Petits Traités Apologétiques de Yahya ben Adi (Maqālāt li-Yahya ibn Adi): Texte Arabe Édité pour la Première Fois d’Après les Manuscrits de Paris, de Rome et de Munich, et Traduit en Français 9781463235390

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Petits Traités Apologétiques de Yahya ben Adi (Maqālāt li-Yahya ibn Adi): Texte Arabe Édité pour la Première Fois d’Après les Manuscrits de Paris, de Rome et de Munich, et Traduit en Français
 9781463235390

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Petits Traités Apologétiques de Yahya ben Adi (Maqàlàt li-Yahya ibn Adi)

Christian Arabie Studies Library

1

The Christian Arabic Studies Library brings back to active circulation major reference works in the field of Christian Arabic studies, including dictionaries, grammars, text editions, manuscript catalogues, and monographs. Many of the books were reproduced from originals at The Catholic University of America, one of the largest collections of Eastern Christianity in North America.

Petits Traités Apologétiques de Yahya ben Adi (Maqàlàt li-Yahya ibn Adi)

Texte Arabe Édité pour la Première Fois d'Après les Manuscrits de Paris, de Rome et de Munich, et Traduit en Français

Edited and Translated by

Augustin Périer

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1

gorgias press 2013

Gorgias Press LLC, 954 River Road, Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress.com Copyright © 2013 by Gorgias Press LLC Originally published in 1920 All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC. 2013

1

ISBN 978-1-61143-058-5 Reprinted from the 1920 Paris edition.

Printed in the United States of America

ISSN CSSL

A LA

MÉMOIRE DE

MON P È R E ET DE

MA M È R E A MES F R È R E S A MES SŒURS

INTRODUCTION. D a n s notre étude d'ensemble sur Yahyâ ben 'Adî (1) publiée parallèlement à la présente édition de quelques opuscules apologétiques, nous examinons dans un chapitre spécial les œuvres de notre philosophe et leurs manuscrits conservés dans les bibliothèques d'Europe. Qu'il nous suffise donc de donner ici de courtes indications sur le texte de ces mêmes opuscules et la méthode selon laquelle il a été établi. Le texte intégral de douze de ces opuscules se trouve dans un seul manuscrit de la Bibliothèque Nationale apporté en France par le dominicain YANSLEB : fonds arabe, n° 169, 98 feuillets, dimension 0,205 X 0,145, 18 à 21 lignes par page, daté de l'an 1064 de l'hégire (1654 de J.-C.). C'est un élégant petit volume d'une écriture fine et très soignée. Les titres en lettres dorées sur fond d'azur, les enluminures aux teintes douces qui fleurissent les marges témoignent du bon goût et de la patience du copiste. Cet artiste n'était pas malheureusement un fin lettré, si nous en jugeons par les fautes qu'il a glissées dans une (1) Yahyâ ben 'Adî, un philosophe arabe chrétien du Xe siècle.

6

INTRODUCTION.

petite préface de sa composition (1) et dans le colophon final. (2) Il n'est donc pas étonnant qu'il ait mal transcrit, sans doute faute de le comprendre, un texte hérissé par endroits de subtilités et d'arguties philosophiques. Peut être encore n'avait-il lui-même, en guise d'original, qu'un texte déjà fautif. En tout cas, il nous a laissé une suivant l'expression copie très défectueuse, Â-iLi. du P. C H E I K H O qui a édité le premier un de ces petits traités dans le Machriq. (3) L'on trouvera plus loin, dans l'apparat critique, les nombreuses corrections que le savant orientaliste y a introduites. Nous n'avons pas cru devoir le suivre dans cette voie. Nous avons scrupuleusement respecté le texte du manuscrit, nous bornant à corriger les fautes grossières de ponctuation ou à rétablir les mots mal lus, quand l'erreur du copiste a été évidente, et nous croyons avoir été assez heureux pour trouver toujours à ce texte tel quel un sens raisonnable. Force nous est toutefois d'avouer que quatre ou cinq passages assez (1) l», et en note : (2). Ainsi, page 13 : J K add. UJyLaj signifie qu'après U U U J et K insèrent IJjn.

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Yahyà ben 'Adì a dit : nous nous proposons dans ce traité de démontrer comment les Chrétiens ont raison de croire que le Créateur, (il est grand et puissant), est une substance unique douée de trois attributs dont chacun présente une notion distincte des deux autres. Il n'y a là rien de répugnant ou d'impossible, comme se l'imaginent leurs adversaires

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PETITS TRATTÉS APOLOGÉTIQUES. -

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d'intelligent en acte Çâqil) ou d'intelligible (maqoûl), et la notion d'intelligible est différente de la notion d'intellect ou d'intelligent. Il apparaît à tout homme sain d'esprit que, puisque l'intellect perçoit son essence, il lui survient, en vertu de la perception de son essence, la notion d'intelligent, et, puisqu'il est lui même la chose que perçoit son essence, il est également l'intelligible de sa propre essence. 11 mérite ainsi trois qualifications différentes : il est intellect [pur], il est intelligent, il est intelligible, tout en étant une seule essence; car ce qui est intellect est bien cela même qui est intelligent et intelligible. Cette essence prend le nom d'intellect quand on la considère 2*

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qui les comprend toutes, dans l'éternité et toutes autres notions semblables. Mais, pour ce qui est de l'essence particulière à chaque personne, les Chrétiens n'admettent pas qu'il y ait parité entre elles. — L'adversaire ajoute : «Ils prétendent que le Père a une vie qui est le Saint-Esprit, et un Verbe qui est le Fils. Nous leur demanderons donc si l'Esprit et le Verbe ont eux aussi un Esprit et un Verbe. Répondent-ils affirmativement, il y aura alors plus de trois personnes. S'ils disent non, les personnes ne sont plus égales dans leur être, ni identiques dans leurs modes, puisque l'une d'elles a un Verbe et un Esprit, tandis que les deux autres en sont privées. » — On peut répondre à l'adversaire que le but qu'il poursuit par ce langage est

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de forcer les Chrétiens à reconnaître ce qu'ils croient en effet volontiers et qu'ils peuvent très bien admettre, à savoir, qu'il n'y a pas parité entre les personnes sous tous les rapports, et qu'elles ne sont pas semblables en toutes manières. Ils croient, en effet, que la notion du Père n'est pas la notion du Fils, ou la notion du Saint-Esprit, et l'on peut en dire autant des deux autres personnes. Pas n'était besoin de se donner tant de peine [pour obtenir cette profession de foi]. Puis il continue : «S'ils prétendent que l'on peut comparer le Père au soleil qui brille par sa lumière et réchauffe par sa chaleur, le Fils aux rayons du soleil, le Saint-Esprit à la chaleur, on leur dira : est-ce parce que les rayons et la chaleur sont des puissances du soleil? Si le Fils et le Saint-Esprit sont de même à l'égard

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. - III. I

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I V — T R A I T É DE YAI.IYÂ BEN ' A D Î POUK DÉMONTRER COMMENT IL EST P E R M I S D ' A F F I R M E R DU C R É A T E U R Q u ' l L EST UNE SUBSTANCE UNIQUE DOUÉE DE TROIS PROPRIÉTÉS QUE LES C H R É T I E N S APPELLENT

PERSONNES.

Yai.iyâ ben 'Adî, fils de Hamîd, fils de Zakariyâ a dit : nous nous proposons dans ce traité de démontrer comment les Chrétiens ont raison de croire qu'il y a dans le Créateur, dont les noms sont saints, unité de substance et trinité de personnes, et nous réduirons à néant cette opinion de leur adversaire qu'ils doivent admettre trois substances

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. -

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( > ne se lient à rien; J K manquent pour cette page.

parce qu'ils professent que chacune des personnes est Dieu (sans qu'il y ait plusieurs substances ou plusieurs dieux). Nous démontrerons en outre l'erreur et l'impiété de certains chrétiens ignorants qui s'imaginent que les trois personnes sont les essences de trois sujets dont chacun diffère des deux autres par sa nature même, et non par une propriété particulière appelée paternité pour la première personne, filiation pour la seconde, procession pour la troisième, car ils devraient en conséquence reconnaître que le Créateur est trois substances et trois dieux. Or ce n'est pas là ce que croient leurs docteurs et les hommes versés dans leur doctrine. Il n'y a, pour s'imaginer et croire de telles choses, que celui qui a peine à concevoir des formes

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Ce qui précède démontre à quel point se trompent ceux qui croient que les Chrétiens reconnaissent que la même chose est trois sous le rapport où elle est une. Les Chrétiens ne croient pas que par cela même où le Créateur est substance, par cela même où il est Dieu, et, en un mot, par toute notion où il est un, il soit trois, ni parce qu'il est un il soit trois; ils pensent seulement qu'il est un par la substance et par la divinité, et trois par les propriétés qui, appliquées à la substance, déterminent les personnes. Ce qui précède doit suffire pour démontrer l'erreur des adversaires des Chrétiens dans toutes ces opinions que nous avons rapportées. Quant aux Chrétiens ignorants, incapables de comprendre les pensées dépassant la matière, qui s'imaginent qu'il faut

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stantielle ou accidentelle. Quand il existe entre deux choses quelconques une différence substantielle, ou bien la première n'est identique à la seconde en rien de substantiel, ou bien elle lui est identique en quelque chose de substantiel. Lorsque une chose est identique avec une autre en quelque chose de son essence,

il faut nécessairement

qu'il y ait

entre les deux une différence essentielle d'où résulte leur distinction. Si une substance est distincte d'une autre par quelque chose d'essentiel, il faut nécessairement que ce qui est propre à l'essence de l'une ne soit pas ce qui est propre à l'essence de l'autre, et il est, dès' lors, vrai de dire qu'elles sont substance, mais non une seule substance. Une doctrine commune aux trois sectes chrétiennes, conforme à l'enseignement des livres révélés de l'Ancien et

PETITS T R A I T É S APOLOGÉTIQUES. -

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ces trois

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bon, de sage, de puissant] à tout point de vue.

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[de tout

homme, qui n'a pas perdu son bon sens, avouera que celui qui reconnaît que le Créateur, un sous tous les

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est lui-même trois notions différentes, mérite mieux

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proche de ne pas savoir compter, que celui qui dit qu'une chose, une sous un rapport, peut être trois sous un rapport différent. Pour nous, Chrétiens, nous croyons que le Créateur est un sujet unique qualifié de trois attributs : le nombre trois convient à ce que nous appelons les attributs, tandis 5*

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VI — TEAITB DE YAHYÂ BEN 'ADÎ SUJÎ LE MODE DE L'INCARNATION. Yahyâ fils de 'Adî, fils de Hamîd, fils de Zakariyâ a dit : nous nous proposons dans ce traité d'exposer la doctrine de l'Incarnation de Dieu le Verbe; (s'incarner signifie se faire homme). Voici donc ce que nous dirons sur ce sujet, après avoir imploré la direction de Dieu, son secours et son assistance. Parmi les premiers principes, notre intelligence admet que le meilleur des êtres doit avoir la meilleure des essences; et encore : le Créateur est le meilleur des ctres. De ces

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deux prémisses il découle donc que le Créateur, dont les noms sont saints, doit avoir la meilleure des essences. Si à cette conclusion l'on joint cette autre affirmation de notre esprit : l'essence du Créateur est la meilleure des essences, et si l'on construit deux prémisses ainsi coordonnées : l'essence du Créateur est la meilleure des essences, c'est par la meilleure des essences que le Créateur est le meilleur des êtres, il en découle, comme des premières vérités de notre intelligence, cette conclusion : c'est par son essence que le Créateur est le meilleur des êtres. Quelqu'un contestera peut-être ces démonstrations, en produisant cette autre argumentation qu'il croira semblable à la précédente : « Si votre raisonnement était vrai, tous les raisonnements semblables le seraient aussi, et n'amèneraient aucune con-

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. — VI.

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puisque l'intellect en acte et

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telligible en acte sont un dans le s u j e t ainsi que l'a démontré Aristote, et comme nous l'avons nous-même démontré dans notre Traité des trois sortes d'êtres,(1)

et comme

nous le démontrerons encore dans le présent traité, il f a u t que nos intelligences, a u moment où elles perçoivent le Créateur, fassent un avec lui. Cette d e u x i è m e démonstration prouve également qu'il n ' e s t pas impossible que le Créateur se trouve d a n s notre intellect par son essence. Maintenant, que l'intellect informé par la forme de l'intelligible d e v i e n n e avec l'intelligible u n e seule chose, cela est évident, puisque lorsque nous apprenons, par exemple, ce qu'est l'homme

(1) Il s'agit, sans doute, du traité intitulé : Des quatre méthodes scientifiques de rechercher la triple nature de l'Être qui est divin (ou métaphysique), physique ou logique, (¿iftî, p. 361.

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manière,

manière

marquant

rapporte il

n ' y a pas de raison pour que ce soit l a connaissance de l'homme

plutôt que

la connaissance de ce qui n'est pas

l'homme. Il en résulterait d'ailleurs d e u x conclusions ridicules : a) ou bien cette définition « animal, raisonnable, mortel » nous ferait connaître a v e c ce qui n'est pas l'homme, ce qui est l'homme, résultat contraire à la réalité, car la définition nous apprend ce q u ' e s t l'homme seul et pas autre c h o s e ; V) ou bien elle ne nous ferait connaître

la notion

ni de

l'homme ni de ce qui n'est pas l'homme, et c'est également contraire à la réalité, parce que nous connaissons la nature de l'homme quand nous connaissons les termes de sa définition.

[Troisième

hypothèse.]

L a connaissance produite peut

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. - V I . ÂîAîti

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être identique à un point de vue avec l'homme composé de matière et' de forme, et en être différente à un autre point. Puisque les deux premières hypothèses sont impossibles, et que l'on ne saurait en produire une quatrième, il est donc rigoureusement nécessaire que cette troisième soit vraie, c'est-à-dire que la connaissance soit identique à un point de vue et différente à un autre point de vue, avec l'homme composé de matière et de forme, c'est-à-dire avec l'homme naturel. De plus, cette notion dans laquelle la connaissance produite est identique avec l'homme naturel, sera 1° ou la matière du composé; or, c'est impossible, parce que la matière de l'homme composé est commune avec celle de tous les autres corps également composés de matière, et il n'y aurait pas de raison pour que la connaissance produite fût plutôt celle de l'homme que celle

80

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d'un autre être ayant avec l'homme la matière en commun, (cela est donc impossible), et parce que la connaissance produite est évidemment la connaissance de l'homme et non d'autre chose; 2 ° ou bien [la connaissance produite] sera la forme du composé, et telle est l'opinion vraie. Il est encore certain que deux choses identiques ne font pas plusieurs considérées au point de vue de leur identité, mais qu'elles sont quelque chose d'un, puisque le nombre entraîne la différence, comme l'unité exige l'identité. En suivant un raisonnement semblable, pour toutes les essences naturelles en dehors de l'homme, cela amène à admettre que leur connaissance est simplement la production de leurs formes et de leurs notions abstraites de la matière, dans l'intelligence de l'homme. C'est ce qu'enseigne, ainsi que nous l'avons dit,

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. — VI.

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86

YAHYÂ BEN 'ADÎ.

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ce que nous voulions établir et nous avons donné la solution des doutes que les adversaires croyaient attachés à notre doctrine. A Dieu, notre secours, notre soutien, notre guide, maître de la bonté, de la sagesse, de la puissance et de la justice, donateur de l'intelligence, louange et grâces éternelles.

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PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. - VII. -jA

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rien n'empêche Dieu, c'est-à-dire le-Christ considéré comme homme, d'éprouver tout ce qu'a énuméré l'adversaire. Ce n'est pas impossible ni absurde, puisqu'il n'est pas impossible ni absurde que cela atteigne la nature humaine. Si quelqu'un vient à dire : « Le Christ n'est pas composé seulement de la nature humaine, mais bien de la nature humaine et de la nature divine : comment donc vous permettez-vous de lui appliquer ce qui a atteint en lui la nature humaine seule » qu'il sache celùi-là que les hommes ont coutume dans leur langage d'appliquer au tout ce qui convient seulement à quelqu'une de ses parties. Ainsi l'usage est de dire : «j'ai vu Zéid», bien que l'on n'en ait 7

98

Y A Ç Y Â BEN 'ADÎ.

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nombre, et que l'on ne pourrait facilement parcourir. L'on ne saurait supposer qu'elles se soient mises d'accord pour se laisser duper et l'on ne peut imaginer qu'elles se soient entendues pour composer des discours mensongers, tant leurs pays sont éloignés, différentes leurs habitudes, et diverses leurs langues. Nous voyons, dans l'Évangile, que ses prédicateurs avaient le pouvoir de faire des prodiges, d'accomplir des miracles, tels qu'aucun homme n'en peut produire, comme de guérir les malades, de ressusciter les morts, de commander à la vie, à la mort, aux choses inanimées, et autres prodiges semblables qui dépassent la puissance des créatures. On ne peut donc s'empêcher de penser que ceux qui reçurent l'Evangile ont été capables de demander à ses prédicateurs d'opérer les prodiges

y AH Y À BEN 'ADÎ.

106

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Si leur prédication n'avait pas été vraie, Dieu ne

leur aurait pas permis d'opérér les prodiges racontés dans ce livre auquel ils voulaient faire croire, et la fausseté du livre et de ses messagers aurait apparu en même temps. Ces derniers convaincus d'imposture, leurs adeptes auraient eu le même sort. Cela étant, si les messagers de l'Evangile ont été crus, il faut nécessairement que cette foi se soit produite à la suite de miracles manifestes et de prodiges évidents, et, dès lors, l'on ne saurait douter de la vérité de ce qui est raconté dans l'Évangile. Si cette conclusion est

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. -

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rigoureuse, et si en maints endroits de l'Évangile, le Christ dit, et les auteurs de l'Évangile qui ont parlé sous l'inspiration de Dieu disent que le Christ est un Dieu fait homme, il faut admettre que c'est vrai, et l'on doit croire que le Christ est Dieu. Et puisque l'un des attributs de Dieu est de ne rien faire en vain, de regarder avec bonté ses serviteurs, de les combler de bienfaits, d'en écarter le mal, les opérations du Christ auront en conséquence ce même caractère. La conclusion que l'adversaire apporte à son objection est celle-ci : « Si l'on répond : c'était par sagesse et par bonté», il faut conclure que ce que les Chrétiens nous rapportent du Christ amène à admettre la perversité de la

108

YAHYÂ BEN 'ADÎ. ( I

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plus grande partie du genre humain; les suive qui veut dans cette voie » ; affirmation ridicule et sans vérité que l'adversaire apporte en guise d'argument, comme les axiomes évidents que s'imposent à l'esprit. C'est agir en homme qui ne discerne pas entre ce qu'il est facile d'admettre sans démonstration, et qu'un adversaire ne peut repousser tant cela saute aux yeux, à moins d'être poussé par l'orgueil et l'obstination, et entre ce que l'on peut discuter ou dont il est facile de démontrer la fausseté. Nous ne trouvons pas en effet, dans l'Evangile ou dans ceux qui l'ont annoncé, aucune cause de perversion pour ses adeptes ou pour les incrédules. Nous avons, en effet, démontré la droiture, la sincérité de ceux qui y ont ajouté foi. Quant aux incrédules, ce n'est pas l'Évangile qui leur fournit des raisons

PETITS T R A I T É S APOLOGÉTIQUES. — VII.

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(1) 0 cusi**». - (2) H ¿JU\. - (3) 0 U j - (4) 0 — (5) 0 ad. ¿j^-ii — Le texte de ce traité est un des plus incorrects de tout le manuscrit ; même avec le secours du fragment 0 certaines leçons restent obscures ; J et K donnent un texte très abrégé et ne peuvent être d'un grand secours.

pour ne pas y croire et pour le rejeter. Il est ainsi établi combien est fausse cette assertion de l'adversaire qui forme la dernière partie de l'objection. A Dieu qui nous a aidé pour produire nos réponses, qui nous fortifie dans la démonstration de la vérité, louange éternelle !

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du Christ est réellement une substance ou un accident. Si l'on reconnaît que l'essence du Christ, réellement une, est une seule nature, i ' o n énonce une doctrine vraie qui est la nôtre, et cela ne permet plus de dire que le Christ soit deux natures, puisque l'on ne peut dire d'une nature unique, qu'elle soit deux natures sous le rapport où elle est une seule nature. Si l'on dit que la nature une est réellement un accident, et que c'est elle que l'on désigne sous le nom de Christ, il faut que le Christ soit un accident. Cette proposition peut être convertie en celle-ci : « un certain accident est le Christ », puisque toute proposition affirmative peut être convertie. Or, si l'on ajoute à cette prémisse cette autre proposition : « le Christ est Dieu et

112

YAHYÂ BEN *ADÎ.

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homme », l'on devra admettre qu'un certain accident est Dieu et homme. Mais ce serait uneT impiété abopainable de dire qu'un accident est Dieu, comme il est impossible qu'un accident soit homme. Cette proposition pourrait alors être convertie ainsi : « un Dieu est accident », énorme impiété; «un homme est accident », impossibilité répugnante. Ces deux conséquences absurdes atteignent donc l'hypothèse que la nature unique désignée sous le nom de Christ serait un accident. Elle est donc absurde et la contradictoire qui est celle ci : « la nature unique désignée par le mot Christ n'est pas un accident » est donc vraie. Or tout être qui n'est pas un accident est nécessairement une sub-

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. •y ^ ^ - u J i

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d'une armée, d'une dizaine, du noir commun à la poix, au corbeau et au charbon, en un mot, de tous les accidents qui se trouvent dans des sujets divers, et de tous les sujets divers, qu'ils sont un dans cet accident, ce serait comme si l'on disait que l'homme, le cheval, le taureau et autres espèces d'animaux sont une seule chose dans l'animal, parce que la notion d'animal est commune à tous. La sottise d'un tel raisonnement est évidente, car l'on ne saurait comparer la manière dont l'animal est dans les différentes espèces, avec la manière dont les accidents sont dans les sujets. Il est évident, en effet, que l'on ne peut dire d'aucun sujet d'accidents, quand on en demande la définition, qu'il est un quelconque de ses accidents. Quant 8*

fol. 42»

116

YAHYÂ BEN 'ADÎ

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33; par

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¿ZA., pl. fl^-l jugement en général, semble énoncer de préférence le jugement d'une conclusion, v.ar 29, 33.

percevoir (sens), 33,

d'être,

état, condition,

manière 13, 35 ;

Jlsr° impossible, 30, 35, opposé à

16, 28, par être

^ J j gouvernement,

direction,

114, et quelquefois : faculté, directrice,

TO

providence,

102.

FJYE/XOVIKÔV,

CJ\>, pl. 0 \ j i essence, xi èari uai roôs

ti, 15, 18, 37;

u ï U essentiel, 53. v ^ j composition, son,

combinai-

dans les êtres,

^-.ij-c, ^ij^U

81 ;

composé 32,

76.

enlever, supprimer par hypothèse, 14 ; çajjl sens pas-

34.

Jls»., pl.

avoir

i_»Hà. différer de, 4 0 , 4 5 ,

éternité;

pl.

distinc-

tive ides personnes de la Tri-

qui se produit, 76, 78, 114; qui surviennent,

à,

pl. Jp^à-

marque

nité), 22, 44 ;

défini, 41.

cienneté,

particularité,

84, 85, 9 5 ;

Jpi^. propre, particulier propriété,

¿LwU-,

qui contient,

se dit d'un corps par rap-

ç-o-Xsi0 composé, 22.

^¡¿.L.

^Is». qui renferme,

sif ;

suppression hy-

pothétique, 13.

v^^io cause, aUia, 13, synonyme de i i « .

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. í.

su face, considé-

çkiu superficie,

ce ^iM employer

J.A^.tó chemin,

32, 93, 94. 90,92,

101, opposé à

exis-

tence;

ressemblance,

non-existant,

71, 72, opposé

38. ¿-ï-y-ii doute, idée fausse, i .. H *

46,74.

jjas^iü, pl. ^ L s i ^ j \

individu

Jpj^i

f

cate-

74, forme,

slòos,

fioQ(pr¡, 32, 76,

par opposition à matière,

être

informé,

c'est-à-dire être revêtu

d'une

forme, 73, 74, 82 ; être ima20 ; jysaZ*

d'une forme, ¿sL¿>\ relation, ¿•»•^.b nature, ,

20. IIQÔ$

n,

voir

.£ néant, non-existence, et par extension

comparaison,

un terme

un sens absolu,

rée comme limite d'un corps, 34.

131

(image dans

un miroir), 13, 17. ^ie

intellect,

intelligence,

18, gence séparée,

ou bien l'in-

tellect considéré ment;

11,

l'intelliabstractive-

J-s^ (intellect)

naissant,

intelligent,

con18,74 ;

JjÌa^o, pl. O^y»-*.-« chose perçue par l'intellect,

intel-

ligible, 18, 46, 53. cf ^y^-s- conversion d'une proposition, 111, 112, 117. ¿ie, pl. J J f cause, principe, òión,



23, 90, i^vó-^é ¿ i s

cause matérielle,

¿¿j

cause formelle,

¿1.« ¿is

9*

132

YAHYÂ BEN *ADÎ. cause finale, iXslà àJ.t cause efficiente;

J 3 — ,

y

pl.

lant de Dieu, 91 ;

O ^ J J J K causé, chose cau-

nel, 90 ;

sée, 14, 90. fl

36;

Ol^tWI

les notions géné-

rales, les

universaux.

pl. I^JL»-« notion,

extension la chose signifiée,

différence, c'est-à-dire ce par quoi une chose n'en est pas une autre, 30 ; j ^ i devenir autre,

changer,

séparation,

différence,

115;

séparer de, 85;

55,

être séparé,

¡jïa-i différence, ôiaipoQâ, 28,54,

distinct, divers,

divisible. ^SLll

catégorie

Qov/uevov, 29. ¿¡¡sL'j être formé,

constitué

de,

95, 96. ï p l .

^ y » forces,

38,

ïyûb

en

puissance, puissance,

dans la catégorie du possible; voir J.S tout, par opposition à ^ii

versel, 39 ;

général,

uni-

O l — l e s

choses ou notions

universel-

les; synonyme de O t w W I . ¿•^-»S quantité,

rô nooóv, la 2 e

des catégories, 29.

passion, affec-

7tâ6%£iv, 93, 100.

pl.

dans la logique, rô uaxr¡yo-

30, 15, par opposition à

nant du dehors, nàdos,

personne

dans la Trinité, 28, 36. ¡üyU,

tualité complète, èvve/.eyfÀa,

tion par une impression ve-

la majeure

fj-iï, f j-îïl, pl. ^ U t l

J~*iJl> en acte, ou à l'état d'ac-

fiei; J^-f^l

56, 68,112,

d'un syllogisme,

partie;

ôvvâ-

in-

i^Jéâ proposition,

29.

k'^ïïJU en puissance,

divisi-

ble, divisé ;

le 3 e des prédicaments, notion qui ajoutée au genre c . r détermine l'espèce; ¡J-^JL^

>

'

divisée, 5 6 ;

d'une chose, 16,

36.

^jli-ï

prémisse

^ Jji partie, fraction d'une chose

signi-

fication, 11, 18, 65, et par

¿I^è

éter-

JuU

dans un raisonnement, 70.

s général, universel,

la nature

ancienneté, éternité, en par-

A^iiS

qualité, rà jioiôv, la 4 e

des catégories, 29, 34, 73.

rô ^

obligatoire,

nécessaire, dé-

133

PETITS TRAITÉS APOLOGÉTIQUES. signe la liaison étroite et

¿¿Lô\ s'emploie particulière-

rigoureuse entre deux cho-

ment pour désigner la caté-

ses, 32, 40.

gorie de la relation

Jj'U-c semblable,

TI), c'est-à-dire ce que sont

15, 21; J ^ ,

•¿Jj'U-i ressemblance,

deux choses l'une à l'égard

exem-

de l'autre.

ple, 18, 96; ij-r^i' compa-

doué de l® parole,

raison, 18, 26. synonyme

3 2 ; sy-

être opposé à, 46 ;

nonyme ( J j î * .

46. Josli

mensions, 34, différent de qu'occupe

une

contradictoire

une

proposition à une

proposition,

autre

46 ; JasUï

être

contradictoires

le corps, soit privée d'éten-

ment

(propositions),

due, comme l'atome ;

Ja^ii

proposition

localisé, situé dans un lieu,

dictoire,

être possible,

46,

28 ;

contra-

112.

gag, fin; ¿-1 ¿-iA-fj ^ ^ e,1!

¿L^Lo essence, quiddité,

ri ¿an,

(procession)

41, 78, 82 ; synonyme CjU. ¿«-vXj conséquence, 70, 71.

¡¡LiX-i

rapport

entre

deux choses, 22. rapport, relation,

77, dé-

signe notamment un rapport proportionnel, tandis que

l'infini,

infini.

pl-

ti}>

elòog,

y

jusqu'à

eig àneiQOv, 3 5 ; aL^U fini;

conclusion

qui découle des prémisses,

situation,

réciproque-

¿jiLfj limite d'un corps, rà né-

71.

°

énoncer

chose, soit étendue, comme

34;

28,

s'exclure mutuellement, par rapport

à son étendue et à ses dilieu

51.

qualifié,

composé.

(jjl^o lieu, espace,

20; O j ^ m

qualification,

opposé à

SjiU matière première,

raison-

nable, 31, 76, 116.

Jfits^ simple dans sa nature, 82 ; ^S'yU

(RD TTQÓS

^J^jt

espèce,

species,

31, 115.

matière première,

46, 76; ¿¡j^

FJ VÀJ], matériel,

se dit, par extension, de ce qui est en puissance devenir

plusieurs

à

formes,

134

Y A H Y Â BEN 'ADÎ. par

comparaison

avec

ùltyi)-«

la

sujet,

substra-

matière première qui peut

tum, to vnoKei/xevov, 1 6 , 4 1 ,

devenir tous les corps.

45, 75, 82, 115.

^ ^

etre, exister, se trouver, 13, 29;

¿•%-b, pi - *

existence, 13,

30;

existant, 3, 16,

pl. O b ^ ^ - o - M les êtres, 39,

;

pi - ^

rapport,point qualifier,

W

de vue, 15,22. marquer

d'un

attribut, 20, 45 ; àS^f, piattribut, 11, 67, qua-

75.

Asii'l s'unir avec la nature hu-

lité, note distinctive, 15,48. être identique à, 54 ; ^

maine, en parlant du Verbe,

s'incarner ; carnation

j j i j l êire identiques

ou sem-

blables (choses), 42, 59, op-

83, 85.

g^oj supposer, pothèse,

union, in-

V,

émettre une hyG

117; ç - ^ i

hypo-

thèse., 35, 112;

posé à t_à.Hi J .

être

différent.

pl.

CORRECTIONS. La leçon fautive du texte est donnée entre parenthèse. Page 12, ligne 4, te, (\1> U ) . » 31, » 3, 24 v (24). » 34, » 7,

»

49,

»

»

60,

»

»

62,

»

»

62,

»

»

8,

(iJÂÎ).

17, plusieurs (plusieures). 6, J j J J I

G-^-M)-

14, quand nous la défendons (dans 110s doutes).

76,

»

3,

f i (0«>

6, 9,

(j}è)(l-àU^M)-

» 104,

»

» 106,

»

» 108, » 128,

» »

12, supprimez : et que l'on ne pourrait facilement

8,

parcourir.

(O;«.!»).

3, (