Vocabulaire des collèges universitaires (XIIe-XVIe siècles: actes du colloque, Leuven 9-11 avril 1992 2503370063, 9782503370064

Comprend notamment la description du vocabulaire du collège de Sorbonne, des collèges dans le midi de la France, de Mert

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French Pages 200 [192] Year 1993

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Vocabulaire des collèges universitaires (XIIe-XVIe siècles: actes du colloque, Leuven 9-11 avril 1992
 2503370063, 9782503370064

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ETUDES SUR LE VOCABULAIRE INTELLECTUE L DU MOYENAGE

VI VOCABULAIRE DES COLLEGES UNIVERSITAIRES (XIU0 -XVI0 S!EcLES)

CIVICIMA

coMITE INTERNATIONAL DU VOCABULAIRE DES INSTITUTIONS ET DE LA COMMUNICATION INTELLECTUELLES

AU MOYEN AGE Prisidetri Jacques Monfrin

Semtaire Olga Weijers

Allemagne Belgique Canada Espagne Etats-Unis France Grande Bretagne Italie Pays-Bas

Pays Scandinaves Pologne Portugal

Tch&J.uie

Helmut Walther Jacqueline Hamesse Claude Lafleur Antonio Garcia y Garcia Richard :Rouse Jacques Verger John Fletcher Francesco dcl Punta Lambertus M. de Rijk Eva Odelman Aleksander Gieysztor Maria Candida Pacheco Pavel Spunar

Coonlination gbllrale Olga Weijers CHI, Section d'etudes medieval.es Postbus 90754 2509 LT La Haye Pays-Bas

CIVICIMA

ETUDES SUR LE VOCABULAIRE INTELLECTUEL DU MOYEN AGE

VI

Vocabulaire des colleges • • • un1vers1ta1res :x111e-xvie siecles) Actes du colloque Leuven 9-11 avril 1992 edites par

OLGA WEIJERS

BREPOLS

© 1993

EiJ MEPO!.S

All rightli re.secved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transrnitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the prior permission of the publisher. Printed in Belgium Dip& legal D/1993/()095/24 ISBN 2-503-37006-3

TABLE DES MATIERES Avant-propos 7 Olga Weijers Marie-Henriette Jullien de Pommerol John M. Fletcher

Le vocabulaire du College de Sorbonne

9

Le vocabulaire des colleges dans le midi de la

France 26 The Vocabulary of Administration and Teaching at Merton College. Oxford, at the Oosc of the Middle Ages 46

Gfuz-Ri.id.iger Tewes Terms used in academic life and corresponding reality by the example of the Bursae of the Arts Faculty at Cologne 59 Peter Denley The vocabulary of Italian colleges to 1500 72 Anna Esposito I collegi universitari di Roma: progetti e realizzazioni tra XN e XV secolo 80 Ana Maria Carabias The Vocabulary of the Spanish 'Colegios Mayores' Torres during the Middle and the Modern A1!f! 90 FrantiSek Smahel

Scholae, Collegia et Bursae Universitatis Pragensis 115

Luce Giard

La constitution du syst:Crne educatif jesuite au xvic siecl.e 131

Giulia Barone

Les couvents des Mendiants, des colleges dCguises? 149

George Makdisi

The Model of Islamic Scholastic Cultutt and its Later Parallel in the Christian West 158 Conclusion 175 Jacques Verger Index des tennes techniques 181

Avant-propos. Le quatrieme colloque du CIVICIMA, consacre au vocabulaire des colleges universitaires. a pu etre organise a Louvain, grace au soutien genereux du professeur Jan Roegiers et d'une subvention du FNRS. Nous sommes tees reconnaissants au professeur J. Roegiers, qui nous a aides a presenter notre societt: et notre programme en Belgique. Le colloque avait lieu dans la chapelle du College Van Dale, l'un des plus anciens colleges universitaires de Louvain, ville riche en colleges universitaires: on n'aurait pu trouver un endroit plus approprie. Le theme du colloque Ctant etroitement lie aux institutions, il n'est guhe etonnant de constater que le vocabulaire CtudiC ici est principalement de nature concrete. Aussi, ce volume interessera-t-il d'abord Jes historiens des institutions universitaires. A eux de dire si I't:tude du vocabulaire constitue un element aussi positif dans leur domaine qu'il l'est clans des etudes d'un caractere plus abstrait, comme celle des method.es d'enseignement. Nous avians espere qu'en debut du colloque, le professeur Jacques Paquet serait en mesure d'ouvrir le colloque et de nous introduire clans la matiere en replas:ant les colleges dans leur contexte historique; malheureusement, son etat de sante l'en a empeche. C'est pourquoi ce volume est depourvu d'introduction. Jacques Verger avait alors accepte de dire quelques mots d'introduction. n signe la Conclusion qui me parait contenir les propos qu'il a tenus en introduction comme en conclusion. On y trouvera l'essentiel de ce qui pouvait Ctre dit sur le cadre historique. D'autre part, trois participants n'ont pas rCpondu aux appels repetes d'envoyer le texte de leur communication clans des delais raisonnables. J'ai done decide de proceder a la publication du volume sans plus attendee, estimant que Jes actes d'un oolloque doivent paraitre relativement vite pour garder une certaine actualite et aussi pour ne pas pbialiser les participants qui respectent Jes delais fixes des le debut. Qu'il me soit permis d'exprimer encore une fois ma rcconnaisance envers la maison d'edition Brepols; la collaboration avec elle, et notamment avec son reprCsentant Christophe Lebbe, reste toujours aussi agreable.

Olga Weijers La Haye, avril 1993

OLGA WEIJERS

LE VOCABULAIRE DU COLLEGE DE SORBONNE. Il y a quelques annCes, mon etud.e sur la tenninologie des universites au xmc siecle 1 visait a englober I'ensemble de l'espace europeen, lequel paraissait relativement homogene. Durant ce colloque ii faudra s'employer au contraire i montrer Jes differences qui existent dans le temps et dans l'espace entre ces institutions qu'on appelle d'un nom gtn&al: colleges. L'elargissement des limites chronologiques n&:essitait naturellement la diversification des recherches et l'ttlatement de leur base. Deja au Xllle siecle, on peut constater des divergences entre colleges parisiens et oxfordiens, par exemple. Les premieres maisons accueillant des etudiants pauvres n'ont rien en commun avec les colleges d'enseignants tels qu'on les trouve plus tard en Europe de l'Est. A l'epoque, le precede de recherche consistant en l'etude des realites et des concepts a travers leur expression verbale m'avait paru fructueux pour arriver i la comprehension de la conscience qu'avaient les contemporains d'une institution nouvelle. II me semble - et plusieurs volumes de notre collection sur le vocabulaire intellectuel du moyen ige l'ont prouve - qu'il est eg.tlement approprie a mettre en lumiere les differences, la diversite, la richesse des pratiques et des traditions dans un monde universitaire de plus en plus large et peuple. D'une part, l'etude du vocabulalre technique permet de saisir la couche commune, d'autre part elle falt ressortir les particularites Ia oU elles se ptesentent. Prenons un exemple appartenant a un autre domaine: les tables des matieres portent gtneralement le nom de tapitula, tituli ou tabula; lorsque l'on rencontre le mot conc!NSiotl8S pour un instrument comparable de la main de Robert Kilwardby, il ne s'agit pas simplement d'une appellation originale, mais d'une realite differente, i savoir une liste de chapitres pourvue de resumes 2 • Il faut done etre attentif a des differences de vocabulaire, qui peuvent etre dues a des facteurs gtographiques et chronologiques, mais qui peuvent egalement signaler des differences de falt. Revenons aux colleges. Le choix du College de Sorbonne s'imposait i mes yeux parce que c'est le premier college important i Paris. Apres

une origine relativement ancienne, ii a prospere durant des siCcles et 1. Olga WEI]ERS, T6f111inologit der imivenitis a11 XI.Ifigne done un document destine a conserver pour la tongue duree des decisions ou des donnCes d'importance. C'est un emploi qui est atteste clans le domaine de l'administration a partir du Xllle siecle72• Dans le courant du XIVe siecle, l'enseignement, en particulier celui de la Faculte des arts et de la Fa.Culte de thOOlogie., commenc;ait a etre transfere vers les colleges. Au xvc siCcle., presque tous les cours et les disputes se passaient clans ces institutions, ce qui reprb>ente un changement fondamental par rapport au caractere des colleges du Xlllc siecle. Naturellement, le vocabulaire refiete cette modification. Des termes comme sco/e et jHl8dagogiNm font leur apparition clans les sources relatives aux colleges, indiquant une activite d'enseignement organise. Le College de Sorbonne posstdait au xve siecle des magne scok et 66. GLORIEUX I p. 201. 67. Cf. 0. GUYOTJEANNIN, Le tJO>rJbsJaire de kl diplomqtiq11e en latin midii1411, dans Vrxabulaire th livn et de !icriture aM fH().}f1J 4gB (voir n. 38) p. 131. 68. GLORIEUX l p. 197. 69. MARICHAL 238 p. 81 [1435-36} 70. Ibid. 372 p. 109 [1438-39}. 71. Ibid. 460 p. 132 [1459-60]. 72. Mon collf:gue David HOWLETT m'a fow:ni plusiew:s exemples, puisCs clans Jes sources anglaises. Avant le xn1e sittle, on trouve plus souvent le mot au sens de feuille sur laquelle un document est tcrit, d. par ex. le Nw11111 G/osr,.riMm MBdiu Laiil1it'11is, col. 241-242. Il me semble qu'il. cette t':poque paf.y111S ne de.signe pas en rCalite une feuille de papyrus, ma.is une feuille de pru:chemin qui est de.s.ignc!e du nom de papyntr, peut-i!tre en souvenir des documents plus anciens qui, eux, etalent en papyrus.

22

OLGA WEIJERS

parot scole,

et entreprit la construction de nave scole73 • Dans ces ttoles,

on n'enseigne pas seulement aux .rocii, mais aussi a d'autres s&O/ares: "faciet ipsum ... verberari in plenis scolis et coram scolaribus et sociis"74, En outre, le College possedait apparemment un petiagogi11111, une maisonl:cole pour etudiants es arts. Le terme pedagogium figure dans le Livre des prieurs au double sens de maison-&ole, par exemple: "Cum alias habuerit partem locagiorum domorurn pedagogii vici Sorbone"75 , "eo quad lectionem in pedagogic tenuit" 76, et d'b:ole--cnseignement "quia collegium non vult amplius pedagogium teneri in domibus illis"77, "non intendebat venire ad collegium, quia pedagogium artistarum tenebat"78• A cette Cpoque, le College organisait done egalement des cours pour etudiants es arts, com.me il apparait aussi de !'expression pan;a Sorbtma Arti.starum79 et de passages concernant l'enseignement de textes qui eraient au programme de la FacultC des arts80• Quant au terme p(a)edagogi11111, il reviendra certainement plusieurs fois au cours de cc colloque. C'est un mot classique qui dtsignait une tX:ole, surtout pour jeunes enfants. Le p(a)edagogus etait un precepteur qui, clans sa maison, prenait sous ses ailes des enfants a qui ii donnait une education et un enseignement de base. Dans le latin medieval, pedagog;a etait assez courant;pedagogi1111J I'etait mains et designait surtout l'enseignement ou la direction d'un pedagogt1s. Le sens d'&ole n'6tait apraremment pas en usage avant la fin du moyen ige81 . Les termes ant ete appliques a l'enseignement de base dans le~ universitetl, c'esta-dire celui des arts. Ainsi pedagogimn est devenu l'un des termes designant les roaisons d'&udiants es arts, sous la direction d'un pedagogus et souvent sous le contr6le direct de la Faculte des arts 82. Ce phtnomene de l'enseignement dispense clans les colleges s'est probablement dtveloppe i partir d'une pratique plus ancienne, a savoir 73. Cf. MARICtiAL 444 p. 124 [1459-60]: "concedere parvas scolas collegii pro lectura. Sententiarum magistro Galtero ... extra collegium commoranti"; ibid. 448 p. 127 [145960]: "etiam in scolis magnis collegii~; ihid. 664 p. 181 [1471-72]: "in scolis novls". 74. lhid. 60 p. 42 [1432-33]. 75. Ibid. 551 p. 155 [1465-66]. 76. Ibid. 832 p. 222 [1480-81}. 77. Ibid. 561 p. 158 [1465-66]. 78. Ibid. 842 p. 226 [1480-81]. 79. Cf. ibid. 369 p. 107 [1438]: "exceptis quibusdam libris

cum cathenis pendentibus existentibus in quadam a.rcha qui solebant es:se de libra.ria parve Sorbone Artistarum". 80. Par exemple ibld. 35 p. 33-34 [1431-32] (1thittl); 1063 p. 276 [1484-85] (rktoriea). 81. Dans la documentation du N(Jf)um Gbisrarium Gusqu'& 1200) je n'ai trouvt aucune attestation de pdagogium au sens d'Miati, non pas comme adjectif mais comme veritable substanti£ Elus par le college, les dep#la# sont chargi:s 41. 42. 43. 44. 45. 46.

Iv., Iv., ID., ID., Iv., Iv.,

Vergier, 1169, 5. 1435, 7, 8, 9. 1435, 2. 517, p. 448 b. 593, 10 bis, 46. 1463, p. 605 b.

LE MIDI DE LA FRANCE

33

de missions ponctuelles, comme de visiter la bibliotheque, et en general de contr6ler les Cventuelles nCgligences du prieur ou du proviseur4 7 • Ils rewtissent alors le college en assemblCe pour juger des fautes du prieur ou de son incompetence48 • En.fin, les j11dices, Bus par le college, eu:x aussi, sont affectes au service de la chapelle, ce sont les judiw cape/lat:. En plus de la responsabilite de la chapelle ils doivent inspecter la bibliotheque49 , tenir le registre des noms des etudiants, et ils semblent avoir, comme les deputati, un r6le de contr6le sur les prieurs ou les recteurs, faisant eventuellement un rapport sur eux aupres de l'archev~ue de Toulouse50 • Au college d' Annecy, a Avignon, ils soot deux, el us l'un parmi les etudiants canonistes, l'autre panni les civilistes, qui rectorem cogm possint ad obseroantia stat11to111m5 1. Judim et deputati semblent avoir eu plus ou mo ins le mCme r6le.

Collegiatus Les cadres du college soot charges de promouvoir la formation des Ctudiants. Ceux+ci soot dits scbolares ou studentes, mais aussi et surtout collegiati. Le mot, inusitC ailleurs, apparait dans la plupart des colleges a partir de la fin du :xive siecle. II est inconnu chez Vidal Gautier comme chez Arnaud de Verdale, oia seul est employe le mot socill.I5 2 • Ensuite il dCsigne bien I' ensemble des sc/Jolrms du college, et I'expression prior et collegiati est frequente, comme celle de scholares sive collegiati, ou sflldentes collegiati. Taus les collegiati, tam presbiteri quam mm presbiteri5 3, logent sous le mbne toit et prennent leurs repas ensemble. Pour Ctre admis au college Saint+Michel d'Avignon, le postulant ne doit pas Ctre "impubes ... indocilis, illegitimus, conjugatus, etiam de verbis de futuro, religiosus" 54. Ce doit hre un vrai pauper scbolaris, n'exers:ant pas une charge s&uliC.re, ne jouissant pas d'un benefice ou d'un patrimoine, ii ne doit surtout pas etre un fl/ills JalflQSi divitn viventis. L'expression pen.tionarius mm collegiatus s'applique a un homo bone discipline vel boneste conversationis5 5 , qui sera autorise a lager au college en surnombre, en payant sa pension.

47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55.

Jn., Pelegry, 1458, 62, 68. Rodez, 1463, 49. ID., Rodez, 1463, 52.

ID., Jn., ID., ID., Jn., Jn., ID.,

Mirepoix, 811, 22. Mirepoix, 813. Saint+Martial, 700, 7. 1339, 17. 593, 19 bis, 33. Annecy, 1339, 29. Saint+Michel, 1354, 3. Roure, 1372, 29.

34

MARIE-HENRIETIE JULLIEN DE POMMEROL

&jaunus, Comllljaunus Le bejaJlllRS, si souvent en butte aux t:racasseries des anciens, objet de

statuts speciaux pour sa protection a l'univers.ite d'Orleans 56, existe aussi clans nos colleges du midi de la France. C'est en 1402, au college de Pampelune, a Toulouse, que des Sta.tuts s'elevent conue les habimdes ficheuses de brimades et de racket dont sont victimes les nouveaux, au moment de lcur cntrCe au college ou a I'occasion de leur premiere lecture ou diJputatio. Ils doivent trop souvent a cettc occasion payer ahusivement une taxe, le kjl11hlimn, ou laisser un livre, ou un vetement 5 7 • C'est au college d'Annccy, i Avignon, que leur existence est le plus manifeste, et tout un ttglement leur est consacre. Ce document semble Cma.ner d'un bureau des eleves chargC de preparer le bizuthage de rentrCe. Ils n'ont pas de tenne assez fort pour vilipender la basse extraction de ces nouveaux, itif«tissimi et jetidissinn-5 8 , et ii est indispensable de sCparer le mtmdus de l'immtmdw, de preserver les anciens de tout contact avec le hefatmus et les malheureux lobe bejmmica ittjedi59 . Traites en parias, ils soot attaches au service de leurs ainCs. En cas de procbi ils soot tenus de ne pas troubler le silence par leur voxfannta6°, et seu1s leurs avocats peuvcnt se faire entendre. Lorsque le manque de serviteurs se fait sent:ir, ce soot les bejaunes qui doivent setvir i table les domi#i et les Jnm'tdi. Lorsqu'enfin le temps de befamtatus6 1 est eroulC, que le bejaune est reconnu avoir bien servi et fait preuve de patience, les portes de la chancellerie lui soot ouvcrtes et ii est admis a di~puter un pi.ssage des Indil!lks de Justlnien avec ses crJllJbefatmi 62• Pour &re enfin definitivement lave de la Iabe bejaunica, ii do it se soumettre a la cCrentonie de la pmgttJio63' a la suite de laquelle ii deviendra un scholaris tolkgiahts.

Famulus II y a encore un autre personnage clans le petit monde des colleges, c'est le famulus ou serviMr, dit aussi quelquefois smiitns. Le fam11/us peut

etre attache personnellement a un .rcholan"s qui l'aura amene et le logera avec lui. Il peut aussi ~tre embauche comme fanmlus COINlllN1Jis6 4 pour le college. II aid.era au service du pain et du vin, ttavaillera a la cuisine, fera le menage des kxi CWJ11JtUJeS 65 , et celui des chambres des ecoliers: 56. ID., 167, p. 122 a. 57. ID., 753, 17. Faix, 840, 80. 58. ID., 1343, 8. 59. ID., 1343, 10. 60. lD., 1343, 13. 61. ID., 1343, 11. 62. ID., 1343, 14. 63. ID., 1343, 14. 64, ID., Verda.le, 593, 12. Mirepoi:ind an inventory "de bonis \ibris et rebus pertinentibus ipsi co\\egic 'This brief profile confirms the feeling that, with the exception of the lack of teaching arrangements, the Italian colleges had much in common with their northern counterparts. Many of them hosted foreign students who brought their own expectations, and many of the founders and administrators of the colleges were men of broader perspective than the 'campanilismo' of Italian universities might suggest. The Italian university system may have been rather different, but the colleges, with strong French inHuence from the beginning. and with many interconnections outside Italy, were a force for commonality.

37. Le pcrgamem J.l!UniPmitiJ di Sima• J,, 'Domm MisericonlirM'. Sllltinario di ar&bivirtira, ed. G. CATON!, Siena, 1975-76. 38. Archivio di Stato di Venezia, Mensa patriarcale, 191. Again the theft of microfilm has prevented me from elaboni.ring. 39. Archivio Storico dell' Amministrazione delle Istituzioni Pubbliche di Assistenza e Beneficenza di Milano, Statuti e Codici, 8, c. 1 l:r (copy in Archivio di Stato di Milano, Studi, Pllrte antica, 68).

ANNA ESPOSITO

I COLLEGI UNIVERSITARI DI ROMA, PROGETI1 E REALIZZAZIONI TRA XIV E XV SECOLO La storia dell'Universiti di Roma fino a tutto ii XV secolo non e una storia lineare. Girolamo Arnaldi l'ha efficacemente paragonata ad un fiume carsico, che durantc ii suo percorso altema momenti di presenza evidente ad altri in cui scorre nascosto sotto la superficie 1 • Lo stesso si puO dire per la storia dei collegi, istituiti a Roma per gli studenti dello Studium Urbi?, storia cbe ripercorrerO nei suoi tratti essenziali prima di esaminare specificatamente alcuni aspetti del lessico. La prima notizia finora reperita di un progetto per l'istituzione a Roma di un collegio per studenti va fatta risalire al 1348 ed e contenuta nel testamento - rogato ad Avignone - del cardinale Annibale Caetani3 • Vi si prevedeva la fondazione, che non risulta esser stata mai realli:zata, di una dfJmus s'°"'1i11m nel rione Trastevere, dove in quell'epoca aveva sede lo Studio cittadino4 • ll numero degli ospiti era fissato a 24, pill un magister e un ripetitore in primitivis. Tra gli studenti, in gran parte provenienti dai territori sottoposti al dominio della famiglia del cardinale, 6 dovevano seguire i corsi di diritto civile, 6 quclli di diritto canonico, mentre altri 12 dovevano studiare grammatica e logica e avevano anche la possibiliti, se ne fossero stati ritenuti idonei "secundum iudicium magistrorum Romani Studii", di recarsi a Parigi per perfezionarsi in arti e quindi proseguire gli studi nel collegio della Sorbona per conseguire il magistero in teologia. Alla fondazione erano dati sia protectores derici L II riferimento e alla relazione su Le origini deJJ'U11itJtrsita di R""'" tenuta da G. ARNALDI al Convegno Romlirica r;u/tltrak, in Rll?ll4 e lo Studium Urbis cit., pp. 26-39. 9. A.A. STRNAD, CQj>rani&4, Doml!lliro, in D®M4ri-O B~co d.gli Itaiiani, 19, Roma, 1976, pp. 147-153. 10. II Capranica si era giil occupato di qu.esto tipo di fonda.zioni, ed in particolare della "Sapienza vecchia" di Pemgia, cfr, M MOIU'URGO CAsTE.LNUOVO, Ii Cdrliina1 Domenico Capranka, in Ardlivio deJJa Societd &mt1114 di Storio Patria, 52 (1929), pp. 87-88. Per la normativa de1 collegio romano cfr. Almi Coiiogii Capfll11iersitd tra medio Evo td EtiJ Mothma, pp. 1-12: 2, 13; E. DE MAF.5SCHALCK, F""mJaJ;°" am/ EPomtion ef Colleges at LIJlll!ain ;,, tiH Lzitr Middk A,g~. pp. 155-161: 157-159; W. Fru)HOFF, c~ wrs NM aNm histoire Jn colliger ulrilNrlitairn, pp. 185-196.

ANA MARIA CARABIAS TORRES

THE VOCABULARY OF THE SPANISH 'COLEGJOS MAYORES' DURING THE MIDDLE AND THE MODERN AGE I would like to speak to you today of the vocabulary used in the Spanish a;/egios mayores, which can loOllely be translated as greater or major colleges, from the year 1401, in which the first of them - San Bartolome de Salamanca - was founded, until 1836, the year we can say that they disappeared. That is to say that I will allude to the basic elements of the linguistic code in force in six Spanish educational centres: The colleges of San Bartolome (1401 ), Cuenca (1500), Oviedo (1517) and the El Arzobispo (1521) in Salamanca; the college of Santa Cruz (1484) in Valladolid, and the college of San Ildefonso in Alcala de Henares (1508). The importance and influence of these institutions in the Spanish educational atmosphere of the time, I believe allows us to extend the significance of the words collected here to all the Spanish colleges of the era, except those which, as we shall see, were exclusively used and understood by the rolegios mayom.

1.

'f1.rn

DOCUMENTARY SOURCES

The sources used to amass this small collegiate dictionary are of three types. Those which gave me the greatest number of facts, and the most valuable information, are of an institutional character: constitutions, statutes, ceremonies, visitation orders, etc. In this group, I mainly used the work of Luis Sala Balust titled COnJtifllciones, Estatutos y Ceremonias de los ColegiM Semlares de la Uniwrsidad de Salamance (Salamanca, 1962-66, 4 vols.), which contains a critical edition of all these materials for the Salamancan colleges. Of a similar nature is the work of Ram6n Gonzalez Navarro titled Unitiersidad Compktenn. ConstifllciOM.r Origmales CisneriantJI (Alcala de Henares, 1984), who published the institutional documentation of the college of San Ildefonso de Alcala de Henares. And in regard to the college of Santa Cruz de Valladolid, the study or its handbook published by M.A. Soba.ler Seco, Los colegiares th Santa Cruz. Una llite de podf!f' (Valladolid, 1987). The second type of sources on which I based my study is in fact a manuscript that of Francisco Perez Bayer titled "Por la Libertad de la Literatura Espafiola". Various copies of it survive, although in this

TIIB SPANISH 'COLEGIOS MAYORES'

91

case I used the copy in two volumes that is conserved in the Biblioteca Nacional of Madrid, manuscripts number 18.375 and 18.376. It is especially interesting in that it allows us to compare a good part of the significance of the terms that the colleges used with the different meanings used by the rest of contemporary society. The third group is formed by various monographs. The most useful is the book of Luis Saia Balust titled VisittJ.I y reformas tk los Cokgios Mayores de Salamanca m el rrinado de Carlos III (Valladolid, 1958), which includes this same small collegiate dictionary (pages 427-436) compiled by F. Perez Bayer. Sala Balust also proved useful for this study titled &ales reformas de los anliguqs {()/eg,ios de Salamanca anteriores a las Ml rtinado tk Carlos ID (Valladolid, 1956). For AlOlli, see J. de Entrambasaguas, Grandeza y decadencia de la Univmirlad COl!JjJlHtmre (Madrid, 1972). And finally, I used my own studies titled Cokgios Mayores: rentros tk poder. Los rolegios meryores de Salamanca durante el siglo XV1 (SalamanOl, 1986, 3 vols.) and El Colegio Mayor dtJ Cuenca m el siglo XV1. Estudio institucional (Salamanca, 1983).

2. DIFFICULTIES IN THE DETERMINATION OF THE MEANING OF

COLLEGIATE VOCABULARY.

When I began this paper my objective was to compile, in a clear and concise fonn, the characteristic voOlbulary of the Spanish rolegios mayores during the Modern Age,. At that time I did not count on the enormous difficulty in translating the signifiOlnce of Spanish terms that are now in disuse into another language and, especially, the translating of some words used daily in those institutions, that had, between the colleges, assumed a different significance from that which they hdd for the rest of the contemporary Spanish society. Such are the circumstances which have conrutioncd the presentation of this study. Through the work of P&ez Bayer1 , we know that a specific "'slang" developed within the Spanish colegios mayores, especially from the beginning of the seventeenth century onwards. Bayer states, figuratively, that the collegiate scholarships in Spain had virtually become a university faculty, and that the students who held them had to struggle to learn its specific terminology, in the same way as srudents of any other scientific discipline. He also warned against the custom of using many words with a different meaning than that of society at large, and to carefully 1. E5pecially "Por la Libertad de la Literaturn Espa.ll.ola", the manuscript of the eighteenth century already mentioned.

92

ANA MARIA CARABIAS TORRES

refrain from using these words when people from outside the college were present. In this way, those who had not studied this dictionary were kept - and indeed are - completely confused when listening to it. And although I believe I have found the significance of some words and expressions, that both Perez Bayer and Sala Balust confess not to understand, I am in agreement with both authors when they say not to understand the meaning of other expressions, for example: antiglleJad (antiquity), mos'as (Bies or sparks), marqlliI (marquis), or when one individual yells to another: dot/or, doctor, Jodflr, three times, to which another fellow student would respond, saying: maroma (rope). & Perez Bayer states " ... other expressions that I in truth do not understand and I believe that this happens to many who are not initiated into these mysteries, for which the author of the Genitivo2 will perhaps say that not everyone understands the language of the collegians". This widespread use in the colleges of words or expressions with a different meaning from usual, together - as I say - with the fact that many of them belong to old Castilian, has made me give up the initial intention of translating the compiled vocabulary into another language. I consider it more illustrative to conserve it in its original form and to try to explain, as much as is possible, the meaning of the more flamboyant expressions.

3. CHARACTERISTICS OF SPANISH CoLLEGIATE VOCABULARY

I believe that it is possible to establish a classification of terms that collegians were using from various points of view, but I am going to refer here to only some of them. As in the other educational centres in Europe, the Spanish colleges daily used typical university terminology, which has already been compiled by other researchers. Therefore, I shall not define here words such as foadtas, natio, tntdire, shlJere, ledW, gmdus, ... nor many others that also belong to the collegiate linguistic code, as I consider them to be adequately explained in the works of

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s ' 1la.rs3•

2. The &o-called "author of the Genitivo" is Domingo SEJUl.A}r la castellanizaci6n del ttrmino frances "martinets", que es coma se les llamaba en las colegios de Paris. Estudiaban las mismas asignaturas y en las mismas horas que los colegiales intemos.

Mayo• Termino equivalente a ~ de partido o c~ de tmio. Colegial huCsped mis antiguo y Jefe de partido, que infonna regulannente de las incidencias colegiales al excolegialfa.fo, o haccdor; que suele vivir en la Corte. Par eso y por su enorme inBuencia en el haador, tenia asegurada la obediencia ciega de las colegiales de su partido. Mayordomo Colegial encargado de la hacienda, en el Colegio de San Bartolome,

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que tenia que recibir del m~OlllO de la Mancha, cada noviembre, las cuentas de las rentas que el colegio tcnfa en el Obispado de Cuenca.. Mesa de Vaca/Mesilla de Vaca Mesa en la que juegan a las naipes las familiares y colegiales que no querian entrar en juegos "mayores".

Mesilla/Mesilla en Seco Mesa del comcdor reservada para quienes estuvicrcn cumplicndo un castigo. En d mismo senrido se habla de la mtsilla en wo, en la que se sentaba el individuo castigado por el rector mientras se celebraba el acto de la comida o la cena, pero sin ingcrir alimento alguno (Colegio del Arzobispo). Notario Tod.as las colegios mayores tenian que contratar un notario para que actuara en los actos o negocios que se suscitaran. En Alcala recibia el nombre de tabeliOn. Ordinario Alimentos que constituyen la raci6n diaria de los miembros de la comunidad colegial.

Panadero Colegial que debe vigilar semanalmente (Colegio de San Bartolome) o diariamente (Colegio de San Ildefonso) la panaderia del colegio. En San Ildefonso de Alcal:i recibia tambiCn el nombre de jJoMtaris. Partido mayor Partido, bando, tercio, o naci6n dominante en un colegio. En contraposici6n se hablaba del partiM menar.

Pasantes Profesores que se dedican a ir pot las colegios, posadas, y otras viviendas de estudiantes explicando aqucllo que no hubiera quedado claro en las clases de la universidad.

Patrono Tambien llamado administrador, visitador pnpetuo, o promtor, era una autoridad colegial cuya misi6n consistia en vigilar el devenir de la instituci6n desde el exterior. Su cometido era similar al de los visitadores

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y se diferenciaba de ellos en que los administradores, protectores y patronos desempeiiaban el oficio de por vida, en tanto que la vigilancia ejercida por los visitadores era temporal y tenia una periodicidad fija. El o:ficio recay6 frecuentemente en un miembro de la familia del fundador y sus sucesores legales, y en contrapartida por su trabajo tenia la posibilidad de presentaci6n de cierto nU:mero de candidates a las becas colegiales (Colegio de Cuenca).

Pena de Postes Una de las modalidades de castigo. Persona Soberana Expres1on con la que se designa. a los rectores de los colegios. Picmdla Los colegios menaces.

Pique (vid. Toma de Puntos) Apertura de un libro al a.zar, que debia repetirse tees veces para que el opositor a una beca colegial cligiera, de entre los tres textos seleccionados, uno, para defenderlo en su examen de oposici6n.

Pometaris (vid. Panadero) Porcionista TCrmino que se utiliza con distintas acepciones en las constituciones colegiales mayores. Generalmente se refiere al estudiante que vive en una comunidad aunque no tiene plaza de nU:mero, estando obligado a pagar una parte o porci6n de sus alimentos y asistencia (figura tipica del Colegio de San Ildefonso de Alcala o del T rilingiie de Salamanca). En el Colegio de San Ildefonso sus habitaciones debfan estar separadas de las de los colegiales, aunque excepcionalmente alguno de las colegiales pod.fa vivir entre ellos con objeto de ejercer funciones de vigilancia o control. Tambitn se llama ponionista al colegial nuevo que debia asistir al rcparto de la comida para certificar la proporcionalidad de las raciones; o asistir las s:ibados par la noche al acto de pesar la carne y la fruta, certificando con su firma en el libro de despensa la fidelidad del peso. Por Ultimo (exclusivamente en el Colegio de Cuenca) hace referencia a los individuos muy pobres entre los cuales se repartkian las sabras de la comida de los colegiales; es decir, que seria el equivalente colegial a los ropistas de los conventos.

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P-ero Colegial que guarda las Haves de la puerta principal, encargindose de que se abriera y se cerrara a las horas establecidas. Praestet Fides Seglln Perez Bayer, expresi6n burlesca con la que las colegiales se referian al futuro profesional de sus companeros menos inteligentes. Se decia pniestet fides entendiendo que seguia: mpplemmtum s1t1J11um defealli;

lo que significaba que la fe, esto es, la cerrera de Inquisici6n (coma ellos interpretaban la palabra Jules) supliria la falta de sentidos (saber e inteligencia),

Preceptor de los Nuevos (vid Maestro de Ceremonias)

Prior En la Consticuci6n XLVI del Colegio y Universidad de Alcala, que trata de los cursos de licenciados en Teologia, cuando se refiere a la prueba Hamada "Alfonsina" que debia hacerse sin Presidente, al estilo

de la Sorbona, aparece la figura de un Prior bachiller, con el encargo de presidir el ejercicio llama.do del "C6dice". Esta prueba consistia en recitar de memoria, tanto el Prior como el enminado, el "C6dice" elegido por el alumna. Tenia gran dificultad y si no hubiera un bachiller suficientemente preparado, le podia sustituir en el cargo un licenciado o doctor en Tcologia. Despues de esta prueba, el Prior tenia. la potestad de replicar con tres nuevas oonclusiones a las respuestas dadas por el examinando, medida de suma importancia si se tiene en cuenta que en los eximenes de esa universidad s6lo se podla replicar con dos conclusiones. Si el Prior era ha.chiller, no cobraba nada por su oficio, pero si en su lugar actuaba un licenciado, Cste recibia un florin de paga por su trabajo. Repitiendose el mismo sistema de examen, el Prior tambien podfa intervenir en la "Vcsperla" que era otro acto solemne.

Procurador Colegial elegido por sus compaf\eros parn llevar a cabo el seguimiento de los problemas judiciales del colegio (Colegio de San Bartolome), mis el cuidado de las obras de los edificios colegiales (Colegio de Oviedo). Paco gratificante debia ser este oficio, cuando la constituci6n obligaba a aceptarlo bajo pena de privaci6n de la beca. Protector (vid. Patrono) Pruebas de Llmpieza (vid. Infonnaci6n)

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Receptor En el Colegio de Oviedo, colegial elegido el dia despues de San Salvador para encargarse del gasto de la casa. Solia ser uno de las colegiales mas antiguos y su cometido era similar al del admiilittrador. Rect< Maxima autoridad colegial, elegido anualmente de entre todos los colegiales par ddu/as secretas. Las leyes imponian un acatamiento incondicional a su mandato y hasta a su propia persona. Quedaban s6lo fuera de sus atribuciones tres causas criminales gravisimas: las crlmenes de Lesa Majestad (atentados fisicos, politicos o verbalcs a la figura del rey), la falsificaci6n de moneda y las casos de herejia. El procedimiento de la. elecci6n se llevaba a cabo generalmente el dia de San Martin (11 de noviembre). Reunido el colegio en Capilla, tras la Santa Misa y el juramento de imparcialidad, se procedia a la elecci6n. Tenia que recaer esta necesa.riamente en un miembro de la comunidad de al menos 25 aiios y con una antigiicdad en la casa de uno a dos ai'ios, seglln las cases; quien se comprometia bajo juramento a observar y a hacer observar estrictamente las constituciones. Desde ese momenta pasaba a ser el representante de la comunidad, conserva las llaves del area y del edificio, cuida de que todos asistan a sus clases en la universidad, tiene que mantener la biblioteca, administrar las posesiones del colegio, tomar cuenta mensual de las gastos de la casa, dar licencia para ausentarse y castigar el incumplimiento de las !eyes, en la mayoria de las casos con la ayuda y el conseja de las consiliarios. En la legisla.ci6n del Colegio de Cuenca llama la atenci6n la extraordinaria insistencia en hacer del rectarado un cargo sabre el que recafan todos las honares, hasta el extrema de imponerse el aislamiento, de fonna que el calegial que lo ocupaba quedaba totalmente sometido a su oficio. No es de extrafiac que tuvieran que obligar tambien las leyes a aceptarla bajo pena de privaci6n de la beca y que las colegiales aprovecharan cualquier excusa para ausentarse en tiempos de elecciones del rector.

Sabatista Colegial que no come carne ("'grosura") y que pod.fa cambiatsele por pescado en el mismo valor econ6mica de la. carne que camian las demRs compaiieros (Colegio de Oviedo, Ceremonias de refectorio, n. 61). Sacristan Mayor En el Colegi.a de San Ildefonso, el capellRn con mayor autoridad.

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Secretario SegUn la Ceremonia 26 de Oviedo, es elegido par cedulas sccretas el dia despuf:s de San Salvador y tenia que levantar acta de todas las Capillas, anotando en el margen de cada una lo que se trat6 en ella. Guardaba el libro en su aposento. Escribia los edictos de las prebendas, daba testimonio y contestaba al correo. Sigiienzas Lugares comunes (scgUn Perez Bayer). Actuales servicios o toik/teJ. Socio

Estudiante pobre que podia residir en el Colegio de San Ildefonso, i>robablemente a cambio de su trabajo. Comparttan habitaciones con "camaristas" y "estudiantes pobres de Artes".

Receptor de la Hacienda Colegial o colegiales encargados de tener hecho el recuento de las operaciones financieras de la comunidad para el dia de San Lucas, 18 de octubre (Colegio de San Bartolome, Bula de Julio II - aiio 1507). Refectotio Comedor del colegio. La utilizaci6n de un tf:rmino sacado de la vida monacal para referi~ al ambito secular es consecuencia de la consideraci6n de lugares semi-monacales que las fundadores, en este caso eclesiasticos, querian dar a las fundaciones colegiales.

Refitoleto Familiar cuyo trabajo consistia en atender la mesa a la hara de las comidas de las colegiales.

Renta Dotaci6n econ6mica fija que riene una persona o una instituci6n durante un period.a de riempo determinado, normalmente un afio. En las colegios represcnta la base de su mantenimiento econ6mico. Sindico Colegial nombrado por sus compaiieros para llevar las cuentas del dinero de la comunidad (Colegio de San Bartolome).

Tabelion (vid. Notarlo) Tetcio Banda, provincia, territorio, naci6n o partido de los varios que habia

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en cada colegio, dirigido por un fafa (huesped) y un hamior (excolegial que reside en la Corte) (Perez Bayer, II, § 27, p. 690). Toma de Puntos Primer acto del proceso de examen de oposici6n a una beca colegial. El opositor era requerido par el colegio, el cual, reunido en Capilla la vispera, con los manuales exigidos en la universidad, hacia abrir estos por tres partes distintas - es lo que se llama dar tres piq11e1 -, dando opci6n de elegir uno de las tres textos al opositor para su defensa. A la maiiana siguiente, tras la Misa de Espiritu Santo y el juramento de votar al candidato mas id6neo, las colegiales escuchaban .s exposiciones, pata posterionnente argiiirle - algo sim: ~ le - durante varias horas. Trabajador/Trabajadota Comediantes, artistas de teatro (Colegio del .Arzobispo). Trabajos Comedias, obras de teatro (Colegio del Arzobispo). Trojero En el Colegio de Oviedo, el colegial penU.lcimo en antigiiedad, que controlaba las entradas y salidas de pan, garbanzos y cebada; tenia que anotarlo todo en el Iibro correspondiente, y guardar la Have del lugar en el que se almacenaban (la "troje").

Tumo En la Universidad de Salamanca, el sistema de otorgar las citedras par orden de antigiiedad entre los becarios de loa cuatro colegios mayores. De cada cinco citedras vacantes, una era para cada colegio, y la quinta podia ser ocupada en oposici6n libre (Perez Bayer, II, § 7, p. 176). Velero En el Colegio de Cuenca, el colegial encargado de repartir cada noche las velas. Viceconsiliario En el Colegio de San Ildefonso, el colegial mis antiguo. Visitadot Autoridad que ejercia como juez supremo de la disciplina en un

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colegio, cuyas decisiones adquirlan categoria de ley y a cuyo mandato quedaban sometidos todos los miembros de la instituci6n, Hubo dos tipos de visitadores; unos ecan anuales y nombrados generalmente por cad.a colegio para cumplir el precepto constitutional de inspecci6n de su funcionamiento. Otros eran enraordinarios y mucho menos frecuentes, enviados pot: las monarcas cuando este deseaba resolver algUn prablema grave. Establecida la necesidad de su existencia par todas las constituciones fundacionales, tenfan la responsabilidad de investigar todo lo relativo ala vida, costumbres, regimen de gohierno, oficios, economia y cuestiones referidas a la ma:rcha cotidiana de un colegio; corregir las errores o resolver las dudas. Primero fueron los propios colegiales las encargados de solicitar de la instituci6n sobre la que hubiera recaido fundacionalmente dicha responsabilidad - generalmcntc los cahildos catedralicios - la selecci6n de dos beneficiados dispuestos a realizarla, pero mas gcneralmente fueron los propios cabildos los responsables directos del nombramiento anual cl.el visitador, que realizaba su trabajo en fechas preestablecidas.

FRANTISEK SMAHEL

SCHOLAR, COLLEGIA ET BURSAE UNNERSITATIS PRAGENSIS EIN BEITRAG ZUM WORTSCHATZ DER MITfELALTERLlCHEN

UNIVERSITATEN.

In nicht ganz drei Jahrzebnten seit seiner Griindung im Jahre 1348 entwickelte sich das Prager studium generak zu einer der meistbesuc\ europ1i.iscben Universitii.ten 1 • IndenachtzigcrJahren des 14.Jahrhunderts bewegte sich allein an seiner selbstiindig gewordenen Juristenfakultiit die durchschnittliche Zahl von Immatrikulationen um 140 Studenten jahrlich. Einen noch hOheren Durchschnitt erreichte zur gleichen Zeit die Z.ahl der erteilten Bakkalaureusgrade artium an der aus drei Fakultii.ten bestehenden Universit1i.t, wo auch Zahlen von mehr als zweihundert Promotionen jabrlich keine Ausnahme bildeten. Da sich die Matrikeln dieser grosseren Universit1i.t nicht erhalten haben, kann die Gesamtfrequenz des Prager studium generate nut auf Grund hypothetischer Berechnungen abgeschii.tzt werden. Die Zahl der Universitii.tsprofessoren und -studenten, die gleichzeitig in Prag weilten, wird auf 2500 bis 3000 Personen geschii.tzt. Noch am Beginn des 15. Jahrhunderts, da die Prager Hochschulc gegen die Konkurrenz von Wien, Heidelberg, KOln, Erfurt und auch Krakau anzuk1i.mpfen hatte, betrug ihre Frequenz zumindest 1000 Personen 2 • In der Agglomeration der vier Prager St1i.dte mit einer gesa.mten Einwohnerzahl von vierzigtausend war eine so 1. Als knappe Einfuhrung notiert sei bier: PetcJ: MoRAw, DH U11itterritilt Prag im Mittda/hr. GnmdziJge ihrer GesrokhJe im turup;;itd!e11 Z,,:;a11»1#,,/;ang, in Di• U11Mriitat !'di Pmg, Miinchcn, 1986, pp. 9-134. Das Literaturverzeichnis bis 1975 bei Miloslava MEUNOVAMichal SVATOS, Bibliografie k diji!ltlm prai,rki 11,,;,,,,,.,;f:Y do rnku 1622 (=Bibliographie zur Geschichte der Pmga Universitiit bis 1622), Pmha, 1979. 2. Filr eine Gesamtiibersicht noch irnmer V.V. TOMEK, Dlje U~nity prdrki (=Geschichte dcr Pmger Universitit), Pmha, 1849, pp. 311-312 und Heini ZATSCHEK u. Kol., Studim !'QIT C.schiditr der Prager Ulliv#Tsitdt bfr 1409, in Miltdlimgm .W Vmimr ftlr C.>thli:bte J,,, Dtutsc/J.11 ;,, dm Sittktmlmuhr!I 77 (1939) pp. 14-28. Zuletzt fiir den Zeittaum 1399-1419 vgl. Tab. I-III bei Frantiiiek SMAHEL, Prai,rki 1111iverdhli muit11trtvo vpfrdf"ttlmumis, MUPR 1.1, p. 53. 26. V gl. Pro/IJt()JiNm visitati()fli; arthidi=na/14 Pmgm.ris annis 1379- I382 per PtJUlum de ]anowi~ r;rchidi'1CtJ11um P"'lfllSem factac, edd. Ivan HLAVACEK et Zdeiika HLEDiKoVA, Praha, 1873, p. 79.

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FRANTISEK SMAHEL

Zahlreiche Bursen befanden sich in vennieteten Behausungen van Magistri, die Studenten als Untermieter aufnahmen. In Ein2.e1fli.llen schlossen sich einige Magistri zum Kauf eines Hauses zusammen, in dem sie dann gemeinsam als cond11ctorer hursaf'llm wirtschafteten. In einem Fall, der aus dem Jahre 1380 bekannt ist, traten zwei Magist:ri als Teilhaber auf; sie erwarben spliter Pllitze in Magisterkollegs 27• Wlihrend von den Bursen im historischen Bewusstsein in der Regel bloss die Narnen Uhrig blieben 28 , ist etwas mehr Uber die charitativen Studentenbehamungen halbinstitutionellen Charakter und iiber einige Studentenkollegs bekannt. Im August 1379 vermachte z.B. Vinzenz Nydeck acht Mark polnischer Wahrung filr den Ankauf eines Hauses filr arme Studenten der Prager Universit:iit. Inwieweit diese Absicht verwiiklicht wurde, ist nicht bekannt 29• Eine and.ere dicser Behausungen wird in einer zeitgcnt>ssischen Formularsammlung erwlihnt, wo sie unter der Be2.eichnung CfJllvetdtu sodorum srole in Pmga circa S. Ben6JidNm auftritt30. Die meisten Herbergen fur artne Studenten gingen alsbald ein. Etwa filnfzig Jahre lang konnte sich nur das Collegium paujJlrum Christi am Leben behaupten; es war am ehesten fiir vermOgenslose Studenten aus dem KOnigreich Ungam bestimmt3 1. Seit dem ausgehenden 14. Jahrhundert nahmen dank nationalbewussten Mazenen aus den Reihen dcr Gebildeten und der Prager Burger Stiftungen zugunsten der Univen.itiitskorporation der heimischen Nodo Bohemorum zu. Im Laufe van zehn bis funfzehn Jahren erwarb diese Korporation zumindest drei Hauser, in denen ihre Versammlungen und verschiedenen Amtshandlungen stattfanden. Be2eichnenderweise sprechen die iiltesten Qucllen ohne Riicksicht auf die Objekte von einem 'Haus', nicht von einem 'Kolleg' der Nada Bo!Mmorum3 2 • Bines dieser Hauser mit der Bezeichnung "Zur schwarzen Rose" diente als 27. VgL BERANEK, Pfi.rpivJe, pp. 59-62. Mag. Herma.nous Gesslnk wurdc schon im Februar 1381 collegiatus im Wenz.elskolleg (s. AGN judiri#ria CO/l.!iskirii Pra[,nuir II, ed. Ferdinand TADRA, Praha, 1893, p. 87, Nr. 68), Mag. Nicolaus de Rakownik war im J. 1384 pmposiiw ti!lkgii Caroli (ebd. p. 301, Nr. 282). 28. Einigc Beispiele bei SMAHEL, Prairki unititrsitnl studetmtw, pp. 58-59, Anm. 120. 29. Vgl. Codex dip/o11141iw;, MUPR Il-1, p. 257, Nt. XII. 30. Nach TOMEK, Difa, p. 54, Anm. 3. 31. Anderer Meinung war F.M. BAllmS, C~ PatljJerlml 114 K.adolli rmiPlrsiti, in Pfirpivky k dljindm V d&lava W., in Vl.rtnik CNki akad.mie v!d 11 Jtmi"ni (weiter VCA) 53 (1944) Nr. 2, pp. 7-9. 32. So z. B. Cmhx diplomlllial:;, MUPR Il-1, p. 406, Nr. LIII und Mgri St6phtmi d. Ptikf Anti'=, ed. Jan SEDLAK, in Hiidk4 30 (1913) Beilage p. 115. Leider ist die Geschichte der Korporation ~Natio Bohemica~ und ihres Kollegs nicht zusammenfo.ssend untersucht warden. Zu einigen iiltcsten Belegen beueffi. donnlS nat;,mu u.a. F.M. BARTOS, Z~ dokummt H"""'.} !inna.rti v lt!litm.timf Nati!J &hemica (=Ein unterlas~nes Dokument der Aktivitiit Hu~sens in cler Natio &hemica an du Prager Universitiit), in]~ sbomlk historitkj 12 (1939) pp. 102-103.

UNIVERSITAS PRAGENSIS

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Unterkunft von Magistri und Studenten spli.testens seit demJahre 1411, wo sich darin mit Bewilligung der Magistri der Nado Bohe11101'11111 die Magistri der sag. Dresdener Schule samt ihren Studenten niederliessen 33 • Das zweite Haus wurde kurz nach den Hussitenkriegen in ein institutionelles Kolleg der Nado Bohemorum als Collegium Nadonit ungewandeltH. Das dritte Haus, das auf der einen Seite an das gerade angefiihrtc Kolleg und auf der anderen Seite an das Magisterkolleg Konig Wenzels grenzte, wurde im Jahre 1413 Sitz des jiingst gegriindeten Studentenkollegs der litauischen KOnigin Hedwig3 5 • Neben vier Studenten und sieben Bakkalaurei artiNm gehOrte zu den ersten Bewohnern dieses Kollegs, das abgelrurzt als Collegium Reginae bezeichnet wurde, ein unllingst promovierter Magister der Artistenfakultii.t. Die Kollegsstatuten liessen diese MOglichkeit fur die Dauer eines Jahres zu. Obgleich sich bei Tisch graduierte und nichtgraduierte Studenten einander gleich waren, gait fur den Magister etwa der doppelte Betrag vom Jahreszins. Der Griinder wollte auf diese Weise die Okonomische Verwaltung des Kollegs und die st1i.ndige Beaufsichtigung der Studenten honorieren 36• Die Obenufsicht und das Recht zur Ernennung neuer Kollegsmitglieder stand dem Verwalter der Bethlehemskapelle zu. Und da umgekehrt der Verwalter dieser Kapelle, die eng mit der Entwicklung der hussitischen Reformbcwegungverkniipft war, von vier 11.lteren Magistri der Nat:io Bohcmorum vorgeschlagen wurde, etluhren so die nationalen Interessen der bohmischen Gemeinschaft an der Universitat und auch bei den Prager Biirgern einen Auftrieb. Ausserdem entstand bei der Bethlehemskapelle im Jahre 1412 aus verschiedenen Legaten eine weitere Burse (oder Studentenkolleg) namens Nazareth, die mindestens vier annen Theologiestudenten Versorgung gewithrte37_ Bereits aus dieser fliichtigen Evidenz der iiltesten Universitlitsgebiiude und -behausungen ergaben sich betril.chtliche Schwankungen der da33. Zu der sog. Dresdner Schulc in dcr Burse zu:r: Schwarzen Rose neustcns Romolo La 1&11ala d•lla RMa Nl'ra r Ni&D/a dritrJ da Drenla, in Mediaeval;,, Phiimophiu Poio»IJ1'1jm 30 (1990), vgl. ks. pp. 12-37. 34. Vgl. Zikmund WINTER, 0 iiPt;tl na iy.rok.fah lh;/,id; prai.rkfah knihy dPtd• (=Zwei Biicher iiber das Lekn an den Prager Hohschulen), Praha, 1899, pp. 240·241. 35. Mehr zu:r: Griindung des Kollegs d= polnisch-litauischcn Konigin Jadwiga Michal SVATOS, LitetJika kokj prai!ki nnivrr:dly 1397-1622 (=Das Litauische Kolleg der Prager Universitiit), in Praha-VilniM~ Praha, 1981, pp. 19-25. 36. Die ersten Statuten des Collegium Regine gab C. ZAwoozINSKA heraus: Kolegilmt knf!mPtlj Jad111igi przy Un~!Jf#ie Karola "' Pr.uht i fagp pierwr.g SilliuJ, in ~ Nat1kt11Ve Uni1Hf!Ylebi Jagielbmskiego 56, PTace Hist. 9 (1962) pp. 31-36. 37. Fast alle Doknmente bei TE!GE, ZdkJmiy II, pp. 761-762 und 866, zum Nazru:ethKolleg vgl. F.M. BARTOS, Prvni siDletl Betlim4 (=Das erste Jahrhundert der Bethlehemskapellc), in BetllntikJ kap!e, Praha, 1923, pp. 9-21 und Derselbe, FW:r jako slldent a profaor KariollJ unitMrsity (=Hus als Studentund Professor der Karlsuniversitiit), in Ada U»Wmitllii1 C"1'rJiinae (1958) Philosophica et Hisrorica II, pp. 15-20.

CEGNA,

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FRANTISEK SMAHEL

maligen Terminologie. Trotzdem kann man gewisse sprachliche Konventionen, die insbesondere bei Rechtsgeschliften zu beriicksichtigen sind, in den Quellen wahrnehmen. Im Hinblick auf das gruncllegcnde semantische Feld des Wortes collegium Uberraseht nicht, class die iiberhaupt alteste Bezeichnung eines Gehaudes im Eigentum der Universitii.t oder ihres 'feiles dOl!Jm lautete. Nach der sog. Chronik der Prager Universitat befand sich der erste Sitz cl.er Univcrsit!it "'in domo contigua cimiterio sancti Francisci"38 • Von diesem Haus ist von anderswoher bekannt, class cs der Erzbischof Ernst urspriinglich fiir Stud.enten der Artistcnfakultll.t angekauft hattc39 . Jene Korpocation, die diese Liegenschaft erwarb, war entweder die Nniversitas magistrorum et scholarum studii Pr"!,81Uis oder die facnltas arti11111 liberalium, nicht irgendein engeres Collegium. Im Lexikon des mittelalterlichen Lateins in den bohmischen Lli.ndem bedeutete nlimlich das Wort colkgiNm in erster Linie rongrtgatio, convenhts hominum eiusdem condicirmis und erst sekundar auch ein fur den Aufenthalt einer spezifischen Kongregation bestimmtes Haus; eine solche Kongregation war das collegillm magistrorNm oder allcnfalls auch das collegitlm studmtilllfl4-0. Nicht alle Belege sind vOllig eindeutig. In dea Gerichtsalrten des Prager Konsistoriums tritt im Protokoll vom 6. Juli 1375 als Zeugc ein gewisser Johann von Dohalice, "studens in jure canonico Pragensis collegii", auf4 1 • Nach den Autoren des Lexikons fiir mittelalterliches Latein in den hohmischen Llinclern handelt es sich hier um einen iibertragenen Gebrauch des Wortes collegiHlll fiir das ganz.esilldiumgmerale42 . Diese Interpretation sollte durch eine weitere Eintragung aus derselben Quelle vom 17. Juli 1375 untennauert werden, wo ein "Johannes dictus Lupus, rnagister in artibus collegii Pragensis", als Zeuge auftritt43 • Die bisherige Forschung nahm an, gemeint sei hier das Karlskolleg als einziges., das damals in Betracht kommen mochte44 • Analog sollte dies auch fur zwd weitere Magistri des co/Jegium Pragense gelten., die in einem vor dem Konsistorialgericht laufenden Prozess am 20. Oktober 1377 38. Chrrmicon 1111i1Jmitarn Praunm, hg. Jaroslav GoLL in Fmm1 rmm: bnkmiC1m1m V, Ptaha, 1893, p. 567. 39. Dazu vgl. SvATOS, Hospodahki ~ p. 10. 40. LMA Ltixicon I, pP. 746-747. 41. Ao1a fadidaria comi.ttllrii Pragtmir I, ed. Ferdinand T.ADRA, Praha, 1893, p. 131, Nr. 124. 42. LMA LqxiCOTI I, p. 747. Zu den Bcdeutungen diesei; Wortcs in Paris Olga WEIJERS, Callige, 11ne instit/ltil)1' fl!/fJnt la ldtrr, in Villari111t1 21 (1983) pp. 73-82. 43. Ada }11didari11 L p. 133, Nr. 134. 44. Vg!. TOMEK, D(je, p. 307, Derselbe, Dffapir fJJiJta Prahy (;Geschichte der Stadt

Prng) V, 2. Aufgabe Praha, 1'.J05, p. 294 und Josef Tii~, Zivotopimj slOllnik pfeJJ.msmki

prai,rki 11NWer.dty 1348-1409 (=Repcrtorium biograpbicum Univcrsitatis Pr.i.gensis pr.