La Conduite de la partie d’échecs : la stratégie moderne

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La Conduite de la partie d’échecs : la stratégie moderne

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MÊME AUTEUR

OUVRAGES DU

L'OUEST I NDIENNE. LA

DE FENSE

PRATIQUE

DE

Paris 1935.) Epuisé.

LA

(Défense

DAME

(2"

:\1onngraphie. Prt"faee d'Aiekhirw.

THlBOlJLET LA

F. F. E.,

FIANCHETTO

DU

IndiNlne).

(tro Edition,

H,

MONACO.)

MODERNE

D'ECHECS.

THIUOL:t,ET

DES OUVERTURES DANS LA

Traité complet 11,

Edition.

sm·

MO�ACO.)

u

LE

PARTIE

parti\'.

les ch·hms de

Ouest­

((( LE

EN COLLABORATION AVEC GEORGES RENAUD LES ECHECS. L'ART DE

i\1annül cornph�t.. (c( LE THIDOULET

FAIRE

MAT. Etude

ESPAGNOLE

rld)llt 1!' LES

SIX

CANDIDATS

rains. LET

ll,

(Parli('

pl11s en vogue. (o AU

ECHECS. Anthologir

nPC'lleiJ

de

l\lO)l":\

Monaco.

«

L e Tri.. 1

DÉVBLOPPEKBNT DÉFECTUEUX

91

Dans sa partie contre Bogollu­ à Ca rl sbad , 1929, Nimzo­ w i tc h joua 6. . . . F X c 3 + ! et dé­ m ontra dans un fi nal e de pions la faiblesse des pions doublés.

hov,

e.

7.

a.

0-0 Co3-b5 1

Ddl-ol o7--o5 7

Ce Caval ier que les Noirs n 'ont pas supprimé deVi ent mainte­ ua.nt dangereux. · En dehors de f.d6 + , les Blancs menacent entre ltutres de a3, suivi d e Da4 et bi, r1xpl6itant la posi ti on du Fbl

aventuré.

8.

. ..

Défend

la

case

d6

ei X cM et

ouvre

uni:! ligne de retraite au Fb&. 9.

Fc1-fC

Menace 10. Cc7 + , etc.

9•

10.

•••

Fb4-cl6

1

Cd6 + .

... Dd1-a4 1

Dc1Xc4

Cloue le Fb&. Les menaces des lllancs sont multiples : 1• 12. aS ; )!.0 12. Ta-cl ; S• Ce5, DeS ; 13.

FXM.

11. 12. 13.

Fb�8

Cf3 Xd4 1 Da4 Xa6 1

Fc6Xgl

Attaque la Dame ( 11. Cc7 + ) .

13. 1c.

... Ta1Xf1 r

Fg2Xf1

Plus fort que 14 . Cc7 + , DXc7 ;

Il';. FXc7.

b

c

d

e

f

g

h

Les Noirs n 'on t plus d e suite

suffisante,

e xem p l es

:

a) 14 . . . . DeS ; 15. D XcS, T X cS ; 16. F ?< b4, m en a ça n t Cd6 + ;

; 15. b3, gagnant

b) 14.

. . . Rd8

c) 14.

. . . Cd5 ; 15. e4 ! ;

le Fou ;

d ) 14 . . . . TeS ; 15. FXb4 .

Obi-a&

Empêche les �oirs de ro quer l't menace 11. F X M, C X b4 ; 1!. 10. 11.

a

14.

Do4 X d4

Coup d e désespoir.

15. 1&.

Cb5 X d4 Cd4-b5

Fb4Xd6 Rel--e7

17.

Tf1-d1

Fd8-el

Ou 16 . . . . FbS ; 17. Db7, ou 16. . . Fe5 ; 17. fi, ou encore 16. Ce4 ; 17. Db7. .

Forcé. Si 17 . . . . CeS ; 18. C Xd6, C Xd6 ; 19. Da3 !, ou 17 . . . . Cd5 ; 18. C X d6 , R Xd 6 ; 19. el, et enfin 17. . . . Fe(. ; 18. f4 !, F X b2 ; 19.

Tb1 et le Fou n'a pas de retraite.

11. 19.

at-a3 Td1 X d7 +

1

Cf6-e4

(Vo ir diagramme ci-après . )

19.

...

Re7-f6

Aprè s 19. R Xd7 ; 20. gagnant les deux Tours.

Db7 + ,

LA CONDUITE DE LA PARTIE D'ÉCHECS recherches, et où les positions comportent souvent plus de fi nesses que dans le Gambit Dame ortho d o xe ? Ou si m pl e dé­ fa il la nc e devant une tâche dif­ fi cile ? Toujours est-il qu'il n'est pas arri\'é à résoudre le problème du dé veloppem ent de son FD .

a

20.

b

c

d

e

Da6-b7

f

g

b

Aba ndon nent -�:--

PARTIE 1.\0 39 D E B UT CATALA N 15• Cha mp i o n nat d e l ' U . R . s . s . , 1947

P. KERF.S

G . LOEWENFISCH

Il f a ut être bien familiarisé avec les défenses du Gambit de la Dame refusé pour arriver sans encombre au développe­ ment du FcS. Dans

Catalan entre même à des maîtres de classe, de rester courts devant ce problème. Loe­ · wenftsch lu i-même , gran d mai­ tre, plusieurs fois champion de l'U. R . S. S . et auteur d'un traité des d ébuts , s'est trouvé race à des difficultés insurmontables dans sa partie, contre Kérès, au Championnat de l'U.R .S.S. , 1947.

a utres,

le

Début

il arrive ,

Voulait-il expérimenter de nou­ velles voies dans une ouverture qui en est encore à la phase des

Les notes qui suivent sont de Kérès. 1. 2. 3. 4.

c2-c4 Cg1-f3 g2-g3 Ff1-g!

Cg8-f8 e7-e6 d7-d5 Ff8-e7

d Xc4. ; 5. Le système 4 . Da4 + , Cb.......:.d 7 ; 6. D Xc4, a6, sui­ v! de b5, est sans doute la meil· l(mre réponse au début Catalan. Le c o up du texte est jouable, mai s U laisse les Noirs avec une position plus serrée. &. 6.

7.

d2-d4

0-0

D d 1-c2

0-0 Cbl-d7 o7-c5

:\-foins bonne est la suit e 7. d X c4 ; 8. D Xc4, a6 ; 9. Tdt, b5 ; 10. Dc2, Fb7 ; 1 1 . a4, etc. Mais cette formation n'est guè­ re plus satisfaisante. Le meilleur semble être 7. . . . c6 ; 8. Cb-d2, b6. etc , comme dan.s la partie Flohr - Ra.g ozine, Semmeringue, 1937. 8. o4 X dl Of6 Xd5 , Après 8. . . . e X d5. le plon d5 serait faible ( V. K . ) .

9.

Ob1-c3

C d5-b4 ?

J

Maintenant, les Noirs se trou· v ent déjà en mauvaise posture. 9 . . . . C X c3 ; 10. b Xc3, Cb6 , suivr

de Fd7 était relativement préfé-' rable.

93 10.

ObC-oe

Dcl-b1 1

Après 10 . . . . c X d espondanee du­ rant un an et demi en raison des événements de g uerr e , sortent d e l'ordinaire. En effet, ils ont été r é d ig é s si ncèremen t, d'après les notes que les deux aùYersaires avaient écrites au fur et à mesure qu'ils jouaient et nori pas une fois eonnue l 'i ssue d u eombat. Les Echecs, comme l 'a (�crit le. grand Lasker, sont ava n t tout un combat. Kon seulement la stratêgi e ( élaboration d'un pla n } et la tactique ( exéeution du p la n ) s'y entremêlent, mais un autre élé­ ment intervient encore. Chaeun des deux antagonistes a-t-il exac­ tement saisi l e plan de l'autre ? Comme l'a écrit Hcnaud, dans 11 Le ;\londe des Echets ( avril 1946 ) , en présentant cette partie sous le titre u Bataille de plans , , bie n des comme nta ires sont d e véritables impostùres. Le gagnant prétend avoir tout vu et tout prévu et il explique eomplaisamment, l\ l'aide de variantes découvertes le plus souvent à l 'analyse et une fois la partie terminée, .c omment i l a déjoué les plans de u

u

1 'adversaire.

(( En réa1 it.é il en va tout autrement. Un très fort joueur ne d î�couvre pa s toujours le sens d es manœuvres du camp opposé. En faisant certains coups, il se jette dans une aventure dont il Ignore l es eonséquences. ,. Avec une rude franchise, les deux joueurs confessent ici ce qu'ils ont projeté et avouent ce qu'ils n 'ont pas vu. Pour employer une ••xpression triviale, ils révèlent au lecteur ce qu'ils u avaient dans 1t1 ventre u. C"est en eela que ee double e o m m entaire est extrême­ m ent instructif.

180

L.o\ CONDUITE

DE LA PARTIE n'ÉCHECS

Instructif p u i sq u'il s ' agit d 'une partie par corresp ond a nce où lea loisirs forcés et la d urôe d'acheminement des lettres la i ssa ient aux deux joueurs le te mps d'analyser à fond . Instructif encore parce qu'il nous révèle à tout mom ent l'état d ' esprit, la psyehologi e des deux antagonistes.

�o

PARTIE PAR T I E

81

LOPEZ

Champion nat de F ra n oe par correspondance 1944 ( De janvier 1944 à jui n 1945) G. RENAUD

R . DANIEL

1.

E ntre

e7-e5

e2-e4

même force e t plus partic ulièrement dans une partie par correspondartce, lPs Noirs en répondant à e4 par c5, c6, e6 ou Cf6 n'ont au mieux que des chances, d'annuler avec d iffic ulté . C 'est par crainte des variantes tactiques des parties ouvertes que tant d e joueurs adoptent, dans les parties à la pendule, ces défenses sinon infé­ rieures du moins pénibles.

2. 3. 4.

joueurs

de

Cg1-f3 Fff-b5 Fb5-a4

Cbl--c& a7-a6 d7-d8

La d é fe n se Steinitz différée est très sûre et va ut beaucoup mieux que sa réputation. s.

Une

Dd1-e2 nouveauté

qui m'a sur­ pris. J"attendais soit le coup conventionnel 5. F Xc6, soit 5 . 0-0. L a Da m e n e me semble rien faire de bon à e2. (Ce coup a été recommandé à plusieurs repri ses p a r Tartako­ ver. Tl permet dans certaines variantes d 'entrer dans l'attaque

\Vora ll que j ' éta i s désireux d'ex· péri menter et H avait l'avantare d e sort i r des sentiers battus. J'al hésité e n tre le coup du texte et 5. F X c6 car j ' envisagea i s déjà le grand roque avec attaque sau• vage sur Je petit roque noir. Je pensai s que nous menions une p a rtie d t)cisive pour la première place et je voulais jouer à tout prix pour le gain, m ême en pre· nant les p lus grands risques. Daniel.)

5. &.

•••

c2--:...c3

Fcl-d7 g7-g8

Ce coup' est dans l 'esprit du système défensif a dopté par les Noirs.

7.

d2-d4

a. Fc1-e3

Ff8-g7 Ddl-e7

Avec l'idée de tenir le centre une foi s encore. Peut-être était· i l meilleur de jouer 8. Ch6 ! sutvt de 0-0.

9.

d4-d5 !

Un coup qui, au premier abord, m 'a semblé absurde et qui cependant est très profond. Les Blancs exploitent la position de la D à e7 ( où le Cc6 ne pour· ra pas retraiter ) et ferment la grande diago n ale noi re de façon à paralyser pour longtemps le Fg7. Les Noirs vont avoir un jeu difficile et serré.

9.

...

cos-ba

Plus sl1r que CdS avec le plan tortueux d e le conduire à f.7.

THÈMES DIVERS 8

6

5

3 •

2

�--1:� �1/l�� �� �����,-*��-��� m �•

- �--� �···�:Il � ..&. � i r""�-:;:_� �A t��,��•3. ,��Zu$ . ;7.�. �

� � ��lj ����� ·-�������-

���•w---�

�61l � "«a'�,.,-�l r,J ---�� ��-�� --�� � n

10.

b

c

d

Fa4.Xd7 +

e

f

g

h

Ce c ou p a été pour moi une

profonde

rattendais Fc2 et l e s Blancs spéculeraient sur la diff]c.ulté de •·emettre en jeu le Cb8 ( a6--a 5, Ca6, etc. ) . surprise. p en sa is que

( I l m'a semblé d ' ab ord que je devais jouer 10. Fc2. Après u n e longue réflexion j 'ai rejeté ce c oup pour 10. F X d7 avec le plan suivant : Ec h a n g er les F su r ca­ ses blanch,.es pour pouvoi r mieux PXploiter la ma uvaise positi on du Fg7 enfermé pa r ses p ropre s

pions d6 et e5 ; consolider la po­ sition d e mes P au c entre sur ca­ Hes bl a n c he s et obtenir si possi­ ble une fin d e partie avantageu­ se car à ce m om e n t j'avais une ' idée qui va se révéler par la s uite et q u i , à c e qu'il m e sem ­ ble. a rchappé a u x N o i r s . - Da­ n i el. )

10. 11.

... Cf3-d2

Ob1 X d7

l'ne dP.ùxième surprise. Quelle f'St la raison d e ce coup ? Est-ce po u r j ouer Dc4 . p ui s b4 et Cc-4 u vec pression sur l 'a i l e D ? Est· ce pour se p r é m uni r contre la

po uss é e f5 qu'Il n'a jamais été

181

dans mon i n te nti o n d 'effectuer ? Ne

comprenant p a s

exactement

Je but des Blancs ( c omme vient de Je r emarq uer j ustement : Da_. niel d an s la note précédente ) , les Noirs poursui vent leur déve­ l oppement . ( Ce coup et tous les autres, jusqu'au 16• coup : 0--0-0 font parti e du p la n conçu au 10• coup . - Daniel. ) · 1 1. Cgl-16 12. c3---c4 1 0-0 13. Ob1-c3

Le moment critique. Les Noirs ont une a va nce dans le d éve l op ­ pement : mai s la pa rti e étant

fermée cette avance e st pure­ ment illusoire. Les p ièc es noires sont mal p1acées et san s pers­ pectives. Les :o;oirs ne peuvent pas m o nter d 'attaque s ur l'aile R pu i squ e les Blancs n 'ont pas roqué. Et le fera i e nt- i ls que t2f3 arr êterait. tout tandis que l'ai­ le D noi re reste fa!ble. Il faut donc, avant le roque des Blancs, tenter q uelque cho­ se d'énergi que. J 'y ai réfléchi qui nze j o ur s ( ear c3-c4 impli­ quait Cc3 et e n ce temps-là il fal lait une b o n n e sema i ne à une lettre pour aller de Nice au Ha­

vre) et me suis décidé pour le coup à deux tranchants :

.13.

...

o7-c8

Aux Blancs m ain te nant de ch o isir s'ils vont me céder la co­ lo n ne b ou la c o lonn e c. Pd6 est fa i bl e . Evi demment. Mai s mieux vaut un Pd6 faible que de mou­ rir étoufr(' . Au res te D , T , F et C peuvent ve nir soutenir éventuel· lement ce P. 14.

g2-g4 1 7

1 82

LA

CO:'IID UITE DE LA PARTIR D ' ÉCHECS

Un coup d ' un e audacieuse franchise et q ue, bien entendu, je n'avais pas prévu. Les Blancs veulent monter une attaque de mat. :\lai s contre un fianch ett o si solidement défendu, il va fal­ loir du tem ps . Et de quel c ô té les Blancs vont-ils roquer ? Le coup e st très ag re s si f . Le Cd2 peut, v i a ft, marcher sur g 3 p o ur at ta q u e r f5. Prenons tou� jours , et on verra ensuite.

14. 15. 16.

c& X dli

.c4 X d5

Tfi-ci

0-0-----{t

A nouvea u un défi. Qui d es Blancs ou d e s Noirs · arrivera le premi er ? C'est le pr ob lè m e prin­ cipal des p ar ti e s à r oque s oppo­ sés. I l m ' a semblé que j'avais une p e ti te a vance.

( Et voilà le moment de révé­ ler le pro jet formé au dixi ème coup. D'acc.ord avec Renaud : Il a. une petite av a nc e . Mais cela ne me dérangeait pas et voici pourquoi . Au 10• eoup j 'avais en­ visagé la possibilité d e s roques o ppo sé s et j 'éta i s à peu près c er ­ tai n qu'une attaque d i rec te sur le fianchetto échouerait sur u n e défense correcte. Pourtant j'ai quand m ême en tre pri s cette atta­ que parce que le s Noirs étaient forcrs d e réagir par une contre­ attaque de P ion s sur l'aile D et c'est là que je l e s attendais. En effet, je pensa i s po uvoir p ar er fac·nement eette attaque, faire des écha nges et gagner le finale uniquement en ra i s on du F noir inact i f et de la. faiblesse des P noirs a va n c é s . F.n somme , j 'ai tenté d e faire croire, p ar des coups tapageurs c o m me g4, que je visa is coûte que coûte le mat

alor s que m o n véritable but était d 'exploiter en fin de partie les faiblesses de la p o_siti o n noire. -

Daniel. )

16. 17.

•••

b7-b5

Rc1-b1

Comment continuer ? A m on sens, la technique moderne a prouvé que le grand ro qu e était beauco u p plus d ifficile à atta­

quer que le p e tit et qu'un e avan­ ce préma turée des P de l'alle D n'aboutit en général à rien de bon. Un coup com m e Cc5, mena­ (;am de gagner une pièce est prématuré car après 18. F Xc5, T ou P X c5 ; 19. Cb3, l e s Blancs ont ou un P p a s sé ou un C qui , via a5, gagnera c6. I l est donc né­ eess a i re avant toute attaque, de cont rôler la ease a5. D'où le coup du texte : 17.

�··

. .. f!-f3

De7-d8

Le meilleur. L 'idée est. :

1° De dét e n d re après Cc5, serait fois.

le Pe-i qui, attaqué de1.1x

2° De p r épa rer la ve nue de la D à h2.

18.

...

Ta8-b8

Meil leur que tout de suite Cc5.

19.

h!-h4

Mena çant de 20 .

gn erait

20.

une p iè c e .

Cd7-c5

...

b4 qui ga­

Td1--c1 t

meilleure défense. Si 20. b4. ; 21 . Ce2. Cd3 ; 22. b5, De? a ve c une attaq ue g ag nante . Le coup du texte bris e momen­ tant"ment l'attaque. La Dh2,

IG.

•••

Ddl-el l

THÈMES DIVERS P o ur d é f e ndre b5 e t pouvoir pousser le PTD. Mais en outre la D doit l'ester sur la huitième t ra verse a fin de m énag e r le t"o up défensif Df8 qui pare les attaques de mat i naugurées par Fh6, une fois Ja. c olon n e h ou­ verte .

21. 22.

h4-h5

h5 ):cisif.

Les Noirs re d outaient le coup prosaïque 2,. Cb3, M ( forcé ) ; 25. Cdt , Tb5 ; 26 . Ce3, avec d omina -

t i on des c as es c' et d6, co 1 1 1 1 1 aurait assuré un e tin avanta · geuse aux Bla ncs. Le coup du texte me d o nn e un répit q ui va me permettre, a ux prix d 'u n sa­ cri fice de pion, de reprendre l'initiative. { Ma l h e ureuse m e n t po ur m o i , je me suis a tta r d é à examiner d'au­ trP.s possi bilités que 24. Cb3 et.

j 'ai cru qu'il n ' était pas d u tout c ert ai n qu'une attaque directe ne réussirait pa s, d 'où concep­ tion d ' un nouveau plan avec ins­ tallation d 'un C à !5 c om me pre­ mier ob jec tif . - Daniel . )

24. 2&.

... Cd1-e3

c5--c4

La position des Noirs n'est pas enviable. Leur F èt leur C ne jouent pas. Et sur des co ups pas­ sifs les B l a nc s vont monter l'at­ taque de m a t précédemment indi­ q u é e . I l faut d on c jouer le tout pour l e t.out , l ' atta que à tout prix. Il faut ouvrir des li g n e s sur le R ennemi.

25 .

c4---ea ? !

. ..

I I va d e soi q ue les conséquen­ ces tactiques d ' un tel sacrifice sont b ea u c oup trop compliquées pour être analysées com plète­ ment ; tout au moi n s par un jou eur de ma force. Il faudrait des mois de travail pour arriver à un e certitude. C'est le u senti ­ ment de la po sition )) et la néces­ sité d ' entreprendre quelque chose qui rn 'ont guidé.

26.

b!Xc3

A consi d ôrer éta it 26. T X c S , T Xc3 ; 27. b2Xc3 qui aurait pri vé les Noirs d'une des T d 'attaque .

( Si je n •avais pas sous-estimé

184

' LA COI'\DUITE DE L.o\ PARTIE D ÉCHECS

la f orc e j'aurais -

de ce sa cri f i c e de P, en effet joué 16. T Xc3. Daniel. )

26. 27.

••.

b5-b4

c3-c4 C� coup, m e na ça nt de c4--c 5 , semble a rr êter à

l'avance no uveau toute 1 'attaque. l\·l ais après bien des réflexions les :No i rs trouYè­ r e n t une ressource

27 .

...

De8-e7 1

L'objet de ee coup n ' est pas seulement. d e contrôler c5 ma i s surtout a 3 . E xem ple : 28 . Dh2, b3 ! suivi de . . . Da 8 .

. ( La f oree de ce coup m'ava i t échappé complètement ; lorsqu'il a été joué , je ne m e suis plus fait d 'illu sions sur le s ort de la partie. R{ma ud l'a term i n ée avec beaucoup d e brio et sans me lai ss e r le temps de souffler et sa vi c toi r e a été méritée. - Da­ ni el . )

28.

Rb1-b2

blanc se j ette courag e u ­ sement d a n s l a gueule du loup et empêche ai nsi ri rrup tion qui e1lt ét é d1scisive de la D à a3. Le

R

28.

...

Cf6-d7

Avec le p ro j et de venir à c!l p r e sser un peu p lus sur la p o si ­ tion du R blanc.

29.

Cd2-b3

P o ur veni r à c6, a vec de mul­ tiples m e naees tactiques.

29. 30.

al-a4 ... De7-d6 1 Cb3-a& Parant l ' atta q ue double et em­

p êch an t dans certaines varia nte s la poussée du Pd5. Ce c ou p ré­ serve la case c5 pour le C et laisse les Blancs en peine d'une

bonne continuation . Si Tb7 ; 32. Ca5, Tb6, etc .

31.

31. CcfJ,

Ce3-f1

Les Blancs

renoncent à l'a tttl.· q u e s ur faile H et vi s ent d2 pour défendre la case sensible b3. Il n'y a d o nc plus à tergiverser pour les l\oirs. L'heure de l'as· sa u t a sonné.

31 . 32.

... a2-a3 1 La prise avec le P

b4...:.b ... 3 1

: 32. ai!Xb3 e1lt L� té suiVie de Db6 avec. une atta q u e irrésistible.

32.

...

F g7-f8

llien tardivement, mai s avec beaucoup d 'efficacité, le F entre enfin en aetio n .

Dd�S To1-a1 C �-o6 Cd7-b6 r Un coup tr ès fort qui met fin 33. 34.

à l a partie. Si 35 . C Xb8 , CX e4 + a vec mat en q ue lq ues coups. Si 35. Cd2 ( Ce3, D X e3 ! ) , T Xc6 i 36. d Xc6, Td8 ; 37. Th-d l , Dd4 + i 38. Rbt , Dc3 e t gagnent. Sportivement l es Blancs aban·

donnèrent.

Une partie intéressante et vive où l'on a ssi ste constamment à la lutte · de plans stratégiques en ' même temps que s'aperçoivent, d an s les variantes qui n'ont pas été jouées, beaucoup de jolies c o m bi na iso ns des tactiques. Il e st certain que si Da n i el avait joué 24. Cb3, j'aurais eu · toutes les peines du monde à. éviter la perte . Et c'e1lt été jus­ tice car si j'ai trio m ph é tacti­ que m en t , mon adversaire m ' a. dominé stratégiquement.

N .-B. - Les notes entre paren� thèses sont de Daniel ; les autres, . de R e na ud .

THÈMES DIVERS

185

SU RV E I LL EZ VOTR E R O I Il. EXPOS E SUR U N E D I A G O NALE OU V E RTE -

U n échec évitée.

i nattendu , u n clo uag e e t la catastrophe n e p e u t être

Voici d e u x illustrations :

PARTIE I\0 82 DEFENSE DU F I ANCHETTO DU R O I Tournoi

de

S. HELLSTAB 1. 2.

di-d4 c2-o4

Bled, 1950 :M. NAJD.ORF Cgl-f& g7-g8

Cette d éfe ns e , bien é tud i ée par Najdort, est devenue la seu le de son répertoire. a. 4.

s.

&.

Cb1-oa e2-e4 Cg1-f3 Ff1-e2

Ffl-g7

d7-cl6 0--0

On joue plus s ouv e n t le FR e n

Fianchetto .

&.

...

7.

e7-e5

0-0

7. d X e5, d X e5 ; 8. C X e5, attaquant le Ce5. Cette éventualité se retrouve sous dif­ férentes formes, entre autres, après 1. d4, Cf6 ; 2. c4, g6 ; 3. Cc3, Fg7 ; 4. e4., d6 ; 5. C!3, 0--0 ; 6. h3, Cb-d7 ; 7. Ff4, e5 1 ; 8. d X e5, d X ; 7.

Cg5-f3 Dd1-e2

Df3.

e5-e4

8. Cd4 ne d o nn e r t en : les Notr1 r épl iq uen t s i m plem ent par 8 . . . . c(j ! Les Blane s m e nacent main· te nan t de 9. d3 X e4 . ·

s. 9. 10. ·, Ce

d3Xc4

Cf3-d2 c oup

de

consid éré comme 10. 11.

Oa5Xc4 Ff8-c5

Odt-ba

Jankowitch e1t le plus fort. � Fcl-g4

EXCURSIONS

12.

De2-f1

Fc5-b4 + 1

197

.THÉORIQUES 17 .

...

e4-e3 !

La trouée !

13.

Cb1-c3

Dans son ouvrage, Kérès ana­ lyse 1 3 . c3 ( malgré l 'affaiblisse­ m ent d e la case d3 ) , 1 3 . . . . Fe7 ; 1 4 . h3, Fh5 ; 1 5. g4, Fg6 ; 1 6. Fe3, Cd 7 ! ; '17. Cb1-d2, Ce5 ; 18. 00-0, b5 ! ; 19. c X b 5, Cd3 + ; 20. l l b l , D X df> ( o u 20 . . . . a6 ! ) . Mais n p rès 2 1 . Ral , D X :ti5, il semblQ q u e les 1\oirs aient une attaque au.gnante ( Sa l ve-Marshall, 1908 ) . !o\ 1 21 . c4, proposé par Ellskases, Il suit 21. . . . De6 ; 22. Cd4 , De 5 , nwnaçant. d ' o u vrir la colonne a

1 111 1' a 7---a6

(Kérès ) .

I .e coup du texLe est encore Jl l us faibl e . Quand à 13. Fd2, ce c·oup n'est pas à recom mander à C'll l l Se de 13 . . . . F X d 2 + ; 14. Cb'l Xd2, TeS ; 15. h3, e3 l , etc. 13. 14.

15.

16.

17.

d5 Xc6 h2-h3 gt-g4 Fc1-d2

o7-c6 1 b7 X c8 Fg4-h5 Fh5-g6

M i e u x peut être 17. Fe3.

18.

f2 X e3

Ou 18. F X e3, Ce4r ; 19 . Td1 ( 19 . F'd2, C X d2 ; 20 . C X d2, F X c2, suivi de TeS + avec une position gagna n te ) , 19 . . . . De7, etc . 18, 19.

... b2 Xc3

Fb4 Xc3

Si 19. F X c3, alors, Ce4r ; 20. Tg l , TeS, avec avantage décisif ( Kérès ) . 19 •

• ••

20.

Cb3-d4

Menaee de Dh4 + 21.

h3-h4

Fg& X c2 Cf&-e4 1

et aussi Cg3.

1\on pas 2 1 . C X c2 ?, D X d2 mat. 21.

tl. 23.

Cd4-f3 Df1-g2

24.

Dg2 X h1

c6-c5

Ce4-g3 Cg3 X h1 Fct-e4

Bla ncs aba ndonnent. Les 1'\oirs ont une qua l ité de plus et menacent de tous les côtés. Les

198

1,.-\

I l l.

D ' ÉCHECS

CONDUITE DE L.o\ PARTIE

U N E ATTA QU E � R E M ATU R E E DANS L A V I E N NO I S E

PARTIE No 91 PART I E V IE N N O I S E

douée par correspo ndance, S uisse, 1950 F. �1ETZGER 1. 2. 3. 4. 5.

e2-e4 Cb1�3 Ff�4 d2-d3 f2-f4

H. GROB

e7-e5 Cg8-f8 Ffi-cS d7-d8

Evi demment ! Sinon, pourquoi jouer la Partie Viennoise 't

&.

• ••

Cf6-g4 ?

!\1algré ce point d 'interroga­ tion, habituellement a d j ugé au cou p d u texte; il n 'est pas facile de le réfuter de façon conclu­ ante. En continuant tranquillement par 5 . . . . Cc6, les Noi rs avaient l'égal ité . La tentative de bloquer Je jeu des Noirs par 6. !4-!5 ?, Cd4, donne la supériorité aux Noirs, Yoir l'exposé de cette va­ riante dans u La Pratique Mo­ derne des Ouvertures n.

e.

f4-t& r

( Voir diagram m e ci-après. ) 8•

.•,

Cg4-fl 'l

Cette attaque prématurée don­ ne un aYantage décisif aux Blancs. Tl talJait essayer 6. . . . h5 ! ; 7 . Ch3, Dh4 + ; 8 . Rf1 , Cf2 ( au l i eu du eoup u théorique n 8 . . . . Fe3 ; 9. Cd5 1 ) ; 9. Fg5, C Xd l ( 9 . . . . D Xg5 ; 10 . C Xg5, C X d t ;

a

b

c

d

e

f

g

h

1 1 . F Xt7 + , sUivi de 12. T X d 1 et les B l a n cs sont mieux ) ; 10. FX ho\, Ce3 + ..( plus fort qu e 10. . . . C X b2 ; 1 1 . Fb3, Fd4 ; 12 . Fel !, men a çant d e 1 3 . Tbl ) et les Blancs n 'ont rien. Mais il nous semble que les Blancs p euvent obtenir un avan· tage de positio n en joua nt 9. Dt3 ( a u lieu de 9. Fg5 ) , ex. : 9. C X h3 ; 1 0 . g X h3. I ls menacent de 1 1. Cd5,- ou do 1 1 . Dg2., suivi de Fg5 . De toute façon, la variante 6. . . . h5 ! donnait encore une partie de lutte. Après 6 . . . . Dh4 + ; 7 . g3, Dh5 ; 8 . h3, F Xgt ; 9 . D )( g4, D Xg4 ; 10, h Xg4, Fb6 ; 1 1 . g61 su ivi de 12. g6 ! . La meilleuro partie restait encore aux Blancs.

1.

Dd1-h5 1

7.

...

La réfutation bien connue.

Dans son journal hebdoma· daire cc Schach-Express )), Zt\· rich, 6-5-1950, Grob s u ggère 7 . . . . Dd7, ma i s a p rès 8. f6 !, on ne

EXC U R SIONS THÉO RIQUES trouve pas de défense pour les �oirs. Si alors 8 . . . . g6 ; 9 . Dh6, etc . Plus tort est 8. Fe6 !

8. 9.

10.

Fo1-g5 Oo3-d5 Cg1-h3 1

Dd8-d7 Dd7-e8

Une f i n esse : sur 10. Cf6 + ( tout d e suite ) Grob d o nne 10. . . . g X f6 ; 11. F X f6, Fe3 ! gardan t les cases g5 et h6, pour conti­ nuer par 12 . . . . Cd7.

Maintenant les Blancs mena­ cent de 1 1 . C16 + !, g X f6 ; 12. F X !6, Fe3 ; 1 3 . Cg5 ! , forçant l e mat. Si 10 . . . . h6 ? ; 11. F X h6. o u 10 . . . . Cd? ; 1 1 . C X c7 gagnant la Dame.

10.

••.

0f2-g4

L ' ag oni e .

IV.

-

1 1. 12.

Dh5Xg4 Cd&-f& 1

1 99

Rg8-h8 De8......;..o6

l'lon pas 12 . . . . g X16 ; 13. F X16

mat.

13.

Dg4-h5

Menace de mat.

13 . 14.

.. . e4 Xf5

Ou loi. . . . g Xt6 ; suivi d e mat. 15.

Fc8 X f5 h7-h6 la.

F X f6 + ,

Fg5 X h & J Abandon nent

Si 1 5 . . . . g6 ; 16. ! Xg6, ! Xg6 ; 1 7 . D Xg6, menaçant de trois ( ! ) mats di fférents.

Cette vieille histoire n'avait jamais été tirée au clair.

U N E NOUVELL E I D E E DE BRONST E I N D A N S L' ESPA G N OL E

O n no p e ut pas analyser u n sacrifi ce de P a yant pour objet non pas une attaque tactique immédiate ( c omme dans certains gambits) mais l'obtention d 'une longue et durable initiative. Le sa cri fice i magi né par Bronstein dans l' Espagnole, dans une des plus classiques variantes, est précisément de ce genre . Comme Je lecteur le verra , Botvinnik, dont nous reproduisons i ntégrale­ ment les n otes, ne se prononce pas sur la valeur de cette intéres­ sante variante . PARTIE !'Jo 92

PARTI E E S P A G N O L E B udapest, 1950 D. DRONSTEil'l

1. 2. 3. 4.

e2-e4 Cg1-f3 Ff1-b5 Fb5-a4

P . KER E S

e7-e5 Cb 8-o6 a7-a 6 Cg8-f6

5. 6. 7.

0-0 Tf1-e1 Fa4-b3

Ff8-e7 b7-b5 �

Les �r,irs u menacent u d e jc uer Je gambit �'Vlarshall : 8. c3, d5. Si 8 . a4, Fb7, e t ce sont les :'\oirs qui ont le m e i lle ur déve­ l oppement.

•.

d2-d4

Donne l'égalité.

2()0

LA

CONDU ITE DE LA PARTIE D'ÉCHECS

12. 13.

8

7

·Pour le pion sacrifié les Blancs ont les deux Fous ( dans une position demi-ouverte ! ) et une certaine prépondérance au centre . Leurs affa i r es se présen­ tent mieux que dans la variante connue 1 . e4, e5 ; 2. Cf3, Cc6 ; 3. d4, e X d ; 4. c3, d Xc ; 5. Cb1 X c3. Mais pour le moment les Noirs ont tout de même un jeu sa ti sfai­ sant . . . et un p i on de plus.

6

5

4

3

2 1

1 1 -.-.o'""'/''�"'"·""' a

b

c

d

1.

e

f

g

h

d7-d6

13. 14. 15.

Si la suite 8.

e X d étaU encore possible, la variant e 8. . . . C X d 4 n'est pas à recommander, e xemp l e : 9 . F X f7 + !, T Xf7; 10. C X e5, TfS ( 10 . . . . Ce6 ; 1 1 . C Xf7, R X f7 ; 12. e5, CeS ; 13. Dd5 + ) ; 11 . D Xd4, Fb7 ; 12. Cc3, etc.

Le coup du texte est le s'Or.

9.

o2-c3

10. 11.

h2-h3 Dd1 X f3

Fg4Xf3

On joua i t auparavant 1 1 . g Xf, Cafi. suivi de 12 . . . . Ch5 avec une partie éga l e . Par ce sacrifice de p ion , Bronstein essaye de rani­ mer une viei l le variante.

11. 12.

• ••

e5 Xd4

Df3-d1

Aut.rement les Blancs éprouve­ mettre

raient des difficultés à en jeu leur Cavalier.

créer

de

Mais maintenant ce sont Noirs q ui deviepnent actifs.

les

15.

•••

Force une médiate.

Fc8-g4

.

Cee--a& Tf8-el

Fb3-c2 f2-f4

La seule façon réelles menaces.

plus

Il y a un quart de siècle, les Blancs entraient volontiers da ns cette l igne de jeu. Mais, plus tard, on est a rrivé à la co nclu­ sion q u'ils n ' en retiraient aucun avantage, ex . : 10. Fe3, e X d ; 11. c X d , Ca5 ; 12. Fc2, Cc4, etc.

d4Xc3 Cb1 Xc3

de

b5--b4 1 si mplification

im­

Les Blancs ne peuvent pas se sous trai re à l'échange des Cava­ liers. Si 16. Ce2, alors 16. . . . d5 ; 17. e5, Ce4 ( 18 . F X e4 , d Xe ; 19. Cg3, Fh4 ) , et ce sont les Noirs qui auront l'initiative.

16. 17.

Cc3-cl5 Dd1 X d5

Cf& X d5

.r\on pas 1 7 . e X d , Ff6 ; 18. Fa4, T X el + ; 19. D X e 1 , c5 ; 20. d X c , C X c6, et les Blancs n'auraient aucune compensation pour le pion sacrifié.

17. 11. 19.

Dd5-d3 Rg1-h1

I ndispensable. Sans ce coup les B la n c s ne peuv.ent pas atta­ quer l e Pb& par Fc1-d 2 X b& à

EXCURSIONS THÉORIQUES cause de la réplique Db6+ suivi de D Xb4.

19 • 20.

Un

•• •

coup

les Blancs vont profiter de l 'af­ faiblissement de la case f6.

Fe7-f8

Te1-f1

mi e u x à fl, d u temps.

utile. La T o ur est mais tout cela coûte

201

Fg7-d4

f4--f5 1

24.

Une défense active ; ne don­ nant plus d 'accès aux · pièces blanches à la cas e d5. Le coup d u texte pare la menace 25. fb-!6.

Maintenant les Blancs pou­ vaient é vi d e m m en t j o ue r 25. Fh6

m ai s en saerifiant la quali té les Noirs auraie&)t .eu beau j e u , à sa voi r : 25. Fh6, c4 ; 26. Dg3, Cb7 ! ; 27. F Xf8, T Xf8, s uiv i de 28 . .. . Cc5. Malgré le ur avan­ tage matériel, les Blanes se se­ ra i en t trouvés devant le pro b l è me d e la m is e en va l eur d ' u n F o u inactif, et le p ion de plus des l'ioirs leur serait d evenu un sou e i constant. ­

a

b

c

d

e

f

g

h

Dans cette p os i tion , les 1\\ o irs auraient pu simplifier le jeu par 20 . . . . d5 ; 21 . e5 (21. e Xd , D X d5 ) ,

21 . . . . Cci ; 22 . b3, Ca3 ; 23. F X a3, b Xa.

L f' s Fous d e couleurs ditr�ren­ donnaient l 'ava n tag e aux

tes

Noi r s ,

( a3 ) .

vu

le fo r t pion de p l us F fl-g7

20.

Faible. Le Fou d e va i t rester à f8, protégeant le pion d6.

21.

Fo1-d2

c8-c5

Cette ava nce, cependant néces­ saire, affai blit les cases blan­

ches.

22. 23.

Fc2--a4 Ta1-b1

Tel-fi Dd8-b6

Probablement le meilleur. Le pion M défend u , l es Noirs mena­ cent de 2i . . . . c4; 25. Dd5, Dc5 ( ou 25. . . . Ta-cS) . Mais ma inte na nt

25.

Dd3-g3

Très

rusé 1

8 7

6

3 2 1

a 25.

b

c

d

e

f

g

h

Ca5-c4

A eo u rt de temps les l'ioirs se la issent tenter par e e u coup fort Leur seule chance était rava nc e c5-c 4 . Ex. : 25 . . . . c.4 ! 2ü. a3 ( la suite Fh6, Cb7 a déjà été mentionnée ) , 26. . . . b3 ; 27. .,_

202.

LA

CONDUITE

DE

LA

Fh6, Cb7 a vec une p o si tio n satis­

fa isa nte . 26.

Fd2-h6

B lancs subissent éga le� ment la crise de temps. A pr ès 26. Fel. l es Noirs a ura i e nt une parue difficile. Leur d er nie r coup a affaibli la case d5. Après 26. Fel , l e s B lancs menaçaient de 27. Fb3 ! reta rdant l 'ava nc e c5c4 . Les

.\1aintenant

les

Noirs

PARTIE D ' ÉCHECS

Désespoir. Ou 29. . . . TgS ; 30. TU, D d 8 ; 31 . Th4 , DfS ; 32. Th61 etc . C o ntre la manœuvre Tf1f4-h4 il n ' y a pas de parade. Les Blancs pouvaient déja jouer 30. Tf4 .

30. 31.

a2Xb3 Db8-b4 b3 Xc4 Db4 X a4 Tf1-f4 Da4--o 2 Dg5-h61 Aban don nent

12. 33.

pou­

vaient profiter du coup i n e xa c t des Blancs p a r 2fi. C X b2 1 ; 27. . . .

F Xf8 , T X f8 ; 28. Fc2 . c4, avec une partie sans espoir pour les Blancs.

La seule va ri a nte donnant aux des c h a nc e s d 'égaliser ét.ait 28.. Fb3 !, c4 ; 29. T Xb2 ( e e sacrifice est inévitable ) , FX b2 ; 30 . F Xc4 .

Blancs

:viais Ja suite que e h oi s i t Kérès mènera à l'abandon aprè s q u el que s coups.

le

26. 27.

Fd4-g7 7 Rg8 X g7 R8'8-h·

Fh6Xg7

f5-f6 + 1 21. Le Roi, abandonné

par

29.

sa

b4-b3

V.

-

c

d

e

f

g

h

Si 33 . D Xbl + ; 34 . Rh2, Tg8 ; ·35. D X h7 + ! , R X h7 ; 36. Th4 mat. .

Voir

·

Dg3-g5

b ..

u

l'Art

de

faire

Mat

u.

mat no 8 A.

Da me et son Cavalier. r e ste sans

d éfe n se .

a

Bronstci n , sa ns que le début lui do nne aucun a va n tag e . a su cependant g ar der l'arme la plus

précieuse .. !"initiative.

D EBUT B ETB E D E R

C e vieux dé b ut remis e n vogue en France> par L . Betbeder et, en Allemagne, par K. R ichter, est fondé sur d 'anci ennes analyses russes ( Yankovitch ) . Les :'c une meilleure parti e pour les Blancs.

7.

Fd2 X b4

D d4 X e4 -,i-

( Voir diagramme ci·aprè s . ) 8.

Ff1-e2

La variante p ri n c i pale . Voici d'abord les complications qui

212

L A CONDUITE D E L A

PARTIE D'ÉCHECS Ou 10 .

. . . D Xg2 ; 1 1 . Ft6 !, n x·

h l ; 1 2 . Dd6, 0--0 ; 13. Dg3 + , Cg6 ; loi. Ft3 ( u B. O. E. u et u Sahovsl