History of the Turkic Peoples in the Pre-Islamic Period / Histoire des Peuples Turcs à l'Époque Pré-Islamique 9783112402290, 9783879972838

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History of the Turkic Peoples in the Pre-Islamic Period / Histoire des Peuples Turcs à l'Époque Pré-Islamique
 9783112402290, 9783879972838

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H I S T O R Y OF THE TURKIC PEOPLES IN THE PRE-ISLAMIC PERIOD

H I S T O I R E DES PEUPLES TURCS À L'ÉPOQUE PRÉ-ISLAMIQUE

PHILOLOGIAE ET HISTORIAE TURCICAE FUNDAMENTA TOMUS PRIMUS

(PHILOLOGIAE TURCICAE FUNDAMENTA TOMUS TERTIUS)

EDIDERUNT

LOUIS BAZIN

GYÓRGY HAZAI

History of the Turkic Peoples in the Pre-Islamic Period Histoire des Peuples Turcs à l'Epoque Pré-Islamique r

Edited by / Édité par

Hans Robert Roemer With the assistance of / Avec l'assistance de Wolfgang-Ekkehard Scharlipp

KLAUS SCHWARZ VERLAG • BERLIN • 2000

Die Deutsche Bibliothek — CIP-Einheitsaufnahme History of the Turkic peoples in the pre-islamic period = Histoire des peuples turcs à l'époque pré-islamique / ed. by Hans Robert Roemer with assistance of Wolfgang-Ekkehard Scharlipp. - Berlin : Schwarz, 2000 (Philologiae Turcicae fundamenta : T. 3, Philologiae et historiae Turcicae fundamenta ; T. 1) ISBN 3-87997-283-4 0101 deutsche buecherei

Publié sur la recommandation du Conseil International de la Philosophie et des Sciences Humaines

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, without the permission of the Publisher © International Union for Oriental and Asian Studies / Union Internationale des Études Orientales et Asiatiques (Paris-Budapest) Klaus Schwarz Verlag, Berlin (in commision) Printed by: Akaprint (Budapest)

ISBN 3-87997-283-4

CONTENTS TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos Obituaries / Nécrologies Vorwort Önsöz

VII IX XI XIII

Introduction La Turcologie et l'Histoire, par Louis Bazin

3

I. La Situation Préhistorique d'après les Données Archéologiques Problèmes de l'Ethnogenèse des Turcs Anciens d'après les Nouvelles Données Archéologiques de l'Asie Centrale, par E. A. Novgorodova f Les Tribus Turques de la Sibérie et de l'Altaï, par K. M. Bajpakov . . . . Éléments Bibliographiques de l'Archéologie de l'Asie Centrale a) Vestiges Prototurcs, par Istvân Erdélyi b) Bibliographie Sélective sur la Présence Turque en Asie Centrale, par F. Grenet

13 29 42 47

II. Tribal Confederations of Uncertain Identity The Hsiung-nu, by Edwin G. Pulleyblank The Nomads in China and Central Asia in the Post-Han Period, by Edwin G. Pulleyblank Biblioeraohv for "The Hsiune-nu" and "The Nomads in China and Central Asia in the Post-Han Period", by Edwin G. Pulleyblank

52 76 95

III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien Die alttürkischen Steppenreiche (552-745), von Geng Shimin Leben und Kultur der alten Türken in der Steppe, von Wolfgang-Ekkehard Scharlipp Les Points Litigieux dans l'Histoire des Turcs Anciens, par S. G. Kljastornyj Bibliographie zur Geschichte der alten Türken, von Wolfgang-Ekkehard Scharlipp

102 125 146 177

V

IV. Turkish Dominions in Uighur Times The Uighur Empire of Mongolia, by Denis Sinor Das uigurische Königreich von Qoco, von Peter Zieme Le Royaume Oui'gour de Kan-tcheou, par James Hamilton The Uyghurs and other Non-Muslim Turks under Mongol Dominion, circa 1200-1350, by Toru Saguchi Bibliographie zu den Uiguren-Kapiteln, von Jens Peter Laut

187 205 213 219 235

V. Nomadenstämme in Europa Herkunft, Wesen und Schicksal der Hunnen, von Hans Wilhelm Haussig t Nomads of the Western Eurasian Steppes: Oyurs, Onoyurs and Khazars, by Peter B. Golden Turcs Non-islamises en Occident (Petchenegues, Ouzes et Qiptchaqs et Rapports avec les Hongrois), par Läszlö Räsonyi t

256 282 303

VI. Bibliographischer Anhang Bibliographie der Bibliographien, von György Hazai und Barbara Kellner-Heinkele

VII. Indexes, by Shiro Ando f

VI

332

356

Avant-propos Monsieur Hans Robert ROEMER, à qui nous devons la parution de ce volume, n'est plus parmi nous. Dans sa brève préface il rend compte des péripéties qui ont accompagné la réalisation de ce livre: la perte d'éminents savants a créé des obstacles inattendus, menaçant l'existence de ce projet. Malgré cette situation précaire, c'est lui qui a pris l'initiative de la continuation du projet et s'est chargé du difficile devoir de l'organisation du collectif des auteurs, en les mobilisant et en les encourageant dans leur travail. Il a accompli ce travail dans des conditions de plus en plus difficiles: il a presque perdu la vue et a dû lutter pour sa santé. En résumant l'historique des Philologiae Turcicae Fundamenta et surtout de ce volume, il ne parle que des contributions des autres, en leur attribuant le rôle de promoteurs du projet. Modestement, il cache son propre rôle derrière l'enseigne de l'Union Internationale des Etudes Orientales et Asiatiques. Il nous revient de souligner ses mérites comme organisateur et rédacteur dans la réalisation de ce volume qu'il n'a pas pu malheureusement mener à bien lui-même. Il a exprimé aussi sa fidélité aux Philologiae Turcicae Fundamenta par l'initiative qu'il a prise pour sa continuation. C'est à son initiative que le Comité de Rédaction a établi des contacts avec d'éminents turcologues historiens pour les consulter sur les possibilités d'avenir qu'avait le projet. Cet échange d'idées a été approfondi dans le cadre d'une rencontre restreinte qu'il a lui-même présidée à Fribourg-en-Brisgau au printemps 1995, où l'on a pu faire un tour d'horizon des problèmes. Les spécialistes présents étaient d'accord pour penser que la dimension des recherches actuelles concernant l'histoire du monde turc demandait une séparation des domaines géographiques et des époques en plusieurs volumes différents qui pourraient être publiés parallèlement sans préoccupation de l'ordre chronologique. En même temps ils ont souligné qu'il importait de prendre en compte les ouvrages de références déjà existants, rédigés surtout pendant la dernière décennie, pour éviter des redites dans certains domaines. L'initiative que nous devons à Monsieur Hans Robert ROEMER est en voie d'être réalisée. Au cours d'une vie très riche en activités scientifiques fructueuses, il a toujours pu consacrer du temps et de l'énergie pour les Philologiae Turcicae Fundamenta qui l'ont accompagné de sa jeunesse jusqu'à sa mort. La turcologie internationale n'oubliera jamais ses mérites. ***

Le Comité de Rédaction a été amené à prendre sous sa responsabilité l'achèvement de cette publication. Sa tâche a cependant été facilitée par le fait que Monsieur Hans Robert ROEMER avait remis la totalité du manuscrit pour l'impression quelques jours avant sa disparition. ***

VII

L'examen de l'état et des perspectives de notre projet a rendu nécessaire que l'Union Internationale des Etudes Orientales et Asiatiques change le titre de cette série de livres de références. Le nouveau titre, Philologiae et Historiae Turcicae Fundamenta doit exprimer d'une part la continuité et ainsi la fidélité aux domaines de la philologie, d'autre part une ouverture vers le large domaine des études historiques turques. Au cours des dernières décennies toutes ces disciplines ont montré sur le plan national et international un élargissement considérable. Ce grand dévelopement a souligné encore plus le besoin en manuels qui présentent un tour d'horizon du progrès de nos études, et ainsi facilitent la connaissance des résultats acquis par les différents ateliers du large réseau mondial des recherches turcologiques. Les volumes de cette série d'ouvrages de références mettront sans doute fortement l'accent sur l'importance de la coopération internationale des chercheurs qui est certainement un des facteurs les plus importants de l'évolution de nos disciplines.

Louis

BAZIN

Président de l'Union Internationale des Études Orientales et Asiatiques

VIII

György

HAZAI

Secrétaire Général de l'Union Internationale des Études Orientales et Asiatiques

Obituaries Nécrologies Am 15. Juli 1997 starb in Freiburg im Breisgau Professor Hans Robert ROEMER, der über Jahrzehnte im Redaktionskomitee der Philologiae Turcicae Fundamenta gewirkt hat, zuletzt als dessen Vorsitzender. Seiner bewundernswerten Energie, Weitsicht und Konzentration auf das Wesentliche verdankt dieser Band seine Fertigstellung. Widmete er sich als Forscher auch vor allem der Geschichte der islamischen Welt, insbesondere Persiens und der Mamluken, so hat er doch auch für die Förderung der Turkologie Bleibendes geleistet. Das Redaktionskomitee verlor in ihm einen inspirierenden und großherzigen Freund.

Depuis la disparition du Professeur Hans Robert ROEMER (à Fribourg-en-Brisgau, le 15 juillet 1997), le Comité des Éditeurs des Philologiae Turcicae Fundamenta ne peut plus, hélas, bénéficier de la présidence vigilante et stimulante de ce savant tout dévoué à sa tâche depuis des décennies. Son énergie remarquable et sa clairvoyance, soutenues par une extrême capacité de concentration sur l'essentiel, lui permettaient de faire face au mieux à toutes ses responsabilités. Bien que ses recherches soient en priorité orientées vers l'histoire du monde islamique, en particulier vers celle de la Perse et des Mamelouks, une contribution constante aux progrès de la turcologie restera l'un de ses inoubliables mérites.

With the passing of Professor Hans Robert ROEMER (in Freiburg im Breisgau, on July 15, 1997), the Board of Editors lost a colleague who, with dedication and leadership involved himself in the work of Philologiae Turcicae Fundamenta for decades, finally becoming the board chairman. His admirable energy, his farsightedness, coupled with an uncanny capacity to concentrate on what was essential, were instrumental in the completion of this work. Although his scholarly interest was primarily focused on the history of the world of Islam with particular emphasis on Persia and the Mamluks, his contribution to the furtherance of Turcology has lasting merit. The Board of Editors will greatly miss this inspiring and generous friend.

Profesor Hans Robert ROEMER 15 Temmuz 1997'de Freiburg im Breisgau'da vefat etmijtir. Uzun yillar Philologiae Turcicae Fundamenta'nm yazi kurulunda ?ali§an Profesor ROEMER yajamimn son donemlerinde ba$kanlik gorevini de üstlenmi§ti. Tükenmek bilmeyen enerjisi, geni? baki§ afisi ve her zaman olaylarin ozüne dónük yaklajimi sayesinde bu cilt hayat bulmujtur. islam dünyasinin tarihine yónelik ara$tirmalari, ózellikle íran ve Memlük donemi Misir üzerine yaptigi 9ah$malarla Türkoloji bilimine kalici katkilar saglami§tir. Yazi Kurulu, Profesor ROEMER'in olümüyle geni? yürekli bir dostunu ve herkesi esinlendiren bir üyesini yitirmi§tir.

IX

Für Helmuth SCHEEL, den Senior der Mainzer Orientalisten, der am 6. Juni 1967 verstorben ist, waren die Fundamenta von Anfang an eine Herzensangelegenheit. Er widmete dieser Aufgabe einen großen Teil seiner Zeit und seiner Energie. Dabei kamen dem Werk seine Kenntnisse und seine weitreichenden internationalen Beziehungen zugute. Die Fürsorge und Betreuung, die er den Fundamenta als einer der Gründungsväter und hernach als Generalsekretär der Union Internationale des Orientalistes hat angedeihen lassen, gereichen dem Werk zu bleibendem Nutzen. Die Mitglieder des Redaktionskomitees bewahren sein Andenken mit Achtung und Dankbarkeit.

Yazi í§leri Kurulu, 26 Temmuz 1970 tarihinde aramizdan ayrilmi? olan Ahmed Zeki Velidi TOGAN'in hatirasini anmakla sadece Fundamenta'mn gerfeklejtirilmesi fikrini ilk ortaya atmi§ olani degil, ayni zamanda bu Kurulun uzun yillar üyesi olmu? yüksek derecede bir alimi ve uluslararasi Türkoloji sahasmda ?ok emek sarfetmi§ zengin fikirli bir arajtirmaciyi taltif ediyor. O, Türkiye'deki tarihi ara§tirmalarin organizasyonunda önemli bir rol oynami? ve modern Türk tarih^iliginin uluslararasi ilimle birle§mesine aktif katkida bulunmu§tur. , da ok das Wort für "Pfeil" ist. Weniger augenfällig ist das bei dem Zeichen < ä b > , das sowohl den Konsonanten /b/ wie auch die Lautfolge äb in der Bedeutung "Haus" wiedergibt. Lediglich sieben Zeichen sind neutral in bezug auf ihre phonetische Umgebung, das heißt, die Konsonanten, für die sie stehen, werden nur durch dieses eine Zeichen wiedergegeben. Drei Zeichen geben Konsonantenbündel wieder, und drei Zeichen sind eindeutig Silbenzeichen. Die einzige wirkliche Ligatur ist das Zeichen < i? > , das nur einmal in der Tonjukuk-Inschrift vorkommt und sich aus den Zeichen für Ig, ag, äg/ und Iii zusammensetzt. Andere Zeichen, die für zwei Laute stehen — auch für zwei Konsonanten — können nicht als Ligaturen bezeichnet werden, da die Buchstaben, die die einzelnen Laute, die das Lautgebilde ausmachen, wiedergeben, eine ganz andere Form haben, das heißt zum Beispiel, daß das Zeichen, das die Lautwerte ng/angl hat, nicht aus einem der Zeichen für n und dem Zeichen für glag/äg besteht. Die orthographischen Regeln sind vielfältig. Um einige Probleme der Lesung der Runenschrift zu exemplifizieren, seien hier nur ein paar der wichtigsten genannt. Von den Vokalen sind anlautendes a/ä und e nicht

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III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien

angegeben. Ist aber in dieser Position a geschrieben, läßt dies auf einen Langvokal schließen. Die anderen Vokale werden im Anlaut durch ihre jeweiligen Schriftzeichen angegeben. Auch inlautende lalälel der ersten Silbe bleiben unbezeichnet, während die anderen Vokale in der Regel bezeichnet werden. In nichtersten Silben werden in der Regel nur die gerundeten Vokale geschrieben, und das meist nur, wenn sie auf Silben mit ungerundeten Vokalen folgen, zum Beispiel altun l'^un1. Daß diese Orthographie nicht ganz unproblematisch ist, zeigt die Tatsache, daß bis zum heutigen Tage immer wieder neue Interpretationen so mancher Stelle vorgeschlagen werden. Besonders erschwert ist die Lesung vieler Stellen durch die Beschädigungen des Steins, aber nicht zuletzt auch durch die schlechte Qualität der Reproduktionen, auf die wir angewiesen sind, da sich die Originale kaum zugänglich irgendwo in der Steppe oder in einem Museum in der Mongolei befinden. Das Alphabet der Jenissej-Inschriften und der Handschriften weicht nur in wenigen Zeichen von der Schrift der Orchon-Inschriften ab. Nicht unerheblich ist dagegen der Unterschied im paläographischen Charakter. Hierzu mögen zeitlicher wie räumlicher Abstand ebenso wie die unterschiedlichen Schriftträger beigetragen haben. Was den Ursprung der türkischen Runenschrift angeht, wurde eine Reihe von Theorien entwickelt, von denen sich keine beweisen läßt. Bis zur Entzifferung der türkischen Runen durch V. THOMSEN 1893 versuchte man, ihr Rätsel zu lösen, indem man bemüht war, ihren Lautwert durch die Gegenüberstellung mit und der Ableitung von den germanischen Runen zu ermitteln. In der Folgezeit wurde der Gedanke einer Verwandtschaft mit den germanischen Runen verworfen, und es entwickelten sich dreierlei Standpunkte zu ihrer Entstehung: (1) Die Theorien über eine autochthone Entwicklung der Runen, wobei die Meinung im Mittelpunkt stand, sie hätten sich aus den tamga, den Eigentumszeichen der Clans, entwickelt; (2) die Theorien über eine fremde Herkunft der Schrift, insbesondere von der sogdischen Schrift (so THOMSEN); (3) die Theorien über gemischte Ableitungen, so insbesondere die Auffassung CLAUSONS, daß der Ursprung der türkischen Runen teilweise in der iranischen, teilweise in der griechischen Schrift und in einigen erfundenen Piktogrammen zu suchen sei. An der Schrift fällt auf, daß ihr System auf die türkischen Lautverhältnisse zugeschnitten ist und daß keine türkische Sprache bis zur Einführung des Lateinalphabets (1928) in einer Schrift geschrieben wurde, die für sie so gut geeignet gewesen wäre. Dieser Umstand und die Tatsache, daß es keinen Hinweis auf eine Entwicklung der Schrift in paläographischer oder orthographischer Hinsicht vor den Orchon-Inschriften gibt, erlaubt den Schluß, daß die Schrift zu dem Zweck geschaffen wurde, die türkische Sprache wiederzugeben. Im Gegensatz dazu wurden alle später verwendeten Alphabete aus anderen Kulturen übernommen. Die erste Verwendung von Schriften begegnet uns ja unter verschiedenen Umständen, zum Beispiel zur Aufzeichnung des Besitzes, vor allem von Herrschern, zur Aufzeichnung und Überlieferung der Taten eines Herrschers, wohl zur Herstellung der Kommunikation zwischen Herrschern. Gerade aber in diesem Punkt sieht CLAUSON eine Möglichkeit, den Zeitpunkt der Schaffung der türkischen Runenschrift näher bestimmen zu können. Er hält es für möglich, daß sie für die schriftlichen Botschaften, die im Laufe des intensiven Kontaktes I§tämis mit Byzanz ausgetauscht wurden, geschaffen wurde. Das aber ist reine Spekulation und kommt vielleicht schon deshalb nicht in Betracht, weil durch die Stele von Bugut erwiesen ist, daß die Türken sich bereits zu dieser Zeit zur Aufzeichnung ihrer Äußerungen der sogdischen Sprache und Schrift bedienten. Daß dies nur im osttürkischen Teil des

Leben und Kultur der alten Türken in der Steppe

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Reiches der Fall gewesen sein sollte, ist unwahrscheinlich, zumal sich I§tämi eines sogdischen Botschafters für seine Kontakte mit den Sassaniden ebenso wie mit den Byzantinern bediente. RONA-TAS macht 1 9 8 7 in einer paläographischen Studie wahrscheinlich, daß die Runen im westlichen Machtbereich der Türken aus einem aramäischen Alphabet entwickelt worden seien, das dem sogdischen und armasischen nahestand, ohne mit diesen identisch zu sein. RONA-TAS stellt u.a. fest, daß die paarweise existierenden Schriftzeichen keine graphische Ähnlichkeit aufweisen und daß jeweils eines der beiden Zeichen eine spätere piktographische Hinzufügung sein könnte. Durch weitere paläographische Vergleiche kommt er zu dem Schluß, daß sich die Entwicklung der Schrift in vier Stufen vollzogen habe. Auch scheint es ihm möglich, daß, aufgrund der Tatsache, daß das Zeichen für /§/ aus demjenigen für l\l abgeleitet wurde, der frühesten Stufe des Runenalphabets ein türkischer Dialekt zu Grunde lag, der kein /§/ kannte und zum Teil in Positionen /!/ aufwies, in denen der Dialekt, der später die Schrift übernahm, ein /§/ aufweist. RONA-TAS vermutet, daß es sich um eine alte westtürkische Sprache handelte. Der Zeitpunkt der Übernahme oder Einführung der türkischen Runenschrift ist wohl am ehesten in den ersten Jahren des Wiedererstarkens der türkischen Macht unter Eltärig, also um 683, zu suchen. Das aufkommende Bewußtsein einer eigenen nationalen Identität und die Abkehr von nichttürkischer Tradition in Verbindung mit den Erfahrungen verschiedener hochstehender Kulturen mag dazu beigetragen haben. Auf eine mögliche Verbindung mit anderen runenartigen Schriften Eurasiens hat erst 1985 wieder TRYJARSKI hingewiesen; in der Tat sind die graphischen Ähnlichkeiten zwischen den asiatischen und südeuropäischen Runenschriften, dem germanischen Futhark, dem etruskischen Alphabet und der iberischen Schrift nicht zu übersehen. Zudem stehen germanisch-türkische Kontakte im südosteuropäischen Raum außer Frage. Gerade die Goten könnten eine gewisse Vermittlerrolle gespielt haben. Beim gegenwärtigen Stand der Forschung ist es aber noch zu früh, eine Festlegung zu versuchen.

Das tägliche Leben Auf Einzelheiten des täglichen Lebens wie Aussehen, Kleidung, Unterkünfte lassen sich aus den Inschriften keine Schlüsse ziehen. Auch die chinesischen Quellen machen höchstens einige Bemerkungen am Rande. Sehr subjektiv dürfte die Äußerung eines chinesischen Beamten aus dem Jahre 685 sein, der die Türken als "die kleinen Häßlichen" bezeichnet. Als erstes Portrait einer historischen türkischen Persönlichkeit muß die Statue Kol Tegins gelten. Sie weist eindeutig mongolide Züge auf. Es ist jedoch zu bedenken, daß erstens die Statue von chinesischen Künstlern hergestellt wurde und ferner, daß Schlüsse ohnehin nur auf die Aristokratie zu ziehen sind. Darüber hinaus stellt JlSL die Frage, ob die vollen Wangen von Kol Tegins Gesicht nicht einfach ein Wohlleben der Oberschicht demonstrieren sollen. Auf den sogdischen Wandgemälden von Pendschikent (im heutigen Tadschikistan) weisen die Türken europäische Gesichtszüge auf. Wie JISL schon 1958 bemerkte, entspräche somit die vorherrschende mongolide Physiognomie im Osten und die europide im Westen schon damals den in moderner Zeit bekannten Verhältnissen. Darauf, daß es sich bei den in Pendschikent dargestellten Personen tatsächlich um Türken handelt, weist der Umstand hin, daß sie sich bei der im Bilde festgehaltenen

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III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien

Trauerszene das Gesicht verstümmeln, was in byzantinischen, türkischen und chinesischen Quellen als türkische Sitte bezeugt ist. Haar- und Barttracht waren wohl nach Ort und Zeit unterschiedlich. In der zweiten Hälfte des 6. Jahrhunderts scheint der nichtadelige Mann - und vielleicht auch die Frau - Zöpfe getragen zu haben. In einem Brief an den chinesischen Kaiser schreibt der türkische Kagan Sha-po-lüeh im Jahre 585, daß er von seinem Volke nicht verlangen könne, die Zöpfe aufzulösen, was wir wohl so deuten dürfen, daß sie sich nicht — entgegen ihren alten Sitten — den Chinesen angleichen und die Haare zu einem Knoten binden könnten. Ebenso schlössen sie auch den Rockverschluß rechts, statt "wie üblich" links. Die Barttracht scheint vom Alter eines Mannes abhängig gewesen zu sein. Wahrscheinlich ließ er sich zunächst einen Schnurrbart und erst in fortgeschrittenem Alter einen Vollbart stehen. Die Kleidung bestand nach chinesischen Quellen aus Pelzwerk und grobem Wollstoff. Die Aristokratie wurde allerdings schon früh von den Chinesen mit Seide und Leinen beliefert. In Zeiten teilweiser Abhängigkeit Chinas von den türkischen Stämmen forderten letztere — quasi als Tribut — so viele Ballen Seide, daß die Chinesen sich über eine allzu große Belastung ihres Staatshaushaltes beklagten. Wie die Kleidung im einzelnen aussah, berichten uns die Quellen nicht, obwohl zur Zeit der T'ang-Dynastie türkische Kleidung auch bei den Chinesen in Mode kam. Die Quellen berichten nur von Barbaren-Kleidung (hu-fii). Zwar sind einige Einzelheiten der Kleidung und anderen Zubehörs an Statuen und balbal zu erkennen; sie lassen aber sicherlich keine Schlüsse auf die ethnische Zugehörigkeit der dargestellten Personen zu. So waren Gürtel und die daran getragenen Gegenstände wie Schwert, Dolch, Wetzstein, Beutel und Gerät zur Feuererzeugung sicherlich bei allen Nomaden üblich, wie es ja auch spätere Berichte über die.Mongolen noch bezeugen. Als Schmuck diente der Ohrring sowohl den Frauen wie den Männern. Über die Wohnverhältnisse in jener Zeit erfahren wir aus den Inschriften nichts. Zwar taucht darin das Wort äb an mehreren Stellen auf, aber eine feste Bedeutung wie "Haus" oder "Zelt" ist für diese Zeit nicht beweisbar. CLAUSON hat sicherlich recht mit seiner Vermutung, daß es zunächst nur "dwelling place" bedeutet. T. TEKIN (1968) gibt ihm mehrere Bedeutungen "tent, house, camp, campsite, home". Nicht weniger plausibel dürfte die Übersetzung A. VON GABAINS mit "Haushalt" sein. Chinesischen Quellen ist zu entnehmen, daß die Behausung der nördlichen Barbaren das Filzzelt war. Sie berichten u.a., daß Hsieh-li Kagan in der Zeit seines Exils 630 in der chinesischen Hauptstadt lieber in einem Zelt als in einem Haus wohnte. Unter den vornehmen Chinesen der T'ang-Zeit scheint es sogar — wenn auch nicht sehr verbreitet — Mode gewesen sein, sich ein Barbaren-Zelt aufzubauen. Der chinesische Dichter Po Chü-i (772-846) besingt in zwei Gedichten das blaue Filzzelt, das "aus der Wolle von tausend Schafen" besteht und dessen rundes Gestell aus Ufer-Weiden so stark sei, daß auch ein starker Sturm es nicht erschüttern könne. So heißt es u.a. (nach der Übersetzung von Liu MAU TSAI): "Gefärbt wird es im frischen Blau des nördlichen (Himmels). So wurde (das Zelt) im Norden von den Kriegern geschaffen und kam mit den Barbaren weiter nach Süden. " A.v. GABAIN (1971) belegt an Hand einer chinesischen Malerei von vor 756, daß das Scherengitter zu dieser Zeit in China bekannt war. Wenn in alten türkischen Texten mehrfach das Wort balik (mit der chinesischen Entsprechung ch 'eng) auftaucht, ist sicherlich nicht eine Stadt mit ausschließlich festen

Leben und Kultur der alten Türken in der Steppe

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Gebäuden gemeint, sondern wir müssen uns wahrscheinlich ein Zeltlager vorstellen, das von einer Wehrmauer umgeben ist. Feste Gebäude mag es allerdings für adlige Frauen nichttürkischer Abstammung gegeben haben. Die Religion Der religiöse Glaube und die damit verbundenen Riten der alten Türken waren seit eh und je in der wissenschaftlichen Welt umstritten und sind es heute noch. Unsere Nachrichten darüber sind spärlich, und wir sind in der Hauptsache auf die Interpretation einiger Stellen in den Inschriften angewiesen. Auch berichten in diesem Fall die nicht-türkischen Quellen nur wenig, und was sie mitteilen, muß noch kritischer gelesen werden als ihre Berichte über politische Ereignisse, da Angaben über religiöse Äußerungen und Handlungen für gewöhnlich mit größter Vorsicht zu begegnen ist. Zunächst ist festzustellen, daß über keines der drei besonders diskutierten Themen allgemeine Einigkeit erzielt wurde, weder über Totemismus noch Schamanismus noch den sogenannten Himmelskult. Aus zwei Gründen soll letzterer in den Mittelpunkt der Betrachtung gestellt werden: Erstens erlaubt die Quellenlage keine annähernd so differenzierte Schlüsse über Schamanismus und Totemismus wie über den Himmelskult; zweitens ist gerade dieser zu einem besonders heftig diskutierten Streitpunkt geworden. Zum Totemismus sollen nur die konträren Standpunkte zweier Wissenschaftler genannt werden, zwischen denen die Standpunkte anderer Gelehrter alle ihren Platz haben. A.v. GABAIN wertet als Indizien, die auf ein Vorhandensein des Totemismus bei den Türken hinweisen, die Häufigkeit von Tierbezeichnungen als Bestandteil von Personennamen und Titeln der Würdenträger sowie die Abstammungsmythen, in denen sowohl nach türkischer Überlieferung selbst als auch nach chinesischer der Wolf als Ahn der Türken gelte. Darüber hinaus soll ein Wolfskopf an den Standarten der alttürkischen Krieger nachgebildet gewesen sein, und auch gewisse militärische Führer seien als böri "Wolf" bezeichnet worden. Es gibt außerdem weitere Hinweise, z.B. gewisse Tabus beim Töten von Tieren, die Verehrung nicht nur von Tieren, sondern auch von bestimmten Pflanzen, wie u.a. von arabischen Reisenden, freilich erst aus der Zeit nach dem köktürkischen Reich, berichtet wird. Gerade dem wichtigsten und am häufigsten herangezogenen Argument für das Bestehen des Totemismus bei den Türken widerspricht CLAUSON, indem er argumentiert, es sei nicht nachzuweisen, daß die Spitzen der Standarten tatsächlich mit Wolfsköpfen verziert gewesen seien; die Interpretation der chinesischen Bezeichnung fu-li für den militärischen Rang, den Liu mit "Gardeoffizier" übersetzt, als türkisch böri sei unhaltbar und statt dessen wäre der in alttürkischen Texten belegte Titel boyla vorzuziehen; schließlich liege gar der sogenannte türkische Abstammungsmythos ja überwiegend in nicht-türkischen Quellen vor und sei somit wahrscheinlich gar nicht türkischen Ursprungs. Es gibt in den chinesischen Quellen außerdem andere Äußerungen zum Ursprung der Türken, und die Variante mit dem Wolf mag durchaus eher einen pejorativen Charakter tragen. Auch die angebliche Totemisierung des Wolfes sei nicht aufrechtzuerhalten. Erstens geht aus alttürkischen Texten, zumal medizinischen, klar hervor, daß es kein Tabu gab, Wölfe zu töten, da Bestandteile von ihnen für medizinische Zwecke empfohlen werden, ebenso wie Bestandteile von anderen Tieren auch; darüber hinaus werden Wölfe in anderen Schriften als bösartig dargestellt. Nach CLAUSON ist das Wort kurt "Wurm" keine Tabu-Bezeichnung für böri, das

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III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien

übrigens heute noch in vielen Turksprachen die Bezeichnung für "Wolf" ist — sondern eben ein rein west-türkisches Wort unbekannter Herkunft. Es mutet tatsächlich eigenartig an, daß ein Stamm seine Stammesmutter, die ja den Stammvater gestillt, großgezogen und mit ihm Kinder gezeugt haben soll, als "Wurm" bezeichnen sollte. Wie in diesem Rahmen die bildliche Darstellung auf der Stele von Bugut, die — wie oben erwähnt — nach KLJASTORNYJ eben die Wölfin mit dem Kinde zeigt, zu interpretieren sei, mußte bisher offen bleiben. Das Problem der türkischen Ethnogenese ist sehr komplex und weit entfernt von einer Lösung. 1982 hat SlNOR in einem Artikel über die verschiedenen Abstammungsmythen, die über die Türken überliefert sind, zu Recht den Schluß gezogen, daß die Stämme des alttürkischen Steppenreiches unterschiedlichen Völkerschaften angehört haben mögen. Mit großer Wahrscheinlichkeit haben auch Stämme nichttürkischer Völker, wie Samojeden, Indoeuropäer usw. dazugehört. Einige mögen abgewandert, andere türkisiert worden sein, bis schließlich die Eigenbezeichnung des mächtigsten Stammes auf alle Gruppen derselben Zunge überging. Wenn wir versuchen, diese verschiedenen Äußerungen miteinander in Übereinstimmung zu bringen, können wir sehr wohl auf die Ergebnisse zurückkommen, die den Abschluß eines Aufsatzes NEMETHS über die ethnischen Bezeichnungen totemistischen Ursprungs türkischer Stämme bilden: Daß zwar zur Zeit der ersten türkischen Reiche praktizierter Totemismus nicht mehr nachweisbar sei, daß aber vor allem die Clan-Bezeichnungen totemistischen Ursprungs eindeutig auf einen nicht allzuweit zurückliegenden Totemismus hinweisen. Das ist die erste augenfällige Parallele zwischen der Glaubenswelt der Türken und derjenigen der Chinesen. Eine weitere unübersehbare Ähnlichkeit wurde bereits oben — unter dem Hinweis auf das geistige Allgemeingut in Zentralasien — bei der Beschreibung einer alttürkischen Grabanlage festgestellt. Zu eben diesem Allgemeingut gehörte zur Zeit der beiden ersten türkischen Reiche sicherlich auch der Schamanismus. Für die Westtürken sprechen hier die griechischen, für die Osttürken die chinesischen Autoren eine deutliche Sprache. Für eine etwas spätere Zeit — die uigurische — vermittelt GUWAINI einen guten Einblick. Auch findet sich das Wort kam, die allgemeine türkische Bezeichnung für Schamane, in alttürkischen Handschriften, die vorwiegend — wenn nicht insgesamt — aus uigurischer Zeit stammen. Wenn VON GABAIN sagt, "Schamanismus ist bei den Alttürken kaum nachweisbar", kann sich das nur auf die alttürkischen Runeninschriften selbst beziehen, da in ihnen tatsächlich expressis verbis nichts über den Schamanismus berichtet wird. Doch erlaubt deren Inhalt gleichviel, schamanistische Anschauungen zu interpretieren. Die Aussage THOMSENS, "Die Religion der Türken war der Schamanismus" ist denn auch so nicht aufrechtzuerhalten. Das gilt besonders deshalb, weil seine Äußerungen über den türkischen Schamanismus sich ausschließlich auf Informationen über moderne Verhältnisse beziehen. Am nächsten kommt wahrscheinlich DOERFER der Wahrheit, wenn er vermutet, daß die religiösen Ambitionen der Adelsschicht eben mehr in Richtung Himmelskult gingen. Der dritte Kult, den es zu besprechen gilt, ist der komplexeste und gleichzeitig der am meisten umstrittene: eben der gerade angesprochene Kult des Himmels oder, wie zu ergänzen ist, des Himmels und der Erde. Er wird von einigen Wissenschaftlern Tängriismus genannt. Der höchste Gott ist der divinisierte Himmel, der mit dem Wort tängri bzw. tangri benannt wird. Möglicherweise deutet die schwankende Aussprache auf einen nichttür-

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kischen Ursprung des Wortes. Tängri bezeichnet in der Zeit der ersten türkischen Denkmäler sowohl den optisch wahrnehmbaren Himmel als auch das göttliche Wesen des Himmels. Neben oder unter ihm — davon wird sogleich zu sprechen sein — existieren eine Erdgöttin sowie verschiedene Natur- und lokale Gottheiten. Insgesamt ergibt sich aus den Orchon-Inschriften ein recht verworrenes Bild sowohl von tängri selbst als auch von seiner Beziehung zu den anderen Gottheiten. Leider existiert weder auf türkisch noch in einer anderen Sprache eine Darstellung der alttürkischen Religion. Der Himmel taucht in den türkischen Runenschriften sowohl als sichtbares Phänomen als auch — und zwar in den meisten Fällen — als handelnder Gott auf. Ersteres ist z.B. der Fall in KT E 1 üzä kök tängri asra yagiz y er kihntukda ekin ara ki$i ogli kilinmi§. Die Bedeutung des erweiterten Verbs kilin- ist wahrscheinlich auf zweierlei Art zu übersetzen: "Als oben der blaue Himmel und unten die braune Erde geschaffen wurden, wurden zwischen den beiden die Menschen geschaffen. " Möglich ist auch, kilin- mit "entstehen" zu übersetzen. Für den Himmel als Handelnden sei nur ein Beispiel von mehreren genannt. Tängri yarlikaduk bzw. yarlikadukin iiçiin... "Da der Himmels-Gott befohlen hatte..." ist der Anfang zahlreicher Sätze. Wesen und Fähigkeiten des Tängri sind von verschiedenen Forschern untersucht worden. Die früheste umfangreichere Untersuchung ist die des Theologen und Religionshistorikers SCHMIDT. Sie krankt daran, daß es die Intention des Verfassers ist, im Rahmen seines umfangreichen Werkes über den Ursprung der Gottesidee nachzuweisen, daß der Monotheismus allen anderen Theismen zugrundeliege. Unter diesem Zwang kommt er in seinem Resümee zu der widersprüchlichen Feststellung: "So können wir also nur bergen, daß er (der Tängri) überaus mächtig und weise ist, ohne daß es aber bis zu einer Bezeugung von Allmacht und Allwissenheit käme, noch weniger zu einer solchen der Schöpferkraft. Ebenso erfahren wir nichts von einer allfälligen Allwissenheit des Himmels..." und: "so fehlt also noch viel, daß das Himmelswesen der T'u-kue-Religion als ein wirkliches und volles höchstes Wesen erscheine... " Diesen durchaus den Tatsachen entsprechenden Feststellungen folgt einige Seiten später die umso erstaunlichere Aussage: "Wenn wir auch nicht im einzelnen unterrichtet sind über das Verhältnis des Himmelswesens zu den übrigen höheren Wesen, so steht er gegenüber ihrer Vielfalt in einer derart geschlossenen Einheit und Einzigkeit da, daß wir ihn getrost als einen wirklichen monotheos bezeichnen können". Es ist in der Tat die anscheinende Unklarheit des Verhältnisses des Tängri zu den anderen Gottheiten, die bisher eine schlüssige Interpretation verhindert hat. Selbst R o u x gelingt es in seinem langen, in vier Fortsetzungen erschienenen Aufsatz über tängri nicht, auf dieses Verhältnis zur Genüge einzugehen. Lediglich GIRAUD widmet den in den Inschriften auftauchenden Begriffen yer, yer sub und umay einige Aufmerksamkeit. Während ROUX diese Begriffe nur beiläufig behandelt und dementsprechend eine "tendance des Turcs au monothéisme" konstatiert, stellt GLRAUD yer neben tängri und wirft die Frage auf, ob umay vielleicht mit yer identisch sei. In der Tat erlauben die Inschriften eine Beantwortung dieser Frage nicht. An einer engen Verbindung zwischen tängri und yer lassen jedoch mehrere Stellen keinen Zweifel, so schon die oben zitierte KT E 1, weiterhin BK E 29: tängri yer bulgakin iiçûn ... yagi bolti... "Weil Himmel und Erde in Unordnung waren..., wurden sie (die Tokuz Oguz) zu Feinden"; BK N 10, üzä tängri asra yer yarlikaduk iiçiin "weil oben der Himmel und unten die Erde günstig gesinnt waren"; u.a. Umay taucht in den Inschriften nur zweimal auf. Einmal wird Kol Tegins Mutter mit ihr verglichen. Die andere Stelle, Tonj III W3, bei der es um einen erfolgreichen Kriegszug geht, lautet: tängri umay iduk yer sub basa berti ârinç...

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"tängri und umay und die heiligen Orte (yer) und Gewässer (sub) haben uns offenbar begünstigt". Daß tängri und umay hier als zusammengehörig betrachtet werden müssen, wird besonders deutlich, wenn man die Interpunktion in die Betrachtung einbezieht. Wenn auch die Zeichensetzung in alttürkischen Texten allgemein noch recht unklar ist, weil von der Forschung bisher kaum berücksichtigt, so bleibt doch festzustellen, daß in den Runentexten zwei senkrecht untereinanderstehende Punkte Wörter bzw. Wortsentenzen voneinander trennen, die eine unterschiedliche Funktion haben. Demnach bilden in unserem Text tängri umay und iduk yer sub jeweils eine Einheit. Fraglich bleibt allerdings, ob durch diese Stelle belegt ist, daß umay und yer identisch sind. Darauf, daß Umay jedenfalls weiblichen Geschlechts war, weist u.a. KT E 31, der Vergleich zwischen ihr und der Mütter Kol Tegins und die etwas später belegte Bezeichnung umay für "placenta" hin sowie die sehr kurze und fragmentarische Inschrift von nur vier Zeilen, die bei Ulan-Bator gefunden wurde: In der ersten Zeile dieses Textes wird das Kögmen-Gebirge genannt, in der zweiten steht "heilige Orte und Gewässer", in der dritten kan tängri, in der vierten umay hatun. Dieses allein als Beweis dafür anzusehen, daß dem männlichen Himmelsgott eine weibliche Erdgöttin zur Seite stehe, dürfte etwas gewagt sein. Zu bedenken sind jedoch folgende Punkte: Jedem Turkolgen ist die Sentenz "tängritäg tängridä bolmi? türk bilgä kagan" oder ähnlich bekannt, also: "himmelsgleich, im oder vom Himmel entstandener türkischer weiser Kagan". Wenn der Kagan, quasi als Stellvertreter des Himmels, diesem gleich bzw. ähnlich ist, müßte das auch für sein nächstes Umfeld gelten. Es geht aus verschiedenen Stellen hervor, daß nächst dem Kagan sich die Hatun, also seine Frau, befindet, so z.B. in KT E 25 türk bodunig ati küsi yok bolmazun teyin kanim kaganig ögüm hatumig kötürmi$ tängri... özümin ol tängri kagan olurti dring... "auf daß Name und Ruhm des türkischen Volkes nicht vergehen, hat eben jener Himmel, der meinen Vater, den Kagan, und meine Mutter, die Hatun, erhoben hatte, mich zum Kagan gemacht." Umay befindet sich übrigens auf derselben Seite Z 31). Ähnlich ist KT E 11. Besonders hier wird die Ähnlichkeit mit der chinesischen Religion augenfällig. Die komplizierte Entwicklungsgeschichte, die der t'ien Himmel über den shang-ti zum huang-tien durchgemacht hat, ist für den türkischen Bereich nicht nachzuvollziehen. Spätestens seit der Chou-Zeit (1122-246 v. Chr.) jedoch ist die gleiche Konstellation wie später bei den Türken erkennbar: Dem Himmelsgott steht eine Erdgöttin gegenüber, und ihrer beider Dualität ist anscheinend an die Entstehung des yin-yang-Prinzips gebunden. Zudem gibt es eine Reihe lokaler Bodengottheiten. Der "Hehre Himmel" (huang-tien) und die "Fürstin Erde" (hou-t'u) sind dabei jeweils Repräsentanten des Männlichen, Väterlichen bzw. Weiblichen, Mütterlichen. Die Stelle BK N 19 üzä tängri asra yer yarlikaduk ügün erinnert durchaus an eine Stelle aus dem Tso-chuan, die der Bekräftigung eines Versprechens dienen soll: "Ihr, mein Fürst, steht auf hou-t'u 'der Erde', und über Euch ist huang-tien 'der Himmel'. Huang-tien-hou-t'u haben Euer Versprechen gehört." Angesichts dieses Sachverhalts ist die Konstatierung einer Tendenz zum Monotheismus, wie ROUX sie vornimmt, geschweige denn die Bezeichnung des Tängri als monotheos, wie SCHMIDT es tut, keineswegs ausreichend begründet. An dieser Stelle ist es nützlich, auf die Definition von "Monotheismus" einzugehen, die durchaus nicht einheitlich ist; eine besonders anspruchslose ist diejenige BRANDONS, "Belief, in one personal transcendent God as opposed to belief in many gods (polytheism) and pantheism (identifying God with universe)". Eine besonders weitgehende Definition ist dagegen die des Religionshistorikers MENSCHING, für den eine wichtige

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Eigenschaft des Monotheismus ist, von einem Gesandten Gottes offenbart worden zu sein. Es ist unmöglich, aus dem oben erörterten Sachverhalt einen Monotheismus bei den alten Türken zu rekonstruieren, wie es vor allem manche türkischen Historiker (z.B. OSMAN TURAN und ÌBRAHIM KAFESOÖLU) gern tun. Sie ziehen zu diesem Zwecke Zitate aus zeitlich bedeutend späteren Reiseberichten heran, so IBN FADLÄN und W. RUBRUCK. Was letzteren betrifft, so berichtet dieser ja vor allem über die Mongolen und zitiert wörtlich Möngke Chans Äußerungen über den Glauben der Mongolen, also gerade nicht der Türken. Was IBN FADLÄN angeht, so wird insbesondere seine Aussage über die Ogusen herangezogen: "Wenn einem von ihnen eine Ungerechtigkeit widerfährt oder er einer Schwierigkeit begegnet, so erhebt er seinen Kopf gen Himmel und sagt bir tengri, das heißt im Türkischen 'bei dem einen Gott', weil bir im Türkischen 'eins' bedeutet, und 'tengri ' ist in der Sprache der Türken Gott". Dabei bleibt jedoch jeweils der diesem Zitat vorausgehende Passus in IBN FADLÀNS Reisebericht unbeachtet, welcher lautet: "Obgleich sie ein mühseliges Leben führen, sind sie wie verirrte Esel. Sie sind durch keine Religion Gott verpflichtet, noch wenden sie sich an die Vernunft, sie beten überhaupt nichts an... Ich habe gehört, wie sie (die Glaubensformel) 'Es gibt keinen Gott außer Allah, und Mohammed ist Allahs Prophet' aussprechen, um sich durch diese Worte den Muslimen, die zu ihnen kommen, anzunähern, nicht aus Glauben daran. " Es ist bekannt, daß Teile der alttürkischen Bevölkerung schon früh mit dem Buddhismus vertraut waren, wenn auch bisher nicht festzustellen ist, wie weit diese Vertrautheit ging. Im Reiche der altaischen Tabga? (385-550) war der Buddhismus eine verbreitete Religion. Sie hatten 386 in Nord-China das Reich der Wei-Dynastie gegründet, desgleichen dessen Nachfolgestaaten. Mit einer dieser Dynastien, den West-Wei, verband sich Bumin Kagan durch Heirat, wie überhaupt Heiratsbündnisse zwischen türkischen und chinesischen (altaisch-chinesischen) Familien — auch in späterer Zeit — häufig vorkamen. Chinesische Quellen berichten, daß ein chinesischer Minister für Muhan in der Hauptstadt Ch'ang-an einen "Türken-Tempel" errichten ließ. Diese Tatsache ist an sich noch keine Bestätigung dafür, daß sich Muhan tatsächlich zum Buddhismus bekannte. Möglicherweise steckte eine missionarische oder auch nur eine diplomatische Absicht dahinter, da die Chinesen des öfteren mit türkischer Militärhilfe rechneten. Erwähnenswert ist in diesem Zusammenhang immerhin, daß während der Regierungszeit Muhans mehrere tausend Türken in Ch'ang-an lebten. Von Muhans Nachfolger Taspar wird berichtet, daß er, durch den missionarischen Eifer eines buddhistischen Mönchs veranlaßt, selbst einen Tempel gründete und sich darüber hinaus vom Herrscher von Ts'i buddhistische Texte schicken ließ, darunter ein Nirvänasütra, dessen Übersetzer sogar namentlich bekannt ist. Keiner dieser Texte ist auf uns gekommen, und wir wissen somit nicht, in welcher Schrift diese frühesten Übersetzungen geschrieben waren. Während Taspars Regierungszeit wirkte auch der oben erwähnte buddhistische Gelehrte Jinagupta für mehrere Jahre an dessen Hof, dessen Autograph möglicherweise in der stark beschädigten Sanskrit-Inschrift der Stele von Bugut vorliegt. Für die Zeit zwischen dem Zusammenbruch des ersten türkischen Reiches 630 und dem Wiedererstarken 691 haben wir keine Informationen über den Buddhismus bei den Türken. Für die erste Zeit danach besteht jedoch Anlaß zu vermuten, daß der Buddhis-

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mus bei den Türken nicht in hohem Ansehen stand. Darauf enthalten die Runeninschriften deutliche Hinweise durch den bedeutenden Minister Tonjukuk, der die Türken vor allem Chinesischen warnte, da dies durch seine verweichlichende Wirkung dem Erstarken einer Steppenmacht abträglich sei. Die Türken der westlichen Reichshälfte machten bereits unter I§tämi Bekanntschaft mit dem Glauben Buddhas, der in den Städten der Sogdiana und in Nord-Afghanistan eifrig gepflegt wurde. Auch hier gibt es chinesische Nachrichten über buddhistische Tempelgründungen durch türkische Herrscher. Während der chinesische Pilger und große Übersetzer sanskritischer Werke Hsüan-tsang, der 629 durch diese Gegend reiste, nichts über türkische Buddhisten berichtet, schreibt der Pilger Huei-ch'ao 726 von einem türkischen Herrscher, der samt seinen Untertanen dem HTnayäna-Buddhismus anhing, obwohl diese Gegend zu jener Zeit bereits unter muslimischer Oberherrschaft stand. Es gibt auch Hinweise darauf, daß die Uiguren lange vor der Zeit, zu der sie die Macht über die Steppe erlangten, mit dem Buddhismus bekannt waren. So ist der Name oder ein Ehrentitel des uigurischen Herrschers, der 692 an die Macht kam, P'u-sa, überliefert, wobei es sich um die chinesische Wiedergabe des sanskritischen "Bodhisattva" handelt. Doch ist diese Tatsache, wie auch die Übernahme des Manichäismus durch die Uiguren 762, Gegenstand der Beiträge von SINOR und LAUT in diesem Bande.

Die politische Gliederung Die Informationen in türkischen wie in nicht-türkischen Quellen, die die Organisation des türkischen Kaganats betreffen, sind etwas zahlreicher als die Hinweise auf die religiösen Vorstellungen. Nichtsdestoweniger sind sie meist alles andere als eindeutig und oft widersprüchlich, so daß sie heute ein ebenso unsicheres Bild bieten, wie es bei den Darstellungen des religiösen Lebens zu beobachten war: Es gibt fast so viele Interpretationen wie es Wissenschaftler gibt, die sich mit dieser Frage beschäftigt haben. An dieser Stelle sollen deshalb nur die wenigen Fakten besprochen werden, die als halbwegs gesichert gelten können. Die kleinste politische Einheit im türkischen Kaganat war der Stamm. Wir dürfen aus einigen Stellen der Inschriften den Schluß ziehen, daß die türkische Bezeichnung dafür bod war. Dieses Wort mit einem seltenen Kollektivsuffix versehen, dessen Ursprung nicht geklärt ist, dient zur Bezeichnung eines Stammesverbandes: bodun. Es muß eingeschränkt werden, daß dabei nicht klar ist, ob bodun auch die Bezeichnung für einen kleineren Stammesverband war, der nicht die Macht über das Gesamtreich hatte, oder nur für den Verband gilt, der die Macht über das ganze Reich hatte. In den Inschriften werden die Stammes verbände, über deren Eroberung berichtet wird, stets als bodun bezeichnet, zum Beispiel die türksprachigen Karluk, die Oguz, die On ok, aber auch die Sogder und die Chinesen. Es läßt sich nicht mehr sagen, ob die Stammesverbände auch nach ihrer Unterwerfung durch die Türken noch als bodun bezeichnet wurden. Soweit wir wissen, legen die Inschriften den Schluß nahe, daß vier Begriffe unauflösbar miteinander verbunden sind: Die Institution des Kagan war die eines uneingeschränkten Herrschers über ein bodun, das eine Föderation oder Großföderation von Stämmen ist. Dieses bodun trägt als abstrakte politische Organisationseinheit die Bezeichnung el, die aufrechterhalten

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wird durch törü "das traditionelle ungeschriebene Gesetz" oder einfach "die Institutionen des Reiches". In den Inschriften werden gelegentlich auch nichttürkische Stammesverbände, die einen kagan haben und ein el, als bodun bezeichnet. So wird in KT E 20 das Kirgiz bodun erwähnt, von dem es E 36 heißt: Kirgiz kagamn öltürtümüz, elin altimiz "Wir töteten den Kagan der Kirgisen und eroberten/übernahmen ihr Reich (el)". Der Stammesverband der Kirgiz wurde nun keineswegs zerstört, sondern existierte weiter ohne seinen Kagan. Ob den unterworfenen Völkern ein Herrscher aus ihren eigenen Reihen belassen wurde oder ob ein Angehöriger des siegreichen Herrscherstammes an die Stelle des getöteten Kagans gesetzt wurde, läßt sich nicht immer ausmachen. Auf jeden Fall wurde die unterworfene Föderation einer Aufsicht unterstellt und war tributär abhängig. Außer dem Begriff kagan begegnen wir in den beiden ältesten Orchon-Inschriften und später wieder in den uigurischen Inschriften dem Wort kan, dessen Unterschied zu kagan sich jedenfalls nicht eindeutig definieren läßt. Es bezeichnet sicherlich den Herrscher eines Stammesverbandes überhaupt. Jedoch ist die Verwendung des Wortes schwankend, ganz abgesehen davon, daß er in der KT- und BK-Inschrift nicht mehr auftaucht. Zu Beginn der Tonjukuk-Inschrift begegnen wir dem Wort kan in den ersten drei Zeilen gleich fünf Mal. Die ganze Stelle lautet: "Ich selbst, Bilgä Tonjukuk, wurde in China geboren. Das türkische Volk (bodun) war (zu jener Zeit) China (tabgag eli) unterworfen. Das türkische Volk fand keinen kan und löste sich von China. Sie bekamen einen kan. Dann gaben sie ihren kan auf und wurden wieder China unterworfen. Dann muß der Himmel wie folgt gesprochen haben: Ich hatte euch einen kan gegeben, aber ihr habt euren kan aufgegeben und euch wieder unterworfen ... Im Lande (yer) des Türk-Sir bodun blieb kein Stamm (bod) übrig." Zwei Zeilen weiter, als Tonjukuk den zukünftigen "Elteri§", den "Reichssammler und Wiedererrichter der türkischen Macht" vorgestellt hat, sagt Tonjukuk: "Ich war es, der ihn zum kagan machte." Nach dem, was vorher über die Zusammengehörigkeit von bodun und kagan gesagt wurde, bleibt hier der scheinbare Widerspruch aufzulösen, der sich daraus ergibt, daß zwar die Rede ist von einem türkischen bodun, nicht aber von einem kagan. Letzteres entspricht der Tatsache, daß es in der Zeit vom Verfall des ersten türkischen Reiches 630 bis zur Machtübernahme durch Elteri§ keinen Herrscher gab, der über ein unabhängiges el, ein Reich der Türken, geherrscht hätte. Dennoch war die Stammesgemeinschaft der Türken nicht ausgelöscht, sondern existierte weiter; mithin kann man in diesem Fall wohl auch das Wort bodun mit "Volk" übersetzen, ohne eine nach außen wirksame politische Organisation zu implizieren. Dementsprechend wird an dieser Stelle der Inschrift auch nur den Tabga?, den Chinesen, ein el zugestanden, nicht aber den Türken selbst. "In ihrem Gebiet (yer) blieb kein Stamm übrig", heißt es nur. Wenn man die Problematik, die das Wort sir aufwirft, einmal beiseite läßt, müssen noch zwei Probleme geklärt werden: Erstens das Wort bod, das, wie gesagt, die kleinste politische Einheit, den Stamm bezeichnet. Wenn es heißt, daß kein bod mehr geblieben war, läßt sich das dahingehend verstehen, daß die politische Ordnung grundsätzlich erschüttert war. Wenn es kein bod mehr gab, kann aber von einem bodun als Terminus der politischen Organisation auch nicht mehr die Rede sein. Das ist ein weiterer Hinweis darauf, daß das Wort bodun je nach Kontext als politischer Terminus oder aber als ethnosozialer Terminus aufzufassen ist. Es läßt sich schwer entscheiden, ob auch das Wort kan zweierlei Bedeutung hat. Gesichert dürfte nur die Bedeutung "Herrscher" sein. Es wäre sonst unerklärbar, warum Tonjukuk das Wort kan auch verwendet, wenn er eigentlich zum Ausdruck bringt, daß die Türken einen kagan

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bekommen haben. Selbst dem Tängri, kraft dessen der Herrscher den Rang des Kagan erlangt, wird dieses Wort in den Mund gelegt. — Die zweite allgemein akzeptierte Bedeutung von kan "Herrscher über eine Stammesföderation" kann dagegen zumindest für die frühe Zeit nicht als gesichert gelten. Diese These stützt sich in der Hauptsache auf folgenden Satz: Tonj. I N 4 "Wir töteten ihren (d.h. der Kirgisen) kan, da unterwarf sich das Volk der Kirgisen dem kagan (d.h. den Türken)." Es gibt keinen Grund, hier kan nicht einfach mit dem Begriff "Herrscher" zu übersetzen, anstatt mit einem Herrschertitel. Der Titel kagan ist von hohem Alter. Die Türken übernahmen ihn von ihren Vorgängern in der Steppe, den Juan-Juan, die ihn ihrerseits auch schon von anderen übernommen hatten. Nach dem Sinologen OTTO FRANKE taucht schon um 280 die chinesische Bezeichnung K'o-han (Giles 6078) für den Herrscher der Sien-pi auf. Es ist dieselbe chinesische Transkription, die in türkischer Zeit den Titel kagan wiedergibt. Es besteht kein Anlaß, an der Identität des Titels bei den Sien-pi, Juan-Juan und Türken zu zweifeln (OTTO FRANKE, III, 251). Bumin hatte nach den chinesischen Quellen als erster türkischer Herrscher den Titel unmittelbar nach der Konsolidierung seiner Machtübernahme angenommen. Dazu hatte er sich, wie aus dem Chinesischen rekonstruierbar, den Beinamen ellig zugelegt, was soviel heißt wie "mit einem el 'Reich' versehen", "ein Reich besitzend". Zu einem späteren Zeitpunkt wird dann der Name des kagan noch komplexer, indem zu Rangtitel und Beinamen eine Intitulatio hinzutritt, so wenn sich der türkische Herrscher, der üblicherweise in der Sekundärliteratur als bilgä-kagan bezeichnet wird, tängritäg tängridä bolmi$ türk bilgä kagan nennt. Es besteht übrigens keine Einigkeit darüber, ob das Wort türk hier das Ethnonym "türkisch" ist oder ein Adjektiv mit der Bedeutung "mächtig". Ebenso steht es mit dem Wort bilgä, bei dem umstritten ist, ob es in diesem Kontext das für die frühe türkische Zeit sehr häufig belegte Wort für "wissend, weise" ist oder — in derselben Bedeutung — als Name aufgefaßt werden darf. Da wir sonst nur seine chinesische Bezeichnung kennen, die keinen Schluß auf irgendein türkisches Wort zuläßt, ist es zur Konvention geworden, diesen Herrscher als Bilgä Kagan zu bezeichnen. Ähnliches gilt für Kol Tegin. Dazu etwas später mehr. Auch wenn Tonjukuk in seiner Inschrift behauptet, er habe den Kagan Eltäri§ eingesetzt — und es soll unbestritten sein, daß er bei Eltäri§s Ernennung die ausschlaggebende Rolle gespielt hat —, erfahren wir doch aus anderen Inschriften, daß nach türkischer Auffassung der Kagan vom Himmel eingesetzt sei, um die Menschen zu veranlassen, dem Willen der Götter entsprechend zu handeln. So lesen wir in der KT-Inschrift zweimal: S 9 "Weil es der Himmel befahl und weil ich Heil besitze, habe ich mich als Kagan auf den Thron gesetzt." Mit "Heil" wird dabei das Wort kut übersetzt, das ins Englische meist mit "favour of heaven" übersetzt wird und GIRAUD einfach "fortune" nennt. Die zweite Stelle ist die bereits zitierte Zeile E 1: "Nachdem oben der blaue Himmel und unten die braune Erde geschaffen/entstanden waren, wurde zwischen den beiden das Menschengeschlecht geschaffen. Über das Menschengeschlecht setzten sich meine Ahnen Bumin und I§tämi (auf den Thron)." Die von den chinesischen Quellen berichtete Zeremonie der Thronbesteigung, bei der der Kagan gewürgt wird, um in halber Bewußtlosigkeit orakelhafte Äußerungen zu stammeln, deutet auf die religiöse Funktion des Kagan hin, die man vielleicht gar als die des höchsten Schamanen oder Priesters bezeichnen könnte. Diese Annahme wird auch schon durch die Inschrift von Bugut gestützt, in der der Kagan die Götter um Rat

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fragt. Auch eine andere Funktion, die in den Orchon-Inschriften dann noch deutlicher zum Ausdruck kommt, wird schon in der Bugut-Inschrift erwähnt. Dort wird S 2 Z 3 von einem Kagan gesagt, er habe Geld verteilt und das Volk gut genährt. Die Fürsorge für das Wohl seiner Untertanen ist auch der Anspruch, der in den Orchon-Inschriften an den Kagan gestellt wird. So sagt Bilgä Kagan von sich (wortgleich in KT E 29/BK E 23): "Das nackte Volk habe ich bekleidet, das arme Volk reich gemacht, das wenige Volk zahlreich gemacht." Dieser hohe Anspruch an den Kagan verbindet sich mit anderen Qualitäten, die der Kagan als oberster Befehlshaber des Heeres aufweisen muß. Sehr bezeichnend für die Rolle des Kagan ist die Frage, die im Epos Dede-Korkut an den Anwärter auf den Rang eines "Chans der Ogusen" gestellt wird: "Hast du schon Köpfe abgeschlagen, Blut vergossen, Hungrige gespeist und Nackte bekleidet?" Dieses Herrscherideal hat DOERFER treffend mit dem Ausdruck "hart nach außen, mild nach innen" bezeichnet. Auf den Thron des obersten Kagan, der — meist nur theoretisch — Herrscher des Gesamtreiches war, hatte nur der Adels-Clan der A-shih-na Anspruch, während die Hatun, seine Gattin, wohl traditionell aus dem Clan der A-shih-te gewählt wurde. Die türkischen Entsprechungen dieser beiden chinesischen Transkriptionen sind nicht bekannt. Neben dem obersten Kagan, der im Ötükän-Gebirge residierte, gab es mehrere weniger mächtige Kagane in anderen Gegenden des Reiches. Oft waren es Rivalitäten zwischen den \5ntev-Kaganen und dem Kagan im Ötükän-Gebirge, die den Chinesen Gelegenheit boten, in die Politik der Türken einzugreifen, indem sie die Zwietracht mit diplomatischem Geschick förderten. Nach der Regierung Shih-pi-taga/z (609-619) nahm die Zahl der Kagane ab, und das Reich wurde stärker zentralisiert. Daneben gab es eine Reihe weiterer Herrschertitel, deren Funktion uns aber bisher verborgen bleibt. Den zweithöchsten Rang nach dem Kagan hatte wohl der fad inne. Dieses Wort scheint iranischen Ursprungs zu sein. Offenbar war der §ad der oberste Heerführer in dem ihm zugeteilten Gebiet und zuständig für das Eintreiben der Tributleistungen. Auch die $ad stammten in der Regel aus dem Herrscherhaus und waren enge Verwandte des Kagan, wohl meist Brüder und Neffen. Ihre Anzahl zu einer bestimmten Zeit ist unbekannt (insgesamt lassen sich aus den Quellen achtzehn Inhaber dieses Titels feststellen); sie nahm zu, als der Staat stärker zentralisiert wurde und — wie eben gesagt — die Anzahl der Kagane abnahm. Sie beherrschten die eltäbär und irkin, bei denen es sich allem Anschein nach um die Häuptlinge mehr oder weniger mächtiger Stämme handelte. Daß auch die Chinesen die Unterschiede zwischen diesen Titeln akzeptierten, geht daraus hervor, daß z.B. die T'ang, nachdem sie mehrere türkische Stämme in der Mitte des 7. Jahrhunderts unterworfen hatten, deren Oberhäupter unterschiedlich benannten, nämlich tu-tu für eltäbär und tz'u-shih für irkin. Titelhäufungen, die nicht selten vorkommen, könnten so zu erklären sein, daß z.B. ein §ad seinen Titel beibehielt, wenn er zum Kagan ernannt worden war bzw. sich selbst dazu gemacht hatte. Genaueres zur Funktion einzelner Titel auszusagen, ist trotz zahlreicher, meist etymologischer Studien — vor allem derjenigen von BOMBACI — zu gewagt. Am schwierigsten ist es, aus den uns zur Verfügung stehenden Quellen Schlüsse über die sozialen Verhältnisse zu ziehen. Die Diskussion darüber, ob einzelne nomadische Völker eine feudale Struktur hatten, hat vor allem die sowjetischen Gelehrten beschäftigt. G.E. MARKOV vertritt (1966) in einem Artikel, der sich im allgemeinen auf die Nomaden Asiens bezieht, die Meinung, daß die Weide für den Nomaden niemals Kauf-

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oder Verkaufsobjekt oder Monopoleigentum irgendeiner Klasse oder eines Standes war, daß aber das Vieh immer Privateigentum einzelner Familien war. Nach seiner Meinung fehlte "in der Nomadengesellschaft eine Kraft, die die Nomaden zwingen konnte, damit einverstanden zu sein, daß ihnen der Boden und das Vieh weggenommen wird; alle waren ohne Ausnahme bewaffnet, und die Volksbewaffnung war die wesentlichste Kampfkraft der Nomaden". Als sicher kann gelten, daß es eine bedeutende gesellschaftliche Ungleichheit zwischen Armen und Reichen gab, besonders im Hinblick auf den Viehbesitz. Das gewöhnliche Volk hatte steuerliche Abgaben an die Adligen zu liefern, vorwiegend Tiere und tierische Produkte. Man darf wohl davon ausgehen, daß sich Besitzlose als Hirten verdingten oder sich auch kleinere Herden liehen und den Leihzins in Form von tierischen Produkten und dem Nachwuchs des Viehs bezahlten. Der Besitzstand dürfte allerdings recht schwankend gewesen sein und ganz abhängig davon, ob Krieg oder Frieden herrschte. In friedlichen Zeiten bildeten zwar Häuptlinge und Heeresführer immer die privilegierte Bevölkerungsschicht; ihre Bedeutung war dann aber nicht so groß wie zu Zeiten des Krieges, wenn ihnen nach militärischen Siegen der Großteil der Beute zufiel. Raubzüge, besonders gegen seßhafte Nachbarn — die chinesischen Quellen sprechen hier eine deutliche Sprache —, waren wichtige Einnahmequellen. Nicht minder profitierten die Häuptlinge von den Zöllen auf den Handelsstraßen, von denen große Abschnitte unter türkischer Herrschaft standen.

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Les Points Litigieux dans l'Histoire des Turcs Anciens par S . G . KUASTORNYJ

Chapitre 1: Problèmes de l'Histoire Ethnique des Tribus Turques Anciennes Les foyers les plus anciens de l'ethno- et de la glottogenèse turques sont indissolublement liés à la partie orientale du continent eurasiatique comprenant la Haute-Asie et la Sibérie méridionale, depuis l'Altaï à l'Ouest jusqu'au Khingan à l'Est. Cette vaste région n'était isolée ni des civilisations voisines, ni des tribus de la taïga montagneuse et de la steppe, d'un type ethnique différent. Les itinéraires des processus migratoires qui allaient tantôt en s'accentuant, tantôt en s'affaiblissant, traversaient la Grande Steppe. Cependant la corrélation constante entre l'ethnogenèse "altaïque" et la partie Est de la zone des steppes de l'Eurasie autorise à lier à la seule région sus-mentionnée (de l'Altaï au Khingan) l'apparition des premiers groupes ethniques turcophones, les plus occidentaux parmi les peuples de langues "altaïques". Cette situation se poursuit jusqu'aux premiers siècles de notre ère. Le trait distinctif des processus ethnogénétiques dans la Grande Steppe était leur caractère non localisé, caractère déterminé par le haut degré de mobilité des tribus qui la peuplaient. La particularité commune à toutes les confédérations des tribus turcophones anciennes et médiévales était leur instabilité, leur mobilité, leur faculté de s'intégrer facilement à des groupements de tribus nouvellement apparus. C'est seulement dans le cadre des confédérations ethnopolitiques, créées par tel ou tel groupe (dynastie) clanique et tribal, que les migrations à première vue chaotiques prenaient une signification précise. Et c'est uniquement dans les limites des grandes périodes chronologiques que l'on peut observer une loi à laquelle obéissaient généralement ces migrations: le mouvement des groupes turcophones de l'Est vers l'Ouest. L'extrême pauvreté des sources écrites, ainsi que les difficultés de l'interprétation ethnique des données archéologiques, obligent à opérer des reconstructions à partir des processus analysés dans leur ensemble, et confèrent un certain caractère hypothétique aux conclusions particulières. Aussi devons-nous nous contenter ici d'examiner les périodes les plus fondamentales et clairement délimitées de l'époque vieux-turque, auxquelles sont liées les étapes qualitativement distinctes de la formation des communautés ethniques turcophones. On associe habituellement l'origine de l'ethnogenèse turque à la dislocation de l'État Hiong-nou et à l'individualisation, sur le territoire de la Haute-Asie, de groupes tribaux inconnus auparavant, dont les liens avec les Hiong-nou, en dépit d'une certaine tendance de la tradition historiographique chinoise, sont loin d'être incontestables sur le plan ethnogénétique. De nos jours, on perçoit assez nettement la différence entre l'appartenance "non altaïque" (au sens linguistique du terme) des premiers Hiong-nou, constructeurs de l'empire, et l'état de la société Hiong-nou tardive, qui présentait évidemment le caractère d'un conglomérat, où prédominaient les groupes ethniques "altaïques". C'est précisément à la périphérie de l'Empire Hiong-nou que se manifestent, aux premiers siècles de notre ère, les formations ethnopolitiques prototurques.

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Les premiers monuments du folklore turc fixés par écrit au VI e s. et qui traduisent l'étape ancienne de l'ethnogenèse turque sont des légendes relatives à l'origine de la tribu A-che-na et à son évolution en groupe dominant à l'intérieur de la confédération tribale tiïrk qui était alors en train de se former. Les légendes généalogiques turk, traitées habituellement de manière très restreinte, permettent néanmoins de découvrir, outre la généalogie turk proprement dite, les sources de trois autres traditions tribales qui se trouvent être liées aux étapes initiales de l'ethnogenèse kirghiz, kïpcak et t'ie-le (*tegreg, ancêtres des Oghuz). On s'accorde sur l'interprétation de deux légendes enregistrées dans le Tcheou-chou et le Pei-chi et traitant de l'origine des Turcs. Il s'agit probablement de deux transmissions différentes d'une même légende, reflétant les étapes successives de l'établissement des Turk "A-che-na" en Haute-Asie. Après la migration des "A-che-na" dans l'Altaï s'insèrent dans leur tradition généalogique, comme membres à part entière, des groupes ethniques turcophones du Nord de la Haute-Asie, et de la Sibérie méridionale, peuples qui créent des confédérations tribales distinctes, parallèlement aux Turk "A-che-na". Suivant la généalogie enregistrée en Chine, il s'agit du groupe Ts'i-Kou (c'est-à-dire des Kirghiz de l'Iénisséï), du groupe du "cygne blanc" (que j'ai identifié avec les Kïpôak), et du groupe des t'ie-le, identifié avec des parents "A-che-na" mentionnés dans la légende, et fixé sur la rivière Djoudja. L'analyse des versions de la légende permet de remarquer deux circonstances importantes: premièrement, les quatre principaux groupements turcs anciens qui assureront plus tard la succession historique s'étaient formés à une étape très haute de l'ethnogenèse turque, à une époque où leur parenté généalogique, encore bien sensible, s'était gravée dans leur tradition narrative. Deuxièmement, d'après le décompte des générations, les informations contenues dans la version chinoise du VI e s. reflètent des événements du V e s. ou peut-être des IVe-Ve s., survenus dans la région du Tien-chan oriental et du Sayan-Altaï (y compris l'Altaï mongol), ce qui offre la possibilité de se référer aux fragments conservés des descriptions des événements historiques ainsi qu'aux données archéologiques de cette période. Dans la région du Sayan-Altaï, s'isolent aux III e -V e s. quelques cultures archéologiques qui, d'après certains éléments caractéristiques, développés dans les cultures de l'époque vieux-turque définissables ethniquement, peuvent être, avec un degré variable d'authenticité, reconnues comme kirghiz ancienne, t'ie-le ancienne, et kïpcak ancienne. Ainsi, dans la culture tastyk de III e -V e s., formée dans la plaine du Moyen-Iénisséï, on peut observer distinctement toute une série d'éléments (rite d'incinération, certaines particularités dans la construction des caveaux funéraires, quelques formes de parures et de céramique) qui ont poursuivi leur évolution dans la culture des Kirghiz de l'Iénisséï. Les monuments de type berel dans le Haut-Altaï (III e -V e s.) se distinguent par la présence des chevaux enterrés, et c'est sur cette base qu'ils sont considérés à juste titre comme t'ie-le anciens. Dans les monuments de l'Altaï septentrional, datant de la même époque et qui entrent dans le conglomérat culturel du Haut-Ob, et plus particulièrement de son étape Odincov, on peut observer assez tôt les éléments qui caractériseront par la suite la culture kïpôak du Haut Moyen-âge. Les fondateurs des complexes archéologiques en question sont visiblement liés au substrat ethnoculturel de la période hunno-sarmate, et, aux III e -V e s., ils sont déjà isolés comme communautés ethniques indépendantes. C'est ainsi que l'analyse de la tradition écrite et des données archéologiques permet de tracer l'étape la plus reculée de l'ethnogenèse turque, que l'on peut appeler conventionnellement l'étape des ancêtres légendaires.

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III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien

Au milieu du VI e s., les quatre principaux groupements de tribus turques anciennes entrent dans la composition d'une nouvelle formation politique, fondée par les Tiirk "A-che-na", ouvrant ainsi l'étape suivante dans l'histoire ethnique et politique de la Haute-Asie et de l'Asie centrale — Y étape des empires archaïques (VI e -IX e s.). La nouvelle étape de l'ethnogenèse turque se déroule sur un fond de conditions sociales modifiées (accélération des processus de différenciation entre groupes sociaux dominants et subordonnés), et dans des limites territoriales différentes (expansion du pouvoir des kagans turcs vers la partie centre-asiatique de la Grande Steppe et pénétration de leur influence politique dans la zone de la civilisation sédentaire centre-asiatique), ce qui détermine un nouveau degré de contacts ethniques et de symbiose économique avec le monde iranien oriental. La formation des kaganats turcs et ouïghour, ainsi que des États Karluk, Tiirges, Kirghiz et Kimàk dotés de structures socio-politiques analogues, ont entraîné le déplacement progressif vers l'Ouest des centres de l'ethnogenèse turque, et l'affaiblissement simultané des processus ethniques précédents liés aux Turcs dans la région de la Haute-Asie. A l'intérieur des empires archaïques, le particularisme clanique et tribal trouve pour la première fois un contrepoids dans l'idéologie impériale. Dans le cadre d'un empire uni apparaissent, et continuent à exister même après la dislocation de celui-ci, une seule langue littéraire, une seule écriture, une mode impériale dans la culture matérielle, une seule nomenclature socio-politique: tous éléments reflétant et exprimant une nouvelle perception ethnique du monde, s'opposant comme un tout à un autre monde culturel. Dans le même temps, au Sémiretchié, au Turkestan oriental et partiellement en Transoxiane, se manifestent des processus entièrement distincts des précédents: une localisation relativement étroite de groupes ethno-territoriaux invariables, au sein desquels s'accentue l'action des forces centripètes et se fortifient des liens intertribaux, auparavant fragiles, qui formeront les futures nations turques. Les processus centripètes et centrifuges, tantôt alternant, tantôt coexistant dans l'histoire des empires archaïques, se traduisent par le caractère contradictoire du développement des cultures archéologiques de cette période. D'une part, on assiste à la constitution d'un complexe culturel panturc caractérisé à la fois par les formes des objets de la culture matérielle (selles avec étriers, arcs très élaborés, pointes de flèches en fer à trois ailettes, boucles, parures), par les notions idéologiques reflétées dans le rite funéraire, et par les monuments de l'art figuratif — caractéristiques répandues largement dans toute la zone des steppes durant la deuxième moitié du I er millénaire de n.è.. D'autre part, des indices permettant une différenciation culturelle des complexes archéologiques dotés d'un contenu ethnique concret se dessinent assez clairement. Ainsi, on peut isoler trois cultures archéologiques indépendantes qui se distinguent par les normes du rite funéraire, par les caractères formels des objets et par le décor de ceux-ci: la culture des Kirghiz de l'Iénisséï, celle des Turcs de l'Altaï, et celle dite Srostkin, c'est-à-dire la culture kimàk-kïpcak du Kazakhstan oriental et de l'Altaï septentrional. La tendance générale du développement des cultures du Haut Moyen-âge, observée d'après les modalités de la diffusion de tel ou tel type d'innovation, va du Sud au Nord et de l'Est à l'Ouest. C'est ainsi qu'au cours de tout le I er millénaire de n.è., en Haute-Asie et dans les steppes du Sud-Ouest sibérien, au Sémiretchié et dans le Tien-chan, se déroulent les processus conjugués de la formation des traditions culturelles liées à l'ethnogenèse des Tiirk proprement dits comme à celle des Oghuz, des Kirghiz et des Kïpcak, et ceci dans le cadre des mécanismes communs à l'ensemble du milieu ethnique turc.

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A l'intérieur des frontières des empires archaïques, les quatre différents groupements de tribus turcophones se consolident et se transforment en foyers de formation de nouvelles ethnies. Le groupe kimâk-kïpcak, où le rôle principal est joué par les Sir et par certaines tribus oghuz ayant quitté la Haute-Asie, émigré dans le bassin de l'Irtys, puis se répand rapidement vers l'Ouest, tout en refoulant vers le Sud nombre d'autres tribus turques. Les Kirghiz, ayant élargi les frontières de l'État de l'Iénisséï, mettent en valeur les régions de piémont et de steppe boisée depuis le Baikal jusqu'au Kazakhstan oriental, terrains peu commodes pour les nomades, mais riches d'un potentiel économique considérable; ceci se reflète également dans les données archéologiques. Les limites de l'expansion des Kirghiz aux IX e -X e s. sont tracées à l'Est par les sépultures des environs de Cita, à l'Ouest par le sépulcre d'Uzun-Tal dans l'Altaï méridional; des éléments kirghiz sont attestés dans le matériel des kourganes de l'Altaï occidental et du haut Irtys. La limite occidentale de la zone d'influence des Kirghiz de l'Iénisséï est marquée par le matériel d'une sépulture sur le fleuve Iii. Le groupe des tribus tokuz-oghuz, dans une lutte acharnée contre l'expansion septentrionale du Tibet, se déplace de plus en plus vers la partie occidentale du Kan-sou et vers le Turkestan oriental, et, dès le milieu du VIII e s., il transforme le bassin du Tarim en périphérie occidentale de son État. Les Türk, après avoir subi une catastrophe politique en 744 et perdu leur patrie originelle en Haute-Asie, se concentrent dans la Kasgarie et au Sémiretchié, où, au X e s., une fois convertis à l'Islam et mélangés avec les tribus Karluk apparentées, ils fondent l'État Karakhanide. C'est alors que leur branche du Sémiretchié, descendant des tribus tiirk-oghuz du kaganat occidental, opprimée par les Karluk, forme l'État des Oguz de l'Aral, assimilant la population des oasis du Syr-Daria et celle des steppes en bordure de la mer d'Aral. La dynamique du développement ethnique, établie au sein des empires archaïques, apparaît distinctement dans les États dont la formation a servi de base à l'étape suivante dans l'histoire politique, sociale et ethnique de la Grande Steppe: l'étape des États barbares. C'est précisément dans le cadre de ces États que se sont manifestées le plus clairement les composantes nucléaires autour desquelles se consolidaient les processus ethniques qui déterminent la spécificité linguistique et culturelle des proto-nations turques du Haut Moyen-âge. D'autre part, on assiste à un changement profond des corrélations entre les facteurs endo- et exogènes déterminant la tendance des processus ethnoculturels. A l'étape suivante de l'ethnogenèse, ce qui s'est révélé fondamental n'est pas tant le développement des composantes turques anciennes elles-mêmes, que l'influence des contacts étroits avec le milieu ethnique environnant: iranien, caucasien, anatolien, finno-ougrien. Les deux lignes de développement ethnique, celle de Haute-Asie, importée, et celle du substrat, locale, se sont manifestées différemment dans la genèse anthropologique et culturelle, ainsi que dans l'histoire ethnique proprement dite des peuples turcophones. "Die T'u-kiie sind ein besonderer Stamm der Hiung-nu (Hunnen). Ihr Familienname heißt A-schi-na." (Trad. de Liu MAU-TSAI, cf. Bibliographie). "Les T'ou-kiue sont une espèce particulière des Hiong-nou. Leur nom de famille est A-che-na." C'est ainsi que le Tcheou-chou mentionne l'apparition, au milieu du VI e s., d'un nouveau et dangereux voisin du royaume de Chine du Nord. Suivant la légende turque, le fondateur du clan A-che-na était le descendant d'une louve à la deuxième génération. "Ihre Kinder und Kindeskinder vermehrten sich, bis sie allmählich einige hundert Familien bildeten." "Leurs enfants et petits-enfants se sont multipliés, jusqu'à finir par constituer quelques

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centaines de familles." (Tcheou-chou). Cela se passait dans "la montagne au Nord de Kao-tch'ang", c'est-à-dire dans le Tien-chan oriental, au Nord du bassin du Tarim. La mère d'A-che-na était issue de "femmes indigènes" dont le nom de famille fut adopté par les enfants nés des dix premiers fils de la louve. Toutes les versions des légendes généalogiques turques ainsi que d'autres informations connexes mettent l'accent sur le motif du mélange des "descendants de la louve", c'est-à-dire des Hiong-nou A-che-na, avec la population indigène du Turkestan oriental, et de l'adoption par eux des noms claniques de ceux que les Chinois appelaient alors Hou. Par ce terme on désignait les populations sédentaires de langues iraniennes et tokhariennes du Turkestan oriental. Au V e . s., après avoir émigré dans l'Altaï mongol, la tribu A-che-na se met à la tête d'une confédération de tribus locales qui reçoit l'appellation de Tiirk. Or, au milieu du VI e s., le nom de la tribu A-che-na devient le nom dynastique de tous les souverains des kaganats oriental et occidental. Attesté uniquement dans sa transcription chinoise, il précède habituellement les noms propres des kagans et de leur parents. Suivant la restitution de S.E. JAXONTOV, les signes constituant la transcription chinoise de ce nom se lisaient à l'époque *â nâ ~ *â fa nâ. A la différence des sources chinoises, les monuments turcs anciens n'attestent nulle part le nom A-che-na dans une forme semblable ou à consonnance rapprochée. Même dans les passages des Inscriptions de l'Orkhon où figurent les noms des premiers kagans, leur nom clanique n'est pas mentionné. En revanche, dans les monuments runiques ouïghours anciens, le nom clanique de la dynastie ouïghoure Ya7laqar est mentionné à plusieurs reprises. La situation paraît quelque peu inhabituelle et exige la recherche d'explications plausibles, dont l'une pourrait être la désignation du clan dirigeant turc par un autre mot que celui figurant dans les sources chinoises, auquel cas une solution pourrait être suggérée par l'étymologie du nom A-che-na. Les étymologies turques proposées pour ce nom remontent aux verbes as- "franchir la montagne" (P. BOODBERG) ou es- "sauter, bondir" (K. SHIRATORI). Le caractère fortuit de l'argumentation en fait des tentatives peu convaincantes. Arrêtons-nous sur trois hypothèses relativement récentes: a) Hypothèse de S.G. KLJASTORNYJ (1964). Puisque les légendes turques, ainsi que l'information proprement chinoise, associent l'origine du nom A-che-na à l'onomastique clanique de la population autochtone du Turkestan oriental, il convient de rechercher la forme initiale de ce nom dans les dialectes locaux iraniens et tokhariens. On a proposé comme l'un des prototypes hypothétiques possibles le mot khotano-sace âsana, "wert, wiirdig". Toutefois, la transmission chinoise de la deuxième voyelle du mot A-che-na n'admet que i ~ e ce qui oblige à chercher un autre prototype. b) Hypothèse de H.W. HAUSSIG (1979). Théophylacté Simocatta (vers 602) parle d'une guerre à Tavgast, c'est-à-dire en Chine, qui oppose ceux "vêtus de rouge" et ceux "vêtus de noir". HAUSSIG reporte le lieu des événements sur la rive Sud de l'Amou-Daria, identifie les "vêtus de rouge" avec les Héphtalites et les "vêtus de noir" avec les Turcs. Le nom du clan royal des Turcs A-che-na, d'après la couleur de leur habit, se rapproche du vieil-iranien axsaëna, "de couleur sombre". c) Hypothèse de C H . I . BECKWITH (1987). Dans les fragments conservés de "l'Histoire" de Ménandre (fin du VI e s.), on peut lire la phrase suivante: "As for Arsilas, it is a name for the most ancient monarch of the Turks". Habituellement on interprète ce nom comme une altération du mot turc arslan, "lion", mais BECKWITH voit ici une transmission grecque du nom A-che-na. Cette hypothèse, crédible sur le

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plan historiographique, suppose néanmoins deux inexactitudes phonétiques, toutes deux peu probables: omission du -r- et transmission de -n- par -/-. Les deux premières hypothèses s'accordent pour considérer l'étymologie turque du mot A-che-na comme peu vraisemblable, et l'étymologie iranienne comme préférable. Dans la mesure où l'origine de ce nom clanique est liée au Turkestan oriental, il convient de noter la présence dans l'onomastique royale de cette région de la symbolique des couleurs. Ainsi, le clan royal de l'État de Kuca s'appelait "blanc" (tokharien A: kutsi, sanscrit: arjuna; calque chinois: po). Dans ce contexte, la conjecture de HAUSSIG, injustifiée du point de vue historiographique, peut néanmoins être reprise de manière pleinement satisfaisante, dans la mesure où elle suppose un lien entre A-che-na et axsaëna. La forme recherchée est représentée par le sogdien 'xsyn'k (= axsênë), "bleu, sombre"; le khotano-sace âsseina ~ assena, "bleu", le tokharien A âsna, "bleu, sombre" (emprunté au khotano-sace ou au sogdien). C'est précisément l'étymologie khotano-sace du nom A-che-na (< âsseina ~ assena) avec la signification "bleu" qui paraît irréprochable du point de vue phonétique et sémantique. Sur ce dernier point, cependant, il convient de chercher une confirmation dans les textes. Dans le récit relatif aux premiers kagans, les grandes Inscriptions de l'Orkhon désignent le peuple qui avait créé l'empire et habité le pays par le terme kôk tiïrk, ce que l'on traduit habituellement les "Turcs bleu clair (bleus)". Sans aborder les nombreuses interprétations du mot kôk dans cette combinaison, notons sa convergence sémantique parfaite avec la signification, reconstituée ici, du nom A-che-na: "bleu". Un calque évident du nom suppose la connaissance conservée de son sens primitif et de son origine étrangère (tout à fait compatible avec les composantes poly-ethniques de la culture du premier Kaganat turc), lesquels perdirent toutefois leur popularité dans le milieu culturel et politique "nationaliste" (selon l'expression de L. BAZIN, qui caractérise à l'époque de Bilgà-kagan le milieu dirigeant d'Ôtukàn, centre du pouvoir, dans la région de l'Orkhon). Ainsi, le fait que dans les monuments de l'Orkhon soit mentionnée la combinaison kôk ttirk que l'on peut interpréter comme "Kôk et les Turcs", "A-che-na et les Turcs", permet de constater la présence dans le texte du nom du clan royal turc, ainsi que la possibilité que les Turcs aient été conscients, en tout cas en ce qui concerne la période presque légendaire des premiers kagans, de la dualité de leur confédération tribale.

Chapitre 2: Problèmes de la Structure Sociale des États Turcs Anciens La nature sociale des États turcs anciens, dotés de mêmes institutions d'organisation sociale, a reçu jusqu'à présent bien des définitions très contradictoires. On les définit tantôt comme des démocraties militaires, tantôt comme des États clano-tribaux, comme des empires militaro-esclavagistes, ou encore comme des formations étatiques féodales ou patriarco-féodales. La pauvreté des sources, fait connu de tous, incite bien des chercheurs à recourir plutôt à de telles généralisations qu'aux résultats d'une analyse des témoignages, fort peu nombreux et pas toujours clairs. D'une importance particulière pour la révélation des liens et des dépendances sociales sont les monuments créés dans le milieu des Turcs anciens. L'année du Tigre selon le calendrier de la steppe, en 582 suivant notre chronologie, parmi les immenses

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kourganes des rois scythes, dans le pré sacré des Cerfs, sur le fleuve Baïn-Cagan, au centre du pays montagneux de Khangaï, au-dessus du lieu commémoratif du kagan turc Taspar (dont le nom d'avant l'intronisation était Mahan-tegin), on éleva une stèle pourvue d'une inscription contant les actes des premiers kagans turcs dont le pouvoir s'étendait du Fleuve Jaune au Bosphore Cimmérien. C'est précisément cette stèle, dite de Bugut, qui ouvre la série des monuments turcs anciens en langues sogdienne et turque. Cinq siècles durant, sur des kourganes à la mémoire de la haute aristocratie turque, ouïghoure et kirghiz, on érigea des stèles de pierre ornées d'inscriptions, où l'apologie des chefs défunts voisinait avec la chronique royale et avec une déclaration d'actualité, dont la didactique se teintait de sentiments politiques. Les épitaphes devenaient l'instrument d'une propagande monumentale. Elles reflétaient, formulaient et formaient la vision et l'image du monde, défendaient et imposaient les aspirations, les buts, les idéaux de la vie et de la morale. Quelques siècles plus tard, dans la capitale de la puissance Karakhanide, déjà entrée dans le système des civilisations développées de l'Islam, mais gardant encore des institutions archaïques de la période vieux-turque, fut écrit un poème didactique intitulé Kutadgu Bilig ("Le savoir salutaire") 1 . Son auteur, homme d'État et théoricien politique, le hàss-hâdjib Yûsuf de Balasagun, y dépeint les formes idéales d'organisation politique et sociale, qui rejoignent par bien des aspects la réalité sociale enregistrée dans les textes runiques. La société créée par Yûsuf est rigoureusement hiérarchisée. L'individu y est entièrement dépourvu de personnalité, il n'apparaît que pour incarner les traits de sa condition; sa conduite est programmée et déterminée exclusivement par les fonctions liées à son état. Tout ce que fait ou peut faire l'homme, dans le monde vanté par Yûsuf, se résume à deux catégories: ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas. Il va de soi que le convenable et l'illicite sont tout à fait distincts pour des gens de conditions différentes, et que tout attentat aux délimitations fondamentales est considéré comme un mal absolu, comme une violation de la volonté divine et des préceptes des ancêtres. Aucun autre monument turc médiéval ne traduit sans doute si pleinement la façon de penser de l'aristocratie karakhanide. Aucun autre ne fait si vivement écho aux textes turcs plus anciens que sont les inscriptions sur pierre de la Haute-Asie. Ici comme là, au premier plan apparaît la doctrine politique qui reflète la vision du monde de l'aristocratie militaro-tribale turque, dont l'impératif absolu n'est autre que l'aspiration à soumettre les étrangers et à régner sur eux. La guerre pour le butin, l'assiduité dans sa recherche et la générosité lors du partage de la prise parmi les troupes sont pour Yûsuf, probablement, les principales vertus des souverains: O begs! Le zèle du chevreuil nous fait plaisir. Que votre ténacité soit aussi grande! Le zèle des begs renforce le pouvoir. Leur paresse causerait sa perte! O y e z ce qu'a dit l'homme quant à ses troupes: "Si tu obtiens la victoire, ne ménage pas les récompenses! Nourris, récompense, n'épargne pas les distinctions! Les présents s'épuisent-ils, vole à nouveau à la poursuite du butin!" Les mêmes motifs résonnent dans les déclarations des kagans et des généraux turcs du VIII e siècle, gravées sur les stèles de l'Orkhon en Mongolie, et dans les épitaphes de Talas dans le Tien-chan. "J'allais constamment en campagne contre les plus proches 1

ARAT, Kutadgu Bilig, I, Metin (cf. Bibliographie)

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et les plus lointains!", conte l'épitaphe de Beg-cor, l'un des princes du Talas dans les années trente du VIII e siècle. Des siècles durant, la structure de la société turque ancienne se formait et s'adaptait aux problèmes d'un mode de vie militaire. La confédération des tribus turques (tiïrk kara kamag bodun), composée de tribus (bod) et de clans (ogus) était politiquement organisée en el, une structure impériale. Le bodun, organisation clanique et tribale, et Vel, organisaton militaro-administrative, se complétaient mutuellement, déterminant la solidité et la stabilité des liens sociaux. Le khan "tenait Vel et était à la tête du bodun"1. Outre sa fonction de chef du gouvernement "civil" au sein de sa propre confédération tribale (son peuple), attribuée de droit à l'aîné dans la hiérarchie généalogique des clans et des tribus, il remplissait le rôle de chef, de juge suprême et de grand prêtre. D'autre part, étant à la tête de l'organisation politique formée par sa confédération tribale, il exerçait les fonctions de dirigeant militaire, soumettant d'autres tribus et les contraignant à payer le tribut et l'impôt. Assurer à son armée un niveau convenable de puissance militaire, orienter les campagnes et les incursions, maintenir les vaincus dans l'état de soumission et d'obéissance, mettre à profit leurs ressources économiques et militaires, telles étaient les fonctions d'un el vieux-turc avec à sa tête un kagan qui s'appuyait à son tour sur l'aristocratie tribale où se recrutait "l'État militaire", c'est-à-dire la direction militaro-administrative ainsi que l'entourage personnel du kagan. En adressant leurs inscriptions-manifestes à leurs "auditeurs" ("écoutez bien mes paroles!", réclame Bilgâ-kagan) 2 , les kagans turcs et leurs proches distinguent parmi ceux qui les "écoutent" deux états: l'aristocratie et le peuple. Dans l'inscription de Bugut 3 ces deux états se nomment: Kurkapïn, c'est-à-dire ceux qui "jouissent de la dignité", et "la parentèle et le peuple", qui leur sont inférieurs (ligne 12). Dans les inscriptions du deuxième kaganat turc, on retrouve un stéréotype équivalent: les begs et le peuple (tiirk begler bodun "les begs turcs et le peuple"). Les begs et "le simple peuple" figurent dans les monuments des Kirghiz de l'Iénisséï. L'opposition la plus frappante entre l'aristocratie et le peuple est celle contenue dans la terminologie des deux monuments runiques turcs anciens datant du milieu du VIII e s.: âtlïy, les "notables", et igil qara bodun, "le simple peuple". Les monuments mettent clairement en évidence l'existence des oppositions sociales à deux niveaux à l'intérieur de la structure "kagan-begs-peuple" enregistrée par les textes. Les situations décrites dans les inscriptions révèlent des différences dans la conduite et dans les intérêts des begs et du peuple. Ainsi, l'inscription Ongin mentionne une bataille au cours de laquelle "le simple peuple" combat et périt, alors que les begs se sauvent en quittant le champs de bataille 4 . Le kagan ouïghour Eletmis Bilgà, en opposant les intérêts des "notables" (qui l'avaient trahi) aux intérêts de "son simple

1 2 3 4

VASIL'EV (cf. Bibliographie), Kôzëlig-xovu, E 45; p. 41 Epitaphe de Köl-tegin, Orkhon I, Sud, 2; TALÂT TEKÎN, Orkhon Bibliographie), pp. 2-3 KLJASTORNIJ & LIVSIC, The Sogdian Inscription... (cf. Bibliographie) CLAUSON, The Ongin Inscription (cf. Bibliographie),p. 182

Yazitlan

(cf.

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III. Turkische Steppenreiche in Zentralasien

peuple", appelle les tribus qui s'étaient éloignées de lui à se soumettre à nouveau 1 . En une autre occasion, Bilgà-kagan demande au peuple de "ne pas se séparer" de ses begs 2 . Il s' agit là de la même tendance que dans le "folklore aristocratique" sauvegardé par Mahmud de Kasgar 3 : "Le soutien de la terre: la montagne. Le soutien du peuple: le beg. " L'essence même de l'attitude de l'aristocratie envers le peuple se trouve clairement exprimée dans une épitaphe-précepte de l'un des begs kirghiz: "Simple peuple, sois zélé (travailleur)! Ne transgresse point les lois de YEl!'A Un autre contraste unit au contraire les begs et le peuple, en opposant les intérêts tribaux à l'unité de Y El, personnifié par le kagan. En reprochant aux begs et au peuple leurs trahisons passées, leur aspiration à aller nomadiser ailleurs et à quitter l'autorité du kagan, Bilgà leur impute les anciens malheurs de Y El turc, réclame un repentir pour les actes commis et une fidélité constante au kagan 5 . Si certaines variantes des sentences politiques ne mentionnent que "le peuple turc", "fautif" envers le kagan 6 , le contexte montre clairement que les begs n'y sont pas séparés du peuple 7 . L'appel à la soumission des begs et du peuple à l'autorité du kagan, l'appel à la résistance commune face à un environnement hostile, s'expriment à travers les Inscriptions de l'Orkhon de manière extrêmement émotionnelle. Ces deux oppositions, si nettes dans les monuments turcs anciens, tout en demeurant des oppositions sociales, n'ont pas mûri pour autant en contradictions sociales. En fixant les positions des états traditionnels composant la communauté, les inscriptions traduisent plutôt la lutte de ces états pour leur part des biens matériels reçus par la communauté, que des tentatives pour en changer la structure. A cet égard, le récit d'un historiographe étranger averti, relatif à l'ascension et à la fin du kagan turc Sou-lou (Suluk), apparaît significatif: "Au début [de son règne], Sulu gouvernait bien les gens: il était attentif et équitable. Après chaque bataille, il remettait tout le butin à ses sujets, à la grande satisfaction des clans, qui le servaient de toutes leurs forces... Dans les dernières années, il était devenu avare et se mit peu à peu à garder le butin sans le partager. C'est alors que ses sujets commencèrent à le quitter... Une nuit, Mo-ho Ta-Kan et Tu-mo-tchi attaquèrent subitement Sou-lou et le tuèrent." (Sur Sou-lou, voir C H A V A N N E S , O.C. dans la Bibliographie, références p. 360 [Note des éditeurs]). L'état supérieur dans la communauté turque ancienne était celui des begs, l'aristocratie de sang, issue du clan dont le statut particulier dans la direction des affaires de la tribu passait pour incontestable, consacré par la tradition. Dans Y El turk, c'était le clan des kagans A-che-na qui constituait l'élite de l'aristocratie de sang. Dans l'État Ouïghour, c'était le clan Ya^laqar. A côté de quelques autres clans nobles, dont la hiércharchie était bien connue et universellement admise, ils composaient le groupe dirigeant de la communauté, un état à part, le plus privilégié. La position des clans nobles reposait tant sur le droit de gouverner la tribu et la communauté, que sur le devoir d'assurer le bien-être des membres de cette dernière. Chaque groupe tribal, qu'il soit turc, ouïghour ou kirghiz, était lié par l'idéologie de la 1 2

Inscr. de Sine-usu, Est, 5; RAMSTEDT (cf. Bibliographie), pp. 20-21 Epitaphe de Bilgà-kagan, Orkhon II, Nord, 13-14; TEKÎN, O.C., p. 32-33

3

ATALAY ( c f . B i b l i o g r a p h i e ) ; v o l . I, p. 4 6 6

4 5 6 7

VASIL'EV (cf. Bibliographie), E 10, Elegest 1,7; pp. 18-19 Orkhon I, Sud, 10-11 & Est, 6-7; TEKÎN, o.c., pp. 4-5 & 10-11 Tonyukuk 1-4; AALTO (cf. Bibliographie), pp. 30-31 Orkhon I, Est, 6-7 & 22-24; TEKÎN, o.c., pp. 10-11 & 14-15

Les Points Litigieux dans l'Histoire des Turcs Anciens

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généalogie commune, dont la base réelle et matérielle résidait dans le droit à la propriété des terres natales et conquises, ainsi que dans le droit à une part des revenus du butin et de l'exploitation des tribus vaincues et soumises. Dans toutes les inscriptions des kagans turcs et de leurs compagnons d'armes, on répète avec insistance que seul le kagan aidé par ses parents et ses familiers est capable de "nourrir le peuple". Dans les fragments conservés de l'Inscription de Bugut, cette formule apparaît à trois reprises: de Mohan-Kagan (553-572) on dit qu'il a "bien nourri le peuple" 1 . Bilgâ Kagan rappelle aux "auditeurs" qu'il a "habillé le peuple nu", nourri "le peuple affamé" et rendu riche "le peuple pauvre"; grâce à lui, "le peuple turc a beaucoup gagné", c'est "pour le peuple turc" que lui et son frère cadet Kôltegin "n'ont pas connu de repos, n'ont pas dormi la nuit" 2 . Bilgà Tonyukuk évoque les "acquisitions" incessantes pour le peuple turc, réalisées par Elteris Kagan et lui-même, et accompagne ses paroles d'une sentence: "Si chez un peuple possédant un kagan, (celui-ci) s'avérait oisif, quel serait son malheur! " 3 L'unité réclamée par les kagans, l'unité au sein de la communauté, fondée non sur l'égalité de ses membres, mais sur un système de subordination à plusieurs degrés, signifiait le refus des discordes entre catégories sociales et l'adoption d'une structure politique avec des normes légales susceptibles de garantir le pouvoir, et, par conséquent, d'assurer la richesse obtenue par la voie d'une contrainte extra-économique (guerre ou menace de guerre), à l'aristocratie de sang, qui, à son tour, assignait au reste de la communauté une part de butin et de tribut fixée par la tradition. Socialement et légalement, l'unité se traduisait par l'application à tous les membres de la communauté d'une même appellation: er, T homme-guerrier . Tout jeune homme ayant atteint un certain âge et obtenu un er âtï, "un nom d'homme (de héros, de guerre)", devenait de droit de naissance un "homme-guerrier", qu'il soit simple guerrier ou prince du sang. Ainsi, dans la combinaison bes bïij er basï, "chef de cinq mille hommes-guerriers" 4 , le terme er s'applique à chaque guerrier de ce détachement de cinq mille hommes. Mais Kôltegin, fils d'Elteris Kagan, devint lui aussi, à l'âge de dix ans, "homme guerrier" 5 . L'obtention d'un "nom d'homme" s'attachait au rite d'initiation précédé de l'accomplissement par le jeune homme d'un exploit guerrier ou cynégétique. C'est probablement à ce rite qu'étaient liés les exploits de chasse du héros de l'Inscription d'Ikhe-Khusotu: "A sept ans, Kuli-cor tua un chamois, et à dix ans un sanglier sauvage" 6 . Il n'est pas exclu que dans les familles nobles le rite de l'initiation ait eu lieu un peu plus tôt qu'ailleurs, juste après les premiers succès de chasse du candidat à l'épreuve. Une variante très répandue de l'initiation est donnée par un texte runique sur papier, relativement tardif (X e s.), intitulé Irq bitig7 ("Le livre de divination"): "On raconte: le fils d'un héros-guerrier (alp er oylï) s'en fut en campagne. Sur le champs de bataille, Erklig en fit son messager. Et l'on dit: lorsqu'il rentra chez lui, il revint célèbre et épanoui, avec la gloire (d'un homme) digne de maturité. Aussi sachez-le: ceci est très bien!" (parabole X). C'est seulement en participant au combat et en faisant preuve d'une vaillance de guerrier que le jeune homme (oyul) "atteint la maturité". 1 2 3 4

Bugut, B 2, ligne 4 ; KLJASTORNYJ & LivSiC, o.c., p. 86 Orkhon I, Est, 27 & II, Est, 22; T E K I N , O.C., pp. 14-15 & 44-45 Tonyukuk, 57; A A L T O , O.C., pp. 48-49 K L J A S T O R N Y J , Terxinskaya Nadpis' (cf. Bibliographie), ligne 7, p. 91

5

O r k h o n I, Est, 3 1 ; TEKIN, O.C., pp. 1 6 - 1 7

6

Ikhe Khushotu,

7

THOMSEN,

1 8 ; C L A U S O N & TRYJARSKI

(cf. Bibliographie),

18

Dr. M.A. Stein's Manuscripts... (cf. Bibliographie), pp. 181-227

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III. Tûrkische Steppenreiche in Zentralasien

Une situation analogue, dépeignant le rite même de l'initiation, est décrite dans une épopée oghuz, "Le livre de Dede-Korkut" 1 : lorsque le fils du Khan Bay-Bôri eut quinze ans, il devint djiguite, mais "à cet âge on ne donnait pas de nom à un jeune homme tant qu'il n'avait pas tranché une tête, qu'il n'avait pas versé de sang". Il ne s'agit pas de l'absence totale de nom — le garçon se nommait Basam —, mais de l'absence du "nom d'homme". Basam tue les brigands qui avaient attaqué une caravane de marchands. Alors, Bay-Bôri convie les begs oghuz au festin: avec les begs "vint notre Dede-Korkut; il donna au jeune homme un nom: ... tu appelles ton fils Basam; (désormais) que son nom soit Bamsï-Beyrek, propriétaire d'un étalon gris! " Une fois qu'ils avait reçu un "nom d'homme", le guerrier pouvait y ajouter les titres indiquant sa noblesse ou son rang dans la hiérarchie militaro-administrative du kaganat; cependant, dans tous les cas, il restait avant tout "homme-guerrier", c'est-à-dire membre à part entière de la communauté turque. D'autre part, l'El turc, de même que toute tribu qui en faisait partie, était une société minutieusement ordonnée, où la position de chaque er était déterminée tout d'abord par le niveau des privilèges dont jouissaient son clan et sa tribu. Une hiérarchie rigoureuse des clans et des tribus constituait dans les États nomades de la Haute-Asie le principe fondamental de l'organisation étatique et sociale. La place de Ver dans la société dépendait de son titre, de sa dignité, qui faisait partie de son "nom d'homme", dont elle était inséparable, et souvent indiscernable. Le titre était fréquemment héréditaire, par droit de primogéniture pour la succession au trône, et d'ultimogéniture pour l'héritage de la propriété et de la maison. Un exemple frappant de l'hérédité du titre et de la position est fourni dans l'inscription d'Ikhe-Khusotu 2 , où l'on conte le sort de trois générations des Kûli-cor, chefs hériditaires et "begs du peuple Tardus". C'est précisément son titre qui indiquait la place de Ver dans le système de direction et de subordination. La plupart des épitaphes découvertes en Mongolie et près de l'Iénisséï indiquent dès les premières lignes le nom et le titre du défunt, quelquefois évoquent ses liens de parenté, mais plus souvent reproduisent simplement son tamga généalogique pourvu de signes complémentaires (diacritiques) fixant la place du héros de l'inscription dans le décompte des générations. Voici l'exemple d'une inscription relativement complète quant aux indications de la position au sein de l'El (monument d'Uyuk-Tarlak) 3 : "(1) De vous, mon El, mes femmes, mes fils, mon peuple — ô, quel regret! — je me suis séparé à soixante ans. (2) Mon nom est El-Togan-tutuk. J'ai été le souverain de mon El divin. J'ai été le beg pour mon peuple à six composants." Pour la position et le prestige de Ver, sa richesse et le bien-être de sa famille étaient d'une importance considérable. La notion de propriété par rapport aux biens meubles, y compris les yourtes (eb, keregu) et les constructions (barq), mais avant tout celle de la propriété du bétail, se manifeste en toute netteté dans les inscriptions de l'Orkhon et de l'Iénisséï. La différenciation par la fortune était très importante au sein des tribus turques, de même que chez d'autres nomades de la Haute-Asie. La richesse était objet de fierté et de vantardise dans l'aristocratie turque. Ce sont les inscriptions kirghiz qui renferment des descriptions de la fortune particulièrement frappantes. "J'ai été riche. J'ai eu dix enclos pour le bétail. J'ai eu d'innombrables (une multitude de) troupeaux 1 2 3

ERGIN, Dede Korkut Kitabi (cf. Bibliographie), pp. 120-121 Ikhe Khushotu; CLAUSON & TRYJARSKI, O.C. (cf. Bibliographie). VASIL'EV (cf. Bibliographie), E 1, Uyuk Tarlak; p. 14

Les Points Litigieux dans l'Histoire des Turcs Anciens

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de chevaux!" C'est avec ces paroles de l'épitaphe qu'un notable, beg kirghiz vivant en Mongolie septentrionale dans la deuxième moitié du IX e s., définit son importance sociale dans le monde qu'il vient de quitter1. Un autre beg kirghiz mentionne ses six mille chevaux2, ce qui signifie, suivant le rapport habituel entre les chevaux et le reste du bétail, qu'il en possédait plus de vingt mille têtes. D'autres inscriptions mentionnent également des chameaux et le bétail de toute sorte "en quantité infinie". Le bonheur pour lequel l'homme prie la divinité lui est offert par celle-ci à l'aide d'un souhait bienveillant: — "Que tes enclos soient emplis de bétail!" Aux riches (bay, bay-bar) sont opposés dans les inscriptions "les pauvres", "les démunis" (cïyay, yoq-cïyay). Pour l'auteur des inscriptions de l'Orkhon, les pauvres "sans nourriture à l'intérieur, sans habit à l'extérieur" sont "un peuple misérable, insignifiant et lâche" (yabïzyablaq boduriy'. La pauvreté, loin d'inspirer la compassion, est méprisée. Un véritable "homme-guerrier" obtient la richesse par la force de son arme: "A quinze ans je suis allé (en campagne) contre le Khan chinois. Grâce à ma vaillance... je (me) suis procuré au pays (chinois) de l'or, de l'argent, des dromadaires, des gens (variante: des épouses)"4. Comme un écho des textes anciens, c'est une image évocatrice d'un "homme-guerrier" chasseur de butin que trace Yûsuf de Balasagun: Un homme à poigne ne manque pas de trésors, Les oiseaux ne manquent pas de graines à profusion. Tant que l'homme a son arme, il est audacieux et fort, Il n'a pas à redouter les temps sans butin! Mais ce sont aussi les résultats des recherches archéologiques qui offrent des exemples éclatants de la différenciation sociale et par la fortune au sein de la société turque ancienne. Comparés aux splendides constructions funéraires de la haute aristocratie, réalisées par des centaines d'hommes et décorées par des artisans étrangers spécialement invités à cet effet, les kourganes des simples guerriers, où à côté du défunt entièrement armé gisait sa monture de combat sellée, paraissent d'aspect bien insignifiant. Dans les sépultures des membres les plus pauvres de la communauté il n'y avait pas de monture, ni d'armes de valeur. A la frontière du Touva et de la Mongolie, dans la vallée de la rivière Karga, en haute montagne, dans la Mongun-Taïga, on a fouillé quelques-uns des nombreux kourganes turcs des VIIIe-IXe s.. Deux sépultures méritent une attention toute particulière. L'une est la tombe d'un er riche et noble de cette lointaine tribu frontalière du kaganat turc. Il était enterré suivant le rite complet, avec son cheval, vêtu de riches soies chinoises. Cette sorte de soie était désignée dans la langue vieux-turque par le terme ayï, "objet précieux", "trésor". A côté de lui on a trouvé un miroir métallique chinois gravé d'une inscription idéographique et d'un décor d'une haute qualité artistique, un de ces miroirs extrêmement appréciés des anciens nomades de la Haute-Asie et mentionnés parfois dans les épitaphes5. Dix plaquettes en or ornant la têtière du cheval avaient été façonnées dans un or de haute qualité. Le kourgane voisin est celui d'un homme de 30-35 ans dont le bien principal était un carquois en écorce de bouleau. A la place d'un cheval de bataille, un bélier bridé et sellé gisait à ses côtés. 1 2 3 4 5

Inscr. de Sflji, ligne 5; RAMSTEDT (cf. Bibliographie), pp. 3-9 VASIL'EV (cf. Bibliographie), E 3, Uyuk Turan, 5; pp. 14-15 Orkhon I, Est, 26; TEKIN, o.c., pp. 14-15 VASIL'EV (cf. Bibliographie), E 11, Begre, 9; pp. 19-20 VASIL'EV (cf. Bibliographie), E 26, Oéura (Acura), 11; p. 24

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III. Türkische Steppenreiche in Zentralasien

Les er pauvres tombaient inévitablement dans la dépendance personelle des begs. C'est précisément d'eux que parle Mahmud de Kasgar lorsqu'il écrit: "Ver se tenait à genoux devant le beg" 1 . Car c'est seulement chez les begs nobles et riches qu'ils pouvaient obtenir le droit d'exploiter le bétail en échange du travail et du service, ou devenir bergers ou gardiens d'énormes troupeaux de chevaux. Les er appauvris formaient les troupes permanentes du beg et devenaient ses domestiques; ils l'accompagnaient dans les campagnes et les incursions, défendaient ses troupeaux et ses biens, le servaient dans sa vie quotidienne. Ces er-là, Mahmud de Kasgar les appelle qulsïy er, "er semblable à l'esclave" 2 . Seuls les begs riches pouvaient entretenir un grand nombre de parents dépendants. D'un autre côté, du nombre des hommes formant ses troupes et du nombre des domestiques dépendait la capacité du beg d'acquérir et de conserver sa richesse, son prestige et son rang. Mahmud de Kasgar a enregistré un proverbe, un distique d'usage courant dans le milieu turc ancien3: A celui chez qui les biens augmentent, il convient d'être beg Une fois sans richesse, le beg souffre à cause de l'absence des er. Un beg ne pouvait conserver son prestige sans les er qui dépendaient de lui. Un er appauvri et privé de bétail ne pouvait survivre sans l'aide matérielle et la protection du beg. Cependant, même le plus pauvre entre tous les er, celui qui ne dédaignait pas l'aumône, gardait un certain degré de liberté et d'indépendance face au beg et à sa parenté. Et quelles que soient les contradictions caractérisant les rapports entre les pauvres et les riches, entre les begs et le "simple peuple", le bodun dans son ensemble était opposé à un autre groupe de population composant l'El turc ancien: celui des esclaves. Entièrement dépendants des er, même après s'être fondus dans la famille de leurs maîtres, ils ne pouvaient devenir membres de la communauté turque ancienne. Les esclaves constituaient une périphérie sociale de la société turque ancienne, une périphérie dépourvue de droits. La gamme sémantique de termes utilisés dans les inscriptions runiques vieux-turques de la Mongolie et de l'Iénisséï pour désigner un homme non libre (qui) et une femme non libre (ktiy) apparaît à l'analyse des situations typiques, décrites par les textes où ces termes ont été employés. La situation la plus courante était la prise de captifs lors d'une incursion, au cours des guerres intertribales. Les informations relatives à la capture des esclaves sont fréquentes dans les inscriptions runiques. Dans la communauté turque ancienne, les esclaves, hommes et femmes, étaient des gens enlevés de force de leur lieu d'habitation, arrachés à leur milieu tribal (ethnique), privés de leur statut, livrés au pouvoir de leurs maîtres. L'esclavage était leur condition pour la vie. La description du rôle économique de l'esclavage dans la société turque ancienne reste forcément très incomplète à cause du manque d'indices quant aux formes d'utilisation des esclaves. Les chercheurs ne prêtent pas encore attention à un fait d'importance, à savoir que les textes parlent avant tout, et souvent exclusivement, de la capture de femmes et de jeunes filles, quelquefois de garçons et de jeunes hommes, mais jamais d'hommes adultes. Les femmes et les jeunes filles sont mentionnées comme le butin principal, elles sont réclamées en qualité de contribution, enlevées chez les tribus assujetties lorsque celles-ci se révoltent ou tardent à payer le tribut. La tendance 1

ATALAY ( c f . B i b l i o g r a p h i e ) ,

v o l . II, p. 2 1

2

ATALAY ( c f . B i b l i o g r a p h i e ) ,

v o l . III, p. 1 2 8

3

ATALAY ( c f . B i b l i o g r a p h i e ) ,

v o l . I, p . 3 6 2

Les Points Litigieux dans l'Histoire des Turcs Anciens

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de prendre en captivité surtout les femmes indique clairement la prédominance de l'esclavage domestique. Une fois en captivité, la femme se retrouvait à la fois dans le système des rapports familiaux de son maître et dans celui de l'activité économique menée par sa famille. En outre, il n'importait guère qu'elle se trouvât dans la position d'épouse de son propriétaire ou dans celle d'esclave-domestique. Les observations ethnographiques montrent que chez les nomades, la participation des femmes dans le travail quotidien est supérieure à celle des hommes. Cette particularité de la société nomade militarisée fut remarquée avec perspicacité et décrite quelque peu exagérément par Plan Carpin, observateur hors du commun de la vie des Mongols de l'époque des premiers Gengiskhanides: "Les hommes ne font rien hormis les flèches; ils sont également en partie responsables du bétail. Mais ils chassent et s'exercent dans le tir... Leur femmes font tout: de courtes pelisses, des robes, des souliers, des bottes et tous les articles en cuir. C'est encore elles qui conduisent et réparent les chariots et qui chargent les chameaux; dans tout ce qu'elles font, elles sont rapides et habiles." Les témoignages de Plan Carpin sont confirmés et complétés par Guillaume de Rubrouck et Marco Polo, ainsi que par les données ethnographiques ultérieures. Ainsi, chez les Mongols, la traite du bétail, le traitement des produits d'élevage, la fabrication des vêtements, la préparation des repas et d'autres tâches domestiques sont entièrement à la charge des femmes. De plus, les femmes participent activement à la pâture des chèvres et des brebis. Dans les conditions d'une économie naturelle patriarcale, et tel est le cas de toute économie nomade ou semi-nomade, le bien-être de la famille dépendait non seulement de la quantité du bétail, de sa garde et de sa reproduction, mais aussi, à un degré non moindre, de la capacité de traiter, de préparer à l'utilisation ou à la conservation, entièrement et en temps utile, les divers produits de l'élevage, de la chasse, de la cueillette et d'une agriculture annexe. Dans tout cela, le travail des femmes jouait un rôle fondamental. Aussi pouvons-nous voir dans la polygamie des nomades de la Haute-Asie ancienne, tout comme dans le lévirat, fermement conservé par ces peuples, et dans la capture prioritaire des femmes lors des incursions, un évident conditionnement économique, une aspiration à fournir une main-d'oevre complémentaire au ménage familial, cellule fondamentale de production de toute société nomade. Plus le ménage était riche en bétail, plus nombreuses étaient les mains féminines dont il avait besoin. L'emploi dans l'économie nomade du travail forcé féminin, plutôt que d'un nombre plus ou moins important d'esclaves-hommes, était nécessairement dicté aussi par des raisons de sécurité. Concentrer les hommes esclaves, c'est-à-dire d'anciens guerriers des tribus ennemies, dans les yaylak dispersés à travers la steppe et la montagne, dans les campements de la noblesse nomade, leur confier le soin du bétail, des foyers et des familles lors de longues absences des guerriers de la tribu dominante, partis dans les campagnes successives — tout cela était impossible pour une simple raison de survie. La concentration des femmes esclaves dont une partie étaient des épouses et des concubines de leurs propriétaires ne présentait pas de danger pour ces derniers, leur surveillance s'effectuant dans le cadre de la vie familiale. D'autre part, l'emploi intensif du travail des femmes esclaves dans toutes les tâches, y compris la pâture du bétail, libérait pour la guerre une partie des hommes. En effet, d'après le yasak de Gengis Khan, durant les campagnes, c'étaient les femmes qui "accomplissaient les tâches et les devoirs des hommes. "

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III. Tiirkische Steppenreiche in Zentralasien

Les nomades possédaient aussi des hommes esclaves. A en juger d'après les exemples appartenant aux époques des Hiong-nou et des Mongols, beaucoup d'entre eux gardaient des brebis ou des vaches, mais pas de chevaux — on n'en confiait pas aux esclaves. Les Kirghiz, qui pratiquaient une agriculture irriguée et construisaient des "cités" fortifiées, étaient les seuls à employer relativement souvent le travail des hommes esclaves. Les Tiirk libéraient une partie des captifs contre rançon, ou les vendaient à la Chine. Ainsi, bien que l'esclavage personnel dans les États de la Haute-Asie ne dépassât pas, pour l'essentiel, le cadre de l'esclavage domestique, toute l'activité productrice de la communauté turque ancienne, et dans une certaine mesure aussi sa force de combat, étaient liées à l'exploitation des hommes esclaves ou, à un degré encore plus élevé, des femmes esclaves. La prise des captifs constituait l'un des principaux buts des guerres menées par les Turcs. Formée dans la zone des steppes de la Haute-Asie, l'ancienne société de classes possédait un haut potentiel de mobilité sociale horizontale qui prenait souvent la forme d'invasion et qui s'accompagnait, à mesure qu'elle s'accomplissait, de la segmentation des cellules sociales initiales. Les principaux facteurs de mobilité horizontale étaient, dans ces conditions, l'extrême instabilité d'une économie extensive d'élevage et sa spécialisation excessive qui enlevait à la société nomade la possibilité de s'approvisionner entièrement par ses propres moyens. Il convient bien sûr de prendre en considération le conditionnement écologique de ce type de spécialisation. En définissant les formes de la mobilité sociale verticale, il convient de classer la société en question, avec quelques réserves, parmi les sociétés ouvertes sociologiquement, ce à quoi semblerait s'opposer son caractère rigoureusement hiérarchisé. Toutefois, le rôle de la richesse et de la vaillance militaire individuelle créait souvent les prémisses effectives de la progression ou du déclin, suivis d'une différenciation qui n'entamait pas l'intégrité du système. C'est seulement au sommet du pouvoir que le changement de statut conduisait inévitablement à un remplacement forcé de tout le groupement clanique et tribal dirigeant et, strictement parlant, à un changement simultané de toute la composition de l'état privilégié. D'autre part, les formes admissibles de la mobilité verticale n'avaient pas de caractère régulier ni légalisé. Elles étaient perçues par le sens commun, mais ne trouvaient pas de justification dans une doctrine politique ni dans les formes supérieures de l'idéologie, ce qui, selon toute vraisemblance, doit être attribué à l'immaturité générale de la structure socio-politique ou, pour être plus précis, à l'irréparable contradiction interne propre à la structure de la société nomade.

Chapitre 3: Problèmes de la Culture des Turcs Anciens Les caractéristiques et le niveau général de la civilisation qui sont la résultante des processus intensifs de changements sociaux au sein de la société turque ancienne et de la création par les tribus turques des premiers États, sont déterminés par: a) les complexes socio-culturels et matériels hérités, traditionnels, des steppes eurasiatiques de la période préturque; b) les notions idéologiques et socio-politiques empruntées et adaptées, les procédés relatifs à l'art et à la production; c) les innovations apparues dans le milieu même des Turcs anciens. Toutefois, la littérature spécialisée ne fait état que des caractéristiques de la culture turque ancienne surtout descriptibles dans leur aspect

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matériel et fonctionnel. L'examen du côté traditionnel et de la succession génétique des cultures des steppes, de même que la mise en évidence des innovations, se limitent à l'analyse de complexes archéologiques particuliers. Cependant, la preuve la plus éclatante du niveau général des civilisations anciennes réside dans l'écriture, à la fois dans son contenu et dans son aspect paléographique. Aussi, dans le cadre de l'analyse des facteurs créateurs de culture, est-il intéressant d'étudier ceux, parmi les éléments de la culture turque ancienne, hérités ou adaptés, qui ont trouvé leur reflet dans les monuments de l'écriture turque la plus ancienne. Naturellement, les sujets traités seront forcément limités, tant dans leur nombre que dans le détail de l'exposé.

Aspect Paléographique Si le moment de l'apparition de l'écriture et la période de la genèse de la civilisation étaient à un quelconque degré inconditionnellement conjugués, il conviendrait de considérer comme très récente la culture turque reflétée dans l'écriture qu'elle avait engendrée. Comme en témoignent la découverte, le déchiffrement et l'interprétation de l'inscription de Bugut, en langue sogdienne, monument commémoratif du quatrième kagan turc Taspar (572-581), l'écriture apparaît dans le kaganat avec la naissance de l'État, mais il s'agit d'une écriture adaptée sur une base iranienne. Sans commenter pour le moment ce synchronisme si significatif, remarquons que l'apparition vers la fin du VII e s. en Mongolie, et au début du VIII e s. sur l'Iénisséï, des monuments de l'écriture turque ancienne en caractères runiques et la naissance d'une langue littéraire vieux-turque, d'une koinê, possèdent une préhistoire bien plus longue qu'il n'y pourrait paraître en admettant l'hypothèse, si répandue, de la simultanéité de l'apparition de l'écriture et des monuments runiques conservés jusqu'à nos jours. Nous ne sommes nullement partisan de la théorie dite "des tamgas" concernant l'origine des runes turques, où l'influence structurelle et paléographique proprement dite de l'alphabet sogdien est tout à fait manifeste; il faut toutefois mentionner quelques circonstances qui exigent des éclaircissements. Les trouvailles archéologiques les plus récentes ont établi l'existence, dans la deuxième moitié du I e r millénaire av. n.è. et aux premiers siècles de n.è., dans le milieu nomade de Haute-Asie, d'une écriture à alphabet runiforme chez les tribus des Saces et Yue-tchi de langues iraniennes, ainsi que dans les États qu'ils avaient créés. Il y a eu des tentatives pour lier cette écriture aux runes turques. A notre avis, il est impossible de déceler aucune espèce de continuité entre ces deux écritures que de nombreux siècles séparent. Là où nous voyons une certaine ressemblance de tracé, les signes paraissent par trop élémentaires et leur comparaison n'a aucun sens, en tout cas pas avant que soient déchiffrées les inscriptions d'Issyk, du palais d'Aï-Khanum et du Dast-i Navur. Une autre circonstance qui demande réellement une explication est l'existence en Europe orientale, sur le territoire et à l'époque du kaganat Khazar, d'au moins trois variantes de l'écriture runique turque, dont aucune n'est devenue la base de la culture écrite khazar, bien qu'aux IX e -X e s. l'écriture en tant que telle ait pénétré loin vers l'Ouest avec les Pré-Bulgares. Ni d'après le répertoire des signes, ni d'après leur valeur, l'alphabet est-européen ne concorde avec celui de la Haute-Asie; bien plus, il est de toute évidence plus archaïque

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que les runes de Haute-Asie. Qant à savoir s'il existe des liens génétiques entre les deux principaux systèmes de l'écriture runique turque, cela reste une énigme. Ce qui est toutefois troublant, ce n'est pas tant l'existence de deux systèmes de runes turques, que la découverte en Haute-Asie d'inscriptions runiques, si isolées soient-elles, qui s'avèrent remplies de signes identiques à ceux des inscriptions khazaro-bulgares de l'Europe orientale. Aussi est-il possible, nous semble-t-il, de revenir à l'hypothèse, que nous avons émise dès 1964, suggérant une adaptation très ancienne, au plus tard aux IV-V e s., de l'alphabet sogdien à la langue turque dans les oasis du Turkestan oriental. C'est bien de ce processus qu'a résulté la variante de l'écriture runique fixée en Haute-Asie et en Europe orientale. Ce type de runes turques, très primitif et peu développé, dépourvu de normes strictes et qui n'avait pas obtenu la protection de l'État sous le premier kaganat turc, n'en était pas moins utilisé durant quelque temps par la population turcophone de la partie occidentale de la Haute-Asie. C'est précisément de là que, emportée par les tribus T'ie-le (c'est-à-dire les tribus pré-Bulgares) migrant vers l'Europe orientale après l'effondrement de l'empire hun d'Atilla, ou quelque dizaines d'années plus tôt, cette écriture a pénétré dans les régions de la Volga et du Don, puis dans la vallée du Danube où elle devait perdurer au second plan pendant quelque temps. Cependant, en Haute-Asie, au VIIe s. au plus tard, l'ancienne écriture runique fut radicalement réformée sous une nouvelle influence de l'alphabet sogdien. Après quoi elle devint l'écriture normative de l'État, et ceci non seulement dans le deuxième kaganat turc, mais aussi chez ses successeurs en Mongolie, sur l'Iénisséï et dans le Turkestan oriental. L'hypothèse énoncée, concernant les runes turques d'avant et d'après la réforme, ne saurait naturellement être confirmée avant que ne soient découverts les premiers monuments authentiques de l'écriture runique en Haute-Asie. Néanmoins, le lien évident entre l'une des variétés de l'écriture runique et les Pré-Bulgares ouvre de nouvelles possibilités quant à l'évaluation du rôle historique et culturel de la confédération tribale T'ie-le dont une grande partie, les Ouïghours a sa tête, entra vers le début du VIIe s. dans la composition de la grande confédération des tribus oghuz.

Aspect Historiographique L'un des éléments les plus importants de la culture spirituelle de toute communauté ethnique est sa mémoire historique. L'assimilation de la culture écrite entraîne en règle générale un enregistrement par écrit de différentes manifestations de la mémoire historique. Avec certaines réserves concernant l'imperfection de l'expression de sa propre histoire par toute société archaïque, la mémoire historique enregistrée définit telle ou telle ancienneté de la culture même, indépendamment du lien étroit entre la naissance du monde et celle de leur propre ethnie, habituellement proclamé par les créateurs des textes. D'autre part, c'est précisément dans la mémoire historique de la société que sont enfouies les traces peu visibles et fort mythologisées qui indiquent le chemin à suivre dans la recherche des sources de l'héritage culturel. L'historicité des monuments de l'Iénisséï est bornée à la durée d'une vie humaine. Un tableau plus vaste et plus complet est offert par les textes de l'Orkhon. Mais ceux-ci sont à tel point actualisés, que le fond historique y coïncide essentiellement avec la description d'une situation politique synchrone ou proche dans le temps. En

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conséquence, même les fragments mal conservés consacrés au passé provenant des textes runiques ouïghours récemment découverts (les monuments de Terkhin et du Tes) 1 , et de l'inscription de Mogon-Sine-usu, conduisent le chercheur à un autre niveau d'idées quant à la profondeur chronologique et à l'étendue narrative propres à la tradition oghuz. En tout cas, avant la formation en 744 du dernier El ouïghour, les auteurs des inscriptions conservaient la mémoire de deux royaumes ouïghours précédents, de deux périodes de déclin et d'hégémonie étrangère (tiirk et kïpcak). Particulièrement chargé d'informations émotionnelles est le récit concernant le deuxième El ouïghour, qui avait existé pendant 80 ans avant de disparaître à cause des troubles et des querelles internes suscités par la trahison des chefs Buzuk, en particulier deux "notables" — Bedi Bersil et Kadïr Kasar. L'étendue de la mémoire historique, globalement réaliste, de l'historiographe ouïghour s'appuie sur une tradition ancienne de deux cent cinquante ans tout au plus, ce qui d'ailleurs n'exclut nullement la "folklorisation" des événements historiques, propre à la transmission orale. Néanmoins, un sourd écho des secousses du V e s., époque où la carte ethnique des steppes eurasiatiques subit de gros changements, traversa le système d'idées des Ouïghours du VIII e s. concernant leur propre histoire ancienne.

Aspect Mythologique La partie de l'héritage culturel de toute ethnie ancienne qui reflète la perception du monde environnant et détermine sa place sur une "carte générale du monde" est inévitablement mythologisée. La spécificité du genre des inscriptions runiques excluait une formulation complète et cohérente d'une quelconque intrigue mythologique. Toutefois, la façon de penser et le style de narration poussaient les créateurs de textes à user d'allusions et de mentions derrière lesquelles se chachaient des idées, des croyances et des conflits politiques généralement connus. Outre les croyances et les mythes turcs proprement dits, les monuments de l'écriture runique reflètent les idées analogues des Kirghiz de l'Iénisséï et des tribus oghuz (ouïghoures) de la Mongolie et du Turkestan oriental. La conformité totale des panthéons, dans tous les cas où on peut la vérifier, permet de considérer ce phénomène, étudié sur la base des monuments runiques, comme suffisamment homogène, et les sources qui caractérisent son unité, comme débordant les limites de communauté de langue et d'écriture. La non-coïncidence des mythes relatifs à l'ethnogonie et à la généalogie des différentes tribus paraît naturelle. Du reste, les mythes ethnogoniques sont très faiblement reflétés dans les inscriptions, et, dans une certaine mesure, ils ne sont connus que sous la forme exposée par les sources étrangères contemporaines des monuments turcs anciens. Si les témoignages des observateurs étrangers s'étant trouvés en contact direct ou indirect avec les Turcs sont souvent uniques, les possibilités de leur utilisation restent limitées par leur imprécision, ainsi que, dans bien des cas, par le caractère tendancieux de l'exposé. Il en va de même pour les relations où le monde évoqué est entièrement étranger à l'observateur, difficilement adaptable dans le cadre de conceptions différentes. Il n'en reste pas moins que ce sont précisément les relations chinoises qui ont permis par deux fois au cours de ces deux dernières décennies de rapporter les mythes relatifs aux origines de la tribu turque à un contexte plus large, celui de l'ethnogonie générale 1

KLJASTORNYJ, Terxinskaja Nadpis',

et: The Tes Inscription...

(cf. Bibliographie)

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de la Haute-Asie entre le I e r millénaire av.n.è. et le I e r millénaire de n.è.. L'étude comparative des monuments runiques et de certaines légendes turques anciennes enregistrées dans les sources T'ang a permis d'élucider les étapes plus anciennes de l'histoire de la confédération tribale kïpcak et d'établir définitivement que les quatre principales confédérations de tribus turques anciennes qui durant presque mille ans exercèrent leur influence sur le sort de la Haute-Asie et de l'Asie Centrale, à savoir la confédération Türk proprement dite, celle des Oghuz, celle des Kirghiz et celle des Kïpcak, s'étaient formées pratiquement en même temps, entre le V e et le VII e s. Par là-même, l'étude de l'histoire ethnique des peuples médiévaux qui sont les ancêtres directs des nations turcophones actuelles reçoit une base bien plus solide. Pour revenir à la mythologie, il convient d'en traiter particulièrement la partie qui caractérise le panthéon turc ancien. Trois sources, proches dans le temps, mais fort éloignées dans l'espace et dans la tradition culturelle, révèlent des ressemblances inattendues à ce sujet. Il s'agit des croyances de trois peuples nomades: Turcs de la Haute-Asie, Bulgares du Danube et Huns du Caucase. Elles sont connues respectivement par les stèles runiques de Mongolie, par l'épigraphie grecque de Madar sur le Danube, et par Movzes Kagankatvaci, l'historiographe de l'Albanie du Caucase. Les monuments de Madar, le plus important centre culturel des Pré-Bulgares, relient pour ainsi dire les cultures nomades du Haut Moyen-âge de la vallé du Danube, du Caucase septentrional et de la Haute-Asie. Le sanctuaire lui-même, le magnifique relief figurant un cavalier, ainsi que les textes épigraphiques, permettent de tracer les contours de l'idéologie religieuse et des pratiques liturgiques des tribus turques pré-bulgares. L'une des inscriptions du sanctuaire de Madar mentionne le nom du dieu suprême des Pré-Bulgares que "Omurtag, Khan et général" vénéra par des sacrifices. Le nom du dieu, TANGRA, introduit d'emblée le chercheur dans le monde de la plus ancienne religion des nomades de Haute-Asie, religion qui a trouvé son premier écho dans les Inscriptions de l'Orkhon. Les mythes relatifs aux dieux et aux forces divines n'apparaissent dans les inscriptions qu'à travers des allusions; le plus souvent, on mentionne le nom de la divinité en rapport avec une situation précise, ou pour indiquer ses actions. Les textes runiques de l'Orkhon nomment seulement trois divinités — Tengri ("Ciel" en turc), Umay, et Iduk Yer-sub ("Terre-Eau Sacrée"). La position particulière de Tengri ainsi que l'universalisme de sa fonction incitent certains chercheurs à considérer la religion turque ancienne comme une confession à part, proche du monothéisme, que l'on peut désigner par le terme de "tengrisme", tout en signalant du reste l'existence au sein de cette religion de stratifications bien plus anciennes. Le culte du Ciel en tant que divinité suprême était probablement inhérent à tous les nomades anciens de la Haute-Asie, indépendemment de leur appartenance ethnique. Mais ceci, en soi, ne conditionne pas encore l'unité de leur mythologie et de leurs croyances. C'est pourquoi la convergence terminologique dans le nom des deux divinités suprêmes, celle des Pré-Bulgares et celle des Turcs anciens, tout en suggérant des sources communes aux deux religions, ne suffit pas pour tirer des conclusions plus précises quant au degré de leur parenté. De toute évidence, seules les convergences de système entre les deux panthéons sont à même de montrer la profondeur de leurs liens génétiques et d'indiquer les possibilités d'interpolations réciproques. Et comme le panthéon pré-bulgare reste obscur à cause de la pauvreté extrême des renseignements

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concernant les Bulgares du Danube mêmes, c'est son éclaircissement fondé sur d'autres témoignages relatifs aux tribus du milieu pré-bulgare en Europe du Sud-Est qui doit fournir les prémisses pour la reconstitution de la religion pré-chrétienne des fondateurs pré-slaves de l'ancien État Bulgare du Danube. Le point de départ d'une telle reconstitution est la description de la religion turque ancienne fournie par les monuments de l'Orkhon. Ils ne contiennent pas d'indications directes susceptibles de classifier le panthéon. Cependant, la mythologie sibérienne et haute-asiatique possédait un système de classification de divinités, qui lui était organiquement propre, basé sur une division tripartite du macrocosme en Mondes Supérieur, Moyen et Inférieur, entre lesquels étaient repartis tous les êtres vivants, tous les dieux et tous les esprits. La conception tripartite complétait les modèles horizontaux existants avec un modèle vertical; sa création est aujourd'hui attribuée à l'antiquité la plus reculée, à l'époque du paléolithique supérieur sibérien. L'opposition Ciel (Tengri) — Terre (Iduk Yer-Sub) dans le panthéon turc ancien permet de supposer, avec une relative certitude, l'existence, dans l'idéologie religieuse du kaganat, de deux groupes de forces divines liés respectivement au Monde Supérieur et au Monde Inférieur. La preuve de l'existence dans la mythologie turque ancienne d'un modèle tripartite complet de l'Univers est fournie par la récente découverte dans les textes runiques de l'Iénisséï et du Turkestan Oriental du personnage le plus important et le plus frappant du Monde Inférieur. Il s'agit de son maître, Erklig-khan, qui sépare les humains et leur envoie les "messagers de mort". Le seigneur du Monde Supérieur et la divinité suprême du panthéon vieux-turc est Tengri (le Ciel). Contrairement au ciel partie du cosmos, il n'est jamais nommé kôk ("ciel bleu", "ciel") ni qalïq ("voûte celeste", "ciel proche"). C'est précisément Tengri, parfois accompagné d'autres divinités, qui dirige tout ce qui se passe dans le monde et, en premier lieu, la destinée des humains: Tengri "distribue les délais (de vie)", mais les naissances des "fils des hommes" sont gérées par la déesse Umay, et leur mort par Erklig. Tengri offre aux kagans la sagesse et le pouvoir, il offre les kagans au peuple, punit ceux qui ont péché contre le kagan et même "donne des ordres" à ce dernier, il décide des affaires de l'État et de la guerre. L'inscription de Bugut en langue sogdienne, l'épitaphe de Taspar-kagan (mort en 581), fait état des questions continuelles que le kagan adressait au dieu (aux dieux?) lorsqu'il décidait des affaires de l'État. Tengri est vaguement anthropomorphisé: il est doté de quelques sentiments humains, il exprime sa volonté verbalement, mais il réalise ses décisions par l'intermédiaire des agents naturels ou humains, et non directement. Une autre divinité du Monde Supérieur est Umay, la déesse de la fertilité et des nouveau-nés: elle personnifie le principe féminin. Aux côtés de Tengri, elle protège les guerriers. De même que le kagan est "semblable à Tengri (d'après son image)", la reine son épouse ressemble à Umay ("la reine ma mère, semblable à Umay"). Nous avons là l'indication manifeste d'un mythe de couple divin, Tengri et Umay, dont l'hypostase terrestre est précisément le couple royal dans le monde des humains. La divinité principale du Monde Moyen est Iduk Yer-sub, "La Terre-Eau Sacrée". Dans les Inscriptions de l'Orkhon cette divinité n'est nulle part mentionnée séparemment, mais, aux côtés de Tengri et Umay (ou seulement avec Tengri), elle protège les Turcs et punit les pécheurs. Dans les inscriptions runiques de l'Iénisséï, le héros de l'épitaphe, parti pour le Monde Inférieur, évoque, à côté du Soleil et de la Lune (attributs du monde Supérieur, dont il "s'est éloigné" et dont il "n'a pas joui"), "ma Terre-Eau", c'est-à-dire le Monde Moyen qu'il vient de quitter. D'après les

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renseignements provenant des informateurs étrangers, la divinité de la Terre faisait l'objet d'un culte particulier. Ainsi, Théophylacte Simocatta écrit que les Turcs "chantent des hymnes à la terre". Dans les sources chinoises l'on trouve une montagne sacrée, vénérée par les Turcs (VI e s.) et qu'ils appelaient "dieu de la Terre". Le culte des sommets sacrés faisait partie d'un culte général de la Terre-Eau chez les tribus turques anciennes. En dehors des quatre divinités principales (Tengri, Umay, Iduk Yer-sub et Erklig), le panthéon turc ancien comportait nombre de divinités secondaires ou de divinités-aides. Dans un texte runique sur papier, intitulé "Livre de divination" (Irq bitig, première moitié du X e s.) 1 , extrêmement important pour l'analyse du panthéon turc ancien, et qui provient de la bibliothèque de la grotte de Touen-houang, on mentionne, parmi d'autres, deux divinités de "deuxième plan": "le dieu des chemins sur le cheval pie" et "le dieu des chemins sur le cheval moreau". Une autre mention turque, tout aussi ancienne, du "dieu des chemins" se trouve dans le "Catalogue des principautés" vieux-tibétain, dont un fragment a été découvert également dans les grottes de Touen-houang. Parmi les voisins du Tibet y sont nommées "huit terres septentrionales" et leur capitale, la forteresse Subalïk, où l'on vénère le "dieu des Turcs Yol-tengri". L'inscription tibétaine (ou ses sources) datent certainement du VIII e s. Bien que l'idée que l'auteur tibétain avait de ces "terres septentrionales" ait été très confuse, il importe de noter que pour cet observateur étranger l'image de Yol-tengri (dieu des chemins) était directement liée à un culte d'État des Turcs. A en juger par la fonction des deux Yol-tengri dans le "Livre de divination" vieux-turc, dont l'un donne à l'homme le qut, "la grâce divine, l'âme", tandis que l'autre restaure et organise l'État, tous deux sont probablement les messagers de la divinité céleste (Tengri), les exécutants directs de sa volonté. Les inscriptions runiques citent de nombreux exemples prouvant que c'est précisément Tengri qui accordait la grâce ou "donnait des ordres", poussait à créer et recréer l'État turc, qui dans les runes de l'Iénisséï est appelé "YEl divin". Les deux Yol-tengri apparaissent ainsi comme des divinités subalternes, des parents cadets de Tengri, qui, pour exécuter sa volonté, sont continuellement en route et relient les Mondes Supérieur et Moyen, de même que les kagans, en adressant leurs questions et leurs prières au Ciel (cf. l'inscription de Bugut déjà citée), assurent, en sens inverse, la liaison entre les Mondes Moyen et Supérieur. Tel était le panthéon turc ancien dans ses manifestations les plus fondamentales et actuellement les plus connues. En dépit de certaines modifications survenues dans la mythologie turque ancienne à la suite des changements des conditions socio-politiques, il est hors de doute que tous les principaux personnages de cet "Olympe" archaïque de la Haute-Asie ont un caractère commun au plus large milieu ethnique des Turcs anciens. En témoignent les stèles de l'Orkhon, les inscriptions des Kirghiz de l'Iénisséï, les textes turcs anciens en caractères runiques ou cursifs, les relations des auteurs musulmans concernant les croyances des Kimàk, des Kïpcak, des Ghuzz et des Karluk, les renseignements fournis par les sources chinoises concernant les tribus vivant au Nord de la Grande Muraille. Quelle que soit l'importance de telle ou telle différence entre les cultes tribaux, elles n'ont pas ébranlé la structure générale du panthéon, formée bien avant l'apparition dans l'arène historique de la tribu Tiirk en 460. La désignation même de ce panthéon par le terme "turc ancien" ne peut être que conventionnelle, et reflète plutôt les facteurs linguistiques et historiques que la réalité 1

THOMSEN, Dr. M.A. Stein's Manuscripts...

(cf. Bibliographie), pp. 181-227

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paléo-ethnographique. Il ne s'en agit pas moins d'une réelle communauté historique et culturelle, religieuse et politique, communauté formée dans le milieu des tribus nomades de l'Asie Intérieure et conservée par ces tribus au cours des nombreuses migrations du I e r millénaire de n.è.. Une confirmation inattendue et frappante de ce qui vient d'être dit est fournie par une source contemporaine des monuments runiques, mais éloignée de l'Orkhon et de l'Iénisséï. Il s'agit de "L'histoire des Agvan" de Movzes Kagankatvaci (X e s.). Le deuxième livre de cette oeuvre contient la chronique des Mikhranides, une dynastie princière de l'Albanie du Caucase au VII e s. Or, une partie de la chronique des Mikhranides consiste en la biographie de l'évêque Israël, relatant, entre autres, le séjour d'une mission chrétienne albanaise, avec Israël à sa tête, dans "le pays des Huns" (en 682) situé dans la plaine du piémont daghestanais. L'appartenance tribale des Huns du Daghestan septentrional n'est pas encore tout à fait certaine. Ce groupe de tribus apparentées, très important en nombre, s'était consolidé dans les steppes au Nord de Derbent dès le début du VI e s., en fondant une confédération étatique stable qu'Ananij Sirakaci (VII e s.) appelle "le royaume des Huns". Sous l'influence de la population urbaine et rurale locale de langue iranienne, et de l'activité missionnaire systématique menée par l'église chrétienne parmi les Huns à partir du premier quart du VI e s. (missions de Kardost et de Makari), une partie des Huns passa de la vie sous la tente à l'existence sédentaire, voire urbaine. Cependant, un grand nombre de Huns, y compris leur aristocratie, continuèrent à vivre dans "les campements", c'est-à-dire conservèrent leur mode de vie nomade et l'élevage du bétail, des chevaux avant tout, comme occupation principale. Après la consolidation du pouvoir Khazar dans les années 80 du VII e s., les Huns gardèrent leur autonomie. Bien des chercheurs contemporains étudiant l'histoire du Caucase septentrional sont d'avis que les Huns' du Daghestan faisaient partie des tribus Sabir (ou Sabir et Barsil), lesquelles à leur tour appartenaient aux tribus bulgares. D'autres estiment qu'au sein du "royaume des Huns" l'élément hun (turc) proprement dit s'était dissout dans l'environnement de langue iranienne et qu'il avait été absorbé par la population ancienne indigène. Quoi qu'il en soit, les groupes ethniques turcophones qui s'établirent dans les régions au Nord du Caucase et dans le Caucase septentrional entre la fin du IV e et le VI e s., et auxquels appartenaient les Huns du Daghestan, sont inséparables de la masse principale des tribus hunno-bulgares et certainement en rapport avec la migration vers l'Ouest d'une partie de la confédération des tribus t'ie-le (*tegreg) qui a servi de base à la formation en Haute-Asie, aux V e -VII e s., de nouvelles confédérations tribales: celles des "neuf Oghuz" (tokuz oguz) et celle des "dix Ouïghours" (on-uygur), dont le rôle politique et culturel sera éminent jusqu'à l'époque mongole. Chez Movzes Kagankavatci, le prince des Huns du Caucase septentrional s'appelle Alp Ilitver ( = alp elteber/iltàvàr vieux-turc; littéralement "héros-elteber"). Probablement il s'agit là d'un titre et non d'un nom propre. Comme cela a été correctement établi encore par J. MARQUART, puis confirmé par V.F. MINORSKIJ après la découverte du texte complet d'Ibn Fadlân (X e s.) et de l'oeuvre de Taher Marvazi (XII e s.), ce même titre était porté par les "rois" des Bulgares de la Volga. Elteber n'était pas un titre "royal" (du kagan, du khan), on l'attribuait d'ordinaire en Haute-Asie de l'époque turque aux chefs de tribus et de confédérations tribales d'importance, souvent entièrement indépendantes. Ainsi, dans les tribus oghuz, qui utilisaient le titre d'irkin, seuls les plus puissants, les chefs ouïghours, étaient elteber. Le fait que le prince des

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Huns du Daghestan portait le titre d'elteber, et non celui de khan, indique non seulement son rang dans la hiérarchie des chefs hunno-bulgares de l'Europe du Sud-Est, mais aussi la reconnaissance de la position supérieure de ces derniers, position propre aux confédérations tribales les plus importantes, telles que celle des Bulgares-Hunogundur sous le khan Kobrat (la Grande Bulgarie), ou que le kaganat Khazar. C'est encore la biographie de l'évêque Israël, contenue dans l'ouvrage de Movzes Kagankatvaci, qui demeure à l'heure actuelle l'unique source de renseignements, si minces soient-ils, concernant la vie intérieure du "royaume des Huns" au Caucase à la fin du VII e s. L'auteur de la biographie, membre de la mission albanaise, prodigue les descriptions des "errements diaboliques" et des "oeuvres vilaines" pratiquées par les idolâtres plongés dans leur "religion païenne sordide", afin de souligner l'importance de l'exploit de son maître qui convertit au christianisme une partie des Huns, avec à leur tête Alp Ilitver (Alp-elteber). C'est précisément ces "révélations" qui livrent les détails réels les plus précieux susceptibles de donner une certaine idée du panthéon, des rites et des coutumes des tribus hunno-bulgares. A défaut d'évoquer directement le personnage central du panthéon hun, l'ecclésiastique chrétien mentionne deux divinités particulièrement vénérées: Kuar, le dieu "des foudres et des feux éthérés" et Tengri-khan, un "héros monstrueux de taille colossale", un "géant sauvage". Il nomme ce dernier à l'iranienne Aspendiat ( Xazar (Henning, "A Farewell", pp. 502-506; Hamilton, "Toquz O7UZ", pp. 34, 57 n. 47). Neither of these theses has been firmly grounded in anything beyond phonetic resemblance. Although not infrequently stated, there is no solid proof of a Khazar-Akatir connection. Jordanes, in whose day they had already been subsumed by other peoples, notes the "Acatziri" as "a most powerful (people) ignorant of the fruits of the earth, who live from their flocks and by hunting" (ed. Skrzinskaja, p. 136). Their tribal confederation, which appears to have lacked any strong central authority, was brought under Hunnic control ca. 445 or 447 and placed under the command of Attila's eldest son from his wife Kptua, (var. 'HpeKav, Turk. Ari(y) qan "pure ruler" ? If not Germ. Erka, Herkja). This was probably Ellac (*ilek < ilig? Nemeth, "A hunok nyelve", pp. 223-224;

Nomads of the Western Eurasian Steppes: Oyurs, OnoYurs and Khazars

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Maenchen-Helfen, Huns, pp. 407-408). One of the leading Akatir chieftains, KoupiSaxog, however, through guile and diplomacy managed to retain his independence for some time (Priskos, EL, p. 130; Maenchen-Helfen, Huns, pp. 105, 195).

The Oyuric Tribes After the breakup of Attila's confederation following his death and the defeat of the Huns, at the hands of rebellious subject tribes, at Nedao in 454 (leading to Ellac's death), it is unclear if the Akatirs regained their independence. In 463, however, they were attacked by the Sarayurs whose appearance marks the entry of the Oyuric (frequently termed "Bolgaro-Cuvasic", "Hunno-Bolgaric" etc.) tribes into the Caspo-Pontic steppe zone. The Akatirs now fade from the scene, presumably subsumed by their conquerors. The appearance of these Oyuric Turkic peoples is connected with a notice in Priskos describing (with some touches borrowed from Herodotos and other sources), a series of migrations and tribal displacements, ca. 463, that began in Inner Asia. According to this account, the Xapayovpot,, *'ilyovpoi (text. Oupayyoi) and 'Ovoyoupoi had been compelled to migrate to the North Caucasian and Pontic steppes under pressure from the La(3ipoi. The latter, in turn, had been forced to take flight by the peoples inhabiting the coast of the ocean. The unnamed ocean peoples were themselves the victims of hostile natural forces and man-eating griffins (the latter lifted from Herodotos, see Priskos, EL, p. 586; Moravcsik, BT, II, pp. 219, 227-228, 262-263, 267-268; Dovatur/Herodotos, pp. 110/111). The tribes may be identified as the Sara(o)yurs ("White/Yellow Oyurs"), * Oyurs, Onoyurs, Sabirs and Abars/Avars. The forms of these names are fairly regular, except for that of the Onoyurs which slips in and out of our sources in a number of guises: otxontor (Ananias Sirakec'i, 7th cent.), Ovvvoyoiivdovpoi (Nikephoros, early 9th cent.), Uluyundur (Ibn KalbT, 820; ar. translit.: 'LTNDR — d. Red.), Vlendur Bulgar (Movses Xorenac'i, last third of the 8th cent.), Wunundur (Hudud al-Alam, 982; ar. translit.: WNNDR), Wulundur (al-Mas'udl, mid-lOth cent.; ar. translit.: WLNDR), N.nd.r (GardizT, ca. 1050), cf. Hung. Nandor Fehervar "Belgrad" (Markwart, "Ein arabischer Bericht", p. 276; Ligeti, MNyTK, p. 269). The name Oyur itself should be viewed as the Oyuric equivalent of Oyuz (On the still problematic etymology of Oyuz, see Kononov, Rodoslovnaja turkmen, pp.82-84, n.31 who proposed a root *oy "clan, tribe". But, see also the cautionary remarks of Sevortjan, Etim.slov., I, pp. 414-417). The linguistic characteristics of this grouping that set it apart from Common Turkic have most recently been discussed by Rona-Tas ("Periodization", pp. 144-145). The starting point of the migrations is unclear as are the mysterious, coastal catalysts. The attempts that have been made to identify them with obscure tribal names in Chinese sources (e.g. Wu-chieh, Ho-ch'ieh etc.) are conjectural at best. Of their origins little is known. The Avars/Juan-juan in Mongolia had been warring, at this time, with elements of the T'ieh-le confederation [T'ieh-le Arch. Chin. T'isk-hk: Teklek/Tiglig = Tegreg "hoop, ring" = "wheeled (cart)", cf. Chin, name for the Uyyurs, Kao-ch'e "High Carts", Hamilton, "Toquz OYUZ", pp. 25, 26; Czegledy, NN, p. 18], The T'ieh-le were a far-flung confederation whose constituent tribes and clans extended from Inner Asia to the Western Eurasian steppes (Liu, I, pp. 127-128; Hamilton, "Toquz O7UZ", pp.

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26-27). Their dispersion over such a wide area is perhaps to be connected with ongoing warfare and resultant tribal displacements, beginning ca. 350 A.D., associated with the activities of the Uar-Hun tribes that formed the Juan-juan state. The relationship of these T'ieh-le to the earlier Ting-ling of the Chinese sources, although often asserted, is not clear. The Oyuric tribes, it would seem, were one of the westernmost groupings of the Tieh-le which also included the Uyyurs-Toquz Oyuz and perhaps the Oyuz. They appear to have been located in Western Siberia and Kazakhstan, on the borders of Iranian Central Asia, before the events of ca. 460-463, having, in all likelihood, been brought there in the course or aftermath of the Hsiung-nu-Hun and Uar-Hun movements. The Sabirs, then, must have lived to the east or perhaps north-north-east of them (Western Siberia? Eastern Turkistan?). The Avar attack precipitated the Sabir movements which brought the Oyuric tribes to the Caspo-Pontic steppes (Moravcsik, "Onoguren", pp. 59ff.; Czegledy, NN, pp. 17-18, 95-96, 108). Within a few years of their arrival, the Sarayurs, ca. 467, had attacked the Akatirs and other "Hunnic" tribes and then raided Sasanid holdings in Transcaucasia. Their subsequent fate is unrecorded. They are noted in the supplement to a Syriac translation of Zacharias Rhetor's Ecclesiastical History ("Pseudo-Zacharias Rhetor"), ca. 555, which is based on a Middle Persian rendering of some Greek original. Indeed, the ethnographic data contained in this work may well go back to Priskos. The supplement notes the 'wngwr (Onoyur), 'wgr (Oyur), sbr (Sabir), bwrgr (Buryar=Bulyar), kwrtrgr (Kutrigur), 'br (Abar), ksr (Kasar? Kasir? Akatzir?), srwgwr (Sarurgur = Sarayur) and others (Pigulevskaja, Sirijskie istocniki, pp. 83-84; Czegledy, "Bemerkungen", pp. 293-294 and his "Pseudo-Zacharias Rhetor", pp. 137-139, 141). This listing probably reflects a situation well before 555. It is not unlikely that the Sarayurs were either subsumed by some other confederation or themselves split apart to form new ones. This dissolution and reconstitution of the nomads into new formations was a consistent feature of their political life. Thus, Agathias (d. between 579-582) in a brief excursus on the Pontic steppe nomads, notes "all of them are called in general Scythians and Huns and in particular according to their nation. Thus, some are Korpiyovpoi or Ovriyovpoi and yet others are OuXrifoupoi and Bovpovyovv6oi and others (are called) as has become customary and usual for them... the OvXri^ovpoL and BovpovyovvSoi were known up to the time of the Emperor Leo and the Romans of that time and appeared to have been strong. We, however, in this day, neither know them nor, I think, will we. Perhaps they have perished or perhaps they have moved off to very far places" (ed. Keydall, p. 177). Jordanes, Agathias' contemporary, also depicts a bewildering array of steppe peoples: "Located towards the south are the people of the Acatziri, a most powerful (people), ignorant of the fruits of the earth, who live from their flocks and by hunting. Beyond them, above the Pontic Sea is the habitat of the Bulgari, whom the evils of our sins have made famous. There too are the Hunni (who), like the most fecund soil of the most powerful peoples, sprouted up a rabid duo of peoples. Some are called Altziagiri, others Saviri who, nonetheless, have different habitats: next to Cherson, are the Altziagiri, to which the greedy merchant brings the goods of Asia. (They are the ones) who, in summer, wander through the fields, (their) far-flung habitats, according to (where) food for their herds draws them. In winter, they bring themselves back to (the region) above the Pontic Sea. The Hunuguri, however, are famous because from them comes the trade in marten skins (pellium murinarum, possibly sable or ermine PBG)..." (ed. Skrzinskaja, p. 136).

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Our sources, largely Byzantine or Byzantine-derived, rarely deal with all of these peoples at once. Rather, they trace the main events in the history of this or that grouping whose activities at that moment are of concern to Constantinople. An illustration of this is afforded by the monitory tale of the Kutrigurs and Ut(r)igurs.

The Kutrigurs and Ut(r)igurs The forms of these ethnonyms have not been firmly established, one and the same source sometimes offering several variants: Kwrtrgr (Pseudo-Zacharias Rhetor), Kovrpiyovpoi (Menander, Prokopios, Agathias), KourovpyovpoL (Prokopios) Korpiyovpoi (Agathias), Korpiyopoi (Agathias), Kovrpiyopot (Menander), Korpayqpoi, K o v T p a y o v p o i , KoTpiayqpoi (Menander, Prokopios, Agathias), = KoT^ayqpoi"? (Theophylaktos Simokattes), Oi)T(T)iyovpoi (Menander, Prokopios, Agathias), OvTovpyovpoi (Prokopios), Ovrpiyovpoi, (Agathias) etc. (see Moravcsik, BT, II, pp. 171-172, 238-239). NEMETH (HMK, pp. 90-91) suggested that Kuturgur was a metathecized form of *Toqur(o)yur "the Nine Oyurs" and that Uturgur = Otur(o)yur "Thirty Oyurs". More recently, LLGETI ( M N y T K p . 342) preferred, albeit without much argumentation, an etymology from utur- "to resist" (Clauson, ED, p. 38, 67). Prokopios places them in the Azov-Don zone, near the Tetraxite Goths. It is presumed that they entered this region together with the other "Oyuric" peoples in the famous migration of 463. Their relationship to the other Oyurs, in particular the Sarayurs and Bulyars is not clear. Similarly, it cannot be ascertained with any degree of assurance (as Zlatarski, I., pp. 89-90, and Gadlo, p. 81 do) that Top6aq/rpa)8, the "king of the Huns of the Bosporos", who, as a consequence of Byzantine diplomacy, converted to Christianity and his anti-Christian brother Mouayepuj/MoO'yeX (Malalas, pp. 432-432, Theophanes, pp. 175-176) are to be connected with them or with the Magyars (Nemeth, HMK, pp. 165-170). Prokopios tells of their common descent from a king who had two sons, Utigur and Kutrigur who split off to form two separate but closely related peoples. The Kutrigurs, who occupied the western zone of this territory, frequently raided Byzantine possessions in the Balkans. This proved to be their undoing. In 551, the Kutrigurs, under Xivioik&v, one of their most skilled military chiefs, attacked, as allies of the Gepids, Imperial lands. The emperor Justinian I (527-565) promptly responded by enciting, through diplomacy and bribes, the Utigurs to attack their kinsmen. This they did, under Xav5i\(xoQ), causing great destruction. The badly mauled Kutrigurs now sought peace with the Empire; some 2000 of them even entering Imperial service and receiving lands in Thrace. This enraged Eav8i\(xoq) who could not understand why these defeated enemies of the Empire should now enjoy the fruits of imperial favor, living better than his people. In 558, however, the revived Kutrigurs under Za/3epyav, perhaps responding to pressures produced by the advent of the "European Avars", raided the Empire and once again Justinian called on the Utigurs who repeated their earlier success. The fratricidal strife encouraged by Byzantine diplomacy and initially resisted by Xav8i\xoQ, led, so our sources affirm, to the virtual decimation of these two tribes (Prokopios, Loeb ed., V, pp. 84-95, 235-251; Agathias, pp. 176-179; Menander, pp. 42/43, 44/45). In reality, this was not entirely so. Some Kutrigur und Utigur remnants were swept up by the Avars who had made their entry into this region in 558

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(Menander, pp. 138/139). When the latter sought safety from the Türks by fleeing to Pannonia, they apparently brought Kutrigur elements with them. Other Kutrigurs may have come later. Thus, it is reported that the Korfay-qpoi (if this form is truly a garbling of Kutrigur), together with the Tapviax and perhaps the Zaßevöep fled to the Avars from the Türks (Theophylaktos Sim., p. 260; Marquart, Streiflüge, p. 504). Still others, such as the Utigurs, remained in the Pontic steppes (see below) quickly falling under the sway of the Türks who gained control over the Caspo-Pontic steppes by the late 560's. Thus, an Utigur chieftain, 'Avayaiog, together with other Türk forces, is noted among those attacking Bosporos in 576 (Menander, pp. 178/179). The Türk era, for which our sources are regrettably reticent, is crucial to an understanding of the formation of the Turkic nomads of Western Eurasia. It was under the Türk aegis that the Khazar and Bulbar polities took form. Before turning to an examination of the consequences of the Türk (and to a lesser extent Avar) impact on the Western Eurasian steppes, we must trace the history of the most important of the Oyuric peoples, the Onoyurs whose fortunes are closely tied with the Bulyars and other steppe peoples.

The Oyurs, Onoyurs and Bulyars As was noted earlier, the Oyur and Onoyur Urheimat is still problematic. We first encounter them as they were propelled westward in a series of migrations from Western Siberia-Kazakhstan set off in Eastern and Inner Asia. Theophylaktos Simokattes (ed. de Boor, p. 260) mentions the Onoyur city BcacaO which was destroyed in an earthquake sometime before his day (early 7th century). The apparent Iranian (cf. Soydian kad, kand "city") name of this city would seem to point to a locale in or around Iranian Central Asia. Indeed, Theophylaktos mentions "Sogdiana" in his next sentence. Movses Dasxuranc'i/Kalankatuac'i (trans. Dowsett, p. 63), in a notice that may pertain to the late 4th century, mentions Honagur "a Hun from (the land of) the Honk'", who raided Persia. If Honagur, here is, indeed, the eponymous symbol for the Onoyurs, then their habitat immediately prior to 463 would have to have been within striking distance of Transcaucasia and Iran. Perhaps they are to be connected with the Hyön who so troubled Sasanid Iran. Whatever their urban accomplishments (it has been conjectured that they were more developed in agriculture and other sedentary pursuits than the other Turkic peoples, see Kollautz, Miyakawa, Geschichte, I, p. 157), Pseudo-Zarachias Rhetor knows them as tent-dwelling nomads. Jordanes, as we have seen, associated them with the fur trade, one of the most important and lucrative commodities of international commerce of that era. Such a connection would imply contact with the Finno-Ugrian peoples of the forest-steppe zone. Whether this commercial connection is vital to establishing old Hungarian-Onoyur ( > (H)ungar) ties is not clear. The classical formulation of Hungarian proto-history (cf. Nemeth, HMK, Ligeti (ed.), MOT) not only implied this, but brought elements of the Hungarians to the North Caucasian steppelands near the Onoyurs. This and many other aspects of this formulation have since been challenged, most recently by LIGETI himself ( M N y T K , p. 349). There is not an abundance of information on the Oyurs and Onoyurs. They and the Oyurs were conquered by the Avars and then the Türks (Menander, ed. Blockley, pp. 50/51, 124/125, 174/175). The Oyurs were probably placed under direct Türk control, for Menander (pp. 124/125) describes the "leader of the Oiryovpwv" as the one

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who "maintained" the authority of the Turk JabYu QaYan in that region. Their habitat, at that time, extended from the North Caucasian (Kuban river zone) steppelands to the lower Don. Theophylaktos has a long and still problematic notice on them in his version of the "Letter of the Türk QaYan to the Emperor Maurikios". After discussing the Türk victories over the Hephthalites and Avars and activities near Northern China, he notes that: "the QaYan set off on another undertaking and subjugated all the 'Oywp. This people is (one) of the most powerful because of their numbers and their training for war in full battlegear. They have made their abodes towards the East, whence flows the river TiX, which the Turks have the custom of calling the "Black". The oldest chieftains of this people are called Ováp and Xovvví..." (Theoph. Simokattes, pp. 257-258). He then explains that these "Ouar and Khounni" are now masquerading in Eastern Europe as the Avars. If the "Til" (Qara Til) is indeed the Volga (Atil/Itil), then clearly we are dealing with the Oyurs. If the action is taking place in Inner Asia, 'Oyúp may perhaps represent UyYur {see discussion in Czeglédy, NN, pp. lOlff.). The account, in a garbled form, may also point to the C>Yuric character of the European Avars. Later in his account, the QaYan notes that "when the Ogor, then, were brought completely to heel, the QaYan gave over the chief of the KoXx to the bite of the sword..." (Theoph. Simokattes, p. 259). Once again, if this is the Western Eurasian theater of events (Kolx must refer to some unknown OYuric tribe), it would also indicate some continued resistance by the C>Yurs to Türk domination. Our later notices on the OnoYurs are less ambiguous, but not particularly informative. The Ravenna Anonymous (7th century) places the OnoYurs near the "Pontic sea". Their habitat, from ca. 463 onward, extended from the North Caucasus (Kuban river zone) to the lower Don. A Byzantine episcopal listing of the mid-8th century (but referring to an earlier period) notes a bishopric of the OnoYurs (Moravcsik, "Onoguren", pp. 64-65). Perhaps more importantly, a series of sources connects them with the BulYars. Konstantinos Porphyrogennetos, writing in the mid-10th century (De Thematibus, ed. Pertusi, p. 85), says that the Butyars "formerly called themselves 'Ovvoyovvbovpot". Nikephoros, early 9th century (ed. de Boor, p. 24) calls KovPparot; the master of the 'Ovvoyovvóoúpoi. Theophanes (ed. de Boor, I, p. 356) writes of the Ovvvoyovvbovpuv YiovXyápuv. Agathon (early 8th century, see Moravcsik, "Onoguren", pp. 67-68, Besevliev, Periode, p. 302) notes the "édvoq TCOV Ovvvoyovpuv Bov\yápü]i>". Clearly, then, the OnoYurs formed one of the core elements of that tribal confederation that entered the Balkans under the name BulYar. At what time and under what circumstances the OnoYurs, or at least elements of them, joined the BulYars is not reflected in our sources. Bu^ar origins are quite complex, in part because they are obscured by a number of anachronistic references. The name has been etymologized by NÉMETH ( H M K , pp. 38, 95) from bulya- "to mix, confuse" (cf. Clauson, ED, p. 337 bulga:- "to stir... to confuse, disturb (someone), produce a state of disorder"), who suggested the meaning "mixed ones". More likely and perhaps more closely adhering to the traditions of Turkic tribal names denoting turbulence, would be the rendering of this ethnonym as "Those who disturb, stir up trouble" (cf. Tekin, Tuna Bulgarian, pp. 62-63). Those notices that place them as a significant force on the historical stage before 480 are undoubtedly anachronistic. Others, sometimes to the confusion of later researchers, insert them into an earlier historical context in order to give contemporary medieval

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readers a clear idea of the areas involved. This is true, for example, of the mention of the Viendur Bulgar noted in Movses Xorenac'i (trans. Thomson, p. 185). Medieval Bulgarian tradition (the Bulgarian Prince List, see Pritsak, Fürstenliste, pp. 36-37, 63-64) connected their royal line with the Huns. It seems likely that elements of those tribes that subsequently constituted the Bulbar confederation were of Hunnic origin or had been politically part of the Hunnic nation. The process, begun perhaps after the death of Attila's son (H)ernac ( = Bulgarian Irnik), by which these tribes fused with the Onoyurs and others was not noted by our sources. Nonetheless, by the time of the Emperor Zeno (474-491), they were very much on the scene, acting as allies (mercenaries) of the Empire. By 491, they were already raiding Byzantine holdings. Their relationship to the Kutrigurs who seem to supplant them in the sources after the opening decades of the 6th century, remains problematic. It seems, however, very likely that the later Kutrigurs were, in part, if not in whole, subsumed by the Bulyars at various stages. The Armenian Geography ascribed to Movses Xorenac'i (actually the work of Ananias Sirakec'i) lists a number of Bulyar groupings in the North Caucasian-Kuban steppes "who are called after the names of the rivers there: Kup'i Bulyar, Duc'i Bulkar, Olxontor Blkar, the "immigrant C'dar Bulkar" (ed. Soukry, p. 25; Marquart, Streifzüge, p. 57, trans. Hewsen, p. 55, commentary p. 10). The Avar invasion, which appears to have brought some Kutrigur elements to Pannonia, and the Türk conquest of the Western Eurasian steppes, marked an important stage in the political development of the Bulyar union. The Dulo clan noted in the later Bulgarian Prince List, has been connected with the Tu-lu subconfederation of the Western Tiirk/On Oq noted in the Chinese sources (Pritsak, "Stammesnamen", p. 55, Fürstenliste, p. 64, connects them with the Hsiung-nu ruling house as well). Our sources, of course, reflect nothing of this complex, conjectured genealogical history. The T'ieh-le revolt in 603 against Türk overlordship (Liu, I, p. 108; Czegledy, "Ogurok", pp. 61-63) undoubtedly had ramifications in the West. As the Oyuric tribes, including elements of the Bulyars, were part of the T'ieh-le superconfederation, Türk power may have been weakened here in the course of the revolt, perhaps allowing splinter dynasties of the ruling Türk house to carve out states for themselves. If the Dulo=Tu-lu equation is correct (and this is by no means certain), it would point in this direction. In any event, Türk power soon went into decline and the Avars apparently reasserted themselves in the Pontic steppes where the Bulyar union was concentrated. It was here that "Magna Bulgaria" took shape under Qubrat and in response to new conditions. In the early 7th century, KovßpaToq /Koßpärot;/ Koyprt ( < Turk, qobrat- quvrat- "to gather"? An honorific? Clauson, ED, p. 586) with the at least tacit support of Byzantium broke away from the Avars. Qubrat was the nephew of 'Opyaväq (Nikephoros, p. 24) who has been identified, conjecturally, with the Türk prince *Bayatur (Mo-ho-tu) Hou who perished in internecine strife in 631 (so Gumilev, Tjurki, pp. 202-204; Kollautz, Miyakawa, I, p. 159) and rocToym> of the Bulgarian Prince List. Whatever Qubrat's antecedents and dynastic connections may have been, he had maneuvered himself into a strong political position in the West. The 7th century Chronicle of John, Bishop of Nikiu, preserved in Ethiopian translation, taking his account, obviously, from a Byzantine source, tells (ca. 619) of a certain "Kubratos, chief of the Huns, the nephew of Organa, who was baptized in the city of Constantinople and ... had grown up in the imperial palace. And between him and the

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older Heraclius (reg. 610-641, PBG), great affection and peace had prevailed..." (John of Nikiu, p. 197). The passage may also be understood to mean that "Organa" was baptized. However one may interpret it, the notice shows that the Byzantines were seeking an alliance with an important steppe power to control the strategically vital Pontic zone, the backdoor to the Empire. In 635 Qubrat, "ruler of the ObvvoyovvhovpoL, successfully revolted against the Avars and concluded a treaty with Herakleios (Nikephoros, p. 24). The confederation that came into being, "Magna Bulgaria" or irotXotia/neyoiki) BovXyapia is next noted at its point of dissolution. Qubrat died "when Konstantinos (Konstans II, reg. 641-668, PBG) was in the West" (i.e. ca. 663-668, PBG, Theophanes, I, p. 357, Nikephoros, p. 33). He had admonished his five sons, (BaT)j3cuav(bq), Korpayog, 'Aairapovx and two unnamed others "never to separate their place of dwelling from one another, so that by being in concordance with one another, their power might thrive" (Nikephoros, p. 33, Theophanes, I, p. 357). The sons, however, did separate. Batbayan remained in their ancestral lands east of the Don. "Kotragos" (perhaps an eponymous symbol of the Kutrigurs) shifted slightly westward, crossing to the other side of the Don. The other, unnamed brothers migrated still further westward, one going to Italy and the other falling under the rule of the Avar Qayan in Pannonia. The third brother, Asparux (HcnepHX of the Bulgarian Prince Liste) went to the Danube and subsequently crossed, ca. 679, into Imperial territory. Although it is possible that the confederation put together by Qubrat was already beginning to break apart due to internal forces, it seems far more likely that these strains were the result of Khazar pressure. The Armenian Geography takes note of "Asparhruk son of Xubraat who fled from the Khazars out of the Bulgarian mountains" (Marquart, Chronologie, pp. 88-89, trans. Hewsen, p. 55 has "The son of Kubrat fled from the Hippie mountains"). The letter of the 10th century Khazar ruler, Joseph, says simply that the Khazars drove out the "in J 1 1 (V.n.n.t.r. = Vunundur = Onoyundur, Kokovcov, p. 32). Clearly, this was a struggle to determine which confederation would succeed to the Turk patrimony in the Western Eurasian-East European steppes. The Danubian Bulgarian state that was thus created, fused with the Slavic and other inhabitants of their new habitat, the Bulyars becoming the politico-military elite. Thereafter, their historical role was played out largely in the context of Byzantine-Balkan relations. Ultimately, they adopted Orthodox Christianity (in 864) and slavicized. The remaining Bulbars of the Pontic steppe were absorbed into the Khazar Qayanate. Some Bulyars, subsequently (perhaps as late as the early 9th century), migrated northwards, up the Volga, giving rise to the Volga Bulyar state. Those Bulyars that remained in the Pontic steppe were later termed "Black Bulgars". This brief perusal of Bulyar history has introduced the Khazars who would dominate the Western Eurasian steppes until the latter half of the 10th century. In the foregoing we have seen put into historical and geographical context a number of the elements that were united in the Khazar confederation. Before turning to the Khazars, however, we must briefly glance at one other grouping that played an important role in their formation: the Sabirs.

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V. Nomadenstamme in Europa The Sabirs

The question of Sabir origins is one of the largely neglected and vexing problems of early Turkic history. As we have seen from their involvement in the 463 migrations, they were west of the Avars (Mongolia) and east of the OYuric tribes (Western Siberia, Kazakhstan?). Most of the reconstructions of their history connect them, in one form or another, with Western Siberia, whence they expelled some O-yuric people(s), (cf. Nemeth, HMK, pp. 183-186). They came there, it is argued, from Central Asia (T'ien-shan region? Czegledy, NN, p. 19). Attempts to connect them with the Turfan region (e.g. Henning, "A Farewell", p. 502; Nemeth, HMK, pp. 109-111) have not been judged successful (Ligeti, MNyTK, pp. 342-343). Their stay in Western Siberia left an imprint, it has been suggested, on the local Ugrian cultures, giving the name Sabir > Sibir to the region itself, although the latter is not attested until the Mongol era (Ligeti, MNyTK, p. 344). PATKANOV ("Sabiren", esp. pp. 269ff.) and ARTAMONOV (1st. Xazar, p. 66) viewed them as Ugrians who later turkicized (Artamonov). PRITSAK ("Sabirs", pp. 28-29), in an unusual twist, saw them as a Hsien-pi ( = Sabir) ruling clan, the *Magc-ger > Magyar, that settled (3rd century A.D.) among the Ob-Irtys Ugrians, creating the future Hungarian tribal union. Without further digressions into the vagaries of Hungarian Proto-History, we are on firmer ground in locating them in the Middle Volga region as well as east of the Urals (Sinor, "Outlines", pp. 521, 529). The Suwar/Sawar noted by Ibn Fadlan (ed. Kovalevskij, pp. 139, 321) among the Volga Bulbars certainly attest to their presence there later. By 503-504, they were in the North Caucasian steppes where they came into the purview of Byzantine sources. Arab and Armenian sources also know them in the North Caucasus: Suwar/Sawar (e.g. Ibn Xurdafibih, p. 124), Savirk' (Ananias Sirakec'i, trans. Hewsen, pp. 57, 124 = Pseudo-Movses Xorenac'i, ed. Soukry, p. 27; Marquart, Streifziige, p. 58). In a pattern that was typical of the nomads of Western Eurasia, they sold their military services to the neighbouring sendentary powers. The Sabirs were, however, unusually fickle with respect to Byzantium and Iran. One interesting Sabir personality noted in the Byzantine sources was "Queen" Bo}a/Bcoaprj^/B(o)aprj^ (Malalas, p. 430, Theophanes, I, p. 175, Skylitzes-Kedrenos, I, p. 644), widow of BaAax, who attempted to fashion a stronger tie to Constantinople. She is described as having 100.000 people under her rule. In 568, the Avars "destroyed" them (Menander, pp. 50/51). How extensive this destruction actually was is hard to assess. Menander (pp. 162/163, 166/167, 198/199) later mentions groups of them, together with the Alans, in Caucasian Albania where they demonstrated their customary fickleness. Having succumbed and given hostages to the Byzantines, they immediately revolted and joined the Persians. The Byzantines then transferred them to the other side of the Kura river. But, in 578, there were again Sabirs in Persian service. Thereafter, their name fades from the sources. Our knowledge of Sabir internal organization is equally sparse. Prokopios notes their large numbers and many chieftains who cleverly gained subsidies from both Iran and Byzantium. They were skilled in building unique siege devices (Prokopios, Loeb ed., V, pp. 155ff.). Our sources mention only a small number of Sabir names. These are Turkic of an undetermined provenance: BaXax : Balaq < bala-q "child, young of an animal", BaX^ax/Bapfiax '• Balmaq/Barmaq < barmaq "finger", "IXryep : iliger
z shift typical of O-yuric at a later stage. The ethnonym itself he derives from the title Caesar via Middle Pers. Kesar, cf. Tibet, dru-gu Ge-sar. These Qasars, he hypothesizes, were groups that fled from or following the Arab invasion of Khazaria in 737 (Röna-Tas, "Kazär", pp. 349-380, "Materialen", pp. 42-44). It should be noted that Qasar is found as a personal name among Khazar elements as well as UyYurs (from which it probably passed to the Mongols) and in Medieval Qipcaq as the name for a kind of dog. What relationship, if any, these may have to the Caesar > Kesar > Qasar > Qazar formulation has not been established. 5) Khazars derive from a Hephthalite grouping near Xuräsän which migrated westward to the Caucasus in the late 5th — early 6th century. Here they probably joined with the Sabirs and others (Ludwig, pp. 24ff.). All of these theories are conjectural, some, obviously, more than others. The palaeoanthropological material remains largely mute. The linguistic evidence is both sparse and equally ambigious. The 10th century Arab geographer, al-Istaxri", in one part of his Kitäb al-Masälik wal-mamälik (ed. de Goeje, p. 225) writes that the "language of the Bulyars resembles the language of the Khazars." Yet, elsewhere in his work, he comments that Khazar differed from Turkic and Persian "nor does any distinct tongue

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of mankind share any of its characteristics" (ed. de Goeje, p. 222). Al-BIrünl, in his al-Ätßr al-bäqiya (pp. 41-42), says that the Bulyär and Sawär have a language that is "a mixture of Turkic and Khazar". This would seem to strengthen the case for their Oyuric linguistic affinities. The "Bulgaro-Turkic" loanwords in Hungarian if they are, in fact, in part of Khazar or Qabar origin (a still open question) would lend considerable credence to this view as well. Most of the words that have come down to us in a variety of Arabic, Persian, Hebrew, Greek, Armenian, Georgian, Slavic and Latin sources are titles or names common to the Turkic world (e.g. qayan, bag, tarxan, jabyu, qatun, il-teber, tudun, yilig (ilig), sad, bayatur etc.). These do not carry particular markers that might indicate whether they are Common Turkic or Oyuric. Only one place-name, Sarkel/Sarkil (in Byzantine sources XapxeX, in Hebrew sources ^"•mtU: Sarkil orS a rkiI, cf. the problematic readings from the Firkovic collection: "ppim S/Srql and clearly Srql), translated as "white dwelling" or "white-town", may be an indication of Oyuric speech (Golden, KhSt., I, pp. 239-243). This important fortress was located in old Bulyar territory with a mixed population. Thus, it is possible that it came into our sources in its Bulyaric garb. It does not resolve the question. Some words, not unexpectedly, show Iranian influences (e.g. Hazär Tarxan, Kundäjiq) not to mention older borrowings such as sad. There are a number of names and titles recorded in our sources that are still enigmatic (e.g. sallfän, jäwsiyr). The Khazar Empire was a polyethnic, polyglot state in which we may presume that Common and Oyuric Turkic were spoken as well as varieties of Iranian, Finnic, Ugric, Slavic and indigenous North Caucasian languages. In addition to the Türk ruling element, the Sabirs probably played an important role. The close connection of the Sabirs and Khazars is hinted at, in garbled fashion, in the 10th century historian al-Mas'udl's comment that Xazar is Persian, in Turkic it is Sabir (Kitäb at-Tanbih, ed. de Goeje, p. 83). Did the Khazars come from Central Asia before or during the early stages of Türk rule? Did they evolve from the Sabirs? These questions we cannot answer with any degree of certainty. What is certain, however, is that they first become clearly delineated in our sources in the Türk era and it is in the context of a successor state of the Türks that we must view them.

Khazar History As we noted earlier, when Western Turk power declined, the rival Bulyar and Khazar tribal unions came into conflict. Our sources are silent as to whether these clashes were surrogate struggles reflecting the larger strife between the Tu-lu and Nu-shih-pi of the On Oq or the territorial conflicts of competing tribal unions seeking the succession to the Turk power in the Western steppes. ARTAMONOV (1st. Khaz., pp. 170-171) suggested that the defeated Nu-shih-pi Qayan, I p'i she-kuei (Chavannes, Documents, pp. 4, 32, 33, 58, 59, 265, 266) fled to the Khazars, ca. 651, and hence this date marks the beginning of Khazar history as such. The evidence is highly circumstantial at best. The 10th century Hudud al-'Alam (transl. Minorsky, p. 162, ms. facs. Golden, KhSt., II, plate 23) reports that Tarxan Xaqan, ruler of the Khazars, "is one of the descendants of Ansa." MINORSKY in the 1970 ed. (p. LXIX) rejected the reading *Asena < Ansa in favor of Isa < Isad (Ibn Rusta, GardTzI), the Khazar variant of the Old Iranian and thence Turkic title sad (see Bombaci, "safi", pp. 167-193). If correct,

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this would remove any textual justification for an A-shih-na presence among the Khazars. But, if the Qa-yanal and sad/QaYan-bag lines represent two different clans, as seems likely, then Tarxan Xaqan could hardly have descended from the isads. Our problems, however, do not end here. The clan-name A-shih-na itself is troubling. BECKWITH (Tibetan Emp., pp. 206-208) has linked the Chinese form with 'Apa'Ckaq (which he reads as *ArsiIa) "the most ancient monarch of the Turks" (Menander, p. 172). He connects this with the Tocharian title Arsilanci. If this hypothesis is correct, Ansa etc. could in no way be related to A-shih-na etc. However we may resolve this question, the existence of the QaYanate among the Khazars can only be associated with the Turk royal house. There was no other source of legitimation in the steppe (Golden, "Ideology", pp. 37ff.). Khazar political development may also have been accelerated by the appearance of the Arab threat in the Caucasus. The early centers of Khazar power were the North Caucasian steppes and the cities of Balanjar and Samandar which have yet to be satisfactorily identified (see latest theories in Magometov, Obrazovanie, pp. 26-60). Balanjar was first attacked by the Arabs in 642. After a decade of desultory raiding, full-scale warfare began in 652 and continued, with periodic truces, until 737. The primary objective of the Arabs, as it had been of the Byzantines and Persians before them, albeit undertaken with considerably more vigor by the Muslims, was to secure the passes and prevent the periodically devastating raids that the Khazars unleashed on Transcaucasia. Sometimes, the raids were conducted by Khazar vassals, such as the "North Caucasian Huns" of Alp Ilut'uer (Alp *il-tewar [i.e. the Turk title il-teber]). At other times, a representative of the Qayanal house itself might assume command. Much fighting centered around control of the city of Darband (Pers. "pass"), which the Arabs called "Bab al-Abwab", the "Gate of Gates", the key to protecting their rich Transcaucasian holdings. The Khazars were also the occasionally difficult allies of Byzantium. Their encroachments on the Crimea, a substantial part of which was in their hands by the mid-7th century (Khazar tuduns, tax officials, are noted in Kherson by Theophanes, I, pp. 378, 379 in the early 8th century), were certainly not welcome. Their occasional flirtation with political exiles, such as Justinian II (685-695, 705-711) were equally disturbing. But, the presence of a common foe, the Arabs, created an enduring relationship. This point was clearly made in 732, in the midst of grueling Arabo-Khazar warfare, by the marriage of Konstantinos, son and heir of the reigning Byzantine Emperor, Leo III (717-741), to Cicak, daughter of the Khazar ruler (Theophanes, I, pp. 409-410; Moravscik, "TZITZAKION", pp. 71-76). Byzantine marital alliances with "barbarian" royal houses were a rarity. Arab-Khazar hostilities reached a culminating point in the 737 campaign of Marwan (later Umayyad Caliph) deep into Khazaria which ended in the capture and forced conversion of the Qa-yan to Islam (Ibn A'tam al-Kufi, VIII, pp. 71-74; Dunlop, pp. 81-84). This Arab victory brought the era of sustained warfare to an end. Neither side was victorious. The Arabs had secured their hold over much of Transcaucasia, but had not been able to expand caliphal hegemony to Khazaria. Islam, at least as the official religion of the Khazar ruling elite was short-lived. Bab al-Abwab became the dividing line between the Dar al-Islam and Khazaria. There were still occasional Khazar raids, the last substantial one coming in 799 (Tabarl, II, pp. 647ff.). Some of these raids may have been coordinated with Byzantium. A number of them, however, appear

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to have been responses to breakdowns in Arab-Khazar diplomacy over local issues (e.g. the suspicious death of a Khazar princess married to the Arab governor of "Armlniyya", in the early 760's, see al-Ya'qflbT, Ta'rix, II, p. 466; Lewond, p. 132/Arzoumanian trans, pp. 125-126). As relations with the Muslims took on a more pacific quality, areas of conflict with Constantinople came to the fore. The Byzantines are probably to be implicated in the unsuccessful anti-Khazar revolt of John of Gothia, in the 780's, in the Crimea. This region, long their outpost on the steppe, was vital to their security. In 786, the Khazars, perhaps in response to events in the Crimea, assisted Leon, a local Georgian dynast (and grandson of the Khazar ruler) to break free of Byzantine domination in Western Georgia (K'art'lis C'xovreba, I, p. 251). Despite these rifts, the relationship founded on strategic considerations, especially from the Byzantine point of view, remained intact until the 10th century. Thus, in 838, the Byzantines aided in the construction of the fortress Sarkel (see above) on the left bank of the Don, aimed at controlling the movements of the Hungarians (who were usually Khazar allies) and the Pecenegs.

The Khazar Empire: Society and Organization The picture of 9th century Khazaria preserved in the Islamic geographical and historical sources of the 10th century, is that of a powerful and well-ordered state. From the capital city (or cities) on the lower Volga, the Qa>an's authority extended westward to the Pontic Bufyars, Kiev and elements of the Eastern Slavs, to Volga Bulgaria and the surrounding Finno-Ugric peoples in the north, to the Khwarazmian steppes and elements of the Trans-Volgan As and Oyuz in the east and the Alano-As and various indigenous peoples of the North Caucasus in the south. Ibn Fadlan (ed. Kovalevskij, p. 313, ed. Togan, p. 44) remarks that hostages were sent to the Khazar capital from 25 subject peoples. Presiding over this was an elaborate dual qaYanate. The senior qaYan was a sacral king, a symbol of the qut ("heavenly good fortune") of the dynasty, who played no active role in the administration of the state. In the event of misfortune, he could be killed in an effort to regain heavenly favor (al-Mas'udl, Muruj, I, pp. 214-215). The "real king", called qayan-bag, sad or yilig was in charge of the daily functions of government. Beneath him, according to Ibn Fadlan (preserved in Yaqut, Mu'jam, II, p. 438) were the k.nd.r (perhaps kiindii, cf. Hung, kende) and Jawsiyr (cavusll). The investiture of the QaYan, replete with shamanic ceremonies and ritual strangulation of the Qa>an (al-Istaxri, p. 224) exactly mirrored that of the A-shih-na-ruled Turks (Liu, I, P- 8). The ruler had at his disposal a salaried comitatus, the Ors ( < Aors, al-urusiya in the Muslim sources, see, Lewicki, "Un peuple", pp. 31-33), a Muslim Iranian grouping from Khwarazmian territory. In the 10th century, the chief minister of the QaYan was from this ethnic group (although by that time all Muslims in Khazaria were apparently known by this name). The royal comitatus also had within its ranks recruits from the sons of the wealthy (perhaps clan chiefs, bags). Troops were also raised based on taxes assessed from the wealthy (probably Muslim merchants, Ibn Rusta, pp. 139-140). Subject peoples were similarly expected to provide troops.

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We are not well informed regarding the daily workings of Khazar government. Clearly, this was a government with a state apparatus, considerably in advance of the loosely held tribal confederations typical of the Eurasian nomads. The government collected taxes in the form of custom duties on the lucrative international trade that crossed its borders linking Northern Europe with the Islamic world (usually from Khazaria to Khwarazm) and Central Europe with the East. Regular assessments were also taken from the population on food, drink etc. A judiciary system, based on religious affiliation, existed consisting of seven judges, two for the Muslims, two for the Jewish Khazars, two for the Christians and one for the pagans (al-IstaxrT, p. 221; al-Mas'udT, Muruj, I, p. 214). Christianity had been present in Khazar-controlled territories (e.g. the Crimea) for some time. We may presume that it was of the Byzantine Orthodox type, although Eurasian nomadic states were often convenient refuges for heterodoxies of the Mediterranean world. Islam was largely associated with the mercantile, urban population and probably emanated from Khwarazm. The source of Khazar Judaism, which appears to have been of the Rabbinical rather than Qaraite type (Ankori, Karaites, pp. 64-79), is still much debated as is the date of their conversion. Al-Mas'udT (Muruj, I, p. 212) says that the "king of the Khazars converted to Judaism during the caliphate of Harun ar-Rasid" (786-809). This probably marked the culminating phase of a process that had begun after 737. Faced by two great, rival sedentary empires, each defining itself by religion, the defeat of that year and the forced acceptance of Islam by the Qayan had brought the religious question to the fore. The motives for the choice of Judaism have also been the subject of some scholarly polemics. Politically, Judaism left them subject neither to the Caliph nor Emperor and this may well have been a factor. But, the personal preferences of the qayans and the impact on them of local Jewish personalities should also not be excluded. Byzantine sources completely ignore Judaism in Khazaria. The Muslim sources state that Judaism was limited to the Khazar ruling elite or to the actual Khazars as such, while the Muslims constituted the largest single grouping in Khazar society. Once again, other evidence is lacking (for an overview of these questions, see Golden, "Khazaria", pp. 127ff.). We have evidence that, in addition to variants of the Turk runic script, the Khazars wrote in Hebrew (cf. the letter of king Joseph and the Kievan letter etc.). Undoubtedly, there were other aspects of Khazar cultural life on which Judaism had some impact. The question of the Khazar capital is equally complex. A number of names of cities appear in our sources: Atil/itil, Qazar/Xazaran, XamlTx, Qutluy, *Han baliy, Sariysin. These may be the names of different capitals, ordus of the Qayans, of different parts of the same capital (as seems to be the case in some instances), different names of the same capital or some combination of the above. The same sources report that only the ruling house had dwellings of stone or brick. All others lived in tents. The majority of the urban, mercantile population, largely Iranian and Muslim, resided in the western half, while the Qayans and the "pure-bred" Khazars (al-xazar al-xullas, which may be a garbling of Xwalis, a term associated with Khwarazm, and perhaps refering to the Ors comitatus, see discussion in Dunlop, pp. 91-93, n. 94) resided in the eastern half. Other sources (e.g. al-Mas'udT) report a threefold division of the city. Khazaria's ethnic complexity was to some extent reflected in the economy as well. The Khazars and kindred tribes were nomads or semi-nomads. The Hudud (p. 161) notes "cows, sheep and innumerable slaves" as its basic exports, all "products"

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associated with the nomadic economy. Some elements were sedentarizing and taking up agriculture, viniculture or other pursuits, the not uncommon fate of poorer nomads in an imperial society. The presence of a class of native "wealthy", from whom special military assessments were taken (see above), indicates advancing social differentiation, perhaps a manifestation of which may be seen in the semi-sedentarization of the elite. Khazar involvement in other areas of production is unclear. They seem to have produced isinglass, a product not incompatible with a sedentarizing population along the Volga. Most other goods came to Khazaria as tribute from subject peoples or as transit goods. From the latter the Khazars took a tithe. The Hudud (p. 162) reports that "the well-being and wealth of the king of the Khazars are mostly from the maritime customs." Khazar power, to some extent, had become dependent on this. When revenue slackened off, Khazaria, subject to the numerous stresses of any polyethnic empire and facing new internal and external challenges, began to weaken. Thus, the vassal Bu^ars were not only economic competitors but by adopting Islam in the early 10th century were clearly signalling a bid for independence. The wars with the Pecenegs were a steady drain and the Rus' posed a new threat.

The Fall of Khazaria The Qabar revolt (probably in the latter half of the 9th century) was the first clear sign of a diminution of their power. The expulsion, in the late 9th century, of their allies, the Hungarians (to whom the Qabars had fled) by the Pecenegs was yet another indication that Khazaria was increasingly unable to control the steppes. This change was not lost on Byzantium which reorientated its policies accordingly. The new outlook is reflected in the De Administrando Imperio of the Emperor Konstantinos Porphyrogennetos (writing in 952) which suggests which forces (e.g. the Alans) are to be employed against the Khazars and focuses much of its attention on the Pecenegs, the new steppe power to be courted. The mortal blow, however, came from the Rus'. The latter had been staging a series of raids from the Volga into the Caspian Islamic lands beginning in the early 10th century. The rulers of itil appear to have acquiesced initially in these raids even though they angered their Muslim subjects. Ca. 960 this attitude changed. The Khazar ruler, Joseph, wrote to Hasdai b. Saprut, a Jewish courtier of the Spanish Umayyads, that he warred with the Rus' for "If I left them in peace they would destroy the whole world of the Ishmaelite land up to Ba-ydad" (Kokovcov, pp. 24, 32, 83-84). In all likelihood, then, the one campaign reported by the Rus' sources (PSRL, I, p. 65) s.a. 965, was part of a longer period of hostilities. The ruler of Kiev, Svjatoslav, allied with elements of the Oyuz (Ibn Miskawaih, II, p. 209), sacked itil and perhaps Sarkel (Golden, "Oguz", pp. 77-80). Thereafter, there are scattered references to Khazar groupings in the Crimea, Rus' and elsewhere. But, these were only fragments. Typical of nomadic formations, they were subsumed by other nomadic groups and their name "disappears" as a politically important ethnonym. Many "Khazars", of course, were not Khazars but members of other groups under Khazar domination. They could now resurface under their own names or those of the new ruling tribes. The sedentary population, largely non-Khazar in any event, remained. The Jewish community of Kiev that appears in a few notices in the Rus' chronicles was undoubtedly of Khazar origin (see Golb, Pritsak, Khazarian

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Hebrew Docs.). The fate of the Qayans of itil, who according to Ibn al-Atlr (Beirut, ed., VIII, p. 565) converted to Islam under Khwarazmian tutelage, is unknown. The fall of the Khazar Empire marked the end of statehood, and the Turk traditions associated with it, for the nomads of Western Eurasia until the coming of the Cingizids. The Hungarians, who maintained some of these traditions, were soon drawn into the orbit of the res publica Christiana and "pagan" institutions, such as the dual kingship (gyula-kende relationship) were replaced by a Christian monarchy. The Pecenegs and Cumans never developed a political organization beyond the level of a tribal confederation. Those Oyuz who remained in the steppe (i.e. exclusive of the Seljiiks) were similarly lacking in political development. Thus, it is with Khazaria, that the Turk legacy in the Western steppes came to an end.

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grande partie du peuple se réfugia auprès de ceux qu'Attaliate appelle dans une terminologie classicisante les «Myrmidons». Les Myrmidons sont cette fois-ci les Russes. Sur leur retour des Balkans les Ouz firent irruption en Hongrie et subirent à Kerlés, en 1068, une sanglante défaite. Ils sont encore mentionnés en 1080 à la frontière sud des principautés russes, dans la région de Torcesk et Pereyaslavl', mais à cette époque ils remplissent déjà le rôle de défenseurs des frontières des principautés de Kiev et de Pereyaslavl'. Entre 1095 et 1105 les chroniques signalent à plusieurs reprises qu'ils constituent les troupes auxiliaires des Russes aux prises avec les Comans. Le conglomérat de peuples que nous appelons coman apparaît selon les époques et les sources sous des noms différents. Dans l'étude de l'histoire des peuples turcs formant des confédérations tribales ou empires nomades se dissolvant et se réorganisant sans cesse sur la steppe du nord d'Eurasie, la connaissance des noms des peuples nous apporte une aide précieuse. Depuis que, grâce à NÉMETH, on sait que le nom quman dérive de qû «falb, gelblich, bleich», «pâle», il est parfaitement évident que le russe polovets, l'allemand Falben et l'arménien \artes sont équivalents au nom quman (48: 99, 108). Il s'ensuit que la seule explication valable de l'origine des quman sera celle qui tient compte de ce que au moins une partie de ce conglomérat de peuple avait été jadis «gelblich, falb», autrement dit «blond». Il convient cependant de signaler également l'idée de PRITSAK selon qui la signification du nom quman serait à la riguer «Volk mit bleichen Pferden» (57: 120). Chez les auteurs byzantins ils s'appellent KèfxavoL et Kov/xavoi, en latin Cumani et Comani, en hongrois Kun. C'est à eux que s'appliquait également le nom qïpcaq devenu général par la suite. Le premier qui aborda le problème de l'origine des Comans avec les méthodes de la philologie moderne fut MARQUART. Ses recherches visaient à mettre au jour les circonstances de la formation de cette confédération tribale si complexe, à déterminer ses composantes originelles et ultérieures, ainsi que les variations de sa composition. En se basant en particulier sur les rapports succincts d'al-Bïrûnl, de Muhammad-i 'Aufï et de Matthieu d'Edesse il estimait que le noyau de la confédération, le peuple qun, s'était détaché du peuple murqa, peuple de caractère mongol nomadisant aux V e -VII e siècles sur les rives du fleuve Amur et qu'il avait également fait partie du premier empire ouigour. Devenu par la suite un peuple indépendant il fut refoulé par les Qitay vers l'Ouest. Tout peuple nomade équestre chassé de ses campements par un autre pouvait choisir entre deux solutions: il pouvait s'intégrer à la confédération tribale qui l'avait vaincu, sinon il pouvait chercher une nouvelle patrie. En ce cas il devait se frayer un passage au milieu de peuples qui se défendaient, et avancer jusqu'à ce qu'il trouve un peuple qu'il réussît à son tour à chasser de ses campements ou à intégrer aux cadres de sa propre tribu et fonder ainsi un nouvel empire. C'est ce que fit aussi le peuple qun-coman. Ils avaient probablement entraîné d'autres peuples. MARQUART prenant le mot sârï du texte de Muhammad-i 'Aufï pour le nom d'un pays se lança dans des hypothèses compliquées à propos desquelles il exprima d'ailleurs au moment de la mise au point de l'index de son livre (16) des doutes sérieux. «Ich kenne indessen ... das Land der Sary-Uigur» (16: 202). Le second élément de la confédération comane serait selon MARQUART le peuple hi refoulé vers l'ouest par la nouvelle vague de migration née autour de 1115 à la frontière septentrionale de la Chine, au moment de la fondation de l'empire Djurchet. Les Hi auraient entraîné avec eux de la Sibérie méridionale, aujourd'hui le Kazakhistan du Nord, les Qïpcaq, appartenant originellement à la

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confédération kimàk. C'est ce qui expliquerait la renaissance de l'élan combatif des Comans que les guerres contre les principautés russes avaient passablement affaiblis. MARQUART avait réuni une vaste matière. Ses erreurs dans le domaine de la sinologie ont été relevées par PELLIOT (18), tandis que BARTHOLD apportait un certain nombre de corrections et de compléments à faire à l'utilisation des sources musulmanes (17). Ainsi le peuple murqa n'avait jamais existé. Murqa est une leçon erronée du mot arabe firqa «division». - Le peuple hi selon la leçon d'EBERHARD est hsi, identique au peuple qây (Das Toba-Reich Nordchinas 390), qu'il faut distinguer de la tribu qayïy, qayï des Oghouz (KÔPRULU: Belleten VII. 2 1 9 - 3 1 5 , VIII. 4 2 1 - 5 3 . Z.V. TOGAN considère les deux comme identiques. Die Vorfahren der Osmanen in Mittelasien, ZDMG, 9 5 : 3 6 7 - 7 3 ) . - Malgré ses nombreuses hypothèses le livre de MARQUART fournit une base solide aux recherches ultérieures. Selon BARTHOLD le nom de peuple (sârf) sari correspond au nom commun turc sari «jaune» et se rapporte aux Qiptchaq, puisque selon les sources occidentales les Ouz et les Pétchénègues étaient poursuivis par les Qiptchaq, tandis que Matthieu d'Edesse nous dit qu'ils furent chassés par les «jaunes» vers l'ouest (17). En 1942 on publia enfin la source à laquelle 'Aufî avait puisé ses renseignements, les Tabâ'i' al-hayawân de Marvazî (49). Dans chap. IX (point 3) on lit ceci (traduction de MINORSKY): «To them (to the Turks) belong the Qûn (arab.: qun); these come from the land of Qitày, fearing the Qità-khan. They (were) Nestorian Christians, and had migrated from their habitat, being pressed for pastures. Of their numbers (is? or was) *Àkinji b. Qochqar (?) the Khwârazmshàh. The Qun were followed (or pursued) by a people called the Qây, who being numerous and stronger than they were drove them out of these (new) pasture-lands. They then moved on to the territory of the Shâri (arab.: al-sariye), and the Shâri migrated to the land of the Turkmans (arab.: al-trkmaniye) who in their turn shifted to the eastern parts of the Ghuzz (arab.: al-gziye) territory. The Ghuzz Turks then moved to the territory of the Bajânak (arab.: al-bcnakiye) near the shores of the Armenian (?) sea» (49: 29-30). - Sur la base de ce récit CZEGLÉDY, combinant l'analyse serrée des sources et la considération des données de la géographie historique, construit le tableau ethnographique suivant de l'Asie Centrale d'avant la migration des Comans: sur le territoire qui s'étend entre l'Oural, l'Altaï et l'Iran il existait outre la confédération tribale oghouz encore les confédérations kimàk et qiptchaq. En ce qui concerne les Oghouz, ils étaient dispersés à l'est des Pétchénègues, de la région de la Volga et des monts Oural du sud jusqu'au cours moyen du Syr-Daria et de là jusqu'au cours moyen de l'Irtych. Au nord des Oghouz, dans la région du Tobol et de l'Ichim se trouvaient les Qiptchaq, au nord-est, jusqu'aux monts Altaï les Kimàk. Les frontières de ces empires nomades se rencontraient à peu près sur le cours moyen du Syr-Daria. A l'ouest et au nord-ouest de là s'étendait le territoire des Oghouz, au nord celui des Qiptchaq, au nord-est celui des tribus kimàk. A l'est, dans la direction du Ïsïg-kôl nomadisaient les tribus turkmènes, c'est-à-dire les Oghouz et Qarlouq musulmans. Entre la confédération tribale des Turkmènes et la région de Kachgar se situait l'empire qarakhanide, plus à l'est, dans la région du Nan-Shan on trouve les Sari-Ouigours et enfin à l'est de la grande courbe du Hoangho des peuples nestoriens, par ex. les Ôngiit. C'est ici qu'il faut également chercher le peuple qûn. Le territoire des Sâri (: sari) tel qu'il est déterminé par Marvazî correspond à peu près au pays des Sarï-Ouigours. Dès 744 les Basmïl appartiennent aussi à la confédération ouigoure et vers 850 ils émigrent avec les Sarï-Ouigours vers la région du Nan-shan. L'épithète «jaune» des Ouigours jaunes -

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selon les sources chinoises «Ouigours blonds» - s'explique probablement par le sang indoeuropéen, tokhar, qui coulait dans leurs veines après leur séjour dans le bassin du Tarim, à l'est du Tien-Shan. En effet ce n'est qu'à partir de cette époque qu'on nommait Ouigours «jaunes» autrement dit «blonds». Lorsqu'à la fin du X e siècle, les Khitay fondent leur empire au nord-ouest de Pékin, les Qûn, menacés par leur expansion - éventuellement sous la pression des Qây voisins - se mettent en marche vers l'occident. Ils entraînent une grande partie des Sarï-Ouigours (55: 43-47). Une moindre partie de ce peuple reste sur place, ce sont les Èarôyôgur d'aujourd'hui. Le peuple qûn-sari-sari prit le chemin habituel des migrations, en franchissant la porte de Dzungarie au pied nord du Tien-shan, il envahit le territoire turkmène. A cette époque (1013-14) Ibn al-Atlr signale également «l'exode des Turcs de Cin» (16: 47). Ils continuent à chasser une partie des Oghouz (les Ouz), et à l'est du Syr-Daria ils entrent en rapport avec les Qiptchaq - rencontre sur les circonstances de laquelle les sources ne nous fournissent aucun renseignement. Peu après on voit surgir le nom quman, nom commun d'un conglomérat de trois éléments (qûn + sari + qïpcaq), et dont la signification correspond à sari (55: 48-50). En conséquence des immigrations le nom qûn s'est conservé en Hongrie, cependant que leur religion nestorienne n'a pas tardé à disparaître, à moins qu'il ne soit resté des éléments qûn dans la région de Dzeti-su (Sept Fleuves) où on a retrouvé de nombreuses inscriptions sépulcrales nestoriennes datant du XII-XIV e siècle. Une partie des noms de personnes des nestoriens défunts a beaucoup d'analogies avec les noms ouigours. L'ethnie comane constituée de trois éléments a assimilé des éléments oghouz, peut-être pétchénègues, sans doute déjà à l'est de la Volga, davantage encore dans la région du Pont; ils surgissent au milieu du XI e siècle, aux frontières des principautés russes. La période des luttes ne commença qu'en 1061 (4: 115). En 1068 ils remportent la victoire sur trois princes russes. On les retrouve dans les environs de Cernigov (4: 118), ensuite, malgré la défaite qu'ils subissent près de Snovesk, leurs razzias les entraînent de plus en plus vers le nord. En 1071 ils se trouvent à la frontière de Kiev. C'est à cette époque qu'ils envahissent les campements des Ouz dans la plaine de la Moldavie, en conséquence de quoi leur route est plus libre vers les Carpathes et les Balkans. Alliés aux Pétchénègues habitant le long de la frontière septentrionale de l'empire de Byzance, ils participent au siège d'Adrianople en 1078. En 1087 ils attaquent la Thrace, cependant en 1091 c'est à l'aide de Comans que l'empereur Alexis Comnène réussit à parer au danger pétchénègue en les écrasant à Levounion. Les Comans eux-mêmes sont stupéfaits de la grandeur de cette victoire qu'ils ont remportée pour des intérêts étrangers. Ils reviennent des Balkans et font irruption en Hongrie à travers les défilés de la Transylvanie. L'armée comane envahissant le pays réussit à faire un riche butin, mais finit par être anéantie par le roi Saint Ladislas qui complète cette victoire en écrasant bientôt après l'autre armée comane cantonnée sur le bas Danube sous la conduite d'Aqus (11b: I, 205-207). - La défaite fut loin de briser leur force. En 1096, et en 1109 jusqu'en 1114 - lisons-nous dans l'Alexiade d'Anne Comnène - ils poursuivent la lutte contre les Byzantins. De même n'ont-ils pas cessé de guerroyer avec les princes russes dont ils traversent le territoire pour faire irruption en Pologne. Afin de se concilier la bienveillance de leurs khans, les princes russes prennent le parti de demander en mariage des princesses comanes. - En 1093 par exemple, après la défaite de Selan, ou

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en 1107, lorsque Vladimir Monomaque et Oleg marièrent leurs fils aux filles des princes comans. En 1099, Coloman, roi de Hongrie, étant en guerre avec le prince russe David, ce dernier reçut du renfort de Bônek, chef coman qui avait joué un rôle important dans la bataille de Levounion. La petite troupe comane ayant réussi à attirer l'importante armée hongroise dans une embuscade remporta une grande victoire sur les Hongrois déroutés (Przemysl, 1098). La nuit avant la bataille Bônek sortit du camp afin «d'interroger le sort. Il hurla à la façon des loups, et un loup lui répondit. Ensuite d'autres loups se mirent à hurler. Et de cette magie Bônek comprit qu'il allait vaincre» - c'est ainsi que l'archéchronique russe raconte l'épisode qui traduit clairement des conceptions totémiques ancestrales. Z.V. TOGAN rappelle que chez les Tatars de Kazan le hurlement des loups passait jusqu'à ces derniers temps pour un bon présage. Il en devait être de même pour les Bulgares de la Volga au X e siècle (47: 56-57). Au début du XII e siècle les Russes passent à l'offensive. En 1103 les armées réunies des princes infligent une grave défaite aux Comans dont plusieurs chefs, entre autre Arslan-apa, Quman, Càngàr-apa, Altunaba etc. restent sur le champ de bataille. L'ardeur des Comans s'en ressent, du moins provisoirement. Par ses campagnes de 1116, 1120 puis 1140, Yaropolk réussit à les refouler à l'est jusqu'aux campements situés dans la région du Donets et du Don, au sud sur la plaine du Danube. Aussi les rapports entre les deux groupes vont-ils complètement cesser pendant un certain temps (20: 527). Ces événements ainsi que le fait que sur la plaine bas-danubienne la force des Comans est entièrement réservée aux Bulgares et aux résidus pétchénègues qu'ils ne cessent d'aider contre Byzance expliquent que pendant de longues années ils n'entreprennent aucun raid contre la Hongrie. Il n'en était pas de même pour la Russie dont ils continuèrent à inquiéter les frontières de Severyane. Lorsque les luttes pour le trône semblent immobiliser les forces des princes russes, les Comans recommencent à gagner du terrain au point qu'en 1152 ils atteignent une fois de plus le Dnyeper. Bientôt (1178, 1190, 1192) ils rétablissent les relations avec leurs frères du Bas-Danube. Ce qui favorise leur situation c'est que les princes russes s'affrontant dans des guerres civiles recourent de plus en plus souvent à la force armée des Comans. Au cours de leurs razzias dans les principautés de Kiev et de Pereyaslavl', les Comans se heurtent aux Tork qui après leurs défaites sur les Balkans s'étaient retirés sur les frontières sud de ces principautés, en partie précisément à cause de l'expansion comane. Il s'y trouve aussi des résidus pétchénègues. Dès 1097 surgissent dans cette région des Berendi (Berendëi, Berendicï) qui tout comme les Tork n'étaient pas sans jouer un rôle important dans les guerres russes (20: 527-29). On n'est pas à même de déterminer avec exactitude leur caractère ethnique à l'intérieur du groupe turc, les sources n'offrant aucune espèce de renseignements concernant leur histoire antérieure, cependant que leurs noms (Berendi, Bastí, Satmaz, Qarakôz, Mijüz, Qaras, Kôk) ne présentent pas suffisamment de critères phonétiques. Ce ne sont ni des Pétchénègues, ni des Tork dont les annales russes ont soin de les distinguer. L'établissement d'un grand nombre de résidus berendi en Hongrie à une époque précoce permet de conclure qu'il s'agit peut-être de Hongrois, mais que plus tard ils furent entraînés par les Pétchénègues (31, 32). Il faudrait également élucider la question de l'appartenance de ces petits peuples turcs qui sont mentionnés au milieu du XII e siècle par les annales russes, comme les Qovui de caractère peut-être pétchénègue ( < qobuy) (1151-1184; 4: 431), les Turpëi (1150; 4. 277) et les Kayepici (1160; 4: 348). Ces derniers sont mentionnés ensemble avec les

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Berendi. Il est encore à noter que le chef coman dont la fille était devenue en 1107 la femme de Yurgi, fils de Vladimir, portait, selon certaine sources (2: VII. 21), le nom de Qay-apa ( > Kaepa ou Ay-apa ?) et qu'en Bessarabie on a enregistré un nom de lieu Caiapea. Al-Idrïsï connaît à côté de la Comanie proprement dite (ard al-Qumdnîya) une Comanie Intérieure près de Cernigov (Tchernigov) et Pereyaslavl', territoire habité par les petits peuples en question, ainsi que là même une ville nommée Qay qui, selon LEWICKI, est identique à Tchernigov, tout comme Kiev aussi avait un nom turc, Mankermàn (sur la ville comane de Qây: Vznik a Pocâtky Slovanû II. 1958, 13-17). Dans les annales russes du milieu du XIIe siècle on relève encore un nom nouveau, celui des Cernii klobuky («bonnets noirs»). Il s'appliquait surtout aux Torq, mais par la suite on l'employa également pour désigner d'autres peuples (Tcherkess, Qaraqalpaq) (20.530; 24). Pour comprendre le nouvel essor de l'ethnie polovets (comane) dans la seconde moitié du XII e siècle, on doit se reporter aux conditions intérieures des principautés russes. MARQUART et RASOVSKIY (37) en guise d'explication invoquent l'organisation de l'empire Khitaï qui a fait naître un mouvement migratoire se dirigeant vers l'ouest et engendrant une forte poussée des Qiptchaq sur un large front. II est effectivement tout à fait possible que les Comans dont une composante avait été, selon CZEGLÉDY, dès l'origine, qiptchaq, aient reçu un grand nombre de nouveaux éléments qiptchaq, d'autant plus que ce n'est qu'après cette époque que le nom devient général. Le nom qïpcaq qui à l'origine ne s'appliquait qu'à une des tribus de la confédération kimâk est adopté pour l'ensemble de la confédération. Voici comment se présentent, selon RASOVSKIY, à la fin du XII e siècle les frontières de l'empire coman-qiptchaq, d'une structure assez lâche: à l'est sa puissance s'étendait jusqu'à l'Irtych et au lac Balkhash, au nord jusqu'aux parallèles 56-57, c'est-à-dire jusqu'à la zone forestière qui ne pouvait pas leur servir d'espace vital. En Europe la frontière de l'empire était constituée par le Bas-Kama, l'empire bulgare, les régions forestières des fleuves Khoper, Vorona, Tsna et Mokcha, autrement dit la terre burtas, ainsi que les principautés russes de Ryazan, Novgorod-Syeversk et Pereyaslavl'. De l'embouchure de la rivière Sula la frontière s'allongeait jusqu'aux Carpathes dont elle suivait la crête jusqu'aux Portes de Fer. Plus loin l'empire coman confinait à l'empire byzantin et à la Bulgarie jusqu'à la Mer Noire. La Crimée relevait également de la sphère des Comans qui peuplaient les steppes du nord de la péninsule. Les ports de Sudaq, Yalta etc. (emporiums commerciaux) leur étaient tributaires. A l'est la frontière allait de l'embouchure du Don jusqu'à l'embouchure de la Volga, longeait la Mer Caspienne et le lac d'Aral au nord, dans la région de Talas et de Cu, au voisinage du Khwârizm. Sur cet immense territoire les tribus nomadisaient généralement dans le sud, surtout pendant les mois d'hiver, pour remonter ensuite par temps chauds jusqu'à la lisière des forêts, sur les versants des Carpathes et de l'Oural, ainsi que sur le plateau de la rive occidentale de la Volga et de l'Ùstyurt. - Ils ne formaient pas d'unité politique, leurs groupes épars ne s'alliaient qu'au moment d'un danger extérieur. Selon RASOVSKIY ils étaient divisés en cinq groupes, notamment 1. le groupe d'Asie Centrale, 2. le groupe de la Volga-Yayïq, 3. le groupe du Donets-Don (entre le Dnyeper et le Don), 4. le groupe du Bas-Dnyeper (groupe dit de Lukomorsk), 5. le groupe du Danube. - Les territoires des groupes occidentaux étaient également habités par d'autres tribus nomades, les résidus des Torq et Pétchénègues, des Alains (Yazigues) et des Brodnik. Les Qiptchaq à l'est de la Volga furent soumis au début du XII e siècle par quelques

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tribus d'Asie Orientale chassées vers l'ouest du fait de la migration des Qara-Khitaï, mais ces tribus ne tardèrent pas à s'assimiler à eux de sorte que jusqu'à l'avènement de Cingiskhan, très exactement jusqu'à 1222, les Qiptchaq restèrent maîtres du territoire. Revenons à l'hypothèse qui veut que dans la seconde moitié du XII e siècle les Comans occidentaux aient accueilli un nouvel élément ethnique. Quoi qu'il en soit nous voyons leur expansion augmenter, en même temps qu'on assiste à une intensification des rapports entre Polovtses et Russes. C'est l'époque qui a probablement vu naître le «Chant d'Igor» (Slovo o polku Igorevë) bien que d'aucuns l'estiment plus jeune (par ex. A. MAZON: The Slavonic Review, 1949). Les éléments turcs qu'il comprend semblent être médiévaux, c'est-à-dire des temps d'avant les Mongols. Tels sont en premier lieu les noms de peuples turcs, par ex. Tatrany, Moguty, - Ôlberi (?) etc. (38, 57, 59). La série des campagnes victorieuses des Polovtses continua tant sur les Balkans qu'en Russie. Sur les Balkans ils jouèrent un rôle particulièrement important entre 1185 et 1237, au moment de la réorganisation du II e empire bulgare et dans ses luttes contre l'empire latin de Constantinople. La base de la défense militaire de Byzance était, dès l'époque d'Alexis I e r Comnène (1081-1118), la pronoia, la grande propriété tenue à lever des fantassins pesamment armés. Un siècle plus tard, dans la région de Moglena, on trouve parmi les pronoiaires un grand nombre de Comans, propriétaires d'immenses troupeaux. Ce furent encore des Comans qui pendant le règne d'Andronic Comnène (1183-1185), incitèrent les bergers vlach de Moglena à refuser de payer l'impôt à l'Eglise. Il semble probable qu'il s'agit de Comans dans le cas des frères Asen et Peter (Pierre) qui après avoir sollicité en vain une pronoia de l'empereur (Isaac II. Ange 1185-1195, 1203-1204) fomentent une révolte et, lorsqu'elle échoue, s'enfuient chez leurs parents comans établis au nord du Danube, à l'aide desquels ils conquièrent l'indépendance de la Bulgarie, le II e empire bulgare. Cet empire s'appuyait au début sur des éléments tout à fait hétérogènes, des Bulgares devenus depuis longtemps des Slaves, les Vlaches fortement pénétrés d'éléments linguistiques et ethniques slaves qui eux-mêmes furent en partie les serfs des Comans. Dans les luttes contre Byzance les Comans jouèrent un rôle prépondérant. Ils recoururent souvent à la tactique ancestrale qui consistait en une feinte retraite leur permettant d'attirer l'ennemi dans une embuscade (par exemple en 1187, 1190, 1195). En 1195 ils firent prisonnier le gendre même de l'empereur. On a beaucoup écrit sur l'origine d'Asén qui en 1187 devint tzar de Bulgarie (A. OSTROGORSKY, Gesch. d. byz. Staates 287). Son nom figure en 1082 et en 1107 dans les annales russes comme nom des Polovtses ( < àsàn ?). Après la formation de l'empire latin de Constantinople (1204-1261) les Comans apparaissent de nouveau plus fréquemment sur la scène de l'histoire. Participant aux côtés du tzar bulgare Kaloyan à la lutte d'Adrianople en 1205, les guerriers du chef coman K o r f à ç (qodja) réussissent à faire prisonnier Baudouin I e r , le premier empereur latin. L'empire latin s'en trouva immédiatement ébranlé et dut renoncer à l'expansion en Asie Mineure, ce qui permit à l'empire de Nicée de s'y établir et de perpétuer les traditions byzantines. - Lorsque Jean Vatatzes (1222-1254), le plus brillant prince de l'empire de Nicée, eut solidement implanté son règne sur les Balkans, il établit après 1237 un grand nombre de Comans fuyant devant les Mongols en tant que stratiotes (soldats fieffés) en Thrace, Macédoine, ainsi qu'en Asie Mineure dans la vallée du Méandre (aujourd'hui Mendéres) et en Phrygie (OSTROGORSKY, op. cit. 306). Les chroniqueurs français des croisés traversant les Balkans (en premier lieu Villehardouin) mentionnent souvent «li Blaci et li Commains», et toujours ensemble. Asën y figure

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comme «roi de Blaquie». La notion de blaci et les rapports des deux peuples sont étudié par plusieurs historiens (p.e. JORGA, BÂNESCU, MATAFCIEV), mais ils mériteraient d'être enfin éclaircis avec précision, notamment par un spécialiste possédant d'amples connaissances en matière de turcologie et sur les nomades équestres. Dans sa publication ultérieure, RÂSONYI est arrivé à la conclusion que les blaci étaient un peuple turc, blac < bulaq (cf. la tribu Qarluq bulaq, les àlkà bulaq mentionnés par Kàifyarî). Ils ont rejoint, selon RÂSONYI, les OnoYur-Bulyars, et ont fait partie de la horde d'Asparux, devenant gardiens de la zone frontière entre l'Erdély (Transylvania) et la Bulgarie du Nord. Plus tard, ils se sont joints volontairement aux Hongrois. Voir son Hidak a Dunân (Budapest, 1981), pp. 48-80 / Trad. turque Tuna kôpruleri (Ankara, 1984), pp. 28-58. Joinville, historien de Louis IX (Saint Louis), participant à la septième croisade, rapporte le récit de Philippe de Toucy qui avait été présent à la conclusion de l'alliance conclue en 1251-52 par Baudouin II, le dernier empereur latin, et les Comans contre l'empire de Nicée: «Ils (les Comans) mêlèrent leur sang avec le sang de nos gens et le mirent dans du vin et de l'eau, et en burent, et nos gens aussi; et alors ils dirent qu'ils étaient frères de sang. En outre ils firent passer un chien entre nos gens et leurs, et découpèrent le chien avec leurs épées et nos gens aussi; et ils dirent qu'ainsi fussent-ils découpés s'ils fallaient d'un à l'autre.» En dehors de la description de l'alliance scellée par le sang Joinville relate encore, en se réclamant de Philippe de Toucy, celle d'un enterrement de qurgan. Un Coman noble est mort. On a creusé une fosse. «Et on l'avait assis et paré très noblement sur une chaise et lui mit avec lui le meilleur cheval qu'il eût et le meilleur sergent tout vivants. Le sergent avant qu'il fut mis dans la fosse avec son seigneur, prit congé du roi des Commains et des autres riches seigneurs et pendant qu'il prenait congé d'eux, ils lui mettaient dans son écharpe une grande toison d'or et d'argent et lui disaient: «Quand je viendrai dans l'autre siecle alors tu me rendras ce que je te baille.» Et il disait: «Ainsi ferai-je bien volontiers.» Le grand roi des Commains lui bailla une lettre qui s'adressait à leur premier roi, ou il lui mandait que ce prud'homme avait très bien vécu et qu'il avait très bien servi, et le priait qu'il le récompensât de ses services. Quand ce fut fait ils le mirent dans la fosse avec son seigneur et avec le cheval tout vivant et puis lancèrent sur la fosse des planches bien chevillées et toute l'armée courut prendre des pierres et de la terre, et avant que de dormir, ils eurent en remembrance de ceux qu'ils avaient enterrés une grand montagne au-dessus d'eux» (65). Au cours des guerres contre les Russes au début du XIIIe siècle, les Comans s'emparèrent en 1203 même de Kiev qu'ils durent d'ailleurs bientôt abandonner (6: II, 139). En 1219, alors qu'ils étaient les alliés des Russes, ils eurent leur part à la reprise de la Galicie détenue par les Hongrois. Cependant quatre ans plus tard la tournure catastrophique de l'histoire des Comans se profile à l'horizon. Au cours du plus grand raid de l'histoire mondiale Subôtey et Dzebe, lieutenants de Cingiskhan, surgissent au bord de la Mer d'Azov. Les Comans s'étaient rendu compte du danger au moment où en 1222 une partie de l'armée mongole réussit au prix d'un stratagème et de l'anéantissement d'une armée comane à franchir le Caucase à Derbend. C'est alors qu'ils s'allièrent aux Russes. A une petite victoire remportée dans la proximité de l'embouchure du Dnyeper succéda, le 31 mai 1223, la défaite sanglante des aimées comanes et russes réunies auprès du fleuve Khalkha. Si cette défaite n'entraîna pas encore la catastrophe finale c'est que l'armée mongole se tourna vers le nord-est et rentra en Asie. Cependant la partie orientale de Qiptchaq, située à l'est de la Volga, se

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trouvait dès lors aux mains de Dzoci, le fils aîné de Cingiskhan. 15 ans devaient encore s'écouler jusqu'à la victoire définitive des Mongols. Pendant ce temps des missionnaires catholiques avaient commencé à agir avec succès parmi les Comans habitant dans la Moldavie et dans la Valachie actuelle. Le fondateur de l'ordre des dominicains, Saint Dominique lui-même, s'était préparé quelque temps avant sa mort (1221) à se rendre auprès des Comans. Une lettre de donation royale avait permis à l'ordre des chevaliers teutoniques de trouver une nouvelle patrie dans le sud-est de la Hongrie, et bientôt l'ordre se trouvait en pleine expansion au-delà des Carpathes, sur le territoire coman. Cependant des excès de pouvoir et des tendances à l'autonomie valurent aux chevaliers d'être chassés en 1225 du pays par le rois André II. Le travail d'évangélisation fut donc entièrement assumé par les Dominicains. En 1227, Robert archevêque d'Esztergom, primat de Hongrie, devint légat pontifical de Comanie. Le «quatrième» prince des Comans, Bortz (< bore Cod. Cum.) et son fils, ainsi que 15000 Comans acceptèrent de recevoir le baptême. Les nouveaux chrétiens virent leurs droits et privilèges confirmés par une charte spéciale du roi André II. En 1228, l'évangélisateur zélé, Theoderik, devint le premier évêque des Comans avec comme siège épiscopal Milcov, à la frontière sud de la Moldavie. - Toutefois la mission catholique eut une rivale, nommément l'orthodoxie. Une lettre de Grégoire IX adressée en 1234 au roi de Hongrie contient une allusion à ce que les Comans devenus orthodoxes se roumanisent. En effet, à cette époque, les besoins en mains d'oeuvre des Pétchénègues et surtout des Comans, peuples nomades équestres, attiraient de plus en plus de Vlach qui des Balkans furent transférés sur le territoire de la Roumanie actuelle. C'est en 1233 que parmi les autres titres du roi de Hongrie on voit apparaître celui de rex «Cumaniae» qu'il continuera à porter jusqu'à la fin de la royauté. Frère Julien, le dominicain qui en 1236 avait retrouvé dans le sud-ouest de l'Oural l'ancienne patrie des Hongrois, Magna Hungaria, s'apprêtait à y retourner lorsqu'en 1237 à Suzdal il apprit que la Bulgarie de la Volga et la Magna Hungaria avaient été complètement détruites par les Mongols de Batu. Les Mongols approchaient. Les hommes du prince de Suzdal interceptèrent une lettre que le khan avait adressée au roi de Hongrie, Béla IV. Dans la lettre Batu-khan déclare avoir entendu que Béla IV «protégeait des Comans» et lui enjoint de les lui livrer. Un détachement des Mongols de Batu avait écrasé les Comans du sud-est. Ceux qui réussirent à s'échapper franchirent le Danube, parvinrent jusqu'en Macédoine où ils participèrent aux luttes de l'empire byzantin de Nicée et de l'empire latin. En 1238-39 les Mongols conquirent en quelques mois le territoire des principautés russes jusqu'à la zone forestière. Ils écrasèrent entre autres les Comans établis entre le Dnyeper et le Don dont le prince, Kôtàn (KOTHHT>, Cuthen), beau-père du prince russe Mstislav, était auparavant ennemi des Hongrois en Galicie et participant à la bataille de Khalkha. Kôtàn fut obligé de fuir, et après la chute de Tchernigov il envoya des ambassadeurs à la cour de Béla IV, en demandant au roi de Hongrie la permission de s'établir avec sa famille et son peuple sur le territoire hongrois. Il promit de se faire chrétien avec tout son peuple à condition de pouvoir garder leurs privilèges. Le roi, considérant que cela pouvait non seulement servir la cause de l'évangélisation, mais encore permettait d'augmenter la force militaire du pays, accepta la proposition de Kôtàn, et ceci en dépit de l'opposition de la plupart de ses fidèles qui lui déconseillaient d'accueillir les Comans mal disciplinés. Le roi, après avoir dépêché des dominicains chez le prince coman, le fit entrer dans le pays en automne 1239. Le nombre des Comans s'élevait à 4 0 0 0 0 environ, femmes et enfants non compris. Au fur et à mesure

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qu'ils avançaient vers les territoires relativement peu peuplés le long de la Theiss, le Maros et le Kôrôs, ils piétinaient jardins et champs et violaient des femmes, ce qui suscita immédiatement nombre de querelles et de rencontres et fit naître une forte tension entre ces nomades et la population du pays établie voilà plus de trois cent ans. Béla IV se montrait extrêmement favorable aux Comans en qui il cherchait un appui tant contre l'ennemi extérieur que contre l'oligarchie hongroise, ce qui ne manqua pas d'éveiller la jalousie de cette même oligarchie. Un accord hungaro-coman conclu en 1240 à Bânmonostroa vint enfin régler les rapports entre les peuples. Les Comans furent obligés de s'établir dispersés par comitat. Cependant les différences de culture et de mode de vie ne se laissèrent pas si facilement éliminer, et lorsqu'à Noël 1240 la nouvelle de l'approche des Mongols arriva en Hongrie, la haine réciproque avait atteint son comble. En mars 1241 un tiïman mongol surgit sous les murs de Pest, et on découvrit que parmi les éléments turcs entraînés constituant la majorité de l'armée mongole il y avait également des Comans. La foule surexcitée égorgea Kôtàn pris pour l'espion des Mongols. Les Comans quittèrent le pays en pillant et dévastant les territoires qu'ils traversaient, et allèrent s'établir sur les Balkans. Quelque grand qu'ait été le prix que les Mongols durent payer (Batu pensait déjà à retourner), la victoire qu'ils remportèrent sur les Hongrois qui avaient depuis longtemps oublié la tactique des nomades équestres, la bataille à l'embouchure du Sajô le 11 avril 1241, leur livra la Hongrie. En été 1242, lorsque les Mongols en partie à cause de leurs pertes, en partie à cause de la mort du grand-khan Ôgôdàï évacuèrent le pays, Béla IV commença la reconquête et la réorganisation des territoires dévastés. Escomptant une nouvelle invasion mongole et soucieux d'accroître sa force armée, il rappela les Comans des Balkans, et pour s'assurer leur fidélité il maria son fils (plus tard Etienne V) en 1245 à la fille Elisabeth d'un khan coman (selon l'inscription d'un sceau «imperator», peut-être Kôtàn; 11b: II, 186-240). Dans le pays décimé les Comans représentaient une force armée considérable et cette circonstance ne fit qu'augmenter leur outrecuidance, d'autant plus qu'Etienne V, puis Ladislas IV cherchaient à s'appuyer sur eux contre la noblesse autoritaire. Les Comans détenaient un tiers du territoire du pays, précisément les parties centrales. Bien que cela eût été la condition principale de leur admission, ils se montraient fort peu disposés à abandonner la religion chamanique et à adopter le christianisme. Leur résistance à la religion catholique et surtout aux différents impôts ecclésiastiques était tellement forte que dès le début du mouvement protestant ils se convertirent presqu'intégralement au calvinisme (21). Quant à leur mode de vie, il était encore plus nomadisant que celui des Hongrois 300 ans auparavant. Employée au service de l'expansion hongroise renaissante, la cavalerie légère des Comans joua un rôle dans les luttes contre le dernier des Babenberg - Frédéric qui auparavant était un des instigateurs contre Kôtàn — et plus tard mettant à profit le danger mongol occupa une partie de la Hongrie. Encore plus grand était le rôle des Comans dans les guerres contre Otakar, roi de Bohème. En même temps la Styrie, l'Autriche et la Moravie souffrirent beaucoup de leurs raids au cours desquels ils ne ménagèrent pas même les églises et les couvents. Leur plus fameux exploit fut de décider en faveur de Rodolphe de Habsbourg l'issue de la bataille de Stillfried-Durnkrut en 1272, bataille qui mit fin aux aspirations politiques et à la vie d'Otakar et jeta les bases de l'essor de la famille de Habsbourg. En tant que chevaliers légers de Ladislas IV, roi de Hongrie, ils encerclèrent l'aile droite de l'armée d'Otakar, et pendant que Rodolphe tentait vainement de lancer une attaque générale, l'armée hungaro-comane remporta la victoire décisive.

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Le jeune roi de Hongrie, dont la mère était comane et qui lui-même témoignait une vive sympathie pour les Comans et leur mode de vie, fut surnommé Ladislas le Coman (1272-1290). Sa maîtresse comane, Ay-doya figure dans les chroniques. Tout ceci encouragea les Comans à prendre de telles libertés que l'ordre du pays en fut sérieusement compromis. Peu à peu il semblait que la Hongrie cesserait d'être hongroise et chrétienne, et on commençait à envisager la nécessité d'une croisade contre le pays. C'est alors, en 1279, que Ladislas et ses conseilleurs se réunirent avec les chefs des sept tribus comanes (on connaît les noms de trois parmis eux, notamment Alpar, Uzur et Tolun) et se mirent d'accord concernant la réglementation de la vie des Comans. En vertu de l'accord sanctionné par la diète de Tétény (1279) les Comans s'engagèrent encore une fois à adopter le christianisme, à abandonner leur façon de vie nomade, à construire des maisons et à rendre la liberté à leurs prisonniers chrétiens. La seule liberté qu'ils entendaient se réserver était de se raser le crâne à la façon païenne. Cette même «loi comane» fixa définitivement les territoires destinés aux Comans entre le Danube et la Theiss (plus tard «Petite Comanie»), au-delà de la Theiss (Grande Comanie) etc., entre le Maros et le Ternes et dans le comitat de Fejér. Cependant avant qu'on eût réussit à leur octroyer les lois, les antagonismes déclenchèrent une guerre (35: I. 601-612). Les Comans mécontents se rallièrent à leur frère Qiptchaq Oldamur (< El-tàmur) qui venant de Moldavie fit irruption dans le pays. L'armée comane-qiptchaq fut battue dans le sud de la Hongrie, près du Lac Hôd (1280). Mais un peu plus tard lorsqu'en 1285 Telebuya, khan de la Horde d ' O r , envahit le pays avec ses «Tatars», les Comans éprouvant à l'égard des «Tatars» une certaine hostilité refusèrent de se porter à leur aide. Le roi par contre s'aliéna son propre peuple en cherchant à nouer des relations avec les «Tatars», avec Noyay. L'Eglise menaça plusieurs fois d'excommunier le roi que les brutalités de sa garde du corps, les nôger ( < mong nôkiir, NÉMETH: MNy 1953: 304-18), composée d'abord de Comans, plus tard de Tatars, achevèrent de rendre odieux aux yeux de tout le monde. L'anarchie devint telle que les Comans eux-mêmes s'en indignèrent. Finalement - ironie de l'histoire! - ce furent les Comans (Arbus, Turtul, Kemenchë), encouragés probablement par le palatin, qui assassinèrent le roi en 1290 (op. cit.). Dès lors la magyarisation des Comans se poursuivit à un rhythme plus rapide. Pourtant dans une charte de l'an 1347 on relève encore le terme «cumani filtreas domus habentes»; la maison en pierre est une nouveauté telle qu'elle entre jusque dans les noms de personne (Qïs-tura, Tas-tura 6: III. 484; 68: 106). - Le processus de magyarisation se poursuit aussi parmi les résidus qiptchaq qui avaient immigré plus tard dans le pays, par exemple encore en 1470, de la région du Dneyper. Ces groupes plus tardifs sont mentionnés par les chartes hongroises sous le nom de «tartare». Ainsi par exemple en 1399 le pape Boniface IV parle de «Cumani, Philistaei, Tartari» et Michael de Katha en 1428 est signalé comme «universorum Cumanorum, Philisteorum necnon Tartarorum regalium iudex» (6: III, 532. 591). - Au bord du Kiskunsâg (Petite Comanie) on relève les agglomérations suivantes: Tatârszentmiklôs (aujourd'hui Kunszentmiklôs), Tatârszentgyôrgy, Tatârtelek «descensus Tatarorum Katlabuga» (67-76) etc. Les «philistei» mentionnés avec les «cumani» sont des Yazyghes (Alains-Ossètes) dont c'est le nom archaïsant. Depuis les plus hautes époques on connaît des exemples pour les rapports étroits entre des tribus nomades équestres d'origine iranienne et des peuples, tribus d'origine turque, menant le même genre de vie nomade. Yazyghes et Comans se trouvent étroitement liés dès le début du XIII e siècle. Par exemple en 1236

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le chef coman Bacman et le chef «As» Qacir-Ukula étaient ensemble en lutte et mort contre le Mongols de Mengu-qaan (Rasïduddïn, Garni' at-tavàrïh). On ignore l'époque et les conditions de leur immigration, il n'en reste pas moins qu'à partir du début du XIVe siècle (1318?) les sources mentionnent les «Cumani» toujours avec «Jazones». L'appellation «philistei» apparaît au milieu du même siècle. Certains groupes de ce peuple arrivèrent en Hongrie comme prisonniers, par exemple après la prise du château de Vidin par le palatin Miklôs Kont en 1365 (6: II, 500). Leur statut juridique et leur organisation furent les mêmes que ceux des Comans, et ils s'étaient établis dans leur voisinage immédiat, à la limite septentrionale du Kiskunsâg et du Nagykunsâg. Vu qu'il s'agit là d'un peuple d'origine iranienne qui pendant un certain temps avait même gardé sa langue iranienne (leurs anthroponymes reflètent cependant une certaine influence comane), nous n'avons pas à nous occuper d'eux, bien qu'ils semblent avoir été considérés parfois comme une tribu des Comans immigrés. La reconstruction des tribus ou plus exactement des clans dirigeants des Comans de Hongrie est une entreprise de caractère hypothétique. Nous connaissons le nom des »genus« suivants: Borchol (< Burc-oglu), Chertan ( < Curtari), Olaas (< Ulas), Ilonchuk ( < Ilàncuq ~ Yilancuq) et Koor. Ces noms figurent en partie dans le qiptchaq d'au-delà des Carpathes, en partie dans les annales russes: 1096. Burcevici (4:164). 1185: Ulasevici (4: 434); la tribu Curtan est signalée par la Cosmographie de Dimasqî (voir plus loin). - Les clans de Hongrie ne constituent donc que des résidus des tribus polovtses-qiptchaq qui furent écrasées par les Mongols au-delà des Carpathes. Les clans Borchol, Koor et Olaas vivaient dans l'angle de la Theiss et du Maros, le clan Ilonchuk et le clan Cherthan entre le Danube et la Theiss (52: 65-68). La dispersion empêcha ces clans de se réunir pour former de nouvelles tribus, d'autant plus que l'organisation tribale des Hongrois s'était dissoute 300 ans auparavant. - Les chefs avaient commencé par porter des titres comme «capitanus generacionis», «dominus» ou «capitanus Cumanorum», mais peu à peu les rapports consanguins des tribus fragmentées perdirent leur importance. Les dignités ne lurent pas nécessairement transmises de père en fils. Quoiqu'en 1347 les chartes mentionnent encore des Comans nomades habitant des tentes, on voit apparaître des campements fixes (descensus) placés sous l'autorité des capitaines de campement (capitanus descensus) issus de familles nobles, sans être nécessairement descendants des anciens capitaines de clan (52: 70-87). Au XV e siècle les documents parlent de sièges (sedes) et de capitaines de siège (capitanus sedis), fonctionnaires de l'administration et de la juridiction (30: 176-186). Les capitaines de campement avaient été des propriétaires terriens et c'est en leur qualité de propriétaires qu'ils pouvaient exercer leurs fonctions, les capitaines de siège par contre furent des fonctionnaires, en premier lieu des fonctionnaires juridiques. GYÔRFFY a démontré le rapport existant entre les 7 clans originaux et les 7 sièges, et a constaté que l'organisation des sièges remontait à l'organisation originale des clans. La base de ce processus était - à côté de la désintégration des rapports consanguins et certains phénomènes de caractère féodal - du côté des Comans, la jurisprudence et du côté du roi, le système de la taxation (62. 272-275). Au XVIIIe siècle la population hongroise vivant au pied du massif central (Cserhât-Mâtra-Bukk) et qui de nos jours encore parle un dialecte plus ou moins homogène (par exemple a illabial au lieu de a) fut surnommée palôc ( < polovets). Il s'agit là d'un terme faux-savant né d'une hypothèse erronée qui n'a rien à voir avec les Polovtses des annales russes.

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Par la suite l'histoire des Comans magyarisés se fond dans l'histoire hongroise. Le plus important vestige de leur langue - en dehors des anthroponymes et toponymes est le patenôtre coman. Le texte en était connu encore au XVIII e siècle et, par Istvân Varro de passage à Vienne, fut communiqué à Adam Kollâr, ce qui fit naître la croyance qu'il savait le coman. Or le coman avait disparu en Hongrie dès le XVI e siècle (29: 52-53). Quant au patenôtre, son texte offre les caractéristiques d'un dialecte différent de celui du Codex Cumanicus des Comans de Qiptchaq. Au lieu du j du CC. on y trouve par exemple d'(< dz) (29: 53). La même différence et d'autres encore, comme par exemple des initiales sonores (d-, g-) au lieu d'initiales sourdes (t-, k-) se reflètent dans une partie des noms propres (68: 141-144). LIGETI a soulevé la question de savoir si l'on peut parler de particularités linguistiques oyouz dans la langue des Comans (73: 151), hypothèse que les circonstances historiques semblent appuyer. Vu que l'étude de l'histoire des Comans-Qiptchaq, en particulier celle de la diaspora, exige, outre la connaissance des noms de clan, la connaissance des anthroponymes et toponymes, nous signalons que les chartes hongroises des XIII e -XV e siècles ont conservé environ 150 anthroponymes comans, en partie sous forme de noms de lieu. Les quatre-cinquième en sont expliqués. Ils offrent nombreuses ressemblances avec les 120-125 noms polovtses (dans les annales russes, avec les noms qiptchaq de la Roumanie des XIV e -XVI e siècles auxquels il faut ajouter les noms en partie qiptchaq des kenéz Roumains immigrés en Hongrie: 94 noms expliqués, 22, 34). - C'est du même groupe que relève la majorité des anthroponymes des Mamlouks d'Egypte. Au point de vue sémantique on retrouve dans les matériaux comans-qiptchaq à peu près toutes les catégories de l'anthroponymie turque (UAJb, 1962, 231). De plus, les noms reflètent des données historiques. Parmi les chefs comans morts sur le champ de bataille de Khalkha on relève des noms tels que Yurïy Koncakovic ( < Kôttcàk) et Daniil Kobyakovic (< Kôpàk), c'est-à-dire des noms chrétiens. Or en Hongrie aussi il y a eu parmi les Comans des Jurg et des Ivancuk. Les noms de Vmul et d'Ona s'expliquent probablement par le fait qu'en Moldavie et en Valachie les Comans vivaient en symbiose avec leurs serviteurs roumains. Quelques noms comans d'originale mongole, comme Vgudey et Kolguna renvoient à des immigrants qiptchaq plus tardifs. Derrière certains noms on croit deviner des conceptions totémiques: Illan ('serpent', 1266), Ab(a)chyk ('ourson', 1395); noms protecteurs: Boklow (< boqluy), 1332, Sank ('fumier d'oiseau', 1451), Mordar ('charogne' 1280); d'autres noms destinés à tromper les démons: Bolmaz ('non-existant', 1411), Bortz (bore 'dette' 1227), Kalas (qalas 'abandonné' 1438); dans le groupe des noms déterminant le destin, pour souhaiter une forme de vie ou du succès: Kolbaz (qolbas 'vaincs l'aile d'armée' 1395), Kuthen (Kôtàn 'fesses propres à monter à cheval', 1239); pour souhaiter des qualités morales au nouveau-né: Althok 1446 ( < Artuq), Bagdas 1451 ( < Bay-das), Beler (< Bilir), Alpar 1279 ( < alper)\ pour souhaiter des qualités physiques: Arbus 1289 ( < qarpuz), Kabak 1351 (joufflu, rond comme une citrouille), Thorzok 1277 ( < torsuq 'outre'). - Le groupe des noms de présage: d'après une propriété du nouveau-né, p.e. Tepremez ('il ne bouge pas' 1280), Thantho ('babillant' 1458; aujourd'hui nom d'une famille, descendant de Th.); noms donnés d'après le premier objet aperçu, également très nombreux, par exemple Balta 1423, Chakan 1419 ( < caqari), Chybuk 1266 ( < cybuq 'fustis, baculum' CC.) etc. Noms renvoyant à l'étranger se trouvant au campement: Cherchy 1436 ( < cerci 'mercator' CC), Ketelegaskû 1451 ( < Kôtàliqcisqa 'un homme qui a un cheval de main ayant le front blanc') etc. - Premier mot prononcé (après l'accouchement): Tepremez 1280 ('il ne bouge pas'), Yarman ~ Gyarman 1290

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('grimpe'), Yalbar ('prie') etc.; phénomènes météorologiques ou astronomiques au moment de l'accouchement: Ayaz 1521 ('caelum serenum' CC.), Tolon 1279 (tolun 'pleine lune'), Toman 1418 (tuman 'brouillard'), Jangortha 1521 (yangurlu 'pluvieux') etc.; lieu de l'accouchement: Bugaz 1391 ('gorge'), Kolpa 1451 ('cabane'), Kystre, Tastra 1347 ( < qys-tura, tas-tura) etc. Parmi les noms d'agglomération d'origine anthroponymique il y en a qui sont devenus de grandes villes, comme Debrecen (< debràsirt), Karcag ( < qarsaq), Szatymaz (< satmaz), Balmaz (< bolmaz) etc. (75). Dans les chartes médiévales on rencontre des toponymes - en partie conservés jusqu'à nos jours - (voir volume XXII de l'enquête manuscrite de Pesty mise au point en 1862: 'Helynévtâr' - Répertoire des noms de lieu) qui renvoient à la configuration du terrain, à la faune et à la flore: Korhâny (< quryari), Porong (< burui)), Bor, Otar 1451, Chengle 1493 ( < cengel-li 'arbuste'), Kwrkwle 1488 ( < kurku-li 'coq de bruyère'), Kargala (< qarya-lï < qarya 'corbeau') (68). - Il n'est pas exclu de trouver parmi les toponymes des noms d'origine pétchénègue, quoique les traces des Pétchénègues n'aient disparu nulle part aussi facilement que sur les territoires occupés par les Comans. En dehors du Nagykunsâg et du Kiskunsâg il devait y avoir une agglomération sinon pétchénègue, du moins qiptchaq très précoce dans le sud-est de la Transylvanie, où, au Barcasâg (Burzenland), les plus anciens hydronymes, à l'exception de l'Oit, remontent au turc. Les cinq pays, ou peuples, dans la vie desquels les Comans ont encore joué un rôle important sont: la Bulgarie, la Roumanie (formation de l'ethnie roumaine), la Géorgie, le Khwârizm et surtout la Russie. Les rapports du Khwârizm et des Comans n'ont pas encore été élucidés à fond. Selon l'hypothèse de MARQUART le shâh de Khwârizm, Àkindji ibn Qocqar, mort en 1097, aurait été d'origine comane (16: 48, 201), mais il s'agit sans doute d'un personnage d'origine servile, et non d'une immigration d'un élément de peuple. Au temps de l'essor de la Géorgie les Comans ont eu une large part aux événements. Le beau-père du roi David II (1081-1125) était Otrok, fils de Saruqan, un des khans des Comans du sud-est, qui en tant qu'allié de David avait vaillamment participé aux campagnes de la Géorgie contre Sirvan, la Grande Arménie, la Perse et les Turcs Seldjoukides. Ici comme ailleurs on voit la fidélité des Comans à leur véritable sphère vitale, la steppe. Même lorsqu'ils étaient plus nombreux que leurs alliés, ils ne cherchaient pas à garder les villes conquises et se contentaient de les mettre à sac. Ce fut le cas lorsque se portant au secours d'Izjaslav Davidovic ils occupèrent Kiev en 1161. La chronique d'Ipatius attribue précisément à Otrok la phrase suivante: «il vaut mieux mourir dans les steppes qu'atteindre la gloire à l'étranger» (37: XI, 99-100). La chronique géorgienne mentionne plus tard encore Qubasar qui aurait été un chef de guerre d'origine comane. - La grande reine Thamar (1184-1212) était également censée avoir du sang coman dans les veines. Les Comans apparaissent aussi en Serbie. Les Nemanja avaient des cavaliers comans, et dans les chartes serbes du moyen-âge (par exemple dans la lettre de fondation du couvent de Zitsa) on rencontre à plusieurs reprises le nom Kuman en tant qu'anthroponyme vlach. C'est ici qu'il faut également signaler le nom de Kumanovo, ville de Macédoine (9). En ce qui concerne la Bulgarie, l'importance des Comans ne diminua pas dans les temps succédant à l'invasion mongole. L'historiographe byzantin Pachymère dit à propos de Georgios Terter - tzar de Bulgarie (1281-92) qu'il «ex Koixctvwv rjv.». Le nom Terter était déjà connu cent ans plus tôt chez les Polovtses. La chronique d'Ipatius

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mentionne les TeptTpoÔHHH en 1185, et il y a aussi une analogie azerbaïdjanaise du n o m . Le règne de la dynastie Terteride se prolongea jusqu'au XIV e siècle, elle comptait parmi ses membres ' EXT/XTJQ îjç (Eltimir). On relève des noms turcs encore parmi les petits seigneurs de la Bulgarie du Nord, par exemple Dorman, ou Sisman de Vidin. Cependant l'histoire de cette époque appartient plutôt à celle de la Horde d'Or dont la Bulgarie était, pendant un certain temps, la vassale. Au XIII e siècle il faut toutefois signaler la symbiose blak-comane. Voici ce que Guillaume de Rubrouck, un des grands voyageurs du XIII e siècle, qui sur l'ordre de Louis IX s'était rendu en 1253 à Qaraqorum, capitale de la Mongolie, écrit à propos des blac: «iuxta Pascatur sunt ïlac quod idem est quod Blac, sed B nesciunt Tartari sonare, a quibus venerunt illi qui sunt in Terra Assani» (Sinica Franciscane I, 219). Roger Bacon qui avait aussi puisé des renseignements à l'ouvrage de Rubrouck déclare - après avoir mentionné Magna Hungaria et Magna Bulgaria se trouvant dans la voisinage de la Bachkirie: «iuxta terrain Pacatyr sunt Blaci de Blacia majore a quo venerunt Blaci in terra Assani» (Opus majus, Londini, 1733, p. 231). Or, bien qu'on puisse songer ici à une combinaison de savants basée sur des analogies, il faut avouer que l'idée d'un rapport possible entre le terme Magna Blacia et les Comans, dont un élément était effectivement venu du voisinage de Magna Hungaria et Magna Bulgaria, a beaucoup pour soi. On sait que chez les peuples médiévaux le mythe de l'origine s'attachait toujours à la couche dirigeante. Si les Comans ont joué un rôle important dans la formation du peuple roumain, les Comans plus tardifs, ou les Qiptchaq ont contribué à la création de l'Etat roumain. La plaine roumaine fut un terrain de campement fort convenable pour tous les peuples nomades équestres de race turque qui avançaient vers l'Europe Centrale, puisqu'elle constituait une partie organique de la steppe eurasienne. Les peuples nomades équestres avaient bien entendu également besoin de produits agricoles, mais étant trop occupés eux-mêmes par l'élevage extensif et par des guerres défensives et des campagnes de pillages, ils confièrent la culture de la terre à leurs prisonniers. Ils raflaient leurs prisonniers d'abord sur les territoires des Slaves du Nord, ensuite dans les provinces balkaniques de l'empire byzantin retombant toujours de nouveau dans l'anarchie, en particulier la Macédonie. Au temps du khan bulgare Krum ils avaient emmené 1 0 0 0 0 familles sur le territoire actuel de la Roumanie (Georges Mon. ed. Bonn p. 765; Theophanes Cont. éd. Bonn p. 216). Les Pétchénègues - écrit Kedrenos (ed. Bonn II. p. 4 3 8 , 512, 515 etc.) avaient pour ainsi dire des possibilités illimitées de transférer la population slave et roumaine des Balkans au nord du Danube. Ceci devenait particulièrement important lorsque la zone de défense des principautés russes se renforça. Tout ceci ne fut point modifié par l'irruption des Comans. Ce que JAKUBOVSKIJ a dit sur les conditions sociales et économiques de la Horde d'Or (44: 105) vaut également pour la Comanie-Roumanie même aux époques d'avant la conquête mongole. Les esclaves sont nombreux, ce sont en majorité d'anciens prisonniers de guerre. Ils assument partout en Orient un rôle fort important dans la vie économique des nomades et semi-nomades, et même dans celle de la population sédentaire. On les charge de travaux de toutes espèces, et il est rare qu'ils restent esclaves pour plus d'une génération. Le fils de l'esclave devient généralement paysan, il reçoit des outils et sera sabandzï (propriétaire de charrue) ou ortaqcï (partiaire). Il travaille à mi-fruit ou moins, selon les ressources que le maître lui a fournies (bétail, grain de semence, outils). - Il existe des données chinoises concernant les Turcs du VII e siècle, ce peuple par

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excellence nomade qui maintes fois n'en a pas moins extorqué aux Chinois à titre de rançon des quantités considérables de grain de semence et de charrues. On a vu combien étroits avaient été, déjà sur les Balkans, les rapports entre les ancêtres blac-vlach des Roumains et les Comans. Tout porte à croire qu'ils l'étaient encore davantage au nord du Danube, en Valachie et en Moldavie. Selon FlLlTTl, la Comanie était la terre des Comans qui constituaient la couche supérieure et des Roumains qui leurs étaient soumis: «{ara Cumanilor suprapu§i §i a Vlahilor supu§ii lor.» (Memoriile Secî. Ist. III. T. IV. 5). Il est vrai qu'à l'approche des Mongols - comme toujours les dirigeants - la couche dirigeante de l'ethnie mixte, c'est à dire les Comans, s'était enfuie et l'évêché catholique coman avait été anéanti, cependant de nouveaux immigrants comans étaient transplantés de l'Est (des autres groupes comans), et la mission grecque-orthodoxe prit des dimensions de plus en plus importantes, de sorte que les éléments comans (qiptchaq) finirent par s'assimiler. Sur ce territoire on constate parfois - auparavant et plus tard - une influence hongroise, mais en général, vu les données géographiques, il relevait de la Horde d'Or. Ses princes appartenant à Valus de Dzoci devinrent d'abord turcs, puis roumains. Il semble que la dissimilation des éléments turcs se trouvait davantage accélérée par l'orthodoxie que par le catholicisme. - Les données historiques et géographiques ainsi que les matériaux anthroponymiques des Dzocides permettent de considérer comme descendant de Dzoci ce Basarabe, fils de Tocomer (< Toq-tàmir), fondateur d'Etat qui en tant que chef des «Tatars noirs» et de la «principauté yasse» fut défait en 1330 par des Serbes à Velbuzd, mais dans la même année réussit à attirer l'armée des chevaliers hongrois dans une embuscade - qui rappelle la façon dont l'armée blak-comane avait remportée en 1290 la victoire sur l'empereur Andronikos et à les écraser dans un défilé. Une miniature du Chronicon Pictum Vindobonense représente les soldats de Basarabe coiffés d'un bonnet coman (roum. comonac). Le fils de Basarabe, Alexandre Nicholas (1352-64) se fait déjà protecteur du christianisme orthodoxe. Cependant en 1646 encore le rapport de l'évêque italien Bandini signale que le chamanisme est loin d'avoir disparu parmi les Roumains vivant dans le nord de la Roumanie, en Moldavie (21: 674-76). A la cour du voïvode de Moldavie il y avait au XVII e siècle encore un «kapitan de Komany» (Jerney Keleti utazâs = Voyage en Orient I, 26-27). - La vie des chancelleries roumaines commença relativement tard, pour l'essentiel au XV e siècle seulement, mais même à cette époque on retrouve dans les noms boyards des chartes de nombreuses traces des éléments comans-qiptchaq roumanisés. Par exemple: Aq(q)us, Aqbas, Baraq, Bibars, Borcul, Bulmaz, Bolsun, Capan, Culpan, Ordubas(ï), Qaraiman, Qaraqïzïl, Qumandur, Sisman, Temirtas, Toqsaba etc. (34). De même à mesure que l'on remonte dans le temps, les chartes offrent de plus en plus de noms comans (qiptchaq) parmi les dirigeants (kenéz) des pâtres roumains immigrés en Hongrie (34). Par exemple: Bibarts, Buqa, Qatlabuqa, Caqan, Comaq, Sisman, Tivan, Uzun etc. - Il va sans dire que la toponymie a conservé nombre d'éléments comans, non seulement dans les noms de lieu d'origine anthroponymique (comme Ciutureçti, Belcireçti, Tonguzeni, Darmaneçti etc.), mais encore dans l'hydronymie, comme l'ont signalé dernièrement CONEA et B o n a t (72; notons cependant qu'ils ont qualifié de turcs aussi quelques noms d'origine non turque). Une des tâches intéressantes de la linguistique roumaine sera de déterminer parmi les plusieurs centaines d'emprunts turcs de la langue roumaine les mots d'origine pétchénègue et comane, ce qui permettra ensuite de mesurer l'étendue respective de chacune des deux influences culturelles.

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Sur la steppe russe la conquête mongole n'avait pas pour autant diminué le rôle des Comans, ou, de leur nom plus général, des Qiptchaq. Certains résidus de leurs tribus - les groupes qui s'étaient soumis aux Mongols - continuèrent à nomadiser sur leur ancien territoire jusqu'au moment ou les maîtres de la Horde d'Or - vraisemblablement pour des raisons de sécurité d'Etat - les transférèrent dans le Khwârezm. Les tribus restées en Occident formèrent un conglomérat avec les éléments qiptchaq orientaux entraînés par les Mongols, et bientôt des descendants de Dzoci, mince couche dirigeante originellement mongole de la Horde d'Or (p.e. Basarabe), devinrent également qiptchaq. Pour nous convaincre de ce que l'ethnie cornane de l'époque précédant la conquête mongole ne fut nullement anéantie et que seule une partie en émigra en Occident, il suffit de collationner certains passages de la cosmographie de l'Arabe Dimasqï, mort en 1327, avec les annales russes et les chartes hongroises. Selon Dimasqï les Qiptchaq «ont un grand nombre de hordes, tous des Turcs, nommément Ber gii, Toqsaba, Itaba, Baraq, Il-eris, Burc-oylu, Qongur-oylu, Yimàk. Elles furent plus tard établies dans le Khwârezm. Mais il existe des tribus qiptchaq moins importantes, ce sont: Toq, Basqïrt, Qumandur, Berendi, Bàcànà, Qarabôrklù, Uzun (or Uzurl), Curtan» (45: 415). Partant des leçons de l'éditeur Mehren, MARQUART (16: 157) tenta vainement d'interpréter ces noms. Il alla jusqu'à supposer qu'ils ne remontaient qu'à l'époque mongole et ne signifiaient que les noms des chefs. Toutefois si nous lisons les noms de la manière indiquée plus haut, ce que la paléographie nous autorise à faire, nous sommes en présence de noms qui tant au point de vue linguistique qu'au point de vue historique rentrent organiquement dans l'histoire des Comans. Ainsi la tribu Burc-oylu est mentionnée dès 1096 dans les chroniques russes (5: 242), en 1266 et 1286 il y a en Hongrie un «genus Borchul» (MNy. 1926: 132), en 1442 et 1448 les chartes roumaines signalent les Bopnoyji (HURMUZAKLI/2, 878; BOGDAN, Contrib. 638, COSTÀCHESCU II. 306), enfin le sultan mamelouk Qalàun (1280-1290) appartenait à la tribu Burcoylu (MaqrîzI-QUATREMÈRE II/1, 111). Le nom de la tribu Toqsaba figure en 1152, puis en 1185 dans les annales russes: TOKCOÔHHH 2: VII, 58; 4: 432). Il se retrouve encore dans le mythe d'origine des Nogay (Toicb-Ca6a), chez les Mamelouks, les Kazaks, ainsi que sur le territoire de la Crimée (la Crimée est un véritable trésor de reliques ethnographiques) parmi 24 noms d'agglomérations d'origine patronymique (22: 85; 34: 17). Le nom Baraq est enregistré en Hongrie, en Roumanie, ainsi que chez les Kazak (34: 11, 15). Le nom Qongur-oylu comme nom d'une tribu des Qiptchak est mentionné par l'Egyptien Ibn Dokmak (Mufaddal, éd. Blochet 346) et s'est conservé dans le nom de lieu Kongrolu en Hongrie dans le Grande-Comanie. En ce qui concerne le nom Yimàk, nous en trouvons un recoupement dans les annales de Laurentius: nojiOButi CMXKOBe (1184); il se rattache au nom Imàk, même peut-être au nom du peuple Kimàk (H. KUN: Turk Dili ve Tarihi hakkmda Ara§tirmalar I. 52-53). Les Berendi (32) et les Bàcànà (19) y étaient établis dès avant l'irruption des Mongols. Le nom Qara-bôrklu constitue un synonyme de Qara-qalpaq et de Cerny Klobuk. Le résidu Basqïrt fut probablement entraîné par les Mongols. Le Curtan est connu comme «generacio» cornane en Hongrie (MNy. 1926: 133). Enfin Qumandur «Sois (un vrai) Coman» est analogue au nom de tribu Mongoldur (AOH. XV: 236, 246). En Roumanie il a été conservé comme nom d'une agglomération (Comândâreçti; 24: 15), et il est aussi à l'origine du nom du chien de berger hongrois: komondor. Le nom Qumandur semble d'ailleurs indiquer que les Comans se nommaient eux-même quman.

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Quelque constante qu'ait été la fluctuation dans la zone des steppes, la couche sociale qui tenait l'hégémonie, la majorité de l'ethnie n'avait point changé après la conquête mongole. Et ces Qiptchaq ont joué des rôles importants à maints endroits de l'empire mongol. Comme ce problème, de même celui de l'origine des Mamlouks, relève plutôt de l'histoire de la Horde d'Or, il suffit de noter ici que la chronique de la dynastie mongole de Chine, le Yuan-si, connaît des Qiptchaq qui furent ministres et haut-fonctionnaires de Qubilai Khan. Le nom Quman et ses dérivés survécurent longtemps un peu partout dans la steppe. En 1457 encore Pierre, voïvode de Moldavie, mentionne les habitants de l'empire de l'ancien Toqta-khan sous le nom de TorTOKOMaHOBHitH (Toqta-qoman 34: 25). Sur le territoire des Turkmènes, aux environs de Bakou il existait un endroit nommé Quman, de même que dans le district de Nikolajewsk il y a eu une rivière Quman. Pour ce qui est des noms de clans, Qoman-dzelair faisait partie de la tribu kazak Aryïn, Qumanay de la tribu Orta-dzus. Qubandï (< Qumanlî) et Ton-Qubandï sont des tribus du peuple altaïque Qumandï. On a enregistré des toponymes de ce genre dans le bassin des Carpathes, sur la plaine roumaine et en Bulgarie. Le nom Qïpcaq a également connu sa diaspora; une des tribus uzbek, une tribu kazak, ainsi que des parties importantes du peuple bachkir et nogaï s'appellent Qïpcaq, et il existe des branches et clans de moindre importance ailleurs. Le nom s'est également conservé dans des toponymes dont tous ne correspondent bien entendu pas à des territoires aussi grands que le médiéval Dest-i Qïpcaq. Au Turkestan il y a un Qïpcaq au sud du delta de l'Amou-Daria et une rivière du même nom se jette dans le lac de Tengiz. A l'ouest, en Crimée il existait encore au début du siècle passé un Qïpcaq et un Qara-qïpcaq (JERVIS, Map of Krimea, London 1817). Au Qiptchaq Occidental la «lingua Comanesca» survécut longtemps à la conquête mongole. Son monument le plus important est le Codex Cumanicus (70: 46), dont il convient de signaler que selon G . GYÔRFFY il n'a jamais fait partie, comme on l'a cru longtemps, de la bibliothèque de Pétrarque, et par conséquent ce n'est pas de là qu'il passa à Venise (53). Il ne fait point de doute que les Comans exercèrent une grand influence sur leurs voisins. Ni leur influence, ni leur histoire politique (PRITSAK 57: 117), ni même l'histoire de leur culture n'ont été suffisamment mises au jour, bien que depuis la parution des ouvrages de GOLUBOVSKIY et GYÂRFÂS (7; 6) un grand nombre de nouvelles sources soit devenu accessible, tandis que des sources déjà publiées ont connu de nouvelles éditions critiques. Quant aux ouvrages de GOLUBOVSKIY et de GYÂRFÂS, ils n'échappent pas à la partialité, puisque - comme l'a dit RASOVSKIY - plutôt que d'étudier l'histoire comane elle-même, l'un se consacre à celle des rapports russo-comans et l'autre à celle des rapports hungaro-comans (33: 347). Les trouvailles archéologiques semblent être plus faciles à explorer en Russie, vu l'existence de kourgans intacts, comme cela ressort de l'étude de PLETNEVA (69). - Les points de repère offerts par la linguistique présentent nombre de lacunes et d'insuffisances. L'histoire linguistique des peuples voisins, n'ayant pas encore séparé les emprunts comans des autres emprunts turcs, n'est pas à même de fournir des bases solides à l'étude des influences culturelles. Il vaudrait certainement la peine de recueillir et de soumettre à une analyse plus serrée les anthroponymes d'origine comane. Faute d'une quantité suffisante de textes, les quelques centaines d'anthroponymes permettraient non seulement d'accroître la matière lexicographique, mais encore d'augmenter les critères nécessaires à la différentiation des dialectes de la langue comane. On obtiendrait de cette façon de nouveaux

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points d'appui en vue de la solution de certains problèmes relevant de l'histoire des agglomérations. Peut-être les recherches de folklore musical pourraient-elles également jeter quelque lumière sur l'histoire et la diaspora des Comans. Ainsi comment expliquer par exemple le fait qu'en Turquie, dans l'ancienne Cilicie, BARTÔK a enregistré auprès de la tribu Ulas des Yùruk des mélodies relevant du même genre de pentatonie que certaines mélodies hongroises? Tout ce que nous savons c'est qu'en 1185 les annales russes mentionnent la tribu YjiameBHHH polovets (4: 434) et qu'un résidu de cette tribu, la «generatio Olas» (lire Olas) apparut en 1328 en Hongrie (68: 343-44). Dans le sud-est de l'Anatolie les chartes du XVI e siècle ne mentionnent pas seulement le clan Ulas, mais des Berendi et des Pecenek aussi (63, 68).

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Pieczyngowie.

VI. Bibliographischer Anhang

Bibliographie der Bibliographien* von GYÖRGY HAZAI u n d BARBARA KELLNER-HEINKELE

Vorbemerkung Im Laufe ihrer Geschichte sind die Türkvölker mit zahlreichen Völkern und Kulturen in Berührung gekommen und von ihnen in einem unterschiedlichen Maße beeinflußt worden. Dieser historischen Tatsache ist es zu verdanken, daß die Geschichte der Türkvölker als Disziplin heute nicht nur in den türksprachigen Ländern, sondern auch an vielen Universitäten und Forschungsinstituten in Europa und Übersee gut vertreten ist. Der Niederschlag dieser wissenschaftlichen Tätigkeit zeigt sich als ein sehr breites Spektrum, das jedoch in der bibliographischen Darstellung aufgrund seiner ausgeprägten räumlichen Streuung mit erheblichen Problemen verbunden ist. Es ist selbstverständlich, daß in dieser Situation der Bedarf an retrospektiven und laufenden Bibliographien besonders groß ist. Zahlreiche Bibliographien, die für den an der Geschichte der Türkvölker interessierten Forscher von Relevanz sein könnten, teilen aber das Schicksal der von ihnen angezeigten Literatur, d.h. sie sind weit verstreut und daher schwer zugänglich. Vor einigen Jahren wurde der Versuch gemacht, eine systematische Einführung in die für die Turkologie bedeutsamen Bibliographien der Kulturwissenschaften einschließlich der Geschichte - anzubieten. Sie erschien unter dem folgenden Titel: 1

G. HAZAI - B. KELLNER-HEINKELE

Bibliographisches Handbuch der Turkologie. Eine Bibliographie der Bibliographien vom 18. Jahrhundert bis 1979. Bd. 1. Wiesbaden - Budapest 1986. 583 S. [Abkürzung: BHT], Für Philologiae Turcicae Fundamenta wurde nun anhand des im BHT zusammengetragenen Materials - das zu diesem Zweck auf den neuesten Stand gebracht wurde - eine Bibliographienliste erstellt, die den Ausgangspunkt für eine generelle Orientierung in bezug auf die Geschichte der Türkvölker bilden soll. Diese Zusammenstellung erfaßt lediglich Schlüsselwerke des möglichen bibliographischen Apparats; Auskünfte über einzelne Bereiche und Details lassen sich dem BHT entnehmen. *

In den Bibliographien und in den Bibliographien der Bibliographien wird gewöhnlich nicht • zwischen den Türken der vorislamischen und der islamischen Zeit unterschieden. Das wirkt sich natürlich auch auf die folgende Zusammenstellung aus. Sie soll jedoch vor allem den Zugang zur Gesamtgeschichte der Turkvölker im Rahmen der PTF III erleichtern.

VE. 2. a PERSONAL NAMES, POLITICAL, SOCIAL AND RELIGIOUS GROUPS

Abachyk 321 Abaris, Apollopriester 259, 274 Abars see Avars and Huns Abbasides 9 Acatiri see Akatir Acatziri see Akatir A-ch'ai, A-tzu, Tzu 83 achamenidisch 275 A-che-na, A-shih-na 35, 103 sq., 117 sq„ 143, 147, 149 sqq., 154, 171, 174, 189 sq., 292, 294 sq. A-che-te, A-shih-te 118, 143, 171 Achilleus 277 A-ch'o, feng-ch'eng 196 sqq.. Adam Kollar 321 Adiz, A-tieh, Hsieh-tieh, Yeh-tieh 102, 198, 215, 220 Adzlad 36 A-fu-chi-lo 86, 88 *Agac-eri, "man of the forest" 282 A-hsi see Az A-hsien Sad 104 Ai Buqa 226 sq. Ai tangrida qut bulmi'S alp bilga chao-li qagan see Ko-sa Ai tangrida qut bulmi's alp kiiliig bilge chan-hsin qagan 201 Ai tangrida qut bulmi'S bilga qagan, ghost ruler 198 Ai tangrida qut bulmi'S kiiliig bilga pao-i qagan 198 Ai tangrida iiliig bulmi's alp qutlug ulug bilga huai-hsin qagan see Qutlugh Ai tengrida bulmi'S kiiliig chung-chen bilge kaghan see To-lu-ssu Aikaraq 228 Ai'-Khanum 161 Akatir, Acatiri, Acatziri, Akatzir, Kasar, Kasir 282 sqq., 292

Äkindji ibn Qocqar, shàh de Khwärizm 311,322 Alains, A-lan, Alanen, Alani, Alanorsi, Alans, Aorsi, Yen-t'sai 4, 11, 62, 89, 91, 93 sq., 103, 264, 267 sqq., 271, 274, 276, 290 sq., 297, 306, 314, 319 see also Jazygen Alaqush Tegit-quri 226 Alban, Laban 35 Albat, Aliat 223 Alcidzuri 282 Al-Di'er 228 Alexander der Große 273, 275 Alexandre Nicholas, fils de Basarabe 324 Alexis Ier Comnène 307, 312, 315 Aliat see Albat A-liu-tun 88 älkä bulaq, tribù Qarluq 316 Alp Ilitver, Alp Ilut'uer 167 sq., 294 Alp qutlugh bilge kaghan, Tun bagha tarkhan, Wu-i ch'eng-kung 195-8 Alpar 319, 321 Alpidzuri 282 Altai'ens, altai'que 29, 139, 282, 326 Althok 321 Alti cur see sechs Ecken Alttürken see Old Turks Altunaba, chef coman 313 Altziagiri 284 Amadaka, pi. Amadakoi, Gr. "Rohfleischfresser" 257 An Ch'ing-hsü 191 An LuSan, An Lu-shan 40, 191, 193,

200 Ananda, A-nan-ta 222 A-na-kuei 84, 105 André II, roi coman 317

360

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Andronic Comnène, Andronikos 315, 324 An-hsi wang 222 An-i 110 An-luo, Taspars Sohn 108 Anne Comnène 312 An-nuo-p'an-t'uo 105 Änsä, *Äsenä, ïsâ, Isäd 293 sq. Anton, An-t'ung 226 Aors see Ors Aorsi see Alains Apa 110 sq. A-pa see Avar A-pang-pu 103 sq. Aphrodite 169 A-po Khan Ta-luo-pien 108 sqq. Apollo 259, 274 *Aq Qazir see Khazars Aqbas 324 Aqus 312, 324 Arab(s) 9, 135, 172, 175, 271, 290-5, 303 sq., 308, 325 Arbus 319,321 Ares 69 Argï, confédération karluk 35 Argïn, tribu kazak 326 Argippaioi 258, 261 Arimaspen 259 Armenian 267, 270 sq., 275, 288 sqq., 293, 304, 309, 311 Arpâd, chef hongrois 305 Arsilas, * Arsila, the most ancient monarch of the Turks 150, 294 Arslan Khan 221 Arslan-apa, chef coman 313 Artemis 274 As 37, 295, 320 A sen, frère 315 Asën, tzar de Bulgarie 315 A-shih-na see A-che-na A-shih-na-he-lu, Sha-po-luo Khan 117 A-shih-te see A-che-te Askel, Isghil, Fürst der Ermi 272 Asparuch, Asparux, son of Konstantinos 270,289,316 Aspendiat 168 A-tieh see Ädiz A-tou-yu 214, 216

A-tsouo 30 Attaliate 309 Attila 11, 93, 162, 201, 265, 270, 277, 282 sq., 288 A-tzu see A-ch'ai Auhar see Avars Avitochol 265 Avars, Awaren 6, 65, 71, 75, 84 sq., 92, 256, 258-61, 263 sq., 270, 272, 274 sqq., 283-91 Ay tängridä qut bulmïs alp bilgä uygur qagan 205 Ay-doga, maîtresse comane de Ladilas IV 319 Az, A-hsi 103, 120 azerbaïdjanaise 323 Babenberg, Frédéric 318 Bäcänä, Bäcänäg see Pétchénègues bachkir see Baäqir Bacman, chef coman 320 Bädzänäg, héros mythique des Ossètes 308 Bagatur Sad, Mo-ho-tuo-she, Hsieh-li Khan, Mo-hu-tu 112 sqq., 118, 120, 134, 188, 288 Bäg-cor, Mo-ch'ou, Qapgan Khan 118 sqq. Bagdas 321 Bajänak, al-bcnakiye 311 Balaq see Sabirs Bälcär 307 Balmaq see Sabirs Balta 321 Bamsï-Beyrek 156 Bandini, évêque italien 324 Bar Sauma Elic, Po-tso-ma Yeh-li- chu 227 Baraq 324 sq. Barbarian(s) 57, 81, 83, 199 sq., 273 Barjaq Art Tegin, Pa-erh-chu A-erh-t'e Ti-chin 220 sqq. Barmaq see Sabirs Bars-beg 126 Barsil 167,207 Barsilt see Alains Barsxan 35 Basam 156

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups Basarabe, fils de Tocomer 324 sq. Basmil, Basimi, Pa-hsi-mi 29, 122, 171, 173 sq., 189, 311Ba§qir, Basgi'rt, bachkire, Pei-ju-chiuli 103, 325 sq. Bastarner 256 Basti 313 Batbaian, Batbayan 270, 289 Batu 317 sq. Batur see Liu Qara Pa-tu-lu Baudouin I", premier empereur latin 315 Baudouin II, dernier empereur latin 316 Bavarians 189 Bayan-Sur see El-etmi§ bilge kaghan Bayandur 36 sq. Bayarqu 102, 113, 120 Bay-Bòri 156 Bay5a see Mayòa Bayi'rku 29, 171 sq. Baz Khan, Baz-kagan 119, 171 al-bcnakiye see Bajànak Beceneg 308 Bedi Bersil 163 bedzoenoeg, ossète "Pétchénègues" 305 Béla IV, roi de Hongrie 317 sq. Beler 321 Berendi, Berendéi, Berendici 304, 313, 325 sqq. Bergu 325 besonyó 305 see also Pétchénègues Bessi see Bisseni Bibars 324 Bibarts 324 bicene 305 see also Pétchénègues Bilga Khan, Bilgà-kagan, Pi-chia 119 sqq., 127, 143, 151, 153 sqq., 171, 173 sqq., 189 sq. Bilga Tunyukuk see Tonyukuk Bilge Buqa 220 Bisseni, Bessi, Pizenati, Latin "Pétchénègues" 305 blac 316, 323 sq. blaci, peuple ture 309, 315 sq. Black Bulgars see Bulgars Black Hephtalites see Ko-lo I-ta

361

blac-vlach 324 blak-comane 323 sq. blaue Türken, blue Turcs see Turks boddhisatva 188 Bogtun see Mao-tun Bögü 173, 192 sqq., 204 Boisci 282 Bojaren, Boliades 277 Boklow 321 Boliaden see Große Boliaden and Bojaren Bolgaro-CuvaSic 283 Bolmaz 321 Bolsun 324 Bönäk, Bönek, chef coman 307, 313 Boniface IV, pape 319 Borchol 320 Borcul 324 Böri Khan, Pu-li 107 Boro-Tulmac 306 Bortz, prince coman 317, 321 Bota 306 Boukhara, habitants de - 175 Bouyides 9 Brodnik 314 bucellarii see fossatisii Budashiri, Pu-ta-shi-li 222 Buddha, Buddhist(s) 60, 76 sq., 140, 188,211,262,271,278 see also der Große Buddha von Bamyan Budiner 258 Bugu, tribu T'ie-le 29 Bügu, Fu-chü 120 Bügü Bilgä Tängri lüg 207 Bügü Khan, Buqu Khan 220 Buiruq 223 sq. Bu-k'o han, Buku khan 195, 198 Bula-Caban 306 Bulak 35 Bulgars, Burgar 6, 11, 103, 164 sq., 167 sq., 170, 258, 261, 264-8, 270-3, 275 sqq., 284-93, 295, 297, 306-9, 313, 315 sq., 322 sq. see also Huns, Onogurs and Pré-Bulgares Bulmaz 324 Bumïn, T'u-men 7, 105, 107, 139, 142, 203 sq. Buqu(t) 206

362

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Buqu Khan see Biigii Khan Burc-oglu 325 Burgar see Bulgar(s) Burtas 272 Buzuk 37, 163 Byzance, Byzantium, Byzanz 6, 8 sq., 71, 106, 133, 261, 264, 266-70, 272 sq., 275-8, 285, 287-91, 293-7, 303 sqq., 307-10, 312 sq., 315, 322 sq.

Ch'i-fu 76, 83 Chih-chih Ch'an-yü 56 sq., 59, 73, 90 Chih-i-hsi see Cigil Ch'ih-le see Ting-ling Ch'ih-nu 83 Ch'i-ku see Kirghiz Ch'i-li-fu-she see Iltäbär Sad Ch'i-min Khan see T'u-li Khan Chin, Ch'in 52 sqq., 65, 76, 79, 83, 91, 226 sq.

Cabi'5-cor Suluk 175 Caesar, Kesar, dru-gu Ge-sar 292 Caliph, Chalife, Caliphate, 294,296 v Chalifat Cangar-apa, chef coman 313 Capan 324 Caqan 324 Caruk 35, 37 Cathay see Khitay C'dar Bulkar 288 cemy klobuk, "bonnets noirs" 304, 314, 325 Chagatai 219, 221, 223 Chakan 321 Chang Ch'ien 55, 89 sq. Chang Le 105 Ch'ang Sunsheng 108 sq. Ch'an-yu 54 sqq., 59, 64 sq., 67, 69 sq., 73, 78 Chao 52 sq., 78 Cha-po-lio see Isbara Khan Charaton, Charatun, hunnischer Hauptling 258, 268 Chazaren see Khazars Che 215 Chen-chu Yabgu 118 Chen-tsung, Oljeitu Khan 223 Cherchy 321 Chertan 320 . Ch'i 52, 80, 82, 86, 107 C h i a l 72 Chia-chia-ssu 72 Chiang 71, 76 sq., 79, 83, 226 Ch'iang-ch'u 78 Chieh 66, 77 sqq. Chieh-ku 72 Ch'ien-chin 108 sq. see also Ta-i Chien-k'un 72

Chinese 7 sq., 23, 52-5, 57, 59, 61 sq., 66-72, 76-84, 86, 89-92, 102, 111, 118 sq., 121, 125, 127 sqq., 133 sq., 136, 139 sqq., 150, 173, 188, 191 sqq., 205 sqq., 214 sq., 229, 258, 261-5, 267, 273 sq., 277 sqq., 283 sq., 288, 292, 294, 311, 323 sq. Chingis Khan, Cingiskhan, Gengiskhan, Temüjin 22, 37, 72, 159, 219-23, 315 sqq. Chin-tsung 201 Chion, Hion 272 see also Huns Chionitae, Chionites 61, 77, 92 Ch'i-pi 102 Ch'i-pin 92 chiu hsing see Toquz Oguz Chiu-hsing T'a-t'an, Toquz Tatar 225 Ch'iung-ch'i 86, 88 Chi-yü 54 see also Lao-shang Ch'an-yü Choliatai 261 Chön, göttliches Wesen 262 Chosrau 267, 274 sq., 305 Chou 52 sq., 65, 72, 77, 80 sq., 83, 107 sq., 138 Ch'ou-nu, Juan-juan ruler 84, 86 Christians 168 sq., 271, 278, 285, 296, 298, 307, 317 sqq., 321, 324 Ch'u 85 Chu 57 Chuan, Chu-an see Juan Chü-ku 104 Ch'u-luo Khan see Iltäbär Sad and Ta-man Ch'u-luo-kou see Tölis Khan Ch'u-mi, Chumul 117 Chun 262 Chün-ch'en Ch'an-yü 55

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups Chung-han Yiieh 67 sq. Chuni 278 Ch'u-shih 54, 57, 71 sq. Ch'u-yueh see Cigil Ch'u-yeh 117 chwarezmisch 262 Chybuk 321 Ci£ak 294 Cigil, Ch'-yueh, Chih-i-hsi 34 sqq., 102, 117 Ôik 29, 120 Cingiskhan see Chingis Khan Cingizids 298 Cinq Dynasties 216 Coloman, roi de Hongrie 313 Comans, Cumani, Comani, Komanen, Kun 6, 11, 27, 292, 303 sq., 307-27 Comàndâreçti 325 Comani see Comans Comaq 324 Constantin Porphyrogénète 261, 272, ^ 277, 287, 297, 303-6 Culpan 324 Cumani nigri 304 see also Comans Cumans see Comans Ôur 261,265 Curtan 320, 325 Cuseni 92 Cuthen see Kôtân Cuvas see Bolgaro-Cuvasic and Tchouvaches Cyriaqus, Qurôaqus 224 Daniil Kobyakovic 321 Danubian-Bulgarians, Donaubulgaren 265, 272, 277, 289 see also Bulgars Dàr al-Islâm 294 David, prince russe 313 David II, roi de la Géorgie 322 Dengisix, Dengizich 11, 270 Diener der Nanai see Nanai vandak Dionysios 262 Dix Flèches see On Oq dix Ouïghours see Onogurs Dizabulos see Istemi Djayhànï 303 Djurchet 310

363

Dominicains 317 Donaubulgaren see Danubian-Bulgarians Dörjisben Kungju see To-erh-ch'issu-man Kung-chu Dorman 323 Dovatur 283 Drevlyane/Derevlyane 306 Dru-gu, Tibetan "Turk" 102 dru-gu Ge-sar see Caesar Duba, Tuba, Tu-po 103 Duö'i Bulkar 288 Dugdgonôi 40 Dulo see Tu-lu Duva Khan 221 Dzebe, lieutenant de Chingis Khan 316 Dzoöi, Diodides 317, 324 sq. Dzungar 217 Eastern Roman empire, Rome d'Orient, Ostreich, Ostrom 8 sq., 72, 269 see also Byzance Eastern Türks see Turks Eight Oghuz 190 El Bilgä Qatun 119 Eletmis Bilgä, El-etmis Bilge kaghan, Iti-chien, Mou-yü, Tengri 153, 18891, 198, 203 sq. Elisabeth 318 Ellak, Ellac 270, 282 sq. Elterish kaghan, Elteris Khan, Hsiehtieh-li-shih, Kutlug-cor 118 sq., 133, 141 sq., 155, 171 sq., 189, 265 Eltimir 323 El-Togan-tutuk 156 Er-fu see I-hsi-chi-Khan Erka, Herkja 282 Ermi 272 Ermichion see Onogurs Ermizis 272 Ernak, Ernac, Hernac, Irnik 270, 288 Ethopian 289 Etienne II, Saint Etienne, roi de Hongrie 308 Etienne V 318 European Avars see Avars European Huns see Huns Europoïdes 14 sq., 19 sqq., 37, 66

364

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Eymür, Imi 36 sq. Ezechiel 275 fantassins comans 315 femmes kalmouks 5 Feng-ch'eng see A-ch'o Filimer, Gotenkönig 266 Finno-Ugric people 286, 295 Five Hu see Hu Fong-houa Qaghan 216 fossatisii 268 Fo-t'u-ch'eng 65 fränkisch 265 Frédéric Babenberg 318 Fu Chien 76, 79 Fu-chü see Bügu Fu-t'u 84 Ganymed 278 Ganzhou-Uiguren see Uighurs Garuda 278 Gengiskhan see Chingis Khan Georgian 293, 295, 322 Georgis 226 sq. Georgios Terter, tzar de Bulgarie 322 Gepids 276, 285 Germans 189, 269, 276 Géza II, roi de Hongrie 308 Ghazanévides 9 ghost ruler, puppet ruler 80, 112, 196, 198 Ghuo-tuet-kât 224 Ghuzz, al-gziye 166, 311 Giorge 226 Gog und Magog 275 Gopat Schah 278 Gordas, king of the Huns of the Bosphoros 285 Goths 4, 11, 133, 266, 268 sq., 282 Gratian 269 Greek 55, 61, 89, 125, 136, 259 sqq., 265, 271, 273, 278, 284, 293, 307, 324 Grégoire IX 317 Gregor der Große 268 Große Boliaden 277 der Große Buddha von Bamyan 274 Großbulgaren see Magna Bulgaria

Grumbates, Krum, *Qurum-pat 323 Güyük Khan 222 Guzz 304

273,

Ha-lai, Ho-lan 261 Haljaruni, Totenfrauen 266 Hamaxobioi 257 see also Huns Han 52-9, 61, 65 sq., 68-74, 76, 78, 80, 89 sq., 93, 102, 205 Härün ar-RasTd 296 Hasdai b. Saprut 297 Ha2a 83 Hazar 264, 266 sq. Hazara 267 Hebrew 293 Hedutha Kuätanc 226 He-ku 102 hellenistisch 278 see also Greek Helouroi, "die in der Ebene wohnen" 256 Hephtalites, Hvar, Hua, War, Weiße Hunnen 34, 61, 65, 71, 77, 85 sq., 92 sq., 105, 150, 261 sqq., 266 sq., 274, 287, 291 sq. see also Huns Herakleios 267, 289 Herkja see Erka Hemac see Ernak héros mythique des Ossètes 308 He-suo-na Khan see Ta-man Hi 310 sq. see also Hsi Hie-li 29 High Carts see Ting-ling Hion see Chion and Huns Hiong-nou, Hiung-nu see Huns Hiung-tsong 173 Ho Ch'ii-ping 66 Ho-chi Khan 108 Ho-ch'ieh see Wu-chi Hoen see Huns ho-lan see Ha-lai Ho-lien Po-po 80 Honagur 286 Hongrois, Hungarians 286, 290, 295, 297 sq., 303-9, 313, 316-20, 324 sqq. Honk 286 Ho-pi-hsi 103 see also Kipcaks Horde d'Or 304, 319, 323-6

Vn.2.a Personal names, political, social and religious groups Ho-sa, ethnonym 103, 202, 292 Hou 70, 150, 172 Houai-ning Chouen-houa Qaghan see Ye-lo-ko Kouei-houa Houang-t'eou Houei-ho 217 sq. see also Saragurs Hou-fu-hou K'o-hsi-ling 81 Hsi, Hi 108,113,311 Hsia-ka-szu 104 Hsiao-szu-yeh 118 Hsiao-wen-ti 81 Hsieh-chia-ssu 72 Hsieh-li Khan see Bagatur Hsieh-tieh see Adiz Hsieh-tieh-li-shih see Elterish kaghan Hsien 57 sq. Hsien-an 196 sq., 199 Hsien-pei 59 sq., 65, 71, 73, 75 sqq., 81, 83, 85 Hsien-pi 290 Hsien-tsung 198 Hsien-yiin 52 sq. Hsin-li 54, 72 sq. Hsiung-nu 52-60, 63, 67 sqq., 76, 80 sq., 83 sqq., 90 sqq., 103, 187, 190, 282, 284, 288 Southern ~ 66, 73, 76, 78 sq. Hsiu-t'u 78 Hsiian-tsang, Hsilan-tsung 140, 191 Hsueh-Yen-t'o 73, 102 see also Sir Tardus Hsiien-tsang 115, 122 Hsii-pu clan 68 Hsii-pu Tang 58 Hu 52-5, 59, 65 sq., 71, 74, 77 sq., 85, 92 Hua, War 262 see also Hephtalites Huai-hsi k'o-han 220 see also Buqu Hu-chieh 54, 74 Huei-ch'ao 140 Hu-han-yeh 56 sq., 58 sq., 68 Hui-ho 187 Hu-lu 84 Hu-lu Chin 88 Huns, Hunnen 4 sqq., 11, 13, 20 sq., 25, 29, 33, 60 sq., 71 sq., 92 sqq., 102 sq., 149, 162, 164, 167 sqq., 170,

201, 205, 256-84, 286, 288 sq., 305 see also Hephtalites Hungarians see Hongrois Hunigardai 268 Hunnoi see Huns Hunuguri 284 Hun-ya 72 Hun-yeh 78 Hun-yii 72 sq. Hun-zadek 262, 279 Huo-chi-ho-erh Ti-kin 221 sq. Huo-shang, Quushang 222 Huo-ssu-t'an see Kostan Hu-yen clan 59, 68 Hu-yen-ti Ch'an-yii 56 Hvar see Hephtalites Hvar, Ouar, iranischer Sonnengott Hyaona 61 Hyön 92,286 Hyperboreioi

260, 272, 274 sq.

I-ch'eng 111 I-chih-hsieh 55 I-chih-ni-shih-tu 103 sq. I-ch'ü 52 sq. Eirgü 277 Idiqut 220-3 I-hsi-chi Khan Er-fu, Niwar 107 I-hsi-chi Khan K'e-luo 105 I-jan Khan 122 II-Alti 222 Ilchane 267 *Ilek, ilig 282 Il-eris 325 I-li Khan 116 I-li, Ilig Qagan see Bumin Ilig see Ilek Iliger see Sahirs Ilik Timur 228 Illan 321 Ilonchuk 320 Iltäbär §ad, Ch'i-li-fu-she, Ch'u-luo Khan 112, 115 il-teber 293 Imäk 325 Imi see Eymiir Inäl 228 Inanca Bilge qan 224

365

274

366

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

indisch 271, 278 Indo-Europeans 6, 62, 71, 136, 205, 311 I-p'i Khan see I-p'i-tuo-lu Khan I-p'i she-kuei, Nu-shih-pi Qagan 117, 293 I-p'i-tuo-lu Khan, I-p'i Khan, Yii-ku Sad 117 sq. Ipatius 322 I-po 86 Iranians 8 sq., 34, 64, 71, 91, 129, 194 sq., 258, 269, 271, 274 sq., 282, 284, 286, 290-3, 295 sq., 319 sq. see also Persians Irnik see Eraak Isaac II Ange 315 Isads 294 Isbara Khan, Ispara Sayun, Cha-po-lio, Sha-po-luo 108 sqq., 259, 263 Isbara Teris see Tonga Ishgil, Izghil 111 sq. Ishmaelite 297 Iskit 6 see also Scyths Islam, islamic see Muslim Ispara see Isbara Khan Israel 167 sq. Issedonen 258-61, 274 Istemi, Istami, Dizabulos 30, 105 sqq., 115, 132, 140, 142 Istvan Varro 321 Itaba 325 italien 324 I-ti-chien see Eletmis Bilga Itimari 282 I-tu-hu see Idi'qut Ivancuk 321 Izgil, Szu-chieh 102, 111 Izghil see Isghil Izjaslav Davidovic 322 Jabgu Qagan 287, 291 Jahiz 193 Jan-kan, Zamgan 110 Jawslgr 295 Jazones 320 Jazygen, Alains-Ossetes, Yazyghes 256, 314, 319 see also Alains

Jean Vatatzes, prince de l'empire de Nicée 315 Jebu Xak'an see Jabgu Qagan Jen-mei 214, 216 Jerney Keleti Utazâs 324 Jesaja 275 jesuit missionaries 193 Jews 271, 296 sqq. Jibin, Kapisa 115 Jin 212 Jinagupta 130, 139 Jirqin 223 John, Prester - 226 John of Gothia 295 John of Nikiu 289 Joinville, historien de Louis IX 316 Joseph, Khazar ruler 289, 296 sq. Jou-jan see Juan-Juan Juan, Chuan, Ôngiit ruler 226 sq. Juan-juan, Jou-jan, Ju-ju, Jui-jui 34, 73, 76 sq., 80, 84 sqq., 92, 103 sqq., 142, 258, 263, 283 sq. Judaism see Jews Juci 228 Ju-ju, Jui-jui see Juan-Juan Julien, f r è r e - , le dominicain 317 Jurg 321 Justin II 276 Justinian II 106, 294 Justitian I 285 Ju-tan 107 Kabak 321 Kadïr Kasar 163 Kadphises see Kujula Kadphises and Vima Kadphises Kalas 321 Kalmouks 5 Kaloyan, tzar bulgare 315 Kan 36 sq. Kan Ying, K'an Yin 90, 93 sq. Kangar, qangar 37, 305 sq. K'ang-chu 57, 59, 65, 71, 78 sq., 89-92 K'ang-Reich 103 K'ang-su-mi 114 Kanishka 90 sq. Kao Huan 82, 88

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups Kao-ch'ang 111 Kao-ch'ang wang 222 Kao-ch'e, Kao-chii see Ting-ling Kao-t'ang wang 226 Kao-tsu 112 sq. Kao-tsung 118 Kapgan-kagan 172 sq., 175 Kapisa see Jibin Karalt see Kereits Karakhanides 9, 36, 149, 152, 212, 311 Karasuk 15-21 Karatiirges see Tiirges Kardost 167 Karluks, Qarluqs, Ke-luo-lu 29, 34 sqq., 40, 117, 122, 140, 149, 166, 171 sqq., 175, 189, 208, 219, 221, 225, 311, 316 KarmTr Hyon, Red Huns 61, 92 sq. see also Huns Kasar, Kasir see Akatir Kayepici 313 Kazakhs, Kazaks 28, 225, 325 sq. Kazarlg 291 Kegen, fils de Balcar 307 Keleti see Jerney Keleti Utazas K'e-luo see I-hsi-chi Khan K'e-luo Kemenche 319 kende see kundii kenez 321, 324 Kereits, Kereits, Karalts, K'o-lieh-i, Qaraite 219, 223 sq., 296 Kesar see Caesar Kesmes 221 Ketelegaska 321 Khazars, Xazar, *Aq Qazir 3, 6, 37, 103, 161, 168, 197, 270, 272, 282, 286, 289, 291-8, 305 sq., 309 Khitans 82 Khitay, Kitai, Cathay, Qitay 82, 216, 309 sq., 312, 314 Khosrau, Khosrav see Chosrau and Khusrau Khotan 213 sq. Khounni 287 Khusrau Anosarvan 291, 305 Khwarazm Shah, Khwarazmshah 221, 311

367

Khwarazmians 221, 295 sq., 298, 308, 311, 322 Kibi 29 Kidan see Liao Kidarities 77 Ki-li-ki-ssu see Kirghiz Kimak, Yemek, Yamak, Yeh-mo 30, 36, 40, 103, 304, 310 sq., 314, 325 kimak-qi'pcaq 30, 36, 304 Kimmerier 259, 269 King-k'iong Qaghan 216 Ki'piaks, Qipcaqs, Kitpschaken, Qiptchaqs 26 sqq., 36 sq., 41, 103, 147 sq., 164, 166, 171, 219, 225, 303 sqq., 310 sqq., 314 sqq., 319-26 Kirghiz, Ch'i-ku, Ki-li-ki-ssu, Kirgisen, Kirkiz, Qirgiz 5, 7, 24 sq., 29 sqq., 33, 72 sqq., 102, 104 sq., 119 sq., 126 sqq., 141 sq., 147 sqq., 160, 163 sq., 198 sq., 202 sq., 202 sq., 208, 219, 225, 228 sq. Kishmain 221 Kitai see Khitay Kitan 29 sq., 105, 108 sq., I l l , 113, 120 sq., 172 sqq. Kizi'l-bas 218 Kobrat, Kubratos, Qubrat, chief of the Huns 168, 288 sq. Kobyakovic see Daniil Kobyakovic Kogury5 65 Kok 313 Kok Turks see Turks Koksegu sabraq 224 Kokse'ii 224 Ko-k'un 5 4 , 7 2 Kol Bilga Tangri Ilig 207 Kolbaz 321 Kolcher, Kolx 264, 287 Kolguna 321 K'o-lieh-i see Kereits Ko-lo I-ta, Qara Eftal, Black Hephtalites 93 see also Hephtalites Kolpa, "cabane" 322 Kol-tegin see Ktil tegin Kolx see Kolcher Komanen see Comans komondor 325

368

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Königliche Skythen see Scythians Konstantinos, Konstans II 289 Konstantinos 294 Konstantinos Porphyrogennetos see Constantin Porphyrogenete Koor 320 Ko-sa, Qasar, *Qazar 201 sq., 292 Kostan, Konstan, Huo-ssu-t'an 226 Kötän, Cuthen, Köten, prince coman 222, 317 sq. Kotrager Khan 270 Kotragos, son of Konstantinos II 289 Kouartciiur, Küärci-Cur 261, 306 Kouei-tchong Pao-chouen Qaghan see Ye-lo-ko T'ong-chouen Krum see Grumbates Kiiäl 306 Kuang-wu 58 Kuan-yti 72 Küärci-Cur see Kouartcicur Kubrat see Kobrat Ku-chu-wu-te 224 Küclüg 224 Ku-Hsiao-k'e 117 Kujula Kadphises, Kushan king 90 Kül tegin 23 sq., 32, 120 sqq., 128, 133, 137 sq., 155, 173 sq., 265, 272 Küli-cor, Kursul 155 sq., 172, 175 Ku-li-p'ei-luo, K'u-li p'ei-lo, Qutlug bilge kül qagan 122, 189 sqq., 203 Külüg bagha 202 Ku-lung-fu, Pei-mei Khan 122 Kuman see Comans Kumärajlra 76 Kun 11,36,304 see also Comans and Huns Kün tängridä ülüg bulmi's alp küölüg bilge ch'ung-te qagan 198, 201 kündü, kende 295 K'unmo 262 Künstler, Palastkünstler 127 K'un-ya 72 Kuo Chien-huan 120 Kuo-tuo Yabgu see Qutlugh Yabghu Kup'i Bulgar 288 Küräbir 202 Kürbesü 224 Kurikans, Kurykans 24 sq.

Kursul see Küli-cor Kurykans see Kurikans Kushans, Kuschan 77, 90 sqq., 262, 275 see also Huns Kü-ten 222 Kuthen 321 Kutilci 291 see also Sabirs Kutlug-öor see Elterish kaghan Kutlug-Yabgu 174 Kutrigurs, Kuturgur 284 sqq., 288 sq. Ku-tuo-lu, Qutlugh 118 sqq. Ku-tuo-lu-t'e-ch'in see Qutlug Tegin Kuturgur see Kutrigurs Kypöak see Ki'pcaks Kyros 259 Laban see Alban Ladisias, Saint Ladisias, roi coman 312 Ladisias IV also le Coman, roi de Hongrie 318 sq. Lan clan 68 Langobarden 276 Lanikaz 36 Lao-shang Ch'an yü . 54 sq., 67, 69 see also Chi-yü Laurentius 325 Lazen 264, 267, 275 Leang 216 Leao 215 Leo 284 Leo III 294 Leon, Georgian dynast 295 Lesghier 276 Levedi, chef des Hongrois 305 Li Ch-eng-shen 191 Li Chi 114 LiChing 114 Li Chü'en 122 Li family of Tang 83, 173 Li Hsi-lieh 200 Li Jung 122 Li Mu 53 Li Shihmin, T'ai-tsung 112 sq., 170, 188, 193, 195, 200 Li Te-yü 202 sq. Li Yüan 112 Liang 258 Liang Shihtu 111 sqq.

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups Liao, Kidan 212, 226 sqq. Liu Qara Pa-tu-lu, Batur 229 Liu Wuchou 111 sq. Liu Yu 79 Liu Yuan 78,111 Lou-fan 52 Louis IX, Saint Louis 316, 323 Lu Fang 58 Lii Kuang 76 Lu Xiang 122 Luan-ti 62, 68 Lung-hu 103 Ma 226 sq. Ma Ching-hsiang see Si-li-ki-ssu Ma Jun 227 Ma Tsu-ch'ang 227 Magna Bulgaria 270 sqq., 288 sq., 291 see also Bulgars Magog 275 Magyar 285, 290 Mahan-Tegin see Taspar Maitrisimit 207 Makari 167 Maklar 307 Mamlouks 3, 321, 325 sq. Ma-mu-la T'i-kin 221 Man-ch'ii 74 Manchus 71 Manglig Qagan see Ulug Tangrida qut bulmi's alp kiiliig bilga huai jian qagan Mani 194,211 Maniakh 106 Manichaeans 193 sqq., 198, 203, 205, 209, 211, 263, 274 Manuel, empereur 308 Mao Ming 93 Mao-tun, Bogtun, Vokil 260 sq. Mar Yabalaha III, Markos 227 Marionettenkonig see ghost ruler Marquz 224 Marwan 294 Massageten 259, 262 Maurikios 264 sqq., 287, 291 Mayca, Bayca 306 Mai-lu-ch'uo 122 Melachlainoi see Saudaratai

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Meng Tien 53 Mengu-qaan 320 Merkit 223 Michael de Katha 319 Mie-tsu 103 Mijiiz 313 Mikhranides 167 Miklós Kont, paladin 320 Ming 217, 222, 262 Mi-o-tu 86 mission albanaise 168 missionaires catholiques 317 Mo-chi-lien, Mo-chti 120 Mo-ch'uo see Bäg-cor Moguty 315 Mohammad 139, 275 Mohan-Kagan 155 Mo-ho 85, 110 Mo-ho Khan see Tölis Khan Mo-ho Ta-Khan 154 Mo-ho-tuo-she see Bagatur Mo-hu-tu see Bagatur Möngke Khan 221, 227 Mongoldur 325 Mongolians, Mongols 4, 12, 30, 36, 55, 62, 64, 68, 71, 73, 81, 129, 134, 159, 200, 209, 219, 221, 223-6, 267, 276, 278, 290, 292, 304, 306, 310, 315, 317 sq., 320-6 East - 225 mongolische Stämme 129 see also proto-Mongols Mongoloids 15 sq., 19 sq., 37, 292 Monomaque see Vladimir Monomaque monophysitisch 271 Monte Corvino, Jean de - 225, 227 Mo-pei Ta-kan 116 Mordar 321 Mo-tun 54 sq., 70 sqq., 78 Moukri, Mukri 85, 263 Mou-yii see Eletmis Bilgä Movzes Kagankatvaci 164, 167 sq. Mo-yen-ch'o see Eletmis Bilgä Mstislav, prince russe 317 Muhammad see Mohammad Muhan 139 Mu-jung 65, 76 sqq., 80 sq., 83

370

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Mu-jung Hui 65 Mu-jung Mu-yen 65 Mu-jung She-kui 65 Mu-jung Yen kingdoms 80 Mu-kan Khan 105, 107 sq. Mukri see Moukri Munj uk 11 murqa 310 sq. Musa 36 Muslims, Musulmans 3, 9, 139, 166, 168, 221, 294-7, 304, 311 Mu-tsung 198 Myrmidons 309 Nagamadchen 278 Naimans 30, 219, 223, 225 Ku-chu-wu-te - 224 Ta-lu ~ 224 Na-kai 84 Nan 83 Nanai 262, 278 Narses 268 Natulin Sad, Na-tu-liul-she 104 Nayan 229 Nemanja 322 Nestoriens 211, 222, 224 sqq., 311 sq. neuassyrisch 275 neuf Oghuz, neun Stamme der Oguren see Toquz Oguz Nikephoros 283, 287 sq. Nikolas le Mystique 304 nine Oghuz see Toquz Oguz Ning-kuo 192, 198 Ni-shih-fu 118 Ni-shu, Tuo-lu Khan, Ta-tu Khan 116 Ni-shu-Chor 117 Niu-lin Tegin 221 sq. Niwar Khan see I-hsi-chi Khan Nogay 319, 325 sq. noger 319 nomads 33, 134, 143, 157, 164, 174, 224, 264, 266, 278, 282, 284, 286, 290 sq., 296 sqq., 309 sqq., 314, 3169, 323 sq. Nordtiirken see Turks Nordvolker 275 Northern Turks see Turks noyan, "ruler" 228

nu, "Sklave" 262, 278 Nu-shih-pi 116 sq., 291, 293 Öge kaghan 199, 202 sq. Ögedei Khan, Ögetei qan, Ögödäi, Ögeteid 221, 318 Oghuz, Oghouz, Oguz, Ogusen 6, 24, 36 sq., 102, 119, 139 sq., 143, 147 sqq., 162, 164, 167, 174, 283 sq., 295, 297 sq., 303, 305, 309, 311 sq. Ögödäi' see Ögedei Khan Ogor see Ogur Ögünci, Ögrünö 221 Ogurs, Oguren 262 sqq., 266, 274 sq., 278, 282-8, 290, 292 sq. see also Uighurs Olaas 320 Olas 327 Ölberi 315 Old Iranian 294 Old Türks see Türks Oldamur 319 Oleg 312 Öljeitu Khan see Chen-tsung olxontor, Olxontor Blkar 283, 288 On Ogur see Onogurs On Oq, on ok 34, 140, 265, 276, 288, 291, 293 see also Türks Ona 321 Öng see Öngüts Ong Khan 223 Ong-ku see Öngüts Ongut see Öngüts Öngüts 2 1 0 , 2 2 4 - 7 , 3 1 1 Onogundur 289 Onogurs, On Uighurs, On Ogur, Ermichion 167, 190, 205, 208, 261, 265-8, 271-7, 282 sqq., 286 sqq., 305, 316 see also Huns and Bulgars • Optimates see fossatisii ordre des Chevaliers teutoniques see Ritterorden, deutscher ~ Ordubasi 324 Orebeg 228 Organa 289 Ormi'zt 202 sq. Ors, Aors 295 sq. Orta-dzüs 326

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups ortaqci 323 orthodox Christians 271, 289, 296, 317 Osmanen see Ottomans Ossètes 308 Ostreich see Eastern Roman empire Ostrom see Eastern Roman empire Osttürken see Turks Otakar, roi de Bohème 318 sq. Otrok, khan coman 322 Ottomans, Osmanen 3 sq., 311 Oturgur see Uturgur Otuz Tatar 119 Ouar see Hvar Ouar 287 Ouarchonites, Warchoniten 71, 92, 278 Ouïgours see Uighurs Ouïgours Jaunes see Saragurs Oultizouroi see sechs Ecken Ouzes, Ouz, Tork, Uz 303, 306-12 oyi-yin irgen 228 Oyxor 33 OzmiS Khan, Wu-su-mi-shih 122, 189 sqqpacanig, Päcänig, pacanik, pecinak 305, 308 see also Pétchénègues pacinnak 305 see also Pétchénègues Pachymère, historiograph byzantin 322 Pa-erh-chu A-erh-t'e T'i-chin see Baijaq Art Tegin pagans 296, 298 Pa-hsi-mi see Basmïl Pa-hu 103 see also Bulgar Pai-mei Khan see Ku-lung-fu Paioumanis 307 Palastkünstler see Künstler pâles see Qitay Pan Ch'ao 90 sq. Pan Ku 90 P'an Tegin 122 Pan Yung 90 Pangle Dele 206 Pannonische Awaren see Avars Pao-i kaghan see Ai tängridä qut bulmi's külüg bilgä pao-i qagan Pao-kouo Ye-lo-ko Qaghan 216 Pa-pa-ha-erh 222 Parthians 74, 259

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Pa-yeh-ku see Bayarqu paysan 323 pecenag 305 see also Pétchénègues PeCenegs see Pétchénègues Pecenek, clan anatolien 327 Pecenig, prince sibérien 308 pecinak see paôanig P'ei-chii 113 Pei-hou-li 88 P'ei-Hsiengchien 118 Pei-ju-chiu-li see Basqir Persians 106 sq., 115, 211, 267, 273, 284, 290, 293 sq., 303 sq. see also Sasanids and Iranians Pétchénègues, Petschenegen, Pecenegs 6, 37, 103, 261, 272, 295, 297, 303-9, 311-4, 317, 322 sqq., 326 Peter, frère 315 Pétrarque 326 Phauni 61 Philippe de Toucy 316 Philistaei 319 Pi 58 Pi-chia see Bilgâ Khan Pi-ch'ien, Pecenek 103 see also Pétchénègues Pierre, voïvode de Moldavie 326 Pizenati see Bisseni P'o T'a, P'o T'a-t'an see White Tatars political elite 289, 292 Po-Chu-i 134 P'o-juan 188 sq. Polovets, Polovetses 26 sqq., 314 sq., 320 sqq., 326 see also Comans Po-luo 102 Pontic Bulgars see Bulgars Po-t'iao, Vâsudeva 91 Po-tso-ma Yeh-li-chu see Bar Sauma Elic Pré-Bulgares 161 sq., 164, 170, 275 Pre-Hunnic 282 Pré-Slave 165 primates, Sippenfursten 270 protobulgarisch see Pré-Bulgares proto-Mongols 4 , 7 , 5 3 , 6 6 , 7 1 , 8 1 proto-Turks 3, 6, 57, 74, 275 sq. Prussians 189 Pseudo-Avars 85 see also Avars

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VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Pugu Jun 206 P'u-ku 102 P'u-ku Huai-en 193 Pu-li see Bori Khan Pu-li-shih 117 Pu-lu-han 222 P'u-nu 58 puppet ruler see ghost ruler P'u-sa 140, 188 Pu-ta-shi-li see Budashiri

Qitay see Khitay Qis-tura 319 qodja, chef coman 315 Qoman-dzelair 326 Qongqait 223 Qongur-oglu 325 Qorqut 306 Qosta 306 qovuy 304, 313 Qubandï 326 Qubasar 322

Qabar 293, 297 Qabqanas 229 Qabuqsïnyula, QabuqSïn-Yula 305 sq. Qaôir-Ukula, chef des As 320 Qahan Ati see Ati Qaidu Khan 221 sq., 229 Qalâun, sultan mamelouk 325 qangâr see Kangar Qanglï 219 sq. Qapqan Khan see Bag-cor Qara Eftal see Ko-lo I-ta Qara-Bay 306 Qarabôrklii 325 Qaraiman 324 Qaraite see Kereits Qara-Khitaï, Qaraqitai 212, 219 sq., 314 see also Khitay Qarakhanides see Karakhanides Qarakôz 313 Qaraqalpaqs 314, 325 Qaraqïzil 324 Qaras 313 Qarluqs see Karluks Qasar see Ko-sa and Khazars Qatlabuqa 324 Qây 311 sq. qayapa 304, 314 qayï, qayïg 31J *Qazar see Ko-sa Qïpcaq, peuple bachkir 326 Qipcaq, tribu kazak 326 Qïpcaq, peuple nogaï 326 Qipcaq, tribu uzbek 326 Qipcaqs see Ki'pcaks Qiptchaqs see Kïpcaks Qirgiz see Kirghiz Qitâ-khan 311

Qubilay Khan 221, 227, 229, 326 Qubrat see Kobrat quman 310, 312, 325 sq. see also Comans Quman, chef coman 310, 313, 326 Qumanay 326 Qumandï 326 Qumandur 324 sq. Qun 111, 304, 310 sqq. Qurcaqus see Cyriaqus Qurigan 119 *Qurum-pat see Grumbates Qutlugh, Ai tängridä. ülüg bulmïs alp qutlug ulug bilgä huai-hsin qagan 198 Qutlugh see Ku-tuo-lu Qutlugh bilge kaghan 196 Qutlugh bilge kül qagan see Ku-lip'ei-luo Qutlug tarqan sängün 190 sq. Qutlug Tegin, Ku-tuo-le-t'e-ch'in 112 Qutlugh Yabghu, Ku-tuo Yabgu 122 Quushang see Huo-shang Rabbinical 296 Rasïduddîn 320 Ravenna Anonymous 287 Red Huns see Huns Red Ti see Ti Regionalfürsten 270 Ritterorden, deutscher - 317 Robert, archevêque d'Esztergom 317 Rodolphe de Habsbourg 318 sq. Roger Bacon 323 Romain IV 307 Romans 9, 89 sq., 256, 268 sq., 277, 284

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Rome d'Orient see Eastern Roman empire Roumains 304, 321-5 Roxolanen 256 royal - clan 70 ~ houses 294 - line 288 ruling - clan 290 - elite 292, 294, 296 - stratum 292 - tribes 298 Rurik 307 Rus', Rus 297 sq., 304 Russians 303 sq., 306 sq., 309 sq., 312-7, 320-3, 325 sq. sabandzi 323 Sabirs, Sabirs, Balaq, Balmaq, Barmaq, Iliger 167, 263, 267, 272, 275, 283 sq., 289-93 Saces, Saken 161, 205, 275. sacral king 295 Sad, Qagan-bag 294 sq. sahib as-sarfr 276 Sai, Saka 71,90 Saint Dominique 317 Saint Etienne see Etienne II Saint Ladislas see Ladislas Saint Louis see Louis IX Sai-wang see Scythes Saka see Sai Sakal-kagan 174 Saken see Saces Sakiz Oghuz 225 see also Oghuz Salendi 221 Salmannassar III. 275 Samanides 9, 36, 303 Samojeden 136 Sang-ko, Sengge 222 Sank 321 San-suo-yen 103 Saqiyat 223 Saragurs, White/Yellow Ogurs, Sarurgur, Sary-Uigurs, Saroyogur, Sari'g Yugur, Ouigours Jaunes 217

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sq., 283 sqq., 310 sqq., see also Uighurs sari, säri 311 sq. Sari'g Yugur see Saragurs Sarihuiur 217 Sari'q Khan 223 Saritürgeä 35 al-§ariye see Shäri Sarmatians 68 Saröyögur see Saragurs Saruqan 322 Sarurgur see Saragurs Sary-Uigurs see Saragurs Säsänids, Sassaniden 61, 77, 91 sq., 105 sq., 133, 284, 286, 291, 305 see also Iranians and Persians Satmaz 313 Satuk Bogra-khan 36 Saudatarai, Melachlainoi 258 Savards 305 Saviri 284 Savirk' 290 Sawär see Suwär Saxons 189 Schamyl 277 Schan-yü 273, 277 Schapur II. 273 sq. Schreiber, Schnellschreiber 276 Scythes, Scythians, Skythen 6, 20, 53, 62, 68 sqq., 72, 85, 152, 257-61, 278, 282, 284, 291 sechs Ecken, Alti cur, Oultizouroi, sechs öur 277 See-Prinz see Kül tegin Seldjoukides, Seljüks, Seldjuks 3 sq., 298, 307, 322 Seleucids 89 Seljüks see Seldjoukides se-mo-jen 225 sengge see Sang-ko Serbes 322, 324 Seres 61 Sergis see Si-li-ki-ssu shamanism 87, 135 sq., 142, 295, 318, 324 Shang 65 Shanyu 21 Sha-po-lüeh 134

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VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Sha-po-luo see Igbara Khan Sha-po-luo Khan see A-shih-na-he-lu Sha-po-luo Tieh-li-shih see Tonga ShapurI 91 Shârï, al-sariye, Shàrï 311 Sha-t'o 226 Sha-t'o Yen-men, T'u-chiieh Sha T'ou 225 sq. She-k'uei 115 She-lun 84 She-t'u 107 sq. Shih Ch'ao-i 192 Shih Le 65, 78 shi'ites 218 Shih-pi Khan Tuo-chi-shih 111 sq., 143 Shih-tien-mi see Istemi Shih-wei 71, 111 Shu-hu-nan see Yukhana Shuo-fang 57 Sicules 306, 308 Sien-pi 142 Sïgï'r 29 Si-Han Kin-Chan kouo 214 Si-li-ki-ssu, Sergis, Ma Ching-hsiang 226 sq. Siméon, tzar 306 Singqo Salï Tutung 210 SippenfUrsten see primates Sïr 73, 149, 171 Sir Tardus 102,113,115 Sira-Uygur see Saragurs Sisman 323 sq. slaves 104, 278, 297, 315, 323 Slavs 275 sqq., 289, 293, 295 see also Pré-Slave So lu see So-t'ou lu Sogdians, Su-t'e 9, 12, 35, 39 sq., 78, 91-4, 113, 131, 140, 192 sq., 195 sq., 201, 205, 215, 262, 268, 273, 275, 278 sq., 286 Song 207, 212, 216 sq. Sonnengott see Hvar sop 308 Sors 29 So-t'ou lu, Solu, T'o-pa 82 see also Tabgac Sou-lou, Suluk, Sulu 35, 154, 173, 175

Spanish Umayyads 297 spatharii 267 sq. Ssu-ma Ch'ien 53, 66 sqq. Stammesaristokratie 277 Stammvater Kül tegin see Kül tegin steppe people, -power 261, 297 Su Tingfang 117 Sübötey 316 Sueben 269 Sui 72, 83, 108 sqq., 112, 115, 258 Sulu see Sou-lou Su-lu-chieh 103 Suluk see Sou-lou Sung 79, 93 Su-ni-shih 114 Su-pa see Suwär Éuru-Külbey, tribu pétchénégue 306 Su-t'e see Sogdians Su-tsung 191 sqq. Suwär, Sawär, Su-pa 103, 290, 293 Sviatoslav, ruler of Kiev 297, 307 Syrian, Syriac 284, 291, 303, 305 Szechwan 79 Szu-chieh see Izgil Szu-pi Khan 116 Szu-yabgu Khan see Tie-Ii Tabgaö, Tamgha] 4, 82, 139, 141 Ta-i 109 Tai Buqa see Tayang Khan T'ai Wu-ti 104 T'ai-ho 198 sq., 201 sqq. T'ai-ping 222 T'ai-tsong 216 T'ai-tsung see Li Shihmin T'ai-wang Khan see Tayang Khan T'ai-wu 79 Ta-luo-pien see A-po Khan Ta-man, Ch'u-luo Khan, He-suo-na Khan 115 Thamgaj see Tabgac Tamim ibn Bahr 192 T'an Khan 198 sq. tanaitische Alanen see Alains T'ang 5, 33, 72, 83, 112 sq., 116 sqq., 121 sq., 134, 143, 171, 174 sq., 191 sqq., 200, 202, 205, 209, 214, 216 Tangouts see Tanguts

Vn.2.a Personal names, political, social and religious groups Tang-hsiang 82 Tangri Biigii II Bilga Arslan tangri uygur tarkanimiz 207 Tanguts, Xixia 71, 212, 216 sq„ 226 T'an-shih-huai 59, 76 Tardu 259,263 TarduS, Ta-t'ou 120, 156, 188 sqq. Tardu§ Khan see Tien-chiieh Targytes 260 Tarkynaioi 260 sq. see also Scythes Tartari 319 Tarxan Xaqan 293 sq. Taspar Khan, T'uo-po, Mahan-tegin 107 sq., 130, 139, 152, 161, 165 Ta5-tura 319 Tatabi 105, 108, 113, 119 sqq., 174 Ta-t'an 84 Tatars 29, 36 sq., 108, 174, 225, 313, 319, 324 Ta-t'ou see Tien-chiieh and TarduS Tatrany 315 Ta-tu Khan see Ni-shu Ta-t'ung 102 Tayang Khan, Tai-wang Khan, Tai Buqa 224, 226 Ta-yiian 89 sqq. *Taxwar 89 Tchang 214 Tcherkess 314 Tchong-chouen Pao-t5 Qaghan see Ye-lo-ho qaghan Tchouvaches, CuvaS 11,73 T'e-chien 187 Tedl-Inal 228 Tegin 228 Tegin Sad, Ti-ch'in-ch'a 109 Tegin Terin 223 Tekin 287 T'e-le see Ting-ling Telebuga, khan de la Horde d'Or 319 Temirtas 324 Temiijin see Chingis Khan Temiir Buqa see T'ieh-mu-erh Buqa Ten Uighurs see Onogurs Teng 57 Teng-li Khan 122 Tengri see EletmiS Bilga Tengri-kagan 174

375

Tepremez 321 Terteride 322 sq. Te-tsung 196 Thamar, grande reine de la Géorgie 322 Thantho 321 Theodorik, évangelisateur 317 Thorzok 321 Ti 52 sq., 77, 79, 86 Tibetans 71, 83, 129, 174 sq., 193, 195 sqq., 205, 214, 263, 305 Tibeto-Burmans 77, 79 Ti-ch'in-ch'a see Tegin áad T'ieh-le see Ting-ling T'ieh-lo see Ting-ling T'ieh-mu-erh Buqa, Temiir Buqa 222 Tieh-yün 117 T'ie-le see Ting-ling Tie-le-shih see Tonga Tie-li Tegin, Khan Szu-yabgu 116 Tien-chüeh, TarduS Khan, Ta-t'ou 108 sqq., 115 T'i-kin T'ieh-lin, T'iken T'iehlin 223 see also Tegin Terin Ti-li see Ting-ling Ting-ling, T'ieh-lo, Ti-li, T'e-le, Ch'ihle, Tieh-le, High Carts (Kao-ch'e, Kao-chü) 29, 31, 52, 54 sq., 57, 59, 72 sqq., 76-9, 83-6, 88, 102 sq., 105, 109, 111, 113 sqq., 118, 147, 162, 187, 189 sq., 193, 283 sq., 288, 291 Tiràk 307 Tivan 324 Ti-yin tegin 214, 216 Toba 311 Tocharians 10, 15, 64 sqq., 71, 78, 89, 150 sq., 205, 210 sq., 294, 311 Tocomer, père de Basarabe 324 To-erh-ch'i-ssul-man Kung-chu, Dôrjisben Kungju 222 Toguzguz 208 Tokhariens see Tocharians Tokuz Oguz see Toquz Oguz Tolis, TôliS, Tôlôs 73, 86, 88, 118 sqq., 172, 205 sq. Tôlis Khan, T'u-li, Ch'u-luo-kou, Moho Khan 108 sqq. Tolun 319

376

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

To-lu-ssu 196 Tonga, T'ung-e, Sha-po-iuo Tieh-leshih, Isbara Teris 116 sq. T'ong-che-hu, Qagan 267 Ton-Qubandi see Qubandi Tongra, T'ung-luo 29,102,113 Tongjukuk see Tonyukuk Tonyukuk, Tonyuquq 7, 30, 119 sqq., 140 sqq., 155, 171 sqq., 273 T'o-pa 76 sq., 79-84, 86, 88, 91, 261 T'o-po Qagan 265 Toq 325 Toqsaba 324 sq. Toqta 326 Toquz Oguz 73, 86, 103, 114, 119 sq., 137, 149, 167, 171 sq., 190, 213, 257 sq., 263, 282, 284, 292 Toquz Tatar see Chiu-hsing Ta-t'an Torbi taSi 224 tork, Torq 304, 309, 313 sq. see also Ouzes Totenfrauen see Haljaruni T'o-t'o 229 Tou Hsien 59 Touen-houang 214 sq., 305 T'ou-Kiue 31, 149, 213 Tou-lan Khan, Yung-yü-lü 110, 115 Tou-lun 84 T'ou-man 54 T'ou-men 7 Toun-houang see Touen-houang Toûrkoi 3 Touviens 29 Tozan 227 tribes, tribus, Stämme 4, 13 sq., 19 sqq., 24 sq., 27 sqq., 31, 33-7, 156, 160 sqq., 166, 170, 282 sqq., 287 sq., 291 sqq., 296 sqq., 305-8, 311, 314, 319 sq., 325 . de l'Est de la Mongolie 16, 20 jaunes 175 ~ de langue iranienne 21 noires 175 des Saces 161 de la taïga 20 turques pré-Bulgares 164 d'Ulangom 20 tsa-hu see Hu

Ts'ao 214 Ts'ao Ts'ao 59 Ts'ao Yen-lou 214 Ts'ao Yi-kin 214 sq. Ts'ao Yuan-tchong 214 sq. Ts'i-Kou 147 see also Kirghiz Tsin 216 Tuba see Duba Tu-chien 222 T'u-chüeh, Chin. "Türk" 65, 73, 88 sq., 102, 104, 111, 265 see also Turks T'u-chüeh Sha T'ou see Sha-t'o Yenmen Tudun Yamtar 173 T'uet kiwet 102 T'u-fa 76,82 tug lag see Tu-ku Tughrfl, Tughrul 223 Tugurqan, chef coman 307 T'u-ho-chen 84 Tujue 208 Tukhvarsen Kut-cor-kagan 175 Tu-ku, T'u-ko, *tug lag 78, 137, 277 sq. T'u-küe 149 T'u-li see Tölis Khan T'u-li Khan, Ch'i-min Khan 110, 113 sq. Tulo 265 see also Onogurs Tu-lu, Dulo 288, 291, 293 Tuluid 221 Tumaut 223 T'u-men see Bumin Tümen Qi'rgi'z 228 Tümen Tübegen 223 T'u-mi-tu 188 sq. Tu-mo-tchi 154 Tun bagha tarkhan see Alp qutlugh bilge kaghan Tuncarsi 282 Tung Hu see Hu Tung Yüan 93 Tung-e see Tonga T'ung-luo see Tongra T'ung-t'u-t'un 117 Tungus 71, 85 Tungusic people 71 T'ung-yabgu 113, 115 sq. Tuo-chi-shih see Shih-pi Khan

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Tuo-hsi-fu 118, 120 Tuo-lu 117 Tuo-lu Khan see Ni-shu Tu-po see Duba turcologues 8, 138 turcophone 4 sqq., 8, 10, 12, 27, 29 sq„ 34, 126, 128, 149, 162, 217 TiirgeS 34 sq., 40, 172-5 Turkmènes, Turhnâns, altrkmaniye 311 sq., 326 Turkoi, Gr. "Turk" 102 Turks 4 sq., 7-13, 19-22, 25 sq., 28 sq., 31, 34 sqq., 40, 52, 62 sqq., 68, 72, 77, 84 sqq., 103, 105, 107, 109 sq., 113-6, 118 sq., 121 sq., 125 sq., 128 sqq., 132 sqq., 137 sq., 140-3, 146-50, 153 sqq., 160, 162-5, 168, 174, 187, 190, 192, 195, 202-6, 208, 216, 219, 223-8, 268, 278, 282 sq., 286 sq., 289 sq., 294 sqq., 298, 30416, 318 sq., 321-6 Eastern - 70, 136, 188 sq., 258 sq., 263, 265 Kôk - , blue - 6, 70, 135, 151, 258, 267, 273 sq. Northern- 73, 92 sq., 259, 263 Old- 27, 135 sq., 139, 166, 261, 265, 277 proto— 3, 6, 57, 74, 275 sq. Tu-chueh 65, 73, 88 sq., 102, 104, 111, 265 Western - 106, 117, 136, 259, 264 sq., 273, 276, 288, 291 sqq. Tiirk Sir bodun 141 TurkSathos, Turk-5ad 262, 268 turpëy 304, 313 Turtul 319 Tururka 102 Tuxsi 35 T'u-yu-hun 65, 76, 79, 81, 83, 85, 88, 111, 115, 278 Twrk 102 Tzar 306 Tzaxas, emir d'Izmir 307 Tzu see A-ch'ai

Uar

284

377

Ui-elig 174 Uôlïk Kagan 35 U£uk 37 Ugrians 290, 292 Uighurs, Oui'gours, Uiguren, Uyghurs 6 sqq., 25, 29 sq., 32 sq., 36, 73, 86, 88, 102, 113, 122, 126, 128, 136, 140, 162 sq., 169, 171, 173 sqq., 187-91, 194 sqq., 198 sq., 201 sqq., 205-25, 227 sqq., 271, 283 sqq., 287, 292, 310 sqq. see also Ogurs UlaS, tribu des Yuriik 327 Ulas, clan anatolien 327 Ulug Tangrida qut bulmi'S alp kiiliig bilgâ huai jian qagan, Màngliq Qagan 206 Ulugundur 283 Umaï, déesse de la fertilité 28 Umayyads 294, 297 Ung 225 see also Ônguts United Kingdom 197 Urasut 229 Urùq-Iju 228 Urûs-Inàl 228 Utazâs see Jerney Keleti Uzatàs Utigurs see Utrigurs Utrigurs 85, 285 sq. Ut-tegin 39 Uturgur, Oturgur 285 see also Ogurs Uyghurs see Uighurs Uz see Ouzes Uzbeks 225, 326 Uzun 324 sq. Uzur 319 Valens, ostrômischer Kaiser 269 Valentin 106 Vandalen 268 sq. vassals 69, 294, 297, 323 Vâsudeva see Po-t'iao Vatatzes see Jean Vatatzes Verwaltungsbeamte, rômische - 268 Vgudey 321 vieux Turcs see Turks Villehardouin 315 Vima Kadphises, Kushan king 90 Vlaches 308, 315, 322

378

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups

Vladimir 309, 313 Vladimir I 307 Vladimir Monomaque 312 Vlendur Bulgar 283, 288 Vmul 321 Vokil see Mao-tun Volga-Bulgars see Bulgars Vunundur see Onogundur wanderers see nomads wang, Chin, "king" 70 Wang Chao-chün, Chinese noble lady 57 sq. Wang Khan see Ong Khan Wang Mang 57 sq., 73, 79, 90 Wang Yande 207 sqq. Wang-ku-t'i see Öngüts Wangut see Öngüts War see Hephtalites War, Sonnengottheit 262, 266, 278 see also Chuni Warchoniten see Ouarchonites Wei 7, 52, 65, 79-84, 88, 91, 93 sq., 102, 104 sq., 139, 187 Wei Lü, Chinese envoy 56 Wei-ho 102 see also Uighurs Wen, Kaiser der Sui 108 sqq. Wen-ti, Chinese emperor 7 Western scholars 84 Westgoten see Goths Western Turks see Turks 'wgr see Ogur White Tatars, P'o T'a, P'o T'a-t'an 225 see also Tatars Wisigoths 11 'wngwr see Onogurs Wolgabulgaren see Bulgars Wou-wou-tchou 214, 216 Wu, Chou-Kaiser 107 Wu, Han emperor 55, 72, 90 Wu-chi, Wu-chieh, Ho-ch'ieh 57, 74, 85, 283 Wu-chu-liu Ch'an-yü 57 sq. Wu-En 17 Wu-hu see Wu-huan Wu-huan 57, 59, 65, 71, 73, 78 sq., 85, 92, 102

Wu-i ch'eng-kung see Alp qutlugh bilge kaghan Wu-la-chen 222 Wulfila, eveque des Wisigoths 11 Wulundur 283 Wunundur 283 Wu-shih-lu 55 Wu-su-mi-shih see Ozmiä Khan Wu-sun 54-7, 59, 64 sq., 71, 89 sq., 262 Wu-ti, Wu-t'i 55, 84 Wu-wei Ch'an-yü 55 sq. Xakas 29, 33 Xaladj 37 Xalayöin 35 Xazar see Khazars Xerxes 278 Xiong-nu see Huns Xixia see Tanguts Xounni see Khounni Xosrow Böri-äad 174 Xubraat see Kobrat Xun see Huns Xwalis 296 Xwn see Huns Xyön see Huns Yabgu, Jabgu karluk 36 der Kuschan 262 Oghuz 34 Qagan 291 Tung— 113, 115 sq. Türk - Qagan 287 Yaglakar, Yaghlakar, Yaglaqar, Yao-loko, Ye-lo-ko 30, 150, 154, 171, 198, 215 sq. - Inal 205 Yagma 34, 36, 208 Yämäk see Kimäk Yang, Sui Kaiser 111 Yang Chengtao, Marionettenherrscher der Sui 112 Yang family of Sui 83 Yakoutes 29 Yao-lo-ko see Yaglakar al-Ya'qübl 304

VII.2.a Personal names, political, social and religious groups Yarman 321 Yaropolk 313 yasse, principauté - 324 Yavdi-Erdim, Yavdi-erti, tribu pétchénègue 305 sq. Yazï, tribu qangâr 306 Yazï-Qapan, tribu pétchénègue 306 Yazyghes see Jazygen Yedi tubluq 224 Yeh-hsien Hu-tu 222 Yeh-mo see Kimàk Yeh-tieh see Àdiz Ye-lo-ho Qaghan, Tchong-chouen Paotô Qaghan 216 Ye-lo-ho Mi-li-ngo Qaghan, Yaglaqar Bilgà 216 Ye-lo-ko see Yaglakar Ye-lo-ko Kouei-houa, Houai-ning Chouen-houa Qaghan 216 Ye-lo-ko T'ong-chouen, Kouei-tchong Pao-chouen Qaghan 216 Yelu Dashi 212 Yemek see Kimàk Yen 52 sq., 65 Yen Shih-ku 74 Yen-men 57 Yen-t'sai see Alains Yen-tu see Mu-kan Khan Yi-jen-kagan 174 Yimâk 325 Yin 17 Yïpar Kutlug-Bilgâ-kagan, khan des Tiirges "noirs" 175 Yokhana see Yiieh-ho-nai

379

Yolïg qagan, Yollïg-tegin, Yollug Tegin 128, 170, 203 Yü 58 Yuan, Yiian, Chin, "spring, source" 82, 92, 217, 219 sqq., 223, 226 sqq., 326 Yii-ch'eng 84 Yüeh-chih 54 sq., 61, 64 sq., 69, 71 sq., 78, 89 sqq. Yüeh-ho-nai, Yokhana 227 Yüeh-lin T'ieh-mu-erh 220 Yüeh-lü T'ieh-mu-erh 222 Yüeh-pan 59 Yüen Hui 109 Yue-tchi 21, 161 Yugu, Yugur 218 Yü-hsien T'ieh-mu-erh 221 Yukhana, Shu-hu-nan 226 Yü-ku Sad see I-p'i-tuo-lu Khan Yün 57 sq. Yung-yü-lü see Tou-lan Khan Yurgi 313 Yurïy Koncakovic 321 Yürük 326 Yusp Yusmid 226 Yü-wen 65, 76 Yü-wen T'ai, Yü Wen-t'ai 82 sq., 105 Zamgan see Jan-kan Zemarkhos, Zémarque, Zemarchos 30, 261 Zeno 288 Zeus 278 Zang Quyi 122 Zhi hai, Löwen-König 207 Zhou 17 Zoroaster, Zoroastrians 6 1 , 7 7 , 2 1 1

VII. 2. b GEOGRAPHICAL AND TOPOGRAPHICAL TERMS

Abaqan, A-fu-FluB 104 Abarsahr, Awarenreich, Hyrkanie, Kouchanie, Kuschan 34, 263, 274 sq. Adrianopel, Adrianople 269, 307, 312, 315 Afghanistan 9, 13, 63, 71, 77, 80, 90, 92, 115, 140, 267 Afrasiab 40 Afrika 268 A-fu-FluB see Abaqan Ai Bagha-yin gol 227 Akuòi see Kùòa AlamSik 38 Alatau Kirghiz 40 Alatyr 308 Albanie, Albania 164, 167, 290 Alexandria in Afghanistan, Wu-i-shanli 63 Alexandria in Egypt 63 Alma Ata 38 Altai 6, 14 sqq., 29, 31 sq., 35, 38, 54, 76, 86, 102 sqq., 108, 116, 120, 146 sq., 149 sq., 172, 219, 224, 282, 311 Amerika 129 Amida 273 Amou-daria, Amu Darya 34, 105, 150, 326 see also Oxus Amour, Amur 30, 310 Anatolie 9, 218, 308, 327 Angara river 228 An-hsi 89 see also Parthia An-hui 79 Ankara 304 An-si see Kflca Anxi 206 Aqsu 205 Aral, lac d'~ 34, 37, 149, 314 Aran 271

Archangaj 130 Arg see QaraSahr Argi 76, 80, 84 Arménie, Armïniyya 9,295,305,311, 322 Arpâd 308 Arys 39 Arian 13 Asie, Asien, Asia passim Asowsches Meer, Azov 270 sq., 285, 316 Assani see Terra Assani Asxat 27 A-te-FluB see Volga Atil see Volga and Sarkel Atrakana 35 Autriche 318 Awarenreich see AbarSahr Bàb al-Abwâb see Derbent Bachkirie 323 Bactria, Bactriane, Baktrien 6, 9, 55, 61, 65, 77, 89 sqq., 273 sq. Bagdad 271,297 Baifu 17 Baïkal, Baikalsee, Pei-Meer 14, 54, 72 sq., 76, 103, 105, 149, 172, 263 Bai'n-èagan 152 Bakath, Onogur city 286 Bakou 326 Balanjar 294 Balasagun 9, 152, 157 Balaton 308 Balchasch-See, Oceanus, lac Balkhash 257, 263 sq., 266, 314 Balkan, Balkans 285, 287, 291, 307 sq., 310, 312 sq., 315, 317 sq., 323 sq. Balkâny 309

VII.2.b Geographical and topographical terms Balkas 35 Balkh 115 Balkhash see Balchasch Balmaz 322 Balyqlyg 192 Bamyan 274 Bânmonostroa 318 Barak 36 Barcasâg, Burzenland 309, 322 Barkul 59 Barman 205 Barsàliâ 291 Barsxan 36, 208 Bàsbaliq, BeSbalik, Be§balïq, Bisbali'q, Bishbaliq 30, 120, 172 sq., 197, 205 sq., 208 sq., 213, 215 sq., 220 sq., 223 see also Beiting and Pei-t'ing Bas-Kama 314 bassin du Tarim see Tarimbecken bassin du Tsaidam see Tsaidam Bay balïq 192 Beiting 206 see also BaSbaliq Belgrad 283, 307 Berzylia 266 sq., 271 Bessarabie 314 Bicigtyn-am 17 Bisbalïq see BaSbaliq Biskent 37 Bobrov 40 Bodoncin-gol 19 Bohème 318 Bolëu, Boluôu 120, 175 Bor 322 Borizar 39 Boro-Su 309 Bosphore, Bosporos 285 sq., 307 Boug see Bug Boukhara 34, 175, 215 B.rsûlâ, Land im Kaukasus 271 Buda 309 Bug, Boug 268, 305 Bugut 7, 130, 136, 139, 152 sq., 165 sq. Bulay'iq 211 Bulgarien, Bulgaria, Bulgarie 258, 270, 289, 293, 306 sqq., 314-7, 322 sq., 326

381

Bulgarisches Reich see Großbulgarisches Reich and Magna Bulgaria Bursa 309 burtas 314 Burzenland see Barcasâg Byzanz, byzantinisch 103, 106, 132, 288, 290 sq., 294 sq., 297, 307, 309, 312-5, 317, 323 Caaty 33 Öac 91, 174 see also Tashkent Caiapea 314 Öalqar, lac 305 Camul see Qomul Candaman, mont 20 Caodaogou 17 Carpathes 256, 306, 308 sq., 312, 314, 317, 320, 326 Öasovennogor 31 Caspienne, Mer, Te-i-Meer 37, 102 sq., 105, 263, 274, 314 Caspo-Pontic steppe see steppe Cathay, Kitai, Qitay 82, 311 Caucase, Caucasus, Kaukasus 28, 164, 167 sqq., 263, 268, 271 sq., 275 sqq., 286 sqq., 290, 292, 294 sq., 308, 316 Central Asia passim Central Europe see Europe Öernigov, Tchernigov 312, 314, 317 Ch'ang-an, Tchang-an 58, 77, 82, 107, 111 sq., 114, 139, 171, 191, 197, 199 Chan-si 170 sq. Chao-chou 229 Chao-hsien 79 Chara Choto 260 *chara su(w) see Kuban Cha-tcheou 214 sq., 217 Chen-chou 226 sq. Chengle 322 Chen-shan 229 Chen-wu 202 Cherson, Kherson 284, 294, 306 sq. Chien-Fluß see Kem-Kemjüt Chien-szu-ch'u-che-shi-Berg 104 Chien-ch'iian 105 Chine, China 4, 8, 11 sq., 14 sq., 17, 22 sqq., 30, 34, 53 sqq., 57 sq., 5962, 66 sqq., 70, 74, 76-81, 83 sqq.,

382

VII.2.b Geographical and topographical terms

90 sqq., 102, 106 sqq., I l l sq., 115, 118, 120, 122, 129, 134, 136, 139, 141, 147, 149 sq., 160, 172 sq., 187, 191 sqq., 197, 199, 201 sq., 205, 211, 213 sqq., 219 sq., 222 sq., 229, 258, 262 sq., 273, 278, 282, 287, 310 sq., 326 République Populaire de ~ 17 Chingan-Gebirge 107 Ching-chou 112, 118 Ch'ing-hai 71,76,83,115 Ch'ing-hui-ho 110 Ch'ing-shui-ho 112 Chi-ning 226 Chin-shan 102 Chi-pin see Kashmir Chorasmie, Choresmie see Khwârazm Chorassan see Khorassan Chou-p'an 109 Ch'u-che-FluB 104 Chumdan 273 Chung-shan 79 see also Chao-hsien Cilicie 327 Cin 312 Cinanëkand see Qoco Cita

149

Coghai Quzi 118 Comanie, aid al-Qumànïya 314, 317, 323 sq. Constantinople see Konstantinopel Coyren 127 Crimea, Crimée, Krim 93, 259, 269 sqq., 294-7, 325 sq. Cserhat-Matra-Bukk 320 Cu 314 Cugay-kuzï 171 Czedan 35 Daghestan 167, 276 Da-li 110 Danube, Donau 162, 164 sq., 169 sq., 256, 258, 268-71, 276, 282, 289, 3059, 312-5, 317, 319 sq., 323 sq. Dàr al-Islâm 294 Darband see Derbent Darvi-somon 17 Dast-i Navur 161 Debrecen 322

Delos 274 Delphi 274 Derbent, Darband, Bäb al-Abwäb, Derbend 167, 258, 263, 294, 316 see also Eisernes Tor Djamukat 39 Djend 36 sq. Djinkar 36 Djoudja 147 Djürchet 310 Dnjepr, Dnyeper 268, 270, 306 sq., 309, 313 sq., 316 sq., 319 Dnjestr 268 Dobrudscha see Scythia Don, Tanais 162, 256 sqq., 261, 264 sqq., 267 sqq., 270, 272, 287, 289, 295, 305 sq., 313 sq., 317 Donau see Danube Donets 305, 313 sq. Dsungarie see Dzoungarie Duö 288 Dunhuang 206,209,211 Durostolus, Silistria 307 Dzeti-su 312 Dzoungarie, Dzungarie, Dsungarei, Zungaria 30, 35, 71, 76, 86, 104, 108, 174, 205, 312 Easter Asia passim Eastern Europe see Europe Edirne see Adrianople Edsingol 260, 263, 265 sq., 276 Egiz-Kojtas 38 Egypt, Egypte 63, 321 Eisernes Tor, Portes de Fer 107, 120, 273 sqq., 314 see also Portae Caspiae and Derbent Ektag-Gebirge 105 Embe 37 Erdely 316 Etil see Volga Eurasie, Eurasia, Eurasien 12, 28, 36, 68, 71 sq., 133, 146, 282, 290, 292, 296 Europe, Europa 3, 9, 11 sq., 25, 27, 37, 60, 71 sq., 85, 92 sqq., 161 sq., 165, 168, 264, 267 sq., 276, 278, 282, 287, 296, 305, 314, 323

VII.2.b Geographical and topographical terms

Extrême-Orient

see Far East

Farab 37 Far East 61, 92, 227, 304 Fejer 308, 319 Fen-hsiang 227 Ferghana 89 Fertô 308 Fouloi, Hafen der Seidenstraße 256 Fu-lin 103 see also Byzanz and Ostrom Galicie 316 sq. Gânbalïq 208 Gandhara 77, 90, 92 Gansu 206 Gaochang 207, 210 see also Qoco Gelber Fluß, Yellow river, Fleuve Jaune, Hoang-ho 53 sq., 72, 110, 112, 120, 152, 172, 311 Georgien, Georgia, Géorgie 271, 295, 303, 308,322 Gobi 18 sq., 22, 55 sq., 58, 84, 127, 171, 213 Grand Arménie see Arménie Grande Steppe see steppe Grand Mureille, Great Wall 11, 54, 59, 70, 76, 166, 202, 226 Great Kern see Kem-Kemjüt Great Plain 58 Griechenland 274 Großbulgarisches Reich 265, 267, 270 sq. see also Bulgarien and Magna Bulgaria Gyôr 308 Hamburg 217 Hami 59, 117 *Han baiig 296 Hangai-Gebirge, Khangaï 171, 225 Hanging Pass 90 Ha-ssu-ha 229 Hebei 17 Hei-sha see Qara Qum Hei-shan-Gebirge 118 Heng-shan 111 Herat 267

105, 152,

383

Hippie mountains 289 Hoang-ho see Gelber Fluß Höd, lac 319 Hohot, Khokh-khot 109 sq., 114 sq., 118 Ho-hsi 113 Ho-lin, mountain 195, 229 Ho-mei-li 223 Honan 80 Hongrie 11, 28, 269 sq., 307 sq., 310, 312 sq., 317-21, 324 sq., 327 see also Magna Hungaria Hopei, Ho-pei 52, 67, 76, 78 sqq. Hsinchiang see Sinkiang Huang-lung 109 *Hunashar, Hunnenreich see Sogdiana Hyrkania, Hyrkanien, Wrkan 89, 273 sqq. see also Abarsahr Iberien 267 Ibir-Sibir 228 Ichim 311 Ienissei, Jenissej, Yenisei, Yenissei 5, 7, 25, 29 sq., 33, 54, 73, 104, 120, 126, 131, 147 sqq., 153, 156, 158, 161 sq., 165 sq., 167, 202, 219, 228 sq. Iki-Ögüz-Fluß 117 sq. I-lan chou 229 Iii 34 sqq., 55, 90, 117, 174, 264, 266 Imaos, Pässe des ~ 264, 266 sqq. Imperium Romanum 266, 268 sq., 272 Inde, India, Indien 12, 60, 77, 89 sq., 92, 115, 208, 278 Inner Asia passim Inner Scythia see Scythia Iran 4 , 9 , 1 2 , 3 4 , 6 1 , 2 6 6 , 2 7 1 , 2 7 3 sqq., 278, 282, 284, 286, 290 sq., 311 see also Perse Sasanid - 286 Irgiz 37 Irti's, Irtish, Irtys, Irtych, Irtich 30, 36, 40, 149, 224 sq., 311, 314 Isbidjab 35 Ishmaelite land 297 Issyk-Kul, Isi'g-köl 35 sqq., 311 Issyx 13 Istanbul see Konstantinopel

384

VII.2.b Geographical and topographical terms

Itil see Volga and Sarkel I-wu see Qomul Izmir 307 Jamany-us 17 Japon, Japan 25, 61 Jaune, Fleuve see Gelber Fluß Jenissej see Ienissei Juan-juan State

73, 284

Kachgar see Kashgar Kajar 308 Kam see Kem-Kemjüt Kan-chou 198, 221, 279 K'ang see Samarkand K'ang-chü 57, 59, 65, 71, 78 sq., 89 sqq., 103 see also Sogdiana Kansu, Kan-sou, Kan-tcheou 54 sq., 57, 61, 71, 76 sqq., 89, 149, 173, 197, 213 sqq., 217 sq., 221 sq., 226, 259 sq., 262 sqq., 275 sq., 278 sq. Kao-ch'ang, Kao-tch'ang 103, 150, 220, 222 see also Qoco . Kapcali 32 Kara river 290 Karabalghasun, Qarabalghasun 192,

206 Kara-kum see Qara Qum Karashahr see Qarasahr Karasuk 15 Karatau 36 sq. Karcag 322 Karga 157 Kargala 322 Karmir hion, Süden 258 Karpaten see Carpathes Käs see Kashgar Kasan, Kazan 271, 313 Kashgar, Ka§gar, Kasgarie, Kachgar, Käs 9, 36 sq., 71, 90, 117, 149, 205, 311 Kashmir, Chi-pin 90 Kaspisches Meer see Caspienne, Mer Katanda 31 Kaukasus see Caucase Kayali'k 39

Kazakhstan 7, 13, 16 sq., 24 sqq., 28 sq., 34-41, 148 sq., 284, 286, 290, 310 Kazan see Kasan Kem see Kem-Kemjut Kemfiig see Kem-Kemjut Kemej 308 Kemidjikat 228 Kem-Kemjut, country 228, Kemjat, Chien-Flu8, Kiem-chou, K'iem-chou, K'iem-k'iem-chou, Kiem-ho, Kam, Kem, Kemiig (Small Kem), Ulu-Kem (Great Kem), river system 104, 228 sq. Kendjak-Sengin 36 Kengir 41 Kenya darya 260 Kerles 310 Kertsch, Meerenge von - 256 sq., 259, 264, 266, 268 sqq. Kerulen 172, 221, 225 KeS 34 Khalkha 316 sq., 321 Khangai' see Hangai Khazaria, empire Khazar 291-8, 305 Kherson see Cherson Khingan 146, 172 sq. Khitai 314 Khokh-khot see Hohot Khoper 314 Khorassan 9, 37, 292 Khotan, Xotan 64, 71, 76, 83, 86, 90, 117, 213 sqq., 218 Khwarazm, Khwarezm, Khwarizm 295 sq., 298, 314, 322, 325 Khwarazmian steppe see steppe Kiem-chou see Kem-Kemjut Kiem-ho river see Kem-Kemjut K'iem-k'iem-chou see Kem-Kemjut Kiev, Mankerman 295, 297 sq., 307, 310, 312 sqq., 316, 322 Kirghizie, Qi'rgi'z region 8, 17, 24-8, 30, 229 Kiskunsag 319 sq., 322 Kitai see Cathay Klein-Raj agrha 115 K o k O n g 115 Kokman, Kokmen 120, 138

VIL2.b Geographical and topographical terms Kok-nor 115 Kolchis see Lazika Ko-lo 92 Kongrolu 325 Konstantinopel, Constantinople 106, 268, 271 sqq., 276, 285, 289 sq., 295, 307, 314 sq. Kopen 33 Korea 65, 84 sq. Koros 318 Koshang, Kozan 226 sq. Koso-tsaidam see Xoso-Tsai'dam Kostobe 39 Kouchanie see Abar§ahr Kou-chou, Berg 112 Kouei-yi kiun 213 sqq. Kozan see Koshang Krasnaja Recka, Navaket, Nevaket 38, 174 Krim see Crimea Kuan-chung 112 Kuban river 257, 266, 287 sq. Kuca, Kucha, Akuci, An-si 30, 71, 76, 80, 89, 151, 175, 205 sq., 208 Kucar see Kuei-tzu Kuchar 117 K'u-ch'e see Kuei-tzu Kudyrge 31,38 Kuei-tzu, K'u-ch'e, Kucar, Kutscha, Quca 105, 115 Kulan 35 Kumanovo 322 Kumkent 41 Kunduz 72 Kungut 35, 174 Kunlun 205 Kunszentmiklos see Tatarszentmikl6s Kup 288 Kura 262 Kuschan see Abarsahr Kutscha see Kuei-tzu Kwrkwle 322 Kyushu 61 Kzyl-Kajran 38 Lac Balkhash see Balchasch-See Lac d'Aral see Aral Lac Hod see Hod

385

Lana 25 Lan-chou 222 Langobardisches Reich 270 Lanshan 16 Lazika, Kolchis 267, 276 Leipzig 21 sq. Leitha 308 Leningrad 27 Levedia 305 Levounion 307, 312 sq. Liang, Liang-cheou, Liang-chou 78 sq., 83, 93 sq., 173, 221 Liao 105 Liao-tung 59, 83, 226 sq. Li-chien 89 Limes 274 Ling-chou 114, 122 Lin-t'ao 226 sq. Lopnor, Lob-nor 14 sq., 64, 217 sq., 260 Lou-Ian 91 Loyang, Lo-yang 60, 80 sq., 91, 192 sq., 195 Lukchiing 220 Lukomorsk 314 Lu River 78 Lung-chou 112 Macédoine 307, 315, 317, 322 sq. Madar, Madara 164, 277 Magna Blacia 323 Magna Bulgaria 288, 291, 323 see also Bulgarien and GroSbulgarisches Reich Magna Hungaria 317,323 see also Hongrie Malazgerd 9 Manchuria, Mandschurei 54, 66, 71, 76, 78, 130, 229 Mandal-Gov 21 Maniak see Sogdiana Mankermân see Kiev Mâotis 256 sq. Maritza 307 Marmara, mer de - 307 Maros 318 sqq. Maymurg 34 Méandre, Mendéres 315

386

VII.2.b Geographical and topographical terms

Medina 275 Mediterranean world 296 Meerenge von Kertsch see Kertsch Mer Caspienne see Caspienne Mer d'Azov see Asowsches Meer Mer de Marmara see Marmara Mer Noire 10, 16, 20, 29, 36, 314 Mesopotamien 267 Middle East 89 Milcov 317 Mingyul 115,117 Minusinsk 30 sqq., 228 Mirki 35 Mittelasien passim Moesia 266, 268, 291 Moglena 308, 315 Mokcha 314 Moldavie 312, 317, 319, 321, 324, 326 Mongolie, Mongolia, Mongolei 3, 6 sqq., 10 sq., 13 sqq., 24, 30 sq., 66, 73, 76, 80, 84, 86, 126, 132, 152, 156 sq., 161 sq., 164, 169, 187, 189 sq., 193, 195, 198, 202 sq., 224, 228, 326 ~ centrale 171 ~ extérieure 16 - intérieure, Inner - , Innere - 16, 25, 58, 64, 109 sq., 112, 114, 118, 225 - occidentale, western - 15 sq., 20, 86 - orientale 14 sq. ~ septentrionale, northern 11,60, 157, 171, 224 Mongol steppes see steppe mongolische Hochebene, Mongolian plateau 104, 219, 224 Mongolische Volksrepublik, Mongolian People's Republic 105, 130, 201 Mongun-Taïga 157 Moravie 318 Moscou 15, 21 sq., 27, 29 Moson 308 Moyun-Cor 32 Mug, mountain 39 Nagykunsâg 320, 322 Nagy-Szent Miklós 278

Nândor Fehervâr see Belgrad Nanking 79, 222 Na-no-agata 61 Nan-shan 7 1 , 3 1 1 Navaket see Krasnaja Recka Naxseb 34 Near East 53 Nedao 283 Nevaket see Krasnaja Recka Nicée 315 sqq. Nikiu 289 Nikola'ievsk 326 Ningsia 197 Niya 218 N.nd.r 283 Nogaische Steppe see steppe Norovlijnuul 14 North Asian steppe see steppe North Caucasian steppe see steppe northern Chinese frontier 52 Novgorod-Syeversk 314 Novosibirsk 19 Nüc 208 Ob 147, 290 occident 312 Oceanus see Balchaschsee Océan Pacifique 29 Okeanos 259 sq., 265 Olon-süm 225 sqq. Olt 222 Olxontor 288 Onoguren, Land der ~ 270 Orchon, Orkhon, Orxon 21, 27, 105, 126, 151 sq., 162, 164 sq., 167, 169 sqq., 174, 189, 192, 223, 225, 263, 273 Ordos 15, 17, 19, 53 sqq., 170 Orient, oriental 205, 278, 303 sq., 323 Osteuropa see Europe Ostrom, Oströmisches Reich 103, 106 sq., 266, 269 see also Byzanz Ostsee 272 Ostturkistan see Turkestan Otar 322 Otrar 35, 37, 41 Ötükän, Ötüken 105, 118 sq., 143, 151, 170 sq., 173, 189

VII.2.b Geographical and topographical terms Ouïgur see Uyghuristan Oural, Ural 37, 263, 290, 305, 308, 311, 314, 317 Oxus 55, 71, 89 sq. see also Amoudaria Pai-ling miao 227 Pai-shan see T'ien-shan Pai-tao-Fluß 109, 114 Pamir 71,90,205,264 Pandjab see Pendjab Pannonia 276, 286, 288 sq. Pao-t'ou 114 Parab 35 Parthia 89 sq. see also An-hsi Parwan 205 see also Aqsu and Barman Paß von Derbent see Derbent Pässe des Imaos see Imaos Pecenelci 308 Pei-Meer see Baikalsee Pei-t'ing see Bäsbaliq Pékin 17,312 Pendjab 9 Pendjikent, Pendschikent 40, 133 Perse, Persia, Persien 6, 9, 80, 91, 118, 208, 272, 286, 322 see also Iran Persepolis 278 Persian Gulf 90 Pest 318 Petersburg, Sankt ~ 28 Phrygie 315 Pien-Brücke 113 P'ing-cheng 70 Ping-chou 112 Pologne 312 Pont, pontic sea 283 sq., 286-9, 295, 303 sq., 309, 312 Porong 322 Portae Caspiac, Temir qabig 273 see also Eisernes Tor and Derbent Portes de Fer see Eisernes Tor Przemysl 313 Purur apura 208 Qagar see Kajar Qara Irtish, Tuo-luo-szu-Fluß also Irtis

117

see

387

Qara Qum, Kara-kum 118, 171 Qara Til see Til Qarabalghasun see Karabalghasun Qarakhanide, empire qarakhanide 311 Qara-khojo 220 sqq. Qara-qïpéaq, empire qara-qïpôaq 326 Qaraqorum 229, 323 Qaraäahr, Qaraäähr, Karashahr, Arg 71, 76, 80, 84, 102, 116, 205 sq., 208 Qarghaliq 117 Qay 314 Qazar, Xazarän 296 Qinglun 17 Qïpcaq 326 Qïrgïz region see Kirghizie Qitay see Cathay Qoöo 103, 108, 205-8, 210 sqq. see also Kao-ch'ang Qomul 102, 109, 221, 223 Quca see Kuei-tzu Quman, rivière 326 Qunduz see Kunduz Qurutqa 211 Qutlug 296 Richthofengebirge 263 Rion 267 Ripäisches Gebirge 274 Rom 277 Romain, empire romain d'Orient 9 Roman Empire 89 sq. Rosia 306 Roumanie 308, 317, 321-5 Route de la Soie, Seidenstraße, Silk Road 21, 35, 55, 61, 106, 205 sq., 264 Rum 304 Russie, Rußland 26 sqq., 36, 259, 2625, 271 sqq., 303, 306, 313, 315, 322, 326 Ryazan 314 Saga 9 Sajo 318 Salma-qatay 306 Samandar 294 Samarkand 34, 38, 91 sq., 172, 175

388

VII.2.b Geographical and topographical terms

äamsembur 273 Sankt Petersburg see Petersburg San-mi-Berg 115 Sarkel, äarkil, white dwelling 293, 295, 297, 305 S arrêt 308 Sàrviz 308 Sarysa 41 see Taskent Sasanid Iran see Iran Savigsin 296 Sayan 7, 29 sq., 120, 147 Schwarzes Bulgarien see Bulgarien Scythia, Skythen, Reich der - , Dobrudscha 260 sq., 268, 270 sq., 291 Seidenstraße see Route de la Soie §elan 312 Sélenga, Selengga 171, 187, 195, 228 Seleukia, Tiao-chih 89 Sémiretchié, Sieben-Fluß-Gebiet, Sieben-Strom-Land, Yeti-su 27, 34 sqq., 40 sq., 108, 117, 120, 148 sq., 172, 174 sq., 257, 259, 263 sqq., 272 sqq. Serbie 322 Sereth 256 Severyane 313 Sha-chou 226 Shan-shan 80, 86 Shansi, Shan-hsi 52 sq., 58, 66, 70, 73, 76, 78 sq., I I I sq., 114 Shantung, Shan-tung 80, 229 Shazhou 110 Sheng 110 Shensi 52, 76, 78, 80 Shen-tu 89 see also India Shuo-chou 110, 112 Sibérie, Siberia 6, 14 sq., 17, 20, 25, 29 sq., 31 sq., 38, 54, 86, 146 sqq., 168, 257, 284, 286, 290, 310 Sieben-Strom-Land, Sieben-Fluß-Gebiet see Sémiretchié Sïgnak 36, 41 Silistria see Durostolus Silk Road see Route de la Soie Silva Bissenorum et Blacorum 309 Sine Usu 292

Sinkiang, Sin-kiang, Xinjian, Hsinchiang 6, 13 sqq., 28, 54, 64, 80, 105, 117 Sir Daria see Syr-daria Sirvan 322 Small Kem see Kem-Kemjut Snovesk 312 Sofia 308 Sogd, Sogdik 91 Sogdiane, Sogdiana, Wen-na-sha, *Hunashar, Maniak 6, 9, 12, 39, 59 sq., 71, 77, 89-93, 103, 116, 140, 175, 262 sqq., 268, 273 sq., 286 Solmi 208, 210 Sou-tcheou 217 Srostkin 31 steppe(s) ~ eurasiatique 160, 163 - eurasienne 304, 323 - du nord d'Eurasie 310 - russe 325 - du fleuve Oural-Yayiq 305 Caspo-Pontic - 282 sq., 284, 286, 291 Grande - 146, 149 Khwârazmian ~ 295, 298 Mongol - 202 Nogaische - 256, 269 sqq. North A s i a n - 219 North Caucasian - 283, 288, 290, 294 Pontic - , - du Pont 283 sq., 286, 288 sq., 304, 309 Trans-Volgan - 282 Stillfried-Durnkrut 318 Styrie 318 Subalïk 166 Sudaq 314 Siidosteuropa 264, 269 sq. SiidruBland see Russie Siidsibirien see Sibérie Su-i 91 see also Samarkand and Sogdik Sui Yuan 227 Sula 314 Suo 103 Su-t'e 91, 93 Sutkent 35, 37

VII.2.b Geographical and topographical terms Suyab 35, 40, 115, 117 sq., 175 Suzdal 317 Syr-daria, Syr Darya, Sir Daria 34-7, 120, 149, 172, 175, 311 sq. Syrien 303 Szatmaz 322 Ta Ch'in, Ta Hsia, Great China 89 Tabgac see Chine Ta-ch'ing-Gebirge 114 Tachkent see Tashkent Tadschikistan 133 Ta Hsia see Ta Ch'in Tai, Tai-chou 80, 111 sq. taïga montagneuse 146 T'ai-hang 78 sq. T'ai-hang-shan 120 Tai Heng-an 111 T'ai-yüan 78, 112 Taklamakan, Takla-makan 64, 205, 260 Talas, Tu-lai river 35 sq., 39, 57, 90, 117, 152 sq., 175, 314 Tana 272 Tanais see Don T'ang-lung ling 228 Tannou-Ola, Tannu Ola 172, 228 Taraz 35, 40 Tarbagatai 108, 172 Tarim-Becken, —Fluß, bassin du Tarim 5 9 , 6 1 , 6 4 , 7 1 , 7 6 , 8 4 , 8 6 , 9 0 sq., 149 sq., 205 sq., 213, 258-61, 267, 271, 273,312 Tarkhan-Gebirge 108 Tarman-Gebirge 120 Tashkent, Taskent, Tachkent, Saä 34, 57, 78, 90 sq., 115, 117, 174, 215 Tastjube 38 Tatärszentgyörgy 319 Tatarszentmiklös, Kunszentmiklös 319 Tatârtelek 319 Ta-t'ong, Ta-t'ung 114, 227 Tatrang 309 Taugast, Tavgast see Chine Tavaris 175 Ta-yüan 89 sqq. Tchang-an 173 sq. Tchang-ye 214

389

Tchernigov see Îernigov Tchou, river 34 sq., 174 Te-i-Meer see Caspienne, Mer Ternes 319 Temesvar 309 Ternir qabig see Portae Caspiae Tendue 226 Tengiz 326 Te-ning 226 Terra Assani 323 Terxin 292 Tes 292 Tétény 319 Theiß, Theiss 256, 269 sq., 308, 318 sqq. Thrace 285,307,312,315 Tianshan 205 Tiao-chih see Seleukia Tibet 13, 30, 71, 127, 149, 169, 175 T'ieh-Berg 114 T'ien-shan, T'ienshan, Tien Shan, Tienchan, Tien-Shan, Pai-shan 30, 55, 59, 71, 102, 117, 147 sq., 150, 152, 174 sq., 213, 219, 226 sqq., 290, 312 Tiflis 267 Til, Qara Til 266, 287 Tilja-tepe 13 Ting-chou 112, 118 Ting-hsiang 112, 114 Tobol 311 Tobu-Reich 311 Tocharistan, Tokharistan, T'u-huo-luo 35, 89, 117, 120, 172, 175, 193 Toghla, Tu-luo-Fluß, Togla-Fluß 102, 108 Tokharistan see Tocharistan Tokmak 265 T'o-k'o-t'o 227 Tola 171 sq., 195, 223, 263, 273 Tolna 308 Ton 36 Torcesk 310 Tore mit eisernen Flügeln see Eisernes Tor Torontâl 308 Tortillou 309 Touen-houang 39, 166, 213 sqq.

390

VII.2.b Geographical and topographical terms

Touva, Tuva, Tuwa 6, 13, 15 sqq., 20 sq., 27, 31 sqq., 120, 157, 172, 228, 257 Transbaïkalie 14, 18, 24 sq. see also Baikal Transcaucasia 284, 286, 294 see also Caucase Transoxiane 9, 148 Trans-Volgan steppelands see steppe Transylvanie 308 sq., 312, 316, 322 Tsaidam, bassin du ~ 217 Ts'i 139 Tsna 314 Tsung-ts'un-shan see Coghai Quzi T'u-huo-luo see Tocharistan Tula-FluB 119 Tu-lai river see Talas Tu-luo-FIuB see Toghla Tun-huang 61 Tun-qatay 306 Tuo-luo-szu-FluB see Qara Irtish Turfan 57, 71, 117, 210 sq., 213, 219 sqq., 265, 271, 290 Tiirgi-Yarghun-See 120 Turkestan, Turkistan 4, 6, 25, 30, 33 sq., 36, 39, 55, 71, 89 sq., 148 sqq., 162, 165, 175, 197, 205, 224, 284, 326 see also Sinkiang Turquie 4, 6, 12, 327 Tuva, Tuwa see Touva Uc, Ucur 205 Ulan-Bator 138 Ulan-ôab Ôighulghan 227 Ulangom 20 sq. Ulatau 41 Ulu-Kem see Kem-Kemjut Ungarn see Hongrie Unlu 37 Ural see Oural Uskin-Uver 18 Ustyurt 314 Utin 33 Utrar see Otrar Uyghuristan 13, 219 sqq., 310 Uza 309 Uzdi 309 Uzlar 309

Uzun-Tal

149

Valachie 317, 321, 324 Vardar 308 Velbuzd 324 Venise 326 Vidin 320, 323 Vienne 321 Volga, Wolga, Atil, Itil 11, 36 sq., 103, 162, 167, 261, 263, 272, 282, 287, 289 sq., 295, 297, 303-6, 309, 311 sqq., 316 sq. Volga Bulgar state, Volga Bulgaria 289, 295 Volga-Yayiq 314 Vorderer Orient 205 Vorona 314 War-wällz see Kunduz Wei-Fluß 113 Wei-wu-erh 223 Wen-na-sha see Sogdiana Western Eurasia 286, 291, 298 see also Eurasia Western Eurasian steppes see steppe Western steppes see steppe Western regions 55, 57, 59, 73, 76 sq., 86, 90, 93, 117 Westlande, xiyu 205 Westmeer, West-Meer 102 sq., 105 see also Okeanos Weströmisches Reich 269 see also Imperium Romanum Westturkistan 208, 212 see also Turkestan white dwelling, white town see Sarkel Wiesbaden 26 wolgabulgarische Föderation 271 Wrkan see Hyrkariien Wu-i-shan-li see Alexandria in Afghanistan Wu-yüan 111 Wu-yiien 114 Xamllx 296 Xar-xad, mont 25 Xazarän see Qazar Xia 110

VII.2.C Subjects, notions, terms and words xiyu see Westlande Xora 37 Xoso-Tsaïdam, Koso-tsaïdam Xotan see Khotan Xinjiang see Sinkiang Xuräsän see Khorassan

24, 174

Yaik 272 Yakoutie 25, 28 Yalta 314 Yan-ch'i 116 Yangïbalïq 208 Yangïkent 37 Yangtze, Yangtse-kiang 76, 258 Yar 36, 210 Yayau-qatay 306 Yedi-Urün 228 Yellow river see Gelber Fluß Yen see Ho-pei Yen-ch'i see Qarasahr Yen-chou 112

Yenisei see Iénisséi Yen-men 111 sq. Yen-ts'ai 89, 91, 93 sq. Yeti-su see Sémiretchié Yi-chun see Hami Yin-Gebirge 144 Yin-Shan, Yinshan 16, 53, 171, 219, 225 sq. You-chou 112 Yüan-chou 112, 118 Yuan-p'ing 112 Yiien-chou 118 Yii-huan Hsien 72 Yulduz-Tal 105 sq., 115 Yün-chou 118 Yung-ch'eng 221 sq. Yü-shu 198 Yü-t'ien 64 Zentralasien passim Zitsa 322 Zungaria see Dzoungarie

vn. 2. c SUBJECTS, NOTIONS, TERMS AND WORDS

Abachyk, "ourson" 321 Abaris, pi. Abaroi 259, 263, 274 Abars see Avars Abarsahr, Awarenreich, Kuschan 263, 274 sq. Abkommen, accord, Bündnis, coalition, contract, Pakt, treaty, Vertrag ~e der Amadökoi 257 - anti-oui'ghour 30 Freundschafts- zwischen den Türk und Ostrom 106 - germanischer, hunnischer und iranischer Stämme 269 ~ hungaro-coman 318 hunnische - 268 ~ zwischen Iran und Imperium

391

Romanum 266 land ~ notes 220, 222 Qubrat's ~ with Herakleios 289 - der slawischen Stämme mit hunnischen Bulgaren 275 solemn ~ between Chinese and Scythians 69 see also alliance Absprachen 269 Abteilungen, militärische ~ 261, 268 acceptance, forced - of Islam 296 accomplishments, urban - 286 accouchement 322 achämenidischer Großkönig 275

VII.2.C Subjects, notions, terms and words xiyu see Westlande Xora 37 Xoso-Tsaïdam, Koso-tsaïdam Xotan see Khotan Xinjiang see Sinkiang Xuräsän see Khorassan

24, 174

Yaik 272 Yakoutie 25, 28 Yalta 314 Yan-ch'i 116 Yangïbalïq 208 Yangïkent 37 Yangtze, Yangtse-kiang 76, 258 Yar 36, 210 Yayau-qatay 306 Yedi-Urün 228 Yellow river see Gelber Fluß Yen see Ho-pei Yen-ch'i see Qarasahr Yen-chou 112

Yenisei see Iénisséi Yen-men 111 sq. Yen-ts'ai 89, 91, 93 sq. Yeti-su see Sémiretchié Yi-chun see Hami Yin-Gebirge 144 Yin-Shan, Yinshan 16, 53, 171, 219, 225 sq. You-chou 112 Yüan-chou 112, 118 Yuan-p'ing 112 Yiien-chou 118 Yii-huan Hsien 72 Yulduz-Tal 105 sq., 115 Yün-chou 118 Yung-ch'eng 221 sq. Yü-shu 198 Yü-t'ien 64 Zentralasien passim Zitsa 322 Zungaria see Dzoungarie

vn. 2. c SUBJECTS, NOTIONS, TERMS AND WORDS

Abachyk, "ourson" 321 Abaris, pi. Abaroi 259, 263, 274 Abars see Avars Abarsahr, Awarenreich, Kuschan 263, 274 sq. Abkommen, accord, Bündnis, coalition, contract, Pakt, treaty, Vertrag ~e der Amadökoi 257 - anti-oui'ghour 30 Freundschafts- zwischen den Türk und Ostrom 106 - germanischer, hunnischer und iranischer Stämme 269 ~ hungaro-coman 318 hunnische - 268 ~ zwischen Iran und Imperium

391

Romanum 266 land ~ notes 220, 222 Qubrat's ~ with Herakleios 289 - der slawischen Stämme mit hunnischen Bulgaren 275 solemn ~ between Chinese and Scythians 69 see also alliance Absprachen 269 Abteilungen, militärische ~ 261, 268 acceptance, forced - of Islam 296 accomplishments, urban - 286 accouchement 322 achämenidischer Großkönig 275

392

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

A-che-na, A-shih-na clan des kagans - 174 - dynasty 292 étymologie turque du mot ~ 151 fondateur du clan - 149 Hiong-nu - 150 origine des - 147, 150 ~ ruled Turks 295 tribu dynastique - 171 administration, administrative, administratif/-ve bodun 140 sq., 153, 171, 190, 204, 209 bureaucracy 70, 80 capitaine 320 central authority 276, 282 centre - 35 chancelleries roumaines 324 Chinese - 77 Chinese-type bureaucratic offices 84 - comane 320 darughaci 64, 220 sq. el 140 sqq., 153 sq., 156, 158, 163, 166, 170 fonctionnaires de 1'- et de la juridiction 320 Han government 67 haut-fonctionnaires de Qubilay Khan 326 hiérarchie militaro— du Kaganat 156 kangâs, conseil des nobles 37 Khazar government 295 sq. Militârgouvernement 114 sq. ministres de Qubilai Khan 326 organisation of the Hsiung-nu state 54, 70 Reichszentrum der Hunnen 256 state apparatus 296 subdivision tribale 306 Subpràfekt 114 tôrii, normes légales communes 141, 171 - unit 32 Verwaltungsbeamte 268 vizir 208, 303 see also special catchwords as court, institution, organization etc. adoption, conversion

- du christianisme 307 forced - of the Khazar Qagan to Islam 294 - of Islam 297 sq. - of Khazars to Judaism 296 - of Manichaeism 193 sq. Adrianopel, Adrianople Schlacht um - 269 siège d'~ 312 Afanassevo 14 sq. affiliations, religious - 296 affinities, Oguric linguistic - 293 Afschin, title 262 agglomération(s) 319, 325 histoire des - 327 - d'origine patronymique 325 ~ pétchénègues 308 sq., 322 agï, "objét précieux, trésor" 157 agriculture 80, 284, 286, 297 agriculteurs 308 Chinese agricultural produce 67 Getreidelieferungen Ostroms 269 grain de semence et charrues 324 produits agricoles 323 aile, hsiang -droite 117, 120, 172, 318 sq. - gauche 35, 117, 120, 171 Akatir(s) 284 - chieftains 283 - ' independence 283 Alans, Alains, Alanen 267, 269, 274, 290 sq., 306, 314, 319 Alexanderroman 273 alliance(s) Byzantine - 289 Chinese - with the Uighurs 198 - entre Baudoin II et les Comans 316 marital - 54 sq., 67 sq., 84, 195, 198 sqq., 294 - des Ouz avec les Khazars 309 Uighur - 197 sq. ally/ies, allié(s) Bulgars as - 288 Chinese - 56 ~ comans 307, 316, 322 - d e David II 322 Hsiung-nu - 58

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Hungarian - 297 Khazar - 294 sq., 305 Kutrigurs as - 285 Oghuz - des Khazars 305 - aux Pétchénègues 312 - des Russes 316 Uighur ~ 192 sq. - de Vladimir 309 alp er oglï, "fils d'un héro-guerrier" 155 alphabet, Alphabet aramäisches - 133 armasisches - 133 Einführung des Latein—s 132 - est-européen 161 etruskisches - 133 - der Jenissej-Inschriften 132 - runiforme 133, 161 sq. - sogdien 133, 161 sq. Altaic 12, 63 sq. - nomads 282 altan, Mong. form of altun 88 Alti cur, Oultizouroi, "sechs Ecken" 277 alttürkisch see Old Turkish altun, Türk, "gold" 88 Amadaka, pl. Amadakoi, Gr. "Rohfleischfresser" 257 ambassade, légation, ambassy, mission, Gesandtschaft arabische ~ 271 bulgarische - 277 byzantinische - 261, 268, 275 - comans à la cour de Béla IV 317 - der Ermi 272 - G o t t e s 139 - der hyperboräischen Jungfrauen nach Delos 274 sogdischer -sbericht 273 türkischer -sbericht 258, 273, 276 Amitatäbha-Buddhismus 210 anachronistic 288 - référencés 287 analogie azerbaïdjanaise du nom 323 anarchie 319, 323 anatolien 149 ancestor(s), ancestral, ancêtre(s) 12

393

- blac-vlach 324 culte des - 27 sq. eponymous - 291 Han, Hsiung-nu royal - 69 —kagans 170 - lands 289 ~ légendaires 147 mère— 28 - oghuz 37 royal - 69 Uighur- 88 anéantissement - d'un armée comane 316 - d'ethnie comane 325 - d'évêché catholique coman 324 Angriff see attack annal(s), annale(s), Annalen -chinoise 11,187 fränkische Reichs- 265 - de Laurentius 325 - russes 303 sq., 307, 309, 313 sqq., 320 sq., 325, 327 W e i - 84 antecedents 288 anthroponym(s), anthrophonymique(s) lieu d'origine - 324 - des Mamlouks 321 matériaux - des Dzoöides 324 - d'origine comane 326 - vlach 322 antiquités - karluk, kimäk et oghuz 40 - sibérienne 32 A-pa see Abaris Apa Tarqan, title 119 Arab, Arabic, arabisch 9, 72, 77, 102, 175, 308 - geographer 292 - e Gesandte 271 - invasion 292 - Muslim successor states 291 - threat 294 —Khazar warfare 294 —Khazar diplomacy 295 -es, prisonniers des Byzantins 308 arc, arch 38

394

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

archaeology 14, 16 sq., 31, 33, 38-41, 76, 147, 326 archéchronique russe 313 architecture 22, 125 archives 39 Argippaioi, "die zum weißen Pferd Gehörenden" 261 aristocracy, aristocratie 56, 80, 83, 127, 152 sq., 156 sq., 170 sq., 277, 294, 320 army, armée, Armee - blak-comane 324 - byzantine 308 ~ chinoise 172 sqq. - comane 312,316,319 ~ de l'empereur Alexis 307 - de l'empereur Romain IV 307 - hongroise 308, 313, 318 sq., 324 Hsiung-nu - 70 Kirghiz - 202 Ming - 222,227 -mongole 316,318 - d'Otakar 318 sq. - romaine 307 S u i - 109 T ' a n g - 114,118 - Tiirges 175 - der Türk 109, 172 sqq. Uighur- 221 Armenian 10, 77, 267, 288 sq., 309 armure 41 array of steppe peoples 284 arrival, appearance 291 - of the Oguric Turkic peoples 283 - o f the Türks 290 Àrsilanci, Tocharian title 294 Arslan, Old Turk. "Löwe" 207 art, Kunst - Europas 271 hunnische - 271 manichäische - 211 peintures murales 39 sq. sogdische Wandgemälde 133 - T'ang 33 - turque 25, 28 art-, "to become bigger, increase" 203 artat-, "to damage, to spoil" 203 artisans 157

äsana, mot khotano-sace 150 A-shih-na see A-che-na Asparux 270, 289 horde d'~ 316 aspect mongoloïde 14 assessments see impôt(s) assimilation, Assimilierung 276 - de la culture écrite 162 âtlïg, Türk, "notables" 153 atta, Ger. "père" 11 attack, attaque, Angriff, offensive 256, 264, 272, 283, 305-9, 312 sq., 319 Attilas Reich 265 Auhar see Avars Aul, Aule, Gr. "Sommerlager" 277 Austrocknung 260 Auswanderung see migration auteur(s) - arménien 309 - byzantins 304, 310 - chinois 26 authority, autorité 9, 70, 154, 276, 282, 287, 295 autonomie 317 avant-garde hongroise 308 Avar(s), Abar(s), Auhar, Awaren, Ouar 272, 283-7, 289 sqq. advent of the European - 285 Aufstand der - gegen Tardu 263 Auswanderung der Skythen und - aus Zentralasien 258-61 - invasion 288 kultische Verbindung zwischen Delos und den - 274 Lokalisierung der - 274 sq. Pannonische - 261, 276 - Qagan 289 Stammeszugehörigkeit der - 264 true - 84, 276 Unterwerfung der ~ durch die Türken 263 avènement de Cingiskhan 315 avestisch 258 Avitochol 265 Awarenreich see Abarsahr Ayaz, "caelum serenum" 322 aygucï, conseiller principal du kagan 171 sq.

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

aymak, ~ de Gobi 18 sq., 22 azerbaïdjanaise 322 babas, balbals 22, 26, 32, 127, 134, 169 Bäcänä 325 Bäcänäg 304 Bädzänäg, héros mythique des Ossétes 308 bäg see beg baga-tarkhan, titre du kagan Uclïk 35 bagatur, Turk, title 288, 293 bägäül see bukaul bägräk, Turk, title "lord" 88 Baktrien, Eroberung der Sogdiana und - s 273 balbal see babas balik, baliq, "Winterlager" 134, 264, 277 Balkâny, "lieu marécageux" 309 baptism, baptême 289, 307, 317 Barbarian(s) 55, 83, 134, 149, 187, 257, 273, 294 bataille, Schlacht - um Adrianopel 269 - à l'embouchure du Sajö 318 - d e Khalkha 317 ~ de Levounion 312 sq. ~ de Stillfried-Dürnkrut 318 battle see war Bauherren 275 baurci, "cook-master" 224 Bauwerke 275 bay, "les riches" 157 bayagu, Old Turk, "well-endowed" 88 Baygu, Turk, title 36 Beceneg 308 bedzoenoeg 305 Befestigungslinie 273 sq. Beförderungsmittel 264 beg, bäg, bek, bey, clan chief 35, 152 sqq., 156 sqq., 228, 293, 295 bek see beg berel, monument type 147 berendi 304, 313, 325 sqq. Bericht, rapport ~ Ammians 256 arabischer - 283

395

- über die Auflösung des Großbulgarischen Reiches 270 - der Chinesen 258, 265 - über die Desertion türkischer Truppen aus persischen Diensten 267 - de l'évêque italien Bandini 324 ~ Ibn Fadians 271 - e türkischer Gesandter 273 bes bïng er basi, Old Türk, "chef de cinq mille homme-guerriers" 155 see also er Besenyö, toponyme 309 besonyö 305 Bessi, Latin "Pétchénègue" 305 Bestattungen see funeral bétail 323 bey see beg Beziehungen see rapport bibliothèque Pétrarque 326 bicene 305 bikjal, "son" 64 bilgä-kagan, Türk, title 142 bishopric, Onoguric - 287 Bisseni, Latin "Pétchènègue" 305 blac, blaci 309, 315 sq., 323 sq. blanc qatay 306 blau, —grüne Familie see Juan-juan B.lkär 271 bod, Türk, "tribe" 140 sq., 153 Boddhisattva 140 bodun, tribal union, organisation clanique et tribale, Stammesverband 140 sq., 153, 171 —boqun 209 bogda, Mong. "holy" 85 Bogen, -schützen 260, 276 Bogtun, Old Türk. 261 Bojaren 277 Boliades 277 bonßik 11 Bor, toponyme comane 322 border see frontière böri, Türk, "wolf 135 Boro-su, "aune, Alnus incana" 309 boucle en bronze 38 Bouddhisme see Buddhism boyla, Türk, title 135, 171 bovins 297, 306

396

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

boyard, noms - s des chartes 324 Brahmi-Schrift, vertikale - 130 Brautgabe 117 Brauch see rite braune Erde 137, 142 bribes 285 Brief see letter bronze, Bronze âge du - 15 sq., 19 sq., 22, 25 - inscriptions 52 ~s de l'Ordos 17 Pfeilspitzen aus - 257 plaquettes de - 38 religiöse Darstellungen in - 271 ~e Tierdarstellungen 277 Brotgetreide 269 bucellarii 268 Buddhism, Buddhistic, bouddhisme, Buddhismus, buddhistisch 130, 139, 193, 195, 209, 222, 262, 271 Amitatäbha— 210 centres of - 77 - e Gottheiten 278 Großer Buddha von B amy an 274 Hïnayâna— 140 bouddhistes lamaïstes 217 sq. - e Schriften 210 sq. - e Schulen 210 Sukhâvatî 210 - e s Tripitaka 210 uighurisches - e s Schrifttum 210 Bugaz, "gorge" 322 bukaul, bägäiil, "court official" 224 bulaq 316 bulga, "to confuse, mix, stir" 203, 287 Bulgar, Hunnic title 266 Bulgar(s), Bulgare(s), Bulgarie, bulgare, Bulgaren, bulgarisch, Bulgarios 271, 285, 297, 306, 308 sq., 313 Balkan homeland of the - 284, 289, 291 B l a c k - 289 - confederation 11, 288 dieu suprême des Pré— 164 Donau— 265, 272 é t a t - 165,267,275,315

- e Gedächtnisinschriften 267 - e Gesandte 277 historical role of the - 289 hunnische - 275 idéologie religieuse des pré— 164, 170 indépendance de la - 315 - e Institutionen 277 - migration 289 - origins 287 sq. petits seigneurs de la - 323 - polities 286 - population 293 Bulgarian Prince List 261, 265, 272 sq., 288 sq. réorganisation du IIe empire - 315 - territory 293 - traditions 288 - union 288, 293 Volga - 271 sq., 289 sq. Bundesgenossen 273 sq. Bündnis see Abkommen bureaucracy, bureaucratic 70, 80, 84 Bursa, toponyme pétchénègue 309 Burtas 272, 314 butin 307 buyuruk, Turk, "hauts dignitaires" 172 Byzantine(s), Byzantium, byzantin, Byzanz, byzantinisch 290, 312 - e Aufzeichnungen 271 —Balkan relations 289 défense militaire de - 309, 315 - diplomacy 285 - domination 295 - episcopal listing 287 - e Gesandtschaft 261, 268, 275 - e r Geschichtsschreiber 266 - e s Heereskommando 276 —hellenistische Zeit 278 - e r Kaiser 273 - Kaukasusfront 272 - marital alliances 294 - Orthodox 296 - ' s policies 297 - possessions 285, 288 prisonniers de - 308

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Protokolle der - e n Schnellschreiber 276 —Säsänid war 291 service de ~ 307 - e Stützpunkte 269 ~e Zeremonialbauten caatas, "pierre de guerre" 33 Caesar, titre 292 calendar, Kalender Chinese - 191 manichäisches -fragment 207 Caliphe, caliphate 9, 294, 296 calque chinois 151 calvinisme 318 camel fights 69 campagne(s), Feldzug ~ géorgienne contre Sirvan, la Grande Arménie, la Perse et les Turcs Seldjoukides 322 - der Hiung-nu 274 hunnischer ~ 264 - pétchénègue 307 - de pillages 323 ~ des Polovtses 315 - des Tonjukuk 273 campement(s), Feldlager 321 - comans 313 - fixes, descensus 320 - de Levedi 305 - nomades 310, 323 - des Ouz 312 - pour les peuples nomades 323 römische - 277 Cao, paper money 220 capitaine see title capital city, capitale, Hauptstadt 35, 80, 199, 201 sq., 209, 220 sq., 227, 255, 295 sq., 323 capitanus see title capture 294 caractère(s), character(s) Chinese - 69, 81 - mongol 310 - runiques 161, 166 Syriac ~ 227 Cat see Csât catacombes de Touva 33

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catalysts, mysterious coastal - 283 catholicisme 225, 227, 324 caucasien, milieu - 149 cavalerie 308, 318, 322 central authority 276, 282 céramique 39 sqq. cercueils 40 cérémonies 23, 69, 142, 267, 277, 295 cerf 16 chalcolithique 13 sq. chamanisme see shamanism champs 318 - d e bataille 313 - de Khalkha 321 Chamul, toponyme pétchénègue 308 chancelleries roumaines 324 Ch'an-yu, Schan-yii, Shanyu, Shan-yii, targy, *tarka, Hisung-nu supreme title 21, 54-9, 64 sq., 67-70, 261 sq., 273, 277 *chara su(w) 266 characters see caractère Charaton, Charatun, "schwarzes Kleid" 258,268 charrues 324 charte(s) 320 - hongroises 319, 321, 325 - médiévales 322 noms boyards des - 324 - rélatives 304 - roumaines 325 - serbes 322 - d e XIe siècle 308 ~ spéciale du roi André II 317 Chazaren see Khazars chef(s), chief(s), chieftain(s), Hàuptling(e) 266 sq., 272, 289 sq., 305 sq. Akatir - 283 clan - 295 - comans 313, 319, 321 sq., 325 - de Hongrie 308 Hsiung-nu - 69 Hunnic - 168, 258, 268, 270 - militaires turcs 9 military - 285 - minister 295 Ober- der Hiung-nu 261 sq.

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Oguric - 287 - pétchénègue 307 -seldjoukides 37 Utigur - 286 chemin 166 - s habituelles des migrations 312 Chengle, toponyme comane 322 ch'eng-li, "heaven" 63 ~ ku-t'u, "son of heaven" 64, 70 see also tengri chevaliers - de Ladisias IV 318 ~ hongrois 324 ~ teutoniques 317 chevaux, horses, Pferde 31, 38 sqq., 69, 89, 166, 200 sq., 261, 264, 277, 304, 306 chien see flèche chien-hu, "thousand households" (sc. of the Qirgiz) 228 Ch'ih-le song 88 Ch'i-min Khan 114 China, Chinese, Chine, chinois, chinesisch 60 sqq., 72, 74, 88 sq., 151, 194, 210, 265, 324 - administration 77 ~ agricultural produce 67 ~ alliance with the Uighurs 198 ~'s allies 56 armée ~e 172 sqq. ~ borderlands 58 ~ bureaucratic offices 84 ~ calendar 191 - capital 201 - characters 69, 81 - civil war 84, 191 - control 92 - cosmology 70 - c o u r t 58, 68, 78, 91, 188, 191, 199 sq., 202, 215 ~ description of nomadic peoples 87 - e r Dunhuang-Text 211 dyarchy of barbarian military rulers and aristocratic - clans 83 - dynastic name, ~e Dynastie 80, 107 - e s Expansionsstreben 205

~ expedition 57 ~ families 80 - Five Elements theory 70 - frontier strategy 71 frontière septentrionale de la ~ 310 garnisons ~ 173, - garrisoned Tai commandery 73 - e Geschichtswerke 102 sq., 122 - goods 54, 59, 67 - e Grabanlage 128 historiographie ~e 5, 7 sq., 11, 146 ~ influence 68, 70, 90 ~e Inschrift 127 - Intervention 259 - e r Kaiser 118 sq. ~e Kaiserreiche 205 K h a n - 157 - e Kultur 130, 271 ~e Malerei 134 - occupation in Han times 83 - overlordship 59 - policy 198 sq. - population of the borderlands 58 -Protecteur-General of the Western regions 57 - e Reiseberichte 125 - raids 90 - relations 54, 71, 191 sqq., 200 sq. - e Religion 129, 136, 138 route impériale - e 217 - e s Siegel des Hauptministers 211 - silk 54, 67 - Sitten 111 - surname 82 sq. - suzerainty 67 - Tai commandery 73 - territory 58, 80, 197 - throne 58 - titles 81, 118, 188, 196 - trade with the West 83 -transcriptions 1 1 , 6 3 , 7 4 , 8 1 , 9 3 , 142 sq., 150, 187, 191, 197, 202 - troops 172-5, 190 - way of life 201 - e Wiedergabe des sanskritischen Boddhisattva 140

VII.2.c Subjects, notions, terms and words see also special catchwords as administration, annals, aristocracy, chronics, inscriptions, language, sources, trade etc. ching-lo, god of war 63 ching-lu, sword 69 Chion see Hion ch'iung-lu, "vaulted houses" 68 Chol, köl, "See" 265 Choliatai, qaljat, "kahl" 261 Chön, göttliches Wesen 262 Chou 77, 138 Christianity, Christian, christianisme, chrétien, Christentum, christlich 165, 167 sq., 193, 224, 227, 278, 285, 296, 298, 307, 317 sqq., 324 chronicle(s), chronique(s) archéchronique russe 313 - chinoises 8, 23, 102 sq., 122 - des croisades 315 - géorgienne 322 - hongroises 304, 319 - d'Ipatius 322 - of John, Bishop of Nikiu 289 R u s ' - 298 - r u s s e s 310,325 The Secret History of the Mongols 220, 276 Chuan-ch'ii O-chih, Yen-chih, Chin, title 56 ch'u-chu, Chin, "viceroy, crown prince" 88 chii-chiieh, hennin, kökül, ku-ku, Mongolian woman's headdress 72, 92 Chuo see cor chute, fall - de Constantinople 307 - du Kaganat Turc Occidental 34 - of Khazaria 297 sq. ~ de Tchemigov 317 ci, Mong. second person pronoun 85 ciel see tengri cïgay, "les pauvres" 157 cimetière(s) 41 - de Bobrov 40 - de Borizar 39 ~ de Caaty I 33 ~ de Kapcali II 32

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~ de Katanda II 32 ~ à kourgans 38 - de Kudyrge 31,38 ~ de Kzyl-Kajran 38 - de §aga 39 - dans la vallée de l'ïrtyg et au Kazakhstan oriental 40 cinoa, Mong. "wolf' 83 city states see états civilisation sédentaire 33, 148 clan(s), *og 35, 68, 70, 72, 136, 149 sq., 283, 288, 294 Chinese ~ 83 ~ comans 320 - de Hongrie 320 - des Kagans 154, 174 sq. ~ pétchénègues 309 royal - of Hsiung-nu 62 ruling - 290 clothing, costume, habillement, Kleidung 69 Hsiung-nu - 68 Hu - 62 hu-fu, Barbarian - 68, 134 ~ der Hunnen 257 - des Pétchénègues 303 silk 106 sq., 112, 115 sq., 134, 192, 200 sq., 264 T'ang - 199 xalat, tunique 23 sqq. coalition see Abkommen coffin see funeral coiffure 72, 92, 218, 261, 319 coin(s) Hephtalite - 61, 64 Kushan - 89, 91 colour symbolism 92 colonisation 308 Coman(s), Comanie, coman(s), Comani, Cumani, Cuman(s), Komanen, kun, quman, qün admission des - en Hongrie 318 - alliés des Russes 316 armée ~e 312 chartes relatives aux ~ 304 chrétiens - s 317 Codex Cumanicus 321, 326

400

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

conceptions totémiques ancêtrales des ~ 313 conglomérats - s 304, 309, 312 sq. Cumani, Comani 310, 320 Cumani nigri 304 diaspora des ~ 327 e t h n i e - e 312,325 expansion des - 312 fantassins - s 315 fidélité - e 318, 322 fondateur d'Etat - 324 immigrants - s 324 irruptions - e s 312, 323 kun 304, 310 - magyarisés 321 migration des - 311 mots d'origine ~e 324 mouvement protestant - 318 -occidentaux 315 origine des - 304, 310 patentôtre - 321 pression des - 307 sq. princesses-es 312 —qiptchaq 304, 314, 321 quman 312 sq., 325 sq. qun 304, 310-3 razzias-es 312 sq. résidus - s 325 comano-roumain 309 Comândàre§ti, nom d'une agglomération 325 Comani see Coman(s) commandant, commandery, commandement 4, 35, 73 communauté see community commerce see trade community 15 sq., 31, 33, 146, 154, 156, 158, 160, 298 composante see élément concordance 289 confédération(s), confederacy, federation(s), Stammeskonfôderation(en), Stammesverband 3 sq., 7 sq., 11, 21, 29 sq., 34-7, 40, 52, 73, 80 sq., 86, 102, 140 sqq., 146 sq., 150, 153, 162, 164, 167 sq., 171, 187, 189 sq., 201, 205, 220, 223, 261, 263, 265, 268, 271 sqq., 276, 282 sqq.,

287 sqq., 296, 298, 305, 307, 310 sq., 314 conflict, strife, struggle 86, 285, 288 sq., 291, 293, 295 conglomérat - coman-qiptchaq 304 - comano-roumain 309 - culturel du Haut-Ob 147 - avec les éléments qiptchaq orientaux 325 - de peuples comans 310 - de qûn + sari + qïpcaq 312 connections see rapports cöno, Mong. "wolf" 85 conquest(s), conquête(s), Eroberung(en) - arabe 9, 292 - d ' A t t i l a 11 - Baktriens 273 Chingis Khan's - 219 - hongroise 305 Hunnic - 282 sq. - mongoles 34, 222, 278, 323, 325 sq. - der Nogaischen Steppe 269 - pétchénègue 306 - der römischen Provinz Afrika 268 - der Sogdiana 273 sq. T'o-pa - 84 Türk - 288 consanguins 320 construction - of the fortress Sarkel 295 - s funéraires 33, 157 - s pré-turques 23 - de villes médiévales 32 contigents turcs 4, 9 contract see Abkommen conversion see adoption Öor, Chuo 117,172 corps humain 40 cosmographie de DimaSql 325 cosmology, Chinese - 70 costume see clothing couch(s) 324 sqq. court, cour, Hof Ch'an-yü's - 56, 68 sq.

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Chinese - 58, 68, 78, 91, 188, 191, 199 sq., 202, 215 Han ~ 56 sq., 59 Hsiung-nu - 56 sq., 68, 86 - des Leang 216 - des Leao 215 sq. Northern Wei ~ 86 - des Song 207, 216 Tang - 174, 194, 216 T o - p a - 80 Tsin - 216 U i g h u r - 192 - de voïvode de Moldavie 324 coutume see rite couvents 318 cows see bovins crâne(s), skull(s) - of an enemy as drinking bowl 69, 86 - europoïdes 14 sq. raser le - 319 critères phonétiques 313 croisade ~ contre Hongrie 319 septième - 316 croyance see religion Csât, Cat, "source, puits" 308 cuir, fur 69, 257, 272, 285 sq., 306 culte, worship, Kult, kultisch - des ancêtres 27 sq. ching-lu sword 69 ~ du Ciel 135 sqq., 164 - d'Etat des Turcs 166 - étatique du kaganat turc 169 -gemeinschaft 274 Hsiung-nu - 69 - des Huns 168 sq. - kimâk 40 lung sacrifice 69 sq. - de morts 27 offrandes chinoises 24 - de l'Orient 26 sacrifice 29, 69 sq., 168 sq. - du soleil 26 sq. Standartenheiligtum 277 - de Tangra 169 sq. Tângriismus 136

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- de la terre-mère 28 - s tribaux 166 - des Turcs anciens 27 - vieux-turc de la "Terre-Eau sacrée" 169 ~e Verbindung zwischen Délos und den Awaren 274 culture, cultural, culturel, Kultur - d'Afanassevo 15 sq. - anatolienne 12 - archéologique 33, 147 - de l'Asie Centrale 15 assimilation de la - écrite 162 Chinese - 130, 262, 271 ~ comane 326 composantes poly-ethniques de la du premier Kaganat turc 151 conglomérat - l e du Haut-Ob 147 - s européennes 12 griechische - 271 - of the Hsiung-nu 70 Hunnic - 33, 278 indische - 2 6 2 , 2 7 1 , 2 7 8 indo-iranische - 130 Islamic - 223 - Karasuk 18 Khazar ~ life 296 - kimäk-ki'pcak 148 - ki'pdak 147 - des Kirghiz 147 sq. - Kitoj 14 - matérielle 29, 32 sq. - de la Mongolie 13 nomadic - tradition 83 - s occidentales 12 - orientales 12 Scythians' - 6, 53 - de type scythosace 20 - sogdienne 39 - spirituelle 20, 29 - de synthèse 12 - tastyk 147 - de la terre 323 - du Tibet 13 ~ fie-le 147 - Tjuxtjat 33 - des tombes à dalles 21

402

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- des tribus des l'Asie Interieure 170 - des Turcs 6, 10, 12, 25, 147 sq., 160 sq., 170 Ugrian - s 290 Uighur ~ 13, 32 sq., 219 - d'Ulangom 20 sq. Cumani see Comans Cumans see Comans cur, Häuptlingstitulatur der Onogur und Hunnen 261, 265 see also cor and Kouartcicur custom see rite Dar al-Isläm 294 Darstellungen in Silber, Gold und Bronze 271 daruga 64, 220 sq. decimation 285 defeat, défaite, Niederlage 296 ~ d'Attila 11 - comane 312 sq., 316, 324 - of the Huns 283 - des Juan-juan 34 - des Kyros 259 - des Ouz 310 - de Selan 312 - de Tiräk 307 - s des Tork 313 défense, Verteidigung - militaire de Byzance 272, 309 sq., 315 ~ der Pässe des Imaos 267 ~ des principautés russes 323 défilé 312, 324 démocratie tribale 306 démons, Dämonen 266, 321 dengiz, Turk, "mer" 11 dépendance des Turcs 34 descendant(s), descendence 294 ~ de Dzoci 324 sq. - des Karasuk 20 ~ de Rurik 307 - des anciens capitaines de clan 320 - des Pétchénègues 308 descensus see campement description, standard Chinese - of nomadic peoples 87 Desertion persischer Streitkräfte 267

désintégration 307, 320 Desman 257 dessins rupestres 29, 31 destination rituelle 32 destruction(s) military - 285, 290 - des sépultures 169 development, military - 288, 294, 298 dialecte 81, 321 diaspora ~ des Comans 327 - pétchénègue 308 Sogdian - 195 Dichotomie von weltlicher und religiöser Sphäre 209 Dienstordnung 276 diète de Tétény 319 dieu(s), god(s), Gott, Gottheit Apollo 274 Ares 69 buddhistische - e n 278 Chön 262 dragon - 69 Himmels- 119, 121, 137 sq. Hvar 262, 274 Kuar, ~ des foudres et des feux éthérés 168 Natur-en 137 —soleil 168 Sonnen- 262, 266, 274 - suprême des Pré-Bulgares 164 - de la Terre 166 - des Turcs Yol-tengri 166 War 262,266 - of war 63, 69 dignités 320 dimunition 11, 297 diphtongue 305 diplomacy 283, 285, 295 dirigeants 320, 324 displacement see Vertreibung dissimilation des éléments turcs 324 divinité, divin - céleste 166 - protecteur de la dynastie 169 sacrifice à la - 168 Dix Flèches see On Oq djabgu, title 37

VII.2.C Subjects, notions, terms and words djiguite 156 document(s) 320 - d'Alatyr 308 judicial - 222 Kharo§ti ~ 64 non-religious - 220 - roumains 304 Tibetan ~ 93 Uyghur - 220,222 documentation historique 11 domination 71,217,287,297 Dominicains 317 dominus, titre hongrois 320 donation royale 317 Donaubulgaren see Bulgars donnée(s) 303 - chinoises 323 ~ géographiques 324 - historiques 304, 321, 324 ~ juridique 304 dragon god 69 dru-gu Ge-sar, title 292 dual kingship 298 duality of power structure of the Khazars 197 Dunhuang-Text 211 dwelling(s) 289 - of brick 296 Hsiung-nu - 68 ~ of stone 296 dyarchy of barbarian military rulers and aristocratic Chinese clans 83 dynasty, dynastic A-shih-na ~ 171,292 Chinese - 80, 107 Cinque - 216 Han - 61, 72 Khazar- 295 Ming - 262 - der Skythenkönige 262 splinter - 288 T'ang - 73, 89 ~ Terteride 323 Three - period 78 Türk ~ 291 sq. Uyghur- 150,219,221 - Yaglakar 30, 150, 171, 215

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Dzocides 317, 324 sq. Dzungar, domination des - 217 earth 69 earthquake 286 eb see yourte economy, économie, économique assessments 296 sq. bribes 285 Chinese agricultural produce 67 conditions - s de la Horde d'Or 323 Hsiung-nu - 66 sqq. Khazar products 297 produits agricoles 323 taxes 295 sq., 320 vie - du kaganat 35 vie - de la population sédentaire 323 see also trade écrit, écriture, script, Schrift - adaptée sur une base iranienne 161 alttürkische- 103,131 ancienne - runique 162 - arabe 9 - araméenne 21 asiatische und südeuropäische Runen- 133 Brahmi— 130 culture ~e khazar 161 Greek - 64, 132 iberische - 133 iranische - 132 Kharorti - 91 - runique 162 sq. skythische - 106 sogdische - 132 türkische Runen- 126, 131 sqq., 137, 162 sq. - turque 161 sqq., 306 writing system 70 see also rune Einfluß see influence Einteilung - der militärischen Abteilungen der Hiung-nu nach Pferdefarben 261 militärische - der waffenfähigen Männer 265 Eisen, eisern, fer

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

âge du - 20 flèche de - 38, 40 gobelet de - 38 Pfeilspitzen aus ~ 257 - e T o r e 273,275 serisches - 275 el, structure impériale 140 sqq. - divin 156, 166 ~ ouïghour 163 - turc 153 sq., 156, 158, 171 unité d e l ' - 154 elci, "emissary" 291 élections 37 element(s), Element(e), composante(s) - ancêtres altaïques 12 - der chinesischen Kultur 271 ~ comans 324 - ethniques 315 Europeoid ~ in Hsiung-nu 66 - hétérogènes 305 - hun 92, 167 - kimâk-qïpcaq 304 ~ kirghiz 149 ~ linguistiques et ethniques slaves 315 - mongoloïde 15, 20, 276 - qiptchaq 314, 325 ~ turcs 4,276,307,315,318,324 élevage extensif 323 élévation, Ch'an-yiis - 56 elite Khazar ruling - 294 Inner Asian political - 292 politico-military ~ 289 Türk ruling ~ 292 eltäbär, elteber, il-teber, tu-tu, Old Türk, title 35, 143, 167, 171, 188, 293 embuscade 313, 315, 324 émigration see migration empire(s), Empire(s), Reich(e) - der A-pa 259 - archaiques 148 I I - b u l g a r e 315 Byzantine - 269, 276, 288 sq., 291, 309 - byzantin de Nicée 315 sqq.

- coman-qiptchaq 314 - Djürchet 310 formation de l'~ latin 315 fränkische -sannalen 265 Hsiung-nu ~ 70 hunnische -sbildung 268, 273 - khazar 293, 295, 297, 305 - mongol 326 - der Nachfolger Attilas 277 - nomades 310 sq. -ouïghour 310 - qarakhanide 311 sedentary - 296 - der Uyghur 208 -szentrum der Awaren 256, der Hunnen 256, der Skythen 260 sq. emprunt(s), loanword(s) Bulgaro-Turkic - in Hungarian 293 ~ comans 326 - turcs 324, 326 emüne, classical Mong. "south" 83 enclos 32 enemy, ennemie 69, 282, 285, 294, 307, 317 sq. ensemble, Zusammensetzung - culturel turc 12 ethnische - 275 sq. - linguistique turc 6, 12 - turc 11 Entführung des Ganymed durch Zeus 278 Entwicklung - von Grenzschutzverbänden zu Staaten 267 - einer Zentralgewalt 276 épidémies 309 episcopal, Byzantine - listing 287 épigraphie see inscription épitaphe see inscription eponymous 289, 291 épopée oghuz 156 époque, era 305, 309 sq., 312, 317 Arab-Khazar - 294 - chalcolithique 13 sq. - des Cinq Dynasties 216 - de la création de premier kaganat turc 31

VII.2.C Subjects, notions, terms and words - du deuxième kaganat turc 32 - de l'empire byzantin 308 - des Gengiskhanides 22 - des guerres civiles 307 - des Hiong-nu 25, 169 Hunnic ~ 282 Islamic - 262, 291 - du kaganat khazar 161 ~ des Karasuk 15, 17 - médiévale 34 - mongole 160, 167, 290, 325 - ouïghoure 33, 127 - du paléolithique sibérien 165 - des premiers nomades 22 - des Turcs 4, 19, 22, 24, 29, 31, 36, 146 sq., 167, 286, 293 Equal Field System, Erbteilung 80 er, "homme guerrier" 155-8 - âtî, "nom d'homme" 155 sq. bes bïng - basï, "chef du cinq mille hommes-guerriers" 155 qulsïg - , "-semblable à l'esclave" 158 era see époque Erbe, kulturelles - 278 Erdgöttin 137 sq. Erklig-khan 155, 165 sq. Ermi 272 —ar 272 Ermichion 272 Ermizis, "der die - führt" 272 Gesandtschaft der - 272 Ernährung 267 -skrise 269 Eroberung see conquest esclavage, esclave(s) see slaves espion des Mongols 318 essor - de la famille Habsbourg 318 - de la Géorgie 322 étape - des ancêtres légendaires 147 - des empires archaïques 148 - des Etats barbars 149 Etat(s), étatique, state(s), Staat(en) - apparatus 296 Arab Muslim successor - 291

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- de l'Asie Centrale 34, 175 - barbares 149 -sbildung prototürkischer Stammesgruppen und Lesghiern 276 - Bulgare 165, 267, 271 city - 54, 71, 76 sq., 90 ~ coman 324 confédérations - 29, 34, 36 création de 1'- roumain 323 Danubian-Bulgarian - 265, 289 Feudal- auf nomadischer Grundlage 107 -sgebilde germanischer, hunnischer und iranischer Stämme 269 - de la Haute-Asie 160 - des Hephtalites 34 ~ der Hunnen 268, 270 - karakhanide 34, 36, 149 - K a r l u k 148 Khazar - 291, 293, 295 sq., 298 - Kimäk 36, 148 - Ki'pcak 37 - Kirghiz 29 sq. - kitan 36 - de Kuca 151 - médiéval 36 - militaire 153 - musulmans 10 - nomades 156, 296 Oasen- 205 - oghuz 34, 37, 149 - der Onoguren/Bulgaren 267 - ouïghour 154, 195 - pétchénègue 308 - samanide 36 sécurité d'~ 325 - turc 11, 21, 151, 166, 170 sq., 288 - TürgeS 148 - des Yabgu-Oghuz 34 Ethiopian translation 289 ethnie, ethnique, ethnie group, ethnie, Ethnie, ethnisch 257 caractère - des Tork 313 ~ cornane 312, 325 communautés ~s turcophones 146 - complexity 297 - elements 282, 315

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

groupes ~s turcophones 146 sq., 167 histoire - 29 Iranian - group 295 —linguistic affiliations 292 - ouz 307 - polo vets 314 - e s Substrat des bulgarischen Imperiums 275 substrat ethnoculturel de la période hunno-sarmate 147 ~e Zusammensetzung der Bulgaren 275 sq. ethnogenesis, ethnogenèse, ethnogenètique ~ altaïque 146 carte - 16 K h a z a r - 291 - des Kïpcak 147 sq. - des Kirghiz 147 ~ kirghiz, kïpcak et t'ie-le 147 - des Oghuz 148 ~ des Türk 13, 147 sq., 282 ethnographie data 284, 311 Ethnologie 303 ethnonym(s) 282, 285, 287, 291 sq., 297 ethnopolitique confédérations - s 146 ossature - du kaganat 34 études archéologiques des vestiges de villes médiévales 32 etymology, étymologie - of bulga-, "to mix, stir" 203, 287 - cuvas 81 - iranienne 151 - khotano-sace du nom 151 Mongolian ~ 63 - des Namens Grumbates 273 - du nom A-che-na 150 sq. - du nom Pétchénègues 308 - from utur-, "to resist" 285 Eurasian nomadic states 296 Europe, European - Huns 282 invasion of - 93 Europeoid 15, 66, 78, 133 évangelisation 317

évêque, évêché - catholique coman 324 premier ~ des Comans 317 exogamy, clan ~ 68 expansion, Expansion chinesische - 205 - comane 313,315 - hongroise 318 Hsiung-nu - 71 - des Kirghiz 149 ~ de l'ordre des chevaliers teutoniques 317 - des Qûn 312 - turque 9, 30 expédition, Chinese - 57 export see trade expulsion 297 fall see chute Familie = Stamm 258 family/ies, famille(s), Familie(n) blaue, blau-grüne - 258 - de Habsbourg 318 - nobles hongroises 320 Schlangen- 258 weiße - 258 fantassins comans 315 Farbbezeichnungen 258, 268 see also nomenclature Farben zur Kennzeichnung der Himmelsrichtungen 257 sq., 268 faune 321 fédération see confédération feinte retraite 315 Fejér, comitat de - 308, 319 Feldherr römische - e n 268 türkischer - 262 Feldlager see campement Feldzeichen 277 Feldzug see campagne feng-ch'eng, Chin. title 196 fer, âge du - 20, 38, 257 see also Eisen Fernhändler 257, 268 feu sacrificiel 168 Feudalstaat, feudal 107, 143 Feuerbestattung see incinération fief

VII.2.C Subjects, notions, terms and words fin de la royauté 317 finno-ougrien 149 firqa, Arab "division" 311 Five Elements theory, Chinese - 70 Five Hu period 79 flèche(s), chien, ok, Pfeil(e) 41, 116 sq., 131, 257 - de fer 38, 40 die z e h n - 116,120 flocks 284 flore 322 fluctuation dans la zone des steppes 326 Flügel see aile Flüsse 264 Föderation see confederation foe 282, 294 folklore 154, 163, 327 fonctionnaires - de l'administration et de la juridiction 320 haut— de Qubilai Khan 326 fondation, fondateur - du clan A-che-na 149 - de la dynastie karakhanide 36 ~ de l'empire Djürchet 310 ~ d'Etat coman 324 ~ du Kaganat ouïghour 32 - s pré-Slaves 165 force(s) ~ armée hongroise 318 Bulgar as a significant ~ 288 Inner Asian internal ~ 282 - des Ouz 309 Sino-Uighur - 191,193 T'ang - 195 Türk - 286 victims of hostile natural - 283 forest(s), forêt(s) 282, 309, 314, 317 formation(s) - des communautés ethniques turcophones 146 - de l'empire latin de Constantinople 315 - ethnopolitiques prototurques 146 - des kaganats turcs et ouïghour 148 - of the Khazar state 291 nomadic - 297

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- du peuple roumain 323 - of the Turkic nomads 286 formes du relief 308 fortress 293, 295, 306 fossatisii 268 fragment(s) 297 Pahlavi - 194 - of tribal confederations 282 Fresko/en 267, 274 Freundschaftsbündnis zwischen den Türk und Ostrom 106 Frieden see peace frontier(s), frontière(s), Grenze(n) 303 sqq. borderlands 58 Chinese - strategy 71 - danubienne 308 défendre les - de l'empire byzantin 309 - de l'empire coman-qiptchaq 314 - des empires nomades 311 Entwicklung von bulgarischen -schutzverbänden zu Staaten 267 gardiens de la zone - entre l'Erdély et la Bulgarie 316 - de Kiev 312 - de Ouz 306 - des principautés russes 307,310, 312 persischer -schütz 267, 272 - septentrionale de la Chine 310 - septentrionale de l'empire de Byzance 312 - de Severyane 313 -sicherungsmaßnahmen Irans und des Imperium Romanum 266 - sud de la Moldavie 317 türkische -trappen 267 Fruchtbarkeitsgöttin Nanai 278 fruit(s) - of the earth 284 m i - 323 Führung, westgotische - 269 fu-li, "Gardeoffizier" 135 funeral, rites funéraires, Bestattungsriten 148 Bestattungen aus dem 1. Jhd. 257 catacombes de Touva 33, 257

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

cercueils 40 coffins 69 complex funéraire 22, 27, 31, 170 constructions funéraires 14, 33, 157 culte de morts 27 culture des tombes à dalles 21 Feuerbestattung 126 Gräber sogdischer Händler 268 Grab Kol tegins 127 Grabanlagen, alttürkische 125 sqq., 136 Grabanlagen, chinesische 128 Grabbeigaben 128 Grabstele mit Schildkröte 128 sq. Grabtempel 127, 169 grave stone of Georgis 227 Haljaruni 256 Hsiung-nu burial customs 69 incinération 126, 147 inhumation 38, 40 inscriptions sépulcrales nestoriennes 312 monuments funéraires 23, 40 naus, constructions voûtées 39 sculptures funéraires vieux-turques 18 sépulture avec cheval 31, 38 sq. sépultures collectives 39 sépultures, destruction des - 169 sépultures des membres les plus pauvres 157 sépulture d'un Turc 39 sépulture avec l'orientation 31 sépulture Xiong-nu 21 stèles funéraires 24 temples funéraires 127, 169 tombes à dalles 15 sq., 19 sqq. tombes individuelles 20 tombe turque de cimetière 38 Totenfeier 273 Totenreich 256, 266 Uighur funerary customs 192 fur see cuir Fiirst(en) 276 Bulgarische - 261 drei ostgotische - und ihre Stämme 269 hunnischer -schätz 278

-liste 261, 265 sq., 272 sq., 288 sq. Futhark, germanische Runenschrift 133 galek, Ket "younger son, grandson" 64 Galicie, reprise de la - 316 gardiens de la zone frontière entre l'Erdély et la Bulgarie 316 garrison(s), garnison(s), Garnison(en) 73, 173, 270, 307 Gedächtnisinschriften in griechischer Sprache 267 Gedenkschrift, Tonyukuk— 119 Gefäße, silberne und goldene - 271 Gefolgschaft 267 sq. Geheimgeschichte der Mongolen see The Secret History of the Mongols Geister see spirits genealogy 5, 147, 288 geography 270, 288 sq., 304, 308, 311 Géorgie, essor de la - 322 germanisch, germanique 11 - e s Futhark 133 - e Gepiden 276 - e Runen 126, 132 Staatsgebilde - e r , hunnischer und iranischer Stämme 269 Gesandtschaft see ambassade Geschichtsschreiber see historiograph Geschichtswerke see historiography Getreidelieferungen 269 ghost - kagan 196 - ruler 198 Ghuzz, Ghouzz 166, 303 see also Ouz Glaubenswelt see religion gnostische Weltreligion 211 gobelet de fer 38 god see dieu Gog und Magog 275 Gold, golden 69, 260, 271, 278 goods, Chinese - 54, 59, 67, 297 gothique see Goths *Gora, Gr. "Berg" 272 Goths, gothique, Goten, gotisch diminutif - 11 -könig Filimer 266

VII.2.C Subjects, notions, terms and words -krieg 268 ost~e Fürsten 269 West- 269 Gott see dieu government see administration Grab see funeral grain de semence 324 grave see funeral Greek, grecque, griechisch 61 sqq., 89 sq., 92, 102, 164, 271, 307 - e Geschichtsschreibung 105 - e Mythologie 278 mission —orthodoxe 324 - original 284 ~e Quellen 125 - e Reiseberichte 125 - script 64, 132 Gremium, politisches - 277 Grenze see frontier griffins, man-eating - 283 Großbulgarisches Reich 265, 267, 271 sq. Auflösung des - 270 Bildung des ~ 270 Große Boliaden 277 Großkönig, achämenidischer - 275 groupe(s) ~ ethno-territoriaux 148 - fraternel 35 ~ iranien 6 - kimäk-ki'pcak 149 ~ oghuz 35 ~ oui'ghour 33 - tribal 154 - turcophones 146 sq., 167 Grundwasserspiegel, Sinken des ~s 260 guerre see war guerrier 32 see also er Gupta period 77 güregen, imperial son-in-law 226 Györ, comitat de - 308 gyula-kende-relationship, dual kingship 298

Ha-lai see Ho-lan Haljaruni, Totenfrauen 256 Hamaxobioi 257 Han ~ ancestors 69 ~ court 56 sq., 59 ~ dynasty transcriptions 61, 72 ~ government 67 - period 54, 57 sq., 60, 64 sq., 71, 73-6, 78 sqq., 85, 92 - sources 73 - times 53, 66, 74, 77, 83, 85, 92 sq., 129, 199 Handschrift see manuscript hanger 64 Härahüna, Sanskrit - 93 Hatun see Khatun and qatun Häuptling see chef Hauptminister 211 Hazär Tarxan, title 293 heaven see tengri hegemony 294, 326 Heiligtum see sanctuaire Heirat see marriage hennin see chii-chüeh Hephtalite(s) 287, 291 sq. Chinese transcriptions of ~ 93 - coins 61, 64 état des ~ 34 headdress of - women 92 Hunnic elements among the - 92 - invasions of India 77 Zusammensetzung der - 266 herds 284 Herkunft see origins héros mythique des Ossètes 308 Herrscher see ruler Herrscherideal 143 Herrschertitulatur, skythische - 261 heterodoxies 296 hétérogène 305 High Carts struggle for leadership among the ~

habillement see clothing habit see rite habitat see residence

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86

territory of the - 86 Turkish-speaking character of the -

88

Himmel see tengri

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Hion, Chion 258, 272 sq. historian, Historiker armenischer - 275 Chinese - s 57 - s of the Islamic era 291 historicité des monuments de l'Iénisséi 162 historiography, historiographer 162, 309 byzantinischer ~ 266 - chinoise 5, 7 sq., 11, 102 sq., 122, 146 - islamique 3 ~ ouïghour 163 türkische - 131 history, historical, histoire, historique 285, 288 - des agglomérations 327 Bulgar - role 289 - des Comans 321, 325 sqq. - ethnique 29 genealogical ~ 288 géographie ~ 311 - hongroise 286, 290, 321 - de la Horde d'Or 326 - de Kazakhstan et de l'Asie Centrale 37 K h a z a r - 293 - linguistique 326 Oguric - 286 - des Pétchénègues 303 - politique 29 Turkic - 290 Uighur - 188, 191 sq., 199, 202 vue - 325 Hiung-nu, Hiong-nou, Xiongnu 260, 278 sq. Beziehung zwischen ~ und Skythen 261 Einteilung der militärischen Abteilungen der ~ nach Pferdefarben 261 état - 146 Schan-yü, - title 273, 277 sépultures ~ 21 société - 146 Spuren der - in Zentralasien 260 see also Huns

ho-ch'in, "marriage alliance" - policy 54 sq. suprématie - 21 - system 62 sq., 199 see also marriage Hoen 279 see also Huns Hof see court Ho-lan, Ha-lai, "gescheckt" 261 holding(s) Byzantine - 288 Säsänid - 284 Transcaucasian - 294 homeland see residence Hongrois see Hungarians Horde - d'Asparux 316 - d'Or 304, 309, 324 sq. conditions sociales et économiques de l a - d ' O r 323 histoire de la - d'Or 326 Moyenne ~ 28 horses see chevaux hostage(s) 390, 295 hou, Hsiung-nu "marquis" 70 Hou-lou po-le, Ta t'ien-tzu, "Great Son of Heaven" 88 Hou-pei, ch'u-chu, "viceroy, crown prince" 88 hsiang, Chin. "Flügel" see aile hsieh kan-chia-ssu, Chin, title 196 sq. hsieh-yii-chia-ssu, Chin, title 197 Hsien-pei, Hsien-pi 81, 290 - Ch'an-yü 65 social customs of ~ 72 - song 88 way of life of - 72 hsi-hou, yavuga, title 89 sq. Hsiung-nu 52, 59, 79, 86 ~ A-che-na 150 - allies 58 ~ army 70 - burial customs 69 Chinese name of - 62 - costume 68 ~ couplet 65 - court 56 sq., 68, 86 dispersal of - 86

VII.2.C Subjects, notions, terms and words - domination 71 - dwellings 68 - economy 66 sqq. Europeoid element in ~ 66 ~ expansion 71 —Hun identity 93 - military superiority 67 ~ nobility 56 organization of the - state 54, 70 - period 85 - policy 58 - power 54, 73 - pressure 89 ~ pro-Chinese forces 57 racial characteristics of the - 65 - realm 58 sq. - religion 69 - remnant 59 sq. - royal ancestors 69 royal clan of - 62 - ruler(s) 59, 69 slave tribes of - 73 social organization of - 66, 68 ~ state 67 ~ supreme title 54, 64 - territory 55, 58, 60, 70 - throne 64 - use of skulls as drinking bowls 69, 86 ~ warrior 69 ~ way of life 66 sq. ~ words 63 sqq., 69, 83 - worship of the ching-lu sword 69 see also Hiung-nu and special catchwords as language etc. Hsii-pu Ch'an-yii, Hsiung-nu title 58, 70, 87 Hu clothing 52 hu-fu, barbarian clothing 68, 134 Hu-han-yeh Ch'an-yii, title 58 Hun(s), Hunnic, hun, Hunnen, hunnisch 256, 258, 263, 265 sq., 270, 277, 286 - advance 282 - e r Brauch 268 ~e Bulgaren 275 culte des - 158

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defeat of the - 283 élément - 92, 167 Entstehung der - 266 - era 282 E u r o p e a n - 11,282 - e r Fürstenschatz 278 - e r Häuptling 258 Herkunft der - 256, 259 sq., 265, 278,288 hiérarchie des chefs hunno-bulgares 168 Hsiung-nu— identity 93, 284 idoles des - 169 - invasion of Europe 94 - e Institutionen 278 Kleidung der - 257 - e Kultur 278 ~e Kunst 271 Landnahme - e r Stämme 263, 269, 275 Lebensweise der - 256 sq. - e s Machtgebiet 270 - movement 264, 269, 282 Mythen der - 265 sq. Name - 262 - nation 288 Nordgruppe der - 263 North Caucasian - 294 origine asiatique des - d'Europe 11 - overlordship 282 panthéon - 168 sqq. politische Struktur der - 264 pre— era 282 - e Raubzüge 270 Reformen bei den - 276 Reichszentrum der - 256 - e Rezeptionen 276 sqq. Selbstbezeichnung der - 257 - e r Staat 268 sqq. - e Stammesreiche 268 substrat ethnoculturel de la période hunno-sarmate 147 Südgruppe der - 262 sq., 275 - tribes 288 troupes - 11 Uar— 284

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Untergang der politischen Bedeutung der - 270 Verbindung der ~ mit den Skythen 261 Vorstöße der - nach Osteuropa 268 Weiße - 266 Wohnsitze der - 257, 269 sqq., 274 see also special catchwords as Hephtalites, language, religion etc. *Hunashar see Wen-na-sha Hungarian(s), Hongrois, hongrois, Hongrie 295, 297 sq., 303, 305, 309, 316 accord hungaro-coman 318 a r m é e - e 308, 313, 318 sq. expansion - e 318 familles nobles - e s 320 guerres - e s 318 sq. histoire ~e 286, 290, 321 irruption comane en ~ 312 organisation tribale des - 320 patrie des - 317 reconquête ~e 318 réorganisation - e 318 résistance - e aux Pétchènègues 306 Hunnigardai, hunnische Abteilungen in byzantinischen Truppen 268 hunting 284 Hün-zädek, "Hunnenknecht" 262, 279 Hvar, Ouar, War, Sonnengott 262, 266, 274 hydronomie 322, 324 hymnes 169, 207 ic, "the interior, the inside" 203 icgir-, icger-, "to bring into" 203 I-chien see irkin Icirgü, Hunnic title 277 idéologie - impériale 148 - religieuse 164 sq., 170 Idïqut, Iduq-qut, ïduqqut, I-tu-hu, "Heilige Majestät", title 220-3 iduk yer sub, "Terre-Eau Sacrée" 138, 164 sqq. Iénisséï see Jenissej iki türlüg, "zwei Ordnungen" 209

il ögäsi, il ügäsi, Uighur title, "the glory of the land/nation" 197 sq., 211 -ila, diminutif gothique 11 Ilchan, title 267 ilci, "Weiser" 209 - bilgäsi, "Weiser Minister" 208 Illan, "serpent" 321 il-teber see eltäbär immigration see migration impact see influence imperial - lands 285 - palace 289 - seal 57 - service 285 - society 297 - territory 289 Imperium Abkommen zwischen Iran und Romanum 266 Bulgarisches - 275 Grenzsicherungsmaßnahmen Irans und des - Romanum 266, 272 Trennung des Ost- und des Westreichs des - Romanum 268 sq. impôt(s), assessment(s), taxe(s) 296 sq., 320 - ecclésiastiques 318 - à l'Eglise 315 inal, title 37 incinération 126, 147 see also funeral independence, indépendance Akatir's - 283 Bulgars' - 297,315 Kushan's - 91 indigenous 293 indischer Kulturkreis 271, 278 indoeuropéen, sang ~ 311 influence, Einfluß, impact - de l'art T'ang 33 Chinese - 23, 68, 70, 90 - s culturelles 324, 326 - der griechischen und indischen Welt 271 - hongroise 324 Iranian - s 271, 293 Jewish - 296

VII.2.C Subjects, notions, terms and words - des Kirghiz 149 - of Moghulistan 223 politischer - der Stammesaristokratie 277 - of Sasanian Persia 77 - der Skythen Südrußlands 271 - of the Türks 9, 73, 286 inhumation 38, 40 see also funeral inscription(s), Inschrift(en), épitaphe(s) alttürkische - , - vieux-turques, turques anciennes 8, 27, 32, 105, 158, 259, 265 - Beg-öor 153 - Bilgä-kagan 154 bronze - 52 - de Bugut 7, 130, 139, 142 sq., 153, 155, 161, 165 sq. bulgarische Gedächtnis- in griechischer Sprache 267 chinesische - 127 - der Donaubulgaren 272 grave - of the Öngüts 226 - grecque 164 - de l'Iénisséï, Jenissej— 125, 132, 156 - d'Ikhe-Askhete 7 - d'Ikhe-Khusotu, - d'Ikhesötü 7, 155 sq. - d'Issyk 161 Jenissej see Iénisséi - de Karabalghasun 7 sq., 194, 196, 198 - khazaro-bulgares 162 - des Kirghiz 7, 156, 166 Kül-tegin - 119 sq., 126, 190, 272 - de Mogon-Sine-usu 163 - de Moyun-chur 190 - d'Ongin 7, 153 Orkhon - , Orchon— 7, 73, 82, 86, 88, 129, 132, 137, 141, 143, 150 sq., 154-7, 162, 164 sq., 169 sq., 189 sq., 228, 273 Pfahl- 208 - for the Prince of Kao-ch'ang 220 sq. römische - 256

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- runiques 8, 32 sq., 129, 136, 140, 158, 162 sq., 166, 174 - du sanctuaire de Madar 164 Sanskrit— der Stele von Bugut 139 - sépulcrales nestoriennes 312 - de 3ine-usu 7, 154, 189 sqq., 204 - de Süji, - de Sujni 7, 198 - sogdien 174 Syriac - 226 - Talas 152 - deTariat 190 - de Tariyat-Terkhin 7 - Taspar-kagan 165 Terkh- 188, 190 sq., 202 - de Tes 7, 188 - tibétaine 166 - de Tonyukuk 7, 30, 119, 131, 141, 154 sq. - tiirges kagana tenga 40 - des Türk 7 sq., 23, 27 sq., 32, 105, 125, 130, 134 sqq., 158, 166, 210, 259, 265 U i g h u r - 7 sq., 10, 141, 163, 190, 203, 210, 292 Yüan - 227 institution(s), Institution(en) bulgarische - 277 hunnische - 278 - des Kagan 140 - der neun Minister 208 - Onoguren/Bulgaren 267 pagan - 298 see also administration interkontinentaler Fernhandel 205 intermarriage 83 internal forces 282, 289 Intervention, chinesische - 259 invasion Arab - of Khazaria 292 A v a r - 288 Hephtalite - s of India 77 Hunnic - of Europe 94 - kirghiz 32 - des Mongols 9 2 , 3 0 4 , 3 1 8 , 3 2 2 investiture 295 Iran, Iranian, iranien, iranisch

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Abkommen zwischen - und dem Imperium Romanum 266 - n e Aspendiat 168 - e Befestigungslinie 274 dieu de la population - n e 168 écriture - n e 132, 161 - ethnie elements 282 étymologie-ne 151 Grenzsicherungsmaßnahmen - s und des Imperium Romanum 266 - influences 271, 293 Kapitulation der - e r 267 milieu - 149 monde - oriental 148 - nomads 282 Old - 294 peuple d'origine - n e 320 ~ religion 194 Sabir— relations 290 sq. - e r Sonnengott 274 Staatsgebilde germanischer, hunnischer und - e r Stämme 269 tribus nomades d'origine - n e 319 ~e Überlieferung 275 - world 77 irkin, I-chien, tz'u-shih, Old Türk. title 117, 143, 167, 171 sq. irruption - comane en Pologne 312 - comane en Hongrie 312 - des Comans 323 ~ des Mongols 325 - des Ouz en Hongrie 310 - qiptchaq dans Hongrie 319 Isa, Isäd, Isads 293 sq. isinglass 297 Islam, Islamic 36, 149, 152, 212, 222, 298, 306 acceptance of - 296 sq. - culture 223 Dar al— 294 - e r a 262,291 Islamisation 9 sq., 12, 218 - world 296 Islamisation 9 sq., 12, 218 Israël, action missionaire d'~ 168 I-tu-hu see Idïqut

jabgu see yabgu Jangortha, yangurlu, "pluvieux" 322 jardins 318 jâwsïgr 293 Jazones 320 Jenissej, Iénisséï historicité des monuments de 1'- 162 —Inschriften 125, 132, 156 Jews, Jewish, Judaism, Juden 271 - community 298 - impact 296 - Khazars 296 Qaraite - 296 rabbinical - 296 Juan-juan, Jouan-jouan, blau-griine, weiße Familie, Schlangenfamilie 258 défaite du kaganat - 34 - marriage alliance 84 remnants of ~ 84 - tribute mission 84 - war with Wei 84 Judaism see Jews judges 296 judiciary system 296 junior-partner status 192 jurisprudence comane 320 Jurten see yourtes Kabak, "joufflu, rond comme une citrouille" 321 Kagan(s), Kaghan(s), Qagan(s), title 34, 65, 84 sq., 88, 127, 138, 140-3, 150-4, 165 sqq., 169-175, 188, 191-5, 202 sq., 207, 262, 270, 273, 287, 293, 296, 298 - der A-pa 259 - s authority 295 Avar - 289 —bäg 294 sq. - of the Basmïl 189 Chouen-houa - 216 - du Dix-Flèches 174 ghost - 196 der Heilige, Göttliche - 211 Qaganal house 294 - de Kan-tcheou 214, 216 Kapgan— 172 - kirghiz 30, 141

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Qaganal line 294 religiose Funktionen des - 142 residence of the ~ 192 senior - 295 Steppen- 205 structure —begs-peuple 153 - T'ong-che-hu 267 - T'o-po 265 - turcs 29, 148, 152 sq„ 155, 171, 175, 190, 263 sq., 267 ~ des Tiirges 35, 174 sq. Uighur - 30, 153, 189 sq., 192, 194, 196, 198, 201, 207 see also ruler and title Kaganat(s), Qaganat(s) 172, 174, 294 sq. aile gauche du ~ 35 capitale du ~ 35 chute du - 34 composantes poly-ethniques de la culture du premier ~ turc 151 culte étatique du ~ turc 169 formation des ~ turcs 148 hiérarchie du - 156 idéologie religieuse du - 165 ~ Juan-juan 34 ~ karlouk 34 - Khazar 161, 289, 291 ~ occidental 29, 34 sq., 149 sq. - oriental 29, 34, 150 - ouïghour 29 sq., 32, 36, 148 - turc 29, 31 sq., 34, 148, 151, 157, 169,171 ~ tiirges 34, 174 Kaiser, emperor, empereur 118 sq., 201, 205, 207, 264, 266, 269, 273, 276 see also kagan and rule Kalender see calendar kam, Turk. "Schamane" 136 Kampf see war kan, Turk. "Blut" 141 sq. kangarien 39 kàngàs, conseil des nobles 37 Kao-t'ang wang, title 226 Kapgan-kagan, title 172 kapitan de Komany 324

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Kapitulation der Perser 267 Karabalghasun, inscriptions of ~ 7 sq., 194, 196, 198 kara bodun, le simple peuple 35 kharakhanide, qarakhanide aristocratie ~ 152 empire - 311 état - 34, 36, 149 Karasuk 15, 17 descendants de - 20 Kar gala, toponyme 322 Kariz-Kanäle 205 karluk, Karlouk, qarluq, qarlouq antiquités - 40 commandant ~ 35 croyance des ~ 166 é t a t - 148 -isches Gebiet 206 kaganat - 34, 36 - musulmanes 311 pouvoir - 36 ville - 39 yabgu - 36 Karmir Hion, Kermir-chion, "Süden" 258 Kas, Sogdian "city" 286 Kastell 272 Kaufleute 268 Kaukasusfront 272 Kazarîg see Khazars Keilschrifttexte 275 Kemej, comitat de - 308 Kereit(s), ruling class of the - 223 keregii see yourtes kereksur 18 sq. Kermir-chion see Karmir Hion Kesar, Middle Persian "Caesar" 292 Ket 64 Khalkha, bataille de - 317, 321 Khan, Xan 23, 30, 36, 115-120, 153, 167, 267, 270, 276 sqq., 317 - chinois 157 élections du - 37 E r d - 209 göttlicher - 207 Great - 107, 110 sq., 116 sq., 221, 226

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VII.2.c Subjects, notions, terms and words

Klein- 114, 116, 120 ~e der Onoguren 265 - der Ostgebiete 107 Qapgan - 120 - der Toguzguz 208 - tiirges 175 - der Türk 106, 110, 115 sq., 259 - der Westgebiete 107 Wohnbezirk des - s 277 —Vater 119 see also kagan and title Kharorti, Kharo§tI 64, 91 Khatun, Hatun 138, 143, 171, 193, 196, 199 see also qatun Khazar(s), Chazaren, Kazarïg, Khazaria 270, 272, 282, 286, 306, 309 - allies 294 sq., 305 anti— revolt 295 Arab invasion of - 292 - capital 296 - confederation 289 culture écrite - 161 - domination 297 duality of power structure of the 197 - dynasty 295 - Empire 293, 295, 305 - ethnogenesis 291 fall o f - 297 sq. formation of the - state 291 - government 295 sq. - history 293 Jewish - 296 - origins 292, 298 - political development 294 - power 167, 294, 297 - pressure 289 - Qaganate 161, 289, 291 - ruler 289, 296 sq. - ruling elite 294, 296 —Sabir relations 292 sq. - state 291, 293, 295 sq., 298 - tribal union 291, 293, 297 - troops 295 Khotana 64

khotano-sace 150 sq. Kiev, kievan frontière de - 312 - letter 296 siège de - 307 Kimäk 325 antiquités - 40 complex culturel - 40 composante —qïpcaq 304 confédération - 310 sq., 314 croyance des - 166 état - 36, 148 kindred 297 king(s), König(e), roi(s), kingdom, kingship, royauté achämenidischer Groß- 275 alanische - 267 dual kingship 298 fin de la royauté hongroise 317 Goten- Filimer 266 Greek kingdom of Bactria 55 - de Hongrie 308 - of the Huns 285 - of the Khazars 297 Left Lu-li King, Han title 70 Left Wise King, T'uch'i, Han title 55 sq., 65, 70 neuassyrische - 275 rex "Cumaniae", titre du - de Hongrie 317 Right Lu-li King, Han title 56, 70 Right Wise King, Han title 56, 70 sacral - 295 skythische -ssippe 261 sq. skythischer - Targytes 260 Three kingdoms period 76 -stitel 207 Uighur kingdom 219 sqq. kinsmen 285 Kïpcak(s), Qïpcaq(s), qiptchaq(s) 303, 310, 314 sqq., 322 sq., 325 sq. coman— 304, 321, 324 confédération - 34, 36 conglomérat qûn+sârï+~ 312 croyance des - 166 é t a t - 37 immigrants - 321

VII.2.C Subjects, notions, terms and words irruption - dans Hongrie 319 kimäk— 304,311 noms - 321 Kirghiz, Qïrgïz, Kirgisen antagonism between the Uighurs and the - 202 aristocratie - 152 - army 202 begs - 154 Chinese transcriptions of - 74 culture archéologique des ~ 33 émigration - 30 état - 29 sq. expansion des - 149 - horses 228 invasion - 32 kagan - 30, 141 monuments des - 153 puissance - 30, 33 sculptures de la Kirghizie 24 Stammesverband der - 141 suprématie politique des - 30 zone d'influence des ~ 149 kitan, état - 36 Kleidung see clothing klevcy, casse-tête en forme de pic 16 sq. Klöster, manichäische - 219 Knochen, Pfeilspitzen aus - 257 Köcher 276 K'o-han 142 see also kagan kök türk, Köktürken, "blaue Türken" 151,258 kökül see chii-chüeh köl. "See" 265 Kol tegin, Kül tegin, "See-Prinz" 107, 118, 265, 272 complex de - 32 —Gedenkstein 103, 121 - s Gesicht 133 ~s Grab 127 - , sad der Tölis 120 Statue - s 133 Stele des - 119 see also inscriptions Kolbaz, qolbaz, "vaincs l'aile d'armée" 321

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kölerkin, title 37 Kolpa, "cabane" 322 komondor, nom du chien de berger hongrois 325 Königliche Skythen see Sai-wang Kontakte see rapports Konzil in Rom 277 Kopen 33 Ko-sa, *Qasar 201 sq., 292 Kotrager, (Ober-)Khan, title 270 Kouartçiçur, Küärci-cur, "cur mit der taubenblauen Pferdeschwanzflagge" 261, 305 sq. Kouei-tchong Pao-chouen Qaghan 216 Kouei-yi kiun, "Armée Revenue au Devoir" 213 sqq. koumis, kumis, kumiss 27, 68, 199 kourgan(s) 14, 18, 26, 33, 38 sqq., 149, 152, 157,326 Krieg see war Kuar, dieu "des foudres et des feux éthérés" 168 Küärci-cur see Kouartçiçur ku-ku see chü-chüeh kul, esclaves 35 Kül tegin see Köl tegin Kult see culte Kultur see culture *Kum-bag see K'un-mo kumis, kumiss see koumis kun see Comans Kundäjlq 293 K'unmo, *Kun-bag, *Kum-bag, Wu-sun title 262 Kunst see art Kurkapïn 153 kurt, Old Türk. "Wurm" 135 Kuschan, Kushan 262 sq. - coins 89, 91 - indépendance 91 - occupation 91 see also Abarsahr kut, "Heil, fortune" 142 Kuthen, "fesses propres à monter à cheval" 321 Kutrigur(s) 284 sqq., 288 sq. Kuturgur 285 Kwrkwle, toponyme 322

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

land(s), Land - contract notes 220, 222 imperial - 285 -nähme 263, 269 sq., 275 Langobardengeschichte 263 language(s), langue(s), Sprache(n) administrative - in Loulan 91 Altaic ~ 63, 146 alttürkische- 122,211,258 Arabic 1 0 2 , 2 7 6 , 2 9 1 , 2 9 3 Ann - 64 Armenian 10, 293, 305 Avestisch 258 Caucasian ~ 293 Chieh ~ 65 Chinese 60, 62 sq., 74, 89, 93, 122, 142, 210, 278 Chwarezmisch 262 - comane 321,326 Cuvas 73 sq. English 64, 87 Ethiopian 289 Finnic - 293 Gandhari Prakrit 74, 91 Georgian - 293, 305 German - 6 1 , 3 1 0 Greek 63, 102, 258, 261, 267, 272, 284, 293 Gruzinisch 276 Hebrew 293, 296 Hephthalite 93 Hsien-pei - 81 Hsiung-nu - 60, 62 sqq. Hu 64 Hungarian 293 - indo-européennes 3, 6, 71 Iranian - 20, 63 sqq., 93, 130, 150 sq., 161, 167, 284, 291 sqq., 320 - of Juan-juan 85 Kaitak, - of the Avars 276 Ket 64 Khazar 293 khotano-sace 150 sq. Kirghiz 74 Latin 10, 62, 293, 305 Lesghisch 276 Middle Chinese 60, 62 sq., 74, 89, 278

Middle Persian 92 sq., 284, 292 Modern Chinese 63 Mongolian 54, 63 sq., 72, 75, 81 sqq., 85, 93, 224 sq., 261, 267, 290 Naiman - 224 New Persian 64 North Caucasian - 293 Oguric 218, 292 Old Chinese 60, 62 sq., 89, 261 Old Persian 89 Old Slavic 10 Osmanisch 276 ossète 305 Pahlavi 61, 92, 194 palôc, dialecte hongrois 320 Persian 9, 61, 64, 89, 93, 284, 292 sq. - pétchénègue 308 Prakrit see Gandhari Prakrit pre-T'ang standard - 60 Qabar 293 Qipcaq 292, 305, 320 r-dialect of Old Turkish 73 - romaine 324 Russian 64, 82 Sanskrit 10, 74, 93 sq., 102, 130, 140, 150, 208, 210 - semitiques 3 Sino-Tibetan 62 Slavic 10, 272, 293 Sogdian 7 sq., 10, 40, 60 sq., 64, 102, 130, 132, 151 sq., 161, 165, 193 sq. Syrian 10, 284 T'ang - 60 tchagataï, - littéraire turque 12 Teleut 75 Tibetan 10, 102, 292 Tibeto-Burman 63 Tocharian 10, 71, 78, 89, 150 sq., 211, 294 T'o-pa 81 sq. Tungusic 63, 75, 85 Turkish 9, 63 sqq., 93, 282 sq., 293 Ugric 293 uygur 10 Wakhi 64

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Xakas 33 Yidgha 64 Lanzen 261, 277 lao, Chinese "cream" 68 Lao-shang Ch'an-yü 54 Lateinalphabet, Einführung des ~s 132 leadership 86, 291 Leao, cour des - 215 sq. leather see cuir Lebensform, -weise see way of life left, gauche 55 sq., 65, 70 legacy, légat 298, 317 legend(s), légende(s), Legende(n) - bei Herodot 274 Khazar - 291 - oghuz 37 Legionsadler 277 legitimation 294 Lehen, -ssystem, fief 107 sq., 221 Leib -garde des Narses 268 -wache 278 -wache des Khans 276 letter, lettre, Brief - de Grégoire IX 317 - of king Joseph 296 Kievan - 296 - Mao-tuns 260 - musulmane 9 sogdischer 262, 278 sq. levirate 68 Limes 274 linguistic, linguistique éléments-s et ethniques slaves 315 ethno— affiliations 292 histoire - 6, 12, 325 sq. particularités - s oguz dans la langue comane 321 - roumaine 324 statut - des Huns 11 T'o-pa - material 81 Lin-te period 200 littérature, literarisch nichttürkische - e Zeugnisse 125 - turque islamique 9 - uygur 8 loanwords see emprunts

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loi comane 319 Lokalisierung see residence loyalty see Treue lunar year 69 lung sacrifices 69 sq. lutte see war Magna Blacia 323 Magna Bulgaria 288 sq., 291, 323 Magna Hungaria 323 Magyar(s) 285, 290, 319, 321 magyarisation 319, 321 Mai trey a-Verehrung 210 Maklâr, toponyme 309 Malerei, chinesische - 134 Mamelouks 325 origine des - 325 Manichaeism, Manichaean, Manichäismus, manichäisch 77, 140, 194 sq., 197 sq., 201, 205 adoption of - 193 conversion to - 193 ~e Hymnen und Elogen 207 -es Inthronisationsdekret 209 -es Kalenderfragment 207 - e Klöster 210 - e Kunst 211 ~e Missionsgeschichte 274 - name 202 - as state religion 195 - e Tempel 210 - text 194, 210 sq. manual of the T'o-pa language 81 manuscript(s), manuscrit(s), Handschrift(en) alttürkische - 136 Hami— 207 - tibétain 305 ~ uygur 8, 213 Mâr see monk marchand see merchant Marionettenherrscher see puppet ruler maritime customs 297 marriage, marital, mariage, Heirat - alliance 54, 84, 195, 198, 200, 294 Bitte um - an die Sui 110 Brautgabe 117 ho-ch'in 54 sq., 67 sq., 199

420

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- hungaro-comane 318 inter- 83 levirate 68 polygamie des nomades 159 ~ des princesses comanes 312 marten skins see cuir Mäusefalle see cuir Medaillons 278 médiéval 29, 34, 36, 288 Meerenge 7 sq., 266, 269 Melachlainoi, "Schwarzgekleidete" 258 mélodies hongroises 327 mercenaries 288, 308 merchant(s), marchand(s), Kaufleute 284, 306 Muslim - 296 sogdische - 106, 268 mère de la terre 28 messager byzantin 30 Metall 275 migration(s), emigration, immigration, marche, mouvement(s), movement(s), Wanderung Bulgar - 289 emigration of Avars 263 émigration kirghize 30 émigration des Ouz 309 émigration des Qûrt 312 emigration of Scythians 258-61 émigration turque 304 Hsiung-nu-Hun movements 284 Hungarian movements 295 Hunnic movements 264, 266, 268, 272, 275, 282 immigration comane 311,320,322, 324 immigration qiptchaq 321 immigration des qün-sari-sari 312 immigration roumaine 321, 324 K h a z a r - 291 - des A-che-na 147 - comane 3 1 0 , 3 1 4 , 3 1 8 - europoïdes 15 - of Inner Asian nomads 282 - des Kypcaks 26, 36 - pétchénègue 309 ~ des Qara-Khitaï 314 - des tribus pré-bulgares 170

- turques 25 sq. ~ of the Yüeh-chih 89 mouvement des groupes turcophones de l'Est vers l'Ouest 146 Oguric - 283, 285 sq. route habituelle des - 309 Sabir movements 284, 290 transcontinental - 282 Turkic - 283 Uar-Hun movements 284 Westwanderung von Hunnen 266, 272, 275 Westwanderung der Skythen 259 Westwanderung der TöliS 206 military, militaire, Militär, militärisch - e Abteilungen 261 - assessments 297 avant-garde pétchénègue 308 barbarian - rulers 83 battlegear 287 défense - de Byzance 315 ~e Dienste der Türken 267 Einteilung der - e n Abteilungen der Hiung-nu nach Pferdefarben 261 ~e Einteilung der waffenfähigen Männer 265 é t a t - 153 fantassins comans 315 feinte retraite 315 Feldzeichen 277 firqa, Arab, "division" 311 -gouvernements Tin-hsiang und Yüen-chung 115 -gouverneur 114 Hsiung-nu - superiority 67 Hunnigardai, hunnische Abteilungen in byzantinischen Truppen 268 -lager 268 - might of the nomads 282 politico— elite 289 - potential of the nomads 282 ~e Rebellion 269 Schwertgriffe 271 - services of the nomads 290 Standarten 261, 277 sqq. truces 294 tug, "Standarte" 278 Uighur - 191, 193, 198

VII.2.C Subjects, notions, terms and words ulus 324 Ming - army 222, 227 —Dynastie 262 - times 200 minister, ministre chief - of the Khazar Qagan 295 Haupt- der Uighuren 211 Institution der Neun - bei Türken und Uighuren 208 - s de Qubilai Khan 326 minorité nationale 218 Mischwesen Gopat Schah 278 mission, missionaire action - d'Israël 168 - catholique 317 ~ grecque-orthodoxe 324 Juan-juan tribute ~ 84 manichäische -sgeschichte 263, 274 mobilité des tribus 146 mode de vie see way of life modernisme européen 12 Mönch see monk monde, world - arab 12 -history 187 - Inférieur 165, 169 - iranien 9 - Karasuk 16 - Moyen 165 sq., 169 - Supérieur 165 sq., 168 - turc 9, 11 - turcophone 4 sq., 9 - vieux-turc 28 money, monnaie cao, paper - 220 Hephthalite coins 61, 64 Kushan - 21, 89, 91 monetary system 39 sqq., 222 Münzlegenden 273 Mongol(s), Mongolian, mongol/e, Mongolen, mongolisch 4, 64, 68, 72, 75, 81 sqq., 85, 93, 159, 292, 310, 320 approche des - 317 sq., 324 armée - 316, 318

421

- conquests 34, 222, 278, 323, 325 sq. - dominion 219 sq. - e s Element 276 empire - 326 époque - 290, 325 espion des - 318 - etymologies 63 Geheimgeschichte der - 220, 276, 278 horse-trade with the - 200 - invasion 92, 304, 318, 322 irruption des - 325 - nation 170 pertes - 318 mongolide Physiognomie 66, 133 - race 224 - rule over Uyghuristan 219 sculptures de la Mongolie 24 —speaking 54 - words 224 sq. ~e Zeit 207, 209 sq. Mongoldur, "sois Mongol" 325 mönjuk, turkmène "perle" 11 monk, Mönch(e) 271 monnaie see money monophysitisch 271 Monopol 271 sq. monothéisme, Monotheismus 137 sqq., 164 monotheos 138 monument(s), Monument(e) - archéologiques 31, 38, 40 sq. - iaatas 33 - de l'écriture turque 161 - funéraires 23, 40 - de l'Iénisséï 162 - des Kimäk 40 - des Ki'pöak 41 - des Kirghiz 153 - de Kol tegin 32 - de Madar 164 - médiévaux 29 - de Moyun-Cor 32 - de l'Orkhon 165 - runiques 150, 153, 161, 164, 167, 170

422

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

~ sarmates 21 - de la Sibérie méridionale 31 - sporadiques 305 ~ de Terkhin 163 - de Tes 163 - turcophones anciens 163 ~ turcs 153, 163, 171 ~ type caatas 33 - d'Uyun-Tarlak 156 Mordar, "charogne" 321 mors 40 Moyen-âge 3 Moyenne Horde 28 mozag, Uighur "teacher" 193 Münzlegenden 273 murqa 310 sq. mu-shê, Chin, "teacher" 193 Muslim(s), musulman/e, muslimisch 294 sqq., 304 - accounts 219 Arab - successor states 291 états - s 10 ~e Oberherrschaft 140 - sources 220 - subjects 297 myth(s), mythologie, mythe(s), mythique, Mythe(n), Mythologie, mythisch - de couple divin 165 - ethnogoniques 163 gothische - 256 griechische ~ 278 héros - des Ossètes 308 - der Hunnen 266 origine - 87, 323, 325 - relatifs aux dieux et forces divines 164 - relatifs aux origines de la tribu turque 163 - sibérienne et haute-asiatique 165 skythische - 260 Stammes- der T'u-chii-eh 265 - e Traditionen 266, 277 ~ turque ancienne 163-6, 169 sq. ~ von der Wölfin als Stammutter 265 mwck, Sogdian "teacher" 193

Naiman, Mong. "eight" 224 sq. name(s), nom(s), Name(n) 293, 304, 310 - d'agglomération d'origine anthroponymique 322 ~ boyard des chartes 324 Chinese - of Hsiung-nu 62 Chinese dynastie - 80 - chrétiens 321 - comans de clan 321 - comans de lieu 321 - des chefs comans 325 ~ des cours d'eau 309 - de dignité 306 - gothiques 11 - "Hunnen" 262 Manichaean ~ 202 - des personnes des nestoriens 312 - d'origine pétchénègue 308, 322 - de personnes germaniques 11 - de personnes et de tribus 305 - polovtses 321 - proto-turc 11 - qiptchaq 321 Tierbezeichnungen als Bestandteil von Personen- und Titeln 135 - ofT'o-pa 82 - des tribus 306 - turcs 39, 323 Nanai, sogdische Fruchtbarkeitsgöttin - Vandak, "Dienerin der Nanai" 262, 278 nation, national 284 Hunnic - 288 - language 81 sentiment - des peuples turcs 12 - s turcophones 164 nationalisme 12 nature, natural, Natur -gottheiten 137 -katastrophe 259 sq. victims of hostile - forces 283 naus, constructions voûtées 39 nécropole 39 - d'Ulangom 20 - urbaine de Krasnaja Recka 38 Nektopyloi 256

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Nestorianism, Nestorian(s), nestorien, Nestorianer, nestorianisch 77, 211, 224 ~ chapel 227 - inscription 82, 312 noms de personnes des ~ 312 - Pope 227 religion - n e 312 neuassyrische Könige 275 Neun Stämme der Oguren see Toquz Oguz New Year's assembly 69 Niederlage see defeat nichttürkisch 125, 133, 135, 141 Nogay, Nogaische Steppe 269, 319, 325 nöger, garde du corps 319 nom see name nomad(s), nomadic, nomade(s), Nomaden 52 sq., 228, 266, 284, 290, 298, 304 sqq., 320, 324 Altaic - 282 ~ comans 318 ~ cultural tradition in the ruling house 83 - economy 66, 159, 282, 297, 323 empires - 156, 187, 205, 296, 310 sq. époque des premiers ~ 22 - formations 297 formation of the Turkic ~ 286 ~ inhabitants of Kansu 89 Iranian ~ 282 migrations of Inner Asian - 282 military potential of the ~ 67 Nomadismus 125 pastoral nomadism 66 ~ peoples 62, 71, 129, 323 polygamie des ~ 159 premiers - 20 Reiter- 2 7 8 , 3 1 6 , 3 2 3 religion des - de Haute-Asie 164 semi— 159, 297 société - 144, 159 sq. Sommerweide 264 -Stämme in Europa 256 tent-dwelling - 286

423

- tribes 1 6 7 , 2 9 1 , 3 1 4 , 3 1 9 - tribesmen 80 Weltbild der alten - Völker 129 nomenclature, Nomenklatur 257 sq., 268, 322 Clan-Bezeichnungen totemistischen Ursprungs 136 persische Rangbezeichnungen bei den Turkstämmen 267 phénomènes météorologiques ou astronomiques 322 - aus religiösem Bereich 262 - socio-politique 148 Tierbezeichnungen als Bestandteil von Personennamen und Titeln 135 - of the Uighur rulers 188 nomination des dignitaires 306 non-Chinese 65, 83 noqay, Mong. "dog" 85 noyan, title of the Kirghiz ruler 228 nu, "Sklave" 262, 278 oasis, Oase 3 4 , 2 0 5 , 2 1 1 oath 69 obu, Mongol sacred grove 69 occidental, kaganat - 29, 34 sq. occupation Chinese - in Han times 83 - de Kiev 322 Kushan's - 91 - tibétaine 213 U i g h u r - 198 o-chih, yen-chih, Mong. "queen" offensive see attack official seal 57 Offiziere, armenische - 267 offrandes chinoises 24 *og, "clan, tribe" 283 Oghuz, Oguz, Oghouz 284, 297 303, 305, 312 ancêtres - 39 confédération tribale - 311 consolidation de l'union tribale état - 34, 37, 149 particularités linguistiques oguz la langue comane 321 patrie des - 309

65

sq.,

-

37 dans

424

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

territoire initial du groupement ancien 37 Yabgu - 34 ogul, Turk, "jeune homme" 155 Ogur(s), Oguric, Oguren 266, 282, 285 abodes of the ~ 287 appearance of the - Turkic people 283 etymology of the name - 74 - history 286 ~ peoples 292 - resistance 287 - tribes 283 sq., 288, 290 Unterwerfung der - und Kolcher 264 see also Uighur(s) ogus, clans 153 Oguz see Oghuz oiseau, symbole de l'âme envolée 27 ok, "Pfeil" see flèche Okeanos, Binnenmeer 260, 265 sq. Old Turkish, vieux-turc, alttürkisch 18, 22, 25, 102 sq., 105, 122, 125 sqq., 131, 133-7, 210 sq., 261 see also special catchwords as inscriptions, rune, Turks etc. oligarchie hongroise 318 "Olympe" archaique de la Haute-Asie 166 On Oq, Dix Flèches, Western Türks 174, 265, 288, 291 sqq. on uygur ili, Reich der Zehn Uighuren 208 Ongon, mountain 226 Öngüt(s) 311 - capital 225, 227 ethnicity of the - 225 sq. Onogur(s), Onoguric, Onoguren - bishopric 287 Bitte der - um Aufnahme in das Imperium Romanum 272 —Bulgars 261, 265, 267 sq., 271 sq., 316 Fürstenliste der - 266 Herkunft der - 265 Institutionen der -/Bulgaren 267 Khane der ~ 265 Staaten der -/Bulgaren 267 Stammes verbände der - 265

- Urheimat 286 Vertreibung der - und Sahiren 275 zehn Stämme der - 265 optimates 268 oq, "Pfeil" 276 sq. oral commands 70 Orchon see Orkhon ordre des chevaliers teutoniques 317 ordre héréditaire chez les Sicules 306 ordus, capitals of the Qagans 296 organization, organisation, Organisation - clanique et tribale bodun 153 ~ des clans comans 320 - de l'empire Khitaï 314 - des Großbulgarischen Reiches 270 Hsiung-nu - 54, 66, 70 - of the Khazar Empire 2 9 1 , 2 9 5 - militaro-administrative el 153, 172 political - of Cumans and Pecenegs 298 - politique turque 152 sq. principe de l'~ étatique et sociale 156 - des Reiterheeres nach Pferdefarben 261 Sabir internal - 290 - des sièges 320 territorial - of the Hsiung-nu 70 - tribale des Hongrois 320 see also administration and institution oriental, kaganat - 29, 34 orientation Est 38 origin(s), origine(s), Herkunft - des A-che-na 147, 150 ~ anthroponymique 322, 324 Bulgar - 287 sq. ~ céleste du clan royal 169 - des Comans 304, 310, 322 Christian - 227 Hunnic - 11, 256, 259 sq., 265 sq., 278, 288 Khazar - 291 sqq., 298 - des Mamelouks 326 - myth 87, 323, 325 - des Nogay 325 - der Onoguren 265 - des Ouïghours 33

VII.2.C Subjects, notions, terms and words - patronymique 325 - pétchénègue 308, 322 peuple d'~ iranienne 320 Qabar - 293 ~ des quman 310 Sabir - 290 ~ der Skythen 260 Tocharian - 66 tribus d'~ qangâr 306 tribus nomades d'~ iranienne 319 - des Turcs 28, 163, 171, 319 original/e - arabe 304 G r e e k - 284 - mongol 321 Orkhon, Orchon -inschriften 263, 273 textes runiques de l'~ 164 Orman, Peceneg "forêt" 309 Ors, Khazar salaried comitatus 295 sq. ortaqcï, partiaire 323 orthodoxie, orthodox/e 317 Byzantine - 296 - Christen 271, 289 mission grecque— 324 Ossètes, héros mythique des - 308 ostiranisch 275 Ostrom, oströmisch Freundschaftsbündnis zwischen den Türk und - 106 ~e Truppen 273 osttürkisch 263 Otar, toponyme 322 Ouar see Avar(s) and Hvar Oui'ghours see Uighur(s) Oultizouroi see Alti cur outils 323 Ouz, Ouzes, Uz, tork 304, 311 défaite des ~ à Kerlés 310 ethnie - 307 force des - 309 frontières des ~ 306 Ghouzz 166, 303 irruption des - en Hongrie 310 patrie des - 303 pression des - 307 sqq. retour des - des Balkans 310

see also tork overlordship Chinese - 59 Hunnic ~ 282 Türk - 288 Oyxor 33 see also

425

Uighur

pacanig, pacanik, pecinak 305 see also Pétchénègues pacinnak 305 see also Pétchénègues pagan(s) 296 - institutions 298 Pahlavi 61, 92, 194 Pakte see Abkommen palace, Palast -bezirk 276 imperial - 289 -jurte 276 sq. -revolution 83 paleoanthropology 291 sq. paléographie 325 paléolithique 165 Pannonische Awaren see Avars pantheism 138 panthéon - hun 168 sqq. - pré-bulgare 164 Panzer aus serischem Eisen 275 parenté turque 216 particularisme clanique et tribal 148 pastoral nomadism 66 patenôtre coman 321 pâtres roumains 324 patrie see residence patrilineal clans 68 patronymique 325 pâturage(s) 304, 308 paysan 323 peace, Frieden 267, 285, 289, 295, 297 peau see cuir pecenag, Tibetan "Pétchénègues" 305 Peéenegs see Pétchénègues pecinak 305 see also Pétchénègues peintures murales 39 sq. Pelz see cuir pentatonie 327 people(s), peuple(s), peuplade(s), Volk/Völker 256, 258 sq., 262, 268

426

VII.2.c Subjects, notions, terms and words

alttürkische Steppen- 261 A-pa - 263 Bogen tragende - 260 - comans 310 - Gog and Magog 275 ~ médiévaux 323 - mingol 306 - nestoriens 311 - nomades équestres 310, 317 - Oghouz 303 Oguric ~ 292 ~ d'origine iranienne 320 - pétchénègue 306 sq. - roumain 323 - des serpents, les Qitay 309 steppe ~ 284, 286 tibetisches - 263 - turcs 12, 304 sqq., 310, 313 Weltbild der alten nomadischen ~ 129 period, période - d'Afanassevo 15 Five Hu - 79 Gupta - 77 Han ~ 54, 57 sq., 60, 64 sq., 71, 73-6, 78 sqq., 85, 92 Hsiung-nu - 85 - hunno-sarmate 147 - du Kaganat ouïghour 32 - Karasuk 16 sqq. Lin-te - 200 Northern Chou - 83 - pré-kypèak 28 - des premiers nomades 20 - pré-turque 160 - scythe 16 sq., 19 spring and autumn - 65, 86 Sui - 86 T'ang - 60, 74, 82, 86, 92 Three Dynasties - 78 Three kingdoms - 76 Tien-pao ~ 200 Türk - 19, 21 sq., 38 sqq., 152, 291 - vieux turque 21 sq., 152 - Xiong-nu 20 périodisation des antiquités kimäk 40 permission de s'établir 308

Persian(s), persan/e, Perser, persisch - e r Außenhandel 106 - e r Buddha 211 ~e Grenzverteidigung 267 Kapitulation der - 267 ~e Rangbezeichnungen bei den Turkstämmen 267 - service 267, 290 - works 77 see also Iran Pétchénègue(s), Peëeneg(s), Petschenegen, Bäcänä, Bäcänäg, bedzoenoeg, besonyö, Bessi, bicene, Bisseni, pacanig, pacanik, pacinnak, pecenag, pecinak, Pizenati 304, 311, 317, 323, 325 composante qangar des - 303 confédération tribale - 305, 307 débris des - 3 0 8 , 3 1 3 descendants des - 308 diaspora - 308 état social - 308 etymologie du nom - 305, 308 Föderation der - 261 histoire des - 303 matériaux - 308 migration - 309 mots d'origine - 324 noms d'origine - 308, 322 patrie des - 305, 307 peuple - 306 sq. political Organization of Cumans and - 298 prisonniers - 308 rapports des Byzantins et des - 307 résidus - 313 sq. siège - de Kiev 307 traces des - 322 tribus - 306, 309 wars between Khazaria and ~ 297 peuple see people Pfahlinschriften 208 Pfeil see flèche Pfeilspitzen - aus Bronze 257 - aus Eisen 257 - aus Knochen 257

VII.2.c Subjects, notions, terms and words Pferde see chevaux Pferdefarben, Einteilung der militärischen Abteilungen der Hiungnu nach - 261 Pflichten des Fürsten 267 phénomènes de caractère féodal 320 philistei 320 philologie - arabe 10 - chinoise 10 - grecque 10 - persane 10 - turque 3 sq. phonology, phonétique 63, 313 Physiognomie see traits pierre(s) - à cerfs 16 sqq., 21 sqq. - de guerre 33 Pizenati see Pétchénègues plaine 305 - roumaine 323, 326 plaquettes de bronze 38 poignard de fer 38 polemics, scholarly ~ 296 policy/policies, politics, political, politique, Politik, politisch barbarian - 55 ~e Bedeutung der Hunnen 271 Bulgar - 286, 288 sq. Byzantium's - 297 Chinese ~ 198 sq. confédérations - s 30, 34 - exiles 294 - e Gebilde im Tarimbecken 260 habile politicien 307 histoire - 29 histoire - comane 326 Hsiung-nu - 58 ~ impériale 309 Inner Asian ~ elite 292 K h a z a r - 291,294 marriage alliance - 54 politico-military elite 289 nomadic - life 284 Oguz ~ development 298 - organization of Cumans and Pecenegs 298

427

~ organization of the Khazars 291 organisation - turque 125, 152 sq. principes politico-militaires 308 Qubrat's - position 288 - e s Ratskollegium der Hunnen 277 - significance of the lung sacrifices 69 statut - et socio-économique des peuples turcs 12 - e Strukturen des Großbulgarischen Reiches 270 ~e Struktur der Hunnen 264 ~e Struktur der Turkstämme 264 structure - du kaganat 35 suprématie ~ 30, 34 ~e Unabhängigkeit 257 - e Verhältnisse der Onoguren 277 Uighur - 195 sq., 199 polity, Uighur ~ 196 Pologne, irruption comane en - 312 polovec 304 polovets, Russian "pâle" 310 Polovtses 322 noms ~ 321 —qiptchaq 320 rapports entre ~ et Russes 315 polyethnic - empire 297 - nature 291 - , polyglot state 293 polygamie 159 polyglot 293 polytheism 138 pontifical, légat - de Comanie 317 population, Bevölkerung Bulgar - 293 Chinese - 58 dieu de la - iranienne 168 - europoïde 16 - hongroise 320 Inner Asian - 292 - du Kaganat 35 - s mongoloïdes 19 sq. mercantile, urban - 296 - nomade turque 39 - du pays 318 - s proto-turques 11

428

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- roumaine 323 sakische -sgruppen 275 sedentary - 39, 297 sq., 323 ~ semi-nomade turque 39 - slave 323 - s turcophones 4 sq. - turque de l'Altaï 31 - s turques 28 vie économique de la sédentaire 323 ~ Xiongnu 20 Porong, Cumanic "bururt" 322 possessions, Byzantine - 285 potential, military - of the nomads 67 power, pouvoir, puissance duality of - structure of the Khazars 197 - karluk 36 K h a z a r - 197,294,297 - kirghiz 30, 33 sedentary - s 290 T ' o - p a - 85 Turk ~ 288, 291, 293 - de Xakan 36 Uighur - 201 sq. pré-bulgare migration des tribus - s 170 milieu - 165 panthéon ~ 164 pré-chrétien 165 prés 308 pré-slaves confédération des Bulgares - 11 religion pré-chrétienne des fondateurs - 165 pressure, pression - des Comans 307 K h a z a r - 289 - des Ouz 307, 309 - des Ouz et des Comans 308 - des Qây 312 - by sedentary neighbours 282 pre-Turkish times 65 Priesterkollegium von Delphi 274 primates, Sippenfiirsten 270 prince(s), princesse(s) mariage des - comanes 312

- russes 312 sq. - de Suzdal 317 Türk - 288 principauté(s) - de Kiev et Pereyavslavl' 3 1 0 , 3 1 3 - russes 307, 309 sq., 312, 314, 317, 323 - yasse 324 prise du château de Vidin 320 prisoner(s), prisonnier(s) 315 Arabes, - des Byzantins 308 ~ chrétiens 319 - des Comans 323 - de guerre 323 - de Hongrie 320 - pétchénègues 308 ~ de la Thrace et la Macédoine 307 production, product(s), produit(s), produce - agricoles 323 Chinese agricultural - 67 Khazar - 297 pronoia, pl. pronoiaires 315 pronunciation ancient Chinese - 85 - of Hsiung-nu 60 propriétaires terriens 320 Protectorate(s), Protektorat(e) - An-hsi 117 - Ch'an-yü 115, 118 Chinese Protector-General of the Western regions 57 —General 9 Groß— An-hsi der T'ang 118 H a n - h a i - 114 - K'un-ling 118 - Meng-ch'ih 118 T'ang— Pei-t'ing 120 - Yen-jan 114 - Yün-chung 115 protestant, mouvement — coman 318 proto-bulgarisch 275 sq. —History 290 -turque 146, 275 sq. - t y p e of the hennin of medieval Europe 92

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Protokolle der byzantinischen Schnellschreiber 276 province(s), Provinz - arabes 4 ~ balkaniques de l'empire byzantin 323 römische ~ Afrika 268 puppet ruler, Marionettenherrscher 80, 112 pursuits, sedentary - 286 Qabar ~ origin 293 - revolt 297 Qagan see Kagan qalïn qara, Uighur "Massen" 209 qaljat see Choliatai qangär 303, 305 sq. Qapgan Khan 120 qara, Turk, "black" 93 Qara Khitay ~ powers 220 - ' s rule of Uyghuristan 219 Qaraite Judaism 296 qarakhanide see karakhanide Qaraqorum, capitale de la Mongolie 323 qarluq see karluk qarsaq, Turk, "arctic fox" 75 qatun, Turk, title "queen" 65, 293 see also Khatun qäy 311 sq., 314 Qäy, nom d'un ville 314 qayïg, qay ï 311 qaz-, "errer, vagabonder" 292 Qazar 292 see also Khazar qïnïraq, Turk, "hanger" 64 Qïpcaq see Kïpcak Qïrgïz see Kirghiz q'trsa, Teleut "arctic fox" 75 qïsat, "to eat one's heart's content" 224 Qitay, peuple des serpents 309 sq. Qraqna-qatay 306 qü, "falb, bleich, pâle" 310 quatre principaux groupements ~ turcs anciens 147 ~ de tribus turques anciennes 148 Quellen see sources

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qui, homme non libre 158 qulsïg er, "homme-guerrier semblable à l'esclave" 158 quman see Comans Qumandur, "sois Coman" 324 sq. qûn see Comans qurgan 316 qurtaq, la façon de s'habiller 303 *Qurum, Krum, Bulgarian title "Khan" 273 *Qurum-pat, Old Turk. "Regierungsfürst" 273 qut, "la grâce divine, l'âme, heavenly good fortune" 166, 295 Rabbinical Judaism 296 race Mongolian - 224 T i b e t a n - 226 ~ turque 5, 323 raid(s), Raub 270, 278 sq., 294 sq., 297, 307, 316, 318 rançon 324 Rangbezeichnungen see title and nomenclature rapport(s), relation(s), relationship, Beziehung(en), Kontakt(e), Verbindung(en) - entre les ancêtres blac-vlach des Roumains et les Comans 324 Arabo-Khazar - 294 sq. Avars - with Iran 291 - Wûci'-coman 315 Bulgar ~ to the Kutrigurs 288 - der Byzantiner zu den Türken 264 Byzantine-Balkan - 289 - des Byzantins et des Pétchénègues 307 Chinese - 5 4 , 7 1 - comanes 313 - consanguins 320 germanisch-türkische - 133 - zwischen Hsiung-nu und Skythen 261 - entre Hongrois et Nogay 319 - hungaro-comans 318, 326 - hungaro-pétchénègues 303, 308 Hsiung-nu-Chinese - 71

430

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- der Hunnen mit den Skythen 261 - of the Hunnic ruling clans to the Hsiung-nu 282 Khazar political - 291 Khazar-Sabir ~ 292 sq. ~ du Khwärizm et des Comans 322 Kutrigurs and Utrigurs - to Ogurs 285 ~ pétchénègue-hongrois 305 - des Pétchénègues et des Russes 303 - entre Polovtses et Russes 315 - Qasar to Caesar 292 ~ avec les Qiptchaq 312 ~ russo-comans 326 Sabir-Iranian - 290 sq. Sino-Barbarian - 193 Sino-Uighur - 192, 200 ~ der Skythen zu den Pannonischen Awaren 261 - der T'ieh-lê to Ting-ling 284 Uighur-Chinese ~ 191 sqq., 197 sq. Rasur see coiffure Ratskollegium der Hunnen 277 Raub see raid r-dialect of Old Turk. 73 razzias comanes 312 sq. rebellion see revolt Rechtssystem 107 reconstructions 290 reference(s) 291, 297, 303 sq. anachronistic ~ 287 Reformen bei den Hunnen 276 Regierung see rule Regionalfürsten 270 règne, reign see rule Reich see empire Reiseberichte, chinesische ~ 125 Reiterheer, Organisation des - e s nach Pferdefarben 261 relations see rapports relief, formes du ~ 308 religion(s), religious, religieux/se, Religion(en), religiös ~ affiliation 296 animaux sacrificiels 169 Apollo 274 baptism, baptême 289, 307, 317

Buddhism 77, 130, 139 sq., 193, 195, 209 sqq., 217 sq., 222, 262, 271, 274, 278 Byzantine-orthodoxe 296 Byzantine episcopal listing 287 Caliphe 9, 294, 296 calvinisme 318 catholicisme 225, 227, 324 cérémonies rituelles 23, 142, 295 chamanisme 87, 135 sq., 142, 295, 318, 324 chinesische ~ 129, 136, 138 ching-lo, god of war 63 Chön, göttliches Wesen 262 Christianity 165 sqq., 193, 224, 227, 278, 285, 296, 298, 307, 317 sqq., 324 croyance des Ghuzz et Karluk 166 croyance des Kimäk 166 - e Darstellungen in Bronze 271 démons 266, 321 Dichotomie von weltlicher und - e r Sphäre 209 dieu, divinité 63, 69, 119, 121, 137 sqq., 156, 164, 166, 168 sq., 262, 266, 274, 278 Dominicains 317 dragon god 69 Erdgöttin 137 sq. évangelisation 317 évêque 317, 324 feu sacrificiel 168 ~e Funktion des Kagan 142 -sgemeinschaften 209, 262 Glaubenswelt der Chinesen 129, 136 gnostische Welt- 211 heterodoxies 296 Hsiung-nu - 69 Hvar 262, 266, 274 idéologie ~ du kaganat 165 idéologie - des Pré-Bulgares 170 idéologie - des tribus pré-bulgares 164 idoles des Huns 169 Iranian - 194 Islam, Islamic 9 sq., 12, 36, 149, 152, 212, 218, 222 sq., 262, 291, 294, 296 sqq., 306

VII.2..C Subjects, notions, terms and words Judaism, Jewish 271, 296, 298 lieux de sacrifice 29 lung sacrifice 69 sq. Manichaeism 77, 140, 193 sqq., 197 sq., 201 sq., 205, 207, 209 sqq. Mai trey a-Verehrung 210 monophysitische Mönche 271 monothéisme 137 sqq., 164 Nanai, Fruchtbarkeitsgöttin 278 Naturgottheiten 137 - nestorienne 312 - des nomades de Haute-Asie officiai - 294 offrandes chinoises 24 Onoguric bishopric 287 pagans 296 pantheism 138 panthéon hun 168 sqq. panthéon pré-bulgare 164 patenôtre coman 321 ~ politisée 169 polytheism 138

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- pré-chrétienne des fondateurs pré-slaves 165 Qaraite Judaism 296 Rabbinical Judaism 296 Roman Church 227 sect islamique 218 Sonnengott 262, 266, 274 spirits 69 Standartenheiligtum 277 Tängriismus 136 Theokratie 262 - e Toleranz 211 totemism 104, 135 sq., 190, 313, 321 T'u-kue— 78, 137 - turque ancienne 137, 164 sq. War 262, 266, 274 Zoroastrianism 61, 77, 211 see also special catchwords as culte, rite etc. renseignement see reference réorganisation - du IIe empire bulgare 315 - hongroise 318 res publica Christiana 298 residence, homeland, habitat, patrie, Residenz, Wohnsitz

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- der A-pa 259, 263 - der A waren 274 sq. - der Barbaren 134, 273 - der Bastarner 256 Bulgar ~ 284, 289, 291 ~ des Ch'i-min Khans 114 - des Comans 318 - des Feldherrn 277 - d e r H o e n 279 ~ des Hongrois 317 - der Hunnen 257, 269 sqq., 274 - der Issedonen 260 - of the Kagan 192 - des Khans 277 - der Mukri 263 Oguric - 286 sq. - des Oguz 309 Onoguric - 286 - de l'ordre des chevaliers teutoniques 317 - der Ostgoten 269 - des Ouz 303 - des Pétchénègues 305, 307 - des peuples turcs 304 Sabirs - 284 - der Seelen 126 - der Skythen 260 Sommer- 277 - der Toquz Oguz 263 ~ der Wolgabulgaren 272 résistance, résistance 282, 304 - comane à la religion catholique 318 - hongroise aux Pétchénègues 306 Oguric - 28 Scythian ~ to Huns 282 retraite, feinte - 315 revolt, insurrection, rebellion, révolte, révolution - anti-arabe des habitants de Boukhara 175 rebellious intentions 69 anti-Khazar - 295 ~ des frères Asen et Peter 315 - linguistique 12 militärische ~ 269

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- der osttürkischen Stämme gegen Tardu 263 Qabar - 297 Qubrat's - against the Avars 289 rebellious subject tribes 283 Tieh-lê - 288, 291 ~ contre Tiräk 307 rex Cumaniae, titre du roi de Hongrie 317 Rezeptionen, hunnische - 276 sqq. Right Lu-li King, Han title 56, 70 Right Wise King, Han title 56, 70 rite(s), Brauch, coutume(s), custom(s), habit, Sitte(n), usage ~ of adopting sons by money 222 animaux sacrificiels 169 cérémonies rituelles 23, 142, 295 Chinese cosmology 70 chinesische - 111 colour symbolism 92 corps humain 40 destination rituelle 32 feu sacrificiel 168 folklore 154, 163, 327 - funéraire see funeral funerary - of the Uighurs 192 Hsiung-nu burial - 69 hunnischer - 268 lieux de sacrifice 29 lung sacrifice 69 sq. - pétchénègue 306 ritual strangulation 295 sacrifice 29, 69 sq., 168 social - of Hsien-pei 72 social - of Wu-huan 72 territorial symbolism 70 - des Turcs anciens 19, 27 see also culte, dieu etc. roi see king Roman(s), Romain(s), romain/e, Römer, römisch armée - 307 —byzantinisch 277 ~ chapel 227 - Church 227 Gefolgschaften -er Feldherren 268 - e Inschrift 256 - e Provinz Afrika 268

ronds de bronze 40 Roumain(s), roumain/e conglomérat comano— 309 création de l'Etat ~ 323 formation de peuple - 323 - immigrés en Hongrie 321,324 pâtres - s 324 plaine - 323, 326 population - 323 rapports entre les ancêtres blac-vlach des ~ et les Comans 324 serviteurs - 321 route, Route - s du commerce 306 - habituelle des migrations 309 ~ de la Soie 21, 35 royal barbarian - houses 294 - c l a n 70 ~ clan of Hsiung-nu 62 clan ~ des Turcs 150 - comitatus 295 donation-e 317 Han - ancestors 69 Hsiung-nu ~ ancestors 69 - line 288 royauté see kingship Ruinenstàtten der Turfanoase 271 rule, ruler, dominion, empereur, Herrscher, Herrschaft, Regierung, regime, reign, régne, souverain(s), souveraineté A-che-na ruled Tiirks 295 - d'Andronic Comnène 315 barbarian military - 83 Chingis Khan's - 223 - class of the Kereits 223 - de la dynastie Terteride 323 -ideal 163 -titulatur, skythische 261 ~ house 296 Hsien-pei - clan 290 Hsiung-nu - 59 Hunnic - clans 282 idéologie impériale 148 - o f i t i l 297 - des Kaisers Maurikios 264

VII.2.C Subjects, notions, terms and words K h a z a r - e l i t e 294,296 ~ of Khusrau Anöäarvän 291 - des Kïpcak 36 - des Kirghiz 30 Mongol - 219 sq. nomadic cultural tradition in the house 83 Qubrat, - of the Huns 289 - des Russes 306 ~ seldjoukides 37 - stratum 292 - of succession 68 - der Sui 111 - tribes 298 Türk - 288,293 Uighur - 188 see also kagan Rüm 304 rune(s), runic, runique(s), Rune(n) ~ alphabet 133 alttürkische -schrift 131, 136 ancienne écriture - 162 asiatische und südeuropäische -Schriften 133 autochthone Entwicklung der - 132 caractères ~ 161, 166 écriture - 131, 162 sq. écriture - turque 161 sq. germanisches Futhark 133 germanische - 126, 132 ~ de Haute-Asie 162 - de l'Iénisséï 166 -inschriften 129, 136, 140 monuments - 161, 164, 167, 170 monuments - turcs anciens 153 origins of - 132, 161 stèles - 164 textes - 137, 152, 163 sqq. türkische -Schriften 126, 132 sq., 137 ~ turques 132, 161 Uygur - inscriptions 163, 292 see also special catchwords as écriture, inscription, monument etc. Russian(s), Russes, russe(s) guerres - 313, 316 luttes ~ pour le trône 313 offensive - 3 1 3

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princes - 312 sq. principautés - 307, 309 sq., 312, 314, 317, 323 rapports des Pétchénègues et des 303 rapports entre Polovtses et - 315 rapports russo-comanes 326 souveraineté des - 306 sabandzi, propriétaire de charrue 323 Sabir(s), Sahiren - internal organization 290 - origins 290 —Iranian relations 290 sq. —Khazar relations 292 sq. - residence 284 Vertreibung der Onoguren und - 275 sacral king 295 sacrifice, sacrificial, sacrificiel(s) animaux - 169 f e u - 168 lieux de - 29 lung - 69 sq. - victim 69 sad, Old Iranian and thence Turkish title 118 sqq., 143, 171, 267, 293 sqq. kleiner - 212 - der TarduS 120, 172 titre du Kaganat Turc Occidental 35 - d e r T ö l i s 120 z e h n - 116 sadapït 171 sägdi, Ket "boot" 64 sähib as-sarïr, Arab. "Herr des Thr ones " 2 76 Sai-wang, "Königliche Skythen" 258 sq., 261 Sajo, bataille du - 318 Sak see Scythians Saka see Scythians salïfân 293 Salma-qatay 306 Salzsümpfe 260 Samanides, état des - 36 sanctuaire, Heiligtum 1 1 9 , 1 6 4 , 2 7 7

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VII.2.c Subjects, notions, terms and words

Sandstürme 260 sang 170,311 sank, Cumanic "fumir d'oiseau" 321 Sanskrit, sanskrit 10, 74, 94, 130, 140, 150, 208, 210 Sar, toponyme 308 Saragur(s), Saröyögur, $ara(o)gurs, Sira-Uygur, Sarï-Ouigours, Sarïg Uygur, "White/Yellow Ogurs" 217, 283 sq., 311 sq. särT, sarï, "jaune" 310 sqq. sarïg, "jaune" 217 Sarkel, fortress 295 sarmate milieu sarmato-alain 168 milieu scytho— 168 monuments ~s 21 période hunno— 147 Saröyögur see Saragurs Sasanid(s) Byzantine— 291 - holdings 284 ~ tradition 291 Satrapien, ostiranische - 275 Schale, goldene ~ 278 Schamanismus see shamanism Schan-yü see Ch'an-yü Schildkröte Grabstele mit der - 128 - als Stelenträger 129 Schlacht see bataille Schlangenfamilie see Juan-juan Schreiber byzantinische Schnell- 276 -schulen 127 Schrift see écriture Schriften, Schrifttum alttürkisches steinernes - 126 buddhistisches - 210 sq. see also texts Schulen, buddhistische - 210 Schwertgriffe 271 script see écriture sculpture(s) - funéraires vieux-turques 18 - de la Kazakhstan 24 - de la Kirghizie 24 - de la Mongolie 24

- turques 26 - vieux-turques 18, 22 Scythian, Scythe(s), scythe, Skythen, skythisch, Sak, Saka 17, 86, 259, 284 Auswanderung der - und Awaren aus Zentralasien 258-61 Beziehungen der ~ zu den Hiung-nu, Hunnen und Pannonischen Awaren 261 Dynastie der -könige 262 Einflüsse der - Südrußlands 271 Herkunft der - 260 - e Herrschertitulatur 261 ~e Königssippe Tarkynaioi 261 milieu scytho-sarmate 168 ~e Mythologie 260 Reichszentrum der - 260 sq. residence of the - 260 - resistance to Hunnic overlordship 282 Sai-wang 258 sq., 261 ~e Schale 278 - Schrift 106 Spuren der - in Zentralasien 260 - temple of Ares 69 - tribes 282 - types 66 Verdrängung der - durch die Issedonen 260 Westwanderung der - 259 seal, imperial - 57 Secret, The - History of the Mongols 220, 276, 278 sect islamique 218 security 294 sq., 325 sedentarization, sedentary, sédentaire civilisation - 33, 148 - empires 296 - population 39, 297 sq., 323 - powers 290 - pursuits 286 semi— 297 - society 282 vie - 30 sedes see siège Seelen, Wohnstätten der ~ 126 Seide, silk, soie 112, 134, 192, 200 sq.

VII.2.C Subjects, notions, terms and words -nbrokat 107 Chinese - 54, 67 - n g e w a n d 115 sq. -nhandel 106 -nraupen 106 Roh~ 106 - n s t o f f e 106 -Straße, route de la - 21, 35, 264 sémantique, vue ~ 321 semence, grain de - 324 sentiment national des peuples turcs 12 sépulture see funeral serf see slave serisches Eisen 275 service - de Byzance 307 imperial ~ 285 military - 290 serviteurs roumains 321 Severyane, frontières de - 313 shamanism, shamanic, shaman, chamanisme, Schamanismus, schamanistisch, Schamane 135, 142, 318, 324 - e Anschauung 136 - ceremonies 295 female ~ 87 türkischer - 136 Shanyu, Shan-yii see Ch'an-yü sheep 297 shizi wang 207 Shuofang Commandery 72 Sieg der Westgoten bei Adrianopel 269 siège, siege 290 ~ épiscopal Milcov 317 - s , sedes, titre hongrois 320 ~ de Kiev 307 organisation des ~s 320 silk see Seide silver, Silber 69, 271 sins 284 sinicization 56, 80, 220 Sinken des Grundwasserspiegels 260 Sino-Barbarian relations 193 sinologie, sinologues 8 , 3 1 1 Sino-Uighur ~ forces 191, 193 ~ horse trade 201

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- relations 1 9 2 , 2 0 0 Sippe 277 sira, Mong. "jaune" 217 - sasin, "la croyance jaune" 218 Sisman 323 sq. Sitten see rite Sklave see slave skull see crâne Slav(s), Slavic, slave(s), Slawe(n), slawisch confédération des Bulgares pré— 11 éléments linguistiques et ethniques - 315 fondateurs pré— de l'Etat Bulgare 165 ~ inhabitants of the Danubian Bulgarian state 289 Pakt der - e n Stämme mit den hunnischen Bulgaren 275 sq. territoire des - 323 slave(s), slavery, esclave(s), esclavage, nu, serf(s), Sklave(n), Vandak 262, 278, 297, 323 - des Comans 315 - Commandant 54 - domestique 159 sq. femmes— 159 sq. —hommes 159 sq. rôle économique de l'~ 158 - tribes of the Hsiung-nu 73 society, social, société, Gesellschaft, sozial 257 complex socio-culturel 160 conditions - e s et économiques de la Horde d'Or 323 - customs of Hsien-pei and Wu-huan 72 - differentiation 297 Gliederung der uigurischen - 209 - Hiong-nu 146 imperial - 297 Khazar - and organization 295 - nomade 159 sq. ruling stratum 292 sedentary - 282 statut politique et socio-économique des peuples turcs 12 structure de la - turque ancienne 153

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

structure ~ des Turcs nomades 309 ~ turc 35, 157 sq. Sogdian(s), sogdien(s), Sogder, sogdisch, Sogdiana - e s Alphabet 133, 161 sq. ~ diaspora 195 - e r Einfluß auf die türkische Historiographie 131 Eroberung der - 273 sq. - e r Gesandtschaftsbericht 273 Gräber - e r Fernhändler 268 inscription - 174 - e Kaufleute 106 langue - 7 sq., 10, 40, 60 sq., 64, 130, 132, 151 sq., 161, 165, 193 sq. ~e Schrift 132 - version of the inscription of Karabalghasun 198 tradition —ne 39 ~e Wandgemälde 133 soleil, culte du - 26 sq. Son of Heaven 54, 70 Song, Cour des - 207, 216 Sonnengott 262, 266, 274 sop 308 so-to, Hu "boot" 64 source(s), Quelle(n) 271, 282 sq., 286 sqq., 291, 294, 296, 303, 305, 310, 312 sq., 320 Ammians ~ 256 - arabes 29, 35 sq., 175, 290, 293, 304 Armenian ~ 290, 293 Byzantine - 61, 73, 77, 82, 92, 134, 285, 289 sq., 293, 296, 303 sqq. Chinese - 21, 29, 55, 68, 73, 84, 91 sq., 94, 119 sq., 126 sq., 133 sq., 139, 142, 144, 150, 166, 174, 187 sqq., 200, 206 sq., 215, 217, 220, 226 sq., 259-62, 264 sq., 267, 273 sq., 277 sqq., 283 sq., 288, 292, 311 - écrites 21, 29, 33 ~ européennes 5 Georgian ~ 293 Greek ~ 126, 256, 293 Han - 73 Hebrew - 293

- hongroises 304 Indian - 61 iranische - 258 islamic - 295 Latin - 293 Muslim - 220 sq., 295 sq., 311 nichttürkische - 125, 135 - occidentales 217,311 - orientales 303 Persian - 29, 217, 293 Rus' - 297 Slavic - 293 Stammesmythen als - für die Herkunft der Hunnen 265 syrische - 266 sq., 303, 305 - T a n g 73, 89, 164 - tibétaines 29, 83 westliche - 274, 279 - vieux-turques 29 Yüan - 220 sq., 223, 225, 227 sq. souverain see ruler spatharius, spatarii 267 sq. Speise 261 Spiegel 271 spirit(s), Geist(er) 69, 256, 266 sports 69 Sprache see language spring and autumn 65, 69, 86 Staat see état Stadtbewohner 266 Stamm see tribe Stammeskonföderation see confédération Standarte(n) 261, 278 -heiligtum 277 -Stäbe 277 state see état state apparatus, Khazar - 296 statehood, Khazar - 298 statue(s), Statue(n) - Kol tegins 133 - kypiak 28 - de pierre 19, 25 sqq., 29, 32 sq., 41, 169 - turques 23, 26, 169 - vieux-turques 18, 22 status, junior partner - 192

VII.2.C Subjects, notions, terms and words statut - juridique 320 - linguistique des Huns 11 - politique des peuples turcs 12 - socio-économique des peuples turcs 12 Steinmetzschulen 127 stèle(s), Stele(n) 128 sq. - zu Ehren T'o-pos 265 - funéraires 24 Grab- mit der Schildkröte 128 ~ Kol tegins 119 - kypcak 26 - de l'Orkhon 152, 166 - de pierre 26 ~ runiques 164 Schildkröte als -träger 129 Stenographen, byzantinische - 276 steppe(s), Steppe(n) 69, 146, 282 alttürkische -reiche 102, 136 alttürkische -Völker 261 array of - peoples 284, 286 fluctuation dans la zone des - 326 -imperium 207, 256 - power 289, 297 -reich 125,211 Stillfried-Dümkrut, bataille de ~ 318 Strangulation, ritual - 295 strategème 316 strategy, Chinese frontier - 71 stratiotes, soldats fieffés 315 stratum, ruling - of Western Türks 292 strife see conflict structure, Struktur duality of power - of the Khazars 197 Hsiung-nu social - 68 - "kagan-beg-peuple" 153 politische - des Großbulgarischen Reiches 270 politische - der Hunnen 264 - politique du kaganat 35, 171 politische - der Turkstämme 264 - sociale des Turcs 309 struggle see conflict Stützpunkte, byzantinische - 269 subject(s), Untertanen 262

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Muslim - 297 rebellious - tribes 283 substrat, Substrat ethnisches - des bulgarischen Imperiums 275 - ethnoculturel de la période hunno-sarmate 147 ostiranisches - 275 succession, rule of - 68 successor states of the Türks 293 Sui —Armee 109 Bitte um Heirat an die - 110 —Herrschaft 111 Marionettenherrscher der - 112 - period 86 Sukhâvatî, Buddhaland der "Äußersten Seligkeit" 210 Sümpfe 264, 266 superiority, Hsiung-nu military - 67 suprématie - politique 34 - politique des Kirghiz 30 - Xiongnu 21 surname, Chin. - 82 sq. sutra(s), Sütra B u d d h i s t - 77 —Predigt-Text 211 suzerainty, Chin. - 67 sway of the Türks 286 sword 287 symbiose blac-comane 323 symbolism, symbolic colour - 92 - relationship to the great aristocratic Chinese families 80 territorial - 70 Syriac 10, 77 - caracters 227 - translation 284 System, system, système föderatives - 276 - d'idées des Ouïghours 163 judiciary - 296 - juridique médiéval 306 - der Konsonanten 131 - des noms 307

438

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

- de parenté turque 216 - de la taxation 320 - des tribus 190, 307 writing ~ 70 Ta t'ien-tzu, "Great Son of Heaven" 88 tabghatch 24 tableau ethnographique 311 ta-chiang-chün, Grand General 197 tactique ancêtrale 315 - des nomades équestres 318 tagay, oncle maternel 216 *Tägräg, "circle, hoop" 86 ta-hsiang, Grand Minister 197 Tai commandery 73, 79 taïga 19, 146 tai-lin, "girdle the grove" 69 T'ai-wang, Naiman title "Great King" 224 T'ai-tzu, crown prince 55 tale 285,291 tamga(s), Eigentumszeichen der Clans 21, 127, 132, 161 - clanique 27 - généalogique 156 ~ runiforme 40 T'ang —Armee 114, 118 art - 33 - costume 199 court- 174,194,216 - dynasty 73, 89 - forces 195 - language 60 - period 60, 74, 82, 86, 92 —Protectorat Pei-t'ing 120 sources - 73, 89, 164 - transcription 60 Tangra, culte de - 170 see also Tengri Tängri, tangri, Turk, "heaven" see Tengri Tängriismus, tengrisme, Kult des Himmels und der Erde 136, 164 tantrische Tendenzen 210 Tardus, Ta-t'ou 86, 119 sq., 172 targy, *tarka see Ch'an-yii

tarkan, tarkhan, tarqan, tarxan, Türk. title 35, 64 sq., 172, 194, 293 sq. tärkän quncuylar 209 tarkhan see tarkan tarxan see tarkan Tastra 322 Tatar(s) 319 - de Kazan 313 ~ noirs 324 Tatrang, toponyme 309 Ta-tu P'i-chia Khan 111 taxation, taxe(s) see impôt(s) Ta-ya-Herrschaft 111 tchaghataï 12 Tchong-chouen Pao-tö Qaghan 216 tegin, Türk, title 64 sq., 171 Teleut 75 Temir qapig, Eisernes Tor 273, 275 temple(s), Tempel - of Ares 69 - b a u 122 - bouddiques 23, 140, 209 complexe de - 32 - funéraires 169 manichäische - 210 tenggeri, tngri, Mong. "heaven" 63 see also Tengri Tengri, tängri, tangri, tenggeri, tngri, Tangra, heaven, ciel, Himmel 63, 69, 139, 142, 165 sq., 209 adoration de - 168 culte de - 135 sqq., 164, 169 sq. -sgott 121, 137 sq. göttliches Wesen des - 137 honneur de - 168 kan~ 138 —khan, "héros monstreux de taille colossale" 168 sqq. ~ als monotheos 138 -srichtungen 121, 258 Segen d e s - s 119 Stellvertreter des ~s 138 tengrisme, Tängriismus 136, 164 - umay 138 vom - verliehene Macht 119 Wesen des - 137 -swesen der T'u-kue-Religion 137

VII.2.C Subjects, notions, terms and words - yaglagïr eli 198 tent, Zelt 277, 286, 296, 320 see also yourte terminology, terminologie 92, 309 terrain see territory territory, territorial, territoire, terrain Bulgar - 293 Chinese - 58, 80, 197 - coman 317 configuration du - 322 - conflicts 293 - of the High Carts 86 - hongrois 305 Hsiung-nu ~ 55, 58, 60, 70 Imperial - 289 - initial du groupement oghuz ancien 37 - organization of the Hsiung-nu 70 - pétchénègue 306 - des principautés russes 317 propriétaires terriens 320 - des Slaves 323 - symbolism 70 Territorialherren 270 - turkmène 312 Uighur - 202 see also residence teutoniques, ordre des chevaliers - 317 text(s), texte(s), Text(e) - arabes 304 buddhistische - 139, 210 Dunhuang— 211 - épigraphiques uygur 8 Manichaean - 194, 210 sq. ~ de l'Orkhon 162, 164 - persans 304 - runiques 137, 152, 163 sqq. - runiques ouïghours 163 - of Sine Usu 292 Sütra-Predigt— 211 - of Tes and Terxin 292 - turcs anciens 23, 28, 134 sq., 166, 210 uighurischer - 8, 163, 190, 194, 209 sq. see also inscriptions Theokratie 262

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theory, Chinese Five Elements ~ 70 threat 201, 294, 297 Three Dynasties period 78 Three kingdoms period 76 thrice-yearly assemblies of the Hsiung-nu 70 throne, trône 30, 55, 58, 196 sq. Tibetan, tibétain 10, 62 Tibeto-Burman 63, 83 - document 93 manuscrit - 305 occupation - 213 - race 226 - sources 83 - threat 201 Uighur— relations 198 T'ieh-lê, Ting-ling - confederation 187, 189, 283, 288 - elements 85 revolt 288,291 Tien-pao period 200 Tierbezeichnungen als Bestandteil von Personennamen und Titeln 135 Tierdarstellungen, bronzene - 277 Ting-ling see T'ieh-lê Ting-yang Khan 111 Tiräk, révolte contre - 307 title(s), titre(s), Titel Afschin 262 Apa Tarqan 119 Ärsllänci, Tocharian - 294 bäg, beg, bek, bey, Turk. - 35, 152 sqq., 156 sqq., 228, 293, 295 baga-tarkhan, kagan Uclïk 35 bagatur, Turk. - 288, 293 bägräk, Turk, "lord" 88 Baygu, Turk. - 36 bek see bäg boyla 135, 171 Bulgar, hunnischer Häuptlings- 266 Caesar 292 Ch'an-yii, Shan-yü, Shanyu, Schanyü, targy, *tarka, Hsiung-nu supreme - 21, 54-9, 64 sq., 67-70, 261 sq., 273, 277 ch'eng-li ku-t'u, Hsiung-nu "Son of Heaven" 64, 70 chinesische- 118, 188

440

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Chouen-houa Qaghan 216 Chuan-ch'ii O-chih, Yen-chih 56 commandant karluk 35 cor 172 cur, Häuptlings- der Hunnen und Onogur 265 dominus, - hongrois 320 dru-gu Ge-sar 292 eltäbär, elteber, il-teber, tu-tu 35, 143, 167, 171, 188, 293 feng-ch'eng, Chin. - 196 fu-Ii, "Gardeoffizier" 135 Fürst 2 6 7 , 2 6 9 , 2 7 3 , 2 7 6 Herrschertitulatur, skythische 261 hou, Hsiung-nu - "marquis" 70 Hou-lou po-le, Ta-t'ien-tzu, Chin. "Great Son of Heaven" 88 Hou-pei, ch'u-chu, Chin. - "viceroy, crown prince" 88 hsieh kan-chia-ssu, Chin. - 196 sq. hsieh-yii-chia-ssu, Chin. - 197 Hsien-pei Ch'an-yii 65 hsi-hou, yavuga 89 sq. Hsii-pu ch'an-yii, Hsiung-nu - 58, 70, 87 Hu-hanyeh Ch'an-yü 58 I-chien see irkirt Ic'irgii, Hunnic - 277 Idi'qut, Iduq-qut, I-tu-hu, "Heilige Majestät" 220-3 Idi'qut Kao-ch'ang wang 222 il ögäsi, il iigäsi, Uighur - "the glory of the land/nation" 197 sq., 211 Ilchane 267 il-teber see eltäbär inal 37 irkin, I-chien, tz'u-shih 117, 143, 167, 171 sq. I-tu-hu see Idi'qut Jabgu see yabgu Kagan see special catchword kagan Kao-t'ang wang 226 Kapgan-kagan 172 kapitan de Komany 324 Kesar 292 Khan see special catchword Khan k'o-han 142 Königs- 207

Kotrager, "(Ober-) Khan" 270 Kouei-tchong Pao-chouen Qaghan 216 K'unmo, *Kum-bag, *Kun-bag, Wu-sun - 262 Lao-shang Ch'an-yü 54 Left Lu-li King, Han - 70 Left Wise King, T'uch'i, Han - 55 sq., 65, 70 noyan, ~ of the Kirghiz ruler 228 official - in Chin, transcription 81 persische Rangbezeichnungen bei den Turkstämmen 267 primates, Sippenfürsten im Großbulgarischen Reich 270 qagan, Turk. ~ see special catchword kagan Qapgan Khan 120 qatun, Turk. - "queen" 65, 293 *Qurum-pat, Old Turk. "Regierungsfürst" 273 Regionalfürsten 270 rex Cumaniae, - du roi de Hongrie 317 Right Lu-li King, Han - 56, 70 Right Wise King, Han ~ 56, 70 sad, Turk. - see special catchword sad Schanyü see Ch'an-yii sedes see siège Shanyu, Shan-yii see Ch'an-yii shizi wang 207 siège(s), sedes, - hongrois 320 Ta t'ien-tzu see Hou-lou po ta-chiang-chiin, Grand General 197 ta-hsiang, Grand Minister 197 T'ai-wang, Naiman - "Great King" 224 targy see Ch'an-yii *tarka see Ch'an-yii tarkan, tarkhan, tarqan, tarxan 35, 64 sq., 172, 194, 293 Ta-tu P'i-chia Khan 111 Tchong-chouen Pao-tö Qaghan 216 tegin, Turk. - 64 sq., 171 Territorialherren 270 Ting-yan Khan 111 totok, gouverneurs du kagan 35, 174

VII.2.C Subjects, notions, terms and words t'u-chu'i, Hsiung-nu - see also Left Wise King tudun, Turk. ~ 172, 293 sq. T'ung-p'u tu-wei. Slave Commandant, Hsiung-nu ~ 54 Tiirges-kagan 174 tu-tu see eltdbar tz'u-shih see irkin wang, Chin, and Hsiung-nu ~ "king" 64, 70, 226, 259 Wu-i ch'eng-kung, Chin. - 196 Xakan 36 Yabgu, Jabgu, Turk. - 34, 36, 89, 110,171,291,293 Yen-chih see Chuan-ch'ii O-chih yilig (ilig), Turk. - 293 Ying-yi Qaghan 216 tithe 297 tngrikan tigitlar 209 Tocharian(s), tocharisch, tokhar, tokharien 311 - origin 66 - e W e r k e 210 see also language Tolis, Tolis, Tolos, T'u-li division of the Turkish empire 86 Sad der - 120 Stammesverband der - 205 Westwanderung der - 206 Tolna, comitat de - 308 Tolon, "pleine lune" 322 Toman, "brouillard" 322 Tomay, toponyme 309 tombe see funeral Tonyukuk Feldzug des - 273 —Gedenkschrift 119 T'o-pa - confederacy 80 sq. - conquest 84 - court 80 - dialect 81 - leading tribe 81 - linguistic material 81 name of - 82 - power 85 - relations 86, 261

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- title 88 - Wei 7 9 , 9 1 toponyme(s), toponymie 308 sq., 321 sq., 324, 326 toquz, "neun" 208 Toquz Oguz -/Uygur 284,292 Wohnsitze der ~ 263 fork, Uz caractère ethnique des - 313 défaites des - sur les Balkans 313 see also Ouz torluq, "lazy" 224 Torontâl, comitat de ~ 308 Tortillou, "yielding a sediment" 309 törü, "traditionelles, ungeschriebenes Gesetz", normes légales communes 141, 171 törülmisi, "born" 224 totem, Totemismus, totemistisch, totémique - animal 190 Clan-Bezeichnungen - e n Ursprungs 136 conceptions-s 313,321 Totemisierung des Wolfes 135 - e r Ursprung türkischer Stämme 136 - einer Wölfin 104 Toten - f e i e r 273 -frauen 256 -reich 256, 266 totok, gouverneurs du kagan 35, 174 tou-mou, tulga, turk. "Helm" 103 sq. trade, commerce, Handel 285 Central Asian - routes 76 Chinese - with the West 83 commodities of international - 286 export(s) 297, 306 Fernhändler 257, 268 - frontalier entre les nomades et la Chine 174 fur - 272,286 Getreidelieferungen 269 goods 54, 59, 67, 297 Handelspartner 272 horse— with the Mongols 200 Hsiung-nu economy 66 sqq.

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VII.2.C Subjects, notions, terms and words

interkontinentaler Fern- 205 international - 286, 296 maritime customs 297 merchants 257, 268, 272, 284, 296, 306 Monopol 272 Pelzhandel see fur trade persischer Außen- 106 routes du - 306 Sino-Uighur horse - 201 transit goods 297 tradition(s), Tradition(en), Überlieferung(en) 269, 272 - d'Asie Centrale et du Turkestan Oriental 33 Bulgar - 288 - byzantines 315 - centre-asiatique de construction de villes médiévales 32 chinesische - 261, 265 - culturelles de la civilisation sédentaire et urbaine 33 - généalogique 5, 147 griechische - 258, 273 iranische - 275 - méridionales 23 mythische - 266, 277 nichttürkische - 133 Sâsânid - 291 - sogdienne 39 Turkic - 5, 12, 24, 287, 298 traits, Physiognomie 133 - europoïdes 15 - mongoloïdes 14 sq. transcription(s) Chinese - 11, 63, 81, 93, 142 sq., 150, 187, 191, 197, 202 Han dynasty - 61, 72 - of Hephtalite 93 Hsiung-nu words in - 63 official titles in - 81 pre-T'ang - 60 translation, traduction, Übersetzung alttürkische - 210 Buddhist- 60 Ethiopian - 289 Persian - 284, 304

Syriac - 284 - turque 304 travel 69 treaty see Abkommen Treibarbeit 271 Treue, loyalty -bündnis zwischen einem Fürsten und seinen Gefolgsleuten 267 tribal - 78 -Verhältnis 277 tribe(s), tribal, tribu(s), tribal/e, Stamm/Stämme -esaristokratie 277 ~ beceneg 308 Bulgar ~ union 293 - comanes 319 sq., 325 confédération - oghouz 311 confédérations des - turcophones 146 culture des - de l'Asie Intérieure 170 ~ dynastique A-che-na 171 - federations of the Orkhon Uyghurs 220 fragments of - confederations 282 führender - der Hiung-nu 261 -esführer 114 Hungarian - union 290 Hunnic - 288 hunnische -esreiche 268 Kereits - federation 223 Khazar - union 291, 293, 297 - kimäk 311 -esklan der Onogur-Bulgaren 261 - loyalty 78 mobilité des - 146 -esmythe der T'u-chü-eh 265 neun ~ der Oguren 263 nichttürkische -esverbände 141 nomadic - 80, 167, 291, 314, 319 noms des - 262, 306 *og, "clan, tribe" 283 Oguric - 283 sq., 288, 290 organisation - des Hongrois 320 origine de la ~ A-che-na 147 - à l'origine qangär 306 - d'origine turque 319 osttürkische - 263 - pétchénègues 261, 306, 309

VII.2.C Subjects, notions, terms and words prototiirkische -esgruppen 276 rebellious subject ~ 283 ruling - 298 Scythian ~ 258, 282 slave — of Hsiung-nu 73 slawische - 275 sq. - system 190, 307 - de la taïga montagneuse et de la steppe 146 - im Tarimbecken 260 - terminology 92 territorial organization of the Hsiung-nu - 70 Tieh-le - (con)federation 187, 189 -esverband der Tölis 205 T'o-pa ~ confederacy 80 T'o-pa leading - 81 Turkic - 164, 264, 267, 282, 305 et passim Turkic ~ names 287 - turkmènes 311 ~ unions 37, 170 sq., 173 sqq., 290 sq., 293, 297 -vater der T'u-chii-eh 265 Tulo, östlicher -esverband der Onogur 265 Uighur - system 190 Wölfin als -mutter 265 -eszeichen 277 -eszugehörigkeit der Awaren 264 see also confederation, people etc. tribut, tribute 170, 270, 297 Trinkgelage 267 Tripitaka, buddhistische - 210 trône see throne troop(s), troupe(s), Truppe(n) - auxiliaires des Russes 310 - chinois 172, 175, 190 großbulgarisches -kontingent 272 - hunniques 11 K h a z a r - 295 - pétchénègues 308 römische - 256, 273 U i g h u r - 194 see also army trouvailles archéologiques 326 truces 294

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t'u-ch'i, Hsiung-nu title 64 sq. see also Left Wise King T'u-chü-eh, Stammesmythe der - 265 tudun, Turk, title, tax officials 172, 293 sq. tug, "Standarte" 278 Tu-ku 277 sq. T'u-kue religion 78, 137 tulga see tou-mou tümen, rdSölmtausendschaft" 223, 228, 264, 266 sq., 318 T'ung-p'u tu-wei, Hsiung-nu title "Slave Commandant" 54 Tiin-qatay 306 Tuo-lu 117 *Tuq uq-hun 278 Turcs see Turks turcité 5 turcology 3 sq., 10 turcophone(s) confédérations tribales ~ 7, 146 formation des communautés ethniques - 146 groupes ethniques - 146 sq., 167 monuments - anciens 163 mouvement des groupes ~ 146 nations - 164 Turfan 210 sq., 220 TürgeS, turges armée - 175 complex culturel - 40 é t a t - 148 kaganat - 34 sq., 174 sq. - "noirs" 175 Turk(s), Turkish, Türk, Turc(s), turc/turque, Türken, türkisch - e r Abstammungsmythos 135 A-che-na ruled - 295 - aegis 286 alt-e Runenschrift 131,136 alte —Sprache 102 alt-e Steppenreiche 102, 136 ancien", le term 154, 158, 160, 166 aristocratie - 152, 157, 170 Armee der - 109, 172 sqq. arrival of the - 290

444

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Aufstand der ost~en Stämme 263 - begler bodun 153 - bodun 141, 171, 190, 204 Chinese accounts of origins of - 62 clan des kagans - occidentaux 175 clan royal des ~ 150 communauté - 154, 156, 158, 160 complex —sogdien 39 ~ component 81 composantes - s anciennes 149 confédération tribale - 147 et passim - conquest 288 - control 9, 287 création du premier Kaganat - 31 culte vieux— de la "Terre-Eau sacrée" 169 culture des - anciens 160 dépendance des - 34 dieu des - Yol-tengri 166 divinités - anciennes 169 - domination 263, 287 - dynasties 291 sq. écriture - 161 sq., 306 el - 153, 156, 158 - element 63, 276, 307, 315, 318, 324 emprunts - s 324, 326 ensemble culturel - 12 ensemble linguistique ~ 6, 12 - e r Entstehungsmythos 130 époque du Deuxième Kaganat - 32 - era 286, 293 établissement des - "A-che-na" 147 états-s 11, 21, 151, 166, 170 sq. - ethnogenesis 136, 146 sqq., 282 - e r Feldherr 262 first appearance of the name - 86, 130 folklore- 147 - forces 286 formation des kaganats ~s et ouïghours 148 formation of the - nomads 286 Freundschaftsbündnis zwischen den und Ostrom 106 généalogie - 147 généraux ~s 152

germanisch—e Kontakte 133 ~e Gesandte 258, 273, 276 - e Grenztruppen 267 - e Herrschaft 144 -er Himmelsgott 119 ~e Historiographie 131 - history 203, 290 holy mountains of the - 189 idéologie religieuse des tribus - s 164 - impact 286 - e Inschriften 7 sq., 23, 27 sq., 32, 105, 125, 130, 134 sqq., 158, 166, 210, 259, 265 - kagan 148, 152 sq., 155, 171, 175, 190, 264, 267, 287 kaganats - s 29, 31 sq., 34, 140, 148, 157, 171, 175 - kara kamag bodun 153 —Khazar involvement 291 - e Kleidung 134 kourganes - s 157 kulturelles Leben der - 136 langue - 3 sq., 9, 11 sq., 62, 75, 88, 132, 152, 157, 161 sq. Leben und Kultur der alten - 125 - legacy 298 légendes - s 104, 147, 149 sq., 164 - e Macht 127, 133, 141, 263 migration des - 26 milieu- 148,151,158,166 - e Militärhilfe 139 monuments - s 150, 152 sqq., 163, 171 mythologie - 163, 165 sq. nations - s 148, 170 nature sociale des états - s anciens 151 noms - s 287, 323 -er Oberbefehlshaber 268 - occidentaux 305 Old - 73, 88, 102, 131, 136, 154, 158, 160, 166 On Oq 288 organisation politique et sociale - 125, 140, 152 sq. - orientaux 305 origine des - 28, 147, 163, 171

VII.2.C Subjects, notions, terms and words ost-e Stämme 263 panthéon ~ ancien 164 sqq., 170 patrie des peuples-s 304 sqq., 310, 313 ~ patrimony 289 - period 291 persische Rangbezeichnungen bei den -Stämmen 267 Politik d e r - 143 population ~ 5 - power 188 sq., 288, 291, 293 - prince 288 proto-nation - 149, 276 quatre principaux groupements - s anciens 147 ~ race 224 sq., 323 - realm 119,203 - religion 135 sqq., 164 sq. - royal house 294 - rule 189, 288, 292 sq. - runic script 126, 131 sqq., 137, 161 sq., 296 ~sad 35, 116, 118-21, 143, 171, 267, 293 sqq. -er Schamanismus 136 ~e Schrift 131 sculptures - s 18, 22, 26 - Seldjoukides 322 sentiment national des peuples - 12 sépulture d'un - 39 - e Sitten 111,134 société - 39, 157 sq. - sources 29, 134 -

State

189, 288

statut politique et socio-économique des peuples - s 12 ~e Steppenreiche 102 - stock 223 sq., 227 structure politique et sociale - 35, 151, 153, 157 sq., 171, 309 système de parenté des peuples - s 216 —Tempel 139 terres d'origines des - 171 Territorium der West— 117 - texts 23, 28, 134 sqq., 166, 191, 210

445

tombe - 38 - tradition 5, 12, 24, 203, 287, 298 - tribes 102, 141, 264, 267, 276, 282, 287, 305, 319 turc, terme 3, 8, 154, 164 turc ancien, terme 166 Turkicization 4, 35, 136, 205, 275, 290, 292 —sogdien 40 —tatar 3 Umay vieux— 168 - unity 291 Ursprung der - 102 sq., 135 - victories 287 -Völker

275,277

westlicher Machtbereich der - 133, 286 - words 224 - worlds 195, 293 - Yabgu Qagan 287 turkmène, Türk-men 11 sq., 326 territoire - 312 tribus - 311 türk-tiiriik, Old. Turk, "stark" 102 tu-tu, T'ang "eltäbär" 143 T'u-t'un-öor, Turk, title 117 sq. Tuwa, Gräber von - 257 T'u-yii-hun, "Hunnen der Standartenabteilung" 278 type(s) - Afanassevo 14 - öaatas 33 - êûrOpûidê 14 - Glazkov 14 - humains 14 - iranien 5 sq. - Karasuk 15, 17 sq. ~ mongoloïde 18 ~ Norovlijnuul 14 - paléoasiate 14 - purement scytho-sace 20 ~ Saltov 31 sq. - Ulangom 21 tz'u-shih, Tang "irkin" 143 Überlieferung see tradition Übersetzung see translation

446

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

ügä 197 Ugrian(s) 290 Turkicized - 292 Uighur(s), Oui'ghour(s), Oyxor, Uiguren, uigurisch, Uyghur(s), Uygur(s) - alliances, allies 192 sq., 197 sq. - ancestors 88 - army 221 - e s buddhistisches Schrifttum 210 ~ capital 199, 202, 220 sq. - castle 222 —Chinese relations 191 sqq., 197 sq. coalition anti— 30 - confederation 201, 311 - court 192 ~ customs 192 - culture 32 sq., 219 - devastations 193 ~ documents 220, 222 dynastie - 150, 219, 221 El~ 163 - emancipation from Türk tutelage 188 e m p i r e - 199,202,310 époque - 33, 127 - e Emtesegen-Texte 209 état - 154, 195 formation des kaganats turcs et - 148 ~ funerary customs 192 Gliederung der - e n Gesellschaft 209 groupe - 33 haute aristocratie - 152 - history 188, 191 sq., 199, 202 - horse export to China 201 - Idi'qut 220-3 ~ il ügäsi 197 sq., 211 - ili, "Reich der 208 - e Inschriften 141, 163 - intervention in Chinese affairs 192 - jaunes 311 sq. kagans - 30, 153, 189 sq., 192, 194, 196, 198, 201, 207 kaganat - 29 sq., 32, 36, 148 - kingdom 202, 219 sqq. —Kirghiz antagonism 202 literarische und künstlerische Hinterlassenschaft der - 212

- Manichaean text 194, 210 manuscrits - 8, 213 marriage alliance with the - 198 - military 191, 193, 198 monuments runiques - 150 nomenclature of the - rulers 188 - occupation 198 origine des ~ 33 Orkhon - 220 - politics 195 sq., 199 - polity 196 - power 201 sq. Reiche der - 208 - rulers 188 - runic inscriptions 163, 292 système d'idées des - 163 - territory 202 - texts 8, 163, 190, 194, 209 sq. - throne 196 sq. —Tibetan relations 198 Toquz Oguz - 284, 292 - tribal system 190 - troops 194 vases - 33 villes - 32 West - 220 Westwanderung der - 206 - e Werke 210 - wolf-headed insignia 190 ulug, Turk, "great" 35, 88 ulus 324 Umaï, Umay, déesse de la fertilité 28, 137, 164 sqq., 168 - hatun 138 - vieux-turque 169 union(s) Bulgar - 288 Hungarian tribal - 290 Khazar tribal - 2 9 1 , 2 9 3 , 2 9 7 - tribale oghuz 37, 171 - tribale des Ouïghours 174 - tribale t'ie-le 170 - tribale tokuz-oguz 171,173 - tribale türges 175 unit, administrative - 92 unité 305, 314

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Univers, modèle tripartite complet de 1'- 165 Unterscheidung ethnische - 257 soziale - 257 Untertanen see subjects Unterwerfung - der Alanen 274 ~ der Awaren 263 - Batbaians 270 - des Großbulgarischen Reichs 267 - der Oguren und Kolcher 264 Urheimat, Ogur und Onugur ~ 286 Ursachen für die Auswanderung der Skythen und Awaren aus Zentralasien 258 Utin 33 utur-, "to resist" 285 Uyghur see Uighur Uyghuristan Chingis Khan's conquest of - 219 social and economic aspects of - 222 uygur ili, "Reich der Uiguren" 208 Uz see Ouz and tork Uza, toponyme 309 Uzdi, toponyme 309 Uzlar, toponyme 309 vaisselle, Gefäße - de cuir des nomades 40 ~ métallique turque 39 silberne und goldene - 271 valeur - ethnique 31 ~ religieuse symbolique 218 Vandak, Sogdian "slave" 262 vases ouïghours 33 vassals 297, 323 Ch'an-yü's - 69 Khazar ~ 294 vengeance, clan - 72 Veränderungen, ethnische - 275 Verband, westtürkischer - 273 see also Onogur Verbindungen see rapports Vertrag see Abkommen Verteidigung see defense Vertreibung, displacement

447

- der Onoguren und Sahiren 275 - der Skythen durch die Issedonen 260 tribal - s 283 sq. Verwaltung see administration vestige(s) - de colonies 29 - de la diaspora pétchénègue 308 - toponymiques des Pétchénègues 308 sq. - de villes 29 victim(s) ~ of hostile natural forces 283 human - 69 sacrificial ~ 69 victory/ies, victoire(s) 307 Arab - 294 - de l'armée hungaro-comane 319 - blak-comane 324 - comanes 312 sq., 316 - mongoles 317 sq. T u r k - 287 vie - des chancelleries roumaines 324 ~ économique de la population sédentaire 323 - urbaine 33 vieux-slave 10 vieux-turc see Old Turkish villages agricoles 41 villes ~ médiévales 40 - ouïghoures 32 viniculture see wine vizïr, title 208, 303 Vlache(s) 308, 315, 317 vocabulaire arabo-persan 12 voisins 305, 309 voïvode, title 324 Vokabelharmonie 131 Vokil see Mao-tun Volk see people volontiers au service de Byzance 307 vue - historique 325 - sémantique 321 Wagen

257,262

448

VII.2.C Subjects, notions, terms and words

Wakhi 64 Wanderdünen 260 wanderers see nomads Wanderung see migration Wandgemälde, sogdische - 133 wang, Chin, and Hsiung-nu title "king" 64, 70, 259 wang-fu, royal government 226 War see Hvar war(s), warfare, battle(s), guerre(s), Kampf, Krieg(e), lutte(s), Schlacht 257 sq., 263, 268 sq., 284, 287, 294 - d'Adrianople 315 battlegear 287 - bulgares contre l'empire latin de Constantinople 315 Byzantine-Säsänid ~ 291 Central Asian ~ 221 ~ de chef coman qodja 315 chef de - d'origine comane 322 civil - 84, 191, 307 sq., 313, 323 - de Coloman avec David 313 ~ comanes 312, 315 - défensives 323 ~ contre l'empereur Manuel 308 - de l'empire byzantin de Nicée 317 - d'Etienne II 308 god of - 69 Goten- 268 - h o n g r o i s e s 318 - hungaro-comane 319 Juan-juan ~ with Wei 84 - between Khazaria and Pecenegs 297 - contre Menguqaan 320 ~ contre les Mongols 320 - zwischen dem nordtürkischen Qagan Tardu und dem osttürkischen Qagan Cha-po-lio 263 - contre les principautés russes 310 - russes pour le trône 313 - contre les Russes 316 ~ der Türken gegen die Hephtaliten 263 warrior, Hsiung-nu - 69 Wasserkanäle 209

way of life, mode de vie, Lebensweise Chinese - 201 - comane 318 sq. - of Hsien-pei 72 Hsiung-nu - 66 sq. ~ der Hunnen 256 sq. - of nomadic peoples 62 - auf Wagen 2 5 7 , 2 6 2 - of Wu-huan 72 wazir see vizir wealthy 295 sqq. Wei - annals 84 - court 93 - support 84 weiße Familie see Juan-juan Weltbild der alten nomadischen Völker 129 Wen-na-sha, *Hunashar, "Hunnenreich" 263, 274 Werke, works B u d d h i s t - 193 tocharische - 210 uigurische - 210 Western Han period 63 Western sources 55, 77 Western Türk see On Oq and Turks Westgoten see goths wine, Wein, viniculture 6 9 , 2 1 1 , 2 9 7 Wohnsitz see residence Wohnstätten der Seelen 126 Wolf, Wölfin 1 1 , 8 5 , 1 0 4 - als Ahn der Türken 135 -skopf an den Standarten 135 -sköpfige Heeresbanner 111 Mythe von der - als Stammutter 265, 277 Uighur —headed insignia 190 Wolgabulgaren see Bulgars work see Werk world see monde worship see culte writing system 70 Wu-huan social customs of - 72 way of life of - 72 Wu-i ch'eng-kung, Chin, title 196 wulf, "loup" 11

VII.2.C Subjects, notions, terms and words Würdenträger see dignitaires Wychuchol 257 Xakan, title 36 xalat, tunique 23 sqq. Xan see Khan xanjar, New Persian "dagger" 64 xartes, Armenian "pâle" 310 Xiong-nu, Xiung-nu see Hiung-nu xie yu jia si see il ögäsi xingär, Wakhi "dagger" 64 xinzal, Russian "dagger" 64 xngr, Sogdian "dagger" 64 xugor, Yidgha "dagger" 64 xwar, moyen-perse "le soleil" 168 xwn, "Hun" 279 yabgu, jabgu, yeh-hu, Turk, title 35, 65, 89 sq., 110, 117 sq., 171, 191 sq. état des - Oghuz 34 - Karluk 36, 175 - der Kuschan 262 - Qagan 291, 293 Yaglakar, Yaglaqar, Yaghlakar, Yao-lo-ko, Ye-lo-ko 205 clan - 154, 198 dynastie - 30, 150, 171, 215 qaghan ~ Ye-lo-ho 216 Yalbar, "prie" 322 yang forces 70 Yao-lo-ko see Yaglakar yasak 159 yasse, principauté - 324 yavuga see hsi-hou Yavu-qatay 306

449

yazï, yazy, Old Turk. "Steppe, Ebene" 256, 306 yegän, neveu utérin 216 yeh-hu see yabgu Ye-lo-ko see Yaglakar Yen-chih see Chuan-ch'ii O-chih yer 137 sq., 141 Yidgha 64 yilig, ilig, Turk, title 293, 295 yin-yang-Prinzip 13 8 Ying-yi Qaghan 216 Yol-tengri, dieu des chemins 166, 169 yoq-cïgay 157 yourte, eb, Jurte, keregii, yurt 68, 156, 261 see also tent Yüan, Yuan, Chin, "spring, source" 82 - accounts 219 - garrison 223 ~ institutions 220 - powers 223 ~ rule 220 —si, chronique de la dynastie mongole de Chine 326 ~ sources 221, 223, 225, 227 sq. souverainty of the - 223 Yüeh-chih, territory of the Great - 90 yurt see yourtes zabergan, Sabir title 267 Zelt see tent and yourtes Zentralgewalt bei den Hunnen 276 Zeremonie see cérémonie Zeremonialbauten, byzantinische - 277 Zoroastrianismus 6 1 , 7 7 , 2 1 1 Zusammensetzung see ensemble

VII. 2. d AUTHORS AND BOOKS

AALTO

154 sq.

ABE, T. 198, 206, 209, 213, 220 sq. Agathias 272, 284 sq. Agathon 287 Alatyr, documents d'~ 308 ALEKSEEV, V . P .

15

Alexanderroman 273 Ältere Dynastiengeschichte der Tang 114 Ammianus Marcellinus, Ammian 61, 92, 2 5 6 sq., 2 6 2 , 2 6 4 sq., 2 6 8 sq., 2 7 3 Ananias Sirakec'i 288, 290 ANDREASYAN, Ç e v i r e n H . D . ANKORI 2 9 6

304

Annales Bertiani 265 Anne Comnène 312 Apollodorus 61 sq. ARAT, R .

152,207

Aristeas von Prokonnesos 259 sq. Armenian Geography 288 sq. armenischer Historiker 275 ARSLANOVA, F . X . 4 0 ARTAMONOV 2 9 0 , 2 9 2 sq. ARZOUMANIAN, Z . 2 9 5 ATALAY 154, 158

Attaliate 309 ' Aufi see Muhammad-i ' Auf! Avesta 61 BACON, Roger 323 BAILEY, H . W . 61, 6 4 sq., 9 3 BAJPAKOV, K . 125

al-Balkhî, al-Balhï 303 sq. BANESCU 3 1 6 BARBIER DE MEYNARD 3 0 3 BARFIELD 5 6 , 6 7 BARTHOLD, W „ also BARTOL'D,

V.V. 2 0 6 , 2 0 8 , 3 1 1 BARTÖK

327

BAZIN, Louis 81, 125, 151, 191, 261, 278

BECKWITH, Ch.I. BENZING, J. 6 5 BESEVLIEV 2 8 7

150, 198, 2 9 4

Bible 11 BLLENSTEIN 5 7 sq.

al-BTrunl 2 9 3 , 3 0 4 , 3 1 0 BISHOP, C . W . 6 6 BLOCHET, E . 3 2 5 BLOCKLEY 2 8 7

Boddhisattva 140 BODOR, G y . 3 0 6 BOGDAN 3 2 5 BOMBACI, A l e s s i o 143, 188, 2 9 4 BONAT 3 2 4 BOODBERG, P. 81, 83, 86, 150

Book of the Odes 52 BRANDON 138 BRETSCHNEIDER

195

Bulgarische Fiirstenliste, Bulgarian Prince List 261, 265, 289 BURCEVICI CARROLL

320 84

Catalogue des principautés Chanson d'Igor see Igor CHAVANNES, E .

166

72, 8 5 sq., 154, 174,

187 sq., 194, 210 sq., 279, 292 sq. CHEN YUAN

Ch'ieh-yun

220

54,60,74

CH'IEN TA-HSHIEN

220

Chin shih 226 sq. Chinshu 65,78,91 der Chou Shu see Dynastiengeschichte Chou Chronicon Pictum Vindobonense 324 la chronique géorgienne 322 CLAUSON, G. 81, 93, 130, 132, 134 sq., 153, 155 sq., 197, 203 sq., 285, 287 sq. COBLIN 6 0

Codex Comanicus

321, 326

VII.2.d Authors and books

451

Comnene, Anne see Anne Comnene CONEA 324 Constantin Porphyrogenete see Konstantinos Porphyrogenetos

GADLO 2 8 2 , 2 8 5 , 2 9 2 GARDIZI 2 0 6 , 2 0 8 , 2 9 3 , 3 0 3 sq.

COSTÄCHESCU 3 2 5 CZEGL£DY, K . 2 0 6 , 2 8 4 , 287 sq., 2 9 1 sq., 2 9 6 , 3 0 3 sqq., 3 1 1 , 3 1 4

GEJKEL 23 Georges Mon. GlRAUD 137, GlRSHMAN, R. GLAUBITZ, J. GOLB 298

DANKOFF, R . 2 0 8 D E BOOR 2 8 6 sq. D E GOEJE 2 9 2 sq.

Dede-Korkut

192, 2 1 4

GOLUBOVSKIY 3 2 6 GOODRICH 61 GROOT 8 7

DimasqT 320, 325 Dionysios 262 D'JAKONOV, I . M .

323 142 61, 91 206

GOLDEN, Peter B. 282, 291-94, 296 sq., 303

143, 156

DEMISVILLE, P.

Geheime Geschichten der Mongolen see Yüan-chao pi-shi

15

Djayhänl 303 documents d'Alatyr see Alatyr DOERFER, Gerhard 64, 136, 143

GUILLAUME DE RUBROUCK 3 2 3 GUMIL£V 2 8 8 ÖUWAINI, JuVAINI 136, 195, 2 2 0 sq.,

228

DOWSETT 286 DROMPP 199, 202 sq. DUNLOP 291 sq., 294, 296

GYÄRFÄS 304, 326 GYÖRFFY, G. 306, 320, 326

Dynastiengeschichte der Chou, Chou Shu 102 sq., 105 Dynastiengeschichte der Sui, Sui

HALOUN 6 1 sq., 72, 2 6 1 HAMBIS, L . 2 2 8 sq.

Shu

81, 9 2 , 102-5, 108, 111

EBERHARD, W o l f r a m ECSEDY 197

81,311

ENOKI, K. 9 2 sq. ERGIN 156 216,219

HAUSSIG, Hans-Wilhelm 150 sq., 2 5 6 HENNING, W.B. 60, 168, 198, 205, 262,

279, 282, 290, 292 Herodotus, Herodot 68 sq., 258-61, 272, 274, 278 HLRTH, Friedrich 75, 86, 93 sq.

FRANKE, Herbert 263, 279 FRANKE, Otto 142, 196

see Annales

FUJIEDA, Akira 215 FUJITA, Toyohachi 74

Fürstenliste der Onoguren 266 GABAIN, Annemarie von 88, 125, 134 sqq., 2 1 0 , 2 1 2 , 2 5 8

198

Han-shu 62, 68, 72, 74, 90, 277

HEWSEN 2 8 8 sqq.

Flavius Josephus 273 Fo-t'u-ch'eng 65

fränkische Reichsannalen Bertiani

194, 198, 201, 205 sqq., 213 sqq., 282, 284 Han-Annalen see Han-shu HANSEN

EGAMl, N. 68 sq., 225 sqq. Eliseus Vardapet 263

FENG CHIA-SHENG FILITTI 3 2 4

HAMILTON, James 86, 88, 188, 190,

Hou Han-shu 59, 62, 72, 74 sq., 90 sq., 93 House Chronicle of the Hsieh Family see Kao-ch'ang Hsieh shih-chia chuan 220 HOWORTH, H. 224

Hsiao-ching 81 Hsin shu 72 Hsin Tang shu 93, 127, 190 sq., 195 sq., 200, 202 HUANG WEN-PI 227

VII.2.d Authors and books

452

Gudud al-' Alam 228, 272, 293, 297, 303 sq. Huo-shang kung fen-chi 222 HURMUZAKI

JADRINCEV, N . M . 323

JAXONTOV, S . E . JERVIS

150

326

JETTMAR JLSL, L.

23

200

JAKUBOVSKIJ

296

KLIMKEIT, H . - J .

208, 2 1 0 sq.

KLASTORNYJ, S . G .

125, 130, 136,

146,

150, 153, 155, 163, 188, 190, 203, 292

325

Ibn A' tam al-Kufl 294 Ibn al-Atlr 298, 304, 312 Ibn Fadlan 139, 167, 271, 290, 295, 303 sqq. Ibn Hauqal 303 Ibn Miskawaih 297 Ibn Rustah, Ibn Rusta 27, 293, 296, 303 sq. Ibn Xurdadbih 290 al-ldrisl 314 Igor, Chanson d'~. Chant d'~ 307, 315 Ilias 277 Ipatius 322 al-Irtaxri, Istakri 292, 295 sq., 303 Irq bitig 155, 166

JAGCHID

Kievan letter

76

KOKOVCOV

289, 297

KOLLÂR, A d a m KOLLAUTZ

321

286, 288

Konstantinos Porphyrogenetos, Constantin Porphyrogénète 261, 271, 277, 287, 303-6 KÔPROLO, Fuad KOSSÀNYI

311

309

KOVALEVSKIJ

Kuang-yiin

290, 295

61, 74

KUBAREV, V . D .

19

KUN, H. 325 Kuo-yii 81 Kuo-yii chen ko 81 Kuo-yii hao-ling 81 Kuo-yii hsiao-ching 81 Kuo-yii tsa-wen 81 Kuo-yii tsa wu-ming 81 Kuo-yii wu-min 81 Kuo-yii yii ko 81 Kutadgu Bilig 152 KUUN, Gr.G. 304

23, 127

Johannes von Ephesus 264, 266, 268, 271 John of Nikiu 289 Jordanes 256, 259, 266, 268 sq., 275, 282, 284, 2 8 6

JORGA 316 Juvaini see 6uwaini

LATTIMORE, O .

LECOQ, A . v .

LEVSIN, A . LEWICKI LEWOND

KARLGREN

LOEB

K'artlis C'xovreba Kasgarl 316 KEDRENOS KEYDALL

295

290, 323 284

211

Leao-che 214, 216 letter of King Joseph

Kalankatuac'i see Movses Dasxuranc'i K'an Yin 93 Kao-ch'ang Hsieh shih-chia chuan, House Chronicle of the Hsieh Familiy 220 Kao-ch'ang wang shih-hsiin chih pei 2 2 0 sq. 60, 62, 93, 2 7 8

227

Laurentius 325 LAUT, J.-P. 140, 210, 212

296

28

295, 314 295

Li Chi(ng)-Biographie 114 LlGETI, Louis 64, 81 sq., 88, 285 sq., 290, 292, 305, 321 LIU, Mau Tsai 26, 134 sq., 149, 200 sq., 206, 211, 284, 288, 295 LIVSIC

130, 153, 155 285, 2 9 0

LUDWIG

292

MACKERRAS 188, 190 sqq., 195 sqq. MAEDA, N. 225 sq.

VII.2.d Authors and books MAENCHEN-HELFEN see

287, 294, 303

294

Mahmud al-Kâsgaff, Mahmud de Kasgar 3, 9, 37, 75, 154, 158, 168, 208, 304, 316 Mahmâmag 205 MAIR, V . H .

211

Maitrisimit 207, 210 MALALAS

285, 290

MALJAVKIN, G . MALOV, S . E .

Gyula 7 3 , 2 8 2 , 2 8 4 sq., sq. MORI, Masao 198 MORIYASU, Takao 2 0 5 , 2 1 3 sqq. Movsês Dasxuranc'i / Kalankatuac'i 286 Movsês Xorenac'i 288 Mufaddal 325 Muhammad-i ' Aufï 304, 310 sq. MOLLER, F.W.K. 194, 197, 205, 2 0 7 sq. MORAVCSIK,

MÂNCHEN-HELFEN

MAGOMETOV

453

2 0 6 sqq.

MURAYAMA, S .

224, 226

2 7 , 190, 198

MAMANOVA, N . N .

14

MANCHEN-HELFEN,

Otto 60 sq., 79,

92 sq., 282 sq. manichàische Missionsgeschichte 274 MANSUROÔLU, S . M .

263,

226

Maqrïzï 325 Mâr Abâ 303, 305 Mâr Grigor 303, 305 Marco Polo 159, 195, 225 sq. MARKOV, G . E .

Nan ch'i shu 8 1 , 8 6 NÉMETH 75, 136, 282, 285 sqq., 2 9 0 sqq., 3 0 5 sq., 3 0 9 sq., 3 1 9 Neuere Dynastiengeschichte der T'ang see Hsin T'ang shu Nikephoros 287 sqq. Nikolas le Mystique 304 Nirvânasutra 139 NOVGORODOVA, E . A .

also 21

143

Joseph also MARKWART, J. 61, 91 sqq., 167, 193, 195, 262, 286, 288-91, 303 sq., 309 sqq., 314, 322, 325

NOWGORODOWA, E.A.

sqq.,

13,

125

MARQUART,

MARTIN, D .

Olympiodor 268 Orosius 274 OSTROGORSKY, A .

315

227

Marvaz! 167,304,311 Mas' udì 293, 295 sq., 303

Pachymère 322

MATAFCIEV

Paulus Diaconus 263

316

Matheôs d'Edesse, Matthieu d'Edesse 304, 309 sqq. MAZON, A . MEHREN

315

325

Memoriile Secf. 324 Menander 73, 150, 262, 273, 276, 278, 2 8 5 sqq., 2 9 0 , 2 9 4 MENGES

290

PAVET DE COURTEILLE

PELLIOT, P.

6 3 s q . , 7 2 sq., 8 2 sq., 8 5 ,

194, 198, 2 0 1 , 2 1 0 PERTUSI

138

PESTY

MTNDRSKII. V F. also

Pinin.P.vsKAJA 284

V.F.

MTNORSKY.

167,188,192,293,311

MOLE, G.

286, 288 84

MOLNAR, A .

sq.,

226, 259, 262,

287

Michael Syrus, Michael the Syrian 264, 266, 291

MIYAKAWA

303

Pei Ch'i shu 88 Pei Shi, Pei shih 59, 86, 93, 102 Pei-chi 147 PELLAT, Charles 3 0 3

311

306

MENSCHING

PATKANOV

322

PETRUSEVSKIJ, I.P. PINKS, E.

2 1 5 sqq.

PLANO CARPINI, PLAN CARPINI 217

209

monumenta vetera 256

224

PLETNEVA PLINY

91

326

159,

VII.2.d Authors and books

454

Priskos 259 sq., 263, 269, 272, 277, 282 sqq. PRITSAK, Omeljan

70, 261, 288, 290,

292, 298, 305, 310, 326 Prokop, Prokopios, Procope 92, 262, 2 6 7 sqq., 2 8 5 , 2 9 0 , 3 0 5 PRUSEK, J .

53

Pseudogenesios 266 Pseudo-Kalisthenes 273 Pseudo-Movsès Xorenac'i 290 Pseudo-Zacharias Rhetor 284 sqq. PTF 3 sq., 1 2 5 , 2 1 8 Ptolemy, Ptolemaios 89, 256 sqq., 260, 262, 264 PULLEYBLANK, E . G .

6 0 , 6 4 sq.,

72 sqq., 86, 88 sq., 190, 262 sq., 274, 279

QazwTnl 304 RADLOFF, W . W . also

V.V. 23, 220 sq.

RAMSTEDT

RADLOV,

SEVORTJAN

283

Shan-kii hsin-hua 228 Shih-chi 52, 54, 69 sq., 74 SHIMIN, G e n g

125, 2 0 8

SHIRATORI, K .

63, 82, 85, 93, 150

Shuo-yüan 52 Shui-tung jih-chi Shung shu 79

222

SLNOR, D e n i s

7 5 , 140, 2 0 1 , 2 9 0

SKR2INSKAJA

282, 285

Skylitzes 290, 307 Song che 215 Song Houei-yao tsi-kao Songshi 207 SOUKRY

215

288, 290

Ssu-ma Ch'ien 53, 66 sqq. Stephanos von Byzanz 260 Strabo 61, 89, 262, 275 Sui shu see Dynastiengeschichte Sui SukhávatTvyüha-sütra 211 Sung-shu 93

154, 157, 190, 198

Rashld al-DTn, Raslduddln 220 sqq., 320

Tabarl 35, 275, 295 Taher Marvazi see MarvazI

RÁSONYI, L á s z l ó

T'ANG CH'ANG-JU 7 8 , 8 3

RASOVSKIY RÓNA-TAS

291,303,316

Tang shu, Tang History 220, 228 Ta'rlkh-i Rashidi 217

314, 326

ROHRBORN, K . ROUX, J .

203

133, 2 9 2

TARN

137 sq.

RUBROUCK

see

GUILLAUME DE

RUBROUCK

SAGUCHI, T .

Theophanes 258, 270 sqq., 285, 287, 2 8 9 sq., 2 9 4 Theophanes Cont. 323 Theophylakt, Theophylaktos Simokattes, Theophylaktus Simocatta, Théophylacte Simocatta 72, 84,150, 1 6 6 , 1 6 9 , 2 5 8 , 2 6 2 sqq., 2 6 6 , 2 7 0 sq., 2 7 3 , 2 7 5 sq., 2 7 8 , 2 8 5 sqq.

209 217, 219

San Kuo chih 61, 72, 75 SAVINOV, D . G .

29

SCHEEL, Helmuth 3 SCHLEGEL, Gustav 72, 92 SCHMIDT SCHREIBER

137 sq. 65, 82

Sebéos 267 The Secret History of the Mongols see Yüan-chao SER-ODZAV, N. SEVCENKO

23

200, 262, 278 292

THOMSEN, V . THOMSON

pi-shi

132, 136, 155, 166

288

TIESENHAUSEN

Tjurkologiceskij

304

sbornik

22

TOGAN, Ahmed Zeki Veledi

190, 2 0 1

SERRUYS

61

Tcheou-chou 147, 149 sq. TEKIN, T. 134, 153 sqq., 171, 190, 203, 287

SAGASTER, K .

SENGA

der

313

T'oung Pao 85 Tozan 227

295,311,

VII.2.d Authors and books TRYJARSKI 133, 155 sq. TSUNODA 61

T'ung-tien 87 Tzu Chih T'ung Chien, Tzu-chieh t'ung-chien 65, 114

455

Wei shu 61, 65, 72, 82, 84, 86, 9 3 WrrTFOGEL, K.A. 216, 2 1 9 WUCH'I-YU 89 WU-EN 17 YAMADA, Nobuo 198, 220 YANAI, W. 225 al-Yaqubl 295,304 Yäqüt 295

ULASEVLFR 320 UMEMURA, H. 2 2 0 USPENSKIY 307

UTAZAS, Jerny Keleti 324

YENSHIH-KU YÜ 6 7

VAINBERG, B.I.

Vzjiik a Pocàtky Slovanù II. 314

Yiian-chao pi-shi, The Secret History of the Mongols, Die Geheime Geschichte der Mongolen 220, 223 sq., 278 Yüan-shih 195, 220 sq., 223 sq., 228 Yüan Tien-chang 223 Yüsuf de Balasagun 152, 157

Wang-fu te-feng teng pai-chi Wei-lueh 73 sq., 83

Zacharias Rhetor 284 ZIEME, Peter 207 sq., 210

21

VARRÒ, Istvàn 321 VASIUEV 130, 153 sq., 156 sq. VIKTOROVA, L.L. 22 VLADIMIRCOV, V.Ja. 2 2 4

227

ZLATARSKI

74

285