Nonciatures de Russie (rist. anast.). Nonciature d'Arezzo (1804-1806) [Vol. 4] 8821004430, 9788821004438

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Nonciatures de Russie (rist. anast.). Nonciature d'Arezzo (1804-1806) [Vol. 4]
 8821004430, 9788821004438

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STUDI E TESTI --------------1 6 9 ---------------

NONCIATURES DE RUSSIE d ’a p b è s l e s d o c u m e n t s a u t h e n t i q u e s

PAS

M. J. ROUËT DE JOURNEL, S. J. IV

NONCIATURE D’AREZZO 1802-1806 SECONDE PARTIE 1804-1806

CITTÀ DEL VATICANO BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA

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La présente série «Nonciatures de Bussic » se compose au total de quatre volumes. Celui qui maintenant porte le numéro II, contenant la Nonciature de Litta (1797-1799), a été publié en 1943, à la «Biblioteca Apostolica Vaticana»; ceux qui portent les numéros III et IV, contenant, en deux parties, la Non­ ciature d’Arezzo (1802-1806), ont paru respectivement en 1922 et en 1927, aux éditions de Γ«Imprimerie Polyglotte Vaticane». A l’occasion de la publication dans la collection « Studi e testi», en 1962, du volume I, contenant la Nonciature d’Archetti (1783-1784), les exemplaires des trois autres volumes qui restaient dans les dépôts de la Bibliothèque Vaticane ont reçu, aveo un numérotage de série, de nouvelles couvertures qui intègrent ces volumes dans la même collection «Studi e testi », tout en leur oonservant les pagre de titre originales.

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NONCIAT URES DE RUSSIE d ’a p r è s

LES DOCUMENTS AUTHENTIQUES

ROME IMPRIMERIE POLYGLOTTE VATICANE

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NONCIATURES DE RUSSIE d ’après

LES DOCUMENTS AUTHENTIQUES

NONCIATURE D’AREZZO 1802-1806

SECONDE PARTIE: 1804-1806 l’AR

M. J. ROUËT DE JOURNEE, S. J.

ROME IMPRIMERIE POLYGLOTTE VATICANE

1927

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IMPRIMATUR:

P alica, Arch. Philippen., Vices g e rm s

EDIZIONE ANASTATICA Anno 1973

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LETTRE DE S'. E. LE GARD. P.GASPARRï SECRÉTAIRE D’ÉTAT DE SA SAINTETÉ

À L’A U T E U R A P R È S L \ PUBLICATION DU P R E M IE R VOLUME

SEGRETERIA DI STATO DI SUA SANTITÀ N. 22023. Dal Vaticano, 18 settem bre 1923.

Mon Révérend Père, Il m'est particulièrement agréable de vous dire que Sa Sain­ teté a accueilli avec bienveillance l’hommage que vous avez eu la filiale pensée de lui faire de votre ouvrage intitulé : « Nonciature d'Arezzo 180Ê-1806 ». Le Souverain Pontife a bien voulu aussi me charger de vous adresser, avec l'expression de sa gratitude, les félicitations pater­ nelles que mérite l'activité dépl· yée par vous dans le champ fécond des études et particulièrement par la publication de cet ouvrage qui prouve d’une manière lumineuse la constante sollicitude du St-Siège et de ses envoyés pour le bien, de la Russie, malgré les difficultés sans nombre auxquelles a été en butte l'œuvre salutaire et pacifique de l’Eglise catholique et de son chef visible, le Pape. Ces mérites , d'ailleurs, mis en relief soit par la simple publi­ cation des documents authentiques des Nonciatures de Rtissie, soit par la diligente exposition historique tirée des documents mêmes, commencée déjà par le regretté P. Paul Pierling, par ses collègues russes, et continuée aujourd’hui par leurs confrères, prouvent avec l'évidence des faits combien le Saint-Siège Apostolique a travaillé et combien surtout il aurait travaillé avec succès, si son œuvre n ’avait été continuellement entravée, au relèvement et à la restauration spi­ rituelle de la Russie. En vous exprimant son auguste satisfaction pour de si nobles labeurs, le St-Père vous encourage à les poursuivre avec amour et confiance; et comme gage de sa bienveillance particulière, Il vous envoie de cœur la bénédiction apostolique. Je saisis volontiers l’occasion pour vous renouveler, mon Révé­ rend Père, l’assurance de mon religieux dévouement.

P. Card.

G a s p a r r i.

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AVANT-PROPOS

La nonciature de Mgr Arezzo se partage en deux périodes bien tranchées. La première s’étend jusqu’au jour où, comme conséquence immédiate de l’affaire Vernègues, le prélat dut quitter St-Pétersbourg et repasser la frontière. Cette période, que l’on pourrait appeler « période de St-Pétersbourg », se termine à l’été de 1804, et les documents qui s’y rapportent ont été publiés dans le premier volume de cet ouvrage. D’accord avec le Cardinal Consalvi, secrétaire d’Etat, Mgr Arezzo ne revint cependant pas à Rome tout de suite. L’incident qui avait motivé son départ ne pouvait manquer, croyait-on, d’être prochainement réglé. La paix, un instant troublée, se rétablirait entre la Russie et le St-Siège, et les relations di­ plomatiques seraient reprises à brève échéance. Dans tous les cas, s’arrêter aux contins de la Russie plutôt que de re­ tourner à Rouie offrait deux avantages certains. Le nonce reviendrait plus facilement à son poste que s’il lui fallait refaire le voyage depuis la lointaine Italie. Et puis, étant à proximité, il suivrait beaucoup mieux ce qui se passerait en Russie même: événements politiques d’une part, affaires reli­ gieuses d’autre part, et il lui serait bien plus aisé d’informer son gouvernement, comme aussi d’agir en vue de la reprise des relations. En somme, sa mission se continuerait, de façon amoindrie sans doute, mais encore fort utile. Arezzo se fixa donc à Dresde. Il y demeura deux longues années, au terme desquelles, au lieu de rejoindre son poste de St-Pétersbourg, il dut pour tout de bon reprendre le chemin de Rome. Cette « période de Dresde » (1804-1806) forme l’objet du présent volume. L’étendue même de ce livre et la lecture des documents qu’il contient montrent que de Dresde à Rome, comme de Rome à Dresde, il s’établit encore une correspon­ dance abondante, touchant les sujets les plus variés, et dont l’intérêt est indiscutable: quelques centaines de lettres inédites d’un Consalvi ou d’un Arezzo en ces années 1804-1800, années

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via

Avant-propos.

du sacre impérial, aimées des guerres napoléoniennes, ne peu­ vent manquer d’intérêt. C’est pourquoi, bien que Mgr Arezzo se trouve éloigné dp Russie, et par conséquent ait moins d’occasions de traiter des affaires propres d’une nonciature, nous avons estimé indispen­ sable de publier ce volume, qui constitue le complément cer­ tain de sa mission diplomatique. Nous avons déjà indiqué au début de notre premier volume les sources de notre documentation. Nous devons ici donner quelques précisions. Désirant réunir toutes les pièces relatives à l’affaire Vernègues, nous avions été amené à produire dans le volume précédent quelques documents conservés aux archives des Affaires Etrangères de France ou de Russie. Pour la période de Dresde, il n’en va plus ainsi, et nous avons pu nous borner aux dossiers, déjà suffisamment compacts, du Vatican. Il n’y a pas à chercher ailleurs les lettres de Consalvi ou d’Arezzo qui nous intéressent. Par malheur, il faut enregistrer certaines lacunes dans ces dossiers. De la correspondance, d’Arezzo il ne manque presque rien. Les originaux venus de Dresde à Rome sont à peu près au complet, et bien qu’épars en deux ou trois liasses, ils se retrouvent pour la plupart. D’ailleurs Mgr Arezzo gardait copie de ses dépêches et le volume de ces copies, bien relié et en parfait état de conservation, permet de combler quelques vides creusés dans les originaux.1Seules quelques lettres, de carac­ tère privé, ou qu’il n’avait pas cru devoir conserver en copie, manquent à la collection. Il n’en va pas de même des lettres de Consalvi. Il y a là, dans la série de ses dépêches à Mgr Arezzo, .des trous évi­ dents et qu’il n’a pas été possible de combler. En principe, nous devrions retrouver aux Archives du Vatican trois et même quatre exemplaires d’une même lettre. D’abord une première minute émanant soit de Consalvi lui-même, soit d’un « minutante », en tous cas revue et complétée par le secré­ taire d’état, qui indique généralement son approbation par ces mots: Si scriva così. Ensuite et surtout les originaux. Ils se présentent sous plusieurs formes. Ils peuvent être en entier de la main de Consalvi. Le plus souvent ils sont écrits par

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Avant-propos.

TX

un secrétaire qui en même temps les chiffre, complètement ou en partie. Dans le cas où ils sont chiffrés, le nonce, à l’arrivée, les fait déchiffrer, et nous avons ainsi un exemplaire nouveau de la dépêche, inséparable d’ailleurs dù texte chiffré. Enfin à la secrétairerie d’Etat il doit rester une copie en clair de cha­ cune des dépêches envoyées au nonce, dp même qu’à la non­ ciature il reste les copies des dépêches adressées à Rome·. Or il se trouve que, dans la série numérotée des originaux de Gonsalvi à Arezzo, une lacune assez considérable est à déplorer: il nous manque une trentaine de lettres, presque toutes des premiers mois de l’année 1806. Lacune difficile à expliquer. Arezzo et Gonsalvi se plaignent, il est vrai, à maintes reprises, qu’en ces temps troublés par les guerres les correspondances aient difficulté de parvenir à destination. Pourtant nous savons, d’après les réponses d’Arezzo, que les dépêches en question lui sont arrivées. Et d’autre part le soin avec lequel il conserva et fit revenir à Rome les archives de sa nonciature exclut l’hypothèse que ces originaux aient été perdus par lui. A exclure encore, semble-t-il, l’hypothèse que ces originaux aient été détruits par l’humidité, comme ce fut le cas pour un certain nombre de documents relatifs à cette nonciature (voir notre 1er vol., Introd., pag. x). D’abord la destruction n’eût sans doute pas été totale. Surtout, la liasse des dépêches de Gonsalvi dut être rapportée telle quelle de Dresde à Rome. Or les pièces qui précèdent ou qui suivent immédiatement, par ordre de dates, la lacune en question, n’ont pas spécialement souffert des injures du temps. Bref, on a peine à expliquer la disparition complète d’une série de lettres se faisant suite. Ou bien faut-il recourir à l’hypothèse la plus simple: elles ont été un jour enlevées on ne sait par qui et remises en une autre place où personne ne songe à les chercher. Dans d’immenses archives comme celles du Vatican, où l’on est loin d’avoir encore tout mis en ordre, de telles erreurs sont possiblés, et pour longtemps irréparables. Un moyen obvie s’offrirait de réparer en quelque sorte cette erreur et de combler cette lacune des originaux : ce serait de recourir aux copies qui, disions-nous, devaient rester à la secrétaireries d’Etat. Mais par une nouvelle disgrâce, alors que l’on peut trouver au Vatican, sous forme de volumes ou de fascicules destinés à être reliés, bon nombre de ces copies de dépêches de Gonsalvi aux différentes nonciatures, il est impos-

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X

Avant-propos.

sible de découvrir les volumes ou les fascicules se rapportant à la nonciature d’Arezzo. Ceux-ci, je pense, apparaîtront quel­ que jour; et alors, d'un seul coup, nous serons remis en pos­ session de toutes les pièces dont nous déplorons la perte. *** De ces détails d’allure technique on n’aura pas de peine à conclure que nous avons fait aux Archives du Vatican toutes les recherches actuellement possibles. Nous ne serions pas parvenu à satisfaire ainsi notre conscience si nous n’avions rencontré de la part du préfet des Archives Vaticaues, Mgr Angelo Mercati, un intérêt pour nos travaux et une complai­ sance dont nous ne saurions trop le remercier. C’est surtout pour ce second volume que nous avons usé et abusé de son obligeance. Nous tenons à lui en exprimer notre gratitude. Nous avons également le devoir de remercier ses collabora­ teurs; plus d’une fois ils nous ont aidé avec un dévouement dont nous leur savons gré. Qu’il nous soit permis enfin de manifester notre reconnaissance à M. le Comm. Giovanni Pa­ squale Scotti, l’éminent directeur de l’Imprimerie Vaticane. Il a bien voulu s’intéresser spécialement à cette publication et y apporter ses soins empressés. Tous ces concours précieux ont singulièrement facilité notre tâche. Nous ne pouvons moins faire que de les signaler ici. Surtout notre reconnaissance, pleine d’un filial respect, s’adresse aux deux Pontifes qui, l’un après l’autre, ont bien voulu encourager nos travaux: Benoît XV et Pie XI. Lorsque Léon XIII ouvrit aux érudits les portes des Archives Vaticanes il désira que fussent publiées les pièces des différentes non­ ciatures apostoliques, et les savants allemands et autrichiens ont devancé tous les autres dans cette tâche. Les deux der­ niers Papes, ayant le regard tourné avec un particulier amour vers l’orient et spécialement vers la Russie, ont eu pour agréable de nous voir commencer l’édition des Nonciatures russes. C’est fort de ces encouragements paternels que nous avons pu terminer la publication de la Nonciature de Mgr Arezzo. Vers ces deux glorieux Pontifes il est naturel que notre hommage remonte et que cet ouvrage leur soit humble­ ment dédié.

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INTRODUCTION

Bien que les péripéties de l’affaire Vernègues jusqu’à la rupture définitive des relations entre le Vatican et la Russie se soient prolongées six mois durant, le départ de Mgr Arezzo s’était effectué avec une certaine brusquerie, puisque le gou­ vernement russe ne lui avait pas même laissé le loisir d’être reçu par l’empereur en audience de congé. Le procédé était sévère. 11 était même injurieux non seulement pour l’envoyé pontifical, mais aussi pour la haute puissance qu’il représen­ tait. Il voulait être la réplique à une offense reçue, alors que, loin de vouloir offenser le tsar et son peuple, le Souverain Pontife avait été dans toute cette déplorable affaire mené par d’inéluctables circonstances. Dans ses volumineux courriers adressés à la Secrétairerie d’Etat, Mgr Arezzo n’avait pas tout dit. Il ne pouvait tout dire tant qu’il était en Russie. Surtout, aux dernières heures de sa mission, comme au crépuscule d’une vie, il lui arrivait d’apercevoir le passé dans un trait de lumière qui l’éclairait définitivement. A peine sorti des frontières russes, il jugea bon, tout en donnant à Consalvi des nouvelles de son voyage, de lui révéler les dessous de son départ. Sans doute l’extra­ dition de Vernègues avait été le brandon de discorde. Mais, à n’en pas douter, quelqu’un avait soufflé sur le feu. Ce quelqu’un, c’était Tatistchev, connu pour son hostilité vis-à-vis de Rome. Mais derrière Tatistchev, Arezzo démasquait celui qu’il appelle « nostro benevolo Mohiloviense », l’archevêque de Mohilev lui-même. Ainsi, Mgr Siestrzencewicz, n’ayant pu empêcher le nonce du Pape de venir à St-Pétersbourg, avait réussi à l’en faire partir. Ayant lancé cette accusation terrible contre le prélat, qui fut près d’un demi-siècle en Russie l’adversaire de la papauté, Mgr Arezzo s’abstiendra dans la suite de reparler de lui, jusqu’au jour où, rédigeant sa Relation finale sur sa mission et pouvant exprimer dans cette pièce secrète l’intime de sa pensée, il déclarera que l’archevêque de Mohilev est là-bas

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XII

Introduction.

le fauteur d’une « cabale infernale », et que sous des dehors d’attachement au Saint-Siège, il en est l’ennemi le plus acharné. Au milieu des amertumes de son départ, il est à croire que Mgr Arezzo ne fut pas fâché de quitter ce triste voisinage. La route de Riga à Dresde se fit par Berlin. Il y aurait eu bien des raisons de s’y arrêter. Les collègues du nonce à St-Pétersbourg lui avaient remis des lettres de recommanda­ tion pour la cour de Prusse. Mais Arezzo avait hâte d’arriver à destination. Il jeta un coup d’œil sur Potzdam, fit visite au seul ministre d’Autriche, comte Mettermeli, et reprit son chemin. Le matin du 8 août il était à Dresde. A peine descendu de voiture, il vit arriver à lui le ministre d’Espagne, Lopez de Ulloa, venu lui souhaiter la bienvenue, lui remettre un paquet de lettres à son adresse et l’inviter à. dîner pour le lendemain. Cet aimable accueil était le prélude des bons rapports que devait avoir Mgr Arezzo durant tout son séjour à Dresde avec la cour, l’électeur et le corps diplomatique. Nous y reviendrons bientôt. En attendant de trouver une maison où il pût s’établir, puisque Rome approuvait qu’il se fixât à Dresde, il prit, raconte-t-il lui-même, logis à l’hôtel du Casque d’or. C’est de là, où il ne resta d’ailleurs que peu de jours, qu’il orienta ses premières démarches dans le sens de la continuation de sa mission diplomatique. 11 importait, on le comprend, de procéder avec une spé­ ciale prudence, la situation de Mgr Arezzo étant assez singu­ lière. En réalité sa mission était terminée du fait de la rupture. Cependant il était resté une certaine équivoque. Sur le pas­ seport qu’il avait reçu pour sortir de Russie, il était qualifié «ci-devant ambassadeur du St-Siège à la cour de Russie». De son côté, Czartoryski avait déclaré que le nonce partait par forme de congé, ce qui, en rigueur de principes, lui laissait entièrement son titre d’ambassadeur. Comme il se trouvait à Dresde un ministre représentant la Russie, le général Khanikov, il importait grandement que Mgr Arezzo ne le froissât pas en s’attribuant une qualité qu’en fait il n’avait plus. Il résolut la difficulté avec une adresse dont il fait part à Consalvi. Dans les premières visites à la cour, il se fit annoncer comme « ambassadeur actuel du St-Siège en Russie », mais il laissa comme cartes de visite celles-là mêmes qu’il employait à Pétersbourg et qui portaient seulement la mention: « L’arche-

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Arrivée à Dresde.

XIII

vêque de Séleucie, ambassadeur extraordinaire du St-Siège ». Scripta manent. La formule écrite ne pouvait éveiller aucune susceptibilité. Dès le matin du 9 août, lendemain de son arrivée, Mgr Arezzo consulta son ami le comte Marcolini à propos des visites officielles qu’il lui faudrait faire. Il lui fut dit que le plus pressé était de déposer une carte chez le comte de Loss, ministre d’état, et de solliciter une audience auprès de Son Altesse Sérénissime l’électeur de Saxe. 11 le fit immédiatement. Après quoi il alla déjeuner chez Ulloa. Il y trouva le ministre de Russie, le général Khanikov, plusieurs autres diplomates. Tous se montrèrent pour lui pleins d’attentions. L’audience de l’électeur de Saxe eut lieu le dimanche 12 août. Arezzo s’y rendit accompagné encore par le chevalier Ulloa, et aussitôt après la grand-messe il fut introduit dans les appartements des Princes. Il fut présenté aux Princes An­ toine et Maximilien, à l’archiduchesse Thérèse, femme du Prince Antoine, et à la Princesse Marie-Anne. Tous rivalisèrent d’amabilité. Mais la Princesse Marie-Anne, sœur de électeur, montra plus encore que les autres de l’intérêt pour la religion, pour le Pape et pour cette mission diplomatique de Mgr Arezzo, si malencontreusement interrompue. Encouragé par cette chaude réception, le prélat passa chez l’électeur lui-même. Celui-ci se fit raconter en détails l’affaire Vernègues et témoigna de la plus vive sympathie pour le St-Père. Avec une circons­ pection toute diplomatique, Arezzo, tout en justifiant la cour de Rome, prit soin de ne pas rejeter les torts sur celle de St-Pétersbourg, mais attribua le malheur qui venait d’arriver à une fatalité déplorable, et pèut-être aussi, ajouta-t-il avec une humilité de bon aloi, à sa propre insuffisance. Cette audience fut pour Arezzo pleine d’honneur et féconde en espérances. Reçu ayant le vieux Prince de Metternich et le comte son fils, ministre d’Autriche à Berlin, il fut encore retenu à la table de l’électeur et placé à la droite de la Prin­ cesse sa femme. Arezzo sortit heureux du palais électoral. Il fit encore sans tarder, et toujours en compagnie d’Ulloa, quelques visites à de hauts personnages, et se trouva rencontrer chez la Prin­ cesse Mentchikov le fameux d’Antraigue. Rencontre précieuse, elle aussi. Il est vrai, l’entretien ne sortit pas des banalités. Mais d’Antraigue prit à part le ministre d’Espagne et lui dit

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XIV

Introduction.

combien il avait eu plaisir à faire la connaissance d’Arezzo, dont ses amis de Pétersbourg lui avaient maintes fois parlé. Il ajouta que récemment encore le Prince Czartoryski dans une lettre faisait son éloge, et que, Vernègues étant sur le point d’être mis en liberté, le nonce pourrait reprendre sans tarder la route de la Russie. Il y avait là matière à grand réconfort. Mais il importait de ne pas se leurrer trop vite de beaux espoirs. En rapportant tout ces détails à Consalvi, Arezzo, en homme avisé, ajoutait: « J’avoue que d’après les dispositions où j’ai laissé les gens de Pétersbourg, je ne saurais concevoir d’espé­ rances fondées de mon retour ». Nous dirons toutes les démar­ ches qui furent faites dans le but de reprendre l’ambassade interrompue, nous indiquerons les flux et reflux par lesquels, durant plus de deux ans, passa cet espoir de renouer les rela­ tions entre la Russie et le St-Siège. On verra que le coup d’œil d’Arezzo sur les dispositions de St-Pétersbourg n’était que trop juste. En attendant, dès le début et pendant toute la durée du séjour à Dresde, les rapports avec les ministres des puissances représentées à la cour de Saxe et avec l’électeur lui-même ne cessèrent d’être empreints de la plus sincère cordialité en même temps que du respect qui s’attachait au représentant du Pape. Tous le traitaient comme s’il avait réellement fait encore partie du corps diplomatique. Comme les autres am­ bassadeurs et ministres, il était invité à l’ouverture solen­ nelle des Etats. Le 15 août 1805, le ministre de France le conviait à venir célébrer la St Napoléon, fête nouvellement inscrite au calendrier français. Quant à l’électeur, il le traitait presque en ami, l’invitant tous les quinze jours à sa table.1 Dresde aurait aisément fait oublier Pétersbourg, si le devoir n’avait été justement de tenir toujours les yeux tournés vers la capitale du nord. *** La malheureuse affaire Vernègues avait été cause de tout le mal. Si le nonce avait dû quitter la Russie, c’est, officielle­ ment, parce que Vernègues avait été livré à la France, qui tenait à instruire son procès. A la réflexion, il semblait que 1 Arezzo à Consalvi, 19 nov. 1804.

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Négociations pour la reprise de la mission.

XV

le différend dût s’apaiser à coup sûr. De deux choses l’une: ou bien Vernègues serait reconnu coupable, et alors la Russie ne pouvait continuer d’en vouloir au St-Siège de l’avoir em­ pêché de nuire; ou bien son innocence serait prouvée, la France le libérerait, et rien ne s’opposerait plus au retour d’Arezzo. Le premier parti à prendre, et le plus simple, consistait donc à attendre les événements. Mais tout de suite l’imprévu se mit de la partie. Dès le 28 juillet 1804, Consalvi communiquait à Arezzo une bonne nouvelle: Caprara avait annoncé que Napoléon accordait au St-Père la libération du prisonnier. La nouvelle n’était pas encore officielle. On pouvait néanmoins la tenir pour fondée. Consalvi conseillait alors de faire agir les amis influents laissés à St-Pétersbourg, pour que le gouvernement russe, satisfait dans son amour propre par l’éloignement temporaire du nonce, lui rouvrît les portes de l’empire très prochainement. Arezzo n’avait pas encore reçu de Rome cette consolante nouvelle qu’il l’entendait venir de Pétersbourg, et cette coïn­ cidence bienheureuse suffisait à affermir bien des espoirs. D’Antraigue avait appris de Czartoryski lui-même que tout allait s’arranger et qu’Arezzo pourrait revenir bientôt à son poste. Tout cela était trop beau. Les semaines passèrent. On n’entendit parler de rien. De Paris aucune nouvelle. De Russie pas même de réponse de Czartoryski à la lettre que Consalvi lui avait adressée. C’était de mauvais augure. Arezzo n’en continuait pas moins à écrire à ses amis de Russie pour leur demander à la fois des nouvelles et leur appui. Mais il sentait qu’il y avait là-bas ce qu’il nomme une « clique anti-catho­ lique » occupée à travailler contre lui. Et puis, il le rappelait lui-même au Cardinal Secrétaire d’Etat, sa mission enRussie était, en principe, temporaire. Le gouvernement russe avait donc beau jeu pour y mettre un terme, indépendamment de toute affaire litigieuse. Bref, au mois d’août 1804, deux mois après la rupture, rien n’indiquait que les relations allaient pouvoir être renouées. Loin de là. Pourtant les journaux commençaient à parler d’un événe­ ment qui pourrait bien avoir son contre-coup jusque dans cette affaire. Le Pape, disait-on, était invité à se rendre en France pour couronner le nouvel empereur. On ne se trompait

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XVI

Introduction.

pas. Mais entre cette invitation et le consentement du Sou­ verain Pontife il s’écoulerait encore des semaines, il y aurait place à bien des hésitations, dont la correspondance de Consalvi avec Arezzo nous livre plus d’un détail. La question russe était intérèssée à cette décision. Si le Pape accepte, le gouvernement du tsar,'plus encore que les autres, pourra prendre ombrage de cet honneur fait à la France. D’autre part, non seulement ce voyage peut servir les grands intérêts du catholicisme au lendemain de la terrible révolution, mais qui sait si l’affaire Vernègues n’y trouvera pas la plus aisée des solutions? Un désir exprimé de vive voix par le Pape à Napoléon: Vernègues sera libéré, et la Russie reconnaissante rouvrira ses frontières au nonce. A Rome on pesa longuement le pour et le contre. On chercha s’il n’y aurait pas moyen, pour éviter de montrer trop de complaisance envers celui qui portait ombrage à l’Eu­ rope entière, de n’accorder que le principal et de refuser l’ac­ cessoire: par exemple, de faire la cérémonie à Turin, à Lyon, ailleurs qu’à Paris. Marchandage bien inutile. Fesch eut vite fait d’emporter le morceau tout entier. Un jour qu’Arezzo parlait à l’électeur de Saxe de ce voyage encore à l’état de projet et qu’il lui exposait les hésitations du Pape, le Prince lui exprima son avis en ces termes : « Je vois bien que le cas est embarrassant, mais comment s’y re­ fuser? » 1 C’était, mot pour mot, ce que Czartoryski avait dit à Arezzo quelques mois plus tôt à propos de l’extradition de Vernègues. Et de son côté, comme pour excuser le Pape d’avoir encore une fois cédé aux instances françaises, Consalvi écrivait à Arezzo: « Qu’on sache bien que, comme pour l’af­ faire Vernègues, le St-Père a débattu ce voyage durant qùatre ou cinq mois ».2 Dans le même temps où ces négociations se poursuivaient, voici qu’on commençait à parler de guerre, et précisément de guerre entre la France et la Russie. « Si les deux colosses, notait Gonsalvi, finissent par entrer en lutte, c’en est fait de nos espoirs de renouer les relations ».3 L’un des bons effets qu’on escomptait du voyage en France s’évanouissait, Ce 1 Arezzo à Consalvi, 10 sept. 1804. 2 Consalvi à Arezzo, 22 sept. 1804. 8 Consalvi à Arezzo, 18Γ sept. 1804.

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Négociations pour la reprise de la mission.

XVI I

n’était heureusement qu’une crainte: la guerre n’éclaterait pas tout de suite. Nous n’avons pas à nous étendre ici sur le voyage du Pape en France à l’occasion du sacre de Napoléon. On trouvera pourtant dans les pièces qui composent ce volume bien des renseignements dignes d’intérêt. Les rapports du St-Siège avec la France étaient alors si jalousement épiés de St-Pétersbourg, qu’il importait à Mgr Arezzo d’être informé sûrement et dans le détail. Le Cardinal Consalvi le documenta par le menu de semaine en semaine et plus d’une fois l’exhorta à faire en sorte que la vérité fût connue à Pétersbourg, pour que l’er­ reur et la calomnie ne s’y répandissent pas. Il est certain qu’on avait tout fait pour éviter ce qui aurait pu éveiller les moindres susceptibilités russes. Arezzo aurait eu le plus vif désir d’aller passer quelques jours à Paris, pour conférer di­ rectement avec le Pape sur sa mission. Par retour du courrier Consalvi répond qu’un tel voyage se saurait et risquerait de tout gâter.1 Un autre jour il lui confie que si lui-même, Secré­ taire d’Etat, n'a pas accompagné le St-Père, c’est pour ne pas créer de mécontentement parmi les cours d’Europe, qui auraient pu supposer qu’on allait traiter là-bas d’affaires temporelles.2 Le 20 décembre, Consalvi commence sa lettre par ces lignes: « Je vais par la présente communiquer a V. S, Jlhhe une nouvelle qui certainement lui procurera un infini plaisir: Sa Sainteté, désirant rétablir les anciennes relations malheu­ reusement interrompues avec la cour impériale de Russie, la première demande qu’Elle a fait à S. Mté l’empereur des Fran­ çais a été de libérer Vernègues. Sa Majesté a daigné conde­ scendre aux désirs du St-Père et a fait mettre en liberté ledit Vernègues, lequel part pour Vienne, et de là à St-Pétersbourg. Sa Sainteté en écrit directement à Sa Majesté Impériale... » La bienheureuse nouvelle atteignit Arezzo dans lés pre­ miers jours de janvier 1805. Elle lui vint en même temps de Paris par un mot d’Antonelli, de Vienne par une lettre du nonce Severoli. Arezzo s’empressa d’en faire part à S. A. l’électeur et aux ministres des principales puissances accrédi­ tées près la cour de Saxe. Seul le ministre de Russie, le géné, ral Khanikov, ne put être informé comme les autres, d’abord 1 Arezzo à Consalvi, 27 sept. 1804; Consalvi à Arezzo, 20 oct. 1 2 Consalvi à Arezzo, 22 déc. 1804.·

f d* Bussip



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XVIII

Introduction.

parce qu’Arezzo ne le connaissait pas encore personnellement, et aussi parce qu’il ne lui convenait pas, dans la situation où il se trouvait, de faire cette communication autrement que de vive voix. Dans tous les cas, cette libération de Vernègues fut saluée à Dresde comme une délivrance pour Arezzo luimême. Déjà celui-ci entrevoyait son départ prochain et sug­ gérait à Rome que le St-Père ferait bien d’honorer d’un bref l’électeur de Saxe. Les choses n’allèrent pas si vite. Arezzo eut tout le loisir de recevoir de Gonsalvi, trois semaines plus tard, des détails sur cette mise en liberté du prisonnier. L’affaire n’avait pas été sans difficulté. Trois fois le Pape avait dû réitérer ses instances à Napoléon, qui avait enfin cédé. Preuve manifeste de la volonté qu’avait le St-Père d’être agréable à la Russie. Quant à Vernègues, il « pleurait de reconnaissance »,* le Pape lui ayant encore fait remettre, par surcroît, cent louis pour l’aider dans son voyage. D’après Gonsalvi, il ne restait plus qu’à attendre. A n’en pas douter, Vernègues rentré à St-Pétersbourg plaiderait efficacement la cause romaine. De Paris, le Cardinal Antonelli en donnait l’assurance à Mgr Arezzo. La lettre autographe où le Pape demandait au tsar de laisser le nonce revenir en Russie et d’envoyer Bourtourline à Rome ferait le reste. On disait à Arezzo d’attendre. Il attendit. Les semaines précédentes, alors que l’affaire Vernègues demeurait en sus­ pens, il s’était employé à rechercher quelle puissance consen­ tirait à interposer sa médiation entre le St-Siège et la Russie. Tout détour de ce genre paraissait désormais superflu. Il n’y avait qu’à laisser agir les événements. Et d’abord on vit arriver à Vienne Vernègues. Arezzo en fut informé: on savait avec quelle impatience il suivait les étapes de cette homme vers la Russie. Par malheur, à mesure que Vernègues s’éloignait de la France, sa reconnaissance pour le Pape s’attiédissait. Le pauvre nonce commença de voir l’avenir en noir. « Dieu veuille, écrit-il, qu’en approchant en­ core de la Russie il ne perde pas entièrement le souvenir des bienfaits pour ne plus se rappeler que les torts prétendus qu’il aurait soufferts par le fait de son arrestation ».12 De 1 Consalvi à Arezzo, 12 janv. 1805. 2 Arezzo à Consalvi, 8 fév. 1805.

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Négociations pour la reprise de la mission.

XI X

Rome, où aussi l’on parlait et l’on entendait parler de Vernègues, Consalvi donnait son avis. « Il fallait, disait-il, se montrer plein d’égards pour lui, afin qu’il puisse rendre justice au St-Siège auprès de la cour de Russie; mais en même temps il importait d’être sur ses gardes avec un personnage qui restait malgré tout suspect à la France, et qui, par tempéra­ ment, était remuant ».1 Consalvi, à cette heure, nourrissait encore des illusions sur le compte de Vernègues. Malgré certaine défiance, il fondait des espoirs sur sa droiture et pensait qu’après avoir été la cause de la rupture entre la Russie et le St-Siège, il allait peut-être bientôt devenir l’instrument de leur réconciliation. C’eût été justice, et il était bien naturel de compter que pareil plan se réaliserait. Mais à Rome comme à Dresde, et plus encore, la lumière croissait à mesure que Vernègues appro­ chait de St-Pétersbourg. Ce n’était déjà plus le seul mot d’in­ gratitude qui devait qualifier sa conduite. Il fallait la taxer de perfidie. A la fin de mars 1805, l’opinion de Consalvi était faite. Vernègues était décidément un « monstre d’ingratitude ».2 Après toutes les attentions qu’on avait eues pour lui à Rome au moment de son arrestation, pour ainsi dire imposée au Pape, et durant ses mois de captivité, après les bontés du St-Père, qui l’avaient suivi jusqu’à Paris et au-delà, la façon dont il agissait était abominable. Lui qui, au moment de sortir des Etats pontificaux, le jour même de son extradition, écrivait au Pape une lettre de remerciements pour les égards dont il avait été entouré, comment pouvait-il oser à présent se plaindre violemment de Rome? D’ailleurs, ajoutait Consalvi, dans toute cette lamentable affaire, et cela dès le premier jour, le grand coupable n’était pas Vernègues, mais bien plutôt Lizakiewicz. Dans une longue lettre adressée à Mgr Severoli, le Cardinal Secrétaire d’Etat faisait le procès de ce Lizakie­ wicz, et le terminait par ce mot qui résumait sa pensée: « È un uomo cattivo ».3 C’est un homme méchant. Nous ignorons la date précise où Vernègues rentra dans St-Pétersbourg. Nous ignorons de même à quoi il employa ses premiers jours dans la capitale. Ni Arezzo à Dresde, ni 1 Consalvi à Arezzo, 9 fév. 1805. 2 Consalvi à Arezzo, 30 mars 1805. 3 Consalvi à Severoli, 6 avril 1805.

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xx

Introduction.

Severoli à Vienne n’en soufflent mot dans leur correspon­ dance de ce temps-là. A Rome le Cardinal Consalvi recueillit quelques échos. Il apprit, et de bonne source, déclare-t-il, que Vernègues était à St-Pétersbourg « l’idole du jour »,1 qu’on le fêtait partout, et spécialement chez les Russes qui s’étaient trouvés à Rome lors de son arrestation. Et loin de profiter de cette faveur pour proclamer ce qu’il devait au St-Père, le malheureux ne cessait d’étaler sa rancune contre Rome. « Monstre d’ingratitude », répétait Consalvi. Tout cela ne hâtait pas la reprise tant désirée des relations diplomatiques. D’ailleurs on avait peu compté sur Vernègues pour arranger une affaire comme celle-là, où de si graves sus­ ceptibilités avaient été éveillées. Il y fallait des intermédiaires plus importants, des voix plus autorisées. Arezzo n’avait laissé que des amis dans le corps diplo­ matique de St-Pétersbourg. Il était naturel qu’il leur recom­ mandât sa cause, c’est-à-dire la cause du St-Siège comme celle de la justice. L’ambassadeur de Suède, baron de Stedingk, qui avait, on se le rappelle, si aimablement offert l’hospitalité à l’auditeur de nonciature Alvisini après le départ de son maître, fut prié de prendre à cœur cette négociation. Même prière, et plus instante encore, parce que les liens d’amitié étaient plus profonds, au duc de Serracapriola. Enfin, en an­ nonçant officiellement à Czartoryski la nouvelle de là libé­ ration de Vernègues, Arezzo lui disait: « J’ai tout lieu d’espé­ rer que d’après fsic] un tel événement, la magnanimité de S. Mté l’empereur voudra bien rétablir les communications entre le St-Siège et la Russie par l’envoi de son ministre à Rome et par mon rappel à St-Pétersbourg».2 On avait songé, nous l’avons noté, à obtenir la médiation officielle de quelque grande puissance. Après réflexion et dé­ marches, il avait été reconnu que cette manière de procéder ne serait pas heureuse. Mais le Pape avait pris la peine d’écrire lui-même à l’empereür Alexandre pour l’informer de la libération de Vernègues obtenue à sa demande, et solliciter la reprise de la nonciature. La lettre avait été expédiée au nonce de Vienne, Mgr Severoli, lequel la remettait au comte Razoumovski, ambassadeur de Russie, le 4 janvier 1805. Il 1 Consalvi à Arezzo, 20 avril 1805. 2 Arezzo à Czartoryski, 13 janv. 1805.

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Négociations pour la reprise de la mission.

XXI

n’y avait plus qu’à la faire passer à S. Mté Impériale, et l’on pouvait espérer que le tsar, en présence de tant d’égards ma­ nifestés par le St-Père, permettrait à Arezzo de revenir à son poste, et enverrait comme ministre à Rome le comte Boutourline, qui attendait toujours. Cette lettre du Pape à l’empereur fit longtemps parler d’elle. Et d’abord, avant même qu’on la sût écrite et expédiée, elle eut ses partisans et ses adversaires. Consalvi était pour; Arezzo, lui, estimait la démarche un peu humiliante. Rome n’avait aucune faute à se reprocher dans l’aventure de Vernègues. Dès lors, était ce au Pape à faire des avances qui risquaient d’apparaître comme des excuses? Ces vues, qui s’inspiraient d’un juste sentiment de fierté, ne furent pas celles de Pie Vil, lequel du reste se décida de lui-même à la dé­ marche dont nous parlons. Tout le mois de janvier se passa sans qu’on eût ni réponse, ni aucun écho des intentions impériales. Toutefois le retour d’Arezzo en Russie était dans l’air, si bien qu’au début de février le prélat avait la satisfaction d’annoncer à Consalvi : « La Gazette de Leipzig dit que, après la libération du fameux Vernègues, obtenue à la demande du St-Père, le nonce pon­ tifical, Mgr Arezzo, fixé à Dresde depuis plusieurs mois, se dispose à partir pour Pétersbourg ».1 Arezzo n’étant pour rien dans cette information, c’était sans doute un heureux son de cloche. Personnellement, l’ex-nonce était beaucoup moins optimiste. Peu de temps auparavant il avait confié à Consalvi ce qu’il pensait être les intentions du gouvernement russe; et si nous considérons l’histoire du dix-neuviême siècle,2 il faut bien avouer qu’il voyait juste: « L’idée du ministère, disait-il, est que la Russie ait un représentant à Rome, mais sans réciprocité ».3 II pansait que c’est dans ce sens que l’empereur Alexandre répondrait au Pape. Que ferait-on alors? Refuserait-on cette demi représentation? C’était provoquer la rupture complète. Bref, il y avait lieu d’être anxieux. Anxiété et tristesse encore causées par les meilleurs amis de St-Pétersbourg. Et d’abord par l’excellent Serracapriola. Celui-ci, écho peut-être un peu maladroit de ce qui se disait 1 Arezzo à Consalvi, 8 fév. 1805. 2 Cfr. B oudou, Le St-Siège et la Russie. 3 Arezzo à Consalvi, 14 janv. 1804.

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XXII

Introduction.

dans la société russe, venait d’écrire que les bénédictions prodiguées par le Pape aux Français faisaient mauvais effet, que la libération de Vernègues et la lettre du Pape à l’em­ pereur marquaient sans doute un bon début, mais qu’on n’était encore qu’« à moitié chemin »,12enfin que le St-Père aurait bien fait, pour effacer le passé, de donner à Napoléon des conseils de modération. Ces quelques phrases, écrites pourtant sans méchanceté aucune, eurent le don d’émouvoir au plus haut point la bile d’Arezzo. Il le dit en propres termes à Consalvi, en même temps qu’il réfute avec véhémence ces griefs. Accusation de partialité de Rome vis-à-vis de la France? Mais qu’on veuille donc examiner, réplique-t-il, tout ce que Bonaparte y a déjà réalisé pour le bien de la religion. Et qu’en règard on mette ce qu’a donné la Russie: « Des affronts autant que nous en avons voulu.., » Grief de n’avoir pas en­ core fait assez d’avances à la Russie, et de n’être qu’à moitié chemin? « Que devrons-nous donc faire pour atteindre le but? Rompre avec la France, perdre trente-cinq millions de catho­ liques, nous priver de tout appui, et cela pour nous jeter dans les bras de la Russie, qui nous presserait sur son sein pour nous étouffer? » * Le baron de Stedingk, lui aussi, semble ne pas apprécier comme elle le mérite la conduite du Pape; et cela encore attriste Arezzo, qui y voit le reflet de l’opinion russe. Stedingk lui a écrit cette phrase à propos de la libération de Vernègues: « Il n’a pas fallu moins que le voyage du St-Père pour obtenir comme faveur ce qui était exigible comme droit».3 Arezzo proteste. Faut-il s’en prendre, au Pape s’il n’a pu obtenir autrement cette mise en liberté? Ne devrait-on pas bien plutôt lui savoir gré de tout ce qu’il a fait pour arriver à Ce résul­ tat?4 Et Gonsalvi, complétant l’argumentation, ajoute: «■L’obs­ tination dont la France a jusqu’au bout fait preuve dans cette affaire démontre avec évidence combien il a fallu au Pape de force d’abord pour résister si longtemps avant l’ex1 Serracapriola à Arezzo, 28 janv. 1805; cité en annexe à la dépêche d’Arezzo du 18 fév. 1805. 2 Arezzo à Consalvi, 18 fév. 1805. 3 Stedingk à Arezzo, 28 févr. 1805; cité en annexe à la dépêche d'Arezzo du 1er avril 1805. 4 Arezzo à Stedingk, 8 avril 1805; cité en annexe à la dépêche d’Arezzo du 12 avril 1805.

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Négociations pour la reprise de la mission.

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tradition, ensuite pour obtenir la délivrance du prisonnier. Mais celui-là seul qui voudra voir verra ». 1 Janvier, février, mars passèrent: rien ne venait de St-Pétersbourg, aucune réponse d’Alexandre Ier au Pape. Sans doute les événements politiques y étaient-ils pour quelque chose. Malgré l’intervention de la Prusse, les négociations de paix entre la France et la Russie n’avançaient pas, et cela n’était pas pour ramener la bonne entente avec Rome, qu’on sus­ pectait toujours de partialité envers la France. Il y avait encore à ce silence une autre explication possible, et Mgr Arezzo l’admettait volontiers: « Peut-être l’empereur atten­ dait-il que le Pape eût quitté le territoire français pour lui répondre ».2 Tout de même, le 6 avril, Consalvi écrivant à Arezzo lui avoue que ce silence obstiné est de très mauvais augure. De son côté, Arezzo prévoyant que les choses peuvent encore traîner en longueur bien des mois , demande l’autori­ sation de quitter Dresde et d’aller habiter Vienne, à proximité de son ami le nonce Severoli. On lui répond de Rome que ce changement n’est pas à propos, et qu’il vaut mieux at­ tendre là où il est une solution définitive, laquelle ne saurait tarder. Au milieu de mai, le Pape rentre dans Rome illuminée et tout à la joie de retrouver son souverain vénéré. Chaque étape du retour, à Troyes, à Châlons, à Mâcon, à Lyon, à Florence, a été un triomphe. Les peuples à l’envi lui ont ma­ nifesté leur attachement et leur respect. Faudra-t-il que les difficultés ne surgissent qu’avec les rois ou les empereurs? Dès l’abord la question de la reprise des relations avec la Russie préoccupe Sa Sainteté. Tant que le tsar n’aura pas répondu à la lettre envoyée de Paris, il n’y a rien à faire; et à mesure que les semaines passent, l’espoir diminue. Enfin dans les premiers jours de juillet voici que parvient à Rome une très bonne nouvelle communiquée par Arezzo. Le ministre Czartoryski aurait écrit à d’Antraigue que depuis longtemps l’empereur Alexandre avait envoyé sa réponse au Pape, mais que cette réponse devait lui être remise à Rome. Dans cette lettre autographe l’empereur « se déclare pleine­ ment satisfait du zèle déployé par le Pape pour obtenir la 1 Consalvi à Arezzo, 20 avril 1805. 2 Arezzo à Consalvi, 25 mars 1805.

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XXIV

Introduction.

libération de Vernègues; il comprend parfaitement qu’il n’y a pas à inculper Sa Sainteté pour tout ce qui est arrivé de fâcheux dans cette affaire; il est prêt à reprendre les relations interrompues; son ministre déjà désigné pour Rome a l’ordre de se mettre en route dès que l’on saura également en chemin la personne destinée par Sa Sainteté à renouer les relations».1 Depuis longtemps il n’était pas venu à Rome de nouvelle aussi impatiemment attendue et consolante. A Dresde, Arezzo se disposait déjà à repartir pour la Russie dès que les pas­ seports officiels lui auraient été remis. Par malheur, très peu de temps auparavant, Arezzo avait reçu de Vienne une dépêche du nonce Severoli. Celui-ci non seulement n’avait jamais en­ tendu parler d’une réponse à la lettre du Pape; mais il avait eu avec le comte Razoumovski, ministre de Russie, une longue conversation sur l’affaire Vernègues et l’avenir des relations russo-romaines. La note générale était loin d’être optimiste. Où était donc la yérité? C’était encore un fait que la fameuse réponse du tsar, qui devait être remise au Pape à son retour à Rome, n’était point arrivée à destination. Où pouvait-elle être? Etait-il même bien sûr qu’elle eût été écrite? L’incertitude pesait d'autant plus qu’elle se mêlait à quelques espoirs fondés. A cette époque, fin juin ou début de juillet 1805, le plus étonné était assurément Arezzo. Depuis trois semaines il avait eu communication de l’heureuse nouvelle dont nous venons de parler. Il ne doutait pas un instant que la réponse du tsar n’eût été remise au Pape dès le milieu de mai. Or, dans les courriers qu’on lui expédiait chaque semaine de Rome, Consalvi ne lui en soufflait mot. Pourtant, pensait-il et écrivait-il, il était impossible que d’Antraigues eût inventé semblable chose, étant en étroite correspondance avec Czartoryski. Un autre indice en donnait confirmation. Tout récemment le gé­ néral Khanikov, ministre de Russie à Dresde, avait dit au mi­ nistre d’Espagne, à cet Ulloa qui était l’un des intimes d’Arezzo, que l’affaire Vernègues était terminée et qu’Alexandre 1er nour­ rissait pour le Pape des sentiments d’amitié. Comment sorti­ rait-on de cette impasse? Voici cependant qu’on s’y enfonce de plus en plus. D’Antraigue, dit-on, a récrit au Prince Czar­ toryski pour demander des explications. C’est donc que la 1 Arezzo à Consalvi, 14 juin 1805.

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Négociations pour la reprise de la mission.

xxv

première nouvelle n’était en aucune manière controuvée. Qui plus est, Arezzo vient d’apprendre des Russes habitant à Dresde, et entre autres du comte Strogonov, récemment arrivé de St-Pétersbourg, que le comte Bourtourline a reçu ordre de partir pour Rome. C'est donc que décidément les relations diplomatiques reprennent. « Est-il admissible qu’Alexandre Ier envoie un ministre près d’un souverain auquel il ne daigne pas répondre? »1 Pour le coup, le pauvre Mgr Arezzo n’y comprend plus rien et trace ces lignes découragées: « Quant à moi, j’avoue que l’affaire me parait désespérée. Je crois que le mieux est de me rappeler, de remettre tout aux mains de Dieu et de laisser le temps arranger les choses ». Deux semaines se passent. Dans les derniers jours de juillet, voici un fait nouveau: une lettre de St-Pétersbourg pour Arezzo. Elle vient du P. Pietroboni, jésuite, qui possède dans la capitale de nombreuses et hautes relations. Il y est dit que la réponse de l’empereur au Pape ou bien est déjà partie, ou bien est prêle à partir. Evidemment, cette formule aux allures incertaines a de quoi refroidir les espoirs récents. Malgré tout, on est maintenant en possession d’un témoignage certain: il est avéré que la lettre du Pape n’est pas destinée à rester sans réponse. Tout au plus doit-on s’armer encore d’un peu de patience. On attend donc. Le mois d’août com­ mence: et toujours rien n’arrive. Consalvi croit trouver une explication au mystère. La réponse du tsar était peut-être bien écrite et prête à partir au moment où Vernègues est arrivé à St-Pétersbourg. Mais ce misérable en a tant dit sur le compte du St-Siège, que le message n’aura pas été expédié. Ainsi s’expliqueraient et l’énigme de ce silence et les dires d’Antraigue et de Pietroboni. Assurément la solution était ingénieuse. Etait elle la bonne? Impossible de le décider. Toujours est-il que le 16 août, Arezzo n’y tenant plus se décide à écrire à St-Pétersbourg à son ami le duc de Serracapriola pour en avoir le fin mot. Entre temps, voici que passe par Dresde le diplomate russe Morkov, celui-là qui avait été ambassadeur en France de 1801 à 1803. Bien informé de la politique russe, c’était un homme utile à con­ sulter quand on était dans l'incertaine position de Mgr Arezzo. L’ex-nonce de Russie ne laissa pas échapper l’occasion. L’ayant ’ Arezzo à Consalvi, 12 juillet 1805.

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XXV

Introduction.

trouvé à une réunion de la cour, adroitement il entra en ma­ tière en demandant des nouvelles du comte Bourtourline, qu’il savait lié d’amitié avec Morkov. « Il attend depuis longtemps, répondit celui-ci, de partir pour le poste où il est destiné; mais je ne vois pas quand cela aura lieu. - Moi aussi, répliqua Arezzo, j’attends, et depuis plus d’un an, de retourner à StPétersbourg, et je n’aperçois pas non plus le moment venu ». La conversation ainsi aiguillée, on allait pouvoir se dire des choses intéressantes. Morkov en vint au grief rebattu: « Com­ ment envoyer à Rome un ministre qui serait peùt-être livré aux Français? Comment reprendre les relations avec un sou­ verain qui est sous la dépendance de la France? - Monsieur le comte, repartit Arezzo, il y a tout de même de la différence entre un ministre accrédité près le St-Siège et Vernègues. Quant à la prétendue dépendance du St-Père vis-à-vis de la France, il faudrait en dire autant de tous les princes d’Italie ».1 Morkov ne voulait pas discuter. Il confessa que la rupture entre Rome et la Russie avait été le résultat d’une malchance. Et l’électeur de Saxe, qui parut sur ces entrefaites, interrompit l’entretien, qui ne fut pas repris. A la vérité, le comte Morkov avait quitté St-Pétersbourg depuis quelques mois lorsqu’il lui arriva de rencontrer Arezzo à Dresde. Il ne pouvait donc le renseigner sur les intentions actuelles du gouvernement. C’était pourtant cela qu’il fallait connaître. La réponse que Serracapriola allait faire aux let­ tres d’Arezzo fixerait les esprits à Dresde, et puis à Rome. Elle partit de St-Pétersbourg le M septembre, fut reçue à Dresde à la mi-octobre et aussitôt communiquée à Consalvi. Elle était bien faite pour ranimer les espérances défaillantes. Le duc apportait d’utiles précisions: il s’était occupé active­ ment de l’affaire et avait rencontré dans le ministère les meil­ leures dispositions. Plus encore : il y avait lieu de croire que Tatistchev allait se rendre à Rome pour traiter de la reprise des relations. Sur quoi Arezzo notait que Tatistchev, ami in­ time de Siestrzencewicz, était peu fait pour inspirer confiance dans une tractation de ce genre. Tout de même on paraissait être une fois de plus à la veille de la solution du fameux conflit. Ce n’était pas trop tôt, depuis quinze mois déjà qu’il durait et qu’Arezzo marquait le pas à Dresde. 1 Arezzo à Consalvi, 6 sept. 1805.

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XXVII

On n’était pourtant pas encorè au bout. Octobre se passa sans qu’on entendît parler de rien. Mais voici qu’au début de novembre le bruit se répand que l’empereur de Russie va passer par Dresde., C’est l’occasion inespérée pour Arezzo de voir clair dans l’avenir. Il sollicitera une audience, et là, seul avec l’autocrate, il finira bien par percer le mystère: il saura si la reprise de sa mission doit être considérée comme cer­ taine, ou seulement probable, ou bien s’il ne faut plus y compter. Ainsi sera-t-on fixé. En fait Alexandre Ier arriva bien à Dresde le 11 novembre. Il y resta très peu de temps, à peine deux jours, et par mal­ heur se refusa à recevoir qui que ce fût. Arezzo eut beau représenter qu’il aurait vivement désiré « réitérer au nom du St-Père l’assurance des sentiments d’amitié et de dévouement que Sa Sainteté s’est toujours fait une gloire de professer pour S.a Majesté l’empereur »,1 rien n’y fit: il ne put approcher ni du tsar, ni même de son ministre Czartoryski. En d’autres circonstances on aurait pu tirer de ce refus d’audience des conclusions certaines. Mais ici la consigne était rigoureuse et ne souffrait pas d’exception. Par suite rien n’était perdu ; mais aussi rien n’était gagné, et l’avenir restait enfermé dans le même mystère. A Rome une évolution s’opérait. On estimait que les avan­ ces faites au gouvernement russe étaient plus que suffisantes. Le Pape avait pris la peine d’écrire au tsar. C’en était assez, du moment surtout que ce dernier ne répondait pas. A vouloir entamer des négociations par un autre chemin, Rome, disait Consalvi, perdrait de sa dignité. Il n’avait pas tort. Encore une fois la consigne était donc d’attendre, de ne plus bouger jusqu’à ce qu’on sût si la lettre du Pape à l’empereur de Russie obtiendrait ou non une réponse. Là gisait le nœud du problème. Or voici qu’Arezzo recueille justement alors des rensei­ gnements nouveaux, ils proviennent de ce même ami à qui d’Antraigue avait quelque temps auparavant certifié qu’Alexandre Ier avait envoyé une réponse à la lettre du Pape. Ap­ prenant que rien n’était parvenu à Rome, d’Antraigue avait voulu, lui aussi, en avoir le cœur net et s’était adressé à son ami Czartoryski. A son tour il n’avait reçu aucune réponse. Mais au lieu de se tenir pour battu, il avait, plus heureux 1 Arezzo à Czartoryski, Il nov. 1805.

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XXVIU

Introduction.

qu'Arezzo, trouvé le moyen de forcer les consignes, d’appro­ cher Czartoryski durant son bref séjour à Dresde, et le prince avait bien été obligé de fournir une explication. La version que nous dirions officielle était la suivante. Alexandre avait effectivement répondu au St-Père. Cette lettre devait parvenir à destination par l’intermédiaire du comte Razoumovski, am­ bassadeur à Vienne. Mais entre temps Razoumovski ayant eu vent d’une certaine affaire où le Pape « ne s’était pas bien conduit »,* avait cru devoir suspendre l’envoi de la lettre, ce dont il avait été dans la suite approuvé par l’empereur. L’angoissante énigme avait-elle là sa réponse adéquate? Surtout quelle pouvait bien être cette affaire où la conduite du Pape avait eu le malheur de déplaire à la Russie? A pre­ mière. vue, Arezzo n’aperçut que le fait d’avoir reconnu le roi d’Ralie, et sur-le-champ il servit à son ami une série d’argu­ ments destinés à justifier entièrement la manière d’agir du Pape. A la réflexion, il lui parut que l’allocution du St-Père lors de son retour dans sa capitale, allocution évidemment élogieuse pour la France, avait bien pu être mal jugée en Russie. Dans tous les cas, voilà que maintenant on savait à quoi s’en tenir. Lps nuages, au lieu de s’éclaircir, allaient s’épaississant entre Rome et St-Pétersbourg. Consalvi, placé au point où aboutissaient toutes les arfaries, concluait avec mélancolie: « La loyauté et la candeur du St Père ont réussi à nous mettre mal avec la Russie comme avec la France. Les Russes nous en veulent à cause de Vernègues, et les Français à cause de l’occupation d’Ancône. » 12 Il semblait vraiment qu’on ne sortirait jamais de ce dé­ dale; et dans les premiers jours de janvier 1806, après un an et demi déjà d’attente vaine, Arezzo formulait cet avis: Si la paix peut se conclure entre la France et la Russie, alors notre affaire s’arrangera sans grande difficulté. Autrement, il ne faudra plus se leurrer d’espoir.3 Et voilà qu’après ce jour les mois s’écoulent à nouveau. La paix, sur laquelle Arezzo fondait ses espérances, ne vient 1 Arezzo à Consalvi, 22 nov. 1805. 2 Consalvi à Arezzo, 14 déc. 1805. Consalvi parle plusieurs fois de ces violations de la neutralité pontificale du fait de l’occupation d’An­ cône par les troupes françaises, et aussi des protestations élevées par le Pape à cette occasion (cf. les dépêches du 26 oct. et du 2 nov. 1805). 3 Arezzo à Consalvi, 9 janv. 1806.

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Négociations pour la reprise de la mission.

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pas. L’hiver de 1805-1806, c’est Austerlitz, suivi, il est vrai, du traité de Presbourg. Mais janvier voit encore renaître les ambitions de la Prusse. Février ne s’achève pas qu’une coa­ lition nouvelle, et donc une nouvelle guerre, ne se prépare. Prusse et Russie s’arment. A mesure que s’approche l’été, on sent qu’un conflit européen va éclater. De Rome comme de Dresde, et souvent de Rome par l’intermédiaire de Dresde, on suit les événements avec passion, avec angoisse surtout. La question des relations entre le St-Siège et la Russie pourrat-elle se régler avant que l’Europe ne soit en feu? Non seu­ lement elle n’avance pas; mais il apparaît de plus en plus clairement aux yeux d’Arezzo que l’intention de la Russie est d’imiter la Prusse dans sa manière de faire avec la papauté: elle aurait tout au plus un chargé d’affaires à Rome, mais sans réciprocité il St-Pétersbourg. 1 Gonsalvi, qui connaît la clair­ voyance d’Arezzo, lui répond qu’il admet cette idée et que dès lors il va bien falloir sous peu prendre une décision sur son retour: on ne peut le laisser éternellement à Dresde. Dans toute cette longue affaire, on l’a remarqué, c’est au moment où l’on avait plus d’espoir de reprendre la noncia­ ture interrompue que les obstacles surgissaient soudain et venaient tout compromettre; et par contre, lorsque l’on était tenté de se décourager, quelque événement imprévu apportait une lueur nouvelle d’espérance. Une fois encore cela se vérifia au milieu de l’année 1806. Un incident assez menu concernant la neutralité du gou­ vernement pontifical provoqua une lettre du ministre Czartoryski à Arezzo; et de cette lettre, ou mieux, d’un postscriptum à cette lettre les deux dernières lignes suffisaient à porter un peu .de baume jusqu’à Rome. Il y était dit qu’Ale­ xandre Ier était désireux de « prévenir jusqu’à la possibilité de déplaire à Sa Sainteté ».2 En fallait-il davantage pour penser que l’on entrait dans la voie des arrangements ? Arezzo le crut si bien, que lui, d’ordinaire enclin à estimer inutile son séjour à Dresde et à demander son rappel à Rome, déclare à Casoni, nouveau secrétaire d’Etat, qu’il n’y a pas à songer actuellement à un changement. 1 Arezzo à Consalvi, 9 mai 1806. Czartoryski à Arezzo, 23 mai 1806; cité en annexe à la lettre d’Arezzo du 27 juin 1806.

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XX X

Introduction.

De fait, de vraies négociations semblent sur le point de pouvoir être reprises. Un changement de ministère se produit en Russie, et cela est de première importance: Czartoryski cède les affaires étrangères au baron de Budberg. Sur-lechamp Arezzo adresse à ce dernier ses félicitations et ne manque pas de glisser dans sa lettre une phrase habile rela­ tive à la reprise de sa mission. Les événements politiques eux-mêmes, qui pouvaient devenir un obstacle décisif, sem­ blaient à leur tour s’arranger de telle sorte qu’ils devien­ draient une aide. En effet, la paix tant désirée venait d’être signée entre la France et la Russie. Du jour où Alexandre IRr l’aurait ratifiée, tout pouvait, tout devait s’arranger. Les négo­ ciations pouvaient être reprises avec confiance ; le rétablisse­ ment des relations régulières entre la Russie et le St-Siège ne souffrait plus de difficulté. Le voyage de d’Oubril, portant de Paris à Pétersbourg le texte du traité pour le soumettre à la ratification impériale, est suivi par Arezzo jour par jour, tellement il lui attribue d’importance dans les circonstances actuelles. Une lettre à Casoni nous en fait connaître toutes les étapes. Elle est du 28 août. Par malheur, dès le lendemain de cette dépêche pleine d’espérances, en voici une autre du même Arezzo : tout s’écroule. On vient d’apprendre que l’empereur Alexandre se refuse à ratifier le traité, pour la raison que d’Oubril aurait outrepassé ses pouvoirs. Il n’acceptera la paix qu’à des conditions plus équitables. ' C’était tout l’avenir remis en question, l’avenir politique des puissances européennes, se disant toutes désireuses de la paix et néanmoins acharnées à la guerre. C’était, par contre­ coup, l’avenir des relations diplomatiques entre la Russie et le gouvernement pontifical compromis sine die. En attendant ces nouvelles conditions de paix que souhaitait Alexander Ier, la Russie et la Prusse s’armaient plus que jamais; leurs trou­ pes s’ébranlaient en des mouvements inquiétants pour le continent. Le 8 septembre, Arezzo, toujours soucieux de ren­ seigner Rome sur tout ce qui, de près ou de loin, touchait l’avenir de sa mission, signalait 140,000 Prussiens déjà en marche, et d’autres bientôt prêts à les suivre. Ces troupes, il les voit passer devant lui ; des colonnes entières traversent Dresde. Elles sont, déclare-t-il, splendides d’endurance et d’al­ lure. Bientôt c’est la guerre déclarée, la guerre qui parait

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Négociations pour la reprise de la mission.

xxxt

dépasser en importance toutes les précédentes. De Dresde on a l’impression que le sort de Napoléon se joue, et précisé­ ment dans ces plaines de la Saxe. Mais les grands événements se précipitent. Dès le milieu d’octobre parviennent les premières nouvelles d’une grande bataille qui s’est livrée assez près de Dresde pour que, des remparts de la ville, le nonce ait pu percevoir la canonnade ininterrompue. La situation peut devenir critique et obliger Arezzo à quitter Dresde. Déjà fait-il, par sécurité, transpor­ ter ses bagages à Tœplitz; et de Rome on lui mande que, si le séjour à Dresde devient impossible, il pourra se retirer à Vienne. Les événements sont plus rapides que les courriers. Avant que cette dépêche ne soit arrivée à destination, le sort de la mission d’Arezzo sera définitivement réglé, et cela au milieu des dernières péripéties que voici. La grande bataille a eu lieu. Elle s’appellera dans l’histoire léna. Ulm, Austerlitz sont dépassés. Napoléon, dit-on, a pris lui-même le commandement et infligé aux Prussiens une défaite sans pareille. Défaite dont les conséquences peuvent être très étendues. La Saxe a pris part à la guerre, entraînée dans le sillage de la Prusse. Il faut s’attendre à ce que le vainqueur la châtie; et déjà la cour de l’électeur se dispose à quitter Dresde. Le corps diplomatique suivra. Arezzo s’en ira donc lui aussi, bien que n’en faisant pas directement partie. Mais voici qu’on apprend que, par un caprice de vain­ queur, ou mieux par unè haute habileté politique, Napoléon va détacher la cause de la Saxe de celle de la Prusse. A la première, qu’il sait avoir été forcée de suivre la Prusse, il accorde l’amnistie, la paix et la liberté, à la seule condition qu’elle cessera les hostilités contre lui. Désormais la Saxe est, par la grâce de l’empereur, « pays neutre ». En un clin d’œil tout change à Dresde. Le calme renaît. Archives, trésors, galeries de tableaux, déjà emballés et prêts à partir, sont remis en place. La tempête finit par un rayon de soleil ines­ péré. Pour Arezzô, la situation n’est, à vrai dire, pas si claire. Le pays va sans doute être occupé par les troupes françaises. Si lui-même quitte Dresde, la France va peut-être y voir une offense. S’il reste, c’est la Russie qui pourrait bien le trouver

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XX XI I

Introduction.

mauvais. Gomment faire pour ne froisser ni l’une ni l’autre? Se croyant encore le temps devant lui, il demande à Rome des instructions. La réponse sera toujours la même: qu’il reste à Dresde. Mais il n’aura pas le temps de la recevoir. Car désormais le dénouement va se précipiter. Dans les derniers jours d’octobre et les premiers de novem­ bre, la situation était la suivante. Dresde était occupé par les Français. Le calme y régnait d’ailleurs absolument. Napoléon poursuivant sa marche victorieuse était entré à Berlin. La Prusse était abattue. La Saxe, elle, allait se tirer heureuse­ ment de la dangereuse aventure où l’avait entraînée la Prusse. Déjà on lui proposait une paix honorable à conclure avec la France. Arezzo, décidé quelques jours plus tôt à partir pour Prague, comprenait que moins que jamais il fallait abandon­ ner Dresde. On disait d’ailleurs que Napoléon allait peut-être y passer. On disait aussi que la Pologne pourrait bien être rétablie; et un pareil événement, s’il se réalisait, changerait entièrement le sort d’Arezzo. Soudain, le 9 novembre, un ordre lui fut communiqué. 11 ne venait pas de Rome, mais bien de Napoléon en personne. Thiard, le commandant de la place de Di-esde, avait reçu de l ’empereur une lettre ainsi conçue: « Vous donnerez ordre au nonce du Pape, le cardinal (sic) Arezzo, qui est à Dresde, de partir sur-le-champ pour Berlin ; car je veux le voir ». Aucune explication n’était fournie, aucun délai n’était accordé. Il fal­ lait donc l’exécuter immédiatement, sans savoir ce dont il allait être question et sans pouvoir demander préalablement à Rome la moindre directive. Arezzo partit le 10, et, voyageant jour et nuit sans un instant de repos, il arriva à Berlin le 12 au matin. Cette en­ trevue décisive, qui allait· mettre fin à la mission diplomati­ que de Mgr Arezzo, a été racontée en détails par le prélat lui-même dans une relation jusqu’ici inédite et que l’on trou­ vera dans ce volume. Nous ne faisons maintenant que la résumer. Chose assez singulière, personne dans l’entourage de Napo­ léon, pas même Talleyrand, n’avait été informé de la venue d’Arezzo à Berlin, ni des motifs pour lesquels il avait été mandé si impérieusement. L’empereur était cependant pressé, puisque le prélat, arrivé à 8 heures du matin, reçut avis de se présenter au palais royal à midi et demi. Il n’eut, raconte-t-il

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Négociations pour la reprise de la mission.

XXXIII

simplement, que le temps de se peigner, de s’habiller et de sauter en voiture. Il arriva même quelques minutes en avance et fut introduit tout de suite. La conversation s’engagea et, sans perdre de temps aux banalités, on en vint immédiate­ ment au sujet qu’entendait aborder Napoléon. « Que faites-vous à Dresde?» Lui qui savait tout et qui connaissait mieux que personne la fameuse affaire Vernègues, pouvait-il l’ignorer? Il voulut cependant l’apprendre de la bouche d’Arezzo. Celui-ci expliqua tout simplement que, pour lui, Dresde était un poste d’attente... « Et qu’a donc à faire le Pape avec la Russie? Pourquoi y maintenir un nonce, alors qu’il s’y trouve des évêques?» La seconde interrogation dé­ notait une assez grande ignorance du rôle respectif des évê­ ques et d’un nonce. Mais c’était la première surtout qui impor­ tait. Jugeant les choses d’église du point de vue humain, l’empereur n’apercevait dans les intentions de Rome que des calculs diplomatiques. « Les Grecs, disait-il, avaient toujours été les ennemis de Rome. Pourquoi donc tenir à ses ennemis plus qu’à ses amis? » Et développant sa pensée, ou plutôt la mettant sur son vrai terrain, il ajoutait : « Je sais que vous, et le nonce de Vienne, et tous vos ministres sont mes ennemis, et que vous souhaitez la défaite de mes armes... Si le Pape me résiste, je lui enlèverai la souveraineté tempo­ relle de Rome; ce qui ne m’empêchera pas de l’honorer comme le chef de l’Eglise... En tous cas, je veux qu’il accède à la Confédération, qu’il soit l’ami de mes amis et l’ennemi de mes ennemis... » Et pour conclure, ceci: « Je vous ai fait venir ici pour vous dire de quitter Dresde dans les trois jours, d’aller immédiatement à Rome - et vous pourrez y être dans quinze jours - et de signifier péremptoirement à Sa Sainteté que je veux la voir entrer dans la Confédération ». Le malheureux nonce était loin de s’attendre à un pareil coup de massue. Résister à Napoléon, discuter même avec lui, n’était pas chose aisée. On ne pouvait cependant laisser sans réplique des accusations comme celles-là, et d’autant moins qu’elles venaient de si haut: la vérité et la justice de­ vaient s’affirmer en face du monarque. Et puis Arezzo n’en­ tendait pas se rendre à Rome à la vitesse d’un courrier ou d’un officier d’ordonnancq. Poliment, mais avec fermeté, il développa les réponses nécessaires. Il y eut du mérite, on le divine sans peine. Napo-

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XXXIV

Introduction.

léon n’était pas homme à se laisser tourner facilement. Il détruisait les arguments de son interlocuteur par des répli­ ques comme celle-ci: « Je vous avertis que tout doit être décidé pour le 1er janvier. Ou bien le Pape consentira, et alors il ne perdra rien, ou bien il ne consentira pas, et je lui enlè­ verai ses états. Les excommunications sont passées de mode, et mes soldats ne verront pas de difficulté à marcher où je voudrai ». C’était l’argument de la force. L’empereur .n’omettait pas celui de la persuasion, rappelant tout ce que, grâce à sa puissance, il avait déjà réalisé pour le bien du catholicisme en France, en Italie, et déclarant les bonnes intentions qu’il nourrissait, si seulement le Pape se pliait à ses volontés. En bon diplomate, Arezzo conclut la discussion en disant que les affaires dont l’avait entretenu l’empereur étaient de telle importance qu’il partirait évidemment pour Rome sans même attendre les ordres de Sa Sainteté. Restait seulement à s’accorder sur les délais. Arezzo avouait à l’empereur qu’il n’était pas en état de faire des marches forcées comme ses soldats. Peut-être en partant tout de suite arriverait-il à Rome vers la fin de décembre. Mais il faudrait alors au Pape le temps d’examiner de si graves problèmes et de prendre ses déterminations. « Soit, répondit Napoléon, je vous donne encore le mois de janvier; mais le Ier février, tout doit être décidé. Où le négociateur devra-t-il aller trouver Votre Majesté? A Berlin, à Varsovie, à St-Pétersbourg? Car Votre Majesté avance avec une telle rapidité! » Le compliment, décoché comme un trait, fit sourire Napoléon, qui se contenta de donner rendezvous à Paris au mandataire du Pape. L’empereur avait dit au nonce tout ce qu’il avait à lui communiquer. L’entretien se prolongea encore un peu. On parla de Consalvi, dont Arezzo tenait à faire l’éloge et à défendre la réputation. On parla des séminaires, des religieux. On parla même de la restitution des fameuses Légations. Et Napoléon laissa entrevoir que si le Pape se décidait à le sou­ tenir dans sa lutte contre les Anglais, l’Eglise pourrait bien y gagner beaucoup. Au fond, tout était là, et Arezzo tint à le faire bien préciser: Napoléon voulait l’appui effectif et matériel du Pape contre les Anglais. Quant aux Russes, disait-il, ils sont trop loin pour me donner de l’inquiétude. Et agissant avec l’Eglise comme avec une puissance temporelle, Tempe-

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Négociations pour la reprise de la mission.

xxxv

reur était résolu à la traiter eu alliée ou en ennemie suivant qu’elle serait ou ne serait pas avec lui. La position était claire: Mgr Arezzo voyait avec exacti­ tude, mais non sans angoisse, de quelle négociation il se trouvait maintenant chargé auprès du Souverain Pontife. Ré­ sumant ses impressions au sortir de cette audience historique, jl déclare qu’au début, troublé par cet appel imprévu et aussi par l’ignorance où il était sur les intentions de l’empereur, il perdit un peu le fil des idées et ne répondit pas tout ce qu’il aurait fallu. Quoi qu’il en soit, l’accueil de Napoléon fut, après quelques brusqueries, empreint d’amabilité; et dans un court billet expédié de Berlin, Arezzo avouait avec un con­ tentement plein d’ingénuité que c’était pour lui « une bien grande satisfaction d’avoir pu voir le plus grand homme qui depuis longtemps avait paru sur la scène du monde, et lui parler pour ainsi dire familièrement ».! L’entretien avait duré une heure et demie. Après cela, il ne s’agissait pas pour le nonce de s’attarder à Berlin. D’ordre de Napoléon il fallait porter à Rome, et dans un délai stric­ tement limité, une manière d’ultimatum. Arezzo prit juste le temps de faire, le lendemain 14, quelques visites indispensa­ bles, et dans la nuit il repartit pour Dresde. En hâte il mit ordre à ses affaires, et le 24 novembre 1806 il quittait défini­ tivement Dresde pour Vienne, et de là pour Rome. C’était la fin de sa mission diplomatique inaugurée quatre ans plus tôt. Toutefois cette mission n’atteignit son terme réel que lors­ que le nonce eut traité à Rome l’affaire que lui avait confiée Napoléon, et lorsqu’il eut rédigé une ample relation sur son séjour et l’état du catholicisme en Russie. Document de premier ordre qui termine ce volume et sur lequel nous reviendrons.

Nous avons résumé dans les pages précédentes les démar­ ches qui furent faites durant plus de deux années pour tâcher de reprendre la nonciature de St-Pétersbourg. Nous avons esquissé les flux et reflux d’espérance auxquels ces tentati­ ves donnèrent lieu. Il ne faudrait pas croire que pendant le long séjour de Mgr Arezzo à Dresde ce fut la seule préoccu1 Arezzo à Casoni, 13 nov. 1806.

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XXXVI

Introduction.

pation, et que la volumineuse correspondance ici publiée ne traite que de cet objet. On constatera d’abord que, même éloigné de son poste, l’ex-nonce de Russie continue de s’intéresser aux catholiques du grand empire et de suivre les affaires naguère amorcées par lui-même. On s’apercevra également que les lettres de cette « période de Dresde » sont très différentes de celles de la « période de St-Pétersbourg », que même elles ressemblent assez peu à des lettres de nonce à secrétaire d’état ou vice versa. Nous sommes à une époque où les événements politi­ ques, et avant tout les guerres napoléoniennes concentrent toutes les attentions. L’Eglise peut d’autant moins se désin­ téresser de cette agitation de l’Europe entière, qu’elle est cer­ taine d’en subir quelque contre-coup. Il n’en faudrait pour preuve que la cessation même du séjour de Mgr Arezzo à Dresde, mettant le point final à la nonciature de Russie. Aussi ne doit-on pas s’étonner si les correspondances d’Arezzo et de Consalvi publiées dans ce volume sont remplies de détails illustrant l’histoire profane de ce temps. Elles ont la valeur de documents ou de mémoires émanés de deux personnages de premier plan : d’une part l’éminent homme d’état que fut Consalvi; de l’autre, le « ci-devant ambassadeur du St-Siège en Russie », venu par la force des choses à Dresde et intime­ ment lié aux diplomates accrédités près cette cour. Elles mé­ ritent à ce titre une attention très particulière. On pourrait, d’après les seules sources publiées ici, récrire toute l’histoire de ce temps-là. Nous nous bornerons à signaler les têtes de chapitres, c’est-à-dire les sujets sur lesquels l’his­ torien trouvera à glaner le plus de renseignements. Tout naturellement, comme nous l’avons déjà noté, les af­ faires religieuses de Russie continuent de solliciter le zèle de Mgr Arezzo. A son départ de St-Pétersbourg il a laissé en suspens plus d’une négociation importante. De Dresde il fera en sorte, autant que les circonstances le lui permettront, de les terminer pour le bien de la religion. Entre toutes, celle qui pouvait le moins se passer de solu­ tion, c’était la nomination des cinq évêques nouveaux (cf.tome I, Introd., p. x l v i i et suiv.). Bien des brebis se trouvaient sans pasteur, et l’archevêque de Mohilev, le trop fameux Siestrzencewicz, était, au dire répété d’Arezzo, plus un loup qu’un gardien pour elles. Résumant les documents contenus dans

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Les nouveaux évêques.

X X X V II

le premier volume, nous avons indiqué dans YIntroduction (p. nxx) jusqu’où cette affaire embrouillée avait été conduite lors de la rupture des relations diplomatiques, en juin 1804. Une inconcevable confusion entre deux Giedroyc avait amené Rome à refuser en bloc la préconisation des cinq évêques. Une explication d’Arezzo finit par dissiper le malentendu, et le 20 août les évêques furent préconisés en consistoire public. Restait à avertir les intéressés et à leur expédier leurs bulles. La question se compliquait· d’un détail matériel, qui touchait cependant à un principe: le paiement des taxes consistoriales (cf. tome T, Introd., p. l x x et suiv.). A la rigueur et à titre excep­ tionnel, le St-Père aurait accepté de ne rien exiger ni pour l’expédition postale, ni même pour les frais de chancellerie. Mais l’Allemagne, qui déjàavait réclamé contre ces taxes très légitimes, s’autoriserait d’un tel précédent pour les refuser à l’avenir. Aussi était-on d’avis de diminuer notablement pour les évêques russes le montant de ces taxes, sans toutefois les supprimer entièrement. Autre difficulté: normalement les bul­ les des évêques devaient être remises au ministère russe, qui les transmettait aux intéressés. Maintenant que Rome n’avait plus de relations officielles avec le pouvoir impérial, quel serait l’intermédiaire? L’archevêque de Mohilev n’était nulle­ ment qualifié pour cela, et l’on tenait même à l’éviter. Après réflexion, Arezzo songea à son ami le duc de Serracapriola et il lui en écrivit dès qu’il eut reçu les documents romains. Il lui expliqua en même temps et sans ambages la difficulté relative aux taxes: le Pape, disait-il, sur l’avis du cardinal Gonsalvi, était disposé à envoyer ces pièces gratuitement, mais les employés de sa chancellerie avaient déclaré « qu’ils n’en­ tendaient pas se fatiguer pour les beaux yeux de Messieurs les évêques de Russie ».1 Quelque temps après, il crut bon d’écrire également à Gzartoryski pour lui annoncer la préco­ nisation des évêques et l’arrivée des bulles à Dresde. C’était là une bonne occasion de reprendre contact avec le ministre et d’exprimer l’espoir que les relations officielles seraient re­ nouées. Ayant expédié ces lettres, Arezzo à son tour attendit, gar­ dant en poche les fameuses bulles. Attente vaine, qui dura depuis octobre 1804 jusqu’en avril 1805. A cette époque-là, le 1 Arezzo à Serracapriola, 10 oct. 1804.

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XXXVI II

Introduction.

comte Stroynowski, frère du nouvel évêque nommé coadju­ teur pour le diocèse de Loutsk, passa par Dresde et fit des instances pour que les bulles destinées à son frère lui fussent confiées. Arezzo s’y refusa, et la raison se trouve indiquée dans une dépêche à Consalvi: il importait, dit-il, plus que jamais de suivre les voies régulières et de ne pas paraître vouloir ou pouvoir se passer du ministère impérial, il fallait donc obtenir que le Prince Czartoryski demandât officielle­ ment les bulles à Mgr Arezzo, et alors on les remettrait sans difficulté.1 Au fond, il semble que, derrière ce souci des for­ mes régulières, l’ex-nonce de Russie poursuivait très habile­ ment un autre dessein: il estimait qu’un cas comme celui-là démontrerait à Czartoryski, et aussi à son maître, la néces­ sité de renouer les relations avec le Vatican, et les obligerait à s’adresser encore une fois officiellement à lui-mêmé. Mais non: on ne vit pas cela à St-Pétersbourg, parce qu’on ne voulait pas le voir; et un jour, Czartoryski fit connaître à Mgr Arezzo, par l’intermédiaire de Serracapriola, qu’il pouvait « continuer de garder les bulles destinées aux évêques, vu que le besoin n’en était pas pressant ». 2 C’était écarter d’un revers de la main une difficulté trop réelle et manifester au représentant de Rome qu’on se passait bien de lui. Après cela, le silence se refit encore longtemps sur toute cette affaire des évêques russes. Une fois seulement, en no­ vembre 1805, il en fut indirectement question. Un fait survint, qui indigna Mgr Arezzo. Les bulles destinées à Simon Giedroyc, nommé suffragant de l’évêque de Samogitie, n’ayant pas plus été remises que les autres, le triste ecclésiastique qu’était l’autre Giedroyc, Ignace (cf. tome I, Introd., p. l iv et suiv.), avait eu l’audace de se faire nommer par l’empereur en per­ sonne coadjuteur avec droit de succession. Nomination sans valeur évidemment, mais qui créerait un terrible embarras pour le nonce le jour où, les relations diplomatiques étant renouées, il faudrait faire cesser cette intolérable irrégularité. Devant de telles difficultés en perspective, le pauvre Arezzo confessait qu’il aimerait mieux «être sacristain à St-Pierre que représentant du Pape à St-Pétersbourg».3 Toujours est-il 1 Arezzo à Consalvi, 19 avril 1805. 2 Arezzo à Consalvi, 17 mai 1805. 3 Arezzo à Consalvi, 22 nov. 1805.

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Les nouveaux évêques. - Négociations diverses.

XXXIX

que durant toute l’année 1806 on ne reparla plus de cette affaire ni des bulles des évêques préconisés depuis 1804. A son départ de Dresde, Arezzo remit les bulles entre les mains de Mgr Severoli, nonce à Vienne, en lui communiquant les instructions nécessaires relativement aux taxes. Gette question des bulles et des taxes consistoriales occupa, on le voit, bien des fois Mgr Arezzo pendant son séjour à Dresde. D’autres, qu’il avait eu à traiter alors qu’il était en Russie, reviennent encore ça et là dans sa correspondance des années 1804 à 1806. Trois ou quatre; fois il y est fait allusion aux grecs-unis et au collège ecclésiastique romano-catholique, qui, on l’a vu au premier volume de cette publication, avait donné jadis tant de soucis au nonce.1 A plusieurs reprises encore les jésuites de St-Pétersbourg, et particulièrement leur supérieur général, s’adressent à Mgr Arezzo pour le prier de transmettre à Rome quelque supplique et de l’appuyer de sa haute autorité. Une fois il s’agit de faveurs sollicitées par un certain Sradurski dans le but d’ériger une pieuse confrérie, Une autre fois, il est question de faciliter le départ pour la Chine de trois jésuites missionnaires. Cette affaire se place dans les derniers mois du séjour à Dresde, à une époque où des événements importants retiennent l’at­ tention d’Arezzo. Pourtant on voit d’après sa correspondance qu’il s’en occupe avec un soin particulier. Comme toujours il rattache la chose à la reprise de sa mission. Car le P. Brzozowski, alors général de la Compagnie de Jésus, lui a écrit que l’empereur Alexandre s’intéresse spécialement à cette mis­ sion et désire la voir réussir. Il importe donc grandement, écrit Arezzo au secrétaire d’état, de ne pas indisposer par un refus le gouvernement impérial, mais bien plutôt de favo­ riser « les bonnes dispositions qu’il manifeste pour une parfaite réconciliation ».2 Quelle fut l’issue de cette affaire, nous l’igno­ rons; et d’ailleurs elle importe peu, puisque en tous cas le bon effet qu’on pouvait en attendre, la reprise de la noncia­ ture, ne fut pas atteint. Pendant qu’il séjournait en Russie, Mgr Arezzo avait eu à s’occuper de nombreuses négociations au nom du St-Siège, 1 Sur les grecs-unis, voir 1.1, Introd., p. xcvn et suiv. Sur le collège ecclésiastique, voir ibid. p. lxxviii et suiv. 2 Arezzo à Consalvi, 3 oct. 1806,

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Introd uction.

XL

et nous avons dit, dans VIntroduction de notre premier vo­ lume, que les unes avaient été prévues lors de son départ de Rome et consignées dans ses Instructions, les autres étaient nées des circonstances. Nous venons d’indiquer celles qui, amorcées pendant le séjour à St-Pétersbourg, purent être poursuivies à Dresde. Bien d’autres durent être laissées sans solution. Dans les lettres publiées plus loin, on ne trouvera plus rien sur les missions de Géorgie, sur la question des biens des catholiques latins à Titlis et Gori, rien non plus sur Corfou, rien sur l’histoire des abbayes basiliennes, qui avait tant fait couler d’encre. Sur la revendication de la Propagande à propos de la terre de Morozov (cfi Ier vol., Introd., p. xcvi), il y aura encore une lettre d’Arezzo au cardinal Borgia;1 mais ce sera pour dire qu’à présent, éloigné de St-Pétersbourg, il ne peut plus rien faire. Ainsi cette période de Dresde voit l’activité de Mgr Arezzo bien diminuée, du moins pour ce qui concerne’les occupations propres d’un nonce apostolique. Pourtant, dès que se présente une occasion où Mgr Arezzo peut encore servir de trait d’union entre Rome et la Russie, on se garde bien de la laisser échapper. Un jour, dans les eaux qui avoisinent Fiume, un navire appartenant à un né­ gociant d’Ancône et arborant le pavillon pontifical, avait été saisi par une frégate russe et conduit à Corfou. Rien cepen­ dant, ni dans la cargaison, ni dans la composition de l’équi­ page, n’était de nature à inquiéter le gouvernement russe. On était en face d’une violation imméritée de la neutralité pon­ tificale. Arezzo averti aussitôt aurait pu prier le général Khanikov, ministre de Russie à Dresde, d’adresser les représen­ tations nécessaires à son gouvernement. Il préféra agir comme s’il était encore lui-même en fonction. Il écrivit directement au ministre Czartoryski et fonda sa réclamation non pas sur les relations diplomatiques régulières entre les deux gouver­ nements, lesquelles avaient cessé d’exister, mais sur les bons offices que le Pape ne cessait de prodiguer aux Russes et qui méritaient réciprocité. C’était habile, et pour régler l’incident présent, et pour ménager l’avenir. Czartoryski répondit avec la meilleure grâce et assura que des ordres nouveaux se1er sept. 1804.

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Négociations diverses.

XL!

raient donnés pour que la neutralité pontificale fût respectée. Tout finit bien. Mais il est à présumer qu’Arezzo avait aperçu dans cette négociation un moyen de renouer les rapports ré-' guliers avec la Russie. Son espoir fut déçu. L’affaire n’eut pas de suite, ni en mal ni en bien. Ne trouvant ainsi que de loin en loin à faire encore un peu l’office de nonce, le prélat avait, pourrions-nous dire, des loisirs. Mais vivant au milieu de la cour de Saxe et dans une époque historique si importante, il était à même de donner à Róme les renseignements les plus intéressants sur tout ce qu’il voyait et entendait. D’abord, cela se conçoit, il parle maintes fois de la situa­ tion du catholicisme en Saxe. Elle y est, déclare-t-il, « pire que celle des. juifs »,1 malgré le bon vouloir personnel de l’électeur. Il s’explique en détails et adresse à Rome un impor­ tant document sur le même sujet. Ainsi se fait-il l’auxiliaire précieux de Mgr Severoli, nonce à Vienne, lequel sera sans doute appelé un jour à présenter de justes revendications à la diète de Ratisbonne. Ses regards débordent les frontières de la Saxe. Il informe le St-Siège des difficultés où se trouvent les catholiques en Prusse et en général dans les Etats protestants. Il souhaite qu’on y porte remède par la voie diplomatique régulière. Mais il admet aisément qu’il faille user, dans cette négociation dé­ licate, d’une extrême prudence. Car il se rend compte qu’au regard des gouvernements non-catholiques la position romaine est difficile à soutenir. Comment réclamer la pleine liberté pour les catholiques dans les pays protestants, alors que, dans ses propres états, l’Eglise, d’après ses principes, se montre' intransigeante avec les dissidents? Une dépêche de Casoni l’a fait réfléchir sur les difficultés de cette affaire.2 Outre ces nouvelles et ces informations d’ordre proprement religieux, les lettres adressées par Arezzo à la secrétairerie d’état dans les années 1805-1806 sont remplies de détails sur les événements politiques, t ’eut ce qui touche la Russie l’in­ téresse, parce que cela peut n’être pas indifférent à la reprise de sa mission. Or la Russie fait constamment parler d’elle en 1 Arèzzo à Consalvi, 9 janv. 1806. ? Casoni à Arezzo, 30 août 1806.

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XLII

Introduction.

ce temps-là. On ne s’étonnera donc pas, on se réjouira plutôt qu’il se passe bien peu de courriers où Arezzo n’informe ses correspondants romains sur les guerres, les alliances, les mou­ vements de troupes, les négociations entre puissances, bref sur tout ce que peut apprendre d’intéressant celui qui fait partie d’un corps diplomatique. Dès le 15 août 1804, Arezzo signale que le bruit court d’une alliance offensive entre l’Angleterre et la Russie, que la Russie pousserait la Prusse à la guerre. Un peu plus tard (28 septembre) il annonce une tension entre la France et la Russie et fait cette réflexion que la Russie ne possède mal­ heureusement pas l’homme capable d’en imposer et de mener les affaires d’une main ferme. « La machine, dit-il, se meut par le fait de sa masse»; et il y faudrait autre chose, sousentend-il. En novembre 1804, un incident surgit à Hambourg. Le re­ présentant officiel de l’Angleterre, M. Rumbolt, est arrêté par des gendarmes français. Etant donnés les rapports tou­ jours tendus entre la France et l’Angleterre, l’affaire peut avoir des suites. Dans les cinq courriers de ce mois, Arezzo raconte tout au long ce qu’il en sait, ce qu’on en dit dans son en­ tourage. Il nous est impossible de reprendre ici, ne fût-ce que pour les résumer, tous les sujets d’ordre politique abordés par le prélat dans sa correspondance. Gela nous ferait dépasser le but cornine aussi les limites d’une Introduction. Au surplus, les sommaires placés en tête de chacune des pièces publiées plus loin retiendront l’attention du lecteur avide de documen­ tation sur l’histoire profane des années 1804-1806. Gontentonsnous de dresser une sorte de catalogue des matières, au moins des matières principales abordées par Mgr Arezzo, et sur les­ quelles sa correspondance apporte le plus de détails. D’abord les guerres de ce temps, avec ce qu’on appellerait volontiers leur préparation, c’est-à-dire les différends survenus entre puissances, et s’exaspérant jusqu’au conflit; les négo­ ciations diplomatiques, aboutissant à des alliances; la marche des opérations militaires, ce que du moins peut en connaître à distance un personnage bien informé; les désirs de paix qui ne cessent de circuler en ces années où les guerres sont presque incessantes, et les démarches de toutes sortes qui se font pour aboutir à cette pacification toujours fuyante. Puis

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Informations variées.

XLI1I

encore les affaires politiques romaines, sur quoi Consalvi ren­ seigne régulièrement Arezzo, et à son tour Arezzo fait ses réfle­ xions à Consalvi: la question des Légations pontificales, ques­ tion toujours pendante et dont, à certaines heures, on, croit apercevoir la solution; les mouvements de troupes françaises en Italie et la violation de la neutralité des Etats du Pape; une épidémie qui sévit en Toscane et y cause des ravages terribles, etc. Nous n’indiquons ici que les têtes de chapitres, et seu­ lement de quelques chapitres, sur lesquels l’échange de cor­ respondances entre l’ex-nonce de Russie et la secrétairerie d’état apporte des détails inédits. On reste étonné de voir avec quel soin Mgr Arezzo observait tous ces, événements, assez étrangers, semble-t-il, à ses nécessaires préoccupations, et avec quelle exactitude et perspicacité il les notait et les appréciait. Lorsque Consalvi, en plus d’une occasion, le féli­ citait de la manière dont il remplissait sa mission de repré­ sentant et aussi d’informateur du St-Siège, ce n’était pas là un éloge immérité. On le reconnaîtra en feuilletant ce livre. De son côté, d’ailleurs, Consalvi, moins peut-être par devoir de sa charge que par amitié personnelle pour Arezzo, écrivait chaque semaine 1 de longues lettres, où il donnait toutes les nouvelles intéressantes. Depuis le moment (août 1804) où il est question pour le Pape de se rendre en France pour le sacre de Napoléon jusqu’au glorieux retour à Rome (mai 1805), il n’y a peut-être pas un seul courrier où il ne soit question de ce voyage; et l’historien y trouvera plus d’un détail inédit. En ce même hiver 1804-1805, le Tibre, dont les crues sont le grand danger de la région romaine, inonde les quartiers bas de la ville et de la campagne voisine : on ne manque pas de tenir Arezzo au courant. Un jour, au théâtre Valle, un Russe, le Prince Stcherbatov, provoque un incident assez burlesque. L’affaire est racontée par le menu à l’ancien nonce de Russie. C’est dire que cette correspondance diplomatique a ça et là des allures d’annales historiques et religieuses. 1 En ces temps où l ’Europe était perpétuellement troublée par les guerres, les courriers avaient souvent peine à parvenir à destination. Arezzo et Consalvi se plaignent l’un et l’autre de ces irrégularités. Parmi les dépêches qui ne se retrouvent pas aux Archives Vaticanes il y eu a peut-être plus d’une qui a été perdue de la sorte.

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XLIV

Introduction.

Plus encore peut-être que les nouvelles consignées dans ces correspondances, les appréciations fournies par Arezzo sur les événements contemporains sont intéressantes à con­ naître. Les lettres étant secrètes, la plupart chiffrées, le prélat peut dire ce qu’il pense, sans crainte d’être lu ailleurs qu’à Rome. Aussi juge t-il avec liberté les hommes et les peuples, les grands comme les humbles. Un exemplè entre beaucoup. Ces années 1805-1806 sont dominées par les guerres de Na­ poléon dans l’Europe centrale. Arezzo connaît la puissance de l’empereur. La gloire d’Austerlitz ne s’efface pas. Toutefois voici qu’à l’automne de 1806, tout autour de la Saxe, les peuples s’arment plus formidablement que jamais. Dans les premiers jours de septembre, les troupes prussiennes traver­ sent Dresde, allant à la rencontre des Français. Arezzo, même en Russie où les parades étaient si brillantes, n’a jamais vu défiler d'aussi beaux régiments. Il en écrit des pages , à Rome, et c’est pour dire qu’à son avis « Bonaparte * va peut-être bien cette fois trouver plus forte partie, et qu’une grande ba­ taille où il aurait le dessous changerait probablement la face de l’Europe. En ce mois d’octobre, qui sera le dernier du séjour d’Arezzo à Dresde, les dépêches adressées à Rome se pressent: il en part une tous les trois ou quatre jours. Or, au milieu de ces émotions et après cette attente ou peut-être cet espoir d’un revers pour Napoléon, c’est la bataille d’Iéna qui vient tout bouleverser. Victoire éclatante, presque à l’égal d’Austerlitz, et dont les conséquences peuvent être considé­ rables. Arezzo n’omet pas de les juger en diplomate pontifical. L’abaissement de la Prusse, déclare-t-il, pourrait être fatal pour le protestantisme, qui trouvait là son principal soutien. Et frappé maintenant d’admiration pour l’homme qui a su vaincre des troupes aussi belles que celles des coalisés, il conclut: « La main de Dieu n’est pas pour rien dans ces prodiges, et c’est elle qui sans doute conduit le conquérant, comme un nouveau Cyrùs, là où celui-ci ne sait pas ».1 Nous avons dit que, quelques jours après léna, Arezzo était mandé à Berlin par le vainqueur et mis en demeure de quitter Dresde pour toujours. 1 Arezzo à Casoni, 7 nov. 1806.

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La Relation finale.

XLV

Reprenant le eherain de Rome et s’éloignant définitivement de la Russie, quel souvenir Arezzo emportait-il de sa mission? Aucune lettre de lui ne vient nous l’apprendre. En réalité, d’ailleurs, plus de deux années s’étaient écoulées depuis qu’il était sorti des frontières de l’empire, deux années pendant lesquelles il avait nourri vainement l’espoir de reprendre une mission que Rome désirait et dont St-Pétersbourg ne voulait plus. En novembre 1806, ce n’était donc pas préci­ sément la Russie qu’il quittait, mais ce lieu de refuge ou de demi-exil où la Russie l’avait contraint de se retirer en attendant des jours meilleurs. Et ces jours meilleurs n’étaient pas venus. Quel souvenir emportait-il donc de sa mission? Il avait commencé de le dire dès l’été de 1804 dans les premières lettres écrites de Dresde. Il acheva de le préciser lorsque, rentré à Rome en l’hiver de 1806, il rédigea cette Relazione dello stato attuale delle Chiese cattoliche esistenti nello Imperio russo e degli affari trattati in tempo dalla legazione apostolica da S. E. Mgr Arezzo: document de la plus grande importance, qui clôt le dossier de sa nonciature, tout comme les Instruc­ tions données par la Propagande au début de la mission ou­ vraient ce même dossier. On trouvera à la fin de ce volume cette longue Relation, divisée en chapitres et paragraphes, telle absolument que l’a écrite Mgr Arezzo. Nous y avons, comme pour toutes les pièces contenues dans ce recueil, joint un sommaire constituant en quelque façon une table des matières. Il suffira ici de jeter un regard d’ensemble et de souligner les points principaux sus lesquels manifestement l’ex-nonce a voulu insister, livrant ainsi sa pensée intime et manifestant ce qu’il y avait de plus caractéristique dans ses souvenirs de Russie. La Relazione finale rédigée par Mgr Arezzo offre ceci d’in­ téressant qu’elle forme un tout et qu’elle suffirait à documenter sur les affaires religieuses de la Russie au début du xixe siècle un lecteur même non averti des choses de ce vaste empire. Elle fut écrite évidemment pour le Pape., pour la secrétaireiûe d’état et pour lés consulteurs de la Congrégation de la Pro­ pagande; et il ne faut pas oublier que, dans les premières années du siècle dernier, l’Occident, et Rome en particulier, ignorait encore sur bien des points l’Orient. Arezzo juge donc à propos de commencer par un long chapitre sur la religion

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Introduction.

XLVI

russe. 11 y donne des détails succincts et précis sur le clergé orthodoxe, l’organisation et les pouvoirs du Saint-Synode. Celui qui ne connaît pas en gros l’histoire et la constitution de l’Eglise russe depuis Pierre le Grand, risque fort de ne pas comprendre la situation et les difficultés de l’Eglise catholique dans cet empire. Aussi Arezzo écrit-il cette phrase, qui pour lui est la clef de tout: « Si, d’après ce système de gouverne­ ment, de telles entraves restreignent le pouvoir et l’autorité des premiers prélats de la religion dominante, quelle liberté et quelle indépendance pourront espérer les évêques de la religion catholique, qui est là-bas religion tolérée, et comment les nonces pontificaux pourront-ils se flatter d’exercer leur autorité et leur juridiction sur les catholiques de cet em­ pire? a 1 Après quoi il dit quelques mots sur les principales confessions tolérées en Russie; et, amorçant tout ce qui va suivre, il en vient à parler du catholicisme. D’abord le nombre des églises catholiques romaines à St-Pétersbourg et leur des­ cription. Puis quelques détails significatifs sur l’attrait que bien des personnes de la société russe, et même certains dignitaires de l’église orthodoxe éprouvent pour les cérémonies catholiques. Enfin l’attitude des empereurs Paul Ier et Ale­ xandre Ier vis-à-vis du catholicisme. Pratiquement, conclut-il, il n’y a de nombreux catholiques et d’organisation catholique que dans les territoires jadis polonais, aujourd’hui russes. Là sont répartis tes neuf évêchés, six latins et trois grecs-unis. A chacun d’eux Mgr Arezzo consacre alors un chapitre plus ou moins étendu suivant l’importance du diocèse, suivant aussi les affaires qu’il a eu à y traiter durant sa nonciature et les difficultés qu’il y a rencontrées. Mohilev vient en tête à tout point de vue. C’est la métro­ pole de la Russie catholique. C’est aussi son archevêque, le malheureux Siestrzencewicz, qui a été pour Mgr Arezzo la source des plus grands ennuis. La Relazione contient sur lui plusieurs pages, et ces pages resteront à jamais la solennelle condamnation de cet homme indigne des honneurs ecclésias­ tiques auxquels le Pape Pie VI avait dû l’élever sur les instan­ ces de Catherine II; de cet archevêque néfaste qui a, durant plus d’un quart de siècle, gouverné le plus vaste diocèse du monde. Là, dans cette relation, sont inscrites ces épithètes 1 Chap. I, § 10.

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La Relation finale.

XL VII

d’« ennemi acharné du St-Siège », de « fléau de Dieu », qui demeureront accolées au nom de Siestrzencewicz. Arezzo fait l’inventaire lamentable des ruines dont le catho­ licisme lui est redevable: divorces obtenus à prix d’argent, sé­ cularisations arbitraires de religieux, protection manifeste ac­ cordée à de mauvais ecclésiastiques, et le reste. Et il conclut: Tant que cet homme vivra et sera où il est, un représentant du Pape, investi de pouvoirs étendus, est impossible en Russie. Tout au plus pourra-t-on empêcher quelque mal; mais on ne peut espérer poser les fondements du bien.1 Aux côtés de Siestrzencewicz se trouve un coadjuteur, Mgr Benislawski, homme excellent, avec qui Arezzo a entretenu les meilleurs rapports et dont il fait un éloge sincère. Mais l’heureuse influence que pourrait exercer Benislawski est con­ trebalancée et annulée par l’action de l’archevéque, qui est au fond l’ennemi de son coadjuteur. Après quelques autres renseignements sur des ecclésiasti­ ques résidant au diocèse de Mohilev, la Relazione indique le montant du traitement du métropolite, dix mille roubles, et l’usage peu édifiant qu’il en fait. Le chapitre se termine par une statistique portant le nombre des églises du diocèse, des prêtres séculiers et réguliers, leur revenus annuels, etc. Les chapitres suivants sont rédigés d’après le même plan. D’abord quelques données générales, historiques ou topo­ graphiques sur chaque diocèse; puis le nom de l’évêque et de ses suffragante; un jugement sur chacun d’eux, et le ré­ sumé des affaires traitées par Mgr Arezzo durant sa mission et regardant particulièrement le diocèse. Enfin la statistique administrative. Ce coup d’œil réfléchi jeté par le prélat sur ces différentes portions du troupeau catholique de Russie, cet avis médité et mûri durant deux ans, qu’il exprime avec une entière li­ berté vis-à-vis des personnes et des choses, tout cela donne à ces pages documentaires une rare valeur. A partir du chapitre XII, la Relazione se présente sous un autre aspect. Bien des négociations de Mgr Arezzo ne regar­ daient pas un dioçèse en particulier, mais débordaient ces cadres factices pour intéresser une plus large portion du trou­ peau, ou même le troupeau entier. Il y avait donc lieu, pour 1 Chap. II, § 11.

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XLVI1I

Introduction.

l’ambassadeur du St-Siège rendant compte de sa mission, d’in­ diquer de façon résumée les principales affaires qu’il avait été amené à traiter et l’état où il les avait laissées, afin que son successeur ou, dans tous les cas, Rome pût connaître avec exactitude où les choses en étaient arrivées. Nous n’avons pas ici à reproduire en l’esquissant le contenu de ces divers chapitres. Outre qu’il est toujours malaisé de résumer un ré­ sumé, et que ce serait simplement faire passer en français les pages, assez courtes d’ailleurs et parfaitement claires, que le prélat a rédigées en italien, on n’oubliera pas que durant son séjour à Dresde il n’eut presque jamais l’occasion de faire avancer notablement les affaires commencées à St-Pétersbourg; et dès lors nous devrions récrire ici même ce qui figure déjà dans YIntroduction de notre premier volume. Tâche superflue. Quelques jalons, une liste des chapitres, seront suf­ fisants. Un long chapitre d’abord, le plus étendu de toute la Rela­ tion, est intitulé Affari ecclesiastici dei Latini. Il y est reparlé abondamment de Siestrzencewicz. Au début de sa Relation, Arezzo nous l’avait déjà présenté et l’avait caractérisé sans ménagements. Ici il le montre à l’œuvre. Il retrace l’histoire des fameux pouvoirs exorbitants réclamés par l’archevêque, histoire qui avait été, du début à la fin de ta nonciature, la plus grave source de discordes entré le St-Siège et la Russie. 11 dit ensuite quelques mots sur les autres affaires intéres­ sant les latins, et qui furent menées à terme ou du moins amorcées par lui: la question des nouveaux évêques suffra­ gante, nommés, préconisés, et qui n’avaient jamais pu recevoir leurs bulles; puis l’histoire des taxes consistoriales; la récla­ mation relative aux propriétés latines de Géorgie; enfin l’af­ faire des terrains de Morozov appartenant à la Propagande. Au chapitre suivant il est question du Collège ecclésiasti­ que romano catholique, ce tribunal établi par oukaze d’Ale­ xandre Ier sur le modèle du synode russe, et qui, du point de vue canonique, n’avait d’ecclésiastique que le nom. Les Instructions données à Mgr Arezzo lors de son départ lui pré­ cisaient ce que Rome voulait obtenir sur ce terrain assuré­ ment difficile. On peut dire que durant sa nonciature rien, ou presque rien, ne fut acquis. Arezzo se contente donc, dans sa Relation finale, d’exposer la situation et de dire où l’on en est resté.

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La Relation tinaie.

XI. IX

Lo chapitre qui vient ensuite a trait aux affaires de l’Université de Vilna et de son Séminaire général, affaires qui sur­ girent a l’improviste, par le fait d’oukazes impériaux, durant la nonciature d’Arezzo, et qui pour l’avenir du catholicisme en Itussie étaient de grande importance. Nous avons en notre premier volume (Introd., p . l x x i i i et suiv.) résumé ce que lit le nonce au temps qu’il était à St-Pétersbourg. Pendant la « période de Dresde » les choses restèrent à peu près en l’étal. La Relazione liliale donne de tout cela une vue d’ensemble et signale qu’il y a là un point sur lequel Rome devra con­ tinuer de porter son attention. Pour en finir avec les catholiques latins, Arezzo consa­ cre un chapitre spécial aux jésuites de Russie. Ce sont les seuls religieux latins dont il soit parlé nommément dans cette Relazione, et l’on s’en étonnerait si l’on ne connaissait par plus d’un autre document la bienveillance et l’amitié que le prélat avait toujours témoignées aux Pères de la Compagnie de Jésus. Au demeurant, en ces premières années du xrxème siè­ cle, les œuvres des jésuites à St.-Pétersbourg, le collège qu’ils y avaient fondé et l’église Ste-Catherine qu’ils desservaient, étaient choses assez importantes pour être mises en relief dans ce rapport destiné au Pape et à la Propagande. C’est ce que prend soin de faire Mgr Arezzo, donnant quelques détails sur les ministères auxquels les religieux s’appliquent dans leur église, la principale église catholique de la capitale, et sur le « Collège Paulinien » que fréquentent les enfants des meilleures familles russes. Il fait un éloge marqué de leur zèle apostolique, que récompense un grand bien accompli auprès des catholiques et s’étendant même à ceux qui ne le sont pas. Il note l’influence qu’ils se sont acquise en peu d’années dans la haute société pétersbourgeoise, l’estime dans laquelle ils sont tenus par le ministère et par l’empereur même, estime qui les a fait choisir déjà pour s’occuper des missions de Saratov et qui leur fera donner bientôt sans doute d’autres missions dans la Russie méridionale. Ces pages consacrées aux jésuites se terminent par les lignes suivantes, qui à la fois précisent la situation et laissent entrevoir les difficultés futures, y compris les expulsions de 1816 et 1820: « L’arche­ vêque de Mohilev est certainement homme à gâter ou au moins à retarder le bien qu’on peut espérer de la Compagnie de Jésus. Avec l’archevêque, il ne manque pas à la Compagnie d Nonciat. de Russie.

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t

Introduction.

d’autres ennemis terribles, mais jusqu’ici leurs efforts sont restés vains, et il y a lieu d’espérer, avec l’aide de Dieu, qu’il en sera de même dans l’avenir ».1 On en vient ensuite aux « affaires des diocèses grecs-unis ». Affaires singulièrement compliquées et pénibles, affaires qui ont donné à Mgr Arezzo bien des tracas et sont loin d’être pleinement arrangées. La difficulté initiale, laquelle a d’ail­ leurs toujours existé, avant comme après lui, c’est pour ainsi dire l’existence même des uniates, et leur situation mal dé­ finie au regard de bien des Russes, cela qui faisait dire à Paul Ier qu’il n’étaient « ni chair ni poisson ». Russes par leur rite, et considérés comme non-russes par le fait de leur catholicisme, ils ont toujours été aux yeux des tsars de Russie des gens qui menaient double jeu. De là furent-ils mal vus, et puis persécutés. Le malheur est que, au temps de la non­ ciature d’Arezzo, ils étaient, par surcroît, en butte à la per­ sécution de l’archevêque catholique de Mohilev. L’ancien titre de métropolite uniate ayant été supprimé par oukâze de Ca­ therine II, Siestrzencewicz s’était mis à fourrager selon son bon plaisir et ses ambitions dans ce troupeau qui ne lui était pas confié. Nous avons résumé ces méfaits au volume précé­ dent (lntrod ., p, xcix) et dit combien il avait agi au mépris des intentions de Rome relativement aux fidèles et aux prê­ tres uniates. Arezzo s’employa à redresser tous ces torts, à faire fendre aux grecs-unis l’indépendance et les justes pré­ rogatives auxquelles ils avaient droit. Il y arriva peu à peu, à force de patience. Telle solution, comme le rétablissement de la dignité métropolitaine, n’intervint qu’après son départ de Russie. Mais il apparaît qu’à la fin de 1806, au moment où le nonce quittait Dresde et où sa mission prenait réelle­ ment fin, il laissait l’Eglise uniate de Russie dans une situa­ tion grandement améliorée et avec de solides raisons d’espérer dans l’avenir. Cette malheureuse portion du troupeau catho­ lique ne tarderait pourtant pas à voir renaître bien des diffi­ cultés, et aü cours du xrxème siècle elle traverserait des crises qu’elle n’avait encore jamais connues.2 Au cours de sa mission, Arezzo avait eu à intervenir dans une affaire, celle-là bien fâcheuse aussi, concernant les moines 1 Chap. XV, § 9. 2 Cf. B oudou, Le St-Siège et la Russie.

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La Relation finale.

LI

basiliens. Ces religieux, dans une question qui intéressait seu­ lement la discipline intérieure de leur ordre, avaient commis la maladresse d’en référer au pouvoir civil, en l’espèce au sénat. Un oukaze était intervenu, puis avait été annulé dans la suite. Siestrzencewicz avait été naturellement mêlé à cette affaire, ou bien plutôt s’en était-il mêlé au rebours des inten­ tions romaines et pour compliquer lps choses encore davan­ tage. Tout se termina par quelques ruines heureusement loca­ lisées; mais le,contre-coup aurait pu s’étendre à tous les uniates et même au-delà. L'Introduction de notre premier volume (p. cv et suiv.) et un chapitre spécial de la Relazione d’Arezzo (chap. XVII) donnent le résumé de ces malheureuses histoires. Reste un dernier chapitre de la Relation. Jusque-là Mgr Arezzo a voulu surtout donner une vue d’ensemble sur les ■affaires religieuses de la Russie et les négociations auxquelles il a été mêlé. Chemin faisant, il a bien noté les obstacles qu'il a rencontrés, il a bien indiqué les ruines qu’il a trouvées çà et là, ruines dues tantôt à la législation russe, le plus souvent hostile au catholicisme, tantôt aux circonstances défavorables où les fidèles de la communion romaine se sont trouvés, tantôt enfin, et le plus souvent hélas, au métropolite latin Siestrzen­ cewicz, ambitionnant d’être « pape de Russie ». Avant de ter­ miner le monument qu’est cette Relazione, Arezzo tient à grou­ per en un faisceau les abus qu’il a remarqués non seulement en Russie, mais en Saxe. Il se dit avec raison que c’est là ce qu’il importe de montrer à Rome. Le but d’une nonciature n’est autre que le bien religieux d’un pays. La première tâche est donc d’extirper le mal, et pour cela de le connaître. Ce mal, ou ces maux dont souffre le catholicisme à l’est de l’Eu­ rope, Arezzo a eu le loisir de les étudîer. Il lui reste à les signaler au centre de la catholicité. Et bien que sa mission ait été en principe limitée à la Russie, les circonstances l’ayant amené à vivre un long temps en Saxe, il n’hésitera pas à faire porter ses observations sur les deux pays. Premier abus, dit-il, les mariages mixtes : mariages de ca­ tholiques avec des orthodoxes ou des protestants. En Saxe du moins, la législation catholique relativement à l’éducation des enfants peut être appliquée. Eh Russie, au premier mal qui est le mariage mixte lui-même, s’en ajoute un autre: pour que les enfants ne soient pas privés de tous droits d’héritage de leurs parents, ceux-ci doivent s’engager à les élever dans

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UI

Introduction.

l’orthodoxie. C'est donc la. lutte contre toute extension pos­ sible des familles catholiques. Arezzo a constaté que les curés de Saxe, comme ceux de Russie, bénissent ces mariages mixtes sans se préoccuper (te demander les dispenses nécessaires. Il y a là, dit-il, un abus formel qui exige une énergique réforme; non pas qu’il faille interdire ces mariages dans ces pays, où ils sont évidemment bien plus fréquents qu’ailleurs, mais pour que du moins les curés et les missionnaires soient munis des pouvoirs requis. « Non moins général et non moins invétéré », continue-t-il, est l’abus des divorces. Le mal passe, dans la Pologne russe, ce que l’on voit partout ailleurs. Il n’est pas rare, dit-il, que dans un salon un homme se retrouve en compagnie de deux ou trois femmes avec qui il a successivement divorcé. Et ces divor­ ces sont prononcés après des années de vie commune, après que les unions ont déjà donné de nombreux enfants. Les juges ecclésiastiques se laissent acheter et les accordent pour des raisons absolument, futiles. 11 est évident qu’on est en présence d’une plaie très grave pour l’Eglise. Arezzo énumère les rai­ sons qui, d’après lui, ont amené peu à peu un pareil désordre; et parmi elles il en est une où Mgr Archetti, l’un de ses prédéces­ seurs à la nonciature de Russie, n’est pas indemne: il a com­ mis l’imprudence d’accorder certains pouvoirs à l’archevêque de Mohilev, qui en a une fois de plus fait mauvais usage. Ce sont là sans doute les plus graves abus relevés par le nonce. 11 y en a un certain nombre d’autres moins dangereux, qu’il tient pourtant à énumérer. Les préceptes de l’Eglise en matière d’abstinence et de jeûne sont presque lettre morte en Russie comme en Saxe, et tous les efforts des prédicateurs ou des confesseurs pour rétablir ces pratiques semblent de­ meurer vains. Les protestants et les schismatiques assistent souvent aux offices dans les églises catholiques, et là encore Arezzo estime qu’il y a une abusive communicatio in divinis.1 Enfin les derniers paragraphes de la Relazione sont con­ sacrés à deux ecclésiastiques, malencontreusement décorés de 1 On s’explique assez mal cette observation d’Arezzo. 11 est abusif et défendu, au moins d’après la législation actuelle de l’Eglise, que des non-catholiques prennent une part activé aux fonctions liturgiques, par exemple en servant la messe. Mais il ne leur est nullement défendu d’as­ sister à ces fonctions, au moins à titre privé.

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La Relation Anale. - Conclusion.

i.m

prelature* romaines, et qui donnent scandale là où ils se trouvent. L’un d’eux n’est autre que ce Badossi qui vivait à St-Pétersbourg alors qu’Arezzo y séjournait, et qui, malgré les ordres venus de Rome, n’a jamais voulu quitter la Russie (cfr. ll'r vol., lntrod., p. ex et suiv.). L’autre est un certain Torrenti, menant à Dresde une existence indigne. Sur ces tristes renseignements la Relation d’Arezzo prend tin. Soucieux toutefois d’en faire une pièce qui, à elle seule, documente entièrement la Propagande, le nonce prend la peine d’v transcrire en appendice les oukazes impériaux récents, qui définissent la situation légale du catholicisme en Russie. *** Ayant remis entre les mains du cardinal Casoni, successeur de Consalvi depuis quelques mois, le manuscrit de sa Relazione, Mgr Arezzo pouvait considérer sa mission comme terminée. Elle l’était, en effet de par la double volonté du tsar Alexandre et de l’empereur Napoléon. Pendant plus de deux années on avait espéré, à Dresde et à Rome, que la nonciature de St-Pétersbourg, une première fois emportée d’assaut en 1802, pour­ rait être reprise. Il n’y avait désormais plus d’espoir à garder; et l'histoire religieuse de la Russie au xixème siècle démontre bien l’exactitude de ce qu’avait écrit plusieurs fois Arezzo: le gouvernement de St-Pétersbolirg enverra volontiers un chargé d’affaires à Rome, mais il n’admettra pas la réciprocité. Quant aux résultats heureux de l’ambassade d’Arezzo, les centaines de dépêches publiées dans nos deux volumes les font connaître en détails, et nous nous sommes appliqués à les mettre en relief dans l’une et l’autre Introduction. Bien des négociations amorcées avec succès par le représentant du Pape auraient été fructueuses, non seulement pour l’Eglise, mais pour le bien de la Russie elle-même, si ne s’était produite la néfaste brisure qui, malgré tous les efforts de Rome et de son envoyé, ne fut jamais réparée. Quiconque jugera avec impartialité et d’après les seuls documents oflficielset authentiques la nonciature de Mgr Arezzo, donnera le beau rôle à la politique romaine et à l’envoyé du Pape. Il laissera peser sur le gouvernement russe une lourde part de responsabilité.

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BIBLIOGRAPHIE. L’indication Arch. Vat., que l’on trouvera le plus fréquemment dans la mention des sources de documentation, signifie qu’il s’agit, aux Archives du Vatican, de la collection Polonia-Russia, à moins qu’une autre collection ne soit indiquée expressément. A la bibliographie donnée dans notre premier volume, p. convient d’ajouter ici:

clxvj,

il

B oudou (Adrien), Le Saint-Siège et la Russie, 2 vol. Paris, 1922-1926.

ORTHOGRAPHE. Comme au volume précédent, nous avons laissé l’orthographe des noms propres telle qu’on la trouve dans le manuscrit. Mais quand elle est tellement déformée que le nom en devient méconnaissable, nous avons ajouté entre crochets [—] le mot écrit correctement.

PASSAGES CHIFFRÉS. Pour faire apparaître les passages Chiffrés, nous les avons inclus entre ces demi-crochets f —1- Il est à remarquer que dans la plupart des lettres chiffrées un certain nombre de mots sont en clair au milieu d’autres mots en chiffres. Pour ne pas multiplier ces demi-crochets, nous avons consi­ déré comme chiffrés les passages qui contiennent assez peu de mots en clair pour rester incompréhensibles sans déchiffrement.

CALENDRIER RUSSE. Dans les dates des lettres, quand il n’y a.qu’une seule date, c'est qu’il s ’agit du nouveau style. Si la date se réfère à Vancien style, nous avons soin de le noter ou d’ajouter la date correspondante du nouveau style.

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ABRÉVIATIONS. - Cardinal. ■ Eminentissimo. = Dominatio Vestra Reverendissima. = Nostro Signore. = Sua Santità. s. s. = Sanctitas Sua. S. = Sua Maestà. S. A. = Sua Altezza. S. D. Mtk = Sua Divina Maestà. S. D. N. = Sanctissimus Dominus Noster. S. B. = Sua Beatitudo. S. Ecc. , = Sua Eccellenza. S. E. = Sua Eminenza. V. Ecè. = Vostra Eccellenza. V, E. = Vostra Eminenza. V. S. = Vostra Signoria. V. S. Illma et Rma = Vostra Signoria Illustrissima e Reverendissima. Ch. Me. = Chiara Memoria. Sa. Me. = Sancta Memoria. M. = Monsieur. Mgr = Monsignore. Sig. = Signore. Pr. = Principe.

Card. Em0 D. V. Rma N. S.. S. S“

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1.

A rezso à

C o n s a lv i ( N . 1 ).

M e m é l, 1 5 j u i l l e t 1 8 0 4 .

Nouvelles de voyage. A propos du départ de St-Pétersbourg. Les archives de la nonciature. Halte à Riga. La route projetée. Arch. Vat. 352, orig. en p a rtie chiffré; cop. et m in. autogr.; 342, f. 1-3, cop.; 354, déchiffr. daté du 14 août.

Appena uscito dalla frontiera russa mi affretto di dare a V. E. le mie nuove. Sono giunto a'Memel questa mattina circa il mezzodì. Domani ne partirò. Per evitare le spese e gl’imbarazzi nel pas­ saggio di paesi soggetti a differenti dominii ho preso a Riga dei cavalli di vettura per essere condotto sino a Koenisberg, ove, a Dio piacendo, spero di arrivare mercoledì a mattina 18 del corrente. Non ho motivo di pentirmi sinora di siffatta risoluzione. Prevenni già V. E. da Pietroburgo sotto il dì 29 dello scaduto giugno che il dì 2 del corrente mi sarei posto in viaggio. E così di fatti è successo, fll passaporto datomi dal Sig. Pr. Czartoryski non è immune da quel segreto livore, ch’egli ha fatto sempre ap­ parire nelle cose di Roma, e specialmeante nell’affar del Vernègues. Non sono io caratterizzato in esso come ambasciatore attuale, ma come già accreditato in tale qualità presso l’imperiale corte ; il che distrugge il pretesto della partenza per congedo, ed è in manifesta contradizione col fatto medesimo del Principe, che scrivendomi dopo il noto congresso mi qualificò con tal titolo. Il Sig. Tatischef credo che non abbia lasciato di soffiare in questo fuoco, istigato sempre dal nostro benevolo Mohiloviense. Dopo le più mature rifles­ sioni ho creduto di appigliarmi al partito di fingere di non avere compreso l’ingiuria, comechè scritta in lingua a me ignota, e di non parlarne con alcuno. Che avrei guadagnato colle rimostranze? Forse nuovi torti. Se si fosse trattato solamente di sostenere la convenienza della corte pontificia, avrei potuto interessare in questa querela i miei colleghi, ed avrei forse superato il punto; ma nel tempo medesimo si sarebbe accresciuto l’irritamento del ministero e data forza alla cabala anti-cattolica. Gli affari della Chiesa, che sono l’oggetto primario della missione, ne avrebbero sofferto. Così almeno si è colmata la misura della pazienza, e se né verrà del male (che speriamo in Dio di nò) non si dovrà imputare ad impruN on rin t, A a Russia.

1

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2

No. 1: 15 juillet 1804.

(lenza o passi falsi fatti dal rappresentante pontifìcio.! Mi lusingo che N. S. e V. E. non disapproveranno questa m ia condotta. Ho portato m eco Tin uno dei m iei baulli la più gran parte del­ l'archivio, avendo usata la precauzione di farlo sigillare dalla dogana prima di partire, per non essere esposto a visita in R iga e alla frontiera. E realm ente n essuno mi ha inquietato. Ho lasciato al m io uditore quelle carte soltanto, delle quali avesse potuto avere un più urgente b isogno nel caso di doversi ripristinare le relazioni. Ho anche disposto prima della partenza il modo di avvanzare Tistanza per l’agenzia di R a g u si,1 che sotto altro m inistero sarebbe un titolo piucche sufficiente per far rimanere il m io uditore in Pietroburgo.! Mi sono trattenuto in Riga due giorni per far risarcire il mio legno e provedermi della m oneta necessaria al proseguim ento del viaggio. Non ho veduto colà alcuno del governo. 11 generale Buxhawen, governator generale di Livonia, Estonia e Curlandia, uomo di m olto garbo e di m ia particolar conoscenza, era a R evel in com m issione. D egli altri non ho cercato, com ’essi non han cercato di me. Sono stato più volte a quella chiesa cattolica, uffiziata da u n ’anno in qua dai gesuiti, che sono in numero di tre, ma aspettano in breve un quarto, ["molto applauditi dai cattolici e dagli stessi luterani per la buona loro condotta in opposizione colla pessim a tenuta da chi li ha preceduti. Il numero dei cattolici è colà di 7 in 8 m ila, e quei gesu iti mi hanno confidato, che le conversioni son o frequenti, e che i luterani vengono con facilità alla vera cre­ denza, sebbene convenga usare della m assim a cautela per non allar­ mare il governo; nel che li ho lodati, consigliandoli a non dipar­ tirsi mai da questo sistem a.! A Mittau vi è pure una chiesa cattolica, che ho anche visitata. E vvi per proposito un buon vecchio ex-gesuita e due sacerdoti sotto di lui. Ne ho inteso dir bene com unem ente. Mi tratterò un giorno a Koenisberg. Di là proseguirò il viaggio per Berlino in posta, ove conto fermarmi due giorni privatissim a­ m ente per dare un ’occhiata a quella capitale. Verso la fine del m ese sarò in Dresda. Se m i si presenteranno prima occasioni di scrivere a V. E., non trascurerò di farlo. Ed intanto ho l’onore di p rotestarm i-------. P. S. fA vverto V. E. che non io uso del passaporto russo fuori dalla frontiera, essendom i m unito a tal effetto in Pietroburgo di un passaporto prussiano, in cui è espresso il mio titolo nel modo conveniente a chi parte per congedo, o che è almeno autorizzato a far credere co sì.! 1 Voir t. i, préf. p. CLXftf.

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No. 2-3: 28 juillet 1804. 2. Consalvi à Arezzo (N. 14 ) . 1

3

Rome, 28 ju illet 1804.

Avis d'envoi. A rch. Vat. 350, orig. et m in. En m arge de la m in,, de la m ain de Consalvi : Si scriva cosi; et d'une au tre m ain: Con sopra carta alla solita d ire z io n e .

Col solito mezzo di Mgr. nunzio di V ienna trasmetto a V. S. ] llma la presente con fogli inserti, ai quali pienamente mi riporto. Non lascio in questa occasione di significarle che dopo l’arrivo del corriere Felice P om aroli,2 non ho ricevuto alcun dispaccio, ed in ­ tanto rinnovandole i sen si — — .

3. Consalvi à Arezzo (N. 15).

Rome, 28 ju ille t 1804.

L'affaire de la libération de Vernègues. Nomination de cinq évêques pour la Russie. Les taxes consistoriales. Rétablisse metit des jé­ suites à Naples. A rch. Vat. 350, orig. chiffré et dêchiff.

Io le accennai in altro mio dispaccio, che fil cardinal legato 3 mi aveva scritto che l ’imperatore Napoleone aveva finalm ente ac­ consentito alla istanza del S. Padre di rendergli il Vergues [Ver1nègues] per poterlo poi il Papa rendere alla R ussia. Non ancora però m i è giunta la notizia d ella effettuazione di tale condiscendenza dell’imperatore dei Francesi, io l'aspettavo e diteri per ciò due set­ tim ane a scrivere al Pr. Czartoryski, perchè volevo dare forza alla mia lettera eon tale notizia; m a poi tem ei che la dilazione fosse troppa, e che potesse parergli che al S. Padre fosse importato poco la risoluzione presa del di lei allontanam ento, onde scrissi al P rin­ cipe n ella passata settim ana il dolore per ciò provato dal S. Padre, ed il suo desiderio del di lei ritorno a Pietroburgo. Gli riscriverò su lla effettuata liberazione del Vernègues, subito che ne avrò la notizia, che ogni giorno attendo. Ella intanto non lasci di aiutarsi in Pietroburgo per mezzo dei suoi am ici per ottenere la accetta­ zione del attuale stato di cose, e procuri di far comprendere, che 1 Arezzo avait repris la num érotation de ses lettres au moment de son a r­ rivée à Memel (voir la lettre précédente). Consa’vi, lu i, continue la série dont on trouvera les treize prem iers numéros en notre prem ier volume. 2 Le courrier rom ain Felice Pomaroli é ta it arrivé à Rome le 8 ju ille t revenant de St-Pétersbourg, d’où il rapportait la nouvelle de la ru p tu re définitive des rela­ tions diplom atiques et d u congé donné au nonce (voir t. I, p. 7(H). * Le Card. Caprara.

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No. 3-5: 23 juillet— 4 août 18l)t.

per la apparenza di salvare la dignità può essere sufficiente il passo del di lei allontanam ento temporaneo. Io sono sm anioso delle di lei lettere, e specialm ente delle ultim e che mi avrà scritto da Pietro­ burgo dopo g li ultim i congedi col Pr. Czartoryski. Dopo il dispaccio recatom i dal corriere Felice io non ho ricevuto più altro da lei. Finirò col dirle che nel prossim o concistoro che si terrà a mezzo agosto si proporranno li cinque vescovi delli quali Ella mi mandò i processi, meno Giedroyc, il di cui processo manca, e si potrà attacare a questa causa il non averlo proposto, se si crederà da le i che possa farsene un capo di querela. Parmi però che per ora con ven ga tacersi su di lui e riserbarsi a farsene una grazia se le cose si accommodano. Per le tasse necessarie e spese di agenzia si rim edierà per questa volta di borsa del S. Padre per non ritar­ dare la proposizione. S i sta stendendo il breve della ripristinazione delli gesuiti nelli stati di N apoli e di Sicilia, e sortirà a giorni. Altro non è in sostanza se non un estenzione alli detti dom inii di quello dei 7 marzo 1801, che si lim ita al solo dom inio russo. I gesuiti delli due regni saranno soggetti al generale dell’ordine e per conseguenza al Padre Gruber che lo è presentem ente.-! 4. Consalvi à Arezzo (N. 16).

Home, 4 août 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. Arch. Vat. 350, orig.

Accludo a Mgr. nunzio di V ienna la presente con i fogli inserti, ai quali pienam ente mi riporto. Le accuso in questa occasione il ricevim ento del suo dispaccio in data dei 29 del decorso giugno. Con distinta s t im a -------. 5. Consalvi à Arezzo (N. 17).

Rome, 4 août 1804.

A propos du départ de St-Pétersbourg. La libération de Vernègues ajournée par Napoléon. Arezzo doit attendre à Dresde. Bref de rétablissement des jésuites à Naples. Le Pape invité à couronner Napoléon à Paris. Objections du Pape; réponse de Paris. Le Sacré Collège sera consulté. Arch. Vat. 350, orig. chiffré, et déchiffr. de la m a in d ’A reszo.

Mi è giunto il di lei dispaccio dei 29 giugno che incom incia ["« Scrivo in mezzo ». Confesso che m i è riuscito di m olta amarezza, e così al S. Padre, vedendo che n ell’ulteriore tempo scorso dopo la partenza di Felice, in vece di m igliorarsi le cose, alm eno nelle

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No. 5: 4 août 1804.

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forme, e n elle disposizioni d ell’anim o, si sono peggiorate, come dim ostra l’averle negato di vedere l’imperatore, e la freddezza della conferenza avuta col Sig. Principe Czartoryski. Ella ha fatto benis­ sim o di non pensare di fermarsi a Mittau, e di diriggersi a Dresda, dove Mgr. Severoli deve averle inviati m olti m iei dispacci tutti insiem e, avendo io a lei scritto in ogni ordinario. Ho anche il dispiacere di dirle, che mi scrive il Card, legato, che essendo tor­ nato a parlare a ll’imperatore dei Francesi, perche effettuasse la pro­ messa fattagli della restituzione del V ernègues, l ’imperafore non rispondendo nè sì nè nò, accolse però male il discorso, e dimostrò non oscuram ente, che non era questo il tempo, nè la circostanza di parlare di queste cose. Eccoci dunque (se non succede un cam ­ biamento) privi anche di questa risorsa, che una tale restituzione ci poteva som m inistrare. Io le scrissi, che quand,o avessi da lei ricevuto le notizie della su a effettiva partenza da Pietroburgo, e degli ultim i congedi, le avrei trasm esse a Dresda le ulteriori istru­ zioni. Parrebbe che ora potrei farlo avendo ricevuto il di lei ùltim o dispaccio dei 29 giugno. Ma oltrecche non so ancora rinunziare alla speranza di ricevere qualche altro dispaccio m eno disgustoso n ell’atto che Ella è partita, dico che realmente non saprei quali ulteriori istruzioni darle, stando ancora pendenti le cose. Quindi è che continui pure a trattenersi in Dresda, dove godrà g li stessi appuntam enti, che godeva in Pietroburgo, e staremo aspettando in ogni settim ana qualche favorevole occasione che sia effetto delle pratiche per la restituzione del Vernègues in Parigi. Se poi le cose andassero eccessivam ente in lungo, allora si prenderanno altre risoluzioni. Il breve per li gesu iti di Napoli è statò già trasm esso a quella corte, e diretto al Padre generale Gruber, ed è in sostanza una estenzione alle due Sicilie di quello fatto per la R ussia. Così è finito felicem ente questo affare. È del tem po, che li pubblici fogli e le lettere sono state piene d ell’in v ito fatto a N. S. d a ll’imperator de’ Francesi di andare ad incoronarlo in Parigi, chiedendogli di essere assicurato del suo condiscendervi per fargliene la pubblica formale istanza nelle forme convenienti. In affare sì grave e sì delicato per tante viste e rap­ porti, il S. Padre, dopo maturo esam e, e dopo preso consiglio da m olti delli principali del S. Collegio, espose in risposta le ragioni e le difficoltà che gli si presentavano per non aderire alla domanda, facendo anche sentire le condizioni sotto le quali avrebbe potuto prestarvisi, seppero alcune principali difficoltà fossero tolte di mezzo intieram ente. Nem m eno una parola sì è fatta su l tem porale della S. Sede, di cui il Papa lascia tutta la cura a Dio, come volle fare anche alla occasione del concordato, ma tutte le difficoltà sonosi

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No. 5-6: 4-5 août 1804.

aggirate sullo spirituale e sulla dispiacenza ancora che un tale viaggio potrebbe assai probabilmente eccitare nelle altre corti. Ora sono tornate le risposte di Parigi, dove niente si è rimasti con­ tenti della renuenza del S. Padre, e s’insiste più efficacemente che mai sulla dimanda, sciogliendo tutte le difficoltà proposte, e dando le speranze le più decise e fondate che dir si possa di accomodare li gravissimi affari spirituali, che hanno ancora tanto bisogno di emenda. In somma si dimostra il sommo bene che si ritrarrà dal dir di sì, e non si lascia di far travedere il sommo danno, che dal­ l’urto della negativa può prodursi. Il S. Padre ha risoluto di con­ sultare tutto intiero il S. Collegio, a cui ieri furono individualmente communicate tutte le carte, e si risolverà dopo visti tutti li voti. Scrivo a lei tutto ciò, perchè sappia cosa ci è finora di vero su tale affare, di cui tanto si parla ormai da tutto il mondo. Ella non deve pubblicamente palesare il fin qui detto, ma può servirle di lume sia per ismentire tutto ciò eh’è in contradizione con ciò, che le scrivo, sia per regolarsi con prudenza nel caso che da codesto ministero le si movesse tale discorso. P. S. Vengo di sapere, che per una sciocchezza delle ordinanze, che hanno portati li biglietti alli Sig. Cardinali, alcuni di questi li hanno ricevuti in ora sì tarda della notte, che essendo chiusi i portoni, ed avendo le ordinanze bussato per farsi aprire, e conse­ gnarli, tal combinazione ha dato luogo, come suol accadere in si­ mili casi, a delle ciarle per il paese sulla urgenza, sulla natura del motivo da ciascuno imaginato a suo modo, ed altri consimili sospetti. Quella cosa intanto io gliela accenno, in quanto eh’ Ella possa essere a portalo di comprendere e far comprendere (in caso di discorsi costi) da qual semplicissimo motivo derivino queste ciarle, che per tal circostanza sono nate, e che sicuramente non mancheranno al solito di essere scritte da Roma."!6 6. Arezzo à Consalvi (N. 2).

Berlin, 5 août 1804.

Nouvelles de voyage. Passage à Potsdam. A rch. 1’at. 352, m in. autogr. et cop.; 342, fot. 3, cop.

Sono giunto in questa città avantieri a mattina, e questa sera ne parto per essere a Dresda, piacendo a Dio, martedì prossimo 7 del corrente. Desidero veràmente di arrivarvi per sapere qualche notizia di Pietroburgo e di costi, essendo in una somma oscurità delle cose correnti e non potendo trovarne alcuno schiarimento che a Dresda, ove ho detto che mi si diriggan le lettere. Vi sarei già da più giorni, se la necessità di riattare il mio legno in Koenis-

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No. 6-7: 5-10 août 1804.

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berg ed il caldo spietato della stagione non avesse indispensabil­ m ente ritardato il m io viaggio. Ieri fui a Potzdam, ed ebbi luogo di ammirare l ’amenità, il buon gusto e la richezza di quelle reali delizie. La brevità del m io soggiorno in questa capitale non mi ha perm esso di far uso delle com m endatizie datemi spontaneam ente dai m iei collegh i di Pietroburgo, nè di visitare alcuno alla riserva del Sig. conte Mettermeli, m inistro cesareo, a cui ho dovuto rica­ pitare una lettera del Sig. conte Stadion, e eh ’ è gentilm ente venuto a vedermi, usandom i ogni sorta di attenzioni. Scriverò a V. E. tosto che sarò in Dresda, ed intanto con i sen ­ tim enti -------. 7. Arezzo à Consalvi (N. 3).

Dresde, 10 août 1804.

Arrivée à Dresde. Accusé de réception. Premières visites. L ’auditeur Alvisini à St-Pétersbourg. Difficultés suscitées aux ruthènes. Com­ pliments sur les affaires d'Espagne. Arch. Vat. 352, min. autogr. et deu x cop. dont l’une p a rtie lle ; 342, f. 3-5, cop.

Prevenni V. E'. da Berlino in data dei 5 corrente, che il di 7 mi lusin gavo di essere a Dresda. Non v i sono però giunto che la m attina del di 8 a causa delle grandi pioggie, che mi hann’ obbli­ gato di trattenermi una notte a Grosenhaym , piccola città distante di quà 4 leghe di Germania. Vi sono giunto in ottim a salute, grazie al cielo. Ero appena sm ontato dal legno, che il Sig. cavaliere U llo a ,1 m inistro di Spagna, è venuto a trovarmi, e mi ha consegnato un grosso pacco di lettere, fra le quali erano m olti dispacci arretrati di Y. E. Non farò oggi che citarli, giacché non ho avuto ancora il tempo di svolgerli intieram ente, essendo qui solo e non avendo con chi dividere il lavoro con sicurezza. Q uesti dispacci sono dei 19 m aggio, dei 9, 16 e 30 giugno, e dei 7 lu glio, tale che anteriori tutti all’ arrivo costi del corriere Felice. Contemporaneamente ho ricevuto lettera di Mgr. nunzio di Firenze in data dei 7 luglio, che m i avvisa Γ arrivo colà e progresso nel viaggio del detto Felice, e q u in d i posso arguire con tutto fondamento, che il decim onono o vigesim o giorno dalla su a partenza da Pietroburgo sia egli stato in Roma. Ho preso alloggio au Casque d'or, una delle buone locande di questa città. Il detto cavaliere U lloa, garbatissim o Signore, mi ha fatto ogn i sorta di esibizioni, tanto per la m ia presentazione a corte, che per ogni altra cosa, invitandom i a pranzo per l’indim ani. Ho accettato Γ in vito del pranzo, ma quanto al resto, m i sono scusato, volendom ela intendere co ll’ ottim o nostro Sig. conte Marco1 Lopez de Ulloa était, depuis 1803, envoyé extraordinaire d ’Espagne à Dresde.

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No. 7: 10 août 1804.

l i n i . 12 D i fatti sono stato da lu i ieri mattina. Egli mi ha accolto con quei segni di cordialità, che sono suoi propri, mi ha ricordato la sua divota sudditanza a N. S., e m i ha pregato di metterlo ai su oi piedi. Quanto poi alla presentazione, mi ha detto di andar subito a lasciare un viglietto di visita al Sig. conte di L oss , 1 m inistro di stato, e poi scrivergli per chiedergli 1’ onore di poter inchinare particolarm ente S. A. Srna Elettorale. Così ho fatto, e ne attendo risposta, che avrò dentr’oggi, e credo che mi sarà asse­ gnato per l ’udienza il dì di dom enica prossim a, che l’elettore torna in città da P iln itz, ove ora si trova alla campagna.· 11 conte Mar­ colini si dispone a partir per l’Italia colla sua consorte e fam iglia, e farà m ossa verso i primi d ell’entrante settembre. Ieri m attina erano al pranzo del cavaliere U lloa il vecchio Prin­ cipe Metternich 3 col suo figlio m inistro d ell’imperatore a Berlino, venuto qui per vedere il padre, che v i si è condotto anch’esso da una sua terra vicina, il Principe Gonzaga, il m inistro di Wirtemberg, e quello di R u ssia generale Canikoff.4 Tutti m i hanno usato le m aggiori attenzioni, ed il m inistro russo ha tenuto meco il contegno di una disin volta pulizia.

1 Le comte Camillo Marcolini, né le 2 avril 1739, vint à Dresde en 1752 comme page de l’électeur Frédéric-C hristian, qu i avait connu son père d u ran t un sé­ jo u r à Rome. Il s’acq u it la confiance et l’amitié du jeu n e prince Frédéric-A uguste, qui était électeur au moment où Arezzo séjournait à Dresde. A yant reçu succes­ sivem ent toutes les dignités de la co.ur électorale, il était arrivé en 1799 au rang de grand écuyer et de grand chambellan. En 1806, il fu t un adversaire de l’alliance de la Saxe avec la Prusse et depuis la bataille d ’ léna un des partisans de Napoléon. Il fu t attach é à cette idée ju sq u ’en 1813. Il suivit le roi de Saxe dans sa fuite à Prague, et revint avec lu i à Dresde. Il y resta d u ra n t le siège, et après la reddition de la ville il se rend it à nouveau auprès de la cour du prince à Prague. Il y m ourut le 10 ju ille t 1814. 2 Jean-Adolphe, comte de Loss (1731-1811), fut d ’abord m inistre de l ’in 'é rie u r du royaum e de Saxe en 1777, et p rit le portefeuille des affaires étrangères en 1790. 11 chercha, a u milieu des conflits de cette époque, à faire suivre à la Saxe un système de n eutralité. La bataille d ’Iéna n ’ a u ra it probablement rien changé à la situation de Loss, si u n e dépêche de Winn, m inistre d ’A ngleterre à Dresde, n ’était tombée au x m ains des Français, accusant le changem ent de politique de la Saxe de n ’être pas sincère. Pour apaiser la colère de Napoléon, l’électeur de Saxe congédia son m inistre. 3 Le prince François-George-Joseph-Charles de Metternich (174G-1818), m inistre d’Etat en A utriche, assista au congrès de R astadt comme plénipotentiaire a u tri­ chien et fut élevé en 1803 à la dignité de prince de l’empire. Il présida en 1804 e t 1805 le comité des princes médiatisés à Vienne et vécut ensuite dans la retraite. Son fils, Clément-Wenceslas, comte puis prince de Metternich (1753-1859), devint le fameux m inistre et chancelier d ’A utriche. 1 Basile Basilévitch Khanikoff (1759-1829), promu général en 1798, fu t désigné en 1802 comme envoyé extraordinaire et m inistre plénipotentiaire près la cour de Saxe, où il resta de longues années.

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No. 7-8: 10-11 août 1804.

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Ho pur ricevuto qui due lettere del m io uditore, che mi dà poca speranza di continuare il suo soggiorno in Pietroburgo. Si trova poi im barazzatissim o per la vendita dei m iei cavalli ed effetti, e per disim pegnarsi dal grave peso della pigione di casa; giacché essendo ora tu tti in cam pagna, non trovansi oblatori. Si assicuri V. E., che questo è per me un guaio non indifferente ed una delle m ie tribulazioni. Ma il Signore provederà. Gol primo ordinario conto di scrivere in Parigi al Card..legato e al generale H édouville, per inform arli am ichevolm ente d ell’esito d e ll’ affar di Vernègues.: Mi riservo a dare risposta a V. E. su tutti i su oi dispacci in altro ordinario, bastandom i di dirle per ora brevemente che l ’ affare dei ruteni-uniti non è quale è stato rappresentato al Sig. Card. Borgia ; 1 che non v ’ è stata nè v i è alcu n a adunanza nè di ruteni, nè di la tin i; e che il solo vescovo di Luceoria ha trattato e tratta col m inistro d ell’ interno com e già ne le scrissi. È bensì vero che da taluno si tentò di sedurre g li u n iti per indurli a far corpo con gli scism atici ; ana il buon vescovo Lew iski vi si è opposto con petto apostolico, e alla m ia partenza pareva ch e il timore fosse svanito. Mi rallegro con V. E. d ell’accom odam ento felice degli affari di S p a g n a 2 e del tratto generoso e m agnanim o, col quale ha ella coronato l ’ opera, tratto degno di lei, e che le fa tanto onore. A Sua consolazione le dico che se ha E lla n el m ondo qualche in v i­ dioso, ha pur’ anche m olti sinceri am m iratori delle sue virtù, del suo zelo, dei suoi talenti. Implori, la prego, sopra di me da N. S. la sua apostolica bene­ dizióne, affinchè sia m eco ovunque il ciél m i destini, e per fine me le r a s s e g n ò -------. 8. Consalvi à Arezzo (N. 18).

Rome, 11 août 1804.

La direction donnée aux lettres adressées à Arezzo. A r c h . V a t., 3 5 0 , q r ig . e t m in . E n m a r g e , d e la m a i n d e C o n s a lv i : Si scriva così; e t d 'u n e a u t r e m a i n : La solita soprascritta.

Dopo il dispaccio di V. S, Illma inviatom i da Pietroburgo in data del 29 giugno non me n ’é giu n to alcu n ’altro fino a questo m om ento. Siccom e però ho rilevato da un foglio di Mgr. nunzio in V ienna d ell’ ultim o ordinario, che era E lla partita per Dresda il dì 2 decorso, quindi è che supponendola giunta costà, le invio direttam ente il presente dispaccio senza approfittarmi del solito 1 Voir lettre de Consalvi à Arezzo, 19 m ai 1804, 1.1, p. 654. * Voir lettre de Consalvi à Arezzo, 7 ju ill. 1804, 1.1, p. 702.

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No. 8-10: 11-1 δ août 1804.

mezzo del divisato Mgr. nunzio, e così farò in seguito. Riportan­ domi intanto agli acclusi fogli per il di più che mi occorre sign i­ ficarle, le rinnovo i s e n tim e n ti-------. 9.

Consalvi à Arezzo (N. 19).

Home, 11 août 1804.

Rien de nouveau sur Vernègues. La question du voyage du Pape en France. A rch. Val. 350, orig. chiffré et déchiffr. de la m ain d ’A rezzo.

Niente ho da dirle in particolare Tsull’ affare del Vernègues, non avendo avuto alcun riscontro ulteriore da Parigi, e non vedendo m olto probabile fi averne finché le cose vanno così, come sono ora fra le due potenze. Nem m eno su l di lei conto ho da dirle cosa alcuna finché non mi giungano le risposte del Sig. Principe Gzartoryski alla m ia lettera dei 14 lu g lio ,1 e finché non mi giungano li di lei riscontri posteriori a quelli dei 29 giugno da Pietroburgo, che sono g li ultim i che ho ricevuto. Il S. Padre non ha ancora presa la sua risoluzione sul grande affare e specialissim o della gita a Parigi per la incoronazione del nuovo imperatore. Subito che sarà presa una risoluzione qualun­ que, Ella ne sarà avvisata, come pure non lascierò di avvisarne i m inistri esteri qui residenti. Se la risoluzione sarà per il sì, Ella ben comprende da se m edesima quanti riflessi si presentano alla considerazione del S. Padre in oggetto sì grave, e con quanta circo­ spezione deve regolarsi la risoluzione, sia circa l’aderire o il non aderire alla domanda, sia circa il modo in caso di adesione. Il S. Padre ogni giorno si trova in nuovi frangenti di tale importanza e peso, ch’è un miracolo il non soccom bervi n ell’agitazione e tor­ tura di spirito, che g li producano.!

10. Arezzo à Consalvi (N. 4).

Dresde, 15 août 1804.

Arezzo reçu à la cour de Dresde. La question du retour d’Arezzo en Russie. Le roi de Suède à Dresde et à Tôplitz. Informations diverses. Arch. Vat. 352. orig. en partie chiffré, m in. autogr. et cop. p a rtie lle ; 354, déchiffr. daté du 0 sept. 1804 ; 342, f. 5-0, cop.

Prosieguo ad informare V. E. d’ogni mio andam ento. L’avvisai col passato corriere sotto il dì 10 corrente, che avevo fatto doman1 II ne se retrouve pas de lettre de Consalvi à Czartoryski datée du 14 ju il­ let 1804. Nous avons reproduit (t. 1, p. 708) la min. d ’une lettre datée du 19 juillet. Mais la lettre ci-dessus et celle de Consalvi à Arezzo, du 14 ju ille t 1804 (t. I, p. 707) obligent à penser q u ’il y a eu une lettre à Czartoryski que nous ne possédons pas et dont la min. du 19 ju ille t ne nous a fait connaître q u ’une partie.

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No. 10: 15 août 1804.

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dare l’onore di essere presentato a S. A. SriTia Elettorale.1 Questo mi fù accordato dom enica scorsa. Andai a corte col m inistro di Spagna cavaliere U lloa. Dopo la gran m essa fui introdotto nelΓ appartam ento dei Principi, e successivam ente presentato al Pr. A n to n io ,2 al Pr. M assim iliano,3 a ll’arciduchessa Teresa, m oglie del primo, e alla Principessa Marianna,4 sorella dei suddetti Principi e d ell’ elettore. Da tutti sono stato accolto con particolare bontà, fm a specialm ente d all’ ottim a Principessa Marianna, che dopo averm i detto m olte cose graziose, mi soggiu n se che con piacere mi avrebbe veduto in Dresda in ogni altro tempo, ma che in questa occasione mi ci vedeva con dispiacere, perchè tem eva che il m io allontanam ento da Pietroburgo potesse pregiudicare agli affari della religione, e qui mi entrò in m olti dettagli interessanti e sopra i gesu iti e sopra la riunione delle due Chiese, e sopra lo spirito pub­ blico di quelle parti, e tutto ciò con un'interesse, che m i edificò, dim ostrandosi afflittissim a che il S. Padre per cosa cosi sem plice e così innocente, qual’ è quella del Vernègues, dovesse patire un sim ile d isg u sto .l D a ll’ appartam ento dei Principi passai in quello dell’ elettore, e fui introdotto alla sua udienza. Che savio, che edificante Principe! fH a egli desiderato di sapere tutto l ’ affare di Vernègues, ed ha m ostrato di prendere il più vivo interesse alla situazione del S. Padre, incaricandom i di testificargli i sentim enti del suo rispetto e figliale attaccam ento. T anto con lu i che con la Principessa Marianna mi son ’ io contenuto in modo che giustificando la corte di Roma, non ho mai aggravato quella di Pietroburgo, ed ho attribuito ad una positiva disgrazia e forse a m ia poca destrezza l’esito infelice di questo affare. E come con i Principi, così mi sono contenuto con i m inistri e cogli altri, che m i hanno m esso su questo discorso. So che questo contegno è piacciuto ai R ussi, che qui si trovano, ed è stato generalm enle approvato."!

1 L’électeur de Saxe éta it alors Frédéric-A uguste TU. Né le 23 décembre 1750, il avait succédé à son père Frédéric-Christian-Léopold, m ort le 17 décembre 1763. 11 s'était marié le 29 ja n v ie r 1769 à Marie-Amélie-Augusta, fille de Frédéric, prince palatin de Deux-Ponts. Il était le représentant de la branche albertine (catholique) de Saxe. 2 Le prince A ntoine de Saxe (27 déc. 1755-6 ju in 1836) épousa en 1781 MarieCaroline-Antonia, fille du roi Victor Amédée III de Savoie, et l ’ay a n t perdue peu de temps apres (en 1782) s’u n it en secondes noces, en 1787, à Marie-Thérèse, fille du grand duc Léopold II de Toscane. 3 Maximilien, né le 13 avril 1759, épousa Caroline-Marie-Thérèse, fille de Fer­ dinand, duc de Parme, laquelle m ourut le 1" mars 1804. * Marianne, ou plutôt Marie-Anne, née le 27 février 1761, m ourut, sans s’être mariée, le 26 novembre 18J0.

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No. 10: 15 août 1804.

Ho io avuto l’onore di entrare il primo a ll’ udienza d ell’ elettore. Dopo di me vi sono entrati il Pr. Metternich ed il. conte suo figlio, m inistro cesareo a Berlino ; e quindi tanto essi che io siam o stati in vitati alla tavola d ell’ elettore. Mentre i due Metternich erano in I conferenza col m edesim o, io sono stato introdotto d all’ elettrice, principessa anch’ essa di raro merito, e com m endabile per i suoi religiosi sentim enti e per la su a esem plare condotta. A tavola ho seduto a m an destra dell’elettrice ; a m an sinistra il Principe di Metternich. L’elettore era dirim petto all’ elettrice. Gli altri com m ensali in num ero di 14 o 15 erano le Principesse ed i m inistri di stato. Finito il pranzo siam o passati nella sala contigua a prendere il caffè, e quindi d op o'u n buon quarto d ’ ora di trattenim ento la corte si è ritirata. Di là accom pagnato dal m inistro di Spagna sono andato a far visita alle contesse di Loss e di Bourgsdorff, m ogli dei due principali m inistri, e quindi dopo diverse altre visite siam o stati a trovare la Principessa di Mencicoff, dama russa di m ia cono­ scenza. rColà m i sono incontrato col Slg. d’an traigu e, di cui Ella ben conosce le vicende. Il m inistro di Spagna m e l’ h a presentato. Io l’ ho abordato con disinvoltura, ed ho legato seco lu i una lunga conversazione sopra materie indifferenti. In seguito ha egli preso in disparte il m inistro di Spagna, e gli ha detto (come questi m i ha poi riferito) ch e era m olto contento di aver fatto la m ia cono­ scenza, ; che di R u ssia tutti scrivevano bene dei fatti m iei, che il Pr. Czartoryski se ne lodava m olto nel suo ultim o dispaccio, che l’ affare sarebbesi accom odato in breve, perchè il Vernègues era su l punto d’essere m esso ,in libertà, e che io sarei stato quanto prima richiam ato in Pietroburgo. Dietro questo discorso il m inistro di Spagna è entrato nel­ l’im pegno di coltivare l’Antraigue e d’im pegnarlo a pro nostro. Io non Γ ho ritenuto, né l ’ ho spronato, non fidandomi (a dirla schietta­ mente) nè della destrezza d ell’uno, nè della lealtà d ell’ altro. Gli ho detto solo che se il m io ritorno avesse dovuto aver luogo, biso­ gnava com binar bene le cose, perchè non avesse ad accadere1 la terza scena con poco decoro mio, della S. Sede e della R ussia m edesima. Mi regolerò in seguito a m isura delle circostanze e delle aperture che si daranno. Per altro confesso che secondo le dispo­ sizioni lasciate in Pietroburgo non so concepire alcuna fondata lu sin ga di questo ritorno.! Non sono molti giorni eh ’ è stato qui il re di Svezia (io non era ancora arrivato) che tornava a riprender la regina lasciata da lu i in Baviera. Non ha veduto alcune del corpo diplomatico. [Col 1 L’orig. porte a c c a d e r e , mais su r le déchiff. on lit a c c o r d a r e .

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No. 10: 15 août 1804.

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solo d ’Antraigues ha avuta una conferenza di due ore."! Di qua è andato a Toplitz, ov ’ è succeduta u n ’ avventura singolare. Il re ha fatto capo alla stessa locanda o v ’ era il conte Panin, che ne occu­ pava il m igliore appartamento. Pregato questi a cederlo a S. Μι“ ha ricusato bruscamente di farlo, dicendo che non avevasi alcun dritto di esiggere questa attenzione da uno, a cui erasi in altri tempi rifiutato l’ingresso n egli stati svedesi. E difatti quando egli uscì dal m inistero e sortì per congedo dalla R ussia, il re di Svezia non so per quale m otivo non volle accordargli il passaggio per i suoi dom inii. La partita non è certam ente uguale, e pare che quella soddisfazione, che u n particolare potrebbe forse prendersi con un altro particolare, non possa aver luogo fra un particolare ed un sovrano, m olto più cognato d ell’ imperatore. Il conte M arcolini, come le ho detto nel passato ordinario, partirà in breve per l ’ Italia. Egli desidera di avere un lascia­ passare alla frontiera dello stato pontificio per non essere soggetto a visite di dogana. V. E. ne sarà uffiziata dal Sig. Pr. A ltieri.1 Ne la prevengo e ne la prego ancor’io in nom e del suddetto Sig. conte Marcolini. Si dice già stab ilita un’alleanza offensiva e defensiva fra l'Inghil­ terra e la R ussia, che sarà presto dichiarata. ("Si dice pure che la R ussia travagli assa i il gabinetto di Berlino per determ inarlo alla guerra. S i vu ole che il m archese L ucchesini sarà richiam ato, come troppo ligio d ella Francia, e che insiem e col Sig. H au gw itz2 sarà pure rim osso il Sig. L om bard,3 segretario di confidenza del re di Prussia. Io per altro non garantisco queste nuove. Il conte di Provenza, ossia L uigi XVIII, è partito da Varsavia col duca d ’A ngoulèm e. Vi sono però rim aste la regina e la duchessa. Si crede che siano andati a Grodno, e che v i sarà colà un con­ gresso di tutti i Borboni. Questa notizia viene dal Sig. d’Antraigue, e la credo vera.;] Non veggo ancora alcuna lettera di V. E. posteriore all’ arrivo del corriere Felice, e ne stupisco, essendo già 58 giorni ch’ egli è partito da Pietroburgo, e 40 dacché dovrebb’ essere arrivato costì. Il primo corriere me ne dovrebbe recare, ed io Ί’attendo con impa­ zienza. E d iv o ta m e n te ------- .

1 Le prince Paluzzo A ltieri, q u i épousa la princesse M arianne de Saxe et en e u t q u atre fils. Il fu t comm andant des gardes nobles sous le pontificat de Pie V il, et en récom pense de sa fidélité, il lu t élevé à la dignité de sénateur à Rpme et nommé général com m andant la garde civique. Il m ourut en, 1834. 1 Le comte de Haugwitz (1752-1832), homme d ’é ta t allem and, qu i jo u a un rôle politique im portant d u ra n t l ’époque napoléonienne. 3 S ur J. G. Lombard, voir 1.1, p. 275, note 1.

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No. II: 1δ août 1804.

11. Arezzo à Consalvi (N. δ).

Dresde, 15 août 1804.

Réponse à la dépêche de Consalvi da 19 mai. Affaires de Naples, et d’Ignace Giedroyc. Réponse à la dépêche du 9 juin. Le roi de Sardaigne se retirerait en Russie. A r c h . V at. β δ 2, o r ig . e n p a r t i e c h iffré , a v e c d é c h iffr . e n m a r g e , e t m in . a itf o g r .; 3 4 2 , f. 9 -1 0 , cop.

Darò qualche cenno a V. E. sopra il gruppo di dispacci giuntim i contem poraneam ente da Vienna. E primieramente rapporto al lungo dispaccio dei 19 m aggio, le dirò che n ell’ im possibilità in cui sono di fare alcuna diretta rappresentanza al m inistero di Pietroburgo su l’in su ssisten za dei timori concernenti [Ί1 regno di Napoli per la om essa presentazione della chinea, non posso far altro che scri­ verne am ichevolm ente al duca di Serracapriola,! confortandolo a star di buon’anim o su questo articolo, sicuro che n ulla accaderà per parte Γdella S. Sede, che possa essere al re di dispiacenza e di pregiudizio, il d u ca l ne parlerà senza dubbio al Sig. Pr. Czartoryski, e così indirettam ente si otterrà Γ intento in qualche modo. Quanto al Giedroyc, veggo con quale zelo ed im pegno V. E. si è prestata ad agevolar le cose in modo che riuscissero di soddisfazione a ll’imperial corte di R ussia, ma tutto è ora fuori di tem po. Se le cir­ costanze portassero c h ’ io dovessi ritornare colà, m i regolerò a tenore delle sue savie istruzioni. Sul punto del vociferato congresso dei greci-uniti, le ho già scritto nel passato ordinario cosa siavi di vero, e cosa di falso. R elativam ente al dispaccio dei 9 giugno, dirò che sarà sempre bene che si solleciti la preconizzazione dei nuovi vescovi, perchè questo è uno dei capi più gravi di doglianza del m inistero, e di cui si fa forte l’arcivescovo di Mohilow a nostro danno. Non mi è giu n ta sinora la sua cifra d ei 2 giugno, quantunque m i siano arrivate le posteriori dei 16, 23 e 30 dello stesso mese. Quindi non saprei congetturare quale sia l’om m issione del Card, legato tanto pregiuclicievole al buon’esito dell’affare di Vernègues. Stim o in u tile di entrare in altri dettagli su le cifre e lettere ricevute; giacché nella mia lontananza da Pietroburgo ogni discu s­ sione e risposta si rende inutile. Quanto al re di Sardegna, debbo dire a V. E. che pochi dì prima ch’io partissi da Pietroburgo |Ί1 conte di Boutourlin mi disse, che finalm ente il detto re di Sardegna si era determ inato di lasciar Roma e di ritirarsi in R ussia. Io non m i ricordo se ne dassi allora cenno a V. E ., ma è facile che in quei giorni di confusione e d’imbarazzo l’abbia dim enticato. Si vede adesso che la cosa era concertata colla R ussia.! E p erfin e-------.

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No. lâ-13: 15-18 août 1804. 12. Arezzo à Gonsalvi.

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Dresde, 15 août 1804.

Nouvelles brèves. A r c h . V a t. 3 5 2 , m in . a u t o g r .; 3 4 2 , f. 10, cop.

Contem poraneam ente a questa mia le sa ia consegnato un piego dal Sig. Saverio Scu lth eis con due m iei dispacci segnati sotto questo medesim o giorno. Preferisco un tale indirizzo, perchè cosi si dà meno s u ll’ occhio, e si è m eno soggetti a revisioni e trattenim enti. Se mai per altro V. E. giudicasse diversam ente, non ha che indi­ carmelo. N el caso che dovessi tornare a Pietroburgo, avrò bisogno di far venire di costà un segretario di confidenza, giacché non è possibile che continui con un puro am anuense, com e ho fatto sinora, essendo la fatica superiore alle mie forze. Onde prego V. E. che verificandosi questo caso (che non so quanto sia probabile) si com piaccia di avvisarne l'abate Sala, ch'ho incaricato ipotetica­ m ente di farne intanto la ricerca. Ho lasciato la locanda, ed ho preso u n appartam entino, ove sto con più convenienza, più com odo è più economia. Il fatto del conte P anin col re di Svezia, che le riferisco di sopra non è accaduto a Toplitz, come ho m eglio saputo, ma qui in Dresda alla locanda detta Γ Hotel de Pologne. È vero però esatta­ m ente nei term ini che l ’ ho riferito. Ieri fui a pranzo dal conte di L osso [Loss], m inistro degli affari esteri, che h a avuto la bontà di dar questo pranzo espressam ente per me e per i due Mettermeli. Colla posta di Pietroburgo ho scritto questa m attina al mare­ sciallo Soltykoff, al conte B outourlin, al duca di Serracapriola, ai tre am basciatori, e a diversi altri del corpo diplom atico, per m an­ tener viva in quei personaggi la mia memoria. Le sia di lum e che dopo la m ia partenza da Pietroburgo le ho scritto da Memel sotto il dì 15 luglio, da Berlino sotto il 5 agosto, di qui sotto il 10, ed oggi è la quarta volta che le scrivo. A riserva della breve lettera scritta da Berlino e spedita per la posta, le altre hanno avuto tutte lo stesso indirizzo, cioè quello di cui mi sono servito quest’oggi. E per f in e ------ . 13. Consalvi à Arezzo (N. 20).

Rome, 18 août 1804.

Accusé de réception. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . e t m in .

Non manco per di lei intelligenza di accusarle il ricevim ento del suo dispaccio in data di Memel segnato li 15 del decorso luglio. Mi riporto agli acclusi fogli per ciò che m i occorre significarle, e con distinta s t im a -------!

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No. 14-15: 18-20 août 1804.

14. Consalvi à Arezzo (N.· 21).

Rome, 18 août 1804.

Réflexions sur le départ d'Arezzo de Pétersbourg, et sur son retour possible. Le concours éventuel du P. Gruber. La question du voyage du Pape en France. A r c h . Vai. 3 5 0 . o r i g . c h iffr é 'et d ê c h iffr . d e l a m a in d ' A r e z z o .

Il di lei dispaccio, che incom incia « Appena uscito » in data dei 15 lu g lio da Memel, m ’ istruisce fd elli ultim i fatti a lei accaduti in Pietroburgo relativam ente alle espressioni del passaporto ed altro colà occorso. Non posso non rammaricarmi in vedere così poca buona propensióne per non dire altro del m inistro verso la S. Sede, e la niuna speranza di un sollecito e buon term ine d ell’ affare. Nem m eno da Parigi si è avuto più alcun riscontro su lla effettua­ zione della prom essa restituzione del Vernègues. Altro non so dirle, se non che bisognerà aspettare da Dio e dal tempo qualche felice cam biam ento. Intanto E lla pure si trattenga in Dresda a tenore di quanto' le ho scritto n egli antecedenti dispacci. Subito ch’ io avrò le risposte del S ig. Pr. Czartoryski, gliele com m unicherò. Quanto alle buone opere dei gesu iti in codeste parti per la religion catto­ lica, sono di m ólta consolazione. Q ualcuno scrive che il P . Gruber sia di nuovo salito in grazia a Pietroburgo. Non potrebb’eg li g io ­ vare su l proposito del di lei ritorno? Non dubito che se il mezzo è opportuno,1 non isfuggirà alle di lei viste. R elativam ente a ll’ affar grande del viaggio di N. S. non si è presa dal S. Padre fino a tu tt’ oggi alcuna definitiva risoluzione, m algrado l ’ urgenza in cui è la cosa. Tanta è la m aturità, con cui il S. Padre procede in un tale sì grave affare, e sì delicato per se stesso e per i su oi rapporti. Da questo stesso deve comprendersi che quella risoluzione, che si finirà per prendere, sarà certamente l ’ effetto di una necessità indispensabile, e delle considerazioni degli effetti, che una necessità diversa potrebbe produrre. Ella ne sarà istruita subito che ci sia qualche cosa di consistente.! 15. Arezzo au Card. Gaprara.

Dresde, 20 août 1804.

I l l'informe de son départ de St-Pétersbourg et des raisons qui Vont motivé. Il le prie de s’employer éventuellement à faire que les relations soient renouées entre le St-Siège et la Russie. A r c h . V a t. 3 5 2 , m in . a u to g r .; 3 4 2 , f. 11, co p .

Mi credo in dovere di dar parte a V. E. che dopo tutti i tenta­ tiv i fatti inutilm ente per conciliare la differenza suscitatasi tra la 1 Les mots è o p p o r tu n o figurent dans les chiffres et m anquent dans le déchiffrem ent.

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No. 15-16: 20-24 août 1804.

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S. Sede e T im periai corte di R u ssia per la consegna del detenuto Vernègues, mi è finalm ente convenuto di prendere la dura risolu­ zione di allontanarm i da quella capitale. S i è procurato di colorire la cosa sotto l’aspetto di un congedo temporaneo, ma pur troppo le circostanze che lo hanno accom pagnato non lasciano luogo ad equivoco su quest’ articolo. È certam ente una ben disgraziata com ­ binazione, che un fatto estraneo a g l’ interessi della S. Sede abbia prodotto un a conseguenza cotanto d isgu stosa, ed abbia reso in u tili tutte le sollecitu d in i di N. S. e tutte le spese sostenute ad unico oggetto di m antenere la buona in telligenza fra le due corti. Sono sicuro che ΓΕ . V. non m ancherà d ’im piegare i su o i valevoli uffizi presso l’augusto capo di codesto impero per ripristinare le inter­ rotte relazioni ed im pedire quei pregiudizi, che risultar ne potessero al cattolicism o di q u elle parti. Io conto di trattenermi in questa città sin o a tanto che non riceva le nuove istruzioni d all’Em° segre­ tario di stato. Mi farà V. E. som m a grazia di ricordare il mio ossequio a ll’ottim o Sig. generale H édouville, quand’abbia occasione di vederlo, e di mettere anche lu i nei nostri interessi. E divotam e n t e ------- . 16. Arezzò à Consalvi (N. 6).

Dresde, 24 août 1804.

Accusé de réception. La préconisation des cinq évêques russes. La lettre autographe du Rape à l'empereur de Russie sur les pou­ voirs de l'archevêque de Mohilev. A propos de fausses nouvelles de Rome à faire démentir dans les journaux. Arezzo toujours bien accueilli à la cour. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . a u to g r . (3 lig n e s c h iffr é e s e t d ê c h iff. en m a r g e ) , e t m in . a u to g r .; 3 4 2 , f. 1 1 -1 3 , cop.

Colla posta di m ercoledì scorso 22 del corrente in ora assai tarda m i giunsero dalla parte di V ienna tre grossi pieghi di V. E. contenenti le segu en ti lettere e dispacci. Una lettera dei 2 giugno, che contiene il lungo e interessantis­ sim o dispaccio, che n ello scorso ordinario le scrissi di non avere ancora ricevuto. Questo dispaccio è andato a Pietroburgo, di là a Vienna, e da V ienna è venuto qui. Mi duole veram ente che non siam i arrivato in tempo, e sarebbe stato opportunissim o. Altra lettera dei 21 lu g lio , che racchiude i dispacci dei 10, 11, 14 e 21 detto posteriori a ll’ arrivo del corriere Felice. Ed un terza lettera infine dei 28 lu glio che m i porta un dispaccio sotto la mede­ sim a data. Nella brevità del tem po che passa tra l ’ arrivo e la partenza della posta, a grande stento ho potuto decifrare tutti i suddetti Nonciat. de Russie.

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No. 16: M août 1804.

dispacci, dei quali alcuni sono m olto volum inosi. Quindi mi scu­ serà V. E., se mi riserbo a risponderle n e ll’ordinario venturo, con­ tentandom i in questo di accusarglieli e darle qualche cenno su le cose più importanti. Nel dispaccio dei 28 lu g lio V. E. mi dice che nel prossim o con­ cistoro, che avrà luogo a mezzo agosto, si proporranno i cinque vescovi, dei quali io trasm isi costà i processi, m eno il Giedroyc. Questa espressione generica meno il Giedroyc m’induce di bel nuovo a pregarla di star bene s u ll’avvertenza di non confondere i due G iedroyc; l’ uno è Sim one, di cui esiste costà il processo, e su lla cui preconizzazione non v’ è nè può esservi alcuna difficoltà, essendo un ottim o ecclesiastico; l ’altro è Ignazio, ed è quello di cui non esiste costà il processo, e non v ’ è finora che la così detta nomina, o ssia dom anda d ell’ imperatore di farlo vescovo. Q uindi non dubito punto, che nel prossim o concistoro Sim one Giedroyc non sia per essere preconizzato cogli altri suoi quattro com pagni, cioè Howalt, Stroynow ski, Podhorodinski e Choloniewski. N ella sua cifra dei 19 m aggio antecedente alle precitate, e che com incia « La corte di Napoli » mi parla V. E. di una lettera di pugno di N. S. scritta all’ imperatore di R ussia per le facoltà delΓ arcivescovo di Mohilow, com ’ io le aveva suggerito, e spedita a Vienna per inoltrarm isi a Pietroburgo, quando si fosse in tempo. Questa lettera non l ’ ho io mai ricevuta, nè Mgr. Severoli me ne fa m otto in veruna delle sue. Farò inserire nelle gazzette l ’articolo, di cui mi tratta nella sua lettera dei 14 luglio, e per il resto m i regolerò, com ’ E lla mi accenna. Per suo lum e intanto le dirò che la cosa è notissim a, tutti ne parlano con elogio, ed io non sono stato in silenzio in questa circostanza. Ho già scritto a diversi am ici in Pietroburgo, com e le avvisai n ell’ordinario passato; ma dopo gli schiarim enti ed i lum i, che ho raccolto dai suoi ultim i dispacci, lo farò più diffusam ente e con maggiore efficacia, sapendo ora lo scopo a cui debbo diriggermi. TPer mezzo del cavaliere U lloa continua la pratica col Signor d ’Antraigue, colla m assim a prudenza e l circospezione. Anche su di questo le parlerò nel futuro ordinario. Per ora non ho tempo di estenderm i davantaggio. Anche dom enica scorsa ebbi l’onore di pranzare alla tavola dell ’ elettore e di ricevere da lu i e da tutti g l’in dividui della sere­ nissim a casa le m aggiori dim ostrazioni di onorevole accoglienza. Non ho notizie del mio uditore, che dei 25 luglio, e sino a q u ell’ ora n u lla v ’era di deciso. E per fin e -------.

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No. 17-19: 25 août 1804. 17. Consalvi à Arezzo (N. 22).

19

Rome, 25 août 1804.

Au sujet de l’absence de courrier. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . e t m in .

Dopo il dispaccio di V. S. Illma di Memel, che le, accusai n el­ l’ordinario scorso, alcun’altro me n ’ è pervenuto. Le ne reco questo riscontro per su a in telligenza, e riportandomi a ll’accluso foglio per il di più, che mi occorre significarle, con d istinta s t im a -------.

18. Consalvi à Arezzo (N. 23).

Rome, 25 août 1804.

Les cinq évêques russes ont été préconisés. Les bulles seront envoyées. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r i g . e t m in , E n m a r g e d e la m in .: La solita sopra carta.

V engo a partecipare a V. S. l l l ma che nel concistoro d ello scorso lunedì 20 corrente furono preconizzati li cinque vescovi del do­ m inio russo. Penserei d’inviarle n e ll’ordinario venturo le bolle, e tu tt’altro da rim ettersi ai predetti vescovi, ma a dirle il vero non so ancora déterm inarinivi prevedendo che per il volum e la spesa della posta am m onterà ad una som m a non indifferente, sebbene di tal spesa potrà E lla ripetere il rim borso da ciascuno dei divisati sog­ getti; se n ella settim ana entrante mi si presenterà qualche occasione straordinaria, me ne approfitterò volentieri. Basta io non lascio intan to di prevenirla di tutto questo ad oggetto Ch’Ella possa avanzarne la notizia al su o uditore in Pietroburgo, e così con tal m ezzo prevenire ciascuno d egli enunciati vescovi della loro preconizzazione. Tanto per ora vengo a significarle su quest’oggetto, m entre rinnovandole i s e n s i -------.

19. Consalvi à Arezzo (N .24).

Rome, 25 août 1804.

Rien de neuf pour la reprise des relations avec la Russie. Rien de décidé pour le voyage du St-Père en France. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . c h iffr é e t d ë c h iff. d e l a m a in d ’A r e z z o .

N iuna ["risposta è giu n ta ancora del Sig. Pr. Czartoryski, nè poteva giungerm i, e n iu n buon riscontro m i è giunto da Parigi su l Verriègues, onde la nostra situazione con la R ussia non è punto cam biata. D io faccia che si apra qualche strada, m a non mi pare n elle circostanze attuali di vederne nem m eno il principio.

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No. 19-20: 25-27 août 1804. L’affare di cui le ho fatto parola nella mia dei 18 corrente al paragrafo che incom incia «R elativam ente» è tuttora indeciso, facen­ dosi quello che si può, perchè non abbia da meno nelle attuali circostanze, ma non so quanto potrà riuscire, altro non si può scrivere su quest’oggetto.1 20. Arezzo à Consalvi (N. 7).

Dresde, 27 août 1804.

Le malheureux silence du Card. Caprara au cours de l'affaire Ver­ ne (fues. Action d'Arezzo pour amener la reprise dea relations diplomatiques. Le titre officiel d'Arezzo. Réception à la cour. L'af­ faire Badesse. Le comte et la comtesse Marcolini. Hommages au St-Père. A r c h . Tot. 3 5 2 , o r ig . a u to g r . e n p a r t i e c h iffré , e t m in . a u to g r .; 3 5 4 , d é c h iff. d a t é d u 1 3 se p t,; '342, f. 13-15, cop.

Quanto V. E. Tmi confida n ella su a cifra dei 2 giu gn o rapporto al silen zio del Card, legato su lla nota proposizione del Prim o Con­ sole, m i ha fatto veramente sbalordire. Non avrei mai creduto che un uom o della sua esperienza e sagacità fosse capace di una sim ile svista. Pur troppo vi sono degli affari, che nascono disgraziati e che n iun arte, niuna industria può ritirare dalla loro fatale pen­ denza. Qual lieve causa difatti ci ha tolto il fruito di tanti sudori, di tante pene, di tanti dispendi, ed ha impedito che si profittasse di una sì bella occasione di terminare l’affare non solo con van­ taggio, ma ancora con gloria im m ensa di Roma in faccia a ll’Europa, spettatrice di una lotta sì lunga e sì perigliosa. Ma quel eh’ è fatto è fatto. Conviene ora pensare al rimediò. Io seguendo i consigli di V. E. continuo a scrivere in Pietroburgo ai m iei am ici, non già in aria di pressarli a procurare il .mio ritorno, ma per interessare la loro benevolenza a pro mio e disporli ad agire, quando ne sarà venuto il momento, cioè la restituzione del Vernègues. Oltre le persone già indicate nei passati dispacci, ho scritto di bel nuovo al duca di Serra Capriola ed al conte Bouturlin, ho scritto pure al am m iraglio Tschichakoff, m inistro della marina, ed al dottor Griwe, m edico d ell’ imperatore, ed ho scritto in modo da risvegliare un certo desiderio di me ed un sentim ento di com passione e d ’inte­ resse pel rigore con cu i sono stato trattato, Avrei potuto scegliere persone di un rango più elevato, ma V. E. ben comprende che non si può avere con tu tti quel tuono di fam igliarità, che abiliti ad entrare in certi dettagli. La trattativa del cavaliere U lloa col Sig. d’Antraigue 1 si è dovuta sospendere nei giorni scorsi, perchè 1 Ces trois mots co l S i g . d ' A n t r a i g u e s sont soigneusem ent barrés dans le déehiff.

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No. 20: 27 août 1804.

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quest’ultim o è caduto am m alato, m a si riprenderà, sempre però con prudenza e circospezione. Ad onta d i tutto ciò, ad onta di quel più che farà certam ente V. E ., confesso ch e non so concepire m olta lnsin ga d i un buon esito n elle attuali disposizioni di quel m inistero, e durante F influenza d i quella clicca anti-cattolica. N on b is o g n a . perdersi d i coraggio. D io può far prosperare, quando m en lo pen­ siam o, le cose le più disperate. D issi a V. E. ch e il Pr. Czartoryski m i caratterizzò n el passa­ porto russo com e le ci-devant am bassadeur du S. Siège alla corte di R ussia. U n a tale circostanza m ’ imbarazzava non poco per la maniera di produrm i a q uesta corte, o v ’ è un m inistro russo. Siccom e però il Principe suddetto m i autorizzò a dichiarare pubblicam ente eh ’ io partiva per congedo, e m i prom ise d i dichiararlo e g li stesso, com e difatti lo dichiarò con alcuni m inistri, così non ho esitato ad annunziarm i alla corte com e l’attuale am basciatore della S. Sede in R u ssia, m a n el tem po stesso non volendo dare qualunque ben­ ché lontano pretesto d i reclam o a l m inistro russo qui residente, ho preso l’espediente, n elle prim e visite, d i lasciar quelli biglietti stam pati, che u sava io in Pietroburgo, e che sono concepiti così : L’archevêque de Séleucie, am bassadeur extraordinaire du St-Siège, ove, com ’É lla vede, non è espressa la corte, presso di cui sono accreditato. In questa gu isa Fom m issione o n on dà s u ll’occhio, o s ’interpreta per u n a pura dim enticanza prodotta d alla com odità di trovarsi con sim ili biglietti. Il fatto sta che la cosa è passata, niuno ne ha parlato, ch’io sappia alm eno, ed ora m i trovo in possesso alla corte dèi tratta­ m ento di am basciatore. Ieri m attina (dom enica) v i fù corte secondo il solito, lo v’ inter­ venni, e m i credetti in obbligo d i fare al Sig. Elettore e a tutti di sua serenissim a casa i com plim enti d i N. S., che furono graditissim i. Ho creduto ancora di confidare al Sig. Elettore il prossim o ristabilim ento dei gesu iti in N apoli, cosa ch e g li h a fatto som m o piacere, essendo tanto eg li ch e g li altri Principi' e Principesse affezionatissim i alla Compagnia. Mi son o tanto più incoraggito a fargli questa confidenza, che le gazzette di Francfort! già l ’annunziano com e cosa sicura. N on ho m ai detto a V. E. che nelle circostanze, n elle quali mi son o trovato n egli u ltim i m esi del m io soggiorno in Pietroburgo, non giudicai opportuno d i pressare efficacemente fMgr. Bad o ssi] a tornarsene in Roma, e m olto m eno d’intim argli la decadenza dalla prelatura. E gli n e avrebbe m enato il più alto clamore, e non era prudenza allora l’eccitarlo. H o dunque lasciato le cose n ello stato in cu i erano. Avendo però e g li dism esso la locanda, lo scandalo si rende adesso m eno rim arcabile. Serva questo cenno in discarico d el m io dovere.

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No. 20-21: 27-31 août 1804.

La contessa Marcolini è già partita per Vienna. Il conte Marco­ lin i la seguirà fra qualche settim ana. Torno a ricordarle il lascia­ passare alla frontiera per lu i e per i suoi effetti. Mi m ancano ancor’oggi le lettere del m io uditore. Finisco col ringraziare V. E. e pregarla di ringraziare um ilm ente in m io nome N. S. della bontà colla quale riguardano entrambi le mie povere ed in u tili fatiche. P osso assicurarla che ho letto colle lagrim e agli occh i g li articoli delle sue preziosissim e lettere, che mi concernono. E come non im piegare i sudori e la vita stessa per servire chi sa non solo compatire, ma apprezzare ben’ anche i più piccioli e sfor­ tunati servigi? E qui con infinito o sse q u io -------.

21. Filippo Bartolomei à Angelo Angelini. 1 St-Pétersbourg, 19 (31) août 1804. La situation de l'auditeur Alvisini à St-Pétersbourg. La vente du mobilier du nonce. Arch. Vat. 354, cop. (le la m ain d ’A resso.

Dopo avervi scritto due lettere in data dei 13 e 25 luglio dirette in Dresda, speravo che voi appena giunto in questa città m i daste le nuove del vostro viaggio, e quelle ancora del vostro prelato, e particolarm ente mi accennaste per m ia regola qualche notizia intorno al mio affare, che tanto vi raccomandai, per cui voi scriveste in Roma per occasione del corriere Felice arrivato il dì 8 luglio, e di cui credo che avrete trovate le risposte in Dresda. Ma non ho avuto altra lettera dopo Γ ultim a, che mi scriveste in data dei 20 lu glio. Mi crederete forse in viaggio per codeste parti, com e vi dissi, per fare un giro, e vedere di esitare qualche cosa, che mi resta qui incagliata, e in u tile per trovarmi alla fiera di Lipsia. Ero infatti assolutam ente risoluto di venire anche per liberarmi da tanti intrighi, e toglierm i dalla pena di nulla poter vendere, e nulla pro­ fittare in queste circostanze, in cui sono tutti ristretti, e volevo profittare della com pagnia di Moretti sin o a Berlino, che doveva partire da molti giorni, e che non è ancora partito. Ho quindi esternata la mia intenzione ad alcuni m iei am ici capaci del paese, e d egli affari, e tutti mi han consigliato a non abbandonare per 1 Cette lettre est soi-disant adressée par u n am i de Mgr.. Alvisini, a u d ite u r de nonciature resté à St-Pétersbourg après le départ d ’Arezzo, a u domestique d ’Arezzo. En réalité, Alvisini ne pouvant plus écrire directem ent à Arezzo, a trouvé ce moyen détourné de correspondre encore une fois avec lu i (voir lettre d ’Arezzo a Consalvi du 20 sept. 1804). De là l ’in térêt de cette dépêche. L’a u teu r se sert, polir expliquer la situ atio n à Pétersbourg, d ’expressions voilées.

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No. 21-23: 31 août-ler septembre 1804.

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ora il mio negozio per m olti riflessi, che mi hanno capacitato. Ho creduto di fare piutosto a modo d ’altri che a modo mio, e differire il mio giro per vedere se la vendita qui dei miei effetti prenderà buona piega, o n ò; e in caso contrario risolverm i ad effettuare il mio disegno. Ad ogn i caso però non mancate di rendermi subito inform ato delle vostre nuove e del connoto affare di Roma, le di cui risposte u n ite alle vostre riflessioni potranno darmi m olto lum e e farmi risolvere per la m eglio. La vendita degli effetti del vostro prelato ini ha m olto imbarazzato, e m ’imbarazza. R ingrazio Dio di avergli potuto dare u n ’ attestato della mia stim a. Gli effetti restati invenduti, dovendosi evacuar la casa, gli ho fatto portare in mia casa, sebbene sia a ll’ estrem o ristretto, giacché il Sig. R oversi sotto m ille pretesti non ha voluto caricarsene. Il Sig. uditore, che da questa pessim a azione e da m olte altre ricevute dal Sig. R oversi, n ’è stato som m am ente costernato, è andato ad abitare nel palazzo del Sig. am basciatore di Svezia, che in tali circostanze gli ha offerto un ’a l l o g i o -------.

Consalvi à Arezzo (N. 27).

22.

Rome, 31 août 1804.

Le voyage du Pape en France. A rch. Vat. 350, orig. chiffré et déchiffr. ile la m a in d 'A rezzo.

TSe si finirà per doversi decidere al sì su l grande affare, di cu i le parlai n ella m ia cifra dei 23 a g o sto ,1 che incom incia « L’affare », E lla ben vede quale nuovo peso sarà questo per fare affatto tra­ boccare la bilancia a nostro danno a Pietroburgo, non potendo non esser veduto con m alissim o occhio colà un passo sim ile. Sento e vedo tutto ciò, e di tale com binazione di contrasti di diverse v iste mi piange il cuore, ma d’altronde com e si fa à più trattenere? Altro non dico. Ella m ’intende.] 23.

Consalvi à Arezzo (N. 25).

Rome, 1er septembre 1804.

Envoi des bulles pour les cinq nouveaux évêques de Russie. Question relative à l'un d'eux. Le paiement des taxes consistoriales. A rch. Vat. 350, orig. et m in . En m arge de la m in ., de la m a in de C onsalvi: Si scriva cosi; p u is d ’une au tre m a in : Bolle e decreto; p u is: Solita direzzione.

A ll’occasione che ritorna a V ienna Andrea Boski, cameriere di quel Mgr. nunzio da esso speditom i in qualità di corriere straordi1 Nous n ’avons pas de dépêche de Consalvi datée d u 23, mais bien une du 25, dans laquelle un paragraphe commençant par « L’affare » concerne la question du voyage du Pape en France.

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No. 23: 1er septembre 1804.

nario, diriggo al m edesim o il piego che nell’ordinario scorso le accennai, ch e le avrei spedito colla posta di questa sera, affinchè o con qualche particolare occasione, a scanso d i spesa, o in man­ canza d i questa, col mezzo d ella posta ordinaria lo rim etta a V. S. IUn,a. Vi troverà E lla inserte le bolle spedite per i cinque vescovi di R u ssia, a lli q uali si compiacerà Ella di -dar corso in quella m aniera che n ella su a saviezza giudicherà più adattata alle circostanze. Quanto a l C oloniew ski, nom inato da S. S ,à al. titolo vescovile d ella ch iesa Arathien. in partibus, debbo rimarcarle che dal dispaccio di V. S. Illmi in data del 31 decembre d ell’anno scorso relativo all ’indicato soggetto s i rileva che questi doveva essere prom osso so l­ tanto alla dignità vescovile senza suffraganeato, quando dagli atti del processo com pilato dal vescovo d i Caminietz su lle di lu i qualità risulta dover e g li sostenere anche l’officio di suffraganeo n ella stessa diocesi d i Caminietz. N on essendosi potuto verificare se un tale equivoco nascesse dal dispaccio anzidetto, ovvero dal processo, S. Su per non ritardare n e l caso l ’aiuto spirituale del suffraganeo in detta chiesa, h a ordinato che per solo decreto concistoriale venga autorizzato il C oloniew ski a ll’ esercizio del suffraganeato, e che un ta l decreto si spedisca unitam ente alla bolla del titolo vescovile, avvertendo V. S. ili1"3· a non farne alcun u so qualora l ’ equivoco derivasse d all’ indicato processo. In esecuzione pertanto di questa determ inazione d ella S 14 S . le trasmetto il decreto unitam ente alla bolla, prevenendola ch e la segreteria concistoriale dovrà essere in segu ito inform ata d ell’ esito d ell’ affare, ed avere le notizie precise d ella pretesa vacanza d i detto suffraganeato, che non si annuncia nel processo d i sopra espresso. N on debbo poi dispensarm i in questa occasione di tenerle pro­ posito s u ll’affare delle tasse occorrenti per la spedizione dei cinque vescovati anzidetto". Queste secondo la riduzione accordata dal S. Padre, com e dal foglio già a lei rim esso, am m ontano n el totale alla som m a di scu d i 3140, cioè 2200 per la coàdiutoria d i Luceoria e Zìtomiria, e scudi 240 per ognuno degli altri quattro vescovati. Debbo anche aggiungerle ch e non potendosi senza danno delle persone, ch e hanno agito in tal spedizione, differire il pagam ento d elle spese d i fatica e d i esercizio, spese che presso, il calcolo fatto dalla dateria, si è rilevato ascendere a scudi duecentonovanta, il S. Padre h a ordinato che dalla cassa d elle com ponende si effet­ tu i il pagam ento dell’indicata som m a, per quindi esserne riinborzata allorché si riceveranno li predetti scudi 3140, ciò che è stato prontam ente eseguito. D al fin qui detto non potrà V. S. Illma non conoscere la necessità d i agire cautam ente sì, e con prudenza, m a in m aniera onde ottenere il pagam ento d ella indicata total

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No. 23-26: 1er septembre 1894.

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so m m a ,1 tantoppiù che non si è m ancato da qualche altra potenza germanica di far presentire che non pagandosi le tasse dai vescovi russi, nem m eno si permetterà che le paghino i suoi. Non starò qui col suggerirle le ragioni ed i m ezzi dei quali potrà Ella valersi per riuscire a ll’intento, troppo ben conoscendo che non potranno isfuggire ai di lei lum i quelli che conviene adottare n ell’attuale posizione delle cose. V oglio lusingarm i che su tale oggetto non si incontreranno in vin cib ili difficoltà, e tantoppiù m e ne lusingo, quanto che il S ig. Pr. Czartoryski, giu sta il tenore degli antecedenti di lei dispacci, sem brava piuttosto propenso, Tanto dovea significarle, e con d is t in t a -------.

24.

Consalvi à Arezzo (N. 26).

Rome, 1er septembre 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig .

Si è in regola ricevuto il dispaccio di V. S. Illma con la data dei 10 dello spirato agosto. Intanto se le accludono alcuni fogli, da quali rileverà quanto occorre.

25.

Consalvi à Arezzo (N. 28).

Rome, 1er septembre 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig .

Nella sua integrità m i è giunto il dispaccio di V. S. ll i ma segnato li 15 del prossim o passato agosto. Le ne porgo il presente riscontro per su a intelligenza, e riportandom i agli acclu si fogli per il di più, che m i occorre significarle, con d istin ta s t im a -------. 26.

Consalvi à Arezzo.

Rome, 1" septembre 1804.

Les courriers précédents. La reprise éventuelle des relations et le séjour d’Arezzo à Dresde. Réponses diverses. Honneurs refusés p a r Consalvi. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r i g . a u to g r .

H o ricevuto la di lei lettera del 10 agosto. Mi h a fatto un som m o piacere che abbia costà avu ti i m iei dispacci, ma non com­ prendo come ciò sia avvenuto di q u elli so li anteriori all’arrivo a 1 Toute la fin de la phrase, depuis t a n to p p iii ju s q u ’à p a g h i n o i s u o i se trouve ajoutée en marge dans la min.

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No. 26: 1er septembre 1804. Rom a del corriere Felice. Dopo il di lu i arrivo io ho seguitato ad inviare ogni settim ana a Mgr. Severoli il dispaccio per lei, dicendogli di trasm etterglieli a Dresda, onde al conto che io faccio doveva Ella trovare in Dresda anche m olti dispacci posteriori all’arrivo di Felice. Spero che li abbia ricevuti in seguito e che ora anderà ricevendo quelli che le in vio a Dresda direttam ente sotto la d i lei indicatam i direzione. Dal tenore dei dispacci e delle relazioni anche di Mgr. Severoli Ella vede a che sono le nostre cose. Si era avuta una sicura pro­ m essa della restituzione del Vernègues, la quale non si è verificata. Quanto abbiam o declinato gli affari fra i due colossi, si vede dalle relazioni e dai fatti, e stando le cose così, noi ci si và di mezzo. Che se finisse per aver luogo la guerra, di cui tanto si sente par­ lare, si perderebbe ogni speranza di accomodamento vicino. Basta, lusinghiam oci e confidiamo in Dio e n ella giu stizia della nostra condotta. Sua Santità pensa che per tutti i versi convenga che Ella non lasci Dresda (o altra vicinanza, se mai il soggiorno di Dresda la incom odasse per qualche ragione), non volendo che paia che ci diam o per disperati e che il di lei venir avanti sia preso per un abbandono del campo, come suol dirsi. Intanto il tempo darà con­ sig lio , e se si vedrà che ci sia probabilità di raccomodarla, Ella si terrà pronta; in caso diverso bisognerà se submittere rebus e darsi per vinti. Sono m olto sensibile a ll’ incom odi da lei sofferti n el viaggio, come godo delle attenzioni che ha costì ricevute, e che le sue maniere le faranno riscuotere per tutto, unite ai su oi m olti m eriti. Quanto a ciò che E lla mi segna su l guaio che soffre per la cir­ costanza di non trovare oblatori per i su oi cavalli ed effetti, ci intenderem o su tal materia in seguito e vedrem o quello che si potrà fare. Stia certo che ci prendo dal canto m io tutta la parte e tutto l ’interesse possibile. Informerò il Sig. Card. Borgia dell’ opinione in cu i è n ell’affare dei R uteni uniti. Sono riconoscente a ciò che la sua am icizia per me le fa dire di obbligante a m io riguardo. La rinuncia della prebenda era per me un dovere, com e lo fu mesi prima quella della crocè e com ­ menda di Malta, di cui v o lle insignirm i il Gran Maestro per l’acco­ modam ento di quelli affari. Il m io posto non m i permetteva altro che la riconoscenza e non m ai l’accettazione. Non ho dunque fatto che il mio dovere. Quanto a lli invidiosi o m alevoli, si sfoghino pure, che nem m eno ne voglio ad essi male. N ihil m ihi conscius sum , grazie a D io, salvo che delle m ie colpe d ’innanzi a Dio, che pur troppo sono molte, ma niun m ale ho fatto agli uomini. P osso dirlo con verità che il testim onio della buona coscienza è il solo

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No. 26-27: 1er septembre 1804.

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balsam o che mi conforta in am aritudine anim ae meae, la quale in questa sorte di tempi, creda, Mgr. mio, che è m olta, molta, molta. Da vero non posso più, e se E lla vedesse qual vita si fà e quali cure vera­ m ente acerbissim e, mi opprim ono, le farei com passione. Basta, tiriam o avanti com e D io vuole e finché Dio vuole. E lla mi voglia bene e sia certo che la m ia stim a, attaccam ento e am icizia per lei non possono ricevere aumento.

27. Arezzo à C om alvi (N. 8).

Dresde, 1er septembre 1804.

Conversation d'Ulloa avec d’Antraigue sur la libération de Vernègues, la reprise des relations diplomatiques, le voyage du St-Père à Paris, la situation politique européenne. Le séjour d’Arezzo à Dresde. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r i g . e n p a r t i e c h iffr é (la f i n , d e p u is Avverto V. K. s u r u n f e u ille t s é p a r é , d e la m a i n d ’A r e s s o , a v e c d é c h iff. d a n s l a m a r g e ) e t m in . a u to g r .; 3 5 4 . d é c h iff. d a t é d u 2 0 se p t, (à l a fin , d e l a m a i n d e C o n s a lv i: Al Sig. Abe B aldini per parlarne insiem e in oggi) ; 3 4 2 , f . 1 5 -1 7 , cop.

fL ’altra sera (giovedì) il cavaliere U llo a ebbe occasione di vedere il Sig. d’A ntraigue, ed interrogatolo se aveva nuove del Vernègues, questi gli rispose che le ultim e lettere portavano che sarebbe stato compreso n ell’am nistia da pubblicarsi nella circostanza della pros­ sim a incoronazione. Il cavaliere U lloa g li replicò di avere inteso che si pensava di restituirlo a N. S ., perchè potesse farsene un inerito col renderlo alla R ussia. D io lo volesse, riprese d ’A ntraigue ; io lo desidero vivam ente, perchè questo sarebbe il modo sicuro di accomodare subito le cose, e son certo che ciò succedendo, Mgr. Arezzo sarà im m ediatam ente richiam ato in R ussia, poiché e l ’imperatore e il Pr. Czartoryski n u lla più desiderano che di avere un decente pretesto di riconciliarsi con il S. Padre e di richiamarne l ’am basciatore, che si è veduto partire con universale dispiacere (sono le precise parole riferitemi), essendo stim ato ed amato da tutti per le sue ottim e qualità. Passando quindi ad altro discorso, domandò al cavaliere U lloa se aveva inteso dire che il S. Padre andasse a Parigi per incoronare il nuòvo imperatore. No, g li rispose, M onsignore n u lla ne sà, o n u lla alm eno me ne h a detto. Pure credo che la cosa sia sicura, egli disse, o h ! vedete a che è ridotto il povero Papa! E qui facendo l ’eloggio d ell’attuale Sommo Pontefice, soggiu n se di essere persuaso che se S. S ,à si induceva ad andarvi, vi andava certam ente su o malgrado e strascinatovi dalla necessità. Infine parlando della situazione generale di Europa, g li confidò Che si travagliava ad una nuova coalizione, e che la guerra sarebbe stata generale a prim avera ventura, e si sarebbe fatta a nom e di

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No. 27-28: 1er septembre 180i. L uigi XVIII, e per ristabilire in Francia il legittim o erede di quel trono e la legittim a dinastia. R iferisco il discorso tal quale m i è stato riferito. V. E. v i farà sopra le su e riflessioni, ed io intanto non m ancherò destram ente e prudentem ente d i coltivar questo m ezzo.! N iuna nuova del m io uditore, e n iu n a lettera di Pietroburgo. Non h o ricevuto altri 'dispacci di V. E. dopo q uelli accusatile sotto il dì 27 corrente n ella m ia cifra segnata N. 7. E per f in e -------. P. S. A vevo già com pito il presente dispaccio, quando m i è giu n to quello di V. E. dei 4 scaduto. Non ho avuto tempo di deci­ frarlo, ma l’ho s c o r s o . cogli occhi, e ne h o rilevato il contenuto. Comprendo ancor’ io, ch’è prudenza ch’io rim anga Tqui fino a tanto alm eno, che sia esclusa ogni speranza della restituzione del Vernègues. R ingrazio N. S. e V. E. della continuazione del soldo intiero, che m i si accorda. È veram ente una carità, che m i si usa nelle presenti m ie circostanze. Quanto a ll’affare della incoronazione, il S. Padre non poteva condursi con maggiore prudenza, saviezza e circospezione, e se dopo il voto del S. Collegio sarà eg li obbligato di andare, sarà segno evidente che questo! è il volere del cielo, e che Dio così ha disposto n egli arcani inscrutabili della sua infinita sapienza. Avverto V. E. che se in qualche circostanza fosse pressato di farmi giungere i su oi ordini, guadagnerà una buona settim ana di tem po a spedirm i direttam ente le lettere per la via d i Auspourg, inviandom ele Psotto l ’indirizzo di questo Sig. Albert Frederic Gre­ gory, e prevalendosi, se crede, del mezzo di codesto banchiere Sig. Saverio S cu ltb eis.! Quando poi non siavi grande premura, van bene per il .canale di cu i ora si serve.

28. Arezzo au Card. Borgia.

Dresde, 1er septembre 1804.

A rezzo ne p eu t rie n faire p résen tem en t p o u r l'affaire M orozotv. A rch. V a t. 3 ô 2 , m in . a u to g r .; 3 4 2 ,

f. 1 7 ,

cop.

La data d ella m ia lettera proverà a V. E. l’im possibilità in cui sono di far n u lla per ora in favore del noto credito del collegio pontificio di Leopoli, ipotecato su la terra d i Morazow. Se per altro le ragioni e g li uffizi potranno essere d i qualche valore anche dopo g li avvenim enti sopravenuti e la m ia partenza da Pietroburgo, son o sicuro di non aver trascurato cos’ alcuna per ottenere l ’intento, che giustam ente sta a cuore della S. Congregazione, e spero che Ι Έ . V. avrà avuto luogo d i convincersene dalle diverse m ie lettere scritte in segreteria d i stato e dalla volum inosa memoria data su

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No. 28-29: l er-3 septembre 1804. quest' articolo. Se D io poi vorrà e h ’ io ritorni in R ussia, non man­ cherò di aver presenti tutti i m otivi, eh ’Ella m i tocca nella memoria trasm essam i con sua pregiatissim a dei 30 giugno, per farne l’uso opportuno a seconda delle circostanze. E qui r in n o v a n d o le -------.

29. Arezzo à Consalvi (N. 9).

Dresde, 3 septembre 1804.

M. La Harpe à Dresde : réflexions et conjectures. Anecdote relative à la situation des diplomates à la cour de Russie. Le projet de couronnement de Napoléon à Paris. Le comte Panin et sa fa­ mille repartis pour la Russie. Deviendrait-il premier minisire? Nouvelle réception d'Arezzo à la table de l'Electeur. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r i g . a u to g r . e n p a r t i e c h iffr é , e t m in . a u to g r .; 3 5 4 , d é c h iff. d a té d u 2 0 s e p t.; 342, f. 1 7 -1 0 , c o p .

fÈ qui da varie settim ane proveniente da Parigi il Sig. de la Harpe, stato precettore d ell’attuale imperatore di R ussia. Varie voci si sono sparse su l m otivo del su o viaggio. A ltri credono che siasi allontanato dalla Francia, perchè repubblicano di sistem a non ha potuto vedere con indifferenza il fa r si1 colà una nuova monarchia. A ltri poi credono che guadagnato dal nuovo imperatore dei Fran­ cesi sia venuto qui per cogliere il m om ento di passare in Russia, onde mettere n egli interessi d ella Francia quel suo illustre disce­ polo, che gli conserva sempre una decisa e confidenziale bene­ volenza. Io non sarei lontano d all’opinare, che si fosse im aginato un tale ripiego (reso orm ai im praticabile dalle circostanze) nella quasi im possibilità, in cui si trovano colà i m inistri esteri di far penetrare sin o a ll’imperatore i riservali sentim enti delle loro corti senza l’intervenzione dei m inistri interni. In comprova di ciò rac­ conterò a V. E. u n ’aneddoto, che stando in R ussia non ho mai ardito di confidare alla carta. Sul principio della scorsa primavera, o anche prima, vedendo Bonaparte (allora Prim o Console) che non v i era modo d’illu m i­ nare l’im peratore sopra i supposti m aneggi del m inistero russo in favor d ell’ Inghilterra, nè per mezzo di note, che non potevansi com m unicare direttam ente, nè colla viva vocé del m inistro, cui non si perm etteva di vedere da solo a solo il monarca, scrisse al generale H édow ille di trovare il modo di dare in proprie m ani del­ l ’imperatore una m emoria, che a tale effetto le fu concepita e tra­ sm essa. Il generale, presa l ’occasione di dover presentare all’im pe­ ratore un a lettera del Prim o Console sopra oggetti n oti al m inistero. 1 Le déchiffrement porte: f i s s a r s i .

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No. 29: 3 septembre 1804.

im aginò di inserirvi la memoria venutagli da Parigi. L ’imperatore riceve la lettera senza sospetto, e colla lettera la memoria. L ’indim ani però il generale fu chiam ato dal Conte Woronzoff, che mostran­ dogli la mem oria g li dom andò se era quella da lu i presentata al­ l ’imperatore, e rispostogli di sì : « Dunque, gli disse, abbia la bontà di riprendersela, e di sottoscriverm ene la ricevuta ». Dopo vari dibattim enti, il buon H édowille fu obbligato a fare quello che richiedevasi. R iprese la memoria e sottoscrisse la ricevuta. Il Sig. de la Harpe è qui solo e vive a se; è di ordinario alla cam pagna, ove ba preso un calino. Ha però veduto e vede di quando in quando il m inistro russo, ed ba pure avuto qualche con­ ferenza col Sig. d’A ntraigue. Riflettendo sopra l’articolo dell’iiltim a cifra di V. E. dei 4 agosto, che concerne l ’istanza fatta a N. S. di andare ad incoronare il nuovo imperatore, e prevedendo la difficoltà di esim ersene, mi sem ­ brerebbe che in vece di fare questa solenne ceremonia a Parigi, ove risiede l’imperatore, sarebbe più decente per il Sommo Ponte­ fice, se si fissasse un terzo luogo, ove e l'incoronante e l’incoro­ nando convenissero del pari, per esem pio Torino, Lione, ed anche Aix-la-Chapelle, sebbene più lontana di Parigi. In tal guisa doven­ dosi incom odare entrambi, si torrebbe quell’aria di servilità, che può dare il viaggio del S. Padre fatto alla residenza medesima del­ l’imperatore. Questa è una idea, che mi passa per il capo, e a cui V. E darà quel peso che merita. 11 conte Panin appena tornato qui dai bagni di Toplitz ha rice­ vuto. un corriere di R ussia, dopo il quale è partito subito per Vienna, e di là farà ritorno a Pietroburgo. La m oglie ed i figli vi anderanno per la via di Berlino. Gli am ici del suddetto conte Panin hanno sparso ch ’ei sia richia­ m ato per esser posto alla testa del m inistero, ma io non vi credo, perchè l’imperatore non l ’ama. Quanto a noi, non perderessimo cer­ tam ente in tale cambio. Il sistem a del gabinetto però sarebbe 10 stesso. Il conte Panin, in glese di carattere e di principii, non ama la Francia, e m olto m eno il suo capo attuale. Si dice che il barone d’Armfelt suo amico abbia im pedito che il re di Svezia sapesse la renuenza a cedergli il quarto della locanda, e la pro­ posizione detta in tal congiuntura e da me riferita a V. E. sotto 11 di 15 agosto.p assato. Ieri ebbi l ’onore di pranzare per la terza volta alla tavola del­ l ’Elettore, onore tanto più rimarchevole, che vi era pure S. A. R. il Pr. G uglielm o, fratello del re di Prussia, che trovasi qui di pas­ saggio, proveniente dalla Slesia, e diretto ad Hombourg, se non erro, per vedere i parenti della sua reale consorte. E senza più con divotissim o o sse q u io -------.

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No. 29-30: 3-7 septembre 1804.

31

P. S. A n ch ’ oggi su l punto che parte la posta mi giunge il dispaccio di V. E. d egli 11 agosto, a l quale n u lla m i occorre di rispondere. Mando la presente direttam ente per la posta senza indi­ rizzarla al Sig. S cultheis.

30. Caprara à. Arezzo.

Paris, 7 septembre 1804.

A propos de l'affaire Vernècjues. Caprara en a connu le détail et fera le possible pour que les relations interrompues soient renouées. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig .

Replico senza dilazione al graditissim o di lei foglio dei 20 dello scorso, giuntom i poco fa accluso ed accom pagnato da biglietto di questo m inistro d egli affari esteri. Con il m edesim o Ella si com­ piace m etterm i al giorno e d ell'in u tilità dei tentativi fatti in Pietro­ burgo per conciliare le differenze insorte a cagione del noto arresto del Vernègues, e del di lei arrivo in cotesta città. Per quanto io fossi antecedentem ente prevenuto, e di ciò che riguarda l’affare in genere, e di quanto ha relazione a V. Ecc. in specie, non per questo io sono m eno sensibile alla pena che E lla si è data di ragguagliar­ m ene direttam ente. L ’affare, che h a dato occasione alla di lei partenza, com ’Ella supporrà facilm ente, mi era conosciuto n ella sua totale estensione, ed ardisco dire, che in altre circostanze, avrebbe il m edesim o avuto certam ente un esito tutto diverso. Iddio sa quanti passi io pure ho dati perchè la cosa si com ponesse; ed è altresì testim oni delle disposizioni in cui sono di fare di tutto, perchè possano ripristi­ narsi le interrotte relazioni, ed im pedire quei pregiudizi, che da tale interruzione potrebbero risultare al cattolicism o degli stati di R ussia. In questo m om ento però, com ’ Ella stessa immaginerà, tutto tace; S. Mtà l ’im peratore è tuttora assente. Appena giunse qui il Sig. generale H édouville, ebbi occasione di trattenermi seco su l conto di V. Ecc., è con una mia compiacenza intendere dalla di lu i bocca tessere elogi alla di lei saviezza e condotta. A lla prim a occasione che mi si presenterà, m i farò un dovere d i fargli presente quanto Ella desidera. Vorrei potermi im ­ piegare a di lei riguardo in oggetti di piena sua sodisfazione, per sem pre più com provarle la stim a p erfetta-------.

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No. 31: 8 septembre 1804.

31. Comalvi à Arezzo (N. 29).

Rome, 8 septembre 1804.

Le roi de Sardaigne à Gaète. Eloge d'Arezzo. La reprise des rela­ tions peu probable. Où en est la question du voyage du Pape en France. A r c h . V a t, 3 5 0 , o r ig . c h iffr é e t d ê c h iff. (le la m a in d ’A r e z z o .

rAccuso la ricevuta del dispaccio da lei scrittom i da Dresda in data del 15 agosto. Quanto a ciò ch ’Ella m i dice nel foglio, che incom incia « Darò qualche cenno », m olto m i rincresce che non le sia giunta la mia lettera dei 2 giugno, essendole giunte quelle dei 23 e 30 di detto m ese. Le ne in vio qui acclusa una copia, e veda se ebbi ragione di chiam are la om m issione del Card, legato pre­ giu d izievolissim a e véram ente fatale per l’esito d ell’affare del Vernègues. Quanto al re di Sardegna, egli è tuttora in Gaeta, e non si sa che dim ostri volontà di portarsi in R ussia; anzi dice di tornare a Roma. Le circostanze però saranno quelle che lo determ ineranno. Circa Γ altro di lei foglio del 15 agosto, che com incia « Pro­ sieguo », non posso che lodare la savissim a condotta da lei tenuta in Dresda, e particolarm ente su ll’avere difeso la corte di Roma senza aggravare quella di Pietroburgo. La di lei prudenza e sa­ viezza risplende in ogni incontro, e fa sempre ammirarsi e com m en­ darsi dal S, Padre. Del resto convengo con lei, che le attuali circo­ stanze non danno alcuna fondata speranza su l riavvicinam ento della R ussia alla S. Sede. Se si fosse potuta ottenere la realizza­ zione della Festituzione del Vernègues, ciò poteva som m inistrare u n titolo, ma il Card, legato seguita a scrivere che adesso non è cosa di toccarsi questo tasto coll’ imperatore Napoleone. Non lo per­ diam o però di vista per farlo subito che si potrà.! Quanto al lascia-passare pel Sig. conte Marcolini, subito che il * Principe Altieri lo chieda, si darà. Ben altro vorrei poter fare in servigio d ’un sì degno Signore. TL’affare della m ossa di N. S. non può dirsi che sia ora n ello stato m edesim o, in cui lo d escrissi nello scorso ordinario, ma è più avvanzata senza potersi dire definitivam ente sicura, m entre qui sono state finalm ente spianate dal Card, m inistro le difficoltà costan­ tem ente oppostegli, ed ora resta a vedere se il suo governo ci con ­ verrà. In caso che sì (come è verosim ile n e ll’ im pegno che ha che la cosa abbia luogo), verrà una risposta analoga, ed il formale invito. N on si può dunque ora darne parte, potendo esserci il caso contrario, ma se la lettera d’invito formale giungerà, allora si darà

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No. 31-32: 8 septembre 1804.

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parte su b ito; su di che m i riserbo a scriverle in seguito, non lasciando intanto di dirle il fin qui scritto, acciocché Ella sappia con verità a che attenersi fra le tante ciarle che si scrivono da Rom a, dove ogn i giorno ne esce una più assurda d ell’altra (come è ora quella d ella carica di Mgr. B artolu cci,1 di cui non vi è m ai stata, ne vi è, nè vi sarà m ai l ’idea, essendo affatto fuori di stile) e dove ogni giorno si dà per certa la nuova della giornata, benché non abbia alcun solido fondam ento e si cangi il giorno seguente. Tutto ciò le sia di lum e e regola pel caso che si trovi a sentirne discorrere. S i riapre discorso s u ll’ accom odamento di N apoli, ma non so pronosticare se sarà col solito effetto.

32. Consalvi à Arezzo.

Rome, 8 septembre 1804.

Approbations et amitiés. A rch. Vat. 350, orig. autogr.

Rispondo alla su a di pugno dei 15 agosto, che mi giunge ieri l’altro. Va b enissim o che m ’in vii le sue lettere per il mezzo per cui le ha in viate dacché è partita dalla sua residenza. Verifican­ dosi il di lei riforno colà, avviserò subito l ’abate Sala per il segre­ tario di cui E lla ha bisogno. Dio voglia che questo ritorno si realizzi veram ente e presto: intanto E lla fa a ssa i bene a m antener viva con quei Signori la corrispondenza: ciò non può non essere u ti­ lissim o in tu tti i sensi. In oggi non mi dilungo, trovandom i occu­ patissim o, ed Ella può ben comprendere in quali e quanto gravi affari. S i assicuri che è un m iracolo com e si regga, giacché labor et dolor u n iti insiem e atterrano anche i colossi. Basta, Dio ci assista; altro non c’è da dire. La salute ci va di mezzo e non può essere a m eno : si assicuri che sono due m esi che le cose vengono a d ilu vio e non Ci è riparo che basti. Mi conservi, M onsignore m io, la sua desiderata am icizia e di­ sponga di m e, che la stim o e l’amo veram ente di c u o r e -------. P. S. A lle tante sciocchissim e ciarle che corrono per Roma e che si scriveranno, Ella non dia alcuna fede.

1 Peut-être est-il question ici de Vincenzo B artolucci (1753-1823), qu i fut élevé par Pie VI à la place d ’avocat fiscal consistorial et confirmé dans cet em­ ploi en 1800 par Pie V il. La charge dont parle Consalvi est celle de secrétaire du chiffre (voir plus loin la dépêche de Consalvi du 15 sept. 1804). Bartolucci dem eura toujours laïc, mais le titre de Monsignore éta it attach é à certaines charges de la cour rom aine. Nonoiat. de Russie.

H

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No. 33: 10 septembre 1804.

33. Arezzo à Consalvi (λ. 10).

Dresde, 10 septembre 1804.

Arezzo s'étonne d’avoir peu de nouvelles de son auditeur Alvisini. Visites faites p a r Arezzo en vue de renouer les relations diplo­ matiques. Le voyage du St-Père à Paris. Accusé de réception. Arch. Va/. 352, orig. autogr. en p a rtie chiffré, et m in. autogr.; 354, déchiff. daté d u 27 sept.; 342, f. 10-20, cop.

Comincici a darmi qualche inquietudine il silenzio del mio udi­ tore. Dacché sono partito da Pietroburgo, non ho ricevuto che due su e lettere, Puna in data dei 13 lu glio, pochi dì dopo la m ia par­ tenza, e l ’altra dei 2b dello stesso mese in risposta a due mie scrit­ tegli da Dòrpat e da R ig a .1 D ’allora in poi non ho più saputo sue nuove. Ciò mi fa tanto più specie, che nel partire gli raccomandai di scriverm i regolarm ente per la pòsta le cose indifferenti, riser­ vando le altre, se ve ne fossero, per occasioni straordinarie. Non potendo dubitare della sua diligenza, non so rinvenire la causa di un tale fenom eno. V olesse [D io che sotto qualche pretesto gli fosse riuscito di rimanere colà; ma non so ancora lusingarm ene. È qui il giovane conte Orloff,2 unico rampollo m aschio dei tanti fratelli Orloff, che hanno figurato sotto il regno di Caterina. Essendo 10 stato in relazione con lu i a Pietroburgo, l’ho veduto spesso ancora qui. È un’ottim o giovane, e la sua m oglie, che ha seco, è una dam ina m olto com posta. Mi ha egli chiesto delle lettere per Rom a, dove pensa trasferirsi nel prossim o novembre, ed io gliene darò una per V. E. la contessa Panin, sua sorella, arrivata qui da Toplitz partirà in breve per Berlino, lo conto di andarla a vedere q u est’oggi. Vado pensando di fare una visita anche alla Princi­ pessa Czartoryska, sorella del Pr. Adamo, che è in Pietroburgo, arri­ vata qui non ha m olto. Si chiam a tuttavia la Principessa Wirtemberga, sebbene abbia divorziato col Pr. Luigi, fratello dell’impera­ trice vedova di R ussia. Ma a che prò tutto ciò, se non si restituisce 11 Vernègues? E restituendosi ancora non sono intieram ente persuaso che possa ripristinarsi la m issione, per le ragioni già addotte in altri m iei dispacci, e che si coloriscono col pretesto, che essendo la mia m issione straordinaria, è tempo di metterci un term ine. Non ostante non bisogna ancora disperare, giacché le circostanze delia restitu­ zione potrebbero dar molto peso alla trattativa e decider d ell’esito. 1 Nous ne possédons pas ces deux prem ières lettres d ’Alvisini à Arezzo, pas plus que les deux d ’Arezzo dont il est ici question. A uraient-elles été perdues? 2 Grégoire Vladimirovitch Orloff (1777-1826) vécut longtem ps à Paris et en Italie. 11 écrivit divers ouvrages d ’histoire, d ’a rt ou de littératu re. Fils du comte Vladim ir Grégoriéviteh Orloff et de la baronne Elisabeth Ivanovna Stackelberg.

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Nò. 33-35: 10-15 septembre 1804.

35

Ieri m attina l ’Elettore m i dom andò se sapevasi n ulla del con­ cistoro segreto tenuto da N. S. Gli d issi di nò. « Si parla, so g ­ giu n se, di u n viaggio del Papa a P arigi». Mi strinsi allora nelle spalle. «E h veggo bene, m i disse, che la circostanza è imbaraz­ zante, m ais com m ent s ’y refuser?... Le bon Dieu, qui a assisté le St-Père ju sq u ’ici, l’assistera encore dans cette circonstance»^ Così pensano e parlano i principi sa v i.! R icevo finalm ente di ritorno da Pietroburgo il dispaccio di V. E. dei 12 m aggio, o v ’è in clu sa la lettera di pugno di N. S. per l ’im pe­ ratore di R ussia. Lo ricevo nel m om ento che parte la posta, come qui avviene sovente, con m olto fastidio di chi dee rispondere. Non posso quindi per la brevità del tem po interloquire sul contenuto di esso. D ico solo eh’è peccato, che una sì bella lettera scritta con tan ta unzione, sentim ento e dignità, sia giunta fuori di tempo. Ma Dio così h a voluto. Sit nomen Domini benedictum. Scriverò a V. E. col prossim o corriere. E d iv o ta m en te------- .

34. Consalvi à Arezzo (N. 30).

Rome,· 15 septembre 1804.

Accusé de réception et avis d’envoi. A r c h . V a t., 3 5 0 , o r ig .

I due dispacci di V. S. l l l ma dei 24 e 27 del prossim o passato agosto m i sono in regola pervenuti. A questo cenno, che le reco per su a in telligenza, un isco i fogli, a quali per il di più m i riporto, e con la solita distinta s tim a -------.

35. Consalvi à Arezzo (N. 31).

Rome, 15 septembre 1804.

A propos de la lettre de Consalvi du 12 mai. Peu d'espoir de re­ nouer les relations avec la Russie. Que d'Antraigue ne se mêle pas de cette affaire. Réflexions sur la lettre d’Alvisini à Consalvi du 22 août touchant la représentation éventuelle du St-Siège à la cour de Russie. Le voyage du St-Père à Paris. A r c h . V a t., 3 5 0 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é e t d é c h iffr . e n m a r g e d e la m a in d ’A r e z s >.

N ella serie dei m iei dispacci, che E lla nel suo foglio a colonna dei 24 agosto, che incom incia «C on la p o sta » m i accusa che le sono g iu n ti, non vedo num erato quello che le scrissi in data dei 12 m aggio, in cu i era appunto quella lettera del S. Padre, della quale le parlai n el su ssegu en te m io foglio a colonna dei 19 maggio, che E lla per errore di penna dice dei 9 nel suo foglio anzidetto. U n tal m io dispaccio, cioè quello dei 12 m aggio, in cui era inclusa

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No. 3δ: 15 septembre 1804.

l ’anzidetta lettera, io lo raccomandai con parlicolar premura a Mgr. nunzio di V ienna, acciò lo facesse a lei giungere con sicu­ rezza, onde non si sm arrisce; forse egli non glielo aveva ancora in viato, ed ecco il perchè Ella non lo aveva ricevuto. V oglio lu sin ­ garm i, che l’abbia ricevuto in seguito, e che m e ne darà l’avviso per mia regola. Quanto poi a ll’altro suo dispaccio dei 27 agosto, che incom incia «Q u a n to » , giuntom i insiem e con quello dei 24, ben a ragione Ella com piange fil fatto del Sig. Card, legato, di cui le parlai nel m io foglio dei 2 giugno. Al fatto non ci è rimedio. Il peggio è che nem m eno la restituzione del Vernègues ora si vede eseguire, seb­ bene promessa replicatam ente, nè le attuali circostanze della R ussia e della Francia danno luogo a sperarla. Quanto a tutto il resto dell ’anzidetto di lei dispaccio del dì 27, non posso commendare abba­ stanza il di lei operato, riconoscendosi in tutto la di lei solita saviezza e circospezione. Di una cosa sola debbo parlarle con som m a premura, ed è la negoziazione intrapresa dal m inistro di Spagna cavaliere U lloa col Sig. d’A ntraigue per il di lei ritorno a Pietro­ burgo, e per la riconciliazione della R ussia con Roma. Per carità E lla faccia troncare subito questa trattativa. Il Sig. d ’Antraigue è così inviso al governo francese, che la più m inim a o la più in n o­ cente di lu i relazione con Roma, la più piccola di lui intervenzione conosciuta da quel governo (ed oh ! quanto è facile che giunga a conoscerla) sarebbe fatalissim a. Inoltre il carattere del Sig. d’An­ traigue non permette assolutam ente il lusingarsi ch’egli si contenga dentro certi lim iti. Nè vaierà il dire, che sia tutto opera del cava­ liere d'Ulloa, e c h ’Ella non ci sia punto di mezzo. Ciò non si cre­ derà mai dal governo francese. Dunque deve cessarsi ad ogni costo da un sim ile m aneggio senza il m inim o ritardo, facendolo nelle più naturali maniere che le sarà possibile.! Mi è giunto u n dispaccio del di lei uditore del dì 22 agosto da Pietroburgo con un corriere napolitano. Io non gli rispondo, dubi­ tando che egli sia già partito, ed oltre a ciò m i sembra anche prudente di non dare colà m otivo di disgusto, vedendo che egli tenga corrispondenza con Roma. È m eglio che gli scriva lei, essendo ciò più naturale, e può farlo con qualche sicura occasione. Lo ringrazii in m io nom e della sua attenzione, e gli dica il m otivo per cui non g li scrivo direttam ente. Egli mi fà conoscere la poca speranza di prolungare colà il suo soggiorno Te la contrarietà mo­ strata nel più deciso modo dal m inistro, anche s u ll’am m issione di lu i come agente di R agusi. U na cosa rimarcabile si è l’avergli fatto dire il m inistro, che aggiustate le cose con Roma, allora potrà essere riconosciuto come incaricato d’affari di Ragusi, e di Roma stessa. D unque anche nella ipotesi dell’aggiustam ento non si vuole

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No. 35-36: 15-17 septembre 1804.

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Ch’Ella torni colà. B isogna quindi nei m aneggi ch ’E lia farà con i su oi am ici colà mirare non solo ad accomodare le cose, ma ancora a fare seguire il di lei ritorno. Il di lei uditore mi scrive ancora avergli detto il conte Boutourlin, che la corte di Vienna s’inte­ ressa a Pietroburgo per noi, e che si aspetta colà anche l ’esito delle trattative, che si faranno in Roma. Am endue queste cose sono falsissim e: lo che sia a lei di lum e e regola. Finalm ente amerei Ch’Ella, se lo crede a proposito, ringraziasse per com m issione mia (l’ordine del S. Padre il m inistro di Svezia d ell’interesse preso per il suo uditore e per la S. Sede. Non prima dei 24 o 25 del corrente m ese si crede che sarà di ritorno da Parigi il corriere spedito dal Card. Fescb, che porterà le risposte, le quali potranno recare la certezza del viaggio del S. Padre, onde n u lla ho a dirle su tale oggetto di più di quello che le scrissi n ell’ ordinario decorso. Questo è il vero stato della cosa, a cu i Ella si attenga nella sua credenza, e non alle tante e assurdissim e ciarle, che (com’ è naturale) se ne fanno dal pubblico, e se ne scriveranno fuori, fra le quali com prenda anche la favola di Mgr. Bartolucci a segretario della cifra: al che non si è mai pensato nem m eno per sogno, favola che, conosciuta ora anche dal pubblico per tale, ha dato luogo ad un ’ altra favola ancora più assurda, cioè che la opposizione di alcuni Cardinali (opposizione che non ha mai esistito) abbia fatto deporre il pensiero.)

38. Arezzo à Gonsaloi (N. l i ) .

Dresde , 17 septembre 1804.

Tension diplomatique entre la France et la Rassie: le chargé d'af­ faires russe a quitté Paris. La rupture formelle augmenterait les difficultés de renouer les relations entre le St-Siège et la Russie, malgré les démarches du P. Gruber et d’autres amis. La préconisation des', nouveaux évêques russes et Venvoi des bulles. Bon accueil fait au rétablissement des jésuites à Naples. Accusé de réception. Rapports avec d'Antraigue. A r c h . V a t. 3 3 2 , o r ig . a u to g r ., e n p a r t i e c h iffré , a v e c d é c h iffr . e n m a r g e , e t m in . a u to g r .; 3 4 2 , f. 2 0 - 2 2 , cop.

Con una staffetta giu n ta sabato scorso 16 del corrente a questo m inistro fd i Baviera) si è saputo, che il Sig. d’Aubril, incaricato di affari di R ussia alla corte di Francia, non avendo avuto nel term ine prefisso una risposta soddisfacente alle ultim e proposizioni fatte per parte della su a corte, ha dom andato il suo passaporto ed è partito da Parigi. Giunto però a Magonza, gli si è impedito di passar’ oltre, alcuni dicono per attendere una nuova definitiva

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No. 36: 17 septembre 1804.

risposta d ell’ imperatore medesimo, che doveva colà giungere in breve, altri per aversi una positiva sicurezza, che l ’incaricato d’affari di Francia avesse lasciato Pietroburgo, (“In qualunque modo sia la cosa (che non tarderà molto a verificarsi) V. E. vede bene, che sarà questo un nuovo m otivo di m alcontento per parte della R ussia, a m eno che la risposta non fosse tale da fare dimenticare questa specie di violenza.! R ispondendo ai due dispacci di V. E. dei 18 e 25 agosto g iu n ­ tim i c o ll’ intervallo di so li tre giorni, le dirò che non mi è sfuggito di m ente il pensiere d ’interessare [Ί1 P· Gruber nei m aneggi pel m io ritorno a! Pietroburgo e per la pronta ripristinazione delle relazioni tra la R ussia e la S. Sede. E sebbene non gli abbia io scritto direttam ente, g li ho fatto però pervenire per altrui mezzo le m ie premure. TQuale speranza però potrebbe concepirsi su gli uffìzi e su oi e degli altri, se andasse a farsi una rottura formale fra la R u ssia e la Francia, e se la restituzione del Vernègues non avesse lu o g o ? ! In breve dovrei avere qualche lettera di colà, dietro la quale potrò darle qualche m aggior dettaglio su le attuali dispo­ sizion i fd i quella corte.! Sono tuttavia senza lettere del m io uditore, e neppure indirettam ente ne ho nuove. Questa è per me una cosa inconcepibile, e confesso che mi gira la testa in pensarvi. H o veduto con piacere la già seguita preconizzazione dei 5 vescovi polacchi del dom inio russo, e mi sono com piaciuto di trovare fra essi il prelato Sim one Giedroyc, su l quale ero entrato in qualche apprensione dietro l ’espressione di uno dei suoi passati dispacci. Quanto alle bolle, aspetterò che V. E. me le in vii per inoltrarle a Pietroburgo. P enso di prevalermi in ciò d ell’opera del TSig. duca di Serracapriola,! e h ’ è T unico che possa trovare il mezzo di far giungere le dette bolle al loro destino senza inconveniente, ren­ dendone inteso il m inistero. Per quel poi che riguarda la spesa di posta, sarà ben difficile di poterla ripetere dagl’ interessati; ma forse liti riuscirà di trovare qualche occasione straordinaria, e quando mai non la trovassi, non sarà poi un gran male, eli’io im pieghi una piccola parte delle beneficenze di N. S. in di lui servigio e per il bene degli affari. Il breve pontificio, che ristabilisce i gesuiti in Napoli, è stato generalm ente applaudito, conoscendosi da tutti la necessità di prov­ vedere alla educazione della gioven tù decaduta in ogni parte. Se deesi prestar fede ad una lettera del ΓΡ. A ngiolini! da me letta, vi è luogo a sperare che tal condiscendenza di S. S,à verso S. Mtà Sici­ liana contribuirà non poco a raddolcir gli anim i e ad affrettar la tanta desiderata conciliazione delle attuali pendenze. Dio lo faccia. D issi a V. E. che mi era poi giunto il suo venerato dispaccio dei 12 m aggio contenente la lettera di pugno del S. Padre a ll’impe-

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No. 36-37: 17-20 septembre 1804.

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ratore di R ussia. Custodirò presso di me questi sacri caratteri sino a tanto che siavi qualche lu sin ga di accomodamento. E poi o li rimanderò a V. E ., o li porterò meco, secondo che le piacerà di prescrivermi. Non vi è più stato alcun discorso sopra gli affari miei R on il Sig. d’Antraigue, ed io stesso ho desiderato che non vi fosse, per­ chè l ’uom o è pericoloso,·] e non vorrei mettermi seco lu i in un in ­ castro, d’onde m i fosse difficile il sortire. E qui fa cen d o le-------.

37. Arezzo à Consalvi (.N. 12).

Dresde, 20 septembre 1804.

Nouvelles de l'auditeur Alvi sini. M. Smith à Dresde: son départ exigé par la France. A r d i . V a i 3 5 2 , o r ig . a n to g r . e n p a r t i e c h iffré , e t m in . a v f o g r .; 3 5 4 , d é c h iff. d a té d u 6 o ct. 1 3 0 4 ; 3 4 2 , f. 2 2 -2 3 , cop.

Finalm ente ho ricevuto nuove del m io uditore. Ai 31 agosto era egli ancora in Pietroburgo, e presso l’am basciatore di Svezia, che gli aveva gentilm ente offerto alcune camere nella propria casa. La ragione poi per cui non ha più scritto dopo il dì 25 luglio pare che sia stata f il tim ore di com promettersi, poiché la stessa lettera che ricevo oggi, venuta per la posta, non è di suo pugno, ma di un su o amico, che scrive al mio cameriere in aria di parlargli dei propri suoi affari, e sotto gergo spiega i sentim enti dell’u d itore.1 R accolgo dai m edesim i,! ch ’egli era disposto a partire, vedendo di essere in u tile colà, ma che tutti gli am ici l’avevano consigliato ed indotto a restare, lo g li Tfo rispondere sotto lo stesso g e r g o ,2 che resti quanto più può, badando solo a prevenire il pericolo di esserne cacciato con poco decoro. Quanto poi agli affari, dei quali desidera essere informato, avendone già scritto per altre occasioni, mi riporto alle lettere precedenti. Compiego a V. E. la copia della lettera pre­ citata, affinchè possa rilevarne m eglio il contenuto ed il senso. Nei giorni scorsi è qui comparso il Sig. Sidney Sm ith, m inistro inglese alla corte di Wirtemberg, noto per la notissim a corrispon­ denza del Sig. Dracke. 3 Saputosi il su o arrivo, il Sig. de la Roche1 Voir plus h a u t la lettre de F. Bartolomei à A. A ngelini (19/31) août 1804. s Nous ne possédons pas cette réponse. 3 John Spencer Sm ith (1769-1845), frère du célèbre am iral anglais William Sidney Sm ith. Il était alors envoyé extraordinaire d ’A ngleterre à S tutgard. Drake était m inistre d’A ngleterre à Munich. La correspondance dont il s’ag it ici n ’est a u tre q u ’une affaire de conspiration contre Napoléon, dans laquelle Drake et aussi Sm ith trem pèrent. On peut voir à ce sujet les ouvrages ou brochures sui­ vantes: 1» Rapport du grand-juge au Prem ier Consul et comm uniqué au Sénat dans sa séance du 2 Germinal, contenant toutes les pièces de la conspiration

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No. 37-39: 20-22 septembre 1801.

fo u ca u lt1 ha dato una nota assai forte al Sig. conte di Loss, ministro degli affari esteri, esigendone l ’espulsione. E di fatti il Sig. Smith, in term ine di poche ore, è stato costretto di partire, sebbene siasi cercato di coprire la cosa colla m aggiore possibile decenza. Ecco un nuovo argom ento in difesa del Papa per. la consegna del Vernègues. Che possono fare i piccoli principi contro la forza e la volontà im periosa delle grandi potenze?! T utti i fogli pubblici parlano del viaggio del S. Padre a Parigi. Non scrivendom ene però nulla ΓΕ. V., sospendo ancora di crederlo. E d iv o ta m e n te -------. 38. Consalvi à Arezzo ( N. 32).

Rome, 22 septembre 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. A r c h . V a t. 3 5 0 , o rig .

In regola mi sono pervenuti i dispacci di V. S. Illma del 1 e 3 del corrente settembre. Le sia di notizia il riscontro, che le ne reco, m entre riportandomi agli an n essi fogli per il di più, che devo sig n i­ ficarle, con la solita distinta s t im a -------. 39. Consalvi à Arezzo (N. 33).

Rome, 22 septembre 1804.

Le voyage du St-Père en France. La question du retour d’Arezzo à St-Pétersbourg. Les bruits d'une nouvelle coalition et de restau­ ration de la royauté en France. Situation très difficile créée au St-Siège. A r c h . V a t. 350, o r ig . e n p a r t i e c h iffré , e t iléch iff., e n m a r g e , d e la m a in d ’A r e z z o . L a fin d u d é c h iff. m a n g u e .

Fino a tutto oggi fn on è ancora di ritorno da Parigi il corriere spedito dal Card. Fesch, e lo stato dell’affare del viaggio di N. S .l tram ée par le gouvernem ent b ritan n iq u e contre les jo u rs du Prem ier Consul. Correspondances de M. Drake, m inistre du roi d ’A ngleterre près la cour électo­ rale de Bavière, qui depuis q u atre mois dirigeait et payait les brigands qui devaient exécuter le complot..... 2° Second rapport du grand-juge relatif aux tram es du nommé Drake m inistre d’A ngleterre à Munich, et du nommé SpencerSm ith, m inistre d’A ngleterre à S tu tg ard , contre la France et le Prem ier Consul. 3° Alliance des Jacobins de France avec le m inistère anglais.... suivie des S tra­ tagèm es de Fr. Drake, sa correspondance, ses plans de campagne. - Paris, Impri­ merie de la R épublique, Germinal an X II (1804). 1 Alexandre, comte de La Rochefoucauld, second fils du duc de La Roche­ foucauld-Liancourt, né en 1767, m ort en 1841. 11 avait épousé en 1788 la fille du comte de Chastulé, officier au x gardes françaises, allié à la famille de Joséphine. Napoléon l’attach a à son gouvernem ent. 11 fu t nommé en 1800 préfet de Seineet-Marne, puis en 1802 chargé d ’affaires à Dresde. Il passa de là à Vienne comme am bassadeur en 1803, puis en Hollande en 1808. Après la réunion de la Hollande à la France il se fixa à Paris.

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No. 39: 22 septembre 1805.

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è per conseguenza quello stesso che le scrissi nel mio ultim o foglio, in cui ne tenni proposito. È ben però verosim ile che [n ei prossim i giorni il corriere sia di ritorno, e quindi resti l ’affare! definitiva­ m ente deciso, del che E lla sarà subito notiziata. Mi sono giunte le due cifre da lei scrittem i in data del 1 e 3 set­ tembre. Ed incom inciando da quella del 1° che principia « L ’altra sera», è som m am ente l'interessante tutto ciò Ch’E lla m i riferisce essersi detto dal S ig. d ’Antraigue. Serve di consolazione alm eno il sentire che l’im peratore A lessandro ed il Principe Czartoryski desi­ derano di avere un decente pretesto per riconciliarsi col Papa, ed anche di fare ritornare lei a Pietroburgo; ciò che però si oppone a quello che ha scritto il di lei uditore, il quale dice che in caso di conciliazione am metterebbero lu i com e incaricato di affari, cosa ben diversa dal fare tornar lei. È però doloroso che il mezzo, cioè la restituzione del V ernègues, non solo non siasi effettuata, benché prom essa, m a nem m eno sia da sperarla nelle attuali circostanze della Francia colla R u ssia. Quanto poi a ciò che il detto soggetto ha detto su l viaggio di N. S., è pur soddisfacente nella vista che alm eno si conosca che la cosa se avrà luogo, non è per un’effetto di proprio trasporto, quando avrà potuto conoscersi successivam ente quanto si è su di ciò dibattuto, ed a quanto lungo tempo si è pro­ tratta la adesione con un a trattativa cioè di quattro in cinque m esi, prodigio di egu ale resistenza a quello d ell’affare del Vernègues. Finalm ente quanto a ll’idea, che si annunzia d ella nuova coalizione a prim avera per rim ettere su l trono L uigi XV11I, devo dire che non so crederlo, sem brando diffìcilissim o che l ’A ustria e la Prussia si m uovano, senza le quali la lega sarebbe sempre inefficace; onde è da potersi im aginare, che tale idea sia Una delle solite visioni degli em igrati ; ma se per caso la notizia fosse vera, Ella vede cosa sarebbe in tal caso l ’avere il Papa incoronato in Parigi il nuovo imperatore; dal che però ripeto ognun vede se sia possibile al Papa il tirarsi fuori, volendosi la cosa efficacemente. In somma si sta in u n labirinto, da cui non v ’ è filo da uscire, salvocche con u n ’assisten za specialissim a di Dio, il quale vede pure la somma purità delle inten zion i del S. Padre, e com e n iu n fine um ano regola le sue azioni, m a solo h a in vista il bène o il danno d ella reli­ gione, on d ’ è da sperarsi nella sua m isericordia, che da tale fine purissim o non faccia nascere m ale alla su a Chiesa ed al Santuario in terra. Questo è Punico pensiero, che in un pelago di amarezze serve di conforto.

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No. 40: 28 septembre 1804.

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40.

A rezzo à

C o n s a lv i (N . 1 3 ) .

D r e s d e , 2 8 s e p te m b r e 1 8 0 4 .

Le voyage du St-Père en France: ce qu’on en dit à Dresde. La tension diplomatique entre la France et la Russie. Alexandre 1" et Louis XV III. L'affaire de l'empoisonnement de Louis X V III. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h i f f r é , e t m in . u u to y r ,; 35 4 , d é c h iff. d a té d u 1 9 o ct.; 3 4 2 , f. 23-24, co p .

I due ultim i corrieri non m i hanno portato alcuna lettera di V. E., e n ’era io in grande aspettativa, perchè m oltiplicandosi le voci su l prossim o viaggio di N. S. a Parigi, si accresce sempre più il mio desiderio di saperne la precisa verità. Ho riferito a V. E. qual sia Π1 sentim ento di questo Sig. Elettore sopra un tal viaggio. Come lu il pensano tutte le savie persone, che vedono gli avveni­ m enti con occhio spassionato e con quel rispettoso rapporto che devesi alla mano in v isib ile di chi n ’è il supremo regolatore. Sarebbe per me di som m a consolazione il poter fare la mia corte al S. Padre fin questa grande occasione, ma il tim ore di guastar gli affari di R u ssia e di troncare del tutto quel Alo di speranza, che ancora ci rimane, di una qualche conciliazione, mi ritiene dall’ avvanzarne la preghiera.! II Sig. d ’Aubril è ancora a Magonza. Si assicura però eh’è già in cam ino il corriere, che richiam a da Pietroburgo il Sig. di Rain vai,1 e tutta quella legazione francese; le qual cosa essendo vera, come v ’è ogni fondam ento di credere, è falso per conseguenza che l ’arresto del Sig. d ’Aubril nascesse da un qualche desiderio di conciliazione. Si dice che f l ’imperatore di R ussia non abbia approvato il viaggio del conte di L illa fatto a Grodno coll’ idea di radunarvi una consulta di tutti i principi della sua famiglia, aggiungendosi che dal Pr. Czartoryski per ordine d ell’imperatore siagli stata scritta una lettera niente obbligante su ta l’articolo. Questa nuova farebbe a calci coll’altra d ella già decisa rottura colla Francia; ma sim ili contradizioni sono frequenti nel gabinetto di Pietroburgo, in cui è diffìcile il definire chi sia adesso il m inistro influente; giacché il Pr. Czartoryski, che gode la confidenza dell’ imperatore, non ha quella della nazione, e gli altri, che potrebbero agire, o sono lon ­ tani, o non sono consultati. In som m a m anca l ’uom n che ne im1 François-Maximilien Gérard, comte de Kayneval, né le 8 oct. 1778, succes­ sivement attaché au x ambassades de Suède, p uis de St-Pétersbourg (1801), de P ortugal (1805), ensuite envoyé en mission extraordinaire à St-Pétersbourg, où il resta ju sq u ’en 1812. Après la restau ratio n il poursuivit la carrière diploma­ tique et fut am bassadeur en Suisse, en A utriche, en Espagne. Il m ourut à Madrid le 16 août 1836.

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No. 40-41: 28-29 septembre 1804.

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ponga e che conduca gli affari con m ano ferma e risoluta. Tutto và subito insiem e, e la m acchina si regge con il peso della stessa sua m ole. Ha fatto gran torto al conte di L illa l ’affare del supposto avve­ lenam ento, 1 di cui ha egli m enato tanto rumore. In ultim a analisi si è scoperto che tutto ciò era l ’invenzione di un miserabile; che ha volu to farsene un merito e strapparne qualche ricompensa. La corte di B erlino n ’è rim asta assai disgustata, non solo perchè ha tem uto di essere com prom essa colla Francia, ma anche perchè si è agito in m odo da. far credere che si volesse eriggere in Varsavia una specie di tribunale pel discuoprim ento della im aginata congiura. Il Sig. la Harpe è partito di qua per ritirarsi, per quanto mi si dice, n egli Svizzeri, d’onde egli è n ativo.! Ho ricevuto diverse lettere da Pietroburgo, ma nulla mi recano d’interessante, essendo risposte alle m ie prime lettere di com pli­ m ento. E d ev o ta m en te------ .

41. Consalvi à Aresso (N. 34).

Rome, 29 septembre 1804.

Mouvements de troupes en Italie. La question de la neutralité des états pontificaux. Voyage du Paye en France : demande formelle de Napoléon. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . c h iffr e e t d é c h iffr . e n m a r g e , d e la m a in d ’A r e z z o .

La di lei cifra dei 10 settem bre che principia «In com in cia» Γηοη m i chiam a ad alcuna risposta particolare. Ho piacere c h e le sia giu n ta la lettera, che il S. Padre aveva scritta ad Alessandro, e che n on le sia dispiaciuta; ma vedo an ch ’io che va ora a rim a­ nere inoperosa. Basta; essendo in di lei mani sta ben collocata per farne u so, se e quando sarà opportuno. Sono sorpreso del silenzio con lei del suo uditore ; bisogna dire che le lettere le s ’intercettino. 1 Vers le mois de ju illet 1804 deux émissaires du gouvernem ent français arri­ vèrent à Varsovie et s’enquirent de trouver u n agent secondaire qui accepterait de tu e r à la fois le prétendant au trône de France, la reine, le duc et la duchesse d’Angoulême. Un Français nommé Coulon, qu i était en rapport avec la dome­ sticité de Louis XVIII, se présenta. On lu i prom it une forte somme d ’arg en t s ’il voulait suivre les ordres q u i lu i seraient donnés. Coulon, homme d ’honneur, avertit u n tiers qui à son to u r en informa le prem ier gentilhom me de Louis XVI11. Le comte d’Avaray fit ven ir Coulon et lu i dem anda de suivre l ’affaire. Coulon accepta, e t dem anda aux émissaires de voir l ’arg en t q u ’on lu i prom ettait. On lui rem it quelques écus en acompte des 400 louis q u ’il devait recevoir après la con­ som m ation du crime. On lui donna en même tem ps le poison qui devait être utilisé. Coulon l’apporta aussitôt à d ’Avaray. Louis XVIII s’adressa alors à la justice prussienne pour in stru ire l’affaire. 11 ne p u t rien obtenir.

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No. 41: 29 septembre 1804.

U n corpo di 3000 Francesi provenienti dalla Repubblica Italiana passerà fra pochi giorni per Ancona diretto a rinforzare l ’armata di Napoli. Si sa che a ltr i-3000 uom ini devono arrivare a R im ini ed iv i aspettare g li ordini. È m olto da dubitarsi, che si verifichi ciò che si va dicendo, cioè che la Francia abbia chiesto al re di N apoli d i presidiare i suoi porti e tra essi Gaeta. È da credersi ip tal caso che non solo A ncona, ma anche Civitavecchia vorrà occu­ parsi, com e punti necessari per im pedire l ’ingresso ai R ussi: la circostanza della attuale m esintelligenza della R ussia colla S. Sede può fornire un pretesto di più per dire che oltre F essele neces­ sario tali occupazioni alla Francia, com e punti m ilitari, vuole anche difendere e garantire lo stato ecclesiastico, il quale però nulla ha che tem ere, essendo la m esintelligenza della R ussia un punto di etichetta, e non un a ostilità, di che fa fede l ’essere sempre su la porta del conte Casini le armi di R ussia. Finora niuna petizione si è fatta d all’im peratore francese su tali occupazioni, ma è assai probabile, che si faccia, e non saprei assicurare, che un corriere giu n to ieri a ll’Em0 Fesch, su di cui finora egli osserva alto silenzio, non gliene abbia portato le preventive istruzioni. Egli è certo, che si farà tutto quel ch e sarà possibile, perchè tali occupazioni non succedano, e se si vedranno realizzate, E lla potrà pur dire con saviezza e circospezione a ch i possa occorrere, e specialm ente ai m inistri e in glesi, che non sono volontarie, e che si è fatto di tutto per im pedirle; m a che non si può fare l ’im possibile. Se per caso si verificheranno, non per questo si cesserà di essere neutrali, come 10 è Firenze, benché sia occupato Livorno, e il regno di Napoli, benché siano occupati vari dei suoi porti. A ggiungo, che nel caso d i tali occupazioni, e nel caso che l’affare della guerra si avvanzi, possono iq seguito delle com binazioni, nelle quali possa parere che 11 governo pontificio non sia neutrale esattam ente. Io la prevengo fin da ora che dandosi tali casi, e non potendosi di qui scrivere con libertà, perchè potremo avere tutte le vie chiuse, si abbia alm eno la carità d ’interpretare benignam ente gli avvenim enti, e si tenga per m assim a, che niente sarà volontario di ciò che potesse non corrispondere ai principii d’ imparziale neutralità indicati di sopra. Rapporto al viaggio del Papa, si continua a tutt’ oggi nel me­ desim o stato d ’indecisione, che le scrissi ultim am ente, non essendo ancora tornato il corriere d ell’Em0 Fesch, che deve recare le risposte. N ella ipotesi del si, non si lascia di apprendere, che ogn i giorno, che ora possa avvicinare tanto d i più la rigida stagione, che fa temere per la salute del S. Padre, esponendosi a sì lungo e disa­ stroso viaggio per le Alpi, e in mezzo ai ghiacci n ella sua età di 63 anni, e gracile temperamento, senza parlare di altri anche più

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No. 41-42: 29 septembre-5 octobre 1804.

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a Avanzati in età, che aneleranno in sua com pagnia. Essendo im pos­ sibile di non im piegare alm eno 9 o 10 giorni nei preparativi, che non possono incom inciarsi finché non sia il viaggio sicuro, la par­ tenza anderà ad effettuarsi alla fine di ottobre, o poco prima di novem bre, eh ’è appunto l ’ingresso d ell’inverno. Tutte queste rifles­ sion i vi sono fatte in unione con tante altre, ma senza l ’esito cor­ rispondente; onde non vi è altro da dire se non che affidarsi al Signore egualm ente su questo che su l resto, che un tale oggetto presenta al di sopra d ella possib ilità um ana per rimediarvi. P. S. È giu n to poche ore sono il generale Caffarelli,1 con un altro di stato m aggiore proveniente in 12 giorni da Colonia spe­ diti dall’im peratore N apoleone al S. Padre con la lettera d’invito per andare a consacrarlo, e coronarlo a Parigi. N iun dispaccio mi ha recato del Card, legato, non essendo passato per Parigi, e niuna com m unicazione ha fatta finora questo Card, m inistro, il quale ha dim andato la udienza per questa sera co l suddetto generale per presentargli la lettera d ell’imperatore. Quindi è che nulla io posso dirle più di tanto, salvo che mi è rivenuto indirettam ente, che s ’ in siste vivam ente non solo perchè si vada, ma perchè si parta fra 10 o 12 giorni in tutti i conti. Mi riserbo a darle più detta­ gliate notizie n ell’ordinario prossim o. 42. Arezzo à Consalvi (N. 14).

Dresde, δ octobre 1804.

Le voyage du St-Père en France : les journaux donnent déjà les détails et les conditions posées p a r le Pape. Bruit différent venu de Paris. Vœux exprimés par Arezzo. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e t m in . a u to g r .; 3 4 2 , f. 24-26, co p . E n m a r g e d e l 'o r ig .:

R isposto] 27 ottobre 1804, N. 40.

Ho ricevuto col ritardo di un ordinario la cifra di V. E. degli 8 settem bre, da cui vengo inform ato che essendosi spianate da codesto Sig. Card. Fesch, m inistro di Francia, le difficoltà costan1 François-M arie-Auguste Caffarelli du Falga, général français, né à Falga (Haut-Languedoc) en 1766, mort en 1849. Il servait dans l’arm ée sarde quand éclata la révolution française. 11 p rit p a rt dans la suite à presque to u tes les guerres dans les arm ées françaises. Napoléon le prom ut successivement à tous les grades élevés. Pie VII avait demandé que la lettre d ’invitation de l ’empereur lu i fOt remise soit par Fesch, soit p ar deux évêques. Napoléon préféra la faire porter par Caffarelli. M. de T alleyrand écrivait à ce su jet au Card. Caprara: « S. Mté I. a voulu donner à S. Sté une marque particulière d ’em pressem ent et d ’égards, en rendant porteur de sa lettre un général attaché à sa personne, et qui étan t habituellem ent tém oin des sentim ents qui l’u n issen t à S. Sté peut d ’a u tan t m ieux en devenir l ’interprète» (Artaud, H is to ir e d u P a p e P ie V I I , 1.1, p. 478).

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No. 42: 5 octobre 1804.

tem ente opposte a ll’ eseguirsi da N. S. la coronazione del nuovo imperator Napoleone, la partenza del S. Padre dipenderà ora dal­ l’invito formale, che se ne sarebbe fatto d all’imperatore medesimo. A giudicarne dai pubblici fogli, sembra che questo invito siasi di già avvanzato senza difficoltà, giacché da tutti non solo si dà la cosa per certa, ma se ne descrivono persino le circostanze più m inute, come l’arrivo a Colonia di un corriere straordinario appor­ tatore di questa nuova, il giubbilo provatone d all’ im peratole, la participazione fattane subito alla sua fam iglia, le disposizioni date a ta l’oggetto, e la spedizione del generai Caffarelli destinato ad accom pagnare il S. Padre da Rom a a Parigi. Si nom inano in oltre i 6 cardinali, che anderanno in Francia col Papa, e q uelli che resteranno in Roma per il governo dello stato e per la direzione d egli affari. Si marca il giorno della partenza e la strada che si terrà, e si specificano infine le condizioni volute dal S. Padre, di dichiararsi cioè la religion cattolica per la religion dom inante in Francia e di prestarsi quel giuram ento medesim o, che si prestava dai re di Francia. Dietro questi dettagli dati e ripetuti unanim e­ m ente da tu tti i fogli par che la cosa non am m etta più dubbio. Ad onta di ciò non lascia di esservi una lettera di Parigi scritta, com ’io credo, da quel m inistro sassone a questa sua corte, in cui si dà per isconcluso ogni trattato, e si assicura che il Papa non farà più la coronazione. Per altro qualora vogliansi combinare le date, sarà facile il conciliare la dissonanza di queste versioni, poten­ dosi benissim o ignorare a Parigi ciò che circa lo stesso tempo sapevasi su la sponda del Reno per corriere straordinario. Poiché- le mie circostanze non mi permettono di far la m ia corte a N. S. coll’assistere ancor’io a questa grande e memorabile cere­ m onia, mi contenterò di accompagnarlo coi m iei fervidi voti, affin­ chè tutto riesca a m aggior gloria di Dio, a vantaggio della Chiesa, a decoro della S. Sede, a sua propria soddisfazione, e a consola­ zione universale di tu tti i buoni. Ho significato al Sig. conte Marcolini i sentim enti di V. E. rap­ porto al lascia-passare da lui desiderato, ed egli m ’incarica di rin­ graziam ela distintam ente, e di farle i suoi ossequiosi com plim enti. Dopo le nuove com m unicate a V. E. nel m io dispaccio dei 20 settem bre N. 12 riguardo al mio uditore, altre non ne ho rice­ vute posteriorm ente. Attendo le bolle per i nuovi vescovi della R ussia, onde inoltrarle al loro destino ; e per fine con divotissim o o s s e q u io -------.

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No. 13: 6 octobre 1804.

43.

C o n s a lv i à A re zzo .

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R o m e , 6 o c to b r e 1 8 0 4 .

Invitation officielle de Napoléon au Pape au sujet du couronnement. Décision du St-Père. Dispositions prévues pour le gouvernement de l’Eglise durant ce voyage. A r c h . V a t. 3 5 0 , n r ig .

Avevo già significato a V. S. Ili"111 che S. Μ'4 Γ imperator dei Francesi aveva fatto confidenzialm ente conoscere a S. S,à per mezzo del Sig. Card, legato il desiderio che si conducesse a Parigi ed ivi eseguisse la funzione della sua consacrazione e incoronazione. Questo in vito è stato ora fatto form alm ente con una lettera che la Mtà S. ha inviato a S. S t4 da Colonia per mezzo del Sig. generai Caffarelli, suo primo aiutante di campo e membro della legione di onore, spe­ dito a tale oggetto in com pagnia di un capitano delle guardie im periali. Avendo la Mtà S. fatto conoscere al S. Padre, che il suo viaggio non avrebbe per oggetto la sola cerim onia della consacrazione e incoronazione, ma che i grandi interessi della religione ne avreb­ bero formato la parte principale, e che i risultati sarebbero stati som m am ente u tili alla m edesim a, la Stl1 S., dopo di aver consultato l’intero Sacro Collegio, di aver preso in matura deliberazione l’affare, assicurata ohe il suo viaggio ridonderebbe di sommo vantaggio della religione, anim ata da queste viste, alle quali lo spinge il suo apostolico m inistero, si è determ inata di aderire alle brame di S. Mt4, e si metterà in viaggio verso la fine di ottobre per recarsi a tale oggetto a Parigi. S. S14 s u ll’esem pio dei su oi predecessori, e segnatam ente della Sa. Me. di Pio VI allorché si recò in Vienna, dichiarerà che rimane in Roma la curia, e tutte le congregazioni in attività, come se vi fosse il S. Padre, e qui continueranno a trattarsi gli affari. Fra le disposizioni ch e darà S. Bne, vi è ancor quella di prevedere il caso (che Dio tenga lontano) d ella sua m ancanza in tempo che trovasi assente da Rom a, e ordinerà con una bolla, come pur fece la. Sa. Me. di Pio V i, che qui si faccia l ’elezione del nuovo Sommo Pontefice. Tanto debbo significarle per ordine di S. S'4, e con distinta s t im a -------. P. S. N on potendo il S. Padre partire prima di ottobre finito, come ho detto, atteso che si devono fare i preparativi m ateriali del viaggio, dei q uali non se n ’è finora fatto alcuno, la S14 S. anderà a passare questi giorni in Castel Gandolfo per ivi stabilirsi bene in salute, ad oggetto di essere in forza da resistere a sì lungo viaggio e in sì contraria stagione.

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44.

No. 44: 6 octobre 1804.

G o n s a lv i à A r e z z o (N . 3 6 ) .

R o m e , 6 o c to b r e 1 8 0 4 .

La décision du Pape au sujet du voyage en France : circonspection du St-Père en cette occurrence. Les rapports avec d’Antraigue. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . c h iffré , et d é c h iffr . e n m a r g e , de la m a i n d ' A r e z z o . Intorno al fgrand’ affare del viaggio di N. S. accennai già nel m io ultim o foglio a colonna r a v v iso del generai Caffarelli colla lettera d’in vito d ell’ imperatore Napoleone. Non si è m ancato di passare una ben dolorosa settim ana per n uovi incidenti relativi a questo affare. S i è di nuovo consultato tutto il Sacro Collegio inviando a ciascuno delli Cardinali il piego con tutte le carte, come si fece l’altra volta, e questa circostanza della nuova consultazione di tutto il Sagro Collegio, Ella la dica pure n elli suoi discorsi, essendo bene che si sappia. Finalm ente non prima di questa sera si è deciso definitivam ente la adesione all’invito. N el darne parte al m inistero, E lla non lo faccia per iscritto, ma a voce, com e si fece alia occasione del viaggio di P io VI, e si attenga strettam ente alli term ini precisi del m io dispaccio in piano, in cui le ne do la com m issione. L’affare è troppo delicato, e troppo pericoloso il com­ prom ettersi di qua o di là per non dovere usare la m assim a cautela nel parlarne. Certo che quelli che vorranno condannare questa ade­ sione saranno m olto in giu sti, se non si faranno carico delle cir­ costanze del S. Padre in caso di una negativa, e del m otivo poten­ tissim o del bene d ella Chiesa addottogli per determinarlo, checché sia della verificazione, la quale giova sperare prima da Dio, che vede la purità delle intenzioni del S. Padre, e poi dalle promesse le più asseveranti, che ne sono state fatte. Dirò per fine che l ’avere portato dalli 8 di m aggio fino a questo term ine la su a definitiva risposta deve mostrare a chiunque sia giusto ed im parziale, che il S. Padre certam ente non ha precipitata la sua risoluzione, che ha fatto quello che ha potuto fare e che forse nella loro grandezza quelli che sono tanto più al caso di lu i non avrebbero tenuto l ’affare indeciso per sì lu n go tempo. N el concistoro che si terrà, si annuncierà con una allocuzione, com e si lece sotto P io VI la risoluzione del viaggio, e la rim anenza in Roma della curia, del Collegio, di tutti li tribunali, e dicasteri; ed anche la bolla sul doversi fare il conciavo in Rom a nel caso che (Dio non voglia) avvenisse la mancanza del Papa, derogando alla nota bolla, ubi Papa ibi Borna. Queste cose Ella può andarle dicendo fin da ora. L ’assenza del Papa sarà quanto più breve possibile, essendo eg li risoluto ed avendolo m anifestato espressam ente che la sua Sede non può protrarsi, di modo che anche nella rigida stagione si pro-

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No. 44-45 : 6-8 octobre 1804.

pone di farvi ritorno. La salute del S. Padre certo ha sofferto non poco nelle vicende della trattativa di questo gravissim o affare.-! Ho ricevuto le due sue lettere dei 17 e dei 20 settembre, che incom inciano ["«Con una staffetta»"] e « Finalm ente ». Ringraziai>dola delle notizie che in esse mi dà, vedo con gran piacere che Ella abbia fatto ["abbandonare ogni discorso con il Sig. d’Antraiguè, con cui non conviene aver da fare in alcun modo, com e io già le scrissi, ed ha fatto bene di ringraziare il buon m inistro di Spagna, che voleva prevalersene a di lei vantaggio. Io aveva ricevuto diret­ tam ente ,dal di lei uditore con un corriere napolitano, come le accennai, le notizie ch ’E lla mi dà di lu i n ella sua cifra dei 20, che incom incia « Finalm ente ». Dio voglia che possa continuare il suo soggiorno colà, m a tem o assai che il viaggio del Papa, che colà non può certo piacere, renda sem preppiù diffìcile la riconciliazione.! P. S. Siccom e non avrà luogo la partenza di S. S tà per Parigi che verso la fine del corrente, così la S ,a S. si porterà a Gastei Gandolfo per alcuni giorni, onde stabilirsi bene in salute per resi­ stere ai disagi del viaggio n ella rigida stagione. P. S. Èssendo ["comuni a m olti delli nunzi questo foglio in cifra, che scrivo su l viaggio di N. S ., m i accorgo che ciò che dico in prin­ cipio su l dar parte in voce, e non per iscritto a codesto m inistero, non ha luogo per lei nelle sue circostanze costà; onde le avverto ciò, perchè non si facciano sbagli in cosa così delicata. Ella potrà benissim o parlare in voce d ella cosa con codesto m inistro; ma non in aria di formale participazione. E lo stesso dico del Serenissim o Elettore, badando bene acciò di non farlo, cioè in aria di, forma­ lità, non facendosi nem m eno cogli altri principi."! 4 5 . Arezzo à Consalvi (N. 15).

Dresde, 8 octobre 1804.

Envoi d'une lettre d’Alvisini à Arezzo. Accusé de réception des bulles des cinq évëqties russes. A r c h . V a t. 35 2 , o r i g . (le P . S . Risponderò e tc . a u to g r .) e t m in . a u to g r .; 34 2 . f. 2 6 -2 9 , cnp. D a n s le v o l. 3 5 2 , à c e tte le ttr e e s t a n n e x é e u n e * N o te r e m is e p a r o r d r e d e S . M té le r o i d e S u è d e à M . G a illa r d , c h a r g é d e s a f f a ir e s d e F r a n c e », d a té e -de S to c k h o lm , -7 s e p t. 1 8 0 4 , e t s ig n é e F . d 'E h r e n h e im . E lle d é c la r e r o m p u e s le s r e l a ti o n s d i p lo m a tiq u e s e n tr e la S u è d e e t la F r a n c e e t m a in te n u e s s e u le m e n t le s r e l a ti o n s c o m m e r c ia le s . L a le ttr e d ’A l v i s i n i â A r e z z o d o n t le te x te e s t i n s é r é d a n s c elle d ’A r e z z o d C o n s a lv i s e tr o u v e en c o p ie a u to g r . d ’A l v i s i n i e n ce v o l. 3 5 2 . ,

Trascrivo a V. E. una lettera del m io uditore ricevuta ieri su l tardi, e h ’ è la s e g u e n te ...1 1 Cette lettre est celle du 19 sept. 1804 (à l’exception du dernier paragraphe: N o n m i è p o s s ib i l e etc.) On la trouvera dans n o tr e vol. I, p. 714. Nous ne la

reproduisons donc pas ici. N o n c ia t. de R u s sie .

4

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No. 45-46: 8-10 octobre 1804.

L ’im m inente partenza della posta non mi lascia tempo di aggiun­ gere alcuna riflessione a questa lettera, nè la esigge l ’istesso suo circostanziato dettaglio. Non mancherò di mandar pure a V. E· l ’altra ch ’egli mi promette per l ’ordinario venturo. Ho finalm ente ricevuto le bolle per i cinque nuovi vescovi di R ussia, e vedrò se sarà possibile d'inoltrarle colà nelle circostanze presenti. In fine con d ivotissim ’ o s s e q u io -------. P. S. Risponderò a V. E. nell’ordinario venturo su le diverse lettere che ho trovato inserite nel pacco delle bolle. Si dice adesso che il Papa non anderà più a Parigi, e vi sono delle lettere che lo assicurano. Sarà quel che Dio vuole. E di nuovo — —.

46 . Arezzo à Serracapriola.

Dresde , 10 octobre 1804.

Les bulles des cinq nouveaux évêques de Russie: difficultés où se trouve Arezzo pour les faire parvenir aux intéressée, à cause de la question des taxes. Prière à Serracapriola de voir si ces taxes peuvent être acquittées. A r c h . V a t. 3 5 2 , m in . a u to g r .

Profitto del ritorno costà del Sig. Pr. D olgorouki1 per darvi parte che mi sono finalm ente arrivate le bolle per i cinque vescovi di R ussia preconizzati nel concistoro del dì 20 scaduto agosto. A dirvi il vero, mi trovo im barazzatissim o con queste benedette bolle, e non so che farmi. Ve le avrei mandate, perchè vi com piaceste di procurare che passassero per quei mezzi che avreste creduto i più opportuni al rispettivo loro destino ; ma oltre che non so se stante le circostanze attuali, vogliate voi caricarvene, v’ è anche un altro riflesso, che me n ’ ha ritenuto. In una parola se non si paga l’im ­ porto delle spedizioni ridotto da N. S., io non posso inviarle. Vi è stato in Roma un gran ch iasso per quest’ oggetto ; giacché il Papa per suggerim ento anche del Card. Consalvi era disposto a spedirle gratis, ma tutti gli si sono rivoltati contro in un certo modo, dicendo che non intendono di faticare per i belli occhi dei Sig. ve­ scovi di R ussia. A ggiungete che da qualche corte germ anica si è fatto intendere che se non pagano i vescovi di R ussia, non si per­ metterà di pagare nem m eno ai vescovi di Germania. Ciò posto, il S. Padre non ha potuto far’ altro che ridurre la spedizione al meno possibile. Per i quattro vescovi soffraganei la cosa è discretissim a, perchè non si tratta che di 240 scudi romani per testa, cioè a dire 400 rubli all’incirca. La spesa della coadjutoria per Mgr Stroinowski 1 Prince Michel Pétrovitch Dolgorouki, général, né le 19 nov. 1780, tue le 19 oct. 1808 dans un combat contre les Suédois.

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No. 46-47: 10-13 octobre 1804.

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è m olto più forte, perchè si tratta di una grazia speciale, e per cui i dritti che si pagano tanto agli im piegati della Dateria che agli altri sono più significanti. Le spese per questo è di 2200 piastre, cioè a dire di 4000 rubli a ll’incirca. Dopo tutto questo dettaglio, che potrà servirvi di lum e e di pre­ ventiva istruzione, il favore eh ’ io vi domanderei sarebbe il seguente. Vorrei che in bel modo o col Principe, o con Mgr arcivescovo, o con chi m eglio crederete, andaste tastando il terreno per vedere se vi sono d isposizioni a ricevere queste bolle e a pagarne l’importo, e quando vediate che sì, allora scrivetem i pur qui, che colla prima occasione ve le inoltrerò, e quando m ai dovessi partire, lascierò persona incaricata per ritirare le lettere della posta, e spedire anche le bolle suddette. Non ho bisogno di dirvi che l ’ affare dee condursi con somma delicatezza, affinchè non s ’ abbia a interpretare ciò come una osti­ lità per parte di Roma. Ma qual è quel paese, caro il m io Sig. Duca, in cui non si paghino le patenti di qualunque siasi uffizio? E se ciò è ragionevole da per tutto e in tutti, lo è m olto più nei vescovi del cattolicism o, che debbono in qualche modo contribuire al m an­ tenim ento del capo della Chiesa e dei su oi indispensab ili dicasteri. Spero che queste ragioni e le altre accennate di sopra, rappresen­ tate che siano con quella bella m aniera, eh ’ è vostra propria, faranno colpo, e non lascieranno alcun rammarico contro la povera Rom a bersagliata da per tutto. Attendo una vostra risposta, e pre­ gandovi di dar corso alle a c c lu s e ------- .

47. Consalvi à Arezzo (N. 38).

Rome, 13 octobre 1804.

Préparatifs de départ da St-Père pour Parts. Le Card. Ruffo à Naples. Consalvi a reçu une lettre d'Alvisini. L'oukase du 16 août à Siestrzencewicz. L'avenir des relations de la Russie avec Rome. A r c h . V a t. 3 4 9 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , e t d é c h iff. e n m a r g e , d e l a m a in d 'A r e z z o .

Dopo ciò che le scrissi n ello scorso ordinario su l viaggio del S. Padre a Parigi, non ho oggi cosa particolare da aggiungere. Si fanno i preparativi m ateriali dei legni, bagagli, e tutto si dispone per la partenza nel dì 3 di novem bre. Non si sà il giorno preciso della funzione, perchè la partenza essendosi ritardata, e tutto rima­ nendo perciò spostato, non si sà cosa si determinerà d a ll’ im pera­ tore dei Francesi su l giorno d ella funzione. Può credersi che si faccia probabilm ente il giorno di Natale. L’arrivo a Parigi del S. Padre, non accadendo fermate nel viaggio, si calcola che sarà ai 2 di dicembre, non ferm andosi che due giorni in Firenze, uno

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No. 47-48: 13-15 octobre 1804.

in Torino ed uno in Lione per prendere un poco di riposo. Intanto il S. Padre si stà ben ristabilendo col beneficio dell' aria in Castel Gandolfo, dove andò il dì 9 del corrente, e ne tornerà il dì 27 per fare ai 29 il concistoro, in cui si sbrigherà varie chiese vescovili, e darà parte della sua partenza, e quindi, fatte le cappelle dei Santi e dei morti, si metterà nel dì 3 in camino. Il S ig. Card. Puffo parte fra qualche giorno per Napoli per alcuni affari dom estici, e per il parto della Principessa ereditaria, come egli ha parlecipato nel chiedere congedo per una breve assenza. Per mezzo fd i corriere straordinario, che andava a Napoli, il di lei uditore inviò a Mgr Severoli, che me l ’ha trasm esso, una lettera a me diretta, in cui mi accusa l ’ukaso dei 16 agosto, che ordina a ll’arcivescovo di Mohilow di servirsi delle facoltà dategli dalla Sa. Me. di Pio VI, finché dura la interruzione delle com m unicazioni con Roma, e mi significa ancora l'intim o fattogli fare dal Pr. Czartoryski di non più differire la sua partenza. Veramente il Principe non poteva mettere in tutto questo affare più di accanim ento e più di mancanza di riguardo, che non vi ha m esso; ma non ne sono sorpreso. L’ukaso è un colpo fatale, e ne salta agli occhi la irre­ golarità, e la nullità d ell’autorità, che ordina la ripristinazione delle facoltà iv i espresse. Im agino Ch’Ella avrà avuto dal suo uditore lo stesso ragguaglio, ed im agino ancora ch ’egli sia già fuori frontiera russa. Io non g li rispondo, non sapendo ove egli sia; ma Ella lo ringrazi in mio nome. Il fatto è, che a questa dolorosa rottura non si vede un termine, anzi la gita di N. S. in Parigi, come ho già detto, accrescendo il dispiacere della Russia, è una causa di più per peggiorarla. Dio faccia m utare in meglio le circostanze. Io non vi vedo alcuna risorsa;"] 48. Arezzo à Consalvi (N. 16).

Dresde, lo octobre 1804.

L'envoi en Russie des bulles des nouveaux évêques, et la question des taxes consistoriales : Arezzo en a écrit à Serracapriola. Les tractations d'Arezzo avec d'Antraigne. Incertitude du retour d'Arezzo en Russie. Eloge de l’ambassadeur de Suède à St-Pétersbourg. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é , a v e c ü éch iff. en m a r g e , e t m in . a u to g r .; 3 4 2 , f. 20-31, cep .

A tre dispacci di V. E. rispondo in quest’ ordinario, uno del dì 1 settembre inserito nel pacco delle bolle per i cinque nuovi vescovi della P olonia russa, e g li altri due venutim i per la posta col solo intervallo di tre giorni, l ’uno in data dei 15 e l ’altro dei 22 set­ tembre suddetto.

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No. 48: 15 octobre 1804.

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E quanto al primo, volendo io com binare il modo di far per­ venire al loro destino le suddette bolle con quello di esiggere, se sarà possibile, l ’intiero im porto delle rispettive spedizioni, ho cre­ duto di trattenerle per ora presso d i me, e di scrivere fai Sig. duca di Serracapriola (eh’ è l ’unica persona che sia in grado di rendermi un’ utile servigio n elle presenti circostanze), incaricandolo d ii scan­ dagliare il terreno, e di scuoprire se siavi disposizione a permettersi di dar corso alle m entovate bolle, e di farne pagare l’importo dagli interessati; e n el caso di sì, di darmene subito avviso, perchè possa inoltrargliele. Ho accom pagnato questa preghiera cogli oppor­ tuni rilievi su la giu stizia del pagam ento, su l’im possibilità di una m aggiore riduzione per parte di N. S. senza ledere gli altrui diritti, e su l pericolo in fine che un tal esem pio, se prendesse piede, fosse seguito con gran danno di Roma in tutte le parli del cattolicism o, com e già si m inaccia da qualche corte germ anica. Non ho bisogno di far osservare a V. E. che l ’avventurare l ’invio di queste bolle senza" tal preventiva cautela sarebbe lo stesso felle mettere il duca"l nella necessità o di consegnarle, anche quando se ne ricusasse il pagamento, o di com prom ettersi in qualche modo col m inistero, fsposan d o con troppo calore g li interessi della S. Sede, e di andare fors’ anche incontro a qualche rimprovero della sua corte m ede­ sim a ;! e che a ll’opposto non facendo egli ora che riferire i miei sentim enti, più facilm ente potrà eseguire la com m issione e a niun pericolo esporrà se stesso e l ’affare. Tutto ciò V. E. ben lo com­ prende, e spero che non disapproverà il mio operato. Ho spedito la lettera per mezzo Tdi un Pr. D olgorouki da me q u i! conosciuto, e che si è com prom esso di consegnarla in proprie mani fdel d u cal. E d’altronde l ’ho concepita in modo che non possa in alcun modo compromettermi, anche nel caso che fosse intercettata. Ne mando oggi una copia a Mgr Severoli, pregandolo d’inoltrarla con qualche sicura occasione fa llo stesso Sig. duca,! affinchè o per un mezzo o per l ’altro ad ogn i m odo gli pervenga. E ciò quanto alle bolle. Quanto poi agli altri due dispacci del 15 e i 7 settembre, prego 1’ E. V. di stare tranquilla su R a nota trattativa col Sig. d’Antraigue, e perchè questa, com e le ho detto su la fine del m io dispaccio dei 17 settem bre N. 11, è già sospesa, e perchè quel che si è fatto si è fatto colla m assim a cautela.! Dice bene V. E. che il discorso da me riferitole sotto il dì 1 set­ tembre N. 8', da cui risulterebbe fla sicurezza del mio ritorno nel caso d ella consegna del V ernègues,! non com bina con quel che scrive il m io uditore da Pietroburgo su ll’ accettarsi la sua persona com e incaricato d ’affari, quando si conciliassero le attuali diffe­ renze. fC hi sia d i noi l ’ingannato, non saprei dirlo, perchè non posso precisare se l’A ntraigue abbia esternato un suo particolar

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No. 43-49: 15-20 octobre 1804.

sentim ento, o abbia parlato secondo la m ente del m inistero. Quello ch'io tem o bensì nella presente esasperazione degli anim i si è che succedendo ancora la restituzione del Yernègues, nè io nè lu i ritor­ neremo colà. Non sarebbe però infruttuoso per noi un tal avveni­ mento, giacché finirebbe di giustificarci agli occhi d ell’Europa, e ci sarebbe sempre di un gran giovam ento per ripigliare le relazioni a ll’epoca di una pacificazione tra le due corti rivali/] È troppo giusto e savio il suggerim ento di V. E. di ringraziare f il Sig. am basciatore di S vezia! delle attenzioni usate al m io udi­ tore e d ell’ interesse preso in favore della S. Sede. Pensavo già di farlo fin m io nome. Lo farò adesso ancora in nom e del S. Padre e d ell’E. V.,1 e ben lo m erita questo degno soggetto, il quale è così ben’anim ato verso la nostra santa religione, che più volte, com e mi ha assicurato un suo intim o am ico, Tè stato su l punto di abjurare l ’errore, ma n e stato sempre ritenuto da riflessi um ani e dall’ordinaria illu sio n e degli eretici, che qualunque delle com u­ nioni del cristianesim o sia bastante a salvare u n ’ onest’uomo. Non per questo egli si ritiene nelle occasioni di parlare in favore di Roma e di proteggere i cattolici della Svezia, avendo anche più volte sollevato d all’indigenza il b uon’abate Moretti, superiore di quella m ission e,! ch ’egli ama in particolar modo. Attendo il ritorno del mio uditore per eseguire questi di lei venerati com andi. Ed a questo proposito le dirò che il suddetto mio uditore, per quanto m i scrive, dovrebb’essere partito di là verso la fine del m ese sca­ duto ed essere qui verso la fine del corrente. Non le m ando la let­ tera, n ulla contenendo d ’interessante. Tutte le gazette e le lettere particolari si uniscono adesso a dar per sicuro il viaggio del Papa, ma dicono differita l ’incoronazione agli 8 di gennaro. Quanto a Mgr Bartolucci, non ho sentito parlarne qui nè punto nè poco, e da n essuno mi si è scritto su l ’im piego che a lu i destinava la voce pubblica. Non ho m ancato di adempiere a quanto Ella mi prescrive n ella fine della sua pregiatissim a dei 22 settembre, fé più non esiste la nota carta.! E profondam ente — — 49. Consalvi à Arezzo (N. 39).

Rome, 20 octobre 1804.

Le voyage du Card. Ruffo à Naples. Le voyage du Pape en France. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . en p a r t i e c h iffré , e t d è c h iffr . e n m a r g e , cle la m a in d 'A r e z z o .

Circa il Γviaggio del Card. Ruffo s ’ignora il vero m otivo della sua chiam ata. A lcuni sospettano, che possa essere relativo al caso che la corte di Napoli prendesse parte nella guerra, se scoppiasse fra la R u ssia e la Francia. Se ciò fosse, sarebbe assai terribile la

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No. 49-50: 20-22 octobre 1804.

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situazione del disgraziato cardinale, che si trovarebbe compromesso, e delli vicini, cioè dello stato pontificio, che soffrirebbe il peso di qualunque delle due parti che si affrettarebbe di prevenire l’altra. V oglia Dio che ciò non sia che una im aginazione, e realm ente nulla se ne sa di positivo.l R ilevo dalla su a dei 28 settembre, che incom incia «I due u ltim i», che Ella era stata per due ordinari senza mie lettere. Ciò m i sor­ prende, e m i duole, avendo io scritto costantem ente in ogni ordi­ nario. Se Ella mi avviserà i num eri delle lettere che le sono m ancati, le ne manderò i duplicati. Quanto fa i di lei pensiero di astenersi di andare a Parigi a ll’occasione del viaggio del S. Padre, è ciò degno della di lei tanto sperim entala prudenza, giacché urterebbe m oltis­ sim o la corte di R ussia, a cui non b isogna fornire n u ovi pretesti di alienazione e di rottura.! Circa il viaggio di N. S. resta sem pre fissato per i 3 di novem bre, e con la com itiva che le scrissi. Il S. Padre torna ai 27 settem bre da Castello, e farà il concistoro a 29, e dopo le cappelle dei Santi e dei m orti partirà. Ieri partì per Napoli l ’Em0 Sig. Card. Ruffo.

50.

Arezzo à Consalvi (N. 17).

Dresde, 22 octobre 1804.

Le sort de l'auditeur Alvisini. Le voyage du Pape en France. Projets du comte de Lille. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig , e t m in . a u to g r .; 34 2 , f. 8 1 -3 2 , co p . E n m a r g e d e l ’o r ig .: R isposto] li 10 Nov. 1804. A u d o s, d e l a m a i n d e C o n s a lv i: Al Sig. Ab. Raldini.

Ho letto con tutta attenzione l ’ultim o dispaccio di Y. E. dei 29 settem bre, e terrò presenti g li avvertim enti ch ’Ella m i dà per farne uso a m isura del b isogn o e delle circostanze. Il m io uditore non si vede ancora, nè alcuna lettera mi è giunta di lu i dopo quella dei 22 settem bre, colla quale m i avvisava che la sua partenza sarebbe succeduta probabilm ente il dì 27 dello stesso m ese. Q uindi non saprei assicurare ΓΕ. V. ch ’egli sia già in viaggio, ad onta di quel che ne dicono i pubblici fogli, che lo dan per partito ad insinuazione del Pr. Czartoryski. Subito che ne abbia riscontri, non m ancherò d ’inform arnela. R ingrazio V. E. d ella notizia, che si com piace di com m unicarm i, d ell’arrivo in Rom a del generai Caffarelli colla lettera d’invito dell’imperatore N apoleone a S. S ta per andare a consacrarlo e coro­ narlo a Parigi. Siccom e sono persuaso che questo viaggio sia una volontà espressa di Dom eneddio, così lo sono pure che non gli m ancheranno g li aiu ti e le grazie per eseguirlo senza pregiudizio della sua preziosa salute, e con vantaggio di chiesa santa.

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No. 50-53: 23-27 octobre ISO4.

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Il congresso del conte di Lilla con i Principi di sua fam iglia non avrà luogo n egli stati d ell’imperatore di R ussia, ma in quelli dei re di Svezia, e precisamente a Calmar. Se ne ignora sin qui l’oggetto. V'è chi dice che avvanzerà quanto prima un grosso corpo di R ussi n ella Pom erania svedese per garantirla da qualche colpo di mano per parte dei Francesi; ma questa nuova ha bisogno di conferma, tanto più che la corte di Berlino si è protestata di voler sostenere la neutralità del Nord d ell’Allem agna, ed impedire che se ne turbi in alcun modo la tranquillità. N ell’attuale incertezza delle cose ppbbliche le voci dettate ora dal timore or dalla speranza, or dalla m alignità, si succedono e si distruggono alla giornata. Taleeliè n u lla vi è di certo. N ella gazzetta di Leiden vedrà V. E. la nota data a Parigi dal Sig. d ’Aubril prima della sua partenza. Questa è l ’unica gazzetta francese, che l’abbia riportata, e si dice che per tal m otivo siasi proibita, e che non se ne riceveranno più secondo il consueto i fogli periodici. E di vota m e n te -------.

51 .

Consalvi à Arezzo (N. 40).

Rome, 27 octobre 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. A r c h . V a t. 3 ô 0 , o r ig .

Il dispaccio di V. S. lllma, che ha la data dei 5 del cadente mi è in regola pervenuto. Al presente cenno unisco i fogli, da quali rileverà il di più, che m i. occorre signilicarle, e con la consueta distinta s tim a ----- - . P. L. Oggi il S. Padre, circa le ore 23 ha fatto qui ritorno dalla villeggiatura di Castel Gandolfo.

52.

Consalvi à Arezzo.

Rome, 27 octobre 1804.

Difficultés nouvelles au sujet du voyage du Pape. Instances fran­ çaises pour hâter le départ. A r c h . V at. 3 5 0 , o r ig . c h iffr é (le P . S . e n c la ir ) , e t cièch iff. cle la m a in d ’A r e z z o .

Γ11 viaggio di N. S. non ha lasciato di dar luogo a nuove con­ testazioni, che non lasciano di essere sen sib ili al S. Padre. Si è ora prodotta la più decisa pretensione d all’Em0 .ministro di voler pren­ dere in tutto questo viaggio il posto in ogni occasione, fuori che in chiesa, sopra i cardinali anziani, fondandosi su ll’esser egli in funzione appunto com e rappresentante d ell’ imperatore, e di più specialm ente deputato ad accompagnare il S. Padre. Vuole quindi

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No. 52: 27 octobre 1804.

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esser eg li nella carrozza del Papa, ed ancora il primo in ogni occor­ renza, nel modo che ho detto di sopra. Questa pretensione finora sconosciuta fra i cardinali, fra i quali non si conosce altra regola che Γ anzianità, e i quali appunto perchè cardinali hanno sempre la precedenza, può im aginarsi come siasi intesa dagli Em1, che vanno in com pagnia del Papa, ed altri, e dalla stessa S ,à S., la quale oltre il dispiacere della cosa in se stessa per il deviam ento dalle antiche regole si vede con pena posta, come suol dirsi, fra i due fuochi. U n ’altra vivissim a istanza è in questi ultim i momenti ripetuta; dico ripetuta, perchè sem pre fatta sin dal principio, alla quale il S. Padre non aveva creduto di potere aderire in tutta la sua estensione, ed era quella che portasse seco dodici cardinali. N. S. aveva creduto di portarne quattro, ma così vive sono state in questi giorni le rappresentanze fatte officialmente sul troppo scarso numero di essi, e m al corrispondente, dicesi, alla grandezza dei due personaggi e alla solen n ità della funzione, che il S. Padre nella posi­ zione in cui sono le cose ha creduto che la prudenza le consigliasse ad aderire ad accrescerne altri due, prendendo due diaconi, che lo assistano al trono senza obbligare a ciò g l’ultimi cardinali preti francesi, i quali, si dice, nè sono pratici di tal servizio, nè essendo vescovi o arcivescovi, lo sarebbero con gran piacere; essendo questa adesione del S. Padre non più antica di ieri non resta ancora deciso quali essi saranno. Quanto ai cerem oniali ed etichette su l luogo per causa delle precedenze non si lascia di prevedere, che potranno accadere degli accidenti dispiacevoli. Ma basti di averle dato questi cenni a sua notizia e lume, e non essendo opportuno estendersi nello scrivere su tal materia, anche nel modo in cui ne scrivo, il quale non fornisce per se stesso una piena sicurezza. Mai ho ricevuto dal Pr. Czartoryski alcuna risposta alle mie due lettere, che già da sì gran tempo gli scrissi. Veramente non so se si può mettere una m aggiore mancanza di ogni riguardo. Ora non con­ viene scrivergli più, se qualche circostanza non ne apre una strada decente.-] P. S. G iunge oggi stesso un altro corriere francese con nuove urgenze per affrettare la partenza del S. Padre, essendosi in Parigi fissata la funzione per il dì 2 decembre, giorno appunto in cui doveva giungervi il S. Padre. N ella fisica im possibilità di poter partir di qui prima dei 3 novem bre converrà guadagnare cinque o sei gior­ nate strada facendo, a forza di lu n gh issim e marce, cosa però assai ardua in tale stagione, e ridurre a 25 i giorni 30 del viaggio per avere 4 o 5 giorni da riposare prima della funzione se pur si arriva in tempo.

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No. 53: 30 octobre 180t.

53 . Consalvi à Arezzo (N. 43).

Rome, 30 octobre 1804.

La date fixée pour le couronnement de Napoléon oblige à hâter le voyage du Pape. A r c h . V a t. 3 ô 0 , o r i y .

U n corriere giu n to in gran fretta da Parigi aU’Em0 Fesch recò la notizia, che la funzione della incoronazione era stata stabilita per il dì 2 decembre, giorno appunto d ell’ arrivo del S. Padre in Parigi secondo l ’ itinerario colà trasm esso, e con tal notizia recò l ’ordine al suddetto Em° di fare le più vive istanze, acciò il S. Padre a qualunque costo affrettasse il suo viaggio, e si trovasse in Parigi 4 o 5 giorni prima dei 2 decembre giorno destinato, com e ho detto, alla funzione, la quale si diceva n el dispaccio essere im possibile a differirsi di un solo giorno di più, dopo che veniva già ad essere differita di tanti giorni, quanti ne corrano fino al 2 di decembre dal 9 novembre, in cui era stata in principio fissata dal governo francese. Questa sì grande urgenza fece che il S. Padre si decidesse a guadagnare 5 o 6 giorni con la rapidità del viaggio stesso, toglien­ done i due giorni di riposo, uno in Torino e tl’altro in Lione, e facendo nel cam ino 4 o 5 più lunghe marcie, per così abbreviarne i giorni, se pure la qualità della stagione e le sue forze e una sì num erosa com itiva lo permettessero. Dopo tutto ciò eeco giungere un nuovo corriere spedito con la m assim a velocità, che ha recato a ll’Em0 Fesch nuovi ordini. Gli si dice che la funzione è anticipata dai 2 decembre ai 25 novembre, e si fanno le più urgenti e le più vive istanze perchè il S. Padre affretti il suo viaggio in m odo che si trovi colà per tal’ epoca. La quasi tìsica im potenza di fare in 20 giorni un sì lungo viaggio in sì corte giornate e in sì rigida stagione, e il timore che nem m eno possano reggere le forze del S. Padre e della com itiva in cui si trovano dei vecchi, oltre il gran num ero del convoglio, che fa un ritardo per se m edesim o, hanno m esso in grande imbarazzo per la realizzazione di questo nuovo abbreviam ento. Pure il S. Padre ha determ inato d i prestarvisi per quanto sarà possibile, e a tale effetto, a fine di giungere a Parigi il dì 23, cioè un solo giorno avanti la funzione, per avere così qualche ora di riposo dal viaggio, affret­ tandone al possibile la marcia, partirà da Roma non più il dì 3, ma il dì 2, toglierà un giorno dai due che doveva fermarsi in Firenze, e accrescendo anche u n ’altra volta le marcie lunghe e for­ zate di altri giorni, se pure, lo ripeto, la stagione, le strade, il numero stesso del convoglio, e le forze lo permetteranno, su di che non si è senza pena, considerando che da Roma a Parigi avrà il S. Padre

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N o. 53-54 : 30 o c to b re -ler n o v e m b re 1804.

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un solo giorno di fermata in Firenze. Speriam o che il Signore gli dia salute e forze, e che abbia un viaggio felice. Tanto debbo sign i­ ficare a Y. S. Illma, e rin n o v a n d o le-------.

54. Arezzo à Gonsalvi ( V. 18).

Dresde, I er novembre 1804.

A propos du voyage du Pape en France: Arezzo observera la plus grande discrétion. L'auditeur Alvisini a quitté St-Pétersbourg. Que faire des archives au cas où Arezzo retournerait à Rome? Coup de force de gendarmes français contre un chargé d'affaires anglais. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r i g . e n p a r t i e c h iffr é (le P . S . Ricevo e tc . e s t a u to g r . e t d a té d u 2 n o v .), a v e c cléchiff. e n m a r g e , e t m in . a u to g r . ; 3 4 2 , f. 3 2 -3 5 , cop.

Non prima dei 30 dello scaduto ottobre mi è giunto il pregia­ tissim o dispaccio di V. E. dei 6 detto spintom i qui da Mgr nunzio di Vienna. Tanto dalla lettera in piano che dalla cifra segnata N. 36 rilevo che il S. Padre, dopo di avere reiteratam ente consultato il S. Collegio, e dopo la più matura deliberazione si è definitivam ente deciso di aderire a ll’in vito d ell’imperatore Napoleone co ll’andare a consacrarlo e coronarlo in Parigi, indottovi singolarm ente dalla prospettiva dei vantaggi, che si ripromettono alla religione. R ilevo pur’anche, che la sua partenza non succederà che verso la fine di ottobre o principio di novembre, e che s u ll’esem pio dei suoi pre­ decessori dichiarerà prima di partire la perm anenza della curia in Roma, e prom ulgherà una bolla per provedere al caso di sua m an­ canza (che Dio tenga lontana), affinchè l’elezione del nuovo Sommo Pontefice si faccia in Rom a, rivocando a tal effetto qualunque altra contraria e precedente ordinazione. R ilevo in fine f l ’uso riser­ vatissim o, che di tutte queste n otizie dovrò io fare, specialm ente n e ll’attuale m ia posizione.! Nel rendere a V. E. le dovute grazie per siffatta graziosa com m unicazione non ho b isogno di assicurarla che m i conformerò pienam ente alle sue troppo savie istruzioni; giac­ ché ciò è parte del m io dovere. Dico bensì, Tebe se si fosse potuto far conoscere senza pericolo in Pietroburgo tutta la marcia d ell’affare ed il tenore preciso di un tale e si savio dispaccio, m olto sarebbe giovato a dissipare le nebbie, che i m alevoli procurano di spargere colà su la condotta di Rom a e su la dignità d ella S. Sede; ma sfor­ tunatam ente anche n elle nostre giustificazioni ci è d’uopo di cautela, e non m ancherò di usarla, aspettando che le circostanze offrano l’opportunità di entrare in certi dettagli senza tim ore di compro­ m issione.! Da una lettera proveniente da Pietroburgo in data dei 12 ottobre vengo inform ato essere di là partito il m io uditore il dì 4 dello

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No. 54: Ier novembre 1804.

stesso mese; onde l’aspetto ad ogni momento. Sentirò da lu i l’ultima situazione di quegli affari, e ne darò un distinto conto a V. E. Siccom e prevedo che si dovrà ffinire per ordinarm isi di far ritorno costì, desidero sapere se ΓΕ. V. crede opportuno che senza portar meco in Roma Γarchivio di quella m issione che ho qui meco, lo m andi a Vienna con sicura occasione, per essere custodito in quella nunziatura,1 a fine di consegnarsi poi o a me, o a chiunque altro sarà destinato a ripigliare (quando il ciel lo conceda) le inter­ rotte relazioni. E qualora V. E. lo creda, [farò racchiudere le carte tutte in una cassetta, apponendovi i miei sig illi, e co ll’avviso di non doversi aprirei che quando e da chi si prescriverà da codesta segretaria di stato. La sterilità dei pubblici fogli è com une anche alle lettere parlicolari, non dando luogo le presenti circostanze che a congetture, le quali ognuno si forma secondo che lo inclina il proprio genio più tosto che il calcolo di dati sicuri o di fondata probabilità. L’inverno è opportuno alle negoziazioni, e voglia Iddio che queste s’intraprendano ed abbiano il felice effetto d’impedire una guerra, che potrebbe di bel nuovo mettere in fiamme la povera Italia. E qui fa cen d o le-------; P. S. R icevo nel mom ento una notizia, ["che fà qui la più grande sensazione, e che ha troppi caratteri di verisim iglianza per poterne dubitare.! S i dice dunque che 250 giandarm i francesi, partiti dalla fortezza di Arburg ed im barcatisi su ll’Elba, sono stati incontrati ad una certa distanza dal generale francese Frere, che si è dim o­ strato inteso del loro arrivo; quindi proseguendo il viaggio di notte tempo, hanno sbarcato poco lu n gi da Amburgo, e di là sonosi diretti per terra al giardino del Sig. Rum bolt, incaricato d’affari d ’Inghilterra presso il circolo della Bassa Sassonia, e dim orante in un o dei subborghi di detta città. Aperte o, com ’ altri dicono, sfa­ sciate le porte, un ’ufflziale seguito da m olti dei giandarm i è salito n e ll’appartamento del Sig. Rum bolt, ha im pedito al servitore che entrasse ad avvertire il padrone, ha forzata la porta del suo gabi­ netto, ed im possessatosi di tutte le sue carte, ha fatto trasportare lu i stesso in Arburg. Si aggiunge che saputosi il fatto, Fincaricato d’affari di Prussia (altri dicono di Danimarca) sia si portato dal Sig. Rainard, incaricato d ’affari di Francia, per dom andargliene conto; ma che questi gli aveva detto di n ulla saperne; e che inter­ pellatone pure il generai Frere, avea risposto d ’ignorarne il motivo, ma che l ’ordine veniva dal m inistro di polizia in Parigi, Sig. Fouché. Non garantisco tu tti questi dettagli, ma su l fondo del fatto par che non cada alcun dubbio.

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No. 5δ-56: 3 n o v e m b re 1801.

55.

Consalvi à Arezzo (N. 42).

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Rome, 3 novembre 1804.

Accusé de reception et avis d ’envoi. Le Pape a quitte Rome potu­ ta FranceA r c h . V a t. 3 ô 2 , o r ig .

Il dispaccio di V. S. Illma portante la data degli 8 ottobre decorso mi è in regola pervenuto. Nel darlene questo riscontro unisco i fogli da quali rileverà quel di più che mi occorre significarle. Ieri m attina il S. Padre, dopo di aver celebrato l’incruento sagrifìcio in S. Pietro, intraprese il suo viaggio per Parigi. Fu tale il concorso del popolo di ogni ceto, che poteva dirsi continuata Roma da Porta A ngelica quasi fino alla Storta. La S,lV S. vi passò in mezzo alle acclam azioni, e tutti piangendo chiedevano la benedidizione, e le im ploravano a lui dal cielo, tanto che m osso il cuore del S. Padre a tante dim ostrazioni dei su oi am atissim i sud­ diti, non potè trattenere le sue lagrime. Ora si fanno le solite gior­ naliere preghiere aU’A ltissim o con la esposizione d ell’A ugustissim o Sagram ento alternativam ente nelle chiese, perchè si degni di accom­ pagnarlo colle sue benedizioni, e con la su a santa g ra zia ------ .

56.

Gonsalvi à Arezzo (X. 44).

Rome, 3 novembre 1804.

Epidémie en Toscane. Arch. Vat. 350, orig.

A lle gravi cure dalle quali è circondato il governo ponteficio, se n’è ora aggiunta una nuova, ed affligente, qual’è quella della epidem ia di Livorno. Le relazioni sono sempre peggiori, e la mor­ talità è colà giunta fino a 30 e 33 persone al giorno. Tali notizie hanno obbligato i governi lim itrofi alla Toscana a prendere le con­ venienti m isure di sanità. La repubblica di Lucca, quella di Genova, e la italian a hanno tirato il cordone anche di terra contro tutta intiera la Toscana. La Toscana stessa ha preso una egual previ­ denza rapporto a se m edesim a, interrom pendo ogni com unicazione con la predetta città di Livorno e Pisa, che pure è attaccata. Questo governo pontifìcio ha ciò eseguito contro le provenienze di Livorno e Pisa, e si sarebbero estese le provvidenze di sanità anche contro le provenienze di Toscana tutta, se non lo avesse im pedito la com­ binazione del viaggio di S. S 14 alla volta della Toscana stessa, giacché sarebbe cosa m ostruosa che il Papa andasse in un paese da lui stesso cordonato. Ma dopo passato il' S. Padre, se le nuove non m igliorano, le cautele contro le provenienze del solo Livorno e Pisa si estenderanno anche contro la Toscana tutta. Ella ben vede quali

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No. 56-57 : 3 novembre 1804. danni siano per seguire, e quale imbarazzo, m ancando di danaro per tante spese straordinarie. Ho voluto di tutto ciò render consapevole V. S. l l l ma per sua intelligenza, ed in ta n to ------ . 57. Consalvi à Arezzo (N. 45).

Rome, 3 novembre 1804.

Les raisons pour lesquelles la date du couronnement de Napoléon a été avancée. Difficultés causées au Pape par la rapidité du voyage. La publication de l'allocution prononcée par le St-Père. Approbation d’Arezzo. A r c h . V a t. 35 0 , o r ig . c h iffr é e t d é eh iff.

ΓAltro non bó d ’ aggiungere a ciò che le scrivo nel dispaccio in piano su lle urgenze che si sono succedute le une alle altre per affrettare la partenza di N. S. e su lli cam biam enti dell’epoca in cui deve eseguirsi la funzione, sempre anticipandola, altro, dico, non ho d’aggiungere se non che m i è affatto ignota la ragione di ciò. Quello che si dice nei dispacci a ll’ Em0 Fesch, che eg li ha com ucati, riguarda il gravissim o incom odo di tante e tante m igliaia di persone intim ati per il 9 novem bre, per li quali un troppo lungo attendere si dice dannosissim o, ma questa ragione non si crede da m olti. Chi congettura che la fretta sia per pubblicare in quella occasione la pace. Chi al contrario crede che subito dopo vogliasi tentare la spedizione; ma n ulla in fondo se ne sa. E gli è certo che l’incom odo del S. Padre sarà gravissim o, facendo in tale stagione il viag g io in so li ven ti giorni, e non avendo da Rom a a Parigi altro riposo che un so l giorno in Firenze. È verissim o che la cosa nem m eno riuscirà in pratica per le nevi e per i fiumi, e per la stessa im m ensità del convoglio ch’è un ritardo per se medesimo. D io faccia che la salute del S. Padre ci regga, e che il suo travaglio sia coronato da un successo favorevole della religione, ch'è stato lo scopo dei su oi desideri, com e dice n ella sua allocuzione, che era diffìcilissim a per la sua delicatezza, ma che qui ha avuto un grandissim o successo. Converrebbe che fosse stam pata in codeste gazzette con una traduzione fedele, e se vi si potesse far unire anche il testo latino, sarebbe m eglio per ovviare così alla mancanza di esattezza n ella traduzione. Ella vedrà ciò che potrà riuscirle con naturalezza e senza compromettersi su tale proposito. Approvo pienam ente la d i lei savissim a condotta su l proposito delle bolle, che incom incia « A tre dispacci ». Staremo in attenzione d ella risposta che darà il Sig. duca, a cui Ella potrebbe fare, se crede, dei ringraziam enti espressi per parte di N. S. della buona volon tà e grazia che ci com parte.l

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No. 58-59 : 5-9 novembre 1804.

58.

Arezzo à Consalvi.

63

Dresde, 5 octobre [novembre] 1804.

L'auditeur Alvisini est arrivé apportant de Russie des nouvelles assez bonnes. L'arrestation du chargé d'affaires d'Angleterre. A r c h . V a t. 3 5 2 , m in . autogr.; 34 2 , f. 5 4 -5 · J, cop. Non farò in q u est’ordinario che avvertire V. E. essere qui giunto il mio uditore proveniente in 28 giorni da Pietroburgo, essendo di là partito il dì 7 dello scorso ottobre. Col suo mezzo ho ricevuto varie lettere di colà, delle quali, come dalla viva sua voce rilevo la situazione attuale degli affari di quelle parti, che è m eno sinistra di quel che poteva forse tem ersi, e che senza la circostanza dell ’im m inente viaggio di N. S. potrebbe far sperare una ben sollecita riconciliazione. Pare che si desideri ch ’io scriva direttamente al Pr. Czartoryski, e lo farò in breve, adoprando tutti quei termini che crederò più conducenti a far intendere la ragione e a ricon­ durre la buona, armonia, senza dipartirmi da quelle prudenziali vedute, che prescrivono le circostanze. Non mi diffondo in oggi davantaggio, aspettando di farlo in appresso con più piena cogni­ zione di causa. La n u ova datale col passato corriere, e su cui non credo che cada più dubbio, sebben non riportata ancora dai pubblici fogli, dell'arresto cioè del Sig. Rum bolt, incaricato d ’affari d ’Inghilterra, su l territorio di Amburgo, sem bra che sia una ripresaglia dai vascelli spagnuoli presi dagl’ in g lesi inn an zi la dichiarazione di guerra. E d iv o ta m e n te -------.

59.

Arezzo à Serracapriola.

Dresde, 9 novembre 1804.

Il lui envoie une lettre à remettre à Czartoryski relative aux bulles des nouveaux évêques russes, et le prie de parler au Prince de la question des taxes consistoriales. Il enverra les bulles par occasion sûre. A r c h . V a t. 3 5 2 , co p . C ette cop. e s t a n n e x é e à la le ttr e d ’A r e s z o à C o n s a lv i d u 1 2 n o v . I l se m b le q u e ce s o i t u n e cop. p a r t i e l l e d e la le ttr e d ’A r e z z o à S e r r a c a p r io l a .

Vi accludo una lettera per il Sig. Pr. Czartoryski, che troverete a sigillo volante, perchè possiate leggerla e consegnarla quando lo crediate espediente. Gli parlo in questa lettera delle bolle. Nulla gli dico d ell’interesse delle spedizioni, ma v ’ apro la porta perchè possiate voi parlargliene. La cosa è sì giusta, che crederei non

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No. 59-60 : 9 novembre 1804.

dovervisi incontrare difficoltà. Come si può pretendere che il Papa non solo n ulla ritiri dei vescovi cattolici, ma v i rifonda del suo per la spedizione delle bolle? Qual è quel paese, ove non si paghino le patenti? E se si pagano da per tutto, perchè non si devono pagare in Rom a le bolle? A ggiungete che il Papa, quand’anche volesse fare un tal sacrifizio, noi potrebbe più, perchè da varie parti della Germania si è fatto sentire, che se non pagano i vescovi russi, non si vuol che paghino i vescovi tedeschi. E come dunque potrà per­ mettere il cuor generoso di S. Mtil I. che la povera Roma soffra un siffatto dispendio, e si carichi di un peso in giu sto sempre, ma in ­ sopportabile, quando diventasse generale? Ad onta di tutto ciò, affinchè non si creda che si vogliano m et­ tere condizioni e patteggiarsi in certo modo prima di mandar le bolle, è tale la m ia fiducia n ella rettitudine di S. M,à 1. e del suo m inistero, che colla prima occasione sicura che m i si presenterà, ve le spedirò. Ma queste occasioni sicure sono rare; e voi vedete bene, che trattandosi di carte gelose assai, e che sono il fonda­ m ento della consacrazione dei nuovi vescovi, non possono affidarsi leggerm ente al primo venuto. Non possono neppure mandarsi per la posta, perchè la bolla suddetta tra la cartapecora ed i sigilli di piom bo annessi fanno un grosso volume, ed un peso significante, che se si dovesse pagare a rigor di posta, importerebbe la bagatella di 400 rnboli, se non più. Se mai questa occasione non si presen­ tasse, attenderò che dopo d’esservi abboccato voi con il principe, m i diciate la maniera com ’io debba regolarmi.

60. Arezzo à GzartorysM.

Dresde, 9 novembre 1804.

La préconisation des cinq évêques de Russie et l'envoi des bulles. Souhait de voir renouer les relations diplomatiques. A r c h . V a t. 3 5 2 , co p ., a n n e x é e à la le ttr e d ’A r e z z o à C o n s a lv i d u 1 2 n o v .

Mon Prince, Si la crainte d’abuser des m om ents de V. Exc. a pu me retenir, ju sq u ’ici de me rappeler à son souvenir, l’arrivée de m on auditeur ne me permet pas dè différer plus longtem ps de lui tém oigner ma reconnaissance pour les bontés dont elle l ’a com blé et pour l’intérêt qu ’elle a bien voulu m anifester en ma faveur. Quoique je n ’aie jam ais eu lieu d’en douter, et que je m e sois co n ­ stam m ent flatté de pouvoir le mériter (cet intérêt) par m on respec­ tueux attachem ent à sa person ne, le dernier trait me confirme dans ma conviction et me rend cette confiance, que les circonstances auraient pu affaiblir. V euillez bien, m on Prince, agréer avec bonté

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^p··'

No. 60-61: 10 novembre 1804.

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l'expression de ce sentim ent qui sera toujours inséparable de la plus haute considération qui vous est due sou s tous les rapports. Permettez moi, mon Prince, que je profite de cette occasion pour vous informer que le St-Père, par une su ite de son empres­ sem ent à aller au devant de tout ce qui peut être agréable à S. Mté l ’empereur, ayant par son autorité appiani toutes les difficultés ca­ noniques qui se trouvaient à l ’égard de qu elq u ’un des cinq évêques de la Pologne russe, les a préconisés dans le consistoire du 20 août dernier, et vient de m’en transm ettre les bulles pour les habiliter au sacre. Ignorant de quelle manière je pourrais les faire parvenir à leur destination, je croirais de les adresser à M. le duc de Serracapriola, pour q u ’il ait la bonté de se concerter avec V. Exc. sur tout ce qui a rapport à cet objet. Mais j ’attends qu’elle veuille m’expliquer là-dessus sa volonté. Je me serais estim é fort heureux de pouvoir remplir moi-même cette com m ission, mais si des cir­ constan ces m alheureuses m ’en em pêchent dans le moment, je su is sûr que le St-Père se confiant dans la sagesse de S. Mté l’empereur et dans la générosité de son cœur ne perd pas l’espoir de voir renouvelées bientôt des liaison s auxquelles il attache le plus grand prix, et qu ’il ne manquera pas d'em ployer tous les m oyens pour y réussir. Je me croirai au com ble du bonheur, mon Prince, si un mot de votre part me m ettait à même d ’assurer S. Sté que son espoir n ’est pas trompé, et. de lui frayer un chem in pour atteindre ce but, qui est l’objet de tous ses vœux et de ses désirs les plus ardents. C’est autant dans la générosité de S. Mté l. que dans l ’esprit de conciliation qui forme le caractère de V. Exc. que je fonde m es propres espérances. Je prie le bon Dieu qu’il daigne combler de bonheur et de gloire le règne de S. Mlé l'empereur et lui conserver pour longtem ps un m inistre au ssi digne de son auguste personne. C’est avec ces sentim ents que j ’ai l’honneur — — .

61. Consalvi à Arezzo (N. 46).

Rome, 10 novembre 1804.

Accusé de réception et avis d'envoi. A r c h . Y a t. 3 5 0 , (trig , e t m it i .

In regola e nel suo intiero mi è giunto il dispaccio di V. S. Ulna jn data del 27 decorso N. 17. Io non lascio di avvanzarlene per su a in telligen za il riscontro, e riportandomi agli acclusi fogli per il di più che ini occorre significarle, le r in n o v o ------ . P. S. Le notizie del viaggio di S. Stà Ella le rileverà dalle an­ nesse stampe, che le saranno continuate di m ano in mano, che qui perverranno. Xonciat. de Russie.

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No. 62-63: 10-12 novembre 1804.

62. Consalvi à Arezzo (N. 47).

Rome, 10 novembre 1804.

Le départ de Lucien et de Madame Bonaparte. L ’épidémie de L i­ vourne. A r c h . V a t. S 50, o r ig . e n p a r t i e c h iffre e t d é c h iffr . e n m a r g e , d e la m a in d 'A re zzo .

ΓΙ1 vero oggetto della partenza di Luciano e di Madama Buona­ parte, madre delPim peratore dei Francesi Napoleone è il timore della peste di Livorno, che ora mai non si dubita più essere la febbre gialla. Essi tem ono che la Cisalpina tiri il cordone anche contro Pesaro, e così rimanere chiusi affatto, ed esposti alli a v v e­ nim enti non meno della peste che della guerra, se questa ha luogo in queste nostre parti. Questo timore della peste è un nuovo e ben doloroso affatto per chi ha ora la responsabilità su l suo dorso. Un sì esteso cordone esigge grandi spese, e le casse sono affatto esauste dopo la grave spesa occorsa per il viaggio del Papa. Il m etter’ora delle nuove im posizioni non è prudenza. Oltre poi la spesa vi è la paura della scarsezza ed inesperienza delle truppe, che fanno il cor­ done, e della facilità che sia violato in un sì lunga linea. In somma guai sopra guai, e Dio sa quanti altri e quanto gravi ne sovra­ sta n o !. Questa m attina è partito alla volta di Milano il senatore Luciano Bonaparte colla su a fam iglia. Nella settim ana entrante partirà alla volta di Parigi Madama Bonaparte, madre d ell’ imperatore dei Francesi. „ Questo tribunale della S. Consulta ha em anato un editto, che qui si acclude, contenente le provvidenze, che ha giudicato neces­ sarie ed opportune a ll’oggetto della pubblica incolum ità a cagione delle m alattie che regnano in Livorno, e che si sono com unicate anche alla città di Pisa. Non si è senza -pensiero e senza cure sul pericolo che presenta un sì grave e delicato oggetto riguardante la salute pubblica.

63. Arezzo à Consalvi (N. 19).

Dresde, 12 novembre 1804.

Nouvelles apportées de Russie p a r Vauditeur Alvisini. Possibilité de renouer les relations si Rome fait des démarches. Une cour amie devrait s ’interposer. La préconisation des évêques russes a produit bonne impression. L'envoi des bulles en Russie et l ’af­ faire des taxes. Arezzo a écrit à StedingJc pour le remercier et lui exposer les désirs du St-Siège relativement à la reprise des

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No. 63; 12 novembre 1804.

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relations. Détail nouveau sur le dernier entretien d'Alvisini avec Czartoryski. L ’arrestation de Rumbolt. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , u v e e ité c h iffr. e n tr e le s lig n e s , e t m in . a u t o g r .: 3 4 2 , f. 55-58, cop.

A vvisai V. E. n ello scorso ordinario ch ’era qui giunto il mio uditore da Pietroburgo dopo un viaggio di 28 giorni. Mi ha egli com m unicato tu tti i dispacci scritti a ll’E. V. dopo la nostra sepa­ razione, e mi ha portato diverse lettere dei m iei am ici, e fra queste una fd el duca di Serracapriola, e l ’altra d ell’am basciatore di Svezia.1 Tanto da questi dispacci che dalle indicate lettere, e m olto più dalla v iv a sua voce raccolgo una cosa, che merita tutta la consi­ derazione, ed è che Tdal gabinetto di P ietroburgo! si desidera che il Papa faccia dei passi per la riconciliazione delle due corti e per lo ristabilim ento delle interrotte relazioni. Avrà E lla osservato nel dispaccio del mio uditore del dì 26 settem bre, che com incia « Per le ragioni e s p o s te » ,1 che il Pr. Czartoryski gli disse che la disu­ nione poteva durare anche un secolo, se Roma non si moveva, ed avendogli l ’uditore replicato che il Papa non avrebbe certamente trascurato tu tti i m ezzi per ottenere u n ’oggetto di tanta sua pre­ mura, e che aveva sentito essersi già interposta la m ediazione di Vienna, il Principe g li rispose che nè V ienna, nè altri avevano fatto il m inim o uffizio su questo particolare, m ostrando in tal guisa che tali uffizi non sarebbero discari e inopportuni. ΓΙ1 duca! poi nella lettera che mi scrive m i dice chiaram ente che Roma non si ponga in silenzio, e mostri la sua buona volontà. E l’uditore in fine mi assicura che non solo [fil duca, ma anche l’ambasciatore di Svezia! ed altri Than pressato di suggerire a V. E., che non si om ettano le diligenze tendenti ad ottenere la bramata riconcilia­ zione. So benissim o, che V. E. ha già scritto al Pr. Czartoryski, ma pare, che colà si desideri l’interposizione fd i qualche corte amica. Cinque sono le corti (per quanto a me sembra), che potreb­ bero interessarsi in questo affare, cioè di V ienna, di Spagna, di Portogallo, di Sardegna e di Napoli. In Pietroburgo le più accette n el m om ento attuale sono le due u ltim e, giacché dopo l ’assunzione del titolo im periale ereditario d ell’imperatore d’Austria, assunzione che si crede concertata col gabinetto di S. Cloud, la prima è m olto decaduta dalla buona grazia d ell’ im peratore Alessandro, e la se­ conda e la terza han sempre poco influito, e m olto meno influiscono adesso; ma nelle due, che colà si gradirebbero, cioè Sardegna e Napoli, veggo delle difficoltà grandissim e, onde poterne far uso. Quanto al re di Sardegna, è insorm ontabile, a m io credere, quella 1 Voir vol. I, p. 729.

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No. 63: 14 novembre 1804.

d ’essere poco accetto al governo francese; e quanto al re di Napoli, se non vale del tutto l'istesso m otivo, vale però in qualche modo, e vi è poi l ’altro riflesso delle dispute politiche ed ecclesiastiche tuttora vigen ti fra lei e la S. Sede. In questo stalo di cose pare che la m ediazione preferibile a tutte debba riputarsi quella di Vienna, ad onta d ell’attuale raffreddamento, e perchè è sempre una corte im ponente, e perchè il raffreddamento suddetto potrebbe essere passeggierò. A ggiungo poi a V. E. che il duca di Serracapriola, per quanto mi assicura il mio uditore, è disposto a fare ancor egli i suoi uffizi in nom e della corte, quando da quella di V ienna! si rompa il ghiaccio. V. E. rifletterà m eglio su questo articolo, e sono sicuro che prenderà quegli espedienti, che più potranno contribuire a ll’intento. Mi dice l ’uditore, che l’articolo di una m ia lettera da lui com ­ m unicata al Pr. Czartoryski su la preconizzazione dei cinque vescovi della P olonia russa e su la prossim a trasm issione delle bolle, che se ne sarebbe fatta qui a me, era stato di m olta soddisfazione e ai vescovi stessi e al m inistero. Ho già scritto a V. E. nel mio dispaccio dei 15 ottobre N. Iti le ragioni per le quali non avevo creduto d ’inoltrar subito a Pietroburgo queste bolle. Non ostante ho cre­ duto adesso di scrivere due altre lettere, una al duca e l’altra al Pr. Czartoryski, a fine di torre ogni pretesto di lagnanza per l ’ul­ teriore ritardo di tale spedizione; ed affinchè possa Ella prendere la giusta idea del modo com ’io siam i contenuto, le mando qui annessa la copia di queste le tte r e ,1 dalle quali vedrà che nel dimostrare ria mia buona volontà d’innoltrare le bolle, mi lascio libero il campo per ritenerle sin o a tanto che non riceva la spiegazione ri­ chiesta su l punto del pagam ento; e vedrà altresì, che senza parlare al Principe di un tal pagam ento,! (cosa troppo delicata a trattarsi per iscritto nelle presenti circostanze) apro senz’affettazione la porta al duca (a cui ho già scritto antecedentem ente su lo stesso oggetto) di poterlo far’egli verbalmente. Non ho saputo trovare n ell’attual mia posizione m igliore espediente, e sperò che non sarà disappro­ vato d all’E. V. Oltre le suddette lettere ne ho scritte due altre fa i barone di Steding am basciatore di Svezia, una uffiziale per ringraziarlo à nome di S. Stà e di V. E. d ell’ospitalità data in sua casa al mio uditore, eom ’Ella me ne incaricò sotto il dì 15 settem bre N. 31,! e l’altra am ichevole per im pegnarlo sempreppiù a caricarsi dei nostri interessi e a procurare la sospirata riconciliazione. Ho poi creduto tanto col duca che co ll’am basciatore di schiarire ogni equivoco su 1 II s'agit des lettres à Czartoryski et à Serracapriola, datées du 9 nov. et reproduites plus haut, pag. 63 et 64.

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No. 63-64: 12-17 novembre 1804.

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la persona che si vorrebbe che tornasse colà a riprendere le rela­ zioni, dicendo loro che il desiderio del S. Padre e mio si è di tor­ nare io stesso, e perchè così esigge la convenienza mia e della corte, e perchè così vuole il bene degli affari, che potranno sempre otte­ nere da un rappresentante pontificio m unito di carattere episcopale quelle agevolazioni, che non possono sperarsi da un sem plice inca­ ricato d ’affari, e pregando sì Timo che l’altro di adoprarsi in questo senso col Pr. Czartoryski, tosto che se n ’offra l’occasione. Nel qual modo parmi di aver soddisfatto alle intenzioni e agli ordini di V. E. com m unicatim i sotto il suddetto dì 15 settembre N. 31. ■ Finirò col dire a V. E. che il mio uditore nel darle conto della conferenza avuta col Pr. Czartoryski si dim enticò di una cosa, ch ’è pur necessario Ch’Ella sappia, cioè a dire che il Principe, quand’egli in conformità dei ricordi da me lasciatigli gli rammentò di volersi compiacere di palesare le sue determ inazioni rapporto al lettore di teologia richiesto per l’università di W ilna, battendosi colla mano su la fronte disse: « Oh! è vero, non ho ancora risposto; vi rin­ grazio che me l’abbiate ricordato ». Le quali parole l’uditore, ignaro della lettera scritta al m entovato P rincipe da V. E., riferì alle mie antecedenti premure; ma io credo realm ente riferibili alla suddetta lettera, alla quale tem o quindi, ch ’egli non avesse sino a quel punto ancora replicato. Tj’arresto del Sig. Rum bolt, di cui le scrissi l’ordinario scorso, credesi una rappresaglia della presa dei vascelli spagnuoli, fatta dagl’in glesi innanzi la dichiarazione di guerra. Pur troppo « Iliacos intra muros peccatur et extra ». Si dice che la corte di Prussia abbia spedita a Parigi una fortissim a rimostranza per il fatto di Amburgo, ed i partigiani d ell’Inghilterra aggiungono che la rimo­ stranza sia accompagnata da m inacele; il che io non credo. E per fin e ------ . 64. Consalvi à Arezzo (N. 48).

Rome, 17 novembre 1804.

L'arrivée au, ministère du comte Vorontsov serait avantageuse pour Rome. Czartoryski n'a pas répondu à Consalvi pour l'affaire du professeur demandé pour Vilna. Départs de Rome de hauts per­ sonnages. Le voyage du St-Père. A r c h . V al. 3 5 0 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , c l rléch iff. e n m a r g e , d e la m a in d ‘A r e z z o .

["Leggo nella gazzetta che il conte di Woranzoff torna al m ini­ stero. È egli vero? Attesa l'attinenza con lui dell’ottim o Sig. conte di Boutourlin, ed atteso anche d ’aver sin dal principio veduto il conte di Woranzoff l’affare diversam ente dal Pr. Czartoryski, il di lu i ritorno al m inistero potrebb’essere una com binazione favorevole.

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No. 64-65: 17-19 novembre 1804.

Sicuram ente se è vera la cosa, Ella procurerà di profittarne, se potrà. Mai mi ha risposto (nem meno per convenienza) il Pr. Czartoryski a lla lettera che g li scrissi sopra il Frate venuto da Palermo da lu i richiesto per l’università di Wilna. Lo lascio stare qui, e se ne parlerà a su o tem po, se lo vorrà, dovrà ben ricercarlo.! Ieri m attina segui la partenza di Madama Bonaparte per Parigi ed il giorno innanzi quella del Principe Ereditario di W ittemberga per Venezia. Abbiam o le nuove del S. Padre fino alla sua partenza da Mo­ dena, dove era stato ricevuto colle più grandi dim ostrazioni di onore, e fra i più grandi applausi. In questo ordinario non si è ricevuto verun suo dispaccio, e colla solita distin ta s t im a ------ .

65. Arezzo à Consalvi (N. 20).

Dresde, 19 novembre 1804.

A propos du voyage du St-Père. Les affaires de Russie. L'oukase impérial sur les grecs-unis et les assesseurs au collège ecclé­ siastique. T/arrestation de l'agent anglais Rumbolt. Le comte d'Armfelt et les rapports diplomatiques entre l'Autriche et la Suède. Retour prochain du comte Marcolini. Excellentes relations d'Arezzo avec l'électeur de Saxe. Tension entre la France et la Sublime Porte. A r c h . V a t. 35 2 , o r ig . (e n tète: R isposto] li 15 dec. 1804; le P . S . a u to g r .) e l m in . a u t o g r .; 3 4 2 . f. 58-50, cop.

In risposta a ll’ultim o dispaccio di V. E., ch’è quello dei 13 ot­ tobre, debbo ringraziarla delle notizie che mi favorisce rapporto al viaggio di N. S. Dio sia quello che lo accom pagni e gli som m inistri i mezzi onde fare il bene d ella Chiesa, mantenere il decoro della Sede apostolica, ed aum entarne sempre più la considerazione. Quanto agli affari di R ussia, nulla ho che aggiungere a quello ch ’ebbi l ’onore di um iliare a ll’E. V. nell’antecedente mio dispaccio dei 12 novem bre N. 19. Poche sono le lettere che ricevo di là, perchè le occasioni straordinarie di Pietroburgo a Dresda sono rarissime, e perchè per la posta nessuno ardisce di scrivere nelle circostanze presenti. Siccom e per altro rapporto alle bolle ho scritto in modo che il m inistero ne debba essere inteso, e ne ho anche trattato direttam ente col Sig. Pr. Czartoryski, così su questo articolo non dovrebbono mancarmi le risposte, ed in tale occasione potrò scuoprire ancora in qual senso abbondi quel gabinetto per la ripristinazione delle interrotte com m unicazioni. Fra i dispacci in viati a V. E. dal mio uditore ne ho letto uno in data dei 22 agosto, nel quale lungam ente le tratta dell’ukaso

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No. 65: 19 novembre 1804.

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em anato d all’imperatore sopra i greci-uniti, e su l ’am m issione di un vescovo e di tre assessori nel collegio così detto ecclesiastico. Essendo questo u n ’am pio sviluppo delle cose accennate a V. E. nel m io dispaccio dei 10 agosto N. 3 responsivo ai tim ori eccitati costì su le n ovità pericolose, che si supponeva volersi introdurre fra i suddetti greci-uniti, desidererei sapere s’Ella lo ha effettivamente ricevuto, potendo il m edesim o aver finito di tranquillizzare l’anim o del S. Padre e suo su tale proposito. Le nuove politiche sono sempre le stesse. Molto si grida da per lutto contro l ’arresto fatto eseguire dal governo francese d ell’agente inglese Rum bolt su l territorio di Amburgo. La corte di Prussia, come special protettrice del circolo della B assa Sassonia, ha preso m olto fuoco per tal m otivo ed ha fatto delle vigorose rimostranze. Si attende di sentire quali spiegazioni o soddisfazioni ne darà la Francia. È qui il Sig. d ’Armfelt, m inistro di Svezia presso l ’imperatore di Germania. H a egli accom pagnato il re a Stransund, e torna a Vienna per presentare le sue ricredenziali e ritirarsi. Si crede che non sarà rim piazzato sin tanto che la Svezia non si determ ini a riconoscere l ’eredità del titolo im periale nella casa d’Austria. Il suddetto Arm felt si dice destinato a prendere il com ando delle truppe che si radunano n ella Pom erania svedese. Il conte M arcolini, ch ’era partito di quà co ll’intenzione di pas­ sare in Italia, avendo avuto la fortuna di collocare van taggiosa­ m ente in V ienna col Sig. generale conte di Nim sch la sua figlia, il cui stabilim ento era uno degli oggetti principali del suo viaggio, farà in breve ritorno in questa capitale. Quanto a me, continuo a ricevere g l’istessi favori da questo serenissim o elettore, che ogni 15 giorni mi fa l ’onore d’invitarm i alla su a tavola, e che con gran premura m i ricerca spesso delle nuove di S. S tà, come pur fanno tutti gli altri individ u i di questa rispettabile elettorale fam iglia. Le ultim e lettere di C ostantinopoli portano che il generai Brune, am basciador francese presso la Sublim e Porta, abbia lasciato quella capitale per essersi ricusato il D ivano di riconoscere come impe­ rator dei Francesi N apoleone Buonaparte fin tanto che non sia riconosciuto dalla R ussia. E con d ivotissim ’o s s e q u io -------. P. S. Mi giu n ge n el punto che chiudo la posta il dispaccio di V. E. dei 20 ottobre N. 39, inoltratom i da Mgr. Severoli. N iuno dei suoi antecedenti dispacci mi m anca; ma non di rado mi capitano con participazione, e quelli in ispecie che vengono per la parte di V ienna; il che le serva di quiete e di regola. E di n u o v o -------.

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No. 65-66: 19-24 novembre 1804.

A cette lettre est joint le document intitulé: Memoria alla Propa­ ganda dal dipartim ento dei R uteni uniti in R ussia. On en trouvera le texte dans notre vol. I, p. 654. Il est inclus dans une lettre de Consalvi à Arezzo. - An dos, de la m ainde Consalvi: Memoria di Propaganda sugli affari di R ussia. Puis: Si conservi, essendone scritto a Mgr. Arezzo il di 19 maggio 1804. Ce Mémoire est accom­ pagné de la note suivante, non signé, mais probablement du Card. Borgia : Su di quanto ha riferito l ’uditore di Mgr. Arezzo su lle petizioni fatte alla corte di Pietroburgo da Mgr. Lisow ski arcivescovo di P oiosco e su l VUkaso in seguito di esse riportato, per il quale si aggiu n gon o al Collegio romano cattolico un vescovo e tre assessori ruteni uniti permanenti, e si uguagliano nelle pensioui ai vescovi ed ecclesiastici latin i, come pure si abilitano ad aver doppio voto n egli affari dei ruteni per m etterli in parità cogli otto assessori latini, e finalm ente si dà facoltà agli assessori ruteni nei casi par­ ticolari, anche separatam ente dai latini di ricorrere al Senato diri­ gente e s ’inculca ai m entovati assessori ruteni d’invigilare su dei concistori diocesani, essendo il tutto passato senza l’intervento for­ m ale di Mgr. Arezzo, e non portando l’atto approvazione del m ini­ stro della Santa Sede, a rappacificazione con la medesim a, si potrà venire meglio a lingua su lle cose prescritte nell’ukaso. Pare pertanto che si deliba istruire l’uditore a non prestar con­ senso a m inim a cosa. Di fatto si ordinò già a Mgr. Arezzo di punto imbarazzarsi su l Collegio romano cattolico, mentre di questo oggetto si voleva trattare in Roma col m inistro russo che dovea venire. Non credo che per ora vi sia altro da replicare.

66. Consalvi à Arezzo (N. 49).

Rome, 24 novembre 1804.

Deux fausses nouvelles démenties. Lucien Bonaparte a quitté Pesaro pour Milan, à cause de l'épidémie de Toscane. Le voyage du Pape en France: comment Arezzo peut en parler. Rien à décider sur le sort des archives de la nonciature et le retour d'Arezzo à Rome avant que le Pape soit revenu à Rome. Nouvelles de l'épidémie de Livourne. Arch. Vai. 350. orig. en partie chiffre ci dVchiff.

In alcuni pubblici fogli si legge che il S. Padre ha destinato il Sig. Card. Mauri ad andare a Pietroburgo per accomodare la ver­ tenza che pende con quella corte. Questa notizia è del tutto in su s­ sistente.

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No. 66: 24 novembre 1804.

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Nemmeno su ssiste l'altra notizia, che pure si legge in vari fogli, che l ’elettore arci-cancelliere sia stato invitato a Parigi anche dal S. Padre. Il senator Luciano Bonaparte, che giunto in Pesaro, crasi riso­ luto di ritratlenersi alm eno per qualche mese con fare ivi partorire la sua moglie, im provisam ente si risolve a partirne inoltrandosi a Milano. Le raddoppiate m isure del governo italiano contro la To­ scana pel morbo di L ivorno, e la comparsa dei com m issari del detto governo e del governo veneto per osservare ed ispezzionare il cordone pontificio, con far sentire che se non si trovava fatto e custodito a dovere si sarebbe chiusa la com unicazione anche collo stato del Papa, fecero concepire al detto Sig. senatore dei timori deH’aum ento del morbo e del cordone, che potesse tirarsi anche contró lo stato pontificio, e si risolse alla partenza. In replica a ciò che Ella mi significa nel suo foglio a colonna del t° novembre, che incom incia « Non prima », le dico Che quando Ella [giudicherà conveniente di entrare in certi dettagli a tenore del dispaccio da lei citato rapporto al viaggio di N. S. in Francia senza timore di com prom issione, o che anzi possa risultarne giovam ento; lo faccia pure, ed appunto per questo g lie li scrivo. Quanto poi al mandare a Vienna l’archivio della m issione di R ussia, che Ella ha seco, non so decidermi a questo passo, ed aspetteremo il ritorno del S. Padre per deciderlo, e così pure su l di lei ritorno in Roma, che ora non sarebbe alcun conto opportuno, anzi sarebbe im politico dopo i lum i di speranza che Ella mi dà n ella piccola sua lettera dei 5 novem bre, in cui mi parla del ritorno già eseguilo del suo uditore, e della non tanto cattiva situazione delle cose, anzi della probabilità del loro accom odam ento, se non fosse la circostanza del viaggio di N. S., che colà non piace. Speriamo che accomodan­ dosi la R u ssia con la Francia, com e pare, anche le cose nostre si accom odino, ed il S. Padre non lascierà in Parigi di chiedere la restituzione del Vernègues. Onde aspettiam o, ed Ella intanto se può far passi che agevolino la riunione con la sua solita prudenza e saviezza, lo faccia pure/] Rapporto al viaggio di S. S,à n u lla di più ne sappiamo da Ales­ sandria in poi. Colà era giunta la S UÌ S. ed il suo seguito in ottim o stato di salute. Per quello concerne il morbo contagioso di Livorno, le notizie recenti sono più consolanti, essendo minore il numero dei morti, cresciuto il numero dei convalescenti e dei guariti. Ciò però non fà rallentare le m isure già prese, nelle quali persistono ancora gli altri governi limitrofi alla Toscana, giacché, sebbene dim inuito, persiste però tuttora il male, nè è nuovo che la insidiosa natura di tal morbo gli faccia riprendere forza anche dopo un miglioramento.

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67.

No 67: 24 novembre 1804.

C o n s a lv i à A re zzo .

R om e, 24 n ovem bre 1804.

Affaire du duc Bovadilla. L'épidémie de Livourne. Arch. Vat. 3ô0, orig. autogr.

Replico alla su a di pugno dei 5 novembre, che m i giunse ieri e godo delle alquanto m igliori nuove che Ella mi dà del principale affare. Ella avrà saputo da su a sorella che, salvata la decenza del go­ verno, da cui non potevo dispensarm i, si sono fatte tutte le facili­ tazioni p ossibili per l’affare del duca B o v a d illa 1 e che il matrimonio và ad effettuarsi ben presto. Creda pure che la relazione alla di lei persona mi è stata sempre nel pensiero, considerando che meritava tutto quello che era possibile, e lo dico di cuore per intim o sen­ tim ento. Lascio im aginarie quale aum ento di cure e di fatiche mi porti questo affare della febbre gialla di Livorno. Senza quattrini e senza gente, vede che terribile responsabilità io mi trovo su lle spalle. Ecco le belle nozze alle quali io sono rimasto. Mi voglia bene come io a lei ne voglio e sono contento. In somma fretta resto affettuosam ente-------.

1 11 s’ag it ici du mariage d’Elisabetta Arezzo, sœ ur de Mgr Arezzo avec le duc Francesco Sforza Gabrera-Bovadilla. Un volum e de Mémoires de famille, qui se trouve aux archives du m arquis d ’Arezzo, à Paierme, donne su r cette affaire les détails suivants: «A’ 14 giugno del 1802 u n a sentenza della Gran Corte delia Vicaria im m et­ teva Francesco, figlio di L>. Sisto Sforza Cabrera-Bovadilla, duca Bovadilla, conte di Celano, e barone di Pescina, nel possesso dei beni tu tti feudali del defunto nell’aprile 1802 Sisto, come unico figlio ed erede dello stesso. * Quindi il giovane Francesco si fidanzava con Da Elisabetta Arezzo e Fitzgera'd figlia del defunto m archese Orazio, Capitano Generale del regno di Napoli. * I torbidi parenti della madre di Francesco, i qu ali volevano disporre libera­ mente dei beni e della persona del giovane patrizio, si misero allora in movimento per im pedire l’ideata unione. « Sim ulando assai bene il loro vero intento, si studiarono far credere Francesco mancante di capacità, e riusciti ad ingannare i 1 governo di Roma e a farlo dalla loro parte, cagionarono al duca non pochi ostacoli. Fuggi egli allora di notte­ tempo da Roma e malgrado l’inseguim ento di u n drappello di cavalleria, riuscì a giungere nei suoi stati. «Ricorse quindi presso Re Ferdinando e trovò giustizia. Riconosciutasi frat­ tan to in Roma stessa Γ inesistenza delle accuse, veniva rimosso quin d i ogni ostacolo. « A’ 9 die. 1804 si celebrava solennemente il matrim onio in Roma nel palazzo Seiarra, dove allora abitava la sposa (Parrocchia di S. Marcello)».

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No. 68: 26 novembre 1804.

68. Arezzo à Consalvi (N. 21).

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Dresde, 26 novembre 1804.

Les prétentions du Card. Fesch. Les cardinaux qui accompagnent le Pape en France. Arezzo s'étonne que Consalvi n'en soit pas. L'affaire du diplomate Rumbolt: il est rendu à l'Angleterre. Ce que pense Arezzo de la prétendue démission de Czartoryski. Arch. Vat. 352, orig. en p a rtie chiffré (P. S. autogr.) et clécliiff. en marge; 342, f. 60-61, cop.

Oltre il dispaccio di V. Ë. dei 20 ottobre accusatole nel mio po­ scritto d ell’ordinario scorso, altro me ne giu n ge dei 27 col divario di pochi giorni. È veramente Tdesolante il sentire eccitarsi dal Sig. Card. Fesch pretensioni cotanto strane, ed irregolari ed opposte alla consuetudine più invariabile non solo, ma quasi direi al senso comune. Come può venire in capo ad un cardinale nuovo di pren­ dere il passo sopra g li anziani, sopra uom ini poi reverendi per l’età, per la dottrina, per la virtù? L’esser’egli m inistro del sovrano, che riceve il Papa in su a casa, è una ragione di più per cedere il passo a dei collegh i forestieri, e che hanno d’altronde il diritto di prece­ derlo. Voglio sperare, che a li’E. V. sia riuscito di persuaderlo e di disim pegnare il S. Padre da una condiscendenza, che potrebbe farne temere le più significanti su l gran teatro, ove va a comparire agli occhi di tutta l ’Europa. Il Signore gli dia pazienza e fermezza quanta ne esigono le sue diffìcili circostanze.! Trovo bensì degno della saviezza di N. S. l’aver aderito ad ac­ crescere il numero dei cardinali, che l’accom pagnano. La richiesta è in sè stessa onorifica per il S. Padre e per il Sacro Collegio, dim ostrando il pregio e l’interesse, che si pone a vedere il Sommo Pontefice circondato da un m aggior num ero di cardinali; e il consentirvi non porta, per quanto a me sembra, alcuna dannosa conseguenza. Tra i cardinali, che accom pagnano N. S. avrei creduto di tro­ vare il riverito nome Tdi V. E., e sebben conosca, che la sua pre­ senza è necessaria in Roma n ell’assenza del S. Padre, pure confesso che la riputava io anche più necessaria in Parigi, ove deggiono disporsi le tele d i! gravissim i affari. Ma forse mi sarò ingannato, e non dubito punto che S. Stà abbia pesato n ella sua saviezza le diverse com binazioni, e siasi appigliata al partito più convenevole. Una lettera venuta direttam ente da Roma, in data dei 3 novem ­ bre, mi porta che il Papa è partito fra le acclam azioni del popolo, e gli auguri di un viaggio felice e di un pronto ritorno. Anche le gazzette d i Germania danno avviso della su a partenza, che suppon­ gono accaduta il 2 novembre.

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No. 68-69: 26-28 novembre 1804.

T utti i fogli pubblici parlano Tclella restituzione del cavaliere Rum bolt alT lnghilterra ad istanza della Prussia, che può vantarsi d’essere stata la prima, che ha fatto dare indietro l ’imperator Napo­ leone da un passo tanto pubblico e strepitoso. V oglia il cielo che questo esem pio ne porti degli altri p e r la quiete del mondo e~| per il bene della religione. Si sussurra tra i R ussi qui dim oranti, che il Pr. Czartoryski abbia lasciato, o vada a lasciare il dipartimento degli affari esteri. Ma io non ne sono persuaso, e crederei più tosto che il ritorno del conte Woronzoff (quando mai fosse succeduto, come dicevasi) abbia dato luogo a questa ciarla; nel qual caso egli non lascierebbe il dipartim ento degli affari esteri, ma non vi sarebbe più alla testa. E d iv o ta m en te------ . P. S. Ricevo secondo il solito nel momento che sto per chiu­ dere le lettere l’altro dispaccio di V. E. dei 3 corrente. Vedrò se mi riuscirà di far inserire nei fogli pubblici quanto Ella m’impone, e nell’ordinario venturo le ne dirò il preciso.

69. Consalvi à Arezzo.

Rome, 28 novembre 1804.

Nouvelles du voyage du Pape et de l'épidémie de Livourne. Le voyage de Madame Bonaparte. Mgr Lante fatigué. Autres nou­ velles du voyage du St-Père; accueil enthousiaste à Lyon. Maladie du Card, Borgia. Détails nouveaux sus l'épidémie de Toscane. Deux Romains ayant franchi le cordon sanitaire en fraude sont condamnés. Arch. Vat. 3C>0, urii/.

Coll’ultim o corriere di Francia qui giunto lunedi scorso si è ricevuto il dettaglio del viaggio di S. S,à fino a Cannesbourg. Si è rilevato dal m edesim o che la S là S. ha felicem ente passato il Monte Cenis unitam ente a tutto il suo seguito. Questa notizia è stata tanto più consolante, quanto che si stava in qualche timore che la con­ traria stagione potesse rendere incomodo al S. Padre con tale pas­ saggio. Quanto alle m alattie di Livorno, dagli ultim i riscontri si rileva che si m antengono nello stesso stato descritto nel dispaccio dei 24 novem bre a V. S. Illma, il che porta che non debbano dim inuirsi le misure di precauzione prese dal governo pontificio. Sul proposito dei diie'com m issari di sanità spediti uno.dall’I. R. governo di Venezia, e l’altro dal governo della repubblica italiana ad ispezionare il cor­ done della legazione di Urbino, aggiungo a V. S.. Illma sul proposito

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No. 69: 28 novembre 1804.

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stesso quanto il console francese in Ancona scrive a Mgr Iso a rd ,1 il quale fa le veci d ell’Em0 Fesch, nei term ini seguenti: «N otre agent à Pesaro vient de m’écrire que les com m issaires de santé, vénitiens et italiens, qui ont visité la frontière de la légation d ’Urbino avec la Toscane, font les plus grands éloges du zèle avec lequel les gardes et les chefs em ployés au cordon font leur service, et ils ont lieu d’espérer que de ce côté il ne peut résulter des incon­ vénients sur la com m unication. C’est avec plaisir que je m’em ­ presse de leur rendre ce tém oignage ». Se per una parte è molto consolante questa testim onianza che si rende al governo pontificio per la diligenza usata in attivare il cordone, obbliga per l’altra ad usare la stessa ed anche maggior diligenza in mantenerlo fino a tauto che le circostanze lo esigano. S. A. 1. Madame Bonaparte per mezzo di M. Guien 23 suo segre­ tario si è espressa da Reggio nei seguenti termini : « Notre voyage a été heureux ju sq u ’ici. N ous avons éprouvé sur toute la route les effets de votre prévoyante sollicitude. Vos ordres ont été partout exécutés avec ponctualité. Le service des postes et celui de l’escorte des dragons ont été faits à la satisfaction de S. A. 1., qui me charge de vous en remercier en vou s renouvelant l ’assurance de ses sen­ tim ents pour V. E. » lo ho volu to com unicar a V. S. lllma questo articolo, perchè possa conoscere che nulla si è om esso di riguardi e di attenzioni giustam ente dovute a ll’A. S. 1. ieri fu nuovam ente sorpreso da vertigini Mgr Tesoriere Gene­ rale 2 per le quali cadde in terra. Oggi però si trova in m iglior stato di salute. I m edici lo hanno obbligato a passare 8 o 10 giorni in una cam pagna senza la m inim a applicazione. Egli va a la villa Laute per essere pronto in caso d ’uno straordinario bisogno. 1° dicembre. Col ritorno del corriere pontificio spedito a rag­ giungere S. S,A per com unicargli la notizia della partenza da questa capitale di S. A. I. Madama Bonaparte, si è saputo che la SIA S. giunse felicem ente ed in ottim o stato di salute a Lione il giorno 19 decorso in mezzo alle acclam azioni del popolo lionese, il quale ha dato g li attestati più decisi della sua particolar divozione verso il S. Padre in tutto il tempo che s i è trattenuto in quella città. L’Em" Fesch, arcivescovo d ella città predetta, presso cui alloggiò S. Bue, je rese e fece rendere gli onori i più distinti, ed il trattamento che 1 Joachim Jean Xavier d ’Isoard (1766-1839), ami d ’enfance et grand protégé de Fesch, le su iv it à Rome quand il fut désigné comme am bassadeur, en 1803, et fut nommé lui-même a u d ite u r de rote. Il su iv it Pie VII captif en France. Il ne reçut la prêtrise à Rome q u ’en 1823 et fut ciéé cardinal en 1827 par Léon XII. Revenu en France il fut pourvu de l’archevêché d'A uch. 2 Le b a ro n de Ouien. 3 Mgr Lante.

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No. 69: 28 novembre 1804.

le diede, fu dei più splendidi e magnifici, ed insiem e dei più cor­ diali che possano im aginarsi. Questi consolanti riscontri per altro sono stati oltrem odo am areggiati dalla contemporanea notizia riguar­ dante l'Em0 Borgia, il quale giunse in Lione con febre ed attacco di petto, ed alla partenza del corriere la salute del porporato era disperata dai medici. Quanto alle m alattie di Livorno, queste si m antengono nello stato stesso, sebbene il num ero dei morti possa dirsi in qualche modo aum entato, giacché dagli 8 o 9 al giorno che ne m orivano alla settim ana scorsa, ne sono morti in questa 12 o 18. Ciò porta che malgrado le più vive e replicate istanze avanzate dalla R. corte di Etruria, perchè il governo pontificio rim uova per sua parte il cor­ done contro tutta la Toscana, non possa il governo stesso secon­ dare le premure della R. corte. A lle ragioni già com unicate a V. S. Illma si aggiunge che la com m issione di sanità di Bologna ha scritto n ell’ultim o corso di posta alla S. C onsulta, dicendogli che non si addorm enti su lle m igliori notizie delle m alattie di Livorno, essendo troppo recente e notorio l ’esem pio di Malaga, ove sebbene il male avesse fatto qualche tregua, nondim eno risaltò in seguito con quel vigore, che ha cagionato tanta strage n ei regni di Spagna ; esorta inoltre a tenere sem preppiù saldo il cordone, facendo sentire final­ m ente che in caso diverso le converrebbe prendere anche contro lo stato pontificio le analoghe m isure. Nasce da tutto ciò che il governo pontificio vedesi nel dispiacere di non poter secondare le premure della R. corte di Etruria, si perchè il male non è in un permanente decremento, si ancora perchè quando anche lo* fosse, vi sarebbe sempre a temere che potesse risorgere con violenza fino a tanto che non sia totalm ente estinto. Vengo ad inform are V. S. Illma che i due avvocati romani R e­ stretti e Alberghini per aver violata la nota legge di sanità sono stati assoggettati ai costituti, nei quali si sono trovati confessi e convinti della trasgressione della legge sudetta. Si è inoltre verifi­ cato (ciocché aggrava m oltissim o il loro delitto), che provenienti amendue da Livorno, quando furono poche m iglie alla distanza da Roma, lasciarono il loro legno da viaggio, e prendendo una strada obliqua se ne andarono in una vigna nelle adiacenze di Monte Mario, ivi si vestirono pulitam ente da città, e come in aria di essere u sciti fuori di porta per fare una passeggiata, s ’introdussero per la m edesim a n ella capitale, e senza presentarsi al governo si condussero di nascosto in una casa particolare. Temendo però di essere sòuoperti, abbandonarono ben presto quell’abitazione, nasco­ stam ente partirono da Roma, ed andarono a rifugiarsi in altra vigna nelle vicinanze di Grotta Ferrata, credendo così di poter elu ­ dere le vigilanze del governo. Ciò per altro non potè loro riuscire,

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No. 69-70: 28 novembre 1804·.

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giacché furono ivi arrestati e tradotti in Roma al locale stabilito per consum arvi la quarantena, term inata la quale subir la pena dovuta al loro quanto sciocco, altrettanto grave delitto. Sono già due giorni, che radunatasi la com m issione stabilita per decidere le cause di tal natura, avendo la m edesim a osservato che i due avvo­ cati Ferretti ed A lberghini erano confessi e convinti della trasgres­ sione della legge, che la loro m anovra per esim ersi dalla osservanza della m edesim a dava un peso tanto m aggiore al delitto, e che infine trattavasi di materia troppo grave in se stessa o nei suoi rapporti, decise com e appresso : « Expleta contum acia Lucam Ferretti et Iosephum A lberghini esse condem nandos in poenam ultim i supplicii, sed in casu de quo agitur, et attentis peculiaribus facti circum stan­ tiis, consulendum Em° segretario status pro m inoratione poenae, nempe detentionis in aliquo fortalicio in perpetuum, eosdemque teneri ad solutionem praemii scutorum centum pro quolibet ad formam edicti ». In seguito di tal sentenza, cui si lascia libero il corpo, verranno tradotti a Castel S. A ngelo amendue i predetti individui, tosto che avranno term inata la contumacia. 70. Consalvi à Arezzo.

Rome, 28 novembre 1804.

Noìivelles du voyage du Pape en France. Eloges de l’auditeur Alvisini. Difficulté] de trouver une cour qui puisse s'interposer entre le St-Siège et la Russie pour négocier la reprise des relations. Consalvi propose de se passer de médiateur. A rch. Vat. 350, orig. en p a rtie chiffré et déchiff.

Col ritorno di corriere giunto oggi da Lione si sa che il S. Padre vi era giu n to felicem ente colla sua com itiva, la quale però vi era giunta a pezzi e bocconi per mancanza di cavalli e di sufficienti legni dopo il Monte Cenis, dove il governo aveva voluto farne tro­ vare dei nuovi, i quali non essendo adattati, si è dovuto perder tempo a far venir quelli c h ’erano rim asti al di qua del monte. Il dì 21 il S. Padre partiva da Lione, ma col sommo rammarico di lasciare in Lione ΓΕηι° Borgia estrem ato e disperato dai medici per attacco di petto. Si perde un uomo di una erudizione forse senza pari. TProtitto della staffetta di Mantova per scriverle due righe sul dispaccio del di lei u d itole giuntom i oggi, scrittomi metà, da Pie­ troburgo e metà in viaggio. Prima di tutto non posso lodarmi abba­ stanza del m edesim o, e desidero che Ella ne le faccia i miei espressi ringraziam enti, u niti agli elogi che merita. Dopo ciò le dico che raccolgo dal dispaccio di lui che pare che la corte di R ussia desideri che si m etta di mezzo una m ediazione di qualche corte per avere con ciò un titolo di ripristinare la buona armonia con onore. Il

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No. 70-71: 28 novembre-1er décembre 1804.

cielo volesse che ciò potesse farsi, e si farebbe cerio al momento. Ma come eseguirlo? Vi sono due insuperabili difficoltà. Una è che con la scielta di una corte per mediatrice si darà una gelosia somma a Parigi e a tutte le altre corti trascurate. L’altra, che non potendo rivolgerci alla Spagna com e estremamente lontana e di relazioni anche non credo m ollo strette con la R ussia, le altre, come per esem pio Vienna e Napoli, hanno qui presso noi delle difficoltà in trin ­ seche per rivolgersi ad esse, difficoltà che non posso azzardare allo scritto. Per non dare gelosia potrebbe forse rivolgersi il Papa alla Sassonia, dove vi sarebbe il pretesto della di lei attuale residenza, al che le altre corti potrebbero attribuire la scielta, e così non offendersene; ma crede Ella che la R ussia riguarderebbe come abba­ stanza grande la Sassonia per essere mediatrice in questo affare? Il partito più sem plice sarebbe di dire, che siccom e il S. Padre scrisse a ll’imperatore Alessandro che non metteva mediatori, e che si affidava al di lui cuore, così sarebbe ora un mancare ad una tale parola ed un fargli un ’ingiuria, se si cam biasse e m ettesse mediatori di mezzo. Si potrebbe anche, se Ella crede, far che il S. Padre gli scrivesse nuovam ente passando sopra ad ogni etichetta, ma tutto stà che queste cose che sono segrete e non pubbliche, che sodisfacciano le mire della corte di R ussia per dare indietro con un certo decoro. Nondim eno tutto il resto mi pare peggio, e m i appi­ glierei a questo. Ella me ne dica il suo savio parere; poi scriverò al S. Padre. Ella anche dal canto suo si aiuti e procuri sopratutto che sia permesso di tornare a lei alm eno per qualche mese ; lo che potrebbe riuscirle im piegando i suoi amici. Se Ella stima bene che io riscriva al Pr. Czartoryski, lo farò. In som m a aspetto i di lei riscontri per decidere/] 71. Consalvi à Arezzo.

Rome, 1er décembre 1804.

La question de la- médiation pour la reprise des relations avec la Russie. Le séjour du Pape en France peut amener la conclusion de l'affaire Vernépues. Arch. Vat. :150, ori//, chiffré, et dêchiffr.

Più si [pensa al mediatore da interporsi con la Russia, più se ne vedono le difficoltà. Se E lla non crede buona la idea della Sassonia (che darebbe meno gelosia agli altri per la circostanza che parrebbe cosa nata dalla com binazione della sua dimora costà) non vedrei che la Spagna, la quale certo darebbe meno ombra a Parigi che V ienna o Napoli, e si potrebbe anche dire che la Spagna ci si è offerta da sè, e così dim inuir negli altri la gelosia della prefe­ renza del ricorso alla medesima. Ma dubito che la mediazione di

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No. 71-72: l er-3 décembre 1804.

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Spagna sia efficace in Pietroburgo. Oltre il riflesso della lunghezza di tale negoziazione per la distanza im m ensa, vi è poi sempre quel gran riflesso in genere contro ogni m ediazione, ch’è quasi un riconoscersi colpevoli, e la R ussia non lascierà di mettere in tutte le gazzette, che essen d osi dal Papa interposta la tale potenza, in grazia di questa ci fà la grazia. Un tale riflesso m i farebbe preferire, potendo un a nuova lettera del Papa ad A lessandro e m ia al Pr. Czartoryski, se E lla crede tali cose a proposito. Rifletto però qui in fine che essendo ora il Papa in Parigi ottiene o non ottiene la liberazione del Vernègues. Se la ottiene, questo può essere il titolo' della riconciliazione; se non la ottiene, temo che ogni lettera o altro sarà inutile. Ecco tutto ciò che ho creduto di qui aggiungere al mio foglio che le ho scritto in data dei 28 novem bre.~| 72. Arezzo à Consalvi (N .22).

Dresde, 3 décembre 1804.

L'allocution du Pape avant soit départ de Bonte a reçu la publicité désirable et rencontre l'approbation générale. Bruits gui circulent sur les intentions des troupes françaises en Italie et la neutra­ lité pontificale. Le congrès de Calmar. Supplique du général des jésuites en faveur de Sradurski. Réception chez le ministre de France à Dresde. La Prusse s'emploierait à concilier la France et la Russie. Accusé de réception. Arch. Vat. 3Ô2, orig. e n p a rtie chiffré, avec tléchiff. e n m arge, e t m in . autogr.; 3 4 2 , f, 01-63, cop.

In conform ità delle disposizioni m anifestate già a V. E. nel m io passato dispaccio m i stavo occupando a far ridurre in buon francese e con tutta la m aggiore esattezza la bella allocuzione di N. S. tenuta in concistoro prima della sua partenza, e si era a buon term ine, quando l ’ho veduta tradotta, e dirò anche ben tradotta su la Gaz­ zetta di Francfort, gazzetta che non solo circola in tutta la Ger­ m ania, m a penetra anche sin o a Pietroburgo. Il Monitore di Parigi l’aveva data in latino, e ben presto sarà pure su le gazzette tedesche tradotta in tedesco. Quindi è che avendo avuta la detta allocuzione per altrui mezzo tutta la desiderabile pubblicità, non m i resta che a rallegrarmene, e dirle che riscuote qui il com une applauso, e si trova per la su a nobile sem plicità, verità ed unzione, degna del S. Pontefice e delle sue delicate circostanze. Si legge anche su le gazzette con piacere ed approvazione la nota di V. E data ai m inistri esteri costì residenti in participazjone della partenza di N. S. A lcuni fogli d’Alem agna ci spaventano rappresentandociT Italia com e inondata da truppe francesi, e prossim i ad essere occupati i porti di Ancona e di Civitavecchia, e dicendoci che non sì vuole Nnnoìnt de Russie.

β

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No. 72: 3 décembre 1804. soffrire dalla Francia nè la neutralità del Papa, nè di Napoli, nè di alcun’altra potenza italiana. Combinando queste notizie fcon i precedenti dispacci di V. E., ho motivo di non crederle prive di fondam ento. I nem ici della Francia ne tripudiano, e gridano contro del Papa che, secondo essi dicono, non doveva abbandonare l ’Italia n ello stato presente delle cose, come se la sua presenza fosse capace d’impedire questa tem pesta. V oglio sperare che le cose non saranno sì nere, come costoro amano di dipingerle, e che l’imperator Napo­ leone non dim enticherà i tanti sacrifizi fatti per lui dalla S. Sede. Si crede che l ’oggetto principale del congresso di Calmar 1 sia stato di trasferire i dritti della corona di Francia dalla testa del Conte di L illa, ossia L uigi XVIII, in. quella del Conte d ’Angoulèm e. La cosa è ben probabile, essendo ciò che desideravasi d all’Inghil­ terra, e forse anche dalle altre potenze del Nord. η 11 P. generale de’ g esu iti mi ha rim esso per mezzo del mio udi­ tore una supplica, in cui prega S. S1» a nome di un certo Sig. G iu­ seppe Sradurski di accordare diverse grazie e indulgenze per for­ mare una delle solite confraternite del Cuor di Gesù nella chiesa dei Signori della M issione, posta nella terra del detto supplicante Sradurski. Prego pertanto V. E. di dare alla detta supplica il suo corso, perchè venga esam inata, e 2*5 qualora si trovi in regola e pos­ sano accordarsi le richieste grazie, si com piaccia di spedirne a me il necessario rescritto o breve, che per occasione sicura verrà quindi da me trasm esso al detto P. generale in Pietroburgo. Ieri sera 2 del corrente, per solennizzare il giorno della corona­ zione d ell’imperator Napoleone, fù data dal Sig. de la Rochefaueau ll, m inistro di Francia a questa elettoral corte, una magnifica conversazione con m usica, cena ed illum inazione esterna del suo palazzo. V’intervennero i principali personaggi di questa corte, i forastieri, ed il corpo diplom atico. La festa riuscì di comun gra­ dim ento, e Lutto andò con buon ordine ad onta della ristrettezza del locale. V’assistetti ancor’io col mio uditore, ma non vi compar­ vero nè il m inistro d ’Inghilterra, nè quelli di R ussia, di Svezia e di Hannover, come neppure alcuno dei m olti R ussi, che qui si trovano. Si dice che la corte di Prussia si m aneggia molto per conciliare le differenze fra la Francia e la R ussia, e si spera che la cosa possa 1 A la suite rie la ten tativ e d ’empoisonnem ent de la famille royale (voir note 1, p. 43), Louis XVIII. ne se sen tan t pas en sûreté en Prusse, donna rendez-vous à son frère le Ctr d ’Artois à Calmar en Suède, afin de se concerter su r la conduite à te n ir et de discuter su r les grands intérêts en je u . L’entrevue eu t lieu le 5 oct. 1804. ‘ Ces trois m ots v e n g a e s a m in a ta e ne se trouvent pas dans l’original, m ais figurent dans le déchiffrement.

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No. 72-73: 3-7 décembre 1804.

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riuscire. La nota lasciata opportunam ente nel partire del Sig. di R aineval, sebben non aderisca del tutto ed instantaneam ente, come volevasi, alle proposizioni della R ussia, lascia però travedere la m iglior volontà ed anche la facilità di trovarne il modo con una spedita trattativa, e potrà servire di un p lausibil pretesto per ripren­ dere le negoziazzioni. Dio lo faccia. Mi giunge il dispaccio di V. E. dei 10 scaduto. La ringrazio delle notizie che m i com unica sul viaggio di N. S., e fan vera tene­ rezza i trasporti di giubilo e di venerazione, co ’ quali è egli rice­ vuto da tu tti e da per tutto. Mi contristano per altra parte le nuove sinistre della pestilenza che si è m anifestata in Toscana, ed i peri­ coli che m inacciano lo stato pontificio. L ’E. V. ha certamente un gran peso sù le spalle, ma il Signore Iddio, a cui indegnam ente lo raccomando ogni dì, le darà forza di sostenerlo con sua gloria e con vantaggio d e’ popoli e della Chiesa. E. d ivotam en te------ . 73.

Antonelli à Arezzo.

P aris, 7 décembre 1804.

Détails sur le voyage du St-Père et les premiers jours à Paris. Arch. Vat. 350, orig.

11 Sig. Card. Consalvi ha già prevenuto V. S. Illma del viaggio di N. S. a Parigi per corrispondere a ll’ invito fattogli dal nuovo imperator de' Francesi, onde eseguire la di lu i consacrazione ed incoronazione. lo credo espediente di darle qualche ragguaglio tanto del viaggio di S. S tà quanto della solenne cerim onia eseguita dom enica scorsa. Quanto al viaggio non poteva essere per S. S ,à più felice e più consolante ; felice, perchè ha avuto quasi sempre un tempo di pri­ mavera ; non ha sofferto alcun’incom odo nella salute nè incontrato alcun disastro ; consolante, perchè ha riscosso dapertutto onore ed applausi indicibili, e la sua presenza ha risvegliato in tutti i popoli l’entusiasm o della religione. In Torino trovò il S. Padre il Sig. Card. Cambaceres, senator d ’A boville e conte Salmatoris, maestro di cerim onie della corte impe­ riale, spedito da S. Mtà per com plim entare N. S ., felicitarlo ed ac­ com pagnarlo nel su o viaggio. In L ione ebbe il dispiacere di lasciare infermo il Card. Borgia con un male di petto, dove si è poi avu ta l ’infausta notizia che abbia cessato di vivere malgrado tutti i rimedi dell’arte medica e la m aggior assistenza. In Montargis fu spedito da S. Mlà 1. il Sig. colonello Durosuel, gran scudiere di corte, per servire S. S tà a cavallo alla portiera della carrozza.

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No. 73: 7 décembre 1804.

L ’imperatore si era portato a Fonteinebleau per incontrare e com­ plim entare S. Beatne. Appena fù da un corriere avvertito che N. S. era giunto in Nemour, venne ad incontrarlo a cavallo con le prime cariche di corte, e con una scelta e num erosa cavalleria. L’incontro ed il com plim ento seguì al fine della foresta di Nemour, dove erano preparate diverse mute di corte, in una delle quali salirono il S. P. e l ’imperatore, e verso il mezzo giorno dei 25 novembre giu n se in Fonteinebleau, dove si era portata anche l’ imperatrice, e dove si condussero i Principi im periali, diversi m inistri di primo rango, e vari altri personaggi di distinzione per com plim entare N. S. La marcia piuttosto rapida del viaggio fece credere oppor­ tuno a S. Mtà I. di far ivi riposare qualche giorno S. S tà, ciò che fu eseguito a tutto il dì 27. Nelle tre sere di trattenim ento vi fù grande illum inazione al palazzo imperiale, ed una sera concerto di m usica. Il giorno 28 alle 2 pomeridiane S. S là e l’imperatore partirono per Parigi in una muta di corte con varie altre di seguito, scortati da num erosa truppa a cavallo. Essendo giunti di notte al palazzo delle T uileries, dov’era preparato per N. S. un magnifico allogio, non potè aver luogo alcuna formalità. La m attina però dei 29 fù annunziato l’arrivo di S. S li' con molte salve di artiglieria e col suono delle campane. Intanto vi andava lu tto disponendo per la solenne funzione intim ata per il dì 2 corrente. Questa fu infatti eseguita con la maggior pompa e solennità religiosa nella chiesa di Notre-Dame, non solo per la Mtà d ell’imperatore, ma anche a di lu i petizione per la MtA d ell’imperatrice, come rileverà dalle stampe che accludo. Quella in ispecie del maestro delle cerim onie pontificie le darà una idea pre­ cisa d ell’ordine tenuto in tal funzione. 11 S. P. è som m am ente soddisfatto della cordialità e della fiducia con la quale è trattato da S. MtA L, e dagli applausi che riceve dal popolo francese. Al palazzo delle T uileries, al superbo- giardino, al ponte della Senna e prospettive grande illum inazione tutte le sere decorse. Ieri sera vi fù un fuoco artificiale. S. S ,à ha già incom inciato a sperimentare in Parigi i buoni effetti del suo viaggio. L’affare strepitoso dei vescovi costituzionali si può dir conciliato, avendo fatto tutti, alla riserva di un solo, che nep­ pure potè intervenire alla cerim onia, la loro preambola ritratta­ zione. Il S. P. ha tutto il fondamento di sperare che mercè la possente influenza e la pietà da cui si mostra animata S. Mtà I .,. il trionfo della religione non si lim iterà a questo solo dei vescovi costituzio­ nali, che pur’Ella conosce, conciliato interam ente che sia, quanto

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No. 73-75: 7-8 décembre 1804.

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è grande ed interessante in se stesso, ma che avrà una estensione m olto m aggiore, e che nella storia della Chiesa si rammenteranno con eterna benedizione i travagli del su o viaggio. Tanto mi occorre per ora significarle, e con distinta s tim a ------ . 74. Consalvi à Arezzo.

Rome, 8 décembre 1804.

Les nouvelles ne sont pas encore venues à Rome de l'arrivée du St-Père à Paris. L'épidémie de IAvourne. A rch. Val. 350, orig.

N iun altra notizia si è qui ricevuta di S. Stâ dopo quella de! suo arrivo a L ione, come pure nu lla si è saputo rapporto alla vita o morte d ell’Em0 Borgia. Tutta la città è in orgasmo per non sapere ancora le sue nuove d ell’arrivo a Parigi, che si sperava di averle con un corriere spedito. Q uanto alla m alattia di Livorno g li ultim i riscontri sono megliori. S i sono perciò ricevute nuove istanze della real corte di Etruria per la rimozione del cordone; ma la com m issione di sanità non vi h a aderito per le ragioni sì intrinseche (cioè di non esporre a pericolo finché su ssiste il morbo, benché dim inuito, la pubblica salute, oggetto troppo interessante per se stesso), si ancora per le estrinseche, vale a dire per le m isure sem pre più energiche, che si prendono dagli altri governi lim itrofi alla Toscana, i quali scri­ vono continuam ente, ed anche n ell’ultim o ordinario alla S. Con­ sulta di star ben cauti a non rallentare di un punto le adottate cautele, malgrado le m igliori notizie d i Livorno, e non lasciano ad un tem po di rinuovare le loro proteste di voler prendere in caso contrario delle m isure contro lo stato pontificio.

75. Consalvi à Arezzo (N. 52).

Rome, 8 décembre 1804.

La question de la médiation entre le St-Siège et la Russie pour la reprise des relations diplomatiques. Le Pape pourrait écrire direc­ tement à l’empereur. La libération possible de Vernègues facilirait les choses. Consalvi a l’intention de faire partir pour la Russie le professeur de théologie demandé par Czartoryski. Arch. Vat. 350, orig. chiffré et déchiff.

[R icevo il di lei dispaccio in mincia « A vvisai ». Mi trovo di a ll’oggetto del medesimo col m io che incom incia « P iù si pensa »,

data dei 12 novem bre che inco­ aver soddisfatto in prevenzione dispaccio in data del 1° decembre e perciò non farò che aggiungere

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No. 75: 8 décembre 1804. qui alcune poche cose alle quali mi chiama il suo delle cinque corti che Ella enumera come atte ad esser conciliatrici ; io troverei preferibile la Spagna. Questa si è offerta sebbene tale offerta è stata più di questo cavalier Vargas che della sua corte stessa; ma tanto potrei dir ciò con una verità sufficiente a garantirci dal disgusto delle altre per la preferenza data alla medesima. La Spagna non è da dar gelosia al governo francese, come Vienna, Napoli e Sardegna e ciò è m olto. Inoltre Napoli e Sardegna darebbero al governo fran­ cese non solo gelosia, ma positivo dispiacere, e specialm ente Napoli. V ienna darebbe se non dispiacere, gelosia però somma. Quanto poi alle sudette corti in se stesse, Napoli non essendo attualm ente bene con noi, non ci è da lusingarci di una premura efficace e alm eno alm eno vorrebbe con n oi negoziare ciò che non ci conviene per nulla. Vienna nem m eno è bene in fondo con noi per la gelosia che ha s u ll’essere noi legati con la Francia, e le dispute attuali sulla giurisdizione del nunzio, 1 e Ella mi dice che nemmeno è benissim o con Pietroburgo. Tutto ciò persuade a non pensare a Vienna dovendo le cose determ inarsi dove la difficoltà è minore. Quella della Spagna mi pare tale perchè tutta la difficoltà si riduce a non avere a Pie­ troburgo una grandissim a influenza. Ma qui rispondo e dico che se in Pietroburgo ci è buona volontà, e se una m ediazione si desi­ dera per u n ’apparenza, questo si ottiene con la m ediazione della Spagna, benché il suo influsso sia mediocre. Che se la mediazione d ella Spagna da lei non si credesse assolutam ente atta, in tale caso propenderei m algrado le sopraccennate difficoltà a quella di Sar­ degna, quando si debba saltare un fosso. Alla fine si potrebbe dire alla Francia che il re di Sardegna stando qui (che così può dirsi, sebbene stia in Gaeta, tenendo in Roma tutta la sua corte) da se stesso per fare cosa grata al S. P . si è interessato presso la Russia in tale affare. Ho detto quando si debba saltare un fosso, perchè mi pare che se a lei capacita, il pensiero della m ediazione dell’elet­ tore di Sassonia (che si può credere m osso dalla com binazione della di lei stessa dimora in Dresda) tali difficoltà cesserebbero. Ci è ancora l’altro progetto che io a lei feci nel d° dispaccio, quello cioè che il S. Padre stesso scriva a ll’imperatore Alessandro una seconda lettera, e questo sarebbe il m eglio perchè salverebbe il decoro, non cercando m ediazione do ve non ci è colpa, e corrispondendo ancora a ciò che n ella prima lettera si disse a ll’ imperatore Alessandro, cioè che non si ricorreva a nessuno, m ettendosi in braccio a lu i 1 La correspondance du nonce à Vienne, Mgr Severoli, avec Consalvi, fait allusion plusieurs fois à ces difficultés rencontrées dans l’exercice de la ju r i­ diction du nonce d u côté du gouvernem ent impérial. (A r c h i o . V a tic ., D is p a c c i d i S e v e r o li a l la S e g r e t e r ia d i S t a to , 1 8 0 4-1805).

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No. 75-76 : 8-10 décembre 1804.

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stesso. Finalm ente vi è il caso che il Papa ottenga la liberazione del Vernègues, e ciò potrebbe essere il titolo della riconciliazione senza altro mezzo, partecipandola il Papa m edesimo aH’imperatore A lessandro e pregandolo di riaprire le com unicazioni. Io dunque aspetterò la di lei risposta a questa m ia lettera, nè la dilazione pregiudica molto, subito che essendo assente il Papa tanto debbo scriverne a lu i (e cercare una occasione sicura) perchè non posso in cosa sì delicata decidere da me. Intanto ancora vedremo cosa accade a Parigi, e se Vernègues si libera, ed io scriverò oggi stesso al Papa che se ciò accadesse, egli scriva subito tale n u o v a ■a ll’im ­ peratore Alessandro, e lo preghi di riaprire le com unicazioni. Ella dunque mi risponda tutto ciò a posta corrente. Intanto non lasci di lavorare nel modo che può in un sen so però non difforme dalle viste che le ho qui sviluppate. Il procurare il ritorno della di lei persona m edesim a a Pietroburgo è troppo necessario per tutti i versi, onde Ella lavori anche per questo. Finalm ente circa il pro­ fessore desiderato dal Pr. Czartoryski, mai ho avuto la di lui risposta quasi quasi sarei tentato di mandarlo al suo destino a nostre spese, e scrivere al Principe che su l dubbio che la mia lettera non gli sia giunta, per non più ritardare questa soddisfazione delle sue brame, l’ho fatto partire nel supposto che ciò non gli dispiaccia. Rifletterò in questi giorni su di ciò e forse lo farò oggi otto e ne darò a lei riscontro. Ottima è stata la di lei condotta su llo affare delle bolle dei cinque vescovi preconizzati. Ecco quanto debbo dirle in fretta in riscontro del di lei dispaccio anzidetto giuntom i oggi stesso"]. 76. Arezzo à Antom lli.

Dresde, 10 décembre 1804.

Souhaits. La libération de Vernègues influerait sur la reprise des relations diplomatiques. Efforts faits par Arezzo dans le même sens. A r e h . V a t. S52, m in . a u to g r .

Soffra V. E. che interrompa per un m om ento le gravi sue occu­ pazioni per offrirle il solito, ma sempre sincero om aggio di felici­ tazioni nella prossim a ricorrenza delle sante feste Natalizie, e. che la preghi al tem po stesso di um iliarle al trono di N. S. ch ’io sieguo col.cu ore (giacché noi posso colla persona) nè suoi lunghi e faticosi viaggi intrapresi per il bene della religione, dividendo con tutti i buoni trasporti di santa allegrezza, ch’eccita dovunque la sua pre­ senza. Ardipco ricordarle in questa occasione l ’affare del Sig. Vernègues. E lla sa che la di lui restituzione può essere un’incaminamento a

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88

No. 7■·■

No. 8(5-87: 28-29 décembre 1804.

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Ha fatto una gran sensazione in questa corte, che nè l’imperator de’ Francesi, nè l ’imperatrice sian si com m unicati per man di N. S. n ella circostanza d ella loro consacrazione, e coronazione, come por­ tava la rubrica, e com e si è sempre costum ato in sim ili solennità.-! E d iv o ta m en te------ . 87. Consalvi à Arezzo (N. 56).

Rome, 29 décembre 1804.

Détails sur la cérémonie du couronnement de Napoléon. La question de la médiation en vue de la reprise des relations avec la Russie. Nouvelles de la santé du Pape et du Card. Antonelli. La date du retour du Pape. A r c h . V a t. SUO, o r ig . en p a r t i e c h iffre e t déch iff.

D alla lettera che mi scrive fil S. P. da Parigi in data dei 9 de­ cembre rilevo che avendo saputo il giorno innanzi àlla funzione che si era m esso nel cerim oniale, che il Te Deum si cantasse finita la m essa dopo la prestazione del giuram ento costituzionale (il quale si era convenuto che si presterebbe in un diverso giorno nel Campo di Marte e senza la presenza della S,à S.) si oppose decisam ente e disse che non essendo in poter suo di ostare alla m utazione così im provisa di farlo in chiesa dopo la funzione, egli però non voleva assolutam ente esserci presente, ma che il Te Deum si cantasse se­ condo il Pontificale Rom ano in mezzo alla m essa, dopo cioè pre­ stato il giuram ento del Pontificale sudetto, e fatta la incoronazione, e che poi finita la m essa se ne sarebbe andato. L ’imperatore si arrese e perciò il Te Deum fu realm ente cantato dopo fatto il giu ­ ramento e la incoronazione a metà della m essa, finita la quale il Papa su b ito se ne andò colli cardinali e con tutto il suo seguito in sagrestia, dove in tempo che l ’imperatore faceva in chiesa il giu­ ramento costituzionale egli si spogliò degli abiti sagri e prese la ciocolata, e poi se ne tornò alle T uileries a cose totalm ente finite. Li fogli francesi, tolto il solo Monitore, hanno riferito il canto del Te Deum dopo il giuram ento costituzionale, e quanto alla presenza del Papa a ll’atto di tale giuram ento, tutti li detti fogli, compreso il Monitore, lo hanno finalm ente asserito. Ella con gran prudenza in voce dica pure com e sono andate in verità le cose, cioè che il Te Deum è cantato a mezza m essa e non dopo il giuram ento co ­ stituzionale, e che il Papa partì dalla chiesa prima che questo si prestasse. Nel dire con la m assim a circospezione e delicatezza tali cose, ella badi che non ne prenda urto il m inistro francese, e si dia a ll’affare la m aggiore naturalezza possibile nel parlare... Sarebbe desiderabilissim o di far inserire la verità com ’è nelle gazzette, ma com e sperare di riuscirvi senza com prom ettersi? Se di ciò non è

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Νυ. 87-88: 29 décembre 1804-3 janvier 180ό.

pivi che sicuro, sarà m eglio di aspettare che il vero si scuopra dal tempo. Quanto poi alla incoronazione non fatta dal Papa, com ’era stab ilito con patto espresso, ma per propria mano dell’imperatore, non ho ancora notizie sufficienti, che mi facciano comprendere come sia andata la cosa, onde mi riserbo di parlarne in seguito a lei. Privo affatto di sue lettere in questa settim ana non ho molte cose da dirle, e m i riporto al presente foglio per le nostre nuove. 10 sto attendendo le di lei risposte su ll’affare della mediazione, ma sempre mi confermo nel dire che non mi sembra opportuno in queste circostanze, o che il più adattato mezzo sarebbe quello di una nuova lettera del S. Padre a ll’imperatore A lessandro, se la già seguita liberazione del Vernègues non si reputa sufficiente.! Si sono ricevute questa m attina le lettere di Parigi colla posta ordinaria del di 9 dicembre, che sono della stessa data di quelle che si riceverono col corriere straordinario, che passò a Napoli 8 giorni sono. D alle m edesim e e dalle gazzette, che vanno fino ai 13 dicembre si rileva con som m o piacere la guarigione dell’Em0 A ntoneìli e la continuazione d ella buona salute di N. S. e della sua com itiva. P. S. ΓΙη questo mom ento so che il chirurgo Sisco ch’è andato a Parigi con il Card. Fesch ha scritto alla Principessa Borghese madre, che alli 16 di dicembre incom incierà a partire il convoglio del S. Padre in quattro colonne, e che quella di N. S. sarà l ’ultima. A me nulla mi scrive il S. Padre, nè alcuno del suo seguito in data dei 9 dicembre, ma non sarei punto sorpreso, che più ne sapesse Sisco, stando col Card. Fesch, che il Papa medesimo e tutti 11 suoi. Vedremo se la cosa si verificherà. Io sono in genere per­ suaso che il ritorno sarà sollecito, essendo andato il Papa con tale decisa determ in azion e! 88. Severoli à Arezzo.

Vienne, 3 ja n v ie r 1805.

Les rapports avec Razonmovski. Nouvelles diverses. Relation d'une visite chez Razonmovski: la question de la reprise des relations diplomatiques avec la Russie; éloge d’Arezzo. Salutations. Notivelles de Livourne. Avis d'envoi de la copie d’une lettre à Razonmovski sur la libéra­ tion de Vernègues. Cobentzl averti de l’issue de l'affaire Ver­ nègues. A r c h . V a t., 3 5 0 V o r ig . ( le s d e r n i è r e s lig n e s a u to g r .) .

Vi scrissi iersera in fretta in fretta come mi permettevano i pochi m inuti che io aveva di tempo prima che si chiudesse l’officio della posta. Ora v i scrivo con più di comodo, sebbene affollatissim o se­ condo il solito.

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No. 88: 3 janvier 1805.

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Il noto s o g g e tto 1 adunque, che dopo il ritorno del secondo nostro corriere avea sospesi i so liti cerim oniali della presentazione de’ forestieri e dei b iglietti non solo riprese sono 10 o 12 giorni l ’antico stile, ma è passato in questi u ltim i giorni alla m ia porta e m i h a invitato a pranzo. Im aginate se questo cam biam ento m i andava a genio, e se l’arrivo quindi del dispaccio di iersera mi trovò in istato di sentire in tutta la sua forza la compiacenza e l ’allegrezza dovuta a un ’avvenim ento di tanto interesse per la nostra Ssflia religione, di tanta gloria per S. Stà, di tanta soddisfazione per noi. D i qui a poco io vo da R osam oschi, e ne saprete con questa lettera il risultato! Intanto guadagnando tem po fo con voi le mie congratulazioni e rispondo alla carissim a vostra dei 24 decembre. La contessa Nim psch sta sempre bene. Oltredichè ci siam veduti in una conversazione, l’ho poi finalm ente ritrovata a casa sua, e abbiam com binata l ’ora in cui son certo di ritrovarla. Riveritem i i su oi ottim i genitori. D ell’Em 0 A ntonelli abbiamo di che ringraziarne Dio. 0 non è stato davvero m ale, o s ’.è rim esso perfettam ente. Il mio dispaccio è sottoscritto da lu i, e così sarà del vostro. Si souo usate le diligenze, non dico n ella mia segreteria (che era inutile), ma alla posta per i dispacci, che m ’indicate, m a senza profitto. Vedrete che v i yerranno per la v ia d ’Amburgo. Con tutto ciò ditem i quale è l ’ultim o dispaccio che vi è giu nto per mezzo m io. Non dubito che Schonféld sarà stato esattissim o, m a pure questa notizia m i servirà a fare i m iei confronti. Non gliene ho dato nemeno cenno per non mostrare ch’io sosp etti della sua diligenza. I m iei ossequi al vostro uditore. Il resto di qui a poco. Di ritorno dal noto soggetto ho il bene di dirvi che la conver­ sazione n on poteva essere nè più consolante, nè più cortese. Ha g ià sentito con estrem a com piacenza il tratto obbligante del S. P ., e non dubita che il su o padrone lo gradirà anch’egli sommamente, e g li darà tutto il prezzo che merita, tanto più che consapevole dei sentim enti della su a corte potrà assicurarm i che essa non sia stata spinta a l noto passo da veruna particolare amarezza, ma da riflessi d i dignità. S i contentò che g li indirizzassi dom ani nota offiziale che l ’autorizzasse a trasm ettere la lettera del S. P. a S. Mtà, giacché convenne nel non consegnare a u n particolare una lettera sì interessante, m olto più che questi non è peranche arrivato qui, e poi è incerto se continuerà il viaggio laddove a noi preme che l ’azione gloriosa e salutare del S. P. si sappia presto e ufflzialmente da S. Mtò e per m ezzo anzi di corriere straordinario austriaco, che per buona sorte dee partire fra pochi giorni. Si passò poi a parlare 1 Le comte Razoumovski.

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No. 88-89: 3-4 janvier 1805.

di voi e m i fece i più giu sti encom i della vostra condotta, a cui potete credere se facessi eco ben volentieri, non potendo però ri­ spondere alla questione c h ’ei mi promosse sul vostro ritorno, poiché dipendendo forse questo da cause estranee a ll’affare presente non ho creduto di dare alla persona il m inim o titolo a doverne egli scrivere. Ne scriverete voi, e passarete per quei canali che vi convengono. Mi d isse che Casini era a Venezia e ne men qui mi fermai troppo, conten­ tandom i di replicare che il S. P. desiderava il ripristinam ento delle antiche am ichevoli relazioni. Da tutto ciò che vi significo e che riempì e rese da entram bi le parti soddisfacente la conversazione di quasi un ora, rileverete che la cosa non potea andar m eglio. Ne sia lode a Dio, che vivifica e mortifica, e tutto per nostro bene. Se altro avrò dom ani da scrivervi su questo argomento, v el’aggiungerò. Vi saluta un vostro parente irlandese, che vi ha conosciuto a Pietroburgo, che veste d ivisa R ussa, che ha la croce di Malta, che è piccolo, rosso in faccia... già avete capito, non so come si chiam i. Vi saluta e mi ha detto m ille beni di voi. Le nuove di Livorno sono consolanti, ma i cordoni continuano, e spero che continueranno sin o a primavera. L’esem pio di Malaga dee rendere dotti g li Italiani.

Vienne, 4 janvier 1805. Vi trasm etto copia della mia nota a ll’am basciador russo. Doven­ dom i prevalere dei corrieri di codesta cancelleria, tanto per R ussia quanto per Francia, ma a riflesso principalm ente dell’interesse che il conte di Cobenzl ha sempre preso nel nostro affare, non ho cre­ duto bene di lasciargliela conoscere dalle gazzette la liberazione di Vernègues. Gli ho quindi m anifestato quanto accade, supplicandolo a renderne intesa S. Mtà. Ha gradito, com e potete credere, questo mio ufficio, e quanto alla cosa se n ’è mostrato soddisfattissim o, e un momento fa mi ha incaricato di far giungere al S. P. in nome di S. Mtà le più vive congratulazioni. Vi prego di rammentare al conte Marco­ lin i le mie suppliche p e r la povera chiesa di Bukarest. A ggiungetegli che le sue lettere le ritira dalla posta il conte Schonfeld, e che le persone ch’egli mi ricorda nella carissim a sua lo risalutano e l ’os­ sequiano distintam ente. Vi abbraccio di cuore, e coi soliti — —. 89. Severoli à Razoumovski.

Vienne, 4 ja n v ie r 1805.

Il lui annonce la libération de Vernègues et espère la reprise des relations diplomatiques entre la Russie et le St-Siège. A r c h . V a t., 3 ô 0 , cop.

Sa Sainteté souhaitant de rétablir les anciennes com m unications avec la cour im périale de R ussie, interrompues par l’incident arrivé

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No. 89-90 : 4 janvier 1805.

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’ d ’avoir rem is et livré le chevalier de V ernègues, la première demande que le St-Père s ’est em pressé de faire à l ’empereur des Français a été la délivrance du dit chevalier de Vernègues, qui était détenu dans la Tour du Tem ple à Paris. Cette demande a été non seulem ent la première m ais encore un des objets les plus im portants de la so l­ licitude de S. Sté, eu égard à tou t ce qui pouvait être le p lus agréable à la Mté d ’Alexandre Ier, empereur de toutes les R ussies, qui avait pris beaucoup de part dans l’affaire du dit Vernègues, et le St-Pèrè a eu la satisfaction de voir rem pli l ’objet de ses demandes. L’empereur des Français a répondu gracieusem ent aüx désirs de S. S fi> en ordonnant la m ise en liberté du détenu V ernègues, qui devait partir de Paris le 21 du mois passé en se dirigeant vers cette capi­ tale de l’Autriche. Le St-Père a voulu faciliter aussi son voyage par tou s les m oyens possibles, com m e il a de même cru de son devoir d’en faire part à S. Mté l’empereur de toutes les R ussies par la lettre ci-jointe, par laquelle on voit que si les circonstances obligèrent S. S lé au x dém arches connues envers le dit Vernègues, E lle n ’a pas cependant om is d ’em ployer toute son influence pour en obtenir la délivrance. En conséquence, le St-Père est dans la vive confiance que la m agnanim ité de S. Mté l ’empereur de R ussie voudra bien rétablir les anciennes com m unications, m oyennant lesquelles il pourra continuer à faire tout le bien possible aux catholiques d’un si vaste empire. L’archevêque, nonce apostolique, chargé de remettre à S. Exc. M. le com te de R osam ow ski, am bassadeur de R ussie près la cour im pé­ riale royale, la lettre ci-jointe adressée par S. S ,é à la Mté de l’em ­ pereur de tou tes les R ussies, a l’honneur de prier S. Exc. de vouloir bien se charger elle-m ênie de la rem ise à sa cour de cette même lettre, et dans le m êm e tem ps il saisit cette occasion de renouveler à S. E x c .-------. '90. Arezzo à Consolai (N. 27).

Dresde, ê janvier 1805.

Ce que pense Arezzo d'une médiation de l'Espagne ou de la Sardaigne entré le St-Siège et la Russie, et de même d'une lettre éventuelle du Pape à Alexandre. Démarches déjà faites par Arezzo pour la reprise de la nonciature. Le départ du dominicain destiné à l’université de Vilna doit être suspendu. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , e t m in . a u fo g r .; 3 5 4 , d é c h iff. d a té d u 2 5 j a n v .; : 3 4 2 , fo l. 70-72, cop.

fQ uando codesto m inistro di Spagna abbia offèrto la m ediazione della sua corte, e la corte vi si presti, come ve n ’è tutta l’apparenza, non credo che debba esitarsi punto a farne subito la formale ri-

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No. 90: 4 janvier 1805.

chiesta. Dico subito, perchè la liberazione del Vernègues è incerta, ed incerto pure che succedendo questa liberazione, voglia la R ùssia prescindere dall’idea di volere un mediatore. Onde si sarà sempre guadagnato tem po ad avvanzarne l ’ufflzio. Nel caso poi che la detta m ediazione non fosse necessaria, sarà una bella disgrazia, che ne giu n ga tardi a Pietroburgo la proposizione per parte della Spagna. Non v’ha dubbio, che volendosi saltare un fosso sarebbe più comodo e più corto il mezzo del re di Sardegna, e dirò anche più efficace assai, non solo perchè quella corte è in m olto favore colà, m a ancora perchè il suo m inistro (uomo attivo e gran parlatore) quando voglia agir di buona fede (come spero che farebbe) è il più adattato d ’ognì altro per insinuarsi n ell’anim o de’ m inistri ed ottenerci l ’intento. Ma sù di ciò sta a V. E. il decidere e il bilanciare quello che m eglio convenga. Se io avessi b e n in te so il suo, primo dispaccio del dì 1° dicembre, in cui mi accenna la detta offerta della Spagna,1 come ho compreso quello degli 8 dicembre, al quale ora rispondo, non m i sarei divagato in tanti discorsi inutili, e le avrei subito repli­ cato n el'm odo che ora fo. ΓQuanto alla lettera di S. Stà per l ’imperatore Alessandro, la credo inutile, come ho già detto a V. E. nel mio precedente dispaccio, seppure non fosse accom pagnata da qualche m ediazione o dall’av­ v iso alm eno della liberazione del Vernègues. 11 dire che il S. Padre nella prima lettera si espresse di non ricorrere ad altri, e di sperar tutto dal bel cuore di S. M,à I., non toglie, secondo a me pare, che dopo di aver veduto) col fatto che il bel cuore di S. Mtà nulla g li ha suggerito a pro nostro, non possa farsi uso di altri mezzi. E questi certamente, bisogna adoprare, se voglionsi ripristinare le relazioni, tanto più che ci sono in certo modo indicati, con l ’istesso m ini­ stero russo. Può credere V. E. ch ’io non ho trascurato e non trascurerò tutte le vie per adoprarmi di tornare io stesso in R ussia ; ma quali v ie debbo io tentare? Ho scritto al Pr. Czartoryski, h o scritto al duca di Serracapriola, ho scritto all’am basciator di Svezia, com ’Ella sà ; nessuno m i ha risposto finora. A ggiunga che m i mancano per­ fino le lettere delle persone alle quali! ho affidato i m iei effetti invenduti, che non son pochi, e resto tuttavia all’oscuro qual par­ tito siasi preso intorno ai m edesim i. Vado quasi credendo che Talla posta di Pietroburgo m i si trattengano le lettere. Ma anche le let­ tere d’interessi?... Questo è quel che m ’imbroglia. Voglio sperare che V. E. non abbia eseguito il suo progettò di far partire il Padre dom enicano destinato professore all’università d i Vilna. Questo povero religioso resterebbe certam ente per istrada, non solo perchè g li sarebbe negato in Vienna il passaporto, ma anche perchè secondo le leggi, ossia statuto di quella università tra-

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No. 90-92: 4-5 janvier 1805.

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sm esso a V7. E. sotto il dì 21 novem bre 1803, N. 48, segnato lett. A, nessuno dei concorrenti alle cattedre può presentarsi, se non sia m unito d etra tto legale della sua accettazione. Quando mai non l ’abbia fatto partire, crederò bene che ne sospenda la partenza sino a ll’esito delle trattative, o a qualche avviso di laggiù.1 E divotam e n te ------ . 91. Consalvi à Arezzo (Ν', à i).

Rome, 5 janvier 1805.

Accuse de reception et avis d'envoi. A rch .

V a t. 3 5 0 , o r iy .

Nel riscontrare V. S. 111““ di avere ricevuto in regola il di lei dispaccio de 14 dicembre decorso, mi riporto per il di più che mi occorre di significarle agli annessi fogli, mentre con la solita distinta s tim a ------ .

92. Consalvi et Arezzo (N. 58).

Rome, 5 jan vier 1805.

La lettre du Pape à l’empereur Alexandre relative à la libération de Vernègues. L'inutilité d'une autre médiation. Détails et réfle­ xions sur les cérémonies du couronnement de Napoléon. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r i y . c h iffr e e t d é c h iffr .

fMi scrivono da Parigi che il Papa aveva già fatto la lettera per l’imperatore Alessandro, dandogli parte della liberazione del Vernègues, quando dovè sospenderla, perchè un giorno l’imperator Napoleone gli avea detto im provisam ente che si era scordato di dare g li ordini per l ’effettiva dim issione del m edesimo, e che andava subito a darli. Il Papa non voleva inviare la lettera finché non lo vedeva d i fatto lib era ta Veda quanti contrattem pi soffre questo affare disgraziatissim o. Mi scrivono ancora che la le tte r a li Papa la invierà al nunzio in V ienna, perchè la dia all’ambasciatore di R ussia colà residente, acciocché la mandi. Non capisco perchè non piuttosto non si ordini a Mgr nunzio d ’inviaria a lei, acciò da lei si trasm etta; forse tem eranno che si tardi troppo. Con tale lettera ho luogo a credere sempre più che non sia necessario d’interporre m ediazione (del che Ella torna a parlarmi nella sua dei 14 de­ cembre, che incom incia « Si era sp a rso » ) sempre più vedo la dif­ ficoltà di ciò fare, e parmi che la lettera del S. P. e il fatto su cui verte, sieno sufficienti, se in R ussia vi è buona voglia, Ho già fatto conoscere a V. S. IHma e R ma quanto cattivo effetto abbiano fatto qui ed in Italia i cerim oniali praticati in Parigi col

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No. 92-93: δ-7 janvier 1805.

Papa in chiesa, in tavola, ed in altri luoghi e visite, e così con i cardinali del suo seguito, ed anche lo essersi Pimperatore incoro­ nato da se stesso, non ostante il patto espresso in contrario. A me poco o niente scrivono da Parigi per non dar ombra e sospetti con le cifre. Seppi la falsità della presenza del Papa al tempo del giu­ ramento costituzionale, che mi fu scritto con uno corriere straor­ dinario; del cerim oniale in tavola ed altre cose sim ili espresse nelle gazzette, n u lla m i dicono. Qualche lu sin ga ho che tali cose non sieno precisam ente tali quali si leggono nei fogli, come appunto accadde n ell’àffare della presenza al giuramento. Non credo però di poter fare stampar nulla ; non la cosa del giuram ento, perchè stam pandola così sola sarebbe u n ’urtare troppo di fronte le rela­ zioni francesi; non le altre cose, perchè non ho dati certi suffi­ cienti a schiarirle. Al ritorno del S. P. vedrò com e stanno le cose, e se si potrà fare una stam pa acta itineris, ed in essa rettificar ciò che sarà rettificabile. Per ora così sembra che dobbiamo tu tti con­ tentarci di schiarire e rettificar le cose in voce con prudenza nel m iglior modo che si può nei discorsi; e quanto a quella della non presenza del Papa al giuram ento io la ho detto in voce senza mistero, ma con prudenza, e quasi, com e suol dirsi, alla sfuggita. Questo è quanto posso dirle finora su tale proposito.! 93. Arezso à Consalvi (N. 28).

Dresde, 7 ja n v ie r 1805.

A propos d'une prétendue omission dans la gazette française de Francfort, et d'un oukase impérial sur les grecs-unis et les asses­ seurs au collège ecclésiastique. A rc h . V a t 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é (d é c h iff. e n m a r g e ) e t m in . a u to g r .; 3 4 2 , fo l. 7 2 -73, cop.

Nel leggere la cifra di V. E. dei 15 dicem bre ho creduto per un mom ento di aver com m esso una svista, [“non accorgendomi del­ l’om issione n ella gazzetta francese di Francfort d ell’interessante squarcio d ell’allocuzione di N. S., che com incia Siquidem e finisce utillimos decidere. Ma avendola ripresa in mano ed esam inata atten­ tam ente, ho trovato che tanto il detto squàrcio, che tutto il rima­ nente è riportato con ogni esattezza e precisione. Per togliere ogni dubbio a V. E. le in vio l’acclusa copia della detta traduzione, non potendole mandare l ’originale, perchè non mi appartiene.! Quanto a ll’altro dispaccio in piano ricevuto sotto la stessa data dei 15 dicembre segnato N. 53, e che riguarda l’ukaso im periale sopra i greci-uniti e l’am m issione di un vescovo e tre assessori nel collegio cosi detto ecclesiastico, ho l’onore di dirle che nel riferirsi a V. E. dal mio uditore questi nuovi regolam enti di S. Mtó l’impe-

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No. 93-94: 7-J1 janvier 180b.

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ratore Alessandro, nè da lu i, nè da me si è mai pensato che aver potessero alcuna legale e canonica validità sintanto che non fossero approvati dalla S. Sede o alm eno dal suo rappresentante ; ma sonosi solam ente riferiti, perchè PE. V. non dovesse ignorarli, perchè si sono creduti consentanei alle istruzioni com m unicatem i dalla S. Con­ gregazione di Propaganda, e perchè infine sono di tal natura, che non solo dissipano i tim ori costì eccitati dalPanonim o scritto, spe­ dito, tempo fà, a ll’Em0 Borgia, ma presentano ancora la possibilità di poter’essere m uniti in appresso della pontificia sanzione. Del resto poi vivo pienam ente convinto, che siccome l’intiero collegio è n ullo ed illegale n ella sua istituzione ed origine, cosi nulle ed illegali debbono riguardarsi tutte le sue appendici ed am pliazioni. Ieri mattina fù celebrata qui con gran pompa l’apertura degli stati di questo elettorato, che ricade ogni sèi anni, ed io vi ho assistito con il corpo diplom atico. Ièri sera vi fù gran conversa­ zione a corte, ballo, etc. E per fine d iv o ta m en te------ . D o c u m e n t a n n e x é : tr a d u c tio n f r a n ç a i s e d e l'a llo c u tio n 2 0 o c t. 1 8 0 5 , d p r o p o s d u v o y a g e d u P a p e e n F r a n c e .

94. Arezzo à C om alvi (N. 29).

c o n s is to r ia le d u

Dresde, 11 janvier 1805.

La libération de Vernègues: communication de la nouvelle à divers personnages. En vue du départ d'Aresso de Dresde. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é (d é c liiff. en m a r g e ), e t m in . a u t o g r .: 3 4 2 . f. 73 -7 4 , cop,

Per una com binazione straordinaria mi sono giunti contempo­ raneam ente il dispaccio di V. E. dei 22 dicembre, quello dell’Em0 A ntonelli dei 20 detto, e la lettera di Mgr nunzio di Vienna dei 4 corrente. Da tutti questi diversi canali rilevo con mia somma consolazione la piacevolissim a nuova della liberazione del cavaliere Vernègues accordata d all’imperator N apoleone alle calde istanze del S. Padre, che prima d ’ogn i altra cosa si era occupato di questo affare troppo caro al su o cuore e per l ’importanza che mette nel conservarsi l ’am icizia d ell’im perial corte di R ussia, e per l ’interesse che prende al bene di quella num erosa porzione di cattolicism o. JL’Em0 Anto­ n elli poi del pari che Mgr nunzio suddetto mi aggiungono che il S. Padre partecipava direttam ente con lèttera di suo pugno a ll’im ­ peratore A lessandro questa lieta notizia, pregandolo istantem ente di voler subito ripristinare col m io richiam o le interrotte relazioni. La lettera di S. Su , a cui, per quanto parmi, ("non si è pensato che dopo il savio ed opportuno suggerim ento di V. E.,1 è stata da Mgr Severoli consegnata al Sig. am basciatore Rozamowski, ed è già partita per il su o destino anche prima d ell’arrivo in Vienna

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lit)

No. 94-9δ: 11 janvier 1805.

del cavaliere Vernègues, che vi si aspettava in breve. Non saprei dire se siasi avuta l’avvertenza di unire a detta lettera la tradu­ zione francese, corne saggiam ente fecesi da V. E. l ’altra volta, e se sia stata accom pagnata da una lettera d ell’Em0 A ntonelli per il Sig. Pr. Czartoryski, che sarebbe pur stata opportunissim a. Ma ho luogo da dubitarne, non facendosene motto nè n ella lettera del­ l ’Em0 A ntonelli suddetto, nè in quella di Mgr nunzio di Vienna. Ho creduto parte del m io dovere di far com m unicare im m edia­ tamente questa notizia per mezzo del Sig. conte Marcolini a questo Sermo Sig. elettore, e di com m unicarla io stesso a questo m inistro di Francia, Sig. de la R ochefaucault, nom inato di recente a ll’amba­ sciata di Vienna, non meno che a diversi altri m inistri. fN on ho potuto fare lo stesso con quello di R ussia, Sig. di Canicoff, perchè non mi sono ancora incontrato con lui, e perchè non m i conviene“| di farlo in altra gu isa che verbalmente. Tutti ne sono rim asti ollremodo contenti, ed hanno riconosciuto in quest’attenzione del S. Padre un tratto ben fino ed obbligante della sua deferenza per la R ussia. Attendo il primo giorno di corriere per Pietroburgo a fine di scriverne al duca di Serracapriola, a ll’am basciator di Svezia, e fors’anche al Pr. Czartoryski ; fm a per quest’ultim o vi rifletterò m eglio.! N ella brevità del tempo che mi lascia l ’im m inente par­ tenza d ella posta non posso dir’altro a V. E. sù questo im portante articolo. Mi riserbo a trattar di questa materia con più dettaglio in altro ordinario, e divotam ente ------ . P. S. Prim a che m i esca di m ente, prego V. E. di suggerire al S. Padre che quando s ’avvicinerà il tempo della mia partenza o del mio richiamo (che non so cosa sarà) si com piaccia di scrivere un bel breve a questo Sermo Sig. elettore, ringraziandolo di tutte le bontà incessantem ente usatem i nel mio soggiorno in Dresda, e siccom e anche da questi ottim i Principi e Principesse sono stato colm ato di attenzioni, così sarebbe pur’opportuno u n ’altro breve diretto al Pr. A ntonio coll’incarico di far le parti di N. S. con tutti nominatamente g l’individui della serenissim a elettorale fam iglia. 95 . Arezzo à Consalvi.

Dresde, 11 janvier 1805.

Remerciements. Réflexions brèves sur divers sujets. A r c h . V a t. 3 5 2 , m in . a u to g r . a v e c l a s u s e r i p ti o n : in proprie; 3 4 2 , f. 74-75, cop.

In risposta alla pregiatissim a sua di pugno giuntam i insiem e col dispaccio dei 22 dicembre torno a ringraziare V. E. della som m a bontà colla quale si è E lla prestata a terminare l’affare del consa­ puto m atrim on io,1 e creda pure che conosco e sen to in tutta la 1 Voir plus h a u t p. 74, note 1.

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No. 95-96: 11-12 janvier 1805.

Ill

dovuta esten sion e quanto ed io e tu tti di m ia fam iglia le n e dob­ biamo saper grado. N iuna particolare incom benza mi si dà nella lettera d ell’Em0 A ntonelli ; forse non si sarà voluto azzardare. Io non ostante farò tutto ciò che le ho accennato nella mia cifra ed ogn i altra cosa che potrà venirm i in m ente. M’incresce assai e lo dico senza com plim ento, che ΓΕ. V. non si trovi ai fianchi del S. Padre in questa circostanza. Oh ! quanto sarebbe proficua la sua vista di linee. Mi scu si se non m i sono m olto esteso n ella mia cifra di quest’oggi, ma il tempo mi è m ancato perchè le lettere giungono qui o la v ig ilia o il giorno stesso della posta. Siccom e però la cosa non pressa, avrò tutto il tem po di com unicarle' le m ie riflessioni su le diverse ipotesi delle risoluzioni, che potran prendersi colà. Ha sorpreso tu tti lo strano avvenim ento del pallone aereostatico portato in 22 ore da Parigi all’A nguillara, e portato in queste cir­ costanze. 1 La liberazione poi del V ernègues è una sorgente inesausta di elogi per il S. Padre. E per fin e -------.

96. Gonsalvi à Arezzo.

Rome, 12 ja n vier 1805.

Détails sur la mise en liberté de Vernègues. La lettre écrite par le Pape à l'empereur Alexandre. Espoir de renouer les relations diplomatiques. A propos des évêques constitutionnels de France. A r c h . V a t. 3 ϋ 0 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , e t d é c liiffr .

Mi è giu n to il di lei foglio dei 24 che incom incia « Dopo 15 », e mi era anche giunto quello dei 21. Il principale oggetto a cui mi chiam a è l ’affare del Vernègues. Mi si scrive da Parigi in data dei 24 dicembre che era finalm ente riuscito di ottenere la di lu i effet­ tiva liberazione dal Tempio fdopo tre v olte che il Papa ne aveva prem urosam ente parlato a ll’imperatore N apoleone. Era però uscito l’ordine che in tre giorni sortisse da Parigi e in dieci dallo stato; il che dim ostra anzi più la difficoltà e la im portanza della grazia ottenuta. Mi scrivono ancora che essendogli stato fatto sentire dal m inistro della pulizia che non era necessario andasse a presentarsi al S. Padre (ciò che egli aveva addotto per ottenere di restare a Parigi più a lu n go dei tre giorni), egli aveva parlato con uno della corte della Stà S ., ed aveva ricevuto cento lu ig i di soccorso (man­ cando di tutto) per fare il viaggio, recandosi a Vienna e di là a Pietroburgo. Egli era partito penetratissim o di riconoscenza al S. Padre fino a piangere, e confessava che a lui doveva la sua libe­ razione ed ancora tutte le attenzioni e buoni trattam enti ricevuti in • • Voir note 1, pag. 90,

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No. 96-97: 12 janvier 1805.

Castel S. Angelo. Non dubito che se egli anderà a Pietroburgo, farà colà u n ’ottim o effetto in favore di Roma. La lettera scritta dal Papa a ll’imperatore Alessandro in tale occasione mi sembra ottim a a ll’og­ getto di sodisfarlo e di ottenere il di lei richiam o, e la m issione a Rom a del Sig. conte di R outourlin; due cose espressam ente dim an­ date n ella lettera della Stà S. Nel trasmettere a Mgr Severoli l ’ori­ ginale, sò che si è a lèi mandata la copia ed una inform azione di tutto. Ecco dunque cessata ogni necessità di m ediazione di altre corti, ciò che nem m eno sarebbe dopo tutto ciò decente. Ella si aiuti con i su oi am ici in Pietroburgo, e se le disposizioni colà non sono cattive, mi pare che ci sia quanto basti per il decoro della R ussia per riunirsi con Rom a anche senza aspettare la intervenzione espressa della Francia, essendo più generoso per l’imperatore Alessandro il farlo da se stesso dopo la lettera di N. S.1 Colle lettere di Parigi giunte ieri in data del 28 dicembre sono stato inform ato del felice e piieno term ine del grande affare dei noti vescovi costituzionali, che hanno sottoscritto la form ula, in cui riconoscono e si sottom ettono aili giudizi em anati dalla S. Sede su lli affari ecclesiastici della Francia. Ne siano grazie al Signore. •Così è estinto uno scism a, che poteva continuare, come quello di Utrecht, e fare im m ensi danni.

97 . Arezzo au Gard. Antonelli.

Dresde, 12 janvier 1805.

L a libération de Vernègues. L a reprise possible de la nonciature en R ussie. A r c h . V a t. 3Ô2, m in . 3 4 2 ,

f.

7 5 , cop.

Con estrema m ia consolazione ricevo il pregiatissim o foglio di V. E. colla fausta nuova d ella liberazione del Sig. de V ernègues, d i cui sono stato contemporaneamente informato anche da Mgr nunzio di Vienna. Questo felice avvenim ento non pùò non essere d i grande onore a lle premure del S. Padre, cu i n u lla sfugge di ciò che concerne il ben essere e il vantaggio della religione, e di gloria som m a al cuor m agnanim o e generoso di S. Mu l ’imperator Napo­ leone. V oglio sperare che l ’im pegno preso d a N. S. a pro del Ver­ nègues e la graziosa condiscendenza di S. Μ14 I. faranno cessare ogn i amarezza tra la S. Sede e la R ussia, e contribuiranno così al bene dei cattolici esisten ti in quei vasti dom inii. Non manco di partecipare in Pietroburgo siffatta consolante notizia, ed attenderò g li ordini ulteriori, che a S. S tà piacerà di communicarmi. Finisco co l rallegrarm i ben vivam ente con V. E. della sua ricuperata sa­ lu te, e devotam ente------ .

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No. 98: 14 janvier 1805. 98. Arezzo à Consalvi (N. 30).

Dresde, l i ja n vier 1805.

Lettres écrites p a r Arezzo à Czartoryskî, à Stedingk et à Serracapriola pour la reprise des relations diplomatiques. Ce que pense Arezzo de la manière dont le gouvernement russe envisage cette reprise. Publicité à donner à l'affaire de la libération de Vernègues. Départ de Dresde de La Rochefoucault. A r c h . V a t. 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , e t m in .; 3 5 4 , d é c h iff. d a t é (ht 2 fé v . 1R05; 3 4 2 , f. 75-77, cop.

In effettuazione di quanto ebbi l’onore d ’indicare a V. E. nello scorso ordinario le accludo le lettere che ho creduto di scrivere in Pietroburgo al Sig. Pr. Czartoryski, a ll’am basciator di Svezia ed al m inistro di Napoli. Ero in pensiere, Tse dovevo scrivere al primo, perchè non ho ancora ricevuto risposta a ll’altra mia lettera con­ cernente le bolle dei c in q u e 1 vescovi della R ussia, di c u i! le m andai copia; ma riflettendo m eglio, ho stim ato bene di non trascurare questo uffìzio in una circostanza così interessante, e da cui dipende il ristabilim ento delle nostre relazioni. Che se poi neppur ora egli risponde, non so quando e in qual modo potrò rendermi degno di un suo grazioso riscontro. Ho già detto a V. E. nei m iei passati dispacci, che fla m assim a suggerita al m inistero russo e adottata da esso, era di non voler più colà alcun rappresentante pontifìcio, e m olto meno un rappre­ sentante fornito di carattere episcopale. Quindi non mi farebbe alcuna m eraviglia, ch e! l ’imperatore A lessandro m ostrandosi sodisfatto d ella liberazione del V ernègues, rispondesse al S. Padre di aver già dato g li ordini al suo nuovo m inistro d i trasferirsi in Roma, e di avergli com m unicate le opportune istruzioni per com ­ porre ed ultim are le note vertenze ecclesiastiche; fé quanto alla m ia persona tacesse affatto, o d icesse soltanto che essendo la mia m issione temporanea, e trovandom i io già fuori di R ussia, credeva in u tile che mi d essi la pena di ritornarvi. In questo caso (ed il caso non è diffìcile) qual partito dovrà prendersi? Il dire che non si riceverà il m inistro russo sintanto che non si faccia ritornare l’ambasciatore pontifìcio sarebbe lo stesso che esporsi ad una nuova rottura. L’intavolare una trattativa porta seco una lungheria infi­ nita ed u n ’esito incerto, e dirò ancora indecoroso, quando non si ottenga l ’intento. In tale supposizione il m io sentim ento sarebbe che senza insistere per il m io ritorno, s ’in sistesse per la pronta spedizione di u n ’agente secondario, o s s ia 2 di un incaricato di affari, sul quale credo che non s ’ incontrerebbe difficoltà, abilitando me 1 Le déchiff. porte à to rt tr e au lieu de c in q u e . a Les mots d i u n ’a g e n te s e c o n d a r io o s s ia m anquent dans le déchiff. Xonciat. de Russie.

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No. 98: 14 janvier 1805.

a mandar colà le mie ricredenziali, e riservandosi di pensare alla spedizione di un nuovo am basciatore a tempi più felici, che non tarderanno forse a venire in un paese soggetto a cambiamenti. Mi lu sin go che V. E. non mi farà il torto di credere che sia questo un pretesto per esim erm i dal tornare in R ussia. Qualunque sia l'influenza del clim a su lla m ia salute, sia pur certa che ho cercato, cerco e cercherò per tutti i mezzi di tornar colà, e perchè così porta il mio dovere, e perchè così esiggerebbe il ben della cosa: ma siccom e frà i casi possibili è prudenza sempre prevedere il peg­ giore, così mi credo in obbligo di sottoporre a ll’E. V. queste mie riflessioni, affinchè possa fin d’ora pensarvi. Che se poi le cose avvenissero diversam ente, e non si m ovesse alcuna difficoltà sul mio ritorno, come di cuore desidero, n ulla pregiudicherà l ’aver pensato al peggio. Non ho ancora veduto n ella Gazzetta di Francfort nè in altra alcu n ’articolo su lla liberazione del Vernègues. Penso di farlo inse­ rire nell'Abeille du Nord o nei fogli tedeschi di Am burgo; m al lo farò con tutta la prudenza per non urtare in qualche scoglio, che potesse forse dispiacere. Il Sig. de la R ochefoucault si è congedato ieri dalla corte e par­ tirà in breve per V ienna secondo gli ordini pressanti del suo go­ verno. In questi giorni v i è stato un giro continuo di pranzi a suo riflesso; sabato dallo stesso Sig. de la R ochefoucault, oggi dal mi­ nistro di Spagna, mercoldì da quello di Baviera. Ieri vi fù secondo il solito pranzo a corte, e la sera conversazione con ballo. Frà tante distrazioni ho rubato il tem po per com binare questo dispaccio e le lettere che invio oggi in R ussia. Ho risposto ancora al Sig. Card. Anton elli s u ll’affare del V ernègues; fin a mi sono contenuto in termini gen erali,! com ’egli m ’inculca. E d ivotam ente-------.

Annexe I: Arezzo à Czartoryski.

Dresde, 13 ja n vier 1805.

Annonce de la libération de Vernègues et espoir de voir reprendre les relations diplomatiques. A r c h . V a t. 3 ô 2 , cop. e t m in . a u t o g r .; 3 4 2 , f. 78-7P, cop.

Je prends la liberté de transmettre à V. Exc. la traduction exacte de la lettre que Mgr le Card. A ntonelli vient de m’écrire 1 pour m ’annoncer l ’agréable nouvelle de l ’élargissem ent du chevalier de Vernègues, dont l’affaire a été le premier soin du St-Père en arrivant ' Voir cette lettre à la date du 20 déc. 1804.

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No. 98; 14 janvier 1805.

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à Paris. Cet élargissem ent lu i a été accordé sans aucune condition. On a même perm is au chevalier de V ernègues de rester en France, si cela pouvait lui faire plaisir; m ais comme il a tém oigné le désir d ’aller en R ussie, le St-Père a tâché, autant qu’il a pu, de lui faciliter les mojmns de faire ce voyage. J’ai tout lieu d ’espérer que d ’après un tel événem ent la m agnanim ité de S. MK‘ l’empereur voudra bien rétablir les com m unications entre le St-Siège et la R ussie par l’envoi de son m inistre à Rome et par mon rappel à St-Pétersbourg. C’est le grand objet de tous les vœux et de toutes les démarches du Souverain Pontife, et j'ose me flatter que ses justes désirs ne tarderont pas à être parfaitem ent satisfaits. Mon attente ne sera pas trompée, si V. Exc. veut bien interposer ses bons offices auprès de S. M1·' l’ empereur pour l’heureuse issue d’une affaire, qui adoucissant les vieilles années de S. S 16 répandra la consolation parmi tous ses fidèles su jets et parmi tous les bons catholiques. C’est en rem plissant cette com m ission dont le St~Père m’a expressém ent chargé, que j ’ai l’honneur d ’ê tr e ------ .

Annexe II: Arezzo au baron de Stedingk.

Dresde, 13 ja n vier 1805.

Annonce de l'élargissement de Vernègues, et espoir de voir rétablir les relations entre la Rùssie el le St-Siège. A r c h . V a i. S 5 2 , ca p . e t m in . a u to g r .; 24 2 , J\ 7 9 -8 0 , cop.

Je ne veux pas différer d’annoncer à V. Exc. l ’heureuse nou­ velle de l’élargissem ent de M. de V ernègues, accordé par l’empereur des Français aux vives sollicitations du St-Père. Cet élargissem ent a été accordé sans aucune lim itation. On a.m êm e permis à M. de Ver­ nègues de rester en France, si cela p ouvait lui faire plaisir; m ais il a préféré de partir en se dirigeant à Vienne, d’où il comptait se rendre en Russie. Le St-Père en facilitant autant qu’il lu i a été possible les m oyens de voyage, a com m uniqué lui-même cette nou­ velle à S. Mté l ’empereur Alexandre. J’ai tout lieu d’espérer que d’après un tel événem ent les anciennes relations entre le St-Siège et la R u ssie ne tarderont pas à être rétablies, et que j ’aurai encore le plaisir de vous revoir à St-Pétersbourg. Je connais trop, Mon­ sieur l ’am bassadeur, votre excellent, cœur pour douter un m om ent que cette nouvelle ne vou s soit agréable. C’est dans celte assu­ rance que je m’em presse de vou s la com m uniquer, et que j ’ai l ’h on ­ neur —

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No. 98: 14 janvier 1805.

Annexe III:

Arezzo au duc de Serracapriola.

Dresde, 13 janvier 1805.

Le St-Père a obtenu la mise en liberté de Vernègues, et il a écrit directement à l'empereur Alexandre. Arezzo prie Serra capriola de s'employer à hâter la reprise des relations diplomatiques entre le St-Siège et la Russie. A r c h . V a t. 3Ô2, cop. e t m in .: 3 4 2 , f. 3 0 -8 1 , cop.

Q uantunque io sia ancora senza risposta a diverse m ie lettere, pure la circostanza è troppo interessante perchè differisca ad inviarvi la presente. È riuscito finalm ente al S. Padre di ottenere la libe­ razione del V ernègues. S. S*“ non ha solam ente ottenuto ch ’ei fosse m esso in libertà, ma che g li fosse ancora perm esso di restare in Francia, qualora ciò potesse convenirgli; ed avendo egli preferito di andare in R ussia, ha procurato di facilitargli, per quanto g li è stato possibile, i mezzi onde fare il viaggio e sodisfar le sue brame. S. Sl* ha nel tempo stesso com m unicato direttamente una tal nuova di proprio pugno a ll’imperatore Alessandro. Questa condotta del S. Padre mostra ben chiaram ente che se la forza delle passate com ­ binazioni l’ha obbligato ad un passo tanto doloroso al suo cuore, ha egli però procurato per ogni via di ripararlo, dim ostrando in faccia a tu tta l ’Europa quanto apprezzi l’am icizia di codesto augusto sovrano, e quanto g li pesi di vederla in qualche modo alterata. V oglio sperare che dietro ad un tal avvenim ento S. MU| 1. non tar­ derà a ristabilire le interrotte relazioni, collo spedire in Roma il suo m inistro e col richiam ar me alla sua corte, come vivam ente desidero. Ne scrivo oggi stesso al Sig. Pr. Czartoryski, m andandogli copia della lettera scrittam i sù questo proposito dal Sig. Card. Antonelli, e raccom andandom i ai suoi buoni valevoli uffìzi. Se potete ancor voi contribuire al ristabilim ento della buona armonia, non solo ve ne sarò io m olto tenuto, ma v e ne saprà grado il S. Padre m edesim o, che mi ha espressam ente incaricato di ringraziarvi della bontà colla quale vi siete sempre prestato in addietro a favorire g l’interessi della S. Sede; il che se non ho fatto prima, dovete attribuirlo al timore di esservi im portuno con i m iei troppo fre­ quenti caratteri. Compiacetevi di ricordarmi alla Siga duchessa vostra consorte, cui mi riserbo di scrivere una bella lettera italiana, quando col ripristinam ento delle relazioni sarò sicuro che le m ie lettere non possono recare nè a voi nè a lei il m inim o disturbo.

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No. 99: 17 janvier 1805.

99.

C o n s a l v i à A r e z z o (N . 5 9 ) .

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R o m e, 17 j a n v ie r 1805.

Affaires de France: les évêques constitutionnels et les articles orga­ niques. Bons effets du voyage du St-Père à Paris. La libération de Vernègues rend inutiles d'autres démarches pour la reprise de la nonciature en Russie. Détail sur le couronnement de Na­ poléon. Nouvelles brèves. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r i g . c n p a r t i e c h iffr é e t d ê c h if f r . L e P. S . e s t d a t é d u 19 .

Gli u ltim i riscontri che ebbi rda Parigi sono assai consolanti. L’affare d elli Costituzionali è finito con un vero trionfo della reli­ gion e, ed è stato un personale prodigio del S. Padre la loro m uta­ zione e conversione sincera. Adesso si travaglia per ottenere qualche cosa su lle leggi organiche, giacché il tutto è im possibile sì per la natura d ella n u ova costituzione e dei tem pi, sì perchè m olte di esse leggi esistevano ancor prima della rivoluzione, come libertà gallicane o ordonnances dei parlam enti. In genere poi scrivono che il bene fatto in Francia, e segnatam ente in Parigi, dalla presenza del Papa è incalcolabile. Il di lu i personale incontro c o ll’imperatore e con tu tti i su oi m inistri, anche di diversa religione, non poteva essere m aggiore. Mi scrivono che la som m a u tilità di un tale viaggio per la religione non è più un problema. Ne sia ringraziato il Signore ; lo dico con effusione di cuore dopo tante amarezze sofferte. D i ritorno ancora non vi è niente di sicuro, sebbene il Papa vorrebbe partire verso la fine del corrente gennaio.! P. S. Mi è giu n to il di lei dispaccio dei 38 dicembre che inco­ m incia « Per la via ». Si rende [Inutile ogni ulteriore discorso di m ediazione ora che la liberazione del V ernègues è seguita, e che è stata annunziata dallo stesso S. Padre con lettera all’imperatore A lessandro, ed accom pagnata con tratti sì obbliganti ; se si hanno in R u ssia buone intenzioni, possono riaprire le com unicazioni con tutto il decoro·! Io sono dubioso di scrivere al Pr. Czartoriscky, avendo scritto il S. Padre da Parigi tanto tem po prima a ll’im pe­ ratore A lessandro, onde parmi soverchiam ente serotina la mia lettera. E falsissim o ch e l ’imperatore ed imperatrice dei Francesi non si com unicassero n el giorno d ella incoronazione per mano del S. Padre. Non in tu tti i giornali di Francia v i si è espresso, ma in m olti sì, ed io glielo affermo officialmente, ond’E lla può dirlo fran­ cam ente nelle occasioni che se ne parli in senso contrario. Abbiam o le notizie di S. Stà fino al giorno 4 corrente, le quali ci assicurano del su o ottim o stato di salute. N ulla v i è di nuovo rapporto al di lu i ritorno. La S,a S. ha conferito la carica di pre­ fetto dei studi del Collegio romano a ll’Em0 Litta, e quella di pre-

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No. 99-100: 17-18 janvier 1805.

fetto di Propaganda aU’Em0 de Pietro. Amendue erano vacate per morte d ell’Em0 Borgia. S. Μ,Λ il rè Carlo di Sardegna, ricorrendo l’anniversario della morte della regina sua consorte, è partito, se­ condo il solito, alla volta d i Napoli per assistere ai funerali della m edesim a, e restituirsi quindi in Roma dopo due settim ane.

100. Arezzo au Card. Antonelli.

Dresde, 18 janvier 1805.

Compliments. La libération de Vernègnes déjà annoncée en Russie. La question de l'envoi à destination des bidles des nouveaux évêques russes. A r c h , V at, 3 ò 2, m in . a u to i/r .; 3 4 2 , /'. 8 1 -8 2 , cop.

Mi ha m olto consolato il pregiatissim o foglio di V. E. dei 29 di­ cembre per la notizia che mi reca di esser’Ella ristabilita dalla peri­ colosa m alattia sofferta, che ha tenuto noi tutti in sì grave appren­ sione. Voglia il cielo liberarlo presto anche dalle reliquie di essa a vantaggio della chiesa e a m aggior gloria di Dio. Resto inteso di quanto V. E. mi dice rapporto alla liberazione d el Vernègues, ed ho già dato parte in R ussia delle premure del S. Padre e della graziosa condiscendenza di S. M‘“ l’imperatore. Quanto poi alle bolle dei cinque vescovi della Polonia russa, debbo dirle con mio dispiacere, che nè il Pr. Czartoryski, nè alcuno di quelli ai quali m’ero diretto m’ha dato ancora risposta, dal che arguisco che non si voglia rispondere, e s’im pedisca in certo modo che altri risponda. In questa situazione di cose, e fin tanto che non si vegga qual’effetto produca colà l’annunzio della liberazione del V ernègues, non so cosa mi fare, nè a chi più m i rivolgere. L ’av­ venturare le bolle per la posta è un esporsi non solo al pericolo di perderle, ma rinunziare ancora ad ogni speranza di rimborso. Of­ frirle a questo m inistro russo è lo stesso che andar’incontro ad un rifiuto. Consegnarle a qualch’uno che le porti colà, oltre ch’è d if­ ficile il trovare chi voglia caricarsene, a chi fidarsi in queste cir­ costanze, e a chi poi questi le rimetterebbe? Γη somma io non trovo modo di secondare le saggie premure e lo zelo di V. E. Posso per altro dirle a sua quiete che fra i cinque vescovi suddetti, non essendovene alcuno diocesano, e trovandosi tutte quelle chiese occupate dai loro legittim i pastori, il ritardo delle bolle non può essere di grave pregiudizio, e per conseguenza non parrebbe che si dovesse in alcun modo ricorrere al funesto espediente di farli istallare dal m etropolitano di Mohilow. La supplico di mettermi ai piedi di N. S., e d iv o ta m en te-------.

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No. 101-102: 19-21 janvier 1805.

101.

G o n s a lv i à A re zzo .

119

R om e, 19 ja n v ie r 1805.

A propos des appointements d'Arezzo. En vue de la reprise de la nonciature. A r c h . V at. 3 5 0 , o r i g . a u to g r .

La su a in proprie dei 28 dicembre 1 mi fa conoscere la sua dispo­ sizione a vedersi dim inuire il s o lo 2 che ora gode intiero. Ciò fa onore al di lei disinteresse e delicatezza, ma non per tanto, m al­ grado anche le circostanze sì critiche d ell’erario, non credo di far cam biam enti. E lla ha sofferto dei danni nel partire da Pietroburgo. Inoltre Ella ha servito, con som m a soddisfazione del S. Padre, la Santa Sede. Perchè dunque non dovrem o dim ostrarle per quanto si può gradim ento e considerazione? Serva ciò alm eno per farle avere un indizio che si apprezzano nel m odo che ci è permesso i di lei m eriti e servigli. Sicuram ente che, se riuscirà di farla tornare a Pietroburgo, Ella deve andarvi; anzi, anche a dar palese testim onianza di rottura veram ente finita, parmi ciò necessarissim o; onde, se l’effetto della lettera del S. Padre è buono, Ella ne profitti, travagliando a ciò, con decoro e d ign ità sì, ma anche con un vivo obligante interes­ sam ento. Di quello che lei dice su l mio non essere col S. Padre, è un puro effetto del di lei amore per me: a n ulla io sono buono, salvo che ho buona volontà : ecco tutto. Mi voglia bene e mi creda qual m i ripeto in fretta -------.

102. Arezzo à Gonsalvi (N. 31).

Dresde, 21 janvier 1805.

Comment Arezzo pourra rectifier les fausses nouvelles relatives au couronnement de Napoléon. Insertion touchant la libération de Vernègues. L'ordre donné à Vernègues de quitter la France. L'envoi en Russie des bulles des cinq nouveaux évêques : diffi­ cultés et inconvénients. Panin exilé. Départ de La Rochefoucault pour Vienne. A r c h . V a t , 3 5 2 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é (d é c h iff. e n m a r g e ) , e t m in . a u to g r .; 3 42, f. 8 2 -8 4 , co p .

R ispondendo al pregiatissim o foglio di V. E. dei 29 dicembre, segnato N. 56, ho il dispiacere di dirle, che non veggo, alm en per ora, la maniera di ffar inserire nei pubblici fogli alcuno schiari­ m ento sù la funzione di Parigi dei 2 dicembre senza dar sù l ’occhio 1 Cette lettre ne se retrouve pas. 1 II faut lire évidem m ent i l so ld o .

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Xo. 102: 21 janvier 1805.

e far travedere la m ano che ve lo faccia inserire. Potrò bensì insi­ nuare destram ente ne’ discorsi fam igliari essere occorsi de’ molti sbagli nelle relazioni francesi di detta funzione, e riferendo quindi la verità de’ fatti, non m i sarà difficile di far conoscere che il Papa non fù presente al giuram ento costituzionale prestato dopo la messa, il che ho già com inciato a fare, e continuerò in modo che niuno possa prenderne ombra o m al’umore. A proposito poi di gazzette, dirò a V. E., che avendo letto in quella di Am burgo sotto là data di Parigi, « che l’imperator Napo­ leone erasi degnato di far rilasciare alla domanda del S. Padre un gentiluom o francese, che credevasi essere il cavaliere di Vernègues, a causa di cui erano nati i dissapori tra la R ussia e la corte di Rom a », ho creduto di far’aggiungere un’altro articolo concepito in questi term ini :1 « Le gentilhom m e, qui a été relâché à Paris à la dem ande du St-Père, est effectivement le chevalier de Vernègues, le même qui fut arrêté à Rom e sur la réquisition du gouvernem ent français, et au sujet duquel s’ensuivirent les différends entre les cours de St-Pétersbourg et de Rome. Cet obstacle étant levé, on a lieu d ’espérer que la bonne intelligence entre ces cours se rétablira incessam m ent, d’autant plus que S. Sté a m is dans cette affaire le plus grand em pressem ent pour aller au devant des désirs de S. Mté l ’empereur de Russie ». Sono stato ben contento Γdi aver’espresso codesto articolo in tali term ini, perchè poco dopoj mi è giunta una lettera di pugno d ell’Em0 A ntonelli, il quale prendendo Π1 pretesto d ii rispondere ad una mia lettera di buone feste, mi conferma la nuova della liberazione del Vernègues, Una con una circostanza intieramente contraria a ciò che V. E. e Mgr Severoli mi avevano assicurato, e questa circostanza è l ’ordine di partire in 3 giorni da Parigi ed in 15 dall’im perio francese. Da tutto il com plesso delle cose ho m otivo di credere che un ta l’ordine sia sopravenuto, e non vi fosse al principio, quando fù accordata la liberazione. Confesso che questo cam biam ento mi ha fatto d ella pena, perchè si trova in contradi­ zione con ciò che ho scritto al Pr. Czartoryski e agli altri in Pie­ troburgo, vale a dire che alla grazia non si fosse m esso alcun lim ite. Ma alla fin dè fatti poi che potrà dirsi? Ch’io sono stato indotto in errore da qualche rapporto non esatto, e questo non è un delitto, tanto più che la lettera del Card. A ntonelli, che è la vera lettera d’uffìzio, da me annessa, non parla punto di tal circostanza. A ggiunga che il Vernègues stesso potrà forse rettificare i fatti e far conoscere che se così si è scritto, è stato perchè così si è creduto su l prin­ cipio da lu i e dagli altri/] N ella suddetta lettera il Sig. Card. A ntonelli par che m’in sin u i d’inoltrare a Pietroburgo senza ritardo le bolle dei cinque vescovi

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No. 102: 21 janvier 1805.

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della P olonia russa, quando io creda che possano essere colà gra­ dite per impedire che i vescovi stessi fossero istallati con qualche patente del m etropolitano di Mohilow. Io g li ho risposto, che non avendo alcu n riscontro sinora nè dal Pr. Czartoryski, nè dagli altri, ai quali avevo scritto sù questo proposito, non sapevo come fare e a chi rivolgerm i per trasm etter queste bolle : che l’avventurarle per la posta era non solo un’esporsi a perderle, ma era pur’anche un rinunziare ad ogn i speranza di rim borso; che l ’offrirle a questo m i­ nistro russo era lo stesso che andar’ineontro ad un rifiuto; che il consegnarle a q u alch ’uno, affinchè le portasse colà, oltrecchè era difficile il trovare chi volesse caricarsene, era anche più difficile l’indicargli cosa dovesse poi farne, arrivato che fosse in Pietroburgo; in som m a ch’io non vedeva il modo di secondare'le saggie premure e lo zelo di S. E., ma che potevo però dirle a sua quiete, che non essendo fra i detti vescovi alcun vescovo diocesano, e trovandosi quelle chiese provedute tutte dei loro legittim i pastori, il ritardo delle bolle non poteva essere di grave pregiudizio, e che pareva non doversi temere che si ricorresse al funesto espediente di -farli istallare dall’arcivescovo di Mohilow. Riferisco tutto ciò a V. E. affinchè si degni diriggerm i se mai credesse di potersi prendere qualche altro tem peram ento, che sfugga al m io corto intendim ento. Si scrive da Pietroburgo, che Π1 conte P anin abbia avuto il bando da quella 'capitale e da tutti i siti im periali. Se la cosa è vera, non mi fa specie, perchè il conte P anin non è stato m ai in grazia d ell’imperatore, e perchè la sua avventura col re di Svezia è un m otivo più che sufficiente per un tale allon tan am en to.j1Il 1 On possède peu de détails su r cet exil de P anin. Il ne faut sans doute pas y voir seulem ent le résu ltat de l ’av en tu re avec le roi de Suède, contée p ar Arezzo dans sa dépêche du 15 ao û t 1804. Panin n ’avait jam ais été très bien vu par l’em­ pereur et par son entourage. Sa situation éta it donc précaire. Or d ’A ntraigues écrivait de Dresde, le 1/13 novembre 1804 une le ttre confidentielle à Czartoryski. Il y était d it: « ..... P anin veut redevenir m inistre, et il v eut travailler à y par­ venir. Deux choses lu i font obstacle: votre existence basée su r la confiance de l ’em pereur, et l ’éloignem ent personnel de l’em pereur pour lu i... » De son côté, le comte BoutOurlin, dont la mission à Rome dem eurait toujours en suspens, écrivait de Moscou le 1er nov. 1804: « Le comte P anin est ici depuis 3 ou 4 jours. Ma femme l’a rencontré av ant-hier chez la comtesse Orloff (fille d'Alexis) à laquelle elle ren dait une visite. Il s’est beaucoup inform é de moi, de ma mission. II a dit que nous ne pourrions tard ér à renouer avec le St-Père, q u i rem uait ciel et terre pour cela, etc. Vous savez mon opinion su r cet homme, et je n ’en varie pas. Vous verrez q u ’il rum ine quelquè projet pour rev en ir su r l ’eau, et je ne garantis pas q u ’il n ’y réussisse», (Documents publiés p ar B rüekner: Materialy dlia jisneopisania grata N. P. Panina, t. VII, p. 76 et suiv.). D’après ces correspondances on s’explique assez bien l’ordre d ’exil intim é à P anin. P o u rtan t P anin lui-même ne reçu t jam ais aucune explication officielle. Il écrivait en 1810 au Cte Tolstoï: « Cet acte de rigueur n e fu t accompagné d ’aucune explication quelconque, qui p û t me donner la moindre lum ière su r la cause de ma disgrâce ». (Ib id , p. 126)

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No. 102-104: 21-26 janvier 1805.

Desidero ben di cuore' di sentir presto in viaggio per Rom a il S. Padre, ma sino a q u est’ora nè le lettere, nè i fogli di Francia ne danno il minim o indizio. Il Sig. de la R ochefaucault è partito per Vienna nella notte del venerdì scorso 18 corrente venendo il 19. Si dice che Π1 m otivo degli ordini pressanti m andatigli dal suo governo di trasferirsi colà senza ritardo sia per domandar conto delle num erose spedizioni di truppe austriache verso la frontiera d’Italia, e per im pedirne la m arcia.j E divot amen t e ------ .

103. Consalvi à Arezzo.

Rome, 26 ja n vier 1805.

Toute médiation désormais inutile entre la Russie et le St-Siège. Le professeur de théologie destiné à Vilna. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . c h iffré e t clëcliiffr. e n m a r g e , d e t a m a in d ' A r e z z o ,

ΓAccuso i dispacci d e’ 4 e dei 7 corrente. Dopo la lettera del S. Padre a ll’imperatore Alessandro unita all’effettiva liberazione del V ernègues, diviene inutile tutto il discorso della m ediazione della corte di Spagna e di Sardegna. Q ualsivoglia m ediazione non ha ora più luogo, e se la corte di R ussia ha buone intenzioni, ha tanto quanto vuole per riaprire le com m unicazioni con decenza. Quanto alla spedizione del noto professore, non la feci, riflet­ tendo appunto alle ragioni da lei espostem i, onde si eseguirà a cose accomodate, se Dio vorrà.!

104. Arezzo au Card. Antonelli.

Dresde, 26 ja n vier 1805.

Félicitations pour les résultats du voyage du Pape en France. Arch. Vat., 352, m in. an togr.; 342, f. 34, cop.

Mi è stato di som m a consolazione il pregiatissim o foglio di V. E. dei 7 dicembre (ricevuto però con qualche ritardo), in cui dettagliatam ente mi descrive i felici effetti prodotti in Francia dal viaggio di N. S., i considerabili vantaggi già riportati a pro della religione, e q uelli ancor m aggiori che si spera in breve di ripor­ tare. Continui il Signore Iddio a benedire questa grand’opera, e renda eternam ente mem orabili e lo zelo del Sommo Pontefice e la pietà di sì glorioso imperatore. Questo è lo scopo di tutti i m iei voti, e questo lo è pure delle com uni nostre speranze. Le rendo grazie delle stampe acclusem i, e con divotissim o os­ sequio ------ .

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No. ΙΟδ: 28 janvier 1805. 105. Arezzo à Consalvi (N. 32).

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Dresde , 28 ja n vier 1805.

Vernègues en route pour la Russie. La lettre du Pape à l'empereur Alexandre. L'avenir des relations diplomatiques entre la Russie et le St-Siège. A propos du séjour du Pape en France. Anecdotes. Joseph Bonaparte et le royaume de Lombardie. le ttre d'Antonelli sur le voyage du St-Père. Les taxes consistoriales. A rch. V a i. 3 5 2 , o r i g . e n p a r t i e c h iffré , e t m in . (la fin Non essendomi, etc. e s t a u to g r .): 4 5 4 , d ê c h iff. d a t é d it 1 5 fé v .: 3 4 2 , f. 8 4 -8 7 , cop.

Non v ’ha più alcun dubbio che il Vernègues sia stato liberato, perchè la Gazzetta di Francfort e varie altre lo danno già fuori di Francia e passato per Munich. Il fatto però sta c h ’egli per andare in R ussia non ha preso nè la via di Vienna, nè quella di Dresda, ed io avrei creduto che Tgli si fosse insin u ato dai nostri in Parigi di passar per Dresda, affine di farlo informare in tutte le cose che sa­ rebbe stato pur conveniente che d a lu i si rilevassero in Pietroburgo.] Quanto al m otivo per cui siasi inviata la lettera di N. S. al nunzio di Vienna, e non a me, vado im m aginando che sia stato perchè la prima idea era di far portare questa lettera dal Vernègues mede­ sim o, e supponendosi c h ’ei dovesse passar per V ienna, erasi inviata a quel nunzio, acciocché gliela consegnasse; in appresso però avendo cam biato le circostanze, e trovandosi già la lettera in mano del nunzio predetto, per m aggior speditezza g li si sarà ordinato di pas­ sarla in m ani d ell’am basciator russo, pregandolo di volerla in ol­ trare a Pietroburgo. Questa credo che sia la verità del fatto, fe dirò ch ’è stato m eglio così, perchè il mezzo d ell’ambasciator Rozam owski può essere più efficace e più sentito che quello del generai Ganicoff, di cui mi sarei dovuto servir io. In somma la cosa non è andata male, e se colà si avrà voglia di accomodarsi, come V. E. saggiam ente riflette n ella su a pregiatissim a dei 5 gennaro, il Papa colla sua lettera e colla liberazione del Vernègues ne porge un campo larghissim o. Se poi non se ne ha voglia, sono persuaso che ogn i m ediazione sarebbe inutile, e non vi sarà altro partito da pren­ dere, che m ettersi in quiete e lasciar fare alla provvidenza. Forse con certe persone si guadagna più col non pregare che col pregare. Venendo agli affari di P arigi, l’idea di V. E. di far stampare gli atti del viaggio al ritorno del Papa è ottim a. Ora nulla può dirsi, o perchè non si hanno dati sicuri, o perchè si corre rischio di com prom ettersi. N on pare che si possa dubitar più essersi colà mancato in m olte occasioni di riguardi verso di S. Slà; ma tutti generalm ente convengono che ciò era da prevedersi, e che se altri sovrani e d istin tissim i personaggi non sono stati risparm iati, era poco da lu sin garsi che lo fosse il S. Padre. Debbo però dire a con-

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No. 105: 28 janvier 1805.

solazione commune, che quello che N. S. può aver perduto per una certa tal quale considerazione, lo ha guadagnato per il rispetto che ha im presso in tutti di su a persona, ed io ho veduto una lettera di Parigi di persona non sospetta, che fà di N. S. i più compiti elogi, e dice che se la contrarietà d e’ partiti ha im pedito che gli si rendesse da principio tutta la giu stizia che merita, in appresso"! la sua pietà, la su a dolcezza, il costante tenor di vita esem plaris­ sim a che mena, e le altre lum inose sue qualità, hanno riunito in favor suo tutti i suffragi. Beato chi può dire di averlo veduto, di avergli parlato, e di aver ricevuto la sua benedizione. Scrissi tem po fa a V. E. che la Gazzetta di Bareuth aveva riferito degli aneddoti (o veri, o inventati che fossero) tendenti a Γspargere il ridicolo sulla persona del Papa. Ori questa gazzetta ha cam biato stile, e ne parla col più grande vantaggio. In una delle ultim e sono riportati alcuni aneddoti, che han data la m iglior idea del suo spirito e della sua bontà. Non capitando in codeste parti una tal gazzetta, non sarà forse inutile che li riferisca. Si dice dunque che all’incontro del Papa coll’imperatore a Fontaineblau entram bi si corsero incontro colle braccia aperte in atto di volersi abbrac­ ciare ; ma quando furon vicini, il Papa lasciò cadérsi le su e e d isse : « Non, j ’aime m ieux me jeter dans vos bras ». U n giorno che il Papa era in Parigi nel su o appartamento, gli fù detto ch’eg li occu­ pava le stanze di Madama Elisabetta, sorella del defunto L uigi XVI. Allora il Papa Γsollevando g li occhi al cielo e congiungendo le m ani esclam ò: « 0 santa Elisabetta » .l L’antico arcivescovo di Parigi, Mgr di Juigné essendo andato a trovare il Papa, ne fù accolto colla maggior cordialità, e introdottosi il discorso su lle lu n gh e sof­ ferenze di quel santo prelato, il Papa concluse: f« M onsignore m io, siam o pur venuti in cattivi tempi ». I due ultim i aneddoti potreb­ bero forse non piacere in Francia, ma piacciono certamente altrove. La suddetta Gazzetta d i Bareuth annunzia che in breve Giuseppe Bonaparte sarà proclam ato re di Lombardia. Se nel formare questo nuovo regno si lasciasse fuori la Rom agna, che non è mai appar­ tenuta alla Lombardia, e che non vi appartiene per la sua stessa posisione geografica, non avressim o a dolerci di questa novità. Con­ fesso che le mie lu sin gh e non si estendono più oltre, e volesse Iddio che si verificassero. V’è ch i dice che il Papa sarà invitato di andare ad incoronare questo nuovo re."] Il Sig. Card. A ntonelli m i scrive una lu n ga lettera, che credo circolare per tutti i nunzi, dandomi conto del viaggio e delle con­ solazioni di N. S. Te facendo concepire delle lu sin gh e di un m iglior avvenire. Se questa lettera non è scritta perchè fosse veduta alla posta, d à l certam ente materia di conforto e di giubilo a chiunque è attaccato agl’interessi della S. Sede e al ben della chiesa.

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No. 1()δ-107: 28 janvier-2 février 180ό.

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Non essendom i mai venuta risposta da Pietroburgo sii l ’affare fdelle ta ssel de’ nuovi vescovi, ho concepito un ben forte sospetto, che tra le altre ragioni del silen zio siavi anche quella Td’essersi cre­ duta esorbitante la tassa di 2200 scudi romani peri il coadiutore di Luceoria, Mgr Stroynow ski, tanto più c h ’egli è specialm ente pro­ tetto dal Pr. Gzartoryski, com e rettore della università di W ilna. Confesso il vero; avrei desiderato, che fquesta tassa fosse minore, e parevam i che il doppio de’ vescovi suffraganeil potesse bastare, attese le circostanze. Se m ai nel riaprirsi le com m unicazioni, si affacciasse una tale difficoltà, crede V. E. ch 'io possa prendermi un’arbitrio sù questo proposito, facendolo comparire come l ’effetto di quella som m a premura che ha sempre m anifestata il S. Padre a conciliarsi la benevolenza e la soddisfazione di S. M*" l ’imperatore Alessandro? E per fin e -------. 106. Consalvi à Arezzo (N. 60).

Rome, 2 février 1805.

Avis d’envoi. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig .

Siam o al punto, in cui parte la posta, e ancora non è qui giunto il corriere di Venezia. Sono perciò privo del dispaccio di V. S. lllnia. Per conservare in regola il nostro carteggio, lé ne reco il riscontro per sua intelligenza. Intanto mi riporto a ll’annesso foglio, e con la solita distin ta stim a — —. 107. Consalvi à Arezzo (N. 61).

Rome, 2 février 1805.

Les franchises à accorder aux ministres des puissances accréditées à Rome. Inondation du Tibre. A r c h . V at, 3 5 0 , o r ig . e n p a r t i e c h iffr é e t fléch iff.

Per [T eccessivo abuso che si fà in Roma da alcuni m inistri esteri delle a n n u al’ franchigie in som m o pregiudizio delle finanze, è necessario sapersi da tu tti i nunzi pontifici, alli quali ne scrivo, cosa è precisam ente quello che eon essi si pratica dalle corti, presso cui risiedono, per così regolare la cosa con il m inistro della rispet­ tiv a corte con pari reciprocità. Mi dica dunque se Ella godeva in Pietroburgo franchigia continua per ciò che le occorreva, ed in che grado e modo. Am o di saperlo con precisione ed in un foglio ostensib ile alla occorrenza.-! N ella notte del 31 del decorso gennaio incom inciò a crescere notabilm ente il Tevere, ed è continuata l’escrescenza fino alle ore

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1·26

No. 107-10S: â-8 février 18U5.

sei della notte scorsa. Tutto il basso di Roma presentava un quadro il più desolante, non ricordandosi alcuno una escrescenza di tal natura, che di molto ha superata quella del 1750. Le intiere con­ trade di Roma incom inciando da Ponte Molle, erano tutte sotto acqua, e specialm ente il Ghetto, Ripetta, Piazza Navona, ed altri sim ili luoghi. La Piazza d ’Arme di Castello era tutta allagata. La stravagante corrente del fiume ha distaccato una mola ed un grosso bastim ento da Ripa grande, sebbene cautam ente assicurata, e Dio sà dove sian o andati a naufragare. 1 danni della città sono incal­ colabili, e maggiori devono essere quelli delle campagne per essere stati trasportati dal fiume bestiam i di ogni sorta, tinelli di vino, e m asserizie delle case di cam pagna, e Dio faccia che non vi siano periti ancora un qualche numero di persone. Ora sem bra che la escrescenza vada dim inuendo. 11 governo si occupa nella maniera più energica dei mezzi per soccorrere tante infelici fam iglie. Si è fatta e si fà tuttora la distri­ buzione del pane gratuita alle contrade allagate e alle case di cam­ pagna. Si prendono tutte le possibili m isure per pulir poi le strade e spurgare i sotterranei delle case, allorché saranno liberate dalle acque. Ieri circa Tore 18 giu n se di ritorno da Napoli S. Μ'“ il re Carlo Em m anuele di Sardegna.

108. Antonelli à Arezzo.

P aris, 8 février 1805.

Nouvelles diverses sur le séjour du St-Père à Paris. La date du départ pour Rome. A r c h . V a t. 3 ô 0 , oi-ig.

Conoscendo quanto interessanti possono essere per V. S. Illma le notizie risguardanti la preziosa salute di N. S., reco a mia sol­ lecitudine di non tacergliele. La Stà S. malgrado la diversità del clima ha goduto una buona salute, e quantunque Tessere sortito in una giornata estrem am ente rigida gli producesse nel passato mese una piccola costipazione, se ne liberò ciò non ostante ben presto. Il suo carattere schietto e leale ha m olto incontrato presso questa im periai corte, e le sue qualità veramente adorabili si sono conci­ liate Tamore e il rispetto di tutti. Nel tempo della sua permanenza non ha lasciato di occuparsi degli affari ecclesiastici in vantaggio del clero e dei cattolici di Francia. La religione si è m olto ravvivata con la sua presenza, e non può negarsi che abbia prodotto ad essa un gran bene.

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No. 108-lüil: 8 février 1805.

127

H dì primo del corrente tenne un concistoro nel palazzo arcive­ scovile, in cui conferì il cappello cardinalizio agli Emi de Belloy 1 e C am baceres,2 e proclamò quindi diversi vescovi, come rileverà dalla nota che le accludo. Contava il S. P. di ripartire per Roma verso la metà del cor­ rente, ma S. Mtil I. avendo avuto notizia delle pessim e strade e dei pericoli sofferti da alcuni viaggiatori, specialm ente nelle m ontagne della Savoia a cagione delle nevi, glien e ha m ostrato il suo dispia­ cere, tem endo che potesse incorrere qualche infortunio, cosicché ha differito la sua partenza a tempo m igliore, e la effettuerà pro­ babilm ente nel marzo venturo. Su di ciò mi riserbo di dargliene preciso riscontro a tempo opportuno. Intanto con distinta s tim a ------ .

109. Arezzo à Consalvi (.V. 33).

Dresde, 8 février 1805.

Vernègues à Vienne. Il montre pen de reconnaissance envers le St-Siège. La lettre du Pape à l'empereur Alexandre et la reprise des relations diplomatiques. Les articles de journaux sur la libé­ ration de Vernègues. Bons effets du voyage du Pape en France. .4 propos d’un sujet de concours proposé à Paris. A r d i. Vat. 3ô2, o rig. en p a rtie chiffrr, et m in.; 3ò4,di!chiff. finte tin 1er mam ; 342, f. 87-80, cop.

Un forte raffreddore che mi ha incom odato per parecchi giorni, m'impedì di scrivere a V. E. lunedì scorso. Non sono però in pena di questa mancanza, perchè n u lla aveva a significarle, che non po­ tesse Ella sapere d ’altronde, intendo dire da Mgr nunzio di Vienna, che lo avrà m esso al giorno di tutto ciò che risguarda il Vernè­ gues. Egli è poi passato da M unich a Vienna, e colà si tratteneva ancora secondo g li ultim i avvisi. Ho inteso Pcon mio dispiacere, che la sua riconoscenza si era di già m olto intiepidita, e che la sua condotta non corrisponde a quel che potevam o aspettarci da 1 Jean Baptiste de Belloy, cardinal et archevêque de Paris, né le 19 oct. 1709, mort le 10 ju in 1808, e n tra de bonne h eu re dans les ordres sacrés. Il devint évêque en 1751, d’abord à Glandèves, p uis à Marseille où il succèda à Mgr de Belzunce. D urant la révolution il se retira à Chambly. Au mom ent du concordat, il fut le prem ier à renoncer à son titre pour en faciliter la conclusion. Il fut nommé à l'archevêché de Paris en 1802. * Etienne H ubert de Cambacérès, cardinal, frère de l’archichancelier, né en 1756, mort en 1818, d u t à la h au te destinée de son frère d ’être lui-même élevé à d ’im­ portantes charges ecclésiastiques. Il fut nommé archevêque de Rouen en 1802, puis appelé au sénat le 1er février 1805. Bien q u ’il eû t, en 1814, adhéré aux réso­ lutions du sénat relativem ent à la déchéance de l’em pereur, celui-ci, en 1815, le com prit dans la composition de la cham bre des pairs. La rentrée de Louis XVIII força Cambacérès à s’éloigner de la scène politique.

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No. 109: 8 février 1805.

u n ’uomo colm ato da N. S. di tanti tratti di singolare beneficenza. V oglia Dio che avvanzandosi ancor più verso la R ussia non perda del tutto la memoria dè benefizi per ritenere quella soltanto dei supposti torti ricevuti n e ll’atto d ell’ arresto. Dopo tutto ciò che si è fatto per lui fà veram ente stom aco il sentirsi ancora rinfac­ ciare la m ancanza di un ’avviso segreto, che n elle sue circostanze ripugnava al buon senso, com e fà m eraviglia che dopo d ’esser’egli scam palo a tanti pericoli possa avere il coraggio di m ettersi di nuovo a cabalare contro un governo, dalla cu i corrispondenza rico­ nosce in sostanza la su a libertà. Se non vi fosse altro argom ento da crederlo un soggetto di poco buon’odore e m acchiato forse dei delitti, dè quali viene im putato, questo basterebbe per tu tti; ma lasciam o fare a Dio, e lusinghiam oci che i fatti e la naturale retti­ tudine di S. Mtà l’imperatore suppliscano al difetto di energia, ch ’egli potesse mettere-) nelle sue rappresentanze. Sebbene non abbia io ricevuto la copia della lettera di N. S. scritta a ll’imperatore Alessandro, pure da quella a me diretta dal Sig. Card. A ntonelli e dalla nota data da Mgr Severoli all’ambasciator di R ussia in V ienna ho potuto rilevarne il contenuto, e voglio sperare che produrrà l’effetto, fse non di farmi richiamare, d i ristabilire alm eno le interrotte relazioni, ch ’è la cosa più essen­ zia le.! L’articolo su lla liberazione del Vernègues, che le m andai nel mio dispaccio dei 21 gennaio N. 31, fé stato inserito tal quale! nel foglio di Amburgo sotto la data di Parigi. A nche la gazzetta di L eipsik dice che il nunzio pontificio, Mgr Arezzo, il quale trovasi in Dresda da vari m esi, dietro la liberazione del noto cavaliere di V ernègues ottenuta ad intercessione del S. Padre, si disponeva a partire per Pietroburgo, f in questo articolo però io non ho avuto alcuna parte.! Sono ben consolanti le notizie, che V. E. mi com unica sulla fine del suo dispaccio in data dei 12 gennaio, che com incia « Mi è giunto »; e se il viaggio di N. S. non avesse prodotto altro bene ch e quello di sopire lo scism a dei nuovi vescovi costituzionali, non sarebbe già poco; ve ne sono però degli altri ben significanti, e frà questi è significantissim o quello del ravvivam ento della fede e del fervore religioso che ogni'giorno più desta nei P arigini la pre­ senza del S. Padre, e di cu i fanno m enzione non solo i fogli pub­ blici, ma anche in tutte le lettere particolari che ci vengono di là. [Frà i quesiti proposti l’anno passato d all’Istituto nazionale di Parigi per uno de’ premi da distribuirsi n ell’anno presente, v’è quella d i sapere « quale influenza la riforma di Lutero abbia avuto sopra i governi d ell’Europa? » Or m i si assicura, che il premio siasi accor­ dato a ll’opera del protestante Villers, che ha trattato diffusam ente

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No. 109-lil: 8-9 février 1805.

questa questione, e che dopo di aver vom itato ogni sorta di orrori contro la religione cattolica, conclude che sarebbe a desiderarsi che la riforma fosse adottata da tutti i governi. La cosa è sì strana, che se non m i venisse da buon canale, stenterei a crederla.-] E per fin e -------. 110. Gonsalvi à Arezzo (N. 61).

Rome, 9 février 1805.

Accuse de réception et avis d'envoi. A rch. Vai. 350, orìg.

Accuso a V. S. ll l ma la ricevuta dei due di lei dispacci degli 11 e 14 gennaro decorso. Le sia d’in telligen za il cenno che le ne reco, e riportandomi per il di più agli annessi fogli, con la solita distinta s tim a ------ . 111. Gonsalvi à Arezzo (N. 62).

Rome, 9 février 1805.

A propos d'une fausse nouvelle répandue sur l'évêque de Strasbourg. La lettre du Pape à l'empereur Alexandre. Ce que répondra l'em­ pereur, et ce que pourra faire Arezzo. La conduite à tenir visà-vis de Vernègues, Honneurs rendus au St-Père à Paris. Le retour du Pape. Arch. Vat. 850, orig. chiffré, et déchiffr., p a rtie de la m ain d ’A rezzo, p a rtie de celle d’A lvisin i.

l'Informato N. S. della lettera fatta inserire nelli fogli di Strasbourgo da quel prefetto, e ripetuta in altri fogli di Francia su l non aver quel vescovo Saurine 1 fatta alcuna ritrattazione, ne parlò a S. Mu l ’imperatore, che se ne sdegnò m olto, e gli promise di fare offìcialmente disdire nel Monitore tale lettera, e dim ostrarne la fal­ sità, ciò che lealm ente eseguì.! Mi sono giu n ti in uno stesso giorno i di lei fogli delli 11 e 14 gennaro. Quello che incom incia « Per una com binazione » rileva giustam en te che la lettera del S. P. a ll’ imperatore A lessandro si 1 Jean-Pierre Saurine (1733-1813), évêque constitutionnel. 11 fu t d’abord nommé évêque du départem ent des Landes en 1791; m ais le bref du 13 avril 1791 déclara son élection nulle et sa consécration sacrilège. En 1801, il prit le titre d ’évêque d ’OIoron, et en 1802, la protection de Fouché le fit nommer à l’évêché de Stras­ bourg. - Le C ourrier du B as-R h in du 13 nivose a u x m (3 jan v ier 1805) avait publié une lettre de Paris annonçant que le Pape avait reçu Saurine en audience particulière, ne lu i avait demandé aucune rétractatio n et l’avait au contraire félicité su r la droiture de ses principes. La mise au point officielle de cette affaire, à laquelle Arezzo fait ici allusion, p a ru t au M oniteur u n iversel du 25 nivose a u 'xm (15 jan v ier 1805). Elle est assez curieuse p ar son am biguité. Noneiat. de Russie.

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No. Ill: 9 février 1805.

sarebbe dovuta accom pagnare con la traduzione francese e con una lettera del Card. A ntonelli al Pr. Czartoryski, ciocché non si è fatto per inavvertenza. Quando succederà la di lei partenza da codesta, si farà il dovere al Mgr elettore nel modo da lei suggeritom i nel suo foglio.1 Quanto poi a ll’altro foglio, che incom incia « I n effettuazione», dirò Ch’Ella ha fatto [b en issim o di scrivere anche al Pr. Czarto­ ryski. Rapporto a ciò che E lla dice su lla probabilità che la risposta d ell’imperatore Alessandro non includa il suo ritorno colà, e su l partito da prendersi in tal caso, dico che in genere non saprei disconvenire dei riflessi che E lla espone, ma riserbiam oci a determi­ narci su di ciò dopo visto il tenore della risposta. A me pare però che E lla m edesim a nel caso di riconciliazione possa m uoversi e fare di tutto, dirò quasi anche così da se per ottenere un ritorno a Pietro­ burgo alm eno temporaneo, quasi come necessario a l di lei decoro, rilevando che sarà sempre vero, che la di lei partenza è stata m oti­ vata su di un titolo conosciuto, e ben diverso della straordinarietà della di lei am basciata; onde convenire che prima si rimettano, com e suol dirsi, le ossa al suo luogo, poi l ’am basciata cessi pure, se cosi si vuole. Ella potrebbe far valere gli uffìzi d egli su oi am ici, e quasi interessarci il su o stesso decoro. Quando poi Ella si trovi colà, è m eno diffìcile guadagnare dilazioni su dilazioni, e così rima­ nervi, e se ciò non riuscisse, pazienza. Da Mgr Severoli sono ragguagliato della condotta tenuta dal Vernègues in Vienila, e gliene scriverà anche a lei, dicendole cosa io g li rispondo. In due parole intanto le dico che bisogna usare al Vernègues tutte le polizie, acciò continui a renderci giu stizia con la corte di R u ssia, ma a l tempo stesso bisogna esser cauti con una persona che sarà sempre sospetta alla Francia, e per se stesso rem uante. Non è opportuno l’avervi troppo strette relazioni. Mi hanno scritto da Parigi che quanto è vero in fatto che il S. P. in quel gran pranzo era alla sinistra dell’im peratrice, altret­ tanto è vero che quello per la località era il primo posto, come il più attaccato al trono ; nè l’imperatore avrebbe contro ogni regola ceduto il primo posto, quello che essa aveva, e non quello in cui era il S. P. Il fatto è che m i si scrive decisam ente che il S. P. in ogn i occasione ha avuto colà tutto quello che era dovuto alla sua dignità, e che non cade su d i ciò il m inim o dubbio. Non ho finora alcun dato che il S. P. vada a, Milano, anzi dalla su a lettera dei 20, in cu i m i parla della su a partenza a mezzo feb­ braio raccolgo il su o ritorno a Rom a direttamente. Voleva eg li par­ tire anche più presto; ma quando ne parlò a ll’imperatore Napo­ leone, questi gli rispose con amore che se il su o cuore aveva m olto

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No. 111-113: 9-12 février 1805.

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sofferto di vederlo venire a Parigi in una si cattiva stagione, non poteva soffrire senza una vivissim a pena che senza una urgente necessità esegu isse il ritorno finché la stagione non fosse un poco più avanzata verso il fine del suo rigore. Del resto quanto all’an­ dare a Milano, può ben dirsi che posteriorm ente al giorno 20 gennaro l’imperatore Napoleone abbia esternato il suo desiderio, che il S. P. piuttosto che tornare per A lessandria torni per M ilano; ma sarà per tu tt’altro oggetto qualunque che per quello della consagrazione del sovrano dei Lombardi; giacché mai l ’imperatore Na­ poleone vorrà render com une ad altri ciò che ha voluto per se.] 112, Gonsalvi à Arezzo.

Home, 9 février 1805.

Décrue de Tibre. Dégâts causés par l'inondation. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig .

Dom enica 3 del corrente il fiume Tevere incom inciò a ritirarsi, e nel dì 4 si ritirò affatto nel suo alveo. Ha lasciato una gran quantità di lezzo per le cam pagne e pubbliche vie, che avea inon­ date, per le cantine; sepolture di chiese ed altri luoghi bassi della città. 11 governo si è occupato e si occupa tuttora con tutta l’energia della pulizia, e spurgo delle dette strade e cantine per prevenire quei m ali che potrebbe produrre l’esalazione del lezzo. I danni cagionati d all’alluvione sono grandissim i tanto per i privati che per il pub­ blico erario, e si esigeranno delle spese fortissim e per ripararli. Fra gli altri si è ricevuto rapporto, che il Ponte Molle ha patito. Si sono subito inviati colà gli architetti per fare le loro perizie, ma non avendo in questo punto ancor com pito la loro com m issione non si può perciò dare il ragguaglio del risultato delle loro ispe­ zioni. La dispensa del pane ha portato un dispendio gravissim o, e proporzionato ad una inondazione, che ha superato quella del­ l’anno 1750 del secolo passato. 113. Antonelli à Arezzo.

P aris, 12 février 1805.

Vernègues en route pour St-Pétersbourg. Ses bonnes dispositions vis-à-vis du St-Père. Les bulles des nouveaux évêques de Russie. La santé d’Antonelli. A r c h . V a t. 3 5 0 , o r ig . a u to g r .

R ispondo a ll’um anissim o foglio di V. S. lllma in data dè 22 gen­ naio. Per ciò che concerne lo stato di salute di S. S ta, e le nuove di Parigi, mi riporto a ll’annesso foglio. Da Mgr nunzio di Vienna

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No. 113-114: 12-15 février 1805.

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avrà sen tito l’arrivo del Vernègues in quella città, e la sua pronta partenza per Pietroburgo. Protestandosi obbligatissim o alle tante grazie che g li ha fatte N. S., si propone di far quanto potrà per dissipare ogn i amarezza della corte imperiale di R ussia per riav­ vicinarla alla S. Sede. Dia il Signore efficacia alle sue parole, ma c'è poca cosa per ottenere un tanto bene. Ritenga pure V. S. Illina le bolle de’ nuovi suffraganei, per le quali non ho trovato modo di rimetterle ai loro rispettivi vescovi. Attenderemo l’esito del breve che S. S** ha scritto all’imperator Alessandro, e se questo Principe si compiacerà di riallacciare la primiera corrispondenza colla S. Sede, allora sarà facile di acco­ modar tutto. La ringrazio della premura che ha Ella presa in occasione della grave m ia m alattia sofferta in Parigi durante tutto il mese, di de­ cembre. Ora, grazie al Signore, sono quasi perfettamente ristabilito, ma bramo il ritorno in Roma per riposarmi, e dar ozio in com pa­ tim ento della mia vecchiaia e della mia imperizia. Ripeto a V. S. Illma i s e n s i------ . D o c u m e n t a n n e x é : Nouvelles su r le consistoire secret tenu à Paris le

1er fév. 1805.

114. Arezzo à Consalvi (N. 34).

Dresde , 15 février 1805.

A propos d'une lettre d'O’Hara à Mgr Arezzo concernant Vernè­ gues. Réponse faite par Arezzo. Ingratitude de Vernègues en face des attentions du St-Père. La reprise possible de la noncia­ ture de Russie. A r c h . V a t. S ò l , o r ig . e n p a r t i e c h iffré , et m in .; 3 5 4 , d é c h iffr . d e s p a s s a g e s c h if f r é s ; 3 4 2 , f. 8 0 - 0 2 , cop.

N ell’attenzione in cui siam o delle risposte di R ussia su ll’affare del Vernègues, non sarà fuori di proposito che invii a V. E. una lettera ricevuta da Vienna l ’ordinario scorso, che può darle u n ’idea com pita del carattere del Vernègues medesimo e delle disposizioni con le quali è egli partito per Pietroburgo. La lettera fé del cava­ liere O’Hara, irlandese di origine, addetto al servizio russo, e stato m inistro di R ussia in Malta all’epoca appunto della presa di detta isola, quello stesso di cui ho avuto occasione di scriverle altre volte da Pietroburgo. Benché sia egli di un temperamento alquanto igneo, e facile a sposar partito, pure i suoi sentimenti·] son o onesti, ed ottim o è sempre il suo cuore; ha m olta amicizia per me, ed in fondo molto attaccamento per la religione cattolica, c h ’è la religion sua fé de’ suoi padri.

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No. 114: 15 février 1805.

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La contessa Tolstoy, d ella quale si parla in detta lettera, è la m oglie del gran m aresciallo di corte, che viaggia per m otivo di salute, e che il cavalier O’Hara accom pagna, come grande amico di suo m arito. È una dama di un merito distinto e di una pietà esem plarissim a; portata poi per i cattolici al segno che ha m esso l’unico suo figlio al collegio de’ gesuiti, e che è creduta da m olti essere essa stessa c a tto lic a .1 L’interesse che ha preso in questo affare è un a prova de’ suoi n obili e religiosi sentim enti·! Vedrà V. E. n ella citata lettera che il cavalier Vernègues su p ­ pone di averm i conosciuto in Palermo e di aver anche ricevute delle attenzioni da me. Per quanto però, abbia io studiato, non mi è stato possibile di ricordarmi di lui. È bensì vero che il conte M uskin P u s k in ,2 che era m inistro di R ussia alla corte di Napoli, dim orante in quel tem po a Palermo, parlandomi del Vernègues in Pietroburgo, quando ardeva la disputa della, consegna, Te dicen­ dom i a ll’orecchio che era un in trigan te,] mi soggiunse: « Ma voi dovete averlo co n o sciu to ! Era sempre in m ia casa ». Con tutto ciò non m i riuscì di richiam arlo a m ente. Ora soltanto mi è nato il dubbio ch ’ei sia uno di quegli em igrati che venivano a trovare il conte di N arb on n e3 Frizlaer che io aveva ricoverato in mia casa, e che ve l'h o costantem ente tenuto per i due anni che ho dimorato in Palerm o. Nel qual caso sarebbe possibile che io gli abbia usato qualche attenzione, di parole però e di puro com plim ento. R ileverà pure V. E. che il cavalier Vernègues pensa di far scri­ vere dal Pr. Czartoryski per riavere le sue carte, e siccom e sup­ pongo che queste, secondo lo stile, sian si passate al governo fran­ cese n ell’atto d ella consegna, così sarà bene che V. E. si prepari a questo attacco per dare quella risposta che crederà più conveniente. Ecco le osservazioni che credo di dover fare sulla detta lettela per intelligen za e prevenzione d ell’E. V. Ho risposto Tal cavalier 0 ’ H ara] ringraziandolo d ell’importante servigio che aveva renduto non solo a me, ma anche alla mia corte, 1 La Csse Tolstoï, née Anna Ivanovna B aiïatinski, mariée d ’abord au grand m aréchal de la cour, comte Nicolas Tolstoï, fut une dès prem ières dames russes qui se convertirent au catholicism e. Sa conversion rem onte aux prem ières années du xixe siècle. Elle avait ses deux fils au collège dirigé par les jésu ite s à St-Pétérsbourg; Après la m ort dù Cte Tolstoï, et su r la fin de sa vie, elle épousa le fam eux V ernègues; elle n ’en porta toutefois pas le nom. Elle m ourut à Paris en 1825. 2 Comte Alexis Séménovitch Moussine-Pouchkine (1732-1817); il fut résident à Hambourg, puis am bassadeur à Londres et à Stokholm. 8 Jean-François comte de Narbonne-Pelet-Fritzlar, général français (1725-1804). Il défendit en 1762, le poste de F ritzlar, arrê ta n t pendant trois jo u rs les P russi­ ens, et perm ettant ainsi au duc de Broglie de (jégager l’armée. A la suite de ce fait d’arrjies, Louis XV voulut que Narbonne a jo u tât à son nom celui de Fritzlar.

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No. 114: 15 février 1805.

e pregandolo nel modo il più obbligante di ringraziarne ria contessa e l’am basciator Rozamowski. Scendendo poi sul merito della cosa, gli bo m anifestato la mia fiducia, che il Vernègues mantener volesse la parola data, attendendosi ai loro consigli; ch ’era ben sorpren­ dente però dopo tutto ciò che si era fatto per lui, che egli si risso vven isse con tanto calore dei torti, e nulla dei benefizi; e che quand’anche questi torti fossero veri (il che non era, come diffu­ sam ente dim ostravo), la generosità voleva che si dim enticassero] in vista dei tanti, così segnalati e così costanti benefizi comparti­ tigli. E qui gli ho fatto il racconto della condotta ultim am ente te­ nuta dal S. Padre verso il Vernègues. Gli ho detto che appena arrivato N. S. a Parigi, il suo primo pensiero era stato di dom an­ dare a ll’imperatore la liberazion del Vernègues, com e gli era riu ­ scito di ottenerne la prom essa senza restrizione veruna, che otto giorni dopo non vedendone l’effetto ne aveva riparlato, e che l’im ­ peratore battendosi la mano su lla fronte in atto di dim enticanza, ne aveva fatta memoria nel suo taccuino; che passati alcuni altri giorni aveva pure richiesto se la grazia avesse avuto la sua esecu ­ zione, e sen tito che se n ’erano già dati gli ordini, aveva fatto scrivere in suo nom e un biglietto al m inistro della pulizia per sollecitarne l ’adem pim ento; che questi avendo apposta alla grazia la condi­ zione di partire da Parigi in tre giorni ed in quindici dall’impero, rs. S 1*' aveva mandato uno della sua corte dal Vernègues per fargli sapere che, se desiderava di restare in Francia, avrebbe preso sopra di se di parlarne nuovam ente e di ottenernegli il perm esso; ma-che non essendosi egli curato di ciò,] il Papa gli aveva fatto consegnare un pacchetto di 100 lu igi per il suo viaggio sino a Vienna. Conclu­ devo questa breve, ma dettagliata esposizione con qualche rifles­ sione non aliena dal soggetto, e cbe poteva [Im pegnar sempre più a favor nostro la contessa e l’ambasciatore, nel caso che il Ver­ nègues non avesse corrisposto alla loro aspettativa. Questo stesso dettaglio l’ho detto a m olti, ed ho procurato che fosse scritto, affinchè s i sappia in R u ssia,1 ed è tutto ciò che può mal farsi nelle circo­ stanze presenti. Vedremo se il cielo vorrà benedire le nostre pre­ mure, e consolare il S. Padre col perfetto ristabilim ento della buona arm onia delle due corti. fSe può darsi fede alle congetture del cavaliere d’Antraigue, parrebbe che non dovesse dubitarsi del mio richiam o a Pietroburgo, perchè questo m inistro di Spagna, cn’è in segrete relazioni con lu i, mi fece capire, che tale era il sentim ento del detto cavaliere, aggiungendom i però che v i sarei stato poco, e che sarei stato l ’u l­ tim o (intenderà credo) degli ambasciatori.] E d iv otam en te------ ·. ,

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No. 114: 1δ février 1805.

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Annexe : O’H ara à M gr Arezzo.

Vienne, 8 février 1805.

Vernègues a quitté Vienne pour St-Pétersbourg. Ses plaintes contre le gouvernement pontifical. Conseils que lui donnent O’Hara et la comtesse Tolstoï. Arch. Vat. 332. cop. en p a r t i e chiffrée et (léchiff. e n t r e les l i g n e s ; 342 f. 92-95, cop.

11 y a une quinzaine de jours que je diffère de vous écrire pour avoir quelque chose de certain à vou s annoncer, et ce n ’est que depuis avant-hier que le départ du chevalier de Vernègues pour St-Pétersbourg me met à même de pouvoir vous écrire sur un sujet qui ne peut que vous intéresser vivem ent. Il y a environ 17 jours que le chevalier de V ernègues est arrivé ici pour se rendre à St-Pétersbourg pour offrir ses remerciements pour l’intérêt qu’on a pris à lui dans les m alheureuses circonstances où il s ’est trouvé. Je désirais de faire sa connaissance lorsque je le v is le surlendem ain chez Ha com tesse T olstoy,! où il était venu se présenter. Je fus tout-à-fait surpris de le voir venir en droiture à moi et m ’em brasser en me tém oignant tout le plaisir q u ’il avait de me revoir. Je le fus davantage en voyant que c’était ce même chevalier que je voyais journellem ent fà Naples (lors de mon retour de Malthe) chez M. le comte Pousekin,'] dont j ’avais totalem ent oublié le nom et la p hysionom ie. Finalem ent notre connaissance s ’étant renouvelée, nous som m es entrés en matière. Il m’a raconté (en présence de fia com tesse T olstoy) la manière indigne (c’est son propre terme) avec laquelle on en a agi envers lu i à R om e,! que le gouvernem ent aurait dû Ten faire avertir d ’avance pour lu i donner le m oyen de s ’évader et lui épargner des su ites bien désagréables, d ’autant plus que le Gard. Secrétaire d ’Etat avait assuré verbalem ent le com te Cassini que Vernègues étant sujet russe n ’avait pas à craindre d ’être inquiété, lorsqu’il le fut d’une manière au ssi sévère que répréhensible. Il se plaignit am èrem ent que lorsqu’il fut arrêté, ses papiers furent saisis, qu’il n ’y avait que des R om ains autour de lui et pas un seu l Français, de manière qu ’ils auraient pu très facilem ent lui permettre de brûler ou de soustraire plusieurs papiers, dont il y en avaient qui auraient pu compromettre des certaines personnes; m ais que les ordres les plus stricts avaient été donnés aux officiers, qui lu i firent reconnaître et paragrapher ces papiers l’un après l ’autre, à m esure qu’ils les lu i présentaient, et ne lui permirent en aucune m anière de pouvoir en séparer un seul. Qu’envoyé sou s une forte garde au Chateau St-Auge, quoique

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No. 114: 15 février 1805.

so u s les ordres et la puissance du gouvernem ent, il y fut constam ­ m ent tenu sou s le secret sans pouvoir com m uniquer avèc qui que ce fiit, et que même on le refusa au jeune com te de Woronzoff (enfant âgé de onze ans), qui était venu le voir par ordre de sa mère pour s’informer sim plem ent de sa santé et lui faire un com ­ plim ent de pure intention. (La com tesse Woronzoff est la même, M onseigneur, dont j ’ai eu l ’honneur de vous dire que je rencontrai dans la Prusse à son retour pour Pétersbourg). Q uoiqu’il avoue qu ’il ne lu i ait rien m anqué pendant sa détention à Rome, il se plaignait très amèrement de la sévérité qu’on a usé envers lui, qu ’on aurait pu éviter par une condescendance, qui jam ais n ’aurait pu compromettre le gouvernem ent, etc., etc. Voilà, M onseigneur, les principaux griefs du chevalier. D’abord je n ’ai pu désapprouver son m écontentem ent, m ais ensuite j ’ai abondé dans votre sens. Je lui ai parlé de vous, de l’intérêt que personnellem ent vous avez pris à son m alheur, dont la cause a été le produit de circonstances m alheureuses, qu’on ne pouvait prévoir. Ensuite l’affliction du St-Père, les dém arches qu’il a faites pour éviter les suites de ce malheur, les courriers, les dépenses, les dem andes qu ’il a faites avec les plus vives instances, etc., etc. ; qu’enfiri étant lui-même catholique, je croyais qu’il vaudrait m ieux jeter de l’eau sur le feu que de le rallumer en y jetant du bois, et que sa conduite à cet égard intéressait le bien de notre religion en R ussie et de ceux qui la professent; que cette conduite ne pou­ vait que lui faire honneur auprès de tout le monde, etc., etc. TLa com tesse T olstoy] m’a infinim ent secondé à cet égard, et a montré par ses sentim ents le degré d’estim e q u ’il s ’acquèrerait en agissant de manière à raccomoder les affaires au lieu de les envenim er da­ vantage, etc., etc. Le chevalier a donné alors l’assurance la plus positive q u ’il se réglerait de cette manière, et que devant faire une v isite pour parler d ’affaires [au non ce,] qu’il en agirait de même envers lui. Alors lu i ayant fait répéter ce qu’il assurait sur sa parole en présence de |"la com tesse,] je lu i demandai la perm ission de vous en écrire et de v ou s en prévenir. Après quelques difficultés il me le perm it sou s la condition Tque ce serait un secret entre vous, moi et lu i.] Il me chargea alors de vou s faire bien de com­ plim ents de sa part, de vou s remercier des attentions que vous lui ayez tém oignées à Paierme, et de vous assurer positivem ent q u ’il espérait que sa conduite dans cette affaire serait telle, qu’elle lui procurera le plaisir de vous revoir et de vous em brasser derechef, m ais à Pétersbourg. 11 a ajouté qu’il serait passé volontiers par Dresde, m ais qu ’il s ’en abstient pour ne pas donner de l ’ombrage, et que c’est pour cette même raison qu’il n ’avait pas vu à Paris le St-Père.

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No. 114: 15 février 1805.

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Comme je le voyais journellem ent chez Ra com tesse T olstoy,! il a toujours persisté dans cette résolution. J’oubliais de vous dire, Monseigneur, q u ’étaut allé le lendemain de cette première entrevue chez Γnotre am bassadeur, je lui racontai ce que je lu i avais conseillé ainsi que la com tesse. 11 l’approuva fort, et je le trouvai entièrem ent de ce sentim ent. U n moment après le chevalier vint chez lu i avec l ’évêque de N a n c i1 pour lu i parler d’affaires. J’appris ensuite q u ’il avait demandé à l ’am bassadeur de quelle manière il devait agir et sur quel style il devait écrire au Card. Secrétaire d’Etat relativem ent à ses papiers, qui sont encore· à Rome. L'am bassadeur! lu i répondit « avec affectuosité et beaucoup d’égard, que cela vaudrait infinim ent m ieux », de manière que Vernègues est on ne peut plus décidé à agir d’après sa promesse. J’ai appris ensuite q u ’il ne réclamera pas ses papiers que d ’après l ’avis du Pr. Czartoryski, que com m e c’est le gouverm ent qui en a or­ donné la saisie, c’est à son gouvernem ent à les réclamer, etc., etc. Voilà, M onseigneur, ce que je vous écris en confidence et pour votre règle. TBrulez, je vous prie, cette lettre! pour ma propre tran­ quillité. Je vous aurais écrit depuis longtem ps, m ais j ’attendais le départ du chevalier, qui pendant trois ou quatre fois s’est refusé de, partir après avoir même pris congé à cause de ce qu’il était malade (il l’est effectivem ent d ’im agination). Comme son séjour ici pouvait être au ssi contraire à vos affaires qu’aux siennes, nous l’avons extrêm em ent prêché, [la com tesse et moi et au nom même de l’am bassadeur;! car on v oit qu ’il craint, quoique sans raison, d’être blâmé à St-Pétersbourg. N ous lu i som m es avec ses am is tombé sur le corps, il s ’est décidé, et il est parti avant-hier à midi. Voilà, M on seign eu r,l’historique de cette affaire, sur lequel vous pouvez compter, e t de la bonne volonté du chevalier, que, j'espère, aura son effet, si quelque obstacle ne vient à l ’empêcher. Nous verrons. Je crains seulem ent qu’ayant l ’im agination frappée, et une "m aladie de nerfs avec, il ne s’arrête un beau jour dans quelque m aison de poste dans l ’idée qu’il est m alade et qu’il va mourir. Et cela lu i arrive bien souvent à cause d’un grand fond d’hypocondrie que son arrestation lu i a augm enté infinim ent — —. ’ A n to in e-E u sta ch e d ’O sm ond, n é à St-U om in gU e en 1754, évêq u e de Com­ m in g e s en 1785, p u is d e N an cy e n 1802. Il fu t nom m é e n su ite à l ’arch evêch é de F lo ren ce, m a is rev in t à N an cy e t m ou ru t e n 1823.

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No. 115: 15 février 1805.

115. Arezzo à Consalvi (N. 35).

Dresde, 15 février 1805.

A propos du séjour du St-Père à Paris. La Russie favorable à VEspagne contre VAngleterre. La création du royaume de Lom­ bardie et les rapports entre la France et la Russie. Nouveau chargé d'affaires de France à Dresde. Arch. Vat. 35Z. orig. en p a rtie chiffré el m in . autogr.; 3ô4, clécMffr, partiel.·. ■14J, f. Oô-Ofi,

c o j).

Ricevo il dispaccio di V. E. dei 17 e 19 gennaio, che comincia « G li ultim i riscontri », e sempre più mi compiaccio del bene che si fa in Francia dal S. Padre, bene eh ’è confermato da tutte le let­ tere, e a cui fann’eco per fino gli stessi protestanti. Opportunissim o mi giunge lo schiarim ento Ch’Ella mi dà sù la falsità delle voci sparse, che l ’imperatore e l ’imperatrice de’ Fran­ cesi non si fossero com m unicati per man di N. S. nel dì d ell’in­ coronazione, com ’è di fatti seguito. Non mancherò di disingannare le molte persone, che sono tuttavia in questa sinistra persuasione ispirata dai malevoli della religione cattolica, che non son pochi. Si ha riscontro, che la corte di R ussia abbia altam ente disap­ provata la condotta d ell’Inghilterra verso la Spagna, e che abbia fatto assicurare quest’ultim a dell’interesse che prenderà sempre per i suoi vantaggi. Sù di che da quel m inistro di Spagna è stato spe­ dito un corriere straordinario alla sua corte. TSi assicura pur’anche che le novità, le quali si tentano in Italia col volere stabilire un nuovo regno di Lombardia in favore di Giuseppe Buonaparte, siano di un grande im pedimento alla conci­ liazione, che si tratta fra la Francia e la Russia, non approvandosi da questa una m utazione, che tende ad un più stabile ingrandi­ m ento della Francia e della fam iglia Buonaparte.! È qui arrivato il Sig. de M oustier1 per rimpiazzare interinam ente il Sig. de la Rochefoucault in qualità d’incaricato di affari. Seguendo eg li le istruzioni della sua corte, che considera tuttavia la R ussia come potenza amica, ha lasciato i soliti biglietti di visita al m inistro di quella nazione, ma questi seguendo pure, come ho detto, le istru­ zioni della sua corte, non ha creduto di restituirli. Sinché non sarà riconosciuto il nuovo titolo imperiale nella persona di Napoleone 1, non avrà luogo, per quanto pare, questa reciprocanza. E divotam en te------ . 1 C lém ent-E douard, m arq u is de M oustier (1779-1830), ard en t r o y a liste , q u i en tré d a n s la carrière d ip lom atiq u e e n 1800 fu t e m p lo y é d u ra n t d e lo n g u e s a n n é e s pal­ le go u v ern em en t fran çais, à Dresde d ’abord, p u is à C arlsru h e, S tu ttg a rd , Ha­ n ovre, en S u is s e e t en E sp agne.

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No. 116-118: 15-16 février 1805.

116. Arezzo à Consalvi.

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Dresde, 15 février 1805.

Remerciements et félicitations. Arch. Vat. 352, min. antoyr.; 342, f. 00, cop.

Ringrazio V-. E. d ell’obbligante m aniera, colia quale si compiace e di gradire la mia offerta sù la riduzione del soldo, e di sospen­ derne per ora l’esecuzione. L’esito d ell’affare non dovrebb’essere lontano, ed allora o cesserò d’esser d’aggravio al pontificato, o avrò modo di essergli di qualche utilità. Il mio cuore e pieno di giubbilo per le notizie che V. E. mi com m unica relativam ente al S. Padre, e prego Iddio che voglia continuare ad assisterlo. Mi onori, la supplico, di sua bontà, e mi creda quale ossequiosam ente mi rassegno.

I l i . Consalvi à Arezzo (N. 63).

Rome, 16 février 1805.

Accuse de reception et avis d'envoi. A c h . V a t . 3 50, o r i y .

Sono con la data de 21 e 28 gennaro decorso i due dispacci di V. S. Ill,na, che in regola ho contem poraneam ente ricevuto. Le sia d ’intelligenza il riscontro, e riportandom i agli uniti fogli per il di più, che devo significarle, con la solita distinta s tim a -------.18

118. Consalvi à Arezzo (N. 64).

Rome, 16 février 1805.

Approbations. L'obligation faite à Vernègues de quitter la France. Au sujet d'une taxe consistoriale. L'ajournement du retour du St-Père. Arch. Vat. 350, orig, en p a rtie chiffré et cléchiffr.

La sua dei 21 gennaro che incom incia « Rispondendo » altro non esigge se non che io le risponda che rpienam ente approvo tutto ciò che E lla in essa mi dice, e specialm ente la risposta da lei data al Card. A ntonelli s u ll’affare delle bolle dei vescovi russi. Circa il Vernègues le mie lettere posteriori le avranno spiegato d’onde nacque che la prima grazia fatta d all’imperatore Napoleone, la quale gli perm etteva anche il ritorno in Francia, fosse poi cambiata per opera del m inistro di polizia n ell’ordine di lasciar Parigi in tre giorni e la Francia in quindici: un tale cam biam ento però mostrando la difficoltà della cosa, mi pare anzi che dia risalto alla forza fatta dal Papa, onde che ci giova anzi che nuocerci con la Russia.

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140

No. 118-119: 10-18 février 1805.

Al suo dispaccio dei 28 gennaro che incom incia « Non vi ha più » mi trovo di aver sodisfatto coi miei antecedenti, i quali le avranno schiarito tanto su l Vernègues che sù g li altri oggetti, in essi dispacci esposti, tutti quei dubbi e dim ande che Ella mi fà. Quanto alla tassa di Mgr Stroynowski che nel riaprirsi le com uni­ cazioni si affacciasse difficoltà su lla qualità della medesim a, Ella si prenda pure l’arbitrio che crederà equo e prudente, e nel modo da lei accennato nella fine di detto dispaccio. Ieri seppi da Mgr nunzio di Firenze che sebbene le lettere di Parigi dei 26 gennaro avessero recato a lui, com e a me, la positiva certezza che il Papa partiva alli 15 di febbraio, un corriere di Parigi giunto a Milano nel punto in cui partiva la posta, aveva colà recato la nuova della sospensione della partenza della S,à S. senza sapersene il m otivo nè la durata della dilazione. Tale n otizia fù per me un colpo di fulm ine, vedendo io protrattomisi una sì terribile responsabilità, come quella che ho su lle spalle, e tanto più terribile, se scoppia la guerra, come si teme. Sono sm anioso delle lettere di poidom ani, che dovrebbero portarmi l’itinerario del viaggio del S. Padre, come egli stesso me ne prevenne con la sua lettera del 26 gennaro, e voglio ancora conservare la lusinga che la nuova scrittam i da Firenze non su ssista .-] Le lettere di Parigi, che qui si ricevettero nella m attina di mar­ tedì scorso, ci recarono la consolante notizia della buona interes­ sante salute, che ivi gode il S. Padre, e che lo stesso era di netto il suo seguito. La Stà S. ha avuto la degnazione di annunziarm i, che aveva fissata la su a partenza per la metà d ell’andante febraro, e che perciò le avessi diretti i m iei dispacci a Turino. Forse a quest’ora sarà in viaggio. 119. Arezzo à Gonsalvi (N. 36).

Dresde, 18 février 1805.

A propos de la lettre (annexée) de Serracapriola. Les malentendus entre la France et la Russie ne devraient pas empêcher le réta­ blissement de la nonciature de Russie. Comment la France et la Russie en ont agi à l'égard du St-Siège. Le Pape ne peut pas rompre avec la-France pour obtenir les faveurs de la Russie. Il ne doit pas davantage se mêler des affaires politiques de France. Dans toute l'affaire Vernègues le St-Père a agi comme il le devait. Une lettre du supérieur des jésuites de St-Pétersbourg (annexée). Arch. Vat. 352, orig. en p a rtie chiffré et m in. autogr.: 354, déchiffr. daté d u 16 m a rs: 342, f. 07-91), cop.

Non ho che replicare al breve dispaccio di V. E. dei 26 gennaio, nè oggi avrei occasione di scriverle, se una lettera fdel duca di

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No. 119: 18 février 1805.

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Serracapriolal ricevuta per la via di Berlino non mi porgesse quella di accluderle copia d ella lettera m edesim a, e di farvi sopra alcune poche osservazioni. La suddetta lettera è una replica alla mia, in cui gli discordi sù le note bolle, secondo ch ’ebbi l’onore di signifi­ carle sotto il dì 12 novem bre N. 19. Vedrà da essa com ’abbia egli esegu ita la mia com m issione presso il Pr. Czartoryski, e qual ri­ sposta ne abbia riportata. [“Tanto chiasso da principio, perchè non si facevano i vescovi, e non si provvedeva agli urgenti bisogni di quelle chiese. Ora poi che i vescovi sono fatti e le bolle spedite, il bisogn o è cessato, e può aspettarsi senza alcun danno. Come si fà ad indovinarla con quei Signori? Capisco ciò che vuol dire il Sig. duca, coi tempi non propizi ad ottenere ciò che si brama, vale a dire che le disposizioni della Russia non sono ancora favorevoli alla Francia. Ma che abbiamo noi a fare in questi loro dispareri? I nostri interessi sono puram ente spiri­ tuali. 11 S. Padre rispetta la R u ssia del pari che la Francia, nè si mescbierà mai fra le loro querele. Che difficoltà dunque di aggiustar le cose nostre, durando tuttavia il m al’umore fra quelle due corti? Ma qui il Sig. duca m i fa capire che le benedizioni prodigate (all’imperatqr Napoleone) rendono il Papa sospetto di parzialità. In primo luogo rispondo che quand’anche questa parzialità fosse vera, non sarebbe poi così ingiusta, quanto egli lo crede. Alla fine de’ fatti Buonaparte ha ristabilita la religione in Francia, la pro­ tegge, procura di accrescerla, ha date e dà tutte le marche della più gran deferenza al S. Padre, ci fa sperare anche de’ m aggiori van­ taggi per l ’avvenire. All’opposto la R ussia, che ha ella fatto per n oi? Affronti quanti ne abbiam o voluti ; mai una cosa piacevole, neppur la lu sin g a di farcela. V. E. si ricorderà con quanta fred­ dezza m i si rispose quando raccomandai al conte W oronzoff gli interessi tem porali di Roma. In som m a noi dobbiamo fare ogni sacrifizio per la Russia, e la R u ssia in com penso può renderci im pu­ nem ente ogni oltraggio... Quando le cose siano ridotte a questo punto, torna m eglio romperla che aggiustarla. Rispondo in secondo lu ogo, che questa parzialità non esiste, ed il m edo con cui si è ottenuta la liberazione del Vernègues lo prova abbastanza. Q uantunque la mia ultim a lettera scritta al duca non. gli fosse ancor g iu n ta te g li già sapeva la liberazione' del Vernègues, e sapeva che S. Su aveva scritto a ll’imperatore A lessandro. Che dire sù di q u esto? B uon principio, m a non siam o ch e a mezzo cam ino. Che dovrà dunque farsi per giungere alla m eta? Rom perla con la Francia, perdere 35 m iglioni d i cattolici, privarsi d ’ogni appoggio, e perchè? Per darsi in braccio alla R ussia, che ci stringerebbe al suo seno per soffocarci?

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14 i

N . 11 9 : 18 f é v r i e r 1805.

Qual raziocinio è poi quello che là il Sig. duca? Dice che la liberazione del Vernègues è un buon principio; ma, domando io, questo principio come si è ottenuto? Stando in grazia o in disgrazia còlla Francia?... D unque si dovrà accarezzar la Francia per ottenere il principio del bene, e si dovrà trascurare, vilipendere per otte­ nerne la fine, cioè a dire per riconciliarsi colla R ussia, la quale si riderà allora di noi e sarà ben contenta di averci privato d’ogni sostegno per ridurre il Papa allo stato di un’ archim andrita di R ussia ? La finale della lettera è veramente ridicola. 11 Papa, secondo il bel cervello del Sig. duca, doveva dare a ll’imperator Napoleone de’ consigli di m oderazione, e questa era la maniera di espiare il tutto. B ella idea in verità ! Ma l’imperator Napoleone avrebbe poi ascoltato questi consigli? E non correva egli rischio (il S. Padre) di guastar le cose spirituali, che erano e dovevano essere il grande oggetto del suo viaggio e delle sue premure, per volersi m eschiare nelle cose tem porali? Oltre di che si è gridato tanto contro gli antichi pontefici per essersi ingeriti negli affari secolari. Ora che l’attuale Sommo Pontefice si protesta di non voler trattare che affari spiri­ tuali, si grida perchè non cerca d ’influire su l temporale. E si chiama questo ragionare? Concludo. Il Papa è stato costretto dalle circostanze a conse­ gnare il Vernègues. Ha fatto quanto ha potuto per non consegnarlo. La R ussia si è offesa (a torto certamente) di questa consegna. Eb­ bene; il Papa ha già ottenuta la libertà del Vernègues; e l ’ha otte­ nuta nel modo il più generoso, il più solenne, il più affettuoso, che possa idearsi; l ’ha accom pagnata con i tratti di quella bontà, che caratterizzano il suo cuore. Questa era tutta l’espiazione che poteva egli dare é che poteva esiggersi da lui. Il pretendersene altra è la m assim a, la più crudele delle ingiustizie. Perdoni V. E. l’amarezza di queste mie riflessioni; ma la lettera del duca mi ha m osso la bile, e mi ha indisposto al m aggior segno. 10 non g li rispondo, nè parlo di ciò con alcuno. Le ulteriori notizie mi faranno capire se questa lettera è l’espressione dei sentim enti personali del duca, o l’organo di quelli del gabinetto russo.) Contemporaneamente ho pur ricevuto una lettera del P. Rettore de’ gesu iti della chiesa cattolica di Pietroburgo, il quale mi dà parte d ’essergli stata spedita dal concistoro di Mohilow la copia dell’ukaso im periale che conferma a ll’arcivescovo di Mohilow le facoltà accor­ dategli da P io VI con ingiunzione di rispondere di avere ricevuto 11 detto ukaso, e di fedelm ente eseguirlo. Vedrà dall’annessa copia quale sia .sla ta la risposta data dal P. Rettore suddetto. E per fine d iv o ta m en te----- - .

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No. 119: 18 février 1805.

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Annexe I: Serracapriola à Arezzo.

St-Pétersbourg, 28 ja n v ie r 1805.

Les bulles des nouveaux évêques rttsses. Amitiés. L'issue de l'affaire Vernègues. Ce qui resterait à faire au St-Père. Arch. Vat. 3·ϊ2, cop.; 342, f. 99-100, cop.

Ho ricevuto a suo tem po la vostra gen tilissim a lettera con l’ac­ clusa per questo m inistro Pr. di Czartoryski. Dovevo riceverne un altra, che credo sia nelle m ani del Pr. di D olgoruki, che ho aspet­ tato inutilm ente sinora, perchè resta in Mosca per la morte di sua madre. Adem pii esattam ente la com m issione datami per il degno Pr. m inistro con rim ettergli la vostra e com unicargli quanto mi scri­ vevate n ella mia. Prese ad referendum il tutto, e poi in altra volta mi disse che per ora non era necessario di ricevere le bolle, stante che i vescovi eletti non sono che in partibus, di maniera che niuno soffre. Vedete bene, caro am ico, che la risposta è chiara, ed a buon intenditor poche parole ; onde bisogna pazientare, che giu n gan o tem pi più propizi e convenevoli alle diverse circostanze passate ed attuali, che am bedue sono ben opposte a combinare quel che mi dom andate, e che devono servire di regola alla vostra presente situazione. D ovevo scrivervi questa risposta da qualche tempo, sperando aver un’occasione, che mi si prometteva direttamente, ma che non si è poi presentata m ai. Ora questo Sig. Bartolom ei mi fa la vostra com m issione, alla quale v i rispondo con premura e puntualità, di­ cendovi, am atissim o Monsignore, che fuori della suddetta lettera, e quella che attendo dal Pr. Dolgoruki, non ho ricevuta verun’altra ; che questo ritardo che ho dato a rispondervi, e dirvi quanto sopra ho avuto l ’onore di scrivervi, ve ne ho additata la causa, aggiun­ gendo quella che sono solo solissim o, pieno di affari delicati e poco gradevoli, di maniera che g li am ici mi devono compatire, se non adempio, com e vorrei, alle m ie in tenzioni ; assicuratevi di più, ama­ bilissim o amico, che v i sono attaccato sempre con gli stessi senti­ menti e premura; ma che qualora .il tèmpo non diviene migliore, per le benedizioni prodigate, tutto e poi tutto sarà inutile. Sento che siasi rilasciato il Vernègues, che S. Stà ha scritto a questo au gu sto imperatore. Ecco un buon principio; ma non credo che siasi che a mezzo cam ino. Del resto avrei voluto, che il S. Padre avesse ispirato tutto quello che può dare la sicurezza al mondo, senza aum entare una m aggior voglia di tutto governare e di tutto prendere. Quest’opera sarebbe stata propizia e propria ad espiare il resto. Basta, caro M onsignore, di parlarvi di sim ili c o s e ------ .

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N. 119-120: 18-23 février 1805.

Annexe II: Le P. Gruber à Arezzo.

Sans date.

L ’oukase impérial confirmant les pouvoirs du métropolite de Mohilev après le départ du nonce. Arch. Vat. 352, cop.; 342, f. 100-101, cop.

N ovissim e huc etiam ven it mandatum ex lllmo m etropolitano rom ano-catholico M ohilowiensi Consistorio ad nos m issum , quo clem entissim us imperator pro bono subditorum suorum romanoeatholicorum paterne sollicitu s Excmo DD. metropolitan nostro iniungit, ut quamdiu notae circum stantiae com m unicationem inter aulam romanam et petropolitanam suspendunt, et recursum Romam reddunt difficiliorem, ipse utatur in bonum gregis rom ano-catholici intra fines im perii rossiaci existen tis facultatibus a P io VI sibi conces­ sis. Et additur copiam m andati illiu s im peratorii propterea huc ad n os m itti, quo scilicet res tanti momenti debite publicetur, et per nostram responsionem Illmo Consistorio constare possit et de accepta a nobis notitia, et de acceptae istiu s notitiae fideli usu et executione. Quod quidem posterius nos faciem us eo prom ptius, quo et certum nobis constat quod facultates episcopi nostri pro casu illo habeant, quo fieri Romam recursum non potest, et dubitare nullaten u s possum us, quin religiosissim us DD. m etropolita noster de consensu capitis ecclesiae hodie regnantis obtinendo sollicite curaverit. Sic certe consolam ur hic catholicorum non paucos inde non n ih il perturbatos et offensos, quod m entio semper, fiat solum m andati imperatorii, quasi potestas de qua agitur non foret mere ecclesiastica, aut imperator noster clem entissim us vereque optim us quidquam de ordine hierarchico rom ano-catholico detractum vellet. Ceterum de quovis ornam ento Em° DD. m etropolitae nostro rite adiecto nos quidem gaudere et in Dom ino exultare tanto magis convenit, quanto maiora ac plura su n t equidem Excmi DD. metro­ politae nostri in nostram hanc m inim am fam iliam beneficia et pro­ m erita singularia, cui proin a providentia precamur annos m ultos et prosperos, et venientia a grege suo am plissim o sanctissim a solatia. Sic fere ad verbum sonat responsio mea Mohilowiam m is s a ------ . 120. Consalvi à Arezzo.

Rome, 23 février 1805.

Les raisons de l'ajournement du retour du St-Père. Le passage par Milan pas encore décidé, mais probable. A rch. Vat. 350, orig. en p a rtie chiffré, et dëchiff. en m arge, de la m a in d ’A rezzo.

Le lettere di Parigi dei 5 febbraro m i hanno poi recata la nuova d e lla dilazione dèlia partenza del S. Padre, che dalla metà di feb-

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No. 120-121: 23-25 février 1805.

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hraro era differita alla metà di marzo, e nem m eno questo era cer­ tissim o. Il S. Padre si lu sin gava di poter partire alm eno ai primi di marzo. Il m otivo addotto daH’imperatore. N apoleone era per se stesso obbligante, dicendo che dalle relazioni avute dal conte S alin atoris1 spedito a Torino per prepararvi l ’alloggio, si era saputo che le strade erano pessim e, e che da altri viaggiatori si era saputo che avevano passati dei grandi pericoli, onde hav detto al S. Padre che il suo proprio decoro ed il suo cuore non gli perm ettevano di lasciarlo esporre, finché la stagione non avesse m igliorato alm eno un poco, e che se qualche disgrazia g li accadesse, tutto il mondo la rimprovererebbe a chi non l’avesse preveduta ed impedita. Il S. Padre ha m ostrato il più vivo desiderio di essere in Roma per la Settim ana Santa e di affrettare il suo ritorno per g li affari, che qui lo richiam ano, ma ha dovuto arrendersi alle obbliganti premure fattegli. fL ’imperator Napoleone non si è esternato finora con il S. Padre su l passare per Milano e su l com binare il di lu i viaggio co ll’epoca del su o ; ma l ’anzidetta dilazione rende la cosa assai probabile, e che anzi questo ne sia il vero fine. Ora se il viaggio dell’impera­ tore N apoleone non dovesse aver luogo se non dopo assicurate alm eno le basi della pace, e se ciò non ha da aver luogo se non dopo il concerto del re (l’Inghilterra colle potenze del continente secondo il di lu i discorso al parlam ento, chi sà quanto sarà differito il viaggio di N. S.? bocche non può non essere sensibile per chi niente più desidera che spogliarsi della terribile responsabilità che gli pesa sù le spalle.] \

121. Arezzo à Con salvi (N. 37).

Dresde, 25 février 1805.

Les franchises accordées en Russie aux membres du corps diplo­ matique. A rch. Vat. 352, orig. ef min.; 342, f. 101-102, cop.

Non è facile il dare a V. E. u n ’esatto dettaglio delle franchigie che godono i membri del corpo diplom atico estèro in Pietroburgo. U na volta eravi colà una regola fissa, che assegnava a ciascun ambasciatore, o m inistro, o agente, secondo il rispettivo suo grado una certa som m a di denaro, oltre la quale i gèneri introdotti non godevano franchigia. Per un ’am basciatore si valutavano a questo 1 Le Cte S a lm a to ris, m a ître d es cérém on ies, a v a it d éjà é té e n v o y é au d ev a n t d u P a p e lo rs de sa v e n u e e n F ran ce (Artaud, H istoire du Pape Pie VII. t. I, p. 487). Nonciat de Russie.

10

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No. 121-122: 25 février-2 mars 1805.

titolo di franchigia rubli m ille e cinquecento, per un m inistro ple­ nipotenziario, o inviato straordinario, rubli m ille, per u n ’incaricato d’affari rubli cinquecento a ll’incirca; tal che ognuno di essi poteva liberam ente introdurre de’ generi sino a tanto che restava assorbito il dazio delle suddette somme. Ora però pare che non si stia più attaccati rigorosam ente a questa tariffa, e quando si sono esaurite le som m e sopraindicate, non è difficile di ottenerne un’am pliazione, mediante supplica che se ne porga al gran cancelliere, o m inistro degli affari esteri, spiegando la qualità de’ generi che vogliono in­ trodursi. Costa a me che il m inistro di una potenza più che secon­ daria n ell’intervallo di due anni ha introdotto de’ generi, che oltre­ passavano trem ila rubli di dazio. Quanto a me, non essendo io rimasto in Pietroburgo che quin­ dici mesi, non ho creduto di profittare che di m ille e cinquecento rubli fìssati in tabella, non valutato però il primo convoglio de’ miei effetti, che mi aveva preceduto, e che si ebbe la compiacenza di non conteggiare nella suddetta somma, di modo che in tutto posso dire di aver profittato di rubli m ille e ottocento a ll’incirca. Il mio parere sarebbe che attenendosi in Roma a ll’istesso si­ stem a per il m inistro russo, si fissasse una certa determ inata somma per le franchigie degli effetti di sua prima introduzione, e quanto poi al tratto successivo dovesse il m inistro volta per volta suppli­ care, indicando la qualità de’ generi che vuole introdurre, affinchè essendovi eccesso possa moderarsi, appunto come si fa in Pietro­ burgo. A tanto mi richiam a il pregiatissim o dispaccio di V. E. dei 2 febbraio, segnato N. 61. E divotam ente — — .

122. Consalvi ù Arezzo (N. 65).

Rome, 2 m ars 1805.

L'ingratitude de Vernègues; ses sujets de plainte. Responsabilité de Lizakiewicz dans toute l'affaire. La date du départ de Raris du Pape. Perfidie de Vernègues. Arch. T'ni. 350, orig. en partie chiffré et dcdhiff.

La di lei cifra delli 8 febraro che incom incia « U n forte » mi ha fatto fnota una cosa che ignoravo affatto, cioè, il raffreddamento e la sconoscenza del Vernègues. Certo non l ’avrei mai im aginato, perchè tu tt’altro doveva aspettarsi da lui, in vista di ciò che g li si è fatto in principio, in prosecuzione, ed in line del suo affare. Non mi fermerò a far riflessioni sù di ciò, e m i lim iterò solo a dire che convengo con lei in tutto ciò che ne dice, e che quanto alla m an­ canza dell’avviso segreto da darglisi prima dell’arresto, riserbando a dire un giorno a voce ciò che ora non si può dire, e m olto meno

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No. 122-123: 2 4 mars 1805.

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affidare alla carta, mi contento soltanto di accennare a lei ciò che scrissi a Mgr Severoli, di dire pur chiaro aU’am basciatore di R ussia, che gli fece questa stessa doglianza, ed è che non meno la Russia, il suo disgusto, che il S. Padre, io, lei, Casini, ed il Vernègues, i nostri rispettivi guai, tutti li dobbiamo al Sig. Lisacchiewicz. Questo basti per ora."] Quanto al ritorno di N. S. le lettere di Parigi dei 9 nulla mi dicono dì più. li S. Padre si lusingava di partire ai primi di marzo. Quei del suo seguito mi dicono circa la metà. Si vede però che non vi era ancora una decisione positiva. Ma se il viaggio d ell’im ­ peratore Napoleone è certo (sentendosi da Genova che vada anche colà, e che vi sarà alla fine di marzo) io non dubito punto che il S. Padi’e parta al più lungo a mezzo marzo, come mi si scrive. Ricevo al m om ento che parte la posta, i due suoi dispacci dei 15 febbraio. Non ho tempo da scifrarli, ma quel che vi è in piano ("mi dim ostra in più chiaro lum e la ingratitudine e la perfidia, mi sia lecito chiam arla Così, del Vernègues. Mi riservo a scriverle sù di ciò oggi ad otto;, ma l’assicuro intanto che è altrettanto falso nel suo racconto, quanto ingrato nel suo cuore. Le sue carte ori­ ginali sono presso di me. In Francia mandai solo le copie, onde posso renderle quando mi si chiederanno.! 123

123. Arezzo à Consalvi.

Dresde, 4 m ars 1805.

Le rétablissement de la nonciature de Russie. Remerciements poin­ tes nouvelles du Pape. Maladie de Marcolini. Arch. Vat. 352, m in. anfogr.; 342. f. 102-103, cop.

Ricevo il foglio di V. E. dei 9 febbraio, segnato N. 62, e rispondo brevem ente per mancanza di materie. Niuna nuova ancora di Pie­ troburgo rapporto al Vernègues. Se queste nuove verranno e saran tali che m i diano adito di effettuare o di procurare decentem ente il m io ritorno colà, sia pur persuasa V. E. che non mancherò di farlo. Mi recano vero piacere g li schiarim enti ulteriori, Ch’Ella m i dà sù le cose di Parigi relative al S. Padre, e ne la ringrazio. Niente dicesi ancora del suo ritorno. 11 conte Marcolini è stato gravem ente inferm o ed in pericolo di vita per u n ’im pedim ento d'urine. Non è ancor libero, ma va molto m eglio. Da questo incaricato d ’affari di Francia sono pregato di far dar corso alle due accluse per M. Artaud, primo segretario di codesta legazione francese. Si compiaccia ΓΕ. V. di farle ricapitare, e divotam ente — —.

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No. 124-125: 9 mars 1805.

148

124.

C o n s a l v i à A r e z s o (N . 6 6 ).

B orne, 9 m a r s 1 8 0 5 .

Attentions témoignées par le gouvernement pontifical à des Russes naufragés sur le rivage méditerranéen. A rch . Val. Si>0, (trig.

Qui inserto rimetto a V. S. Illma un foglio di relazione su ll’ac­ caduto nella spiaggia pontificia del Mediterraneo in vicinanza di Torre Vittoria rapporto a ll’equipaggio di 27 uom ini, che sotto gli ordini del capitano Crinopulo era a bordo di una polacca russa naufragata per il furore di una tempesta. R isultando dalla indicata relazione i com passionevoli riguardi usati dal governo pontificio, anche con proprio dispendio a ll’equipaggio anzidetto, la invio a V. S. fllma ad oggetto che, se lo crede opportuno, possa Ella scri­ verne a qualche suo am ico a Pietroburgo, giacché ivi sapendosi la condotta tenuta in questa occasione dal governo pontificio, non potrebbe non produrci del vantaggio. E con vera s t im a ------ . Document an nexé: F oglio per l ’Emo S ig . Card. Segr" di S tato, daté du 7 mars ISOS. Ce document est te récit du naufrage dont il est question dans la lettre précédente.

125. Consalvi à Arezzo.

Rome, 9 m ars 1805.

La date du départ de Paris du St-Père. Le Card. Caprara, et non le Pape, ira à Milan. Rien de certain sur le sort de la Lom­ bardie. Ingratitude de Vernègues: ses injustes griefs. Arch. 1 'at. 350, (trig, en partie chiffré et iléchiff.

Un corriere napolitano, giunto ieri da Parigi con le lettere dei 23 febraro, mi rende sicuro della partenza di N. S', per i 15 di marzo, e forse anche prima. Non era intenzionato il S. Padre di andare a Milano, onde devo credere che non vi vada se non suc­ cede un cam biam ento, che assolutam ente ve lo determini. Mi scri­ vono bensì che vi anderà il Sig. Card. Gaprara, come arcivescovo di Milano, avendolo espressam ente richiesto l’imperator Napoleone. Anche la partenza di questi era assai vicina, e si credeva anche essa circa il mezzo marzo, ma mi concludono con dire che spesso accadono m utazioni repentine ed im previste, e che niente può dirsi invariabilm ente certo e sicuro. Circa il destino della Lombardia molte erano le opinioni e le voci, ma nulla si sapeva con certezza, mentre il segreto d ell’imperatore era impenetrabile, e solo pareva sicuro, che la cosa si farebbe palese in breve per mezzo di una formale partecipazione al senato. (“Le scrissi nella ultim a mia che mi riserbavo di rispondere al contenuto del di lei dispaccio dei 15 febbraio, che incom incia « Nel-

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No. 125-126: 9-11 mars iæ 5.

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l ’attenzione ». Non ha potuto non stom acarmi per una parte la condotta del Vernègues, e non riempirmi dall’altra di ammirazione e di riconoscenza quella d ell’O’Hara, della contessa Tolstoi, d ell’ambasciator Rozam owski, ai quali Ella, se crede, può contestarne a n ­ cora le obbligazioni del S. Padre e mie nel modo che crederà più opportuno. N iente di più ributtante che la ingratitudine del Ver­ nègues da lei accennata in uno dei paragrafi di detto foglio. È im ­ possibile il descrivere, le attenzioni in ogni genere che qui gli si usarono nel tem po che dim orava in Castello, dove la sola cosa di cui egli si duole con verità, ma non con ragione, fu il non essergli am m esso di aver libere com unicazioni; ma dove mai queste si ac­ cordano ai prevenuti di delitti di stato? Ed era egli possibile di perm ettergliele con i signori russi nel gran bollore appunto della questione fra la R ussia e la Francia su l di lu i conto? Non si permi­ sero però nem m eno ai m inistri francesi, e si m antenne una perfetta uguaglianza. Fuori delle com unicazioni, in tutto il resto gli si pro­ curò il latte della gallina, com e suol dirsi, ed io ho in mano la di lui lettera di pugno scrittam i dal confine di Pesaro in ringrazia­ mento d egli ottim i trattam enti ricevuti in Castello e per il viaggio. Falso falsissim o che io avessi assicurato verbalmente il conte Cas­ sini che esso Vernègues, come suddito russo, non poteva temere di essere inquietato. Quanto al non averlo prevenuto segretam ente, altro non posso rispondere su questo punto se non che in ciò com e nel resto tutto deve im putarsi al Sig. Lisachievicz. La mia onestà altro non mi permette di dire. Nemmeno è vero che le sue carte originali si consegnassero ai Francesi, ma solo le copie. Io ho gli originali pronto a darglieli subito che me li richieda.] 126. Arezzo à Consalvi (N. 38).

Dresde, 11 m ars 1805.

A propos de la lettre récente d'Antonelli. Une guerre prochaine est peu probable. Les rapports de la France avec la Russie. Mécon­ tentement du ministre d’Angleterre. Bruits politiques. Arch. Vat. 352, orig. en p a rtie chiffré et min. autogr.; 354, déchiffr. daté du 28 m ars; 342, f. 103-104, cop,

Contemporaneamente alla sua pregiatissim a dei 16 febbraio altra ne ricevo dal Sig. Card. A ntonelli degli 8 detto da Parigi, in cui approva anch’esso l ’aver io ritenuto le bolle dei cinque vescovi della P olonia russa, e si com piace di significarm i che la partenza del S. Padre, la quale doveva succedere verso la metà del predetto mese di febraro, è stata posticipata in vista delle prossime relazioni venute su la qualità delle strade, e sù i pericoli sofferti da diversi viaggiatori. È voce comune, c h ’egli partirà prima della metà del

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No. 126: Il mars 1805.

corrente, e forse a quest’ora starà sii le m osse, se non è già partito. Capisco bene che questo ritardo sarà stato ben m olesto per V. E., che [sostien e si gran peso in tempi cotanto calam itosi. Pure mi permetta di dirle che il pericolo di una prossim a guerra non deve punto allarmarla, poiché non v'è alcuna apparenza che questa possa accendersi così di corto. Nè l’Austria, nè la Prussia paiono disposte a farne le prime mosse, e la R ussia, non potendo far cos’alcuna senza il loro concorso per la parte dell’Allem agna, non potrebbe com inciare le ostilità che verso l’Italia m eridionale, facendo passare delle truppe dalla Repubblica Settinsulare su lle coste della Puglia e della Calabria. Ma è egli mai possibile, che quella potenza voglia azzardarsi d’intraprendere una guerra con tanto suo disvantaggio, ed in cui tutte le probabilità sarebbero in favore della Francia? Quindici o venti m ila uom ini, che essa possa gettare nel regno di Napoli, che sono in confronto dei tanti Francesi, che già vi si tro­ vano e che possono essere rinforzati ad ogni cenno? In som m a io non veggo probabilità alcuna in un calcolo così periglioso per gli aggressori, e quindi credo che per questo riflesso V. E. debba viver tranquilla. Le notizie ultim e ricevutesi da Berlino ci fan credere che le negoziazioni fra la Francia e la R ussia non avanzino punto, e che anzi producano un ’aum ento di freddezza fra la Prussia stessa me­ diatrice e la R ussia, il che, se fosse vero, non gioverebbe punto per la nostra riconciliazione, che secondo me dipende dalla piega che prenderanno g li affari della R ussia suddetta colla Francia.1 Sinora non si riceve alcun riscontro nè d ell’arrivo del Vernègues, nè di altro. Sarà forse Mgr Severoli che ne darà a V. E. i primi avvisi, mercè le facilità in cui è di esserne informato dall’amba­ sciatore Rozam owski. Non m ancherò di profittare degli arbitri ch’E lla mi lascia [su lla dim inuzione della tassa di Mgr Stroynowski, quando il bisogno lo esigga e ne vanga l ’occasione. Ad istanza di questo nuovo incaricato daffari di Francia è stata qui proibita la gazzetta intitolata il Corriere di Londra, dal che mena gran rumore questo m inistro di Inghilterra, e minaccia di farla venire a spacciare a suo conto. Vedremo che ne seguirà. Si vocifera che i Francesi abbiano il progetto di impadronirsi di Amburgo, e qualch’uno aggiunge, che se ne siano già impadro­ niti. Non sò quanto possa darsi fede a questa voce. È bensì vero che in generale vi è del torbido nell’orizzonte politico ; ma mi pare che per l ’Italia non vi sia da temere per ora.l E d ivotam en te------ .

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No. 127-129: 16 mars 1805. 127. Consalvi à Arezzo (N. 68).

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Rome, 16 m ars 1805.

Accusé de réception et avis d’envoi. Arch. Vat. 350, orig.

Nel punto che è per partire la posta, ricevo il dispaccio di V. S. Illma del 18 e 25 febraro decorso recatomi dalla staffetta di Man­ tova. Nel porgerlene il riscontro per su a regola, mi riporlo per il di più agli acclusi fogli, mentre con la solita vera s tim a ------ . 128. Consalvi à Arezzo (N. 69).

Rome, 16 m ars 1805.

A propos du bateau russe naufragé sur les côtes du territoire pon­ tifical. A rch. Vat. 350. orig.

Con m io dispaccio del 9 corrente, N, 66, mi feci ad informare V. S. Illma d ell’infortunio accadutó nelle acque di Torre Vittoria, littorale pontificio, alla polacca russa com m andata dal capitano Crinopulo, e dei riguardi usati in tal circostanza dal pontificio g o ­ verno non meno al detto capitano che ai suoi individui. Ora essen­ domi giunta la relazione di quanto posteriorm ente si è pratticato fino alla partenza d ell’uno e d egl’altri da C ivitavecchia e delle di­ m ostrazioni date dal capitano di particolare soddisfazione e ricono­ scenza alle attenzioni u sategli dallo stesso governo pontificio, gliela rimetto qui acclusa in copia ad oggetto che possa farne q u ell’uso che nella su a prudenza giudicherà opportuno, secondo ciò che le accennai nel mio dispaccio anzidetto. Tanto mi occorrea significarle, e con vera s tim a -------. Document annexé: Copie de la lettre du Colonel F aleacappa au Card. Se­ crétaire d ’E tat, datée de Civitavecchia, 13 m a rs 1805, et relative à l’affaire ci-dessus.

129. Consalvi à Arezzo (N. 70).

Rome, 16 m ars 1805.

Le départ de Paris du St-Père encore retardé. Le passage par Milan n ’aura pas lieu. Lettre de Severoli pessimiste sur l'issue de l'affaire Vernègues. A rch. Val. 350, orig. en p a rtie chiffré, et déchiff. en m arge, de la m ain d ’A rezso.

Le ultim e lettere del S. Padre di Parigi, dei 28 febraro, mi danno per sicura la partenza del S. Padre per la metà di marzo. Nondimeno da qualche straordinario, partito da colà il 4 marzo, si è sentito che non se ne parlava, com e di cosa im m inente, e che si credeva

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No. 129-130: 10-18 mars 1805. d ie non avrebbe luogo se non verso la fine di marzo, perchè tutto era im piegalo nei trasporti degli effetti e persone dirette a Milano pel viaggio d ell’imperatore Napoleone. Una buona lettera di Genova cita una lettera di Parigi del 27 febraro, in cui si dice che il S. Padre non anderà a Milano, ma che da Torino anderà direttam ente a Parma. fD a Mgr Severoli mi si scrive che le lettere particolari a lei scritte da Pietroburgo danno poca o niuna speranza del buon esito d ell’affare del Vernègues. Privo in questo ordinario dei di lei riscontri, ho letto questo dispaccio di Mgr Severoli con il più gran dolore. Ripeterò sempre che questo affare disgraziatissim o nel suo principio vedo che lo è egualm ente nel suo proseguim ento, e che non ci è positivam ente mezzo umano che arrivi a raddrizzarlo.!

130. Arezzo à Gonsalvi (N. 39).

Dresde, 18 m ars 1805.

La date du retour de France du St-Père. Arezzo inquiet de t issue de l'affaire Vernègues. Les démarches russes pour amener une nouvelle guerre. Nouvelles diverses. Arch. Vat. 352, orig. en p a rtie chiffré, et min.: 354, déchiff. daté d u 4 a v ril ; 342, f. 104-105, cop.

Rispondendo al pregiatissim o foglio di V. E. del 24 febraro, ho l’onore di dirle, che ero già informato direttamente da Parigi che il ritorno dì N. S. erasi differito dalla metà di febraro alla m età dì marzo. Pare per altro, per quanto mi scrive Mgr Sala in data dei 4 corrente, che a questa seconda epoca non vi si frapporrà alcun indugio, e credo quindi che V. E. sarà in breve fuori di ogni an­ gustia per questo riflesso. Dura tuttavia fil silenzio intorno al Vernègues, e ciò non mi pare di un felice presagio per la nostra riconciliazione. La R ussia fà tutto per determinare alla guerra o l’Austria, o la Prussia. Sembra però che per questa seconda v’incontri difficoltà insuperabili. Quanto a ll’A ustria, i più vogliono che persista sempre nella massim a di m antenersi in un sistem a pacìfico, conveniente a ll’attuale sua posizione; ma non manca chi va susurrando che possa cedere in fine alle insinuazioni della R ussia e ai m aneggi d ell’Inghilterra, a d d icen d o si in comprova di tale opinione l ’accre­ scim ento del cordone m ilitare verso l’Italia, il prossim o viaggio dell'imperatore Francesco e dell’arciduca Carlo ai suoi nuovi stati d ella Lombardia veneta, l ’arrivo im proviso del gran duca Costan­ tino in Leopoli, riferito dalle ultim e gazzette, e la partenza per Pietroburgo del Pr. Ferdinando di Wirtemberg, fratello dell’im pe­ ratrice vedova di R ussia, che vuoisi incaricato d ’importanti com ­ m issioni. Ad onta di lu tti questi argomenti io non posso indurmi

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No. 130-131: 18-22 mars 1805.

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a credere che l ’Ansiria, colle cicatrici ancor fresche e grondanti, per così dire, di sangue d’una guerra cotanto disastrosa, voglia correre i rischi di una nuova lutta e di una nuova coalizione, senza esservi spronata in alcun modo dalla Francia, anzi essendone rite­ nuta con ogn i maniera di riguardi. Il sipario non dovrebbe tardare ad alzarsi, e vedremo qual fondam ento possano avere sim ili con­ getture. Quanto a me, credo che la pace nel continente non sarà disturbata si di leggieri·! La partenza delPim perator Francesco per i suoi stati d’Italia si crede fissata per i 6 di aprile. L’ultim a Gazzetta di Amburgo dice esser fuori di dubbio che il Papa doveva partire ai 10 di marzo per Milano ad oggetto di consagrarvi ed incoronarvi il nuovo re di Lombardia. La Gazzetta poi di Lipsia assicura che le .truppe francesi abbiano occupato alcuni villaggi appartenenti alla città di Lubecea, tagliando ogni sua com unicazione con Amburgo, e che m inacciano di im padronirsi di Imbecca medesima. Non essendosi però verificata l ’occupazione di Amburgo, che davasi per sicura nei giorni scorsi, è da credersi che non si verificherà neppure quella che ora si spaccia. Ch’è quanto in quest’ordinario m i occorre sign i­ ficare a V. E. n ell’atto che facendole profondissim ’in c h in o ------ . 131. Antonelli à Arezzo.

Paris, 22 m ars 1805.

Le départ du Pape et Vitinéraire de retour. Résultats heureux du voyage. Arch. Vat. 350, orUj.

Ho già significato a V. S. lllmil che la stravaganza dei tempi e la pessim a qualità delle strade hanno indotto la Stà di N. S. a dif­ ferire la su a partenza da Parigi. L ’ingresso però d ella buona sta­ gione e i m igliori riscontri, che si sono avuti dai viaggiatori circa le strade tolgono ad esso ogn i ostacolo, e g li fanno intraprendere senza tim ore di pericoli il viaggio verso la sua capitale. Proponen­ dosi di celebrare la Pasqua n ella città di Lione, conta il S. Padre di partire di qui circa li sei d ell’entrante m ese di aprile, e di pro­ seguire il giorno 15 la sua marcia. 11 suo convoglio sarà diviso in quattro colonne, una delle quali com incierà a sfilare giovedì pros­ simo. Per evitare le pessim e strade delle m ontagne A ppennine, onde rientrar la Toscana, stim a opportuno di pigliar da Modena la via di Bologna, e senza entrare questa città passar dietro le mura, e continuare il suo cam m ino verso lo stato di Etruria per passare a Firenze circa la fine di Aprile. Si fermerà due o tre giorni con quella pia e generosa sovrana, dalla quale ha ricevuto nel suo passaggio tante dim ostrazioni di

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No. 131-133: 22-23 mars 1805.

affetto e di divozione, e quindi entrerà per Arezzo lo stato ponti­ ficio, ond’essere il giorno dieci m aggio in Roma, seppure qualche im preveduta circostanza non produrrà qualche alterazione di tempo. Mi credo in necessità di dare a V. S. Illma questa notizia, perchè possa servirle d ’intelligenza e di regola. Non sto a ridirle quanti significanti siano stati' i vantaggi, che la presenza del S. Padre ha recati alla religione, perchè sono tanto notori, che ne han parlato i pubblici fogli, e le lettere. Il di più si riserva il S. Padre di pub­ blicarlo n ella su a allocuzione ài primo concistoro, che terrà tornato in Roma. Intanto colla solita distinta s tim a ------ . 132. Consalvi à Arezzo (N. 70).

Rome, 23 m ars 1805.

Accusé de réception et avis d’envoi. A rch. Val. 300, orig.

In regola ho ricevuto il dispaccio di V. S. Illma degli 8 febraio decorso. Al riscontro che per sua intelligenza le ne reco, unisco il foglio, al quale per il di più m i riporlo, e n u li’altro occorrendomi di aggiungerle, con la solita vera stim a -------. 133. Gonsalvi à Arezzo.

Rome, 23 m ars 1805.

Réconciliation peu probable avec la Russie. La date et l’itinéraire de retour du StrPère. Arch. Vat. 350, orig. en partie chiffré, et déchiff. en m arge, de la m ain d ’A rezso.

La di lei cifra dei 18 febraio, che incom incia « Non ho che repli­ care » fà egualm ente [onore ai suoi talenti che al suo cuore, e non si possono rilevarne m eglio, nè con più attaccam ento alla S. Sede di quello ch’Ella fa le ragioni, che vi sono esposte. Il silenzio che si osserva da Pietroburgo col S. Padre, con lei, e coll’ambasciatore russo in Vienna, non dando risposta su ll’affare del Vernègues, nè su lla lettera di N. S., indica chiaram ente la poca buona volontà che si ha di riconciliarsi per ora.] N ell’ordinario corrente mi è mancato il piego di Parigi, che doveva essere dei 2 marzo, e lo riceverò poidimani, spero, con quello ancora dei 9. D alle lettere di Genova si sà che le lettere di Parigi dei 7 non dicevano cosa alcuna positiva del giorno della partenza del S. Padre. Si dice per Roma che doveva partire il dì 19 marzo, ma io non sò questa voce qual fondamento abbia. I fogli di Parigi, che giungono fino al dì 8 marzo, nulla dicono di positivo sulla partenza del S. Padre, nè di quella dell’imperatore Napoleone, se-

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No. 133-134: 23-25 mars 1805.

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condo che si scrive da Genova, dove tali fogli erano giunti. Da Firenze mi scrivono che una lettera del Sig. Card. A ntonelli dèi 2 marzo diceva che il S. Padre passèrebbe per Parma nelle prime settim ane di aprile. Ecco tutto quello che io sò circa il ritorno del S. Padre lino a quest’oggi. Ma dal tutto insiem e non dubito punto, che la sua partenza da Parigi siegua alla fine di marzo al più tardi. Ancora non mi è noto se passerà per la R om agna o per la Toscana, il S. Padre scrisse che passerà per la Toscana, se sarà tolto il cor­ done a quella epoca, lo che finora m i è ignoto, nè so cosa prevederne.. P. S. Sono le ore due. In questo m om ento ricevo la notizia, che Mgr M artinelli1 è passato a ll’altra vita in R im ini. Ignoro il carat­ tere e le circostanze della m alattia.

134. Arezzo à Consalvi (N. 40).

Dresde, 25 m ars 1805.

Les dispositions de Verncgues rentré en Russie. Silence significatif de l’empereur Alexandre. Projet d'entente entre la Russie et la France. Retard apporté au retour du St-Père. A rch. Vat. 352, oriy. chiffré et m in.: 354, déchiff. daté d u 18 a vril; 342, f. 105100, cop.

Non m i sorprende punto che l ’anim o di V. E. Γsia rim asto ama­ reggiato dalle relazioni che contengono i m iei dispacci degli 8 e 15 febraro su lla persona del Vernègues, com e rilevo dal venerato suo foglio giuntom i co ll’ultim o corso di posta. Non meno di lei ne rim asi amareggiato ancor’io, e sebbene sia egli partito da Vienna con l ’anim o di rendere al g o v ern o . pontificio la dovuta giustizia, non la scio di vivere in qualche timore, che arrivato a Pietroburgo le insin u azion i dei m alevoli, e la stessa sua prava tendenza, non gli abbiano risvegliato i sopiti sentim enti di avversione e di m ali­ gnità. Il non vedere ancora risultato alcuno della lettera scritta dal S. Padre a ll’imperatore A lessandro accresce questo m io timore, tanto più che colà non cercano ragioni, ma pretesti per continuare nélla m assim a d i non aver corrispondenza con chiunque possa essere sospetto di parzialità per la Francia, seppure non volesse dirsi che si aspetti a rispondere l’epoca del ritorno di N. S. nei suoi domini, il che non crederei im probabile. Le ultim e nuove venute da Berlino portano che il generai russo V en zin gerod e,2 dopo aver fatto infruttuosam ente tutti i tentativi 1 Mgr L u ig i M a rtin elli, p réfet d e s a r c h iv e s d u S t-S ièg e. a L e g é n é ra l F erd in a n d F éo d o ro v itch V in zin g ero d e (1770-1818); il se r v it d ’abord d a n s l e s a r m ée s a u tr ic h ie n n e s , p u is p a s sa a u se r v ic e d e la R u ssie e n 1797. Il fu t nom m é g é n é ra l e n 1802. D ans la s u it e il r ep a ssa d a n s le s arm ées d ’A u trich e pou r r ev e n ir e n co re u n e fo is d a n s c e lle s d e R u ssie .

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No. 134-135: 25-29 mars 1805.

per decidere la Prussia alla guerra contro la Francia, abbia doman­ dato il passaggio per sessanta m ila R u ssi per gli siati prussiani, ma che essendo sopravenuto in questo frattempo un nuovo pro­ getto d i conciliazione per parte dell’imperator Napoleone, erasi tosto spedito un corriere a Pietroburgo per riprendere le negoziazioni. Dicesi che questo progetto conteneva l ’offerta d ’indennizzare con­ venevolm ente il re di Sardegna, di evacuare il regno di Napoli, purché sieno evacuate dalla R ussia le sette Isole, di rendere indipendente l’Olanda, e di rimettere in terza mano l’elettorato di Hannover. Alcune gazzette vogliono che il S. Padre farà la Pasqua in Pa­ rigi, e ciò si rende credibile in vista del silenzio che ora osservasi su l tempo della sua partenza. Questo ritardo affligge tutti e deve riuscir ben m olesto a V. E. Pure io non voglio ancor disperarmene. Chi sà che le nuove disposizioni s u ll’Italia non sieno causa che si ritenga così lungam ente il S. Padre, ed in questo caso bisognerebbe dire che egli non fosse estraneo a queste nuove disposizioni per il ricupero delle sue provincie, o di alcuna di esse.l E per fin e ------ .

135. A rezzo à Cons a lv i (N . 41).

D resde, 29 m a r s 1805.

L ’affaire du vaissea u ru sse n au fragé s u r les côtes du territoire pontifical. L a correspondance de Vernègues gardée p a r Consalvi. Le chevalier O’H ara. L e P ape en France. Arch. Vat, 352, orig. en p a rtie chiffré et m in . aulogr.; 354 dêchiff. d a té du 18 a v ril; 342, f. 107 cop.

Rispondo brevem ente al dispaccio e lettera di V. E. dei 9 marzo, accludendole copia d ell’articolo che ffarò inserire nella Gazzetta di Amburgo affine d ii render noti i caritatevoli riguardi del governo pontificio verso l ’equipaggio della polacca con bandiera russa nau­ fragata nella vicinanza di Torre Vittoria. ΓΙη questo modo la cosa sarà generalm ente conosciuta in Pietroburgo, ed io non avrò il di­ spiacere di veder rimanere le mie lettere senza risposta, com e spesso accade in questi tempi. Ho creduto solo di abbreviare il racconto, perchè non paia una cosa affettata. Mi com piaccio di sentire che le carte originali del Vernègues sien o in mano di V. E., e che possano restituirsi ad ogni richiesta. Sù di che prego ΓΕ. V. di osservare che il dubbio di essersi le m edesim e spedite in Francia insiem e col prigioniere non era del Vernègues, ma mio in conformità di ciò che suole praticarsi in sim ili casi. Il cavaliere O’Hara è già partito per Vicenza insiem e con la contessa Tolstoy. Subito che lo saprò arrivato, gli scriverò per

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t

No. 135-13(5: 29-30 mars 1805.

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m anifestargli i sentim enti di riconoscenza del S. Padre e di V. E. per tutto ciò che eg li e la detta contessa hanno operato nel noto affare del Vernègues. Quanto a ll’ambasciatore, non giudico oppor­ tuno di fargli per ora alcu n ’ufficio per non compromettere il cava­ liere O’Hara, che m i ha estrem am ente raccomandato il segreto. Ricevo oggi una lettera di Mgr Gavotti dei 16 marzo, che non m i fa punto m enzione della im m inente partenza del S. Padre,1 prova che le gazzette non sonosi ingannate n ell’annunziare che avrebbe eg li fatta la Pasqua in Parigi. E d ivotam en te-------.

Document annexé :

'■ Florence, 7 mars.

Arch. V at, 352, cop. jo in te à la lettre précédente; 342, f. 107-108, cop. Le vol. 352 contient, p a rm i une lia sse de m in., une au tre cop., de la m ain (Γ A rezzo, et portan t p lu sieu rs ra tu re s: il semble que ce so it une m in.

On vient d ’apprendre q u ’un bâtim ent russe, commandé par le capitaine C onstantin Crinopoulo a fait naufrage dans la Méditer­ ranée tout près de Civitavecchia. Ce-bâtiment chargé de blé venait d’Ip sera d a n s le Levant et allait pour débiter sa m archandise à Li­ vourne, ou à Lisbonne. R ien n ’a été sau vé à l ’exception de l ’équi­ page com posé de 27 hom m es, qui tous ont réussi à prendre terre à Torre Vittoria. A ussitôt que le gouvernem ent romain en a été in s­ truit, par une su ite de ces égards qu’il a toujours professés au pavillon russe, il s ’est em pressé de leur fournir tous les m oyens de secours et de soulagem ent que leur m alheur pouvait exiger. On les a fait transporter à C ivitavecchia, on a abrégé à leur égard la quarantaine d’usage, on les a soignés, nourris, entretenus aux frais du gouvernem ent, et on continue de les nourrir même après la quarantaine, pour que le capitaine puisse avoir le temps de recevoir les réponses qu’il attend du consul russe résidant à Naples, à qui il s ’est adressé. Ce capitaine, ainsi que l’équipage, ont exprimé dans leur interrogatoire toute leur reconnaissance pour les secours reçus du gouvernem ent de Rom e au consul autrichien qui est chargé d ’assister tous les russes qui arrivent dans le port de Civitavecchia. 136. Gonsalvi à Arezzo (N. 72).

Rome, 30 m ars 1805.

Accusé de réception et avis d'envoi. A rch. Val. 350, orig.

In regola ho ricevuto il dispaccio di V. S. Illma degli 11 del ca­ dente m ese. A questo cenno, che le reco per sua intelligenza, unisco i fogli, a quali per il di più mi riporto, mentre con la solita vera s tim a ------ ,

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No. 137: 30 mars 1805.

137. Consalvi à Arezzo (N. 73).

Rome, 30 m ars 1805.

Les bruits de guerre entre la Russie, l'Angleterre et la France. Ce gui en résulterait pour les Etats pontificaux. Aucune nouvelle sur l'arrivée de Vernègues en Russie, et pas de réponse de l'empereur Alexandre an Pape. Vernègues « monstre d’ingratitude ». Cir­ constances de son arrestation à Rome. Le départ de Paris du Pape. Son itinéraire de retour. A rc h . Val. ,'t-ÏO. o riti, en p a rtie c h iffre , et t lr r h if f r .

Mi giu n se ieri l’altro il di lei dispaccio delli 11 marzo, che inco­ mincia « Contemporaneamente ». Sono giustissim e le riflessioni felle Ella vi f'à sulla improbabilità del pericolo che la guerra si accenda in Italia alm en per ora. È verissim o d ie restando pacilica la Casa d ’Austria, non è verisim ile che l ’Inghilterra e la Russia vogliano mettere nel regno di Napoli quindici o venti m ila uom ini, li quali uniti alli Napolitani divenuti pure cinquanta o sessanta mila, perchè la Francia possa facilm ente opporre subito ottanta mila e più, se vorrà! Vi è però da prevedere anche un caso. Chi può sapere se nelle segrete m anovre colla Casa d’Austria non siasi convenuto, che questa non si m uova adesso, perchè potrebbe tutto temere dai Fran­ cesi disoccupati, ma si muova im provvisam ente (i pretesti di rottura non mancano mai) quando già gli Anglo-Russi-Napolitani con forza assai im ponente si fossero avanzati addentro dell’Italia e dassero alle spalle ai Francesi? Questo caso può esservi, e questo solo mi fà temere, giacché senza questo io convengo che la guerra d’Italia non è verisim ile. Se questo accadesse, io non vedo come potressim o sperare di esser noi lasciati tranquilli. La Francia si muoverebbe subito ad occupare lo stato pontificio come posizione m ilitare, e certo amerebbe m eglio di far la guerra al nemico a Terracina che alla porta della Cisalpina. Allora Ella vede quali danni intrinseci per noi colle armate in casa, e quali relativi, perchè i nemici della Francia vi farebbero un delitto anche che noi potessim o dire: « Do­ m ine vim patior ». Preghiam o dunque assai il Signore che la pace continentale non si turbi. Il non aversi ancora da nessuna parte nessuna risposta sul Vernègues prova sino a ll’evidenza che non si vuole ora riannodare i legam i di corrispondenza, ma si arriva perfino a passar sopra alla civiltà, nemmeno rispondendo ad un sovrano, che ha scritto una lettera come quella del Papa. L’arrivo del Vernègues a Pietro­ burgo, anzi che giovare, avrà nociuto. Questo mostro d ’ingratitu­ dine giunge veramente ad eccitare tutta la esecrazione nel cuore anche il più pacifico. La sua lagnanza di non essere stato avvisato segretam ente è la più grande ingiustizia. Egli sa bene che, se lo fosse stato, era fermamente deciso di non partire e che si era imi-

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No. 137: 30 mars 1805.

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nito della patente russa a posta per resistere al governo e mettersi in casa del m inistro russo e farsi scudo col Noli me tangere, quia Caesaris sum·. Altro che col lare una pubblicità avrebbe potuto il governo farlo partire, malgrado la patente, in seguito di una bat­ taglia di note m inisteriali con questi m inistri russi, alli quali biso­ gnava ripetere a tuono alto che, ognuno essendo padróne in casa sua, il Vernègues non si voleva qui; dico a tuono alto, perchè si era protestato di volervelo ritenere ad ogni costo, ed Ella sà cosa sia il tuono e le pretese dei m inistri esteri in Roma. Ora io d i­ mando: poteva farsi questa pubblicità per far partire il Vernègues, chiesto e promesso alla Francia due mesi prima che avesse la pa­ tente russa, il Vernègues chiesto come reo di stato e di cospirazione contro la vita del chiedente? Il Vernègues, che per fatalità non si eia trovato, benché tanto cercato (per errore delle spie nel copiare il nome) e. che se si fosse dovuto lare partire a forza, piuttosto che consegnarlo, avrebbe ciò dato luogo ai Francesi a credere che il non averlo trovato tino allora sarebbe stato un pretesto per aspet­ tare che la patente g li giu n gesse? Certo che, se si fosse stati sicuri che il Vernègues avvisato ad aures fosse partito subito, poteva farsi un ’altro discorso, come suol dirsi. Ma questo era sicurissim o che non si voleva fare, e che anzi si voleva ritenerlo qui a tutta forza e ridurre il governo a fare una pubblicità. Basta il fin qui detto in difesa del non averlo avvisato. Non creda però che non possa dire anche molto di più, ma un delicato dovere mi fà contentare di questo.] Le lettere di Parigi del 9 marzo mi recano la notizia che p erii viaggio del S. Padre tutto era pronto, e che poteva succedere la partenza da un giorno a ll’altro; ma fino a quel giorno non era uscita la destinazione del giorno preciso. Mi scrivono perciò che credevano che sicurissim am ente avrebbe luogo la partenza alla fine di marzo. In un poscritto mi si dice che il ritardo non aveva alcun oggetto politico, ma bensì un oggetto sem plicissim o, quello cioè che non erano term inati i ritratti d ell’imperatore Napoleone per i regali da farsi alla com itiva del S. Padre. Da Genova mi scrivono che colle lettere dei 13 da Parigi si sapeva che per com modo delle im postature dei cavalli e delle guardie, le due partenze d ell’imperatore e del Papa 1 sarebbero accadute contemporaneamente, cioè quella del Papa, o due giorni prima, o due giorni [dopo] quella del­ l’imperatore, e che l ’epoca di questa sarebbe stata ai primi di aprile, e sicurissim am ente non più tardi della metà di aprile stesso. Questo è tutto quello che io ne sò a tutto oggi. Circa la strada che il S. Padre farà, cioè se passerà per la Toscana, o per Pesaro dipen1 II faut sa n s d o u te su p p léer non q u i m an q u e d an s l ’orig.

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No. 137-138: 30 mars 1805.

derà dal sussistere o nò in q u ell’epoca il cordone. Noi andiam o a fare una dim inuzione dei 21 giorni a i 14, e poi a gradi a gradi caleremo ai 10, ed ai 7, e qui si fermeremo, nè toglierem o il cordone, se non lo tolgono g li altri governi limitrofi. P. S. ΓΝοη posso trattenermi di aggiungere queste righe dopo ricevute le nuove di Parigi con il corriere napolitano. Ecco che il S. Padre è stalo testim onio del passaggio delle legazioni dalla re­ pubblica al nuovo regno; passaggio fatto sotto i suoi occhi mede­ sim i. Io non fò altra riflessione. Certo non si potrà dire che il Papa è andato a Parigi per affari temporali.! P. S. In questo punto è arrivato un corriere napolitano e mi ha recato da Parigi le lettere dei 19 marzo. In esse mi si dà la notizia decisiva della prossim a partenza del S. Padre, e m i si ac­ clude l’itinerario. Il S. Padre partirà ai 3 di aprile; farà la Pasqua in L ione; non anderà in Milano, passerà per la Toscana, e non mi si parla in ciò di su ssisten za o non sussistenza di cordone ; passerà non per Siena, ma per Perugia, e sarà in Rom a il 10 maggio. Mi si danno ancora le nuove del regno italico, le quali Ella vedrà nei pubblici fogli.

138. Consalvi à Arezzo.

Rome, 30 m ars 1805.

Nouvelles diverses. A rch. Vat. 350, ori//.

Con la staffetta di Mantova di sabato scorso si è ricevuta la notizia che dopo tre giorni di malattia è passato in R im ini a ll’altra vita Mgr L uigi Martinelli, chierico di camera, e prefetto degli ar­ chivi. Con le ultim e lettere di Terracina si è saputo che all’im proviso ha cessato di vivere Mgr Argelati, vescovo di quella città. Le lettere di Napoli qui giunte col corriere di lunedì scorso, si è avuto notizia che il Sig. Pr. Rezzonico, senatore di Roma, aveva sofferto un secondo vomito di sangue, e che malgrado i rimedi som ­ m inistratigli dal celebre medico Gotugno, dava m olto a dubitare di sua salute; è subito partito a quella volta il Sig. cavaliere Gio. Gherardo de R ossi chiam atovi dall’infermo. S. A. il Principe Ereditario di Baviera continua la sua dimora in questa capitale. N ell’occasione che si sono intrapresi i lavori al Ponte Molle per quella parte al di quà del ponte, si è osservato che anche la parte superiore aveva m olto patito, tanto che si era reso indispensabile, giusta il sentim ento dei periti, di metter mano sì all’una, che a ll’altra parte. Nel fare questa operazione s i è pensato di rifare il nuovo

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No. 138-140: 30 mars-ler avril 1805.

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pezzo d i ponte per dritto, facendo u n ’arco sotto la torre, e passando per il medesim o, e così evitare la voltata nel ponte, che si rendeva m olto incom m oda per la difficoltà e pericolo. Ciò ha incontrato l’approvazione di tutta Roma. Si và attualm ente lavorando con m olto im pegno, e sicuram ente al ritorno di S. S ul tanto il ponte quanto la nuova strada fuori la Porta del Popolo saranno commodam ente transitabili.

139. Arezzo au Gard. Antonelli.

Dresde, 31 m ars 1805.

Remerciements. Pas de nouvelles de Russie. A rch. Val. 352, m in . autogr.; 242. f. 106-107, cop.

Ho differito a rispondere agl’ultim i . pregiati fogli d i V. E. degli 8 e 12 febraro giu n tim i contem poraneam ente, su la supposizione che la partenza del S. Padre fosse im m inente, come tutte le lettere e pubblici a v v isi l’annuuziavano. Ora però che dalle posteriori no­ tizie posso congetturare ch ’egli sia per fare in Parigi un più lungo soggiorno, non m anco di adempiere questo mio preciso dovere, col ringraziarla dei consolanti riscontri che si è com piacciuta conununicarmi su la di lei preciosa salute e sopra o g n ’altra cosa, che lo concerne. Vorrei poterle dare in questa occasione qualche piacevole notizia sù le nostre cose di R ussia, ma disgraziatam ente non ne ho alcuno, m ancandom i tuttavia le risposte a m olte mie lettere scritte colà tanto agli am ici che al m inistero. Proseguirò a ritenere le bolle dei cinque vescovi della P olonia russa, attendendo la prima favorevole occasione per inoltrarle al loro destino. E divotam ente ------. 140. Arezzo à Consalvi (N. 42).

Dresde, I er a tr ii 1805.

' Avis d'envoi de deux lettres de Stedingk et réflexions. En vue de la reprise des relations diplomatiques. Arch. Vat. 352, orig. en partie chiffré, et m in . au togr.: 354, dèciti ff.: 342, f. 108, cop.

Accludo originalm ente a V. E. due lettere venutem i in dirittura da Pietroburgo sotto un m edesimo involto. Sono am endue del Sig. ambasciatore di Svezia, barone di Steding. Vedrà dalla prima quanto abbia egli gradito l ’uffizio da me passatogli a nome del S. Padre e su o per le attenzioni usate al mio uditore, e per l’impegno costantem ente dim ostrato a pro nostro. Quanto poi alla seconda, ho tutti i m otivi di credere che dov’egli parla Tdel Vernègues, abbia voluto piuttosto indicare i sentim enti del m inistero, che esprimere Nonciat. de Russie.

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No. 140: 1er avril 1805.

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i suoi. E difatti non è supponibile che un’uomo di buon senso, qual’egli è, confonda Roma colla Francia, e attribuisca ad una i pretesi torti dell’altra, servendosi di questa confusione per atte­ nuare, se non anche distruggere, il merito di un’azzione, che deve tanto più valutarsi, quanto maggiori ne sono state le difficoltà. Un tale stravolgim ento d ’idee e di cose non farebbe certamente l’elogio della sua dialettica.! Comunque sia, da tutto il contesto della let­ tera parmi di poter rilevare, ch ’egli non crede difficile nè lontana la possibilità di una conciliazione. Resta a sapere cosa debba e possa farsi per affrettarne il momento. Io non so imaginario, ma lo presserò sù questo articolo nella replica che mi dispongo a fargli, e di cui avrò l’onore di mandarle copia. |~Le ultime notizie di Francia hanno sbalordito tutti, ed il titolo di ré d ’Italia fa fare delle lu n gh e e serie m editazioni. Addio nostre lu sin gh e su lle legazioni. S i assicura che il viaggio delPimperator di Allem agne non avrà più luogo. A ll’opposto! si crede che in breve il S. Padre farà m ossa da Parigi per restituirsi nè suoi do­ m ini. E senza p i ù -------.

Annexe 1 : Stedingk à Arezzo.

St-Pétersbourg, 28 février 1805.

Au sujet des services rendus p a r Stedingk à Alvisini après le départ d'Arezzo. Arch. Vat. 362, ori//, antogr.; 342, f. 108-109, cop.

M onseigneur, J’ai été bien agréablem ent surpris en voyant pai· la lettre de V. Exc. du 9 novembre que S. S t * · / . ;

No. 226: 26 octobre 1805.

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fece le su e istanze acciò fossero preparati i viveri, i foraggi, gli alloggi e i mezzi di trasporto, ed il tutto con speditezza, dovendo sollecitam ente seguire un tal passaggio. La rapidità annunziata del transito non lasciò di essere imba­ razzante per i necessari approvigionam enti, trattandosi di un corpo di 20 m ila uom ini. Si diedero ciò non oslnute con la spedizione di un corriere le più energiche disposizioni su tutta la lin ea tran­ sitabile a scanso di quei disordini, che la m ancanza del necessario avrebbe potuto occasionare alla truppa. Incom inciato questo passaggio, li primi corpi giunti in Ancona im provisam en te e malgrado le più vive rim ostranze ed opposizioni fatte in voce ed in iscritto da quel Mgr delegalo, occuparono la fortezza e le batterie di quel porto neutrale. Vedendo Mgr delegato riuscita inutile qualunque opposizione e rim ostranza, spedì un corriere con l’annunzio di questa im provisa occupazione. Quale sia stata la sorpresa e il cordoglio del S. P. alla inaspettata notizia di tale occupazione, è più facile a compren­ derlo che ad esprimerlo. Mi ordinò pertanto S. Stà di dar subito una nota a questo Em° Fesch per rappresentargli la sua sorpresa e la sua sensazione in vedere che sotto la sem plice intelligen za di un passaggio, contro ogni aspettazione, contro la neutralità dello stato pontificio, e contro le stesse intenzioni d ell’imperatore e re Napoleone, da cui non po­ teva m ai credere em anato un tal’ordine, si fosse con un colpo di mano occupata quella fortezza e porto, ed avesse la truppa con­ vertito im provisam ente l’ospizio m om entaneo in una permanente stazione, ed il transito richiesto in una occupazione. Mi ordinò al tem po stesso la Stà S. di fare in suo nom e istanza formale acciò la truppa francese avesse senza ritardo evacuato i porti occupati di Ancona, volendo continuare a m antenere intatta ed inviolata quella neutralità, che aveva adottato fin dal principio della guerra m arittim a, che era stata riconosciuta ed am m essa dalle potenze belligeranti e dallo stesso imperatore e re Napoleone, e che il go­ verno aveva conservato colla più scrupolosa, esattezza. Io m i feci un dovere di eseguire gli ordini di N. S. inviando una tal nota a ll’Em0 Fesch, il quale rispose che di nulla era state prevenuto dalla su a corte, nè dai generali francesi, e che andava a far note le rim ostranze e le dim ande del S. P. Poco dopo questa risposta giunse una nuova spedizione da A n­ cona con la notizia tanto più desolante quanto si è quella che tutto l ’intiero corpo retrogrado dal regno di Napoli e forte, come ho già detto, di 20 m ila teste, andava a stazionarsi dentro lo stato pontificio e guarnire tutta la lin ea del littorale Adriatico da Ancona fino a S. Benedetto, e che questa truppa, all’infiiori del soldo, doveva

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No. 226: 26 octobre 1805. tessere com pletam ente alim entata e m antenuta a spese dell’erario pontifìcio tenendone conto per esserne poi rimborsato. Se così grande e così vivo fu il dolore e la sensazione che fece n e ll’anim o di N. S. la notizia della occupazione del forte e porto di Ancona, Ella può im m aginare quanto è stata sensibile al suo cuore questa seconda notizia fino al segno di avere sconcertato no­ tabilm ente lo stato fìsico di sua salute. Il carattere pacifico del S. P. n el dolore di veder riaccesa la guerra anche nel continente provava alm eno un conforto in quella tranquillità e sicurezza, che procurava ai suoi popoli lo stato neu­ trale, e il vederlo alterato dalla truppa francese ed esposto ai di­ sastri della guerra ha m esso il colm o alle sue angustie, e mi ha perciò ordinato di dare una nuova nota a ll’Em0 Fesch per ripetere con m aggior vivezza le istanze per la pronta evacuazione della truppa francese da tutto lo stato pontificio, e per significare al m edesim o al tempo stesso la fisica im possibilità di far fronte alle spese occorrenti pel m antenim ento della truppa (spese che si cal­ colano ai 10 mila e più piastre al giorno, oltre le prime spese e le straordinarie), essendosi già vuotate tutte le casse ed erogate somme vistose per il passaggio e pel m antenim ento dei primi giórni, di modo che si ordinava a Mgr delegato che facesse intendere ai co­ mandanti che pensassero essi alla spesa per i viveri e foraggi alla truppa, e tutt’altro che occorreva, non essendo possibile, che a ciò più potesse pensare l ’erario pontificio, il quale ancorché sospen­ desse di pagare il debito pubblico e }e mercedi dei salariati (ope­ razioni però da eccitare il m assimo m alcontento contro il governo e contro la stessa truppa francese) e ancorché im piegasse in tali forniture tutte le sue rendite, neppur basterebbero non arrivando certam ente le rendite del principato a diecim ila piastre quotidiane. Il Sig. Card. Fesch ha risposto che com ’era ignaro della prima, così lo è di questa seconda misura, che andava subito a scrivere, come in realtà ha fatto, al vice-re d ’Italia, al m aresciallo Massena e al generale St-Cyr tanto su lle ripetute istanze di S. S tà per l’eva­ cuazione delle truppe francesi quanto sulle decise intenzioni del S. P, dettate dalla fisica im possibilità di fare ulteriori som m ini­ strazioni alla truppa, im possibilità della quale egli stesso è con­ vinto, conoscendo m eglio di ogni altro le somme angustie e, dicasi pure, la massima m iseria d ell’erario pontificio. Si attendé da S. S ,à con impazienza qualche risultato, che gli ridoni quella quiete e quella tranquillità che ha perduto per tale avvenim ento. Di tanto debbo io rendere intesa V. S. lllma per comando de N. S., e con sincera s t im a ------ .

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No. 227: 26 octobre 1805. 227. Consalvi à Arezzo (N. 114).

Borne, 26 octobre 1805.

L'armée française occupe Ancône et stationne en territoire pontifi­ cal. Représentations faites pa r le St-Père auprès des belligérants. Accusé de réception de plusieurs dépêches et remerciements. Arch. Vat. 3ô0, orig. chiffré et dêchiff.

Quello d ie Ho previdi nella mia cifra dei 19 ottobre si è avve­ rato. Abbiam o Ancona occupata dai Francesi. Abbiamo pure sta ­ zionati tutta intera l’armata retrograda da Napoli dal confine di Fermo fino a Pesaro. Questa occupazione si è fatto sol io la domanda di puro transito, e senza preventiva inlelligenza. Il Sig. Card. Fesch realm ente nulla ne sapeva. Se sia fatta con l ’ordine benché segreto dato dall’imperatore Napoleone al generale St-Cyr, o di arbitrio, di questo finora non si sà. Il S. P. n ’è stato tanto com m osso e tale sensazione di so r p r e sa c i d o lo ree di indignazione gli li a fatto un fatto come inaspettato, e in tal maniera eseguito, che ha sofferto dei vom iti, ha fatto chiamare a Castel Gandolfo il Card. Fesch, e gli ha parlato nei sensi più risoluti. Alla dimanda della più solle­ cita evacuazione ha unito la decisa dichiarazione, che dai riguardi di neutralità è m esso nella im possibilità morale, e dall’assoluta im potenza d ell’erario è m esso nell'im possibilità fìsica di som m ini­ strare a ll’arm ata francese l’occorrente del soldo in fuori, come si pretende, il che m onta a circa dodici m ila scudi al giorno, somma che supera tutta la intera entrata d ell’erario, e perciò ha fatto di­ chiarare ai generali che vi pensino da loro a costo di soffrire una esecuzione militare. Mi ha anche ordinato il S. P. di far conoscere al m inistro austriaco qui residente, e per di lui mezzo al m inistero delle altre due potenze belligeranti, che la S til S. non ha avuto alcuna parte a tale occupazione e stagione d ell’armata francese, e che ha fatto e fà tutto il possibile per farla cessare, e tale signifi­ cazione (che non è opportuno che Ella palesi per il prudenziale riguardo d i non far credere alla Francia che siasi fatto per accusa ciò che si è fatto , per sola scusa e giustificazione propria, e per ciò appunto lim itatam ente alle sole corti belligeranti, e non alle altre) tale significazione, dico, l’ha fatta fare a ll’oggetto che non si ri­ guardi lo stato ecclesiastico come nemico, ma che conserva quanto è da sé la su a neutralità. E di fatti si è assicurata in Ancona la piena sicurezza dei bastim enti im periali e sudditi e corrieri ed effetti. Si vedrà quale esito avranno le rappresentanze fatte con tanta energia. Il danno è inevitabile. Ella può im m aginare la sensazione che tal vicenda ha prodotto in Roma e nello stato. P. S. G iunge al mom ento la posta di V enezia della settim ana scorsa, mancando, quella del corrente, e m i reca i di lu i dispacci

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No. 227-229: 26 octobre-ler novembre 1805.

dei 27 e 30, e lettere tre, e rispondo brevemente a tutti, mancando il tempo materiale. A quello dunque dei 27 che incom incia « Se deve darsi », altro non ho da rispondere, se non mostrarle nn vi­ vissim o gradim ento della sì grande sua esattezza e diligenza nel darmi le notizie correnti e interessanti. Dico lo stesso relativamente agli altri dispacci dei 27, 30 settembre, che incom incia « Fra la m oltitudine », e q u ello dei 30 che incom incia « Le nuove ». Rap­ porto a questi devo aggiungere un particolare gradim ento ancora per ciò ch'Blla mi rimarca relativam ente alle tre provincie nel caso che si muti lo stato d ell’Italia. Le riflessioni e il suo interesse non può essere più vivo e più utile alla S. Sede. Comunicherò al S. P. i suoi dispacci per farne tutto il merito a lei dovuto. 228. Arezzo à Consalvi.

Dresde , 28 octobre 1805.

Irrégularité des courriers. Déplacements de l'empereur de Russie. Le passage des troupes prussiennes. A r c h . V at. 35 2 , o r ig . a u to g r . (en tête, tle la m a in d e C o n s a lv i: Si accusi; e t a u clos: Al Sig. Abate Baldini); 35 2 , m in . a u to g r .; 442, f. 776', cop.

Prosiegue l’interruzione delle poste. N iuna lettera d’Italia mi è giunta dopo quelle dei 24 settembre. Mi figuro che l’istessa sorte avranno le mie, o sia che vadano per la via di Auspourg o per quella di Vienna. Non ostante scrivo ancor oggi per inviarle un bultettino offìziale venuto a questo m inistro di Francia, e per dirle che l ’imperatore Alessandro dev’essere giunto a Berlino sino da ieri. Si crede che di là farà ritorno a Poulawy e non anderà a Vienna, com ’era forse il primo progetto. 11 passaggio de’ Prussiani non ha avuto ancor luogo, ma sono qui i com m issari per preparare i quartieri. E senza p i ù -------. D o c u m e n t a n n e x é (co p ie d e la m a in d ' A r e z z o ) : B u lle tin s u r le s é v é n e m e n ts m il i ta i r e s , d a té d e B e r lin , 2 B r u m a ir e , a u X IV .

229. Arezzo à Consalvi (N. 76).

Dresde, 1er novembre 1805.

L'empereur de Russie à Berlin: son itinéraire. Marche des troupes prussiennes. L'archiduc Antoine en route pour Berlin: but pré­ sumé du voyage. Nouvelles des opérations militaires. La neu­ tralité de Naples. A r c h . Vat. 352, m in . (a u to g r . d e p u is 1 fatti son certi...); 3 4 2 , f. 170-170, cop. L ’o r ig . d e celte d é p êch e n ’e s t p a s p a r v e n u à H ome.

L’imperatore Alessandro arrivò a Berlino il dì 25 dello scaduto. 1 cannoni della fortezza e de’ bastioni cominciarono a tirare quando

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No. 229: Ier novembre 1805.

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ei giunse alla prima posta. Le guardie del corpo scortarono l’impe­ ratore dalla prima posta sino a Berlino, ove tutta la guarnigione era sotto Farmi. G iunto egli alla porta, montò a cavallo e passò in rivista le truppe, traversando tutte le fila tanto della cavalleria che della fanteria. Quindi fatta colazione dai fratelli del ré, partì per Potzdam. Il ré gli venne incontro fin fuori della porta. La regina scese sino a basso alle scale. Grandi sono stati gli applausi e gli evviva fattigli in Berlino ed in Potzdam, e grande la cordialità che di mostratisi scam bievolm ente i due sovrani. Ai 29 o 30 dovea par­ tire da B erlino per W eymar passando per Leipzig. Potrebbe darsi che al ritorno passasse per Dresda, to ne sto in attenzione per procurarmi l’onore di ossequiarlo, o alm eno di mostrarne la buona volontà. Le persone marcanti cbe trovansi al suo seguito sono il Pr. Czartoryski, il conte Tolstoy, gran m aresciallo di corte, il Sig. de W inzingerode, ed il Sig. di Novasilzoff. Q uest’ultim o è partito per Braunau, o v ’è il quartiere generale d ell’armata russa. Le truppe prussiane sono in piena marcia. Già vari regimenti sono passati per B runsw ick; in breve tutti i corpi delt’arm da sa­ ranno resi al loro respettivo destino. Martedì alle tre della m attina passò di qua l ’arciduca Antonio, fratello d ell’ imperatore di Germania. Era un piccolo legno e an­ dava a Berlino colla più gran diligenza. Sm ontò a casa del conte Zichi, m inistro cesareo. Non vi si trattenne che il puro tempo ne­ cessario per cambiare i cavalli. Lasciò una lettera per l ’arciduchessa sorella, m oglie di questo Pr. A ntonio di Sassonia, assicurandola che l ’avrebbé veduto al ritorno. Si crede che l’oggetto del viaggio sia di com unicare a ll’impera­ tore di R ussia e alla corte di Berlino le proposizioni di pace che dicoùsi fatte d all’imperator Napoleone. Ecco come si racconta la cosa ch ’io però non garantisco. Si suppone cbe im m ediatamente dopo la battaglia e presa di Ulm, l’imperator Napoleone abbia scritto una lettera a ll’arciduca Ferdinando, recatagli in Egra da u n ’aiutante del Pr. Murat, nella quale offre di rimetter le cose a term ini del trattato di L uneville senza esigere alcun compenso per le spese della guerra e pel riscatto de’ prigionieri, purechè l’Austria faccia ritirare le truppe russe e si metta ancor essa sul piede di pace. A ggiunge però che intanto non cessa di marciare verso Vienna, ove se gli si darà il tem po di giungere col procrastinai· la risposta, le condizioni .saranno ben diverse di quelle che adesso esibisce. L’arciduca Ferdinando lia recato egli stesso questa lettera a Vienna, e di là si è spedito a Berlino l’arciduca Antonio. I fatti son certi, cioè a dire che l ’aiutante abbia rim essa una lettera a ll’arciduca Fer­ dinando, che questi sia subito partito per Vienna, e che di là sia an­ dato a Berlino l’altro arciduca; le illazioni sono finora congetturali.

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No. 229: Ier novembre 1805.

Nella supposizione che la cosa sia vera, si crede che la R ussia non avrà difficoltà ad approvare tali proposizioni, e l’Austria, qua­ lunque sia il sentim ento degli altri, non dee bilanciare ad accettare un partito che può solo salvarla e trarla di un conflitto cotanto disuguale. Alcune gazzette tedesche riferiscono che 25000 R ussi siano già entrati n ell’Annover ed· abbiano investita la fortezza di Ratzbourg; che questi saranno seguiti da 12000 Inglesi ed 8000 Svedesi; e che di tutte queste forze, riunite che saranno, prenderà il comando il ré di Svezia. Dicesi che il piano sia d ’invader l’Olanda, di facili­ tare lo sbarco della grande spedizione inglese, e di attaccar quindi la Francia. Resta a vedere se Napoleone, che si trasporta ove il bisogno lo esigge colla rapidità e la forza del fulmine, darà lor tempo di eseguire siffatti progetti. Intanto i R ussi sono in una posizione che o debbono battersi con isvantaggio, o rincular dietro Vienna. In ambedue i casi vi è molto a temere per quella capitale qualora non si verifichi l’anzidetta notizia a cui, a dir vero, non saprei dar m olta credenza. Gli ultim i dispacci di V. E. sono del 21 settembre (e non 24, come per isbaglio le scrissi) e del 5 e 12 ottobre; onde manca l ’in­ termedio del dì 28 settembre, ove debbon’essere inclusi i rescritti per le grazie chieste dallo Sradurski. Se V. E. crede, potrebbe m an­ darmi un duplicato di detto dispaccio e delle pezze in esso con­ tenute. La nuova Ch’Ella mi dà della convenzione fatta in Parigi, colla quale si ammette la neutralità del ré di Napoli, e gli si abbandona la difesa de’ suoi porti, m i sorprende non poco, perchè nè le lettere particólari, nè alcun pubblico foglio ne dà il m inim o cenno. Dirò più, mi pare anche contradetta dai fatti, onde ne attendo la con­ ferma. È certamente una gran disgrazia, che chi rappresenta costì la Francia sia del carattere ch ’Élla mi dice; ma le circostanze son tali, che bisogna andare adagio, e non fare alcun passo che possa ecci­ tare il rissentim ento di chi va a prendere in Europa una sì decisa preponderanza. Chi sa? Dio non opera a caso, e non permette senza motivo sì strani avvenim enti. E per fine d iv o ta m en te-------. P. S. Si sente in questo punto che siavi stato un fatto d’armi presso H ildesheim tra i Francesi, ché volevano forzare il passo sul territorio prussiano, ed un corpo prussiano comandato dal generale Buller con grave perdita dei primi. La nuova merita conferma.

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No. 230-232: 2 novembre 1805. 230. Consalvi à Arezzo (N. 115).

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Rome, 2 novembre 1805.

'Le Pape revenu de villégiature. A r c h . V a l. 3 ò 0 , o r ig .

Non avendo in q u est’ordinario ricevuto alcun dispaccio di V. S. U lnia, stim o opportuno di darlene il riscontro a sua intelli­ genza. Martedì scorso 29 ottobre scaduto il S. P. fece felicem ente il suo ritorno in ‘Rom a dalla villeggiatura di Castel Gandolfo. Con la solita vera stim a·------ .

231. Consalvi à Arezzo (N. 116).

Rome, 2 novembre 1805.

Evacuation d’Ancône par les troupes françaises. A r c h . V a t. 3 ô 0 , o r ig .

Con un corriere straordinario giunto da Ancóna si è ricevuta la notizia, che la truppa francese, che aveva occupalo quella piazza e porzione dello stato pontificio, presso uno straordinario «m ovi­ mento si è posta in sollecita marcia alla volta di Bologna, e che i generali, i quali già si trovavano in Ancona, hanno assicurato, che il rim anente della truppa francese, che va venendo dal regno di Napoli, non farà che transitare per il territorio pontificio, dirigen­ dosi anch’essa alla volta di Bologna. Io mi affretto di parteciparle questa notizia n e ll’atto che con la solita vera s t im a ------ .

232. Consalvi a Arezzo (N. 117).

Rome, 2 novembre 1805.

L ’évacuation d’Ancône pa r les troupes françaises réclamée par le gouvernement pontifical. La neutralité observée p a r le Pape. Note de Fesch relative au séjour de l’armée française dans les Etats pontificaux. A r c h . V a t. 3 ô 0 . o r ig . c h if f r é e t d é c h iff. e n m a r g e , d e l a m a in





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No. 235-236: 9-11 novembre 1805.

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tificio. Già ne sono partiti due terzi, e va partendo il resto a mano a m ano, elle giunge, onde fra pochi giorni se ne rimarrà senza. Il generale St-Cyr, passando per Ancona, già si è diretto a Ferrara. È morto in Ascoli il Sig. Card. Archetti di male di orina. Il sena­ tor Rezzonico, che ha avuto n u ovi sgorghi di sangue, stà m eglio.

236. Arezzo à Consalvi (N. 79).

Dresde, 11 novembre 1805.

Alexandre Ier attendu à Dresde. L'archiduc Antoine arrivé. Even­ tuelles négociations de paix avec Napoléon. Dîner chez le ministre de Prusse à Dresde; la Prusse bien disposée envers la France. A r c h . V a t. 35 2 , m i n .: 342, f. 1 3 4 -1 8 5 , cap.

Ieri sera si aspettava l’imperatore Alessandro, ma non verrà che questa sera, ed alloggierà, per quanto pare, in casa del suo m inistro generai Canicoff. Si continua a credere che ei nòn si tratterrà qui che poche ore per riposarsi e veder la corte. Non si sà se di qui anderà a Praga o a Breslavia, e credo ch’egli stesso noi sappia. Quanto a .me, farò tutti i ten tativi per ossequiarlo, o almen vedere il Pr. Czartoryski, e quando non mi riesca nè l’uno nè l ’altro, ho già preparato un biglietto, che lascierò al principe per m anifestargli la mia buona volontà. Venerdì prossim o potrò dirgliene il risultato. È arrivato da Berlino l’arciduca A ntonio. A lloggia alla corte e si trattiene sino a ll’arrivo d ell’imperatore. Si dice che in seguito dei congressi tenuti e deliberazioni prese in Berlino tra l’impera­ tore Alessandro, il re di P russia e l ’arciduca suddetto, si spedirà a ll’imperatore Napoleone il conte di H augw itz per concertare un piano di pace onorevole. Secondo tutte le appareiìze, il conte di H augw itz troverà l’imperator N apoleone a V ienna, e così per un giuoco ben rim archevole della fortuna in men di due m esi avrà trattato con due diversi imperatori n ella capitale dell’Austria. Ieri questo m inistro di Prussia diede un pranzo al Pr. di Hohenlohe, com andante d ell’armata prussiana che passa attualm ente per la Sassonia. Io non vi fui, ma da persone che vi erano m i è stato riferito che il principe suddetto d istin se m olto questo m inistro di Francia, Sig. Durant, lo ringraziò delle attenzioni che usavansi a Parigi al principe ereditario suo figlio, d isse di avergli scritto di passare colà l’inverno, e che a primavera si sarebbe discorso del suo ritorno; fece m olti elogi dell'im peratore Napoleone, dicendo che n ’era uno dei più grandi ammiratori, e che soprattutto non sapeva lodare abbastanza il piano am m irabile d ell’ultim a portentosa cam ­ pagna, e disse in fine di sperare che la piccola brouillerie insorla fra lu i e la P russia non avrebbe avuto seguilo, travagliandosi con

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No. 2'it>-337: l l -ΐδ novembre 1805.

tutto l’im pegno dal suo amico L ucliesini per accomodarla. Questo linguaggio non indica disposizioni ostili. Non parlo delle nuove guerriere, giacché le gazzette sono in grado d ’informarnela m eglio di me. E d i vota men t e -------. 237. Arezzo à Consalvi (N. 80).

Dresde, 15 novembre 1805.

L'empereur de Russie à Dresde. Démarches vaines d1Arezzo pour obtenir une audience. Nouvelles de la (pierre. Le Pr. de Hohenlohe mandé près d Alexandre Ier. Amitié de l'empereur de Russie et du roi de Prusse. Eloge de l'électeur de Saxe. Départ de l’em­ pereur. Les nouvelles des opérations militaires lui font changer sa route. Le modeste équipage impérial. La visite du.trésor à Dresde. Mission du comte de Haugnùtz près de Napoléon. A r c h . V al. H ‘r i, m in . (a iito g r . d e p u is N e l p o c o t e m p o ... ju s q u ' il s i sa r e b b e o p ­ p o s to ); 34'J, /'. I dò- 100, cop.

L ’imperatore A lessandro è arrivato qui lunedì scorso 11 corrente, com ’io ne la prevenni a notte avanzata. Sino agli ultim i momenti si è credulo che andasse ad alloggiare in casa del suo m inistro, ove tutto era preparato per riceverlo; ma in fine ha egli accettato l’invito d ell’elettore, ed ha preso alloggio nel suo palazzo. Tutta la truppa è stata sotto le armi dalle 4 sino alle i l della sera. Il cannone ha com inciato a tirare dal punto che si è veduto spuntare la -carrozza d ell’imperatore, ed ha continuato per lungo tratto anche dopo il suo arrivo. L'elettore e tutti i principi della fam iglia in­ siem e co ll’arciduca A ntonio d ’Austria sono scesi a riceverlo sino alla portiera. L’elettrice e tutte le principesse gli sono venute in­ contro sino alla porta deU’appartumento. In somma ha egli qui ricevuto gli stessi onori che gli sono stati'resi a Berlino (fù u n ’equi­ voco che la regina di Prussia si trovasse a basso le scale; uscì solo sino a ll’ingresso del suo appartamento). L’imperatore si è trat­ tenuto in Dresda tutto il martedì, e ieri mattina (mercoldì 13) è ripartito. N ell’unico giorno che si è trattenuto qui ha assistito alla parata, ha visitato la galleria ed il tesoro, e la sera è stato al teatro. A corte non si è fatto invito, nè di m inistri esteri, nè di forastieri, alla riserva di alcuni Signori russi, che han pranzato martedì col l’imperatore alla tavola elettorale. Ma vèniam o a noi. La prima mia idea, come le scrissi, era di far visita al Pr. Czartoryski, e non trovandolo lasciargli un biglietto. Ma l'ora tardissim a in cui l’imperatore arrivò, l ’incertezza d ell’al­ loggio preso dal detto principe, la voce sparsa che l ’imperatore sa­ rebbe partito rindim ani, il m io im pegno infine di dargli in qua-

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No. 237: 15 novembre 1805.

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lunque ipotesi una testim onianza di ossequio, mi fecero preferire di dar corso al biglietto prima ancora di passare in persona a far visita al principe; ed eccole qui acclusa copia del detto biglietto. Affinchè poi non avesse a succedere alcun equivoco, ho stim ato bene di pregare con altro biglietto che pur le com piego,'il Sig. conte Marcolini, di farlo pervenire con sicurezza al suo destino. Il Sig. conle Marcolini m i ha gentilm ente favorito, e prevalendosi di quella fa­ m igliarità che le sue circostanze g li danno, di b u on mattino ha forzato la porta del principe neH’atto che faceva la sua toletta, ha consegnato in proprie mani il m io biglietto, e gli ha esposto il v iv o mio desiderio di esser presentato a S. Mu I. per com plim en­ tarla anche a nom e del S. P., il quale n u lla più anelava quanto di dare a S. Mu nuove testim onianze del suo attaccam ento, aggiun­ gendogli che egli, come suddito di S. S là, jio n poteva a meno di prender parte in questo affare. Il principe gli ha risposto che S. M'“ non trattenendosi a Dresda che poche ore, non voleva assolutam ente vedere alcuno, e che g li rincresceva perciò di non potermi servire. L ’indim ani poi mi ha fatto giungere per mezzo del m inistro Ganicoff la risposta che qui in copia le trasmetto. Ed ecco com e è finita la cosa. È fuor di dubbio che l ’imperatore ha m antenuto esattam ente la sua parola. N iuno gli è stato presentato nè dei m inistri esteri, nè dei forastieri di marca, e gli stessi suoi R ussi che qui si trovano non lo han veduto che di passaggio, alla riserva di quelli che sono stati alla tavola d ell’elettore. Nel poco tempo ch’è stato a Dresda g li sono arrivati 11 o 12 cor­ rieri, e quattro in una sola notte. Pare che non abbian portato buone nuove d a ll’armata austro-russa. Si dice che siavi stato un affare tra la sua retroguardia ed un corpo avanzato francese, in cui i R u ssi abbian perduto molta gente ed un generale v ’abbia lasciato la vita. L’im peratore avendo spedito qua e là le diverse ' persone che aveva condotto seco da Pietroburgo è ridotto a far tutto col solo Pr. Czartoryski. Molte volte riceve egli slesso i corrieri, apre i pieghi, m inuta le risposte, sbriga insom m a gli affari, ed affari che ogni giorno divengon più seri e spinosi. Martedì a sera mostrò desiderio di vedere il Pr. di Hohenlohe, com andante d ell’armata prussiana, che sta attualm ente passando per la Sassonia. Fu questi subito mandato a cercare ed invitato a cena d ell’elettore. L’imperatore gli parlò a lungo, e al levarsi di tavola gli disse che davagli l ’ordine di S. Andrea, sicuro che il suo padrone non vi si sarebbe opposto. Tutti convengono che regna tra lu i e il re di Prussia la più intim a corrispondenza ed amicizia. A questo proposito mi si racconta u n ’aneddoto, che io non garanti­

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No. 237: 15 novembre 1805.

sco, ma che non è per altro in verisim ile attesi i personaggi che vi rappresentano. Si dice che a Berlino i due sovrani suddetti siansi portati espressam ente alla chiesa ov’è sepolto Federico l i e là sulla tomba di Federico siansi giurata una fede eterna ed inviolabile. L ’imperatore Alessandro si è mostrato sodisfattissim o di questo elettore, e gli ha dato i m aggiori contrasegni di am orevolezza e di stim a. E realm ente questo principe è fatto per guadagnarsi l’amore e il rispetto di chiunque lo tratta. Si è osservato che nel mettersi a tavola non ha egli mai tralasciato il cristiano costum e di farsi il segno d ella croce, e fermarsi brevemente ad orare. L’imperatore senza mostrarne alcuna am m irazione l’ha im itato ed ha fatto ancor esso il suo segno di croce alla maniera dei Greci. Piacesse a Dio che vi fossero m olti principi a lui som iglianti. Avrei desiderato che il conte Marcolini avesse im pegnato l ’elettore a parlare per noi, e far finire una volta questo stato di apparente rottura, ma il conte non ha creduto di farlo in un momento sì critico ed in cui l ’atten­ zione d ell’imperatore Alessandro è tutta assorta in cose della più grande importanza, e che debbono necessariam ente disturbarlo. Nel partire di qua l'intenzione d ell’imperatore era di andare a Praga, e per là si è diretto, e su quella strada si sono fatti im po­ stare i cavalli. A poche m iglia però da Dresda ha incontrato un corriere, che g li ha consegnato dei pieghi, i quali contenevano la spiacevole notizia che i Francesi erano a Pilzen nella Boemia, che l ’imperator d’A ustria s ’era ritirato ad Olmiiz, e la fam iglia im pe­ riale in Ungheria. Allora ha egli fatto fermare, ha letto i pieghi con attenzione, ha tirato fuori una carta geografica, e dopo averla ben osservata, ha detto di far alto al primo villaggio. Colà è sceso ed è entrato nella casa di un contadino, ove poco dopo lo ha so­ praggiunto il Pr. Czartoryski. Si è trattenuto con lui circa due ore a scrivere, ed ha rispedito il corriere. Quindi ha inviato il Sig. Nariskin suo ciam bellano a ll’elettore per dargli parte dell’accaduto, ha regalato sette zecchini al buon contadino (tutto sorpreso di tale avvenim ento) per l ’ incom odo recatogli, e postosi in un battèllo ha passato l’Elba, mentre le carrozze sono andate a trovare il ponte di Pirna. G iunto a ll’altra riva d ell’Elba ha preso la via di Bautzen n ella Lusazia, ma l ’ora tarda non gli ha permesso di arrivarvi di giorno; e siccom e il cam ino è scosceso e pericoloso, e per altra parte non eransi ancora date le necessarie disposizioni per impostare i cavalli su lla nuova strada, ha dovuto trattenersi la notte del 13 in un piccolo villaggio a quattro o cinque m iglia da Bautzen, ove a stento si è trovato com e m alam ente alloggiarlo. La m attina del 14 è partito di buon’ora per Bautzen per passare di là a Breslavia, e quindi scendere ad Olmiiz, ove pare che vogliansi concentrare le forze.

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No. 237: 15 novembre 1805.

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Il suo equipaggio è m olto m odesto. Viaggia d’ordinario in una specie di calesse, o di cabriolè a quattro ruote col suo aiutante Liven 1Ilo col Pr. Gzartoryski. È seguito da due carrozze. Quantunque abbia preso, come il padre, il titolo di conte del Nord, e come tale renda le v isite anche ai particolari, pure e qui ed altrove ha ricevuto tutti g li onori dovuti ad un monarca sì grande. È m olto rim archevole l’aneddoto che vado a raccontarle. Il dì 12 corrente fu a vedere il tesoro, com e le ho detto di sopra. Gli fu colà presentata una tazza di legno, lavorata al torno da Pietro il Grande, la quale per una strana com binazione fu donata al tesoro dallo stesso Pietro il Grande il dì 2 novem bre del 1705, come porta la breve iscrizione che vi si legge al di fuori in lingua tedesca. Dopo quel tempo n iu n ’altro imperatore di R u ssia era venuto a Dresda. Alessandro 1° vi è comparso un secolo in punto dopo Pietro 1° nello stesso m ese e giorno. Ecco le poche cose che ho potuto rac­ cogliere, e che confusam ente lo riferisco. La figura, il carattere, l ’am abilita di questo principe, g li han guadagnato il cuore della corte e di quei pochi che hanno avuto la sorte di avvicinarlo. Il conte di H augw itz è partito da Berlino per il quartiere gene­ rale d ell’imperatore Napoleone. Si vuole che sia apportatore di un piano di pace, accom pagnato d all’espressa dichiarazione che non volendosi accettare si vedrà costretta S. M'“ Prussiana di far causa com une cogli alleati. La nuova non mi viene da cattivo canale, ma è troppo interessante per esser garantita sopra ’un sem plice rap­ porto. Accludo a V. E. un foglio d ell’Abeille du Nord, ov’è la nota rim essa dal gabinetto di Berlino al m aresciallo Duroc e al m inistro Laforèt, nota che non ho ancor letta in altri fogli, e che potrebbe arrivar nuova anche a V. E. Gli ultim i dispacci di V. E. sono del di 12 ottobre. Son due settim ane che ne son privo. E divotam ente — — .

Annexe I: Arezzo à Czartoryski.

Dresde, 11 novembre 1805.

Demande d'audience. Arch. Vat. 3ò2, min. autogr.; 342, f . 100, cop.

L’archevêque de Séleucie regarde com m e un vrai bonheur pour lui de se trouver à Dresde à l’occasion du passage de S. Mté l ’em1 Prince C hristophe A ndréiévitch Lieven (1777-1839), général russe et diplo­ mate. Il fut m inistre de la guerre, puis am bassadeur à Berlin et ensuite à Londres. Il m ourut à Rome. Sa femme fu t la célèbre Princesse Lieven, née Benkendorf, dont le salon à Londres, puis à Paris, fu t fréquenté p ar les hommes les plus distingués.

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S. S 1·’1 si trovava in Roma, e che quello e non altro doveva essere il soggiorno del Papa, e come capo della Chiesa, e come vescovo di quella capitale.! Ce voci che si erano sparse su l suo matrimonio colla Pr',ssa A ugusta, figlia unica di questo elettore, pare che sian si iutiera mente dissipate. Pare altresì che non debba avere più luogo il matrimonio tra questa stessa Principessa ed il Pr. M assimiliano suo zio, matrimonio di cui si è pure m olto parlato. Le nuove recateci dalli' ultime lettere di Berlino sono che il re di Prussia, oltre il margraviato di Anspach ceduto per la Baviera e i ducati di Berg e di Cleves per il Pr. Murat, cede pure alla Francia l ’altro m argraviato di Bai reut h per il m aresciallo Bernadotte, co-

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No. 279-280: 21-25 avril 1806.

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gnató del nuovo re di N apoli; che la guerra è già stata dichiarata d all’Inghilterra alla Prussia, e l’imbargo posto sopra tutti i basti­ menti prussiani; e che infine al barone di Hardenberg succede nel posto di principal m inistro il conte di Haugwitz. R icevo in questo punto il lungo dispaccio di V. E. dei 29 marzo 1 concernente la preda di un bastim ento con bandiera pontificia, fatta da una fregala russa. Il tempo che ho dovuto impiegare a deci­ frarlo mi toglie il modo di risponderle diffusam ente in quest’ordi­ nario. Le dirò in breve che farò tutto il possibile perchè i desideri di N. S. rim angano soddisfatti, conformandomi pienamente alle istruzioni di V. E. Nella settim ana veni urti, e forse anche venerdì prossim o potrò dirle qualche cosa di positivo. 11 m inistro russo a questa corte è il generai Canicoff, nonio di carattere timido e som ­ mam ente circospetto. Il Sig. d’A ntraigues non ha altra qualità che di attaché a questa m issione. V olesse Iddio che vi fosse modo di ripigliare le nostre relazioni colla R ussia; ma Ella conosce i tempi, le persone e la corte, non dico altro per ora:] E d iv o ta m en te-------.

280. Arezzo à Consul vi (N. 106).

Dresde, 25 avril 1806.

L ’affaire de la capture du bâtiment ponti/teal par mie fregate russe: Arezzo en a écrit à Czartoryski, at en informera le ministre de Russie à Dresde. Consalvi ferait bien d’en écrire à Mocenigo. A r c h . V a t. 3 5 4 , o r ijj. c h iffré cl d éch iff. d a té d u '22 m a i; 3 4 2 , f. 240-041, cop.

["Dopo la più matura riflessione fatta sul dispaccio ili V. E. dei 29 marzo decorso, risguardanle il bastim ento pontificio predato da una fregata russa nelle acque di Fium e, mi sono determinato di scrivere direttamente io stesso al Pi·. Czartoryski piuttosto che far­ gliene scrivere da questo m inistro russo Sig. Canicoff. D issi a V. E. che detto Sig. Canicoff è un uomo di carattere timido ed infinita­ mente circospetto. Se gli parlassi di questo affare, sono sicuro che o non vorrebbe caricarsene, o lo farebbe senza quella forza ed im ­ pegno che esige la natura del l’affare m edesim o. A ggiungo che non potendo io vederlo in sua casa, bisognerebbe che gli dassi un ren­ dez-vous altrove, e ciò potrebbe far nascere delle ciarle, e sapersi da chi non amo che sappiasi. In fine avendo io ricevuto risposta dal Pr. Czartoryski al biglietto scrittogli quando fu qui in Dresda, ho m otivo di lusingarm i che non vorrà negarmela adesso, e quando ancora me la negasse, avrò sempre riempito lo scopo propostomi d’istruirlo cioè pienam ente e convenientem ente dell’occorso. Siccome 1 Cette dépêche du 29 m ars m anque.

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No. 280-281: 25-26 avril 1806.

poi m olte cose non ho voluto dirle io stesso al principe, così ho preferito di scriverle ad un am ico sicuro, che gli consegnerà la let­ tera e l’appoggerà coi suoi buoni uffizi, dando alla stessa le più am pie ed estese spiegazioni. Non credo di dover mandare a V. E. copia di queste due lettere, perchè ridotte a cifra farebbero troppo volum e, e perchè tengo presenli le ragioni che Ella giudiziosam ente mi toccò sulla fine del suo dispaccio dei 2 marzo. Può per altro essere persuasa che ho posto n ell’estensione di esse lettere tutta la diligenza, energia e circospezione ad un tempo di cui è capace il mio debole talento. Per non aver poi il rimorso di avere trascurato il suggerim ento di V. E. riguardo al Sig. Canicoff, senza procurarmi un’abbocca­ mento espresso con lui, cercherò d ived erlo, e non solo l’informerò estesam ente d ell’affare, ma gli passerò una serie del fatto desunto dal m em oriale acclusom i da V. E. Parmi che questo è quel più che possa farsi in un tale em ergente. Ma ottenerem noi l’i uteri to'? Dio lo faccia. Certo è che a giudicarne dai fatti precedenti non v’è molto a lusingarsene. Non sarebbe male che V. E. scrivesse su questo proposito al Sig. conte Mocenigo, plenipotenziario imperiale nelle Sette Isole, pre­ gandolo o di dare egli slesso le opportune previdenze per la resti­ tuzione della preda, (piando ne abbia la facoltà, o di farla almeno mettere in sicuro, perchè non abbiano a dissiparsene i denari e gli effetti prima che giungano g li ordini da Pietroburgo per la restitu­ zione m edesima. Finalm ente prevengo V. E. che non potrò spedire le due lettere delle quali le ho parlato di sopra prima di lunedì prossimo 28 del corrente, onde sarò in tempo quando la posta non ritardi, di rice­ vere il suo posteriore dispaccio, e quindi le di lei istruzioni su l ’altro articolo del ripristinamento delle relazioni. Sebbene io sia di opinione che volendosi introdurre una sim ile trattativa, meglio sarebbe intraprenderla a Vienna che altrove, colla m ediazione di quella corte.Ί E d evotam en te-------. 281. Arezzo à Czartoryski.

Dresde, 26 avril 1806.

Réclamation au sujet de la capture du bâtiment pontifical p a r une frégate russe. A r c h . Vat. 3 4 2 . f. 243-244, cop.

C’est avec une entière confiance que j ’ai recours à V. Exc. dans une affaire qui intéresse infinim ent S. S ,é et tous ses sujets. U n bâtim ent avec pavillon papal appartenant à un négociant d’A ncône vient d’être saisi dans la mer Adriatique et mené à Corfou par tine

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frégate russe, comme V. Exc. verra par le récit que j ’ai l’honneur de lui en envoyer c i-jo in t.1 11 n ’y avait ni dans la cargaison, ni dans l ’équipage de ce bâtiment rien qui pût donner le moindre soupçon d’une direction contraire aux intérêts de S. Mlé l’empereur de R ussie. S. Sté est très convaincue que cet événem ent fâcheux est plutôt le résultat arbitraire des spéculations de quelques avides particuliers, que la suite d ’ordres donnés. Après tout ce que le St-Père a fait pour obtenir l’élargissem ent de M. de Vernègues, après l ’hospitalité la plus am icale que tous les R usses ont trouvée dans ses Etats, après le constant refus d’éloigner de Rome et de ses dom aines M. de Lisaldewicz, et ensuite tous les autres sujets de S. Mté I , et de fermer ses ports aux vaisseaux russes, qui au con­ traire y ont toujours joui de la plus grande liberté; après la fer­ meté q u ’il a montrée et qu’il montre encore au m ilieu des plus grands orages pour m aintenir sa parfaite neutralité; après les secours de tout genre qu’il a fournis à des sujets russes naufragés dans ses parages, et la protection spéciale qu’il a accordée à tous les négociants et voyageurs de cette même nation; après, dis-je, toutes ces marques de considération et d ’intérêt, qu’il devait sans doute, mais qu ’il s ’est bien em pressé de tém oigner à un monarque et à une nation si distingués, il ne pourrait se persuader que ce fût par ordre de S. Mté 1. qu’on en agît hostilem ent envers ses sujets, et qu’on leur ravît ju sq u ’aux dernières ressources d ’une existence pénible, et rendue m alheureuse par tant de désastres. C’est dans cette même persuasion (pie je m’adresse à V. Exc. pour la supplier instam m ent de vouloir bien faire parvenir ces ju stes réclam ations ju sq u ’au trône de S. Μ16 I., et d’en obtenir non seulem ent la resti­ tution dudit bâtiment, des effets et des hom m es qui y ont été faits prisonniers, mais encore les ordres les plus positifs pour la cessa­ tion de tout ce qui pourrait troubler à l’avenir le commerce des sujets de S. S lé. Je ne doute pas que V. Exc. ne veuille accueillir avec bonté ces respectueuses représentations, et qu’elle ne daigne interposer ses bons offices auprès de S. Mlé I. pour l’heureuse issue de cette affaire. Elle tien t vivem ent au cœur de S. Slé, qui s ’est toujours flattée de n ’avoir pas démérité les égards d ’un souverain qu’elle chérit autan qu’elle révère. Je suis* avec les se n tim e n ts----- -. 1 Cette note, q u ’il est in,itile de reproduire ici, relate le fait suivant: Joseph Sehelini, négociant à Ancône, av ait expédié à Fiume une barque com­ mandée par le patron Settim io Castracani, sous pavillon et avec passeport pon­ tifical. Cette barque était chargée de blé de Turquie. A son reto u r à Ancône, le patron rapportait une charge de planches et en même temps l’arg en t retiré de la vente du blé. Une frégate russe arrêta en route et cap tu ra la barque de Castracani.

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No. 282: sans date.

282. Arezzo à Serracaprioln.

Sans date.

L'affaire du bâtiment pontifical capturé par la frégate russe. Dou­ leur causée an St-Père après tontes les attentions qu’il a eues envers la Russie, et que lui reprochent les ennemis de la Russie. La présence des Français à Ancóne ne justifie pas cette capture. Arch. Yat. 342, /'. 24Ô-247, pop.

Eccomi di nuovo al caso di ricorrere alla vostra amicizia per pregarvi di passar l’acclusa al Pr. Gzartoryski. e di appoggiarla coi vostri buoni uffizi. L’affare di cui si tratta è il seguente. Un basti­ mento anconitano, dopo di aver venduto a Fiume nella Dalmazia austriaca il suo carico di granturco, mentre lornavasene col prezzo ritrattone e con altro carico di legnam e colà preso, quasi al sortir del porto è stato assalito, predato e condotto verso Corfu da una fregata russa, benché avesse spiegata bandiera pontificia, e niun sospetto potesse formarsi di direzione contraria agl’interessi della R ussia. Questa notizia ha cagionato il più vivo dolore nell'anim o del S. P., non solo per la cosa in se stessa, ma più ancora per la circostanza in cui ciò avviene. Difatti come non sarà egli afflitto nel vedersi trattar da nem ico dalla R ussia in un tempo che soffre i più gran guai appunto per non aver voluto acconsentire a cacciar i Russi dai suoi stati, a chiuder loro i suoi porti, e a confederarsi colla Francia? Non parlo di tutte le pene datesi da N. S. per otte­ nere la liberazione del Vernègues, annunziandone egli stesso di suo pugno all'imperatore Alessandro il felice successo: non parlo delle attenzioni senza numero usate a tutti i R ussi, che sono venuti nei suoi dom inii, e che vi han trovato l’accoglienza e l ’asilo il più am i­ chevole. Non parlo della costante negativa di allontanar da Roma il Sig. Lisakiewicz, non dei soccorsi som m inistrati con profusione ai marinai di un bastim ento con bandiera russa naufragato sul littorale pontificio; non della fermezza dim ostrata nel sostenere la sua neutralità a fronte dei più gravi rischi; non infine della leale, nobile e coraggiosa condotta da lu i tenuta riguardo al re di Napoli, ch’è pur un alleato ed am ico della Russia, non solo nelle circostanze ultim e, ma anche nelle antecedenti. Ed a questo proposito non farò che citarvi l’ultim o fatto ch’è per altro ben rim archevole. Il Card. Fesch chiese al Papa la forza armata per im possessarsi di tutti i beni di S. Mtà Siciliana esistenti in Roma o nello stato. Il S. P. rispose che trovandosi i detti beni sopra d’un territorio neutro ed appartenendo ad un sovrano col quale egli non era in guerra, non poteva accordarla. Malgrado ciò, ne fu preso possesso di pien meriggio colla forza m ilitare francese. Allora il Gav. Ramette, agente del re di Napoli, ne fece una formale

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No. 282 : sans date. protesta, ed il Papa formalmente accettò ed am m ise questa pro­ testa. Potevasi fare di più? Questi ed altri ritiessi, che per brevità o per prudenza tralascio, debbono rendere ben sensibile a N. S. che si agisca con lu i ostil­ mente, e non potrà egli mai persuadersi che sim ili ostilità siano l’effetto degli ordini di S. Mtà I., ma siano più tosto l’arbitrio di qualche avido e rapace speculatore. Quello però che più lo affligge si è che queste ostilità m edesim e som m inistrino un plausibil pre-, lesto ai nem ici della R ussia per rimproverare al Papa la sua per­ severanza in una condotta contraria ai loro interessi, e giustificare in certo modo le misure violente che crederanno.di dover prendere per im pedirla n ell’avvenire.. Non ho bisogno di rilevarvi l ’impor­ tanza di questo riflesso, che ben comprenderete e saprete sviluppare al Sig. Principe per far cessare al più presto uno stato di cose cosi contrario al cuore di S. M,à 1., ai com uni interessi, e a quella giusta reciprocanza, che merita N. S. Ho quindi tutto il fondamento di lusingarm i che si daranno di costì g li ordini i più positivi e i più solleciti, non solo perchè il bastim ento, gli effetti e g li uom ini pre­ dati vengano restituiti, e respettivam ente m essi in libertà, ma anche perchè il commercio dei sudditi pontifici non sia più inquietato, e si onori e rispetti la bandiera del Papa, come quella di tutte le altre potenze amiche. Prevedo che potrà forse obiettarsi che trovandosi i Francesi in Ancona, debbono considerarsi come nem iche tutte le provenienze di quel porto; ma a tale obiezione rispondo 1° che in Ancona il governo pontificio esiste nella su a piena integrità, ed il commercio dei sudditi pontifici non è in alcun modo sotto l’ispezione dei Fran­ cesi; 2° che le truppe francesi non sono in quella città c o ll’annuenza del S. P., ma anzi colla sua più aperta e solenne disappro­ vazione, e contro i suoi più formali reclami; 3° che il considerare le provenienze di Ancona come nem iche allora potrebbe parere scusa bile quando contenessero generi sospetti, o avessero una direzione sospetta, ma non quando contengono generi puramente commer­ ciali, innocui, diretti ad un porto neutro, e spettanti ai sudditi di un.sovrano am ico e vittim a della sua am icizia; 4° finalmente che se questo principio non si è adottato dalla R ussia contro i sudditi del re di Spagna, ch ’è pur l ’alleato della Francia, a più forte ragione non dovrà adottarsi contro i sudditi del Papa, che ha ricusato di esserlo, e che si espone per tal m otivo ai rischi i più gravi e i più im m inenti. Queste ragioni, che non fo che abbozzarvi, potranno essere m eglio rilevate dalla vostra facondia, e più ancora dalla vostra amicizia. A voi dunque mi raccomando e da voi spero la conso­ lante notizia che l ’affare sia finito con piena soddisfazione del S. P.

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330

No. 283: 28 avril 1806.

283. Arezzo à Consalvi (N. 107).

Dresde, 28 avril 1806.

Le bâtiment pontifical capturé par la frégate russe et les lettres écrites à ce sujet pa r Arezzo à Czartoryski. Nécessité de faire connaître à Dresde et à St-Pétersbourg les sentiments et la ligne de conduite du St-Siège. Pas de paix prochaine entre la Russie et la France. Arch. Vat. 354, o rig. chiffré et dé ch iff. date du 22 m ai ; 342, f. 241-242, cop.

Avevo già in ordine, ed eran sul punto di partire le due mie lettere per Pietroburgo, delie quali feci parola a V. E. n ell’ordi­ nario scorso, quando col suo dispaccio dei 5 corrente che comincia «D alle le t t e r e » 1 ho ricevuto gli schiarim enti che tolgono alla preda fatta dalla fregata russa tutto l ’odioso che le davano i primi rapporti. Dopo di aver alquanto esitato mi sono finalmente deciso, seguendo la traccia segnatam i d a ll’E. V., a lasciar correre le sud­ dette due lettere, non solo perchè mi dan campo di far menzione di alcuni fatti interessanti, che in diverso modo mi sarebbe stato difficile di far conoscere, ma anche perchè facendomi strada a scri­ vere una seconda volta al m inistro e al di lu i amico, mi porgono un’acconcia occasione di entrare seco loro in materia sul ripristinamento delle interrotte relazioni. Mi sono poi tanto più indotto in queslo sentim ento, sapendo essersi scritto colà nello stesso senso da altra persona da me fatta ufliziare, e a cui non ero più in tempo di significare gli allegati schiarim enti. E d ’altronde il divario tra la posta che innoverà le acque, e l’altra, che le calmerà, non è che di soli tre giorni. Ho tutto il fondam ento di lusingarm i che questa doppia com m unicazione non sarà inutile, ma anzi conducente a ll’in­ tento propostomi da N. S. Sempre però credo che sarà bene di far continuare da Mgr Severoli l ’intrapresa trattativa, interponendo g li uffizi di quella im periai corte. Quanto poi al secondo contemporaneo dispaccio, che comincia « Giudico » ,2 sarà m io pensiero che sappiasi e qui ed in Pietro­ burgo nella sua pienezza, e nel tempo stesso colla dovuta circo­ spezione, quali sono i sentim enti e quale la condotta di N. S. rapporto alla nota garanzia, sebbene anche senza questa spiega­ zione pochi sian quelli che non abbiano penetrato il fondo della cosa e non rendano giustizia alla verità. Finalm ente rapporto al terzo dispaccio che com incia « Accuso», non altro posso dire a V. E. se non che il Signore sia quello che dia forza e mezzi al S. P. per resistere a tante tempeste, e condurre 1 Cette lettre manque. 2 Cette le ttre manque aussi, et de même la troisième dont il est question un peu plus loin.

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No. 283-284 : 28 avril-2 mai 1806.

33.1

in porto l’agitata su a navicella. Non pare che si verifichi la nuova riferita dalla Gazzetta di Francfort in data di Munich, vale a dire che l’imperator di R ussia abbia riconosciuti i re di Baviera e di W irtemberga, e sia disposto a trattar di pace colla Francia colla m ediazione della Prussia. Questa nuova, oltre il ripugnare alla verisim iglianza, è contradetla da più lettere di buona sorgente. E per fine — — . 284. Arezzo à Consaìvi (N. 108).

Dresde, 2 m ai 1806.

Arezzo s'est mépris sur les intentions du St-Père relativement aux démarches à faire pour que soit reprise la nonciature de Russie. Il récrit à Sl-Pétersbourg en se conformant aux désirs du Pape. Il a traité avec le comte Marcolini l'affaire de la garantie. Arch. Vat. 354, orig. chiffré et dâchiff. daté du 30 m a i ; 342, f. 247-249, coli­

li m io ultim o dispaccio dei 28 aprile avrà sorpreso V. E., e non poteva non sorprenderla il vedere interpretati al rovescio gli ordini di N. S. N ella fretta con cui decifrai e lessi la sua cifra dei 5 aprile, che com incia « Giudico », mi persuasi non so come che il S. P. desiderava che si ripigliasse la trattativa del ripristinam enlo delle relazioni, e su questa falsa persuasione le scrissi di volerne entrare in discorso col Sig. Pr. Gzartoryski e col di lui amico nelle due successive lettere, che mi proponevo di scriver loro. Avendo in seguito m eglio osservata e riletta a mente riposata la detta cifra, mi sono'accorto con mia confusione, che diceva tutto l’opposto, e che V. E: m ’incaricava anzi a nom e di N. S. di astenerm i da ogni trat­ tativa diretta su questo proposito, ma solo d ’incastrarne il desi­ derio del S. P. nel discorso da farsi a questo m inistro di R ussia. Conosciuto in tempo il mio abbaglio, ho potuto attenermi esatta­ mente alle istruzioni di V. E., e nelle due lettere che oggi spedisco (e che sono concepite a nome mio e non d’ordine o com m issione di N. S.) mi restringo a dar parte nei term ini i più obbliganti degli schiarim enti ricevuti su la preda pontifìcia fatta dalla fregata russa, ma evito di far m otto del ripristinam ento delle relazioni, dei quale ne h o .so lo gettata qualche proposizione al m inistro in aria di un antico e sem pre costante desiderio di S. S tà. Per torre poi ogni sorta di amarezza daU’anim o di V. E., le dirò pure che i fatti inte­ ressanti, che desideravo di far conoscere in Pietroburgo, e dei quali le ho parlato nel mio precedente dispaccio dei 28 aprile, sono le attenzioni d’ogni genere usate da N. S. a ll’imperatore di R ussia e a tutti i R ussi in diverse epoche, com inciando dalla liberazione del Vernègues, attenzioni che non ho fatto che accennare al Pr. Czar-

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332

No. 284 : 2 mai 1806.

tory ski, ma che ho più ampiamente sviluppale all’altro, sempre però nei termini della dovuta circospezione. Quanto a ll’altare della garan zia,1 di cui tratta lo slesso dispac­ cio «lei 5, in vece di parlarne col principal m inistro di questo Ser.n,° elettore, stim ai meglio di farne parola col Sig. conte Marco­ lini, com e persona e più affiatala co ll’elettore e più interessata per le cose nostre. 11 medesimo lodò molto il contegno del S. P. e mi promise d e fo r m a r n e al momento S. A. Elettorale, colla quale ho poi avuto occasione di tenerne discorso io stesso. Il silenzio dei fogli di Francia su le cose di Roma mi è di un buon presagio, giacché nella marcia di quel governo osservo che il lampo suol sempre precedere il tuono. Dio voglia che non m’in­ gan n i.1 E per l i n e ------- .

Annexe : Arezzo à Gzartoryski. Rectifications au sujet de la capture du bâtiment pontifical par une frégate russe. Arch. Vat. 042, (. 240, cop.

Mon prince, Je m ’empresse de faire part à V. Ëxc. que les der­ nières lettres m’ont apporté des renseignem ents plus rassurants à l'égard du navire qui a été pris par une frégate russe aux environs de Fiume dans la Dalmatie autrichienne. 11 paraît que la cause de cette capture a été non pas parce qu’elle était une embarcation sous pavillon pontifical, m ais parce qu’elle avait à bord trois Français, qui passaient de Fium e à Ancône, et une lettre du consul de France à Fiume, que le patron du navire s ’était chargé de porter au consul français d ’Ancône. On tient ce rapport d ’un autre patron de barque rom aine arrivé à Ancône de Trieste, qui a même dit qu’avant de partir de Trieste, ayant demandé au consul russe s ’il pouvait faire le voyage en sûreté, celu i-ci lu i avait répondu qu’oui, pourvu qu ’il n ’apportât des m archandises u tiles aux Français, qui sont à Ancône. Le patron ayant fait alors l’énum ération des effets chargés sur sa barque, le consul lui avait conseillé de décharger et de laisser (comme il fit) une certaine quantité de bois de construction. Il résulte de tout cela que ce qui vient d’arriver n ’est que pure­ m ent accidentel, et motivé par des circonstances particulières, mais qu ’il n ’y a point d’ordre de ne pas respecter le pavillon du Sou­ verain Pontife. Je ne saurais exprimer à V. Exc. com bien cela a fait plaisir au St-Père, qui met le plus grand prix à l ’am itié et à 1 Cette lettre de Consalvi du 5 avril ne se retro u v an t pas, nous n ’avons par d ’au tres détails su r l'affaire à laquelle Mgr Arezzo fait ici allusion.

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No. 384-485: 3-9 mai 1806.

333

la bienveillance rte S. Mus I., et qui saisit avec empressement toutes les occasions pour pouvoir la mériter «le plus on plus. J’ai l'honneur — —. 385. Arezzo à Consalvi (N. 109).

Dresde, 9 m ai 1806.

Le séjour d'A rezzo à Dresde. L'avenir des relations entre la Russie et le Si-Siège. I/exemple de la Prusse. Fesch remplacé à Rome par Alquier. T/arrestation de M""’ Forconi Arch. Vat. :-ì64, nrig. chiffré el tlcchiff. ila/r tin li ju in : 342, /'. ΖδΟ-ΖόΖ, rnp. Rispondendo al foglio di V. E. dei 13 aprile segnalo N. 1 8 ,1 ho l’onore di dirle Che mi farò sempre una gloria ed un dovere di conformarmi all'intenzione e volontà di N. S., Γrestando in Dresda quanto a lu i piacerà che vi rimanga. Mi duole bensì che non si vegga finora alcuna probabilità d i ristabilire le relazioni colla Russia, essendosi questa ricusata a qualunque nostra apertura, ed avendo inoltre m anifestato la m assim a di non volere colà alcun rappresentante pontifìcio col titolo di nunzio o di ambasciatore, ma tutto al più un incaricato d’affari, e forse forse neppur questo. Ed a tale proposito mi permetta V. E. che le com unichi una mia riflessione. Si ricorderà che le prime difficoltà per la mia am m is­ sione nacquero nel tempo che l’imperatore Alessandro trova vasi a Memel col re di Prussia. Niente di più facile che la nuova della mia destinazione scritta colà dal Pr. Kourakin abbiadato luogo ai discorsi tra i due sovrani ed i rispettivi m inistri, e che i discorsi abbian fatto strada alle confidenze, dalle quali siasi svegliata n el­ l’imperatore Alessandro l’idea di regolarsi con Roma nel modo stesso che si regola la Prussia, cioè di m antenere le com m unna­ zioni per mezzo di un m inistro residente in Roma. Difatti la mar­ cia tenuta dal gabinetto di Pietroburgo dopo q u ell’epoca pare diretta a questo scopo. Non parlo delle contradiziorti che soffrì la mia am­ m issione, le quali son pur valutabili. Parlo di ciò che accadde dopo il mio arrivo. Non erano ancor due mesi ch’io mi trovavo colà, che già si era destinato un m inistro a Roma, com e appunto ve fluì la Prussia. Γη seguito con l ’ukaso trasm esso a V. E. sotto il di I" mag­ gio 1804 N. 80 fu ordinato o rinnovato l’ordine a tutti i vescovi e cattolici della Polonia di ricorrere al ministero per tutte le facoltà e dispense che: dovessero impetrarsi dalla S. Sede, come sento che facciasi in Prussia. Finalm ente si domandarono per l'arcivescovo di Mohilow queste am pie ed esorbitanti facoltà, che sono ben note a V. E., come mi si dice che le abbia, se non in tutto, in gran parte alm eno Mgr Albeltrandi in Varsavia. Non so quanto siano 1 Cette lettre nous manque.

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No. 285-286: 9-16 mai 1806.

giuste queste rassom iglianze, e sino a qual punto siano giuste. V. E. è in grado di giudicarne m eglio di me. Dico solo d ie mi lia fatto sempre molta specie il vedere un m inistro prussiano a Roma, e niun agente pontifìcio in Berlino. Capisco che vi saranno le sue ragioni anche per ciò ; ma se quest’esem pio fosse citato dalla R us­ sia, che si risponderebbe? Vi son certo m olti cattolici in Russia, ma in Prussia proporzionalmente il numero n e anche maggiore. Prescindendo però da questa ipotesi, ch ’io cito a V. E. in aria di un mio puro pensiero e di una sem plice avvertenza, sono persuaso che accom odandosi i nostri affari colla R ussia (se Dio farà che si accomodino una volta) tutto quel più che potremo sperare durante le attuali previdenze, sarà che si riceva in Pietroburgo un incari­ cato d ’affari ; ma credo ben difficile che si voglia più ricevere un’am­ basciatore, e ardisco dire che forse è m eglio, giacché l’ambizione d ell’arcivescovo di Mohilow e la gelosia di quel governo saranno meno eccitate da un agente di terza sfera che da un rappresentante m unito di grandi facoltà e di un carattere lum inoso. E a che serve poi questo rappresentante quando nulla può fare ? Basta; s u d ic io potran darci qualche m iglior norma le risposte del Pr. Czartoryski, se verranno, alle due ultim e mie lettere, e alle insinuazioni indirette fattegli fare d'altronde. Questo m inistro di Francia Sig. Durant mi ha detto (e poi l’ho letto anche su i fogli pubblici) che il Card. Fesch è richiamato, e che g li succede il Sig. Alquier. Questa m utazione congiunta all’ar­ ticolo del Monitore, ove si parla del m otivo che ha dato luogo ai diversi concistori, mi dà qualche lusinga. Faccia Iddio che dalle tenebre, in cui siam o, risplenda una volta la luce. N iuno m i ha parlato sin qui dell’arresto di Madama Farconi. Se ne verrà il bisogno, non mancherò di rilevarne opportunam ente le circostanze, ch ’Ella si compiace spiegarm i.! R icevo anche il dispaccio di V. E. dei 19 ap rile,1* che non mi chiam a ad alcuna particolare risposta. E per f i n e ------- . 286. Arezzo à Consalvi (N. 110).

Dresde, 16 m ai 1806.

Arezzo rassure Consalvi sur différents points. A propos de la recon­ naissance du nouveau roi de Naples. Nouvelles venues de Berlin. Napoléon et la Porte Ottomane. A rch. Vat. iir>4, orig. chiffré et déc.hiff. d até du ΰ ju in ; ÌÌ4Z, f. 262-2ÒH, co)t.

[N on farò in quest’ordinario che accusare a V. E. la cifra dei 26 a p r ile 3 venutam i per la parte di Vienna, e dirle per sua quiete 1 Cette lettre n ’a pas été retrouvée. 1 Cette lettre ne se retrouve pas.

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No. 286-387: 16-23 mai 1806.

335

che quand’anche si fosse riuscito a decifrare ed intendere qualch'uno dei m iei passati dispacci, nulla vi si sarebbe trovato che potesse compromettere o me o codesto governo. A quiete pure d ella stessa E. V. replico ciò che le ho già scritto sotto il dì 2 m aggio N. 108, vale a dire che l ’abhaglio da me preso neU'interpretare gli ordini di N. S. espressi nella cifra dei 5 aprile, che incom incia « Giudica »', non ha avuto alcun seguito, essendom i accorto in tem po delPabbaglio medesim o, e nulla avendo scritto, che sia nella m inim a opposizione colle istruzioni ricevute. Trovo giu sta e piena di saviezza la risposta data alla nota per la ricognizione del nuovo re di Napoli, e così dee trovarla l’istesso imperatore Napoleone, se vuol giudicarne a tenore dei principii costantem ente ricevuti, e d eg l’inalterabili rapporti d ’ogni sovranità. Si scrive da Berlino che quel sovrano è di molto m aì’mnore, che il conte di H augwitz è in un generale discredito, e che regna n ell’armata uno spirito niente favorevole ai principii adottati da quella corte. Si è sparsa la voce che l’imperatore Napoleone abbia fatto alla Porla ottom ana delle dom ande di tal natura che l'abbiano decisa ad unirsi più strettam ente che mai alla Russia, onde agire di concerto per i com uni interessi. Questa nuova però ha bisogno di gran conferm a, non dovendosi supporre così im politico l'impe­ ratore suddetto da fare adesso sifatte dom ande.] E per f i n e ------- .

287. Arezzo à Consalvi (N. 111.)

Dresde, 23 m ai 1800.

A propos de courriers égarés. La note de Talleyrand et te silence du Card, légat en France. Nécessité de maintenir la bonne entente du St-Siège avec la France. La note de Fesch sur l'af­ faire de Civitavecchia et la neutralité du St-Siège. La ques­ tion du rétablissement à Rome d’un ministre russe. La confis­ cation des biens ecclésiastiques dans le royaume d'Italie. Situation politique à Berlin. Le ministre de Hanovre à Dresde. A rch. Vat. 354, orig. chiffre et deehiff. date du 10 ju in : 343, f. 353-355. cap.

Ho decifrato e letto il lungo dispaccio di V'. E. dei 3 maggio, 1 e rispondendo al m edesim o le dirò primieramente che [alcune volle ho spedito le gazzette di A ltona con una sem plice sopracarta e senza lettera di accompagno, onde può darsi benissim o che così appunto sia accaduto riguardo ai due pieghi, dei quali Ella mi parla. Per convincersi però se ciò sia stato accidentalm ente o in seguito d ell’apertura di detti pieghi, V. E. non ha che a confron1 Cette lettre manque.

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No. 287 : 23 mai 1806.

tare i numeri dei m iei dispacci, e vedere se siavi qualche lacuna. Nel caso mai che vi fosse, stia pure coll’anim o tranquillo, giacché nulla ho scritto che possa sostanzialm ente compromettermi. Ad escludere poi ogni ambiguità per l’avvenire, sarà mio pensiero di accompagnare da qui innanzi le dette gazzette con una mia lettera, o scrivere alm eno su l margine, che vengono sole. Passando al secondo interessante articolo del predetto dispaccio di V. E., che concerne la nota di M. Talleyrand, non può non recar m eraviglia, che il Card, legato in affare di sì gran rilievo si contenti di dire per tutto riscontro che la nota è assai chiara, e che non occorrano riflessioni. Capisco che le circostanze esigono molta riserva, ma capisco ancora che sarebbe inutile di avere un m inistro quando non servisse che a porgere e ricevere i pieghi ; ed ognuno sa quanto le osservazioni locali di un uom o accorto e sagace possono dar lum e nelle risoluzioni da prendersi; ma su di ciò non ista a me d’interloquire, e credo che molto debba donarsi alFetà. Dalla dettagliata esposizione che V. E. mi fa di detta nota parmi di poter arguire che l’imperatore Napoleone non sia nella disposi­ zione di romperla con Roma, ossia che ciò debbasi alla sua naturai propensione verso la S. Sede, o al non intiero favore delle circo­ stanze. Ad ogni modo vedesi in ciò un aiuto speciale della Provvi­ denza. lo sono persuaso che in questo stato di cose, se il S. P., dopo che avrà ben pesate e calcolate tutte le cose, potrà usare qualche condiscendenza com patibile coi principii dell’onore, della giustizia e della religione, la userà ben comprendendo quanto sia necessario di m antepersi in possesso; poiché se questo venisse a perdersi, collo spirito che regna al dì d’oggi, non so quanto sarebbe poi facile il ricuperarlo. Venendo al terzo articolo, ch ’è relativo alla nota presentata dal Card. Fesch su l consaputo affare di C ivitavecchia,1 non mancherò di riferire a questo ministro britannico le circostanze del fatto, e le savie riflessioni di V. E. Gli sforzi del S. P. per mantenere la sua neutralità sono più che lodevoli, come sarebbe più che ingiu­ sto se volesse da lui pretendersi l’apice del rigore nelle circostanze in cui si trova. Anzi dico di più che se per evitare u n ’intiera rovina dovesse infine N. S. conformarsi al sistem a della Toscana, niuno potrebbe fargliene ragionevolmente un delitto. Nella posizione attuale delle cose quel che più interessa è di guadagnar tempo e tenersi in vita più che sia possibile. 1 (Jette affaire nous est inconnue dans ìe détail, puisque la lettre où Oonsalvi en parlait ne nous a pas été conservée. Cependant le début de la lettre d'Arezzo à Consalvi du 6 ju in 1806 (voir infra) fournit quelque indication.

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No. 487-9H8: 43-5(1 m ai 1800.

337

Quanto al timore che possa domandarsi di ristabilire in Roma un m inistro russo, credo che non v e n a questo caso, e quando ve­ nisse, non sarebbe difficile il far intender ragione, perchè la cosa parla da sè, e niuno può pretendere che il Papa, con una forza francese così formidabile in casa sua, debba garantire la sicurezza e rin violab ilità di un m inistro estero. Ma su questo punto le ho esternato in altri dispacci il mio sentim ento, e torno a dirle che le risposte del Pr. Czartoryski (se le darà) potrai) darci molta norma intorno alle disposizioni di quella corte. Ho letto con m olto cordoglio su la Gazzetta di Francfort un arti­ colo che risguarda la confiscazione di tutti i beni ecclesiastici nel regno d ’Italia. Che fondam ento può più farsi sopra i concordati, quando s ’infrangono nel m omento stesso che si proclam ano·’ Le cose in Berlino non van bene, per quanto si dice. Pare che la condotta tenuta da quel gabinetto verso l ’Inghilterra in questi ultim i tempi abbia indisposto il popolo e l’armata contro il re, e più ancora contro il suo m inistro Haugwitz. Q uest’ottim o elettore di Sassonia ha costantem ente ricusato di allontanare da Dresda il m inistro d ’Hannover, come richiedevasi da due rispettabili corti, dicendo ch ’egli, come membro del corpo germ anico, non può riconoscere altri per padrone d e ll’Hannover, che quello che legalm ente è riconosciuto per tale dalla dieta ger­ m anica.1 lì per line — —. · 288. Arezzo à Consalvi ( N. 112).

Dresde, 26 m ai 1806.

A propos des bijoux perdus par la P r r‘ssl‘ Doltjorouki. Arch. Vat. 354, orig. chiffré et tìcchiff. tinté tin 17 ju in : 342, f. 255-250, cop.

Debbo incomodare V. E. Γper un affare che risguardando una delle più considerabili persone di R ussia, non può dirsi estraneo alla mia corrispondenza. La Pressa Dolgorouki nel partire di Roma lasciò al Sig. Lisakiewicz alcune pietre di gran valore per essere incise costì ed esser poi spedite a Vienna alla direzione del vice­ cancelliere di quel tempo conte Luigi di Cobenzl. 11 Sig. Lisakie­ wicz ebbe la maladresse di spedirle per mezzo di codesta posta imperiale austriaca nel tempo che com inciava la guerra tra l’Au­ stria e la Francia, come vedrà dall’annessa carta; onde furono intercettate e non poterono pervenire al loro destino. Si crede che l’arresto di dette pietre sia succeduto a Ferrara. La P ross·'' mi ha mo­ strato il più gran desiderio di ricuperarle, se fosse possibile, anche con qualche sborso di denaro o alm eno avere degli schiarim enti precisi dove e da chi sian si arrestate, e in mano di chi si trovino. Io le ho prom esso di scriverne costì, ma non ho spiegato a chi. Nonciat. de Russie.

22

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No. "288-289 : 26-30 mai 1806.

nò com e; onde V. E. è in libertà di fare quel elle più crede, e di esim ersi del tutto da questo pensiero, se lo giudica opportuno. Certo è che se si riuscisse in qualche modo nell’intento, si obbli­ gherebbe una dama che pei· le sue relazioni e pel suo spirito è in grado di rendere qualche servigio colà alla m issione pontifìcia, quando fosse ristabilita.! Perdoni di grazia il fa stid io se mi creda quale con inalterabili s e n tim e n ti------- .

2Si). Arezzo à ('onsalvi (N. 113).

Dresde, 30 m ai 1806.

La reconnaissance da nouveau roi de Naples par les autres états. Sentiments de Napoléon à l'égard de l'électeur de Saxe. Négocia­ tions entre la Prusse et la Suède. Les Russes et l'occupation des Sept-Iles. La. question de la reprise des relations du St-Siège arec la Russie. Arch. Val. .là4, oritj. chiffré cl tiédi iff. daté du I!) ju in : S4J. f. Zô(l-'Jô7, cop.

Mi manca in quest’ordinario il dispaccio ili Y. E., che dovrebb ’essere dei IO corrente, essendo stato dei 3 l'ultim o da me rice­ vuto. f ll ministro di Francia a Berlino ha notificato a quella corte la nomina del Pr. Giuseppe a re di Napoli, e la corte l’ha già ricono­ sciuto. Credo che non tarderà a farsi lo stesso anche qui, e pre­ vedo che ne sarà conforme l'effetto, per quanto dolorosa debba riuscire una tale ricognizione ad un principe che ha così stretti vincoli di parentela col re detronizzato. Domenica scorsa l’elettore n ell’accostarm isi ini richiese se si era passato questo uffizio al S. P. e come si era egli contenuto. Gli risposi «Pignorarlo, ma che mi figuravo che S. S lf> non si sarebbe dipartita dal sistem a tenuto in consim ili congiunture dai suoi predecessori, cioè di riconoscere il possessore, colla clausola sine alterius praeiudicio , se v’era compe­ titore, e sempre colla condizione di prestare l’om aggio alla S. Sede. Ma si presterà questo om aggio”? disse l ’elettore. Così si è fatto, gli risposi, e così dovrebbe farsi. Del resto, soggiunsi, noii so se si farà la proposizione, nè se tale sarà la risposta. Questo discorso avvenne tra me e lui, nè altri c'intese. L’imperatore Napoleone ha fatto un grand’elogio di questo elet­ tore n ell’udienza data al di lui nuovo ministro in Parigi, e l’ ha term inato col dirgli che poteva assicurare S. A. Elettorale della sua stim a, am icizia e protezione. Par dunque che non siano soli i sovrani d ’Italia ad essere protetti da S. Μ,Λ I. Si attende l’esito delle negoziazioni tra la Prussia e la Svezia. È m olto desiderabile pel tiene d’entrambi che si riesca a mantenere la pace. Fa molta specie la nuova che da taluni si dà per sicura

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No. 289-290: 30-31 mai 1806.

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del ritiro dei R ussi dalle Sett’Isole. Se ciò fosse, poco vi sarebbe a contare su la lunga conservazione della S icilia, a meno che l ’In­ ghilterra non faccia degli sforzi m olto straordinari. In questo m omento ricevo da Mgr Severoli la com unicazione di un dispaccio di V. E. dei 8 corrente presso a poco uniforme a ciò Ch’Ella mi dice nella sua cifra sotto la stessa data dei 3, che com incia « A ccu so » . In sostanza il S. P. vuole che per ora non si spinga da noi per ottenere la ripristinazione delle relazioni, ma se l’occa­ sione se n ’offre, non si ributti, facendosi però in modo che non siegua la spedizione dei rispettivi m inistri, e che si comprenda la vera ragione di tale misura. A ciò p anili che si riduca la som m a delle cose, ed a ciò mi conformerò religiosamente."! E per fin e ------ . 290. Consalvi à Aresso (N. 26).

Rome, 31 m ai 1806.

Incident survenu à Naples par le refus du Card. Buffo de prêter serment au nouveau roi. Arch. Vat. SôO. orig.

Un disgraziato accidente viene ad aum entare le afflizioni e le angu stie di. S. S 1". Con biglietto di officio del 4 cadente dal Sig. duca di S. Teo­ doro, gran m aestro di cerim onie del nuovo' imperante di Napoli, fu notificato al Sig. Card. L uigi Ruffo, arcivescovo di quella capi­ tale, che nella dom enica appresso giorno 25 s i sarebbe ricevuto da lui il giuram ento, quale avrebbe dovuto em ettere in nome di tutto il clero della su a diocesi. Credè il detto Em° di non potersi pre­ stare al giuram ento, perchè, come cardinale, trovatasi di aver giu­ rato di diffóndere le regalie di S. Pietro, fra le quali vi è l’inve­ stitura di Napoli, investitura non presa dal nuovo imperante. Spedì il porporato una staffetta a Rom a per assicurarsi m eglio su l merito della su a credenza, chiedendo l ’oracolo di S. St,v, sperando che le risposte potessero giungergli in tempo, cioè prim a delle ore 11 di Francia d ella domenica, ora fissata ad un tal’atto. Instalm ente il piego, che doveva giungere a Roma il venerdì non giunse prima del mezzo giorno del sabato. Nel breve spazio di tre ore fu sp ed itala staffetta con la risposta di S. Sta, in cui si disse al Sig. Cardi­ nale, che l’obbligo, che hanno g li ecclesiastici di prestare fedeltà ed obbedienza alla potestà che at tualm ente governa, siccom e è affatto estraneo a qualunque politico rapporto, così sé ne può con tutta tranquillità di coscienza giurare l ’adem pim ento, e che quanto alla difficoltà riguardante particolarm ente le di lu i relazioni come car­ dinale, ed i giuram enti fatti, come tale, circa le regalie di S. Pietro, non essendo n ella personale qualità di cardinale, ma bensì in quella

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340

No. 290-29.1 : 31 mai-6 juin 1800.

di arcivescovo e capo del suo clero, cli’egli veniva chiam ato a pre­ stare il richiesto giuram ento, perciò i di lui rapporti nella prima rappresentanza non potevano formargli ostacolo a questo atto, cui egli procedeva nella seconda sola rappresentanza di pastore della sua greggia. È ben facile il comprendere che partila questa risposta verso la sera d e l sabato non poteva giungere a Napoli prima delle ore 11 della mattina. Ciò produsse, che mancando a ll’Ein0 arcivescovo la risposta, e persistendo nella su a opinione, si ritenne dal prestare il richiesto giuram ento. Le conseguenze di questa ripulsa furono che gli venne poco dopo ordinato dal governo di partire da Napoli e da tutto lo stato nello spazio di poche ore. Partì di fatti il por­ porato, e giunse a Roma nella notte del giovedì. Non si vuole in alcun conto dal governo di Napoli il ritorno a quella città del divisato arcivescovo, e già si parla della propo­ sizione di altro soggetto, che lo rimpiazzi. Il porporato per altro non è ti noi a disposto a dare la sua rinunzia, il che va a produrre un nuovo ben imbarazzante ed amaro incidente, come Ella ben comprende da se medesima. lo ho voluto informarla dettagliatam ente di questo affare, perchè Ella lo conosca nella sua verità in tutti i punti.

291. Arezzo à Consalvi (N. lié ) .

Dresde, 6 ju in 1806.

La fermeture du port de Civitavecchia. La reconnaissance du nou­ veau roi de Naples: la condition que la Prusse y aurait mise. Le Card. Fesch, coadjuteur à l'électorat de Ratisbonne. Un corps de la garde impériale française à Rome. Arch. Yat. oritj. chiffré et Ucchiff. daté (ht 20 ju in (en m arge dn déchiff.: |{[isposto] li 28 giugno); . ‘>42, f. 2ÔS-2Ô9, cop.

La stessa sera che spedii il mio dispaccio dei 30 m aggio mi g iu n se sul tardi quello di V. E. dei Γ10. 1 Sento quanto V. E. mi dice su la domanda fatta della chiusura del porto di Civitavecchia, e sopra i n uovi fogli distribuiti ai S ig ' Card' relativam ente a ll’ul ti ma nota del Sig. Tallayrand. Rapporto al primo di questi arti­ coli dico che se si verifica che dietro al rifiuto della restituzione di Cat taro siasi chiuso il porto di Trieste ai R ussi e a g l’inglesi, sarà ben difficile che resti aperto quello di Civitavecchia, onde ogni giorno mi aspetto qualche novità su tal proposito. N ell’ordinario scorso le scrissi che la Prussia avea riconosciuto il nuovo re di Napoli. La nuova è più che certa; ma da qualcuno 1 Cette dépêche nous manque.

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mi si aggiunge che tale ricognizione siasi fatta colla clausola: senza pregiudizio d ell’antica dinastia. Quest’è quello che io non garan­ tisco. Non ostante il non essersi ancora avanzata la stessa istanza a questa corte elettorale mi farebbe credere che la cosa fosse vera, e che prima di tarsi altri passi dai m inistri di Francia siasi voluto esplorar la· mente d ell’imperator Napoleone per sentire se questa condizione, che dietro l’esem pio della Prussia sarà apposta anche da altre corti, debba ammettersi. Tutte le gazzette parlano della coadjutoria del Sig. Carri. Pesci) a ll’elettorato rii R alisbona. Il silenzio di V. E. mi farebbe sospet­ tare che la cosa sia m aneggiata e conclusa senza previa intelligenza del S. P. Tutti sono storditi a questa inaspettata novità. Credo che il Card. Fescb sarà il primo elettore non tedesco, dacché l’impero germ anico esiste. Nella Gazzetta di Altona che le accludo vedrà che si parla della partenza di un corpo delle guardie im periali di Francia per Roma, e della spedizione rii un architetto per esam inare il Campidoglio. M’incresce che queste voci com incino a spargersi. Del resto bisogna confidare nella P rovvidenza.! P. S. Arriva l’altra Gazzetta di Altona. Mando il solo supple­ mento, n u lla essendovi nella gazzetta d’interessante. . 292. Consalvi à Arezzo (N. 27).

Rome, 7 ju in 1806:

Les difficultés élevées par la Prusse pour la représentation diplo­ matique du St-Siège à Berlin, et la reprise de la mission d’Aresso. Arch. Vat. 350, oruj. chiffré cl tléchiff.

Accuso i suoi due dispacci dei 9 e 16 m aggio. Quanto al primo che incom incia «R ispondendo», f l’aneddoto che Ella mi rileva ed io ignoravo, che le prime difficoltà per la di lei am m issione nac­ quero n el tem po che l’imperatore Alessandro trovavasi a Memel col re di Prussia, è molto rim archevole, perchè io devo su di ciò dire a lei che la Prussia tiene sì fermamente a non volere in Ber­ lino non dico un m inistro, ma nem m eno un incaricato di affari della S. Sede, che non solam ente lo ricusò espressam ente e dirò anche duram ente negli ultim i tempi di Pio VI, ma anche adesso n ell’elevare il baron di Humbold dal grado di residente a quello di ministro, plenipotenziario, avendo io .voluto profittare della circo­ stanza per ottenere la reciprocanza alm eno per l’am m issione di un incaricato, mi sono veduto nel bivio di differire a migliore circo­ stanza o di rinunziare alla realizzazione della misura presa sullo Hum bold, la quale, nelle attuali circostanze nostre, è parsa a N. S. che per la pubblica vista fosse utile o b e s i vedesse che una grande

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No. 292-293: 7-9 juin 1806.

potenza nom inava un m inistro presso il Papa nell'atto ch ’è minac­ ciato di essere rovesciato. È dunque assai probabile ciò Ch’Ella pensa, cioè che i sentim enti di Berlino abbiano contribuito a ispi­ rare quelli di Pietroburgo, vedendo crescere sempre più le difficoltà: comprendo bene che converrà pensare seriam ente alla di lei perma­ nenza o partenza da costì. Ella però vede che il momento attuale non converrebbe pei- nessun conto: aspettiam o di vedere l’esito degli nostri am arissim i affari, che sono sul tappeto, e poi subito si deci­ derà qualche cosa. Quanto a ll’altro suo dispaccio dei 16 che incom incia «Non tarò», non mi chiam a ad alcuna particolare risposta. Trovo in esso assai interessante la notizia che Ella dà di B erlino.! 293. Arezzo à Consalvi (N. 115).

Dresde, 9 ju in 1806.

Le rappel de Rome da Card. Fesch et sa nomination comme coad­ juteur de Ratisbonne. Le domaine temporel du St-Sicgc menacé. Nouvelles brèves. A rch. Val. -Ί04. urii/, chiffré et itéchiff. daté du il .juillet ; '14'J, /'. 'JôH-JtiO. co/i.

Accuso a V. E. il dispaccio dei 1δ m a g g io ,1 e sempre più mi convinco che la destinazione del Card. Fesch a coadjutore di Ratisbona è succeduta senza previa intelligenza di N. S. Ho anche luogo di credere che il detto cardinale siasi servito di questa igno­ ranza del S. P. per fargli supporre che il suo richiamo debba attri­ buirsi al volersi fare eseguire da altri le note minacele contro la temporalità della S. Sede, nel caso che si persista nella negativa, dando cosi l’ultim o colpo per iscuoterlo ed intimorirlo, se fosse stato possibile. Ma Dio, che veglia sopra di lui, ha im pedito che fosse soprafatto da questi artifici, e gli ha dato quella apostolica fermezza, ch ’è superiore ad ogni umano timore. Io sono d ’opinione, e l'ho già detto altre volte a V. E., che per conservare il dom inio temporale della S. Sede, debbono farsi tutti i sacrifici ed usarsi tutte le condiscendenze possibili, dipendendo da questo anche il bene spirituale della Chiesa; ma non sino al segno di rovesciare i principii e comprometter l’onore e la dignità del supremo gerarca; poiché in tal caso i .sacritici e le condiscendenze medesime co ll’avvilirne il carattere farebbero strada a distruggere in hreve ogni cosa e a togliergli anche il precario possesso di ciò che ora gli fosse lasciato. Se v’è modo di salvarsi, e d ’impedire l ’estrem a ro­ vina, è il contegno modesto e coraggioso ad un tempo che si è adottato da N. S. Cette dépêche manque.

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No. 293-295: 9-14 juin 1806.

343

Non m ancherò di -raccogliere e di com unicare a Mgr delia Genga tutte le notizie che possano concernere i cattolici degli stati prus­ siani, e di mettermi per tal m otivo in relazione con lui. La nom ina del Gard. Fesch alla coadjutoria di R atisbona fa m olta sensazione in tutti. Molto si parla anche del viaggio,a Parigi del Card. Mauri. Le differenze tra la Prussia e 1.1 Svezia prendono Intona piega, e sperasi elle non avrà più luogo la guerra. In quasi tutte le gazzette tedesche si legge un articolo sull'ar­ civescovo spaguuolò di S. Giacomo, condannato ad un castello a vita e ad una obbrobriosa ritrattazione da un tribunale, per quanto sembra, secolare, articolo che non par credibile, ma che sarebbe di un pessim o esem pio. Riamerei sapere, quanto si possa, se v’è in ciò nu lla di vero."].E con profondo o s s e q u io ------- . 294. Arezzo à Gonmlvi (N. 116).

Dresde, 13 ju in 1806-

Menues nouvelles. Arch. Val. !I4'J, f. 2(H), coμ.

Non essendo ancor giunta la posta, mi m a n ca il dispaccio di V. E., che dovrebll’essere dei 42 maggio, poiché Pulti ilio è dei 15. Accludo a V. E. le due ultim e gazzelle di A lloua. Questa corte ha preso il lutto per la defunta Pr. '"·

No. 298: 27 .juin 1806.

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di esporre direttam ente. Non in vio copia di q u est’altra lettera per le ragioni e h ’lillà può ben im aginare, e mi contenterò solo di farlene un breve epilogo. Mi dice egli dunque di avere puntualm ente eseguita la mia com m issione e di averla accom pagnata con i suoi uffizi i più premurosi, come potrà giudicarne dal tenore stesso d ell’inclusa, e quindi continua ad un dipresso così. Leggo con molta soddisfazione le m assim e di giustizia e di religione, e le dispo­ sizion i costanti del S. P. e di tutto il S. Collegio nel mantenere i suoi giu sti diritti e quelli di Napoli. D’altronde si sono avute le stesse notizie. Ma v i bisogna la medesima fortezza sino a ll’ultim o. In questa sola m aniera potrà togliersi quella forte im pressione del tutto contraria a g l’interessi della S. Sede per tutto ciò ch ’è stato fatto pel passato, e potranno conciliarsi-quei desideri, che si hanno di far rinascere il primo stato e le desiderate relazioni. Sono queste ancora nella loro sospensione appunto perchè si riguarda con atten­ zione la condotta del S. P., il quale se mai fosse in appresso di contrario sentim ento (che Dio non voglia) sopra l’affare di Napoli, non solam ente si verrebbe ad una nuova rottura con questa corte, ma sarebbero finiti tutti i riguardi per il m edesimo, e si farebbe uno scism a sicuro e perpetuo. Sapienti panca. La sola fermezza del Papa potrà fare tutto quel bene che da tutti si spera, e pro­ durre un vero vantaggio alla religione e alla S. Sede. Respice

finem. Il generale dei gesu iti è stalo autorizzalo «lai governo di corri­ spondere con voi, affine di ottenere dal Papa per mezzo vostro quel ch ’egli chiede nella lettera che vi com piego. Questa grazia, che concerne il far continuare il viaggio per la Cina ai tre gesuiti giunti in Lisbona, incontrerà il gradim ento di questo governo, colla cui approvazione e sotto la cui protezione sono stati i medesimi spe­ diti, m uniti di passaporto e raccomandati al m inistro russo in Costantinopoli, che ne ha preso tutto l’im pegno, promettendo loro di assisterli in ogni loro occorrenza. Debbo a questo proposito dirvi con sincerità come pregiudicano qui m olto e fom entano le sinistre im pressioni contro di Roma le due encicliche spedite dalla Con­ gregazione di Propaganda ai vescovi di America, d ’Inghilterra e d ell’isole d ell’Arcipelago contro dei g e s u iti.1 1 11 s’a g it ici de deux le ttre s du (Jard. Borgia, préfet de la Propagande, Γη ne à Mgr Milner, évêque de Cataballa et vicaire apostolique en Angleterre, l’au tre à Mgr Gibson, égalem ent vicaire apostolique en Angleterre. L'une et l’a u tre lettres sont de 1804. Il y est question de l ’existence des jésu ites consécutive au bref de 1801. Le passage im p o rtan t de la première lettre est le su iv a n t: « ...Ita q u e sciat A m plitudo Tua Societatem .lesu litteris apostolicis S anctitatis Suae datis vu m artii 1801 fuisse restitutam his verbis additis: « intra tam en Rossiaci imperii tines d um taxat et non ex tra» . Quare ex tra illius im perii lines Praepositus Gene-

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No. 298: 27 juin 1806.

Accludo dunque a λ'. E. la detta lettera del Generale, e sono persuaso clic il S. I’. condescendent nella maniera possìbile, e sin dove si può, alla richiesta grazia, la quale, se non è stata im plo­ rata prima, debbono incolparsene'le circostanze e le com unicazioni impedite colla S. Sede. Ileo mi ricordo di quel che V. E. si com­ piacque scriverm i in Pietroburgo sul proposito del P. A ngelini e degTinconvenienli prodotti in Inghilterra dal di lui zèlo malinteso. Ma se in ogni tempo è slata vantaggiosa e necessaria alla religione la spedizione de' m issionari in Inghilterra, in America, nella Gina e altrove, nelle attuali circostanze è di tutta necessità per arrestare i progressi ili tanti seduttori spediti in quelle parli dalle diverse sette del nord per larvi dei proseliti. E per questo riflesso e per guadagnarsi sempre più la benevolenza di quella corte, crederei pregio 'dell’opera il trovare un mezzo termine, onde far continuare il viaggio a quei, tre m issionari. La prevengo intanto che nel rispondere colà non manco di rilevarne le difficoltà, facendo com ­ prendere che il S. P. se ha tutto l’im pegno di sodisfar le premure della lìu ssia non può trascurar quelle delle altre corti, che ancora si oppongono al ristabilim ento dei g e s u it i.! ------- . A n n e x e 1.

Czartoryski à Arezzo.

St-Pétersbourg, 23 mai (v. s.) 1806.

Réponse relative à la capture par une frégate russe d'un bâtiment portant pavillon pontifical. L'empereur de Russie soucieux d'éviter tout déplaisir au Pape. A rc h . V a l. 352, co p .; 342, f. 200, cop. L u P. S. f iy u r c a u vo l. 342.

11 Sig. duca '... mi ha rimesso la lettera che V. Ecc. si è compiac­ ciala diriggermi in data dei 21 aprile di quest’anno, Mi sono fatto una premura di portarne il contenuto alla cognizione d ell’impera­ tore mio augusto padrone, e S. Μ'“ I. m’incarica di assicurarla positivissim am ente che i comandanti delle forze russe n ell’Adriatico non hanno mai avuto alcun ordine di trattare ostilm ente la banlalis nulla pollet jurisdictione, nec alios ad Societatem aggregare potest. Et quo­ niam non desunt qui iactent postea a Snio. Pont, praedictae Soc1 potestatem fuisse factam per litteras vel vivae vocis oraculo e.x finibus illis exeundi, ex certa scientia affirmamus id esse falsum. Q uare Amplitudo Tua, si qui sint istic qui Societatis lesu presbyteros esse se dicant, non habeat nisi in numero presbytero­ rum saecularium, qui Ordinario in omnibus, u t caeteri, subiecti esse debent...» On trouvera des détails su r sette affaire dans H uuhes , T he h i s t o r y o f S o c ie ty o f J e s u s in N o r th A m e r ic a , Texte, vol. ill. 1 Le nom de Serracapriola a été volontairem ent omis dans la copie envoyée à Home par Arezzo.

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No. 398: 27 juin 1806.

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(liera di S. S 1*. Quindi è che g li accidenti che formano il motivo delle sue rappresentanze non possono essere che redatto di qualche m alinteso. Lo stato attuale delle cose n e ll’Adriatico avendo neces­ sitato il blocco dr tutti i porti occupati dalle truppe francesi, i basti­ menti neutrali debbono necessariam ente osservare i regolamenti stabiliti in sim ili casi. Non è senza rammarico che S.-M,A non può eccettuare dalla misura generale i porti degli stati di S. S',v; ma S. S ,il medesima troverà senza dubbio giusta questa misura in con­ siderazione dei m otivi che hanno dovuto farla adottare. Per evitare ciò non ostante nell’avvenire quanto sarà possibile g li accidenti del genere di' quello di cui tratta la lettera di V. Eoe., S. Mir* 1. farà spedire im m ediatam ente i suoi ordini ai com andanti delle sue forze marittime in quelle parti per reiterar loro l'ingiunzione di rispettar la bandiera pontificia com e neutrale. Colgo con piacere questa occasione per reiterare a V. Eco. l ’espres­ sione dell’alta considerazione — - . P. S. Nel m omento che spedisco la presente ricevo la lettera di V. E. in data dei 3 di questo m ese. Quantunque gli ordini dei quali si parla nella mia lettera di questo stesso giorno nou sembrino più di una absoluta necessità, pure S. Μ'“ I. non lia men ' voluto che fossero spediti al loro destino, desiderando prevenire sino alla pos­ sibilità di qualunque accidente di sim il genere, che possa essere dispiacevole a S. S 1" .1

Annexe l i . P. Brzozowski à Arezzo.

St-Pétersbourg, 20 m ai 1800.

Il lui demande d'intercéder auprès dn Pape pour (pie trois mis­ sionnaires jésuites puissent passer de Lisbonne en Chine. A rch. Vat. 3~>2, eop.: 342, f. 207-203, cop.

Mi dirigo con la più grande fiducia a V. Eoe. per un'affare il cui •esito sarà vantaggioso alla religione cattolica, e nel tempo stesso grato al governo di R ussia. Il fu P. Gruber, mio predecessore, spedì nel m ese di febbraio dello scorso anno tre m issionari per la Cina, cioè due sacerdoti, il P. Norberto Korsak ed il P. Giovanni Grassi, ed un fratello laico G iovanni Stunner. Questi tre m issionari si tro­ vano da più mesi a Lisbona, trattenutivi dalle difficoltà che si op­ pongono al proseguim ento del loro viaggio. La loro qualità di gesuiti n’è una, e se venisse a scoprirsi, nessun vascello portoghese darebbe loro il passaggio. Per altra parte il nunzio della S. Sede* Mgr Galeppi ha lor detto, che senza una autorizzazione espressa 1 La cop. du voi. 352 porte: dispiacevole all'Inghilterra.

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No. 298-299 : 27 juin 1806.

del Sommo Pontefice non gli si permetterà mai di andar da Macao n ell’interno della Cina, lo conoscendo il suo zelo per la religione, la sua benevolenza per l ’ordine nostro, e i suoi sentim enti per la persona del mio predecessore, mi fo ardito di supplicarla a non la­ sciare imperfetta una opera che il predetto m io antecessore aveva intrapresa co ll’unica vista di promuovere i vantaggi della nostra santa religione. Sono persuaso che se l’Ecc. V. scrivesse al Sommo Pontefice per ottenere in favore dei nostri m issionari il permesso necessario per entrar nella Cina, l’otterrebbe facilmente, tanto più Ch’Ella potrebbe assicurare. S. S uì che accordandolo farebbe cosa grata a S. ΜΙΛ I. Il permesso della S. Sede potrebbe spedirsi diret­ tam ente a Mgr Galeppi per essere consegnato ai nostri m issionari. Non in sisto sopra i motivi che mi danno la più gran fiducia di dirigermi a V. Ecc., sapendo che l’affare è per se stesso di natura ad intei’essarla. Mi lusingo che mi farà· Ella sapere l’esito dei suoi passi. E raccomandando la mia Società alla sua protezione ho l ’o n o r e -------.

299. Arezzo à Consalvi (N. 119).

Dresde, 27 ju in 1806.

Les attaques contre la souveraineté pontificale. Espoirs de renouer , les relations du St-Siège avec la Russie. Arch. Val. nrig. chiffre ei dvehiff. dal·1 du SS ju ille t; .'142, f. SOS-Sdl). cap. Au dos de. l'oriij. : Da decifrarsi.

Rispondendo adesso ai pregiati dispacci di V. E. dei 31 m aggio e 7 giugno giuntim i con poco intervallo, le dirò brevemente che Γηοη possono essere più critiche le circostanze di Roma, che a g iu ­ dicarne dalle apparenze non v’è disgrazia che non possa presagirsi. Non si tratta di una sola domanda o di una sola pretensione, ma di molte e molte, e tutte gravissim e; talechè quand’anche si trovi il modo di combinarne una, vien l’altra, e poi l’altra, e finalmente quella che rompe il collo. Par dunque che si voglia onninam ente la distruzione d’ogni sovranità pontifìcia; nel qual caso dovendosi perire è m eglio perire senz’ombra di viltà e di rimprovero, che usandosi qualunque siasi condiscendenza, che potesse eccitarne anche un lontano sospetto. Mi duole assaissim o che ΓΕ. V. sia presa personalmente di mira. Non può negarsi essere un destino ben crudele di passare per greco coi Francesi dopo di èsser passato per francese coi Greci. Dio la vuol provare; a V. E. non manca coraggio per sostenere con fermezza queste nuove tribulazioni. Quanto all’aneddoto di Memel, su cui si compiace Ella rispon­ dermi nella sua cifra dei 7 giugno, che com incia « Accuso », non saprei più che pensarmi dopo le ultime nuove di Pietroburgo. Seb­

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No. 299-300: 27 juin 1806.

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bene il Pr. Czartoryski non dia alcun cenno su l ristabilim ento delle relazioni, pure usa uno stile proprio a farne concepire qualche lu ­ singa, e l ’am ico poi ne parla senza equivoco, e ne fa vedere le più favorevoli e decise disposizioni. Comunque sia, il S. P. faccia di me quel che più g li aggrada, lo son sempre pronto ad eseguir cie­ cam ente ogni suo cenno, e se in ogni tempo ho avuto questo zelo e questa volontà, l’uno e l ’altra si raddoppiano a misura che cre­ scono le difficoltà e g l’infortuni della sua situazione. Su questi sei): tim enti il S. P. e ΙΈ. V. possono contare con sicurezza semprecchè il Signore Iddio si degni, com e spero, tenermi la sua santa mano su l capo.] E di vota men te — —.

300. Arezzo à Serraçapriola.

Dresde, 27 juin 1806.

Remerciements. La supplique du Général des jésuites. La destina­ tion de Gallo aux affaires étrangères. A r c h . V a l. >142, f. 2IW -270, ,n p .

Vi scrivo nel mom ento della mia partenza per Toplitz, ove vado a prender qualche bagno per la mia salute, se la stagione lo per­ metterà. La brevità del tempo mi pert nette appena d'accusar vi la vostra dei "> giugno con entro quella del Sig. Pr. Czartoryski, e dirvi che Puna e l’altra mi sono state di non lieve conforto fra le gravi amarezze che mi cagionano le sempre più critiche circostanze di Roma. Quali queste sian o, non mi è possibile dirlo oggi con dettaglio. Lo farò da Toplitz. Non rispondo per ora al Sig. Prin­ cipe, perchè desidero di farlo quando potrò unire ai miei i ringra­ ziam enti di S- S!A, la quale non può non essere.oltrem odo sensibile ad un sì nobile e grazioso procedere. Compiacetevi di passar l’acclusa al P. Generale dei gesuiti. Ilo già scritto in Roma con tutto l’im pegno per Pattare ch’egli e voi mi raccomandate. Il Papa farà tutto quel clic, può; ma dovete riflet­ tere, caro Sig. duca, Che il povero Papa deve avere molte conside­ razioni, e che se Napoli e la Russia han voluto il ristabilim ento dei gesuiti, la Spagna ed il Portogallo vi si oppongono ancora con ostinazione. Basta; si vedrà. Le ultime lettere ci han portato la notizia della destinazione di G a llo 1 al m inistero degli affari esteri. Che v iltà! Che ingratitudine! E S. Teodoro?... Possibile che si perda a tal segno il sentim ento della propria estim azione? Oh! quanto poco e l'uno e l’altro vi som igliano. Le m arquis Cia.Ho, homme d ’é la t napolitain (1753-1833).

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N o. 300-301: 27 ju i n - t l ju ille t 1806.

Addio, caro ed am abilissim o Si", duca. Non ci perdiam di co­ raggio. Est Deus in Israël. Egli non ci abbandonerà. Mille saluti a tutti di vostra casa e agli amici, che ancor si ricordano di me. Vi ringrazio delle attenzioni fatte al barone di Bremer. Non v’ho ancor detto ch ’era una persona di garbo? Sono sempre con i sentimenti che mi conoscete. 301. Arezzo à Serracapriola.

Dresde, 11 ju ille t 1806.

La démission du Card. Consalvi sous la pression de la France. ' Refus du St-Père de reconnaître sans restriction le nouveau roi de Naples. Réponse du Pape an sujet de la coadjntorerie de Ratisbonne destinée à Fesch. Sa protestation contre l'attribution à Talleyrand et à Bernadette des principautés de .Rénévent et de Pontecorvo. Autre protestation contre l'occupation de Civita­ vecchia par les Français. A rch. Vat. 342. f. 270-272, cop.

Non mi sono trattenuto che pochi giorni a Toplitz, perchè il tempo estrem am ente rigido mi ha impedito di profittar di quei bagni, come m ’era proposto. Tornato qui mi affretto di soddisfare alla mia promessa col darvi qualche idea, dell’attuale situazione di Roma, pregandovi però che tutto ciò che vi scrivo non esca da voi, seppur non fosse per renderne inteso codesto Sig. Pr. Czartoryski. Comincierò dal dirvi che il Card. Consalvi non è più segretario di stato. Non è esprim ibile sino a qual segno sia giunta l ’animosità del governo francese' e dello stesso Napoleone contro di lui. È stato accusato di essere il nemico più dichiarato e più deciso della Francia, d ’essere legato a fil doppio con tutti i suoi nemici per far la corte ai Greci e agl’inglesi, d’essere c o m p lo ttis i, protettore dei cospira-, tori e dei capi delle bande napolitane (dei quali neppur uno è com ­ parso n ello stato pontificio), e cospirante egli stesso in più modi contro i Francesi; g li si è attribuita tutta la resistenza alle pre­ tensioni avanzate per tom e così alla resistenza del S. P. tutta quella forza, che avrebbe se fosse creduta sua; si è detto infine che S. S u deve allontanare dal suo fianco un uomo che gli dà consigli perfidi e che vuole la distruzione di Roma, In questa di tutto ciò il Card. Consalvi per levar questo pretesto ha creduto indispensabile di chiedere la sua dim issione, ed il Papa si è veduto nella necessità di accettarla, sostituendogli il Card. Casoni, uomo di probità e per le sue circostanze men degli altri soggetto ad eccezioni e sospetti. Questa mutazione nulla ha influito però su la marcia degli affari. Quanto alla ricognizione del nuovo re di Napoli, che sotto le più fulm inanti minacce si è preteso per la seconda volta doversi fare

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N o. 301: 11 ju ille t 1800.

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dal Papa puram ente e sem plicem ente, e senza veruna restrizione, il S. P. dietro il sentim ento d ell’intiero S. Collegio ha risoluto e risposto che non vede alcuna ragione che possa giustificarlo dinanzi a Dio e dinanzi a g li uom ini-per aderire ai term ini di una sim ile petizione; tanto più che queste stesse minacce g li si fanno anche nel caso ch ’ei ricusi di confederarsi colla Francia, e di riconoscere per capo suprem o l ’imperatore Napoleone, al che si oppongono es­ senzialm ente tutti i doveri del suo sacro m inistero. Questa risposta è partita con un corriere straordinario il dì 19 dello scorso giugno. Quanto a ll’istanza d ell’elettore arci-cancelliere per una bolla di dispensa, onde fare suo coadiutore il Sig. Card. Fescli, il S. P. ha risposto che potrà passar sopra a tutte le difficoltà rilevate dallo stesso elettore, m a non a quella della necessità del· consenso del capo d ell’impero germ anico, e che darà la dispensa quando sarà cerzioralo di un tale consenso. Questa stessa risposta è stata data al Sig. Alquier, che ha officialmente partecipato l’accettazione dell’imperator Napoleone, ed ha chiesto la bolla il più sollecitam ente possibile. Quanto ai due principati di Benevento e Pontecorvo conferiti arbitrariam ente al Sig. Tallayrand ed al Bernardotte, il S. P. ha fatto dare una n ota al m inistro Alquier, lagnandosi di quest’alto, che spoglia la S. Sede dei principati suddetti sotto una generica prom essa di futura indennizzaziohe, rilevando le ragioni della S. Sede, e la maniera con cui si è proceduto ad un ta l’atto senza titolo, senza consenso o convenzione, e senza neppure un, avviso pre­ ventivo. Essenddsi in questo frattempo occupato Civitavecchie! dalle truppe francesi, S. S ta ha fatto dare altra nota officiale allo stesso Sig. A l­ quier, io cui protesta contro tale occupazione, perchè viola i dritti territoriali non meno ch e quelli della neutralità dalla Stà S. costan­ tem ente adottata. Questa occupazione eseguita da un corpo di truppe proveniente da Napoli, e che aununziavasi diretto a Livorno, si è estesa da Terracina sino a Corneto, e si fa che sarà pure occupato anche Velletri, Albano ed altri luoghi, circondando così del tutto la capitale. Potete ben figurarvi se questo aum ento di truppe metta l’ultim o colm o alla rovina d ell’erario pontifìcio, che ne m antiene già tante altre n ella Marca e nel ducato di Urbino. E quel che vi è di più strano si è che si fa un delitto al Papa di aver addotto per causale dell’ultim a im posizione le spese che si son fatte e si fanno pel m antenim ento delle truppe francesi, quasiché siasi voluto in tal modo eccitare i popoli ad un ’insurrezione contro la Francia; ed aggiungendo a ll’oppressione l ’insulto e la calunnia, si è avuto l’im­ pudenza di dire che tutte queste spese eransi pagate e pagavansi dalla Francia, quando che neppure un soldo se n ’è sborsato sinora. Nonciat. de Russie.

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N o. 3 0 1 -3 0 3 : 11 ju ille t 1806.

Eccovi in breve la posizione in cui si trovano attualm ente le cose secondo che mi vengono dagli am ici di Roma ; dal che potrete rilevare e la condotta del S. P. e le calam ità che sovrastano allo stato. Voglia il cielo m uoversi a pietà una volta dei nostri m ali, e m etter argine ad un torrente che m inaccia di sommergere l ’Europa intiera e di rovesciare del tutto i troni e la Chiesa. Attendo con im pazienza un riscontro che abbiate ricevuto questa mia lettera, com e la precedente, e senza più di cuore — —. P. S. Il m io uditore vi ossequia e si ricorda alla vostra memoria. 302. Arezzo à Casoni.

Dresde, 11 ju illet 1806.

Félicitations pour sa nomination comme secrétaire d'état. A r c h . V a t. 3 4 2 .f. 2 7 3 , cop.

Per quanto mi riesca amara e dispiacevole la nuova d ell’allontanam ento d ell’Em0 Consalvi d all’im piego di segretario di stato, non posso non compiacermi di vedergli surroga ta una persona del merito e delle qualità di V. E. Nel farle le dovute congratulazioni, la prego di gradir l’offerta che um ilm ente le fo dei miei deboli ser­ vigi in tutto ciò che può officialmente e personalmente riguardarla, e di onorarmi della sua protezione e preziosa benevolenza. Con questi se n tim e n ti-------. 303. Arezzo à Consalvi.

Dresde, 11 ju illet 1806.

Regrets de sa démission de secrétaire d’état. A r c h . V a t. 34 2 , f. 27 3 , cop.

*

Quantunque prevedessi la necessità in cui sarebbe stata V. E. di dover finire col chiedere la sua dim issione, ed il S. P. coll’accordarla, pure il dispiacere che ne provo è som m o, còme sommo è il sentim ento che ho del suo merito e l ’affetto che a lei mi lega sin dai primi anni della nostra gioventù. N on com piango V. E. che alla fine depone un peso divenuto ormai insopportabile, compiango il S. P. che non potrà mai trovare un m inistro più affezionato di lei, com piango Roma che non ne avrà mai uno più disinteressato, e più saggio, com piango me che perdo in lei non dirò un protettore, ma un amico, che mi sosteneva coi suoi consigli, e sapeva compatire i m iei difetti, apprezzando unicam ente la buona volontà da cui era ani­ mata la m ia condotta. Ma Dio così ha disposto. Desidero che chi le succede sia più fortunato di lei, sebbene poca o niuna lusinga nediano le circostanze. Si com piaccia ΓΕ. V. di continuarm i la sua preziosa benevolenza, di permettermi che a quando a quando ne le ricordi coi m iei caratteri, e di crédermi quale im m utabilm ente sono e sarò.

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N o. 30 4 : 11 ju ille t 1800.

3 0 4 . A r e z z o à C a s o n i (N . 1 2 0 ) .

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D resd e, 11 ju ille t 1806.

Les circonstances difficiles ok se trouve le St-Siège. Opportunité de la prolongation du séjour d'Aresso à Dresde. A r c h . V a t. 3 5 4 , o r i g . c h iffr é e t d é c h if f r . d a t é d u 31: j u i l l e t ; 3 4 2 , f. 274-275, co p . E n m a r g e d u d é c h iff.: R isposto] li 2 Ag°.

Due dispacci d ell’antecessore di V. E. mi sono pervenuti in questi ultim i giorni, l ’uno dei 14 giugno N. 30 Πη cui m ’informa della risoluzione presa da N. S. dietro il sentim ento dell’adunanza tenuta dinanzi a sè relativam ente al nuovo re di Napoli, e l’altro dei 17 pur giu gn o N. 3 2 ,1 in cui si com piace istruirm i dei m otivi che hanno necessitato la di lu i dim issione, e così pure di tutti gli altri gravissim i affari, che occupano l’attenzione di codesto governo, e tengono incerto il futuro destino di Roma. Quant’io ne sia do­ lente, è più facile im aginario che esprim erlo. I tempi non possono essere più calam itosi, nè in peggiori circostanze poteva ΓΕ. V. assu­ mere il tim one degli affari. Il Signore sia quello che l’assista e le dia lum i e forza, onde sollevare il S. P. fra le tante cure, che l’op­ primono, e la cui m inim a parte basterebbe ad abbattere il coraggio di chiunque men di lu i confidasse in Dio e nel patrocinio dei SS. A postoli protettori di codesta Sede Apostolica. La som m a diligenza ed accuratezza dell’Em0 Gonsalvi non l ’avrà certam ente lasciata a ll’oscuro della natura e qualità degli affari che mi trattengono qui in Dresda. Non credo in questi primi m omenti del suo m inistero di doverla im portunare con m olte riflessioni. Le dirò solo che se prima pressavo pel mio ritorno, credendo inutile una più lunga m ia dimora in queste parti, ora in vista delle cir­ costanze e delle ultim e non sfavorevoli notizie di Russia, sono co­ stretto di convenire che non sarebbe opportuno il m io richiam o fin tanto alm eno che non cessi l ’attuale procella. In qualunque modo però si risolva il S. P ., prego l ’È. V. di assicurarlo che può disporre di mia persona com e più g li aggrada, sicuro di trovare in me la più cieca ubbidienza e som m issione ad o g n i su o cen n o.] E per fine d iv o ta m en te-----1 Ces deux lettres de Gonsalvi nous m anquent.

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N o. 305.· 14 .ju illet 1806.

305. A rezzo à M g r d e lla G en g a .

D resd e, 14 ju ille t 1806.

Envoi de deux documents relatifs aux difficultés éprouvées par les catholiques en Prusse. Le baron Bühler et sa femme. Démission de Csartoryski: Budberg lui succède. A r c h . V at. 3 4 2 , f. 27Ô-270. cop. C ette d é p êc h e e s t a c c o m p a g n é e d e s d e u x d o c u ­ m e n ts q u i y s o n t a n n o n c é s , le p r e m i e r in titu lé : Quaedam Catholicorum Borussiae gravam ina, le s e c o n d : Osservazioni sul foglio de’ gravam i.

Attendevo con impazienza un suo gentile riscontro per ispedirle quelle notizie che mi è riuscito di mettere insiem e finora su 10 stato della religione cattolica nei dom inii prussiani. Ricevutolo colla pregiata sua dei 2 giuntam i solam ente il dì 11 corrente, mi affretto ad inviarle alcuni capi di gravame passatim i da un rispet­ tabile ecclesiastico nel foglio segnato Lett. A. N ell’altro foglio poi in cifra, sviluppando i suddetti capi, ho creduto di porle in vista diverse riflessioni e rilievi, che ho raccolto da persone istruite delle cose di quelle parti. Quantunque abbia luogo di creder vere le cose espresse in detti fogli, pure non ne ho tutta quella positiva certezza, che m i abiliti a garantirne l’assoluta autenticità. Quindi non sarà male c h ’Ella le com bini colle notizie che possono pervenirle d’al­ tronde per formarne un più sicuro giudizio, e secondo quello rego­ lare le sue rappresentanze, nelle quali quanta delicatezza e circospezion si richiegga Ella m eglio di me lo comprende, in vista specialm ente della buona corrispondenza che possa tra la nostra corte e quella di Berlino. Se avrò in appresso, come spero, altri lum i, che possano interessarla, non mancherò di farlene parte. Pur troppo le circostanze attuali non favoriscono la di lei m is­ sione, e non ne promettono il più felice successo. Molto spero non ostante dallo zelo, dalla saviezza e dalla sagaeità sua, e a tale effetto le imploro incessantem ente dal Padre dei lum i quelle benedizioni, che possano metterla in grado di sorpassare le sue e le comuni speranze. Nei giorni scorsi ebbi occasione di fare a Toeplitz la conoscenza del Sig. barone Büller e della sua consorte, persone am abilissim e. E l ’uno e l’altra m ’incaricarono di farle i loro com plim enti, e mi dim ostrarono di averla in quel giusto pregio Ch’Ella merita. Trovansi attualm ente a Carlsbad, e passefan forse l’inverno a Dresda. Le ultim e lettere di Pietroburgo portano la inaspettata notizia che il Sig. Pr. Czartoryski ha chiesta ed ottenuta la sua dim issione, e che gli è stato sostituito in quel dipartimento degli affari esteri 11 Sig. barone di Budberg. Questo cam biam ento unito a ll’altro ben doloroso d ell’Ein0 Consalvi non è certamente propizio per gli oggetti che mi riguardano, o per dir m eglio, che riguardano la mia m is-

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N o. 305-306: 14 ju ille t 1806.

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sione. Undique affligimur, undique percutimur. Voglia Iddio che le percosse siano ad correctionem e non ad internecionem. Mi onori, Mgr mio, dei su oi’ comandi, e mi creda sempre quale con sensi di d ivolissim a s t im a -------. 306. Arezzo à Casoni (N. 121).

Dresde, l i ju illet 1806.

Czartorijski remplacé par Budberg. Renseignements sur ce dernier. A r c h . V a l. 3 ò 4 . o ri'), e n p a r t i e c h i f f r é , e t ilé c lii/f. d a t é d u 3 1 j u i l l e t ( e n m a r g e d u d é c ltiff.: K|isposto| li 2 ag°); 3 4 2 , f. 2SO-ffHJ. eop.

[Con m olto mio rincrescim ento ricevo in questo punto la notizia inaspettata che il Sig. Pr. Czartoryski ha chiesto ed ottenuto la sua dim issione, e che gli è stalo sostitu ito in quel dipartim ento degli affari esteri il Sig. barone di Budberg. Ignoro quali siano stati i m otivi di questo im proviso cam biam ento, e quali conseguenze possa produrre. Si dice che l ’imperatrice madre ne sia stata la molla prin­ cipale, e che il partilo francese vada prendendo piede in quella corte. Il barone di Budberg è slato Meniti, ossia so tl’ajo d ell’im ­ peratore Alessandro, quindi am basciatore di Stokolm , poi governa­ tore di Pietroburgo per pochi giorni, e finalm ente ritirato a Riga da vari anni a causa di salute, lo ebbi occasione di conoscerlo e trattarlo a Roma, quando era su le m osse per Pietroburgo, quindi lo vidi a Riga di passaggio, e finalmente a Pietroburgo stesso, o v ’ei venne per essere consultalo su le disposizioni della guerra, che allor si preparava contro la Francia. Ne ho ricevuto sempre personalm ente ottim a accoglienza, ma in R ussia non è amato, a quel che mi parve, e Tesser egli livornese e protestante non contribuirà molto a farlo gradire dai Russi. Quando abbia maggiori dettagli su questo interessante avvenim ento, non lascierò di farne parte a V. Ε.Ί Spedisco oggi a Mgr della Genga tutte le notizie che ho potuto raccogliere relativam ente ai gravam i dei cattolici negli stati prus­ siani, com e mi fu ordinato d all’antecessore di V. E. Attendo con ansietà i primi suoi dispacci, e divotam ente — —.

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No. 307: 21 ju ille t 1806.

3 0 7 . A r e z z o à C a s o n i (N . 1 2 2 ).

D re sd e , 21 ju ille t 1806.

Accusé de réception. La reconnaissance conditionnelle du nouveau roi de Naples par le roi de Prusse. Le départ pour Rome d'un corps de la garde impériale française. Le changement de minis­ tère à St-Pétershourg. A r c h . V a t. 3 5 4 ,o r i g . c h iffr e e t (téelii/f. ita le ilu 7 a o û t (e n m a r g e (lit tic c h iff.: R isposto] 9 agosto); 3 4 2 , f. 2 8 1-282. cop.

ΓΜί giunge un foglio in cifra sotto la data dei 28 giugno, che incom incia « Mgr Severoli » 1 senza sottoscrizione, e senza lettera di accom pagno; talché io non so se appartenga a Yr. E. o alFKin" Consalvi, e solo arguisco essere di segreteria di stato dal noto carat­ tere e dalle materie che vi si trattano. In questo foglio mi si dice che riceverò delle istruzioni rapporto a Civitavecchia da Mgr Severoli, cui sonosi com unicate con lettere dei 17 giugno. Queste istruzioni però non mi sono giunte, nè forse mi giungeranno, giacché sotto la stessa data dei 17 fu scritto anche a me su tal’affare colla cifra connine, onde ho luogo di credere che nulla di più sia stato scritto a Mgr Severoli. N ello stesso foglio mi si dice pure che non pare verisim ile la nuova da me data nel mio dispaccio dei 6 giugno N. 114, che il re di Prussia abbia riconosciuto il nuovo re di Napoli colla clausola; senza pregiudizio d ella antica dinastia, perchè ciò sarebbe un giuoco di parole, di cui la Francia non sarebbe contenta. Che la Francia non ne fosse contenta, ne sono più che convinto, e converrò ancora che la nuova non sia vera rapporto alta clausola suddetta, che è appunto la parte da me non garantita, com e Ella potrà osservare. Ma non così saprei convenire rapporto alta inverisim iglianza di tal clausola, sì perchè la veggo usata generalm ente negli atti pubblici e nei tribunali, sì perchè Roma stessa ne ha fatto uso in casi con­ sim ili, come l ’antecessore di V. E. si com piacque di farmi rilevare nel suo dispaccio dei 16 aprile, dove parlasi appunto dello stile tenuto dalla S. Sede nella ricognizione dei re di Napoli nel caso di com petenza.l Mi permetto una sim ile riflessione unicam ente perchè troppo m’increscerebbe che V. E., di cui som m am ente valuto la buona opinione, sin dal su o ingresso nel m inistero avesse a con­ cepire Tdi me l’idea di un uomo leggiero e capace di riportarle ogni qualunque voce, benché sprovveduta di verisim iglianza. Quanto poi a ll’altra nuova della partenza per Roma di un corpo della guardia imperiale, che puri si rimarca in detto foglio, ho l ’onore di dire a V. E. che non ho inteso di rilevare l’un tale arti­ colo come nuova, ben sapendo che le cose di Parigi possono più Cette le ttre nous m anque.

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No. 307-308: “21 juillet 1806.

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speditam ente sapersi a Rom a che in Altona, ma solo come m isura ed indizio della pubblica opinione in quelle parti, il che indicano le m ie stesse espression i . N iente di più ho saputo relativam ente al cam biam ento di m ini­ stero succeduto in Pietroburgo, se non che pare che il barone di Budberg a causa della sua salute abbia accettato la carica provvi­ soriam ente, e che il Pr. Czartoryski continui a godere il favore dell’imperatore Alessandro. Ad ogni modo io mi propongo di scri­ vere al nuovo m inistro, da me personalm ente conosciuto, per rac­ com andargli le cose dei cattolici, e dim ostrargli il costante nostro desiderio di vivere in buona corrispondenza con quella corte, non dipartendom i però dalle istruzioni datem i su questo articolo dal­ l’antecessore di V. E., particolarmente nel suo dispaccio dei 5 aprile.~| E per fine divot am ente — —.

308. Arezzo à Budberg.

Dresde, 21 ju illet 1806.

Il félicite le nouveau ministre et lui recommande les intérêts du catholicisme en Russie. A rch . Val. 342, f. 282-233, eop.

Le bonheur que j'ai eu de connaître V. Exe. à Rome, puis à Riga, et enfin à St-Pétersbourg, et l’accueil très gracieux que j ’en ai toujours reçu me fournissent un m otif suffisant, pour lui présenter m es hom m ages à l ’occasion de ce que S. Μ16 I., rendant justice à son mérite, vient de lu i conférer le m inistère important des affaires étrangères. Qu’elle daigne agréer les félicitations les plus sincères que je lu i en offre d’autant plus volontiers que j ’ai tout lieu d’espérer que V. Exc. ne manquera pas de protéger les catholiques romains, qui ont le bonheur de vivre sou s les lo is de l ’empire russe, et de dissiper tout à fait les nuages qui se son t m alheureusem ent élevés pour une affaire que le St-Père a tâché de faire oublier par la con­ duite la p lu s am icale et la plus constante. C’est dans cet espoir et avec les sentim ents de la plus haute considération que j ’ai l ’h o n n e u r -------.

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No. 309: 25 juillet 1806.

3 0 9 . A r e z z o à C a s o n i (N . 1 2 3 ).

. D re sd e , 25 ju ille t 1806.

Accusé de réception. Lettre de félicitations à Budherg. Pas de chan­ gement de politique en Russie. L'affaire des Bouches de Catturo. Brands changements attendus en Allemagne. La situation à Rome et l'attitude du Pape. A rc h . Vat. dû 4, o rig . c h iffre et. d ê c h iff. d a te



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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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con lode e zelo, come si rileva dalla R elazione di quella chiesa trasm essam i dal m edesim o e da me spedita in segreteria di stato sotto il dì 7 settem b re1 1803, N. 50. Non ev v i qui alcun suffraganeo. 11 vescovo non ne ha fatto istanza, e l ’esten sion e d ella diocesi, ch ’è alquanto ristretta, e la fresca età del vescovo non ne fanno vedere la necessità. 4. Stato di questa diòcesi: Congrua della m ensa episcopale in pensione di rubli . . 006000. Chiese parrocchiali ........................................................ 000086 Sacerdoti s e c o l a r i ....................................................... 000156 Servi m aschi addetti a’ villaggi del clero secolare . . . 007210 Capitali del detto clero, r u b li.......................................................... 041104 R endite annue del detto clero, rubli ........................................ 023000 Cattolici de’ due sessi m aggiori d ell’età pubere . . . . 112214

Regolari. B enedettini................................. Monast. e Conv. 03 R eligiosi 000023 » » » R eligiosi del terz’ordine . . 10 000142 » » » B e n fr a te lli.................................. 01 000004 » » » C appuccini.................................. 01 000007 Carm elitani d e ll’antica osser­ » » » vanza ....................................... 04 000049 » » » C isterciensi................................. 01 000007 » » » C o m u n is ti.................................. 1 000005 » » » D o m e n i c a n i ............................ 15 000052 » » » Francescani ............................ 08 000083 » M issionari . . . . . . . Case 01 000019 » » S c o l o p i ....................................... 02 000025 R occhettini................................. » Monasteri 01 000005 » » Trinitari....................................... 02 000014 Totale de’ Monasteri e Conventi 5 0 de’ R eligiosi 000425

Monache. Benedettine................................. R eligiose del terz’ordine . . C isterciensi................................. D o m e n ic a n e ...................... ..... Serve d i M a r i a ......................

.

»

02 01 01 , 01 03

R eligiose » » ». »

0026 0020 0008 0012 0011

Totale de’ Monasteri 08 delle R eligiose 0077 Servi addetti a ’ villaggi de’ Regolari de’ due sessi . . . 8866 Capitali de’ m edesim i in r u b l i .................................................. 193120 Rendite de’ m edesim i............................................. ..... 061544 1 Lire

decem bre.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

Ca po

V ili.

Perchè poi si vegga a colpo d’occhio lo stato totale delle sei diocesi latine, esisten ti nei dom inii russi, qual sia il numero delle chiese parrocchiali, de’ sacerdoti secolari, de’ cattolici m aggiori d ell’età pubere, quali e quanti i conventi ed i m onasteri de’ rego­ lari d ell’iino e d ell’altro sesso, quale il numero de’ contadini o servi glebae, quali i capitali e l’annue rendite del clero secolare e regolate, si forma il seguente prospetto:

Prospetto totale delle sei diocesi. Congrua delle sei m ense episcopali, r u b l i ............................ 104000 Chiese p a r r o c c h ia li....................................................... 000845 Sacerdoti secolari. . . . . .................................................. 001710 Servi addetti a’ villaggi del clero secolare. . . . . . 042932 Capitali del clero secolare valutati in r u b l i ....................... 967818 Rendite del clèro secolare, rubli................................ 249246 C attolici maggiori d ell’età p u b e r e ............................................... 1639854

Regolari. A gostin ian i...................... Conv. Case e Monast .0 6 » » » 05 B enedettini. . . . . R elig io si d el terz’or» » » 42 d i n e ............................ » » » 05 B e n fr a te lli...................... » » » 01 C am aldolesi . . . . » » » 11 C appuccini...................... C arm elitani d ell’antica /> » 34 osservanza . . . . » » » 13 C arm elitani sca lzi . . C anonici della P eni­ » » » 15 tenza . . . . . . » » » 06 C anonici R egolari . . » » » 01 C e r t o s in i...................... » » » 02 C istereien si...................... C om unisti, o d ella v ita » * » 01 c o m u n e ...................... » » » 83 D om enicani. . . . . » » » 39 F rancescani..................... » » » 13 G e s u it i............................

R elig io si »

050 36

» » » »

000596 000035 0000013 0000103

» »

0000297 0000136

* » » »

0000059 0000030 0000017 0000018

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0000005 0000724 0000326 0000213

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No. 369: Relation finale d’Arezzo. Servi di Maria M issionari . . Scolopi . . . Riform ati . . Rocchettini. . Trinitari. . .

Conv. Case e Monast. 02 » » 07 »

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» » »

03 03 13

449 R eligiosi 0000011 0000090 0000135 0000033 0000017 0000125

Totale de’ Conventi 318 de’R eligiosi 0003094

Monache. B e n e d e t t i n e ............................ R eligiose del terz’ordine . . R eligiose di S. B rigida . . C a r m e lit a n e ............................ C isterciensi.................................. R ifo r m a te ...................... .... . D o m e n ic a n e ............................ Serve di M a r i a ...................... Sorelle d ella Carità. . . . Dame della V isitazione .' .

. . .

.

.

Monasteri 11 » 02 » 03 03 01 01 » 03 10 07 » 01

R eligiose » » » » » » » »

»

00000205 00000040 00000075 00000048 00000008 0000014 0000035 0000049 0000045 00033

T otale de’ Monasteri 8 0 1 delle R eligiose 00569 Servj addetti a’ villaggi de’ Regolari de’ due sessi. . . Capitali de’ m edesim i valutati a r u b l i .................................. Rendite annue de’ m edesim i rubli.............................................

0047189 2027554 0286644

DELLE TRE DIOCESI GRECO-UNITE. C a po

IX.

Diocesi di Polok. 1. Polok è la capitale dell’antico Palatinato di questo nome, posta nella R ussia Bianca. Comprende questa diocesi il Palatinato di Polok e di Sm olensko, ed ora di Mislavia, anche il governo ossia provincia di M ohilovia e di V itepsk. 2. Monsignor Eraclio Lissow ski, fatto vescovo nel 1784, presiede a questa chiesa col titolo di arcivescovo. E gli è'un soggetto poco attaccato alla S. Sede, m olto contrario alla su a congregazione basiliana, di cui ha ridotto a n u lla tanti e tanto num erosi m onasteri 1 Ce to ta l e s t in e x a c t; vo ir p lu s h a u t p ag. 436, n o te 2. Nonciat. de Russie,

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esisten ti nella sua diocesi, ed è creduto sospetto dalla' S. U nione ed alquanto propenso alla religione dom inante in R ussia. 3. In una sua lettera, direttami al m io arrivo in Pietroburgo, protestava in parole d ell’attaccamento e som m issione alla Santa Sede» concepiva col m io mezzo delle ottim e speranze per il vantaggio di tutti i G reci-uniti e m assim e della sua diocesi, ed im plorava il m io appoggio in vari interessi della sua chiesa, che si proponeva di far incam m inare per mezzo di un suo procuratore spedito espressam ente in Pietroburgo. Ad onta però di queste ottime sue disposizioni e speranze, erasi egli di già posto in viaggio per Terra Santa, aveva abbandonata la sua diocesi in circostanze che m eritavano, secondo lui, le lagrim e e i voti di tutta la chiesa greco-unita, e l’aveva abbandonata all’arrivo appunto del rappre­ sentante pontificio, su cui riponeva tutte le sue speranze, e nel tem po stesso che spedi va in Pietroburgo il suo procuratore a trat­ tare di vari affari della sua chiesa. Venne spedita su di ciò e sopra diversi altri punti una lunga inform azione in segreteria di stato sotto il dì 18 agosto 1803, N. 18, di cui si parlerà n e ll’articolo degli affari delle chiese greco-unite. 4. Fra le petizioni avanzatem i da quell’arcivescovo L issow ski eravi quella, che riguarda la necessità di avere un suffraganeo per accorrere a’ bisogni spirituali di quella vasta diocesi, e a motivo d e ll’avanzata sua età e de’ suoi incom m odi di salute. Sollecitava egli per ciò la prom ozione e l ’istallazione del sacerdote greco don Gregorio Cokanovviez suo vicario generale. D all’imperatore Paolo I era stalo questi già designato a tal suffraganeato sotto il 30 agosto 1798, e dal signor card. Litta se ne com inciò e quasi term inò il processo. Insorse quindi qualche dubbio intorno alle sue qualità e sentim enti, e l ’affare restò sospeso. Le più accurate inform azioni però da me prese intorno a lui al m io arrivo in R ussia dileguarono questi dubbi e mi diedero una vantaggiosa idea del soggetto. E di fatti la diocesi di Polok n ell’assenza di quell’arcivescovo venne regolata con saviezza e godeva sotto il suo governo di una tran­ q u illità che non aveva goduta per lo innanzi. Onde ciò, che può forse mancare al Cokanowicz per parte della scienza, non essendo egli molto istruito, pare che sia bastantem ente supplito per parte della prudenza e savia condotta. È ben vero però che gli osta sempre l ’eccezione di non esser monaco basiliano. Mi venne sup­ posto che il suo arcivescovo g li avesse fatta fare la professione dopo alcuni giorni di noviziato ; ma questa essendo nulla, avrà sempre bisogno delle necessarie pontifìcie dispense. È stato egli am m ogliato, ma curri unica et virgine. 5. L’arcivescovo di M ohilovia erasi m olto maneggiato per met­ tere le mani nella formazione del processo di questo suffraganeo

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greco, e ne aveva in inano i docum enti. Ma per togliergli ogni pretesto di farla da m etropolitano unico di tutti i riti come ha sempre preteso e non ha cessato d ’intitolarsi in ogni occasione, per dim inuire l’influenza e salvare quelle chiese greco-unite dalla to­ tale rovina, a cui andavano incontro, feci gustare al gran cancel­ liere signor conté di W orontzow la m assim a di separare g li affari d e’ Greci da quelli de’ Latini e di commettere il processo di quel suf­ f r a g a l o ad uno de’ vescovi greco-uniti. Trovò questi conveniente e secondo anche i su oi principi e la pratica della chiesa greca, che codesto processo fosse com m esso ad uno de’ vescovi greci, com ’erasi infatti già com m esso a Monsignor Bulkak vescovo greco-unito di Bresta. La tardanza de’ necessari docum enti per la formazione del detto processo ne fece ritardare il com pim ento, ch ’ebbe luogo dopo la m ia partenza da Pietroburgo. Venne questo diretto da Monsignor Bulkak a ll’arcivescovo di Mohilovia, che lo ritiene tut­ tora nelle sue mani. 6. È qui da osservarsi che, dopo la morte d i M onsignor R ostoki m etropolita de’ Greci-uniti, l’attuale arcivescovo di Polok per dispósizione del sinodo ruteno di Zamosca resta am m inistratore nato della vacante metropolia con tutte quelle attribuzioni e diritti che a tenore d ella bolla di unione di Clemente V ili sono annessi ad una- tale dignità. L ’arcivescovo L issow sk i dunque senz’altra forma­ lità potrà consagrare ed istallare il nuovo suo suffraganeo Cokanovicz. Quest’arcivescovo in seguito è stato designato dal governo russo alla vacante m etropolia; ed una tale destinazione avrà luogo quando, cessate le attuali circostanze, sarà il detto arcivescovo approvato ed istallato dalla S. Sede a tenore della südetta bolla di Clemente V ili. La diocesi' di P olok ha m olto sofferto n e’ passati tem pi per la distruzione di m olte popolazioni passate o alla reli­ gione dom inante o al rito latino, com e si vedrà altrove. 7. ' Stato d ella diocesi d i P olok : Congrua della m ensa episcopale in beni stabili, rubli . . 18000 Chiese parrocchiali. . ............................................. ..... 00445 Preti secolari. . .............................................................................. 452 Servi addetti a’ villaggi del clero secolare . . . . . . 600 Capitali del detto clero valutati in r u b l i . ............................ 2000 Rendite ànhue di detto clero rubli. . ............................ 3100 Cattolici d ell’uno e d ell’altro sesso maggiori d ell’età pubere 568787 Monaci B asiliani . . . . . . Monasteri 22 R eligiosi 000133 Monache B a silia n e...................... ..... Monasteri 03 R eligiose 000030 Servi addetti a’ villaggi di ta li m onasteri, de’ due sessi . 006021 Capitale de’ m edesim i, r u b l i ........................................................ 111452 Rendite annue de’ m edesim i, r u b li............................................. 027621

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Capo X. Diocesi di Luck greco-unita. 1. Nella città di Luck capitale della V olbinia esistono due sedi episcopali cattoliche, una del vescovo latino e l’altra del vescovo greco-unito, che prendeva il titolo di Esarca della R ussia sopra gli arcivescovi di Sm olensko e di Polok. Questo vescovado comprende non solo la V olhinia, ma la Podolia ed il Palatinato' ossia governo di K iovia. 2. M onsignor Stefano Lew inski presiede al governo di questa chiesa. Era egli da prima sem plice sacerdote secolare e perciò ap­ punto la sua prom ozione al vescovado incontrò delle difficoltà e delle forti opposizioni per parte della Congregazione B asiliana, che lo costrinse a prendere per qualche tempo l ’abito monastico. Sif­ fatte opposizioni, di cui fa egli ancor m enzione, indisposero sin d ’allora l’anim o di quel vescovo, il quale, se non è contrario, non è neppure favorevole a quella Congregazione. Egli è un uom o , di probità, di buone intenzioni, attaccato alla S. U nione e alla S. Sede. Nella persecuzione m ossa sotto l ’impero di Caterina II contro i Greci-uniti, ebbe eg li m olto a soffrire, e fu costretto di ritirarsi, vivere ristrettam ente in un m onastero di Basiliani, e vedere la sua diocesi in preda alla desolazione, spogliata di m olte chiese, di beni e di m olte popolazioni passate alla religione dom inante ed altre esposte al pericolo di soccombere sotto quel flagello che faceva di giorno in giorno m icidiale strage e m inacciava una totale rovina della S. Unione. 3. Per ordine d ell’attuale imperatore chiam ato M onsignor Le­ w in sk i in Pietroburgo per sistem are g li affari de’ Greci-uniti non tralasciò di reclamare con ogni im pegno tutte quelle chiese e beni alle m edesim e annessi, di cui era stata la sua diocesi violentem ente privata da’ R u ssi, com e si dirà in appresso. 4. Fece anche ’stanza al m inistro d ell’interno sig. conte Kozinbey [K otchoubey] per la destinazione di un suffraganeo, onde sup­ plire ai b isogni della su a diocesi : venne la petizione rim essa al senato, da cu i non si ebbe per allora alcuna risoluzione. 5. Ottenne egli però il com pim ento della sua pensione, la quale non essendo sin o a quel tem po che di soli rubli 3000, le venne accresciuta a 6000, come si pratica anche co’ vescovi latini. 6. Stato della diocesi di Luck greco-unita : Congrua d ella m ensa episcopale in pensione di rubli . . 006000 Chiese parrocchiali n ° ................................................................... 000141 Sacerdoti s e c o l a r i .............................................................................. 000146

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Servi m aschi addetti ai villaggi del clero secolare . . . 000168 Capitali del detto clero valutati in r u b li.................................. 007897 R endite di detto clero r u b l i ........................................................ 001500 Cattolici dei due sessi m aggiori della p u b e r t à ....................081105

Regolari. Monaci B a s i l i a n i................................. Monasteri 33, Monaci ,

00034-3

Monache.

Monache Basiliane . . . . . . Monasteri 4, Monache Servi m aschi addetti a’ villaggi di detti m onasteri . . . Capitali d e’ m edesim i m onasteri valutati in rubli . . . R endite annue de’ m edesim i rubli .............................................

Capo

000035 006374 207180 039256

XI.

Diocesi di Bresta greco-unita. 1. 11 vescovado greco-unito di Bresta, della cui città si è par­ lato n ella diocesi di Vilna, comprende le chiese contenute in Grodno, Minsk e n ella Curlandia. 2. È governata questa diocesi con m olta sollecitudine pastorale e zelo da M onsignor G iosafat Bulhak, già alunno del collegio della Propaganda, soggetto di buone m assim e, m olto istruito, attaccato alla S. Unione, divoto della S. Sede ed affezionato alla sua con­ gregazione Basiliana. La persecuzione russa fece ancora in questa diocesi non indifferente strage, ed il passaggio al rito latino ha di non poco dim inuito il numero d egli U niti. Ad im itazione del­ l’arcivescovo L issow ski e di M onsignor Lew inski, avanzò anche Monsignor Bulhak la su a istanza al governo, come si accennerà in appresso, per la restituzione di alcune chiese e beni annessi, occupate dal clero russo e latino. 3. Essendosi n egli ultim i tem pi ottenuto di far ammettere nel cosidetto Collegio E cclesiastico de’ Latini anche i rappresentanti delle chiese greco-unite, M onsignor B ulhak vi venne destinato membro permanente e perciò chiam ato in Pietroburgo. Non dubito punto che in siffatto im piego siasi egli m aneggiato in favore di tutti i greci-uniti et specialm ente per fare ripristinare il Proto-Ar­ chim andrita della congregazione Basiliana. 4. Stato deila diocesi di Bresta greco-unita : Congrua della m ensa episcopale in pensione, rubli . . Chiese parrocchiali . . ........................................................ . Preti secolari . .................................................. ...........................

0006000 0000802 0000950

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Servi m aschi addetti ai villaggi del clero secolare . . . 0001060 Capitali del detto clero valutati in r u b l i ............................ 0010127 R endita annua del detto clero, ru b li....................................... 0005866 C attolici de’ due sessi maggiori della pubertà . . . . 0748583

Regolari. Monaci B a s i l i a n i ..................................Monasteri 45. Monaci 000349 M onache B asilian e................................................................... 000064 Servi addetti a ’ detti m o n a steri....................................... ..... . 007791 Capitali dei m edesim i valutati in r u b l i .................................. 230940 R endita annua de’ m edesim i, r u b l i ....................................... 040462 5.

Prospetto totale delle tre diocesi greco-unite :

Congrua delle m ense episcopali, rubli . . . . . . . Chiese p a r r o c c h ia li......................................................................... Sacerdoti secolari................................................................................... Servi m aschi addetti a’ villaggi del clero secolare . . . Capitali del clero valutati in r u b l i . ....................................... Rendite annue di detto clero, r u b l i ....................................... C attolici de’ due sessi m aggiori della pubertà . . . . Monaci B a s ilia n i. . . . . . Monasteri 100. Monaci M onache B asiliane . . . . . Monasteri 012. Monache Servi addetti a’ villaggi de’ detti m onasteri . . . . . Capitali de’ detti m onasteri valutali in r u b li....................... Rendite di detti m onasteri, r u b l i ................................................

30000 01388 01554 01828 20024 10466 1398478 00805 00129 020686 549552 107359

C a p o XII.

Affari ecclesiastici de’ Latini. 1. Prim a e dopo il mio arrivo in Pietroburgo l ’arcivescovo di M ohilovia non istette ozioso, e spalleggiato da chi aveva influenza presso il primo m inistro, si adoperò in ogni modo per dilatare le sue fimbrie, per rendersi indipendente dalla S. Sede e dal suo rap­ presentante, o rendere inu tile o alm eno odiosa la m ia rappresen­ tanza. La risposta datagli dal S. Padre, che rim ise al mio arrivo la decisione delle facoltà da lu i domandate, gli diede occasione di persuadere il m inistero esser io m unito de’ più ampli poteri e dipendere da me la proroga e l’am pliazione delle sue facoltà. N ella prima udienza in fatti il gran cancelliere mi fece delle pre­ mure per confermare a ll’arcivescovo le facoltà più volte accorda­ teg li dalla S. Sede, e di conferirnegli anche le nuove le più estese, onde g li affari potessero avere un corso più spedito in qualunque occorrenza. La lontananza, si disse, in cui erasi da Roma, la len ­ tezza nelle risoluzioni e nel disbrigo degli affari e la necessità di

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■■'Wì.J S l B p i v V:w; *·

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dover provvedere con ispeditezza a ’ m olteplici bisogni spirituali de’ cattolici, esigevano che fosse in Pietroburgo un prelato m unito di am pie facoltà e che questi esser doveva l ’arcivescovo di Mohilovia, come m etropolitano di quelle chiese, su cui riponeva l’im pe­ ratore la sua confidenza in tali affari. 2. Siffatte prevenzioni ebbero tal forza n ell’animo di quel primo m inistro che appoggiò egli le stravaganti pretensioni del Mohiloviense, e a nom e d ell’imperatore mi passò una nota che conteneva le più stravaganti domande. 1 Consistevano queste n elle facoltà di creare ed istallare i nove vescovi suffraganei nom inati in detta nota, di esercitare la giurisdizione ordinaria sopra tutti i cattolici dell'impero' russo, e perciò in tutte le diocesi in quello esisten ti; la giurisdizione sopra tutti i regolari d ell’uno e dell’altro sesso di qualunque rito ; le facoltà su tutte le materie beneficiarie, coadiutorie di ogni sorta, cessione e pluralità de’ benefici anche parroc­ chiali in uno stesso soggetto, ritenzione di pensioni etc. ; sulle dispense e cause m atrim oniali, su lle sentenze definitive concernenti i divorzi perpetui e lo scioglim ento de’ m atrimoni, di cui si fa un enorme e scandaloso abuso n ella P olon ia; e finalm ente di accor­ dare lo scioglim ento dei voti solenni, le secolarizzazioni dei rego­ lari, che bramerebbe distruggere ; di assolvere da tutte le cen­ sure etc. etc., ed altre, le quali lo costituirebbero non solo primate delle R ussie, legato della S. Sede del cui titolo faceva ancora istanza etc., ma lo renderebbero eziandio presso che l’eguale al Rom ano Pontefice. 3. Su questa nota, che venne trasm essa in segretaria di stato sotto li 14 giu gn o 1803, N. 9, furono fatte delle osservazioni e dati de’ schiarim enti in m olti fogli spediti parim enti in segretaria di stato sotto il dì 28 detto, N. 11 .2 Essendo da Roma giunte le rispo­ ste negative a tutte queste pretensioni, per far vedere quanto in­ sussisten ti fossero ed esorbitanti le domande d ell’arcivescovo, si giudicò opportuno di farvi delle risposte formali. In esse si espone primo in generale la disciplina e la pratica della Chiesa u n i­ versale intorno a l l e , accennate materie e la m assim a adottata e costantem ente osservata dalla S. Sede rapporto alle dispense da’ sagri canoni, e quindi si confutano ad una ad una tali peti­ zioni, dim ostrandole contrarie alla m ente de’ concili ecum enici, alla disciplina e pratica della Chiesa, alle costituzioni apostoliche, alla m assim a d ella S. Sede e in aperta opposizione alle m assim e d ell’impero, al sistem a della religione dom inante e alle leggi ve1 Nous avons donné te texte de ces demandés en notre prem ier volume, p. 154, avec un e note relative à la date où elles furent transm ises à Home. 2 Voir notre vol. 1, p. 177.

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glian ti d ella R ussia, e particolarmente a ll’ukaso dell’imperatore Alessandro I de’ 13 novem bre 1801. Furono tali risposte spedite in segretaria di stato sotto il dì 13 aprile 1804, N. 76. 1* 4. Si stava lavorando la traduzione di queste risposte d all’ita­ liano in francese, quando dal primo m inistro, che dopo la conse­ gn a d ell’accennata nota non mi aveva m ai più parlato delle rispo­ ste di Roma, m i venne im provvisam ente data una seconda nota, in cui si rinnuovarono quasi le stesse domande. Fu questa trasm essa in segretaria di stato sotto il dì 31 dicembre 1803. *■ 5. R itiratosi intanto il conte di W orontzow dal suo m inistero, vennero da me presentate le dette risposte già tradotte in francese al principe Czartoriski, che suppliva le veci di quel m inistro, come se fossero ven u te da Roma in risposta alla prima e seconda nota. Si prom ise dal principe di prenderle in considerazione e di par­ larne in appresso. Ma in fatti non vi si fece alcuna replica nè per parte d el m inistero, nè per parte dell’arcivescovo. Ma che perciò? In un governo arbitrario e dispotico la ragione non persuade e convince, ma indispone e indispettisce. Si segnano le traccie di questo spinoso affare perchè si abbiano in mira n ella trattativa che in appresso dovrà intraprendersi per la ripristinazione delle rela­ zioni tra la S. Sede e la R u ssia, in cui si verrà da quel m inistero nuovam ente alla carica. 6. Prevedendo in questo frattempo l ’arcivescovo che la seconda nota delle sue domande non avrebbe avuto m iglior esito della prima, e ben conoscendo che tali su e stravaganze avrebbero riportata un’as­ solu ta negativa della S. Sede, ne prevenne il colpo. Tentò egli ogn i mezzo ed ottenne per ordine dell’imperatore una lettera in forma di ukaso a lu i diretta dal conte di W orontzow .3 Due sono le parti di questa lettera. N ella prima si richiam ano in vigore e si ordina l’esatta osservanza delle leggi em anate e rinnuovate in di­ verse epoche da Caterina II e da P aolo I, particolarm ente nel 1794 e 1798, concernenti la proibizione di ricorrere alla S. Sede ed a ’ su oi rappresentanti e di avere qualunque estera com m unicazione n egli affari ecclesiastici, e di dar corso ai brevi e rescritti pontifici senza il previo assen so del m inistero. Siffatta proibizione era già stata rinnuovata dall’attuale imperatore nel suo ukaso de’ 13 no­ vembre 1801 in cui si ordina che debbano « indispensabiliter ob­ servari om nia, quae in tu itu referentiae ad extraneam iurisdictionem et externam com m unicationem , mandatis imperatoris vetita et

1 Voir notre vol. I, p. 560, note 1; p. 571, note 1; e t le texte de ces R é p o n se s p. 677 e t suiv. 3 Cette seconde note se trouve en notre vol. I, p. 425. 3 Cette lettre est datée du 13 décembre 1803. On la trôuvera au vol. 1, p. 522,

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praecepta su n t» (ibid. η. 3). La seconda parte di tal lettera pre­ scrive a tenore di siffatte leggi la marcia da tenersi in sim ili ricorsi e carte di Roma e ne incarica la vigilanza d ell’arcivescovo n e’ seguenti term ini : « Lorsqu’il surviendra dans l’étendue de votre juridiction m étropolitaine quelqu’ incident de nature à mériter attention, ou quelque affaire, qui demanderoit l ’intervention de la Cour de Rom e, l ’évêque diocésain sera tenu de vous en faire son rapport pour que vou s prononciez définitivem ent si l ’affaire ne surpasse pas vos pouvoirs, et dans ce cas que vous en référiez au m inistère im périal, qui prendra les ordres de Sa Majesté, et don­ nera en conséquence les instructions au m inistre de R ussie à Rome, pour q u ’il fasse auprès du St-Siège les démarchés nécessaires. De même s ’il arrivoit, ce qu ’on ne doit pas présumer,' que sans égard pour les lo ix établies, la cour de Rome vous adressât directement ou à quelqu’un des ecclésiastiques ou aux m onastères de l ’empire des b u lles, décrets, ou instructions sur quelque objet que ce soit, vous devez au préalable, M onsieur l’Archevêque, les porter sans délai à la connoissance du m inistère impérial, sans jam ais en permettre ou tolérer la publication, à m oins d ’un ordre exprès du gouvernem ent etc. ». 7. Trionfante l’arcivescovo di siffatta lettera, che lusingava la sua am bizione, la spedì in suo nom e a tu tti i vescovi latini e greci-uniti e la rese pubblica in tutto l ’impero. Questa lettera, colle parole della pubblicazione che vi si leggono in fine, si riporta n ell’Appendice de’ docum enti segnata N. I. '8. Essendosi intanto interrotta ogni relazione politica ed eccle­ siastica tra la S. Sede e la R ussia, profittò l ’arcivescovo di una tale circostanza, e profittò d ella m ia partenza da Pietroburgo. Per far vedere che le facoltà da lu i replicatam ènte domandate pel ca­ nale del m inistero e dalla S. Sede replieatam ente negategli, erano quelle stesse che erangli state altre volte accordate da Pio VI, fece istanza al m inistero ed ottenne un ukaso d ell’imperatore, in cui g li vennero da quel sovrano conferm ate tali facoltà durante l ’in ­ terruzione delle relazioni con R o m a .1 Questo ukaso fu dal mio udi­ tore' trasm esso in segretaria di stato sotto il dì 10 settembre 1804 e si riporta n e ll’appendice segnato N. IL 9. -Quali rim ostranze poi egli facesse al principe Czartoriski può vedersi da’ di lu i fogli spediti alla segretaria di stato sotto il dì 26 settem bre 2- n e’ quali si riferisce la lunga conferenza dal mede­ sim o avuta col detto principe, conferenza in cui,- dopo aver egli 1 P . 8 . Z ., t. XXVIII, p. 473, n. 21421. Nous avons donné la traduction latine de cet oukase, au vol. I, p. 723. * Voir vol, I, p. 729 et suiv.

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giustificata la condotta di Rom a sopra alcune im putazioni politiche, che erano state la causa del mio allontanam ento, e su l viaggio del S. Padre a Parigi, dim ostrò l ’im p o ten za 1 dell’autorità, da cui eransi implorate le dette facoltà, la diversità di quelle che si do­ m andavano d all’arcivescovo e quelle che gli si erano altre volte concesse da Pio VI, e finalm ente l ’illegittim ità del così detto Col­ legio Ecclesiastico, non. m eno che l’indispensabile necessità di otte­ nerne la suprem a sanzione dalla legittim a potestà. 10. Profittò intanto l ’arcivescovo del mal umore da quella corte concepito contro di Rom a per rilevare al m inistero il ritardo che per un anno e più erasi frapposto dalla S. Sede per la consagrazione ed istallazione de’ n u ovi vescovi suffragane!, e propose di consacrargli egli stesso senza le previe bolle della S. Sede. R iuscì fortunatam ente al m io uditore di sventar questa m ina e persuase per mezzo del m inistro di N a p o li2 il principe Czartoryski a non permettere un sim ile scandalo, che degenerar poteva in un aperto scism a. Anche di ciò diede egli parte in segretaria di stato sotto il dì 22 settem b re.3 11. Sebbene il ritardo suddetto fosse provenuto da m otivi for­ tuiti non im putabili a Roma, pure non sarà inopportuno il far qui riflettere per lum e e regola delle sacre Congregazioni che la spe­ ditezza d egli affari in paesi così lontani, e ne’ quali il solo corso della posta prende più m esi di tempo, è un articolo di assoluta n ecessità; come pure è indispensabile per lo stesso m otivo l ’ac­ cordare a' rappresentanti pontifici quella maggiore ampiezza di facoltà che è com patibile colle regole canoniche, affinchè, facendo­ sene da loro un uso savio e moderato, si possa accorrere a’ biso­ gni de’ fedeli e soffocare quei clamori che purtroppo sollevansi quando non è così sollecita la risposta quanto si bramerebbe. 12. Oltre di che non è esprim ibile quanto una grazia fatta a tempo, un im pegno soddisfatto opportunam ente, un desiderio ap pagato senza dilazione e senza giri, renda benevolo il governo ed accetta a tutti la presenza del rappresentante pontificio. 13. in attenzione delle risposte di Roma alle domande fattè dall’arcivescovo di più estese facoltà mi fece egli presentare per mezzo del gran cancelliere i titoli delle facoltà altre volte accor­ dategli dalla Propaganda e conferm ategli dal cardinal Archetti. Sono queste le facoltà contenute nella formola prima della Propa­ ganda, la giurisdizione ordinaria sopra tutti i regolari, le facoltà di dispensare nel primo grado di affinità risultante da legitim o 1 Lire sans doute in c o m p e te n z a . 1 Le due de Serracapriola. s Cette lettre d ’Alvisini à Consalvi est au I er voi., p. 735 e t suiv.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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matrimonio, e di decidere definitivam ente e sommariamente sulle cause m atrim oniali. Avendo fatto l ’arcivescovo un enorme e scan­ daloso abusò delle facoltà sopra i regolari, c h e'h a quasi distrutti n ella sua diocesi, e su lle cause m atrim oniali col decidere m olti scioglim en ti de’ m atrimoni, non prorogai al m edesim o le facoltà contenute n ella detta forinola prima. Non ne rimase egli certamente contento. 14. Profittai di una tale occasione per prorogare anche agli altri vescovi, che me ne avevano fatta premurosa istanza, le facoltà loro com unicate dal sig. card. Litta, le quali erano di già spirate, affine di togliere a ll’arcivescovo ogni pretesto di esercitare il suo despotism o nelle altrui diocesi. 1 fogli di siffatte proroghe vennero tra­ sm essi in segretaria di stato sotto il dì 28 agosto 1803, N. 2 4 .1 Queste proroghe segnate sotto il dì 5 agosto 1803 essendo state accordate per cinque anni, anderanno a terminare in agosto del 1808. Conviene dunque avere in mira questo articolo per provve­ dere ai bisogni e m unire que’ vescovi delle necessarie facoltà. 15. La m ancanza della necessaria abilitazione e istruzioni replicatam ente richieste n e’ m iei dispacci in segretaria di stato, non m i fece accordare nè a ll’arcivescovo nè a’ vescovi alcuna facoltà sopra de’ regolari. Sono queste necessarie, se non in q u ell’esten­ sione che vennero loro altra volta communicate, alm eno per l ’appro­ vazione e conferm a de’ capitoli provinciali, d ell’elezioni de’ su p e­ riori e per tutte quelle materie e casi particolari, in cui sono i regolari soggetti a’ vescovi a tenore d ell’ukaso de’ 13 aprile 1801. Queste stesse facoltà devono com m unicarsi anche a vescovi greci­ uniti relativam ente alla congregazione basiliana rutena, e debbono eziandio abilitarsi a visitare i m onasteri abbaziali, i quali a tenore della costituzione di quella congregazione essendo esenti dalla giurisdizione de’ provinciali, in m ancanza del proto-archimandrita, a cui solam ente sono soggetti, restano indipendenti da ogni altra autorità. 16. Rim ane tuttora sospesa la istallazione de’ nuovi suffraganei di Sam ogizia, di Luceoria e di Troki, e del coadiutore del vescovo di Luceoria, de’ quali si è parlato n ella relazione di queste diocesi. La preconizzazione di tali vescovi essendo accaduta dopo la mia partenza da Pietroburgo, mi giunsero le rispettive bolle in Dresda nel tem po appunto in cui era partito da Pietroburgo anche il mio uditore. Ne diedi tosto avviso con m ia lettera al principe Czartor is k i2 per ispedire le dette bolle colà, ma non ne ricevetti alcuna 1 On trouvera cette lettre d ’Arezzo à Consalvi au vol. I, p. 249 et suiv. et la réponse de Consalvi ib id ., p. 319 sq q . 1 Le 9 nov. 1804. On trouvera cette lettre plus h au t, p. 65.

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No. 369: Relation Anale d’Arezzo.

risposta. Ne scrissi quindi a vari am ici per farne parlare a voce col detto principe. La risposta si fu che, non essendovi allora ne­ cessità d ’istallare que’ suffraganei, poteva sospendersi la trasm is­ sione di quelle bolle, che continuai a ritenere presso di m e .1 Nel m io ritorno finalm ente in Roma lasciai le dette bolle nelle mani di M onsignor Severoli, nunzio di Vienna, dandogli le necessarie istruzioni per la soddisfazione delle tasse. 17. A proposito di queste tasse, sin dal principio del m io sog­ giorno in Pietroburgo, tenni un lungo discorso col conte Boutourlin, destinato appena m inistro in Roma, su lla necessità di conve­ nire di un onesto pagam ento per la spedizione delle bolle pontificie tanto per i vescovadi che per gli altri benefizi. Entrò egli perfet­ tamente nelle mie viste ed inserì quest’articolo n elle sue istruzioni da presentarsi alla sanzione d ell’imperatore prima della sua par­ tenza. Essendosi questa ritardata e supponendo prossim a la spedi­ zione delle bolle per i vescovi già destinati ad esser prom ossi, scrissi in segreteria di stato sotto il dì 1 ottobre 1803 2 che cre­ deva espediente di fissarsi su tutte le spedizioni di bolle una re­ gola generale, col farsi pagare una som m a stabile e costante respettivam ente per g li arcivescovadi, vescovadi diocesani, coadiutorie, vescovadi in partibus con suffraganeato e senza, pensioni etc. Ne ch iesi però de’ schiarim enti generali sopra siffatte spedizioni. Presentatasi in appresso l ’occasione, prom ossi il discorso su queste tasse al principe Czartoryski, esponendo tutte quelle ragioni che sono appoggiate alla equità, alla giustizia, alla pratica di tutto il m ondo cattolico etc. Si mostrò il principe persuaso della ragione­ volezza della petizione e disposto a favorirne la trattativa, subito che fossero g iu n ti i richiesti schiarim enti da Roma, che avevo sin o a quel punto le tante e tante volte sollecitati inutilm ente. Si possono vedere su questo articolo m olti m iei dispacci. Questi final­ mente mi giunsero, ma troppo tardi e in circostanze troppo criti­ che, in cui mi vidi obbligato ad abbandonare la Russia. Restò per tal m otivo sospeso questo affare, che potrà aversi in vista o nel­ l’arrivo in Rom a del detto m inistro di Russia,· o nella spedizione di un nuovo rappresentante pontificio in Pietroburgo. Non bisogna però che Roma calcoli il vantaggio pecuniario che potrà ritram e, il quale non sarà mai colà significante, ma il solo vantaggio di allontanare un esem pio di spedizioni gratuite, che potrebbe essere perniciosissim o per le altre parti del cattolicism o. 18. Sono state fatte in due congressi delle replicate istanze al gran cancelliere per la restituzione di alcune chiese, case e pro‘ Voir le ttre d ’Arezzo à Consalvi, 17 mai 1805, p. 191. a V o ir v o l. I , p . 303

e t s u iv .

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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prietà che le M issioni della Propaganda possedevano a' T yphlis e a Gori n ella G iorgia e delle quali erano state spogliate nel tempo della guerra che precedette la riunione della Giorgia all’impero russo. A questa petizione rispos’egli nel primo congresso che la cosa non era più eseguibile rapporto alle chiese, per essere state queste convertite in chiese greche. Gli feci allora comprendere che non trattavasi solo di chiese, ma anche di case e di altre proprietà spettanti alla S. Sede, e che alm eno per queste riclam avasi la giu­ stizia d ell’imperatore. Quanto poi alle chiese, se non volevansi vendere quelle già convertite in chiese greche, si dasse alm eno a quei cattolici, ch’erano pur sudditi di S. Mtà l ’Imperatore e che com e tali avevano diritto alla sua protezione, il modo ed il com­ modo di esercitare il loro, culto. 11 cancelliere trovò giusta Puna e l ’altra petizione e promise che ne avrebbe preso più distinta in ­ formazione, se quei cattolici fossero onninam ente rim asti senza alcun tem pio o alm eno non sufficiente, e quali fossero precisamente le richieste proprietà della S. Sede. Questi schiarim enti non erano ancor giunti, quando ne rinnovai al cancelliere la memoria in altro congresso, in cui m i prom ise di dare su di ciò i necessari provve­ dim enti. E gli intanto si congedò dal m inistero e ritirossi a Mosca: sopraggiunsero delle circostanze contrarie ai nostri interessi, ne segu ì la m ia partenza da Pietroburgo e non mi riuscì di sapere il risultato su questo affare. 19. P en sava fin d ’allora il governo di destinare i gesuiti a quelle m issioni. Non seppi allora approvare su questo progetto con chi me ne fece parola, in vista d ell’ingiustizia che farebbesi a quei m issionari, che sono in possesso di quelle m issioni. Ma. se il go­ vernò persiste in tal sentim ento, non potrà impedirsi. Due van­ taggi potrebbero in tal caso ricavarsi da siffatta destinazione. Il primo che, n ello spedirsi colà i gesuiti, saranno loro som m inistrati i m ezzi, com e sono stati loro som m inistrati altrove ; ed allora po­ trebbe in sistersi per la restituzione delle proprietà di quelle m is­ sioni, e dom andarne la facoltà di alienarle per im piegarne il pro­ dotto a vantaggio di altri popoli non meno bisognosi di spirituali soccorsi. L ’altro vantaggio sarebbe di allontanare da quelle m issioni la dipendenza e l’influenza sempre poco benefica del m etropolita di M ohilovia. Si permette ai gesuiti sparsi n ell’iìnpero di dipendere im­ m ediatam ente dal loro Generale, il quale dovrebbe in ciò dipendere dalla Propaganda. La legge, che proibisce ogni estera com unicazione, è troppo rigida perché voglia farsene u n ’eccezione riguardo ai m is­ sionari della Giorgia, che eccita ancora la gelosia del governo russo per le in testin e discordie e il non ancora consolidato possesso. 20. Le stesse reiterate istanze vennero avanzate negli stessi congressi allo stesso primo m inistro su l vistoso credito della S. Con­

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No. 369: Relation finale d’Arezzo. gregazione della Propaganda, concernente la terra di Morozow in Podolia. Si presentò a tale effetto una nota, in cui accennandosi la m edesima petizione già fatta dal signor cardinal Litta nel 1789, si reclamò dalla giu stizia d ell’imperatore una porzione di detta terra di Morozow aggiudicata dal tribunale di L ublino a favore della Propaganda per la som m a di 150000 fiorini di Polonia, che formava la som m a capitale spettante alla detta Congregazione, e l ’altra porzione di detta terra ceduta alla stessa Congregazione per la som m a di 160000 fio r in i1 per conto degl’interessi decorsi del detto capitale, e si reclamarono altresì i frutti decorsi dei due accennati capitali dal 1789 sino alla restituzione di detta terra o delle som m e capitali. Nel rinnovarne in appresso le pre­ mure al principe Czartoryski, venni dal medesimo assicurato che non avea egli perduto di vista un tale affare, che ne avea di già scritto in P olonia per averne le necessarie inform azioni, e che, qualora fossero queste giunte, si sarebbe esam inato l ’affare e prese quelle risoluzioni che dettava la giustizia. 21. Dal principe infatti fu passata questa nota con sue pezze annesse a ll’arcivescovo di M ohilovia, che la spedì al general Essen governatore di Podolia per prendere su ll’affare in questione le necessarie inform azioni. R im ise questi tutte le carte a Monsignor Lew inski vescovo greco-unito di Luck, e al medesimo com m ise la richiesta inform azione. Trovandosi allora Monsignor Lew inski in Pietroburgo, com m unicò l ’affare col mio uditore, che assunse l ’im ­ pegno di dare i necessari schiarim enti ai quesiti fatti dal detto governatore. E gli dunque, avendo fatto con m olta fatica lo spoglio di parecchie carte e lettere concernenti un tal credito, ne com pilò una forte risposta, che riduce ad evidenza le ragioni di diritto e di fatto su lla terra di Morozow, dalle quali risulta chiaramente la giustizia d ella petizione avanzata al m inistero. M onsignor Le­ w inski, avendo trovata questa risposta appoggiata ad autentici docum enti e fatti è a g iu sti raziocini, la fece tradurre in lingua russa e la trasm ise al general Essen. Dalla com m unicazione, che dovea questi farne al m inistero, si attendeva u n risultato ben favorevole a ’ nostri desideri, quando per le fatali circostanze m i convenne abbandonar Pietroburgo, e l’affare restò senza effetto. L’accennata nota, la lettera del general Essen e la risposta a’ di lu i quesiti venne trasm essa in segreteria di stato sotto il dì 2 giu­ gno 1804 con dispaccio N. 86. 1 II fau t sans doute lire 16000. Dans aucun docum ent relatif à cette affaire ne figure ce chiffre de 160000 florins ni aucun au tre capital de cette im portance. Par contre, un mémoire transm is par le Gard. Borgia, préfet de la Propagande, à Mgr Arezzo le 30 ju in 1804 (voir vol. I, p. 700) porte, en plus du capital de 150000 florins, u n autre de 16511. Ce pourrait être ce dernier dont il est ici question.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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C a p o XIII.

Collegio detto Ecclesiastico'. 1. E siste in Pietroburgo un Sinodo permanente, che decide e regola gli affari ecclesiastici della religione dom inante, come si è detto altrove. Esiste allo, stesso modo un tribunale, che è un dipar­ tim ento del Collegio di giustizia, detto Collegio Ecclesiastico per gli affari ecclesiastici delle chiese cattoliche romane. D all’ukaso del­ l’attuale imperatore A lessandro I de’ 13 novembre 1801 si stabilisce questo Collegio Ecclesiastico com e un tribunale supremo, tribunale superiore ai tribunali ecclesiastici delle diocesi, e superiore agli stessi vescovi, ma soggetto al se n a to .1 H a siffatto tribunale l ’au­ torità di decidere de’ casi litigiosi del clero, de’ ricorsi contro dei vescovi, com m ette ed approva l’elezione de’ nuovi superiori reli­ giosi, i loro capitoli provinciali, ha u n ’ispezione generale sopra tutti i conventi, m onasteri, corpi religiosi, chiese, clero, stabilimenti ecclesiastici, beni, capitali, rendite, e di tutto deve render conto al senato. 2. Al medesimo tribunale appartengono anche le cause matri­ m oniali, concernenti i divorzi perpetui, o la soluzione dei m atri­ moni, nelle quali si procede nella maniera seguente. Dopo la prima sentenza del tribunale diocesano delle parti postulanti il divorzio, si rim ette la causa per la seconda sentenza ad un altro tribunale diocesano da eleggersi a beneplacito delle parti medesime, o in caso di discordanza delle m edesime, ex officio a piacere dello stesso Collegio, che n ell’uniform ità delle due sentenze fa eseguire il de­ creto del divorzio, e n ella discordanza della prima con la seconda sentenza, ad istanza delle parti term ina la causa con ultim a defi­ nizione, c h ’è quasi sempre favorevole a’ divorzi. 3. A tenore d ell’ukaso deve questo Collegio essere composto d ell’arcivescovo di M ohilovia come presidente, di un vescovo e di un abbate infulato come membri perm anenti, e di sei assessori da eleggersi di tre in tre anni da ciascun capitolo de gremio, e col­ l ’approvazione de’ risp ettivi vescovi, ed assiste alle sue adunanze un m inistro im periale col titolo di Procuratore ossia fiscale. .4. Perchè poi si vegga più chiaram ente qual sia lo stabilim ento di siffatto Collegio, quali le sue pertinenze ed autorità, e qual regolam ento si prescriva su gli affari ecclesiastici, si riporta il detto ukaso n ell’appendice de’ docum enti segnato num . III. 5. Monsignor B enislaw ski coadiutore di M ohilovia e l ’abbate infulato B yszkow ski furono i primi deputati come membri perma-* * P . S . Z , t. XXVI, p. 823, n. 20053.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

nenti del detto Collegio. Questi due ben degni ecclesiastici, i più virtuosi, i più onesti e i soli difensori de’ sagri canoni, vennero espulsi dal Collegio unitam ente al canonico Schiernieuski, eccle­ siastico anim ato dagli stessi sentim enti, canonico ed assessore per parte del capitolo di Luck. U na pretesa disubbidienza ed illegale rim ostranza sopra il decreto del senato, concernente la cassazione del capitolo generale deT Basiliani, ne fu il frivolo pretesto. 6. L’espulsione de’ due membri perm anenti fece restar vacanti per qualche mese quei due posti, essendosi subito rimpiazzato quello d ell’assessore di Luck con altro canonico di quel capitolo. In luogo finalm ente d ell’ottim o abbate infulato Byszkow ski venne introdotto in quel Collegio come membro permanente il pessim o ex-conVentuale A ntonio Stankiewicz, uno dei più protetti dall’ar­ civescovo di M ohilovia ed il suo turcim anno per tutti i vergognosi su oi intrigh i e m ercim oni. Era prima questi minor conventuale, lasciò quindi l’abito regolare colla sola aiitorità del detto arcive­ scovo ed ottenne di esser fatto canonico onorario di M ohilovia contro l’espressa proibizione degli statuti di quel capitolo e colla protezione finalm ente del M ohiloviense strappò un pingue benefizio dalla casa Gzartoryski. Coll’im pegno non si sa di chi, ma si crede del signor Lisakiew icz m inistro russo presso il re di Sardegna, ottenne in appresso dalla S. Congregazione de’ Vescovi e Regolari la licenza di secolarizzarsi. Il m otivo che gli fece desiderare e so l­ lecitare questa secolarizzazione non fu già, o alm eno v i è luogo a credere, che non sia stato quello di provvedere alla sua coscienza, ma piuttosto la mira di aspirare a m aggiori dignità ecclesiastiche e il tim ore che g li fosse a ciò di ostacolo la sua apostasia. L’arci­ vescovo infatti, n e ll’assenza mia e del mio uditore da Pietroburgo, tentò tu tti i mezzi possibili per farlo destinare coadiutore del ve­ scovo di Sam ogizia. Ma l ’im pegno del gran-duca Costantino, o piut­ tosto di una donna polacca per un altro pessim o soggetto Giedroyc, di cui si è parlato altrove, sventò la m achina e deluse la cabala M ohiloviense ed arrestò la promozione dell’ex-conventuale. 7. Ma torniam o al Collegio Ecclesiastico. Chi non vede che, sebbene sia questo com pósto di persone ecclesiastiche, essendo tuttavia eretto dalla sola autorità dell’imperatore, non può essere che un sem plice tribunale civile, che non ha nè può esercitare alcuna autorità su lle materie ecclesiastiche, e che perciò tutte le d ecisioni em anate su tali materie sono affatto n u lle e altrettanti attentati ? 8. Vennero siffatti assurdi rilevati al nuovo m inistro russo Boutourlin, g li venne insinuato d’inserire nelle sue istruzioni, co­ me fece, anche questa di far sistem are ed approvare il detto col­ legio dalla S. Sede e m unirlo della necessaria legittim ità per quiete

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•No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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delle coscienze de’ nostri cattolici, che non possono considerare com e derivanti da legittim a sorgente le risoluzioni di quel corpo, e se g li fece gustar l ’idea che per il ben della cosa sarebbe espe­ diente che il presidente di esso non fosse l ’attuale metropolita, che vi esercita il suo dispotism o, e che alm eno questo presidente fosse eletto ed approvato dalla S. Sede. Lo stesso linguaggio tenne e la stessa illegittim ità di u n tal tribunale rilevò il m io uditore n ella sua conferenza col principe Czartoryski, il quale ne restò convinto e mostrò il desiderio di sistem ar tutto coll’intervento dell’autorità religiosa.

C a p o XIV.

Dell’Università di Vilna, e suo Seminario generale. 1. E siste in V ilna u n ’antica università di studi. L’attuale im pe­ ratore A lessandro I emanò nel 1803 due ukasi concernenti il rego­ lam ento d ella m ed esim a .1 Furono questi ukasi spediti in segreteria di stato con delle osservazioni su de’ m edesim i. Vennero in quelle rilevati i gravi inconvenienti, che si osservano in quel regolamento specialm ente rapporto alla scelta de’ professori di teologia, o alla ispezione su lla dottrina, su de’ libri da stam parsi etc., che non si affida' già a’ vescovi, i quali ne hanno il naturale diritto, ma pie­ nam ente si lascia alla stessa U niversità. 2 2. N on mancai subito di fare sii di ciò le necessarie pratiche e scoperte per farvi apporre rim edio, ma osservai esser cosa, alm eno per allora, assai difficile e pericolosa di toccar questo tasto, 1° per­ chè era ben difficile l ’indurre il m inistero o lo stesso principe Czartoryski, che nella sua qualità di curatore di quella U niversità aveva prom osso quel piano, di procurarne presso l ’imperatore il me­ nomo cangiam ento ; 2°'perchè, quando anche mi fosse riuscito ciò, si sarebbe andato incontro ad un altro inconveniente forse peggiore. U na tale ispezione sarebbe stata com m essa al Collegio Ecclesiastico, a tenore del sistem a colà adottato e a som iglianza della religione dom inante, in cu i ogn i ispezione in materia di dottrina e di chiesa viene affidata al sinodo. 3. Mi sembrò poi che, alm eno per allora, non potesse temersi alcun grave inconveniente, essendo in quel tem po alla testa di quell’u n iv ersità M onsignor Stroynow ski e Poczebut, ambedue desti­ nati già vescovi, ed essendovi tra i professori di filosofia e teologia 1 P . S . Z ., t. XXVII, p. 437, n. 20597; p. 520, n. 20701. ! Voir noire vol. I, p. 302. Nonaiat. de Russie.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

diversi ex-gesu iti e due basiliani ruteni, già alunni del collegio greco di Roma, c h ’erano ecclesiastici di probità, di buona condotta e di sana dottrina. Lo stesso Monsignor Stroynow ski rettore delrU n iversità mi assicurò in Pietroburgo di tutta la sua premura ed im pegno n ella scelta de’ professori, che g l’inculcai col massimo calore. Per darmene egli una prova, mi fece premurosa istanza, ripetutam i anche dal principe Czartoryski, di provvedergli da Roma un soggetto per una delle cattedre di teologia allor vacante. 4. Risguardai codesta com m issione di som m a importanza, non solo per la sana istruzione della gioventù e per l’inflùenza che un tal soggetto avrebbe avuta, come membro del collegio in quella U niversità, m a eziandio per i lum i e le inform azioni che avrebbe egli potuto dare a Roma sul fatto dell'insegnam ento. Scrissi più volte su di ciò in segretai’ia di stato, sollecitai la scelta di un tal so ggetto; ma il ritardo d ell’arrivo da S icilia in Roma del religioso dom enicano, che si proponeva, e le circostanze politiche che soprag­ giunsero lasciarono senza effetto le nostre, mire ed il religioso non ebbe più luogo. 5. A gli accennati due ukasi su lla detta U niversità tenne dietro un terzo, 1 che sanziona un piano di educazione inventato e com­ bin ato dall’arcivescovo di M obilovia e da M onsignor Stroynowski, d all’uno e d all’altro proposto al principe Czartoryski e da questo aU’imperatore. Concerne questo piano l’erezione da farsi in W ilna di un sem inario generale per tutti i chierici cattolici di rito latino e greco-unito della Polonia R ussa. Per dare poi in siffatto piano tutto quel credito che non potrà m ai riscuotere dalle persone ben sensate, lo hanno falsam ente attribuito al voto ed al desiderio dei rom ano-cattolici « iu xta rom ano-catholicorum v o ta » , quasiché sia stato questo desiderato e richiesto da’ vescovi cattolici, ai quali era del tutto ignoto. 6. U n tale stabilim ento toglie a’ vescovi il diritto d’insegna­ mento e l’ispezione su ll’educazione de’ loro chierici, ristringe la loro libertà su lla collazione delle dignità, canonicati, prepositure, parrocchie etc., a cui dopo dieci anni avranno il privativo diritto i soli studenti o laureati d ell’U niversità, Dio sà di quali m assim e im bevuti, di quali principi, di quali costum i e di qual condotta; distrugge il fine de’ sem inari diocesani, facendoli servire al solo iniziam ento e di strada al sem inario generale; và a dim inuire il num ero del clero secolare, coll’escludere coloro che non avranno de’ mezzi o di fare i loro studi o di prendere la laurea dottorale in detta università, e finalmente assai pernicioso e distruttivo degli ordini religiosi. 1 P . S . Z ., t. XXVII, n. 20853, p. 782.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

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7. Le forti contribuzioni, che a tenore d ’un tale ukaso dovranno pagare tutti i m onasteri e conventi pel sostentam ento di quel sem i­ nario, i copiosi dispendi, che dovranno soffrire per i lu n gh i ed enorm i viaggi e pel m antenim ento de’ loro studenti professi àgli studi d ell’U niversità ; l’inabilitazione alle cariche di provinciali, di superiori, di professori, di predicatori, di parrochi etc., che pri­ verà dopo dieci anni le provincie ed i rispettivi m onasteri e con ­ venti di quegli ottim i soggetti, che non avranno la qualità di stu ­ denti o laureati d ell’U niversità, e finalm ente il diritto privativo alle m edesim e, che si lim ita a ’ soli in dividui forniti d ell’una o dell’altra qualità, e che riempirà le case religiose di pessim i supe­ riori, produrranno neH’econom ico, nel morale e nella disciplina e n e’ rispettivi sistem i de’ studi la totale distruzione degFistituti regolari. 8. Molte difficoltà intrinseche ed estrinseche allo stesso piano, che m olti corpi religiosi si proponevano di mettere in v ista al m inistero ed anche a ll’imperatore, im pedirono, sino a tutto il tempo della m ia perm anenza in Pietroburgo, e si spera che im pedissero in appresso l’esecuzione di un tal progetto. 9. Queste ed altre osservazioni vennero fatte su ll’accennato ukaso che si riporta n ell’Appendice sotto il N. IV, le quali unitam ente all’ukaso m edesim o furono spedite in segretaria di stato sotto il dì 31 dicembre 18 0 3 .1 Si fa di tutto ciò espressa m enzione, perchè non si perda di mira q u ell’u n iversità.

C a p o XV.

Notista ed informazione de' gesuiti nelle Russie. 1. Dopo la morte del Padre Gabriele Gruber generale della Compagnia di Gesù e soggetto di m olta istruzione, benemerito della Società e della religione ed assai stim ato ed amato da tutti, nel capitolo generale tenuto in Polock per privilegio speciale del l’imperatore, venne eletto nuovo generale il Padre Tadeo Brozozowski, assistente generale e segretario d ell’ordine, uom o di su f­ ficiente istruzione, di som m a fatica, zelante e divoto della Santa Sede, che al presente governa con som m a soddisfazione di tutta la Società. 2. Quali e quanti siano i collegi e le case de’ gesu iti ne’ doVoir notre vol. I, p. -117 et suiv.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo.

m ini russi e quali e quanti individui vi si contengano, si rileva dal loro catalogo 1804, come segue : Collegio Polocense . . . . C ollegio Duneburgense e Pri­ m a e seconda casa di No­ viziato, . . . . . . . Case nel v illaggio Dagnense. Nel villa g g io Buszense. . . Collegio M ohiloviense . . . Case del Collegio Chalezense Case nel v illaggio Czeczers c e n s e ......................... . . Collegio M scisla v ien se. . . Case nel v illaggio Lozovicense ................................ ..... Nel v illaggio R asnense . . Collegio O r s e n s e ..................... Collegio di Pietroburgo . . Nelle m issioni di Seratoff. . Collegio Vitebscense. . . .

Sac. 39 Stud. 42 Laici 24 in tt° 105

Totale de’ Sacerdoti

3 2 2 7 2 2 8 2 2 11 10 10 08 118

Nov.

19

Stud.

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Laici 61 η. 262

3. È affidata ai gesu iti la chiesa cattolica di Pietroburgo, che è la chiesa parrocchiale di tu tti i cattolici dimoranti in quella capi­ tale, che sono de’ Polacchi, Tedeschi, Francesi, Italiani, Spagnuoli, Portoghesi, etc. Al disim pegno di questa chiesa sono destinati quattro parrochi di quattro diverse lingue, polacca, tedesca, fran­ cese ed italiana. Predicano questi dal pulpito nella propria lingua, ciascuno a suo turno, in tutti i giorni festivi. Le dom eniche fanno anche il catechism o, e n ella settim ana- di P assione danno gli eser­ cizi spirituali. Sono indefessi al confessionale, diligenti a visitar g l’infermi, ad assistere ai moribondi, a procacciar delle lim osine per sovvenire g l’indigenti. Si tradirebbe la verità, se si tacesse che tutto quel poco di bène, che si fà in Pietroburgo e altrove, è do­ vuto a ’ gesu iti che sono indefessi operai, anzi g li unici che sono colà, giacché la corruzione è som m a n el clero polacco, e non ces­ serà di esser tale fino a tanto che vi' sia alla testa un così cattivo pastore, o piuttosto lupo d ell’o vile di Gesù Cristo, intento a distrug­ gere e non a edificare il cattolicism o in quelle parti. 4. T engono i gesu iti aperte pubbliche scuole per l ’istruzione della gioventù, e sono queste, frequentate non solo da’ cattolici, ma anche da’ giovan i protestanti e russi, ed a tu tti indistintam ente insegnano il catechism o del Bellarm ino.

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No. 369: R e la tio n fin a le d ’A rezzo.



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5. Il collegio per la gioventù nobile, aperto in Pietroburgo nel 1803, può essere col tempo della più grande utilità per la religione cattolica. I convittori crebbero nel 1804 al numero di circa 50 g io ­ v a n ile la m aggior parte delle primarie fam iglie della capitale. Vi erano tra questi i due nipoti del conte K otschoubey m inistro del­ l ’interno, ed il figlio del conte T olstoy gran-m aresciallo della corte. La pensione che vi si paga è di rubli 600, cioè circa piastre 400, m oderatissim a per quel paese, dove un ajo mediocre non può aversi a meno di rubli 1500, oltre la tavola, casa, legna e carrozza. I giovani cattolici, che ve ne sono parecchi, vanno ad udire la m essa e a fare le loro divozioni n ella chiesa cattolica, che è nello stesso recinto del co lleg io ; i R ussi pur essi vanno d’ordinario alla chiesa cattolica, e solo quando si tratta di fare le loro divozioni sono accom pagnati da u n prete greco, scelto dal Padre generale de’ ge­ suiti, con l’intesa del governo, alla chiesa la più prossim a di loro com m unione. Confesso che siffatta com m unicazione in divinis dei Greci, n ella chiesa cattolica, tollerata da que’ buoni padri per un ottim o fine, non è perm essa dai sagri canoni, ed io non ho m an­ cato di avvertirlo, ma converrebbe, secondo loro, distruggere quel collegio per farne a meno. 6. I g esu iti sono ab ilissim i ad ispirar sempre più la stim a ed il rispetto verso la nostra religione, e non perdono di vista cosa alcuna per guadagnarsi l ’anim o de’ potenti e de’ grandi d ell’imperq. I progressi, che v i han fatti, sono tanto più m irabili quantochè han dovuto combattere con m olto contrarie prevenzioni e m olte contradizioni di cui sono ‘riusciti trionfanti. 11 m inistero ed i sovrani credono i gesu iti u tili per la pubblica istruzione, e sotto questo aspetto li proteggono e ne prom uovono g l’interessi. 7. Di fatti essendosi dovuti spedire d e’ m issionari n e’ stabilim enti di Seratoff, sono stati essi prescelti, e con qual esito adem­ piano essi una tale incom benza può vedersi dalla interessante relazione trasm essa in segretaria di stato sotto il dì 28 agosto 1803, N. 23. 1 8. Saranno pur loro accordate le m ission i di Odessa, di Astra­ can, di Caffa e forse anche della Giorgia con terreni pel loro man­ tenim ento, sù de’ quali si pensa di stabilire delle colonie di catto­ lici tedeschi. In quelle parti d ella Crimea m olti sono i cattolici stab iliti particolarm ente in Gaffa. Tra questi vi sono alcuni residui delle antiche fam iglie genovesi, de’ Doria, Spinola, G iustiniani, Grimaldi ed altri, che godono di m olti privilegi e sono assai ric­ chi. Sono per altro senza i soccorsi della religione per m ancanza di m issionari. Voir notre vol. I, Ρ· 242 et suiv.

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9. Continuando le cose su questo piede a favore de’ gesuiti, non vi è cosa che non possa attendersi in quel governo con un saggio tem poreggiam ento. Piacesse al cielo che alla testa di quei cattolici fosse un altro arcivescovo. Quello di M ohilovia è tale cer­ tam ente da guastare o ritardare almeno tutto il bene che può spe­ rarsi dalla Compagnia di Gesù. Come l ’arcivescovo di Mohilovia non m ancano alla Società altri capitali e terribili nem ici, ma finora gli sforzi loro sono rim asti infruttuosi, e vi è luogo a sperare col­ l ’aiuto del cielo che così avverrà pure n ell’avvenire.

Capo XVI. Affari delle diocesi greco-unite. 1. A lla lettera scrittam i da Monsignor Lisowski, accennata nel­ l’articolo della Diocesi di Polock, eranò uniti degli altri fogli, in cui si descrive lo stato deplorabile delle chiese greco-unite e le loro vicende dal principio della loro u n io n e sino a quell’epoca, d’onde prende m otivo quell’arcivescovo di lagnarsi de’ Latini e di pro­ porre la riunione di tutte le altre chiese greche dell’impero russo Scorre a ta l’uopo due epoche, quella cioè del regno di P olonia e quella del dom inio russo, e n ell’una e n ell’altra si lagna indistin­ tam ente de’ Latini, 1° perchè i re di Polonia non hanno presa quella difesa e quella protezione a favore de’ Greci-uniti, che hanno avuta i sovrani della R ussia per 1 loro Greci. La ragione che ne allega si è che non sono stati i Greci-uniti am m essi alle dignità e preem inenze che dai re di Polonia vennero conferite ai Latini, e che solam ente sullo spirar del governo polacco venne accordato al loro m etropolita Rostocki l ’ultim o posto fra i senatori, quasi che di queste dignità e preeminenzè sieno stati condecorati gli altri Greci-Russi, sebbene cotanto protetti, secondo lui, da’ loro sovrani, o sia stato qualcuno di questi in qualche modo ascritto tra’ senatori, il che non sussiste; 2° perchè i Latini han procurato, am m esso e protetto il passaggio al loro rito di m olti Greci-uniti. E qui ram m enta ciò che a questo proposito ha illegittim am ente fatto il concistoro di M ohilovia etc.; 3° perchè non hanno i Latini m ostrato alcun im pegno per l ’am m issione degli assessori delle tre diocesi greco-unite nel Collegio Ecclesiastico, al quale sono essi totalm ente soggetti. L’arcivescovo di M ohilovia infatti, per l’am bi­ zione di essere m etropolitano unico in R ussia e per esercitare il suo dispotism o sopra que’ cattolici di qualunque rito, si ha tutto il fondam ento di credere che fossesi m aneggiato sotto il governo di Paolo I ed in principio d ell’attuale imperatore per fare esclu­

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dere i tre vescovi greco-uniti da siffatto privilegio, onde tutti assog­ gettare a quel tribunale che reputa come suo proprio. 2. R ileva quindi q u ell’arcivescovo di Polock in tutta questa relazione le perdite che di tempo in tem po sono state fatte dalle chiese greco-unite pel continuo passaggio de’ loro Greci al rito latino e alla religione dom inante ed accenna non esservi alcuna spe­ ranza di conservale e m olto m eno di propagare in R u ssia il rito greco unito, per le leggi ancor veglianti, che proibiscono sotto gravissim e pene il passaggio de’ R u ssi ad altra religione. Conclude dunque che per conservare questa porzione di cattolicism o in così calam itose circostanze, non rim ane alla S. Sede altro scampo nè altro mezzo che d i appigliarsi ad uno dei due partiti: o di far passare tu tti i Greci-uniti al rito latino, o di procurare la riunione delle due Chiese. Quanto reputa egli diffìcile l ’esecuzione del primo, attesa l’ignoranza ed attaccam ento del popolo al proprio rito, altrettanto crede facile il buon esito del secondo, per le buone di­ sposizioni mostrate, secondo lui, da’ vescovi di R u ssia in tempo di Pietro I, e per quelle, da cui si persuade egli essere anim ati gli attuali vescovi. Ne propone perciò il mezzo e ne insinua il piano. L’im pegno d ell’imperatore è il mezzo c h ’egli propone ; mezzo per verità ottim o ed anche unico. Ma che l’imperatore abbia codesto im pegno o possa essere indotto ad averlo, hoc opus, hie labor est, come si è rilevato altrove, non ne danno per ora alcuna fondata speranza. 3. 11 piano poi, che ne propone, è quello stesso che venne dai Sorbonici posto a Pietro I. N on costò m olta fatica il persuadere e far ricredere il deputato di q u ell’arcivescovo su lle false m assim e contenute in quel piano e su lla difficoltà di eseguire la bramata riunione sopra un tal piano, declinandosi dalle traccie a questo proposito segnate da’ nostri m aggiori in tanti Concili generali e nella riunione de’ R uteni m edesim i esegu ita con tanto prospero successo sotto Clemente V ili. Da questa analisi della relazione d ell’arcivescovo L issow ski ben si rileva da quali sentim enti sia egli anim ato verso de’ L atini e a cosa pensi in fattp di riunione. 4. Molte furono le petizioni fatte dallo stesso arcivescovo, sulle quali im plorava il m io appoggio. N on m ancai in fatti di adope­ rarmi con tutto l ’im pegno di appoggiare i ricorsi fatti al m inistero e diriggere pienam ente i passi del suo deputato don Giovanni K rasnowski, in sin u an d ogli i mezzi da tenersi ed i tasti da toccarsi per riuscire n ell’intento. 5. La prima riguarda la necessità di avere un sufîragaueo etc. Di ciò si è parlato nel capo della Diocesi di Polock. 6. N ella seconda dom anda riclam ava egli a nom e anche di tutti i Greci-uniti la restituzione di 22 chiese passate al rito latino per

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intrigo del concistoro di Mohilovia, e faceva istanza perchè fosse dichiarato n ullo il passaggio di 24 sacerdoti e di 8000 laici al detto rito. È accom pagnata questa dimanda dalle più alte rimostranze contro il suddetto concistoro e. contro i 24 sacerdoti che, essendo am m ogliati, ritenevano anche nel rito latino le loro m ogli, e che essendo stati già di prima da lu i sospesi, celebravano tuttavia la m essa. 7. È qui da osservarsi che cotesti sacerdoti celebrarono prima la m essa in lin gu a schiavona colle parole della sola eonsagrazione in latino e coll’ostia di questo rito. Non intendevano questi affatto la lin gu a latin a e ne pronunciavano le parole scritte ne’ loro caratteri, secondo la pronuncia polacca, ch’è del tutto differente, com e queste : Hoc est corpus meum, erano pronunciate : Hocce est

ciorpus meum. 8. L’arcivescovo di M ohilovia, per provvedere all’uno e all’altro difetto, nel 1803 fece stampare in M ohilovia per uso di codesti sacerdoti un piccolo m essale, in cui sonò riportate due m esse la­ tine, quella del SSmo Sagram ento e quella di Requiem. L’una e l ’altra m essa si trova stampata in caratteri a ll’uso polacco per determ inarne la giu sta pronuncia latina, come : Hok est enim korpus

meum ; hik est enim kalix sangwinis mei nomi et aeterni Testa­ menti), mysterium fidei, hrvi pro mobis et pro multys effundetur in remyssionem pekkatorum; e vi si legge di contro la traduzione dal latin o in polacco e la rispettiva liturgia parim enti in polacco per la pratica delle cerimonie·. Questo piccolo m essale si consegna alla S. C ongregazione di Propaganda. Colla pienezza poi di pote­ stà il M ohiloviense dispensò i 24 sacerdoti dal celebrare le altre m esse prescritte dalla rubrica latina, ed accordò loro la facoltà di dire ne’ giorni di rito doppio la m essa del SSmo Sagram ento, e in tutti g li altri giorni la m essa de’ morti. 9. La causa della restituzione delle 28 chiese e del passaggio di tan ti preti e popolazioni al rito latino era stata d i già agitata nel C ollegio Ecclesiastico, il quale aveva risoluto che n ulla si dovesse su di ciò innovare, e che dovessero cotesti Greci rima­ nere ed osservare il rito latino, al quale erano passati, ma che in appresso non potesse permettersi ad alcuno de’ Greci di abbandonare il proprio rito. Codesta risoluzione del Collegio venne rim essa al senato per la definitiva sanzione, la quale non venne m ai emanata. 10. Senza aspettare però una tale decisione del senato, l’arci­ vescovo di Polock fece avanzare dal suo deputato un forte ricorso al m inistro d ell’internó signor conte K otscoubey. Prese questi in considerazione l’avanzato ricorso, lo riferì a ll’imperatore e, chia­ m ato quindi a se l ’arcivescovo di Mohilovia, come autore e com­ plice di tai sconcerti, a nome dell’imperatore g li fece una solenne

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reprimenda. 11 deputato di Polock venne di poi chiam ato d all’im ­ peratore, che volle essere inform ato del rito, vescovi, diocesi e numero de’ Greci-uniti, e di tutti g l’inconvenienti-accaduti, e mostrò a lor favore le m igliori disposizioni. 11. A nom e intanto dello stesso imperatore il m inistro d ell’in­ terno em anò un ordine in data de’ 5 m aggio 1803, e lo diresse all’arcivescovo di M oh ilovia.1 Si sm entiscono in esso le false voci sparse da’ Latini, come si asserisce, e a nome di S. Mtà Imperiale si proibisce sotto gravi pene di spargere in appresso che quei Greci-uniti, i quali non vorranno abbracciare il rito latino, saranno costretti a passare alla religione dom inante. Quest’ordine fu tra­ sm esso in segretaria di stato in data de' 18 agosto 1803 N. 18. 12. Profittai allora di queste ottim e disposizioni del sovrano e del m inistro, per render note con prudenza e all’opportunità le sagge disposizioni della S. Sede e l ’ultim o decreto del S. Padre, che proibisce e rende n ullo il passaggio de’ Greci-uniti al rito latino, e per insinuare la ripristinazione d ell’autorità metropolitica della Chiesa greco-unita, o nella persona del metropolita Rostocki, o in uno dei tre vescovi. 13. N on poteva per verità ripristinarsi con m aggior vantaggio e giu stizia una dignità di tanto rilievo, specialm ente fra i Greci, quanto n ella persona di M onsignor R ostocki, allievo del collegio greco di Roma, decoro d ell’episcopato, uomo di santa vita, di m olta istruzione, di som m o zelo ed attaccam ento alla S. U nione, e di profonda divozione verso la S. Sede. La persecuzione m ossa contro de’ G reci-uniti dal clero e dal governo russo sotto il go­ verno di Caterina II g li aprì un vasto campo per farsi conoscere qual egli era anim ato da siffatti sentim enti, e per mostrare il suo carattere apostolico n ell’im pedire la deserzione di tanti popoli dalla S. U nione, n ell’opporsi agli ordini ed alla seduzione de’ per­ secutori, e n el far poco conto delle loro m inaccie. D ivenuto egli finalm ente l ’oggetto della persecuzione, venne chiamato in Pietro­ burgo per ordine di q u ella sovrana, fu sospeso da ogni esercizio di autorità e giurisdizione, tanto episcopale che metropolitica, gli fu im pedito di far ritorno alla sua diocesi, e privato de’ beni della sua m ensa, venne ridotto alla pensione di 6000 rubli annui. Sulla speranza di veder cessate sim ili violenze, di veder tolto ogni osta­ colo a ll’esercizio del suo m inistero e su lla lu sin ga di rendersi utile alla su a diocesi e a tutte le chiese unite, alm eno colla sua pre­ senza in Pietroburgo, ricusò egli di abbandonar la R ussia e di portarsi in Roma, coin’eragli stato proposto da quel governo, e non cessò intanto di tentare tutti i mezzi possibili per essere reinte­ >P .

S . Z .,

I, t. XXVII, p. 584, n. 20748, 20749.

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grato n e’ suoi pastorali diritti. Ogni passo, ogni mezzo, ogni ten­ tativo fu inu tile sotto l’impero di Caterina II, di Paolo I ed in principio anche del regnante imperatore Alessandro 1. La sua pa­ zienza e costanza venne coronata negli ultim i giorni di sua vita colla reintegrazione n ell’esercizio de’ suoi diritti m etropolitici, come si accennerà nel § 31. Pieno finalmente di anni e di meriti passò a ll’altra vita nel 1805. 14. La terza istanza da M onsignor L issow ski avanzata a me e fatta avanzare dal su o deputato al m inistro dell’interno, concerneva l’am­ m issione degli assessori nel Collegio Ecclesiastico per parte delle chiese unite, com e v i erano per le latine. U na tale deputazione non potè mai ottenersi sotto il governo di Paolo I, il quale costantem ente rispose che i Greci-uniti dovevano essere o coi Latini o co’ Greci russi. Non m ancai in tale occasione di far appoggiare questo affare col m assim o im pegno per assicurare la chiesa unita dalle preten­ sion i e dal dispotism o M ohiloviense, ovviare ad ulteriori sconcerti e porre riparo alla totale rovina, a cui andava quella incontro. Mi fu però necessaria la più grande delicatezza, per non dare in certo modo la m ia sanzione ad u n collegio, che non ha ancora riportata quella della S. Sede. 15. Per rimediare a tanti sconcerti de’ G reci-uniti e per formare un sistem a che im pedir potesse ulteriori inconvenienti e reclami, il m inistro d ell’interno chiamò in Pietroburgo per ordine d ell’im ­ peratore M onsignor Lew inski vescovo greco-unito di Luck. Giunto questi in quella capitale, non lasciai di coltivarlo e di farlo anche segretam ente incalorire dal mio uditore. N elle m olte conferenze dal m edesim o avute' col m inistro d ell’interno fece vedere la neces­ sità, in cui erano le chiese greco-unite, di deputare alm eno tre assessori nel Collegio Ecclesiastico, appoggiò la dom anda dell’ar­ civescovo di Polock per la restituzione delle chiese passate al rito latino ; m ostrò giusta una sim ile petizione fatta da Monsignor Bulhak vescovo greco-unito di Bresta, e fece egli stesso istanza per la restituzione di quelle chiese e beni spettanti alla sua dio­ cesi, di cui sotto l’impero di Caterina II erano stati dal clero russo spogliati quegli U n iti, che rimasero fermi nella loro unione. Tutte queste petizioni e reclam i soffrirono delle m aggiori opposizioni, particolarmente per parte d ell’arcivescovo di M ohilovia, le quali ne prolungarono le risoluzioni. 16. L’am m issione degli assessori greco-uniti nel Collegio Eccle siastico venne m olto dibattuta e variata. Si propose dal m inistro d ell’interno di stabilire per le chiese unite un Collegio a parte, totalm ente separato ed indipendente da quello de’ Latini, a condi­ zione però d ell’immediata dipendenza dal sinodo russo, alla cui decisione d ovevansi rimettere le cause ecclesiastiche in parità di

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voti, ed a condizione di avere lo stesso m inistro im periale, ossia fiscale, del m edesim o sinodo. Fu assai facile il far convenire M onsignor Lew inski, uomo istruito e dabbene, che non potevasi in alcun modo aderire a siffatto progetto, facendogli vedere che una tale dipendenza era per ogni parte illecita, riprovata dalle leggi della Chiesa, di som m o scandalo a ’ cattolici, di evidente pericolo nelle sue conseguenze, protestativa contro della S. U nione, ed adesiva allo scism a. A stento però si giu n se a far ricredere il deputato d ell’arcivescovo di Polock, e a farlo desistere d all’impegno di promuovere e di effettuare quel progetto. Codesto im pegno però derivava piuttosto da errore d ’intelletto, dal malcontento, dal dispo­ tism o del M ohiloviense che da cattiva volontà. Si arrese infine alle ragioni e si riportò alla proposizione fatta al m inistro deH’interno da M onsignor Lew inski, che con delicata maniera escluse codesto Collegio separato per gli U n iti e si m ostrò contento di avere degli assessori per parte di quelle chiese nel Collegio latino. Propose anche qualche temperam ento per ovviare nella decisione delle loro cause alla preponderanza de’ voti de’ Latini m aggiore d’una metà a’ voti d egli Uniti. 17. Siffatto progetto venne finalm ente approvato dal detto m i nistro e in data 25/12 lu g lio 1804 fu em anato un ukaso im p eriale,1 che si riporta a ll’Appendice N° V. Essendo ciò avvenuto dopo la mia partenza da Pietroburgo, il m io uditore trasm ise in segretaria di stato sotto il dì 22 agosto siffatto ukaso con una dettagliata inform azione di tutti gli affari degli U niti. 18. È questo un’am pliazione d ell’ukaso de’ 13 novembre 1801 sullo stabilim ento del C ollegio e su l regolam ento degli affari eccle­ siastici d e’ L atini; contiene cinque articoli: 19. i l primo aggiunge al detto Collegio Latino quattro membri de’ Greci-uniti, cioè u n vescovo in qualità di membro perma­ nente e tre assessori delle tre diocesi, e questi m utabili di tre in tre anni. Monsignor Bulhack vescovo di Bresta venne destinato membro permanente. Il pessim o abbate N ow akow ski, di cui si parlerà in appresso, intrigò molto, per ottenere il posto di asses­ sore per parte della diocesi di Polock ; mà il mio uditore si m aneggiò anche molto per farnelo escludere e per far deputare il sacerdote Cokanowicz, già eletto suffraganeo di quella diocesi, com e avvenne. 20. Il secondo articolo d ell’ukaso concerne l ’assegnam ento de­ stinato tanto al vescovo come membro perm anente, quanto a’ tre assessori, il quale è del tutto uguale a quello determinato per i membri perm anenti e gli assessori latini. 1 P.

8 . Z.,

1, t. XXVIII, p. 450, n. 21393.

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21. Nel terzo si provede alla disparità de’ voti fra i Latini e g li Uniti, col darsi a questi il diritto di due voti per ciascun membro n ella decisione delle loro cause, nelle quali vengono pareggiati cogli otto voti dei Latini. 22. 11 quarto accorda ai rappresentanti delle chiese unite la libertà di far separatamente e indipendentem ente da’ Latini le loro rimostranze e propone-al senato i mezzi onde riparare quegl’incon­ venienti che potessero accadere nel Collegio rapporto a’ loro affari, perchè il senato ne faccia il rapporto a ll’imperatore per porvi rimedio. Siffatto temperamento sembrava m olto favorevole agli U n ili e m olto opportuno ad impedire le ingiustizie di quel Collegio, ma faceva temere che fosse ciò disposto a lasciare agli U n iti la porta aperta per domandare un Collegio separato sotto la dipendenza del sinodo russo, come era stato di già proposto. Questo collegio sepa­ rato si sa -essersi di già effettuato.1 Ma dovrà questo dipendere dal sinodo ru sso? D ovranno gli U niti nella disparità di voti rimettere ed attendere la decisione di quel sinodo? Dovranno essi essere in tutto soggetti allo stesso fiscale im periale, a cui è soggetto il sinodo? Era questo alm eno il progetto che a stento si fece riget­ tare. L ’affare è m olto rilevante, perchè la S. Congregazione di Pro­ paganda ne prende le più precise ed esatte inform azioni. 23. Nel quinto articolo dell’ukaso finalmente si ordina al Colle­ gio, com posto de’ membri d ell’uno e d ell’altro rito, d ’invigilare esattam ente perchè i concistori delle diocesi latine e greche godano di una perfetta libertà nè uno invader possa la giurisdizione del­ l’altro, e m olto meno coartare le coscienze altrui col promuovere il passaggio da un rito all’altro e da una a ll’altra com m unione. 24. Venne il mio uditore assicurato che questo quinto articolo era stato éspressam ente inserito n ell’ukaso, affine di riprovare indi­ rettamente tanto g l’intrighi fatti-d al concistoro di M ohilovia pel passaggio di tanti Greci-uniti al rito latino (non con altra mira certam ente che quella di dilatare la giurisdizione ed accrescer sud­ diti al m etropolita), quanto le violenze com m esse da’ concistori russi per costringere gli U n iti a passare alla loro com m unione, ed affine d ’impedire del primo e de’ secondi concistori gli ulteriori attentati. 25. Quanto alla restituzione delle chiese e loro fondi passate al rito latino e reclamate dall’arcivescovo di Polock, il m inistro del­ l ’interno, per ordine e a nom e dell’imperatore, diede le opportune istruzioni al governatore della R ussia Bianca di concertare col detto arcivescovo ed eseguire la richiesta restituzione. Lo stess’ordine per lo stesso canale venne com unicato al governatore di Kiovia per la restituzione di quelle chiese, ch ’erano passate al rito latino 1 P.

8 . Z.,

I, t. XXVIII, p. 1128, n. 21836, 16 juillet 1805.

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nella diocesi di Bresta. A nom e finalm ente e per ordine dell’im pe­ ratore venne rim essa a l sinodo russo l ’istanza fatta da Monsignor Lew inski per la reintegrazione di quelle chiese, delle quali erano stati g li U n iti violentem ente spogliati dal clero russo, ed il m inistro d ell’interno con suo biglietto diede avviso a M onsignor Lewinski di un tal ordine già spedito a quei sinodo. 26. S i abboccò questi im m ediatam ente con M onsignor A m brogio m etropolitano di Pietroburgo e con m olti altri membri del sinodo i quali, vergognandosi quasi delle violenze com m esse in quei tempi, le riprovarono e le attribuirono ad alcuni particolari del loro clèro, scusandone iH oro sinodo, e si mostrarono disposti alla restituzione. Sperava dunque M onsignor L ew inski di ricuperare n ella su a dio­ cesi 20 chiese co’ loro beni an n essi e particolarmente i beni fondi delle povere m onache basiliarie, per som m inistrare alle medesime i mezzi di sussistenza, ed apprestare à que’ popoli rim asti fermi n ella S. U nione i mezzi di esercitare il loro culto e m antenere i loro preti. 27. Il detto M onsignor L ew inski fece istanza al m inistro del­ l’interno per avere u n sùffraganeo in aiuto della sua diocesi. Venne rim essa questa petizione al senato, da cui sperava egli un favo­ revole risultato. 28. Molte furono le pratiche fatte per la ripristinazione del m etropolita ruteno. M onsignor Lew inski avanzò una supplica al detto m inistro, perchè venisse ristabilito nei pieni suoi diritti il m etropolitano R ostocki, e perchè a m otivo della di lu i avanzata età ed incom m odi di salute fosse egli destinato di lu i coadiutore colla futura successione, tanto più che la sua chiesa è una delle più antiche tra le rutene ed aveva il titolo di esarcato. 29. L ’arcivescovo di Polock fece anch’egli su quest’oggetto dei passi presso lo stesso m inistro a suo favore, ed appoggiò la sua istanza, per essere la su a chiesa di più antica fondazione d ell’altre e per essere egli il solo arcivescovo tra i Greci-uniti n e’ domini' russi. L’affare però restò sospeso e prom ise il m inistro di prenderlo in appresso in considerazione. Tale era lo stato degli affari nelle chiese greco-unite alla partenza del m io uditore che ne spedì in segretaria di stato una ben lu n ga e dettagliata relazione sotto li 22 agosto 1804. 30: L’affare m etropolitico è stato ultim am ente risoluto e l ’arci­ vescovo di Polock è stato dal governo russo designato a questa dignità. Da ciò che si è detto in diversi lu ogh i di questa relazione, non è quest’arcivescovo il più ben pensante ed il m igliore tra’ v e­ scovi greco-uniti ; ma egli è di già avanzato in età, e cagionevole di salute, e potrà un giorno collocarsi la dignità m etropolitica in più degno soggetto. È intanto del m assim o interesse che sia stata

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questa ristabilita, o piuttosto che sia tolto ogni im pedim ento a ristabilirla. Le cose de’ Greci-uniti prenderanno una m iglior forma ed un m iglior sistem a, che salverà quelle chiese dalla totale rovina, a cui andavano incontro, e dal pernicioso dispotism o dell’arcivescovo di Mohilovia, che non potrà più prendere l’am polloso titolo di metropolitano unico. 31. La metropolia "de’ Greci-uniti si stendeva sotto il regno della Polonia sopra tutta la Russia Rossa, che ha per confine a levante il Nieper, e a mezzodì il Niester e i m onti Krapacki, e con­ tiene tre grandi provincie. La prima è la Russia propria, che si divide in due Palatinati, 1° di R ussia, che ha Leopoli per capitale, città abitata per la m aggior parte da Greci ed Armeni ; 2° di Blesko, che ha la capitale dello stesso nome. La seconda provincia della Russia Rossa è la Volhinia, che si divide in A lta e Bassa. L ’Alta V olhinia è il Palatinato di Luck, e la Bassa V olhinia è il Palatinato di Kiovia. La terza provincia della R ussia R ossa è la Podolia , che si stende lungo il Niester ed il Bog e si divide sim ilm ente in A lta e Bassa. L’A lta Podolia è il Palatinato di Kameniek, e la Bassa Podolia forma parte dell’Ukrania. Questa metropolia conteneva eziandio tutta la Piccola Russia Bianca compresa nel granducato di Lituania, che si divide in sei Palatinati : 1° di Nowogrodek, detto ancora la Russia Nera, con una piccola città dello stesso nome-; 2° di Bresta , detto anche la Russia Lituana, situata a mezzodì del primo Palatinato, ed ha sul Bug la capitale del nom e stesso ; 3° di Minsk, a settentrione del primo Palatinato, e prende il nom e dalla capitale ; 4° Mstzislaw, ch’è la parte della Lituania più interna nella R ussia, ed ha la ca pitale del m edesim o nom e; 5° di Witepsk, che ha la capitale del nom e stesso tra le paludi ; 6° di Smolensko e di Polock, etc. etc. In tutte queste im m ense provincie e palatinati della R ussia Rossa, della R ussia Nera e della Piccola R ussia Bianca esercitava il m etropolita greco-unito la sua giurisdizione m etropolitica sotto l’antico regno della Polonia. Ed ecco la vera ragione, per cui nelle bolle pontificie, anche in tempo di Benedetto XIV davasi a questo m etropolitano il titolo di metropolita di tutte le R ussie. 32. Rapporto poi alla restituzione di alcune chiese riclamata da Monsignor L ew inski e rim essa al sinodo russo, di cui si è parlato nel § 25 di questo capo, ed alla istanza del m edesim o pre­ lato fatta per un suffraganeo della sua diocesi, come al § 27, ecco ciò che ne scrive lo stesso Monsignor Lewinski in una sua lettera al signor cardinal di Pietro, Prefetto della S. Congregazione di Pro­ paganda, in data di Poczniovia 23 aprile 1806: «Debem us Suae « Imperatoriae Maiestati quod Synodus Petropolitana non Unito-

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rum pollicita sit se restituturam Ecclesias U uitis per vim ademptas occupatasque (praeviis licet perquisitionibus per gübernatorem civilem una cum episcopo non unito V olbyniensi ac mecum peragendis), at in iis dum taxat locis in quibus populus fortiter resistens v io len tiis qu ib u svis ex parte eorum, qui foris sunt, adhibitis, constanter perseveraverit perseveratque in S. Unione. Debem us, ast ego praecipue debeo S, I. M. nom inationem episcopi propter me suffraganei, obstaculis in Senatu cura mea im pensa tandem aliquando subm otis, quae per plures annos huic adversabatur negotio ». L ’im pegno di M onsignor Lew inski ottenne [che] per parte del g o ­ verno russo fosse tolto ogn i ostacolo alla reintegrazione di M onsignor R ostocki alPesercizio de’ su oi diritti m etropolitici coll’approvare, far consagrare ed istallare il nuovo suffraganeo della diocesi di Luck. C a p o XVII.

Affari de' Basiliani Ruteni. 1. La deposizione di quattro pessim i abbati dalla loro dignità abbaziale, decretata nel capitolo generale della Congregazione Basiliana, tenuto nel 1802, può dirsi con fondam ento essere stata la cagione della cassazione degli atti dello stesso capitolo. I quattro abbati deposti, alla testa de’ quali era Sam uele N ow akow ski, per sostenersi n ella loro dignità avanzarono un sanguinoso ricorso contro quel capitolo al Collegio Ecclesiastico, presso il quale quella congregazione aveva promossa l’istanza per l ’approvazione del suo capitolo. I m aneggi e g l’intrighi del Nowakowski e le sue copiose largizioni g li guadagnarono in poco tempo de’ protettori tra i membri di quel collegio, che com inciarono tosto a dimostrare la più decisa parzialità a favore del medesimo. Di ciò accortosi il padre Marcello Ieroczewski, procuratore generale di quella congre­ gazione, non. perdette tempo a presentare una supplica al m inistero della giustizia, in cui allegando per sospetti in quella causa alcuni membri del Collegio e particolarmente l ’arcivescovo di Mohilovia, ottenne che l ’intiera causa, divenuta già volum inosa di 300 fogli, tutti in difesa del Nowakowski, venisse avocata dal Collegio e rim essa al senato. 2. Ad onta degli sforzi fatti per due m esi dal contrario partito, il senato emanò la sentenza in data de’ 7/19 luglio 1803, in cui ap­ provò l ’erezione del nuovo proto-archim andrita e degli altri supe­ riori, e gli atti di quel capitolo, obbligò il Nowakowski e gli altri tre abbati a rendere conto dell’am m inistrazione de’ loro monasteri al nuovo proto-archim andrita, ne ordinò la pena secondo le leggi,

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in caso di esserne trovati delinquenti, rimise al Collegio Ecclesia­ stico l’esame su lla natura delia fondazione de’ quattro monasteri, se sem plice o abbaziale, e se ne riserbò la decisione. Riprovò per altro il senato l ’unione della provincia della R ussia Bianca a quella di L ituania decretata da quel capitolo. 3. Ma poiché questa sentenza aver non poteva secondo le leggi il pieno suo vigore e la sua esecuzione prima della prescritta revi­ sione del fiscale di quel dipartimento, in questa ripose il Nowakow ski tutte le sue speranze. Siffatta revisione spettava disgrazia­ tam ente al conte Tatischeff, uno de’ procuratori ossia fiscali del senato, giovane di scarso talento e di niuna istruzione, fratello d ell’altro Tatischeff m inistro russo presso Ferdinando ,IV e protet­ tore d ell’arcivescovo di Mohilovia. Per im pegno dunque dello stesso arcivescovo e de’ su oi satelliti riuscì al Tatischeff non solo d’im ­ pedire l’esecuzione di quella sentenza, ma di farla anche annullare. Pretese egli in fatti di far vedere al senato essere una tal sen ­ tenza del tutto contraria alle leggi d ell’impero. Ed appoggiandosi agli ukasi em anati da Caterina II e da Paolo I intorno ai regolari tentò di mostrare che i capitoli dei m edesimi sono riprovati, come congressi sospètti, che debbono i regolari esser soggetti ai rispettivi vescovi, ai quali appartiene di supplirvi e deputare i superiori, e che perciò non poteva il senato, anzi doveva annullare g li atti del capitolo generale de’ basiliani, doveva proibire in appresso sim ili congressi, riprovare la dignità del proto-archimandrita, proi­ bita dalle leggi, e sottom ettere tutti i monasteri a ’ propri vescovi, da’ quali dovevano, ,a senso suo, ricevere i provinciali e gli altri superiori. Sebbene codeste stravaganze del Tatischeff erano diam e­ tralmente opposte a ll’ukaso de’ 13 novembre 1801, dal quale come posteriore veniva derogato a tutte le leggi anteriori in sim ili ma­ terie, pur tuttavia ebbero desse forza bastante per far recedere il senato dalla prima sentenza ed indurlo n el sentim ento del Tati­ scheff. Guai per la congregazione basiliana e per tutti gli altri ordini regolari, se un tal sentim ento avesse avuto il suo pieno effetto. P rivi questi de’ loro capi e ridotti all’assoluta dipendenza degli ordinari sarebbero andati incontro ad una inevitabile rovina. Per prevenir questo colpo feci tutti i passi possibili presso de’ sena­ tori e delle persone influenti e tentai tutti i mezzi che credetti op­ portuni. 4. Ridotta la cosa a questo punto, nulla giovava l ’espediente suggerito dalla segretaria di stato, di persuadere cioè i quattro abbati di ritirare dal senato il loro ricorso, 1° perchè questo espe­ diente era stato già proposto a l 1 procuratore generale de’ basiliani 1 Lire d a l.

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al N ow akow ski ed era stato da questo rigettato; 2° perchè l ’as­ senza de’ quattro abbati da Pietroburgo e la loro lontananza ne rendevano diffìcile la trattativa, la quale per mezzo di lettere sa­ rebbe stata anche pericolosa; 3° perchè, quand’anche i medesimi vi avessero acconsentito, non sarebbesi ottenuto l ’in ten to; poiché era necessario, secondo le leggi, che il capitolo generale fosse approvato o dal Collegio Ecclesiastico o dal senato, perchè avesse vigore anche per rapporto alle sole elezioni d e’ superiori che si volevano annullate. 5. In tale stato di cose, non credetti espediente, per non com­ promettere l ’autorità della S. Sede, di far uso delle facoltà communicatem i dal S. Padre per l'approvazione degli alti di quel capi­ tolo. A ttendeva a ta l’effetto il m omento favorevole all’esito della causa, in cui la pontificia conferma incontrar non potesse alcun ostacolo, e m i proponevo di sanzionarne gli atti, secondo quelle pru­ denziali v iste che ne potevano suggerire le circostanze. 6. Questa causa venne finalm ente decisa dal senato, e sebbene la sentenza fosse m olto pregiudizievole a quella benemerita con­ gregazione basiliana, pure fu il men male che potesse accadere nella pessim a situazione delle cose. Venne dunque dichiarato nullo il capitolo generale e nu lla perciò l ’elezione del proto-archiman­ drita. Si lasciò peraltro in vigore il regolam ento risguardante i regolari, prescrivendo solo che in appresso niun ordine o congre­ gazione religiosa tener potesse de’ capitoli, o generali o provinciali, nè avere altro superiore di m aggior d ignità ed autorità de’ sem ­ plici provinciali, eccettuandosi i soli gesuiti, che avevano ottenuto u n perm esso speciale d all’imperatore per avere il loro generale. Fu trasm esso questo decreto in segretaria di stato in data de 7 settem bre 1 1803. 7. 1 tre membri del Collegio Ecclesiastico Monsignor Benislawski, l ’abbate infulato B iskow ski ed il canonico di Luceoria Scherniew ski, i so li zelanti difensori della religione e di quella congre­ gazione basiliana, fecero le loro rim ostranze al senato facendo vedere esser un tal decreto del tutto opposto all’ukaso imperiale de’ 13 novem bre 1801, in vigor del quale il Collegio Ecclesiastico aveva ripristinato n elle sue funzioni l’antecedente proto-archiman­ drita ruteno. Il senato, o piuttosto il fiscale Tatischeff, riputò illegali ed in giu ste siffatte rim ostranze e fattone ricorso all’imperatore, espulse dal Collegio i tre ottim i membri, com e si è accennato nel cap. 13, § 5 su l Collegio Ecclesiastico, 8. Erasi, ciò non ostante, in isperanza che a ll’arrivo di Monsi­ gnor L ew in sk i in Pietroburgo, come si è detto altrove, ed al siste1 Lire dicembre. Monetai, de Russie.

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No. 369: Relation finale d’Arezzo. m arsi delle cose rutene, potesse ottenersi la grazia che fosse per­ m esso ai basiliani di avere il loro proto-archimandrita, ossia generale a som iglianza de’ gesuiti. A ciò travagliai con tutto l’im­ pegno possibile e con la dovuta prudenza e circospezione, e non credendo il procuratore de’ b asiliani m olto adattato al m aneggio di un affare cotanto geloso, procurai di far venire in Pietroburgo lo stesso proto-archimandrita eletto, perchè essendo egli già co­ gn ito in quella capitale, potesse m aneggiarsi e cooperare all’intento. G iunse questi con M onsignor Lew inski. Ma ogni tentativo fu in u ­ tile, perchè lo stesso M onsignor L ew inski, su di cui erano riposte delle speranze, non essendo m olto favorevole alla ripristinazione del proto-archimandrita, non appoggiò molto l’affare che rèsto senza effetto. 9. Conviene ora aspettare m igliori circostanze, che il Padre della misericordia non tarderà di ricondurre pel benessere e vantaggio non solo di quella congregazione ma di tutta eziandio quella por­ zione di cattolicism o, col liberarla da un pessim o pastore e capo, l’arcivescovo di Mohilovia, che n ’è il vero flagello e che ne tenta la totale rovina.

Capo XVIII.

Degli abusi rilevati in Russia ed in Sassonia. 1. È generale, costante ed inveteralo l ’abuso che si osserva nella R ussia e nella Sassonia, rapporto a ’ matrimoni m isti de’ cattolici co’ greco-russi, e de’ cattolici co’ protestanti. Prima o dopo di essere stati questi contratti avanti al parroco cattolico, si contraggono avanti al Popy o parroco russo o al protestante. 2. E siste in R ussia la legge, che assoggetta in questi casi la parte cattolica a sottoscrivere un obbligo di far battezzare la prole nascitura da tali matrimoni m isti nella chiesa e secondo il rito greco-russo. La n egativa di un tal obbligo priva i figli nascituri di ogni diritto di successione, di eredità ecc. del padre o madre greco­ russa. Non è per altro difficile di esserne dispensato, particolar­ m ente se ne venga fatta istanza prima di contrarsi il matrimonio, ed in questo caso generalm ente i figli m aschi sieguono la religione del padre e le fem ine quella della madre. 3. Siffatta legge non esiste in Sassonia, nè vi esiste una legge in contrario, ma si sostiene in pratica che il parroco cattolico esiga, prima di benedire qualunque matrimonio misto, un obbligo formale dalla parte protestante di far battezzare la prole nascitura nella chiesa cattolica e di farla educare nella cattolica religione. Sono tuttavia ben noti l ’inconvenienti che generalm ente derivano

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da sim ili matrimoni, specialm ente se la donna è cattolica. Le in si­ nuazioni e sopra tutto l’esem pio del marito protestante, che non di rado non ha alcuna religione, allontana a poco a poco la m oglie dal frequentar i sagramenti, d all’intervenire alla propria chiesa, d all’ascoltar la m essa, d all’osservare i precetti della Chiesa, m as­ sim e rapporto al digiuno ed alle astinenze da’ cibi vietati ne’ giorni prescritti, ecc. 4. Non hanno i cattolici alcuna difficoltà di contrarre siffatti m atrim oni, nè i rispettivi parrochi di benedirli. Ho io stesso avver­ tito a codesti parrochi, e in Pietroburgo e in Dresda, che tai m atrim oni sono riprovati da’ sacri canoni e dalle costituzioni apo­ stoliche, particolarm ente da Urbano V il i in cap. Decrevit, De hae reticis in 6°, che sono dichiarati illeciti e sagrileghi senza la previa dispensa della S. Sede, la quale suole accordare sim ili grazie sotto certe condizioni, e che la consuetudine allegata su questo punto viene chiam ata da Benedetto XIV, nel suo Sinodo Diocesano, lib. 6, cap. 5, « una vera corruttela ». La risposta datam i da que’ parrochi è stata sempre che hanno in ciò le facoltà, che se la intendono con Roma, che tai m atrim oni sono leciti. 5. Se queste facoltà esistano o no in Pietroburgo e in Dresda, sarà bene facile alla S. Congregazione di Propaganda il rintrac­ ciarne la verità. Qualora poi ciò non si verifichi, come credo, è inte­ resse della S. Congregazione l ’esam inare se convenga e sotto quali coed izion i possano accordarsi codeste facoltà a m issionari e parro­ chi d ella R ussia e della Sassonia, e generalm ente in tutto il Nord, in vista della generale, costante ed inveterata consuetudine e pra­ tica, che si risolve quasi in una necessità assoluta, e in vista de’ pericoli, de’ danni e de’ m aggiori inconvenienti che deriverebbero a’ cattolici ed alla religione m edesim a dalla proibizione di siffatti m atrim oni in quelle parti. 6. Ê non m eno generale e inveterato che scandaloso l’abuso, eh’è in pratica nella Polonia, de’ divorzi perpetui e della soluzione de’ più legittim i m atrim oni. È cosa ovvia il rinvenire colà nelle società private m olte donne che sono state m ogli di due o tre mariti ancor viventi e m olti uom ini che n ella stessa società si trovano in com­ pagnia di due o tre donne, che sono state loro rispettive m ogli. Si sono annullati de’ matrim oni contratti anche da 20 e da 30 anni e fecondi di num erosa prole. Si sente generalm ente ripetere a seco­ lari che una bolla pontificia permette sim ili divorzi in Polonia. Un dissapore perciò, una gelosia, u n a vista d’interesse, un capriccio ecc. fa trovare de’ pretesti di pretese violenze, di false clandestinità o di altri sim ili im pedim enti, e fa domandare presso i tribunali eccle­ siastici la soluzione de’ matrimoni. Ed allora a forza d ’ingenti som m e si corrompono testim oni, si producono e si fan valere dei

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fatti attestati, si subornano gli uffiziali, si guadagnano forse anche g li stessi membri delle curie episcopali, e si giunge finalmente a ll’intento col far dichiarare n u lli i piu leggittim i m atrimoni e col passare ad altre nozze. 7. Deriva un così enorm e disordine dalla troppa facilità de’ ve­ scovi nel dispensare dalle solite pubblicazioni e n ell’accordare delle licenze di contrarre i matrim oni avanti a de’ preti sem plici o de’ parrochi altrui, i quali, o non registrano per negligenza, o soppri­ mono per m alizia siffatte licenze, onde ne vengono le pretese clan­ destinità ; deriva dalla negligenza de’ parrochi, che non esplorano preventivam ente la volontà de’ contraenti, donde ne vengono le pretese violenze ; deriva dall’inosservanza delle regole della Chiesa prescritte intorno alle cose da premettersi alla celebrazione de’ contratti m atrim oniali, e su l modo di contrarli ; deriva dall’ig n o ­ ranza o piuttosto dalla corruzione de’ tribunali ecclesiastici, che non istruiscono i necessari processi, che non esam inano le cause di n u llità con quelle regole canoniche, con quella maturità, con quelle condizioni e mezzi che prescrive la celebre costituzione di Benedetto XIV Dei miseratione. 8. In mezzo a tanti disordini, che hanno inondato in tutti i tempi la P olonia, mi ha m olto sorpreso di rilevare essersi dal car­ dinale Archetti derogato con suo decreto in data di Pietroburgo 3/14 febbraro 1784 alla detta costituzione Benedettina su lla neces­ sità del difensore de’ m atrim oni e su lle due sentenze conformi, per accordare a ll’arcivescovo di M ohilovia la facoltà di decidere sim ili cause definitivam ente summarie et absque; interventu defensoris e col solo voto e consenso di due o tre canonici di quel capitolo. Ha fatto l ’arcivescovo il m assim o abuso di siffatte facoltà e forse anche un vergognoso traffico pecuniario, ed ora insiste per la pro­ roga delle medesime. 9. Per ovviare a siffatta corruzione di costum i, conviene atten­ dere circostanze più favorevoli alla religione, onde mettere nuova­ m ente sotto g li occhi delle curie episcopali della Polonia ed incul­ car loro l ’esatta osservanza delle tre costituzioni da Benedetto XIV indirizzate agli arcivescovi e vescovi della Polonia loro predeces­ sori. La prima in data degli 11 aprile 1741, che com incia: Matri­ monii perpetuum, in cui deplora quel pontefice ed altamente disapprova la soverchia facilità introdotta n e’ loro tribunali di decidere la soluzione de’ matrimoni ; eccita il loro zelo a porvi solle­ citam ente un freno, e promette loro di occuparsi intanto a formare delle regole ed a prescrivere a tenore de’ canoni un metodo onde procedere con ogni sicurezza n e ll’esam e e ne’ giudizi delle cause m atrim oniali. È questa appunto la celebre costituzione Dei mise­ ratione, che Benedetto XIV non tardò di pubblicare in data dei

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3 novem bre 1743 e d’indirizzarla particolarmente ai tribunali eccle­ siastici della Polonia. Per dar quindi alla radice di altri mezzi in ven tati dall’um ana m alizia per eludere le saggie provvidenze di siffatta bolla e continuar nel disordine, diresse lo stesso pontefice agli arcivescovi e vescovi della P olonia una terza costituzione Nimiam licentiam dei 18 m aggio 1743. Si condannano in essa quei patti e convenzioni dirette dai contraenti allo scioglim ento dei loro m atrim oni, si richiam a in vigore l’osservanza d e’ canoni e della ecclesiastica disciplina su lla maniera di contrarre i matrimoni e si m inaccia di far uso di altro mezzo, ch ’è forse l ’unico ed il più efficace ad im pedirne gli ulteriori scandali. « Itaque, venerabi­ les Fratres (così parla il pontefice agli arcivescovi e vescovi di Polonia al § 17 d ella stessa costituzione) nolum us vos ignorare, Nos, tot nostras susceptas sollicitu d in es, tot nostras non om issas adhor­ tationes, tot praescriptas apostolicae nostrae providentiae auctorita­ tisque ordinationes, ex anim i nostri ad maiorem Dei gloriam ani­ marum que salutem intenti sententia m inim e succedere, nec pristinas in m atrim oniis ineundis dissolvendisqu e lites et controversias e m edio tolli anim advertentes, suprem a auctoritate nostra ad eificaciora et asperiora rem edia hisce m alis curandis apta atque idonea opportune adhibenda esse usuros. Vobis enim satis superque perspe­ ctum est Nos, iustis ac rationabilibus de causis, quemadmodum, si secu s fortasse fiet quam praescripsim us, certe accideret, iudicium caudarum m atrim onialium Poloniae quoad primam etiam instan­ tiam reservare posse, et insuper relicta episcopis locorum prima, et m etropolitis secunda instantia, decernere (sicut necessitate tamen coacti om nino decernemus) ut in cau sis m atrim onialibus Poloniae, tum prima ab episcopis tum secunda a m etropolitanis curiis sen­ tentia super nu llitate m atrim onii pronuntiata executioni minime dem andetur, n isi utraque sen ten tia cum rationum m om entis prius in congregatione venerabilium Fratrum nostrorum S. R. E. Cardi­ nalium C oncilii Tridentini interpretum mature exacteque fuerit expensa ac probata ; necnon m atrim onium quodlibet post utram­ que sententiam in curiis vestris latam , vel interea temporis dum in eadem congregatione Cardinalium utraque sententia huiusm odi expenditur, vel n u llo apud eamdem Congregationem Cardinalium habito recursu, quom odolibet, servatis etiam servandis et inde contractum , n ullum , irritum, n u lliu s roboris et m om enti esse fore declarare ». 10. Quasi tu tti i cattolici, tanto nazionali che forastieri, esistenti in R u ssia ed in Sassonia, di qualunque grado, sesso e condizione, non si fanno alcuno scrupolo d ell’inosservanza de’ precetti della C hiesa concernenti il digiuno e l’astinenza dalle carni. Nei giorni di venerdì e sabbato, n ella Quaresima e nelle altre vigilie si man-

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già di grasso e forse anche di magro mattina e sera, e la stessa quantità e qualità di cibi come in tutti gli altri giorni non vietati. Chi ne allega per iscusa g l’incomodi di salute, sebbene l ’appa­ renza ne mostri il contrario; chi ne asserisce la pretesa dispensa di Roma, chi d e’ vescovi, chi del confessore, e chi il privilegio della Crociata. Si è eccitata su questo punto l’istruzione de’ pastori, lo zelo de’ predicatori e la vigilanza de’ confessori. Malgrado però tu tti i loro sforzi, il disordine non è dim inuito, nè vi è apparenza di riuscirvi. 11. U n altro abuso è pure osservabile nei paesi del Nord, ed è la prom iscuità de’ protestanti e degli scism atici n ell’assistere alle sagre funzioni nelle chiese cattoliche. Capisco che non in tutti i luoghi è perm esso di chiudere la porta delle chiese agli acattolici ma pur troppo vi sono non pochi anche fra i nostri ecclesiastici, che l’aprorio volontariam ente e si fan poco scrupolo di com m uni­ care in d ivin is con i m edesim i, o sia che ciò facciano per legge­ rezza, o forse anche per eccitare la loro ' divozione ed invogliarli al nostro culto. Ho già rilevato al capo XV, § 5 che i gesu iti di Pietroburgo cadono in questo difetto relativam ente ai giovani sci­ sm atici ed eretici ch ’educano nel loro convitto. Anche su questo punto sarà bene che si diano ai nunzi delle istruzioni precise. 12. A som m o disdoro della S. Sede dimora in Pietroburgo Mon­ signor B adossi e in Dresda Monsignor Torrenti, am bedue prelati o protonotari apostolici. La condotta del Badossi giunse a segno d’eccitare l ’indignazione de’ buoni cattolici e il disprezzo de’ greci. N on solam ente esercitava egli pubblicam ente la mercatura, m a per colm o di vitupero prese in affitto a suo nome la locanda, che di­ sgraziatam ente si chiam a la Locanda di Roma, e la faceva andare a suo conto. Di rado portò le insegne ecclesiastiche, e si vedeva spesso andare sen z’alcuna riserva in com pagnia di persone che non g li facevano certam ente onore. Tutto il paese restava scandalizzato e nel parlarsi di lu i si declam ava anche contro di Roma. 13. Di tutto ciò diedi parte in segretaria di stato in data de’ 14 giugno 1803, e per ordine del S. Padre, com m unicatom i dalla stessa segretaria, intim ai a voce ed in iscritto a Monsignor Badossi di partire da Pietroburgo nel term ine di 20 giorni, e di trovarsi in Rom a in quello di tre mesi. I molti im brogli di traffici, di debiti ecc., nei quali era egli allora imbarazzato, e molto più il principio dell’in ­ verno in cui erasi e che rendeva assai difficile il viaggiare, mi determ inarono a prorogargli un tal ordine sino a primavera, in cui, profittando egli delle critiche circostanze della S. Sede con la R u s­ sia e della mia partenza da Pietroburgo, non volle più ubbidire agli ordini del S. Padre, e restò ben contento in mezzo a ’ suoi traffici in quella capitale. Le attuali circostanze non permettendo

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d’intim are al B adossi la privazione delle sue distinzioni, potrebbe alm eno per ora farsi cancellare il di lu i nom e dal numero de’ protonotari apostolici riferiti nel Cracas. 14. Neppure fa onore alla S. Sede la condotta dell’ex-conventuale M onsignor Torrenti, prelato dom estico e protonotario apostolico. Supponendosi questo m olto influente n ella corte di V ienna in tempo della riforma di Giuseppe II, di cui si spaccia egli stesso au­ tore, il Sig. Cardinal Caprara, allora nunzio in Vienna, gli fece accordare da P io VI siffatte distinzioni, perchè facesse quegli il m en m ale possibile alla religione e fosse men nocivo alla S. Sede. Espulso quindi da V ienna sotto il governo di Leopoldo, ritirossi da 14 anni fa in Dresda, ove tuttavia dimora. Egli è odioso a quella corte, a cui non è stato mai presentato, è m al sofferto dai prote­ stanti, per le sue maniere intriganti, pel suo spirito di spionaggio, pel suo umor caustico e turbolento, per la sua lingua mordace, e soprattutto è disprezzato dai buoni cattolici per le sue m assim e poco rette e per i su oi principi di religione poco fermi. Ha fatto egli qualche volta temere della su a propensione al protestantism o e credesi ascritto a qualche loggia m assonica, o alm eno ne dà egli stesso tutto il fondam ento di sospettarlo collo spacciare di essere stato il suo ritratto riconosciuto tra g li altri m olti degli uom ini illu stri di quella setta. E gli è certo però che da m olti anni non frequenta la chiesa, non ha celebrato la messa, non si è confessato alm eno dai preti della chiesa cattolica, nè si sa chi sia il suo con­ fessore, che sicuram ente non è in Dresda, nè se sodisfi al precetto pasquale. 15. Pur troppo v i sono m olti fra i cattolici che danno cattivo sentore di loro, e non v’è bisogno di accrescere lo scandalo e le sinistre im pressioni colla m ala condotta di chi ha un legam e più im m ediato colla S. Sede. Questi due soli esem pi devono render ben cauta R om a n ell’esam inare le qualità e la condotta di coloro che vu ol decorare colle sue distinzioni e di non accordarle mai a dei vagabondi. APPENDICE D I D O C U M E N TI A C C E N N A T I N E L C O R S O D I Q U E STA R E L A Z IO N E .

Osservazione 1. - Fra i docum enti concernenti la cattolica reli­ gione in R ussia merita il primo lu ogo là interessante raccolta degli ukasi im periali e degli atti su lla erezione d ell’arcivescovado di M ohilovia, la quale si è accennata al capo II, §§ 3 e 6. - D alla me­ desim a si rileva sopra quali léggi sia fondata la tolleranza del culto cattolico n e ll’im pero russo, quale ne sia la sua estensione, sotto

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quali condizioni si permetta, da quali proibizioni sia inceppata, con qual rigore vi sieno vietati i ricorsi de’ cattolici alla S. Sede, v i sia proibita la introduzione de’ brevi, rescritti ed altre sim ili carte di Roma, la conversione de’ R ussi alla com unione cattolica, l ’ingresso e tunzioni de’ m issionari, visitatori ed ogni estera com u­ nicazione. Siffatta raccolta, che si trova stam pata in M ohilovia nel 1784, forma un piccolo volum e, in cui si veggono riportati tutti g li ukasi im periali pubblicati sino a quell’epoca prima nel loro originale in lingua russa per contestarne l ’autenticità, e quindi si osservano tradotti in latino. Questa traduzione viene divisa in due parti. La prima contiene gli ukasi em anati dal 1769 al 1780; la seconda comprende quelli pubblicati dal 1782 sino a tutto il 1784. A queste due parti siegue la terza, che riporta gli atti del­ l ’erezione d ell’arcivescovado di M ohilovia e i decreti di alcune facoltà dalla S. Sede accordate a q u ell’arcivescovo. Questo picciol volum e, così interessante per le materie che ne formano l’oggetto, si consegna alla S. Congregazione di Propaganda e per maggior comodo se ne dà un elenco in fine d ell’Indice generale di questa Relazione. Osservazione I I . - Si consegna alla stessa S. Congregazione il piccolo m essale fatto stampare dall’areivescovo di M ohilovia per u so dei preti greci passati al rito latino, di cui si è parlato al cap. X V I, § 8. Num. I. L ettera in fo rm a d i ukaso su lla proibizion e d i rico rrere alla S a n ta Sede e a i suoi rappresentanti. (Vedi capo XII, § 8).

Monsieur. Lorsqu’après la réunion de la R ussie Blanche à l’empire, etc. O n t r o u v e r a le te x te d e c e tte le ttr e d a n s n o tr e v o l. I, p . 5 2 2 -6 2 4 : Copie de lettre, etc. I l e s t d o n c i n u t i l e d e l a r e p r o d u ir e i c i . M a is s o u s s a fo r m e d é f in itiv e , le d e s u m e n t e s t s i g n é : Comte A lexandre de Worontzow. L a Relation d ’A r e e s o c o n tin u e :

Decretum hoc ad om nes catholicas dioeceses m issum ac publi­ cum factum 'fuit ab archiepiscopo M ohiloviensi hisce verbis : Iuxta m andatum Suae Imperatoriae Maiestatis Alexandri Impe­ ratoris et Autocratie totius R ussiae etc. etc. etc. Dom ini Nostri Clem entissim i. Per m agnum Cancellarium Imperii R ussiani Comitem Alexan drum W orontzow de propriis ipsius m anibus redditas m ihi Archie­ piscopo M ohiloviensi Metropolitae Catholico in R ussia vim legis

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habentes litteras publicas facio etc. ut in effectum deducantur, tum in hoc quod concernit personas spirituales utriusque ritus, tum etiam integrum catholicum gregem commendo. Datae Petropoli 15 decembris 1803 anno. φ

S t a n is l a u s , M etropolita.

Im pressum V ilnae in Typographia D ioecesana die 12 ianuarii 1804 anno. N um. II. Ukaso im p eria le concernente la p re te sa conferm a delle facoltà da P io V II accordate a ll’arcivescovo d i M ohilovia. (Vedi capo XII, § 8).

Dom ine Metropolita Romanarum in R ossia Ecclesiarum Siestriencevicz. Postquam e re esse duxim us interrumpere etc. N o u s n e r e p r o d u is o n s p a s i c i c et o u k a s e q u ’o n t r o u v e r a d a n s n o tr e v o l. I , p . 7 2 3 . L e te x te c ité i c i p a r A r e s s o e s t d a té d u 2 6 a o û t 1 8 0 4 .

N um . III. Ukaso im p eria le sulVeresione dei Collegio detto Ecclesiastico e sul regolam ento degli affari d i C hiesa.1Il (Vedi capo XIII, § 4).

Ordinatio pro spirituali et ecclesiastico regim ine Romano-Catholicae R eligionis, confirmata a Sua Imperatoria Maiestate A lexan­ dro I, anno 1801, die 13 m ensis novem bris. 1. Spirituale forum, ex ecclesiasticis ac laicis personis constare solitum , concernit causas com m unes secundum leges civiles, at pro spiritualibus atque ecclesiasticis causis, quae dogm atibus fidei ac iure canonico nituntur, nec su bsun t foro civili, supersunt eccle­ siastica consistoria in dioecesibus ordinata et supra haec generale Consistorium E cclesiasticum seu Collegium Ecclesiasticum romanocatholicum loco Departamenti Collegii lustitiae. 2. In C ollegio sit praesidens membrum Archiepiscopus Mohilovien sis, unus ex Episcopis, u n u s ex praelatis infulatis, in quorum locum si quem vacare contigerit, Collegium eligendo duos candi­ 1 Cet oukaze se trouve dans P . S . Z .\ t. XXVI, n. 20053, p. 823,13 nov. 1801. Il a été reproduit par T heiner, N e u e s te n Z u s t d n d e ... p. 307, n. CI, sous la date du 10 nov. 1801. Il a été égalem ent donné par Godlewski, t. II, p. 25.

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datos, repraesentat eos dirigenti Senatui, quatenus alteruter pro­ ponatur suprem a auctoritate confirmandus, atque etiam ex qualibet sex dioecesium un u s ex praelatis aut canonicis eligendus est quo­ libet triennio. 3. Quemadmodum Collegio, locorum ordinariis, consistoriis, ita etiam om nibus et sin g u lis Rom ano-catholicis religiosisque personis, in expediendis causis, -negotiis ac officiis su is procedendum est ad normam legum et canonum Ecclesiae eorum, observando praeterea indispensabiliter om nia quae in tu itu referentiae ad extraneam iurisdictionem et extraneam ecclesiasticam com m unicationem m andatis imperatoriis vetita ac praecepta su n t et praecavendo pro nexu iuratae subd itatis, fidelitatis iura autocratici dom inii statuta imperialia ac suprem um interesse. 4. E xpostulationes contra episcopos, appellationesque a consisto­ riis spectant ad Collegium ; in causis autem divortii matrimonio­ rum, ubi ad executionem requiruntur duae conform es sententiae, quando prima sententia in consistorio propriae dioecesis subsecuta fuerit, tum illa cum actis rem ittitur ad Collegium , quod secundum optionem utriusque partis et in casu discu ssion is iuxta propriam determ inationem designabit consistorium alterius dioecesis et com­ m ittet hu ic in eadem causa alteram ferre sententiam ; ubi vero fuerit ista primae conform is, tum decretum execution! mandetur ; at in casu non conform itatis, u ti etiam cum partes illa decisione contentae non fuerint, iam tum Collegium ultim arla definitione causam terminat. 5. Monasteria religiosorum ordinum gubernentur secundum om nes eorum regulas ac constitutiones, et conform iter h is habeant su os ordinum Praepositos aut P rovinciales; non audeant tamen contra suprema interdicta, sub com m inatione crim inalis iudicii, quam cum que com m unicationem habere cum Generalibus religioso­ rum ordinum aut a liis iurisdictionibus extra R ussiam existentibus: qua in re dicti ordinum Praepositi aut P rovinciales su n t respon­ suri ; qui tam etsi non sin t subiecti locorum ordinariis, ad eos n ih il­ om inus in om ni casu prò ordinaria illorum in dioecesi iurisdic· tione, u ti etiam in casu, si necessitas postularit ut aliqui e m onachis se transferant aut abscedant alio, debent referri, neque inspectio­ nem eorum adm onitionesque quoad regularem observantiam ac bonum ordinem declinare. Incum bit iis referre ad locorum Ordi­ narios de om ni n otitia digno eventu in m onasteriis in dioecesibus illorum sitis ; de electione praepositorum rectorumque ; de statu m onasteriorum religiosorum que in iis residentium ; de p ossessio­ nibus, sum m is pecuniarum capitalibus, redditibus, fundationibus et generatim quae nosse oportet loci Ordinarium tanquam praesulem om nium in dioecesi ecclesiasticorum , pro quibus illi [sic] reddere

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tenetur rationem superiori authoritati. Locorum Ordinarii non se ingerant in dispositiones m onasteriales electionesque religiosorum , attam en in casu obitus Praepositi ordinis aut-P rovincialis, post debitam de hoc per superiorem localem m onasterii ad se delatio­ nem , tenetur hoc referre Collegio, quod disponere debet ut electio Praepositi aut P rovincialis ad praescriptum constitutionum expe­ diatur. Porro de electo eligendisque Praepositis aut Provincialibus Ordo exponit Collegio pro approbatione. - Monasteria aliquando invisen d a su n t per loci Ordinarium aut per delegatam ab eo ali­ quam spiritualem personam ; inspiciendae su nt eorum fundationes, praecipue vero singulari cum advertentia attendat ex quae littera­ rum studia concernunt, qua in re habet loci Ordinarius potesta­ tem praescribendi consona leg itim is regulis praecepta. In Praepo­ situm ordinis aut Provincialem supplicem libellum suscipiet loci Ordinarius in su a dioecesi et perspectis circum stantiis, si quid adversi ex hac querela aut ipse ex propria observatione invenerit, tum tenetur hoc exhibere C ollegio, quod tam in correctione quam in anim adversione in delinquentem procedere debet iuxta legum praescripta. 6. In collatione beneficiorum curatorum locorum Ordinarii pro­ cedere debent secundum ecclesiasticos canones absque m inima ab iis deviatione ; et per consequens locorum Ordinarii nec ipsim et in su is aut a liis dioecesibus possideant paroecias, nec cuiquam e clero saeculari sub ullo praetextu plusquam unam paroeciam con­ ferant. Non derogent neque privent ecclesiarum patronos iure ipsis com petente praesentandi dignas spirituales personas ad obtinendas paroecias in possessionibu s patronorum sitas ; iam vero de promo­ vend is ad vacantes dignitates abbatibus in m onasteriis et penes ecclesias episcopis suffraganeis ac praepositis infulatis reprae­ sentent Collegio, hoc autem Senatui, quatenus proponantur supre­ mae confirm ationi. 7. Monasteriorum et ecclesiarum bona sum m aeque capitales conservandae su n t integerrim e absque om ni damno, eodem iure quo bona im perialia, eodem que iure defendi debent. Spectantia ad m onasteria et ecclesias aedificia, fundationes, uti etiam ea quae praedeterminata su n t pro sem inariis, sch olis, hospitalibus, debent manere ad h unc tantum usum ad quem erecta sunt. 8. Collegium tanquam generalis praefectura spiritualis debet habere per dioecesanos loci Ordinarios plenam et sufficientem noti­ tiam de m onasteriis, ecclesiis ac clero, de om nibus ecclesiasticis institu tion ib u s, possessionibu s, sum m isque capitalibus, de om nibus notabilioribus eventibus ; de quibus quemadmodum referre ita etiam pro exigentia rei repraesentare dirigenti Senatui tenetur. - Caeterum in causis negotiisque su is Collegium procedere debet eaque

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No. 369 : Relation finale d’Arezzo. decidere secundum canones ecclesiasticos, observando praeterea communem ordinationem collegiis [sic] generali regulam ine ac caeteris im perialibus statu tis praescriptam.

N o m . IV.

ükaso im periale s u ll’erezione d i u n S em in ario generale n ell’Uni­ v e r s ità d i V iln a . 1 (Vedi capo XIV, § 8).

Mandatum S. M. Alexandri I. totius R ussiae Imperatoris. Exam inata a dirigente Senatu propositione nobis facta de con­ stituendo penes V ilnensem universitatem generali Sem inario iuxta Romano-catholicorum vota, in quo iuvenes clerici iis possent vacare scien tiis ac stu d iis quae ecclesiastici sunt status, pro certo N os habentes educationem ac bonos mores m inistrorum religionis in populi mores atque educationem influere, necessarium esse du xi­ m us sancire ut sequitur: 1. Praecipim us ut penes V ilnensem universitatem generale insti­ tuatur Sem inarium pro ecclesiasticis juvenibus romano-catholici ritu s, M ohiloviensis, V ilnensis, Luceoriensis, Sam ogitiensis, Kame n ecen sis et M inscensis dioecesum , necnon pro ecclesiasticis graecirom ano-uniti ritus dioecesum Polocensis, Brestensis et Luceo­ riensis. 2. E cclesiasticum romano-catholicum C ollegium : 1° postquam exquisierit qui clericorum num erus praefatis dioecesibus sit neces­ sarius, atque attenta quantitate beneficiorum et ecclesiarum , quae praesertim· annexam habent curam anim arum , constituere debet quot clerici ex qualibet dioecesi ad generale Seminarium m ittendi sin t; 2° pro sustentatione et proventibus huiusm odi Sem inarii sum m am decernet 15000 rublorum argenteorum quolibet anno ; 3° sum m a haec co lligi debet sin g u lis annis ex redditibus mona­ steriorum utriusque sexu s possidentium bona im m obilia vel sum ­ m as capitales, exceptis tam en m onasteriis Societatis Iesu, Schola­ rum Piarum , Missionariorum ordinis S. Vincentii, Fratriim S. Ioann is de Deo, et Monialium V isitationis B. Μ. V., et Sororum Mise­ ricordiae, necnon exceptis illis m onasteriis, quibus nunc vel in posterum a curatore U niversitatis V ilnensis demandabitur schola d istrictu s; exceptis denique m onasteriis V ilnensibus, in quibus postquam Academ ia suum curatorem certiorem reddiderit atque 1 Cet oukaze se trouve cité dans T heiner, N e m s t e n Z u s tâ n d e ... p. 326, n . CVII, mais avec la date du 15 fév. 1803.

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ab eo retulerit approbationem) alendi erunt iuvenes religiosi pro­ fessi, qui studiorum cursus praescripto ordine peragent in V ilnensi universitate, et de quibus praevio exam ine constiterit optatum in stu d iis progressum facturos. 3. R om ano-catholicum Collegium , perpensis redditibus tam ne­ cessariis quam superfluis monasteriorum , quae in praefata excep­ tione non fuerunt com prehensa, debebit integram summam, pro sustentatione generalis Sem inarii iam praescriptam, convenienti m odo et spectatis redditibus inter ea m onasteria partiri et accura­ tam claram quë praescribere methodum, q u ia sum m a haec exigi et quo term ino ad thesaurum generalis Sem inarii debeat ab unoquo­ que m onasterio transm itti. 4. R om ano-catholico Collegio cura com m ittitur eligendi Vilnae decentem dom um pro memorati Sem inarii erectione. 5. Sub praesidentia rectoris U n iversitatis V ilnensis habebitur congregatio constans ex tribus theologicae facultatis professoribus, ex duobus mem bris cathedralis V iln en sis capituli, atque ex uno ex Praelatis u n itis, cu iu s erit regulas et constitutiones praescribere quoad internam Sem inarii huiusm odi directionem et regim en et pla­ num instituere educationis. H ae tam en constitutiones et planum a rectore porrigatur per U niversitatis curatorem m inistro educationis ut n ob is deinde confirmandae. 6. C onstitutiones praescribendae haec praecipue continere de­ bent : 1° Quilibet episcopus ad praefatum Sem inarium debet ex sua dioecesi praefixum m ittere clericorum num erum, qui in seminario dioecesano peregerunt studia, quique praevio exam ine idonei quoad scientiam atque mores reperientur; 2° Si q u is ex clericis in gene­ rali Sem inario adm issis incapax ad studia et moribus corruptus primo anno deprehendatur, ex eodem sem inario iuxta modum a Congregatione decretum eiicietu r; 3° Clericis om nibus in praefato Sem inario receptis cubicula, vestes, victus, ligna et lum ina subm i­ nistrabuntur ; 4° Girca eorum mores, educationem et in studiis profectum sedula adhibenda erit cura et vigilantia. Principalis eo­ rum instructio versabitur in perdiscenda ethica practica morali ac ritibus, caerem oniis et consuetudinibus Ecclesiae. Quapropter ecclesiasticus, qui rectoris m unus geret, optim ae indolis, hum ani­ tatis, prudentiae ac scientiae dotibus debet esse in sign itu s ; quique a tribus theologicae facultatis professoribus, a duobus membris V iln en sis capituli atque ab uno ex Praelatis U n itis quolibet trien­ nio erit eligendus, atque haec electio a Rom ano-catholico Collegio confirmabitur; 5° Omnes clerici in generali Sem inario morantes tenentur studiorum cursus in Universitate peragere, subesse praxi atque statutis in ea vigentibus; 6° Generale Seminarium erit sub im m ediata iurisdictione ac directione Congregationis constantis ex

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tribus theologicae facultatis professoribus, ex duobus membris ca­ pituli V iln en sis atque ex uno ex Praelatis U n itis ; quae Congre­ gatio quolibet anno ab universitate atque ab eodem capitulo erit eligenda. 7. Sem inaria om nia, quae in catholicis dioecesibus nunc reperiuntur, relinquuntur ut existant in praesenti eorum statu. Com­ mendatur tam en episcopis et capitulis u t omnem curam adhibeant ad illa in m eliorem statum reducenda. Directio autem huiusm odi Seminariorum quoad studia atque educationem conformari debet regim ini generalis Sem inarii. 8. R elinquitur etiam sem inarium dioecesanum V ilnense eique om nes relinquuntur proventus. Cum autem h i proventus ad alen­ dum sufficiant num erum clericorum qui V ilnensi dioecesi sin t ne­ cessarii, et cum Sem inarium hoc in eadem reperiatur civitate, in qua et U niversitas reperi tur, ideo a privilegio excluditur m ittendi su os alum nos ad generale Sem inarium , ad cuius tam en normam e t regim en debet illu d dirigi et regi. 9. Ecclesiastici ad ecclesiae dignitates, quae non su n t sublim io­ res, eligi possunt, etiam si in solo dioecesano sem inario sua studia peregerint. Cum tam en m aiores dignitates maiorem etiam et su b li­ miorem requirant scientiam , hac de causa, elapso decennio ab erectione sem inarii generalis, nemo ex R om ano-catholicis ecclesia­ sticis poterit esse episcopus, praelatus, canonicus, assessor romanocatholici Collegii, officialis, iudex aut concionator in cathedralibus nec non in urbicariis ecclesiis, n isi in generali Sem inario stu d iis vacaverit; iis tam en exceptis qui ad gradum doctoratus vel in theologia vel in iure canonico fuerint ab U niversitate promoti, vel qui de hoc gradu authenticas testim oniales litteras eidem Univer­ sitati praesentaverit. 10. Nem o etiam ex regularium ordinum religiosis, excepto ordine Fratrum S. Ioannis de Deo, post elapsum ab hoc tem pore decen­ nium , poterit esse v el concionator, vel parochus, vel theologiae aut aliarum scientiarum professor, aut in sui Ordinis m onasteriis aut in publicis universitatis gym nasiis ; nec pariter poterit esse de novo electus Provincialis, qui prius sua non peregerit studia in V ilnensi universitate, aut qui praevio exam ine testim onium suae in scientiis idoneitatis ab illa non obtinuerit.

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Num. V. Ukaso im p eria le su ll'am m ission e degli A ssessori delle Chiese greco-unite nel Collegio Ecclesiastico. 1 (Vedi capo XVI, § 17).

Mandatum D irigenti Senatui. Cum constitueretur spirituale rom ano-catholicum Collegium, tum in rem onstratione perdirigentem Senatum facta atque die 13 novem bris 1801 anno confirmata, inter caetera ordinatum fuit dioe­ ceses U nitorum su b esse debere regim ini Collegii iuxta communes canones rom ano-catholicae confessionis. A st membra de personis spiritualibus Unitorum , in organizatione huiusce Collegii m inime posita, inconvenientiae in directione locali negotiorum Unitorum , indeque quaevis secuta ac querelae ad N os delatae im pulerunt Nos quatenus, ad avertendas huiusm odi iuconveuientias, ordina­ tionem anno 1801 de regim ine spiritualis rom ano-catholici Collegii factam am pliarem us sequentibus articulis. 1. Ad num erum membrorum, post remonstrationem Senatus a die 13 novem bris 1801 anno in rom ano-catholico Collegio posito­ rum adiungatur ex parte con fession is Unitorum unus episcopus ac tres assessores ex personis spiritualibus trium dioecesum per suos respective episcopos eligendi. 2. Episcopus unitus in Collegio percipiat pensionem aequalem ac episcopi rom ano-catholicae confessionis, assessores vero de spi­ ritualibus personis Unitis, aequalem ei, quam percipiunt canonici seu praelati eidem Collegio assidentes. 3. In negotiis, quae referuntur ad confessionem Unitorum, epi­ scopus et tres assessores huius con fession is sin gu li gaudeant du­ plici voto, ut hac ratione servetur aequalitas eorum respectu mem­ brorum de clero catholico-latino. 4. A ssessores in hoc Collegio de confessione Unitorum, si suc­ cessu tem poris in hac etiam ordinatione' regim inis experirentur aliquae quoad negotia Unitorum inconvenientiae, possunt seorsim per sem etipsos facere dirigenti Senatui expositionem cum dilucidatione huiusm odi inconvenientiarum et modorum oportunae repa­ rationis, quibus exam inatis, dirigens Senatus non om ittet exhibere nobis rem onstrationem suam pro ulteriori resolutione. 1 Cet oukaze se trouve dans P . S . Z ., t. XXV11I, n. 21393, à la date du 12 ju il­ let 1804. T heiner, N e u e s te n Z u s tâ n d e ... l’a reproduit p. 309, n. Cil, maie sans date ni signature.

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No. 369 : Relation finale d’Arezzo.

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In hoc fundam ento romano-catholicum spirituale Collegium perficiens concredita sibi negotia, non om ittet om ni studio in v ig i­ lare quatenus localia spiritualia consistoria, procedendo secundum regulas unicuique confessioni proprias, sub nullo praetextu per­ m ittat spiritualibus personis u n iu s confessionis fieri qualescum que praetensiones ad iurisdictionem alterius et vel m axim e coarctari libertatem con scien tiae-au t detrahi dictam ini eiu s quibuscum que m odis com m uni ordini ac tolerantiae contrariis. Petropoli die 12 iu lii 1804 anno. In originali subscriptum propriae Suae Imperatoriae M aiestatis m anu, ita: A lexander.

Contrasignavit

Comes V ic t o r K o c z ü b e y .

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APPENDICE

Au cours de nos recherches aux Archives du Vatican pour préparer le présent volume, il nous ést arrivé de dépouiller bien des dossiers qui ont été versés depuis quelques années seulement de la Secrélairerie d’Etat aux Archives. Nous y avons trouvé certains documents qui nous man­ quaient lors de la composition de notre premier volume. Nous croyons donc utile dé compléter comme il suit la documentation de ce premier volume. La collection E p o c a N a p o le o n ic a 2 6 8 (1) contient des copies de la Secrétairerie d’Etat au ministre de Russie à Rome, au moins pour quelques années. On y trouve en particulier celles de Consalvi à Cassini, datées de 1803 et 1804 et relatives à l’affaire Vernègues. La même collection, n . 2 8 1 (29) contient un certain nombre de pièces (rapports de police, etc.) relatives à l’arrestation et au séjour de Vernè­ gues au Château St-Ange. Cette même collection, n . 2 8 1 (3 0 ) renferme : 1. Un dossier intitulé 1 8 0 4 , C a v . d e V e r n è g u e s , comprenant la suite de ces rapports de police et autres pièces sur le séjour de Vernègues en prison. 2. Un autre dossier comprenant des lettres adressées à Vernègues, probablement celles qui furent saisies chez lui lors de son arrestation, en particulier celle de Vorontzov, du 25 sept. 1803, lui disant que l’em­ pereur a bien voulu agréer sa demande de naturalisation russe et que, les ordres sont donnés au ministère de la justice en vue des formalités nécessaires. On pensait généralement que ce dossier avait été livré au gouvernement français. Il se trouve au Vatican, du moins les originaux. Dans la même collection, n . 2 8 1 (31) on retrouve encore tout un dossier sur l’affaire Vernègues., En voici le sommaire: 1. R e la t i o n a u x n o n c e s . C’est un résumé de toute l’affaire destiné à être envoyé aux divers nonces, à les éclairer sur les péripéties de cette histoire, et à leur permettre de justifier la conduite du Pape. 2. Quelques lettres de certains nonces (Portugal, Vienne, Florence, Naples) sur cette affaire. 3. Des copies ou minutes des correspondances échangées entre Consalvi et Fesch (reproduites en notre vol. Ier).

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Appendice.

4. Quelques lettres (originaux, copies ou minutes) échangées entre Consalvi et Caprara. 5. Semblable correspondance entre Consalvi et Cassini (également publiée dans notre vol. Ier). 6. Un dossier intitulé: C a r te r e l a t i v e a l l ’a f f a r e d e l V e r n è g u e s a v a n ­ z a te . Il contient d’abord'les minutes successives de la lettre de Pie VII à Napoléon, envoyée vers le 17 mars 1804 (voir le P. S. à la lettre de Consalvi à Arezzo, 17 mars 1804, dans notre vol. Ier, pag. 538). Ensuite diver­ ses notes échangées entre Consalvi, Fesch, Cassini, et publiées pour la plupart dans notre vol. Ier, ou bien d’importance secondaire. Enfin un reçu, signé par Vernègues et daté de Paris, 19 déc. 1804, de 2400 livres tournois que lui donna le Pape après l’avoir fait libérer. 7. Un dossier comprenant: a ) Un échange de correspondance entre Gonsalvi et le Prince Pierre de Paskovsky, lequel désirait visiter Ver­ nègues dans sa prison du Château St-Ange. 6) La minute italienne et une cop. française de la lettre de Consalvi à Czartoryski, 3 mai 1804, et la réponse de Czartoryski, 1er juin 1804, dont il est question dans notre 1er vol., I n t r o d ., p. clvi. c) La minute d’une réponse de Consalvi à Gzartoryski, 19 juillet 1804. Enfin il y avait encore dans cette même collection tout un dossier qui était intitulé M g r A r e z z o , P ie tr o b u r g o , P r o p o s te e r i s p o s te . Ce dossier comprenait une série de minutes ou de copies de lettres de Consalvi à Arezzo, et encore un certain nombre d’originaux d’Arezzo à Consalvi. Toutes ces pièces avaient évidemment leur place dans les liasses pro­ pres de la nonciature d’Arezzo, savoir P o lo n ia - B u s s ia , 349 à 354. Elles y ont été replacées. Nous pouvons ainsi compléter comme il suit les réfé­ rences données dans notre premier volume pour un certain nombre de lettres. (Nous indiquons seulement le numéro d’ordre de la lettre tel qu’il est en notre 1er vol. et la pièce nouvelle, o r ig . c o p . ou m in . qui se trouve maintenant dans un des vol. de la collection A r c h . V a t . P o lo n ia B u s s ia ):

N. 300: A r c h . V a t ., P o lo n ia - B u s s ia , 350, min. N. 302: ibid., 350, min. N. 303: ibid., 349, trad, franç. et deux exempl. ital. N. 316: ibid., 350, min. N. 336: ibid., 350, min. ital. avec corrections de Consalvi, et trad, franç. avec corrections. N. 343: ihid., 351, orig. en partie chiffré et déehiff. en marge: autre exempl. entièrement chiffré ; 354, deux copies du déehiff. datées du 15 mars, et trad, franç. N. 350: ibid., 351, cop. annexée à la dépêche (N. 71) d’Arezzo à Con­ salvi, 13 mars 1804, I n c i p . Profitto. N. 351: ibid,, 351, cop. annexée à la même dépêche d’Arezzo. N. 354: ibid., 351, orig, en partie chiffré; 354, déehiff. daté du 7 avril, en double exempl. N. 355: ibid. 351, orig. chiffré, daté du 13 mars; 354, déehiff. daté du 7 avril, en double exempl.

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Appendice. N. 358: N, 359: salvi. N. 362: N. 365: daté du 16 N. 369: N. 376: N. 382: N. 386: autogr. N. 400: N. 406:

499

ibid., 351, orig. autogr. en partie chiffré. ibid., 351, cop. annexée à la dépêche (N. 73) d’Arezzo à Conibid., ibid., avril; ibid., ibid., ibid., ibid.,

350, min. autogr. orig. en partie chiffré, daté du 25 mars; 354, déchilT. autre exempi, du déchiff. daté du 17 avril. 351, orig. autogr. 350, min. autogr. 349, cop. et trad, frani,·..; 350, min. autogr. 349, cop. datée du 4 mai, et trad, franc,··; 350, min.

ibid., 350, min. autogr. ibid., 351, orig. autogr.

N. 415: ibid., 351, cop. en clair, faite à S l-P élersb ou rg , et m arq u ée D u p lic a to .

N. 422: ibid., 351, orig. N. 431: ibid., 350, min. autogr.

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INDEX ALPHABETIQUE

NB. Nous avons compris dans cet Index, outre les noms de personnes, les principales m atières traitées dans les documents cités. Les noms de Consalvi et d ‘A reico, revenant pre s­ que à chaque page, ont été omis.

A boville (d’), 83.

Albani, prince, 215. A l b e r g h in e

78, 79.

Albert, duc de Saxe, 396. A lbektrandi, évêque, 333. Alexandre 1er, χ χ , χ χ ι , x x m - x x v , X X V II-X X X , XXXiX, XLVI, XLV1II, LU I,

41, 43, 67, 80, 86, 87, 97, 102, 105' 107, 109, 112, 113, 115-117, 122, 125, 128-130, 132, 141, 155, 165, 175, 201, 204, 205, 210, 211, 213, 216, 218,219, 223, 224, 226, 229, 230, 238, 247, 248, 250, 252-254, 266, 271-273, 275, 276, 278, 279, 283-286, 292, 300, 304, 305, 307, 309, 317, 322, 328, 333, 341, 346, 357, 359, 360, 370, 374, 376, 377, 395, 431, 456, 463, 465, 474, 488, 489, 402, 496.

Alopaeus (Maximilien), diplomate, 246, 252. A lqüier, diplomate, 188, 209, 289, 334,

353, 362. A l t ie r i,

tu re, χ χ , 22, 162-164. A mbroise P odlriédov, m étropolite, 428, 430, 441, 477. A ngelini (Angelo), 22. A ngiolini, jésu ite, 38, 95, 217, 348. A ngodlême (duc d’), 10. A ntoine, archiduc d ’A uùiche, 267, 272, de

A hmkeld (barbn d ’), 30, 71.

Artaud, diplomate, 147. Augard (chevalier d ’), 164, 172. Augusta de Bavière, princesse, 309, 343.

Augusta

de

S axe, princesse, 324.

B âcher, diplom ate, 294. B adosse, l u i , 21, 486, 487.

B artolomei (Filippo), 22, 143. Bartolucci, 33, 37, 54. Basile (saint), 427, 428. B a s i l ie n s ( a f f a ir e s d e s ), 479-482. B eauharnais (prince Eugène), 302, 309,

S axe,

B ellarmin, 468. B elloy (Jean B aptiste dé), cardinal,

127. B énislawski (Jean), coadjuteur de Mohilev, XLvu, 434, 435, 463, 481. B enningsen, général, 273.

Benoît XIV, pape, 167, 478, 483, 484. B envenuti (abhé Giovanni), 180, 289, 292, 300, 307, 321. B erg (duc de), 411, 413.

B ernadotte, m aréchal, 240, 243, 246,

273, 275, 276. n t o in e

Auemberg (prince d ’), 288.

Argelati, Mgr, 160.

310.

prince, 13, 32, 366, 377, 384,

405. A lvisini (Giulio), auditeur de noncia­

A

xxv, xxvii, 12, 13, 18, 20, 27, 30, 36, 39, 41, 49, 53, 134, 189, 201, 205, 211, 219, 220, 228, 286, 287, 325. ■Archetti, lu, 275, 429, 431, 432, 458, 484.

prince, X 11 , 11, 110,

201, 267, 288. A ntonelli, cardinal,

xvh

,

x v m , b3, 37,

89, 92, 95, 102, 103,109-112,114,116, 118, 120, 122, 124, 126, 128, 130, 131, 139, 149, 153, 155, 161, 164, 178,185, 186, 416. Antraigue (comte d’), x iii , xv, x x m -

253, 254, 324, 353, 398. B erthier , général, 246, 383. B ezborodko, prince, 433. B lüchel, général, 402. i B onaparte (Napoléon), v o i r N apoléon.

Bonaparte (Jérôme), 404, 406. Bonaparte (Joseph), 124, 138, 229, 308, 3