VIIe Congrès du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire

Table of contents :
Front Cover
PRÉFACE
Togo
Ghana
Gabon
France (PR)
LES PARTICIPANTS STATUTAIRES
LE COMITE DIRECTEUR ·
Biographie du Président de la République
MAIRES
RAPPORT DE POLITIQUE GÉNÉRALE
STATUTS DU PARTI

Citation preview

A R

P D

e VII

du

Parti

de

Congrès

Démocratique

Côte

d'Ivoire

29 et 30 septembre , 1er octobre 1980

NFO RD LIB RAR IES

STA

HOOVER

INSTITUTION

IC 2699PG

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Vlle Congrès

du

Parti

de

Démocratique

Côte

d'Ivoire

29 et 30 septembre,

1er octobre 1980

DOCUMENT COMPLET

Fraternité HEBDO Editions Maison du Congrès - Abidjan

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Félix HOUPHOUET- BOIGNY Président du P.D.C.I. , proclamé par le VIIeme Congrès candidat unique du Parti

à la Présidence de la République pour un cinquième mandat .

e .

Le Présidentdela République deCôted'Ivoire

PREFACE

Au moment où paraîtront ces lignes, plusieurs mois se seront écoulés depuis notre VIIeme Congrès et les élections qui l'ont suivi. Je me réjouis de constater que déjà la preuve a été faite que notre Peuple pouvait entrer sans défaillance dans une ère de véritable démocratie et, choisissant librement ses élus et les cadres du Parti, être à même de mieux faire connaître ses aspirations profondes. Il reste à opérer la transformation des mentalités à laquelle j'appelais dans mon message et qui peut seule nous permettre d'œuvrer dans l'honnêteté, la dignité, la confiance réciproque et d'affronter victorieusement les dangers qui guettent un pays moderne, ouvert sur le monde et en subissant ainsi les contraintes. Ce recueil doit permettre à tous ceux qui se veulent des citoyens actifs et conscients de leurs devoirs et non des individus égoïstes enfermés dans leur univers mesquin, de se remémorer aussi souvent que nécessaire, les grandes options que nous avons définies ensemble et qui doivent

E ID ES PR LE

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sous-tendre tous nos efforts pour une Côte d'Ivoire prospère etfraternelle. UE Félix Houphouet-Boigny IQ D' L B IV U Président DU PDCI_RDA CO P DE TE OI RE RE d u o h s

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DE LA

Discours

d'ouverture

par M. Mamadou COULIBALY, Président du Conseil Economique et Social, membre du Bureau Politique.

L'ouverture du 7º Congrès du PDCI m'offre l'insigne honneur, M. le Président, de vous renouveler solennellement l'hommage affectueux de vos frères et sœurs de Côte d'Ivoire, cette Côte d'Ivoire à laquelle vous vous consacrez depuis plus de trente ans ! Ainsi en cette 20° année de notre indépendance, par ma voix, les Ivoiriens et les Ivoiriennes, de tout cœur, vous disent : Merci cher Frère, Merci cher Président ! Et puisque dans 20 jours ce sera votre Anniversaire , nous ajoutons : Joyeux Anniversaire ! Bonne santé et longue vie ! Nous vous devons ces remerciements et ces vœux parce qu'en >.

Monsieur le Président , Le Congrès vous fait confiance pour amener les Ivoiriens à faire face à cette nouvelle épreuve afin d'éliminer le spectre du chômage intellectuel qui , déjà, se profile à notre horizon . Mesdames et Messieurs, Vous constatez l'ampleur de la tâche qui nous attend au cours de ce 7º Congrès du PDCI : il s'agira de nous interroger < « sur le type de société qu'il nous faudra préparer pour les générations à venir et sur l'essence- même de la civilisation ivoirienne » , c'est-à-dire faire en sorte de ne jamais perdre le bonheur qui est nôtre , mais au contraire l'accroître sans cesse par le travail dans la discipline , la solidarité et la fraternité . Parodiant Monsieur le Président lui -même, je dirai que « la terre promise, c'est le bonheur pour tous et pour chacun », et < « le désert, ce sont les difficultés à vaincre pour y parvenir » . Nous les vaincrons, camarades , grâce à nos réflexions, à notre engagement , à notre sens de l'intérêt général pour que, Vive le PDCI ! Vive le Président Félix Houphouet - Boigny ! Vive la Côte d'Ivoire !

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MESSAGES

DES

PAYS

ET DES

PARTIS

FRÈRES

ET AMIS

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TERIEURA GUE

Message du Parti

SOLIDA de la

Révolution

Populaire du Bénin

lu par S.E. Adjolohou Zinsou, ambassadeur en Côte d'Ivoire, membre du Comité d'Organisation du Comité Central du P.R.P.

Excellence Monsieur le Président- Fondateur du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, Honorables invités, Camarades congressistes, Son Excellence, le Président Mathieu Kérékou , Président du Comité Central du Parti de la Révolution Populaire du Bénin , Président de la République, m'a fait l'insigne honneur de transmettre au Peuple frère et ami de Côte d'Ivoire, les vives et chaleureuses félicitations du laborieux Peuple béninois à l'occasion de l'ouverture des travaux du 7º Congrès du PDCI - RDA . Notre Grand Camarade de lutte le Président Mathieu Kérékou m'a aussi chargé de la noble mission d'exprimer à son bien -aimé doyen, le Sage de l'Afrique, le Président Félix Houphouet - Boigny, ses profonds sentiments d'amitié et de fraternité agissante. Nous saisissons cette opportunité pour nous réjouir des liens de coopération fructueuse existant entre nos deux Peuples et nos deux pays et vous assurer de notre permanente disponibilité à ceuvrer à leur renforcement pour le bien -être de nos populations respectives et pour le triomphe de nos idéaux communs de paix, de liberté et de progrès social . Camarades Congressistes, En vous réitérant nos vives félicitations , nous vous remercions de la très chaleureuse et fraternelle attention accordée à notre délégation et souhaitons que sortent de vos assises de fécondes résolutions pour le bonheur et la prospérité de votre beau et paisible pays . Longue vie au Président HOUPHOUET- BOIGNY Vive l'amitié bénino - ivoirienne Prêt pour la révolution . Vive l'Unité Africaine. La lutte continue.

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Message

TER du Conseil SU

Militaire

Suprême et du

Gouvernement

du Niger

lu par M. Amadou Seyni.

Monsieur le Président de la République de Côte d'Ivoire , Président d'Honneur du PDCI- RDA, Honorables Congressistes, Excellences , Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Je voudrais tout d'abord , vous exprimer du fond du cœur, au nom de la délégation que j'ai l'honneur de conduire et en mon nom personnel , notre appréciation et notre sincère gratitude pour l'accueil si chaleureux et si enthousiaste que vous avez eu la grande amabilité de nous réserver depuis notre arrivée dans votre belle et dynamique capitale. Ce n'est pas image de rhétorique que d'affirmer la solidarité des liens de fraternité qui unissent et qui uniront toujours la Côte d'Ivoire au Niger. Ces relations sont nées d'une même communauté de destin qu'un ensemble géopolitique cohérent a façonné autant que d'épreuves partagées en vue de l'affirmation , de la reconnaissance et de la concrétisation de leurs personnalités nationales. Elles ont été encore renforcées et étendues par les multiples aspects d'une coopération fructueuse et mutuellement profitable qui, dans le respect des spécificités et des options nationales, nous associent notamment au Conseil de l'Entente, à l'Union Monétaire Ouest-Africaine, à la CEAO et à la CEDEAO pour ne citer que les plus marquantes de ces Organisations . Ainsi donc, Monsieur le Président, Honorables Congressistes, comprendrez-vous pourquoi le Niger ne peut se sentir étranger aux

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grands événements qui concernent le Peuple ivoirien frère . Le Conseil Militaire Suprême et le Gouvernement du Niger ont été sensibles à l'aimable invitation que vous leurs avez adressée en vue d'assister à ce septième Congrès du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire qui est appelé à marquer une étape importante dans la vie de votre grande et dynamique Nation . La délégation que j'ai l'honneur de conduire exprime donc par sa présence en cette enceinte, en premier lieu les sentiments de respect et de reconnaissance du Peuple nigérien à l'égard de Son Excellence le Président Félix Houphouet- Boigny dont nous avons apprécié chaque jour la profonde sagesse et le rôle historique exceptionnel qu'il continue de jouer non seulement à l'échelle de la Côte d'Ivoire, mais à celle du Continent tout entier. Elle manifeste également l'intérêt profond et l'attention fraternelle avec lesquels le Niger suit les efforts déployés par les Autorités Ivoiriennes pour maintenir et renforcer un rythme élevé de développement national . Face à la crise économique mondiale dont les effets sont largement exploités par les Sociétés apatrides et la spéculation internationale , la Côte d'Ivoire a adopté une attitude exemplaire en refusant de se soumettre aux diktats des forces irresponsables qui prétendent régir les marchés des grandes matières premières. Cette fermeté doit constituer pour tous les Etats frères un enseignement précieux au moment où ils sont tous confrontés à des degrés divers aux aléas d'une conjoncture dépressive. Seul un comportement volontariste peut nous permettre de poursuivre le processus nécessaire de croissance économique au profit de toutes les catégories de la population et notamment de la paysannerie qui constitue bien dans toute l'Afrique le fondement de tout développement véritable. Dans de telles circonstances, il importe également que les structures poliltiques assurent de façon encore plus étroite que précédemment la cohésion de la Nation en élargissant les responsabilités des citoyens au sein de l'Etat . Là encore, le réalisme ivoirien trouve une nouvelle illustration . L'objectif du renouveau dans la continuité qui constitue la ligne directrice des présentes assises du P.D.C.I.-R.D.A. , est bien en effet une réponse aux problèmes de l'heure présente . Nous sommes persuadés qu'une nouvelle fois, la Côte d'Ivoire dégagera les solutions originales et authentiquement ivoiriennes qui lui permettront d'enregistrer de nouveaux succès dans la construction de son devenir national . Si, en fonction d'un contexte historique naturel et humain sensiblement différent, le Niger s'est engagé sur une autre voie en vue de la structuration des institutions nationales, la Société de Développement que nous allons instaurer n'en répond pas moins à des préoccupations semblables à celles qui vous animent aujourd'hui. En considérant que l'homme constitue la finalité du processus

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de développement au sein duquel il doit s'organiser et modeler sa propre conception de la vie par la mise en œuvre du triptyque : consultation , concertation et participation , la Société de Développement nigérienne a des objectifs parallèles à ceux que vous poursuivez. Au -delà donc de principes d'approche spécifique, nous suivrons avec un intérêt particulier les travaux de ce Congrès desquels nous attendons enseignements utiles à tous les niveaux . Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Congressistes, je formule des vœux ardents pour que vos travaux soient couronnés de succès pour le plus grand bénéfice du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire , et constituent une nouvelle étape dans la marche de la Côte d'Ivoire vers son glorieux destin au sein d'une Afrique fraternelle et unie . Qu'il me soit permis en terminant, de vous présenter à vous aussi Monsieur le Président, les vœux sincères que forment le Conseil Militaire Suprême et le Gouvernement du Niger, afin que vous puissiez longtemps encore guider avec la sagesse qui vous est coutumière, ce pays que vous aimez tant . Des vœux fervents pour que vous continuiez de faire bénéficier de votre longue et précieuse expérience l'Afrique dont vous avez su si bien exprimer les aspirations profondes et donner en même temps à l'Extérieur un visage unanimement respecté . - Vive la Côte d'Ivoire - Vive le Niger

Je vous remercie .

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Message du PDV - RDA

( Haute- Volta )

lu par M.

Gérard Kango

Quédraogo, Président de l'Assemblée Nationale, Secrétaire Général du PDVRDA.

Monsieur le Président International du RDA et Président d'Honneur du P.D.C.I.-R.D.A. ,

Chers camarades congressistes,

C'est un message de fraternité et de solidarité militante que la délégation du PDV- RDA, Section Voltaïque du Rassemblement Démocratique Africain , est chargée de porter à votre Congrès au nom de ses Militants et au nom du Président Sangoulé Lamizana dont l'épouse, membre de notre délégation , est ici parmi vous, en ce jour mémorable. Nous ne sommes pas venus ici en simples voisins animés par le devoir de courtoisie, ni en frères tenus de faire acte de présence à un événement familial . Nous sommes présents parmi vous parce que nous nous sentons concernés, parce que le voisin est aussi un ami et le frère un compagnon de route de toujours . Le R.D.A. de Haute-Volta et le PDCI , marchent du même pas depuis la rencontre historique de Félix Houphouet- Boigny et de Ouezzin Coulibaly il y a trente cinq ans à Agboville. La route, bien que semée d'embûches, fut et demeure l'une des plus exaltantes parce que chemin de liberté, de dialogue , de fraternité, de solidarité, de justice et de progrès. Cette route, c'est à celui qui le premier l'a ouverte que je veux d'abord rendre hommage .

Président Houphouet - Boigny, Vous avez été celui qui , par son enracinement dans la réalité

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africaine tout autant que par son ouverture aux autres et à l'avenir, a le mieux incarné les aspirations de son Peuple comme celles des Peuples frères . On a dit de vous que la volonté et le pragmatisme vous caractérisaient . Ces vertus avant tout paysannes ont dominé votre action tant à la tête du RDA qu'à celle de la Côte d'Ivoire . Elles sont la raison de votre efficacité et de votre succès . Elles sont plus encore à l'origine du respect et de l'affection de votre Peuple qui s'est reconnu en vous . Aujourd'hui, Cher Président, Fondateur de notre grand et immortel RDA, Père de la Nation Ivoirienne , vos frères et vos fils voltaïques veulent vous dire, eux aussi, avec leur reconnaissance, les sentiments de respectueux attachement qu'ils vous portent . Votre exemple inspire toujours nos actions et nous sommes fiers de militer pour le grand Mouvement politique que vous avez créé et qui a été l'instrument déterminant qui nous a fait retrouver notre identité, notre dignité d'hommes libres. Pour cela nous ne vous dirons jamais assez merci .. ! Vous avez fait de votre pays un Etat moderne, au progrès constant vers lequel se portent les regards émerveillés du monde . Et pourtant dans votre sagesse, vous avez refusé d'accepter que l'on parle du « miracle ivoirien » . « Il n'y a ni miracle ni mirage >> , avez-vous dit, >> Et les thèmes que vous avez choisis pour votre Congrès d'aujourd'hui, Chers camarades ivoiriens, illustrent parfaitement cette conception de l'action politique qui jamais n'est achevée . < « Changement dans la stabilité et l'harmonie» ... voilà qui montre bien qu'il n'est pas de lauriers sur lesquels il est permis de s'endormir. Voilà qui montre bien que la vie des Peuples est un perpétuel renouvellement fondé sur la tradition mais toujours tourné vers l'avenir dans une permanente adaptation aux réalités d'un monde en évolution . Quelle leçon vous infligez ainsi , Camarades du PDCI, à ceux qui dans tous les continents veulent imposer leur progrès par la violence et la haine . Quelle leçon vous donnez , Camarades du PDCI , à ceux qui, un peu partout, parlent de Démocratie , mais se gardent bien d'en appliquer les principes et d'en respecter les lois. Le choix que vous venez de faire, de recourir davantage et directement au suffrage populaire pour toutes les institutions nationales, y compris le Parti , suscite un intérêt teinté d'admiration dans un monde où la voie démocratique apparaît de plus en plus comme une gageure . En Haute-Volta , ce choix rencontre un profond écho . La Démocratie voltaïque, qualifiée d ' « expérience voltaïque » n'est autre, tant dans les institutions de notre Illème République, que dans les statuts de notre Parti majoritaire , le PDV- RDA, que l'adhésion de tout un Peuple au principe du libre choix .

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La constitution du PDV- RDA en mars dernier sous l'égide du Président Lamizana est une illustration de ce principe . UDV- RDA, P.R.A. , U.N.I., G.A.P. , P.R.N., se sont unis autour de l'idéal commun de liberté démocratique et cela sous la bannière du R.D.A .. La présence à nos côtés lors de ce Congrès historique de mon frère le Président Philippe Yacé, Secrétaire Général du PDCI - RDA, à la tête d'une importante délégation , a porté témoignage de la solidarité des deux Partis et des deux Peuples . Le Président Lamizana, son Gouvernement et les Militants du PDV-RDA, tiennent à ce qu'ici , devant l'instance suprême du PDCIRDA, nous redisions toute notre gratitude au Président du RDA, Son Excellence Félix Houphouet- Boigny, à son Gouvernement et au PDCI pour l'attention qu'ils ont portée au Congrès du PDV- RDA et les efforts que le Secrétaire Général du PDCI mandaté à cet effet, n'a pas ménagés pour l'union , la concorde et la fraternité voltaïque . Que vous ayez choisi aussi comme thème de votre Congrès « < L'Education au service du Développement», demeure bien dans la ligne de votre premier thème, tant il est vrai qu'il n'y a pas de changement harmonieux dans la démocratie sans que soit privilégiée, à chaque instant et en tout domaine , l'éducation . L'éducation bien sûr parce qu'elle est conscience, parce qu'elle respecte les cultures en y intégrant le savoir, parce que justifiant les différences elle exhalte les identités dans le respect des autres et permet une adhésion consciente . L'éducation qui est bien plus que l'instruction , qui est le contraire de l'endoctrinement. L'éducation qui assure le passage aux jeunes générations de l'expérience des anciens . Il n'y a pas, pour un démocrate conscient, de plus grand et de plus noble devoir que de promouvoir l'éducation . Dans notre Continent, le plus vieux du monde , la jeunesse représente les trois quarts de la population . C'est à la fois notre capital pour l'avenir, notre handicap dans ce monde incertain où la vie est chaque jour plus précaire en raison paradoxalement des progrès techniques de l'humanité et où l'éducation est la plus coûteuse. C'est dire la responsabilité qui est nôtre envers la jeunesse . C'est dire aussi la difficulté des choix que nous avons à faire pour les modèles éducatifs. Ce n'est pas d'aujourd'hui que le RDA s'est attaché à ce problème. Dès les origines il s'est préoccupé de la formation des jeunes . Qui vous contestera, à vous Houphouet, d'avoir été le premier à envoyer les étudiants en France ? Il est significatif que vous ayez décidé de réfléchir à ce thème au cours de cet important Congrès de 1980. Puissiez-vous dégager des voies qui nous serviront aussi à nous dans cet immense effort qu'il nous faut également accomplir .

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Mais cet effort, vous avez compris qu'il ne saurait s'accomplir utilement sans d'abord et avant tout mettre au premier rang de nos préoccupations l'aide à la paysannerie . C'est le troisième thème de votre Congrès. Voltaïques , il est superflu de vous dire combien nous sommes sensibles à ce thème. Ce problème domine tous les autres chez votre voisin du Nord . Les conditions climatiques, l'enclavement dont nous souffrons ajoutent à nos difficultés. Et pourtant ce n'est pas ici , chez mes frères ivoiriens, qu'il me faudra démontrer la qualité du paysan et du travailleur voltaïques . Dans l'effort qu'il nous faut accomplir pour valoriser son travail, comment ne pas compter sur votre amitié , sur votre fraternité . La complémentarité de nos Etats n'est pas une vue de l'esprit et je sais combien vous êtes attentifs à nos propres problèmes . Car il est vrai que notre destin est commun , que rien de ce qui vous touche ne peut nous être indifférent, comme rien de ce qui nous touche ne peut vous laisser insensibles . Que nous avons ensemble conscience de ce commun destin, sous l'égide de notre commun Rassemblement Démocratique Africain est le gage le plus précieux . Cette certitude , le Président Lamizana, le Gouvernement et le Peuple voltaïques la partagent . Ils savent que ce succès tient aussi au leadership du Président Houphouet-Boigny ! C'est pourquoi ils prient tous Dieu , qu'il lui soit donné encore de longues années au cours desquelles Ivoiriens et Voltaïques fraternellement unis pourront bénéficier de son irremplaçable expérience, de sa générosité au service du Peuple et d'une lucidité dont il n'est pas tellement d'exemples dans le monde d'aujourd'hui .

Vive Vive Vive Vive

le Président Houphouet - Boigny . le P.D.C.I. le R.D.A. l'Afrique libre, unie et fraternelle .

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PAIX Message du Rassemblement

du Peuple

Togolais

lu par M. Alexis Mivedor. Monsieur le Président d'Honneur du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, Président de la République ,

Messieurs les membres du Bureau Politique, Messieurs les membres du Comité-Directeur, Excellences Messieurs les Ambassadeurs , Honorables Délégués des pays frères et amis, Messieurs les Congressistes, Militantes et Militants du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, L'honneur nous échoit, le Ministre Walla membre du Comité Central et moi- même, de représenter aux assises du VIIe Congrès du PDCI- RDA, le Rassemblement du Peuple Togolais et d'apporter au Peuple frère ivoirien, le salut fraternel et amical du Peuple togolais. Ces rencontres sont celles où nous nous trouvons le plus à l'aise ; et c'est avec beaucoup de reconnaissance que nous voulons remercier les hautes autorités de la Côte d'Ivoire pour l'aimable invitation adressée à notre Parti, pour l'accueil chaleureux réservé à notre délégation et pour tous les moyens mis à notre disposition pour faciliter notre séjour dans la belle capitale de la grande Côte d'Ivoire. Monsieur le Président d'Honneur, Militantes et Militants du P.D.C.I., Aujourd'hui, tous les regards sont tournés vers vous , militantes et militants du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, section ivoi-

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rienne du Rassemblement Démocratique Africain , pour faire en même temps que vous, le bilan des 34 années d'existence du P.D.C.I., certains pour admirer les résultats obtenus et pour féliciter les artisans de votre réussite, d'autres pour aiguiser les instruments de leurs critiques afin de vous condamner. Les militantes et les militants du Rassemblement du Peuple Togolais, et leur Président- Fondateur le Général d'Armée Gnassingbé Eyadéma, eux aussi tournent leurs regards vers ces assises de votre VII® Congrès, pour analyser et apprécier les mérites des militantes et militants du P.D.C.I et du Grand Combattant d'une Afrique Unie et fraternelle le Président Félix Houphouet- Boigny. Pour nous, Togolais, la Côte d'Ivoire du Président HouphouetBoigny reste notre fierté en Afrique, pays que nous prenons comme notre modèle et que nous soutenons de toutes nos forces . C'est vous dire que les Togolais ne peuvent pas être insensibles à tout ce qui touche à l'évolution profonde de la Côte d'Ivoire. Pendant la période coloniale, la résistance des populations de Côte d'Ivoire, la lutte de ses leaders pour plus de justice, pour la suppression du travail forcé, traçaient pour toute l'Afrique sous colonisation française 'la voie à suivre pour l'indépendance nationale . En prenant la tête du premier regroupement politique africain, le Rassemblement Démocratique Africain , la Côte d'Ivoire portait au régime colonial le coup le plus terrible qui devait obligatoirement nous mener à notre libération . Les leaders ivoiriens ont su trouver les moyens les plus adaptés aux traditions africaines , qui ont conduit nos populations à l'indépendance sans effusion de sang . Après l'accession à la souveraineté internationale, nous devons construire nos pays et consolider cette indépendance. Là aussi la Côte d'Ivoire du Président Houphouet- Boigny était présente pour nous faire profiter de son expérience . En adoptant le développement agricole comme base du progrès et en associant toutes les bonnes volontés de l'intérieur comme de l'extérieur aux efforts de développement, nous enregistrons aujourd'hui , Monsieur le Président , malgré votre modestie, ce que nous convenons d'appeler, le > Travaillons ensemble pour la réussite. Plein succès à vos travaux . Je vous remercie.

L'INTERIEU

Message

du Parti Chrétien

ALOG

Démocrate

( CDU )

(Allemagne Fédérale ) INVITE

lu par le D' Henning Wegner. Monsieur le Président de la République , Monsieur le Président du Congrès, Excellences , Chers délégués, Mesdames , Messieurs , J'ai le grand privilège de vous apporter les salutations chaleureuses du Parti Chrétien Démocrate Allemand , (CDU ) de son Président Helmuth Khol , chef de l'opposition , et de sa tête de liste pour les élections actuelles, le ministre- président bavarois Monsieur Franz Joseph Strauss.

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La République Fédérale d'Allemagne se trouve en pleine campagne électorale. Et, comme vous le savez peut-être , nos élections sont prévues pour dimanche prochain . Vous vous imaginez facilement les difficultés pour des hommes politiques, d'être absents de leur pays en pareille circonstance. Si nous avons toutefois tenu à répondre à l'invitation du PDCIRDA, cela montre combien cette invitation a été appréciée et quel grand intérêt nous portons à ce Congrès et au développement de votre pays . Je suis d'ailleurs content de voir que notre adversaire démocratique , à l'intérieur, le Parti Social Démocrate Allemand est également représenté ici . Car le système politique en Allemagne est celui d'une alternance entre deux grandes formations politiques, la CDU et le SPD. Battu aux dernières élections, en 1976, de justesse, malgré les 49 pour cent obtenus aux urnes, la CDU espère gagner les élections actuelles et rentrer au gouvernement . En tous cas, et malgré notre passage à l'opposition ces dernières années , nous sommes restés le plus grand Parti allemand et, par là , le plus grand Parti politique de l'Europe libre et l'un des plus grands Partis démocratiques du monde. La CDU , sous le chancelier Conrad Adenauer, a formé le premier gouvernement de l'Allemagne Démocratique après les dévastations de la guerre mondiale .

Basée sur une conception chrétienne et humanitaire de l'homme, la CDU a fondé son œuvre politique sur les valeurs de la liberté et de la justice sociale. Et, par là, sur le refus catégorique de toute idéologie totalitaire, notamment toute idéologie marxistecommuniste sous laquelle la partie Est de mon pays souffre toujours . Nous avons bâti , en Allemagne, un système économique libre de marché, qui permet l'épanouissement individuel et donne prédominence au secteur privé. Abolissant la conception périmée des conflits de classes, nous avons construit une société harmonieuse de partenaires, remplaçant la lutte stérile des classes par une politique sociale avancée qui porte ses fruits pour tous. En politique étrangère, le chancelier Adenauer a ramené notre pays dans la communauté des nations libres . Nous avons opté pour l'intégration dans l'alliance des démocraties occidentales , pour une force en commun avec elles, pour l'unité de l'Europe libre et pour une coopération active et pacifique avec tous les autres pays du monde, et notamment avec les pays en voie de développement . Notre politique a rendu à l'Allemagne, après les terribles épreuves de la guerre, la liberté, la prospérité et la paix à l'intérieur et à l'extérieur. Elle a aussi jeté de solides bases pour le gouvernement actuel.

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Monsieur le Président, Nous voyons, dans le monde actuel, deux grands défis que nous devons affronter. J'aimerais brièvement vous esquisser comment la CDU , le grand Parti allemand de la liberté, les conçoit . Le premier est l'aspiration hégémoniale du communisme international, l'armement démesuré de l'Union Soviétique et ses ingérences directes ou par personnes interposées dans les affaires d'autres Etats. Nous ne sommes pas prêts à oublier l'invasion brutale de l'Afghanistan , et nous qualifions la présence continue de forces militaires du bloc soviétique sur le sol africain comme tout à fait inacceptable . Nous estimons que la réponse indispensable au défi soviétique est une meilleure cohésion de l'alliance atlantique et une solidarité accrue de tous les pays démocratiques qui refusent de devenir les victimes d'hégémonies totalitaires. Nous estimons aussi que l'Occident doit plus que dans le passé inclure les problèmes de la sécurité de l'Afrique, du Moyen - Orient et du Golfe dans des considérations stratégiques tout en respectant scrupuleusement la souveraineté des Etats dans ces régions. Nous sommes pour une détente réaliste basée sur l'équilibre des forces et pour une politique de désarmement mutuel et équilibré. Personne ne peut préserver et sauvegarder la paix plus ardemment que nous . Mais nous ne voulons pas la paix au prix de notre liberté. Nous voulons la paix dans la liberté . C'est d'ailleurs notre slogan électoral : une paix qui conserve son contenu moral , une paix qui vaut d'être vécue. Le deuxième grand défi est l'écart de développement entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement avec tout ce que cela renferme d'injustice, de misère et de déstabilisation . Nous admettons volontiers que les pays industrialisés ne font pas encore assez en matière d'aide au développement . Nous sommes prêts à consentir un pourcentage accru de notre revenu national à cette fin , et à faire des sacrifices plus importants pour accroître leurs propres structures économiques . Nous sommes également prêts à œuvrer pour une amélioration continue du commerce des matières premières, afin de contrecarrer la spéculation nocive. C'est essentiel . Mais il est aussi essentiel que les pays en voie de développement s'organisent mieux et plus efficacement pour bénéficier de l'aide qui leur parvient . Il est surtout essentiel que le processus de développement mondial se déroule sous le signe de la liberté, que les mêmes principes qui régissent votre économie et la nôtre soient respectés sur le plan international. Un ordre artificiellement contraignant, étouffant toutes les initiatives, ne peut pas servir la cause internationale .

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Il distribuerait la disette, et la distribuerait mal, au lieu d'encourager la croissance et de créer une nouvelle richesse pour tous. Monsieur le Président, Je me suis permis ce bref rappel de nos valeurs et convictions , pour mieux vous faire comprendre l'admiration de ma délégation en écoutant et en relisant le magistral discours de Son Excellence le Président de la République . La fascination qui en émane est pour nous d'autant plus grande que nous y trouvons les mêmes principes que ceux qui ont animé le chancelier Adenauer fondateur de mon Parti et père de la Patrie, comme le Président Houphouet- Boigny l'est devenu pour le Peuple ivoirien. Ma délégation est impressionnée devant l'éblouissant bilan d'accomplissement que le Président a pu dresser après vingt ans d'indépendance de son pays. J'ai entendu réaffirmer nos propres convictions quand Son Excellence a défini les grands principes mais aussi les limites d'une économie libérale, quand il a mis en relief une politique sociale avancée et exemplaire, quand il a formulé sa profession de foi en faveur du dialogue et de la coopération internationale pacifique, quand il a donné les grandes lignes d'une politique étrangère de la responsabilité, de l'équilibre , de la modération et de la compréhension réciproque. La Côte d'Ivoire est devenue, grâce à cette politique, un pays où une prospérité croissante, le développement de la justice sociale, une vie politique riche mais disciplinée vont de pair avec le respect rigoureux des droits de l'homme et avec la liberté individuelle dans le vrai sens du mot. Permettez- moi , au nom du Parti Chrétien Démocrate d'Allemagne, de vous en féliciter de cœur, sur la base des valeurs qui nous sont communes . Nous sommes profondément convaincus que votre politique peut et doit à maints égards constituer un modèle pour l'Afrique. Ma délégation partira d'Abidjan , comblée par votre hospitalité et émue par la large coïncidence de vos convictions et des nôtres . Nos Partis auront beaucoup à se dire, beaucoup à se donner, beaucoup à s'enseigner mutuellement. Comme la coopération entre Partis politiques qui se donnent des valeurs et objectifs similaires représente aujourd'hui de plus en plus, parallèlement aux relations officielles entre gouvernements, un instrument important pour le rapprochement des Peuples et pour la solution des problèmes politiques, je formule le souhait sincère que nos deux formations envisagent dans l'avenir une collaboration encore plus étroite. Dans cet esprit, j'espère vivement, Monsieur le Président, que votre Parti viendra nombreux à notre prochain Congrès en Allemagne en 1981 . Vive le PDCI- RDA et son Eminent Président d'Honneur, Vive la Côte d'Ivoire, Vive l'amitié entre nos deux pays. Merci.

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Message du Parti

Communiste Roumain

lu par M. Onesu Cornel.

Monsieur le Président d'Honneur, Excellences , Honorables Congressistes , Chers amis, Permettez- moi d'adresser, au nom du Comité Central du Parti Communiste Roumain , du Secrétaire Général de notre Parti , le Président de la République Socialiste de Roumanie, le camarade Nicolae Ceausescu , du Peuple roumain tout entier, à la direction du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, aux militants du Parti , à tout le Peuple ivoirien ami, un chaleureux salut de solidarité et d'amitié, ainsi que nos vœux de plein succès pour le déroulement des travaux du Congrès . Dans notre pays, on connait et on apprécie la lutte conséquente menée par le Peuple ivoirien , tout au long de son histoire, pour conquérir la liberté et l'indépendance nationale, pour assurer son droit légitime de choisir, en toute liberté, la voie de son développement, d'utiliser souverainement les ressources naturelles du pays, conformément à ses propres aspirations et options. Le Parti Communiste Roumain , notre Peuple dans son ensemble suivent avec une profonde sympathie les efforts faits par le Peuple ivoirien , sous la direction du Parti Démocratique , du Président Félix Houphouet- Boigny, en vue de la consolidation de l'indépendance politique et économique du pays, de son développement harmonieux , de l'édification de la nouvelle société. Nous nous réjouissons des succès obtenus par votre Peuple dans le développement de l'industrie , l'accroissement de la production agricole - sec-

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teur tellement important pour la vie du pays ― ainsi que dans les autres secteurs de la vie socio- économique , de l'élévation du niveau de vie du Peuple ivoirien . Aussi, nous connaissons bien et nous apprécions la présence active de votre pays dans la vie politique internationale , les efforts qu'il déploie pour le renforcement de la solidarité entre toutes les forces démocratiques, progressistes, anti -impérialistes et anticolonialistes qui militent pour la coopération , le progrès social et la paix dans le monde . Bien que la Roumanie et la Côte d'Ivoire se trouvent sur des continents différents, à beaucoup de kilomètres l'une de l'autre, nos Peuples sont animés par une amitié sincère, mutuelle, par des sentiments tout particuliers d'estime et de respect .

Chers amis, Sous la direction du Parti Communiste Roumain , notre Peuple dans son ensemble a mis toute son énergie créatrice au service de la réalisation des objectifs établis par le XIIe Congrès du Parti Communiste Roumain, du Programme d'édification de la société socialiste multilatéralement développée . Dans tout le pays, on travaille avec acharnement pour terminer avec succès l'actuel plan quinquennal 1976-1980. Pour l'ensemble du plan quinquennal, fut obtenu un rythme annuel de croissance de la production industrielle d'environ 11 pour cent et la production agricole globale s'est accrue d'environ 30 pour cent, par rapport au plan quinquennal précédent. Le revenu national s'est élevé de 9 pour cent, chiffre supérieur à l'accroissement du produit social . La production actuelle de la Roumanie est de près de 57 fois supérieure à celle de 1938. Toutes les régions du pays se développent à un rythme harmonieux . Comme résultat du développement de la production matérielle, pendant la période 19761980 les rétributions réelles des travailleurs s'accroissent de 30 pour cent, au lieu de 20 pour cent - la prévision initiale . Furent construits un million d'appartements sur des fonds de l'Etat et plus de 350.000 habitations personnelles au milieu rural . L'éducation , les sciences et la culture ont connu un puissant développement. Le futur plan quinquennal, 1981-1985, prévoit l'entrée de la Roumanie dans une nouvelle étape historique dans laquelle les réalisations de pointe de la révolution scientifique et technique seront largement utilisées : l'élévation à un niveau supérieur de la qualité et de l'efficience de toute l'activité économique et sociale par le perfectionnement continu de la conduite de la société, le developpement et l'approfondissement de la démocratie socialiste , l'accroissement du degré de civilisation matérielle et spirituelle du peuple , la consolidation de l'indépendance et de la souveraineté du pays .

Honorable Congrès, Par sa politique extérieure, élaborée par le président Nicolae Ceausescu , le Parti Communiste Roumain, la Roumanie socialiste

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participent activement aux efforts consacrés à la promotion de la paix et de la collaboration internationale , à la solution pacifique de tous les problèmes complexes de nos jours . Au centre de notre activité extérieure se trouve le développement des relations d'amitié et de collaboration avec tous les pays socialistes, avec les pays en voie de développement ; nous élargissons nos relations économiques et politiques avec les pays capitalistes développés, avec tous les Etats du monde, dans l'esprit des principes de la coexistence pacifique. Toutes nos relations internationales reposent fermement sur les principes de la totale égalité en droits, du respect de l'indépendance et de la souveraineté nationales , de la non -ingérence dans les affaires intérieures, du renoncement à la force et à la menace de l'utilisation de la force. Nous estimons qu'il faut réaliser des relations internationales prévoyant le respect du droit de chaque peuple à un développement libre, selon son désir, sans aucune ingérence extérieure. Les dernières années ont marqué une extension considérable des relations de la Roumanie avec les Etats d'Afrique, un rôle essentiel revenant aux visites officielles effectuées par le Président Nicolae Ceausescu dans ce continent parmi lesquelles dans votre beau pays - ainsi qu'aux visites de certains dirigeants d'Etats africains en Roumanie à la suite desquelles furent conclus des traités d'amitié et de coopération , des accords et des ententes ouvrant de vastes perspectives pour l'intensification de la coopération économique, technique et culturelle entre la Roumanie et les pays africains concernés . Dans ce cadre, nous voulons souligner avec satisfaction les bons rapports établis entre le Parti Communiste Roumain et le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire , entre la Roumanie et la Côte d'Ivoire, qui ont connu dernièrement une évolution ascendante . Un moment d'importance toute particulière dans la chronique des relations roumano- ivoiriennes est représenté par les rencontres et les pourparlers entre les présidents Nicolae Ceausescu et Félix HouphouetBoigny, pourparlers ayant mis en évidence de nouveaux moyens et voies de développement multiformes de la collaboration amicale entre nos deux pays . Ayant la satisfaction d'apprécier que les peuples d'Afrique affirment toujours plus puissamment leur volonté de se développer en toute liberté et indépendance, de disposer de leurs propres destinées , notre Parti et notre Etat, le Peuple roumain tout entier ont appuyé et appuient activement et sur tous les plans la lutte finale contre l'oppression coloniale sur le continent . C'est avec une profonde satisfaction que nous avons salué la victoire de la lutte du Peuple de Zimbabwe . Nous exprimons notre conviction que son triomphe contre le colonialisme et la création du nouvel Etat indépendant auront des conséquences positives sur l'ensemble de l'Afrique australe . En même temps, nous réaffirmons

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notre solidarité militante et notre appui actif accordé à la lutte du peuple de Namibie pour la liberté et l'indépendance , sous la direction de Swapo , son représentant légitime, ainsi qu'à la lutte juste de la population majoritaire d'Afrique du Sud , visant l'élimination totale de la politique d'apartheid et de discrimination raciale . La Roumanie condamne énergiquement les actions militaires agressives entreprises par le régime raciste d'Afrique du Sud contre les Etats africains indépendants et exige qu'on mette fin à toutes les violations de leur souveraineté et intégrité territoriale . Notre pays considère que les problèmes non résolus sur le continent africain doivent trouver une solution pacifique, en éliminant toute ingérence étrangère, au profit de l'unité et de la coopération étroites entre les Etats africains, en vue d'assurer la paix, la sécurité , l'entente et la stabilité en Afrique.

Chers amis, Il est connu que dans la vie internationale il y a des problèmes très compliqués, certains d'entre eux, plus vieux, qui n'ont pas trouvé de solution, auxquels se sont ajoutés de nouveaux , et que dans la première partie de cette année on a atteint un état de tension extrême. Celle-ci est due aux contradictions, à la lutte entre les différentes forces sur le plan mondial et, certes, en premier lieu , entre les forces progressistes et les forces impérialistes, entre les peuples qui se prononcent pour l'indépendance et la souveraineté, pour la liquidation complète de la politique de domination et de diktat et pour la réalisation d'une collaboration nouvelle basée sur l'égalité pleine et entière entre toutes les Nations du monde, d'un côté, et les forces qui visent encore à diviser et à opprimer d'autres pleuples , à maintenir ou à élargir leurs sphères d'influence , de l'autre côté. En tenant compte de la complexité de la vie internationale contemporaine, le Parti Communiste Roumain et la Roumanie socialiste estiment qu'il est nécessaire d'agir résolument pour la solution , par la voie des pourparlers, des conflits et des désaccords entre Etats . Plus que jamais, il faut faire tout le possible pour que tous les désaccords et les conflits actuels entre Etats ne soient résolus que par la voie politique, par des négociations, sur la base du respect mutuel , de l'indépendance, de la non - ingérence dans les affaires intérieures . En tant que pays européen , la Roumanie est profondément préoccupée de la réalisation de la sécurité sur ce continent, où se trouve la plus grande quantité d'armement sophistiqué et, face à face, les deux blocs militaires. Nous exprimons notre espoir et conviction qu'à la prochaine conférence de Madrid pour la sécurité et la coopération en Europe on obtiendra le maximum de résultats dans la direction de l'impulsion de la politique de détente, de la réalisation des prévisions contenues dans les documents signés à Helsinki et, surtout , du désarmement et du désengagement militaire. Nous estimons aussi qu'il faut faire tout le possible pour le règlement par la voie politique des problèmes du Moyen Orient, pour

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une solution globale qui mène à la retraite d'Israël des territoires arabes occupés en 1967, y compris de Jérusalem , pour la solution du problème palestinien et la création d'un Etat palestinien indépendant, pour assurer l'indépendance de tous les Etats de la zone. Le Parti Communiste Roumain , la Roumanie socialiste ont agi et agissent pour la diminution de la tension et la reprise du cours vers la détente, pour la réalisation de mesures concrètes de désarmement, en tout premier lieu de désarmement nucléaire, pour la liquidation du sous -développement et la réalisation d'un nouvel ordre économique international , pour l'accroissement du rôle de l'ONU dans la vie internationale , de sa contribution à la solution , par la voie des pourparlers, des problèmes que confronte l'humanité.

Honorable Congrès, Chers amis, Le Parti Communiste Roumain milite d'une façon conséquente, dans l'esprit de ses anciennes traditions révolutionnaires , pour le resserrement de sa collaboration et de sa solidarité avec tous les Partis communistes et ouvriers, avec les Partis socialistes et sociaux -démocrates, avec les Partis au gouvernement des pays en voie de développement et non -alignés, avec les mouvements de libération nationale, et les autres forces progressistes , démocratiques et anti-impérialistes du monde entier, sur la base du respect du droit et de l'autonomie de chaque Parti d'élaborer en toute indépendance sa ligne politique, sa stratégie et sa tactique révolutionnaires, conformément aux conditions concrètes du pays où il déploie son activité . En exprimant notre conviction que les relations d'amitié et de collaboration entre le Parti Communiste Roumain et le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, entre nos pays et nos Peuples continueront à se développer, au profit de la paix et de la collaboration internationale, nous vous adressons nos vœux de succès dans la réalisation des objectifs d'avenir que votre Congrès va adopter , dans l'intérêt et pour le bien du Peuple ivoirien ami . Vive le P.D.C.I.-R.D.A. Vive l'amitié entre la République Socialiste de Roumanie et la République de Côte d'Ivoire .

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RAPPORT

DE

POLITIQUE

DE

MONSIEUR

SON

FÉLIX

PRÉSIDENT

EXCELLENCE

HOUPHOUET - BOIGNY

DE

PRÉSIDENT

GÉNÉRALE

LA

DU

RÉPUBLIQUE

PDCI

RDA

1

80

Mes Chers Camarades, Mes Chers Amis, Honorables Délégués , Militantes et Militants du PDCI-RDA,

Il y a vingt ans, s'ouvraient, toutes neuves comme celles d'un cahier d'écolier plein de ferveur et d'espoir au moment de la rentrée, les pages de l'Histoire de la Côte d'Ivoire Indépendante, encore mal assurée de son avenir mais fermement décidée à assumer, à conquérir, à préserver son indépendance , son unité et son identité conquises après bien des luttes, des sacrifices et des souffrances ; à assumer son rôle de nation libre et pacifique, viscéralement attachée à sa mère l'Afrique mais ouverte au monde ; à conquérir les moyens d'assurer à son Peuple, avec la plénitude de ses droits , l'épanouissement culturel , social et économique que lui méritaient ses riches traditions, son attachement à la terre féconde, les dons que la nature dans sa diversité lui avait offerts en rassemblant sur un peu plus de 300000 km2 de terroirs aptes à une très grande variété d'activités agricoles et pastorales des ethnies encore mal éveillées à la conscience nationale mais prêtes à apporter au pays, chacune avec leur caractère propre mais réunies dans un idéal commun , le capital inappréciable de leur intelligence, de leur expérience et de leur travail . La Côte d'Ivoire avait également le privilège d'une vaste ouverture sur l'Océan dont la respiration manque tant aux pays enclavés ; elle était par ailleurs aux frontières des pays frères du Sahel, de la civilisation pastorale des grands espaces qui a marqué notre Afrique d'une empreinte grandiose et indélébile . C'était il y a vingt ans . Et dans vingt ans l'An 2000 que l'on a pendant un temps considéré comme l'avènement d'un âge d'or où l'homme, ayant maîtrisé la nature et créé une société mondiale dépourvue de conflits, cueillerait dans la paix et l'allégresse les fruits de la science et de la technique , et qui maintenant nous paraît enténébré

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de menaces de pénurie, de surpopulation , d'étiolement débouchant sur la fin de l'aventure humaine à laquelle d'ailleurs les cataclysmes atomiques pourraient précocement mettre fin ou qu'ils pourraient rejeter à nouveau à l'âge primitif des cavernes . Même si nous considérons, comme de nombreux historiens , qu'il n'y a pas de dates charnières, de tournants de l'Histoire , mais de simples étapes d'une longue route préparée par les années et les siècles antérieurs, ce 7º Congrès se situe en un moment où, malgré les incertitudes de l'heure , il importe de faire le point et de dresser dans tous les domaines un bilan de notre politique, d'en relever les aspects positifs sans méconnaître les erreurs commises et de dresser les perspectives d'un avenir dont nous ne sommes certes pas entièrement les maîtres mais que nous pouvons, si nous en avons la volonté, organiser de façon à répondre aux défis de la conjoncture et, si Dieu le veut, à permettre à chaque Ivoirien de mener dans la paix sociale une vie libre et épanouie .

HOMMAGE AUX MILITANTS

Je ne voudrais pas aller plus avant dans mon propos, sans m'adresser particulièrement à tous les Militants et à toutes les Militantes du PDCI - RDA dont l'action courageuse et inlassable a, tout d'abord , permis à notre pays de résister efficacement à ceux qui voulaient le maintenir captif et, l'indépendance une fois conquise, a donné au Gouvernement et à moi -même tout le soutien nécessaire pour entreprendre et, dans une large mesure, mener à bien la politique qui a fait de la Côte d'Ivoire un pays prospère, paisible, résolument engagé dans la voie du développement. Certains des premiers compagnons nous ont hélas quittés depuis le dernier Congrès ; leurs corps reposent maintenant dans la terre ivoirienne , dans ces villages qu'ils ont animés de leur foi et aidés à s'évader de la routine et de la servitude . Je vous demande de vous joindre à moi pour observer une minute de silence à leur mémoire sacrée . Je vous remercie.

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SALUT AUX HÔTES DU PARTI

Je voudrais, également, saluer nos hôtes , les Délégués des Partis frères, avec qui nous avons lutté pour la dignité de l'homme africain et avec qui nous avons partagé l'espoir encore déçu d'une Afrique libre, unie et pacifique, et dont

la

présence

amicale

nous

est

particu-

lièrement chère, ainsi que Messieurs les Ambassadeurs qui nous font l'amitié de s'intéresser , au - delà des exigences du protocole, aux événements qui intéressent profondément l'évolution et l'avenir du pays . Je voudrais, enfin, dire à Messieurs les Représentants de la Presse venus nombreux à ce Congrès, combien je suis heureux de leur présence qui leur permettra de mesurer, de visu , ce qui a été effectivement réalisé en Côte d'Ivoire et, se gardant du jugement hâtif de certains de leurs confrères, constater par ma voix que le Gouvernement ivoirien n'est pas aveuglé par le triomphalisme et demeure conscient des erreurs commises et de l'effort immense qui

reste encore à accomplir dans

la voie qu'il s'est

tracée. Nous n'avons ici rien à cacher. Nous n'avons pas, suivant l'expression anglo-saxonne, « un squelette dans le placard». Y a -t-il seulement une Nation au monde qui puisse se prétendre modèle de liberté, de progrès social , de charité, qui soit totalement étrangère au racisme , à l'égoïsme, qui ait résolu les problèmes de la pauvreté, assuré à tous un travail , donné à sa jeunesse toutes les raisons de s'estimer comprise et encouragée, à ceux que la vieillesse a atteints l'assurance de ne pas être rejetés, condamnés à des mouroirs plus ou moins confortables, à un isolement et un abandon grandissants? Si certains parmi vous veulent profiter de cette occasion pour visiter le pays, nous nous ferons un véritable plaisir de leur faciliter le déplacement .

VINGT ANNÉES D'EXPANSION

Il y a vingt ans, la Côte d'Ivoire récoltait 135000 tonnes de café , 85000 tonnes de cacao , 85000 tonnes de ba-

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nanes, 20000 tonnes d'ananas ;

café et cacao consti-

tuaient 78% de nos exportations en valeur; les oléagineux , le coton , le latex, le tabac, un peu moins de 10 %. Nous avons produit en 1979, 310000 tonnes de cacao (350000 tonnes en 1980) qui nous placent au 1er rang dans le monde , 280000 tonnes de café (3º producteur mondial) , 140000 tonnes de bananes , 280000 tonnes d'ananas dont 100000 en ananas frais et 180000 de conserves, 150000 tonnes d'huile de palme, 25000 tonnes de Coco, 19000 tonnes de latex, 143000 tonnes de coton . Nous avons commencé à exporter le sucre ivoirien . C'est dire qu'aux productions de base de l'ère coloniale, notamment ignames, bananes plantain , manioc, mil , maïs, constituant la nourriture de base, se sont ajoutées d'autres

ressources .

Nous

entreprenons,

d'ores

et

déjà ,

d'élargir encore la palette , par exemple par la culture du riz qui a atteint 200 000 tonnes de paddy ( nous nourrissons l'ambition de parvenir à l'autosuffisance rizicole dans les années à venir) et la création , en 1980, de 7000 hectares de soja en fermes semencières et plantations villageoises . Ces succès bien réels n'ont pas été obtenus sans traverses. On n'a pas toujours suffisamment pris la mesure des conséquences sur le déboisement, l'érosion , défrichements l'écologie en général , des vastes entrepris . La sécheresse, que nous avons connue il y a trois ans, a entraîné une certaine baisse de production, notamment en produits vivriers, et par conséquent nui au niveau de vie des agriculteurs . Le marasme du marché de l'ananas en conserve nous a obligés à d'importants sacrifices et tout récemment, la crise du cacao a amplement démontré qu'il n'y a jamais d'acquis définitifs et qu'aucun relâchement ne se justifierait .

L'agriculture , pilier de notre développement

Notre agriculture qui est et doit demeurer le pilier le plus ferme de notre développement n'a pas pour seul

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objet de procurer des recettes d'exportation à l'Etat . Elle doit fournir à tous une alimentation saine et abondante en produits vivriers . Certains pays qui ne l'ont pas compris sont maintenant obligés d'importer à grands frais ce que leur sol négligé aurait pu leur apporter en abondance. En outre, la bonne santé de l'agriculture est un puissant incitateur pour maintenir la jeunesse à la terre.

Tout sera fait pour cela, en s'attachant bien entendu à ce que les paysans reçoivent la juste rémunération de leur labeur, mais aussi à ce que les villageois, à qui sont épargnés par ailleurs les mille stress de la vie urbaine, jouissent des avantages de confort, de santé, d'éducation, d'information ,

de communication , de distraction que nous offre la technique moderne . Des moyens de trans-

port sûrs, des routes praticables en toutes saisons , ont l'avantage de supprimer l'isolement moral, de faciliter l'accès aux centres administratifs , aux écoles, aux unités médicales , aux magasins, tout en permettant une commercialisation plus rentable, en évitant le dépérissement des récoltes trop longtemps stockées et l'usure précoce des véhicules. Les groupements coopératifs encore trop timides doivent être fortement encouragés , car le paysan ne doit pas être une sorte de salarié non motivé ; la coopérative bien gérée , qui est, par ailleurs , une excellente école de formation de l'esprit civique et du sens des responsabilités, lui

donne les moyens d'agir à tous les stades de l'exploitation puis de la commercialisation qui est encore malheureusement peu satisfaisante quand elle n'aboutit pas dans certains cas à un vol manifeste .

En l'An 2000, plus encore qu'aujourd'hui , le monde manquera tragiquement de nourriture . C'est donc pour notre profit légitime , mais aussi pour l'avenir de l'humanité , dont nous sommes partie intégrante, un devoir impératif de maintenir une agriculture prospère, de faire en sorte que la vocation paysanne revalorisée au niveau qu'elle mérite, c'est à dire le premier, se perpétue pour le plus grand bien du pays qu'elle a si largement contribué à faire vivre et à enrichir.

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L'élevage et la pêche

L'agriculture a un frère, l'élevage également pratiqué de temps immémoriaux, mais qui en Côte d'Ivoire était surtout le fait d'étrangers, ou n'occupait qu'une frange très marginale des activités rurales . La peste et la péripneumonie bovines ravageaient les troupeaux , le dévouement du personnel vétérinaire

ne

à pallier l'insuffisance des moyens .

Le Centre de Re-

parvenant pas

cherches Zootechniques de Bouaké fonctionnait avec un seul chercheur. Des efforts considérables ont été accomplis dans le double but d'obtenir une couverture optimale des besoins sans cesse accrus par l'heureuse augmentation du niveau de vie et la poussée démographique et dont la satisfaction coûte cher en devises, et de contribuer au développement des régions du Nord . Si l'on considère que les besoins seront de 100000 tonnes en 1980 et que nous n'en couvrirons au mieux que 43%, et qu'en 1985 la consommation peut être estimée à 137000 tonnes, on mesure l'importance du problème . Après des hésitations et des lacunes bien naturelles dans un domaine

très

marqué

d'habitudes

routinières,

de

con-

traintes techniques et socio-économiques très réelles, qui ont mérité la création d'un Ministère de la Production Animale, nous sommes maintenant en mesure de mener une politique rationnelle qui se développe aussi bien pour les animaux dits à cycle court que pour les bovins, dans le le sens d'une augmentation numérique, de l'accroissement de la productivité des animaux et de la formation des propriétaires éleveurs . Le Laboratoire de Pathologie Animale de Bingerville, le Laboratoire Central de Nutrition Animale, la Ferme Semencière de Plantes Fourragères, le Centre National d'Inheureusement le sémination Artificielle complètent travail de terrain qui devra également, en aval, aboutir à une industrie charcutière, à une filière moderne des ovins; un complexe d'exploitation industrielle des bovins a été installé à Ferkessédougou préludant à la création de centres d'embouche à proximité des sucreries . C'est le

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moment de dire que la politique agricole et celle de l'élevage doivent se mener en étroite collaboration . L'élevage utilisera 28000 tonnes de maïs en 1980 ; et les relations toujours délicates entre agriculteurs et éleveurs qui doivent s'améliorer, d'une part, par le développement de l'élevage sédentaire dans les 8 Départements du Nord et par la stabilisation des transhumants ne peuvent que gagner à la bonne entente des agents de terrain des deux services . La consommation de poisson , qui était estimée à 13 kilos par personne en 1960, est maintenant de 25 kilos. Peu favorisés par un plateau continental de dimensions réduites et d'une relative pauvreté, nous avons conclu des accords de pêche avec les pays mieux pourvus, créé notre propre flotte, investi dans l'équipement du Port d'Abidjan et dans les établissements de traitement du poisson par congélation

ou

mise en

conserve .

Nous

disposons actuellement d'une capacité de stockage de 13000 tonnes en congelé et nous serons bientôt le 2eme exportateur mondial de thon en conserve après le Japon . En outre, pour faciliter la consommation intérieure , 127 points de stockage ont été répartis dans le pays . Placée traditionnellement sous la tutelle des Eaux et Forêts, la pêche continentale constitue un appoint non négligeable . Développée sur les grands lacs de barrage édifiés depuis l'indépendance, elle offre déjà annuellement 20000 tonnes de poissons auxquelles s'ajoutent 2000 tonnes provenant des 500 hectares d'étangs de pisciculture actuellement en service et en cours d'accroissement.

Forêt : réduire progressivement la coupe des bois aux seuls besoins nationaux En

1960,

la

forêt

ivoirienne

couvrait

10.000.000

d'hectares . Cette superficie est aujourd'hui considérablement réduite et évaluée à 3.000.000 d'hectares auxquels on peut ajouter 17.000.000 d'hectares en savane . En 1969, le bois comptait en valeur pour 30 % de nos exportations . En 1980, grâce au développement de nos autres produc-

87

tions , il n'en représente plus que 11 %. Ce résultat satisfaisant, sous un certain angle, ne doit pas nous cacher la gravité de la situation , alors que 29000 personnes sont employées à l'exploitation et à l'industrialisation . Reconstitution du capital forestier, aménagement de la forêt naturelle, reboisement villageois en zone de savane devront s'accompagner d'une protection effective des massifs existants, de l'utilisation de modes culturaux économes en terre et du freinage des courants migratoires allant de la savane à la forêt . Il s'agit là d'une nécessité nationale, car la destruction de la forêt n'a pas que des conséquences directes sur un secteur générateur d'emplois et de revenus et qui peut par la création d'une papetière apporter d'autres richesses . Elle serait, également, désastreuse dans la mesure où elle entraînerait très vraisemblablement une diminution de la industrie

pluviométrie extrêmement dommageable pour l'agriculture, l'élevage, l'hydraulique en général . Nous touchons une fois de plus du doigt, les ravages que l'homme peut causer par la recherche de profits immédiats, l'égoïsme, le gaspillage de biens dont nous sommes les gestionnaires et responsables au regard des générations futures. Nous nous proposons dans les années à venir de réduire progressivement la coupe des bois pour la ramener aux seuls besoins nationaux .

Ressources minières : la simple couverture de nos besoins en pétrole serait d'un apport inappréciable En 1960 , notre connaissance du sous-sol ivoirien était rudimentaire ; il n'existait pas de cadres ni de techniciens nationaux des sciences de la terre . Un double travail de prospection et de formation a été mené .

Les

moyens les plus modernes d'exploration géologique et minière ont permis de découvrir que la Côte d'Ivoire, qui ne sera probablement jamais un eldorado , présente cependant des certitudes et des indices intéressants : certitude du gisement de minerai de fer du Mont Klahoyo

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que les difficultés de financement n'ont pas permis de mettre en exploitation , certitude de nickel latéritique , de gisements d'or à Ity, certitude également de ressources en pétrole et en bitume encore mal mesurées, mais qui présentent un intérêt capital en cette fin de siècle où le problème de l'énergie se pose avec acuité . Nous avons consommé 2.000.000 de tonnes de produits pétroliers en 1979 , le cap des 3.000.000 de tonnes sera bientôt franchi . Cela nous coûte déjà 124 milliards CFA par an non compris les produits dérivés que nous devons également acheter, tels que les plastiques et les insecticides . La simple couverture de nos besoins serait déjà d'un appoint inappréciable pour notre économie . J'ajoute que si la Providence voulait que nous devenions exportateurs et capables également de créer une industrie pétrochimique, la Côte d'Ivoire ne distraira jamais un centime de ces richesses supplémentaires si bienvenues, pour des tâches qui ne soient pas pacifiques et humanitaires . Nous avons , également, des indices de fer titané, de cuivre et molybdène, de cobalt et d'uranium .

Avec de nouvelles ressources, nous pourrons accélérer notre développement . Le peu que nous avons réalisé sans un litre de pétrole ni un kilo de fer, de cuivre, de bauxite , de manganèse, d'uranium , nous le devons en grande partie à nos braves paysans .

Industries : 44,6%

de capitaux ivoiriens

Quant à l'industrie qui comptait une soixantaine d'entreprises en 1960, pour un chiffre d'affaires de 13 milliards CFA, elle représentait en 1978-79 plus de cinq cents entreprises faisant un chiffre d'affaires supérieur à 600 milliards et employait 65000 travailleurs avec une masse salariale (salaires et charges sociales) de 63 milliards CFA . Fait à noter, la part des apports strictement ivoiriens dans le total du capital social qui était proche de 0 en 1960 atteignait 44,6 % fin 1978.

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Infrastructures :

Travaux Publics , Construction , Urbanisme , Pet T, Marine

Marchande , Tourisme

Nous voici au point d'aborder un autre volet de l'œuvre entreprise . La mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol que nous avons évoquées, le développement des activités industrielles ne sont économiquement rentables

et concevables sur

pagnés d'une

politique

le plan

humain

qu'accom-

méthodique d'équipements et

d'infrastructures de transports, d'énergie, de communications , d'urbanisme , d'hydraulique humaine, tout ce qui permet de valoriser le travail humain et de donner, au moins matériellement, à ceux qui l'effectuent, un cadre d'existence satisfaisant, tâche immense à la mesure des besoins toujours croissants et jamais entièrement satisfaits . Travaux Publics, Construction , Urbanisme, Postes et Télécommunications, Marine Marchande, avec certaines modifications dans la répartition des attributions ministérielles visant à une plus grande efficacité, ont été gérés et développés avec ce souci de donner à la Côte d'Ivoire

les

moyens

d'accompagner,

de

faciliter

son

essor. Il serait trop facile d'accumuler les chiffres et, au demeurant, j'aurai à vous dire dans un moment certaines choses qui me tiennent à cœur, qui ne se mesurent pas à l'aune des statistiques, et qui me paraissent essentielles pour ne pas dire vitales pour l'avenir de notre pays . Permettez- moi cependant de citer au hasard quelques chiffres qui permettront à ceux qui veulent bien regarder audelà du modeste horizon de leur intérêt personnel, de mesurer la tâche gigantesque qui a été effectuée : - infrastructure routière : plus de 3000 kms de routes revêtues et plus de 40000 kms de routes en terre en 1980 ; vingt ans auparavant, seuls Abidjan -Aboisso més;

et

les axes Abidjan - Bouaké,

Abidjan - Abengourou

étaient

bitu-

- trafic aérien de l'Aéroport d'Abidjan : 71000 passagers et 3000 tonnes de fret en 1960, 760000 passagers et

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25000 tonnes de fret en 1980; trafic aérien intérieur (Air Ivoire) 7000 passagers en 1960 ; 160000 dans les 8 premiers mois de 1980 ; transports urbains : 43 autobus et 184 agents de la SOTRA en 1960, plus de 1000 autobus et 5900 agents en 1980 ; trafic du Port, de 1765000 tonnes en 1960, les prévisions de 6.000.000 de tonnes attendues seulement en 1980 , ont été franchies dès 1976 ; trafic de conteneurs de 82.000 tonnes en 71 et qui en 1980 a atteint 1.000.000 de tonnes. Un second port a été ouvert à San Pedro en 1971 . Son tonnage a atteint 1.500.000 tonnes en 1979 et devrait dépasser 1.800.000 tonnes en 1980. En 1960 , le commerce maritime ivoirien était assuré , de façon quasi exclusive , par des pavillons étrangers, notamment français . Le coût global de ce commerce maritime (import et export) est passé de moins de 10 milliards de Francs CFA en 1960 à 30 milliards en 1970, à près de 100 milliards en 1976, à plus de 130 milliards en 1979 et devrait dépasser 150 milliards en 1980. Nous avons jugé indispensable d'assurer une part significative de ce trafic maritime , sous pavillon ivoirien . D'où la création de notre Marine Marchande . Il s'agit- là d'un devoir national .

A l'horizon 1985-1990, l'objectif est de transporter 45 % des marchandises générées par la Côte d'Ivoire . En 1975, le pavillon ivoirien ne transportait que 7 % du trafic. A l'heure actuelle , il assure plus de 25 % du transport des marchandises diverses, avec une prévision de 28 % pour 1980. Ce pourcentage ira croissant sur les transports de ligne . En 1960, nous produisions 67 000 000 de kilowattsheures; en 1980, plus d'un milliard de kilowatts- heures . En 1960, nous avions seulement 7 villes pourvues de l'éclairage public . En 1980, l'EECI — Energie Electrique de Côte d'Ivoire - assure l'éclairage public de 500 villes et villages. Nous avons construit 5 barrages triques . D'autres sont à l'étude .

hydroélec-

Nous procédons, en outre, à des études sur les énergies nouvelles.

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De 1960 à 1980, le nombre d'abonnés au téléphone est passé de 2500 à plus de 33000. Un vaste programme d'hydraulique humaine : réalisation d'adduction d'eau dans tous les chefs- lieux de départements, dans plusieurs sous - préfectures ; un programme de 10.000 puits, dont 6.000 étaient achevés en 1979, a été lancé . Ont été construits, à l'initiative du Gouvernement, 64000 logements urbains et 40000 logements ruraux . Enfin , activité qui a son propre et grand intérêt mais qui est également très liée au mouvement d'hommes d'affaires, techniciens , experts dont elle assure , comme on dit , l'intendance , et qui participe à l'image de marque de la Côte d'Ivoire, le Tourisme qui n'offrait aux visiteurs d'Abidjan que 250 chambres d'hôtel en 1960, dispose aujourd'hui de plus de 3500 chambres et ses structures d'accueil équipent déjà la plupart des centres économiques de quelque importance de l'intérieur . Les quelques statistiques que j'ai citées et dont vous voudrez bien excuser le caractère austère montrent que l'essor de la Côte d'Ivoire n'est pas simplement limité à la >.

En ce qui concerne le libéralisme économique, la Commission a noté que, depuis notre dernier Congrès, la liberté d'établissement avait été préservée, que l'entreprise privée était restée la base de l'activité économique, que la liberté des transferts n'avait subi aucune atteinte. En un mot, la continuité de l'option libérale a été assurée et renforcée par une réduction plus marquée de la participation de l'État dans l'activité économique . Quant à l'ouverture sur l'extérieur, les commissaires ont noté qu'une des causes essentielles de la croissance rapide de l'économie ivoirienne depuis 1960, réside dans son insertion dans l'économie internationale . Depuis cette date en effet , la Côte d'Ivoire a su par le moyen d'une diversification dynamique de la production , saisir les opportunités de l'élargissement de la demande mondiale pour conquérir de nouvelles positions sur les marchés, et bénéficier de la progression des mouvements commerciaux internationaux . En moyenne, au cours des dernières années, les importations

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M. Mamadou Coulibaly, Président de la Commission de Politique Economique et Financière.

M. Lamine Diabaté, Rapporteur

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de la Côte d'Ivoire ont représenté près de 30,8% de la production intérieure brute, et les exportations 33,8% . Ces deux proportions soulignent éloquemment l'importance de l'extérieur dans l'économie internationale . Ainsi la première décennie de notre développement 19601970 - s'est-elle effectuée dans un environnement relativement stable, de telle sorte que le facteur extérieur apparaissait comme neutre . C'est à partir des années 1970 que l'économie mondiale a connu des pertubations dont l'amplitude est allée en s'accroissant et qui, maintenant, à l'aube des années 1980, fait courir de gros risques à l'ensemble de la communauté internationale . Tour à tour depuis 1970, nous avons assisté à la désintégration du système monétaire international , à plusieurs crises pétrolières, à des fluctuations importantes des prix des produits primaires , à une chute significative de la croissance de l'économie mondiale et à un renforcement régulier des tendances inflationnistes . Ainsi , la scène internationale, déjà très fertile en désordres au début des années 1970, a connu depuis notre dernier Congrès, de nouveaux événements, facteurs de désintégration des systèmes de relations économiques internationales, et indices certains d'une crise généralisée, profonde et durable. C'est à ces récents événements qu'il convient de prêter attention, dans la mesure où nous allons devoir fixer prochainement de nouveaux objectifs économiques et financiers, dans le cadre du Plan Quinquennal de développement devant couvrir la période 19811985 . En effet, il faut le répéter, le niveau de l'activité de notre économie est largement tributaire de la conjoncture mondiale. Aussi, importe-t-il de prêter une attention soutenue à tous les problèmes qui affectent les relations économiques internationales pour pouvoir détecter, suffisamment à temps, les perturbations susceptibles d'affecter notre développement, et mettre en œuvre les correctifs nécessaires au maintien de notre économie sur sa trajectoire . Comment notre économie s'est-elle comportée au milieu des difficultés qui ont marqué les cinq dernières années ?

L'objectif poursuivi par la Loi Plan pour les années 1976 à 1980 est dans l'ensemble un renforcement des objectifs déjà définis par la Loi Plan de 1971-1975, à savoir : - la poursuite d'une croissance forte, — l'accroissement de la participation des nationaux à l'activité économique, - la réponse aux aspirations des citoyens ivoiriens par leur promotion individuelle et collective . Dans un contexte économique international difficile et malgré

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le ralentissement de sa croissance en fin de période, la Côte d'Ivoire aura en définitive connu de 1976 à 1980, une progression rapide de son économie. En effet, le taux moyen annuel de croissance du Produit Intérieur Brut marchand , atteint 7,8% de 1976 à 1980, contre 5,8% pour le quinquennat 1971-1975. Deux éléments principaux permettent d'expliquer la performance accomplie : - d'une part, l'économie a bénéficié des effets, sur la demande intérieure, de vastes programmes d'investissements publics mis en chantier pendant la période; - d'autre part, les exportations, moteur traditionnel de la croissance de l'économie ivoirienne, ont progressé plus rapidement que dans la période précédente (5,6% par an en volume au lieu de 4,8%). Ainsi la valeur du Produit Intérieur Brut, qui représente l'ensemble des revenus créés dans les processus de production , aura été multipliée par 2,7 de 1975 à 1980, contre 1,96 de 1970 à 1975 , alors que les prix des importations n'ont été multipliés que par 1,56 contre 1,82 sur la période précédente.

Le taux moyen de croissance du secteur primaire est resté modéré (+ 4% par an ) bien qu'en légère progression sur le quinquennat précédent. La croissance a été irrégulière et les conditions climatiques ont parfois pesé lourdement sur les résultats obtenus, notamment en début de période . La production de ce secteur est passée en francs courants , de 240,9 mds F CFA en 1975 à 492,0 mds F CFA en 1979. Le sous -secteur le plus dynamique a été l'agriculture d'exportation qui a connu une croissance moyenne de 5,2% par an au cours du présent quinquennat contre 3% sur le précédent . Il paraît utile d'indiquer que le sous-secteur des Mines qui ne représente en 1980 que 1 % du secteur primaire et 0,2 % du PIB total , devrait, au cours de la décennie à venir, jouer un rôle nettement plus important à la suite notamment de l'entrée en exploitation de la plateforme pétrolière « Le Bélier », et de la poursuite des recherches offshore . La production du secteur secondaire exprimée en francs courants est passée de 181,2 mds F CFA en 1975 à 428,6 mds F CFA 1979.

Notre commerce extérieur a été marqué de 1975 à 1979 par : - une baisse des quantités exportées; une progression constante des tonnages à l'importation ; - une augmentation générale des prix des produits importés.

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D'une manière générale, on peut noter que l'augmentation rapide du prix du pétrole et la spéculation généralisée , ont porté l'inflation mondiale à des niveaux très élevés; et depuis, la récession apparue dans la plupart des pays industrialisés dont la demande détermine l'état des marchés mondiaux . On assiste donc à des fluctuations dans la croissance du commerce extérieur, et à une détérioration rapide des termes de l'échange des pays producteurs de produits primaires. Pour la Côte d'Ivoire, on peut relever la forte progression observée au niveau des importations ( 12% en moyenne sur la période 1975-1979) due notamment : - à la vive croissance des dépenses d'investissements, qui s'est traduite par une augmentation sensible des importations des biens d'équipement surtout en 1977 et 1978; - à l'augmentation de 12% en volume des biens et services intermédiaires qui représentent en fait près des 2/3 des importations ivoiriennes . La forte croissance de ces importations montre que la politique de développement de l'industrie de substitution n'a pas permis d'atteindre tous les effets escomptés sur la période. L'évolution des exportations a subi très nettement l'impact des fluctuations de la production de l'agriculture d'exportation . Les maux qui frappent notre industrie s'appellent : - non compétitivité des produits; mauvaise politique de distribution des sociétés commerciales; ― fraude. La non compétitivité tient du fait que pour la plupart des facteurs de production , notre pays est dépendant : qu'il s'agisse d'énergie , de matières premières , de financement, de la technologie, etc... Par ailleurs, notre système de distribution est dominé par de grands groupes commerciaux, souvent actionnaires majoritaires qui imposent un système compliqué et exclusif. Les distributeurs exclusifs ne portent pas , la plupart du temps, les stocks qu'ils sont censés distribuer. Ils les font financer par les sous-distributeurs qui les paient au comptant et ne bénéficient que de marges dérisoires . Ces rentes de situation amènent les demi -grossistes et détaillants à se tourner vers la distribution de produits concurrents importés qui leur laissent une marge plus importante . Cela favorise indirectement la fraude . Le phénomène de la fraude, relativement récent quant à son ampleur dans notre pays, est très inquiétant et mériterait une attention particulière . Il est de nature à annihiler tous les efforts consentis par le pays . La fraude est également la conséquence directe des protections tarifaires qui ont atteint un seuil qui les rend insupportables. Elle trouve un terrain favorable dans les pratiques commerciales

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instaurées chez nous et dans la propension des Ivoiriens à se laisser abuser. La lutte contre la fraude est cependant malaisée en raison de l'appartenance de notre pays à des organismes internationaux. Il faut donc étudier et formuler une politique de protection très nuancée. Celle- ci doit privilégier une fiscalité modérée, une industrialisation axée sur la satisfaction de nos besoins prioritaires, et une préférence marquée pour la consommation des produits du cru .

Comme les autres branches de l'activité économique, l'activité monétaire et bancaire s'est fortement développée durant le présent quinquennat. Elle a été caractérisée au cours de la période 1975-1980 par un renforcement des structures des banques et de la Banque Centrale . On note en effet une augmentation importante du nombre de banques agréées, ainsi qu'une extension du réseau bancaire à travers tout le pays . L'ivoirisation des capitaux et des emplois dans ce secteur s'est également poursuivie. Ainsi de 9 en 1975, le nombre des banques inscrites est passé à 20. Ce phénomène a concerné de grandes banques internationales qui ont ouvert des succursales à Abidjan, confirmant ainsi la confiance des milieux d'affaires étrangers dans notre pays . Le doublement du nombre des banques s'est accompagné d'un accroissement très sensible du réseau des agences à l'intérieur du pays, qui dépassent 160 en 1980. La Banque Centrale a, de son côté, entrepris une politique de diversification de son réseau par la création de nouvelles agences auxiliaires à Man et San Pedro en 1980, à Korhogo et Abengourou en 1981-1982, en plus de celle de Bouaké construite dès 1963 . Les dépôts des particuliers, qui étaient de 102 mds F CFA en 1975, sont passés en 1978 à 255,5 mds F CFA, soit une progression de 150,4%. En 1979, cette évolution s'est poursuivie à un rythme normal. Les dépôts publics sont passés de 50,6 mds F CFA en 1975 au chiffre record de 184,3 mds F CFA en 1977, soit une progression de 264%. Mais de 1977 à 1979, on note un certain ralentissement . Enfin le système bancaire devra contribuer, de manière encore plus forte que par le passé , à l'effort national de promotion des Petites et Moyennes Entreprises nationales . Les dispositions mises en place par la B. C.E.A.O. (taux préférentiel, Fonds de Bonification, etc. ) devront être complétées au niveau des banques par la création de cellules spécialisées . On ne le dira jamais assez, les Petites et Moyennes Entreprises constituent la base d'une économie 1

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nationale stable et le facteur essentiel pour l'instauration d'un capitalisme moléculaire, base de la stabilité sociale .

La Côte d'Ivoire établit une Balance des Paiements extérieurs chaque année depuis 1963, date de son adhésion au Fonds Monétaire International . Le solde global très largement déficitaire en 1975 (- 35 mds F CFA) est redevenu positif en 1976 (7,8 mds F CFA) et s'est renforcé en 1977 (44,7 mds F CFA) pour baisser de moitié en 1978 (20,1 mds F CFA). Pour l'année 1979 les éléments connus laissent prévoir un déficit assez important excédant très sensiblement celui de l'année 1975. D'une façon générale , les caractéristiques de l'évolution des paiements extérieurs de la Côte d'Ivoire sont les suivantes : 1 °) - Un excédent constant de la balance commerciale depuis 1963. Le niveau de 1976 ( + 137,2 mds F CFA) a été largement dépassé en 1977, année qui a enregistré un excédent commercial record de 200,2 mds F CFA suite à une très forte hausse des cours du café et du cacao . 2º) - Un déficit persistant et croissant des services , 203 mds F CFA pour 1978. Ce poste concerne principalement les frets maritimes et aériens , les voyages et les revenus des investissements . 3°) · Les transferts sans contrepartie présentent toujours un solde négatif en croissance régulière : 94,6 mds F CFA contre 30,4 mds F CFA en 1975. 4°) - Enfin, les mouvements de capitaux sont excédentaires depuis 1963. Cet excédent est notamment le fait des emprunts de l'Etat et des Sociétés d'Etat, essentiellement dans le cadre du financement des grands travaux entrepris sur l'ensemble du territoire .

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Il convient par ailleurs de souligner que, sur les quatre premières années d'exécution du Plan Quinquennal 1976-1980, le volume des investissements publics a atteint en francs courants : 1.537,3 mds F CFA contre 413,8 mds F CFA sur la période 1971-1975, et contre 1.020 mds F CFA prévus pour tout le quinquennat 19761980. La croissance rapide des investissements publics amorcée en 1976 s'est donc poursuivie jusqu'en 1978. Il faut aussi noter que les investissements de l'État qui représentaient 11,4% du PIB marchand en 1975, en représentent 18% en 1979.

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Enfin, il paraît utile de souligner qu'une part prépondérante a été accordée aux financements des opérations de développement économique. Cependant, cette épargne a été insuffisante pour couvrir le volume élevé des opérations à la charge de l'État et du secteur public. Il a donc été nécessaire de faire appel aux financements extérieurs.

Ainsi, au 31.12.1979, notre dette publique extérieure totale, encours, plus engagements de la dette gérée et non gérée par la Caisse Autonome d'Amortissement, a atteint 969,6 mds F CFA, soit trois fois le niveau de l'année 1975 (326,8 mds F CFA) et sept fois celui de l'année 1971 ( 136,4 mds F CFA) . Les progressions les plus fortes de cette dette ont été observées en 1976 (+ 58,7%) et surtout en 1977 (+ 79,2 %). Du fait de cette vive poussée, le rapport de la dette extérieure à la Production Intérieure Brute (PIB), autrement dit, le ratio de la dette, s'est très sensiblement alourdi . Le rapport du Service de la Dette aux recettes d'exportation de Biens et Services, ( ratio du Service de la Dette ) , sans encore atteindre la côte d'alerte, évolue, il faut le souligner, à des niveaux très élevés : de 8,5 % en 1971 , il a atteint 14,3 % en 1978 et moins de 20% en 1979. Il est donc vital de maîtriser l'évoiution de cette dette pour assurer l'équilibre financier du pays, qui est la garantie de sa croissance . Pour ce faire, il est indispensable que soit poursuivie résolument et vigoureusement la politique d'assainissement de l'endettement du pays et d'amélioration du profil de la dette extérieure. Cette action devra concerner tant la dette de l'Etat que celle des Sociétés d'Etat, et même des sociétés privées bénéficiaires de l'aval de l'Etat. Il s'avère par ailleurs nécessaire que les conditions et modalités d'octroi de l'aval de l'Etat soient profondément révisées et adaptées aux possibilités effectives de l'Etat. L'aval ne doit pas être systématique ; il doit profiter en tout premier lieu aux opérations les moins rentables et cependant indispensables au progrès économique du pays. L'endettement extérieur contracté auprès des sources privées de financement et dont les conditions sont dans l'ensemble plus dures, devra bénéficier de préférence au secteur productif, capable de générer les ressources permettant son remboursement. Les ressources plus longues, obtenues auprès des institutions financières internationales (Banque Mondiale ) et gouvernementales, devraient principalement financer des opérations à rentabilité plus faible et plus longue ( notamment en matière d'infrastructure ) . Enfin , un volume optimum ou maximum de l'endettement du pays devrait être arrêté annuellement en fonction des données économiques objectives ( PIB, recettes fiscales, etc...)

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L'aménagement du territoire national a continué à retenir l'attention du Gouvernement. Dans ce cadre, les Fonds Régionaux d'Aménagement Rural (FRAR) ; soutiens du programme d'équipement du monde rural, constituent une opération de développement intégré visant à la fois : l'amélioration du cadre de vie et des conditions d'existence ; - la participation effective des ruraux à la réalisation de leurs projets et corrélativement, la décentralisation au niveau décisions; la formation des villageois à la gestion ; - la formation d'entrepreneurs et de tâcherons locaux ; - la structuration des campagnes, préalable indispensable à toute opération sectorielle . De façon chiffrée, on dénombre sur la période, 709 projets terminés et 475 en cours sur un total de 1.585 . Ils concernent essentiellement l'enseignement (55%), la santé ( 16 % ) et l'urbanisme ( 16%). Les investissements effectués sur la période s'élèvent à 4 mds F CFA environ . En 1974 et 1975, le Chef de l'Etat a effectué des tournées dans les régions de savane , et lancé une série d'actions sous le nom de Programmes d'Urgence, pour réduire les inégalités villes-campagnes et forêt-savane . Les régions concernées sont celles de : Korhogo, Ferkéssédougou , Boundiali , Odienné, Séguéla, Touba, Katiola, Dabakala . Ces programmes ont nécessité un effort financier de la part du Gouvernement de l'ordre de 30 mds CFA et ont porté essentiellement sur les infrastructures administratives, sanitaires, routières, socio- éducatives et agricoles.

D'autres actions de l'Etat concourent au développement régional. Ainsi, la quasi totalité des interventions de l'Etat est sous-tendue par la volonté de développer les régions et de mettre en valeur l'ensemble du territoire national, et cela depuis l'Indépendance. On peut donc dire qu'il existe une politique de développement régional en Côte d'Ivoire, beaucoup plus systématique et cohérente que ne l'indiquerait la collection d'actions précédemment décrites . Cette politique devient plus ambitieuse à partir de 1975. On se rend compte qu'il est impossible de couvrir toutes les régions par les opérations intégrées , ce qui n'aurait d'ailleurs pas de sens, l'opération intégrée n'étant qu'un palliatif . Ce type d'opération joue un rôle moteur, expérimental et reste coûteux . En revanche , l'amélioration des ressources financières permet de toucher la totalité des régions par des programmes sectoriels stratégiques . Un secteur en rapide croissance, est celui du Tourisme . En effet,

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le dernier quinquennat du tourisme ivoirien a été marqué par une croissance rapide des flux touristiques : + 16,6% l'an , atteignant 198.900 touristes en 1979. Joint à l'émergence du tourisme intérieur (+ 22,8% l'an ) , ce flux s'est traduit par une forte croissance de l'activité hôtelière . 2.250 nouvelles chambres d'hôtel ont été mises en service entre 1975 et 1980 portant la capacité d'accueil de la Côte d'Ivoire à 6.410 chambres. Le chiffre d'affaires du secteur touristique a plus que doublé durant cette période, atteignant plus de 25 mds F CFA en 1979. Le tourisme est devenu l'une des principales exportations ivoiriennes, les recettes en devises devant approcher les 15 mds F CFA en 1984/1989 L'Etat a assuré le démarrage de la croissance, puis le secteur privé a progressivement pris la relève, grâce aux mesures d'incitation mises en place : Code des Investissements Touristiques, lignes de crédit de la Banque Mondiale. La privatisation s'est accompagnée d'une ivoirisation , tant au niveau des capitaux (78 % du parc hôtelier est ivoirisé, dont 32 % appartenant à des privés nationaux ) qu'à celui des emplois ( plus de 5.000 emplois créés de 1975 à 1980, ivoirisés à 94%). Dans le quinquenat qui s'ouvre, la promotion du tourisme devra se traduire par une étroite collaboration entre les services publics responsables de la promotion et les professionnels chargés de la commercialisation et des opérations . Ainsi la promotion du produit touristique mettra l'accent sur : — l'utilisation accrue des ressources nationales : parcs nationaux, artisanat d'art, fêtes , festivals , etc... - la diversification du produit touristique en fonction des clientèles potentielles spécifiques (tourisme des jeunes, tourisme sportif, tourisme culturel, congrès, etc.,); la recherche de tarifs plus concurrentiels, en particulier dans le domaine des transports en général et des prestations annexes au tourisme en particulier ; - la promotion sur les marchés où les résultats peuvent être les plus rapides et les plus marquants (marché national, marché inter-africain, marché européen ) . Afin de répondre tant à la demande qu'aux contraintes de politique générale, les secteurs jugés prioritaires sont la petite et moyenne hôtellerie nationale, et l'hôtellerie balnéaire . Le développement constaté au cours de la première décennie touristique ne s'est appuyé sur aucune structure de formation professionnelle. Le Centre de Formation Professionnelle de la Riviera, opérationnel avec la rentrée 1980, devrait permettre désormais de répondre aux besoins en formation initiale de base . La période 1976-1980 a été marquée en matière d'ivoirisation de l'économie, par un événement important : l'élaboration de la Charte de l'Ivoirisation , qui a suivi la conclusion des travaux de la Com-

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mission créée en 1973 au niveau du Bureau Politique . La Charte fixe le cadre et le contenu de la politique à mener en la matière ; elle a vu ses dispositions adoptées par le Gouvernement en septembre 1978. L'ivoirisation de l'économie s'analyse au niveau des emplois et des capitaux . En matière d'emploi, il convient d'abord de noter que la forte croissance économique de la période 1976-1980 s'est traduite par une augmentation substantielle du nombre des emplois. En effet, les emplois du secteur moderne auront augmenté à un rythme d'environ 6% par an en moyenne au cours de la période 1976-1980 . Ce rythme s'est néanmoins quelque peu ralenti en 1979-1980, sous l'effet de la pause de l'activité économique . A l'heure actuelle, la part des nationaux dans les emplois salariés est faible. En effet, ils occupent à peine la moitié de ces emplois et perçoivent le tiers de la masse salariale du secteur privé et du secteur para- public . L'emploi féminin occupe une place encore plus modeste avec 4% dans le privé. En 1979, les cadres nationaux représentaient environ 60% du total des cadres dans le secteur privé. Cette ivoirisation a surtout intéressé les emplois de maîtrise et de techniciens . Le troisième volet de l'ivoirisation est celui du capital, par la création des Sociétés d'Etat et la prise de participation de l'Etat et des nationaux dans le capital des sociétés étrangères . La part des Ivoiriens dans le capital des entreprises privées, controlées par l'étranger, est encore faible : 45% au 30 septembre 1980 . Notons que la Bourse des Valeurs d'Abidjan , opérationnelle depuis avril 1976, est un instrument efficace de l'ivoirisation des capitaux . Egalement une meilleure organisation de l'épargne nationale tant publique que privée doit tendre à remédier à cette situation . La complexité atteinte par notre développement national exige que nous apportions une attention accrue à la structure de notre Balance des Paiements . C'est à ce niveau que l'on perçoit le mieux notre dépendance vis-à-vis de l'extérieur et les faiblesses structurelles de notre économie. A cet égard , la bonne tenue relative de notre Balance des Paiements de 1976 à 1978 ne devrait pas faire illusion . Les Services et les Transferts continuent d'enregistrer des déficits importants malgré l'effort entrepris . Au niveau des Marchandises et Capitaux, postes généralement excédentaires , le danger réside dans la très forte dépendance de leurs excédents vis - à-vis de l'extérieur . En effet, l'ampleur de l'excédent de la Balance des Marchandises est commandée, en grande partie, par les recettes provenant de la vente du café et du cacao, fonction elles - mêmes des cours qui sont fixés à l'extérieur . On remarque fort bien qu'aux années qui ont connu une flambée des cours mondiaux, correspond une Balance

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des Paiements largement excédentaire ( 1974 : 21,0 mds F CFA ; 1977 44,7 mds F CFA) . Les autres années, le solde global de la Balance des Paiements est déficitaire ou , au mieux, très faiblement excédentaire. Au niveau de la Balance des Capitaux, l'excédent enregistré chaque année depuis 1963 ne peut pas constituer entièrement un motif de satisfaction . En effet, le recours important au financement extérieur traduit la difficulté dans laquelle se trouvent les Ivoirens de dégager une épargne nationale suffisante pour financer le développement du pays. Par ailleurs, si l'appel aux capitaux étrangers consolide le solde de la Balance des Paiements au moment de l'entrée des fonds , leur remboursement peut poser des problèmes, surtout s'ils ont servi à financer des investissements non productifs . Le déficit record de la Balance des Paiements en 1975 (35,4 mds F CFA) était un coup de semonce . La mise en œuvre de mesures correctives s'impose . Les possibilités d'action sur les différentes composantes de la Balance des Paiements sont très variables selon les types de transactions considérées, et les mesures prises à cet effet ne peuvent avoir des résultats qu'à plus ou moins long terme. Au titre du fret, l'on devrait : - poursuivre, voire accélérer le développement de notre armement national pour lui permettre d'assurer rapidement une part significative dans le transport de nos produits, en conformité avec la règle des 40/40/20; - rationaliser la desserte maritime et moderniser nos ports. Dans le domaine aérien , il conviendrait de développer le fret pour permettre une évacuation rapide des denrées périssables (fruits, fleurs, etc...). En définitive , la position de la Balance des Transferts ivoirienne est essentiellement commandée par le solde débiteur des transferts privés. En conséquence, les mesures aptes à atténuer, sinon faire disparaître ce déficit consisteraient à retenir les sommes susceptibles d'être transférées, par divers moyens, tels que : - le lancement d'emprunts à des conditions financières attrayantes auprès des expatriés ; - le renforcement des contrôles douaniers et fiscaux (pour parer à la fuite des capitaux) ; - la redéfinition éventuelle de la politique d'ivoirisation dans le secteur privé et l'orientation des diplômes nationaux vers la Fonction Publique ; - la révision de la politique d'immigration en général , et de recrutement des techniciens étrangers en particulier. Il apparait que les apports financiers exté ieurs contribuent, mais pas toujours suffisamment, à atténuer le déséquilibre croissant de la Balance des Paiements, malgré les excédents qui ont pu être relevés de 1976 à 1978. Le déficit de la Balance courante s'est encore aggravé en 1979 par suite de la dégradation des termes de l'échange

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(baisse des cours du café et du cacao , hausse des produits pétroliers et inflation importée), et aussi, du désinvestissement observé entre la rentabilité insuffisante des projets réalisés et leur coût financier souvent mal appréhendé lors des études initiales. A cet égard, il convient impérativement de s'attacher à sélec-

tionner les projets réellement productifs et rentables à terme, pour le bénéfice de la seule économie nationale. *

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Le quinquennat qui s'achève a été marqué par de brillantes performances, malgré la crise qui frappe la communauté internationale au plan économique et financier. Il n'en reste pas moins que la tâche à accomplir est immense. Il faudra donc redoubler d'ardeur au travail pour obtenir des résultats propres à satisfaire les légitimes aspirations du Peuple ivoirien .

POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Résolution

Le 7eme Congrès du P.D.C.I.-R.D.A. , réuni les 29, 30 septembre et le 1er octobre 1980 à ABIDJAN , a enregistré avec satisfaction les résultats acquis par la Côte d'Ivoire en matière économique et financière, depuis 1975, date du 6eme Congrès. Ces résultats , dans l'ensemble très remarquables , sont dûs à la politique de stabilité et à l'opinion libérale prônées par le Président Félix HOUPHOUET -BOIGNY et le Parti . I - LE CONGRES a constaté notamment :

a) que depuis 1975, la croissance globale de l'économie ivoirienne a été satisfaisante , atteignant un niveau moyen de 7,8% en termes réels; b) que cette croissance a été réalisée dans un contexte économique international difficile ; c) que tout permet de penser que l'économie ivoirienne poursuivra son expansion grâce à la politique de diversification des productions et d'ouverture sur l'extérieur ;

163

d) qu'un effort vigoureux a été entrepris, en vue de réduire les disparités régionales ; e) qu'une décentralisation industrielle au bénéfice de l'intérieur du pays a été entreprise, grâce à la création d'unités de grandes dimensions, valorisant les matières premières nationales, et tournées vers l'exportation ; f) qu'ont été mises en place des structures de promotion et d'assistance à l'entreprise ivoirienne ; g ) qu'a été largement réalisée l'ivoirisation du secteur bancaire.

II - LE CONGRES a cependant noté que , malgré ces résultats encourageants, l'Economie ivoirienne manifeste encore de nombreuses faiblesses : - participation encore insuffisante des nationaux à l'activité économique en dépit des efforts déjà consentis; - insuffisance de l'épargne nationale tant privée que publique pour soutenir l'effort d'investissement; - vulnérabilité de notre économie aux pressions d'une inflation essentiellement importée; détérioration croissante de la structure de notre Balance des Paiements, notamment au niveau des services et des transferts; - insuffisance de l'effort entrepris en faveur des Petites et Moyennes Entreprises nationales (P.M.E. ) . III - LE CONGRES , considérant ce qui précède, - REAFFIRME l'option fondamentale du Parti en faveur du libéralisme économique, de l'initiative privée et de l'ouverture sur l'extérieur; - RECOMMANDE la poursuite de la politique de planification souple et de programmation axée notamment sur la réduction progressive des disparités régionales ; - RECOMMANDE la poursuite de la rigueur dans la gestion des finances publiques et l'institution à tous les niveaux, du contrôle de l'activité économique et de l'Etat, pour une meilleure éducation de l'ensemble des citoyens ;

164

- RECOMMANDE dans cet ordre d'idées, que les Ivoiriens adhèrent à la mystique de l'effort, de la rigueur, de l'honnêteté et de l'intérêt général, afin que soit poursuivi avec succès le développement économique et social , qui conditionne l'amélioration de leur niveau de vie; - RECOMMANDE la mise en place d'une véritable politique en faveur de l'habitat économique tant au niveau rural qu'urbain; - RECOMMANDE la poursuite de l'action entreprise pour asseoir un secteur moderne de la distribution en faveur des nationaux; - RECOMMANDE la poursuite de la mise en application effective de la Charte de l'Ivoirisation ;

- RECOMMANDE la poursuite de l'effort entrepris pour une promotion de l'épargne nationale ; à cet égard , l'Etat doit poursuivre sa politique de large participation à la création des entreprises, seule susceptible de pallier l'insuffisance de l'épargne privée nationale et de rassurer les investisseurs nationaux;

- RECOMMANDE la mise en œuvre d'une politique de la pêche en zone lagunaire , assortie d'une lutte sans merci contre les pollutions de toutes sortes; - DEMANDE la mise en place de mécanismes propres à promouvoir nos exportations, notamment par la création d'organismes de financement et d'assurance du commerce extérieur; DEMANDE que soit poursuivi l'effort d'équipement et de formation touristiques par la promotion d'entreprises nationales et la mise en place de structures d'accueil appropriées ;

- DEMANDE en ce qui concerne les marchés publics , la réactivation de la Caisse Nationale des Marchés de l'Etat et une ouverture plus grande des appels d'offre publics aux nationaux. En revanche, ceux-ci doivent être assujettis à des contraintes précises afin qu'ils tiennent leurs engagements visà-vis de l'Etat; DEMANDE que soit redoublé l'effort en faveur des Petites et Moyennes Entreprises nationales, instrument privilégié de la maîtrise par les nationaux du secteur moderne de l'éco-

165

nomie . En revanche , le Congrès préconise une réglementation et l'institution de l'agrément préalable pour la création d'entreprises de cette nature; - DEMANDE la mise en place d'un système d'aide financière en faveur des jeunes ruraux; - RECOMMANDE une politique économique axée sur le renforcement de notre Balance des Paiements. A cet égard , le Congrès réaffirme sa volonté de voir le Gounement entreprendre un effort vigoureux tendant à réduire notre dépendance en matière de fret maritime, par le développement de notre marine marchande. Dans cette optique, le Congrès considère que le moment est venu de mettre en place une assurance maritime nationale; - RECOMMANDE au Gouvernement, compte tenu de la dépendance multiforme de notre économie vis-à-vis de l'extérieur, le contrôle et l'assainissement de notre endettement extérieur, de manière à privilégier les investissements productifs; - RECOMMANDE une politique commerciale plus conforme aux besoins des nationaux et à leur pouvoir d'achat, par une meilleure organisation des circuits de distribution, et la lutte contre les fraudes commerciales de toute nature ; - RECOMMANDE que

soit poursuivie la politique de large justice sociale qui seule permettra à l'ensemble du Peuple ivoirien, et à toutes les régions de la Côte d'Ivoire, de vivre dans l'harmonie, la fraternité, la solidarité et la paix;

- DEMANDE la poursuite et le renforcement de la coopération internationale ; -RÉAFFIRME sa foi dans l'avènement d'un ordre économique nouveau, d'une juste répartition des richesses de la planète, et de la juste rémunération de nos produits d'exportation .

Dans cet ordre d'idées, le Congrès unanime, apporte son soutien total à l'action courageuse engagée par le Chef de l'Etat, Son Excellence le Président Félix HOUPHOUET- BOIGNY, en vue d'une juste rémunération du travail de nos paysans , par une augmentation du prix de nos produits d'exportation .

166

AIDE

À LA PAYSANNERIE

Rapport de la Commission

I - INTRODUCTION L'observateur peu averti pourrait se demander pourquoi la Côte d'Ivoire, indépendante depuis 20 ans, songe seulement à l'occasion du 7ème Congrès du P.D.C.I. , à se préoccuper de l'aide qu'elle devait apporter à sa paysannerie . Une telle interrogation serait la preuve d'une ignorance complète de l'histoire économique et politique de notre pays et du contrat d'amour et de raison qu'a conclu très tôt le Médecin , puis le Chef de Canton mais aussi le Planteur, et enfin le Chef d'Etat Félix Houphouet- Boigny avec ses frères paysans ivoiriens , notamment depuis le 10 juillet 1944, à l'occasion de la création du Syndicat Agricole Africain . Cette sollicitude qui a permis déjà à l'époque coloniale d'améliorer de façon notable le sort et le pouvoir d'achat des paysans africains, se retrouve encore dans les préoccupations du Chef du Gouvernement qui , lors de son investiture, déclarait le 30 Avril 1959, et nous citons :

Félix Houphouet-Boigny

246

LAUBHOUET VALLY GILLES Date et Lieu de naissance : 3 février 1945 , Divo Profession : Contrôleur de gestion . Situation de famille : Marié, 3 enfants. ETUDES: EPP Sikensi, Treichville, Plateau ; Cours Complémentaire du Plateau ; Collège Notre Dame d'Afrique ( BEPC) ; Lycée Classique d'Abidjan ( BAC Philosophie); Université d'Abidjan (1968-72 Licence en Droit public) . CARRIÈRE PROFESSIONNELLE : Contrôleur de gestion ( 1972-73). A la SATMACI : Directeur Adjoint du Contrôle de Gestion ( 197374), Directeur de la Programmation, Budgétisation et Contrôle de gestion ( 1974-76) , Directeur de la gestion des ressources Directeur (1976). humaines adjoint des Ets Jean Abile Gal ( 1976-78 ) ; Président Directeur Général de la Société Internationale de Négoce de Café et Cacao depuis 1978.

outera lisan Oub mebiasi

CARRIÈRE POLITIQUE : Dans le Parti : Ancien membre dirigeant du MEECI (Trésorier du comité provisoire, délégué social du comité exécutif) ; membre du Bureau Politique et du Comité Exécutif du PDCI depuis le 7eme Congrès.

Dans le gouvernement : Secrétaire d'Etat à l'Agriculture depuis février 1981 .

AUTRES ACTIVITÉS : Membre du Cercle de l'Opinion à Paris; - Membre de l'Institut de Prospection politique de Paris.

DJEDJE MADY Date et Lieu de naissance : En 1945 , Gazéhio ( Daloa) Profession : Chirurgien Situation de famille : Marié, 5 enfants . Primaires : ETUDES : E.P.P. Saouia, Missions Catholiques d'Issia et Daloa ; Secondaires : Collèges catholiques de Daloa et Notre Dame d'Afrique Abidjan (Bac Sciences - Ex) ; Supérieures : Facultés de Sciences puis de Docteur Médecine (1966-76) ( 1966-76) ; After shaastoon

d'Etat (4 juin 1976) .

t 247

Exécutif du PDCI Octobre 1980. Dans les Assemblées : Elu député d'Issia en novembre 1980.

CARRIÈRE PROFESSIONNELLE : Interne des Hôpitaux ( 1972-76) ; Assistant chef de clinique (janvier 1977...) .

ACTIVITÉS SYNDICALES : Premier Secrétaire Général adjoint du Syndicat des Médecins, Pharmaciens , Vétérinaires et Chirurgiens-dentistes ( 1977 ); Secrétaire Général (janv . 1979... )

CARRIÈRE POLITIQUE : Dans le Parti : Membre fondateur du MEECI 1968 ; Président du conseil statuaire du MEECI 1969; Président du Comité provisoire du MEECI 1971. Conseiller Technique du bureau exécutif du MEECI (1971-73) ; 1973-75 Président du MEECI ; Membre du Bureau Politique et du Comité

AUTRES ACTIVITÉS : Milite dans les organisations de Jeunesse catholique ; membre fondateur du MEOCAM à Niamey et Président de la section ivoirienne.

EHUI KOUTOUA BERNARD Date et Lieu de naissance : En 1946, Etuéboué (Adiaké ) Profession : Professeur Situation de famille : Marié, 1 enfant. ETUDES : Primaires : E.P.P. Etuéboué ; Secondaires : C.E.G. de Grand-Bassam ; Supérieures : Université de Côte d'Ivoire : Licence d'Enseignement de Philosophie ( 1973) ; Université de Paris IV : Maître d'Enseignement de Philosophie ( 1973-74 ) , préparation à l'agrégation , DEA de Philosophie morale et politique, DESS de Sciences politiques (Paris 1974-77). CARRIÈRE PROFESSIONNELLE : Professeur de Philosophie au Lycée de jeunes filles de Bingerville et au Lycée Classique d'Abidjan ( 1977-78); responsable de la formation à la Sodesucre (197880).

CARRIÈRE POLITIQUE : Dans le Parti : Membre fondateur, puis délégué culturel et chargé vice- président des

relations extérieures du MEECI ; Membre du Bureau Politique et du Comité Exécutif du PDCI depuis le 7eme Congrès . Dans le gouvernement : Secrétaire d'Etat au Plan et à l'Industrie depuis février 1981 . AUTRES ACTIVITÉS : Médaille d'or, javelot , aux universiades de Lagos 1971. Ancien Secrétaire Général d'Amnesty International section ivoirienne . Membre titulaire du Centre d'Etudes Politiques Etrangères , Paris 1976.

248

LE COMITÉ

DIRECTEUR

issu

du Vile Congrès

Boni Alphonse

Aoussou Koffi

Diby Alphonse

249

Konan Kanga Antoine

Eholié Michel

Polneau Honoré

Kéï Boguinard Emile

Konan Lambert

A

Adiko Niamkey

Coffie Gervais

Koné Samba Ambroise

Alloh Jérôme

Bra Kanon

Diabaté Lamine

Fadiga Abdoulaye

Kouakou Martin

Konian Kodjo

250

Chicaya Pierre

Folquet Joseph

Kouman Yao Alphonse

Lorougnon Guédé

Touré Mocktar

N'Dia Koffi Blaise

Abcu Doumbia

Addé Mensah

Amichia René

Amon Léon

Alphonse Bi-Zamblé

Professeur Angaté

Anzouan Kacou

Gui Dibo

Gnaléga Jérémie

251

Yapobi Lucien

Amon Tanoh

Bahi Maurice

Koffi N'Guessan Pierre

Kouassi Lenoir

Lancina Konaté

Professeur Oussou Kouakou

Richmond Joachim

Amadou Thiam

Zoro Bi Tra Jacques

Quédraogo Boniace

Aggrey Albert

POOD

Aka Albert

Amani René

Tiémélé Amoakon

Barry Battesti

2202

Basque Edmond

Beda Bernard

Behibro Philippe

252

Brizoua-Bi

99

99

Coulibaly Tiémoko

Dioulo Emmanuel

Delafosse Jacques

Daubrey Auguste

Lamine Fadika

Domoraud Dépri

Koffi Alangba

Ouassenan Koné

Varlet Albert

Yalé Joseph

Ouattara Thomas d'Aquin

MmeAka Anghui

253

Detoh Kouassi

Ipaud Lago

Oulaté Maurice

MmeRaggi Anne-Marie

MmeKouakou Henriette

MmeOuegnin Georgette

MmeLeroux Simone

Mme N'Dhatz Thérèse

MmeChicaya Madeleine

Mme Sangaré Ansana

Général Ibrahima Coulibaly

Colonel Oulaï

Koné Abdoulaye

Vanié Bi-Tra

Lancina Cissé

Alassane N'Diaye

Bamba Vamoussa

Saliou Touré

Bohi Louis

254

Nembéléssini Etienne

Kanga Malan

D'Yao Djé Christophe

D' Coulibaly André

Kouassi Apeté

Diarra Oumar

Mao N'Guessan

Ossey Gnanssou

Babo Jean-Baptiste

Becho Jean-Jacques

Zady Kessy

Yao N'Guessan François

Bourgouin Henri

Me Bocoum Marie-Christine

255

Manouan Gilbert

MiremontAuguste

MmeOttro née Té Flan Jeanne

OLE PDCI-RDA CREUSET DATE ANTHELLO

0

LES

SECRÉTAIRES

GÉNÉRAUX

DES

SECTIONS

DU PARTI

DÉPARTEMENT D' ABIDJAN

0

28 21 sections

TREICHVILLE Kouassi-Lendir André Attaché Administratif Ppal né le 22/6/29 à Konan-K.

ADJAMÉ J. Benjamin Amoa Chef comptable né le 2/1/25 à Abidjan

257

PLATEAU Dioulo Emmanuel Administrateur civil né le 26/4/1937 à Abidjan

KOUMASSI Ouedraogo T. Boniface Insp. Sces Municipaux né le 10/7/14 à Ouahigouya

MARCORY Kouyaté Soumahila Directeur de société né vers 1945 à Odienné

PORT BOUET Lavry N'Guessan Pierre Technicien à l'ASECNA né en 1934 à Abidjan.

COCODY Ogou Gbaloué Grégoire Directeur de Sociétés né en 1936 à Bingerville

ABOBO GARE YOPOUGON Koutouan Gérard Gadié Pierre Médecin Ingénieur Agronome né le 19/1/1935 à Aboboté né le 5/10/21 à Yopougon K.

ATTIÉCOUBÉ-AGBAN ALÉPÉ N'Koumo Mobio Ernest Aho Oka Jean Jacques Planteur Ingénieur Agronome né en 1917 à Memni (Alépé) né en 1933 à Abidjan.

ANYAMA BINGERVILLE Mobio Pierre Yapi Boua Cyrille Adjoint administratif Adjoint administratif né le 30/6/1928 à Anyama né le 9/5/28 à Adjamé B.

BONOUA Adiko Niamkey Insp. de l'enseignement Pr. né le 16/7/23 à Bonoua

DABOU (S/P) Yao Lasme Educateur d'Internat né en 1929 à Akradio

GB BASSAM GD LAHOU Gnanssounou Barthélémy Bilson Kouassi Ingénieur raffineur Comptable né le 22/1/33 à Gd-Bassam né le 12/8/1917 à Affedon

258

DABOU (C) Kaul Memel Jean Prófesseur de Philo né le 26/3/38 à Gd-Bassam

JACQUEVILLE Mélindji Kacou Benoit Planteur-éleveur né en 1924 à Jacqueville

DÉPARTEMENT D'

ABENGOUROU 4

SIKENSI Didia Lambert Planteur né le 17/9/42 à Akoungou

TIASSALÉ Aké Diby Blaise Planteur né en 1923 àTiassalé.

sections

ABENGOUROU (C) Amoikon Mian Michel Insp. des impôts (décédé)

DÉPARTEMENT D' ABOISSO

4 ABENGOUROU (S/P) Kouassi Amoikon Planteur né en 1937 à Abengourou

AGNIBILEKROU Kouakou N Goran Instituteur né en 1940 à Tenguelan

BETTIE Lo Bar Lucien Planteur né en 1952 à Bettié

ABOISSO (C) N'Dah Samba Léonard Commerçant- planteur né en 1926 à Aboisso

ABOISSO (S/P ) Affara Charles Lucien Adjoint administratif né le 7 avril 1936 à Aboisso

ADIAKÉ Kablankan Jean Clément Assistant des P.V.A. né en 1937 à Adiaké

sections

AYAMÉ Manlan Koutoua Francis Planteur né en 1923 à Ayamé

DÉPARTEMENT D' ADZOPÉ

6 sections

ADZOPÉ (S/P) ADZOPÉ (C) Gbocho Gbocho Antoine Amoncho Adopo Bertin Infirmier de Santé Rurale Planteur né en 1930 à Adzopé né en 1923 à Adzopé

259

f

AFFÉRY YapiYapi Michel Commis né en 1932 à Asseudji (Afféry)

DÉPARTEMENT D' AGBOVILLE 4 AGOU Okouapa Mambo Jules né le 18/10/29 à Agou

AKOUPÉ YAKASSÉ-ATTOBROU Sombo N'Cho Jérôme Adepo Jacques Planteur Commerçant né le 13/1/1950 à Akoupé né en 1925

AGBOVILLE (C) Adiko Boka Hubert Instituteur retraité né le 3/11/1918 à Agboville

AZAGUIÉ AGBOVILLE (S/P) Obodji Antoine Kanon N'Takpé Marcel Entrepreneur en bâtiments Chef de vente né le 5/3/1928 à Agboville né en 1928 à Agboville

sections

RUBINO Ossohou Omon Denis Représentant commercial né en 1937 à Rubino

DÉPARTEMENT DE

BIANKOUMA 3 sections

BIANKOUMA Droh Soumahoro Infirmier né en 1930 à Kandopleu

GBONNÉ Fah Mominé Jeannot Ex militaire des FANCI né le 31/12/1944 à Gbonné

SIPILOU Keffa Louti Diomandé Transporteur né en 1936 à Sipilou

BONDOUKOU (C) Ouattara Abdoulaye Commerçant né en 1929 à Bondoukou

BONDOUKOU (S/P) Kobina Ta Alphonse Riziculteur né en 1927 à Kiendi

KOUASSI-DATÉKRO El Hadj Moro Ouattara Planteur né en 1922 à Kouakro-Bovenso

DÉPARTEMENT

DE BONDOUKOU 6 sections

260

RDA

9

KOUN FAO SANDÉGUÉ Kobenan Hinin dit Moustapha El Hadj Ouattara Seydou Planteur Planteur né le 2/1/1930 à Koun Fao né le 20/9/13 à Sandégué

TANDA Kobenan Benjamin Instituteur né en 1945 à Guiendé (Tanda)

DÉPARTEMENT DE BONGOUANOU

3 sections

BONGOUANOU Aka Allou Damase Chef du vilage d'Agoua né en 1941 à Agoua

M'BATTO N'Golé Malland Denis Planteur né le 20/1/1919 à Télébo

BOUAFLE (C) Yao Yao Bernard Planteur né en 1927 à Degbézéré

BOUAFLE (S/P) Trazié Bi Kouamé Félix Employé de banque né en 1925

SINFRA Touboul Bi Quaga René Planteur né en 1918 à Sinfra

BOUNA Ouattara Bourahima Cultivateur né en 1925 à Bouna

NASSIAN Amara Ali Ouattara Planteur né en 1935 à Landé

TÉHINI Sogbouté Palé dit Issouf Agent SODEPRA né en 1941 à Téhini.

ARRAH BrouTanoh Fidèle Gestionnaire né en 1946 à Arrah

DÉPARTEMENT DE

BOUAFLÉ 3 sections

DÉPARTEMENT

DE BOUNA 3

sections

261

DÉPARTEMENT DE BOUAKÉ 18

BOUAKÉ I N'Guessan N'Dri assistant Travaux Agricoles né en 1945 à Sakassou

BOUAKÉ II Kouamé Kouadio François Infirmier né en 1923 à Bouaké.

BOUAKÉ III WUX Konan Koffi Paul entrepreneur né le 6/3/40 à Kamonoukro

BOUAKE IV Kouadio Konan M'Bra Éducateur d'internat né en 1941 à Kouakro

BOUAKÉ (S/P) Konan Benoit, Conseiller pédagogique né en 1935 à N'Dolikro

BÉOUMI Koffi Kouassi Joseph Planteur, commerçant né en 1930 à Assingo

BOTRO Konan Kouadio Etienne Adjoint administratif né en 1946 à Bamela (Botro)

BODOKRO Djaha Konan Toussaint Cultivateur né en 1927 à Bodokro.

BROBO Koffi Kouakou Denis Cultivateur né en 1951 à Sokouamékro(Brobo)

DIABO Amani Doha Cultivateur né en 1912 à Diabo

DIDIEVI Allou Konan Ernest Planteur né en 1925 à Assankro

M'BAHIAKRO M'Bahia Yao Assiélou Commerçant, planteur né le 24/6/21

PRIKRO Bessin Allou Albert Cultivateur né en 1930 à Ahouan

SAKASSOU Anougbré Kouamé Pascal Adjoint administratif né en 1927 à Sakassou

sections

262

TIÉBISSOU Oura N'Guessan Faustin Informaticien né en 1939 à Amansalékro

DÉPARTEMENT DE BOUNDIALI 5 TOUMODI Tanoh Kouamé Justin Commerçant, Planteur né en 1937 à Mongnan

YAMOUSSOUKRO ( C) Kacou Kouamé Planteur né en 1935 à Sahabo

YAMOUSSOUKRO(S/P) Konan Kouamé Michel Directeur Auto- Ecole né en 1945 à Ouffouédiékro

BOUNDIALI Koné Souleymane Adjoint administratif né en 1940 à Zuénoula

GBON Abdoulaye Koné Speaker à la RTI né le 10/8/37 à Abidjan

KASSÉRÉ Ouattara Mamadou Infirmier spécialiste né en 1931 à Kasséré

sections

KOLIA Bassirou Touré Cultivateur né en 1919 à Kolia

DÉPARTEMENT

DE DABAKALA 6

KOUTO Boua Dembélé Commerçant né en 1937 à Kouto

BONIÉRÉDOUGOU Baba Coulibaly Cultivateur né en 1934 à Boniéré

sections

FOUMBOLO Touré Sanga Cultivateur né en 1940 à Sarala ,

DABAKALA Sirabana Coulibaly Bakary Commis des Finances né en 1933 à Kawolo-Konota

SATAMA SOKORO El Hadj Bakounadi Ouattara Comptable né à Satama-Sokoro

263

BASSAWA Sanga Coulibaly Instituteur né en 1951 à Kolomié

SATAMA SOKOURA Tollé Tao Fofana Cultivateur né à Messanhandougou

DÉPARTEMENT DE DALOA

4 sections

DALOA (C) Tapé Doubaï Germain Chef du Personnel Mairie né en 1931 à Daloa

DALOA (S/P) Zoua Séri Instituteur né en 1939 à Gd-Lahou

VAVOUA Kouamé Yao Antoine Planteur né en 1930 à Vavoua

DÉPARTEMENT DE

DANANE 3 ZOUKOUGBEU Vréourou Djina Robert Planteur né le 25/8/28 à Zoukougbeu

DANANE BIN-HOUYÉ Béhi Victor Albert Siéni Dro Docteur en Pharmacie né le 23/2/141 àGrand -Lahou

sections

DÉPARTEMENT DE DIMBOKRO 6 ZOUAN HOUNIEN Kouemi Pascal Planteur né en 1919 à Krozialé

BOCANDA Abo Kouakou Philibert Planteur-chef de tribu né en 1928 à Alloko K.

DIMBOKRO (C) N'Zi Kouakou Georges Ingénieur Agronome né en 1916 à Booré

sections

DIMBOKRO (S/P) Brou Tanoh Marcel Planteur né en 1920 à Koffikro

KOUASSI- KOUASSIKRO Kra Siallou Dactylographe né en 1953 à Nandèkro

DAOUKRO Andoh Konan Martin Commerçant né en 1933 à Daoukro.

264

QUELLÉ Traoré Karim Lambert Commerçant né en 1935 à Ouelle

DÉPARTEMENT DE

DIVO 5 sections

DIVO (C) Bé Sekret Jonas Infirmier né en 1929 à Divo

DIVO (S/P) N'Guessan Kouassi Valentin Planteur né le 24/10/21 à Dogozo

FRESCO Dago Fulgence Infirmier breveté né le 13/1/1922 à Fresco

DÉPARTEMENT

DE FERKESSEDOUGOU 6 GUITRY Okpalé Kokora Adolphe Directeur d'école né en 1938 à Guitry

HIRE WATTA Gbidia Aka Benoît Planteur né en 1931 à Hiré-Watta

KOUMBALA Ouattara Daouda Cultivateur né en 1927 à Koumbala

KONG Traoré Dogomory Cultivateur né en 1912 à Kong

sections

NIELLE El Hadj Sanogo Brahima Marabout né en 1919 à Niellé

FERKESSEDOUGOU Koné Souleymane Commerçant né en 1934 à Ferké

QUANGOLODOUGOU El Hadj Ouattara Somaba Cultivateur né en 19,19 à Ouangolo

DÉPARTEMENT DE

GAGNOA 4 DIAWALA El Hadj Ouattara Brahima Cultivateur né en 1921 à Diawaia

sections

GAGNOA (C) Domoraud Dépri Antoine Planteur et directeur d'Ecole né en 1925 à Logobia

265

GAGNOA (S/P) Diouga Grébalo Conseiller Pédagogique né en 1945 à Kobrégnoa

DÉPARTEMENT DE

GUIGLO 5 GUIBÉROUA Oré TokyAlphonse Planteur né en 1927 à Briehoa

OURAGAHIO Zokouri Irigalé Moïse Planteur né le 25/3/1925 à Ouragahio

BLOLÉQUIN Inaï Gabriel Commis des Finances né en 1934 à Guiglo-ville

DUÉKOUÉ Podé Pascal Entrepreneur en bâtiments né le 4/8/1943 à Agboville

sections

TAÏ Goulyen Vouho Léonard Instituteur né en 1928 à Djidoubaye

DÉPARTEMENT

DÉPARTEMENT

D'

DE

ISSIA

KATIOLA

1

5

section

NIAKARA Koné Bernard Agent de la Ran né le 13/6/13 à Doussoulokaha

ISSIA Lébauto Mimi Georges Planteur, Comptable né le 23/4/37 à Issia

sections

FRONAN N'Guessan René Transporteur né en 1923 à Souroukaha

TAFIRÉ Koné Mamadou Cultivateur né en 1919 à Tafiré

266

GUIGLO Guiro Emile Instituteur principal né en 1933 à Ziglo

TOULEPLEU Galon Oulobo Eloi Planteur né en 1920 à Tiobli

KATIOLA Lakoun Antoine Eleveur né en 1923 à N'Dana (Katiola)

TORTIYA Koné Kolo Mécanicien Né en 1943 à Latokaha

DÉPARTEMENT DE KORHOGO 12

KORHOGO (C) Sidiki Coulibaly Cultivateur né en 1926 à Korhogo

KORHOGO (S/P) Coulibaly Seydou Entrepreneur en Bâtiments né en 1930 à Korhogo

DIKODOUGOU Mama Soro Garçon de salle né en 1945 à Dikodougou

M'BENGUÉ Kader Coulibaly Infirmier né en 1926 à M'Bengué

NAPIÉ Diarrassouba Souleymane Cultivateur né en 1916 àNapié

SINÉMATIALI Namongo Coulibaly Instituteur retraité né en 1918 à Sinématiali

SIRASSO Koné Mamadou Transporteur né en 1935 à Sirasso

NIOFOIN Yéo Gnama Cultivateur né en 1955 à Niofoin

KARAKORO Ouattara Fampé Cultivateur né en 1905 à Karakoro

GUIEMBÉ Namogo Ouattara Instituteur né en 1923 à Guiembé

KOMBORODOUGOU Coulibaly Kanigui Cultivateur né en 1915 à Komborodougou

LAKOTA Sory Yacouba Koné Planteur-éleveur né en 1921 à Lakota

ZIKISSO Dagbo Koudou Siméon Planteur né en 1932 à Dougouri-Dougouri (Zikisso)

sections

DÉPARTEMENT

DE LAKOTA 2

TIORONIARADOUGOU Kahayérégué Soro Cultivateur né en 1938 à Tioroniaradou gou

sections

267

DÉPARTEMENT DE

MAN 6 sections

MAN (C) Gbey Alphonse Commis adm. (en retraite) né le 28/6/19 à Man

MAN (S/P) Gué Pascal Dir. Fond. de Coll. privé né en 1945 à Man

BANGOLO Nemet François Exploitant forestier

DÉPARTEMENT DE

MANKONO 6 FACOBLY Mahan Tiémoko André né en 1929 à Kaokossably

KOUIBLY Beblaï Benoît Ancien militaire né le 15/9/1934 à Guyably

LOGOUALÉ Gonto Goua Pierre Instituteur né en 1941 à Koulinié

MANKONO El Hadj Karamoko Mamadou Commerçant né en 1907 à Oussougoula

DIANRA Koné Kagbagnan Cultivateur né en 1923 à Lokolo (Dianra)

KONGASSO Bamba Morifing Planteur né en 1919 à Séguéla

sections

KOUNAHIRI Degbé Bomisso Secrétaire de zone CIDT né en 1947 à Kounahiri

DÉPARTEMENT D'

ODIENNÉ 14 SARHALA Kanaté Dogokéla Cultivateur né en 1910 à Sarhala

TIÉNINGBOUÉ Amadou Kamagaté

sections

268

ODIENNÉ MoctarTouré Commerçant-transporteur né en 1909 à Odienné

BAKO Bamba Dramane

GOULIA Koné Bazoumana Agent commercial né en 1934 à Linguékoro

MADINANI Koné Brahima Cultivateur né en 1928 à Madinani

MINIGNAN Sangaré Noumory Cultivateur né en 1931 à Bougoussa(s/p Tienko)

SÉGUELON Tiémoko Koné Cultivateur

TIENKO Doumbia Bakary Cultivateur né en 1909 à Kabangué

DIOULATIÉDOUGOU Diarrassouba Daouda Sous-officier en retraite né en 1925 a Karako(Odienné)

GBÉLÉBAN Traoré Mory dit Baba Cultivateur né en 1921 à Gbéléban

SEYDOUGOU Fofana Lamine dit Santia Transporteur né en 1936 à Daloa

SAMANGO Diarrassouba Adama Cultivateur né en 1950 à Samango

SAMATIGUILA El Hadj Diaby Bakary Cultivateur né vers 1894 à Samatiguila

KANIASSO Ladji Fanny Cultivateur né en 1921 à Kaniasso

DÉPARTEMENT D'

RD 4

OUME 1 TIÉMÉ Sylla Moussouari Cultivateur né en 1892 à Tiémé

section

OUMÉ Yobo Yao Guillaume Planteur né le 4/4/1927 à Oumé

269

DÉPARTEMENT DE SASSANDRA 6

sections

SASSANDRA Aïssa Sougouhi Jérôme Planteur né le 30/9/32 à Niapidou

GRABO Gagnyé Emile Gnépa Préparateur en Pharmacie né en 1934 à Gliké

GRAND BÉRÉBY Dare Youkou Daniel Syndicaliste-planteur né le 14/7/1940 à Soukré

DÉPARTEMENT DE SÉGUÉLA 8

GUÉYO Baddy Zihéro Gilbert Notable-planteur né en 1917 à Niorouhio

SAN PEDRO Gosso Nemlin Félix Planteur né en 1904 à Digboué

TABOU Blagnon Hiré Bernard Instituteur adjoint né le 10/4/1935 à'Gotouké

SÉGUÉLA Diomandé Vassama Infirmier spécialiste né en 1927 à Séguéla

KANI WOROFLA Ismaïla Méïté Bamba Méké Commerçant-transporteur Adjoint administratif né en 1920 à Kani né en 1932 à Worofla

MASSALA Traoré Djoua cultivateur né en 1914 à Massala

DUALLA Soumahoro Mory Cultivateur né en 1914 à Dualla

SIFIÉ Namory Soumahoro Commerçant né en 1927 à Sifié

DJIBROSSO Koné Adama Commerçant né en 1926 à Koumbara

MORONDO Diby Koné Agent d'Hygiène né en 1920 à Morondo

270

sections

DÉPARTEMENT

DÉPARTEMENT

DE

DE

SOUBRÉ

TOUBA

2 sections

TOUBA Amara Fadiga Chef secteur T.P. né en 1930 à Touba

6 SOUBRE Kosséré Ottrou Conseiller Pédagogique né en 1942 à Okrouyo-

BUYO Wanda Tétéhi Léon Planteur né en 1907 à Madoguhé II

BOROTOU El Hadj Bakayoko Vamogo Commerçant-planteur né en 1924 à Koro

QUANINOU Diomandé Mamadou Adjoint administratif né le 27/2/1941 à Man

sections

GUINTIGUÉLA Koné Tiességbé Cultivateur né en 1931 à Frêna

DÉPARTEMENT DE TENGRELA 1 BOOKO Soumahoro Vassiriki Syndicaliste né le 15/11/35 à Man

KOONAN Maniga Singo Eleveur, transporteur, né en 1944 à Santa

section

DÉPARTEMENT DE ZUÉNOULA 2 sections

ZUÉNOULA Gan Bi Tlan André Adjointadministratif né en 1933 à Zuénoula

GOHITAFLA Diby Irigoné Blaise Instituteur né en 1939 à Dimbokro

271

TINGRÉLA Drissa Kouma Commerçant né en 1922 à Tingréla

L'ELECTION

PRESIDENTIELLE

du

12

octobre

1980

FELIX HOUPHOUET- BOIGNY

Président de la République Président d'Honneur du PDCI- RDA

Né le 18 Octobre

1905 à Yamoussoukro -

Médecin -

Planteur - Docteur Honoris Causa des Universités de Pennsylvanie, Rennes, Tel-Aviv et Georgetown (Washington U.S.A.). Médecin des Services de Santé de l'AOF ( 1925-1940) Chef de Canton ( 1940) - Fondateur à Abidjan (1944) et Président d'Honneur du Syndicat Agricole Africain - Fondateur et Président du RDA depuis 1945 - Président du PDCI jusqu'en Mars 1959 - Maire d'Abidjan (1956-1960) - Conseiller Général (1946-1952) - Conseiller Territorial puis Député de Korhogo · (1952-1960) Président des Assemblées Territoriale puis Constituante (1957-1959) - Grand Conseiller de l'AOF (19471959) - Président du Grand Conseil de l'AOF. Membre des deux Assemblées Constituantes de la République Française (1945-1946) - Député de Côte d'Ivoire à l'Assemblée Nationale de la République Française (19461948) - Ministre d'Etat (Juin-Novembre 1955) dans le Gouvernement de M. Maurice Bourgès-Maunoury - Ministre délégué à la Présidence du Conseil ( 1956-1957) dans le Gouvernement de M. Guy Mollet - Ministre de la Santé Publique et de la Pcpulation (1957-1958) dans le Gouvernement de M. Félix Gaillard - et Ministre d'Etat ( 1958-1959) successivement dans les Gouvernements de M. Pierre PFLIMLIN, du Général DE GAULLE et de M. Michel DEBRE - Ministre Conseiller du Gouvernement Français pour les Affaires Etrangères (19591960). Président du Conseil de l'Entente ( 1959) - Premier ministre de la Côte d'Ivoire (Avril 1959 - Novembre 1960). Président de la République de Côte d'Ivoire depuis le 27 Novembre 1960.

274

:::

Son Excellence le Président de la République, M. Félix Houphouet-Boigny entouré des membres de la Cour Suprême dont le Président vient de lui communiquer les résultats officiels de l'élection présidentielle.

275

216

276

votants aux

rapport par

recueillies voix

2.004.531

% 99,10

des Pourcentage

BOIGNY

HOUPHOUET-

rec ueillis par

Suffrages

M. Félix

2.005.199

2.022.009

Participation 99,15 %

Votants

Inscrits

1970

% 99,98

2.404.905

99,80 %

2.405.407

2.410.042

1975

% 99,93

2.800.230

98,29 %

2.802.084

2.850.695

1980

Suprême Cour de Constitutionnelle Chambre la par proclamés Résultats

DE RÉPUBLI LA PRÉSIDE ÉLECTIO DU

L'ASSEMBLÉE

NATIONALE

issue

des

élections

législatives

des

9

et 23

novembre

277

1980

ABIDJAN ...

ABOBO Aké Loba Gérard Diplomate Né le 27/8/ 27 à Abobo -B

ABIDJAN ...

Le Président Henri Konan Bédié

ABOBO Siaka Koné commerçant né le 16/4/42 à Abobo-G

... ABIDJAN ...

ADJAME Amoa Jean- Benjamin Chef comptable Né le 2/1/23 à Adjamé

ADJAME Koné Oumar Ingénieur Electronicien Né le 8/11/1925 à Abidjan

278

ATTECOUBE N'Koumo Mobio Ernest Ingénieur Agronome Né en 1933 à Abidjan

ABIDJAN ...'

COCODY Manké André Administrateur des P. et T. Né en 1930 à Bingerville

KOUMASSI N'Takpé N'Cho Albert Avocat Né le 14/6/43 à Agboville

KOUMASSI Essis Sié Victor Comptable Né en 1927 à Orgaff (Dabou )

PLATEAU Dioulo Emmanuel Administrateur Civil Né le 26/4/1937 à Abidjan

PORT-BOUET Aka Anghui Hortense née Dadié Pharmacienne née le 18/12/33 à Agboville

... ABIDJAN ...

MARCORY Amagou Victor Ingénieur Agronome Né en 1938 à Anoumabo

née

... ABIDJAN ...

TREICHVILLE Kouassi Lenoir André Attaché administratif né le 22/6/29 à Konankokrékro

YOPOUGON Gadié Pierre Médecin né le 5/10/21 à Yopougon K.

279

YOPOUGON Adé Mensah François Syndicaliste né le 13/5/45 à Tabagne

... ABIDJAN ...

ALEPE Sombo Yapi Avocat Né en 1948 à Kossandji

ANYAMA Obedou Bechehin Professeur Né en 1941 à Attinguié

BINGERVILLE Danho Badjé Gabriel Architecte- Urbaniste Né en 1948 à Abadjin - Kouté

GRAND-LAHOU Tanon Léon - Narcisse Ingénieur des Tx Géog . Né le 16 /11/ 38 à Nandibo

DABOU C Nomelagne Michel Cadre Commercial Né en 1937 à Debrimou

... ABIDJAN ...

BONOUA Koffi Vangah Architecte DPLG Né en 1941 à Bonoua ... ABIDJAN ...

DABOU S/P Assahi Grah Grégoire Pharmacien Né en 1936 à Akradio

GRAND BASSAM Atékéblé Ablé Frédéric Industriel Né en 1925 à Moossou

280

JACQUEVILLE Yacé Philippe Inspecteur Primaire Né le 23/1/20 à Jacqueville

ABENGOUROU . 3 sièges...

... ABIDJAN

SIKENSI Dikébié N'Guessan Pascal Professeur Certifié Né le 1er/6/1936 à Bécédi

TIASSALE Boni Danièle Marie Journaliste Né le 3/6/1942 à Conakry

... ABENGOUROU ...

ABOISSO. 4 sièges...

ABOISSO C Benié Emmanuel Inspecteur Primaire Né en 1934 à Krinjabo

ABOISSO S/P Ehilé Basile Pharmacien Né en 1944 à Kouakro

... ABOISSO

ADIAKE Ebagnitché Edouard Pharmacien né le 10/2/27 à Assinie

ABENGOUROU C Adou Kouassi Christophe Agent Commercial Né en 1931 à Abengourou

ABENGOUROU- BETTIE Anvoh N'Gueta Eugène Industriel Né en 1932 à Abengourou ... ABENGOUROU

AYAME Amangoua Aimé Lookensy Ingénieur Génie Civil Né le 8/4/1944 à Abidjan

281

AGNIBILEKROU Kouao Kouadio Jean - Michel Pharmacien Né en 1941 à Agnibilekrou

AGBOVILLE. 3 sièges ...

ADZOPÉ . 4 sièges ...

ADZOPE C Anguibi Assi Ambroise Chimiste Né en 1941 à Adzopé

ADZOPÉ, YAKASSÉ-A. Adam Camille Avocat Né le 18 juillet 22 à Moossou

... ADZOPÉ ...

AFFERY, AKOUPE Beda Achi Bernard Ingénieur T.P. Né en 1936 à Afféry

AGBOVILLE C Offoumou Yapo Léonard Professeur de lettres Né vers 1934 à Attobrou ... AGBOVILLE ...

AGOU Yao N'Guessan René Ingénieur d'Agriculture Né le 12/11/1940 à Agban

BIANKOUMA. 2 sièges

AGBOVILLE, AZAGUIE Dosso Marie née Akobé Directrice d'Ecole Née le 19/4/33 à Azaguié

... AGBOVILLE

BIANKOUMA-GBONE SIPILOU Kalé Sopoudé Iba Diomandé Attaché Administratif Professeur Né le 4/3/1944 à Biankouma Né le 12/12/1926 à Sipilou

282

RUBINO Orsot Tetchi Thomas Chirurgien Né le 11/6/1934 à Cechi

BONDOUKOU . 6 sièges ...

BONDOUKOU C Ouattara Yaya Ingénieur T.P. Né le 17/10/1938

BONDOUKOU S/P Kabran Kouman Professeur de Cafop Né en 1945 à Sankadiokro

BONDOUKOU S/P Bini Kouakou Cadre Commercial Né en 1935 à Gouméré

SANDEGUE Siaka Ouattara Commerçant transporteur Né en 1933 à Dalagnini

KOUN-FAO, KOUASSI-D . Adama Ouattara Professeur-Assistant Né en 1941 à Koria

ARRAH Koffi Attobra Ingénieur Eaux et Forêts Né en 1939 à Abongoua

M'BATTO Eba Yamien Laurent Economiste Né en 1947 à M'Batto

... BONDOUKOU

TANDA Atta Kouamé Léonard Inspecteur des Impôts Né en 1924 à Iguila (Tanda ) BONGOUANOU . 3 sièges

BONGOUANOU Siège non pourvu

283

BOUAKÉ. 18 sièges ...

BOUAKE C Kouakou Kan Célestin Inspecteur Ran Né vers 1933 à Akanzakro

BOUAKE C Brahima Sylla Directeur de Société Né en 1947 à Dabakala

BOUAKE C Konan Kouakou Marcellin Infirmier d'Etat Né en 1937 à N'Gattakro

BOUAKE S/P Kouakou Oussou Directeur Commercial Né en 1937 à Allambré

BEOUMI Goli Koffi Ingénieur Télécom . Né en 1946 à Béoumi

M'BAHIAKRO M'Bahiablé Kouadio Inspecteur Primaire Né le 19/12/28 à Zinzékro

TIEBISSOU Goly Kouassi Michel Architecte Né le 25/9/1932 à Sinfra

... BOUAKÉ ...

BOUAKE C Koffi Yao Noël Exploitant agricole né le 24/12/51 à Kouassiblékro

... BOUAKÉ ...

BODOKRO, BOTRO, DIABO Blédou Konan Banquier Né en 1937 à M'Bahiakro

284

BOUAKÉ . 18 sièges ...

TOUMODI Hallany Michel Dominique Pharmacien Né le 17/3/ 45 à Yebouekro

TOUMODI Koffi N'Guessan André Economiste Né en 1937 à Ouaouakro

YAMOUSSOUKRO C Konan Banny Jean Avocat Né le 14/7/1929 à Divo

YAMOUSSOUKRO S/P Kouashié Kouamé Théodore Économiste né en 1941 à Attiégouakro

SAKASSOU Koffi Akué Jean Ingénieur Tx Navig . Aér. Né en 1939 à Yablassou

DIDIEVI N'Goran Koffi Noel Professeur de Cafop Né vers 1941 à Didiévi

PRIKRO Wattara Brahima Cadre Municipal Né en 1937 à Famienkro

... BOUAKÉ ...

YAMOUSSOUKRO C Djah Koffi Lucien Cadre administratif et fin. né le 1/1/56 à Yamoussoukro ... BOUAKÉ ...

BROBO Nobou Koffi Francis Cadre Administratif Né en 1945 à Bouaké

285

BOUAFLÉ. 4 sièges...

BOUAFLE S/P Zahabi Zorogoné Alain Ingénieur T.E.R. Né en 1938 à Blanfla

BOUAFLE.C Foua Bi Kohou Professeur Né en 1936 à Tébéita

BOUAFLE S/P Yao N'Go Blaise Ingénieur Tx Forestiers Né le 19/3/ 31 à Bingerville

... BOUAFLÉ

BOUNA. 2 sièges

SINFRA Tizié Bi Gohoulai Ernest Secrétaire Administratif Né en 1930 à Blanoufla

BOUNA, NASSIAN, TEHINI Kambiré Dékoun Jean Journaliste Né vers 1948 à Doropo

BOUNA, NASSIAN , TEHINI Noufé Binfité Officier de Police Né en 1945 à Téhini

GBON, KOUTO Fandjouman Etienne Attaché de Direction Né le 20/6/39 à Tindara

KOLIA, KASSERE Yaya Touré Commercant Né en 1925 à Kolia

BOUNDIALI . 3 sièges

BOUNDIALI Koné Ibrahima Administrateur des Sces Fin. Né le 25/1/1932 à Danané

286

DALOA. 6 sièges...

O

DALOA C Guédé Guina Professeur Né le 29/10/41 à Zaragoua

DALOA C Touré Lanciné Chirurgien-Dentiste Né en 1935 à Odienné

DALOA S/P Tapé Etienne Directeur de Société Né le 6/5/1934 à Gd-Bassam

VAVOUA Koué Lou Tié Yvette Sage-femme Née le 18/4/1944 à Trafla

ZOUKOUGBEU Ompréon Léon Syndicaliste Né le 1er/3/1926 à Adzopé

... DALOA

DALOA S/P Yao Tiézan Léopoldine Infirmière d'Etat Née le 3/7/1950 à Guiglo

DABAKALA . 2 sièges

DANANÉ . 4 sièges ......

DABAKALA, BASSAWA SATAMA-SOKOURA... Sangaré Assana néeOuattara Pé Tio Touré Mamadou Pharmacienne Attaché administratif né en 1933 à Noholo- Soboua née le 22/9/44 à Dabakala

DANANE Gbeugbeu Jean Instituteur Né en 1937 à Bouaké

287

... DANANÉ

DANANE Fohé Guilé Conseiller Pédagogique né le 15/8/48 à Pangoniné

BIN-HOUYE Metous Noutoy Ibsen Directeur de collège Né en 1933 à Toulepleu

ZOUAN-HOUNIEN Tompieu Zouo Augustin Economiste Né en 1946 à Zéaleu

DIMBOKRO S/P N'Guessan Koffi Bernard Cadre commercial né le 25/12/39 à Koffioussoukro

BOCANDA, KOUASSI -K. Oussou Essui Denis Journaliste Né en 1934 à Koliakro

DAOUKRO Konan Bedié Henri Economiste, Juriste Né en 1934 à Dadiékro

QUELLE Pokou N'Dri Kouakou M. Cadre Administratif et Fin. Né en 1938 à Sikakomenankro

DIMBOKRO. 6 sièges...

DIMBOKRO C Amon Léon Administrateur de société né en 1933 à Languiboroukro

... DIMBOKRO

BOCANDA, KOUASSI-K. Boussou Kouassi Eugène Instituteur Né en 1943 à Potossou

288

DIVO . 5 sièges ...

DIVO C. Bobi Djepa Ernest Ingénieur T.P. Né le 3/3/1940 à Bado (Divo)

DIVO S/P Gnakri Dago Professeur Né en 1948 à Ouanou (Divo)

... DIVO ...

GAGNOA. 4 sièges ...

GUITRY Okpalé Kokora Adolphe Planteur , Né en 1938 à Anoumabo- Gagba

GAGNOA C Domoraud Depri Antoine Planteur Né en 1925 à Logobia

www. DIVO

HIRE-WATTA Gogo Dago Daniel Cadre Commercial Né le 11/12/1948 à Zaroko

FRESCO Sawadogo Berthe, Gnenago Sage-femme Née le 13/10/1936 à Fresco

GAGNOA S/P Yalé Joseph Pharmacien Né en 1937 à Gagnoa

.GAGNOA

GUIBEROUA Yoro Joachim Planteur Né le 11/11/46 à Bélieho

289

OURAGAHIO Dakoury Tabley François Pharmacien Né en 1937 à Kpapekou

GUIGLO. 3 sièges

GUIGLO , TAÏ DUEKOUE Gui Dibo Paul Bao Poékpé Administrateur Sces Fin . Professeur Né le 12 mars 1944 à Guiglo Né en 1939 à Divo FERKÉ . 2 sièges... ISSIA. 2 sièges

FERKE, KONG, KOUMBALA ISSIA Bouazo Zegbéhi Edmond Kigbafory Silué Joachim Diplomate Exploitant Agricole Né en 1939 à Ferkessédougo Né en 1935 à Azaguié ….. FERKÉ

KATIOLA. 2 sièges

QUANGOLO, NIELLE ... Ouattara Yssouf Cadre RAN Né en 1936 à Ouangolo

KATIOLA, FROOMAN Nemin Noel Magistrat Né en 1938 à Poaflé ( Katiola)

290

TOULEPLEU, BLOLEQUIN Koyé Kpassé Jean Administrateur Sces fin . Né en 1939 à Anyama

ISSIA Djédjé Mady Alphonse Docteur en médecine Né vers 1945 à Gazehio

NIAKARA, TORTIYA, TAFIRE Fangman N'Congo P.C. Avocat Né en 1935 à Niakara

KORHOGO. 7 sièges...

KORHOGO C Coulibaly Lanciné Gon Avocat Né le 21/10/47 à Korhogo ... KORHOGO

KORHOGO S/P Coulibaly Gon Ingénieur T.P. Né en 1929 à Korhogo

M'BENGUE, NIOFOIN Coulibaly Zambé Souleymane Elève E.N.A. Né vers 1946 à M'Bengué

SIRASSO Mélélé Yéo Conseiller Pédagogique Né en 1926 à Kanoraba

SINEMATIALI Coulibaly Sinaly Vétérinaire Né en 1923 à Sinématiali

DIKODOUGOU , GUIEMBE Ouattara Nanga Contrôleur du Trésor Né en 1921 à Dikodougou

... KORHOGO ...

LAKOTA. 2 sièges

NAPIE, KAMBORO... Coulibaly Nanga Instituteur Né en 1948 à Tieroniara

LAKOTA, ZIKISSO Begnana Bogui Baptiste Ingénieur Agronome Né le 1er mars 37 a Lauzoua

291

LAKOTA, ZIKISSO Koudou Bogbou Professeur de lettres Né en 1951 à Lakota

MANKONO . 2 sièges

RD

MANKONO, DIANRA, SARHALA Mian Koné Agent comptable Né le 2/1/44 à Gbattosso

TIENINGBOUE... Timité Inza Ingénieur IGE Né le 18/3/25 à Kouassidougou

MAN . 6 sièges...

MAN C Loua Diomandé Exploitant agricole Né le 12/12/26 à Man

MAN S/P Gué Pascal Directeur de Collège Né le 2 janvier 45 à Gagouin

BANGOLO Tahi Jean Ingénieur de Tx agricoles Né en 1926 à Baïbley ( Duékoué)

KOUIBLY Guèye Massa Siekoa Paul Médecin Né en 1942 à Tiassalé

LOGOUALE Dan Zoumana Lambert Contrôleur du Trésor Né en 1936 à Sérépleu

... MAN

FACOBLY Thès Jean Géomètre Né le 15 mars 1917 à Zouata

292

ODIENNÉ . 3 sièges

ODIENNE Cissé Lanciné Transporteur Né en 1918 à Odienné

GOULIA, TIENKO ... Fanny Inza Diplomate Né en 1934 à Guiglo OUMÉ . 2 sièges

MADINANI, SEGUELON ... Koné Tiéholi Animateur de Cafop Né en 1937 à N'Gapié

OUME Dogoui Adou Ernest Attaché Administratif Né en 1941 à Zaddi (Oumé )

OUME Kacou Edouard Agent Municipal Né en 1922 à Gatazra (Oumé)

SAN-PEDRO, GD - BEREBY Kamano Kata François Planteur Né en 1927 à Tolou (Tabou)

TABOU, GRABO Capé Yves Médecin Né le 19/5/1942 à Tabou

RD

SASSANDRA. 3 sièges

SASSANDRA, GUEYO Toussagnon Benoît Administrateur Civil Né le 18/5/1934 à Abidjan

293

SÉGUÉLA . 2 sièges ...

SOUBRÉ . 2 sièges

SEGUELA, MASSALA... Soumahoro Gaoussou Administrateur Civil Né en 1926 à Séguéla

SOUBRE, BUYO Donwahi Boza Charles Ingénieur Né le 15/1/1926 à Soubré

... SÉGUÉLA

TOUBA. 2 sièges

WOROFLA, DJIBROSSO... Traoré Tiécoungbé Instituteur Né en 1926 à Djorofla TENGRÉLA . 1 siège

TOUBA, OUANINOU... Fadiga Lamine Commerçant Né le 10 mars 1918 à Touba

TENGRELA Sanogo Pornon Inspecteur du Travail Né en 1942 à Tengrela

ZUENOULA, GOHITAFLA Semi Bi Zan Maître Assistant Né en 1942 à Zanzra

SOUBRE, BUYO Madou Zézé Inspecteur Primaire Né en 1930 à Grokoué (Buyo)

BOROTOU, BOOKO Dosso Moussa Professeur Né en 1945 à Niokosso

ZUÉNOULA. 2 sièges

294

ZUENOULA, GOHITAFLA Voli Bi Irié Professeur Né en 1942 à Bohidianfla

LES 37 MAIRES

Les conseils municipaux ont été élus par scrutin de liste au suffrage universel direct, le 30 novembre 1980 par les électeurs inscrits dans les 36 communes de plein exercice. Chaque maire a été choisi en son sein par chaque conseil municipal. C'est parmi les maires des communes de la capitale que le maire du grand Abidjan a été désigné par 60 représentants de leurs conseils (les 10 maires et 50 conseillers par municipalité).

ABIDJAN Dioulo Emmanuel

2000 ABOBO Koutouan Gérard

ADJAMÉ ATTIECOUBE Amo a Jean - Bejamin N'Koumo Mobio E

295

COCODY Usher Assouan Arsène

KOUMASSI Djè Konan

MARCORY Amagou Victor

PLATEAU Basque Edmond

TREICHVILLE Kouassi Lenoir

YOPOUGON Gadié Pierre

ABENGOUROU ABOISSO Anvo Guetta Eugène Konan Karamo

ADZOPE Yapo Léonce

AGBOVILLE Offoumou Yapo

GRAND BASSAM Anzouan Kacou I.

BOUAFLÉ BOUAKÉ BONOUA Améthier J. Baptiste Zamblé- Bi -Zamblé A. Konan Blédou

296

PORT-BOUET Aka Anghui Hortense

BONDOUKOU Coulibaly Fétigué

BOUNDIALI Ibrahima Koné

DALOA Bra Kanon

GAGNOA Dakoury Tabley Fr

DIMBOKRO Amon Léon

GUIGLO Kéi Boguinard

MAN KORHOGO Coulibaly Lanciné G Loua Diomandé

SASSANDRA Toussagnon Benoît.

SEGUELA Soumahoro N.G.

FERKESSEDOUGOU DIVO Konian Kodjo Félicien Kigbafori Silué J.

JACQUEVILLE Yacé Philippe Grég

KATIOLA Ouattara Th . d'Aquin

ODIENNÉ Henri Bourgouin

SAN-PEDRO Kamano Kata François

TOUMODI Camille Alliali

297

YAMOUSSOUKRO Kouadio K. Martin

TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE par Son Excellence Félix Houphouet- Boigny, Président du Parti,

Président de la République

LO

DISCOURS D'OUVERTURE par M. Mamadou Coulibaly, Président du Conseil Economique et Social

7

MESSAGES DES PAYS ET DES PARTIS FRÈRES ET AMIS · Bénin Haute-Volta Togo Mali Guinée Sénégal Ghana Sierra Leone Gambie Guinée Bissau et Cap Vert · Congo Cameroun Centrafrique · Gabon Zaïre Algérie Maroc Tunisie France ( UDF) France (PR) France ( RPR) Italie .. Allemagne Fédérale (PSD ) Allemagne Fédérale (CDU ) Roumanie •

·

5

11 13 17 21 · 25 · 28 32 34 36 37 39 41 44 46 50 52 54 58 60 62 64 65 67 69 70 74

RAPPORT DE POLITIQUE GÉNÉRALE de Son Excellence

Monsieur Félix Houphouet- Boigny, Président de la République, 79

Président du PDCI - RDA

299

RAPPORTS ET RÉSOLUTIONS

137

Motion Spéciale au Président Félix Houphouet- Boigny pour un nouveau mandat à la tête de l'Etat

139

POLITIQUE GÉNÉRALE ET DU RÈGLEMENT Résolution ..

141

POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Rapport Résolution

151 163

AIDE A LA PAYSANNERIE Rapport · Résolution Résolution sur l'aide aux jeunes paysans EDUCATION ET FORMATION AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT Synthèse du Rapport Résolutions Emploi et Formation Enseignement Télévisuel Besoins du pays en Cadres . Gestion des ressources humaines Formation des Formateurs . Formation morale et civique • Internat et Bourses

167 175 176

179

183 184 184 185 186 187 187

EQUIPEMENT

Rapport Résolutions Transports Energie P. et T. Construction et Urbanisme Hydraulique et Assainissement

189 193 196 197 198 199

DISCOURS DE CLOTURE par le D' Djédjé Mady · ·

201

STATUTS DU PARTI

209

300

LES PARTICIPANTS STATUTAIRES AU VII® CONGRÈS

219

LE BUREAU POLITIQUE

227

LE COMITE DIRECTEUR

·

249

LES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX DES SECTIONS DU PARTI ·

257

Biographie du Président de la République

273 274

L'ASSEMBLÉE NATIONALE

277

L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

•

295

LES 37 MAIRES

301

Réalisé par Fraternité HEBDO organe du PDCI- RDA

Offset SII Abidjan 6-81 Dépôt légal 2º trimestre 1981 nº 61037

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3 6105 073 110 913 1980

ΦΙ CONGRÈS P.D.C.IR.D.A. 29-30 SEPTEMBRE

1" OCTOBRE 1980

3.000 F.CFA