Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde [51]

Table of contents :
Burchardt, M. Die Einiialmie vom Satuiia (mit Taf. VI u. VII) 106—10i>
Ember, A. Kiiulred Sciiiito-Egyptiaii Words. (New Series) 110—121
Lacau, P. Su[)[)ressioiis et inodillcatioas de signes dans les tcxtes fuiK'raires 1—04
Meyer, E. König Sesoncliosis als Begründer der Kriegerkaste l)ei Diodor 136—137 ^
Murray, M. A. The Cult of tiie Drovvned in Egypt 127— 135

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/DO''

V.

ZEITSCHRIFT BUK

ÄGYPTISCHE SPRACHE UNI)

ALTERTUMSKUNDE MIT UNTERSTÜTZUNG DER DEUTSCHEN MORGENLÄNDISCHEN GESELLSCHAFT HERAUSGEGEBEN VON

GEORG STEINDORFF

EINUNÜFUNFZIGSTER BAND MIT

8

ABBILDUNGEN IM TEXT UND

7

TAFELN

LEIPZIG .IC. HINRlCHS'scHE

BUCHHANDLUNG

1914

Die »Zeitschrift für

Ägyptische Sprache und Altertumskunde

wurde begründet 1863 von Heinrich Brugsch und herausgegeben von: C. R. Lepsius mit H.

Brugsch 1864

C. R. Lepsius mit H. Brugsch, A.

H. Brugsch und L. Stern 1885

— 1880,

Erman, L. Stern 1881

— 1888,

H. Brugsch und A. Erman 1889—1893, H. Brugsch und A. Erman mit G. Steindorff 1894, A.

Erman und

G. Steindorff

G. Steindorff 1895 seit

1907.

— 1906,



188-1,

Inhalt des 51. Bandes. Seite

Burchardt, M.

Ember, A.

Die Einiialmie vom Satuiia (mit Taf. VI

Kiiulred Sciiiito-Egyptiaii

Lacau, P.

Su[)[)ressioiis et inodillcatioas

Meyer, E.

König Sesoncliosis

Murray, M. A. Pieper,

The

Cult of

VII)

de signes dans

Drovvned

in

106

110

Series) les tcxtes fuiK'raires

Begründer der Kriegerkaste

als tiie

(New

Words.

u.

l)ei

1

Diodor

136

M. Untersuchungen zur Geschichte der XIII. Dynastie (mit Taf. V) W. Eine Urkunde über die Eröffnung eines Steinbruchs unter Ptolemaios

Taf.

I— III

und

1

— 137

Partheuios. des Verwalters der Isis \on Koptos (mit Tafel

IV und 5 Ab-

75—88

bildungen)



Ein zweisprachiges Begleitschreiben zu einem IMumieutransport (mit 2 Abbildungen)



Die allgemeine Orts- und Zeitbestinnnung

^

im Koptischen

....

89

— 93

122

— 126

137

— 138

Miszelleu Spiegelberg,



W. Zu den

beiden demotischen Kalksteinpiatten

Eine angebliche Indiktionsbezeichnung im Koptischen

Ember, A.

Mehri

Mitteilung

Erschienene Schriften

parallel» to

Egyptian stenis with prefixed

138 /*

138

— 139

139 140 - 141i

Lacau:

P.

Siipprossions et inodifications de signes.

Band.

[51.

1913.]

Suppressions et modifications de signes dans les textes funeraires. Par Pierre Lacau.

Uans

textes des Pyramides, les

les

coupes en deux serpents ont

:

le

^^

deux signes

_g^ sont

'^^:^ et

souvent

tres

^£,\ Au Moyen Empire, dans les textes funeraires, les cou coupr ou la tcte supprimee ^.^ et \^^' ou bien encore et

:

;

les oiseaux ont perdu la moitie införieure du corps

pour

"^

:

^^

sont bien connus depuis longtemps et rexplication en est evidente

Ces

.

:

faits

on a voulu

rendre inoffensifs des signes dangereux^.

Aux yeux

d'un Egyptien,

dun

qui jouit

agissante

signes de röeriture

les

Image

toute

pouvoir magique

une valeur de son, mais comnie

precise

et

.^^ a et

il

garde d'une certaine faron

Parmi tous dont

quelconque

efficacite

le

röalitö

propre".

Or tous

ont, en

tant que

Ils

conservent avec nettetö leur forme

ils

Par exemple

ne cesse pas pour cela d'etre un lion

il

pouvoir d'un

lion.

hieroglyphes beaueoup represent des etres ou des objets

les

De

propre peut etre dangereuse.

l'action

d'une

une

vivant,

etre

gardent cgalement leur pouvoir dimage.

ils

valeur phonötique rw, mais

la

un

sont des Images.

hieroglypliique

lettres,

döfinie,

et

est

sorte qu'en ecrivant

un texte

scribes sont souvent obliges d'utiliser des Clements graphiques

les

individuellement peuvent devenir funestes dans certaines eonditions.

qui pris

Le moyen

le

venons

voir

de

plus

pour supprimer

simple

employö tout k Iheure

on

:

danger,

le

tue

le

c'est

signe

que nous

celui

dangereux en

le

mutilant.

Mais etant donne lesprit systematique des Egyptiens

minutieux

serait tres surprenant qu'ils s'en fussent tenu

il

et leur

formalisme

aux quelques modi-

Je voudrais justement montrer que cette preoccupa-

fications citees plus haut.

tion de rendre l'ecriture materiellement inoffensive a tenn dans leur esprit une

')

dans

Maspero, Note

Mem.

Mission C'aire

and Hawara *)

C'est

(juelques cally



p. 17.



(jui

suivantes

:

a

In

I.



Schäfer, Priestergräber Jequier, Licht

et

^)

Masvero,

p.

92

et

105.

Trois annees de fouilles p. 19()



^)

Petrie, Kahun, Gvrah

p. 76.

donne de Tenscnible de ees faits ride(> la pIns nette dans les Fyramid Texts siyns representing human heings are systemati-

the

and

legs,

same way, and

_^^

deprived of their bodies

rally treated in the

ligne 234 de Pepi

la

1.

Gautier

Griffith

lignes

ä

so

that only

and ^rg^ are

heads and arms appe.ar.

The animals are gene-

nften cut in two. Ajyparently this

was an attempt

of magic motion. Similarly, in funerary texts of the Middle Kingdom, birds and animals are sometimes deprived of their legs and serpents of their tails. Griffith, A collection of hieroto

deprive

glyphs p. ^)

Zcitschr.

the

signs

7.

Maspero, f.

Histoii-e

Agypt. Spr.,

51.

Band.

Ancienne 1913.

1

256 note

1. 1

2

Lacaü: Suppressious

P.

et

modifications de signes dans les textes funeraires.

un grand nombre de

place considerable et qu'elle a entraine dans Fortliographe

changements

tres curieux qu'il est

Tout d'abord

important de prcciser.

devons nous demander dans quelles conditions speciales

iious

une Image peut devenir dangereuse. tous les signes sont consideres

de simples des

que dans l'usage courant

est evident

comme egalement

indifferents et neutres

ce sont

:

cte elimines

Le pouvoir du signe

completement de l'usage.

l'origine et seraient sortis

comme image ne les

II

Autrement un grand nombre dentre eux auraient

lettres.

En

reapparait que dans des circonstances determinces.

suppressions et modifications de signes ne se rencontrent que dans les

funeraires

du mort

nous entendons par

:

murs, sur

sarcophage,

le

prehensible

teile

:

sur les objets d'offrande,

image, inoffensive pour

devenir dangereuse pour

mort dans

le

fait

textes

ceux qui sont destinös ä l'usage personnel



qui sont places ä cote de lui dans la chambre funeraire,

et

Band.

[51.

le

vivant

la nuit

Et cela est

etc.

sur les

tres

com-

lumiere du jour, pouvait

ä la

du tombeau. Le monde des morts

exigeait des precautions speciales \

Quels sont les

signes

de nuire au mort

par suite d'etre

supprime, soit parce qu"ils sont dangereux

les

et le

serpent, soit parce qu'ils sont impurs

ment

parce qu'etani

et

et

Ce sont ceux qui representent des etres vivants, hommes

elimines ou modifies.

ou animaux'^ On

susceptibles

vivants

comme

les poissons,

peuvent deranger

ils

le

comme

le lion

ou tout simple-

mort.

Nous examinerons successivement les textes funeraires des differentes epoques nous verrons comment y sont traitees les signes representant des etres vivants.

Ancien Emjiire. Textes des pyramides de Saqqarah. C'est

parvenue.

la

de textes funeraires

collection

ont etö rediges

Ils

pouvons preciser

d'ailleurs,

Leur introduction dans ancienne et

l'a

la

les

parois

de

la

Je laisse de cote

')

anciennement,

tres

ii

dans une orthographe

tombe du

roi a modifie

en

effet

on

s'avisa

que

chambre funeraire devait la

qiiestion

de savoir

si

realite ce

danger.

de cote

Le probleme

ne sont pas

se pose,

les seuls.

Un

nous

objet

le

archaique mais normale.

etrangement cette orthographe

la

fait

anormale.

presence de ces formules

offrir

de reels avantages au

ces ineines precautions nY'taient jamais eni-

verrons plus

les textes

loin, a

textes

du

saint des saints,

propos des poissons.

comme une arme ou un

Nous constaterons le fait plus loin dans les pour le moment cette categorie de signes.

epoque que nous ne

ti;.''=^

tres

ployees dans d'autres categories de textes, par exemple dans palais royal, etc.

importante qui nous soit

rendu sur beaueoup de points tout k

Au temps d'Ounas sur

la plus



^)

du

En

couteau peut constituer un

du Nouvel Empire. Mais nous

laissons

191o.|

roi

Lacau:

1'.

plus

(Hait

inodificatioiis

de

dans

.si

;^-|j]q|,T.26M.!14«)' quand

4° L'orthographe pleiiie est tout aussi iiecessaire

mot

ötait

(|ui

aecompagne habituellement de

U

^

=

lecture,

s;i

N. (i52 (588a)

lorthographe de ce

figures humaiiies a eiitraine dans

La suppression des

mot

T. 180

sagit d'un signe-

il

toute une sorie de modifications tres interessantes et tout ä fait typiques.

A femme

l'origine

k la

est

öcrit

Les deuic signes reunis

J|.

la lecture

mot

le

mit.

faut

11

femme, mais bien

par

groupe

le

^J4

rappeler que rmt designe non pas

le

genre

femme. Une racine de sens

Thomme

{hämo, Mensch) comprenant

trouve figuröe par

collectif se

de

et

la

constituent un groupe-mot representant

se

homme

^

l'homme

de

oppose

liomme

et

reunion des deux

la

Clements constitutifs de la collection^ ')



'')

lation

Voir par exemple dans Gautier, .Tkquier, FouiUes de Licht

Voir

la

du signc ^)

a

((jui



de N. menie passage.

Variante

perdu son corps)

La lecture pleine

et

et N.,

]>.

25

cf.

(—

20

fig.

(182a)

Caire

{i'AA^a)^

il

ii°

23001).

y a muti-

non suppression.

est ici diHerniinee

du dieu cndti. donne seulenient la

Dans M.

par

le

signe

divin

J^

sunnonte des deux

])luines,

insignes caracteristiques *)

L'original

'")

Ce procede

ture d"images),

il

est

est

tete et les bras

parfaitement dans

nieme

du personnage nageant.

logique du Systeme graphique egyptien priniitif (ecri-

nioyen possible jjour representer

seul

le

la

On

concept d'homine.

le

en rapprochera l'eniploi de trois signes differents pour representer une collectivite com-

prenant non plus deux elements, mais une 5:^ trav.

35

p. 60.

inultiplicite



Ce groupe

^

une inuuense fortune. Dans

i

V,

/^ ^^

^^

A

(4016), etc. etc.

ne reste plus qu'un petit nombre de survivances

ÜT

(267o),

rl)



"^^"'i"

Erman, Gramm J §76.

:

i

i

In,

Q

,

Lacai

P.

1913.]

Suppiessions

:

et iiiodificatiüiis

saus aucun doute parce quo le ^^^ aurait doiiiiö entre et

ment defectueux

une

;

deux

entre

lettre verticale

Wi

Le groupement

mode

s=> placee

et

plus

la

3

qu'elle

scribes que nous avons ignore pendant

funeraires V.n

qu'elle

habituel aux

si

vraie transcription

la

ecrit.

quand on voulut

qu'arriva-t-il

mot

fut naturellement oblige d'ecrire le

comme

accompagne

et precise

n'a de sens que par le signe-

celui-ci disparait eile ne peut subsister

si

:

^^

tout entier ^^^^s=j

s=>

seule et l'orthographe pleine devient necessaire. Ainsi ^^v

une orthographe anormale

realite

eu

figures liumaines qui ne pouvaient subsister dans les textes

une orthographe incomplete

effet

mot

On

?

meme

etait

longtemps

tres

^3

orthographe

cette

deux

les

meme

pendant toute l'epoque classique

medial n'ctant pour ainsi dire jamais

^\

le

Etant donne

supprimer

1,

plus com-

la

triomphe. P^Ue a

ait

qu'une simple survivance du passe. Son emploi

r/nf,

dans |^

I

au milieu de rorthographe habituelle une anonialie qui n'est

et eile constitue

du mot

preposition

deuxieme personne du feminin.

la

s'est inimobilisee

eile

:

^s=5

la

combinaison graphique

la

On comprend

claire.

un succös surprenant

donc

etait

grüuj)e-

placee seule

^Jj^ comme

seule derriere

pronom de

se confondre avec le

pu

aurait

confondue avec

v> JL aurait etc

daiis

derniöre lettre

la

et

,

comme v\

J)

s=> un

tiorizontales

lettres

donne. un mauvais equilibre". D'autre part la premiere lettre

devant w^

9

les tcxtcs fuiK-raires.

de sif^ncs daiis

et recente,

constitue en

nuUement un archaisme^. Quand

une racine possede un signe-mot propre, jamais on ne supprime ce dernier sans le danger que prcsennöcessite. Ici la cause de la suppression est tres simple :

humaines pour

tent les figures

Dans

la

pyramide d'Ounas oü

plete,

^^^s=

avons

r^

jouter le

,

(256c?)

:

le

la

les

deux

^,^s=

clarte.

^3

que

suppression des figures humaines est com-

on a supprime

^^^ indispensable ä clair

la

forme connue'. Une seule

est la seule

W. H78

beaueoup moins n'indique

mort.

le

fois

par erreur nous

figures sans penser k ra-

equivoque

dejä

etait

et

parce qu'en l'absence du groupe-mot rien

,

rapport reel qui relie ces trois radicales. Mais f~^ est franchement

absurde.

Dans Teti nous avons souvent a

comme

dans Ounas\

Mais on

remedie ä l'obscurite de cette graphie en adjoignant au substantif l'indice du

')

sence ")

s=

^\

etrange

Voici

582 (474

indique

Cela a ete tres bien

tous

de

deteriiiinatil"

les

exeinples

les

exeniples

:

dans

W.

par Er.man, ce

mot ÄZ.

Gramm. ^

45.

§ 27.

42 note

2.

— On

'^)

Sethe

en voit

406 (273«),

509 (400 a),

568 (459 a),

^^=d

dans Teti.

T. 86 (5596-),

570 (462

signalr

a

ici

la

raison.

lab-



572 (463 rf),

a),

b).

*)

Voici

de

184 (256 rf), 203 (604 c),

204 (604/). Zeitschr.

f.

Agypt. Spi-

51.

Band.

1913.

2

10

Lacau: Suppi'essions

P.

pluriel ooo

Ton a

et

ainsi ^^^ _Cr^

du mot

d'assurer la coupure unite.

Comme

comprehensible,

lite

^^

du groupe

pouvait

songer

humains

^3

aurait prete

points

trois

les

On

par

assuree

est

ooo

Pour respecter

sens

le

^3

L'individua-

aux deux signes

oo

illogique qui

fait

une

fallait

il

tres

Bien entendu on ne

,

un faux duel tout ä

aurait obtenu ainsi

ä confusion.

groupe-mot

inconvenient.

presence de

la

Et cela est

^.

^

materiellement deux points

substituer

ä

.

pluriel a l'avantage

rempla(,'ent le

ooo

incomplete peut etre conservee sans

l'orthographe

Band,

n'accompagne pas seulement l'orthographe

ooo

mais aussi Fortliographe incomplete

,

>

[51.

de reconstituer dans une certaine mesure son

et

Ce determinatif du pluriel pleine

marque du

Cette

.

ooo

daiis les textes funtraires.

un determinatif substitue au groupe-mot ^J)^-

C'est en realite

^^g—

de signes

et iiiodificatioiis

transposition

de

signes.

On

a ainsi les deux orthographes

^ooo ^\\\

et

Les

trois

Dans M. w^

traits

et

\\\

dans

P.

jouent N.

85 deux

P.

supprimer

meme

le

on

un retour

ce fut

:

(8096)^'

fois

164 (890g), 439 (122H6), que

role

revenu

est

en mutilant simplement

j|

:

deux

les

points ooo\

trois

les

l'ancienne

ä

etc.'

humaines au

figures

normale

orthographe

de

lieu

les

a la clarte".

M. 647 (1147 c),

.

s^V%\r\

j^_75i (459a)^

C'est la forme courante dnns les

etc.

^tc.

deux dernieres pyramides

;

exemples

les

sont tres nombreux'. P'nfin

il

est arrive

au scribe de reunir

les

Torthographe alphabetique pleine '^^^s=3 l'on a eu

')

358 deux ^)

niot

^J)

:

et

v\ dans Teti. T. 322 (400a), 291 deux fois (659c, d\ Jcr^ ooo Enfin notons qu'on rencontre une fois cette forme dans Pepi P. 274 (1101a).

Voici les exemples de fois

(7286,

c).

=

La marque du

trois

fois

pluriel ooo est

repete.

pluriel ooo n"est pas autre chose

Voir Lacau, Rec. de

trav.

beaucoup plus frequent que dans

a vraiment sa raison d'etre puisqu'il tient ^)

et le

groupe-mot mutile

:

relativemcnt recent qui constitue une Innovation.

il

deux procedes d'orthographes

Ne

se rencontre

la

35

que

p. 73.

du signe o au signePyramides c"est un proccde

la Substitution

Dans

les

On remarquera que dans les autres

Teti ce signe general du

pyramides. Dans

le

mot ):

ferme,

I

'^ •-

'^^

tirci

de

la i-acine sdr et

que

la

fernu''

^o-

*)

'^.

Sethe

est le

la

meme

serie de faits.

signe subsiste intact,

et c'est

par

320 (395a).

du Moj'en Empire on a constamnient

la

forme

fait

remarquer

11^^^^^=^

^)

On

pourrait aduiettre aussi que

Nous ne connaissons pas (pie le

signe-mot normal de ^c::-



le

valeur du signe a ete tire de ce nom. Mais la presence

s'explique pas dans cette hypothcse.



;i

etc.

^ P. 3.

46

c

,

l'avons vu plus haut", T.

portant pareil nom.

«)

/^

Nous sommes en presence de

28001. 28002. 28003,

de

")

pour

Voir sur cette acception Schäfer, ÄZ.31, 51.

porte un

I

d

43

II

du signe complexe tout

totale

y a remplaeement de "^^ par -

il

comme nous

[S, Caire n°

lit

pour

j^

Une

^)

^

[1

mais habituellement

c)

')

1

Urk.

10. 12)

271 (10996)';

P.

erreur

:

d

.=

1.

:

y a suppression

il

comme dans



jamais

contraire dans les Pyramides Ihoniine n'est

encore

dynastie

LD.

dynastie;

V"-

"^^

10. 19,

:

129, 6 et 130

1

1.

n

Ici

Band.

[51.

rcduction de riiommo ä la tete et aux bras

6)

dans

les textes funeraii-es.

suppression complete de riiomme^

a)

d'un

de signes daiis

W. P.

447

la

racine dormir:

= T. 256

689 (1500 c).

d'ailleurs d'espece

personnage semble couche sur

(308 c-)

le

ventre.

I 1913.]

1'.

Lacau: Slippressions

de

rt iiiodilications

Dans tout l'Ancien Empire, en dehors des textes

toujours

accompagno souvent d'une de

Jh

sigiie

le

15

textcs fuiu'iaires.

sifriics djins Ics

funeraires, nous trouvons ses radicales

La

[1.

lecture

complöte Sps a etc longtemps ignoive, pröcisement ä cause de cette constance dans l'emploi traditionnel du signe-mot.

Dans

Pyramides au contraire

les

ou bien

a)

complöte.

la lecture

Thomme

ou bien

b)

signe est tout entier supprime, et nous avons a la place

le

de determinatif ä

Par exemple

disparnit et

W. 392

\\l\

(264a).

reste seuleinent le siöge

il

j-^

'

(pii

sert

complete du mot.

la lecture

'^fliir?^ N.817(2023r/)

^^P K^_^ ^[1 H ^ Le siege n'a

M. 662

=

M. 272. 273

ete

retabli

=

N. 1277 (1482^0

N. 889 (deux

que dans M.

N.

et

fois)

et

il

texte qui avait adoptc l'orthographe pleine, de lä le

Ce signe abregö

j-^

n

est

signe

cela

et

/

employe seul

pivtait a

surprenant car

])as

Au

fauteuil

le

contraire en hieratique ce signe

Nous nous rappellerons que dans Ircrlture

röle.

le

ne sont pas a pris le

tres clairement l'cquivalent

signe complet JA. tires

faudra examiner

II

formes'^. l'n fait le

avons deux signes differents qui correspondent a r^

L'un d'eux est

a ete retabli dans un

cumul des deux

n"a pas survecu dans les hicroglyphes comnie

confusion avec d'autres meubles.

jouö un grand

(93 U. d)

du si

,

nouveau a

hieratique, nous

Möller, Paläographiel

n"^ 26^.

fauteuil seul. L'autre represonterait

exeinples de

les

premiere forme

la

de textes funeraires. C'est dans ces textes en tous cas ([u'oUe

naissance.

On remarquera Temploi de

fauteuil sans personnage,

du Moyen Empire.

11

dans

les

ce signe hieratique representant

textes funeraires en hieroglyphes cursifs

remplace couramment

m?^

comme

ou ,Ä

determinatif du

nom du mort ou comme pronom de la premiere personne*. (Voir religieux eh. XXIII, XXIV, etc.). L'origine du signe est d'ailleurs

Lacau, Textes oubliee a cette

epoque, car on Temploie dans des textes qui ne suppriment plus ou qui ont retabli les autres figures

')

de

Ici

encore rien ne nous autorise ä

fauteuil, bien ^)

humaines

est

/

(|ue la

par exemple eh.

:

ci-oire

LXXXVIA.

a Texistence d'uri

nom

sps designant une espcce

chose soit possible thcorifjuement.

toujours

acconipagne de sa lecture

v^



^^

"



au contraire

/^^

est

le

plus

souvent eniployc sans lecture. ^) '')

signe.

Je

La distinction disparait plus tard, Möij.er, Paläoyraphie W n° "20. Dans mon cdition de ces textes j"ai eu le tort de ne pas indicpior Tai

transcrit

^

ou meine parfois

portante pour Thistoire de Tecritiu-e.

^A?i

cc

ipii

est

une

cri-enr.

la

rorinc exactc

La distinction

du

est im-

16

P.La.caü: Suppressions

A

las textes funeraires.

Band.

[51.

cöte de ces signes complexes d'un usage frequent qui faisaient partie

Systeme graphique avec une emploi plus

Ce sont

rare.

valeiir plionetique courante,

Thomme.

il

JL

un vase

vase sur un tour

le

«

qui est

»

au lieu de

»

signe-mot reel de

le

(|[^"^^

"

l

«

fac^onner au tour

|c^^^

et

la clarte.

l'liomme en train de tourner

qd

la racine

17(524ö)

T.

diffe-

encore la suppression de la figure humaine

Ici

completement modifie l'aspect primitif du signe au detriment de

P

du

dun

en existe d'aiitres

Taide d'une petite scene,

les signes representant, ä

rentes actions techniques de

a

de signes dans

et inodifications

P.

»

:

407 (1196^)

sie

Dans

pyramides de

les

lieu de le supprimer,

M.

P.,

on a simplement abrege l'homme au

et N.

ce qui est plus clair

n), N. 129 (657a), 739 (1950c), 949 (874ö)

Le plus souvent

Thomme

gravement Sans

M ^

tete

avec tete

1^

3"

/^

au lieu de

T. 289 (657a).

M. 66 (657a), 399 (874a).

signe-mot de

la racine

a)

Suppression de

Ihommc

b)

suppression de

Thomme

c)

mutilation plus ou moins complete de l'homme

=

et de l'objet

seul

:

^

a^aaaa

i

:

^^aaaa

^aaaaa

ici

ecoper un bateau

T. 222 (335

W. 470

N. 897 (950a)\

artificiels.

«

/wwva

(335c)

/3/^

elles

»

;

;

=

P.

184

a la creation de types tout ä

Ces formes accidentelles n'ont rien ä voir avec

normal du Systeme graphique,

c)

M. 294

^

^

La suppression des personnages aboutit fait

moins

n'a pas ete supprime, mais mutile plus ou

le

developpement

n'ont pas survecu en dehors de Pusage

retreint auquel elles etaient destinees^ ')

de

trav.

Je ne reprodais pas toutes

27

p. 83.

ne reproduis pas ^)

— ici

les variantes

Bien entendu

progressive

les variantes.



^)

Dans l'Hymne

il

(mais jaiiiais

de P.

et

difficiles

Khnum, Daressy, Rec.



*)

Je

de N.

ne faut pas confondre avec ces suppressions accidentelles, Telinunation ahsolue)

de tous

les

signes

tres

prccis,

mais trop

Elimination constitue au contraire une tendance generale de Tecriture

trop

ä

Je ne connais pas d'exeniple du signe complet en hieroglyphe.

')

a dessiner ont

ett'

:

complitpies.

Cette

tous les signes techniques

remplaccs peu a peu par des determinatus generaux plus simples.

P.

1913.]

Lacau: Suppressions

et iiiodiiic.itions

La suppression pure plus radical et

simple du signe-mot etait pour

et

plus simple

le

;

hieroglyphique

seul

:

est

vii

un elemeiit

capital dans le Systemen

assure la clartö en permettant la coupure des mots. Sa

il

on supprima

:

Nous examinerons

les

comme

plus clair

le

disparition n'allait donc pas sans inconvenient. Aussi on eut recours ä

procede

procede

les scribes le

du tout

ce ii'etait pas

Le signe-mot nous l'avons

resultat.

17

les tcxtcs ruiuraiivs.

Remplacement.

IL

le

de signos dans

le

signe-mot, mais en

rempla^ant par

le

remplacements employes par

diflferents

vm autre

autre chose.

les

scribes des

Pyramides. A.

On

sait

Remplacement par

que dans riiieratique du Moyen Empire

un indiee purement conventionnel

est

sert

uniquement ä marquer

\,

i.

determinatifs com-

les

sont remplaces par un trait oblique \\ Ce trait

et d'iui dessin difficile

pliques

signes neutres o,

les

(|ui

n'a pas de lecture propre, mais qui

place d'un signe supprime"^. Dans

la

Pyramides

les

nous rencontrons une serie de remplacements analogues qui sont realises ä des trois signes

neutres

\,

,

de signes dangereux, non

s'agit

La cause seule du remplacement

i.

l'aide

differe

:

il

de signes difficiles ä dessiner.

L'histoire des trois signes o,

\,

demeure forcement

l

tres

incomplete faute

de textes assez anciens. Des l'epoque des pyramides nous n'avons plus

affaire

qu'ä des survivances peu claires. Voici cependant quelques indications theoriques

qui demanderont verification.

A

que

l'origine tout hieroglyphe

l'on

veut supprimer pour une raison ou

pour une autre peut etre remplace par c ou par

\^.

aucune difference entre ces deux signes^. Seul

le

emploi en hieratique,

le

rond

trait

Quant au

a disparu.

'

Je ne vois pour le

a survecu dans cet

\

trait

moment

I

il

a eu d'abord une

comme l'a montre M. Sethe^. II accompagne employe comme signe-mot et non comme signe-lettre.

signification precise toute di£ferente

tout hieroglyphe qui est C''est

un indiee qui montre qu'un signe doit

etre lu avec sa valeur propre et

non avec sa valeur phonetique. *)

Möller, Paläographie

^)

Le

et II

I

n" 559.



Erman, Gramm.

proccdt' doit etre trcs ancien. car rccriture a

dii

^

§ 52.

connaitre de bonne

des suj)pressions. Dans une ecriture cursive connne Ihieratique, tous

par suite trcs rares ne deviennent jamais reelleinent cursifs

de Tecriture. Pour

les signes

hieroglyphes mal dessinc-s

mcme de

tres coinplexes

fönt

(pii

tache

il

en est de

1/tlimination

de

^)

nombreux. Le procede est-il nc en

*)

S"agit-il

•')

Sethr, ÄZ.Vo,

pareils

ils

signes

isolcs

(pii

est

il

faut

pour

les

en contradiction avec

simposaient donc dans

la

le

Zeitsclir.

f.

Ägypt. Spr..

p.

51. Ban.l.

hicraticiuei*

de date

J'

O

Nous ne serait-il

savons. Voir la note pi-cccdente.

plus ancien que

\ ?

44— 56. 1013.

dessiner,

but nicme

pratic^ue.

etaient assez

d'iine ({uestion

le reste

restent toujours de simples

au milieu de Tensemble. VA

assez mal, tm temj)s relativement considerable ce

rhi('rati(iue.

:

necessite

trcs spc'ciaux et

forment contraste avec

et

meme

lieiire la

les signes

3

Ils

18

Lacau: Suppressions

P.

,

Nous veiTons plus

de signes dans

et niodifications

represente

«loeil»

represente

le

Band.

[51.

irt

son

que Tem^iloi de

loin

les textes fimcraires.

ir.

comme remplagant de

l

signe

pourrait bien etre secondaire. La siippression du signe-mot qu'il accompagnait

donne rHlusion

qu'il

Les

comme

de remplacement O,

indices

trois

determinatifs

du duel

pluriel pouvaient etre

signe-mot

le

oo,

\,

\\,

En

laissant de cote

pour

moment

le

simplement' quel usage on les

trait

\

')

exemples

qu'on en voit

Je ne

j)uis

qu'indiquer

des fonnes dans les

mides ooo

nombre de

textes

les

sont dejä des

et \\\

mais encore

la raison".

ici

anciens

qui

accompagner.



cas la Substitution parait bien visible.

que

aussi

11

Dans

est

|||

trois

_

11

faut

les

a

rcel.

indeterminables, mais distincts ä l'origine

nom

:

DP I

O

(373«)

|)

J^?'

l/yr\

l

ooo

^ ^

.

:

l)

O

ils

Pyramides

^~^

et

623 (508 ö)

et

I

I

I

ronds servant de signe-mot

(.)05/;).

®T

fl'^^X

^o V\

j

P. 192 (386

M. 407 o).

(748c),

|l

^^ I

statisticpie

enlre autres,

^ r\ O. —

et

et

(j

tL^\\\

1

o

W. 451

'^^

(311c) a

W. ,

503



,



II

I

trav. 35, p. 73. le

rond

simple indice de remplacement

O

nom

portent chacun uu

(1166),

^

:

Ces derniers sont des objets de forme ronde souvent

\

Voici des exemples pour lesquels je ne

dans

que dans deux exemples

?^

405 — o"^ -&e^

309c?,

& ^\

special et leur

^

ff,

])uis



dire quel est le signe remplace''.

^ O N. 915

(386o),

N. 915 deux

image

sert ä

etc.

D

-^

^)

'

le

ici.

.

W.

III

avec grand sein de confondre

eviter

une

rejjoserait siir

et

,

Voir sur ce point Lacau, Notes de grammaire, Rec. de

ecrire ce

Le o echange avec

V\

les inots

excessivement rare dans

III

^)

semble quil

Il

foislesigneodt^aadopte pour lesingulier: V\

— Ainsi '-^'v^ 'v^ T.247 (292rf) a du aboutir

et les differents

pour

Des l'epoque des Pyradu ])luriel. lls peuvent non seuleinent remplacer laut remanpier cependant que dans im tres grand

(396 i).

Pyramides

les

pyramides.

les

pas sa place

n'a

aecompagne precisement un signe-mot

il

dans

I

La demonstration

cette Hypothese.

plus

,

clairs

\,

remplace une ligure humaine

II

signes generaux

les

on voit clairement tiu'on a re})ete

Remarquer

determinatif

le

Remplacement par o

peu nombreux dans

sont

Sans

les determinatifs,

les

et le

ces questions d'origine nous examine-

de O,

fait

a

d'une forme ancienne en train de disparaitre.

s'agisse

Le duel

fois

trois

et

Et

l'origine.

parallelisme.

le

figures liumaines.

/"

Les

peuvent en eclairer

et

I

completent

||

procede courant. Quand il y avait lieu de supprimer pour une raison ou pour une autre on leur substituait deux

signes neutres^

remplacer

les

m derivent directement de nos

\\\,

marques en repetant deux

trois

rons

que

lorigiiie

c'est Ic

:

ces determinatifs

ou

du remplacer a

n'a

il

signe-mot.

determinatifs du pluriel ooo,

trois

trois

ou

remplace. Mais

le

liicroglyphes employes

fois

°

'^

W.

(386

/>),

615 cf.

1913.)

Lacai

I*.

P.

488

^^"^^^

(36Bfl)

cf.

^

I

P.

\

= -^ Ao\P.

727

P.

dv signcs

et iiiodilicalioiis

Sii|)[)i'cs.si()iis

:

daii-s Ics

172 (357a), ou

()50 (14406-),

oii

icxics

luiiu"iii-(!.s.

remplace

il

femme

remplcace la

il

le

1 ,)

^

signe de

;

la

deesse.

Mais

^v

et

sur

comme

o

«L=_

Toutes agil-

le

u

signe

le

.

usage courant dans deux niots importants

Son emploi demande quelques observations. humaines sans exception sont suspectes, car toutes penvent

les figures

mort. Mais certaines d'entre elles devaient forcement etre considerees

j^lus

particulierement dangereuses. Ce sont Celles qui representent une

meme

action nuisible en eile

images

dun

est restö

/^^^

et

ä^,

doublement ä craindre

ou une idee de mauvais augure, Par exemple

:

les

«mort» ou d'«ennemi», sont

concepts de

figurant les

sont Vivantes et elles sont funestes. Aussi les pre-

elles

cautions prises ont-elles ete plus radieales.

Dans est

les

supprime 1°

Pyramides

signe-mot

le

/^^^

deux orthographes suivantes

et l'on a les

leeture alphabetique de la racine

|\ o'

P.

02

=

=

«mort»,

:

mwt

M. 84 (779c),

^^ T. BIO (6766), 2°

representant l'idee de

,

etc.

234 (3506)

remplacement du signe par O"

^^ N.793

(604/), 915 (386«), 98 (775c), 91 (779c),

etc.,

etc.

Trois fois seulement dans Pepi' nous rencontrons la mutilation du signe

/^g^

qui a ete reduit a

tete seule^

la

:

^ofO

P.760 (1453a)

l^o

P-762 (1453/)

/C)

^'

P.725 (1439c)

_i

Mais Jamals dans M.

humaines en

')

On

les mutilant,

dans N., qui emploient toutes

et

nous ne trouverons

peilt adinettre (|ue la disparition

v\

de

Et aussi par

^)

On

\

coinnie nous

ajoutera P. 544 (12886-)

le :

le

verrons signe,

jjIus

peu

les

cf.

autres figures

signe funeste retabli.

est d'ordre phoiK-ticpie.

partout l'orthographe pleine en Tabsence du signe-niot, '^)

le

Erman, Gramm.^

Et dans ce cas on a § 262.

loin p. 21.

net, doit etre

une dt'fbnnation de notre signe

abrege.

nous

•)

C'est exacteinent

le

verrons plus loin.

^)

ce

qui

s'est

passe pour

Cette disj)osition graphitpie montrerait,

par une blessure niortelle

>

est

s'il

le

en

signe /H

dans

ctait besoin,

la

(pie

«

incuie j)yranu'de

connne

Tlionune pcrdant

le

im signe-mot, non un detenninatif. 3*

sang

20

Lacau: Suppressiüiis

P.

meme

en est de

II

1"

et niodificjitioiis

pour Ih dans

ou bien lecture complete

^^

de signes daus

mot

le

les textes funu-aires.

J^

Nous avons

.

[51.

Band.

:

:

T. 17B (5786), P. 59 (635^), etc., etc.

T. 267 (6 14 c)

ou bien remplacement par o':

2"

M. 154 (blSb), 423 {614c), 37

^ Le signe nest

(626c?),

etc.

N. 108 (5786), 67 (626c?)

retabli nulle part,

meme

dans Pepi, ä cause de son caractere

particulierement dangereux".

2" Remplacemeni par

Ce signe

\

ne se rencontre que dans

de difference avec o.

v&

II

remplace

|i

^

(p) (;^j

')

Et

^)

Nous avons

par

\,

X

(voir p. 22J,

I

La forme

ö

est

signes mutiles. Substitution

(657 a:) on a titution

du le

dans

c=^^ ^

P.

P.

|J^\

voir j)lus loin

affaire ä la

fois

642 (1425c)

j).

P.

\

=.

204/5 {1017a)

= la

=

+^

\^

.

:

le

^ ^ hwi

signe

=

suppression

La mutilation, on

M.

N. 968 {466a)

J^

^-

f^

et N.

dans T. nous avons ö

j^

T. 281

(643/>'),

que nous verrons plus loin

determinatif general avec la tete

^.

j).

.

17.

dans une partie de P.



— W. 174 (120a),

T. 87 (560a), 94 (564 ^»), 98 (567a), 334 (700a. 340(2485), 419(280«), 420 (282a), etc., etc. Dans P., M. et N. on a la 701 o), etc., etc. P. 396 (1183), 400 (II880), 405 (1193a), etc., etc.



niutilation

de ^v)

=

(1

^) Ne

*)

Ptahhetep

^)

Voir encore 1

")

On remarquera Timportance

1



pl. 111.

1

W.

pas confondre avec Tlionune nicttant

537/38 (425

c

deux

la

main a

bouche.

la

fois).

particuliere du trait dans les

mots

[1

|

et

ö

|

,

car ces deux

racines etaient reduites ä une seule lettre cpie Ton avait peine ä separer des suivantes.

Le second exeniple a subsiste par oubli dans W. Voir plus loin le remplacement par Le signe est coupe en deux dans M. 235 (555a), donc il est bien considere comme nuisible. Le signe est ä tete luimaine, non ä tete de Hon conune on le dit souvent. '')

.

p. 25.

*•)

Voir plus

loin p. 32.

P.

l!)i;).|

.^-,/wvv^

l^^öl

La(au:

Siii)[)ressions et inodi(io;itioiis

W. 443(H04r/) W.445 CidO.)

^

''S°«-'"°'-

T.245(28i»r.)'

en soit de cette hypothrse sur l'origine de

Quoiqu'il

dans tous

exemples

les

citcs

rempbK'ant une figuie hiimaine. heure a remplacer toutes

Bieii

ici

sigiie

le

|

m(]|

I

l\

Importe

qui

ce

(",

comme

doit elre considere

pu

eiitendu le sigiie a

servir de boniie

figares huiiiaines indlstinctement, qu'ellos fusserit

les

ou non employees avec leur vnleur de .signe-mot. C'est ce qui a

mots suivants

23

kxtcs fumraircs.

Ics

o>,o

'•""'

^™.°^W c'ost (|ue

de signcs daiis

dans

lieu

les

:

'V.

3B4 (700ö) pour

P.

175 (922c)

pour

^^•"•"^

cn(l^^^

Peut-etre par analogie avec

()^

^

^''^ 1

''

employe

Awwv

ici

'^"^^^ '^

'

comme

1

"'^^* P^^'

signe-mot.

172 (910rf)

P.

|^(j()\l

^^^

(1

M. 609 (1212/)

W. 196

(131

rr)

I— JJJ\|W.473(38yS) |^"^\l

W. B17

(505(^)^

Dans ces quatre derniers exemples nous avons vante

:

tout en

la finale

etant

du

au

pluriel est ecrite

pluriel,

a lieu par exemple dans

mot

le

phonetiquement par

accompagne

est

dun

comme

signe

le

et le

mot,

comme

cela

tiic

seul determinatif,

^'^''^'''

que pour certains de ces mots

est possible

l'orthographe sui-

:

y^A^ÜÖÜT' ^iX^^^ II

affaire ä

Chrestomathie

le trait

p. 152).

remplace reellement

|

haut un veritable signe-mot representant par une image propre

plus

laction exprimce par la racine'. ')

fait

Voir plus loin



p. 28.

uu releve coinplet de tous

les

Nous avons peu de

^)

cas.

Je ne

])uis

textes arcliaüjues et je n'ai j)as d"ailleurs

donc donner

cette idee

que couune une

liy[)0-

thcse ä verifier. ')

Pour

le

mot

"^

,

,

je n"ai aucune ex[)licatioii, mais

|

Texistence d"une orthogra]die

«

niaintenant sur un bien petit

nombrc

*)

Avec deux

(signe-mot) ime seule ')

Dans

deterininatifs

remplace

1]'^

le

"

dans

Pyramides au scns ou l'cntend Skihk. repose AZ. 45, 44.

les

d'exemi)les

dont Tun

nie seinhlc en tout cas ([ue

:

(detei-uiinatif

de son)

est

ecrit

trois

Ibis

et l'autre

fois.

placement du signe-mot trait

syllabique

il

W. \]

signe-mot

438

par

|.

=

11

Dans §

^^> W.

oh

T. 250 (299

"^ ®|

i)

T. 306 (511

417 (278 J) ou bien

le

nous avons sans doute r/),

cl'.

detei'min;itif'

S

^

de

la

le

rem-

T. 238 (2786) ,

deesse.

le

24

P.

Que

Lacau: Sui^pressions

deux signes

les

et

\

nous notei'ons seulement que supprimes

ou

que

et

on

si

le

moditications de sigiies dans les textes fimcraires.

et

les

Pyramides de Substitut ä des signes

beaucoup de signes consideres comme dangereux.

d'employer un des signes o

ou

\

,

^

^

T. 185 (5946) au lieu de

on remplace

, |

meme

maine ä supprimer par un autre hieroglyphe de

r ^

distinct ä Torigine,

Remplaeement par un signe homophone.

B. lieu

dans

et

M., N.

^

les pattes liees

sous

P.,

^

chee par terre,

le

son et

fQ

=

W. 568

^

|P

pour

de ce determinatif doit s'expliquer par

normale (dont

le

comme ceux que nous

P.

=

82

™ot qui ici

qui represente ä

qu'un la fois

Je ne connais pas abreviation et non

(]^z:^^|^ .

= ^

le

-Q

:

:

dans

r^-/^

A^AAAA

de

(13B.^)"^

374 (1165^)

P.

*^

M. 233

(287«. hy

j^ remplaQant *^ dans

=

M. 229 (1316)

:

Dans Teti suppression complete

^P^^

(jj^^^

le

est ici

/wwva

=.

une mauvaise transcription

La vcritable orthographe

(325«). Mais ce signe-mot etait proscrit

humain*. Le signe



«

la terre

»

n'est

:

est

^^^

c'est

un

qn'un remplarant

etre

tres ap-

proximatif et sans aucune precision.

^

-^^1/ ^)

le

^

c^ au Heu de

et

W. 169

dans

:

(1186)

Meine remplacement dans T. 59 (552a), 61

(552r7),

62 (553a),

etc.

Dans ce

suivant on peut aussi considerer le vase connne resiiltant d"une abreviation radicale

de rhoinme buvant

(13U), T. 243 (287a.

6),

etc.



^)



^) Meme remplacement dans Meine remplacement dans T. 345 (718i),

ne resterait que

il

le vase.

W.

niot et :

dans

de l'iniage

191 (129a), 196

P. 411 (1200&),

432

(1218/;), etc. *)

Voir

i)lus

haut

du graveur. C'est le seul dans cette pyramide. Zeitschr.

f.

Agyi)t.

Sj)!-.,

51.

p. 22.

Le signe en question

exeiii])le

Hand.

1913.

de ce signe

n'a etc conserve dans

et le seul

W.

que par un oubli

signe a tete Imniaine que Ton rencontrc

4

26

P.Lacau: Suppressions

W. 148

:^

et inodifications

de signes dans

= T. 119 =

N. 456 (92c)

les textes funeraires.

[51.

Band.

M. 511 (14176)' M. 761 (1450Z*)

En

on a

face

^|x ^ -^

N.1094 (14176) 655 (14506) P. 445 = M. 552 P.

'

Nous devons nous rappeler que dans ou

iiiinatif

la bouclie

signe-mot de toutes

le

et

uniquement de

les

Celles

les

=

1132 (1229ö)

N.

^

Pyramides

est le deter-

\^)

racines exprimant une action materielle de

lä.

II

conserve encore dans ces textes cette

signification tres precise et limitee".

Enfin peut-ctre avons-nous des determinatifs approximatifs remplacant des figures liumaines supprimees dans les

Mais

exemples sulvants

^^A

T. 55

^J\

'J^-

'^'^'^

=

^ J^^V^y^y^T.

ai9

= ^

sc

il

=:

[==]^|P

:

M. 216

=

M. 409 (751a)

|^[P

W. 498(H93r)'

(1^

peut aussi qu'il s'agisse d'abreviations de ces

analogues ä Celles que nous examinerons tout

m. La suppression pure

l\

N. 586 (5516)

memes

signe-mots

l'heure^

Mutilation.

simple d'un signe-mot repugnait profondement aux

et

habitudes traditionnelles des scribes. Elle entrainait d'ailleurs de graves inconvenients pour la clarte. Nous venons de voir qu'on a cherclie ä remedier ä ces inconvenients, en remplagant le signe supprime par un autre determinatif nou-

meme

veau de

ce procede n'est

puisque de

que

fallait

il

avoir

meme

placer.

')

^)

Or

evidemment qu'un

II

11

prete ä des confusions,

etre

que

sens

tres restreint,

existät

en fait un hieroglyphe remplissant ces conditions

valeur

comme

son ou

c'etait lä

meme

sens approximatif que

le

:

signe a rem-

Texception. aussi

—"^^'^M^"

^

ne designe pas encore toutes le

Son emploi ne pouvait

tres indirectement.

le

qu'il

Ce passage M. 511 donne

Par exemple

palliatif insuffisant.

signe nouveau ne se rapporte qu'au son ou bien ne traduit

le

la racine

car

valeur phonetique que l'ancien ou de signification voisine. Mais

les

actions

de

^'^^^ ^^ la

ciunul des

bouche comme

sens de boire est exprime par un signe-mot propre

^f)

.

deux procedes. il

Jamais

le fera

QA

plus tard.

ne determine

sens de « parier >, encore moins les actions morales «ainier», «penser», etc. C'est un bon exemple de l'extension progressive du sens general des determinatifs. Lacau, Rec. de Trav. 35 p. 224. II s'agit ici d'une pure hypothese. Le mot metant inconnu par ailleurs, je ne puis dire ^)

le

si

reellement

il

Le depart entre

etait

les

represente

jjas

deux procedes

une figure humaine servant de signe-mot.

n"est pas toujours possible.



*)

\oir

p. 30.

l;il3.J

I'.

le

On

conserva

sigue ancien mais en

le

27

los textcs i'iiiKrairos.

la niodificatioii

que ce füt

allons voir

de M.

le



le daiiger,

a

pyramides de

deux premieres pyramides

les

la

Nous

suppression

:

mutilations

les

exceptionnelles.

fait

Examinons en quoi ont

consiste ces mutilations des figures humaines. Elles

sont d'importance tres inegales. Les iines sont tres graves,

D'une

pour cela ou

:

parti adopte par les sciibes dans les

le

au contraire on avait recours normalement a

iiioireiisif

dans lorthographe tout en supprimant

de N. d'une fagon systematique. Dans

et

sont tout

rendant

par exemple on dessine v^ pour w^. C'etait reduire au

tua en le mutilant,

miiiimum

P..

modüications de signes daiis

Sii|t{)r('Ssioiis et

eut tlonc recours a im troisieme procede beaucoup plus simple et plus

Oll clair.

La( au:

fa(.*on

generale dans

W.

dans T.

et

(et

les

autres legeres.

dans une partie de P/)

Nous n'avons jamais

mutilations sont tres rares, mais tres graves.

afiaire

les

qu'ä

des changements tres importantes qui transforment les signes au point de les

rendre presque meconnaissables. Nous avons

dans ces deux pyramides, cest



Si

regle.

la

exceptionnel,

l'on

vu que d'une faeon generale,

en conserve quelques unes, ce qui est tout ä

completement modifiees

sont alors

elles

dejji

humaines sont totalement supprimees

figures

les

et

:

fait

vraiment reduites ä

leur plus simple expression.

Dans

P.,

M.

et

N. au contraire

les

mutilations sont tres frequeiites, mais

beaucoup moins importantes. /"

On teristique

n'a jamais :

le

garde que

les

Dans Wnls. jambes ou un bras faisant

geste carac-

le

corps et la tete ont toujours disparu.

Voici les seuls exemples que l'on rencontre dans W."

^

dans

^

dans ^

«q

pour

V

pour

\JI

pour?*

^

pour

j>'

dans dans

^

:

W. 305

(226ö)

V^

W. 459

(H23/>)

l^o^y/y/ ®n^^>

W. 212

(1406)

W. 609

(5006)

^

526/)^

c 433 (1219a), 607 deux

P.

P. 4"

eiuploie ou la suppression

Le signe

bras

c'est-a-dire la tete et les

Le procedö ne

^

si

v^

^[sJk

M. 225(1296)^'

^jj\Ä

N. 603 (1296)

se rencontre

le

la partie

superieure,



que dans M.

et

N. (qui emploient aussi

et la suppression).

faut naturellement eviter de confondre ce signe

II

avec

:

/>)

signe coupe.

le

mais on ne conserve que

coupe,

est

ou

(1357a.

fois

signe identique

v%

qui est une reduction de

V^

^

reduction de p|| hmsl .

Dans dautres mots encore nous avons egalement affaire ä des reductions graves que les signes primitifs sont devenu meconnaissables et se confondent

meme ')

entre eux. Daressy, Rec. de

"Mastabas" ^)

pl. 23,

trav. 14,

1" registre de

165 la

Sethe, Urk.

I

22, 14). Voir aussi

Margaret

A.

Murray

Les formes du signe sont assez variables. Kst-ce un liomoplione ou un signe approchel'

Je ne connais pas de siege du

nom de

hmsi. Voici les exeniples P. 151 (873 a), 217

264 (1093rf), 355(11546), 374 (1165c). ^)

Les exemples sont

*)

Le signe

Hiot entoure ^)

(=

pancarte.

est

tres

— M. 497 (1093rf),

nombreux dans

P.,

de sa lecture

:

'C etant place devant et tros noinbreux.

6),

on en i-encontre aussi dans M.

deplace pour constituer un groupement.

Les exeniples sont

deux

451 (1688a), 688(1707

I

On

derriere.

fois

(1063

a),

689(17086). et

N.

pourrait aussi penser au signe-

1913.]

I'.

La(ai

^^

1"

de

Suj)|ii'cssi()iis et iiiodilicjitioiis

:

P. 30t)

-

^^

oo

sigiics ilaiis Ics texti'S f'iiiurain'S.

N. 114() (ll()2c)

Les (leux (leterminntifs nnormciux de ce verbes sont des mutilations du vrai signe-mot primitif la

^

racine rhn, soit

pour tres

montrer

uoiis

rhomme

representait

qiii

La

.

nest pas

figure

accomplissant raction designee par

mais

claire,

eile est assez particuliere

signe-mot representant une action

qu'il s'agit ici encore d'uii

precise et tres speciale.

lÄAAA

2"

Le signe-mot

entier,

en tenant une palme ä tandis que

dont je n'ai d'exemple

la

On comparera

N. ont garde

et

face de

^.

A7 en

=

eu

a

y

II

AAAAAA

1

1

du signe-mot

abreviation

On peut

jambes.

M.115(541/.)

(]^'|/^()|l I

naturellement hesiter

haut du corps.

le

^

1

l'homme courant

est

ä citer,

plus haut "^ en face de

T. B4 3"I1™ZVI](1 WNAAA 11

M. 62 (769«)

Seules les jambes ont ete conservees dans P.

main"'.

pyramides de M.

les

-|^^\^

I'-^'

precis

ä dire

ici

W

s'il

q'd

a

rrduit

ete

nux

du

s'agit d'une mutilation

signe-mot ou du remplacement de ce signe-mot par un signe approximatif general.

meme

en est de

II

dans

les

4"

Js=y\

W. 212

50

^^

X. 271 (622a)

A

/A

deux exemples suivants^

(140/>) cf.

cf.

GernnikaiW

nM79

-^^^

Gemmkaill

n"

en est d'autres beaucoup plus

il

legeres qui laissent la figure parfaitement reconnaissable.

que

plus

EUes sont beaucoup plus

ce qui est naturel puisqu'elles sont beaucoup

les precedentes,

Le principe en

claires.

182

relativement rares d'ailleurs mais qui

transforment completement les signes-hommes,

frequentes

:

J^=^^

de ces mutilations gravcs,

cöte

et

est le suivant

:

on supprime

le-

corps de l'homme

en conservant seulement la tete et les bras. Ces derniers, qui tiennent un objet ou qui executent

geste caracteristi([ue de l'action exprimee, sont en effet indispen-

le

sables ä la clarte

') !i

la

^)

a 11

du

Je

ligiie

n'eii

Pour

rorthographe

ici



^)

Voii-

i)liis

haut

p. 27.

deux derniers exemples en particulier on reniarcpiera

ces

ecnre

affaire

aiicieii.

et a

ä

Et

cf. la

noto de Masi'kro

1.

exister des Torigine en face de

a servi ä

avoir

comiais pas {Vexeinplc.

de Pepi

41

:

J\

determiner tous

des remplacements

^^ ß\

(n° 178).

Dans

«

niarclier

les

»

(Erman, Gramm.

verbes ayant

non ces

ä

le

(jue le signe ^

J/\

tableau des

sens de ..courir».

Mgues

le

signe

"^

est

lui-iuenu'

f.

Ägypt.

Si)r.,

51.

Hand.

101:^.

I).

••

96).

Gcmnikai

II

im determinatif

general. /.eitsclir.

courir

Nous pouvons douc

des abreviations de signes. Cf. dans verl)es

•-

^

34

P.

Lacau: Slippressions

de signes dans

et inodifications

.

%

^^

et

^

^

valeur que l'animal

ä



il

n'existe pas d'autres

les a

^^"^'

supprimes de

^^

supprimer.

'^"

Enfin on

claire.

moins II

les

contraire

On Temploie serait

Les scribes ne remplacent jamais sans necessite un signe syllabique par

.

lecture alphabetique parce

moins

il

'.

deux hieroglyphes precedents

les

remplace partout par

et

place de ce dernier ce qui donne une orthographe moins etrange que ne

%\ /wvwv

N.''

-=|=>

remplace par

nous avons un signe

que cette derniere pour un egyptien

evitait ainsi

de couper

le

signe .^^

,

est toujours

procede plus long

efficace.

existe

dans N. un exemple unique du signe

le

seul oubli que les scribes aient

A

la ligne suivante,

tout

(1

est intact.

remplacer par leur lecture alphabetique

et

reniplacement par la lecture

supprime completement

a ete

il

son homophone

Pour

et

n-n.

Dans

sa

et

intact par erreur".

laisse

k la

exemples du signe non coupe

a plusieurs

y

il

ä fait

analogue

N. 537 (218c), :

il

les

le

meme

les

,

N. 5B6 (217Ä). C'est

deux dernieres pyramides.

scribe a eu une seconde distraction

a conserve par erreur un signe-poisson "^^

nous verrons plus loin que tous

dans toutes

commis dans

^^

les

(in).

Or

signes-poissons sont soigneusements proscrits

Pyramides.

118(5756). 221(7146), 243 (1082ö). 390 Coupe. (117»i6), 398 (1185c), 400 (1188a), 410 (119itc), 423(1210 6), 655 (1 450 o), 676 (597 c). etc. (597c), 1288 (569a), (1450a), etc. N. 700 760 (1082a), M. 230 (132a), 231 (132c), 466 i- 1 ')

Suppression dans P. P. 42

(7(59

^.),

9S (820c),





•')



") Ariiere train -ratte P. 223 (1067c), 366 (1161c), 820 (705 c), 825 (698c?). Signe intact dans M. 68 deux Ibis (820c. f/). 570(1188fl). 588 P. 223 (1067c), 366 (1161c). Supprime dans N. 747 «) (1199c). N. 750 (19606), 760 (1973c). 1175 (1185c). 1210(12106). 984a). Nous avons (983o. ') P. 187 deux fois (959a. c), 196 deux fois (367 o), 1079 (1161c). differentes les uncs assez sont orthographos dont les dejä vu plus haut cpir P. contieiit des textes »)

Maintenn dans





des autres.

"•)



38

Lacau: Suppressions

P.

4"

II

et luodifications

de signes dans

les textes funeraires.

[51.

Band.

mammiferes employes avec une valeur phonetique, pour

existe d'autres

exprimer non plus une syllabe' (groupe de consonnes) faisant partie d'un mot, mais les

mot

Uli

entier.

sont tres peu

II

Pyramides pour que

traitement soit

le

la girafe

^j^

Deux

fois

nombreux

et trop

clair".

rarement employes dans

Je citerai seulement

servant ä ecrire la racine sr

chacal servant ä ecrire la racine

le

y a suppression de ces signes dans T.

il

258

=

[1|^

T. 819

=

1ms

T.

P

— ^ J^^

:

s^b.

:

W. 417(278&) W. 500

J^^

(394c)

Je n'en connais pas d'exemples dans les autres Pyramides^.

Mammiferes employes comme

IL

non plus

Ici

n'y a pas de regle

il

Dune

generale les choses se passent

fagoii

dans

W.

et T.

dans

P.,

M.

Les scribes des

un danger qui

Mais

il

5fe^



nous

a,

les

et N.

trois

feres

,

traitement varie d'une espece ä plus souvent^.

le

comme pour .s^

,

^^

et

^^

que

c'est-ä-dire

y

le

fixe,

qui ont guide les scril)es nous echappent

et les raisons

l'autre

signe-mots.

le

signes sont presque toujours intacts,

sont presque toujours coupes et incomplets.

ils

aux yeux des scribes des deux premieres.

verrons, des exceptions.

W.

taureau est toujours intact dans

^^^

W. 178

mammi-

dernieres Pyramides ont decouvert dans les

n'existait pas

et T.

307 (227 o), 402 (270^),

(1216),

etc.,

etc.

T. 237 (276ö), 321 (397ö), 303 (444/>), 310 (6896), etc.

Nous devons

')

dire

simpleinent

toujours nous rappeler que Texpression signe syllabique est inexacte. Elle veut

«signe representant un groupe de deux ou trois consonnes

Erman, Gramm. ^

44.



^)

Le

Sa valeur primitive devait etre r

final

qu"il



trilitöres.

a pris la valeur

Je

^)

n'ai

= ib n'est pas

signe du chevreau j/;r,

ihi,

Petrie,

cf. {b.

Medum meme

pl.

Plus tard

nuUement songe

a

Sethe, ^Z. 45, 39

;

c'est

les

seulement apres

et

Pyramides. la

chute de

a ete employe syllabiquement dans les

il

faire le releve

13

».

encore employe dans

complet de ces signes. En l'absence d'un

index, pareille recherche est assez longue. *)

Quant

ä

dans

le

Mais

il

Par exemple .^su

Levitique est

:

:

.S:^ est dangereux. Pour dangereux evidennnent, mais

le lion

n"est pas

il

Lev. 11, 6

;

Deut. 14,

7.

"^rg^ il

nous ignorons l'espece re[)resentee.

est peut-etre inipur.

Aujourd'hui encore

les

bedouins ne

vraisemblable que la ])lupart des mammiferes sont consideres

Le lievre est impur mangent jamais.

le

comme dangereux simplement

parce qu'ils sont vivants. ^)

Pour

les

taureaux

et les

vaches, remarcpions que chaque esjjece etait representee ä Tori-

gine par une imagc propre servant de signe-mot. Les differences entre les especes nous echappent le

plus souvent

:

elles

tenaient parfois

pelage que ne peut rendre

le

a

la

couleur de la robe ou a des taches particulieres du

dessin sommaire et

non

colorie des liieroglyphes.

ces diffei-ents signes ont parfois Tallure d'un determinatif general.

11

en resulte que

P.

1913.]

Dans

Lacau:

P.,

1"

M.

et N.

t(He

de

^ '^^ öpaules

vt les

229 (425

F.

^

"^

^

?• P.

,

^

"5f^



6^2 (4866) 173 = N. 940 (914a)

=

N. 918 (925c)

N. 69(547o)

,

lateteseule -=^

W.

Kntier dans

:

^>)

P. ITC)

3'

39

sii;ncs d;ins les textes fuiu-raires.

signe est toujours coupe et Ton coiiserve

le

ravant-train

2" la

'

Siijjpressioiis et iiiodifications

ö

^_ ^^^ (g^Ba)

et T.

W. 424(286^), 577

(470r/),

613(504«)

T. 45 (547ö), 243 (286^)

Coupe dans in 1

„„

2

,

la

M.

P..

.

.

N.

et

:

lateteseule

W. 280 Coupe dans

s ^

dans

Elltier

^^

t^

r

4

W.

R

441

=

M.

P.,

1

:^