Libre accès. Éthique et culture religieuse 1er cycle du secondaire, 1re année [1A] 9782765050995

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Libre accès. Éthique et culture religieuse 1er cycle du secondaire, 1re année [1A]
 9782765050995

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Éthique et culture religieuse

Lb E A CCES

Conforme à la PROGRESSION des apprentissages

1er cycle du secondaire • 1re année

Cahier d’apprentissage Coup d’envoi Connaissances Activités Dossiers de référence

Maude Ladouceur Pierre-Luc St-Onge Avec la collaboration de Marjorie Paradis

Éthique et culture religieuse

Lb E A CCES

1er cycle du secondaire • 1re année

Cahier d’apprentissage Coup d’envoi Connaissances Activités Dossiers de référence

Maude Ladouceur Pierre-Luc St-Onge Avec la collaboration de Marjorie Paradis

Libre Accès Éthique et culture religieuse 1er cycle du secondaire, 1re année Cahier d’apprentissage

Maude Ladouceur Pierre-Luc St-Onge Avec la collaboration de Marjorie Paradis © 2015 TC Média Livres Inc. Édition : Marie-Ève Lamothe, Pascale Couture Coordination : Claire Campeau, Marie-Noëlle Hamar Révision linguistique : Claire Campeau Correction d’épreuves : Ginette Duphily Conception graphique et infographie : Micheline Roy Impression : TC Imprimeries Transcontinental

TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. ISBN 978-2-7650-5099-5

Dépôt légal : 2e trimestre 2015 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 2 3 4 5 6 ITIB 21 20 19 18 17

Remerciements L’Éditeur tient à remercier, pour leur patience et leur dévouement, tous les spécialistes qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage : Dany Rondeau (Université du Québec à Rimouski) pour tout le volet éthique, Simon Maltais (Université de Montréal) pour le christianisme, Isabelle Lemelin (UQÀM) pour le judaïsme, Laurent Jérôme (UQÀM) et Marie-Josée Tardif pour les spiritualités autochtones, Jean-René Milot (UQÀM) pour l’islam, Alexis Cossette-Trudel (C.S. de Montréal) pour le bouddhisme, Maurice Grégoire pour l’hindouisme. Pour leur généreuse collaboration à titre de consultants pédagogiques, l’Éditeur tient aussi à remercier : Bakenga-Berthin Badiambile (C.S. des Trois-Lacs), Marc-Antoine Bouffard (C.S. de Montréal), Jean-Sébastien Durand (Académie Saint-Louis de Québec), Jean Gadbois (Collège Mont-Saint-Louis de Montréal), Alexandre Lemay (C.S. des Samares), Claude Têtu (C.S. de la Côte-du-Sud), Annie Turbide (C.S. de la Capitale), Jacinthe Vézina (C.S. de la Seigneurie-des-Mille-Îles).

matières TableTable desdes matières Organisation du cahier.................................................. V Coup d’envoi................................................................................1 Passe le test !.......................................................................................... 1 Te souviens-tu ? ..................................................................................... 2 L’éthique: qu’est-ce que c’est? ............................................................. 5 La culture religieuse : qu’est-ce que c’est ? .......................................... 8

THÈME 1

Pratiquer le dialogue .......................................................................... 10

1

Qui suis-je ?.............................................................................. 18 Section 1 Moi, un être unique........................................................... 20 Section 2 En quête d’autonomie....................................................... 23

THÈME 2

Section 3 « Connais-toi toi-même » ................................................... 31

2

Je veux être libre ! ............................................................ 38 Section 1 Être libre............................................................................. 40 Section 2 Des libertés et des limites.................................................. 44

THÈME 3

Section 3 C’est mon choix ! ................................................................ 49

3

Un patrimoine unique ................................................... 56 Section 1 Des institutions d’hier à aujourd’hui ................................ 58 Section 2 Un héritage à découvrir .................................................... 66 Section 3 Un patrimoine qui se transforme ..................................... 72

III

THÈME 4

4

Des religions et des règles ...................................... 78 Section 1 Les règles religieuses: comment et pourquoi ? ................ 80 Section 2 Des règles dans l’assiette................................................... 87

THÈME 5

Section 3 L’habit fait le moine ! ........................................................ 90

5

Vivre avec les autres ..................................................... 96 Section 1 Un ordre social pour vivre ensemble ................................ 98 Section 2 Le pouvoir: un élément clé de l’ordre social .................. 104

THÈME 6

Section 3 Obéir ou désobéir? .......................................................... 107

6

Les médias sous la loupe .........................................114 Section 1 Les médias nous informent-ils vraiment ? .......................116 Section 2 Médias, droits et libertés................................................. 123

THÈME 7

Section 3 Quel est le pouvoir des médias ?..................................... 128

7

Se représenter le divin .................................................134 Section 1 Des représentations du divin .......................................... 136 Section 2 Des noms et des symboles du divin ................................ 139

DOSSIERS

Section 3 D’autres symboles religieux ............................................ 146

Sommaire............................................................................................ 151 Dossier 1 La pratique du dialogue.................................................. 152 Dossier 2 Les principales traditions religieuses .............................. 162 Dossier 3 L’éthique .......................................................................... 182

Glossaire-index .................................................................................. 189

IV

Organisation du cahier Le cahier d’apprentissage Libre Accès aborde toutes les notions en éthique et culture religieuse du 1er cycle du secondaire présentées dans la Progression des apprentissages. Il comprend les contenus notionnels, de nombreux exemples concrets et des activités variées. Le cahier est divisé en trois parties.

Partie 1 : Coup d’envoi Le Coup d’envoi propose un test de connaissances, une introduction à l’éthique, à la culture religieuse et à la pratique du dialogue. Chacune de ces introductions est suivie d’activités pertinentes.

Un test de connaissances qui porte sur les contenus de l’année précédente.

Une introduction à l’éthique, accompagnée d’une activité pour mettre en pratique la démarche de réexion éthique.

Une introduction à la culture religieuse, suivie d’une activité qui permet à l’élève de mettre en pratique la démarche d’analyse des expressions du religieux. Une introduction à la pratique du dialogue, suivie d’exemples et d’activités sur les entraves au dialogue.

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ORGANISATION DU CAHIER THÈME 1

V

Partie 2 : Les sept thèmes Le cahier contient sept thèmes qui permettent de travailler les contenus en éthique ou en culture religieuse. Chaque thème propose des activités variées qui sont autant d’occasions d’amener l’élève à pratiquer aussi le dialogue.

Au début de chaque thème, la rubrique À l’action ! sert de déclencheur pour introduire les contenus abordés dans les pages qui suivent. Chaque thème est divisé en deux ou trois sections.

Les termes complexes apparaissent en bleu dans le texte et sont dénis dans la marge, pour simplier la lecture de l’élève.

Les mots en caractères gras sont des concepts au programme d’études qui sont dénis à même le texte. Ces dénitions sont reprises dans le glossaire-index à la n du cahier d’apprentissage.

Des activités variées permettent de travailler les notions abordées. De nombreux exemples permettent de mieux comprendre les notions à l’étude.

Ce pictogramme, placé au début d’une activité, indique que l’activité est liée à la rubrique Entretien avec .

VI

ORGANISATION La solidarité DU CAHIER

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La rubrique Zoom permet à l’élève de travailler la démarche de réexion éthique ou de compréhension d’un phénomène religieux, selon la dominante du thème. Elle est aussi une occasion de pratiquer le dialogue.

Ce pictogramme invite l’élève à consulter l’un des dossiers de la section référence.

Ce pictogramme au début d’une activité indique qu’elle permet de pratiquer le dialogue.

La rubrique Flash Info présente des compléments d’informations ou des faits d’actualité liés aux contenus abordés.

La rubrique Entretien avec permet à l’élève de découvrir des personnes qui, à leur manière, viennent enrichir son point de vue sur les thèmes abordés. La section Le point offre une synthèse des contenus notionnels abordés dans le thème.

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Des activités suivent la synthèse des contenus notionnels.

ORGANISATION DU CAHIER THÈME 1

VII

Partie 3 : Les dossiers À la n du cahier, trois dossiers, un pour chaque compétence, servent de référence aux élèves et peuvent être consultés en tout temps.

Dossier 1 La pratique du dialogue Ce dossier contient les outils nécessaires pour développer la pratique du dialogue : les différentes formes de dialogue, des moyens pour interroger un point de vue et des moyens pour élaborer un point de vue.

Des dénitions claires sont fournies. Des exemples concrets sont illustrés.

Dossier 2 Les principales traditions religieuses Ce dossier présente un résumé des connaissances sur chacune des traditions religieuses au programme. Une page sur l’athéisme vient compléter ce dossier.

Dossier 3 L’éthique Ce dossier présente une explication de la réexion éthique et les caractéristiques des questions éthiques.

VIII

ORGANISATION La solidarité DU CAHIER

On trouve aussi dans ce dossier une démarche pour analyser une situation d’un point de vue éthique. Cette démarche est accompagnée d’un exemple complet et concret.

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Coup d’envoi Découvre des outils qui te permettront de développer tes compétences en éthique et culture religieuse cette année.

Passe le test ! Encercle la bonne réponse. est considéré comme le 1. Qui fondateur du christianisme ? a) Muhammad b) Jésus c) Shiva est le lieu de culte des 2. Quel musulmans ? a) L’église b) La mosquée c) Le temple

a) Croire en plusieurs dieux b) Croire en un seul Dieu c) Croire qu’il n’existe pas de dieu est le principal symbole du 4. Quel christianisme ? a) Le croissant b) La croix c) Le cercle sacré

judaïsme ? a) Les musulmans b) Les juifs c) Les judaïstes quelle religion ou 6. Dans spiritualité le tambour est-il utilisé pour pratiquer un rite ? a) L’islam b) Les spiritualités autochtones c) Le bouddhisme

Nouveau Testament ? a) Le Coran b) La Bible c) La Torah est le symbole du 8. Quel bouddhisme ? a) L’étoile de David b) La roue à huit branches c) Le son Aum

signie le terme 3. Que « monothéisme » ?

appelle-t-on 5. Comment les croyants dans le

livre sacré comprend 7. Quel l’Ancien Testament et le

quelle religion croit-on 9. Dans en plusieurs divinités ? a) Le christianisme b) L’hindouisme c) Le bouddhisme est à le père du judaïsme, 10. Qui du christianisme et de l’islam ? a) Bouddha b) Abraham c) Jésus

Calcule tes points ! Combien de a, de b et de c as-tu encerclés? a) ___________ b) ___________ c) ___________ Tu as encerclé plus de a. Aïe ! Savais-tu qu’il existe plusieurs traditions religieuses au Québec ? Ce cahier d’apprentissage te permettra de mieux comprendre la société dans laquelle tu vis et son héritage culturel et religieux. Tu as encerclé plus de b. Bravo ! Tu as bien retenu les notions d’éthique et culture religieuse que tu as apprises au primaire. Tu as encerclé plus de c. Oups ! Tu mélanges certains aspects des différentes traditions religieuses, mais tu devrais arriver à t’y retrouver en travaillant sérieusement à l’aide de ce cahier d’apprentissage.

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COUP D’ENVOI

1

Te souviens-tu ? 1

Associe chacun des témoignages suivants au jugement auquel il se rapporte. a) Je trouve que la musique rock est bien meilleure que la musique hip-hop.

Jugement de préférence

b) Il faut respecter la loi pour être un bon citoyen.

Jugement de valeur

c) La science a démontré que l’exercice physique contribue au maintien d’une bonne santé.

Jugement de prescription

d) Le plus important dans la vie, ce n’est pas de faire beaucoup d’argent, mais d’aimer son travail.

2

Jugement de réalité

Précise si les comportements décrits ci-dessous sont favorables ou défavorables au vivre-ensemble. Écris F pour favorable et D pour défavorable. a) Juliette a coné à Simon que d’autres élèves l’intimident dans les vestiaires et lui a fait promettre de garder son secret. Pour le bien de son amie, Simon décide d’en parler au surveillant. b) Catherine est Haïtienne. On a refusé à ses parents un appartement à cause de leur origine ethnique. c) Huan laisse toujours les autres personnes expliquer leurs points de vue durant une conversation. d) Florence ne veut pas être l’amie d’une personne qui ne s’habille pas comme elle. e) Mathis refuse d’avoir dans son équipe des élèves qui ont des difcultés d’apprentissage. f) Nathan a gravé son nom sur un banc dans un parc. g) Kléa a fait un grafti sur le mur du garage de son oncle parce qu’il le lui a demandé. h) Amhed décide de franchir la barrière de sécurité parce qu’il ne comprend pas pourquoi elle est à cet endroit. i) Pierre écoute Charles qui lui parle de ce qu’il a vécu lorsqu’il a changé d’école. Une fois qu’il a terminé, Pierre lui demande : « Comment t’es-tu senti alors ? »

2

COUP D’ENVOI

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3

Remplis la grille de mots entrecroisés.

1 2 5

4

3 6

7

8

9 10

11 12

Horizontalement 5. Fondateur du bouddhisme. 6. Célébration quotidienne à l’église, dirigée par un prêtre catholique. 9. Luther est à l’origine de cette interprétation du christianisme, dont les croyants sont des protestants. 10. Chez les chrétiens, période de 40 jours précédant la fête de Pâques. 11. Nom de la calotte que portent de nombreux juifs pratiquants.

Verticalement 1. Religion pratiquée en Inde dans laquelle les croyants vénèrent plusieurs divinités. 2. Chef de l’Église catholique. 3. Religion pratiquée par les musulmans. 4. Première femme selon le judaïsme, le christianisme et l’islam. 7. Un des fondateurs du judaïsme qui a mené les juifs hors de l’Égypte. 8. Lieu de culte des catholiques.

12. Nom du calendrier utilisé au Québec.

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THÈME 1 COUP D’ENVOI

3

4

Pour chacune des situations suivantes, indique si l’un des personnages commet une entrave au dialogue. Il y a une Il n’y a pas entrave d’entrave

Situation a) Charlie dit : « Je trouve que notre enseignante de français donne beaucoup de devoirs. » Simon lui répond : « C’est parce que le directeur n’aime pas beaucoup notre groupe. Alors, il lui a demandé de nous donner beaucoup de devoirs. » b) Hussein dit : « Veux-tu venir au cinéma ce soir ? » Miorie lui répond : « Non, désolée, je préfère aller magasiner avec Sophie. » c) Caroline dit : « Pourquoi as-tu de meilleures notes que moi dans presque toutes les évaluations ? » Evelyne lui répond : « J’étudie beaucoup. As-tu étudié pour la dernière évaluation ? » d) Allen dit : « Je pense que l’on devrait avoir le droit de voter à 16 ans. » Mélie lui répond : « Si on laisse les jeunes de 16 ans voter, on nira par leur permettre d’acheter des cigarettes. Il y aura alors plus de jeunes qui fument. » e) Danâ dit : « Je ne crois pas que manger autant de sucreries soit bon pour la santé. » Juliette lui répond : « Un scientique que j’ai vu à la télé la semaine dernière a dit qu’à notre âge, ce n’était pas grave. » f ) Michaël dit : « Selon moi, les parents ne devraient pas être permissifs avec leurs enfants à l’adolescence. » Friedrich lui répond : « Je ne suis pas d’accord avec toi. Je pense que cela doit dépendre du tempérament et de l’attitude de l’enfant. » g) Bao dit : « Ça ne sert à rien de porter un casque en ski. Lucas s’est blessé l’hiver dernier, même s’il portait un casque. » Liane lui répond : « Tu devrais peut-être vérier les statistiques avant de décider de ne plus porter de casque. » h) Juliette dit: « Je vais au théâtre pour la première fois demain soir. J’ai hâte de voir la pièce, même si mes amies m’ont dit qu’elles n’aimaient pas le théâtre. » Jean-Daniel dit : « Chanceuse ! Je suis allé au théâtre quelquefois avec ma grand-mère et c’était vraiment très bien. »

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COUP D’ENVOI

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L’éthique : qu’est-ce que c’est ? L’éthique est une réexion qui porte sur les valeurs et les normes que se donnent les membres d’un groupe ou d’une société pour guider leurs actions. Faire une réexion éthique, c’est interroger la signication des comportements, des valeurs et des normes qui guident les personnes. Cette interrogation porte sur : • ce qui amène une personne à agir d’une façon plutôt que d’une autre ; • les valeurs qui motivent les actions d’une personne ; • les normes des groupes et de la société.

Adriel s’entraîne sans relâche avec l’équipe de course à pied de son école. L’entraîneur exige que les membres de l’équipe courent au moins deux matins par semaine avant le début des cours et qu’ils participent à l’entraînement le mercredi soir. Pourquoi Adriel agit-il ainsi ? Est-ce parce qu’il aime courir ? Est-ce parce que ses parents tiennent à ce qu’il fasse une activité physique ? Est-ce parce qu’un de ses amis l’a convaincu de se joindre à l’équipe ? Quelles sont les valeurs qui motivent Adriel ? Sa santé et son bien-être sont-ils des valeurs qui le poussent à courir ? Serait-ce plutôt l’amitié ou le dépassement de soi qui guide ses choix ? Pourquoi l’entraîneur de l’équipe a-t-il établi des règles ? Pour que les coureurs soient en forme ? Pour assurer à l’équipe une performance de haut niveau lors des compétitions ?

Rééchir de façon éthique, seul ou avec d’autres, peut être enrichissant pour plusieurs raisons, telles que les suivantes : • penser aux conséquences d’un choix sur soi et sur les autres ; • connaître et comprendre les motifs qui amènent une personne à agir d’une manière plutôt que d’une autre. Cette année, diverses situations te permettront de rééchir sur des questions qui touchent l’autonomie, la liberté et l’ordre social.

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THÈME 1 COUP D’ENVOI

5

La situation suivante te permettra de mettre en pratique la démarche de réexion éthique.

5

Lis la mise en situation. Puis, complète le tableau qui suit. Mardi midi, Jean-Louis et ses amis jouent tranquillement aux cartes dans l’atrium. Le surveillant les aperçoit et leur dit qu’il est interdit de âner dans l’atrium à l’heure du dîner. Il ajoute que l’atrium doit rester silencieux, car les locaux avoisinants servent à l’étude et aux récupérations. Jean-Louis lui répond que cette interdiction n’est pas dans les règles de vie de l’école et qu’ils ne font pas de bruit. Le surveillant leur donne quand même une réexion à faire. Jean-Louis et ses amis décident d’aller voir le directeur pour lui expliquer la situation. Après tout, ils ne faisaient rien de mal. Et puis, il n’y a pas d’autre endroit pour jouer tranquillement aux cartes.

1. Analyse la situation. a) Résume la situation dans tes mots à l’aide des questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ? Pourquoi ? Où ?

b) Compare les deux points de vue. Nomme les personnes ou les groupes en présence.

Résume les deux points de vue.

Point de vue 1

Point de vue 2

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COUP D’ENVOI

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c) Formule une question éthique qui permet de rééchir à la situation présentée. Exemples de questions éthiques liées à la situation : • Le surveillant a-t-il raison de donner une réexion à Jean-Louis et ses amis ? Explique ta réponse. • Quelle action pourrait satisfaire les deux parties ? 2. Examine des repères. d) Trouve les principaux repères présents dans la situation. Point de vue 1 Point de vue 2 Nomme une règle ou une norme sur laquelle s’appuie chacun des points de vue. Point de vue 1

Le droit d’avoir un endroit tranquille durant l’heure du dîner. Le fait que le règlement n’est pas dans les règles de vie de l’école.

Point de vue 2

3. Évalue des options et des actions. e) À ton avis, quelles sont les options et les actions possibles ? Je pense qu’il faudrait :

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COUP D’ENVOI

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La culture religieuse : qu’est-ce que c’est ? La culture est l’ensemble des croyances, des valeurs, des coutumes et des connaissances d’une société. La culture religieuse s’intéresse plus particulièrement à tout ce qui fait partie des religions, par exemple les fêtes, les règles, les symboles et les lieux de culte. Comprendre la culture religieuse, c’est apprendre à connaître différentes traditions religieuses qui ont inuencé et inuencent encore notre société. Dans ce cours, tu vas découvrir l’importance historique et culturelle du catholicisme et du protestantisme au Québec. Tu vas apprendre à mieux connaître le judaïsme et les spiritualités des peuples autochtones. Tu vas aussi te pencher sur l’islam, le bouddhisme et l’hindouisme qui contribuent aujourd’hui à la culture québécoise. En classe, diverses situations te permettront d’approfondir ta compréhension du phénomène religieux. Ce sera l’occasion pour toi d’explorer les aspects suivants de la culture religieuse.

Le patrimoine religieux québécois • Des institutions religieuses et leurs fondateurs qui ont marqué le patrimoine québécois.

Des éléments fondamentaux des traditions religieuses • Des récits, des rites et des règles liés aux différentes traditions religieuses.

Des représentations du divin et des êtres mythiques surnaturels • Le divin, tel que Dieu, Allah ou le Grand Esprit. • Des êtres mythiques et surnaturels, tels que les dieux et les déesses, les anges et les diables.

Pour développer cette compétence, tu vas analyser des expressions du religieux, puis établir des liens entre ces expressions et l’environnement social et culturel. Cela te permettra d’examiner diverses façons de penser, d’être et d’agir.

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COUP D’ENVOI

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En faisant les activités suivantes, tu découvriras une démarche qui te permettra d’approfondir ta compréhension du phénomène religieux.

1

Observe la photo suivante. a) Décris ce que tu observes.

b) D’après toi, de quel événement s’agit-il ?

c) À quelle tradition religieuse ce personnage est-il lié ?

2

Quel autre événement important est survenu quelques jours plus tard ?

3

À quelle fête importante est associé cet événement ?

4

Observe autour de toi. Nomme un élément qui rappelle cet événement.

5

Il existe des personnages marquants dans d’autres traditions religieuses. a) Nomme un personnage marquant d’une autre tradition religieuse.

b) Indique à quelle tradition religieuse il est lié.

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COUP D’ENVOI

9

Pratiquer le dialogue Dialoguer, c’est pouvoir exprimer différents points de vue dans le respect des uns et des autres. Tu trouveras ici un bref aperçu des attitudes nécessaires au dialogue ainsi que des différentes formes de dialogue et des entraves au dialogue. Le Dossier 1 complète l’information présentée ici et contient d’autres éléments concernant le dialogue.

De vrais échanges Le dialogue favorise la poursuite du bien commun. Cela veut dire que les personnes cherchent un terrain d’entente qui sera satisfaisant pour tout le monde. Pour y arriver, il faut : • prendre le temps de découvrir les valeurs que l’on partage ; • rechercher une solution sans perdant qui tient compte de chaque personne ; • permettre à chaque personne de s’exprimer. Le dialogue favorise aussi la reconnaissance de l’autre. Cela veut dire que chaque personne considère que l’autre est égal en valeur et en dignité. Dans ce contexte, l’écoute contribue au bien commun.

Les attitudes favorables au dialogue L’attitude que l’on adopte durant un dialogue est déterminante, ce qui veut dire qu’elle inuence les échanges. Ta manière de te comporter avant et pendant un dialogue peut favoriser le vivreensemble ou mettre n aux échanges. Avant le dialogue • Rééchis à ce que tu vas dire et prends des notes. • Établis avec les autres une manière de procéder.

• Accueille avec ouverture les personnes présentes. • S’il y a lieu, exprime tes inquiétudes.

Pendant le dialogue Lorsque tu as la parole • Exprime calmement ton point de vue. • Parle de façon claire et nuancée. • Fais preuve d’ouverture aux idées des autres. • Si possible, établis des liens entre tes propos et ceux des autres. • Observe les réactions non verbales des autres participants.

10

COUP D’ENVOI

Lorsque tu écoutes les autres • Adopte une attitude d’ouverture et de respect. • Écoute attentivement ce que les autres disent. • S’il y a lieu, vérie si tu as bien compris. • Attends la conclusion de la personne qui parle avant de reprendre la parole.

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Des formes de dialogue Le dialogue peut avoir plusieurs formes selon les sujets traités ou le but recherché. Il est possible de distinguer sept principales formes de Dossier 1 dialogue. Forme de dialogue

Description

Conversation

Échange le plus courant entre deux ou plusieurs personnes. Il permet de partager des idées ou des expériences. Ex. : Une conversation au téléphone avec une amie ou un ami, le clavardage.

Discussion

Échange suivi et structuré d’idées, d’arguments , de faits et d’opinions dans le but de les examiner. Ex. : Une discussion de travail, un forum de discussion.

Narration

Récit détaillé d’une suite de faits ou d’événements qui est raconté ou lu. Ex. : Un récit sur la vie d’une personne, un reportage.

Délibération

Échange au cours duquel plusieurs personnes examinent différents aspects d’un sujet pour trouver une solution commune. Les aspects abordés peuvent être des faits, des normes, des valeurs, des intérêts en jeu ou des conséquences liées à une décision. Ex. : Un jury, un choix collectif, un comité.

Entrevue

Échange planié durant lequel une ou plusieurs personnes interrogent une personne invitée sur ses opinions, ses expériences ou ses activités. Ex. : Une entrevue de sélection pour un emploi, une entrevue médicale, un vox pop.

Débat

Échange encadré entre des personnes qui ont des opinions différentes sur un sujet controversé. Ex. : Le débat des chefs avant les élections, la période de questions, la controverse.

Table ronde

Rencontre entre quelques personnes bien informées sur un sujet pour qu’elles donnent leur point de vue et répondent aux questions de l’auditoire. Ex. : Une table ronde d’experts, une table ronde de critiques.

La conversation de groupe J’ai découvert un nouveau chanteur que j’aime beaucoup. C’est James Smith !

Le débat

Je le connais. Il est vraiment bon !

Pour ou contre le travail à temps partiel durant les études ?

Pour Pour CCoontr

ntree

Je vais justement voir son spectacle la semaine prochaine. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

THÈME 1 COUP D’ENVOI

11

Des entraves au dialogue Au cours d’un dialogue, il arrive qu’un point de vue manque de cohérence ou de rigueur. Il est important dans ce cas de pouvoir interroger le point de vue. Pour cela, il faut savoir repérer les entraves au dialogue. Les 14 entraves suivantes sont des erreurs ou des pièges courants qui se glissent dans les discussions.

Mon frère qui a 17 ans a eu un accident d’auto. Cela prouve que les adolescents sont dangereux au volant.

La généralisation abusive Procédé qui consiste à tirer une conclusion sur la base d’un cas isolé ou à partir d’éléments insufsants.

La prof d’anglais a un fort accent. Comment veux-tu qu’elle nous apprenne quoi que ce soit en anglais?

L’attaque personnelle Procédé qui consiste à attaquer une personne plutôt que son argumentation an de nuire à sa crédibilité.

Tous mes amis me le disent : « La planche à neige, c’est démodé. » Tu vois, je me suis remis au ski.

Sur quoi tes amis se basent-ils pour dire ça ? Moi, je fais de la planche à neige parce que j’aime ça !

L’appel à la popularité Procédé qui consiste à justier une opinion ou à dire qu’une chose est vraie parce que plusieurs personnes l’afrment, sans en avoir vérié l’exactitude.

12

COUP D’ENVOI

L’appel au clan Procédé qui consiste à adopter ou à rejeter un argument parce qu’il est formulé par une personne ou un groupe jugé estimable ou non.

Les souliers de cette marque sont vraiment les meilleurs et les plus confortables. Toutes les lles en portent à l’école.

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Dans ma famille, on m’a toujours dit que la télé ramollissait le cerveau!

L’appel au préjugé Procédé qui consiste à utiliser une opinion préconçue, favorable ou défavorable, souvent imposée par l’éducation, l’époque ou le milieu.

Les personnes qui vivent dans ce quartier sont dangereuses.

L’appel au stéréotype Procédé qui consiste à s’appuyer sur une image gée, souvent fausse et négative, d’un groupe de personnes, sans tenir compte du caractère unique de chaque personne.

La double faute Procédé qui consiste à justier un comportement en disant que d’autres ont fait la même faute ou même pire.

Les vaccins, ça ne sert à rien. L’animateur de l’émission de variétés

Je ne mérite pas cette contravention. J’ai vu au moins 10 personnes qui ne respectaient pas la limite de vitesse.

L’argument d’autorité Procédé qui consiste à appuyer son argument de façon incorrecte ou abusive sur l’autorité d’une personne.

l’a dit l’autre jour durant une entrevue. La caricature Procédé qui consiste à déformer un argument en le simpliant ou en l’exagérant.

Mes parents trouvent que c’est important de faire pousser ses propres légumes.

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Oui, c’est une bonne idée! Nous devrions transformer tous les parcs en grands jardins.

THÈME 1 COUP D’ENVOI

13

Le faux dilemme

Je constate que tu n’as rien mangé. Préfères-tu manger ton repas ou ne jamais grandir?

Procédé qui consiste à offrir seulement deux possibilités dont l’une est indésirable. L’autre devient alors inévitable.

Hier, je n’ai pas étudié et j’ai eu une bonne note. Étudier ne sert donc à rien… puisque je peux avoir de bonnes notes sans rien faire.

La fausse analogie Procédé qui consiste à comparer deux phénomènes qui ne sont pas sufsamment semblables pour tirer une conclusion.

La pente fatale Procédé qui consiste à exagérer les malheurs qu’une action entraînera, même s’il est impossible que ces malheurs se produisent.

La mère de Geoffrey travaille à la cafétéria de l’école. Il est donc certain que les plats offerts sont toujours les favoris de Geoffrey et de ses amis.

14

COUP D’ENVOI

La fausse causalité Procédé qui consiste à établir un faux lien de cause à effet entre deux phénomènes.

La plupart des gens ont deux semaines de vacances l’été. Donc les élèves ne devraient être en vacances que deux semaines.

Si tu ne brosses pas tes dents, elles vont pourrir. Tu vas les perdre et personne ne voudra t’accompagner au bal de n d’année.

Le complot Procédé qui consiste à conclure qu’une ou plusieurs personnes qui protent d’une situation en sont l’origine ou la cause.

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1

Indique l’entrave au dialogue dans chacune des discussions suivantes. Au besoin, consulte les pages précédentes ou le Dossier 1, à la page 158.

a) – Je ne déjeune jamais le matin parce que je suis plus concentré lorsque j’ai le ventre vide.

c) – Le yoga, c’est un sport de lle. Je ne veux pas en faire !

b) – Je ne vais pas participer à la guerre de nourriture à la cafétéria. – Pourquoi pas ? Loïc, Mélya et William vont le faire.

d) – Fais tes devoirs, sinon tu n’auras pas ton diplôme du secondaire, et tu ne pourras pas devenir avocate comme tu le souhaites.

e) – Steve a toujours de bonnes notes. – Oui, c’est parce que son oncle fait partie du conseil d’administration de l’école. Il inuence les enseignants.

g) – J’ai rencontré ma copine en jouant au volleyball. Tu devrais jouer toi aussi. C’est le meilleur moyen de rencontrer quelqu’un!

i ) – Les mathématiques, c’est comme les sports : tu réussis ou tu échoues.

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f) – Yousra pense-t-elle vraiment qu’elle peut nous faire un exposé oral sur la mode avec les vêtements qu’elle porte ?

h) – Tout le monde à l’école m’a dit que les Castors étaient nuls au football. Nous devrions donc les battre.

j ) – C’est important de faire du sport pour se garder en forme. Tu devrais venir t’entraîner plus souvent. – C’est ça ! Continue à goner tes muscles. Dans quelques années, tu ne pourras plus passer par la porte.

THÈME 1 COUP D’ENVOI

15

l)

k) – Préfères-tu venir à la pratique ce soir ou rester sur le banc toute la saison ?

– Je suis en équipe avec Cynthia pour le laboratoire de sciences. – Chanceuse ! Comme tous ceux qui portent des lunettes, elle doit être bonne à l’école.

m) – Ce bâtiment est mal construit. Il doit être dangereux. – Pourquoi ? – Mon père est graphiste, il m’a dit que tous les bâtiments qui ont des ssures risquent de s’écrouler.

2

n) – Si tu vas traîner au parc Châtel, tu vas rencontrer la gang de l’école Comtois. Cette gang a très mauvaise réputation. Tu risques de tomber dans la délinquance.

Dans chacun des extraits suivants, souligne les entraves au dialogue, s’il y en a. Indique ensuite le nom de l’entrave. a) – Je pense que tu as tort. À mon avis, madame Côté ne manque pas de jugement.

b) – Moi, je pense que manger de la viande n’est pas nuisible à l’environnement.

– Eh bien moi, je pense que si tu continues de manger de la viande, on va manquer de nourriture sur terre, et ce sera terrible !

c) – La nouvelle élève est tellement bizarre. – Oui, comme toutes les lles qui viennent de l’école Montôlieu !

– Je vais lui dire qu’elle a le choix de s’intégrer et de changer son comportement ou elle ne se fera jamais d’amis ici.

d) – C’est important de ne pas gaspiller l’eau. – C’est vrai. Je sais qu’il est préférable de prendre une douche plutôt qu’un bain, car cela permet de consommer moins d’eau.

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COUP D’ENVOI

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3

Observe chacune des illustrations suivantes. Pour chacune d’elles, choisis l’une des deux entraves au dialogue et encercle-la. Écris ensuite, dans les bulles, un dialogue entre les deux personnages an que l’un d’eux utilise cette entrave. Fais preuve de créativité ! a) Appel au stéréotype ou double faute

b) Argument d’autorité ou pente fatale

c) Généralisation abusive ou faux dilemme

d) Fausse causalité ou complot

e) Partage tes entraves avec tes camarades. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

THÈME 1 COUP D’ENVOI

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THÈME 1

Qui

suis-je ?

u es unique. À partir des expériences que tu vis et des liens que tu tisses avec les autres, tu construis ton identité. Au l du temps, ton identité se façonne et tu apprends à développer ton autonomie.

18

La solidarité

SOMMAIRE Section 1

Moi, un être unique ........................20

Section 2

En quête d’autonomie ....................23

Section 3

« Connais-toi toi-même » .................31

Le point

..........................................................36

Chercher sa voie à l’adolescence, c’est partir à la recherche de son identité et développer son autonomie.

Droit devant Puis vient ce passage obligé [l’adolescence] Dans cette forêt parfois agitée Là où en plus de chercher sa voie On est souvent perdu au fond de soi C’est en sortant de cette allée Qu’il pourra prendre les routes pavées Les Cowboys Fringants, groupe québécois

À l’action ! 1. D’après toi, pourquoi compare-t-on l’adolescence à une « forêt parfois agitée » ? Donne un exemple.

2. Dans la chanson, il est aussi question de « chercher sa voie ». Explique dans tes mots pourquoi on cherche sa voie à l’adolescence.

3. « Chercher sa voie », c’est aussi faire des choix. Nomme des choix que tu peux faire à l’adolescence.

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19 19

SECTION 1

Moi, un être unique Tu es une personne unique. À ta naissance, tu avais déjà des caractéristiques physiques et psychologiques qui te distinguaient des autres. Depuis, au l des relations que tu as développées et des expériences que tu as vécues, tu as construit ton identité qui évoluera tout au long de ta vie.

1.1 Des relations marquantes L’identité d’une personne est la conscience qu’elle a d’elle-même et de son caractère unique. Chaque enfant construit son identité au contact de ses parents et de ses proches qui lui servent de modèles. Ceux-ci lui transmettent ce qu’ils considèrent comme vrai, bon et bien pour eux-mêmes et pour la société, c’est-à-dire leurs valeurs. DES EXEMPLES DE VALEURS

• La tolérance • La richesse • La politesse • La patience • Le plaisir • L’humilité

• L’honnêteté • La liberté • La curiosité • L’endurance • La famille • L’effort

• La générosité • Le pouvoir • La loyauté • La responsabilité • La justice • Le partage

• La persévérance • Le courage • Le respect • L’égalité • L’amitié • Le pardon

À l’adolescence, on subit l’inuence des idées et des valeurs des gens qu’on côtoie, par exemple les membres de sa famille (frère, sœur, grands-parents, tantes, oncles, cousins), ses amis, ses enseignants et ses coéquipiers. Ce sont les relations qu’on développe avec les autres qui nous permettent de mieux dénir notre identité. Tes parents et tes grands-parents contribuent à forger ton identité.

1.2 Des expériences enrichissantes Faire partie d’une équipe de soccer, être membre d’un club de lecture ou s’impliquer dans une cause humanitaire sont autant d’occasions de vivre des expériences enrichissantes. Ces expériences te permettent: • de t’associer à divers groupes qui partagent des intérêts qui ressemblent aux tiens ; • de découvrir ce que tu aimes et ce que tu trouves difcile. Qu’elles soient positives ou négatives, ces expériences contribuent à façonner ton identité.

20

THÈME 1

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1.3 Une identité qui évolue L’identité d’une personne n’est pas gée. Elle change, se transforme et évolue avec le temps. Par exemple, le passage entre l’enfance et l’âge adulte, que l’on nomme puberté, marque un moment important dans la construction de l’identité d’un individu. Avec la puberté, le corps se transforme. Les adolescents vivent toutes sortes de changements affectifs et sociaux. Nadia Gagnier, psychologue, décrit ainsi cette période. Avez-vous déjà été à la recherche d’un pantalon, d’un chemisier ou, pire encore, d’un maillot de bain, et de devoir en essayer une demi-douzaine avant de trouver le modèle qui vous convient ? C’est ce que [l’adolescent] fait avec son identité. Il la cherche, et avant de trouver celle qui lui convient, il est possible qu’il doive en essayer une demi-douzaine ! Nadia Gagnier, « La quête d’identité des adolescents »,

, 31 mai 2011 [en ligne].

Les adolescents tissent des liens forts avec leurs amis. Puberté Période de transformation qui se caractérise par le développement du corps et des organes reproducteurs et l’accélération de la croissance.

Cette recherche d’identité peut expliquer les changements de comportements chez les adolescents. Ils commencent à prendre une certaine distance avec leurs parents. Leurs amis sont parmi les personnes les plus importantes de leur vie. Durant cette période, les adolescents font de nouvelles expériences. Ils commencent à s’afrmer et expriment plus souvent leurs idées et leurs opinions. Il leur arrive même de remettre en question l’autorité de leurs parents. Ils voudraient prendre seuls les décisions qui les concernent. Ils sont en quête de leur autonomie.

Entretien avec... l’un des chanteurs de Loco Locass Vers la n du cégep, Sébastien Fréchette (alias Biz) crée un duo de rap avec un ami. Aujourd’hui, ils forment avec Mathieu Farhoud-Dionne (alias Chaik) le trio Loco Locass. Voici ce que Sébastien Fréchette raconte à propos de son adolescence. « Au secondaire, je n’étais pas parmi les plus populaires, mais pas parmi les “ rejets ” non plus. Je faisais plutôt partie de cette majorité silencieuse à la recherche d’une identité. Je survivais du mieux que je le pouvais. L’écriture était une nécessité, mon imaginaire, un refuge, et la musique, un répit. C’est grâce à tout ça que j’ai nalement trouvé qui j’étais après plusieurs années d’expérimentation. » , propos recueillis par Patrick Marleau, Éditions Caractère, 2013, p. 82.

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Qui suis-je ?

21

1

Note deux facteurs qui peuvent inuencer l’identité d’un enfant et d’un adolescent.

2

Pourquoi afrme-t-on qu’à l’adolescence l’identité se transforme ? Nomme trois facteurs qui expliquent ces changements.

3

Comment les personnes que tu côtoies peuvent-elles inuencer ton identité ?

4

Les valeurs, c’est ce qu’une personne considère comme vrai, bon et bien pour elle-même et pour la société. a) Nomme quatre valeurs importantes pour toi.

b)

Compare les valeurs que tu as nommées en a avec celles de tes camarades. Dossier 1

c) Avez-vous noté les mêmes valeurs ? Qu’est-ce qui peut expliquer les différences ?

22

5

Nomme des groupes auxquels tu appartiens et qui contribuent à forger ton identité.

6

Entretien avec p. 21 Explique dans tes mots ce que tu comprends de cette phrase de Biz : « Je faisais plutôt partie de la majorité silencieuse à la recherche d’une identité. »

THÈME 1

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Les parents aident leurs enfants à devenir de plus en plus autonomes. Ils leur apprennent, par exemple, à marcher et à manger seuls. Les adolescents réclament souvent plus d’autonomie. Ils veulent avoir le droit de prendre seuls les décisions qui les concernent, même s’ils sont encore dépendants de leurs parents. Qu’est-ce que l’autonomie ?

SECTION 2

En quête d’autonomie

2.1 Répondre à ses besoins Le nouveau-né dépend de ses parents pour combler tous ses besoins, tels que manger, boire et être propre. En grandissant, il se développe : • il apprend à marcher ; • il arrive à communiquer avec les autres. Avec le temps, il parvient à accomplir seul de plus en plus de tâches. Par exemple, un enfant est capable de manger avec ses doigts vers 1 an. Il va utiliser une cuillère vers 18 mois. Et ce n’est que vers 3 ans qu’il peut manger sans avoir besoin d’être constamment surveillé. Vers l’âge de 12 ans, il est en mesure de préparer un repas.

Dépendre Ne pas être libre d’agir, être incapable de se réaliser ou de faire ses tâches quotidiennes sans l’aide d’une autre personne.

Petit à petit, l’enfant devient moins dépendant de ses parents pour satisfaire ses besoins. Il devient plus autonome. Une personne autonome est capable de répondre à ses propres besoins et d’accomplir sans aide ses activités de la vie quotidienne.

Autonome, mais encore dépendant Les adolescents sont capables de combler seuls bon nombre de leurs besoins. Cependant, ils restent dépendants de leurs parents pour certains aspects de leur vie. Par exemple, ils dépendent de leurs parents nancièrement, car ces derniers les nourrissent et les logent. De plus, les adolescents sont encore sous la responsabilité de leurs parents, puisqu’au sens de la loi, ils sont considérés comme mineurs. Des adultes peuvent aussi être dépendants pour certains aspects de leur vie. Ils doivent compter sur les autres pour combler une partie de leurs besoins parce qu’ils ont des limitations physiques. C’est le cas par exemple d’une personne malade ou handicapée qui n’est pas en mesure d’accomplir seule certaines tâches quotidiennes. Elle dépend de l’aide d’une autre personne pour y arriver.

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Cet homme en fauteuil roulant a besoin d’aide pour se déplacer. Qui suis-je ?

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Interdépendant Une personne autonome est capable de répondre seule à ses besoins. Toutefois, cela ne signie pas pour autant qu’elle n’ait pas besoin des autres. Dans notre société, nous vivons tous en relation les uns avec les autres. Nous comptons les uns sur les autres. Nous sommes interdépendants. Par exemple, tes parents vont à l’épicerie acheter les aliments pour te nourrir. L’épicier doit vendre ses produits à tes parents pour que son commerce soit prospère. Il doit aussi s’approvisionner auprès de différents producteurs. Cette chaîne d’interactions est une des formes de l’interdépendance dans la société. Dans une chaîne d’interactions, chaque personne a besoin des autres. Elle doit pouvoir interagir avec les autres. Cela implique une coopération entre les individus. Cette coopération est nécessaire au bon fonctionnement de la société. Pour être autonome, il faut savoir composer avec cette interdépendance. Dans les spiritualités autochtones, le Grand Esprit a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve. L’univers est un grand cercle à l’intérieur duquel tous les êtres vivants sont égaux et interdépendants. Dossier 2

Entretien avec... une ermite Les ermites sont des gens qui ont choisi de se retirer de la société et de vivre seuls. Il y a plus de 15 ans, Chantale Poissant a décidé de vivre en ermite dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Vivant seule, recluse, sans électricité ni argent, la dame de 50 ans est heureuse. […] Elle mange simplement ce qui pousse dans son jardin ou ce qui court dans les bois aux alentours. Elle fabrique son linge avec la laine de ses lamas. C’est son coq qui la réveille le matin. […] Elle n’a aucune difculté à tenir le coup et fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour survivre à la manière d’autrefois. […] Mais pourquoi celle qui vivait dans un appartement de la municipalité s’est-elle retirée dans les bois […] ? Elle n’était tout simplement pas à l’aise avec la société, ses valeurs n’étaient pas les mêmes, explique-t-elle. “ Aujourd’hui, je suis bien avec ma conscience ”, souligne-t-elle. » Patricia Rainville, « Ermite depuis 13 ans et toujours heureuse de l’être », , 27 juin 2011 [en ligne].

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THÈME 1

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Zoom 1. Observe les trois photos ci-dessous. a)

Décris chacune des photos à la lumière de ce que tu connais maintenant de l’autonomie.

b) Indique, en cochant au bon endroit, si les personnes représentées sont autonomes ou dépendantes. I

Description:

Autonome II

Dépendant

Description:

Autonome

Dépendant

III Description:

Autonome 2.

Dépendant

Discute avec tes camarades des réponses que tu as données au numéro 1. Partagez vos points de vue. a)

Avez-vous indiqué les mêmes réponses ? Oui

Non

b) Pour chacune des photos, indique ta réponse nale : la personne est-elle autonome ou dépendante ? Photo I : Photo II : Photo III :

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Qui suis-je ?

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2.2 Faire des choix En éthique, l’autonomie, c’est aussi pouvoir décider seul ce qui est bon pour soi. C’est faire des choix librement en assumant les conséquences qui y sont liées.

Des choix autonomes Apprendre à faire des choix de façon autonome est un long processus. Lorsqu’un enfant rééchit avant de poser un geste, il se demande s’il sera puni ou récompensé. C’est en pensant à la récompense ou à la punition qu’il prend sa décision.

Pour faire des choix éclairés, on doit avoir appris à penser par soi-même.

Lorsqu’il sera dans la même situation quelques années plus tard, il va se préoccuper de ce que les autres, ses parents ou ses amis, vont penser. Il va faire un choix en fonction des attentes des gens qui l’entourent. Avec le temps, les personnes ne font plus leurs choix en fonction d’une récompense ou de l’opinion des autres. Elles font des choix en rééchissant aux conséquences qu’ils peuvent avoir sur elles-mêmes, sur les autres et sur leur environnement. Faire des choix autonomes implique d’accepter les responsabilités qui découlent de ces choix.

Entretien avec... un récipiendaire

du prix Nobel de la paix

L’Indien Kailash Satyarthi était l’un des deux récipiendaires du prix Nobel de la paix en 2014. C’est un exemple d’une personne autonome qui a fait des choix en rééchissant aux conséquences sur lui-même, sur les autres et sur la société. On appelle Kailash Satyarthi le sauveur des enfants esclaves. Cet homme a reçu une formation d’ingénieur, mais il a choisi de lutter contre l’oppression des enfants et pour leur droit à l’éducation. Il a, entre autres, libéré des enfants qui travaillaient dans des ateliers de travail clandestins et il a organisé des manifestations paciques contre l’exploitation des enfants. Un des objectifs de Kailash Satyarthi est de modier les mentalités des gens dans son pays. Pour ces derniers, le travail des enfants est inévitable dans un pays pauvre et populeux comme l’Inde. L’œuvre de Kailash Satyarthi a permis de libérer plus de 80 000 enfants qui étaient forcés de travailler. Pour lui, « quelle que soit la raison, si un enfant est contraint de travailler au prix de sa liberté et de son éducation, c’est une honte ».

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THÈME 1

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Des repères pour faire des choix Une personne ne peut pas faire de choix rééchis sans tenir compte de certains repères, c’est-à-dire des éléments sur lesquels elle appuie son point de vue. Elle doit considérer les normes qui existent dans la société. Une norme est une référence morale qui dénit les comportements considérés comme acceptables dans la société. Les normes sont fondées sur les valeurs d’une société et elles évoluent avec elle. Il peut s’agir : • de lois, qui sont adoptées par le gouvernement pour protéger les droits des citoyens et que tous les citoyens doivent respecter ; • de règles, qui indiquent comment une personne doit se conduire dans une situation donnée ; • de conventions sociales, qui ne sont pas écrites, mais qui existent entre les membres d’une famille, d’un groupe ou de la société. Une personne doit aussi faire des choix en tenant compte de ses valeurs. De cette façon, elle pourra assumer plus aisément les conséquences de ses actes.

Saluer une personne que l’on connaît lorsqu’on la rencontre est une convention sociale.

Développer son jugement critique Le jugement critique est un outil important pour développer son autonomie. Il permet d’évaluer les avantages et les inconvénients d’une situation. Une personne qui fait preuve de jugement critique : • vérie l’exactitude de l’information et des faits rapportés ; • analyse ensuite les différents points de vue et les diverses options en se référant à ses valeurs. Le jugement critique permet à une personne de faire des choix qui lui conviennent. Ainsi, le jugement critique peut être utile lorsque tu dois évaluer la crédibilité de certaines informations trouvées sur Internet, par exemple. Grâce à sa capacité d’utiliser son jugement critique, une personne peut se situer par rapport à ses liens d’interdépendance et reconnaître les inuences qu’elle subit. Ces inuences peuvent provenir de ses amis, de sa famille, des médias ou d’une autre source.

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Les sites Web que tu consultes ont une inuence sur ta vie. Qui suis-je ?

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2.3 Le besoin de s’afrmer Les adolescents sont capables d’exprimer leurs opinions. Ils ressentent le besoin de s’afrmer et remettent parfois en question l’autorité des adultes qui les entourent, leurs parents ou leurs enseignants par exemple. Dans leur quête d’autonomie, ils réclament de plus en plus le droit de choisir seuls ce qui est bon pour eux. Il existe différentes façons de s’afrmer à l’adolescence. Pour mettre en évidence son caractère unique, on peut modier sa façon de se vêtir ou de se coiffer. On peut aussi décider de contester une règle ou une décision avec laquelle on est en désaccord. Cependant, il arrive parfois que les adultes ralentissent la quête d’autonomie à l’adolescence. Ils ressentent la nécessité d’encadrer les adolescents et de leur donner des repères. Ils cherchent à poser certaines limites qu’ils jugent raisonnables. Ainsi, la quête d’autonomie des adolescents est parfois source de conits. Les adolescents peuvent choisir de s’afrmer en adoptant un style particulier.

Petit à petit, les adolescents apprennent à décider pour euxmêmes et à assumer les conséquences de leurs décisions. Ils deviennent de plus en plus autonomes et, par conséquent, plus responsables.

Des points de vue qui diffèrent L’adolescent […] peut percevoir une question comme une intrusion. […] Pour l’adolescent, son père et sa mère sont les « ambassadeurs » d’une enfance dont il cherche à s’abstraire [se défaire]. Il a besoin de prendre ses distances avec eux et préfère se coner à ses pairs [ses amis]. […] Lui-même ne se comprend pas souvent, car il est en proie à une foule d’aspirations contradictoires. Par ailleurs, dans le mot “comprendre”, il y a “prendre”, et l’adolescent craint d’être “saisi” par ses parents. Il veut se différencier, être nouveau, original. [...] À l’adolescence, […] on découvre qu’ils [les parents] ne savent pas tout, que leurs goûts ne sont pas souverains. Alors on les critique, ce qui est douloureux. Mais c’est aussi l’occasion d’apprendre que l’on peut débattre avec sérénité [calme], avoir des avis divergents [différents] sans pour autant cesser de s’apprécier. Karen Isère, « Parents-ados : les clés du dialogue », Psychologie.com [en ligne].

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THÈME 1

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1

Donne deux dénitions différentes de l’autonomie. Accompagne chacune de tes dénitions d’un exemple. •



2

Complète les phrases suivantes. a) Une personne

fait ses choix en acceptant les qui en découlent.

b) Le jugement critique consiste à vérier

et à analyser les

et l’ et les

possibles.

c) Dans la société, les personnes comptent les unes sur les autres. On dit qu’elles sont

.

3

Lis les deux situations suivantes.

Ma mère a toujours été sévère, mais dernièrement, je trouve que c’est encore pire. Elle ne veut pas que j’aille à la danse organisée vendredi par l’école. Je ne comprends pas pourquoi elle refuse. Ça me ferait du bien de sortir avec mes amies. Marilou, 13 ans

Mes parents ne me demandent pas mon avis avant de prendre une décision qui me concerne. Bien sûr, ce sont eux qui décident pour moi depuis que je suis tout petit. Mais maintenant, c’est différent! Je voudrais qu’ils me laissent au moins donner mon opinion sur les activités que l’on fait ensemble, comme les vacances. Pierre, 12 ans

Explique comment Marilou et Pierre cherchent à s’afrmer et à développer leur autonomie.

4 Entretien avec

p. 24

D’après toi, peut-on dire que Chantale Poissant est totalement

autonome ? Pourquoi ?

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Qui suis-je ?

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5

Une personne qui fait un choix doit tenir compte de certaines normes. Donne deux exemples de normes.

6

Selon toi, sommes-nous responsables des conséquences de nos choix ? Explique ta réponse.

7

Place les situations suivantes au bon endroit dans le tableau. Assume les conséquences de ses choix

a) Charles a joué trop longtemps aux jeux vidéo chez son ami. En rentrant à la maison, il avoue à ses parents que son ami et lui n’ont pas vu le temps passer. Il propose de diminuer le nombre d’heures prévues pour cette activité durant la semaine suivante.

c) Karim décide d’aller voir un nouveau lm avec ses amis durant les heures de classe. Ses parents ont reçu un appel de l’école et le questionnent sur cette absence non motivée. Karim leur explique que ce sont ses amis qui ont insisté pour qu’il aille avec eux.

e) Tom a perdu un livre qu’il a emprunté à la bibliothèque. Il a pourtant cherché partout dans la maison. Il dit nalement à sa mère que c’est probablement Jérémie, son petit frère, qui l’a égaré.

30

THÈME 1

La solidarité

N’assume pas les conséquences de ses choix

b) Anne-Frédérique doit refaire son devoir. Son enseignante lui reproche d’avoir copié un texte sur Internet. Elle se défend en disant que ce n’est pas de sa faute et que son enseignante ne lui a pas laissé assez de temps pour le faire.

d) Valencia appelle Sophie pour lui avouer que c’est elle qui a laissé une note haineuse sur sa case.

f ) Juliette et ses parents ont redécoré sa chambre selon ses désirs. Elle est très contente du résultat. Elle invite ses amies pour leur montrer sa nouvelle chambre. Lorsque Marjorie avoue ne pas aimer la couleur des murs, Juliette précise que ce n’est pas elle qui l’a choisie, mais sa mère.

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Socrate est un philosophe de la Grèce antique que l’on connaît surtout par les écrits de son élève Platon. On attribue souvent à Socrate la phrase célèbre : « Connais-toi toi-même ». Toutefois, on pense que cette phrase était inscrite sur le temple d’Apollon, à Delphes, en Grèce. Selon Socrate, cette phrase voulait dire à peu près ceci : prends conscience de la personne que tu es vraiment et apprends à mieux connaître tes forces et tes limites.

SECTION 3

« Connais-toi toi-même »

3.1 Des objectifs à sa mesure Au l de ses rencontres et de ses expériences, une personne construit son identité. Elle apprend à découvrir ce qu’elle aime, ce qui lui tient à cœur et quelles sont ses valeurs. Elle arrive aussi à déterminer ce qu’elle voudrait réussir. Pour y parvenir, elle doit commencer par se xer un objectif. COMMENT SE FIXER UN OBJECTIF

Se xer un objectif

Tenir compte des valeurs que l’on souhaite mettre de l’avant.

Tenir compte des moyens dont on dispose.

Être capable de fournir les efforts nécessaires pour réaliser l’objectif.

Déterminer ce que l’on veut réussir en choisissant notre objectif.

Réussir permet de développer la erté et l’estime de soi.

Ce qui constitue une réussite varie d’une situation à l’autre et d’une personne à l’autre. La réussite peut prendre toutes sortes de formes. Par exemple, une personne peut se donner un objectif pour réussir sur le plan : • affectif (avoir des amis, avoir une relation amoureuse, améliorer ses relations familiales, etc.) ; • scolaire (réussir un examen, obtenir un diplôme, etc.) ; • sportif ou artistique (être admis dans une équipe sportive ou dans un groupe de musique, gagner une compétition ou un concours littéraire, etc.) ; • matériel (se trouver un travail comme le gardiennage ou la tonte des pelouses pour s’acheter un jeu vidéo, etc.). Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Qui suis-je ?

31

3.2 La réussite et l’estime de soi Quand on se xe un objectif, on sait ce qu’on souhaite obtenir et on veut l’atteindre. On est satisfait d’atteindre l’objectif que l’on s’est xé parce qu’on a le sentiment d’avoir réussi. On doit pouvoir choisir des objectifs qui correspondent à nos valeurs et à nos goûts. Une personne qui atteint l’objectif qu’elle s’est xée a réalisé quelque chose. Elle a réussi ce qu’elle avait entrepris. Cette réussite lui donne un sentiment de erté et d’accomplissement personnel. La réussite permet de développer son estime de soi. Plus on réussit, plus on se sent bien dans sa peau, car réussir est une façon de s’épanouir, de se réaliser. C’est en se réalisant qu’on devient une meilleure personne, qu’on se développe pleinement. Il arrive parfois que les réalisations d’une personne soient appréciées par un très grand nombre de gens. Sa réussite est alors reconnue dans la société. Elle a droit à la reconnaissance sociale.

Eugénie Bouchard Un bel exemple de reconnaissance sociale est Eugénie Bouchard, joueuse de tennis professionnelle, qui est née à Westmount, au Québec. Dès l’âge de 4 ans, Eugénie a commencé à s’entraîner. Pour atteindre son objectif de devenir la meilleure joueuse de tennis au monde, elle doit faire de grands sacrices. En octobre 2014, alors qu’elle n’avait que 19 ans, elle est passée du 32e rang au 5e rang mondial. Elle est ainsi devenue la meilleure joueuse de l’histoire du tennis canadien. Eugénie Bouchard

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THÈME 1

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Zoom Un jeune scientique québécois à découvrir En 2013, David Drouin, un jeune scientique, a reçu le grand prix de l’Expo-sciences Hydro-Québec et un prix d’innovation pour ses recherches sur le contrôle des bactéries nuisibles à l’aide d’huiles essentielles. « Quand on est jeune et qu’on n’a pas beaucoup d’expérience, c’est très difcile d’avoir accès à du matériel ou à du nancement. Il faut aussi réussir à trouver un laboratoire, ou une équipe, qui va croire en ton projet et qui va t’accompagner. Il faut vraiment être persévérant dans le domaine de la recherche », souligne-t-il. Martin Beauséjour, « David Drouin »,

, 27 mai 2013 [en ligne].

1. Résume les choix qu’a faits David Drouin pour atteindre son objectif.

2.

Fais une entrevue avec une personne que tu connais et qui te semble avoir fait des Dossier 1 choix pas toujours faciles pour atteindre un objectif. a)

Durant l’entrevue, questionne-la sur son objectif et sur les choix qu’elle a dû faire pour l’atteindre.

b) Puis, fais une synthèse des informations que tu as recueillies.

c)

Présente les conclusions de ton entrevue à tes camarades.

3. À quels signes reconnaît-on que David Drouin est autonome?

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Qui suis-je ?

33

1

Dénis dans tes mots en quoi consiste la réussite. Donne un exemple.

2

Nomme trois formes de réussite et une valeur que l’on peut associer à chacune d’elles.

3

Explique le schéma ci-dessous. développe La réussite

4

l’estime de soi.

Indique, par un crochet, les situations dans lesquelles la personne s’est xé des objectifs en faisant preuve d’autonomie. a) Mélanie s’est fait de nouvelles amies qui travaillent toutes au camp de jour de la municipalité. Comme elle aime aussi s’occuper des enfants, elle décide de poser sa candidature pour être avec ses amies. b) En plus de pratiquer avec son groupe de musique, Jean-Baptiste joue de la musique tous les soirs. Il aime tellement jouer de la musique qu’il a décidé de devenir musicien professionnel. c) Depuis un mois, Sacha supplie ses parents pour qu’ils lui achètent un nouveau jeu vidéo. d) Emma a l’habitude de passer toutes ses ns de semaine à la maison avec ses parents. Dernièrement, elle s’est fait une nouvelle amie. Elle apprécie le temps qu’elle passe avec elle. Elle sort de plus en plus et fait de nouvelles activités. e) Comme elle n’a pas eu le temps d’aller aux pratiques de soccer, Nadja compte sur ses coéquipières pour remporter la prochaine compétition qui pourrait les mener en nale.

34

THÈME 1

La solidarité

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5

Lis les situations suivantes. Puis réponds aux questions. a)

Depuis qu’elle a 3 ans, Mathilde apprend la danse. Cette année, elle souhaite faire partie de l’équipe de compétition de danse de son école. Lors des auditions, elle n’est pas choisie. Elle est déçue. I)

Quelles sont les options qui s’offrent à Mathilde ?

II)

Indique une valeur ou un repère qui reète chacune des options.

III) Quelles pourraient être les conséquences de chacune des options ?

IV) À ton avis, laquelle des options correspond le mieux aux objectifs de Mathilde ?

b)

Adam travaille à la cafétéria de l’école sur l’heure du dîner. Il veut gagner de l’argent pour s’acheter un cellulaire. Par contre, il a eu très peu de temps pour travailler, car il a été très occupé par ses activités sportives et les récupérations. Le responsable de la cafétéria lui demande de faire un choix.

I)

Quelles sont les options qui s’offrent à Adam ?

II)

Indique une valeur ou un repère qui reète chacune des options.

III) Quelles pourraient être les conséquences de chacune des options ?

IV) À ton avis, laquelle des options correspond le mieux aux objectifs d’Adam ?

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Qui suis-je ?

35

Le point L’identité • Une personne construit son identité à partir de ses expériences et des relations qu’elle développe avec les autres. C’est pourquoi on dit que l’identité évolue avec le temps. L’adolescence est une période privilégiée pour dénir son identité.

Les valeurs • Ce qu’une personne considère comme vrai, bon et bien pour elle ou pour la société, ce sont ses valeurs.

L’autonomie • Une personne autonome répond à ses propres besoins et accomplit sans aide ses activités de la vie quotidienne. • En éthique, on considère qu’une personne est autonome lorsqu’elle est capable : – de faire librement des choix en tenant compte de ses valeurs et de certains repères, tels que les normes (les règles, les lois et les conventions sociales) de la société dans laquelle elle vit ; – d’assumer les conséquences de ses choix.

L’interdépendance • Dans notre société, nous sommes interdépendants, car nous vivons tous en relation les uns avec les autres.

Le besoin de s’afrmer • L’adolescent apprend à décider par lui-même et à assumer les conséquences de ses décisions. Il s’afrme et devient de plus en plus autonome.

La réussite Réussir, c’est atteindre un objectif qu’on s’est xé. Il existe plusieurs formes de réussites : – la réussite affective ; – la réussite scolaire ; – la réussite sportive ou artistique ; – la réussite matérielle.

Chacun joue un rôle dans sa famille ou dans la société. Nous sommes tous interdépendants.

36

THÈME 1

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1

Classe ces concepts aux bons endroits dans le schéma ci-dessous. Estime de soi

Réussite visée

Faire les efforts nécessaires

Mes valeurs

Mes expériences

Les gens

Évaluer les conséquences

Me réaliser

Choisir seul

Des objectifs

Identité • •

qui m’entourent

• Autonomie •

Se xer des objectifs en fonction

de mes valeurs • de mes choix

• Choisir

selon mes valeurs

• • Déterminer la forme de

Réussite

• •

2

Quel lien peut-on faire entre l’autonomie et l’interdépendance ?

3

Comment l’autonomie peut-elle aider quelqu’un à se xer des objectifs ?

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Qui suis-je ?

37

THÈME 2

Je veux être libre!

u veux être libre : libre de choisir, de penser et de t’exprimer. Cependant, la liberté implique toutes sortes de contraintes. La liberté, c’est aussi composer avec ces contraintes de façon responsable. Pour y arriver, il est important de comprendre les motifs qui inuencent tes choix. 38

La solidarité

SOMMAIRE Section 1

Être libre ..........................................40

Section 2

Des libertés et des limites ...............44

Section 3

C’est mon choix !..............................49

Le point

..........................................................54

La liberté est un concept que l’on utilise dans une multitude de contextes. Mais à quoi ce concept fait-il référence exactement ? La liberté signie-t-elle que nous pouvons faire tout ce que nous voulons ? Ou a-t-elle des limites ? En vacances au bord de la mer, Mafalda aperçoit une petite lle sur la plage. Elle lui demande son nom et ne peut s’empêcher de manifester sa surprise lorsqu’elle l’apprend.

Quino, album 8, Éditions Glénat pour la traduction française © 1964, Joaquin S. Lavado (Quino) /Agence littéraire Caminito S.a.s.

À l’action ! 1. Donne ta dénition de la liberté.

2. D’après toi, qu’est-ce que tout le monde dit quand Liberté se présente ?

3. À ton avis, pourquoi Liberté, la nouvelle amie de Mafalda, est-elle si petite ?

4. Qu’est-ce qui limite ta liberté, à ton avis ?

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SECTION 1

Être libre Chaque personne veut être libre de faire les choix qui la concernent. Elle veut aussi avoir les mêmes droits que les autres, donner son opinion, pratiquer sa religion, si elle en a une, ou encore penser ce qu’elle veut. La liberté touche plusieurs aspects de la vie et prend différentes formes. Ce qui est certain, c’est qu’elle est précieuse aux yeux de tous.

1.1 Libre d’agir La liberté s’acquiert avec le temps. En grandissant, les enfants apprennent à devenir autonomes et à ne plus dépendre de leurs parents. Ils découvrent aussi comment faire librement des choix responsables. On peut dénir la liberté comme la possibilité qu’a une personne de penser, de s’exprimer et d’agir. Lorsqu’une personne est libre, elle peut prendre des décisions qui la concernent. Elle peut faire des choix simples, comme décider quelle collation elle va apporter à l’école. Elle peut aussi faire des choix qui auront des conséquences plus importantes. Soa doit choisir si elle s’inscrit, encore cette année, au club de sciences. Elle aime beaucoup cette activité, qui est cependant exigeante. Si elle s’inscrit, elle doit accepter de participer aux activités hebdomadaires et de préparer un projet pour l’expo-sciences. Les activités ont lieu tous les mercredis après l’école. Si elle choisit le club de sciences, elle ne pourra pas faire partie de l’équipe de natation, car les entraînements ont lieu le même jour. Pour faire un choix, Soa doit établir ce qu’elle veut ou ce qu’elle ne veut pas. Elle doit aussi tenir compte des conséquences de son choix. Agir librement implique toutes sortes de considérations.

1.2 Des droits et des libertés La société québécoise reconnaît des droits et des libertés à toutes les personnes. On qualie ces droits et libertés de « fondamentaux ». Ils sont donc protégés par des lois. Ils sont inscrits dans des documents juridiques, ce qui garantit à tous les citoyens qu’ils seront respectés.

40

THÈME 2

La solidarité

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Protéger les droits et les libertés Les combats pour la liberté ont été nombreux dans l’histoire. Au l des siècles, les gens ont réclamé des droits pour être plus libres : par exemple le droit de choisir leurs dirigeants, d’exprimer leurs opinions ou encore de pratiquer la religion de leur choix, s’ils en avaient une. Peu à peu, des pays ont adopté des lois pour protéger les droits et les libertés fondamentaux. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis ont été parmi les premiers à reconnaître ces droits et libertés. Pays

Texte de lois

Année d’adoption

Grande-Bretagne

(interdiction d’emprisonner une personne sans qu’elle soit jugée)

1679

France

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

1789

(déclaration des droits)

1789

États-Unis

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, 58 pays sont membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En 1948, ces pays adoptent la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce document très important indique ce que sont la dignité et les droits de tous les êtres humains. Le Canada adopte la Charte canadienne des droits et libertés en 1982. Quelques années plus tôt, en 1975, le Québec a adopté la Charte des droits et libertés de la personne. Ces deux chartes reconnaissent des droits et des libertés à chaque personne.

Des libertés La Charte des droits et libertés de la personne reconnaît des libertés fondamentales à toutes les personnes. Voici ces libertés : Liberté fondamentale

Eleanor Roosevelt, présidente du Comité de rédaction de la

Explication

Liberté de conscience Être libre de ses croyances et de ses idées. Ne s’en faire imposer aucune. Liberté de religion

Pouvoir pratiquer sa religion si on en a une.

Liberté d’expression

Pouvoir exprimer ses idées, ses croyances et ses sentiments. Comme il y a des limites à la liberté d’expression, elle n’est pas absolue.

Liberté de réunion pacique

Pouvoir se réunir paciquement pour partager des activités, par exemple un piquet de grève, ou pouvoir se regrouper pour manifester.

Liberté d’association

Pouvoir se joindre à un groupe religieux, à un parti politique ou à un autre groupe.

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Je veux être libre !

41

Des droits Les chartes reconnaissent à chaque citoyen le droit à l’égalité. Ainsi, elles assurent à toute personne les mêmes protections et les mêmes avantages de la loi, peu importe sa religion, son sexe ou son âge. Elles assurent également à chacun des droits fondamentaux comme le droit à la vie ou à la sécurité. Elles protègent également des droits démocratiques comme le droit de vote. Elles reconnaissent des droits aux enfants.

La statue de la Justice garde l’entrée de la Cour suprême du Canada, à Ottawa.

Droit

Explication

Droit à l’égalité entre Assurer les mêmes droits à chaque personne, homme ou femme, jeune ou vieux, tous les citoyens malade ou non. Droit à la vie et droit à la sécurité

Assurer à chaque personne qu’elle pourra vivre dans un environnement sécuritaire.

Droit à la vie privée

Garantir à chaque personne le respect de son intimité.

Droit de vote

Permettre à chaque personne adulte de voter.

Droit à une audition Assurer à chaque personne qu’elle ne sera pas privée de ses droits sans un procès publique et impartiale juste. Droit à l’éducation

Permettre aux enfants de fréquenter l’école gratuitement.

Flash Info Pour défendre des droits humains Amnistie internationale est un mouvement qui défend les droits fondamentaux des prisonniers d’opinion dans le monde. C’est un avocat anglais, Peter Benenson, qui est à l’origine de ce mouvement. En 1961, il apprend que deux étudiants portugais ont été arrêtés pour avoir levé leur verre à la liberté. Il rédige un article qui est diffusé à travers le monde. De nombreuses personnes sont ainsi sensibilisées à cette situation. Il fonde le mouvement Amnistie internationale avec l’aide de personnes venant de plusieurs pays. Ce mouvement mondial fait connaître la situation des personnes injustement emprisonnées à cause de leurs opinions ou de leurs croyances. Aujourd’hui, les membres d’Amnistie internationale agissent pour « changer des vies, des lois, des pratiques et des mentalités ».

42

THÈME 2

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1

Vrai ou faux ? Corrige les afrmations qui sont fausses. Vrai

Faux

a) Agir librement signie : « Ne pas devoir tenir compte de ses obligations. »

b) Il existe plusieurs types de libertés.

c) Au Canada, certaines personnes ont plus de droits que d’autres.

2

Parmi les énoncés suivants, coche les droits et les libertés qui sont protégés par une charte. La liberté de rentrer à la maison après 22 h Le droit de voter au moment des élections Le droit à l’éducation La liberté d’utiliser des écouteurs en classe La liberté de se joindre à un parti politique

3

Qui suis-je ? a) J’informe le public sur les prisonniers d’opinion dont les droits ne sont pas respectés.

b) Je suis le concept selon lequel toutes les personnes ont les mêmes droits.

c) Je suis une liberté fondamentale qui permet aux gens d’exprimer leurs idées, leurs croyances et leurs sentiments.

d) Je garantis le respect des droits et libertés des Québécois.

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Je veux être libre !

43

SECTION 2

Des libertés et des limites Quand vient le temps de faire un choix, une personne doit être capable d’en évaluer les conséquences. Elle doit accepter d’assumer les responsabilités reliées à son choix. Elle doit aussi tenir compte des normes qui assurent la protection de chaque membre de la société. Faire librement des choix implique donc que l’on tienne compte de plusieurs contraintes.

2.1 Des responsabilités Tous les jours, tu dois faire plusieurs choix. Par exemple, tu peux choisir les amis avec lesquels tu iras dîner ou quel chandail tu porteras. Ces choix sont souvent simples. Il arrive cependant que certains choix soient plus complexes en raison des responsabilités qu’ils entraînent. Laurence rêve d’avoir un chien. Après bien des discussions, ses parents ont accepté d’en adopter un. Cependant, ils ont mis une condition : Laurence doit promettre d’aller promener le chien, tous les jours, au retour de l’école. Elle a choisi d’accepter cette condition parce qu’elle veut avoir un chien. S’occuper de son chien est une obligation dont elle a aussi conscience. Chaque jour, Laurence passe une vingtaine de minutes avec son chien. Elle joue avec lui et lui donne des soins, avant d’aller voir ses amies. Le choix de Laurence entraîne des responsabilités. Elle a pris sa décision en tenant compte de la promesse qu’elle a faite à ses parents et de l’obligation de s’occuper de son chien. Elle ne peut pas simplement avoir un chien pour le plaisir. Elle comprend qu’un chien a besoin qu’on s’occupe de lui. Au moment de faire son choix, elle tient compte des conséquences qui en découlent et elle les assume. Elle fait alors un choix responsable. Dans la société, chaque personne doit accepter de prendre des responsabilités, même si elles limitent sa liberté, par exemple : • prendre soin de soi, des membres de sa famille et de ses amis ; • respecter les autres ; • agir de façon sécuritaire.

44

THÈME 2

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2.2 Des lois pour assurer la sécurité de tous Dans la société, des lois sont nécessaires pour encadrer les comportements et les activités des gens. Ainsi les lois permettent à chaque individu de pratiquer ses activités de façon sécuritaire. Par exemple, la santé des travailleurs, le bien-être et l’éducation des enfants ou encore la navigation sécuritaire sont garantis par des lois. Les lois criminelles interdisent aux gens de poser des gestes qui pourraient entraîner des blessures ou la mort d’une autre personne. Ces lois sont nécessaires au maintien de la sécurité dans la société. Diverses normes encadrent des activités de toutes sortes. Il peut s’agir d’un règlement sur la pratique d’un sport, des règles de sécurité dans une entreprise ou d’un code de vie dans une école. Au soccer, par exemple, un joueur qui commet une faute mineure peut recevoir un avertissement. Si sa conduite est jugée inacceptable, il peut être expulsé de la partie. La plupart des lois assurent la sécurité et le bien-être des gens. Dans ce but, toutes les lois et les normes indiquent une limite à ce qui est permis. Elles prévoient aussi une sanction quand cette limite n’est pas respectée.

Flash Info Des mesures de prévention Au Canada, ce sont les jeunes de 12 à 19 ans qui courent le plus de risques de se blesser. La plupart des blessures ont lieu lorsqu’ils pratiquent des activités sportives. Diverses mesures ont été prises pour mieux encadrer la pratique des sports et pour offrir un équipement plus sécuritaire. Par exemple, il a été établi qu’un joueur est responsable s’il blesse un autre joueur, parce qu’il n’a pas respecté les règles du jeu. Dans plusieurs sports, comme au hockey ou au soccer, des arbitres ont pour travail d’appliquer les règles an que les matchs se déroulent de façon sécuritaire pour les joueurs et les spectateurs.

Source : Jean-Michel Billette et Teresa Janz, Statistique Canada [en ligne].

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Je veux être libre !

45

2.3 Des normes pour protéger les autres La liberté est une valeur importante dans la société. Il a tout de même été nécessaire d’y mettre certaines limites. Ces limites servent à assurer le bien-être de tous les citoyens. Ainsi, les chartes québécoise et canadienne prévoient que les droits et les libertés de chaque personne doivent être respectés sans limiter les droits et les libertés des autres. Les lois, les règlements et les décisions des tribunaux ont aussi permis d’établir des limites aux droits et aux libertés des individus. Ces normes permettent à chaque personne de proter des droits et des libertés qu’on lui reconnaît. En même temps, elles s’assurent que l’expression de ces droits et de ces libertés ne restreint pas celle des autres personnes.

Exemple 1 La liberté d’expression permet à chaque personne de s’exprimer librement. Cela ne signie pas cependant que cette personne peut dire tout ce qu’elle veut, quand elle veut. La liberté d’expression a des limites. Ainsi, une personne ne peut pas tenir des propos qui font du tort à une autre personne. Par exemple, les médias n’ont pas le droit de diffuser des propos haineux ou discriminatoires. De la même façon, injurier une personne sur les réseaux sociaux n’est pas une des formes de la liberté d’expression : il s’agit de harcèlement.

Exemple 2 Conduire avec un téléphone cellulaire en main augmente le risque d’accident. Pourquoi? Parce que le téléphone est une source de distraction et que la conduite automobile exige de la concentration. Depuis 2008, une loi québécoise interdit d’avoir un cellulaire en main lorsque l’on est au volant entre autres pour envoyer un texto. Cette loi protège les conducteurs, les passagers et toutes les personnes qui utilisent le réseau routier. Elle était devenue nécessaire pour assurer la sécurité de tous les citoyens, même si elle ne respecte pas la libre utilisation d’un bien personnel. Chaque personne a la possibilité d’exprimer sa liberté comme elle l’entend. Toutefois, elle ne doit pas nuire à la sécurité ou au bien-être des autres personnes. Les responsabilités et les normes constituent des limites à la liberté des gens. Ces limites sont nécessaires pour assurer la liberté de tous.

46

THÈME 2

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1

Complète le texte ci-dessous. Une personne qui choisit de ses choix de façon

2

, assume les .

Relis la situation qui présente l’histoire de Laurence et de son nouveau chien, à la page 44. a) Donne deux conséquences qui découlent de son choix. Conséquence 1

Conséquence 2

b) Peut-on afrmer que Laurence a fait usage de sa liberté, même si elle doit assumer de nouvelles responsabilités ? Explique ta réponse.

3

Lis la situation ci-dessous et réponds aux questions. Dimanche dernier, ton ami Christophe et toi êtes allés faire de la planche à neige. Un surveillant a averti Christophe qu’il devait attacher sa courroie de sécurité à la xation de sa planche. Christophe s’est écrié : « Il y a tellement de règles ! Bientôt, ils nous obligeront à porter des protège-coudes. »

a) Quelle entrave au dialogue Christophe utilise-t-il ?

Dossier 1

b) À ton avis, Christophe comprend-il l’utilité des normes dans la société ? Explique ta réponse.

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Je veux être libre !

47

Zoom 1. Lis la situation suivante. Hier, madame Lamothe s’est plainte de Simon parce qu’elle l’a vu ler à toute allure sur la rue en planche à roulettes. Selon elle, un tel comportement est inacceptable. À son avis, l’intersection au coin de la rue est trop dangereuse pour rouler ainsi. Simon n’est pas d’accord. L’autre jour, elle a entendu Simon rire et parler fort avec des amis vers 22 h 30, alors qu’elle essayait de s’endormir. Simon lui a dit qu’il ne faisait rien de mal et qu’à 16 ans, il était libre de faire ce qu’il voulait de ses soirées.

a) Quel est le problème selon madame Lamothe ? Nomme les valeurs en jeu.

b) Que réclame Simon ? Quelles sont les valeurs en jeu ?

c) D’après toi, qui a raison ? Explique ta réponse.

d) Quelles solutions proposerais-tu pour les aider à trouver un terrain d’entente ?

2.

48

Discute de ton point de vue avec tes camarades. Note une idée que tu juges Dossier 1 pertinente et à laquelle tu n’avais pas pensé.

THÈME 2

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Certaines personnes décident que leurs études passent avant tout. D’autres rêvent de partir en Afrique pour une mission humanitaire. D’autres encore sont passionnés par la musique ou les sports. Qu’est-ce qui motive une personne à faire un choix ?

SECTION 3

C’est mon choix !

3.1 Sur quels motifs les choix s’appuient-ils ? Généralement, une personne fait ses choix en se basant sur un ensemble de motifs personnels. Ses valeurs, ses besoins et ses désirs, ses croyances ou certaines contraintes physiques peuvent orienter ses choix.

Des croyances Les humains ont des croyances qui peuvent être liées ou non à une tradition religieuse. Les croyances correspondent à ce que les personnes considèrent comme vrai. Elles font partie de leur vision du monde. Ces croyances orientent les choix des personnes.

Des valeurs Chaque individu a des valeurs qui lui sont propres, par exemple la famille, l’éducation, l’égalité ou l’entraide. Lorsqu’une personne fait un choix, elle tient généralement compte de ses valeurs. Cela lui permettra entre autres d’assumer plus aisément les conséquences de son choix.

Entretien avec... une pédiatre sans frontières La pédiatre Joanne Liu est originaire de Québec. En 2013, elle est devenue présidente de l’organisme Médecins sans frontières (MSF). Depuis 1996, Joanne Liu a participé à une vingtaine de missions avec Médecins sans frontières. « Il n’y a pas de mission facile. Chacune est extrêmement difcile au plan humain », dit-elle. Depuis qu’elle a 13 ans, Joanne Liu désire aller à l’étranger pour aider des gens dans le besoin. C’est la raison qui la pousse à devenir pédiatre. « L’idée d’apporter assistance à des gens dans le besoin m’a énormément plu. Après mes études secondaires, tous mes choix ont été calculés en fonction de ce désir. J’ai choisi la pédiatrie parce qu’elle était exportable partout. » Des valeurs comme l’entraide, l’engagement communautaire et le don de soi ont motivé la pédiatre à faire ses choix.

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Je veux être libre !

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Des besoins et des désirs Tous les êtres humains ont besoin pour vivre de respirer et de manger. Ils ont aussi d’autres besoins, comme le besoin de sécurité et de protection. Ils ressentent aussi le besoin de se réaliser. Ce besoin peut les amener à poser des gestes tels que relever un dé. Les gens éprouvent aussi des désirs. Ils peuvent avoir envie de toutes sortes de choses comme de partir en voyage ou de s’acheter un nouveau chandail. Les besoins et les désirs que ressent une personne peuvent aussi orienter ses choix. C’est en cherchant à les satisfaire qu’elle décidera de faire une chose et pas une autre. Une personne qui aime bouger pourra ressentir le besoin de courir. Celle qui aime la musique voudra apprendre à en jouer. Une autre qui a le désir de connaître l’histoire de son pays pourra consacrer plus de temps à la lecture.

Entretien avec... un père de famille courageux Après avoir vu mourir deux de ses enfants d’une maladie héréditaire rare, l’acidose lactique, Pierre Lavoie fonde le Dé Pierre Lavoie. Ce dé vise à faire connaître la maladie et à amasser des fonds. Pierre veut relever un dé qui exige un dépassement de soi. Il parcourt 650 kilomètres en vélo en 24 heures. À ce propos, il dit : « “ Sortir de sa zone de confort te rend plus fort… chaque fois que tu le fais, même si tu ne réussis pas. ” Cette afrmation est pour moi une vérité et une motivation à chaque dé qui se présente devant moi ! » En 2008, il fonde le Grand Dé Pierre Lavoie, qui vise à encourager les jeunes à adopter de saines habitudes de vie. Aujourd’hui, plusieurs écoles de la province prennent part à ce dé motivant et rassembleur.

Flash Info Une des nobles vérités Pour les bouddhistes, les désirs matériels, comme la richesse ou le pouvoir, sont des sources de souffrance. Pour se libérer de la souffrance, l’être humain doit renoncer à ses désirs. C’est une des nobles vérités énoncées par le Bouddha.

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THÈME 2

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Des contraintes physiques et sociales Une personne peut avoir diverses limitations physiques à cause d’une maladie ou d’un handicap. C’est ce que l’on appelle des contraintes physiques. Ce type de contraintes peut restreindre ses activités. Une personne aveugle, par exemple, ne peut pas conduire une voiture. Les contraintes physiques limitent les possibilités qui s’offrent à une personne et teintent de ce fait ses choix. Toutes sortes de contraintes sociales peuvent aussi limiter les choix d’une personne, comme la pauvreté, la famine ou la guerre. Dans certains pays par exemple, tous les enfants ne vont pas à l’école. Les gens n’ont généralement aucun contrôle sur les contraintes sociales, même si elles limitent leurs choix.

Flash Info L’éducation pour tous Selon un rapport de l’UNESCO, 57 millions d’enfants entre 6 et 11 ans et 63 millions d’adolescents dans le monde ne fréquentaient pas l’école en 2012. De ce nombre, la moitié des enfants et le tiers des adolescents vivaient dans un pays où il y avait un conit armé. La destruction des écoles et la violence contre les élèves affectent leur éducation. En Afghanistan par exemple, certains

groupes d’insurgés ont attaqué des enfants sur le chemin de l’école. Au Pakistan, ce sont des écoles primaires et secondaires de lles qui ont été les cibles d’attentats à la bombe. Même s’il existe des programmes internationaux pour améliorer la scolarisation des enfants, un grand nombre d’entre eux n’y ont pas accès. Cela a pour effet de limiter leurs possibilités professionnelles.

3.2 Libre de ses choix Une personne est libre de choisir, mais plusieurs facteurs peuvent inuencer et limiter ses choix. Avant de faire un choix, elle doit tenir compte : • des conséquences possibles de sa décision ; • des lois qui peuvent avoir un effet sur cette décision ; • des droits et des libertés des autres personnes ; • de différents motifs personnels. On considère qu’une personne fait des choix responsables quand elle tient compte des conséquences qui en découlent. Cela signie qu’elle accepte d’assumer ces conséquences, qu’elles soient positives ou négatives.

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Je veux être libre !

51

1

Lis chaque situation. Indique le motif qui a orienté le choix des personnes concernées. Inscris la lettre correspondant au motif. A. Valeurs

C. Croyances

B. Désirs et besoins

D. Contraintes physiques

E. Contraintes sociales

Situation

Motif

a) Sandro, un jeune Péruvien, a choisi de travailler dans les champs pour contribuer à la survie de sa famille. Pour cette raison, il ne peut pas fréquenter l’école de son village. b) Josée ne veut pas avoir des enfants maintenant : elle préfère se consacrer à sa carrière d’avocate. c) Comme les autres membres de sa famille, Ahn est végétarienne et bouddhiste. Elle applique le principe bouddhiste de non-violence (respecter tout ce qui est vivant) et celui de ne pas consommer de viande. d) Après l’accident de voiture qui l’a privé de l’usage de ses jambes, Alexandre a décidé de s’inscrire à l’équipe de hockey sur luge. e) La réussite scolaire est importante pour Louis-Philippe. C’est pourquoi il choisit d’étudier pour son examen d’histoire plutôt que d’aller au cinéma avec ses amis. f) Comme le plus grand rêve de Jwan est de faire partie de l’équipe nationale de natation, elle se lève très tôt tous les matins pour s’entraîner.

52

2

Explique en quoi agir librement demande de faire preuve d’autonomie. Pour ce faire, réfère-toi à la dénition de l’autonomie du thème 1, à la page 26.

3

Entretien avec

p. 49

Pourquoi Joanne Liu a-t-elle choisi de devenir pédiatre ?

4

Entretien avec

p. 50

Pourquoi Pierre Lavoie a t-il fondé le Dé Pierre Lavoie ?

THÈME 2

La solidarité

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Zoom 1. Lis la situation suivante. C’est l’un des derniers vendredis de l’année scolaire. Plusieurs amis de Sacha décident de sécher leurs cours. Charles dit à Sacha : « Allez ! Viens avec nous ! Tout le monde doit sécher ses cours au moins une fois pendant son secondaire. » Sacha se souvient du concept de liberté : « Tout est permis, puisque je suis libre de faire des choix. » Toutefois, en rééchissant, il pense aux autres motifs qui pourraient guider son choix. Sacha sait que le règlement scolaire est clair : « Une absence non motivée peut entraîner une retenue. » Sécher des cours va aussi à l’encontre de deux valeurs importantes pour lui : la réussite et l’effort. De plus, il désire que ses parents soient ers de lui et il ne veut pas les décevoir. Finalement, il pense que sa principale responsabilité en tant qu’adolescent est de s’investir dans ses études. Pour toutes ces raisons, Sacha décide d’assister à son cours, malgré son envie de proter du beau temps.

a)

Quelle entrave au dialogue Charles utilise-t-il ?

Dossier 1

b) De quelle norme Sacha tient-il compte dans sa réexion ?

c)

2.

Nomme deux valeurs qui orientent son choix.

Dans cette situation, Sacha a-t-il fait librement son choix ? Pour répondre à cette Dossier 1 question, fais une synthèse de ce qu’implique la liberté de choisir. a)

Pour faire librement un choix, il faut tenir compte :

b) Réponds maintenant à la question. Explique ta réponse.

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Je veux être libre !

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Le point La liberté • Être libre, c’est avoir la possibilité de penser, de s’exprimer et d’agir selon ses choix. C’est aussi tenir compte des conséquences de ses choix.

Des droits et des libertés • Les chartes québécoise et canadienne reconnaissent l’égalité de tous les individus. Elles protègent le droit à la vie et à la sécurité ainsi que des libertés fondamentales telles que : – la liberté de conscience ; – la liberté de religion ; – la liberté d’expression ; – la liberté de réunion pacique ; – la liberté d’association.

Libre de choisir • Faire un choix librement c’est tenir compte des obligations et des responsabilités qui peuvent en découler. • Faire un choix responsable, c’est assumer les conséquences qui en découlent, qu’elles soient positives ou négatives. • Quand une personne fait un choix, elle doit considérer des lois qui assurent la sécurité de tous. Elle doit aussi respecter les droits et les libertés des autres individus.

Des motifs personnels • Lorsqu’elle fait un choix, une personne considère généralement différents motifs personnels : ses besoins, ses valeurs, ses croyances, ses désirs ainsi que les contraintes physiques et sociales.

Faire une activité que l’on a choisie et qui nous passionne nous fait sentir libre.

54

THÈME 2 1

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1

Le philosophe anglais John Stuart Mill a déjà afrmé : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. » Explique ce que signie cette afrmation à partir de ce que tu comprends du concept de liberté.

2

Nomme trois institutions ou documents dont l’objectif est le respect des droits de toutes les personnes. • • •

3

Dans ce thème, tu as vu que tous les êtres humains, sans exception, sont libres et jouissent des mêmes droits. Quel concept cette afrmation désigne-t-elle ?

4

Nomme trois types de libertés abordés dans ce thème. • • •

5

Nomme trois facteurs qui peuvent inuencer les choix d’une personne. • • •

6

Explique dans tes mots ce que signie « faire un choix responsable ».

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Je veux être libre !

55

THÈME 3

Un

patrimoine unique

a religion a marqué la société québécoise depuis le début de la colonisation de la NouvelleFrance. Encore aujourd’hui, le patrimoine religieux y occupe une place importante. Partout, des lieux de culte, des œuvres d’art, des noms d’école, d’hôpitaux, de villes et de villages en témoignent. 56

La solidarité

SOMMAIRE Section 1

Des institutions d’hier à aujourd’hui ...................................58

Section 2

Un héritage à découvrir ..................66

Section 3

Un patrimoine qui se transforme ..................................72

Le point

..........................................................76

Plusieurs poèmes, qui appartiennent à la littérature québécoise, font référence au passé religieux du Québec.

Christ en croix Je remarquais toujours ce grand Jésus de plâtre Dressé comme un pardon au seuil du vieux couvent, Échafaud solennel à geste noir, devant Lequel je me courbais, saintement idolâtre. Émile Nelligan, poète québécois (1879-1941)

À l’action ! 1. De quel élément du patrimoine religieux Émile Nelligan parle-t-il dans son poème?

2. À quelle religion peux-tu associer cet élément du patrimoine religieux ?

3. Observe cette photo prise dans le Vieux-Port de Montréal, puis réponds aux questions.

a) Encercle le bâtiment qui appartient au patrimoine religieux sur cette photo. b) Nomme deux indices qui te permettent d’associer ce bâtiment à une tradition religieuse.

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57

SECTION 1

Des institutions d’hier à aujourd’hui Les premiers colons qui viennent s’établir en Nouvelle-France sont en majorité catholiques. Ils sont accompagnés par des communautés religieuses dont la mission est d’évangéliser les Autochtones, c’est-à-dire de leur enseigner la foi chrétienne. Ces communautés vont fonder des écoles et des hôpitaux. Au l du temps, des croyants d’autres traditions religieuses s’installent au Québec. Certains d’entre eux participent à la fondation d’écoles et d’hôpitaux.

1.1 Petite chronologie Plusieurs événements historiques ont contribué au développement de la société québécoise. Avant 1534

1534

Jacques Cartier prend possession du territoire au nom du roi de France. Des colons français, pour la plupart catholiques, commencent à s’installer en Nouvelle-France, mais seulement de façon temporaire.

1608

Samuel de Champlain fonde Québec. Des religieux et des religieuses viennent en Nouvelle-France pour convertir les Autochtones. Ils vont aussi éduquer leurs enfants et ceux des colons, et soigner les personnes malades.

1639

L’Hôtel-Dieu est fondé à Québec par les augustines. Les communautés religieuses fondent et administrent des écoles et des hôpitaux durant les années suivantes.

1759

Les Britanniques prennent possession de la Nouvelle-France. Des anglicans et des protestants viennent s’établir dans la colonie.

Après 1850

Les vagues d’immigration successives diversient le paysage religieux québécois. La communauté juive, implantée au Québec dès 1760, compte de plus en plus de membres.

Années 1960

58

Les peuples autochtones ont leurs propres croyances qui s’appuient, entre autres, sur des récits transmis oralement. L’une de leurs croyances est l’animisme dans lequel tout ce qui est sur terre possède un esprit.

THÈME 3

Le Québec se modernise. Le gouvernement administre désormais les institutions de santé et d’éducation. C’est ce qu’on appelle la Révolution tranquille.

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1.2 Mission : éducation Une des missions des religieux et des religieuses catholiques venus s’établir en Nouvelle-France est d’éduquer les enfants des Autochtones et des colons. Pour y parvenir, ils fondent plusieurs institutions d’enseignement. Après la Conquête britannique, des croyants appartenant à d’autres religions vont à leur tour participer à la fondation d’écoles et de collèges.

Des institutions d’éducation catholiques Plusieurs communautés religieuses vont s’occuper de l’éducation en Nouvelle-France. En voici quelques-unes.

Les jésuites Dès 1635, des jésuites ouvrent, à Québec, la première école de la Nouvelle-France. Cette école devient par la suite le Collège des Jésuites, où on forme des prêtres. Les jésuites sont membres de la Compagnie de Jésus, fondée en 1540 par Ignace de Loyola. Ils comptent aujourd’hui près de 19 000 membres à travers le monde. Leur communauté se distingue des autres parce que les jésuites sont considérés par plusieurs comme des intellectuels. Si la mission de la Compagnie de Jésus est l’évangélisation, l’enseignement constitue son principal objectif. Les jésuites ont célébré le 400e anniversaire de leur arrivée en Amérique du Nord en 2011.

Marie Guyart et les ursulines En 1639, Marie Guyart vient s’établir en Nouvelle-France. Cette religieuse qui appartient à la congrégation des Ursulines est surtout connue sous le nom de Marie de l’Incarnation. Elle fonde, avec l’aide de ses compagnes, l’École des Ursulines, à Québec, pour éduquer les jeunes lles françaises et autochtones. Comme les jésuites, les ursulines veulent convertir les Autochtones à la foi catholique. Depuis 2010, l’École des Ursulines de Québec accueille aussi des garçons.

Mère Marie-de-Jésus

Congrégation Association ou regroupement de religieux.

,

, 20e siècle.

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Un patrimoine unique

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Marguerite Bourgeoys et la congrégation de Notre-Dame Marguerite Bourgeoys vient s’installer à Montréal en 1653. Elle y ouvre une école dans une étable en 1658. Elle est aussi la fondatrice de la congrégation de Notre-Dame. Cette congrégation a créé plusieurs écoles en Amérique du Nord. Une commission scolaire de Montréal porte aujourd’hui le nom de Marguerite Bourgeoys.

Ozias Leduc,1909.

Marguerite Bourgeoys

Le dernier endroit où Marguerite Bourgeoys a enseigné est la maison Saint-Gabriel, située à Montréal.

Monseigneur de Laval En 1659, Monseigneur François de Montmorency-Laval, dit Monseigneur de Laval, arrive à Québec. C’est le premier évêque de la Nouvelle-France. En 1668, il fonde le Petit Séminaire de Québec pour former des prêtres. Son nom a été donné à la ville de Laval, mais aussi à l’Hôpital Laval de Québec, à l’Université Laval et au Collège Montmorency, situé à Laval.

Évêque Prêtre qui dirige un diocèse.

Père Jan Tillemans, 20e siècle.

Monseigneur de Laval, vitrail du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, à Trois-Rivières

Pendant plusieurs siècles, des congrégations religieuses, comme les jésuites, les ursulines et la congrégation de Notre-Dame, sont responsables de l’éducation au Québec. En fait, jusque dans les années 1960, ce sont elles qui gèrent les écoles, enseignent aux enfants et établissent les programmes scolaires.

60

THÈME 3

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D’autres institutions d’éducation À partir de 1627, il est interdit aux non-catholiques de venir s’installer dans la colonie. En 1759, avec la Conquête britannique, cette interdiction est abolie. Des anglicans et des protestants viennent s’établir en Nouvelle-France. À leur tour, ils participent à la fondation d’écoles, qui ne sont toutefois pas dirigées par des religieux.

Anglican Membre de l’Église d’Angleterre, qui se situe entre le catholicisme et le protestantisme.

James McGill James McGill est un riche marchand écossais protestant. À sa mort, il donne un grand domaine pour qu’on y construise une institution d’enseignement. Le Collège McGill voit le jour en 1821 et deviendra par la suite l’Université McGill. Aujourd’hui, cette université est reconnue mondialement et accueille des milliers d’étudiants. James McGill

Henriette Odin-Feller Henriette Odin-Feller est une missionnaire protestante, originaire de Suisse. Elle arrive au Québec en 1835 et s’installe à GrandeLigne, près de Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est à cet endroit qu’elle fonde la première communauté protestante francophone au Québec. Elle met aussi sur pied une église-école, un établissement qui est un lieu de prière et un lieu d’enseignement. En 1868, on comptait 400 protestants francophones au Québec et 9 églises-écoles. Henriette Odin-Feller

Le rabbin Abraham de Sola C’est seulement après la Conquête britannique que des juifs commencent à émigrer au Canada. Ils fondent une première synagogue, Shearith Israel, à Montréal, en 1768. Le rabbin Abraham de Sola arrive à Montréal en 1847 pour diriger cette synagogue. Il va aussi inaugurer la première école juive dans cette ville et contribuer à la fondation d’organismes d’aide pour les immigrants juifs. Le rabbin Abraham de Sola Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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61

1

Place les événements ci-dessous au bon endroit sur la ligne du temps. A. Fondation de la première école en Nouvelle-France

D. Fondation du Petit Séminaire de Québec

B. Fondation de Québec

F. Fondation du Collège McGill

E. Fondation de l’École des Ursulines

C. Conquête britannique 1608

2

1635

1639

1668

1759

1821

Associe chacune des phrases à l’une de ces personnalités. Marguerite Bourgeoys

Marie Guyart

Monseigneur de Laval

a) On me nomme Marie de l’Incarnation et j’enseigne aux jeunes lles. b) J’ai fondé la congrégation de Notre-Dame. c) Je suis le premier évêque de la Nouvelle-France et j’ai contribué à la formation de prêtres.

62

3

Qui fonde la première école en Nouvelle-France ?

4

Plusieurs écoles au Québec ainsi qu’une commission scolaire portent le nom de Marguerite Bourgeoys. Pourquoi peut-on dire qu’elles portent bien leur nom ?

5

Explique pourquoi les écoles de la Nouvelle-France n’offrent qu’un enseignement catholique avant la Conquête britannique.

THÈME 3

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6

Décris les principaux effets des événements suivants sur le développement de l’éducation au Québec. Pour ce faire, complète le tableau avec les mots ci-dessous. catholique

congrégations religieux

Avant la Conquête britannique

croyants

écoles

gouvernement

religions

L’éducation est essentiellement

. Ce

sont des

religieuses qui gèrent les . Conquête britannique

Après la Conquête britannique

Les institutions catholiques sont encore présentes, mais des d’autres participent à la fondation de nouvelles écoles. Modernisation de la société québécoise

À partir des années 1960

Le

administre les institutions de santé et

d’éducation. Il n’y a donc plus seulement les qui s’en occupent.

7

Vrai ou faux ? Corrige les afrmations qui sont fausses.

Vrai

Faux

a) Les religieux qui viennent s’établir en Nouvelle-France ont pour principale mission de participer à la construction des maisons pour accueillir les colons.

b) Marie Guyart fonde la première école en Nouvelle-France.

c) Ce sont surtout des congrégations religieuses qui gèrent les écoles catholiques du Québec jusque dans les années 1960.

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1.3 Mission : santé Les colons nouvellement établis en Nouvelle-France doivent se faire soigner. Pour répondre à ce besoin, des communautés religieuses fondent et administrent des hôpitaux à Québec et à Montréal. À partir du 19e siècle, des établissements de santé non catholiques sont mis sur pied.

Les augustines En 1639, le premier hôpital est fondé à Québec par les augustines de la Miséricorde de Jésus. C’est l’Hôtel-Dieu de Québec, le plus ancien hôpital en Amérique, au nord du Mexique. La mission de cet hôpital est de soigner les Autochtones et les colons français. Les augustines ont, par la suite, administré plusieurs autres hôpitaux au Québec.

James Duncan, 1853.

Les augustines, à l’Hôtel-Dieu de Québec

Jeanne Mance En 1642, Jeanne Mance ouvre un dispensaire dans le fort de Ville-Marie (Montréal). Le premier Hôtel-Dieu est construit en 1645. En 1659, trois hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche (congrégation religieuse) viennent de France pour aider Jeanne Mance à soigner les malades français et autochtones. De 1676 jusque dans les années 1960, les hospitalières administrent l’hôpital. Un laïc est nommé directeur en 1973. Dispensaire Établissement où l’on donne des soins médicaux.

Louise Dugardin, 19e siècle.

Portrait de Jeanne Mance réputé le plus authentique

L’Hôpital général de Montréal En 1819, des médecins, des donateurs et deux groupes de bénévoles, dont certains membres sont protestants, permettent à l’Hôpital général de Montréal (Montreal General Hospital) de voir le jour. En plus d’y soigner les personnes malades, on y enseigne la médecine. Aujourd’hui, l’Hôpital général de Montréal fait partie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). L’Hôpital général de Montréal, aujourd’hui

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THÈME 3

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Flash Info Marguerite d’Youville et les Sœurs grises En 1737, une Canadienne, Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais d’Youville, fonde la congrégation des Sœurs de la charité de Montréal. Cette congrégation est aussi connue sous le nom de Sœurs grises. La mission des Sœurs grises est d’aider les personnes démunies (les orphelins, les pauvres, les inrmes et les sans-abri). Cette congrégation a géré l’Hôpital général des frères Charon, un refuge qui n’existe plus. Par la suite, elle a fondé plusieurs œuvres et plusieurs hôpitaux au Canada. Marguerite d’Youville

1

Indique à quelle institution tu associes les communautés religieuses suivantes. Communauté religieuse

Institution

Les augustines de la Miséricorde de Jésus Les Sœurs de la charité de Montréal ou Sœurs grises Les hospitalières de Saint-Joseph

2

Qui soigne les colons de la Nouvelle-France au début de la colonisation ?

3

L’Hôpital général de Montréal (Montreal General Hospital) avait deux fonctions au moment de sa fondation. Nomme-les.

4

En quoi l’inuence des religieux et des religieuses a-t-elle été majeure au Québec ? Donne deux exemples.

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SECTION 2

Un héritage à découvrir Certains biens, comme un édice, une œuvre d’art ou des coutumes, ont une importance historique ou culturelle pour la société. Ils évoquent la vie de ceux qui ont peuplé le territoire et constituent ce que l’on appelle le patrimoine.

2.1 Qu’est-ce que le patrimoine ? Le patrimoine comprend l’ensemble des biens d’une société, provenant du passé. C’est un héritage collectif qu’une société doit préserver pour les générations futures. Les expressions du religieux font partie du patrimoine québécois. Elles sont autant de traces qui rappellent la contribution du christianisme et d’autres traditions religieuses à la société québécoise. Le patrimoine religieux est constitué des biens issus des traditions religieuses. Ces biens peuvent être matériels, comme une église, une sculpture ou un vitrail. Ils peuvent être aussi immatériels, par exemple un conte, un chant ou une tradition liée à une fête religieuse.

Flash Info Le patrimoine religieux La Loi sur le patrimoine culturel protège aussi les éléments du patrimoine culturel à caractère religieux. Elle vise principalement à : • favoriser la connaissance et la mise en valeur du patrimoine culturel québécois ; • assurer la protection et la transmission du patrimoine culturel matériel et immatériel. Le Conseil du patrimoine religieux du Québec est une organisation qui a pour mission de soutenir et de promouvoir la conservation et la mise en valeur du patrimoine religieux québécois, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. François Sasseville, 1841.

Ce calice est inscrit au Registre du patrimoine culturel.

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THÈME 3

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1

Dénis dans tes mots ce qu’est le patrimoine religieux. Donne deux exemples. Le patrimoine religieux, c’est

Exemples :

2

Observe les images ci-dessous. a) Décris ce qui est illustré. b) Indique si les éléments illustrés font partie du patrimoine matériel ou immatériel.

Description :

Patrimoine :

Description :

Patrimoine :

Description :

Description :

Patrimoine :

Patrimoine :

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Un patrimoine unique

67

2.2 Des lieux de culte chrétiens Dans les villes et les villages québécois, plusieurs lieux de culte témoignent de la présence du christianisme. Ces lieux de culte font partie du patrimoine religieux québécois.

L’église Le lieu où les chrétiens se rassemblent pour prier Dieu est l’église. Pratiquement tous les villages et toutes les villes du Québec en comptent au moins une. L’église est aussi un lieu de rassemblement ainsi qu’un lieu de partage. Ce lieu de culte est au cœur de la vie des chrétiens.

L’église catholique

L’église Sainte-Angélique, dans la région de l’Outaouais, est de tradition catholique.

Les premières églises catholiques de la Nouvelle-France sont construites en bois. Par la suite, on bâtit des églises en pierres. Puis, on construit de plus grandes églises parce que la population augmente. Au l du temps, les plus vieilles églises sont détruites, surtout par des incendies. Actuellement, il ne reste qu’une dizaine d’églises catholiques qui datent de l’époque de la Nouvelle-France. La majorité des églises que l’on peut observer au Québec de nos jours ont été construites plus tard.

Les églises anglicanes et protestantes Sobre Qui fait preuve de simplicité. Qui contient peu d’ornements.

Après la Conquête britannique, les protestants et les anglicans construisent plusieurs églises pour se rassembler et prier. Ces églises sont généralement moins imposantes que les églises catholiques. Elles sont habituellement construites en bois ou en briques. L’intérieur de ces églises est plus sobre que celui des églises catholiques.

L’église anglicane Saint-Paul, en Montérégie

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THÈME 3

L’intérieur de l’église anglicane Saint-Paul Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

2.3 Des lieux de culte issus d’autres religions Dès 1768, des juifs bâtissent la première synagogue du Canada, à Montréal. Au cours du 19e et du 20e siècle, l’arrivée de nombreux immigrants entraîne la construction de nouveaux lieux de culte : des mosquées, des temples bouddhistes et des temples hindous.

La synagogue La synagogue est le lieu de prière et de rassemblement pour la communauté juive. En 1768, la synagogue Shearith Israël est construite à Montréal, au nord du mont Royal. D’autres synagogues sont par la suite érigées surtout à Montréal et dans ses environs. La synagogue Beth Hillel, à Montréal

La mosquée La mosquée est un lieu de prière, de rassemblement et de formation pour la communauté musulmane. En 1965, on construit la première mosquée au Québec, à Ville-Saint-Laurent, à Montréal. On compte aujourd’hui environ 80 mosquées au Québec. La mosquée du Centre islamique de l’Outaouais, à Gatineau

Le temple bouddhiste Le temple bouddhiste est un lieu de méditation, de rassemblement et de prière pour la communauté bouddhiste. Il est généralement tenu par des moines bouddhistes. La plupart du temps, on y trouve un sanctuaire où l’on peut faire des offrandes au pied de la statue du Bouddha. Le temple bouddhiste Chùa Liên-Hoa, en Montérégie

Le temple hindou Les hindous célèbrent leurs dieux surtout dans leur maison, mais ils vont aussi au temple. On compte neuf temples hindous dans la région de Montréal. Ces temples sont des lieux de rassemblement, de prière et de célébration pour les membres de la communauté hindoue. Il y a environ 25 000 hindous au Québec. Le temple hindou Shree Ramji Mandhata, à Montréal Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Un patrimoine unique

69

1

Pourquoi les lieux de culte font-ils partie du patrimoine religieux québécois ?

2

Qu’est-ce qui permet d’assurer la protection du patrimoine religieux ?

3

Observe les photos et lis le texte à la page 68. Relève trois différences entre les églises protestantes ou anglicanes et les églises catholiques.

4

Complète le tableau suivant qui porte sur les lieux de culte au Québec. Lieu de culte

70

Description

Tradition religieuse

a)

Lieu de prière et de rassemblement pour la communauté juive.

b)

Lieu de prière, de rassemblement et de formation pour la communauté musulmane.

c)

Bouddhisme

d)

Hindouisme

THÈME 3

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Zoom Choisis un lieu de culte au Québec que tu trouves intéressant. Il n’est pas nécessaire qu’il soit près de chez toi. Fais une recherche sur ce lieu et remplis la che ci-dessous. Puis, dessine-le ou mets une photo dans l’encadré. a) Remplis la che suivante. Nom du lieu de culte : Tradition religieuse : Endroit où il se trouve : Date de construction : Courte description :

b) Pour quelle raison as-tu choisi ce lieu de culte ?

c)

Organise une table ronde avec des camarades qui ont choisi un lieu de culte différent Dossier 1 du tien. Présentez vos découvertes.

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Un patrimoine unique

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SECTION 3

Un patrimoine qui se transforme Avec les années 1960 s’amorce un mouvement de modernisation du Québec. Des transformations importantes se produisent dans la société québécoise. L’Église perd peu à peu de son inuence. La pratique religieuse, autant chez les catholiques que chez les protestants, diminue. Les lieux de culte sont de moins en moins fréquentés ; certains sont presque vides. Plusieurs communautés se demandent quoi faire de tous ces bâtiments.

3.1 La conservation des lieux de culte Au Québec, de moins en moins de chrétiens vont à l’église. On constate qu’il y a moins de prêtres et que la pratique religieuse chez les jeunes a diminué. Selon le journal Le Devoir, le nombre de catholiques qui se rend à la messe le dimanche est passé de 88 % à 20 % entre 1957 et 2000. Même si certaines églises attirent encore beaucoup de croyants, d’autres en reçoivent beaucoup moins. Comme les frais d’entretien des églises sont très élevés, plusieurs communautés s’interrogent sur le sort de leurs églises. Doivent-elles continuer à payer pour leur entretien ? Est-il possible de leur donner une nouvelle vocation ? Faut-il les démolir ? Ce sont des choix difciles à faire. Certaines églises sont de véritables joyaux d’architecture qui ont été entretenus avec soin. Les touristes aiment les visiter. Elles accueillent aussi des événements culturels et religieux.

Entretien avec... un directeur de musée Michel Côté est diplômé en lettres et en administration publique. Avant de se joindre à l’équipe des Musées de la civilisation, Michel Côté a travaillé au ministère de la Culture. La mission de conservation des musées constitue le côté caché de leurs activités, a rappelé Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation. « Et la conservation du patrimoine religieux deviendra excessivement importante dans les prochaines années. Les communautés religieuses sont presque en train de disparaître. Elles ont un riche patrimoine et elles ont participé au développement du Québec. On a une responsabilité particulière d’en garder des traces », a-t-il ajouté. Isabelle Houde, « Restauration du Calvaire d’Oka : ressusciter le patrimoine », , 22 juillet 2014.

72

THÈME 3

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Voici deux cas où il a fallu décider du sort d’une église. Certains lieux de culte échappent à la démolition et trouvent une nouvelle vocation. C’est le cas de l’église Erskine and American United. C’est un lieu historique national, reconnu par le ministère du Patrimoine canadien. Il a été intégré au Musée des beaux-arts de Montréal. Le projet d’expansion [d’agrandissement] original intègre un bâtiment patrimonial, l’église Erskine and American [au Musée des beaux-arts de Montréal...]. « Aujourd’hui, il faut faire des interventions contemporaines et respectueuses », afrme l’architecte Claude Provencher. [...] Non seulement la vocation muséale cadre à merveille avec la reconversion de l’église et lui assure une seconde vie, mais cette utilisation permet la conservation d’une œuvre architecturale patrimoniale canadienne ». [...] Loin d’être économique, cette solution éthique et patrimoniale s’avérait plus onéreuse que la construction d’une architecture nouvelle. Il est important de le souligner, car l’évidence d’un bâtiment déjà construit pourrait faire imaginer l’inverse. Danièle Champagne, « Le musée dévoile son nouveau pavillon d’art québécois et canadien et sa nouvelle salle de concert », , édition spéciale.

La salle Bourgie, à Montréal

Pour différentes raisons, certains lieux de culte ne peuvent pas être protégés et doivent être démolis. « On ne peut pas tout sauver, a indiqué le chargé de projet du CPRQ [Conseil du patrimoine religieux du Québec], Denis Boucher. Tout dépend de l’état physique du bâtiment. […] » « Il y a aussi une logique nancière qui doit prévaloir, à savoir jusqu’où on peut aller collectivement pour sauver un bâtiment, a ajouté M. Boucher. […] » Le coût d’un projet de transformation d’une église est très variable, mais dans plusieurs cas, il a dépassé 1 M $. […] En comparaison, le coût de démolition d’une église oscille entre plusieurs dizaines de milliers de dollars et quelques centaines de milliers de dollars, selon le bâtiment. La démolition est, dans certains cas, moins coûteuse, ce qui pousse des promoteurs ayant acquis une église et ayant tenté en vain d’y réaliser un projet à la laisser à l’abandon, en attendant que son état soit si exécrable que la destruction devienne la seule option. […]

La démolition de l’église Saint-Sauveur, à Montréal

Le CPRQ croit que toutes les églises méritent d’être sauvées, dans la mesure où des projets réalistes sont proposés. Marie-Ève Shaffer, « Quand les églises rendent l’âme »,

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, 20 décembre 2013.

Un patrimoine unique

73

Zoom

X

1. Lis l’entretien à la page 72 et les deux documents à la page 73. a)

Donne deux raisons qui justient de sauvegarder une église.

b) Donne deux raisons qui justient de ne pas sauvegarder une église.

2. Lis l’article suivant. Puis réponds à la question.

Des travaux de restauration de 10 millions d’ici 2020 L’abbé Pierre Gingras, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, énumère les travaux [qui doivent être faits] : il faut solidier les fondations le long de la rue Saint-Jean, refaire la fenestration extérieure, démonter, nettoyer et remonter les vitraux, […], etc. L’ensemble des réparations et de la restauration […] s’élève à plus de dix millions de dollars. […] Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine peut accorder […] des subventions couvrant jusqu’à 70 % du coût des travaux. La Fabrique [de la paroisse Saint-Jean-Baptiste] doit payer les 30 % restants, soit un peu plus de trois millions. Où trouver cet argent? Une corporation […] pense qu’il pourrait provenir des revenus de location d’une partie de l’église, qui serait réaménagée en une immense salle polyvalente […]. Agathe Légaré, « Un projet pour sauver l’église Saint-Jean-Baptiste »,

, 5 décembre 2012.

À ton avis, faut-il restaurer cette église ? Donne deux raisons pour expliquer ton point de vue. Dossier 1

3.

Discute de ton point de vue avec tes camarades.

Dossier 1

4. Après la discussion, indique une raison que tu n’avais pas notée et que tu juges pertinente.

74

THÈME 3

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1

Vrai ou faux ? Corrige les afrmations qui sont fausses. Vrai

Faux

a) Le paysage québécois offre un large éventail d’expressions du religieux dont la majorité est issue du christianisme.

b) Les laïcs sont remplacés par les communautés religieuses dans les écoles et les hôpitaux du Québec à partir des années 1960.

2

Explique dans tes mots pourquoi de nombreuses églises doivent de nos jours fermer leurs portes ou changer de vocation.

3

Entretien avec p. 72 Pourquoi les musées québécois doivent-ils contribuer à la restauration du patrimoine religieux, selon le directeur des Musées de la civilisation ?

4

Observe cette caricature. a) À quoi fait-elle référence ?

L’église Saint-Jean-Baptiste transformée en centre d’escalade intérieure

Est-ce que ça va là-haut ?

b) Indique un élément de la caricature qui témoigne du patrimoine religieux immatériel du Québec. D’où vient cet élément ?

J’ai l’impression d’arriver aux portes du ciel !

Source : © Luc Carrier Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Un patrimoine unique

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Le point La contribution des congrégations religieuses au Québec • Des congrégations religieuses accompagnent les premiers colons qui sont venus s’installer en Nouvelle-France. Elles fondent des écoles et des hôpitaux, qu’elles gèrent durant de nombreuses années. Leur inuence sur la société québécoise a été importante. • À partir des années 1960, le gouvernement du Québec commence à gérer les écoles et les hôpitaux. Les religieux sont peu à peu remplacés par des laïcs.

Le patrimoine religieux • Le patrimoine religieux est considéré comme un héritage collectif. Il comprend des biens matériels et immatériels. Patrimoine religieux matériel Églises, monuments, peintures, sculptures, objets de culte, etc.

Patrimoine religieux immatériel Chants, danses, fêtes, traditions, coutumes, etc.

• Les lieux de culte font partie du patrimoine religieux matériel. Les églises catholiques sont très nombreuses au Québec, suivies par les églises protestantes et anglicanes. • Il existe plusieurs autres lieux de culte issus d’autres traditions religieuses : – les synagogues ; – les mosquées ; – les temples bouddhistes ; – les temples hindous.

Que deviennent les lieux de culte ? • Les lieux de culte sont de moins en moins fréquentés aujourd’hui. Plusieurs communautés ne peuvent plus les entretenir à cause des coûts élevés que nécessite leur entretien. C’est pourquoi certains de ces lieux changent de vocation ou sont démolis.

Un des vitraux de l’église Sainte-Luce, dans le Bas-Saint-Laurent

76

THÈME 3

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1

Réponds aux questions suivantes. a) Nomme une personne ou une congrégation catholique qui a contribué au développement de l’éducation au Québec. Indique sa contribution. b) Nomme une personne ou une congrégation catholique qui a contribué au développement des soins de santé au Québec. Indique sa contribution.

Nom de la personne ou de la congrégation :

Contribution en éducation :

Nom de la personne ou de la congrégation :

Contribution en santé :

2

Dénis ce qu’est le patrimoine religieux québécois. Puis, donne un exemple de patrimoine matériel et un exemple de patrimoine immatériel. Dénition :

Exemple de patrimoine matériel : Exemple de patrimoine immatériel :

3

Pourquoi le patrimoine religieux du Québec n’est-il pas seulement catholique ?

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Un patrimoine unique

77

THÈME 4

Des

religions et des règles

ans toutes les religions, il y a des règles. Ces règles touchent de nombreux aspects de la vie quotidienne, comme la façon de se vêtir et de se nourrir. Elles inuencent aussi les valeurs et les normes de la société.

78

La solidarité

SOMMAIRE Section 1

Les règles religieuses : comment et pourquoi ?....................................80

Section 2

Des règles dans l’assiette.................87

Section 3

L’habit fait le moine ! ......................90

Le point

..........................................................94

Dans sa chanson intitulée Seigneur, Kevin Parent fait référence à des règles religieuses.

Seigneur Seigneur, Seigneur, Je l’sais, tu m’l’avais dit Respecte ton prochain, rééchis à demain Car la patience t’apportera de belles récompenses Travaille avec entrain Pour soulager la faim De la femme qui t’aime, elle en a de besoin Kevin Parent, auteur-compositeur-interprète québécois

À l’action !

RÈGLES DE VIE Tous les élèves doivent : • arriver à l’heure à tous leurs cours ; • apporter en classe tout le matériel dont ils auront besoin ; • exprimer leurs opinions lorsque c’est le temps de le faire et dans le respect des autres ; • utiliser un langage respectueux en tout temps. Extrait des

de l’école secondaire Lefort.

1. Nomme une règle que l’on trouve dans la chanson de Kevin Parent.

2. D’où viennent les règles nommées dans la chanson de Kevin Parent et celles de l’école Lefort ?

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SECTION 1

Les règles religieuses : comment et pourquoi ? Dans la société, il existe des règles pour guider les individus dans les choix qu’ils font chaque jour. Les religions aussi ont des règles que les croyants doivent respecter. C’est pour eux une façon de vivre leur foi et de maintenir leur lien avec Dieu.

1.1 D’où viennent les règles religieuses ? Pratiquement toutes les religions ont des textes sacrés. Ces textes contiennent, par exemple, des récits sur la création du monde et sur la vie des personnages importants tels que Jésus, Muhammad ou le Bouddha. Chez les peuples autochtones, les aînés transmettent oralement les enseignements. Les textes sacrés présentent des règles. Ces règles auraient été révélées par un dieu ou une divinité à un être humain. Par exemple, dans l’Ancien Testament, on afrme que Moïse a reçu les dix commandements de Dieu. Cependant, il est nécessaire d’interpréter les textes sacrés parce qu’ils sont symboliques. Des spécialistes étudient et interprètent ces textes. À partir de leurs interprétations, ils élaborent des règles pour les croyants. Les règles religieuses sont des normes qui servent à encadrer la façon dont une personne croyante doit se conduire. Elles lui permettent de respecter les valeurs de sa religion. Parce que certaines interprétations des spécialistes sont différentes, il arrive que les croyants d’une même religion ne suivent pas les mêmes règles.

Un aîné inuit et son petit-ls au Nunavut

LA PROVENANCE DES RÈGLES RELIGIEUSES Les récits religieux, transmis oralement ou par écrit, contiennent

des règles religieuses.

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THÈME 4

sont interprétés

qui élaborent

par les spécialistes des religions

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Une règle universelle « Agis envers les autres comme tu aimerais qu’ils agissent envers toi » est une des façons de formuler la règle d’or. Cette règle, présente dans de nombreuses religions, est exprimée de différentes façons par chacune d’elles : dans l’évangile selon Matthieu, Jésus aurait prononcé les paroles suivantes : « Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous ; faites-le vousmêmes pour eux. » ; dans la Torah, on peut lire la recommandation suivante : « Tu aimeras ton prochain comme toimême. » ; selon la tradition, le prophète Muhammad aurait dit : « Tant que tu ne désires pas pour ton frère ce que tu désires pour toi-même, ta foi n’est pas complète… » ; selon un texte bouddhique, le Bouddha aurait dit : « Où que l’on regarde, il n’est rien de plus précieux à l’homme que lui-même. Puisqu’il en va de même pour autrui, n’inigez pas aux autres les maux qui vous blessent. »

Alice Pruneau, Québec, 1946.

Jésus aurait parlé de la règle d’or durant le sermon sur la montagne.

dans le Mahâbhârata, le sage Vidura formule ainsi la règle d’or : « Que l’on ne fasse pas à un autre ce qui serait défavorable dans son propre cas… »

Évangile Enseignement de Jésus-Christ.

Des spécialistes pour chaque religion Il existe des spécialistes pour chaque religion. Ils étudient les textes sacrés Dossier 2 et les interprètent.

Ce que font les théologiens chrétiens Les théologiens chrétiens sont des spécialistes qui interprètent la Bible et les enseignements de Jésus. Ils rééchissent aussi sur la nature de Dieu. Des règles religieuses sont parfois élaborées sur la base de ces interprétations. Durant les célébrations chrétiennes, le prêtre ou le pasteur présente les règles religieuses. Les règles du christianisme reètent généralement les valeurs importantes de cette religion, comme le pardon ou le partage. Les chrétiens essaient de respecter ces règles dans leur vie quotidienne. Gilles Routhier, théologien chrétien

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Des religions et des règles

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Ce que font les rabbins Les rabbins sont des spécialistes de la loi juive. Ils interprètent la Torah et transmettent ses enseignements. Au l des siècles, ils ont élaboré différents types de règles qu’ils ont regroupées, entre autres, dans le Talmud. Les juifs doivent respecter les règles de leur religion tout au long de leur vie. C’est le rabbin qui les aide à mieux comprendre ces règles et à les appliquer dans leur vie quotidienne.

Lisa Grushcow, rabbin du Temple Emanu-El-Beth Sholom, à Westmount

Ce que font les muftis et les imams Les muftis sont des spécialistes de la loi musulmane. Ils interprètent le Coran, la Tradition (l’exemple du prophète Muhammad) et les enseignements des théologiens musulmans, les oulémas. Ils émettent ensuite des fatwas, qui sont des conseils sur les pratiques religieuses. L’imam est responsable de la mosquée. Il dirige la prière, prêche et donne des conseils aux personnes qui viennent le rencontrer. Les musulmans reçoivent l’aide des muftis et des imams pour agir en accord avec les valeurs de leur religion au quotidien. Omar Koné, imam de la mosquée Al-Iman, à Montréal

Ce que font les hommes et les femmes médecines Dans les spiritualités des peuples autochtones, les hommes et les femmes médecines sont des guides qui accompagnent les personnes sur le chemin de la guérison. La médecine traditionnelle des peuples autochtones prend soin du corps, mais aussi du cœur et de l’esprit. An de couvrir tous ces aspects, les hommes et les femmes médecines ont besoin de faire un long apprentissage. On trouve des hommes et des femmes médecines en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Asie et en Océanie. Dominique (T8aminik) Rankin, homme médecine et chef héréditaire

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1.2 Différentes règles, différentes fonctions Les règles qui sont formulées à partir des textes sacrés ont différentes fonctions. Certaines règles encadrent la vie des individus dans la société en indiquant des comportements qu’ils doivent adopter. D’autres visent à assurer le respect des valeurs qui sont importantes dans une religion.

Des comportements à adopter Certaines règles religieuses indiquent des comportements que les croyants doivent adopter. Par exemple, un des piliers de l’islam consiste à faire la prière rituelle (paroles et gestes prescrits) à cinq moments de la journée. Ces prières servent à célébrer Allah, le Dieu des musulmans, et à exprimer la soumission des croyants. Les comportements dénis par les règles peuvent favoriser le vivre-ensemble, le bien-être individuel ou la relation avec la divinité. Ils reètent aussi les valeurs religieuses. Un musulman en prière

Des valeurs à respecter Les règles visent aussi à assurer le respect des valeurs d’une religion. Voici quelques exemples. Tradition religieuse

Règle

Valeurs

Judaïsme

Les juifs doivent se reposer, prier et se ressourcer en famille le samedi (7e jour de la semaine) pour le shabbat, an d’honorer Dieu et sa création.

Respect de Dieu et de sa création Amour de la famille

Christianisme

Les prêtres catholiques, qui sont des hommes, n’ont pas le droit de se marier ni d’avoir de relations amoureuses. Ils doivent se consacrer uniquement au service de Dieu et des autres.

Dévouement Service de Dieu

Islam

Les musulmans plus aisés doivent verser une aumône (appelée ) chaque année. L’argent ainsi amassé est distribué aux croyants les plus démunis.

Partage Entraide

Flash Info L’Accueil Bonneau L’Accueil Bonneau, situé dans le Vieux-Montréal, accueille les itinérants. Inspirés par l’évangile, les responsables de ce refuge s’appuient sur des valeurs telles que l’accueil, la compassion, la bienveillance, le respect, le dévouement et le don de soi. On doit le nom de cet organisme à Sœur Rose de Lima Bonneau, qui s’est retrouvée au service des itinérants en 1909. Ses actions et sa débrouillardise ont fait d’elle une gure légendaire.

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Des religions et des règles

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1

Lis les situations suivantes. Pour chacune d’elles, indique si la règle vient d’un texte sacré ou de l’interprétation de spécialistes. Texte sacré

Situation

Spécialistes

a) Dans l’Ancien Testament, il est écrit : « Tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi. » b) Dans le Talmud, les rabbins énumèrent les activités interdites durant le shabbat. c) Dans le Coran, il est écrit qu’Allah interdit aux musulmans de manger de la viande de porc. d) En s’appuyant sur l’avis d’un mufti, un imam a conseillé à Rania de faire le soir les prières qu’elle ne pouvait pas faire le jour parce qu’elle était à l’école.

2

Dénis dans tes mots ce qu’est une règle. Accompagne ta dénition d’un exemple.

3

D’où proviennent les règles religieuses ?

4

Nomme deux fonctions des règles religieuses.

5

Associe le spécialiste à sa tradition religieuse. Le mufti

Judaïsme

Le théologien chrétien Islam L’imam Spiritualités autochtones Le rabbin L’homme ou la femme médecine

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Christianisme Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

6

Écris le nom d’un livre sacré dans lequel se trouvent les règles de chaque groupe de croyants. Les juifs

7

Les chrétiens

Les musulmans

Consulte le Dossier 2 sur les religions. Trouve, dans ce dossier, trois règles observées par les croyants de différentes traditions religieuses. Décris chaque règle et indique une valeur que l’on pourrait lui associer. Tradition religieuse

Règle

Valeur

8

Compare les règles et les valeurs que tu as trouvées au numéro 7 avec celles de tes camarades. Y a-t-il d’autres valeurs que tu peux associer aux règles que tu avais choisies ? Lesquelles ?

9

Trouve deux règles non religieuses (sociales) présentes dans la société ou à l’école. Associe chacune de ces règles à une valeur qu’elle véhicule. Au besoin, consulte ton agenda scolaire. Règle

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Valeur

Des religions etQui dessuis-je règles ?

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Zoom

X

1. La règle d’or peut se formuler ainsi : « Agis envers les autres comme tu aimerais qu’ils agissent envers toi. » a)

Dans quelles traditions religieuses retrouve-t-on cette règle ?

b) D’après toi, pourquoi cette règle est-elle importante dans la société ?

2. Donne ton opinion. Puis partage-la avec tes camarades. a)

Selon toi, pourquoi les règles de la société et celles des religions peuvent-elles être différentes ?

b) Selon toi, que se produit-il lorsque les règles religieuses et sociales sont différentes dans une société ?

c)

Selon toi, comment peut-on réduire le risque de conit lorsque des règles religieuses et sociales sont différentes ?

d)

Participe à une discussion pour partager ton opinion avec tes camarades. Dossier 1

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SECTION 2

Des règles dans l’assiette Les règles des traditions religieuses s’appliquent à de multiples facettes de la vie des individus. Plusieurs religions imposent aux croyants, entre autres, des règles alimentaires. Ces règles leur indiquent la manière dont ils doivent se nourrir. Elles sont également liées à des valeurs et à certains textes sacrés.

2.1 Des aliments casher dans le judaïsme La Torah contient des règles alimentaires très précises, comme ce commandement de Dieu : « Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. » Certains juifs interprètent cette phrase comme une interdiction de manger des produits laitiers et carnés (viande) dans le même repas. Il est recommandé dans la Torah d’éviter de manger la viande de certains animaux, considérés comme impurs, tels que le porc et le cheval, de même que les fruits de mer. Seuls les poissons qui ont des écailles, comme le tilapia et le saumon, peuvent être consommés. La cacheroute juive inclut, entre autres, un ensemble de règles alimentaires. Pour respecter ces règles, les juifs ont mis sur pied un système de production et de surveillance des aliments. Ainsi, les aliments casher (un mot hébreu qui veut dire « convenable ») portent un logo de certication.

Un exemple de logo qui certie qu’un produit est casher (kosher en anglais).

Flash Info Une spécialité montréalaise Certains restaurants juifs de Montréal sont reconnus mondialement pour leurs poitrines de bœuf fumées (smoked meat). Les juifs font fumer les morceaux de viande qui viennent du devant de l’animal pour la rendre plus tendre. Ils ne peuvent pas manger les morceaux de viande qui proviennent de l’arrière de l’animal, qui sont considérés comme impurs. Un sandwich à la viande fumée

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Des religions et des règles

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2.2 Chez les chrétiens Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus aurait dit : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche. » Pour les chrétiens, cette phrase signie, entre autres, qu’il est plus important de surveiller ses paroles pour ne pas blesser autrui que de respecter des règles alimentaires. Donc, la plupart des chrétiens ne suivent aucune règle alimentaire.

Jean-Baptiste Côté, vers 1885.

Cependant, plusieurs d’entre eux évitent de manger de la viande et des sucreries durant le carême. Cette période de 40 jours précédant la fête de Pâques rappelle le jeûne de Jésus dans le désert.

2.3 La chasse dans les cultures autochtones Chez les peuples autochtones des Amériques, la chasse est une activité traditionnelle pratiquée depuis des milliers d’années. Elle peut être accompagnée de certains rituels, comme des offrandes pour que la chasse soit fructueuse. Plusieurs Autochtones sont respectueux envers les animaux qu’ils chassent, car ils croient que tous les êtres, humains et non humains (animaux, plantes, esprits, etc.), sont interdépendants.

Pour plusieurs Autochtones, la chasse a une composante spirituelle.

Par exemple, chez les Anichinabés, qui font partie de la grande famille des Algonquins, la chasse est considérée comme un acte spirituel. Certains chasseurs de la nation anichinabée continuent, comme leurs ancêtres, à rendre hommage à l’animal qu’ils viennent de sacrier pour nourrir leur famille et leur communauté. Pour les peuples autochtones, le partage familial et social de la nourriture après les rituels est important.

2.4 Des aliments halal dans l’islam Le Coran comporte plusieurs règles alimentaires. L’une d’entre elles est de jeûner, entre le lever et le coucher du soleil, durant le mois de ramadan. Ce jeûne met l’accent sur des valeurs importantes telles que la discipline, le don de soi et la purication du corps et de l’esprit. Il vise aussi à rappeler le sort des personnes plus démunies.

Un exemple de logo qui certie qu’une viande est halal.

Les musulmans doivent s’abstenir de consommer de la viande de porc et de l’alcool. La viande qu’ils consomment doit provenir d’animaux abattus selon un rituel qu’on appelle « dhabiha ». L’animal est sacrié au nom d’Allah et il est égorgé avant d’être envoyé à la boucherie. La viande est alors considérée comme « halal », c’est-à-dire qu’il est permis à un musulman de la consommer. Elle est alors certiée par un logo. Comme les juifs pratiquent un rituel semblable au leur, les musulmans considèrent que ce qui est casher est également halal.

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2.5 Le végétarisme dans l’hindouisme et le bouddhisme La non-violence et le végétarisme sont deux valeurs importantes dans l’hindouisme. La non-violence signie qu’il faut respecter tout ce qui est vivant (humain, animal et végétal). Lorsqu’on pratique la non-violence, on fait preuve de compassion et de générosité. Le végétarisme est aussi une convention sociale chez plusieurs bouddhistes. Le respect de la vie et la simplicité sont des valeurs importantes pour les bouddhistes.

Végétarisme Régime alimentaire qui exclut la consommation de viande, mais qui permet celle de produits tels que le lait et les œufs.

Le Dal Bhat, un riz aux lentilles, est un plat populaire chez les hindous.

1

Vrai ou faux ? Corrige les afrmations que tu juges fausses.

Vrai

Faux

a) Le Coran interdit aux musulmans de boire de l’alcool.

b) La majorité des chrétiens ne suit pas de règles alimentaires au quotidien.

c) Chez certains peuples autochtones, on évite de manger des produits laitiers et carnés dans le même repas.

2

Pour chacune des religions ci-dessous, trouve au moins une valeur qui est véhiculée par ses règles alimentaires. Tradition religieuse

Valeurs

Judaïsme Spiritualités autochtones Islam Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Des religions etQui dessuis-je règles ?

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SECTION 3

L’habit fait le moine ! « L’habit ne fait pas le moine » est une expression populaire qui signie que les apparences peuvent être trompeuses. Contrairement à ce dicton, de nombreux croyants peuvent être identiés grâce à leurs vêtements. Certaines traditions religieuses ont des règles vestimentaires précises, alors que d’autres n’en ont pas. Tout comme les règles alimentaires, les règles vestimentaires représentent des valeurs liées aux traditions religieuses.

3.1 Des règles vestimentaires pour les prêtres et les pasteurs Dans la plupart des traditions religieuses, les guides spirituels doivent suivre des règles vestimentaires. Les prêtres catholiques, à une certaine époque, portaient la soutane. Ce vêtement long et fermé, plus rarement porté de nos jours, symbolise les valeurs de dignité et de pudeur. Il vise aussi à distinguer le prêtre du laïc. Comme les pasteurs, les prêtres peuvent porter le col romain. Ce col est formé d’une bande blanche en plastique, placée autour du cou. Il symbolise l’appartenance à l’Église chrétienne.

Les prêtres catholiques portent parfois une soutane et un col romain.

Certains chrétiens laïcs choisissent aussi d’afcher leur foi. Par exemple, ils peuvent porter une croix autour du cou. Aucune règle ne les y oblige cependant.

3.2 Des règles vestimentaires pour les juifs Les hommes et les garçons juifs peuvent porter la kippa, le terme hébraïque pour « calotte ». Il s’agit d’une marque de respect envers Dieu. Une majorité de juifs portent la kippa uniquement à la synagogue, où tout le monde doit se couvrir la tête.

Les tellins sont placés sur la tête et le bras gauche.

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THÈME 4

Certains hommes et garçons juifs portent aussi des tellins (phylactères) pour la prière. Il s’agit de petites boîtes xées à la tête et au bras gauche à l’aide de lanières de cuir. Ces boîtes contiennent des passages de la Torah. Porter des tellins est une façon d’être cohérent dans ses pensées (la tête), ses sentiments (le cœur) et ses actions (les bras). Certaines femmes peuvent aussi porter les tellins à l’occasion. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

3.3 Des symboles spirituels autochtones Les vêtements et les accessoires ont joué un rôle important dans la préservation des traditions des Autochtones. Au l des ans, la coupe des vêtements a changé et de nouveaux matériaux ont fait leur apparition, mais les symboles liés aux spiritualités autochtones sont encore présents. Ces symboles représentent entre autres des animaux ou le cercle sacré et sont différents selon les nations. Un collier amérindien

Entretien avec... deux moines Frère Patrick Patrick est un jeune moine de l’abbaye Saint-Benoît-du-Lac, située au Québec. Il s’est retiré du monde pour consacrer sa vie à Dieu. « Je suis bien ici. J’ai trouvé ma voie. Je suis responsable de la fromagerie de l’abbaye et je participe chaque jour, avec mes frères, aux sept moments de prière. La vie d’un moine est faite de solitude. Je vis donc en retrait de la société et de ma famille. Ce style de vie ne me permet pas de rendre visite à mes parents, mais ils peuvent venir me voir. » Frère Patrick porte une « coule » : la robe noire à capuchon qui est un signe distinctif de son appartenance à l’ordre des Bénédictins.

Guèn Kelsang Lakpa Guèn Kelsang Lakpa est moine bouddhiste kadampa. Il enseigne au Centre bouddhiste Toushita. Il transmet les enseignements du Bouddha et apprend aux gens à méditer. « Je vis dans un centre bouddhiste situé au cœur de la ville de Québec. Pour nous, kadampas, c’est important de vivre près de la réalité des gens. Si je me retire pour pratiquer la méditation, ce n’est que pour mieux revenir aider les autres. Mes journées sont composées de prières, d’études et de méditations ainsi que de tâches liées aux activités du centre. » Guèn Lakpa porte « les trois robes » du moine bouddhiste. Elles symbolisent les trois entraînements spirituels supérieurs : la discipline morale, la concentration et la sagesse.

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Des religions et des règles

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3.4 Le hijab dans l’islam Plusieurs femmes musulmanes portent le voile. Le port du voile symbolise la pudeur, l’humilité et l’appartenance à l’islam. Il est considéré comme une règle religieuse et fait même l’objet d’une loi dans certains pays. Il existe plusieurs types de voiles. Le plus courant est le hijab, qui couvre la tête et le cou, mais qui laisse le visage à découvert. Une jeune lle qui porte un hijab

Zoom Participe à une discussion avec tes camarades. a)

Trouve dans ton milieu un exemple de règle religieuse alimentaire, vestimentaire ou liée à d’autres aspects de la vie quotidienne. Explique brièvement en quoi consiste cette règle. Indique une valeur qui en découle.

Valeur : b)

Discute avec tes camarades des règles et des valeurs que vous avez trouvées. Dossier 1

c)

Note une règle trouvée par un de tes camarades ainsi que la valeur qui lui est associée.

Valeur : d) Selon toi, toutes les règles sont-elles liées à des valeurs ? Justie ta réponse.

e)

92

Compare la réponse que tu as donnée en d à celle de tes camarades. Si tu as changé d’avis, modie ta réponse. Sinon, bonie ta réponse à l’aide des justications de tes Dossier 1 camarades.

THÈME 4

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1

Vrai ou faux ?

Vrai

Faux

a) Porter des symboles ou des vêtements religieux est une règle dans toutes les religions. b) Parfois, le prêtre catholique porte une soutane et un col romain. c) Pour les musulmans, les tellins symbolisent la cohérence entre les pensées, les sentiments et les actions.

2

Complète le tableau suivant. Tradition religieuse

Vêtement ou accessoire religieux Coule

Appartenance à l’ordre religieux, travail, chasteté, pauvreté Respect envers Dieu et humilité

Judaïsme Vêtements ou bijoux sur lesquels gurent des symboles sacrés (tortue, cercle sacré, etc.) Islam

3 Entretien avec

Symbole ou valeur

Fierté et appartenance

Pudeur, humilité et appartenance

Relis les témoignages du frère Patrick et de Guèn Kelsang Lakpa. Quelles sont les ressemblances et les différences entre leurs styles de vie ? p. 91

Ressemblances :

Différences :

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Des religions etQui dessuis-je règles ?

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Le point Les règles religieuses • Ce sont des normes qui servent à encadrer la façon dont une personne croyante doit se conduire. Elles lui permettent de respecter les valeurs de sa religion.

D’où viennent les règles religieuses ? • Les textes sacrés auraient été inspirés par un dieu ou une divinité. Des spécialistes interprètent ces textes symboliques. Ils formulent ensuite des règles religieuses à partir de leurs interprétations.

À quoi servent les règles religieuses? • Les règles religieuses permettent d’encadrer les comportements des croyants et d’assurer le respect des valeurs importantes dans une religion.

Les règles alimentaires et vestimentaires • Plusieurs religions possèdent des règles sur la façon dont les croyants doivent se nourrir et s’habiller. Ces règles reètent les valeurs de chaque religion. AIDE-MÉMOIRE POUR LES RÈGLES RELIGIEUSES Tradition religieuse

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Spécialistes

Règles alimentaires

Règles vestimentaires

Christianisme

– Le théologien chrétien

– Plusieurs choisissent de se priver de viande et de sucreries durant le carême – La plupart des chrétiens ne suivent aucune règle alimentaire

– La soutane pour les prêtres – Le col romain pour les prêtres et les pasteurs – La coule pour les moines

Judaïsme

– Le rabbin

– Respecter la cacheroute

– La kippa – Les tellins

Spiritualités autochtones

– L’homme ou la femme médecine

– Le partage familial et social de la nourriture après les rituels

– Les symboles spirituels traditionnels sur les vêtements et les bijoux

Islam

– L’ouléma – Le mufti – L’imam

– Consommer des viandes halal – Pratiquer le jeûne durant le ramadan – Éviter le porc et l’alcool

– Le voile chez les femmes

Bouddhisme

– Le végétarisme

– Les trois robes chez les moines

Hindouisme

– Le végétarisme

THÈME 4

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1

À l’aide des mots de l’encadré ci-dessous, complète les phrases suivantes. cacheroute

carême

homme médecine

jeûne

valeurs

végétarisme

a) Les règles religieuses permettent d’encadrer les comportements des croyants et d’assurer le respect de leurs

.

b) Dans les spiritualités autochtones, l’

est un guide.

c) Dans le judaïsme, la entre autres, l’alimentation.

est un ensemble de règles concernant,

d) Plusieurs chrétiens évitent de manger de la viande durant le mais ils ne pratiquent pas le bouddhistes.

comme certains hindous et

e) Les musulmans pratiquent le

2

,

durant le mois de ramadan.

Complète le schéma suivant à l’aide d’un exemple choisi dans l’une des traditions religieuses présentées dans le thème 4.

Un comportement qui vient de cette règle : Un récit ou un texte religieux :

Une règle religieuse : Une valeur qui inspire cette règle :

3

Quel lien peux-tu faire entre les valeurs et les règles ?

4

Selon toi, pourquoi y a-t-il des règles dans les religions ?

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Des religions etQui dessuis-je règles ?

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THÈME 5

Vivre avec

a société se compose de personnes qui ont besoin de normes pour vivre ensemble. Les normes servent au bon fonctionnement de la société et à celui des différents groupes qui la composent. Elles permettent d’établir un ordre social. 96

La solidarité

les

autres

SOMMAIRE Section 1

Un ordre social pour vivre ensemble ..........................................98

Section 2

Le pouvoir : un élément clé de l’ordre social ............................104

Section 3

Obéir ou désobéir ? .......................107

Le point

........................................................112

Dans son roman Sa majesté des mouches, William Golding raconte l’histoire d’une bande de jeunes qui, après un écrasement d’avion, se retrouvent sur une île déserte. Comme il n’y a aucun adulte pour prendre des décisions, une lutte pour le pouvoir s’engage entre les jeunes dans le but de recréer, tant bien que mal, un ordre social. – Il n’y a pas de grandes personnes ? – Non. […] – Alors, il faudra se débrouiller tout seuls. […] – Moi, je trouve qu’il nous faudrait un chef pour prendre les décisions. – Un chef ! Un chef ! […] Un murmure s’éleva et se tut. – Autre chose encore. Tout le monde ne doit pas parler à la fois. Il faudra lever le doigt comme en classe. […] – On aura des règlements, s’écria-t-il avec enthousiasme. Des tas de règlements. Alors, ceux qui désobéiront... – Pshshshsh ! – Coinc ! – Bzzzzzz ! – Drrrrrr ! William Golding,

, Gallimard, 1990, p. 23 à 43.

À l’action ! 1. À quoi ressemblerait une société sans lois ni règles, à ton avis ?

2. Dans l’extrait ci-dessus, l’un des jeunes propose d’établir des règles. À ton avis, quelle est l’utilité des règles dans un groupe ?

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97 97

SECTION 1

Un ordre social pour vivre ensemble Regarde autour de toi. Prends le temps d’observer comment les gens agissent entre eux : les enseignants et leurs élèves, les parents et leurs enfants ou encore les commerçants et leurs clients. Tu constateras rapidement qu’il existe toutes sortes de façons d’agir qui sont acceptables pour vivre en société.

Pour vivre ensemble, les gens doivent s’entendre sur une façon d’interagir les uns avec les autres. L’ordre social désigne la façon d’organiser les rapports humains dans la société. Il s’appuie sur les normes et les valeurs que respectent les gens qui vivent sur un même territoire.

1.1 Des normes à respecter Les gens respectent les normes pour que leur comportement soit considéré comme acceptable dans la société. D’ailleurs, le nom « norme » est à l’origine de l’adjectif « normal ». Pour encadrer les rapports entre les personnes, il existe un grand nombre de normes formelles et informelles. La plupart de ces normes visent à délimiter les comportements pour assurer l’équilibre entre les différents besoins des gens. Certaines d’entre elles ont également pour but d’assurer la sécurité de chacun.

Formelles ou informelles ? Les normes formelles sont généralement expliquées clairement, par écrit ou verbalement. Par exemple, lever la main avant de parler en classe est une norme formelle si l’enseignant ou l’enseignante a clairement énoncé cette règle dans sa classe. Les groupes, comme les équipes sportives ou les clubs d’échecs, établissent des normes formelles telles que les règles. Les règlements et les lois qui sont rédigés dans les codes et d’autres documents ofciels constituent aussi des normes formelles. Ces normes structurent de nombreux aspects de la vie en société.

Tous les sports ont des règlements.

98

THÈME 5

La solidarité

Ainsi, au Québec, l’Assemblée nationale adopte des lois et des règlements qui servent à encadrer les rapports entre les gens. Au Canada, la Chambre des communes vote aussi des lois et des règlements qui vont être appliqués dans tout le pays. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Dans une société, les gens s’entendent sur différentes normes qui facilitent leurs interactions. Les normes informelles ne sont pas écrites. Elles indiquent ce qu’il convient de faire dans une situation. Les habitudes, les coutumes et les conventions sociales sont des normes informelles. Par exemple, les règles de politesse ou celles qui concernent la façon de manger à table sont des normes informelles.

1.2 Différents groupes dans la société Une société est composée de personnes qui appartiennent à différents groupes tels que la famille, les amis, l’école ou le milieu de travail. Chacun de ces groupes est organisé pour que les personnes puissent y prendre leur place, tout en respectant celle des autres.

Convention sociales Accord établi entre plusieurs personnes.

Des groupes d’appartenance Dans un groupe de musiciens, une équipe sportive ou une troupe de théâtre par exemple, les membres doivent respecter des normes, formelles ou informelles, pour travailler ensemble. Ils doivent écouter les directives des responsables de ces groupes. Toutes ces personnes partagent des valeurs comme la rigueur, la persévérance ou le respect. Il peut arriver que des groupes d’amis partagent aussi des normes informelles. Par exemple, les membres d’un groupe d’amis peuvent s’entendre sur un code vestimentaire pour se distinguer des autres. Ils peuvent aussi s’entendre sur des comportements à adopter entre eux. Ils peuvent partager des goûts communs tels que le vélo, le bénévolat ou la musique. Leur relation repose sur des valeurs communes, comme la compétition, la forme physique, l’engagement, le partage ou le plaisir.

La famille Dans toutes les familles, il existe des règles : par exemple, sur la façon de se tenir à table ou sur la façon de communiquer avec les autres. Ces règles devraient permettre à chaque personne de satisfaire ses besoins et de respecter ceux des autres. L’ordre familial s’appuie aussi sur des valeurs telles que l’amour, l’entraide et le partage. C’est grâce aux règles et aux valeurs transmises par leur famille que les enfants apprennent à vivre en société et à respecter les règles.

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Vivre avec les autres

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1.3 Des institutions Différentes institutions participent aussi à l’ordre social. Le gouvernement et les diverses traditions religieuses font partie de ces institutions.

Les traditions religieuses Les traditions religieuses proposent différentes règles qui encadrent la vie des croyants. Ces règles touchent plusieurs aspects de la vie quotidienne tels que la façon de se vêtir, de s’alimenter ou de se comporter. La plupart de ces règles visent à assurer le respect des valeurs jugées importantes dans chaque tradition religieuse. Ces règles permettent d’organiser la vie des croyants dans la communauté, tout comme le font les lois dans une société. Dans la Bible, le livre de l’Exode raconte que Moïse reçoit de Dieu les Tables de la Loi sur le mont Sinaï. Sur ces tables de pierre, Dieu a gravé dix commandements. Ces commandements servent encore aujourd’hui à guider les chrétiens.

Les dix commandements Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne feras pas d’idoles. Tu prononceras mon nom avec respect. Tu te souviendras du jour du repos. Tu honoreras ton père et ta mère. Tu ne tueras pas. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne voleras pas. Tu ne mentiras pas. Tu n’envieras pas ce qui appartient aux autres. Anonyme, Québec, 19e siècle.

Adapté du livre de l’Exode (20, 3-17).

Moïse et les Tables de la Loi

Le gouvernement Le gouvernement est une institution essentielle à la société. Au Québec, il est formé du premier ministre et des ministres. Ceux-ci sont choisis parmi les députés du parti qui a remporté les élections. Le gouvernement fait adopter les lois et les règlements nécessaires à l’ordre social. Il est aussi responsable de plusieurs institutions et de différents services pour les citoyens comme les centres hospitaliers et les établissements d’enseignement.

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1.4 Un ordre social qui varie Les normes, qu’elles soient formelles ou informelles, varient selon les époques et le lieu où l’on vit. L’histoire, la langue, les croyances religieuses, les coutumes et les savoirs que partagent des personnes inuencent leur façon de vivre ensemble. Les moyens d’établir un ordre social sont donc propres aux époques et aux sociétés. Par exemple, les lois ne sont pas les mêmes partout. Il n’existe aucune limitation de vitesse sur certaines autoroutes allemandes. Toutefois, les automobilistes québécois doivent respecter une limitation de la vitesse à 100 kilomètres à l’heure. Certaines normes qui étaient acceptables dans le passé sont disparues. On les a remplacées par de nouvelles normes. On peut penser que, dans un siècle ou deux, certaines normes qui sont acceptables actuellement ne le seront plus. Les valeurs aussi se transforment. Chaque société a un ordre social qui lui est propre. L’ordre social n’est pas gé dans le temps.

Flash Info Des conditions de travail qui se transforment L’évolution des conditions de travail est un exemple de normes qui évoluent au l du temps. Ainsi, au 19e siècle, les conditions de travail dans les usines canadiennes sont souvent pénibles. Les employés travaillent jusqu’à 12 heures par jour. Ceux qui se blessent sont congédiés, sans recevoir de salaire. Petit à petit, les travailleurs réagissent. Des syndicats se forment pour exiger des changements à ces conditions de travail. Les lois qui encadrent le travail évoluent tout au long du 20e siècle. Aujourd’hui, la Loi sur les normes du travail établit des règles claires au Québec sur le salaire minimum, la durée normale d’une semaine de travail, le nombre de jours de vacances et d’autres conditions. À titre d’exemple, si autrefois il était acceptable de faire travailler les enfants plutôt que de les envoyer à l’école, aujourd’hui, la loi protège leur droit à l’éducation et les oblige à fréquenter un établissement d’enseignement de 6 à 16 ans.

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101

1

Explique dans tes mots en quoi consiste l’ordre social.

2

Qu’est-ce qu’une norme informelle ? Donne un exemple pour justier ta dénition.

3

Rééchis aux groupes que tu connais. a) Choisis un groupe que tu connais ou auquel tu appartiens. Présente-le brièvement.

b) Indique trois normes que doivent respecter les membres de ce groupe. Pour chaque norme, précise si elle est formelle ou informelle. Formelle

Norme:

Informelle

Formelle

Norme:

Informelle

Formelle

Norme:

Informelle c) En quoi les normes dans ce groupe sont-elles nécessaires ?

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4

Indique si chacune des normes énoncées est formelle ou informelle. a) Juliette salue toujours son enseignante quand elle la croise dans le corridor. b) Lorsqu’il est en vélo, Simon ne porte jamais ses écouteurs. c) Olivia attend toujours le feu vert pour traverser la rue. d) Lorsque sa mère le questionne sur son travail à l’école, Jean-François lui dit la vérité.

5

Consulte les règles de vie de ton école qui sont dans ton agenda scolaire. a) Écris une des règles de vie de ton école.

b) Quelle est la conséquence d’un manquement à cette règle ?

c) Imagine ce qui arriverait si cette règle n’était pas appliquée à l’école.

d) Les règles d’une école constituent-elles un ensemble de normes formelles ou informelles ? Explique pourquoi.

6

« Tu ne tueras pas » est une norme qui fait partie des dix commandements. a) Quel groupe d’appartenance est à l’origine de cette norme ?

b) Cette norme est-elle aussi appliquée en dehors de ce groupe ?

c) S’agit-il d’une norme formelle ou d’une norme informelle?

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SECTION 2

Le pouvoir : un élément clé de l’ordre social Le pouvoir, c’est ce qui permet d’agir ou d’exercer une inuence. Une personne ou un groupe qui détient le pouvoir peut diriger les autres. Le pouvoir sert habituellement à assurer le bon fonctionnement de la société et à maintenir l’ordre social. En général, les citoyens reconnaissent aux personnes en autorité le droit de l’exercer, même s’ils remettent parfois en question certaines décisions.

2.1 Le pouvoir politique Le pouvoir exercé par le gouvernement s’appelle le pouvoir politique. Il permet au gouvernement d’élaborer, d’adopter et d’appliquer les lois. Ces lois, qui peuvent être de tout ordre, peuvent avoir une grande inuence sur la vie des citoyens. Le gouvernement est aussi responsable des institutions gouvernementales. Ces institutions ont pour but, entre autres, d’administrer le pays et de faire respecter les lois. Le système judiciaire qui protège les citoyens est une de ces institutions.

Le pouvoir démocratique Le gouvernement canadien exerce un pouvoir démocratique. Cette forme de pouvoir permet aux citoyens de voter librement pour élire le gouvernement de leur choix. Grâce au pouvoir démocratique, les citoyens choisissent aussi le parti qui formera l’opposition ofcielle. Ce parti a pour tâche de s’assurer que le gouvernement respecte les limites de ses pouvoirs.

Entretien avec... une juriste Louise Arbour a été juge à la Cour suprême du Canada et haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Le parcours de cette juriste l’a amenée à plusieurs reprises à défendre les droits humains ainsi que les valeurs fondamentales de la démocratie. Pour elle, la « démocratie ne se résume pas à des élections où on élit un gouvernement qu’on laisse agir pendant quatre ans. D’autres groupes comme les groupes communautaires ou des organisations comme Médecins sans frontières, qui peuvent appuyer ou critiquer un gouvernement, ont un impact majeur pour la démocratie. »

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Le pouvoir démocratique permet aussi aux citoyens de s’exprimer individuellement ou collectivement par le biais de groupes de pression tels que les organismes communautaires, les associations de consommateurs et les syndicats. Les citoyens peuvent ainsi manifester leur accord ou leur désaccord concernant les mesures prises par le gouvernement. Par exemple, l’organisme Équiterre intervient auprès du public et des décideurs pour que les lois, les règlements et les habitudes de vie favorisent une société juste et durable. Le pouvoir démocratique s’appuie sur des valeurs comme la liberté de choix, l’égalité, la responsabilité et le respect. Puisqu’elle est fondée sur les droits des personnes, cette forme de pouvoir est la plus souhaitable pour les citoyens.

Le pouvoir autoritaire Les dirigeants de certains pays ne sont pas élus. Ils prennent le pouvoir et le conservent en utilisant la force. Ils utilisent la peur pour contraindre la population à respecter l’ordre qu’ils ont établi. On appelle ces régimes autoritaires des dictatures. Dans une dictature, les gens ne peuvent pas choisir le gouvernement, ni le remplacer ou le contester. Souvent, leurs droits et leurs libertés ne sont pas respectés. C’est le cas de la Corée du Nord, qui est située en Asie. Elle est dirigée par le dictateur Kim Jong-un.

Le drapeau de la Corée du Nord devant la ville de Pyongyang

2.2 Les autres formes de pouvoirs Le pouvoir n’est pas seulement politique. Il peut aussi prendre la forme d’une inuence, que ce soit à l’intérieur de la famille, d’un cercle d’amis ou d’une équipe. Ainsi, les parents apprennent à leurs enfants comment se comporter quand ils jouent avec d’autres enfants. Leur inuence positive aide leurs enfants à se développer. Dans les organisations, comme les entreprises, les dirigeants détiennent le pouvoir. On les nomme à ce poste parce qu’ils ont les compétences nécessaires. Ce sont ces dirigeants qui feront respecter les règles de l’organisation. La connaissance est une autre forme de pouvoir. Dans leur travail, les techniciens et les professionnels ont une inuence sur les autres. Par exemple, les électriciens, les informaticiens et les médecins sont des spécialistes dans leur domaine. Finalement, certaines personnes exercent une inuence sur les autres en raison de leurs traits de caractère ou de leur charisme. Ce sont souvent des leaders qui servent de modèles. Leur popularité leur permet d’inuencer positivement ou négativement, par exemple, les opinions. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Charisme Inuence que peut exercer une personne qui a un pouvoir de séduction exceptionnel sur d’autres personnes. Vivre avec les autres

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1

Quel lien peut-on établir entre le pouvoir et l’ordre social ?

2

a) Observe les images suivantes. Écris une légende en dessous de chaque illustration en te basant sur ce que tu y observes. AUST

ÉRIT

É

HALTE AUX COUPURES !

b) Quelle forme de pouvoir ces illustrations représentent-elles ?

3

Entretien avec p. 104 Louise Arbour afrme que la démocratie ne se résume pas à des élections. Trouve un autre geste qu’une personne peut poser qui a un impact sur la démocratie.

4

Lis l’énoncé ci-dessous. Josée afrme : « Aujourd’hui, il est évident que tous les pays du monde sont démocratiques comme le Canada et les États-Unis ! »

a) Quelle entrave au dialogue Josée utilise-t-elle ?

Dossier 1

b) Que pourrais-tu répondre à Josée pour l’aider à mieux voir la situation ?

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La solidarité

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Maintenir l’ordre social n’est possible que si les personnes acceptent de respecter les normes établies ainsi que les gures d’autorité. Pourtant, si chaque citoyen est libre de ses opinions et de ses actes, pourquoi accepterait-il d’obéir ? Existe-t-il des situations où la désobéissance devient une solution acceptable ?

SECTION 3

Obéir ou désobéir ?

3.1 Pourquoi obéir aux normes ? La majorité des gens obéissent aux normes qui structurent la vie en société, même si elles sont parfois contraignantes. C’est parce qu’ils comprennent que les normes servent à encadrer les rapports humains et à assurer leur sécurité. Les normes sont utiles au vivre-ensemble. Pour cette raison, ne pas respecter une norme entraîne généralement une punition. • Dans le cas d’une norme informelle, on parlera d’une punition légère, comme le jugement des pairs. • Par contre, dans le cas d’une norme formelle (une loi, par exemple), on parlera d’une sanction, comme une amende. À titre d’exemple, lorsqu’un citoyen dépasse la limite de vitesse établie, il risque de recevoir une contravention. La peur de la sanction (payer une amende) peut être un bon motif pour respecter la loi et, par conséquent, l’ordre social. Si personne ne respecte les limites de vitesse, la sécurité des gens est compromise et l’ordre social est menacé.

Sanction Mesure répressive appliquée à la suite du non-respect d’une règle ou d’une loi.

Flash Info Nul n’est censé ignorer la loi Au Canada et au Québec, il existe des milliers de lois et de règlements pour encadrer les rapports entre les individus et pour assurer le bon fonctionnement de la société. Personne, même pas un spécialiste en droit, ne peut connaître tous ces règlements et toutes ces lois. Pourtant, il existe un principe en droit selon lequel nul n’est censé ignorer la loi. Une personne qui a commis une infraction ne peut pas utiliser comme argument le fait qu’elle ne connaissait pas la loi. C’est pourquoi il est préférable de faire les vérications nécessaires si l’on doute de la légalité d’une action. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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3.2 Désobéir aux normes La plupart des gens respectent les normes sans se poser de questions. Cependant, il arrive que des personnes désobéissent aux normes en certaines occasions. Pourquoi le font-elles ?

Des infractions pénales ou criminelles Certaines personnes désobéissent pour servir leurs propres intérêts, au détriment de ceux des autres. Pénal Qui concerne une punition en cas d’infraction telle une amende.

Par exemple, un individu peut décider de voler un bien pour combler rapidement un besoin personnel. Il peut penser qu’il est plus important de combler ses besoins que de respecter la loi. Dans ce cas, cet individu commet une infraction de nature pénale. Lorsqu’un cycliste ne respecte pas le Code de la route, il commet aussi une infraction. Pour cette infraction, il peut recevoir une amende. Une infraction peut aussi être de nature criminelle, dans le cas d‘une agression ou d’un meurtre, par exemple.

D’autres formes de désobéissance Désobéir à une loi est une infraction. Il ne pourrait pas y avoir d’ordre social si les gens décidaient de désobéir chaque fois qu’ils sont en désaccord avec une loi ou une décision. Cependant, il existe des situations où la désobéissance semble être la seule solution. Ça peut être le cas, par exemple, des personnes qui vivent dans des sociétés où il est impossible d’utiliser des moyens démocratiques pour contester le pouvoir établi. Ces personnes n’ont pas le droit de manifester ou d’exprimer leur désaccord et ne peuvent pas avoir recours aux tribunaux pour défendre leurs droits. Ces contestataires jugent alors que la désobéissance est le seul moyen qu’ils ont pour se faire entendre. Ils sont conscients qu’ils commettent une infraction et ils acceptent que leur choix puisse avoir des conséquences. Ils sont prêts à en assumer la responsabilité, par exemple se retrouver devant les tribunaux ou en prison.

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Au l des siècles, les êtres humains ont utilisé différentes formes de désobéissance pour contester l’ordre social. La désobéissance civile est l’une d’elles. Cette forme de désobéissance vise à sensibiliser la population à une situation jugée injuste, sans utiliser la violence. Les gens qui ont recours à la désobéissance civile choisissent de désobéir intentionnellement à la loi, car elle va à l’encontre de valeurs comme la liberté ou l’égalité.

Flash Info Rosa Parks et la désobéissance civile En 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager dans l’autobus. Ce dernier est un homme blanc et Rosa Parks est une femme noire. Cet incident a lieu aux États-Unis où une loi oblige alors les Noirs à donner leur place aux Blancs. Avec l’aide du pasteur Martin Luther King, un boycottage de la compagnie d’autobus est organisé. Ce boycottage mène nalement à l’abolition de cette loi discriminatoire en 1956. Parks et King deviendront des icônes de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Avaient-ils raison de désobéir ?

La dissidence est une autre forme de désobéissance qui ne fait pas appel à la violence. Les dissidents critiquent un pouvoir autoritaire, par exemple le gouvernement. En général, ils choisissent de désobéir au pouvoir en place pour défendre des droits et des libertés qui ne sont pas respectés dans leur société.

Flash Info Liu Xiaobo

Boycottage Refus d’utiliser les services d’une entreprise dans le but d’obtenir quelque chose. Ségrégation Processus par lequel une distance sociale est imposée à un groupe par rapport aux autres groupes d’une collectivité.

Le dissident chinois Liu Xiaobo milite depuis des années en faveur des droits de l’homme dans son pays. En 2008, il est le coauteur de la Charte 08. Dans cette charte, il critique le régime politique et réclame des réformes en faveur de la démocratie. Cette même année, il est arrêté et condamné à 11 ans de prison. En 2010, il remporte le prix Nobel de la paix alors qu’il est toujours en prison. Ce prix a pour but de récompenser tous les efforts qu’il fait en faveur des droits de l’homme, sans jamais avoir recours à la violence.

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1

Selon toi, pourquoi dans une société les gens respectent-ils les normes établies ?

2

Réponds aux questions suivantes sur la lutte de Rosa Parks. Au besoin, consulte la page 109. a) Comment se nomme la forme de désobéissance utilisée par Rosa Parks ?

b) Quel geste a-t-elle posé en signe de désobéissance ?

c) À ton avis, quelles valeurs l’ont poussée à désobéir ? Nommes-en deux.

d) En désobéissant, que voulait-elle changer dans la société ?

3

Réponds aux questions suivantes sur la lutte de Liu Xiaobo. Au besoin, consulte la page 109. a) Comment se nomme la forme de désobéissance utilisée par Liu Xiaobo?

b) Quel geste a-t-il posé en signe de désobéissance ?

c) À ton avis, quelles valeurs l’ont amené à désobéir ? Nommes-en deux.

d) Par sa désobéissance, que veut-il changer ?

4

110

Quel lien peux-tu établir entre la désobéissance et l’ordre social ?

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La solidarité

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Zoom La Loi sur le tabac En 2006, la Loi sur le tabac entre en vigueur au Québec. Cette loi interdit de fumer la cigarette dans la plupart des lieux publics et sur les terrains appartenant aux écoles et aux établissements de santé. Au moment de son adoption, cette loi suscite des débats

musclés. Par l’adoption de cette loi, le gouvernement du Québec souhaite protéger la santé des non-fumeurs. Les fumeurs critiquent cette loi qui ne respecte pas leur liberté de choix.

1. Sur quelles valeurs le gouvernement s’est-il basé pour faire adopter cette loi ?

2. Formule une question éthique au sujet de la Loi sur le tabac.

Dossier 3

3. En quoi cette loi contribue-t-elle à l’ordre social ?

4. Mia afrme : « Cette loi est inacceptable, car elle ne respecte pas la liberté des fumeurs. » a)

Quel type de jugement Mia formule-t-elle ?

Dossier 1

b) Pour te positionner dans le débat, trouve les valeurs sur lesquelles pourraient s’appuyer les arguments des différents groupes ci-dessous. Compagnies de tabac

Fumeurs

Non-fumeurs

Gouvernement du Québec

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Le point L’ordre social • L’ordre social est la façon d’organiser les rapports humains dans la société. Il s’appuie sur les normes et les valeurs que respectent les gens qui y vivent. • L’ordre social varie selon l’époque et le lieu où l’on vit. ll n’est pas gé dans le temps.

Les normes • Les normes ont pour but d’encadrer les comportements des individus. Certaines normes assurent la sécurité des gens. • Elles peuvent être formelles (lois, règlements, etc.) ou informelles (conventions sociales, habitudes, etc.).

Des groupes et des institutions • La société se compose de différents groupes, comme la famille ou une équipe sportive, qui se donnent des normes pour que chaque personne puisse y prendre sa place, tout en respectant celle des autres. • Des institutions telles que le gouvernement et les traditions religieuses participent aussi à l’ordre social.

Le pouvoir • Le pouvoir permet d’agir ou d’exercer une inuence. Il sert à assurer le bon fonctionnement de la société et à maintenir l’ordre social. • Le pouvoir politique est démocratique lorsqu’il est détenu par des personnes qui ont été élues par la population. • On considère qu’un pouvoir politique est autoritaire lorsque les dirigeants d’un pays le prennent et le conservent en utilisant la force. • Le pouvoir peut aussi prendre la forme d’une inuence, par exemple dans la famille. Dans les entreprises ce sont les dirigeants qui font respecter les règles. La connaissance et le charisme sont aussi des formes de pouvoir.

La désobéissance • Le non-respect d’une norme entraîne généralement une punition. • La désobéissance civile et la dissidence sont deux formes de désobéissance utilisées pour contester la façon dont un gouvernement exerce le pouvoir.

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THÈME 5 1

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1

Classe les concepts suivants au bon endroit dans le schéma. formelles

informelles

ordre social

sécurité

inuence

normes

pouvoir

valeurs

• Le

c’est ce qui permet à une personne ou à un groupe d’agir ou

d’exercer une

.

• Le pouvoir permet d’établir des

.

• Les normes peuvent être : –

(lois, règles, règlements, etc.) ;



(conventions sociales, habitudes, coutumes, etc.).

• Les normes encadrent les rapports entre les personnes et assurent la

• Les normes contribuent à maintenir l’ les rapports humains dans la société.

, c’est-à-dire la façon d’organiser

• Cet ordre s’appuie sur les normes et les vivent sur un même territoire.

2

de tous.

que respectent les gens qui

Éric afrme : « Tout le monde le dit ! Les lois sont faites pour être contestées ! » a) Quelle entrave au dialogue Éric utilise-t-il ?

Dossier 1

b) Que pourrais-tu répondre à Éric à propos de l’obéissance aux normes ?

3

Nomme deux formes de pouvoir politique. Donne une caractéristique pour chacun. • •

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THÈME 6

Les

médias sous la loupe

ujourd’hui, les médias font partie de la vie quotidienne. Que ce soient Internet, la télévision ou les journaux, ils jouent plusieurs rôles dans la société : ils informent, font rééchir et divertissent. Ils ont une grande inuence sur les gens. 114

La solidarité

SOMMAIRE Section 1

Les médias nous informent-ils vraiment ?.......................................116

Section 2

Médias, droits et libertés ..............123

Section 3

Quel est le pouvoir des médias ? ...................................128

Le point

........................................................132

C’est André-Philippe Côté qui a fait cette caricature.

André-Philippe Côté,

, 14 janvier 2015.

À l’action ! 1. Observe comment ce caricaturiste présente la liberté d’expression. a) Explique dans tes mots ce qui est représenté dans cette caricature.

b) D’après toi, qu’est-ce qu’elle exprime à propos de la liberté d’expression ?

2. Nomme une limite à la liberté d’expression que tu juges nécessaire.

3. D’après toi, quels liens peut-il y avoir entre les médias et la liberté d’expression ?

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SECTION 1

Les médias nous informent-ils vraiment ? Les médias sont omniprésents dans la société québécoise. La télévision, la radio, les journaux, les magazines et Internet permettent aux gens de s’informer, de communiquer, de consommer, de socialiser, de se divertir. Chaque jour, les médias diffusent une grande quantité d’informations. Mais peut-on se er à tout ce qui y est diffusé ?

1.1 À quoi servent les médias ? L’utilité des médias dans la société est indéniable. Des médias, comme les journaux, les magazines, la télévision ou la radio, présentent des informations et des opinions qui peuvent amener une personne à rééchir ou à construire son point de vue sur une situation. Pour communiquer entre eux, les gens se servent de plus en plus des médias sociaux. Ils peuvent ainsi socialiser avec les autres et échanger des opinions. Les médias sociaux sont interactifs, ce qui n’est pas le cas de tous les autres médias. Les médias servent aussi à divertir les gens. La télévision et Internet proposent des divertissements tels que des jeux, des téléromans ou des lms.

1.2 Comment rendre l’information accessible ? En général, ce sont les journalistes qui recueillent les informations, les vérient et les rendent accessibles au public. Leurs informations peuvent provenir de plusieurs sources, par exemple d’une agence de presse, d’une entrevue avec une ou un spécialiste, d’une recherche effectuée par une ou un journaliste ou d’une conférence de presse donnée par une entreprise ou un organisme. Ce sont les directeurs de l’information qui choisissent ce qui sera diffusé avec l’aide des journalistes. À partir de ces informations, les gens pourront se faire une opinion qui les amènera peut-être à prendre certaines décisions.

Une conférence de presse

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1.3 Savoir lire entre les lignes Les médias diffusent des informations qui sont généralement ables. Il est cependant nécessaire de prendre conscience qu’il existe des limites à la qualité de ces informations. Il y a plusieurs raisons qui expliquent ces faiblesses. Parfois, un média peut choisir de ne pas présenter un fait ou de n’en présenter que certains aspects par manque de temps ou d’espace. Le public aura alors une information incomplète. Des médias, comme Internet, permettent aux gens de publier toutes sortes d’informations que personne n’a vériées. Dans certains cas, ce sont des opinions de blogueurs qui s’appuient sur des faits erronés ou des informations à caractère scientique ou historique dont la source n’est pas précisée. Il peut aussi arriver que des journalistes commettent des erreurs ou présentent des informations sans les vérier. La abilité des informations qui sont communiquées au public varie donc grandement. C’est pourquoi il est suggéré de ne pas se limiter à une seule source d’information, mais de les multiplier et de les diversier. De même, avant d’utiliser une information, il est important de la vérier. Il faut aussi utiliser son jugement critique et se poser les bonnes questions.

Les journalistes ne doivent pas laisser leurs opinions personnelles inuencer les informations qu’ils transmettent.

DES QUESTIONS POUR VÉRIFIER LA FIABILITÉ D’UNE INFORMATION

Qui ?

Qui diffuse l’information ? Est-ce une personne compétente (journaliste, auteur ou citoyen) ? Ou un média reconnu ?

Quand ?

À quand remonte l’information ? Quelle est la date de diffusion ? A-t-elle été mise à jour récemment ?

Quoi ?

Qu’est-ce qui est communiqué ? Quel est le sujet abordé ? Quels sont les renseignements présentés ?

Pourquoi ?

Dans quel but cette information est-elle diffusée ? Pour convaincre le public ? Pour l’informer ? Pour vendre des produits ?

Pour qui ?

À qui s’adresse l’information ? À des jeunes ? À des adultes ? À un groupe social ?

Comment ?

Comment est présentée l’information ? Est-elle présentée de façon neutre ? Cherche-t-on à inuencer l’opinion publique ? Contient-elle des préjugés ?

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Les médias sous la loupe

117

1

Nomme trois rôles des médias.

2

Explique pourquoi le rôle des médias est important dans la société.

3

Lis les énoncés suivants. Explique ce qu’il faut faire pour s’assurer de la abilité des informations trouvées. a) Il n’est pas nécessaire de vérier la source de cette information, car elle a été trouvée dans Internet.

b) L’information est nécessairement exacte, car elle a été diffusée par l’entreprise qui vend ce produit.

c) Ce journaliste n’a présenté qu’un seul aspect de la situation.

d) Un site Internet publie des informations sur les conits armés dans le monde qui datent de 2001.

4

118

Il arrive qu’une information diffusée par un média ne soit pas able. Donne trois raisons pour expliquer cette afrmation.

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5

Audrée doit faire un travail pour son cours de géographie. Elle a passé une demi-heure dans Internet et elle a trouvé deux articles pertinents sur le réchauffement climatique. Toutefois, les deux articles mènent à des conclusions différentes. Audrée se demande si elle peut utiliser les deux articles.

Résumé de l’article 1

Résumé de l’article 2

Un groupe a travaillé durant deux ans pour établir des liens entre l’utilisation des combustibles fossiles et le réchauffement climatique. Ce groupe comprend des scientiques d’une université allemande et d’une université québécoise. Il recommande de diminuer la consommation de pétrole an de protéger l’environnement. Ses conclusions ont été publiées dans plusieurs revues scientiques.

L’association Le pétrole, nécessaire à nos vies a émis un communiqué présentant les conclusions d’une recherche effectuée par un groupe de scientiques. Selon cette étude, les ventes de combustibles fossiles sont essentielles à l’économie du pays. Cette étude suggère aussi que les produits pétroliers ne seraient pas les seuls responsables du réchauffement climatique.

a) De quoi Audrée doit-elle tenir compte pour s’assurer de l’exactitude du contenu de ces articles ?

b) Relis les résumés des articles. Explique dans tes mots ce que chacun des articles veut dire et comment il cherche à inuencer le public. Article 1

Article 2

c) D’après toi, Audrée peut-elle utiliser ces deux articles ? Pourquoi ?

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Les médias sous la loupe

119

1.4 La dépendance aux médias électroniques Internet, les médias sociaux, les jeux vidéo et la télévision sont au cœur de la vie de nombreux Québécois. Ces médias sont tellement attrayants que des personnes peuvent y consacrer plusieurs heures chaque jour. Ces personnes font-elles une utilisation raisonnable des médias électroniques ? Qu’est-ce qu’une utilisation responsable des médias électroniques ?

Limiter le temps devant les écrans

Les médias électroniques ont changé notre façon de communiquer.

L’utilisation des médias électroniques provoque souvent des conits dans les familles. Les parents et les enfants ne s’entendent pas toujours sur une limite de temps qui serait raisonnable pour leur utilisation. Les conits engendrés par le temps que les adolescents passent devant un écran amènent plusieurs parents à imposer des règles. Quant aux adolescents, ils réclament le droit de prendre seuls les décisions qui concernent leur temps libre. En discutant d’une utilisation responsable des médias électroniques, les familles ont l’occasion d’exercer leur jugement critique. Chaque personne doit alors déterminer une limite raisonnable en évaluant ce qui est bon pour elle et pour les autres, en tenant compte de ses besoins, de ses responsabilités et de ses valeurs. Ce faisant, elle fait preuve d’autonomie.

Flash Info Des heures devant l’écran L’Université de Montréal et le Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine ont mené une étude auprès d’adolescents durant cinq ans. Selon cette étude, les jeunes passeraient en moyenne une trentaine d’heures par semaine devant un écran. Pourtant, divers organismes, comme la Société canadienne de pédiatrie, recommandent de ne pas dépasser deux heures par jour devant un écran. L’étude établit entre autres un lien entre le nombre d’heures passées devant un écran et l’augmentation de la masse adipeuse (graisse).

La cyberdépendance Certaines personnes éprouvent une telle satisfaction dans leurs interactions en ligne qu’elles peuvent y consacrer tout leur temps libre. Elles peuvent même ressentir un manque lorsqu’elles diminuent leur utilisation. On parle dans ce cas de cyberdépendance. La cyberdépendance est la dépendance d’une personne à son ordinateur ou à son téléphone cellulaire. Les psychologues estiment que cette dépendance touche surtout les adolescents qui jouent aux jeux vidéo compétitifs (multijoueurs) en ligne et les usagers des médias sociaux.

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THÈME 6

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Zoom 1. Lis cette mise en situation, puis réponds aux questions. Maxime a décidé de proter pleinement de sa journée pédagogique. Avec quelques amis, il s’est entendu pour jouer à un nouveau jeu vidéo qui vient d’être mis en ligne. Il est content, car c’est important pour lui de passer du bon temps avec ses amis. Dès 9 h le matin, il commence à jouer. À midi, il arrête une demi-heure pour avaler son repas. Malgré le soleil qui brille et les devoirs qui l’attendent, il reprend sa partie. Il joue tout l’après-midi, même s’il a promis à sa mère de nettoyer sa chambre.

a)

Il reste en ligne jusqu’à ce que ses parents lui imposent de fermer sa console de jeux. Ils sont furieux, car Maxime n’a respecté aucun de ses engagements : il n’a fait aucune activité physique, aucun devoir et aucun ménage. Maxime leur répond que ce n’est pas de sa faute s’il a joué toute la journée. La partie n’est pas terminée et plusieurs de ses amis sont encore en ligne. Enn, il insiste sur le fait qu’il a de bons résultats à l’école et qu’à son âge, il peut choisir ce qu’il fait de ses temps libres.

Quel est le point de vue des parents de Maxime ?

b) Quel est le point de vue de Maxime ?

c)

Explique dans tes mots le conit de valeurs entre Maxime et ses parents.

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121

Zoom

(suite)

2. Dans le texte, souligne l’entrave au dialogue utilisée par Maxime. De quelle entrave s’agit-il ? Dossier 1

3. Devrait-on limiter le temps que les adolescents passent devant un écran ? Prépare tes arguments Dossier 1 en vue d’un débat avec tes camarades. a)

Note deux arguments que Maxime pourrait utiliser pour convaincre ses parents. Argument 1

Argument 2

b) Note deux arguments que les parents de Maxime pourraient utiliser pour convaincre leur ls. Au besoin, tu peux consulter la page 120. Argument 1

Argument 2

4.

Participe au débat avec tes camarades. Après le débat, réponds aux questions suivantes. a)

Tes camarades ont donné des arguments pertinents que Maxime aurait pu utiliser. Note un de ces arguments auquel tu n’avais pas pensé.

b) Tes camarades ont donné des arguments pertinents que les parents de Maxime auraient pu utiliser. Note un de ces arguments auquel tu n’avais pas pensé.

122

THÈME 6

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SECTION 2

Médias, droits et libertés Les médias sont aujourd’hui utilisés par de nombreuses personnes pour donner leur opinion, raconter des événements ou diffuser des photos. Ce nouveau phénomène amène les gens à se questionner sur ce qui fait partie de la vie privée et ce qui fait partie de la vie publique. Quelles sont les limites à la liberté d’expression ? Quels sont les abus possibles ?

2.1 Le droit à la vie privée Le respect de la vie privée est considéré comme un droit fondamental au Québec. Il est d’ailleurs protégé par une charte. Article 5. Toute personne a droit au respect de sa vie privée. Éditeur ofciel du Québec.

Cet article de la Charte reconnaît que chaque être humain a le droit de vivre en paix dans un lieu privé. Il protège l’intimité de chaque personne. CE QUI FAIT PARTIE DE TA VIE PRIVÉE

Ton nom, ton âge

Tes conversations téléphoniques, tes textos, tes courriels

Ton adresse, ton numéro de téléphone, ton courriel

Ton image (photos de toi, réputation) Ta famille, tes amis

Tes caractéristiques physiques (poids, taille, empreintes digitales)

Le droit à la vie privée permet à une personne, par exemple, de vivre librement dans sa maison ou de communiquer condentiellement avec les personnes de son choix. Dans certains cas, ce droit peut être limité par des lois et les tribunaux. Par exemple, si une personne commet une infraction au Code de la route, la loi l’oblige à donner des renseignements personnels comme son nom, son âge et son adresse.

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2.2 Protéger sa vie privée et celle des autres Vouloir protéger sa vie privée est un besoin tout à fait normal. Quel que soit le média qu’on utilise, un journal, la télévision ou Internet, le droit à la vie privée est reconnu. Un individu n’a donc pas le droit de diffuser une information privée concernant une autre personne sans son autorisation. Chaque personne choisit ce qu’elle veut partager de sa vie personnelle et avec qui elle veut le partager. La diffusion de certains comportements dans les médias tend à modier les limites entre la vie privée et la vie publique. Jusqu’où est-il acceptable d’exposer sa vie privée ?

Internet et la vie privée On est libre de choisir avec qui on partage ses photos.

Une information qui est diffusée dans Internet devient rapidement accessible à de nombreuses personnes. Il est alors presque impossible de la retirer de la circulation. C’est pourquoi il est recommandé aux usagers d’Internet de faire preuve de vigilance lorsqu’ils partagent des informations personnelles. Le droit à la vie privée est aussi applicable aux réseaux sociaux. En effet, il est illégal de diffuser sur ces médias une photo ou une vidéo d’une personne sans son consentement. Si on diffuse cette photo ou cette vidéo sans ce consentement, cela constitue une violation du droit à la vie privée.

Je partage une information personnelle sur un réseau social (photo, anecdote, etc.).

Plusieurs personnes, bien ou mal intentionnées, ont accès à cette information. L’information est rapidement diffusée et il est alors impossible d’arrêter sa propagation.

Certains médias sociaux considèrent ces informations comme leur propriété. Ils peuvent alors les revendre à d’autres entreprises.

Une information peut se répandre rapidement sur un réseau social.

124

THÈME 6

Par exemple, une entreprise peut se servir des informations obtenues pour mieux cibler sa clientèle et lui offrir, par le biais d’Internet, des produits qui lui conviennent. C’est pourquoi les utilisateurs reçoivent des publicités qui font la promotion de produits qu’ils pourraient acheter.

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Comme personne ne sait exactement quelle utilisation sera faite des informations diffusées dans Internet, il est pertinent de se demander : « Qu’est-ce que je veux que l’on sache de moi ? Pourquoi ? » Si une personne rééchit à ce qui pourrait lui arriver si des informations personnelles la concernant étaient diffusées dans Internet, elle sera plus consciente de ce qui pourrait arriver aux autres. Se préoccuper de soi permet souvent de prendre conscience du droit à la vie privée d’autrui.

2.3 S’exprimer librement Les médias diffusent librement une grande quantité d’informations. Chaque jour, des journalistes publient des articles sur toutes sortes de sujets et des internautes donnent leur opinion sur l’actualité. Tout cela est possible grâce à une liberté fondamentale, la liberté d’expression. La liberté d’expression, c’est pouvoir exprimer ses idées, ses croyances, ses sentiments et ses points de vue. Dans la société québécoise, cette liberté est protégée par la Charte des droits et libertés de la personne. Cependant, il y a des limites à la liberté d’expression, car elle implique des responsabilités. Ces limites permettent d’éviter les abus. Ainsi, il est interdit de faire des menaces ou de tenir des propos haineux, sexistes ou racistes. Personne n’a le droit de diffuser des propos offensants. Voici différentes formes d’abus. Abus

La liberté d’expression est une liberté fondamentale dans notre société.

Explication

La calomnie

Propos qui contiennent une accusation mensongère.

L’injure

Propos diffusés dans l’intention de blesser une personne.

La diffamation

Propos qui peuvent porter atteinte à la réputation d’une personne.

La médisance

Propos qui blessent une personne parce qu’ils rapportent un geste qu’elle a fait ou qu’on croit qu’elle a fait.

Les limites à la liberté d’expression servent à empêcher la diffusion de propos qui pourraient nuire au vivre-ensemble, qui encourageraient par exemple la haine ou la violence. Tout le monde est soumis aux règles qui encadrent la liberté d’expression. Par exemple, personne n’a le droit de diffuser une photo ou un texte qui pourrait nuire à la réputation d’une autre personne. Le harcèlement est interdit, autant que la cyberintimidation. Comme des normes encadrent la liberté d’expression, une personne qui ne les respecte pas peut devoir subir les conséquences de ses gestes, comme une poursuite judiciaire ou une amende.

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1

Nomme le document légal québécois qui protège le droit à la vie privée et le droit à la liberté d’expression.

2

Donne trois informations qui relèvent de ta vie privée. • • •

3

Parmi les actions suivantes, encercle celles qui ne respectent pas le droit à la vie privée. a) Publier, sur un réseau social, une information à caractère privé sur une personne qu’on n’aime pas beaucoup.

126

b) Publier, sur un réseau social, la photo d’une lle que l’on connaît bien.

c) Publier, sur un réseau social, une photo qu’on a prise avec un ami et qu’on a choisi ensemble de mettre en ligne.

4

Pourquoi une information diffusée en ligne peut-elle atteindre rapidement un grand nombre de personnes ?

5

Sophie a pris une photo de Mathieu durant le spectacle de l’école. C’est vraiment une superbe photo ! Elle voudrait la publier dans le journal de l’école. Elle te demande si elle a le droit de la publier.

6

Formule une question éthique que soulève l’utilisation des médias sociaux.

THÈME 6

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7

Qu’est-ce que la liberté d’expression ? Coche la bonne réponse. La liberté de dire tout ce que l’on veut, quand on le veut et à qui on le veut. La liberté d’exprimer ses idées ou son point de vue. La liberté de diffuser n’importe quelle information par tous les moyens jugés appropriés.

8

Donne deux limites à la liberté d’expression. Limite 1

Limite 2

9

Observe les deux photos ci-dessous. Pour chacune d’elles, explique pourquoi elle illustre la liberté d’expression. 1

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2

Les médias sous la loupe

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SECTION 3

Quel est le pouvoir des médias ? Les médias diffusent une foule d’informations qui permettent aux gens d’apprendre ce qui se passe dans le monde, de rééchir et de se faire une opinion. Ils aident ainsi les gens à faire des choix et à prendre des décisions. Les médias ont donc une grande inuence sur la vie des gens. C’est pourquoi ils constituent une forme de pouvoir dans la société.

3.1 Des choix journalistiques Les journalistes québécois peuvent aborder la plupart des sujets liés à leur domaine de compétence tels que la politique, les sports ou les affaires criminelles. Ils doivent toujours se tenir informés des événements récents qui se produisent dans leur domaine. Les directeurs de l’information choisissent les sujets les plus pertinents à traiter dans leurs médias. Ils doivent les sélectionner parmi le ot continu d’informations qui proviennent de leurs journalistes et des agences de presse. Ils organisent ensuite les informations reliées aux sujets sélectionnés avant de les diffuser. Il arrive qu’un sujet abordé par un média soit accompagné de différents points de vue donnés par des spécialistes. En faisant ce choix, les responsables des médias et les journalistes peuvent orienter les informations qu’ils diffusent et ainsi inuencer l’opinion publique.

Entretien avec... une correspondante de presse Marie-Ève Bédard est correspondante au Moyen-Orient. Elle nous parle des valeurs qui devraient guider les grands reportages aujourd’hui. « L’objectivité des médias est malmenée […], en partie par la faute même de nombreux grands médias, qui tombent de plus en plus dans l’opinion et le commentaire […], mais je crois à son importance. Je crois aussi que l’intégrité, l’honnêteté, la rigueur et le respect doivent constamment guider notre travail. Quand je parle du respect, je parle à la fois du respect de notre auditoire, de son intelligence, et du respect des sociétés sur lesquelles on pose notre regard. […] Mais ça veut dire qu’il faut se donner la peine d’écouter et de comprendre. » Stéphane Baillargeon, « Lésion étrangère »,

128

THÈME 6

, 20 septembre 2014 [en ligne].

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Le premier rôle des médias est d’informer les gens. C’est de cette façon qu’ils participent à l’ordre social. Les informations qu’ils transmettent peuvent servir à prévenir le public d’un danger (tempête, eau non potable, etc.) ou à signaler des situations d’abus (travail des enfants, exploitation des personnes âgées, etc.). C’est l’une des raisons pour lesquelles il est essentiel que leurs informations soient exactes. Grâce aux médias, les citoyens sont en mesure de savoir ce qui se passe dans leur société et dans le reste du monde. Les médias incitent les gens à faire preuve de jugement critique et à prendre conscience des enjeux planétaires. Ils contribuent ainsi à l’éducation citoyenne et, plus largement, au vivre-ensemble.

Flash Info La couverture médiatique En 2010, un tremblement de terre fait des milliers de victimes en Haïti. Cet événement suscite une énorme couverture médiatique. Le public décide alors de faire des dons à la population haïtienne. Au même moment, une famine sévit en Somalie, sur le continent africain. Les médias en parlent très peu. Par conséquent, les dons sont beaucoup moins nombreux.

3.2 Un pouvoir au bout des doigts Internet fournit la possibilité à tous les individus d’exprimer leurs idées et leurs opinions. Désormais, ce ne sont plus seulement les directeurs de l’information et les journalistes qui exercent le pouvoir dans les médias. Les gens peuvent accéder à une foule d’informations dans Internet. Ils peuvent aussi facilement en diffuser. Une personne peut donc présenter une information et la commenter. Ainsi, un simple commentaire publié dans Internet devient rapidement accessible à plusieurs personnes grâce au phénomène de partage. Si le commentaire est lu, les gens pourront s’en servir pour orienter leur opinion. Comme les gens peuvent s’inuencer entre eux, un point de vue personnel peut donc rapidement devenir celui de plusieurs personnes.

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Le pouvoir d’Internet est indéniable. Il peut avoir parfois un impact majeur sur la société. Au cours des dernières années, il a permis de diffuser des informations et des idées qui ont marqué signicativement des sociétés entières. Ce fut notamment le cas du printemps arabe.

Flash Info La nétiquette Le mot « nétiquette » est formé de net (pour Network, qui signie réseau) et d’étiquette. La nétiquette, c’est l’ensemble des conventions sociales qui encadrent les comportements des internautes dans les médias sociaux, les courriels ou les forums. Elle repose sur des valeurs telles que la tolérance, le respect, l’écoute et la politesse. Bien entendu, les propos haineux, racistes ou sexistes ne font pas partie de la nétiquette. Pas plus que les messages qui contiennent des insultes ou des grossièretés. Quelques exemples de comportements qui respectent la nétiquette : – Faire preuve de politesse. – Ne pas écrire en majuscules, car cela donne l’impression que l’on crie. – Respecter les droits d’auteur et indiquer les sources des documents que l’on publie.

3.3 Contrôler des idées Censure Fait d’interdire la diffusion d’informations ou l’expression d’opinions.

L’inuence des médias n’est pas toujours perçue comme positive. Il arrive que des gouvernements veuillent contrôler les informations qui sont diffusées. Ils empêchent alors les journalistes de parler ou d’écrire librement. Ils exercent un contrôle sur tout ce qui est publié. Ils utilisent la censure pour y arriver. Dans ce cas, la liberté d’expression n’est pas respectée. Dans les états où il y a des dictatures, les autorités craignent l’inuence des médias sur l’opinion publique. Elles bloquent alors partiellement ou totalement des sites Internet. Elles emprisonnent aussi les personnes ou les journalistes qui dénoncent les abus des dirigeants. En 2012, Raïf Badawi, un écrivain et un blogueur saoudien, a été emprisonné à cause de ses opinions. Les autorités saoudiennes lui reprochaient d’avoir ouvert un débat sur la liberté religieuse. Il a été condamné à 10 ans de prison et à 1000 coups de fouet.

Une manifestation pour la libération de Raïf Badawi

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THÈME 6

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1

Comment un média peut-il inuencer les gens ? Donne deux exemples.

2

Lis les situations suivantes. Indique C s’il s’agit d’un cas de censure ou L s’il s’agit d’une limite à la liberté d’expression. Censure ou limite

Situation a) Philippe a refusé de publier l’article d’Ella dans son journal, car elle afrmait que tous les membres du club des Étoiles n’étaient que des tricheurs. b) La direction de ce journal n’a pas publié le reportage de Marc, car il y dénonçait certaines idées du gouvernement en place. c) Les dirigeants de deux pays ont refusé qu’un lm soit présenté en salle, car ils n’étaient pas d’accord avec les idées véhiculées dans ce lm. d) Emma ne veut pas publier un article, car elle est incapable de prouver la validité de l’information fournie par le journaliste.

3

Entretien avec

p. 128

Relis l’entretien avec Marie-Ève Bédard.

a) Nomme trois valeurs qui devraient orienter le travail des journalistes selon elle.

b) Selon toi, pourquoi ces valeurs sont-elles utiles aux journalistes ?

4

Explique dans tes mots pourquoi certains gouvernements utilisent la censure.

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131

Le point Les médias : ce qu’ils sont et leur rôle • Différentes formes de médias existent dans la société : les journaux, la télévision, les magazines, la radio et Internet. • Le rôle des médias est d’informer, de communiquer, de faire rééchir, de faire connaître différents points de vue, de divertir et de vendre.

Les limites à la qualité de l’information • Il y a des limites à la qualité de l’information diffusée dans les médias. Il faut faire preuve de jugement critique avant de l’utiliser. Il est donc nécessaire de vérier sa abilité en se posant les questions suivantes : qui ? quand ? quoi ? pourquoi ? pour qui ? comment ?

La vie privée • Le droit à la vie privée protège l’intimité de chaque personne. Il doit être respecté par tous les médias et par toutes les personnes.

La liberté d’expression et ses limites • La liberté d’expression permet à chaque personne d’exprimer, par ses paroles ou ses actions, ses idées, ses croyances et ses sentiments. • Les limites à la liberté d’expression sont les suivantes : – ne pas porter d’accusations mensongères (la calomnie) ; – ne pas diffuser des propos blessants ou qui peuvent porter atteinte à la réputation de quelqu’un (l’injure et la diffamation) ; – ne pas faire de tort à une personne en évoquant un de ses gestes ou une de ses paroles (la médisance). • Des normes encadrent la liberté d’expression. Une personne qui ne les respecte pas peut devoir subir les conséquences de ses gestes.

Le pouvoir des médias • Les médias constituent une forme de pouvoir dans la société parce qu’ils inuencent les gens en diffusant des informations, des idées et des opinions. • Divers médias, comme Internet, donnent la possibilité à chaque personne de diffuser de l’information, de donner son opinion et de faire connaître ses revendications. De cette façon, chaque personne a le pouvoir d’inuencer la société. • Les dirigeants de certains pays ne respectent pas la liberté d’expression. Ils utilisent la censure pour la limiter.

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THÈME 6

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1

Place les mots suivants aux bons endroits dans les encadrés. Communiquer Jugement critique

Des informations, des opinions et des idées La qualité de l’information

Inuencer

Se faire une opinion

S’informer

Ce que font les médias • Diffuser

.



les gens.

Les avantages des médias pour les citoyens •

sur le monde.



.



leurs idées.

Ce qu’il faut faire avant d’utiliser une information

2

• Vérier

.

• Utiliser

.

Éric se présente en classe avec un chandail sur lequel il y a un slogan raciste. Indique si Éric fait un usage acceptable de sa liberté d’expression. Explique ta réponse. Oui

Non

Explication :

3

Selon toi, pourquoi dit-on que les médias ont du pouvoir ?

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Les médias sous la loupe

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THÈME 7

Se

représenter le divin

Frank Polson,

e divin est souvent considéré comme invisible et hors d’atteinte. Les humains ont toujours cherché à le représenter à l’aide de symboles, de dessins, de sculptures, de mots ou de sons. Ce thème te fournit l’occasion de te familiariser avec quelques-unes de ces représentations. 134

La solidarité

, 20e siècle.

SOMMAIRE Section 1

Des représentations du divin ........136

Section 2

Des noms et des symboles du divin ..........................................139

Section 3

D’autres symboles religieux ..........146

Le point

........................................................149

Dans ses chansons, Samian pose un regard sur son identité, l’histoire des siens et sa spiritualité.

Lettre à Dieu Avant ma Bible ne servait à rien dans ma bibliothèque Quand je l’ai ouverte, j’ai découvert que t’es un vrai poète Comme de la musique « soul » tes mots sont des baumes Dès l’aube j’ouvre ma Bible pour lire quelques psaumes […] Je suis quelqu’un de bien, je vais à l’église chaque semaine Tu me connais bien, peut-être même mieux que moi-même Je ne suis pas toujours un ange et je t’avoue que parfois j’ai honte Mais quand je m’y mets, je te jure je voudrais changer le monde Samian, auteur-compositeur-interprète québécois et algonquin

À l’action ! 1. Quelles sont les références à la religion dans la chanson de Samian ? Précise de quelle tradition religieuse il s’agit.

2. Quelle caractéristique Samian donne-t-il à Dieu ? Pourquoi ?

3. Connais-tu d’autres chansons où l’on fait référence au divin en utilisant des noms, des symboles ou des rites religieux ? Nommes-en deux.

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SECTION 1

Des représentations du divin Le concept de Dieu ou de divinité est voilé de mystère. On ne peut pas le comprendre seulement de façon rationnelle. Certaines traditions religieuses représentent Dieu ou leurs divinités avec des images. Par contre, d’autres traditions religieuses interdisent ces représentations.

1.1 Le divin dans le judaïsme

Idole Représentation qui est vénérée comme si elle était une divinité. Omniprésent Qui est présent partout.

Dans le livre de l’Exode, qui fait partie de la Torah, Moïse demande à Dieu de se révéler à lui. « L’Éternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. » Le deuxième des dix commandements reprend en quelque sorte cette idée, car il interdit les représentations de Dieu. Ainsi, les juifs ne peuvent pas faire des idoles de ce qui est vivant (humains et animaux) et créer des images de Dieu. Selon le judaïsme, Dieu n’est pas représentable et n’est pas représenté, mais les juifs pensent qu’Il est Dossier 2 omniprésent.

Les dix commandements de Dieu en hébreu, à la synagogue Spanish and Portuguese, à Montréal

1.2 Le divin dans le christianisme Le christianisme est la seule religion monothéiste dans laquelle il est permis de représenter Dieu. Au début du christianisme, les croyants se sont querellés au sujet de la représentation de Dieu et de Jésus avec des traits humains. Finalement, ces représentations ont été acceptées dans le catholicisme et l’orthodoxie. Par contre, de nombreux protestants respectent à la lettre le deuxième commandement et ne représentent pas Dieu. Les représentations chrétiennes du divin sont très nombreuses au Québec, surtout celles issues du catholicisme qui a été présent dans notre histoire. Il est possible de les observer dans les lieux de culte et dans des lieux Dossier 2 publics.

Une statue de Jésus portant la croix, qui fait partie du Chemin de croix, à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal

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1.3 Le divin dans l’islam L’islam interdit formellement toute représentation de Dieu. Dieu, ou Allah en arabe, est tellement grand qu’aucune création humaine ne peut lui rendre justice. Les paroles de Dieu qui sont dans le Coran sont au cœur de l’islam. Les musulmans évitent aussi de représenter des êtres vivants animés (humains et animaux) parce que seul Dieu a le pouvoir de créer et de donner la vie. De plus, ces représentations pourraient être adorées comme des idoles. C’est pourquoi les musulmans décorent leurs mosquées de motifs abstraits et complexes, appelés « arabesques », et de sourates (versets) du Coran. Les sourates symbolisent l’omniprésence de Dieu. Comme l’islam s’est implanté plus récemment au Québec, les mosquées y sont plus sobres que dans d’autres régions du monde, comme en Asie et au Moyen-Orient. Elles sont parfois aménagées dans des bâtiments Dossier 2 qui ont eu autrefois d’autres fonctions.

Des arabesques sur le dôme d’une mosquée à Samarkand, en Ouzbékistan

1.4 Le divin dans les spiritualités autochtones Dans la plupart des spiritualités autochtones du Québec, le Grand Esprit a créé le monde et veille à son équilibre. On représente rarement le Grand Esprit puisqu’il est immatériel et invisible. Tous les êtres vivants et les divers éléments de la nature sont perçus comme ayant un esprit. On parlera, par exemple, de l’esprit du loup, de l’esprit de l’arbre, de l’esprit de la rivière ou de l’esprit du feu. Les esprits des ancêtres sont aussi très importants. Les ancêtres font partie des prières de remerciement des Autochtones. Patiente et persévérante, la tortue est un symbole très présent chez les Autochtones du Québec. Elle gure aussi dans plusieurs récits sur la Dossier 2 création du monde.

Une mosaïculture représentant une tortue à Wendake, au Québec

1.5 Le divin dans l’hindouisme Dans l’hindouisme, les nombreuses divinités sont des représentations de l’unique réalité éternelle, qu’on désigne sous le terme « brahman ». Les hindous vénèrent les représentations sculptées de leurs dieux qu’ils appellent « murti ». Ils croient que la divinité « habite » ces représentations durant le culte. Elle peut donc recevoir des offrandes et des prières. Dossier 2

Une murti du dieu Vishnu Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Se représenter le divin

137

1.6 Le divin dans le bouddhisme Siddharta Gautama, appelé le Bouddha, n’est pas considéré comme un dieu par les bouddhistes. Il est cependant vénéré pour avoir trouvé la voie de l’Éveil de la conscience. On lui attribue de nombreuses caractéristiques surnaturelles et la réalisation de plusieurs miracles. On représente généralement le Bouddha par une statue. Sa représentation varie selon les cultures. Toutefois, elle répond à des critères précis : • être vêtue de la robe bouddhique ; Une statue du Bouddha au temple Manjushri, à Longueuil Protubérance Saillie, partie qui avance, qui dépasse, comme un chignon.

• avoir des proportions symétriques ; • avoir un teint doré et la peau lisse ; • avoir une protubérance au sommet du crâne. Dossier 2

Vrai ou faux ? Si tu penses que l’énoncé est faux, corrige-le.

Vrai

Faux

a) Dans les spiritualités autochtones, le Grand Esprit est représenté par des animaux.

b) Les mosquées sont souvent décorées d’arabesques.

c) Tous les chrétiens peuvent représenter Dieu. D’ailleurs, on peut en voir de nombreuses représentations dans les églises et les lieux publics.

d) Dans le judaïsme, Dieu n’est ni représentable ni représenté, mais Il est omniprésent.

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Une grande quantité de noms et de qualicatifs sont donnés au divin selon les traditions religieuses. Les symboles qui le représentent sont aussi très nombreux : un agneau, une menorah, une murti de Shiva, une statue du Bouddha ou même le mot arabe « Allah ». Tous ces symboles évoquent le divin.

SECTION 2

Des noms et des symboles du divin

2.1 Qu’est-ce qu’un symbole ? Un symbole est un être, un objet ou une image identiable, dont la forme ou la nature rappelle spontanément quelque chose d’abstrait ou d’absent. Il peut servir à évoquer une valeur, une religion ou même un pays ou une nation. Par exemple, une croix est formée de deux droites qui se croisent de façon perpendiculaire. Pour les chrétiens, c’est un symbole important d’espoir et de salut, car il rappelle la résurrection de Jésus. Le loup est un autre symbole important dans plusieurs cultures. Chez les peuples autochtones par exemple, La croix est un symbole. il représente le courage ou la force.

2.2 Nommer et invoquer le divin dans le judaïsme Dans le judaïsme, l’utilisation de noms, de symboles et d’attributs relatifs à Dieu permet d’éviter l’idolâtrie. Selon la Torah, le troisième commandement interdit de prononcer à tort ou en vain le nom de Dieu. Le tétragramme est formé de quatre lettres : YHWH. Il désigne le nom divin qu’il ne faut pas prononcer et dont il est impossible de connaître la sonorité et le sens. Ces lettres signieraient « Celui qui est » en hébreu, donc celui qui n’a jamais été créé ou qui est éternel. Lorsqu’ils parlent de Dieu, les juifs utilisent généralement les noms Adonaï (Seigneur), HaShem (le Nom) ou Élohim (Dieu). Le mot hébreu Hallelujah est utilisé par les juifs et les chrétiens durant certaines célébrations pour rendre grâce à Dieu. Il signie « Louez YHWH ! »

Attribut Caractère particulier, qualité, signe distinctif.

Les quatre lettres hébraïques qui désignent le nom divin

Dossier 2

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Se représenter le divin

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2.3 Nommer et invoquer le divin dans le christianisme Les chrétiens croient en un Dieu, qui est conçu comme une Trinité parce qu’il est à la fois Père, Fils et Esprit saint. Il existe différentes façons de représenter la Trinité. Les catholiques le font généralement ainsi : • Dieu, le Père, est un homme âgé qui veille sur le monde ; • Jésus, le Fils, est un homme dans la trentaine ; • l’Esprit saint est une colombe ou une langue de feu. La Trinité est parfois symbolisée par un triangle. Les chrétiens donnent à Dieu des noms, formés à partir de ses qualités, comme l’Éternel, le Très-Haut ou le Tout-Puissant. Ces noms démontrent le pouvoir de Dieu qui peut tout faire, c’est-à-dire son omnipotence. La première et la dernière lettre de l’alphabet grec, l’apha (A) et l’oméga (Ω), symbolisent Dieu pour les chrétiens. Ces lettres signient que Dieu est le commencement et la n de tout, qu’Il est éternel. Jésus, le bon berger

On dit souvent de Jésus qu’il prend soin des humains et les guide comme un berger le fait avec ses brebis. Il arrive aussi qu’on compare Jésus à un agneau offert en sacrice pour sauver Dossier 2 l’humanité de ses péchés.

2.4 Nommer et invoquer le divin dans l’islam Les musulmans utilisent des noms et des symboles pour représenter Dieu an de ne pas créer des idoles. Les 99 noms d’Allah sont des qualicatifs qui Le désignent dans le Coran. On les appelle les « 99 plus beaux noms d’Allah ». Parmi ceux-ci gurent le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur et l’Inni. Dossier 2

Les 99 plus beaux noms d’Allah en calligraphie arabe

140

THÈME 7

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2.5 Nommer et invoquer le divin dans les spiritualités autochtones Les peuples autochtones donnent différents noms au divin : Créateur, Grand Esprit ou Grand Mystère. Le nom Kitchi Manitou (Grand Esprit) est très utilisé dans les langues algonquiennes, tout comme Wakan Tanka (Grand Mystère) chez les peuples lakotas. Ces noms désignent le créateur de tout ce qui existe dans l’univers. Ils évoquent aussi la force supérieure qui anime tout ce qui vit dans les mondes visibles et invisibles. Les récits inuits parlent du géant Naarjuk, l’être suprême. C’est lui qui donne vie aux êtres vivants grâce à son soufe. Le mouvement cyclique de la vie est symbolisé par le cercle sacré, aussi appelé « roue de médecine ». La roue de médecine est divisée en quatre parties qui correspondent aux quatre points cardinaux. L’est, le sud, l’ouest et le nord sont associés à divers enseignements et symboles.

Le cercle sacré ou roue de médecine

Pour les peuples autochtones, la « médecine » est un concept très large. Elle concerne tout ce qui aide les êtres humains à se sentir heureux et en Dossier 2 bonne santé.

2.6 Nommer et invoquer le divin dans l’hindouisme Les nombreux dieux et déesses hindous représentent le brahman (l’unique réalité divine). Parmi eux, trois dieux occupent une place importante : Brahma, Vishnu et Shiva. Selon la tradition, Brahma est associé à la création de l’univers, Vishnu, à la préservation de l’univers, et Shiva, à la destruction de l’univers et à sa création nouvelle. Les dieux hindous possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Ils peuvent être représentés avec des objets particuliers ou avec plusieurs bras et quelquefois plusieurs têtes. La plupart d’entre eux sont accompagnés d’un animal qui leur sert, en principe, de véhicule. Une divinité hindoue peut avoir plus d’un nom. Ainsi, on prête 1008 noms à Shiva, dont les plus utilisés sont Nataraja (le Seigneur de la danse), Maha Yogi (le Gand Maître du yoga) et Bhairava (le Terrible). Le son Aum a une grande importance dans l’hindouisme. Les hindous le répètent durant leurs prières et leurs méditations pour projeter leur esprit au-delà de l’immédiat. Selon certains textes, ce son est la vibration qui a créé l’univers. Il est considéré par certaines personnes comme un symbole Dossier 2 du brahman.

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Le dieu Shiva en méditation

Aum, le son sacré, en sanskrit (langue dans laquelle sont écrits les textes sacrés) Se représenter Qui suis-je le divin ?

141

2.7 Nommer et invoquer le divin dans le bouddhisme On considère qu’il y a eu plusieurs bouddhas durant les grandes périodes de l’histoire. Le Bouddha de l’ère actuelle est Siddharta Gautama. Il est reconnu comme le fondateur du bouddhisme puisqu’il a atteint l’Éveil. D’ailleurs, le mot bouddha signie « l’Éveillé ». Les bouddhistes lui offrent des prières, des louanges et des offrandes. La roue à huit branches ou roue du dharma est un symbole important du bouddhisme. Chaque rayon de la roue représente un des éléments du sentier à suivre pour parvenir à l’Éveil. Dossier 2

La roue à huit branches ou roue du dharma

Flash Info Le bouddhisme tibétain L’une des traditions bouddhistes est le bouddhisme tibétain. Aujourd’hui, cette tradition est pratiquée surtout en Chine, au Népal et en Inde. Son guide spirituel est le dalaï-lama. Les bouddhistes tibétains écrivent des prières sur des petits drapeaux. Les couleurs des drapeaux symbolisent les éléments. Par exemple, le bleu signie l’espace et le rouge, le feu. Les drapeaux ont pour fonction de bénir l’environnement dans lequel ils sont accrochés et de protéger les temples.

Entretien avec... un écrivain Dan Brown est un écrivain américain, célèbre pour sa série de romans qui font référence à des symboles religieux. Dans le roman Le Code Da Vinci, Dan Brown donne une interprétation controversée de la signication de l’étoile de David. Selon ce qu’il a écrit, les deux triangles qui forment cette étoile représentent l’union de l’homme et de la femme. Ce n’est pas l’interprétation généralement acceptée par les juifs. Dossier 2

Le mystère qui entoure la signication de certains symboles religieux attire le public. « J’écris des livres de divertissement, c’est clair. Mais quand on a la chance comme moi de toucher un vaste public, on a aussi une sorte d’obligation morale. J’essaie d’aborder les thèmes qui me posent question. »

142

THÈME 7

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Zoom Cherche deux symboles religieux ou deux représentations du divin dans ton quartier ou ton milieu. a)

Décris les symboles ou les représentations que tu as trouvés. Indique ensuite à quelle tradition religieuse ils appartiennent. Description

b)

Tradition religieuse

Compare les symboles ou les représentations que tu as trouvés à ceux de tes Dossier 1 camarades. Différences

Ressemblances

c)

Choisis l’un des symboles ou l’une des représentations trouvés par tes camarades. Décris-le et précise à quelle tradition religieuse il est associé. Description

Tradition religieuse

d) Qu’est-ce que ces symboles ou ces représentations t’indiquent sur le milieu dans lequel tu vis ?

e)

Selon toi, les représentations du divin et les symboles religieux devraient-ils être utilisés dans la mode et dans la publicité ? Justie ta réponse.

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Se représenter le divin

143

1

Complète la phrase suivante. Un symbole est

2

Trouve trois exemples de symboles religieux et trois exemples de symboles non religieux. Symbole religieux

Symbole non religieux

3

Explique ce qu’est la Trinité.

4

Pourquoi utilise-t-on des symboles dans les traditions religieuses ?

5

Entretien avec p. 142 Dans son roman Le symbole perdu, Dan Brown a écrit : « L’ignorance des symboles culturels d’autrui est toujours source de préjugés. »

a) Selon toi, que veut dire cette phrase ? Dans ta réponse, fais un lien avec le concept de vivre-ensemble.

b) Pourquoi est-il important de connaître les symboles des autres cultures selon Dan Brown ?

144

THÈME 7

La solidarité

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6

Qui suis-je ? Coche les bonnes réponses. a) Je suis un ensemble de lettres qui symbolise l’éternité de Dieu dans le christianisme. YHWH

Aum



b) Je suis la toute-puissance de Dieu. Omnipotence

Hallelujah

Brahma

c) Dans le judaïsme, je suis l’expression qui traduit le tétragramme YHWH. Le Terrible

Celui qui est

Celui qui a vu

d) Nous sommes des noms du divin dans les spiritualités autochtones. Le Tout-Puissant

7

Kitchi Manitou

Wakan Tanka

Pour chaque dieu, choisis un autre nom qui lui est attribué par les croyants. Le Miséricordieux

Le Seigneur de la danse

Nom du dieu

Le Très-Haut

Autre nom

a) Shiva b) Dieu c) Allah

8

Selon ce que tu as appris dans cette section, pourquoi donne-t-on plusieurs noms à la même divinité dans différentes religions ?

9

À quoi ces symboles non religieux correspondent-ils ? a)

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b)

c)

Se représenter Qui suis-je le divin ?

145

SECTION 3

D’autres symboles religieux Les croyants ne cherchent pas seulement à représenter leurs divinités. Ils ont aussi des symboles pour exprimer d’autres aspects de leur religion, pour susciter des émotions, pour rassembler les gens et pour frapper l’imaginaire.

Le judaïsme La menorah est un chandelier à sept branches qui rappelle la présence et la bienveillance de Dieu. À l’origine, il était allumé dans le Temple de Jérusalem. Aujourd’hui, plusieurs juifs en possèdent un et on en trouve dans chaque synagogue. Le shofar est un instrument à vent généralement taillé dans une corne de bélier. Le son du shofar marque les fêtes de Rosh hashanah et de Yom Kippour. Il invite le croyant à rester en éveil et symbolise un appel lancé à Dieu.

Le christianisme La colombe est un symbole chrétien qui représente l’Esprit saint dans la Trinité. Dans le récit du Déluge, la colombe symbolise la paix retrouvée entre Dieu et les hommes. Le Sacré-Cœur est un symbole de l’amour divin qui a pris la forme humaine. Le cœur entouré d’une couronne d’épines rappelle la souffrance que Jésus a subie par amour de l’humanité.

L’islam La couleur verte symbolise le paradis, la nature et la vie. On la retrouve notamment sur plusieurs drapeaux de pays musulmans tels que celui de l’Arabie saoudite.

146

THÈME 7

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L’hindouisme À l’origine, le tilak était tracé avec de la poudre rouge au milieu du front. Il symbolisait le troisième œil mystique. On le considérait comme une invitation à se concentrer sur ce troisième œil. Bien qu’il soit d’origine religieuse, le tilak est devenu un objet de parure et de coquetterie.

Le bouddhisme

Les spiritualités autochtones

Dans les traditions bouddhiste et hindoue, le mandala est un diagramme qui représente l’union du monde intérieur et du monde extérieur durant la méditation.

Dans les spiritualités autochtones, les plumes représentent la légèreté et l’équilibre spirituel. Les plumes d’aigle sont les plus respectées chez les Autochtones d’Amérique du Nord. Lorsqu’une ainée ou un aîné remet une plume d’aigle à une personne, c’est une marque de reconnaissance, qui souligne le courage ou la sagesse de cette personne.

Flash Info Des drapeaux et des symboles Le drapeau d’un pays ou d’une nation peut en dire beaucoup sur la religion de sa population. Plusieurs drapeaux présentent des symboles religieux. Par exemple, une croix blanche est au centre du drapeau du Québec. Elle évoque l’héritage catholique des Québécois. Sur le drapeau d’Israël, on voit l’étoile de David qui est l’un des symboles du judaïsme. Un croissant de lune et une étoile, symboles de l’islam, sont présents sur le drapeau de l’Algérie. Québec

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Israël

Algérie

Se représenter le divin

147

1

Associe la représentation du divin ou le symbole religieux à la tradition religieuse correspondante. Tu peux consulter ce thème et le dossier 2 sur les traditions religieuses, à la page 166. a)

b)

Judaïsme

2

c)

Christianisme

Hindouisme

Indique la fonction ou donne un exemple pour compléter le tableau suivant. Fonction

Exemple

a) Représente Jésus et est vénéré par les croyants (objet). b)

Dans l’islam, des arabesques et des sourates du Coran décorent souvent les mosquées.

c) Représente le mouvement cyclique de la vie.

3 Qui suis-je ? Tu peux consulter le Dossier 2, à la page 166. a) Je suis l’unique réalité divine dans l’hindouisme. Plusieurs dieux et déesses me représentent. b) Je représente l’Esprit saint dans le christianisme. c) Je représente les éléments du sentier à suivre pour parvenir à l’Éveil.

4

Remplis le tableau ci-dessous.

Catégorie

Symbole

Tradition religieuse

Signication

Animal Couleur Œuvre d’art

148

THÈME 7

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Le point Qu’est-ce qu’un symbole ? • Un symbole est un être, un objet ou une image identiable, dont la forme ou la nature rappelle spontanément quelque chose d’abstrait ou d’absent. • Les symboles peuvent être vus, comme des statues, des gravures et des signes, ou être entendus, comme des noms ou des sons.

Représenter le divin • Les croyants utilisent des symboles pour représenter le divin ou des éléments fondamentaux de leurs religions. AIDE-MÉMOIRE Religion

Représentation du divin

Symboles

Noms du divin

Judaïsme

Interdiction de représenter Dieu et impossibilité de prononcer son nom

L’étoile de David, la menorah, le shofar

Le tétragramme YHWH, Adonaï, HaShem, Élohim

Christianisme

Représentations de Dieu permises

La croix, le triangle, le bon berger, l’agneau, la colombe, le Sacré-Cœur

Dieu ; l’apha (A) et l’oméga (Ω) ; l’Éternel ; le TrèsHaut ; le Tout-Puissant, la Trinité ; Dieu le Père, Dieu le Fils et l’Esprit saint

Islam

Interdiction de représenter Allah et des êtres vivants animés (êtres humains et animaux)

Le croissant, la couleur verte, la calligraphie arabe

Dieu, Allah, les 99 plus beaux noms d’Allah, dont le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur et l’Inni

Spiritualités autochtones

Représentations des esprits permises

Le cercle sacré (ou roue de médecine), les animaux, les plumes d’aigle

Grand Esprit, Grand Mystère, Kitchi Manitou, Wakan Tanka, Naarjuk

Hindouisme

Représentations des dieux, appelées « murtis », permises.

La murti, le tilak, le mandala

Shiva, Vishnu, Brahma, Nataraja, Maha Yogi, Bhairava

Bouddhisme

Représentations du Bouddha permises

La roue à huit branches (ou roue du dharma), les représentations du Bouddha, le mandala

Le Bouddha, l’Éveillé

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Se représenter Qui suis-je le divin ?

149

1

Réponds aux questions suivantes. a) Relève une caractéristique donnée à la divinité qui est présente dans au moins trois religions différentes .

b) À ton avis, pourquoi cette caractéristique est-elle importante ou présente dans plusieurs traditions religieuses ?

2

Y a-t-il des symboles ou des pratiques liées aux symboles d’une religion qui seraient inacceptables dans une autre religion ? Justie ta réponse avec des exemples.

3

Pour chacune des situations, indique s’il est question d’un symbole non religieux ou d’un symbole religieux. S’il s’agit d’un symbole religieux, indique à quelle religion il appartient. Situation

Symbole non religieux

Symbole religieux

a) Marie-Rose a remporté une médaille d’or aux Olympiades de son école.

b) Sur sa robe de cérémonie, Elisapie a une décoration en perles qui représente une loutre.

c) Aline porte le pendentif en forme de cœur que son ami lui a donné pour lui montrer son affection.

d) Dans le récit du Déluge, Noé constate qu’une colombe vole au dessus de son arche lorsque la pluie cesse.

150

THÈME 7

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Dossiers

DOSSIER 3

DOSSIER 2

DOSSIER 1

Sommaire

1

La pratique du dialogue .....................................152 A

Des formes de dialogue ....................................................... 152

B

Des moyens pour interroger un point de vue .................... 156

C

Des moyens pour élaborer un point de vue ...................... 159

2 A

Aide-mémoire ....................................................................... 162

B

Les principales traditions religieuses dans le monde ......... 164

C

Le judaïsme ........................................................................... 166

D

Le christianisme ........................................................................... 168

E

L’islam.................................................................................... 173

F

L’hindouisme......................................................................... 175

G

Le bouddhisme ..................................................................... 177

H

Les spiritualités autochtones................................................ 179

I

L’athéisme ............................................................................. 181

Les principales traditions religieuses ..............................................................................162

3

L’éthique ........................................................................... 182 A

Qu’est-ce que la réexion éthique ?..................................... 182

B

À quoi sert la réexion éthique ? ......................................... 183

C

Sur quoi peut porter la réexion éthique ? ......................... 184

D

Différents types de questions éthiques................................ 185

E

L’analyse d’une situation d’un point de vue éthique ......... 186

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151

DOSSIER 1

La pratique du dialogue En situation de dialogue, il est nécessaire de structurer ses idées et de développer des attitudes favorables au vivre-ensemble. Ce dossier contient les outils nécessaires à la pratique du dialogue : les différentes formes de dialogue, des moyens pour interroger un point de vue et des moyens pour élaborer un point de vue.

A

Des formes de dialogue

Le dialogue peut avoir plusieurs formes selon les sujets traités ou le but recherché. Il est possible de distinguer sept principales formes de dialogue.

La conversation C’est l’échange le plus courant entre deux ou plusieurs personnes. Il permet de partager des idées ou des expériences. Quelques pistes pour une conversation réussie • Éviter de répondre seulement par oui ou non et développer ses réponses. • S’intéresser à la personne avec laquelle on parle et à ce qu’elle dit. • Accepter que les sujets de conversation touchent des aspects plus personnels.

La conversation de groupe

Le clavardage

J’ai découvert un nouveau chanteur que j’aime beaucoup. C’est James Smith !

Je le connais. Il est vraiment bon !

Je vais justement voir son spectacle la semaine prochaine.

152 152

DOSSIER 1 La solidarité

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La discussion C’est un échange suivi et structuré d’idées, d’arguments, de faits et d’opinions dans le but de les examiner. Quelques pistes pour une discussion réussie

La discussion de travail Les règles sont nécessaires pour vivre en société.

C’est vrai, mais j’ai parfois l’impression que ces règles limitent mon autonomie.

• Préciser le sujet qui sera abordé au début de la discussion. • Présenter des idées, des arguments, des faits et des opinions. • Demander des explications pour mieux comprendre ce que l’autre veut dire.

La narration C’est un récit détaillé d’une suite de faits ou d’événements qui est raconté ou lu.

Le reportage

Quelques pistes pour une narration réussie • Organiser les faits ou les événements en les reliant entre eux.

C’était Julianne Ouimet, en direct de la ville d’Alep en Syrie.

• Préparer une introduction et une conclusion. • Chercher à attirer l’attention du public durant un exposé oral : par exemple, créer une ambiance, apporter un objet ou des photos, varier les intonations de la voix, faire des gestes.

La délibération C’est un échange au cours duquel plusieurs personnes examinent différents aspects d’un sujet pour trouver une solution commune. Les aspects abordés peuvent être des faits, des normes, des valeurs, des intérêts en jeu ou des conséquences liées à une décision. Quelques pistes pour une délibération réussie • Étudier les différents aspects du sujet abordé.

Le choix collectif Ceux qui sont d’accord avec les six activités parascolaires proposées, levez la main s’il vous plaît.

• Parler uniquement en son nom. • Proposer des solutions et des compromis.

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La pratique du dialogue THÈME 1

153 153

C’est un échange planié durant lequel une ou plusieurs personnes interrogent une personne invitée sur ses opinions, ses expériences ou ses activités. Quelques pistes pour une entrevue réussie • S’informer sur la personne invitée et sur le sujet de l’entrevue. • Rééchir aux questions que l’on souhaite poser à la personne invitée et les écrire. • Planier l’enregistrement ou la prise de notes. • Poser les questions que l’on a préparées et écouter attentivement les réponses. • Ajouter de nouvelles questions pour avoir des précisions, au besoin. • Conclure l’entrevue par un résumé et remercier la personne interrogée.

L’entrevue de sélection pour obtenir un emploi

Le vox pop

Madame, que pensez-vous des récentes coupures du gouvernement en santé ?

Quelle est ton expérience dans la vente ? J’ai fait une vente-débarras chez moi, l’été dernier.

L’entrevue médicale Quels sont tes symptômes ?

154 154

DOSSIER 1 La solidarité

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Le débat C’est un échange encadré entre des personnes qui ont des opinions différentes sur un sujet controversé. Le débat nécessite la présence d’une personne pour accorder le droit de parole aux participants ou limiter la durée de leurs interventions.

Le débat

Pour ou contre le travail à temps partiel durant les études ?

Quelques pistes pour un débat réussi • Reformuler et questionner ce qui n’est pas clair. • Laisser les autres terminer ce qu’ils ont à dire. • Exprimer son accord ou son désaccord avec tact.

Pour Contr

e

• Respecter les règles établies au début du débat.

La table ronde C’est une rencontre entre quelques personnes bien informées sur un sujet pour qu’elles donnent leur point de vue et répondent aux questions de l’auditoire. Quelques pistes pour une table ronde réussie • Préparer des questions pour les participants à la table ronde. • Accueillir chaleureusement les participants. • Réagir avec respect aux propos des participants. • Remercier les participants pour leur contribution.

La table ronde d’experts À mon avis, il est important que les parents donnent de l’argent de poche à leurs adolescents pour les aider à développer leur autonomie.

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Dans ce cas, je crois que les parents doivent apprendre à leurs adolescents comment gérer adéquatement leur argent de poche.

Toutefois, l’argent de poche devrait être versé jusqu’à ce que les adolescents aient trouvé un travail à temps partiel.

La pratique du dialogue THÈME 1

155 155

B

Des moyens pour interroger un point de vue

Au cours d’un dialogue, on peut interroger le point de vue de l’autre pour découvrir les types de jugements et les procédés susceptibles d’entraver le dialogue. Cela permet d’évaluer la cohérence et la pertinence du point de vue exprimé.

Des types de jugements Une personne qui donne son opinion peut porter des jugements. Il faut être capable de trouver de quel type de jugement il s’agit si on veut évaluer sa pertinence. Il est possible de distinguer quatre types de jugements.

Le jugement de préférence C’est une opinion personnelle qui s’appuie sur des goûts ou des préférences. Des questions pour interroger ce jugement

Je préfère ne pas manger de maïs! Il risque d’avoir été modié génétiquement.

Le dîner est prêt !

• D’où vient cette préférence ? • Quelles sont les raisons non formulées de cette préférence ?

Le jugement de prescription C’est une recommandation ou une obligation. Le jugement de prescription implique que l’on doit faire une action, modier une situation ou résoudre un problème.

Il est interdit de porter une casquette dans l’école.

Des questions pour interroger ce jugement • Sur quelles raisons la recommandation ou l’obligation s’appuie-t-elle ? • S’agit-il d’une recommandation ou d’une obligation réaliste ?

156 156

DOSSIER 1 La solidarité

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Le jugement de réalité C’est une proposition qui énonce de façon objective un fait, un événement ou un témoignage. Un jugement de réalité peut être faux. Des questions pour interroger ce jugement • Sur quelles sources cette proposition s’appuie-t-elle ? • Ces sources sont-elles ables ?

Je pense que les médias sont omniprésents dans notre vie !

Le jugement de valeur C’est une proposition qui privilégie une ou plusieurs valeurs par rapport à d’autres. Des questions pour interroger ce jugement • Sur quoi est fondé ce jugement ? • Quelles valeurs sont privilégiées ? Quelles valeurs sont rejetées ? • S’agit-il de valeurs généralement partagées par d’autres personnes ou d’autres groupes ? • Comment ces valeurs sont-elles perçues dans d’autres cultures ?

L’important, c’est de participer ! Parle pour toi ! Ce qui compte, c’est de gagner.

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La pratique du dialogue THÈME 1

157 157

Des entraves au dialogue Lorsqu’une personne donne son point de vue, elle peut utiliser des entraves au dialogue. Pour savoir les repérer, il faut les connaître.

La double faute

Les 14 entraves suivantes sont des erreurs ou des pièges courants qu’il faut éviter. Au besoin, tu peux consulter les pages 12 à 14 du Coup d’envoi.

Entrave

158 158

Je ne mérite pas cette contravention. J’ai vu au moins 10 personnes qui ne respectaient pas la limite de vitesse.

Explication

Généralisation abusive

Procédé qui consiste à tirer une conclusion sur la base d’un cas isolé ou à partir d’éléments insufsants.

Attaque personnelle

Procédé qui consiste à attaquer une personne plutôt que son argumentation an de nuire à sa crédibilité.

Appel au clan

Procédé qui consiste à adopter ou à rejeter un argument parce qu’il est formulé par une personne ou un groupe jugé estimable ou non.

Appel à la popularité

Procédé qui consiste à justier une opinion ou à dire qu’une chose est vraie parce que plusieurs personnes l’afrment, sans en avoir vérié l’exactitude.

Appel au préjugé

Procédé qui consiste à utiliser une opinion préconçue, favorable ou défavorable, souvent imposée par l’éducation, l’époque ou le milieu.

Appel au stéréotype

Procédé qui consiste à s’appuyer sur une image gée, souvent fausse et négative, d’un groupe de personnes, sans tenir compte du caractère unique de chaque personne.

Double faute

Procédé qui consiste à justier un comportement en disant que d’autres ont fait la même faute ou même pire.

Argument d’autorité

Procédé qui consiste à appuyer son argument de façon incorrecte ou abusive sur l’autorité d’une personne.

Caricature

Procédé qui consiste à déformer un argument en le simpliant ou en l’exagérant.

Faux dilemme

Procédé qui consiste à offrir seulement deux possibilités dont l’une est indésirable. L’autre devient alors inévitable.

Fausse causalité

Procédé qui consiste à établir un faux lien de cause à effet entre deux phénomènes.

Fausse analogie

Procédé qui consiste à comparer deux phénomènes qui ne sont pas sufsamment semblables pour tirer une conclusion.

Pente fatale

Procédé qui consiste à exagérer les malheurs qu’une action entraînera, même s’il est impossible que ces malheurs se produisent.

Complot

Procédé qui consiste à conclure qu’une ou plusieurs personnes qui protent d’une situation en sont l’origine ou la cause.

DOSSIER 1 La solidarité

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C

Des moyens pour élaborer un point de vue

Pour élaborer un point de vue pertinent, il est important de bien comprendre le sujet à traiter et d’organiser ses idées de façon cohérente. On peut ensuite utiliser différents moyens pour présenter son travail. En voici quelques-uns.

La description C’est un moyen qui sert à énumérer les caractéristiques d’une situation ou d’un lieu, par exemple, an de le représenter le plus précisément possible.

J’ai choisi de vous parler aujourd’hui de l’église catholique Sacré-Cœur de Jésus. Cette église est située à Longueuil. Elle a été construite en …

Des pistes pour faire une description • Préciser ce qui doit être décrit : par exemple, un personnage, un objet, un lieu, un concept ou une situation. • Découvrir les caractéristiques de ce qui doit être décrit à l’aide des questions suivantes : Qui? Quoi? Quand? Où? Comment? Pourquoi? Combien? • Si le sujet est complexe, commencer par une présentation ou une description générale et préciser ensuite les éléments. • Suivre un ordre logique ou chronologique si le sujet le permet, diviser la présentation ou la description et ajouter des titres.

La comparaison C’est un moyen qui permet de souligner les ressemblances et les différences entre deux ou plusieurs éléments.

Compare le volume de ces deux liquides.

Des pistes pour faire une comparaison • Décrire précisément les éléments à comparer. • Trouver les caractéristiques qui permettent de les comparer. • Comparer chaque élément en fonction de chacune des caractéristiques : par exemple l’aspect historique, géographique ou scientique. • Regrouper les ressemblances et les différences. • Tirer des conclusions.

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La pratique du dialogue THÈME 1

159 159

La synthèse C’est un moyen qui permet de regrouper les différents éléments d’une lecture, d’une discussion ou d’un récit pour les résumer. Des pistes pour faire une synthèse • Noter toutes les idées et tous les arguments exprimés. • Organiser les idées et les arguments dans un ordre logique. • Reformuler les idées et les arguments pertinents en supprimant les détails.

En résumé, mon roman raconte l’histoire d’un jeune homme qui part à la recherche de son meilleur ami qui a disparu.

L’explication C’est un moyen qui permet de faire connaître ou de faire comprendre le sens d’un mot, d’un symbole ou d’une idée. Des pistes pour donner une explication • Présenter des exemples, des faits ou des dénitions. • Préciser les caractéristiques ou les éléments les plus importants. • Penser à une question précise sur le sujet choisi. • Trouver la ou les réponses à cette question.

Le hautbois est un instrument à vent qui fait partie de la famille des bois. Le son du hautbois vient de la vibration lorsque je soufe ici.

160 160

DOSSIER 1 La solidarité

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La justication C’est un moyen qui permet de démontrer, à l’aide d’arguments, le bien-fondé de son point de vue. Des pistes pour faire une justication

Je suis convaincu qu’il est important de faire de l’exercice régulièrement. Plusieurs recherches prouvent que l’activité physique renforce le cœur, augmente le niveau d’énergie…

• Formuler un point de vue cohérent en faisant preuve de jugement critique. • Vérier que les idées et les arguments utilisés sont pertinents et ables. • S’interroger sur les arguments qui pourraient être utilisés pour défendre un point de vue différent. • Répondre aux questions ou aux objections possibles.

En guise de conclusion… La pratique du dialogue exige une réexion personnelle. Elle permet de s’interroger, entre autres, sur ses propres perceptions, ses idées et ses préférences. Elle permet aussi de faire des liens entre ce que l’on connaît et le sujet discuté. Une autre dimension de la pratique du dialogue se dénit comme un temps de partage ou de recherche avec d’autres personnes. Durant ce temps, les personnes présentes peuvent construire ou exprimer différents points de vue. Pratiquer le dialogue permet d’acquérir les outils nécessaires pour prendre part à des échanges harmonieux. On peut ainsi adopter des attitudes et des comportements qui favorisent le vivre-ensemble.

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La pratique du dialogue THÈME 1

161 161

DOSSIER 2

Les principales traditions religieuses Plusieurs traditions religieuses se côtoient dans la société québécoise. Ce dossier va t’aider à mieux connaître ces traditions religieuses et à mieux les comprendre.

A

Aide-mémoire Monothéismes

Judaïsme

Personnages marquants

Débuts

Noms donnés au divin Écrits et récits

Noms des croyants

Guides spirituels

Lieux de culte Nombre d’adhérents au Québec*

Christianisme Catholicisme

Abraham, Isaac, Jacob, Moïse Vers le 2e millénaire avant l’ère chrétienne

Orthodoxie

Protestantisme

Jésus de Nazareth

Au 1er siècle de l’ère chrétienne

YHWH Adonaï HaShem

En 1054

En 1517

Dieu Le Père, le Fils et l’Esprit saint

La Torah Le Talmud

La Bible

Juifs

Chrétiens Catholiques

Chrétiens Orthodoxes

Chrétiens Protestants

Le rabbin ou la femme rabbin

Le pape L’évêque Le prêtre

Le patriarche Le prêtre

L’évêque Le pasteur ou la pasteure

La synagogue La demeure

La chapelle L’église La cathédrale

L’église

L’église Le temple

Près de 90 000

Près de 5 940 000

Près de 100 400

Près de 336 000

* Nombre d’adhérents selon Statistique Canada, recensement 2001 [en ligne]. Données les plus à jour au moment de la publication.

162 162

DOSSIER 2

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Religions orientales Islam

Hindouisme

Muhammad —

En 610 (an 1 du calendrier musulman)

Vers le 2e millénaire avant l’ère chrétienne

Allah

Des centaines de divinités, dont Brahma, Shiva et Vishnu

Le Coran

Spiritualités autochtones Bouddhisme Siddharta Gautama, dit le Bouddha

Ancêtres mythiques

Épicure, Karl Marx, Friedrich Nietzsche

Entre le 6e et le 4e siècle avant l’ère chrétienne

Variable selon les nations

Durant l’Antiquité

Grand Esprit —



Les Vedas, le Mahâbhârata et d’autres textes

Les Pitakas

Musulmans

Hindous

Bouddhistes

L’imam Le mufti

Le prêtre

Le moine Le dalaï-lama (bouddhisme tibétain)

L’homme ou la femme médecine

La mosquée

Le temple La demeure

La pagode ou le temple La demeure

Des sites naturels

Près de 25 000

Près de 42 000

Plus de 1 000

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Athéisme

Enseignements, légendes et récits transmis oralement —

— Incroyants Athées



— Près de 500 000

Les principales traditions religieuses

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B

Les principales traditions religieuses dans le monde

Cette carte présente un aperçu de la situation des principales traditions religieuses dans le monde. Chaque couleur est associée à une tradition religieuse. Cependant, il faut tenir compte du fait qu’on peut pratiquer plus d’une religion sur un territoire, comme c’est le cas au Québec. Cette carte ne recense pas les personnes qui se considèrent comme athées.

On appelle « Autochtones » les descendants des premiers occupants d’un territoire. Il y a environ 370 millions d’Autochtones dans le monde, répartis dans plus de 70 pays. Les spiritualités et les croyances traditionnelles des Autochtones varient grandement d’un peuple à l’autre.

Traditions religieuses Foyer du judaïsme Christianisme Islam Hindouisme Bouddhisme Spiritualités autochtones Adaptée de Statistiques:

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DOSSIER 2

La religion la plus pratiquée dans le monde est le christianisme. Il y a environ deux milliards et demi de chrétiens, répartis sur tous les continents. Ils représentent plus de 30 % de la population mondiale. National Geographic Society, 2004.

CIA, 2009; UNPFII, 2007 ;

2007. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Il y a plus d’un milliard et demi de musulmans dans le monde. Ils constituent près de 25 % de la population mondiale. Aujourd’hui, les musulmans se trouvent principalement en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Asie centrale et dans les archipels indonésien et malaisien.

Il y a aujourd’hui un peu plus de 400 millions de bouddhistes dans le monde. Ils représentent 7 % de la population mondiale. La plupart d’entre eux vivent en Asie. Cependant, de nombreux bouddhistes ont immigré en France, aux États-Unis et au Canada.

Le judaïsme est né en Israël. Aujourd’hui, il y a 5 millions de juifs dans ce pays et 6 millions aux États-Unis. On en compte environ 14 millions dans le monde, ce qui représente 0,2 % de la population mondiale. L’hindouisme est surtout pratiqué en Inde et dans les pays avoisinants. Comme ces pays sont très populeux, les hindous représentent environ 15% de la population mondiale, soit près d’un milliard de personnes. De nombreux hindous ont immigré au Bangladesh, au Sri Lanka, en Indonésie, en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

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C

Le judaïsme

L’histoire Selon la Torah, Dieu a conclu une alliance avec Abraham. Il lui a promis une terre et une descendance nombreuse. Son ls Isaac et son petit-ls Jacob ont respecté l’alliance conclue avec Dieu et ils ont perpétué la lignée d’Abraham. Abraham, Isaac et Jacob sont appelés les patriarches. Ils ont contribué à donner naissance au judaïsme. L’étoile de David, un symbole du judaïsme

Dix commandements Règles morales que Moïse a reçues au mont Sinaï, en Égypte, selon la tradition judéo-chrétienne. Prescription Règle détaillée.

Dieu a choisi Moïse pour renouveler son alliance avec les descendants d’Abraham, aussi appelés à cette époque les Hébreux. Il a aidé Moïse à les faire sortir d’Égypte où ils étaient les esclaves du pharaon. Moïse a ensuite guidé les Hébreux à travers le désert jusqu’à la Terre promise par Dieu à Abraham. Durant ce long voyage qui a duré 40 ans, Moïse a reçu les Tables de la Loi. Celles-ci consistaient en deux tablettes de pierre sur lesquelles étaient gravés les dix commandements de Dieu. Moïse les a transmis aux Hébreux comme un témoignage de leur alliance avec Dieu.

Les croyances Le judaïsme est une religion monothéiste. Ainsi, les juifs croient en un Dieu unique : YHWH. Ils se considèrent comme le peuple élu par Dieu, peuple choisi pour contracter une alliance avec Lui et pour Le vénérer. L’alliance avec Dieu est un événement fondateur du judaïsme, tout comme la sortie d’Égypte. L’Exode est le nom que l’on donne à cet événement, qui est raconté dans un des livres de la Torah qui porte ce nom. En plus des dix commandements, les juifs doivent respecter 613 commandements qui se trouvent dans la Torah. L’ensemble des prescriptions juives qui établissent les conduites des croyants envers Dieu, les autres et euxmêmes se nomme Halakha, c’est-à-dire la Loi juive.

Les rites Les juifs se rassemblent généralement à la maison et à la synagogue pour célébrer et rendre hommage à Dieu. Le shabbat est célébré chaque semaine en famille. C’est le 7e jour consacré au repos, à la prière et à l’étude de la Torah. Le shabbat commence le vendredi au coucher du soleil et se termine le samedi au coucher du soleil.

Joseph Schonman, 1857.

Abraham est l’ancêtre des juifs, des chrétiens et des musulmans. 166 166

DOSSIER 2

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En plus de cette célébration hebdomadaire, plusieurs fêtes ont lieu chaque année. En voici quelques-unes. • Rosh hashanah est le nouvel an juif. À cette occasion, les juifs mangent des morceaux de pommes trempés dans du miel pour que l’année soit douce. • Yom Kippour est la fête du pardon qui a lieu 10 jours après le Nouvel An. C’est un jour de jeûne et une des fêtes les plus importantes du calendrier juif. • Soukkôth, la fête des cabanes, souligne la traversée du désert par les Hébreux avec Moïse. • Hanoukkah, la fête des lumières, célèbre un miracle qui s’est produit dans le Temple de Jérusalem au 2e siècle avant l’ère chrétienne. Depuis, à la même période de l’année, un membre de la famille allume chaque soir une bougie sur un chandelier à huit branches, appelé « hanoukkiah ». • Pessah, la pâque juive, rappelle l’Exode et souligne l’indépendance des juifs en tant que groupe religieux et en tant que peuple.

Une jeune lle juive allume une bougie pour Hanoukkah.

Les écrits et les récits Le Tanakh est la Bible hébraïque, qui contient les textes fondateurs du judaïsme. Il comprend 24 livres et il est divisé en trois parties. La Torah est la première partie et la plus importante. Elle renferme l’histoire du peuple juif et celle de la Loi que Dieu a donnée à Moïse. Les « Prophètes » forme la deuxième partie. C’est une tentative d’actualisation de la Torah qui contient des livres historiques et prophétiques. La troisième partie, les « Écrits », regroupe différents textes, souvent poétiques et parfois dits de sainteté.

Prophétique Qui prédit l’avenir.

La Torah est parfois écrite sur un très long parchemin enroulé autour de deux tiges de bois pour en faciliter la lecture. Au cours des siècles, de nombreux rabbins ont étudié et interprété la Loi de Dieu. Ils ont aussi établi différentes règles du judaïsme. Les enseignements des rabbins qui ont été transmis oralement, de génération en génération, sont dans un livre appelé le Talmud.

Maurycy Gotlieb, 1878.

Des juifs priant à la synagogue pour Yom Kippour

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D

Le christianisme

L’histoire Jésus a été élevé dans la tradition juive. Cependant, sa vision de Dieu était différente de celle de la majorité des juifs de son époque. Vers l’an 27, Jésus a commencé à enseigner son message et à annoncer la venue du Royaume de Dieu. À cette époque, plusieurs juifs attendaient la venue d’un messie, qu’on appelle aussi Christ. Ce messie devait libérer le peuple juif de la domination des Romains qui occupaient la terre d’Israël. Ceux qui ont cru au message de Jésus et qui étaient convaincus qu’il était le messie sont devenus les premiers chrétiens.

Pierre Plante, , 1888.

Le crucix est un symbole important d’espoir et de salut dans le christianisme. Il rappelle la résurrection de Jésus.

Jésus a été condamné à mourir sur la croix vers l’an 30 parce qu’il avait déé les autorités juive et romaine. Ses disciples afrment qu’il est ressuscité trois jours après sa mort pour rejoindre Dieu au paradis. Durant des centaines d’années après la mort de Jésus, les chrétiens se sont querellés à propos de son message. Ces désaccords ont conduit aux différentes interprétations du christianisme dans le monde : • le catholicisme (1,1 milliard de catholiques) ; • le protestantisme (387 millions de protestants) ; • l’orthodoxie (253 millions d’orthodoxes).

Flash Info Le poisson, un symbole chrétien Le premier symbole chrétien n’était pas la croix, mais le poisson. Plusieurs, parmi les premiers chrétiens, parlaient le grec. Les lettres du mot poisson en grec formaient le mot ichtus, un acronyme signiant Jésus-Christ, sauveur, ls de Dieu.

Les croyances et les rites Tous les chrétiens, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes, croient que Dieu se présente sous trois formes : • le Père, qui est la gure céleste ; • le Fils, Jésus, qui est devenu homme pour partager la souffrance des humains et assurer leur salut ; • l’Esprit saint, parfois représenté par une colombe ou une langue de feu, qui inuence les actions des humains. C’est ce qu’on appelle la Trinité. 168 168

DOSSIER 2

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La Trinité : Dieu le père (en haut), le ls (en bas) et l’Esprit saint (la colombe au milieu)

Ozias Leduc, 20e siècle.

Pour tous les chrétiens, Dieu est venu sur la terre en prenant la forme d’un être humain pour effacer les fautes de l’humanité. Il voulait aussi montrer aux humains comment atteindre la vie éternelle. Pour y arriver, les chrétiens suivent les enseignements de Jésus et respectent les dix commandements de Dieu. Dans le christianisme, on accueille le nouveau-né ou le nouveau pratiquant par le baptême. La personne devient alors membre de la grande famille des croyants.

Les écrits et les récits La Bible chrétienne contient deux parties : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament.

Baptême Rituel pratiqué dans plusieurs religions qui symbolise l’accueil d’un nouveau-né ou d’un nouveau pratiquant dans la famille des croyants.

La Bible chrétienne

L’Ancien Testament • aurait été rédigé, selon la tradition, dès le 2e millénaire avant l’ère chrétienne ; • comprend l’histoire du peuple hébreu avant la venue d’un messie.

Le Nouveau Testament • aurait été rédigé durant les premiers siècles suivant la mort de Jésus ; • comprend : – les Évangiles qui racontent la vie et les enseignements de Jésus; – les Actes des apôtres qui racontent l’histoire des premiers chrétiens; – les épîtres des Apôtres qui sont adressées aux premiers chrétiens; – l’Apocalypse, un livre symbolique qui annonce la venue du Royaume de Dieu.

Des récits du Nouveau Testament prédisent que le ls de Dieu reviendra sur terre à la n des temps pour ressusciter tous les morts. Chacun sera alors jugé selon ses actes. Ce sera le Jugement dernier. Jésus établira alors le Royaume de Dieu où les justes vivront éternellement. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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Le catholicisme L’histoire

La croix, un symbole du catholicisme

Selon une des interprétations du Nouveau Testament, l’apôtre Pierre a reçu de Jésus la responsabilité de bâtir son Église sur la terre. Après la résurrection de Jésus, l’Esprit saint est descendu sur les apôtres le jour de la Pentecôte. Les apôtres ont alors commencé à enseigner la Parole de Dieu. Leurs successeurs ont transmis le message de Jésus à travers le monde. En 391, seul le culte chrétien est autorisé La Pentecôte dans l’Empire romain. Le mot « catholique » est employé dès le 1er siècle. Il vient d’un mot grec qui veut dire « universel ». Après la division du christianisme en 1054, ce mot désigne l’Église dont le siège est à Rome.

Les croyances Les enseignements de Jésus sont au centre du catholicisme qui reconnaît la pureté et la virginité de Marie, la mère de Jésus. Le pape est considéré comme le représentant de Jésus sur terre et le chef de l’Église catholique. Il nomme les évêques qui sont ses représentants. Les évêques ordonnent les prêtres qui donnent les sacrements.

Les rites

La Cène

La messe est au cœur du catholicisme. L’eucharistie est une façon de se rappeler la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses 12 apôtres. Les sacrements sont inspirés des gestes et des paroles de Jésus. Le baptême est le premier sacrement que reçoivent les catholiques. La conrmation rappelle l’engagement du baptême. Le mariage symbolise l’alliance entre Dieu et les hommes. La naissance de Jésus est fêtée le jour de Noël. Les catholiques se préparent à la fête de Pâques durant les quarante jours du carême. Ils se rappellent la mort de Jésus, le Vendredi saint, et ils célèbrent sa résurrection, le dimanche de Pâques.

Les écrits et les récits Le catholicisme est issu de l’Ancien Testament, mais surtout du Nouveau Testament.

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L’orthodoxie L’histoire Au début du Moyen Âge, en 381, le christianisme est bien installé dans l’Empire romain. Cependant, comme cet empire est très vaste, l’Église chrétienne s’organise autour des deux capitales : Rome pour l’Église d’Occident et Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie) pour l’Église d’Orient. Ces deux capitales sont très éloignées l’une de l’autre géographiquement et culturellement. Avec le temps, les deux Églises développent des pratiques et des points de vue très différents, par exemple sur le célibat des prêtres, sur les relations entre les deux Églises et sur certaines croyances. Elles se sépareront ofciellement en 1054. L’Église d’Orient, qui est organisée autour de Constantinople, devient l’Église orthodoxe, alors que l’Église d’Occident devient l’Église catholique.

La croix orthodoxe est formée d’un axe vertical coupé par trois branches horizontales.

Les croyances L’Église orthodoxe estime qu’elle est la plus près des origines du christianisme. Elle insiste sur le fait que les croyants peuvent faire l’expérience de Dieu par la prière personnelle. Les patriarches dirigent les Églises orthodoxes. Ils considèrent que le pape est le patriarche de Rome. Les prêtres orthodoxes peuvent se marier contrairement aux prêtres catholiques.

Les rites Comme dans l’Église catholique, il y a sept sacrements dans l’Église orthodoxe. Les sacrements sont appelés « mystères ». Ils ressemblent aux sacrements catholiques, mais les rituels sont différents. Par exemple, le prêtre orthodoxe plonge le corps de l’enfant dans l’eau durant le baptême, alors que le prêtre catholique ne verse qu’un peu d’eau sur la tête de l’enfant. Les orthodoxes fêtent les principaux événements de la vie de Jésus et de Marie, sa mère.

Les écrits et les récits

L’église orthodoxe ukrainienne Sainte-Sophie, à Montréal

Les chrétiens orthodoxes suivent les enseignements de la Bible et ceux des Pères de l’Église. Les Pères de l’Église sont des sages qui ont vécu au début du christianisme et qui sont reconnus pour la justesse de leur réexion sur le message de Jésus. Ils ont laissé des écrits qui sont importants pour tous les chrétiens.

Un baptême orthodoxe Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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Le protestantisme L’histoire

La croix huguenote, un symbole protestant qui vient du Sud de la France

Confession Appartenance à une religion.

Le protestantisme apparaît au 16e siècle. Martin Luther, un moine allemand, ainsi que d’autres prêtres catholiques critiquent l’Église et veulent obtenir des changements. Luther souhaite que l’Église revienne aux valeurs essentielles, transmises par Jésus. Il dénonce la richesse dans laquelle vivent plusieurs membres du clergé. La publication de 95 propositions par Luther marque Lucas Cranach l’Ancien, 1529. le début de la Réforme. Ce mouvement de Martin Luther protestation va s’étendre à toute l’Europe. Il sera à l’origine de plusieurs courants religieux au l des siècles. Le luthérianisme, le baptisme, l’évangélisme, le presbytérianisme et le calvinisme s’inspireront des principes de Luther.

Les croyances Dans le protestantisme, il n’est pas nécessaire qu’il y ait un intermédiaire entre Dieu et les humains. Tout le monde peut lire la Bible et la comprendre. Il suft de mettre en pratique les enseignements de Jésus pour atteindre la vie éternelle. Les protestants respectent les dix commandements de Dieu. Ils ne reconnaissent pas l’autorité du pape.

Les rites Les prêtres protestants s’appellent des pasteurs et ils peuvent se marier. Dans certaines confessions protestantes, les femmes peuvent aussi devenir pasteures. Le protestantisme reconnaît deux sacrements : le baptême et la Sainte Cène, qui est la communion durant le culte.

Les écrits et les récits

La bénédiction du vin durant la Sainte Cène

Tout comme la Bible catholique, la Bible protestante contient l’Ancien et le Nouveau Testament. Toutefois, certains livres de l’Ancien Testament sont parfois absents des bibles protestantes. La lecture de la Bible à la maison est extrêmement importante dans le protestantisme.

Flash Info L’anglicanisme Au 16e siècle, le pape a refusé au roi d’Angleterre, Henri VIII, de divorcer. Henry VIII a alors rompu avec le catholicisme. Il a fondé sa propre Église dont il est devenu le dirigeant. C’est ainsi qu’est né l’anglicanisme. L’anglicanisme s’est peu à peu rapproché des autres Églises issues de la Réforme. Les anglicans sont aujourd’hui considérés comme faisant partie de la famille des protestants. 172 172

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E

L’islam

L’histoire Muhammad le Prophète, ou Mahomet, a vécu à La Mecque (actuellement en Arabie saoudite) de 570 à 632. Selon la tradition, c’est vers l’âge de 40 ans qu’il a commencé à recevoir des messages de Dieu (Allah en arabe). Ces messages étaient transmis par l’ange Gabriel (appelé Djibril). Il a essayé de répandre les messages de Dieu dans sa ville natale dont les habitants étaient polythéistes. Mais les dirigeants de La Mecque l’ont menacé. Il a dû fuir à Médine où il a formé un cercle de disciples. Avec le temps, Muhammad a nalement réussi à convertir à l’islam la plus grande partie de l’Arabie ainsi que les habitants de La Mecque. Après sa mort, ses successeurs, les califes, vont conquérir une grande partie du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie. Une part importante des populations de ces régions va se convertir à l’islam. Aujourd’hui, l’islam s’est répandu sur tous les continents et la ville de La Mecque est un lieu de pèlerinage pour tous les musulmans.

Le croissant de lune, un symbole de l’islam

Polythéiste Qui vénère plusieurs divinités.

Les croyances Les musulmans croient en un seul Dieu comme les juifs et les chrétiens. Ce Dieu est le même que celui du judaïsme et du christianisme. Dans l’islam, Abraham, Moïse et Jésus sont des prophètes de Dieu comme Muhammad qui est le dernier et le plus important. En effet, c’est lui qui aurait apporté la révélation nale de Dieu aux hommes.

Les rites Les cinq piliers de l’islam sont les devoirs que chaque musulman doit accomplir. 1. Témoigner qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que Muhammad est son prophète : c’est faire « profession de foi ».

Des musulmans en prière dans une mosquée

2. Prier cinq fois par jour en direction de La Mecque. 3. Faire un don aux pauvres en proportion de son salaire. 4. Ne pas manger, ni boire, ni fumer, ni avoir des relations sexuelles durant le jour pendant tout le mois du ramadan. 5. Faire le pèlerinage à La Mecque, une fois dans sa vie, si on possède les moyens nanciers nécessaires pour le faire. Les musulmans considèrent que la Kaaba est la « maison sacrée de Dieu ». Cet édice se trouve à l’intérieur de la Grande Mosquée, dans la ville de La Mecque. Durant leur pèlerinage dans cette ville, les musulmans font sept fois le tour de la Kaaba. La Kaaba dans la Grande Mosquée, à La Mecque Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Les principales traditions religieuses

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Le croissant de lune souligne l’importance du calendrier lunaire des musulmans. Ce calendrier détermine le moment des différentes fêtes qui ont lieu chaque année. En voici quelques-unes. • Id al-Fitr marque la n du ramadan. Les musulmans vont prier à la mosquée. Puis, ils se réunissent en famille pour échanger des vœux et des cadeaux. • Id al-Adha souligne la n du pèlerinage à La Mecque. Les musulmans sacrient un mouton pour se rappeler que, selon le Coran, Abraham a sacrié un bélier plutôt que son ls. • Laylat al-Qadr ou la « Nuit du Décret » célèbre la révélation faite à Muhammad. Pendant cette nuit, les musulmans prient et récitent le Coran en remerciant Dieu pour le don du Livre sacré, le Coran. Un repas partagé lors de la fête Id al-Fitr

Les écrits et les récits Selon la tradition musulmane, l’ange Gabriel est apparu à Muhammad à plusieurs reprises pour lui révéler les commandements de Dieu. Le Prophète a d’abord transmis oralement ces commandements à ses disciples. Ceux-ci les ont appris par cœur avant de les mettre par écrit une vingtaine d’années après la mort de Muhammad. L’ensemble des paroles de Dieu, révélées à Muhammad, s’appelle le Coran. Le mot arabe Coran veut dire « récitation ». Le Coran est réparti en 114 sourates (chapitres). Ces sourates sont divisées en versets. Les hadiths contiennent les paroles et les actions du Prophète, qui ont été rapportées par ses disciples. La sunna est la tradition prophétique, c’est-à-dire les actions et les comportements de Muhammad, qui servent de modèles aux musulmans.

Un exemplaire du Coran rédigé en arabe 174 174

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F

L’hindouisme

L’histoire Contrairement au judaïsme, au christianisme et à l’islam, l’hindouisme est une religion sans fondateur. Les hindous nomment leur religion « Sanatana Dharma », une expression hindoue qui veut dire l’« ordre éternel ».

Le son « Aum », un symbole de l’hindouisme

L’hindouisme a émergé vers le 2 e millénaire avant l’ère chrétienne. Il est le fruit d’une diversité de croyances et de pratiques provenant surtout de l’Inde. Des gens appartenant à la civilisation de la vallée de l’Indus et des Aryens venus s’installer en Inde ont contribué plus particulièrement au développement de cette religion. La religion hindoue a su intégrer et superposer toutes sortes de manifestations religieuses locales et étrangères.

Les croyances Les hindous reconnaissent l’existence de centaines de dieux et de déesses, associés aux phénomènes naturels et aux différents cycles de l’univers (création, stabilité, destruction). Leurs nombreuses divinités sont des représentations du brahman, l’unique réalité divine. Les manifestations les plus connues de la divinité sont : • Brahma, qui est associé à la création du monde ou de l’univers ; • Vishnu, qui est associé à la préservation de l’univers ; • Shiva, qui est associé à la destruction de l’univers et à sa création nouvelle. Ces trois divinités forment la Trimurti.

La Trimurti

Les hindous croient au cycle des renaissances, qu’ils appellent « samsara ». Chaque être vivant passe par une suite de naissances et de morts. Le corps n’est qu’une enveloppe qui change d’une renaissance à l’autre. La forme sous laquelle un être renaît dépend des actions qu’il aura accomplies durant sa vie. La somme des bonnes et des mauvaises actions se nomme le karma. Ainsi, la personne qui agit de façon harmonieuse avec la nature et qui respecte son rôle va renaître sous une forme heureuse. Celle qui ne respecte pas l’ordre du monde va renaître sous une forme inférieure. Pour se libérer du cycle des renaissances, il faut évoluer vers la perfection an de s’unir au brahman. Rendre hommage aux dieux peut également être bénéque dans le cheminement vers la perfection.

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Des femmes hindoues en prière Les principales traditions religieuses

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Les rites La puja est l’adoration d’une image divine. C’est un rite quotidien d’offrandes et d’adoration pour les hindous. Ce rite peut se dérouler à la maison ou au temple. À la maison, une statue ou une image de la divinité choisie par la famille est placée sur un petit autel. Les membres de la famille déposent des eurs et de la nourriture au pied de la divinité. Au temple, ce sont les prêtres qui présentent les offrandes à la divinité.

Le prêtre en chef préside la puja au Seigneur Murugan et à ses deux compagnes durant le Festival annuel du temple.

Les nombreuses fêtes hindoues sont liées aux histoires des dieux et des déesses et aux saisons. Par exemple, Divali, la fête des lumières, se tient en octobre ou en novembre et dure cinq jours. Cette fête rend hommage à Vishnu et à son épouse, Lakshmi. Holi, la fête des couleurs, célèbre le printemps. Durant cette fête, les hindous s’aspergent de poudres colorées (gulal) sur le corps et le visage. Les hindous se rendent en pèlerinage dans des lieux sacrés, comme la ville de Varanasi, au nord de l’Inde. Un de leurs pèlerinages est la Maha Kumbhamelâ, qui a lieu tous les 12 ans, dans la ville de Prayag. Les pèlerins prennent alors un bain rituel dans les eaux du Gange et du Jamuna qui se croisent à cet endroit.

La fête de Holi, en Inde

Des pèlerins se baignent dans les eaux du Gange.

Les écrits et les récits Les pratiques religieuses des hindous sont inspirées des Vedas, des hymnes très anciens. Les Vedas ont été transmis oralement par les prêtres. Ce sont les gardiens de l’hindouisme, de père en ls. Deux épopées mythiques très populaires, le Ramayana et le Mahâbhârata, racontent les aventures de plusieurs dieux et déesses. Elles contiennent les bases de la sagesse hindoue. Un des textes fondamentaux de l’hindouisme est la Bhagavad Gita, qui fait partie du Mahâbhârata.

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G

Le bouddhisme

L’histoire Selon la tradition, le prince hindou Siddhartha Gautama aurait vécu au nord de l’Inde, entre le 6 e et le 4e siècle avant l’ère chrétienne. Il croyait aux principes de l’hindouisme et souhaitait se libérer du samsara (cycle des renaissances). À 29 ans, il aurait quitté son palais pour chercher la voie de la libération. Il s’est retiré du monde et il a jeûné, sans trouver ce qu’il cherchait. Finalement, après plusieurs années de méditation, il a compris la vérité du monde. On dit qu’il a atteint l’Éveil, c’est-à-dire la sagesse. Dès ce moment, on l’a appelé le Bouddha ou « l’Éveillé ». Le Bouddha a ensuite voyagé an d’enseigner la voie de l’Éveil aux disciples qui venaient l’écouter.

La roue à huit branches ou roue du dharma, un symbole du bouddhisme

Les croyances Mettre en pratique les enseignements du Bouddha permet aux bouddhistes de se libérer de la souffrance. Ces enseignements, appelés aussi « dharma », sont résumés dans les quatre nobles vérités. 1. La souffrance fait partie de la vie. 2. Le désir nous pousse à poser des gestes qui causent la souffrance. 3. Il est possible de mettre n à la souffrance. 4. Pour mettre n à la souffrance, il faut observer la noble voie octuple (à huit sentiers) : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le travail juste, l’effort juste, l’attention juste et la concentration juste. Les huit rayons de la roue du dharma représentent les éléments du sentier à suivre pour parvenir à l’Éveil. Le karma est le résultat des actions qu’une personne accomplit durant sa vie. Ce mot veut dire « agir » ou « action » en sanskrit. Pour les bouddhistes, chaque être humain est responsable de ses actions. Les bouddhistes croient à la renaissance. En observant la noble voie octuple, ils mettent n à l’ignorance qui produit les désirs. Ils peuvent ainsi atteindre l’Éveil et se libérer de la chaîne des réincarnations.

Le Bouddha de Tian Tan, à Ngong Ping, en Chine Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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Les rites La méditation et les pratiques de dévotions (prières) permettent aux bouddhistes de comprendre et d’atteindre la noble voie octuple. Ce sont les deux principaux rites du bouddhisme. La méditation exige de se concentrer longtemps sur un objet ou un sujet. Elle permet de calmer l’esprit et de produire un karma positif. La puja est une cérémonie d’offrandes que l’on fait au temple ou à la maison. Les bouddhistes déposent des eurs et des fruits devant les représentations du Bouddha pour montrer leur respect. Ils récitent aussi des prières. La puja est célébrée lors de fêtes importantes. La célébration de la fête de Wesak, en Malaisie

La principale fête bouddhiste est Wesak. Elle souligne la naissance, l’illumination et la mort du Bouddha. Les bouddhistes se La méditation rendent au temple où ils offrent des bougies, de l’encens et des eurs au Bouddha. À l’occasion de cette fête, ils font de bonnes actions, comme donner de la nourriture aux pauvres.

Les écrits et les récits Le Bouddha n’a écrit aucun texte, mais ses disciples ont mis par écrit ses paroles et ses enseignements. Les textes fondateurs du bouddhisme sont les Pitakas. Ils sont divisés en trois groupes : • Le premier groupe rassemble les règles de vie des moines. • Le deuxième rapporte les paroles du Bouddha. • Le troisième est constitué des commentaires des grands maîtres sur les enseignements du Bouddha. Les textes bouddhistes incitent à la pratique de la nonviolence envers tous les êtres. Ils contiennent les cinq préceptes (règles) que les bouddhistes doivent respecter. 1. Ne pas tuer. 2. Ne pas voler. 3. Ne pas commettre l’adultère, c’est-à-dire rester dèle à son époux. 4. Ne pas mentir. 5. Ne pas consommer de drogues ou d’alcool. Les moines apprennent les enseignements du Bouddha dès le plus jeune âge. 178 178

DOSSIER 2

Les moines bouddhistes doivent respecter plus de 200 règles qui sont expliquées dans le premier groupe des Pitakas. Ils se consacrent à la méditation pour atteindre l’Éveil. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

H

Les spiritualités autochtones

Les 11 nations autochtones qui vivent au Québec présentent des différences linguistiques et culturelles. Les pratiques et les rites liés à leurs spiritualités varient aussi d’une nation à l’autre. Cependant, les spiritualités de toutes ces nations sont fortement liées à la nature et font partie de leur vie quotidienne.

L’histoire Avant l’arrivée des Européens, les peuples autochtones de l’Amérique du Nord avaient des croyances et des pratiques spirituelles. Celles-ci étaient liées à leur environnement et à leur manière de vivre. Lorsque les Européens viennent s’installer en Nouvelle-France, les Autochtones entrent en contact avec le christianisme. Au l du temps, plusieurs d’entre eux intègrent des croyances et des pratiques du christianisme à leurs spiritualités. Pendant ce temps, d’autres perpétuent les traditions de leurs ancêtres. Aujourd’hui, le christianisme est encore présent dans les communautés autochtones. Ces dernières conservent parfois des aspects de leurs croyances et de leurs pratiques traditionnelles.

Les croyances

Christine Sioui Wawanoloath, , 2010.

Cette artiste autochtone s’est inspirée de symboles autochtones, comme la tortue, pour créer cette œuvre.

Dans les spiritualités autochtones, on croit que le Grand Esprit a créé la Terre-Mère et le Père-Ciel. La création est comme un grand cercle sacré. À l’intérieur de ce cercle, les humains, les animaux et la nature sont égaux et interdépendants. La roue de médecine rappelle le grand cercle sacré de la création. Elle est marquée par les quatre points cardinaux. Elle représente le mouvement cyclique de la vie. Cet enseignement est central dans les spiritualités autochtones. Le chef amérindien Sealth, dit Seattle, a vécu il y a 200 ans environ. Un discours célèbre qui lui est attribué explique l’interdépendance entre les humains et la nature. En voici un extrait.

Le cercle sacré

Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux ls de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes. Nous le savons: la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme par le sang qui unit une même famille. Sealth, chef des Duwamishs et des Suquamishs, « Discours de 1854 » [en ligne].

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Les principales traditions religieuses

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Dans les traditions spirituelles des Amérindiens et des Inuits, les êtres humains et les différents éléments de la création sont considérés comme des esprits à part entière. C’est la raison pour laquelle les Autochtones ont un immense respect pour la Terre-Mère et tous ses enfants.

Les rites La cérémonie des calumets, ou cérémonie des pipes sacrées, est l’un des rituels les plus connus chez les nations autochtones d’Amérique du Nord. Les porteurs de calumet sont choisis pour leur sagesse. Ils consacrent leur vie à la médecine traditionnelle et à l’apprentissage de la philosophie de leurs ancêtres. Dans le calumet, ils font brûler des plantes aromatiques telles que le tabac, la sauge, le cèdre ou le foin d’odeur. La fumée qui en émane purie les personnes présentes, un peu comme l’encens utilisé dans plusieurs traditions spirituelles du monde. Un homme médecine, porteur de calumet

La cérémonie des premiers pas est une célébration qui souligne l’entrée du jeune enfant sur son chemin de vie. Vers l’âge de 12 ans, a lieu la cérémonie marquant l’entrée dans la vie adulte. Les peuples autochtones renouent de plus en plus avec leurs fêtes traditionnelles, comme les pow-wow. Ces grands rassemblements annuels ont lieu durant l’été dans de nombreuses communautés. Au cours de ces fêtes, de nombreux Autochtones dansent, chantent et jouent du tambour. Ils rendent ainsi hommage à leurs ancêtres et aux esprits, mais ils sont aussi simplement heureux de se retrouver en famille et entre amis.

Durant la cérémonie des premiers pas, l’enfant marche pour la première fois sur la terre.

Les écrits et les récits

Une danse durant un pow-wow

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Les spiritualités autochtones se fondent sur la transmission orale, de génération en génération. Ce sont les aînés qui communiquent les enseignements, les récits et les légendes aux plus jeunes. Certains récits ou certaines légendes racontent les origines du monde ou contiennent parfois des morales. Même si certains récits ont été mis par écrit, la transmission orale est considérée comme plus importante.

DOSSIER 2 La solidarité

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I

L’athéisme

L’histoire Être athée signie ne pas croire en Dieu ou aux dieux. Dès l’Antiquité, des penseurs ont afrmé que les dieux n’existaient pas. Le philosophe Socrate a vécu au 5e siècle avant l’ère chrétienne. Il a été condamné au suicide pour ne pas avoir respecté les croyances religieuses de son époque. Environ un siècle plus tard, Épicure, un autre philosophe grec, a afrmé que les dieux avaient été créés par les êtres humains. Ne pas croire en Dieu était puni de mort par l’Église catholique durant le Moyen Âge (476-1492). Au cours du 19e siècle, plusieurs penseurs ont afrmé que Dieu n’existait pas ou ont mis en doute son existence. Deux philosophes allemands, Karl Marx et Friedrich Nietzsche, ont critiqué la religion et sont devenus de célèbres défenseurs de l’athéisme.

Une statue de Socrate, à Athènes, en Grèce

Aujourd’hui, même si l’athéisme est présent partout dans le monde, il n’est pas accepté dans plusieurs pays. Dans les pays occidentaux, une proportion importante de la population dit ne pas croire en Dieu.

Différentes tendances Les athées sont généralement critiques à l’égard des religions. Ils estiment que l’être humain n’a pas besoin de croire en un être supérieur (dieu ou divinité) pour se comporter de façon juste. Plusieurs athées pensent que les religions peuvent être des sources de conits. Cependant, certains reconnaissent que la religion peut permettre l’épanouissement et le bonheur.

Karl Marx (1818-1883)

On peut distinguer différentes tendances au sein de l’athéisme : • les agnostiques, qui estiment qu’il n’y a aucune preuve de l’existence de Dieu ou de son inexistence ; • les athées négatifs, qui ne croient pas à l’existence des dieux, sans chercher à l’expliquer ; • les athées positifs, qui afrment que l’existence d’un dieu est impossible.

Leurs règles Sur le plan éthique, les athées font des choix personnels qui peuvent correspondre au vivre-ensemble. Ils s’appuient souvent sur des repères, comme une charte des droits et libertés, les lois ou diverses philosophies. La plupart des athées insistent sur l’importance de la responsabilité de chaque individu envers lui-même et envers les autres.

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Friedrich Nietzsche (1844-1900)

Les principales La pratique traditions du religieuses dialogue THÈME 1

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DOSSIER 3

L’éthique L’éthique étudie et analyse le comportement des êtres humains, c’est-à-dire leur façon d’agir et d’être. Cette discipline s’intéresse, par exemple, au sens de la vie humaine et à la pauvreté dans le monde. L’éthique est présente dans les sports, les milieux de travail, la santé, l’environnement, les nouvelles technologies, etc.

On parle souvent d’éthique dans les médias, notamment dans les journaux.

La chasse à l’éthique juillet 2014

Examen d’éthique obligatoire

Le commissaire à l’éthique est rappelé à l’ordre

, janvier 2013

février 2015

L’éthique est une démarche de réexion qui, grâce au dialogue, peut se révéler enrichissante. Elle permet de trouver de nouvelles idées et de nouvelles solutions.

Qu’est-ce que la réexion éthique ? A

La réexion éthique est une exploration dont le but est d’interroger la signication des comportements, des valeurs et des normes qui guident les personnes. Cette interrogation porte sur : • ce qui amène une personne à agir d’une façon plutôt que d’une autre ; Juliette fait du bénévolat le vendredi soir plutôt que d’aller s’amuser avec ses amis. Pourquoi agit-elle ainsi ? – Est-ce parce qu’elle désire aider les autres ? – Est-ce parce que ses parents l’y obligent ? – Est-ce parce qu’elle doit faire des heures de bénévolat pour l’école ? • les valeurs qui motivent les actions d’une personne ; Charles a des difcultés en français. Il assiste à toutes les récupérations. Il étudie sérieusement et suit des cours privés la n de semaine. Qu’est-ce qui le motive à agir ainsi ? – Est-ce que l’effort et la persévérance sont les valeurs qui le poussent à agir de la sorte ? – Serait-ce plutôt qu’il croit en la valeur de la réussite ? – D’autres valeurs pourraient-elles expliquer son choix ? 182 182

DOSSIER 3

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• les normes des groupes et de la société. Il est interdit de vendre de la drogue au Canada. Pourquoi cette loi existe-t-elle ? – Est-ce pour protéger les adolescents ? – Qu’est-ce qui a amené le gouvernement à adopter cette loi ? – Cette loi inuence-t-elle les règlements qui concernent la drogue dans les écoles ?

B

À quoi sert la réexion éthique ?

La réexion éthique peut être enrichissante pour soi-même et pour les autres. En effet, elle a une dimension personnelle et une dimension sociale. Le schéma qui suit présente les fondements et les avantages de la réexion éthique. Connaître et comprendre les motifs qui amènent une personne à agir. Explorer les valeurs et les normes qui inuencent les choix d’une personne.

Penser aux conséquences d’un choix sur soi et sur les autres.

La réexion éthique

Tenir compte du bien-être des personnes et du vivre-ensemble.

conduit au développement

• du sens moral, soit la capacité de faire la distinction entre les bonnes actions et les mauvaises, selon les circonstances ; • de l’autonomie de la pensée, soit la capacité de penser par soi-même ; • du jugement critique, soit la capacité : – de vérier l’exactitude de l’information ou des faits rapportés ; – d’analyser les points de vue et les options en se basant sur ses valeurs ; – de porter des jugements en prenant une distance par rapport aux préjugés et aux idées reçues.

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L’éthique

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C

Sur quoi peut porter la réexion éthique ?

La réexion éthique peut porter sur une foule de sujets qui concernent différents aspects de la vie d’une personne. Par exemple, elle peut permettre de rééchir à des sujets qui touchent les adolescents : • Quelles sont les limites à l’autorité des parents ? • Qu’est-ce que je peux faire pour lutter contre l’intimidation à l’école ? • Qu’est-ce que l’amitié ? Ou encore, elle permet de se pencher sur des questions de société : • Qu’est-ce que la liberté ? • Serait-il souhaitable que le gouvernement adopte une loi pour mieux encadrer ce qui est diffusé dans Internet ? • Pourquoi les règles sont-elles nécessaires dans la société ? Plus on connaît le monde qui nous entoure, plus on réalise que certains sujets sont extrêmement complexes. Ces sujets nécessitent une réexion approfondie, car ils suscitent une grande diversité de points de vue et peuvent susciter des débats. La réexion éthique permet de reconnaître une diversité de points de vue, mais elle ne vise pas nécessairement à amener les personnes à adopter le même point de vue.

Flash Info Une question éthique Plusieurs penseurs contemporains estiment qu’on devrait être plus soucieux du bien-être des animaux plutôt que de les traiter comme des marchandises. Pour eux, le bien-être concerne aussi les animaux, car ce sont des êtres vivants sensibles, tout comme les êtres humains. Bien sûr, la diversité des points de vue sur cette question suscite de nombreux débats.

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DOSSIER 3

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D

Différents types de questions éthiques

La poursuite du bien commun, c’est-à-dire la recherche du mieux-être des individus, des groupes et de la société est l’un des buts de la réexion éthique. Les questions éthiques permettent de cibler un sujet ou un problème auquel il faut rééchir. Pour rééchir à des questions éthiques, la démarche suivante est proposée : • analyser une situation d’un point de vue éthique ; • examiner des repères (valeurs, normes, règles) qui inuencent les différents points de vue ; • évaluer des actions ou des options possibles sur soi et sur les autres. Voici cinq catégories de questions éthiques. Catégorie de questions

Description

Exemples

Question de base qui permet de dénir le sujet de la réexion. Ce type de question permet aux personnes d’avoir la même compréhension des mots utilisés.

– Qu’est-ce que l’autorité ?

Identication des repères

Question qui permet d’identier et d’examiner les repères (valeurs, normes, règles, théories scientiques, etc.) associés à un sujet ou à un problème. Ces repères permettent d’alimenter la réexion éthique et de l’éclairer.

– Y a-t-il des normes universelles ? Quelles sont-elles ? – Pourquoi la existe-t-elle? Qui protège-t-elle?

Évaluation

Question qui permet d’amener une ou plusieurs personnes à porter un jugement sur un sujet ou un problème.

– Serait-il souhaitable d’accorder le droit de vote aux personnes à partir de 16 ans ? – À ton avis, serait-il souhaitable que les adolescents aient le droit de rentrer à l’heure qui leur convient ?

Justication

Question qui permet d’analyser les points de vue et de découvrir les arguments et les faits sur lesquels ils s’appuient. Ce type de question développe le jugement critique, car il amène les personnes à utiliser des arguments et des exemples pertinents pour justier leurs points de vue.

– Pour quelles raisons est-il nécessaire de vérier la source d’une information ?

Recommandation

Question qui permet de suggérer des solutions à un problème.

– Quelles actions pourraient être posées pour faire cesser l’intimidation dans les écoles ?

Compréhension

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– Qu’est-ce qu’une valeur ?

L’éthique

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E

L’analyse d’une situation d’un point de vue éthique

Plusieurs écoles de la région exigent des élèves qu’ils fassent une vingtaine d’heures de bénévolat durant l’année scolaire pour obtenir leur diplôme. La directrice de l’école secondaire Des Peupliers trouve ce programme particulièrement intéressant pour les élèves. Elle pense que ce programme leur permettrait de développer leur autonomie. Elle se e aussi à l’expérience des autres écoles de la région. Selon cette expérience, ce programme a été enrichissant pour les élèves. Elle veut connaître l’opinion des élèves de son école sur le sujet. Aussi, leur a-t-elle posé la question suivante : « Serait-il souhaitable que le bénévolat soit obligatoire pour les élèves de l’école Des Peupliers ? » Quelques amis discutent et échangent leurs points de vue. Pour Charles et Juliette, il n’y a aucun doute : l’école doit enseigner aux jeunes l’importance de l’entraide et du partage. Le bénévolat est une belle occasion de le faire. Ils ajoutent qu’il faut obliger les élèves à faire du bénévolat, sinon plusieurs n’en feront pas. Enn, selon Charles, une étude faite par des chercheurs de l’Université Des Érables a démontré que les élèves qui ont fait du bénévolat ont plus de facilité à s’intégrer au marché du travail. Pour Lou et Éloi, la mission première de l’école est l’éducation. L’école doit faire en sorte que les élèves réussissent. Certains élèves ont des difcultés à l’école. Lou ajoute que ce serait injuste de leur imposer une tâche supplémentaire. De plus, Lou et Éloi afrment que plusieurs élèves sont inscrits à des activités sportives et que ces activités exigent beaucoup de temps et d’énergie. Ces élèves n’auraient sûrement pas le temps de faire du bénévolat en plus. Pour Lou et Éloi, il est important d’encourager la santé physique. Enn, selon eux, chaque élève devrait choisir librement de s’engager dans une activité de bénévolat.

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DOSSIER 3

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LA DÉMARCHE DE RÉFLEXION ÉTHIQUE

1. Analyse la situation. a) Résume la situation dans tes mots à l’aide des questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ? Pourquoi ? Où ? La directrice de l’école secondaire Des peupliers se demande si le bénévolat devrait être obligatoire pour les élèves de son école. Elle veut savoir ce que les élèves en pensent. Charles, Juliette, Lou et Éloi donnent leurs points de vue. b) Compare les points de vue. Nomme les personnes ou les groupes en présence. La directrice de l’école secondaire Des Peupliers. Charles et Juliette. Lou et Éloi. Résume les points de vue.

Point de vue 1

La directrice de l’école pense que l’obligation de faire du bénévolat favorise le développement de l’autonomie. Selon ce qu’elle sait de l’expérience des autres écoles de la région, le bénévolat est enrichissant pour les élèves.

Point de vue 2

Charles et Juliette croient que l’école doit enseigner aux jeunes l’importance d’aider les autres. Pour eux, le bénévolat doit être obligatoire, sinon plusieurs élèves n’en feront pas. Selon Charles, des chercheurs de l’Université des Érables ont démontré que les élèves qui ont fait du bénévolat s’intègrent plus facilement au marché du travail.

Point de vue 3

Selon Lou et Éloi, l’école doit avant tout favoriser la réussite. Lou ajoute que ce serait injuste d’imposer une tâche supplémentaire aux élèves en difculté. Lou et Éloi pensent qu’il est important d’encourager la santé physique et la participation à des activités sportives. Chaque élève devrait choisir librement de faire du bénévolat.

c) Quelle est la question éthique de la situation présentée ? Serait-il souhaitable que le bénévolat soit obligatoire pour les élèves de l’école secondaire Des Peupliers ?

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L’éthique

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2. Examine des repères. d) Trouve les principaux repères présents dans la situation. Point de vue 1

– Des valeurs : l’autonomie, l’enrichissement personnel. – Une expérience : l’expérience vécue par les autres écoles de la région. – Des valeurs : l’entraide, le partage.

Point de vue 2

– Une recherche scientique : une étude faite par des chercheurs de l’Université Des Érables.

Point de vue 3

– Des valeurs : l’égalité, la réussite, la liberté, la santé.

3. Évalue des options et des actions. e) À ton avis, quelles sont les options et les actions possibles ? – La direction de l’école pourrait imposer le bénévolat. – Elle pourrait mettre en place un programme pour encourager les élèves à faire du bénévolat. – Elle pourrait poursuivre sa réexion sur ce sujet. – Elle pourrait choisir de ne pas rendre le bénévolat obligatoire dans son école. f) Laquelle de ces options choisirais-tu ? Pourquoi ? Je proposerais de mettre en place un programme pour encourager les élèves à faire du bénévolat. Je crois que certains élèves préfèrent s’impliquer dans une activité sportive ou culturelle. Ces activités sont aussi importantes pour le développement personnel. Si l’école impose le bénévolat, je crains que certains élèves délaissent leurs activités ou qu’ils soient surchargés. Ce sera le cas, par exemple, des élèves qui font déjà du bénévolat ailleurs. g) De quelle façon cette option favoriserait-elle le vivre-ensemble? Cela permettrait aux élèves de choisir librement de faire du bénévolat. Ils s’engageraient alors avec plus d’enthousiasme. Les élèves qui souhaitent participer à une autre activité pourraient le faire.

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DOSSIER 3

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Glossaire-index Les mots en gras sont les concepts au programme d’études qui sont dénis dans les thèmes du cahier. Les numéros en gras réfèrent aux pages où les concepts sont les plus détaillés.

A Abraham 162, 166, 173, 174 Adonaï 139, 149, 162 Allah 8, 83, 88, 137, 139, 140, 149, 163, 173 Ancien Testament 80, 169, 170, 172 Anglicanisme 172 Athéisme 163, 181 Augustines 58, 64 Autonome Qui est capable de répondre à ses propres besoins et d’accomplir sans aide ses activités de la vie quotidienne. 23-26, 28-29, 33, 36 Autonomie Capacité de décider seul de ce qui est bon pour soi et de faire des choix librement en assumant les conséquences qui y sont liées. 18-19, 21, 23, 25, 26-29, 34, 36-37, 52, 120, 153, 155, 186-188

B Besoin 23-24, 28, 36, 49-50, 52, 54, 98-99, 108, 120 Bhagavad Gita 176 Bible 81, 100, 162, 169, 171-172 Bouddha 50, 69, 80-81, 91, 138-139, 142, 149, 163, 177-178 Bouddhisme 8, 89, 94, 138, 142, 147, 149, 163, 177-178 Bourgeoys, Marguerite 60, 62 Brahman 137, 141

C Cacheroute 87, 94-95 Calomnie 125, 132 Carême Période de 40 jours précédant la fête de Pâques qui rappelle le jeûne de Jésus dans le désert. 88, 94-95, 170 Casher 87-88 Catholicisme 8, 136, 162, 168, 170, 172 Censure 130-132 Cercle sacré 91, 93, 141, 149, 179 Charisme 105, 112 Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Charte canadienne des droits et des libertés 41 Charte des droits et libertés de la personne 41 Choix 19, 26-27, 29-30, 33, 35-38, 4041, 44, 47, 49-55, 105, 111, 182-183 Christianisme 66, 68, 81, 83, 84, 94, 136, 140, 145-146, 148-149, 162, 164, 168171, 173, 175, 179 Col romain 90, 93-94 Colombe Symbole chrétien qui représente l’Esprit saint dans la Trinité. 140, 146, 149-150, 168-169 Congrégation 59-60, 62-65, 76-77 Connaissance 8, 105, 112 Conséquence 5, 11, 26-30, 35-37, 40, 44, 47, 49, 51, 54, 103, 108, 125, 132, 153, 183 Contrainte 38, 44, 49, 51-52, 54 Convention sociale Règle qui n’est pas écrite, mais qui existe entre les membres d’une famille, d’un groupe ou de la société. 27, 36, 89, 99, 112-113, 130 Coran 82, 84, 88-89, 137, 140, 163, 174 Coule 91, 93-94 Couleur verte Symbole du paradis, de la nature et de la vie dans l’islam. 146, 149 Croyance 8, 42-43, 49, 52, 54, 58, 101, 125, 132, 164, 166, 168, 170-173, 175, 177, 179, 181 Culture religieuse Ensemble des croyances, des valeurs, des coutumes et des connaissances d’une société. 1, 8 Cyberdépendance Dépendance d’une personne à son ordinateur ou à son téléphone cellulaire. 120

D Décision 21, 23, 26, 28-29, 36, 40, 44, 46, 51, 97, 104, 108, 116, 120, 128, 153 Déclaration universelle des droits de l’homme 41 Dépendance 120 Désir 30, 49-50, 52-54, 177 Désobéissance [désobéir] 96, 107-110, 112

Désobéissance civile Action de désobéir sans violence dans le but de contester l’ordre social et de sensibiliser la population à une situation jugée injuste. 109, 112 Devoir 173 Dialoguer Exprimer différents points de vue dans le respect des uns et des autres. 10 Dictature Régime politique dans lequel les dirigeants non élus utilisent la peur pour contraindre la population à respecter l’ordre qu’ils ont établi. 105, 130 Dieu 80-81, 83, 87, 90-91, 93-94, 100, 136-141, 145-146, 149, 162, 166-174, 181 Diffamation 125, 132 Dissidence Action de désobéir sans violence dans le but de critiquer un pouvoir autoritaire et, généralement, pour défendre des droits et des libertés qui ne sont pas respectés. 109, 112 Divin 8, 134-143, 145, 148-149, 162 Divinité 80, 83, 94, 136-137, 141, 145146, 150, 163, 173, 175-176, 181 Dix commandements 80, 100, 103, 136, 166, 169, 172 Droit 23, 26-28, 32, 40-43, 46, 51, 54-55, 101, 105, 108, 114, 123-126, 132

E École 56, 58-63, 65, 75-76 Éducation [institution religieuse] 58-61, 63, 77 Égalité 20, 41, 49, 54, 105, 109, 188 Église 61, 66, 68, 70, 72-76, 90, 138, 159, 162, 170-172, 181 Éthique Réexion qui porte sur les valeurs et les normes que se donnent les membres d’un groupe ou d’une société pour guider leurs actions. 1, 5-7, 26, 36, 111, 126, 151, 181-187 Expérience 11, 18, 20-21, 31, 33, 36-37, 152, 154, 171, 186-188

F Femme médecine 82, 84, 94, 163 Fiabilité de l’information 117, 132

GLOSSAIRE-INDEX

189

Fondateur [fondatrice] 8, 60, 142, 166-167, 175, 178

G Gouvernement 27, 58, 63, 76, 100, 104-105, 109, 111-112, 130-131, 154, 183-184 Grand Esprit Dans les spiritualités autochtones, esprit qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve. 8, 24, 137-138, 141, 149, 163, 179 Groupe 5-7, 11-13, 20, 22, 27, 42, 85, 96-99, 102-105, 109, 111-113, 119, 152, 157-158, 167, 178, 183, 185, 187 Guyart, Marie 59, 62-63

Jugement critique Outil qui permet d’évaluer les avantages et les inconvénients d’une situation. 27, 29, 117, 120, 129, 132-133, 161, 183, 185

K

Halal 88, 94 HaShem 139, 149, 162 Héritage 56, 66, 76, 147 Hijab 92 Hindouisme 8, 70, 89, 94, 137, 141, 147-149, 151, 163, 165, 175-177 Homme médecine 82, 94-95, 180 Hôpital 56, 58, 60, 64-65, 75-76

I Idée 10-11, 13, 20-21, 41, 43, 48-49, 118, 125, 127, 129-133, 152-153, 159-161, 182-183 Identité Conscience qu’une personne a d’elle-même et de son caractère unique. 18-20, 21-22, 31, 36-37 Imam 82, 84, 94, 163 Inuence 20, 27, 65, 72, 76, 104-105, 112-114, 128, 130 Information 116-118, 124-133, 183, 185 Infraction 107-108, 123 Injure 125, 132 Institution 8, 55-56, 58-59, 61, 63, 65, 100, 104, 112 Interdépendants Se dit de personnes qui vivent les unes avec les autres et qui comptent les unes sur les autres. 24, 36, 88, 137, 179 Internet 27, 30, 114, 116-120, 124-125, 129-132, 184 Interprétation 80-81, 84, 94, 142, 168, 170 Islam 83-84, 88-89, 92, 93, 94

J Jésuite 59-60 GLOSSAIRE-INDEX La solidarité

Laïc 64, 75-76, 90 Laval, Monseigneur de 60, 62 Liberté Possibilité qu’a une personne de penser, de s’exprimer et d’agir. 38-39, 40-44, 46-48, 51, 53-55 Liberté d’action [libre d’agir] 40 Liberté d’expression Capacité d’exprimer ses idées, ses croyances, ses sentiments et ses points de vue. 42, 46, 54, 115, 123, 125-127, 130-133 Lieu de culte 8, 56, 68-73, 76, 136, 162 Limite à la liberté 39, 44, 46, 132 Limite à la liberté d’expression 42, 115, 123, 125, 127, 131-132 Limite à la qualité de l’information 117, 132-133 Loi Référence juridique adoptée par le gouvernement pour protéger les droits des citoyens et que tous les citoyens doivent respecter. 23, 27, 36, 40-42, 45-46, 51, 54, 97-98, 100-101, 104-105, 107-109, 111-113, 123, 184 Luther, Martin 172

M Mahâbhârata 81, 163, 176 Mance, Jeanne 64 Mandala Diagramme qui représente l’union du monde intérieur et du monde extérieur durant la méditation. 147, 149 McGill, James 61 Média 27, 46, 114-118, 120, 123-126, 128-133, 157, 182 Médias sociaux 116, 120, 124, 126, 130

Médisance 125, 132 Menorah Chandelier à sept branches qui rappelle la présence et la bienveillance de Dieu. 139, 146, 149 Moïse 80, 100, 136, 162, 166-167, 173 Monothéisme 1, 162 Mosquée 1, 69, 76, 82, 137-138, 148, 163, 173-174 Mufti 82, 84, 94, 163 Muhammad 1, 80-82, 163, 173-174 Murti 137, 139, 149, 175

N

Kippa 90, 94

L

H

190

Jésus 1, 57, 59, 64, 65, 80-81, 88, 136, 139-140, 146, 148, 162, 168-173 Journal 114, 116, 124, 126, 131-132 Journaliste 116-118, 125, 128-131 Judaïsme 83-85, 88, 89, 92-94, 137, 140, 146-149, 151, 163, 173, 175

Norme Référence morale qui dénit les comportements considérés comme acceptables dans la société. 5, 7, 11, 27, 30, 36, 4447, 53, 78, 80, 94, 96, 98-99, 101-103, 107-108, 110, 112-113, 125, 132, 153, 182-183, 185 Norme formelle Référence morale, expliquée clairement, par écrit ou verbalement, qui indique ce qu’il convient de faire dans une situation. 98-99, 101-103, 107, 112-113 Norme informelle Référence morale non écrite qui indique ce qu’il convient de faire dans une situation. 98-99, 101-103, 107, 112-113 Nouveau Testament 1, 169-170, 172

O Obéissance [obéir] 96, 107, 113 Obligation 43-44, 54, 142, 156, 187 Odin-Feller, Henriette 61 Omnipotence Toute-puissance de Dieu. 140, 145 Opinion 11-13, 21, 26, 28-29, 40-43, 79, 86, 105, 107, 116-117, 123, 125, 128130, 132-133, 153-156, 158, 186 Ordre social Façon d’organiser les rapports humains dans la société. 5, 96-98, 100-102, 104, 106-113, 129 Orthodoxie 136, 162, 168, 171 Ouléma 82, 94

P Patrimoine Ensemble des biens d’une société, provenant du passé. 8, 56-57, 66-68, 70, 72-73, 75-77 Patrimoine religieux immatériel Ensemble des biens immatériels issus des traditions religieuses. 66-67, 75-77

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Patrimoine religieux matériel Ensemble des biens matériels issus des traditions religieuses. 66-67, 76-77 Pitakas 163, 178 Plume Symbole de la légèreté et de l’équilibre spirituel. 147, 149 Point de vue 2, 6-7, 10-12, 25, 27-28, 48, 74, 116, 121, 125, 127-129, 132, 152, 155-156, 158-159, 161, 183-188 Polythéisme [polythéiste] 173 Pouvoir Capacité d’agir ou d’exercer une inuence 20, 50, 96-97, 104-106, 108-109, 112-114, 128-133, 137, 140 Pouvoir autoritaire 105, 109, 112 Pouvoir démocratique Pouvoir qui permet aux citoyens de voter librement pour élire le gouvernement de leur choix. 104, 106, 108-109, 112 Pouvoir politique Pouvoir exercé par le gouvernement. 104, 112-113 Prêtre 3, 59-60, 62, 72, 81, 83, 90, 93-94, 162-163, 170-172, 176 Protestantisme 8, 61, 162, 168, 172 Punition 26, 107-108, 112

Q Qualité de l’information 117, 132-133

R Rabbin 61, 82, 84, 94, 162, 167 Ramadan 88, 94-95, 173-174 Ramayana 176 Récit 8, 11, 58, 80, 95, 107, 141, 146, 150, 153, 160, 162-163, 167, 169-172, 174, 176, 178, 180 Réexion éthique Interrogation sur la signication des comportements, des valeurs et des normes qui guident les personnes. 5, 6, 182-185, 187 Règle Indication sur la façon qu’une personne doit se conduire dans une situation donnée. 5-8, 27-28, 36, 45, 47, 78-90, 92-95, 97-101, 103, 105, 107, 112-113, 120, 125, 153, 155, 166-167, 178, 181, 184-185 Règle (fonctions) 83-84 Règle alimentaire 87-90, 92, 94 Règle d’or 81, 86 Règle religieuse Norme qui sert à encadrer la façon dont une personne croyante doit se conduire. 78-79, 80-90, 92-95 Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Règle vestimentaire 90, 92, 94, 99 Repère Élément sur lequel une personne appuie son point de vue. 7, 27-28, 35-36, 181, 185, 188 Représentation du divin 8, 134, 136-137, 138, 143, 148, 149, 175, 178 Respect de la vie privée [droit à la vie privée] Au Québec, droit fondamental qui reconnaît que chaque être humain a le droit de vivre en paix dans un lieu privé. 42, 123-126, 132 Responsabilité 20, 26, 44, 46-47, 53-54, 105, 108, 120, 125, 181 Réussite 31-32, 34, 36-37, 52-53, 182, 187-188 Rite 1, 8, 135, 166, 168, 170-173, 176, 178-180 Roue de médecine 141, 149, 179

S Sacré-Cœur Symbole qui évoque l’amour divin qui a pris la forme humaine. 146, 149 Sanction Mesure répressive appliquée à la suite du non-respect d’une règle ou d’une loi. 45, 107 Santé [institutions] 58, 63, 64, 77 Sécurité 42, 45-46, 50, 54, 98, 107, 112-113 Shiva 1, 139, 141, 145, 149, 163, 175 Shofar Instrument à vent généralement taillé dans une corne de bélier. 146, 149 Société Milieu composé de personnes qui appartiennent à différents groupes tels que la famille, les amis, l’école ou le milieu de travail. 1, 5, 8, 20, 22, 24, 26-27, 29, 32, 36, 40, 44-47, 56, 58, 63, 66, 72, 76, 78, 80, 83, 85-86, 91, 96-98, 99101, 104-110, 112-114, 116, 118, 125, 128-130, 132, 162, 183, 184-185 Sola, Abraham de 61 Soutane Vêtement long et fermé parfois porté par les prêtres catholiques. Ce vêtement symbolise les valeurs de dignité et de pudeur, et sert à distinguer le prêtre du laïc. 90, 93-94 Spiritualités autochtones 1, 8, 24, 82, 84, 89, 94-95, 137-138, 141, 145, 147, 149, 163-164, 179-180 Symbole Un être, un objet ou une image identiable dont la forme ou la nature

rappelle spontanément quelque chose d’abstrait ou d’absent. 1, 8, 91, 93-94, 134-135, 137, 139-150, 160, 166, 168, 170, 172-173, 175, 177, 179 Synagogue 61, 69, 76, 90, 136, 146, 162, 166-167

T Talmud 82, 84, 162, 167 Tanakh 167 Tellins 90, 93-94 Télévision 114, 116, 120, 124, 132 Temple bouddhiste 69, 76, 138, 142, 163, 178 Temple hindou 69, 76, 163, 176 Texte sacré 80-81, 83, 87, 94-95, 141 Théologien chrétien 81, 84, 94 Tilak Symbole du troisième œil mystique. 147, 149 Torah 1, 81, 82, 87, 90, 136, 139, 162, 166-167 Tradition religieuse 1, 8, 9, 49, 57-58, 66, 68, 70-71, 76, 83-87, 89-90, 93-95, 100, 112, 135-136, 139, 142-144, 147148, 150, 162, 164-165, 166, 168, 174 Trinité 140, 144, 146, 149, 168 Trois robes 91, 94

U Ursulines 59-60, 62

V Valeur Ce qu’une personne considère comme vrai, bon et bien pour elle-même et pour la société. 2, 5, 8, 10-11, 20, 22, 24, 27, 31-32, 34-37, 46, 48-49, 52-54, 66, 78, 80-83, 85, 87-90, 92-95, 98-101, 104105, 109-113, 120-121, 128, 130-131, 139, 153, 157, 169, 172, 182-183, 185, 188 Végétarisme 89, 94-95 Vie privée 42, 123-126, 132 Vishnu 137, 141, 149, 163, 175-176 Vivre-ensemble 2, 83, 107, 125, 129, 144, 152, 161, 181, 183, 188 Voile 92, 94

Y Youville, Marguerite d’ 65 YHWH 139, 145, 149, 162, 166

GLOSSAIRE-INDEX

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Sources ILLUSTRATIONS: Illustrations couleur: Isabelle Angell • p. 141 : son « cercle sacré », Marc Tellier. PHOTOS: COUVERTURE: Aldo Murillo / iStockphoto COUP D’ENVOI: p. 1 : (h) Cody Wheeler / Shutterstock.com • (c) Photo : Jean-Louis Régis • (b) © Leland Bobbé / Corbis / Age Fotostock • p. 3 : iStockphoto via Thinkstock • p. 5 : (h) Sabphoto / Shutterstock.com • (b) Fotokostic / Shutterstock.com • p. 6-7 : sumire8 / Shutterstock. com • p. 8 : Daniel Marsula / Post-Gazette • p. 9 : Zvonimir Atletic / Shutterstock.com THÈME 1: p. 18 : Aleksander Rubtsov / Cultura / Corbis • p. 19 : echo3005 / Shutterstock.com • migin / iStockphoto • p. 20 : (h) shadrin_andrey / iStockphoto • (b) Barabasa / Shutterstock.com • p. 21 : (h) Monkey Business Images / Shutterstock.com • (b) , Caroline Grégoire • p. 23 : (h) RimDream / Shutterstock.com • (b) monkeybusinessimages / iStockphoto • p. 24 : (h) jane / iStockphoto • (b) , Sylvain Dufour • p. 25 : (h) ChameleonsEye / Shutterstock.com • (c) Monkey Business Images / Shutterstock.com • (b) Alexander Raths / Shutterstock.com • p. 26 : (h) Juanmonino / iStockphoto • (b) Joerg Boethling / Alamy • p. 27 : (h) Mike Cherim / iStockphoto • (b) Monkey Business Images / Shutterstock.com • p. 28 : (h) mania-room / Shutterstock.com • (c) Suzanne Tucker / Shutterstock.com • (b) Imagesbybarbara / iStockphoto • p. 31 : (h) EHStock / iStockphoto • (b) Monkey Business Images / Shutterstock.com • p. 32 : (hg) oliveromg / Shutterstock.com • (hc) racorn / Shutterstock.com • (hd) emin kuliyev / Shutterstock.com • (b) Rena Schild / Shutterstock.com • p. 33 : Photo , Jean-Marie Villeneuve • (b) Dragon Images / Shutterstock.com THÈME 2: p. 38 : Digital Vision via Getty Images • p. 40 : (h) Todor Tsvetkov / iStockphoto • (b) Photodiem / Shutterstock.com • p. 41 : © Organisation des Nations Unies • p. 42 : (c) THE CANADIAN PRESS / Tom Hanson • (b) Ludek Perina / Maxx images • p. 44 : (h) jabejon / iStockphoto • (b) Elena Elisseeva / Shutterstock.com • p. 45 : (h) muzsy • (b) Pavel L Photo and Video / Shutterstock.com • p. 46 : (c) DmitriMaruta / Shutterstock.com • (b) Syda Productions / Shutterstock.com • p. 48 : dotshock / Shutterstock.com • p. 49 : (h) Ollyy / Shutterstock.com • (b) Gracieuseté de Médecins Sans Frontières • p. 50 : (c) Gracieuseté du Grand dé Pierre Lavoie • (b) LeshaBu / Shutterstock.com • p. 51 : (h) Alina Solovyova-Vincent / iStockphoto • (b) Tracing Tea / Shutterstock.com • p. 53 : prudkov / Shutterstock.com • p. 54 : monkeybusinessimages / iStockphoto THÈME 3: p. 56 : Gracieuseté de la Fabrique Notre-Dame de Montréal • p. 57 : (h) meunierd / Shutterstock.com • (b) Massimiliano Pieraccini / Shutterstock.com • p. 58 : Bibliothèque et Archives Canada, C-001549 • p. 59 : (c) Photo : Marc Rizetto • (b) Musée des Ursulines de Québec. Collection du Monastère des Ursulines de Québec • p. 60 : (c) Marguerite Bourgeoys, par Ozias Leduc, vers 1909. Collection des Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Musée Marguerite-Bourgeoys. Photo : Normand Rajotte • (b) Photo : Pierre Montreuil – SNDC • p. 61 : (h) Musée McCord, M1150 • (c) Photo tirée de www.henriettefeller.com © 2015 Gilles Despins • (b) Archives nationales du Congrès juif canadien, comité des charités • p. 64 : (h) Archives de la Ville de Montréal, BM99-1_02-Hotel-Dieu_Quebec_1639.tif • (c) Archives des RHSJ de Montréal • (b) Colocho via Wikipedia • p. 65 : Musée des religions du monde de Nicolet • p. 66 : (h) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (b) Collection du Musée national des beaux-arts du Québec. no d’acc. 73.31.01. Photo : Jean-Guy Kérouac • p. 67 : (cd) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (cg) Crédit photo : Sylvain Fafard • (bd) McPHOTO / R. Burch /Maxx images • (bg) Collection du Musée des religions du monde de Nicolet • p. 68 : Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • p. 69 : (h) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (cg) Patrick Woodbury, , Ottawa • (cd) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (b) © France Marois • p. 72 : (h) Photo : Mathieu Rivard • (b) Photo , Yan Doublet • p. 73 : (h) Salle de concert Bourgie. Photo Paul Boisvert • (b) THE CANADIAN PRESS / Paul Chiasson • p. 76 : meunierd / Shutterstock. com THÈME 4: p. 78 : SuperStock via Getty Images • p. 79 : (c) liewluck / Shutterstock.com • p. 80 : (h) Skylines / Shutterstock.com • (c) © Parcs Canada, T. Pearce,1993, Code H.13.01.06.14 (02) • p. 81 : (h) Collection des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, , huile sur carton entoilé, par Alice Pruneau, S.C.I.M. (b.203.395) • (b) © Paul Dussault • p. 82 : (h) Ellen Dubin • (c) Paul Ducharme • (b) Annick MH de Carufel • p. 83 : (h) Anthony Correia / Shutterstock.com • (b) Gracieuseté de l’Accueil Bonneau • p. 86 : anemad / Shutterstock.com • p. 87 : (h) iStockphoto via Thinkstock • (c) IStockphoto via Thinkstock • (b) Kevin Eng / Shutterstock.com • p. 88 : (h) Jean-Baptiste Côté, , vers 1885, bois polychrome, 74 x 59,2 x 8,5 cm. Collection Musée national des beaux-arts du Québec, no 1934.618. Photo: MNBAQ, Patrick Altman • (c) Steve Oehlenschlager / Shutterstock.com • (b) mushan / Shutterstock.com • p. 89 : Alexandra Lande / Shutterstock.com • p. 90 : (h) Dima Fadeev / Shutterstock.com • (c) iStockphoto via Thinkstock • (b) Eliezerblejer / iStockphoto • p. 91 : (h) Site traditionnel HuronWendake, www.huron-wendat.qc.ca • (c) Patrick Flageole • (b) Yves Tremblay • p. 92 : dboystudio /Shutterstock.com • p. 94 : Josef Hanus / Shutterstock.com THÈME 5: p. 96 : Kokkai Ng / Getty Images • p. 97 : joelblit / iStockphoto • p. 98 : (h) Monkey Business Images / Shutterstock.com • (b) Monkey Business Images / Shutterstock.com • p. 99 : (h) RonTech3000 /Shutterstock.com • (b) Maksim Shmeljov /

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SOURCES

La solidarité

Légende : Haut (h), bas (b), droite (d), gauche (g) et centre (c)

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Photo : MNBAQ • p. 101 : (h) SP-Photo /Shutterstock.com • (b) Musée McCord, MP-0000.25.288 • p. 103 : Bernd Leitner Fotodesign / Shutterstock.com • p. 104 : (h) Maridav /Shutterstock.com • (b) © Haut-Commissariat aux droits de l’homme • p. 105 : (c) narvikk / iStockphoto • (b) SerrNovik / iStockphoto • p. 107 : (h) Eduardo Luzzatti Buyé / iStockphoto • (b) no_limit_pictures / iStockphoto • p. 108 : connel / Shutterstock.com • p. 109 : (c) Neftali / Shutterstock.com • (b) Kyodo via AP Images • p. 111 : Laurin Rinder / Shutterstock.com • p. 112 : Thomas La Mela / Shutterstock.com THÈME 6: p. 114 : Ian McKinnell / Photographer’s Choice / Getty Images • p. 115 : André-Philippe Côté, • p. 116 : (h) Tsidvintsev / iStockphoto • (b) Yuri_Arcurs / iStockphoto • p. 117 : Photodisc via Thinkstock • p. 120 : (h) Monkey Business Images /Shutterstock.com • (b) Monkey Business Images / Shutterstock.com • p. 123 : MJTH / Shutterstock.com • p. 124 : (h) Martin Novak / Shutterstock.com • (b) Ingram Publishing / Thinkstock • p. 125 : HAYKIRDI /iStockphoto • p. 127 : (g) Pierre Perrault / iStockphoto • (d) zodebala / iStockphoto • p. 128 : (h) Chris Schmidt / iStockphoto • (b) Jean Bernier • p. 129 : (h) iStockphoto viaThinkstock • (c) Claudiad / iStockphoto • (b) journalturk / iStockphoto • p. 130 : (h) ra2studio / Shutterstock.com • (b) Annik MH de Carufel • p. 132 : scyther5 /Shutterstock.com THÈME 7: p. 134 : www.productionsfeuxsacres.ca • p. 135 : © Jacques Grenier • p. 136 : (h) Pack-Shot / Shutterstock.com • (c) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (b) Denis Roger / Shutterstock.com • p. 137 : (h) javarman / Shutterstock.com • (c) Gracieuseté de Tourisme Wendake • (b) saiko3p / Shutterstock.com • p. 138 : Photo de Stéphanie Colvey. No: DSC5955. • p. 139 : (h) meunierd / Shutterstock.com • (c) Keith Tarrier / Shutterstock.com • p. 140 : (h) Musée Bon-Pasteur. No accession: b.2000.338.1-2 • (c) oriontrail / Shutterstock.com • (b) Stéphanie Colvey • (c) OPIS Zagreb / Shutterstock.com • (b) photoplotnikov • p. 142 : (h) grubaa / Shutterstock.com • (c) eAlisa / Shutterstock.com • (b) Featureash / Shutterstock.com • p. 145 : (g) Azuzl / Shutterstock.com • (c) jirawatfoto /Shutterstock.com • (d) annt / Shutterstock.com • p. 146 : (h) Ivan Bajic / iStockphoto • (De haut en bas) iStockphoto via Thinkstock • Kobby Dagan / Shutterstock.com • Kim Doucette / Shutterstock.com • Renata Sedmakova / Shutterstock.com • Bruce Staneld / Shutterstock.com • p. 147 : (h) Nila Newsom / Shutterstock.com • (cg) Vladimir Melnik / Shutterstock.com • (cd) Michal Ninger / Shutterstock.com • (bg) Jiri Flogel / Shutterstock.com • (bc) DnD-Production.com / Shutterstock.com • (bd) Jiri Flogel / Shutterstock.com • p. 148 : (hg) Emilio Pastor de Miguel / Shutterstock.com • (hc) Tupungato / Shutterstock.com • (hd) Zvonimir Atletic / Shutterstock.com p. 149 : Renata Sedmakova / Shutterstock.com DOSSIER 1: p. 151 : (h) Potstock/Shutterstock.com • (c) Elenamiv / Shutterstock.com • (b) Denis Felix / Getty Images • p. 152 : Potstock/Shutterstock.com DOSSIER 2: p. 162 : Elenamiv / Shutterstock.com • p. 166 : (h) photoguy707 / iStockphoto • (b) Renata Sedmakova / Shutterstock.com • p. 167 : (h) Photo © Zev Radovan / Bridgeman Images • (c) Tel Aviv Museum of Art Collection. Don de Sidney Lamon, New York, 1955 • (b) Oleg Ivanov IL / Shutterstock.com • p. 168 : (h) Collection Musée des beaux-arts de Montréal. Photo MBAM, Christine Guest • (b) Wiktoria Pawlak / Shutterstock.com • p. 169 : Ozias Leduc, , 20e siècle. Avec l’autorisation de Tourisme Mauricie • p. 170 : (h) Société du patrimoine religieux de St-Hyacinthe • (c) iStockphoto via Thinkstock • (b) Société du patrimoine religieux de St-Hyacinthe • p. 171 : (h) BUCHAKA ALEXANDER / Shutterstock.com • (c) Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2003 • (b) A_Lesik / Shutterstock.com • p. 172 : (h) Godong / Alamy • (c) 1529 (huile sur toile), par Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553) / Galleria degli Ufzi, Florence, Italie / Bridgeman Images • (b) Laurier Turgeon, Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, Université Laval • p. 173 : (h) Daniel Cubillas gadea / Hemera / Thinkstock • (c) muharremz / iStockphoto • (b) shahreen / Shutterstock.com • p. 174 : (h) Israel images / Alamy • (b) kamomeen / Shutterstock. com • p. 175 : (h) yogesh_more /iStockphoto • (c) airspeed /iStockphoto • (b) kaetana_istock / iStockphoto • p. 176 : (h) Gracieuseté du Montreal Murugan Temple • (cg) AJP / Shutterstock.com • (cd) Tarzan9280 / iStockphoto • p. 177 : (h) Vadim Petrakov / Shutterstock.com • (b) Bule Sky Studio / Shutterstock.com • p. 178 : (hg) Shamleen / Shutterstock.com • (hd) Sira Anamwong / Shutterstock.com • (b) szefei / Shutterstock.com • p. 179 : (h) Christine Sioui-Wawanoloath, , Image numérique, 2010 • (b) Site traditionnel Huron-Wendake, www.huron-wendat.qc.ca • p. 180 : (h) Christine Sioui-Wawanoloath, Image numérique, 2010 • (c) T. Philiptchenko/Megapress.ca • (b) Mathieu Belanger / / AGENCE QMI • p. 181 : (h) Nick Pavlakis / Shutterstock.com • (c) Shutterstock.com • (b) Shutterstock.com DOSSIER 3: p. 182 : (h) Potstock/Shutterstock.com • (c) Picsve / Shutterstock.com • p. 183 : v.s.anandhakrishna / Shutterstock.com • p. 184 : (c) Monkey Business Images /Shutterstock.com • (b) smereka / Shutterstock.com • p. 185 : Peshkova / Shutterstock.com • p. 186 : (g) RapidEye / iStockphoto • (d) Monkey Business Images / Shutterstock.com • p. 187-188 : wavebreakmedia / Shutterstock.com

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Éthique et culture religieuse

1er cycle du secondaire • 1 re année

Documents pour les enseignants Documents pour les élèves Corrigé des documents pour les élèves Offre numérique

Gu id e

Libre Accès Éthique et culture religieuse 1er cycle du secondaire • 1re année Guide Marjorie Paradis Pierre-Luc St-Onge © 2016 TC Média Livres Inc. Édition : Marie-Ève Lamothe, Pascale Couture Coordination : Marie-Noëlle Hamar Révision linguistique : Marie-Noëlle Hamar Correction d’épreuves : Ginette Gratton Recherche d’hyperliens : Claire Campeau, Marie-Noëlle Hamar Conception graphique : Pige communication Infographie : Pige communication

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Table des matières

Documents pour les enseignants TABLEAU D’ADÉQUATION AVEC LA ET LE                                                      196 MÉDIAGRAPHIE                                                                 205 GRILLES GÉNÉRALES                                                             209

Documents pour les élèves TESTS DE CONNAISSANCES Thème 1 Qui suis-je ?                                                                                     Thème 2 Je veux être libre !                                                                              Thème 3 Un patrimoine unique                                                                        Thème 4 Des religions et des règles                                                                   Thème 5 Vivre avec les autres                                                                         Thème 6 Les médias sous la loupe                                                                    Thème 7 Se représenter le divin                                                                       

Fiche 215 217 219 221 223 225 227

SITUATIONS D’APPRENTISSAGE ET D’ÉVALUATION (SAÉ) Étape 1 Obligations, promesses et liberté                                        229 Étape 2 Les règles religieuses                                                  237 Étape 3 Un système de surveillance                                             245 PROJETS Thème 1 Thème 3 Thème 6 Thème 7

J’ai défendu mes valeurs                                                                     254 Des expressions du religieux bien d’ici                                                    259 L’abc de l’internaute                                                                          266 À toi de jouer !                                                                                  271

ACTIVITÉS SUPPLÉMENTAIRES SUR LE DIALOGUE Fiche 1 La pratique du dialogue                                                                        Fiche 2 Des entraves au dialogue                                                                      Fiche 3 Des types de jugement                                                                         Fiche 4 Des moyens pour interroger un point de vue                                              Fiche 5 Des formes de dialogue                                                                      

277 278 281 282 284

DÉMARCHE DE RÉFLEXION ÉTHIQUE                                                                  285

Offre numérique L’offre numérique de Chenelière Éducation                                         287 L’orientation de l’offre numérique dans la collection Libre Accès                       289 Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Table des matières

195

Tableau d’adéquation avec la

Légende : Cet apprentissage est suggéré ; il n’est pas prescrit dans le programme. * Certaines notions et concepts liés à cet apprentissage ont été vus au primaire. ** Dans la collection Libre Accès, ces notions et concepts sont vus en 2e année du 1er cycle.

COMPÉTENCE 1 • Rééchir sur des questions éthiques Référence

Notions et concepts

Page(s)

Évaluation

A. La liberté 1. Donner différentes dénitions du mot « liberté » (ex. : situation d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un ou de quelque chose ; pouvoir d’agir sans contrainte)

40

Test T2 SAÉ 1

2. Décrire différents types de liberté (ex. : liberté d’action [pouvoir agir selon sa volonté] ; liberté d’expression [pouvoir s’exprimer sans crainte de représailles] ; liberté d’association [pouvoir se regrouper avec d’autres personnes dans un but commun])

41-42, 125

Tests T2, T6 SAÉ 1 Projet T6

3. Donner des motifs sur lesquels se fondent les choix d’individus ou de groupes dans l’exercice de la liberté (ex. : désirs, besoins, convictions, valeurs, âge, éducation, normes et contraintes physiques ou sociales)

49-53

Test T2 SAÉ 1

4. Expliquer en quoi les choix d’une personne s’appuient sur certains motifs 49-53 (ex. : parce qu’un jeune veut performer dans un sport, il se lève tôt pour s’entraîner ; parce qu’un groupe est convaincu que l’avenir de la planète passe par de petits gestes, celui-ci organise un système de compostage dans son quartier)

SAÉ 1 Projet T6

5. Établir des liens entre l’exercice de la liberté dans la vie privée et dans la 123-127 vie publique (ex. : exprimer son amour à son copain ou à sa copine ne se fait pas de la même façon en privé et en public ; expédier par Internet une photo personnelle à un ami ne l’autorise pas à diffuser cette photo dans un réseau social)

Test T6 SAÉ 3

6. Montrer à l’aide d’exemples comment les responsabilités, les droits et les 44-48 devoirs limitent l’exercice de la liberté (ex. : la liberté d’exprimer ses opinions dans un journal étudiant ne soustrait pas l’auteur à l’obligation de ne pas nuire à la réputation d’autrui)

Tests T2, T6 SAÉ 1 Projet T6

7. Formuler des questions éthiques sur la liberté (ex. : En quoi la liberté implique-t-elle des limites ?)*

SAÉ 1

196

Progression des apprentissages

1er cycle, 1re année

Libre Accès

126

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Référence

Notions et concepts A. La liberté (

Page(s)

Évaluation

)

8. Nommer des repères qui soutiennent et enrichissent la réexion éthique sur la liberté (ex. : chartes, lois, règlements, personnes, médias)*

41-42, 45, 51

Test T6 SAÉ 1 Projet T6

9. Établir des liens entre la réexion éthique sur la liberté et la réexion éthique sur l’autonomie ou l’ordre social

45-46, 48

SAÉ 1

10. Établir des liens entre la liberté et la poursuite du bien commun

46

Projet T6

11. Établir des liens entre la liberté et la reconnaissance de l’autre

42, 44-46 125

Test T6 SAÉ 3

B. L’autonomie 1. Donner différentes dénitions du mot « autonomie » (ex. : aptitude à vivre 23-24 sans l’aide d’autrui ; droit de se gouverner par ses propres lois)

Test T1 SAÉ 1, 3 Projet T1

2. Donner des exemples de manifestation de l’autonomie chez des 23-25 individus ou des groupes (ex. : une personne ayant un handicap visuel parvient à se déplacer seule grâce à son chien-guide ; en l’absence de leur entraîneur, les membres d’une équipe sportive organisent eux-mêmes l’entraînement prévu)

Test T1 Projets T1, T6

3. Donner différentes dénitions du mot « dépendance » (ex. : le fait de ne pouvoir se réaliser sans l’aide d’une personne ; l’état d’une personne qui ne peut accomplir seule les tâches de la vie quotidienne)

23-24, 120-122

4. Donner des exemples de manifestation de dépendance chez des 23-24 individus ou des groupes (ex. : une personne ne peut s’empêcher de jouer à des jeux en ligne ; la société moderne ne peut se passer d’électricité) 5. Nommer des conditions qui favorisent l’exercice de l’autonomie (ex. : le jugement critique, le bon sens, la responsabilité morale, la capacité de choisir, l’authenticité, la débrouillardise)

26-30, 116-119

Tests T1, T6 Projets T1, T6

6. Montrer comment l’amitié, l’amour, la réussite sociale, la consommation, 31-35 la recherche de sensations fortes, etc., peuvent mener autant à l’autonomie qu’à la dépendance (ex. : grâce aux amitiés qu’elle entretient avec ses pairs, une jeune a de plus en plus conance en elle et décide de chercher un emploi d’été ; un jeune aime tellement faire de la musique qu’il ne peut plus s’en passer, laissant de côté ses responsabilités) 7. Expliquer en quoi l’exercice de l’autonomie peut devenir une source de tension (ex. : en décidant d’adopter un certain style vestimentaire, un adolescent peut entrer en conit avec ses parents)

28, 33

Test T1 SAÉ 3 Projet T1

21, 24, 26

Test T1 SAÉ 3 Projet T1

8. Formuler des questions éthiques sur l’autonomie (ex. : Est-il possible d’être totalement autonome ? Pourquoi ?)*/** 9. Nommer des repères qui soutiennent et enrichissent la réexion éthique sur l’autonomie (ex. : chartes, lois, règlements, personnes, médias)*

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Progression des apprentissages

197

Référence

Notions et concepts B. L’autonomie (

Page(s)

Évaluation

)

10. Établir des liens entre la réexion éthique sur l’autonomie et la réexion éthique sur la liberté ou l’ordre social

117, 121-122

11. Établir des liens entre l’autonomie et la poursuite du bien commun

12. Établir des liens entre l’autonomie et la reconnaissance de l’autre

SAÉ 3 Test T1 SAÉ 3 Projets T1, T6

24, 26

C. L’ordre Social 1. Montrer à l’aide d’exemples que l’ordre social repose sur des valeurs et des normes que se donnent des groupes, des institutions et des organisations (ex. : dans plusieurs familles, l’ordre social repose sur les valeurs d’amour et de partage ainsi que sur des règles familiales ; dans une troupe de théâtre, l’ordre social repose entre autres sur les directives [normes] données par le metteur en scène ainsi que sur des valeurs de rigueur et de persévérance)*

98-103

Test T5 SAÉ 3

2. Décrire différentes formes de pouvoir exercées dans des groupes, des institutions ou des organisations (ex. : pouvoir autoritaire [imposition d’une volonté], pouvoir démocratique [prise en compte de la volonté de la majorité par l’élection de représentants])

104-106, 128-131

Test T5

3. Décrire différentes formes d’obéissance à la loi (ex. : soumission [accepter 107 de subir sans protester], conformisme [adopter le même comportement que la majorité]) 4. Décrire différentes formes de désobéissance à la loi (ex. : criminalité [infraction grave et volontaire à la loi], désobéissance civile [résistance passive et refus d’obéir à une loi que l’on considère injuste])

108-110

Test T5

5. Nommer des facteurs qui peuvent amener un changement de valeurs et de normes dans la société (ex. : les guerres, l’immigration, les médias, le progrès scientique)

101

Test T5 SAÉ 3

6. Montrer comment des valeurs peuvent inciter une personne ou un groupe à remettre en question ou à réafrmer l’ordre social et les lois (ex. : au nom de la justice, un peuple conteste le régime autoritaire au pouvoir ; au nom de la santé, un groupe d’élèves demande l’application rigoureuse de la loi anti-tabac)

101

SAÉ 3

7. Formuler des questions éthiques sur l’ordre social (ex. : Quels seraient les comportements à promouvoir ou à éviter devant une loi que l’on considère injuste ?)*

111

8. Nommer des repères qui soutiennent et enrichissent la réexion éthique sur l’ordre social (ex. : chartes, lois, règlements, personnes, médias)*

100, 109, 128, 130

Test T5 SAÉ 3

9. Établir des liens entre la réexion éthique sur l’ordre social et la réexion éthique sur l’autonomie ou la liberté

104-105, 109

SAÉ 3

10. Établir des liens entre l’ordre social et la poursuite du bien commun

107

SAÉ 3

11. Établir des liens entre l’ordre social et la reconnaissance de l’autre

130

198

Progression des apprentissages

1er cycle, 1re année

Libre Accès

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

COMPÉTENCE 2 • Manifester une compréhension du phénomène religieux Référence

Notions et concepts

Page(s)

Évaluation

A. Le patrimoine religieux québécois 1. Dénir des termes pouvant être liés au patrimoine religieux (ex. : patrimoine, patrimoine religieux, institutions, œuvres folkloriques)

66-67

Test T3 Projet T3

2. Nommer des fondatrices et des fondateurs ou des personnages qui ont 58-65 marqué le patrimoine religieux québécois (ex. : Marie Guyart, Mgr François de Laval, Gaspar Soiaga Kondiaronk, Henriette Odin-Feller)*

Test T3 Projet T3

3. Associer des éléments du patrimoine religieux présents dans l’environnement à leurs fondatrices et fondateurs (ex. : l’hôpital HôtelDieu et la congrégation des Augustines, la Société Saint-Vincent de Paul et la communauté religieuse du même nom)*

58-65

Test T3 Projet T3

4. Nommer des institutions religieuses qui ont marqué le patrimoine du Québec (ex. : la communauté des frères du Sacré-Cœur, la communauté des Sœurs de la charité)*

58-65

Test T3 Projet T3

5. Décrire des institutions religieuses qui ont marqué le patrimoine du Québec : origine, raison d’être, rôles et responsabilités du personnel religieux, hiérarchie, etc.*

58-65

Test T3 Projet T3

6. Décrire l’apport des institutions religieuses à la société québécoise, notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation (ex. : la construction d’écoles et d’hôpitaux, le personnel composé majoritairement de religieux et de religieuses, l’établissement de programmes d’études)

59-65

Test T3 Projet T3

7. Décrire l’inuence des traditions religieuses sur les valeurs et les normes de la société québécoise (ex. : inuence sur les comportements et les codes moraux, sur les us et coutumes, sur les interdits)*

100-101

Test T3 SAÉ 2 Projet T3

8. Décrire l’inuence des traditions religieuses sur les œuvres artistiques 68-75 et folkloriques du patrimoine québécois (ex. : l’inuence du christianisme dans la littérature québécoise)

Projet T3

9. Établir des liens entre le thème Le patrimoine religieux québécois et les thèmes Des éléments fondamentaux des traditions religieuses ou Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels 10. Établir des liens entre le thème Le patrimoine religieux québécois et la poursuite du bien commun

72-74

11. Établir des liens entre le thème Le patrimoine religieux québécois et la reconnaissance de l’autre

68-69

Test T3 Projet T3

B. Des éléments fondamentaux des traditions religieuses 1. Décrire différents récits liés à des traditions religieuses : type de récit, origine, caractéristiques, fonctions, etc.*/** 2. Décrire différents rites liés à des traditions religieuses : type de rite, origine, caractéristiques, fonctions, déroulement, etc.*/**

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Progression des apprentissages

199

Référence

Notions et concepts

Page(s)

B. Des éléments fondamentaux des traditions religieuses (

Évaluation

)

3. Décrire différentes règles liées à des traditions religieuses : type de règles, 78-93 origine, interdits, obligations, etc.*

Test T4 SAÉ 2

4. Établir des liens entre des éléments fondamentaux des traditions 68-71, 90-92 religieuses et des expressions du religieux présents dans l’environnement (ex. : les cloches de l’église [expression du religieux] annoncent la célébration dominicale [rite])*

Test T4 SAÉ 2

5. Établir des liens entre des récits, des rites et des règles d’une tradition 80-82, 87-88 religieuse (ex. : la célébration de l’eucharistie [rite] tire son origine de la Passion de Jésus [récit] et l’Église catholique demande à ses dèles d’assister à la messe du dimanche [règle] ; la fête juive de la Soukkah [rite] tire son origine du récit de la sortie d’Égypte et, pour cette fête, les juifs doivent construire une cabane extérieure [règle] et y prendre un repas)*

Test T4 SAÉ 2

6. Établir des liens entre le thème Des éléments fondamentaux des traditions religieuses et les thèmes Le patrimoine religieux québécois ou Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels** 7. Établir des liens entre le thème Des éléments fondamentaux des traditions religieuses et la poursuite du bien commun

83

8. Établir des liens entre le thème Des éléments fondamentaux des traditions religieuses et la reconnaissance de l’autre

81-82, 88-92

SAÉ 2

139-145

Test T7 Projet T7

2. Nommer le ou les noms attribués au divin selon les traditions religieuses : 136-145 • christianisme : Trinité, Père, Fils, Esprit-Saint ; • judaïsme : Adonaï, Seigneur ; • spiritualités amérindiennes : Grand Esprit ; • islam : Allah, etc.*

Test T7 Projet T7

3. Décrire des attributs donnés au divin selon les traditions religieuses : • des qualicatifs : bon, miséricordieux, créateur, omniprésent, omnipotent ; • des caractéristiques physiques : forme humaine, animal [spiritualités amérindiennes], peau bleue et plusieurs bras [hindouisme], etc.*

136-145

Test T7 Projet T7

4. Nommer des symboles associés au divin : • des couleurs : le blanc, l’orangé ; • des éléments : le feu, l’eau ;

139-148

Test T7 Projet T7

C. Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels 1. Dénir des termes pouvant être liés au divin et aux êtres mythiques et surnaturels (ex. : divinité, mythologie, déesse, démon, surnaturel, esprit, ange)

• des végétaux : la eur de lotus, le rameau d’olivier, etc. 5. Nommer des êtres mythiques et surnaturels qui appartiennent à diverses cultures et traditions religieuses (ex. : dieux et déesses, animaux mythiques, anges, diables, esprits)**

200

Progression des apprentissages

1er cycle, 1re année

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Référence

Notions et concepts

Page(s)

C. Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels (

Évaluation

)

6. Décrire des attributs donnés aux êtres mythiques et surnaturels dans les cultures et dans les traditions religieuses : caractéristiques physiques, sentiments, qualités, etc.** 7. Établir des liens entre le thème Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels et les thèmes Le patrimoine religieux québécois ou Des éléments fondamentaux des traditions religieuses

136-138

8. Établir des liens entre le thème Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels et la poursuite du bien commun** 9. Établir des liens entre le thème Des représentations du divin et des êtres mythiques et surnaturels et la reconnaissance de l’autre

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139-142

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet T7

Progression des apprentissages

201

COMPÉTENCE 3 • Pratiquer le dialogue Référence

Notions et concepts

Page(s)

Évaluation

A. Des formes du dialogue 1. Dire en ses mots ce qu’est une table ronde

SAÉ 2

2. Utiliser en situation de dialogue a. la conversation, la discussion, la narration, la délibération, l’entrevue, le débat*

25, 33, 48, 74, 86, 92, 122

SAÉ 1, 3 Projets T1, T3, T6, T7 Dialogue F5

b. la table ronde

71

SAÉ 2

B. Des conditions favorables au dialogue 1. Respecter des conditions favorables au dialogue a. respecter des règles de fonctionnement*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

b. exprimer ses idées correctement*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

c. respecter le droit de parole des autres*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

d. écouter attentivement les propos d’une personne pour en décoder le sens* 25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7 e. toutes les autres pistes qui présentent des conditions favorables au dialogue*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

2. Contribuer à établir des conditions favorables au dialogue a. proposer des règles de fonctionnement*

SAÉ 1, 2, 3 Projets T3, T7

b. proposer des façons de remédier aux tensions

SAÉ 2

c. apporter des nuances à ses propos et reconnaître celles apportées par les autres*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

d. accueillir différentes façons de penser*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

e. toutes les autres pistes qui présentent des conditions favorables au dialogue*

25, 33, 48, 71, 74, 86, SAÉ 1, 2, 3 92, 122 Projets T1, T3, T6, T7

C. Des moyens pour élaborer un point de vue 1. Dire en ses mots ce que sont la description, la comparaison, la synthèse, l’explication, la justication*/** 2. Utiliser la description pour énumérer les caractéristiques du sujet traité*

25, 48, 71, 121, 143

SAÉ 1, 2 Projets T1, T3, T7 Dialogue F4, F5

3. Utiliser la comparaison pour souligner des ressemblances et des différences entre les éléments du sujet traité*

92, 143

Projets T3, T6, T7 Dialogue F4, F5

202

Progression des apprentissages

1er cycle, 1re année

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Référence

Notions et concepts C. Des moyens pour élaborer un point de vue (

Page(s)

Évaluation

)

4. Utiliser la synthèse pour résumer de manière cohérente des éléments du sujet traité*

33, 53

SAÉ 2 Projet T3 Dialogue F4

5. Utiliser l’explication pour faire connaître ou faire comprendre le sens du sujet traité*

74

SAÉ 3 Projet T1 Dialogue F4

6. Utiliser la justication pour présenter de façon logique quelques raisons et idées qui fondent un point de vue*

SAÉ 1, 3 Dialogue F5

E. Des moyens pour interroger un point de vue 1. Des types de jugement 1.1. Dire en ses mots ce que sont un jugement de préférence, de prescription, de réalité, de valeur*

Dialogue F1, F4

1.2. Reconnaitre en situation de dialogue a. un jugement de préférence*

2

Dialogue F3, F4

b. un jugement de prescription*

2

Dialogue F3, F4

c. un jugement de réalité*

2

Dialogue F3, F4

d. un jugement de valeur*

2, 111

Dialogue F3, F4

1.3. Interroger en situation de dialogue a. un jugement de préférence*

Dialogue F3

b. un jugement de prescription*

Dialogue F3

c. un jugement de réalité*

Dialogue F3

d. un jugement de valeur*

Dialogue F3

2. Des procédés susceptibles d’entraver le dialogue 2.1. Dire en ses mots ce que sont a. une généralisation abusive, une attaque personnelle, un appel au clan, un appel à la popularité, un appel au préjugé, un appel au stéréotype, un argument d’autorité*

Dialogue F1, F2

b. une double faute, une caricature, un faux dilemme, une fausse causalité, une fausse analogie, une pente fatale, un complot

Dialogue F1, F2

2.2. Reconnaître en situation de dialogue a. une généralisation abusive*

15, 17, 106

Dialogue F2, F4

b. une attaque personnelle*

15

Dialogue F2

c. un appel au clan*

53, 122

Dialogue F2

d. un appel à la popularité*

15, 53, 113

Dialogue F2

e. un appel au préjugé*

15

Dialogue F2

f. un appel au stéréotype*

16-17

Dialogue F2

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Progression des apprentissages

203

Référence

Notions et concepts E. Des moyens pour interroger un point de vue (

Page(s)

Évaluation

)

g. un argument d’autorité*

16-17

Dialogue F2

h. une double faute

15, 17, 122

Dialogue F2

i. une caricature

15, 47

Dialogue F2

j. un faux dilemme

16-17

Dialogue F2

k. une fausse causalité

15, 17

Dialogue F2

l. une fausse analogie

15

Dialogue F2

m. une pente fatale

15-17

Dialogue F2

n. un complot

15, 17

Dialogue F2

2.3.Interroger en situation de dialogue a. une généralisation abusive* b. une attaque personnelle* c. un appel au clan* d. un appel à la popularité* e. un appel au préjugé* f. un appel au stéréotype* g. un argument d’autorité* h. une double faute i. une caricature j. un faux dilemme k. une fausse causalité l. une fausse analogie m. une pente fatale n. un complot

204

Progression des apprentissages

1er cycle, 1re année

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Médiagraphie Hyperliens du cahier numérique Les hyperliens du cahier numérique renvoient tous à des documents audiovisuels, à l’exception de l’hyperlien des jeux interactifs de la page 32 et de l’hyperlien du segment d’émission de radio de la page 87.

Thème 1

Qui suis-je ?

Page 19 http://www.cowboysfringants.com/?cat=8 Vidéoclip de la chanson Droit devant des Cowboys fringants. Sélectionner la vidéo qui est dans la 3e colonne, 6e ligne. 4 min 57 s Page 23 http://www.sequence-sdp.com/documentaires-fr11-enfance-et-adolescence-41-petits-manuel-desadolescents-en-quete-d-autonomie.html?PHPSESSID=15cd 4e4b046ca7d3404a179b4408983e Documentaire sur l’autonomie. Des parents et des adolescents donnent leur point de vue sur l’autonomie, ses repères et ses limites. 2 min 30 s Page 32 http://www.ciao.ch/f/estime_de_soi/jeux/ Jeux interactifs sur l’estime de soi.

Thème 2

Je veux être libre !

Page 41 http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_emission04. asp?id=40&segment=0

Émission sur l’historique de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec et de la Charte canadienne des droits et libertés. 25 min http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_segment04. asp?id=42&segment=1 Émission sur l’évolution de la Charte des droits et libertés de la personne. L’émission est accompagnée d’une capsule d’information (onglet à droite). 2 min 8 s http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_emission04. asp?id=48&segment=0 Émission sur la fragilité du droit fondamental qu’est la liberté d’expression en démocratie. 25 min

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Page 46 http://www.rcmp-grc.gc.ca/cycp-cpcj/bull-inti/video/ cyber-video-fra.htm Clip sur les sources et les effets de la cyberintimidation. 3 min 7 s Page 50 https://www.legdpl.com/pierre-lavoie/homme-de-fer-etde-coeur Reportage sur Pierre Lavoie et sur le Grand dé Pierre Lavoie. 2 min 46 s

Thème 3

Un patrimoine unique

Page 59 http://www.lapresse.ca/videos/201207/25/46-1-incursiondans-le-jardin-secret-des-ursulines.php/116755ad69624cf6 a2c8ae6d94a90e85 Reportage sur le jardin du monastère des Ursulines de Québec. 1 min 44 s http://www.ipir.ulaval.ca/che.php?id=968 Trois capsules vidéo sur l’histoire du monastère des Ursulines de Québec. 5 min 7 s, 6 min 3 s et 6 min 16 s Page 66 http://www.gdcr.umontreal.ca/patrimoine/introduction/ sensdememoire.html Entrevue avec Mario Dufour au sujet de la connaissance et de la transmission du patrimoine religieux. 1 min 24 s http://ici.radio-canada.ca/emissions/second_ regard/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=176308 Reportage sur le legs du patrimoine des Augustines hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Québec. 13 min 19 s Pages 68-69 http://www.recitdp.qc.ca/index.php?option=com_content &view=section&layout=blog&id=8&Itemid=26 Visites virtuelles de lieux de culte catholiques, protestants, musulmans, juifs, hindous et bouddhistes.

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Médiagraphie

205

http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/des/cohesion.html

Capsule vidéo sur le patrimoine religieux du Mile-End, à Montréal. 5 min 29 s Page 72 https://www.youtube.com/channel/UCl1RUKtYr1KdNNoSKXIPTw Entrevue avec Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation, au sujet des nouvelles acquisitions des musées. 4 min 45 s http://tvanouvelles.ca/video/2947496150001 Reportage sur la désertion des églises et la fermeture de nombreuses paroisses. 2 min 2 s http://ici.radio-canada.ca/emissions/second_ regard/2010-2011/Reportage.asp?idDoc=144379#leplayer Reportage sur les coûts de démolition et de restauration des églises. 9 min 48 s http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media/2014/10/15/ Restaurer-une-eglise-une-operation-complexe?externalId =7179174&appCode=medianet Reportage sur les travaux de restauration de l’église d’Hébertville. 2 min 3 s Page 73 http://seletlumieretv.org/perspectives/100313.php Entrevue avec Jocelyn Groulx, directeur du Conseil du Patrimoine religieux du Québec, au sujet de la conversion d’édices religieux. 27 min 14 s http://ici.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/20112012/Entrevue.asp?idDoc=178210 Entrevue avec Isolde Lagacé au sujet de l’inauguration de la nouvelle salle de concert Bourgie, à Montréal. 7 min 46 s http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/02/20/005eglise-st-jean-baptiste-fermeture-decit-quebec.shtml Reportage sur la fermeture de l’église Saint-Jean-Baptiste. 3 min 33 s

Thème 4

Des religions et des règles

Page 79 http://www.musimax.com/videos/seigneur-1.5751 Vidéoclip de la chanson Seigneur de Kevin Parent. 5 min 14 s Page 82 http://ici.radio-canada.ca/emissions/second_ regard/2013-2014/Reportage.asp?idDoc=320486 Reportage sur les juifs hassidiques dans les quartiers d’Outremont et du Mile-End à Montréal. 11 min 5 s http://www.slog.fr/dominiquerankin/543/video/DOMINIQUERANKIN-KINA8AT—LA-JEUNE-AZARIE-INTERVIEWE-CHOMIS Entrevue avec T8aminic Rankin, homme médecine algonquin. 39 min 8 s

206

Médiagraphie

1er cycle, 1re année

Page 83 http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2013 /11/08/009-outremont-pollak-hassidique.shtml Entrevue avec Mindy Pollak, conseillère municipale d’Outremont, au sujet des règles de la tradition juive. 9 min 47 s Page 87 http://ici.radio-canada.ca/emissions/bien_dans_son_ assiette/2014-2015/chronique.asp?idchronique=375291 Extrait d’une émission de radio sur les menus religieux à bord des avions. 12 min 45 s Page 88 http://www.ipir.ulaval.ca/che.php?id=244 Deux capsules vidéo sur la spiritualité à la chasse et à la trappe dans la communauté anicinape de Kitcisakik (Algonquins). 5 min 3 s et 7 min 1 s Page 91 https://www.onf.ca/lm/moines_de_saint_benoit Documentaire sur le quotidien des moines de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. 19 min 47 s

Thème 5

Vivre avec les autres

Page 101 http://archives.radio-canada.ca/sports/syndicalisme/ clips/6424/ Reportage sur la surexploitation des ouvrières en 1967. Archives Radio-Canada. 8 min 53 s Page 104 http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_21e/2012-2013/ chronique.asp?idChronique=339683 Entrevue avec Louise Arbour au sujet du pouvoir de l’information. Jusqu’à 4 min 53 s Page 108 http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_emission04. asp?id=47&segment=0 Émission sur la justice pénale pour adolescents. 25 min Page 109 https://www.youtube.com/watch?v=UBzn5eX32qg Brève biographie de Rosa Parks (EN ANGLAIS avec sous-titres en français). 4 min 40 s

Thème 6

Les médias sous la loupe

Page 115 http://enseigner.tv5monde.com/e/liberte-de-la-pressele-dessin-comme-arme-absolue Émission sur l’art de la caricature et sur la liberté de presse. Jusqu’à 2 min 21 s, puis de 13 min 40 s à 15 min 47 s

Libre Accès

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Page 116 http://ici.radio-canada.ca/tele/second-regard/2014-2015/ segments/chronique/1110/reseaux-sociaux-monasterefreres-internet?isAutoPlay=1 Émission sur la vie des moines à l’ère des réseaux sociaux. 6 min 31 s Page 117 http://education-medias.csa.fr/Analyser/Informations-ettraitement-de-l-actualite Deux capsules vidéo sur le traitement de l’information télévisée. 0 min 46 s et 3 min 17 s https://www.youtube.com/watch?v=SMONWVDBcZ8

Segment d’émission sur le traitement de l’information dans les médias. 3 min 38 s Page 120 http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/quebec/ archives/2012/11/20121113-172526.html Reportage sur les jeunes et les réseaux sociaux. 2 min 54 s http://education.francetv.fr/prevention/video/ cyberdependance-confessions-d-un-ado-no-life Témoignage d’un adolescent cyberdépendant. 1 min 43 s Page 124 http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_emission. asp?id=22&segment=0 Émission sur les droits dans l’univers des médias sociaux. Jusqu’à 12 min 49 s Page 125 http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_segment03. asp?id=31&segment=1 Émission sur la liberté d’expression et la diffamation. 10 min 45 s http://tvanouvelles.ca/video/4046530343001/la-libertedexpression-est-elle-menacee-au-quebec-analyse-avecsophie-durocher/ Entrevue avec Sophie Durocher au sujet de la liberté d’expression au Québec. 2 min 45 s Page 128 http://www.ledroitdesavoir.ca/voir_emission03. asp?id=34&segment=0 Émission sur la liberté de presse. Jusqu’à 11 min 25 s http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/ recherche.aspx?personne=bedardmarieeve&journaliste=1& TypeFilter=video Reportage Les deux camps blâmés par l’ONU de Marie-Ève Bédard. 3 min 4 s

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Page 130 http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/ International/2013/05/03/010-journee-mondiale-libertepresse.shtmlFri Entrevue avec Marie-Ève Bédard au sujet de la liberté de presse au Yémen et en Syrie. 9 min 7 s

Thème 7

Se représenter le divin

Page 135 http://www.musiqueplus.com/videos/lettre-adieu-1.1295782 Vidéoclip de la chanson Lettre à Dieu de Samian. 4 min 59 s http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_ spectacles/2015/04/10/006-samian-entrevue-cinqminutes.shtml Entrevue avec Samian. 5 min 16 s (de 0 min 58 s à 2 min 33 s, le sujet de Dieu est abordé) Page 142 http://ici.radio-canada.ca/tele/second-regard/2014-2015/ segments/reportage/289/bouddhismequebec?isAutoPlay=1 Reportage sur deux Montréalais qui s’apprêtent à être ordonnés moines bouddhistes. 6 min 45 s

Dossier 2

Les principales traditions religieuses

LE JUDAÏSME Page 166 http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ judaisme/index.html Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier juif. Cliquer sur le lien « Le patrimoine mobilier juif ». 3 min http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ judaisme/index.html Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier juif (EN ANGLAIS avec sous-titres en français). Cliquer sur le lien « La soukka ». 5 min 2 s http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ judaisme/synagogues.html Capsule vidéo sur la synagogue Shaar Hashomayim. Cliquer sur le lien « synagogue Shaar Hashomayim ». 3 min 2 s http://www.recitdp.qc.ca/index. php?option=com_content&view=article&id=86:lejudaisme&catid=47:traditions-religieuses&Itemid=54 Entrevue avec David Ben Sabbat au sujet du judaïsme. 6 min

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Médiagraphie

207

LE CATHOLICISME

L’HINDOUISME

Page 170

Page 175

http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/medias/Oratoire.html Capsule vidéo sur l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, à Montréal. 3 min 27 s http://www.gdcr.umontreal.ca/patrimoine/medias/ Saint-Viateur.html Capsule vidéo sur l’église Saint-Viateur, à Outremont. 11 min 46 s http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ catholicisme/mobilier.html Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier catholique. Cliquer sur le lien « Patrimoine mobilier catholique ». 3 min 2 s

L’ORTHODOXIE Page 171 http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ orthodoxie/immobilier2.html Capsule vidéo sur la cathédrale orthodoxe grecque Saint-George, à Montréal. Cliquer sur le lien « La cathédrale Saint-George ». 2 min 27 s

LE PROTESTANTISME Page 172 http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/medias/ EglisePresbyterienne.html Capsule vidéo sur les lieux de culte de l’Église presbytérienne. 3 min 10 s http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/medias/ Saint-James.html

L’ISLAM Page 173 http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/islam/ index.html Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier musulman. Cliquer sur le lien « Le patrimoine mobilier musulman ». 2 min 36 s http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/islam/ immobilier.html Capsule vidéo sur les mosquées au Québec. Cliquer sur le lien « Les mosquées ». 2 min 9 s http://www.recitdp.qc.ca/index.php?option=com_ co ntent&view=article&id=87:lislam&catid=47:traditionsreligieuses&Itemid=54 Entrevue avec Farouk Baroudi au sujet de l’islam. 4 min 39 s

Médiagraphie

1er cycle, 1re année

Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier hindou. Cliquer sur le lien « Le patrimoine mobilier hindou ». 3 min 9 s http://www.recitdp.qc.ca/index.php?option=com_ content&view=article&id=85:lhindouisme&catid =47:traditions-religieuses&Itemid=54 Entrevue avec Kalpana Das au sujet de l’hindouisme. 7 min

LE BOUDDHISME Page 177 http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ bouddhisme/mobilier.html Capsule vidéo sur le patrimoine mobilier bouddhiste. Cliquer sur le lien « Le patrimoine mobilier bouddhiste ». 3 min 51 s http://www.recitdp.qc.ca/index. php?option=com_content&view=article&id=84:lebouddhisme&catid=47:traditions-religieuses&Itemid=54 Entrevue avec le Dr Nguyen, moine bouddhiste. 5 min 26 s http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ bouddhisme/temples.html Capsule vidéo sur le temple bouddhiste Chùa Liên-Hoa. Cliquer sur le lien « Temple bouddhiste Chùa Liên-Hoa ». 2 min 14 s

LES SPIRITUALITÉS AUTOCHTONES

Capsule vidéo sur l’église unie St-James. 2 min 18 s

208

http://gdcr.umontreal.ca/patrimoine/connaissance/ hindouisme/index.html

Page 179 http://www3.onf.ca/enclasse/doclens/visau/index. php?lm=&_onfplr_sel=full&mode=view&language=frenc h&lmId=50087&formats=default&speeds=default& use_cc=no&use_dv=no Court métrage documentaire Ojigkwanong – Rencontre avec un sage algonquin. 26 min 3 s

L’ATHÉISME Page 181 http://ici.radio-canada.ca/tele/second-regard/2014-2015/ episodes/350322/athee-jeunes-religion-cimetiere-morts Émission sur l’athéisme de plusieurs jeunes québécois. De 9 min 39 s à 19 min 23 s

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

• Décrire et mettre en contexte la situation • Formuler une question éthique s’y rapportant • Comparer des points de vue

Noms des élèves

Évaluer des options ou des actions possibles

• Proposer des options ou des actions possibles • Examiner des effets de ces options ou actions sur soi, sur les autres ou sur la situation

Examiner une diversité de repères d’ordre • Trouver les principaux repères présents dans différents culturel, moral, religieux, scientique points de vue ou social • En rechercher le rôle et le sens

Analyser une situation d’un point de vue éthique

Comportement observable

Jugement global

3. Évaluation d’options ou d’actions possibles pour reconnaître celles qui favorisent le vivre-ensemble

2. Examen de repères présents dans des points de vue

1. Analyse détaillée d’une situation d’un point de vue éthique

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

COMPÉTENCE 1 • Rééchir sur des questions éthiques

• Sélectionner des options ou des actions qui favorisent le vivre-ensemble • Faire un retour sur la façon dont on est parvenu à ces choix

• Considérer d’autres repères • Comparer le sens de certains repères dans différents contextes

• Expliquer des tensions ou des conits de valeurs • Comparer la situation à d’autres situations similaires • Comparer son analyse de la situation avec celle de ses pairs

Groupe : Date :

Grille générale d’évaluation

Grilles

209

210

Grilles

1er cycle, 1re année

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• Établir des liens entre ces expressions et différentes traditions religieuses • Faire un retour sur ses découvertes et ses explications • Examiner ce qu’elles ont en commun et ce qui les distingue • En rechercher la signication et la fonction dans la vie des individus et des groupes • Faire un retour sur ses découvertes et ses réexions • Approfondir diverses façons de penser, d’être ou d’agir dans la société • Évaluer des effets de différents comportements sur la vie en société

• Décrire et mettre en contexte des expressions du religieux • En rechercher la signication et la fonction • Repérer des expressions du religieux dans l’espace ou dans le temps • Les rattacher à des éléments de l’environnement social et culturel d’ici et d’ailleurs • Étudier diverses façons de penser, d’être ou d’agir à l’intérieur d’une tradition religieuse ou entre des traditions religieuses

Établir des liens entre des expressions du religieux et l’environnement social et culturel

Examiner une diversité de façons de penser, d’être et d’agir

Noms des élèves

Analyser des expressions du religieux

Comportement observable

Jugement global

3. Analyse de diverses façons de penser, d’être et d’agir

2. Explication des liens entre des expressions du religieux et des éléments de l’environnement social et culturel

1. Analyse détaillée d’une expression du religieux

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

COMPÉTENCE 2 • Manifester une compréhension du phénomène religieux Groupe : Date :

Grille générale d’évaluation

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• Distinguer l’essentiel de l’accessoire dans les différents points de vue énoncés • Faire le point sur ses réexions • Expliquer des points de vue en s’appuyant sur des arguments pertinents et cohérents • Formuler des questions de clarication • Mettre en application des moyens pour remédier aux difcultés rencontrées • Ébaucher un point de vue • Anticiper des objections et des clarications à apporter • Valider son point de vue • Revenir sur la démarche

• Cerner l’objet du dialogue • Établir des liens entre ce qu’on découvre et ce qu’on connaît • Prendre conscience de ce que l’objet du dialogue suscite en soi • Rechercher des conditions favorables au dialogue • Exprimer son point de vue et être attentif à celui des autres • Utiliser ses ressources et chercher de l’information sur l’objet du dialogue • Approfondir sa compréhension de différents points de vue • Envisager différentes hypothèses

Interagir avec les autres

Élaborer un point de vue étayé

Noms des élèves

Organiser sa pensée

Comportement observable

Jugement global

3. Présentation d’un point de vue élaboré à partir d’éléments pertinents, cohérents et en quantité sufsante

2. Utilisation adéquate des éléments de contenu relatifs à l’interaction avec les autres

1. Pertinence et quantité sufsante des traces écrites de l’organisation de sa pensée

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

COMPÉTENCE 3 • Pratiquer le dialogue

Groupe : Date :

Grille générale d’évaluation

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Grilles

211

Groupe :

Date :

212

T2 T1 1

T1

Projet SAÉ Noms des élèves

Étape 1

Tests de connaissances

Autres

Commentaires

Grille de consignation des évaluations

Grilles

1er cycle, 1re année

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Groupe :

Date :

T4 T3 2

T3

Projet SAÉ Noms des élèves

Étape 2

Tests de connaissances

Autres

Commentaires

Grille de consignation des évaluations

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Grilles

213

Groupe :

Date :

214

T7 T6 T5 T7 T6 3

Noms des élèves

Étape 3

SAÉ

Projets

Tests de connaissances

Autres

Commentaires

Grille de consignation des évaluations

Grilles

1er cycle, 1re année

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 1 Cahier, pages 18 à 37

Thème 1 Qui suis-je ? 1

Total :

/25 /8

Indique à côté de chaque dénition le mot approprié. Autonomie

Identité

Jugement critique

Valeur

a) Conscience qu’une personne a d’elle-même et de son caractère unique.

b) Ce qu’une personne considère comme vrai et bon pour elle-même et pour la société. Le respect, la tolérance et la loyauté en sont des exemples.

c) Capacité qu’a une personne de satisfaire ses besoins et de décider seule de ce qui est bon pour elle.

d) Capacité d’évaluer les avantages et les inconvénients d’une situation pour arriver à faire des choix pertinents. 2

Les motifs qui poussent une personne à faire des choix varient d’une situation à l’autre. Choisis le motif et la norme qui ont pu motiver les choix faits par les personnes dans chacune des situations présentées dans le tableau. /6

Motifs A. Recevoir une punition ou une récompense. B. Tenir compte des conséquences pour soi-même, pour les autres et pour l’environnement. C. Se préoccuper des attentes des gens.

Normes 1. Depuis le 1er mai 2010, l’élève doit avoir accumulé au moins 54 unités de la 4e ou de la 5e secondaire pour obtenir son diplôme d’études secondaires. 2. Trois devoirs non faits entraînent une retenue. 3. Faire des choix qui respectent l’environnement est désormais chose courante au Québec.

Situation

Motif

Norme

I) Juliette choisit généralement d’acheter des produits du Québec pour diminuer son impact sur l’environnement.

II) Simon sait qu’il décevra son père s’il ne fait pas assez d’efforts pour réussir son examen de mathématiques.

III) Caroline s’empresse de terminer son rapport de laboratoire parce qu’elle sait que si elle ne le fait pas, on inscrira un manquement à son dossier. 3

/3

Qu’est-ce que l’autonomie ?

a) Coche l’énoncé qui ne caractérise pas l’autonomie. Répondre à ses propres besoins.

Prendre des décisions sans tenir compte des conséquences.

Choisir par soi-même.

Se xer des objectifs.

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Test

215

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 1 (suite)

b) Explique pourquoi cet énoncé ne dénit pas l’autonomie. 4

Lis la situation. Puis, réponds aux questions pour indiquer comment Alicia pourrait exercer son jugement critique.

/8

La famille Paré mange souvent du quinoa parce que cet aliment est riche en nutriments et qu’il contribue à une alimentation équilibrée. Par contre, Alicia a entendu dire que la hausse importante de la consommation de quinoa dans les pays occidentaux s’était traduite par une hausse du prix de ce produit dans les pays de la côte ouest de l’Amérique du Sud, tels que la Bolivie et le Pérou. Cette céréale est donc maintenant moins accessible pour les populations les plus pauvres.

a) Nomme un moyen que pourrait employer Alicia pour vérier cette information à propos du quinoa.

b) Remplis le tableau. Option ou action 1

Option ou action 2

I) Nomme deux options ou actions envisageables pour Alicia.

II) Nomme une valeur sur laquelle chacune des options ou actions est fondée.

III) Nomme une conséquence qu’entraînerait chacun de ces choix.

c) Selon toi, quelle option ou action favoriserait le vivre-ensemble ?

216

Test

1er cycle, 1re année

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 2 Cahier, pages 38 à 55

Thème 2 Je veux être libre ! 1

Total :

/25 /2

Quelle est la dénition de la liberté ? Coche la bonne réponse.

L’absence totale de limites et la possibilité de penser, de s’exprimer et d’agir selon ses choix. La possibilité de penser, de s’exprimer et d’agir selon ses valeurs, ses croyances et ses besoins. Tout ce qu’il est permis de faire à l’intérieur des règles établies par la société. 2

/5

Complète le tableau. Liberté fondamentale

Explication

a)

Être libre de ses croyances et de ses idées. Ne s’en faire imposer aucune.

b)

Pouvoir pratiquer sa religion si on en a une.

c) Liberté d’expression

d) Liberté de réunion pacique

e)

3

Pouvoir appartenir à un groupe religieux, à un parti politique ou à un autre groupe. /5

Quels droits ne sont pas reconnus par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec ? Coche les bonnes réponses. Roxanne ne veut pas que les photos d’elles, prises durant la fête de samedi, soient mises en ligne sur un réseau social. Jude réclame une augmentation de salaire. Les élèves ont droit à une pause de 20 minutes entre les cours à l’école. Myriam a les mêmes droits que tous les autres Québécois. Marylee fréquente l’école secondaire de son quartier gratuitement.

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Test

217

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 2 (suite)

4

/10

Lis le texte. Puis, suis les consignes.

Bahara veut s’inscrire à une activité parascolaire. Deux activités l’intéressent. Il y a d’abord l’improvisation. Si elle choisit cette activité, elle devra y consacrer ses mardis soirs, jour où ont lieu les matchs. Ce serait contraignant, mais ça représenterait un beau dé. Il y a aussi le comité environnemental qui l’intéresse. Si elle se joint à ce comité, elle devra participer à plusieurs activités de sensibilisation et de nancement durant l’année. Ça lui demanderait d’investir beaucoup de son temps, mais ça lui permettrait de défendre une cause qui lui tient à cœur et de s’impliquer pour changer les choses. Du même coup, elle passerait plus de temps avec son amie Alexandra, qui est membre de ce comité. Bahara ne peut pas s’inscrire aux deux activités, car, pour réussir à l’école, elle veut se réserver du temps pour étudier.

a) Nomme deux options ou actions qui s’offrent à Bahara. Pour chacune d’elles, note une obligation qui en découle. Option ou action 1 Obligation : Option ou action 2 Obligation :

b) Donne deux conséquences qui découleraient d’un des choix de Bahara.

c) Voici des motifs qui peuvent orienter les choix d’une personne. Besoins et désirs I)

Contraintes physiques

Contraintes sociales

Croyances

Valeurs

Selon toi, si Bahara choisit de s’inscrire à l’activité d’improvisation, lequel de ces motifs aura le plus orienté son choix ?

II) Selon toi, si Bahara choisit de se joindre au comité environnemental, lequel de ces motifs aura le plus orienté son choix ?

5

218

Quels sont les trois institutions ou documents qui visent à protéger les libertés et les droits fondamentaux des personnes ? Coche les bonnes réponses.

/3

Charte des droits et libertés de la personne

Reporters sans frontière (RSF)

Amnistie internationale

Organisation des Nations Unies (ONU)

Université McGill

Charte de la Ville de Québec

Test

1er cycle, 1re année

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 3 Cahier, pages 56 à 77

Thème 3 Un patrimoine unique 1

Total :

/25 /6

Remplis le tableau.

a) Dans la colonne « Rôle », ordonne les lettres de chacun des mots pour découvrir les trois rôles des communautés religieuses catholiques en Nouvelle-France. Rôle

Personne ou institution

Lettres en désordre : é i t g a v é n o n s l i a Lettres en ordre : Lettres en désordre : é t a c d o u n i Lettres en ordre : Lettres en désordre : n t s é a Lettres en ordre :

b) Dans la colonne « Personne ou institution », associe chaque personne ou institution suivante à son rôle ou à ses rôles. A. Jeanne Mance B. L’Hôtel-Dieu C. Monseigneur de Laval D. Marie Guyart et les ursulines E. Les augustines 2

F. Les jésuites G. Marguerite Bourgeoys et la congrégation de Notre-Dame H. L’Hôpital général de Montréal (Montreal General Hospital) /6

Vrai ou faux ? Corrige les afrmations qui sont fausses. Vrai

Faux

a) Le patrimoine religieux québécois est marqué uniquement par le catholicisme.

b) Le patrimoine peut se dénir par un héritage collectif qu’une société souhaite préserver pour les générations futures.

c) Seuls les biens matériels constituent le patrimoine religieux d’une société.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Test

219

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 3 (suite)

3

Des anglicans et des protestants participent à la fondation d’écoles en Nouvelle-France.

/4

a) Nomme une de ces personnes. b) Quelle a été la contribution de cette personne ?

4

/5

Lis le texte. Puis, suis les consignes. Clara et Matthew discutent. Clara décrit l’église qu’elle fréquente avec sa famille : « Elle est grande et l’extérieur est en pierre. À l’intérieur, on peut admirer des statues de saints et des peintures. » Matthew, à son tour, décrit son église : « Elle est plutôt petite et sa décoration intérieure est sobre. »

a) À partir de cette discussion, tu peux conclure que Clara est de tradition chrétienne , alors que Matthew est de tradition chrétienne .

b) Dans le texte, souligne les indices qui t’ont permis d’arriver à cette conclusion. c) Nomme trois lieux de culte qui ne sont pas chrétiens.

5

Dans les années 1960, une transformation importante marque la pratique de la religion catholique des Québécois.

/4

a) Complète la phrase. À partir de 1960,

b) Nomme une conséquence de ce fait sur les lieux de culte.

220

Test

1er cycle, 1re année

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 4 Cahier, pages 78 à 95

Thème 4 Des religions et des règles 1

Total :

/5

Complète le texte en te servant des mots et de l’expression ci-dessous. comportements

normes

Les

récits

/25

valeurs

vie quotidienne

religieux contiennent des règles religieuses.

Les règles religieuses sont des les

qui servent à encadrer des croyants. Elles leur permettent de respecter les de leur religion. Ces règles touchent plusieurs aspects

de la 2

, comme la façon de se vêtir ou de se nourrir.

Présente deux fonctions des règles religieuses. Donne un exemple pour chaque fonction.

/4

Fonction 1 Exemple :

Fonction 2 Exemple :

3

/2

Complète le tableau. Tradition religieuse

Texte sacré

a) Judaïsme

Torah, Talmud

b)

Bible

Théologien

c) Islam d) Spiritualités autochtones

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Spécialiste

Ouléma, mufti Tradition orale

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Test

221

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 4 (suite)

4

Explique dans tes mots ce qu’est la règle d’or.

/2

5

Associe chaque règle à une ou plusieurs des traditions religieuses.

/4

La règle d’or Judaïsme Le respect du shabbat Christianisme L’aumône (zakat) pour les croyants plus aisés

Islam

Les dix commandements 6

Donne deux règles pour chaque type de règles et précise à quelle tradition religieuse ces règles sont associées. Type de règles

Règles

/8

Tradition religieuse

a) Règles alimentaires

b) Règles vestimentaires

222

Test

1er cycle, 1re année

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 5 Cahier, pages 96 à 113

Thème 5 Vivre avec les autres 1

Total :

/2

Complète le texte. L’ordre social, c’est la façon d’ dans la

les rapports humains . Il s’appuie sur les

les 2

/25

et sur

que respectent les gens qui vivent sur un même territoire. /4

Indique s’il est question ou non d’une manifestation de l’ordre social. Oui

Non

a) Le gouvernement a récemment fait adopter une loi interdisant d’avoir un téléphone cellulaire en main quand on est au volant.

b) Florence va dans un camp de vacances pour plusieurs semaines durant l’été.

c) Samar a une discussion avec des amies au sujet de la partie de basketball de vendredi soir.

d) Stephano impose au moins 30 minutes de solfège à ses élèves avant les exercices libres lorsqu’il donne son cours de musique. 3

/4

Complète le tableau. Normes formelles Dénition

Elles relèvent de ce qu’il convient de faire dans une situation.

Exemple

4

/4

Note deux différences entre le pouvoir démocratique et le pouvoir autoritaire. Différence 1

Différence 2

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Test

223

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 5 (suite)

5

Lis les énoncés et indique de quoi il s’agit en te servant des mots et de l’expression ci-dessous. Désobéissance civile

Dissidence

/3

Sanction

a) Mesure répressive appliquée lorsqu’une personne ne respecte pas une règle ou une loi.

b) Façon de contester l’ordre social qui vise à sensibiliser la population à une situation jugée injuste, sans utiliser la violence.

c) Forme de désobéissance qui sert à critiquer un pouvoir autoritaire. 6

/4

Lis les situations. Puis, suis les consignes. Groupe ou institution

Situation

Norme formelle ou informelle

I) Lucia est rentrée chez elle à 23 h plutôt qu’à 21 h 30 comme ses parents le lui avaient demandé. Ils la privent de son téléphone cellulaire pour la punir. II) Jamie-Lee salue ses enseignants lorsqu’elle les croise dans les corridors de l’école.

a) Indique de quel groupe ou de quelle institution il est question dans chaque situation. Pour ce faire, utilise les mots et les expressions ci-dessous. Famille

Gouvernement

Groupe d’appartenance

Groupe religieux

b) Indique si la norme énoncée dans chaque situation est formelle ou informelle. 7

224

Qu’est-ce qui fait varier l’ordre social ? Donne un exemple pour illustrer ta réponse.

Test

1er cycle, 1re année

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/4

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 6 Cahier, pages 114 à 133

Thème 6 Les médias sous la loupe 1

Total :

/25 /2

Coche la bonne réponse. Les médias servent à… véhiculer des valeurs et des normes, à orienter les conduites des personnes et à transmettre les messages de différents groupes sociaux. encadrer les actions des gens et à diffuser des informations importantes pour le vivre-ensemble. présenter des informations et des opinions, à permettre aux gens de communiquer entre eux et à divertir.

2

Sammy lit l’information suivante dans Internet : « Le nouveau chanteur du groupe /4 ROK vient d’être arrêté par les policiers. Il aurait commis un vol dans un magasin. » Sammy voudrait communiquer l’information à ses camarades. Il te demande ce qu’il doit vérier pour s’assurer de sa abilité. Note quatre questions que Sammy devrait se poser pour exercer son jugement critique.

3

Complète le schéma.

/6 La liberté d’expression…

c’est .

Il existe des limites à la liberté d’expression. En voici deux exemples : Exemple 1 Exemple 2

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Test

225

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 6 (suite)

4

/2

Complète la phrase. Le droit à la vie privée est un droit fondamental qui reconnaît

5

Quel document légal québécois protège le droit à la vie privée et la liberté d’expression ?

/2

6

Trouve le terme correspondant à chaque dénition et donne un exemple lorsque c’est demandé.

/6

a) Propos diffusé dans l’intention de blesser une personne. b) Fait d’interdire la diffusion d’informations ou l’expression d’opinions. Exemple :

c) Ensemble des conventions de bienséance qui régissent le comportement des internautes. Exemple :

d) Propos qui contient une accusation mensongère.

7

226

Explique comment les médias peuvent inuencer les gens.

Test

1er cycle, 1re année

Libre Accès

/3

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Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 7 Cahier, pages 134 à 150

Thème 7 Se représenter le divin 1

Total :

/25

Réponds aux questions.

a) Quelles sont les traditions religieuses à l’intérieur desquelles il n’est pas

/2

permis de représenter Dieu ou les divinités ? Judaïsme

Christianisme

Islam

Hindouisme

Bouddhisme

Spiritualités autochtones

b) Pourquoi certaines traditions religieuses interdisent-elles de représenter Dieu

/2

ou leurs divinités ?

2

Explique dans tes mots ce qu’est un symbole.

/3

3

Observe les symboles.

/5

Symbole

Tradition religieuse

Nom donné au divin

I) II) III) IV) V)

a) Indique à quelle tradition religieuse appartient chacun des symboles. b) Associe un nom, parmi les suivants, au divin de chacune des traditions religieuses. Adonaï

Allah

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Brahma

Grand Esprit

Tout-Puissant

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Test

227

Nom :

Groupe :

Date : Test de connaissances 7 (suite)

4

/3

Voici un schéma qui représente la Trinité. Complète-le. Dieu

le Père

est représenté par

est représenté par un homme dans la trentaine.

. 5

6

est représenté par une colombe ou une langue de feu.

/5

Associe chaque symbole à une tradition religieuse. Menorah

Judaïsme

Plume d’aigle

Christianisme

Mandala

Islam

Couleur verte

Bouddhisme

Sacré-Cœur

Spiritualités autochtones

Lis les énoncés et indique de quoi il s’agit en te servant des mots ci-dessous. Arabesques

Jésus

/3

Murti

a) Représentation sculptée « habitée » par la divinité durant le culte dans l’hindouisme.

b) On dit souvent de Lui qu’Il est comme le berger qui guide ses brebis.

c) Motifs abstraits et complexes qui décorent les mosquées. 7

228

Les symboles religieux servent à…

Test

1er cycle, 1re année

Libre Accès

/2

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1

SAÉ 1

Fiche 1 Étape 1

Obligations, promesses et liberté

Mise en situation Des amis discutent de ce qu’ils feront samedi prochain. Ils auraient tous voulu aller au cinéma, mais ils ont fait des promesses ou ont des obligations qui ne le leur permettent pas. Ils se demandent : les obligations et les promesses limitent-elles notre liberté ?

Pénélope « Je ne peux pas aller au cinéma samedi, car je dois étudier pour mon examen de mathématiques de lundi, dit Pénélope. Je veux étudier, car je trouve que c’est important d’avoir de bons résultats scolaires. — Tu pourrais étudier dimanche, propose Hugo. — Non, je dois étudier samedi, car dimanche j’ai un cours de danse que je ne veux pas manquer, répond Pénélope. Je trouve ça important d’y aller, car la danse me permet d’être en forme et de me détendre. — Je trouve que tu as beaucoup d’obligations et peu de liberté, dit Alejandro. — La liberté est fondamentale pour moi, répond Pénélope. Elle consiste à pouvoir agir selon mes valeurs, mes besoins et mes désirs. Cette liberté implique d’assumer les conséquences de mes choix. Je ne peux pas aller au cinéma samedi même si j’en ai envie, car j’ai choisi d’étudier et j’accepte d’en assumer les conséquences. C’est aussi ça être libre.

Alejandro — Je ne suis pas libre de choisir ce que je ferai samedi, se plaint Alejandro. J’ai promis à mon père de l’aider à réparer le cabanon. — Tu peux lui dire que tu vas au cinéma avec tes amis, propose Alba. — Mes parents m’ont enseigné un principe important : toujours respecter ses promesses, répond Alejandro. Je pense que je dois aussi respecter ce que mes parents me demandent. C’est pourquoi je ne peux pas aller au cinéma. C’est sûr, ces promesses font en sorte que je ne suis pas libre. Pour moi, être libre, c’est faire ce dont j’ai envie.

Hugo — Je ne suis pas d’accord avec toi, dit Hugo. Pour moi, être libre, c’est savoir faire des choix en tenant compte des conséquences qui en découlent. Je ne peux pas aller au cinéma parce que j’ai choisi de me joindre à l’organisme Soyons verts. Samedi, avec d’autres bénévoles, je vais nettoyer le parc de la Mésange. Je pense que chaque citoyen doit participer à la vie de son quartier et à la protection de l’environnement. Je savais, en me joignant à cet organisme, que j’aurais des rencontres tous les samedis. Je me considère libre, car j’ai fait ce choix librement.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

229

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1

Fiche 1 (suite)

Alba — Je te trouve bien responsable, lance Alba. Moi, je ne peux pas aller au cinéma parce que mes parents veulent que je réaménage ma chambre. Mon bureau de travail n’est pas bien installé et je ne suis pas à l’aise quand je fais mes devoirs. Pour moi, il n’y a pas de doute, je serai libre le jour où je serai autonome, c’est-à-dire quand je pourrai faire seule les choix qui me concernent. Pour le moment, je ne suis pas libre, car je dois obéir à mes parents et c’est eux qui ont choisi ce que je ferai de mon samedi. Ma grande sœur afrme que tant qu’on est mineure on ne peut pas être libre. Je suis bien d’accord avec elle. — Tu pourrais choisir de désobéir à tes parents, propose Pénélope. — Non, je ne le veux pas, répond Alba. Même si je n’ai pas envie de réaménager ma chambre, je considère qu’il est important d’obéir à mes parents. Aussi, ils n’ont pas tort, ma chambre sera bien plus agréable après le réaménagement. » Les quatre amis ne s’entendent pas sur une dénition de la liberté et ne sont pas tous d’accord avec l’idée que les obligations et les promesses limitent leur liberté. Tu dois élaborer ton point de vue sur la question an de le partager avec des camarades dans le cadre d’une discussion.

230

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1 Fiche 2 Étape 1

SAÉ 1

Obligations, promesses et liberté

Analyse de la situation et examen de différents repères 1

Analyse la situation et compare les différents points de vue.

a) Résume la situation dans tes mots.

b) Compare les différents points de vue et trouve les principaux repères. Pénélope Point de vue :

Repères :

Alejandro Point de vue :

Repères :

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

231

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1 Fiche 2 (suite)

Hugo Point de vue :

Repères :

Alba Point de vue :

Repères :

2

Relève deux dénitions de la liberté dans les points de vue émis. Nom

3

232

Dénition

Quelle est la question éthique dans cette situation ?

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1 Fiche 3 Étape 1

SAÉ 1

Obligations, promesses et liberté

Organisation de sa pensée et élaboration de son point de vue 1

Explique dans tes mots sur quoi portera la discussion.

2

À partir des points de vue émis et de ton expérience personnelle, note les arguments que tu juges pertinents sur la question : « Les obligations et les promesses d’une personne limitentelles sa liberté ? »

3

Élabore ton point de vue sur la question. Justie-le à l’aide des repères qui l’ont guidé.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

233

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 1 Fiche 4 Étape 1

SAÉ 1

Obligations, promesses et liberté

Discussion 1

En équipe, proposez des conditions qui favoriseront la discussion.

2

Durant la discussion, présente clairement ton point de vue.

3

Durant la discussion, note au moins un argument différent de ceux que tu as retenus et que tu juges pertinent.

4

Au terme de la discussion, revois ton point de vue.

a) Ton point de vue a-t-il changé ? Oui

Non

b) Valide ou modie ton point de vue à l’aide de ce que tu as noté au numéro 3.

234

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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L’élève formule la question éthique. Fiche 2 Q3

L’élève compare les différents points de vue. Fiche 2 Q1b

L’élève résume la situation. Fiche 2 Q1a

Organiser sa pensée

L’élève note les arguments pertinents. Fiche 3 Q2

L’élève fait le point sur l’objet de la discussion. Fiche 3 Q1

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

L’élève relève deux dénitions de la liberté. Fiche 2 Q2

Examiner L’élève trouve les princiune diversité paux repères dans les de repères points de vue. Fiche 2 Q1b

Analyser une situation d’un point de vue éthique

Compétence 1 Rééchir sur des questions éthiques

Comportement observable

Noms des élèves

SAÉ 1

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : SAÉ 1 Fiche 5 Étape 1

Grille d’évaluation

Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

235

236

SAÉ

Comportement observable

1er cycle, 1re année

Élaborer un point de vue étayé

Interagir avec les autres

Libre Accès

L’élève valide ou modie son point de vue au terme de la discussion. Fiche 4 Q4

L’élève élabore son point de vue. Fiche 3 Q3

L’élève note un argument différent des siens durant la discussion. Fiche 4 Q3

L’élève présente clairement son point de vue. Fiche 4 Q2

L’élève propose des conditions pour favoriser la discussion. Fiche 4 Q1

Compétence 3 Pratiquer le dialogue (suite)

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : SAÉ 1 Fiche 5 (suite)

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 1 Étape 2

SAÉ 2

Les règles religieuses

Mise en situation Des spécialistes de quatre traditions religieuses sont invités à ton école dans le cadre du cours d’éthique et culture religieuse : un théologien chrétien, un rabbin, un mufti et une femme médecine. Ils participent à une table ronde où ils expliquent, à tour de rôle, l’étude et l’interprétation qu’ils font des textes sacrés pour élaborer les règles religieuses que les croyants doivent suivre. Après cette rencontre, on te demande de présenter et d’expliquer deux règles religieuses de différents types issues d’une même tradition religieuse. Pour ce faire, suis les étapes suivantes.

1 Rééchis d’abord à ce que sont les règles religieuses. Ensuite, choisis la tradition religieuse sur laquelle tu vas travailler et les deux règles religieuses que tu vas analyser (Fiche 2, Travail préliminaire individuel). 2 Fais l’analyse de ces deux règles religieuses en vue de les présenter dans le cadre d’une table ronde (Fiche 3, Analyse des expressions du religieux). 3 Prépare une synthèse des informations recueillies en vue de la table ronde. Prépare aussi ce que tu vas dire pour introduire ton sujet (Fiche 4, Élaboration de son point de vue). 4 Organise une table ronde avec trois camarades. Chacun des camarades de la table ronde devrait avoir travaillé sur une tradition religieuse différente ou sur des règles différentes de celles des autres. 5 Établissez des règles à suivre pour un déroulement harmonieux de la table ronde. Présentez, à tour de rôle, les règles que vous avez analysées (Fiche 5, Table ronde).

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

237

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 2 Étape 2

SAÉ 2

Les règles religieuses

Travail préliminaire individuel 1

Explique dans tes mots ce que sont les règles religieuses.

2

D’où proviennent les règles religieuses ?

3

Quelles sont les deux principales fonctions des règles religieuses ? Fonction 1

Fonction 2

4

Note la tradition religieuse sur laquelle tu vas travailler et explique ce qui motive ton choix. Note ensuite les deux règles religieuses que tu vas analyser.

a) Tradition religieuse b) Raisons qui motivent ton choix

c) Règles religieuses

Règle religieuse 1

Règle religieuse 2

238

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 3 Étape 2

SAÉ 2

Les règles religieuses

Analyse des expressions du religieux 1

Analyse la première règle religieuse choisie.

Tradition religieuse :

a) Règle

b) Type de règle et description

c) Fonction

d) Origine

e) Signication

f) Présence de cette règle dans la société québécoise d’aujourd’hui

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

239

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 3 (suite)

2

Analyse la seconde règle religieuse choisie.

Tradition religieuse :

a) Règle

b) Type de règle et description

c) Fonction

d) Origine

e) Signication

f) Présence de cette règle dans la société québécoise d’aujourd’hui

240

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 4 Étape 2

SAÉ 2

Les règles religieuses

Élaboration de son point de vue 1

Rédige une synthèse des éléments que tu as retenus et que tu présenteras durant la table ronde.

2

Trouve deux documents visuels pour illustrer ton propos.

3

Rédige un court texte pour introduire le sujet que tu présenteras durant la table ronde.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

241

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 2 Fiche 5 Étape 2

SAÉ 2

Les règles religieuses

Table ronde 1

Dénis le concept de table ronde.

2

En équipe, proposez deux conditions qui favoriseront le dialogue durant la table ronde.

3

Durant la table ronde, présente clairement les deux règles religieuses que tu as analysées.

4

Durant la table ronde, note deux règles religieuses différentes de celles que tu as présentées. Note aussi la tradition religieuse dont ces règles sont issues.

Dossier 1

Règle religieuse 1 Règle religieuse 2

5

Durant la table ronde, note deux questions que tu pourrais poser à l’un des participants. Question 1 Question 2

6

Avez-vous éprouvé une difculté durant la table ronde ? Oui

Non

Explique ce que vous avez fait pour surmonter cette difculté.

242

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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L’élève décrit deux règles religieuses. Fiche 3 Q1a, Q1b, Q1d, Q2a, Q2b, Q2d L’élève en donne la fonction et la signication. Fiche 3 Q1c, Q1e, Q2c, Q2e L’élève rattache les règles religieuses à la société d’aujourd’hui. Fiche 3 Q1f, Q2f

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Organiser sa pensée

L’élève explique ce que sont les règles et leur provenance. Fiche 2 Q1, Q2

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Examiner L’élève note deux règles une diversité différentes de celles qu’il de façons de a présentées. penser, d’être Fiche 5 Q4 et d’agir

Établir des liens entre des expressions du religieux et l’environnement social et culturel

Analyser des expressions du religieux

Compétence 2 Manifester une compréhension du phénomène religieux

Comportement observable

Noms des élèves

SAÉ 2

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : SAÉ 2 Fiche 6 Étape 2

Grille d’évaluation

SAÉ

243

244

SAÉ

Comportement observable

1er cycle, 1re année

Libre Accès

Élaborer un point de vue étayé

Interagir avec les autres

Organiser sa pensée (suite)

L’élève présente les principales fonctions des règles. Fiche 2 Q3 L’élève note deux règles à analyser. Fiche 2 Q4 L’élève propose des conditions pour favoriser le dialogue durant la table ronde. Fiche 5 Q2 L’élève présente clairement les règles analysées. Fiche 5 Q3 L’élève rédige deux questions à poser à l’un des participants. Fiche 5 Q5 L’élève fait le point sur le déroulement de la table ronde. Fiche 5 Q6 L’élève rédige une synthèse et une introduction. Fiche 4 Q1 à Q3

Compétence 3 Pratiquer le dialogue (suite)

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : SAÉ 2 Fiche 6 (suite)

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 1 Étape 3

SAÉ 3

Un système de surveillance

Mise en situation Monsieur Aboud, le directeur de l’école des Grandes Arches, a un nouveau projet : la mise en place d’un système de surveillance des élèves. Il s’agirait d’installer des caméras à différents endroits dans l’école pour surveiller les comportements indésirables des élèves. Ce système permettrait de savoir, par exemple, si des élèves ânent dans les corridors plutôt que d’aller à leurs cours et si certains fument ou s’adonnent à d’autres activités interdites dans le code de vie de l’école. Monsieur Aboud a convié des enseignants, des parents et des élèves à une table ronde pour connaître leur point de vue sur ce projet. Il leur pose la question suivante : « Serait-il souhaitable de mettre en place un système de surveillance des élèves et quelles seraient les limites acceptables d’un tel système ? » Monsieur Aboud donne d’abord son point de vue sur le projet. Selon la Loi sur l’instruction publique, l’école a l’obligation de s’assurer que les élèves sont en classe. Or, ce système, en plus d’aider à s’acquitter de cette obligation, permettrait de veiller à ce que les élèves respectent le code de vie de l’école. Il ajoute que l’école serait ainsi un milieu plus sécuritaire. Pour appuyer son point de vue, il afrme que les écoles qui ont mis en place un système de surveillance ont non seulement réduit le taux de retards et d’absences non motivées, mais aussi le nombre d’actes violents commis dans l’école. Pour lui, il faut un tel système pour mieux encadrer les élèves. Madame Tinetto, une enseignante de science et technologie, est la première invitée à prendre la parole. Selon elle, les retards sont un réel problème quand vient le temps des laboratoires. Les retardataires perturbent les autres élèves, ce qui nuit à leur apprentissage. Pour elle, il faut tout mettre en œuvre pour assurer la réussite scolaire des élèves. Elle croit qu’un système de surveillance permettrait de régler bien des problèmes en classe et dans l’école. Monsieur Sasseville, un enseignant de français, est hésitant. Il a toujours encouragé l’autonomie des élèves. Il pense qu’il est important de trouver des façons de les responsabiliser. Il ne croit pas qu’un tel système soit une solution. Selon lui, les élèves doivent apprendre à décider seuls de ce qui est bon pour eux. Il ajoute que, selon son expérience, un tel système est synonyme de règles et de sanctions. Cela ne permettrait pas aux élèves de développer leur autonomie.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

245

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 1 (suite)

Mia et Elliot, deux élèves, ne sont pas pour un tel système. Ils disent avoir vu un reportage à la télévision où des élèves se plaignaient que des conversations personnelles avaient été enregistrées et écoutées par la direction de leur école. Ils craignent que leurs faits et gestes soient constamment surveillés et que leur droit à la vie privée ne soit pas respecté. Mia ajoute que le droit à la vie privée est un droit fondamental. Monsieur Fortin, un parent, croit qu’un tel système permettrait d’assurer le respect du code de vie de l’école. Pour lui, les règles sont mises en place pour être respectées. C’est une condition nécessaire au bon ordre de l’école. De plus, l’école doit assurer la sécurité des élèves. Un système de surveillance permettrait de veiller à ce que personne d’autre que les élèves et les employés n’entre dans l’école. La mise en place d’un système de surveillance lui semble nécessaire. Madame Langlois, une enseignante d’éthique et culture religieuse, croit qu’un tel système peut être utile dans la mesure où il existe des limites claires à son application. Elle est soucieuse des droits et des libertés des élèves. Elle afrme que les informations enregistrées ne devraient être utilisées que dans les cas de manquements au code de vie de l’école. Aussi, elle propose que les caméras ne soient installées que dans certaines zones de l’école, comme la zone où se trouvent les casiers. Elle pense que les élèves doivent proter de lieux où ils ne se sentent pas surveillés. On t’invite à te pencher sur la proposition de monsieur Aboud. Tu dois rééchir aux diverses options et actions possibles concernant la mise en place d’un système de surveillance. Tu dois élaborer ton point de vue sur la question, c’est-à-dire choisir l’option ou l’action qui, selon toi, favoriserait davantage le vivre-ensemble. Ensuite, tu partageras ton point de vue avec d’autres élèves dans le cadre d’une discussion.

246

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 2 Étape 3

SAÉ 3

Un système de surveillance

Analyse de la situation et examen de différents repères 1

Analyse la situation et compare les différents points de vue.

a) Résume la situation dans tes mots.

b) Compare les différents points de vue et trouve les principaux repères. Monsieur Aboud Point de vue :

Repères :

Madame Tinetto Point de vue :

Repères :

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

247

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 2 (suite)

Monsieur Sasseville Point de vue :

Repères :

Mia et Elliot Point de vue :

Repères :

Monsieur Fortin Point de vue :

Repères :

248

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 2 (suite)

Madame Langlois Point de vue :

Repères :

2

Explique deux conits de valeurs présents dans les points de vue émis. Conit 1

Conit 2

3

Propose trois options ou actions possibles concernant la mise en place d’un système de surveillance. Option ou action 1

Option ou action 2

Option ou action 3

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

249

Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 3 Étape 3

Un système de surveillance

SAÉ 3

Organisation de sa pensée et élaboration de son point de vue 1

Explique dans tes mots sur quoi portera la discussion.

2

Indique les éléments que tu juges importants dans les différents points de vue émis.

3

Explique dans tes mots les notions suivantes. Explication

Notion

a) Autonomie b) Droit à la vie privée

c) Normes

4

Élabore ton point de vue sur la question.

a) Présente l’option ou l’action qui, selon toi, favoriserait davantage le vivre-ensemble.

b) Justie ton choix à l’aide des repères qui l’ont guidé.

250

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : SAÉ 3 Fiche 4 Étape 3

SAÉ 3

Un système de surveillance

Discussion 1

En équipe, proposez des conditions qui favoriseront la discussion.

2

Durant la discussion, présente clairement ton point de vue.

3

Durant la discussion, note une option ou une action différente de celle que tu as retenue. Note au moins un repère présenté qui justie ce choix d’option ou d’action.

4

Au terme de la discussion, revois ton point de vue.

a) Crois-tu encore que l’option ou l’action que tu as choisie est celle qui favoriserait davantage le vivre-ensemble ? Oui

Non

b) Valide ou modie ton point de vue à l’aide de ce que tu as noté au numéro 3.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

251

252

SAÉ

1er cycle, 1re année

Libre Accès

Organiser sa pensée

L’élève fait le point sur l’objet de la discussion. Fiche 3 Q1 L’élève indique ce qui est important dans les différents points de vue. Fiche 3 Q2

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Analyser L’élève résume la situation. une situation Fiche 2 Q1a d’un point L’élève compare les de vue différents points de vue. éthique Fiche 2 Q1b L’élève explique deux conits de valeurs entre des points de vue. Fiche 2 Q2 Examiner L’élève trouve les une diversité principaux repères dans de repères les points de vue. Fiche 2 Q1b Évaluer des L’élève propose trois options ou options ou actions des actions possibles. possibles Fiche 2 Q3

Compétence 1 Rééchir sur des questions éthiques

Comportement observable

Noms des élèves

SAÉ 3

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : SAÉ 3 Fiche 5 Étape 3

Grille d’évaluation

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Comportement observable

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Élaborer un point de vue étayé

Interagir avec les autres

Organiser sa pensée (suite)

L’élève explique les notions d’autonomie, de droit à la vie privée et de normes. Fiche 3 Q3 L’élève propose des conditions pour favoriser la discussion. Fiche 4 Q1 L’élève présente clairement son point de vue. Fiche 4 Q2 L’élève note une option ou une action différente de la sienne et un repère qui justie ce choix. Fiche 4 Q3 L’élève élabore son point de vue. Fiche 3 Q4 L’élève valide ou modie son point de vue au terme de la discussion. Fiche 4 Q4

Compétence 3 Pratiquer le dialogue (suite)

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : SAÉ 3 Fiche 5 (suite)

Libre Accès 1er cycle, 1re année

SAÉ

253

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 1 Cahier, pages 18 à 37

Projet

J’ai défendu mes valeurs

Chaque semaine, toi et d’autres élèves êtes responsables de la chronique « J’ai défendu mes valeurs » à la radio étudiante de votre école. Cette chronique a pour but de montrer aux auditeurs qu’assumer son autonomie peut parfois avoir des répercussions durables sur la société. Durant cette courte émission, vous présentez une personne qui, par ses actions, a contribué au vivre-ensemble. Cette personne a posé des gestes qui ont permis de changer une situation inacceptable.

1

Explique dans tes mots comment une personne peut faire preuve d’autonomie.

2

En équipe, délibérez pour déterminer le sujet de votre chronique. Choisissez une personne parmi les suivantes. Dossier 1 Gandhi Le dalaï-lama Malala Yousafzai Martin Luther King Nelson Mandela Oskar Schindler Rosa Parks

3

Effectuez une recherche à la bibliothèque ou dans Internet. Puis, inscrivez les informations recueillies dans le tableau. Personne choisie :

a) Où et quand cette personne a-t-elle vécu ?

b) Quelle situation cette personne souhaitait-elle changer ? Quel problème voulait-elle régler ?

c) Quelles valeurs défendait-elle ? Nommez-en deux.

254

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 1 (suite)

d) Quel geste cette personne a-t-elle posé pour défendre ces valeurs ? Quel choix a-t-elle fait ?

e) Quelle difculté a-t-elle éprouvée ?

f) Quel est l’héritage laissé par cette personne, à votre avis ?

g) En quoi son action a-t-elle favorisé le vivre-ensemble ?

h) À votre avis, en quoi cette personne a-t-elle fait preuve d’autonomie ?

4

Rédigez votre chronique. Celle-ci doit prendre la forme d’une narration. Pour ce faire, organisez les informations selon l’ordre établi dans le tableau. Consultez le Dossier 1, La pratique du dialogue, pour une narration réussie. Dossier 1

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

255

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 1 (suite)

5 6

Présentez votre chronique de façon originale au reste de la classe. Rééchis sur ta participation à ce projet. Coche les cases appropriées dans cette grille d’autoévaluation.

Grille d’autoévaluation Ce que j’évalue

Très facilement

Facilement

Avec quelques difcultés

Plutôt difcilement

Très difcilement

1. J’ai accueilli avec ouverture les idées de mes coéquipiers. 2. Je me suis exprimé(e) calmement et avec respect. 3. J’ai participé à la rédaction de la chronique. 4. J’ai présenté clairement la chronique au reste de la classe. 5. J’ai fourni un travail équivalent à celui de mes coéquipiers.

256

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Organiser sa pensée

L’élève explique dans ses mots comment une personne peut faire preuve d’autonomie. Q1

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Analyser une situation d’un point de vue éthique

L’élève décrit la personne et les gestes qu’elle a posés. Q3a, Q3b, Q3e, Q3f L’élève décrit comment la personne a favorisé le vivre-ensemble. Q3f, Q3g L’élève indique deux Examiner une diversité valeurs défendues par la personne et le geste de repères posé pour les défendre. Q3c, Q3d

Compétence 1 Rééchir sur des questions éthiques

Comportement observable

Noms des élèves

Thème 1

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : Projet Thème 1 (suite)

Grille d’évaluation du projet

Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

257

258

Projet

Comportement observable

1er cycle, 1re année

Élaborer un point de vue étayé

Interagir avec les autres Q2

Libre Accès

L’élève rédige une chronique sous forme de narration. Q4

L’élève présente clairement sa chronique. Q5

L’élève participe à la délibération pour déterminer le sujet de la chronique.

Compétence 3 Pratiquer le dialogue (suite)

Critère d’évaluation

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : Projet Thème 1 (suite)

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 3 Cahier, pages 56 à 77

Projet

Des expressions du religieux bien d’ici

Ta mission est de démontrer, en équipe avec une ou un camarade, comment le territoire québécois est marqué par la religion, notamment par le catholicisme, le judaïsme et les spiritualités autochtones. Tu dois faire une recherche sur deux expressions du religieux et remplir des ches qui te serviront à présenter ces expressions du religieux. Les ches remplies seront ensuite rassemblées, avec celles d’autres camarades, en un recueil qui sera déposé à la bibliothèque de l’école.

1

Lis l’extrait. « […] Au regard de l’étranger, le Québec […] apparaît comme une terre littéralement colonisée par le ciel. On n’a qu’à consulter une carte routière pour se rendre compte que les noms de lieux font très largement référence à l’au-delà. Saint Laurent […] a donné son nom au euve qui partage entre nord et sud la population du Québec, à une artère qui aussi divise entre est et ouest la ville de Montréal ainsi qu’à un arrondissement de la nouvelle Ville de Montréal. Mais la toponymie n’est pas seule responsable de cette image du Québec. C’est tout le paysage construit qui est marqué par les signes du sacré. »

Toponymie Ensemble des noms de lieux d’une région.

Jean Simard, L’avenir du patrimoine religieux, 2005.

2

Résume l’extrait en une phrase.

3

Dénis dans tes mots ce qu’est le patrimoine religieux. Donne un exemple.

4

Forme une équipe avec une ou un camarade. Choisissez deux expressions du religieux à présenter, dont une liée au christianisme. Ces expressions peuvent être : • un lieu de culte qui appartient au patrimoine religieux québécois ; • l’œuvre d’une personnalité marquante liée à une tradition religieuse ; • une institution qui témoigne de l’apport du christianisme en santé ou en éducation.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

259

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 3 (suite)

5

Faites une recherche sur ces deux expressions du religieux et remplissez les ches descriptives suivantes.

Expression du religieux liée au christianisme Fiche descriptive

a) Image de l’expression du religieux

b) Nom c) Tradition religieuse

d) Description

e) Emplacement f) Informations supplémentaires pertinentes

g) Fonction dans la vie des croyants au l du temps

260

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 3 (suite)

Expression du religieux liée à une autre tradition religieuse que le christianisme Fiche descriptive

h) Image de l’expression du religieux

i) Nom j) Tradition religieuse

k) Description

l) Emplacement m) Informations supplémentaires pertinentes

n) Fonction dans la vie des croyants au l du temps

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

261

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 3 (suite)

6

Trouvez une ressemblance et une différence entre les deux expressions du religieux choisies. Ressemblance

Différence

7

8

Rédigez une synthèse des éléments que vous avez retenus et que vous présenterez durant la discussion. Dossier 1

Participez à une discussion avec deux autres équipes.

Dossier 1

a) Proposez deux conditions qui favoriseront la discussion.

b) Présentez les expressions du religieux que vous avez choisies à tour de rôle. c) Trouvez une façon de classer les six expressions du religieux que vous avez choisies. d) Donnez un titre à votre recueil et préparez la table des matières de ce recueil. Titre

Table des matières

• • •

262

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 3 (suite)

9

Préparez la version nale du recueil.

10 Rééchis sur ta participation à ce projet. Coche les cases appropriées dans cette grille d’autoévaluation.

Grille d’autoévaluation Ce que j’évalue

Très facilement

Facilement

Avec quelques difcultés

Plutôt difcilement

Très difcilement

1. J’ai accueilli avec ouverture les idées de mes coéquipiers. 2. Je me suis exprimé(e) calmement et avec respect. 3. J’ai contribué à la réalisation des ches descriptives. 4. J’ai fourni un travail équivalent à celui de mes coéquipers. 5. J’ai respecté les conditions qui favorisent la discussion.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

263

264

Projet

Analyser des L’élève décrit deux expressions expressions du religieux. Q5a à Q5f, Q5h à Q5m du religieux L’élève donne la fonction de ces expressions du religieux. Q5g, Q5n L’élève rattache des éléÉtablir des ments des expressions liens entre des expres- décrites à leur fonction actuelle. sions du Q5g, Q5n religieux et des éléments L’élève examine ce que de l’environ- ces expressions ont en nement commun et ce qui les social et distingue. culturel Q6 L’élève étudie des expresExaminer une diversité sions du religieux liées à de façons de des traditions religieuses penser, d’être différentes. Q8c, Q8d, Q9 et d’agir

Compétence 2 Manifester une compréhension du phénomène religieux

Noms des élèves

Thème 3

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : Projet Thème 3 Cahier, pages 56 à 77

Grille d’évaluation du projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Organiser sa pensée

L’élève résume l’extrait. Q2 L’élève dénit ce qu’est le patrimoine religieux. Q3 L’élève propose des Interagir conditions pour favoriser avec les la discussion. autres Q8a L’élève présente clairement les expressions du religieux choisies. Q8b L’élève rédige une synthèse Élaborer un point de vue des éléments retenus. Q7 étayé

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : Projet Thème 3 (suite)

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

265

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 6 Cahier, pages 114 à 133

Projet

L’abc de l’internaute

Tu te joins à un comité dont le mandat est de mettre sur pied une campagne de sensibilisation pour encourager les élèves de ton école à développer des habitudes responsables lorsqu’ils naviguent dans Internet. Dans de ce comité, ton rôle est d’abord de formuler cinq conseils pour une utilisation responsable d’Internet. Puis, tu dois, en équipe avec une ou un camarade, choisir les cinq conseils les plus pertinents qui apparaîtront dans un feuillet d’information qui sera distribué aux élèves de l’école. Avant tout, lis les situations suivantes et réponds aux questions. Cela te sera utile pour élaborer tes conseils.

1

Jacob fait une recherche sur l’histoire de la télévision. Il s’installe à l’ordinateur et commence à chercher des informations dans Internet. Son grand frère vient le voir et lui dit : « Tu n’as pas le jugement critique nécessaire pour t’assurer de la abilité des informations que tu trouves dans Internet. »

a) Résume dans tes mots le point de vue du frère de Jacob.

b) Dénis dans tes mots ce qu’est le jugement critique. c) Note trois questions à te poser pour vérier la abilité d’une information trouvée dans Internet.

2

La mère d’Andrei vient de lire un article dans le journal qui traite de la nétiquette. Perplexe, elle lui demande en quoi consiste la nétiquette.

a) Dénis dans tes mots ce qu’est la nétiquette. b) Note deux comportements qui respectent les règles de la nétiquette.

3

266

Cynthia et Karima ont participé à un demi-marathon. Cynthia a publié dans un réseau social une photo d’elle et de Karima prise après la course. Karima est choquée que Cynthia ne lui ait pas demandé son autorisation avant de publier cette photo. Elle lui dit : « Tu m’as manqué de respect. Je ne souhaite pas que ma photo circule sur un réseau social. Je tiens à ce que tu respectes ma vie privée ! » Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 6 (suite)

a) Résume dans tes mots le point de vue de Karima.

b) Trouve la norme sur laquelle Karima appuie son point de vue. c) Dénis dans tes mots ce qu’est une norme.

d) La norme énoncée dans la situation est-elle formelle ou informelle ? Explique ta réponse.

4

Dans son blogue, Emma a ridiculisé Gregory, un de ses camarades de classe. Quand Gregory croise Emma à l’école le lendemain, il lui dit : « Emma, ce que tu as écrit à mon sujet était faux et blessant. La liberté d’expression est fondamentale, oui, mais elle a tout de même des limites ! Tu n’avais pas le droit d’écrire ça ! »

a) Résume dans tes mots le point de vue de Gregory.

b) Trouve la norme sur laquelle Gregory appuie son point de vue. c) Dénis dans tes mots ce que sont la liberté d’expression et ses limites.

5

Formule cinq conseils que le comité pourrait donner aux élèves de ton école quant à l’utilisation d’Internet.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

267

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 6 (suite)

6

Forme une équipe avec une ou un camarade.

a) b)

Comparez les conseils que vous avez formulés au numéro 5.

Dossier 1

Délibérez an de choisir les cinq conseils les plus pertinents qui apparaîtront dans le feuillet d’information. Dossier 1

c) Notez les cinq conseils retenus.

d) Préparez la version nale du feuillet d’information. 7

Rééchis sur ta participation à ce projet. Coche les cases appropriées dans cette grille d’autoévaluation.

Grille d’autoévaluation Ce que j’évalue

Très facilement

Facilement

Avec quelques difcultés

Plutôt difcilement

Très difcilement

1. J’ai formulé cinq conseils sur l’utilisation d’Internet. 2. J’ai respecté les conditions qui favorisent la délibération. 3. J’ai accueilli avec ouverture les idées de ma coéquipière ou de mon coéquipier. 4. Je me suis exprimé(e) calmement et avec respect. 5. J’ai fourni un travail équivalent à celui de ma coéquipière ou de mon coéquipier.

268

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Analyser une situation d’un point de vue éthique

L’élève résume dans ses mots les différents points de vue. Q1a, Q3a, Q4a L’élève compare les différents conseils formulés avant la délibération. Q6a L’élève trouve les normes Examiner une diversité sur lesquelles s’appuient les points de vue. de repères Q3b, Q4b L’élève note trois questions Évaluer des options à se poser pour vérier la abilité d’une information ou des trouvée dans Internet. actions Q1c possibles L’élève note deux comportements qui respectent les règles de la nétiquette. Q2b

Compétence 1 Rééchir sur des questions éthiques

Noms des élèves

Thème 6

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : Projet Thème 6 Cahier, pages 114 à 133

Grille d’évaluation du projet

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

269

270

Projet

Organiser sa pensée

L’élève dénit dans ses mots les notions de jugement critique, de nétiquette, de norme et de liberté d’expression. Q1b, Q2a, Q3c, Q4c L’élève compare ses Interagir conseils avec ceux de avec les ses coéquipiers et partiautres cipe à la délibération. Q6a, Q6b L’élève note les cinq conseils retenus au terme de la délibération. Q6c L’élève rédige cinq conseils Élaborer un point de vue quant à l’utilisation d’Internet. étayé Q5 L’élève participe à la préparation de la version nale du feuillet. Q6d

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : Projet Thème 6 (suite)

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 7 Cahier, pages 134 à 150

Projet

À toi de jouer !

Tu dois d’abord rééchir à quelques concepts associés aux représentations du divin. Puis, en équipe avec une ou un camarade, tu dois créer un jeu-questionnaire qui porte sur les représentations du divin à l’étude dans le thème 7, Se représenter le divin. Au besoin, vous pourrez aussi consulter le dossier 2, Les principales traditions religieuses. Dossier 2

1

Réponds aux questions suivantes.

a)

Est-ce que tous les croyants peuvent représenter Dieu ou leurs divinités ? Appuie ta réponse sur une comparaison pertinente. Dossier 1

b) Pourquoi certains croyants cherchent-ils à représenter Dieu ou leurs dinivités ?

c) Qu’est-ce qu’un symbole religieux ? Donne un exemple.

d) À ton avis, pourquoi est-ce important de reconnaître les représentations du divin dans ton environnement ?

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

271

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 7 (suite)

2

En équipe avec un ou une camarade, fais une recherche sur les représentations du divin. Au besoin, consultez le dossier 1, La pratique du dialogue, pour une discussion de travail réussie. Dossier 1

a) Proposez deux conditions qui favoriseront la discussion.

b) Choisissez deux traditions religieuses. Puis, complétez le tableau. Tradition religieuse Que décris-tu ?

Une représentation du divin Un nom donné au divin Un symbole du divin

Une représentation du divin Un nom donné au divin Un symbole du divin

Description

3

Créez un jeu-questionnaire qui porte sur les informations recueillies au numéro 2.

a) Trouvez un titre attrayant à votre jeu-questionnaire. b) Déterminez le type de jeu-questionnaire que vous allez créer. Par exemple, ce peut être un jeu de type Qui suis-je ? ou de type Vrai ou faux ?, un jeu d’association ou un jeu avec des questions à choix multiples. Type de jeu-questionnaire : Description (but, nombre de joueurs, déroulement, etc.) :

272

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 7 (suite)

c) Rédigez six questions avec leurs réponses sur les ches suivantes. Il peut être nécessaire d’y dessiner ou d’y coller des images de symboles pour compléter vos questions.

 Question 1

Question 4

Réponse

Réponse

Question 2

Question 5

Réponse

Réponse

Question 3

Question 6

Réponse

Réponse

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Projet

273

Nom :

Groupe :

Date : Projet Thème 7 (suite)

4

Jouez ! Posez vos questions à vos camarades de classe et répondez aux leurs.

5

Après la période de jeu, note une information que tu as apprise au cours du jeu-questionnaire.

6 Rééchis sur ta participation à ce projet. Coche les cases appropriées dans cette grille d’autoévaluation.

Grille d’autoévaluation Ce que j’évalue

Très facilement

Facilement

Avec quelques difcultés

Plutôt difcilement

Très difcilement

1. J’ai accueilli avec ouverture les idées de ma coéquipière ou de mon coéquipier. 2. J’ai participé à la collecte d’informations pour la préparation des questions et des réponses. 3. J’ai respecté les conditions qui favorisent la discussion. 4. J’ai participé à la période de jeu. 5. J’ai fourni un travail équivalent à celui de ma coéquipière ou de mon coéquipier.

274

Projet

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

L’élève note des informations concernant deux traditions religieuses différentes. Q2b L’élève note une information qu’il a apprise au cours du jeu-questionnaire. Q5

Organiser sa pensée

L’élève explique que certains croyants ne représentent pas Dieu ou leurs divinités. Q1a

Compétence 3 Pratiquer le dialogue

Examiner une diversité de façons de penser, d’être et d’agir

Analyser des L’élève décrit une repréexpressions sentation, un nom ou du religieux un symbole du divin. Q2b L’élève comprend l’imporÉtablir des tance de reconnaître les liens entre des expres- représentations du divin dans son environnement. sions du Q1d religieux et l’environnement social et culturel

Compétence 2 Manifester une compréhension du phénomène religieux

Noms des élèves

Thème 7

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Groupe : Date : Projet Thème 7 Cahier, pages 134 à 150

Grille d’évaluation du projet

Projet

275

276

Projet

Organiser sa pensée (suite)

L’élève explique pourquoi certains croyants cherchent à représenter Dieu ou leurs divinités. Q1b L’élève dénit ce qu’est un symbole religieux. Q1c L’élève propose des Interagir conditions pour favoriser avec les la discussion. autres Q2a L’élève participe à la réexion entourant la création du jeu-questionnaire. Q3a, Q3b L’élève pose des questions et répond aux questions de ses camarades. Q4 Élaborer un L’élève rédige six questions point de vue et leurs réponses. Q3c étayé

Compétence 3 Pratiquer le dialogue (suite)

Critère Comportement d’évaluation observable

Échelle 5 Très facilement 4 Facilement 3 Avec quelques difcultés 2 Plutôt difcilement 1 Très difcilement

Noms des élèves

Groupe : Date : Projet Thème 7 (suite)

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Dialogue Fiche 1 Cahier, pages 152 à 161

Activités supplémentaires La pratique du dialogue Vrai ou faux ? Corrige les afrmations qui sont fausses.

Vrai

Faux

a) Il y a cinq types de jugement : jugement de valeur, de réalité, de prescription, de préférence et de compréhension.

b) Les entraves au dialogue facilitent généralement les échanges entre les personnes.

c) Faire un appel au clan, c’est justier une action par le fait que d’autres ont fait la même chose.

d) Formuler un jugement de prescription, c’est dire à une personne comment elle devrait agir.

e) Lorsque l’on fait une attaque personnelle, on s’en prend aux idées de la personne avec laquelle on discute.

f) Une fausse analogie, c’est une comparaison inexacte.

g) En général, lorsque plusieurs personnes pensent la même chose, on peut afrmer que cette chose est vraie.

h) Si un jugement est basé sur une valeur, il est interdit de l’interroger.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Dialogue

277

Nom :

Groupe :

Date : Dialogue Fiche 2 Cahier, pages 152 à 161

Activités supplémentaires Des entraves au dialogue Chacun des énoncés suivants présente un procédé qui peut nuire au dialogue. Coche ce procédé. Explique ensuite ton choix.

a) Sarah afrme : « Je n’aime pas cette chanson québécoise. De toute façon, toute la musique francophone est mauvaise. » Appel à la popularité Généralisation abusive Argument d’autorité

b) Noah dit : « Ce groupe américain a vendu un grand nombre d’albums. Cela prouve que sa musique est excellente. » Appel à la popularité Fausse causalité Fausse analogie

c) Pendant un débat, Paul remarque que l’ensemble de la classe est contre le téléchargement gratuit de musique dans Internet. Il en conclut donc que cette pratique n’est pas acceptable. Appel au clan Argument d’autorité Appel au stéréotype

d) Béatrice dit : « Mon cousin fait de la musique. Il diffuse lui-même ses chansons dans Internet. Comme il connaît l’industrie de la musique, j’ai raison de croire que le partage de musique est une bonne chose. » Appel au clan Complot Argument d’autorité

278

Dialogue

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Dialogue

Fiche 2 (suite)

e) Alexandre soutient que si nous continuons à télécharger gratuitement de la musique, les artistes n’auront plus de revenus et se retrouveront à la rue. Caricature Pente fatale Faux dilemme

f) Yensi lance à sa mère : « Il y a tellement de monde qui télécharge de la musique gratuitement : que je le fasse ou non ne changera rien ! » Caricature Appel au clan Double faute

g) Pendant une tribune téléphonique, Anthony entend qu’il faut promouvoir la musique québécoise. Il dit à son ami : « Pourquoi est-ce qu’on ne se met pas à écouter seulement de la musique traditionnelle (rigodons) ? » Faux dilemme Caricature Fausse analogie

h) Isaac entend son oncle pester : « Les lois qui encadrent le téléchargement de musique dans Internet servent à enrichir les maisons de disques ! » Complot Argument d’autorité Appel au stéréotype

i) La sœur d’Étienne lui dit : « Ça ne sert à rien de parler de musique avec toi : tu ne sais jouer d’aucun instrument de musique. » Fausse analogie Fausse causalité Attaque personnelle

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Dialogue

279

Nom :

Groupe :

Date : Dialogue

Fiche 2 (suite)

j) Selon le père de Christine, les artistes sont tellement riches qu’ils n’ont pas besoin de notre argent. Argument d’autorité Appel au stéréotype Complot

k) Au café, Paul entend quelqu’un dire : « Une autre de ces chansons françaises ! Elle sera sûrement prétentieuse et triste. » Appel au préjugé Appel à la popularité Fausse analogie

l) Le frère d’Elliott déclare : « On devrait emprisonner les personnes qui téléchargent illégalement de la musique, tout comme on emprisonne les personnes qui commettent un crime contre la personne. » Faux dilemme Double faute Fausse analogie

m) Gabrielle afrme : « Si nous écoutions davantage de musique d’ici, le Québec serait déjà un pays ! » Complot Généralisation abusive Fausse causalité

n) Les propriétaires d’une station de radio envoient un communiqué à deux de leurs animateurs. Dans ce communiqué, les propriétaires les avisent qu’ils doivent se plier au style de musique de leur chaîne, sinon leur émission sera retirée des ondes. Argument d’autorité Faux dilemme Double faute

280

Dialogue

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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Nom :

Groupe :

Date : Dialogue Fiche 3 Cahier, pages 152 à 161

Activités supplémentaires Des types de jugements Chacune des afrmations suivantes présente un jugement. Indique de quel type de jugement il s’agit parmi les choix présentés ci-dessous. Formule ensuite une question qui permettrait d’interroger ce jugement. Jugement de préférence

Jugement de prescription

Jugement de réalité

Jugement de valeur

a) « Il est important de promouvoir les groupes de musique de la relève. » Jugement de Question pour interroger le jugement :

b) « Les radios devraient diffuser davantage de musique francophone. » Jugement de Question pour interroger le jugement :

c) « Je préfère ne pas écouter de musique plutôt que de télécharger gratuitement les chansons de mes artistes favoris. » Jugement de Question pour interroger le jugement :

d) « Les membres de plusieurs groupes de musique ont déjà afrmé qu’ils étaient contre le téléchargement gratuit de leur musique. » Jugement de Question pour interroger le jugement :

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Dialogue

281

Nom :

Groupe :

Date : Dialogue Fiche 4 Cahier, pages 152 à 161

Activités supplémentaires Des moyens pour interroger un point de vue La situation suivante présente différents moyens pour interroger un point de vue. Lis la situation, puis réponds aux questions. L’enseignante de Maxime a demandé à ses élèves de se préparer à un débat qui portera sur le téléchargement gratuit de musique en ligne. Maxime décide d’interroger son grand frère Xavier. Le point de vue de Xavier est clair : on ne devrait pas consommer de la musique pour laquelle on n’a pas payé, même si tout le monde le fait. Xavier croit que télécharger gratuitement de la musique prive les artistes d’une partie de leur revenu. De plus, il afrme qu’il est important de respecter les droits d’auteur. Il explique à Maxime qu’un créateur a des droits sur ses productions. Il ajoute que les droits d’auteur permettent aux artistes de faire reconnaître leur travail. Ne pas respecter les droits d’un artiste sur son œuvre, c’est comme ne pas reconnaître les efforts qu’un élève a mis dans un travail scolaire. Pour faire comprendre à son frère ce qu’il veut dire, Xavier, passionné de rock, lui donne un exemple : « En 2000, un groupe de musique a poursuivi les administrateurs d’un site de téléchargement gratuit pour atteinte aux droits d’auteur. Une cour américaine a obligé les administrateurs du site à obtenir le consentement des artistes avant de partager leurs chansons. » Pour élaborer son point de vue, Maxime regroupe les arguments de son frère en deux parties : l’aspect économique et celui des droits d’auteur.

1

Dans le texte, repère une entrave au dialogue et souligne-la. De quelle entrave s’agit-il ?

2

Quels types de jugements Xavier formule-t-il ?

a) « […] on ne devrait pas consommer de la musique pour laquelle on n’a pas payé […]. » Jugement de

b) « […] il est important de respecter les droits d’auteur. » Jugement de

282

Dialogue

1er cycle, 1re année

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Groupe :

Date : Dialogue

3

Fiche 4 (suite)

Explique dans tes mots les types de jugements suivants. Type de jugement

Explication

a) Jugement de préférence

b) Jugement de prescription

c) Jugement de réalité

d) Jugement de valeur

4

Trouve et dénis les formes de dialogue utilisées.

a) À quelle forme de dialogue Maxime doit-il se préparer ? Dénis cette forme de dialogue.

b) De quelle forme de dialogue Maxime se sert-il pour interroger son frère ? Dénis cette forme de dialogue.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Dialogue

283

Nom :

Groupe :

Date : Dialogue Fiche 5 Cahier, pages 152 à 161

Activités supplémentaires Des formes de dialogue a) Indique la forme de dialogue utilisée dans chaque situation. Utilise les choix ci-dessous. Débat

Délibération

Discussion

Entrevue

Narration

b) Dans chaque bulle, écris une phrase qui représente le point de vue de la personne en situation de dialogue. Tu dois utiliser le moyen proposé pour élaborer le point de vue.

I) Un journaliste pose une série de questions à un artiste de la relève concernant son processus de création. Forme de dialogue :

Moyen utilisé : La comparaison

II) Deux amies échangent leurs points de vue à propos de la présence controversée de l’anglais dans un concours de chant télévisé. Forme de dialogue :

Moyen utilisé : La justication

III) Pendant son exposé oral, un élève raconte la montée en popularité d’un groupe de musique québécois. Forme de dialogue :

284

Dialogue

1er cycle, 1re année

Moyen utilisé : La description

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Nom :

Groupe :

Date : Réexion éthique Cahier, pages 182 à 188

Démarche de réexion éthique 1 Analyse la situation. a) Résume la situation dans tes mots à l’aide des questions suivantes : Qui ? Quoi ? Quand ? Pourquoi ? Où ?

b) Compare les points de vue. Nomme les personnes ou les groupes en présence.

Résume les points de vue.

Point de vue 1

Point de vue 2

c) Formule une question éthique qui permet de rééchir à la situation présentée.

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Libre Accès 1er cycle, 1re année

Réexion éthique

285

Nom :

Groupe :

Date : Réexion éthique (suite)

2 Examine des repères. d) Trouve les principaux repères (normes ou valeurs) présents dans la situation. Point de vue 1

Point de vue 2

3 Évalue des options ou des actions possibles. e) À ton avis, quelles sont les options ou les actions possibles ?

f) Laquelle de ces options ou de ces actions choisirais-tu ? Pourquoi ?

g) De quelle façon cette option ou cette action favoriserait-elle le vivre-ensemble ?

286

Réexion éthique

1er cycle, 1re année

Libre Accès

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L’offre numérique de Chenelière Éducation La collection Libre Accès est offerte en version numérique sur la plateforme Éducation.

de Chenelière

La présentation qui suit constitue un aperçu des fonctionnalités de cette plateforme et des particularités de la collection Libre Accès. La vidéo du tour guidé général de la plateforme de Chenelière Éducation, qu’on peut visionner à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Tour d'horizon, décrit les principaux atouts de la plateforme et des collections qu’on y trouve. On peut aussi consulter les tutoriels qui décrivent le fonctionnement des outils de base de la plateforme à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Tutoriels.

LA BIBLIOTHÈQUE Le site Internet de Chenelière Éducation permet aux enseignants d’accéder à une bibliothèque personnelle qui contient les livres numériques dont ils ont fait l’acquisition. Les enseignants peuvent accéder à leur bibliothèque en se rendant à l’adresse www.cheneliere.ca/ Ma bibliothèque.

LA PLATEFORME

de Chenelière Éducation

Conviviale et téléchargeable, la plateforme est un environnement parfaitement adapté à la consultation d’un livre numérique en classe. Elle offre plusieurs avantages. Elle permet, entre autres, d’enrichir un titre de matériel personnel, de consulter différents contenus numériques (hyperliens, vidéos, etc.) ainsi que les documents reproductibles offerts par l’Éditeur.

LE MENU PRINCIPAL Dans la plateforme , les enseignants peuvent consulter la version numérique de toutes les composantes imprimées et numériques d’une collection. Les boutons suivants gurent dans le menu principal. 1. Table des matières 2. Matériel complémentaire 3. Mon cours 4. Diaporama 5. Prol 6. Annotations

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Offre numérique

287

Le bouton « Table des matières » donne accès à la table des matières du livre numérique et permet de naviguer dans le livre. On peut aussi y consulter le matériel complémentaire d’un seul clic. Le bouton « Matériel complémentaire » donne accès au matériel complémentaire, aux documents reproductibles, aux différents contenus numériques offerts par l’Éditeur ainsi qu’aux chiers personnels que l’enseignant y aura déposés. On peut y faire une recherche par chapitre ou par type de matériel (documents reproductibles, hyperliens, etc.). L’outil « Mon cours » permet de regrouper au même endroit toutes les ressources nécessaires à l’enseignement d’un cours. Il est ainsi possible d’organiser le contenu d’un cours dans l’ordre qui convient à chacun et de le partager avec les élèves ou des collègues. L’outil « Diaporama » offre l’occasion de créer des présentations animées. On peut y intégrer des captures d’écran, du texte, des images, des hyperliens, des renvois de pages, des chiers audio et vidéo, et plus encore ! Le bouton « Prol » permet de modier les renseignements personnels des enseignants. Il offre aussi la possibilité de créer des groupes d’élèves et des groupes de collègues avec qui on peut ensuite partager des annotations et des documents. Le bouton « Annotations » rassemble les annotations personnelles ainsi que les annotations publiques dans un seul répertoire. De plus, des ltres permettent de rafner la recherche d’annotations.

1. La version numérique de la collection La version numérique de la collection Libre Accès offre aux enseignants la possibilité de projeter les pages à l’aide d’un tableau numérique interactif (TNI) ou d’un projecteur. Dans cette version numérique, les enseignants peuvent, à leur gré, faire apparaître les réponses une à une, afcher toutes les réponses ou consulter les notes pédagogiques de chacune des pages en un seul clic. Dans les pages du cahier d’apprentissage, on trouve également des accès directs aux contenus numériques. Ainsi, au l des pages, sont épinglés les pictogrammes cliquables suivants. Renvoi vers une autre page

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Document reproductible

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Comme pour les cahiers, la version numérique du matériel complémentaire qui réunit tous les éléments du guide-corrigé de la collection Libre Accès permet aux enseignants de projeter les documents reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Les enseignants peuvent également y afcher toutes les réponses en un seul clic. Dans cette version numérique, on trouve tous les documents reproductibles en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable, ce qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins.

2. Le téléchargement de la plateforme La version téléchargeable de la plateforme de Chenelière Éducation permet de proter de la plupart de ses fonctionnalités sans être connecté à Internet. Il suft ensuite de se connecter à Internet pour synchroniser les opérations effectuées hors connexion. Par contre, certaines fonctionnalités, comme l’accès à un site Internet, nécessitent une connexion Internet.

Bouton de téléchargement

Pour plus de détails au sujet du téléchargement de la plateforme, visionnez le tutoriel intitulé Téléchargement de la plateforme ou le guide de l’utilisateur qu’on trouve à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet /Guides de l’utilisateur.

ORIENTATION DE L’OFFRE NUMÉRIQUE DE LA COLLECTION LIBRE ACCÈS La collection Libre Accès est présentée sur la plateforme et téléchargeable. Ainsi, les éléments suivants sont disponibles.

, offerte en ligne

Pour les élèves • Le cahier en version numérique avec l’application Chenelière Éducation pour iPad ; • Des documents complémentaires et tout autre contenu numérique que l’enseignant mettra à leur disposition. Pour les enseignants • Toutes les composantes imprimées en version numérique ; • Tous les documents reproductibles en formats PDF et Word modiable ; • Les réponses qui apparaissent une à une ; • Plus de 60 hyperliens vers des sites Internet d’intérêt ; • Des outils d’annotation, de partage, d’édition et d’afchage. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

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Offre numérique

289

Lb E A CCES

Une façon actuelle d’enseigner l’éthique et la culture religieuse !

Le cahier d’apprentissage

Le guide-corrigé

Une première partie, « Coup d’envoi », qui propose un test de connaissances, une introduction aux concepts liés à l’éthique et à la culture religieuse ainsi que des activités sur le dialogue

Le corrigé du cahier

Sept thèmes actuels, découpés en sections à traiter en une période

Plus de 100 pages de documents reproductibles : – Un test de connaissances pour chaque thème – Des projets et des grilles d’évaluation – Trois situations d’apprentissage et d’évaluation, soit une par étape – Des activités supplémentaires pour la pratique du dialogue – Une grille d’analyse pour des situations d’ordre éthique

Des textes simples et rigoureux pour susciter la réexion éthique et développer la culture religieuse des élèves De nombreuses activités pour stimuler l’intérêt des élèves et favoriser la pratique du dialogue Des rubriques pour piquer la curiosité des élèves et enrichir leur bagage culturel Des pages pour faire « le point » à la n de chaque thème, qui présentent une synthèse et des activités Une dernière partie qui contient trois dossiers, un pour chaque compétence, à consulter en tout temps

Des outils de planication

Le corrigé des documents reproductibles

Le corrigé Le corrigé complet en couleur Des notes pédagogiques

Les contenus numériques Avec la plateforme de Chenelière Éducation, offerte en ligne et téléchargeable, présentez, créez, personnalisez et partagez des contenus pédagogiques et plus encore ! Pour les élèves

Pour les enseignants

Le cahier en version numérique avec l’application Chenelière Éducation pour iPad

Toutes les composantes imprimées en version numérique Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modiable L’afchage des réponses une à une Des outils d’annotation, de partage, d’édition et d’afchage Plus de 45 hyperliens vers des sites Internet d’intérêt

Les composantes de L b E A CCES pour le 1er cycle du secondaire Composantes imprimées • Cahier d’apprentissage • Corrigé • Guide-corrigé

Composantes numériques • Cahier d’apprentissage (application Chenelière Éducation pour iPad)

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