Les anciens commentateurs grecs de l'octateuque et des rois 8821000206, 9788821000201

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Les anciens commentateurs grecs de l'octateuque et des rois
 8821000206, 9788821000201

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STUDI E TESTI ---------------201 ---------------

ROBERT DEVREESSE

LES ANCIENS COMMENTATEURS GRECS DE L’OCTATEUQUE ET DES ROIS (FRAGMENTS TIRÉS DES CHAÎNES)

CITTA DEL VATICANO BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA

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STUDI E TESTI -------------- 201 ---------------

ROBERT DEVREESSE

LES ANCIENS COMMENTATEURS GRECS DE L’OCTATEUQUE ET DES ROIS (FRAGMENTS TIRÉS DES CHAÎNES)

CITTÀ DEL VATICANO B IB L IO T E C A

A P O S T O L IC A V A T IC A N A

1959

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IMPEIMATUR: Vicariatu Civit. Vat. die 29 Septembris 1959. t Pr. Petrus Canisius van Lierde, Ep. Porphyr. Vic. Gen. Civ. Vat.

Ristampa anastatica - Dini - Modena 1983

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À MONSEIGNEUR CLAUDE FLUSIN ÉVÊQUE DE SAINT-CLAUDE EN TÉMOIGNAGE DE PROFOND ATTACHEMENT

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AYANT-PROPOS Quand les années ont accru leur nombre et qu’ont blanchi les cheveux, il convient de suspendre la moisson et de lier la gerbe, sans présum er d’une glanure incertaine. C’est le p a rti que j ’ai pris en com plétant au mieux un trav ail sur les Chaînes de l’O ctateuque esquissé voilà une vingtaine d ’années1. J e tente donc de réunir ici tous les fragm ents sur les livres historiques rencontrés au cours de mes recherches à travers les manuscrits. Au m om ent de livrer ce volume à la bienveillance des historiens de l’exégèse et des spécialistes de la Patrologie, j ’entre pleinement dans le sentim ent du Psalmiste: Dirup isti, Domine, vincula mea (cxv, 7). 24 août 1959

1 b liq u e ,

A n c ie n s c o m m e n ta te u rs g recs de V O cta teu g u e , dans la R e v u e B i ­ XLIY, 1935, p. 166-191; XLY, 1936, p. 201-220, 364-384.

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I NTRODUCTI ON

Expliquer les Livres saints, tirer de leur contenu toute la nour­ riture spirituelle des chrétiens, a été pendant des siècles le grand souci des maîtres de doctrine; en scrutant les Écritures, ils retrou­ vaient, avec les bases du dogme, les appuis de la morale et l’aliment substantiel de la piété. Sous une double forme (commentaires et homélies) l’exégèse tient la première place dans la littérature grecque chrétienne des cinq premiers siècles. A ce moment-là (mettons le tournant du Ve au VIe siècle), le souffle, — qui s’était ralenti depuis quelque temps déjà, après Cy­ rille d’Alexandrie et Théodoret, — a manqué et on a fait retour vers les anciens pour retrouver le suc des écrits inspirés, en commen­ çant par Octateuque et Eois. Mais l’œuvre qu’ils avaient laissée derrière eux était si consi­ dérable que, faute d’une ample bibliothèque, il n’y avait point pos­ sibilité d’y accéder. Alors on eut recours à un procédé commode, imité de l’usage profane1: faire un choix de textes pris aux uns et aux autres des « vieux des églises » 2 et, à l’aide de ces coupures, reconstituer une explication suivie des livres bibliques. Sans qu’on puisse affirmer que Procope de Gaza (mort vers 538) ait été l’initiateur de cette méthode, on retiendra néammoins qu’elle a pris naissance en Palestine, — ou en É gyp te3; aux vieux exégètes, on ajouta l’homme d’Église le plus en vue à cette date, Sévère d’An­ tioche. Sévère est, en effet, le plus récent des auteurs cités 4 dans ces compilations multiformes, auxquelles l’usage veut qu’on donne le nom de « chaînes » 56; de ce fait, il est impossible de retrouver trace 1 Pour le détail, je me permets de renvoyer à mon article C h a în es exigé(Supplément du Dict. de la Bible, I, 1928), col. 1083-1094. 2 A n a s t a s e l e S i n a i t e {P.O., L X X X IX , 961-962); le premier de ces à g x a ioteqoi est Philon. 3 Cf. ci-dessous, p. x v n. 3 (G o isl . 1). 4 Le C o isl. 8 est seul à nommer Olympiodore, contemporain de Sévère, et Alexandre de Nicée (X e siècle). 6 Cf. C h a în e s exégétiqu es, col. 1087. tiq u e s

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vin

Introduction

dans nos manuscrits du moindre indice permettant l’identification de textes postérieurs au premier tiers du v ie siècle1. Nous en tenant ici au seul groupe Octateuque-Rois, une question surgit immédiatement: Quelle est la valeur des chaînes et, par voie de conséquence, quel leur intérêt? Pour apprécier leur valeur, nous n’avons qu’une pierre de touche, mais elle est irrécusable: la con­ cordance des extraits avec l’œuvre de l’exégète d’où ils sont tirés, — quand cette œuvre existe encore, — ou leur accord avec des ci­ tations indépendantes des caténistes. Or, il faut convenir que, depuis Philon jusqu’à Sévère, là où la confrontation est possible, elle se révèle exacte; nos collectionneurs retranchent, choisissent, mais ne trichent pas avec leurs sources. La raison en est simple: ils ne sont d’aucune école théologique et n’ont aucun souci de polémique; à Théodore de Mopsueste comme à Apollinaire, ils ont fait également bon accueil2. De là vient le mérite de leurs collections, de là l’intérêt des extraits que nous recueillons aujourd’hui. Grâce à ces fragments des chaînes, une partie notable de l’exégèse ancienne sur les livres historiques a été sauvée de l’anéantissement. Certaine de ces collections a été inlassablement recopiée jusqu’aux temps modernes, telle autre n’est représentée que par un nombre fort restreint de témoins; cha­ cune garde sa valeur singulière. Afin d’en mieux juger, passons au détail en commençant par la chaîne la mieux connue et la plus souvent nommée, pour aborder ensuite les familles de manuscrits renfermant une chaîne de l’Octateuque et des Rois. Il n’existe qu’une chaîne imprimée sur l’ensemble OctateuqueRois, celle de NlCÉPHOKE T h ÉOTOKIS: Σ ειρά ενός και πεντηκοντα υπο­ μνηματιστώ ν εις την Ο κτατευχον και τα τω ν Βασιλειώ ν 3. Le fonds en est emprunté d’un manuscrit du XIe siècle, V A th e n . Έ θ ν . Β ιβλ. 43·, de Lév. à Ruth, Nicéphore utilisa, en outre, un manuscrit de l’année 1103 4. Tout au long de son entreprise, Nicéphore se trouvait devant deux séries de fragments: ceux qui étaient accompagnés d’un nom 1 Ainsi en est-il des fragments d’homélies (sur Gen., m ; iv, 17-24; vm , 7-21) conservés dans les Vatt. gr. 416 et 560; ci. K . D e v r e e s s e , Codices Vati­ cani Graeci, II, 1937, p. 127 et 438. 2 Les copistes s’étonneront quelquefois de cette largeur d’esprit et mani­ festeront leur surprise; d’autres invectiveront contre les morts. 3 Leipzig, 1772-1773, 2 vol. (le second commence à Josué). L’ouvrage — communément désigné sous les abréviations Cat. Niceph., Cat. Lips., C.L. — est à peu près introuvable. 4 Identifié par A. R a h l fs avec le Lambeth 1214.

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Intro d u ctio n

IX

d’auteur — depuis Philon jusqu’à Sévère d’Antioche — et ceux qui en étaient dépourvus. Son premier soin fut de diminuer le nom­ bre des anonymes et de marquer, par un artifice de typographie, le résultat de son enquête. De ces anonymes, il fait donc trois catégories; a ) ceux qui ne le sont pas en réalité, puisqu’on les trouve déjà imprimés x; auquel cas, Mcéphore donne le nom de l’auteur précédé d’un astérisque; — b) ceux qui correspondent à son manuscrit de Procope 1 2; il les imprime sous ce nom, lui aussi précédé de l’astérisque; — c) ceux qui résistent à toute identification, Α δηλου. Après avoir amendé au mieux la file des anonymes et signalé son intervention par l’astérisque, Mcéphore a voulu suppléer ce qui lui paraissait manquer à la copie de ses caténistes; à cet effet, il a glissé de place en place, dans leur suite de fragments, de nouvelles péricopes, précédées de deux astérisques avant le nom de l’auteur. Ces a d d itio n s , comme les corrections dont il était question il y a un instant, se répartissent en trois groupes: a) fragments vraisem­ blablement issus d’une autre chaîne3; — b) fragments tirés du Pro­ cope de Munich; — c) fragments directement extraits des œuvres de divers auteurs par M céphore4. Débarrassé des amendements et suppléments, le fonds ou type Mcéphore correspond à la plus grosse partie de nos manuscrits de chaînes sur Octateuque-Eois, dont le noyau est constitué par les Q u a e stio n e s de Théodoret. De ces manuscrits on connaît une large trentaine, copiés entre le X e et le x v ie siècle5; quelques détails mis à part dans la disposition des péricopes, omissions ou distractions de copistes, ils remontent tous à une même source6. 1 N’oublions pas, en effet, que les éditions des Pères grecs — dues aux Mauristes, pour la plupart — sont antérieures à Nicéphore. Il n’est pas inutile d’observer que les fragments de cette première catégorie se retrouvent en très grand nombre accompagnés du nom de leur auteur dans les mss. B r et B s , dont nous aurons à parler plus loin; si bien que je soupçonne encore Nicéphore d’avoir eu sous les yeux le témoin qui leur ressemble le mieux, le M o s q . 3 8 5 . 2 M o n a c . 3 5 8 (ό τή ς Α ύ γ . κ ώ δ .). 3 Là encore, la coïncidence avec B r et B s est frappante. 4 Par exemple: Philon, Origène, Basile, Chrysostome, Cyrille. 5 On en trouvera la liste dans K a r o - L i e t z m a n n , C a te n a r u m G r a e c a r u m c a ta lo g u e (extrait des N a c h r ic h te n de la société des Sciences de Gôttingen, Philologisch-histor. Klasse, Heft 1. 3. 5, 1902), p. 12-17. Cette liste est à compléter par celle d’A. R a h l f s , V e r z e ic h n is d e r g r ie c h is c h e n H a n d s c h r i f t e n d e s A l t e n T e s ta m e n ts , 1914, p. 377-378). 6 Le catalogue de Karo-Lietzmann présente un classement de nos témoins (type III des chaînes sur l’Octateuque) en quatre familles; diverses copies sont négligeables. Cf. R. D e v r e e s s e , C h a în e s e x é g é tiq u e s , col. 1100-1102.

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X

Introduction

Trois traductions latines de chaînes avaient précédé l’édition de Nicéphore; deux d’entre elles furent publiées en 1546. La pre­ mière est due à François Zeffi: G ath en a , se u e x p lic a tio lo co ru m q u i in P e n t a t e u c h o su b o b sc u rio re s o c c u rru n t ex a n tiq u is G ra eco ru m T h e o lo g is d e p r o m p ta ... F r . Z e p h y r o Florentino interprete1.

La seconde vient de Louis Lippomano et fut imprimée à Paris: C a te n a i n G e n e sim e x a u th o rib u s e c c le s ia s tic is ... U sq u e p a r tim c is , p a r tim L a tin is co n n ex a , authore A l o y s i L ipp o m a n o 2.

G ra e­

La troisième est d’un siècle postérieure aux deux précédentes: Ax o y s ii N o v a r in i Veronensis... C a te n a i n G e n e sim ex g ra e c is p a tr ib u s c o n te x ta , la tin a veste d o n a t a 3.

Quoiqu’il en puisse être de l’identité des manuscrits consultés par nos trois auteurs, et sans nous attarder à leur méthode de tra­ vail, disons l’essentiel: à savoir que les copies mises à profit appar­ tenaient à un rameau ou l’autre du type Nicéphore; c’est à la même ascendance que se rattachent tous les fragments — de Philon jusqu’à Origène4 — publiés jusqu’à la fin du siècle dernier. L’édition des fragments d’Hippolyte par Achelis (1897) marque une date dans l’utilisation des chaînes; car Achelis ne se contenta pas — ainsi que l’avaient fait avant lui Galland, Fabricius, Lagarde et Pitra — de collationner l’un ou l’autre des manuscrits du type III (C .L .)·, il interrogea de nouveaux témoins: ceux que le catalogue de Karo-Lietzmann a classés parmi les représentants du type I et du type II des chaînes sur la Genèse et l’Exode. Nous allons nous en occuper maintenant.

1 Florentiae, m . d . x l v ï ; seconde édition avec supplément, Padoue, 1564; troisième, Cologne, 1572. Dans la Préface, le traducteur indique qu’il a eu sous les yeux un vieux manuscrit, mais il ne donne aucune indication sur son iden­ tité. Serait-ce le L a u r e n t . A c q . 4 4 (x-x I e s.; R a h l f s , V e r z e ic h n is , p. 62)? 2 Dans sa dédicace à Paul III, Lippomano déclare «... v e t u s ti s s im o s G r a e ­ c o s c o d ic e s ... e x c e le b e r r im a i l l a tu a B ib lio th e c a n o b is b e n ig n e s u b m i n i s t r a s t i ». Nous ignorons quels sont ces très vieux manuscrits et le nom de Lippomano ne pUraît point dans le Registre des prêts. Quatre extraits tirés de l’ouvrage (fragments d’Eusèbe d’Émèse) ont été reproduits dans P .G . , LXXXVI, 548549). Lippomano publia encore (Paris, 1550) une chaîne sur l’Exode. Comme dans la précédente, Latins et Grecs sont mis à contribution, depuis Philon jusqu’à Euthyme Zigabène, en passant par Cassien, Jean Damascène et les conciles. 3 Vérone, 1647. - J. D e c o n i n c k (E s s a i s u r l a c h a în e d e V O c ta te u q u e , Paris, 1912, p. 8-10) a donné quelques extraits de cette traduction. 4 Plus exactement « jusqu’à Origène, en partie seulement »; voir ci-des­ sous, p. 30 n. 5.

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Intro d u ctio n

xi

Le type I n’est guère représenté que par un manuscrit, le B a s i(Omont 1 ) x: chaîne sur G en. à E x ., xii, 49 (ff. l-263v; Xe s.), avec un supplément du x iv e s. (ff. 264268) sur E x ., xm , 1 - xv, 1; les leçons hexaplaires y abondent, entre­ mêlées çà et là des variantes de 1’« Hébreu », du « Syrien » et du « Sa­ maritain »; nombreuses interprétations des noms hébraïques 12. Mis à côté de Nicéphore, B s s’en distingue de prime abord par les traits suivants: il omet Justin, Isidore et Gennade, presque tout Diodore; Théodoret, base du type III, est tôt abandonné3, tandis que d’un bout à l’autre — et principalement à partir de G en ., XLvm — les extraits des G la p h y r a de Cyrille d’Alexandrie soutiennent la trame de la compilation4. Le type II ne concerne que la Genèse; il est représenté par le M o s q u e n s is 3 8 5 5 et le B a rb e r. 5 6 9 , — ce dernier étant le seul que j’aie dépouillé6 (B r ). Plus proche de C .L que ne l’était B s , — puis­ qu’il a Théodoret pour fonds continu (à la vérité un Théodoret sou­ vent découpé en petits morceaux), puisqu’il fait large accueil à Diodore et à Gennade, — B r renferme de très nombreux fragments communs à lui et à B s; mais rarement les deux coïncident pour quelque durée et chacun garde un bien propre 7. le e n sis b ib i. TJniv. A . N . I I I . 1 3

Il nous faut revenir un peu en arrière pour tenter la solution d’une difficulté où sont venus achopper les spécialistes qui se sont préoccupés de l’origine et des affinités de nos types de chaînes: la question de Procope, compliquée par l’insertion des fragments Π ροκοπίου (à un ou deux astériques) dans la Σ ειρ ά de Mcéphore. 1 K a b o -L i e t z m a n n , C a ta lo g u s, p . 5; R a h l f s , V e rze ic h n is, p . 2 6. G râce à u n e p h o to g r a p h ie , a im a b le m e n t c o m m u n iq u é e p a r l ’In stitu t· d e rech erch e e t d ’h is to ir e d e s t e x t e s , j ’a i p u é tu d ie r à lo isir c e p r é c ie u x m a n u sc r it; je le d é s i­ g n e r a i p a r l ’a b r é v ia tio n B s . L e P e tro p o l. 1 2 4 , q u i lu i e s t a d jo in t p a r le C a ta l., e s t u n e c h a în e su r l ’O c ta te u q u e , m a l c o n se r v é e . 2 U n e n o te d e M a rtin C ru siu s (f. 2 68) n o u s r a c o n te q u ’il e u t le m a n u sc r it à sa d is p o s itio n en o c to b r e -n o v e m b r e 1576 (cf. R a h l f s , V e rze ic h n is, p . 26; F a b r i c i u s -I I a r l e s , B ib lio th e c a , V I I I , p . 90). 3 A p a r tir d e la Q u a est. 1 2 (f. 10v). 4 V in g t c it a tio n s s o n t a c c o m p a g n é e s d u le m m e Ωρ, m a is c e lu i-c i n ’in d i­ q u e p a s to u jo u r s u n e a p p a r te n a n c e o r ig é n ie n n e . 5 K a b o -L i e t z m a n n , C a ta lo g u s, p . 7; R a h l f s , V e rze ic h n is, p . 147; — c o p ie p a r tie lle (G en ., i , 1 -iu , 7) d a n s le B eg. 7, d ’où P it r a a tir é u n e sc o lie d e P ierre d ’A le x a n d r ie . 6 C op ié a u m ilie u d u X V Ie s iè c le (p ar E m m . P r o v a ta r iî); « c a te n a R o m a n a » d e C o m b efis (O rig èn e, S é v é r ie n ). 7 A B r e t B s , o u à l ’un d e s d e u x , il s e m b le q u ’o n d o iv e jo in d r e le S in a ït. 4 (C a ta lo g u e d e B e n e s e v i c , p . 3-19; c h a în e su r G e n è s e -L é v itiq u e ).

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XII

Intro d u ctio n

Jetons d’abord un coup d’œil sur le texte de Procope. Il nous est connu par une traduction latine de Conrad Klauser (1555)1 reproduite dans P .G ., LX XX V H , 21 ss. Quel manuscrit Klauser avaitil à sa disposition? A première vue on serait enclin à identifier ce manuscrit avec le M o n a c e n s is 3 5 8 des suppléments de Mcéphore. Mais en est-il bien ainsi? Parcourons le précieux volume 2. Il souffre d’importantes lacu­ nes: un feuillet après 65v, 71v, 196v, 202v, 210v, 216v, 224v, 230v; or la traduction ne s’interrompt aucunement à ces coupures. Il se peut se faire, en vérité, que les détériorations soient postérieures au milieu du x v ie siècle, mais on est pareillement autorisé à en dou­ ter. — En second lieu, comment expliquer que le manuscrit de Munich omette des lignes entières qu’on lit en traduction3? qu’à l’opposé, la traduction en omette à son tou r4? A quoi s’ajoute ceci encore: en plus d’un endroit la marge est telle entre manuscrit et traduction qu’une seule alternative est possible, — ou bien le tra­ ducteur a pris une déconcertante liberté avec le texte du manuscrit, ou bien le manuscrit de Klauser ne saurait être le M o n a c e n s is 5. Une édition du Procope grec fut donnée, voici cent-vingt ans, par A. M ai6, d’après un manuscrit du x v ie siècle, V a t. 1 4 4 1 , qui n’allait pas au-delà de G en ., x vm , 3. L’exemplaire du copiste n’était pas le M o n a cen sis·, il donnait, en effet, le texte qui manque à celui-ci après les ff. 65v et 71v; d’autre part, un feuillet en était disparu vers la fin 7. Par ailleurs, le V a t. 1 4 4 1 se rattache au M o n a c e n sis: comme lui, il a une brèche au début de l’explication de G en ., i, 26 8; d’autre

1 Sur les éditions (titres et préfaces) cf. R a h l f s , V e r z e ic h n is , p. 155 et 379380 n. 4. 2 Je remercie l’Institut de recherche et d’histoire des textes d’avoir mis à ma disposition une photographie des ff. 1-246 (Genèse-Exode). 3 Par exemple P .G . , 276 A 10-15 (ώστε ευ π ο ρ ειν — λ ό γο ν ). 4 Par exemple sur G e n ., x v i i , l l a (fl. 100v-101) qui vient s’intercaler après P , G . , 368 A 7. 5 On peut à ce sujet comparer 180 C-181 A, 379 A 2-6 (G e n ., xx, 2) et M o n a c ., f. 105; 384 A (xxi, 7) et f. 106; 416 A et B (xxvi, 8» et 15*>) et f. 117v. Les deux vers d’Ovide (117 B) ne figurent pas dans nos manuscrits. 3 C l a s s i c i a u c to r e s , VI, 1834, p. 1-347; reproduite P .G . , LX X X V II, 21-365 A. 7 Entre les mots εν τ φ σ ώ μ α τι περ ιφ έροντος π ά σ α ν (357 A 9) et Ινα Ισχυρόν εχ ω μ ε ν [τη ν π α ρά κ λη σ ιν (r o b o r a t p r o m i s s i o n e m ; 360 A 7). La lacune est com­ blée par M o n a c ., f. 98, 1. 19-98v, 1. 26. 8 P . G . , 113 B 10. A cet endroit, Mai note: « Lacuna paginae ferme dimidiae in tribus, quos vidi, codicibus ». Sur ces deux manuscrits cf. M. F a u l h a ber , H o k e l i e d - P r o v e r b ie n - u n d P r e d ig e r - C a t e n e n , 1902, p. 25 η. 1.

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In tro d u ctio n

X III

part, il présente certaines gloses ou postilles 1; d’où viennent-elles? Tout simplement d’un lecteur (xrae siècle?) qui annota le M o n a c e n s is et qu’un scribe inséra dans son apographe. En résumé, il me paraît hors de doute qu’entre le M o n a c e n s is et le Procope grec édité par Mai il y a place pour une copie intermédiaire que, pour mon compte, je me déclare inhabile à identifier 2. La comparaison entre les deux manuscrits de Munich et du Va­ tican appelle une autre remarque, celle-ci étant relative au fonds même de l’ouvrage. Pourquoi le manuscrit de Mai et les copies simi­ laires s’arrêtent-ils au début de G en ., xvm ? Pur hasard? Je ne le crois pas. Jetons un simple coup d’œil sur l’édition de la Patrologie. Pour expliquer dix-sept chapitres de la Genèse, il a fallu près de 350 colonnes; l’explication des chapitres qui suivent jusqu’à x l ix n’en demandera que 120 (365-488). La cause profonde de l’inter­ ruption n’est autre, à mon avis, que la pauvreté des extraits ras­ semblés par Procope après x v m , 3. Désormais (exception faite pour quelques épisodes) la compilation s’amenuise; de certains chapitres un nombre très modeste de versets, — éloignés les uns des autres, quelquefois dans un ordre interverti, — se trouveront expliqués 3. Cette simple constatation suffirait déjà à écarter toute assimi­ lation d’un type quelconque de nos chaînes aux eclogae de Procope. La « question de Procope », suscitée voici plus d’un demi-siècle par la découverte de fragments philoniens, est une question mal posée, en conséquence non résolue4. Qu’il y ait éventuellement coïnci­ dence 5 entre les fragments procopiens anonymes et ceux de nos chaînes, — le contraire serait plutôt étonnant, — l’objet même de leur ouvrage le voulait ainsi; mais aucun des quatre n’a été influencé par un autre dans le choix de ses citations. Des liens de parenté les

1 P ar exemple,

Ρ .Θ .,

308 A 2-4:

— ô Σ ή μ ήνώ θησαν; 309 A 11-15: — γλ ω σ σ ώ ν σ ύ γχυ σ ιν ; 309 C 3-5: Φ η σϊ

&v τύ π ο ς

έρρέθη δε ανω τέρω κ α ί τ ο ν Χ ο ΰ ς, φ η σ ί γα ρ

— κ α ί το ν “Α μ α θ . 2 Peut-être la trouvera-t-on parmi les manuscrits de Procope signalés par R a h l f s , V e r z e ic h n is , p. 379-380. 3 Ch. xxiii, 2-3, 6, 10, 16; xxiv, 1, 2, 14, 55, 60; de x x x ix à x l v i i i une trentaine de versets au total; la même remarque vaut pour la suite; rien sur E x . , xxxv-xxxix. 4 Cf. D e c o n i n c k , o p . c it ., p . 63-70; art. C h a în e s e x é g é tiq u e s , col. 1 1 0 3 -1 1 0 5 . 6 Ainsi retrouve-t-on dans les e c lo g a e la plupart des citations d’Origène données par Br et Bs de G e n ., xvm , 23 à x x x i i , 25, celles d’Apollinaire du type Nicéphore à partir de N u m . , xxi; de même encore, une scolie d’Apollinaire sur G e n ., x l i x , 1 sera répétée de part et d’autre à D e w t., x x x i i i , 1.

γά ρ

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Intro d u ctio n

XIV

rattachent à un ancêtre commun 1, mais de l’un à l’autre on cher­ cherait en vain une preuve de descendance. Le type II de nos chaînes (Br) n’allait pas au delà de la Genèse; le type I (Bs) poursuivait jusqu’au premier tiers de l’Exode; avec Ruth, le type III disparaît à peu près pour ne donner guère que les Q u a e stio n e s de Théodoret. La liaison est faite par un quatrième type de chaînes, représenté par un seul manuscrit, le C o is lin 1 1 3 2, qui donne (fl:. 287-435v) les Q u a e stio n e s augmentées d’un important lot de citations de divers auteurs jusqu’à Gennade; Diodore s’y trouve le plus souvent nommé et c’est avec un fragment o y o l. A ioôwqov que se clôt la chaîne pro­ prement dite sur l’Octateuque (D e u t ., x x x m , 6); à partir de là, et jusqu’à la fin de Ruth, Théodoret occupe toute la place3. Mais dès le début de Rois, la chaîne reprend avec les Q uaestiones·, le dernier fragment est encore de Diodore (f. 434; sur I R e g ., ix , 9 ) 4. Si nous n’avions à notre disposition que le G o isl. 1 1 3 et Mcéphore, nous pourrions nous arrêter là et conclure que les caténistes des livres historiques avaient achevé leurs compilations dès le pre­ mier tiers du VIe siècle. Or, un manuscrit du Xe siècle nous emmène subitement vers un complément de leur œuvre, exécuté sur les R o is 5; on peut même douter si nous ne possédons pas l’état original de cette entreprise avec le C o is lin . 8 6. Le début est perdu, mais on y peut suppléer l’aide du V en et. M a r c . 1 6 7 et du S c o ra l. 27.17.19 8. Est-ce en vérité une chaîne, au sens courant du mot, c’est-à-dire une suite de citations tirées de divers exégètes commentant le même livre de la Bible? hTon pas. En parcourant notre manuscrit, on s’aperçoit que les scolies sont, pour la plupart, empruntées d’autres commentaires sur des livres 1 Peut-être le premier ouvrage (perdu) de Procope lui-même (cf. P .O . , LXXXYII, 21-24). 2 i x e- x e s.; cf. R. D e v r e e s s e , L e f o n d s C o i s l in , 19 4 5 , p . 104-105. 3 A l’exception d’une lettre d’Isidore (insérée entre les Q u a e s t. 28 et 29 sur Juges) également citée dans C .L . 4 Le manuscrit cesse brusquement (f. 435) avec une citation hexaplaire sur I B e g ., x iii , 8. 6 Suivant l’ordre du grec, j ’indique par I - I V B e g ., les deux livres de Sa­ muel et les deux premiers des Rois. 6 Cf. R. D e v r e e s s e , L e f o n d s C o i s l in , p. 7-8. 7 R a h l f s , V e r z e ic h n is , p . 3 0 7 -3 0 8 . C’est de lui que Galland tira ses extraits d ’Origène et Mai ceux de Cyrille, Irénée, Théophile ( N o v . P a t r . B i b l . , III, i, p . 4 3 4 -4 4 7 ). 3 R ah lfs,

p. ments d’Origène.

54;

utilisé par Klostermann dans la récente édition des frag­

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Intro d u ctio n

xv

de l’un et l’autre Testament, — principalement Psaumes et Pro­ phètes. Mais il est un apport essentiel que nous signalons dès main­ tenant: le C o isl. 8 nous rend des passages importants de diverses œuvres de Sévère d’Antioche. Pour achever cette Introduction, il me faut dire un mot sur le plan que j’ai suivi dans les pages suivantes. Chaque fragment — sauf exception qui sera signalée dans un instant — est précédé de l’indication des sources auxquelles il est emprunté: ce sont les manuscrits B a r b e r . 5 6 9 ( = type II, Br), B a s ile e n s is 1 (type I, Bs), la chaîne imprimée de Mcéphore (N) et les deux manuscrits de même famille (type III) — P a r i s . 1 2 8 1 (P) et V a t. 7 4 6 (Y )1 2 — que j’ai pu dépouiller d’un bout à l’autre. De place en place, d’autres autorités sont venues donner leur appui: le C o isl. 1 1 3 et, plus rarement, le C o isl. 1 3. Ceci pour l’Octateuque; quant aux Bois, tout est tiré des C o isl. 8 et 1 1 3 . Enfin, j ’ai signalé d’un bout à l’autre les passages parallèles de Procope. La présentation n’est pas uniforme. Chaque fois que les textes édités offraient une garantie suffisante d’authenticité et une lecture plausible, il m’a paru inutile de les publier à nouveau et je me suis contenté de les enregistrer, — soit par un renvoi aux éditions, soit par in c i p i t et d e s in it, — ou de marquer clairement les modifications nécessaires. Quelques textes — surtout parmi les inédits — demandaient un peu plus qu’une transcription conforme aux usage de la critique. Pour en faciliter la consultation ou l’intelligence, j’ai cru bon de signaler — ici par une simple note, là par un bref sommaire — leur portée essentielle comme la marche de leur développement.

1 E a h l f s , p. 199; D e c o n i n c k , o p . c i t ., p. 39-57. 2 E. D e v r e e s s e , C o d ic e s V a t i c a n i G r a e c i, t. III, 1950, p. 261-262; le m a­ nuscrit était déjà dans la Bibliothèque de Sixte IV (1471-1484). 3 E. D e v r e e s s e , L e f o n d s O o is l i n , p. 1-2. Le texte biblique est fréquem­ ment enrichi de scolies; quelques-unes sont précédées d’un nom d’auteur, la plupart sont anonymes: on en retrouve certaines parmi les fragments d’Origène; d’autres correspondent à des citations Σ ενή ρ ο υ du type Nicéphore, d’autres encore aux e c lo g a e de Procope. Quelle date assigner au précieux manuscrit? Une note (f. 123; sur N u m . , x x x m , 38: μ η ν ί τ ψ π έμ π το ι μ ιρ τ ο ν μηνάς) donne l’indication suivante: Έ ν τη α υτή τα ύτη ή μ ερ α τούτου μη νάς ετελειώ θ η κ α ί ό μακάριος Τ ιμ όθεος ό ά ρ χιερεύς ’Α λεξ ά νδ ρ ειά ς, μ ά λ λ ο ν δε π ά σ η ς τή ς οικουμένης, ό δεύτερος Ά α ρ ώ ν .

Serait-ce Timothée II I (518-535)? Dans ce cas, il est infiniment probable que le manuscrit remonte au milieu du V I e siècle.

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1. - P hilon d’Alexandrie (f ap rès 54)

Des fragments de Philon recueillis dans les chaînes de la Genèse et de l’Exode avaient été imprimés au x v m e siècle par Mangey 1 et Mcéphore 2; à quelques détails près ils se recouvrent, - pour cette raison fort simple qu’ils dérivent d’un archétype commun 3; Wendland, à la fin du x ix e, en ajouta d’autres 4: tout ce matériel fourni par les caténistes se trouve aujourd’hui commodément ras­ semblé dans l’édition des « Questions et réponses sur la Genèse et l’Exode» par Ealph Marcus5. Ces Q u a e stio n e s de Philon nous sont parvenues dans une version arménienne, traduite en latin par J.-B. Aucher (Venise, 1826), qui répartit en quatre livres celles de la Genèse 6. Quoiqu’il en soit de la disposition originale, notons seulement que le premier livre paraît s’être conservé à peu près intégralement avec l’explication de G en ., n , 4 - iv, 15 (§ 76); IV, 23 - V, 3 (§ 81); V, 22 - VI, 13 (§ 100). Du second livre il reste 82 paragraphes sur vi, 14-18 (§ 10); vn, 1-5 (§ 16); vu, 11 (§ 17-18); vu , 16 - x, 9 (§ 82). Le troisième livre explique, en 62 articles, xv, 7 - x v n , 27. Le quatrième livre ren­ ferme 245 paragraphes, qui, selon toute vraisemblance, se répartissaient à l’origine sur les livres IV-VI; ils commentent G en ., x vm , 1 - x ix , 32 (§ 56), x ix , 37 - x x , 12 (§ 68); x x , 16-18 (§ 69-70); x x m , 1 - x x v ,-8 (§ 153); x x v , 20 - x x v i, 19 (§ 195) 7; x x v n , 1 x x v n i, 9 (§ 245). 1 P h i l o n i s o p e r a , II (1742), 675-680; la C a te n a i n e d i t a R e g ia 1 8 2 5 e x p l o i t é e par Mangey est le P a r i s . 128 (= P). 2 Aux fragments de la chaîne Nicéphore en ajoute d’autres tirés des œu­ vres mêmes de Philon, dont le lemme est alors précédé de deux étoiles (** Φ Ι λω νο ς εβρα ίου); une autre série de citations philoniennes s’y découvre encore, intercalée parmi les extraits de Proeope (* Π ροκοπίου)·, cf. ci-dessus, p. v iii -ix . 3 J. R e n d e l H a r r i s ( F r a g m e n ts o f P h i lo I u d a e u s , 1886) reproduit le ma­ tériel édité par Mangey et Nicéphore, avec quelques notes empruntées au B u r n . 3 4 (même famille). 4 N e u e n td e c k te F r a g m e n te P h i lo s , 1891. Les nouveaux extraits de chaînes viennent du B a r b e r . V I , 8 (569 = Br). 5 P h i l o S u p p l é m e n t, Q u e s tio n s a n d a n s w e r s , II, 1953, p. 181 ss. * Des emprunts faits aux Q u a e s tio n e s par Jean Damascène portent l’indi­ cation de six livres. 7 G e n ., x x v i , 19-3 5 s ’e s t c o n s e r v é d a n s u n e v ie ille tr a d u c tio n la t in e (M a r ­ c u s , II, p. 268-274). 1 (5047)

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P hilon d ’A lexandrie

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Des Q u a e stio n e s in E x o d u m il ne reste que deux livres: le premier correspond à E x ., x n , 2-23 (§ 23); le second explique E x ., x x , 25b x x m , 5 (§ 12); x x m , 20 - x x v m , 38 (§ 124). Nos fragments sont attribués à Philon sous les trois vocables Φίλωνος, φίλωνος έβραίου, Φίλωνος επισκόπου. En les comparant au

texte de la traduction arménienne et de la latine, on remarque qu’ils se trouvent souvent réduits à des suites de coupures à travers une même « réponse » 1. N ’allons point à cause de cela leur refuser tout intérêt, car, même dans cet état, ils nous permettent de restituer à plus d’un endroit la teneur de l’original ou d’améliorer ailleurs une traduction incertaine. Une autre observation est à faire, qui souligne le succès des Q u a e stio n e s dans l’antiquité, à savoir que Philon n’y fut pas regardé comme un étranger, tant s’en fa u t2. On notait, quelques lignes plus haut, que certains extraits des Q u a e stio n e s sont mis au compte d’un Φίλωνος επισκόπου (la plupart de ceux qui reviennent à la Genèse); ceci explique en outre le supplément « chrétien » de quelques frag­ ments 3. Je n’irai pas, on le pense bien, m’attarder à une analyse des dé­ tails infiniment minutieux de la pensée philonienne4; il suffira de quelques notations brèves, — à la vérité, départs de courants avec lesquels viendra, entraîné par Origène, confluer l’apport chrétien. Quelle base va prendre Philon pour accorder sa philosophie à sa piété envers l’Écriture? Tout simplement, à mon avis, l’aventure de l’homme, depuis son apparition sur terre jusqu’à son expulsion du Paradis (G en . i, 27 - n i, 34); deux données, indiscutables dans leur teneur littérale et leur conséquence, serviront d’appui fonda­ 1 Les citations insérées par Procope sont de même nature. 2 On indiquera plus loin les emprunte d’Origène, d’Acace de Césarée, d’Eusèbe d’Émèse; rappelons seulement que les Q u a e s tio n e s ont été lues par s. Am­ broise (cf. R e v u e B i b li q u e , X LII, 1933, p. 137). 8 Cf. ci-dessous (p. 18, η. 1) sur G e n ., vin, 14; sur G e n ., xv, 15 (Br, f. 129dv: anon.; Bs, f. 97: Φ ίλω νος επ ισ κ ό π ο υ ): "Ο τι π ρ ο τ ή ς Χ ρ ισ το ύ επ ιδ η μ ία ς π ά ντ ες εις ενα τό π ο ν ενεβά λλοντο μ ε τ ά θάνατον, ο ί δ ίκ α ιοι κ α ί ο'ι ά σ εβ εΐς. κ ά κ εϊνο δε δ η λ ο ΐ δ τ ι κ α ι μ ε τ ά θάνατον π ά λ ιν ζώ σ ιν a i ψ υ χα ί· τ ο ΐς γ ά ρ ύ φ εσ τώ σ ι π ροσ τίθ ετα ι, ο ν τ ο ϊς ά σ υσ τά τοις κ α ϊ

(ν. Q u a e s t. III § 11); sur E x . , xxvn, 27 (II §117; M a b c u S , II, p. 168). Peut-être faut-il ajouter le fragment Π ρ ο ς το ύτοις — ê m à π ο νη ρ ία ι είσ ίν ε ν α ύ τ φ ( M a r c u s , II, ρ. 262-263; Procope, 631) qui fait immédiatement suite dans nos témoins à II § 25 (’Ε ά ν α ρτι-φ ορά ν τ ή ς διδασκαλίας: sur E x . , x x m , 29). 4 Cf. É . B k é h i e r . L e s i d é e s p h ilo s o p h iq u e s e t r e lig ie u s e s d e P h i l o n d ' A l e ­ x a n d r ie , 1908; L a g r a n g e , L e J u d a ï s m e a v a n t J é s u s - C h r is t, 1931, p. 542-581. ούδεν οϋσ ιν

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L a m éthode d ’exégèse

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mental au reste de son exégèse: de l’une (G e n ., i, 27) il retiendra que l’homme 1 a été fait à l’image de Dieu; de l’antre (n, 7), qu’il a été pétri avec de la terre 2. Il y a donc deux genres d’homme dans un même individu: l’homme à l’image (κατ’ εικόνα, κατ’ Ιδέαν, ουράνιος)·, c’est le νους dans sa plus fine pointe, l’intelligence dans sa plus délicate pureté, où elle garde l’empreinte de Dieu et se nourrit du désir de s’unir à son modèle; — d’autre part, l’homme façonné (πλασθείς, πλαστός, γηγενής): le νοΰς à l’état fruste, au moment où il pénètie dans le corps avant d’être activé par le souffle divin qui lui insinue le principe vital; cet homme, plus exactem ent. ce second νοϋς, reste incliné vers ses origines terrestres, vers les passions agglu­ tinées à sa pâte: le nom d’Adam l’indique notoirement à l’endroit même où l’Écriture l’introduit (G en ., n , 16). Placés dans le Paradis, les deux hommes (l’un et l’autre νοϋς) s’y comportent différemment: le κατ’ εικόνα se nourrit sagement de la richesse des biens donnés à profusion; il se contente de cultiver et de garder les vertus qui lui sont proposées; — le πλαστός, au con­ traire, toujours instable et inquiet, a besoin que Dieu vienne par ses ordres, ses défenses, ses conseils le maintenir dans la vérité3; finalement, il désobéit et se fait expulser. De cette distinction entre les deux hommes et de leur commerce indissociable dans la suite de l’humanité, Philon va maintenant tirer deux classes ou catégories d’individus dont l’attitude s’oppo­ sera devant l’idéal religieux: d’un côté, le parfait, sage et ascète ( τέλειος, αστείος, σπουδαίος)·, de l’autre, le méchant (φαύλος)·, entre les deux — et c’est le cas le plus fréquent — la masse intermédiaire de ceux qui entrent et progressent dans la voie du bien (νήπιοι, άρχόμενοι, προκόπτοντες). Ces trois attitudes, Philon les mettra en rapport avec les trois parties de l’âme humaine, quand il aura occa­ sion de distinguer une âme animale dont le sang est l’élément vital, une âme sensitive née avec la femme, une âme raisonnable (l’âme κατ’εξοχήν) tournée vers Dieu. 1 L’homme ici envisagé est dépouillé de tout aspect extérieur; c’est un homme sans corps. 2 II ne faut pas demander à Philon ni aux exégètes dont nous aurons à à nous occuper une anticipation sur les doubles récits ou sur la critique des sources; cependant, Philon, pour sa part, a bien remarqué que Dieu était ici appelé «Dieu », et là nommé « Seigneur ». 3 Dans G e n ., n , 9 (arbre beau à voir et bon à manger), Philon verra les symboles de la contemplation (θεω ρία) mise en relation avec les actions de la vie (π ρά ξις), le trait d’union étant constitué et maintenu par l’exercice de la vertu.

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Philon d ’Alexandrie

Il fallait rappeler, même sommairement, ces diverses données, familières à l’anthropologie et à la psychologie du temps, parce qu’on les retrouve constamment liées à la présentation et à l’apo­ logie des Écritures par Philon. *

*

*

Aux sceptiques, aux tièdes, non moins qu’aux âmes éprises de perfection, il va maintenant exposer par le détail que les premiers livres historiques de la Bible contiennent déjà tout ce qu’il est néces­ saire de savoir et de pratiquer pour associer une saine philosophie à la découverte de la voie qui acheminera l’homme vers l’union avec Dieu. Mais il faut apprendre la lecture de la Bible. Tout recours à la mythologie étant de prime abord exclu *, quelle méthode sera donc convenable et profitable? Disons immédiatement que Philon accepte le texte biblique tel qu’il est dans l’exemplaire qu’il a devant les yeux; aucune discus­ sion, par conséquent, sur la tradition grecque qu’il commentera (προκείμενον). Il faut bien admettre cependant que ce qui est écrit (τό ρητόν) n’est pas nécessairement ou immédiatement déchiffré: l’Écriture, comme un homme que nous rencontrons, est à la fois corps et âme: derrière les apparences matérielles du corps, se cache le secret de l’âme, — et c’est lui qu’il faut aller chercher 12. De là une double explication possible d’une même donnée scrip­ turaire, — deux αποδόσεις pour reprendre le mot dont Philon s’est servi3. La première consistera à prendre le texte sacré comme il sonne, sans la moindre hésitation devant sa clarté apparente: c’est l’interprétation littérale (ρητή άπόδοσις) dans sa forme élémentaire, elle suffit à la masse. Quand (pour donner quelques exemples) nous lisons dans la Genèse que Dieu planta le Paradis (n, 8), que jailli­ 1 Cf. L agrange , o p . c it ., p. 547; ci-dessous, p. 5 η. 1 et 3. 2 D e m ig r . A b r a h ., 93 (les lois et leur signification): α λλά χρή τ α ντ α μ έ ν σ ώ μ α τι έο ικ ένα ι νο μ ίζειν, ψ υ χή δε εκείνα ; ci-dessous η. 3. 3 Pour n ’avoir pas à les émietter je groupe ici quelques références aux α π οδόσ εις. (D e A b r a h ., 18: έκα τέρα ν οΰν άπόδοσιν π επ ο ιη μ έν ο ι, τ η ν τ ε ρη τήν ώ ς ε π ’ άνδρός κ α ί τη ν δι’ υπ ονοιώ ν ώ ς ε π ί ψ υχής; 29: ή μ έ ν ούν εν φανερφ καί προς τούς π ολλού ς ά π όδοσ ις ήδ’ έ σ τ ί ν ή δ’ έν ά π οκρνφ ω κ α ι προς ο λ ίγ ο υ ς ... α ύτίκ α λεχθ ή σ ετα ι; — d e a g r i e u l t., 97: έν δέ τ α ίς δι’ υπ ονοιώ ν ά ποδόσεσι; — d e f u g a , 20: τή ς δ’υπ ονοιώ ν φ υσ ική ς άποδόσεω ς εφ ιέμ ενοι; — d e c o n f u s ., 190 ... μ ε τ ελ θ ε ΐν δέ ε π ί τά ς τρ ο π ικ ό ς α ποδόσεις; — d e l o s e p h o , 22: έ π ε ί δέ π ρ ό κ ειτα ι μ ε τ ά τ η ν ρτμή ν άπόδοσιν κ α ί τή ν τρο π ικ ω τέρ α ν εξετ ά ζειν ; — L e g . a lle g ., II, 14: εσ τ ι δέ κ α ί ή τρ ο π ικ ή κ α ί ή ρη τή ά πόδοσις ά ξ ια τ ο υ θα υμ ά ζεσ θα ι· ή μ έ ν ρ η τή ... 16 Ό —.. sera 6 8; poursuivant l’agrandissement du schè- * * * * * me, nous aurons successivement 6, 8, 10 etc « » » » * · figurant l’équerre et produisant 12, 20, 30 etc, tandis que la longueur des côtés demeurera toujours inégale, comme le nombre des points qui les représentent (sTeQo/Lt-ijxEiç, rec­ tangles) 9. Mais 2, — c’est-à-dire l’inégal et ce qui n’est pas pur101, le sym­ bole du féminin, — gardera ses propriétés dans tous ses composés; ainsi que nous le retrouvons dans les paires d’animaux impurs introduits dans l’arche u, de même dans les 40 nuits du déluge 12; il interviendra encore dans le calcul des années d’Énoch 13 et dans les 120 années de l’homme 14. 1 Q u a e s t. G e n ., III § 12; E x . , II § 27. 2 Q u a e s t. E x . , II § 93, 94. 3 Q u a e s t. E x . , II § 94. 4 Q u a e s t. G e n ., I § 12. 8 Q u a e s t. E x . , II § 27 (sur Ex. xxiv, 1) où sont expliqués les noms de Moïse, Aaron, Nadab, Abibu. 6 Q u a e s t. E x . , II § 93. 7 Q u a e s t. E x . , II § 99. 8 6 est le premier des oblongs (L e g . a lle g ., I, 3; Q u a e s t. G e n ., II § 45). 8 Cf. Q u a e s t. G e n ., II § 12; ailleurs, ils sont appelés « féminins jumeaux » {Q u a e s t. G e n ., I § 91). 18 Cf. Q u a e s t. G e n ., I § 91; II § 12. 11 G e n ., vn, 2 ( Q u a e s t., II § 12). 12 Q u a e s t. G e n ., II § 14 (les nombres oblongs, du fait de leur inégalité, engen­ drent nuit et obscurité). 13 G e n ., v, 21-23 ( Q u a e s t., I § 83). 14 G e n ., vi, 3 ( Q u a e s t., I § 91).

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P hilon d ’A lexandrie

5 est la mesure des sens Philon la retrouve dans G e n ., vi, 3 où les 120 ans de la vie de l’homme sont décomposés en un trian­ gle (15), un carré (25), un pentagone (35), un hexagone (45)12. 6 est un nombre parfait, égal à ses parties (moitié, tiers et sixiè­ me), le premier des rectangulaires3. Il a son origine dans l’hexade, archétype de la corporéité4*, mais de plus il manifeste la parenté de la création avec le peuple « contemplatif », c’est-à-dire Israëls. Ainsi le retrouve-t-on dans le sixième jour où Dieu acheva ses œuvres67 comme dans les six jours durant lesquels la nuée couvrit le Sinaï ’. Entre ces deux moments, il figure dans les six (cents) ans de N o é 8, dans l’an six (cent un) où les eaux séchèrent sur la terre9, dans l’année (quatre-vingt) six d’Abraham à la naissance d’Ism aël101. 7 est le seul nombre de la décade qui ne soit pas engendré et qui n’en produise aucun, — image de l’hebdomade que les Pythagori­ ciens ont assimilée à Minerve, la déesse toujours vierge n , raison sacrée12, principe des genres supra-terrestres13 et de l’activité inces­ sante de Dieu après l’œuvre des six jours14. La vertu de l’hebdomade se manifeste dans la constitution du monde planétaire 1S, la suite des âges de l’homme, le nombre des arts 16; elle sera signifiée encore par les « témoignages » de l’arche d’alliance17. 7 se retrouve dans la vengeance de Caïn18, dans les couples d’animaux sauvés du déluge19, dans le nombre des jours qui précèdent le déluge20 comme dans la 1 Q u a e s t. G e n ., IV § 110; E x . , II § 97, 99. 2 Q u a e s t. G e n ., I § 91. La figure constituée par 5 s’adapte à toutes les autres; les nombres « pentagonaux » sont 1. 5. 12. 22 (Q u a e s t. G e n ., I § 83, I I I § 56). 3 L e g . a lle g ., I, 3; Q u a e s t. G e n ., II § 12, 42; III § 38. 4 L e g . a lle g ., I, 4; Q u a e s t. G e n ., IV § 164. 6 Q u a e s t. E x . , II § 46; ef. II § 43; - Israël signifie « qui voit Dieu ». 6 L e g . a lle g ., I, 3; Q u a e s t. G e n ., II § 56. 7 Q u a e s t. E x . , II § 46. 8 G e n ., vu, 11 (Q u a e s t. G e n ., II § 17). 8 G e n ., v iii , 13 (Q u a e s t. G e n ., II § 45). 10 G e n ., xvi, 16 (Q u a e s t. G e n ., II I § 38). - Les nombres «hexagonaux» sont 1. 6. 15. 28 (Q u a e s t. G e n ., I § 83, 91). 11 L e g . a lle g ., I, 15; Q u a e s t. G e n ., II § 12; E x . , II § 46. 12 L e g . a lle g ., I, 16. 13 L e g . a lle g ., I, 4-5. 14 L e g . a lle g ., I, 6-7; Q u a e s t. G e n ., II I § 49; III § 39: année sabbatique. 15 Q u a e s t. G e n ., II § 31. 16 L e g . a lle g ., I, 8-17. 17 E x . , xxv, 22 ( Q u a e s t., II § 68). 18 G e n ., iv, 24 (Q u a e s t., I § 77). 18 G e n ., vu, 2-3 (Q u a e s t., II § 12). 28 G e n ., vu, 4, 10 (Q u a e s t., II § 13).

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L a m éthode exégétique: les nom bres

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durée de l’assèchement après le cataclysm e1234; ses multiples sont indiqués dans la vengeance de Lantech 2, le chiffre des anciens d’Israël3, celui des années de N o é 4. 8 est le premier cu b e5, la première expression de l’ogdoade; les Pythagoriciens y voient un symbole de l’harmonie, car il assemble les quatre premiers masculins (1. 3. 5. 7 = 16) et les quatre premiers féminins (2. 4. 6. 8 = 20) pour former 36, carré de 6 basé sur l’hexade. Les autres vertus de 8 sont énumérées à propos de la circoncision au huitième jour (G e n ., x v h , 1 2 )6. 9 est le premier carré impair. Du chœur des neuf (m uses)7, du corps et de l’âme avec les sept parties irrationnelles de celle-ci89, le Logos et l’intelligence — chacun pour leur part — font un ensemble harmonieux ®. 10 est un nombre absolument parfait (τελειότα τος), fin des unités et début d’un nouveau cycle 101. La décade exprime toute per­ fection dans le monde et dans l’homme u ; elle a pour symbole la tetraJctys, soit 10 points disposés en triangle équilatéral de 4 12. PhiIon souligne ses qualités à propos du premier du dixième mois, quand les montagnes découvrirent leurs sommets13, à propos des dix nations soumises à la postérité d’Abraham 14, des dix chameaux d’Isaac 1S167, des bracelets pesant dix sicles d’or ie. Ses multiples interviennent dans les dimensions de l’arche ", dans le nombre éventuel des justes de Sodome 18. Ce n’est point sans raison que l’Écriture marque 40 jours à la durée du déluge19, l’ouverture de la fenêtre après 40 jours20, 1 G e n ., vin, 14 (Q u a e s t., II § 47; Philon lit « au septième mois »). 2 Ci-dessus, p. 14 n. 18. 3 E x . , xxiv, 1 { Q u a e s t., II § 27). 4 G e n ., IX , 28 (Q u a e s t., II § 78). - Les nombres «heptagonaux» sont 1. 7. 18. 34. 5 Q u a e s t. G e n ., I § 91, II § 5. 6 Q u a e s t. G e n ., III § 49, 52. 7 Mythe pythagoricien (cf. P. Cumont, R e c h e r c h e s s u r le s y m b o li s m e f u n é ­ r a i r e d e s R o m a i n s , 1942, p. 259). 8 Les cinq sens, l’organe vocal et le générateur (L e g . a lle g ., I, 11). 9 Q u a e s t. G e n ., IV § 110. 10 Q u a e s t. G e n ., II § 32. 11 Q u a e s t. G e n ., III § 17; IV § 110. 12 Q u a e s t. G e n ., III § 12; cf. ci-dessus, p. 12. 13 G e n ., vin, 5 ( Q u a e s t., II § 32). 14 G e n ., xv, 19-21 (Q u a e s t., III § 17). 15 G e n ., xxiv, 10 ( Q u a e s t., IV § 92). 16 G e n ., xxiv, 22 ( Q u a e s t., IV § 110). 17 G e n ., vi, 15 ( Q u a e s t., II § 5). 18 G e n ., xvm , 24-32 ( Q u a e s t., IV § 27). 19 G e n ., vu, 4, 12 ( Q u a e s t., II § 14). 20 G e n ., v iii , 6 ( Q u a e s t., II § 33).

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P hilon d ’A lexandrie

le mariage d’Isaac à l’âge de 40 ans 1, la retraite de 40 jours passée par Moïse sur la m ontagne2; et il n ’est pas indifférent qu’Isaac ait eu 60 ans à la naissance de ses jum eaux3. Les « vertus » de la décade vont croître encore dès qu’on touchera le nombre 100 4. Arrêtons-nous ici. Qu’il suffise d’ajouter, pour conclure, que Philon a trouvé dans chacun des nombres enregistrés par la Genèse et l’Exode un symbole immédiat à utiliser, — qu’il s’agisse d’unités d’additions, de multiplications ou de progressions. Leur principe, leur formation, leurs affinités elles-mêmes lui ont été autant d’oc­ casions de développements; et il a exprimé toute sa pensée à leur sujet en nous déclarant ouvertement que «tous les nombres sont sacrés »56.

*** Après avoir marqué les lignes directrices de la méthode philonienne, où le souci de rester fidèle à la tradition religieuse d’Israël se combine avec le dessein de l’accréditer auprès des systèmes phi­ losophiques en vogue, passons maintenant aux fragments des Q u a e s­ tio n e s transmis par les chaînes. Reproduire un à un ces fragments semblait inutile après la diligente édition de R. Marcus: je me bor­ nerai à transcrire ceux qui sont inédits, à suppléer à quelques lacunes, à noter les variantes les plus notables. Ge n è s e , n , 6 (Quaest. I § 3). Fragment cité par Eusèbe d’Émèse; infra, p. 58. Φίλων δε δ εβραΐός φησιν Μή ποτέ ως ίππος λέγεται βασιλέως πάσα ιππική δύναμις, οϋτω καί « πηγή » πάσα φλεψ τής γης, πότιμον ϋδωρ παν δμβρονσα ή πηγάζονσα. Εϋ δε καί το ψάναι φησί μή πάσαν, άλλα « πρόσωπον τής γής » νοτίζεσθαι, τό αριστον καί ήγεμονεϋον μέρος καί καρποφορείν δυνάμενον, δ τής από των πηγών επικουρίας δεΐται. m , 22 (§ 55). Br, f. 76ν et Bs, f. 57: Φίλωνος επισκόπου. Ούκ εστιν επαμψοτερισμός — μήνυμα του περί εκείνον πάθους (ΜAECUS, ρ. 184) ®.

1 G e n ., χ χ ν , 20 (Q u a e s t., IV § 154; cf. I § 25). 2 E x . , χ χ ιν , 28 ( Q u a e s t., II § 49). 3 G e n ., xxv, 26 (Q u a e s t., IV § 164). 4 G e n ., xvn, 17 « un homme de cent ans » (Q u a e s t., II I § 56; cf. § 39, 61); G e n ., xxvi, 12 «le centuple» ( Q u a e s t., IV § 189). 5 Q u a e s t. G e n ., I § 91; IV § 27, 71. 6 Sous le lemme Φ ίλω νος επ ισ κ ό π ο υ , divers manuscrits donnent une glose de I V , 1-2 (Br, f. 79v; N, 105-106, P, p. 69; V, f. 44v; dans H a r k i s , p. 107). Δ ιδ ύ μ ο υ ς α υτούς ε ίν α ι ά π ο μ ια ς συλλή ψ εω ς, διό π ρ ό σ κ ειτα ι τ φ « ετ ε κ ε Κ ά ϊν » « κ α ίπ ρ ο α έθ η κ ε τ ε κ ε ίν τ ο ν ά δελφ όν α ύτο ΰ τον " Α β ελ » .

κ α ι π ροσ έθη κε] τ ό π ροσ εθετο

Br.

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F ragm ents sur la Genèse

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IV, 7 (§ 64). Br, f. 81Γ-ν: Φίλωνος επισκόπου. Ου γάρ δει τα μεν πρεσβεία την γένεσιν έαυτή, τά δευτερεϊα δε τω άγενήτψ προσνέμειν ήδε εστίν η έπίληπτος διαίρεσις, αταξίαν τινά τάξεως είσηγουμένη. Le frag­

ment coordonne les deux traditions du texte,, dans Procope et Jean Damascène (M a r c u s , p. 186-187). IV, 9 (§ 68). Br, f. 82v: Φίλωνος επισκόπου. Ουκ ώς άγνοών — πρόψασιν μετάνοιας διδούς (MARCUS, ρ . 187). IV, 10 (§ 70). Br, f. 82V et Bs, ff. 60v-61: Φίλωνος εβραίου. Τί δέ εστι « φωνή αίματος » — παναθλίαν ψυχήν έγκατώρυξαν (MARCUS, ρ . 188). IV, 12b (§ 72). Br, f. 83 et Bs, f. 61: Φίλωνος εβραίου. Τί δέ εστι « στενών » — λύπας απεργάζεται (MARCUS, ρ. 189). VI, 7 (§ 94). Br, f. 96: Φίλ. επισκόπου·, - Bs, f. 69ν; Ρ, ρ. 77: Φίλ. εβραίου. Διά τ ί απειλών άνθρωπον άπαλεΐψαι — μηκέτι δντων δι οϋς γέγονεν (M a r c u s , ρ. 191). Br omettant la question commence Ου προηγουμένως γάρ δι ’έαυτά. Cf. ci-dessous sur Gen., VI, 17 (II § 9). vi, 13 (cf. § 100). Br, f. 98; Bs, f. 70v; N, 137; P, p. 77; Y, f. 5ÌV: Φίλ. επισκόπου ; H a r r is , ρ. 107; Procope, 293 A 12-15. Δήλον δέ και εκ τούτου, ώς ούχ ειμαρμένη αυτοις, επήνεγκε τον τοιοϋτον θάνατον επεί γάρ « επλήσθη », ψησίν, « ή γη αδικίας απ’αυτών », ώστε ουκ αν ενειστήκει εί μη ήμάρτανον. 3 ώστε]

ώ σ π ερ

Br

δ καιρός η κ ει δσπερ

Pr.

VI, 17 (II § 9). Br, f. 99r‘v; Y, f. 52: Φίλ. επισκόπου·, Η, 141: Προκο­ πίου*. Ζητείται διά τ ί απειλών άνθρωπον απαλείψειν — ■· γέγονεν. Ré­

pète I § 94. ν π , 1 (§ 11). -Br, f. 101ν: Φίλ. επισκόπου·, Bs,,f. 72ν, anon. Πρώτον εναργής πίστις — ενώπιον εμοϋ. Του αύτοϋ. 'Ετέρως γάρ άνθρωποι — αοράτων λογισμών (MARCUS, ρ. 194-195). Vn, 4a (§ 13). Br, ff. 103ν-104; Bs, f. 74: Φίλ. επισκόπου. Δια τ ί μετά τό είσελθείν — ήμέραις όλίγαις (MARCUS, ρ. 196). ν π , 4*> (§ 15). Br, f. 102™; JT, 144-145: P, p. 78; V, f. 53: Φίλ. επισκόπου. La tradition Br semble plus proche de l’arménien que le texte de ÜST reproduit par Harris et Marcus (p. 196-197). Τί εστι τό « ’Εξαλείφω — άπό προσώπου τής γης; ». Κ αί φησιν ουκ «όσιό τής γής» εξαλείψειν, άλλ’ « από προσώπου τής γής... φυλάττηται σώος και απαθής... αλλά τά μεν επιπολής άνω καί κατ’ αυτήν επιφάνειαν — προς γένεσιν άλλων. Un second fragment appartenant à la même question se lit dans Br, f. 105v (sur vn, 23-24) et Bs, f. 75v: Φίλ. επισκόπου·, P. p . 79; V, f. 54v: Φίλωνος. Θεοπρεπώς δέ καί τό « έξήλειφε » γέγραπται (Bs) — προς τήν αϋθις σποράν (les deux traditions du texte des chaînes et celle de Procopè dans M a r c u s , p. 197).2 2 (5047)

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VII, 5 (§ 16). Br, f. 101: Φίλ. επισκόπου. Μέγας έπαινος του δικαίου — φίλον γενηθήναι γενητόν άγενήτω (MARCUS, ρ. 198). VII, 11 (§ 17). Br, f. 106ν; Bs, f. 76ν (sur vm , 2-4): Φίλ. επισκόπου·, ΪΓ, 149; P, ρ. 79; Y, f. 55: Φίλωνος·, les deux traditions des chaînes et Procope dans Marcus , p. 198-199. Le début de Br et Bs se pré­ sente sous la forme suivante: Κατά δε (om. Br) τον τής ισημερίας καιρόν κατασκήπτει ο κατακλυσμός. Κ α ι π ά λ ι ν . Εύλογον δε καί τον τον γένους αρχηγέτην Ά δά μ ... έτέραν επιβολήν. Έ π ει ονν μετά τον κατακλυσ­ μόν αρχή γίνεται — τώ πρώτω γη γεν εϊ 1. vm , 16 (§ 48). Br. f. 108ν: του αυτού·, Bs, f. 77ν: Φίλ. επισκόπου. Ευλαβής δε ών ό Νώε — καί τα έξης (MARCUS, ρ. 201). IX, 13 (§ 64). Bs, f. 80Γ·ν: Φίλ. επισκόπου·, Br, ff. 112τ-113 (anon.); cf. Procope, 300 D 9-301 A 4. Ονκ εστιν δπλον τό τόξον, άλλ’ δργανον δπλου βέλους τού τιτρώσκοντος· τό δε βέλος άψιέμενον διά τού τόξου μέρους καθικνεΐται τού πόρρω καί μακράν, απαθούς τού εγγύς καί πλησίον διαμένοντος, — δπερ γίνεται σημείον τού μηδέποτε τήν σΰμπασαν κατακλυσθήναι· ουδέ γάρ τό (γάρ τι Br) βέλος εις άπαντα τόπον εχώρει, άλλα μόνον των εκ διαστήματος (MARCUS, I, ρ. 154, 11. 3-9). Inc. 2ST, 160; Ρ, f. 82; Y, ff. 57ν-58 (Marcus , II, ρ. 204). Texte de Br: ”Εστιν ούν Θεού δΰναμις αόρατος σνμβολικώς τό τόξον, ήτις ενυπάρχουσα τώ αέρι, καί άνειμένω κατά τάς αιθρίας καί επιτεινόμενα) κατά τάς νεφώσεις, ονκ έα τα νέφη δλα δι δλων εις ύδωρ άναλύεσθαι, τό μή γενέσθαι κατά πόσης τής γής κατακλυσμόν φυλαττομένη· κυβερνά γάρ καί ήνιοχεΐ τήν πνκνωσιν τού άέρος, τότε μάλιστα πεφυκότος άπαυχενίζειν καί εξυβρίζειν διά πλησμονής κόρον (MARCUS, I, ρ. 154, 1. 10 SS.)2. IX, 22 (§ 71). Br, f. 114; N , 163; Ρ, ρ. 82; Y, f. 58ν: Φίλ. επισκόπου·, Procope, 304 D 1-3 (Marcus, ρ. 205). Le texte de Br est plus proche de celui de Procope que des autres témoins: "Οπερ εμφαίνει τό μή άκηκοέναι τους αδελφούς, άλλα καί τους περιεστώτας εξω ανδρας δμού καί γυναίκας. XV, 15 (III § 11). Br, f. 12 9 dv; Bs, ff. 96ν-97: Φίλ. έβραίου. Έναργώς αφθαρσίαν ψυχής — ούχ άμαρτήσεις τού πρέποντος (MARCUS, ρ. 1 Les chaînes donnent sur vm , 14 un fragment Φ ίλω νος ε π ίσ κ ο π ο ν dont l’essentiel se retrouve dans Quaest. II § 47. Il existe deux recensions de ce frag­ ment; la première dans Br, Bs, Procope (285 B 6-11); la seconde dans NPV ( H a r k i s , p. 106); la fin, omise dans Procope, est un remaniement chrétien: (Bs) ώς ε ίν α ι κ α τά α κ ρ ίβ εια ν κ α ί μ έ χ ρ ις ώ ρώ ν ά ριθμ ουμ ένω ν (— μ ενον Br) ενιαυτόν ον ω κησεν (εν. ένοίκη σεν Br) εις τ ή ν κιβ ω τόν. Τ ούς μ έ ν το ι προειρημένους καιρούς π ροσετά χθ η σ α ν ο ι ’Ιο υ δ α ίο ι έορτά ζειν διά Μ ω σέω ς.

2 Un fragment τ ο ν α ύτο ν ( Τ όξον μ ε ν τετα μ ένο ν α π ειλή ν β έλο υ ς άφ εθησομ ένου — τή ν π αρούσαν ύπ ερθή σ ομ α ι) donné à la suite, dans P, p. 82 et N, 160, toute l’apparence d’une glose du précédent ( H a r r i s , p. 106-107).

σ η μ α ίνει a

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208; cf. Procope, 345 B 1-7).

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ib. Φίλ. επισκόπου. Μακράν γάρ αιώνα

— ο ψρονήσεως εραστής. XVI, 1 (§ 18). Br, ff. 129ev-130: Φίλ. επισκόπου. Στείρα ή του έθνους μήτηρ είσάγεται — θείας δυνάμεως εργον ήν (MARCUS, ρ. 208). XVI, 5 (§ 24). Br, f. 130ν; Bs, f. 98: Φίλ. επισκόπου. *Έπαινον εχει το ρητόν — την εξ αύτοϋ κύουσαν (MARCUS, ρ. 210). XVI, 6 (§ 26). Br, ff. 130ν-131; Bs, f. 98ν: Διδύμου·, IST, 206: Προκο­ πίου*. Ου πάσα ψυχή δέχεται νουθεσίαν — των ώψελείν δυναμένων προκρίνουσα (MARCUS, ρ. 210). XVII, 14 (§ 52). Φίλ. έβραίου: Ρ, ρ. 96; Ή, 225 (H arris , ρ. 31;

Marcus , ρ. 212); sous le même lemme, avec quelques variantes, dans Br, f. 132v et Bs, f. 100Γ·ν: Ουδέv των ακουσίων... μετά γένεσιν βρέφος εΐ μη περιτέτμηται... "Ενιοι μεν φήσουσιν αναφορικόν είναι τόν τής ερμηνείας τρόπον επί τούς γονείς· εκείνους κολάζειν οιεται δειν, ως ώλιγωρηκότας τής του νόμου προστάξεως. ”Ενιοι δε ότι και υπερβολή... τελείοις και καταλύουσι... έπάγηται τιμωρία. — La fin du même fragment se retrouve dans une glose (H arris , p. 31). xv m , 8 (IY § 10). Br, f. 135v: Ακακίου επισκόπου Καισαρείας. Αυτουρ­ γών την ύπηρεσίαν — εί και πρεσβύτης, άναδεχόμενος (MARCUS, ρ . 214,

d’après Procope) \ XIX, 23-24 (§ 51). Η , 252; Ρ, ρ . 101; V , f. 77: Φίλ. έβραίου (MAR­ CUS, ρ . 217); - Br, f. 141; Bs, f. 108. Διά τ ί « εξήλθεν δ ήλιος — εις

Σηγώρ και κύριος εβρεξεν επί Σόδομα » καί τα εξής; "Οτι χρόνος γίνεται... βουλόμενος επιδείξαι — ούδενί τών άθεραπεύτων κακίαν εχόντων (Br). Br, ff. 141ν-142; Bs, f. 108v: Φίλ. επισκόπου. 5Εκ του ουρανού, εξ ού γίνονται — ώς αν προέληται, τά σύμπαντα (MARCUS, ρ. 217-218). Ρ, ρ. 101: Φίλ. επισκόπου·, Η , 252 (anon.); Br et Bs (suite du pré­ cédent): Φύσει μεν γάρ κοϋφα — βαρύτατα (MARCUS, ρ. 218). XIX, 26 (§ 52). Ρ, ρ. 100; V, f. 76ν; Η, 248: Φίλ. επισκόπου (HAR­ RIS, ρ. 34-35); - sous le même lemme dans Br, f. 140v et Bs, f. 107v,

dont le texte est à peu près celui de Marcus, p. 218: Θεού, φησί, κολάζοντος, ώ άνθρωποι — ουκ ευλαβείας. Χ Χ ΙΠ , 2-3 (§ 73). Προσπάθεια καί ού πάθος — μη προσλεχθέντος τού « εκόψατο » (Marcus , ρ. 220). - Le passage est donné par quelques témoins sous le nom d’Eusèbe (d’Émèse). x x m , 10-12 (§ 81). Bs, f. 119v: Εύσ. Έ μίσης. Τού ’Αβραάμ μόνον τό σπηλαίον ζητοϋντος, ό Έφρών καί τόν άγρόν επιδίδωσιν, επειδή αγόμενος1

1 II est loisible de croire que le fragment a été réemployé par Acace sons la forme qne lui ont conservé les chaînes du type Nicéphore; les extraits con­ nexes du même Acace favorisent cette hypothèse.

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τον άνδρα και την σοφίαν, η χρώμενον έώρα, τάς χάριτας άφθονους επιδαχριλεύεσθαι ωετο δεϊν (cf. Ma r cu s , ρ . 221, d’après Procope). XXIV, 2 (§ 86). Br, f. 158v: Φίλ. επισκόπου. Διά τούτων αΐνίττεται καθαράν ομιλίαν και γάμον άνεπίληπτον, ονχ ηδονήν εχοντα τό τέλος, αλλά γνησίων παίδων σποράν (cf. MARCUS, ρ. 221, d’après Procope). xxxy, 52-53 (§ 130). Br, f. 164v (marg.): Φίλ. επισκόπου; P, p. 115 et Y, f. 88v: Φίλωνος·, N, 302 (anon.). Δ ει γάρ πόσης πράξεως καθαρός εχειν την προς Θεόν... ο παΐς προσεκννει (Br) — χαρίζεται τά δώρα (M ar cu s , ρ. 223). XXIV, 55-56 (§ 131). Br, f. 164ν (marg.): Φίλ. επισκόπου. νενοήκασιν — άπότρεχε (MARCUS, ρ. 223).

Μετα-

XXIV, 67 (§ 145). Br, f. 166: Φίλ. επισκόπου. Διά τ ί ουκ εις τον του πατρός οίκον — οίκον εσχηκέναι δοκειν (MARCUS, ρ. 223-224). XXV, 29 (§ 168). Br, f. 170ν et Bs, f. 128: Φίλωνος επισκόπου·, — N, 318; Ρ, ρ. 121 et V, f. 91ν: Φίλωνος (M a r cu s , ρ. 225). Le texte Br un peu différent: Και τό ρητόν τής διηγήσεως... ένεκα προεψήματος εξιστάμενος πρεσβειών τω νεωτέρω, δούλος... άναγραφε'ις δνειδιζέσθω ως μήποτε ζήλον εγκράτειας άναλαβών (cf. MARCUS, I, ρ. 454-455). XXV, 31 (§ 172). 2Τ, 316; Ρ, ρ. 121; Y , f. 91*: Φίλ. έπισκόπου. Τό μεν ρητόν — τω ζημιοϋσθαι δοκοϋντι (MARCUS, ρ . 226). XXVI, 15 (§ 191). Ν’, 323; Ρ, ρ . 122; Y , f. 92ν: Φίλ. επισκόπου. Τοίς γάρ άβούλοις — εύεργετεΐσθαι (MARCUS, ρ. 228). XXVI, 18 (§ 193). Ν’, 323; Ρ, ρ . 122; Y, f. 92: Φίλ. επισκόπου. Έ μ · φραγέντα τά φρέατα — ή βλάπτειν (MARCUS, ρ. 228).

Après l’explication de χχντ, 19 (§ 195), l’arménien ne donne rien jusqu’à χ χ ν π , 1 (§ 196). Cette lacune est comblée à l’aide d’une ancienne traduction latine (M a r c u s , II, p. 268-275) et de plusieurs textes grecs sauvés par les chaînes et Procope: 1) Sur x x v i, 26. Κατάσκοποι μάλλον ή ενσπονδοι — εί δυνατώτερον εαυτών (MARCUS, ρ. 271; H a r r is , ρ. 42; Ρ, ρ. 122 et Bs, f. 130ν: Φίλ. έβραίου) 1. 2) Sur XXVI, 29-30. Ου διά τον έπαινον — και τραπέζης μεταδίδωσι (MARCUS, ρ. 272; Bs, f. 131, Φίλ. έβραίου, des. τρ. μετέδωκεν). 3) Sur XXVI, 31 (μετά σωτηρίας)·, Bs, f. 130ν: Φίλωνος. Σωτηρίαν την όσιό τών όρκων έχοντες. χ χ ν π , 3 (§ 198). Br, f. 173; Bs, f. 131*; N, 330; P, p. 123: Φίλ. έβραίου. Δυοίν δντων υιών — πάντων αν εϊη κακοδαιμονέστατος (MARCUS, 1 On lit dans P, sous le lemme τ ο ύ α ύτοΰ (marge p. 122, à la suite du pré­ cédent extrait), et dans Br (f. 172, marge) sans nom d’auteur, la citation sui­ vante sur xxvi, 28: Α ϋ τ α ι a i συνθήκαι, ας (om. Br) επ ο ίη σ α ν (επ ο ίη σ ε P) μ η ά να ιρεθήναι, κα θ ά π ερ κ α ι τ ά λ ο ιπ ά έθνη, τούς Φ υ λισ τια ίο νς ύσ τερον π α ρά τ ώ ν Ι σ ρ α η λ ιτ ώ ν ονς ή θεία Γ ρ α φ ή π οτά μ έ ν Χ α να να ίο νς κ α λ ε ϊ, π ο τ έ δέ Κ α π π α δ ό κ α ς, ύσ τερ ον δέ Κ α π π α δ ό κ α ι μ ετώ κ η σ α ν ( c i.

Procope 413, 11. 12-14;

M o n a c .,

f. 118).

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.

."iATnry

-,

F ragm ents sur Genèse - Exode.

Josèphe

p. 229). La fin du fragment dans Br correspond à Procope:

21 μ ία ν δε

ε χ ο ν τ α σ ω τ η ρ ία ς ε λ π ίδ α τ ά ς ε ν χ ά ς τ ο ν π α τ ρ ό ς .

XXVII, 13 (§ 202). Bs, f. 132; P, p. 123: Φ ί λ . έ β ρ α ί ο ν . — ε π ’ έ μ α υ τ ό ν α ξ ω . (MARCUS, ρ. 230).

"Α ξ ι ό ν

και την μη τέρα

XXVII, 34 (§ 227). Br, f. 175ν; Bs, f. 135; P, p. 127; V, f. 95: Φ ί λ . Ο ύ κ ε π ί τ ω μ η τ υ χ ε ϊ ν ( έ π ι τ υ χ ε ϊ ν Br) ... ευθύς μετά την αρχήν (cf. 447 Β 11 - 448 A6); — 917-921, από τής κ' ομιλίας των είς τον Ίηαοϋν τόν Ναυη, κεφ. ιε' (cf. 921-924 ,Β2). 4 276-277: καί εν αλλοις περί τού αύτοΰ; la première partie reprend un déve­ loppement donné à 272 A; - 277-280: καί πάλιν εν αλλφ τόμω [ou τόπφ] έν ταϊς αύταις είς την Έξοδον σημείωσεσιν (3 citations). 5 Au lieu de « mistarum », deux manuscrits portent « localium »; le sens de la déclaration n’est pas modifié.

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28

Origène

1; le chiffre correspond à celui des homélies que nous a conservées la traduction de Rufin 2. C’est encore à Rufin que nous devons celle des X III homélies sur l’E xod e3, des X VI sur le Lévitiq u e4, des X X V III sur les Nombres 5, des X X V I sur Josu é6, des IX « oratiunculae » sur Juges 7. S. Jérôme et Cassiodore connaissaient quatre homélies sur Rois. Deux sont parvenues jusqu’à nous; la première, dans une traduction latine, explique I R e g ., i, 1 - n , 6 8; la seconde (sur I , x x v m , 3-25; la pythonisse d’Endor), dans une triple recension grecque9. Il nous est à peu près impossible de nous représenter ce qu’étaient lia e X V I I »

1 A coup sûr, nous ne possédons pas toutes les homélies sur la Genèse. Dans sa lettre l x x iii , 2, Jérôme dit avoir lu une homélie sur Melchisedech (Gen., x iv , 18-20), la première sur la Genèse « Statimque in fronte Geneseos p ri­ mant homiliarum Origenis repperi scriptam de Melchisedech... ». D’autre part, deux feuillets d’un codex sur papyrus (début IVe s.) nous ont rendu un impor­ tant fragment d’une homélie sur Gen., i, 28, qui offre trop de rapprochements avec Origène pour qu’on lui en conteste la paternité (éd. D. P. G l a u e , dans Schriften der Hessischen Hochschulen, 1928, Heft i; trad. A. P u e c h , dans le Bulletin de l'Assoc. G. Budé, janvier 1929, p. 24-29). Faut-il ajouter encore les bribes du pap. Bouriant 3, sur les puits (éd. P. C o l l a r t , Les papyrus Bouriant, 1926, p. 31-36) et les notables fragments des papyrus Vindob. 29829, 29883 publiés par P. S a n z , Griechische Literarische P apyri christlichen Inhaltes I, 1946, p. 87-104 (sur Gen., iii , 11-15)? 2 P.G., X II, 145-262; éd. B a e h r e n s , dans le Corpus de Berlin, Origenes Werke, VI, 1 (1920), p. 1-144. Sauf indication contraire les références ici indi­ quées sont celles de la Patrologie. 3 P.G., 297-396; B aehrens , p. 145-279. * P.G., 405-574; B a e h r e n s , p. 280-507; elles semblent avoir été pronon­ cées à Césarée (cf. 485 CD), ainsi que les suivantes (646 A). 5 P.G., 585-806; B a e h r e n s , VII, 1921, p. 1-285. 8 P.G., 825-948; B a e h r e n s , VII, p. 286-403. 7 P.G., 951-990; B a e h r e n s , p. 464-522. Ce sont peut-être les plus ancien­ nes (vers 235); les autres sont de dix ans plus tardives, après les homélies sur Psaumes et Jérémie, donc vers 244-245. Les homélies sur le Deutéronome, — aux­ quelles font allusion Origène lui-même, Rufin et Cassiodore, — ont disparu; nous n’en connaissons que cette chétive relique préservée dans un manuscrit de l’Athos: iv rfj ζ' ομιλία των εις το Δευτερονομίου ανταΐς λέξεσιν ούτως άναφέρει το παρόι> ρητόν· Και ότι ουτός έστι κύριος ό Θεός ημών « ό εξαγαγών ημάς εκ γης Αίγυπ­ του » (VI, 23?) κύριος ’Ιησούς, δηλοί και ’Ιούδας εν τη επιστολή λόγων «ά π α ξ» γάρ ’Ιησούς «λαόν εξ Αίγύτντου — άπώλεοεν »(Iu d . 5); cf. L a k e - N e w , S ix collations of New Testament manuscripts, 1932, p. 198. 8 P.G., 995-1012; B a e h r e n s , V III, 1925, p. 1-25. Elle a été prononcée à Jérusalem, peut-être en 215 (cf. E u s ê b e , Hist. eccl., VI, x i x , 16-17). 9 P.G., 1012-1028 (Foi. 1073); K l o s t e r m a n n , Origenes Werke, III, 1901, p. 283-294 (Monac. 331). Le troisième témoin est un papyrus de Toura, déchif­ fré et commenté par O. G u é r a u d {Rev. hist. des religions, CXXXI, 1946, p. 99-102); le papyrus est incomplet et donne seulement des extraits.

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Homélies et fragments

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les homélies d’Origène dans leur état primitif; seuls, les deux feuil­ lets du papyrus de Giessen (sur G e n ., i, 28), les deux fragments de la Philocalie (hom. v sur L e v . et x x sur J o s u é ) , le papyrus de Toura, peuvent nous en donner, croirais-je, une idée exacte. Origène, en effet, n’a pas écrit ces entretiens occasionnels: ils étaient recueillis par des sténographes x; nous ne pourrions même pas affirmer que l’ordre dans lequel ils se présentent corresponde toujours à leur suite ori­ ginale. Qu’entre l’époque où ils furent enregistrés par une copie rapide (235-245 environ) et celle où ils tombèrent sous les yeux de Rufin, — cent cinquante ans plus tard, — des accidents de transmis­ sion, comme des arrangements, soient intervenus, il n’y a pas heu de s’en entonner. Que fera donc Rufin? Il supplée à ce qui lui semblait manquer aux homélies sur G e n ., E x ., L e v . pour en faciliter la lecture aux la­ tins 12, il ajuste à l’occasion, il mêle quelquefois du sien. Dans sa Pré­ face aux homélies sur Nombres, il déclare ouvertement avoir inséré des passages empruntés des E x c e r p t a 3. Avec les e x c e rp ta , nous avons la troisième forme du travail exégétique d’Origène sur les livres historiques, telle qu’on la trouve rappelée par s. Jérôme en divers endroits, à côté des tomes - volu­ mes et des homélies - tractatus4; à la dénomination latine d 'e x c e rp ta , il associe ses deux équivalents grecs: σχόλια et σ η μ ειώ σ εις 5 et, dans

1 E u s è b e , E ist. eccl., VI, x x v i, 1. 2 A propos de sa traduction du commentaire sur Romains, il écrit: «... dum supplere cupimus ea quae ab Origene... perorata sunt, sicut in homiliis vel in ora­ tiunculis in Genesim et in Exodum jecimus, et praecipue in his quae in librum Levitici ab illo quidem perorandi stylo dicta, a nobis vero explanandi specie trans­ lata sunt. Quem laborem adimplendi quae deerant idcirco suscepimus (P.G ., XIV, 1293-94). 3 « ... quaecumque in Numerorum libro, sive homiletico stylo [cf. note pré­ cédente: perorandi stylo dicta], sive etiam ex his quae Excerpta appellantur, scripta reperimus, haec, perurgente te [Ursace], Romana, ut potuimus, voce ex diversis in unum ordinem collecta digessimus » (P.G ., X II, 586). 4 Préface à sa traduction des homélies d’Origène sur Jérémie et Ezéchiel: « Origenis opuscula in omnem scripturam esse triplicia: prim um eius opus excerpta, ... secundum homileticum genus... tertium, quod ipse inscripsit τόμους, nos volu­ m ina possumus nuncupare ». 5 Ib. « excerpta, quae graece σχόλια nuncupantur »; - Prologue d’Isaïe « volumina, homiliae et σημειώσεις, quas nos excerpta possumus appellare »; Prologue de Matthieu « volumina, homiliae commaticumque interpretationis genus ». Σχόλιον sur Gen., v , 24 ci-dessous, p. 32, ; σημειώσεις cf. p. 27 n. 4 et 46 n. 5.

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Origène

son catalogue des œuvres d’Origène, il mentionne expressément: « I n E x o d u m e x c e rp ta , I n L e v itic u m e x c e rp ta » x. Retrouver dans la traduction de Rufin tout ce qui revient plus ou moins nettement à ces « remarques » ou « notes détachées » est encore assez facile 12, mais on voudra bien observer que Rufin en tirait parti sans trop se soucier de les traduire littéralement ni même de les exploiter dans l’ordre du texte ou des livres 3. Et quand on aura signalé emprunts plus ou moins directs et parallèles à peu près indéniables, il restera une masse importante de fragments irréducti­ bles au texte traditionnel des homélies: ce sont les citations que les chaînes nous ont conservées sous le nom d’Origène et dont nous allons maintenant nous occuper. La plus grosse part des scolies Genèse - I Rois a été réimprimée dans P a tr . G r., X II, avant chaque série d’homélies. Elles provien­ nent a ) de transcriptions faites par Combefis 4 du P a r i s . 1 2 8 (P), éventuellement de 1 6 1 , c’est-à-dire de témoins du type Xicéphore; b) des fragments copiés par le même dans une chaîne « Romana, Monspeliensis », qui n’est autre que le B a rb e r. 5 6 9 (Br), sur Genèse56. D ’autres fragments ont encore été rassemblés au début de P .G ., XVII (12-57) ®; un bon lot d’entre eux se retrouvent dans la collection de Combefis: beaucoup sont apocryphes et doivent être restitués à Apollinaire, Théodoret, Sévère. Pitra, à son tour, en a publié une série7; ils ne font guère que répéter, tout ou partie, ce qu’on Usait dans les éditions précitées 1 Ep. x x x m , 4. 2 Cf. Hom. il sur Genèse § 1 et 2 (P.G., 161-168); hom. viii sur Exode § 3 et 4 (353, 354); hom. v i i i sur Lévitique § 2 (493); hom. x m sur Nombres § 7 (675). 3 A titre d’exemple, des scolies sur Exode se trouveront utilisées dans Ge­ nèse, des scolies sur Genèse dans Nombres; de place en place, des emprunts aux scolies sur les Psaumes. 4 Paris. Suppl, gr. 428. Au f. 1, note de Huet « Cet ouvrage est un recueil des fragmens d'Origène tirez de diverses Catènes par le P . Combefis Jacobin, aux­ quels il a adjousté sa version et ses notes ». 5 Suppl, gr. 428, i. 3: « Symbola ex Gath. Romana, quam Iïlustrissimus ac Reverendissimus Episcopus Monspeliensis Franciscus Bosquetus exscribi curavit ». Bousquet occupa le siège de Montpellier de 1657 à 1676. Les fragments sont copiés aux ff. 3V-31V. 6 Ces fragments, recueillis par A. G a l l a n d (Bibl. Vet. Patrum, X IV , Venise 1781, appendix, p. 3 ss.) viennent des manuscrits 15 et 534 (Octateuque; type Nicéphore), 16 (Rois) de la Marciana. 7 Analecta sacra, II, 1884, p. 352-358. Les fragments insérés par Nicéphore dans sa Σειρά, se répartissent en trois

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Fragments sur la Genèse

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sur les mêmes péricopes, ou sont tirés d’un autre contexte scriptu­ raire. Rééditer toutes ces citations m’a semblé hors de propos et j ’ai choisi une autre voie. Prenant donc pour base les données de P.G., je me contenterai de les enregistrer par très brefs incipit et desinit, en indiquant, à côté de la source d’où elles proviennent (Br, P) les références complémentaires (Bs, N, Y) que j’ai rencontrées. Chemin faisant, je rectifierai certaines attributions et présenterai plusieurs nouveaux textes; les réemplois des Homélies seront signalés; enfin, quelques notes insérées de place en place rattacheront à leur parenté origénienne des fragments qui méritent mieux que d’être dénom­ brés dans une sèche nomenclature. Ge n è s e (P .G . , X II, 92-143). I, 11. Ον παραπεμπτέον — σπεϊρον σπέρμα (XPV; Procope, 80 B 4-10); 92 C 10 - 93 A 3 sont à rapprocher d’hom. i § 4 (149 C 15-D1). I, 22. Σημαίνει — διαδοχήν (Br, f. 24v; Procope, 104 C 4-6). I, 26-28. Προδιαληπτέον — σεσιώπηται (PY; P .G ., L X X X , 113 A 5 - 117 A 15). Ce long fragment comprend en réalité trois parties. — La pre­ mière (jusqu’à μέλη όνομάζοντα Θεοϋ : 93 A 8 — B 9; PlTKA, p. 352) expose l’opinion « anthropomorphique » de Méliton 1, puis la réfute e x absurdo 2 (B 9 - 96 A 4); la seconde est introduite par un « argu­ ment» du scoliaste: εΐτα πολλά προς ανατροπήν είπών τής τοιαντης δόξης επάγει (96 A 5 - C 1; résumé dans Br, f. 31; X, 50 E 6 - 51 A 2); la troisième (sur v. 28; Br, f. 33v donne le début jusqu’à τούτων ονομασία: C 5 - D 9; anon. dans Bs, ff. 29v-30) explique le silence de l’Écriture sur les monstres et les bêtes sauvages (cf. Procope, 137 A 9 - B 8). Π , 2. ’Ή δη τινες — « εκτίσθησαν » (Br, f. 35v: anon.; Bs, f. 31; PY). Π , 4. Το « βίβλος » — προσέθηκε (Br, f. 35v; Bs, f. 31; anon. dans NPV; P .G ., XY, 168). II, 8-9. "Οταν άναγινώσκοντες — εν τώ τόπω (100 A 1-4); fragment tiré de l’opuscule d’Eustathe sur la pythonisse d’Endor3. Le second fragment: Τέθειται — κήπος έφυτενθη (Br, f. 43). Π, 12. "Οτε άλλοιοϋται — « χρυσίον καλόν » (Br, f. 48; Bs, f. 40v). catégories: fragments ’Qçiyévovç, donnés par le manuscrit de base; fragments * ’QQiyévovç et ** ’Dgiyévovç tirés pour la plupart d’un témoin identique à Br Bs; sur une autre série ** ’Qqiybovç, cf. p. 41 n. 2, 44 n. 7, 46 n. 1, 48 n. 8, 50 n. 8, 51 n. 8, 52 n. 3. 1 Cf. Hom. m § 1 (175 AB). 2 Cf. Hom. i § 13 (156 A 6-8). 3 Cf. Hom. II § 4 (170 A 11-14).

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Origene

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13. Αιθιοπίας — άδελφοΰς(Βτ, f. 48ν; Bs, f. 40ν; P.G ., XV, 171). 16-17. Οι άναγεννώμενοι — αγνοούντες νόμον (Br, f. 48ν; Bs, ff. 40ν-41). Π Ι , 21. Τ ί δει νοείν — εν τώ γράμματι ζητεΐν (PV; PG ., LX X X , 140-141); cf. É piphane , Panarion, LXIV, 63: ούκ ήσαν, φησίν ( ’Ωριγένης), χιτώνες δερμάτινοι, άλλα το γήϊνον δ περικείμεθα σώμα. m , 24.Ον μόνον — ξύλφ τής ζωής (Br, ff. 78ν-79). IV, 8. Έ ν τώ εβραϊκώ — Έβδομήκοντα εκδοχήν 1 (Br, f. 82; P.G ., XV, 183). IV, 13. Ου διεϊλεν όρθώς — μετάνοιας (Br ÌTPV; Procope, 240Β 8-11). V, 3. Προς τους οioμένους — ε ’ικόνος αυτού (Br, f. 89). La pointe est dirigée contre Philon2. V, 22. E l μετά — πριν γεννήσαι αυτόν (Br, f. 90; Bs, f. 65v: anon.; Procope, 265 A 15 - B 3). v, 24. Citation d’un manuscrit de l’Athos (Lake -New , S ix col­ lations, p. 218; cf. Procope, 264 D 7-12). Disparition d’Énoch. ’Ev τοϊς ε ι ς τ η ν Γ έ ν ε σ ιν σ χ ο λ ί ο ι ς ούτως αυτολεξεί ψηαιν 'Ο μεν απόστολος λέγει το « ούχ ηύρίσκετο αυτού θάνατος» (Hebr., XI, 5). ’Ενθάδε ου κειται « ούχ ηύρίσκετ ο αυτού θάνατος », άλλα τάχα διά το βάθος τής συνέσεως αυτού μη καταλαμβανόμενος υπό τίνος « ούχ ηύρίσκετο »· ό γάρ πνευματικός ύπ ούδενός άνακρίνεται, μεταθέντος αύτού το ηγεμονικόν επί τελειότητα τού Θεού. VI, 7. Ούχ άπαξαπλώς — πεποίηται (Br, f. 96; Bs, f. 69v: anon.; cf. Procope, 272 Bl-4). VI, 9ab. E l κοινότερον — « δίκαιος ών » (Br, f. 96v; Bs, f. 70: anon.; PY; Procope, 272 C 13 - D 3). VI, 9°. Περιέχει — ετών δεκαπέντε (Br, f. 96v: anon.; P.G ., XV, 189-190). VI, 11-12. ’Αδικία — « ού δύνανται (R om ., vin , 8)» (Br, f. 97; Bs, f. 70: anon.). VI, 14-15. a Ζητητέον — οικείους τόπους (161 B 1 - 164 A 10: Br, f. 98r*v; Bs, ff. 70v-71; PV; cf. Procope, 273 AB, 276 A). b Θειοτέρας — «κατακλυσμός » (164 A 10-15: Br, f. 104v; Bs, f. 74v, anon.; PV ne donnent que le début tel qu’on le lit P.G ., XVII, 13 B). L’ensemble correspond à l’bom. π § 1. c Έπηπόρουν τινες — « συν­ τελέσεις αύτήν άνωθεν » (164-168 A: Br, ff. 102v-103; PV; Procope, 276 D 7-277 B 12); bom. n § 2. Π ,

Π ,

1 Cf. 100 A 2: τής κατά τό γράμμα εκδοχής, 125 A 13: δύο άλλων εκδοχών, 581 C 13: κατά μίαν μεν εκδοχήν. 2 L’explication de τ, 4 donnée dans P.G., XVII, 12-13 n’est autre que la Quaest. 50 de Théodoret.

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Fragments sur la Genèse

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V I , 19. Έ π ε ί καθαρούς - « τω ν υιώ ν σου » (Br, f f . 99ν-100). Le pas­ sage a été conservé par Procope et plus complètement, semble-t-il (280 A 7 - B 12). vn , 2. Ζ η τή σ ειέ τις - ήπίστατο ό Ν ώ ε (Br, f. 101ν; Procope, 281 D 7-10); cf. Didyme, p. 170 η. 1. VU, 6. Μ ήποτε — « τοϋ ϋ δ α το ς » (Br, f. 102v; Bs, f. 73). vn , 15. 'Ω ς προς τό ρητόν — « α π ό πάσης σαρκός» (Br, f. 104; Bs, f. 74: anon.). vm , 20 (Br, f. 109: Ή ρ ιγένο υ ς ; Bs, f. 78 et il, 153: anon.).

Π ρώ τος Ν ώ ε οίκοδομεϊ θυσιαστήριον τώ Θ εφ · "Αβελ γάρ ούκ ά να γέγρα π τα ι ωκοδομηκέναι, δηλονότι και από τοϋ μ η εΐωθότων άναφέρεσθαι επ ί τό θυσια­ στήριον καθαρών (ο ϊο ν δορκάδος, ελάφου, βουβάλω ν και τώ ν όμοιω ν

ajou­

te Ν). 1. 'Ο Ν ώ ε — κατά βούλημα τοϋ πνευματικοϋ νόμου, και εν τη (Br, f. 110Γ-ν; Bs, f. 78ν) χ. I X , 2. Β ιά ζεται — φοβοϋνται τον δίκαιον (Br, f. 110ν; Bs, f. 78ν). I X , 4-5. Ά π εμ φ α ίν ο ν τ ο ς τοϋ ρητοϋ 2 — προσέταξεν (Br, f. 112; Bs, f. 79Γ·ν: anon.; le milieu de la citation dans Procope, 288 A 10-13). ix , 6b. Ei>àbv — ό Σ ω τήρ (Br, f. 112; Bs, f. 79v et N ) 3. I X , 18. Τ ί δήποτε — άπεφάνθη Χ αναάν. Les chaînes du type Nicéphore (P, p. 82; V, f. 58Γ·-ν) donnent cette aporie au nom d’Origène à la suite de la Question lvh de Théodoret (160-161); Br, f. 113v et Bs, f. 80v n’en citent qu’une partie ('Ε β ρ α ί ο υ τ ι ν ό ς . 'Ο Χ αναάν — « πατήρ Χ αναάν »: 108 Ο 1-8; cf. Procope, 301 A 14 — B 3). La référence à une tradition juive me semble viser Philon, Q u a e st. G en ., II § 65 et 71. ix , 20-21. Les quatre brèves citations (109 B 14 - C 10) viennent de Br, f. 114; les trois premières sont anonymes dans Bs, f. 81, qui donne la dernière au nom de Philon évêque (Procope, 305 A 2-4). X , 9. ' Ο κυνηγός — ούδε άλλοτε (Br, f. 116v; Bs, f. 82v) 4. X I , 1. Τοίς μ η νοοϋσι — άνάπαλιν (Br, f. 117v; Bs, f. 84: anon.); PY ne donnent que la seconde partie. X I , 7. Γ νώ ρισμα κακίας — αρετής γνω ρίσματα (Br, f. 119v; Bs, f. 85 et P, p. 85: anon.). IX ,

αρχή οϋτώς

1 « La loi est spirituelle » (Rom,., vn, 14), affirmation reprise et développée d’un bout à l’autre des homélies; on la retrouve encore dans les scolies (cf. 292 C 10-12). 2 La lettre est souvent à rejeter: autre thème origénien. 3 Le fragment Ύπισχνεΐται — παντελή (sur IX, 11; 109 AB) appartient à Diodore (D econinck, p. 108: 23). 4 N et autres manuscrits de même type: Έ π ι πρώτου Νεβρώδ ώνομάσθη βασιλεία. 3 (5047)

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Origène

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X X , 26. Τον πατέρα — γυνα ίκες (Br, f. 121 et Bs, f. 86v [anon.] ne donnent que la seconde partie, depuis Έ φ ίσ τη μ ι) de même Procope, 316 D 1-4; l’ensemble dans PY). Χ Π , 2 (Br, f. 122: Ώ ριγένους·, Procope, 321 B 14 - C 2). Λ ε κ -

τέον δτι o i από των εθνών πιστεύσαντες καί εσθ’δτε διά τόν λό γο ν άλλοτριούμενοι τής εαυτώ ν γη ς, και σ υγγένεια ς και τοϋ οίκου τοϋ πατρός, υ ιο ί είσιν 5Α βρα άμ τοϋ ταϋτα άκούσαντος κα ι ποιήσαντος.

— Sur

Χ Π ,

8 cf. Di-

dyme (ρ. 171). Χ Π , 10. ’Α βρα άμ — ε π ι τής γ ή ς (ΡΥ). Χ Ι Π , 7. 'Ω ς φαύλοι — τήν γή ν (ΡΥ). Χ Ι Π , 9. E l και ή αΐρεσις — έ χ ε ι το καταλελειμμένον (Br, f. 125; Bs, f. 91: anon.; Procope, 332 B 3-7). X I H , 14-15. "Επεται — π ερ ιά γω ν τήν δψιν; (Br, f. 125v; Bs, f. 91Γ·ν: anon.); κ α ί μ ε τ ’ ο λ ί γ α . ’Αψ ευδής δ επ α γγειλά μ ενο ς δεδωκώς τώ σ πέρματι αυτού, τώ μ ετά βραχέα όμοιου μένω τοΐς άστροις τοϋ ουρανού ( X V , 5), τήν επουράνιον και νοητήν γ ή ν διά το ουράνιον αυτών π ολίτευμ α · έθος γά ρ τώ Θ εφ διά τύπω ν δεικνύειν τώ Α β ρ α ά μ τά μέλλοντα.

11. 'Ίππον — λέγοντα ι (ΡΥ). 13a Π εράτης — 'Ε βραίος ( P .G ., XV, 216). X V , 5. 7α γάρ γεννήματα — θειον ευλογίαν (Br, f. 129a). XV, 8. Ο ύκ ήν — εβεβαίουν (Br, f. 129ar-v). X V , 16. 5Ε τώ ν υ δόσις — ούκ ο λ ίγο ι ήσαν (Br, f. 129a; Bs, f. 96v: anon.); cf. P, p. 94 et Paris. 161, f. 71v; Procope, 341 D 1-4 et P itra, ρ. 3531. X V I , 4b. ’Ε πίτηδες — τοΐς γεννήμα σιν αυτής (ΡΥ). XVn, 5. Τάς ερμηνείας τώ ν ονομάτω ν — τού δνομαζομένου (Br, f. 132; Bs, f. 99v: anon.)2. xvn , 18. Έ ξα ίρ ετο ν — ά γιω ν μόνω ν (Br, f. 133v; anon. dans Bs, f. 101, ΪΓ. 229 et PY). X V Œ , 11. Μ ήποτε — προβέβηκε (PY). xvm , 23. Έ γ κ ώ μ ιο ν — νοητέον (Br, f. 137v; Bs, f. 104v: anon.; Procope, 369 C 1-3). XXV, X IV ,

1 Le fragment Διά ri δε περισσά ετη — εμφαίνει καί τα λ' (sur 13b; 113D 3 — 116 A 2) est précédé, dans Br, f. 129a, de l’indication τοϋ αύτοϋ; Bs le met au nom d’ E u s è b e d’ É m è s e (cf. ci-dessous, p. 69). Br, f. 128Γ·ν, donne sur x iv , 18 autre fragment: Ώ ρ ι γ έ ν ο υ ς . Μη τοίνυν — τά παρά Θεοΰ. Il est tiré de Cyrille (P.G., L X IX , 104 B 7 - 105 B 7). 2 Cf. hom. x x v § 3 sur Nombres (766 A): «... tam Israelitieorum, quant etiam barbarorum hominum nomina, non fortuitu, sed pro rebus et eausis aptantur in lege ». De très nombreuses références pourraient être données à travers les homélies, où Origène, à la suite de Philon, — et quelquefois indépendam­ ment, — interprète les « noms hébraïques » et de là tire un développement « mystique »; séries d’interprétations dans P.G., X II, 117 C, 120 C - 121 B.

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Fragments sur la Genèse

35

X I X , ΙΑ Ο ύκ ήν ένδον — άνάπαυσις (Br, ff. 138v-139; Bs, f. 105v: anon.; Procope, 370 [latin], M o n d e ., f. 102). X I X , 3. ’Ε πειδή — βίας χρηζονσιν (Br, f. 139; Bs, f. 106 et P, p. 99: anon.; N; cf. Procope, 369 D 1-3). X I X , 11. Έ π ά γα θ φ — χρησάμενοι (XPV; Br, f. 139v: anon.; Bs, f. 106v Ωρ·, cf. Procope, 371 A). X I X , 25. 'Ο Κ ύριος — « ε κ Γομόρρας » (Br, f. 142; Bs, f. ,108v; P .G ., XVII, 13 C 7-11; Procope, 373 A). X I X , 26. Ουδεν αίνησε — εις τούπίσω (Br, f. 140v; Bs, f. 107 et P, p. 100: anon.; Procope, 372 D). xx , 4. ’Έ μ φ α σ ιν έχ ει — τό τοιοντον (Br, f. 144; P, f. 103: anon.; Procope, 380 A ) 1. Χ Χ Π , 5. Ταϋτα ε ίπ ε — « δυνατός ό Θεός » (Br, f. 152ν; ΧΡ). — Le fragment Έ π ω μ ά διον — κα ι Π ατρός de 117 B (d’après Br, f. 152ν) appartient à Cyrille (LXIX, 141 D U - 144 A 3); mais on devra, croirais-je, restituer à Origène la ligne suivante (Br, f. 153: τον αυτόν). Ί σ ό τη ς καί. έπαινος άμφοτέρω ν τοϋ μηδένα όπίσω πορενθηναι (Pro­ cope, 389 Β). χ χ π , 20-24. Fragment d’Onomasticon (anon. Br, f. 156r-v; Bs, f. 119; P, p. 111). Br ajoute sur X X I I I , 1 et 3: Α β ω χ · τετραγώ νω ( = Α ρβοκ) cf. Philon, Q u a est. G en ., IV § 72), Χ ε β ρ ω ν σ υζυγία (o p . c it., § 72, 83; cf. hom. Xffl § 2 et X V I I I § 3: 890 C, 915 B), Χ ετεκστασις (cf. Philon, o p . c it., § 79). xxiH, 15 { P .G ., XVII, 13 D ).Σ η μ ειω τέον — εύρήσεις. La provenance origénienne du fragment est mal établie; faut-il remonter à Philon? X X I V , 13. Δ ιό φ ιλ ο τ ιμ η τ έο ν — « νδατος ζώ ντος »( Br, f. 160v; XPV). X X I V , 14. Π ρέπουσα — σημειον (Br, f. 160v; XPV). x xiv, 21. ’Ε ντεύθεν — καί νεφρονς (Br, f. 161; Bs, f. 122: anon.; cf. Procope, 401 A 1-3). X X I V , 62. Π ρέπουσα πορεία — φρέαρ της δράσεως (Br, f. 165ν; Bs, f. 124v et P, p. 118: anon.; Procope, 402 A 13-15 [latin] et N, 303). X X I V , 63a. Έ ξ έ λ θ ε ϊν δ ε ι — προς εαυτόν (Br, f. 165v et P, p. 118: το ν αυτόν-, Bs, f. 124v: Κυρίλλου-, Procope, 402 B 6-10 [latin] et X, 304). XXIV, 64b. Τό δε « προς δειλής » — δμ ιλείν (Br, f. 165ν; Procope, 401 B 10-11 [latin] et X, 304). X X V , 1. ’Α π ό τω ν τέκνω ν — Marna έως (Br, f. 166; Bs, f. 125; X; Procope, 404 D - 405 A 9) 2. Suit (120 D - 121 B 1) un fragment d’Onomasticon, tiré de P (p. 118-119: anonyme), qu’on lit équivalemment dans Br, £E. 166v-167 et Bs, f. 125; il est divisé en deux

1 Cf. hom. v i § 2 (196 B 8-12). 2 Cf. hom. x i § 2 (223 A 14 - B II).

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36

Origène

parties. A la suite de la première (vy . 1-4: Α βιρα - πατρός μ ου ϋψος, 121 A 8), Br et Bs insèrent une glose: Π ο λλά κ ις ή Γ ραφή καταχρηστικώ ς την π α λλακήν « γυ να ίκ α » κ α λ ε ΐ ■ ιδού γά ρ όπίσω είρηκώ ς « προσθέμενος δε ’Α βρ α ά μ έλαβε γυνα ίκα , f δνομα Χ εττούρ α », μόνον την Σάρραν οϊδεν κυρίω ς γυνα ίκ α . Ούδείς κενός « πλήρης » μεμα ρτνρηται « ήμερω ν » (y. 8), ά λλ’οΐτινες λ έγο ιεν αν « εκ τοϋ πληρώ ματος αυτού η μ είς έλάβομ εν απόντες » (I o h ., ι, 16); cette dernière X X V I, 2b-3. E t π ο ύ χρή

phrase se lit dans Procope, 405 B 7-10) 1. — ουδέ ευλο γή σ ει αυτόν (Bs ΡΥ; cf. Pro­

cope, 414). XXVI, 5. E i μ ή π ω ήν — ό απόστολος (Br, f. 171; Bs, f. 129; début dans Procope, 416 A 9-11). XXVI, 19. Φ ιλοτιμητέον — εν εαυτω (PV; anon. dans Bs, f. 130) 2. XXVI, 22. A ià δε τού — « εά ν διώ κω σιν υμάς » (PV: το ύ αυτού·, anon. Bs, f. 130). χ χ ν π , 22b. Την ευσεβή — «φ ω νή ’Ια κώ β » (PV; Bs, f. 133: anon.). XXVH, 27b. Σ α φ ώ ς — τον αγρόν εύ λο γεϊν (Br, ff. 174ν-175; Bs, f. 133v; P, p. 124; Procope, 419); adaptation du début (jusqu’à συμπληρω τική τω ν αρετών, 124 B 6) dans Y, f. 95 (PlTRA, p. 353). XXVII, 42b. Μ ανθάνομεν — αντί ’Ια κώ β ’Ισραήλ (P, p. 126, N; anon. dans Br, f. 177y et Bs, ff. 136v-137; Procope, 426 A 8-11); première partie (jusqu’à ως δ ’Ιακώ β, 124 B 15) dans Y, f. 97 3. XXVTH, l b. A i θυγατέρες — πατρός α ντ ο ύ (Ρ Υ ; anon. dans Bs, f. 137v). x x ix , 26. (Br, f. 81: Ώ ρ ιγέν ο ν ς ; anon. dans Bs, f. 141v). Κ α ί δ Σ ω τήρ, « δτε ήλθε τό π λήρω μα » (G a i., IV, 4) τού νόμου, τότε εϊλη φ ε τήν νύμφην 4. XXIX, 31. ’Α ν ο ίγ ε ι — αυτού μήτηρ (Br, f. 182ν; Bs, f. 142ν: anon.; Procope, 435 et Ν', 36 2 )5. XXIX, 32b. (Br, f. 182v: Ώ ρ ιγ έν ο υ ς ). 'Ω σ εί έλεγεν αληθώς καί κυρίως « α γα π ή σ ει »' ενόμιζε γά ρ μ ισ εΐσ θα ι εκ το ύ μ ά λλον άγα πά σθα ι τήν "Ραχήλ.

Cf. Procope, 436 B 1-4. XXX, 27. Ο νκ έσ τι μ εν οίω νισμός — « ε π ί τή σή είσόδω » (Br, f. 186ν; Bs, f. 146ν: anon.; N, 371); cf. Procope, 441 A. XXX, 37. A i τρεις ράβδοι — βα σανίζει (Br, f. 188Γ·ν; Bs, ff. 147v148; N, 375; P, p. 136). 1 La citation me paraît convenir avec de nombreux passages des homé­ lies sur les « saints ». » Cf. hom. x m § 3 et § 4 (234 A 6-9, 235 D). 3 Sur x x v i i , 45 Nicéphore (344): Ώ ρ ιγ έ ν ο υ ς . « Έ ν ημέρα μιφ », ώς τοϋ άδελφοκτόνου πρότερον τή αμαρτία άποθνήσκοντος. Le fragment est anonyme dans P , p. 126. « Cf. hom. v i § 3 (197 C 1-7). 5 Cf. ib., C 10-11 et hom. x n § 1 (225 BC). - La citation Πρώτη γάρ — πρεσ­ βυτέρα (124 C 14 - D 1; N, 363) vient de Cyrille (213 B 14-16).

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Fragments sur la Genèse

37

XXXI, 3. "Ore έκαρποφόρησεν — [?]; Bs, f. 64v [marg.]: Eva. ’Efiiorjç·, P.O., XY, 187; LXXXVI, 556 BC; cf. Procope, 264 B 1-3). ’Ιστέον δέ δτι δ Εβραίος καί δ Σύρος καί δ Σύμμαχος παρά εκατόν έτη αεί γενεαλογει· καί υποδείγματος ένεκεν, επ’ αύτοϋ τοϋ Άδάμ γέγραπται σλ' ετών γεννάν τον Σήθ, δ έβραϊος ρΧ. Προστίθησι δέ αύτά εις υπόλοιπον ζωής τοϋ ’Αδάμ. Ζητείται λοιπόν τά κατά Μαθουσάλαμ. d e s.

1 Ί σ τ έ ο ν ν προ τον γραπτού νόμον τον έμφυτον και παρά Θεοϋ έχων νόμον, τών υπαρχόντων αύτφ ή μελλόντων 5 έσεσθαι δεκάτας επαγγέλλεται τφ Θεφ, φύσει τά τού νόμου ποιών. 3 bent NP:

εις Θ εόν

des. Pr.

4 π ρός Bs

6 τα] κ α ι Bs. - Aliam traditionem prae­

Έ ά ν υποστρέψ ω , ψ η αί, δ ιασω θείς « δ

λίθος σ ίτ ο ς εσ τα ι μ ο ι οίκ ος

Θ εοϋ » ·

ο ίκ ο ν γ ά ρ Θ εοϋ εν τ ω τόπο) ο ν κ επ οίη σ εν. Ά π ο δ ε κ α τ ο ϋ ν δέ τ ά υπ ά ρ χο ντα ε π α γ γ έ λ λ ε τ α ι π ρ ο τ ο ϋ γρ α π τ ο ϋ νόμ ου, φ ύσ ει τ ά τ ο ϋ νόμ ου π οιώ ν.

χ χ χ , 39. L ’artifice des baguettes n ’est pas plus naturel que l’appa­ rition de l’ange (x x x i, 11); c’est D ie u qui agit (Br, f. 188v et B s, f. 148: Ενσ. έπισκ. Έμίσης·, — N , 377; P, p. 136 [m arge] et V , f. 105: Ευσεβίου.

Το τών ράβδων ούχί φυσικόν εστιν, έπεί Λάβαν εχρήσατο αν αύτφ· οντω δέ ου φυσικόν, δτι άγγελος εφάνη τφ ’Ιακώβ, δεικννς αύτφ δτι κατ’ ενέργειαν Θεοϋ τούτο γίνεται. 1 ούτω ς

PV

φ υσ ικ ό ν ο ύκ Br ού φ υσ ικόν NPV Br οϋτος Buyt 2 φ υσ . ούκ ε σ τ ι δ τι 3 Θ εοϋ om. Br Bs.

α ύ τ φ ] α ύ τ α ΐς καί

NPV

Ν οΰτω ] τοϋτο Bs, Buyt α ύ τ φ om. Ν

δ τι

XXXI, 7-8. Jacob dénonce les volte-face de La b a n (Br, ff. 190v191 et B s, f. 149r,v: Εύσ. επισκ. Έμίσης·, — N , 380; P, p. 137 [marge] et Y , f. 106: Ευσεβίου; Procope, 447 A [latin], Monac., f. 133). Ό Σύρος λέγει «Κ αί ήλλαξε τον μισθόν μου δεκάκις », αντί τοϋ πολ-

λάκις. Είπε γάρ δτι Έ άν γεννήση ποικίλα καί φαιά, εσται σοί· ιδών δε δτι

σά

1 ’Α ν τ ί τώ ν δέκα άμνώ ν NPV cf. χ χ χ , 32, 34

ό Σ.

PV κα ί] Buyt

vai

Buyt

2

γ ά ρ φ η σ ιν

Br Bs Pr

ίδώ ν

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78

Eusèbe d’Émèse

επληθύνθη τοιούτων ή γενεά, πάλιν λέγει ’Εάν γεννήση « τα πρόβατα λευκά », εσται σά. «Δεκάκις » οϋν « ήλλαξε τον μισθόν μον ». 3 β α τα

έπληθύνθησαν π ά λιν

om. ΝΡ

4

NPV

κ α ί το ύτο δεκάκις

Ργ

γε ν εά ] γέ ν εσ ις

des. P r

λ έ γ ε ι οτι

NPV τα Br Bs.

ή λ λα ξ έ μ ο ι τον μ ισ θόν

χ χ χ π , 2-3 (Br, f. 196: Ευσ. επίσκοπον, B s, f. 153v; P, p. 140 et Y , f. 108: Ευσεβίου; Ν ’, 391: anon.).

Δ là τοϋτο ai παρεμβολαι των αγγέλων φαίνονται τω ’Ιακώβ, ΐνα θαρρήσας μη φοβηθή τον Ή aαν, είδώς ότι τον Θεόν έχει βοηθόν. 1

Δ είκ νυ σ ιν α ύ τ φ ό Θ εός π α ρεμ β ολά ς

ρήαας] θαρσήση κ α ί

Br Bs

(— β ολή ν V)

Α γγ έλ ω ν ΐνα

τον Αδελφόν α υτού Ή σ α ν

ΝΡ V

2

θαρ-

NPV.

χ χ χ π , 25-29. L a lutte de Jacob avec l’ange; le nom d ’Israël, récompense de sa foi (Br, f. 200: Ευσεβίου·, B s, f. 156v: Ευσ. επισκ. Έμίσης·, P, p. 142 [marge] et Y , f. 111: Ευσεβίου·, N , 397: Φίλωνος έβραίου·, Procope, 458, 1. 5 ab im o - 459, 1. 1 [latin]; Monae., f. 138).

’Ά γγελος ήν ό παλαίσας μετά ’Ιακώβ, καί συ Θεός, ως ενόμισεν δ ’Ιακώβ· λέγει γάρ τελευτών « ό άγγελος ο ρυσάμενός με εκ νεότητος » μου. Και αυτός ήδει ότι άγγελος μεν ήν, Θεός δε δ ί αγγέλου είργάζετο. Διά τ ί οϋν ενταύθα τό « ’Ισραήλ εσται τό όνομα σου »; ’Ισραήλ Θεόν όρων κατά 5 τήν πίστιν. Ποιαν; Λ έγει ό άγγελος « Άπόστειλόν με ». Ά ρ α γάρ άναχωρεΐν ονκ ήδύνατο, εί μή « Άπόστειλόν με » εΐπεν; Ά λ λ α διδους χώραν είπεϊν â εΐπ εν πάντως γάρ ήθελε μεν είπεϊν, ώκνει δέ. Λαβών δέ παρρησίαν ψησίν « Ου μή σε άποστείλω, εάν μή με εύλογήσης ». Διά ταύτην τήν πίστιν ’Ισραήλ εκλήθη· « Θεόν » γάρ « ουδεις εώρακεν πώποτε ». 1 μ ε τ ά ] τ φ Bs ά π ό σ τειλόν μ ε o m . 5-6

Pr Pr,

2 γά ρ o m . Br G e n . x l t i i i , 16 et 15 3-5 Δ ιά τ ί — κ α ί ε ΐπ ε ν (-+- ο τ ι V) Ο ύ μ ή σε ά π ο σ τείλω κ α ί τά έξη ς NPV

Pr 6 ε ί μ ή — ε ΐπ ε ν o m . NPV á ε ΐπ ε ν ε ίπ ε ϊν Pr 7 ή θ ελε μ ε ν ] εύλ ο γή σ η ς ] τή ν ε υ λ ο γία ν αιτεί Ρ γ Ioh. i, 18.

Αρα δέ ψ ασιν, ά να χ.

NPV Bs 8 ψησιν — 9 εκλήθη o m . Br P r

n e m p e ) ε ίπ ε ϊν

6-7 χώ ρα ν NPV

αύτφ

ήθελαν

ά π ο σ τείλω

(Iacob

ήθέλη σεν

des. NPV

x x x rv , 3 (Br, f. 204v: Ευσεβίου). Α ν τ ί τού Ή γάπησεν αυτήν. « Και έλάλησεν κατά τήν διάνοιαν τής παρθένου αυτή », άντί τού Παρακλητικούς εΐπεν αυτή λόγους. 1 Supplendum videtur in principio

π ρ οσ έσ χεν τ ή ψ υχή Δ ίνα ς.

XXXVI, 6-8 (Bs, f. 166: Ευσ. επισκ. Έμίσης-, Procope, 464 C).

Φαίνεται δ Ή σαϋ, πριν τον ’Ιακώβ επανελθεϊν, ο’ικών εν δρει Σηίρ. Πώς 1

Σ ίε ιρ

Bs

Σ η είρ

P r Esaü in Seir: cf. χ χ χ π ,

4;

χ χ χ ιιι, 14, 16

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πρό­

79

Fragments sur la Genèse

ούν λέγει δτι λαβών πάντα τα αυτόν άνεχώρησεν εις το όρος Σηίρ μετά το έλθεϊν ’Ιακώβ προς ’Ισαάκ; Τινές φασιν αυτόν ώς ωκει μέν έν Σηίρ, ου τέλειον δε διά τον πατέρα, έλθόντος δε τον ’Ιακώβ παντελώς μετωκίσθη. 2 λέγει 3 τέλεο ν Ρ



ά νεχώ ρ η σ εν ] νϋν α ν α χ ω ρ ε ί Ρ

γ

2 -3

μ ε τ ά το

— ώς

φ κ ε ί] ή ω κ ει Ρ

γ

γ.

13-15, 22. Parallèle entre Joseph et Jésus (Br, f. 227; B s, f. 176Γ’ν: Ενα. επισκ. Έμίσης) — N , 449-450, 451; P , p. 147 et Y , f. 123r>v: Ευσεβίου ; cf. Procope, 476 B 12-20 [latin]; M onac., f. 145r'v). X X X IX ,

Μιμείται πάλιν τοϋ Χριστού τό σώμα. Κατεσχέθη υπό τής γυναικός ό ’Ιωσήφ· ό Σωτήρ κατέχεται υπό τοϋ θανάτου προς βραχύ. Ά λ λ ’ ’Ιωσήφ άπεδνσατο τά Iμάτια και προσέρριψε τή άκολάστφ· ό δε Σωτήρ άναστάς τά ίμάτια άπεδνσατ ο καί προσέρριψε τώ τάφο). ’Εμβάλλεται ’Ιωσήφ εις τό δεσμωτήριον, επειδή καί ό Χριστός εις τόν 5 τάφον. rHv αρχών τών δεσμωτών ’Ιωσήφ, επειδή καί ζώντων καί νεκρών βασιλεύει Χριστός. Καί βλέπε αυτού τό γενναίον τής ψυχής παράστημα. rHv εν φυλακή, εν δουλεία ό ελεύθερος, εν φυλακή ό εν βασιλεία τετιμημένος όσον από τών ενυπνίων. Ούκ επαθέ τι ώς άνθρωπος, ούκ ελογίσατο ώς άπιστος, ούκ εΐπεν Πού τά ενύπνια; πού ή ψευδής φαντασία; πού ή πρόρρησις τού Θεού; ίο βασιλείαν μοι εδωκεν καί δουλείαν υπομένω, βασιλείαν μοι επηγγείλατο καί ουδέ τής ίσης ελευθερίας απολαύω, άπό βασιλείας εις δουλείαν, απ’ ελευθερίας εις φυλακήν. Ούδεν τούτων ελογίσατο, άλλ’ άνέμενεν τήν άπόβασιν καί ούκ ένάρκησε τή πίστει. 1

Buyt 2 θανατοϋ Buyt — Χ ρ ισ τό ς in duo dividitur in N des. NPV. κ α τεχέθ η

β ά λλετα ι σ τός

3 ά κ ο λ ά σ τφ ] ά π ο λα ύ σ τφ Buyt 5-6 εις τό ν τά φ ον ήν. ”Α ρ χ ώ ν Ν

5-7 ε μ ­ 7 Χ ρι

XLvu , 31. Jacob s’incline sur l ’extrém ité du bâton (de com m an­ dement) de Joseph (Bs, f. 194v: Ευσεβίου Έμίσης; Y , 500: Ευσέβιον, B r, f. 248r-v et P, p. 170: anonym e; cf. Procope, 484 C 4-8 [latin], Monac., f. 148). ’Επειδή, ώς έφην, « προσεκύνησεν » αύτώ, τό σύμβολον αυτό τής βα­ σιλείας δηλοϊ. "Ετεροι δέ φασιν ότι δ ’Ιακώβ κατειχεν ώς πρεσβύτης ράβδον. Όμόσαντος οϋν τοϋ ’Ιωσήφ, τήν κεφαλήν εκλινεν ώς προσκυνών τής ούν κεφαλής επινευούσης, ανάγκη προσκυνήσαι αυτόν τή ράβδο). Ούτως γάρ φησι, καί γέγραπται « καί προσεκύνησεν επί τό ακρον τής ράβδου αυτού »' 5 επινεύουσα γάρ ή κεφαλή εκεί επί τής ράβδου προσεκύνει. 1 σ ύ μ β . α ύτώ Br 2 δ η λ ο ϊ om. Br 3 εκ κ λινεν Br 4 τ ή ράβδο) ή ε ίχ ε ν Br. - Aliam traditionem Procopio propiorem insérait N, quam Buyt. iteravit (p. 118*): Π ρ ο σ εκ ύνη σ εν αύτο τ ό σ ύμ β ολον τ ή ς β α σ ιλεία ς. "Ετεροι δέ φ α σ ιν (φ ησιν Buyt) — κ α τ ε ίχ ε ράβδον ώς π ρ εσ βύ τη ς (π ρεσβ ύ τερος Ν). Ό μ ό σ α ν τ ο ς ούν τ ο ϋ ’Ιω σ ή φ — π ροσκυνή σα ι αυτόν επ'ι τό ακρον τή ς ρ ά β δ ο ν οΰτω γ ά ρ κ α ι γ έ γ ρ α π τ α ι.

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80

Eusèbe d’Émèse

x l v ih , 13-20. L e croisem ent des m ains de Jacob ne signifie pas la croix, m ais la préférence donnée à É p h ra ïm sur M anassé (Br, ff. 250v-251: E ia. επισκ. Έμίσης·, B s, f. 196r*v: E ia. Έμίσης·, — la se­ conde partie dans N , 503; P, p. 171 [m arge] et Y , f. 137: Ευσεβίου ; Procope, 486 A 6-9 et 487, 1. 1 [latin], Monae., f. 148v et f. 149v).

'O ’Ιωσήφ ελαβεν « εν τή δεξιά » αυτοϋ τον Έφραίμ τον νεώτερον, Iva υπό την άριατέραν εύρεθή τοϋ πατρός προσαγόμενος, τον δε Μανασσή τον μειζότερον τη άριστερα, ϊνα υπό την δεξιάν εύλογοϋντος τοϋ πάππου γένηται. 'Ο δε « εναλλάξ » δίκην σταυρού « τάς χεΐρας », την δεξιάν επί τον νεώτερον 5 εθηκε καί ηυλόγει. Τινες δε λέγουσιν ότι ου διά το τοϋ σταυρού μυστήριον, άλλ’ ήναγκάσθη, καί ούτως εποίησεν διά το τον ’Εφραίμ άριστερα έστάναι, ώς μη δυναμένου τοϋ Ιακώ β τής στάσεως τάς τάξεις εναλλάξαι καί ου την χεΐρα. 'Ο Έφραίμ δε τίθεται πρώτος τοϋ Μανασσή· αυτοϋ γάρ άνέατη ή βα­ 10 σιλεία έπί τάς δέκα φυλάς, καί αυτός ελαβε τά Σίκιμα, ä επηγγείλατο δ ’Ιακώβ τω ’Ιωσήφ. 1 τον ’Ε φ ρ α ίμ bis Br 4 τ ή ν Buyt 5 ε υ λ ο γ ε ί Br ]δώς

Br Pr 3 π ά ντα ; Ν π ά ντω ν Pr 6-7 cf. Luc. n i , 38 et in VI, 12-13.

ομολογεί

Pr

iv , 23-24. On ignore le nom de la victim e de Lam ech (Br, ff. 86v-87; B s, f. 63: τοϋ ά γιου 'Ε φραίμ). ουσί τινες δτι διό τόν Κ ά ϊν ειρηκεν ο Λ ά μ εχ , ά λλ’ ούδεν επίατανται· δν γάρ ό Θεός ώρισεν μ ή άναιρεθήναι υπό τίνος, πώ ς υπό τοϋ Λ ά μ ε χ ά πέθνησκεν; Π άντα δσα ε ’ίπη γίνονται, επειδή δσα εΐπ εν έτελειώ θησαν. Ο ύχ δ2

2 Gen. ιν, 15

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Éphrem

124 Λ ά μ ε χ απέκτεινε τον Κ ά ϊν

· « στενώ ν δε καί τρέμω ν » άπέθανεν. Έ κ τής

5 άποφάσεω ς συνώμεν orι ονκ ασεβή τινά έφόνευσεν, άλλα πάνυ εύσεβέστατον. E i γά ρ ό Κ ά ϊν διά τον "Αβελ επτά εκδικούμενα ώρίσθη άποτίσαι τα ΐς τιμ ω ρίαις, ό έβδομηκοντάκις είσπραχθησόμένος ήλίκον άρα ευσεβή ανδρα διεχειρίσατο; Θ αυμάζω την λέξιν τής γρ α φ ή ς κα ι τον νοϋν εκπλήττομα ι.

4 Gen. ιν, 14 φόνους in Bs.

7 επτά supplevi

8 post εκπλήττομαι legitur fragm. Δύο

La haine sauvage de L am ech e t de ses sem blables v ien t en con ­ traste avec la foi du ju ste É noch d ’échapper à une m ort violen te (Br: και μ ετ’ ολίγα·, cf. Procope, 260 C 1-5, D 10 - 261 A 2). « Ά δά και Σ ελά », είπ α τε τίνες γεγόνα σ ιν. ’Ε κ τοϋ γένους ήσαν του Σήθ,

ών

άμφοΐν a i γυνα ίκες ε τ ύ γ χ α ν ο ν άνεϊλε τους δικαίους iva τάς αυτώ ν γυνα ίκας λάβη. 'Η ρ π ά γη ο δίκαιος Έ ν ώ χ ίνα μ ή άποθάνη κακώς, επ ίσ τευσ ε μ ή Ιδεΐν

5 θάνατον, καί παρέσχεν ή π ίσ τις τή φύσει την χάριν. ”Ε γνω 6 Λ ά μ ε χ εκ τοϋ Έ ν ώ χ τίνες ήσαν ους έφόνευσεν, συνήκεν εκ τής τοϋ δικαίου μεταθέσεω ς οΐοι ήσαν ους ά ν ε ΐλ ε ν έντεϋθεν έκήρυξεν την έαυτοϋ ασέβειαν επιγνούς τώ ν θανόντων την ευσέβειαν. Ό λόγος π α ρ έχ ει νοείν ότι και αυτόν οι ά σεβεις άπολέσαι εσ π ευ δ ο ν ονκ εφερον αρετής κατάστασιν ουδέ εύσεβείας διατριβήν

ίο ύπέμενον, ευθέως τούς επ ’ αρετή ακμάζοντας π εριειργά ζοντο κ α ί τούς ευσε­ β είς εδίωκον. Ο υ πιστεύεις μ ο υ τώ λ ό γ ω ; 'Ο Ν ώ έ σε πείσειεν ότι εν τοσούτω κόσμο) μόνος εϋρηται δίκαιος ’ δεινός όλεθρος κ α τ είχ ε τόν βίον κω μαζόντω ν, πορνευόντων, παροινούντω ν εις την ευσέβειαν.

4 έπιστ. τοϋ μή ms. Pr 8 αυτόν Enoch nempe 12-13 δεινός όλεθρος — ευσέβειαν iteratur in vi, 12-13

11-13 cf. Gen. vi, 11-12 12 κατείχε] είχε Br.

L e cas d ’É noch, — am orcé à propos de L am ech, dans la citation précédente, — est exam iné dans les sept fragm ents su ivan ts (A-G) donnés par nos chaînes sur v , 22, 24. A. Parallèle entre le repos de D ieu au septièm e jour e t la destinée finale des hom m es sym bolisée par la disparition d’É noch à la sep ­ tièm e génération. - B C D . O bjection des Ju ifs com parant la fin d ’E noch e t d ’É lie ( I V R e g ., n , 11-12) à celle du Christ, soum is à la mort; ils en déduisent l ’in u tilité de la R ésurrection e t la condition inférieure du Christ. A quoi É phrem réplique que le Christ a aboli le décret de m ort porté contre l’h um anité entière en la personne d ’A dam , tandis que le m iracle d ont É noch se trou va bénéficiaire répondait à une grâce particulière du Créateur. La m ort gardait son pouvoir universel après l ’en lèvem en t d ’É n och e t d ’Élie; elle a été vain cu e par le Christ. — E . L a foi e t la ju stice d ’É noch l ’on t sau vé du sort m érité par A dam . — F.G . Par ces in tervention s extraor-

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Fragments sur la Genèse

125

dinaires, D ieu m an ifestait que la puissance du p éché n ’est pas abso­ lue; il insin u ait au cœ ur des ju stes l ’espoir d ’une v ie éternelle pour leurs corps eux-m êm es, celui d ’une séparation d ’avec les pécheurs e t de la spiritualité future de la chair. A. (Br, f. 90: τοϋ ά γ. Έ φραίμ·, B s, f. 63v: και μ εθ’ ετερα; Procope, 264 C 13 - D 1). Έ ν τή έβδομη ημέρα κατέπανσεν ό Θεός δημιουργώ ν τον κόσμον, εν τη έβδομη γενεά και τάς άπαρχάς τής λο γική ς φύσεως έλαβεν τον Έ ν ώ χ εις σνμβολον τής συντέλειας. B . (Br, f. 9 0 Γ*ν: τον μακαρίου Έ φραίμ·, B s, f. 65ν: τοϋ ά γ. Έ φρ.·,

— Ν,

123-124 A; Ρ, ρ. 73; V, ff. 47ν-48: Έ φ ρ α ίμ ; cf. Procope, 260 C 9 - 12). *Ή κ ο υ σ α ιουδαϊκής αίρέσεως λεγονσ ης Ε ί δ Χ ριστός διά τό καταργήσαι τον θάνατον π αρεγένετο, πώ ς Έ ν ώ χ ουκ άπέθανεν, ουδέ ’Η λ ία ς ; Κ α ι εί εν τώ

’Ε νώ χ, φησί, κατήργητο, άρα μ είζω ν δ Έ ν ώ χ καί δ Ή λ ία ς τοϋ Χ ρισ τοϋ; Κ α ί εί Ή λ ία ς καί Έ ν ώ χ ουρανόν καί παράδεισον προ Χ ρ ίσ του ωκησαν, τις ή χρεία τής τοϋ Χ ρισ τοϋ άναστάσεω ς; τ ί δε π λέον δ Χ ριστός παρέσχετο,

5

ή εσ χεν; Σ υντόμω ς λέγω . ' Ο Χ ριστός διά τον θανατωθέντa Ά δ ά μ πα ρεγένετο, ον διά Ή λ ιο ν τον εις λειτουργία ν τηρούμενου. ΎΗ λθεν δ Χ ριστός λϋσαι τής αμαρτίας τό κράτος, ου μ η ν δε διά την τοϋ Έ ν ώ χ φνσιν, ήτις εις όπ όδειξιν τοϋ κτίστου τέως ουκ άπέθανεν. Ή χάρις διεφνλαξεν τον Έ ν ώ χ , ουχ ή φνσις αϋτοϋ τον θάνατον έν ίκ η σ εν δ Χ ριστός ήλθεν διά τήν φνσιν, ού διά την χάριν. Δ ιά τοϋτο καί ή φνσις ύπ όκειται θανάτφ , ϊνα δμοϋ καί Έ ν ώ χ μ ετά

ίο

πάντω ν άπολάβη τήν φνσιν τήν αθάνατον διά ’Ιησού Χ ριστοϋ. 1

ούρανόν ΝΡ γίαν om. Ν

είς Β γ 3 καί Ή λ. Bs 4 εί om. Bs προ Χρ. παράδεισον ωχ. και ψκηαεν Bs 5 τής om. Ρ τον om. Bs 8 τον εις λειτουρ­ 11 αύτον] αυτόν Br 13 άπολαύση Ν άθάνατον des. Br.

C. (Br, f. 90v; B s, f. 65v: καί μ ε τ ’ ο λίγα ). Χ ριστός πολεμήσας ενίκησε τήν αμαρτίαν, δ δέ Έ ν ώ χ π ίσ τευα ας υπό τοϋ νικήτου στερεώς άτρωτος διεφυλάχθη' ον τήν αμαρτίαν Έ ν ώ χ κατήργησεν, άλλά τη δυνάμει τοϋ Θεόν έπ ίσ τενσ εν. ' Ο Χ ριστός Θεός ών διά ταπεινοφροσύνης τον δράκοντα ένίκη­ σεν, Έ ν ώ χ άνθρωπος ών ταπεινοφροσύνη τ ι ήδύνατο.

5

4-5 6 Χριστός — ήδύνατο om. Bs.

D . (Br, f. 90v; B s, f. 65v; N , 124 A 6 - B 5; P , p. 73; Y , f. 48: κα ί μ ε τ ο λ ίγα ). Ο υκ άπώ λεσεν τό κράτος δ θάνατος, τοϋ Έ ν ώ χ μή θανόντος, επειδή έτι υπό τον θάνατον είναι πιστεύεται, ου λ υ π ε ί τον θάνατον ή τοϋ Ή λ ιο υ ζω ή' ή γά ρ ελπ ίς τοϋ θανειν αυτούς τήν νομήν αύτώ ού π ο ιε ί άκυρον. Έ π ί Χ ρ ισ τοϋ δ θάνατος σφόδρα λελύπ η ται, δτι ύ π αύτοϋ νεκρού ήττήθη άναστάντος. ΟΙδα τον Έ ν ώ χ δοϋλον τής χάριτος, καί αύτον γά ρ άπό

5

το ϋ τής αμαρτίας χρέους ήλενθέρω σεν.

4 λελύπητο Ρ

υπό νεκρού Br.

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Éphrem

126

E. (Br. ff. 90v-91: τ ο ϋ μ α κ α ρ ίο υ Έ φ ρ α ί μ ; B s, f. 66: τ ο ϋ 124 B 6 —A 2 e t P , p. 73: τ ο ϋ αύτοϋ·, Y , f. 48Γ-ν: ά λ λ ω ς , τ ο ν α ύ τ ο ϋ α ύ τ ό ).

αύτοϋ; ε ις

Έ ν ώ χ γ έ γ ο ν ε ν άνήρ εύ σ εβ έσ τα το ς, κ α ί το ν Ά δ ά μ το ν π ρ ο π ά το ρ α

ή λ ε γ ξ ε π ε ρ ί τή ς π α ρ α β ά σ εω ς, κ α ί έμ α ρ τύ ρ η σ ε τ φ Θ εώ δ τ ι ά ε ϊπ ε ν π α ρ έσ χ ετ ο α ν τ φ Ά δ ά μ ε ί μ ή π α ρ έ β η , ε π ε ιδ ή τ ή π ί σ τ ε ι τ ή ς α θ α ν α σ ία ς έ τ υ χ ε , κ α ί θ ν η τ ό ς ώ ν ούκ ά π έθα νε. Π ώ ς ούν

5

6

Ά δ ά μ ά π έ θ α ν ε ν ; ’Ε π ε ιδ ή

ούκ έφ ύλαξε τή ν εντο-

λ ή ν . Ά ν θ ί σ τ α τ α ι τ α ϊς α ίρ έ σ ε σ ιν δ δ ίκ α ιο ς τ α ϊς λ ε γ ο ύ σ α ις δ τ ι α δ ίκ ω ς ε κ τ ο ϋ π α ρ α δ ε ίσ ο υ τ ο ν Ά δ ά μ έ ξ έ β α λ ε ν . ’Ι δ ο ύ γ ά ρ

τ ό ν ’Ε ν ώ χ δ ικ α ίω ς δ ια τ ρ ίψ α ν τ α

ε κ τ ή ς γ ή ς τ α ύ τ η ς ε ις τ ό ν π α ρ ά δ ε ισ ο ν ε ί σ ή γ α γ ε ν . Ε ί α δ ύ ν α τ ο ν τ ό ν Ά δ ά μ δ ια φ ν λ ά ξ α ι ά π ώ σ α τ ο δ ιά π ρ ο φ ά σ ε ω ς τ ο ϋ π α ρ α δ ε ίσ ο υ , π ώ ς τ ό ν Έ ν ώ χ ε ίσ ή ­ γ α γ ε ν δ ιά τ ή ς π ίσ τ ε ω ς , κ α ί α θ ά ν α τ ο ν δ ιε τ ή ρ η σ ε ν , έ β δ ο μ ο ν α π ό Ά δ ά μ ε υ ρ ώ ν

χο τ ό ν δ ίκ α ιο ν ε ύ α ρ ε σ τ ή σ α ν τ α ; 1 τόν om. NPV 1-5 cf. Procopius, 260 C 5-8 2 καί om. Br Bs a εϊπεν, Ποιήσωμεν άνθρωπον κατ’ εικόνα ήμετεραν ut opinor 2-3 παρείχετο τφ Ά δάμ επειδή Br Bs 3 τής om. Br Bs ¿τύγχανε θνητός Br Bs 4 ούν om. Br Bs 7 αδύνατον P 2® m., άδυνατών P 1® m. et ceteri 8 διαφνλάξαι om. NPV 9 εϋρε Br Bs, cf. v. 24.

F . (Br, f. 91:

τοϋ

αύτοϋ·,

cf. Procope, 260 C 13-15).

Θ ε ό ς μ ε ϊ ν α ι τ ό ν Έ ν ώ χ ϊν α ά κ υ ρ ώ σ η

τή ς

α μ α ρ τ ία ς

τή ν

Ή θέλη σ εν

α ύ θ ε ν τ ία ν ,

τύπον

κ α ί σ κ ιά ν ε π ο ίη σ ε ν Iv a μ ή ε ις ά θ υ μ ία ν έ μ β ά λ η τ ώ ν δ ικ α ίω ν τ ό ν χ ο ρ ό ν νω σ α ν

εκ τοϋ Έ ν ώ χ

δ τ ι ε σ τ ίν α ιώ ν ια ζ ω ή κ α ί τ ο ΐ ς σ ώ μ α σ ι ν

επ ί

ο

εγ-

Έ νώ χ

ή ρ ξ α τ ο , ε π ί δ ε τ ο ϋ Χ ρ ι σ τ ο ϋ έ τ έ λ ε σ ε ν , τ ο ϋ δ έ τ έ λ ο υ ς ε σ τ ίν ή χ ρ ε ία .

G. (Br, f. 91; Ν , 124 Δ 3-6; Ρ , ρ. 73; V , f. 48ν: κ α ί f. 66: τ ο ϋ αύτοϋ·, Procope, 260 Ο 15 — D 3). Έ ν τφ

μ ε τ ’ ο λ ίγα ·,

B s,

Έ ν ώ χ ε δ ε ιξ ε ν

ό Θ ε ό ς π ώ ς ε π ί τ ή ς ά ν α σ τ ά σ ε ω ς ο ί δ ίκ α ιο ι τ ώ ν α μ α ρ τ ω λ ώ ν χ ω ρ ίζ ο ν τ α ι, κ α ί έ ν τ φ Ή λ ί α π ώ ς τ ά σ ώ μ α τ α έ ν α έ ρ ι κ ο ν φ ίζ ο ν τ α ι.

3 άέρια Br.

ν ι, 12-13. L a perversion du genre hum ain à la veille du déluge; elle a ttein t la furie a v ec l ’im m oralité des fem m es. Seul B r (f. 97r-v: τ ο ϋ α γ ίο υ Έ φ ρ α ί μ ) a les cinq fragm ents relatifs à nos d eu x versets, m ais dans l ’ordre A O D B E; B s (f. 70r,v) om et B; H" (137 A 7 - A 1 ), P (p. 76-77), Y (f. 51*) o m etten t A D . A. Δ ε ιν ό ς ό λ ε θ ρ ό ς κ α τ ε ί χ ε τ ό ν β ίο ν κ ω μ α ζ ό ν τ ω ν , π ο ρ ν ε υ ό ν τ ω ν , π α ρ ο ιν ο ύ ν τ ω ν ε ις τ ή ν ε ύ σ έ β ε ια ν . Ο ύ κ ή ν α ύ τ ο ίς δ β ίο ς ε ί μ ή μ α ν ία κ α ί τ έ ρ ψ ις .

Β.

Δ ύ ο τ έ χ ν α ς τ έ ω ς ε ύ ρ έ σ θ α ι τ ο ύ ς τ ό τ ε ή Γ ρ α φ ή ε ϊρ η κ ε , ψ α λ τ ή ρ ιό ν τ ε

κ α ί κ ιθ ά ρ α ν , κ α ί χ α λ κ ε ία ν χ α λ κ ο ϋ κ α ί σ ιδ ή ρ ο υ ,



τ ή ν κ ιθ ά ρ α ν π ρ ο ς τ ο ύ ς

5 κ ώ μ ο υ ς , κ α ί π ρ ό ς π ό λ ε μ ο ν τ ή ν χ α λ κ ε ία ν .

1-2 δεινός— ευσέβειαν iam legimus (in ιν, 23-24) ρ. 124, 12-13 3-4 Gen. IV, 21-22 3 τέως — τότε] ενρήσθαι τοΐς τότε Br 3-4 ψαλτηρίου και κιθάρας Br

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U

Éphrem. Les Cappadociens C.

127

Κ α ί γ ά ρ ω ς Θήρες ή σ α ν κ α τ α λ λ ή λ ω ν π ρ ο ς π ρ ό β α τ α , μ ό ν ο ν π ρ ο ς τ ά ς

γ υ ν α ί κ α ς ε ιρ ή ν η ν ά γ ο ν τ ε ς κ α ι ε ν α υ τ α ΐς ο υ τ ο ν τ υ χ ό ν τ α π ό λ ε μ ο ν ν π ο μ έ ν ο ν τ ε ς , έπ ε'ι κ α ι φ ό ν ο ις ά ν δ ρ ώ ν γ υ ν ή π ε ρ ιε φ έ ρ ε τ ο ' ή γ ά ρ φ θ ο ρ ά τ η ν Ισ χ ύ ν τ ο ϋ σ ώ μ α τ ο ς ε ν τ ή μ ο ι χ ε ί α ε γ ύ μ ν α ζ ε ν , κ α ι γ υ ν α ί κ ε ς ο υ κ ε ί χ ο ν ε ν τ ή ε ύ ν ο ια τ ο κ α ύ χ η μ α , ά λ λ ’ ε ν τ ή π ο λ υ α ν δ ρ ία . Ο υ τ ω κ α ί α ύ τ α ι ε ξ ε μ ά ν η σ α ν ο ύ χ ή κ ισ τ α τ ω ν ά ν δ ρ ώ ν τ α ίς ψ ν χ α ΐς π ο λ ε μ ο ϋ σ α ι τ ο ύ ς έ χ ο ν τ α ς α υ τ ό ς ή ύ χ ο ν τ ο θ α ν ε ΐν

ίο

ΐν α τ ή φ θ ο ρ ά

έ κ μ α ν ώ ς λ ε ιτ ο υ ρ γ ή σ ω σ ιν . Π ρ ο έ κ ο π τ ε γ ά ρ ε ν α υ τ α ΐς τ ο π ά θ ο ς τ ή ς ά κ ρ α σ ία ς τ ο σ ο ϋ τ ο ν , ώ σ τ ε κ α ί τ ο ύ ς υ ιο ύ ς τ ο ϋ Θ ε ο ϋ ε λ ε ΐ ν π ρ ο ς τ η ν μ ί ξ ι ν τ η ν ά τ ιμ ο ν .

D. γ έ λ ιο ν

0 1 ε κ τ ο ϋ γ έ ν ο υ ς τ ο ϋ Σ ή θ ή σ α ν υ ι ο ί τ ο ϋ Θ ε ο ϋ , ε π ε ιδ ή κ α ί τ ό ε ύ α γ λέγει

π ερί

το ϋ Χ ρ ισ τ ο ϋ δ τ ι γ έ γ ο ν ε ν

« ν ιο ς

Σήθ,

υ ιό ς Ά δ ά μ ,

υ ιό ς

15

Θ ε ο ϋ » , κ α ί τ ο ν ’Ι σ ρ α ή λ υ ιό ν π ρ ω τ ό τ ο κ ο ν ώ ν ό μ α σ ε ν .

Ε.

Τ ις ά π ισ τ ή σ ε ιε τ ο ι ς ε ίρ η μ έ ν ο ις , μ ή έ π ε σ θ α ι τ α ς φ θ ο ρ ά ς κ α ί θ α ν ά τ ο υ ς ;

Ο ίδ α ς δ ιά τ ί τ α ϋ τ α ε ΐπ ο ν ; " ΐν α δ ε ίξ ω τ ή ν σ υ ν τ έ λ ε ια ν τ ή ν ε π ί τ ο ϋ Ν ώ ε σ ύ μ β α ­ σ η ν , ή τ ο ι τ ο ν κ α τ α κ λ υ σ μ ό ν δ ιά τ α ϋ τ α γ ε ν ό μ ε ν ο ν .

6 καί γάρ om. Br Bs κατ’ άλλήλων om. Br Bs τάς om. Bs 8 επεί καί] επί είκοσι Br N V , επί κ Bs 9-15 cf. Procopius, 260 B 12 - C 1 11 έχον­ τας ήνχοντο Br Bs εχ. αύτάς ήχοντο PV 12 καί προεκ. Br προέκυπτε N γάρ om. Br Bs τής άκρασίας] εις άκρασίαν Br Bs Pr 15 Χρίστον] Θεοϋ Bs Luc. n i, 38; cf. supra in IV, 23 16 Ex. IV, 22 17 άπιστήσει εν N μή om. Br 18 οίδας] καί P, om. NY 19 κατακλυσμόν des. Br Bs.

XVIII, 8 (Br, f. 135v; B s, f. 103; α λ η θ ώ ς θ ε ω ρ ε ϊν ά σ ω μ ά τ ο υ ς ε σ θ ίο ν τ α ς

N om bres , Έ φ ρ α ίμ ).

το ϋ ά γ . Έ φ ρ α ίμ ).

Μ έγα θαϋμα

ε π ί γ ή ς ε δ έ σ μ α τ α σ α ρ κ ικ ώ ν .

χ χ ιι ,

Ού

35 (Ν , 1238; Ρ , ρ. 424 [marge]; V, f. 354: δ ε δ ιώ ς ό Θεός τον Β α λ α ά μ μ ε τ έ β α λ ε τ ή ν ά ρ ά ν (τ ά ς ά ρ ά ς

N V ), ά λ λ ’ ΐν α δ ε ίξ η τ ο ι ς " Ε λ λ η σ ιν δ τ ι ά σ θ ε ν έ σ ιν ε ίδ ώ λ ο ις σ έ β ο ν τ α ι. χ χ ι π , 21 τ ά έ ν δ ο ξ α ά ρ χ ό ν τ ω ν (Ν , 1335; Ρ , ρ. 426 [marge]; Y, f. 356: τ ο ϋ μ α κ . Έ φ ρ α ί μ ) . ’Α π ο σ τ ό λ ω ν , π ρ ο φ ή τ ω ν , μ α ρ τ ύ ρ ω ν , κ α ί τ ώ ν λ ο ιπ ώ ν δ ικ α ίω ν κ α ί τ ώ ν ά γ γ έ λ ω ν χ. 22. - Les Cappadociens Les citation s de B asile de Césarée sur G e n ., i, 1-27 son t tirées des hom élies sur l ’H e x a e m e r o n 2; deux extraits de la lettre à O ptim os (Caïn ven gé sep t fois: G e n ., iv , 15; P . G . , X X X I I , 957 BC, 960 A B ) se lisen t égalem ent dans nos chaînes e t dans Procope (248 B 12 - C 8 ) 3. Le G oisl. 8 insère (ff. 3, 18v, 19, 31, 59v, 61, 81v-82, 1 Le Coisl. 8 (f. 118v) donne une citation d’Éphrem (sur I V Beg., u, 11) d’après un exemplaire mutilé. 2 P.G., X X IX , 3-208; cf. A. P u e c h , Histoire de l’ancienne littérature chré­ tienne, III, 1930, p. 251-260. 3 Cf. L. E i s e n h o f e r , Procopius von Gaza, p. 18-19. 4 Op. cit., p. 19-20.

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128

Apollinaire

109, 109v, 118v) une dizaine de scolies sur B o i s ·, elles vien n en t des com m entaires sur Psaum es, Proverbes. U n e citation de Grégoire de N azianze ( G e n ., i, 25) a été prise dans le discours i n T h e o p h a n i a ( P . G . , X X X Y I , 321 0 12 - D 2); le C o i s l . 8 , f. 43, donne une scolie sur I I R e g . , v i, 5. Grégoire de ÎSTysse a d avan tage retenu l ’atten tion des caténistes; plusieurs extraits du D e h o m i n i s o p i f i c i o ( P . G . , X L IY , 125-256) se lisen t sur G e n ., i, 26 4; u n (ε κ τ ω ν ε ις τ ό ά σ μ α ) sur G e n . Il, 9; d ’autres sur G e n ., x v m , 13; x ix , 24-26; XXH, 1, 7-9, 15. La V i e d e M o ï s e ( ε κ τ ω ν π ε ρ ί β ίο υ τ ε λ ε ιό τ η τ α ς ) a été largem ent exp loitée sur E x . , i, 16 - x x x i i i, 23; N u m . , x n , 15; x x i , 6 ss.; D e u t . , ix , 10; la plupart des fragm ents se retrouvent dans Procope. E nfin, une citation ε κ τ ο ϋ κ α τ ά Ά ρ ε ι α ν ώ ν se lit sur N u m . , x i i , 17; u n autre dans C o i s l . 8 , f. 44 sur I I R e g . , VI, 5. 23. - Apollinaire de Laodicée ( f vers 390) L es chaînes des livres historiques on t retenu, sous le nom d ’A p ol­ linaire, plus de 200 citations: elles n e sauraient être com parées, en densité n i qualité, aux fragm ents naguère publiés sur l’épître aux R om ains *; beaucoup ne son t que de rapides gloses ou paraphrases du te x te, — principalem ent sur L é v i t i q u e e t N o m b r e s ·, m ais, de c e tte con statation, l ’on déduira avec vraisem blance que notre auteur a v a it exp liqu é to u t au long l ’un e t l ’autre livre. — D an s les pages qui su iven t je ne donne in-extenso que les te x tes auquels j’ai trouvé un certain relief; q uant aux autres, — à m oins q u ’ils ne soient très courts, — je m e con tente de les enregistrer par début et fin. Signalons au préalable divers aspects de l ’exégèse apollinariste et, to u t d ’abord, un em prunt ex p licite au x traductions d ’A quila e t de Sym m aque ( L e v . , x v i, 1 0 ) 12. Q u’A pollinaire fasse intervenir le rôle des an ­ ges dans le recensem ent des tribus ( N u m . , i, 4, 51b) ou qu’il donne le nom de M ichel à l ’ange de N u m . , x x n , 32, on n e s’en étonnera pas trop; m ais déjà cette exten sion du sens littéral nous oriente vers une tropologie branchue, qui sera dénom m ée, selon les cas, sy m b o le 3, 1 K. Staab, Pauluskommentare aus der griech. Kirche, p. 57-82. 2 Vestige d’une ancienne version sur Gen. n , 18 (les deux noms de la fem­ me); cf. Diodore sur Gen., n , 23b. 3 Divers symboles: les animaux à sabot fourchu (Lev. i, 2); les tourterel­ les (i, 14); la licorne (Num. x x m , 22b); le feu (xxxi, 23); le sel (xvm , 19b); les jours (x x x i, 19); les voiles et les housses (iv, 5-6, 7-8); l’imposition des mains (Lev. iv, 33; N um . v m , 10-12); l ’offrande du bouvillon (Num. x x ix , 36); le mâle et la femelle (Lev. vi, 11); les écoulements (xv, 30).

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Fragments sur la Genèse

t y p e 4, h y p o ty p o s e 6: nous y rattacherons naturellem ent u n certain lo t de références à la christologie de notre auteur. L e Christ, nous dira-t-il, éta it préfiguré dans le sacrifice de l ’ani­ m al im m olé pour un chef (L e v ., iv , 23-25), dans l’itinéraire de l ’arche { N u m . , x , 33), dans M oïse (x x v n , 17; cf. G e n ., x l ix , 1), dans le sang des prém ices (x v n , 1 7 ) 6; sa passion et sa résurrection·, com m e sa descente au x enfers on t été prophétisées { N u m . , x x iv , 17d; x x x v , 25b) 7. Il est le premier - né de D ieu e t de Marie (vnr, 10); son h yp os­ ta se n ’a pas été attein te par la m ort (ix , 12); il est R oi éternel (D e u t ., x x x m , 2); il a ab attu à notre profit les portes de la m ort (I B e g ., x x v r n , 11 ss.). N ous som m es de son corps { N u m . , v n , 1), voués à sa ressem blance par l ’exercice des vertus { L e v . , i, 2; cf. x m , 13), ses serviteurs { L e v ., x x v , 42), les saints étan t ses frères { N u m . ,

XVIII, 7). P assons m ain ten an t aux explications rencontrées sur Genèse, L évitiq ue, N om bres e t D eutéronom e.

G e n è s e . I , 3 (Br, f. 5V: Ά π ο λ ι ν α ρ ί ο υ ; — N , 15; P , p. 34; Y, f. 19: B s, f. 6V: Σ ε υ η ρ ια ν ο ΰ ). "Α β υ σ σ ό ς έ σ τ ιν ϋ δ ω ρ π ο λ ύ , ο υ τ ό β ά θ ο ς

ά λλω ς·,

ά κ α τ ά λ η π τ ό ν έ σ τ ιν ά ν θ ρ ώ π ο ις , ή σ φ ο δ ρ ά δ υ σ κ α τ ά λ η π τ ο ν .

ι, 14. La séparation des astres. a (Br, f. 16v; B s, f. 12; N , 30; P , p. 41; Y , f. 24; Procope, 88 B 3-9). Τ ο υ δ ε π ρ ω τ ο γ ό ν ο υ φ ω τ ό ς ό σ ο ν μ ε ν κ α θ α ρ ώ τ α τ ο ν ε θ η κ ε τ ω ή λ ίω , τ ο δ ε λ ο ι π ό ν σ ε λ ή ν η κ α ι τ ο ι ς ά σ τρ ο ις έ μ έ ρ ι σ ε ν ο ϋ τ ω κ α ι δ ια χ ω ρ ίζ ε ιν έ τ ά χ θ η « ά ν ά μ έ σ ο ν η μ έ ρ α ς τ ε κ α ι ν υ κ τ ό ς », δ π ρ ό τ ε ρ ο ν π ρ ο σ τ ά ζ ε ι θ ε ο ϋ τ ό φ ω ς ε π ο ίε ι.

B s poursuit:

Κ αι

μ ετ' ολίγα.

Τ ό τ ε μ ε ν α ν τ ο ϋ ή φ ύ σ ις π α ρ ή χ θ η , ν υ ν δ ε τ ό η λ ια κ ό ν τ ο ϋ τ ο σ ώ μ α ό χ η μ α ε ίν α ι τω

π ρω τογόνω

ε κ ε ίν ω

φω τι

π α ρ ε σ κ ε ύ α σ τ α ν δ ιά φ ο ρ α

γά ρ

δντα

τή

5

φ ύσει

b Contre les astrologues (Br, f. 17v; B s, ff. 12v-13; N , 31; P , p. 41; Y , f. 24v). Κ α ι μ ή μ ο ι τ ά σ η μ ε ία ή ν ω τ α ι τ ή δ υ ν ά μ ε ι τ ο ν κ τ ίσ α ν τ ο ς .

σ ο φ ισ ά σ θ ω τ ις ώ ς σ η μ ε ία τ α μ έ λ λ ο ν τ α υ π ό Θ ε ό ν γ ίν ε σ θ α ι

λελεγμ ένα , μηδε

μ α θ ή σ ε ω ς κ α ι σ π ο υ δ ή ς ά ξ ια ά π ο φ α ιν έ τ ω γ ε ν ε θ λ ια λ ο γ ία ς , σ η μ α ν τ ικ ά τ ε θ ε ικ έ ν α ι

1 προγόνου Ρ 2 δ μεν V 9 τά μέλλοντα] τά om. Br Bs 10 αξίαν cm. γενεθλιαλογίαν Br

ίο

μεν το Br ένέθηκε Pr 3 ετάχθησαν Pr των μελλόντων Ν γίνεσθαι om. Br Bs

4 Le sang et l ’âme (Lev. x v i i , II); les créatures et les objets (xix, 19b); les usages prohibés (xx, 25); le candélabre (Num. iv, 9). 5 Les progrès de la calvitie (Lev. x m , 41-42); la flamme du candélabre (xxiv, 2-3); le châtiment des méchants (Deut. x i, 6). 6 Cf. préfiguration de Paul (Gen. x l ix , 2), des nations (Num. x x ix , 36; x x x v , 15). 7 Sur la vision prophétique (Num. x x iv , 4). 9 (5047)

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Apollinaire

τούτω ν τά άστρα τον Θεόν οριζόμενος. Ο ύ γάρ θείων ορισμών οι άστρολόγοι γνώ σιν εχουσιν, οΐς γ ε το μάταιον επονειδίζω ν

ο Θεός « Σ τήτω σα ν », ψησί,

« και σωσάτωσάν σε οι άστρολόγοι τον ουρανού, οι όρώντες τούς αστέρας ».

11 τούτων om. NPV

12 γε om. Br

12-13 Is. xlvii, 13.

π , 18-24. La création de la femme (Br, ff. 51v-52; Bs, ff. 43v-44). a Elle a été créée à cause de l’homme, pour être son auxiliaire (cf. Procope, 169 C 8-12). Έ ξήρτη σ εν εν τούτοις τού άνδρός την γυνα ίκα, τό κρεϊττον τής τού άρρενος φύσεως άποδεικννς, εις δ και τ φ ά π οστόλφ λ έλ ε κ τ α ι · « καί γάρ ούκ εκτίσθη άνήρ διά την γυνα ίκα, άλλα γυνή διά τον ανδρα». Τό γά ρ « διά τι » γεγονός ελαττον, « διά τού » κνριωτέρου γ ε δντος

5 καί ώσπερ αιτίου τής ύπάρξεω ς τω δι αυτό γεγο νό τι, — ως δ Κ ύριος περί τον σαββάτου καί τού ανθρώπου λ έ γ ει « τό σάββατον διά τον άνθρωπον εγένετο, κα ί ούχ δ άνθρωπος διά τό σάββατον, ώ στε κύριός εστιν δ υιός τού ανθρώπου καί τού σαββάτου », — έναργές ονν ποιω ν δ προφήτης τό την γυνα ίκα άνδρός ένεκα γεγενήσθαι, λόγον διετύπω σεν την τού π ρά γμ ατος επ έ-

ιο χοντα δύναμιν καί την τού δημιουργού δηλούντα βούλησιν, τό δείν γενέσθαι «βοη­ θόν» άνθρώπω προσεοικότα αύτώ καί την εκ τής μονότητος άθυμίαν ίώμενον. b Elle porte deux noms, le premier ayant trait à son origine (àv-

le second (ενα) à son rôle de maternité (ib . cf. Procope, 172 B 15 —C 4). K a i μ ε τ ’ ο λ ί γ α . Τ ή δε γυνα ικί διττήν εθετο

δρίς),

προσηγορίαν, μίαν μ εν τής προς τον ανδρα σχέσεω ς, ήν επ ί τής έβραΐδος γλώ ττη ς παρώνυμον ούσαν τού άνδρός καλώς τις καί ε π ί τής 'Ελλάδος

15 δνοματοποιήσας παρώνυμόν τ ι πεποίηκεν « Α ϋτη κληθήσεται άνδρίς, δτι εκ τού άνδρός αυτής ελήμφθη αυτή ». 'Ε τέρω δε αϋ όνόματι προαείπεν αυτήν ως « μητέρα ζώ ντω ν » Ζ ω ήν όνομάσας, Ε ϋαν δε κατά τήν 'Εβραίω ν φωνήν.

c Les circonstances de la création d’Eve provoquent la réflexion d’Adam sur l’intimité de leur union. Le fragment ne se trouve que dans Br. Κ α ί μ ε τ ο λ ί γ α . Κ α ί γίνετα ι, τής μ εν πλευράς ώσπερ θεμελίου γινομένης, τού δε λοιπού σώματος κατά τό οικείον θεμένω προσαρμοσθέντος,

20 καί άπονος μ εν ή διαίρεαις τ φ άνδρί δι ύπνου καί εκστάσεως, τα χεία δε ή τού λείποντος άναπλήρωσις. Γ ινώ σκει δ’ ούν τό π ρ ά γμ α καί μ ή αισθανόμενος (είκώ ν γά ρ έτύγχα νε Θ εού) καί προσαχθείσαν γνω ρ ίζει τήν γυνα ίκα, καί τήν οικειότητα μαρτυρεί, καί π ρ ο λέγει τήν κοινωνίαν καί τήν εις εν κόλλησιν, ώ σπερ καί σάρξ, μ ία ν προ τής διαιρέσεως.

3-4 I Cor. χ ι, 9 5 όπερ αίτιον Bs 6-8 Mc. π , 27-28 10 εχοντα Bs 11 Ιώμενος Bs 12 εθετο τήν Br 13 άπό supplevi 15 τι om. Br 15-16 η , 23” 16 άνδρίς cf. Diodore (p. 155 n. 9) αυτής om. Bs 17 n i, 20 εβραίαν Br. xlix, 1. Comme prélude à la bénédiction de Jacob, Apollinaire établit un parallèle entre l’héritage légué par les chefs de famille

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Fragments sur la Genèse

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et celui que laissa le Christ en remontant au ciel (Br, ff. 252v-253; Bs, f. 198r‘v; P, p. 172; Y, ff. 137v-138; cf. Procope, 488 BC [latin]; Monac. 358, f. 150); ces trois derniers témoins et N (1651) repro­ duisent, à quelques mots près, le même passage sur D e u t. x x x m , 1. Το γάρ ίδιον αύτοίς δοθέν αγαθόν είς τό γένος παραπέμπουσιν ο ί π α τέ­ ρες δτε του βίου μεθίστανται, κατά τον τω ν κληρονομιών τρόπον έπινέμοντες τό εν αύτοίς αγαθόν είς τούς μ ε τ ’ αυτούς, ότι δη εκ μιας αρχής εις τό πλήθος ο Θεός π ρ οά γει την χάριν. Κ α ί ήν τούτο είς την αληθινήν αρχήν ήδη προεισα­ γά μένος .τύπος, ήτις εστίν ό Χ ριστός, δς άφ εαυτού τό άγαθόν εις τούς ίδιους

5

δια πέμπει, καί δή καί κατά τήν μετάστασιν τήν είς ουρανόν τό δλον άγαθόν ενεχείρισε Π νεύματος ά γιου δωρεάν, καθ’ ήν υιούς Θεού τούς ανθρώπους άπετέλεσεν, εικόνας εαυτού καταστήσας, ίνα διά τω ν μαθητώ ν παρή κατά τό « ο δεχόμενος υμάς εμ έ δέχετα ι ». Κ α ί οί μ εν οίκου ενός άρξαντες εις τον οίκον άπολείπουσι τά άγαθά, ο