L'esprit du Christianisme et son destin [Part 2, 3 ed.]

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~de fils;tère. iLe moral peut certes devenir lui aussi objectif dans la mesure où il est représenM et conçu, mais il ~it toujours à

la conscience -,- ou bien cette c1mscience peut être immédiatement produite - . que nous-mômes, notre propre activité'libre, sont l'objet de c ral ,et objectif dans Jeur s·ens ordinaire sont exactement opposés l'un à l'autre. L'.crbjet infini, son mode d'act faculté de connaître; miracles, r ne doit être donné aucun tout, la faculté



1

liê

(a) L'unité de sens, elle n'e ·(1) Moralitiit.

ique sans un divers est vide et dénuée ble qu'en rapport avec lui.

change.ment 11e peut être ll c'est le cas dans les op, est un moi. L'essence du moi pratique co du réel par l'activite idéale et d 'exigence que objective soit identique à l'activité infinie. La foi la foi en uand ce

nous ne connaissions ,pas comme 1 i1s se distinguent des actions que nous reconnaissons ·comme celles d'êtres libres et qui sont les actes d'un moi. En attribuant une fin morale à la providence, nous ne réfléchissons pas sur les aspects inconnus de sa nature, mais nous jugeons par là ,que son activité est pour autant l'activité d'un moi.

:(1) Hin,ausgehen über. iO

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APPENDICE

AMOUR ET . RELIGION

Religion, fowder une religion.

- la conscience de la division - lui inspire la crainte de la di~

L'autre extrême, opposé à la vie dans la dépendance d'un objet, c'est : craindre les objets, la :fuite devant eux, la crainte de s'unir à eux, la plus haute sU'bjectivité. Objectif. L Le réel dans. l'espace. 2. Déterminations internes selon ,le mode la conscience qu'elles sont des déterminations · 3. Déterminations internes sans la conscience :ions internes. des n est la libre a;doration de la divinité. Une religion purement objective sans imagination - est l'honnêteté. Concevoir, c'est dominer. Attri:buer la vie aux objets, c'est en faire des ,Dieux. Consi.Jérrr comment un ruisseau doit, en vertu des lois de la pesanteur, descendre dans les régions inférieures et subir les limites et la pression du fond et des rives, c'est le co - lui donner une âme, s'intéresser à lui comme à un c'est en faire un Dieu. Pourtant, comme un ruisseau, un arbre peuvent être en même temps des objets, soumis à la pure nécessité, de même qu'inversement les hommes divinisés sont diffürents u 'ils seraient dans l'état de simples hommes, de même simplement des demi-dieux et non,les Etres Eternels, Nécessaires. Là où sujet et objet - où l:iiberté et nature, sont pensés comme liés de telle sorte que la nature soit liberté, quole sujet et l'objet ne soient pas séparables, •a du divin - un tel idéal est l'objet de toute religion. Une est à la :fois sujet et objet, on ne ,peut dire d'elle que comme sujet el1e soit en opposition avec des objets, ou qu'elle ait des objets. Les synthèses théorétiques sont tout à fait objectives, tout à fait opposées au sujet - L'activité pratique anéantit l'objet et elle èst tout à :fait subjective - C'est seuleiment dans l'amour qu'il y a unité avec l'objet, il ne domine pas et n'est pas dominé. - Cet amour O'bjectivé par l 'ima,gination est la divinité; l'homme divisé a alors de la vénération, du respect pour elle pour l'amour qui est en lui-même unité ; sa mauvaise •conscience

sujet re demeure ;nature, a,ucun accord n'est conclu ·~ Le sujet, l'être libre est la rêalité toute-puissante et l'objet, la nature, est le dominé. · Dans Jes temps anciens, les Dieux ihommes; plus s'accrut la scission, l'éloignement, '.I)lus les Dieux se déta-chèrent des hommes; ils y gagnèrent en victimes, encens et {;Ul te - ils :fure scission la force. Il ne peut égal, le miroir, l 'éehp de ·n otre être.

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AMOUR ET RELIGION

entre ·1e désir et 1 re une réelle douleÙr [a], cipe de' cette souffr&nee une activité in quelle il ·attribue la vie, mais eomme la conciliation av

[a] Alors l'union est im ossibl,e, et, si l' assez de force pour suppo tte scission au destin, sans lui s s'il n'a pas cette union dans un et espère

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AP,PEND,ICE ·

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APPENDICE

ger dont l '-hœnme reçoit tout comme des présents et à qui il ~oit ll!écessairement son être et 1'immortalité pour lesquels il doit mendier en tremblant de craintè. Il 'Il'Y a de véritable union, d'amour proprement dit qu'entre des vivants égaux en puissance et qui par suite sont tout entiers vivants · 1es uns ipour les autres, né sont morts les uns pour les autres à aucun, point de vue; il exclut toutes le~ oppopas l'entendement dont les relations laissent toujours le divers oomme divers ,et dont l'unité elle-même n'est raite que d'oppositions; il n'est pas la raison qui oppt}se a:bsolume_nt son acte de déterminer au déterminé; il n'est rien qui limite, rien de limité, rien de fini; c'œt un sentiment [a], mais non un sentimtlnt singulier; le sentiment singulier, parce qu'il n'est qu'une vie partielle Bt qui, se dissolvant, và se disperser à travers la tinients,. pour se trouver dans ce tout· de la div-ersité·' dam,; l'amour, ee tout n'est pas contenu commè dans la sommè d 'un-e pluralité d'êtres particuliers, séparés; même, comme un redoublement de soiavec soi-même; l'amour doit pareourir un cycle de formation depuis l'unité non développée jusqU:'à l'unité a;ccomplie [b] ; à l'unité non d~vBloppée s ',opposait là possibilité de la s.cissfon et le monde; dans le développement; la réflexion produit toujours davantage d se trouve concilié dans le désir satisfait jusqu'à lui oppose la totalité même de '

,

cr un sentant et un · [a] mais dans lequel on ne re opposé au presenti .de telle sorte · st . un entendement et vivants, les arrn peuvent se distinguer qu'en considération de ce qui est mortel. [h] Cette unité est une vie accomplie parce que la réflexion s'y trouve aussi satisfaite;·à l'unité non développée s'opposait la possihilit~ de la réflexion, de la scission; dans celte unité de la vie l'unité et la scission sont conciliées : réalité vivante qui a pposée .à elle-tnême (et qui maintenant se sent), mais pposition un absolu. Dans ur le l'amour donc t es les se détruisa .elle-même réflexion de l'être-un 1 conscient, non développé.

L'A.M-OUR

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l'homme, jusqu'à ce ,que l'amour supprime la réflexion dans la

dé subsiste, mais non plus comme scindé vivant seut le vivant .. Comme l'amour est un sentiment.du vivant, ,les amants

llil

comme si réellement quel n'y .a pas de matière, ils sont un tout vivaint; dire que Jes ,amants gardent ileur indéptlndance, ont chacun leur gnifie seulement: ils peuvent du sel et des ·éléments de nature terrestre, qu'elle porte en elle les propres lois KA-NT {È .)-. Çriiùiue de la fti_cult4 de j_uger. tr'aductio,n par A. ' i n-8° de "308 pàges., · - Critique d~ ·· la raison pratique. T!'llc!udion par J. Gibelin , 1965, in-8• dè 180 page$. -• - C des 'Facu/t4 en trois sections. 1798.- Traduction·-. J. ; 1955. in-16 Jésus. de XVI-Il et 150 pages -,: < · - E · introduire en philosophie le con 4.e g Tr - - - tien et notes: par Roger Kem éfacê. 1 : de. 128 pàges-. · 1770, Texte latin. Traductiort par Lett re a Marcus Herz. T par A. Philonenko. - La religion da-ris les lim, simple raison. 179 1968, gJ:. fn-8• carré de . • _., cc:•,, •-- , - , • -. · - Proiel dt pai)Ç •perpétue/fe. : -squ.,sse philosophiqué, J794 i i;raélûcti,O:'!- L Gioe~. 1-970; pet. m-,8• cari-é de XVI et 88 pages. .,.- , • - Prnlégomtnes à . toute métap_hys_iq1.4e futu_re qui pourr -·science. Traiiucuon de 1. Gibehn, 1967, m-16 Jésus d - Premiers p:rincipes ,tiétiiphysiques de la science de . Id· J. Gibelin. 1952, in-16 Jésus de 168 .. pàges. - ·- _ •; · . . , -- Observations sùr Je senlifr!ent ·du beau et du subl_ime. 'Traduction, introdùc notés par R. Kemp{. 1970; in-16 Jé~tis de 86 pages. · •. . ·· -nj[~u{ â!e qgrgàg!~.aduction, introduct~on et notes par R. Kempt, ~

- !~f6

1

- Cônsidér,ati'?ns sur, l'optimisme (1759). L'lfnique fonde~ent possibt{ démonstration de I ex,sunce_ de Dieu (1763). Sur l'infr1ècès ·de tcius les 4e Tltéod,cl;~_ fl-791) . La .f!n de toutes chose,; (1794) . Pensées suce sur la T.héod~cée et la ~ehg1on, traduction et introduction p.lr Paul . 1966, 3• !!d., m-8° de 236 pages. ·· - Anthropologie du poznt de vue pragmatique. Traduit . par Foucault,

Festu

1970, in-8° - de 176 pages.

M. : -. --- -

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- Logique. TractUction par L. Guillermit, 1970. in-16 Jésus de 198 _p;iges•. - Recherche sur 1.' îvidence des principes lie là ._ théologie 11atûf'è/Ïe et dê 14 1 176 0 p~':; ~ fé1rtd;e d'hiver $-.

'Aât%r(i&Wli~'; 1fi~h::it i9k ef:.7t iltn~r:::. - ;,"5d/JM;'it,s Jj~J, l~r~l~~ii~~ J:{ L~1tGifif;::i1~.•,19'Jâf'J;:.1l'1JtJtffie d{4/;'i~7 · 51

- Pre11'tiêre intro