L'actuel FBD : français, langue d'enseignement, 4e secondaire. FRA-4103-1 : s'initier à l'analyse de l'information. Guide d'apprentissage de l'élève [FRA-4103-1] 9782765057680, 2765057680

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L'actuel FBD : français, langue d'enseignement, 4e secondaire. FRA-4103-1 : s'initier à l'analyse de l'information. Guide d'apprentissage de l'élève [FRA-4103-1]
 9782765057680, 2765057680

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L’ACTUEL FBD Français, langue d’enseignement • 4e secondaire HUGUETTE DORAY MIREILLE GAUTHIER

FRA-4103-1

S’INITIER À L’ANALYSE DE L’INFORMATION Guide d’apprentissage de l’élève

Conforme au PROGRAMME d’études

L’ACTUEL FBD Français, langue d’enseignement • 4e secondaire HUGUETTE DORAY MIREILLE GAUTHIER

FRA-4103-1

S’INITIER À L’ANALYSE DE L’INFORMATION Guide d’apprentissage de l’élève

L’ACTUEL FBD FRA-4103-1 Français, langue d’enseignement, 4 e secondaire Guide d’apprentissage de l’élève Huguette Doray, Mireille Gauthier © 2019 TC Média Livres Inc. Édition : Pascale Couture, Annie Fortier Coordination : Claire Campeau Révision linguistique : Claire Campeau Correction d’épreuves : Anne-Marie Théorêt Conception graphique : Micheline Roy Couverture : Madeleine Eykel Impression : TC Imprimeries Transcontinental

Remerciements Pour leur précieux travail à titre de consultantes pédagogiques, l’Éditeur tient à remercier les personnes suivantes : Annie Loiselle, enseignante, C.S. de la Rivère-duNord Alexandra Piché, enseignante, C.S. Pierre-Neveu Véronique Vasseur, conseillère pédagogique, C.S. de la Pointe-de-l’Île Sources iconographiques Page couverture : iStockphoto (élèves du secondaire ; jeune homme assis sur le sol) ; Shutterstock (champ de pommes de terre) Fermes Lufa (gracieuseté) : p. 3 (des serres sur un toit) iStockphoto : p. 13 (jeune bénévole dans un entrepôt) ; p. 17 (légumes dans une boîte de bois) ; p. 25 (valises) ; p. 31 (jeune garçon qui regarde l’horizon) ; p. 33 (jeunes qui tiennent des phylactères) ; p. 44 (mur avec une étoile) ; p. 46 (personnel médical qui déplace une civière) ; p. 54 (étudiante qui fait un exposé) ; p. 55 (étudiant qui écoute un exposé) Paul Tom (gracieuseté) : p. 32 (photo de Paul Tom) Shutterstock : toutes les autres photos

TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. ISBN 978-2-7650-5768-0 Dépôt légal : 1er trimestre 2019 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 1

2

3

4 5

ITIB

22

21

20

19

18

Table des matières Présentation du guide d’apprentissage ............ IV

SITUATION D’APPRENTISSAGE

3

Abréviations et symboles ...................................... VI Feuille de route ......................................................... VII SITUATION D’APPRENTISSAGE

1

42

Tâche 1 – Écouter pour mesurer les effets d’une crise ................................... 43 Crise opiacés................................................................. 43

Nourrir la planète : un défi de taille .........

1

Tâche 1 – Écouter pour voir l’avenir autrement................................................ Des fermes verticales ..................................................

2 2

Tâche 2 – Écouter pour prendre conscience du gaspillage .......................................... 12 Les déchétariens........................................................... 12 Corrigé.......................................................................... 21 SITUATION D’APPRENTISSAGE

Drogue sur ordonnance ..................

2

Tâche 2 – Prendre la parole pour participer à l’actualité.......................... 50 Corrigé.......................................................................... 60 SITUATION D’APPRENTISSAGE ET D’ÉVALUATION

Oiseaux en chute libre........................

61

Déclin des oiseaux champêtres ................................ 61 OUTILS

Tâche 2 – Prendre la parole pour exprimer son point de vue.................................... 34

1. Les séquences textuelles..................................... 2. Les techniques d’écoute et la prise de notes ............................................... 3. Interpréter un texte analytique......................... 4. Réagir à un texte analytique .............................. 5. Porter un jugement critique .............................. 6. Le point de vue...................................................... 7. Les figures de style ................................................

Corrigé.......................................................................... 40

Index ............................................................................. 80

D’ailleurs et d’ici.......

24

Tâche 1 – Écouter pour comprendre le déracinement......................................... 25 Bagages......................................................................... 25

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Table des matières

67 69 72 73 75 76 79

iii

Présentation

du guide d’apprentissage Ce guide d’apprentissage permet de développer la compétence à communiquer oralement et de construire les savoirs prescrits dans le cours FRA-4103 du Programme d’études. Il comprend trois situations d’apprentissage et leur corrigé, une situation d’apprentissage et d’évaluation, des outils, ainsi qu’un index.

La situation d’apprentissage (SA) Chaque situation d’apprentissage est découpée en deux tâches. L’encadré Buts de la situation d’apprentissage indique les apprentissages qui seront réalisés à la fin de la SA.

Une activité servant de déclencheur permet d’amorcer la situation d’apprentissage.

La tâche L’encadré Savoirs présente les notions et concepts abordés dans la tâche.

La rubrique Faites preuve de stratégie ! suggère diverses stratégies à mettre en œuvre pour réaliser la tâche. Des textes oraux variés sont l’occasion de se familiariser avec les savoirs à l’étude.

La rubrique Pour mieux saisir le texte aide à mieux comprendre certains mots ou expressions dans le texte à l’étude.

 iv

Présentation du guide d’apprentissage

La rubrique Culture Express fournit un complément d’information en lien avec la thématique abordée, dans le but d’enrichir les repères culturels.

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La section Autour de la discussion propose des activités pour aider l’élève à préparer la discussion.

La section Autour du texte propose des activités variées qui soutiennent la compréhension, l’interprétation, la réaction et le jugement critique.

La rubrique Comment faire ? propose des stratégies ou des techniques qui facilitent l’apprentissage.

La rubrique Savoirs présente les savoirs prescrits.

La section Autour de l’exposé propose des activités pour aider l’élève à préparer son exposé oral.

Les outils Les outils donnent une information complémentaire et proposent des méthodes ou des techniques utiles à la réalisation des différentes tâches.

La situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) La SAÉ permet de faire un retour sur les apprentissages réalisés tout au long du guide d’apprentissage. Elle peut constituer une préparation en vue de l’examen.

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Présentation du guide d’apprentissage

v

Abréviations et symboles Table des matières Abréviations

Symboles

Adj.

adjectif

C

complément

Adv.

adverbe

C de P

complément de phrase

Attr. du S

attribut du sujet

C du N

complément du nom

f.

féminin

CD du V

complément direct du verbe

m.

masculin

CI du V

complément indirect du verbe

Modif.

modificateur

GAdj

groupe adjectival

pers.

personne grammaticale

GAdv

groupe adverbial

pl.

pluriel

GN

groupe nominal

Prép.

préposition

GPart

groupe participial

Pron.

pronom

GPrép

groupe prépositionnel

s.

singulier

GS

groupe sujet

Sub.

subordonnée

GV

groupe verbal

Sub.–C de P

subordonnée complément de phrase

N

nom

Sub. compl.

subordonnée complétive

P

phrase

Sub. rel.

subordonnée relative

S

sujet

S de P

sujet de phrase

V

verbe

Pictogrammes Ce pictogramme indique que des textes à écouter ou des vidéos à regarder sont offerts sur la plateforme i+ Interactif de Chenelière Éducation. Ce pictogramme indique un élément fautif.

 vi

Abréviations et symboles

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Feuille de route Nom : Date de début : Partie du guide d’apprentissage

Durée du cours : 25 h Commentaires (notions à revoir, exercices complémentaires, etc.)

Échéance

Tâche 1

SA 1 7h

Tâche 2

Tâche 1

SA 2 5h

Tâche 2

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Feuille de route

vii 

Partie du guide d’apprentissage

Commentaires (notions à revoir, exercices complémentaires, etc.)

Échéance

Tâche 1

SA 3 9h

Tâche 2

SAÉ 4h

Date de l’examen du FRA-4103 :

Résultat :

Support à l’apprentissage ■ Consultez régulièrement la section Outils de votre guide d’apprentissage.

 viii

Feuille de route

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SITUATION D’APPRENTISSAGE

Nourrir la planète : un défi de taille Dans un contexte où la population mondiale croît sans cesse et où les terres agricoles diminuent constamment, nourrir la planète représente un défi majeur. Voyez comment deux initiatives ont été mises en œuvre pour permettre à des gens d’ici et d’ailleurs de mieux se nourrir. Dans cette situation d’apprentissage, vous regarderez un premier reportage qui décrit la mise sur pied d’un projet innovateur : la ferme verticale. Puis, vous visionnerez un second reportage qui vous sensibilisera à un problème de notre société : le gaspillage alimentaire. BUTS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE

Durée

7 heures

• Reconnaître les caractéristiques du reportage • Dégager les principaux enjeux soulevés dans •

un reportage Dégager les principaux aspects du sujet traité

1

Lisez les énoncés suivants. Pour chacun, dites s’il présente un fait ou une opinion. a) Le gouvernement québécois a décidé de restreindre l’utilisation de cinq pesticides pour assurer une meilleure protection de la santé, de l’environnement et des abeilles. Fait

Opinion

b) Des producteurs de grains qualifient ces nouvelles mesures d’« excessives et inutiles ». Fait

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Opinion

1

TÂCHE 1

Écouter pour voir l’avenir autrement Les terres cultivables suront-elles toujours à nourrir les habitants de la planète ? Peut-on augmenter la production agricole dans le monde ? Dans le reportage qui suit, vous pourrez entrevoir comment se dessine l’agriculture de l’avenir. Écoutez le reportage Des fermes verticales pour découvrir une ferme ultramoderne et un mode de culture novateur. Cette tâche vous permettra de vous familiariser avec les caractéristiques du reportage et de dégager l’essentiel de l’information présentée. FAITES PREUVE DE

SAVOIRS

analytique : • Texte le reportage • Procédés descriptifs dans • Énonciateurs le discours rapporté

stratégie



Avant d’écouter le reportage, lisez les questions 2 à 15 : elles orienteront votre écoute.



Écoutez une première fois le reportage sans prendre de notes, mais en prêtant attention aux changements de lieux, d’intervenants ou d’éléments visuels ou sonores. Vous reconnaîtrez ainsi les passages d’une partie du reportage à une autre ou d’un aspect du sujet à un autre.



Écoutez une deuxième fois le reportage pour dégager l’essentiel du message ainsi que le point de vue adopté. Notez ces éléments avant de faire une écoute plus approfondie.

Outil 2, p. 69

Des fermes verticales Écoutez le reportage. « Des fermes verticales », [enregistrement vidéo], journaliste-réalisateur : Marc-Yvan Hébert, La semaine verte, Montréal, Ici Radio-Canada Télé, 2017, 11 min 24 s.

POUR MIEUX SAISIR LE TEXTE 2

a) Donnez un mot de la même famille que nutriment.

b) Donnez la définition de nutriment.

2

Nourrir la planète : un défi de taille

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3

Sachant que le suffixe -vore signifie manger, déduisez le sens du mot énergivore.

4

Qu’est-ce que la photosynthèse ?

5

Qu’est-ce qu’une « terre arable » ? a) Une terre située en Arabie saoudite. b) Une terre qui peut être cultivée. c) Une terre qui ne produit pas assez.

6

Sachant que le préxe -auto signie soi-même, déduisez le sens du mot autosusant.

CULTURE

EXPRESS

La serriculture sur les toits L’idée de fournir des produits locaux aux habitants des villes chemine depuis quelque temps déjà. Au cours des dernières années est apparue la serriculture (culture en serre) sur les toits. Dans la plupart de ces serres, on pratique la culture hydroponique, qui consiste à faire pousser des plantes à l’aide d’eau et de nutriments, sans terre. Sur les toits des édices, les serres fonctionnent à l’aide de systèmes de récupération d’eau de pluie et de recirculation de l’eau. De plus, on utilise la chaleur qui se dégage des édices sur lesquels elles sont situées pour réduire les coûts d’énergie. En 2011, les Fermes Lufa ont construit les premières serres au monde sur un toit dans le quartier Ahuntsic, à Montréal. Aujourd’hui, cette idée se répand dans les plus grandes villes de la planète : Berlin, Paris, Londres, New York.

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Tâche 1 • Écouter pour voir l’avenir autrement

3

AUTOUR

DU TEXTE

COMPRENDRE ET INTERPRÉTER

Outil 6, p. 76

7

Quelle est l’intention de communication du reporter ?

8

Qui sont les destinataires de ce reportage ?

9

Quel ton le reporter adopte-t-il ? Justifiez votre choix.

10

Tout au long de ce reportage, quel point de vue le journaliste adopte-t-il ? Justifiez votre réponse à l’aide d’indices du texte.

Un texte analytique : le reportage

SAVOIRS

Le reportage est un texte analytique. Il a pour but d’informer le lecteur ou l’auditeur sur un fait, un événement ou une situation afin d’en permettre une meilleure compréhension. On peut lire, écouter et regarder un reportage. Pour réaliser son reportage, le journaliste (ou reporter) se rend sur les lieux de l’événement. Il prend des notes et recueille des témoignages afin de présenter différents aspects de la situation et différents points de vue. Il communique ensuite ce qu’il a vu, entendu ou perçu. Il met l’accent sur le contexte social ou humain de l’événement relaté. Il ne peut inventer l’information ou la modifier : il se base sur les faits et sur les notes qu’il a prises sur les lieux. Le reporter adopte un point de vue objectif et un ton généralement neutre. Son ton peut également être didactique s’il souhaite instruire le destinataire. Le reportage est souvent teinté des perceptions et du style de l’auteur. Un reportage est généralement constitué d’une séquence dominante explicative, mais il peut aussi reposer sur une séquence descriptive.

4

Nourrir la planète : un défi de taille

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11

La séquence dominante de ce reportage est-elle descriptive ou explicative ? Justifiez votre réponse.

12

Écoutez attentivement l’introduction du reportage.

Outil 1, p. 67

a) Qu’apprend-on dans cette introduction ? Résumez-en le contenu.

b) Comment sait-on que l’introduction est terminée ?

c) Selon vous, pourquoi le reporter a-t-il montré le site industriel abandonné et contaminé avant de présenter la ferme verticale qui s’y est installée ? Quel effet cela produit-il chez l’auditeur ?

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Outil 3, Interpréter, p. 72

Tâche 1 • Écouter pour voir l’avenir autrement

5

Outil 2, p. 69

13

Ce reportage développe quatre aspects du sujet abordé, la ferme verticale. Remplissez le tableau suivant pour dégager l’essentiel de l’information présentée. 1er aspect : La fondation de la ferme verticale AeroFarms a) Qui sont les fondateurs d’AeroFarms ? Que faisaient-ils avant de fonder leur entreprise ?

b) Que cultive-t-on chez AeroFarms ? En quoi cette culture est-elle novatrice ?

c) Nommez deux des principaux avantages de la culture dans une ferme verticale.

6

Nourrir la planète : un défi de taille

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2e aspect : d) À l’aide des indices de temps indiqués ci-dessous, décrivez les principales étapes qui ont mené à la naissance du concept de ferme verticale.

• En 1999,

• Au cours des huit années qui suivent,

• En 2010,

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Tâche 1 • Écouter pour voir l’avenir autrement

7

3e aspect : e) Décrivez dans vos mots les différentes étapes de la production des légumes chez AeroFarms.

• • •

f) Quels sont les trois avantages de cette façon de cultiver les plantes ? Justifiez votre réponse.



• •

g) Quel défi les fondateurs d’AeroFarms ont-ils eu à surmonter ?

h) Qu’est-ce qui illustre la réussite d’AeroFarms ?

8

Nourrir la planète : un défi de taille

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4e aspect : i) Quelle est la situation des fermes verticales dans le monde ?

14

Comment le reporter conclut-il son reportage ?

Les procédés descriptifs

SAVOIRS

Pour décrire une réalité et permettre à son destinataire de la visualiser ou de mieux la comprendre, on peut utiliser divers procédés. La dénomination consiste à nommer ou à désigner la réalité décrite. La localisation permet de situer une réalité dans le temps ou dans l’espace. L’ énumération consiste à énoncer une à une les différentes parties d’un tout. La caractérisation permet de donner des précisions (des caractéristiques) sur la réalité décrite.

• • • •

Ex. : La ferme verticale AeroFarms a vu le jour à Newark, une ville de l’État du New Jersey, aux États-Unis. On y cultive différents légumes : de la roquette, du chou frisé et du cresson. Cette culture est novatrice, car on cultive normalement ces légumes dans les États du Sud.

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Tâche 1 • Écouter pour voir l’avenir autrement

9

Outil 3, Interpréter, p. 72

15

Au fil du reportage, le journaliste donne la parole à différentes personnes. D’après vous, qu’est-ce que la présence de ces intervenants ajoute au reportage ?

16

Lisez le passage suivant et répondez aux questions. Dans le reportage Des fermes verticales, le journaliste rapporte que Dickson Despommier a demandé à ses étudiants à quoi ressemblerait le monde idéal en 2050. Ils ont répondu qu’il faudrait que la ville de New York soit en mesure de produire assez de nourriture pour tous ses citoyens. a) Combien y a-t-il d’énonciateurs dans ce passage ?

b) Qui sont-ils ?

Les énonciateurs dans le discours rapporté

SAVOIRS

Dans le discours rapporté, on cite les paroles de quelqu’un. On peut rapporter intégralement ses paroles (discours direct) ou les reformuler (discours indirect). L’énonciateur est celui qui produit l’énoncé, celui qui émet le message. Dans un énoncé, on peut rencontrer plus d’un énonciateur. Il est alors important d’attribuer chaque propos à son énonciateur ; autrement dit, il faut reconnaître « qui dit quoi ». Ex. : Le journaliste rapporte que les apiculteurs dénoncent farouchement l’usage des pesticides, ce que l’agronome a confirmé.

10

Nourrir la planète : un défi de taille

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RÉAGIR 17

Comment réagissez-vous au reportage Des fermes verticales ? Formulez votre réaction en faisant appel à vos centres d’intérêt, à vos valeurs et à vos repères culturels.

Outil 4, p. 73

Faites corriger votre réponse par votre enseignante ou votre enseignant.

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Tâche 1 • Écouter pour voir l’avenir autrement

11

TÂCHE 2

Écouter pour prendre conscience du gaspillage Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ un tiers des aliments destinés à la consommation humaine dans le monde est perdu ou gaspillé chaque année. Au Canada, ce gaspillage atteindrait 40 % des aliments produits. Pourtant, des gens ont faim au Canada et ailleurs dans le monde. Au Québec, des tonnes d’aliments se retrouvent chaque jour dans les poubelles, alors qu’ils sont encore bons pour la consommation.

SAVOIRS

les faits • Distinguer des opinions • Procédés explicatifs

Écoutez le reportage Les déchétariens pour en savoir plus sur une pratique margina­ lisée, mais qui illustre bien certains excès de notre société de consommation. Cette tâche vous permettra de rencontrer des gens qui s’insurgent contre le gaspillage et de découvrir comment ils tirent prot de « toutes » les ressources alimentaires. FAITES PREUVE DE

stratégie



Avant d’écouter le reportage, rappelez-vous ce que vous savez déjà sur le sujet abordé ou demandez-vous ce que vous aimeriez apprendre sur ce sujet.



Durant la première écoute, essayez de dégager les différents aspects du sujet abordé. Notez ces aspects.

Outil 2, p. 69

Les déchétariens Écoutez le reportage. « Les déchétariens », [enregistrement vidéo], réalisatrice-coordonnatrice : Marie-Josée Lévesque, Banc public, Montréal, Pamplemousse Média-Québec, 2018, 7 min 47 s.

POUR MIEUX SAISIR LE TEXTE 18

Les mots déchétarisme et trésordure sont des mots-valises, c’est-à-dire des mots formés par télescopage (fusion de deux mots). De quels mots sont-ils formés ?

• Déchétarisme : • Trésordure :

12

Nourrir la planète : un défi de taille

+ +

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19

Deux autres mots (ou groupe de mots) sont utilisés dans le reportage pour désigner le déchétarisme. Quels sont-ils ?

20

Dans le reportage, quel anglicisme est utilisé pour nommer cette pratique ?

CULTURE

EXPRESS

De l’épicerie aux banques alimentaires Penser que des millions de kilos de nourriture sont gaspillés chaque année, alors que les demandes d’aide alimentaire ne cessent d’augmenter, est inconcevable pour la plupart d’entre nous. Pour remédier à cette situation, le réseau des Banques alimentaires du Québec a mis sur pied, en 2013, le Programme de récupération en supermarchés (PRS). C’est l’organisme de bienfaisance Moisson Montréal qui a été mandaté pour établir un partenariat avec les grandes chaînes d’alimentation. Cette entente a permis de récupérer les denrées invendues (même la viande) qui peuvent encore être consommées. Devant le succès de ce programme, les organismes Moisson de plusieurs autres régions du Québec ont emboîté le pas. À l’heure actuelle, ce sont tous les organismes Moisson du Québec qui y participent ainsi que 330 supermarchés. Selon leur Rapport annuel 2017-2018, les Banques alimentaires du Québec ont récolté 4,5 millions de kilos de denrées dans les supermarchés. Elles les ont ensuite redistribuées à des milliers de personnes qui vivaient dans une situation économique difficile. Le PRS a ainsi contribué à la réduction du gaspillage alimentaire. Du même coup, il a permis d’économiser 3900 tonnes de gaz à effet de serre1, qui auraient été nécessaires à la production d’aliments. Ce programme, qui semble aujourd’hui bien implanté au Québec, a donc non seulement des effets positifs sur le plan social, mais également sur le plan environnemental.

1. Les Banques alimentaires du Québec, Rapport annuel 2017-2018, 2018.

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Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage

13

AUTOUR

DU TEXTE

COMPRENDRE ET INTERPRÉTER 21

Ce reportage s’organise autour d’une entrevue entre l’animatrice Guylaine Tremblay et son invitée Atlantide Desrochers. a) Quelle est l’intention de la personne qui mène l’entrevue ?

b) Quelle est l’intention de la personne interviewée ?

22

Quel est le principal problème qu’Atlantide Desrochers soulève dans ce reportage ?

23

Reconstituez le plan du reportage Les déchétariens. a) Donnez le sujet du reportage et résumez en une phrase le contenu de l’introduction. b) Formulez les aspects 3 et 4 à l’aide de phrases commençant par Pourquoi. c) Dégagez l’essentiel de l’information présentée dans chacun des aspects.

Sujet du reportage : Introduction

14

Nourrir la planète : un défi de taille

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Développement 1er aspect : Comment se pratique le glanage ?







2e aspect : Pourquoi Atlantide s’est-elle intéressée au glanage ?

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Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage

15

Développement (suite) 3e aspect :





4e aspect :

Outil 1, p. 67

16

24

La séquence dominante de ce reportage est-elle descriptive ou explicative ? Justifiez votre réponse.

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Distinguer les faits des opinions

SAVOIRS

Dans un reportage, le journaliste rapporte des faits, c’est-à-dire des réalités observables et vérifiables, afin d’informer le lecteur ou l’auditeur. Son point de vue est donc le plus souvent objectif. Cependant, les personnes à qui le reporter donne la parole peuvent formuler des opinions. Elles peuvent vouloir sensibiliser ainsi le lecteur ou l’auditeur, le faire réagir ou le convaincre. On reconnaît souvent une opinion grâce aux marques de modalité employées par l’énonciateur (vocabulaire mélioratif, péjoratif ou connoté, auxiliaire de modalité, etc.) et au ton utilisé. Le point de vue des intervenants dans un reportage peut donc être subjectif.

25

Les énoncés suivants expriment-ils des faits ou des opinions ? Cochez la case appropriée et justifiez votre choix en indiquant les marques de modalité et le ton employés. Énoncé

Fait

Opinion

Justification

« Il y a quelqu’un qui surveille. Il y a quelqu’un qui plonge, naturellement. Ça dépend comment sont faits les dumpsters. » « C’est affreux, c’est affreux [...] on jette des fruits et des légumes, et des collations pour nos enfants... C’est ridicule ! » « Les conteneurs sont barrés parce que les commerçants ne veulent pas qu’on vienne récupérer les aliments qu’ils ont jetés. » « La nourriture ne devrait pas transiter par une poubelle ! »

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Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage

17

SAVOIRS

Les procédés explicatifs

L’emploi de procédés explicatifs facilite la compréhension d’un texte et le rend plus crédible. Voici quelques procédés explicatifs. La définition consiste à donner le sens d’un mot pour permettre au lecteur de mieux le comprendre. Elle est parfois annoncée par un marqueur de relation.





Ex. : Le glanage, c’est-à-dire la pratique qui consiste à récupérer des aliments comestibles jetés dans les poubelles des supermarchés, est de plus en plus répandu. L’exemple permet au lecteur de faire des liens avec ce qu’il connaît et de rendre ainsi une idée plus concrète. L’exemple est parfois introduit par un marqueur de relation : ainsi, par exemple, comme, soit, tel, tel que, etc.



Ex. : De nombreux termes sont utilisés pour désigner la récupération alimentaire, notamment les mots glanage, déchétarisme et trésordure. La comparaison met en relief les différences ou les ressemblances entre deux ou plusieurs éléments (personnes, objets, situations, etc.). Elle contient souvent un marqueur de comparaison : comme, plus ... que, moins ... que, etc.



Ex. : Chaque année, 40 % de la nourriture produite au Canada est gaspillée, c’est comme si on jetait 31 milliards de dollars à la poubelle. La reformulation est la reprise d’une information en utilisant des mots plus simples, plus accessibles. Elle est souvent introduite par des expressions comme : en d’autres mots, autrement dit, c’est-à-dire, etc. Ex. : En raison de l’industrialisation des campagnes, les agriculteurs surproduisent, autrement dit ils produisent plus de fruits et de légumes que les consommateurs en ont besoin.

26

Lisez les énoncés suivants et précisez le procédé explicatif utilisé dans chacun d’eux. a) « Tu avais de la misère à arriver, à joindre les deux bouts. » . b) « — Tu as découvert que le gaspillage, c’était des quantités énormes. — Hallucinantes. Par exemple des barres tendres. Nous, on va trouver des caisses entières qui comprennent plusieurs dizaines de boîtes de barres tendres. » . c) Le consommateur d’aujourd’hui, tout comme celui du siècle dernier, essaie d’éviter le gaspillage alimentaire. .

18

Nourrir la planète : un défi de taille

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d) Le gaspillage alimentaire résulte de causes variées, dont la volonté des gens d’acheter des fruits et des légumes parfaits. . e) Le crudivorisme, c’est-à-dire la pratique alimentaire qui consiste à se nourrir d’aliments crus, est une tendance récente. . 27

Dans le reportage, le point de vue d’Atlantide Desrochers est-il le même du début à la fin ? Justifiez votre réponse.

28

Dans le reportage, l’animatrice utilise différentes façons pour soutenir les propos d’Atlantide Desrochers. Relevez deux façons qu’elle utilise pour présenter l’ampleur du gaspillage au Canada.

Outil 6, p. 76

• •

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Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage

19

PORTER UN JUGEMENT CRITIQUE Outil 5, p. 75

29

Portez un jugement critique sur le reportage que vous avez visionné. a) Cochez deux critères d’appréciation sur lesquels portera votre jugement.

• • • •

Le traitement du sujet et le contenu La présentation La qualité de la langue Autre

b) Justifiez votre appréciation à l’aide d’exemples ou d’extraits tirés du reportage.

Faites corriger votre réponse par votre enseignante ou votre enseignant.

20

Nourrir la planète : un défi de taille

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Corrigé Page 1 1

a) Fait.

d’une ferme verticale, présentation des fondateurs d’AeroFarms, etc.) et il rapporte des faits. Il s’efface pour donner la parole à des intervenants (fondateurs, professeur d’université). Il emploie des pronoms de la 3e personne et il utilise peu de marques de modalité.

b) Opinion.

Tâche 1, p. 2 à 11 2

a) Nourrir, nourriture.

11

La séquence dominante de ce reportage est descriptive, car le reporter présente une réalité : la ferme verticale. Il décrit l’origine de ce type de ferme, son fonctionnement et son évolution.

12

a) L’introduction présente un quartier industriel de Newark (une ville de l’État du New Jersey aux États-Unis) où les sols sont contaminés et où la plupart des usines sont abandonnées. Elle nous amène ensuite dans une ancienne fonderie qui a été transformée et qui ne produit plus de métaux, mais des légumes et des fines herbes. Il s’agit d’une ferme verticale qui compte 12 niveaux d’espaces cultivables dans un édifice de 22 000 m2.

b) Substance alimentaire. 3

Qui consomme de l’énergie.

4

C’est le processus par lequel les plantes parviennent à créer leur propre nourriture grâce à l’énergie lumineuse.

5

b) Une terre qui peut être cultivée.

6

Qui subvient à ses besoins sans aide extérieure.

7

Informer les auditeurs sur les fermes verticales.

8

Toutes les personnes qui s’intéressent à l’agriculture et à l’alimentation, ou qui s’intéressent aux innovations technologiques dans ce domaine.

9

Il adopte un ton plutôt neutre et parfois didactique. Il présente la naissance du concept de ferme verticale et décrit le fonctionnement de ce type de culture. Il donne ensuite plusieurs exemples pour illustrer son propos et emploie quelquefois un vocabulaire technique.

10

Le reporter adopte un point de vue objectif. Tout au long du reportage, il donne de l’information (description

13

b) La musique qui accompagne l’introduction depuis le début s’arrête (1:30). c) Exemple de réponse. Le reporter utilise le contraste entre le site industriel contaminé et abandonné et la ferme ultramoderne qui s’y est installée pour faire ressortir le caractère novateur de la ferme verticale. L’effet positif de la ferme verticale dans ce quartier abandonné suscite l’intérêt de l’auditeur et même son enthousiasme.

1er aspect : La fondation de la ferme verticale AeroFarms a) Marc Oshima était spécialiste en image de marque de multinationales et de chaînes de supermarchés. David Rosenberg était entrepreneur dans le domaine des nanosciences. Le troisième fondateur, dont le nom n’est pas mentionné, est l’inventeur du système vertical pour cultiver les légumes. b) Chez AeroFarms, on cultive de la roquette, du chou frisé et du cresson. Ces légumes poussent normalement en Californie, en Arizona et au Mexique. c) Cette culture en hauteur permet de cultiver des légumes sans produits chimiques et ce, durant toute l’année. 2e aspect : L’origine du concept de ferme verticale d) • En 1999, le professeur Dickson Despommier de l’Université Columbia invite ses étudiants à décrire à quoi ressemblerait le monde idéal en 2050. Ils lui répondent que, dans un monde idéal, la ville de New York pourrait produire assez de nourriture pour tous ses citoyens. Le professeur Despommier leur demande ensuite d’estimer combien d’habitants ils parviendraient à nourrir s’ils utilisaient les toits plats des immeubles à logements pour cultiver. Selon leurs calculs, ils ne pourraient nourrir que 2 % des habitants. C’est alors qu’il leur propose de cultiver à l’intérieur d’un édifice. Dans un édifice de six étages, il y aurait six fois plus d’espaces cultivables. Cela permettrait de nourrir 12 % de la population, ce qui serait une grande amélioration. • Au cours des huit années qui suivent, le professeur Despommier a posé le même défi à différentes cohortes d’étudiants. Année après année, aucun d’eux ne trouvait de bonnes raisons de ne pas réaliser un tel projet. C’est ainsi que l’idée de la ferme verticale est née. • En 2010, le professeur Despommier publie un livre sur le concept de la ferme verticale. Rapidement, ce concept gagne en popularité auprès de divers entrepreneurs. L’année suivante, trois fermes verticales sont créées dans le monde.

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Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage Corrigé

21

3e aspect : La méthode de production des légumes chez AeroFarms e) • Les graines sont déposées sur un simple tissu arrosé de nutriments. Elles germent en quelques heures à peine. • Ensuite, les plants sont installés de façon que leurs racines pendent dans les airs. Ces racines sont nourries par un système aéroponique qui les asperge d’eau et de nutriments. • Enfin, les légumes sont récoltés, empaquetés et transportés le jour même dans les épiceries. f) • Elle favorise une plus grande productivité. Dans une ferme conventionnelle, les plantes prennent de 35 à 40 jours pour arriver à maturité, alors que chez AeroFarms, elles ne prennent que 12 à 16 jours. On peut produire jusqu’à 30 récoltes par an, comparativement à 2 ou 3 dans un champ. • C’est un produit propre, prêt à manger, parce que rien ne touche la plante. • Ce type de culture utilise 95 % moins d’eau que l’agriculture conventionnelle, moins d’engrais et aucun pesticide. g) Leur défi majeur a été de rentabiliser leur entreprise malgré le coût élevé de leur investissement et de l’électricité, mais ils y sont parvenus en optimisant le système. h) En 2016, une deuxième ferme AeroFarms est construite à Newark. C’est l’une des plus grandes au monde. 4e aspect : Le potentiel de croissance des fermes verticales i) Aujourd’hui, il existe plus de 300 fermes verticales sur la planète. On les retrouve surtout en Asie. Le potentiel de croissance de ces fermes est prometteur, mais comme le coût de développement de ces systèmes est très élevé, il risque d’y avoir de nombreux échecs.

14

15

16

Il donne la parole à Dickson Despommier qui précise que, selon la conclusion de son projet de recherche, il faudrait 200 fermes de 20 étages pour nourrir New York en 2050. Un projet farfelu, selon certains, mais pas pour Despommier. Exemple de réponse. En donnant la parole au professeur Despommier et aux fondateurs d’AeroFarms, le journaliste nous fait découvrir le concept de la ferme verticale à travers les yeux de personnes passionnées et très bien informées. Cela ajoute un côté humain au reportage et lui confère de la crédibilité.

Tâche 2, p. 12 à 20 18

• Trésordure : trésor + ordure 19

La récupération alimentaire et le glanage.

20

Dumpster diving.

21

a) Faire connaître Atlantide Desrochers et le glanage ou le déchétarisme. b) Expliquer en quoi consiste le glanage ou le déchétarisme et les raisons pour lesquelles elle le pratique. Sensibiliser l’auditoire au gaspillage alimentaire.

a) Il y en a trois. b) Le journaliste, Dickson Despommier et ses étudiants.

17

Réponse personnelle.

23

Exemples de réponses.

• Déchétarisme : déchet + végétarisme

22

Le fait que l’on jette de très grandes quantités de nourriture à la poubelle, alors que ces aliments pourraient nourrir des gens qui ont faim.

Sujet du reportage : Le déchétarisme (OU La récupération alimentaire OU Le glanage) Introduction L’animatrice présente Atlantide Desrochers. Développement 1 aspect : Comment se pratique le glanage ? er

• Au cours de ses « sorties » de glanage, Atlantide respecte certaines règles : elle est habituellement accompagnée d’une autre personne et elle utilise un désinfectant. • Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, une personne qui pratique le glanage va ramasser de grandes quantités de nourriture dans les poubelles. • Naomi Prévost, une étudiante, décrit les étapes du glanage : ouvrir la poubelle ou le conteneur, prendre les sacs et les ouvrir pour récupérer les aliments en bon état. Une fois à la maison, les contenants ramassés sont systématiquement nettoyés.

22

Nourrir la planète : un défi de taille

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Développement (suite) 2e aspect : Pourquoi Atlantide s’est-elle intéressée au glanage ? • Atlantide s’est intéressée au glanage parce qu’elle n’arrivait pas à payer toutes ses factures. Elle cherchait une solution pour se nourrir et nourrir ses enfants. C’est par hasard qu’elle a consulté le site Free food for free people et qu’elle a découvert le glanage. Elle venait de trouver une solution à son problème. 3e aspect : Pourquoi y a-t-il autant de gaspillage alimentaire au Canada ? • L’animatrice donne quelques chiffres pour illustrer l’ampleur du gaspillage. Chaque année, 40 % de la nourriture produite au Canada est gaspillée, ce qui représente 31 milliards de dollars. • Les consommateurs sont responsables de près de la moitié de ce gaspillage, mais les producteurs et les commerçants ont aussi leur part de responsabilité. Philippe Hurteau, chercheur en économie, explique que les étalages dans les épiceries sont toujours pleins, ce qui contribue au gaspillage. En effet, les consommateurs vont choisir les produits parfaits et laisser les autres. C’est une situation qui découle de la surproduction de l’agriculture industrielle. Ces produits imparfaits sont jetés à la poubelle, car les commerçants sont incapables de les vendre, même s’ils ne sont pas périmés ou impropres à la consommation. 4e aspect : Pourquoi certains commerçants préfèrent-ils jeter la nourriture plutôt que la donner ? Des commerçants refusent de donner les produits invendus, parce qu’ils croient que, si les consommateurs peuvent se procurer des produits gratuitement, ils n’achèteront plus dans les commerces. Selon Atlantide Desrochers, c’est un mythe de croire cela. En fait, il a été démontré qu’une personne qui peut s’acheter les aliments dont elle a besoin n’ira plus les chercher dans les poubelles. 24

La séquence dominante de ce reportage est explicative, car la principale personne interviewée, Atlantide Desrochers, explique les raisons pour lesquelles elle pratique le glanage et pourquoi il y a autant de gaspillage alimentaire au Québec et au Canada.

25

Énoncé

26

Fait/ Opinion

« Il y a quelqu’un qui surveille. Il y a quelqu’un qui plonge, naturellement. Ça dépend comment sont faits les dumpsters. »

Fait

« C’est affreux, c’est affreux [...] on jette des fruits et des légumes, et des collations pour nos enfants... C’est ridicule ! »

Opinion

« Les conteneurs sont barrés parce que les commerçants ne veulent pas qu’on vienne récupérer les aliments qu’ils ont jetés. »

Fait

« La nourriture ne devrait pas transiter par une poubelle ! »

Opinion

a) Reformulation.

Aucune marque de modalité. Ton neutre.

Aucune marque de modalité. Ton neutre.

28

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• Elle présente différentes statistiques sur le gaspillage alimentaire. • Elle donne la parole à Philippe Hurteau, un chercheur en économie (associé à l’IRIS), qui a étudié le sujet.

d) Exemple. Au début du reportage, Atlantide Desrochers est plutôt objective, car elle donne de l’information sur le déchétarisme et sur la façon de le pratiquer. Elle utilise un ton et un vocabulaire neutres. Par la suite, lorsqu’elle parle de l’ampleur du gaspillage alimentaire et qu’elle en explique les raisons, son point de vue devient subjectif : elle utilise un ton désapprobateur et un vocabulaire péjoratif.

Emploi d’un auxiliaire de modalité (devoir). Ton critique ou désapprobateur.

c) Comparaison.

27

Vocabulaire péjoratif (affreux, ridicule). Ton critique ou révolté.

b) Exemple.

e) Définition.

Justification

29

a) et b) Réponse personnelle.

Tâche 2 • Écouter pour prendre conscience du gaspillage Corrigé

23

SITUATION D’APPRENTISSAGE

D’ailleurs et d’ici

2

L’histoire de l’humanité est ponctuée de mouvements migratoires causés par la famine, la guerre et le chômage. Depuis longtemps, le Québec accueille des immigrants venus de tous les coins du globe. Ces nouveaux arrivants tentent avec courage de s’intégrer à notre société dans l’espoir d’une vie meilleure. Dans cette situation d’apprentissage, vous aborderez le sujet de l’immigration en écoutant le documentaire Bagages et en l’analysant. Vous dégagerez d’abord les principaux enjeux soulevés dans ce film, puis vous prendrez la parole pour réagir aux propos entendus et porter un jugement critique sur ce documentaire. BUTS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE

Durée

5 heures

• Reconnaître les caractéristiques du documentaire • Examiner un sujet d’actualité sous un angle précis • Réagir aux propos entendus • Porter un jugement critique 1

Testez vos connaissances sur quelques événements de l’histoire de l’immigration au Québec. Associez chaque vague d’immigration à l’année appropriée. a) Des dizaines de milliers d’Irlandais arrivent par bateau au Canada à cause de la Grande Famine qui sévit dans leur pays. b) Plusieurs familles québécoises parrainent des familles de réfugiés syriens.





Au cours des années 1970 à 1990





De la fin de 2015 au début de 2016

c) Fuyant la dictature, des milliers d’Haïtiens s’installent à Montréal.





En 1847

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TÂCHE 1

Écouter pour comprendre le déracinement

Pour tout individu, immigrer est un événement marquant qui peut parfois être traumatisant. Imaginez les conséquences d’une telle situation sur des adolescents, alors qu’ils traversent déjà une période de grands boule­ versements. Quelles dicultés doivent­ils surmonter ? Quels dés doivent­ils relever ? Quels sont leurs joies et leurs espoirs ?

SAVOIRS

• Documentaire prosodiques • Éléments et non verbaux

Écoutez le documentaire Bagages pour découvrir l’histoire de jeunes immigrants nouvellement arrivés à Montréal. Assistés de leur enseignante en art dramatique, ces élèves de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont livrent avec authenticité leurs récits d’immigration et d’intégration. FAITES PREUVE DE

stratégie



Avant d’écouter le documentaire, lisez les consignes des activités 3 à 16 : elles orienteront votre écoute.



Durant la première écoute, ne prenez pas de notes, mais prêtez attention aux émotions que vous ressentez et aux sentiments qui vous habitent. Notez­les ci­dessous à la fin de l’écoute. Cela vous sera utile pour réagir au texte.

Bagages Écoutez les 25 premières minutes du documentaire Bagages. Bagages, [enregistrement vidéo], réalisateur et coscénariste : Paul Tom ; idée originale et coscénariste : Mélissa Lefebvre, [Montréal], Picbois Productions, 2017, 52 min.

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Tâche 1 • Écouter pour comprendre le déracinement

25

POUR MIEUX SAISIR LE TEXTE 2

Les jeunes immigrants de la classe d’art dramatique sont originaires de divers pays, dont le Brésil, la Bulgarie, la Chine, la Corée du Sud, l’Égypte, l’Iran, Israël, la Moldavie et Saint-Vincent (Saint-Vincent-et-les-Grenadines). Classez ces pays dans le tableau ci-dessous selon le continent dont ils font partie. Afrique Amérique Asie Europe

AUTOUR

DU TEXTE

COMPRENDRE ET INTERPRÉTER Outil 2, p. 69

Faites une deuxième écoute du documentaire, puis répondez aux questions suivantes. 3

Le documentaire de Paul Tom et Mélissa Lefebvre porte sur l’intégration d’adolescents nouvellement arrivés au Québec. a) Sous quel angle traitent-ils surtout ce sujet ? Politique

Culturel

Humain

Social

Historique

b) Justifiez votre réponse.

26

D’ailleurs et d’ici

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4

La valise est un objet omniprésent dans l’introduction du documentaire. a) Que représente-t-elle ?

Outil 3, Interpréter, p. 72

b) Selon vous, pourquoi les élèves qui portent une valise sont-ils immobiles entre les rangées de casiers, alors que les autres circulent librement (1:09 à 1:22) ? Que signifie cette image ?

5

Quelle est l’intention de communication du réalisateur de Bagages ?

6

Quel point de vue adopte le réalisateur dans son documentaire ? Justifiez votre réponse.

7

Qui sont les destinataires de ce documentaire ?

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Tâche 1 • Écouter pour comprendre le déracinement

27

Le documentaire

SAVOIRS

Le documentaire est un texte oral qui a pour but d’informer sur un fait, un événement ou une situation afin d’en permettre une meilleure compréhension. Il peut être écouté (diffusé à la radio) ou regardé (diffusé à la télévision, au cinéma ou sur Internet). Contrairement au film de fiction, le documentaire présente une analyse d’un sujet en s’appuyant sur des documents et des faits réels. Bien que le documentaire ait pour but d’informer l’auditeur, le traitement du sujet est souvent teinté de la vision du documentariste. Le documentaire s’articule généralement autour d’une séquence dominante descriptive. Il présente aussi souvent des séquences secondaires explicatives, justificatives, narratives ou dialogales. Ces différentes séquences textuelles, auxquelles s’ajoutent la musique, la photographie et le montage, contribuent à donner un portrait global du sujet abordé ou de la situation présentée.

Outil 1, p. 67

8

Le documentaire Bagages s’organise autour de quatre éléments présentés en alternance : • les entrevues individuelles entre l’enseignante en art dramatique et certains élèves ; • les ateliers d’art dramatique (discussions en grand groupe, saynètes) ; • les extraits de la pièce de théâtre ; • les moments à l’extérieur de la classe (au parc, à la cafétéria, etc.).

Outil 3, Interpréter, p. 72

Qu’est-ce que chacun de ces éléments apporte au documentaire ? Que permet-il à l’auditeur d’apprendre ou de comprendre ? Expliquez votre réponse. a) Les entrevues individuelles

b) Les ateliers d’art dramatique

28

D’ailleurs et d’ici

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c) Les extraits de la pièce de théâtre

d) Les moments à l’extérieur de la classe

9

De façon générale, les élèves affirment préférer l’école québécoise à l’école de leur pays d’origine. a) Nommez deux qualités qu’ils apprécient de l’école québécoise.

b) Quels reproches les élèves formulent-ils à l’endroit de l’école de leur pays d’origine ?

Outil 6, p. 76

c) Quel ton les élèves adoptent-ils pour parler de l’école de leur pays d’origine ? Justifiez votre réponse par des exemples tirés du documentaire.

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Tâche 1 • Écouter pour comprendre le déracinement

29

10

a) Quelle attitude l’enseignante d’art dramatique adopte-t-elle avec ses élèves ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur ses propos ou ses gestes.

b) Quel est son point de vue sur ses élèves immigrants ? Comment les perçoit-elle ?

11

Quels sont, selon vous, les principaux défis ou les principales difficultés auxquels les jeunes immigrants doivent faire face ? Nommez-en au moins trois.

12

Vers le milieu du documentaire (11:38 à 19:05), les élèves présentent à la classe un objet significatif qui vient de leur pays. Ensuite, en entrevue avec l’enseignante, ils décrivent un souvenir de leur pays. Enfin, ils réagissent aux vidéos enregistrées lors des rencontres individuelles. a) Donnez une raison pour laquelle les objets présentés sont particulièrement significatifs pour les élèves.

30

D’ailleurs et d’ici

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b) Nommez deux thèmes récurrents dans les souvenirs des élèves et donnez un exemple pour chacun. Thème

Exemple

c) Quel ton domine le passage où les élèves réagissent aux vidéos ? Justifiez votre choix et donnez un exemple tiré du documentaire.

Outil 6, p. 76

d) Quels sentiments habitent les élèves dans ce segment du documentaire ? Nommez-en deux.

13

Comment décririez-vous la réalité vécue par les jeunes immigrants ?

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Tâche 1 • Écouter pour comprendre le déracinement

31

LES ÉLÉMENTS PROSODIQUES ET NON VERBAUX a) Au tout début du film, quelle réaction non verbale des jeunes nous fait comprendre qu’ils ont d’abord été paniqués à l’idée de « raconter leur histoire » (00:23) ?

14

b) À la fin du documentaire (25:25), dans l’extrait de la pièce de théâtre, un élève se prend la tête à deux mains et crie. Qu’est-ce que cette attitude nous fait comprendre ?

Les éléments prosodiques et non verbaux

SAVOIRS

Dans une communication orale, les auditeurs s’intéressent d’abord au message. Cependant, leur compréhension est influencée par des éléments prosodiques et non verbaux.

• Les éléments prosodiques

– Le débit (lent ou rapide) et les pauses peuvent donner des indications sur l’attitude ou l’intention du locuteur (la nervosité, l’impatience, l’hésitation, l’insistance, etc.). – Le volume et l’intonation de la voix peuvent varier, permettant par exemple de marquer une interrogation ou d’exprimer une émotion.

• Les éléments non verbaux

– La posture, les gestes et le regard sont très révélateurs de l’état d’esprit du locuteur et de ses émotions. Ils peuvent créer des conditions propices à l’échange et mieux soutenir ce qui est dit, ou nuire à la communication.

• Le fait de prêter attention aux éléments prosodiques et non verbaux permet de décoder le non-dit, de comprendre l’état d’esprit ou les émotions des locuteurs, et ainsi de mieux saisir le message.

32

D’ailleurs et d’ici

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15

Interprétez les éléments prosodiques ou non verbaux ci-dessous en disant ce qu’ils nous révèlent de l’état d’esprit ou des sentiments des personnes concernées. Élément prosodique ou non verbal

Outil 3, Interpréter, p. 72

Ce qu’il révèle...

Un élève se masse l’épaule, le cou (2:36).

Une élève joue avec son bracelet (2:39).

Une élève fait une pause, un silence forcé (13:50).

L’enseignante regarde attentivement la vidéo et esquisse un sourire (15:51).

Un élève se cache le visage (17:44).

16

Les élèves utilisent aussi des mots et des figures de style pour décrire leurs sentiments. Nommez la figure de style présente dans chacun des passages suivants.

Outil 7, p. 79

a) « J’ai immigré avec mes parents et [mon] tablette. » (3:25) b) « Tu es comme prisonnier. » (24:06) c) « Je veux mourir. » (24:16) d) « Je me sens très, très petite. » (25:00)

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Tâche 1 • Écouter pour comprendre le déracinement

33

TÂCHE 2

Prendre la parole pour exprimer son point de vue Lorsqu’on regarde une émission de télévision ou qu’on voit un lm qui nous intéresse ou qui nous touche, il est naturel d’avoir envie de partager ses impressions et d’en discuter avec un proche. Notre point de vue est-il le même que celui de l’autre ? Avons-nous interprété le message diéremment ? Nous sommes-nous intéressés aux mêmes aspects de l’œuvre ?

SAVOIRS

tirer prot • Comment des éléments prosodiques et non verbaux ?

Dans la tâche qui suit, tout comme les élèves du documentaire Bagages, vous aurez une entrevue individuelle avec votre enseignante ou votre enseignant. Vous lui ferez part, de façon spontanée et informelle, de votre réaction au documentaire de Paul Tom et Mélissa Lefebvre. Vous formulerez également un jugement critique sur un aspect de ce documentaire. FAITES PREUVE DE

CULTURE

stratégie



Revenez à la réponse que vous avez donnée dans la rubrique Faites preuve de stratégie !, à la page 25, pour retrouver les émotions ou les sentiments ressentis pendant la première écoute.



Lisez la consigne de l’activité 20, puis réécoutez le documentaire pour choisir le critère sur lequel portera votre jugement critique.

EXPRESS

Paul Tom Paul Tom est un cinéaste canadien spécialisé en cinéma d’animation et documentaire. Touche-à-tout, il est également monteur, concepteur de vidéos d’expositions muséales et formateur. Né de parents cambodgiens dans un camp de réfugiés en Thaïlande, Paul Tom s’inspire de son expérience d’immigrant pour aborder des thèmes liés à la construction de l’identité et à la fragilité de l’être humain. Ses lms, dont Bagages (2017), Un pays de silences (2013) et Que je vive en paix (2010), ont été sélectionnés dans une quarantaine de festivals à travers le monde en plus de remporter une dizaine de prix.

34

D’ailleurs et d’ici

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AUTOUR

DU TEXTE

Dans la tâche précédente, aux activités 14 et 15 des pages 32 et 33, vous avez constaté l’état d’esprit des élèves du documentaire ou vous avez décodé leurs émotions en prêtant attention à différents éléments prosodiques et non verbaux. Maintenant, ce sera à vous d’utiliser ces éléments pour transmettre vos émotions ou vos idées, et pour susciter l’intérêt de votre destinataire durant votre prise de parole.

Comment tirer prot des éléments prosodiques et non verbaux ?

COMMENT FAIRE ?

Variez l’intonation et l’intensité (le volume) de votre voix pour : attirer l’attention sur un élément important ; nuancer un énoncé ; ajouter de l’expressivité à votre propos, ce qui le rendra plus intéressant ou plus facile à comprendre.

• • •

Variez votre rythme ou votre débit et faire des pauses pour : signaler l’importance ou la gravité d’une remarque ; ajouter de l’émotion à votre propos ; exprimer un doute ou marquer une interrogation ; prendre un court temps de réflexion (pour chercher un mot, un exemple, etc.) ; maintenir l’attention ou l’intérêt de votre destinataire.

• • • • •

Exploitez les éléments non verbaux (position, distance, attitude, regard, gestes, mimiques) pour : donner l’image que vous souhaitez de vous-même ; favoriser la communication et susciter l’échange.

• •

RÉAGIR Réagir consiste à dire spontanément les raisons pour lesquelles un texte ou un document nous a plu, nous a laissés indifférents ou nous a déplu. Pour être intéressante et crédible, une réaction doit toujours être justifiée.

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Tâche 2 • Prendre la parole pour exprimer son point de vue

35

Outil 4, p. 73

17

Répondez aux questions du tableau ci-dessous : elles vous aideront à formuler et à justifier votre réaction au documentaire Bagages. Question

Oui

Non

Justification

1) Le sujet abordé rejoint-il mes préoccupations ou mes centres d’intérêt ?

2) Modifie-t-il mes perceptions à l’endroit de l’immigration ou des immigrants ? 3) Suscite-t-il chez moi des émotions ? Si oui, lesquelles ?

4) Certains éléments du documentaire m’interpellent-ils en particulier ? Si oui, lesquels ? 5) Le message véhiculé dans le documentaire est-il porteur d’espoir ?

6) Autre question :

Outil 6, p. 76

36

18

Quel ton adopterez-vous lorsque vous exprimerez votre réaction ? Justifiez votre réponse.

19

Remplissez la partie Réaction de l’aide-mémoire à la page 38 en vous appuyant sur vos réponses aux activités 17 et 18.

D’ailleurs et d’ici

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PORTER UN JUGEMENT CRITIQUE Contrairement à la réaction qui est spontanée et subjective, le jugement critique doit reposer sur des critères qui permettent d’évaluer objectivement la qualité d’un texte ou d’un document. 20

a) Cochez le critère d’appréciation sur lequel portera votre jugement.

Outil 5, p. 75

• L’organisation (la structure) du documentaire • Le traitement du sujet • La portée du sujet • Autre : b) Réécoutez le documentaire au besoin, puis justifiez votre appréciation à l’aide d’exemples ou d’extraits du documentaire.

21

Quel ton adopterez-vous lorsque vous porterez votre jugement ? Justifiez votre réponse.

22

Remplissez la partie Jugement critique de l’aide-mémoire à la page 38 en vous appuyant sur vos réponses aux activités 20 et 21.

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Outil 6, p. 76

Tâche 2 • Prendre la parole pour exprimer son point de vue

37

Votre Aidemémoire ne doit être rédigé qu’à l’aide de mots-clés ou de courtes expressions.

Aide-mémoire Titre : Réaction Réaction et justification :

Jugement critique Critère retenu : Appréciation et justification :

38

D’ailleurs et d’ici

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AUTOUR

DE LA PRISE DE PAROLE

PLANIFIER SA RENCONTRE Comme le conseillait l’enseignante en art dramatique dans le documentaire, ne soyez pas stressé : il s’agit d’une rencontre informelle. La meilleure façon de se détendre durant une prise de parole, c’est de se préparer adéquatement ! • Déterminez, avec votre enseignante ou votre enseignant, le moment de votre rencontre. • Relisez attentivement votre aide-mémoire et assurez-vous de pouvoir préciser, expliquer ou justifier chacun des éléments que vous y avez notés. Complétez-le au besoin. • Anticipez les questions qui peuvent vous être posées et prévoyez les réponses. • Préparez une ou deux questions que vous poserez à votre enseignante ou à votre enseignant pour comparer vos points de vue. Vous découvrirez peut-être un point de vue différent du vôtre. • N’oubliez pas de tirer profit des éléments prosodiques et non verbaux (voir l’encadré Comment faire ? à la page 35).

FAIRE UN RETOUR SUR SA PRISE DE PAROLE 23

Faites un retour sur la façon dont votre rencontre s’est déroulée en répondant aux questions suivantes. a) Qu’avez-vous trouvé satisfaisant dans la rencontre avec votre enseignante ou votre enseignant ?

b) Qu’avez-vous trouvé décevant dans cette rencontre ?

c) Que retenez-vous des commentaires de votre enseignante ou votre enseignant ?

24

Que feriez-vous pour améliorer la présentation des parties Réagir et Porter un jugement critique de l’exposé oral ?

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Tâche 2 • Prendre la parole pour exprimer son point de vue

39

Corrigé Page 24 1

a) En 1847

b) Exemple de réponse. Durant les ateliers d’art dramatique, l’auditeur se familiarise avec certaines traditions des élèves et il peut voir des objets auxquels ils sont attachés. Il découvre leurs perceptions de l’école québécoise et celles de l’école de leur pays d’origine. Les saynètes permettent d’alléger les situations dramatiques et même d’ajouter une pointe d’humour.

b) De la fin de 2015 au début de 2016 c) Au cours des années 1970 à 1990

Tâche 1, p. 25 à 33 2

3

Afrique

Égypte

Amérique

Brésil, Saint-Vincent

Asie

Chine, Corée du Sud, Iran, Israël

Europe

Bulgarie, Moldavie

c) Exemple de réponse. Les extraits illustrent les nombreux défis auxquels les élèves ont, ou ont eu, à faire face : la rigidité de l’école dans leur pays d’origine, le fait de quitter leur pays et leurs proches, la difficulté de ne rien comprendre dans leur nouveau milieu, etc. Ils permettent à l’auditeur de percevoir les sentiments des élèves (ex. : leur nostalgie et leur tristesse lorsqu’ils ouvrent leur valise et tiennent entre leurs mains un objet de leur passé).

a) Humain b) Paul Tom et Mélissa Lefebvre s’intéressent surtout à la dimension humaine de l’intégration de ces élèves : à ce qu’ils ressentent, à leurs défis, à leurs peines, à leurs difficultés. Ils ne traitent pas de la dimension historique de l’immigration ni de ses retombées politiques ou sociales. Ils effleurent cependant la question des différences culturelles, particulièrement en ce qui a trait à l’école.

4

a) Elle représente ce que les élèves immigrants ont gardé de leur pays : leurs souvenirs, leurs traditions, leur mode de vie.

d) Exemple de réponse. Le fait de montrer les élèves en interaction en dehors de la classe illustre l’importance de la vie sociale pour favoriser l’intégration et permettre des moments de détente. Ces moments témoignent aussi de la diversité des situations auxquelles les jeunes immigrants doivent faire face quotidiennement. 9

b) Exemple de réponse. Le réalisateur cherche à attirer l’attention de l’auditeur sur le fait que la vie de ces élèves s’est arrêtée momentanément. Ils ont vécu une rupture et ils s’intègrent petit à petit à leur nouvelle école et à leur nouveau pays. 5

Il veut informer les auditeurs sur ce que vivent les adolescents immigrants et les sensibiliser aux difficultés que ces jeunes rencontrent sur leur chemin.

6

Son point de vue est plutôt objectif (neutre), car il donne la parole aux élèves et à leur enseignante. On perçoit cependant, dans sa façon de traiter le sujet, une attitude d’ouverture et d’empathie à l’endroit des jeunes immigrants et de ce qu’ils vivent.

7

Les gens, en particulier les Québécoises et les Québécois, qui s’intéressent à la situation des immigrants, à leur adaptation et à leur intégration.

8

a) Exemple de réponse. Les entrevues individuelles personnalisent le sujet de l’immigration, lui donnent un visage et apportent de l’authenticité au documentaire : elles permettent à chaque élève de prendre la parole, de témoigner de ce qu’il vit ou a vécu et d’exprimer ses émotions. Ainsi, l’auditeur connaît mieux chaque participant et comprend ses difficultés.

40

D’ailleurs et d’ici

a) Exemple de réponse. L’école québécoise est moins sévère, plus libre, plus tolérante, et les enseignants y sont amicaux. b) Exemple de réponse. La plupart des élèves affirment que, dans leur pays, les enseignants sont très sévères et que les élèves vivent beaucoup de stress. Certains ajoutent même que des élèves se font parfois frapper. c) Exemple de réponse. Les élèves emploient un ton critique et désapprobateur. Ils utilisent un vocabulaire péjoratif : « C’était difficile, très difficile pour nous d’étudier là-bas. » ; « Les examens font de la guerre dans les familles. » ; « Des fois, les professeurs le frappent avec une règle. » ; « L’école en Iran, c’est comme une prison. »

10

a) Exemple de réponse. L’enseignante est accueillante, rassurante et très empathique. Au début du premier cours, elle leur dit : « Ah! J’suis contente de vous voir. » Avant les premières entrevues individuelles, elle insiste sur le fait qu’ils ne doivent pas être stressés ou avoir peur de faire des erreurs de français. Elle les rassure : « Imagine qu’on est juste toi et moi. » Lorsque les élèves sont émotifs, elle leur dit que c’est correct et qu’elle les comprend. b) Son point de vue est très positif, très favorable : même si elle avoue n’avoir jamais vécu un tel déracinement, elle essaie de le comprendre. Elle trouve ses élèves vraiment forts d’être ici, d’être heureux malgré tout, de continuer et d’aller de l’avant. Elle est « remplie d’admiration ». Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

11

Exemple de réponse. Ils doivent apprendre une nouvelle langue, aller dans une nouvelle école et vivre dans une société qui a des valeurs différentes, s’adapter à un nouveau mode de vie, à une autre culture et faire le deuil de leur passé.

12

a) Exemple de réponse. Ils sont significatifs parce qu’ils leur ont été offerts par une personne qu’ils aiment (un ami, une grand-mère, etc.) ou parce qu’ils leur rappellent un moment heureux de leur enfance (une fête, une excursion, etc.). b) Exemples de réponses. Thème Famille

Amitié

15

16

c) Exemple de réponse. Le ton est dramatique : les élèves sont très émotifs et plusieurs d’entre eux ont de la difficulté à parler parce qu’ils pleurent. Une élève exprime son inquiétude en disant qu’il est très difficile de rester ici quand une partie de soi et de sa famille est dans un autre pays, sur un autre continent, de savoir qu’elle n’y retournera jamais et que sa famille peut disparaître à tout moment. d) Exemple de réponse. La tristesse, l’ennui, l’inquiétude, la peur et la nostalgie. 13

La réalité des jeunes immigrants est très difficile. En plus de tous les efforts qu’ils doivent faire pour s’intégrer à leur société d’accueil (apprendre le français, s’adapter à leur nouvelle école, etc.), ils vivent un déracinement majeur : ils doivent faire le deuil de leur passé, même s’ils sont encore très attachés à leur pays d’origine ainsi qu’aux proches qu’ils ont dû quitter.

14

a) Lorsqu’on leur propose de « raconter leur histoire », ils ont un mouvement de recul et ils mettent leur valise devant eux, comme pour se protéger.

Exemple « Je vois ma grand-maman. » ; « Je vois ma famille et c’est ma grand-mère qui cuisine. » ; « Je vois mon père avec mes frères... Nous sommes tous ensemble. » ; « Ma famille me manque. » « Je suis sur la plage avec mes amies... » ; « Tous mes amis sont là... et parler (sic) arabe. » ; « Je vois moi (sic) avec mes quatre meilleures amies [...]. Nous sommes ensemble. »

b) Cette attitude nous fait comprendre la détresse de cet élève, le fait qu’il ne supporte plus la situation dans laquelle il se trouve.

Élément prosodique ou non verbal

Ce qu’il révèle…

Un élève se masse l’épaule, le cou (2:36).

Il est stressé à l’idée de devoir parler de lui. Il essaie de se détendre.

Une élève joue avec son bracelet (2:39).

Elle est nerveuse à l’idée de devoir parler d’elle.

Une élève fait une pause, un silence forcé (13:50).

Ce qu’elle s’apprête à dire la rend très émotive. Cette pause lui permet de se ressaisir et d’arrêter de pleurer.

L’enseignante regarde attentivement la vidéo et esquisse un sourire (15:51).

Son regard bienveillant et son sourire attendri expriment à quel point elle est touchée par le témoignage de son élève. Ils montrent aussi son empathie et son admiration.

Un élève se cache le visage (17:44).

Sa réaction le rend très émotif et il ne souhaite pas que les autres élèves de la classe le voient en train de pleurer.

a) Personnification. b) Comparaison. c) Hyperbole.

Tâche 2, p. 34 à 40 17 à 24

Réponse(s) personnelle(s).

d) Répétition.

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Corrigé

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SITUATION D’APPRENTISSAGE

Drogue sur ordonnance

3

De puissants analgésiques ont été développés au cours du siècle dernier pour soulager les personnes atteintes de douleurs chroniques. Cependant, des doses trop élevées de ces médicaments peuvent causer la mort. Voyez comment un de ces « remèdes » est à l’origine d’une crise de santé majeure au Canada. Dans cette situation d’apprentissage, vous écouterez d’abord un reportage qui vous sensibilisera à la crise des opiacés au Canada. Vous prendrez ensuite la parole au cours d’un exposé oral d’environ cinq minutes, puis vous participerez à une discussion d’une dizaine de minutes. BUTS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE

Durée

9 heures

• Dégager les principaux éléments du message dans • • •

un texte oral Présenter oralement l’essentiel des propos entendus Exprimer oralement sa réaction et son jugement critique Prendre part à une discussion

1

Vérifiez vos connaissances sur la crise des opioïdes. a) En 2017, les autorités canadiennes ont dénombré 3996 décès apparemment liés à la consommation d’opioïdes, soit 8 personnes par jour. Vrai

Faux

b) Au Québec, les prescriptions d’opioïdes ont bondi de 29 % entre 2011 et 2015, atteignant 2,4 millions d’ordonnances. Vrai

Faux

c) Quel médicament est le plus souvent en cause dans les décès par intoxication aux opioïdes ?

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TÂCHE 1

Écouter pour mesurer les effets d’une crise

Depuis quelques années, le fentanyl, un antidouleur SAVOIRS environ 100 fois plus fort que la morphine, fait des milliers Crédibilité d’un texte de victimes au Canada, particulièrement en ColombieBritannique. Comment ce médicament de la classe des opioïdes peut-il avoir des conséquences aussi néfastes ? Comment agit-il sur l’organisme ? Existe-t-il une solution pour prévenir et freiner ses eets ?



Écoutez le reportage suivant pour mieux comprendre les effets du fentanyl sur le corps humain et pour prendre conscience de l’ampleur de la crise de santé publique qu’il provoque. Vous verrez également ce que les autorités font pour tenter de prévenir les conséquences mortelles de ce médicament. FAITES PREUVE DE

• • •

stratégie

Avant d’écouter le reportage, prenez connaissance des activités relatives à la tâche à réaliser. Demandez-vous ce que vous savez déjà sur le sujet et déterminez votre intention d’écoute. Essayez d’anticiper le contenu du document que vous allez écouter.

Crise opiacés Écoutez le reportage. « Crise opiacés », [enregistrement vidéo], réalisateur : Jean-François Michaud ; journaliste : Dany Lemieux, Découverte, Montréal, Ici Radio-Canada Télé, 2017, 7 min 31 s.

CULTURE

Outil 2, p. 69

EXPRESS

Quelques données sur la crise des opioïdes

• Selon l’Agence de santé publique du Canada, plus de 8000 per-

sonnes seraient décédées d’une surdose d’opioïdes au pays, de janvier 2016 à mars 2018. Le nombre de décès par surdose d’opioïdes a donc augmenté de façon exponentielle, puisqu’on en dénombrait environ 3000 en 2016 et presque 4000 en 2017.

• De janvier à mars 2018, la consommation d’opioïdes a causé 1036 décès dont 94 % auraient été accidentels. Ces victimes n’étaient pas toujours des toxicomanes.

• L’Agence de santé publique précise que 78 % de ces victimes étaient des hommes. Il s’agirait d’ailleurs de la principale cause de mortalité des hommes dans la trentaine durant cette période.

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Tâche 1 • Écouter pour mesurer les effets d’une crise

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Les noms opiacé et opioïde sont utilisés, la plupart du temps, comme des synonymes.

POUR MIEUX SAISIR LE TEXTE 2

Quel nom de la même famille retrouve-t-on dans les mots opioïde et opiacé ?

3

Donnez un synonyme de létal (1:17).

4

Quelle sensation l’eet euphorisant procure-t-il (1:40) ?

5

Donner un synonyme de déglutir (2:30).

6

Qu’est-ce qu’une « mort cérébrale » (3:16) ?

7

Quel sens l’olfaction concerne-t-elle (3:51) ?

8

Qu’est-ce qu’un antidote (5:15) ? a) Un médicament puissant. b) Une substance destinée à neutraliser l’eet d’un poison.

AUTOUR

DU TEXTE

COMPRENDRE ET INTERPRÉTER 9

44

Au début du reportage, le journaliste fait référence à la mort de Prince, survenue le 21 avril 2016. Qu’est-ce que cette information apporte au message ?

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10

Au cours du reportage, le journaliste donne la parole à Pierre-André Dubé. a) Quelle est la profession de cet intervenant ?

b) Pour quel organisme travaille-t-il ?

11

À votre avis, ce reportage est-il crédible ? Justifiez votre réponse.

SAVOIRS

La crédibilité d’un texte

Pour appuyer l‘information présentée dans son texte et ainsi donner de la crédibilité à ses propos, c’est-à-dire prouver leur fiabilité, un journaliste peut utiliser différents procédés. Il peut, entre autres : interviewer des spécialistes ; inviter diverses personnes à témoigner de ce qu’elles ont vu ou vécu ; fournir des statistiques et des données quantitatives ; se référer à des études ou à des enquêtes ; illustrer par des images ou des extraits de vidéo ce qu’il décrit ou explique. Ces procédés, en plus de donner de la crédibilité au texte, enrichissent l’information et suscitent l’intérêt de l’auditeur.

• • • • •

12

a) Quelle atmosphère se dégage du reportage Crise opiacés ?

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Tâche 1 • Écouter pour mesurer les effets d’une crise

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b) Dans les énoncés suivants, surlignez les mots qui contribuent à créer cette atmosphère. 1. Ce médicament […] constitue trop souvent un passage vers la mort (0:43). 2. Prince, une légende du rock, incarne à lui seul cette menace (0:54). 3. Cette crise des opioïdes est décrite comme la pire jamais vue (1:32). 4. Comme tous les opioïdes, le fentanyl peut créer une forte dépendance (6:32). 5. Lorsque combiné […], le mélange devient explosif (6:40). 6. [Les autorités] veulent éviter qu’une vague frappe le Québec de plein fouet (7:25). c) Quels éléments non verbaux ou paraverbaux renforcent l’atmosphère créée ?

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PRÉPARER SA FEUILLE D’ÉCOUTE EN VUE DE LA PRISE DE PAROLE Dans la tâche 2 de cette situation d’apprentissage, vous prendrez la parole pour présenter le contenu du reportage Crise opiacés. Dans ce volet de votre prise de parole, vous devrez : ✓ mentionner le titre, la source et le sujet du reportage ; ✓ cerner la problématique soulevée dans le reportage et l’intention du reporter ; ✓ présenter l’essentiel du contenu du reportage : les aspects traités et les principaux éléments d’information relatifs à chacun des aspects, les principaux points de vue exprimés par les intervenants, les enjeux soulevés ; ✓ dégager le point de vue adopté dans le reportage et justifier votre propos.

• • •

FAITES PREUVE DE

Vous devrez également réagir au reportage et en donner votre appréciation.

stratégie

Pour vous préparer à ce volet de votre prise de parole : Réécoutez attentivement le reportage, puis élaborez, à la page suivante, une feuille d’écoute. Un modèle de feuille d’écoute est proposé dans l’outil 2, à la page 69. Consultez-le et adaptez-le, s’il y a lieu, au contenu du reportage Crise opiacés.



votre feuille d’écoute en tenant également compte des consignes • Élaborez données ci-dessus.

13

Écoutez le reportage autant de fois que vous le désirez et remplissez votre feuille d’écoute en vous assurant de noter toute l’information nécessaire pour répondre aux exigences de la prise de parole.

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Cette feuille vous permettra d’élaborer l’aidemémoire que vous utiliserez lors de votre prise de parole.

Tâche 1 • Écouter pour mesurer les effets d’une crise

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Feuille d’écoute

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RÉAGIR 14

Comment réagissez-vous au reportage Crise opiacés ? Quels effets a-t-il eus sur vous ? Quelles interrogations a-t-il soulevées ? Quelle réflexion a-t-il suscitée ? Formulez votre réaction à ce reportage en vous appuyant sur vos connaissances, vos valeurs et vos repères culturels.

Outil 4, p. 73

PORTER UN JUGEMENT CRITIQUE 15

Portez un jugement critique sur le reportage que vous venez d’écouter en vous appuyant sur un ou des critères de votre choix. Justifiez votre appréciation à l’aide d’éléments issus du reportage.

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Outil 5, p. 75

Tâche 1 • Écouter pour mesurer les effets d’une crise

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TÂCHE 2

Prendre la parole pour participer à l’actualité Le reportage Crise opiacés vous a informé sur « la pire crise de santé jamais vue en Amérique du Nord ». Cette crise, au cours de laquelle plusieurs personnes ont trouvé la mort par intoxication, inquiète les autorités, car elle pourrait prendre de l’ampleur. D’ailleurs, au Québec, la présence du fentanyl dans les rues ne fait plus de doute... Dans la tâche suivante, vous prendrez la parole au cours d’un exposé d’environ cinq minutes pour présenter le reportage Crise opiacés, y réagir et en donner votre appréciation. Vous participerez ensuite à une discussion d’une dizaine de minutes au cours de laquelle vous exprimerez votre point de vue sur le sujet abordé dans le reportage ou sur l’un de ses aspects. FAITES PREUVE DE

SAVOIRS

qui influencent • Facteurs la communication élaborer • Comment un aide-mémoire ? erreurs • Quelques à éviter à l’oral s’exercer en • Comment vue de son exposé oral ? prendre part • Comment à une discussion ?

stratégie

Prenez le temps de bien planier votre exposé oral (voir les activités 16 à 19) : cette étape est nécessaire pour assurer la cohérence de votre présentation. Cela vous permettra aussi d’être plus à l’aise durant la présentation.

AUTOUR

DE L’EXPOSÉ

PLANIFIER SON EXPOSÉ ORAL Avant d’élaborer le plan de votre exposé, réfléchissez d’abord aux éléments susceptibles d’orienter ou d’influencer votre prise de parole.

50

16

Quelle est votre intention de communication ?

17

Connaissez-vous le contexte (moment, lieu, etc.) dans lequel vous ferez votre exposé ? Au besoin, consultez votre enseignante ou votre enseignant.

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18

a) Combien de personnes composeront votre auditoire ?

b) Qui sont ces personnes ? Les connaissez-vous bien ?

c) Quel est leur degré de connaissance du sujet abordé ?

19

Quels enjeux personnels ou sociaux font du reportage Crise opiacés un sujet de prise de parole particulièrement pertinent ?

Des facteurs qui influencent la communication

SAVOIRS

Différents facteurs peuvent influer sur une situation de communication. En voici quelques-uns dont il faut tenir compte au moment de planifier une prise de parole. Facteurs

Pourquoi faut-il en tenir compte ?

Intention de communication (informer, raconter, sensibiliser, convaincre, etc.)

L’intention de communication oriente le choix de la séquence dominante de l’exposé, le contenu du propos, les procédés à utiliser (explicatifs, narratifs, argumentatifs, etc.) et le ton à adopter.

Caractéristiques de l’auditeur (récepteur)

Connaître les caractéristiques de l’auditeur (âge, connaissance du sujet abordé, centres d’intérêt, valeurs, etc.) permet de mieux répondre à ses besoins d’information et d’offrir un exposé mieux adapté et plus intéressant pour lui.

Contexte de la situation de communication

Tenir compte des contraintes (temps alloué, lieu et moment de la présentation, etc.), des consignes de la tâche et des ressources disponibles (support écrit, sonore ou visuel) permet de mieux répondre aux exigences de la situation de communication.

Enjeux personnels ou sociaux

Considérer les enjeux personnels (raisons personnelles qui suscitent l’intérêt pour un sujet) ou sociaux (impact d’un sujet sur les gens ou sur la société) permet de choisir un sujet qui va intéresser et toucher un plus grand nombre de personnes et susciter davantage de réactions. Ces réactions seront précieuses lors de la discussion.

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Tâche 2 • Prendre la parole pour participer à l’actualité

51

ÉLABORER SON AIDEMÉMOIRE Lorsque vous ferez votre présentation orale, vous pourrez consulter un aide-mémoire où vous aurez noté les principaux éléments de votre présentation. Préparez-le soigneusement afin de ne rien oublier !

• Référez-vous à votre feuille d’écoute, à la page 48, ainsi qu’à vos réponses aux activités • •

14 et 15, à la page 49. Relisez attentivement les consignes relatives à l’exposé oral, à la page 47, et assurezvous que votre feuille d’écoute contient toute l’information nécessaire pour répondre aux exigences mentionnées. Suivez aussi les conseils de la rubrique Comment faire ? ci-dessous.

Comment élaborer un aide-mémoire ?

COMMENT FAIRE ?

Voici quelques repères pour vous guider dans la préparation de votre aidemémoire. Choisissez un support avec lequel vous serez à l’aise (fiches en carton ou feuilles). Indiquez sur chaque fiche (ou feuille) l’élément dont elle traite : – l’essentiel des propos entendus ; – la réaction aux propos ; – l’appréciation critique.

• •

• Numérotez vos fiches (ou feuilles) et donnez-leur un titre. • Notez les éléments essentiels à l’aide de courtes expressions ou de mots-clés. • •

Notez aussi les exemples ou les citations qui peuvent éclairer le propos, et les mots difficiles à retenir. Pensez clarté et concision. Écrivez lisiblement, en caractères assez gros, et adoptez une présentation aérée. Pour repérer rapidement l’information, utilisez des titres, des couleurs, des traits, une numérotation, etc.

ATTENTION ! Ne rédigez pas de phrases complètes. Les notes de l’aide-mémoire servent à vous guider : elles ne doivent pas être lues, sauf les citations. Ex. :

No 1

Fondation ferme verticale AeroFarms

• 3 fondateurs : Marc Oshima, spécialiste image de marques ; David Rosenberg, entrepreneur domaine nanosciences ; 3e personne.

• Nouvelle méthode ; culture intérieure ; roquette, chou frisé, cresson. Citation : « Grâce à la technologie, nous développons de nouvelles méthodes pour cultiver à l’intérieur. » (Marc Oshima)

Élaborez maintenant votre aide-mémoire sur le support de votre choix. 52

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20

Lors de votre exposé, vous pourrez recourir à un support visuel pour soutenir votre présentation. a) Quel type de support (tableau, schéma ou photos) utiliserez-vous, s’il y a lieu ?

b) Qu’est-ce que vous y présenterez ?

RÉVISER LE CONTENU DE SON AIDEMÉMOIRE Relisez votre aide-mémoire et assurez-vous de ne pas avoir oublié les éléments suivants. Élément



Mon aide-mémoire mentionne le titre, la source et le sujet du reportage. Il cerne la problématique soulevée et précise l’intention du reporter. Il présente l’essentiel des propos entendus :

• les aspects traités et les principaux éléments d’information relatifs à chacun ; • les principaux points de vue exprimés par l’intervenant ; • les enjeux soulevés ; • les exemples ou les citations pour appuyer les propos (s’il y a lieu). Il mentionne le point de vue adopté dans le reportage, justification à l’appui. Il présente ma réaction au texte. Il présente mon jugement critique sur le texte. Les éléments retenus sont notés de façon claire et concise, dans l’ordre où je vais les présenter. Mes citations sont bien retranscrites et mes sources sont notées. Mon aide-mémoire est rédigé à l’aide de courtes expressions ou de mots-clés. J’ai écrit en caractères lisibles. J’ai prévu, s’il y a lieu, un support visuel pour soutenir ma prise de parole.

Faites vérifier votre aide-mémoire par votre enseignante ou votre enseignant.

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Tâche 2 • Prendre la parole pour participer à l’actualité

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PRATIQUER SON EXPOSÉ ORAL Vous avez choisi avec soin les idées que vous présenterez dans votre exposé. Toutefois, pour que vos auditeurs vous comprennent bien, et pour maintenir leur intérêt, il faut accorder une attention particulière à la façon de vous présenter et de vous exprimer.

Tenir compte des éléments paraverbaux et non verbaux Pourquoi prendre la parole ? Pour être écouté, bien sûr ! Voici quelques trucs pour capter l’attention de votre auditoire et maintenir son intérêt. Soignez votre voix Situation 1 Symptôme

On vous demande constamment de répéter.

Diagnostic

Vous ne parlez probablement pas assez fort.

Remède

Adressez-vous aux personnes au fond de la salle, à celles qui sont le plus éloignées de vous, et variez le volume de votre voix.

Exercice

Choisissez une phrase courte que vous prononcerez de plus en plus fort, puis de moins en moins fort (jusqu’au chuchotement) : vous apprendrez ainsi à contrôler votre voix. Situation 2

54

Symptôme

Vous avez l’impression que vos auditeurs vont s’endormir.

Diagnostic

Votre ton est peut-être monocorde ou votre voix sans nuance.

Remède

Variez votre voix en fonction des émotions ou des sentiments que vous voulez faire passer.

Exercice

Prononcez à voix haute les phrases suivantes et écoutez l’effet qu’elles produisent : − Quelle catastrophe ! − Enfin ! La fin de semaine ! − On y va ? − Mes condoléances ! − Super !

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Faites parler votre corps Situation 1 Symptôme

Vos auditeurs regardent ailleurs, jouent avec des objets, etc.

Diagnostic

Vous évitez peut-être de garder un contact visuel avec votre auditoire.

Remède

Regardez chacun de vos auditeurs à tour de rôle.

Exercice

Établissez le contact visuel avec le maximum de personnes possible, d’abord pendant une seconde, puis augmentez le temps progressivement jusqu’à trois secondes. Situation 2

Symptôme

Vous avez l’impression que vos auditeurs décrochent.

Diagnostic

Votre posture manque peut-être de tonus.

Remède

Tenez-vous droit et utilisez des gestes naturels qui expriment la confiance en soi et le dynamisme.

Exercice

Courbez le dos et dites, les bras ballants : « Est-ce que ça vous intéresse ? » Redressez-vous, avancez le bras droit vers votre auditoire et répétez cette même phrase. Vous sentez la différence ? Prenez une pause

Symptôme

Vos auditeurs froncent les sourcils et n’ont pas l’air de comprendre.

Diagnostic

Vous donnez peut-être trop d’information en même temps ou vous parlez trop vite.

Remède

Faites des pauses, arrêtez de temps en temps pour laisser à votre public le temps d’assimiler l’information qui lui est transmise.

Exercice

Répétez votre exposé en faisant une pause là où ça vous semble pertinent. Vous verrez, c’est relaxant !

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Tâche 2 • Prendre la parole pour participer à l’actualité

55

Bien s’exprimer Pour améliorer votre exposé oral, vous devez aussi tenir compte de la qualité de la langue. Voici quelques erreurs à éviter.

SAVOIRS

Quelques erreurs à éviter à l’oral

Pour être bien compris et pour donner de la crédibilité à ses propos, il est important d’utiliser un vocabulaire juste et de s’exprimer dans une langue correcte. Erreurs à éviter dans l’accord en genre ou • Erreurs en nombre d’un déterminant, d’un adjectif, d’un participe passé ou d’un verbe

L’équipe sont attentifs. L’équipe est attentive. Une grosse avion Un gros avion

de conjugaison (auxiliaire, • Erreurs prédicat ou mode incorrect)

Je m’ai trompé ; ils sontaient ; si j’aurais, etc. Je me suis trompé(e) ; ils étaient ; si j’avais.

dans la construction de la • Erreur subordonnée complétive interrogative

Il se demande qu’est-ce que tu apporteras. Il se demande ce que tu apporteras.

du pronom relatif que au lieu • Emploi du pronom dont

La librairie que je te parle est située tout près. La librairie dont je te parle est située tout près.

• Anglicismes

Léa prend des cours de peinture. Léa suit des cours de peinture.

• Impropriétés

Il a attaché les feuilles avec cette brocheuse. Il a attaché les feuilles avec cette agrafeuse.

• Barbarismes

Mon frère ira te chercher à l’aréoport. Mon frère ira te chercher à l’aéroport.

• Hésitations et tics verbaux

disons que… euh… t’sais… dans le fond... genre...

Un anglicisme est un emprunt à la langue anglaise. Il est fautif quand il existe un équivalent en français. Les impropriétés sont des mots employés dans un sens qu’ils n’ont pas.

Un barbarisme est un mot déformé ou inexistant.

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Exemples

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S’exercer

Comment s’exercer en vue de son exposé oral ?

COMMENT FAIRE ?

Voici différentes façons de répéter votre exposé. Répétez-le de façon individuelle (devant un miroir) pour en maîtriser le contenu. Répétez-le devant une personne avec qui vous êtes à l’aise. Demandez-lui de ne pas vous interrompre, mais de prendre des notes pour vous faire une critique constructive. Filmez-vous pour voir les erreurs que vous faites et les corriger. Chronométrez-vous pour vous assurer de respecter le temps qui vous est alloué.

• • • • 21

Répétez maintenant votre exposé autant de fois que nécessaire pour en maîtriser le contenu et pour vous sentir à l’aise.

22

Demandez à un pair de vous évaluer en utilisant le tableau ci-dessous.

Soigner le contenu de sa présentation

Oui

Non

Rappelez-vous que l’aisance vient avec la pratique !

Commentaires

Savoir capter l’attention de ses auditeurs. Présenter clairement le sujet et ses enjeux. Faire ressortir l’essentiel des propos entendus. Formuler clairement sa réaction au texte. Exprimer clairement son appréciation du texte. Respecter le temps alloué (environ 5 minutes). Tenir compte des éléments prosodiques et non verbaux Parler assez fort. Parler à une vitesse modérée. Adopter une intonation appropriée aux propos. Faire des pauses. Prononcer distinctement. Maintenir un contact visuel avec son auditoire. Être dynamique et varier ses gestes et ses déplacements. Communiquer dans une langue de qualité Utiliser un vocabulaire juste et précis. Construire des phrases correctes. Respecter les règles de la grammaire à l’oral.

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Tâche 2 • Prendre la parole pour participer à l’actualité

57

AUTOUR

DE LA DISCUSSION

SE PRÉPARER À LA DISCUSSION 23

Notez une nouvelle information que vous pourriez utiliser au cours de la discussion.

24

Notez trois questions qu’on pourrait vous poser à la suite de votre exposé oral et indiquez la réponse que vous donneriez à chacune d’elles.

25

Notez une question qui pourrait relancer la discussion.

Comment prendre part à une discussion ?

COMMENT FAIRE ?

Voici quelques conseils qu’il sera utile de vous rappeler au moment de prendre part à la discussion. Écoutez les autres attentivement. Prenez des notes : elles vous permettront de formuler des observations ou des questions, de demander des précisions, de donner votre point de vue, etc. Laissez aux autres la possibilité de s’exprimer sans les interrompre. Gardez l’esprit ouvert aux idées d’autrui. Assurez-vous que votre intervention est pertinente et que vous apportez une information nouvelle ou un éclairage différent à la discussion. Évitez les digressions, le coq-à-l’âne et les redondances. N’hésitez pas à ramener la discussion au sujet central si un intervenant digresse. Tenez compte de la durée de votre intervention si le temps de parole doit être partagé.

• • • • • • • •

58

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AUTOUR

DE LA PRISE DE PAROLE

PRÉSENTER SON EXPOSÉ ORAL ET PRENDRE PART À LA DISCUSSION FAITES PREUVE DE

stratégie

Avant de prendre la parole, rappelez-vous ceci :

• • • •

Le trac est un sentiment normal. Un trou de mémoire peut arriver à tout le monde. S’arrêter quelques secondes pour regarder ses notes est tout à fait correct. La simplicité et le naturel sont toujours des stratégies gagnantes. Quand on est bien préparé, une grande partie du travail est déjà faite.

FAIRE UN RETOUR SUR LA PRISE DE PAROLE 26

Une fois votre exposé oral et la discussion terminés, faites un retour sur la façon dont ils se sont déroulés. Répondez aux questions suivantes. a) Qu’avez-vous trouvé satisfaisant dans la présentation de votre exposé ?

b) Qu’avez-vous trouvé décevant dans votre exposé ?

c) Comment s’est déroulée la discussion avec vos pairs ?

d) Quels commentaires avez-vous reçus de vos pairs ou de votre enseignante ou de votre enseignant ? Qu’en retenez-vous ?

27

Comment auriez-vous pu améliorer votre présentation ?

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Tâche 2 • Prendre la parole pour participer à l’actualité

59

Corrigé Page 42 1

a) Vrai

b) 1. Ce médicament […] constitue trop souvent un passage vers la mort (0:43).

b) Vrai

2. Prince, une légende du rock, incarne à lui seul cette menace (0:54).

c) Le fentanyl.

Tâche 1, pages 43 à 49

3. Cette crise des opioïdes est décrite comme la pire jamais vue (1:32).

2

Le nom opium.

3

Mortel.

4. Comme tous les opioïdes, le fentanyl peut créer une forte dépendance (6:32).

4

Une sensation d’intense bien-être.

5

Avaler.

6

C’est l’arrêt définitif des fonctions du cerveau.

7

L’odorat.

8

b)

9

Exemple de réponse. Cette information illustre la gravité de la crise des opioïdes en mettant un visage sur les conséquences d’une consommation excessive.

10

a) Il est pharmacien-toxicologue. b) Il travaille pour l’Institut national de santé publique du Québec.

11

12

60

Exemple de réponse. Oui, le reportage est crédible, car le journaliste présente diverses données chiffrées. Par exemple, il affirme que le fentanyl est si toxique qu’il suffit parfois de 2 mg, soit l’équivalent de 4 grains de sable, pour qu’il soit létal. Il ajoute plus loin qu’il y a eu une quinzaine de surdoses à Montréal. De plus, il donne la parole à un expert, Pierre-André Dubé, un pharmacien-toxicologue, de l’Institut national de santé publique du Québec. a) Exemple de réponse. L’atmosphère de ce reportage est plutôt inquiétante. Il est évident que l’on vit une crise majeure de santé publique et que cette crise constitue une menace pour la population. L’auditeur peut constater les dangers liés à la consommation de fentanyl (dépendance, séquelles, décès). Il prend conscience de l’urgence d’agir pour sauver des vies.

Drogue sur ordonnance

5. Lorsque combiné […], le mélange devient explosif (6:40). 6. [Les autorités] veulent éviter qu’une vague frappe le Québec de plein fouet (7:25). c) Exemple de réponse. Le ton adopté par le reporter témoigne de la gravité de la situation et de son caractère inquiétant. Les images des ambulanciers et des gyrophares, entre autres, mettent l’accent sur les dangers que le fentanyl représente pour ceux qui en consomment trop. Les sons (sirènes des ambulances, réanimateur cardiaque) contribuent aussi à créer un sentiment d’urgence. 13

Réponse personnelle.

14

Réponse personnelle.

15

Réponse personnelle.

Tâche 2, pages 50 à 59 16

Informer et exprimer un point de vue personnel.

17

Réponse personnelle.

18

Réponse personnelle.

19

Exemple de réponse. La crise du fentanyl est un sujet d’actualité qui ne laisse personne indifférent, car elle représente une menace pour la population.

20 à 27

Réponse(s) personnelle(s).

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Situation d’apprentissage et d’évaluation Oiseaux en chute libre Quel plaisir, quand le beau temps revient, de revoir les oiseaux migrateurs et de les entendre chanter à nouveau! Malheureusement, depuis les dernières décennies, les populations d’oiseaux champêtres, tels que l’hirondelle rustique, le goglu des prés et la sturnelle des prés, ne cessent de diminuer. Qu’est-ce qui explique ce déclin ? Que faire pour freiner cette tendance ? Dans cette situation d’apprentissage et d’évaluation, vous regarderez un reportage qui vous permettra de mieux comprendre ce qui provoque le déclin des populations d’oiseaux champêtres. Vous pourrez également mesurer l’incidence de ce phénomène sur la nature. DANS CETTE SITUATION D’APPRENTISSAGE ET D’ÉVALUATION :

Durée

4 heures

• vous écouterez un reportage intitulé Déclin des oiseaux champêtres ; • vous planifierez votre prise de parole (exposé et discussion) ; • vous présenterez un exposé d’une durée d’environ 5 minutes sur le reportage écouté ; • vous prendrez part à une discussion d’environ 10 minutes sur le sujet abordé. Déclin des oiseaux champêtres Écoutez le reportage. « Déclin des oiseaux champêtres », [enregistrement vidéo], réalisateur : Michel Sylvestre ; journaliste : Ginette Marceau, La semaine verte, [Montréal], Ici Radio-Canada Télé, 2017, 14 min.

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CONSIGNES Préparez vote prise de parole en respectant les consignes suivantes. Pour bien vous préparer : Prenez connaissance des exigences de la prise de parole présentées dans l’encadré ci-dessous. Cela orientera votre prise de notes. Regardez le reportage Déclin des oiseaux champêtres autant de fois que nécessaire. Pendant le visionnement, prenez des notes sur les pages 63 et 64 du présent document. Assurez-vous de noter toute l’information dont vous avez besoin pour élaborer votre aide-mémoire. Rédigez votre aide-mémoire sur les pages 65 et 66. Utilisez des mots-clés ou de courtes expressions pour rédiger votre aide-mémoire. Encadrez de guillemets les citations, s’il y a lieu, et notez le nom de leur énonciateur. Pensez à différents moyens (questions, commentaires, nouvelles informations, etc.) pour favoriser la communication et relancer la discussion. Prévoyez, si vous le désirez, un support audio ou audiovisuel pour soutenir votre présentation. Faites-le approuver par votre enseignante ou votre enseignant.

• •

Pendant votre exposé : ✓ Présentez le reportage (titre, source et sujet). ✓ Cernez la problématique soulevée dans ce reportage. ✓ Présentez l’essentiel de son contenu : les aspects traités et les principaux éléments d’information relatifs à chacun des aspects ; les principaux points de vue exprimés par les intervenants ; les enjeux soulevés. ✓ Dégagez le point de vue adopté dans le reportage et justifiez votre propos. ✓ Formulez votre réaction aux propos entendus et justifiez-la. ✓ Portez un jugement critique sur le reportage et justifiez votre appréciation. Pendant la discussion : ✓ Donnez votre opinion sur le sujet abordé dans le reportage ou sur l’un de ses aspects. ✓ Exprimez des idées pertinentes et justifiez-les. ✓ Stimulez la discussion et répondez aux questions de l’auditoire de façon appropriée. ✓ Faites preuve d’écoute et respectez les règles de la communication en groupe.

• • •

Tout au long de votre prise de parole, assurez-vous : de respecter votre intention de communication ; de tenir compte de vos destinataires et de leur connaissance du sujet ; d’utiliser un niveau de langue approprié (langue standard) ; de tirer profit des éléments paraverbaux et non verbaux ; de respecter le temps accordé à votre exposé et à la discussion.

• • • • •

62

Situation d’apprentissage et d’évaluation

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Prise de notes

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Oiseaux en chute libre

63

Prise de notes (suite)

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Situation d’apprentissage et d’évaluation

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Aide-mémoire (pour l’exposé et la discussion)

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Votre aidemémoire ne doit pas dépasser une feuille recto verso ou l’équivalent.

Oiseaux en chute libre

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Aide-mémoire (suite)

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Situation d’apprentissage et d’évaluation

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Outils 1

Les séquences textuelles Un texte s’organise toujours autour d’une séquence textuelle dominante. Cette séquence est directement liée au genre de texte et à l’intention de communication de l’émetteur (décrire, expliquer, raconter, etc.). Un texte est rarement constitué d’une seule séquence textuelle. Très souvent, une ou plusieurs séquences secondaires s’insèrent dans la séquence dominante. La séquence descriptive Intention de communication : Présenter le quoi ou le comment d’une réalité (les caractéristiques d’une personne ou d’un animal, le déroulement d’un événement, l’état d’une situation, les étapes d’un processus, etc.). Réalisation type de la séquence descriptive : • Présentation du sujet (ce que l’on veut décrire) ; • Description des différents aspects (ou étapes) du sujet ; • Rappel du sujet traité ou ouverture sur un autre sujet (s’il y a lieu). Exemples de textes descriptifs : portrait, biographie, compte rendu d’événement, article d’information, documentaire, reportage. La séquence explicative Intention de communication : Présenter le pourquoi d’une réalité (l’origine d’un fait, les causes d’une situation ou d’un phénomène, etc.). Réalisation type de la séquence explicative : • Présentation du phénomène ou de la situation à expliquer accompagnée d’une question (le pourquoi) ; • Explication à l’aide d’une série de causes, de raisons (les parce que) ; • Résumé de l’explication (souvent absent). Exemples de textes explicatifs : article d’encyclopédie, article de vulgarisation scientifique, article de revue spécialisée, enquête, reportage.

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Outil 1

67

La séquence justificative Intention de communication : Justifier ou motiver un point de vue, une appréciation (d’un reportage ou d’un film, par exemple), un commentaire, etc. Réalisation type de la séquence justificative : • Énonciation de ce qui est à l’origine de la justification (une affirmation, un jugement, un commentaire, une interprétation, une demande, etc.) ; • Présentation des éléments sur lesquels s’appuie le propos : faits, références, statistiques, exemples, extraits (s’il y a lieu), etc. ; • Reformulation du propos justifié (souvent absente). Exemples de textes justificatifs : appréciation d’une œuvre ; commentaire relatif à l’actualité culturelle, sportive, politique, etc. La séquence dialogale Intention de communication : Rapporter en discours direct les échanges verbaux des interlocuteurs. Réalisation type de la séquence dialogale : • Ouverture : l’un des énonciateurs entame la conversation et exprime son intention de communication en formulant une opinion, une question, etc. • Interaction : la communication se développe et les interlocuteurs échangent des paroles. • Clôture : marque la fin du dialogue. REMARQUE L’ouverture et la clôture sont parfois absentes. Exemples de textes dialogaux : entrevue, débat, pièce de théâtre, etc.

68

Outil 1

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2

Les techniques d’écoute et la prise de notes Les techniques d’écoute Dans la vie quotidienne, écouter se fait tout naturellement : il suffit de prêter une oreille attentive et le message se transmet. Par contre, dans un contexte scolaire ou professionnel, il faut souvent dégager les principaux éléments du message et les analyser. Pour ce faire, il importe d’adopter des techniques d’écoute efficaces. Préparer son écoute



Avant l’écoute, prenez connaissance des consignes et des activités relatives à la tâche à réaliser.



Demandez-vous ce que vous savez déjà sur le sujet ou le thème abordé, et déterminez votre intention d’écoute.



Essayez d’anticiper le contenu du texte ou du document que vous allez écouter.

Réaliser l’activité d’écoute



Écoutez attentivement le texte une première fois sans prendre de notes. Concentrez-vous sur ce qu’il fait ressortir : — — — — —

les différents aspects d’une question ; les côtés positifs (avantages) et les côtés négatifs (inconvénients) d’un événement ; les causes et les conséquences d’un phénomène ; les causes d’un problème et les solutions possibles ; etc.



Élaborez une feuille d’écoute. Placez une feuille dans le sens de la largeur et divisezla en plusieurs colonnes. (Vous pouvez vous inspirer du modèle de la page 71 et l’adapter au texte qui vous est présenté.)



Écoutez le texte autant de fois qu’il vous sera nécessaire pour noter les idées qui vous semblent essentielles à la compréhension et à l’interprétation du message, et pour dégager le point de vue de l’émetteur. Pour ce faire, prêtez une attention particulière aux éléments suivants :

Outil 6, p. 76

— le ton de l’émetteur, qui est souvent un indice de son opinion, de son point de vue ; — les répétitions et les insistances, qui mettent l’accent sur des éléments du message ; — les pauses, qui indiquent que l’émetteur passe d’un aspect, d’une idée à l’autre, ou qui dénotent une réflexion ou une hésitation ; — les éléments non verbaux (mimiques, gestes, regards, etc.) qui révèlent souvent les émotions, les sentiments de l’énonciateur ; — les exemples qui illustrent les propos ; — les éléments qui contribuent à créer une atmosphère (musique, images, etc.). Prendre des notes, c’est retenir l’essentiel d’un message. Il est cependant plus difficile de le faire en écoutant qu’en lisant, car vous devez noter l’information au rythme où l’émetteur la transmet. Pour vous aider, consultez la section La prise de notes à la page suivante.

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Outil 2

69

La prise de notes Comment prendre des notes ? Avant l’écoute

• •

Notez d’abord la notice bibliographique de l’œuvre que vous écoutez. Relisez les consignes de la tâche à réaliser.

Pendant l’écoute

• •

Ne notez que des mots-clés (essentiellement des noms et des verbes à l’infinitif). Utilisez le plus d’abréviations et de signes possible. Faites preuve de créativité : élaborez votre propre banque de symboles et d’abréviations. Voici quelques suggestions :

— — — Ex. :

supprimez les dernières lettres après une consonne (ex. : org = organisation) ; utilisez des préfixes (ex. : bio) ; remplacez la terminaison par un symbole (ex. : tion = o ; action = aco). Si vous preniez en note la phrase suivante, « La prise de notes est une méthode efficace pour maintenir l’esprit actif et rester concentré pendant une écoute », vous pourriez l’abréger de cette façon : Notes = méthode efficace → esprit actif + concentrao pdt écoute Ex. :

pcq = parce que

pdt = pendant

± = plus ou moins

qd = quand

svt = souvent

↑ = augmentation

qq = quelque

pr = pour

↓ = diminution

qqn = quelqu’un

ds = dans

→ = conséquence, but

pb = problème

← = cause, moyen

qqch = quelque chose Après l’écoute

Comment élaborer un aidemémoire ?, p. 52

• •

Relisez les notes que vous avez prises pendant l’écoute.

• • •

Mettez les citations entre guillemets et notez-en l’énonciateur.

Assurez-vous que vous avez dégagé l’essentiel du message : les idées importantes et les éléments significatifs du texte. Notez aussi vos réactions, questions et commentaires. Au besoin, mettez votre feuille d’écoute au propre pour faciliter l’élaboration de votre aide-mémoire.

Rappelez-vous que la prise de notes est une compétence qui s’acquiert en… prenant des notes. C’est la pratique qui vous permettra de développer votre habileté et votre efficacité à noter et à organiser l’information.

70

Outil 2

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Outil 2

71

– 30 % adultes – 10 % chroniques (+ de 3 mois) – Dormir = besoin essentiel – Canadiens (1/10) somnifères – 2/3 élèves canadiens – Troubles sommeil : parent pauvre médecine

– Louise (insomniaque) – Alex (neurologue) – Johanne (enseignante) – Pierre (pharmacien) – Olivier (insomniaque)

– Pensées incontrôlables (hamster mental) – Cerveau programmé pr dormir (insomn. = perte repères) – Cercle vicieux (↓ sommeil : ↑stress) – Écrans (tabl., cell)

Causes – Journées + diff – ↓ syst. immunit. – ↑ AVC + crises cardia. – Pb cognitif (mémoire, concentrao) → réussite scol., travail – Erreurs humaines → accidents (11 % risques) + catastrophes (Exxon Valdez, Tchernobyl) – Absentéisme – ↓ produco – Coûts santé

Conséquences

Commentaires, réactions, questions : – qq termes scientifiques difficiles, mais bien expliqués ; – intervenants (insomniaques) donnent détails simplement + bcp exemples (parfois drôles) ; – intervenants (spécialistes) → crédibles ; – docu relatant expérience avec jeunes ; – intervieweuse : sympathique, pas de jugement.

Faits

Intervenants

Point de vue de l’émetteur : Objectif

Intention de communication de l’émetteur : Informer et sensibiliser

Sujet du texte : Insomnie

– Somnifère : facile / règle pas problème – Fermer écrans – Préveno : sensibiliser jeunes + enseigner stratégies = bons résultats – Thérapie cognitivocomportementale = efficace 80 %, mais accès difficile + peu thérapeutes

Solutions

Source : « Titre du document », [enregistrement sonore ou vidéo], réalisateur : Prénom et Nom, Titre de l’émission, Ville, Maison de production, année, durée.

Exemple de feuille d’écoute Les intitulés des colonnes peuvent varier en fonction du texte écouté. Ex. : avantagesdésavantages, bienfaits-méfaits, etc.

3

Interpréter un texte analytique Interpréter, c’est donner une signification à ce qui n’est pas exprimé clairement ou de façon explicite dans un texte. Pour interpréter un texte analytique, on émet des hypothèses en faisant appel à ses connaissances, à ses repères culturels, à son expérience de lecteur et, bien sûr, à sa compréhension du texte. Vous interprétez un texte analytique lorsque vous… • tentez d’expliquer les causes d’un phénomène au-delà de celles évoquées par l’auteur ; • prévoyez les conséquences d’un phénomène au-delà de celles évoquées par l’auteur ; • expliquez des données présentées par l’auteur (sondages, résultats d’enquête, etc.) en faisant des liens entre divers éléments ou en dégageant certaines tendances, par exemple ; • envisagez, à partir de l’information reçue, des solutions à la problématique présentée ; • dégagez le message dans un énoncé ambigu ou polysémique en vous appuyant sur des indices du texte ; • prêtez attention aux éléments paraverbaux ou non verbaux pour faire des déductions ou tirer des conclusions ; • utilisez vos connaissances personnelles et vos repères culturels pour donner un sens au propos de l’auteur et à celui des experts ou des témoins cités dans le texte. ATTENTION ! Puisque l’interprétation repose sur une lecture personnelle du texte, elle peut évidemment varier d’un auditeur à l’autre. Cependant, elle doit s’appuyer sur des éléments du texte (ex. : teneur de l’information, points de vue exprimés, sources consultées, éléments paraverbaux ou non verbaux, etc.) et ne jamais le contredire.

Les repères culturels sont des connaissances, des croyances, des coutumes ou des habitudes qui sont propres à chacun. Ils s’acquièrent principalement dans la famille, à l’école ou dans la communauté. Ils peuvent être liés à tous les domaines d’activités : le sport, la science, les arts, la géographie, l’histoire, l’actualité, etc.

72

Outil 3

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4

Réagir à un texte analytique Réagir à l’écoute d’un texte, c’est dire spontanément ce qui nous a plu, touché, intéressé, laissé indifférent ou déplu dans ce texte. Une réaction est donc personnelle et subjective. On doit cependant être en mesure de la justifier de façon pertinente, en s’appuyant sur des éléments tirés du texte. Pour réagir à un texte analytique, on peut s’appuyer sur ses goûts, ses centres d’intérêt, ses émotions, ses connaissances, ses expériences, ses valeurs, ses repères culturels, etc. Voici quelques questions qui peuvent vous aider à formuler et à justifier votre réaction. S’appuyer sur ses goûts et ses centres d’intérêt • • • • • •

Le sujet du texte rejoint-il mes goûts et mes centres d’intérêt ? Les aspects abordés me touchent-ils ? Le texte répond-il à mes attentes ou à mes questions ? Le texte pique-t-il ma curiosité ? Si oui, de quelle façon ? Le texte me permet-il d’aborder le sujet sous un angle différent ? Comment ? Mon écoute a-t-elle été agréable ou ennuyeuse ? A-t-elle été facile ou difficile ? Pourquoi ? S’appuyer sur ses impressions et ses émotions

• Quelle a été ma première impression à la fin de cette écoute ? • Quelles émotions cette écoute a-t-elle suscitées chez moi : surprise ? curiosité ? révolte ? tristesse ? plaisir ? enthousiasme ? déception ? Pourquoi ? • Le message parvient-il à capter mon attention ou non ? Pourquoi ? • Est-ce que certains éléments du texte m’interpellent particulièrement ? Si oui, lesquels ? • Ai-je envie d’écouter un autre texte sur le même sujet ? Pourquoi ? S’appuyer sur ses connaissances, ses expériences, ses valeurs et ses repères culturels • L’information ou les idées présentées dans le texte s’accordent-elles avec ce que je sais déjà sur le sujet ? S’accordent-elles avec mon expérience personnelle ? • Le texte m’aide-t-il à mieux comprendre le sujet ? Me permet-il de développer mes connaissances ? • Puis-je établir des liens entre le texte et des événements passés ou des événements de l’actualité ? • Le texte m’amène-t-il à me questionner ou à réfléchir ? • M’incite-t-il à poser des gestes concrets (pour trouver des solutions, pour améliorer des choses, etc.) ? • Les valeurs que le texte véhicule rejoignent-elles les miennes ou s’y opposent-elles ? • Mes repères culturels influencent-ils ma réaction ? Si oui, cette influence est-elle positive ou négative ? • Après avoir écouté le texte, mon opinion sur le sujet est-elle toujours la même ?

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Outil 4

73

Voici deux exemples de réactions au reportage Les déchétariens que vous avez écouté à la tâche 2 de la situation d’apprentissage 1, à la page 12. Exemple de réaction positive Connaissances et repères culturels Intérêt pour le sujet Émotions

Valeurs

Étant bien consciente des impacts de la surconsommation, je m’intéresse de plus en plus aux modes de vie et aux actions qui peuvent favoriser la diminution de mon empreinte écologique. Quand j’ai appris que la quantité de déchets produite dans les villes était de trois millions de tonnes par jour en 20161, j’ai été à la fois renversée par cette donnée et dégoûtée par la façon dont nous vivons. Ce sentiment me motive à chercher continuellement des solutions pour éviter les achats compulsifs et le gaspillage. Ainsi, j’ai l’impression de contribuer un peu plus à la santé de la planète. Des solutions, comme celle présentée dans le reportage Les déchétariens, me donnent espoir que le monde va changer et m’encouragent à poursuivre mes efforts pour adopter un style de vie plus écologique. 1 Mathieu GOBEIL. « Où produit-on le plus de déchets ? La réponse en carte », [en ligne], Radio-Canada, 2016.

Exemple de réaction négative Intérêt pour le sujet Connaissances et repères culturels

Émotions

Valeurs

74

Outil 4

Je suis intéressé par les problèmes de santé publique. Encore de nos jours, malgré l’avancement de la science et de la médecine, plusieurs épidémies rendent malades de nombreuses personnes qui trop souvent trouvent la mort. Il est prouvé que la négligence et l’insalubrité sont des facteurs de risque à la propagation de certaines maladies. Par exemple, le choléra prend forme dans des milieux insalubres où les gens ingèrent de l’eau et des aliments contaminés. Je suis donc étonné, pour ne pas dire outré, de voir qu’au Québec, une société industrialisée, des gens fouillent dans les poubelles à la recherche d’aliments qu’ils consomment ensuite. Ces personnes, déjà vulnérables, s’exposent à d’autres problèmes en mettant ainsi leur santé en danger. Elles devraient se tourner vers des organismes communautaires, comme les banques alimentaires qui sont bien établies et aident les gens dans le besoin à s’alimenter sainement.

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5

Porter un jugement critique Contrairement à la réaction au texte qui est spontanée et subjective, le jugement critique repose sur des critères qui permettent d’évaluer objectivement la qualité d’un texte ou certains de ses aspects. Le jugement critique peut porter sur le traitement du sujet et le contenu, la présentation et la qualité de la langue. Les critères d’appréciation sont donc nombreux et variés. Quels que soient les critères d’appréciation retenus, il est essentiel de justifier son jugement. Pour ce faire, on doit s’appuyer sur sa connaissance du texte et de la langue, sur ses repères culturels, ainsi que sur des exemples ou des extraits tirés du texte. Voici quelques critères sur lesquels peut reposer le jugement critique. Ces critères sont accompagnés de questions qui peuvent soutenir la justification du jugement. Texte analytique Traitement du sujet et contenu • • • • • • •

Le sujet est-il abordé sous un angle nouveau, original ? Les idées développées sont-elles pertinentes ? Les procédés descriptifs ou explicatifs soutiennent-ils bien le propos ? Le message est-il percutant ? A-t-il une portée sociale ou politique ? Les valeurs véhiculées sont-elles susceptibles de sensibiliser le destinataire ? Peuvent-elles choquer certaines personnes ? L’information est-elle crédible ? Les personnes ou les organismes cités sont-ils dignes de confiance ? • Le ton convient-il au genre de texte et au point de vue exprimé ? Présentation • Les propos sont-ils présentés dans un ordre qui permet de bien suivre le discours ? • Le débit, le rythme, l’intonation des locuteurs ou des interlocuteurs, leurs gestes et leur attitude facilitent-ils la compréhension du texte ? • La musique, la photographie ou d’autres éléments audiovisuels facilitent-ils la compréhension du texte ? • La présentation est-elle originale, ennuyeuse, intéressante ? Si oui, en quoi ? Qualité de la langue • Le vocabulaire est-il juste et précis ? Favorise-t-il la compréhension du sujet ? • Le vocabulaire est-il trop technique ou spécialisé ? • La variété de langue convient-elle à la situation de communication ?

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Outil 5

75

6

Le point de vue Le point de vue adopté dans un texte peut être objectif (neutre) ou subjectif (engagé). Si l’énonciateur adopte un point de vue objectif, il donne de l’information sans dire ce qu’il pense ou ce qu’il ressent. S’il adopte un point de vue subjectif, il exprime explicitement ou implicitement son opinion, ses sentiments ou son jugement. On peut reconnaître le point de vue de l’énonciateur en portant attention aux marques énonciatives, aux marques de modalité et au ton employés.



Les marques énonciatives sont des indices de la présence de l’énonciateur ou du destinataire dans le texte, comme les pronoms et déterminants de la 1re personne (je, me, mon, nous) ou de la 2e personne (toi, te, ton, vous). Elles peuvent aussi révéler le contexte dans lequel l’énoncé a été produit (ex. : la date de production d’un reportage), ce qui peut expliquer le point de vue exprimé.



Les marques de modalité sont des procédés qui révèlent l’attitude de l’énonciateur envers son propos ou son destinataire. Elles lui permettent de manifester sa subjectivité. Marque de modalité

76

Outil 6

Exemple

Vocabulaire mélioratif (positif) ou péjoratif (négatif) pour exprimer un sentiment, une émotion ou un jugement.

C’est une réussite extraordinaire. Bravo ! Hélas ! C’est un échec monumental.

Vocabulaire connoté qui ajoute un sens particulier (positif ou négatif) et subjectif à un mot

Dors bien, mon ange ! Le flic m’a collé une contravention.

Auxiliaires de modalité marquant l’obligation (falloir), la possibilité (pouvoir), la probabilité (sembler).

Il faut dire la vérité. On peut le croire. Il semble que ce soit la solution.

Temps et modes verbaux : indicatif conditionnel, subjonctif (pour marquer la possibilité, le doute, le souhait), impératif présent, etc.

Il aurait raté sa chance. Pourvu qu’elle réussisse le prochain défi ! Débrouillez-vous !

Phrases et groupes incidents pour marquer un commentaire, une opinion ou pour se distancer des propos.

Le gaspillage — personne n’en doute — est une conséquence désastreuse de la société de consommation. La surproduction agricole, selon cet expert, est une des causes du gaspillage.

Tutoiement pour marquer la proximité avec le destinataire.

Qu’est-ce que tu aimes de l’école québécoise ?

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Le ton dépend de l’intention de communication de l’émetteur, de son point de vue et de l’effet qu’il souhaite produire chez le destinataire. On reconnaît le ton d’un texte oral en prêtant attention aux mots employés et à la façon de dire les choses. Quand le ton est …

L’émetteur souhaite …

neutre (vocabulaire neutre, absence d’expressivité, peu ou pas de marques énonciatives ou de marques de modalité)

transmettre une information objective, impartiale, sans parti pris.

didactique

instruire, expliquer, susciter l’attention.

(plusieurs passages descriptifs ou explicatifs, nombreux exemples, vocabulaire parfois technique, etc.) élogieux ou flatteur (vocabulaire mélioratif, comparaisons flatteuses, hyperboles, exclamations, interjections, etc.)

présenter le sujet de façon très positive : avantageuse, enthousiaste ou admirative.

humoristique (blagues, jeux de mots, raisonnement par l’absurde, etc.)

faire rire ou amuser.

dramatique (métaphores et comparaisons chargées d’émotion, exclamations, interrogations, etc.)

susciter des émotions fortes : toucher, bouleverser, révolter.

critique ou désapprobateur (vocabulaire péjoratif, hyperboles, comparaisons désavantageuses, exclamations, interrogations, etc.)

émettre un jugement sévère, défavorable, désapprouver ou blâmer.

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Outil 6

77

Le tableau suivant présente les principales caractéristiques des points de vue objectif et subjectif. Objectif (ou neutre)

78

Outil 6

Subjectif (ou engagé)

Un point de vue objectif n’est ni favorable ni défavorable. L’énonciateur présente des faits et les explique sans prendre parti.

• Un point de vue subjectif peut être favorable ou défavorable. • Les marques de modalité et le ton employés permettent de le déceler facilement.

L’énonciateur ne marque pas sa présence dans son texte ou ses propos : il emploie des pronoms et des déterminants de la 3e personne.

L’énonciateur marque sa présence dans son texte ou ses propos par l’emploi de la 1re personne.

L’énonciateur n’interpelle pas le destinataire.

L’énonciateur peut interpeller le destinataire en utilisant la 2e personne (il emploie le tu ou le vous, selon le rapport qu’il entretient avec le destinataire).

L’énonciateur emploie parfois des expressions, des phrases ou des groupes incidents (marques de modalité) pour se distancier des propos émis. Ex. : Les consommateurs, semble-t-il, n’achètent pas les fruits imparfaits parce qu’ils ont été habitués à choisir leurs fruits dans des présentoirs toujours biens remplis.

L’énonciateur emploie parfois le nous ou le on pour inclure le destinataire dans ses propos, pour créer un effet de complicité.

L’énonciateur ne prend pas position par rapport à son sujet : il emploie un vocabulaire neutre et utilise très peu de marques de modalité (il est cependant rare qu’un texte soit complètement neutre).

L’énonciateur prend position par rapport à son sujet : il emploie un vocabulaire expressif ainsi que des marques de modalité variées.

Le ton est généralement neutre.

Le ton peut être élogieux, critique, dramatique, etc.

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7

Les figures de style Les figures de style sont des procédés linguistiques utilisés dans divers genres de textes. Elles permettent d’illustrer le propos, de le rendre expressif, vivant ou poétique afin d’émouvoir, de surprendre ou de convaincre l’auditeur. Voici les principales figures de style que l’on peut trouver dans un texte analytique. Figure de style

Exemple

La comparaison exprime une ressemblance entre deux réalités à l’aide d’un outil de comparaison (comme, tel, ainsi que, aussi… que, pareil à, etc.).

Fier comme un paon.

La métaphore exprime une ressemblance entre deux réalités, mais sans utiliser d’outil de comparaison.

Cette poubelle est un vrai trésor ! (Elle contient plusieurs aliments qui peuvent être consommés sans danger.)

L’antithèse consiste à réunir dans une même phrase ou un même paragraphe deux mots ou deux expressions qui s’opposent.

Cette femme pauvre est riche de cœur.

La métonymie consiste à désigner une partie par le tout ou inversement (un contenu par le contenant, un objet par son fabricant, etc.).

Finis ton assiette.

L’hyperbole consiste à exagérer une réalité, à l’amplifier pour lui donner plus de force.

Cet ex-toxicomane a vécu l’enfer.

La personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à des animaux ou à des objets.

Les opiacés sont des tueurs sournois.

La gradation est une énumération dans laquelle des mots ou groupes de mots sont présentés dans une progression croissante ou décroissante.

Le fentanyl lui a volé ses amis, sa famille, sa vie.

La périphrase consiste à remplacer un mot par un groupe de mots représentant la même réalité, mais de façon plus imagée.

Même si le français n’est pas sa langue maternelle, elle s’exprime bien dans la langue de Molière.

La répétition consiste à répéter un mot ou un groupe de mots.

Ces élèves sont courageux de quitter leur pays, courageux d’apprendre une nouvelle langue, courageux d’aller de l’avant.

L’euphémisme consiste à atténuer un mot ou une expression qui peut blesser ou déplaire.

Il s’est éteint. (une façon adoucie de dire qu’il est mort)

L’ironie est un procédé stylistique utilisé pour se moquer en laissant entendre le contraire de ce que l’on pense.

Quelle générosité ! (pour se moquer de quelqu’un de chiche)

La litote consiste à dire peu pour laisser entendre beaucoup.

Elle n’est pas très vaillante ! (une façon de dire qu’elle est paresseuse)

Le paradoxe présente un énoncé contenant une contradiction. Il affirme généralement le contraire de ce à quoi on s’attend.

Les premiers seront les derniers.

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Outil 7

79

Index Aide-mémoire, 52

Facteurs qui influencent la communication, 51

Crédibilité d’un texte, 45 Discussion, 58 Distinguer les faits des opinions, 17

Faits et opinions, 17 Feuille d’écoute, 71 Figures de style, 79

verbaux, 32, 54 comment tirer profit des, 35

Réagir à un texte analytique, 73 Reportage, 4

Séquence textuelle

Interpréter un texte analytique, 72

descriptive, 67

Marques de modalité, 76

explicative, 67

Marques énonciatives, 76

justificative, 68

Documentaire, 28

Éléments prosodiques et non

Procédés explicatifs, 18

Métonymie, 79

dialogale, 68

Techniques d’écoute, 69

Énonciateurs dans le discours rapporté, 10

Point de vue, 76 Porter un jugement critique, 75

documentaire, 28

Erreurs à éviter à l’oral, 56

Prise de notes, 70

reportage, 4

Exposé oral, 57

Procédés descriptifs, 9

80

Index

Texte analytique, 4

Ton, 77

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L’ACTUEL

FBD

Français, langue d’enseignement • 4e secondaire

• Offre numérique • Documents pour les enseignants • Documents pour les élèves • Corrigé des documents pour les élèves

L’ACTUEL FBD FRA-4103-1 Français, langue d’enseignement, 4e secondaire Huguette Doray, Mireille Gauthier © 2019 TC Média Livres Inc. Édition : Caroline Bouffard Coordination : Claire Campeau, Rosalie Roy-Boucher Révision linguistique : Claire St-Onge Correction d’épreuves : Anne-Marie Théorêt Conception graphique : Micheline Roy Couverture : Madeleine Eykel Impression : TC Imprimeries Transcontinental

TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. Dépôt légal : 1er trimestre 2019 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 1 2 3 4 5 M 22 21 20 19 18 Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Table des matières Page

DOCUMENTS DE L’ENSEIGNANT • L’offre numérique de Chenelière Éducation ..................................................................................84 • Le cours en un coup d’œil .......................................................................................................85 • Tableau d’adéquation avec le Programme d’études .................................................................87 DOCUMENTS DES ÉLÈVES • SA 3 – Pratiquer son exposé oral ..................................................................................................91 • Grille d’autoévaluation de l’exposé oral .......................................................................................92 • Grille d’évaluation par les pairs .....................................................................................................93 • Bilan de mes apprentissages – SA 1 ............................................................................................................................................. 94 – SA 2 ............................................................................................................................................. 95 – SA 3 ............................................................................................................................................. 96

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L’ACTUEL FBD 4103 • TABLE DES MATIÈRES

83

L’offre numérique de Chenelière Éducation La collection L’Actuel FBD est offerte en version numérique sur la plateforme Éducation.

de Chenelière

La version numérique offre aux enseignants la possibilité de projeter les pages du guide d’apprentissage à l’aide d’un tableau numérique interactif (TNI) ou d’un projecteur. Dans cette version numérique, les enseignants peuvent afcher toutes les réponses à la fois ou consulter les notes pédagogiques de chacune des pages en un seul clic. Comme pour le guide d’apprentissage, la version numérique du matériel complémentaire, qui réunit tous les éléments du guide d’enseignement, permet aux enseignants de projeter les documents reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Tous les documents reproductibles sont en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable, ce qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins.

L’OFFRE NUMÉRIQUE DES GUIDES DE LA COLLECTION L’ACTUEL FBD Le guide d’apprentissage et le guide d’enseignement sont présentés sur la plateforme offerte en ligne. Ainsi, les éléments suivants sont disponibles.

,

Pour les élèves • L’accès à toutes les vidéos nécessaires à la réalisation des situations d’apprentissage. Pour les enseignants • Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme

;

• Toutes les composantes imprimées offertes en version numérique ainsi que le contenu numérique offert aux élèves ; • Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modifiable.

84

L’ACTUEL FBD 4103 • OFFRE NUMÉRIQUE

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LE COURS EN UN COUP D’ŒIL S’INITIER À L’ANALYSE DE L’INFORMATION But du cours : Amener l’adulte à examiner des sujets d’actualité sous plusieurs angles et à réagir aux propos entendus. Au terme de ce cours, l’adulte sera également en mesure de prendre la parole pour informer un auditoire sur un sujet d’actualité, exprimer son point de vue sur ce sujet et confronter ses idées.

Durée

25 heures

ÉLÉMENTS PRESCRITS Familles de situations d’apprentissage

Compétence disciplinaire • Communiquer oralement selon des modalités variées (écoute et prise de parole)

• S’informer en ayant recours à l’écoute • Informer en ayant recours à la prise de parole individuellement et en interaction • Poser un regard critique sur des textes courants • Confronter et défendre des idées en interagissant oralement

SA 1 – Nourrir la planète : un dé de taille

Savoirs • Communication langagière • Grammaire du texte • Lexique • Diversité de la langue • Langue orale

Durée : 7 heures

Domaines généraux de formation • Orientation et entrepreneuriat • Environnement et consommation Compétences transversales • Exploiter l’information • Exercer son jugement critique Tâche

Genre de texte oral

1. Écouter pour voir l’avenir autrement

• Reportage

2. Écouter pour prendre conscience du gaspillage

• Reportage

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L’ACTUEL FBD 4103 • LE COURS EN UN COUP D’ŒIL

85

SA 2 – D’ailleurs et d’ici

Durée : 5 heures

Domaine général de formation • Vivre-ensemble et citoyenneté Compétences transversales • Exploiter l’information • Exercer son jugement critique Tâche

Genre de texte oral

1. Écouter pour comprendre le déracinement

• Documentaire

2. Prendre la parole pour exprimer son point de vue

• Entrevue individuelle (conversation avec l’enseignante ou l’enseignant)

SA 3 – Drogue sur ordonnance

Durée : 9 heures

Domaine général de formation • Santé et bien-être Compétences transversales • Exploiter l’information • Exercer son jugement critique • Coopérer Tâche

Genre de texte oral

1. Écouter pour mesurer les effets d’une crise

• Reportage

2. Prendre la parole pour participer à l’actualité

• Exposé oral • Discussion

Situation d’apprentissage et d’évaluation

Durée : 4 heures

Tâche Planier et réaliser une prise de parole à la suite du visionnement d’un reportage

86

L’ACTUEL FBD 4103 • LE COURS EN UN COUP D’ŒIL

Genre de texte oral • Reportage • Exposé oral • Discussion

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TABLEAU D’ADÉQUATION AVEC LE PROGRAMME D’ÉTUDES Le tableau qui suit indique les pages du guide d’apprentissage FRA-4103 de la collection L’Actuel FBD où sont vues les notions prescrites pour ce cours dans le Programme d’études. RÉFÉRENCE PAGE(S)

SAVOIRS COMMUNICATION LANGAGIÈRE ÉLÉMENTS DE LA COMMUNICATION • Reconnaître les éléments de la situation de communication (récepteur/destinataire, émetteur, langage, message, référent) et en tenir compte dans la transmission du message • Reconnaître les principaux facteurs qui inuent sur la communication et en tenir compte dans la transmission du message

4 ; 14 ; 26-27 ; 49 4 ; 14 ; 27 ; 50-51

ÉNONCIATION • Reconnaître les marques en rapport avec l’énonciation et choisir des marques énonciatives appropriées

4 ; 76

Point de vue • Reconnaître les marques de modalité − Auxiliaires de modalité − Phrases interrogatives qui ne s’adressent pas spéciquement au destinataire (interrogation rhétorique) (ex. : Comment est-il possible qu’on tolère une telle injustice ?) − Discours rapportés pour se distancier des propos d’autres énonciateurs

4 ; 17 ; 19 ; 30 ; 76 * *

Ton • Reconnaître le ton adopté par l’énonciateur et employer le ton approprié au propos et au destinataire

4 ; 17 ; 19 ; 29 ; 31 ; 36 ; 37 ; 51 ; 54 ; 77

Discours rapporté • Reconnaître les énonciateurs des propos rapportés − Énonciateurs nombreux dont les propos relèvent de situations d’énonciation différentes (ex. : Un journaliste (1) rapporte que le ministre (2) a annoncé le plan de relance que les agriculteurs (3) réclamaient depuis longtemps.)

10

GRAMMAIRE DU TEXTE GENRE DE TEXTE • Reconnaître les marques qui caractérisent certains genres de textes (reportage, enquête, documentaire) et respecter les modalités du genre de texte oral (exposé ou discussion) lors de la prise de parole

4-5 ; 18-19 ; 28 ; 50-51 ; 58

COHÉRENCE TEXTUELLE • Reconnaître et appliquer les règles qui assurent la cohérence du texte

50-52

ORGANISATION DU TEXTE Marques d’organisation du texte • Reconnaître les marques d’organisation du texte oral, comprendre leur apport à la structure et au sens du texte, et les employer de façon appropriée − Marques linguistiques : organisateurs textuels, marqueurs de relation

5 ; 28-29

* Les notions suivies d’un astérisque ont été vues dans un cours antérieur ou le seront dans un cours ultérieur.

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L’ACTUEL FBD 4103 • TABLEAU D’ADÉQUATION

87

RÉFÉRENCE PAGE(S)

SAVOIRS GRAMMAIRE DU TEXTE Séquences textuelles • Reconnaître la séquence dominante du texte entendu et les procédés qui lui sont propres − Séquence descriptive · Présenter l’essentiel des propos tenus (résumé) − Séquence explicative · Présenter l’essentiel des propos tenus (résumé) • Reconnaître et savoir insérer des séquences secondaires dans une séquence dominante

5 ; 6-9 ; 28 ; 67 14-16 ; 18 ; 67 51

GRAMMAIRE DE LA PHRASE GROUPES SYNTAXIQUES • Reconnaître le groupe nominal dont l’expansion du nom noyau est une subordonnée relative introduite par lequel (et variantes) ou par un pronom relatif précédé d’une préposition • Employer la préposition appropriée à la construction des groupes prépositionnels • Reconnaître les auxiliaires d’aspect (ex. : Il vient de partir. Elle est en train de lire.) et de modalité (ex. : Tu dois partir.) et saisir leur apport au sens du groupe verbal

* * *

FONCTIONS SYNTAXIQUES • Reconnaître le rôle syntaxique de complément du nom ou du pronom de la subordonnée relative introduite par un pronom relatif complexe ou par un pronom relatif précédé d’une préposition

*

LIENS DANS LA PHRASE ET ENTRE LES PHRASES Subordination • Reconnaître et construire adéquatement la subordonnée relative introduite par un pronom relatif complexe ou par un pronom relatif précédé d’une préposition − Attention particulière au complément indirect du verbe de la subordonnée et au trait animé ou non de l’antécédent (ex. : C’est la théorie sur laquelle je m’appuie. C’est la personne sur qui je compte.)

*

LEXIQUE FORMATION DES MOTS Dérivation • Reconnaître le sens des préxes et des sufxes pour résoudre les problèmes de compréhension de mots

3

ORIGINE ET ÉVOLUTION DES MOTS • Reconnaître les anglicismes fréquents dont l’emploi est critiqué et déterminer les mots ou les expressions de la langue française qui permettent de les remplacer

13 ; 56

SENS DES MOTS • Reconnaître et employer le sens des mots approprié au contexte en recourant, au besoin, au dictionnaire

2-3 ; 12-13 ; 44

Figures de style • Reconnaître la métonymie et l’effet qu’elle produit

79

RELATIONS ENTRE LES MOTS • Reconnaître les synonymes et les antonymes ainsi que leur rôle dans le texte, et savoir les employer en tenant compte de leurs nuances

13 ; 44

* Les notions suivies d’un astérisque ont été vues dans un cours antérieur ou le seront dans un cours ultérieur.

88

L’ACTUEL FBD 4103 • TABLEAU D’ADÉQUATION

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RÉFÉRENCE PAGE(S)

SAVOIRS DIVERSITÉ DE LA LANGUE • Employer la langue standard (correcte) dans l’ensemble de ses communications orales

56-57

LANGUE ORALE COMMUNICATION • Reconnaître les marques verbales, paraverbales et non verbales employées qui améliorent la 32-33 ; 35 ; 54-55 ; 56 qualité de la communication ou qui permettent de réorienter le propos, et les utiliser de façon appropriée pour : − signaler une volonté d’établir ou d’interrompre une communication − contribuer à maintenir ou à accroître l’attention et l’intérêt − manifester une écoute attentive − amener un changement de sujet ou d’angle dans un échange • Respecter les règles de convenance relatives à l’écoute et à la prise de parole 54-55 ; 56 ÉNONCIATION • Reconnaître et employer la marque de déférence liée au fait de parler de soi en dernier lieu dans une énumération • Reconnaître les marques qui indiquent le type de rapport entre l’énonciateur et son destinataire ainsi que l’attitude des interlocuteurs par rapport à ce qui est énoncé • Reconnaître les éléments paraverbaux et non verbaux fréquemment employés pour signaler un discours rapporté (pause et geste traçant des guillemets, imitation de l’intonation ou de l’accent, etc.) et les employer, s’il y a lieu

* 30 ; 54-55 32-33 ; 35 ; 54-55 ; 56

COHÉRENCE DU MESSAGE VERBAL (VOIR GRAMMAIRE DU TEXTE) COHÉRENCE DE LA DISCUSSION • Reconnaître et éviter les digressions, le coq-à-l’âne et les redondances • Assurer l’enchaînement de ses propos aux propos antérieurs • Reconnaître et employer différents types d’interventions dans une discussion : information, question, reet, reformulation, rétroaction, opinion, synthèse, hypothèse • Limiter le développement et la durée de ses interventions dans les situations où le temps de parole doit être partagé

58 58 54-55 ; 56 ; 58 58

ÉLÉMENTS VERBAUX • Reconnaître les accords « sonores » (marques de la conjugaison, du genre et du nombre, etc.) et les marquer correctement • Reconnaître et éviter les erreurs suivantes : − Erreurs de conjugaison (ex. : je m’ai trompé, ils sontaient, si j’aurais) − Emploi incorrect des pronoms relatifs que et dont − Impropriétés, barbarismes et anglicismes − Erreurs de genre ou de nombre (ex. : une hôpital, vingt z’élèves) − Répétitions abusives − Emploi de qu’est-ce que au lieu de ce que dans l’interrogation indirecte − Hésitations et tics verbaux (ex. : disons que… euh… t’sais…)

56 56

ÉLÉMENTS PARAVERBAUX (PROSODIQUES) Intonation – Intensité/Volume • Reconnaître et employer les marques de l’intonation et de l’intensité de la voix qui permettent de : − marquer ou de souligner l’interrogation − modaliser des énoncés, de soutenir l’expressivité et l’intérêt, et de rendre le propos compréhensible − signaler un commentaire accessoire − signaler la volonté de poursuivre une intervention ou d’y mettre un terme • Employer un volume et une prononciation adaptés à la situation de communication

32-33 ; 35 ; 54

32-33 ; 35 ; 54

* Les notions suivies d’un astérisque ont été vues dans un cours antérieur ou le seront dans un cours ultérieur.

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L’ACTUEL FBD 4103 • TABLEAU D’ADÉQUATION

89

RÉFÉRENCE PAGE(S)

SAVOIRS LANGUE ORALE Rythme – Débit • Reconnaître et employer la variation du débit et les pauses qui permettent de : − marquer l’attitude du locuteur (gravité, admiration, crainte, etc.) par rapport à ses propos ou à son destinataire − maintenir ou de raviver l’attention et l’intérêt • Observer et exploiter, s’il y a lieu, les divers rôles de l’hésitation (exprimer le doute, préciser la pensée, chercher un terme, etc.)

32-33 ; 35 ; 54-55

32-33 ; 35 ; 54-55

ÉLÉMENTS NON VERBAUX Position – Distance – Attitude – Regard – Gestes – Mimiques • Reconnaître et employer les marques non verbales correspondant au propos développé, au point de vue adopté et à l’image que l’on souhaite projeter de soi • Reconnaître et employer les marques non verbales (orientation du corps, regard, etc.) qui créent des conditions propices à l’échange et à la projection de la voix

32-33 ; 35 ; 54-55 32-33 ; 35 ; 54-55

Éléments sonores, visuels ou audiovisuels • Reconnaître les éléments sonores qui contribuent au sens du texte et leur rôle 5 ; 46 • Reconnaître l’utilité de certains supports sonores, visuels ou audiovisuels et en tirer prot dans 5 ; 51 ; 53 ses prises de parole * Les notions suivies d’un astérisque ont été vues dans un cours antérieur ou le seront dans un cours ultérieur.

90

L’ACTUEL FBD 4103 • TABLEAU D’ADÉQUATION

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Nom :

Groupe :

Date :

SA 3 – PRATIQUER SON EXPOSÉ ORAL Communication orale : quelques pièges à éviter Une bonne communication orale ne se résume pas uniquement à la pertinence du propos. Pour prendre conscience de l’importance des éléments paraverbaux et non verbaux, regardez les cinq vidéos présentées sur la plateforme numérique . À la n de chaque vidéo, notez le problème de communication de l’oratrice.

Code

Principal problème de l’oratrice Il peut y avoir plus d’un problème !

1

2

3

4

5

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L’ACTUEL FBD 4103 • PRATIQUER SON EXPOSÉ ORAL

91

Nom :

Groupe :

Date :

Grille d’autoévaluation de l’exposé oral Évaluez votre exposé oral avant de le présenter. Utilisez la grille d’appréciation suivante. Oui

+ ou –

Non

Soigner le contenu de ma présentation Je capte l’attention des auditeurs. Je présente le sujet et ses enjeux. Je fais ressortir l’essentiel des propos entendus. Je formule clairement ma réaction au texte. J’exprime clairement mon appréciation du texte. Je respecte le temps alloué (environ 5 minutes). Tenir compte des éléments prosodiques et non verbaux Je parle assez fort. Je parle à une vitesse modérée. J’adopte une intonation appropriée aux propos. Je fais des pauses. Je prononce distinctement. Je maintiens un contact visuel avec mon auditoire. Je suis dynamique, et je varie mes gestes et mes déplacements. Communiquer dans une langue de qualité J’utilise un vocabulaire juste et précis. Je construis des phrases correctes. Je respecte les règles de la grammaire à l’oral.

92

L’ACTUEL FBD 4103 • PRATIQUER SON EXPOSÉ ORAL

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Nom :

Groupe :

Date :

Grille d’évaluation par les pairs Évaluez l’exposé oral qui vous sera présenté à l’aide de la grille d’évaluation suivante. Nom du présentateur ou de la présentatrice : Oui

+ ou –

Non

Soigner le contenu de la présentation Capte l’attention des auditeurs. Présente le sujet du texte et ses enjeux. Fait ressortir l’essentiel des propos entendus. Formule clairement sa réaction au texte. Exprime clairement son appréciation du texte. Respecte le temps alloué (environ 5 minutes). Tenir compte des éléments prosodiques et non verbaux Parle assez fort. Parle à une vitesse modérée. Adopte une intonation appropriée aux propos. Fait des pauses. Prononce distinctement. Maintient un contact visuel avec son auditoire. Est dynamique, et varie ses gestes et ses déplacements. Communiquer dans une langue de qualité Utilise un vocabulaire juste et précis. Construit des phrases correctes. Respecte les règles de la grammaire à l’oral.

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L’ACTUEL FBD 4103 • PRATIQUER SON EXPOSÉ ORAL

93

BILAN DE MES APPRENTISSAGES SA 1 – Nourrir la planète : un dé de taille Pour répondre aux exigences du cours FRA-4103, vous devez être en mesure d’accomplir certaines actions qui sont précisées dans la première colonne du tableau suivant. Les activités qui se rapportent à ces actions sont notées dans la deuxième colonne. En comparant vos réponses avec celles du corrigé, diriez-vous que vous avez complété ces activités très facilement, plutôt facilement ou difcilement ? 1 : Très facilement

2 : Plutôt facilement

3 : Difcilement

ACTIONS

ACTIVITÉS

ÉCHELLE

AUTOUR DU TEXTE • Je m’appuie sur mes connaissances du lexique pour mieux saisir le texte oral.

2-6 ; 18-20

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’intention de communication du reporter et des intervenants, s’il y a lieu.

7 ; 21

1. M

2. M

3. M

• J’identie les destinataires du reportage.

8

1. M

2. M

3. M

• Je peux dégager l’essentiel de l’information et les principaux enjeux dans le reportage.

12-14 ; 22-23

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais le ton employé et le point de vue adopté par le reporter ou les intervenants.

9-10 ; 27

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais la séquence dominante du reportage.

11 ; 24

1. M

2. M

3. M

• Je distingue les faits des opinions.

25

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’emploi de procédés explicatifs.

26

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’effet que le reporter souhaite produire chez son auditeur.

12c

1. M

2. M

3. M

• J’identie les différents énonciateurs dans un discours rapporté.

16

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais divers procédés qui assurent la crédibilité et qui accroissent l’intérêt du reportage.

15-28

1. M

2. M

3. M

• Je réagis au reportage et je justie ma réaction.

17

1. M

2. M

3. M

• Je peux porter un jugement critique sur le reportage et justier mon appréciation en m’appuyant sur des exemples ou des extraits du reportage.

29

1. M

2. M

3. M

94

L’ACTUEL FBD 4103 • BILAN DE MES APPRENTISSAGES

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BILAN DE MES APPRENTISSAGES SA 2 – D’ailleurs et d’ici Pour répondre aux exigences du cours FRA-4103, vous devez être en mesure d’accomplir certaines actions qui sont précisées dans la première colonne du tableau suivant. Les activités qui se rapportent à ces actions sont notées dans la deuxième colonne. En comparant vos réponses avec celles du corrigé, diriez-vous que vous avez complété ces activités très facilement, plutôt facilement ou difcilement ? 1 : Très facilement

2 : Plutôt facilement

3 : Difcilement

ACTIONS

ACTIVITÉS

ÉCHELLE

AUTOUR DU TEXTE • Je mets à prot mes repères culturels pour mieux comprendre le documentaire.

2

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’angle sous lequel le réalisateur traite le sujet.

3

1. M

2. M

3. M

• Je peux dégager le sens de certains symboles ou de certaines images.

4

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais les principaux facteurs qui inuent sur la communication : intention et point de vue du reporter, destinataires visés.

5-7

1. M

2. M

3. M

• Je saisis l’apport des différents éléments autour desquels s’organise le documentaire et je peux en expliquer l’intérêt.

8

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais le ton et l’attitude adoptés par les différents intervenants, et je peux dégager leur point de vue.

9 ; 10 ; 12c

1. M

2. M

3. M

• Je cerne les principaux enjeux soulevés dans le documentaire.

11 ; 12a ; 13

1. M

2. M

3. M

• Je peux dégager des thèmes récurrents dans les propos des participants.

12b, d

1. M

2. M

3. M

• Je peux dégager l’état d’esprit ou les émotions des participants en m’appuyant sur les éléments prosodiques et non verbaux.

14 ; 15

1. M

2. M

3. M

• Je peux reconnaître différentes gures de style.

16

1. M

2. M

3. M

• Je réagis au documentaire et je justie ma réaction.

17-19

1. M

2. M

3. M

• Je porte un jugement critique sur le documentaire et je justie mon appréciation en m’appuyant sur des exemples ou des extraits du documentaire.

20-22

1. M

2. M

3. M

23-24

1. M

2. M

3. M

AUTOUR DE LA PRISE DE PAROLE • Je fais un retour sur ma prise de parole en vue de m’améliorer.

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L’ACTUEL FBD 4103 • BILAN DE MES APPRENTISSAGES

95

BILAN DE MES APPRENTISSAGES SA 3 – Drogue sur ordonnance Pour répondre aux exigences du cours FRA-4103, vous devez être en mesure d’accomplir certaines actions qui sont précisées dans la première colonne du tableau suivant. Les activités qui se rapportent à ces actions sont notées dans la deuxième colonne. En comparant vos réponses avec celles du corrigé, diriez-vous que vous avez complété ces activités très facilement, plutôt facilement ou difcilement ? 1 : Très facilement

2 : Plutôt facilement

3 : Difcilement

ACTIONS

ACTIVITÉS

ÉCHELLE

AUTOUR DU TEXTE • Je m’appuie sur mes connaissances du lexique pour mieux saisir le texte oral.

2-8

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’utilité de personnaliser le débat présenté pour sensibiliser l’auditeur.

9

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais différents moyens qui assurent la crédibilité d’un texte et qui enrichissent l’information.

10-11

1. M

2. M

3. M

• Je reconnais l’atmosphère qui se dégage du reportage ainsi que les éléments verbaux, paraverbaux et non verbaux qui contribuent à créer cette atmosphère ou à la renforcer.

12

1. M

2. M

3. M

• J’élabore une feuille d’écoute qui contient toute l’information nécessaire pour répondre aux exigences de la prise de parole.

13

1. M

2. M

3. M

• Je réagis au reportage et je justie ma réaction.

14

1. M

2. M

3. M

• Je porte un jugement critique sur le reportage en m’appuyant sur des critères d’évaluation pertinents et je justie mon appréciation à l’aide d’éléments tirés du texte.

15

1. M

2. M

3. M

• Je planie mon exposé oral en tenant compte des facteurs qui peuvent inuencer ma prise de parole.

16-19

1. M

2. M

3. M

• J’élabore mon aide-mémoire en m’assurant de ne rien oublier et je choisis, s’il y a lieu, le support visuel que j’utiliserai.

20

1. M

2. M

3. M

• Je répète mon exposé oral et je demande à un pair de m’évaluer. Je fais les ajustements nécessaires au besoin.

21-22

1. M

2. M

3. M

• Je me prépare adéquatement à la discussion.

23-25

1. M

2. M

3. M

26-27

1. M

2. M

3. M

AUTOUR DE L’EXPOSÉ ORAL

AUTOUR DE LA PRISE DE PAROLE • Je fais un retour sur ma prise de parole.

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L’ACTUEL FBD 4103 • BILAN DE MES APPRENTISSAGES

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

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L’ACTUEL FBD

• Six tâches en communication orale dont deux destinées à la préparation de l’exposé oral et de la discussion • Des textes variés à écouter et à analyser pour développer la compétence à communiquer oralement • Sept outils qui offrent des méthodes et des techniques utiles à la réalisation des tâches d’écoute et à la préparation de l’exposé oral

L’ACTUEL FBD Pour les élèves • Des situations d’apprentissage (SA) dont la démarche pédagogique respecte le Programme d’études • Des encadrés théoriques simples et concis, accompagnés de nombreux exemples, qui couvrent tous les savoirs prescrits

propose :

• Une SAÉ qui prépare les élèves à l’examen de n de cours • Tous les corrigés des activités • Une feuille de route

Pour les enseignants

• Le corrigé de chaque guide d’apprentissage • Des activités pour dégager les caractéristiques • Des grilles d’évaluation des textes entendus • Un bilan des apprentissages pour chaque SA • Des activités d’écoute en nombre sufsant pour permettre aux élèves de bien s’exercer

Des contenus numériques novateurs sur la plateforme Pour les élèves

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L’ACTUEL FBD offre pour chaque cours : Composantes imprimées • Guide d’apprentissage de l’élève • Guide d’enseignement (inclut le corrigé)

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ISBN 978-2-7650-5768-0