Le tournoi d’échecs de Saint-Sébastien : recueil complet des parties jouées au tournoi international des maitres - février-mars 1911

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Le tournoi d’échecs de Saint-Sébastien : recueil complet des parties jouées au tournoi international des maitres - février-mars 1911

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Il n'a été tiré de eel ouvrage que 95 exemplaires sur Papier Japon numérotés à la presse.

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RECUEIL COMPLET DES PARTIES JOUEES AU TOURNOI INTERNATIONAL DES MAITRES FÉVRIER-MARS I9II Illustré:

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XVJI

INTRODUCTION On voit que avec blanca

le premier 9 points

Prix a été remporté par Capasuivi de et demi, près par

JOSÉ RAOULCAPABLANCA BERNSTEIN. dans une rafle de pions, il manque la meilleure défense dans une position difficile, et au 34« coup se voit contraint de déposer les armes. MARSHALL un intéressant sacvi ayant les Noirs l'ait à MAROCZY lice dé ]), sacrifice reconnu absolument correct et spirituel, car même avec le meilleur jeu Maroczy ne peut qu'obtenir la nullité. Le Doct. TARRASCH réussit à terminer victorieusement contre NIEMZOWITCH: clans une fin de partie de T où il était le mieux placé. Niemzowitch ne trouva pas les meilleurs coups. Ajoutons qu'il n'était pas facile de les trouver. RUBINSTEIN laisse passer contre TEICHMANN une variante d'un gain clair et certain ; il doit se contenter de la nullité. La plus longue partie du tour, en même temps que la plus longue du Tournoi, est celle entre DURASet JANOWSKI ; elle compte 161 coups et dura vingt heures environ. Janowski remporte la victoire, bien péniblement, il est vrai, mais avec le mérite de conduire finement une fin de partie clans laquelle il n'avait qu'un léger avantage. Non décidées restent les parties SPIELMANN-VIDMAR et clans cette dernière rencontre avec un peu SCHLECHTER-BURN, plus d'initiative en fin de partie Schlechter aurait eu quelques chances.

1. — Partie

Lopez

lll.ASCS SOI US devaient par.22 —D.3CD ame. CAPABLANCABERNSTEIN ner rechange des D, après quoi les Blancs restaient bien 1 P. 41* P.4R avec une position supérieure 2 C.3FK C.3F1) mais sans qu'un avantage pour 3 F.SCI) G.SFR eux soit nettement décisif. 4 Roq F.2R 23 G (le 2R à 3GR 5 C.3FI) 1».31) « F pr C + F pr F Par ce deuxième sacrifice 7 F.41) F pr F les Blancs obtiennent une at8 C pr F F.21) taque écrasante. S)F.5CR Roq I) pr FF 11) T. 111 F.3TR I 23 Ici — D.4TD menaçant 11 F.4ÏR C.2TR de l'échange à 3CD semblait 12 F pr F 1) pi- F d'une nécessité absolue. 13 D.31) II).ICI) 14 F.3C1) G.4GR 24 r.lFI) 15 TB.ll) Pour s'opposer à 23 — Tarrasch indique ici '15 D.4FD. P.4FR comme étant le plus 24 fort.. D.7G1) 25 C.5TR ! T.1TR 15 D.4R 10 D.3R C.3R En cette situation embar17 CD.2R rassée seul 25 — P.4GB était D.4T1) à tenter, et sans aucun cloute Rien d'alarmant dans l'oupossible après 26 P.5R — P. verture, mais maintenant le 3FR ; 27 C pr P -f les Noirs milieu commence, les deux devaient donner la qualité. leur camps ayant préparé inodus operandi ; le ]> Ber20 T.2R D.4R nstein engage trop tôt sa D 27 F.4FR D.4G1) dans une position éloignée. 18 C.5FR C.4F1) Après le SI" coup des Noirs 1» G de 2R à 41) Afin de ne pas échanger le G à SFR bien posté en même temps que ce mouvement de C contient une meriance cachée (C pr PFJD). 15) R.2T 20 P.4CR TD.1R Il est évident que la D noire ne peut pas prendre le PT à cause de 21 T.1TD — D.7CD ; 23 TR.1ÇD. 21 F. SFR 28 C de SFR pr PC ! G.3R 22 C.2R 1) pr F? Les Blancs ont, en tout, excellemment joué cette parTrès dangereux ; les Noirs

ils forcent tie, et maintenant le gain par une manoeuvre facile à voir à présent mais qu'ils avaient prévue depuis longtemps. C.4F1) 28 Ici 28 — D.3CD aurait offert peu de chance de nullité. Et si :. C pr C 28 29C.6FR + R 3C P.3FK 30CprF H.2F SI P.5R T.2K 32 C pr P 33 C.4Rla position des Noirs devenait intenable.

25) G prT 30 D.3F1) 31 G pr F + 32 G.5TR 33 P.5FR + 34 D..3R + 35 D.3GR + Suivi du coups.

2. -^ Défense Itl.ANCS NOIRS MAROCZY MARSHALL 1 F.4R P.4R 2 G.SFR C.3FR 3 G pr F P.31) 4 G.3FR G pr P 5 F.4F1) Ici on continue habituellement par 5 P.41). 5 F.2R Etait à prendre en considération : 5 P.4D 6 P pr P 1) pr P 7 C.3F1) C pr C P.4FD 8PCprC « G.3F1) G pr G 7 PD pr G 7 PC pr G est probablement le meilleur coup; c'est certainement le plus naturel. 7 G.3FI) . 8 F.31) -C.4H 0 G pi- G F pi. r. 10 D.2FI) F.4GR 11 Roq F.3R 12 T.1R F pr F I

F pvC P.3FR R.3G Ï.1GU R.4G R..5Ï mat

en deux

Pour cette partie Capablanca reçut le prix de beauté de 500 francs olî'ert par l'eule baron Albert de Rotschild.

Petroff D.4GR ISTDprF 14 T.3R Roq Tl) F.SFR 15 Tll.llt 10 P.4CI) T.21) 17 P.5FI) TR.ll) Les Noirs semblent ne pas voir la menace de leur PT ; dissimulation caractéristique du maître américain. 18 P.OFI) T.31) ! Evidemment le PF ne peut pas être— pris à cause de 19 D.4TD T pr F ; 20 D.6TD-|gagnant la qualité. 1S>P pr P + R.1G 20 P.4T1) F.41) 21 T.3GR D.5FR 22 F pr P Avec D et F battant sur leur côté R il eût été trop dangereux d'ouvrir aux Noirs la colonne CR par 22 T prPG. 22 F pr PCI) 23 P.3TR T.7D 24 11.5FII Maroczy calcula que la prise d'un P lui laissait l'avantage ; mais il ne prévit pas l'ingénieux sacrifice de la D.

_ 4 — Après le 54c coup des Blancs

1) pr T ! Un intéressant sacrifice, certainement plus fort que : 24 T prP 25 1) pr T» T pr D 20 T pr PC et les Blancs ont l'avantage. 25 F pr 1) T pr P + 20 R.IF T de 1 à 71) 27 T.411 A cause de la menace — T.7TR. 27 F pr T Contre la suite 27 — T.7T.U

24

l qui parait féconde en chances de gain les Blancs ont la parade 28 D.3FR, non pas 28 R.1G à cause de 28 "— T. 7CB +; 29 R.IF — T.7CD ! 30 R.1C — F pr T; .31 D pr F — T.7R et gagnent. 28 1) pr F T de 71) à 7FR -f 25) R.1R T.7TI) 30 R. IF T de7T à 7FR + 31 R.lll T.7T1) 32 R.IF T dc7Cà 7FR + ! 33 R.1C T de 7F a7R

3. — Partie lll.AXCS NOIHS NIEMZOWITCHTARRASCH 1 P.4R P.4R 2 G.SFR C.3F1) 3 P.41) La « Partie lîcossaise » ne donne pas un bon jeu aux Blancs. Les Noirs ont des défenses trop commodes. P pr P 3 4 C pr P C.3FR ! 5 C pr C PC pr C 0 F.31) P.4D

Si 33 T de 7F à 7CD 34 D.-JR T.7CR+ 35R.1F! T.7TR 3(5F.4R P.4FR 37 K.2CR! T pr F 38 D pr PR ne conduit qu'à la remise. 34 1). ICI) T.7GR + 35 R.1T T.7TR + SO R.1C Tdc 7TI) à 7GR + 37 R.IF T.7CI) 38 D.4R Partie nulle.

Écossaise 7 P pr P Si 7 P.5R ? C.5CR 8 F.4FR F.4F)) !i Boq P.4CR 10F.3CR P.4TR avec une bonne attaque. 7 P pr F 8 Roq F.2R 5) P.4F1) De valeur douteuse. 9 Roq ! Etait défavorable pour les Noirs ;

P.3FD 9 P pr P •luP pr P F.2D il F.5CD+ 12D.4TD etc. G pr P 10 F pr F F.311 11. F.411 12 G.3FI) Cpr G Etait aussi à considérer 12 — P.3FD afin de garder un P passé dans l'éventualité de l'échange. 13 P pr G 1) pr I) TD.ll) 14Tprl) P.4F1) 15 F.3R 10 F.SFR Tpr T + 17 T pr T Après le 17" coup des Blancs

17

T. ICI) 11serait mauvais de prendre le PTD à cause de 18 T. 71). 18 F.3TR T.7CI) 15)F.51) Coûte naturellement le PT ; il est vrai aussi qu'après 19 P.4TD il resterait bien exposé. 15) F pr F 20 ï pr F T pr PT 21 P.4FI) Naturellement pas 21 F pr P à cause de — T.4TD ! 21 T.8TD + 22 R.2T T.4TD

23 24 25 20

P.4FR P.SFR R.2F R.3G R.3F P.3X1) F.4TR T.5TI) Peut-être était-il plus fort, dit le D1'Tarrasch, de continuer par 26 — T.6TD suivi de 27 - T.6FD. T pr P 27 F pr P 28 F pr F R pr F 25)T.5TR Un bon coup qui affaiblit la position des P noirs et qui rend le gain difficile parce que le R blanc menace d'entrer en action par 6CR. 25) P.STR T.3FD 30 T.5TI) 31 R.4C T.SCI) ! Afinde pouvoir répondre 32— T.4GDà32R..5T. 32 P.5FR A.présent 32 R.5T ne peut pas se jouer parce que les Blancs doivent éviter l'échange des T. 32 11.2F 33 R.5T Après le 33« coup des Blancs

On pouvait penser que les Blancs devaient annuler une position semblable, mais les fins de T comportent tant de subtilités. Suivent mainte-

nant plusieurs coups conçus avec esprit et ingéniosité. 33 P.3CR + Premier coup d'un problème intéressant. 34 R pr PT R.2C SiSHPprP-f35R.4C! RprP 36 P.5TR + conduit également à une remise. 34 F pr P 35 T pr F Une autre variante de nullité est ici : 35 T.5FP ! P.5FR 36 T.7FD+ R.3R 37 R.6C, etc. Si 35 R.5T ? pour engager 4. — Gambit

I à — T.ICD ou si 35 P.3GB ? alors suivrait — T.6CD avec l'avantage pour les Noirs. 35 T. ICI) 30 R.5T? La faute irréparable ; tandis que toujours par 36 B.7T — T.4CD ; 37 T pr T (non pas P.4CB) — P prT; 38 P.4CR on pouvait, peut-être, annuler. 30 T.4CI) 37 R.4G T pr T 38 R pr T. F.4T1) 35) 11.411. F.4FR + Les .Blancs abandonnent Car les Noirs par — P.5FR isolent les P ennemis et les gagnent tous deux. Une finale très intéressante.

de la Dame

III.AXCS N01US RUBINSTEIN TEIGHMANN 1 P. 41) P. 41) 2 G.SFR P.4F» 3 P.4F» P.3R 4 G.SF1) C.3FI) 5 PFpr PI) PRpr P» 0 P.3CR F.3R 7 F-.2CR G.3FR 8 Roq F.211 S)P pr P F pr P 10 P.3TI) Roq 10 — P.4TD pouvait être pris en considération. 11 P.4G» -F. 211 11 — F.3D permettant la suite 12 - P.4TD; 13 P.5CD — C.4R, etc. 12 13 14 15 16

F.2C» G.41) J) pr C P.SCI) TR.1I)

T. IF» G pr G P.4T1) D.21) TR.ll)

refusé

17 TD.1F1) D.lll Meilleur était 17 — F.4FD tout de suite. 18 P.311 A 18 D.6GR pour gagner un P il eût été répondu par — •18 F.4FD et la D aurait été en danger. 18 F.4F» 15) D.4TI) D.2R 20 C.2R P.3TR 21 C.4FR F. SCI) Les faibles variantes avec lesquelles les Noirs ont procédé à leur développement les privent maintenant des moyens de défendre leur P isolé. 22 F pr G 11n'y avait aucune urgence à prendre le P ; ils pouvaient d'abord l'attaquer une fois de plus avec 22 D.3GD.

» P TARRASCH adopte la même ouverture que contre Schlechter. CAPABLANCA, par un coup subtil obtient un léger avantage ; malgré cela la partie se termine par la remise. . Une autre nullité-se montre nettement dans la finale fort intéressante entre DURASet NIEMZOWITCH. - Dans sa.fin de partie contre MARSHALL, RUBINSTEIN obtient un avantage matériel qui, avec la meilleure manoeuvre, aurait sans doute mené à la victoire, mais le maître russe n'est évidemment pas dans son bon jour, et grâce à une fine défense, MARSHALL sauve un demi point. BURNjoue contre SPIELMANN dans un style entreprenant et celui-ci est très heureux de sortir d'embarras par une nullité alors que le vénérable maître anglais, pressé par le temps, laissait passer le meilleur coup. TEICHMANN perd une partie égale contre BERNSTEIN pour avoir dépassé le temps réglementaire. 11 oublia un. moment que le délai accordé était de 15 coups par heure et non pas 30 coups en deux heures. La partie LEONHARDT-SCHLECHTËR est enregistrée comme remise après le dix-huitième coup.

— 30 —

22. — Partie BLANCS JANOWSKI

du PD

Noms 1 22 C.5R P.SFR MAROCZY Après le 22" coup des Noirs 1 P. 41) P. 41) 2 C.3FR P.4F» 3 P.311 P.311 4 F.3» C.SFR 5 Roq C.3F» 6 P.3C1) F.3» 7 F.2CI) Roq 8 CI). 21) D.2 11 Etait également à prendre en considération : 8 F.2R 9 C.5R D.2FD 10P.4FR F.3D 11P.4FB C.2R 23 D.2F» 12T. IFD P.3CI) suivi de F.2GD. Cette combinaison est manquée ; le C devait retour9 C.5R ner à 3FR. Maîtres de la colonne FD Pour parer à la menace les Noirs arrivent bientôt à — P.4R. prendre un avantage marqué. 9 1»pr P 23 P.3CII 10 I* pr I» F.OT»! 24 G.SFR 11 ».1F» Fpr F 12 1) pr F T.l» Si 24 C.4CR — D.5FR. 13 TH.111 F.2» 24 P. 50» 14 G».SFR TD.l Kl) 25 P.4F» P pr P 15 P.3FI) F.l II 26 P pr P T pr P 16 T. SII G.2» 27 D.2» F.3F»! 17 C pr CR T pi- C 28 P.5TR F pr C 18 T». 111 T de 2» à 2F» 29 T pr F T pr P 19 F.ICI) P.4CI) 30 D.21V T.5TR 20 P.4TR 31 T.3CI1 P.4CR Les Blancs attaquent le 32 T.l» côté B ; les Noirs le côté D. A 32 D.5CD menaçant de 20 D.3D 33 T pr PC 4- la réplique — C.2FR donnerait toute satisPour prévenir une attaque éventuelle C.5CR suivi de C faction. pr PR. 32 T. S» 21 D.2» Cl» 33 T pr T » pr T

— 31 — Tout de suite 33 — T. 8FD 4- valait sans doute mieux. T.6F» 34 F.2FD I) pr T 35 T pr T 36 P.3GR 36 D.1D était à tenter. R.2C 36 D.51) 37 F.SCI) D.3I) 38 D.2F» R.ST 39 D.4R 40 D.3R C.3FD Après le AO"coup des Noirs

41 D.3FR Si 41 Fpr P — D.4R forcerait l'échange des D. 41 P.4FR 42 F.4T1) G.5» 43 D.8TI) P.3T» 44 D.8TR P.41V 45 F.81V P.5CR 46 F.7FR P.SFR 47 F.8GR C.6FR 448 R.2C G.4C1V 49 F.3C1) P pr P 50 Ppr P D.7» 451 R.IF D.O» 452 ll.lll G.6FR453 11.2F D.7I) 4Les Blancs abandonnent. Avec une sage circonspection Maroczy sut mettre en valeur tout le matériel qu'il avait à manoeuvrer.

23. — Giuoco

Piano

BLANCS NOIRS 15 P.5T» D.2F» TD.l» TARRASCH CAPABLANCA 16 0.4R 17 C.5F» F.IF» 18 P.3CR 1 P. 411 P. 411 • S'opposant à — C.5FR et 2 G.SFR G.3F» 3 F.4F» F.4F» pour doubler TesTsur la ligne 4 P.3F» G.SFR du R ; mais le coup affaiblit 5 P.4» leur aile droite. Les Blancs P pr P 6 Ppr P F.5CD 4n'ayant pas de continuation favorable pour l'offensive le 7 F.2» F pr F 4mieux était 18 C.5R. 8 G» pr F P.4» 5)P pr P CR pr P 18 C.4FR! 10 D.SGD CD.2R Commencement de l'at11 Roq Roq sur le PD isolé. taque 12 TR.liv P.3F» 19 TD.l» C.3» ! 13 P.4T» D.3C» 14 D.3TD F.31V Très bien joué.

— 32 20 F pr C Si 20 F/1FR — F.5CB. 20 C.4C1)!!

sition avantageuse en continuant par 26 — D.-1FD. 27 1) pr I) C pr 1) 28 P.6TI) Ppr P G.4CI) 29TprP 30 T pr P C pr P 31 R.IF ! P.4C1V 32 C.2C1V C.6F1V 33 T pr T Après le 33" coup des Blancs

Après le 20" coup des Noirs .

21 D.4C» Naturellement pas 21 F pr P 4- à cause de — D pr F gagnant nettement une pièce. 21 T pr 1? Usmenacent à présent de — F.5CB. 22 C.3DI! La seule défense. Eu même temps les Blancs menacent de 23 C.4FR suivi de P.5D. 22 F.5G1V Ici Schlechter recommande 22 — D.3D. 23 C de 3» à 511 23 P.4TR Plus simple était : 23 T pr C 24CprT l'-prT 25 Tpr F T.'ID! 24 C pr F P pr C 25 C.4TR ! TR.l». 26 T.711 D.3» A ce moment, d'après Tarrasch, les Noirs auraient tiré un meilleur profit de leur po-

|

33 P pr T Si 33 C pr PT 434R.2R Ppr. T 35 C.3R P.51) 36 C.5FR P.6D 437 R.1D. Partie mille. 34 C.lll! Non pas 34 C.3R à cause de — P.5D et 6D qui suivrait. 34 T.l II 35 G pr C P pr C 36 T.01) Les Blancs ne doivent T.6FR pas s'engager avec 36 — P.5GR ; 37 T.4FR — T.5R ; — 38 T pr T P pr T, car le R blanc est limité clans sa liberté d'action à cause de la constante menace — P.6R, et que finalement le PCD serait capturé par le R noir. 36 T.IF» 37 11.111 T.111 438 R.IF T.IF» Partie nulle.

- 33 24. — Partie SOIKS lll.ANCS NIEMZOWITCH DURAS P. 411 1 P.41V C.3F» 2 G.SFR P.3TB 3 F.SCI) G-SFR 4 F.4TB F.2IV 5 Roq F. 3» 0 TIR C.2I) 7 P.41) P pr F 8 F pr G P P'" 1* 9 P pr P P.3F1V 10 CI).2» P.4T1) 11 0.4 F» 12 P.4TB Meilleur était 12 F.2D. 12 C3CB 13 I) pr » 4- F pr » F.311 14 G.311 15 F.3C1) F.211 R.2F 10 F.2» 17 TR.ll) TH.ICI) F.4F» 18 F.3F» 19 T.31) F pr C Devait se jouer de préférence 19 — F.1FD puis 3TD. F.4F» 20TprF 21 F. 111 P.5F1) ? 22 T.3F» T.l» 23 F.2» T.3» 24 F.311 TD.l» 25 P.3TR Après le 25" coup des Blancs

Lopez T.5D Les Noirs auraient dû préparer la subtile combinaison qui suit en commençant par un mouvement du R à 1R qui soutenait leur T à 1D. 20 G pr T P pr C 27 T. 11) PprT Etait aussi à considérer : 27 P.4FD 1i F.4FR T.2D 29T.3CR P.6FD lOF.TFD P.5FD 31 P pr P C pr P suivi de—C.4R. Très mauvais pour les Blancs serait : à 27 —P.4FD—; 28 P pr P '? à cause de 28 T.21); 29 T.3CD — P pr F et gagnent. Pprl» 28'TprT 25) P pr P F pr PC SO T.31) ! G pr P 31 T.71) 4- 11.311 32 T prPF» P.7F» 33 T.7Cl) F.5F» 34 T.7T1) G.6FI) 35 T pr PT G pr P C'eût été une faute que de faire D à 8FD car après 36 F pr D - C.7R 4-; 37 R.2T — G pr F;.38T.5FD ! les Noirs étaient obligés de rendre la pièce. 30 T.3TB P.4FR 37 R.2T ? G pr P 38 T.7TB Si 38T.6FD? — C.8D. 38 C.8B 35) F.4FR IV.3F 40 T.7F» F.6» 25

Partie nulle.

- 34 25. — Gambit

de la Dame

HI.ANCS NOIUS MARSHALL RUBINSTEIN 1 P. 41) P. 41) 2 P.4FI) P.31.1 Bien que ce coup soitsans critique on—lui préfère maintenant 3 C.3FR ; si on adopte plus habituellement cette continuation c'est surtout pour s'opposer au Contre Gambit de la D qui offre, aux Noirs maintes perspectives non encore suffisamment éprouvées. 3 C.3FI) P.4F» 4 PF pr PI) Je n'ai jamais considéré ce coup comme correct. La suite logique est 4 P.3R. 4 PR pr PI) 5 C.3FR G.3F» 0 F.5GR Meilleur encore est le F à 4FR. Après le coup du texte les Noirs obtiennent presque toujours un avantage de position. O F. 211 7 F pr F Cil pr F Les Noirs ayant gagné un temps dans le développement on peut en conclure qu'ils ont acquis le trait. 8 P.311 8P pr P —P.5D!; 9 C.4R —Roq leur serait défavorable. 8 P pr P 9 Cpr P F.311 Ici 9 — D. 3CDsemble fort. 10 C pr F Le début d'une combinaison agressive ; mais fausse elle laisse finalement un avantage décisif aux Noirs.

refusé

10 Ppr'G 11 B.4CII G.4FR 12 P.411 Les Blancs ôcbafaudèrent trop sur ce coup. Bien sûr les Noirs se seraient placés défavorablement s'ils avaient pris ce PR. 12 P. 51) Par cette réplique les Noirs repoussent énergiquement l'attaque prématurée de l'adversaire. 13 lloq T» Si 13 P pr C — P pr C avec la menace immédiate — D.7D X, et si 13 T. 11) ou D. 3FR — D.4TD avec de futures menaces. 13 B.5TH 14 1) pr » G pr 1) 15 C.5CI) Roq T» Après les intéressantes escarmouches des cinq derniers coups le jeu est devenu fort clair. Les Noirs sont de beaucoup les mieux placés, car ils ont de l'avance dans le développement; ils ont deux P au centre dont l'un est passé, et ils possèdent enfin des chances d'attaque sur le côté B, en raison de la ligne FR ouverte. De plus il faut compter avec la position menaçante de leur G à 5TR et la facilité pour eux de chasser le C blanc. 16 P.SR Pour empêcher — P.4R ; mais ce PR doit être finalement perdu. 16 TR.1F11 Etant menacés de la perte de la qualité par 17 C.6D + suivi de 18 C.7FR. 17 G.61) 4- R'IG

- 35 !

Après le 17" coup des Noirs

18 P.4FR Encore le meilleur, puisT pr P ne peut pas que 18 — se faire à cause de 19 P.3CR. En somme Marshall défend d'excellente manière sa position perdue et.il donne encore de sérieuses difficultés à l'adversaire. Ne menace-t-il pas déjà d'entamer par une contre attaque P.3CR suivi deF.4FI) ou 5CD. 18 P.4G11 Très bien joué. Le coup empêche la consolidation des P blancs et il ouvre des points nouveaux d'attaque. 19 F.SCI) Un moyen désespéré, insuffisant comme ceux qui suivent. Si 19P pr P les Noirs gagneraient le PR par — C. 3GR, sur quoi le C blanc se trouverait en même temps menacé et de'ce l'ait les Noirs auraient deux P unis au centre. 15» P pr P 20 P.3G1V A 20 F pr C — Ppr F; 21 T pr P — G pr P et le PFR noir avance. 20 ' G.6FR .

Jusqu'ici Rubinstein a très bien joué. Biche en idées, cette partie est animée et intéressante ; mais ce dernier coup de C n'est pas le meilleur, bien qu'il paraisse fort à cause de la protection qu'il apporte au PD, et à son attaque du PR adverse. En dehors de cette suite était à considérer 20 — C.4FR avec lequel les Noirs se rapmieux prochaient en tout cas de leur idéal qui est d'obtenir deux P unis centraux, ex.: C.4FR 20 2LC pr C T pr G F G P pr F 22 pr 23 P pr P T pr P Et dans cette fin de partie de T qui se produirait, non seulement les Noirs auraient un P passé de plus, mais ils auraient aussi l'attaque constante sur le PB. Tandis qu'à la suite des le complications amenéesestpar finacoup du texte le PR lement échangé contre le P noir et le danger des P unis et passés est conjuré pour les Blancs. P pr F 21 F pr C 22 TR.1FR P pr P 23 P pr P Si à ce coup les Noirs répondaient par 23 — C pr P l'échange des T qui suivrait serait loin d'être décisif. 23 R.2F Menace immédiate sur le C par : 24 C pr P T pr T 25 T pr T T.1D 26TprPD qui gagnerait une pièce. 24 G.41V Pare la menace précitée tout en préparant C.5FD.

— 36 — Après le 24" coup des Blancs

24

ll.SC Avec le dessein de continuer par 25 — P.4FD, ce que l'adversaire empêche. Probablement meilleur était tout de suite : 24 — T.4FR avec 25 C. 5FD — T pr P ; 26 G pr PR 4— T pr G ; 27 T pr C et les Noirs gagneraient aisément la fin de partie de T avec un P de plus. -Encore plus avantageux pour—les Noirs serait : si après 24 T.4FR ; 25 G.61) 25 — T pr PR ; 26 parce que T pr G — T pr C. 25 P.4C1) S'oppose à — P.4FD et rend possible C.5FD. 25 T.4FR Le R étant à 3C cela n'est plus aussi bon car après G.6D la T ne peut pas prendre le PR à cause de C.4FD 4-- . 26 G.6» TR.1FR Le sacrifice de la qualité était à considérer en raison de l'avance du P adverse, mais cela n'aurait pas suffi pour gagner, exemple : 26 T pr C 27 P pr T P.4R 28 R.2F P.5R 29 T pr C P pr T 30 T pr P P.7FR 31 P.7D T.1FR

I

32 Ï.4FR et, les Blancs obtiennent la remise. 27 C.4R R.4G On entrevoit déjà que la marche en avant va être contrariée. Us ne gagnent plus nettement le PR. 28 G.5FI) C pr P 25) T pr T T pr T SOC pr P Avec ce coup et le suivant les Blancs écartent le plus grand danger, c'est-àdire détruisent le centre ennemi. Toutefois les Noirs restent avec la supériorité numérique et en plus avec l'avantage de position. SO T. 7F II 31 T pr P T pr P Maintenant les Noirs cherchent à caser leur G à 5FD et obtenir ainsi une attaque décisive au moyen de leurs trois pièces. 32 G.7F» 4Après le 32" coup des Blancs

32

R.3C lin permettant la retraite de leur R les Noirs diminuent leurs chances d'attaque. Rubinstein craignait la suite : 32 R.5T 33P.5GD+d R.6C

- 37 —; T.8TD434-PprP C.6FR+ 35 R.2D 3GR.3R. CprT 37 R pr C Après quoi le P blanc passé peut devenir inquiétant. Malgré cela les Noirs doivent car ils quand même gagner peuvent arrêter le dit P et avancer leur PT, en continuant par exemple comme suif : T.SFD 37 P.4TD 38 R.5D -R.5T suivi de 39 C.6TD — P..4Get le P serait inolïensif. T.7CR 33 G.OU S'écarUint de la bonne était bien route droite qui leur — R.4G. Le indiquée avec 33 gain du PCR et plus encore son échange contre le PTR est de peu de valeur pour les Noirs. 11 s'agissait plutôt de continuer l'investissement du R blanc et d'achever ce mouvement par une manoeuvre de R et G. T pr P 34 C.5CR 1V.4C 35 G pr P Une bonne chance de s'offrait toujours avec 35 gain — T.7CR rentrant dans le plan conseillé plus haut. La continuation pouvait être : T.7CR. 35 R.4C 36 C.6FR C.5F.D 37 G.7D P,pr P 38 C.SCD 39 Cpr P 4- R.6F et les Noirs forcent le mat où gagnent la qualité, ex. : T.7FD 440T. 11) 41 R.1G C.7D442 R.1T C.6CD443 R.1C T.7CDX C.6R Si 40 T.7D 41 R.1C T.8CR 4- :

C.7FDsuivide 42 R.2T 43 - T.8TDx. Deux belles variantes de mat. C.5F» 11.2F T.6T» T.71) T.7C» 4- C.3G» R pr P C.6FR Les Noirs ont maintenant le bénéfice de deux P ; mais cela est leur seule chance de gain. Leurs pièces vont être gênées et leur action plutôt défensive est loin de pouvoir mènera une victoire certaine.

36 37 38 39

R..4..C 40 C.7I) T.5TI) 41 R.2G P.4F1) 42 R.3G —T.5D suivi 42 Peut-être de — T.6D 4-offrait-il ici plus de ressources gagnantes. 43 G.SU 43 G pr C serait une faute d'abord l'échec des car tout Noirs — T.5CD sauverait cette T et le résultat resterait favorable à ceux-ci par deux P unis et passés. 43 44 11.3F 45 T. SOI)

T.5C» 4P.4T» IV.ST

Les chances de gain disparaissent progressivement. î P.5TD A 45 R.3F 46C.7D >' 47 C pr C-' ' 48 T.8T-D, • à avec une nullité semblable 1 celle de la partie. "-. C.41) 46 R.2F 1V.4G 47 T.8F»T.5F» 4- ' 48 G.71) '•C.3C» 49.1V.2C R pr G 50 G pr C

— 38 Après le 50" coup des Noirs

51 R.3C Sans aucun doute celte finale de T n'est pas gagnable eu égard à la bonne position du R blanc. 51 T. 5Cl) + 52 11.3F R.4C 53 T.8C» + R.5T 54 T.8F» T.6G» 455 11.2F T.4GI) 26. — Contre

I 56 T.8TR 1V.5G 57 T.1TR P.5TT) 58 1V.2C P.6TI) 411 y avait pas à espérer davantage avec— P.5FD qui aurait contraint à la retraite du R blanc par — T.5CR puis — T.7ÇR, et comme cela le R noir pouvait peut-être gagner la case 6F. Toutefois si le R blanc a la liberté d'aller à 2F au lieu de 2T le gain reste encore très problématique. 55) 1V.2T 1V.5T 6() T.IF» T.4T» 61 T.ICI) P. 5F» 62 T.SCI) T.4F» 63 T.8T1) + 11.50 04 T pr P P.OF» 65 T.SOI) + 11.5F 66 T.SOI) Partie nulle. Annotations du D1'Tarrasch « Die Schuehwell». Ii

Gambit

BLANCS N01KS BURN SPIELMANN 1 P. 41) P. 4» 2 P.4F» P.411 3 PBpr PR P.51) 4 G.SFR C.3F1) 5 G».21) F.5GR 6 P.3GII ».2R 7 F.2011 Roq T» 8 Roq P.6» 5) P pr 1» T pr P ÎO B.4T1) B.5GI) îi ».2F» T;2» Si 11 — F.4FR; 12 F.3TR gagnerait l'échange. 12 P.3T» D.4T» 13 D.411 P.4FR? 11est clair que cette poussée prématurée affaiblit la position des Noirs.

de la Dame

14 D.2FD ! Cette retraite de D laissant le PB sans défense est le prélude d'une jolie combinaison entraînant le sacrifice de l'échange et d'un P. 14 C pr P Après le 14" coup des Noirs

- 39 P.4C» Cpr C + F pr PC C pr C P pr F 1) pr T F.2C» B.3TD C.51V C.3F1V la T n'a aucune Forcé ; bonne case, à 19 — T.2R; 20 Cpr F suivi de 21 D.5FR.+. F.4TR 20 P.3TR G pr G 21 Cpr T F.3G1V 22 » pr P 23 D.4CR F.4TR Une faiblesse de position qui est inévitable. 24 D.41) T.l» 25 T.1T» C.3FR 26 B.4FIV Bien certainement 20 T pr D aurait gagné un P, mais le coup du texte est encore plus fort. 26 B.SR 27 F.511 P.3TI) 28 P.5G1) ! 28 F pr P aurait gagné, mais 28 P.5CD est plus énergique. T. 2» 28 25) P pr P 11est regrettable que Burn, en détresse de temps, ait ici interverti les coups. Au lieu de ce fâcheux P pr P il aurait dû continuer par 29 F pr C et si 29 — D pr Falors 30D pr D suivi de — P pr P avec unefinale pleine de promesses. 29 P pr P 30 F pr C P pr F 31 ».3FR 1V.1D 32 D.8T» 4- 1V.21V 33 F.S» B.41V 34 B pr P Il y aurait eu d'heureuses possibilités pour les Noirs, si dans la chaleur de l'action les Blancs avaient pris avec la T.;

15 16 17 18 19

. PT? — D. exemple 34 T pr 8R 4- ;35 R.2C - T pr F. 34 F.2F1V 35 D.3TB 4- T.3» 36 T.IF» 11.IF 37 F.2C1V 1V.2C T.71) 38 P.5FB 39 D.3FD Après le 39" coup des Blancs

39

D.71V Ici la partie fut ajournée, Spielmann mit ce coup sous iln'v mit pas enveloppe, mais— le meilleur. 39 D pr D; 40 — T-pr D T.8D 4- ; 41 R.2T — T.7D aurait probablement amené les Blancs à offrir la nullité, tandis que la suite du texte conduit à cinq heures d'un jeu laborieux avec des chances de gain pour, les Blancs. 40 ».3R » pr » F. 4» 41 Ppr» T pr F 42 F pr F 43 1V.2F P. 3F.» P.4FR 44 1V.3F 45 P.4C1V PTprP446 P pr P P pr P + 47 Rpr P 1V.3F 48 P-.41V T..4C1V449 IV.4F T.4TR 50 1V.3R R.41V 51 T.1FR T.6T1V 4T.8TR 52 T.3F1V 53 T.5F1V 4- 1V.3R

- 40 • Après le 53" coup des Noirs

54 55 56 57

11.21) 11.3» T.5C11 II.4F

T.5TR T.8TR T.8D 4T.8F» 4-

27.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 ÎO 11 12 13 14

— Gambit

I 58 1V.4C T. 81V 59 R.5T Tpr P 60 1V.6G I1.2D 61 T.7CR 4 R.IF 62 -T.6GR T. 211 63 T pr P 4- H.1G 64 T.6TR T.2CI) 465 R.6F T.2FB + 66 11.61) R..2C 67 T.8T1V T.3F» 4T.3011 .68 IV.5» 69 T.7T1V + R.IF Partie nulle. Une partie animée et hérissée de difficultés qui fait grand honneur à la fraîche lucidité et à l'endurance du vétéran-maître Burn. de la Dame

BLANCS HOIIIS BERNSTEIN TEICHMANN P. 4» P. 4» P.4F» P.311 G.3F» P.4FI) G.SFR G.3FI) PF pr P» PR pr P» F.4FIV P pr P O pr P F.SOI) P.31V 0.3FR F.50» F.2» F pr C Roq P pr F Roq F pr C F pr F C pr F P pr C ».4T» 1heure.

28. — Partie

des

BLANCS NO.ll'.S LEONHARDTSCHLECHTER 1 P.4R P. 41V 2 G. SFR C.3F»

refusé

A}M'èsle 14" coup des Blancs

Les Noirs n'ayant pas joué leur 15« coup dans l'heure perdent pour avoir dépassé le temps réglementaire. Trois 3 4 5 6

Cavaliers C.3F» F.4F» Roq P.3»

F.5CI) C.3F1V Roq F pr G

- 41 7 8 9 10 11

P pr F P.41) P pr P G pr P P.3T1.V C pr PF D.2» CD.51) C pr P 11est bien évident que si 11 D pr C — C 7R + gagne la D. C de 6F» 11 à 71V412 1V.2T C pr F 13 T» pr C F.3II 14 TR.l 11 T. III 15 F pr F T pr F 16 P.3F» C.3FD •17 Cpr G 11.3» 4-

18 R.1C

Après le 18" et dernier coup des Noirs

\

Cinquième

Tour

SCHLECH TER DURAS. CAPABLANCA JANOWSKI. VIDMAR BERNSTEIN. TEICHMANNMARSIIA LL.

1) pr C

Partie nulle.

— 27 Février MAROCZY LEONHARDT. . SPIELMANN TARRASCH RUBINSTEIN BURN. NIEMZOWITCH. repos.

Cette cinquième journée apporte des parties intéressantes en même temps qu'elle est fertile en surprises. Une sensationnelle partie est celle SCHLECHTER-DURAS, que le premier gagne par un sacrifice de deux pièces paraissant tout à fait correct. Par curiosité il faut citer que des sept premières parties jouées par SCHLECHTER celle-ci, contre le maître de Bohême, est la première qu'il gagne. Peut-être avec plus d'émotion encore les spectateurs suivent la partie CAPABLANCA-JANOWSKI. En effet, c'est ici un combat émouvant mené des deux côtés avec élan et énergie. L'issue longtemps douteuse semble se balancer sur le tranchant d'une lame. A l'extrême surprise de tous, au 53c coup JANOWSKI laisse passer la continuation facile clairement indiquée, puis refusant ensuite une nullité découlant d'échecs perpétuels, il permet à CAPABLANCA d'enregistrer à son actif une victoire fort importante qui lui donne une avance appréciable sur ses concurrents à la première place.

- 42 — Dans la partie YIDMAR-BERNSTEIN aucun l'ait saillant ne la caractérise, tout va confusément, quand à la lin le D>'BERNSTEIN commet une grosse faille qui entraîne la perle immédiateDans celle TEICHMANN-MARSHALL la finale est remarquablement bien conduite par le champion américain. Semblant subir un destin MAROCZY cette l'ois encore lutte malheureusement contre LEONHARDT:il est vrai que cette défaite découle d'un sacrifice de qualité un peu risqué. Le D1'TARRASCH, qui jusqu'ici avait manoeuvré dans ce tournoi de manière vigoureuse, avec son expérience et coufinn'ier de la victoire, se trouve le mieux placé contre SPIELMANNdans une « Partie Française », mais Je gain n'est pas forcé, el il est difficile, alors la finale n'aboutit qu'aune remise. BURN,qui ne traite pas soigneusement le début, a fort à faire contre le jeu solide de RUBINSTEIN, toutefois celui-ci ne peut rien obtenir et. offre la remise après maintes tentatives sans résultats

29. — Partie

des

1 2 3 4 5 6 7 8 9

BLANCS NOIUS SCHLECHTER DURAS P.4II P.411 G.SFR G.3FB C.3FB C.3FH F.SGI) F.SGI) llO(| Roq P.31) P.31) F.5GR G.211 C.4TR P.3FI) F.4F1) (LUI Après le 9" coup des Norrs

quatre

Cavaliers

10 P.4FR Ceci parait, être une erreur qui abandonne aux Noirs le gain d'une pièce, mais c'est en réalité une combinaison à longue portée. Celte variante fut jadis suggérée par le maître viennois, toutefois sans que son promoteur en ait jamais fourni d'analyses. 10 F pr G 11 P pr F P.4» 12 F.SGI) P.SFIl Duras, avec, plusieurs autres maîtres, pense que le gain de la. pièce est défavorable aux Noirs. 13 P pr Pli Ppr F 14 T pr T 4- R pr T 15 B.3FR 4- R.1C 16 T.IFR C.2FB ! 17 B.7F11 -4- 1V.1T 18 Ppr P Etait à- considérer -18D. SFR 4- qui semble donner quelque chose de mieux, car

'

— 43 — au coup du texte les Noirs avaient la meilleure continuation 18 — F.3R suivi de P pr C. Après le 18" coup des Blancs

18

PprP Si le sacrifice imaginé,par Schlechter est valable, c'est, en ici que la preuve devait être faite par 18 — F. 311 suivi de P pr C. Avec la variante choisie par Duras la partie des Noirs ne semble pas fenable. 15)I).SFR 4- B pr I) 20 T pr I) + Cl Gît F. 311 21 G.3F II — Si 21 P.3TR ;22 G.41)! 22 23 24 25 26 27 28

T pr T G pr PC G pr F F pr P P.41) F.301) 11.2F

G pr T G.2FD G pr G G. Il) 'G.211 G de H) à 3FD C.4TI)

Ceci n'est pas une.défense • — P.3CR alin quelconque ! 28l'action île permettre rapide du R était préférable. C-TARRASCH.. . SCHLECHTEli ... NIEMZOWITCH . .

+9 +9 maisn'ayantplusà jouer -f- 8 X + 8 + 7 % +7 +7

L'intérêt capital porte naturellement sur la lutte entre Je Dr VIDMARet CAPABLANCA puisque le résultat va décider du premier prix. Si Vidmar gagne il est seul premier vainqueur tandis que le maître cubain s'assure le premier prix simplement par une remise. On s'attendait donc, clans ces conditions, à voir Vidmar jouer cle l'avant; contrairement à ces prévisions, celui-ci préfère s'établir solidement et avec circonspection puis attendre l'éventualité d'une offre de quelque chance. Mais celle-ci ne se produit pas car Capablanca, bien conscient de l'importance de ce moment, sait habilement éviter tous dangers, cle sorte que finalement la partie se termine -par une remise. Ce demi-point établit définitivement le •rang d'ordre des trois premiers. Le D>'TARRASCH succombe contre DURASdans une «Partie des Quatre Cavaliers » que celui-ci joua supérieurement. Du fait de cette perte le D>'Tarrascli quitte le rang des candidats aux prix. 11en est de même pour NIEMZOWITCH que sa nullité' avec BURN écarte dès lauréats. Partie bien jouée des deux côtés et avec énergie. Le quatrième prix ne peut plus être maintenant que la récompense de MARSHALLou SCHLECHTER.Il est vrai cpie Schlechter ne peut aspirer au partage du quatrième que par une victoire sur Marshall, lequel a le trait par dessus le marché. La partie prend très vite une tournure tellement favorable pour lui qu'une défaite du maître américain paraît inévitable. Tout à la fin, dans une position nettement gagnante Schlechter commet

— 149 — pourtant une faute incompréhensible après laquelle la partie se termine en nullité. En conséquence le quatrième prix échoit à Marshall. et MAROCZY Des autres parties, celle entre le Dr BERNSTEIN mérite d'être citée à cause cle la finale subtile. En outre celle que JANOWSKI gagne a LEONHARDT, puis enfin la partie entre TEICHMANNet SPIELMANN qui s'achève en nullité.

99. — Gambit

de la Dame

BI.ASCS NOll'.S VIDMAR CAPABLANCA 1 P. 4» 1».4» 2 P.4F» P.3R . 3 G.3F» P.4FI) 4 P.311 G.SFR 5 C.3F1V C.3FI) 0 F.31) PDprPF Capablanca, qui n'a pas besoin cle plus qu'une remise pour s'assurer le premier prix joue naturellement la simplification de position. Après : 6 — F.3D les Blancs continueraient par 7 Roq — Roq, puis 8 D.2R menaçant cle 9 P.4R. 7 F pr P F.211 8 Roci lloq « P pr P Si les Blancs voulaient éviter l'échange des D ils devaient choisir la continuation, toujours un peu dangereuse: 9 D.2R — P pr P; 10 T.1D. i) 1) pr I) 10 T pr » F pr P P. SOI) 11 P.3T1) 12 P.4CO F.211 T.l» 13 P.4R 14 F.4F1V F.20» C.1R ! 15 P.51V ! Si 15 C.2D 16 C.5CD P.3TD? 17 C.7FD TD.-1PD 18C pr PR !

refusé

1« F.31) TD.1F» 17 C.5C1) T.4» Actuellement 17 — P.4TD ne serait pas bon à cause de 18 F.3R. 18 CGI) Opr C 11) P pr O Apirès le 19»coup des Blancs



F prP ! Par celte jolie combinai:son les Noirs forcent la remise si importante pour eux. Si 19 — F.SFR; 20 F'.411! 20 F -pr F T.l» ! Partie nulle. Les Blancs n'ont rien de mieux que 21 F pr PT +, ce qui amène une finale cle F cle différente couleur.

' '

— 150 — 100.

— Partie

des

lll.AXCS X01I1S TARRASCH DURAS 1 P. 411 P. 411 2 O.SFll O.SF» 3 0.3F» O.SFll 4 F.5C» F.SOI) 5 Roq Roex O P.31) C.5I) 7 F.4F» Si 7 C pr C suivrait 7 —P pr C; 8 C.2R - P.4D! 7 P. 3F» Très finement joué. Faible -serait 7 - P.31) car le dit, P doit aller absolument à — 4D si les Noirs veulent obtenir une satisfaisante. Toutefois partie — P.4D immédiatement tournerait à l'avantage des Blancs à cause cle la suite:. 7 P.41) 8 CDpr PD CR pr CD •J Fpr C F.5CR 10 P.3F1),etc. 8 G pr G Les Blancs ne peuvent guère prendre le— PR car il s'en suivrait: 8 D.4TD ou aussi — P.3D et après la retraite à — 3FR viendrait 9 -— F.5CR sans que les RIanes puissent détruire le clonage —. CprC +; 11 P (10 F.311? pr C — F.6TR suivi cle — P. 41)ou 51)! et gagnent). Toutefois si les Blancs après 8C, prPR — P.31) ne retirent pas leur C mais le sacrifient par 9 GprPF, alors ils gardent bien la supériorité numérique cle la T et deux P contre deux pièces légères, mais ils restent mal placés, parce que, pendant longtemps, leur T ne pourra exercer le même effet que les pièces mineures des Noirs. 8 PprC

Quatre

Cavaliers

i) 0.211 F.4F» 10 F.5CR Pour empêcher — P.4D. Etait aussi à tenter: 10 P. 3FD et cle même la variante 10 P.5R qui chassait le G ennemi à — 1R car après : 10 P.5R C.5CRla suite serait : 11 P.4FR C.6R 12 F pr C P pr F 13 P.41), etc. ou11 D.5TR 12 P.3TR, etc. 10 P.3TR 11 F. 4TU A considérer était: 11 F pr C — D prF; 12 P.4FR. P.4C1V ! ' 11 M;oave m e nt nécessaire pour continuer par — P.4D; après — P.31) les Noirs resteraient avec un jeu faible. 12 F.3GR P.4» 13 Ppr P G prP 14 F.511 Joué trop vite, sans réflexion suffisante, ce coup conduit au moins à la perle cle la qualité. Au lieu de cela les Blancs devaient continuer par 14 F pr C — D pr F; 15 P.4FR. Après quoi ils étaient assez bien placés. Après le 14» coup des Blancs

- 151 14

T.IR ! I A la place de cette suite les Noirs pouvaient chercher le gain d'Une pièce par : 14 F.5CR 15 P.3TR ! Fpr G 16 1)pr F T.IR Toutefoisaprès la réplicrue: 17 P.4FR P.3FR 18 D.5TTIle résultat eut été fort problématique. 15 Fpr PI) F.5C1V! 10 F pr F Si 16P.3FR les Noirs gagneraient—par 16 — F pr F + suivi cle C.6R. 10 F pr C 17 ».2» Fpr T 18 T pr F Pour la qualité les Blancs ont comme compensation un P et un très beau jeu qui n'est pas facile à démolir. 18 P. 30» 10 F.4» P.4F» 20 F.31V T.311 ! Après 20 — G pr F la réplique des Blancs 21 P pr G ouvrant la file du FR et de ce fait battant fortement sur le point 2FR ennemi leur laisserait une assez bonne position. Actuellement les Noirs cherchent à.opposer la T à —r 3FR. 21 D.ll) C pr F T. SFR 22-Ppr G Ce vis-à-vis est très désagréable pour les Blancs. S'ils retirent la T à 1R elle devient inefficace et les Noirs arrivent à prendre l'attaque par — D. 2D et D.4FR. 23 T.SFR Sur cette réponse les Noirs

ne doivent pas échanger tout de suite parce que les Blancs un P après D pr gagneraient T — D.1FR; F pr PF +. Après le 93»coup des Blancs

23

T. ICI) Très fin. Les Noirs menacent cle gagner le F par 24 — P.4GD. Pour parer à cette menace les Blancs ne peuvent donc pas, comme ils en avaient le projet, se soustraire à l'échange des T. Alors, sans T, la partie des Blancs est faible et doit aller à la dérive, tandis qu'un matériel cle T et F contre deux T offrait plus cle ressources. 24 P.4TR 11n'y a rien, ici à suggérer; les Blancs n'ont seulement qu'un P en compensation de la qualité sacrifiée et cle cefait leur adversaire a encore quelque chose à gagner. Le coup du texte inaugure un plan d'attaque, sur le Côté R; mais celle-ci n'aboutit qu'à ouvrir la colonne TR au bénéfice des Noirs. 24 T pr T 25 » pr T D.2R 26 P pr P P pr P 27 P.4R 1V.2C 28 P. SF» T.1TR 20 P.4»

—..152 — Cette avance de P alc'dcîfaut d'ouvrir trop de lignes aux Noirs et de compromettre la bonne position des P blancs. Les Blancs ont évidemment l'intention de P.4D et P.5R ; immédiatement 29P.5R aurait été désavantageux pour eux à cause de 29 — D pr PR; R.-3T. 30 D pr PF 4 2» T.5TR D'abord l'échange des P était immédiatement décisif. Exemple : 29 P pr P 30 P pr P T.5TR 31 F.31) D.3D Et les Noirs attaquent le PD en même temps qu'ils menacent d'un échec à — 7TR. 30 F.31) Si à 5D le F occupait un poste plus agressif, par contre il ne pouvait plus concourir à la défense du R. 30 1»pr 1» 31 P.3CIV T.OTR 32 D.4CK T.3T1V 33 PprP D.2F1) Le combat est virtuellement terminé en faveur de Duras; la suite n'est qu'un spécimen instructif de procéder. 34-F.IFR Naturellement mauvais serait 34 1) pr PC -j- à cause de — T.3CR. D.8F1) 34 35 ».2R T.31) P.SFR 30 ».2FR Pour empêcher 37 P.5R cpii aurait encore donné quelques chances aux Blancs. 37 1V.2T R.81) Ceci amène une désagrégation décisive de la position des P blancs. T.l» 38 P.5»

30 F.3TIV

T.IR

Après le 39» coup des Noirs

40 D.5F1V Les Blancs n'ont plus cle coups satisfaisants. 40 D.7R + T.1TR + 41 F.2CIV D.8R + 42 R.IC 43 D.1F1V I) pr PC ».7TIl + 44 D.2II 45 1V.2F D.5FR + T.l F» 40 R.IC P.5CR 47 D.3I) T.8F» 48 F.IFR 49 P.511 Tout de suite 49P.6D cou-. terait le P à cause de la réplique — P.6CR; 50D.2R. 40 T pr F + La prise ofl'evte49 .—D pr PR aurait inutilement prolongé la lutte. 1) pr 1) + 50 » pr T Les Blancs abandonnent. Après 51 R pr D les Noirs auraient deux P passés, lesquels, bien qu'ils ne soient pas liés, devaient en jouant correctement inarcher avec suc-, ces en s'aidant l'un et l'autre cle telle façon que la perte de l'un des deux aurait comme conséquence l'avance irrésistible de son compagnon.

— 153 — 101.

— Gambit

de la Dame

refusé

HI.ANCS BURN

soins En outre le coup du texteNIEMZOWITCH contient un petit piège. 15 Ppr G F pr PR 1 P. 4» P. 4» 16 T.ICI) lloq 2 P.4F» P.3.1V 17 P.3FR 3 C.3F» P.4F» 4 PF pr P» PII pr P» Les Blancs évitent le piè5 G.3F1V O.SF» ge. Après 17 T pr PC, capture « P.SO11 C.3FR fort séduisante pour un adver7 F.2C11 P.3TR saire fougueux, aurait suivi : 8 Roci F.35$ 17 — T pr F: 18 D pr T — F O P.3R T.IF» pr C, gagnant nettement une 10 C.21V P.5F1) pièce. 11 P.SCI) P.4CI) 17 F.4TTV 12 0.5R F.31) 18 P.4II D.4TI) 10 F. 4 F 11 Ceci conduit à la perte d'un P. Meilleur était 12 — F. Meilleur eut été : 19 F. 2R. 2CD. Après le 19»coup des Noirs

10 20 O pr F

F pr F

Après le 20»coup des Blancs

13 P pr P Une belle et profonde combinaison. 13 C pr G Si 13 PC pr P14 C pr PFD I? pr C 15 P.5D ! etc. 14 PprP» F.5G-R -14 F.4FR? 15 P pr C PprP 16 C.4Daurait été encore plus avantageux pour les Blancs.

20

CprPR! Donnant une belle tournure au combat et, peut-être, l'unique chance pour les Noirs de sauver la partie. 21 C pr F D.SG» + 22 1V.1T G.7FR + 23 T pr C 1) pr T 24 D.1CR Malgré -le bénéfice net d'une pièce en plus le jeu exige 20

- 154 encore une grande, circonspection. Le désir d'échanger les D est donc bien légitime delà part des Blancs. 24 1) pr PT 25 T.l» Les Blancs arriveraient vite dans une mauvaise position s'ils s'engageaient clans une attacme sur le coté D. Exemple: 25 T.1TD D.7CDou A 26 D pr PT T.«KO+ 27'1'pr T D pr "f + 28 D.1CR D.7D suivi de — la menace20 T.1FD etc. A Si 25 1)pr P 26 P.4CR T.7F1) 27 P.4KR D.7D 28 T.1P, etc. 25 T. 7F» 20 D.4I) D.7C1) 27 I) pr » T pr I) 28 P.O» T.l» 20 F.3TR Le P passé devient dangereux pour les Noirs. 20 P. SOI) 30 P.7» P.OG» 31 G.4FR Marchant en tonte hâte vers le PCD ennemi dont l'avancement devient pour eux fort inquiétant. 31 Ï.V4T» 32 F.SFR II. IF 33 0.5» T.7F» ! Très adroitement joué et avec beaucoup d'à-propos; il était nécessaire d'occuper la ligne FD même au prix d'une qualité sacrifiée. 34 F pr T P pr F 35 T. IF» T pr P 30 C.3R T.6»

37 Opr P T.6F» 38 R.IC P.5TI) Si) 11.2F P.(ÎTl) 40 11.211 P.7T1) 41 1.1.2» T pr PF le 41» Après coup des Noirs

42 T.1TIV Plus simple était la suite: 42 C.41) T.7FR + 43 C.2R TprPT 44 Ï.-ITI)suivi de Tpr PT. 42 T.7FR+ 43 R.3F T.70IV 44 1V.2G P.4TR 45 T.1T1) Tpr PT 40 T pr P P.3C1V 47 R'.IF R.2G 48 0.4Cl) T.8TR + 40 R.2» 4:9 R.2C soutenant éventuellement la T aurait permis de garder le P. 40 T.OTR 50 T.3T» P.5TR 51 T. 31) T.7T11 + 52 11.311 P pr P 53 T.11) P.4FR 54 11.3F P.5F1V 55 11pr P T.5TR + 56 R pr P T pr G Partie nulle. Une intéressante lutte conduite avec énergie par les deux adversaires.

— 155 •— 102.

— Partie

lil.A.NCS NOlliS MARSHALL SCHLECHTER 1.P.4-» O.SFll 2 P.4-F» P.4FI) 3 P.31V P.3II 4 O.SF!) P.41) 5 O.SFll F.3» 6 P.3TI) lloq 7 P» pr PF F pr P S F.211 C.3F» » P.4CI) F.31) 10 F.2C1) P.411) 11 P.5F I) ? Une faute! On pourrait supposer (pie Schlechter, en jouant son coup précédent, avait pu l'espérer. La suite correcte était: 'Il P.5GD. H P pr P 12 P pr 1» T pr T Après le 19»coup des Noirs

13 » pr T ? Evidemment plus logique était ici : 13 F pr T, bien qu'après, la. position des Noirs était encore préférable. Si ceux-ci continuaient par 13 — F.211 alors: 14D.3CD — P.3CD; 15 D.4TD — F.21) avec l'avantage. 13 C pr PC 14 Roci F pr P 15 C4T1) F.3»

du

PD

16 17 18 19 20 21 22 23 24

P.4CR O.SF» T.l» G.111 O.SF» G.411 G.501) G pr G + F.211 Fpr G P.411 D.3C1) C.3FÎ) P pr P G pr P P.4FR P pr P T pr P Les Noirs eussent mieux joué en prenant avec le P. 25 F.2GR T.4» 20 F.4» ».1I) 27 F.SFR Pour parer à la menace noire — P.4-R. 27 11.IF 28 O.SO11 T. 21) 2» R.2G Après le 29»coup des Blancs



P. 41V Bien à tort les Noirs renoncent à l'avantage cle deux P gagnés avec l'idée cle simplifier la position ; il en résulte qu'à partir cle ce moment les Blancs acquièrent des chances de remise. 30 F pr P T pr T 31 F pr T ».4» + 32 P.SFR • Si 32 F.SFR — F.6TR +.

- 156 — 32 33 34 35 36

».7» + F.211 D.3TR D.3F» F.6TR + 11.2F P.4C» ».4I) B est clair que les Blancs ne peuvent pas prendre le PCD à cause de — D.3CD -+-. 36 D.3FI) 37 D.4FR + R.IC 38 C.5FR D.4F1) + 30 R.3G Fpr O F.3» 40»prF 41 P.4F1V F prF 42 Ppr F P.3C1V 43 ». 6114- RI F 44 F.SFR D.8G1H45 R.3T D.OR 46 IV.2C ».4GR+47 11.2F D.2IV 48 D.51) D.STR + 40 11.311 ».8R + 50 11.41)? On ne s'explique pas pourquoi les Blancs offrent à leur adversaire la facilité d'échanger les D. Sans aucun danger pourtant, ils pouvaient jouer 50 R. 4F. 50 ».7» + 51 R.41V » pr » -f1V.21V 52 IVpr » 53 F.4C1V P.4T1V 54 F.21V Après le 54» coup des Blancs

54 55 56 57 58 50 60 61

11.6F Fpr PO II.5F IVpr C 11.4F 11.3» 1V.2R

C.2F1) + C.3IV G.5I) + Opr F 11.311 llpr P 11.5F

Après le 01» coup des Blancs

61

IV.511? Marshall a la bonne chance que son adversaire, jouant les yeux fermés devant le chemin de la victoire si proche, laisse passer: (H R.5C 02 R.2F R.6T 63 R.IC P.5TR Gi R.1T P.4CR 05 R.IC P.5CR GOR.1T P.GCR,etc. dont l'issue gagnante le plaçait quatrième ex KCJIW avec lui ;les deux maîtres terminant ainsi le Tournoi chacun avec huit points. 62 IV.2F 11.6» 63 11.3F P.4GR 64 11.2F R.5R 65 11.211 IV.5F 60 11.2F 1V.5G 67 R.2G P.5TR 68 P.3T1V + Partie nulle.

— 157 — 103. — Partie ItLAXCS XOIKS BERNSTEIN MAROGZY 1 P. 411 P. 31V 2 P.4F» Peu usité et de valeur douteuse. 2 P. 411 Perte de temps. Meilleur sans doute devait être : 2 P. 4D. 3 C.3F1V O.SF» 4 O.SF» P.3C1V 5 P.4» P pr P 6 Cpr P F.2GR 7 F.3II P.3» 8 F.211 OR.211 i) Ro(j Uo