Monographie sur la paroisse de Saint-Albert-de-Cambridge

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po* Rolanâ Legault

f3*껫 présenta* â la ftomlté a©» a*t« du l ,T Jaiv9rslté d'Ottawa m vu© âe l*ob-Utitïoa ô» la ma^^P© ôs ai-te.

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Ottawa, Canada, 1950

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5» Feu 'iok*Ca3seljaac

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XTOGROPUCROH

La prônant» étudo nf&ntéjr»»»*ra qu*\m nombre restreint da gans. Sou» su fors» aatualle ©lie »*•** p«« fait» pour ôtr« livr&a A l a laotmra « i l paroissien» û© 0fr»Altart an général, Kous «voyons t-Albert «'opérera donc dans l a direction sud—nord» — — w m m 111 m» ii m m i w n w — w »

10, SœithvlHe, * «A», CJUABA» Fast» Frasent and future, fêtent»» 1881» Vol, ïïj p. $78*377,

18

LA POPULATION

Le recensement général d® X88X nous donne les praraiere chiffres exacts sur 1® nombre de colons alors établis dan» les TXXe, T ï n © , XXe et Xe concessions,3*1

(Les quelques colon»

qui se trouvent â l'extré&tlté ouest de ces deux gaJBBtpjg eeneaasions font parti© du i»uvemant d® colonisation venant d'&Bbrun,} In 1681 il y avait 889 êsm® dans ces quatre concessions, Parmi les familles canadiennea»fran^als»s qui s'y trouvent, on relève les noms de dénier, îabells, Ohartrnnd» Allaire, Carrière» Turpin, Lafrance, Lapensée, Bouchard, Fayette, Clément, Fapine**u, Oodard, Pilon» Olbauit» Çne»n»l» Arbique et Fottin»

on en relèverait bien d'autres si X*é>

pelle tion phonétique des no\m inscrits sur les dossiers ^^x> l'énumérateur ^«r^es Benton, qui ignorait évideswent le français, ne déroutait quelquefois»

four ajouter â la confusion

11 semble que i'ênumérateur n'ait pas pu visiter les foyers de toutes les personnes énuaérée»»^ Los ChsrtraM» Turpln, Lafrnnoe» barrière, filon, Clément et peut-être les Oodard et les Paplneau s'établissent Sur X*»xtrdmité sud des lot® de la Xe concession qui avoisia»nt 1er rivières ration et Faynej cependant que les layette, Bouchard, l'otvin et Gibault occupent ûm lots â l'ouest d© la Xe concession» très souvent â l'oxtréalté sud» sur les hauteurs, ave» les t'fjoaaai»*^ 11*

Les frères «nier semblent être

ârsalv»» du Canadag rceansenent du 8anude, 1661 - dossier d» Cambridge,

16

LA 90L0NXSATX0T!

semblent Atre des pionniers qui s*enfoncent plus avant dans m

la forAt jusqu'à extrémité sud de la X%© concession» â l'est d» la rivière îîation» d environ t de mille* du village actuel de st~j\lb©rt.ls Félix Quesnal est paiement pionnier sur la XX» concession, lot 13, «ur un coteau â 888 pieds d'altitude.is Ter» 1888» Xavier» Joseph et Gilbert Quasnal vinrent de st» Anicet d'Huntingdon »fétablir «ur la VtîXe concession ©et, en plein marais» sur le lot 1 5 . i 3 Fuis, v®ra 1873, nous constatons que le mouvement colonisateur a envahi tout» la VTIïe oonoession, â l'est de la l'ation. Pu lot 8 au lot 17 nous retrouvons le® propriétaires suivants (numéros de lots entre parenthèses)?

Alfred

Blondln (8), Téilx Legault dit Deslauriers (11) » !fap« et Heine Laflèche (15), yranqois Laflèahe (lé), las trois frères quesael (18), A, Pupuls (18), et trois individus dont le nom pourrait Atre Allaire (18 et 17), Tous les lots de la IXe soneesa&on, â l'est de Isa dation, â partir des isarais de l*est du eanton» sont occupés par des faiailies aomm les San?* ehe» Benoit, Laflèoha, Renaud, Helnville» ^uesnal, Meilleur» Lanoureux» Clément, Oénler» Beauchano» Brunet et Lebrun* Jo», pRfçé occupe le lot 80» l'Jo oonoession» on bordure de la rive 14 ouest de la Hation, «MMaMMN*IM*M«HMHWMi

fei» 13» ÎS. IS,

Goœmmtqné par 1® fils de Jùavier o.uesn®!, Henri qui vît encore en pleine possession de &®ë facultés â Oasselâm, f*nt, Archives du OancAas recens, du 0iiaad*â9 1861 - dossier Û® Oarabridge.

14*

Archives du diocèse a*0ttawaï â lfévèqtt© ver» 1®73»

dossier d'a&run - pétition

17

LA OOLOWXSATXOM

La section d» la XX» concession entre les lots 80 et 88 ne sera colonisée qu'après 1888» a etiu»e des marais qui »*y trouvaient» et qui ont été drainés depuis**"5 ensuite» la •estion ouest d» la ville concession sera colonisée entre 188S at 1898 par des enfants de la paroisse»

Vers 1©§8 ce

sQSUvaaant colonisateur rejoindra, sur la Vile concession, le mouvement venant d'Embrun, L'école n° 18» sur la VXXo oonoession, «» trouve è peu près d 1'endroit où s*«st effectuée cette Jonction,15 L'iaadgratloa des pionniers de s t-Albert, qui vlenn«nt de main» de cent milles è la ronde» «st de aaractère régional»

11 semble bien que la» première» familles, celles

qui forneront le noyau de la future paroisse» soient venues du comté des Deux-Montagnes at se soient dfabord établies A l'extrémité aud de la-le concession» puis sur le Ile concession» surtout du odté est de la rivière»

Le mêm courant

migrateur cul fut â l'origine de la paroisse d'Mtrun set»» bl» Atre aussi â l'origine de la colonisation française A Bt-Albert, Ils n» sont pas tous des "ashlgsns** (»'••*«•> dlre de St-Jaoques-de-1'Aohlgan) &omm disait feu le curé Corset de ses paroissiens d'Siabrun, Il y en a eertes de cet >mimmmimmm\mvmwwm*mm

18* Tradition*

18

LA POWLATIOW

endroit» nais i l y en a aussi de :t-Augustin, de Bt-JTérô^a» de St^Eenoas» de i-ïte*Oatt©lastique» eto»* 6 Panai l e s ouvriers eu pionniers de l a deuxième heure» o*est*è«»dire ceux qui vinrent ver» l e s 1878» I l se trouva un certain noxfeve de familles qui vinrent d» l a région de Laprairîe:

de 8t-Anioet» de l a

aivière-r.oire, du Sault-tiu-Récollet, de eherrln^ton et de Ha» «Ingford dans l e cessté d*luntim®fton» tftate-Unin,

I l an vint «case des

comte Vincent Laflèahe qui vint de Sort Covlng"

ton» î f . Y . 1 6

un des damiers axestplea de colonisation par essaliss ou par grappes semble être aelui de l a VU© concession» côté ouest de l a r i v i è r e tïatlon e t 4 p a r t i r de c e l l e - c i , qui s» produisit vers l e s 19Q8 et 1«88#*6 Tint alors de Comwall» en Ontario» un groupe de quatre ou cinq Jeunes; fnsallles dont Les ahef» défrichèrent ce eoln de l a paroisse appelé quel* que foi s "le p e t i t Com%all"«

aeiMureuseiaent » l e s unes après

l e s autres» ses familles ont quitté l e pays e t sont retour* nées A Comwall»

En 1888 11 n'en r e s t a i t plus qu'unes

son

rejeton e s t encore propriétaire mais ne cultive plus l a t e r r e paternelle qui «st aalntanant louée.

Xi seabls que l e prin-

cipal wotif de leur désertion fut l'éloigooistent des centres d'affaires* iwii m*mÊmmmmttmmWÊiËmm

18»

Registres paroissiaux de st-Albert|- observation basée sur une étude des inscriptions faiteM m cours des diverses années»

18

LA POrOLÀTXOff

Apre® ce rapide coup d'oeil «ur l a prise d® posées* slon des t e r r e s de l a paroi»»»» 11 serait intéressant d*aacord«r un laoïasnt d'attention â 1*établiwmmmt des colons sur leur ferme.

In effet» en quel endroit i s son l o t ehaqu» co-

lon a-t~ll construit sa maison et ses dépendances ©t quels «ont le» motifs qui l ' o n t dirigé,

Encore là on reconnaît l a

coutume ancestrale ou l a caractéristique nationale dan® l a choix du s i t e pour l*é*a»tlon d© 1'habitation* La© laossais «'étaient établis surtout sur le® coteaux de Blayervllle e t du aSté de station et*Alb»rt#

ïïne

partleularîté que l'on remarque au|ourd*hul lorsque ces premiers bâtiments de ferme sont encore debout c ' e s t q u ' i l s ne sont pas en bordura de l a route» mais plutôt â mWii^ttmoe des deux extrémité» du lot* qui mesure un mille de longueur» Sien d#étaumant â cala*

Se qui saute d'abord aux yeux c ' e s t

qu*il» sont bien au sec sur des aotsauxi ce qui eut bien lo* gique et bien dans l a coutume hlghlander» nent une raison d'ordre pratique!

I l y avait égnic-

Lorsque le® bAtltatnt» de

ferme sont au milieu du terrain 1» fernler n ' a pas loin â parcourir pour a l l e r t r a v a i l l e r ces »h«&pB* 81 l e s feriaiere sa sont au|ourd*hui rapprochés de la toute» c ' e s t paut-Atre q u ' i l s sont O&nMlena-fran^ai» et q u ' i l s aidant &voir leurs voisins â porté® de vue. # » pour un

LA FQinnu«x *

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Carte Walling, illustrant la route Berwick-casselman. - 1862.

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31

Cependant» le premier sentier qui a traversé la pa» roieae d» rt-Albert semble antérieur A ceux qu'ontyfcracé» le» colons* Lorsque Martin Casselman établit sa sdlerie près des High Falio (a«i» Casselman} sur las bords de la rivière Hatlon en 1844, il dut «•ouvrir une route â travers bols entre Crysler et son établiseeaent afin de pouvoir transportai? son aatériolï'. Cette route longeait la rive â une distana» qu'il est presque l i s i b l e »*t aujourd'hui de préciser»* Mais bientôt la route ouverte par les Casaolauan et les sontiers'de colons ne font plus au*w«

Le parcours n'est plus

Orysler-Oasselma fou ftt^k»faXl») t assl® Berwleïc-Casaelsmn» en passant par HayarviU»»

- foir la oarte Intercalée. -

Cette route reliait Berwlck à Olenpayne par le tracé géométrique que Bon» eonnaiasona aujourd'hui* Be le elle suivait les sentiers oaprloleux des tA

ml a è exécution. Cependant, la conatructlon du nouveau pont devait être paea&bleraent avancée, sinon terminée, loraqua M. Chilien fut nommé curé d*S$abrun en fin de septembre 1885»

10»

Haeonté par il» ^ilfrid Loaoureux, auj» retiré â Casselman.

11»

tradition*

18*

Aroh. du dloe» d'Ottawaj dossier de fît-Albert - Correep* Philion.

son tamwPrmtm UAIBRXSL



Le contrat pour 1" construction de ce nouveau pont avait été adjugé â IM* Lapointe d i t Codera, de Lafrenlêre» e t faulkner qui tenait itagasln sur la p e t i t e rua un v i l l a g e , e'eet-èVdire celle qui me dirige vers i© -.ma, - £1* faullsnar aurait f a i t f a i l l i t e â 1® «mit» de oe contrat** 5 On mentionne êmltment

l'exlsténoo d'un pont flottant

fabriqué de simples troncs d'arbres recouvert» de madriers» On ne s a i t au juste s ' i l exista avant l a construction du grossier pont» ou pendant l a construction du deuxième qui s'effectua en été»

XI est probable que ce fut pendant la con-

struction du deuxième pont* Le t r i s t e sort du pfaaieH^avait servi d» rude leçon. Auaei l a deuxième fut**!! construit de faqon â r é s i s t e r aux assauts de l a débâcle* quinxaine d'années»

Son'se* prolongea pendant plus d'une

0*»»t «n effet en 1901 q u ' i l fut rempla*

ce e t , cette fols-ci» par un pont de fer»

Voici oe qui est

consigné dans l e **Liw# des délibérations de 1» parois®© de St-Albert-de-Cambridge* au sujet de ce pont de for* *Le jour de l a fête du latronag® do la. T» Jte-Viera» {Ê7 octobre 1001)... â l ' Issu » de lu rsesa® paroissiale 5 st# Albert, nous», euré (Lyonnais) avons? bénit «vdc l e s ceréœoniesi prescrites un pont as fer oonstrult sur l a Eivière dation, pria du villag» de rt» Albert» par la Gonpaguî» des Ponts de nuadlton* Ca pont tsasuro SOS pieds a@ ion^ sur l é pied!* de large et 48 rpied» d© tout, «t coûté au delà de $0000» L'ingénieur fut ? r» JU-.TO» mmhBtàÈmmtèm Lewis. Wr» ^JBtvriB Chaisver é t a i t ulctre roev» du toimship de Camp bridge..» tfour avon* adr»»»* quelque© paroi** plans»» sur l e pont avant la bénédiction» au nombreux peuple assistant* ., , , (si ynê) Lyonnais, ptr®." 13.

Tradition

'.'n 1*88 oe pont fut Jugé Inadtf uot P~or le:, base in» d'une routr adopta© p,ir la e^ité»

i l fut aone remplacé par

ua autre pont de far qui «xista