Normes de présentation d’un travail de recherche [5 ed.] 9782890943476

(Marc-André) Comprend des références bibliographiques (pages 145-146) et un index.

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French Pages xv, 237 pages [254] Year 2016

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Normes de présentation d’un travail de recherche [5 ed.]
 9782890943476

Table of contents :
Table des matières......Page 9
Liste des tableaux et des exemples de tableaux......Page 13
Liste des figures......Page 15
lntroduction......Page 17
Chapitre 1 : La présentation matérielle......Page 19
Chapitre 2 : Contenu d'un mémoire, d'un essai, d'une thèse ou d'un article scientifique......Page 51
Chapitre 3 : Tableaux et figures......Page 113
Conclusion......Page 160
Références......Page 161
Appendices......Page 163
Appendice A : Petit répertoire des anglicismes et des impropriétés de langage fréquemment relevés dans les écrits scientifiques en français......Page 165
Appendice B : Exemples de pages de titre......Page 181
Appendice C : Exemples de questionnaires......Page 193
Appendice D : Exemple de travail de session......Page 197
Appendice E : La présentation d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse sous forme d'articles scientifiques......Page 211
Appendice F : Exemple avec pages miniatures de la disposition des éléments d'un travail long, d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse......Page 227
Index......Page 247

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Normes de présentation d'un travail de recherche 5e édition Marc A. Provost, Ph. D. Michel Alain, Ph. D. Yvan Leroux, Ph. D. Yvan Lussier, Ph. D.

Les Éditions SMG 5365 boulevard Jean XXIII Trois-Rivières (Québec) G8Z 4A6 Téléphone : (819) 376-5650 Télécopieur : (819) 373-2904 Distributeur pour tous les pays (sauf le Canada) Lavoisier SAS 14, rue de Provigny F-94236 Cachan cedex France www.Lavoisier.fr

Cet ouvrage est protégé par la loi canadienne sur le droit d'auteur. Le fait de reproduire sans autorisation, sous quelque forme que ce soit, la totalité ou une partie d'un ouvrage protégé constitue une action déloyale et une violation à l'éthique professionnelle. Les contrevenants sont passibles des sanctions prévues par la loi.

Coordination éditoriale et responsable de la production : Gérald Baillargeon Traitement de texte et mise en pages pour la s• édition : Gérald Baillargeon Traitement de texte et mise en pages pour la 4• édition : Gérald Baillargeon, Sylvain Ricard et Yvan Leroux Illustrations et graphiques : Gérald Baillargeon Conception du couvert: Guy Jetté

Normes de présentation d'un travail de recherche, Copyright© 2010, 2016 Les Éditions SMG

Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives du Canada

ISBN 978-2-89094-347-6

s• édition

Normes de présentation d'un travail de recherche 5' édition Marc A. Provost, Ph. D. Michel Alain, Ph. D. Yvan Leroux, Ph. D. Yvan Lussier, Ph. D. Département de psychologie Université du Québec à Trois-Rivières

Les Éditions SMG Trois-Rivières (Québec)

Distributeur exclusif pour tous les pays (sauf le Canada) : Lavoisier SAS 14 rue de Provigny F-94236 Cachan cedex France www.Lavoisier.fr

À propos des auteurs ...

Marc A. Provost est professeur émérite associé au Département de psychologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il a un doctorat (Ph.D) de l'Université de Montréal et a fait ses études post­ doctorales en éthologie humaine à l'Université de Keele en Angleterre. Spécialiste du développement de l'enfant et de )'éthologie humaine, ses intérêts en recherche portent essentiellement sur la théorie de l'attachement, les relations sociales et les problèmes d'anxiété des enfants d'âge préscolaire. Il donne aussi plusieurs cours de méthodologie et de statistiques aux étudiants de doctorat en psychologie. Michel Alain a obtenu son doctorat (Ph.D.) de l'Université de Waterloo (Ontario) en 1980. Il est professeur associé au Département de psychologie de l'UQTR. Ses travaux de recherche et ses publications touchent à la psychologie du témoignage oculaire, à l'expertise psychojuridique, à la psychologie du contrôle et de la résignation acquise, de même qu'au domaine des attributions et du style attributionnel. Il est l'auteur des ouvrages Les us et les abus dans l'application de la régression multiple en sciences humaines et Analyse de plans de recherche expérimentaux avec SPSS aussi parus chez SMG. Il donne aussi plusieurs cours de méthodologie et de statistiques aux étudiants du doctorat en psychologie. Yvan Leroux a obtenu son doctorat (Ph.D.) de l'Université Laval. Il est professeur au Département de psychologie de l'UQTR depuis 1989, et ce, après avoir œuvré pendant quatre années à l'Université de Moncton (Nouveau-Brunswick). À l'UQTR, son enseignement a porté sur la psychologie de la créativité, l'élaboration et la rédaction d'un mémoire ou d'un article scientifique, la communication scientifique et professionnelle, l'élaboration d'instruments d'évaluation et de mesure, les méthodes de recherche, l'activité de synthèse en psychologie ainsi que sur les théories de la personnalité. Dans une perspective socio-cognitive, ses travaux de recherche focalisent sur l'expression des différences individuelles au regard du phénomène de la créativité artistique surtout de nature photographique. Yvan Lussier a obtenu son doctorat (Ph. O.) de l'Université de Montréal. Il est professeur titulaire au Département de psychologie de l'UQTR. Ses travaux de recherche et ses publications portent sur les déterminants de la détresse conjugale. Plus spécifiquement, il s'intéresse à la dynamique d'attachement entre les conjoints et à ses effets sur l'évolution, le maintien et la détérioration des relations de couple. Son enseignement touche les méthodes de recherche en psychologie ainsi que l'intervention clinique auprès du couple.

Tout au long de cet ouvrage, les génériques masculins sont utilisés, sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte.

Table des n,atières Liste des tableaux et des exemples de tableaux .................................................

xiii

Liste des figures ................................................................................................... Introduction

1

Chapitre 1 : La présentation matérielle . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

3

1.1 La présentation littéraire d'un écrit scientifique .......................................

5

1.1.1 Le style scientifique ............................................................................ 1.1.2 La ponctuation .. ................................................................................. 1.1.2.1 Le point ................................................................. 1.1.2.2 La virgule ..................................................................... 1.1.2.3 Le point-virgule ............................................................................... .............................................................. 1.1.2.4 Le deux-points 1.1.2.5 Les points de suspension .................. ............................................ 1.1.2.6 Les guillemets ........ .................................................. ................ 1.1.2.7 Les parenthèses ............................................................................ 1.1.2.8 Les parenthèses carrés ................................................................. 1.1.2.9 Le tiret .......................... ................................................................. 1. 1 .3 Les abréviations ................................................................................. 1.1.3.1 Les abréviations communes et les autres ....................................... 1.1.3.2 Les abréviations latines ..................................................................

7 8 8 8 9 10 10 11 12 13 13 14 14 17

1.2 La présentation typographique du document .... ............................ ...........

18

1.2.1 Le choix de la police de caractères ......................................... 1.2.2 La taille de la police de caractères..................................................... 1.2.3 Les styles de la police de caractères. ............................................... 1.2.3.1 La mise en caractères italiques......................... ............................. 1.2.3.2 La mise en caractères gras ...... ....................... .............................

18 19 19 22 23

1.3 La mise en pages .... ...... .... ............................... ............ ..........................

24

1.3.1 1.3.2 1.3.3 1.3.4 1.3.5 1.3.6 1.3.7 1.3.8

Le format d'une page.......................................................................... Les marges d'une page ...... .... ........ ...... ........ ...... .......... ................. .... La disposition latérale du contenu d'une page ................................. La pagination ................. ............................................................... Les interlignes ........... ........................................................................ Les alinéas et les paragraphes ......................................................... Les titres et les sous-titres................................................................. Les notes de bas de page .................................................................

24 24 25 26 26 27 27 31

X

TABLE DES MATIÈRES

1.4 L'impression du manuscrit......................................................................

32

1.4.1 La face de l'impression ........................................................................ 1.4.2 Le type de papier..................... .... .. . ...... . .. ........ .. .. . ... .. .. ............. .... .... ...... ............... 1.4.3 La reproduction du rapport . . ...... ..... .. .. ...............

33 33 33

Chapitre 2 : Contenu d'un mémoire, d'un essai, d'une thèse ou d'un article scientifique . .. . . . .. . .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . . . . . . . . .

35

2.1 Les pages liminaires...............................................................................

37

2.1.1 La page de titre............................... ... ................................................ 2.1.1.1 Page de titre du mémoire, de l'essai ou de la thèse .......................... 2.1.1.2 Page de titre d'un travail de session ou d'un rapport ............ ....... 2.1.1.3 Difficultés....................................................................................... 2.1.2 Sommaire ....... .............................................................. 2.1.3 Table des matières............................................................................... 2.1.4 Liste des tableaux ............................................................ .................... 2.1.5 Liste des figures .................................................................................. 2.1.6 Remerciements ........... ......... ... ....... ......... . . .... ..... ................ ...... ...........

38 38 44 44 44 45 45 46 46

2.2 Introduction..............................................................................................

47

2. 3 Contexte théorique..................................................................................

47

2.3.1 Les références ...................................... ............................................. 2.3.2 Les citations .......................................................................................

48 50

2.4 Méthode................ :..................................................................................

53

2.4.1 2.4.2 2.4.3 2.4.4 2.4.5

Participants.............................................. . ............................... Matériel .. ... .................. ............... ........ . ............. ................ . ........ .......... Instruments de mesure........................................................................ Déroulement ............................ .................... ....................................... Plan de l'expérience ................................................................... .. ........

53 54 54 55 56

2.5 Résultats .................................................................................................

56

2.5.1

L'analyse des données........... 2.5.1.1 La réduction des données .. 2.5.1.2 L'analyse statistique ...... ............................................................... 2.5.2 La présentation des résultats ............................................................... 2.5.2.1 L'écriture des chiffres et des nombres ............................. 2.5.2.2 Les notations statistiques........... . .. ....................................... 2.5.3 Les tableaux.... ............................ . .............................................. . 2.5.3.1 Les tableaux de données brutes................................................... 2.5.3.2 Les tableaux de statistiques descriptives...................................... ................................. 2.5.3.3 Les tableaux d'analyses statistiques 2.5.4 Les figures ................................................ ..........................................

57 57 58 58 58 61 62 64 64 64 66

2.6 Discussion ...............................................................................................

69

2. 7 Conclusion ...............................................................................................

70

2.8 Références ..............................................................................................

70

2.8.1

L'ordonnancement des références dans la liste ............ ........ .............. .................................... 2.8.1.1 Ordre alphabétique des noms 2.8.1.2 Ordre de plusieurs ouvrages du même premier auteur................ 2.8.1.3 Ordre de différents ouvrages par des auteurs différents ayant le même nom ................ ................... ............... .................. 2.8.1.4 Travaux n'ayant pas d'auteurs ou ayant un groupe, une association comme auteur ............................. .......................

71 71 72 73 73

xi TABLE DES MATIÈRES

2.8.2 La présentation des références............................................................ 2.8.2.1 Présentation générale. .................................................................. ................................................................... 2.8.2.2 Les auteurs ...... 2.8.2.3 La date de publication................................................................... 2.8.2.4 Titre d'un article ou d'un chapitre.................................................. 2.8.2.5 Source d'un travail ................................. ................................. 2.8.2.6 Lieu d'une maison d'édition.... ...................................................... 2.8.2.7 Exemples variés ............................................................................

74 75 76 77 78 79 81 81

2.9 Appendices .............................................................................................

92

Chapitre 3 : Tableaux et figures .. ..............................................................

95

3.1 Les tableaux.............................................................................................

97

3.1.1 Les tableaux descriptifs ..................... ................................................. 3.1.2 Les tableaux d'analyses statistiques ....................................................

98 107

3.2 Les figures

134

Conclusion ..

144

Références ........................................................................................................

145

Appendices ..................... .......................................................................... Petit répertoire des anglicismes et des impropriétés Appendice A: de langage fréquemment relevés dans les écrits scientifiques en français...........................................

147 149

Appendice B :

Exemples de pages de titre.... .............................................

165

Appendice C

Exemples de questionnaires ................................................

177

Appendice D :

Exemple de travail de session ............................................. .

181

Appendice E

La présentation d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse sous forme d'articles scientifiques ....................

195

Appendice F :

Exemple avec pages miniatures de la disposition des éléments d'un travail long, d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse .........................

211

Index ................... ........................................... ...................................................

231

Liste des tableaux et des exemples de tableau:x Tableau 1

Espacement des signes de ponctuation, typographiques ou des symboles courants ............. ................................................

Tableau2

Exemples de l'effet de diverses polices de caractères sur l'aspect visuel d'un texte . ................................ .........................

20

Tableau3

Niveaux hièrarchiques des subdivisions d'un texte ..... ...... ................

29

15

Exemple de tableau de statistiques descriptives Tableau 4

Cotes moyennes et ècarts types des deux groupes dans chacune des quatre catégories de loisirs ........ ...............................

65

Exemple de tableau présentant une procédure complexe Tableau 5

Les épisodes de la situation d'Ainsworth ........ ......................

100

Exemple de tableau présentant une liste d'items Tableau 6

Les échelles d'observation directe du comportement social des enfants .................. ........................................... ..................

101

Exemple de tableau de résumé de la documentation Tableau 7

Synopsis des recherches empiriques rapportant des corrélations significatives entre les mesures prosociales et antisociales ............

102

Exemple de tableau de résumé de données dans la documentation Tableau 8

Répartition des verdicts rendus par la chambre de la famille ..........

104

Exemples de tableaux de statistiques descriptives Tableau 9

Fréquence et pourcentage d'apparition des comportements durant l'intérêt (N = 17) .......................... .. .............. ......

105

Tableau 10

Moyennes aux diverses cotes pour chaque profil...

106

Tableau 11

Distribution des styles d'attachement selon les deux groupes d'hommes . .. ... ... ... .. ....... ........... . ............... ..... ... .........

113

2

Exemples de tableaux de comparaison de fréquences (X ) Tableau 12

Prévalence(%) des différents types de violence chez les hommes en traitement et ceux de la population générale ...............

Tableau 13 Prévalence des différents types de violence chez les hommes en traitement et ceux de la population générale. ...

114 115

Exemple de tableau de comparaison de moyennes (test-t) Tableau 14 Comparaison entre les hommes en traitement et ceux de la population générale sur les variables sociodémographiques .........

116

Exemples de tableaux de comparaison de moyennes (ANOVA) Tableau 15 Comparaison de moyennes a posteriori pour les trois types de domicile ........ ............ ... .................................. ................. Tableau 16

Analyse de variance de l'adaptation conjugale selon les trois classes sociales et les trois traitements ....................

117 118

Exemple de tableau de comparaison post hoc Tableau 17

Moyennes et écarts types de l'adaptation conjugale pour les classes sociales en fonction des trois conditions expérimentales (N = 60) ..

119

xiv

LISTE DES TABLEAUX ET DES EXEMPLES DE TABLEAUX

Exemple de tableau de comparaison de moyennes (ANOVA) avec taille de l'effet Tableau 18

Analyse de variance à mesures répétées des résultats des deux groupes de participants aux quatre examens ............

120

Exemple de tableau de comparaison de moyennes avec covariable (ANCOVA) Tableau 19

Analyse de covariance de l'anxiété selon les quatre niveaux d'âge et le sexe des enfants, en contrôlant l'effet de la désirabilité sociale

121

Exemple de tableau d'analyse de régression logistique Tableau 20

Analyse de régression logistique prédisant la violence physique émise par les hommes..................... .............. ................ .

122

Exemples de tableaux d'analyse de fonction discriminante Tableau 21

Variables prédictives de l'analyse de fonction discriminante.

123

Tableau 22

Corrélations entre les variables prédictives et les fonctions discriminantes (matrice de structure de la fonction) et les coefficients de fonction discriminante standardisés

124

Analyse de classification des types de famille

125

Tableau 23

Exemples de tableaux de corrélations Tableau 24

Corrélations entre les variables (N = 237). .....................................

126

Tableau 25

Corrélations et coefficients de régression entre les conditions préalables et le sentiment de privation (N = 217)...

127

Exemples de tableaux d'analyse de régression multiple Tableau 26

Régression multiple des variables indépendantes sur l'anxiété ......

Tableau 27

Analyses de régression multiple hiérarchique prédisant le bien-être psychologique à partir de la compétence sociale et du nombre d'amis pour les relations avec les parents, le professeur principal et le meilleur ami ... .. ..... .... ...............................

129

Tableau 28

Indices d'adéquation des modèles acheminatoires .........................

130

128

Exemple de tableau d'analyse factorielle exploratoire Tableau 29

Analyse factorielle du questionnaire d'évaluation des dimensions de l'attachement................ .......... ................

131

Exemple de tableau d'analyse factorielle confirmatoire Tableau 30

Indices d'ajustement des modèles bidimensionnel et tridimensionnel de l'attachement adulte............ ................. ....... ............. ...

133

LISTE DES FIGURES

XV

Liste des figures Figure

Distribution du stress lié au travail selon le sexe ............ .... ... .......... .. .. . ... .. . . .. . .

67

2

Répartition des mères selon leur statut ......................... ... . .. . .. . . .. . .. . ...... . .. . .. . . . . . .

67

3

Résultats en fonction de l'âge . . .... . ...... .. ... ............ .. .... .... .. .... .... .... .. .. . ....... ... . .. . .

68

4

Relation entre l'attention et le succès scolaire............. ... .

68

5

Plan et aménagement du laboratoire

136

6

Niveau d'anxiété avant et après le traitement selon les trois . . . . .. ....... .. . . . . ............ . ....... ... ...... . . . . conditions expérimentales ..

137

7

Niveau d'agressivité avant et après le traitement selon les trois conditions expérimentales ..... ....... . .. ..... . .. . .. ........ .. . .. ... ..... . . . . .. ......................... .... ..... .. . ... ....

138

8

Évolution de la dépression après la fin du traitement selon les trois conditions ... ... .. ... .. . . . . ....... . . . . ..... . .. . .. .. expérimentales . . . . ..... ... .. . ..... . .. . . . ........... ......

139

9

Attirance envers le thérapeute selon les trois conditions expérimentales ........

140

10

Modèle acheminatoire pour les femmes et les hommes visant à prédire l'ajustement conjugal à partir des variables d'attribution à soi et des rôles sexuels 141

11

Modèle de relations structurales linéaires (LISREL) entre les facteurs familiaux et les habiletés sociales des enfants ...... .. .. ................. ... . ... ... ... .......... ..

142

12

Analyse factorielle confirmatoire des dimensions d'attachement.. . . .. . .... ... . .. . ....

143

l ntrod· u ction Lorsqu'un étudiant ou un professionnel produit un rapport devant constituer un mémoire de maîtrise, un essai, une thèse de doctorat, un travail de session ou un rapport de stages, un article scientifique ou une monographie, il doit non seulement se préoccuper de bien écrire pour rendre sa pensée intelligible, mais il doit également disposer rigoureusement le contenu de son manuscrit en respectant des normes de présentation très précises. Ce guide de présentation détaille les normes essentielles à la production d'un tel texte. Le modèle de base que nous avons retenu est celui de la sixième édition de l'American Psychological Association (APA, 20 1 0a, 20 1 0b, 20 1 0c) parce qu'il propose des normes généralement acceptées en psychologie et adoptées par plusieurs autres domaines scientifiques ou disciplines universitaires. Des modifications aux éditions précédentes de notre guide déjà connu (Provost, Alain, Leroux, & Lussier, 2009), basé sur la cinquième édition de I 'APA (200 1 ), se sont imposées à cause des nombreux remaniements que cette dernière édition de l'ouvrage de référence de l'APA (20 1 Ob) a introduits. Nous en avons profité pour épurer le contenu de notre édition antérieure, en améliorer la présentation et préciser certains points qui nous avaient été suggérés par ses utilisateurs. Les normes de présentation d'un travail suggérées dans ce guide ne sont pas qu'une traduction des normes officielles de l'APA et s'en éloignent sur deux plans principaux. Tout d'abord, les normes de l'APA sont orientées pour piloter l'auteur d'un manuscrit désireux de soumettre un article à une revue scientifique

2 INTRODUCTION

américaine. De notre côté, nous avons d'abord voulu produire un guide sur la création du manuscrit d 'un rapport d'un travail de session, de fin d'études de cycle supérieur (un mémoire, un essai, une thèse) ou d'une monographie. Notre guide prend donc en considération cette réalité particulière pour proposer ses propres normes. La deuxième modification majeure par rapport à l'APA est la production d'une édition française qui respecte toutes les particularités de la langue française. Cet ouvrage propose donc un nouveau corpus de normes pour la confection du manuscrit d'un travail de recherche qui sont un croisement entre les plus récentes normes de l'APA et celles en vigueur en français. Nous avons tenté tout au long de l'ouvrage de signaler les différences inhérentes à une production inédite et à un article à soumettre à une revue scientifique, accréditant les normes de l'APA. De façon à attirer l'attention du lecteur intéressé à rédiger un manuscrit sous la forme d'un article, nous avons précisé, par l'ajout de remarques, les caractéristiques des articles scientifiques. Le présent paragraphe illustre l'utilisation qui sera faite de ce type de repère visuel.

Le contenu de cet ouvrage est réparti sur trois chapitres. Le premier traite des éléments touchant la disposition physique du matériel écrit. Le deuxième chapitre aborde systématiquement les éléments constitutifs d'un rapport écrit, de la présentation des pages liminaires aux appendices. Le troisième chapitre se consacre à la question de l'organisation des tableaux et des figures, source d'hésitation pour plusieurs auteurs. En outre, nous avons aj outé plusieurs appendices. Le premier est constitué d'un relevé de certaines incorrections de langue retrouvées dans plusieurs écrits scientifiques français. Le second appendice présente des exemples de page� de titre. Le troisième appendice regroupe des exemples de disposition de questionnaires. Les trois autres appendices donnent des exemples pratiques en montrant des images de pages de textes. Le lecteur pourra y voir concrètement la plupart des recommandations que nous avons faites au cours des trois chapitres.

Chapitre 1

La présentation Sommaire 1 . 1 La présentation l i ttéraire d'un écrit scientifi q u e 1 .1 .1 L e style scientifique 1 . 1 .2 La ponctuation 1 . 1 .2.1 Le point 1 .1 .2.2 La virgule 1 .1 .2.3 Le point-virgule 1 . 1 .2.4 Le deux-points 1 .1 .2.5 Les points de suspension 1 .1 .2.6 Les guillemets 1 . 1 .2. 7 Les parenthèses 1 . 1 .2.8 Les parenthèses carrèes 1 . 1 .2.9 Le tiret 1 . 1 .3 Les abréviations 1 . 1 .3.1 Les abréviations communes et les autres 1 .1 .3.2 Les abréviations latines 1 .2 La présentation typog rap h i q u e du document 1 .2.1 Le choix de la police de caractères 1 .2.2 La taille de la police de caractères 1 .2.3 Les styles de la police de caractères 1 .2.3.1 La mise en caractères italiques 1 .2.3.2 La mise en caractères gras 1 . 3 La mise en pages du manuscrit 1 .3.1 Le format d'une page 1 .3.2 Les marges d'une page 1 .3.3 La disposition latérale du contenu d'une page 1 .3.4 La pagination 1 .3.5 Les interlignes 1 .3.6 Les alinéas et les paragraphes 1 .3. 7 Les titres et les sous-titres 1 .3.8 Les notes de bas de page 1 .4 L'i mpression du rapport 1 .4.1 La face de l'impression 1 .4.2 Le type de papier 1 .4.3 La reproduction du rapport

Chapitre 1

La présentation Comme son titre l'indique, ce chapitre vise à préciser les particularités de

présentation physique du manuscrit d'un travail de recherche. Il comporte quatre subdivisions principales. La première aborde certains principes marquant le style de la présentation littéraire d'un écrit scientifique en accord avec certaines règles de ponctuation et d'abréviation pouvant mettre en reliefsa spécificité. La deuxième subdivision traitera des aspects plus techniques concernant l'application de règles typographiques visant à uniformiser la présentation visuelle du texte. La troisième subdivision sera consacrée à la transposition des règles précisant la mise en pages globale du manuscrit dans le but d'uniformiser le découpage de son contenu tout au long du document. Enfin la dernière subdivision portera sur l'archivage du manuscrit électronique produit ainsi que sur les contraintes matérielles associées à . . . son unpress1on sur papier.

La présentation littéra i re d'un écrit scientifique Tout écrit scientifique est le résultat de l'intégration d'au moins trois cadres normatifs (ou systèmes de normes) qui se feront chacun le porte-parole d'un ensemble de principes établis par convention par différentes institutions : linguistique, typographique et scientifique. Le chercheur comme l'étudiant qui entreprend la rédaction d'un manuscrit dont le contenu est à portée scientifique endosse la responsabilité de démontrer, dans le rapport qu'il déposera auprès des autorités chargées de l'accueillir, qu'il a su transposer adéquatement chacllll de ces principes. Mais, quels sont ces grands cadres normatifs?

6

LA P R É S ENTATION MATÉR I E L L E

Le premier système de normes devant être pris en compte par l 'écrivain d'un manuscrit est celui concerné par la qualité de la rédaction linguistique de son écrit. Ici, c'est l'ensemble des règles pour s'assurer que le texte respectera les exigences de base de l 'orthographe, de la grammaire et de la syntaxe établies comme fondements de la langue d'écriture. On ne saurait jamais assez insister sur la qualité de la langue écrite pour exprimer clairement une idée. Ce guide ne se veut pas un ouvrage de référence à l'util isation adéquate de la langue de communication. Toutefois, l'Appendice A attire l'attention sur des anglicismes et i mpropriétés de langage fréquemment relevés dans les écrits scientifiques en français. Le deuxième système de normes auquel nous faisons allusion est celui qui s'harmonise au premier et qui renvoie à l 'ensemble des règles typographiques permettant de mettre en relief une idée telle qu'exprimée dans sa forme écrite. B ien maîtrisées par l'auteur, ces règles de ponctuation ou d'abréviation lui permettront d'attirer le regard du lecteur sur un terme, une expression ou un passage de son texte afin de lui attribuer un caractère distinctif, une signification particulière dans le contexte de son écrit. C'est ainsi que nous réviserons, un peu plus loin, les règles les plus susceptibles de s' appliquer dans le cadre d'un écrit scientifique en français. Nous préciserons, au fil de cet ouvrage, les situations où l 'auteur d'un manuscrit pourrait se méprendre, s' i I oublie de réinterpréter le bon usage d'un signe de ponctuation, selon la forme linguistique (française ou anglaise) d'un fragment de texte qu'il rapporte. Le troisième système de normes qui doit être maîtrisé par tout chercheur est celui concerné par le style scientifique même de son manuscrit. Ce style lui sera dicté par l 'esprit de sa discipline scientifique. En sciences humaines et plus particulièrement en psychologie, l 'American Psychological Association (APA, 20 1 Oa, 2 0 1 Ob, 20 1 Oc) a développé un ensemble de normes visant à uniformiser la présentation d'un manuscrit devant être soumis à une revue scientifique anglophone. Or, ces normes sont précises quant aux aspects linguistiques et typographiques de la langue impliqués par la rédaction d'un manuscrit en anglais. Elles le sont également en regard de la disposition globale et spécifique du détail d'un manuscrit présenté sous forme d'article. Puisque le lecteur premier de notre ouvrage est francophone, nous chercherons à préciser les situations particulières où la transposition en langue française d'une règle particulière mise de l'avant par

LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

1 .1 .1

7

l' APA pourrait poser un certain défi. Par ailleurs, afin d'élargir à d'autres types de rapport scientifique l 'applicabilité de ces normes en regard, par exemple, du découpage de ses parties et sections nous nous préoccuperons de proposer des manières de faire visant à produire un manuscrit homogène concernant sa mise en forme. Le style scientifique

L'auteur d'un texte scientifique doit se rappeler certaines règles élémentaires à respecter le plus possible pour imposer un style scientifique à son écrit. Le texte scientifique doit être écrit dans un style littéraire simple qui appuie une expression claire et précise des idées et des faits rapportés. L'auteur doit se mettre à la place de son lecteur qui lira son texte afin d'être informé et non pas diverti. Le style descriptifd'un écrit scientifique vise à exposer le plus simplement possible des systèmes conceptuels, des dispositifs matériels, des procédures expérimentales souvent complexes, de manière telle que le lecteur pourra s'en faire une représentation mentale adéquate. Le texte scientifique doit conserver une certaine objectivité. I l faut donc éviter dans la mesure du possible la première personne du singulier et favoriser la troisième personne du singulier. Ainsi, « L'analyse comporte deux volets : une analyse de variance et une analyse discriminante. » est une formulation nettement supérieure à « J'ai utilisé une analyse de variance et une analyse discriminante. ». En outre, la forme passive est à proscrire en français. La phrase « L'analyse comporte deux volets : une analyse de variance et une analyse discriminante. » est aussi supérieure à « Une analyse de variance et une analyse discriminante ont été effectuées. ».

En quelques rares circonstances, il est très difficile de respecter ces deux dernières règles. Dans le cas d' un auteur unique, celui-ci peut alors utiliser la première personne du pluriel et se souvenir que, dans ce cas, l'accord se fait comme à la première personne du singulier. La seule exception concerne la rédaction des remerciements où l'auteur y sera libre d'utiliser une formulation plus personnelle qui correspond à l'usage de la première personne du singulier. Il pourra donc choisir d'écrire : « L'auteur exprime sa gratitude ... » ou plus simplement : « J'exprime ma gratitude ... ».

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LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

1 . 1 .2

La ponctuation

La ponctuation est une partie intégrante de la qualité d'un texte. Considérons le contre-exemple suivant : •

Indépendamment,de la nature d'un texte,la bonne?ponctuation; est nécessaire

pour le,rendre! intelligible : le but visé étant, unecommunication efficacedes idées .

1 . 1 .2.1

1 . 1 .2.2

La phrase précédente est incompréhensible parce que la ponctuation y est erratique. Si la bonne ponctuation est nécessaire pour rendre chaque phrase d'un texte intelligible, ce n'est ici ni le lieu ni la place pour procéder à une présentation exhaustive des règles de cet art. Nous attirerons plutôt l'attention du lecteur sur certains usages particuliers des signes de ponctuation les plus fréquemment utilisés dans un écrit scientifique. Le point

Le point est, avec la virgule, l'un des deux signes fondamentaux de la ponctuation. Un écrit est habituellement découpé en phrases. Or, le point final sert précisément à marquer la fin d'une phrase complète. Pour être identifiée comme telle, une phrase devrait contenir un verbe ou, dans le cas de la phrase complexe, un verbe principal. Le point termine tout texte : phrase, alinéa, paragraphe, chapitre et livre. La virgule

La virgule est peut-être le plus important des signes de ponctuation, mais également celui dont l'usage est le plus difficile à maîtriser. Dans une certaine mesure, la façon dont un auteur utilisera ce signe reflète son style d'écriture personnel : certains ponctuent beaucoup, d'autres peu.

Fondamentalement, la virgule a pour fonction de marquer la juxtaposition et la coordination entre des termes de la phrase; elle permet d'établir une séparation relativement ténue entre eux. Ses deux usages principaux sont de détacher certains membres de la phrase ou du discours et de séparer des termes de même fonction.

LA PRÉSENTATION LITT ÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

9

La virgule est nécessaire pour marquer une incise dans une phrase qui ne fait qu'apporter un élément d'information additionnel pouvant être retranché sans altérer le sens de l'idée principale. • Le mobilier de la salle d'expérimentation A, adjacente aux autres salles, était disposé de façon à départager trois îlots d'expérimentation.

La virgule se place devant certaines expressions latines comme « etc. ».

• ... les théories psychanalytiques, behaviorales, etc.

Au-delà des règles et exemples prémentionnés, i l peut être utile de savoir que la virgule ne devrait pas être utilisée dans l'une ou l'autre des situations suivantes. On ne met pas de virgule avant une partie essentielle ou restrictive de la phrase. • L'ordinateur(,) qui pilotait l'expérimentation(,) enregistrait également les don­ nées expérimentales.

Il n'y a pas de virgule entre les deux parties d'un prédicat composé. • Les résultats infirment l'hypothèse de Wolbert(,) et indiquent que l'effet du traitement est non significatif.

1 .1 .2.3

La section consacrée aux règles de présentation des chiffres et des nombres traitera du recours à la virgule décimale, au lieu du point décimal. Le point-virgule

Comme Doppagne (2006) le mentionne : le point-virgule « vaut moins que le point et plus que la virgule » (p. 1 9). Ce signe de ponctuation établit une pause de moyenne durée (Grevisse, 2009). Il permet : a) de séparer des propositions d'une certaine longueur, déjà ponctuées elles-mêmes de virgules; b) de marquer le caractère indépendant de propositions j uxtaposées; c) de ne pas consommer la rupture totale entre des éléments que l'auteur veut vraiment réunir dans une même phrase; d) de distinguer les différents attendus dans les phrases longues de certains textes et documents administratifs; e) de ponctuer les différents termes d'une énumération.

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LA P R É S ENTATION MATÉR I E L L E

Plus particulièrement, voici trois situations où le point-virgule s'impose :

1 . Le point-virgule est utilisé pour séparer deux membres indépendants d'une phrase qui ne sont pas joints par une conjonction.

• Dans la première étude, les participants étaient des volontaires non rémunérés; ceux de la seconde étude étaient payés.

2. Le point-virgule permet de séparer des éléments de la phrase qui contiennent déjà des virgules.

• L'ordre des couleurs était rouge, blanc, bleu; bleu, blanc, rouge; blanc, rouge, bleu.

3 . La règle précédente s'applique également pour dissocier les unes des autres les références figurant à l ' intérieure d'une parenthèse. • (De Bono & Vidal, 1990; Rogers, 1976; Vostok, 2008).

1 . 1 .2.4

Le deux-points

Le deux-points se place avant une phrase finale ou une clause qui analyse, explique, donne une extension ou amplifie le matériel précédent. Si la clause finale est une citation qui est le début d'une phrase, elle commence avec une lettre majuscule. Dans un titre en langue française, la seconde partie suivant le deux­ points commence par une lettre minuscule. • Les nombres étaient dans l'ordre suivant : 2 , 4, 1 , 3 .

• L e s recherches prémentionnées confirment ces résultats : l e s participants informés ont généralement un meilleur rendement que les participants naïfs.

• ... Selon les propos de cet éminent spécialiste : « Cette manière de concevoir [ . . . ] ne devrait plus être considérée comme un fondement scientifique. ».

Le deux-points sert à identifier un ratio ou une proportion, par exemple :

• Les proportions (sel:eau) étaient 1 :8, 1 :4 et 1 :2. 1 . 1 .2.5

Les points de suspension

Les points de suspension constituent un signe de ponctuation représenté par un groupe de trois points successifs : « ... ». Ce signe indique le plus souvent au lecteur « que l 'idée exprimée demeure incomplète, que la phrase est laissée en suspens. » (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005, p. 486). La plupart du temps on préfèrera le remplacer par « etc. ».

11 LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

Ce signe de ponctuation pourrait s'avérer utile pour rapporter le contenu d'un échange verbal survenu entre interlocuteurs dans une situation afin d'illustrer une forme de mutisme, par exemple dans le contexte d'une entrevue clinique • Thérapeute : Comment vous sentez-vous? ... Client :

1 . 1 .2.6

Quel est.. . Je me sens tomber en morceaux ... ,j'ai envie . . .

J'ai mal à m e reconnaître . . . J e ressens d e la tristesse. . .

Les guillemets

Les guillemets (la langue française utilise les signes « » et non " " qui sont les signes anglais) servent à délimiter le début et la fin d'une courte citation (moins de 40 mots) intégrée dans le corps du texte principal . • Leroux e t Vézina ( 1 99 1 ) affirment que « le champ d'étude des effets expérimentaux de la pratique des jeux informatisés auprès des personnes

âgées, quoiqu'à un stade embryonnaire, est riche en problématiques nouvelles. » (p. 5 1 7).

Les guillemets identifient le titre d'un article ou d'un chapitre de livre lorsque ce titre est mentionné dans le texte même. • Bronowski ( 1974) suggère dans son article « L'expérience créatrice » que ...

Les guillemets sont également mis à profit lors de la reproduction d'un item d'un test, de l'énoncé d'un questionnaire ou lors de la présentation des éléments d'une grille d'observation. • Les catégories « fixation visuelle » et « sourire » forment la nouvelle catégorie « orientation positive ».

• Dans le questionnaire sur le tempérament, les items « dit des mensonges » et « blâme les autres » font partie du premier facteur « agression ».

Un autre usage des guillemets permet d'attirer l'attention sur un terme, une expression ou une phrase qui exprime un commentaire ironique, qui est écrit en jargon, qui est une expression inventée ou un néologisme propre à un auteur donné. On doit placer les guillemets seulement lors de la première mention. • Rougeoreille-Lenoir ( 1 973) propose de nommer « aggrédiveté » la marche vers un but généralement perçu comme difficile. Cette aggrédiveté ...

12 LA PRÉSE NTATION M ATÉRIELLE

• On peut considérer en certaines circonstances le comportement agressif comme un comportement « normal ».

Au lieu des guillemets, il faut utiliser les caractères italiques lorsque l'on veut identifier les extrémités d'une échelle de mesure ou pour citer une lettre, un mot, une phrase; ou encore pour attirer l'attention sur une expression servant d'exemple linguistique; enfin, pour introduire un mot-clé ou technique. • L'autonotation s'effectue à l'aide d'une échelle de type Likert allant de peu important ( 1 ) à très important (7).

• L'auteur insiste sur la distinction sémantique entre créativité et création.

• La méta-analyse est en fait une méthode de recherche vouée à l'élaboration de meilleures synthèses des connaissances.

1 . 1 .2. 7

Les parenthèses

La fonction principale des parenthèses est de démarquer des éléments d'une phrase qui sont indépendants du point de vue structural. Elles permettent d'intercaler dans une phrase quelques indications accessoires. • Les résultats pour ce sous-groupe sont significatifs (voir Tableau 1 ).

Lorsqu'une phrase complète est inscrite entre parenthèses, le point final l'est également. Si une partie seulement de la phrase est entre parenthèses, il faut placer le point final à l'extérieur. • Les coefficients de corrélation de ce sous-groupe apparaissent sous la diagonale au Tableau 2. ( La discussion reprendra les éléments de ce tableau.)

• ... les coefficients de corrélation calculés pour l'ensemble des participants et des sous-groupes délinquants et criminels (voir Tableau 3).

L'introduction d'une abréviation dans un texte se fait en uti lisant les parenthèses. • Le groupe soumis à l'entraînement à la pensée analogique (EPA) est le groupe expérimental.

Les parenthèses (ou seulement la parenthèse fermante) démarquent les lettres ou les chiffres qui identifient les éléments d'une énumération. • La séquence de passation des trois instrwnents psychométriques était : 1 ) le MMPI-2; 2) le TAT; et 3) le WTSC-R.

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LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

1 . 1 .2.8

Les parenthèses carrées

Les parenthèses carrées (ou crochets) servent au même usage que les parenthèses. Elles sont requises lorsque le but est de mettre du texte entre parenthèses à l'intérieur d'autres parenthèses. • (La Figure 2 présente les résultats du groupe contrôle [n = 48]).

Toutefois, il faut faire attention de ne pas utiliser les parenthèses carrées lorsque le matériel peut être présenté facilement avec des virgules. • ( comme Smith, 1970, l'a ultérieurement confirmé)

au lieu de : ( comme Smith [ 1 970] l'a ultérieurement confirmé).

Un dernier usage digne de mention des parenthèses carrées est celui où l'auteur doit clarifier l'identité d'une personne mentionnée dans le contenu d'une citation, cette personne n'étant pas l'auteur original de la citation. • « lorsqu'il [le fils] se mit à étudier » (Smith, 1 98 1 , p. 3 1 1 ).

Dans la deuxième situation, l'auteur pourra préciser le fait qu'il présente un fragment d 'une citation en signalant l ' endroit de la partie supprimée. Si les points de suspension sont insérés entre les crochets, « ils indiquent une coupe qui a été effectuée dans un texte par une autre personne que l ' auteur du texte. » (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005, p. 486). • Leroux et Vézina ( 1 99 1 ) affirment que « le champ d'étude [ ... ] de la pratique des

jeux informatisés auprès des personnes âgées, quoiqu'à un stade embryonnaire, est riche en problématiques nouvelles. » (p. 5 1 7).

1 . 1 .2.9

En regard de la dernière situation évoquée, on s'obligera à mettre réellement les points de suspension entre crochets et non entre parenthèses puisque cette dernière forme correspond plutôt à la typographie en langue anglaise.

Le tiret

Dans une phrase, le tiret est employé pour indiquer une interruption subite pendant l'expression d'une idée. Or, le tiret ( - ) ne doit pas être confondu avec le trait d'union (-). Ce signe de ponctuation doit être utilisé avec parcimonie; la surexploitation affaiblirait la fluidité du texte. Un exemple approprié serait : • Ces deux participants - l'un du premier groupe, l'autre du deuxième groupe - ont répondu séparément.

CHAPITRB 1

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L A P R É S ENTATION MATÉRI E L L E

Comme Ramat (2008) le recommande, au lieu d'avoir recours au(x) tiret(s), il est sans doute préférable que l 'auteur modifie son écriture de telle sorte que le texte puisse, plutôt, s'accommoder de l'usage de parenthèses. Au sein même de la langue française, il est possible de relever de légères disparités sur la nature de l 'espacement entourant certains signes de ponctuation. Par ailleurs, il faut reconnaître l'incapacité technique de plusieurs logiciels usuels de traitement de texte à reproduire correctement les espaces fines pouvant être insérées en typographie soignée à l 'aide de logiciels plus puissants habituellement possédés par un éditeur ou un imprimeur. Aussi, en conformité avec les règles définies par l'Office de la langue française du Québec (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005), le Tableau 1 indique, selon les circonstances, l 'espacement qui accompagne la majorité des signes de ponctuation ou typographiques, ainsi que d'autres signes ou symboles courants. Cela avec l ' idée que ces espacements pourront être correctement reproduits par un opérateur néophyte du traitement de texte. Dans un article scientifique en langue anglaise, certaines espaces de ponctuation ne suivent pas les mêmes règles qu'en français. Par exemple, pour le point-virgule ou le deux-points, il n'y a pas d'espace avant et seulement une espace après le signe de ponctuation. Par ailleurs, l 'APA (20 1 Ob) demande à l'auteur d'insérer deux espaces après le signe de fin de phrase (point final, d'interrogation ou d'exclamation), afin de faciliter le travail des réviseurs du manuscrit.

1 .1 .3

Les a b réviations

Il faut utiliser avec parcimonie les abréviations qui peuvent rendre la lecture d'un texte plus laborieuse. Toutefois, l'abréviation d'un terme ou d'une expression est fort pratique, surtout si, au fil d'un rapport, on y fait mention à plusieurs reprises.

1 . 1 .3.1 Les abréviations communes et les autres

À l'instar de Solomon ( 1 988), on pourrait départager sommairement les abréviations en deux groupes : les communes et les autres. Les abréviations rivalisant de popularité avec les expressions qu'elles désignent font partie du premier groupe. Les abréviations créées pour les fins spécifiques d'un rapport de recherche constituent le deuxième groupe. Il y a lieu d'éviter l'usage des abréviations dans le titre d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse, à moins que

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LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

Tableau 1

Espacement des signes de ponctuation, typographiques ou des symboles courants Nombre d'espaces

Signe de ponctuation, typographique ou symbole

aucune espace avant, aucune espace après : • la virgule ou le point décimal (p. ex., M = 2,37) • le deux-points d'un ratio (p. ex. , 4: 1 ) • le trait d'union (p. ex., NEO-PI-R)

aucune espace avant, une espace après :

• • • • • • •

une espace avant une espace après :

la virgule (p. ex. , Selon le cas, les étudiants . . . ) le point le point-virgule le point d'exclamation le point d'interrogation les points des initiales d'un nom propre (p. ex., R. B. Cattell, C. G. Jung) les points de suspension

• •

le deux-points les guillemets (p. ex., La consigne précisait : « Vous devrez regarder les deux photos devant vous. ») • les symboles : %, $, kg, h • le tiret (p. ex., La psychanalyse - mais Anna Freud fait ici exception - prétend ... )

CHAPITRl! 1

16

L A PRÉSENTATION MATÉRIELLE

celles-ci appartiennent au premier groupe.

Pour déterminer si une abréviation est commune, il faut consulter un dictionnaire usuel. Si c'est le cas, l'abréviation peut être uti lisée sans exiger d'expl ication. De plus, soulignons qu'elle s'écrit sans point abréviatif. Par exemple : • L'ONU reconnaît l'importance du rôle de la famille puisqu'elle l'adopte comme thème de la prochaine année internationale.

• Les étudiants dont Je QI est supérieur à . . .

Les règles de l'abréviation sont précises. I l faut distinguer quatre groupes de retranchements de lettres

1 . La suppression des lettres finales comme dans « ex. » (pour exemple) ou « gr. » (pour groupe). Dans ce cas, le point abréviatifest obligatoire à la fin de l'abréviation, mais il n'annule aucun autre signe de ponctL1ation. • Les participants extrêmes (p. ex., les agressifs) devaient...

2. La suppression de lettres médianes comme dans « Mme » (pour madame) ou « 2 e » (pour deuxième). Dans ce cas, il n'y a pas de point abréviatif puisque la dernière lettre de l'abréviation est en fait la lettre finale du mot. 3 . L'utilisation de l' initiale comme dans « M. » (pour monsieur) ou « p. » (pour page). Dans ce cas, le point abréviatif est obligatoire. 4. L'abréviation de mots composés ou d'expressions comme dans « c.-à-d. » (pour c'est-à-dire) ou « S.V. P. » (pour s'il vous plaît). Le point abréviatif après chaque mot de la locution a tendance à disparaître des textes actuels (on écrira « UQTR » plutôt que « U .Q.T.R. »; « MMPI » au lieu de « M.M.P.I. »). En règle générale, les abréviations n'utilisent pas la marque du pluriel. Dans les exceptions, le pluriel est indiqué soit par le « s » (p. ex., « Éds » pour éditeurs) ou par le redoublement, dans le cas de l'abréviation n'utilisant que l'initiale (p. ex., « pp. » pour pages) (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005; Villers, 2009).

LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

17

Dans les recherches de type expérimental, les abréviations sont de précieuses alliées pour alléger l'identification des groupes (ou des sous-groupes) de participants. L'endroit habituellement privilégié pour les présenter est la sous-section consacrée au plan expérimental. I l est préférable, au lieu de choisir de manière arbitraire l'étiquette abréviative d'un groupe (p. ex., groupe « A », groupe « 1 »), de composer un sigle qui découle directement de l'expression abréviée; ceci devrait en faciliter la mémorisation de la part du lecteur. Par exemple : • Le groupe avec entraînement à la méditation transcendantale (groupe MT) comparativement...

Même si l'auteur exploite tout au long de son texte certaines abréviations, il doit en répéter l'explication dans la légende d'une figure ou dans une note d'un tableau. En outre, même si une abréviation se répète dans différents tableaux ou figures, la répétition de l'explication est obligatoire. 1 . 1 .3.2 Les abréviations latines

Les abréviations latines présentent une difficulté puisque certaines sont acceptées alors que d'autres ne devraient pas être utilisées en français. Les abréviations courantes permises sont ad lib.

ad libitum;

cf.

confer;

etc.

et cetera;

et al. ibid.

id.

N. B. P.-S.

et alii;

ibidem; idem;

nota bene (Notez les majuscules et l'espace);

post-scriptum (Notez les majuscules et le trait d'union).

Par contre, les abréviations suivantes doivent être uti lisées plutôt que l'abréviation latine (voir Appendice A) : c.-à-d.

c'est-à-dire qui est préférable à :

i. e. (id est);

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LA PRÉSENTATI O N MATÉR I E L L E

p. ex.

par exemple qui est préférable à : e. g. ( exempli gratia);

v. g. (verbi gratia).

Il faut privilégier les abréviations pour les unités (métriques ou non) qui sont accompagnées de valeurs numériques, par exemple : 4 cm, 30 kg, 1 2 1. Comme il en est d'un chiffre (ou d'un nombre exprimé en chiffres), il ne faut jamais commencer une phrase avec une abréviation en minuscules ou un symbole.

La présentation typog raphique du document Nous présentons dans cette partie du document, quelques éléments importants associés à la typographie d'un texte. Nous y traitons du choix de la police de caractères, des styles de la police et de la mise en caractères romains, italiques ou gras. 1 .2.1

L e choix d e l a police d e caractères

En typographie, la police de caractères (ou lafonte) est l'ensemble des caractères d'un même type. Or, il existe plusieurs manières de regrouper en famille les fontes existantes. À l ' instar de Ramat (2008), nous les diviserons en deux famil les principales, soit les caractères avec empattements (ou serifs en anglais) ou sans empattements (ou sans serifs en anglais). Les empattements sont les petites extensions triangulaires ou rectangulaires qui fonnent la tenninaison des caractères dans certaines fontes (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005). Généralement, la typographie moderne préconise l'emploi d'une police avec empattements pour la mise en forme d'un texte long voué à l'im pression. Panni cette famille de fontes, nous pourrions citer en exemple les fontes nommées Times New Roman, Garamond, Palatino L inotype, dans le contexte de l 'opération d'un traitement de texte sur micro-ordinateur. Dans un écrit à portée scientifique, la sobriété est de rigueur dans le choix de la police de caractères. Il faut donc éviter les polices excentriques (p. ex., Curlz, H�, etc.), à moins qu'elles ne fassent expressément partie du thème ou du sujet de l' étude ou de la recherche rapportée.

LA PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE D U DOCUMENT

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Pour le texte d'un manuscrit, l'APA (20 1 0b) cite en exemple la fonte Times New Roman qu'elle qualifie de police de caractères avec empattements préférée par les publications de style APA. 1 .2.2

La taille de la police de caractères

1 . 2.2

Les styles de la police de caractères

La tai lle (ou l e corps) des caractères est de 1 2 points d'imprimerie. En fonction de la police de caractères retenue, la densité de l'impression résultante variera. Par exemple, le présent texte exploite la fonte « Times New Roman » qui tout en étant très lisible permet d'obtenir une forte densité du texte livré. Par ailleurs, les exemples dans ce volume utiliseront la fonte « Times New Roman » à 1 0 pts. Afin d'apprécier de visu la différence d'impression d'ensemble d'un texte pouvant être associée à diverses fontes, le Tableau 2 présente une phrase spécimen (composée en 1 2 pts) ayant été reproduite en ne faisant varier que la police.

Lorsqu'une police de caractères s'affiche à l'écran d'un micro-ordinateur, sans que son opérateur ne lui ait jamais imposé un style, elle est dite dans sa forme d'affichage régulière ou, plus précisément exprimée : en caractères « maigres romains » ( ou normaux, sous Word). Or, la présentation de certains éléments d'information scientifique à l 'intérieur du manuscrit peut exiger de les rapporter uniquement en caractères romains. On pourrait donner pour exemple que la méthode APA (20 l Ob) précise qu'il faut mettre en caractère normal tout symbole d'un test statistique qui utiliserait une lettre de l 'alphabet grec (p. ex., le symbole du test du khi-deux ou khi-carré : X,2 ).

L'opérateur du traitement de texte pourrait vouloir transformer une police en romain dans l'un ou l'autre des quatre styles suivants : maigre romain, maigre italique, gras romain et gras italique (Ramat, 2008). Toutefois, à l ' intérieur d'un rapport scientifique, il serait de mauvais goût typographique ou carrément inconvenant à l ' égard du lecteur de mélanger sans discernement les types de caractères comme par exemple les caractères italiques, gras et soulignés. Si on écarte le soulignement (qui n'est plus d'usage courant pour l'écrit imprimé), l'usage approprié de chaque style de caractères fait l'objet de règles qu'il faut appliquer rigoureusement afin de s'assurer de l'uniformité de la mise en forme du discours du texte. CH�PIT� 1

20

LA PRÉSENTATION MATÉ R I E LLE

Tableau 2

Exemples de l'effet de diverses polices de caractères sur l'aspect visuel d'un texte Police de caractères

Phrase spécimen (composée en 1 2 points)

Arial

La singularité d'une police de caractères affecte la lisibilité générale d'un texte, tout en formant chez le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Courier

La s i ngu l a r i t é d ' u ne p o l i c e de c a r a c t è r e s a f fe c t e la l i s ib i l i t é géné rale d ' un text e , tout e n fo rmant che z l e l e cteu r l ' impre s s ion d ' un contenu aé ré ou dens e .

Garamond

La singularité d'une police de caractères affecte la lisibilité générale d'un texte, tout en formant chez le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Palatino Linotype

La singularité d'une police de caractères affecte la lisibilité générale d'un texte, tout en formant chez le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Times New Roman

La singularité d'une police de caractères affecte la lisibilité générale d' un texte, tout en formant chez le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Note. Chaque phrase spécimen est reproduite sans « coupure de mot », c'est­ à-dire sans insertion automatique de traits d'union en fin de ligne. À l'exception de la pol ice de caractères Aria!, toutes les autres pol ices représentées sont dites avec empattements. De plus, à l 'exception de la police Courier, toutes les autres polices (y compris Aria!) sont dites proportionnelles. Une police non proportionnelle est une police dont chaque caractère occupera le même espace qu'un autre, par exemple l 'espace occupé par le « i » ou le « I » sera aussi large que celui du « m » ou du « w ». De manière générale, un texte composé avec une police non proportionnelle sera moins lisible que celui composé avec une police proportionnelle. Aussi, nous déconseillons d 'utiliser une police non proportionnelle pour la composition du texte, comme Courier, même si elle est avec empattements.

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LA PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE DU DOCUMENT

Or, ces règles relèvent de l ' application de deux types de conventions ou de normes que l 'on retrouve au sein de tout écrit scientifique, quel qu'il soit. D'une part, il y a les règles d'écriture propre à la langue privilégiée par l 'auteur du rapport. La typographie de son texte devrait être conforme aux règles linguistiques qu'elle codifie. Ainsi, la rédaction d'un écrit en langue française devra respecter l 'encodage typographique de ses règles d'écriture. Il en serait de même pour un texte rédigé en anglais qui, lui, devrait être présenté dans le respect de son propre code typographique. D 'autre part, i l y a la manière de codifier chaque élément spécifique d' information qui serait propre au discours scientifique tenu dans le rapport, selon des normes établies par une institution comme l 'American Psychological Association (APA, 20 1 Oa, 2 0 1 Ob, 2 0 1 Oc) ou selon des conventions différentes établ ies par l ' éditeur d'une revue scientifique spécifique. Dans le cas d'un article scientifique, les caractères italiques d'un passage du texte signalent à l'éditeur que l'auteur souhaite mettre en évidence ce passage. Cependant, l'éditeur de la revue choisit en fonction des contraintes de sa publica­ tion le type de caractères pour faire ressortir ce passage. La vaste majorité des revues choisit les caractères italiques.

À partir du principe précédemment énoncé, on en déduira qu'un auteur qui désire, par exemple, intégrer à son texte une citation, c'est-à-dire le « passage d'un auteur, d'un texte rapporté exactement » (Villers, 2009, p. 3 1 4) - comme nous venons de le faire - devra tenir compte de son intégration dans la structure de la phrase, selon la langue écrite de son propre rapport et en fonction de la langue d'origine de l'extrait qu'il emprunte. De plus, il devra mettre en forme cet élément d'information en respectant les règles typographiques établies pour le mettre en évidence, selon la méthode de présentation adoptée (ici, la méthode APA, pour la rédaction de la référence). Tout au long de cet ouvrage, au moment venu, nous fournirons des précisions concernant la mise en forme d'un élément d'information devant être rapporté et pouvant poser une difficulté de présentation, ici, en regard de la langue écrite du rapport ou d'une interprétation de la méthode APA. Mais avant, révisons l'usage de la mise en caractères italiques ou gras dans le contexte de la langue française.

22

L A PRÉSENTATION MATÉRIELLE

1 .2.3.1

La mise en caractères italiques

Pour ce survo l des pas sages d ' un texte écrit en français qui commanderaient une transposition en italique, nous nous en remettrons à deux ouvrages qui font autorité en la matière, soit Le.français au bureau (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005) et le Multidictionnaire de la langue française (Vil lers, 2009). Les titres d'œuvres (livres, tableaux, j ournaux, revues, etc.) se composent en italique, en n'oubliant pas que le mot initial du titre s'écrit avec une maj uscule. • La première impression de la sixième édition de Publication manual of the American Psychological Association est datée du mois d'août 2009.

• Reproduit intégralement avec des majuscules, le titre de la revue Chi/d Abused & Neglect intègre une perluète comme l'exige le respect de son intégrité

typographique en anglais.

• Lorsqu'on mentionne le titre d'une revue francophone dans le texte, seule

la première lettre prend la majuscule, par exemple : Revue canadienne

des sciences du comportement.

On mettra en italique un mot ou une expression afin de mettre en valeur tout mot étranger qui ne serait pas francisé. • On parlera de rétroaction biologique plutôt que de biofeedback (Villers, 2009).

• Le mot leitmotiv est un mot allemand francisé (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005).

• L'analyse de variance unidimensionnelle (onewny analysis of variance) ... Par convention, les caractères italiques dans un manuscrit soumis pour publication devraient se traduire par une mise en italiques dans le document final. Les titres de livres et de périodiques, le numéro de volume d'un périodique et des notations statistiques sont mis en italiques. Cependant, les sigles qui représentent des noms de tests ne sont pas mis en italiques comme par exemple, le MMPI (Minnesota Multiphasic Personality Inventory) . Également, les mots empruntés aux langues étrangères comme « In » et « sic » ne sont pas mis en italiques; il en va de même pour l'expression « et al. ».

Au delà des deux contextes précédemment entrevus, un auteur peut mettre en évidence certains passages du texte comme un terme ou une expression qui importe, des éléments d'une notation statistique, le titre des tableaux, etc. I l doit alors uti liser les caractères ital iques en prenant soin de les conserver tout au

L A PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE DU DOCUMENT

1 .2.3.2

23

long de son texte. Nous verrons plus loin, d'autres règles de présentation particulières qui exigent l'util isation des caractères italiques. La mise en caractères gras

En langue française, il n'y a pas de règle dictant le bon usage du choix typographique des caractères gras. Le seul principe énoncé invite l 'auteur à les utiliser dans le contexte d'une mise en valeur d'un titre, d'un mot ou d'une expression dans son texte où figurerait déjà l ' italique (Guilloton & Cajolet­ Laganière, 2005). Puisqu'il faut éviter de « noircir » un texte scientifique, nous proposons d'endosser plutôt les recommandations de l 'APA concernant l'usage restrictif des caractères gras. Avec la parution de la dernière édition des normes de l' APA (20 1 0b), il est dorénavant autorisé d'utiliser les caractères gras pour attirer l'attention du lecteur sur la spécificité de certaines informations livrées dans le texte, dans un tableau ou une figure. Ainsi, dans le cas particulier où le texte rapporte un symbole utilisé en algèbre matricielle pour identifier un vecteur ou une matrice, ce symbole sera composé en caractères gras, par exemple : V, I:. De plus, il serait convenable de mettre en reliefcertaines valeurs numériques contenues dans un tableau affichant une grande quantité de nombres. Prenons l'exemple d'un tableau rapportant l'intégralité des coefficients de saturation calculés pour chacun des facteurs identifiés suite à une analyse factorielle. Afin d'aider le lecteur à repérer les nombres les plus importants, il serait possible de ne mettre en caractères gras que les valeurs des coefficients qui seraient considérés significatifs, selon le critère seuil retenu, par exemple, tout coefficient supérieur à 0,40 ( voir le Tableau 29). Enfin, l'auteur pourrait choisir avec parcimonie de mettre en caractères gras certaines étiquettes apparaissant à l'intérieur d'une figure complexe. Ceci dans le seul but de diriger le regard du lecteur pour qu'il puisse mieux repérer les éléments clefs de la figure : les étiquettes des axes d'une figure illustrant une série temporelle, les moments critiques d'un diagramme i llustrant la séquence des étapes d'un processus complexe de recrutement et de rétention des participants à une étude, etc. CHAPITRE 1

24

LA PRÉSENTATION MATÉR I E L L E

La m ise en pages

1 .3.1

En éditique, le démarrage de tout nouveau document dans l'environnement d'un traitement de texte oblige à opérer les paramètres de sa mise en pages. Ainsi, il faudra que l'opérateur du traitement de texte fixe le format standard d'une page imprimée, détermine les marges autour du texte et la position de la reliure applicables à tout le document. De même, il lui faudra localiser la zone de l'en-tête, où viendra se loger le folio d'une page, ainsi que la zone de pied de page réservée à d'éventuelles notes de bas de page. De plus, au fur et à mesure que l 'opérateur tapera le texte, il lui faudra préciser si la rédaction entreprise d'une page se trouve à débuter ou non une section, le mode de justification du texte et son interlignage. Enfin, l'opérateur devra porter une vigilante attention aux subdivisions du texte pour y introduire un titre ou un sous-titre conforme à sa hiérarchie. Nous nous affairerons à préciser chacun de ces aspects qui définissent la mise en pages typique d'un manuscrit, selon notre modèle institutionnel.

Le for mat d'une page

Le format sélectionné d'une pleine page devant s'afficher à l'écran sera l 'équivalent des dimensions (2 1 ,5 x 28 cm) d'une feuille de format lettre US (8,5 x 1 1 po). L'opérateur optera pour l'orientation générale des pages dans le document à rédiger pour la disposition du texte de type portrait. 1 .3.2

Les marges d'une page

Les marges générales délimitant le contenu d'une page sont les suivantes : 4 cm ( 1 ,5 po) en haut et à gauche, 2,5 cm ( l po) à droite et en bas. La plus forte marge octroyée à la gauche est nécessaire pour la reliure, tandis que dans le coin supérieur droit de la zone vierge plus étendue du haut de la page viendra s'inscrire le folio (numéro d'ordre d'une page).

Il faut savoir, qu'au début de chaque chapitre ( ou de ce qui en tient lieu), c'est un espacement de 6,35 cm (2,5 po) qui est conservé entre le haut de la feuille et la première ligne du texte. Notons cependant que la première page de certaines pages liminaires (le sommaire, la table des matières, la liste des tableaux, la liste des figures et les remerciements) commence à 4 cm ( 1 ,5 po ).

25 LA MISE E N PAGES

Dans le cas d'un article scientifique, toutes les marges (haut, bas, gauche, droite) doivent avoir un rninimum de 2,5 cm ( 1 po) pour permettre à l'éditeur de les utiliser pour écrire des remarques et pour évaluer de façon précise la longueur de l'article à partir du manuscrit. 1 . 3.3

La disposition latérale du contenu d'une page

La disposition globale du contenu de toute forme (textuel le, tabloïde ou figurale) à l'intérieur d'une page doit se faire non seulement en fonction des marges verticales (haut et bas) d' une page, mais également en fonction de ses marges latérales ( ou de côté). Deux options sont possibles, soit l a justification 1 seulement de la marge de gauche ou l a j ustification conjointe de la marge de gauche et de droite d'un texte. L'emploi d'un traitement de texte oblige l'adoption de ce dernier type de disposition. L'opérateur du traitement de texte doit s'appliquer méticuleusement à ce qu'un espacement convenable soit maintenu entre les mots2 • Dans le cas d'un article scientifique, la justification de la marge de gauche est la seule possible. Cette exigence provient du fait que le manuscrit accepté par la revue scientifique est repris par le service typographique de son imprimeur qui organisera la disposition finale du texte en fonction des contraintes du format de la revue.

Si un document iconographique (stimulus visuel, image, photo, etc.) doit être inséré dans le manuscrit et que son format est trop petit ou plus grand que celui délimité par les marges censées l'accueillir, il faudra Je numériser afin de l'intégrer proportionnellement à l'endroit approprié du rapport. ' La justification d'tm texte fait référence au mode de disposition de celui-ci eu regard de ses marges latérales. La diffusion de logiciels de traitement de texte sur micro-ordinateur a ouvert le champ des options d'aménagement physique d'tm texte. Habituellement, la disposition d'tm texte utilise la justification de la marge de gauche : la première lettre du premier mot d'tme ligne sera parfaitement alignée. ligne après ligne. Par contre, la dernière lettre du dernier mot d'tme ligne occupera lllle position arbitraire. puisque la marge de droite. elle, n'est pas justifiée. Le présent paragraphe en est Lm exemple : à la marge de gauche l'alignement vertical du texte est parfait, alors qu'à la marge de droite. il y a Lme indentation. 2 Lorsqu'tm texte est justifié à gauche et à droite. l'ordinateur calcwe l'espace vide en fm de ligne et

redistribue automatiquement celui-ci en faisant varier l'espacement entre les mots. Puisqu'il faut éviter de sectionner par un trait d'union les mots qui apparaissent à la fin d'tme ligne. le recours au mode de justification des deux marges va créer w1e impression visuelle d'ensemble différente, comparativement à la disposition du même texte où la justification retenue aurait été Lmiquement celle de la marge de gauche. Or. Llll texte dont la marge de droite est également j ustifiée (comme c'est le cas du présent paragraphe, par exemple) peut contenir des irrégLùarités de présentation qui sont fonction de la taille de la police de caractères. de la longueur et du nombre de mots composant une ligne. etc. Ces facteurs étant peu contrôlables (sauf par la réécriture), le fait de recourir à des termes très longs peut parfois entraîner la création d'espacements disproportioru1és entre les termes ( comme cela a été simulé dans cette phrase). LI faut éviter ce genre de rendu visuel inesthétique.

26

LA P R É S ENTAT I O N MATÉ R I E L L E

1 . 3.4

La pagination

La numérotation s'inscrit à 2,5 cm ( 1 po) du haut et alignée à la marge de droite. Le numéro de la page se place seul, sans point, tiret, oblique ou parenthèse. Les pages liminaires sont numérotées en chiffres romains minuscules; les autres pages, de l'introduction à la fin du travail, se paginent en chiffres arabes. La page de titre, la page de remerciements, le sommaire, la première page de la table des matières, ainsi que la page de titre et la première page de chaque partie du travail ne sont pas paginées, mais doivent être comptées. La page de titre est la page i (un) non paginée alors que la page de titre de l'introduction est la page 1 (un) non paginée. Enfin, un tableau (ou une figure) qui occupe toute la page et qui est orienté dans le sens opposé (orientation de type « paysage ») est compté, mais pas paginé. Dans un article scientifique, la page de titre qui constitue la première page est comptée en chiffres arabes et paginée.

1 . 3 .5

Les interlignes

Normalement, le texte doit être disposé à double interligne; un double interligne est obligatoire entre les paragraphes. I l faudra, toutefois, compter sur un certain nombre d'exceptions. Ainsi, les citations de 40 mots et plus seront composées à simple interligne et mises en retrait. Les notes de bas de page (aussi appelées notes infra-pagina/es) devront être dactylographiées à simple interligne. Les références de la liste des références seront tapées à simple interligne avec un simple interligne entre chaque référence. Par ailleurs, tout document original reproduit en appendice, et dont i l importerait de marquer son authenticité (p. ex. , un questionnaire, un test, etc.), commandera la préservation de sa disposition originelle. Ainsi, l'opérateur ne modifiera pas arbitraitement quelque caractéristique typographique que ce soit, y compris ses interlignes.

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27

LA MISE EN PAGES

Dans le cas d'un article scientifique, tout le texte devrait être tapé à double interligne. Cependant, l' APA (20 1 0b) assouplit cette règle en ce qui concerne la disposition des informations à l'intérieur des tableaux et des figures. Ainsi, tout en préservant un espacement proportionnel entre les rangées de nombres dans un tableau ou les lignes de texte d'une étiquette dans une figure, il faut chercher à présenter les informations de manière la plus dégagée possible. Il faut donc adapter la typographie du texte (quitte à diminuer la taille des caractères) en fonction de l'espace disponible, selon l'étendue des colonnes dans un tableau, selon la densité de l'information graphique dans une figure.

1 . 3.6

Les alinéas et les paragraphes

L'alinéa permet de faire une séparation entre une phrase et les phrases précédentes. Visuel lement, cette nouvelle phrase commence un peu en retrait à la ligne suivante après un renfoncement (espace blanc). L'alinéa s'emploie pour passer d'un groupe d'idées à un autre groupe d'idées. Le début de tout nouveau paragraphe est démarqué par un alinéa de cinq à sept espaces (environ 1 ,2 cm), à partir de la marge de gauche; la l igne débute à la sixième ou huitième frappe. Les paramètres définis par défaut dans la plupart des traitements de texte sont acceptés. Toutefois, il faut compter sur un certain nombre d'exceptions Sommaire : Pour le sommaire, il n'y a aucun alinéa. Le paragraphe démarre à la marge de gauche. Citation : Pour une citation de 40 mots et plus, le paragraphe entier est mis en retrait par un renfoncement équivalent à cinq espaces, autant à partir de la marge de gauche que de celle de droite.

Titres et sous-titres : Les titres et sous-titres sont disposés en fonction des marges de gauche et de droite, selon leur niveau hiérarchique. 1 . 3. 7

Les titres et les sous-titres

Les chapitres peuvent être divisés en sections à l ' aide de titres de section. Chaque section peut, elle-même, être subdivisée à l ' aide de sous­ titres. Cette organisation hiérarchique permet de découper les thèmes du texte selon leur niveau d'importance. Un texte peut être subdivisé j usqu'à un maximum de cinq niveaux de titre, comme cela peut être le cas dans un mémoire, un essai ou dans une thèse d'envergure. Tel qu'illustré au Tableau 3, selon le nombre de niveaux utilisés, il faudra respecter la séquence prescrite.

49:tlêiPIM

28

LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

La dernière édition des normes de l 'APA (20 1 0b) autorise l' usage des caractères gras. Dans le cas d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse, les pages de titre découpant le corps du texte principal (Introduction, Contexte théorique, Méthode, Résultats, Discussion, Conclusion, Références) ne font pas partie des niveaux présentés au Tableau 3; mais doivent apparaître seuls sur une page au centre des marges de la page, en lettres minuscules ( sauf pour la première) et en caractères gras. Il est suggéré de ne pas accompagner les titres de chiffres ou de lettres. (Le guide que vous êtes en train de Lire n'est donc pas un modèle à imiter puisque nous présentons nos titres avec des chiffres, ce qui devient parfois nécessaire dans le cas d'un livre !) Afin d'aérer le texte, il faut laisser un double interligne avant un titre, alors que la première ligne de texte du paragraphe débute le double interligne immédiatement après le titre. Un travai l de recherche d'envergure peut comporter cinq niveaux. Dans ce cas, le texte utilise tous les cinq niveaux.

Première étude Méthode I nstruments de mesure. La première étude utilise une stratégie mixte

d'évaluation par questionnaires et par observations...

Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons

recruté les participants dans une classe de première année d' université ...

La déh·esse psychologique. Nous utiliserons le questionnaire déve­

loppé par...

Notons cependant que ce type de travail est plutôt inhabituel de sorte qu'un auteur utilise rarement les cinq niveaux. Ainsi, lorsque le manuscrit d'un rapport comporte quatre niveaux, le texte incorpore les niveaux 1 à 4 comme dans l'exemple de la page 30.

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Tableau 3

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29

LA MISE EN PAGES

Niveaux hiérarchiques des subdivisions d 'un texte Niveau Premier Deuxième Troisième

Quatrième

Cinquième

Disposition du titre ou du sous-titre par rapport aux marges latérales du texte Titre centré en caractères gras et en m inuscules (L'intitulé n'est pas complété par un point.)

Sous-titre aligné à gauche en caractères gras et en minuscules (L' intitulé n'est pas complété par un point.) Sous-titre de pa ragraphe en caractères gras et en minuscules terminé par un point (La première phrase du texte commence après le point final de l 'intitulé et sera composée en ca­ ractères normaux.)

Sous-titre de paragraphe en caractères italiques et gras, et en minuscules terminé par un point. (La première phrase du texte commence après le point final de l'intitulé et sera composée en caractères normaux.)

Sous-titre de paragraphe en italiques et m inuscules, terminé par un point. (La première phrase du texte commence après le point de terminaison de l 'intitulé et sera composée en ca­ ractères normaux.)

CHAPITRE 1

30 LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

Prem ière expérience M éthode I nstruments de mesure. La première étude utilise une stratégie mixte

d'évaluation par questionnaires et par observations . . .

Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons

recruté les participants dans une classe de première année d' université . . .

Dans u n texte plus court, l'auteur peut uti liser trois niveaux. Dans ce cas, on util ise les niveaux 1 à 3, comme dans l'exemple suivant : Méthode I nstruments de m esure Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons

recruté les participants dans une classe de première année d'université . . .

Dans plusieurs articles scientifiques les auteurs se limitent à deux niveaux de titre, les niveaux 1 et 2 : Méthode Participants

Si le texte est court (p. ex., un court travail de session), il ne requiert probablement qu'un seul niveau. Dans ce cas, i l faut util iser le niveau 1 Recension des écrits sur la théorie de l'attribution et le traitement de la dépression

La théorie sur les attributions représente une contribution majeure à

l ' interprétation . . .

�f!�PITU 1

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LA MISE EN PAGES

Dans le cas d'un article scientifique en langue anglaise, les titres et sous-titres s'écrivent de façon différente, en utilisant des caractères majuscules et minuscules, pour les titres alignés au centre ou à la m arge de gauche, ce qui ne peut se faire en français (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005). Ainsi, un texte à cinq niveaux de titre se présenterait de la façon suivante First Experiment

(Chaque mot du titre commence par une majuscule. ) Method (Chaque mot du sous-titre commence par une majuscule) Participants to the clinical cohort. (Le premier mot seulement du

sous-titre commence par une majuscule et la phrase débute après le point.) Personality measures. Two personality measurement stategies

were used. (Le premier mot seulement du sous-titre commence par une majuscule et la phrase débute après le point.) Q-technique. To assess how participants ( . . . ). (Le premier mot seulement du sous-titre commence par une majuscule et la phrase débute

après le point.)

1 . 3.8

Les notes de bas de page

Les notes de bas de page apportent des préci sions uti les à la compréhension du texte, tout en ayant comme avantages de ne pas alourdir le texte, de ne pas nuire à son unité ou de ne pas contribuer à augmenter la densité de l'information déjà disponible. Toutefois, on doit uti liser les notes de bas de page avec circonspection puisqu'elles peuvent déranger inutilement la concentration du lecteur. Il est préférable de transmettre une information importante dans le texte plutôt que dans une note en bas de page. De plus, les notes de bas de page sont généralement succinctes. Toute note de bas de page s'annonce par un numéro placé en indice supérieur (sans parenthèse) après un mot ou une ponctuation (sans laisser d'espace), par exemple : « les résultats d'une analyse de régression polynomiale modérée de type hiérarchique 1 • ». Ce numéro renvoie le lecteur au bas de la page où il consultera le commentaire pertinent. Si une page contient plus d'une note de

32

LA PRÉSENTATIO N MAT É R IELLE

bas de page, la numérotation de chacune s'effectuera en séquence, selon leur ordre d'apparition au fil du texte. Cette numérotation redémarrera à 1 sur toute nouvelle page renfermant des notes infra-paginales. Contrairement à l'ensemble du texte, ces notes sont dactylographiées à simple interligne tout en gardant la même police et en réduisant à 1 0 points la taille des caractères. On sépare le bloc formé des notes de bas de page du corps du texte principal par un trait horizontal d'au moins 2,5 cm ( 1 po) al igné à la marge de gauche. L'espace occupé par le bloc formé par les notes ne doit pas dépasser la limite inférieure de la marge du bas. Le chiffre correspondant placé en indice supérieur précède le contenu de la note de bas de page. I l est préférable que l' intégralité du contenu d'une note infra-paginale soit placée sur la même page que le texte qu'elle commente. Toutefois, si une note occupe plus du tiers du bas de la page, il est recommandé de la faire suivre au bas de la page subséquente, en la séparant du texte régulier par un trait, mais en ayant soin de ne pas répéter le numéro. Dans le cas d'un article scientifique, l'auteur doit utiliser les notes de bas de page avec parcimonie parce qu'elles sont onéreuses à reproduire sous les presses de l'éditeur. Contrairement au mémoire, à l'essai ou à la thèse, les numéros de notes de bas de page, placés en indice supérieur, suivent un ordre séquentiel tout au long du texte. Les notes mêmes sont regroupées sur une page distincte, portant le titre centré « Notes de bas de page » (en lettres minuscules), placée après la liste des références. Lors de l'impression finale, le typographe se chargera de rapporter les notes de bas de page sur chaque page correspondante.

L'i mpression d u manuscrit On aura compris de l'exposé qui précède que la composition et la mise en page d'un manuscrit électronique exige des compétences linguistiques et typographiques, ainsi que les habi letés nécessaires pour opérer efficacement un logiciel de traitement de texte. En présupposant que le manuscrit de son mémoire, essai ou de sa thèse ait été transposé dans un document électronique pouvant faire l'objet d'un premier dépôt auprès des autorités de son institution de formation, l'étudiant devra tenir compte de détails additionnels importants concernant l'impression du manuscrit et sa reproduction sur un support papier adéquat. CHAPITRI!! 1

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1 .4.1

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LA MISE EN PAGES

La face de l'impression

Le texte doit être imprimé noir sur blanc; l'emploi de la couleur est à éviter. Généralement, une seule face de chaque feuille est utilisée lors de l' impression ou de la reprographie d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse. 1 .4.2

Le type de papier

Les mémoires, essais et thèses sont imprimés sur du papier blanc, d'une brillance et d'une opacité suffisantes. Cette dernière propriété du papier est très importante. On sait que plus le poids du papier augmentera, plus la feuille gagnera en opacité et rigidité (ce qui de plus améliorera la tenue en main de la feuille). I l est recommandé que le poids du papier soit d'un grammage au mètre carré courant al lant de 75 g/m 2 à 1 1 0 g/m 2 • Cette exigence est demandée parce que le rendu final de la numérisation d'un document imprimé est directement affecté par l'opacité du papier. Or, les rapports de fin d'études supérieures sont actuellement numérisés par Bibliothèque et Archives Canada 1, à Ottawa. Aussi, l'étudiant a tout intérêt à vérifier de plus près l'existence d'un critère encore plus restrictif(p. ex., grammage minimal de 80 g/m2 ) qui serait de fait le standard préconisé par son institution d'études ou de formation. 1 . 4.3

La reproduction du rapport

Avec la diversité des moyens contemporains d'impression d'un texte permise par la diffusion de la micro-informatique, il faut vei ller à assurer une excellente lisibilité du texte original et des photocopies qui en seront tirées. Les copies faites à partir du manuscrit original doivent être de qualité comparable à celui-ci en regard, notamment, de la qualité du papier et de la netteté de la reproduction.

1 En 20 1 0, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a annoncé qu'elle ferait. à partir de 2014, leur acquisition d'après Lill modèle munérique : « Nous prévoyons éventuellement recueillir l' ensemble des thèses et des mémoires sur support munérique - directement auprès des tmiversités canadiennes - par le biais de notre programme de cueillette actuel. À partir de 2014. BAC pourra garantir aux tmiversités que leurs thèses seront conservées sur support numérique dans son Dépôt numérique fiable. »

CHAPITRE 2

. Contenu d'un n,en,01re, d'un essai, d'une thèse ou d'un article scientifique ,

Sommaire 2 . 1 Les pages liminaires 2.1 .1

La page de titre 2.1 .2 Sommaire

2. 1 .3 Table des matières 2.1 .4

Liste des tableaux

2.1 .5 2. 1 .6

Liste des figures Remerciements

2.2 I n trod u c t i o n 2 . 3 Contexte théori q u e 2.3.1

Les références

2.3.2

Les citations

2.4 M é t h o d e 2.4. 1

Participants

2.4.2

Matériel

2.4.3

Instruments de mesure

2.4.4

Déroulement

2.4.5

Plan de l'expérience

2 . 5 Rés ultats 2.5.1 2.5.2

L'analyse des données La présentation des résultats

2.5.3

Les tableaux

2.5.4 Les figures 2 . 6 D i scussion 2.7 Conclusion 2 . 8 Référe n c e s 2.8.1

L'ordre des références dans la liste

2.8.2

La présentation des références

2 . 9 Append i ces

CHAPITRE 2

Contenu d'un n1é111oire, d'un essai, d:' une thèse ou d'un article scienti1fique Cette deuxième partie de l'ouvrage présente les diverses sections d'un mémoire, d 'un essai, d'une thèse ou d'un article scientifique. Elle s'attarde à décrire les éléments de présentation et le contenu propre à ces sections. Certaines sections sont obligatoires, alors que d'autres sont optionnelles et varient selon qu'il s'agit d'un travail avec expérimentation, sans expérimentation ou présenté sous la forme d' un rapport traditionnel ou d'un article scientifique.

Les pages l iminaires Dans un manuscrit, les pages liminaires précèdent l'introduction, qui, elle, marque le début du texte principal (Office de la langue française, 2002). Au sein d'une monographie d'envergure comme un livre, l'auteur pourrait être tenté de mettre à profit plusieurs des types connus de page l iminaire : la page de titre, le sommaire, la table des matières, la liste des tableaux, la liste des figures, la liste des abréviations et des sigles, la préface, la dédicace, l'épigraphe, les remerciements, l'avant-propos et l'avertissement.

38

CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQU E

2.1 . 1

2.1 . 1 . 1

Toutefois, selon la nature du travail devant être produit par l'étudiant, en regard de son cycle d'études, son rapport devra respecter des normes institutionnelles développées par son université. Ces exigences locales en regard de la nécessité, du contenu et de la disposition d'une page liminaire devraient lui être communiquées par le responsable du cours (son professeur, son superviseur de recherche ou de stages, etc.) ou par les représentants de la direction de son département, de son programme d'études supérieures, de sa faculté, de son décanat d'études avancées et de la recherche, etc. En conformité avec notre modèle universitaire, nous passerons en revue les pages liminaires habituellement retrouvées dans les divers types de travail universitaire, tout en spécifiant pour chacun l'a propos d'y intégrer ou pas le contenu d'une page liminaire spécifique. La page d e titre

La page de titre d'un mémoire, d'un essai, ou d'une thèse comporte des éléments qui diffèrent quelque peu de ceux d'une page de titre d'un travail de session. C'est pourquoi les informations contenues sur chacune de ces pages feront l'objet de présentations différentes. L'Appendice B donne un exemple de chaque possibilité en vigueur à l'UQTR. Chaque université peut avoir des exigences différentes. Nous laisserons à chacun le soin de vérifier auprès de sa propre institution.

Page de titre du mémoire, d e l'essai o u de la thèse

La page de titre doit comporter les informations essentielles à l'identification du travail de recherche. Tout mémoire, essai ou thèse comprend une page de titre avec six blocs d'informations, centrés par rapport aux marges 1 de côté et équidistants entre eux. I ls doivent respecter l'ordre suivant, de haut en bas : a) le nom de l'institution mère (l'Université où est présenté le travail); b) le type du travail de recherche (mémoire, essai ou thèse) et le campus particulier s'il y a lieu (p. ex., Université du Québec à Trois-Rivières); c) le diplôme postulé (maîtrise ou doctorat); d) le nom de l'étudiant; e) le titre du , travail de recherche; f) la date. Chaque bloc doit être à simple interl igne.

CHAPIT'lœ 2

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LES PAGES LIMINAIRES

Les éléments de la page de titre d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse avec intégration d'articles scientifiques demeurent les mêmes. Par contre, la confection de ce genre d'ouvrage requiert l'ajout d'une page d'avertissement, suivant la page de titre, annonçant que le mémoire, l'essai ou la thèse prend « la forme d'article(s) scientifique(s) ». Puisque les revues scientifiques possèdent leurs propres normes sur les éléments figurant à la page de titre d'un article, il est normal que le manuscrit de l'article envoyée à une revue scientifique comporte une page de titre différente de celle utilisée pour le rapport de recherche. Si l'auteur soumet le manuscrit de son article à une revue scientifique qui adhère aux normes de l'APA (20 1 Ob), la disposition du contenu de sa page de titre devrait s'y conformer (voir l 'encadré). Selon l'APA (20 1 0b), la page de titre d'un article inclut cinq éléments disposés de haut en bas sur la page, dans l'ordre suivant : 1 ) le titre d'en-tête; 2) le titre de l'article; 3) le nom de l'auteur; 4) l'affiliation institutionnelle; et 5) la note de l'auteur. 1 ) Le titre d'en-tête de publication est un titre abrégé n'excédant pas 50 caractères de long, en comptant chaque lettre, signe de ponctuation et espacement entre les mots. Il sera précédé par l'expression française « Titre courant : » ou anglaise « Running head: » qui sera inscrite uniquement sur la page de titre. Le titre est écrit en majuscules, aligné à la marge de gauche et placé tout en haut de chaque page de l'article soumis, c'est-à-dire sur la même ligne que le folio (la page de titre sera numérotée « 1 »). Voici un exemple, par langue, de la disposition du titre d'en-tête de publication : o Titre courant : CRÉATIVITÉ PHOTOGRAPIBQUE VIRTUELLE

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o Running head: VIRTUAL PHOTOGRAPIBC CREATIVlTY

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2) Le titre de l'article ne devrait pas comporter plus de 1 2 mots. Il s'inscrit différemment selon la langue utilisée. En français, seul le premier mot prend une majuscule, sauf si le titre renferme d'autres termes requérant des majuscules. En anglais, la première lettre de chacun des mots principaux prend la majuscule. Le titre est centré par rapport aux marges de gauche et de droite et est positionné dans la moitié supérieure de la page. Voici un exemple, par langue, de la disposition du titre de l'article : o 0

Créativité photographique virtuelle et comportements exploratoires de photographes professionnels Vrrtual Photographie Creativity and Exploratory Behaviors of Professional Photographers

3) Le nom de l 'auteur figure habituellement sous le titre de l'article, après quelques interlignes. Le format d'écriture d'un nom est le suivant : le prénom; les initiales CHAP11M 2

40 CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UN E THÈSE O U D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

médianes, s ' il y a lieu; le nom de famille. Après le nom, il ne faut pas indiquer de titre (p. ex., Dr., professeur) ou de degré universitaire (p. ex., M. Ps, Ph. D.). 0

Marc A. Provost

Lorsqu'il y a plusieurs auteurs, la séquence d'apparition de leurs noms devrait reconnaître l'importance relative de leur apport personnel dans le cadre du travail présenté. Les noms se succéderont en alternance et seront regroupés ou découpés ligne par ligne d'après la nature de leur affiliation institutionnelle (ou non). N'apparaîtront sur une même ligne que les noms des auteurs qui partagent la même affiliation institutionnelle. Toute ligne de noms est centrée par rapport aux marges de côté. S'il y a seulement deux auteurs sur une même ligne, leurs noms sont réunis par la conjonction « et » (ou and en anglais). S'il y a plus de deux auteurs sur une même ligne, chaque nom est séparé par une virgule, alors que les noms des deux derniers auteurs sont réunis par la conjonction « et » (ou and en anglais). o

Yvan Leroux et Yvan Lussier

o

Michel Alain, Yvan Lussier, Yvan Leroux et Marc A. Provost

4) L'affiliation institutionnelle précise l'endroit (habituellement une institution) où chaque auteur se trouvait au moment de la réalisation de l' étude. Un auteur ne peut indiquer une double affiliation que lorsque les deux institutions ont contribué de manière substantielle à l'étude. Chaque auteur est limité à un maximum de deux affiliations. Si un auteur ne fait pas partie d'une institution, il lui faudra transcrire, sous son nom, les informations relatives à son lieu de résidence. Tout changement d'affiliation survenu depuis la fin de l'étude devra être révélé dans la note de l 'auteur. Sous le nom des auteurs, sur la ligne suivante, le nom de l'affiliation institutionnelle doit être centré entre les marges de côté. Ici, il faudra adapter la rédaction à la complexité du contexte (et à la langue d'écriture) : o

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0

Auteur avec affiliation :

Yvan Leroux Université du Québec à Trois-Rivières

Auteur canadien sans affiliation (dans un périodique canadien) Jean Tremblay Jr. Amos, Québec A uteur canadien sans affiliation (dans un périodique américain) : Jean Tremblay Jr. Amos, Québec, Canada

o

Deux auteurs, une même affiliation : Yvan Leroux et Yvan Lussier Université du Québec à Trois-Rivières

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Trois auteurs, une même affiliation : Yvan Leroux, Yvan Lussier et Marc A. Provost Université du Québec à Trois-Rivières

LES PAGES LIMINAIRES 0

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Deux auteurs, deux affiliations différentes : Yvan Leroux Université du Québec à Trois-Rivières Navy Xuorel Université de Moncton Trois auteurs, deux affiliations différentes : Yvan Leroux et Yvan Lussier Université du Québec à Trois-Rivières Navy Xuorel Université de Moncton

5) Le dernier élément de la page de titre d'un article scientifique est la note de l 'auteur. Le titre Note de l 'auteur ou Note des auteurs (ou en anglais A uthor Note), composé en italiques, figure sur une ligne et est centré par rapport aux marges de côté. Sous ce titre, des précisions apparaîtront conformément à quatre rubriques, soit : a) l'affiliation départementale complète; b) les changements d'affiliation, s'il y a lieu; c) les reconnaissances et circonstances spéciales; et d) l'adresse de correspondance. Chaque rubrique de la note de l'auteur est alignée à la marge de gauche et fait l'objet d'un paragraphe tapé à double interligne commençant par un alinéa. a) Chaque auteur devra indiquer son affiliation départementale complète au moment de la réalisation de l'étude. La mise en forme prescrite de ce paragraphe est la suivante : le nom de l'auteur (tel qu'il avait été précédemment écrit sous le titre de l' article), virgule, nom du département, virgule, nom de l 'université, point-virgule, deuxième nom d'auteur et ainsi de suite; on terminera ce paragraphe par un point final. Aucun titre ou diplôme ne devrait y être mentionné. Voici un exemple de disposition de cette rubrique rédigée en français - si l'article est soumis en anglais, il faudra remplacer l'expression française par son équivalent, tel que nous l'avons placé entre parenthèses : o

Yvan Leroux et Yvan Lussier, Département de psychologie (Department of Psychology), Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières, Québec, Canada; Navy Xuorel, Département de psychologie (Department of Psychology), Université de Moncton, Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada.

Pour un auteur sans affiliation institutionnelle, il lui faudra indiquer la ville de son lieu de résidence ainsi que, selon sa nationalité, l'état américain, la province ou le pays de localisation de cette ville. Si le manuscrit est soumis à une revue américaine (présumée anglophone), il faudra préciser la ville et le pays pour chaque auteur qui réside à l'extérieur des États-Unis; les résidants canadiens (et australiens) inclueront également le nom de leur province. Aucun titre ou diplôme ne devrait y être mentionné et le nom d'un état, d'une province ou d'un pays devra être inscrit au long. L'exemple qui suit présente une équipe internationale de cinq chercheuses ayant soumis leur manuscrit à une revue américaine :

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 0

Louise LeBlanc, Moncton, New Brunswick, Canada; Emily Smith, Washington, District of Columbia; Johanne St-Laurent, Lévis, Québec, Canada; Jamie Hogan, Sydney, New South Wales, Australia; Daphnée Lhermitte, Paris, France.

b) S'il y a lieu, tout changement d 'affiliation vécu par un auteur depuis la fin de l'étude doit être signalé. La rédaction de l'affiliation doit mentionner le département et l'institution. Pour ce faire, l 'expression consacrée est la suivante : « [nom de l'auteur] est maintenant au(à) [affiliation]. ». 0

Yvan Leroux est maintenant au Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières.

c ) Cette rubrique peut comp rendre deux types d ' informations : les reconnaissances et les circonstances spéciales. Par définition, ces dernières ayant un caractère d'exception, leur mention devrait être plutôt rare. Toutefois, sur le plan de la rédaction, ces circonstances spéciales devront être les premières à être décl arées en début de rubrique, suivies par les reconnaissances. En ce qui a trait à l'aspect des reconnaissances, l'auteur doit indiquer les sources de financement de l'étude. Ensuite, il remerciera les collègues, les experts consultés qui auront prêté leur assistance ou fourni leurs commentaires critiques lors de la rédaction du manuscrit. Il ne doit pas remercier les évaluateurs ou les éditeurs qui sont habituellement engagés dans le processus de révision et d'acceptation du manuscrit. Dans le cas d'un article à auteurs multiples, il est souhaitable de spécifier la nature des collaborations entre les auteurs. Enfin, l 'auteur peut exprimer une reconnaissance pour le soutien technique apporté à la préparation du manuscrit. °ሆ

Cette recherche a été réalisée grâce à des subventions du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada ainsi que du Fonds FRSQ du Gouvernement du Québec accordées à Yvan Lussier. o Les auteurs désirent exprimer leurs remerciements à Yvan Leroux, Yvan Lussier, Marc A. Provost et Michel Alain pour leurs précieux conseils lors de la rédaction de cet article. o Tous les auteurs ont contribué à parts égales à la rédaction de l'article. 0 Les techniciens certifiés Justin Jecter et James Ghron-Omètrer étaient responsables des manipulations expérimentales. Les auteurs remercient l'analyste Ohno Octet pour le développement du programme de saisie des données et de leur traitement statistique nécessité pour cette étude. Nous remercions Anne Hupperl-Huet pour la qualité de son travail de révision linguistique. Cet article ayant été initialement rédigé en anglais, François Langlois en a assuré la traduction. Ella Latouche a agi comme opératrice experte pour la mise en pages initiale et la révision finale du manuscrit. En ce qui a trait à l'aspect des circonstances spéciales, lorsque le cas survient, il faut déclarer le fait que le manuscrit soumis est fondé sur des

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LES PAGES LIMINAIRES

données qui auraient été également utilisées lors de publications antérieures (p. ex., dans le cadre d'une étude de type longitudinal) ou qui proviendraient d'un rapport d'études supérieures, comme un mémoire, un essai ou une thèse. De même, il faut reconnaître le lien entre l'étude réalisée et la publication de rapports connexes (p. ex., des rapports puisant à une même base de données). Il faut également signaler et expliquer une situationpotentielle de conflit d 'intérêt en dévoilant toute information susceptible de contribuer à en minimiser les effets en regard de la perception d'un éventuel conflit (p. ex., étude qui ne reflète pas la vision de l'entreprise). 0

Les résultats de cette étude exploitent une portion de la base de données Développement des capacités d 'adaptation créative face à la résolution de problèmes photographiques (NY-2008-Global) gérée par Navy Xuorel du Département de psychologie de l'Université de Moncton. °ሎ Cet article s'inscrit dans le cadre de la thèse de doctorat de la première auteure. 0 L'étude porte sur le volet cognitif des déterminants du développement de la créativité photographique auprès d'un échantillon pancanadien de photographes néophytes, amateurs et professionnels. Les résultats préliminaires touchant les déterminants socio-cognitifs chez les néophytes et les professionnels ont été résumé au sein d'un article (Leroux, 20 1 0). o Le commanditaire de cette étude, la firme CLIC Inc., se dissocie des résultats de cette étude ainsi que de leur interprétation et des conclusions tirées par les chercheurs. d) La communication de l' adresse complète de correspondance d'un des auteurs termine la note de l'auteur, c'est-à-dire son adresse postale et son adresse de courrier électronique ( à la fin de celle-ci, le point de terminaison sera omis afin de préserver l'intégrité de l'adresse de courriel). 0

Toute correspondance ayant trait à cet article devrait être adressée à Yvan Lussier, Ph.D., Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières, C.P. 500, Trois-Rivières, Québec, Canada, G9A 5H7. Courriel : [email protected]

Finalement, la page de titre d'un manuscrit soumis pour fin de publication, selon les normes de l' APA (20 1 Ob) présentera ses cinq éléments constitutifs sur une seule page. Lors de l'impression de l'article, le typographe se chargera de les composer et d'en faire la mise en page finale, en ayant soin de faire imprimer la note de l'auteur au bas de la première page de l'article.

Dans le cas plus spécifique d'un projet à soumettre dans le cadre d' une maîtrise ou d'un doctorat, seul le type du travail de recherche change et devient « projet de mémoire » dans le cas d'une maîtrise, « projet d'essai » ou « projet de thèse » dans le cas d'un doctorat. Dans le cas d'un travail de session, la page de titre sera quelque peu différente, afin de transmettre les informations nécessaires à l'identification du travail.

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2.1 .1 .2

2.1 . 1 .3

Page de titre d"un travail de session ou d"un rapport

La page de titre d'un travail ou d'un rapport, effectué comme exigence partielle d'un cours du baccalauréat, de la maîtrise ou du doctorat, doit présenter les informations dans l'ordre suivant : Le nom de l'université (p. ex., Université du Québec à Trois-Rivières), le type de travail (p. ex., travail de session, rapport de stage, etc.), le nom du professeur à qui le travail est présenté, suivi du titre et du sigle du cours, le nom de l'étudiant (et son code permanent), le titre du travail et finalement la date au moment où le travail a été complété (voir l 'Appendice B et l'Appendice D). Difficultés

La principale difficulté de la rédaction de la page de titre réside dans le choix d'un titre précis et représentatif du thème étudié dans l'ouvrage. Il faut éviter les titres trop généraux, par exemple : « Étude du développement de l'enfant » ou « L'intégration de la personne âgée ». De préférence, il faut plutôt opter pour un titre concis qui fait ressortir les relations entre les variables ou du moins qui suggère le type de population étudiée. Le titre ne comporte aucune ponctuation finale. Par ailleurs, lorsqu'il s'écrit sur plusieurs lignes, chacune des lignes doit être en retrait par rapport aux précédentes pour former une pyramide inversée, en évitant toutefois qu'il se termine par un seul mot. I l faut éviter les titres qui contiennent des expressions évidentes ou des abréviations • Une étude sur...

• Une recherche expérimentale traitant de...

• La relation entre le NBL et les facteurs du ASQ

Voici quelques exemples de titres acceptables :

• L'influence réciproque de la fratrie et des pairs sur le développement de la compétence sociale en service de garde

• Le réseau social et le soutien social des familles incestueuses : impact sur le développement des victimes

2 . 1 .2

Somma i re

Le sommaire est un texte concis d'un seul paragraphe (sans alinéa) d'un maximum de deux pages (environ 500 mots) qui rapporte les éléments importants de la recherche. I l est réservé uniquement aux mémoires, essais et

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thèses (étant donné leur ampleur). Le titre « Sommaire », centré et en caractères gras, doit apparaître en haut de la première page. Ainsi, lecontenudu sommaire doit couvrir : a) la problématique de l'étude; b) les objectifs ou une formulation succincte des principales hypothèses; c) la méthode, incluant une description de l'échantillon, du matériel et du déroulement de l'expérience; d) les résultats; et e) les principales conclusions de la recherche. La première page du sommaire est placée immédiatement après la page de titre. Cette page est comptée, mais non paginée. Le sommaire d' un article scientifique peut comporter de 1 50 à 250 mots selon la norme de la revue scientifique choisie. L'APA (20 1 0b) recommande d'ajouter à la suite du sommaire une série de mots-clefs, afin de faciliter l ' indexation de l'article.

2. 1 . 3

Ta ble des matières

La table des matières a une grande utilité puisqu'elle affiche les divisions du mémoire, de l'essai, de la thèse ou d'un travail comportant plusieurs parties. Elle procure un aperçu de la struchtre générale du travail de recherche. La présentation de la table des matières est concise et annonce uniquement les divisions importantes de l'ouvrage. I l faut indiquer le numéro de la page où la division commence (il ne faut pas inclure la page où elle se termine). Le titre « Table des matières », centré et en caractères gras, doit être inscrit en haut de cette page. La première page de la table des matières n'est pas paginée, mais elle est comptée. Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de table des matières. Par contre, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format d'un article scientifique doit en comporter une.

2.1 .4

Liste des tableaux

Si le mémoire, l'essai ou la thèse renferme plus de deux tableaux, il faut dresser une liste des tableaux, indépendante de la table des matières et disposée sur une page séparée, placée immédiatement après la table des matières, qui porte le titre « Liste des tableaux », centré et en caractères gras, en haut de la page. Les informations suivantes doivent être fournies : le numéro du tableau (p. ex., Tableau 1 ), le titre du tableau et le numéro de la page où paraît le tableau. On numérote les tableaux suivant leur ordre d'apparition dans le texte.

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de liste des tableaux. De même, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format d'un article scientifique ne doit pas en comporter. 2. 1 . 5

Liste des figures

Dans les cas où des figures apparaissent dans le mémoire, l'essai ou la thèse, il faut en dresser la liste sur une page séparée. Celle-ci est placée immédiatement après la liste des tableaux et porte le titre « Liste des figures », centré et en caractères gras, en haut de la page. Cette page doit fournir les informations suivantes le numéro de la figure (p. ex., Figure 1 ), le titre de la figure et le numéro de la page où est présentée la figure. Il n'est pas nécessaire d'inclure une telle liste si le travail de recherche ne comprend qu'une ou deux figures. Toutefois, on numérote la ou les deux figures suivant leur ordre d'apparition dans le texte. Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de liste des figures. De même, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format d'un article scientifique ne doit pas en comporter.

2. 1 . 6

Remerciements

Seuls les mémoires, les essais, les thèses et autres ouvrages volumineux comprennent une page dédiée à des remerciements. Le titre « Remerciements », en caractères gras, est centré et doit figurer dans le haut de cette page. La page de remerciements est placée avant l'introduction. I l est de mise d'exprimer sa reconnaissance à son directeur de recherche et à tous les individus qui ont fourni une aide technique ou des conseils à l'une ou l'autre des étapes de la recherche. I l faut limiter les remerciements à caractère personnel qui s'adressent aux parents et intimes (l'ami, le conjoint, les enfants, etc.). Pinard, Lavoie et Delorme ( 1 977) recommandent de remercier les personnes et les institutions qui ont prêté leur concours à l'expérimentation dans une note infra-pagina le à l'intérieur de l'ouvrage proprement dit. Le mémoire, l'essai ou la thèse présenté sous la forme d'article(s) scientifique(s) comporte également une section « Remerciements ». Toutefois, dans la copie du manuscrit qui est envoyé à la revue scientifique, les remerciements ainsi que la reconnaissance aux organismes subventionnaires qui ont procuré une aide financière à l'étudiant (par l'entremise de bourse d'études de Maîtrise ou de Doctorat) et au directeur de recherche (si la recherche de l'étudiant s'inscrit dans le cadre d'un projet subventionné) doivent figurer à la rubrique

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INTRODUCTION

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« Note de l 'auteur » (ou Note des auteurs) qui se trouve intégrée à la page de titre du manuscrit soumis. (Pour confirmer cela, il faut consulter les normes utilisées par la revue scientifique spécifique.)

I ntroduction

L'introduction commence par une page de présentation comprenant uniquement le titre centré et en caractères gras, débutant par une lettre maj uscule, placé au milieu de la page. L'introduction permet de situer la problématique étudiée à l'intérieur du domaine ou du champ disciplinaire. I l faut préciser les aspects qui démarquent la recherche des autres études existantes, les éléments originaux, ainsi que les objectifs de la recherche. L'introduction résume de façon préliminaire la structure même de l'ouvrage, ainsi que la démarche théorique et empirique utilisée par l'auteur. Les informations présentées dans cette section suivent une progression quant à la spécificité, allant des informations générales à celles délimitant directement le travail de recherche. Le dernier paragraphe de l'introduction annonce les sections ou les divisions du mémoire, de l'essai ou de la thèse. I l faut éviter de rédiger une introduction qui soit trop longue ou qui reprenne de façon trop détaillée le contenu du travail de recherche. Dans le cas d'un article scientifique, il n'y a pas de titre « Introduction ». À cause du nombre limité de pages, l'introduction est intégrée au contexte théorique.

Contexte théorique Le contexte théorique est la présentation du relevé le plus complet possible de la documentation scientifique pertinente sur le sujet de la recherche, sur les variables mises à l'étude et sur les liens entre elles. I l s'agit de présenter les théories ainsi que les études empiriques qui servent de fondements à la formulation des objectifs, des hypothèses ou des questions de recherche. Cette section doit se conformer à une structure logique. Elle requiert de la part de l'auteur des habiletés de jugement, de discernement et un sens critique aiguisé. Le contexte théorique comporte généralement des subdivisions intérieures qui respectent un ordre de présentation, selon leur importance et leur degré de généralité. Le titre de cette division doit apparaître seul sur une page, en lettres minuscules (débutant par une majuscule) et en caractères gras, au centre de la feuille. CHAPITU 2

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Une page de titre formel lement intitulée « Contexte théorique » n'existe pas dans un mémoire, un essai ou une thèse rédigé sous la forme d'article(s) scientifique(s).

C'est lors de la rédaction du contexte théorique que l'auteur fait le plus souvent usage des références et des citations. Aussi, ces deux façons de rapporter une information puisée à même d'une source documentaire ou encore une idée telle qu'exprimée par un auteur seront-elles examinées de plus près. 2.3.1

Les références

Le contexte théorique intègre à son discours toutes les références nécessaires à la compréhension de la problématique de la recherche. Par ailleurs, la présentation finale du répertoire des sources documentaires (la liste des références) suit des règles très strictes que nous décrivons à la section 2.8. I l faut cependant détail ler dès maintenant l'organisation des références dans le texte.

Tout d'abord, l'auteur du manuscrit doit toujours préciser sa source d'information en donnant simplement le nom de l 'auteur (ou des auteurs) du document consulté et l'année de sa publication entre parenthèses. L a conj onction e t relie l e dernier nom à l'avant-dernier dans l e texte. • Beauvois (2008) a démontré sans la moindre équivoque ...

• Gottfried et Gottfried ( 1 999) ont critiqué le behaviorisme radical...

L'auteur du manuscrit peut aussi procéder indirectement en présentant son résumé d 'une idée ou d'une information empruntée et en donnant, entre parenthèses à la fin de la phrase, la référence. Dans ce cas, toute la référence est entre parenthèses et la date est séparée du nom par une virgule. • E n 2006, Mélanie Mélançon aurait été la première à transposer à la psychologie cette méthode révolutionnaire (Burtey, 20 1 0).

Toutefois, si la référence comporte plusieurs auteurs, la perluète (&) relie le dernier nom à l'avant-dernier. S'il y a plus de deux auteurs, une virgule doit être p lacée avant la perluète. L'auteur du manuscrit peut faire appel à plusieurs ouvrages; dans ce cas, les références sont séparées par un point-virgule : • Au cours de la dernière décennie, des études européennes ont enregistré une

nette baisse du phénomène (Eriksen, 2005, 2009; Florent & Bourgeois, 20 1 0; Rodriguez, 2008; Wunt, Herzog, & Kohler, 20 1 0).

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CONTEXTE THÉORIQUE

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Il arrive très souvent que l'auteur veuille citer plusieurs références dans une même parenthèse. Différents cas peuvent se présenter. 1 . Plusieurs auteurs sont c ités. I l faut alors les placer par ordre alphabétique tout comme dans la liste finale des références et les séparer par un point-virgule • De récentes recherches (Albin, 20 1 0; Berg, 2009; Cayt, 20 10; Dow, 2008) ...

2 . Plusieurs travaux du même auteur sont cités. Il faut alors les placer par ordre d'année de publication en commençant par la plus ancienne. • Un seul chercheur a éprouvé cette influence causale au fil d'expériences multiples bien contrôlées ( Ramnats, 2005, 2006, 2007, 20 1 0).

3. Lorsque l'auteur cité a publié plusieurs ouvrages la même année, il faut les distinguer en ajoutant les lettres « a », « b », « c », etc., suivant l'année. La liste des références utilisera aussi ces lettres. Cette règle s'applique aussi aux ouvrages rédigés par plusieurs auteurs qui apparaissent dans le même ordre. • La théorie de Provost et Alain (2009a, 2009b, 201 0a, 201 0b, 2 0 1 0c) est...

4. Après une première citation, pour différencier les références de plus de deux auteurs publiés la même année et dont le premier auteur est le même, il faut nommer autant d' auteurs que nécessaire pour différencier les références. • Lussier, Provost, Alain et al. (20 1 5 ) et Lussier, Provost, Leroux et al. (20 1 5) affirment que . . .

Dans le texte, s'il y a renvoi à différents auteurs qui ont le même nom de famille, il faut écrire les initiales de leur (s) prénom (s) pour assurer de bien les identifier dans tout le document, même si l'année de publication diffère. Cette pratique évite toute confusion pour le lecteur et lui permet de localiser facilement la référence dans la liste. Par exemple : • A. L. Eliot ( 1 983 ) a démontré que . . . , alors que G .. E. Eliot ( 1 980) affirme que ...

Lorsque l'auteur rapporte la première fois une référence de plus de deux auteurs et de moins de six, i l doit les nommer tous, par exemple « Beaman, Joy, Tuft, Varlis et Stih (2008) ont examiné . . . ». Par la suite, il inscrit uniquement le premier auteur suivi de « et al. » par exemple « Beaman et al. (2008) ont démontré . . . ». La règle s'applique aussi lorsque les références sont présentées entre parenthèses, par exemple : (Beaman et al., 2008). Après la première mention d'une référence dans la forme narrative, à l'intérieur du

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UN E THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

même paragraphe, l'année est omise et seuls les noms des auteurs sont indiqués : « Dans leur étude traitant des comportements d'attachement Lussier, Provost et Alain (20 1 5) montrent que . . . Lussier et al. mentionnent également . . . ». Notez que le verbe est au pluriel puisque son sujet est l 'ensemble des auteurs de l'ouvrage. Si les noms des auteurs et l'année de publication sont cités entre parenthèses, il faut inclure l'année dans les citations subséquentes à l'intérieur du paragraphe : « Les modèles de mesure se sont avérés invariants (Savard, Lussier, & Sabourin, 20 1 4). Savard et al. (20 1 4) expliquent ce résultat par... ». S i la référence comporte six auteurs ou plus, il faut utiliser « et al. » dès la première fois.

Finalement, lorsque l'auteur fait appel à une source secondaire, il doit indiquer uniquement la référence à cette source consultée dans la liste des références et mentionner le nom de l'auteur du travail original dans le texte, comme par exemple : « Le manuscrit du physicien polonais Aleksander Stanislaw (cité dans Godefroy, 2009) ... »; « L'étude inédite de Monroe réalisée en 1 93 8 (citée dans Perlman & Rucyk, 2007) . . . ». I l faut cependant éviter ce genre de référence secondaire et n'y avoir recours que dans les cas rares où : a) un travail est introuvable; b) un document original est inaccessible ou non disponible; ou c) lorsque l ' idée originelle devant être rapportée a été exprimée dans un langage (hiéroglyphes, sanskrit, etc.) ne pouvant être interprété que par des experts en la matière. 2.3.2

Les citations

Une citation sert à rapporter littéralement (mot à mot) les propos qu'un auteur a émis dans un passage de son ouvrage. Il ne faut pas faire un usage abusif des citations dans un mémoire, un essai ou une thèse. Si tel est le cas, le travail de recherche ressemblera davantage à des fragments d'information copiés qu'à un véritable travail de synthèse. Il faut plutôt résumer la pensée de l'auteur consulté dans une paraphrase. Par contre, l'uti li sati on de la citation est appropriée lorsqu'il y a une crainte de déformer la pensée de l'auteur en résumant son texte ou encore en vue de mettre en évidence le caractère important de ses affirmations, de ses suggestions ou de ses propos. La citation doit être toujours présentée en français. Si elle provient d'un texte écrit dans une autre langue que le français, elle doit être suivie de l'expression « traduction libre » placée entre crochets : [traduction libre] . CHAPITRE 2

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CONTI:XTE THÉORIQUE

Certaines règles de présentation s'imposent lorsqu'il est nécessaire de rapporter les propos d'un auteur. On insère les citations de moins de 40 mots dans le texte, en les plaçant entre guillemets (voir exemple, section 1 . 1 .2.6). Les citations de 40 mots et plus doivent être placées en retrait dans le texte (cinq espaces à gauche et à droite) sans guillemets. Elles sont dactylographiées à simple interligne.

Dans tous les cas, il faut toujours préciser le nom de l'auteur ou des auteurs (p. ex., « Skinner ») de l'extrait cité, la date de publication (p. ex., « 20 1 0 ») de l'ouvrage et le (ou les) numéro(s) de page d'où provient l'extrait (p. ex., « p. 1 1 1 2 » ). On peut envisager quatre types de base de présentation d'une citation ainsi qu'au moins trois variantes qu'elle pourrait intégrer : 1 ) Le nom de l'auteur et, entre parenthèses, la date de publication ont été mentionnés dans le texte immédiatement avant la citation. Dans ce cas, les parenthèses de fin de citation ne contiendront que la mention des numéros de page de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple : •

Selon Tousignant ( 1 992), l'émergence de cette nouvelle conception doit être historiquement associée à la convergence de plusieurs sources d'influence Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systémiques entre les individus sur le comportement. (p. 85)

2) La citation peut être précédée uniquement par le nom de l'auteur. Dans ce cas, les parenthèses de fin de citation mentionneront, dans l 'ordre, la date de publication et des numéros de page de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple •

Tousignant a été le premier à signaler que l'émergence de cette nouvelle conception doit être associée à l a convergence de plusieurs sources d' influence Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systémiques entre les individus sur le comportement. ( 1 992, p. 85)

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

3) La citation peut être précédée uniquement par la date de publication. Dans ce cas, les parenthèses de fin de citation mentionneront, dans l'ordre, le nom de l 'auteur et le(s) numéro(s) de page de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple :



Au plan historique, c'est en 1 992 que la première lame de fond de ce renouveau épistémologique aura été clairement identifié pour la première fois : Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des l iens systém i ques entre l e s individus sur l e comportement. (Tousignant, p . 85)

4) Si le nom de l'auteur et la date de publication ne sont pas mentionnés immédiatement avant la citation, ils doivent être rapportés entre parenthèses à la fin de celle-ci. Ces parenthèses présenteront également les numéros de page de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple :



L'émergence de de cette nouvelle conception doit être h istoriquement associée à la convergence de plusieurs sources d' influence : Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systémiques entre les individus sur le comportement. (Tousignant, 1 992, p. 85)

5) Une partie seulement du passage du texte original est rapportée. Dans ce cas, i l faut indiquer ce procédé par l'ajout des trois points de suspension entre parenthèses carrées



Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systématiques entre les individus sur le comportement. (Tousignant, 1 992, p. 85)

6) L'auteur désire faire ressortir une partie du texte cité. Il faut alors transcrire en italique le texte à accentuer et insérer entre crochets la mention « ajout personnel des italiques » avant la référence de la citation : •

Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systémiques entre les individus s ur le comportement. [ajout personnel des italiques] (Tousignant, 1 992, p. 85)

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- 53 MÉTHODE

7) En supposant que l'extrait cité a été publié à l'origine dans une autre langue que le français et qu'il aurait fait l'objet d'une traduction littérale, il faudrait selon le modèle de l'exemple précédent ajouter entre crochets la mention « traduction libre » avant la référence de la citation : •

Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens systémiques entre les individus sur le comportement. [traduction libre] (Tousignant, 1 992, p. 85)

Méthode La méthode contient les divers éléments qui ont servi à la réalisation de la recherche. Le titre de cette division doit apparaître seul sur une page, centré en milieu de page et en caractères gras. La méthode de la recherche doit être présentée de façon précise et complète. Avec les informations disponibles, il doit être possible de reproduire la recherche sous des conditions et avec des instruments similaires. Dans le cas d'un article scientifique, le titre « Méthode » ne fait pas l'objet d'une page distincte. À cause du nombre limité de pages, la méthode est intégrée au corps du texte. ---- ------ -- --- - - - - - - - - � 2.4. 1

Participants

La partie consacrée à la description de l'échantillon vient nécessairement en premier. Elle doit comprendre suffisamment d'informations pour permettre au lecteur de se prononcer sur la généralisation des résultats. D'abord, i l faut préciser la procédure d'échantillonnage comme le mode de recrutement et la provenance des participants ainsi que, s'il y a lieu, leur répartition dans les différents groupes (expérimental et témoin). Notons au passage que l'APA (20 1 Ob) réhabilite l'usage de plein droit du terme « sujet » comme équivalent à celui de « participant ». Toutefois, il nous semble préférable de remplacer le terme « sujet » lorsque l'étude porte sur des êtres humains. Les groupes doivent être décrits à travers les variables les plus pertinentes comme l'âge, le sexe, le niveau socio-économique, la scolarité et le revenu. Cette section doit aussi comprendre toutes les données relatives à l'exclusion ou à l'abandon de certains individus. S'il y a l ieu, il faut préciser les modalités de participation

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

à la recherche (participation sur une base volontaire, rémunérée ou comme exigence partielle d'un cours). Dans le cas d'une recherche effectuée avec des animaux, il faut rapporter les informations sur l'espèce, le genre, les particularités physiologiques et la provenance des sujets. Toute recherche en psychologie doit recevoir l 'assentiment d'un comité d'éthique de l ' institution ( ou des institutions) dans laquelle est réalisée l'étude. I l est de la responsabilité du ou des chercheurs d'obtenir un tel certificat d'éthique. L'APA (20 1 0b) encourage les auteurs à fournir les éléments relatifs à cette certification dans la description des participants. Le nombre total de participants ou de sujets dans une recherche est symbolisé par le « N » alors que les sous-groupes sont symbolisés par le « n ». 2.4.2

2.4.3

Matériel

Cette section doit décrire le plus précisément possible le matériel qui a servi aux diverses étapes de la réalisation de la recherche. Ainsi, la description doit présenter les différents appareils utilisés, leurs dimensions, ainsi que les caractéristiques des lieux où s'est déroulée l'expérimentation (p.ex., grandeur de la pièce, l'emplacement du mobilier, etc.). Il est parfois utile, lorsqu'il s'agit de matériel spécialisé (p. ex., appareil de rétroaction biologique, montre télémétrique, ordinateur, etc.), de fournir des indications sur la marque de commerce, le modèle et le numéro de série de l'appareil. Si le matériel a été fabriqué expressément pour la recherche, il faut que la description soit complète. L'auteur pourra avoir recours à un dessin ou à une photographie qu'il considérera comme une figure placée en appendice. Instruments de mesure

Les termes « instruments de mesure » sont utilisés pour représenter les tests, les questionnaires et les grilles d'observation. Dans plusieurs études, i l n'y a pas d e matériel d e sorte que seule l a section « Instruments de mesure » est nécessaire. Si l'étude comprend à la fois du matériel et des instruments, il est fortement recommandé de faire deux sections. Chaque instrument utilisé doit être décrit. Le nom français d'un questionnaire prend une majuscule au début seulement (p. ex., Échelle d'estime de soi) alors qu'en anglais chaque ". �HAPITRE 2

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55 MÉTHODE

mot important du titre débute par une majuscule (p. ex. , Self-Esteem Scale). Deux options s'offrent à l'auteur

1 . Tests ou questionnaires connus : Lorsque l'auteur présente un test connu utilisé à grande échelle, une mention de l'instrument et de la référence au guide d'utilisation suffisent. Par exemple, il est inutile de décrire en détail des tests aussi connus que le Standford-B inet ou le MMPI-2. I l faut aussi utiliser l'acronyme qui permet le mieux de le reconnaître pour l'ensemble des lecteurs, même si cet acronyme correspond à la forme anglaise. Ainsi, l'auteur écrira MMPI (Minnesota Multiphasic Personality I nventory) au lieu de IMPM (Inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota). Par contre la référence doit refléter le p lus fidèlement possible la lecture que l'auteur a faite. Ainsi, il devra donner en référence la version française du guide si c'est la version uti lisée. L'exemple 22 dans la sous-section 2.8.2.7 des références illustre ce cas.

2. Tests ou questionnaires peu connus ou nouveaux : Dans ce cas, il faut préciser le phénomène, ainsi que les caractéristiques mesurées par le test. Il faut fournir les informations relatives au nombre d'items, aux échel les de réponse, ainsi qu'aux divers indices de fidélité et de validité. Lorsque le test a fait l'objet d'une traduction, il faut décrire la procédure de traduction et d'adaptation, ainsi que les qualités psychométriques de cette version. Si le test ou le questionnaire a été soumis à un examen préliminaire (préexpérimentation), les principaux résultats devront y être présentés. S'il s'agit d'un nouveau questionnaire, il faut en p lacer une copie en appendice (voir les exemples en Appendice C) à moins qu' i l ne s'agisse d'un questionnaire à diffusion restreinte et que l'auteur du questionnaire ne veuille pas qu'il soit présenté de façon publique (p. ex. , des questionnaires qui ont un droit d'auteur). Bref, i l faut rapporter dans la mesure du possible les informations qui permettent au lecteur de j uger de la valeur ou des limites de l'instrument utilisé. 2.4.4

Déroulement

L'auteur doit fournir une description détail lée de la méthode utilisée lors de la collecte des données. Dans le cas d'une expérimentation avec êtres humains, le chercheur donne des instructions ( écrites ou orales) précises qui décrivent le contenu et la tâche à effectuer. La consigne au complet doit être

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

insérée dans le texte ou, si elle est trop longue, présentée en appendice. Si elle est dans le texte, elle constitue un paragraphe qui suit les mêmes règles que celles énoncées au sujet des longues citations. Elle doit donc être imprimée à simple interligne, sans guil lemets et en retrait du texte principal (cinq caractères à gauche et à droite). La description de la tâche expérimentale, la séquence de présentation des tâches (p. ex., tâche de mémoire suivie d'une tâche de concentration), les diverses étapes de l'expérimentation (p. ex., prétest, post-test et relance), la méthode d'observation des participants, la formation des observateurs (nombre d'heures, nombre d'observateurs) sont parmi les autres éléments qui sont utiles à une compréhension adéquate du déroulement de la recherche. Il n'y a pas lieu de présenter une section « Déroulement » si la recherche peut se décrire en une ligne, par exemple : « Les étudiants, rencontrés lors d'un de leurs cours de psychologie, doivent remplir sur une base volontaire trois questionnaires ». Dans pareil cas, il est plus j udicieux d'intégrer cette courte description du déroulement dans la section « Participants » ou « Instruments de mesure ». 2.4. 5

Plan de l'expérience

I l fa ut j uger de la pertinence d'inclure ou non une section intitulée « P l an de l' e x p é r i e n c e ». Pour la même raison que celle évoquée précédemment, une courte description peut être intégrée à une autre section. Il faut indiquer au lecteur s'il s'agit d'une étude longitudinale ou transversale, si l'étude est corrélationnelle ou si le plan utilisé est expérimental ou quasi­ expérimental. Dans ces deux derniers cas, il faut également préciser le nombre et la nature des variables indépendantes et dépendantes ainsi que les caractéristiques du plan (mixte ou à mesures répétées).

Résultats Le chapitre de l'analyse des résultats doit regrouper toutes les informations nécessaires pour la bonne compréhension des analyses effectuées par l'auteur. I l est précédé d'une page sur laquelle le titre « Résultats » figure seul, centré en milieu de page et en caractères gras. Généralement, il contient deux sections : l'analyse des données et la présentation des résultats. Il ne

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RÉSULTATS

57

s'agit pratiquement que d'une description très sobre des résultats en insistant sur leur relation avec les hypothèses, les objectifs ou les q uestions de recherche. Il faut ici éviter de commencer l'interprétation ou la discussion des résultats. Dans le cas d'un article scientifique, le titre « Résultats » ne fait pas l'objet d'une page distincte. À cause du nombre limité de pages, les résultats sont intégrés au corps du texte. 2.5.1

L'analyse des données

Cette section présente essentiellement la préparation des données en vue de leur analyse. L'organisation de cette section peut comprendre deux parties : la réduction des données et la présentation des analyses statistiques. Mentionnons ici que ces deux parties sont généralement courtes et ne constituent pas nécessairement deux sections identifiées par des titres. 2.5. 1 . 1

L a réduction des données

Cette section présente les transformations que subissent les données brutes pour générer les indicateurs de mesure qui feront l'objet des différentes analyses statistiques. Le texte doit donc préciser les différents éléments de la cuei llette des données. Dans le cas d'un inventaire ou d ' un test bien connu (du genre MMPI-2 ou Barbeau- Pinard), cette présentation peut être l imitée à sa p lus simple expression. Il s'agit alors simplement de rappeler le type de cote uti lisée. Dans le cas d'un questionnaire ou d'un test moins connu, le texte doit présenter la clé de correction en en précisant les particularités (p. ex., les questions 5 , 9, 24, 3 2 , 45 et 5 0 sont inversées) et l e niveau des données (cote globale ou cotes partielles constituées de la somme de quelques réponses). Lorsqu'il s'agit de situations plus complexes, tous les détails sont importants. Par exemple, dans le cas d'une observation de comportements, le texte doit présenter tous les éléments de la réduction des données. L'exemple suivant i l lustre ce point • À la fin de la cueillette des données, il suffit de calculer, pour chaque participant, la durée totale en secondes des diverses catégories observées.

Les résultats individuels sont fonction du pourcentage de chaque catégorie sur le temps total d'observation de chaque individu.

58

CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2.5. 1 .2

L"analyse statistique

Il s'agit ici de préciser le type d'analyse statistique effectuée et d'en démontrer la pertinence en fonction des hypothèses. Tout comme pour les questionnaires ou les tests, il est inutile de décrire des analyses statistiques connues (analyse de variance, corrélations, khi carré, etc.); par contre, toute analyse particul ière relativement méconnue devrait faire l'objet d'une description plus détaillée ou du moins d'un renvoi à une référence qui la décrit en détail.

2.5.2

La présentation des résultats

2.5.2.1

L"écriture des chiffres et des nombres

Cette section contient l'essentiel des résultats de chaque analyse statistique. Il convient de présenter d'abord les analyses descriptives suivies des analyses d ' inférence statistiques. [l faut en outre souligner ici plusieurs points se rapportant à la formulation des résultats.

La règle générale est d'écrire les chiffres inférieurs à 1 0 en lettres (deux, quatre, mais 1 2, 45, 78). Toutefois, il existe un certain nombre d'exceptions. Les nombres exprimés en chiffres

1)

2)

Une énumération :

• Les items 2, 5, 8, 15, 60

Une comparaison :

• 3 des 1 2 analyses

• Les participants de 2" et 1 Q< années • Les enfants de 6, 8, l O et 1 2 mois

3)

4)

5)

6)

• Le matériel comprend 12 balles et 2 cannes

Les pourcentages :

• 2 %, 8 %, 24 %

Les nombres qui précèdent les abréviations d 'unité de mesure :

• 4 1 ,5 cm, 8 °C

Les références à un tableau, une figure ou un chapitre :

• Le Tableau 3 , la Figure 6, le chapitre 2

Les fonctions mathématiques :

• divisé par 8

• 2

1

12

fois

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7)

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RÉSULTATS

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Les dates :

• l'observation se fait tous les 3 jours • 3 h 30; 1 9 h 30

8)

• Le 1 5 octobre 20 1 0

Les pages d'une référence ou d'une citation :

• Leroux ( 2009, p. 3 )

• Paul Valéry ( 1 960), poète et essayiste, relève ceci : « Un fait mal observé est plus perfide qu'un mauvais raisonnement » (p. 62 1 ). Les chiffres et les nombres exprimés en lettres

1)

Les chiffres et les nombres qui commencent une phrase :

• •

Quatre-vingts étudiants participent. . . Quatre analyses font l'objet...

Il faut cependant remarquer que cette dernière forme doit être évitée dans la mesure du possible. 2)

Les fractions : •

Un cinquième de notre échantil lon



Une majorité des deux cinquièmes

Le système métrique

Le système métrique est le système de mesure reconnu et utilisé à l'échelle internationale. Les normes des mémoires, des essais et des thèses reflètent donc cette tendance et en exigent l'utilisation pour toute mesure physique (distance, poids, vitesse, etc).

Les unités de mesure sont généralement présentées sous formes d'abréviations. Certaines règles s'appliquent ici : a) l'usage des lettres minuscules : cm, km, g, kg; b) les pluriels sont invariables : 3 cm, 7 g, 33 ml; c) les abréviations s'écrivent toujours après les chiffres : 3,5 cm et non 3 cm 5 ; d ) l e symbole n'est pas suivi par un point : cm, kg, sauf bien sûr s'il termine une phrase comme dans 3 kl.

L e s l o g i c i e l s de traitement stat i st i q ue produi sent l e c a l c u l impressionnant de plusieurs fractions décimales d'un nombre rationnel. L'usage exige de tronquer ces fractions (en les arrondissant au besoin) et de ne donner

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CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

que deux ou trois chiffres après le séparateur décimal, selon le degré de précision désiré, par exemple : 34,76 % et non pas 34,75834 %.

Les normes de l'APA sont développées en sol américain pour des anglophones; elles privilégient le point comme séparateur des unités et des décimales, par exemple, 7.5 heures au lieu de 7,5 heures. Par contre, la langue française exige l'emploi de la virgule plutôt que du point décimal. Sous l'entrée « décimal », un dictionnaire français précise : « Au Canada (comme dans les pays anglo-saxons), les décimales suivent le point (3 .25; $ 1 0,000.30). Cet usage se répand en France sous l'influence des affichages de calculettes et d'ordinateurs » (Robert, 20 1 0, p. 632).

Il n'est donc pas étonnant qu'en sol canadien on observe un flottement semblant autoriser le recours dans un texte français à l'un ou l'autre des séparateurs décimaux. D'ailleurs, la consultation d'articles récemment édités dans des revues scientifiques canadiennes bilingues permet de constater un certain laxisme dans l'application de la règle de la virgule décimale pour rendre compte des résultats statistiques. Ainsi, les auteurs indépendants de deux articles français contigus publiés dans le même cahier d'une revue pourraient avoir opté, les uns pour le point décimal, les autres pour la virgule décimale.

Ce guide de présentation constitue un effort d'adaptation francophone des normes de l'APA. Nous proposons donc que tout écrit rédigé en français doit respecter systématiquement la règle de la virgule décimale pour sa présentation des fractions et des résultats utilisant une notation statistique (p. ex., r( 45) = 0,94, p < 0,00 l ) que cela soit dans le texte ou dans les tableaux et figures. Selon nous, peu importe le pays ou le caractère bilingue d'une revue scientifique, la règle de la virgule décimale devrait prévaloir dans tout texte français soumis et publ ié. Au passage, comme le précise d'ailleurs Villers (2009, p. 46 1 ) : « Lorsque le nombre est inférieur à l'unité, la virgule décimale est précédée d'un zéro », par exemple : 0,73 et non ,73 . Tout article écrit en français soumis à une revue scientifique doit utiliser la virgule comme séparateur des unités et des décimales d'un nombre. Toutefois, si l'article est proposé à une revue bilingue (publiant des articles français ou anglais) qui adhère aux normes de l'APA, il serait sage de vérifier auprès des éditeurs de cette revue leur politique interne , avant de leur soumettre le manuscrit. Par contre, un article écrit en anglais et soumis à une revue anglophone exige le point comme séparateur des unités et des décimales, même pour les nombres exprimant une mesure du système métrique (p. ex., 2.5 cm).

--2.5.2.2

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RÉSULTATS

61

Les notations statistiques

Habituellement, les formules statistiques complexes ne sont pas présentées dans le texte. En outre, il est inutile de donner les références pour des tests qui ont une longue tradition (p. ex., corrélations de Pearson ou de Spearman, analyses de variance, test de Student, etc.). Seules certaines analyses moins courantes doivent être accompagnées d'une référence, par exemple, une nouvelle statistique provenant d'une revue récente et qui n'aurait pas encore été présentée dans un manuel de statistique. Toutefois, les stati stiques exposées dans le texte doivent touj ours comporter le symbole du test, le nombre de degrés de liberté s'il y a lieu, la valeur exacte de la statistique et de la probabilité. Toutes ces notations sont en italiques, comme dans le texte présent. Par exemple : •









t( l 6) = 2,62, p = 0,009

r(59)

=

-0,30, p

F( l , 58)

=

=

0,02

29,59, p < 0,00 1

F( l ,65, 72) = 1 7,03, p

=

1(23 ) = 1 ,50, p = 0, 1 47

0,03

Notez bien qu'il n'y a pas d'espace entre le symbole du test et la parenthèse ouvrante qui présente les degrés de liberté. De plus, le test x 2 se présente avec le nombre de degrés de liberté et la taille de l'échantillon entre parenthèses. Enfin, puisque le symbole de ce test est une lettre grecque, il ne sera pas mis en italique. Par exemple : •

_ :::/

x 2 (2, N = 4 1 5)

=

24, 1 7, p < 0,00 1 .

Les normes les plus récentes de l' APA exigent que l a valeur exacte de l a probabilité (à deux ou trois décimales près) associée au résultat d'un test d'inférence statistique soit directement indiquée dans le texte. Cette règle devrait également s'appliquer aux tableaux. Toutefois, s'il s'avère impossible de la mettre en pratique, à cause d'un trop grand nombre de valeurs à rapporter, par exemple, l 'auteur pourra recourir au format « p < » dans le tableau et dans la note de bas de tableau.

En outre, le texte doit présenter les statistiques descriptives utiles à la compréhension du sens de l'effet mis en évidence par la statistique inférentielle. L'exemple suivant illustre cette remarque :

62

CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE



Seules les observations de jeu ont démontré une différence signilicative, les garçons jouant plus souvent (M = 3,24) que les filles (M = 1 ,45) de façon solitaire (!(89) = 2,33, p = 0,02).

2.5.3

Les tableaux

Les tableaux sont des supports visuels pour résumer des données ou les résultats d 'une analyse statistique provenant d'un plan expérimental complexe et ainsi permettre au lecteur de les saisir en un seul coup d'oeil. C'est une information complémentaire au texte, mais qui ne le remplace pas, de sorte qu'il est inutile de produire un tableau de résultats que le texte peut présenter sans surcharge. Par exemple, si l'échantillon comprend simplement deux groupes de 50 participants, il est inutile d'exposer les moyennes des âges des participants sous forme de tableau. Par contre, si l'échantillon est important et comprend plusieurs subdivisions (p. ex., des garçons et des filles, de cinq n iveaux d'âge, de trois niveaux socio-économiques), il est alors préférable de préparer un tableau.

Le texte reste le principal véhicule de la pensée et doit souligner et expliquer les éléments importants du tableau. Il doit aussi annoncer le tableau en utilisant uniquement la numérotation avec des expressions telles que (notez l ' utilisation de la maj uscule) : •

Le Tableau 1 présente un résumé de l'analyse de variance.



Comme le Tableau 1 l'indique, l'analyse de variance ...



... l'analyse de variance (voir Tableau ! ).

Un tableau n 'apparaîtra pas sur une page avant d'avoir été mentionné dans le texte. Dès cette mention, il devra être placé en haut de la page correspondante ou de la page suivante. La ligne de la numérotation du tableau (p. ex., Tableau 1 ) se retrouve en haut du tableau et est centrée par rapport aux marges latérales. La numérotation se fait en chiffres arabes, dans l'ordre d'apparition dans le texte, et se continue dans les appendices s'il y a lieu. Dans le cas d'un article scientifique qui comporterait des tableaux placés chacun au sein d'appendices distincts, leur numérotation sera différente de celle d'un tableau qui apparaîtrait dans le corps du texte. Chaque appendice étant distingué par une lettre (A, B, C, etc.) pour en marquer l'ordonnancement, il faudra faire précéder le chiffre de chaque tableau associé à un appendice par sa lettre correspondante, par exemple : Tableau A 1 , Tableau B2. S'il n'y a qu'un seul appendice, la numérotation de tout tableau y apparaissant devra afficher la lettre A.

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------ 63 RÉSULTATS

Le titre doit être bref mais explicite. Ainsi, « Relation entre les trois niveaux d'âge et l'estime de soi » est un titre plutôt faible alors que « Cotes moyennes de l'estime de soi en fonction du niveau d'âge » lui est supérieur. Le titre se place directement sous la numérotation (il y a un double interligne entre la numérotation et le titre) au centre de la page et est composé en italiques. Le titre s'inscrit en lettres minuscules. La première ligne ne doit pas dépasser les limites du tableau. Si le titre est trop long pour être placé sur une seule ligne, les autres lignes, centrées aussi, se placent en retrait, à simple interligne, l'étendue de ce retrait pouvant varier selon la longueur du titre. Dans les rares cas où un tableau se poursuit sur une deuxième page, il faut répéter le titre au complet en ajoutant le mot « suite » entre parenthèses. Le titre ne se termine pas par un point. Dans le cas d'un article scientifique, il faut simplement citer le tableau dans le texte en se référant à son numéro. Il faut éviter la forme « Le tableau ci-dessous » puisque c'est l'éditeur qui décidera de l'emplacement final dans le texte publié. Le tableau lui­ même se place sur une page seule à la fin de l'article. Les lignes de texte exposant ses éléments (numéro, titre et note de bas de tableau) ne sont pas justifiées, mais alignées à la marge de gauche et disposées à double interligne. L'interlignage du contenu même du tableau devrait être double, mais peut être diminué au simple, par nécessité d'afficher correctement toute l'information qu'il contient. Le titre est en italique. Si l'article est en anglais, chaque mot de plus de trois lettres commence par une lettre majuscule.

Un tableau organise des données sous forme de comparaisons ou de classifications. Les en-têtes (descriptions) des diverses colonnes établissent cette organisation. Elles doivent être, comme les titres, brèves et claires en reprenant les termes exacts utilisés dans le texte.

Le tableau doit respecter les mêmes marges que le texte. Le tableau doit être délimité par des traits horizontaux simples. I l ne faut jamais utiliser les lignes verticales. Malgré l'usage fréquent de la micro-informatique et des nombreuses possibilités typographiques offertes, il faut garder la présentation formelle sobre en utilisant le même format de polices de caractères que celui utilisé dans le texte. L'espacement entre les lignes du contenu du tableau peut être à simple ou à double interl igne. I l s'agit simplement de bien aérer le contenu de chacun des tableaux pour les rendre faciles à lire. Le chapitre 3 fait des suggestions de disposition de tableaux. Il est nettement préférable d'orienter les tableaux dans le même sens que le texte (orientation de type portrait). Toutefois, certains tableaux exigent

64

CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

plus d'espace. Dans ce cas, il est possible de placer le tableau orienté dans le sens de la hauteur. Dans une telle situation, il faut placer le titre du côté de la reliure, réserver toute la page au seul tableau et ne pas numéroter la page (bien qu'il faille la compter dans l'ensemble de la pagination).

I l y a trois types de tableaux : celui qui présente des données brutes, celui qui résume les valeurs de statistiques descriptives et celui qui rapporte les résultats de tests d'inférence statistique.

2.5.3.1

Les tableaux de données brutes

2.5.3.2

Les tableaux de statistiques descriptives

2.5.3.3

Ce type de tableau est optionnel et essentiellement présenté en appendice. I l s'agit des tableaux qui regroupent les données individuelles, les données qui préparent les analyses statistiques principales et secondaires.

i 1

Ce type de tableau contient essentiellement des statistiques qui décrivent les résultats de la recherche : moyenne générale, moyenne par groupe, écart type, etc. Ce genre de tableau n'est vraiment utile que si la recherche donne l ieu à un nombre important de variables descriptives telle que la seule présentation dans le texte risque d'être confuse. Il est aussi possible d'utiliser ce type de tableau pour présenter un plan expérimental complexe ou pour décrire la répartition des participants dans les situations expérimentales. Étudiez bien le Tableau 4. Remarquez la position du numéro, du titre et des descripteurs. Les tableaux d"analyses statistiques

Dans un rapport de recherche où il y a des tests d'hypothèse, l'analyse statistique permet de vérifier l'hypothèse formulée par le chercheur en la confrontant à l'hypothèse nulle. Les tableaux présentent alors les résultats des analyses statistiques principales. Si l'auteur effectue pl usieurs analyses secondaires, il a intérêt à placer ses tableaux en appendice pour ne pas alourdir le texte. Ce type de tableau est relativement simple à réaliser puisque chaque analyse statistique a sa propre forme de présentation. En général, les principaux programmes de traitement de données (Excel; IBM SPSS, anciennement PASW; SAS; StatView; etc.) disposent les résultats sous la forme appropriée. Le lecteur trouvera au chapitre 3 des exemples de ces tableaux.

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-- - -- 65 RÉSULTATS

Tableau 4

Cotes moyennes et écarts types des deux groupes dans chacune des quatre catégories de loisirs Catégorie Groupe Expérimental M

ÉT

Contrôle M

ÉT

2 32,45 3,6

22,67 2,7

35,89 3,8

54,78 3,4

3

33,78 2,8

2 1 ,33 3,4

4 2 1 ,67 4, 1

34,56 4, 1

La puissance d'un test statistique va dépendre de trois paramètres : le critère de signification ou de probabilité, la taille de l'échantil lon, ainsi que la taille de l'effet (Cohen, 1 988). Plusieurs statistiques sont proposées pour apprécier la force de la relation observée (p. ex., 11 2 , Cü 2 , R2 , f, d et k de Cohen, V de Cramér, W de Kendall, À et y de Goodman-Kruskal, 0 multivarié de Roy, V de Pillai-Barlett). Le manuel de l'APA suggère fortement d'inclure l'un de ces indices à l'intérieur du tableau de résultats ou dans le texte.

r,

Les Tableaux 1 6 et 1 8 présentent des indices sur la taille de l'effet ( 11 2 ).

Les notes en bas de tableaux doivent être succinctes et ne présenter que des informations pertinentes et nécessaires à la compréhension des valeurs chiffrées du tableau. Si le tableau exige plusieurs notes (p. ex., voir les tableaux 1 0 et 1 5), les notes doivent apparaître selon un ordre allant du général au particulier. En fait, il existe trois niveaux :

1 . La note générale : Précédée de la mention Note, elle présente une propriété du tableau ou une explication des abréviations et des symboles utilisés (voir Tableau 1 5). 2. La note spécifique : Indiquée par une lettre de type exposant ("·b.c), elle donne une information précise sur un seul élément du tableau ( voir Tableau l 0).

66 CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

3. La note statistique : Indiquée par des astérisques, cette note présente les résultats des tests de signification. La règle établie suggère la forme suivante : •

* p < 0,05. * *p < 0,0 1 . * * *p < 0,00 1 .

Les tableaux sont numérotés séparément de façon cumulative à l'aide de chiffres arabes (p. ex., Tableau 1 , Tableau 2, Tableau 3). 2.5.4

Les figures

Les figures servent à illustrer des schémas d'appareil lages, des types de stimulus ou des données multiples sous forme de graphiques. Un graphique est nécessaire pour faire ressortir les comparaisons entre les groupes ou entre les diverses situations. La figure doit être simple en omettant les détails inutiles et parfois distrayants. Par exemple, il est superflu de présenter un axe allant de O à 1 00 % pour des valeurs qui vont de 20 à 50 %. Ainsi, une bonne figure util isera une seule police de caractères, le moins de variation possible au niveau de la largeur des lignes ou des formes. La figure doit être assez grande pour être facilement lisible. Cependant, il est rarement nécessaire de réserver une page complète à une figure. Dans le cas d'un article scientifique, pour présenter les éléments d'une figure, l' APA recommande d'utiliser une police de caractères sans empattement (sans serif, en anglais) telle que Aria!, Futura ou Helvetica. Le titre d'une figure est suivi des explications servant à clarifier la figure (symbole, abréviations, probabilité, statistiques). Ils sont présentés sur une page séparée. La légende fait partie intégrale de la figure (voir Figure 1 ).

La numérotation des figures se fait toujours en chiffres arabes (p. ex., Figure 1), d'après l'ordre de présentation dans le texte et se continue dans les appendices s'il y a l ieu. La numérotation (en caractères italiques) et le titre (sans caractères italiques) se placent en un paragraphe sous la figure et ne doivent pas dépasser les limites de la figure. Ils ne sont pas centrés. Le titre se termine par un point. La légende fait partie de la figure et se place dans un coin de la figure où elle est bien visible.

Il faut distinguer plusieurs formes de graphique qui ont chacune une fonction particulière et qui ne peuvent pas être utilisées indifféremment.

RÉSULTATS

67

Les histogrammes ou diagrammes en barre

Ils sont habituellement utilisés pour représenter des données discrètes ou groupées en classes, chaque colonne évo­ quant une des divisions des données. Ainsi, les moyennes de chacun des groupes de l'échan­ t i ll o n doivent être exprimées par des colonnes différentes.

50

-�

40

b 30

:�

20 10 0

Femmes

Hommes

Figure /. Distribution du stress lié au travail selon le sexe.

Les diagrammes à secteurs circulaires Veuves 10 % �

Mariées 25 %

Cette forme de graphique peut se tracer facilement en utilisant la micro­ informatique. E l l e traduit essentiellement la relation des parties à un tout, un pourcentage ou une proportion.

Séparées 26 %

Divorcées 39 %

Figure 2. Répartition des mères selon leur statut.

68

CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Les courbes

.5 âl 3 75 .D � Q)

Elles représentent Sllltout des changements conti­ nuels (des niveaux d'âge, des séances successives, etc,), La variable indépendante e st p l acée sur l ' axe horizontal et la variable dépendante est associée à l'axe vertical,

• Filles • Garçons D---O

50

) '"ec · IP1,c. Ra & \,,,• " " ,, ·,uiables fao. s. Dcbh. ngi.; ikin o� l�·k Lccr. 48 a 9) 198 & foa. 1-TackcH et al . . -, o 0 tKcnda\ moyenne de 3-

Titre en minuscules (sauf pour la première lettre) et en caractères gras, placé à 4 cm du haut de la feuille, centré entre les marges de côté. Titre aligné à la marge de gauche en minuscules (sauf pour la première lettre) et en caractères gras.

Titre de paragraphe (il commence après l'alinéa), en minuscules (sauf pour la prem 1ere lettre ) , en caractères gras et se complète par un point.

APPEN DI C E D - EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSION

193

----+-- Puisque cette page comporte un titre d'en-tête, elle n'est pas paginée.

RUerences

------------------1--- Titre centré (entre les marges de

Abel. G. G .. & Rouleau. J. ( l 990).111c nature and extent ofsexual as�1ult. Dans W.C. Mar�hall. D.R. Laws & H.E. Barbaree (Èds). Hmll'lbook ojsf'x11nl rusm1/t (pp. 7988). New York. NY: Plemun Press.

APA (American Psychiatrie Association). ( 1994). Dmg11ost1c mlfl srnnsr,cnJ mm111nl of men/(// d,sorrlers (-t• éd.. 1cxte rév.). Washington. DC: Auteur. Bergner. R. M .. Dclg.1do. L. K .• & Graybill. D. ( 1995). Finkelhor's risk factord1ecklist: A cross-validation study. CJ11/rl Abuse & Nf'gfu1. 18. 3 3 1-340. Deblinger. E.. McLccr. S. V., A1kins. M. S .. Ralphe. O.. & Foa. E. ( 1989). Post· tra1miatis stress in scx11.1lly abuscd. physically abused. and nonabuscd children. Child Ab11se & Neglecr. / J. -103--WS. Jones. D. P. ( 1 996). 1l1e liclping alli;mcc in work "1th f:unilies \\11erc children have been ::ibuscd or ncg.lectcd. Cluld Abuse & Nl'gll'ct. JO. H5-3.i9. Kendall-Tacken. K. A .. Williams. L. M.. & Fînkelhor. O. ( 1 993). Impact ofsexual abuse on dlildrcn: A rc\,icwand synd1esisofrccent empiric.'ll stucties. PsJrholog,crJ 811/lnm, 113. 164-1 80. Madrigrano. G. O .. Rouleau. J. L.. & Robinson. M.-C. ( 1097). Carnctcristiqucs sociodémog.rnphiqucs et cliniques d'une popul,1tiCN1 d'adolescents ayant commis des crimes sexuels. Rn71f' q11êbêco1se de psycholog1l'. /8. 9 1 - 1 10.

côté de la page) en minuscules (sauf pour la première lettre), en caractères gras et placé à 4 cm du haut de la feuille. d'apparition L'ordre des références est déterminé d'après l'ordre alphabétique des noms d'auteur.

L'étudiant consultera la section 2.8 de cet ouvrage pour une description contextualisée de la mise en fo rme de c haque référence, selon la nature du document consulté et répertorié dans sa liste des références.

Mcleer. S. V. Deblinger. E .. Atkins. M. S .. Foa. E. B.. & Ralphe. D.L. ( 1988). Post­ tramnatic stress disorder in sexually abused children. Jo11nml of thl' A.menl'nn ,frntlemy of C/11/d n,,r/ Adolescent Psychintry. !7. 650-65.i. 1l1ériaLùt. C .. Cyr. M .. & Wright. J. ( 1 997). Soutien matemcl atLX enfants victimes d'abus sexuel: Conccprualis.1tion. effets et facteurs associés. RP\·11e q11êbéco1se de psycholog,e. /8, 1 -t7-167. WrighL J .• Friedrich. W. N.. Cyr. M .. ll1ériault. C.. Perron. A .. Lussier. Y.. & Sabourin. S. ( 1 998). 1l1e evalu .. ,tion of Franco-Quebec viccims of child abuse and their motJ1ers: 1l1e implcmentation of a standard assessment pf()(ocol. C/11/d A.buse & Neglect. JJ. 9-23.

Disposition globale du texte La première référence de la liste commence après un double interligne la séparant du titre. La saisie d'une référence démarre à l a marge d e gauche. Losqu'elle s e poursuit sur plus d'une ligne, les lignes subséquentes seront décalées vers la droite à l'aide d'un renfoncement (espaces vides) de trois à cinq caractères, selon la police utilisée. L'espacement alloué entre deux références correspond à un simple interligne. La dernière référence située au bas d'une page devrait être reproduite dans son intégralité. Autrement dit, il est préférable de faire sauter intégralement au début de la page suivante la dernière référence d'une page, plutôt que d'en fractionner les lignes sur deux pages contiguës.

APPENDICE E La présentation d'un mémo i re, d'un essai ou d'une thèse sous forme d'articles scientifiques

____________________ 1 97

APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

De plus en plus d' universités permettent à leurs étudiants diplômés de

rédiger leur rapport de fin d'études supérieures (mémoire, essai ou thèse) sous la/orme d'articles scientifiques. La mise en forme du manuscrit de ce type de rapport est alors différente de la mise en forme canonique d'un manuscrit dit classique (ou traditionnel). Chaque université a des exigences particulières concernant la présentation de ce type d'ouvrage, ne serait-ce qu'en regard du contenu de sa page de titre et de sa disposition, reflets de sa culture institutionnelle. Avant même de commencer la mise en pages de son tout premier manuscrit, il serait sage de la part de l 'étudiant qu'il s ' informe de l'existence de normes institutionnelles spécifiques, en consultant les personnes responsables de son programme d'études supérieures, en parcourant le site Web de son institution dédié à le renseigner sur la poursuite d' études supérieures, le cas échéant. Il devrait chercher à repérer les renseignements concernant les exigences de la mise en pages de son manuscrit et de la production de tout type de documents devant l 'accompagner, à l ' une ou l 'autre des étapes de la démarche institutionnelle du dépôt de son rapport. Rappelons qu'au fil des chapitres de cet ouvrage, nous avons décrit comment rédiger un mémoire, un essai ou une thèse dans saforme classique. Par ail leurs, nous avons annoté au passage les circonstances où la préparation d'un manuscrit sous la /orme d'un seul article scientifique devait entraîner une mise en pages différente de son contenu, selon les normes de l' APA (20 1 Oa, 20 1 Ob, 20 1 Oc). Donc, l'étudiant qui serait autorisé à déposer son rapport sous la forme d'un seul article scientifique est prié de se référer, avant toute chose, aux remarques intégrées aux chapitres correspondants pour rédiger et mettre en pages son manuscrit sous cette forme spécifique. Les conditions préalables de la présentation d'un rapport de fin d'études su péri e u res sous forme d'articles

Le fait de soumettre un rapport de fin d'études supérieures sous la forme d ' articles à un Comité d' études de cycles supérieurs (ou à son équivalent institutionnel) doit avoir été préparé de longue date, afin qu'au moment venu le manuscrit déposé puisse satisfaire chacun des préalables à son dépôt. Dans ce qui suit, nous avons résumé les grandes lignes du règlement

1 98 __________________ -

APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

des Études de cycles supérieurs en vigueur dans le réseau des établissements universitaires de l'Université du Québec concernant la présentation d'un travail de recherche, lorsque celui-ci est composé d'au moins deux articles scientifiques. Il faut que le manuscrit soumis puisse être j ugé acceptable en regard d'exigences spécifiques conditionnant l'admissibilité même d'un rapport de fin d'études supérieures. La première condition stipule que le rapport sous forme d' articles doit être d'ampleur équivalente à un travail de recherche traditionnel en regard de la somme de travail exigible de la part de l'étudiant. La deuxième condition affirme que tout texte apparaissant dans ce rapport doit être inédit au moment de l'admission de l'étudiant à son programme d'études. La troisième condition précise que les articles doivent être rédigés aux fins de publ ication dans des revues avec comité de lecture reconnues dans le domaine spécifique de recherche. La dernière condition défend l'idée que, puisque le travail de l'étudiant est constitué de plus d'un article, le rapport doit être unifié et contenir une introduction et une conclusion qui démontreront l'unité de la réunion de ces textes. Les étapes institutionnelles de l'évaluation d 'u n rapport de fin d 'études supérieures sous forme d'articles

Comme il en va de la plupart des processus institutionnels d'évaluation d'un rapport de fin d'études supérieures, l'étudiant doit se préparer à devoir franchir au moins deux étapes qui affecteront chacune de manière différente la confection même de son manuscrit. La première étape est constituée par le dépôt initial (ou le premier dépôt) de son manuscrit aux fins d'évaluation auprès des autorités institutionnelles. L'étudiant doit être en mesure de défendre le principe qu'il est l'auteur principal de tout article intégré à son rapport. Ainsi, dans le cas d'un article conjoint, sa contribution majeure au niveau de la recherche même devrait pouvoir être attestée. Pour chaque situation où l'étudiant a collaboré à un travail collectif, il devra accompagner le dépôt de son rapport global d'un document d'appoint faisant état de la pondération de sa contribution relative par rapport à celle de ses coauteurs. Ce document d'accompagnement devra avoir été signé par l'étudiant, le directeur de recherche et le codirecteur (le

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APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

cas échéant). Incidemment, tout article qui sera intégré par l'étudiant à son ouvrage devrait avoir été rédigé pendant la période de ses études supérieures, alors qu'il était officiellement supervisé par un directeur de recherche.

Après un certain délai, l'étudiant devrait recevoir en mains propres le rapport synthèse découlant des évaluations faites par les rapporteurs. Dès lors, l'étudiant devrait être appelé à rectifier plus ou moins en profondeur la forme et le contenu de son manuscrit originel, selon l 'ampleur des corrections exigées. En vue du dépôt final, l ' étudiant devra légèrement retoucher son manuscrit originel, afin de satisfa ire l ' exigence typographique de la justification des marges du texte entier d'un rapport final. Une fois que l'étudiant aura réaménagé son rapport, mais pas avant d'avoir obtenu la confirmation officielle de la conformité de son manuscrit, il pourra être autorisé à aller à l'étape ultime du dépôtfinal de son rapport. L'organisation matérielle du contenu du rapport sous forme d'articles

La présentation des parties d' un mémoire, d'un essai ou d'une thèse

sous la forme d'articles scientifiques suit le même ordre d'apparition que celles d'un ouvrage traditionnel en commençant par la page de titre, en passant par les autres pages liminaires pour s'étaler au fil de la série standard des pages des sections du corps du texte principal (c'est-à-dire de l ' introduction jusqu'à la liste des références). Par contre, des pages liminaires différentes pourraient y apparaître, de même que des pages intercalaires complémentaires. Enfin, le rapport pourrait être achevé par des appendices. Clarifions le tout en passant systématiquement en revue chacune des pages constitutives d ' un rapport présenté sous la forme d'articles. Les pages liminaires du rapport

La page de titre est la toute première page du rapport sous forme d'articles et elle est identique à celle d'un rapport classique. Selon le type de son rapport de fin d'études supérieures (mémoire, essai ou thèse), l 'étudiant prendra soin d'y disposer conformément les informations nécessaires à une identification adéquate et précise de son ouvrage (voir Appendice B pour des modèles de pages de titre).

200 ____________________

APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

La page liminaire subséquente du rapport sera celle concernée par l'identification effective des membres du jury qui aura été finalement constitué pour en faire l 'évaluation. Habituellement, cette page n'apparaîtra que dans le cas d'un essai ou d'une thèse de troisième cycle d'études supérieures. Afin de faciliter la pagination d'un rapport devant nécessairement intégrer cette page au moment du dépôt final, il est recorrunandé de l' incorporer comme un formulaire vierge à compléter, dès la confection du manuscrit en vue du premier dépôt. La page liminaire suivante est dite d'avertissement puisqu'elle prévient le lecteur que le rapport soumis l'est sous la forme d'articles scientifiques, selon les règles en vigueur au sein de l'université concernée. Ici, nous invitons l'étudiant à vérifier le caractère actuel du libellé de la référence au règlement institutionnel identifié. En tout temps, des modifications officielles pourraient y avoir été introduites, compte tenu de la pratique récurrente au sein d'une institution d'enseignement de réviser ses propres règlements. Ensuite, le rapport doit présenter un « Sommaire » substantiel qui résume les objectifs, les aspects importants de la méthode, les résultats de chaque article et dégage une conclusion générale qui recoupe tous les articles. Ce sommaire peut se développer sur plus d'une page. Au passage, on remarquera que le titre a été reproduit en caractères gras. Au fil du texte à venir, il en sera de même pour signaler le fait que tout titre ou sous-titre textuellement marqué en caractères gras devrait être reproduit à l' identique dans le manuscrit du rapport. La « Table des matières » est différente de celle du rapport d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse classique puisque chaque article y sera annoncé à titre de « Chapitre » distinctif. Habituellement, la page des « Remerciements » sera la dernière page liminaire d'un rapport sous forme d'articles scientifiques. À la différence d'un rapport classique, il n'y a donc pas lieu d'incorporer après cette page ni une liste des tableaux ni une liste des figures. En regard de la disposition de chacune des pages préliminaires nous renvoyons le lecteur désireux d' approfondir cet aspect au contenu de l 'Appendice E qui, elle, décrit et illustre leur mise en pages respective.

-------------------- 201 APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

De plus, la manière de compter et de numéroter (ou non) en chiffres romains chaque page correspondante s'y trouve démontrée. Toutefois, à la suite de ce texte, le lecteur d'ores et déjà intéressé trouvera la représentation en pages miniatures d'un spécimen des cinq premières pages préliminaires d'un rapport de type thèse avec soutenance. Les sections du rapport

Une première section « Introduction » générale précèdera le premier chapitre du premier article. Cette section est assez volumineuse et peut comprendre facilement 25 pages. E lle expose la problématique dans son ensemble. L'étudiant doit y dévoiler le contexte théorique global de son ouvrage ( qui peut être différent pour chaque article). C'est aussi l'endroit pour élaborer le contenu en énonçant avec plus de détails une approche théorique ou en nuançant tout fondement conceptuel qui ne pouvait pas être aussi finement décrit ou discuté dans le cadre limitatif de chacun des articles. L'étudiant devra également y introduire sommairement les articles de sa recherche et montrer comment chacun s'intègre dans la vision globale de son travai l de recherche. Après l ' introduction générale, à raison d' un chapitre par article, l'étudiant présentera les articles scientifiques, reproduit dans leur intégralité, c'est-à-dire, avec leur propre page de titre, sommaire, introduction, contexte théorique, méthode, résultats, discussion, conclusion, liste des références, ainsi que les tableaux, figures et appendices, s'il y a l ieu. Tout article intégré au rapport d'un mémoire, essai ou d'une thèse doit être présenté selon la version définitive du manuscrit qui devrait être (ou avoir été) soumis à une revue pour publ ication. En principe, l'étudiant devrait avoir préparé son manuscrit en suivant les normes de publication de l'American Psychological Association (APA, 20 1 Ob), telles que nous les avons adaptées dans cet ouvrage. Par contre, si les normes de rédaction du manuscrit admises par le comité éditorial de la revue s'avéraient différer de celles de l ' APA, l'étudiant devra simultanément accompagner le dépôt institutionnel du manuscrit imprimé de son rapport d'une copie des normes spécifiques de ladite revue. Par-delà cette exception, affectant la mise en forme d' une partie de son ouvrage, le reste du rapport produit par l 'étudiant devra correspondre aux normes de l'APA. Puisque le

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APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

mémoire, l'essai ou la thèse sous forme d'articles doit constituer un tout, la pagination originelle de chaque article devra être réaménagée pour se fondre à l'ensemble du manuscrit du rapport.

En général, pour la présentation d'un article scientifique, la disposition du texte à la marge de droite n'est pas justifiée (voir section 1 .3.3), alors que pour les autres parties de l 'ouvrage, les marges sont j ustifiées à droite. Une telle présentation s'applique seulement à un mémoire, à un essai ou à une thèse sous forme d'articles et uniquement lors du premier dépôt du travail. En effet, une fois que les corrections exigées par les évaluateurs auront été apportées à son texte par l 'étudiant, en vue du dépôt final du travail, la marge de droite du texte des articles devra être également j ustifiée et, s'il y a lieu, les marges de l'article devront être aj ustées au reste du travail (voir section 1 . 3 .2). Une telle procédure s'explique par le fait que, suite à son dépôt final, le mémoire, l'essai ou la thèse de ! 'étudiant sera relié et deviendra officiellement un ouvrage disponible pour diffusion auprès du public : ce document sera archivé à la bibliothèque de son institution universitaire et fera l 'objet d'un dépôt légal auprès de Bibliothèque et Archives du Canada. Ainsi, au même titre que lorsqu'une revue scientifique édite le manuscrit d'un article pour le publier, les marges de gauche et de droite seront toutes deux justifiées. Après avoir transmis le dernier chapitre (article), l'étudiant intégrera dans son rapport une section « Discussion générale » qui reprend les objectifs du travail de recherche, résume les résultats obtenus dans chacun des articles, fait le point sur les forces et les limites du travail de recherche et énonce des recommandations. Le traitement du contenu de cette section devrait être également substantiel, c'est-à-dire, développé en profondeur et bien élaboré. Faisant suite, la section « Conclusion » devrait communiquer les principales idées à retenir du travail de recherche réalisé. Après cette conclusion, devrait s ' afficher la dernière section du rapport constituée par la l i ste des « Réfé re n c es ». Cette l i ste regroupera uniquement les références bibliographiques additionnelles qui auraient été mentionnées dans le rapport en dehors des chapitres réservés à ! ' exposé du contenu des articles scientifiques (puisque chaque article renferme déjà sa propre liste de références). Enfin, il se pourrait que la mise en forme finale du rapport commande l'ajout d'une dernière partie facultative, soit celle des appendices.

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APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MEMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

L'évaluation institutionnelle autonome du rapport de fin d'études supérieures présenté sous la forme d'articles

En guise de conclusion, il nous semble devoir insister sur l ' idée que l'étudiant doit clairement dissocier dans son esprit les deux processus d 'évaluation indépendants qui peuvent marquer la petite hi stoire des corrections qu' il devra apporter au manuscrit de l'un ou l 'autre de ses articles. D'une part, il y a le processus éditorial d'évaluation, à l 'externe, que devrait subir tout manuscrit spécifiquement rédigé pour être soumis à une revue ou à un périodique scientifique. D'autre part, il y a le processus institutionnel d'évaluation, à l 'interne, portant sur la globalité du rapport de fin d'études supérieures qui, lui, intègrera, entre autres, la version la plus définitive du manuscrit devant être rédigé pour publication.

Dès le moment où l'étudiant effectue le premier dépôt de son rapport aux fins d'évaluation institutionnelle, donc à l ' interne, ce rapport authentifie le fait que le manuscrit de tout article lui étant intégré bénéficie du statut minimal d'un manuscrit à soumettre à des fins de publication dans une revue (ou un périodique) scientifique avec comité de lecture reconnue dans le domaine spécifique de recherche. Par-delà cette première possibilité, il faut envisager que d'autres situations pourraient se présenter ( et se présentent dans les faits) concernant le statut réel d'un manuscrit intégré au rapport d'un premier dépôt : a) il a été soumis à l 'éditeur d'une revue pertinente, mais n'ayant pas encore été évalué par les rapporteurs affil iés à sa revue, il ne pourra être ni révisé (corrigé) par l 'auteur du manuscrit ni soumis à nouveau à l'éditeur, qui, lui, ne pourra pas l'accepter définitivement pour publ ication, non plus qu'il ne pourra le faire éditer par un typographe pour impression traditionnelle ou diffusion électronique, ce qui aurait consacré le fait qu' il soit publié dans sa revue; b) le manuscrit a été soumis, évalué, mais pas encore rév i s é , donc ni soum i s à n o uveau ni accepté ni p u b l i é ; c) i l a été soumis, évalué et révisé, mais pas encore soumis à nouveau, donc ni accepté ni publié; d) il a été soumis, évalué, révisé, soumis à nouveau, mais pas encore accepté par l'éditeur de la revue, donc non publié; e) il a été soumis, évalué, révisé, soumis à nouveau et accepté par l 'éditeur, mais pas encore publié; f) le manuscrit a franchi avec succès chacune des étapes du processus de révision et d'édition et a été finalement publié!

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APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

Toutes les situations énumérées surviennent dans le contexte de la soumission du manuscrit d'un article, donc un texte inédit, en vue de le faire publier, après un processus d'évaluation externe (celui de la revue) et de révision et de correction de son manuscrit par l 'auteur, afin de satisfaire les exigences d'un comité de lecture indépendant de l ' Université. Si chacune de ces situations rend admissible le manuscrit de l'article comme partie intégrante dans le cadre d'un rapport de fin d'études supérieures, aucune d 'entre-elles (y compris celle où le manuscrit aurait été publié, avant le premier dépôt) n 'assure, en soi, que le même manuscrit sera accepté d 'office, lorsqu 'il sera so umis au pro cessus d 'évaluation institutionnel interne de l 'établissement d 'enseignement supérieur duquel l 'étudiant aspire être diplômé. Puisque l'évaluation finale du rapport du travail de recherche demeure du ressort exclusif de l'Université, il est possible et quasi certain, en dépit des corrections déjà apportées par l'étudiant à un texte antérieurement accepté pour publication ou publié, que ce texte, devenu un fragment dans le cadre du texte global de son rapport, devra faire à nouveau l 'objet de retouches et corrections, et ce, conformément à l ' avis des experts indépendants et autonomes qui, eux, auront été expressément nommés et mandatés par l'Université pour procéder à cette éval uation institutionnelle. L'étudiant ne doit pas cultiver la croyance erronée qu'étant donné que le manuscrit de son article aurait été définitivement accepté pour publication ou encore que son article a été effectivement publié (suite à un processus d'évaluation externe auquel i l aurait même pleinement satisfait) que cela lui confère de facto une garantie d'obtention du diplôme. Ainsi, l ' étudiant se méprendrait sur le rôle prépondérant du processus interne d'évaluation institutionnelle d'un établissement universitaire, comparativement au processus externe d'évaluation éditoriale d'une revue, en regard des corrections exigibles qu' i l devra apporter au manuscrit de son rapport. Tout texte rédigé pour publication et tel que reproduit au sein d'un rapport de fin d'études supérieures doit être assujetti au processus indépendant, habituel et normal d'évaluation institutionnelle ( à l 'interne), dont l ' issue favorable sera la seule à donner véritablement accès au diplôme qui, lui, ne peut être décerné que par une Université.

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__ 205

APPENDICE E · LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

lli ÈSE PRÉSENTÉE À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

COMME EXIGENCE PAKTIELLE DU DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE

PAR [NOM DE L'ÈTUDIA1"11

ffITRE DE LA lliÈSE]

(MOIS ET ANNÉE(

U N I V f:RSITi: DU Qll i: HEC À TROIS-R I V I ÈRES

l '\,1m. f.:1'1J1ro.:t.eu1 pül-.ibno le 1«ond""'!P"fll"II " du moditl• ROie mediaeu dos .,.......,onb de v,,Wl"II loi i,o,,,..,.. "'V"W madalt Analywonpl.,.-• Rcil, moden,1eu- d.W•es-d·�one1,...�-de voe d.>ra b rebnon •urel'..U..Cl.mftll .tl� c°'l� Eff.u c....,..i:111,f1 des ,2>�nda... lapnI a p;,n• de l"Khelloo d".,,11emaw de r..11m,1e cw.l l"atbehemffl e1 i. nombr, d"ev--.b de VM po111ff1 chez ... fomm•

S'il y a une liste des tableaux, cette page est comptée, mais non paginée; Si on suit la séquence utilisée jusqu'à présent, cette page est la page vi; Le titre « Liste des tableaux » est en caractères gras, centré par rapport aux marges de gauche et de droite, placé à 4 cm du haut de la page.

2 1 8 _______________________

APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG, D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Tel qu'illustré, lorsque la liste des tabl eaux se poursuit sur une deuxième page, celle-ci est paginée; • Cette page est la page vii.

14 �lyws de r-weu,on multiple h,er..,t,,q,. do r,.,,..tftnft'II COOJ"ll,'ll ap:amrde l"echelle d'ev11.,..,_...,1 del",niun,1e dar-. l"atuo:hèrr,..,. ,cl, nombre d""'ff"oemfl1ll de ,,, �s dwz les femmes 1 � R'l!Jft$1on mult1plt poo. 1'3J...Cemenl cJyw do v:an:s>a 6r adJdw,.J.· .,,1r,.,...... .. I''""""" ""'"''""',.if" (Vol s� Brutol. PA. JKP Bei,pn.C,S..,.,,.,n.S. L...1n. Y • .l W11Qhl.J (IQQ7� L'•v.alUXJon.....,..,liwdirec1e det. ...,....,.... ••-- au oem