The Sahidic Translation of the Book of Job 9781463218683

Generally considered the leading pre-Islamic dialect of Coptic, Sahidic is an important language for Orientalists. Perha

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French Pages 75 [114] Year 2010

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The Sahidic Translation of the Book of Job
 9781463218683

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The Sahidic Translation of the Book of Job

Analecta Gorgiana

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Series Editor George Anton Kiraz

Analecta Gorgiana is a collection of long essays and short monographs which are consistently cited by modern scholars but previously difficult to find because of their original appearance in obscure publications. Carefully selected by a team of scholars based on their relevance to modern scholarship, these essays can now be fully utilized by scholars and proudly owned by libraries.

The Sahidic Translation of the Book of J o b

Emile Clement Amelineau

1 gorgias press 2010

Gorgias Press LLC, 180 Centennial Ave., Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress.com Copyright © 2010 by Gorgias Press LLC Originally published in 1893 All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC. 2010 ' ^

1 ISBN 978-1-60724-271-0

ISSN 1935-6854

This is a facsimile edition of the reprinted version of the Transactions of the Society of Biblical Archaeology, volume 9, part 2,1893.

Printed in the United States of America

THE

SAHIDIC TRANSLATION BOOK OF JOB. B y

PBOPESSOK

lieprlnted from the " Transactions VOL. I X ,

E.

OF

THE

AMÉLINEAU.

of the Society of Biblical PART 2,

Archœology"

1893.

Parmi les livres de l'Ancien Testament nul n'a été plus étudié et plus admiré, à juste titre, que le Livre de Job. L'Egypte chrétienne semble avoir partagé notre admiration et notre prédilection modernes pour cette oeuvre sublime du génie hébreu. De très-bonne heure, Job était devenu un personnage très-populaire dans la vallée du Nil et dans la Haute-Egypte. Les moines aimaient à se le proposer comme l'exemple de la patience et dé la résignation. En outre, le merveilleux qui entoure l'action du poème, au commencement et à la fin, convenait particulièrement au génie égypto-chrétien. J e croirais même volontiers que les longs discours de Job et de ses amis faisaient peu d'impression sur les moines ou les simples fidèles d'Egypte ; on ne trouve que très-rarement dans les œuvres coptes des citations textuelles du Livre de Job. A part quelques passages célèbres, comme les versets 23 et 24 du chapitre xix, si remarquables par la vigueur de l'expression,1 les Copte« se sont peu préoccupés du texte ; ils ne se sont jamais doutes que les deux vépsets qui suivent le passage que je viens d'indiquer devaient servir d'occasion et d'armes pour l'une des plus vigoureuses luttes de la science contemporaine. En revanche, ils prisaient fort les dialogues de Satan avec Dieu, les récits de la maladie de Job et de la mort de ses enfants, surtout l'apparition du Seigneur sur un nuage pour terminer le débat toujours pendant. Eren ne montre mieux Ja popularité de Job parmi les moines d'Égypte 1 Le passage en question est cité dans l'abrégé memphitique de la vie de Théodore, disciple de Pakhôme. Il sert à montrer aux Cénobites récalcitrants qu'on peut et qu'on doit écrire la, vie des serviteurs de Dieu.

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que le fait suivant. Tout le monde sait quel amour les anciens Egyptiens avaient pour l'art de l'écriture; leurs descendants chrétiens ont conservé et conservent encore cet amour à eux légué de génération en génération par leurs pères, depuis longtemps endormis dans la montagne ou sous leurs pyramides. Les scribes chrétiens ont soigné leurs écrits de telle manière qu' aujourd'hui encore ils font l'admiration de ceux qui les voient. Ces heureux scribes avaient leurs personnages de prédilection, et ils prouvaient cette prédilection en mettant le portrait de leurs préférés en tête ou à la fin de leur copie. C'est ce qui est arrivé pour Job, et la manière dont on a peint le partriarche de Hus montre bien qu'on était intimement persuadé n'avoir pas affaire avec un personnage vulgaire. Dans l'un des manuscrits qui sert à cette publication, le juste Job, comme ne manquent jamais de le dire les écrivains coptes, est représenté entouré de ses filles. Il porte une courte tunique, une cuirasse et un manteau militaire agrafé sur l'épaule droite. Sa tête est coiffée d'un diadème orné de pierres précieuses ; son menton est entouré d'une barbe longue et soyeuse; toute la figure est ceinte d'un nimbe lumineux. De la main droite, il tient une lance ; de la gauche, un globe, symbole de la puissance. On voit que ce devait être en son temps un roi fort puissant. Les filles ne sont ni moins belles, ni moins richement ornées que leur père ; ce sont princesses royales ou impériales, telles qu'on les représentait chez les Coptes, elèves des peintres Byzantins. Il est malheureux qu'a^crun des manuscrits qui nous ont conservé la vet^iOn thébaine cbi Livre de J o b ne porte de date. D'arte® Ifc type dfx? lettres et des ornements, j e serais assez Jspïté à croire que les manuscrits en question ont dû être écrits aji sixième, sinon au septième siècle, en pleine période da la domination Byzantine en Egypte. Ces manuscrits, j'ai hâte de le dire, sont au nombre de trois, dont deux se trouvent à Rome au musée de la Propagande, et l'autre à la bibliothèque du musée San-Ferdinando à Naples. Ils sont complètement inédits. P a r un hasard heureux ou malencontreux, comme l'on voudra, ils se suivent les uns les autres, quoiqu'ils ne soient pas de la même main. Ils n'offrent aucun

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passage, aucun verset qui se rencontre dans deux manuscrits. Cependant quelques versets nous ont été conservés dans le Cod. XOIX du Musée Borgia, 1 comme faisant partie de l'office de la Pâque. Le texte de ce manuscrit présente quelques variantes, mais de peu d'importance ; d'ailleurs on ne peut y attacher quelque valeur, parce que le dit manuscrit est criblé de fautes, comme il est facile de le constater pour les Evangiles et les Epîtres, sans parler de l'Ancien Testament. Avec de pareils éléments, il est donc impossible de faire une édition critique vraiment digne de ce nom ; si j e l'entreprenais, j e m'exposerais à donner quelque fois pour la version antique, une version qui serait simplement mienne. P e u t être sera-t-il toujours impossible de faire une pareille édition, à moins que quelque heureux hasard ne fasse mettre la main sur de nouveaux manuscrits. Telle que j'ai l'honneur, cependant, de la présenter au public savant, la version thébaine de Livre de Job est à peu près complète. Il n'y a qu'une seule lacune, lacune importante, il est vrai, mais relativement petite, puisqu'elle commence au verset 8 du chapitre xxxix, pour finir au verset 8 du chapitre xl, soit 34 versets, en s'en rapportant au t e x t e des Septante. Quoique ce soit encore pour moi une question indécise de savoir si l'Ancien Testament a été en entier traduit par les Coptes sur les Septante, et quoique j e sois assez porté à croire qu'il y a en tout au moins plusieurs traductions faites sur la traduction des Septante, il n'y a toutefois aucun doute à entretenir sur la traduction de Livre de Job; elle a bien été faite d'après la traduction grecque connue sous le nom des Septante. L e dernier verset du livre, verset qui ne se trouve ni dans le t e x t e hébreu tel que nous l'avons aujourd'hui, ni dans la Yulgate, mais qui se trouve dans la traduction thébaine, en est une preuve convaincante, j e crois. J e dois faire observer aussi qu'un certain nombre de versets manquent dans la version thébaine, sans qu'il y ait lacune du manuscrit; en outre dans les passages qui se retrouvent dans le Cod. XOIX du Musée Borgia, ces mêmes versets sont absents, sans que 1 Voici ces passages : xxiii, 2—xxiv, 2 9 ; xxvii, 16—xxviii, 1 ; xxix xxx, 29.

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j e puisse me rendre compte de cette absence, autrement que par l'étourderie ou l'inattention des scribes, ce qui ne me paraît guère satisfaisant. Quoiqu'il en soit j e présente au public savant, à tous ceux qui recherchent avidement tous les vestiges laissés dans les oeuvres de l'esprit humain, en quelque pays que ce soit, par des livres regardés comme sacrés et éminemment respectables, j e présente, dis-je, la version thébaine du Livre de Job, telle que j e l'ai rencontrée. Les uns y trouveront matière à leur admiration religieuse, les autres matière à leurs recherches scientifiques et linguistiques, tous lumière et profit. Au point de vue de la seule langue, la version thébaine du Livre de Job sera, j'ose le croire, d'une grande utilité, à cause de la multiplicité des sujets traités par l'auteur de ce livre merveilleux, qui semble à distance un résumé encyclopédique de toutes les connaissances que l'auteur • avait, ou qu'on avait à l'époque de l'auteur, en fait de philosophie et d'histoire naturelle. L e dictionnaire de la langue copte sera enrichi de mots nouveaux, et surtout d'une foule de formes nouvelles. Afin de ne rien laisser au hasard des corrections ou des restitutions, j'ai reproduit les manuscrits tels quels, et j e me suis contenté de souligner d'un mot les fautes par trop évidentes. Pour toutes ces raisons, j'ai cru que nulle Société ne pouvait entreprendre cette publication à plus j u s t e titre que la Société â!Archéologie Biblique, qui a rendu et rend t a n t de services aux études scientifiques, religieuses et chrétiennes.

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