Girart de Roussillon: chanson de geste [3]

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.GIRART DE ROUSSILLON CHANSON

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PUBLIEE

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PAR

W. MARY HACKETT Tome

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EDITIONS A. & J. PICARD 82, RUE BONAPARTE

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ROUSSILLON III

GIRART DE ROUSSILLON CHANSON

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PUBLIEE

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EDITIONS A. & J. PICARD 82, RUE BONAPARTE

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Publication proposée a la Société le 8 décembre 1950. Approuvée par le Conseil dans sa séance du 7 décembre 1951, sur le rapport d’une Commission composée de MM. Clovis Brunel, Félix Lecoy et Mario Roques. Commissaire

responsable :

M. Clovis BRUNEL.

Ouvrage publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique.

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450

GIRART

DE

ROUSSILLON

+

tions de droit. Maisa cet intérét politique ou féodal vient s’ajouter cet autre purement humain que l’on ressent pour les personnages, et surtout pour le sentiment qui ne cesse d’unir Girart et la reine. C’est ce qui fait le charme du début et de la célébre scéne dans l’église ot: Girart se révéle 4 la reine. La vie des époux dans la forét apporte en outre un élément réaliste ; ces scénes se rapprochent, par le décor et par quelques épisodes, du Tristan de Béroul, mais elles en sont bien loin par l’esprit qui les anime. La fin du poéme manifeste une préoccupation hagiographique, avec le miracle de Vézelay. Le style refléte aussi un manque d’unité. Il procéde tantdét de la technique de l’épopée, récit dramatique et relativement simple, tantdét de celle des romans

en vers, dans les portraits de personnages,

les descriptions de costumes et de chambres, les conversations qui consistent en un échange de bréves répliques. L’élément réaliste se manifeste par l’emploi de termes populaires, d’expressions vigoureuses, parfois ironiques, et par un laconisme allant souvent jusqu’a Vobscurité. L’intention édifiante qui caractérise les derniers épisodes donne au poéme une grande dignité d’allure, sans toutefois le dénaturer. Une étude des problémes littéraires posés par notre texte dépasserait le but de ce travail. Nous espérons seulement que l’existence d’une édition critique facilitera désormais la tache de ceux qui voudront s’occuper de ces questions.

CHAPITRE

ANALYSE

INTRODUCTION 1. — guerres entre Charles (I-29).

PREMIER

DU

POEME

Cette chanson raconte les Martel et son vassal Girart

ORIGINES DE LA GUERRE.

— A la Pentecéte, Charles,

roi de France, tient sa cour en présence du pape; Drogon donne des terres en chasement a son fils Girart, Odilon son frére en donne a son fils Fouque (30-67). A lappel du pape (68-91), Charles et Girart passent les Alpes pour délivrer Rome des paiens et leur infligent une défaite qui assurera la paix pendant longtemps (116-126). L’empereur de Constantinople, de qui Rome dépend, leur a promis en récompense ses deux filles (discours de Drogon 92-115), et aprés la victoire, Girart, accompagné du pape et d’une troupe nombreuse, va a Constantinople chercher les deux princesses. Il est convenu, par un accord solennel, qu'il épousera Elissent, la cadette, alors que Berte, lainée, sera réservée pour le roi (127-264). Tandis que le pape et Girart, escortant les fiancées, reviennent joyeusement de Constantinople, des messagers vont annoncer

a Charles, resté en France, le

1. Voir aussi l’analyse faite par J. Bédier (Légendes Epiques, t. Il, pp. 3-25), que nous avons suivie en partie, et l’analyse plus développée faite par M. Louis dans Givart, comte de Vienne, dans les chansons de gesie, 17 partie, pp. 176-217.

452

GIRART

DE

ROUSSILLON

succés de l’ambassade. En apprenant qu’Elissent est la plus belle, Charles désire la fiancée de son vassal,

et lorsqu’il

la voit,

4 Bénévent,

dans

le

cortége au-devant duquel il est allé, il a le cceur touché de sa beauté. Le pape essaie en vain de lui persuader de garder Berte ; Girart de son cété refuse de céder Elissent. Le pape propose enfin un accord : que Girart céde Elissent a son rival, mais qu’en retour le roi le tienne désormais quitte de son fief et affranchi des droits de vasselage. Girart proteste d’abord

contre

une

telle convention,

mais

sur

les

priéres du pape et des barons, il l’accepte, et aprés qu Elissent l’a assuré qu’elle l’aime toujours, il prend sa sceur. L’accord est conclu. Il est juré que jamais ce fait ne sera reproché a Girart comme une honte, et il est relevé de son hommage. Cependant le roi demande et obtient le droit de chasser dans les bois et dans la plaine qui avoisinent le chateau de Roussillon. Il épouse Elissent, Girart épouse Berte, et les deux rivaux réconciliés rentrent en France avec leurs femmes (264-570). Le jour ou ils se séparent pour regagner chacun . son chateau, Elissent, prenant a témoins les comtes

Bertolais et Gervais, ainsi que sa sceur Berte, donne a Girart son anneau en signe d’amour. Cet amour durera

désormais,

pur

de

tout

reproche.

Charles

concoit pourtant une telle jalousie que, prétextant un autre grief, il se montrera farouche envers Girart,

d’ou bataille (571-597). PREMIERE trahison. —

GUERRE

: Charles prend Roussillon par

Charles est plein de rancune, et regrette

d’avoir relevé Girart de son hommage. Un jour, sous couleur d’exercer son droit dé ‘chasse aux abords

Roussillon, accompagné

il traverse d’une

les Ardennes

troupe

de

et 1l’Argonne,

redoutable,

et

vient

INTRODUCTION

453

camper devant le chateau de son ancien vassal (598-696). A voir Roussillon si fort et si beau, il le convoite, et somme

qu’on le lui rende. Girart refuse,

et c’est le commencement de leurs luttes (697-854). Charles tient le siége tout un été, sans succés, mais un traitre lui ouvre de nuit les portes du chateau. Le comte, réveillé par le bruit, n’a que le temps de s’armer et de s’enfuir par une poterne basse. Poursuivi, blessé, il s’échappe et s’enferme dans Avignon (855-1085). Girart posséde trois cents autres chateaux et trente cités seigneuriales ; il peut donc faire la guerre. Mais il ne daigne pas encore convoquer tous ses vassaux ; il se borne 4 rassembler vingt-cinq mille hommes,

et marche

avec

eux

vers

Roussillon.

Il

vainc le roi a Belfau et reconquiert son chateau (1086-1376). Le roi se retire 4 Reims, puis rassemble cent mille hommes sous Orléans. Girart céde aux conseils de modération

de ses barons ; il envoie son

neveu (ou cousin) Fouque offrir un accord a Charles, qui refuse de traiter. Malgré les avis de Thierry d’Ascagne, qui, bien que vieil ennemi de Girart, lui conseille de faire cesser la guerre, il garde sa rancune. Fouque convient alors au nom de Girart que les deux adversaires videront leur querelle par bataille a tel jour, dans la plaine de Valbeton. Celui des deux rivaux qui sera vaincu prendra le bourdon du pélerin et s’exilera outre-mer (1377-2086). Fouque retourne auprés de Girart, qui réunit ses hommes (2087-2364). Bataille

de Valbeton.



Au jour dit, Charles et

- Girart, 4 la téte de deux armées puissantes, se ren-

contrent 4 Valbeton. Le vieux Thierry d’Ascagne y tue de sa main son ennemi Drogon et blesse mortellement Odilon ; ce sont le pére et l’oncle de Girart. La bataille dure un long jour de mai tout entier et

454

GIRART DE ROUSSILLON

reste indécise, car, le soir, par un miracle de Dieu,

un orage éclate; des flammes descendent du ciel pour s’abattre sur le gonfanon du roi et sur celui de Girart ; les deux enseignes tombent en charbon. A la vue de ces signes, les combattants se troublent et arrétent la lutte ; toute la nuit ils gardent les hauberts endossés (2365-2902). Le roi envoie 4 son ennemi deux messagers, Tiebert de Vaubeton et Garnier de Blaive pour offrir une entente. Girart hésite. Sur l’avis d’un de ses barons, il va trouver son oncle Odilon, qui est couché dans une tente, attendant la

mort. Celui-ci lui recommande de faire accord avec le roi (2903-3031). Girart n’ose plus refuser la paix, mais il y met une condition : c’est que Thierry d’Ascagne, le meurtrier de son pére et de son oncle, en

sera exclu et qu'il partira pour l’exil. Charles refuse d’abord, ne voulant pas sacrifier son vieux compa‘gnon, mais devant l’insistance de Thierry, il y consent. La paix est alors conclue. L’exil de Thierry est fixé a cing ans, moyennant quoi Girart préte hommage, déclare qu’il renonce a toute rancune et donne au roi le baiser de paix. I] retourne a Roussillon et fait construire un grand nombre d’églises, qu’il peuple de moines et enrichit de reliques (3031-3212). Pendant ces cing années, Girart redevient l’ami du roi, l’aide

dans ses guerres contre les Sarrasins, contre Raimbaut de Fraise et d’autres ennemis. Ainsi dure bien leur entente soixante mois (3212-3342). DEUXIEME GUERRE : Meurtre de Thierry d@’Ascagne. — Le terme de ]’exil arrive enfin. Thierry rentre a la cour, avec la permission de Girart, qui lui pardonne ses torts anciens. Cependant les vieilles discordes se réveillent. Les cousins de Girart, Boson d’Escar-

pion et Seguin, fils d’Odilon, attirent dans une embuscade a Saint-Germain-des-Prés, deux des fils de

INTRODUCTION®

455

Thierry et les tuent. Ils tuent aussi le vieux Thierry. Par la recommencent des guerres atroces et des malheurs sans fin (3343-3490). Girart n’était pour rien dans

cette

trahison,

mais

il en est tenu pour

responsable. Comme il se dirige vers son chateau de Roussillon pour s’y mettre en stireté, Charles permet a ses ennemis de lui dresser sur sa route une embiiche qu'il évite, mais dont il garde rancune (3491-3520). Par représailles, un cousin du duc, Foucher,

larron

et enchanteur, s’en va de nuit piller le chateau royal (3521-3539). Excités par ces torts réciproques, Girart et Charles ne peuvent plus que reprendre la guerre. Ambassade de Pierre de Mont Rabei. — Charles envoie a Girart Pierre de Mont Rabei pour lui ordonner de venir a sa cour faire droit du meurtre de Thierry, et d’amener comme otages Fouque, Boson, Seguin et cent chevaliers.

Le duc, qui se sait innocent,

se

refuse a cette exigence et défie le roi (3540-4525). Apprenant le refus de Girart, Charles envahit sa terre et saisit Mont Amele, et la guerre recommence (4526-

4807). Batailles de Verdunes, de Civaux et autres. — Girart

est battu a Verdunes, ott Seguin est tué (4808-5399). Charles

persuade

aux

Gascons,

vassaux

de Girart,

de lui livrer leurs chateaux. Sur le conseil de Fouque, Girart tente encore de se justifier auprés du roi de Vaccusation de complicité dans le meurtre de Thierry. Il envoie Begon, qui offre de soutenir l’innocence de son seigneur par l’épreuve du combat. Le roi refuse d’autoriser le duel, et convoque le rebelle pour une bataille 4 Civaux en Poitou (5400-5741). La bataille de Civaux dure toute la journée ; 4 la fin Girart est battu. Il a perdu Foucher, Bernart et grand

nombre de ses hommes (5742-6088). Le voila maintenant abandonné de tous, sauf de

456

GIRART DE ROUSSILLON

ses cousins Fouque, Gilbert et Boson et des barons bourguignons ; tous les autres ont passé du cété de Charles (6089-6131). Le roi prend alors Vaucouleurs, mais Fouque l’attaque devant la place et lui inflige un échec. La Girart s’attire la colére de Dieu, car lui

et Boson masgsacrent cent royaux qui se sont réfugiés a Vabri d’une croix et qui demandent grace, puis, mille chevaliers ayant fui dans une église, il les y brile, avec l’abbé, les prieurs et les moines, devant

les yeux de Charles. Il se retire ensuite 4 Roussillon (6132-6199). Seconde prise de Roussillon. — Pendant cing ans Girart tient la campagne contre le roi sans jamais le rencontrer en champ de bataille (6210-6216). Finalement, Charles réussit a le bloquer dans son chateau de Roussillon. Longtemps il en fait le siége, sans réussir a l’enlever. Pour la seconde fois, une trahison le lui

livre : il y met le feu, et Girart, tandis que son chateau flambe, s’enfuit dans la nuit, pieds nus, en vétements de laine, revétu seulement de son haubert. Il se

réfugie 4 Dijon, ot le rejoint sa femme Berte qui, elle aussi, est parvenue, protégée par Boson, a s’échapper du chateau (6217-6361). Il réussit, ayant rassemblé quelques troupes, a battre le roi sous les murs de Roussillon, et a l’y enfermer. Profitant de son succés, il envoie un moine a Charles pour lui proposer un accord. Mais le roi chasse honteusement le moine (6362-6782). Girart se risque alors, malgré | les conseils de Fouque, 4 livrer dans la plaine de Roussillon une derniére bataille rangée. Cette fois, il est battu sans espoir de revanche. Fouque est fait prisonnier ;Boson, le meurtrier de Thierry, est tué

(6783-7159). Girart lui-méme réussit 4 fuir jusqu’a Besangon, ot Berte le rejoint. Ses derniers compagnons l’abandonnent, ou sont tués les uns aprés

INTRODUCTION

457

les autres par des partis de royaux. N’ayant plus avec lui que sa femme Berte, il se réfugie dans la forét d’Ardenne (7160-7345).

GIRART EN ExIL. — Berte et Girart errent alors dans la forét, jusqu’au jour ot ils arrivent chez un vieil ermite. Celui-ci persuade a Girart de renoncer & sa rancune envers le roi, lui interdit l’usage du cheval et des armes jusqu’a un terme fixé, c’est-a-dire jusqu’au jour ot il aura fait pénitence de ses péchés, et lui donne part, tant qu’il vivra, en ses bonnes. ceuvres. I] leur enseigne ensuite la route par la forét antique (7346-7530). Avant quils en soient sortis, des marchands leur apprennent comment le roi a envoyé jusque dans les pays lointains des émissaires pour tuer Girart. Berte s’épouvante : « Girart de Roussillon

est mort, s’écrie-t-elle, je l’ai vu mettre

en terre! » « Dieu en soit loué! » répondent les marchands, car il faisait toujours la guerre, et par lui nous avons souffert bien des maux. » (7531-7556). Les deux fugitifs se trainent ainsi.de gite en gite; ils traversent des pays désolés par la guerre, ow ils. entendent des veuves et des orphelins maudire Girart de Roussillon. Girart tombe malade chez un homme riche, au coeur dur, qui, la nuit de Noél, le chasse. Un

prud’homme le fait transporter chez lui; Berte le soigne et le réconforte. Ils errent jusqu’en Allemagne. Enfin, dans une forét, Girart s’engage a deux charbonniers pour leur servir de portefaix. Désormais, venu a la ville voisine, Aurillac sous Troilon, il gagne son pain a vendre du charbon. Berte devient couturiére, et tous deux vivent ainsi pendant vingt-

deux ans (7557-7729).

RETOUR DE GIRART : Réconciliation, puis nouvelles

guerres. —

Un jour qu’ils regardent une féte, ot les

458

GIRART DE ROUSSILLON

chevaliers jouent a la quintaine, Berte songe au temps ou son époux jouaita de tels jeux, et elle pleure. Girart propose 4 sa femme de retourner seule en France,

l’abandonnant

a son

triste

destin.

Berte

refuse, mais propose de s’y rendre tous deux; la reine ne manquera pas de leur ménager un accord avec le roi. Elle révéle qu’elle a gardé pendant tout ce temps l’anneau de la reine, que Girart lui avait confié. Celui-ci y consent, et ils partent, déguisés en pélerins (7730-7765). Ils arrivent a Orléans. La nuit du vendredi saint, alors que la reine prie dans |’église Sainte-Croix, Girart se rapproche d’elle, se révéle et lui montre l’anneau. Elle le reconnait et l’embrasse (7766-7855). La reine veille a la stireté du pélerin en attendant qu’elle obtienne sa grace du roi, et trois jours aprés, au jour de Paques, elle requiert de Charles qu'il pardonne enfin a son ennemi de jadis. Charles y consent, croyant Girart mort depuis des années. Il pardonne donc a contre-cceur, devant tous

ses barons. Elissent lui baise la bouche et le visage, puis envoie chercher le pélerin et sa femme. Quand le roi a reconnu Girart, il maudit le pardon qu'il a accordé (7856-7972). Sa haine s’est réveillée ; pourtant il est li¢é par les paroles de rémission qu'il a prononcées. La reine Elissent conjure les dangers qui menacent sa sceur et Girart. Tandis que les ennemis, soutenus par Charles, dressent contre lui de nouveaux piéges, le duc, grace a l’appui et aux richesses que lui donne Elissent, rentre dans son chateau de Roussillon, ot il est regu a grande joie (7973-8192). Son cousin Fouque, que ses ennemis tiennent en captivité depuis vingt-deux ans, est aussi délivré par l’entreprise de la reine, et épouse Aupais, niéce de Thierry, qui pendant qu’il était son prisonnier s’était éprise de lui. Fouque méne ses troupes au secours de Girart (8193-8708). Les hostilités

INTRODUCTION

459

reprennent, mais bientdot, grace 4 Elissent, une tréve

est jurée pour sept ans (8708-8957). Pendant ce temps, Girart

et Berte

ont

deux

fils, dont

l’ainé

meurt

jeune. Ils fondent une abbaye, 4 Vézelay, pour y recevoir les reliques de sainte Marie-Madeleine, que Berte a fait transporter en France. La comtesse a pour la Madeleine tant d’amour et de dévotion que, de son vivant, Dieu fait pour elle de grands miracles : entre autres il permet a Girart de découvrir, sous les arénes d’Autun, un grand trésor, jadis amassé par les Sarrasins. Girart en donne une grande partie au roi et a la reine (8958-9064). Une paix durable est prés d’étre conclue, et le pape, venu en France, y travaille ;

mais les parents de Thierry d’Ascagne s’y opposent, et entrainent

Charles,

contre

son

coeur,

dans

une

guerre nouvelle. Le roi fait dresser son camp dans cette méme sl souvent,

plaine entre Chatillon et Roussillon, ot, il a combattu. Girart, de son cdété, a

rassemblé une armée puissante. Il ne désire que la paix ; pourtant, lorsqu’il voit réunis ses chevaliers dans

cette

belle

vallée

de

Roussillon,

lhumeur

guerriére se réveille en lui ; il redevient plein d’orgueil et de démesure. Il jure qu’il ne s’humiliera plus; il écrasera ses ennemis. I] parle ainsi 4 son jeune fils, un enfant de cing ans, qui est venu a lui. Cependant un de ses barons, Gui de Risnel, l’entend parler ainsi.

Craignant de voir recommencer la guerre, celui-ci emmeéne l'enfant dans un verger, sous prétexte de lui donner un oiseau, et le tue (9065-9188). Le lendemain,

Girart

combat

le roi et le vainc.

Charles

est méme un instant fait prisonnier, mais Fouque lui donne son cheval et lui permet de s’échapper. Il rentre 4 son camp, irrité (9189-9293). Accord définitif. — Le pape préche la paix, promettant que Girart et son allié Fouque donneront

460

GIRART DE ROUSSILLON

vingt chariots chargés de: leur avoir pour réparer les églises qui ont été-brilées et qu’avec les terres allodiales qu’ils ont en toute franchise, ils feront vingt abbayes pour le salut de ceux qui sont morts par le glaive (9294-9430). Girart et toutes ses troupes,

barons,

comtes

et chasés, s’avancent

vers le roi, a pied et déchaux.

alors

Girart et Fouque,

devant les: autres, vont vers lui. Girart lui rend son

épée par le pommeau doré ; Fouque limite. Ils lui jurent hommage et fidélité, et le roi leur rend leurs fiefs 4 titre de biens héréditaires. Puis ils s’humilient devant les parents de Thierry d’Ascagne. Le pape déclare séparé de Dieu quiconque recommencera la querelle. L’assemblée se disperse. Le roi retient Girart auprés de lui et l’emméne a sa cour, a Reims

(9431-9520). Miracle

de Vézelay. —

Pendant

que Girart

est

en France, la comtesse, pour l’4Ame de son fils, se met

a donner largement de son avoir. A Vézelay, elle fait construire et enrichit de son mieux l’église de sainte Madeleine. Un jour, elle apercoit un pélerin qui ne cesse de travailler a construire l’église, portant de la pierre, du mortier, de l’eau dans des baquets (plus tard on reconnaitra dans ce pélerin un ancien compagnon de guerre de Girart). Elle obtient de l’aider dans sa tache, a l’insu de tous : chaque nuit, menant avec elle son chapelain, elle va le retrouver. Ensemble

ils montent du sable du bas de la colline. Is font ce métier depuis plus d’un mois quand un domestique qui a vu

Berte

s’en aller ainsi, 4 minuit,

vers

la

maison du pélerin, s’en va a la cour et dit a Girart qu’en son absence la comtesse s’est éprise de cet inconnu. Le comte se met en,embuscade, une nuit, prés de la maison du pélerin. Il le voit sortir avec Berte ; ils portent un sac suspendu a une perche. Ils remplissent ce sac et se mettent a gravir la colline,

INTRODUCTION

461

la comtesse allant devant a petits pas. Elle bute et tombe en avant sur le sol. Mais la perche qui supporte le sac reste droit en l’air. Girart court relever Berte,

frappé de remords de l’avoir soupconnée. I] prend la perche par derriére, elle par devant, jusqu’a ce qu’ils soient entrés a l’église (9520-9794). Le lendemain, en reconnaissance de ce miracle et de l’ancien miracle de la bataille de Valbeton, Girart, sur le conseil de Berte et de ses hommes, légue a son cousin Fouque: la plus grande partie de ses terres ; le reste, tous ses alleus francs, il les abandonne a Dieu. Les guerres sont

finies;

les ceuvres

sont

commencées;

termine la chanson (9795-10.002).

ici se

CHAPITRE II LES MANUSCRITS

Il existe de notre texte un manuscrit complet (0), un second ot le premier cahier manque, faisant ainsi une lacune d’environ 500 vers au début du texte (P), un troisiéme qui ne renferme que 3.480 vers (L), et deux fragments. O. Oxford,

Bodléienne,

Canonici

Miscellanea

63.

Ce ms. sert de base a la présente édition 1. D’aprés Vécriture et la forme des initiales, il date de la premiére partie du xuI® siécle, et a été probablement exécuté en Italie du nord, ou dans le sud-est de la

France 2. Il est écrit sur vélin épais et de trés bonne qualité, blanchi et poli du cété chair. Les 175 feuillets, dont

les deux

derniers

sont laissés en blanc,

sont

zr. On trouvera un fac-similé de deux pages du ms. au début de ce tome et une description par W. Foerster dans Romanische Studien, t. V (1880), PP. 193-201. 2. En plus du caractére général de l’écriture, il faut signaler comme traits italiens l’abréviation de l’y qui consiste en un trait ondulé suscrit, et le détail des initiales, surtout de celles qui marquent une reprise dans la narration. Celles-ci sont peintes en couleur, souvent sur un fond d’or, et leur décoration — feuilles et touches de blanc trés fines — rappellent, par exemple, le ms. de la Bodléienne Douce 196, exécuté a Vérone. L’écriture se rapproche beaucoup de celle du chansonnier G. (Milan, Bibliothéque Ambrosienne, R. 71 sup.) copié vraisemblablement en Italie au xu1® ou au xIv® siecle (v. G. Bertoni, Il canzoniere provensale della Biblioteca Ambrosiana R. 71 sup. dans Gesellschaft fiir roman. Lit., t. XXVIII, 1911, pp. vii-xxrv).

INTRODUCTION.

.

463,

disposés en cahiers de huit, excepté le numéro X, qui en contient dix, les feuillets 87 et 88 ayant été ajoutés au ms. Les cahiers ont été numérotés au crayon aprés l’insertion de ces derniers. Les feuillets ont 258 mm.

de haut et 135 mm.

de large, la partie

écrite 160 mm. de haut et de 70 a 80 mm. de large. Chaque page contient une colonne de 29 vers, a Vexception de la premiere, qui n’a que Ig vers. Le ms. est en bon état et généralement trés lisible, sauf pour quelques passages ot l’encre a pali. Au milieu, cependant, on observe une sorte d’échancrure

qui, commengant par le coin supérieur du feuillet 81, va en augmentant jusqu’au fol. 92, puis en diminuant jusqu’au fol. 98. Il en résulte que les premiers vers de chaque feuillet ont perdu, sur le verso, quelques lettres, ou méme deux ou trois mots, au commencement, et sur le recto, la derniére lettre du vers, celle-

ci étant toujours séparée du reste. Ces feuillets ont été soigneusement réparés avec des morceaux de vélin. L’écriture est de style italien et trés réguliére. Les abréviations sont relativement rares. Il est probable que le ms. est l’ceuvre de deux copistes, car au fol. 131 r., qui commence un nouveau cahier, l’écriture devient plus grosse et moins réguliére, surtout sur le cété poil. Il arrive souvent que la partie écrite dépasse le cadre réglé d’avance, ce qui trouble Valignement des lettres finales, si régulier dans la premiére partie. Nous avons relevé quelques différences de détail, les plus importantes étant la forme de l’/ et du z, l’abréviation de 1’r, et la facon dont les

copistes se sont corrigés !. A cela prés, l’écriture de la seconde partie offre les mémes caractéres généraux que celle de la premiere, les initiales des laisses sont 1. Des deux seconde

partie

fac-similés publiés ici-méme du

ms.,

de sorte

différences entre les deux écritures.

que

l’on

le second peut

provient

se rendre

compte

de la des

4604

GIRART DE ROUSSILLON

du méme rubricateur, et les graphies n’accusent que des différences minimes. Les feuillets 87 et 88, qui ont

été ajoutés au ms., sont d’une écriture plus cursive que le reste, et datent de la fin du x1 ou du début du xiv siécle. Le texte en a été presque complétement provengalisé. Nous avons donné a ces feuillets le sigle S d’aprés E. Stengel qui fut le premier a - constater leur indépendance !. Le ms. ne contient pas de miniatures. On y trouve trois types d’initiales, le grand B du début, mesurant 55 mm. sur 38 mm., bleu sur un fond dor et orné de rinceaux entrelacés et de petits animaux, les initiales ordinaires des laisses, alternativement rouges, ornées de bleu, et bleues, ornées de rouge,

d’une forme gracieuse et un peu archaique, et de temps en temps, pour marquer une reprise dans la narration, des lettrines peintes en couleur sur un fond d’or. La premiére lettre de chaque vers, généralement une majuscule, est séparée du reste par un espace de deux a trois mm. Une particularité du ms. est que la lettre finale de chaque vers est également séparée du texte ; ces lettres sont alignées sur une colonne a droite. Au début du poéme, le copiste écrit cette finale deux fois, une fois 4 sa place ordinaire et ensuite a4 droite du texte, mais a partir du fol. 22 il ne l’écrit qu’a droite. Les deux copistes se sont corrigés assez souvent ; sauf au vers 6485, ou le second copiste semble avoir rectifié l’ceuvre du premier, ces corrections sont de la méme main que le texte. La reliure est en vélin blanc, probablement du xvutté siécle, et sans armoiries. Notre ms. appartenait en 1407 a la bibliothéque des Gonzague de Mantoue, ot il portait le numéro 48. 1. Voir Zu Paul Meyers Etudes sur la chanson de Givart de Roussillon,

dans Jahrbuch fiir romanische pp. I19-120.

und englische Literatur,

t. XII

(1871),

INTRODUCTION

465

Les livres des Gonzague ayant été vendus a4 Venise au début du xvuti® siécle, il entra vers la fin de ce siécle dans la collection de l’abbé Canonici, acquise

en 1817 par la Bodléienne !. L. Londres, British Museum, Harley 4334. Le ms. de Londres est incomplet. 58

feuillets

de

parchemin,

datant

Il consiste en de

la seconde

moitié du xe siécle, et mesurant 172 mm. sur 112 mm. Chaque page contient une colonne, généralement

de 30 vers, et mesurant

137 mm.

sur 80 mm.

Les feuillets étaient a l’origine disposés en cahiers de huit, sans réclames ni numéros 2. La partie conservée correspond aux pages suivantes de notre édition : vv. 2882-4453, 4518-4896, 5141-5580, 7496-7740 et 7802-8867, en tout 3.480 vers. L’écriture est petite et de style francais *. La langue offre un mélange de provengal et de francais, ot. domine ce dernier élément, car le copiste a essayé de traduire le texte sans changer la rime. D’aprés les traits dialectaux qu'il a introduits, il a di appartenir au nord-ouest de la France. La reliure est du xvué sié1. Voir W. Braghirolli, Les mss. francais des Gonzague, dans Romania, t. IX (1880), p. 512, la note de P. Meyer, ibid., p. 499 et W. D. Macray, Annals of the Bodleian Library, 2° édition (Oxford, 1890), p. 299.

2. Les trois premiers sont de huit feuillets, le quatriéme de six (il y manque le premier et le dernier), le cinquiéme de sept (il y manque le premier), le sixiéme de six (il y manque le premier, et un feuillet a été enlevé entre le 41 et le 42), le septiéme est de huit et le huitiéme de sept (le dernier manque).

En outre, le début et la fin du poéme manquent,

et il y a entre le cinquiéme et le sixiéme cahier une lacune d’au moins trois cahiers, mais comme les feuillets ont été reliés et numérotés alors que le manuscrit était déja incomplet, nous ne savons pas exactement quel en était l’état original. Le ms. commence, fol. 1 r. : Dex lor mostre miracle qui fu castiz et au fol. 2 r.: Tiebert mena

o sei Garmer de blaiue

et finit, fol. 58 r.: 7 li reis fu a treies qui semonit. Dans la marge supérieure du fol. rr. on lit : II die Martii A. D. 1723/4, ce qui est vraisemblablement la date 4 laquelle le ms. est entré au Musée Britannique. 3. Voir la description par J. Stiirzinger dans Romanische Studien, t. V (1880), pp. 280-282. GIRART

31

466

GIRART DE ROUSSILLON

cle, en cuir rouge, avec les armoiries

de la famille

Harley frappées sur le plat initial. P.

Paris,

Bibliothéque

nationale,

francais

2180

(ancien Regius 7991/7). Ce ms. le plus anciennement connu |, offre un texte presque complet, les vers 1 4 564 faisant défaut par suite de la perte du premier cahier. I] date du milieu ou de la seconde moitié du x11 siécle et contient 117 feuillets mesurant 185 mm. sur 115 mm. Ilya une colonne de 36 a 39 vers a chaque page, ayant 145 mm. de hauteur et entre 50 et 70 mm. de largeur. | A la fin nous trouvons 53 vers qui manquent a O et qui ont évidemment été ajoutés*. Le ms. est souvent difficile a lire, l’encre ayant pali et le vélin étant devenu transparent. Il semble avoir été exécuté dans le Midi de la France pendant la seconde moitié du x111® siécle ; la langue en est le provengal du nordouest (Périgord ou Quercy) *. La reliure est du XIx® siécle, en cuir, rouge. N. Nancy, Bibliothéque

de l'Université, ms. ro.

C’est un fragment de cing feuillets, dont deux tellement endommagés qu'il n’en reste que quelques 1. Pierre de Caseneuve en cite quelques vers dans ses Origines de la Langue francaise (Paris, 1694), a propos des mots bachelier (p. 18), bigot (p. 24) et fauteuil, etc. 2. Le ms. commence, fol. 1 r. : Lo reierme de fransa desfai e despersona et au fol. 2r.: K. ue tant .c. contes desos un brulh et finit, fol. 117 r.: E duret be .LX. et plus assaiz. Puis suivent deux vers presque illisibles, et une ligne que P. Meyer lisait ; Pennula scripturis requiescat fessa laboris. Au fol. 1 r. nous lisons, dans la marge supérieure : Petr] Dupuy Lib, m.s. cat. inscript, dans une écriture du xvt® siécle. Au-dessus du texte,

une main du xviir° siécle a écrit : Codex D de Cangé 124 Regius 7991 7}.. 3. Cette opinion fut exprimée par P. Meyer dans ses Etudes sur Girart. de Roussillon publiées dans la Bibliotheque de l’Ecole des Chartes, 5° série, t. II (1861), pp. 31-68. Une comparaison plus étendue avec les documents de cette région, et surtout avec ceux de Périgueux (Livre. de la Charité de S. Front etc.) semble confirmer cette hypothése.

INTRODUCTION

467

mots, parfois quelques lettres, de chaque vers ; les feuillets mesurent 230 mm. sur 130 mm. et la colonne écrite, contenant 33 vers, 175 mm. sur 80 mm. Datant probablement des premiéres années du xtI® siécle, il doit étre le plus ancien de nos mss}. Le texte donné par les feuillets complets correspond aux vers 4744-4811 et 4948-5071 de la présente édition, et les fragments de vers aux vv. 3606-3667 et 39384000. L’écriture, de style francais, est vigoureuse et claire. La langue, comme

celle de O, avec laquelle

elle offre des ressemblances frappantes, est intermédiaire entre le provengal et le francais, mais avec des traits appartenant au sud-ouest de la France et dont quelques-uns manquent a O. Le dernier copiste semble avoir été de l’Est de la France. Ce fragment, quiservait de couverture a un registre du xIv® siécle appartenant 4 un notaire d’Anduze (Gard), fut découvert en 1867 par M. Achille Lebrethon et communiqué 4 Paul Meyer. Celui-ci en publia 60 vers (4744-4811 de la présente édition), dans son article paru dans Jahrbuch fiir romanische und englische Literatur, t. XI (1871), pp. 126-129. R. Fragment de deux feuillets de parchemin, mesurant 156 mm. sur 100 mm., écrit pendant la seconde moitié du xulé siécle, ayant une colonne I. Comme signes d’ancienneté, nous remarquons une ligature de de en forme d’un d oncial avec un e soudé entre la haste et le prolongement de la boucle, qui est rare aprés le x11¢ siécle (v. Ch. Samaran, La Chanson

de Roland, Reproduction phototypique

du

ms. Digby 23; Etude paléo-

graphique, Paris, 1932, p. 11), et la décoration de 1’A initial au fol. 4, motif qui appartient surtout aux mss. du x1® siécle ou du début du xin? (v. C. Fahlin,

Etude

sur le ms.

de Tours

de la Chromique

des Ducs

de

Normandie par Benoit, Uppsala, 1937, p. I5, n. I). 2. Le ms. commence,

au premier feuillet complet : Ce li fou tant de fer

é si amar, au second: Bos et F. et seguins qui fou apres, et finit: Qas feus des cheminades seuante si. Au fol. 4 r. nous trouvons, au-dessus du texte, le nom Helizey, dans une grosse écriture du xvé siécle, et dans la marge inférieure, un H avec la date 1364. .

468

GIRART DE ROUSSILLON

de 30 vers par page. Les deux feuillets correspondent aux vers 6430-6487 et 6850-6914 de l’édition+. La langue est le frangais, avec quelques traits bourguignons 2, Ces feuillets furent découverts par M. Revillout, alors qu’ils servaient de gardes a un livre de sa bibliothéque. Ils furent publiés par C. Chabaneau, dans

la Revue

des

Langues

romanes,

t.

XXXII

(1889), pp. 133-137, d’aprés une copie faite par Georges Reynaud. Ils n’ont pas été retrouvés depuis ; la description donnée ici est celle de C. Chabaneau. La Traduction allemande. ments d’une traduction en xIvé siécle et qui doit avoir Ils ont été publiés par K. Rossilho,

— I] existe quelques fragmoyen bas-allemand du pour base notre chanson. Bartsch : Zum Girart de

dans Zeitschrift fiir romanische

Philologie,

t. X (1886), pp. 143-152, et par Bernhart, Neue Bruchstiicke des mederdeutschen « Girart de Roussillon », dans Zeitschrift fiir deutsches Alterthum, t. XLV (1901), pp. 1-18. Le passage publié par Bartsch avait été découvert et publié en partie par E. Jacobs dans Zeitschrift fiir deutsches Alterthum, t. XXX (1886), pp. 76-82, sous le titre Bruchstticke eines niederdeutschen Prosaromans. Les fragments correspondent aux passages suivants de notre édition : 5828-5915 et 6079-6154 (Bernhart) ; 9325-9509 et 9646-9720 (Bartsch) ; 9804-9876 (Bernhart). C’est une traduction trés libre ; tant6t elle condense le texte, tantét

elle le développe, et souvent elle n’en est qu'une paraphrase. Nous ne pouvons donc pas déterminer 1. Le premier feuillet commence

: Ensiuax lencontra

et finit : La ou sot sa mesnie ne loblia. Le second commence

la uers bordele : Encore auons

chasteaus et auotr tant et finit Que li quensa mande tote sa gent. 2. D’aprés P. Meyer (Romania, t. XVIII, 1889, p. 518), ces deux feuillets auraient fait partie du ms. L, qui a une lacune a cet endroit, mais le dialecte n’est pas le méme que celui de L, et le copiste a traité le texte avec beaucoup plus de liberté que L.

INTRODUCTION

469

quel manuscrit lui a servi d’original; il est bien possible que ce soit un autre ms. que ceux que nous connaissons. Cependant elle aide a l’interprétation de quelques endroits obscurs. Classement des manuscrits. — Le probléme du classement des mss. se divise pour notre texte en deux parties : il s’agira, d’une part, de les grouper d’aprés les divergences importantes dans l’ordre des laisses et d’aprés la présence ou l’absence de certaines laisses, et d’autre part, d’essayer de déterminer par Vexamen des variantes et de la langue lequel des mss. est le plus prés de l’original. Les divergences les plus importantes se rapportent a la place des laisses 294 et 325, 326, et a Jordre respectif de ces deux derniéres. Par bonheur nous avons pour les deux passages en question le texte du fragment N. Paul Meyer qui étudia cette question }, examinant en détail le seul passage qui se trouve dans OL Net P (vv. 4744-4811), classa les mss. en deux

familles,O L N et P. Ses conclusions

ont été

ébranlées cependant par la découverte du fait que les laisses 325 et 326, occupant les feuillets 87 et 88 de O, ne faisaient pas primitivement partie de ce ms., mais furent copiées au xIV® siécle et ajoutées au ms. 2. Nous avons indiqué dans les notes la place de ce passage, de méme que celle de la laisse 294, dans les différents mss. D’aprés ces deux passages nous distinguons trois traditions manuscrites; OL, NS et P (S représentant les ff. 87 et 88 de O). Les autres divergences (absence des laisses 553 dans P, 567 dans L et 299 dans LP et les rimes des laisses 301 1. Etudes sur Girart de Roussillon, 1. Les Manuscrits, dans Jahrbuch fir romanische und englische Literatur, t. XI (1870), pp. 121-142. 2. Ses conclusions sur le caractére des variantes (v. plus loin) n’en sont pas affectées et me paraissent toujours solides.

470

GIRART

DE

ROUSSILLON

et 313) peuvent s’expliquer et ne compromettent pas

sérieusement cette classification. Comme il n’est guére possible de déterminer, dans les cas cités précédemment, laquelle des traditions manuscrites représente Voriginal, il serait inutile d’aborder ici la discussion de ces passages. L’examen

des variantes et de la langue des mss. donnera des résultats plus utiles. A plusieurs endroits l’ordre des vers dans P différe de celui de O (607-615, 3515-3520, etc.). Celui de O est généralement le meilleur, et il est toujours appuyé par L lorsque nous avons le témoignage de ce ms. En outre 18 vers de O manquent a LP, 48 manquent a L, 371 manquent a P, et environ 40 se trouvent dans P et non pas dans O, sans compter la fin de P. L’examen de ces endroits nous a fait conclure que presque tous les vers de O étaient dans Voriginal. Les raisons de leur omission dans les autres mss. ont du étre l’obscurité, les difficultés de vocabulaire

ou de construction, et la présence de mots qui convenaient mal a la rime dans un autre dialecte et qui étaient difficiles 4 remplacer. Les vers donnés par P seul n’ajoutent rien d’essentiel au récit et sont souvent trés plats. L’examen des variantes nous a amenée a la méme conclusion que Paul Meyer quant a l’autorité de O. A Vexception de quelques cas ou les autres mss. s’accordent contre O, et ot il s’agit toujours de variantes insignifiantes et banales, nous avons constaté que la ou la lecon de O est obscure et parait corrompue, les autres mss. offrent ou bien un contre-

sens, ou bien des lecons claires mais sans caractére et qui ne s’accordent pas entre elles. De méme, lors-

que O offre des mots rares ou des constructions elliptiques ou embrouillées, le manque d’accord entre les autres mss., la banalité de leurs lecons et les contre-

INTRODUCTION

A471

sens qu’elles entrainent trés souvent, nous montrent clairement la supériorité de O. .D’ailleurs, tandis

qu’aucune des lecons des autres mss. ne saurait étre a la base de toutes les variantes, l’on peut souvent teconnaitre dans les autres des éléments isolés qui semblent provenir d’un original trés semblable a la

lecon de O 1.

.

La comparaison entre les rimes et les graphies des mss. nous montre que O et le fragment N sont les mss. dont les graphies représentent le plus fidélement la langue du poéme. D’ailleurs, la probabilité que nous avons deux copistes doit appuyer l’autorité de O, a moins qu’elle ne fasse que reculer le probleme a une étape antérieure. L est beaucoup plus francais et il est évident que ce copiste a voulu adapter le texte pour un auditoire de langue d’oil, tout en gardant les rimes de loriginal. La langue de P est le provengal de l’Ouest, presque sans trace de frangais en dehors des rimes; comme 1’élément provengal était déja dominant dans Jloriginal, le contraste entre les rimes et l’intérieur du vers est moins accusé que dans L, mais le copiste de P a quelquefois gaté la rime en substituant une forme provengale a une forme francaise ou dialectale. Il arrive aussi que ces deux copistes faussent la mesure en substituant, par

exemple, faire a far, seit a sie, ou vice-versa. Le fragment N offre un mélange analogue a celui que nous trouvons dans les rimes et dans O, mais avec un élé-

ment francais plus important. Le fragment R, d’origine bourguignonne, a été complétement francisé, ce qui a nécessité un remaniement

complet du texte,

y compris les rimes. Il s’ensuit que LP de méme que le fragment RF et, 1. Un autre point de vue a été soutenu par C. Schweppe, dans Etudes sur Girart de Rossilho, chanson de geste provencale, suivis (sic) de la partie inédite du ms. d’Oxford (Stettin, 1878).

472

GIRART

DE

ROUSSILLON

a un degré moindre, le fragment N sont, non pas de simples copies modifiges par les habitudes graphiques. du copiste, mais des traductions entreprises avec lintention d’adapter le texte 4 un auditoire francais. ou méridional. O est une copie légérement francisée, exécutée par quelqu’un qui ne comprenait pas trés bien original et qui souvent le copiait mal, mais qui n’apportait pas de changements volontaires au texte. Cette circonstance explique le nombre et le caractére des variantes et présente sous un autre jour le probléme des rapports entre les mss. Elle rend inutile tout essai de classement mécanique des variantes, et naturellement elle exclut la possibilité de présenter un texte « critique » fondé sur plus d’un manuscrit. Comme les seuls mss. complets, ou a peu prés, sont O et P, c’est entre eux deux qu’un éditeur doit choisir. P a ses mérites ; son copiste est plus soucieux de la clarté que L et O, son récit est plus logique, plus coulant et souvent plus harmonieux que celui de O, et sa langue est plus homogéne. Il] mériterait d’étre publié en entier, et nous regrettons qu’il ne soit pas. possible de donner son texte en face de celui de O. Cependant, pour les raisons que nous avons exposées, cest O qu'il faut prendre comme base d’une édition critique.

CHAPITRE

LA CHANSON

LE

GIRART

ET

LA

HISTORIQUE.

III

LEGENDE



Notre

EPIQUE

chanson

fait

partie d’une série d’ceuvres ayant pour sujet un certain Girart, personnage historique et en méme temps héros épique. Tout le monde reconnait aujourd’hui comme un fait établi l’identité de ce Girart et du comte Gerardus, régent du royaume de Provence au temps de Charles le Chauve. Les faits principaux desa vie sont connus depuis longtemps, et tout récemment M. René Louis, reprenant de son cété l’enquéte: menée par Mignard, Chérest et Longnon sur les documents de l’époque carolingienne, a fait une étude minutieuse sur la vie de ce Girart et le rdle qu'il a joué dans les événements politiques du 1x® siécle 1. Il sera peut-étre utile de donner un résumé de ce que: nous savons du Girart historique. Girart était fils de Leuthart, comte de Fezenzac en Gascogne, un des fidéles de Louis le Pieux et comte

de Paris a titre héréditaire. Sa date de naissance n’est pas connue, mais nous savons qu’en 8109 il était déja. marié a Berte, fille du comte Hugues de Tours (« le Poltron ») et que vers la méme €poque il acquit plusieurs biens en Bourgogne, y compris le domaine de Vézelay dans le pagus d’Avallon. Il eut plusieurs. 1. De Histoire dla Légende : Girart, comte de Vienne, et ses fondations: monastiques, Auxerre, 1946. ;

A474

GIRART DE ROUSSILLON

enfants, tous morts en bas Age, sauf sa fille Ava qui

était encore vivante.en 858-9, d’aprés la charte de fondation de Vézelay. Girart devint comte de Paris vers 828. Aprés la mort de Louis le Débonnaire, il se rallia 4 Lothaire.

En 841, Charles le Chauve ayant entrepris une expédition contre Lothaire, Girart détruisit les ponts sur la Seine pour arréter son avance, mais Charles réussit quand méme 4a franchir la Seine, fondit a limproviste sur lui et les siens et les obligea 4 prendre la fuite. Aprés la défaite de Lothaire a Fontenoy-enPuisaye, Girart fut destitué du comté de Paris. Lothaire créa Girart comte palatin ; aprés le partage de Verdun il lui confia les comtés de Lyon et de Vienne, avec le commandement militaire du « duché de Lyon », et le fit ensuite tuteur et gouverneur de son jeune fils Charles. En 846 Girart prit une part active a l’expédition de Lothaire contre les Musulmans qui assiégeaient Rome. A la mort de Lothaire [eT en 855, le fils de celui-ci, Charles, un enfant épileptique, devint roi de Provence, c’est-a-dire du pays compris entre le Rhéne, les Alpes et la Méditerranée. Girart devint régent de ce royaume, protecteur du jeune roi, et a mesure que la santé de celui-ci s’affaiblissait, il exercait de plus en plus une autorité quasi royale. Notre comte possédait plusieurs domaines dans la partie de la Bourgogne située dans le royaume de Charles le Chauve. En 858-9 lui et sa femme Berte y fondérent et dotérent les deux monastéres de Vézelay et de Pothiéres et les mirent sous la protection du Saint-Si¢ge. Peu de temps aprés, lorsque Charles le Chauve menagait de confisquer les biens de ces abbayes, Girart riposta en menacant de confisquer les biens des sujets de’ Charles le Chauve situés en Provence. En 860 il mit en fuite des Normands qui, établis dans la Camargue, avaient remonté le Rhone

INTRODUCTION

475

et pillé le monastére de Saint-Barnard de Romans: En 861 Charles le Chauve tenta de s’emparer du royaume de Provence, mais dut abandonner son projet. Nous ne savons pas si Girart contribua a cet échec. Aprés la mort de Charles de Provence en 863, Girart

soutint

les intéréts

de Lothaire

II, roi

de

Lorraine, et lorsque Lothaire et Louis II se furent partagé la Provence, il continua 4 gouverner la moitié de ce royaume qui était échue a Lothaire. En 863 Girart, pour protéger plus efficacement les monastéres de Vézelay et de Pothiéres, réussit a les soustraire a l’autorité de l’évéque diocésain aussi bien qu’a celle du roi et a les faire relever directement du Saint-Siége. Il obtint aussi pour eux les reliques de plusieurs saints et martyrs. En 868 Charles | le Chauve confirma la fondation de ces abbayes et ratifia le privilége pontifical que Girart avait obtenu en leur faveur. Aprés la mort de Lothaire en 869 Charles le Chauve se dirigea vers la Provence pour l’occuper selon le partage qu'il avait fait avec son frére Louis. Notre héros refusa de le reconnaitre. Peut-étre pensait-il se rendre indépendant. Cependant Charles assiégea Vienne en son absence; le comte, rappelé alors par sa femme Berte, reconnut l’inutilité de la résistance et

livra la ville au roi. Avec la permission royale, les époux s’embarquérent sur le Rhéne, emmenant avec eux trois bateaux chargés de leurs biens meubles. Ce fut en janvier 871. Girart mourut a Avignon, le 4 mars, probablement en 877. Ce personnage se rencontre dans les chansons de geste sous le nom de trois héros : Girart de Vienne, Girart de Fraite et Girart de Roussillon. Ces poémes et les ceuvres' plus récentes qu’ils ont inspirées ont été minutieusement analysés par M. Louis, dans

476

GIRART DE ROUSSILLON

son étude sur le développement de la légende épique

de Girart et de ses rapports avec l'histoire. Nous nous

bornerons ici 4 une bréve mise au point de ce qui concerne Girart de Roussillon. Il est évident que notre chanson doit peu a I’histoire ; l’auteur y a pris les noms de Girart et de Berte, le fait que Girart avait eu des démélés avec son suzerain, confondu dans la chanson avec Charles

Martel, qu'il avait perdu un enfant en bas Age, et qu'il avait fondé les abbayes de Vézelay et de Pothiéres et fait ensevelir son fils dans cette derniére. Pour le reste, les épisodes qu'il raconte de la lutte entre Girart et le roi sont de pure invention, ainsi que les épisodes romanesques du début et de la fin du poéme. Le surnom méme « de Roussillon » n'est pas historique ; en dehors de notre chanson il ne se rencontre que dans la Chanson de Roland, ou le personnage joue un. role épisodique; l'on discute encore sur son identification. I] est d’ailleurs curieux que le Girart de la chanson ait si peu a faire avec Vienne. D’un autre cdté le poéte se montre fort dévoué a la Madeleine de Vézelay, et il connait une forme ancienne de la légende de saint Badilon et du

transfert des reliques de la Madeleine a Vézelay. Paul Meyer avait signalé dés 1884 les rapports entre notre chanson et les abbayes de Vézelay et de Pothiéres?, idée qu’anima plus tard étude de

J. Bédier sur Girart, Légendes Epiques, t. I. Il semble

cependant que la légende célébre de Girart de Roussillon doive avoir des origines plus lointaines et en dehors des milieux monastiques. Comme ce probléme a fait récemment lobjet d'études importantes 2, nous nous contenterons ici de renvoyer le 1. Gtrart de Roussillon, chanson de gesie, iradwite pour la premiére fois Paris,

1884,

Jniéroduction,

ch.

1.

2. Voir R. Louis,De ’Hisieire & la Légende : Girart, comie de Vienne

INTRODUCTION

477

lecteur 4 ces discussions, en attendant d’autres qui lui seront sans doute consacrées. LES DIVERSES VERSIONS DE LA LEGENDE. — Notre texte est celui de la plus ancienne des versions de Givart de Roussillon qui nous sont parvenues. Les autres sont les suivantes : La « Vie Latine », ou Vita Gerardi comitis, ceuvre en

prose rédigée selon toute probabilité a la fin du xu® siecle. Elle a été publiée dans Romamia, t. VII (1878), pp. 161-231, par Paul Meyer (La Légende de Girart de Roussillon, texte latin et ancienne traduction

bourguignonne) et par Edward Billings Ham dans son édition du roman en alexandrins (v. plus loin). Le « Roman en alexandrins », poéme bourguignon du xiv® siecle, publié par Mignard en 1858 et par Edward Billings Ham dans Yale Romamic Studies, XVI (New Haven, 1939). L’auteur de ce poéme a utilisé la chanson de geste et la « Vita » (v. Introd., ch. vi de l’édition de Ham). Une version en prose de ce dernier poéme par Jean Wauquelin, de 1447, publiée par Luc de Montille (Chroniques des faiz de feurent Monsergneur Girart de Rossillon a son vivant duc de Bourgoigne et de dame Berthe, sa femme..., Paris 1880) }.

Un abrégé de l’ceuvre de Wauquelin. Cet ouvrage nous est parvenu dans une édition imprimée au XVI° siécle, et réimprimée par A. de Terrebasse en 1856 : Gerard de Roussillon, s’ensuyt Vhystotre de

monseigneur Gerard de Roussillon jadis duc et comte de Bourgongne et d’ Acquitaine, Lyon, 1856. Elle fut insérée dans la Fleur des Histoires de Jean Mansel, dans les chansons de geste, Auxerre, 1947, et F. Lot, Encore la légende de Givart de Roussillon,

a4 propos d’un livre vécent, dans Romamia,

(1948), pp. 192-233 et 355-390. 1. Voir P. Meyer, Traduction, Introd., pp. CXLII-CLIv.

t. LXX

478

GIRART DE ROUSSILLON

compilation terminéeen 1448 (ms. fr. 304 de la Bibl.

Nat., t. IV, ff..145 -v.-334,- ms.’ 9233 de la Bibl.

Royale de Belgique, t. IV, ff. 103 r.-131 v. et ms. 9260 de la méme bibliothéque, t. IV, ff. 130-153. Une autre mise en prose fait partie de la compilation du xv® siécle connue sous le nom de Histoire de Charles Martel (1448) et dont l’unique exemplaire appartient a la Bibliothéque royale de Bruxelles (mss. 6-9). L’histoire de Girart occupe les ff. 366 v.519 r. du premier tome. Les rapports entre ces versions et notre chanson ont été étudiés minutieusement dans le livre récent de M. Louis 1. Il est maintenant hors de doute que la Vita est postérieure 4 la chanson et qu’elle a utilisé celle-ci 2. Il est possible que l’auteur de l’Histoire de Charles Martel ait utilisé une forme plus ancienne de la chanson °. Quelques allusions a Girart de Roussillon dans Garin le Lorrain et Renaut de Montauban s’expliquent difficilement par notre chanson et _ suggérent l’existence d’une autre version ¢. LA CHANSON DE GESTE, DATE, PROVENANCE, COMPOSITION. — Les tentatives qui ont été faites jusqu’a présent afin de déterminer la date de notre texte, d’aprés les allusions et les données historiques qu’il contient ou le témoignage d’autres textes, ont abouti a des conclusions diverses, allant de 1136 aux envi1. Op. cit., Il¢ partie, ch. vt et vit. Voir aussi P. Meyer, Traduction, Introd., pp. LXXXIX-CLXXI. 2. Op. cit., ch, vu, pp. 123-138. Jusqu’ici la Vita était généralement considérée comme antérieure 4 la chanson et dérivée comme celle-ci d’une chanson de geste perdue. M. Louis pense que les sources de la Vita. sont notre chanson et une chanson perdue. F 3. M. Louis pense que les sources de la version de Bruxelles sont une: version plus ancienne de notre chanson (avant l’intervention du « renouveleur ») et une version différente de celle-ci, racontée dans une chanson perdue (op. cit. ch. v1). 4. Voir P. Meyer, Traduction, Introd., pp. Xvul-xx1.

INTRODUCTION

479

rons de 1180 1. Pour le terminus a quo, les indications les plus précises sont fournies par quelques allusions aux personnages des légendes bretonnes qui remontent a l’ Historia Brittonum de Gaufrey de Monmouth ou bien au Brut de Wace. Ce sont lallusion aux vers 8726-8 a une bataille livrée en Bourgogne par Artur de Cornoailles et la mention des personnages de Espandragon (v. 2532), Jaguz (v. 8012) et Merianz (v. 7101), dont le premier semble étre le méme que Uter Pendragon, pére du roi Artur, et les deux autres

figurent dans Brut. Ces allusions nous donnent comme terminus a quo soit 1136 environ, date de la mise en circulation de l’ceuvre de Gaufrey, soit 1150, date de

Vachévement de celle de Wace ®. I y a aussi quelques ressemblances entre Givart et le Roman de Thébes qui suggérent une influence de l’un sur l’autre, et il y a probablement une intention de parodier certains passages de Girart dans le poéme burlesque d’Audigier, mais ni la date de ces ouvrages ni leur rapport avec notre texte ne sont certains °.

Par certains cétés, les idées générales, les allusions contemporaines que contient Givart se rappor1. Voici les dates proposées par les principaux

romanistes

qui se sont

occupés de ce probleme : E. Boehmer (Roman. Studien, t. I, 1876 p. 630) : 1149. P. Rajna (Omgini dell’ epopea francese, Florence, 1884, p. 534) : avant 1150. P. Meyer (Traduction,

p. Xivt) : dernier

quart du x11® siécle. G. Paris

(Esquisse

historique de la littérature frangaise du Moyen Age, 1907, p. 100) : vers 1160. J. Bédier (Légendes Epiques, t. Il, 1917, p. 3) : 1150 au plus tot. R. Louis, Del’ Histoire a la Légende, t. I, I'@ partie, p. 317) : entre 1136 et 1150.

2. Selon M. Louis (op. cit., pp. 321), la source de ces allusions est lceuvre de Gaufrey. M. Lot (art. cit., pp. 202-3 et 205) a signalé quelques. rencontres de détail qui font pencher pour Wace. Le nom Jaguz, qui se trouve également dans Givart et dans Brut (v. 12795) serait une mauvaise lecture du Lagivius de Gaufrey, et le « viel elfin » du v. 2671 de Girart serait le méme que 1’Elfinguis du vers 2391 de Brut, forme due a une mauvaise lecture de Gaufrey, qui a Elsinguis. 3. Voir R. Louis, op. cit., p. 333, et F. Lot, art. cité, p. 202-3. M. Louis estime que le Roman de Thébes a imité notre texte.

480

GIRART DE

ROUSSILLON

tent a la période de préparation de la seconde croisade 1, et le personnage de l’empereur de Constantinople rappelle Manuel Comnéne (1143-1180) ®. Finalement les allusions faites 4 Girart dans Garin le Loherain nous donnent comme terminus ad quem les environs de 11803. L’étude de la langue ne peut fournir que des indications approximatives, et le caractére hybride de cette langue augmente ici la difficulté ordinaire de déterminer de cette facon la date d’un texte. Tout ce que nous pouvons en dire, c’est que nous n’avons televé aucun trait qui empéche de le placer dans la période entre

1136 et 1180, mais que rien ne nous

permet d’apporter plus de précision. La question de la provenance du poéme a été beaucoup discutée. Nous l’avons abordée du cdté de la langue, et les traits dialectaux que nous y avons relevés nous ont fait pencher pour l’ouest de la région limitrophe entre le frangais et le provencal +. Cependant un examen de tous les éléments du probleme prendrait trop de place ici, et il serait inutile d’essayer de justifier nos conclusions sans entrer dans le détail nécessaire. Il faudrait aussi discuter la possibilité de l’existence d’une langue littéraire mi-provencale, mi-frangaise, la part de la licence poétique dans les rimes et les rapports entre la langue de notre texte et celle des autres textes de caractére plus ou moins mixte. Pour la discussion de ces problémes il nous faut renvoyer le lecteur a 1. Voir R. Louis, op. cit., pp. 369-404.

2. P. Meyer, Traduction, Introd., p. xiv (P. Meyer avait mis d’abord Alexis pour Manuel mais s’est corrigé par la suite), et R. Louis, op. cit., p. 384. La période de la plus grande popularité de Manuel parmi les Frangais

aurait été 1146-1147.

3. Voir F. Lot, art. cite, p, 206. 4. Voir plus loin, chapitre 1v.

INTRODUCTION

481

notre étude qui doit paraitre dans la Bibliothéque de

l’Ecole pratique des Hautes Etudes.

Les différences de caractére, d’atmosphére et de style qu’on a remarquées entre les diverses parties du poéme, et surtout entre le début et la fin, d’une part, et le reste du texte de l’autre, ont amené les

critiques a y voir l’ceuvre de plus d’un auteur?. Paul Meyer avait déja signalé que le début et la fin, qu’il appelait le « prologue » et l «épilogue », se rattachaient mal au reste, et il releva plusieurs contradictions dans le récit. Le « prologue » raconte le voyage de Girart a Constantinople, l’échange des fiancées qui eut lieu a son retour, la convention par laquelle Girart fut relevé de son hommage et recut ses fiefs en alleu, et la déclaration d’amour entre Girart et Elissent. L’ « épilogue » raconte le retour d’exil de Girart et de Berte, le mariage de Fouque et d’Aupais, la réconciliation définitive de Girart et de Fouque avec le roi, en présence du pape, et le miracle de Vézelay.*La partie principale du poéme consiste en une série de batailles et de tentatives d’accord entre Girart et le roi, se divisant en deux guerres, dont la

seconde se termine par l’exil de Girart. Les contradictions les plus importantes qui ont été relevées concernent la cause de la guerre et la question de Yhommage. D’aprés le « prologue » la cause de la guerre serait une rivalité amoureuse ; Charles aurait 1. Voir P. Meyer, Traduction, Introd., pp. XXXvIlI-xLIv

; R. Louis, op.

cit., 1, pp. 240-256 et II, pp. 72-83, et F. Lot, art. cit., dans Romania, t. LXX (1948), pp. 207-220. P. Meyer y voit deux auteurs, l’auteur de la chanson primitive et un remanieur, R. Louis en voit trois, l’auteur de la

premiére guerre, un continuateur qui aurait ajouté la seconde guerre,et un

renouveleur.

F.

Lot

considére

que la chanson

est

l’ceuvre

d’un

seul poéte. Il faut ajouter que les conclusions de Paul Meyer s’appuyaient en partie sur la prétendue ancienneté de la Vita, qui selon lui représentait une version antérieure a notre texte. GIRART

32

‘S2an

482

GIRART

DE ROUSSILLON

été jaloux de amour d’Elissent pour Cises Dans. le reste du poéme la guerre n’est pas toujours clairement motivée; la cause est tantét la jalousie qu’inspirent 4 Charles les possessions territoriales de Girart, tant6t la prétendue complicité de celui-ci dans le meurtre de Thierry d’Ascagne. Quant a la question de ’hommage, la convention du début semble oubliée dans la suite, ot Girart apparait comme le vassal du roi. Les autres différences concernent le rdle de Berte et d’Elissent,

celui du pape, la contradiction

entre l’4ge que doivent avoir Berte, Elissent et Fouque a la fin du poéme et le rdéle qu’ils y jouent. On remarque aussi un contraste entre le ton tantdét. courtois, tanté6t religieux, du « prologue » comme de lV « épilogue » et le ton guerrier et féodal du récit principal. On ne saurait nier l’importance de ces contradictions,

méme

si l’on en

écarte

certaines

qui ne

doivent pas étonner dans une ceuvre de longue haleine. Les difficultés qui concernent des faits — causes de la guerre, question de l’hommage — ne sont peut-étre pas les plus graves et pourraient 4 la. rigueur s’expliquer+, mais il reste toujours cette impression que la fin et le début du poéme sont d’une

autre

inspiration,

sinon

d’un

autre poéte,

que le reste. L’hypothése que l’auteur aurait renouvelé une chanson déja existante trouve quelque appui dans les trois premiéres laisses ? de notre poéme.. 1. Au sujet de ’hommage, voir F. Lot, art. cité, pp. 211-213. La contradiction a propos du motif de la guerre est peut-étre expliquée par les. vers 591-593 : E per hoc s’en fu Carles tan enviious, Tot per autre auchaison ce li met jous An fu au duc tan fers e tan irous... C’est-a-dire que Charles fut si jaldux de Girart 4 cause d’Elissent qu’il était prét a saisir tout prétexte de l’attaquer, et 4 le soupconner méme lorsqu’il était innocent, comme par exemple aprés le meurtre de Thierry. 2. Ces laisses n’ont pas été traduites par Paul Meyer, qui les considérait.

INTRODUCTION

ya

Ae

Dans cette petite préface le poéte semble nous dire qu'il va nous chanter une version plus courtoise de cette « bonne vieille chanson », Cette intention de la part du dernier auteur expliquerait le caractére particulier du début et de la fin de l’ceuvre, qui constitue évidemment la partie courtoise. L’obscurité de ce passage, cependant, nous empéche d’en tirer rien de stir. Pour ce qui est du poéte, il est tentant de le reconnaitre dans le « moine courtois » du vers 24. L’idéal de paix chrétienne qu’exprime le poéme, surtout la

derniére partie, serait tout a fait naturel chez un religieux, et les allusions précises 4 la Madeleine de Vézelay suggérent un rapport assez étroit entre le poéte et cette abbaye. L’élément savant que nous avons

relevé

dans

le vocabulaire,

et la présence

méme de quelques locutions latines déformées par la prononciation contemporaine, indiquent un auteur qui aurait eu l’habitude du latin parlé. D’un autre coté, Vidéal d’amour courtois exprimé dans les rapports entre Girart et Elissent et les thémes romanesques que nous retrouvons dans l’épisode de Fouque et d’Aupais suggérent chez l’auteur une bonne connaissance de la littérature mondaine et des préoccupations fort peu religieuses. Méme si ces éléments ont été ajoutés pour flatter le gout du public, il faut convenir que le poéte s’y plait et qu'il traite ces sujets avec maitrise. En fin de compte, ce qui importe est que l’auteur de notre chanson fut un poéte, et un poéte d’un rare talent. Aurait-il méme utilisé l’ceuvre d’un devancier,

il reste qu'il a mis partout l’empreinte de sa personsans doute comme une interpolation du jongleur, mais malgré leur obscurité, il est évident qu’elles se rattachent au poéme par le style et la versification. Nous avons discuté dans les notes l’interprétation de ce passage et son rapport avec le reste du texte.

484

GIRART

DE

ROUSSILLON

nalité et de son style, il a donné au poéme une certaine unité, en un mot, il a créé une ceuvre diart, et nous pouvons a bon droit l’appeler l’auteur de la chanson telle que nous la connaissons.

CHAPITRE

IV

LANGUE

Ce n’est pas ici la place d’une étude approfondie de la langue du poéme, et méme un simple exposé des traits linguistiques de l’ceuvre et des graphies du manuscrit de base prendrait trop de place. Le glossaire contient un répertoire de toutes les formes se trouvant dans le texte, et autant que possible une analyse de la syntaxe. Dans le présent chapitre nous nous bornons a caractériser d’une maniére générale la langue de l’auteur et celle du copiste, et a donner les indications que nous croyons les plus utiles a la compréhension du texte 1. CARACTERES GENERAUX. — II est évident que la langue du poéme n’est pas homogéne, mais un examen des rimes révéle un mélange moins disparate que Yon n’aurait peut-étre cru au premier abord. — Dans la phonétique, nous trouvons certains traits constants ou presque constants.

Nous en avons une

série qui comprend le maintien de a accentué libre et de i accentué en hiatus (vie < vi), le passage de ¢ intervocalique aprés aad et de -tr- a-tr- (espade, paire), et le maintien de ¢ et de c en fin de mot dans vestit,

amic etc. Une seconde série comprend la diphthon1. Une étude détaillée de la langue du poéme et des mss. doit paraitre

dans la Bibliotheque de V Ecole des Hautes Etudes.

486

GIRART DE ROUSSILLON

gaison de e fermé accentué libre, le passage de a atone a e, le maintien de » « caduc » et de # final

appuyé, et la disparition de ¢ intervocalique aprés et 7 et des vélaires et des labiales aprés 1’s de flexion. Dans une troisiéme catégorie nous avons le maintien de e ouvert accentué libre et le passage de -arium,

-aria a -er, -ere. Les exceptions aux deux premiéres séries sont rares et consistent surtout en suffixes et en

désinences

verbales;

les

deux

derniers

traits

sont constants. Dans d'autres cas, le poéte emploie pour un méme mot deux prononciations alternatives, et méme parfois une troisiéme. Ce sont paz et pais, aduz et adut, agach et agait, drech, dreit et dre etc., et cheval

et chevau. Laissant de cété les autres faits trop compliqués ou trop peu stirs pour étre analysés ici, nous remarquons que la phonétique comprend un élément provencal, un autre plus septentrional mais pas nécessairement frangais, et un troisiéme qui appartient a l’ouest de la région limitrophe. La morphologie offre un mélange analogue. La plupart des formes sont de type provencal (imp. en -te, conditionnel en -vie, prétérit faible en -et etc.) ;

Vélément exclusivement francais ne comprend que les pronoms personnels accentués et le pronom singulier sujet 2. L’emploi des formes alternatives, l'une provencale, l’autre francaise, est trés étendu, surtout dans les verbes. Celles qui se rencontrent dans des proportions 4 peu prés. égales sont les infinitifs far et faire, tener et tenir, les subjonctifs ave et ait, sie et seit, les prétérits ac et ou, les parti-

cipes passés mes et mis, ques et quis, et l’imparfait du subjonctif en -es et en -is. La méme alternance est assurée par la mesure pour aie et ait, et sie et

seit. Nous trouvons aussi une série de formes intermédiaires ou hybrides : les présents vent (venir), tent

INTRODUCTION

487

(tener), vant (annar), les prétérits muc, coinuc, menat, et les formes accentuées du pronom possessif, ten, ton, son, et enfin plusieurs formes assez rares comme

sendre, du lat. SENIOR, ondre, du lat. HONOR, et le

prétérit fon, de estre.

-

Nous avons déja signalé que la langue du ms. O se rapproche beaucoup plus que celle des autres manuscrits de la langue du poéme telle que nous la révéle l’examen des rimes. Nous y retrouvons des traits provencaux, des traits francais, des formes et des graphies alternatives, des formes intermédiaires ou hybrides et des traits dialectaux. La différence est qu’en général, 1a ot les rimes indiquent le traitement provengal d’un son, avec peut-étre deux ou trois exceptions, ces exceptions sont plus nombreuses dans le corps du vers. Quant aux traits dont les times ne peuvent pas fournir d’exemples — voyelles protoniques, consonnes initiales, etc., nous y retrouvons un mélange semblable. Il en est de méme pour la morphologie, avec cette différence que ]’élément francais est a peu prés égal a l’élément provengal. L’accord entre la langue de O et celle du poéme sur les points ott les rimes peuvent nous renseigner suggére que sur d’autres points O doit représenter assez fidélement l’original, sauf en ce qui concerne VYimportance relative de l’élément frangais et les traits que nous pouvons attribuer aux copistes. Les principales formes intermédiaires ou dialectales que nous offre O sont les démonstratifs ist, azquel, aiquest, aico etc., la préposition od (intermédiaire entre ab et 0), la premiére personne du pluriel (présent et futur)

en

-en,

et les formes

de l’imparfait

du

subjonctif oges (aver), ploges (plazer) etc. Pour le reste, nous ne pouvons pas étre certains s’il s’agit de formes vraiment intermédiaires ayant réellement ‘existé,

ou

simplement

de

formes

provengales

a

488

GIRART DE ROUSSILLON

moitié francisées par Je copiste : anner, veer, fair, fare, jaist, traement etc. D’aprés ce que nous venons de dire, il est évident qu’a bien des endroits le texte est susceptible de plus d’une interprétation, selon que nous le lisons comme du provencal ou comme du francais. Nous avons essayé, en abordant les passages difficiles, de tenir compte de toutes les possibilités. Dans les pages suivantes nous signalons quelques-uns des traits graphiques, morphologiques et syntaxiques qui rendent le texte difficile 4 comprendre au premier abord. MorrPHOLOGIE. — L’emploi dans un méme texte de formes provencales et francaises peut causer quelque confusion; c’est ici surtout que le texte se préte parfois a plus d’une interprétation. Par exemple, comme

l’adverbe

négatif s’écrit

non,

no,

nen,

ne,

ou n’, tandis que le pronom-adverbe em peut étre réduit a m’ devant une voyelle (108, 519, 1380 etc.), ou méme s’écrire née (1777, 5429 2), on peut hésiter sur le sens de ’ et de ne. Il est possible d’ailleurs que le copiste ait été quelquefois induit en erreur, comme lorsqu’il écrit par 8324, etc., au lieu de fer (« pour »), per ayant dans notre texte, comme en provengal, le sens de « par » et aussi de « pour » ; a peut représenter «a» (a, at, ad) ou « avec » (prov. ab, a. fr. 0, od, souvent ob dans notre texte). Dans les verbes, la premiére personne du pluriel, de méme que la troisiéme, se termine souvent en -en, ou plus rarement

en an, on, ou um;

aux vers 2066

et 6780 le copiste s’est lui-méme trompé et a pris la ite pour la 3® personne. Le fait qu’a la 3¢ pers. du sing. du présent des verbes en -av, un ¢ final a parfois été conservé dans la graphie (juret 1703, intret 1690, parlet 6485) et que la forme du prétérit de ces verbes est généralement provengale dans notre texte pour-

INTRODUCTION

489

rait nous faire hésiter, pour les formes verbales en -ef,

entre les deux temps. Cependant dans les exemples que nous venons de citer la syllabe atone ne compte pas dans la mesure ; nous n’avons donc interprété comme des prétérits que les formes en -e¢ qui ont une valeur syllabique. Quant au petit nombre de présents en -a@ atone, la mesure nous empéche également de les confondre avec les prétérits francais. Les cas d’enclise qui pourraient offrir quelque difficulté sont ceux ot Venclise se fait selon l’usage du provencal mais ot les éléments sont francais ou dialectaux, comme par exemple dans ous (o les) 2130, eus (eu les) 2553, onques (onque les) 2456, mareu dis (mare le dts) 371, etc. Il est possible que s représente l’article « pyrénéen », qui passe pour étre dérivé de IPSE 1629, 2136, etc. (v. au gloss. es?). Formes diverses. — (i) L’ancien plus-que-parfait latin, qui nous offre des formes en -va et en -re : fere,

dere,

feire,

fera,

degre,

diraz,

emnchere, ferire,

partire, etc., dont quelques-unes pourraient étre confondues avec le futur et d’autres avec le prétérit. Ce temps a tantdt la valeur du prétérit (3673 etc.),. et tantét celui d’un conditionnel passé (2385, 2959, 3289 etc.). Il est rarement l’équivalent du conditionnel en -vie (3678, 4260, 4663 2) ; au v. 6812 il semble avoir le sens du présent du subjonctif. (ii) L’article défini el 972, 7809, etc., 11 486, 1832, elz 1832.

(iii) L’article défini es : masc. es 71 ?, 7716, 9547, s 1629, etc. (iv) L’article défini féminin ca (fréquent), sa 8064, 8395, 2a 62 ?, cha 8361 ; d’aprés les graphies il n’est pas sir que cet article soit le méme que le précédent. (v) Le pronom relatif gue. Le cas sujet est généralement

qui au masculin

et au féminin, mais nous

490

GIRART

DE

ROUSSILLON

- trouvons aussi gue, qu’, c’, k’, ces derniers pouvant avoir aussi le sens.de « celui, ceux qui ». | SYNTAXE. — L’obscurité de notre texte s’explique en grande partie par le caractére particulier de sa syntaxe. Il est probable que l’état corrompu de beaucoup d’endroits vient de ce que le copiste ne comprenait pas toujours la construction de Jloriginal; si nos conclusions sur les rapports des mss. sont justes, les copistes de L, N et P l’ont souvent mal comprise, mais ils ont substitué d’autres constructions

a celles de J’original. Dans ce texte nous avons pour ainsi dire une fusion, ou un mélange, du style épique — style fait pour la récitation, visant a l’effet dramatique — et de celui de la poésie lyrique provengale, elliptique et plus subjectif que le premier. Nous avons remarqué que le style de Gurart, qui d’ailleurs varie d’un endroit 4 autre, tout en gardant certains caractéres propres, se rapproche quelquefois de celui des premiers romans,

et surtout du 77zstan de Béroul.

Le

poéte ne se contente pas de raconter les événements et les actions ; sans aller jusqu’a l’analyse « psychologique » des romans, il essaie de motiver plus exactement les actions de ses personnages, ou plutdét de leur faire exprimer leurs pensées et leurs sentiments au lieu de les indiquer simplement par leurs actions. Il est intéressant de constater que beaucoup de ces passages obscurs se trouvent dans les discours, les discussions et les explications ou commentaires du poete. D’autres causes d’obscurité proviennent des exigences de la métrique, et surtout de la variété des rimes,

souvent

rares

et ‘difficiles

(ac, eu, uc, uche,

etc.), et du gout du poéte pour l’expression pittoresque ou populaire et pour la tournure laconique.

INTRODUCTION

491

Nous n’allons pas tenter ici une analyse systématique de la syntaxe du texte. Nous nous bornerons a signaler, pour en faciliter la lecture, certains carac-

téres de cette syntaxe et certains procédés, les uns particuliers,

sauf erreur,

4 notre

texte,

les autres

connus ailleurs mais poussés plus loin dans notre texte. Les essais d’explication des divers passages obscurs se trouvent dans les notes.

Constructions absolues. — Le poéte pousse jusqu’a Vexagération la tendance de l’ancien frangais a laisser inexprimés les rapports grammaticaux ou logiques entre les membres de la phrase. Un de ses procédés favoris est la juxtaposition d’un complément déterminatif sans préposition, et les rapports entre ce complément et son déterminé sont divers. Ces constructions comprennent des génitifs du type prin jor semane 33096 (cf. 3387 et 7449 ?), des locutions adverbiales de temps comme la meriane 5855, l’aubor 6902, estic 6955, jor 8890, jornau 3551, et des expressions de lieu comme trait d’un archer 7022, plan sol 7320. En plus des locutions adverbiales de maniére qui expriment la vitesse ou l’allure, telles que les cors 3274, lo pau passon 376 etc., nous en avons d’autres plus surprenantes dans tal conpaignie (« en si grand nombre ») 8487, bone esperance 9525, cor elegrat 9095, et peut-étre semblant romeu 6242 et semblant de Girart 9119. Il est possible que d’autres endroits obscurs s’expliquent comme des constructions analogues : seles a aur arzon 1651, dreit vos sege 5504, le brant vert alemele ‘7090, etc. Parataxe. — Etant donné le goat du poéte pour les constructions absolues, il est naturel qu'il ait préféré la parataxe a4 la subordination et qu'il l’emploie Ja ov elle est rare en ancien francais et en provengal. Nous la trouvons par exemple aprés le verbe temer

492

GIRART

DE

ROUSSILLON

6703, dans une proposition finale 2528, et dans une proposition qui dépend de l’expression « vouloir mieux » 5185-6. Dans ce dernier exemple une proposition substantivale est juxtaposée a la subordonnée : Melz vourie estre mors ensebeliz Mauvaz reis me retraite] lat sot fuiz. D’autres exemples frappants se trouvent aux vers 3109-3112 (proposition causale) et 7941 (proposition temporelle). Dans les propositions relatives il peut manquer non seulement le pronom relatif sujet du verbe (1014, 1320, 1356, etc.) mais méme le génitif: Nou conte sunt au ret, tot tret lor paire Furent necbout Terri 8205-6. Ici le lien grammatical est cependant indiqué par lor. Subordination. — L’emploi du méme mot, et surtout de la conjonction gue, avec des sens trés divers. que seul le contexte peut expliquer est trop caractéristique de l’ancien frangais pour que nous ayons besoin d’en parler ici. Il faut cependant signaler dans Girart quelques exemples extrémes de l’emploi de gue comme particule de liaison sans valeur précise : 678-9, 7330-1, 7709-10, 8173, 9161-2, 9657, et avec une valeur moitié relative, moitié adverbiale 710711, 1600, 8703-4, 8926, 9651. L’hésitation entre qui et que comme formes du pronom relatif ajoute a Véquivoque (cf. l'emploi de qui 7234). Aux vers 3746,3760, 4110, 5462, 8867, 9369-71, il semble que nous. ayons le pronom relatif suivi du subjonctif, avec un sens final, comme en latin. . Ellipse. — Le caractére elliptique du style est un des traits les plus frappants de notre texte. Voici quelques-uns des procédés du poéte : . Le participe passé peut avoir la valeur d’une proposition, généralement relative : Reis, non fait bon parler a tet irat 8938, c.-a-d. « lorsque tu es irrité » ;

INTRODUCTION

493

cf. forcaz 5339, trenca¢g 5299, traits 6390, mort 7223, pres 8823, et senz... dreit veat 3105, qui signifie « sans qu’il ett refusé de faire droit ». L’infinitif lui aussi peut remplacer une proposition entiere, comme dans Ne crient conte ne duc per envair 2196, « ilne craint que ni comte ni duc ne l’attaque » ; cf. per achatar 6925, m1 fendre 9630. L’infinitif en apposition avec un pronom ou un substantif peut tenir lieu d’une phrase explicative, comme desmenbrar 7508, faire 9229. Comme on le trouve couramment en ancien frangais, lorsque deux verbes successifs sont au parfait, il est possible d’omettre le second auxiliaire quand méme Yauxiliaire ne serait pas le méme dans les deux cas. Nous trouvons Ex est montaz lo cons e conjat pris 7251 ; cf. 1902, 1909, 9239 ?. Aux vers 3433-4, le premier verbe est au prétérit et le second au parfait, mais l’auxiliaire du second est omis. Le verbe peut manquer méme dans la proposition principale, lorsque le sens s’explique suffisamment par le contexte. Au vers 8650 E s’al ne funt la paz, les treges granz, il faut sous-entendre le méme verbe que dans la premiére proposition, mais au subjonctif. Le verbe sous-entendu peut aussi ne pas étre le méme que celui qui est déja exprimé, comme dans E com il ont manjat e li leit bon 1648 ; cf. 6150, 7613, 8220, 8428, 8606, 9315. Aux vers 8043-4 il faut sousentendre un infinitif dans chacun des deux membres de la phrase (« avoir » et « épouser »). L’ellipse nous oblige quelquefois 4 sous-entendre une étape intermédiaire de l’action ou de l’exposé des faits. Dans De son cheval liart a terrel sort 2859 il faut comprendre « il l’enléve de son cheval [et le jette] par terre »; un seul verbe tient ainsi lieu de deux. On trouve des tournures analogues aux vers 3003, 5484-5,

5553, 6658. Une préposition peut tenir lieu de pro-

494

GIRART DE ROUSSILLON

position relative, comme dans N’el ne perde de vos son sennorage 3770, 0u de vos veut dire « qu'il tient de vous »; cf. 5466. Syntaxe affective et anacoluthe. — Nombre d’endroits. de notre texte résistent a l’analyse grammaticale, mais le sens en est plus ou moins clair. Bien que des phrases analogues ne soient pas rares en ancien francais, il me semble que ce caractére affectif est plus. accusé dans la syntaxe de notre texte qu’ailleurs. IL est naturellement difficile de classer ces constructions,

mais l’on peut relever quelques tendances du poéte. La préférence de l’ancien francais pour l’emploi des constructions

nominales, souvent renforcée dans.

notre texte par le souci de faire tomber le sujet logique sous l’accent, explique la fréquence de tournures telles que Ne cuidaz de Girart qu'il s’en oblit 3465 etc., et méme Sz nonmava toz ces qui unt jostat E contava cascun con se conbat 5920-21 (cf. 667, 1951), mais, surtout aux endroits dramatiques, le début de la phrase est laissé pour ainsi dire en l’air, sans rapport grammatical avec le reste : La poudre de celut, lat o chat por Ja pois ni creistra erbe ne labor 7509-10, « La ot. tombe sa cendre, l’herbe ne poussera. jamais... » L’habitude de mettre en téte de la phrase le sujet logique améne parfois une fusion de deux constructions. Deux types de phrase qui reviennent souvent dans Girart sont (i) E li cons quant laut molt li peset I152 etc., et (li) Carles veit de s’angarde qui vait mermant 2478 etc. La premiere résulte d’une confusion. entre Et quant lt cons l’aum molt li peset et Lo conte quant l’aut molt li peset et‘la seconde d’une confusion. entre Carles veit de s’angarde que vait mermant et Carles veit s’angarde qui vait mermant. Dans les.

INTRODUCTION

495.

deux cas, un sujet logique est traité comme s’il était un sujet grammatical. Un autre type d’anacoluthe est produit par l’absence dans une subordonnée d’un négatif exigé par la construction de la phrase : Per hoc ne fu tan pauce la chavaugade Que sunt vint e cinc mile, gent bien avmade 1209-10; cf. 4400, 6545. Le rapport de subordination parait oublié et le second membre de la phrase est présenté comme une constatation indépendante. Il est probable que les vers I110-1112, 2107-9, 3329, 6525 et 8294 s’expliquent de la méme facon. Ordre des mots. — Les exigences de la métrique et. de la rime, et plus encore peut-étre le souci de l’effet

dramatique, ont souvent un effet inattendu et méme déroutant sur l’ordre des mots. Nous n’avons pas. besoin d’insister sur le probleme des rimes ; signalons en passant la place de rezaus 128, donzel 3619, naz 7846, et l’ambiguité créée au vers 9863 par l’ordre des mots. Quant a la structure du vers, le poéte cherche évidemment a mettre en relief les mots les. plus importants, en les placant 1a ot: ils regoivent un. accent rhythmique. La place de cet accent varie selon le rhythme du vers; il peut étre au début du vers,

a la fin du premier hémistiche,

au début

du.

second hémistiche ou a la fin du vers. Nous trouvons. donc non seulement l’inversion, qui n’a rien pour nous. étonner, mais la séparation de deux éléments de la. phrase qui vont ensemble, comme le substantif et Vadjectif ou le pronom sujet et le verbe : 3729, 4271, 4854, 6604, 9793, etc. Au vers 6165, de maz est séparé de li jor. L’adjectif ou l’adverbe se trouve parfois transposé : E signes par samblances granz aparer 214; cf. 944, 3110, 4046, 5078, 5640, 6036, 7175, 8778, 9025, 9665. Le renforcement du négatif

496

GIRART DE ROUSSILLON

est souligné de la méme fagon aux vers 1004, 1957, 3121, 4841, eteo... On rencontre des vers qu’on est obligé d’analyser comme l’on ferait un vers latin : 2903, 3293, 8692, 8897-8. Particularités dans Vemplot des verbes pronominaux, actifs et passifs. — En plus des verbes qui sont souvent pronominaux en ancien frangais, tels que durmuir, pensar, voley etc., nous en trouvons d’autres dont Yemploi pronominal est plus rare : saver 4042, 4137, 8641, mentir 2012, regardar 7318, tardar 8223. D’autres sont accompagnés du pronom réfléchi au datif : aver 2916, faire la remanence 6714, pensar 1673, 2099 etc. D’un autre coté nous trouvons assez sou‘vent un verbe employé avec une valeur réfléchie mais sans pronom : conbatre 894, 1499, I5ITI, etc., debatve 1990, defendre 8342, 9502, estendre 7193, traisser 38608, merevillar 883, plantar 5591, vebondre 1045, vevirer 6537, selar 2743, vantar 4751, et peutétre veer 3481. De méme conoisser 4918, 6547, et encontrar 5918, sont des verbes réciproques. Un phénoméne analogue est l’emploi de la forme active de certains verbes, et surtout

trocar et trencar,

avec

un

sens passif : 2446, 6540, 6588, 6627 etc. Un verbe ordinairement transitif semble quelquefois s’employer d’une facon intransitive, comme menar 5699 et peut-étre 4661, castiar 3870 et dar 4712. '

GRAPHIE DU Ms. — Etant donné le caractére mixte de la langue de O, nous ne nous attendrons pas a y découvrir un systéme graphique régulier. En plus du mélange linguistique dont nous avons déja parlé, nous avons cru distinguer une série de traits sporadiques appartenant au nord-ouest de la France et

INTRODUCTION

497

une autre série appartenant plutét a l’est 1. Ce mélange rend difficile la tache d’interpréter les graphies. Nous nous bornerons ici a signaler quelques. particularités du texte et quelques graphies isolées qui pourraient dérouter le lecteur. La probabilité qu'il y a eu deux copistes ne doit pas nous embarrasser, car iln’y a presque pas de différence entre les graphies des deux parties 2. En général, la notation des sons est frangaise, sauf pour ceux qui n’existaient pas en francais. Une des raisons de la difficulté de notre texte est le fait que des mots et des formes appartenant au provencal ont souvent été rendus par des graphies francaises, ce qui nous empéche de les reconnaitre au premier abord. Il est possible que parfois le copiste lui-méme ne les ait pas compris dans son original. Par exemple, la forme verbale em (1 pl. pr. de estre) s’écrit an 244, aim 419, am 1662; an (3 pl. pr. de aver) s’écrit en 878, 3568. An peut aussi représenter le provengal m (AMBO). L’adverbe (es)sems s’écrit senz, sens, sen et sanz. Voici les particularités graphiques qu’il nous parait utile de signaler. Voyelles. — Nous trouvons sporadiquement un 2 (1’¢ dit « parasite ») aprés une voyelle accentuée ou protonique, le plus souvent aprés a. D’un autre coté, une 1. Par exemple, certains emplois des graphies e¢ et ai et la réduction de ie 47 me paraissent normands, tandis que l’emploi de a protonique pour é, et une certaine confusion entre a et at, a et au, et l’amuissement sporadique du / final semblent appartenir a l’est. 2. Nous avons relevé dans la partie du texte qui semble avoir été exécuté par un sécond copiste (a partir du fol. 131) quelques graphies qui ne se trouvent

pas dans le reste. Ce sont e pour a dans pen 8113, aren

8606, et a la protonique dans bernat 9111, ferine 9559, emor 8249 et 9949, por pour

pur

9269, 9838 et 9876.

D’autres

traits

sont

une

préférence

plus marquée pour la graphie ie (chies, etc.) et la rareté relative de la cédille, dont nous n’avons relevé que les exemples a la rime dg la laisse DCLV et deux autres exemples. GIRART

33

498

GIRART

DE

ROUSSILLON

diphthongue en7a quelquefois perdu cet élément dans la graphie. Nous.trouvons donc ai pour a dans parlaiz Qo01, aistes 3371, catdiaus 157, et at (HABET), donvat pour donra, etc., mais aussi a pour ai dans s’ivas

2037, fat 5803, a@ pour a 4293, menra pour menrat 8213 etc., tvoba pour trobat 5719. Ei dans peire, dett 5076, etc., représente probablement un e ouvert. Nous avons relevé quelques exemples de 07 pour o : doines 7099, Drotgon 4309, etc., et de wu pour u : druit 4799, pluis 2ATG, etcy Le produit de HODIE pent s’écrire (h)ut, ot, ue ou ew}. D’autres graphies sporadiques sont :

Z pour a protonique latin : divai 7806 etc. at pour et < e accentué libre : faz 1306 etc. et pour ¢ : pet 1769 etc. a pour é, libre ou entravé, devant y OU S: ar (ERIT) | 9607, astre (EXTRA) 9 etc. a pour e protonique : pasere 3681, tamer 4520 etc.

4 pour 1e < ¢: pirre 1016, cil 6g2I etc. 1 pour e entravé : vist (VESTIT) 991 etc. u“ pour 9 : nu 3833, put 965 etc. et pour ot (»

CCXXVII,

CCLEXXII>,

CCLXXXVIII,

CCCXXXVI>

CCCXLVIII,

CCCLXXXI>

CCCCXVII,

CCCCLXI>

CCCCLKXXI,

DXXIII>

DXXV,) DXLV,, DLVI, DLX, DLXV, DXC, DCVII, DCXv; DCXXXVI, DCLXXV. ORN, CCCcCLxII. ORS, cxcvil. OS, Liv, CCLXXIXx. OZ, CLXXVI. OUS? XLLSXELX, DcxxIx,. ‘ OST,

ICHE, vit. se

Féminines.

.

TR) vit, LXt LXXXi, CXXXII1, CLXVINL 2 COX CCLEXI, COLE CCLSX XDD, CCGCXGIX;* (CCCELXVIIT, CCCCLXXX., TS) eSOKVIT EVI (CX RVEIT: CLOVI. (CS CnhV ee wOCVL: CCXXIII, CCLEXXII; CCLXXXV, CCXCY, CCCXIII, CCCXCIX, CCCCKXXV, DIV, DXXIV, DXL, DXLVI, DXLIX, DCII, DCXI. IT, LIx, CXXXVI, CLIV, CCLVI, CCLXXXII, CCCCXXIV, DCVI.

AES ESS

IN, CLVIII, CCXLII, CCCXLII, CCCCIII, DCIV, DCLVIII. INS CXEVMLD WCCCOxE: DLXKXIV; DCL; INZ, cxxXvil.

(C.

OT, cccxcvit. OZ XCViIACCCVIT DEXXVIE OUZ)} CCCCK VIZ, DLXXXI.

TABLE

DES

Féminines. OSE)

CCeOCxxit:

OUTE,

ccccxxvu.:

O

OUVERT.

Masculines.

EUC, cxxiv. OCR CCCXCVI'CGCCL: OIH, ccxix (v. aussi UIT). ORGY

SCOMLVITst--

COME DXLIV,

CCL XSCXIIN,

CEOCCKVIDI DCXIV.

OLS, xx1II. OR, DLXXXVIII,

DX;

DCLXXVI.

ORD Crick CUXX XI, “GCCLX, COCL VIP) CCCLXXVIII: CCCLXXXVI, DCLIV.

563

RIMES

CXXXV, CXLV, CLIII, CLXIX, CLOT CXOTTT: CCV, CCVIII, CCXIII, CCXVII, CCEXV) CCX RVI CCXETV: CCLV A OCEYVTIT+ CCLXVs CCLKEXY, > CCCXiOCCXVIT. CCCKIX§ COCKEXE sCCORLT, MECCL, SC COLVF .CCOCEX; CGCGRXXYV, CCCCXLVIII, CCOCCLIY; CCCCLVII, GCCOLXIIT) 7)CCOCEXVIL, CEOCCEXXIT2 COCCXCIT, CCCCXCVIII, DII, DXVIII, DXXXV;/ DXLVIIT, (DELIV, DEVITH DLC DE Xie, DLXXXVII, DXCIX, DCXX, DEXXVULY. DEXLI,) DCLX, DCLXXIV. ONS

COXES |

CCCCLVIII, UNC,

CCCLX XXIV;

CCCCLXXVI.

cccLxv.

ONT, UNT, Lxix.

ORZ.-CXLMIT CCCCLXV. OS, CCCCXXVI, CCCCLXXVII,

OUS, CcCCLxIx. OU, ccccv. HVE:

GXLv,,-

CXIvy”

Féminines. “CCXcilt,

OIGNE,

ONDRE, Féminines. OILE, OIRE, xx11. ORTE, ccccxxvilt.

OURE,

XLII,

CLXIVv.

ONGE, DcLXvil. OINE, LxxvI.

DLI, DXCv.

cccLxI.

UNDE, cxcv, CXcvIIt. ONE, xXXXIX, CCCXXII. ONTE, ccccxI.

DCXLvI. U O -- NASALE.

OINFES

EN

COCRX XV TPI,

CCCCLXIV, DV. OING, CXXV, DLXVI. ON (UN), Vv, XXVIII, XLVI, LI, LXXIII, LXXVIII, CII, CVII,

Masculines:

UG, cccxcit, WAV

CxX XII;

DCLXXI. UIC, vi, CXxXXIV. UIT, ccccLxxIv.

CCCCXLVI,

564

GIRART DE ROUSSILLON

UIS, cxXLvil. UIZ, cccciv. re WREEXVH,CXCIN? 7 Os US, CCCCXXIII.

Wy Xs |CLV OCC, COCKRXTITA COCKEIIE: CCCCLXXXI,> DVI, DXXIT, De. UZ) XCl CVI

eX XCVil, BxIx,

DXCII, DLXXVIII, DCLXVI.

U

+

NASALE.

Masculines. UM, LXxXxXIx. UN, CXXXVII, CCCCX, DLXVII.

DCXXV, Féminines.

Féminines. UCHE, 1. USCHE, cccixvit.

UNE,

cxXvVII.

TABLE

DES

NOMS

Abbatville 3704, Abbeville. ABEL 9154, personnage de VAncien Testament. ABEU 6460, grand-pére de Baufadu, jurf d’Orléans. ACART 4348, ACHARZ 6023, comte, homme

de Guirart.

Ace d’Avinnun 4118, homme de Charles. ACELIN 3726, homme de Charles. ACHARZ,

ACON

v. ACART.

4020,

homme

vart.

de

Gi-

:

ADAM 5559, le premier homme. AELART 2462, homme de Givart,

AENRI, AIENRIC, AENRIS, AIENRIS, tué par Fouque 5902,

comte,

homme

de

Charles 4779, 5798, 5805, 5902. AENRIC, AIENRIS 2969, 2982, de Vianes 4946, homme de Gurart. AIENRIS 7953, ENRI 7955, homme de Charles. Agenei, v. Agenes.

PROPRES

AGENES, AGENEIS, AGENERS,

5839,

5877,

AGENEZ ton.

8012,

5939,

5945,

5955; de Chalon 5822, homme de Girart. Agenes 4892, Agenei ? 2309, le pays d’Agen. seigneur

bre-

Aglent, duc d’, v. Aiglent. Agiane 4174, Aquitaine (Guiana P). Agianes, v. Agiant. Agiant 2408, Agianz 2418, Agianes 2410, Aquitains. (Gaines P). Agoz, bruel d@’ 1462, bots prés d'Orléans. AIBELINE 9562, 9627, demoiselle de Berte; v. Asceline. AIENRIC, AIENRIS, v. AENRI.

Aiglent,

Aglent,

duc

6909,

[7735];

v.

d’,

aussi

MILon. Aiglin, v. GENON. Aigline, v. MILon. AILINS, v. ELIN. AIMAR 6936, 7293, homme de Charles.

566 AIMAR

GIRART DE 7953,

7974,

comie,

ROUSSILLON AIRAU

homme de Charles. AIMAR 7787, 7845,-..7958, clerc de Paris 7958. AIMERI, AIMERIC, AIMERIS, ENMERI 8020, 1708, 1713, 1823, 3130,

1869, 3491,

2404, 3509,

2847, 5686,

5828,

5969,

5975,

5986,

seigneuy de Noyon 2847, et de Montestic 1713, fils ou neveu de Thierry ; ses fils 8020. AIMERI de Narbone 4905, 5048, allié de Girart. AIMENON,

4066, 4628,

AIMES,

4069, 4630,

habitant

([40TI0Q],

4071, 4635,

de

AIMENUNS Charles. AimES, v.

5828,

4073, 4640,

ALAIRE,

1671,

1682,

1683,

1690, 1708,

1696, I71I,

1699, 1821,

1707, 1869,

2086,

2087,

2165,

2166,

2178,

2184,

2199,

2404,

2846,

2992,

3130,

34091,

3509,

5049

(note),

5136,

[5374], 5480, 5686, 5838, 5969, 5977, 6936, 8567,

ses trots fils 8019; fils ou

neveu de Thierry ; seigneur 1670,

de Bel Airy 2178.

comte

P). 8.

Ala120,

TIIQ,

2344,

2354,

4881,

4981,

5054,

6061,

7679,

Allemagne. Alemant 4728, Alemanz, Alemans, Aleman¢ 1859, Alamanz,

Allemands

;

com-

battent avec Charles

2348,

2406, 2814, 4829,

2804,

3352,

5931,

3707, 5092,

4707, 5228,

4728, 5938,

Givavt

1859,

2709,

6817, 9253; aux vv. 2804 et 2814 il semble y avow eu des Allemands dans les deux camps ; adj. allemand 3352, 6859, 9844.

MON.

1670,

(Arlio

saint

Alemaigne, Alemaine, maina, Alamagna

et AI-

1643, 1653, [1655], 1658,

8214,

ALCHER, v. AUCHER

de

seigneur de Bourges 1711 ;

saint,

Hilaire. Albion 5399

avec

AIMON, AIMENON 1646, AMON 8567, AIME, AIMES, EIMES 2086, 2087, comte,

. de Montismat

de

8321, 8424, 8633, et probablement Az 5337, Aix-laChapelle.

Mont

homme

AIMENON

serviteuy

Ais 777, 2043, 7990, 8272,

Roussillon,

hote de Pierre de Rabei. AIMENON, v. AIMON.

7202,

Berte..

_ALEUES

3726,

homme

Charles. ALINEI 2305, homme

de

de Gi-

vart.

ALISENT, v. ELISSENT. ALIXANDRES, reis — 3532.

ALON 5229, 5246, [5247],

5252, fils d’ Ansel 5220, homme de Charles. ALOon, ALES 3653, ALE 3637 ; fils de Tibert de Vaubeton, _

3633, 3637, 3653, homme

de Charles.

ALpaIs, ALPAS 8271, fille de Thierry, 8069, 8271, 8287, 8303, 8320, 8428, 8463,

~

TABLE

DES

NOMS

8470, 8490, 8520, 8544, . 8585,

8591,

8607,

8610,

8616,

8678,

8692,

8906;

pour un essai d’identi fication de ce personnage, v. L. Jordan, Studien zur frankischen Sagengeschichte : I Die Folko-Aupais Episode im Girart von Rossillon und Alphaid, Mutter Karls

Martels,

dans

Ar-

chiv fir das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, ¢. CXIV (1905), bp. 92-IT4. ; Alui, v. MILon

Alverna,

v.

AMADEUS,

d’.

Auverne. AMADIEUS,

v.

567

PROPRES

DEFREIT,

ANDEFRE,

DREFREIT

8019,

ANANDE-

FRES, ANDEFREIS, ANDEFREIZ, ANDEFRESZ 2404, fils ou neveu de Thierry, 1708, tient Meuslic 1712, tient

Noyon

1822 ; 1869,

» [1875], 2404, 3130, 3491, 3509, 4680, 5049 (note), 5136,

5154,

5481,

tent

Mantes 5587, 5594) [5685], 5956, 5962, [5972],

8019, homme de Charles. ANDEROC 5945, cheval ad’A genes. ANpDIcAs, ENDIcAs 8773, oncle de Givart, 8773, 8777,

9065,

9672,

9745,

9769,

AMEDIEU. AMAILES de Rauchopie (Araccles P) 710, homme de Charles.

9812, 9908, 9990T. ANDREU 9804.

AMAUFREI

6465, le 30 novembre. ANESTAIS 2033, ENNESTAIS 8627, peve de Fouchier. ANGERRANZ, seigneur d’Abbeville 3703. Angers, Jofreis d’ 2640, lo conte de 6255.

2280,

homme

Girart. Ambrei, Ambrui, Saint.

de

Saint,

v.

AMEDIEU, AMADIEUS, AMADEUS, marquis, seigneur de

Turin, Aoste, Mont Cenis etc., cousin germain de Giyart,

II2I,

1136,

T34Ae DA 52

TAOly

2423,

nom

2427;

1208,

22T7,

pris a

un des comtes de Maurienne et de Savoie qui ont porté le nom d’Amédée au cours du XI® siécle. AMEL 3626, homme de Givart ? Amon,

v. AIMON.

Amoravis «aes:

3244,

Almoravi-

ANCHER 8126, fils de Droon. ANDEFREI,

ANDEFRET,

AN-

ANDREU,

Saint,

266,

6235,

saint André ; la (féte de),

Angeus,

v. Foco.

Angevin 2590, 2639, 2658, 5100, 6048, Angevins combattent avec Charles. Anglezeis, v. Englezeis. ANSEis, comte 3238, de Narbone 3257. ANSEL, péve d’Alon 5229. Anséun, val de, 2268. ANSTOINE

1136,

homme

de

Girart. ANTOING, lorguel d’, 8261, allusion &@ Marc-Antoine ? Aoste 2427, 3218.

568

GIRART DE

562, Arragone, 4897, Avagon. Araibe, Arraibe, 928, 3941, Arabie. ~ ARBERT, ALBERT 1322, 1323,

Aragone,

AUBERS ARBEZ

6518, 4934,

ARBERS, comte de

Troyes, 1322, 1323, 1328, 1361, 1442, 1687, 4934, 5799, 5713, 5736, 6518, homme de Charles; Herbert,

dernier

comte

de

Troyes de ce nom mourut le 8 janvier 994 ou 995 (R. Louis, ARBERT,

Girart, II, p. 236). clerc de Vilmaur

6532, homme de Charles. ARCHETECLIN, 9716, chef du festin aux noces de Cana (Jean,

I, 8, 9), devenu

un

nom propre ; v. Du Cange ARCHETRICLINUS 2. Ardane, v. Ardene.

ARDENC, péve de Renier dOudin 2816, [5093]. Ardence,

et

de

Bisclar

4117,

homme de Charles. ARMANT 2460, homme

de

Charles ; le méme qu’un des deux précédents ? ARMANT de Mon Bresel 890, homme de Girart. ARPINS 2463, homme de Givart,

Arrabit 146, Avabes. Arragon 2818, Avagonais. Arragone, v. Aragone. Arsem

2080,

Arsanz

2368,

2597, Arsans 2584, (Arcen P), viviéve qui traverse la plaine de Vaubetun,

au-

jourd’ hui la Curve? v. R. Louis, Recherches topographiques... dans Romania, t. LXI, 1935, pp. 180-182,

et Girart, II, p. 270. ARTAU, ARTAUZ, ERTAU 7166, 7172, vicomte de

Dijon,

7166,

ARTAUS

v. Ardene.

Arguncun,

ArRMANS

7172, 7176,

7195.

Ardene 651, 668, 6716, 7344, 7346, 7706, fovét des Ardennes ? Argancon,

ROUSSILLON

Ar-

gense

8526;

8039,

8310,

8477,

8526,

vivieve

dans

la forét d’Ardene. Argence, v. Argancon. Argon 651, 8901, bois; v. aussi Arton. Arles 1533, 2267, 8522. ARLEN 5114. ARLUIN 2460, de Val Landesc 2726, sénéchal du rot. ARMANT, ARMANS, duc de Frise 4348, 4693, 6067. Armans de Belmoncel 3610, homme de Charles.

2247,

homme

de

Charles. ARTAUS

316,

messager ; le

méme que le précédent ? ARTAUS 1829, fils de Biatriz. Arton, gaut de 8309, probablement le méme que Argun. ArtuR de Cornuaille 8727, le vot Artur de Bretagne. Ascance, v. Ascane. Ascane

8973,

Ascance

1733,

3475, 4322, Ascanz 3712, Scane 9452, duché de Thierry ;.v. TEtrt1. Selon F. Lot (Romania, t. LXX,

‘1948, p. 225) le poéte pen-

sait probablement nie,

nom

de

la

a Scapointe

TABLE

DES

NOMS

mévidionale de la péninsule scandinave, la Scanza des Anciens. ASCELINE 9565, femme de Berte, erveur pour Aibelines. (cho LP), ASCHER 3944, pére d’Acelin et fréve de Pierre de Mont Raber. Aspre 2355, port d’Aspe, dans les Pyrénées. ATAIN,

Givart

ATAiNS,

9598,

serviteur

9603,

de

9616,

[9722], 9811.

AUBERIC, AUBERIS, ALBERIS, comte 4780, 57098, 5841, 5918, homme de Charles. AUBERS, AUCHER,

v. ARBERT. AUCER, ALCHER,

AUCHERS, AUCERS, de Mont Belis (Montbéliard)

2347,

2847,

2969,

4348,

4693, 4880, 5220, 5841, 6022, 6066, 8808, homme de Guwvrart. AUCHER de Saint Machaire 4858 ; le méme que le précédent ? ALCHER de Mont Seinproin 5219, homme de Girart. AUCHIR 462, homme de Givart, peut-étve le méme qu'un des précédents. Augir [75], pays ou ville audela de Constantinople ; P. M. Videntifie avec Tyr. Aucores 4935, Auverrois ; combattent avec Charles. AUDOIN,

péve

de

Girau

vi-

comte de Limoges 3550. Aufrican, Aufricant 146, Aufricanz, Aufricans t1o1, 146, 3285, 3302, Africains.

569

PROPRES

Aufriche

87, 1544, Afrique.

Auais,

lo bibe —,

Aiinon,

Isembars

7886.

de,

1742

(Rion P). P. M. y voit une erveuy pour Riom.

AureE!I

de Bretaigne

6017,

homme de Charles. Aurevent [4808], (Oirevent L, Laurivent N, Orien P), chateau tenu par Girart ; d’aprés P. M. le méme que Olivant,

que

Vauteur

du

Roman en vers identifie avec Semur. Auridon 8037, 8188, 8305, 8318, lieu situé dans I’Ardenne ; v. L. Jordan, Stu-

dien zur frankischen Sagengeschichte : I Die Folko-Aupais .Episode im Girart von Rossillon...dans Archiv fiir das Studium der neueren Sprachen und Literaturen, ¢. CXIV (1905), Deon, Aurilac [7701], Aurillac ? mais plutot un endroit dans la forét d’Avdenne. AURUZ 1625, trésovier de Fouque. Ausais,

duc

de 8322,

comte

de 8044, Alsace. Auson 1539, Vich, ville d’Espagne ? (F. Lot dans Romania,

¢.

LXX,

1948,

p. 367). Auteflor 5787. Auverne, vergne

Alverna 4976, Au605, 866, 1767,

3335, 6060; conte de, 4970, Auvergne. Avalon, Avalun 761, 1644, 2369, 3499, 5482, Avallon.

f

beFats

GIRART

DE

Avenches 5753, Wiflisbourg,

aujourd’ hur canton de

Vaud (P.M. Trad.,p. 185, nN. 2). ‘Avignon,

Avignun,

Avinon,

ROUSSILLON

4907, Barselon (un) 1541, 2264, 3217, Barcelone ; ducat de 1541, Raimon Berenger de — 4907.

Avinun,

BaRDUNS

1083,

Girart.

Avinnun,

5821,

Io98,

I1I3,

1169,

3218,

BaRTOLOMEU,

4118,

O11I,

6120,

6421,

tun 9803.

7419, 8764, Avignon. Az, Garin de- 5337, Atx-laChapelle ?

Bascle,

homme

de

évéque d’Au-

Bascon,

1884,

2309,

5288,

Basques.

SBascons,

4894,

4896,

BASIRE, Saint, 2351, 3029.

BAUCAN 9259, cheval de Fouque ; UV. aussi CABAUCHAN.

B Babiloine 1135, Babylone ou le Catre. BAIART 4972, 5120, cheval de Fouque. Baiol 6203, Bayeux ? Baioune 560, Bayonne. Baiver,

4797,

Bavers,

6367,

Bover(s)

6817,

68509,

Bavarois ; combattent avec Charles 601, 2091, 2709, avec Guivart 6367, 6817, Baivere, Bovere 7717, Baviéve 2849, elme de Balager, cheval

1859, 2406, 2803, 2819, 4707, 4728, 9253. 5095, 7533, ; duc de — — 5095. de, 3946.

Balcelone, v. Barcelone. Bale, gué de — 6334. Balenberc 4633. Balone, Ginan de — 4909; selon FR. Louis (Girart, II, p. 276) a corriger en Baalone, forme francisée de Badalona, petite ville au nord de Barcelone. Balzenuns 4893, Barcelonais ;

combattent avec Girart. Barcelone

561,

Balcelone

BaupDuIn, BAUDUINS, DOINS, 2659, 2756,

6447, BavupDoIN,

homme

de

Charles.

BALDUIN,

DOINS, 8308, 8555, homme de Guirart. BAUDUINS

9601,

BAU2767,

9610,

BaAu-

8842, cou-

sin ad’ Atain. BAUFADU, BELFADU 1665, BAvUFADUS, BAUFADUZ, 1665, 1697, 1825, 1841,

6453, juit d'Orléans. Bazen, péve de Begon, 1946. Bec, BEGE, v. BEGON. BEDELON, BEDELUNS,

DELES

BE-

9678 ; 8773, 9065,

9675,, 9678,

9745,

9918,

9991, homme de Girart, identique avec Badilon, qui, d’aprés une des versions de la translation du corps de _ sainte Madeleine, aurait été envoyé par le comte Givart a Aix et. aurait ramené a Vézelay le corps de la

sainte. Voir P. Meyer, Ro,mania, ¢#. VII (1878), p. 234 et F. Lot, Romania, t. LII (1926), pp. 28028 et 294-5.

“TABLE DES NOMS PROPRES Beers 1103, Béziers.

Beerz

6112,

Begoil 257, forme corrompue de Bogomile, chéenne ? BEGON,

BEc,

secte

BEGE,

1432, 5489, 5528, 55035. 5592, 5646,

1946, 5463, 5503, 5505, 5537, 5540, 55720595072. 5594, 5012, 5648, 5658,

5821, 5863,

5839, 5870,

maniBEGES,

5468, 5518, 5548, 550° 5637, 5714,

de Val Olec 5875, son fils

571

BERART DEL BRUN 8271, BERARZ BRUNS 8332, BRUN BERART 8822, messager de Charles. BERENGER 6667, homme de Girart. BERENGER 7033, comte, homme de Charles. BERENGIER 3942. Bergeinuns, v. Borgignon. BERLANT,

marcheis

de Mons

e de Breibant 2463. BERNART, BERNAR 3215; 2245, 3070; 3202, 3215,

[8056], homme de Girart. BEGUN BIGAL 8138, homme de Girart.

3721, 4513,

3974, 5408,

5923,

5983,

5985,

5994,

Bel Air, Aimon comte 2178, 2198, 2200.

6024,

6062,

6069,

6081,

de —

BELAN 3937, épée de Pierre de Mont Raber. Belclar,

v. Beuclar.

BELFADU, v. BAUFADU. Belfau 1261, 1264; v.

R.

Louis, Girart, II, p. 172. Belleent 7626, Bethléem. Belmoncel, Arnaus dé 3610. Bel Regarz 1119. Belvaz 1526, Beauvais. Veder,

- 1924,

saint,

de



5400.

BENASSIS,

BENEEIT,

Poncon

BENEDIT

[3029],

3029.

Beorges, Boorges 5386; 1611,

1646,

1659,

1711,

7662, fils d’Odtlon et cousin de Guwrart. BERNART, lo fil Poncon de Dabaries700.5 70t, 4732;, 806, 813, 822, 844, 853, 855, 858, homme de Charles. BERNART de Roche Maure 1278, 1296, homme de Char-

les. ; BERNARZ de Leones homme de Charles.

3744,

BERNART,

(allu-

comte



ston) 4339.

v. BONASSIS. 2985,

4178, 5842,

764, 775, 781, 789, 794,

Beles 9874, Belley.

Bel

4149, 5421,

5386,

Bourges ; Aimes cons de — DAU «

BERART, BERARZ, 4174, 5838,

5997, homme de Charles. BERART, rel — 4340. BERART 6478, homme de Girart.

BERNART. 8021, Charles. Berriu, Berrit,

3335, Berry.

BERTE,

BERTAN,

homme 866,

185,

de

2360,

235,

359, 404, 432, 8616, [9757], femme de Guivart. Elle est vavement désignée par ce nom; le poéte Vappelle génévalement « la comlessé ».

572

GIRART

BERTELAI,

BERTOLAIS,

DE 580,

7809, homme de Girart. BERTELAIS, BERTOLAIS 8615 ; 7973, 7980, de Brie 8316,

8431,

8567,

8577,

8615,

8621, 9276, 9297, fils de Foucher, partisan de Gi-

BERTRANT,

7383, 8203, 8245,

8056, [8090], 8208, 8227, 8254, 8285,

8121, 8230,°: 8296,

8302, 8396,

8337, 8400,

8387, 8413,

8390, 8433,

8446,

8507,

8511,

8512,

8519, 8530, 8540,. 8545,

8533, 8567,

8535, 8615,

8621,

8649,

8818,

8835,

8900,

9302,

9319,

9323,

80090;

Olec

8056,

fils de Begon, cousin de Girart. BERTRAN lo leiduet de Carcasone 4908. Beruer 4935, Beuruer 7027, ;

combattent

avec Charles. _ BERUN 7337, 7368 (Beto P), homme de Charles. Besaude 1546; méme que Besodun (q. v.) ? Besencon, Besenzon 658, Bessencon 3801; 1165, lo comtat de — 3214, 3417,

3503,

3539,

3801,

de —

de-Marsan, dans les Landes:

BERTANT

Bervichons

Gui

BER-

TRAM,

9891 ; de Val

Beuclar, Belclar, 4118, 6596.

9897,

Berton, v. Breton.

BERTRAN,

Besodun 1539, 2261, ville de Drogon ; Besalu ? Beton, péve d’Isembart ad’Atinon 743.

Beuruer, v. Beruer. BIATRIZ 1826. Biez 2494, crt de guerre des Gascons. Langlois Videntifie avec Bias, arr. de Mont-

vart.

BERTOLOMEU, saint, saint Barthélemy.

ROUSSILLON

4054,

4149, 7147, 7163, 7192, F200, 27205, 07210, 47200, 8774, Besancon ; v. aussi SEGIN.

(Noms propres, p. 97); M. Brunel y voit Vimpératif du verbe gascon bier (fr. venir) ; voyez Romania, —t. LXXIV, 1953, pp. 105-

6. Bigore 6529, Bigorre. Bisclar, Armanz de — 4117. Blaive, Garnier de — 2946. (Blaye). Bles 4932 ; Ugon de — 9323 ; escuz de — 4775. Bogerie, mur (mulet) de —

1203. Boloigne, Ailins de — 1857, 2405, 2769. Bonassis, BENASSIS 7870, chantre du motitier de S®. Croix 7848, 7870, 7897,. 7960. Bonevent, Bonivent. 352, 417, 962, 2001, Bénévent en Lialhie. Boorges, v. Beorges. Borbon 5386, 6127, Bourbon. Bore l’Abat 1666, 1700, bourg du Martroy, centre: commercial important en dehors de l’enceinte d’Orléans, sous la seigneurie de Vabbaye S. Symphorien et

TABLE

S. Samson >

DES

NOMS

(R. Louis, Gi-

Bordel, Bordele 6430, 7082 ; Bordeaux 2655, 6430; Senebruns de — 2487, 5376; escut e lance de — 5233; Ebles de — 7082. Bordeles 1884, 4894, Bards. lais. Borgignon, .Borgenon, Borgeinon, Borgeignon, Borgoignon, Borgoinon, Bergeinun 6816, Borgoin(g) 7207, 7267, 7280, 7295, suj. sg. Borgoin, 120, 162, 1882, 2028, 2545, 4707,

4728,

4928,

5228,

5492,

5776, 6126,

5819, 6367,

6020, 6418,

60098, 6630,

6816,

7027,

7049,

7267,

7280, 8192,

7290, 8242,

7295, 8655,

8024, 8765,

8855, 9078, Bourguignons ; combattent avec Girart ; Givart est appelé Bourguignon 162, 8262. Borgoigne, Borgoine, Borgoinge, Borgaine 4553; 551, 589, 1550, 1876, 1942,

4553, 7419, duc de — 7446, 8728,

8883, Bourgogne. fraire —

Borz, val de —

6682.

2360.

Boson, Bozon 3428, suj. Bos, Bose 3681, fils d’Odi-

lon

et

cousin

3405, 3457; 3483,

3417, 3437, 3469, 3485,

3580, 3645,

3680,

3428,

rart, EE Dp. 238).

Bormun,

PROPRES

de

Givrari

658, 891, 1086, 1094, 1164,

1344, 1434, [1503], 1518,

T5590,. 2643, 2901,

2217, 2661, 3067,

2245, 2701, 3171,

2617, 2794, 3202,

3211,

3215,

3321,

3360,

3366,

3368,

3376,

3393,

3606,

3743,

3801,

573 3421, 3440, 347°, 35092, 3641, 3081, 3751, 4023,

4148, 4269,

Ania,

4168,

4323, 4388, 4673, 4730, 4948, 5139, 5416,

4379, 4419, 4709,

51

19,

5337, 5477;

5842,

5631, 5983,

5991, 6070,

6031, 6172,

6286,

6314,

6303, 6331, 6553;

6419,

6572, 6868,

6825,

7001, 7052, 7122, 7125, 7139, 7225, 7422, 7662, 8057, 8800, 9313, 9955; B. d’Escarpion 1434 etc. ; v. aussi Escarpion; v. F. Lot dans Romania, t, XXXII (1903), pp. 572575. et 4 LIT (71926), pp. 263-264, et aussi R.

6930,

6982,

79095;

Louis,

Girart,

II, p. 254;

d apres ce dernier B. serait le cousin du Bernardo del Carpio des. « cantares de gesta ». Bover, v. Baiver. Bovere, v. Baivere.

Braibanz 108, Braibang¢ 1858, Breibant 2464, Brabant.

GIRART

574

DE

ROUSSILLON

Braibencon 9080, Ginart li — 2848, Brabangon. Brandiz 134, Brindisi: Brane, ducat de — 1582,

3410. Braz Saint-Joire

279,

le

Bosphore. Brei 1308, 1685, Breie 6585, Breille 6948, Broyes (Ugon, duc de —). Breine,

Brene,

Pons

de



6986, 6997 ; Isenbers de — 3706. + - bret 5351, 7101, adj. breton ;

unz romanz — 7I0t. Bretaigne 119, Aurei de — 6017 ; segner de — 8013, Bretagne. Breton (-un), Berton 2493, 5790,

Bretons,

Bretones

4937; 2484, 2505, 2514,

2493, 2494, 4873, 4937;

5790,

5818,

6328,

6571,

8044,

8323, 9079,

9944,

Bretons ; combattent avec Charles. Bria, Bertelai de — 8316 (bruiant L, brian P). Briencon 1554, Briancon. Briere [4619], Fulcher cons de — (bieire L, boera P). BrRocarT, BROCHART 3736, 3973, homme de Charles. Brocarz,

bibes



6005,

fréve bdtard de Charles. Brun

BERART,.

BRuN. Brun Essart,

v.

Bruns

BERART

Essarz

(pl.) 1453, 2759. Brun, GARIN, v. GARIN, Buic, pui de — 2209.

Cc Caarcins 4892, combattent avec CABAUCHAN

Caorcins ; Guivrart.

8415,

8422,

8538, CHABAUCAM 8103, cheval donné a Fouque par

Givart.

Au

v.

9259,

le

méme cheval s’appelle Baucan; L l’appelle toujours Balcan, P Bausa, Cabausa. et Qabausans; dans ce derniey exemple, qa a été ajouté dans Vinterligne et fausse la mesure;

Baucan. ' Cabrars, vau de —

Cacon

6909,

v. ausst

2282.

erreur

pour

Gacon ? CAFREI 1705, Pabes CAFREIS. 2154, abbé de S. Lei, & Orléans. Caire, bruel de —

7396, 7595,

nom propre, ou forme altévée de caisne, chéne? Calabre 124. Calon,

Chalon,

1215,

5493,

5822, Chalon-sur-Sadne. Cambrais 2048, Cambrai. Cambri¢inz 2053, Cambrésien. Campenes 4942, 6974, Champenois ; Ote li — 6974. Caorsin [6069], Quercy. Capadoine 1133, feltre de —,

forme altérée de Cappadoce? CAPEZ 2405, homme de Charles.

CARBONEL

1377,

cheval

de

Charles. CARBONEL de Mont Brisage 3769, homme de Charles.

TABLE DES NOMS PROPRES Carcasone 6112, Bertran — 4908, Carcassonne.

de

CARLES,

(62

suj.

CARLES

Carpion,

575

v. Escarpion.

Cartage 3042. Cartres

6642,

Cartes

4932,

fois), KARLES 4955, 5036, 5042, 5056, ZARLES, 8171, 9272, CARLE 3154, rég. CARLE (64 fois), toujours

Chartres. Castel 9237. Castellon (-un) 1232,

a la césuve ou devant une

9086, Chdatillon-sur-Seine. Catalans 2321, Catalans ; combatient avec Girart. Causers 2126. Cerdaigne, Cerdaingne, 123, I540, 2263, Cerdagne. CESARZ, reis, [5438], Jules César ? CHABAUCAM, v. CABAUCHAN. CHAIN 9154, Cain, assassin dA bel.

voyelle,

3033,

sauf

4173,

2186,

2686,

4256,

6747,

CHARLE (14 fois) toujours a la césure, KARLE 5030, CAR-

LON LON

(-UN) (85 fois), CHAR795, CALLUN 9848,

Charles,

vot

et

empereur,

appelé Charles Martels, etc, 29, 152, 697, 804, 807, 820, 827, 863, 1331, 1371, 1400,

1489,

1522,

2038,

2147,

2369,

2634,

2645,

2802,

3239, 4303, 4955, 5237, 6557, 6638, Carle rei Martel 6747, C. M. de Saint Denis 2802, C. rei de France 3033, 4173, 4256,

4708,

C. de Mon

Leum

2271, C. de Saint Romei 2286, 2315, C. li reis de Rens 42525, 0G. li Caus 9467 (note). Carou 6081, Charroux. D’apres une note de P. Meyer, Vabbaye de Charroux, fondée ala fin du VIIT®

siécle,

passait pour avoir recu lors de sa fondation un morceau du bois de la Croix et un fragment de la Couronne

d’Epines,

et d’aprés

une

autre tradition un des clous du Crucifiement y aurait

été placé par Chauve.

P.:1G6,.

(P.

Ne 2)s

Charles M.

le

Trad.,

6687,

Chaneleu

6890,

7328,

8080,

1974, 8180,

Chenelieus

1500, terme d’opprobre ; ce mot désignait a Vorigine un peuple paien (les Chananéens) ;v. P. Meyer, Romania, ¢. VII (1878), pp. 41-4. Chalon, v. Calon. CHARLES,

v, CARLES.

Chenelieus, v. Chaneleu. Clais, Ponz de — 2049, bruel de — 8435. Claradoz 1460. Clarenton 3501, 5385. (Clarencon L) ; E. Langlois et F. Lot corrvigent en Charencon et ce dernier l’identifie avec Charenton-surCher,

arr.

Saint-Amand

Mont-Rond (Romania, t. LXX, 1948, p. 359). Clarmel 3614. Clause 5753, port de Cluse (Alpes), ou bien l’Ecluse, commune des Pyrénées-

576

GIRART DE

ROUSSILLON

Orientales, arr. et canton de Cévet (R. Louis, Girart, Il,

p-

253).

De

=e

CLEOPAS 5126, pevsonnage appartenant a l’antiquité (allusion). Cluis, val de —\2423,

DAMAZ,

comte

de Clus 6255, Cluse ? COINES,

COINE

1136,

2422, 2461, 2624, homme de Guirart. . Coloigne 600, 2773. Coloignenc

2819,

1316, 2795;

hommes

Conpeina

4097,

2527). 5623,

3115; 6381,

30235 7150,

7185,

7393,

7443,

7581,

4205,

7769,

4208,

6350, 4705,

de

4205,

Daumaz,

4356,

suj.

DAMLEDEUS

Dieu;

4364.

3929 512.

4364,

DANLIDEU DAMIDEU

DAMELDEUS

Seigneur DarREuS DAUMAZ

DAMLEDEU

9418, 4870,

5403, 4171,

Lombard

9188,

cel

(allusion).

prétre

d’Orléans

1916 ; méme que le précédent ? DAUMAZ 5336, homme de Girart. Daumaz 8899, DaLMaz 8567, DAMAZ 8806. Davip-7667, 9929, voi d’Isvaél ; saumes — 7667. Daviz 1821, 2903, fréve @Elin de Ponthteu ; homme de Charles. Daviz, fils de Girosme 5170, homme de Guvrart.

Compiégne,

vésidence royale. Conpostele 2740, Compostelle. Constantinople, Costantinoble, Costantinople, 75, 94, 137, 1995, 9684, Constantinople. Cordane 3405. Cornellon 5391 (Coubets ye. Cornuaille 5351, Artur de — 8727, la petite Bretagne. COSINET 9610 (note) erreur pour CRESPINET ? Costantinople, v. Const.Creel 3615, Creil (Oise). . CRESPINS 9601, cousin ad’Atain.

CRIST, per 3690.

2351. 3147, 7752,

Cologne ; combattent avec Charles. Combor, Richart de — 3734, Comborn. Comejane 1583 (Cormarana ‘Connio 2758, un (Quonon P.).

v. DAUMAZ.

DAMELDEUS, Vv. DAMLIDEU. DAMLIDEU 687, 1047, 2335,

DEITRANT

2461,

homme

Charles. DENIS, saint 5974;

_

de

la (féte

de) — 6395. Desertes 2814,

1882, 5002,

Desertenc Desertant

2413, 2696, Dessertent . 4829, Desertei 1316, peu‘ple non encore tdentifié; p.-é. les habitants du Berry;

combattent avec

Girvart; v

TABLE DES NOMS PROPRES » F.

Lot

ee

dans

a

Romania,

7722,

EP

7803,

S-

7795;

7724, 7823,

8006,

7979,

Drv, DE 4257, 9751, 9926,

8159,

DEUM 6746, suj. DEUs, Dex, Deu ? 1934, Diru

8368,

8653,

43, 70, 73, 85, 91, 180, 245,

8766,

27Ova2OU ee3oore

ATT.

(AST:

464, 734,

737,

77%

9329,

735,

848, 853, 897, 912, 974, 1065, 1094, 1095, 1327, 1383, 1444, 1496, 1741, 1768, 1795, 1934, 1939, 1956,

2038,

2238,

2320, 2577, 2767,

2337, 2602, 2777;

2340,

2882,

3063, 3255, 3441,

2647,

2874, 2906, 3019, 3083, 3190, 3269, . 3287, 3595, 3535,

3601,

3619,

3660,

3730,

3902,

3904,

4063,

4126,

4227, 4479,

4257, 4475,

4517, 4607, 4732, 4853,

4583, 4649, 4800, 4994,

3634,

3735, 3991, 4152, 4274,

2287, 2501, 2704, 2878, 3048, 3193, 3420,

3589, 3655,

3867,

9210,

9283,

8859, 9017, 9185, 9308,

9645,

9669,

9697,

9703,

9774,

9798,

9802,

9806,

9812,

9813,

9816,

9823,

9831,

9861,

9865,

9860,

9875, 9906,

9877, 9921,

9888, 9926,

9898, 9929,

9025,

9361, 9432, 9540, 9718,

9384, 9460, 9557, 9749,

9952,

9961,

clam.

Deus!

9389, 9469, 9578,

9395, 9531, 9584,

9751,

9755,

9986; ,

A

ex-

Deus!

940, 946, 1000, 2498, 2763, BS38 0021) 7098, \7EL45

7915 ; forfaire, perdre Deu 5762, 6244, perdve son espow

de salut;

noms

de

Deu 9703; Deu en juize 2829, jugement dernier. Dijon (-un), Dison 1084, Dijon

1084,

1218,

3500,

5467,

6365,

6378,

6083,

6563, 6820,

6130,

6195,

6361,

7177,

7240,

8079,

8095,

6612, 6776,

6706, 6883,

/ 6932, 7332, 7434,

7054, 7339, 7447,

5352, - 5355,

5468,

5536,

6070,

5620, -

377

7496, 7594, 7652,

5766,

7516, 7616, 7659,

GIRART

6782, 6880,

6783, 7146,

6812, 7167,

8178, 8307. Dijoneis 8448, région de DiJon. DiIspDER, DIsDERs, épée ayant appartenu a@ — 3937, sa niéce (si cest le méme homme) 7368. Dison, v. Dijon. 38

578 DoITRAN,

GIRART DE DoITRANZz,

Dovu-:

TRAN 5269; 2247, 4022, _ 4604, de Sain Lorenz 5252, _ 5260, homme de Charles. Dravucon, Drocon (-un), DROIGON 4309, suj. DRAUGE, DroGE, DRAvGIZz 66, péve de Girart 62, 66, 80,

‘92, 116, 377, 1537, 1549,

2378,

2529,

2547,

2565,

2572, 3200,

2578, 3219,

2586, 3241,

2999, 3382,

4150,

4309,

4553,

4739,

6559, 9070, 9945. DREUES, v. DRooN et Droes. Droes, Drues, Dreues 1685, 1856, Drous 3973 ; v. GaCE viscons de — et RICHERS.de —. DroGcon, conte — 7921,

evveuy

pour

DROON

?

Drocon, v. DRAUGON. Droon, DROE, DROES 8361,

DREuS 8101,

ROUSSILLON

8726, veneur 8093,

E ExBLon

(-UN),

EBLES

5377,

Bordele

7082;

7087,

sénéchal de Girart. Ebreun 1554, Evreun Embrun ?

2267,

de

EIMES, v. AIMON.

E1on, les fils — 757, allusion: obscure (Yo P). ELIAzZAR, cons de Pontive (Ponthieu) 6592, homme de Charles. ELDRES, v. WIDELON. ELFIN 2671 (note). ELINANZ 8011, seigneur breton.

ELIN,

Evins,

de Boulogne

AILINS

1857,

1857, 2405,

2769, 2904, homme de Givart ; identifié avec Hel-

8128,

louin, fils @Helgaud, comte de Ponthieu (F. Lot,

8318,

8357,

dans

8463,

8502,

8110,

8125,

8133,

8302,

8359,

8361,

8598, 8726. Dueon 758, legon corrompue ? Dumbes 9874, Dombes. Dun, val de — 2362. Dun 6134. Dunort, cri de guerre d’Odilon 2860, nom de lieu 5753 ;

d'aprés R. Louis

Romania,

¢t.

LII

(1926), p, 264).

ELISANT 460, ALISENT 432, fulle cadette de l’empereur de Constantinople, épousée par Charles ; génévalement

ap-

pelée « la reine ». Exmon, lo. fil Turol allusion obscure.

4415,

(Girart,

Emots 3578, homme de Char-

II, p. 252) Duhort, village

les. ENDEMIAC 3953, artisan qui fabriqua le harnais du cheval de Pierre de Mont Rabei.

de l’actuel département des Landes, arr. Saint-Séver, canton Aire-sur-l’ Adour. Duraz 134, Durazzo. Durenc 5102, cvi de guerre de Rainier.

Enpicas, v. ANDICAS.

ENESTAIS

7974, 7989, hom-

me de Charles. ENGERBERS 3705 (Engelbert

TABLE

DES

L, en gilbertz P), conseilley de Charles. ENGERRANT, ENGERRANZ, ENGERRANS, ENGERANG, ENGERRENZ 1759, 1855, 1868, 1924, 2049, homme de Charles. ENGLEZEIS 709, ANGLEZEIS 6328, ENGLEIS

gles

P,

3260,

Isleis

Anglais ;

(An-

3260

Ly),

combattent

avec

Charles. ENISANZ 8012, sergneur breton.

fille d’Aucher de Montbeet niéce de Rainier.

ENMERI,

v. AIMERI.

ENNER, hauberc ayant appartenu a — 3927. ENNESTAIS, v. ANESTAIS. Enri, v. AENRI.

_ENTELMES

et Scorpio P), terre de Boson. Escharans 2316, peuple, le

méme que les Navarvois et les Basques ? Esclaudie 3284, pays des Esclavons ? (voir P. M., Trad., p. 108, n. I). Esclavons 1544, 3221, Slaves. Escobarz 1115, 5437, 6010, peuple non encore identi fie. Escos 709, Ecossais ; combatient avec Charles. -

Verdun,

ESTEVENON,



4018,

ranz L, esnarrans P), nom

de lieu corrompu ? Eufrage, ren d’ —,

3043,

homme

peut-étve du pays de l’Euphrate, ou dun peuple sarvasin, Aufage, Aufrais

de Girart.

Garin

etc. EULDRES,

obscure;

EULDELON,

v. WI-

de

Evreun, v. Ebreun. Eusteun, v. Osteun.

EvRART 3718, péve de Garin d’Escarabele. Evroins, Evrois 2063 ; 2048, 2053, 2063, setgneur

de Cambrai; Charles.

homme

de

3718,

F

[6446], 6603 (Carabela P). Escarpion (-un) 3215, 6565,

934,

il s’agit

DELON.

Erupes 8284, pays entre la Loire et la Seine ; v. F. Lot, Romania, ¢. LXX (1948), PP. 359. ERUPES 4930, ERUPENC 5100, Hérupois ; combattent avec Charles. ERvEU, ERVEUS, 7775, 7779, 7857, hotelier d'Orléans.

Carpio

conte

homme de Girart. Esvausranz 3704 (les vaus de

allusion

v. ARTAUT.

Escarabele,

la fornaise —

2533 ; allusion a Uter Pendragon, péve du vot Artur de Bretagne ?

1343, seigneur de

ERAUZ 3705, homme de Charles. Ertaus de Forez 40945, homme de Girart. ERTAUT,

579

PROPRES

_ESPANDRAGON,

Enjois 7253, 7382, Enyuis 8813, [8799], ENGois 7362, liavd

NOMS

1185, 3470,

3502 (Carpion L, Escorpio

FACEBELE Fouchier.

2739,

cheval

de

|

580

GIRART

DE

ROUSSILLON

FAUVE 2856, nom de cheval ?

inutile de donner ici la liste

FEIZz, sainte, 3867, FEz, santa,

compléte

4126, sainte Foy.~ FELI¢, saint, 4607. FEL1z 18209, fils de Biatriz. Fierenause 1352 (Peirenausa

tervves

P);

v.

R.

Louis,

Girart,

Flamenc, Flamens 27560, 2820, 9080,

combattent

26509, Fla-

avec

(-IER),

ses

portrait FULCHER

923, 925, 2192, 4619, 4735,

5477,

5822,

5939,

8317,

5888,

5959,

Fou-

FOLCERS

FoucHARz

3212, FoucaRT 2756, FuLCARZ 5839, FOCARZ 5439, FOLCHUI

Charles.

son

4958-5023.

FOLCHER

CER 2105,

Dine eeheyas

mands ;

des venvois; 190,

12,

2167,

mar-

Flandines 4938, Flamands ; v. aussi Flamenc.

quis, comte

Flandre 108, Flandre. 260,

1176, 2105,

I190, 2133,

2032, 2160,

évéque grec. Foco d’Angeus 3734, FULCHO 3738, homme de Charles.

BL 72 2377, 27AS, 33772

27 20601, 82750 3594,

eh OD, N28 71, 2739, 2744, 2750 nes2ie, 3521, 4955,

FLOIRE

Focuk

275,

FLORENS

de Mont Folet 7108,

homme de Charles. Fois 5605, pays de Fotir. Folcaucher 1553, Fouchaucher 2267, Forcalquier. FOLCHE 7202, serviteur de Berte. Foicon (98 fois), FoLcHON

(-UN), 2379, FuLcon

1681, 5929,

CHE

6533, 8536,

4056,

FOuCcON

Focon 66, 4040, FoLco 6132, FoL-

2167;

suj. FOLCHE

(106 fois), FoLcHES (Zo fois), Forco (58 fois), FOLCE 1959, 2060, 8340, 8408, FOUCHE 1416, 2070, FuLc 8003, FoL ? 4370, FoLcon 4876, FoLCHON 2779, comte, fils d’Odilon, cousin et allié de Givrart. Comme Fouque joue un grand vole dun bout a Vautve du poéme, il est

de

Briere

(?)

4619 ; 12, 140; 923, 925, 20096, 2167,

4619,

4735,

5120,

5143,

5439,

5477,

5559,

5617;

5959, 6069, 8317,

5962, 6419, 8582,

5970, 6433, 8617.

5975, 7662,

5666, 5888,

5822, 5939,

5839, 5954,

5877, 5957,

Foras, cons —, 5123, homme

de Charles. Foreis, Ertaut de — 4945, Forez. FOUCART 3725, homme de Charles. Foucart, conte de Saint Meart 4342 (allusion). FoucartT, v. FOLCHER. FoucHAau 3556, oncle de Givau, vicomte de Limoges.

FOUCHERAZ 316, messager. Franc 2028, 6348, Fran¢ais. FRANCE, FRANSA 5034 ; 245, 290,

1634, 2188,

312,

544,

1718, 2515,

866,

1725, 3033,

960,

1767, 3127,

TABLE

DES

NOMS

3158, 3268, 3347, 3656, 3947, 4278,

3199, 3326, 3468, 3819, 4116, 4319,

3230, 3328, 3481, 3849, 4173, 4560,

3252, 3334, 3615, 3934, 4256, 4608,

5621,

6232,

6892,

7454,

4796,

4861,

5034,

5426,

7469, 7530, 7545, 7547, 7747) 7757, 7809, 7944, 7983, 7995, 9521, 9596 ; — la Lodois 7545; sont en France Giterne 3615, Sens 570, Soissons 3849, S. Denis 3347, S. Romei (Reims) 3326; la France ne comprend pas VAuvergne, le Berry 866, le Pottou 1767, le Vermandois 3334; (vétu) @ la guise

de —

3819.

FRANCION, FREELENT Charles.

rei 3232. 2463, homme

FREELENT,

filz —

7240.

Freis, Rabeu le — ausst Frison. Fris, v. Frison. Frise,

Armant

de

duc

3342, v.

viscons de Droes (Dreux), 348, 1365, 1376, 1378, 1856, 3666, 3675, 3686,

3691, 5502,

3973, 5838,

de



FULCARZ, FULCHERS, v. FOL-

CHER. FuLcno, v. Foco. FULCON, v. FOLCON.

GALERAN,

Gab 1554, Gap. GABRIEL 2647, l’archange. GAcOoN, GAZON 3973, GACE,

5223, 6447,

GALERANS,

GALE-

RANZ, GALERANG, de Saintlis (Senlis), 1309, 1686, 1819,

1856,

2923,

[3152],

3709, 3725, h. de Charles. Garane 1974, chateau appartenant a Givart,v.R. Louis, Girart, II, p. 170.

Garignon

1177,

1197,

vési-

dence de Gilbert de Senesgart.

GaRiIn d’Az (Aix ?) 5337, homme de Givrart. GARINS 2462, homme de Givart; le méme que le précédent? GARIN, GARINS, d’Escarabele, 3718, 6446, 6603, 6613,

Charles. GARINS BRUNS bonnier. GARNER, 2946,

homme

7685,

de

char-

GARNERS, GARNIR 2992; de Blaive

(Blaye) 2946, 2954, 2964, 2992, cousin de Givrart, mais homme de Charles.

GARNERS Garone

SEND

7564, evmite.

567, Garonne.

GARSENT,

G

5217, 5998,

7036, homme de Charles. . GALE de Niort 3035, 3041, homme de Guvrart.

6609,

4348, 6023, 6067. Frison 3233, 6348, su7. sg. Fris 3245, Freis 3342, Frison.

581

PROPRES

GARSANT,

GAR-

[9562], 9548, 9562,

9627, 9824, moine. Garz 5424, Jarz 1118, pont des —, pont du Gard?

p.-é. live pont Gas,

v. Gascon.

d’Esgarz.

582

GIRART DE

ROUSSILLON

605, | G1, v. Gut, etc. GIGON 1555, 2982, GIGO Gascogne. A 4946, homme de Charles ; Gascon(s), Gascoin 166, 5775, Guigues le vieux, seigneur Gasco 2514, Jascons 4894, en Viennois, comte de Graisuj. sg., Gas 5843, Gassivaudan, mort vers 1070 cons ; combattent avec Gi(F. Lot, Romania, ¢. LII vavt 166, 1884, 2308, 2486, GIHOMARZ, GIHOMARS, 2488, 2494, 2505, 2514, 5817, 6016 (Guinamarz P), 3228, 4843, 4894, 5387; passent du cété de Charles homme de Charles. 5400, 5495, 5789, 6047, GILBERT, GILBERS, GILBERZ, 6109, 6422. GIBERS 2460, GIBERZ Gaur 6529, riviére, Gave de 4503, de Senesgart 1178, Pau ? : I198, 1234, 1243, 1246, GAUTER(S), GAUTIERS, de 1250,. 91270, 90273, 22455 Mont Rabei 3808, 3843, 2460, 2981, 3069, 3203, 3847, 3862, 3875, 4545; 3213, 3722, 4147, 4179, Gascoine,

Gascoigne,

2306, 5414, 5547, 6059,

(1948), p. 242).

4555, 5189, 5571, 5840;

— de Mont Cenis 4545, péve de Pierve de Mont Rabei ; homme de Charles. GAUTER de Saint Romei 5571, homme de Charles. GAUTER de Brane. 3410, homme de Charles. GAUTER de Mont Escart 6479, homme de Girart. GAUTER NAMEIL 7058, homme de Girart. Gazil, 2721. GENENC 1743. GENENC, l’espade au rei — ‘5008. Geneveis 8816, pays de Geneve. Genon d’Aiglin, l’espade — 5263. Genval 6112, Génes? GERVAIS 580, GERVAI 7808, gonfanonier de France. ~ GERVAIS, saint, 8899, sains (vég.) 7986, 8384, saint Gervais.

4177,

5837, 6227,

4503,

5996, 6349,

5049,

5726,

OI17, 6362,

6172, 6345,

1344,

2259,

6847, 7122, 7125, 7136, 7141, 7223, 7662, comte, fils d’Odtlon et cousin de Girart. GILBERT de Taragone 4906, homme de Guyrart. GILLELMES d’Osteum (Autun)

1221,

2380, 4019, 4095, 4947 ?, homme de Girart. GILLELME, GUILLELMES, cons de Peiteus (Poitou), 3733, 3738, homme de Charles. GILLELS lo Tosanz (Toulousain ?) 5377, homme de Givart.

GILLEMAR 9852, homme de Gurart. Ginan, cons de Balone 4909, homme de Guirart; erreur

pour GINTRAN ?

TABLE GINANZ,

cons

homme ‘GINART,

DES

—,

NOMS

3705,

de Charles. GINARZ, GINARS,

2281,

2347,

2848,

4175,

4347, [4693], 4880, 5841, 6022, 6066, comte, homme de Girart. ‘GINARZ,

elmes

que

fest —,

5290. ‘GINEMARZ

7298,

7311,

hom-

_me de Charles. TRANT, GINTRANZ, GuITRANZ, 2462, 4694, 9843, 9851, 9927, 99901, pélerin, autrefois

comte

allemand ;

homme de Guirart. (GIRART (250 fois), GIRARD 8362,

9206,

7300, 7309, 7319, 7327, comte, homme de Charles. GIROME 2461, homme de Charles. Gironde, Girunde, Gironde,

fleuve 3227, 3283,

GIRAT

2641,

7537, 7898, GERART 1026, 3681, GIRARZ (r4 fois) ; suj. GIRARZ (364 fois), ‘GERARZ 1330, 4026, GERRARZ 443, GIRRARZ 728, 762, 872, 922, 1948, GIRARG

6694,

GIRAZ

7523,

8792,

9299,

GIRAS

7691,

GIRRAZ

198,

9877, 162,

5497;

région de la Gironde 3248, Gerona 1539 ? voir le mot TENARZ.

GIROSME vid,

‘(GINTRANT, GUNTRANT, GUIN-

583

PROPRES

5170, péve de Da-

méme

que

le pyrécé-

dent (GIROME) ? GIRUN 8763, péve de Reimunt; erreur pour GIGON ? (cf. LP). GIT, v. sous GUI. Giterne.

3615,

Guiterne.

GIUN, v. sous GUI. GODEFREI, GODEFREZ,

1309,

1686, 2407, duc, homme

de

Charles. GOFREI, v. Jofrei. GOFREIS

3873,

Givart, FREI

homme

le méme

de

que

Jo-

seigneur

bre-

2279?

GoLGas

8011,

ton.

GONTELMES,

cons



7735.

748, GIRART (27 fois), GIRRART 781, GERART 5097, GIRRAT 734, GIRAR 4049, 4240, 7736, GIRARD 9206, — de _ Rossillon 3220, 3375, 6720, appelé

Goz,

duc

GRIMAUS 2247, homme de Girart. Griu 257, 269, 1997, Griuz

3220,

8667,

9268,

9517, mais génévalement comte ; fils de Drogon et héros du poéme. ee Giraux de Mont Revel 5238, 5242, 5392, homme de Girart. GIRAU 3555, vicomte de Limoges, homme de Charles. GIRAUT, GIRAUZ, GIRAUS,

Gous,

1883,

2516,

6422 (Bigot P), habitants de ce qui fut plus tard le Languedoc; v. F.- Lot, Romania, ¢«. LXX (1948),

p. 358.

708, fém. grive 408, Grec ;

adj. 269, 408.

.

Groin, gué de — 7266. Groing 8264, Logvono en Espagne ? Giun de Mont Segrei 7077, homme de Charles.

584

GIRART

DE

Gul, GIT 6016; 2410, 2417, 2439, duc de Pottiers. G1 de Beuclar 4118, homme de Charles. ip Git de Ravene

6156, homme

de Givrart. Gut de Risnel 9137, 9163, homme de Girart. Gut 5049, homme de Girart,

ROUSSILLON ISENBERT

558,

be,

arr.

Troyes,

HatmeEs de Vaugruage 3768, homme de Charles. HeERvEv, l’arcevesque —

4532. Hupins,

v. OUDIN.

HuGE, v. UGE. I Ibreus 4654, Hébreu. Inde la neire 3932, l’Inde. Ton 5376, péve de Senebrun de Bordeaux. Iona, Joune, 570, 8112, Vv Yonne. Is—EMBARS d’Aunon 1742, (Imbert de Rion P), péve de Beton. IsENBERT de

Breine

homme de Charles.

3706,

canton.

Bouilly (P. M., Trad., p. 293, n. 4 et F. Lot, Romania, ¢. LII (1948), p. 188.

J JaGuz 8012, seigneur breton. Jascons, v. Gascons. JECHANS homme JHEsU,



2463 (Joans de Gurart. JESU,

P),

JHESUS

385,

2993, 3109, 3254, 4828, 6719. Joans CHATUIS 2422 (J. quartus P), homme de

Givart ; le méme H

de

Islel 9352, Isle-Aumont, Au-

peut-étve identique avec un des autres Gui ? GUI 512. GUI 9735, 9759, chapelain de Berte ; identique avec le précédent ? Giun de Mont Ascart 3720, homme de Charles. GUINGUENEZ 8011, setgneur breton. Guisang 1857, Wissant.

homme

Charles.

que JE-

CHANS 2463 ? Jocet de Versdone homme de Charles. Jocet Mainaz 7611 (maniaz

L,

4910, (note)

malnatz

P),

nom pris par Girart. JOIFREI, JOFREIS, JOIFREIZ, JOFRES, JOFRESZ, GOFREI 3755, GOFRES 4943, comte d’Angers (Anjou) 1365, 1376,

1378,

1684,

1868,

2403,

2596,

2640,

3738,

3755»

4943,

homme

de

Charles. | JOFREI 2279, homme de Givart ; Vv. ausst GOFREIZ. JoFREIs 8463, homme de Givari.

JOHAN, saint 267, saint Jean. JONAS

9862,

personnage

de

‘ LV Ancien Testament. Jor 7668, Job, personnage de: VAncien Testament.

TABLE

DES

NOMS

Jupas 5541, l’apétre trattre. Judeu, Judeus, 1814, 4658, juif, avec un sens péjoratif. Jura 121, le Jura.

K

Libanor, Mont Limoges, 3555, Limozin

pui de — 9983, le Liban (allusion). viscoms de — Limoges. 6060, Limousin.

Lopois,

Lopoic,

2673,

7545,

France,

KARLES,

v. CARLES.

LANDRIC,

5984,

2969, 4190,

6068,

LANDRIS,

2973, 4786,

2982, 5918,

7661, conseil-

ley de Givart; v. F. Lot, La Chanson de Landri, dans Romania, t. XXXII

(1903), pp. I-17 et R. Louis, Girart, II, pp. 234Lanpri 'de Mont Gimar 6596, homme de Givart. Leire 846, 1462, 1657, 1832, 1862,

2169,

4931,

8017,

la Loire. Lengroine 4717, ville de Givart, la méme que Groing (¢. v.) 2? (Mongronh P). LEONART,

voi de

le Débonnaire ? ;

France orientale, celle de Lothaive (Ps, M., sTrad

Lannpriz, de Nevers, 1516, 2248, 3040,

1585, 1715,

Louis,

France la L. 7545, la France centrale et occidentale par opposition avec la

L LANDRI,

585

PROPRES

LEONNARZ,

LIEN-

NART 4563, saint, 4563, 5425, seul 8826, saint Léonara. Leones, Bernarz de — 3744, Laonnais ? Lespic 1722 ? Letis 2803, Leutices

ou

Pp. 239, n. 3).

LoHERS 7679, probablement Vempereur Lothaivre, fils de Louis le Débonnaire. Lohereine, Loherenne, Loheregne, 600, I58I, I714, 2125, 5724, Lorraine. Loherenc,

Lohe-

6980;

120,

1881,

2804,

5091,

5492,

6980,

7207,

\7280,

vyains;

v.

aussi

Lonbarz

z0r= avec

3352, 7267, atlleurs avec 3352. Lombardie ;

Lonbarz.

1117,

bardie ; v. die.

Lombart

729A,)

combattent

Charles 2804, .7280, 7294, Givart ; adj. Lombardie 707,

5843,

aussi

2758,

Lom-

Lombar-

Longhebars

201, Lombard.

Loiin

8272,

Laon;

v. ausst

Montleiin.

M

Wil-

zes, peuple slave, habitants des bords de l’Oder. 8772, Letin, Letim, 1211, Lyon.

Loherens,

reins

MADAUR, 6526. MAFREIZ

lYespade

de

3872, homme de Gi-

586

GIRART DE

evveuy CHIER ?

pour

yvart ;

For-_

MAGDALAINE,

MAGDALEINE,

MAZALAINE

9801, -MAZE-

LAINE 9585, MAZOLENE 7411 ; sainte Marie Madeleine 7411, 9022, 9526, 9585, 9801, 9861, 9863.

MAINAZ, JOCEL, v. JOCEL. Mairevent, Ugues de 7173; evveur pour Aurevent ? (Orient P). _ Majogre 1544, Majorque. MANASSER 4578, comte, homme de Charles. MANESER 1042, fils de Reimunt ; homme MANESER 1923,

Charles ? MANESER 9170, de Guwvrart. MANESER 5408, Givart;

le

de Charles. homme de

chambellan : homme de

méme

que

le

précédent ? Mansel

2590,

26309,

4935, [5100], 6048, ceaux,;

combattent

2658, Manavec

Charles. MARCAL, saint, 4496, 8137, saint Martial. MARCEL, saint, 1564. Marestun 6555, 6566, 6581,

(morestun P), cri de guerre de Boson. MaRIE, sainte 4601, MARIA, santa, 4010, la Sainte Vierge. MariE 9021, MARIAU 74II, sainte

Marie-Madeleine ;

v. aussi MAGDALAINE. MARMION, Vespade de —_ 2358. Maroc, cheval de — 5946. MARTEL, rei — 1283, 1565,

ROUSSILLON voc. (@ Charles) 1812, Carle rei — 6747, Martels 9466.;

‘vy. aussi CARLES. MarTIN,

saint,

Ioro.

Maslou 2494, cri de guerre des Bretons. Mascon 1212, 2380, 8772, Macon. Mascones, Reinauz de —

4947, végion de Macon. Matuiu 267, MATEv [6464], saint, saint Matthieu; la (féte de) — 6464. MAZOLENE, v. MAGDALAINE. Meante 1712, 5587, 8189,

Mantes. Medon 8029. Meirons, la breine que

a

ait

353E-

Mergui 16, Mirguel 8712 (Megoil L, Meculh P), Mauguio, anciennement Melguel. MERIANZ 7101, Breton roman; v. R. Louis, Girart, I, pp. 319-320, et F. Lot,

Romania, LXX (1948), pp. 202-3. Meuslic 1712, seigneurie adAndefroi ; selon A.

mas,

Le

Romania,

Tho-

pays de Meaux, t. XX

XVIII

(1909), pp. 431-2.

Mez 776, Meiz. MicHEL, MiIcHAEL 1383, saint Michel; la feste — 1574, 4300, le 29 septem-

bre. MILE 711 (allusion). _Miton d’Aigline 1025, tvésor de —; probablement le

‘ -méme que Miton d’ Aiglent (vin P. Me. Trad es 22I, Way ds)

TABLE.DES

NOMS

PROPRES

587

Miton, M1, 6269, 6273, 6276, 6338, duc, homme de Girart.

Mont Beliart, Mons Beliarz, TI2O;/(2L26;;) 2270, 2815,

Miton

Monbelis,

p’Alui

2175,

homme

4881,

6021,

Montbéliard.

Aucher

de





8808 ; le méme que le précédent ?

5232. Mir, pui de — 2195; Misysur-Yonne, anciennement

Monbilenc 5096, escu e lance de —. Mons Branz 3711 ; appartient

de Charles. Miton

d’Urgel,

l’espade

Miry ? (R. Louis,

II, pp.

Girart,

185-6).

Mirguel, v. Mergui. Monfort, cons de — Mons

3037.

Aguz

vuiné

de

1216;

chateau

Montaigu,

Givart;

v.

ausst

Elei (v. R. Louis, II, p. 170). Mont

Amele,

com.

Mont

Girart,

Ameli

5029,

Mons Amelis 4400;

4400,

4572,

4795,

4781,

4792,

4802, 4819, 4825, 5029, 6428, chateau appartenant a Girart.

Montargon

(-un),

Montar-

geich

8180;

I179,

1234,

1966,

3213,

3378,

3471,

3504,

6344,

7I5I,

8080,

8180, lieu appartenant Gilbert de Senesgart.

a

Mont Arment, Poncon de — 6615. Mont Ascart 3970, Giun de

— 3720. Mont Aspel 3623, le méme que Mont Espir? (v. R. Louis, Girart, II, pp. 184-

5):

de



Carbonel de —

3769.

de Touches, Seine-et-Loire, ary. et canton de Chalonsur-Seine ? (R. Louis, Girart, I, p. 186). Mont Aleich 1974, chateau de

Armant

Montbrisage,

2464, Mons.

Mont

a Odilon. Monbresel, 890.

Monbrisane,

3409. Monbrun Moncardon

Uges

6135,

de



Montbrun.

(-un) 1540, 2263,

ville située en Espagne, appartenant a Drogon. Mont Caucei 3139, Mont Causil 2708, 3364, Tierri de —. Mons Claraz 8568. Mont Elei 5687 (Erbei P) ; v. R. Louis, p. 170; v.

Girart, IT, ausst Mont

Aleich. Mont

Escart,

Gautier

de —

Saloines

de —

6479. Mont

Escliz,

1830. Mont Espir 2194, le méme que Mont Aspel (q. v.) ? Montestic 1713. Mont Folet, Focuel de — 7108. 'Mongauger 3928 (Montdisdier L, Moncarbier P) (allusion). Mont Gelais 7979. Mongimar 4115, Landri de — 6596. Mongeu 121, Mongiu 2355,

588

GIRART DE

Monjuc 8816, Monjui 9874, . suj. Mongeus 2428, le grand Saint-Bernard. Montismat, Aimon de 1658. Monjames 2428 (Moncenis

P),

le Mont

Genéve?

(v.

P. M., Trad., p. 82, n.6 et F. Lot, Romania, t. LXX,

p. Mont

360). Lascon

929,

ROUSSILLON

velle

sur

Mont Segrei, Giun de — 7°77: Mont Sein Proin 6689, Alcher de — 5219. Mon Senis, Monz Senins. 2429; 351, 2429, 8816,

Gauters de — 4545, MontMor 2060, Maures ? Moriane, vau de — 2268, la Maurienne.

Seine, du nom de l’ancienne

N

ville de Latisco (P. M., prades epee 750 eet et covisy

MGirart.

=

-

pp. 167-8). Mont Letim 843, 1350, Mon Leiin

2271,

Mont

mo-

cents.

le Mont

Lagois, connu aujourd hui sous le nom de montagne de Vix, situé entre Pothieves et Chéatillon-sur-

Re

le cadastve

derne.

Loun

6133, Laon, résidence voyale ; v. aussi Loun. Monliu, val e pui de — 2170; Sancerve ?; v. F. Lot dans

Narbone, Nerbone 4906; I104, 3264; Anseis de — 3257, Aimeri de — 4906, Narbonne.

Narsent, prat — 8705 (note), lieu prés de Rome. Navar 2309, 2818, 4896, 5288,

Navarrois ; combat-

Romania, ¢. LX.X (1948), p. 360. Mon Michel 8014, le Mont Saint-Michel. Mont Moureil 5740.

tent avec Givart. Neion, v. Noion. Neiron, prat — 2851, jardins de Neri a Rome. Nens 6112, Nimes.

Monjui, v. Mongeu.

NEVELON 3848, comte Soissons ; un seigneur

Mont

Revel,

Giraut

de



5238. Mont Rabei, Rabeil 7055, Rabet 4541, Rabel 3847, Rabeih 4327, v. Peire de —, Gauter de —. Mon Saurel 1390, 1738; selon R. Louis, Girart, II, p. 172, ce serait une colline

nommée

En

Sorel,

commune de Chaumont-leBois ; appelé champ de So-

de de

Pierrefonds de ce nom vécut vers rr10o (F. Lot dans Romania, ¢. LII, p. 264, nN. 7). Nevers, Nivers, Niverz, 1516,

5493,

5984,

6130; Landri de — 6068, 7661. ‘Niche 86, Nicée.

1645,

4190,

2248,

Niort, Niorz 2364, Gale de — 3035, Niort.

TABLE

DES

NOMS

589

PROPRES

Nivele 2747, Nivelle en Bel-

Osteun 6132, 9804, Osteum 1221, 1344, Osteune 9037, Eusteun 2259, Autumn ; GilNodal [4497], 5770, 6113, lelmes d’ — 1221. 7616, Noél. Noion (-un), Neion 2847, OsTRIL, saint, 2704. Nouns 8568, Andefreiz de _ Ot 6785, homme de Givart. — 1822; Aimeri de — OTOET 7973, homme de Char1713, 2847, 8020, 8189, les (Otoer P.), 8568, Noyon. Otois 2795, homme de GiNormant, Norman 9080; vart. gique.

I19Q, 2518, 2820, 4873, 4938, 5818, 6048, 6571, 9080, Normands ; combattent avec Charles; adj.

Oton,

Normanz 3353.

7430, 7922, vot de Hongrie. OTRANZ, dus — 3706.

ODELES, ODELON, v. WIDELON. ODINs, v. OUDIN. Opon 8308, [8842] (note), ODES 8555, comte, homme de Guyrart. OIAUZ 2484, 2491 (Hoax, Odils P), Breton. v. Orlenes.

OLIVER, OLIVERS, 3921, 3955, 5190, personnage qui avait donné des armes @ Pierre de Mont Rabet. Ongrie, v. Ungrie. ORAIVE [2947], péve de Garmey de Blaye (Araive P). Orlenes, Orleneis, Oleneis,

2359,

4941,

8283,

8456,

Orles, 1654,

1449, 1656,

VOvléanais. Orlins, Orliens, 1461, 1607,

1853, 4688, 7775,

1891, 6448, 8279,

6974,

[7035],

OTON (-UN) 759, 7234 (note), OUDIN, ODIN, OUDINS, OpINS, OvpDis, HuDINS 8029; 8029, 8187, 8214,

Oo

Oleneis,

OTE,

7430, 7467, — li campenes 6974; homme de Charles.

3088, 4436, 6459, 6642, Orléans.

OsTAIN, legon douteuse,

1830.

8258, 8514,

8291, 8517,

8334, 8519,

8476, 8528,

8531,

8533,

8540,

8561,

8716,

8776,

8823,

8828,

8847,

8887,

8900,

8902,

8614,

8624,

8679,

8709,

8905, 8948, 8997, 9055, neveu de Thierry, cousingermain d’Aupais, sergneur de Medon 8029. OUDINS 2246, 2816, fils d’Ardenc ; homme de Givrart.

P Paris 350, 3231, 3391, 3398, 3415,

3586,

4031,

4436,

4843,

5614,

6406,

6409,

7427, 7532, 7787, 7958,

8633; 3398;

cour du rot clerc de —

3391, 7787

etc.

Parisi 4941, région de Paris. Pasce, v. Pasque.

590

GIRART

DE

Pasque 3387, 3390, Pasce 7937, Pdques. PEIRE 3851, 4084, 5871, PEIRES, PIERES 4517, 4530, 5656, 7152, PEIRRES 3841, PEIRON

4546, PIERRE

(-UN),

PERRON

PERUN 3756; de Mont Rabei

3756, 3807, 3810, 3814, 3841, 3847, 3876, 3891, 3902,

3812, 3870, 3903,

3912,

3959,

3963,

3923,

3955,

4008,

4024,

3982,

3985, 4026,

4048,

4066,

4069,

4093,

4081,

4084,

4255,

4274,

4280,

4393,

4315,

4327,

4331,

4334, 4374,

4355, 4358, 4378, 4389,

4419, 4442;

4429, 4495;

3997,

4359, 4397,

44309, 459°,

ROUSSILLON

2439, Poitiers ; Uge de — 5103.

Peitevin,

Peitevins,

4937, 5790,

2440,

6057, Poite-

vins ; combattent avec ChareS.

PENCHAMIN 6460, fils d’A bel. et pére de Belfadeu. Pentecoste 30, Pentecdte. PrEpiIn,

PEPINS,

8218,

8838,

gool, 9057, Pépin, ainé de Charles. PERE, v. PEIRE. PIERE, v. PEIRE. PIRRE, v. PEIRE. Poherenc, Poerens,

4939,

Picards,

fils

2518,

combattent

avec Charles. Poincon, Ponz, de 6986, 6997, 7003, de Charles. Pou, saint, 267, S. Paul.

Brene, homme:

4513, 4541, 4582,

4526, 4530, 4556, 4557; 4585, 4587,

4592, 4684,

4623, 4657, 5189,

Poncon de Belvezer 1924, homme de-Charles. Poncon de Mont Arment:

5486,

6615,

5669,

Poncon

5208,

5656,

5864, 6936, 7045, 7078, 7084, 7142,

PEIRE,

7152.

PIERE,

5871, 7955;

7094,

homme

de

de

3904.

Girart.

Tabarie

700,

732, peve de Bernard de T. ;

homme de Charles. PONZ

1121, 1316, 2422, 2460,

2624, 2795, homme de GiPIERRE,

PIRRE 9384, PERE 7722, saint Pierre 3904, 4542, 7722, 9384; lo feu — 83, Rome; le serf — 88, le pape. Peitau 1767, 6060 (note), Peiteus 3733, Pottou ; Gillelme cons de — 3733. Peitiers 2417, 6009, 6016, Peiters 5103, Peiteirs 5796, 5816, Poiters 24009,

vart.

.

Ponz de Clais 2049. 'Ponz 1829, un des fils de Biatrix. PONSENERS 316, homme de: Girart. Pons des Garz, des Jarz 5424,. 1118, Pont du Gard? . v. Garz. Pontius

1858,

Pontiz

2904,

Pontive 6594, Ponthieu. Pontor 8153.

TABLE

DES

NOMS

. Ponz, v, Poncon. Pors Cairaz 7598. Portaudon 8030. Provencal,

1883,

2680,

2817,

5784,

6109,

Proven¢aux;

avec

5775, Givrart,

mais semblent l’avoiy aban-

donné 5775 etc. Provence 605, 1118,

Varchevéque de 482, Charles appelé lo reis de —

5429,

6119,

2525, 6985; Reims, résidence royale. Rames 1554, antique station romaine qui était encore une ville de quelque importance

1552,

2266, 2332, 2354, 2516, 3198,

6717,

Provence ; tenue par Odilon 2266, 2332, par Fouque 8521. Pui Agut, Pui Aguz 688, 1364. Pui 9873, le Puy en Velay. Puille 124, la Pouille, province a’ Italie. Purgele 1541, 2264, Urgel, ville d’Espagne.

Q

au

XITI®¢

siécle, entre Em-

brun et Briangon (R. Louis,, Girart, II, p. 252). RAMUNT 1031, 1324, cheval de Girart. Rancaire 7395, leu dans la fovét d’Avdenne;

4867 P. Rauchopie, Amailes 710. RANUL 4020, homme

(allusion).

‘R RaBev le Freis 3342 (Robrieu sP)72 + RAIMON BERENGER de Balcelone (Barcelone) 4907 ; allié de Guirart. RAIMONT

BOREL,

elme

—,

5230. RAINIER, RAINER, RAINERS, RaInEs [5093], RENIERS, 2816, [5093], 5102, 5104, 5109, 7362, fils d’Ardenc ; homme de Guwrart. Rains, Reins, Renz 31, Rens,

v.

aussi

de — de Gi-.

vart.

RaTERS 5082 (Garniers P), gonfanonier de Charles. Ravane 962, Git de Ravene: 6156, Ravenne. REDEMPTOR,

_ Quenquenie : 711

59r

31, 1484, 1526, 3971, 4045, 4331, 4843, 4942, 5305;

Provencaus,

combattent

PROPRES

eee

REDENPTOR

7506, 9981, le Rédempteur (le Christ). Reial 5771, cri de guerre des hommes de Charles. REIMON 2325, homme de

Givart,

le méme

que

le

suivant ? REIMUNT 1042, péve de Ma-

neser. REIMUNZ 8751, 8763, homme de Gwrart. REINAUT, REINAUZ de Mas--

cones (Macon) 2380, 4947,. homme de Girart. REINERS 7685, charbonnier. Reins, v. Rains. RENER 1051, homme de Char-. les.

592

GIRART

DE

ROUSSILLON

gats ; combattent avec Gi-

RENIER, Vv. RAINIER. Rens, v. Rains.

vart.

:

Ribecorce 1541, 2264, Ribagorza, ville du Nord del’ Espagne.

RoGE 2461, homme de Girart.

Ricars,

Romain, Romains 708, 9062, Romains. Romaingne 124, la Romagne. Rome 77, 87, 101, 106, 540, 1994, 2851, 3042, 8660,

1452,

RICARZ,

1121,

2422,

1316,

2462,

2624,

2795, homme de Givrart. RICART

3724,

3972,

comte,

homme de Charles. RICARZ,

viscons

6017,

Roine 1127, 1211, le Rhéne. Roissillon,

v. Rossillon.

9059, Rome.

Richard de Normandie ? Ricuart de Combor 3734, homme de Charles.

RoMEv,

RICHER, RIcER 939, RICHERS, RICHIERS, 939, 943 1386, 1412, 8176, 8742, le

4660, 6231, 6472. Rossel 2644, cvi de guerre des hommes de Guyrart ;. selon

tvaitve, sénéchal de Givart. RicHErRS de Dreues 1685, evveuvy pour GACES? (cf; P.) RIGAUT 2330, tient Vengence. RIGOBERS,

sainz, 7669 ; allu-

sion @ s. Rigobert, archevéque de Reims, qui fut chassé de son siége par Charles Martel, et qui passa le temps de son exil en bonnes euvres (P. M., Trad., p. 243, note. 3).>) Rin 560, 6061, 8264, le Rhin. Risnel, Gui de — 9137; identifié avec Reynel. Haute-Marne,

mont, Louis,

cant. Girart,

avy.

Chau-

Andelot

ROMEI

RomeEus

1327,

5695,

4660, saint, saint

Remi ; la (féte de) — 4471,

WR.

Louts,

. (Girart,~

17,

p. 251), cest le cas sujet Roscilio,

corrvespondant

a

Roussillon, cas oblique. Rossenc 2818, nom d'un peuple qui combat avec Givart, probablement les habitants du Roussillon (R. Louis, op. cit., p. 250, n. I). Rossillon (-un), Rossilon (-un), Rosillon (-un), Rosi- ~ lon, Rosséillon 2210, Roissillon (-un), 722, 871, 5730, 8903, Roissilon 500, 682, 1784, 4598, Rossillon (-uns), Roisellons 834, Roissillons 6279 ; 500, 616, ~

(R.

673,

722,

860,

871,

IT, p. 183,

933,

938, 945, 959,

971,

nN. 2). Rivers, escu e lance 5078. ROBERT 4019, homme vart. Rochemaure, Bernart 1278. Roenges 1883, 4893,

834,

de —

975, LULL,

1041, LL57,0

1085, LLO2,

I0gI, er Loin

de Gi-

1238, 1393,

1240, 1451,

1333, 1479,

1368, 1735,

de — Rouer-

1745,

1754,

1784,

1941,

LQ64,

2210,

“2211,

2377,

2547,

3197,

3220,

3373,

3375,

3379,

3458,

3602,

TABLE

DES

3624, 3851, 4837,

3758, 4003, 6237,

3797, 4088, 6279,

3810, 4598, 6335,

6388,

6402,

6406,

6413,

6421, 6471,

6437, 6439, 6498, 6543,

6451, 6637,

6644, _ 6717,

6645, 6720,

6650, 6752,

6676, 68or,

6832,

6900,

6908,

6945,

7EI3,

“7E4S,

fLOqy.

7218,

7414,

7933,

8079,

8094,

8117,

8118,

8181,

8364,

8903,

9039,

9081,

9947,

9959, 9963, chateau, résidence habituelle de Givavt; val de — 9963; selon F. Lot, chateau situé dans I’ Iséve, ary. de Vienne, a quatre lieues au sud de Vienne

(Romania, t. LXX,

1948, p. 281) ; v. cependant Tee EOULS: Ops wicit., LL, pp. 241-244et R. Lejeune, De l’Histoire a la Légende, dans Le Moyen Age, ¢t. LVI (1950), pp. I-28. Rossillon 1538, Roussillon, province du sud de la France.

Rossillones, Rosillones, 6491, 8298, méme que Rossillon, chdteau de Givart. Rossilloneis 1538, province de Roussillon. Rossiloneis 2349, gens de Rossillon (chateau de Givart). Rotro de Nivele 2757, homme de Charles. Rovison,

feste

de



Rogations. Rune 9041, le Rhin ? GIRART

741,

NOMS

PROPRES

593 2

Sain, v. Seine. Saine, v. Seine. Saint Ambrei, Senebrun

— 2307,

de

S. Ambroix ?

Saint Ambrui, gaz de — 2171, Saint Ambroix sur VArnon,

Cher

cant.

Charosse,

(F. Lot,

Romania,

t. LXX,

Saint

1948, p. 360).

Andreu

7768,

église

d’Orléans. Senz Caire 4867, lieu non identi fie. Sainte Croz, église de — (a Orléans) 1920, 7938. Saint Denis, l’abbé de — 366, 379, l’abbaye 317, 2064, 3347, 4528, Carles Martels de — 2802. San Domin, escu e lance de, 5264, Saint Domin. Saint, Sen, Faire 836, 1484, S. Faron de Meaux, résidence voyale : ativibué par evveuy a Givart, 1484 (v. Rk. Louis, Girart I, p. 245 et note). Saint

Feliz,

bore

de,

1847

(a Orléans). San Florenz 5664, chateau. Saint German 3430, Saint Germain-des-Prés. Saint

Jorre,

braz



279,

le Bosphore. Saint Judas, moinges de — 6736.

Sant Lanbert

5724, localité

en Lorraine. Sainte Lei, moster de — 1706, 1892, 2152, église 39.-

594

GIRART DE

d’Orléams : v. R. Louis, Girart, II, p. 237. Sain Lorenz, Doitran de — 5250. Saint Machaire, Aucher de — 4858. Sain Maisenz,

5248,

breine

S. Maixent

de —,

(Deux-

Séures). Saint, Sain, Marcal, Marcau,

chapelle de — (a Orléans), 1775, nom de lieu 6114, 6115, Saint Martial ; viscons de — 3654, vicomte de Limoges ? © : Sainte Marie, moster (a4 Dijon) 6380,

Saint

Maureil

3541, église

d’Orléans (Marceil L). Saint Maurel 3624, lieu ap-

partenant a Girart

(Mar-

ceil NV), v. R. Louis,

Gi-

rart, II, p. 168 et F. Lot,

Romania, ¢. LXX (1948), p. 228. Saint Meart, San Meart 4559, Saint Médard de Soissons 3971 ; conte de — 4343. Sain Nicholau, église 7343, Saint Nicolas. Sain Piere, monester, 6043, Saint-Pierre de Rome. Saint Prezant 661, abbaye. Saint, Sain, San, Sant Romei, Romiu 265, Romec

1430, 5571, Romeih 4331, labat de — 265, 461; abbaye de S. Remi a Reims, vrésidence royale

1373,

1430,

3326,

4045,

4331; Charles de — 2286, 2315 (le vot) ; Gauter de — 5571. Saint, Sain Sauvador, Sal-

ROUSSILLON vador,

monster



6668,

8150, évéque 8891, 9377, chapelle du Sauveur, a Troyes. L’évéque de Troyes en était le curé et désignait génévalement un chanoine pour desserviy en son nom. (R. Louis, Girart, IT, p.. 189). San Sepulcre 96, le Saint Sépulchre.

Sainz Sever 5410, vésidence royale.

Sain

Simont,

Sant

Symon

1047, 1652, église de Bourges. Sainte Sufie, borc de —

203,

moster de — 392, 9682, 9701, Sainte Sophie de Constantinople. San Vidal 4492, nom de lieu non identifié. Saint Vincent, église 4529. Saintlis, v. Senliz. Saisne (suj. pl.) 2819, 3245, Saison 3234, Saisnes 2774, 2803, Saisuns 6817, suj. sing. Sais 5228, Saxons ; combattent avec Charles ; au v. 6817 UW west pas clair si Saisuns veut dire les

Saxons ou la Saxe. SALEMOINE 1132, SALEMONS 3530, Obre de, travail d’incrustation ou de marquetervie. SALEMONS 5817, seigneur breton.

Sallis 8815, tevve relevant de Girart. SALOINES de Mont Escliz

rere

cicOy

Salon, gué de — 8112. San¢, praz de — 1963.

TABLE

DES

Sanz, v. Senz. Saoune,

1212,

Saone,

550,

556,

Sadne, riviére.

Sarazinz

2060,

Sarragins

4654, Sarrasins ; adj. gent sarazine 9043. Sasoigne 601, la Saxe. Scane, v. Ascane. SEGIN, SEGUIN, SEIGIN, SEGINS, SEGUINS, SEIGINS, SEGIS, SEGUIS, SEIGIS, 658, 891, 1103, 1165, 2617,

2643,

2661,

2701,

2846,

BOOT we Si7ls.

=3202.5

2252.

3417,

3448,

3214,

3306,

3472, 4054, 4460, 4835,

3503, 4149, 4694, 4863,

3801, 3974, 4428, 4443, 4736, 4784, 48068, 4948, 5205,

5211,

50171,

6062,

7201,

«7062,

5194,

5119,

8814, fils d’Odtlon, vicomte de Besancon 1165. SEGUR 3302, SEGURANS 3286, vor de Syrie. SEGURANS, v. SEGUR. Seine,

Saine,

Seina

4088,

Seine

1231,

1258,

1410,

1965,

1970,

4088,

4931,

6334, 9239, 9373, 9963. Seisons,

Sesons,

Seisuns,

Seissons, Seison, Sesson, Soissons, 4942, vésidence voyale 1484, 1526, 3971,

4045,

4108,

4331,

4843,

Vévéque de — 380; Nevelun, seigneur de — 3849. Sen, v. Saint. SENEBRUM,

SENEBRUNS,

SSENEBRUNS 6108,



de

2487; 5390, S.

Ambrei

2307, — de Bordele 2487, 5376, homme de Girart. Senesgart, Senegart, Sene-

NOMS

595

PROPRES

gar, Senesgarz, Senegars, chateau 1975, 3213, 9725; v. aussi Gilbert de —, selon R. Louis (Girart, IT, p. 171), lieu imaginaire, le nom étant formé de sen (SINE) e¢ esgart, et désignant « un chateau si bien défendu de par sa position dominante et ses ouvvages fortifiés que nulle surprise nest a vedouter et que les guetteurvs sont inutiles ». Senliz, Saintlis 1309, v. GALERAN de —. Senz 9356, Sanz 570, Sens. Sepulcre, san, v. Saint. Sesteron 1553, Sistevon. SESTU 24 (note). Setise 3218, Seiize 2429, Suse. SICAIRE, saint, 1487. Sire 2345, vallée de Cize. Sival,

Sivau,

5853,

Sivaus,

5741,

6430,

6432,

5911,

8809, Civaux, village sur la Vienne (avy. de Montmorillon), liew ou il existe encore un grand nombre de savcophages de pierre d'une époque ancienne (appelé aujourd hui « cimetiéve méyovingien »). Sivrans 2325 (surras P),

chateau appartenant a Givart. Sordane,

Richer

de

—,

v.

Richer. Sorric 1714 (Sortic P). Surie, Segurans de — 3286, la Syne.

596

GIRART DE

T

ROUSSILLON Anseis de Metz (R. Louis, Girart, II, p. 268). TENARZ 3248; erreur pour

; oe

Ernauz ? (Ernaus Tabarie, Poncon de — 700, Vancienne Tibéviade en

Palestine. Taragone,

Gilbert

de



4906 (Tavascona P), Tarvagone. Taurins 2427, lieu appartenant a Amadieu. TEBAUT 4020, homme de Charles. TEIRI, TEURI, TIERI, TEURIC, TIERIC,

TIEIRI, TIEI-

RIC, TERRI, TEIRRI, TERRIC, TEIRIS, TIERIS, TEURIS, TEIRIZ, TEURIZ, 612, 621, 1436, 1684, 1700, 1714, 1733, 1747, 1795, 1796, 1816, 1855, 2049, 2544, 2556, 2562, 2575, 2579,

2588,

2688,

2693,

2708,

2805,

2845,

2853,

2856,

2866,

2998,

3003,

3011,

3122,

3166,

3204,

3343,

3346,

3354,

3363,

3380,

3392,

3404,

3418,

3427,

3436,

3442,

3444,

3712,

4034,

4119,

3475, 3580,

3681,

3484, 3594,

3492, 3605,

4269, 5145,

4310, 5278,

4322, 5543,

5635,

5653,

5659,

5861,

5905,

5955,

3569, 3642, 4672, 50616, 5799,

6418,

7422, 8032, 8206, 9072, 9452, LIherry d’Ascane, duc, — de Mont Causil

2708, homme de Charles ; cf. T. d’Ardenne, dans la Chanson des Saxons ef

P).

Terascon, comtat de — 32106, Tarascon. Teuriet 8985, Teuris 8962, fils de Fouque.

TEuz 1617 (allusion) (Queutz iP). Tomas, ToOMaAz, THOMAS, saint, 1528, 5183, 6042, 6740. TIEBERT, TEBERT, TERBERT, TIEBERZ,

BERZ,

TIEBERS,

TE-

de Vaubeton,

557,

568, 611, 619, 2938, 2946,

2964,

2991,

3787, 6629;

3809, 5501, 6621, homme de Charles.

Tieriane,

3104,

Lohereine

3737, la cy

1581, appartenant a Thierry ? Tiesc [2725], [9298], Ties 2691,

Tois,

les Bas-Alle-

mands. Toloignac 2659, Toloigiaz 2590, Tourangeaux ; combattent avec Charles. Tolon 1552, Toulon. Tonon (-un), 2266, 8113, Thonon-les-Batns. Torilon 7695, lieu prés d’Auvillac (Troilon L, Troilo P). Tornel 2640 (Torongel P), Touvangeaux ; v. aussi Toloignac. Tors 3277, Tours. Tosanz 4893, Toulousains. iN Tremoigne 2774, Dortmund

en Westphalie (selon Lan-

glois). Treies, v. Troies.

TABLE

DES

NOMS

(Oriens

Tres, v. Troies. Trez, pui de — 2413. Troies 1361, 1426, 1442, Treies 8866, Trei 1687, Tres 4934, Troyes 1426, 8866 ; v. Arbert de —. Tros 550, ville sur la Saéne. Tur 1012, 3301, Turcs ; murir a lei de — 1012, mouriy a@une mort cruelle. Turchions 3532 (allusion). Turol, lo fil — 4415 (allusion).

6511,

6585,

6586,

6998,

7045,

7128,

7130,

5838,

5137, 5481,

5256, 5502,

LT DaZ4z),

de Bles

(Blois) 9323, 9327, 9335, 9349; homme de Charles. Ucun, duc d’Agiane 4174; - homme de Charles ; le méme . que le suivant? UcE de Peiters 5103, homme de Charles ; le méme que le précédent? Uces de Mairevent 7173

de

Vv

e

Ucon,

homme

vart.

7138 ; — de Montbrisane 3409, — de Breille, Brei (Broyes) 1308, 1685, 6948, homme de Charles ; identifié avec Hugues Bardoul, sive de Broyes, Beaufort, Pithiviers et Nogent vers ro28 (R. Louis, Girart, UcE, HucE,

P);

UGONET 7202, sevviteuy de Berte. UIDELON, v. Widelon. UIELARZ 5998 (Oielartz P), homme de Charles. Ungresis 7533, la Hongrie ; v. aussi Ungrie. Ungrie, Ongrie, 708, 1194, 7234, 7430, la Hongrie; v. aussi Ungresis.

UGE, UGEs, Uc 1308, 1685, Uaon, Ucun, 3483, 3484,

3490, 5269,

597

Charles. : Ucon, Ucun, de Val Chanut 7283, 7301, homme de Charles. UGON 2280, chambellan de Girart. UGE 4945, homme de Girart. Ucon, l’abat — 7217. UGON 9852, sevviteur de Gi-

U

3485, 5258,

PROPRES

Valbeton, v. Vaubeton. Valbrune 5467. Val Chenut, Ugon de — 7283. Valee 2644, cvi de guerre des Angevins, dérivé de la vallée de Beaufort, qui

s’étend depuis les confins de la Touraine jusqu’aux Ponts-de-Cé (P. M., Trad., p. 88,

n.

2

et R.

Lous,

Girart, II, p. 251). Valence 8522. Valencon, Daviz cons de — 2905, Valencon (Pas-deCalais ?). Valerne 6689 (Valensa P).

598

GIRART

DE

ROUSSILLON

Vautriz 2905 (Voltritz P). Veiane 5853, 5911, 5913, la

Val Landesc, Arluin de — 2720. ‘ Val Mucon, praz de.— 5494. Val

Olec,

Bernart

de

8056. Val Olei, Begun de — Val

Troas,

bataille

5863. de



5127 (allusion). Vaubenc 2815. Vaubeton (-un), Valbeton, Vaubetons, 2078, 2233, 2313, [2363], 2365, 2381, 2396, 2840, 3224, 3240,

3381,

4310,

4321,

4740,

9922, site de la bataille de —,; daprées M. R. Louis, Recherches Topographiques sur la Bataille de Vaubeton,

dans

Romania,

t. LXII (1936), pp. 173195, ce serait la vallée de la Cure, entve S. Pére-sousVézelay et Pierre Perthuis ;

uv. aussi R. Louis, Girart, II, pp. 208-216. Vauclun 2265, résidence d’Odilon. Vaucolor

3749,

6135,

chevaux

1108. Vau Pergunde prionda,

arr.

(Langlois). Vaus Rubes

(R.

de



Lowis,

Girart,

II,

pp. 186-7). Vergedaigne Verge1549, 2263, ville a’ Esdaine pagne. Vermendes, Vermendeis, 3334, 4939, Vermandois. Versdone 4910. Selon R. Louis (Girart, II, p. 276), ce serait Verdu, prés de Cervera, prov. de Lérida. Verzelai 9019, 9525, 9542,

Verselai 9528,

Vézelay.

Viane 8522, 8764, Vienne, sur le Rh6éne. Vianes, Aienris de — 4956,

pays de Vienne (Rhone).

6190,

6893, 8080, Vaucouleurs ; le « moster » du v. 6190 sevait le prieuré de S. Thibaut (R. Louis, Girart, II, p. 783). Vaugruage, Haimées de — 3768. Vauluc 5902, cri de guerre du comte Atenri. Vaumers,

Vienne, riviéve. Vela 9873, Velay. Vengence 2330 (Vergensa P). Verdel 1387. Verdun, Verdum — 6134, Entelmes de — 1343, Verdun. Verdunes. 4927, Verdonnet, avy. Chétillon-sur-Seine?



Vienenc 2817, habitants du pays de Vienne ; combattent avec Givart. Vilemaur, Arbert de — 6532.

Vimous Vimeu

1858, en

le pays

Picardie,

de entre

la Somme et la Bresle. Vinmaur, aste e lance de — 6528. Vouterne 124, ville ou pro-

vince d’Italie, 4 vapprocher 3291, de

Val-

Cahors?

3539?

(Val

nubes L, Val nubles P).

de Volturno,

..

de Gaéte.

fleuve,

baie

TABLE

DES

NOMS

PROPRES

599

2727, 2729, 2853, ELDRES

WwW WIDELON 1551, 2332, 2378, 2845, 2867, 2980, 3382, UIDELON 4308, ODELON 4147, OIDELON 4738, EULDELON

3108,

66,

Romania

EULDELES

2683, 1800, oncle dans

“Ctx Deu

(1903), Pp. 573-575:

EULDO-

LON 3201, EULDRES 2625, 2704, 2975, 2984, 3004, 3017, 3093, EUDRES 116, EupRE

2698, WILDRES 2776, WIDELES ODELES 3711, comte, de Givart; v. F. Lot,

ZL ZARLES, V. CARLES.

GLOSSAIRE

ABREVIATIONS abs. emploi absolu. adj. adjectif, adjectival.

inf. infinitif. interr. interrogatif, interrogation.

adv.

mtr. amv.

adverbe,

adverbial.

affirm. affirmatif. art. article. at. atone. aux. auxiliaire.

intransitif. invariable.

Joc. locution. m. masculin, mod. modifiant, modifié.

coll. collectif. comp. comparatif, comparaison. cond. conditionnel. cond. I conditionnel en -va (plusque-parfait latin). cond. II conditionnel en -7ia, ou en -reit. conj. conjonction. constr. construction. coord. coordination. dé. défini. dém. démonstratif. dir. direct. empl. emploi, employé. ex. exempie(s). exc. excepté. excl. exclamation. expr. expression. f. féminin.

n. neutre. nég. négatif.

fut. futur.

sg. singulier.

gén. généralement. impér. impératif. impers. impersonnel. impf. imparfait. ind. indicatif.

subj. subjonctif. suj. Sujet.

indéf. indéfini.

vb. verbe.

indir. indirect.

voc. vocatif.

opp. opposé, opposition. pers.

personne.

pb. pr. participe présent. p. pa. participe passé. pl. pluriel. poss. possessif. pr. présent. prep. préposition. pret. prétérit. prob. probablement. prop. proposition. pron. pronom. vég. régime.

rel. relatif. réfl. réfléchi. Sign. signifie.

s., subst., substantif.

ton. tonique. ty. transitif.

v. voir.

GLOSSAIRE

Le glossaire qui suit contient tous les mots du texte. La liste des renvois est compléte sauf 1a ou elle est suivie de la mention ec. Un astérisque signale un mot

qui manque

aux

erat

viode de temps : (a cinc anz, etc.) 3208, 89490; envers 593, 1866, 3591, 7034, 7761, 8242, 8381, 9056 ; contre (aprés combattre, joindre etc.) 14,

A a, ad 1006, 2207, 5005, 8188,

8305,

8321,

8424,

dictionnaires.

8579,

8612 (toujours devant une voyelle, excepté 8579), at 1276 (devant consonne), 3820, prép. a : indique mouvement pour se vapprocher d’un but: au propre 87, 96, 134 etc.; au fig. (tornar a honte, étc.) 264, 472 (2), 1026, 1090,

894, 1322"

1542, 3341,

(2) 4511,

2059, 3375,

E522;

3284,

3297,

4206, 4885,

4267, 5575,

4427, 4839, 5088, 5842,

3791,

3767,

6323,

6532,

6630,

6917,

7222,

7283,

7336,

7337;

8767, 9078, 9142 ; de, des

1408, 1507, 1934, 2989 (2), 3142 (2), 4157, 4248, 4753,

teas Cush CEOS MEMEEOS CEL, a as

uv. de, des, tros, etc. ; sens

5608,

5901,

7249,

7511,

attributif : apres dire, nun-

7898,

8265,

8483,

8881,

car,

9203,

9262,

9301,

9389,

318 etc. (63 ex.); aprés comandar, pregar etc.

9484, 9499,

9641, 9651;

contar

etc.,

90,

284,

apelar, mandar a sei 3347,

198;

3807,

(24 ex.) ; aprés conseillar,

6608,

8801;

traire

a une part 1166, 1561, 6911, 7853, 7975, a un laz

6502,

7271,

7395,

9913, 9948 ; au nombre de 1315, a doble 8445; exprime la limite dune pé-

{2836,!

‘etc.

loar etc, 4130, 4154, 4424, 9066 (2) ; aprés donar, rendre, laissar etc. : 105 (2),

7850 ; dans la direction de 149, 469, 2000, 3197, 3458,

4187,

/1728,>

106, etc. -

(64 ex.) ; aprés

mandar 2375, 3075, 3081 etc. (12 ex.) ; apres parlar :

1888,

3153,

3856,

3985,

4192,

4429,

4798,

4821,

GLOSSAIRE

6259,

6273,

6485,

8513,

8912,

9092,

9949

(pour

parlar a au sens de s’entretenty avec, v. plus loin) ; aprés pardonar 7454, 7515, 7891 ; creire

9680;

sens

final (Armes a quei ? 611) : 80,

81,

245,

416,

1999,

2450, 2458, 2873, 3278, 4292, 4647, 5703 (2), 6102, 6796, 8892, 9155; NB. me fes aprendre a costurere 7725 ; indique l’usage, Vemploi (chevaler a coite 4812)

: I701,

3938,

9269,

9378 ; particule de liaison apvés

comencar,

encar,

prendre eétc., (swivi d'un imf.) > 211, 233, 248 etc. (53 ex.); situation dans Vespace (Cantent la a Pamie,etc.) 16: (2); 3131137, etc. (100 ex.); situation dans le temps (Ce fu a Pentecoste 30), 415 (2), etc. (57 ex.), a ben matin 3838, a lune 9036, a present 4670, 4705, a apermans

2328,

a derer 5880,

au darrein 3114, a tart 3161, 4555; simultanéité : (au soupartir 587) : 913, 1325 etc. (33 ex.) ; a tant 169 etc. (v. tant), a iches moz 348, a l’altre mot 1073, au darrain mot 833, etc. (v. mot); indique la durée : a mon, son vivent 442, 1988, 3158, etc. (7 ex.) ;a sondorment 952, a son present 966; cas analogues : 3725 (2), 3726, 8699 ; a toz jorns 5062, a negun jor 7504 ; proximité

603

(Pels negres... lor mes as cols 285) 251, 373 étc., (100 ex.) ; a pie 1769, 2313, 5652, etc. (9 ex.), a cheval 6473, 7341, 8160, 8867;

a es

lareine 674; aprés

plaire, faillir, estre greu etc. : 453, 940, 980 etc. (27 ex.) ; indique parenté ou

possession

1283,

1353,

: 397,

1437,

201OI 2727 USE RK

3302,

3410,

3510,

954,

1827, Eg21Os

3664,

3808°~ 4349,

2 auciz

1933,

3 aucit

876,

ROUSSILLON

9948,

aisor

8092,

s.

adj. num. hut. ojan 721, 1081, 3625, 4334, adv. cette année. ojaz v, auir. ol v. ou.

6297, 5 OCiez 5522 ; impér. 5 auciez 2610, ocies 5311, ociaz 6504; subj. pr. 3 ocie 5129, 6381, aucie 2700, 6209, 5 Ociaz 8482, 6 aucient 8459; fut. I aucirai 1013, 5439, 2 auciras 7487; prét. 2 ocesis 5145, aucesis 3241, 3 ocist

oler 206, vb. intr. sentir.

3642,

3681,

olme

5543,

6187,

4269, 7422,

5139, ocis

3712, 5970, 7II, 1436,

7954, 3360,

aucist 3382,

3441,

4310,

4323,

9154,

aucis

3580,

6

ocistrent

7141; condit. I 6 aucistran 3389; p. py. ocient 61725. Px pa.. aucis 123, 880,

3469, 2950,

1296,

9254,

4395,

2069,

9391,

5437,

7138, 7339, 7579,

3392,

ocis

6091,

8809,

8961, go1I, vb. ty. tuer; détruive ? 1933. ‘ocle v. oscle. od v. 0. ogesse, ogest, ogis etc. v.

aver. ogre, ogut v. aver. oi v. hui. oi, Oide v. auir. oih v. oit. oil v. uel. oing 8262, ind. pr. 3 de oindre, vb. tv. flatter. oiras v. auir. oisaus v. auzel. oissen v. aver. oissor 573, ossor 7872, eisor

f.

épouse. oit 4830, uit 1447, oih 4071,

olifant 6577, olifanz 300, s. éléphant 300 ; os d’o. 6577

ivoire ? olifante 5589, s. cor d’ivoire. 2212,

orme

4599,

s.

ormeau. olmel 1393, 9150, Ss. ovmeau. olor 8876, s. f. odeur. ols v. uel. oltrage 3051, s. injure. oltramarin 6056, adj. d’outre-mer. oltre v. outre. oltrecuidat 1674, outrecuidat 9241, oltrecuidaz 9132,

outrecuidaz

1520,

pyré-

somptueux ; S. 2? 1674, paroles présomptueuses. om, suj. sg. OM 104, 125, 152

etc. (104 ex.), On 53, 168, 357 etc. (37 ex.), hom 9462, hon 9612, un 3693, 4124,

4351, 4459, 5475, 5554, 9354, 9489, um 5652, 8274, en?

3295,

omne

2420,

vég. sg., suj. pl. ome 623, 624, 861 etc. (52 ev.), omne 2951, home 3047, 4059, vég. pl. omes 680, 797, 889

etc. (42 ex.), homes 4772, Ss. m. vassal immédiat 614,, 624, 797, 861, II56, 1367, 1374, 1428, 1431, 1476, 1848, 2069, 2155,

442, 880, 1403, 1529, 2181,

GLOSSAIRE

815.

2230,

2260,

2276,

2561,

2420,

2614,

2948,

3025,

3052,

5554?, 5684, 6208, 6757,

3314, 3669, 4103,

3359, 3885, 4105,

3600, 4046, 4109,

3657, 4050, 4140,

Q118, 9209, 9608, he... ome vivent, mortaus etc.,

4160,

4183,

4196,

4212,

4220,

4568,

4686,

4723,

4071,

4767,

4816,

4840,

4878,

5244,

5330,

5533,

5386,

6546,

5761,

5768,

5960,

6013,

6097,

5794,

6486,

6496,

6652,

6683,

6713;

7291, 8805,

7926, 9844;

8027, ome

8097, servir

861, étve vassal de ; homme en général (E caus om est Girraz, aquel Borgoin? 162) 152, 163, 255, 446,

509, 623, 680, 883, 1474,

7350,

4120,

8172, 15341,

4181,

8294, 7313,

5303,

8466, 7388;

omne parait un simple venforcement du négatif 2420; pron. indéf. (sens moderne de « on ») NB. la gvaphie est om ou on (en 3295), 53, 104, 125,

357; ;393.4 398; 424, 472, 527, 628, 723, 1808, 1849, 1978, 1990, 2152 (?), 220T,

2985,

3023,

3295,

3948,

4832, 5108,

5453,

5459,

3968 (?), 4012, 4048, 4351, 5475, 5652, 6400, 6525 ?

D570;

“1021,

5757; 5 1938,

6574,

©6591,

6602,

6732,

1954,

3482,

2601,

2842,

2951,

3020,

3047,

3058,

7597,

7803,

7937,

7967.

3433,

8274, 9405,

8758, 9489,

8057, 9354, 9703; Von,

3773,

méme

Sens

2341,

3010,

3693,

3694,

3695,

3697,

3055,

3178,

3104,

3329,

3379,

3559s.

S611,

3055,

3846, 4120,

3877,

4070,

4074,

4124,

4192,

4369,

4387, 4772,

4429, 4838,

4459, 4883,

5292,

5318,

5606,

5844,

7250, 745°, 7498, 7592, 7834,

7258, 7403, 7522, 7595, 7893,

7407, 7464, 7544, 7726, 7909,

7413, 7477; 7551, 7827, 7910,

9107,

9462,

9535,

9612,

6442,

6666,

9910; om

3160,

3668,

6705,

qui,

4472, 5178, 6728,

celui

3696,

qui

4353,

4476, 4853 ; nus om, negus hom ¢éic. 241, 344, 1719, 2107, 2807, 3124, 4120, 4184; nég. pas exprimé 1049,

3317; ne...

om

per-

sonne 168, 873, 1004, 1429,

3804,

8483.

omage

4646, 3052,

6339,

6771,

omenagse: 474. °3775: omages 497, omenages. 9449, homenages 8454, s. m. hommage di a un suzevain ; acte d’hommage fait en vecevant un fief 3052 ; fidélité et obéissance dues au suzerain 3055, 3775: ombree 4530, s. lieu ombragé. ombrer 2974, onbrer 9690, unbrer 7574, umbrers. 2128, s. m. ombre; leu ombragé 2974, 2128. omenage v. omage. omne v. om.

GIRART DE ROUSSILLON

816

4332, 5317, 5511, 5762,

4340, 5372, 5550, 6093,

4413, 5409, 5091, 6147,

4866, 5511, 5720, 6233,

6398,

6766,

6933,

7000,

7009, 7597,

7429, 7665,

8006, 8255,

7445, 7838,

8077, 8266,

7520, 7899,

8141, 8290,

oncle 1551, 1928, 1959, 1981,

8307,

8353,

8654,

8656,

2265, [2332], 2530, 2548, 3061, 3108, 3394, 3477;

8758,

8814,

8818,

8011,

8984, 9489,

9000, 9504,

9064, 9850,

9486, 9868,

omnipotent 431, 3991, 4828,

5705,

7185,

7625,

-7752,

8368, 8689, adj. omnipotent.

on v. 08, om, aver é ou. onbre 25, umbre 9561, ombre. onbrer v. ombrer. onbrere 4815, s. ombre.

s.

3490,

3496,

3506,

4308,

4716,

4738,

5139,

5145,

gooo,

oncles

1800,

2626,

[2988], 3063, 3093, 8321, 8773, s. m. oncle. ondre v. onor. oneste

5891,

unez?

8979, 9403, 9934,

enor 4209, 6976, 7009, 8003, ennor 4129, 6233, suj. sg. oOnors

9000, 9504, 9953,

9875, 9934,

tevve (an mas

4273,

9906, 9953,

2503,

9002, 9667, 9990,

4273, 4866, 9848, enur 4312, anor ondre 5550, 164, [1054],

9914, 9990,

d’onor etc.)

5569,

7555, 9848 ; honneuy

s. honte. onis, oniz v, honit. onor, honor 641, 4213, 5046,

5317, 9012, 9906,

9873, 9925, 3599,

adj. honnéte. oniment 3568, onimens 450, /

8003, 8225,

6690, 180,

278, 449, 3281, 5355, 5539, 6976, 8151, 8892, 8979, 9667 ; faire 0. a honorer,

5046,

8493,

9012,

9403,

faire acte de libévalité 4993 ; tenir en 0. 4209, conserver ses domaines a, ou honovey ?; sens peu clay 278. onquere v. enquer. onques v, anc. onrar 224, fut. I anororai 1390,

p.

pa.

onraz

509,

honoraz 5008, onrade [554] ub. tv. honorer ; sens 1481, 3281, 6093, 9893, qvonique ? 1390. vég. pl. onors 1506, honors | ons v. un. 8654, unres 4211, s. f. ontaz 5015, p. pa. honni ? fief, domaine, terre 102, onte, honte 472, 981, 4459, 107, I12, 126, 164, 168, 4864, 8051, 8694, unte 2989, 3142, 5332, ontes 435, 626, 641, 836, 944, 1000, 1054, 1301, 1387, 5534, hontes 495, s. f. 1464, 1481, I490, 1506, honte, déshonneur 495, 981, 1523, 1586, 2158, 2301, 4459, 8050 ; outrage 3593, 5534, 5748, 6141; action 3013, 3034, 3074, 3139, honteuse 4864; mettre o. 3215, 3219, 4129, 4209, 4211, 4213, 4276, 4312, en, déshonovey 42; tornar

817

GLOSSAIRE a 0. déshonorer 472, 2980, 3142; aver o. étve déshonové 5523, 8694; avoir a YOURIY 5332. ontous [1508], adj. honteux ? Or. 1159, 2780, 4274 etc. (39 ex.) ore 8204, 9976, ora 6969, adv. sens temporel

temporel : trés net,

maintenant (Se or nel secorem, perdrem i sempre !

2780), 4461, 5639, 6030, 6062,

6393,

6591,

6932,

6980,

7433,

6888,

7457,

7477, 9468,

7699, 9748,

7746, 9825,

8204, 9849,

9877, 9973 ; sens temp. peu

marqué (qqfots or équivaut presque « voila que ») 5138, TIES S IS 81 DONT TO suit de Vimpératif ou dun équivalent, sens hortalif 1159, 5072, 5672, 6346, 6741,

8096,

8106,

94609,

7413, Orison 9932, orazons 5832, oraizons 3534, s. f. priere. orcol 6205, 7317, orcols 288, 1623, stérile couverte de broussailles. sas, Sat v. saber. Satan 9550, 9554, satam 5550, satans [9827], s. m. diable. Satanas 5543, 6044, 7639, 9544, 9772, Satanaz 1520, s. m. diable 9544; terme a@injure, scélévat etc. Sau

1692,

saus

1851,

2490,

7916, 9463, adj. sauf ; sau conduit 1692 ; sauvd (quant a Vadme) 2490, 9463. sau v. salvar. saucin v. sauzins. saudrie v. saillir. saue 1276, adj. forme de saure (v. sor), ou bien erveuy pour fauve ? saules v. sale. saumes

6729,

7667,

Ss.

pl.

psaumes. saumesti] 2706, s. chanteur de psaumes ; forme altévée de saumestier (ZI ex. dans Gf.). saunere 7703, s. f. sauniérve. saur v. sor. saura v. saber. Saut 1255, SausS 2540, 2560, Sauz 4972, 6674, s. mM. saut,

bond;

del sau

1255,

de

ROUSSILLON

vais 2042, 3288, adj. mauvais, misévable ; au vers 39, il y a p.-é. une confusion avec sauvage ou bien altévation de sauvage en vue de la rime. sauve v. salvar. sauzins 2436, 8554, saucin 9719, s. m. coll. saussate ; adj. bruel s. bois de saules

8554.

saven v. saber: savie v. saive et saber. savon v. saber. saz v. saber. sazir 5550; fut. I saisirai 3575: 5 Seisirez 8654; prét. 2 saisis 5702; p. pa. saisi 5053, saisit 3463, Saisie 3013, Saizie 4468, sazide 7199, vb. ty. saisir. sazon 54 étc.,s. saison ; des.

(cerfs) 6464 de s. 4 propos 9974; comme 11 convient 54; fors s. 8108, hors de s.; tote s. 9931, toujours. sel, pron. véfi., devant voyelle S',, exe. “661 (Se” an); /Si 7415, [7656], 7822, forme enclitique S 4901, 51290, 5130 etc. ; forme accentuée S61; .362, T4418) *4er sere: (29 e#.), se 573, 7982, SOl 194, 612, Si 2981 ; sei cart 8064, 9754, lut et

sauz 6674, par bonds ; les

tvois

saus

pesant

menuz

2540,

2560,

par bonds légers. saut v. saillir et salvar. sauter 7361, s.m. psauiier. sauvador {2657], 7871, s. m. sauveur.

sauvage 470, adj. dur, dpre. sauval 7120, salvai 39, sau-

autres;

6857,

sei

son

d’aur

pesant

d’or.

se? v. co, son, estre et si. sebelines v. cenbelin. sebenc! 1757, s. m. bdtard ; v. A. Thomas, Romania, t. XLVI 1920) pp. 392397. et Nyrop, Linguis-

875

GLOSSAIRE

tique et Histoire des Mceurs (Paris 1934), ch. III, pp. 117-8. *sebenc? 2822, s. m. oignon ou pelure doignon ? sec! 1425, [5575], adj. sec? Comme plan s. se trouve dans

ces

deux

ex.,

il est

poss. que ce soit une autre forme

de

sesc,

mats

c’est

p.-é. une plaine séche par opposition 4 un marais. sec? v. segre. secerunt 1794, fut. 6 de secar, vb. intr. sécher. secle v. segle. secorre 1087, 1124, socorre 8124, socore 9769 ; ind. pr. I secor 7868, 3} secor 1284, 8254, socor 9396, 4 seco-

rem

2780; p. pa. socorut

6878, ub. ir. secourir, aider ;

au sens religieux, venir en aide 9396; au v. 9769, socore semble étre un infin. subst. (cf. or del ferir etc.). SECOIS 904, 2450, 2458, 2873,

3228,

3254,

3272,

3278,

SOCOTS 6030, Ss. m. secours ;

(aller, venivy) au s. 2450, 2458, 2873; por s. 3228, 3272, pour porter secours ; as. 3278, pour demander Secours. ‘ seculas 6034, s. m. saecula saeculovum. sede 298, 1899, s. sove. seder 210, 1921, 4177, 4246, 4582, 5407, 9183, seir 4373 3 nd. pr. 3 seu 4463, 6234, 6466; impf. 3 seie 3011,

4521 5 fut.’

3

seta

1880, 4 seirem 4437 ; prét.

3 sist 2531,

2558,

2949,

4587, 8039,

sest 1855, 9759, seS

6847, 3742,

4959, vb. intr. s’asseoir 210 etc.; étve assis 1855,

£O21, 9942," (3031, 14373; 4463, 4521, 6466, 6847;

éive monté (sur un cheval) 2531, 2558, 2949, 7949,

unty. assiéger, étre campé 1880, 4437, 6234; étre situé

8039;

4177. seel 1567, 161,

s.

véfi. s’asseoir

sael 8376, seiaus m.

lettre

scellée;

sceau ? 161. seelar,

vb.

ty.

scelley

6808,

9232.

segle 1933, 2039, 5055, 5321, secle

2386,

siecle

segles 2888, s. m.

7497, monde ;

peuple, pays ? 1933. segne, segner uv. seinor. segnet v. seignar. segnier v. seinor. segnor v. seinor. segnorage 3054, sennorage 3770, s. m. protection due au vassal par le sergneur. segre 3774; ind. pr. 3 sec 195, 672 (ow prét.2), 6 se-" gent 2175; |2180, 6803; 9257; subj. pr. 3 sege 5504 | fut. I sigrai 4142, 8089, 3 sigra 3995, 6 sigrant TIS s) pret..3-'sec “O67 40; seget 2767, 7682, 6 segrent 1405, segerent 1593 ; 2561; p. pr. sigant 9737; p. pa. segude 48, vb. &. suiure ; Ss. dreit 3774, 5564, faire suivre son offre de faive droit par des gavantis ? segrement v. sagrement.

876

GIRART

DE

segun 524, 1317, 5009, segunt 8806, 8941, 9494, 9928, prép. selon ; $> que 5009, conj. selon ce que. segunde, adj. seconde 3293 ; favorable, profitable 3249. segur, Segurs 154, 7792, 8343, adj.

stv,

cevtain

7792,

8343; sans crainte, confiant 4683, 5810, 5814, 8576; plein de confiance

154; aS. 9607, en stireté. seguran 5370, 8537, adj. intrépide. segurement 8411, adv. enw toute confiance. sei v. se, son, estre, saber e¢ senz. seiaz v. estre. seidre v. seinor. seige v. siege. seignant

1295,

sennant

811,

* sainanz 6036, adj. sanglant, ensanglanté. [seignar], imd. pr. 3 seine 7529; prét. 3 seignat 9196; p. pa. segnat 4014, seignat 9293, vb. ty. signer (du signe de la croix); bénir 9283. P pBCIgMeN 12/725 4Se ape mavats. seigne? v. sainor. seignorement 9063, s. m™. obéissance. seignoril 259, seinoril 5900, adj. distingué. seligrement v. sagrement. seim v. sen. sein v. senz. seindre v. seinor. seine v. seignor. seineir, seiner, seinier, seinnor v. seinor. seinor, vég. sg., suj. pl. seinor

ROUSSILLON

339, 586, 900 etc. (49 ex.), seinnor 4210, segnor 1659, 1871, 2186 etc. (35 ex.), signor 4424, seignor I122, 4153, 4383 etc. (IO ex.); seiner 526, 6653, 6869 etc.

(5 ev.) segner 2057, 8026, seigner 68 ; su7. sg. seiner 153, 163, 182 etc. (48 ex.) seineir 452, seinier 5328, segner 1372, 1505, 1744, etc. (45 ex.), segnier 3791,

4043, seigner 93, 742, 6393, 8003,

8468,

8777

2781,

4425,

5638,

6846,

8340, 9310,

sendre

6324, seindre

3016, [4218], 4237, [4296], [4330], 4393, 4496, 5750, siner 3753, 4981, segne 2587, 2596, saigne 464, seiners 5023, 5024, 5620,

6439, sire 1475, 3025, 5629, seignor 4494; vég. pl. seiNOTS 4344, 6021, Ss. m. seigneur, svzevain féodal ; maitve 2513; mart 339, 586, 8250; Diew 4153; tvés souvent au vocatif (classé sous suj.), terme @ adresse. seinoril v. seignoril. seins 2448, s. pl. entrailles, par extension du sens ordinaive de sain, gratsse ? (cf. Chronique, II, 39307). seir v. ser. seir v. seder. seirem v. seder. seisirez v. sazir.

seit v. estre. seiz v. sez et senz. seje v. siege. seissante 683, seisante 4898,

GLOSSAIRE 5121, 5588, saissante 2333,

adj. num. soixante. sejor 9973, s. m. repos.

sel v. cel. seldoine 726, serdoine

Ss.

m.

pierre

1129,

précieuse,

agate ovangée. sele! 2605, 2753, 5108, 6811,

selle

3951,

seles 1651, 2207, 4285, s. f. selle. sele? v. celar.

7994,

7203,

Selles

seli 3890, adj. discret. selle v. sele. semane 3396, s. semaine. seme [6770], ind. pr. 3 de semer,

vb. tv. semer.

[semblar], ind. pr. 3 semble 1748, 6359, senble 3914, 4473, 7102, 9822, samble III4, 2541, 3041, sanble 826, 5 sambleis [736] ; fut. 3 semblera 3858; 6405, prét. 3 sambla 4316, 9902,

senbla

semblant

7021;

[6242],

p. pa.

7774,

gI19, samblant 9544, 9550,

samblanz 104, vb. tr. sembler, avoiy lair de ; paraitre 3041, 4316, 6405; semblant romeu, déguisé en pélerin 6242, 7774, S. Couloure 9544, 9550, avant pris la forme d’un serpent ; s. de Girart

9119

ressem-

blant a G (Il n'est pas stir

sis.

est ict le p. pr. de

semblar ou le subst.) : samblanz adj. 104 vessemblant. semblant

151,

906,

6106,

877

9841, Ss. m. aspect, aiv 151, 479, 4096, 9841 ; maniéres (pl.) 293, dispositions? 6106 (note), facgon 2458, 6105, 6587; faire s. de, suivi dun subst., agiy comme 6897, dun subst. absirait, faive ce qui vessemble a 906, faive paraitre 1866 ; per s. par des signes 8990, 9533; au mien s. 6848, amon avis. semon 9940, s. m. sommation. semondre 5549, simonir 82 ; ind. py. I semon 8182, 9927,

3 semon 4158, 8187, 9486, prés ou prét. 3 ? semuns 6818, somon 738, 4842, 5398, semunt 1032, [8210]; impér. 2 semon. 2230, 5470; prét. 3 semonis 7945, somonit 8866 ; p. pa. semons 2276, somonuz 4568, vb. tr. sommer qqn. de faive qqch.

738,

4158,

4842,

9927;

cOnvOqUEY 2230, 2276, 4568, 5549, 9486;

6818, 8210, exhorter, ou

invitey 7945;

8866, bien

intr. convo-

quer ses hommes 5398, 5470, 8182, 8187; exhor- » ter ? 82; exciter (un cheval) 1032. semprere 2459, 2800, sempreres 9328, sanprere 738, senprere [1138], 5259, senpreles 6458, semprer 4328, adv. tout de suite, maintenant. sempres

1186,

3609,

30618,

4483,

4731,

6365,

6392,

8990, senblant 2458; 4696, 6105 etc. (6 ex.), samblant

7628, 8718, senpres 4605, sempre 1571, 2780, 3636,

479, 9533, samblanz 293, senblan¢ 1866, senblanz

sempr’ 3748, senpre 4489,

4266, 4670, 7981, [8539],

878 6550,

GIRART DE Sampre

sur-le-champ,

3346,

adv.

~ aussit6t ;

dans peu de temps »2780 ; Ss. primers 6365, tout dabord ; s. aiqui'es 3748, immédiatement. sen! 240, 253, 293, 387, 3018, 3059, 8639, s. m. intelligence, bon sens; compréhension 8639 (v. aussi sens, dont il est souvent trés difficile de distinguer sen). sen”, 1954, 5116, 7354, sein [1071], Ss. m. sein. sen’, de, 5100, sens peu clair:; p.-é, a vattacheyr a senz,

immédiatement (v. senz?). sen‘ v. son, senz? et senz?. Sen? si 1i/=) Seien.

senat 3846, 8937, 8978, 9448, senaz

505,

2601,

3311,

5319, senez 785, senade 538, 1221, adj. sensé, sage. senc 1747, ind. py. I de senhar ? vb. tr. avertir. *sendemanes 3749, adv. le lendemain ? cf. lo sendeman, cité par le Sup/W

(Comptes de Montagnac), mais tl est également possible de live sen de manes,

« tout de sutte ». sender 659, 4001, 5192, 7026, 7572, senders 2100, 7559,

uns s. coll. (vég.) 6374, $.m. chemin. sendre v. seinor. sene v. senz. senescal.

8142,

seneschalz

a@ gauche. — senez v. senz® et senat. sennant v. seignant. sennorage uv. segnorage. senpre v. sempres. senprere v. semprere. senpres uv. sempres. sens v. son, senz. sentir vb. ty. sentiy 5247, (mentalement) 4219, entendre 9411, 9733; véfl. Sen. S. vessentiy 7161.

senz 1503, 3915, 4224, 4363, 5671, 7750, 9284, 9679, sens 1956, 5370,

senes-

7914,

4624,

suj.

sg.

senes-

chaus 2727, s. m. sénéchal.

8110, ses

768, sanz 493, 1852, 3072, sang 590, suj. sg., vég. pl. sens 451, 4198, sen¢ 9668, sanz 401, 508, I515, Ss. m.

divection 451, 5071; avis 8110 ; sens, compréhension 1956, 9668 ; esprit, intelligence (s. leger, de jovent etc.), 1503, 4224, 4363, 7750, 9284, 9679 ; bon sens, qugement 508, 1515, 3072, 3915, 5370; sage conseil 401, 493, 4198 ; des. failli, estragat, privé de sens 768, 1852 ; entente 590 (v. ausst sen; i est possible que quelques-uns de ces ex. doivent se classey sous sen).

7179, 8508,

.

senestre 5106, 5893, 654I,. adj. gauche ; sobre s. 5893,

senz? 961, 3176,

chal 942, 7083, senechau 939, seneschau 6438, senescaus

ROUSSILLON

sens

7747, 4370,

3757,

7174,

7755,

9807,

5159,

5200,

7029, S€N 23 ? 1952,

3730,

s Sanz 2047, 2439, 3274, 3312, adv. immédiatement, sur-le-champ ; ensemble ? 23; venforcé de mainte-

GLOSSAIRE nant

961,

7174,

7179,

7747s 7755-

senz? 2027 4474)./.975 - ete. (37 ex.), sens 1346, 2303, 3227 etc. (IT ex.), sen 5353, . 8895, ses 5002, 8624, sanz III, 589, 3090, senez 1730, sene 2506, [3520], sen 4163, 4459, Sein 4100, seiz 4827, sei 3977, prép. sans : suivt d'un subst. ou

879.

6645,

7192,

8921,

9161,

seir 1158, 6930, 9356, sers.

1620, 7814, soirs S. m. Solr. sera v. estre et seder. seraz v. estre et seder. seraz

9602,.

v. serrat.

serdoine v. seldoine. sereiz uv. estre. serem

v. estre.

dun infin. 111, 474, 975, 1346, 1730, 1865, 1959,

seren 7346, serein 1072, s. m.. soir ; le sens de au caut's. 1072 west pas clair.

2303,

2333,

2506,

2555,

2994,

2996,

3121,

3226,

serent v. estre. serf 88, sers 7668 efc., s. m.

3280, 4442, 4703, 5002,

3520, 4459, 4827, 5489,

3977, 4516, 4830, 5545,

4163, 4617, 4867, 6170,

6341, ©6342, “FOUL, .7043},

6484, 7208,

7OI0, 7529;

7994,

8588,

9240,

9453;

8596, sans

8851, compter

5300, 8624, 9084; s. nul... 589,

9042,

9940;

Ss.

toz

escars 202; constr. ellipt. S$. mespreison 5382, sans commeitre un crime ; cf. Ss. desonor 6199, s. mort

7313 (Ss. mourir) ; S. co que, -suivi du subj. égale s. suivi de l’infin. (s. co qu’il bais sans les embrasser 8895) 4165, 5350, 5353, S. dreit qu’eu li vees 3090, s. que qe lua aie vefusé le droit, cf. 3105, 4101, 4679. seone v. soanar. seos 4613 = se VOS. septembre 9265, s. septembre. Sepulcre 96, Sepulchre 9856, saint, Je Saint Sépulcre. ser

218,

4187,

1092,

5405,

I926,

2864,

5418,

6389,

sevf 9026, 9139; 88, 7668, 9864. serie,

seriet

serviteur

etc. v. estre.

sermon (-un) 2841, 3004,. 3812, 4014 etc., sarmun 33, S. m. adiscours 33, 3004,

3812,

4014,

4733,

5488,

7669, 9431; paroles, teneuy dun message 2841,.

3850, 9071, 9919. serom

v. estre.

seror v. soror. serpent 9544, s. serpent. serrant 6854, adj. étrott. serrat 5933, Sarrat 4949, ser— ® Taz 5584, seraz 4965, adj. servvé ; fermé, scellé 5584 3. adv. sevvé 4949, 5933. serrunt sertane

servent servir

v. estre. v. certan.

v. 85,

sirvent. 200,,

226 | etc.:

(a8 ex.) 5 “and. pr. Tr sixk 6012, .3 ‘Sert. 5361, 5717,.

7621,

9024,

9519,

9877,

sers 9599, 5 Servez 4210; impér. 5 servez 1837, 3077, subj. py. 3 serv’ 9278, fut. I servirai 8759, sir-

880

GIRART DE

vrai 9782, 3 servira 7925, 6 servrunt 8917; prét. 3 servit 599, 861,-..9616, servi 9898, sers? 9599; subj. impf. 2? servis 8805; p. pa. servi 5061, 8174, servie 9023, vb. ty. servir

85, 209, 549, 599, 861, 90T, 1547,

2181,

2199,

2201,

3077,

3669,

4210,

4446,

6912, 8174,

7075, 8586,

7621, 8805,

7925, 8917,

5361,

5526,

5717,

6729,

8920,

9023,

9024,

9278,

9519,

9534,

9599,

9782,

9877, 9898; vég. indir. 8805; intr. serviy 226, 1627, 1837, 9616;

tr.

mériter

5061 ;

faive le service dun fief 8759; camberlenc — sers 9599, vemplit loffice de chambellan. servise 70, 519, 837 etc. (Io ex.), serviz 1848, 6760,

servizes 36061, s. m. service, au sens féodal 837, 1848, 3061, 6760, 6896, 9917; service (faire un s. vendre s.) _ 6360, 8177 ; s. de Dieu 70, 9823 ; s. d’une femme a son mari 519; s. a’église 9794, 9795. servitor 9020, s. m. serviteur. serviz v. servise. ses! 5940, Sez 8013, adj. num. Six. ses? 7675, Ss. f. soif. ses? uv. senz (subst. et prép.), saber e¢ seder. ses* 2492 = se (si) vos ? sesc 9296, adj. couvert de voseaux ? (cf. sesca, « roseau » dans le Sup./W.)

mais p. é. forme de sec mo-

ROUSSILLON

difiée en vue de la rime, seschal 6785, seschais 9139, s. m. sénéchal (v. aussi senescau). Cf. C. Brunel, Chartes, N° 225, 1. 4 et 5. et 66, 1. 10; les deux ex. cités par Gf. sont de T4r7. sest v. seder. sester 1023, s. m. sétier. set 778, 1149, 1196 etc. (45 ex.), sept 4805, adj. num. sept.

setme 1085, adj. septiéme. settan 7696, adj. numérique, sept chacun. seu v. son. seu? = se (si) lo. seu iu. /si7:

seur v. soror. sevrar, impér. 5 sebraz 4984, ub. ty. séparey 1358, 3431, . 5163; diviser, broudller 3321; écarter 4984.

sex v. son. sez!

4213).

SCiZ.

7776

Sem.

demeuvre. sez? v. ses. si, adv. se 177, 282, 464, 701,

1094,

3164, 4049, 4800,

1939,

3247, 4488, 5460,

2293,

3269, 4607, 5599,

2765,

3646, 4670, 8783,

8801, 9813, s’ 8, 156, 471,

591, 2104, 3900, 5170, 5925, 6871, sci 652;

4548, 7495,

pour sil, sel etc.,

v. art. déf. li etc. : I. adv.

de degré, mod. un adj. ou adv. (Anc ne vis om tant beles ne si samblanz 104), cy

947, 1142, 1363, 3267, 3298, 3950,

2977, 6058,

6277,

©6766,

8183,

8266,

8417,

9209,

9416,

9807,

GLOSSAIRE 9938 ; mod. verbe ou p. pa. I050, 5°44, 6103,

1536, 5099, 6313,

2700, 5129, 74773

5022, 5947, sutvd

dune prop. (Cel li fu... si amar

Que non pout... mot

sonar 4744), 4349, 4801, 4820, 5117, 5326, [8145],

Suivi de com 8183 ; mod. une loc. adv. (sien declin) 6049 ; mod. un verbe 125, 2057, 4824, 4902; II. de telle facon, de cette facon, 832,

3909,

4267,

5994,

7677,

881

lo li despon 3857), 1189, 4047, 4302, 6004, 9292; ex. divers

de si com,

diffi-

ciles a traduire 750, 2283, 8183, 8202, 9194, si que, conj. exprimant la conséquence (suivi de Vindic.)

773,

2686,

2749,

6764;

sens final (suivi du subj.) 441, 3086, 3118, 4416, 4550, comme (suivi de Vindic.) 5544 ;1V. dans des formules d’assévévation, se Deus m’ ajut etc. (suivt du

8267, 9175, avec estre (no fos pas si) 5066, tellement 9655; Suivi de que ou de parataxe (E G. fert si lui... Que li trence le col 1070), 1667, 2751, 3819, 3864, 4188, 4886, 5180, 5205,

subj.),

5247,

5402,

6441,

6559,

8081,

8730,

8737,

9038;

Suivi de per, por que 4263, 4667; III. adv. « ainsi quil a été dit » (... se

9813 ; le sens de se [Deus] mi vei 4049 mest pas clair ; V. particule de laison, avant plus ou mois de sens propre : par conséquent, donc, 471, 1698,

vos

si ferai,

3055,

6871,

dis Mele 5 11),4 -503,) 510, 737, 2166, 2800, 4135,

8671,

« et alors,

7003,

7079,

lamaz.

7428,

Eu

7483,

4145,

4625,

4631,

7175;

7962,

7968,

8546,

8623,

8965,

9320;

dans

une

véponse affivmative, ou, 5027, contradictoirve (si modeyne) 8401 ; Si com, con]. ainsi que (si com deit far 246), 829, 862, I7I1, 1755,

1849,

2646,

2932,

3057, 3773,

3466,

3486,

3559,

4654,

6218,

7610,

7652,

8226,

8868,

9485,

9642,

9755,

9899,

si

fait GIRART

com

séparé sis

(Se

paires

1939, 3867,

464,

737,

1094,

4488, 4607,

3269, 4126,

4583, 4800,

3730, 4171,

3735; 4274,

8290, 8801,

8367, 8831,

8689, 8881,

8783, 9341,

4586, 4823,

4655, 4844,

7873,

8037, de

cette

facgon » 2934; nuance de conséquence, « et alors », mais affatblie jusqu’a étre presque Véquivalent de et 8105-12345).

LOLA;

2205,

2951,

5064,

5170,

6385,

6683,

6950,

7260,

7442,

7495, 7589, 7779,

7848;

apres limpératif (Peire, vai, si arberge 4623), 701, 4842, 4858, 7167 ; accompagnant un subj. au sens de l’impératif (Segnor, qui sat de dreit... Sim’en con-

selt... 3567), 8761, 9979; 57

882

GIRART

e si, uu sens

DE

ROUSSILLON |

la prop.

de et, mais

subordonnée,

du

un plus. grand

prés. de Vindic. et dans la

degrvé de vapprochement, (Mande amis e omes e sis semon 2230), 2314, 2631,

principale du futur (Tos ert honit li cons s’aver en prent 439), II, 510, 698,

indiquant

3164, 6387,

3760, 7271,

8315,

« et

4397, 7522,

794, 740, 753, 793, 808,

4548, 7798,

pareillement

»

835; si, particule de liaison,

«

et

pareillement

»

(Qu’i ferrunt Loherenc... Si ferunt Borgignon 1882), 3199; avec une nuance adversative, cependant (S’an devie murir... Sin aucirai lo rei 1013), I5II, 1942, 2081,

7985,

nuance

plus

accusée 5925 ; apres quant, com etc. (cf. l’emploi de et)°49,, 128 216,) 222,295, 282, 297, 957,

1181,

1649,

2062,

2604,

3017,

3604,

3646,

3685, 4243,

3593,

4315,

4696,

5637,

6096,

9095,

9560,

9683,

9695;

965 etc. (146 ex.), ind. prés. dans les deux prop. 59, 604, 615, 618, 788, 843, 894, 974 etc. (65 ex.); prop. sub. au parfait, princ. au prés. ind. ou

au fut. (S’el vos a fait lait tort... D’aico vos fera dreit 1982), 1960, 3117, 8267; ind. pr. dans les

deux prop.,

si a plutét le

sens de « pourvu que»

vout, se Deu

(se

plaist etc.)

185, 345, 437, 645, 2827, 3332, 3700, 3871, 3872, 3907, 4425, 4441, 4643,

1751, 3756, 3977, 4705,

e si, méme sens 6658, aprés

5652, 8440, 9676; une seconde prop. dépend de la premiéve (Se per vostre segnor vos combatez, Saus serez e garis se lai

un

restez

6254, 7542,

7216, 7972,

pron.

7319, 8078,

velatif

7465, 8297,

(Cui el |

fert sel crabente 5599), 1160 divers ex. dé si explétif 2104, 3112, 3247,

7434, 8434 ; apres per oc,

sens adversatif 8, 156, 477, 591 etc. (v. per oc); sens peu claiy : cum si vas? 9774, ne si ne con 6684; or va si tras 6741. si?, conj., si (133 ex.), se (190 ex.), s’ (130 ex.), seu.

4,

2489,90),

787,8,

-3698,9,

4876,

894,5,

4224,6,

6976,7,

le premier

43, 3658,

4872,

7170,1;

si a plutot le

sens de « étant donné que »

1749,

3580,2,

3711,5;

« $l est vrai que » 1745, 1941, prop. en parenthese dans une phrase complexe (Non a tan riu baron...

Sel reis esta iraz tos ne

5522, 8916, sei-5565, 7537, |

s’esmail

c’ 3700, 8047; pour sel, sil efc., v. art. déf., pron. pers. etc.; st : suivi, dans

4037,

47),

4997,

2007,

3336,

5557,

5598,

7603; ind. pr. dans la sub. wmpér. ou subj. dans

GLOSSAIRE la princ. 42, 44, 528, 715, 771, 909 etc. (6F ex.) ; Si...

non

excepié

1542,

3000,

3303,

5393,

6075,

6775,

9518;

sans

verbe

6390;

auives constr. a Vindic. : prop. sub. au prét., princ. au prés. ou au fut. (Non deit perir G. se Bos pecet

3645)

1739,

3684, 4543,

5874, 9646; ind. pr. dans sub., prét. dans princ. (E s’on lai la renvie.. An mais non aui faire tan fol present 424), 897, 4690, 5025, 5000; prét. dans les deux prop. 1057, 1424, 1762,

1763,

9668 ; si veut

dive « dans le cas ow » 7537, 9486; ind. pr. dans sub., conditionnel dans prince.

2930,

3906,

4200,

4499,

6933; ind. impf. dans sub., condit. dans princ. (S’en podie provar un a volpil, Eu en ferie munge 2705), 688, 692, 815, 2060,

2918, 4064, 4235, 4554, 5560, 6720, 6777, 8049; ind. impf. dans sub. ; fut. dans pyrinc. (S’an_ devie murir... Sin aucirai lo rei IOI2}, 1509 ; Si signifie « si seulement » 2182, « a moins que » 4335; conditions wréelles : ind. impf. dans sub., impf. subj. dans princ. 3608, 7795, indic. impf. dans

sub.,

condit.

passé

dans princ. (Si nonmava toz ces qui unt jostat, Non aurie deman dit la meitat

5920), 1445, 3885, 3887;

subj. imp}. dans sub., con-

883

dit. I dans princ. (Se ne fust Rossilluns, mors fure

il 3373), 2385, 2958, 4712,

6695, 6834; subj. imbpf. dans sub., condit. passé I dans princ., (S’el non ogest

maleze

tant.. Ne li ogre

tout C. castel... 5782, 3), 4389; subj. impf. dans

les deux prop. (Se force li cregest, fesest li lait 1336),

2587, 7586,

6093, 7072,

7073, 7716,

7543, 7750,

8176, 9255 ; subj.-plus-que

parf. dans sub., imp}. dans princ.

465,

5066,

5769;

subj. impf. dans sub., plusque-par}{. dans princ. 4370, 5706 ; cas divers : subj. pr. dans sub., condit. II dans

princ.

337,

7832;

subj.

impf. dans sub. ind. pr. dans princ. (Bons-est vostres jovens sel sanz i fous 1515), 401 ; ind. imp}. dans sub., ind. pr. équivalant un condit. dans princ. 6731; subj.impf.dans sub., princ. sous-entendue 6323 (Si auvisaz la donne a Deu con-

tendre !) ; difficiles a classey, ou obscurs 849, 1668, 2972, 3011, 3660, 4686, 7420, nuances diverses : ad-

versatives (E se ceste a beltat, cele a major 343), 86 ? 370, 878, 9002 ; concessive (E se vos es cinc cenz il sunt tau mil... 2187), 2823, 3163, 3204, 3641, 3680,

3711,

3719,

4295,

5592,

5646, 6088, 8243, 9002 ; cas analogues (Cui caut, si le lor preie ? 912), 7339; Si

884

GIRART DE

ROUSSILLON

signacion 9921, Ss. signe. opposition (E se li cons a joi, e li reis dol | signes 214, 2878, s. pl. signes. sigrai, sigrant v. segre. 6202), 6089, 6832, 7123; silvent v. sirvent. si a peu de sens propre sil v. cel. (S’Aimes les gida her, si

expr.

fera hui 2166), 2746, 3367,

5870, 7312); si suivi de con, comme st 4421, [5596]; ne mais cal si 3911, 4521, suivt du condit. II ou de Vind. impf.; si introd. une question divecte (Neis, si avom bon plait ? 2220), 960,

2156,

7451,

8094,

8121, 8581 ; indivecte (Cist auiront... E del plait s'il sera faiz... 1636), 1486, 2012,

[4029],

4060,

4398,

4399,

0593,

7220,

7355,

_ 7364, 7920.

S1U. Se. siat, sie v. estre. siecle v. segle.

siege 829, 869, 1750, 3379,

simonir v. semondre. sin v. son.

siner v. seinor. sions v. estre. sirf v. servir. sirvent 2026,

7630,

7877,

8691,

8856,

5052,

6221,

4811, 6965,

5652, 8158,

siunt v. sot v. co so? 4305 [soanar],

8328.

siem, sien, sient v. estre.

‘sientos 4360, adj. siez v. estre. sigant v. segre. siglaton 52, 1641, 5499, ciglaton étoffe de soie décorée de motifs d'un

savant.

servent

6965,

8300,

6221, 8300,

6294, 8580,

8856, 8925. sirvent’ 7705, s. f. sevvante. sirvrai v. servir. sist v. ses.

7996, 8070 ; metres. 8188 ;

siége

8406,

8925,

sirven¢g 9665, s. m. servtteur ; homme de pied 2026,

sis? =

de

6294,

8158,

4067, 7620, 8580, 9650, silvent 4811, sirvenz

8070, 8188, 8328, seige 1394, seje 7996, s. m. siége; metre lo s. 829, tvain

2146,

si se, ow si los.

sist v. seder. siu, siue v. son.

estre. et son. lecon obscure (note). ind. pr. r soan 4671,

soant 4706, soon 4727, 3 soane 1487, 1528, 6290,

ciclaton 2984, s. orientale, entourés

large cercle ; v.

Geor-

ges S. Colin, Latin SIGILLATUS — roman siglaton etc. dans Romania ¢. LVI (1930), pp. 178-190 et 478 ; adj. 5499, fait de cette étoffe.

seone

2223;

souanz

subj.

pr.

2

110 ; prét. 3 seonet

2338; p. pa. soannaz 5843, ub.

(un

4671,

tr.

vefuser;

adversaive

4706,

mépriser

indigne)

4727,

5843,

6290.

soau 1909 etc. (5 ex.), suau [8061], soaus 7904, adj. doux, confortable 7951; adv. doucement, a voix

885

GLOSSAIRE basse

1909,

7904;

douce-

ment 6990; stlencieusement 6258 ; en secret 8061 ;

S. nuirir 8042, bien soigner. soavet 3854, adv. a voix basse. soberan v. sobran. sobez v. saber. sobran 9972, soberan 5372, soberanz 2057, adj. souverain 2057 ; hautain 9972 ;

divers

4976,

4985,

6154,

6287,

6698,

7378,

8394,

8566, s. ma feit 531, 1692, par ma fot. sobrecil 2718, s. m. sourcil. sobrer 1041 (4 e%.), sobrers 2125, sobres 325, sobrere 7701, adj. supérieur, plus haut 1041, 7701 ; meilleur 325; ayant un avantage ? 2125;

gvand,

excellent?

supérieur, meilleur ? 5372. sobrar, vb. trv. avoir le dessus SUY 5451, 9247 ; intr. avoir

9696 ; a s. 6078 en grand nombre; subst. avantage

le dessus 1293, 6329, 7117,

sobre viure 6800, legon obscure.

7139, 9294. sobre (224, 249;

531.

Vetc.

(76 ex.), sobr’ 3845, 5945,

2OT2: sobror,

adv.

en

haut

9420;

3571,

6529,

7423,

7563,

(avec 1465, 2250,

adj. ? tornar au s. 8881, élever. sobuz v. saber. socor, socorre v. secorre. socors ¥v. secors. soduianz 3360, adj. perfide. soentre v. sogentre. sofer v. sofrir. soffren¢ 9677, adj. ayant de la peine. [sofraindre], ind. pr. © suffraing 9779; prét. 3 sufrais 8425, sofres 4788, 8301, sofrec 1438, vb. intr. manquer (datif de pers.). sofraite 6648, 6943, s. manque, disette. sofrec, sofres v. sofraindre.

2362,

4387,

4449,

4764,

sofrir 2192, 6162, 6851, 6869,

6154 °?, 9592, prép. sur 1O32)-7 12765127405. 2984,

4959,

5945,

9592;

s.

6632,

7409,

6355,

6607,

7966,

senestre,

8128,

destre

etc. 5893, 5895, 6353, 9298; ferir s. l’escut etc. 1059,

4030, 5105, 5253, 5281, 6535,

7959

6539,

lidée de mouvement

avec

5

2252,

2734, 3156, 3845, 9692; prés de (s. mer

550,

2126,

8039, 9647; mouvement) 1749, 1874,

etc.) 249,

3283,

3459,

contre 868, 1875,

8434, 8734, soffrir 9488,

4780, 4903, 6853, 8868, par-dessus (comparaison)

9497,

224,

suffrir

4969,

6069,

7233;

au-dessus

4364;

au-dela

s.

tot

de 3630,

de 4973;

s. qqn. sur la terre de qqn. 1880,

2094,

4792,

en plus de 4898;

4914;

emplois

sufrir

9181,

2831,

sofrer

4458,

217,

9185, sofer 5412 ; ind. pr. 3 soufre 648; prét. I sufri 7424, sofrit 4035, sosfri 761 ; impér. 5 soffrez 5691 ; p. pa. sofert 5720, vb. &.

Ve

886

GIRART

supporter, metive

souffrir;

648,

7424;

DE

per-

761, 4035,

permettre

de vivre

9185 ; fourniy 4458, 9488, 9497 ; accepter 5691 ; souteniy (guerve) 5412, 6860, 8734 ; intr. patienter 2831 ; teniy le coup 6851. sogentre 6838, soentre 9631, suentre 8337, adv. apres; derriéve 8337. soi v. se e¢ son. soin 406, 3830, 5220, 5276, 6680,

6688,

7263,

soing

2022,

3039,

8259,

8720,

Q517,

S. m.

soin;

aver

S.

(vég. div.) 8259, avoir cure de ?; se donar s. 5220, sé mettre en défense ? soingne 2767, ind. pr. 3 de soingnar, vb. véfl. se dévober. soirs v. ser. sojornar, sorjornar 232, vb. intr. demeurer 232, 5496, 6228 ; s’arréter, se veposer

1227, 3815. sol’ 4571, 6862, solz 1907, 1914, 2205, 5855, 6128, 8328, soleil, sol? 1491, 4408, 4588, 8793,

205,

sols 283,

S. m.

1019,

1649, 5295, s. m. 7320, sous

sol; per sous

205 par terve?;

plan s.

1889

efc.,

sous

6497,

adj. seul 2543, 6497, dans une expr. nég. (E ne peise gins plus d’un sol garmer

3935),

verbe

(Nos

denerie

sol

tornar lo ceil 5734), 4000, 5927; sens peu claiy solz 5181. solaz 406, 519, 6455, 7619, s. m. compagnie, société. soleille 6942, ind. pr. 3 de soleillar, vb. intr. luire.

solel 886, 4633, 7571, 7574,

8427, soleil 3540, 5741, 7065, 8202, solelz 2865, 7438, s. m. soleil; egal s. 5741, 7571, 8202, a Vaube. solement 7159, adv. seul. soler! 3923, 3925, 6074, 6312, solers 6320,

s. m.

étage.

[soler?], ind. pr. r suel 6871, 8718, 2 solz 8799, sols

9175,

3 sol 3591,

6201,

6218, 7322, 7852, 8740, solt 1921, suel 639, sout 7472, sou 6080, 6 solum 9305 ; impf. 3 solie 1202, 7741, soli’ 5558, vb. intr. avoir coutume de (NB. Le présent s’emploie souvent pour former avec un autre verbe l’équivalent dun imparfait 1921, 3591, 6218 etc.) sols 290, solz 8790, sous 5350, S. m. sou (suj. sg. et vég. pl.). soltive 406, adj. forme modifiée

de

soutil,

solitaire ?

Le sens de vol s. 406 parait

7320? sol?

ROUSSILLON

3995,

6690;

adv.

seulement (E sol cheval e armes... 7468), 1889, 2850, 5331, 5509, 5628, mod. un

étre « elle veut étre seule ». solvre 9557; ind. pr. 3 sou 7178; subj. pr. 3 solve 440, vb, tr. délier 9557; Ns délivrer (de prison) 7178; dégager 440. som v. estre. [someillar], ind. pr. I so-

887

GLOSSAIRE meille 6941; subj. pr. 3 somel 3621, vb. intr. sommeiller. somel 9705, sumel 7575, s. sommeil. somer

664, 676, 3948,

6500,

sonmer 9689, s. m. béte de somme. somon v. semondre. son? 5896, 8185, suns 5833, Ss. m.

son,

bruit;

a un

s.

8185 ensemble, d'une voix. son’, a, 6331, prép. au som-

met de; an s, adv. [1180] en haut. son*, adj. et pron. poss. : adj. atone, masc. Sg. suj. SOS

237, 334, 497 etc. (36 ex.) ses 442, 508, 1008 etc. (2r ex.) sis 3857, 5293, 5952, 8222, sen 2998, soz 896, su 6187, se 9139;

HEE-2 SON. 426; £81, O2%C1€, (348 ex.) sun 1399, 4000, 4108 etc. (15 ex.), sen 881,

907, 952, 1445, 6779, 6982, 7527,

seu

8714,

sin

1999,

SO 9942 ; suj. pl. sei 1593, 1639, 1783 etc. (18 ex.) si 257, 649, 660 etc. (I7 ex.), sul 1772, 4140, 4251 etc. (ZS vere Seu -1O03)2 17/52; 1753 etc. (I7 ex.), sue 4456, SOi 5804, 6411, su 5500, vég. SOS 95, 99, 106 etc. (67 ex.) ses 178, 212, 213 etc. (40 ex.) SOZ 2930, 5510, 5533, seus 6845, sses 9120 ;

fém. sg. Sa 31, 36, 60 etc. (268 ex.) (devant voyelle s’ 102, 395, 560 etc., (79 ex.), sa 573, 4260, 5081 etc. (9 ex.), S€ Q60I, ssa 4051,

4903,

7729;

pl. ses 103,

234, 207 etc. (29 ex.), sas 99, [3083], 4982 etc. (6 ex.) sos

8498,

9013,

se

8344;

formes accentuées ° masc. suj. sg. seus 4990, sons 6237, seu 6518, siens 861, 3016, suens 5450; vég. son 750, 1719, 1989 etc. (9 ex.) sun 3852, 6659, suen 4527, sen 7632, So ? 3879; suj.

pl. seu 1379, 1427, 3457

etc. (18 ex.), Sui 14, 166, 438 etc. (5 ex.), son 3469, 7238, 8670, sun 4544, Suen 4667, 7052, 7630, Sei 2302, siu 482 ?, 878, 903, suic 2210; pl. seus 874, 1243, 1270 etc. (39 ex.), SEX 5310, 5327, 5519, 5772, SOs 6288, sous 5624, sieus 1494, suis ? 2424, sens 1363, 2500, 5306, suns 5816, siens ggo1; fém. sg. soe 262, 1703, 2479 etc. (7 ex.), sue 9022, siue 1476. son* v. estre. son® 3044, sun 9496, prép. selon. sonar, subj. pr. 3 sun 6560, 6680, impér. 5 sonat 8545, ub.

ty.

sonney

870,

2380,

2785, 6745, 8545, 9235;

inty. sonner 6789, 9785; ne s. mot ne rien dive 568,

4729,

4745,

6560,

6680,

8936.

songe 7905, 9543, 9549, 9825, S.m. songe. [songar], prét. 3 songet 9026, 9543, 9707; p. pa. songat 9710, vb. wy. rvéver; Ss) un songe, faive un réve 9543; avec vég. diy. véver de 9026. sonmer v. somer.

888

GIRART DE

ROUSSILLON

soon v. soanar. sopartir v. soupartir. [soplejar], ind. pr. I soplei 458, subj. pr. 3 soplei 5450, 7074; prét. 3 supleget 9234, vb. intr. s’incliney 9234; sé soumetirve 5450; véfl. se soumetive 458, 7°74. soprent 6171, ind. pr. 3 de sorprendre, vb. wt. surprendre. soquez, per, 6496 expression obscure. Le Sup/W. donne soquet,

« droit

d’octroi

»,

«impdot sur le vin », sens qui ne convient pas ici, a moins quil n’y ait une intention tvonique, « pour lever leur tvibut sur le convoi ». sor! v. soror.

sor? [3946], 6358, 6530, 7019,

8610, 9987, saur 6522, f. saure 5265, adj. roux. sor 554, 884, 981 étc. (19 ex.), prép. sur : indiquant situation 884, 5764, 5913, 8687, 9626, 9983 ; jurar s. (sains

etc.)

7748,

7909,

7986;

par-dessus 554, 75533 iMdiquant mouvement, sur

981, 7744,

7977,

8563;

contvé 5951 ; S. VOS, sur Vos tevves 2226; sens douteux

3368 (erreur pour soz ?) sorde 6949, adj. sourde. [sordeiar], ind. pr. © sordei 456; subj. 3 sordiu 485, sordeih 4336; vb. intr. souffriy dommage, perdre ‘ 450, 4336; s’empirver 485 ? sordeor 576, 4258, sordeiors 6722, suj. sg. sordere 842,

8280, adj. comp., plus vil. sordere v. sordeor. sordiu v. sordeiar. {sordre], ind. pr. 3 sort 2144 ; prét. 3 sorst 3291, 6 sorstrent 6015, 6035, vb. intr. souvdve 2144; surgiy 3291 etc.

sorent v. saber. sori, sorit v. sosrire.

soror, suj. sg. seur 582, sor

5799,

7850,

8076,

8279,

8609, 8616, 8989, 9007, vég. seror 468, 578, 3595, 68908, 7554, 7880, 8882, soror 1806, 1998, 8078, 8090, 8213, 8232, 8248,

goo, sor 1586, 1715, 8653, 9988, s.f. s@ur. sorst, sorstrent v. sordre. SOLsz -U.., ‘sort: sort! 5518 eétc., sorz 66098,

SOISZ 2353, S. mM. Sort 6698 ; les sovts 5756, 5846; per SOrsz 2353, en consuliant les

sorts ?; metre

son

s.

9647, jeter son dévolu ; per art n’en s. 5518, en aucune facon ? sort?

2859,

ind.

pr.

3

de

sortir ou bien de sorzer? ub. ty. enlever (de son cheval). sos v. son et soz.

soscos 4369, p. pa. secoué? sosfri v. sofrir. sosis 4439, p. pa. détruits ? sosmover 2393, vb. intr. se metive

en

mouvement.

sospir 481, s. m. soupir. {sospirar], ind. pr. © suspir 2191, 3 sospire 3031, subj. pr. 3 suspir 905, 1240, 4372; prét. 3 sospiret

889

GLOSSAIRE

2526, suspiret 5763, vb. inty. soupivey (de douleur ou

de coléve) ; se plaindre

905,

1240;

véfi. soupirer

2101. [sosrire], 7nd. pr. (ou prét.) 3 sosrit 6779, sourl 5064;

Tist>

1513,;

sorit 4040, prét. 3 sos-

‘susris

8775;

vb. intr. 4040, 5064 ; réfi. 1513, 6779, 8775, sourire. sostener

215,

souffriy

9181,

215;

vb.

wy.

supporter

gr8s1.

sot v. saber. sotil 5880, 7105, soutil 535, sotiu 478, subtil 8876, adj. fin; adv. adroitement 5880.

sotror

9392,

9419,

9972,

soutror 8880, adv. en bas ; tornar s. 8880, 9972, t. en

S. 9392, sou

abatsser.

v. soler,

soudader 7028, 6805,

saber

et solvre.

1285, 6795, soudaders 6915,

6925,

6859, 2134, sou-

deers 6368, s. m. mercenaive, soldat a gages. soudades 6787, s. pl. gages. soudeers v. soudader. soufre v. sofrir. soulars 3827, s. pl. souliers. soupartir 587, 913, 2193, sopartir 6521; ind. pr. 6

SOLVERE ne convient au sens. souri v sosrire. sous v. son et sol. sout v. saber et soler. soutil v. sotil. soutror

pas

v. sotror.

souvent v. sovent. soveine 6148, subj. pr. 3 de sovenir, vb. impers. souvenir.

sovent 410, 3161, 5622, 6226, 6242, 7162, 7708, 9498, 9540, 9894, souvent 6212, sovont 1053, adv. souvent.

sovine 9617, sur le dos: sovont

adj.,

étendue

v. sovent.

soz! v. son et sus. S0z? 282, 407, 483 etc. (66 ex.), SOS 1264, 1839, 2752 etc. (72 ex.), Suz 1216, 8492, prép. sous indiquant situation 282, 407, 483, 572, 682, 7II,

1169,

1216,

1232, 1264, 1352, [1449], 1583, [1768], 1832 ? 2752,

2798,

2887,

3378,

3415,

3421,

3429,

3401, 3438,

3440,

3622,

4004,

4572,

4927,

5029,

5406, 5787,

5482, 6176,

6190,

6204,

6333,

6344,

6900,

6908,

7020,

7113,

3

7UAS,

7LO4,

7220.

7270;

sopartit 7371, 6 soupartirent 555, 571; Pp. pa.

7695,

7933,

7934,

8118,

8492, 9144,

8732, 9150,

9037, 9156,

9086, 9615,

sopartent

sopartiz

6115;

1815,

prét.

vb. intr. se

séparer ; partir (ame) 7371 ; véfl. 2193, se séparer. soure 9551, lecgon obscure ; a vapprochey de sobrar ?;

5345, 5687, 6428,

5399, 5740, 6779,

6890,

4492, © 5196,

6893,

9711, [9728], tmdiquant mouvement, 929, 933, 1035, I04I, 1841, 6791, 6886, 9649 ; adv. s. plegar 1839.

GIRART DE ROUSSILLON

890 soz®? 680,

5875,

1832, 5153,

7024,

7087,

5801,

7194,

SOS 5205, 5212, 5223, prep. suv ; par-dessus

680;

ex.

ou il west pas claiy si soz signifie « sur » ou « SOUS » 5153, 5212, 5875, 7024, 7087; Vv. aussi sus. spade v. espade. ssa v. son et saber. ssivade v. civade. su v. son.

tion 4577, 9039, Sus en Ramunt (monté sur...) 1031; indiquant mouvement 35, 8387; ca sus 7962, ici (mouvement) ; 11 nest pas sur si suis 2424 veprésente sus, modifié en vue delavime ; v. aussi soz®, suspir v. sospirar. susris v. sosrire.

suz v. sus.

suaire 3193, Ss. suaire.

suau v. soau. subjection 63, s. obéissance ? substance 9524, s. f. 1chesses. subtil v. sotil. suche 5, ind. pr. 3 ou subj. pr. 3 de sugar, vb. tr. essuyer? (v. Sup/W. sugar).

suel* 637, 1792, 4524, 7996, s. seuil ; estar dins s. 637, vestey chez sot. suel? v. soler. suentre v. sogentre. suffraing v. sofraindre. suffrais 8904, s. dommage (v. aussi sofraite). sufrais v. sofraindre. sumel v. somel. ‘sun v. estre et son. sunniet 7107, forme modifiée de somjon, sommet, pointe, ou bien erreur pour

sun jet, au sens de « action de lancey »? suns v. estre.

supleget v. soplejar. surexion tion. Sus

1031,

3387, 7962,

s.

vésurrec8387,

9039, SUZ 35, 4577;

soz

adv.

en haut : indiquant situa-

T ta v. tal e¢ ton. tables 1902, 4077, 4242, taulas 49890, s. pl. tables ; jeu de t. 4989. tacent, tacer v. tazer. tafur 1010, s. m. gueux

2;

le

sens ordinaire de « vibaud » ne convient pas it. taillade 12109, s. f. taillis. taillador 5360, s. m. tailleur de. pierre. [taillar], impér. 2 tail 7627 ; subj. pr. 3 tal 5099, vb. ir.

couper, tailley 5099, 5207, 8730; tatller (pierre) 353, 3552, 5349; tailler (vétement) 7627, 7629; tallaz, tatlladé par les coups 2791.

taillendere

7709,

s.

coutu-

vieve. [taindre], ind. pr. 3 tain 752, taing 9776, vb. intr. conventy 752. taing v. taindre. tal, masc. suj. sg. tals 49, +. talz 5089, taus 393, 633 etc. (12 ex.); tau 6524, 6814; vég. tal 263, 321, 644 etc. (61 ex.), tau 563,

GLOSSAIRE

891

729 etc. (24 ex. toujours devant consonne), ta 5380, tel 1389, 1423, 7801, 9272 ;

6626,

7066,

7161,

7312,

suj. pl. tal 7095, tau 1289 ;

7372, 7549,

7387, 7742,

7426, 7902,

7440, 8041,

8635, 8743, t. con (Vos me donez conseil tal con. .eu « vinel 47644),

vég. tals 5871, 8914, taus 2691 etc. (13 ex.) Suj. sg. taus 3422, 9035, tauz 7387,

9407, ; fém. 8173, tal?

2458, 9, 2497, 2786, 3752, 5173,

5896,

5992,

vég. 167,

7357,

8668;

t. qui 2989,

449, 706, etc.(25 ex.), tau 769, 937, 1263, etc. (19g ex. toujours devant consonne), vég. pl. tals 4029, taus 3529 etc. (7 ex.), adj. tel: venvoie a un mot ou une phrase qui précéde (com es fols lo reis qui tau fiu

3002, 4074,

3237, 4313,

3528, 6131,

8487, ‘tau 2386;

6312,

4029, 6780,—

6824, 7600, 8358, 9613; tal 5139 et 5257 a presque le sens

de

celui;

t. dont

263, 295, 3422, 5454, 5608,

done 563), 49, 321, 449,

8241; 9638; t.cde que, Quel 7240 4240) 6813-11; per cul 5251, 6845, t. per

2809,

coup » (Tau li det en l’escu que tot lestraue 1279),

769, 872, 937, 1135, II9I, 1263, 1770, 2051, 2386,

3938, 4319, 5591, 6364, 7710,

2976,

3547,

377°,

4282, 5209,

4304, 5361,

4318, 5485,

5601, 6523, 7801,

5732, 6612, 8145,

6551, 6961, 8173,

8389,

8466,

8487,

8630,

9009,

9035,

9272,

9314,

9632,

9702,

9921,

9937;

t. nuit 7626 une nuit semblable, indique un degré élevé, sans comparaison (de tel jovent 1423), 1788,

quei 7699; tal, neutre,

tel

2760,

2770,

4391,

4417,

4547,

5110,

5147,

6616,

7959,

7091,

7284,

7293,

7337, 8562; a Vexception du v. 1716, peu clair, t. accompagne un chiffre toujours suivi dune prop. qui en complete le sens (E taus

cent ch’rs chi sient bon

3802), 2162,

393,

729,

1289,

2187,

2916,

3306,

167, 849, 1008, 1099, 1325,

3407, 3480, 4057, 4286, 5871, 7095, 9085; sens plus. général. (A tal en venra mals qui ne l’a quis

1389,

4785), 1930, 5089, 6814;

2620,

2898;

suivt

de que

ou dune prop. juxtaposée,

1415,

1437,

1948,

2733,

2867,

3141,

3488,

3568, 4096,

3763, 4301,

3949, 4713,

3999, 5208,

la prop. suivant tal est indépendante (C. veit taus cent contes... Jovenceaus é- mescins;.. 633), 706, 2137, 2235, 3529, 3999,

5214,

5380,

5478,

6207,

ex.

2037, 2580,

2191,) 2631,

2213, 2647,

2415, 2691,

6292, 6524, 6541, 6587,

divers

:;

tal,

neutre,

« telle chose » 3584, 6444;

~

892

GIRART DE

a tau ainsi 3665; taus 7305, de telle fagon ou de méme?; taus i a~3385, 9407, de taus n’i a 8862, il y en a...; sens peu claiy 1716, 5461, 5834.

tal v. taillar. tale 5144, talle: 6631, s. dommage. talent 192, 436, 541 elc. (27 ex.) talant 147, 2176,

3979,

talenz

294,

6853,

2106,

2934,

9577,

9762,

6830,

talanz

3708,

8658,

s. m. disposition générale 2106, 4363, 6853 ; inclination, désiy 6830; disposi-

ROUSSILLON

tangues, tanguest v. tener. | tanpez 213, 2497, tampez 643, s. m. tempéte. tans v. tens ef tant. tant!,

adj.

et pronom

tant,

tan 1288, 1357, 2296 etc. (16 ex.), tante 1358, 2522 etc., tantes 32, 1124, 5163,

7099, tantas 5032; I. adj. de quantité ; avec rvég. sg. (Viraz tan dol levar 2651), 6793, 7168, 7865, vég. sg. du subst. au sens du pluviel (Virent tant cheval...

172), 742, 743, 747, 809 etc. SUDSl.

(54

ex.), sépavé

du

©1228 22 207, 5 3610;

9577; désiy, volonté 192, 436, 3165, 7172; pl. méme sens 294, 2934, 8658; faire son t. agir selon sa volonté 3708, 9319; a son t. a son gré 541, 8370, 8420,

6214, 9208; suj. sg. du subst. (tan nobil vassaus) 2667; suj. pl. du subst. (tant chevaler 666), 1262, 2512, 2824, 2825, 3157, 3185; vég. pi. du subst. (E tant especiez 206), 746, SO7 neL387, :2882 ee 2aTO,

au +. de, au

4922,

tion,

intention

2149,

3964,

569,

4648,

958,

7745,

gré de 3979,

4640, 8395, 9888 ; a mon t. 4692, admon avis ?; de bon

t. 3990,

de bon

gré ;

venir a t. 147, plaivz ; per t. 7730, & souhait ; aver t. que 6386, 6732, 8330, avoiy envie de; aver en t.

méme

sens

9762;

en

2176, t. m’es

6140, vengut,

iL ma pris envie 6699. talle v. tale. talon 7928, 8031, s. m. talon. tam v. tant. tamer v. temer.

tampez tan

v. tanpez.

v. tant.

tanbuz 7816, s. m. vacarme. tandent v. tendre.

5162,

5706,

6214,

6632, 6822, 7030, 7149, 8897, 9454; accord : rég. pl. du subst. (un a tanz morz 2363), 606, 5300, 6822, 7114, 7674 ; fém. sg. du subst., au sens du piuviel (Viraz tante teste 2522), 1358, 2507, 2582, ZOZM, 2052.7 92730, 0803,

7098,

7499;

fém. pl. du

subst. (tantes persones 32), 1124, 5032, 5163, 7099 ; II.

adverbe-pronom de quantité : sans subst. (Tant li fait +. dar 231), 1287, 5418, 5851,

6101,

8730,

8985,

9409,

9938;

t.

1428,

5914,

903154)

92271)

Ala

tant,

de

GLOSSAIRE adj.

ou

pyon.

suivi

de

que ou dune prop. juxtaposée 780, 800, 1288, 1750, 22390).

2737,"

2820;

2012,

3157,

3288,

3619,

3898,

551354 176, (621450850, 7061, 7168, 7865; t. com (Mais non lai t. perdrai com cai rendrei 2296), 5025, 5028, 5722, 8807; t. u 9876; IV. pron. numérique, tant invariable (T. ne serez dedins, jous nen annez 780), 800, 3288 ; suivi dela prép. de: invar., et dune prop. qui en exprime la conséquence (Tant lai espant de sanc... Sanglente en vait Veiane

5914), 595, 785, 876, 1341,

893

403,

1145,

2043,

3478.

599,

4120,

5440,

tant?, adv. invariable, modifiant un verbe, tam 9596, tellement (pois tan la quers

2104), 6836,

QOII,

9585,

9812,

que

5302,

6148,

6536,

8262,

8476,

9024,

9247,

9912;

t.

faire que

4543; la prop. contenant tant suit l’autre prop. (Toz li

dis

ses

conselz,

tant

l’aime e crel 3327), 6171,

7476, 8983, 9596; t. com

OI0T, 9221,

tant

com,

50,

2687,

ne t. ne quant 2455, 4697,

de

5017,

2012, 8730,

9788, en aucune facon; construction peu claire 546, 5856; ex. qui pourraient étve adj. ou adv. (v. article suivant) 1620, 5031, tan mod. un subst., st grand

suivi

, 7139,

4699,

9906 ; accord : La traiciun G. dunt a fait tante 5590, vég. pl. tanz 1423, 5513, 9837; V. emplots divers : tant sign. « autant » 8625, 9496; tant les arvir, esmei, 2180, 2308, selon mes calculs; tant (adj. num.) sans comparaison exprimée 7674; tante au sens neutve (Tante l’en fun feride) 5953, catre tanz 5511, quatre fois; tant sign. « seulement » 6681;

9578,

longtemps

(Mais aicheste vaut tant que de cuer ris 365), 136, 2720, 3175, 3207, 3634,

2520,

5851, 9031,

st

5961, 6873 ?, 7447, 8468, tellement,

TAZS S21 TA, a2 737 5418, 8985,

9340,

[9982],

t. car

adv.

807;

autant

5926,

que

6032;

moitié adv. mottié pron. (tant con pois 6420), 4000, 5700, 6618, 9454. tant? que, tan que 7656, 7OS2,

st.

COMM

LOO

SO,

847, 5055 etc., con]. Jusqua ce que 7656, 7682, 7OLO, $053, ‘t.. entros Ci 1655, méme sens; conj. pendant, ausst longtemps que 830, 847, 5055 2 (note), 5362, 5579, 7527, 7910, 8053; imdique extension dans Vespace (T. com dure la terre...) 160. tantss ay (tam 57935 97237;

8566), adv. la-dessus 732, 1023)

1979;

21238,

12330,

2708, 4550, 5726,

2764, 4818, 5793,

4500, 5413, 5819,

4545, 5593, 6015,

894

GIRART

DE

6035, 7622,

6436, 7787,

7110, 8387,

7237, 85606,

8604,

8663,

8751, 8788,

9299, 9434; se tant, conj. pour peu. que 5680, 7636; tan dis, adv. pendant ce

temps 9854. tant® (68 ex.), tan (237 ex.), tam

3823,

8244,

9012,

ta

7331, 8352, adv. de degré, st: mod. un adj. ou adv., et suivi de que ou d'une prop. juxtaposée (Non est hui tan ris om n’en fuist

onraz

509), 41, 46, 52,

225,

230,

259,

344,

419,

520,

527,

591,

596,

626,

645, 655, 695, 768, 795, 799, 895 etc. (102 ex.); -mod. un subst. ma tan fesor |

582; méme emplot, mais séparvé de Vadj. ou de Vadv. (Tant es outrecuidaz 1520), 655, 605 ~ @étc. (riz

velatif castel

ex.);

tant

swivi

du

(N’aura tan fort qu’eu non enclen

1944), 1319, 3329, 4412,

6606, 9012, 9445; suivt de car 4657; t. com (t. verz come sabine 1010), 1805,

2394,

6200,

6802,

8059,

8199,

8749,

8779,

8878,

9620,

9712;

mod.

un adv. 8718, un verbe 1204 ; la comparaison impliquée par tant n’est pas exprimée (Anc ne vit om tant beles 104), 161, 174,

255,

292,

332,

424,

425,

427, "428, 774) 812) Cle. (63 ex.) ; la prop. contenant tant vient en second leu (Ne n’os saillir en

ROUSSILLON

laige,

tant

est pergunde

3253), 406, 6033;

prop.

elliptique (Rossillon li rendrunt, t. non est fers) 1111; emplots divers : tant suit dé si que 440, de per quan 593, de e 686, tant de suivt d’un adj. 470, 4744; tant suivi dune prép. et d’un subst. 2564, d'une prop. affirm. la ou le sens demande une négative 1200, 2107, sens affarbli: la prop. qui suit est explicative, et non pas consécutive 3593, 4661, 5324, 8397; sens concessif (Nes pot esmar nus om, tan fust pervis 2807), 250, 420, 496, 6161, 6696 eétc., p.-é€. 4367; tant exprime un degré d’intenstié, sans comparaison exprimée ou impliquée (Li reis causist la perte, qui fu

tant

maigne

1269),

447,

448, 762, 2089, 2961, 3446, 3591, 4277, 0619, 6952, 7671, 8817; méme sens, exclam. (Tant mar i met li cons son nuiriment!

949), 2519, 2619, 7659.

tanz v tant! ef tens. tapins 6442, 9612, tapine 1018, adj. pauvre, de bas étage, ou en secret ? 9612; art. t. 1018, art subtil, caché. tapis v. tapit. tapit 2252, tapiz 1843, 7213, 7913, tapis 7942, s. m. tapis ; tenture 1843, 7913.

‘tarcaz vu. tardar. tardar, subj]. pr. 3 tarz 1125 etc., tars 198, vb. intr.

GLOSSAIRE larder

1125,

1455,

4884;

se dit d'une chose, me t. 5440 ; étve empéché 3205; hésiter, garder le silence 8223 ; i. vetarder 198 ; véjl. tarder

6018 ; targaz

4993,

lent, hésitant; tarzans 3096, dernieys, ou donnés a@ contreceur.

895,

tel! |887;

7573, ~teil’ 3542,

5737, til 2711, s. m. tilleul. tel? v. tal. temer 2875, bee tamer 4520 ; ind. pr. T tem 7233 ; 3 tem 6703 ; p. pa. tensuz 3316, ub. tr. craindre; te de craindvre 7233. temor 6873, s. crainte.

targe 2748, 2770, 3292, 3939,

temoute

targes 3428, bouclier. tars v. tardar.

temper 4634, tenper 7010, tempers 7570, Ss. m. ovage fig. tourmente 7570. temprance 3483, s. peur ? ten v. tu ef ton.

s.

f. targe,

tart 2764, 3161, 3719, 4345, 4555, 6483, 8070, 8821, adv. tard ; a t. 3161, 4555, 8070, tard. tarz v. tardar. tastonar 4083, vb. iy. masser pour endormir. tau v. tal.

taulas v. table. tauz v. tal. tazer 4580, taser 9171, tacer 1935; ind. pr. I tais 8621 ; p. pry. tacent 1987, vb. intr. se taive ; cessery 1935; fera de gerre Girart tacent 1987, je fovcerai G. a venoncey a la guerre ? te v. tu et ton. tec v. tener. teche 4204, deche 872, techas 4982, s. f. qualité 872, 4982 ; défaut 4204. tei. g tu: teil vu, tel; teinaz, teine v. tener. teint 1697, 2703, 5409, 5963,

teins 2791, teinz 6316, tens 7684, p. pa. barbouillé (de sang etc.) 5963, 6316; NOWCL 2703, 2791, 5409,

7684;

bléme?

16097.

tena,

6292,

tenc

s.

vacarme.

v. tener.

teng¢ v. tens. tence v. tensar. tencon 760, 1680, 2213 l.. tencons [5826], tecons 5826; s. f. querelle, dis-

pute

3374,

3474,

3792,

5826, 7425, 8046, difficultés 1099 ; combatre, a t. de sa lange, combattre avec des paroles 1680 ; mover t. 760, chercher querelle ; de t. 2213,

grant

6626,

t. 8771,

culté ; sens

a lenvi,

avec

a

diffi-

de t. peu clair

3860. tencone 4902, ind. pr. 3 de tenconar,. vb. tv. quereller. *tendil 3370, s., lande? (cf. le suivant). tendon 3424, s. lande ? Gf. aun

ex. de tendon,

vaise herbe tendil. tendre.i2777;,

adj.

tendve;

»,;

v.

A422;

« mau-

ausst 0326,

imexpéri-

menté 4422.

tendre,

ind. pr. 6 tandent

138, vb. tr. tendre (pavillion,

896

GIRART DE

tente etc.),

1144,

138,

1170,

6150,

683,

927,

5498,

6821,

5809,

6881, 9088,

9098, 9239. tendror 7873, s. affection. tene v. tener. tenebror 9402, s. m. ténébres. tenebros

810,

tenebrous

[596], adj. sombre, irrité ; livide ? 810. tenement 2159, s. fief. tener! 9163, s. m. pommeau de Vépée, a vapprocher p.-é., malgré la vime, de tenier, tenaire, cité par M. Delboulle (Mots obscurs et vaves... dans RomaMay

Ch

aX NCGS,

eeTOOOS

p. 409). tener?

221,

965;

(note),

4375,

9920,

3255,

3269,

4164,

1550, 1606 etc. (ro ex.), 5 tendrez 4555, tendres 3821, 6 tenront 8453, tendrant 8556; condit. II 2 tendries 8942, 6 tendrient 4156; prét. 3 tint 31, 262, 1516 etc. (ro ex.), tinc

6528, |tec, 65," 537," 673; 717, |1190," 1439, .E819,

2380, 2923,

2747, 3704,

2769, 4806,

2847, 6435,

sentenes

U7As,

5908,

5984,

etc.

ten 6077, tien 2330,

2551, [5140], 9494, tinez 4554, 6720, 3 temie 4335, tenient

2042,

5536, 6475, 3 tendra 755,

SOTA

4418, 7205, tinnaz 7997, tena 4747; impf. r tenie 6

8291,

5108,

3575 etc. (20 ex.), tient 57, 480, 614 etc. (20 ex.), ten 1941, 4817,’ 4824 etc. (zr ex.), tien 1844, tec (malgré la forme le sens est nettement présent) 164, 167, 560, tet 6410, 5 tenez 336, 576, 782 etc. (8 ex.), tinez 4202, 6 tienent 1718, 9407, tenent 7883, tenunt 5297, tinent 9380; impér. 2 tien 2498, 8365, 5 tenez

9714,

7555,

78A2,

4457

3 tent 2147,

441,

teine 6147, 6178, 5 teinaz 3824, tenez 8840, 6 tiegnent 643; fut. r tendrai

4190,

[1102], 2 tens 8005, tienz 10.000,

tiegne

etc.

(9 ex.) ; ind. pr. T tien 766, 839, 846 etc. (8 ex.) tieng 9906,

subj. py. © tenne 7247, 2 tienges 3805, 3 tene 4013,

s3770R7

1162

(2imler:) a temit)

ROUSSILLON

3887;

6410, tet 4781,

5113,

ten-

guet 3719, 6 tindrent 860, 2202, tengrent 4714, tengrunt 9944; subi. impf. 3 tenges 6958, tengest 7543, tenguest 9938, tengis 8964, tangues 401, tanguest 466 ; 5 tenges 4550; p. pr. tenent 6185; p. pa. tengut 402, 6952, 8967 etc. (6 ex.), tenguz 8931, tengude 6210, vb. ty. teniy (sens moderne) 57, 167, 466, 480, E430; 4207, 74781, ‘51253;

5500, 6594,

6355, 7005,

6475, 7292,

6528, 7361,

9123,

9261,

9714,

9736,

7543,

7842,

8255,

8737,

9743, 9757, 9764; avoir, gardey 537, 9187 ; contenir

2262 ; vecevoiy 4457, 6647, 6870,

8365;

veteniy

673;

mainteniy, persister en 791,

GLOSSAIRE 869, 4207, 6210; tenir, gar-

dev (paix, tréve etc.) 5297,

897

chare la tienz 10,000; t. a (ad7.) 336, 1718, 6077,

8837, 9458, t. batestire 782; au sens féodal, tenir

6178,

6958,

4013,

4150;

en fief 1516, 1538, 1553,

etc.) 576, T102, 1533, 1590,

1606,

1712,

1819,

I991,

2266,

2330,

2380,

2747,

2769, 3213, 3463,

2847, 3220, 3575,

2904, 3248, 3794,

2923, 3405, 4190,

4211,

4298, -4866,

5587,

5984,

6147,

6594,

7247,

7555,

8005,

8020,

8291,

8814,

8986,

9496,

8029,

9906,

9934,

9944;

main-

teniy a ses frais (chevalievs) 2042, 2097, 2110, 4164, 9494 ; t. en aleu 766, 846, 1941; t. de qqn. 441, 839, 3463, 3575 ; étve vassal de ; t. qqch. de 1745, 8255 ; t. fei (fief) 614, garder, veleniy

221,

402,

6900,

8212; empécher 401, 643, 4375 5 observer, t. convenent,'3719, dreit 4202; t. pres teniy prisonnier 755,

3805,

3887,

4335,

4559,

4554, 4555, 6720, 7224, 8325 ; emplois divers : t.sa

cort 31, 3391, 3397, 4139, 9940,

t. jugement

parlement

2147,

4817,

plait

6410, tornei 1162; t. sa vie, son chemin 717, I190, 3997, 3998, t. le gonfanon,

fawe la guerve 1550; suivt d'un adj., tener, car, vileic.,

sans accord del’ adj. 65, 262,

3446, 6952,

4677, 7738,

4747, 8453,

6435; 8931,

8942,

9133,

94°07,

9433,

9475,

9491,

9851,

9938;

avec

accovd GIRART

de Vad]. E se

2551,

3824,

4418, 4824,

4465, 5140,

9380,

9920;

(subst.)

65,

t. per (coart

3909,

4258,

4714, 7314,

4801, 7997,

se t. a 1844,

SEU. 2per 2583, )7120, nuances diverses : s’étendre (Trente jornades tec s’onors 164), 560, 5108; matntenir (en honneur, etc.) 2498, 4209; protéger ? 1933 ; gardery (lo passage) 8512;

suivre,

se

teniy

a

7205 ; t. sur les fonts 8964, 8967 ; t. gqn. al cor, affitgey 5110; continuer 9593 ; se vendre (en prison 8840), t. a onor, honorer 5530; t. a 6185 (une croz) tenir ; t. dan 8556, frache 8740, faive souffriy; véfl. s’empécher (de) 1195 ; se veteniy 5908 ; se mainteniry’ 5908 ; se t. a 3255, 32609, se vanger du coté de (cf. Tilander, Lexique, p. 149), sens peu claiy 3779. tenerc [4634], tenert 1201, teners

2881,

7659,

f. te-

Melge |1001, 1141, adj. obscur, ténébreux 001, IT4I, 2881, 4634 ; mauvats, vancunier ? 76593; subst. obscurité 1291. tenerge v. tenerc. tenert v. tenerc. tenges, tengrent, tenguest, tengut v. tener. tenie, tenir, tenne v. tener.

tenper v. temper. 58

898

DE - ROUSSILLON

GIRART

tenpeste 58096, s. tempéte. tenptat 9551, prét. 3 de tenptar, ub. y. tenter.

tens

588,

834,

[3692]° etc.

(20 ex.), ten¢ 9663, tans 1351, 2671, 3282 etc. (8 ex.) tanz

1893,

2010,

tenps

5007, s. m. temps 8351; Sa@1SOn 1351, 4394, 7III, 8426, ke tans aunde 3282, en la belle saison ; t. antis CIC) 21803) 2071). 512605

estre t. de 4754; a t. 2010, 5678; per t. 4756, de bonne heure ; lonc t. (adv.), 8917, 9663 ; tos t. toujours

588, 834, 3613, 3692, 3980,

termes

aterraz). terre 145, 160, 435 etc, terra 4302, 5058, tere 3692, 3702, [5605], terres 1506, 28309,

3435,

5007,

604,

5320,

5361,

5944,

6275,

1495,

6701, 8525, tens 2526, p. pa. tensaz [5012], vb. tr. s’occupery de 2329 ; intr. t. ob sé disputer avec [5012], 6701, 8525; véfl. se faire des veproches 2526. tensar,

tensaur

v. tesaur.

tensuz v. temer. tent v. tener. tentir, vb. iv., mot t. sonner

917 ; intr. vetentiy 8547. *teoin 5261, adj. fin ?; cf. tetines 4774, et aubers tiones,

Aigar

74 et 1300 ;

uv. C. Brunel dans Romania, ¢. LXI (1935), pp. 2II-3. terce v. tierz. terdent 7241, p. pr. de terdre, vb. tv. essuyer.

terme

2013,

2554,

7525,

6319,

7772,

gneuy féodal 145, 435, 559,

4685,

tensar, ind. pr. 3 tence 2329,

4656,

Si f. terre soumise a un sei-

4612,

sens

S. m. terme ;

mis pied. a terre (v. aussi

4419,

6830, 6934, 7590; peu claiy 6405. tens v. teint.

3343,

prendre lonc t. de tardey a faive 2554. termine 679, s. tevme. ternitat 31009, 3115, ternitaz 4994, s. Trimité. terrar 3266, vb. tr. fortifier avec des vemparts de terre. terrat, janbe, 8796, ayant

1606, 2553,

641,

852,

1506,

892,

1490,

1531,

1548,

I791, 1801, 120 5Oy 22255.8.

1951, 2202,

2343, 533°;

2549, 3337s

3091, 3106, 3792, 2370%,

4904,

5058,

5329, 5605,

5622,

5752,

6716,

3960, 4302,

4037, 4094, 4451, 4468,

4185, 4887, 6809,

7261, 7520, 7678, 9351; pl. 1506, 3435, 4656, 7772, méme sens ; pays (Per son don girp sa t. e sos amis

7255), 2839, 3692, 5425, 7363, 7846, 7873; terrain 5854, 7011, t. plaine 6211, 6218,

“7994,

°7999,

vase

campagne ; t. de vie 9839, pavadis; en t. ici-bas, 9014; surface de la terre 160 ; sol 2887, 2895, 3995,

6039,

7398;

a t. (mettre,

etc.),

1415,

2632,

2850,

en t. 5249,

7134,

‘5109,

9767, @ terre ; mettre en t. 7539, ensevelir ; per t. 4285,

GLOSSAIRE par terre ; contre t. 5875, @ t. ; sens peu clair (erreur pour terrers ?) 6319, prendre t. 712, avancer

? ; dans

de male t. 7728 il n’est pas

sty

si t. veprésente

ter-

rer, donc, par extension, « ovigine, vace », ou bien

tiera, « vang », donc par ext. « espéce ». terren 1943, 7356, s. m. terre, pays. terrer 2228, [2258], [8852], terrers 6366, s. m. tervasse, terve-plein. terriene, a 7410, a terre.

terros 809, terre.

adj. souillé

de

tessaus v. tresaur. test 5282, s. m. crane. teste! 995, 2522, 2582, 3368, 3414, 3421, 3440, 3622, 5898,

6358,

7280,

test’

1358, testes 3431, 5163, s. f. téte. teste? 6205, texte 8394, s. m. texte (de l’Evangile). testimoine, traire a, 1139, citey comme exemple. tet v« tener: tetine [9622], s. f. ‘tétin. teiines 4774, adj. fin? lv. aussi teoin). '

texte

v. teste?.

tez 786? erreur pour ces, « satisfaction» (cf. ses Gf.) ? Comme P a la méme lecon, je ne lV'ai pas corvigée. teziga’ ow tezig, 3707, sens

899

t, LI, 1925, p. 437), mais il peut également s’agiry du verbe techir, tehir, « crotwe

».

tripe tu: tierz 1646, 2189, 9942, tiers 1829, terce. 7342, adj. trotsiéme. ties 1860, 1870, 3353, 9845, tiest ? 5280, adj. de langue ' allemande 1870, 3350; subst. langue allemande 1860, 9845; de t. allemand >? 5280. til v. tel. tinal 9592, 9783, tinaus 9768, 9787, s. m. perche. : tine v. tener. tine 9564, s. cuve, bassin. tinent, tinez, tinnez v. tener. tirar, ub. tr. tivey 1218, 1231,

6157,

6536,

6732,

7373,

7577: tit 870, s. m. pl. forme de tin, cloche, tintement ? toaille 5352, s. linge (v. releu’). tochar, vb. ty. toucher 2577 ; appliquer 7929. togist, togut v. toudre. toi v. tu. toille v. toudre. tois 5604, 6310, s. m. menton ? La forme, mais non pas le sens, suggérve le cas sujet de toison. tol,

tolez,

tolgut,

tolir

v.

toudre. ton, a un, 751, d'une voix.

peu clair. Il y aun verbe

‘ton, adj. et pron. poss. : atone,

tesir, se gonfler (v. le c. 7. par C. Brunel de J. Haust, Etymologies wallonnes et francaises, dans Romania,

masc. suj. sg. teS 3025, 4052, 4612 etc. (9 ex.), tos 3116, 4033, 4509 etc. (6 ex.), vég. ton 254, 436,

goo

GIRART

DE

1527 etc. (50 ex.), tun 3793, 4095, 8515, 9866; ten 3660, 4844, 93625 suj. pl.

tei

340,

624,

4722, étc.

(7 ex.), ti 3796, 7169, 8405, 9222 ; tui 4638, 5471 ; vég. tes 1374, 2925, 4656 etc. (72 ex.), tos 2155, 4046,

4220,

4723;

toz

9664;

fém. sg. ta 185, 367, 388, etc. (43 ex.), te 3495, devant voyelle t’ 30309, 3050, 3262 etc. (9 ex.), ta 1932, 3261; pl. tes 4656; formes accentuées : masc. su. sg. teus 2924, 4857; tieus 1493, tiens 9662, tons 9666 ; vég. ton 3000,

3799,

4163, 4849,

5469,

- 8780, tun 5909, tuen 6912,

ten 1957; suj. pl. ton 4741, 8883, tuen 5771, vég. teus 2045, 4687, 5180; fém. sg. toe 2004; pour ton 3861 et 4152 v. la note QW 3801. tondre 5554, 9900; p. pa.

tondut 5545, 7289, 8927,

tonduz 3816, 7444, 7901, vb. ty. tondre, couper les cheveux a 3816, 5545, 7444,

7901, 9900. tonneu v. touneu. tor! 8606, s. m. taureau. tor? 5943, torn 66790, s. m.

tour; faire son t. 6679, saluer la compagnie ? tor? 698, 815, 983, I015, 1037, 1754, 1945, 3598,

3759, 4271, 5479, [5783], 6253, 8038,

6260, 8079,

6261, 8275,

7199, 8600,

8640,

8648,

8770,

8883,

9422, 9925, 9965, tors 642,

ROUSSILLON

803, 8197, 8853, 9994, Ss. f. tour ; synonyme

de chateau

698 ; fig. 8197.

tor* v. tornar. torba 5003, s. presse ? tormeng¢ 9673, s. m. angoisse. torn.’ vs, tor. tornar, ind. pr. I tor 1534, 3 tor 6502 ; fut. 4 ? torrem 8719, condit. I 3 tornere 3689 ; subj. impf. 4 tornesem 7757, vb. ty. tourner 1391, 2856? 7294; t. lo ceil 5734, tourner les yeux (vers); t. encontra vau 1762, vabaisser ; détourner 2941, 3886, 5004 ; emplois divers, ou t. a le sens de metive, transformer, t. derers 329, detraz 1534, vejeley ; a rescous 1507, cacher ; t. a desonor 9389, honte 472, escil 264, traison 4157; en honor 9667, paz 94or, richese 9951, sotror 8880, 9392, viltence 2339, t. son plor a ris 7898 ; t. en autre coing 8263, en autre fuel 8710, changer, transformer ; intr. vetourner, veveniy 544, 1292,

2399,

2612,

3197,

3348,

3651,

3689,

3814,

5177,

5312,

5818,

5887,

6201,

6236,

6484,

6673,

7757,

8225,

8648,

8858, 8884, 9894 ; ventrer t. en 2578, 6347, 8851; 469, 6502, + .9948;

se

3132,

8954, 9860, chez sot 6844; t. arere 135, se tourner 7271, 8757,

vetourner

1035,

1084, 8564; s’approcher 4753 3 tomber dans un état

gor

GLOSSAIRE quelconque : a unte 2989, 3142, non-caler 1934, non-

agiy 791, 4207 loc. adv. a t., a tovt 1065, 3013, 3160,

soing 8265 ; en defes 1811 ;

3793,

4445,

4786,

4853,

t. desouz 6189, avoir le dessous, t. el pui 1763 se

5420, 50649, menar a t.

8742, 5750,

9000; traiter

haussey ; t.

sotror

9972,

s’abaisser ; tomber

(sort)

6698;

véfl.

s’en

t.,

s’en

vetourney, sen alley 116, O34, Pi ZON ESS. 5272) 1385,

2000,

2194,

2200,

2963, 5973, 6783,

3504, 4358, 6183, 6316, 8332, 8514,

5586, 6707, 8944,

9606,

9609;

se

1504,

2607,

4040,

7414, 9412;

t.

ex. divers : t. s’espade el forre 4016, vemetive son épée au fourreau ? tornei,

s. m.

bataille

1688;

tournot ou bataille ? 1162. tornesem v. tornar. tornil 3371, s. m.? (méme que tornei ?) toron 8038, s. m. tertre. torrem v. tornar. tort 528, 791, 831, etc. torz 2362, 4996, 5537, tors 2924,

2933, 2972, s. m. tort (contvaive de dreit) 2362, 2933, 29072, 5847; aver t. 1978,

3087,

3652,

4901,

5165,

mal;

de

t. 2857

de biais.

tos v. tous et tot. tosan 8680, s. m. homme.

jeune

tost 2129,

6905,

7633, adv.

3235,

7960,

4920,

8910,

9984,

vite.

tot, adj. pron. et adv. : adj. et pron. masc. suj. sg. toz

2900,

5077,

5747

etc.

(6 ex.), vég. tot 209, 222, 398 etc. (42 ex.), to 3833, suj. pl. tuit 19, 375 etc. (69 ex.), tui 744, 8500, 8711, tuic 68, 73, 89, tot 457, 1406, 2282 etc. (£9 ex.) vég. pl. toz 4, 90, 181 ete. (53 ex.), tos 197, 588, 834

eic. (19 ex.), touz 6187, 8518 ; fém. sing. tote 530, 547, 603 etc. (34 ex.), tota 3947, 4320, toute 6299, pl. totes 199, 1887, 6219 etc. (6 ex.), totas [4983], 5016, 6653, tout : I. adj. (tote la cors 530), 4, 19, 202, 209, 222, 250, 294,

9227, 9652, aver le t. 3036,

375,

389, 398, 433, 439,

9924;

451,

529,

faire

t.

léser

528,

831, 3090, 3105, 3783, 5682, 5761, 5778, 6195;

539,

660,

680,

726, 744, 766, 767, 779,

841, 899, 969, etc. (97 ex.) ; accompagnant un super-

f. le t. 4288, 5748, f. un t. AGQG): Ut. tie. drei: 3328)

latif

agiy, selon sa volonté,

ou

ardiz

vassaus

commander ?, jujar un t. 3356, vendre un mauvais

3263, 5520,

4137, 5678,

5358, 5747,

6660, 8791,

6841, 8887;

8081, 8280, au sens de

qugement ; faire lait etc. t. lésey, 1960, 3336, 4329;

1982, 2853, tener t. mal

(Toz

li sordere 132),

fu 289,

5397, 5850,

«entier» ? (feran li tot dreit

go2

GIRART

DE

ROUSSILLON

1664) 1693, 4493 ; emplois divers : Tot le vostre secors Jhesus confunde! 3254, cf. 4122, 4215, de tot voler 209, a tote lei 2284, Ne irai... de tot estat 767;

8472, 8533, 8851, 9224, 9437, 9438, 9457, 9985;

dans une

tot quan 3076, 5285, 6206,

tens,

loc. adv.

toujours

588

: tos etc. ;

tos dis 7541 toujours ; tot jor, toute la journée 9305, 9567, toz jors, toujours, BT7A

OLOG,

a: ten

5002s

tot die, toujours 3804; tote jor, toute la journée 3300, toujours 5638; tote

nuit, toute la n. 2893, 3514,

5738, 6374, 7264, 8111; tote sazon 9931, toujours ;

toz laz (de) tous cotés 5491, 6451, 7602 ; de totes pars 199 ; per tote terre 68009 ;

tote gent 7453, 7514; per totes fes 1887, 6653, 6663, senz toz escars aucun dédain?

203, sans ; divers

Iori, 5417; Il. pron: 181, 224) 389 tte: (Or -ex.) ; moitié adj. moitié pron. en apposition avec um subst. ou un pron. pers. (A toz VOS prie 3600), 1469, 1975, 2047, .-2134, 3219, 3600,

4569, 5777, 7043,

4572, 6172, 7947,

5051, 6187,

5539, 6924,

8167,

8182,

8185,

8518,

8524,

9248,

9423,

9484,

9499,

9512,

9684; en apposition avec un subst. ou pron. sousentendu (Tant aim tuit

irat 419), 73, 85, 89, 419, 457, 6071, 7949,

1557, 6803, 7950,

2979, 6812, 8311,

3513, 7196, 8411,

III. pron. neutre (Qu’eu tien tot en aleu des Leire...

846),

1524,

3076,

3313,

[5369], 6407, 7034, 8999 ;

7523,

7895,

7992,

8953,

8957,

9318,

9332,

9996,

tout ce que ; sobre tot, 7233 ; tot en apposition avec un subst. au pl. (Les castels... tot vos profer) 8853; tuit, méme sens que tot 192; de tot 3135, 8711, Gel yt ot 20408 34737; entiévement ; a tot 7038, 7808, avec, accompagné de sper ®ti6486, 7108, partout ; de t. en t. complétement 7340; IV. tot, adv. et s'accovdant avec le subst. (Tos ert honit li cons 439), mod. un adj., 487, 9608, 1251, 1360, 1504,

1618,

1638,

1749,

1825,

1843,

2884,

2956,

2963,

4291,

4506,

4650,

4081, “4719,

S33t, 6393,

6759, 7905,

5038, 5179, [5305], 5829, 5835, 6366, 6497, ©6744, 6755, 6814, 6866, 7053, 7922, 8475, 9196,

9611, mod. un p. pr. 3983; suj. pl. tuit 2495, 5886, 5933, 5954; vég. pl. toz 3308, 8575 ; fém. sg. tote 6,

1295,

3548,

6947,

mod.

vég. sg. ou il n'est pas . possible de distinguer s'il y a accord (De la folie dire ‘vos vei tot mut 1064),

630, 3126, 3833, 5756, 5963, 7284, 7354, 7653,

GLOSSAIRE 8137, mod. un adv. ou locution adverb. : accord avec le sujet (G. demande noves tos entroic 4604), masc. SU]. SB. 6341, 9787, suf. pl. tuit 1253, 2425, 5124, 8109, tui [8500], vég. pl. toz 3274, 4183; fém. sg.

tote 751, 1415, 2584, 2749,

903

2886,

4336,

nuances

ment

tot? v. toudre.

2048,

2714,

3246,

3930,

5867,

6012,

toudre

6416,

6753,

7091,

7546,

7969,

9903;

rég.

2934,

4576,

5018,

1048, 4803,

2024, 5606,

3597, 5958,

4465, 6394,

6711, 7729, 8263 ; moitié adv. moitié adj. (Tot li trence le cors 2752), 1279, 2868, 3690, 5116, 5148,

3736

(toz),

4170,

4327,

3598,

3717,

4676,

toure

3702,

4273,

5708,

7640.

6955,

torre 6703, toler 5414; ind. pr. T tuel 4523, 7997,

8713, 3 tol 3908,

4413,

toudrai

8827,

4418, 4497, 6206, 9000, tot 9727, tout [6612], 8510; 5 tolez 4717, 6 tolent 8442, impér. 2 tou 5692, 5 tolez 4361; subj. pr. 3 toille 9489, 6 tolent 3624 ; fut. r 1943,

5222,

5474,

5907,

6234,

6309,

6616,

7007,

7024,

8510;

accord

2005,

3 tout

779,

1479,

1582,

a expliquer

QGY) I Q7O ji 22272 5224; [6429] ; invariable : mod. un adv. ou loc. adverbiale,

ut:>

aisi

sete“

188,

4678, 5335, 7548, 7869,

8981,

9119,

9229,

9506,

9768;

5191, 7490, 7714, 9114,

9362, mod.

9472, un

adj.

7765, un vb. (tot en devis

369), 178, 239, 489, 864,

1158,

3368,

1754, tolt 3034 ; condit. I 6 tougran 1801 ; subj. impf. 3 togist [8829]; p. pa. LOMLA3220

4879, 7206, 7637, 8844,

1092,

2549,

3421, 3440, 3532, 5428, tol

256, 490, 513, 729, 1753, 1998, 2536, 3700, 4326,

4874, 7180, 7623, 8444,

6689,

9504, tourai 6716, 3 toudra 1876, 6 touront 1571 ; prét. I tou ? 6413, 2 tougis

5153, difficile

5879,

8414;

de tous; cas obscurs ou difficiles 1531, 1727, 3507,

2191,

6763,

7421,

tot = del tot 8921; a tot veent 8609, aux yeux

2052,

7526, 9292, 9460; vég. sg. tot (accord ou non ?) 231,

5847,

diverses > unique-

592,

4580, 6546; mod, un verbe: accord avec le sujet (Nena tant riu baron... tos ne s’esmai 47), suj. toz 498,

pl. toz

5149,

6014, 6159, 7034, 7063, 9398, tot dire 4170, 4327, parler franchement? :

6134, toz,

4793,

7593,

SAT ST,

5 103%

8014,

8077,

tol 4802,

tolgut

4796,

4825,

[4263],

tolt

4667,

5278, togut

1442, toguz 1369, f. toute — 7146; vb. tr. enlever, dérober;

semparer

de

1369;

couper (chemin) 7146, faire prisonnier 1442 ; t. esgarz

904

GIRART DE

9727, empécher de vow; enlevey (un adroit) 4263, 4667; véfi. s’en _ aller

4301, 4523, 5692 ; partir de 3908 vv.

(cf. 823

S. et

Brandan,

1096,

Folie

Tristan d’Oxford, 371, 378 etc.). tougis, tougran v. toudre. tourai v. toudre: touront v. toudre e¢ tornar. touneu 6233, tonneu 7326, s. douane, octrot, ou bureau de

perception; v. Du Cange, TELONEUM et la note de E. Rénsj6 au v. 675 de son” édition de la Vie de S. Nicolas de Wace (Lund 1942) tous 690, 1503, tos 4363, adj. jeune 690; subst. jeune homme. tout, toute, touz v. toudre.

toz v. ton et tot. traar 4116, vb. wy. trahir ; méme que tradar (Boéce, & et 66) ? Ii est possible, mais moins probable, que ce soit une forme de trafar, trufar, se mogquer de. traart 4351, traarz [3209], 5430, 6012, s. m. trattre ? ; d’aver t. 5430, prét a trahir pour de l’argent. trabail 9662, travail 9614, s. m. travail 9614; peine 9662.

trabaille,

s. peine,

5347; lutte 8734.

tourment

trabellar 5913; subj. pr. 3 trabail 5210 (ou ind. modifié en vue de la rime) ; vb. inty., souffrir, peiner. trach v. trair. trache v. traitor.

ROUSSILLON

trachic 4597, mal, l’air agressif, guerrvier ? trachor, tracor v. traitor. tracion, traciuns v. traicion. traemes v. trametre.

traes v. traire. trage v. trege. tragine 1028, 6270, s. action de trainer. traginers 5079, adj. tvainant. traice v. traitor. traich v. traire et trair. traichor v. traitor. traicion (-un) 692, 753, 3007,

3605,

5453,

5462,

5475,

5590,

6122,

6336,

6418,

7201,

7233,

7424,

8034,

8052,

8176,

traition

654,

traizion 5636,

son

2224,

traicum

4157,

traicium 10092,

4845,

trai-

tracion

3416, treison 4062, traciuns 6426, s. f. wahison, déloyauté; en t. 5636, 8034, per t. taitreusement 6122 ; faire t. 8052, tvahir.

trainant 2476, p. pr. de trainar, vb. ty. tyvainer ; trainanz 1643, adj. trainant. trair 920, 4219, 5967; fut. 3 traira

952;

045, 1737, trast 6244; 6135, 6261, trai 1271,

2908,

6495,

3439,

6510,

prét.

3

trai

trait 8742, p. pa. trait 6390, 8065, 5566, traiz

trais

trait

6279,

5744,

traich 6767, trais 6413, f. traide 6241, vb. ty. trahir. traire v. traitor. traire 753, 1908, 2687 etc. ‘(13 ex.) trare 2509; ind. py. I trai 44, 2627, 5766 etc., 2 trais 8908, treis

GLOSSAIRE 8515 ? 3 trai 36, 50, 2007, etc. (5 ex.), trait 460, 483, HZ etc 2T Nex.) wrthat 335, treit; 113,. 670)" 6 traien 1038 ; wmpér. 2 trai 5143; 5 traes 7122; impf. 6 traie

994;

traie 2457,

subj.

pr.

3

[5639], 7511,

905

5114,

7090,

endurer,

sut-

porter 7759, 9475; t. blat, moissonner 6771 ; t. Vescu devant sei 1391 ; t. autor 2627,

5766,

a

testimoine

8697,

comme

6051,

témoin;

a

luz

1139,

9897, t.

8483,

citer a

fin

9203,

8848, trai’ 5593; ful. 3 traira 3917; condit. II 3 traria 4974; prét. 3 traist

mener a bonne fin ; intr. se

1585, 1595, 6911 etc. (6 ex.)

sens inty. mais suivi du vég. div. 8515, s’'approcher de ; t.a verdor 7511, porter

trais ‘1364, 1841, 2032 etc. (13 ex.), tres ? 5942, trez ? 8015,

p. pr. trait 8741, 6771, 9475, 9203, 2131,

6

traistret

4913;

traiant 1298 ; p. pa. 1804, 2471, 8491, 9351, traich 4285, trat 6051, trach treit 4711, trais traite 5114, traites ub. ty. entrainer,

emmener

( a une part etc.)

335, 460, 483, 572, 889, I166,

1561,

1595,

1841,

3853,

6911,

7853,

7975; 9357,

8258,

9145,

9301,

9577,

9641;

arracher

4285 ; vetiver,

44,

tyrainer 994,

1038 ; apporter 2131, retiver, fatve sortiy 1281, 1585, 1804, 2457, 4913, 5886, 7121, 8848,

8491, 8908,

8620, 9036,

8741, 9213,

9304,

9666,

9742,

9758,

9958;

t. une

dent

9316;

mener 670, 3917; attirer 753, ameney 2131, 7982, 9913;

4974,

lancer

5927;

50,

2687,

vetiver (véte-

ment,

gant)

113,

1908,

4711,

5510,

7265,

8875,

9901 ; emplois divers : t. espades 2471, 2509, 2716,

vendve,

7399,

se

dirigey

5143,

7850, 8015, 9351;

des feuilles ; véfl. se vendre,

s’approcher 36, 1298, 2007, 7122,

t.

7793,

arere

7822,

1354,

9529;

1364,

se

vetivey ; se t. enant 2032, 5639, 5593, Ssavancer ; se t.

oltre 5942, passer outre. trais v. trair et traire. trait 7022, 7327, traiz 5813, s. m. corde (de tente); t. d’un archer 7022, 7327, portée d’une fiéche. trait v. trair e¢ traire. traition v. traicion. traitor, suwj. sg. trache 6063, 8742, traiche 5638, traice 1408, traches 5602, traiches 6249, traces 9168;

traices 1810, traire 5632, traires 2002, traicor (voc.) 6277, vég. sg. et suj. pl. tracor

999,

1247,

6275,

6999, 7507, 9935, trachor 5958, 9152, traicor [5904], traitor 1184, traitor 1332,

1422,

3597,

4263,

5784,

6904, 9959, vég. pl. trachors 8170, s. m. traitre. traizion v. traicion.

906

GIRART

DE

trambe 2711, s. tremble (bois de).

trametre 6666 ; pr. I trames 8293 ?, 3 tramet 322, 423, 1765,

3732,

5431,

6242, 8196,

6469, 8363,

6668, 6816, tremet 924,

5491,

6 trametent 139 ; impér. 2 tramet 3720, trames 2313,

5 trametes

1483,

1525,

trametez 3797, tremetes 3771 ; subj. pr. 3 tramete 1181,

7920,

tramet’

3721,

8178;

fut. ©

5 trametez

trametrai 114, 1537, 8271, _ 2 trametras 6750, 3 trametra 8328, 4 trametrem 8122;

condit.

II

2

tra-

metries 6754; prét. 1 tramis 4541, trames 2275, 2279, trameis

3088, 3 tra-

Mes 545, 2342, 3737, 4891, 4897, 4905, 5067, 6487, 6683,

6685,

6985,

9016,

9594,

trameis

3515,

tramis

7885, mes

traemes 8952,

8180,

349, 3688,

8963,

176,

7536, tre-

tremest

ROUSSILLON

[tramblar], ind. pr. 6 tranblent 2886; prét. 3 trambla 8338, vb. intr. trvembler. trare v. traire. tras, traz [761], 3527, tres 8105, prép. derriéve ou a tvavers ? 3527, derriére 7225, 8105, 9739; au dela de [761]; adv. en arriéve

6741, 9752.

trasain 351, adj. treiziéme. trasportaz 4973, p. pa. tvans-

porté.

trat? 175, 553, 764, 856, 924, 956,

5710,

9088,

9098,

9217, 9239, trau 927, 1170 5809, treu 5644, traus 138,

169, 305, 683, 5812, 6003, 6150,

6223,

6821,

6881,

trez 9224, 9355, treis 9238, S. m.

tente.

trat? v. traire. trau v. trat. traucar 2469, 2521, 2581; ind. pr. 6 trauchent 2446, troquent 6588, 6627, trocent 5879 ; subj. pr. 3 troc

5947,

6540,

8732;

prét.

9816, tramest 3156, 3274,

3 troquet 5212, 5221, 5907,

3650,

7024, 7089, torquet 5709; p. pa. traucat 1576, 2570,

4732,''.5197;'

5795;

0478; 26519, 7032; 79047; 9058, 9863, 9922; 6 tramestren [8441]; subj.1mpf. 3 tramesest 4467, 5486, tramesis 4432; p. pa. trames 22601,

2991,

5815,

6485,

[6993], 7602, 7623, 8581,

trocat 5936, traucaz trouer;

2446,

intr.

2469,

élve

percé

2521,

2581,

6588, 6627. traiis v. treiiz.

8706, 9322, tramis 4380, tramesuz 4567, vb. tr. envoyer, t. per envoyer cher-

travail v. trabail.

cher 176, 349, 423, 1537, 2261, 5795, 6478, 6487,

traversar,

6816; 3720,

t. a (inty.) envoyer 6668,

8180,

8581.

1736,

trocaz 5577, ub. tr. percer,

travers, cété.

‘Y212;

a, 7128, ,

vb.

venant

ty.

transporter

de

tvaverser

a tra-

vers > 5497; t. la 1414, viver de bord.

nau

907

GLOSSATRE

traverser, adj. contvadictoire? 2966 ; adv.

de biais

traz v. tras. trebuc 5908, subj. trebucar,

7030.

pr. 3 de

vb. ty. renverser.

trege 1081, 5568, 6778, trage 8837, treges 8650, 8949, 8958, trejes 8943, s. tréve ;

prendre tenir t.

t. 1081, 8958, 8837, donar t.

5568, 8943.

treinte v. trente. treis! v. trat. treis? 6, 62, 157 etc. (18 ex.), tres 1097, 6964, 7667 etc. (6 ex.), suj. trei 315, 612, 899 etc. (20 ex.), adj. num. trois. treison v. traicion. treit v. traire. treiz)jv.,tréze: trejes v. trege. tremest,

tremet,

tremetes

v.

trametre. trencant v. trencar. trencar 4450, 6224, trenchar 8344, trencher 8329; ind. Dh? GOAKENCE;, TOOTH #2752,

5116,

5282,

5989,

9147,

6 trencent 2510, 2717, trencant 7063 ; subj. pr. 3 trenc 5099, 5106, 5947, 6540 ; fut. r trencerai 2095, trencherai 5148, 3 trencera 1466 ; prét. 3 trencat 5964, trenca 2868, 6276, 7007, trenchet 7088, trencet 5213, 5978, trenchat 5153, trencez 8732, 6 trencerunt 1307; p. pr. trenCanty: 2O2Lj 1u3202 5) 16570; [6599], 7018, trencanz 326, 4933, trenchanz 304, 1604 ; p. pa. trencat 2472, 8926,

trencag 5299, trencades 6635, vb. tr. tvancher, couper ; p. pr. adj. trenchant. trenchar etc. v. trencar. trente! 164; 9) 1098), |,2389 (74 ex.), trenta 4880, treinte 5940; adj. num. trente.

trepei 1325, trepeich 1972, s. m. tumulte ? 1525, ébats 1972. : tres! v. treis, tras, traire.

tres”, prép. a partiy de 5188 ; depuis 8456; tres er, adv. maintenant 23, 1634, 2975, 4048, 8623, a ce moment-la 946;

tout

a Vheure

7601,

8581; de tres 7294 sens peu claty (cf. tros er 5815). tres que, prép. 882, 1539, qusqu'a ; con}. 8674, 9028, jusqu’a ce que. tresaur

1038,

2116,

8849,

8908,

8909,

9043,

tresor

1025,

8614,

tensar

6204, saurs

8402,

tresaurs 9106, tres9490, tresors 1620,

tessaus 642, tensaurs 6942, s. m. tvésor. tresc. 2723, subj. pr. 3 de trescar,

vb.

intr.

vemuer,

danser. tresches

8129,

s. pl. danses.

tresjetat 8606, p. pa. fondu dans un moule. tresliz 3438, adj. a triples mailles. trespassar, vb. ty. traverser, passey 051, 2360, 2950; intr. s écouler (temps) 9161. tresseurer 1625, s. m. trésovier. trestot, adj. et adv. s’accordant

avec

le subst.,

masc.

908

GIRART DE

suj. pl. trestuit 2612, 3616, vég.

trestoz

5050,

9295;

ROUSSILLON .6908,

9157,

7074,

7184,

6 trobent

8208,

137, 202,

vég. sg. et imv. accompagnant un adj. 3620, 4037,

317, 893, 1398, 1407, 3617, 5934, 5983, 6170, 7218,

un adv. 3824; un verbe I060, 4231, 5106, [5256], complétement; sens peu claiy 5284, 9455 (aussi-

9218, trobunt 5884, 7267 ;

tot ?). treu v. trat. tretit

562,

6056,

treli

1545,

s. m. tribut. *tretiz 1615, tratis 6252, ne vos t. ne vous déplaise, ou bien, 7@ ne vous manque pas ; cf. aussi tretisez 2492, corrigé en. retisez. trez v. trat et traire. treze 9961, treiz’ 9229, adj. num. treize. triache 288, s. téviaque. triar, vb. tv. choisiy 115, 3879,

3888. tribol 6207, s. confusion, embarras. tric 1721, subj. pr. 3 de tricar, vb. intr. s’esquiver ? trifor 8608, adj. travaillé a jour. trie 9706, lecon obscure.

tris v. trist. . trist 5886, 6677, 9173, triste 4462, suj. sg. tris I1I2, 2088, triz 4653, ad]. affligé ; (gén. accompagné de ner, dolent,

irat

eic.).

triz v. trist. tro v. trop et tros. trobar 241, 2290,

[3263],

[5725], 6217, 7103, 7760, 9342 ; ind. pr. T tros 4563, 4708, 4729, trous 5613, troc 4690, 3 trobe 1027,

I160, 3290, [5756], 6385,

subj]. pr. 3 trob 1776, tros 1530, 7062, truis 9501 ; fut. I troverai 9993, 2 tro-

beras 7502, 3 trobera 3621, 5371, 7603, 4 troberem 7273, troverem 8998, 5 tro-

verez 2414, troberez 5313, 7397,

8186,

1175; prét.

6

troberunt

I trobai 4651,

troba

5719,

trobet

1042,

3456,

4015,

352,

6185,

6387, 7299, 7351, 7560, 7563) 17573); 708309723.

7821, 8129, 9034, 6 troberent 141, 7407, 7478 ; subj. impf. 3 trobes 364, 5461 ; p. pa. trobat 3920, 4412, 5759, 8237, trovat 5612, trobaz 5329, vb. tr. trouver ; fourniy 9993; suiut d’un adj. (tant vos a trobat feiule 4412), 57109, 5759; véfl. (véciproque) 7282 ; sens peu claiy 5461,

7478.

9674, adj. trouble, sombre. troc v. trobar et traucar. troble

trocat,

trocent

uv traucar.

troin [7269], trois 5610, 6315, Ss. m. troncon; p.-é. cas suj. de troncon, mais selon Gamillscheg (Rom. Germ., III, p. 63), dérivé du burg. trusk, « tvoncon ». trois v. troin.

tron 385, 1649, 2238, 2537,

2993, 4067,

3813, 4153,

4010, 4853,

4063, 6128,

GLOSSAIRE

909

6350,

6776,

trun

67109,

5564,

7150,

9741,

troms

3535,

(liew) 5894; t. a, Jusqu’a

truns 5830, s. m. ciel (solz pares el t. 1649), 2537, 3813, 4067, 6128, 9741; génévalement dans des expr. comme Deu del t. etc. troncon! 6356, troncuns 5835, Ss. m. trongon. troncon? 2227, subj. pr. I de tronconar, vb. ty. rvéduive en tyvoncgons.

trop 480, 533, 1678 eétc., tro 5720, 6831, adv. modifiant adj., adv. ou verbe 480, 533, 1678, 2102, 2554, 2642, 2764,

2918,

3160,

3980,

4422, 4677,

4469, 5047,

4476, 5720,

4485, 5742,

7263,

7384,

8264,

8331,

8350, 8910,

8372, QOOI,

8629, 9130,

8902, 9315,

9337,

9343,

9679,

9999;

6018,

6667,

6831,

7248,

sens concret (Trop avem perdut) 6849; trop longtemps 9980 ; sens affaibli, tvés 5742 ; ne... trop 8005, 9329. tropel 1381, 4301, s. ™. troupe ; grand nombre 4301. troquent v. traucar. tros! v. trobar. tros? 4365, trous 696, s. m.

4441,

5520,

7610,

8890,

(temps) 2829, 4084, 6231, (lieu) 567, 600, 836, 1553, I714, 2266, 2721, 3045, 3227, 3614, 3615, 6203, 6448, 6782, 8462, 8712; dict a 4497, t. a breu jor 2239, breus jorz 5380, dans peu de temps; accompagnant un chiffre, vers, environ 5405, 9287; t. en jusqu’en 1194, 1421, 1955, 5876 ; tros que, tros qu’a, jusqu’a (temps) 218, 4757, 6026, 6053, 7525, 9607 (lieu) 560, 5752, 6816, 6817, 8095, 8178, 8447, 9874, avec un nég. 1231, 4895, 6127; dict a 6113; pendant lVespace de 6851 ; a un terme de 4846; tros qu’en (liew) 2355, 5116, 5148, 6219, 6310, 6716, 7007 ; II. conj. tro, tros etc. (seul) 310, 656, 1080, 1439,

3309,

3514,

3626,

3783,

5426,

5520,

6237,

5569,

6260,

6153,

6713,

6763,

7259,

7884,

6175,

6382,

8111, 8869, 9727, 9738, tros etc. que 3408, 4123, 4441,

4757, 6711, 9594 ; jusqu’a ce que : suivi du futur 1987,

4022,

5426,

5520,

5569,

8458, 8496 ; suivi de lind.

pr. 310, 1499, 3309, 3783,

tvoncgon, monceau.

tros*? 218, 357, 500 etc. (44 ex.), tro 567, 600, 656 etc. (29 ex.), trues 1231,

4123,

5917,

5876,

6382, tru 3783, 4084, trus 671, I. prép. tros etc.

(seul) jusqu’a (temps) 2864,

6237,

6713,

6789,

9028,

9594,

9727,

9738,

parf.

4687;

357,

656,

3423,

3482,

3514,

5480,

6175,

6180,

6260,

6742,

6907,

7259,

7884,

1439,

passé

8111, 88690, 9735; suiui du

gio

GIRART

DE

- ROUSSILLON

subj. (se rvapporte toujours au futur) 1080, 2068, 2926,

tuit v. tot. twin ==" taens.

3626,

tus 6250, ind. pr. 3 de tussir,

3805,

4123;

4441,

4682, 4722, 6153, 6220, 6382, 6711, 6763, 8603; sens peu claiy 3408. tros er v. tres er. trous v. tros et trobar. trovat,

trover

vb. inty. tousser.

tut 7489, subj. pr. 3 de tuar, ub. ty. tuer.

*tuteletes 9275, s. pl. pipes Ou

cors ?

v. trobar.

tru v. tros. ; 10) truant 7789, s. m. fripon. truel 1790, s. confusion. uv. o et li. truis v. trobar. uberte v. overt. trumel 2652, s. m. jambe. ublit v. oblit. trun v. tron. | [ubrir], ind. pr. 3 obre 6377 ; trunc 5585, Ss. tvonc. impér. 5 ubrez 6376 ; preét. tu, pron. pers. suj. tu 188, 3 obrit 8360 ; p. pa. ubrit 256, 3607 etc., vég. te 738, 2581, 6267, ub. iy. ouvrir. 754, 755 etc., vég. ind, te uciem 5072 mot obscur et 109, 452, 738 etc. (63 ex.), probablement corrompu. devant voyelle t’ 753, 1488, 1532 etc., vég. ind. t’ 388, uel 646, 1785, 4544, 8717, oil 8927, uelz 1730, 1777, 467, 822 etc., te 4227, 4687; fovmes toniques, vég. tel 2718, [4384], 4392, 5250,

339, 464, 468 (36 ew.), te 1937, 8362, toi 8916 ; pron.

véfl. atone 6088

te 1522,

4839,

etc., devant voyelle t’

386, 764, 2105 etc. ; accen-

tué tei 4475, 4655, 7595; te 4718. tu 9718, contraction de te le ? tu

autem

10.002,

citation

latine, phrase qui a Vorgine marquatt la fin de la lecon lue a la messe et qui fut adopiée ensuite pour indiquey la fin dun ouvrage. *tubion 731, s. m. tunique ? p.-é. corruption de jupon (cf. jupio P).. tuel v. toudre. tui, tuic v. tot.

5256, 5419, 5667, 6194, 6911, 7577, 7743, Ols 44, 2502,. 7241, 8074, 9540, 9671,

ouls 8199,

euls 430,

Sim: al; veer de) Vuel 8717, a uelz 5419, as ols 2502, vow claivement ; voler d’uel 646, convoiter? ues 245, 1999, 6644, OS 80, 81, 3829, us 4789,. ous 5618, s. aver ues, wmpers.

5618, 6644, falloir (a qqn.) ; esser ues 4789, méme sens ; a ues au profit de, dans les intévéts de 80, 81, 245, 1999, destiné a (constr. elliptique) 3829. ufane [1590], urfane 5857, S. Jactance 1590, glotre,

sujet de vantardise ? 5857.

QII

GLOSSAIRE

uest (nest ou vest ?) 5283, legon prob. corrompue. uit 5972, 5982, 7718, hui g102, eui 9770, exclam. de douleur,

hélas;

exclam.

quelconque 7718. ui? v. hui. uiman, le jug, 8684, acte amoureux. uls 4015, us 6253, s. porte. uisme 7253, adj. huitiéme. uisser 54, Ss. hutssier. uit v. oit. ulfener 5199, adj. fanfaron. | umbre v. onbre. um v. un. umbrei

1696,

s.

m.

endyrott

ombyragé ? umbrer v. ombrer. umiliment (4. syll.), adv. humblement. umilitat

3892,

umilitaz

Ss. humilité; du. humblement. unt, m. suj. sg. UNS 201, 1477 etc. (37 ex.), us 4974, vég. un 18, 25,

presque démonstratif (D’unerin, dist Bertranz, que me direz ? Er mandera lo reis... 775), 794, 801 ; Pun 230Tr Lunes O2405) 1amis lYautre 824, 8735,; ne.. un adj. aucun 1477, 6690, 6741. un?, masc. suj. sg. uns 5, 218, 319 etc. vég. un 409, 538, ons ? 6883, fém. une 80, 3882,

6597, pron. un 5

seul : un (de deux ou de plusieurs) 1605, 2058, 7944; sens numérique (ne quer mais un) 2254, 8269 ; suivi de la prép. de ou de en (S’en podie provar un a:

volpil 2705), 5083, 5427, 7634, 520,

3892, 1453, 4964, 26 etc.

(450 ex.), um 1483, 9538,

9561 ; fém. sg. une 362, 407, 550 etc. (96 ex.), una 67, 71; 3700 ete. (14 ex), vég. coll. masc. uns 282, 2436, 2449, 2523, 2681, 3357, 5086, 5177, 5309, 5617 2, 6015, 6322, 6638,

7015,

7543,

8392, du né-

gatif, ne, non... un etc. 5, 41,

218, 319, 393, 409, 420, 538, 645, 1045, 1142, 1153, E2317

S200"

2163, BU OT,

2477, 2520, 2642, @28UL aZO4E se S25oy,

3303, 4349,

3487, 4590,

3599, 4731,

3882, 4895,

4921,

5130,

5243,

5381,

5899,

6073,

6386,

6392,

6893,

7265,

8186,

8529,.

5394,

5484,

1202...

5848,

13405

5851,

7384, 8769, 9052, 9445; cade uns

5203 ; ensemble:

7276,

7307,

7308,

76018,

7680,

li uns : masc. suj. sg. li uns

7820,

7907,

9726,

9728,

2888, [3383], 4957, Vuns

7384,

7562,

7310,

5500,

9323 ; accompagné

fém. unes 1420, 2694, 3828, 5128, 5158, 7126, 7298, 7559, 8612, art. indéf. un ; . sens numérique (tote a un ton. 751), 669, 850, 869, 1023, 1182, 1345; emplot

a un 8276, sans exception ;

1829,

1866,

2379,

2832, 3419, 6589,

2852, 5151, 8961,

2903, 2963, 5201, 6256, 9601, l'un

2454,

1860, 4751 ?, 5204, 994I,. vég. Yun 2823, 3472, 5798,.

gi2

GIRART

DE

ROUSSILLON

suj. pl. Yun 2644, fém. | vaine 9865, s. source, proveVune 80, l’un (opposé a nance ?; per quaque v. l’autre, exc. 2903; 2963) ; signifie p.-é. « par quelque cil uns 5240, 7684, su7> pl. moyen que la faveur sott cil

un

3636,

Vun

7684,

accovdée

».

quelques-uns ? 3636, opp. | vaintador v. vantador. @ cil autre 5240; dar une | vaintre 2503, ventre 6318, 6597, frapper un coup. veintre 6840; ind. pr. 2 un® v. om, aver ef anc. venz 4226, 3 vens 5056; un* 5284, v. ol. subj. pr. 3 vence 6711, unbrer v. ombrer. 8524 ; fut. 2 ventraz 5676, unches v. unquez. 4 venqueren 2504 ; prét. 3 unde 2394, 3295, Ss. f. babe venc 1756, venquet 6694, courant d'un fleuve 3295. 6894, 7954; p. pa. vencut undeent

9101,

ind. pr. 3 de

788,

undeer, vb. intr. flotter au ~ vent. undive 411, adj. ondoyant. unez v. honeste. unques v. onques. unquez 6481, unches 3368, pron. chacun. unres v. onor. ynte v. onte.

1063,

1441,

3884,

4087, 4807, 4925, 7190, vencu II6I, 3301, vencuz 2910, 5674, 6012, 6146, 6457, 7043, 8170, venz 5676, fém. vencue 1402, 3304, ub. ty. vaincre ; gagney (bataille) 1402, 3304. vair 56, 1642, 20606, 2790, 7959, var 6601, 9853, vaires

ur

9968, erreur pour vos? 283, 3952, adj. de vair (note). (petit-gris) 56; de diverses us Vv. ues, uis ef vos. couleurs 2? 283, 3952; gris usat 7500, p. pa de usar, vb. et blanc 6601 ; subst. fourty. user. vuve appelée petit-gris 1642 userers 2117, adj. usurier. etc. uslens 2523, s. m. tevvain | vaire 11 lecon obscure (note). brulé ? vaissel 5591, vaisels [935], utres v. autre.

5590, vaiselz 1626, vaisaus 301, Ss. Mm. vase, Vaisseau

(de métal

Mi va v. annar. vace 2017, vache 8739, vaces 6465, s. vache. vail 2299 ? val? v. annar

et veer.

vail v. valer. vaillant v. valer.

précieux) ; vase

5591, 5596. vait v. annar et vaiz v. van. | val 2170, 2360, 8504, 9180, L2434 (07025

veer. 2423, 8443, 9963, vau 92208,..-2282.

‘vals 5831, vaus 9105 ; coll.

uns vaus 7562, unes vaus 2694, 7298, s. f.. 1243,

GLOSSAIRE

913

2170, 2282, 2694, m. ailleurs, exc. 2360,. ow le gendre est douteux, vallée ;

lors 452, 3273, 5528 etc., s.f. valeur, mévite 452, 6666,

portar

vaillance

a v.

9180,

descen-

dre ; tornar encontra 1762,

vau

abaisser.

val, valent v. valer. [valer], ind. pr. r vail 9631,

9952, 3 val 637, 1559, 2452, 2822, 3958, 4495, 5009, 5628, 9187, vau 936, 1256,

vaut [163], 200, 365, 1069,

[1321], [2730], 3968, 5952, 5987, valt

9490,

9502,

2613;

subj.

vaille

2677,

5348,

9932, pr.

3

8733,

9010 ; fut 3 vaudra 3661 ; condit. II 3 vaurie 5562; prét. 6 vaugrent 8934; p. pr. valent 3717, vaillent 696, 8784, 8945, vaillant 8672, 8685 ; ub. wy. valotr ;

v.

mais

mieux

(impers.) 637,

1559,

11 vaut 3661,

9187; pers. 26133; servir (a qqch.) (Fuir que vau ?

1256), 5348, 5987, 8934; dans une expression péjoyative, (non... valent un tros 696) : un beresc 2730, charbon 9490, glant 2452, ous 5628, nou ? 4495, pan de froc 5952; N.B. toujours avec le p. pr. valent etc. ; ja Deus non vaille 2677, Dieu te maudisse ! valent 186, 647, 1406, 4665, 9491, 9884, 9890, valenz 4782, vaillens 448, adj. précieux 9884; vaillant 647 etc.; de valeur (consel) 4665, 9491, 9890, (castel) 4782. valor 167, 577, 3786 elc., vaGIRART

7858,

mérite

8806,

9009,

(avec

9951;

lidée

aussi),

de

167,

577,

3273,

3786,

4472,

5528,

7552,

8075),

8231,

9201,

9371, 9978 ; avantage 8379; valeur 8634. valt v. valer. van 8533, 8681, vans 2319, vaiz 6167 ?, vane 5858, adj. sans valeur (appliqué aux personnes) 2319, 8533 ; bléme 5858; épuisé 6167; en

van

8681,

en

vain.

vannar 6930 ; ind. pr. 3 vane 1587, 3407; prét. 3 vanet 5740; p. pa. vannaz 6973, vb. intr. 6930, ailleurs réfi. sé vanter ; s’engager 6973. vantador 3631, vaintador 9416,

s. m.

vantard.

vantar, ind. pr. I van 3830, 5366 (ow vannar ?), vb. &. 4751, provoquer; véfl. se vantey 2480, 3830, 53606, 359325 var v. vair. varene 6158, 7004, vareine 675, s. f. gavenne. vas 5585, 9552, Ss. vase ; sépulcve 5585. vasal,

vasau

v. vassal.

vaslet 7102, s. jeune homme. vassal 1339, 1357, 2438 etc. (2r ex.), vasal

5891,

vas-

sau 2758, 3553, 3661, 8537,

vasau 1768, vassaus 132, 2035, 2409 etc. (20 e%.), vasaus 4360, 7304, 8280, s. m. vassal au sens féodal

3553, 3661, 7734 ; guerrter 132, 1339, 1357, 1768, 59

O14 2035, 2503, 2715,

GIRART DE ROUSSILLON 2400, 2508, 2743;

2438, 2569,

2758,

2487, 2667,

2787,

2899,

4360, “4931,

5094,

5792,

6110,

62901,

6958,

7062,

5891, 6558,

2825,

73°4,

7348,

8280,

8346,

8473,

8499,

7107,

5981, 6818,

7114,

8537;

5063,

5138;

5448,

5521,

5606, 5086, [5865], 9290, 9566, veit 8341, veih 4328, vai 8431, 2 vez 4217, ves 1813,veiz 5324, veis 8348,

3 veit 53, 173, 359, 478, 523, 633, 686, [1089], 1090, 1293, 1294, 1297, 1299, TZ TO}. 21312, \ 1308) 4non = 1455, 1834, 1864, 2300 ay :

vatllant 2519, 2695, 3557, 8195. vasselage 3059, vassalage 3786, s. ensemble des qualités d’un bon vassal.

2350, 2436, 2750, 2853, 4452, 4565, 4886,

4902,

2478, 3161, 4799,

2630, 4085, 4822,

5220,

5873,

5951,

5954,

vasselat

adj. vaillani.

6103,

6158,

6176,

6217,

vau v. val. vautre 670, veltres [1752], 2595, Ss. Chien de chasse.

6307,

6317,

6322,

7LLO,

7 LET

Fe LO ee7OLO,

7354,

7697,

1682,

vavasor

988,

5209,

5779,

8157,

8233,

8637,

8886,

9376, 9966, vavassor 6891, vavasors 3275, S. Mm. ar-

viéve-vassal. vauzele 7095, s. f. vallon. vaz v. annar. ve Vv. veer ét vez.

veage 3780, s. m. voyage. veat v. vedar. veaz Uv. veer. [vedar], ind. pr..r veu 5761, 3 vede 6441 ; subj. impf. I vees 3090; p. pa. veat 3105, vedaz 4990, vb. itr. vefuser ; défendve 6441. veder v. veer. veer 2555, 3481, 5419, 6011, 848, 9748, 9825, veeir 6924, 7736, veder 212, 8859, 9168, veoir 2349, veir 7072; ind. pr. I vei 457, 618, 974, 1064, 1836, 1872, 2563, 2564, 2778, 2783 ?, 2968, 3119, 4347;

6400,

5084,

6508,

7972, 9294,

9760,

vei?

7050,

8336, 9576,

3295,

5218,

6354,

7071,

7739,

8389, 9744,

4049 ?,

veich 1975, voit 221, 1697,

4449, vait 9028, vet 4208, ve 4999, 4 veen 266, 5 veez — [2502], 6 veunt 5819, 5970; impér. 2 veils LOO, 1151, veiz 8799, 5 veez 1788, velaz 7840, Veez 7395, vez 1601,

7789 ; subj. pr. 3 veie 905, 4471, 6220, 5 veaz 5553; fut.

8355,

I

verrai

8717,

292,

2006,

verai

6325,

7356, 8375, verra 9419 ?, 2 verraz 1531, 3897, veiras

5544,

5679,

6030,

7749,

verras 8329, 3 verra 705, 1180, 3462, 3574, veira 4300, 4915, vera 3762, 4 verrem 2028, verem * . 2079, veuren 3631, verrons

8148, verens 8204, 5 vertez 778, 785, 2416, 4386;

_ GLOSSAIRE 8864, verez 5069, 6772, verrelz 74I, verres 809, 8539, 6 verunt 6404, veiraint 4544; condit. II r verie

8633,

3 verreit

816,

818, 819, 823, 825, 5 veTiaz 9807; prét. I vi 80, 174, 2179, 2976, 3052,

3298,

4693,

5483,

915

[7061], [7064], [7094], verraz 2382, virez 6820, verez

5087, virag 6558; subj. wp}. 3 veist 3817, vissaz 2385, veissaz 1900, veisaz 4978, visez 7029; p. pr.

veent 4384, [5250], [5251],

5256, [5257], 8609, veient

6926,

6194,

6911,

9711, 9799, 9820, vic 5806, vis 292 (ou 5 ?), 3 vit 332,

5667;

p. pa.

363, 656, 746, 857, 886, £233, 3453,

1338: 4024,

:2173) 4026,

7725; 4772,

6264,

6268,

6298,

6299,

6533,

6596,

6970,

4975,

5345,

5793,

6163,

7808,

veenz

veli

9103,

g7or, velit 1447, [9563], 9814, veliz 8466,

vegut 1052, 1383, 1621, 4486, 8451, 8478, 9192, veiide

341, ub. ty. voir; vow

d'un

est

@il favorable, donc favovisey ? 1383 (note), 4049; dominey ? 1975 ; mar veer 1331, 5967, v. mar; réft. se montrey ? 3481; sens peu clair 2299, 2300, 3408 ;

p.-é. une erreur pour vi ou

il nest pas claw st les ex. de

pour viz; 5 veistes 1831, veistez 9826, vistes 606,

2783, 3295, et 4085 doivent sé classey sous Veer ou sous

681, 756, 812, 1014, 1146, 1356, 1440,

annar;

7884,

8337,

7348,

8428,

8709,

8793,

8871,

9098,

9115,

9118,

9173,

9544,

9617,

9757;

9786;

vit 7858

1050, 2020,

[2699], 2723, 3296, 3547, [3823], 3938, 4643, 5099, 5732,

6578,

5905,

6957,

5967,

7641,

6313,

7710, °

[7903], 8435, vic 1717, vis 104, 321, 538, 2394, 5554,

5947, 6802, 7056, 8417, 8779, 9009, 9061, 6 virent

8133, 8443, 8505, 9340, 9434, 9793, virunt 5644,

5802, 6548; condit. viret 1273, 5 viraz E288, 2469,

10337, 2507,

13575 2521,

I 3 205,