Revue de l’Orient Chrétien (1896-1946) 9781463220846

Revue de l’Orient Chrétien, originally published between 1896 and 1946, is a collection of essays on the Christian East.

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Revue de l’Orient Chrétien (1896-1946)
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Revue de l'Orient Chrétien (1896-1946)

Revue de l'Orient Chrétien (1896-1946)

Volume 21 Edited by

René Graffìn

gorgias press 2010

Gorgias Press LLC, 180 Centennial Ave., Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress. com Copyright © 2010 by Gorgias Press LLC

All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC.

ISBN 978-1-60724-760-9

Printed in the United States of America

REVUE DE

L'ORIENT CHRÉTIEN DIRIGEE

Par R. GRAFFIN et F. NAU

TROISIÈME

SERIE

Tome I (XXI)

21e volume. — 1918-1919

LETTRE DE SA SAINTETÉ A NOTRE

RENÉ

TRÈS

CHER

GRÀFFxn

P R É L A T DE NOTRE CONGRÉGATION

CHER

MAISON

POUR LES ÉGLISES ORIENT

FILS,

SALUT ET BÉNÉDICTION

APOSTOLIQUE.

A l'occasion de la publication du premier numéro de la21 e année de la Revue de l'Orient chrétien, il Nous plaît de rappeler qué Notre prédécesseur, le pape Léon XIII, d'illustre mémoire, voulant faire mieux connaître les littératures chrétiennes qui sont la gloire et l'honneur des Églises Orientales, et attirer sur elles l'attention du monde savant, fonda cette importante Revue, sur la demande que vous lui fîtes présenter alors, par l'intermédi tire de S. É. le car "inal Langénieux, archevêque de Reims. Nous avons pour bien agréable de reconnaître que la Revue de l'Orient chrétien, fidèle avant tout au respect de la vérité, a été à la hauteur de sa tâche, et Nous constatons avec satisfaction l'estime et la considération dont elle jouit dans le monde de la science; aussi Nous avons

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tenu à lui accorder tous les encouragements susceptibles d'assurer son plus complet développement. Nous voulons également exprimer publiquement Notre désir de voir se continuer la publication de la Patrologie Syriaque et de la Patrologie Orientale. L'ensemble du programme de ces deux collections de documents, l'importance des textes qui y ont déjà été publiés et traduits, le recours continuel aux manuscrits que les procédés de reproduction employés ont rendu facile — mérites auxquels il faut ajouter celui de la beauté de l'impression — Nous sont un sûr garant du service éminent que les éditions de textes, auxquelles vous vous appliquez ainsi depuis plus de trente années, peuvent rendre aux Églises Orientales. Ce désir répond d'ailleurs à Notre spéciale sollicitude pour ces mêmes Églises d'Orient, auxquelles Nous ne cessons de Nous intéresser de la façon la plus active et la plus pressante. En témoignage de Notre paternelle bienveillance, et comme gage des faveurs divines sur votre œuvre, Nous vous accordons de tout cœur à'Vous, cher Fils, et à vos collaborateurs, la Bénédiction Apostolique. Rome, du Vatican, en la fête de saint Grégoire de Nazianze, le 9 mai 1919. BENEDICTOS

PP.

XV.

CANONS PÉNITENTIELS

C'est au manuscrit Orient. 793 du British Muséum (1) que nous avons demandé le texte des Canons pénitentiels qui suivent. Ces mêmes Canons se trouvent aussi dans le ms. Orient. 794, mais nous n'avons pas eu ce texte à notre disposition. Le Catalogue de Wright indique, encore deux manuscrits qui contiennent des Penitential Canons ofour Lord to S. Peter; ce sont les mss. Orient. 795 et 796. Nous ne savons s'il s'agit du même texte. Il nous semble, tout au moins pour le dernier, d'après le nombre des pages et le nombre des colonnes à la page, que, s'il donne le même document, le texte en doit être plus court que celui que nous éditons. A notre demande, Monseigneur Graffin avait bién voulu nous envoyer les photographies du ms. 103 du fonds d'Abbadie, à la. Bibliothèque Nationale de Paris.. Nous désirions comparer à nos Canons pénitentiels un Ritnel .de la pénitence donné à Saint Pierre par Notre-Seigneur au jour de son Ascension (2). Nous avons été trompé par le titre de l'ouvrage et nous nous sommes trouvé en présence d'un écrit totalement étranger à l'autre. Nous nous sommes donc limité au texte du ms. 793. Du reste, ainsi que nous l'avons déjà noté ailleurs, ce manuscrit a été copié avec soin et les textes assez nombreux, qu'on lui a déjà empruntés, sont d'une correction plus grande peut-être que de coutume. (1) WRIGHT,

Catalogue

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N° S C C C L I X , C C C L X , C C C L X I ,

(2) CHAÎNE, Catalogue N° 1 0 3 .

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TRADUCTION

(Fol. 107 r° b) 'Abeslitis. — Canons sur la P é n i t e n c e . D o c t r i n e qui a été définie de la part du Seigneur N o t r e - S e i g n e u r Jésus-Christ. P i e r r e interrogea N o t r e - S e i g n e u r Jésus-Christ, après qu'il f u t ressuscité des morts, au Mont des Oliviers, et il lui dit : Maître, expose-nous,

en-

seigne-nous et montre-nous le r è g l e m e n t de la P é n i t e n c e , p a r c e qu'il faut que nous exposions et enseignions aux nations la doctrine d e v i e , et q u e nous les r a m e n i o n s dans la science de la justice v é r i t a b l e . Et Notre-Seig n e u r Jésus-Christ lui répondit et lui dit : 0 P i e r r e , disciple béni, choisi, agréable, pur,

en

vérité

tu

es

un roc

et une colonne solide qui

vacillera pas, et le f o n d e m e n t d e la foi qui n e sera pas r o m p u . 0 tu

es

roc,

et sur

clefs du royaume les deux,

ce

roc

des deux.

f édifierai

mon

église,

Que ce que tu lieras

et que ce que tu délieras

sur la terre

et je

sur

te donnerai

la terre

soit

ne

Pierre, les

lié

dans

soit délié dans les deux

(1) !

0 P i e r r e , toi-même sois le pasteur d e mes brebis, le docteur d e tes f r è r e s , les apôtres; avertis-les (sur) la parole de v i e , dans l e S e i g n e u r et dans les voies de l'Esprit-Saint. 0 P i e r r e , toi-même d e v i e n s le m a î t r e , le g u i d e de tes frères, les apôtres. (Et vous tous), p r ê c h e z , exposez et e n s e i g n e z au p e u p l e (d'Israël) et aux nations la parole de v i e : d'une seule v o i x , dites : Il approche le royaume purifiez reçu,

du Seigneur.

les lépreux, gratuitement

rargent,

Guérisses

ressuscites donnez-le.

ni de la petite

monnaie

les malades,

faites

pas

pour

dans vos ceintures,

de lumière

dites : * Phix

et de paix,

digne de votre paix,

à cette maison

que yolre paix

qu'elle

revienne

repose

»,

vous

de

les

les morts ; ce que gratuitement N'acquérez

vêtements, (Fol. 107 r" ç) mais un bâton seulement. dans une maison,

sortir

vous

de l'or,

ni chaussures, Et lorsque

vous s'il

avez ni

ni

de

deux

entrerez

et si là (se trduve)

stir lui ; mais

vous,

démons,

un

n'est

fils pas

sur vous (2).'

0 pasteurs des brebis et législateurs, r é g l e z et l é g i f é r e z sur tout, p a r c e qu'il (le) faut; convertissez-les.à la f o i , à la foi au P è r e , au Fils, à l'Esprit-Saint et à la sainte T r i n i t é . Et après qu'ils auront cru et seront r e v e n u s v e r s le Seigneur et auront abandonné leurs œuvres antérieures, les

baptisez-

au nom du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint. E t ainsi e n c o r e , après

qu'ils

auront été baptisés, comptez-les avec

Christ. Et

après qu'ils auront été

comptés

les brebis du troupeau du avec

les brebis,

qu'ils

ne

pensent pas à d'autre dieu] et qu'ils n'aillent pas dans les voies de Satan>

(1) Cf.1 Mat th. 16's sqq. (2) Cf. Matth. M M * .

17

CANONS PÉNITENT!ELS.

mais qu'ils prennent garde de ne pas tomber dans les filets de Satan! Mais si lui-même le diable, leur ennemi, les a séduits,-(s'il) les a fait chuter, (hors) de leur voie, (s'il) les a fait tomber dans son piège mauvais, (ô) évêques, rapidement ramenez-les dans la pénitence; ne les négligez pas, ne les laissez pas devenir captifs du diable, ne les laissez pas mourir dans ieur péché. Car (c'est) k cause des pécheurs (que) je suis venu moi-même dans le monde, afin que je devienne leur rachat et que je porte leur péché. 0 mes apôtres saints et mes ministres choisis et agréables, paissez les brebis de mon troupeau, ne laissez pas les pécheurs mourir dans leur péché, car (c'est) à cause d'eux (que) je suis descendu moi-même du ciel sur la terre, (que) je me suis incarné (Fol. 107 v° a) dans le sein de la Vierge, (que) j'ai été porté neuf mois d'après la règle primordiale, que je suis sorti moi-même du sein, de la Vierge; et je suis né et suis devenu comme un petit enfant, j'ai sucé le lait de ma mère, j'ai été élevé (par elle) et j'ai grandi comme un homme; j'ai marché à l'image d'un homme, comme eux; je leur ai ressemblé sous leur aspect; j'ai fait voir (en moi) toute œuvre d'homme, hormis le péché et la corruption; toutes (choses) que j'ai faites, à cause de (mon) amour pour les hommes, afin que je les sauve de leur péché et de leur erreur. 0 évêques, ressemblez-moi, sauvez les hommes de leur péché et ramenez-les dans la pénitence, afin qu'ils ne deviennent pas captifs du diable, car je suis mort et j'ai été outragé à cause d'eux; je suis ressuscité le troisième jour, afin de leur montrer l'image'de la résurrection, qui surviendra au dernier jour. 0 évêques, j'ai été tout cela et j'ai été affligé d'affronts à cause des fils d'Adam, première œuvre de mes mains; je les ai rachetés, pour moi, de la servitude dans la liberté, car moi-même j'ai revêtu l'apparence de l'esclave à cause d'eux, et j'ai trouvé l'affront, • l'ignominie et la malédiction, afin de les sauver de la main de l'ennemi, leur adversaire. Et maintenant, ô mes disciples saints, ressemblez-moi, donnez aux hommes le pardon de leur péché, ramenez-les dans la pénitence, détournez-les du filet de la mort dans le filet de la justice. 0 mes apôtres saints, moi je vous ai constitués, je vous ai choisis, je vous ai nommés (apôtres), (afin) que vous deveniez pêcheurs d'hommes (1), ô évêques, ordonnateurs de la loi, et que vous exposiez à ceux (Fol. 107 v° b) qui (seront) après vous, évêques, prêtres et diacres, qu'ils gardent les peuples, qu'ils les affermissent dans la doctrine de justice, qu'ils les paissent dans les œuvres bonnes et dans l'Esprit-Saint ; et ainsi qu'ils les instruisent, (afin) qu'ils demeurent dans la voie de la justice; et ensuite qu'ils les baptisent (au nom) du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint. Et après qu'ils les-auront baptisés, si quelqu'un a péché, a erré et est allé dans le dessein de l'ennemi, et si homme ou femme, ils ont fait le péché, soit sciemment, soit non sciemment (2), ramenez-les (à résipis(1) Cf. Matth. 4'«, Marc 1". (2) Litt. : soit en (le) sachant, soit sans (le) savoir. ORIENT

CHRÉTIEN.

2

18

REVUE DE L'ORIENT

CHRÉTIEN.

c e n c e , mais) ne les d o n n e z pas ( c o m m e ) esclaves à Satan. L e s voies du salut sont diverses, et l ' œ u v r e de p é c h é aussi (est) d i v e r s e . L'un s ' é g a r e dans l'adultère, en allant v e r s la f e m m e d'un (autre) h o m m e ; l'autre s'égare, e n tuant un (autre) h o m m e ; un autre s ' é g a r e dans l e culte et l'idolâtrie des dieux étrangers ( 1 ) ; un autre e r r e , e n faisant un f a u x t é m o i g n a g e contre un autre. Nombreuses sont les œuvres de p é c h é et les voies d e Satan. Quant à vous, ô évêques, n e laissez pas t o m b e r (de n o u v e a u ) les e n f a n t s des h o m m e s dans tous ces péchés qu'ils ont faits. Pour m o i , j e requiers (cela) de vous, ô guides des a v e u g l e s ; édificateurs, édifiez (toutes choses), parce que l e Seigneur veut que vous lui o f f r i e z en présents de n o m b r e u x fruits d e justice. 1. — S'il y a un h o m m e ou u n e f e m m e (qui) se sont trouvés dans le p é c h é et (s'ils) ont confessé leur faute, qu'on leur donne la pénitence, c o m m e il convient ! — S'il y a un h o m m e qui a couché a v e c la f e m m e d e son p è r e , dans le lit de son p è r e et de sa m è r e , ou qui a couché a v e c sa sœur et a v e c ses amies (2), ou qui a couché avec un animal, ou (Fol. 107 v ° c) a v e c la sœur d e son p è r e ou de sa m è r e , il a fait un mauvais et un g r a n d p é c h é , u n e faute et

un

c r i m e qui ne c o n v i e n n e n t p a s ; il a e r r é , qu'il (l')ait fait

s c i e m m e n t ou non s c i e m m e n t ;

qu'il abandonne (sa m a n i è r e d e

vivre),

qu'il r e v i e n n e (à résipiscence) et se soumette à la p é n i t e n c e ! Si q u e l q u e h o m m e a couché avec u n e f e m m e qui a ses r è g l e s , ou a v e c une f e m m e en couches, ou a v e c un autre ( h o m m e ) qui était i v r e , il est maudit et i m p u r ; il a fait un p é c h é et u n e faute qui n e c o n v i e n n e n t p a s ; il est allé dans la coutume des p a ï e n s ; mais (aussi) sa p é n i t e n c e sera g r a n d e . Mais s'ils sont revenus (à résipiscence), s'ils ont d e m a n d é pardon d e leur faute, s'ils sont venus v e r s vous, dans les l a r m e s et dans les pleurs, et ont avoué le péché qu'ils ont fait, ô é v ê q u e s , donnez-leur u n e g r a n d e p é n i t e n c e : qu'ils j e û n e n t trente s e m a i n e s de jours, sans ( c o m p t e r ) (3) le v e n d r e d i , l e m e r c r e d i et les sabbats ! A y a n t j e û n é c e (temps) et ayant accompli les jours de leur pénitence, dans la tristesse et dans les larmes, qu'ils se lavent (4), entrent dans l'église et qu'ils reçoivent le corps et le sang de N o t r e - S e i g n e u r Jésus-Christ, qu'il nous a donnés pour le pardon du péché ! Et ensuite qu'ils n e retournent plus d e nouveau dans cette faute et c e p é c h é ! Car la ( v r a i e ) p é n i t e n c e est de n e pas r é c i d i v e r .

(1) Litt. : les autres dieux. (2) Il s'agit de ses amies à lui-même. (3) Sans a, sans doute, ici le sens de sans compter, car le mercredi et le vendredi étaient déjà, en certaines églises, des jours de jeûne. Les sabbats, c'est-à-dire le samedi et le dimanche. (4) tni9"-P et les mots de même racine répondent assez ordinairement à PairriÇeiv et à ses dérivés. Le sens général est se plonger (dans l'eau pour se laver), mais souvent avec une idée de purification logâle ou traditionnelle. Comparer le sens de paTTTt'Çsiv et de ses dérivés chez les Juifs, v. g. Marc 7i, Luc 113«, Héb. 9">; cf. également les Logia d'Oxyrhynchus 1. 15-16 (B. P. Grenfell and A . C. Hunt : Oxyrhynchus Papyri, vol. V, n° 840).

CANONS

PÉNITENTIELS.

19

2. — S'il y a un homme qui tue un autre injustement, soit en l'accusant (à tort), ou par faux témoignage, ou par le glaive et par le pillage en secret, s'il fait ainsi et tue quelqu'un, il est accusé auprès du Seigneur, car il est allé dans le dessein de Satan, comme Qâyan (Caïn) qui a tué 'Abël, son frère, injustement; et tout meurtrier de quelqu'un, transgresseur de la loi, est impur auprès du Seigneur. Et sa pénitence sera grande. Mais s'il a agi sans savoir, (s'il) a abandonné (sa manière de vivre), (s'il) est retourné (à résipiscence) (Fol. 108 r°a) dans les larmes, et s'il est venu vers vous, ô évêques, et (s'il) a demandé la pénitence, donnez-(la)-lui et ne le laissez pas devenir captif du diable. Donnez-lui (comme) pénitence, qu'il jeûne vingtsept semaines de jours, sans compter le vendredi, le mercredi et les sabbats! Qu'il jeune ce (temps-ià) dans les larmes et dans les pleurs, en s'adonnant (à la pénitence) et en demandant pardon au Seigneur! Et celui-ci ayant donc accompli le temps fixé de sa pénitence, qu'il se lave, qu'il entre dans l'église, qu'il reçoive l'Eucharistie, qu'il soit compté avec les brebis du troupeau du Christ et qu'il ne retourne pas dans ce péché ! Mais la grande pénitence est de ne pas retourner dans ce péché. 3. — Si un homme a la femme qu'il a épousée depuis sa jeunesse (1), elle est sa sœur et sa compagne; qu'il ne l'abandonne pas, mais qu'il l'aime extrêmement, comme lui-même, et que celle-ci aussi l'aime et l'honore comme elle-même, qu'elle lui obéisse, le regardant comme maître, car ils sont un seul corps et une seule chair! Ce que le Seigneur a uni. que l'homme ne (le) sépare pas (2).' Ecoutez, ô mes aimés, le Seigneur a d'abord formé le premier homme, et après qu'il l'eut formé, il souffla sur lui un esprit de vie, puis il le fit entrer et le plaça dans le jardin de la joie, et il lui donna tous les biens, nourriture et breuvage, dont le goût (était) varié et le plaisir ineffable pour l'homme. Il lui donna cela, le fit demeurer seul et il ordonna aux Séraphins de le servir. Encore après cela, le Seigneur alla vers Adam, afin de le visiter et de le consoler; il le trouva assis dans le jardin de délices et de plaisir. Le Seigneur parla et dit à Adam : Paix à toi, ô Adam! (Fol. 108 r° b) Adam répondit et dit : Mon Seigneur et mon Dieu, es-tu donc venu vers moi? Que ta paix me trouve, (ô) mon Seigneur ! Le Seigneur vit Adam triste et le cœur affligé. Il lui dit : O' Adam, pourquoi là où l'on n'est pas triste es-tu triste, et là où l'on n'est pas chagrin es-tu chagrin, là (où est) le pays de la joie (en) fais-tu le pays de la tristesse et de l'affliction? Et Adam lui dit : O mon Seigneur vraiment, toi qui m'as donné (toute) joie et tout plaisir, avec qui me réjouirai-je moimême et qui se réjouira à mon sujet? Et le Seigneur lui dit : Faisons pour lui une compagne qui lui soit une aide (3). 11 lui donna un demi-sommeil

(1) Cf. Prov. 5 "-19. (2) Matth. 19«. ' (3) L'idée complète est : une compagne qui soit une aide pour lui, et pour laquelle lui aussi soit une aide.

20

REVUE

DE

L'ORIENT

CHRÉTIEN.

et Adam dormit d'un grand sommeil. (Le Seigneur) arracha un os de son côté, il (en) édifia la chair (tirée) de cet endroit, il souffla sur elle un esprit de vie, et il la lui donna, afin qu'elle soit pour lui une femme, une compagne, une aide et une sœur; il la plaça à son chevet, jusqu'à ce qu'Adam soit réveillé. Et Adam se leva de son sommeil; il vit Ève se tenant à son chevet, et il lui dit : 0 femme, qui t'a fait venir? C'est (là) la chair de ma chair et l'os de mes os. Le Seigneur (t')a donnée à moi, afin que tu sois pour moi, ma femme, m a sœur et mon épouse. Et Adam se réjouit, lorsqu'il eut vu Eve. C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et c'est pourquoi ils sont devenus homme et femme, une seule chair (]) et un seul organisme. Que l'homme fasse ainsi ! Qu'il n'abandonne pas la femme qu'(il a) depuis sa jeunesse! Et même si elle a péché, a fait une faute, est allée dans le dessein de l'ennemi et a chuté, (bien que), soit sciemment, soit sans le savoir, elle ait fait ce qui n'est pas droit, qu'(il lui pardonne) son péché, qu'il ne l'abandonne pas prisonnière du diable, car elle est son corps ! Dans l'Évangile aussi j'ai dit, (Fol. 108 r° c) moi le Seigneur, lorsque tu m'interrogeais, Pierre, au sujet de la rémission du péché du prochain. Et tu m'as dit : 0 Seigneur, combien de fois, si mon prochain et mon frère a péché contre moi, faut-il que je lui pardonne ? Est-ce jusqu'à la septième fois? Et moi, le Seigneur, j'ai dit à Pierre : Je ne te dis pas sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois (2). Je lui ai dit : Telle (doit être) la rémission de la faute et du péché de (ton) prochain et de (ton) frère. Et pareillement que (l'homme) pardonne sa faute à sa femme, qu'(il a) depuis sa jeunesse ! Et même si elle a été trouvée dans l'adultère, ou dans une faute, ou un péché quelconque, et a fait ce qui ne convient pas, qu'il la ramène (à résipiscence) ! Si le serpent l'a mordue et si le dragon mauvais a injecté son venin en elle et l'a blessée, qu'il demande le remède pour elle, afin qu'elle soit guérie de sa blessure ! Qu'il aille vers les médecins, afin qu'ils versent le remède dans sa blessure, pour qu'elle soit guérie de sa blessure. 0 homme, ne la rejette pas dans la puanteur de sa blessure, car elle est la chair de ta chair, elle est le corps de ton corps, elle est la blessure de ta blessure. Lave-la donc dans l'eau, jusqu'à ce qu'elle soit purifiée et qu'elle soit guérie de (sa) blessure. Ce que j'ai nommé (3) le serpent et le dragon qui l'a mordue, c'est le diable ; ce que j'ai dit : il a injecté son venin, c'est le péché et la faute ; et ce que j'ai nommé blessure, c'est la grande conséquence du péché. 0 homme, demande pour elle la guérison, et va vers les médecins, afin qu'ils versent le remède dans sa blessure, pour qu'elle soit guérie de sa blessure. Ceux que j'ai nommés médecins, ce sont les évêques et les prêtres. Demande pour elle ce que j'ai nommé le remède. Qu'ils la corrigent et qu'ils la ramènent par leur bonne doctrine, (1) Cf. Marc 10r. (-2) 11 est évident que l'auteur a voulu citer Matth. 18«, mais le texte présente une confusion dans les nombres et dit : Je ne te dis pas septante fois, mais sept fois sept fois. Nous avons rétabli le texte de Matth. 1822. (3) Litt. : dit.

CANONS PÉNITENTIELS.

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qu'ils (lui) donnent et (lui) versent le remède, je veux dire la pénitence qui guérira la blessure et le venin (Fol. 108 v° a) amer! 0 homme, fais ainsi pour elle, pour ta femme, que (tu as) depuis ta jeunesse; ne la laisse pas devenir captive de Satan (même) une seule fois, mais ramène-la, par la pénitence, dans la bonne doctrine des évèques. Et si vraiment tu as fait ainsi, (c'est) bien pour toi; tu as accompli toute la doctrine de la loi, le commandement de la justice et le règlement de la loi du (Très)-Haut, et tu deviendras un exemple pour tous les fidèles qui voudront aller en elle, dans la justice et sans hésitation. 4. — Si un homme a épousé une femme répudiée, qui n'est plus vierge, (qui) a épousé (un homme), (qui) a fait un péché, (qui) est allée dans la voie de Satan, soit dans l'adultère, soit dans la magie, soit dans le culte des idoles, (qui) a fait de nombreux péchés et fautes, soit sciemment, soit sans le savoir, qui a chuté dans la loi de Satan, en secret ou ouvertement, et (qui) a persévéré à faire ainsi, après que son mari l'aura su, qu'il lui dise à elle toute seule, jusqu'à neuf fois, d'abandonner son œuvre mauvaise! Et si elle est revenue (à résipiscence), si elle (l')a écouté et a confessé son péché, qu'il la conduise vers l'évêque, afin qu'il lui donne la pénitence, qu'il lui ordonne de jeûner six semaines de jours, sans compter le vendredi, le mercredi et les sabbats ! Et ensuite ayant accompli les jours de sa pénitence, dans les pleurs et dans les larmes, qu'elle se lave, qu'elle entre dans l'église, qu'elle reçoive le corps et le sang de Notre-Seigneur (Jésus)-Christ, et qu'elle n'entre pas une seconde fois dans cette faute et ce péché, car la (vraie) pénitence est de ne pas récidiver ! Mais si elle est retournée une seconde fois dans ce péché, qu'il la chasse, les mains vides et sans rien, car elle a méprisé (Fol. 108 v° b) la loi du Christ, et il n'y aura pas pour elle de pénitence une seconde fois! 5. — Si u n homme ravit la femme d'un (autre) homme et lui fait violence sans raison, tandis que son mari existe (encore), il a fait mal, a violé le commandement du Seigneur et est allé dans la loi du diable. Soit qu'il ait fait cela, en agissant par ruse, d'après son conseil (1), ou (qu'il ait fait) ainsi, en (lui) faisant (réellement) violence, il a fait un grand péché; il a violé toute la loi et le commandement qui est écrit dans la Loi et les Prophètes. Aussi sa pénitence sera grande. Selon qu'il est dit dans les Écritures (2) : que tout homme demeure fidèle à sa femme, et que la femme aussi demeure fidèle à son mari! Ainsi a été établie la règle de l'homme et de la femme, et chacun fera (3) selon qu'il a été établi. S'il est tombé (et s')il a fait (le mal), sans le savoir et après qu'il (l')a su, qu'il retourne (à résipiscence), qu'il aille .vers les évèques et qu'il demande le pardon de son péché et de la faute qu'il a faite! Que la femme aussi fasse ainsi! Qu'ils confessent le péché qu'ils ont fait, et qu'on leur donne (comme pénitence) de jeûner neuf semaines de jours, sans (compter) le vendredi, le (1) Le conseil de la femme. (2) Cette maxime se lit dans les Livres de Clément. Elle est empruntée à I Cor. 72. (3) Litt. : dira.

REVUE

DE

L'ORIENT

CHRÉTIEN.

mercredi et les sabbats ! Et (eux) ayant achevé le temps fixé de leur pénitence, qu'ils se lavent, qu'ils entrent dans l'église, qu'ils reçoivent l'Eucharistie et qu'ils soient comptés avec les fidèles! Et qu'ils ne retournent pas une seconde fois dans le péché ! La (vraie) pénitence est de ne pas récidiver. 6. — Si quelque homme a fait 'violence à une vierge et a corrompu sa virginité, en dehors de la loi et du mariage, sans avoir donné la dot et sans que son (1) père et sa mère l'aient voulu, une telle action n'est pas droite. Qu'il donne sa dot en double à son père et à sa mère, qu'il prenne cette (vierge) avec l'assentiment de son père et de sa mère, et qu'elle devienne pour lui sa femme selon la loi (2)! Mais s'il l'a abandonnée (Fol. 108 v° c), (l')ayant corrompue, '(de sorte) qu'elle reste sans ressources, c'est pour lui un grand péché, car il est devenu l'ennemi de l'œuvre du Seigneur, et il n'est pas allé selon la prescription de la loi. Sa pénitence aussi sera grande. Mais celui qui a reconnu le péché qu'il a fait et a demandé la pénitence, qu'on (la) lui donne comme il convient, et qu'on ne fasse pas acception de personnes : grand ou petit ! Établissez la règle de la justice et de la loi, selon qu'elles ont été établies anciennement. Qu'on lui donne pour pénitence de jeûner dix semaines de jours, sans (compter) le vendredi, le mercredi et les sabbats! Et lui ayant donc achevé les jours de son temps fixé, dans les larmes, qu'il se lave, qu'il entre dans l'église, qu'il reçoive l'Eucharistie et qu'il soit compté avec les brebis ! Mais la (vraie) pénitence est de ne pas récidiver. 0 évèques, donnez des lois aux peuples et exposez-leur le commandement du Seigneur et les commandements de la vie, dans le Seigneur; (dites-leur) d'aller dans les voies de l'Esprit-Saint, de ne pas parler vainement, de ne pas s'entretenir témérairement (3), car celui qui parle vainement et témérairement sera condamné. Aussi dans l'Évangile ai-je dit moi-même, le Seigneur : Toute parole vaine que les hommes auront dite, ils rendront compte à son sujet, au jour du jugement (4). Et j'ai dit encore : Par tes paroles tu seras justifié et par les paroles tu seras condamné (5). Maintenant, ô évèques, affermissez les peuples, afin qu'ils se gardent de toute parole mauvaise. 7. — Si un homme a été trouvé dans un discours mauvais (et) a médit contre le métropolite et contre le roi, alors qu'ils sont innocents ; s'il s'est proposé (quelque) mauvais dessein, ou de tuer, ou d'accuser (faussement), ou de faux témoignage ; s'il a été trouvé ainsi, par témoignage de deux ou trois témoins, reprenez-le; sa condamnation (doit être) grande, car celui qui a fait cette action honteuse a fait un délit et un péché qui ne conviennent pas. Il n'y a pas de rémission (Fol. 109 r° a) et de pénitence pour celui qui a médit contre le roi et contre le métropolite, si eux-mêmes, (1) Le père et la nlère de la vierge; de même plus bas. (2) C'est presque la prescription de Ex. 221«. (3) I. e. de quelque façon qu'il leur vienne à l'esprit. (4) Matth. Kss. (5) Matth. 123".

CANONS

PÉNITENTIELS.

23

soit le métropolite, soit le roi, n'ont pas pardonné, car ils sont grands et ont domination sur tout homme, car ils sont pourvus d'autorité et sont les oints du Seigneur. Il n'est pas juste qu'on médise contre eux, car euxmêmes le métropolite et le roi sont préposés, (comme) image du Fils du Seigneur; ne médisez di>ne pas contre eux. Et aussi dans l'Évangile j'ai dit (1) : Si quelqu'un a blasphémé contre le Fils de l'Homme, son péché lui sera pardonné; mais pour celui qui a blasphémé contre VEsprit-Saint, il ne lui sei'a pardonné ni dans ce monde, ni dans (le monde) à venir (2), Pareillement il ne sera pas pardonné à celui qui aura médit (contre ie roi et le métropolite), aura fait le mal, soit par sa parole, soit par ses œuvres, soit par une (fausse) accusation, ou par son (mauvais) dessein, ou par le meurtre, ou (en s'efforçant) de les destituer de leur fonction; il sera maudit comme Judas lui-même, qui a fait tuer le Seigneur de toutes choses, l'a livré, l'a vendu pour trente (pièces) d'argent, et n'a pas eu de gain par la vente de son Maître, mais s'est perdu, (car) il s'est pendu luimême et est mort sans pénitence. Ainsi cet homme sera perdu comme le diable et Judas, et il mourra (Fol. 109 r° b) sans pénitence. Personne ne priera et ne suppliera pour lui et personne ne lui donnera la pénitence pour la rémission de son péché. Mais si eux-mêmes, le métropolite et le roi, ont eu pitié de lui et ont pardonné à cet homme ; s'ils ont donné la pénitence à celui pour qui il n'y avait pas de miséricorde et de pénitence, (à celui) qui était destiné à la mort, (qui en) approchait et qui désespérait; s'ils ont eu pitié de celui qui avait péché et erré contre eux; (s'ils) ont pardonné à celui qui avait été trouvé dans toute cette faute et ce péché, à eux aussi leur sera pardonné, auprès du Seigneur, leur péché, car ils ont entendu la parole et le commandement du Seigneur disant : Pardonnez le péché à celui qui a péché contre vous (3). Et NotretSeigneur aussi a prié et a demandé (le pardon) pour ceux qui l'ont crucifié, et il leur a pardonné et a dit : 0 Père, remets-leur leur péché et pardonne-leur leur faute (4). C'est cela qu'a dit le Seigneur pour ceux qui l'ont crucifié. Et vous aussi, métropolites et rois, faites de même et imitez le Christ; car le Christ est prêtre, prince des prêtres; (il est) roi, roi des rois; (c'est) lui (qui) a institué les métropolites, les prêtres, les diacres, les rois et les juges; d'eux tous (Fol. 109 r° c) il est le Seigneur; il est le roi de toute créature qui (est) au ciel et sur la terre. Pareillement il est juste que vous imitiez le Christ et que vous pardonniez (sa) faute à qui a péché contre vous. 0 métropolites et rois, faites ainsi et pardonnez à qui a péché contre vous, afin que vous receviez la récompense auprès du Seigneur, et afin qu'il vous donne ce que l'œil n'a pas vu, (ce que) l'oreille n'a pas entendu, ce qu'il a préparé pour ceux qui l'aiment (5). (1) Le texte porte : il dit. (2) (3) (4) (5)

M a t t h . 12 3 2 . Cf. M a t t h . 6'«. Cf. Luc 2 3 « . Cf. I Cor. 2».

24

REVUE

DE L'ORIENT

CHRÉTIEN.

A lui gloire, au Messie, au Fils du S e i g n e u r , qui a donné la p é n i t e n c e aux pécheurs, pour les siècles des s i è c l e s ! A m e n . A m e n . Ainsi soit-il. Ainsi soit-il. 0 é v ê q u e s , statuez ainsi, r é g l e z la loi et établissez l e r è g l e m e n t de la pénitence. Afin que l e pécheur ne m e u r e pas dgns son p é c h é , d o n n e z la pénitence à ceux qui voudront f a i r e p é n i t e n c e . Priez pour celui qui a écrit et pour celui qui a fait é c r i r e

(tout c e c i ) ,

'Abesêlom, afin que le Seigneur lui fasse m i s é r i c o r d e dans l e

royaume

des cieux pour les siècles des siècles. A m e n ; A m e n . Ainsi soit-il. Ainsi soit-il. (A

suivre.) L.

GUERRIER.

UNE ANAPHORE SYRIAQUE DE SÉVÈRE POUR L A MESSE DES PRÉSANCTIFIÉS

Les liturgistes ne connaissent pas encore d'anaphore syriaque pour la messe des présanctifiés. Renaudot (1) s'en plaignait en ces termes : « Quamvis in Oriente Prassanctificatorum Missa celebretur graeco more, singulare tamen illius officium a nobis hucusque nec in Syrorum, nec in Coptitarum codicibus repertum est... Apud Syros, in tanto liturgiarum numero, nulla similis (Liturgiae Prœsanctificatorum Divi Marci). » Aussi est-ce une lacune que l'absence de cet office dans sa Collection des Liturgies Orientales. Cette lacune, les auteurs occidentaux qui suivirent, ne réussirent pas à la combler. Si, en effet, ils touchent un mot de la messe des présanctifiés dans les différentes autres églises, ils la signalent à peine dans les églises de langue syriaque (2). Leur silence est toutefois plus compréhensible que celui des liturgistes syriens. Alors qu'ils traitent ex-professo de la Messe, ces derniers omettent de parler de celle des présanctifiés. Le saint et savant maronite Ad-Douaîhi (mort en 1704), est égal en cela au jacobite Bar-Salibi (3) (mort en 1171). Dans les livres liturgiques, de même, on chercherait en vain l'anaphore des présanctifiés. Le missel des syriens catholiques,, édité à Rome en 1843, ne la contient pas. Il faut en dire autant (1) Liturgiarum orientalium Collectio, t. II, p. 85. (2) Ainsi Lebrun, Explication de la Messe, diss. V I , art. II et diss. I X ; — Brightman, Liturgies eastern. and western, vol. I : Eastern liturgies, p. 586 avec les renvois. P. 4&4, Brightman publie bien les Btaxovwà Tîj; «po7iYia

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87

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suivre.) Sylvain

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(18) «D+tfi.cpn-3 0 < D + o » f m . (19) i.r'J.Ì^Al']

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(9) A ft4»-n (sic). (10) A am. 3"fld. B g; est en surcharge. (12) Pour la forme du nom propre, ici et plus bas, B = (13) A w+firt-f (sic). (14) *»Î1A,V] A - m v .

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102

IIEVl E DE L'ORIENT CHRÉTIEN.

TRADUCTION (A, fol. 7 I r° li, in medio: B, fol. 73 v° b, in initio) Il y

avait,

à Jérusalem, -11110 femme courtisane qui se donnait à quiconque la cherchait. Elle était de la tribu de Juda et s'appelait ( 1 ) Marie. Lorsqu'elle apprit que Noire-Seigneur Jésus-Christ se trouvait, avec ses disciples, dans la maison de Simon, elle prit avec elle trois cents deniers d'or (2). Elle alla (B, Toi. 7G r° a) vers le premier (3) des marchands (1) qui vendaient des parfums. 77 s'appelait (5) lladnok; il était de la tribu de Iluben. Elle lui dit : « Se trouve-t-il chez toi de l'huile parfumée (6), qui convient pour (A, fol. 71 v°a) les rois? » Il y avait chez ce marchand une corne d'or qui s'était trouvée (7) autrefois dans l'arche, dans le tabernacle d'alliance (S). En elle était abondante l'huile que le Seigneur a/vait donnée à Moïse, son serviteur, pour en oindre les rois, les prophètes et les prêtres. En effet, le prophète Moïse et tous les prophètes qui vinrent après lui, lorsqu'ils (9) voulaient oindre de cette huile un prophète, ou un roi, ou un prêtre, plaçaient la corne sur leur tète (10). L'huile (il) en jaillissait(12) et descendait dans une patène (13) d'or qui était adhérente à la corne. Mais le marchand lladnok ne connaissait pas l'histoire (14) de cette huile, ni son prix. La mère (1) M. à m. : son nom itait.

(2) Mot étranger : Srjvipiov; « numus aurrus : y.pjaoï Gen. 37, 28 - ; cf. Dillmann, I.ex. aeth., col. 1115. (3) Sens de princep». (4) Sens de gros marchand, négociant, ici et plus bas. (5) Cf. supra, p. 102, note 1. (6) M. à m. : de l'huile de parfums.

(7) M. à m. : qui avait existé (était devenue). (X) Les expressions jÇDt

traduisent

le grec : oxrivr) toû (Jiapïvptov.

•('J) M. à m. : s'ils.

(10) SI. à ni. : sa tête. (11) Ordre expressif : quant à t'huile. (12) Le verbe /.A/. A a le sens général de jaillir. Dillmann, Les. aeth.. col. 1316, a tort de limiter le sens propre de ¿Ahll -A » s Chrtîl«) et de ne point retomber dans sa faute, car, au cas où elle récidiverait, il ne pourrait plus, aux yeux des Juifs, suspendre une seconde fois l'application de la loi mosaïque.

2 JTA+«fi0X, IV, 2 a) La forme verbale causative-réfléchie-intensive hh'htha>%, IV, 2, ne se trouve pas dans le Lexicon linguae aethiopicae de A . D i l l m a n n . On rencontre seulement les formes « • I, 2 ... spectare, speculari, (introspicere, prospicere, despectare, perspicere), inspicere, visitare ... ivhwX s III, 2, pass. : spectari, inspici, visitari, luslrari ... » Op. cit., col. 118-119. b) Sens : hh-td\(0?t, IV, 2 : considérer, examiner, regarder, méditer (attentivement pour soi). c) Texte : m}xti't°17, n° 4, p. 43ô (2). d) Contexte : le texte que nous venons de citer se trouve au milieu de brèves maximes ascétiques ayant chacune un sens complet. L'influence du contexte ajoute donc très peu à la détermination exacte du sens de hft'IvIifflR, IV, 2. (A

suivre.) Sylvain

GRÉUAUT.

XeufmarcUé (Seine-Inférieure), le 20 Mars 11)10. (1) D'après le contexte, il s'agit dn jugement dernier. (2) Les Sentences d'Évai/rius sont extraites elles-mêmes «lu ms. n* 3 de M. Ê. Dolomie, que nous analysons dans HOC.

BIBLIOGRAPHIE

P. Gaudentio O R F A L I 0 . F. M., De Arca fœderis Dissertatio archœologicohistórica Veteris Testamenti delinealionibus órnala pro gradu doctoratus in facúltate theologica Friburgensi obtincndo, p. vi-113; Paris, Picard. Description de l'arche; histoire de l'arche, son importance au point de vue religieux et national : tels sont les trois chapitres qui constituent la thèse du P. Orfali. Le troisième tient en quelques pages; sans apporter précisément d'idées nouvelles, il met bien en relief la grandeur du privilège que le peuple d'Israël tirait de la présence divine en son sein. — Les deux autres chapitres sont beaucoup plus considérables. Le deuxième (p. 61-102) consiste surtout en une revue des textes qui nous parlent du sort fait à l'arche depuis les migrations du désert jusqu'à la ruine de Jérusalem. Des remarques se rattachant à la philologie, à la critique, à l'archéologie, à la géographie servent à préciser les données et les allusions des récits bibliques. D'ordinaire ces petits commentaires sont heureux et l'érudition est de bon aloi.. Au point de vue géographique pourtant, je doute que l'auteur ait puisé aux meilleures sources. Autrement aurait-il dit avec tant d'assurance qu'au pied du mont Serbal, il n'y avait pas de plaine assez étendue pour être qualifiée de désert du Sinaï et se prêter à un long séjour des Israélites? Aurait-il laissé entendre que la plaine d'Er-Raha, au pied du Djebel Musa, était plus fertile et mieux arrosée que l'oasis de Pheiran, plus apte à un séjour prolongé des Israélites que ces ouadis qui, à certaines périodes, donnèrent asile à des milliers de moines? Surtout aurait-il écrit, à propos de la région de Cadès ÇAïn Qadis) : oasis deliciis affluens, ficis et virgullis varii generis consita? Le P. Orfali eût consulté avec avantage les divers récits des caravanes que les Dominicains de l'Ecole Biblique de Jérusalem ont organisées au travers de la péninsule du Sinaï. Mais n'insistons pas trop longuement sur ces détails. Aussi bien la partie principale de l'œuvre est au chapitre premier. La raison d'être de cette section est tirée des confusions que les critiques ont établies entre l'arche et divers emblèmes religieux chers à plusieurs peuples de l'antiquité, des réserves qu'après en avoir rejeté l'authenticité mosaïque, ces mêmes critiques ont faites touchant la valeur historique de nombre de récits du Pentateuque. Avec une très louable fermeté, l'auteur commence par blâmer ce procédé contraire à la véritable méthode historique, qui consiste à préférer au témoignage des récits bibliques les données de l'histoire comparée des religions. Avant tout, les textes; ensuite, les rap-

10,8

REVUE

DE

L'ORIENT

CHRÉTIEN.

prochements capables d'en faciliter une plus parfaite intelligence. Le P. Orfali adopte avec décision les conclusions de la Commission Iiiblique concernant l'authenticité mosaïque du Pentateuque; cela ne l'empêche point de prêter à la théorie documentaire l'attention d'un érudit qui est au courant des recherches contemporaines. Prenant comme point de départ le texte d'Ex., xxv, 10-iî2, il donne avant tout soji attention à la description de l'arche: cotte partie de la thèse est menée avec la précision désirable. Puis, après u n e étude intéressante sur les Chérubins, vivifiée par les comparaisons auxquelles se prêtent divers symboles assyro-babyloniens et égyptiens, M. Orfali traite la question des rapports de l'arche avec les cistes sacrées en usage dans plusieurs religions païennes, avec les barques sacrées et les chapelles portatives des Égyptiens, avec les trônes et chars consacrés aux dieux dont les documents nous ont conservé le souvenir ou l'image pour l'Egypte, la Çhaldée, la Perse. Ces parallèles ont pour résultat de nous faire mieux comprendre le vrai caractère du symbole qui était au centre de la religion des fils d'Israël. On pourrait au cours de ces soixante pages relever u n certain nombre d'imperfections de détail. Mais telle qu'elle se présente, cette thèse était digne du patronage et de l'approbation d'un j u g e tel que le P. Zapletal. Je signalerai toutefois la négligence de l'auteur dans la revision de ses épreuves pour ce qui concerne l'hébreu. Très peu de citations,, hébraïques sont exemptes de f a u t e s ; on en peut relever plus de trente dans le seul texte d'Ex., xxv, 10-22. Il est indispensable d'honorer la science catholique eu attachant u n e g r a n d e importance à la correction extérieure des travaux qui s'y rattachent. J.

TOEZARD.

Miguel A S I N P A L A C I O S . — Lu Escalologia inusulmana en la divîna Cornedin, gr. in-8", 404 pages, Madrid, 1919, imprimerie de Estanislao Maestre. Ce travail a été lu p a r M. Asin pour sa réception à l'Académie royale espagnole le 26 janvier 1919. Un verset du Coran (XVII, 1) remercie le Seigneur qui a transporté certaine nuit son serviteur Mahomet de la Mecque à Jérusalem et lui a montré beaucoup de merveilles. De nombreux commentateurs m u s u l m a n s se sont jugés à môme de nous raconter tout ce que Mahomet avait vu. La légende a toujours été e,n s'amplifiant et bientôt ce ne fut plus seulement un voyage terrestre, avec ascension de montagne escarpée et visite du purgatoire et de l'enfer, mais un voyage à travers les sphères célestes jusqu'au trône de Dieu. M. Asin nous fait connaître les développements de la légende, il les partage en trois cycles et traduit ou résume dans chaque cas les principaux auteurs. 11 note ensuite les nombreuses analogies qui existent entre ces légendes musulmanes et le voyage du Dante qui forme la trame de la Divine Comédie, p. 1-97.

109

BIBLIOGRAPHIE.

Il compare ensuite la Divine Comédie avec d'autres légendes musulmanes d'outre-tombe sur les limbes, l'enfer, le purgatoire, le paradis terrestre et le ciel, et note encore de nombreuses analogies, p. 99-228. Il étudie enfin, p. 229-296, les légendes chrétiennes antérieures à la Divine Comédie qui ont quelque rapport avec l'œuvre du Dante et il montre jencore qu'elles semblent des imitations de modèles arabes, de sorte que l'inspiration de la Divine Comédie remonterait donc, à travers ces légendes, jusqu'à des ouvrages musulmans. Après avoir relevé les nombreuses analogies et avant de conclure à une imitation, M. Asin se demande (297-333) comment le Dante aurait pu connaître les légendes musulmanes. Il rappelle le mouvement scientifique dont l'Espagne a été le théâtre vers le xn c siècle et les nombreux traducteurs qui sont allés, en Espagne, traduire des ouvrages musulmans. M. Bruno Nardi a montré que la théologie du Dante n'était pas thomiste, mais dérivait plutôt de l'école arabe espagnole néo-platonicienne et M. Asin met en relief la personnalité du maître du Dante, le florentin Bruneto Latini, ambassadeur en Espagne en 1260. cinq années avant la naissance du Dante, auteur d'ouvrages encyclopédiques où les légendes musulmanes sont consignées; il semble donc certain que le Dante, soit par lui-même, soit au moins par l'intermédiaire de son maître, a dû en avoir connaissance et on peut conclure que le Dante a imité les auteurs arabes et tout particulièrement Vauteur arabe espagnol Abenarabi. M. Julián Ribera Tarrago répond à M. Asin, p. 389-401 : il met en relief l'importance de l'arabe pour l'histoire de l'Espagne et même de la civilisation dans tout l'Occident, puisque c'est en Espagne qu'on va d'abord faire des traductions et chercher des modèles: il rappelle enfin les ouvrages de M. Asin dont un certain nombre sont connus des lecteurs de la ROC. F.

Nad.

Ignacio G o n z a l e z L l u u e k a , Viajes de Benjamin de Tudela, 8 ° , 1 8 4 pages, 3 cartes, Madrid, 1918, 8 pesetas (Publication de la Junta para ampliacion deEstudios, Moreto, I, Madrid). Benjamin, juif espagnol, a parcouru, entre 1160 et 1173, le sud de la France, l'Italie, la Syrie, la Palestine, la Mésopotamie pour revenir par l'Arabie, l'Egypte, Messine et Palerme. Ses notes de voyage, rédigées en hébreu, ont déjà été éditées plusieurs fois et traduites en plusieurs langues. M. Gonzalez Llubera nous donne ici la première version en langue .castillane, p. 5 1 - 1 1 8 . Il la fait précéder d'une introduction sur l'époque, la personnalité, les voyages et l'œuvre de Benjamin, p. 1 3 - 5 0 , et la fait suivre d'un apparat critique qui donne en. hébreu les principales variantes des manuscrits et des éditions, surtout pour les noms propres, p. 1 2 1 - 1 4 4 ; d'annotations sur les principaux sujets, p. 1 4 5 - 1 0 0 ; d'une bibliographie et d'un index des noms propres, p. 1 6 7 - 1 8 2 .

110

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On ne sait pas pour quel motif Benjamin a entrepris son voyage : commerce, curiosité, pèlerinage, mission près des communautés juives. Ses notes, sans doute inachevées, ont été groupées par un compilateur qui leur a ajouté uu court prologue : • Voici le livre des • voyages • que composa Rabbnn Benjamin, (Ils de Jonab de Navnrrr. Rahban Benjamin a quitté son pays, la ville

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