Le Délit religieux dans la cité antique 2728300186, 9782728300181

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Le Délit religieux dans la cité antique
 2728300186, 9782728300181

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PRÉFACE

L'histoire des religions s'attache de préférence aux aspects positifs, aux manifestations normales et régulières de la piété. C'est en effet l'ensemble des renseignements sur la pratique religieuse, la distribution sociale des cultes, les mythes ou la théologie qui permettent aux spécialistes de consti tuer pour les différentes religions une somme de traits caractéristiques qui passent pour définir leur essence et servent à établir des comparaisons générales. Cette méthode dont les apports mêmes ne sont pas discutables se fonde toutefois, quand il s'agit de définir l'essence d'une religion antique donnée, sur un a priori qui a déjà été dénoncé, voici un siècle et demi, par K. O. Müller. On sait en effet que l'analyse religieuse repose souvent sur la présomption, consciente ou non, que le sentiment religieux est un fait immuable et par conséquent connu ou connaissable a priori. En d'autres mots, l'historien moderne court toujours le risque d'admettre que le sent iment religieux grec et romain par exemple, recouvrait dans ses aspects les plus caractéristiques la psychologie religieuse moderne. Or il suffit d'ouvrir les traités des apologistes chrétiens pour constater que les chrétiens des premiers temps rejetaient en bloc les cultes traditionnels et dénonçaient leur incompatibilité radicale avec le sentiment religieux chrétien. D'autre part on est souvent surpris de constater que les historiens des religions antiques dénient aux cultes païens toute profondeur, toute efficacité. L'his toire de la religion romaine, par exemple, est articulée fréquemment en deux périodes, une époque archaïque dont l'exotisme primitif suffit à expliquer l'altérité choquante, et une période interminable de décadence, où seuls sont reçus comme phénomènes religieux au plein sens du terme, les croyances philosophiques et les cultes orientaux, qui passent, à tort ou à raison, pour opérer la transition entre un paganisme décevant et le «vrai» sentiment religieux, universel et immuable. Maintes fois dénoncé, ce contre-sens historique provient en grande partie de la démarche suivie et de la nature même des faits analysés. Quelques rites, quelques mythes scandaleux mis à part, mis au compte des survivances bizarres, l'ensemble des faits religieux positifs du culte grec ou

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PRÉFACE

romain peut en effet se réduire aisément aux liturgies et aux croyances occidentales modernes. C'est que les pratiques régulières s'offrent la plu part du temps sous un habillage neutre et assez froid pour permettre des interprétations « réductivistes ». Les sources écrites et archéologiques ne donnent jamais directement de renseignements précis sur le sentiment qui animait les acteurs des scènes religieuses, elles sont, pourrait-on dire, muettes. Le malaise que l'historien ressent devant les interprétations qui meub lent le silence des sources nous a engagé à aborder les faits sous un autre angle, d'un point de vue complémentaire. Pour échapper au piège ou à l'impasse qu'ouvre l'étude prédominante des faits religieux positifs, l'analyse de la piété, nous nous sommes proposé d'envisager la question sous l'angle de l'impiété. Ce point de vue insolite qui consiste à définir la piété antique en étudiant son contraire promet d'être fertile, car on peut observer que nos informateurs, si froids et silencieux quand ils nous décrivent les aspects réguliers de la piété, s'émeuvent violemment quand ils constatent la faute religieuse, le délit religieux. Et quand les esprits s'échauffent, des propos sont échangés, des raisons invoquées, des principes énoncés. Ne serait-ce pas là une des voies, sinon la voie vers la connaissance du sentiment religieux antique? N'est-ce pas à travers le scandale, l'impiété et sa répres sion que les religions antiques peuvent livrer leur essence, leur psychologie à l'historien moderne? Pour vérifier cette hypothèse, nous avons réduit notre investigation aux religions de l'Italie antique préchrétienne. Il est toutefois évident que l'analyse des faits étrusques, italiques et romains peut aisément donner lieu à une confrontation plus large. La comparaison des données concernant diverses cités, diverses époques de l'Italie antique montre, par delà certai nesdifférences, certaines évolutions, que les réactions devant le délit religieux et la conception même de celui-ci sont en gros identiques dans le temps et l'espace, et se caractérisent notamment par la prédominance dans l'impiété comme de la piété de la médiation de la cité. Cette relative permanence des réactions devant l'impiété nous engage à réhabiliter le culte public romain en lui assignant une spécificité et une efficacité qu'une approche de type « réductiviste » lui refusait. Sans parler du bénéfice qui découle d'une confrontation de spécialistes venus d'horizons différents et trop souvent séparés, ces résultats plaident en faveur d'un comparatisme limité à un problème précis, et il reste à souhaiter que ce genre d'expérien ce se renouvelle. John Scheid

A MARIO TORELLI

DELITTO RELIGIOSO QUALCHE INDIZIO SULLA SITUAZIONE IN ETRURIA

La nostra documentazione sul «delitto religioso» in Etruria, per lo stato in cui ci sono pervenute le fonti dirette, etnische, e indirette, greche e romane, è quanto mai lacunosa, povera, discontinua: lo stesso concetto di delitto religioso (quale che ne sia l'accezione) solo con difficoltà emerge da questa documentazione, cui non sono estranee incomprensioni reali degli antichi e dei moderni. Perché i pochissimi fatti conosciuti acquistino un valore, non dico assoluto, ma almeno comparativo, occorrerà, dopo aver quei fatti ricordato, tentare di inserirli entro un abbozzo ricostruttivo complessivo dell'evoluzio ne dell'ideologia in rapporto alle trasformazioni strutturali di lungo perio do. Sceglierò per questo uno specifico istituto e cercherò in primo luogo di riassumere i fatti noti. Per tale specifico istituto, che tenterò di definire in seguito, la più antica notizia storica conosciuta è quella, universalmente famosa, dell'uccisione dei prigionieri focei all'indomani della battaglia di Alalia. La vicenda, tramandataci da Erodoto (I, 167), con particolari assai scarni, può iscriversi nell'ambito del concetto di delitto religioso, se non altro per l'espiazione ordinatane dalla divinità delfica. I pochi particolari di tale vicenda sono ben noti: dopo la vittoria «cadmea» dei Focei, gli sventurati greci presi prigionieri sarebbero stati massacrati dai Ceriti, ma una pestilenza sorta ben presto nella città avrebbe consigliato agli abitanti di Caere la consultazione dell'oracolo di Delfi. Apollo avrebbe allora indica to come espiazione del delitto l'istituzione di agoni ginnici ed equestri, che Erodoto ci dice sarebbero stati conservati fino ai suoi giorni. Vale la pena sottolineare che le ricerche di G. Colonna tra il 1965 et il 19671 hanno portato alla luce un gigantesco tempio, sembrerebbe del tipo

1 G. Colonna, in St. Etr. XXXI, 1963, p. 135 ss.; id., in Boll. d'Arte LI, 1965, p. 107.

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canonico a tre celle, edificato negli ultimi decenni del VI sec. a. C. e ridecorato fino agli inizi del III sec. a. C, in località Monte Tosto, a qualche distanza dall'abitato di Caere, sulla strada che Caere stessa recava a Pyrgi. Con buoni argomenti, Colonna2 ha sostenuto che possa trattarsi di un santuario eretto in connessione con le pratiche di espiazione per la strage dei prigionieri focei. Se lo scheletro umano trovato nello scavo dei terrapie ni di riempimento può essere interpretato come i resti di uno schiavo perito nel corso dei lavori, e quindi non avere a che fare né con il massacro dei prigionieri né con la pestilenza, un altro dettaglio, in apparenza trascu rabile e finora, a quanto io so, trascurato, mi sembra invece di enorme interesse: voglio alludere al fatto che il tempio sorge a contatto quasi immediato con l'enorme tomba a tumulo che dalla stessa località ha preso il nome di tumulo di Monte Tosto. È questo un sepolcro principesco eretto nel VII sec. a. C, esplorato da R. Mengarelli e rimasto purtroppo virtua lmente inedito : le scarse informazioni in nostro possesso3 indicano che del tumulo si è rinvenuta soltanto una sepoltura, ricchissima, a quanto pare usato per più di una deposizione nel corso del VII sec, confrontabile alla celebre tomba principesca Regolini-Galassi per cronologia e livello di fasto. Tutti gli altri grandi sepolcri a tumulo di Caere, e in primis quello testé ricordato Regolini-Galassi, dimostrano che i tumuli ceretani sono normal menteserviti per più generazioni, in genere dal VII fino a buona parte del V sec. a. C; è dunque verosimile che lo scavo di Monte Tosto non abbia rivelato altre sepolture a causa della grande difficoltà dello scavo, messa in luce dalle scarne notizie di Mengarelli, dal momento che questo particolare dell'unica sepoltura ne farebbe un caso praticamente isolato fra i grandi tumuli di Cerveteri. Sia ο no proseguito l'uso di seppellire nel tumulo di Monte Tosto oltre i limiti del VII sec. a. C, la relazione tra questo sepolcro monumentale e il santuario è chiara e indubbia: la strada Caere - Pyrgi, un hamaxitos monumentale di oltre 10 m. di larghezza, esemplarmente indagata dallo stesso Colonna4, lambiva tumulo e tempio, costituendo addirittura un «corridoio»5 tra le due strutture e condizionando l'orientamento del santua-

2 Id., in St. Etr. XXXI cit., p. 146 s. 3 R. Mengarelli, in St. Etr. I, 1927, p. 170 s. 4 G. Colonna, in Quad Ist. Top. Ant. Univ. Roma, IV, 1968, p. 75 ss. 5 Ibid., p. 83.

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rio medesimo. Dai dati topografici e archeologici si ricava così la seguente cronologia : - prima metà del VII sec. a. C. : tumulo di Monte Tosto; - prima metà del VI sec. a. C. : strada Caere-Pyrgi; - ultimo quarto del VI sec. a. C. : santuario di Monte Tosto. L'intima relazione cronologica e strutturale fra questi manufatti, come si vedrà, non può non essere densa di significato. Un secondo episodio storico molto simile a quello del massacro di Caere viene registrato dalle nostre fonti a proposito della guerra romanotarquiniese del 358-51 a. C.6 I prigionieri romani caduti in mano etrusca dopo la prima battaglia del conflitto vengono trucidati dai vincitori, narra Livio, (VII, 15, 10) nel foro di Tarquinia : il loro numero, 306, identico a quello dei Fabii caduti al Cremerà nello sfortunato bellum privatum contro Veio, unito al fatto che il comandante romano sconfitto era un Q. Fabius Ambustus, ha indotto molti storici, e J. Beloch fra i primi, a ritenere l'episodio del tutto inventato dalle fonti romane, per evidenti motivi di partigianeria, volta a un tempo ad accusare di atrocità il nemico e a far ricadere sulla gens Fabia la responsabilità dell'accaduto, minimizzando così gli aspetti di una indubbia rotta delle armi romane. Ma due documenti di parte etrusca vengono a confermarci l'infondatez za di questa visione ipercritica. L'elogium di Aulus Spurinna, comandante delle forze etrusche di quella stessa guerra, che ho avuto la ventura di ricomporre ed illustrare di recente, ci assicura in primo luogo che almeno le battute iniziali del conflitto sono state favorevoli alla parte tarquiniese : la sconfitta romana non può dunque essere revocata in dubbio. L'altro docu mento etrusco, all'incirca coevo alla guerra, databile com'è attorno al 340-30 a. C, è invece un documento archeologico, la tomba François di Vulci7. Negli affreschi di questa celebre tomba, è stato da tempo riconosciut o, esiste una sottile trama di allusioni e di rispondenze fra i soggetti raffigurati sulle varie pareti : tra le più evidenti di queste trame allusive, vi è la corrispondenza tra i due soggetti narrativi più complessi, l'uccisione dei prigionieri troiani da parte di Achille e il celebre ciclo «storico» di Macstrna.

6 Sui problemi relativi a questi eventi, v. quanto ho esposto in Elogia Tarquiniemia, Firenze 1975, p. 82 ss. 7 Ancora valida l'edizione di F. Messerschmidt, Die Nekropolen von Vulci, in Jahrb. Erg., XII, 1930, con M. Cristofani, in Dial, di Arch., I, 1967, p. 186 ss.

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I piani di rispondenza sono molteplici e sottilmente intrecciati e mi limiterò qui a metterne in luce solo alcuni fra i più evidenti e carichi di significato. Un'età eroica, quella dell'epos troiano, fa riscontro ad un'età storica (ancor ché essa stessa intrisa di mito), quella delle avventure dei fratelli Vibenna e di Macstrna; i Troiani-Romani sono destinati nelle due età a sicura sconfitta, i Greci-Etruschi a sicuro trionfo, a quel trionfo cui peraltro torna ad alludere la toga pietà del proprietario della tomba Vel Saties, il quale, con un corto circuito logico teso ad enfatizzarne la figura e i destini, pur trionfatore, si accinge a rinnovare l'auspicium, mediante l'ausilio dell'inser viente Arnza. In siffatto delicato giuoco di richiami tra passato e presente, mi preme in questa sede, più di ogni altro dettaglio, far rilevare che l'illustrazione dello specifico mito iliaco non solo non è casuale, ma appare altamente pregnante. La scelta del soggetto è tutt'altro che fortuita : per un'allusione più vaga e superficiale, per una rispondenza diretta con il mito etrusco di Macstrna, si sarebbero potuti evocare i molti episodi di combattimento tra Greci vittoriosi e Troiani soccombenti, laddove qui si è prescelto un momento specifico e significativo dell'epos, quello del sacrificio dei prigio nieriin presenza dell'ombra di Patroclo. Vi è, in altre parole, una successio ne logica delle figurazioni : la sala in cui è l'immagine del trionfatoreauspicante Vel Saties e della consorte di questi Thanchvil Verati corrispon de planimetricamente e concettualmente alle alae della casa etnisca e romana e ripropone in maniera concreta l'evidenza del noto passo vitruviano (VI, 3,6) «imagines item alte cum suis ornamentis ad latitudinem alarum (atrii) sint constitutae». Di lì si dipana un «ordine di lettura» e viene ad incontrarne un secondo (mostrato con chiari argomenti da F. Coarelli3): dalle alae, nell'epiphanéstatos tópos tes oikias, per ripetere le parole di un notissimo luogo polibiano (VI, 53, 4) è la serie delle imagines maiorum con i referenti mitici sia di ordine genealogico che di destino privato ο di funzione (Nestore e Fenice, Eteocle e Polinice, Sisifo e Anfiarao, Aiace e Cassandra); nel fondo della tomba si affrontano i paradigmi mitistorici delle res gestae. Vel Saties, già trionfatore, rinnova l'auspicium; di lì la promessa di guerra vittoriosa (il ciclo di Macstrna) e di trionfo (il ciclo troiano) in una significativa inversione dei tempi (più vicina la guerra, più lontano il trionfo), che sottende una visione per cicli della storia ed una concezione

8 F. Coarelli, in Dial di Arch, (in corso di stampa).

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profetica della storiografia, esattamente come ha congetturato E. Gabba per la storiografia etnisca9. La scelta del soggetto del sacrificio dei prigionieri troiani per la conclu sionetrionfale di quella che potremmo chiamare la profezia ciclica dell'auspicio di Vel Saties non è dunque casuale, ma affonda le radici in una ben precisa pratica locale di antichissima tradizione, il sacrificio di prigionieri di guerra a fini espiatori per la morte di guerrieri membri del gruppo gentili zio e in particolare per onorarne il capo. Questa pratica ha a sua volta rapporti stretti con l'uso dei giochi gladiatori a scopo funerario, che vedia mo così ampiamente illustrato nell'iconografia delle tombe tarquiniesi di epoca arcaica. I due istituti anzi si intrecciano reciprocamente nella loro storia e a loro volta si condizionano a vicenda in una con la pratica dei giochi e delle rappresentazioni ludiche, a tal punto che è impossibile dissociarli. L'episodio successivo ad Alalia e la localizzazione del massacro presso il sepolcro principesco di Monte Tosto sono le spie di una realtà molto antica, preistorica: la relazione tra tomba e sacrificio mette a nudo le ragioni profonde e la genesi dell'istituto. Si uccidono i prigionieri di guerra per placare i mani dei caduti ceriti e ciò avviene presso la tomba del pater gentis (non importa se la tradizione della sepoltura gentilizia si sia perpetuata ο meno nell'ambito del tumulo di Monte Tosto, come pur sembra probabile) : la solidarietà gentilizia, nella sua realtà di espressione di un'ideologia legata a rapporti di produzione storicamente determinati, agisce ancora con forza sufficiente a far localizzare il rito là dove la mentalità dominante situa l'elemento legante di quella solidarietà, la tomba appunto del pater gentis. Ma la successiva espiazione comandata dalla Pizia non è solo, come si è sovente ripetuto, espressione della particolare ellenizzazione della polis ceretana, ellenizzazione che è peraltro vera e innegabile, ma costituisce soprattutto l'affiorare di una diversa e più profonda realtà strutturale, della lenta, inesorabile trasformazione dei rapporti sociali di produzione basati sull'istituto della clientela10. Nella fase per cosi dire classica (cronologica mente protostorica) dell'istituto, la sorte del vinto è duplice : gli sconfitti che hanno un legame produttivo con terre prossime a quelle dei vincitori e da questi annesse, possono essere asserviti con il vincolo della clientela

9 E. Gabba, ree. a W. V. Harris, Rome in Etmria and Umbria, in Riv. FU. Istr. Ci CI, 1973, p. 143 s. 10 Sul problema, v. Dial, di Arch. Vili, 1974-75, p. 33 ss.

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(soprattutto se vi è stata una resa, una deditio in jidem)', gli altri, specie se non collegati alla terra conquistata e quindi non direttamente reimpiegabili nella produzione, sono considerati preda bellica ed eventualmente destinati al sacrificio. La purificazione richiesta ed eseguita dai Ceriti rivela l'evidente allentamento di un'ideologia di antichissima origine e perciò stesso dei rapporti di produzione a quell'ideologia sottesi : da qui il varco a quegli specifici caratteri di ellenizzazione denunziati daW enagismos delfico. Parallelamente a questo fenomeno, nella rappresentazione dei giuochi funebri delle tombe dipinte tarquiniesi si osservano due fatti. Innanzi tutto la posizione per così dire progressivamente marginale, a partire dagli ultimi decenni del VI sec. a. C. dei giochi di tipo gladiatorio, a tutto beneficio di agoni di tipo greco : alludo ad esempio alla scomparsa dalle pareti delle tombe, dopo il 510 a. C, del sanguinoso giuoco del Phersu, presente ancora nelle tombe degli Auguri del 530 a. C, delle Olimpiadi e del Pulcinella del 510 a. C.11. In secondo luogo, in queste raffigurazioni di giochi cruenti si insinuano immagini emblematiche di una realtà nuova e diversa : penso qui alla lastra dipinta da Ceri del 520 a. C.12 (a torto da alcuni ritenuta non genuina), nella quale compare la figura isolata di un guerriero con elmo, lancia e kardiophylax di tipo italico, evidentemente un sannita proveniente da un'area tra il Piceno meridionale e il Sannio. È difficile non vedere in questa figura l'immagine-prototipo di quello che sarà il gladiatore della storia più tarda della penisola, il Sannita (o il Gallo) reclutato fra i «barbar i» della periferia italica. Infine, dopo la metà del V sec. a. C, le tombe non presenteranno più tra i soggetti che ne costituiscono la decorazione giochi gladiatori ο agoni ginnici. Torniamo ora al secondo episodio della nostra esposizione, quello della guerra romano-tarquiniese. Il contrasto con quello precedente è molto significativo. Il sacrificio dei prigionieri focei viene consumato fuori della città, presso un grande tumulo gentilizio; il sacrificio dei prigionieri romani avviene dentro la città, presso i segni di una nuova concezione del politico e del sociale, nel foro. L'opposizione tra i due luoghi del sacrificio, se da un lato denuncia, come si è visto, un modo differente di concepire i rapporti sociali, illustra anche un processo di recupero e un trasferimento di un fatto

11 G. Becatti-F. Magi, in Mon. Pitt. Ant. scop, in Italia, fase. Ill- IV, Roma 1955 (tombe degli Auguri e del Pulcinella); M. Moretti, Nuovi monumenti della pittura etnisca, Milano 1966, p. 103 ss. (tomba delle Olimpiadi). 12 L. Ricci Portoghesi, in Arch. CI XVIII, 1966, p. 16 ss.

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ideologico entro una dimensione nella quale però si è perso il nesso religioso di fondo tra struttura gentilizia di origine e fatto rituale. Questo recupero tuttavia era destinato ad avere assai breve durata la trasposizione dell'istituto all'interno di una sfera mitica, quale traspare dagli affreschi della tomba François, di pochi anni posteriore al fatto tarquiniese, è emblematica del destino di questa operazione di puro recupero ideologic o. Non solo il mito allontana la dimensione del rito, ma contribuisce a rafforzare i processi di trasferimento di simboli che porteranno in breviss imo tempo alla totale sostituzione della tradizione preistorica dell'uccisione dei prigionieri con il giuoco gladiatorio vero e proprio. Quelle tensioni strutturali di fondo, già presenti nell'episodio dei prigionieri focei e nel quasi contemporaneo apparire del sannita fra le immagini gladiatorie ceretane, vengono a pieno compimento nello stesso torno di te,mpo, nel corso del IV sec. a. C. L'istituto clientelare, già in crisi nei decenni finali del VI sec. a. C, è venuto ormai meno come struttura produttiva fondamentale ed è cambiato, con l'emergere di nuovi rapporti sociali di produzione, anche il significato economico-politico della guerra : la conquista tende a diventare completa e diverso il destino dei vinti. Caduto l'assoggettamento in forme di dipendenza clientelare, viene meno anche il sacrificio della preda umana, al quale si sostituisce la riduzione nella schiavitù classica. Il massacro dei vinti diventa Indus gladiatorio. Mi sembra strettamente correlato a questo fen omeno in terra etnisca il coevo affiorare (mi sia consentita qui la brevità dell'accenno) in ambito romano delle due tradizioni parallele nelle due vicende àeW'auctio Veientium e dell'introduzione, di pochi decenni posterior e, dei ludiones etruschi. Quanto tutto questo si leghi al concetto di delitto religioso (concetto sul quale non sarebbe inutile trovare in questa sede una comune base di intesa) è una volta di più argomento di dibattito, né più e né meno del contenuto stesso di questa mia comunicazione, che appunto a tale dibattito vuole essere non più di un modesto contributo. Mi sembra comunque significati vo che un istituto, quale quello dell'uccisione rituale dei prigionieri di guerra, perfettamente inserito in una tradizione di ideologia religiosa come quella etrusca arcaica, risulti connotato come delittuoso e tale da chiedere espiazione all'occhio greco e successivamente si svuoti e si trasformi per così dire dall'interno : in ultima analisi, esso è ο diventa tale in presenza e in virtù di diverse formazioni economiche della società, nelle quali la realtà religiosa interviene a mediare forme diverse. Università di Perugia

Mario TORELLI

CHARLES GUITTARD

L'EXPRESSION DU DÉLIT DANS LE RITUEL ARCHAÏQUE DE LA PRIÈRE

Les historiens de la religion romaine, de Wissowa à Jean Bayet1, insistent volontiers sur les liens étroits qui unissent le rituel de la prière et la procédure juridique en général. Ce rapprochement formel mériterait sans doute d'être nuancé, approfondi, précisé, car l'attitude de l'orant et celle de ïoraîor sont spécifiquement différentes l'une de l'autre, mais il n'en demeur e pas moins fondé dans son ensemble. On ne sera donc pas étonné que le problème du délit religieux se pose à propos de la precatio. Il se pose d'une manière externe, sur le plan du rituel, toute modification involontaire au texte même de la prière, un mot simplement omis, déplacé ou mal prononcé par exemple, constituant un cas de piaculum susceptible d'annuler les effets positifs de la prière2. Il se pose aussi d'une manière interne, dans la formulation du carmen, dans la mesure où l'orant est amené à envisager la possibilité d'une faute dans son dialogue avec la divinité. Mais ce problème ne se pose pas d'une manière systématique et absolue. Si l'on consulte le catalogue de prières établi par G. Appel dans sa 1 G. Wissowa, Religion und Kultus der Römer, 2e ed., Munich, 1912, p. 389 et 396 et suiv.; W. Warde Fowler, The Religious Experience of the Roman People, Londres, 1911, p. 185-189; C. Bailey, Phases in the Religion of Ancient Rome, Berkeley, 1932, p. 72-108; N. Turchi, La religione di Roma antica (T. XVIII de la Storia di Roma publiée par les Studi Romani), Bologne, 1939, p. 126-132; P. Fabre, Histoire générale des religions, Paris, Quillet, 1944, T. II, p. 341-342; J. Bayet, Histoire politique et psychologique de la religion romaine, Paris, Payot, 1957, p. 129; K. Latte, Romische Religionsgeschichte, Munich, 1960, p. 41, 47, 62, 198, 206. 2 Cf. le texte fondamental de Pline, XXVIII, 1 1 : Praeterea alia sunt nerba inpetritis, alia depulsoriis, alia commendationis, uidemusque certis precationibus obsecrare suesse summos magistratus et, ne quod uerborum praetereatur aut prae posterum dicatur, de scripto praeire aliquem rursusque alium custodem dari qui adtendat, alium uero praeponi qui fauere linguis iubeat, tibicinem canere ne quid aliud exaudiatur, utraque memoria insigni, quotiens ipsae dirae obstrepentes nocuerint quotiensue precatio errauerit, sic repente extis adimi capita uel corda aut geminari uictirna stante.

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CHARLES GUITTARD

dissertation3, on constatera, que, dans la plupart des cas, l'orant ne soulève pas la question. Cela n'en donne que plus de prix et de signification aux prières qui la posent. Parmi celles-ci, les plus représentatives sont, dans le domaine italique, les prières des Tables Eugubines et dans le domaine latin, le uotum du uer sacrum de 217 av. J.-C. Comment les Romains ou un peuple italique tel que les ombriens d'Iguvium, envisagent-ils le problème du délit religieux dans cet énoncé privilégié que constitue le dialogue hommedivinité qui nous place au cœur même du sacré? L'étude de «l'expression du délit religieux» dans le carmen ombrien et latin constitue une approche de cet aspect particulier de la mentalité religieuse4.

Il est dans la nature d'un règlement d'envisager les diverses infractions dont il peut être l'objet. Aussi n'est-il pas étonnant que les Tables Eugubin es, rédigées par un collège de prêtres à l'usage des officiants, mentionnent les éventuelles infractions à ce long règlement où aucun détail ne semble avoir été laissé au hasard. Cependant, la première constatation qui s'impos e, c'est que les Tables Eugubines, qui décrivent par le menu détail toutes les opérations d'un rituel complexe, qui prescrivent la nature des offrandes et les modalités des sacrifices, n'accordent pas une large place aux manque mentsau rituel proprement dits. En ce sens, on peut dire qu'elles insistent sur l'aspect positif au détriment de l'aspect négatif: elles envisagent le problème du délit religieux d'une manière globale, sans se livrer à une analyse systématique, à un examen exhaustif de toutes les fautes suscepti bles d'entacher le rituel. Le caractère minutieux et analytique suffit à faire passer au second plan la possibilité d'une omission, d'un manquement. Néanmoins, les Tables Eugubines ne manquent pas d'évoquer plusieurs facteurs susceptibles de troubler le bon déroulement des cérémonies. Passons-les d'abord en revue avant d'en venir aux sanctions proprement dites et à l'analyse de tous les délits possibles, telle qu'on la trouve dans les textes de prière.

3 G. Appel, De Romanorum precationibus, Giessen, 1909, p. 8-46 (A. Töpelmann, vol. VIII, 2 de Religionsgeschichtliche Versuche und Vorarbeiten); réimpression anastatique chez Arno Press, dans la collection Ancient Religion and Mithology, New- York, 1975. 4 Le texte des Tables Eugubines adopté au cours de cette etude et la traduction latine seront empruntés aux Tabulae Iguvinae de G. Devoto (3e éd., Rome, 1964).

L'EXPRESSION DU DELIT DANS LE RITUEL ARCHAÏQUE DE LA PRIERE

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Deux éléments sont définis avec précision : le silence et la foudre. Au cours de la prise des auspices, aucune rumeur, aucun bruit ne doivent troubler l'inspection sous peine de l'annuler5. De même, la chute de foudre constitue un cas de piaculum6. Ces deux exemples de piacula se laissent cerner avec précision car on les retrouve dans la religion romaine. D'autres sont plus difficiles à définir. Une première fois, à la fin de la cérémonie de lustrano de la citadelle, les Tables envisagent la possibilité d'un piaculum7; il semble que le texte envisage à la fois la possibilité d'un manquement, d'une «omission» dans les opérations et celle d'un facteur extérieur troublant les cérémonies, c'est-à-dire d'une «interruption»8. Dans ce cas, il faut procéder à une nouvelle observation des oiseaux, retourner à la Porta Trebulana et recommencer tous les sacrifices. Les Tables prescri vent donc ici la procédure normale, de Xinstauratio. Un autre passage semble faire une allusion directe à quelque prodigium ou sacrilegium, mais le terme aiu, dont on ne relève d'ailleurs qu'une attestation9, est l'objet

5 Via 5-7: sersi pirsi sesust, poi angla/aseriato est, erse neip mugatu nep arsir andersistu, nersa courîiist porsi angla anseriato/ iust - sue muieto fust ote pisi arsir andersesust, disleralinsust (sedendo cum se permiserit, qui nuntios observatum ibit, turn neque mutato neque se dedicationi-· bus interponilo, donee reuerterit qui nuntios obseruatum ierit. si muttitum fuerit aut quis dedicationibus se interposuerit, e declarationibus (caerimonia) irrita erit. 6 Via 26 : persei ocre fisie pir orto est (si arcem Fisiam fulgur icerit). Cf. aussi Via 36, 46; VIb 29. 7 Ib 8 svepu esumek esumi anter vakazse vacetum ise; avif azeriatu, verufe treplanu kuvertu restef esunu feitu. VIb 47 : suepo esome esono ander uaco se uasetom efust; auif aseriatu, uerofe treblano couertu, reste esono feitu. Voici l'interprétation de DEVOTO pour ce passage : Si horum sacrificiorum intermissio fuerit, uitium inerii; aves obseruato, ad portam Trebulanam reuertito, instaurane sacrificium facito. L'identité des deux passages (hormis les deux formes verbales vaçetumise, uasetome fusi) est frappante. 8 En ce qui concerne uaçetum, uasetom, cf. infra, Le composé antervakase, anderuacose n'offre pas d'étymologie certaine. Les éditeurs des Tables se montrent hésitants : « interuacâtiô, interuacâtum, intermissio?» Cf. A. Ernout, Le dialecte ombrien, Paris, Klincksieck, 1961 p. 101. 9 IIa 4 : pere karne speturie attiene aviekate/aiu urtu fefure fétu puze neip eretu. Voici les diverses interprétations : - agitationes ortae fuerint (Buck); - responsum ictum fefellerit (Devoto); - prodigia orta fuerint (Vetter); - ne fas ortum fuerit (Von Blumenthal); - sacrilegia orta sunt (Pisani). L'interprétation de fefure est elle-même très discutée, cf. Ernout, Le dialecte ombrien, p. 109.

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d'interprétations trop diverses pour qu'on puisse véritablement se pronon cer sur la nature exacte de ce piaculum. A côté de la nécessité de garder le silence, un autre piaculum est cité dans le membre de phrase : nep arsir andersistu™ '. Les uns comprennent le terme arsir comme alius (Ernout), les autres comme un datif-ablatif pluriel neutre au sens de sacris, precationibus (Bréal), dedicationibus (Pisani, Devot o).Les deux interprétations y voient en tout cas un élément étranger à la prise d'auspices proprement dite, qu'il s'agisse d'une personne ou bien d'un élément déplacé du rituel. De même, après l'hypothèse du feu ou de la foudre, les Tables envisagent chaque fois une seconde éventualité : arsmor dersecor subator sentu . La plupart des commentateurs interprètent ce passa ge comme un manquement au rituel en général12; seul Devoto envisage l'hypothèse d'une perturbation dans la réunion d'un collège de prêtres13. Dans ces divers cas de piaculum, les Tables se bornent à souligner la nullité de l'acte religieux et à préciser, le cas échéant, la nécessité de \ instaurano. Elles ne dictent pas de sanctions ni de peines à proprement parler. Et même, plutôt que de souligner la gravité d'une faute éventuelle, elles tendent à dégager complètement la responsabilité humaine, en insis tant sur le caractère non volontaire de la faute14. Venons-en aux sanctions dont il est fait état dans les Tables Eugubines : elles sont de deux types. Le premier type de sanction concerne le règlement interne de la confrérie des Atiedii et l'organisation des cérémonies. Après le banquet qui les réunissait, les fratres Atiedii se prononçaient par un vote à la majorité sur le fait de savoir si Yadfertor, le prêtre qui avait pourvu à l'organisation matérielle des cérémonies et du banquet, s'était correctement acquitté de ses fonctions et avait scrupuleusement rempli tous ses devoirs. Dans le cas d'un vote négatif, Yadfertor se voyait infliger une amende15. Une

10 Cf. supra, note 5. 11 Via 26-27; Via 36; Via 46. 12 Ritus dersecor omissi sunt (Ernout); ritus * debiti omissi sunt (Buck); ordines debiti omissi sunt (Pisani). 13 Sacerdotum concilia debita dimissa sint. 14 Via 27; Via 36-37; 46-47; VIb 29 dans la séquence : pusei neip heritu (uti non consulto, quasi non consulto). 15 Va 22 - Vb 7 : et ape frater çersnatur furent/ehvelklu feia fratreks. ute kvestur/sve rehte kuratu si. sve mestru karu/fratru atiieriu pure ulu benurent/prusikurent rehte kuratu eru erek/prufe si. sve mestru karu fratru atiier/iu pure ulv benurent prusikurent/ kuratu rehte neip eru enuk fratru/ ehvelklu feia fratreks/ute kvestur panta muta/arferture si. panta

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autre amende, dont le montant est cette fois fixé à 300 as16, frappe le membre de la confrérie chargé de procurer aux autres membres les offran des qui accompagnent le sacrifice des génisses au terme de la lustratio populi. Le second type de sanction mentionnée dans le textes des Tables est différent. Il est consécutif à la mesure de bannissement qui frappe toutes les personnes étrangères à la cité pendant la cérémonie de la lustratio. En effet, la présence d'une personne n'appartenant pas au corps social d'Iguvium, à la communauté civique au sens fort, ou, ce qui est plus grave encore, la présence d'une personne appartenant à une cité ennemie, est susceptible de faire contracter une souillure à la cité et, bien évidemment, empêche les effets de la lustratio. Si un étranger est surpris dans la cité au moment de la lustratio, il est passible d'une peine. Or, les Tables évoquent la sanction sans en préciser la nature : si un étranger est pris, il faut l'emme ner à l'endroit prévu par la loi pour qu'il y reçoive le châtiment prévu par la loi17. Les Tables, utilisant une double périphrase, s'expriment par euphémis me, car une sorte de tabou interdit de divulguer le lieu et la nature du châtiment, sans doute afin que celui-ci conserve toute son efficacité et ne puisse être déjoué par les ennemis. Ce pouvoir quasi magique du verbe se retrouve, amplifié, dans les prières des Tables où la notion de délit est développée et analysée à travers une séquence de cinq termes de sens voisins et en apparence synonymes.

muta fratru/atiierìu mestru karu pure ulu/benurent areferture eru pepurkure/nt herifi etantu mutu arferture/si/ Et, postquam fratres cenati erunt, exoptationem faciat fratrex aut quaestor, num. recte curatum sit. Si rnaior pars fratrum Atiediorum qui Mue uenerint, affirmauerint curatum recte non esse, turn fratrum exoptationem faciat fratrex aut quaestor quanta multa flamini sit. Quantum multam fratrum Atiediorum maior pars qui Ulne uenerint, flamini esse poposcerint oporteat, tanta multa flamini sit. 16 Vllb : pisi panupei fratrexs fratrus atiersier fust erec sueso fratrecate portata sevacne fratrom/ atiersio desenduf pifi reper fratreca pars est erom ehiato ponne iuengar tursiandu hertei/appei arfertur atiersir poplom andersafust sue neip portust issoc pusei subra screhto est/fratreci motar sins a CCC. Quisquis quandoque fratricus fratribus Atiediis erit, is suo fratricatu portet [res] eximias fratrum Atiediorum duodecim quales pro re fraterna par est dimissas esse, cum iuvencae fugentur decet, postquam flamen Atiedius populum lustrauerit. Si non portauerit ita uti supra scriptum est fratrico multae sint a. CCC. 17 Ib 18 : svepis habe, purtatulu pue mers est, feitu uni pere mers est. Si quis habitat, portato eum quo ius est, facito ei [id] quid ius est. et VIb 54-55 : sopir habe/esme pople portatu uh pue mers est, fétu uru pirse mers est. Nisi it ex hoc populo, si quis habitat in hoc populo, portato eum quo ius est, facito ei quod ius est.

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Ce texte envisage à travers une protase la possibilité, l'éventualité d'une faute rituelle. Cette séquence revient à quatre reprises, présentant chaque fois la même succession de termes, en dehors de quelques variantes orthographiques secondaires18 : on la rencontre trois fois dans la grande prière à Jupiter Grabovius et une fois dans la prière à Tefer Jovius, c'est-à-dire dans deux prières à caractère expiatoire. Il s'agit donc d'une formule-type du carmen et, pour la comprendre, il convient de la rappro cher d'autres formules analogues que l'on relève dans les prières. Les séquences reposant sur l'association de termes corrélatifs, générale ment groupés deux par deux, ce que Norden19 appelait déjà des bina uerba, sont de deux types dans les prières des Tables Eugubines. Le plus souvent, ces bina uerba sont disposés par ordre dégressif ou décroissant, des notions les plus importantes aux moins importantes; l'exemple-type en est fourni par la formule où sont énumérées les différen tes parties constituantes du corps social d'Iguvium, depuis les autorités civiles et religieuses jusqu'aux biens matériels et aux propriétés, en passant par les catégories inférieures de la société et les animaux20. Cette hiérarchie se retrouve à l'intérieur de chaque couple. La combinaison inverse est également possible, bien qu'elle soit moins fréquente. On la trouve essentiellement dans la formule de malédiction lancée contre les ennemis d'Iguvium21. Ces procédés fondamentaux de rythme sont doublés par des procédés secondaires tels que l'asyndète, l'allitération, le rapprochement de termes homoiotéleutes offrant de surcroît le même nombre de syllabes. Il faut d'abord repousser l'interprétation qui se contenterait de voir en ces termes de simples synonymes, une redondance cauteleuse, une accumulation n'ayant d'autre effet qu'elle-même. On discerne à l'examen qu'en réalité ces

18 Via 27, 37, 47, VIb 30 : dei grabouie persei tuer perscler uaseto est pesetom est peretom est/ frosetom est daetom est tuer perscler uirseto auirseto uas est di Grabouie persei mersei esu bue/peracrei pihaclu pihafei. Diue Graboui, si tuae caerimoniae [quid] uitiatum sit, peccatum sit, transcensum sit, fraudatum sit, neglectum sit, tuae caerimoniae uitium uisum aut inuisum sit, Diue Graboui, si ius est, hoc boue perakri piaculari piatum sit. 19 E. Norden, Aus altrömischen Priesterbüchern, Lund, 1939, p. 97 sqq. 20 Via 30 : nerf arsmo, ueiro peiquo, castruo fri pihatii (principes [et] sacerdotes, homines [et] pecudes, capita [et] fruges piato). 21 VIb 60 : tursitu tremitu, hondu holtu, ninctu nepitu, sonitu sauitu, preplotatu preuilatu. fugato, tremefacito; in terram affligtto, submergito, niue, fluctibus obruito; uerberato, sauciato; sternito constringito.

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juxtapositions n'associent pas des termes de sens identique ou très voisin : chacun garde son sens plein et c'est la condition de l'efficacité de toute prière. La notion de synonymie absolue est fort justement battue en brèche par la linguistique moderne, qui a souligné qu'en dehors de la langue proprement technique, il n'existe pas de vrais synonymes, que deux synony mes ne recouvrent pas le même champ sémantique et n'ont pas la même valeur affective22. Il faut donc s'efforcer de différencier les cinq termes à travers lesquels s'exprime dans les Tables Eugubines la notion complexe de délit religieux. Deux indices nous guident à prime abord : uasetom est repris à la fin de l'énumération par uas, ce qui donne à penser qu'il peut exprimer une notion générique et, d'autre part, pesetom et peretom sont rapprochés par une asyndète alliterative. L'étymologie confirme-t-elle ces rapprochements? - uaseto, uasetom, vaçetum est compris «uitiatum» par la plupart des interprètes des Tables. Ce participe passé, à valeur nominale23, d'un verbe uaçè-, est rapporté au substantif uas «uitium»: uas représente *uak- s d'un neutre *uakos, la racine gutturale uak- étant formellement attestée par la présence de ç et s au participe24. On pense à un rapprochement avec lat. uac-ûus, uac-àre25; - peseom est généralement compris peccatum. Seul Vetter propose de comprendre perditiim, sans d'ailleurs fournir d'explication26. Buck l'explique par un thème *pekkè-, en face de lat. pecca-. Il semble raisonnable d'y voir, avec Pisani, un dénominatif de *ped[i]ka (cf. lat. pedica); le verbe signifierait donc, étymologiquement, «avoir les pieds entravés»27. - En peretom et daetom, les linguistes s'accordent à reconnaître des composés de ire, correspondant à des formes latines qui seraient respective22 Cf. sur ces problèmes : Pasquali, Preistoria della poesia romana, Florence, 1936, p. 79-80; H. Oldenberg, Zur Geschichte der Altindischen Prosa, dans Abh. d Königl. Gesell, d Wiss. zu Gottingen, phil. hist. Kl., n. F., XVI, 6, Berlin, 1917, p. 4; L. Hjemslev, Reports for the eight international Congress of Linguists, II, Oslo, 1957, p. 258 sqq.; Ch. Bally, Traité de stylistique française, I, Heidelberg, 1909, p. 140; S. Ullmann, The principles of semantics, Glasgow, 1951, p. 108 sqq.; id, Précis de sémantique française, Berne, 1952, p. 180 sq.. 23 Sans valeur temporelle, comme les autres participes de cette enumeration : Quinque participia subsequenti cum substantivo uas comparanda sunt eoque omnia ut nomina non ut uerba temporalia constructa sunt. (Devoto, p. 195). 24 Pour le composé antervakase, anderuacose (*interuacâtiô, interuacâtum, intermissiô?) attesté à deux reprises (Ib 48 - VIb 47), cf. note 8. 25 De uacàre serait dérivé uacillàre, selon le dictionnaire d'Ernout-Meillet. 26 Vetter, p. 422. 27 Pisani, p. 147.

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ment *per-itum et *de-itum, au sens de ire ultra c'est-à-dire «trangresser» et ire citra, à savoir «négliger, omettre, laisser de côté». - Le participe neutre frosetom vient d'un thème * franse·. L'étymologie de lat. fraus est inconnue28. A côté du dérivé latin fraudò, -as, on trouve chez Plaute un parfait déponent frausus sum29. On trouve une fois de plus ici le même changement de conjugaison que pour pesetom «peccâtum» et pour uaçetom «* uacàtum». \jdi présence, au sein de cette séquence, de deux composés de la même famille présentant des préfixes de sens diamétralement opposés, peretom et daetom, nous met en mesure de répondre à la question posée : ces termes ne se placent pas sur le même plan. Après un terme de sens général, le premier couple de termes corrélatifs exprime l'idée de «transgresser», le second celle de «négliger», «omettre». Le rituel de Gubbio n'autorise ni la moindre modification, ni la moindre liberté d'interprétation : il doit être suivi scrupuleusement, à la lettre. L'officiant ne doit ni omettre ni ajouter le moindre détail; il peut se mettre en situation irrégulière, soit par excès, soit par défaut. Cette séquence apparaît donc ordonnée suivant un ordre décroissant; sous les notions de transgression et d'omission, les Tables proposent une classification des divers délits : elles distinguent, d'une part la faute grave, celle où l'officiant transgresse le règlement et où sa responsab ilité et sa volonté sont pleinement engagées, et d'autre part la simple faute d'inattention, la négligence, l'inadvertance, où la responsabilité, sans être nulle, est nettement moins engagée. Il existe donc une hiérarchie entre les deux couples corrélatifs envisa gés. Mais, à l'intérieur de chaque couple ainsi défini, quels rapports entre tiennent entre eux les deux éléments? Se situent-ils sur le même plan? La solution du problème se trouve dans le texte même de la prière qui ne néglige aucun détail et ne laisse planer aucune ambiguïté : tuer perscler uirseto auirseto uas est. Les Tables proposent une distinction entre les fautes visibles et les fautes invisibles. Cette distinction peut être appliquée à l'intérieur des deux grandes catégories de délits définis plus haut : parmi les fautes graves comme parmi les négligences, les unes sont «visibles», les autres «invisibles». Ces notions appellent quelques explications. Les choses visibles concernent plutôt l'organisation materielle des cérémonies, leur bon ou mauvais déroulement; les formes peretom et daetom s'appliquent au

28 Ernout-Meillet, p. 252. 29 Plaute, As. 286. Cf. aussi P. Fest. 81, 2L.

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respect scrupuleux des règles formelles, à la parfaite coïncidence du règl ement et des actes rituels. Au contraire, les formes pesetom et frosetom s'appliquent mieux aux choses «invisibles», c'est-à-dire à l'état de pureté de l'officiant, ainsi que des acteurs et des spectateurs de la cérémonie. On aboutit donc à une double répartition, horizontale et verticale, entre les termes définissant la notion de délit, répartition que l'on peut résumer dans le tableau suivant :

uaseto.

auirseto

uirseto

pesetom

peretom

faute grave

frosetom

daetom

négligence

Ces cinq termes, qui expriment chacun un aspect différent du délit religieux, ont cependant entre eux un point commun, qu'il peut être intéressant de noter : à savoir, leur rapport à l'élément spatial. On a déjà vu que peretom et daetom sont des composés de 'ire, verbe de mouvement; en uasetom on retrouve, à travers ses liens avec uacuus, uacàre, uacilläre, l'idée du vide, du manque de stabilité; à travers pesetom, on a reconnu l'idée d'une entrave apportée à un mouvement. Ce que la mentalité religieuse essaie en fait d'approcher à travers ces notions c'est l'idée de norme et de perfection, d'adéquation parfaite entre la règle et son application dans les actes et les faits30.

Le second exemple de texte où la notion de délit est soumise aux subtilités de l'analyse est fourni par le uotum du uer sacrum de 217 av. J.-C, où la rogano énumère par le menu détail toutes les irrégularités suscepti bles d'être commises dans l'exécution du vœu pour spécifier, précisément

30 Ce sens se trouve confirmé par une forme verbale qui apparaît en Via 7 : disleralinsust (fut. ant. 3e pers. sg.) (dis - lèràlî -(adj. lèra-li formé lui-même sur un thème nominal lërà - lat. lira: «sillon», t. d'agriculture. Le latin delirare signifie «s'écarter du sillon, de la ligne droite».

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que ces irrégularités ne sauraient, dans les conditions présentes, constituer un cas de nullité31. Le votum accorde à quiconque la possibilité d'accomplir le sacrifice, à la date qui lui convient et selon le rite qui lui plaît : de quelque manière que soit accompli le sacrifice, le déroulement sera régulier {probe factum esto). Si l'animal destiné au sacrifice meurt avant le moment de l'immolation, il sera considéré comme propriété humaine et non divine. Si quelqu'un blesse ou tue l'animal accidentellement, ce geste ne sera pas considéré comme un cas de fraus. Si l'animal est volé, ce vol ne constituera un cas de scelus ni pour le peuple romain ni pour celui à qui il aura été volé. Si par mégarde le sacrifice intervient un jour qualifié d'ater, la cérémonie n'en sera pas moins valable. De même, que le sacrifice ait lieu de jour ou de nuit, qu'il soit accompli par un esclave ou un homme libre, probe factum esto. De tels cas ne sont pas exceptionnels dans la religion romaine32. On les retrouve à propos du carmen deuotionis du consul P. Decius Mus33, et dans le carmen deuotionis qui nous a été conservé par les Saturnales de Macrobe34, dans le uotum du consul au début de la guerre d'Antiochus35 et dans la réponse à la question que pose le consul Sulpicius avant la seconde guerre de Macédoine36. De même, dans la dédicace du temple de Jupiter Liber à Furfo, en 58 av. J.-C, il est précisé que l'on peut utiliser le fer pour la

31 Liv. 22, 10, 2 : Velitis iubeatisne haec sic fieri? Si res publica populi Romani Quiritium ad quinquennium proximum, sicut uelim uoueamque, salua seruata erit hisce duellis, quod duellum populo Romano cum Carthaginiensi est quaeque duella cum Gallis sunt, qui cis Alpes sunt, turn donum duit populus Romanus Quiritium, quod uer attulerit ex suillo ouillo caprino bouillo grege quaeque profana erunt, Joui fieri, ex qua die senatus populusque iusserit; qui faciet, quando uolet quaque lege uolet facito; quo modo faxit probe factum esto. Si id moritur quod fieri oportebit, profanum esto neque scelus esto. Si quis rumpet occidetue insciens, ne fraus esto. Si quis clepsit, ne populo scelus esto neue cui cleptum erit. Si atro die faxit insciens, probe factum est. Si nocte siue luce, si seruus siue liber faxit, probe factum esto. Si antidea ac senatus populusque iusserit fieri faxitur, eo populus solutus liber esto. 32 Ils ont été rassemblées et analysés par Nauck; Cf. J. Heurgon, Trois études sur le «Ver sacrum», Bruxelles, 1957. 33 Uv. 8, 10, 12 : Si is homo qui deuotus est moritur, probe factum uideri. 34 Macr. sat. 3, 9, 1 1 : tune quisquis uotum hoc faxit, ubiubi faxit, recte factum esto ovibus atris tribus. 35 Liv. 36, 2, 5 : quisquis magistratus eos ludos quando ubique faxit, hi ludi recte facti donaque data recte sunto. 36 Liv. 31, 8, 3 : consultique fetiales ab consule Sulpicio bellum quod indiceretur regi Philippo, utrum ipsi utique nuntiari iuberent an satis esset, in finibus regni quod proximum praesidium esset, eo nuntiari. Fetiales decreuerunt, utrum eorum fecisset, recte facturum.

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construction du bâtiment37. Sur une inscription de Velletri mentionnant le temple de Declunus (ou Decluna), on lit : feront pihom estu, c'est-à-dire ferrum pium estoiS. Sur un autel dédié à Narbonne au numen Caesaris Augusti*1* et sur un autre dédié à Jupiter Optimus Maximus40 à Salone en Dalmatie, en 137 ap. J.-C, il est dit, à propos de l'absence d'offrande supplémentaire (magmentum) : idcirco tarnen probe factum esto. Mais ce qui nous intéresse ici, c'est essentiellement le choix des termes utilisés pour exprimer la notion de délit religieux, ou plutôt, dans le cas présent, d'absence de délit. On relève trois types de tournures, une formule positive : probe factum esto et deux formules négatives : ne scelus esto et ne fraus esto. L'analyse montre qu'entre ces trois formules, la répartition n'est pas arbitraire mais obéit à une classification précise dans la nature des délits envisagés. Les délits les plus graves, quand il y a mort ou blessure volontaire41 de la victime destinée au sacrifice, ou encore vol, rentrent dans les catégories du scelus et de la fraus. Au contraire, la tournure probe factum esto porte uniquement sur les modalités de l'action, elle ne met nullement en cause une atteinte à la victime, mais envisage la date du sacrifice, la qualité du sacrificateur, la nature du rite. On reconnaît donc, dans le uotum du uer sacrum de 217 av. J.-C, une classification des délits : fautes graves mettant en cause la responsabilité d'une part, délits involontaires, fautes secondair es portant seulement sur l'accomplissement du rituel, d'autre part. Une dernière expression retiendra notre attention avant la conclusion. On ne la trouve pas dans le uotum, mais on la rencontre dans les Tables Eugubines sous la forme persei merseifsi ius est), ainsi que dans la formule, contenue dans le De Agricultura de Caton, qu'il faut prononcer avant d'ouvrir une clairière dans un bois sacré, où elle apparaît sous la forme uti tibi ius est42. On comparera cette expression avec celle que l'on relève dans

37 CIL IX, 8513 = Dessau 4906. 38 R. S. Conway, Italie Dialects, n° 252. Cf. J. Whatmough, Fondations of Roman Italy, p. 387. 39 CIL XII, 4333 = Dessau 112 : si quis hostia sacrum faxit, quod magmentum nee protollat, id circo tarnen probe factum esto. 40 CIL III, 1933 = Dessau 4907 : si quis hic hostia sacrum faxit, quod magmentum nec protollat, it circo tarnen probe factum esto. 41 Cf. P. Fest. 102L, reproduit ainsi la formule traditionnelle du serment : Si sciens fallo, turn me Diespiter salua urbe areeque bonis eiciat. 42 Cato, agr. 139.

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le carmen deuotionis que nous a conservé Macrobe43 et avec celle qui figure dans le carmen inaugurationis de Numa chez Tite-Live44 où il est fait mention de fas et non plus de ius. Dans ces deux dernières formules, on sollicite l'agrément de la divinité, qui reste libre, tandis que l'expression si ius est ou uti tibi ius est engage l'homme et la divinité comme si les deux parties étaient à égalité devant le contrat. * * * L'expression du délit religieux est donc largement attestée dans les Tables Eugubines et dans le votum de 217 avant J. C. En étudiant deux testimonia qui nous ont semblé représentatifs, nous n'avons pas eu la prétention d'être exhaustif, mais nous avons seulement cherché à définir des tendances qui nous permissent de mieux cerner la notion délicate de «délit» dans un contexte religieux. Les liens des prières contenues dans les Tables et du uotum de 217 pris comme exemple de carmen latin archaïque, avec le sermo iuridicus, sont bien sûr évidents mais ils n'apparaissent pas, en définitive, essentiels : ce n'est pas par là que ces testimonia se définissent en tant que carmina. Les textes étudiés sont empruntés à des religions voisines mais s'insè rentdans des contextes différents. La notion de «délit» est non seulement envisagée, mais encore développée et analysée à travers des séquences formulaires. Pourtant, ni les Tables ni le uotum ne vont jusqu'à énoncer un code répressif ou des sanctions. Si ces textes envisagent des cas de piaculum, c'est avant tout pour en minimiser la portée, en diminuer la gravité en cherchant à dégager la responsabilité humaine. La perfection du code suffit presque à écarter la possibilité d'un délit : on cherche à se garantir contre toute éventualité d'imperfection ou d'impureté. En ce sens, les Tables et le uotum tendent à définir une situation idéale entre les dieux et les hommes, où puisse s'exercer pleinement la pax deorum. École française de Rome

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43 Macr., sat. 3, 9, 10 : Dispater, Veiouis, Manes, sine quo alio nomine fas est nominare. 44 Liv. 1, 18, 9 : Iupiter pater, si est fas hunc Numam Pompilium, cuius ego caput teneo, regem Romae esse, uti tu signa nobis certa adclarassis inter eas fines quos feci.

GIULIA PICCALUGA

LA COLPA DI «PERFIDIA» SULLO SFONDO DELLA PRIMA SECESSIONE DELLA PLEBE *

Mediante l'uso del termine perfidia1 la cultura romana designava la infrazione del delicato equilibrio imperniato su quel valore/cardine dello stato che era Fides2, sia che essa venisse perpetrata nell'ambito dei rapporti clientelari, sia che fosse attuata sul piano delle relazioni internazionali3. A tale colpa veniva fatta corrispondere, sul piano giuridico, Γ« infrazio ne» del corpo stesso del perfidus, autorizzata, per lo meno in teoria, da una norma delle Leggi delle XII Tavole4, e fondata già nel tempo delle origini dal supplizio rituale cui venne sottoposto Mettus Fufetius5. Ne risulta una complessa concezione di smembramento - di Fides, dell'equilibrio sociale, del reo -, addirittura una specifica tematica che

* Queste pagine anticipano in grandi linee il contenuto di un mio volumetto quasi pronto per la stampa. Ad esso si rinvia per il grosso della documentazione, dato che qui ci si limiterà a fornire i dati essenziali. 1 Dati al riguardo in Lex. Fore. s.v. 2 Gell. XX 1, 39 : Omnibus quidem virtutum generibus exercendis colendisque populus Romanus e parva origine ad tantae amplitudinis instar emicuit, sed omnium maxime atque praecipue fidem coluti sanctamque habuit tarn privatim quam publice . . . 3 Geli. I.e. 40: sic consules... hostibus confirmandae fidei publicae causa dedidit, sic clientem in fidem acceptum cariorem haberi quam propinquos tuendumque esse contra cognatos censuit . . . Hanc autem fidem maiores nostri non modo in officiorum vicibus, sed in negotiorum quoque contractibus sanxerunt maximeque in pecuniae mutuaticae usu atque commercio : adimi enim putaverunt subsidium hoc inopiae temporariae, quo communis omnium vita indiget, si perfidia debitorum sine gravi poena eluderei. 4 Geli. I.e. 48 sg. : sed earn capitis poenam sanciendae. . . fidei gratia horrificam atrocitatis ostentu novisque terroribus metuendam reddiderunt. Nam si plures forent, quibus reus esset iudicatus, secare, si vellent, atque paruri corpus addica sibi hominis permiserunt. Et quidem verba ipsa legis dicam, ne existimes invidiam me isiam forte formidare (III 6) : tertiis inquit nundinis partes secanto. Si plus minusve secuerunt, se fraude esto . . . 5 Geli; I.e. 54 sg.; cfr. Liv. I 28; Dion. Hal. a. Κ III 29 sgg.; ... Al riguardo H. S. Versnel, Sacrificium lustrale, Mededelingen van het Nederlands Instituut to Rome XXXVII/2, 1975, 97-116.

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sembra improntare di sé la cultura romana su vari piani : giuridico, politico, sacrale. Ciò è rilevabile, in specie, per quel che concerne la rielaborazione - ad opera di fonti di età tardo-repubblicana ο imperiale - di quel determinato periodo che intercorre tra l'istituzione mitica e la codificazione giuridica della pena prevista per i colpevoli di perfidia; vale a dire, tra il concludersi del periodo monarchico e la esposizione nel foro delle Leggi delle XII Tavole, che sostituiscono finalmente alle leges regiae dello ius Papirianum la legislazione repubblicana. Allo scopo di rintracciare, nell'ambito degli eventi politici che si suss eguono incalzanti dalla fondazione della repubblica al 449 a. C, allorché le XII Tavole saranno esposte nel foro6, il ruolo di primo piano svolto dalla tematica di cui sopra, sembra indispensabile considerare da questo punto di vista la prima secessione della plebe, sia in sé e per sé, sia nelle sue cause determinanti, sia, infine, nelle ripercussioni che avrà sul piano sacrale, politico e giuridico sino a tale data. Va premesso che - comunque siano andate effettivamente le cose degli eventi relativi alla prima secessione non si potrà mai avere una conoscenza obiettiva, bensì ci si dovrà contentare del quadro che ce ne forniscono le fonti, di molto posteriori. L'analisi di queste, sopratutto di Dionigi d'Alicarnasso (a.R. VI 22-91) e di Livio (II 23-33), mostra a pie sospinto allo storico delle religioni un massiccio processo di mitizzazione mediante il quale gli accadimenti del 494 a. C. vengono volutamente staccati dal tempo storico e sbalzati in una dimensione che ha tutti i tratti tipici dell'epoca delle origini, mentre al comporsi della crisi è attribuito il compito di fondare una nuova realtà. Sono appunto le caratteristiche di quest'ultima che devono essere fatte via via balenare, in un sapiente gioco di anticipazioni in cui Dionigi e Livio si rivelano maestri, nell'intero arco di tempo in cui si svolge la dinamica della secessione. Ora, proprio nell'ambito di questo processo di mitizzazione il tema dello smembramento sopra delineato sembra svolgere costantemente un ruolo di primo piano. Esso viene posto già a monte della secessione stessa. I plebei, date le misere condizioni esistenziali in cui si sono venuti a trovare a causa delle

6 Liv. Ili 57, 10 : priusquam urbe egrederentur (se. consules), leges decemvirales quibus tabulis duodecim est nomen, in aes incisas in publico proposuerunt.

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guerre che impegnano Roma contro le popolazioni del Lazio, non sono in grado di pagare i propri debiti. Ne consegue una prima, pericolosa, infrazio ne di Fides e dell'equilibrio statale che ad essa fa capo. A tale infrazione fa immediatamente eco la seconda, questa volta commessa dai patrizi che si rifiutano di mantenere le promesse fatte al popolo onde convincerlo all'a rruolamento. La perfidia iniziale, cioè, ha aperto nell'ordine delle cose una falla insanabile, alla quale non si può porre rimedio in quanto l'unica soluzione possibile - vale a dire, la legge che, nella sua formulazione estrema, prevede lo smembramento del corpo dei nexi ob aes alienum - è ancora di là da venire. L'equilibrio infranto di Fides, perciò, continua a frantumarsi in un crescendo continuo, culminante nella drammatica scissione della comunità in due metà ugualmente inservibili; ad essa si arriva allorché i plebei adulti di sesso maschile e in età atta a prestare servizio militare, impadronitisi delle insegne, si accampano in faccia e contro Roma, ben decisi a fondare una città impossibile; intanto entro le mura restano, assieme ai patres, tutte le donne, e nei pressi si trova l'esercito, tuttavia ormai privo delle sue garanzie sacrali, e pertanto inutilizzabile. Molto significativamente, la situazione potrà essere recuperata grazie al ed. apologo di Maenenius Agrippa. Vale a dire, ad un racconto che : 1) tutta una serie di elementi (contesto, narratore, struttura, linguaggio, contenuto) contribuisce, confortata in ciò dalla comparazione storico-religiosa, a carat terizzare quale mito autentico. 2) imperniato come è sul ben noto motivo delle membra discordi che si rifiutano di alimentare il ventre, ma che non riescono ad esistere staccate da questo, si rivela quantomai adatto a fondare la necessità della coesione sociale e a rendere accettabile ai diseredati la distinzione in classi della comunità romana assimilandola all'ineluttabilità dell'ordine di natura. Altrettanto significative, dopo queste premesse, mostrano di essere le conseguenze dell'immediato rientro dei plebei in città. Le fonti sottolineano infatti come : 1) addirittura una lex sacrata assicuri ai tribuni - la cui istituzione è stata appena ottenuta - l'assoluta integrità fisica. 2) sia aument ato di un giorno, da allora in poi, il periodo celebrativo delle feriae Latinae, notoriamente tese a rinsaldare e, a pro' di Roma, la coesione delle popolaz ioni del Lazio appunto mediante lo smembramento - ma in chiave sacrifi cale,questa volta, e perciò positivo! - e la distribuzione delle varie parti del corpo della vittima ai componenti del fœdus. 3) per l'occasione, agli edili plebei, collaboratori dei tribuni, sia affidato una volta per tutte un ruolo sacrale di notevole importanza nella festa di cui sopra : la direzione del

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muniis, nel cui ambito - e forse non solo da epoca tarda, come sinora si è stati propensi a credere - aveva luogo il sacrificio di un essere umano7. Ma, nonostante che il ritorno dei ribelli abbia materialmente ricompos to l'unità del corpo sociale, l'equilibrio di Fides, infranto già dalla perfidia dei nexi ob aes alienimi, è ancora ben lungi dall'essere ristabilito. Da questo punto di vista, gli eventi della prima secessione, nonché la singolare accen tuazione, a loro riguardo, del tema dello smembramento, non sembrerebber o, infatti, avere avuto altro scopo che quello di aprire un problema destinato a restare in attesa di soluzione; cioè di sottolineare la paradossalit à di una situazione in cui esiste già la colpa di perfidia privatim, mentre è di là da venire la pena corrispondente. Si spiegherebbe con ciò, per inciso, come mai Dione Cassio (exc. Vat. Mai, 12) potesse vedere, dietro le motivaz ionisociali ed economiche della prima secessione, lo spauracchio di una legge tuttora inesistente, ma che la tradizione, concorde, tendeva costant emente a far presentire già a monte della rivolta. Perché la norma autorizzante, per lo meno nella sua formulazione più estrema, la distractio del debitore insolvente sia affissa, assieme alle altre, nel foro, occorrerà attendere ben quarantacinque anni. Nel corso di questi, tuttavia, quel processo di disgregazione dell'ordine tradizionale iniziatosi con la prima infrazione di Fides andrà sempre più accentuandosi, sino a sfociare nella pretesa popolare di ottenere leggi scritte, accessibili a chiun que. Che la conquista rappresentata dalla pubblicazione delle XII Tavole potesse essere intesa quale atto conclusivo di quella infrazione originaria, e pertanto venire giudicata negativamente nell'ottica di una posizione gentili zia che si credeva con ciò sminuita, sembra dimostrarlo il fatto seguente. Le fonti sottolineano con particolare cura come l'affidamento della elaborazio ne e promulgazione del codice ai decemviri fosse stata preceduta e decis amente ostacolata da un prodigio nelle cui modalità non è difficile cogliere l'ultima eco del tema dello smembramento : dal cielo sarebbe caduta una grande quantità di pezzi di carne, rimasti poi a lungo incorrotti sul terreno, segno tangibile che le divinità non avrebbero visto di buon occhio l'innova zione in corso (Dion. Hal. a.R. X 2). Nell'ambito di una visuale più ampia, comprendente gli interessi della intera comunità, la pubblicazione del codice decemvirale, e, con esso, quella della norma formalmente autorizzante la distractio del perfidus, costituisce,

7 Dati raccolti in RE VI/2, 2215.

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invece, finalmente e, l'elemento adatto a rinsaldare quella lacerazione di Fides manifestatasi a monte degli eventi del 494 a. C. L'esistenza stessa di tale disposizione - a prescindere dalla sua applica zione- sarà sufficiente a che l'equilibrio basato su Fides - per quanto suscettibile di essere ancora posto in crisi in futuro - abbia comunque a portata di mano il suo antidoto. Ci si è ormai assicurati stabilmente Fides. La prova l'abbiamo probabilmente nello stesso codice decemvirale, nella norma che sancisce per essa quelli che sembrano gli atti della sua fondazio ne : l'appartenenza al pantheon romano nonché il diritto ad un suo culto specifico8. Università di Roma

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8 Cic. Legg. II 8, 19. Per l'eventualità che Cicerone abbia attinto, al riguardo, al testo delle XII Tavole cfr. il mio lavoro Fides nella religione romana di età imperiale, attualmente in corso di stampa in Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt.

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The Vestal Virgins performed a cult which represented in an idealised form the familiar daily tasks of an archaic Roman household. The Vestal thus symbolised in her own person the ideal way of life of a Roman woman. She demonstrated a virtuous excellence that was considered supernatural1. Any failure to conform to the ideal standard was frowned upon; it was for example considered most reprehensible for a Vestal Virgin to wear brightly coloured clothes or to make jokes2. But of course the most important symbol of a Vestal's virtue was her chastity; she was bound to remain a virgin for the duration of her priesthood3. If she failed to observe this fundamental regulation she was guilty of the dreadful sin of incestum (or incestus). It is worth pointing out that a confirmed instance of incestum was an extremely rare occurrence in Roman history. Some early examples, which may or may not be historical, are recorded in the annalistic sources4; but * I am grateful to John North for valuable advice and criticism. 1 A.D. Nock, A diis electa, in Essays on Religion and the Ancient World, Oxford 1972, I, 252 ff. 2 Thus Livy 4.44.11 (420 B.C.): the Vestal Virgin Postumia was reprimanded by the Pontifex Maximus (his name is given as Sp. Minucius by Plutarch. Mor. 89F) for these offences. Her behaviour had given rise to suspicion that she might not be chaste, but she was acquitted of the charge. See F. Münzer, P.-W. s.v. Postumius (no. 66). In 337 B.C. Minucia was accused of incestum when her manner of dress gave rise to similar suspicions. She was condemned. See liv. 8.15.7-8; Münzer, P.-W. s.v. Minucius (no. 68). 3 She was chosen (by the ceremony of captio) between the ages of six and ten, and was obliged to serve for at least thirty years (Gell. N.A 1.12). After that she could leave the priesthood and was allowed to marry; but apparently few did so, and those who did suffered misfortunes (Plut. Numa 10). On the Vestals in general see G. Giannelli, // sacerdozio delle Vestali romane, Rome 1913; G. Wissowa, Myth. Lex. s.v. Vesta, 259 ff.; C. Koch, P.-W. s.v. Vesta, 1732 ff.; F. Guizzi, Aspetti giuridici del sacerdozio romano : il sacerdozio di Vesta, Naples 1968. 4 Thus Pinaria, in the time of Tarquinius Priscus (Dion. Hal. 3.67.2); Oppia, in 483 B.C. (Liv. 2.42.11; Dion. Hal. 8.89.4; on the name see R.M. Ogilvie, A Commentary on Livy books 1-5,

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during the historical period between the First Punic War and the end of the Republic there were only two occasions on which Vestal Virgins were condemned for incestum - the famous scandals of 216 B.C. and 1143 B.C.5. These two episodes were similar in a number of important respects. Both cases involved more than one Vestal, and on each occasion the punishment of the Vestals was followed by human sacrifice in the Forum Boarium. The case of 216 B. C. occurred at a time of extreme religious hysteria and political crisis; and there is reason to believe that the same is true of the events of 1 14-3 B.C.6. Further cases are recorded in the time of Domitian, and again under Caracalla7. Offences were therefore infrequent, but we are nonetheless well informed about them, no doubt because of the horror which they provoked,

Oxford 1965, note ad loc); Orbinia, in 472 B.C. (Dion. Hal. 9.40.3); Minucia in 337 B.C. (see above n" 2); Sextilia in 275 B.C. (Liv. ep. 14; Oros. 4.2.8), Capparonia in 266 B.C. (Oros. 4.5.9). The cases are listed by A. Bouché Leclercq, Les pontifes de l'ancienne Rome, Paris 1871, 295 ff. On the Vestal Virgins in the general context of the political history of the Republic see F. Münzer, Philologus 92, 1937, 47 ff.; 199 ff. 5Floronia and Opimia, in 216 B.C. (Liv. 22.57.2-5; Plut. Fabius 18.3) On the case of 114-3 B.C., see below. Of course I do not include here cases of Vestals who were acquitted, such as Licinia (Plut. Crass. 1.2) and Fabia, Cicero's sister in law (Plut. Cat. Min. 19.3; Oros. 6.3.1; Cic. Brut. 236; Cat. 3.9; Sail. Cat. 15.1). The epitomator of Livy (Per. 20) informs us that in c. 230 B.C. Tuccia, virgo vestalis, incesti damnata est, but other sources for this celebrated case make it clear that she was acquitted (Dion. Hal. 2.69.1-3; Val. Max. 8.1 abs. 5; Plin. N.H. 28.12; cf. below p. 5). See F. Münzer, art. cit. (η. 4), 203 ff. 6 On the religious crisis of the Second Punic War see e.g. A. J. Toynbee, Hannibal's Legacy, London 1965, II, 374 ff.; A. Momigliano, Terzo Contributo, Rome 1966, 55 ff. In 114 B.C. Rome was faced with a very serious military crisis. The consul C. Porcius Cato was defeated in Thrace by the Scordisci and his whole army was annihilated (Liv. Ep. 63; Florus 1.39); this was the worst military defeat suffered by the Romans for many years. At the same time they were faced with the possibility of a war in North Africa, when Jugurtha attacked Adherbal. Above all there was the threat of an invasion of Italy by the Cimbri and Teutones. In 113 B.C. they crossed from Gaul into Italy (Eutrop. 4.25); although Tacitus says cum primum Cimbrorum audita sunt arma Caecilio Metello et Papirio Carbone consulibus (Germ. 37), it is in fact probable that news of their movements had reached Rome during the previous year, and certainly before the trials of the Vestals, which we happen to know took place in December; Aemilia was condemned on the 16 th; the case of Licinia was heard on the 18 th (Macrob. Sat. 1.10.5). On the events of 114-3 B.C. notice C. Cichorius, Römische Studien, Leipzig 1922, 7 ff.; and the remarks of A. Fraschetti in this volume, p. 51-115. Elizabeth Rawson (to whom I am grateful for a number of helpful suggestions) has recently written on «Religion and Politics in the Late Second Century B.C. at Rome» in Phoenix 28, 1974, 193 ff. 7 Suet. Dom. 8; Plin. Ep. 4.11; Dio 67.3 (Domitian); Dio 77.16; Herodian 4.6 (Caracalla). For the case at the end of the fourth century A.D. see Symmachus Ep. 9.147-8.

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and the awfulness of the procedures which followed their discovery. The accused Vestal was tried by the pontifical college, and if found guilty she was taken in a covered litter to the Campus Sceleratus by the Porta Collina (Liv. 8.15.7), where she was solemnly buried alive. Her accomplice was then beaten to death in the Forum by the Pontifex Maximus8. The whole process is extraordinary, and scholars have not failed to observe that it does not fit into the normal framework of Roman criminal law. The first problem is that offences against the gods were not normally punishable by law. The Romans did not have any machinery for dealing with religious crimes as such9. Offences against the gods, which involved the community as well, such as sacrilege (i.e. the desecration of public shrines or temples) were subject to the normal process of criminal law, and came under the jurisdiction of the civil magistrates. But «we do not know of any ban, such as sacer esto, on the man who without authorisation transferred a corpse to a new grave, or who neglected to perform a piaculum enjoined by the pontifices, or who failed to pay vows which he had made, or who neglected the sacra that went with an inheritance»10. False witness in the courts was punishable by law, but perjury in a more general sense was left to the gods. As Cicero says Periurii poena divina exitium, humana dedecus {de legibus 2,22). The priests did not have any powers of criminal jurisdiction over Roman citizens. If an individual committed a religious offence, a priest could instruct him to expiate it by means of a piaculum, but he could not enforce the order by any legal sanction. It is true that Cicero, in the de legibus, states that a man who disobeyed an augur should be liable to the death penalty, but it seems most unlikely that any such law existed in Rome11. A man guilty of impiety could be reprimanded and formally degraded by the censors (as happened to L. Veturius, who was removed from the equestrian order by Cato for neglecting his family sacra-Cato, ORF2 fr. 72), but in the normal course of events it seems that private offences against the gods did not render a man liable to criminal prosecution.

8 Details in Plutarch, Numa 10; Dion. Hal. 2.67 ff.; cf. Plin. Ep. 4.11. 9 For this and what follows I have used Mommsen, Römisches Staatsrecht, 3 ed., Leipzig 1887, II. 51 ff.; Römisches Strafrecht, Leipzig 1899, 36 ff.; G. Wissowa, Religion und Kultus der Römer, 2 ed., Munich 1912, 388 ff. 10 A.D. Nock, Essays II, 531. 11 E. Rawson has argued that Cicero was trying to imply that Caesar's actions in 59 B.C. deserved capital punishment: Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, ed. H. Temporini, I, 4, Berlin, New York 1973, 348.

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In general it must have been assumed that men would conform to the rules; if not, the gods themselves would take vengeance. Cicero writes : ad divos adeunto caste, pietatem adhibento, opes admovento. qui secus faxit, deus ipse vindex erit, and Tacitus, in the celebrated phrase which he puts into the mouth of Tiberius: deorum iniuriae dis curaexl. The Pontifex Maximus did indeed have disciplinary powers over the other priests. He could impose fines on them for neglecting or violating their sacred obligations, and in extreme cases could force them to abdicat e13.But the Pontifex Maximus' power of life and death over the Vestal Virgins seems to be of a different order, and has no obvious parall els14. Various attempts have been made to account for this peculiarity. Mommsen for example saw the punishment of the Vestal Virgin as a function of the domestic jurisdiction of the Pontifex Maximus15. The Vest als carried out the tasks of the household on behalf of the State - whether as "daughters" or "matrons" is disputed16 - and the position of the Pontifex Maximus in relation to them was clearly that of a paterfamilias. Against this one could point to the fact that the trial of the Vestals took place before the pontifical college17; this was distinct from the usual domestic consilium in that the verdict was pronounced in a decree for which the whole college was jointly responsible18. One is also bound to explain why the Vestal was buried alive, and her accomplice beaten to death sub furca. These peculiarities might seem to have a ritual significance, a possibility which led G. Wissowa to argue that the trial and punishment of the Vestal

12 Cic. Leg. 2.19; Tac. Ann. 1.73; cf. Cod. Just. IV.1.2 iuris iurandi contempta religio satis deum ultorem habet. 13 On this aspect see J. Bleicken, Hermes 85, 1957, 446 ff. 14 G. Wissowa, Arch. f. Religionswissenschaft 22, 1923-4, 203. 15 Mommsen, Rom. S traf r. 18. 16 The Vestals as daughters of the community and in origin the king's daughters : A. Bouché Leclercq, op. cit (n° 4), 292; Mommsen, Rom Forsch. I, 80; Staatsr.3 II, 54; J. Marquardt, Le culte chez les Romains, Paris 1889, I, 378; W. Warde Fowler, The Roman Festivals, London 1908, 147; G. Giannelli, op. cit. (n° 3), 59; H. J. Rose, Mnemosyne 54, 1926, 444 ff.; H. Hommel, Aufstieg und Niedergang I, 2, 1972, 403 ff. The Vestals as matrons : H. Jordan, Der Tempel der Vesta, Berlin 1886, 47 ff.; H. Dragendorff, Rh. Mus. 51, 1896, 281 ff.; G. Wissowa, Rei. u. Kult.2, 509 n° 5; id., Myth. Lex. s.v. Vesta, 260 ff.; P. Lambrechts, Latomus 5, 1946, 324; F. Guizzi, op. cit. (n° 3) 100 ff.; Contra, C. Koch, P.-W. Vesta, 1742 ff. 17 Liv. 4.44.11; 8.15.7-8; Cic. Har. resp. 13; the hearing took place in the Regia, Plin. Ep. 4.11. l8Asc. Mil. p. 39 Stangl; cf. Cic. Har. resp. 13. For this point cf. C. Koch, P.-W. Vesta, 1747.

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and her lover were not part of a penal process at all, but rather the regular investigation and expiation of a prodigiumi9 . The expiation of a prodigy required not only a series of appropriate piacula, but also the complete removal of all traces of the object through which the prodigy manifested itself; thus deformed infants were burned and the ashes thrown into the sea, and hermaphrodites were cast into the sea in a box20. In the same way the unchaste Vestal, who according to Wissowa constituted a monstrous prodigy, was buried alive - an action that was accompanied by prayers and followed by piacular sacrifices. In at least two cases the piacula involved human sacrifice, two Gauls and two Greeks being buried alive in the Forum Boarium21. It is clear, however, that a religious crime, which arouses the anger of the gods, cannot in itself constitute a prodigium in the strict sense of the term. Rather, the prodigia are sent by the gods to indicate that an offence has been committed and that the pax deorum has been disrupted. A sign from the gods is clearly not the same thing as a human offence or error; rather, the one is a consequence of the other. Indeed, Livy himself is careful to distinguish between the two categories22. The investigation of a prodigy included an attempt to discover the offence which caused the gods' anger and prompted the appearance of prodigies - hominum quae ob delieta23. The unchastity of a Vestal Virgin would itself give rise to prodig ies,the most usual one being the spontaneous extinction of the sacred fire (Dion. Hal. 2,67). The most famous case of all, that of the three Vestals who were accused of incestum in 1 14 B.C., was first revealed by a prodi-

19 Art. cit. (n°14), accepted subsequently by many scholars, e.g. A. D. Nock, Essays I, 254; R. M. Ogilvie, Commentary, 349. 20 Thus e.g. Obsequ. 25; Liv. 27.35.5; cf. 36.37.2. In 171 B.C. a person who had changed sex was removed to a desert island (Plin. n.k 7.36). On the procedure in general see CO. Thulin, Die etniskische Disciplin I, 1906, 117 ff. 21 Prayers : Plut. Numa 10.7; human sacrifice : Plut. Q.R. 83; cf. Liv. 22.57.2. C. Cichorius, art. cit. (n° 6) has argued that the known instances of such human sacrifice are all connected with the condemnation of Vestal Virgins; but the reported condemnation of Tuccia in 230 B.C. (Cichorius 16-21 tries to date it to 228) is probably an error of the epitomator (above n° 5). The human sacrifice of 113 is doubted by C. Bémont, Mèi. Arch. Hist. 72, 1960, 133 ff. 22 Liv. 28.11.6-8 : plus omnibus aut nuntiatis peregre aut visis domi prodigiis terruit animos hominum ignb in aede Vestae exstinctus, caesaque flagro est Vestalis cuius custodia eius noctis fuerat iussu P. Licinii pontificis. id quamquam nihil portendentibus dis ceterum neglegentia humana acciderat, tarnen et hostiis maioribus procurarì et supplicationem ad Vestae haberi placuit. 23 Cic. Har. resp. 21; see Thulin, op. cit. (n° 20) III, 83 ff.

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gy. A young girl on horseback was struck by lightning, a misfortune that was interpreted by the haruspices as a sign of a scandal implicating Vestal Virgins and knights24. Wissowa based his general interpretation on Livy's description (22.57.25) of the incestum case of 216 B.C.: hoc ne fas cum inter tot, ut fit, clades in prodigium versum esset; but this suggests, if anything, that such offences were not normally considered prodigies. One could well argue that Livy's language is not technically exact in this instance. In a sense every crime, of whatever sort, was liable to anger the gods; thus all major crimes could be described as being similar to prodigies. Under the year 331 B.C. Livy reports that people were being poisoned by a group of Roman matrons. The matrons were obviously mad, and this was thought to be a prodigy : prodigii ea res loco habita captisque magis mentibus quam consceleratis similis visa (8.18.11). The gods were placated on this occasion by the appointment of a dictator davi figendi causa. Some of these objections were raised by Carl Koch (who also pointed out that a concealed action would be contrary to the basic idea of a prodigium as an open sign from the gods). Koch suggested rather that the trial of a Vestal Virgin should be seen as a criminal process and that the Pontifex Maximus was exercising real jurisdiction25. He drew attention to the term incestum, and suggested that an unchaste Vestal Virgin was in some sense guilty of incest. In one place he suggests that individual Romans were somehow thought to be related to the Vestal Virgins26. The implication seems to be that the Vestals, as daughters of the community, were notionally related by ties of kinship to the other members of the community. This may seem far-fetched as well as illogical; it is perhaps more convincing to explain the term incestum as a form of "qualified" stuprum - qualified by the fact that the parties cannot enter into marital relations. In the same way adultery, bigamy and pederasty also represent qualified forms of stuprum27. In this sense a sexual union between close relatives and the incestum of a Vestal Virgin can be assimilated. The problems here are, first, that the offence of Clodius in the affair of the Bona

24 Plut. Q.R. 83; Obsequ. 37. 25 C. Koch, P.-W. Vesta, 1747. 26 C. Koch, Religio, Nuremburg 1960, 4. 27 A. Guarino, Zeitschr. Savigny-Stiftung (Rom. Abt.) 63, 1943, 186; F. Guizzi, op. cit. (n° 3), 144 n° 7.

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Dea is defined in some of our sources as incestum26, and secondly that the punishment for incest was precipitation from the Tarpeian Rock29. There is no known instance of a guilty Vestal being thrown from the Rock (the imaginary circumstances of Seneca, Contr. 1,3 are evidently misconceived30, and few will be convinced by G. Radke's suggestion that Horace's famous lines about the Pontifex ascending the Capitol with a silent virgin (Carm. 3.30.8f.) refer to the execution of an unchaste Vestal by the Pontifex Maximus31)· Finally, as Koch himself points out, there is no clear evidence that the pontifices took part in secular trials for incest. Cicero in the Laws (2.22) states incestum pontifices supremo supplicio sanciunto. The rule is not explicit, but it is likely that Cicero was thinking only of incestum of Vestal Virgins. It must be said that none of the interpretations that have been discussed here can adequately account for the curious nature of the process by which unchaste Vestal Virgins were tried and punished. The process is extraordinary, but that is perhaps not surprising since the condition of the Vestal Virgins and the offence for which they were tried were themselves exceptional. The Vestal Virgins possessed a status which was different from that of other Roman priests, and they had a unique relation to the cult they served. It will be worth examining these aspects in some detail. The Vestals had special privileges. They were free from tutela and could make wills32. They were preceded by lictors with fasces, and consuls and praetors made way for them and lowered their fasces3i. On certain occasions they could ride in carriages in the city34; they were buried within the pomerium35, and they could give evidence without swearing an oath36. These human privileges were combined with supernatural preroga-

28 Schol. Bob. Cic. p. 89.23 Stangl; Val. Max. 8.5.5; etc. 29 Quint. Inst. 7.8.3f. . . ut praecipitetur incesta; lex est; Tac. Ann. 6. 19. 30 No doubt precisely because of confusion over the term incestum. Cf. C. Koch, P.W. Vesta, 1749. 31 G. Radke, Die Götter Altitaliens, Münster 1965, 331. 32 Gaius 1.145, citing the XII Tables; Plut. Numa 10.3. In general see F. Guizzi, op. cit. (n° 3). 33 Seneca, Contr. 6.8; cf. Suet. Tib. 2. 34 Prudent, in Symm. 2, 1086 ff.; Tac. Ann. 12-42. 35Serv. Aen. 11.206. 36 Gell. 7.7.2; 10.15.31. Note also that if a Vestal encountered a criminal on his way to execution he was freed, as long as their meeting was not prearranged; and anyone who passed unter the litter of a Vestal was put to death : Plut. Numa 10.

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tives. The Vestal's prayers could bind a runaway slave to the spot37; and tradition provides several instances of miracles performed by Vestals, for example the story of Aemilia, who was accused of negligence when the sacred fire went out, and rekindled it by laying her robe on the fireplace38, and the well-known legend of Tuccia, who invoked the aid of the goddess in defence of her chastity, and brought water from the Tiber to the Forum in a sieve39. The Vestal had to be free from all bodily defects40, and when she was taken into the pristhood («capta») at an age between six and ten, she was bound to remain a virgin for at least thirty years. It is thus obvious that the ritual purity of the Vestal was essential to the proper performance of the cult, on which the wellbeing of the State depended. The Vestals prayed for the safety of the Roman people41, and their prayers were thought to be particularly efficacious. The extinction of the sacred fire was a prodigy of the worst kind, and threatened the destruction of the city (Dion. Hal. 2.67); similarly the wellbeing of the State depended on the chastity of the Vestals, as is indicated by the words of Cornelia, the Vestal condemned to death by Domitian : me Caesar incestarti putat, qua sacra faciente vicit triumphavit! (Plin. Ep. 4.11.7). It is no coincidence that cases of incestum were discovered at times of acute crisis42. The maintenance of the sacred fire and the preservation of the chastity of the Vestals were evidently connected, and if the fire went out spontaneously the chastity of the Vestals was automatically called into question43. The fact that the sin of incestum implied dire consequences for the State explains why in many cases information was elicited from slaves44. Usually slaves were not interro-

37 Plin. n. h 28.13. 38 Val. Max. 1.1.7; Dion. Hal. 2.68.3 f.; Propert. 4.11.53 f. 39 Dion. Hal. 2.69.1-3; cf. Tertull. Apol. 22; Aug. Civ. Dei 10.16. Her prayer, referred to in Plin. n.h 28.12, is cited by Valerius Maximus 8.1, abs. 5 : Vesta, inquit,- si sacris mis castas semper admovi manus, effice ut hoc hauriam e Tiberi aquam et in aedem tiiam perferam. 40 Gell. 1.12.3. This rule seems not to have applied to other priesthoods: M. Gwyn Morgan, Class. Quart, n.s. 24, 1974, 137-141. 41 Cic. Font. 46; Hor. Carm. 1.2.26 f. 42 Especially the cases of 216 and 114-3 B.C. (see above n° 6); but notice also Dion. Hal. 8.89; Liv. 8.15.7; Iiv. Ep. 14. 43 Dion. Hal. 2.67; cf. 2. 69.1 (the case of Tuccia) : κατηγορήσαί τινά φασιν αδίκως μιας τών παρθένων τών ιερών τυκκίας όνομα, άφανισμον μεν πυρός ούκ έχοντα προφέρειν, άλλας δέ τινας έξ εικότων τεκμηρίων και μαρτυριών αποδείξεις φέροντα ούκ αληθείς. 44Orbinia in 472 B.C. (Dion. Hal. 9.40.3); Minucia in 337 (Liv. 8.15.7); and Aemilia, Licinia and Marcia in 114 (Plut. Q.R. 83; Dio fr. 87.5 Boiss.).

SOME OBSERVATIONSON THE « CRIMEN INCESTI»

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gated in cases against their masters, but incestum was an exception : de servis nulla lege quaestio est in dominum nisi de incestu45; and it seems that slaves were bound to come forward and give information in cases of incestum. F. Guizzi rightly deduces this from Orosius' report of the affair of Capparonia (266 B.C.), when conscii servi were put to death along with the Vestal and her lover46. Incestum was different from other kinds of religious offence by priests in that the Vestal could not be expiated. If a priest or magistrate made a mistake in the performance of his religious duties, the offence could be remedied by a repetition of the whole procedure (instauratio)47 , and if necessary by special placida. But obviously no such remedy was possible in the case of a Vestal who lost her virginity. The flamines and other priests could be fined by the Pontifex Maximus and continue to be priests; at worst they could be compelled to resign48. But a Vestal Virgin automati cally forfeited her status when she ceased to be a virgin. This was surely the point of Tiberius Gracchus' argument, when he used the analogy of the unchaste Vestal to prove that a tribune who ceased to act as the People's representative could no longer be considered a Tribune of the Plebs49. On the other hand an unchaste Vestal could not abdicate, since she was taken on for a minimum of thirty years. Her position was anomalous, and in itself constituted a grave offence to the gods. Her complete removal was therefore both logical and necessary. Moreover the crime of an unchaste Vestal was by definition wilful and deliberate. This in itself was unusual. The offences of priests which led to to instaurationes and piacular sacrifices, to fines and forced abdications, were, by contrast, sins of omission, neglect or carelessness, and presumably involuntary. In Roman religious law a distinction was always made between a deliberate infringement and an unconscious error. Q. Mucius Scaevola ruled that a man who acted unknowingly (si imprudens fecit) could be expiated by appropriate piacula; but if he knew what he was doing (5/ prudens), he was impius and could not be expiated : Q. Mucius ambigebat eum expiari ut impium non posse50.

45 Cic. Mil. 59. 46 Oros. 4.5.6-9; F. Guizzi, op. cit. (n° 3), 144 f. 47 J. A. North, Papers Br. Sch. Rome n.s. 30, 1976, 2 (with bibliography). 48 Val. Max. 1.1.5; Plut. Marc. 5. 49 Plut. T. Gracch. 15. For our purposes it does not matter whether or not the speech is genuine. 50 Varrò, LL 6.30; Macrob. Sat. 1.16.10 f.

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We are unfortunately not well informed about the disciplinary jurisdic tion which the Pontifex Maximus exercised over the priestly colleges, and as far as I know there is no historically authenticated instance of a wilful religious offence committed by a priest, with the exception of cases of incestimi involving Vestal Virgins. It is therefore difficult to say what the Pontifex Maximus would or could have done with an impious priest. But there is a mythical example of just such an occasion. This is the curious story of M. Atilius, one of the first duoviri sacris faciundis, who were created by Tarquinius Priscus to look after the Sibylline Books. Atilius apparently revealed some of the contents of the Books, which were supposed to be kept secret. His crime was denounced by a slave, and on the orders of the king he was thrown into the sea in a sack51. This was the traditional punishment for parricidium (whatever that means); it was revived in 100 B.C. when P. Malleolus was convicted of murdering his mother52. Ci cero says that the maiores devised this punishment in impios53, and in the Laws he declares that the man who commits the wilful crime of sacrilege should be considered a parricide54. The ritual purpose of punishment by the culleus is clearly to remove all trace of an unholy and polluting object. This is indirectly confirmed by Thucydides' story of Alcmaeon son of Amphiaraus, who had murdered his mother and was instructed by an oracle to remove himself to a place which at the time his mother's murder had not been seen by the sun and was not land, the rest of the land being polluted by him55. The culleus clearly has the same function of removing a μίασμα; the story of Alcmaeon shows that parricides were treated as such also in the Greek tradition. The punish mentof the impious priest Atilius is evidently comparable to the burial of an unchaste Vestal. The ritual function was the same in both cases : the removal of a defiling or "prodigious" thing, just as monstra were burned or thrown into the sea. The trial and punishment of a Vestal Virgin can therefore be inter preted in terms of the disciplinary powers which the Pontifex Maximus exercised over members of the priestly colleges - powers which he had inherited from the kings. This conclusion prompts one final observat ion.In the scandal of 114-3 B.C. the original inquiry of the pontifical

51 Dion. Hal. 4.62; Zonar. 7.11; Val. Max. 1.1.13. 52 Liv. Ep. 68; Oros. 5.16.22; Auct. ad Herenn. 1.13.23. 53 Cic. Rose. Arn. 69-70. 54 Cic. Leg. 2.22 : sacrum sacrove commendatum qui clepsit rapsitve parricida esto. 55 Thuc. 2.102.5-6 . . .ώς της γε άλλης (se. γής) αύτώ μεμιασμένης.

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college found one of the three Vestals guilty, but acquitted the other two. The judgement was followed by the bill of the Tribune, Sex. Peducaeus, to set up a court, probably manned by Gracchani iudices, to retry the case56. Elizabeth Rawson has suggested that the quaestio was made perman ent,because Plutarch mentions δι,καστοα in his account of the trial in which Crassus was prosecuted for incestum with a Vestal Virgin57. In that case we should have to assume that the old procedure was restored (by Augustus?), because we know that Domitian condemned Vestal Virgins in his capacity as Pontifex Maximus, and in accordance with the old rules58. However that may be, Miss Rawson is undoubtedly right to inter pret the rogano Peducaea as a challenge to the oligarchy's traditional control of the State religion. She also suggests, with some plausibility, that the lex Papia, which limited the Pontifex Maximus' right to select the Vestal Virgins, should be dated to this period59. "We know of no case", writes G. Wissowa, "of a criminal prosecution of a priest for negligent or wilful violation of the duties and abstinences imposed on him by his office"60. In fact this statement is not strictly true. In 104 B.C. M. Aemilius Scaurus was prosecuted for improperly conducting the sacra publica at Lavinium61. This is, as far as we can see, a unique case, but Miss Rawson is surely correct in saying that it is closely comparable to the process initiated by Peducaeus. We do not know in what capacity Scaurus was acting at Lavinium, but if he was involved in the sacra as a priest (he was either a pontifex, or, more probably, an augur62), he ought to have been subject to the discipline of the Pontifex Maximus, rather than liable to criminal prosecution before a iudicium populi. In the last years of the second century B.C. there are therefore clear signs of an attempt to dispense with the Pontifex Maximus' traditional powers, and to manipulate religious offences for political purposes. Greek influence may have played a part in this; for the first time we can observe the operation in Rome of something resembling the γραφή ασεβείας. University College London

Tim J. CORNELL

June 1978 56 Asc. p. 45 C; Val Max. 3.7.9, etc. 57 Plut. Crass. 1; E. Rawson, Phoenix 28, 1974, 208. 58 Plin. Ep. 4.11.6 : pontificis inaximi iure. 59 Gell. 1.12.11; Rawson, art. cit. (n° 57), 210. 60 G. Wissowa, Arch. Rei Wiss. 22, 1923-4 203. 61 Asc. p. 21 C. 62 E. Badian (Arethusa 1, 1968, 26) suggested that Scaurus could have committed his offence as consul in 115 B.C., but NB Rawson, art. cit. (n° 57) 209 n° 106.

BERNARDO SANTALUCIA

OSSERVAZIONI SULLA REPRESSIONE CRIMINALE ROMANA IN ETÀ REGIA

1 - II tema che qui si presenta alla discussione ci riporta alla fase protostorica di Roma, quando il sovrapporsi dell'organizzazione cittadina ai gruppi politici minori apre l'adito al graduale inserimento della persecuzio ne statale nel primitivo regime della vendetta privata. La comunità in origine interviene di rado nella repressione dei crimini, che resta in ampia misura devoluta alla reazione degli offesi, talora temper ata dal taglione e dalla consuetudine del riscatto. Soltanto in casi particolar i, nei quali il fatto criminoso appare come un'infrazione alla pax deorum, alla relazione cioè di pace e di amicizia che deve perennemente sussistere fra la civitas e i suoi dei, lo stato ritiene necessario interporre la propria opera per il ristabilimento dell'ordine turbato. E poiché della pace con gli dei è naturale custode il re, sommo sacerdote della comunità, a lui spetta l'applicazione di idonee sanzioni di natura religiosa nei confronti di chi, con il suo comportamento, ha cagionato l'esposizione dell'intero gruppo alla collera divina. Ampie tracce di un sistema punitivo fondato sull'espiazione sacrale conservano le così dette leges regiae, fra le pochissime testimonianze di quest'epoca remota potute verosimilmente pervenire ai contemporanei di Augusto. In tali leggi, ο meglio nelle parti di esse storicamente più attendibili , la moderna critica ravvisa, con buon fondamento, le fonti più antiche del diritto criminale romano. Il contenuto essenzialmente religioso della magg ior parte delle statuizioni conservateci non vale a porre in dubbio il loro valore normativo, trattandosi di precetti emanati da un sovrano che cumula nella sua persona la funzione di sommo sacerdote e quella di capo politico. Va semmai osservato che anche se alcune prescrizioni possono apparire a noi moderni come intese alla tutela della sicurezza pubblica, ben altro aspetto dovevano avere agli occhi degli antichi, poiché in esse l'interesse sociale costituiva un interesse soltanto secondario e indiretto rispetto a quello di ripristinare l'equilibrio fra la comunità e il mondo divino o, tutt'al

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più, si confondeva con quest'ultimo. Inoltre, si deve sottolineare, le leggi in parola non configurano un sistema organico di norme e lasciano ampio margine da un lato alla libera coercizione del monarca, dall'altro alla persecuzione privata del gruppo offeso : generalmente prescrivono (o vieta no)il compimento di determinati atti, enunciando le sanzioni di carattere sacrale a cui il trasgressore si espone, ο regolano l'esercizio della vendetta da parte di chi è ad essa legittimato dal costume. Tra le statuizioni della prima serie rientrano numerosi precetti volti alla percecuzione di crimini interessanti la sfera religiosa e di comporta menti lesivi di fondamentali rapporti - di famiglia, di clientela, di vicinato della comunità primitiva, originariamente repressi nell'ambito domestico ο attraverso l'indiscriminato esercizio della rappresaglia fra i gruppi. In qual checaso la normativa regia si limita semplicemente ad accogliere gli antichi mores gentilizi (basti ricordare la legge, attribuita a Romolo, che concede al marito, assistito dal consilium domestico, di punire con la morte l'adulterio ο altra colpa grave della moglie1) : ma il più delle volte l'antica persecuzion e, familiare ο di gruppo, cede il posto alla persecuzione statale, fondata sul concetto dell'espiazione religiosa. Le infrazioni di minor rilievo (le fonti parlano in proposito di scelus expiabilé) comportano per il trasgressore soltanto l'obbligo di un'offerta espiatoria - piaculum - consistente nel sacrificio di un animale ο nella devoluzione di un'entità patrimoniale a profitto del culto della divinità offesa. Così, per esempio, in forza di leggi che la tradizione attribuisce a Numa, la vedova passata a nuove nozze prima dell'anno di lutto deve sacrificare - verosimilmente a Tellure - una vacca gravida2, e la concubina che abbia violato il divieto di toccare l'ara di Giunone, è tenuta ad immolar e, crinibus dimissis, un'agnella alla dea3; così pure, per legge detta di Romolo, il marito che senza giusto motivo abbia ripudiato la moglie vede votata a Cerere - o, più probabilmente, a Tellure - la metà dei suoi averi, mentre l'altra metà è devoluta alla donna ripudiata4; e ancora, per disposi zioneattribuita allo stesso re, il padre che abbia esposto il figlio senza prima averne fatto constatare la deformità da cinque tra i vicini più prossimi è tenuto a riscattare la sua colpa con la metà del suo patrimonio,

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Dion. Hal. 2, 25, 6. Plut. Numa, 12, 2. Fest. 248 Lind, 5. ν. pelices; cfr. Gell. 4, 3, 3. Plut. Rom. 22, 3.

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che è presumibilmente destinata a fini cultuali5. Meno attendibile per contro appare la notizia, fornitaci da Dionigi di Alicarnasso, secondo cui una legge serviana avrebbe colpito con la confisca dei beni e con la riduzione in schiavitù il rifiuto del cittadino di comparire al censo6: notizia che connet tendosi con la leggendaria istituzione del census e dell'ordinamento centuriato da parte di Servio Tullio costituisce, con ogni verosimiglianza, un'anti cipazione dello storico greco. 2 - Non sempre un semplice piaculum è tuttavia sufficiente a placare l'ira degli dei. Le colpe più gravi non ammettono espiazione (si parla allora di scehis inexpiabilé), e lo stesso trasgressore è chiamato a rispondere con la sua persona, ed eventualmente con i suoi beni, alla divinità offesa. Le fonti ci conservano testimonianza di due diverse forme di pena sacrale, ο supplicium, come essa è solitamente designata con riferimento alla sua funzione placatoria: l'abbandono del colpevole e di quanto gli appartiene al dio oltraggiato (consecratio capitis et bonorum) e la sua diretta messa a morte quale sacrificio espiatorio ideo necari). Tra i crimini ai quali si trova applicata la prima sanzione - espressa con la caratteristica formula sacer esto - possiamo ricordare la violazione di fede del patrono nei confronti del cliente e del cliente nei confronti del patrono, sanzionata da legge «romulea» con la consecratio a una divinità infernale (forse Vediovis)7, le violenze del figlio contro i genitori e della nuora contro il suocero, che leggi attribuite a Romolo (e Tazio?) e a Servio Tullio puniscono con la consacrazione alle divinità della casa8, la rimozione con l'aratro delle pietre di confine tra i fondi, sanzionata da legge ascritta a Numa con la sacertà del violatore e dei suoi buoi al dio Termine9, e forse anche la vendita della moglie da parte del marito, se - come sembra - il θύεσθοα usato da Plutarco nel riferire la relativa statuizione «romulea» è da considerarsi allusivo alla consacrazione, e non all'immolazione, del colpevol e alle divinità ctonie10. Meno sicura (o quanto meno non suffragata da esplicita attestazione delle fonti) appare invece l'irrogazione della sacertà nell'ipotesi di tresgressione del divieto, che il giurista Marcello fa risalire ad

5 Dion. Hal. 2, 15, 2. 6 Dion. Hal. 4, 15, 6. 7 Dion. Hal. 2, 10, 3; cfr. XII tab. 8, 21. 8 Fest. 260 Lind., s.v. plorare 9 Fest. 505 Lind., s.v. termino; Dion. Hal. 2, 74, 3. 10 Plut. Rom. 22, 3.

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un'anonima lex regia, di seppellire una donna morta incinta prima dell'estrazione del feto11. La consecratio comporta l'allontanamento del reo dalla comunità e il suo abbandono alla vendetta della divinità offesa. Egli non gode più di alcuna tutela, né divina né umana, e chiunque può ucciderlo senza tema di incorrere nella sanzione dell'omicidio. La religione non ravvisa tuttavia la esigenza di placare l'ira divina mediante il sacrificio rituale del colpevole e, pur ammettendo che la consacrazione abbia come conseguenza ultima e normale la morte del consacrato, non consente la sua immolazione in guisa di vittima sacrificale ad opera degli organi della comunità (così sembra doversi interpretare la discussa affermazione di Festo «neque fas est eum immolari, sed, qui occidit, parricidi non damnatur»12). L'immediata messa a morte del reo a titolo di sacrificio espiatorio è invece prevista per alcuni crimini che configurano gravissime ipotesi di empietà, quali la divulgazione di segreti religiosi, punita al tempo di Tarquinio il Superbo mediante la poena culleiXi, che diverrà poi propria del parricidio (il colpevole, rinchiuso in un sacco con alcuni animali, è annegato nel mare ο in un fiume), e la violazione dell'obbligo di castità da parte della Vestale, sanzionata all'epoca di Tullio Ostilio - o, più probabilmente, di Servio Tullio - col seppellimento della colpevole viva e con la flagellazione di colui che l'ha sedotta (ma quest'ultima statuizione sembra essere poste riore alla età regia)14. Ad un crimine concretante grave offesa contro la divinità doveva in origine riferirsi, con ogni verosimiglianza, anche la pena sacrale della suspensio all'arbor infelix e successiva verberatio, contemplata nella famosa lex horrendi carminis, che Livio menziona a proposito del leggendario episodio dell'Orazio superstite, uccisore della sorella15 : episo diola cui configurazione come un caso di perduellio è quasi certamente il frutto di una rielaborazione relativamente recente dell'annalistica. E proba bilmente già enunciata in una lex regia intesa alla repressione del sacrilegio era anche la norma, che troviamo ripetuta nella legge delle XII Tavole, per cui il ladro notturno di messi (fruges aratro quaesitae) dev'essere appiccato e ucciso in espiazione a Cerere (suspensio Cereri)16 : norma che non sanziona,

11 12 13 14 15 16

D. 11,8,2 (Marceli., 28 dig.). Fest. 424 Lind., 5. ν. sacer. Dion. Hal. 4, 62, 4; Zonar. 7, 11. Fest. 277 Lind., 5. ν. probrum. Liv. 1, 26, 6. Plin. nat. hist. 18, 3, 12.

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come si potrebbe ritenere, la lesione di un interesse economico, bensì l'oltraggio recato alla divinità (originariamente Tellure e non Cerere) per avere il colpevole sottratto ad essa i raccolti senza la rituale offerta delle primizie e senza la pronunzia delle formule prescritte. 3 - Per quanto poi attiene alle leges regiae intese a regolare, sempre a fini sacrali purificatorii la persecuzione privata da parte del gruppo offeso, dev'essere anzitutto ricordata la celebre norma, attribuita a Numa, sull'ucci sione volontaria di un uomo libero (riferitaci da Festo nei termini «si qui hominem liberimi dolo sciens morti duit paricidas esto»)xl, la cui controversa sanzione - paricidas esto - sembra doversi interpretare nel senso che imponesse ai congiunti dell'ucciso di uccidere l'uccisore, allo scopo di impedire, analogamente alla legge di Dracone in Grecia, che nella situazione di impurità derivante dal sangue versato essi si appagassero della composiz ione pecuniaria. Interpretazione che trova significativa conferma nel raf fronto con la complementare statuizione numana in materia di omicidio involontario (il cui contenuto ci è trasmesso da Servio18 con le parole «si quis imprudens occidisset hominem, pro capite occisi agnatis™ eius in condon e10 offerret arietem») che impone all'autore del crimine di consegnare, alla presenza del popolo, un ariete agli agnati dell'ucciso, appunto perché sia sacrificato in sua vece (così, esplicitamente, Labeone in Festo : «subigere arietem. . . esse. . . dare arietem, qui pro se agatur, caedatur»21). È indubbio che una normativa siffatta, pur essendo tuttora ancorata alle concezioni religiose che caratterizzano l'ambiente sociale e culturale dell'epoca, rappresenta un momento di decisivo progresso nell'evoluzione del diritto criminale romano, non solo per il rilievo attribuito alla distinzio ne tra atto volontario ed atto involontario, ma anche in quanto apre per vari profili la strada all'avocazione allo stato della persecuzione dell'omici dio : da un lato, infatti, essa trasforma l'omicidio volontario in un crimine non suscettibile di composizione, del quale la comunità deve essere edotta (l'esercizio della vendetta, come invita a supporre l'ipotesi parallela dell'omicida esente da dolo, doveva aver luogo davanti al popolo, in condone )', dall'altro pone un limite all'indiscriminata reazione dei parenti dell'uc-

17 Fest. 247 Lind., s.v. parrici(dt) quaestores. 18 Serv. in ed. 4,43; cfr. XII Tab. 8,24. 19 mss. acnatis. 20 mss. cannone. 21 Fest. 476 Lind., s.v. subigere arietem.

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ciso, consentendo che essi possano uccidere l'omicida solo nel caso che abbia agito volontariamente (in caso contrario dovranno accontentarsi della prestazione dell'ariete a titolo di sacrificio sostitutivo). Il che pone le basi per una graduale configurazione dell'omicidio quale crimine di interesse pubblico, sanzionato con pena irrogata dallo Stato, e in quanto tale dotato di propria individualità rispetto agli altri delitti originariamente rientranti nella sfera della vendetta gentilizia, come il furto e le lesioni corporali (membri ruptio, ossis fractió), i quali andranno invece confluendo nella generale sanzione della pena pecuniaria privata. 4 - L'opinione qui accolta necessita di qualche precisazione. Il signi ficato del termine paricidas e l'interpretazione della formula paricidas esto sono tuttora oggetto di vivace dibattito da parte di giuristi e di linguisti. Scarso seguito incontra oggi la tesi, un tempo dominante, che muovendo da un presunto valore attivo di paricidas e da un suo supposto rapporto con parricidium (termine che, a seconda delle diverse etimologie proposte, avrebbe originariamente indicato l'uccisore di un pater, di un parente, di un pari, ο addirittura l'omicidio puro e semplice) suppone che la clausola finale della lex Numae fosse volta ad estendere la sanzione già esistente per il parricidium all'uccisione volontaria di qualunque uomo libero («sia (consi derato) parricida»: in questo senso numerosi linguisti e, tra i giuristi, soprattutto il Bonfante e il De Francisci), ovvero - considerando paricidas soggetto dell'apodosi - ad esprimere l'esigenza che un congiunto dell'ucciso facesse giustizia del sangue versato («vi sia un parente vendicatore» : così il Lenel e, sullasua scia, il Grosso). Tali interpretazioni, benché recentemente rinverdite dalle autorevoli adesioni del Kunkel e del linguista Giuliano Bonfante, non incontrano più il favore unanime della critica, sia per i gravi dubbi relativi all'etimo e quindi al significato originario da attribuire al termine, sia perché la statuizione numana, interpretata nel modo anzidetto, si limiterebbe alla semplice definizione del colpevole (o all'indicazione di colui che è chiamato a far vendetta), omettendo di precisare - a differenza delle altre leges regiae a noi note - quale sia la sanzione che il crimine comporta. L'interpretazione che gode oggi di maggior seguito (almeno tra i giuris ti),e che si è ritenuto di accogliere, muove da premesse diametralmente opposte a quelle sopra indicate ed attribuisce al termine paricidas un valore essenzialmente passivo, ravvisando nell'espressione paricidas esto la clausol a sanzionatoria della lex Numae. Tale ipotesi, prospettata per la prima volta dall'Arangio-Ruiz (ad avviso del quale la clausola in parola significherebbe «sia soggetto ad essere parimenti ucciso») e in seguito ripresa con notevoli

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precisazioni dal De Visscher (che ravvisa in paricidas una forma sincopata di paricidatus, come damnas lo è di damnatus, ed interpreta «sia ucciso a titolo di compensazione») e dal Coli (che traduce «sia ucciso per rappresag lia»), è senz'altro quella che meglio s'accorda con la parallela statuizione numana in materia di omicidio involontario, che prevedendo la dazione dell'ariete in funzione sostitutiva del sacrificio del reo, ne costituisce il naturale complemento. Nel solco di questa impostazione si collocano anche le interpretazioni del Meylan e del Pagliaro, i quali scompongono paricidas in parici e das (datas) ed ipotizzano, il primo, che la formula della lex Numae sancisca che all'uccisore «sia irrogata la pena del sacco» (parici sarebbe il dativo di un ignoto sostantivo parex ο parix), il secondo che essa prescriva che il colpevole «sia posto a disposizione dei parici» (presunti magistrati dell'età regia investiti del compito di applicare la legge del pareggio). Sempre in quest'ordine di idee, meritevole di particolare menzione è il recente, finissimo studio del Tondo, che riconduce il primo membro di paricidas al sostantivo pera (bisaccia, borsa e simili) e suppone che la formula sanzionato ria della lex Numae disponga che l'omicida «sia (uno che viene) ucciso col sacco di cuoio». Ma siamo, com'è evidente, sempre nel campo delle congetture. 5 - Non sempre l'intervento punitivo dello Stato appare tuttavia riconducibile all'idea della purificazione della collettività di fronte alla collera divina. Accanto ai reati colpiti da sacertas ο sanzionati attraverso l'obbligo sacrale della vendetta, sui quali ci siamo or ora soffermati, si lasciano individuare altri fatti criminosi che per essere rivolti contro l'es istenza stessa della compagine statale, sono fatti oggetto di pubblica persecu zione non a fini purificatorii, bensì per il principio che all'offesa si risponde con l'offesa. Tra di essi la proditio ο tradimento (a torto considerata dagli studiosi meno recenti una specie della perduellio, crimine contro le libertà cittadine le cui origini sono sicuramente da porre dopo l'abolizione del regno), ed un'ampia gamma di illeciti suscettibili, al pari del tradimento, di mettere in pericolo l'integrità del populus militarmente organizzato, quali la defezione di un alleato (defectió) ed i più gravi delitti militari (diserzione, codardia, sedino, passaggio al nemico, ecc). Nella persecuzione di tali illeciti il re non opera in veste di sacerdote bensì in quella di comandante militare, ed esplica il potere illimitato di coercizione derivante dal suo Imperium. Egli non è vincolato da norme né da procedure prestabilite ed è libero di adottare, non solo nei riguardi dei soldati ma anche di qualsiasi altro trasgressore, tutti i rimedi che gli sembrano necessari per la repressione del crimine. La pena ha carattere

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laico e non sacrale e consiste di regola nella fustigazione e successiva decapitazione con la scure (virgis caedere et securi percuteré) : prassi di cui la tradizione conserva ancora l'eco nel celebre episodio della condanna a morte pronunciata e fatta eseguire dai primi consoli nei confronti dei figli di Bruto e degli altri congiurati per la restaurazione dei Tarquini. È appena il caso di osservare che un'attività siffatta non costituisce esercizio di una vera e propria funzione giurisdizionale, ma piuttosto estrinsecazione della facoltà di repressione inclusa nel supremo potere di comando : ci troviamo cioè, per usare il linguaggio degli antichi scrittori, sul terreno della coercitio, non su quello della tecnica iudicatio. 6 - Quanto al modo di esplicazione della potestà punitiva regia, le incertezze e le contraddizioni delle fonti non consentono di pervenire a risultati sicuri. Sensibili divergenze tra la narrazione di Livio e quella di Dionigi d'Alicarnasso rendono dubbio se il re giudicasse da solo, ο dopo aver ascoltato il consiglio degli anziani, ο addirittura con la loro partecipaz ione22.Che nella persecuzione di taluni crimini egli si avvalesse di ausiliari sembra probabile, considerato il gran numero di illeciti contro cui era chiamato a procedere, ma quali fossero tali ausiliari non è agevole stabilire. La tradizione parla, a questo proposito, di quaestores par(r)icidii e di duoviri perduellionis : se tuttavia non può escludersi che i primi rimontino effettiv amenteall'età regia (il loro compito può essere stato quello di accertare se l'omicidio fosse ο meno avvenuto con dolo e di sovraintendere all'esercizio della vendetta dinanzi al popolo in contioné), molto dubbia è invece la risalenza a detto periodo dei duoviri perduellionis, il cui numero sembra presupporre la preesistenza del consolato e la cui denominazione si lega a quella di un crimine (la perduellio) che ottenne sanzione giuridica solo in età repubblicana. Ancor più dubbio è se il popolo intervenisse in qualche veste nei processi penali. Una tradizione raccolta da Cicerone23 e da Livio24 fa addirittura risalire al tempo dei re il diritto del cittadino condannato alla pena capitale di appellarsi al popolo quale giudice supremo (provocatio ad populum). La più antica testimonianza di tale diritto sarebbe offerta dal mitico processo dell'Orazio, unico superstite della lotta coi Curiazi, condan-

22 Liv. 1, 49, 4; Dion. Hal. 2, 14, 1; 4, 25, 2. 23Cic. de re pubi. 2, 31, 54. 24 Liv. 1, 26, 5-12.

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nato a morte per avere ucciso la sorella e graziato dal popolo per le benemerenze acquisite verso la patria. In realtà la provocano ad populum costituisce una caratteristica istituzione repubblicana, e solo per riportare la stessa all'età monarchica (quasi che la maggiore antichità le conferisse maggior prestigio), gli annalisti del I secolo hanno creato a posteriori questo leggendario processo. 7 - È opportuna, al riguardo, qualche precisazione. La vicenda dell'Orazio superstite non fu verosimilmente inventata dall'annalistica, ma derivata, con opportuni adattamenti, da un'antica leggenda del patrimonio epico. Benché gli elementi offertici dalla tradizione siano estremamente controversi, vi è ragione di credere che il racconto originario non parlasse di perduellio, né di duoviri, né di provocano : il delitto di Orazio era configurato come un caso di parricidio (essendosi egli reso responsabile dell'uccisione della sorella) e il popolo interveniva nel giudizio su iniziativa del re, che intendeva con il conforto dell'opinione pubblica sottrarre l'eroe alla crudele pena prevista dalla legge (la lex horrendi carminis della narra zione liviana). Solo in epoca più tarda, allorché gli annalisti vollero creare, a conferma dell'alta antichità della provocano, un processo archetipo che riportasse l'istituto all'età regia, l'antica leggenda fu convenientemente riel aborata e - assumendosi a pretesto il fatto che Orazio, uccidendo la sorella colpevole d'aver pianto il nemico ucciso, si era arrogato il diritto di mettere a morte un cittadino non ancora condannato - si trasformò l'originario delitto di parricidio (che, come ho rilevato altrove, non dava luogo ad un giudizio popolare da provocano) in una caedes civis indemnati, e quindi in un'ipotesi di perduellio, che in quanto tale consentiva di interporre appello al popolo. Lo svolgimento del processo (e di conseguenza il testo della lex horrendi carminis) fu perciò adattato allo schema del processo capitale per perduellio, inserendovi la menzione dei duoviri e trasformando il racconto in modo tale che il popolo non fosse semplicemente chiamato a manifestare la sua approvazione ο disapprovazione per il provvedimento che il re intendeva prendere, ma addirittura a decidere della condanna ο dell'assolu zione dell'eroe, dietro sua provocano. Le fonti che ricordano il leggendario processo25 recano tracce evidenti della sovrapposizione della versione più

25 Oltre a Uv. 1, 26, 5-12 cfr. Dion. Hal. 3, 22, 3-6; Val. Max. 8, 1, 1; Flor. 1, 3, 6; Fest. 380 Lind., s.v. sororium tigillum; Schol. Bob. 113 t.

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recente a quella originaria, e lasciano scorgere la difficoltà degli antichi scrittori di mutare i termini di una vetusta leggenda, ormai radicata e diffusa nella coscienza popolare. Ciò rende assai improbabile l'ipotesi del Grosso e del Pagliaro che nella narrazione liviana siano da ravvisarsi le vestigia di un antico duello ordalico : a parte i dubbi che a tutt'oggi sussistono in merito all'esistenza di giudizi di tipo ordalico nella Roma primitiva (dubbi non certo dissipati dalle fragili prove addotte dal Dekkers), è infatti chiaro che una valutazione in chiave retrospettiva del testo di Livio, senza prima avere criticamente stabilito in quale misura esso rispecchi la leggenda originaria, non può considerarsi soddisfacente. L'ipotesi che per l'età monarchica possa parlarsi soltanto di una facoltà discrezionale del sovrano di consultare il popolo e non di un vero e proprio ius provocationis del condannato, non contrasta con la notizia, fornitaci da Cicerone26, secondo cui i libri dei pontefici e degli auguri avrebbero attestato l'esistenza della provocatio ad populum già al tempo dei re. Come è stato giustamente osservato (Staveley), il linguaggio usato dallo scrittore non è privo di sfumature : mentre i libri pontificii - notoriamente meritevoli di scarso affidamento per l'età più antica - effettivamente «dichiarano» {declarant) che la provocatio già esisteva sotto la monarchia, i libri augurales — ben più attendibili - semplicemente «lasciano intendere» {significant) che essa trovava applicazione in quel tempo remoto. È dunque possibile che in questi ultimi libri si contenesse solo qualche accenno a forme atipiche di partecipazione popolare nei giudizi criminali, che nella prospettiva cicero niana assunsero poi il valore di una vera e propria provocatio ad populum. 8 - Un superamento dell'arcaico sistema giuridico-sacrale di repres sione si delinea nell'arco di tempo che va dalla caduta della monarchia all'opera di codificazione dei decemviri. La separazione del potere militare e civile dal potere religioso e il passaggio al pontifex maximus della direzio ne del culto e di quanto attiene alla religione aprono la strada ad una profonda trasformazione del sistema punitivo, che gradualmente si evolve dal concetto di espiazione sacrale a quello di tutela della sicurezza pubblica. Al re succedono nell'esercizio della persecuzione criminale i supremi magis trati della civitas, che si fanno tutori e garanti non già delle offese che compromettono ο potrebbero compromettere la pace con gli dei, ma di

2b Cic.de re pubi 2,31,54.

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tutte le violazioni che appaiono suscettibili di turbare l'ordinato svolgiment o della vita cittadina ο la sicurezza interna della compagine statale. La cognizione sacerdotale è costretta entro limiti assai angusti, e praticamente si esaurisce nella facoltà riconosciuta al pontefice massimo di procedere in via coercitiva nei confronti dei sacerdoti che si siano resi colpevoli di trasgressioni di carattere religioso ο di gravi inadempienze ai suoi comand i. Ma con ciò ci troviamo ormai alle soglie della codificazione decemvirale, quindi fuori dei limiti cronologici che ci siamo proposti. Istituto di teoria e storia del diritto Facoltà di giurisprudenza Università di Firenze

Bernardo Santalucia

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Ma quando ti sei convinto che al professore la filologia e l'erudizione stanno più a cuore di ciò che la storia racconta, t'accorgi che è vero il contrario : quell'involucro accademico serve solo per proteggere quanto il racconto dice e non dice, un suo afflato intcriore sempre lì li per disperdersi al contatto dell'aria, l'eco d'un sapere scomparso che si rivela nella penombra e nelle allusioni sottaciute. Italo Calvino

1. Il seppellimento rituale di una coppia di Galli e di una coppia di Greci nel Foro Boario - seppellimento documentato per gli anni 228, 216 e

* In forma molto abbreviata, queste pagine sono state anche oggetto di un seminario da me tenuto a Parigi, nel maggio 1979, presso il «Centre de recherches comparées sur les sociétés anciennes», diretto da J.-P. Vernant, e nel maggio 1980 presso la Facoltà di Lettere dell'Università di Firenze. Mi è caro ringraziare tutti quanti, nelle due occasioni, hanno preso parte alla discussione : G. Clemente, A. Giardina, N. Loraux, A. Schnapp-Gourbeillon, J.-P. Ver nant, P. Vidal-Naquet. In privato, molti punti sono stati discussi con John Scheid. Il mio maestro, Prof. Santo Mazzarino, mi ha seguito con il suo aiuto affettuoso, da quando per la prima volta gli comunicai il soggetto di queste pagine fino alla loro stesura attuale. La ricerca sulle «sepolture rituali del Foro Boario» fa parte comunque di una ricerca più ampia, ed ormai in corso da tempo, sulle sepolture rituali di esseri umani ancora in vita a Roma. In questa seconda e più ampia ricerca saranno ulteriormente chiariti numerosi punti, anche di ordine «metodico» e più propriamente storiografico, che era impossibile affrontare in questa sede e che, nondimeno, mi sembra necessario affrontare : mi riferisco, p. es., alla discussione sull'esistenza dei «sacrifici umani» a Roma ed alle caratteristiche di natura ideologica assunte talvolta da questa discussione in rapporto, soprattutto, ad un «immaginar io» più generale, ed allo stesso tempo ben orientato, della «civiltà» romana; mi riferisco anche a taluni aspetti di derivazione e di «imprestito», largamente enfatizzati, per quanto riguarda la

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1131 - può essere ritenuto, già a partire dalla Römische Geschichte di Barthold Georg Niebuhr, una delle pratiche più discusse non solo e non tanto nell'ambito degli studi relativi alla religione romana, quanto, per le estese implicazioni che (come vedremo) essa sottende, piuttosto e più in genere nell'ambito degli studi relativi alla storia della repubblica dal IV al II secolo a. C.2. Il modo in cui viene data la morte, inteso come barbaro ed orrendo; la percezione di una presunta unicità del rito; la percezione, ancora, di una sua presunta anomalia rispetto al sistema religioso «normale» della città che ad esso fa ricorso, sono tutti elementi che hanno contribuito in modo decisivo, già in un settore della nostra documentazione, come ad isolare in

religione romana, a scapito di altri aspetti, almeno a mio avviso assolutamente fondamentali, come quelli dell'integrazione e della percezione di un determinato rito nell'ambito del sistema cittadino che ad esso fa ricorso. Del resto, da un simile punto di vista e soprattutto in riferimento a fenomeni di integrazione, mi è apparso fondamentale e senz'altro risolutivo quel concetto di una «koinè culturale italica» messo in luce ed enucleato da Santo Mazzarino (Dalla monarchia allo stato repubblicano, Catania 1945; cfr. infra, n. 170); a livello di ricerca delle «origini» - pur non abbandonando mai il livello della rappresentazione di queste stesse «origini» già nella tradizione antica -, solo su questa base mi sembra che possano essere affrontati problemi - come, p. es., quello relativo all'origine dei libri sibillini (cfr. infra, n. 8) altrimenti irrisolvibili ο destinati ad una discussione settoriale, che tiene conto ed enfatizza determinati elementi (anche della tradizione antica) solo nella misura in cui non tiene conto di altri, minimizzandone il rilievo e la portata. In questa seconda e più ampia ricerca, saranno anche presi in esame distesamente aspetti e problematiche che nel testo attuale appaiono solo in scorcio ο non appaiono affatto : p. es., la sepoltura delle Vestali, colpevoli di incesto, nel suo rapporto di connessione diretta con lo statuto del sacerdozio; la percezione, a Roma, di taluni «luoghi marginali», che si differenziano e sorgono ai limiti dello spazio cittadino. Indagine ben più approfondita avrebbe anche richiesto la rappresentazione, sempre a Roma, di uno specifico «immaginario gallico»; di questo «immaginario» ci si è limitati a mettere in evidenza solo gli aspetti che si connettevano più direttamente al seppellimento delle due coppie. Pur con i limiti da noi stessi individuati, il contributo che segue aspirerebbe anche ad una sua completezza ed organicità di fondo : completezza per quanto riguarda il materiale docu mentario preso in esame, organicità per quanto riguarda il complesso della dimostrazione. Del resto, era impossibile sollecitare oltre i limiti di spazio originari, già ampiamente superati, e quindi inoltrarsi sempre di più su una strada pericolosissima : quella in cui ci si sforza di dire tutto, con la coscienza però di dire sempre troppo poco. 1 Per il 228 ed i problemi cronologici ad esso relativi, ved. infra, p. 65 n. 33; per il seppellimento del 113, che viene in genere attribuito al 114, ved. infra, p. 83. 2 Dopo B. G. Niebuhr, Römische Geschichte5 (Berlin 1853), p. 285, ved. p. es. Th. Mommsen, Römisches Strafrecht (Leipzig 1899), p. 904 n. 2; A. Piganiol, Essai sur les origines de Rome (Rome 1916), p. 149; G. De Sanctis, Storia dei Romani IV 2, 1 (Firenze 1953), p. 319 ss.; ultimam. A. Lippold (a cura di), Orosio, Le storie contro i pagani I (Milano 1976), p. 442-443.

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maniera drastica la pratica del seppellimento : oltre che in sé, pratica aberrante - quando viene messa in atto nel 228, 216 e 113 - anche in rapporto ad almeno uno dei referenti etnici (la coppia greca); pratica gravida di una crudeltà che indicherebbe allo stesso tempo il superamento di un limite e la provenienza straniera del rito; una pratica, inoltre, assolut amente«negativa» nella connotazione di «sacrifìcio umano» che essa tende inevitabilmente ad assumere3; ed una pratica, dunque, secondo Plutarco, che da questo punto di vista deve essere a sua volta espiata tramite ulteriori «sacrifici» (ιερουργίας) : «sacrifìci» segreti e pieni di mistero, «di cui non si può parlare, cui non è lecito assistere» (απορρήτους και. αθέατους)4. È emblematico che questo ricorso alla procedura del seppellimento, nella descrizione che ne viene data da Plutarco per il 228, sembri mettere in atto, in maniera caratteristica, un processo che potremmo definire in qualche modo circolare ed insieme irreversibile. Se alla coppia di Galli e alla coppia di Greci, sepolti vivi nel Foro Boario, è necessario sacrificare ogni anno nel mese di novembre e se questi sacrifici sembrano continuarsi fino ai tempi di Plutarco (οίς έ'τι και νϋν εν τφ Νοεμβράρ μηνί δρώσιν Έλλησι και Γαλάταις απορρήτους και αθέατους ιερουργίας), se ne dovrà dedurre, allora, che anche la morte delle due coppie tende ad essere percepita, almeno ad un certo punto e ad un certo livello, come gravida di valenze negative; se ne dovrà dedurre, insomma, che anche la morte delle due coppie (ripetiamo : almeno ad un certo punto e ad un certo livello della sua percezione) tende a slittare e come ad iscriversi nell'ordine del nefas 5. Con un'unica ed essenziale avvertenza : che a questo nefas, espiabile attraverso ulteriori sacrifici da compiersi ogni anno, si è giunti nell'ambito di una procedura ufficiale, di un rito pubblico prescritto dai libri sibillini e presie dutodal collegio dei decemuiri. Siamo di fronte ad una caratteristica per molti versi significativa e sulla quale appare senz' altro necessario tornare più diffusamente in seguito : le vittime di un rito - che si è potuto e dovuto compiere attraverso il loro interramento in una cella sotterranea, attraverso la loro drastica espulsione dal mondo dei vivi - debbono essere placate, esse stesse, nel mese di novembre. Si osservi fin da ora che non è possibile avanzare dubbi, a questo proposito, sulla testimonianza di Plutarco : non solo perché il conti-

3 Cfr. infra, § 6. 4 Plut., Marc. 3, 7. 5 Per una caratteristica di quest'ultimo, mi basti il rimando a H. Fugier, Recherches sur l'expression du sacré dans la langue latine (Strasbourg 1963), p. 134 ss.

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nuarsi dei sacrifici espiatori potrebbe in qualche modo essere connesso anche al continuarsi dei seppellimenti - ricordati come efficaci ed addirittu ra «estensibili», ancora per la sua età, da Plinio il vecchio6 -, quanto piuttosto (e forse soprattutto) per il materiale rigidamente parallelo che (come vedremo) può addursi in questo senso. 2.0. La documentazione, relativa ai tre seppellimenti negli anni in cui essi vengono registrati, è troppo nota perché sia necessario un suo richiamo preliminare in questa sede. Le interpretazioni, che di tali seppellimenti a loro volta sono state offerte, si presentano anch'esse (sebbene spesso polarmente divergenti) come ormai troppo note perché sembri in qualche modo opportuno riassumerle ancora una volta in maniera diffusa. In via prioritaria, vanno comunque sottolineati alcuni punti : i punti intorno ai quali si è soprattutto articolata la discussione dal momento che essi investo no, da un lato, quello che si è ritenuto fosse il problema della natura e del carattere del rito; d'altro lato, quello che si è ritenuto fosse il problema della sua origine o, piuttosto, della sua provenienza «straniera» : da ricerca re ed eventualmente da precisare, benché in effetti apparsa scontata fin dall'inizio già sulla scia di un ampio settore della tradizione antica. 2.1. Il seppellimento della coppia di Galli e della coppia di Greci, ogni volta che ne abbiamo notizia, viene sempre messo in rapporto ad una consultazione dei libri sibillini7. Pur prescindendo, in questo contesto, dal problema dell'origine dei libri sibillini - problema che ha ricevuto imposta zione totalmente nuova, sebbene forse non indiscutibile, in un saggio ormai classico di Raymond Bloch8 -, è comunque caratteristico, ed attestato ad

6 Plin. n.h. XXVIII 12; per un inquadramento del passo, cfr. da ultimo Th. Kòves - Zulauf, Reden und Schweigen. Römiche Religion bei Plinius Maior (München 1972), p. 153 n. 159. Cfr. infra, p. 76 ss. 7 Per il 228, Plut., Marc. 3, 6 con Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50 Β. (cfr. infra, p. 59 ss.); in Orosio IV 13, 3, l'esecuzione del seppellimento viene esplicitamente attribuita al collegio decemvirale: namque decemuiri. . . Gallwn nimm et Gallam feminam cum midiere simili Graeca in foro boario uiuos defoderunt. Per il 216, liv. XXII 57, 4 e 6 : hoc nefas cum inter tot, ut fit, clades in prodigium uersum esset, decemuiri libros adire tlissi sunt [...]. Interim ex fatalibus libris sacrificia aliquot extraordinaria facial...]. Per il 113, Plut. q. R. 83 (284 B) : έ'δοξεν άνερέσθαι τα Σιβύλλεια τους ιερείς, εύρεθήναι δέ φασι χρησμούς ταύτα τε προδηλούντας ώς έια κακώ γενησόμενα, κτλ. 8 R. Bloch, Origines étrusques des livres Sibyllins, in Mél. Ernout (Paris 1940), p. 21 ss.; Id., Les prodiges dans l'antiquité classique (Paris 1963), p. 102-103; cfr. già W. Hoffmann, Wandel und Herkunft der Sibyllinischen Bücher (Diss. Leipzig 1933), p. 17 ss. - In seguito e diversam., p. es. J. Gagé, Apollon romain (Paris 1955), p. 24 ss.; K. Latte, Römische Religionsgeschichte, in

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altro proposito, l'interesse di questi stessi libri sibillini al tema ed alla problematica della terra Italia, come essa si configura in rapporto ad invasori stranieri9. 2.2. I referenti etnici del rito - che hanno contribuito ad accentuarne la componente militare, fino a farla considerare, da parte di alcuni, addirit tura come esclusiva10 - sono gli stessi che hanno determinato, rispetto al seppellimento, i quesiti più gravi. L'aporia di fondo fu colta, già nel 1890, da Hermann Diels11 : quando il rito, nel 228, è documentato per la prima volta, i rapporti di Roma con il mondo greco non appaiono tali da giustificare il ricorso ad una simile procedura. Si spiegherebbe, dunque, in quello stesso anno 228 e di fronte alla terribile minaccia di Boi ed Insubri alleati con Gesati, il seppellimento di una coppia di Galli; in rapporto a Roma, più difficile ο addirittura impossibile sarebbe spiegare, per quello stesso anno, il seppellimento di una coppia di Greci. Affinchè questo secondo referente etnico potesse assumere anch'esso, in qualche modo, una sua «funzionali-

Handbuch der Altertumswissenschaft, V 4 (München 1960), p. 160 η. 2. - Come ha osservato G. Dumézil, La religion romaine archaïque1 (Paris 1974), p. 591, su questo punto «la discussion continue et continuera», forse soprattutto per una mancata chiarezza di impostazione. Senza entrare per ora nei dettagli di una simile problematica (i quali meriterebbero di essere esaminati diffusamente a parte), si noti solo che, se sono nel vero le considerazioni da noi svolte in queste pagine a proposito del seppellimento, cade uno degli argomenti principali addotti, per dimostrare l'etruscità dei libri, da R. Bloch (Origines étrusques..., p. 25-27; Les prodiges .... p. 102), il quale ritiene il seppellimento delle due coppie una delle prove più caratteristiche dell'origine etrusca dei libri sibillini. 9 Ved. S. Mazzarino, // pensiero storico classico (abbreviato d'ora innanzi in PSQ II 1 (Bari 1966), p. 216, con la citazione di Livio XXIX 10, 4-5 : inuento cannine in libris Sibyllinis propter crebrius eo anno de caelo lapidation inspectis, quandoque hostis alienigena terrae Italiae bellum intulisset, eum pelli Italia uincique posse, si mater Idaea a Pessinunte Romam advecta foret. In questo anno 205, ancora una volta si esplora il campo del divino nel senso indicato da G. Dumézil (cit. infra, η. 34) per gli anni 218-215, gli anni del vero e proprio «terrore religioso». 10 Ved., p. es., ma con sfumature ο anche vere e proprie differenze spesso sostanziali, Fr. Schwenn, Die Menschenopfer bei den Griechen und Römern (Giessen 1915; rist. anast., Berlin 1966), p. 152 ss.; P. Arnold, Les sacrifices humains et la «devotio» à Rome, in Ogam, IX 1957, p. 27-28, di cui condivido le considerazioni finali quanto a taluni aspetti del seppellimento (ved. infra, p. 76), sebbene in maniera molto più articolata e senza entrare nel merito del rapporto, che Arnold stabilisce, tra rito del seppellimento delle due coppie e rito della deuotio (soprattut to dopo le considerazioni svolte ultimam. da H. S. Versnel, Two Types of Roman «devotio», in Mnemosyne, XXIX 1976, p. 365 ss.); D. Briquel, Les enterrés vivants de Bsindes, in Mèi Heurgon. L'Italie préromaine et la Rome républicaine, I (Rome 1976), soprattutto p. 79. 11 H. Diels, Sibyllinische Blätter (Berlin 1890), p. 85 ss.

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tà», si pensò allora ad un rito di importazione : in altri termini, ad un rito di origine etnisca trapiantato e quindi utilizzato a Roma, in quanto, come poi avrebbe sinteticamente riassunto Jacques Heurgon, «seuls les Etrusques ont eu à combattre sur deux fronts simultanés les Grecs et les Gaulois»12. Spiegazione, quest'ultima, destinata a larga fortuna ed ancor oggi quasi comunemente accolta; spiegazione, inoltre, con ascendenti illustri quanto alla provenienza straniera del rito : da individuarsi, addirittura in Livio, in Plutarco ed in Orosio13, i quali - per un simile aspetto e per l'aspetto ad esso parallelo dell'assoluta estraneità del rito in rapporto a Roma - doveva no come apparire senz'altro e positivamente confermati. 2.3. Se su quest'ultimo punto, relativo alla provenienza straniera del rito che tende ad essere individuata sulla base dei referenti etnici - e si tratta di un punto evidentemente fondamentale -, sarà necessario tornare in seguito avanzando la domanda, prioritaria ed ineccepibile, se. Roma stessa non abbia mai dovuto combattere «su due fronti simultanei» contro Galli e contro Greci14, si osservi comunque e fin da ora che il rapporto, stabilito da Santo Mazzarino, tra il seppellimento di Gallus et Galla, Graecus et Graeca hi foro bonario con una rappresentazione della terra Italia come terra essenzialmente cisappenninica15, già ha permesso di acquisire, a sua volta, un dato della massima importanza, in connessione strettissima con quella stessa domanda che abbiamo appena sollevato. In effetti, per l'autore cui attinge (la fonte di) Appiano, Annib. 8, 34, Italia vera e propria è solo quella che si struttura a destra della catena appenninica, mentre la parte opposta - strutturata a sinistra, sempre rispetto alla dorsale dell'Appennino - è zona non originariamente italica, ma abitata piuttosto da Galli e da Greci : τα γαρ Άπεννΐνα κατέρχεται μέν εκ μέσων των Άλπείων έπί θάλασσαν, εστί δ' αυτών τα μέν έπί δεξιά πάντα καθαρώς Ιταλία, τα δέ έπι θάτερα ες τον ΐόνιον φθάνοντα νϋν μέν έστι και

12 J. Heurgon, Le culte d'Apollon à Rome, in Journal des savants Juillet-Septembre 1956, p. 101. 13 Per il minime Romano sacro di Liv. XXII 57, 6, cfr. infra, 14.3. Ved. inoltre Plut. Marc. 3, 6 (dove la tesi della provenienza straniera del rito può ritenersi implicita nell'espressione βαρβαρικόν μέν (γαρ) ουδέν ούδ'έ'κφυλον έπιτηδεύοντες) e q.R. 83 (284 C), dove i daimones,· cui il «sacrificio» si suppone diretto, vengono senz'altro definiti άλλοκότοι,ς τισΐ δαίμοσι, καί ξένοις; Oros. IV 13, 3, dove i decemuiri che provvedono alla sepoltura appaiono addirittura consuetudinem priscae superstitionis egressi : si noti che la caratteristica è tanto più significativa in quanto proviene dal cristiano Orosio. 14 Cfr. infra, p. 90 ss. 15 S. Mazzarino, PSC II 1, p. 213 ss.

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Ιταλία, οτι' και Τυρρηνία νϋν Ιταλία, οίκοΰσι. δ' αυτών τα μεν Έλληνες, άμφί την Ίόνιον άκτήν, τα δέ λοιπά Κελτοί, όσοι. τη Ρώμη το πρώτον έπιθεμενοι την πάλιν ένέπρησαν. Se una ' simile definizione introduce in Appiano il racconto sulla battaglia del Trasimeno, si noti dunque che, appena inserito in un simile contesto, lo stesso seppellimento di una coppia di Galli e di una coppia di Greci, come ha osservato Santo Mazzarino, non solo comincia a perdere la presunta aberrazione dei referenti etnici rispetto a Roma, ma è destinato a rivelarsi in maniera caratteristica pienamente funzionale a quella stessa rappresentazione della terra Italia che l'autore, cui attinge la fonte di Appiano, Annib. 8, 34, mostra di possedere ancora per l'età della seconda guerra punica: ancora, dunque, per quel 216 che vide il ricorso ai libri sibillini e la connessa emergenza del rito. 2.4. Si tratta di un punto fondamentale, di cui va tenuto massimo conto anche rispetto alle caratteristiche del seppellimento. Evidentemente, se appena si consideri la sua connotazione «etnica» - una connotazione, peraltro, sui cui valori e sulle cui necessarie ascendenze appare inevitabile (come abbiamo visto) tornare in seguito -, a proposito di questo stesso seppellimento l'interpretazione originaria «de type militaire» (per esprimerc i con le parole di Dominique Briquel)16, l'interpretazione insomma, quanto alle origini, di una morte rituale volta allo sterminio simbolico delle due stirpi, sembra destinata ad apparire, almeno a prima vista, come senz'altro la più probabile, sebbene anch'essa, di per sé abbastanza generica, merite rebbe poi, in ogni caso, tentativi di precisazione maggiormente articolati e puntuali. Si osservi, però, prescindendo per ora dal 228, che per il 216 ed il 113 sembra comunque da mantenere - e come tale esso viene mantenuto nelle nostre fonti - il rapporto tra incesto delle Vestali e seppellimento di una coppia di Galli e di una coppia di Greci nel Foro Boario; il fatto che nel 228 un simile rapporto risulti assente ο appaia in ogni caso come diffici lmente sostenibile17, non può gettare alcuna ombra sulle attestazioni estr emamente precise di cui disponiamo per gli altri due anni. 16 D. Briquel, Les enterrés vivants..., p. 79 (sulla tesi di fondo presentata in questo contributo, torno diffusamente infra, § 14.2). 17 C. Cichorius, Romische Studien (Leipzig 1922), p. 15 ss., si sforzava in effetti di datare al 228 la condanna della Vestale Tuccia, che Fr. Münzer, Die römischen Vestalinnen bis zur Kaiserzeit, in Philologus, LXXXXII 1937, p. 206 (cfr. Id., RE VII A 1, 1939, col. 769), colloca giustamente nel 230 sulla base dell'inquadramento del passo relativo in per. XXX {Tuccia virgo Vestal is incesti damnata est); al riguardo, ved. anche la discussione svolta da C. Bémont, Les enterrés vivants du Forum Boarium. Essai d'interprétation, in MEFR, LXXII 1960, p. 142-144; ed infra, n. 32.

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3. I punti enucleati volevano chiarire aspetti prioritari, porre in qualche modo le basi per la discussione ulteriore. A questo riguardo, può ritenersi emblematico che le ricerche precedenti abbiano cercato di illustra re, in primo luogo, la connotazione originaria del rito e non la sua percezion e, quale essa appare in ambito romano nei tre anni in cui il rito viene registrato. Ci si è chiesti soprattutto (ed è una domanda su cui già abbiamo posto l'accento) se il seppellimento della coppia di Galli e della coppia di Greci dovesse essere inteso come un rito di carattere militare e di origine straniera, volto alla magica distruzione delle due stirpi nel loro complesso; oppure, invece, come un sacrificio umano, sempre di origine straniera ma di natura espiatoria, il quale, grazie a questa sua caratteristica, potesse even tualmente connettersi anche all'incesto delle Vestali. Solo in un secondo momento - e di fronte alla disperante contradditorietà della documentazio ne disponibile -, ci si è chiesti se il seppellimento a Roma, risultando funzionale a scopi differenti, non potesse essere percepito in maniera diversa nei tre anni in cui esso ricorre; oppure se al contrario, sempre rispetto a Roma, non fosse possibile e lecita l'individuazione di «costanti di emergenza», che ne rendessero conto per tutti e tre gli anni in cui il seppellimento viene messo in atto ο almeno (aggiungeremmo noi, e forse in maniera più corretta) per tutti e tre quegli anni in cui esso viene registrato dalle nostre fonti. Com'è subito chiaro, entrambe le domande sollevate tendono, comunq ue, inevitabilmente a connettersi, ed a connettersi in modo assai stretto. Sono, rispetto a questo tema, domande classiche, che partono dal famoso saggio di Cichorius (dove per la prima volta il rito veniva a porsi in rigido rapporto con il crimen incesti commesso dalle Vestali) e giungono a quello recentissimo di Briquel : con tentativi di soluzione, altrettanto classici, dove si è giocato il lungo, stremante dissidio tra «sacrificio umano» e «morte rituale»18.

18 Sulla linea interpretativa del sacrificio umano, con connotazioni di ordine espiatorio, Th. Mommsen, Römisches Strafrecht (Leipzig 1899), p. 904 η. 2; Boehm, RE, VII, 1 (1910), col. 683 ss.; implicitamente G. Wissowa, Religion und Kultus der Römer2, in Handbuch der Altertumswissenschaft IV 5 (München 1912), p. 420-421; cfr. anche, in maniera più esplicita, Id., Vestalinnenfrevel, in ARW, XXII, 1923-24, p. 206 ss.; Id, in Röscher, Lex. VI (1925), col. 261 : Α. Piganiol, Essai sur les origines..., p. 150; C. Cichorius, Römische Studien, cit., p. 7 ss.; P. Fabre, (cit. infra, η. 39), soprattutto p. 423-424; R. Bloch, Origines étrusques .... p. 25 ss.; Id., Les prodiges..., p. 102-103; Id, Interpretano. IV: Hannibal et les dieux de Rome, in Recherches sur les religions de l'Italie -antique (Genève 1976), p. 40-41; J. Bayet, Histoire politique et psycologique de la religion romaine2 (Paris 1969; rist. anast., 1976), p. 148; H. Le Bonniec, Le

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Sono domande, del resto, che nel caso specifico è difficile, ο addirittura impossibile, non prendere in esame e che, dunque, anche noi manterremo. Sebbene con una differenza di fondo che va sottolineata, in quanto essa può riassumersi nel capovolgimento radicale del loro ordine. Piuttosto che discutere in primo luogo (e quindi, di necessità, astrattamente) la connota zione originaria del rito e la sua presunta - ma (ripeto) solo presunta provenienza straniera, è senz'altro preferibile e metodologicamente più corretto chiarire in via prioritaria la percezione del rito in ambito romano nel 228, 216 e 113, ricercando a questo scopo (ed ove ne esistano) le sue «costanti di emergenza». Solo in un secondo momento e dopo aver definito la natura profondamente integrata di questo stesso rito in rapporto a Roma, apparirà più semplice ed agevole anche il passaggio al «problema delle origini». Con un'unica avvertenza, che, se banale, non è per questo meno importante : di non voler ricercare a tutti i costi, e con forzature enormi, nel mondo etrusco ο paradossalmente addirittura in quello greco19, quanto si spiega e può spiegarsi solo nell'ambito del contesto cittadino che ha fatto ricorso alla procedura del seppellimento; procedura gravissima, per molti aspetti inusitata, e che dunque, già di per sé, contribuisce a rendere difficile, da questo punto di vista, l'ipotesi di un puro e semplice «imprestito». 4. Richiamo l'attenzione sui fattori che accompagnano l'emergenza del rito nel 228. In questo anno, la sua caratteristica di natura annientatoria nei confronti del mondo celtico appare subito evidente, soprattutto da Plutarco, Mare. 3, 5-7. Qui, a mettere in atto la procedura del seppellimento sono, come al solito, «oracoli tratti dai libri sibillini» (λογύχς τισίν έκ των Σιβυλλείων). Di essi, però, non si specifica il motivo della consultazione, tanto che quest'ultima sembrerebbe dettata dalla sola paura (τον φόβον αυτών), quella stessa paura che spinge i Romani a preparativi di guerra inusitati20. Più complessa, invece, la tradizione confluita in Cassio Dione e eulte de Cérès à Rome. Dei origines à la fin de la République (Paris 1958), p. 394, dove il rito si risolverebbe in «une manière nouvelle d'honorer Cérès-Déméter» (sulla tesi di fondo avanzata da Le Bonniec, ved. comunque infra, p. 86-87); cfr. anche A. J. Toynbee, Hannibal's Legacy, II (London 1965), p. 331 con η. 3. - Incerta, quanto alla connotazione del rito, la caratteristica di J. Gagé, Apollon romain, cit., p. 244 ss. - Più aderente ai dati, ed a quelle che potrebbero apparire le loro «oscillazioni», C. Bémont, Les enterrés vivants du Forum Boarium '. . ., p. 141 ss. - Ultimam. la connotazione esplicita di sacrificio umano viene di nuovo enfatizzata da R. Bloch, Religion romaine et religion punique, in Mèi. Heurgon, cit., I, p. 40. 19 Ved. infra, § 14.1. 20 Su di essi, ved. p. es. E. Pais, Storia di Roma durante le guerre puniche I (Roma 1927), p. 161; G. Giannelli, Roma nell'età delle guerre puniche (Bologna 1938), p. 132-133; L. Pareti,

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pervenuta a noi attraverso Zonaras Vili 19,9 : «Poiché un tempo ai Romani un oracolo aveva predetto che Galli e Greci avrebbero occupato la città (λογίου δε ποτέ τοις 'Ρωμαίοις έλθόντος και. Έλληνας και Γαλατάς τό άστυ καταλήψεσθαι), due Galli e due Greci, maschio e femmina, furono sepolti vivi nel Foro (Γαλάται δύο και Έλληνες έτεροι εκ τε τοϋ άρρενος και τοΰ θήλεος γένους ζώντες έν τη αγορά κατωρύγησαν)»21. Si osservi, tuttavia - e mi sembra un punto di notevole rilievo -, che questa tradizione, pervenuta attraverso Zon. Vili 19,9, va integrata con quello che dovrebbe costituire, almeno a mio avviso, il suo più naturale parallelo: Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β.22: «un'oracolo della Sibilla allarmò i Romani avvertendoli che bisognava guardarsi dai Galli (οτι χρησμός τις της Σιβύλλης τους "Ρωμαίους έδειμάτου, φυλάξασθαι τους Γαλάτας δεΐν κελεύων), quando un fulmine colpisse il Campidoglio, nei pressi dell' Apollonion (όταν κεραυνός ές το Καπιτώλιον πλησίον 'Απολλώνιου κατασκήψη)». L'« oracolo della Sibilla», com'è riferito nell'escerto maiano da Cassio Dione, si riferisce ad un pericolo esclusivamente gallico, annunciato da un fulmine che si sarebbe abbattuto sul Campidoglio, nelle vicinanze

Storia di Roma e del mondo romano II (Torino 1952), p. 249-250; F. W. Walbank, A Historical Commentary on Polybius I (Oxford 1957), p. 196 ss.; P.. A. Brunt, Italian Manpower (Oxford 1971), p. 47 ss. - Cfr. in genere F. Cassola, / gruppi politici romani nel IH secolo a: C (Trieste 1962), p. 218 ss. - Sull'invasione gallica del 225-222 ed il suo rapporto con la legge de agro Piceno Gallico uiritim diuidundo, torna da ultimo A. Valvo, // «modus agrorum» e la legge agraria di C. Flaminio Nepote, in Quinta miscellanea di storia greca e romana (Roma 1977), p. 177 ss.; al riguardo ved. comunque E. Gabba, Gaio Flaminio e la sua legge sulla colonizzazione dell'agro gallico, in Athenaeum, LVII, 1979, p. 159 ss. 21 Per un inquadramento cronologico del passo nell'ambito del testo di Zonaras, ved. infra, p. 62. 22 A partire da H. Haupt, Neue Beiträge zu den Fragmenten des Cassius Dio, in Hermes, XIV, 1879, p. 436, ci si è limitati a confrontare Zonaras Vili 19 con Tzetzes in Lycophr. Alex. 602. Il rapporto tra χρησμός di Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β. ed il λόγιον di Zonaras non può che essere - come tutto lascia pensare - un rapporto di identità. Ciò mi pare evidente per via delle considerazioni svolte infra, p. 62 con n. 28 (sebbene in Tzetzes le due coppie di sepolti si trasformino in «androgino ellenico e gallico»). Se mai si potesse ipotizzare una distinzione tra il χρησμός dell'escerto maiano e il λόγιον di Zonaras, tale distinzione consisterebbe nell'attribuire al λόγιον di Zonaras una formulazione più ampia e al χρησμός dell'escerto maiano una più ristretta (l'una e l'altra sarebbero state, entrambe, in Cassio Dione) : ma ciò mi sembra assai improbabile, appunto per via del confronto con Tzetzes. È da ritenere, piuttosto, che nell'escerto maiano si sia data, per il suo carattere di escerto, una formulazione più limitata, in quanto il vero e proprio testo di Cassio Dione conteneva un riferimento all'oracolo sibillino in versione plenior (pericolo di Galli e di Greci) e altresì un'applicazione di esso con riferimento all'attualità, che ormai era esclusivamente gallica e non più greco-gallica.

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dell' Apollonion23. L'oracolo, com'è riportato da Zonaras (senza alcun rifer imento sibillino), fa cenno invece al pericolo che Roma stessa venga conquis tata da Galli e da Greci; quindi, in Zonaras, si ricorda la sepoltura vera e propria con l'astuzia, tramite la sepoltura, di una presa di possesso del suolo da intendersi di fatto come ormai avvenuta24. La diversa redazione (da una parte l'escerto maiano; dall'altra il tran sunto di Zonaras) presenta la tradizione dionea sull'« oracolo» in due aspetti diversi : uno, che lo precisa come oracolo sibillino, connesso ad un porten tum,il quale a sua volta viene interpretato come annuncio di minaccia gallica e che, in quanto portentum, deve ricevere (com'è chiaro) necessaria espiazione; l'altro, dove la minaccia non solo di Galli, ma anche di Greci, non preavvertita da alcun portentum, si riferisce addirittura ad una presa di Roma. Dobbiamo, dunque, chiederci : è lecito attribuire in maniera immediata, come di fatto è comunemente avvenuto25, l'origine prima del λόγιον in Zon. Vili 19,9, a quegli stessi anni cui spetta la consultazione dei libri in cui si trovò il λόγιον (ο, come lo chiama Cassio Dione, χρησμός)? In altri termini : il λόγιον, così come esso viene ricordato da Zonaras, deve essere inteso nel 228 quale suggestione immediata del rito ο non piuttosto quale presunto riferimento ad un'origine lontana di questo stesso rito che ora, nel 228,

23 Si tratta, evidentemente, del tempio di Apollo in pratis Flaminiis (più tardi, Sostano); il valore di Apollonion è stato già inteso in questo senso, p. es., da Ch. Huelsen. Nomenclator topographicus1, in H. Kiepert-Ch. Huelsen, Fonnae urbis Romae antiquae (Berolini 1912), p. 2; e da S. B. Platner-Th. Ashby, A Topographical Dictionary of Ancient Rome (London 1929), p. 15. 24 Zon. VIII 19,9 Boissevain : ΐν' ούτως επιτελές το πεπρωμένον γενέσθαι δοκη, καί τι κατέχειν της πόλεως κατορωρυγμένοι νομίζωνται. La stessa formulazione viene data da Tzetz. in Lycophr. Alex. 602, dove l'operato dei Romani si confronta esplicitamente con quello dei Daunii; anzi, ne viene fatto cenno proprio prendendo le mosse dalla sorte dei legati di Diomede : ö δε' φησιν ό Λυκόφρων και έμπροσθεν οτι άκαρπούσης της Δαυνίων γης δια τας αράς Διομηδους μεταπεμψάμενοι οι Δαυνιοι συμπολίτας τοΰ Διομηδους και βαλόντες ζώντας εις γην εποίησαν καρπεύειν την γην, λήρός έστιν. έπί Φαβίου γαρ Μαξίμου Βεροκόσσου ήτοι άκροχορδονώδους ου Δαυνιοι άλλα 'Ρωμαίοι τοΰτο εποίησαν Έλληνικόν και Γαλατικόν άνδρόγυνον κρύψαντες έν μέση τή άγορςι εκ χρησμοΰ τίνος δειματωθέντες λέγοντος Έλληνα και Γαλάτην καταλήψεσθαι τό άστυ. - Cfr. anche Tzetz. in Lycophr. Alex. 1056: Διομήδης καταρασάμενος την των Δαυνίων χώραν μη καρποφορήσαί ποτέ, εί μη παρ' Αιτωλού έργάζοιτο, οί Δαυνιοι παραγενόμενοι είς Αίτωλίαν έκήρυξαν τους βουλομένους έλθεΐν και άπολαβεϊν το Διομηδους μέρος της γης. έλθόντων δε τών Αιτωλών είς την των Δαυνίων χώραν και απαιτούντων τήν γην οί Δαυνιοι λαβοντες κατεχωσαν αυτούς ζώντας λέγοντες· άπειλήφατε τόν κλήρον τής γης υμών ον αιτείτε παρ' ημών, ου μόνον δε, άλλα καί τοϋ Διομηδους. 25 P. es., Boehm, RE, VII, 1 (1910), col. 685; da ultimo, D. Briquel, Les enterrés vivants ..., p. 75 ss.

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appare messo in atto in rapporto ad una minaccia di soli Galli estremament e attuale? In maniera più esplicita : era comunque possibile, intorno al 228, un «oracolo» che annunciasse la presa della città da parte di Galli e di Greci; oppure un tale «oracolo», già nella formulazione di Zonaras, deve essere riferito a tempi anteriori, quando (come avremo modo di vedere)26 pericoli analoghi potevano in qualche modo acquistare una loro effettiva consistenza? La risposta, alle domande che abbiamo avanzato, viene dallo stesso testo di Zonaras, pur con tutte le difficoltà che esso comporta a livello di struttura narrativa. Poiché la sepoltura, in Zon. Vili 19,9, si colloca subito prima della rivolta dei Sardi - l'ultima rivolta (bisogna intendere) che precede quella della seconda guerra punica27 - il λόγιον di Zon. Vili 19,9 va identificato con il χρησμός dell'escerto maiano (Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β.) da Cassio Dione, il quale, nella serie degli escerti pervenuti a noi, segue la trattazione della prima guerra illirica. Ed infatti il λόγιον di Zon. Vili 19,9 (cui Zonaras fa cenno dopo una sommaria descrizione dell'Illirico, seguita a una trattazione della prima guerra Illirica) ha formula zione identica (καίΈλληνας και Γαλατάς το άστυ καταλήψεσθαι) a quella del χρησμός riferito da Tzetzes {in Lycophr. Alex. 602) con parole quasi uguali (Ελληνα και Γαλάτην καταλήψεσθαι το άστυ), e certamente identico a sua volta al χρησμός dell'escerto maiano da Dione28. Tuttavia, quanto alla sua prima origine ed emissione, il λόγιον di Zon. Vili 19,9 vuole invece richia marsi (tramite ποτέ) a un tempo religioso-oracolare, per sua natura indefini to (ποτέ, infatti, nel linguaggio sibillino indica questa tipologia temporale così per il passato come per il futuro), e per questo aspetto (ma solo per questo aspetto) non è in connessione immediata con la sepoltura stessa. Ripeto : «poiché un tempo ai Romani un oracolo aveva predetto che Galli e Greci avrebbero occupato la città», nella formulazione di Zonaras Vili 19,9 «due Galli e due Greci, maschio e femmina, furono sepolti vivi nel Foro».

26 Cfr. infra, p. 90 ss. 27 Zon. Vili 19, 9, 15-16 B. : μετά δε τούτο Σαρδόνιοι έν δεινφ ποιούμενοι οτι στρατηγός "Ρωμαίων αεί καθειστηκει αύτοϊς, έπανέστησαν αύθις δε έδουλώθησαν. Per una datazione del passo al 226, ved. p. es. E. Pais, Storia della Sardegna e della Corsica durante il dominio romano I (Roma 1923), p. 52-53 con n. 2. - Ultimam. P. Meloni, La Sardegna romana (Sassari 1975), p. 49 s. 28 L'identità tra χρησμός di Tzetzes (in Lycophr. Alex. 602) e χρησμός di Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β., è sicura per via del conguaglio tra δειματω&έντες di Tzetzes e l'analoga formula (έδειμάτου) dell'escerto maiano. - Per gli scola aìì'Alessandra e la tradizione manoscritt a «tzetziana», ved. ultimam. M. A. Cavallaro (cit. infra, n. 61), p. 265-266.

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Ponendo una nettissima distanza tra i due elementi («oracolo» e sepoltura), ποτέ è destinato a rivelarsi, a questo riguardo, come assolutamente chiarificatorio. Il seppellimento, dunque, spetterebbe agli anni intorno al 228, prima della rivolta dei Sardi; Γ« oracolo», così come lo riferisce Zonaras, sarebbe invece stato emesso in un'epoca generica e non meglio specificata, benché in ogni caso ampiamente precedente. Se ad un esame più attento il λόγιον di Zonaras appare, nel 228, solo come la lontana suggestione del rito (il cui ricordo sarebbe bastato, da solo, a mettere in atto la procedura del seppellimento), quale valore assume in un simile contesto il χρησμός τις τής Σιβύλλης che Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β. riporta subito prima della guerra romano-gallica? Un tale χρησμός, benché finora mai considerato in rapporto all'emergenza del rito nel 228, sembra connettersi in maniera inequivocabile alla comparsa di un portentum. In effetti, «un oracolo della Sibilla» avrebbe allarmato «i Romani avvertendoli che bisognava guardarsi dai Galli quando un fulmine colpisse il Campidoglio, nei pressi aeìì'Apollonion». Rispetto all'esegesi del passo, va appena notato - ed è punto sicuro già grazie a Boehm - che in questo caso, come in altri casi analoghi, con χρησμός τις της Σιβύλλης deve intendersi «oracolo tratto dai libri sibillini»29. Sebbene il testo sia formulato in manier a abbastanza ambigua, a livello di coerenza interna l'allarme implicito dei Romani e poi i preparativi di guerra subito dopo - con l'occupazione sempre da parte romana delle posizioni più favorevoli (τα έπιτηδειότατα των χωρών) -, si spiegano solo presupponendo la circostanza che, nell'ambi to di questo stesso frammento, si intendesse il portentum come effettiv amenteverificatosi prima dell'inizio della guerra romano-gallica; in caso contrario, c'è appena bisogno di dire che ci troveremmo di fronte ad un paradosso assurdo30. Ed ancora: se per il λόγιον di Zonaras Vili 19,9 -

29 Ved., p. es., Cass. Dio XXXIX 55, 3 : των τής Σιβύλλης χρησμών; XXXIX 61, 4: έν τοις Σιβυλλείοι/; χρησμοΐς; analoga formulazione in Cass. Dio XXXIX 60, 4 : τα της Σιβύλλης επη. Cfr. Zon. VII 10, 1 1 : τους . . . τής Σιβύλλης χρησμούς. 30 Si verificherebbe, in altri termini, il fatto seguente : che i preparativi per la guerra, ricordati subito dopo (cfr. infra, n. 32), farebbero seguito ad un annuncio di portentum che non ha mai avuto luogo, provocando così non solo un'incoerenza insanabile all'interno del testo di Cassio Dione, quanto soprattutto un'incoerenza che è difficile postulare anche in una prospetti va più larga, la quale tenga conto della funzionalità di specifici meccanismi operanti in un ambito ben preciso. Ripeto ancora una volta : se i libri sibillini interpretano nel senso di minaccia gallica l'eventualità di un fulmine che si abbatta sul Campidoglio nei pressi deìì'Apollonion e se subito dopo i Romani sembrano muovere contro i Galli occupando le posizioni più favorevoli (cfr. del resto anche Poi. II 22, 8), a questo primo livello dobbiamo necessariamente

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quanto all'originaria emissione, riferito con l'indefinito ποτέ - si è pensato che fosse sufficiente a determinarlo la sola presenza di una «minaccia gallica»31, quale avvenimento (se non proprio il fulmine) avrebbe potuto determinare il ricorso ai libri sibillini in Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β., dove (ripetiamo) sono gli stessi libri sibillini ad interpretare un fulmine, caduto in una zona ben circoscritta, nel senso di un'imminente minaccia gallica? In base alle considerazioni che abbiamo svolto, mi sembra imporsi una conclusione. Se dal contesto di tutto l'escerto da Cassio Dione deve inten dersi il portentum come effettivamente verificatosi prima dello scoppio della guerra romano-gallica, non c'è dubbio allora che, nella tradizione pervenuta in Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β., proprio il fulmine abbattutosi sul Campidoglio, nei pressi dell'Apollonion, provocasse (in quanto portentum e come in altre circostanze analoghe) il ricorso ai libri fatales con il susseguente annuncio (il pericolo gallico) di cui il portentum stesso veniva interpretato come inequivocabile indizio. In altri termini ed in qualche modo semplificando, possiamo ritenere sicuro che secondo questa tradizio ne i libri sibillini, prima dello scoppio della guerra, avevano annunciato che «quando un fulmine colpisse il Campidoglio nei pressi deìì'Apollonion» - ciò che (bisogna intendere) era già di fatto avvenuto, dando l'avvio alla stessa consultazione dei libri -, allora (in quella eventualità e di fronte alla comparsa di quel portentum) era necessario che i Romani apprestassero misure contro possibili attacchi dei Galli : misure, del resto, cui essi si affrettano a provvedere nell'escerto seguente32. Se coglie nel vero la ricostruzione da noi proposta, si guadagna un punto di importanza fondamentale. Riassumendo : nel brano di tradizione pervenuto in Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50,1 Β. (brano, tuttavia, assai

dedurne che quell'eventualità (la caduta del fulmine nei pressi deìì'Apollonion) si intendesse di fatto come già verificatasi prima dei preparativi di guerra. Ad un secondo livello, si osservi che è impossibile porre la comparsa del fulmine dopo la consultazione dei libri e prima di quegli stessi preparativi : in tal modo non solo il frammento di Cassio Dione ne verrebbe banalizzato, ma ne risulterebbe assolutamente stravolta la caratteristfca profonda dei libri sibillini, i quali, secondo una simile esegesi, si troverebbero ad annunciare portenta e non, piuttosto, ad interpretarli, come è loro compito specifico nelle mani del collegio decemvirale (ved. soprattut to Liv. XXII 9,8, secondo cui normalmente si consultano i libri sibillini solo quando taetra prodigio, nuntiata sunt). 31 P. es., D. Briquel, Les enterrés vivants . .., p. 70-81. 32 Cass. Dio exc. de sent. 129 B. = fr. 50, 2 B. : cm οι Γαλάται τους 'Ρωμαίους ίδόντες τά έπιτηδειότατα των χωρών προκατειληφότας ήθυμησαν.

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povero e scarno, com'è ovvio in un escerto; ed appunto perché escerto, formulato, come abbiamo visto, in maniera abbastanza ambigua e tale da non aver suscitato, finora, il minimo interesse), prima dello scoppio della guerra romano-gallica resta traccia della comparsa di un portentum e del ricorso ai libri sibillini, che hanno interpretato questo stesso portentum come annuncio di minaccia gallica; ugualmente, sempre prima della guerra romano-gallica nella tradizione pervenuta in Zonaras, Tzetzes ed Orosio, per il 228 viene ricordato, sebbene con sfumature differenti33, il ricorso alla procedura del seppellimento : seppellimento che Plutarco, Mare. 3, 6, dichia ra prescritto in seguito ad una consultazione di quegli stessi libri (ovvia mente, dobbiamo intendere, da parte del collegio decemvirale, al quale soltanto il senato poteva affidare la consultazione dei libri sibillini); mentre Orosio IV 13, 1, da parte sua, lo attribuisce in maniera esplicita all'operato del collegio decemvirale. In simili condizioni, non è lecito, e forse addirittura anche necessario, ritenere che la tradizione confluita in Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50 Β. debba in qualche modo connettersi con il resto della tradizione sul ricorso alla procedura del seppellimento, quale essa ci appare, nella sua formulazione più estesa, soprattutto in Plutarco, Mare. 3, 5-7? Ritenere, in

31 Le sfumature differenti riguardano soprattutto le vittime del rito (per Zon. Vili 19, 9, una coppia di Galli e una coppia di Greci : Γαλάτοα δύο και Έλληνες έτεροι εκ τε τοϋ άρρηνος και τοϋ θήλεος γένους; per Tzetz. in Lxcophr. Alex. 602, un androgino gallo ed uno greco : Έλληνικύν και Γαλατικον άνδρόγυνον; per Oros. IV 13, 3, una coppia di Galli ed una donna greca : Gallwn uirwn et Gallam feminam cum muliere simul Graeca) ed il luogo del seppelliment o (per Zonaras e Tzetzes, il «Foro»: risp., έν τή αγορά e έν μέση τή αγορά; per Orosio, più esattamente, il Foro Boario: in foro boario). Assolutamente concorde, invece, la datazione al 228 in Orosio e Tzetzes; essa è esplicita in Tzetzes, che data il seppellimento έπί Φαβίου . . . Μαξίμου Βεροκόσσου ήτοι άκροχορδονώδους, vale a dire sotto il (secondo) consolato di Q. Fa bius Maximus Verrucosus (cfr. T.R.S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic I, New York 1951, p. 228); implicita in Orosio, dove l'anno 228 si ricava dalla datazione della morte di Amilcare, padre di Annibale, nell'anno 517 dalla fondazione di Roma. Se per questa parte Orosio pone la fondazione di Roma al 747 (ved. Oros. IV 3.4, 15. 11, 5 s.; cfr. A. Lippold, Orosio. Le storie... I, p. 437-438), la morte di Amilcare cade nel 230 (IV 13, 1 : anno ab urbe condita DXVII Hamilcar dux Carthaginiensiuin ab Hispanis in bello, cum aliud bellum aduersus Romanos clam pararci, occisus est), nel 229 l'uccisione dei legati romani da parte degli Illiri (13, 2: sequenti anno legati Romanorum ab lllvriis interfecti sunt), ed appunto nel 228 il ricorso alla procedura del seppellimento (13, 3 : tertio deinceps anno miseram ciuitatem ...).- Cfr., del resto, già S. Mazzarino, PSC, II, 1, p. 214, contro cui non ha dunque valore la nutazione di A. Momig liano, Quarto contributo alla storia degli studi classici e del mondo antico (Roma 1969), p. 69. - II confronto di Tzetzes con Orosio mi sembra destinato a far anche cadere le riserve di G. De Sanctis, Storia ... IV 2,1, p. 320 n. 866.

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altri termini, che prima della guerra romano-gallica la comparsa del porten tum (di cui resta traccia solo nell'escerto maiano da Cassio Dione) abbia provocato il ricorso ai libri fatales e che dunque questi stessi libri, interpre tando il portentum come indizio di minaccia gallica, a loro volta abbiano prescritto il seppellimento di una coppia di Galli e di una coppia di Greci nel Foro Boario? Si osservi che i singoli elementi {portentum e consultazione dei libri sibillini, consultazione dei libri sibillini e ricorso alla procedura del seppell imento) si connettono in maniera ineccepibile e risultano pienamente fun zionali l'uno con l'altro. Si noti, soprattutto, che essi debbono collocarsi, con esattezza, nello stesso periodo : subito prima dei preparativi di guerra, il portentum e la consultazione dei libri sibillini in Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50 Β.; prima di quegli stessi preparativi, la consultazione dei libri sibillini ed il ricorso alla procedura del seppellimento in Orosio IV 13, 3-4 (il quale, peraltro, si confronta assai bene, da questo punto di vista, con un settore della documentazione parallela)34. Non appena si consideri il comp lesso degli elementi addotti, il collegamento, da noi proposto, mi sembra divenire palmare, con l'avvertenza che si tratta di un collegamento cui dovrà essere attribuito grande rilievo, anche rispetto alla percezione del rito.

34 Settore rappresentato, appunto, da Cass. Dio exc. de sent. 128 Β. = fr. 50 Β. e Zon. Vili 20, 1, il quale interpone addirittura la rivolta dei Sardi tra il seppellimento delle coppie e l'inizio vero e proprio del conflitto. In Orosio, lo scarto cronologico si deduce dalla datazione del seppellimento al 228 (IV 13, 3 : tertio deinceps anno, su cui ved. supra, n. 33) e dalla datazione dell'inizio della guerra al 225 (IV 13, 4-6 : sed obligamentum hoc magicum in contrariimi continuo uersum est; - L Aemilio Cat uh C. Atilio Regulo consultons magna formidine consternatus est senatus defectione Cisalpinae Galliae, cum edam ex ulteriore Gallia ingens aduentare exercitus nuntiaretur, maxime Gaesatorwn, quod nomen non gentis sed mercenariorum Gallorum est. Itaque pennoti consules totius Italiae ad praesidium imperii contraxere uires) in perfetto parallelismo con Zon. Vili 20, 1-2. - Un analogo scarto cronologico, benché assai più breve, si deduce per l'emergenza del seppellimento nel 113, se è vera la ricostruzione da noi proposta infra, p. 83. Sono scarti cronologici che non debbono sorprendere, Se appena si fa attenzione alla natura del rito. In effetti, per la guerra romano-gallica del 225, l'allarme dei Romani ed il loro attestarsi alle frontiere sono documentati fin dal 231 : ved. Poi. II 22, 7-8 (il passo è citato per esteso infra, alla n. 37); cfr., p. es., J. M. Nap, Die römische Republik und das J. 225. Ihre damalige Polemik, Gesetze und Legenden (Leiden 1935), p. 302; ultimam. A. Valvo, // «modus agro rum» . .., p. 186. Se confrontato con questa formulazione di Poi. II 22, 7-8, rispetto alla cronologia del rito non suscita dunque grandi difficoltà neppure Plut. Marc. 3, 6 : τότε τοϋ πολέμου συμπεσόντος.

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5.0. Dobbiamo appunto chiederci : come viene percepito un tale rito nei tre anni in cui le nostre fonti lo registrano? Ed in via prioritaria (nel tentativo di rispondere a questa stessa domanda) : quali sono i meccanismi che ne determinano la messa in atto nel 228, nel 216 e nel 113? 5.1. Per il 228 (messo definitivamente da parte l'incesto della Vestale Tuccia, che Conrad Cichorius aveva addotto come causa)35, mi sembra che l'esame della documentazione disponibile ci abbia permesso, con sufficiente sicurezza - versando in un simile contesto l'escerto maiano da Cassio Dione -, di collegare il seppellimento ad una consultazione dei libri sibillini provocata, a sua volta, da un portentum (il fulmine abbattutosi sul Campidogl io, «nei pressi dell' Apollonion»), che gli stessi libri non tardano ad inter pretare come annuncio di imminente minaccia gallica. Sarebbe ingenuo, ed insieme assurdo, ritenere il fulmine, in quanto portentum, inadeguato (per difetto) al rito che lo segue. In un simile ambito, infatti, ciò che assume importanza e rilievo decisivo non è certo il «signifi cante», quanto piuttosto il «significato»; non il segno, quanto il valore che ad esso si attribuisce. I libri, in un clima di tensione e di paura, interpretano il portentum come indizio di minaccia gallica : minaccia orrenda e ricorrent e, legata ad un «immaginario» ben preciso e mossa da quell'unico popolo che una volta aveva addirittura conquistato Roma36. Negli anni intorno al

35 Cfr. supra, η. 17; cfr. ancora in questo senso, p. es., A. Lippold, Orosio. Le storie .... p. 443. 36 Ved., p. es., le considerazioni svolte da A. Momigliano, Alien Wisdom. The Limits of Hellenisation (Cambridge 1975), p. 64. Si osservi come da parte romana sia caratteristica la nutazione che contro i Galli si combatte fino al loro sterminio totale, e non per la vittoria, ma per la sopravvivenza : ultimarti., a proposito delle guerre galliche di Roma nell'interpretazione di Polibio, E. Gabba, Gaio Flaminio e la sua legge..., p. 161. - Cfr. anche Liv. VII 24, 4-6 (discorso all'esercito del console M. Popilius Laenas nell'anno 350 varr.) : non cum Latino Sabinoque hoste res est, quem uictum armis socium ex hoste facias; in beluas strinximus ferrum; hauriendus aut dandus est sanguis. propulistis a castris, supina ualle praecipites egistis, stratis corporibus hostium superstatis : complete eadem strage campos qua montes replestis; Sali. Iug. 114, 1-2 : per idem temp us aduorsum Gallos ab ducibus nostris Q. Caepione et Cn. Manlio male pugnatum. quo metu Italia omnis contrernuerat. illique et inde usque ad nostram memoriam Romani sic habuere : alia omnia uirtuti suae prona esse, cum Gallis pro salute non pro gloria certari (con il commento di S. Mazzarino, PSC II 1, p. 202-203). - Sulla rappresentazione dei Galli non solo nelle tradizioni storiografiche, quanto piuttosto nella coscienza collettiva dei Romani, mi riservo di tornare diffusamente in altra sede. In questa sede, vorrei solo aggiungere come esista, a Roma, un ben preciso «immaginario gallico», dove i Galli, contro i quali si combatte per la propria salvezza ed il loro sterminio, tendono ad assumere la connotazione, rispetto ai «Romani», di «altro» per eccellenza. Quanto all'uso del termine «immaginario», mi basti l'ovvio rimando a G. Durand, Les Structures anthropologiques de l'imaginaire (Grenoble

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228, l'emergere di questo clima di «terrore» (τον φόβον) è ben attestato, attraverso Plutarco, sia dai preparativi enormi che i Romani compiono in vista della guerra37, sia dal carattere inaudito del «sacrifìcio» (και τα περί τας θυσίας καινοτομούμενα) cui essi si affrettano a fare ricorso. 5.2. Nel 216 il clima è analogo; è quello stesso clima descritto così bene da Georges Dumézil in rapporto al «terrore religioso» degli anni 218-215: «La succession des défaites prouvant clairement qu'ils (seil., les dieux) ne sont pas satisfaits, la science sacrée procède de saison en saison par des retouches successives, explorant les diverses zones du divin, les divers dieux et groupes des dieux, pour tâcher d'y localiser les points sensibles : il y a quelque chose de pathétique dans cette observation raisonnée, expérimentale, de l'illusoire»38. Nel 216 si volge in prodigiwn (hoc nefas cum... in prodigium tiersum esset) il crimen incesti di cui sono state riconosciute colpevoli due Vestali (Opimia e Floronia), deducendo, sempre dal ricorso ai libri sibillini, sia l'invio a Delfi di Fabio Pittore, sia sacrificia aliquot extraordinaria : inter quae Gallus et Galla, Graecus et Graeca in foro bonario sub terram uiui demissi sunt in locum saxo consaeptum iam ante hostiis humanis, minime Romano sacro*9,

I960) ; cfr. anche 0. Mannoni, Clefs pour l'Imaginaire ou l'Autre Scène (Paris 1969; trad, it., La {unzione dell'immaginario, Bari 1972); ultimam. S. Friedländer, Histoire et psychanalyse (Paris 1975), soprattutto p. 143 ss. 37 Cfr. supra, p. 60 con η. 20. Il clima di terrore, descritto da Plutarco, si confronta bene con Poi. II 22, 7-8 : κατά δε τους καιρούς τούτους Ρωμαίοι, τά μεν άκούοντες τα δε καταμαντευόμενοι το μέλλον, εις φόβους ένέπιπτον συνεχείς και ταραχας έπί τοσούτον ώστε ποτέ μεν στρατόπεδα καταγράφειν και σίτου και τών επιτηδείων ποιεΐσθαι παρασκευάς, ποτέ δέ και τας δυνάμεις έξάγειν έπί τους ορούς ώς ήδη παρόντων είς την χώραν τών πολεμίων, ούδέπω κεκινηκότων εκ της οικείας τών Κελτών. 38 G. Dumézil, La religion romaine . .., p. 458; cfr. già W. Warde Fowler, The Religious Experience of the Roman People (London 1911), p. 314 ss. - Su taluni aspetti della religiosità romana «au moment des grandes défaites de la deuxième guerre punique», torna da ultimo R. Bloch, Interpretano . . . , p. 32 ss. 39 A questo inciso di Livio è stato dedicato uno specifico contributo da parte di P. Fabre, «Minime Romano sacro». Note sur un passage de Tite-Live et les sacrifices humains dans la religion romaine, in REA, XLII, 1940 (Mél. Radet), p. 419 ss., secondo la cui interpretazione minime Romano sacro dovrebbe rapportarsi anche ad imbutum, e non solo a hostiis humanis: in tal modo, diverrebbe contrario «aux traditions religieuses, à la liturgie romaine» non il sacrificio umano in quanto tale, ma il sacrificio umano con spargimento di sangue. Una simile interpretazione, però, isolando il passo di Livio, non tiene conto dei testi paralleli da noi addotti supra, alla n. 13, dove l'estraneità del rito, rispetto a Roma, appariva globale e senza alcun rapporto con le modalità del «sacrificio»; del resto, il seppellimento delle due coppie non implica in nessun modo spargimento di sangue, in quanto, secondo una tradizione

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imbutwn. Ancora una volta, si deve espiare un fatto portentoso, carico di valenze negative che coinvolgono nel loro complesso l'intera comunità cittadina40. Ancora una volta, dunque, gli dei debbono essere placati. 5.3. Si giunge al 114. Nel racconto di Plutarco, tre Vestali (Aemilia, Licinia e Marcia) sono accusate di incesto e riconosciute colpevoli. Il fatto non tarda ad apparire δεινόν (της δε πράξεως δεινής φανείσης). Si decide, allora, il ricorso ai libri, che interpretano l'evento come annuncio di «sven tura» - di quale «sventura» avremo modo di discutere in seguito41 -; quindi, αποτροπής ένεκα τοϋ έπιόντος, prescrivono il seppellimento, nel Foro Boar io, di una coppia di Galli e di una coppia di Greci. È caratteristico che tutto, di nuovo, abbia inizio da un fulmine : il fulmine che colpisce la vergine Helvia mentre cavalca, provocando una prima consultazione oracol are;che ora, nel 1 14, lo scandalo sembri come investire di rimando anche personaggi eminenti dell'ordine equestre42. Assai più caratteristico, comunque, per il 216 ed il 113, è un elemento ulteriore, il quale - benché finora apparentemente sfuggito all'attenzione nella nostra prospettiva sembra destinato ad assumere il massimo rilievo. Si osservi che nel 216 e nel 113 non è l'incesto delle Vestali (semplice, seppur gravissimo nefasY* a mettere in atto, di per sé, la consultazione dei libri e poi la procedura del seppellimento; quanto, piuttosto, il fatto che questo stesso nefas, rispettivamente, in Livio si volga in prodigium ed in Plutarco appaia δεινόν44: il fatto, in altri termini, che in quegli anni ed in connessione concorde, le coppie debbono essere sepolte mentre sono ancora in vita (cfr. già G. De Sanctis, Storia... IV 2,1, p. 319 n. 865); al riguardo, e sulla percezione del seppellimento come atto di consegna, ved. infra, § 9. 1-4. 40 Per le Vestali mi basti, da questo punto di vista, il rimando a J. Scheid, Le délit religieux à la fin de la république et sous le haut-empire (in questo stesso volume), p. 1 17 ss. 41 Cfr. infra, § 14.1. 42 Ved. Plut. q.R. 83 (284 B); lui. Obs. 37 : responsum infamiam uirginibus et equestri ordini portendi, quia equi ornamenta dispersa erant: très uno tempore uirgines Vestales nobilissimae cum aliquot equitibus Romanis incesti poenas subierunt; cfr. Ascon. in Mil., p. 39-40 Stangl = p. 45-46 Clark; Cass. Dio XXVI fr. 87 Boissevain; Liv. per. LXIII; Oros. V 15, 20-22; per ulteriore documentazione, C. Nicolet. L'ordre équestre à l'époque républicaine, II (Paris 1974), p. 10741075, a proposito di L. Vetutius (o Veturius), su cui ved. anche T. P. Wiseman, New Men in the Roman Senate (Oxford 1971), p. 18. 43 Cfr. implicitamente F. Guizzi, Aspetti giuridici del sacerdozio romano. Il sacerdozio di Vesta (Napoli 1968), p. 143-144; inoltre, p. es., A. Guarino, Studi suU'«incesto», in ZSS, LXIII, 1943, p. 217 ss. - Sul valore di stuprum in Liv. XXII 57, 2-3, è tornato da ultimo E. Flores, Latinità arcaica e produzione linguistica (Napoli 1978), p. 50 ss. Cfr. supra, T. Cornell, p. 27 ss. 44 Rimando, ancora una volta, a Liv. XXII 57, 4 : hoc nefas cum inter tot, ut fit, clades in prodigium uersum esset, decemuiri libros adire iussi sunt; ed a Plut. q.R. 83 (284 B) : τής δέ

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con altri elementi, sia in Livio sia in Plutarco, l'incesto delle Vestali sembri assumere valenze più estese ed essere percepito non solo nell'ordine del nefas - ordine che gli è del resto connaturato -, quanto piuttosto in quello del prodigium : l'unico che nei tre casi presi in esame sembri permettere (come tale) il ricorso ai libri sibillini45. 6. Il cerchio in qualche modo si chiude. Se sono nel vero le conside razioni che abbiamo svolto, la procedura del seppellimento (nei tre anni in cui essa è documentata) si connette sempre a riti espiatori, prescritti dai libri sibillini in seguito alla comparsa di portento.. Possiamo ritenere questa una prima conclusione, ed una prima conclusione tanto più valida non appena venga preso in esame il campo semantico coperto dal rito. Livio colloca un tale rito tra i sacrificia (benché tra sacrificio, aliquot extraordinar ia); ne indica lo scopo nel tentativo di riconquistare la pace con gli dei (placatis satis, ut rebantur, deis); rispetto alle vittime, parla esplicitamente di hostiis humanis46. Anche per Plutarco si tratta senz'altro di una θυσία : l'atto è quello di θύει,ν ανθρώπους, benché Plutarco, sacerdote di Delfi, mostri di ritenere che una simile θυσία, inusitata e barbara, non si offre a dei quanto, piuttosto, a daimones; il fine, ancora una volta, è quello espiatorio47. Più tardi, i cristiani Minucio Felice ed Orosio si attesteranno volentieri (e polemicamente) su questo stesso versante interpretativo, parlando di nuovo ed in modo esplicito di sacrificia™.

πράξεως δεινής φανείσης, έδοξεν άνερέσθαι τα Σιβύλλεια τους ιερείς. Tali testimonianze valgono, peraltro ed in maniera definitiva, contro la tesi più generale di G. Wissowa, Vestalinnenfrevel, in ARW, XXII, 1923-24, p. 201 ss. (cfr. Id., in Roscher, Lex. VI, 1925, coli. 260-261), secondo cui la pena riservata alle Vestali colpevoli di incesto, vale a dire il loro supplizio per seppellimento, andrebbe sempre intesa come espiazione di un prodigio; su questa linea, p. es., già A. BouchéLeclerq, in DACL III 1 (1900) p. 33. Diversam., e contro questa tesi, mi sembrano conclusive le osservazioni di G. Koch, RE, Vili, A 2 (1957), coli. 1747-1748, condivise ora da H. Hommel, Vesta und die friihrömische Religion, in ANRW, I, 2 (Berlin-New York 1972), p. 405 n. 44; cfr. del resto già V. Groh, / sacrifici umani nell'antica religione romana, in Athenaeum, XI, 1933, p. 244. 45 Sulla connessione tra comparsa del portentwn e ricorso ai libri sibillini, ved. la letteratu ra cit. supra, alla n. 29. 46 Liv. XXII 57, 6-7. 47 Per θυσία, Plut. Marc. 3, 5; per θύειν ανθρώπους, q.R 83 (283 F); per i daimones ed i sacrifici umani nel pensiero di Plutarco, ved. ultimam. F. E. Brenk, In Mist Apparelled. Religious Themes in Plutarch's Moralia and Lives (Leiden 1977), p. 48 ss. - I daimones di Plut. Marc. 3, 4 sono apparsi «une invention du savant Plutarque» a G. Dumézil, La religion romaine . . . , p. 436. 48 Oros. IV 13, 3 : sacrilegis sacrificiis; Min. Fel. Oct. 30, 4 : Romani Graecum et Graecam, Gallum et Gallam sacrifica uiuentes obruere.

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7. Sulla base del dossier preso in esame, il seppellimento, dunque, sembrerebbe assumere senza difficoltà la caratteristica di sacrificio umano a fini espiatori. Tuttavia, una simile caratteristica può ritenersi (in quanto tale) necessaria e sufficiente ad esaurire nel loro complesso tutti gli aspetti del rito? In maniera più esplicita : questa caratteristica, che ormai possiamo ritenere sicura per gli anni 228, 216 e 113, basta di per sé ad escludere senz'altro quella seconda interpretazione che pure è stata avanzata e che vede, nella sepoltura delle due coppie, una morte rituale, volta all'annient amento simbolico delle due stirpi? Non appena si esaminino alcune compon entidel rito o, meglio, alcune componenti di quel sistema complessivo di segni in cui il rito si esprime e trova la sua efficacia, diviene subito chiaro perché, ancora di recente, questa seconda interpretazione sia stata accolta con tanto favore49. 8. In primo luogo, la presenza delle coppie : come fu osservato già da lungo tempo, attraverso la coppia si tende al coinvolgimento di quella stirpe di cui la coppia stessa viene intesa come integralmente rappresentativa50. 9.0. In secondo luogo, il modo di dare la morte : quel ricorso alla sepoltura in cui si è voluto vedere una (fittizia) presa di possesso del suolo e che già Tzetzes, da parte sua, confrontava in particolare con lo sventurato destino degli Etoli in Daunia51. A Roma, però, la «funzione» del seppelliment o è diversa : attraverso il seppellimento, la coppia di Galli e la coppia di Greci, indicative e rappresentative dei due ethne nel loro complesso, sono espulse simbolicamente e materialmente dal mondo dei vivi. Si assiste all'emergere di una frattura, alla creazione cosciente di una polarità evidentissima : è attraverso il seppellimento, infatti, che entrambe le coppie

49 Cfr. supra, n. 10. 50 A questo proposito, restano ancora fondamentali le osservazioni di Fr. Schwenn, Die Menschenopfer. .., p. 151-152; cfr. anche, per l'inserzione in un simile contesto dell'obligamen· turn magician di Orosio e dell'interscambiabilità delle coppie in Plinio, C. Bémont, Les enterrés vivants du Forum Boarium .... p. 137 con n. 3. 51 Tzetz. in Lycophr. Alex. 602 con 1056 (i testi sono riportati per intero supra, alla η. 24). Il confronto, proposto da D. Briquel, Les enterrés vivants. . . , p. 74 ss., è dunque già presupposto in Tzetzes, benché lo stesso Briquel sembri non essersene accorto citando lo scolio ad Alex. 602 non nella più distesa versione originale, ma in quella abbreviata che ne ha dato Boissevain come Cass. Dio XII fr. 47, dove è stato eliminato ogni precedente riferimento ai Daunii.

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entrano nel mondo dei morti e si intendono ad esso consegnate52. Da un simile punto di vista, già i pochi esempi (del resto notissimi), che prendere mo in esame, bastano a mostrare, da soli, come questo rito - che coinvolge la coppia di Galli e la coppia di Greci e la cui provenienza straniera veniva ritenuta senz'altro indiscutibile - anche per quanto riguarda la sepoltura si integri nel migliore dei modi nell'ambito del contesto cittadino che ad esso ha fatto ricorso. Nella sua caratteristica di consegna al mondo sotterraneo ed alle divinità ad esso preposte53, la morte per seppellimento, infatti, si presenta a Roma come un «tipo» di morte assolutamente specifico e - se ci fosse bisogno di aggiungerlo - certo non casuale. 9.1. Il primo confronto che sorge spontaneo, suggerito com'è dalla stessa terminologia liviana54, è quello (a prima vista banalissimo) con la morte delle Vestali condannate per incesto. Come la coppia di Galli e la coppia di Greci vengono sepolte vive nel Foro Boario all'interno di un cubicolo sotterraneo (sub terram . . . in locum saxo consaeptum), così la Vestale colpevole viene fatta scendere in un ambiente interrato nei pressi della porta Collina: ambiente pronto ad accoglierla con un letto, una

52 Per la rappresentazione del mondo dei morti a Roma, soprattutto F. Bömer, Ahnenkult und Ahnenglaiibe im alten Rom, in ARW, Beiheft, 1, 1943; G. Dumézil, La religion . . ., p. 370 ss. Inoltre da ultimi, p. es., Κ. Latte, Römische Religionsgeschichte, cit., p. 98 ss. con la letteratura precedente ivi cit., a p. 100 η. 2; J. M. C. Toynbee, Death and Burial in the Roman World (London and Southampton 1971), p. 33 ss. - Vari aspetti di questa problematica sono stati anche toccati da J. Scheid, «Contraria facere» : la morte come rovesciamento, e da J. Maurin, «Funus» et rites de séparation, nella tavola rotonda su «Aspetti dell'ideologia funeraria nel mondo romano. Napoli 18-19 Aprile 1979» (in corso di stampa). 53 Una suggestione in questo senso è avanzata (ma senza addurre alcun confronto) da C. Bémont, Les enterrés vivants du Forum Boarium . . . , p. 136-137, che parla di «consécration des victimes à des divinités infernales»; fondamentale, anche dal nostro punto di vista, la citazione (a p. 137, n. 5) di Fest., p. 27 Lindsay : altana ab altitudine sunt dicta, quod antiqui diis superis in aedificiis a terra exaltatis sacra faciebant; diis terrestribus in terra; diis infernalibus in effossa terra; cfr. anche Serv. in Aen. Ili 134: quidam aras superorum deorum uolunt esse, medioximorum id est marinorum focos, inferorum nero mundos. 54 Al demissi sunt di Liv. XXII 57, 6 corrisponde per la Vestale il demitteretiir di Plin. ep. IV 11, 9: Quin edam cum in illud subterranewn cubiculwn demitteretiir haesissetque descendenti stola uerdt se ac recollegit. Al defoderunt e al defossos, rispettivamente di Oros. IV 13, 3 e di Plin. n. h. XXVIII 12, corrisponde, sempre per il seppellimento delle Vestali, l'uso dello stesso verbo in Ov. Fast. VI 457; Liv. Vili 15, 8; Oros. IV 2, 8; Plin. ep. IV 2, 7; Suet. Dom. 8, 4. Al κατορυγέντας di Plut. q.R. 83 (284 C) e al κατωρύγησαν di Zon. Vili 19, 9, corrisponde per le Vestali il κατώρυξαν di Dion. Hal. Vili 89, 5 e IX 40, 3. - Per tali corrispondenze, ved. anche C. Bémont, Les enterrés vivants du Forum Boarium ..., p. 135-136.

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coperta, una lampada accesa, alcune scorte alimentari55. Se ancora vanno esaminati (o forse, piuttosto, se meritano ancora attento riesame) numerosi aspetti, relativi da un lato all'esecuzione della Vestale e connessi dall'altro allo stesso statuto del sacerdozio56, si osservi comunque che il tipo di morte appare destinato a connotarsi (già di per sé) in maniera assolutamente emblematica. In quanto consacrata a Vesta ο anzi, meglio, in quanto «di Vesta»57, la Vestale colpevole (o presunta tale) non può essere uccisa per mano della città; attraverso il seppellimento essa viene dunque consegnata al mondo dei morti, il quale da parte sua è come costretto necessariamente ad accoglierla. La coperta, la lampada accesa, le scorte alimentari dal chiaro valore simbolico, possiedono una semplice ed evidentissima funzione : è soprattutto attraverso queste scorte alimentari, questa lampada accesa, questa coperta, che si rende manifesta (e si enfatizza), da parte della città, la risoluta (e quasi paradossale) assenza di ogni volontà di uccidere. L'atto tende a connotarsi come atto di consegna, che il pontefice massimo compie ed accompagna con «preghiere segrete»58. Si noti che queste «preghiere segrete», pronunciate dal pontefice massimo, a livello funzionale trovano un serrato parallelo nella precatio con cui il magister del collegio dei XVuiri a sua volta accompagna (secondo la testimonianza di Plinio) il seppellimento della coppia di Galli e della coppia di Greci59. Si noti ancora che come quest'ultimo seppellimento sembra richiedere sacrifici espiatori nel mese di novembre, così anche il pontefice massimo celebra ogni anno, sul luogo di sepoltura delle Vestali, una cerimonia di purificazione60. 55 Ved. soprattutto Plut. Nutria 10, 9 con il commento, per le scorte alimentari, ώσπερ άφοσιουμένων το μη λιμω δυχφθεφειν σώμα τους μεγίσταις καθιερωμένον άγι,στείαις; inoltre Plut. q.R. 96 (286 F). - Cfr. le parole di Creonte, e la sua descrizione del seppellimento che sarà riservato ad Antigone, in Soph. Ant. 773 ss. Su questo testo ed i problemi ad esso relativi, conto di tornare a parte. 56 Cfr. per ora F. Guizzi, Aspetti giuridici ..., p. 155 ss., con giuste riserve sull'ipotesi avanzata da P. Lambrechts, Vesta, in Latomus, V, 1946, p. 324; la nostra interpretazione, pur fondandosi su basi assolutamente diverse, non si oppone a quella già fornita da G. Giannelli, // sacerdozio delle Vestali romane (Firenze 1913), p. 80. 57 Per la procedura della captio, Geli. I 12, soprattutto 11 : ut earn pontifex maxim us capiat eaque Vestae fiat; al riguardo, cfr. p. es. H. J. Rose, De virginibus Vestalibus, in Mnemosyne, LTV, 1926, p. 442 ss.; C. Koch, RE, Vili, A, 2 (1957), col. 1734 ss.; B. Gladigow, Condictio und Inauguration. Ein Beitrag zur romischen Sakralverfassung, in Hermes, XCVIII, 1970, p. 369 con nn. 2 e 5. 58 Plut. Ν urna 10, 12. 59 Plin. η. h. XXVIII 12; cfr. infra, p. 85. 60 Ved. Plut. q.R. 96 (287 A); l'identificazione di questa cerimonia con la parentatio, «che il calendario di Filocalo faceva iniziare il 13 febbraio», nei termini in cui essa è proposta da

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9.2. Le analogie, da noi osservate, restano evidentemente analogie funzionali, mentre qualsiasi ulteriore rapporto di dipendenza tra i due seppellimenti (come abbiamo cercato di dimostrare) deve essere senz'altro escluso. Che poi il seppellimento, a Roma, possa percepirsi come tramite ed il tramite più diretto - per gli dei Mani e Tellus, risulta assicurato anche per via diversa. A questo proposito, richiamo l'attenzione su di un testo peraltro assai noto : nel caso di una deuotio involontaria (in altri termini, nel caso che il detto tus sia stato scelto dal comandante), nella formulazione liviana, si is homo qui deuotus est moritur, probe factum uideri; ni moritur, turn signum septem pedes al turn aut maius in ter mm defodi et piaculum caedi; ubi illud signum defossum erit, eo magistratum Romanum escendere fas non esse61. Se dunque il deuotus - scelto dal comandante (consul, dictator o praetor) ex legione Romana scripta - sopravvive alla battaglia, se costui scampa alla morte, deve essere sepolto un signum sostitutivo, un signum di grandezza naturale che lo rappresenti ed insieme ne prenda il posto. Evidentemente, l'atto è di nuovo un atto di consegna, eseguito ora attraver so un sostituto funzionale62. Le divinità, destinatane del signum, non posso no essere se non quelle cui, fin da principio, il deuotus stesso doveva intendersi destinato: vale a dire, gli dei Mani e Tellus. Come per le due coppie e come per le Vestali, alla procedura del seppellimento viene fatto seguire, ancora una volta, un sacrificio espiatorio (piaculum caedi). 9.3. Sempre in un simile contesto (sebbene forse in maniera più indiretta ed in qualche modo diversa), si inserisce ed allo stesso tempo si illustra quello che potrebbe definirsi un tipo particolare di deuotio : il suicidio di M. Curtius. Se M. Curtius, nella tradizione liviana63, si sacrifica

F. Guizzi, Aspetti giuridici. . . , p. 157, non ha evidentemente alcuna giustificazione, come a questo proposito non si giustifica neppure il rimando a K. Latte, Römische Religionsgeschichte, p. Ill e n. 2. 61 Liv. Vili 10, 12, su cui ultimam. M. A. Cavallaro, Duride, i «Fasti Cap.» e la tradizione storiografica sulle «devotiones» dei Decii, in ASAA, XXXVIII, 1976, p. 280-285, con letteratura ivi cit., p. 281 η. 1. 62 Per l'esistenza, a Roma, di sostituti funzionali (p. es., nel caso notissimo del rito degli Argei), mi basti il rimando a G. Capdeville, Substitution des victimes dans les sacrifices d'animaux à Rome, in MEFRA, LXXXI 1971, p. 290-291; ved., del resto, già A. Piganiol, Recher ches sur les jeux romains (Strasbourg-Paris 1923), p. 126 a proposito dei munera. 63 Liv. VII 6, 1-6, con datazione all'anno 362 (varr); cfr. Dion. Hal. XIV 11, 1-5; Val. Max. V 6, 2. -La. saga di Marcus Curtius e le sue varianti (riducibili in definitiva a tre : quella «romana», quella «sabina» e quella del puteal) sono diffusamente esaminate da J. Poucet, Recherches sur la légende sabine des origines de Rome (Kinshasa 1967), p. 241 ss., i cui tentativi di sostenere Γ« antériorité de la version sabine» rispetto alla «romaine» mi sembrano comunque vani. Da

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gettandosi a cavallo ed in armi nella voragine che si è aperta nel Foro (abisso immenso, profondissimo, incolmabile per mano d'uomo), è emble matico che in una tradizione parallela questa voragine si trasformi, a sua volta, in un vero e proprio mancamento di terra (in eo loco dehisse terrain), destinato a scomparire ed a richiudersi solo dopo aver inghiottito e sepolto l'eroe (eo facto, locum coisse atque eius corpus diuinitus humasse)64. Altrettan to emblematico, sempre in questa stessa tradizione, è il destinatario del rito : un dio che, pur nell'incertezza del testo corrotto65, deve comunque ricollegarsi al mondo dei Mani : quel medesimo mondo verso cui, anche in Livio, si volgeva M. Curtius in patentes terrae hiatus66. Gettandosi nell'abisso, M. Curtius si offre come postillo (vittima umana espressamente richiesta)

un lato, appare infatti assurdo ritenere la versione «sabina» come la più antica solo perché essa ricorre già in Calpurnio Pisone (fr. 6 Peter); ad altro proposito, ma in rapporto ad un tentativo dello stesso segno, ved. A. Fraschetti, Annalistica, «mitologia» e studi storico-religiosi, in DdA, IX-X, 1976-77, p. 604-605, D'altro lato, la connessione, già stabilita da Ps. Plut. Parai, min. 5, tra la saga di M. Curtius e la leggenda di Anchouros, figlio di Mida - con citazioni, rispettivamente, dagli Italika di Aristide (FGrHist 286 F 1 1) e dalle Metamorphoseis di Callistene (FGrHist 124 F 56) -, non mi sembra tale da permettere di dedurre immediatamente la derivazione della prima dalla seconda, con un semplice adattamento dei «détails à la mentalité romaine ». Si osservi - e mi sembra di per sé indizio importante - che al riguardo si è potuto sostenere anche l'esatto contrario : F. Jacoby, FGrHist, III A, Kommentar, p. 377. - Più equili brato, p. es., W. Soltau, Die Anfänge der römischen Geschichtsschreibung (Leipzig 1909), p. 86-87. - Sulla linea di Poucet, cfr. già S. Reinach, L'origine du Marsyas du Forum, in Klio, XIV, 1915, p. 326. L'anteriorità della versione che Poucet definisce «romana», in rapporto a quella «sabina», è stata sostenuta più in genere da A. Schwegler, Römische Geschichte I (Tübingen 1853), p. 484 η. 2; Münzer, RE, IV, 2 (1901), col. 1865; Η. Bardon, La littérature latine inconnue, I (Paris 1952), p. 104. - Sulla terza versione, quella del puteal, ved., p. es., J. Bayet, Histoire politique . .., p. 48. - Precedente letteratura, sino al 1946, in S. Mazzarino, Diz, ep. IV (1949), p. 339. 64 Varr. de I. L V 148, 2-3 (= Procilius fr. 1 Peter) : a Procilio relatum in eo loco dehisse terram et id ex s.c. ad aruspices relatum esse; responsum deum Manium postilionem postulare, id est ciuem fortissimwn eo demitti. Turn quendam Curtium uirum fortem armatum ascendisse in equum et a Concordia uersum cum equo eum praecipitatum [...].- Per la figura e la datazione di Procilius, ved., p. es., H. Peter, HRR1 I (Lipsiae 1914), p. CCCLXII-CCCLXIII; M. Schanz C. Hosius, Geschichte der römischen Literatur4, in Handbuch der Altertumswissenschaft, VIII, 1 (München 1927), p. 323-324; H. Bardon, La littérature . . ., p. 249; Κ. Ziegler, RE, XXIII, 1 (1957), coll. 68-69; ultimam. T. P. Wiseman, New Men. . . , p. 254. 65 L'emendamento di deum t Manto in deum Manium (accolto supra, alla n. 64 nella citazione del frammento di Procilius) fu proposto per la prima volta dal Laetus; cfr. anche J. Collait, Varron, de lingua Latina, livre V (Paris 1954), p. 240. 66 Li ν. VII 6, 4 : silent io facto, templa deorum immortalium, quae foro imminent, Capitoliumque intuentem et manus nunc in caelum, mine in patentes terrae hiatus ad deos manes porrigentem, se deuouisse.

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ed allo stesso tempo, mentre si precipita nell'abisso, fa opera di autoconseg na. Solo dopo averlo sepolto, quella zona di terra senza fondo torna ora alla sua compattezza originaria (se si vuole, al suo stato di natura), appron tandoper lui e per la gens Curtia una sorta di tomba monumentale {eius corpus diuinitus humasse ac reliquisse genti suae monumentum)61 . 9.4. Percezione, dunque, questa del seppellimento, che si integra a pieno titolo in ambito romano : nel senso di una consegna (o eventualmente di un'autoconsegna) al mondo dei morti e alle sue divinità. Se colgono nel vero le considerazioni che abbiamo svolto e risultano pregnanti i confronti da noi addotti (confronti che si sono limitati, ripetiamo, solo ai casi di «vittime» umane ο di sostituti di «vittime» umane), possiamo ritenere sicura la seguente conclusione : il rito, che coinvolge la coppia di Galli e la coppia di Greci, anche da un simile punto di vista è destinato a perdere ogni carattere «anomalo» rispetto all'ambito cittadino che ad esso fa ricor so. Si noti, inoltre, che questa del seppellimento è una percezione non solo integrata, ma anche specifica; diversa, dunque, da altri tipi di morte che possono eventualmente riservarsi, da parte romana, a nemici ed a prigionier i di guerra68. 10. Per la coppia di Galli e la coppia di Greci, il seppellimento però non basta da solo a conferire efficacia al rito. Perché il rito risulti efficace, perché lo stesso atto del seppellimento possa esplicare in qualche modo tutte le sue potenzialità, esso viene accompagnato (già lo abbiamo visto)69 67 Varr. de l. L V 148, 3 (= Procilius fr. 1 Peter). - Per monumentum nel senso di edificio commemorativo ed allo stesso tempo edificio tombale («memorial») - l'unico valore che in questo caso mi sembri pregnante - ved. la ricchissima documentazione parallela desumibile da Th. 1. L Vili, col. 1483. - Per postillo, cfr. Arn. adu. nat. IV 31; Cic. de har. resp. X 20. Caratteristiche le offerte ricordate, dopo l'atto di autoconsegna e quando la terra si è ormai ricomposta, in Liv. VII 6, 5 : donaque ac fruges super eum a multitudine uirorum ac mulierum congestas; cfr. Val. Max. V 6, 2 : super quem imitierst eines honoris gratia certatim fruges iniecerunt; Dion. Hal. XIV 11, 5: έπί δέ αύτώ πολλά μέν ίερεΐα, πολλοί δε καρποί, πολλά δε χρήματα, πολύς δέ κόσμος έσθήτος, πολλαί δέ άπαρχαί συμπασών τεχνών δημοσία κατά του χάσματος έρρίφησαν και αύτίκα ή γή συνήλθεν. 68 Al riguardo, mi basti il rimando, da un lato, alla sorte dei 358 Tarquiniesi medio in foro... uirgis caesi ac securi percussi nel 354 (varr.) (Liv. VII 19, 1-3; cfr. in proposito gli emblematici dubbi avanzati da G. De Sanctis, Storia. . . II, Milano-Torino-Roma 1907, p. 255); d'altro lato, ai trecento, tra senatori e cavalieri, sacrificati da Ottaviano, dopo la conquista di Perugia e nel quarto anniversario della morte di Cesare, ad aram diuo Iulio extnictam (Suet. Aug. 15; tutta la documentazione ulteriore è raccolta da S. Weinstock, Divus hdius, Oxford 1971, p. 398-399 con n. 9). 69 Cfr. supra, p. 73.

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da una «formula di preghiera», da una precatio la cui recitazione deve essere compiuta dal magister del collegio dei XVuiri (XVuiri, naturalmente, ai tempi di Plinio). A detta di Plinio, è proprio in questa «formula di preghiera», in questa precatio, che risiede l'efficacia del rito : cuius sacri precationem, qua solet praeire XVuirum collegii magister, si quis legai, profecto uim carminwn fateatur. Una precatio, inoltre, tanto più efficace quanto più i suoi effetti sono stati immediatamente percepibili e possono cogliersi, sempre a detta di Plinio, ormai da ottocentotrent'anni, vale a dire fin dai tempi della fondazione : omnia ea adprobantïbus DCCCXXX anno rum euentibus10. Evidentemente, per Plinio, questi effetti debbono essere visti, da un lato, nella sconfitta dei nemici, nello sterminio e nell'annientamento che consegue dal rito; d'altro lato, nella salvezza di Roma, nella sua aeternitas, che è destinata a risultarne come parallelamente garantita71. Da un simile punto di vista, mi sembra importante e caratteristico che la sepoltura, in Plinio, non coinvolga solo la coppia di Greci (l'unica di cui si parli in modo esplicito), ma possa essere eventualmente estensibile anche ad altre gentes (a quelle gentes, cum quibus turn res esset), continuandosi nella sua testimo nianzafino al I secolo dell'età imperiale {edam nostra aetas iddii)12. 11. Si osservi - e mi sembra punto di grande rilievo - che nell'ambito delle fonti che si riferiscono al seppellimento l'interpretazione di Plinio

70 Plin. n.h. XXVIII 12; la fonte del paragrafo è stata individuata in Vairone da Fr. Münzer, Beiträge zur Quellenkritik der Naturgeschichte des Plinius (Berlin 1897), p. 177; cfr. W. Kroll, RE, XXI, 1 (1951). col. 377. 71 Per Xaeternitas di Roma, motivo già presente in età ellenistica, mi basti il rimando a S. Mazzarino, PSC, II, 1, p. 85 con II 2, p. 386-387; cfr., p. es., C. Koch, Roma aeterna, in Gymnasium LIX 1952, p. 128 ss. e p. 196 ss. = Id., Religio. Studien zu Kult und Glauben der Römer, herausgegeben von O. Seel (Nürnberg 1960), p. 142 ss. 72 Da questo punto di vista, trova la sua più logica spiegazione anche Suet. Calig. 29,8 (Gailis Graecisque aliquot uno tempore condemnatis, gloriabatur Gallograeciam se subegisse), nel senso che Caligola «assurément, jouait sur cette équivoque»: J. Gagé, Huit recherches sur les origines italiques et romaines (Paris 1950), p. 58 n. 1. - La tesi più generale di Gagé (ripresa anche in Apollon romain cit., p. 245), secondo cui alla base della scelta dei due ethne sarebbe un fraintendimento di Gallograeci in quanto traduzione del greco Galatai, suscita molte e notevoli difficoltà; ved., p. es., G. De Sanctis, Storia... IV 2, p. 319 n. 865, e le riserve di J. Heurgon, Journal des savants Juillet-Septembre 1956, p. 101, di cui non condivido comunque le critiche verso la «perspective purement romaine» avanzata da Gagé, nel senso che in questa prospettiva diventerebbe incomprensibile, a giudizio di Heurgon, «l'association de victimes grecques et gauloises dans un même sacrifice».

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riveste, nel suo complesso, carattere in certo modo anomalo. Qui non si tratta di un sacrificio straniero e barbaro, come esso era apparso a Livio e a Plutarco; ma di un rito perfettamente integrato, di un rito consuetudinario che l'autore mostra di ritenere antichissimo, facendolo addirittura risalire allo stesso anno della fondazione. Da un simile punto di vista, mi sembra ancora notevole un altro fatto : che parallelamente, in Plinio, non si parli mai di «sacrificio» umano e di «vittime» umane; che il rito, di conseguenza, non sia assolutamente percepito nell'ordine del sacrificio. La precatio, pro nunciata dal magister del collegio dei XVuìri (prima, dei Xuiri), rende efficace l'atto di consegna, intendendo consegnare attraverso le coppie quei medesimi popoli di cui esse sono viste come integralmente rappresentative. Le coppie vengono quindi sepolte : sono costrette di necessità ad abbando nare il mondo della luce, il mondo dove abitano i vivi. Le accolgono le tenebre; il mondo dei morti le riceve in consegna, così come esso deve accogliere e ricevere in consegna le Vestali condannate nel cubicolo sotter raneo alla porta Collina, il deuotus sopravvissuto attraverso il signum che lo sostituisce, M. Curtius postillo che a cavallo ed in armi si precipita nel mancamento di terra ed adempie in tal modo al responso degli oracoli. 12.0. Nella testimonianza di Plinio, il rito del seppellimento delle coppie (vera e propria «morte rituale») sembra dunque mantenere tutte le sue connotazioni di ordine annientatorio; potremmo aggiungere, anzi, che questa stessa testimonianza appare destinata a dilatarle nella misura in cui le coppie non sono più fisse, divenendo invece sostituibili in rapporto alle diverse ed eventuali necessità del momento. Per gli anni in cui il rito è documentato, si osservi che tanto nel 228 quanto nel 216 la sua emergenza si connette, rispettivamente, ad un pericolo di guerra ο a uno stato di guerra con popolazioni celtiche. 12.1. Nel 228 la minaccia muove da Boi ed Insubri alleati con Gesati. 12.2. Nel 216 popolazioni celtiche sono attive contro Roma73. Per l'aspetto che ci interessa in questa sede, si tratta di una presenza che non

73 La rivolta di Boi ed Insubri aveva addirittura preceduto l'arrivo di Annibale in Italia : ultimam., p. es., D.Proctor, Hannibal's March in History (Oxford 1971), p. 52 ss. - Si noti ancora che il uer sacrum, proclamato nel 217, avrà luogo solo nel 195, dopo il trionfo di M. Claudius Marcellus de Galleis Insubribus nel 196 (Uv. XXXIII 37, 10; /./. XIII 1, p. 78-79 con p. 552; ved. Broughton, MRR, I, p. 335) : un punto di notevole importanza per il nostro punto di vista e già sottolineato a suo tempo da G. De Sanctis, Storia... IV 2, 1 p. 319.

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può essere sottovalutata ο ritenuta marginale. Il suo rilievo, anzi, può essere illustrato in rapporto ad un avvenimento parallelo all'episodio della sepol tura, in quanto anch'esso di ordine strettamente rituale : appena un anno prima (nel 217), in occasione del uer sacrum i Galli sono citati, insieme ai Cartaginesi, nella formula di richiesta che il pontefice massimo ritiene necessario debba essere avanzata davanti all'assemblea popolare : si chiede di poter ricorrere al uer sacrum, rito anch'esso ormai da tempo inusitato74, e si esplora il campo del divino nel senso proposto da Georges Dumézil, non solo per la guerra {duellum) che si combatte contro i Cartaginesi, ma anche per ciascuna di quelle {quaeque duella) che si vanno compiendo contro popolazioni celtiche, le quali cis Alpes s tint75. 12.3. Da un simile ambito sembrava distaccarsi solo il 113, e distac carsinel modo più netto, tanto che si è pensato di poter sollevare dubbi sulla testimonianza di Plutarco (l'unica relativa a questo terzo anno)76. Per il 113, infatti, la causa dell'emergenza del rito appariva esclusivamente di ordine portentoso, connettendosi all'incesto di tre Vestali (Aemilia, Licinia e Marcia). Assenza totale, dunque, nel 113, di un pericolo di guerra ο di uno stato di guerra con popolazioni celtiche? Emergenza del rito, nel 113, solo in seguito ad un portentum, benché un portentum di gravita eccezionale, come poteva essere l'incesto di tre Vestali? Rottura, per quell'anno, della concate nazione che abbiamo cercato di stabilire e che, se da un lato sembra connettere il seppellimento alla comparsa di portenta, non manca d'altro lato (nel 228 e nel 216) di inserire i due seppellimenti nell'ambito di una minaccia gallica (solo paventata nel 228, nel 216 senz'altro presente accanto a quella cartaginese)? A me sembra che una simile concatenazione debba essere mantenuta e nel tentativo di chiarire l'emergenza del rito nel 113 richiamo una serie di episodi della massima importanza: essi si dislocano dal 115 al 110 e scandiscono la politica estera di Roma, nel penultimo decennio del II

74 Si osservi che quello del 217 è l'unico uer sacrum attestato, a Roma, in età storica: J. Heurgon, Trois études sur le ver sacrum (Bruxelles 1957), p. 36 ss.; cfr. W. Eisenhut, RE, XV, A (1955), col. 912 ss. 75 Liv. XXII 10, 2-3 Walters-Conway : «uelitis iubeatisne haec sic fieri? si res publica populi Romani Quiritiwn ad quinquennium proximum, sicut uelim (uou)eamque, salua semata erit hisce duellis, quod duellum populo Romano cum Carthaginiensi est quaeque duella cum Gallis sunt qui cis Alpes sunt, turn domini duit populus Romanus Quiritium . . .». - Si è indicata l'edizione in cui si cita il passo per i numerosi problemi di ordine testuale presenti in Liv. XXII 10, 2-6; cfr. al riguardo, p. es., W. Eisenhut cit. supra, alla η. 74. 76 P. es., D. Briquel, Les enterrés vivants . . ., p. 75 con n. 30.

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secolo, da un lato in rapporto alla difesa del confine nord-orientale dell'Ital ia, d'altro lato in rapporto alla provincia di Macedonia e, più in genere, al settore balcanico-danubiano che ad essa si connette. 115. M. Aemilius Scaurus cos. 115 (Broughton, MRR I, p. 531) trionfa de Galleis Karneis (LI. XIII 1, p. 85 con p. 561). 1 14. M. Porcius Caio cos. 1 14 (Broughton, MRR I, p. 533) viene sconfitto in Macedonia dai Galli Scordisci (Liv. per. LXIII; Eutr. IV 24, 1; Flor. I 39, 4; Cass. Dio XXVI fr. 88 Boissevain; Amm. XXVII 4, 4). 113. Cn. Papirius Carbo cos. 113 (Broughton, MRR I, p. 535) viene sconfitto dai Cimbri a Noreia (Liv. per. LXIII; Veli. II 12, 2; Strab. V 1, 8; Plut. Mar. 16, 5; App. Celt. 13). C. Caecilius Metellus Caprarius cos. 113 (Broughton, MRR I, p. 535) combatte in Macedonia (Eutr. IV 25, 2; Plin. n.h. II 100; ved. infra, all'anno 111). 112. M. Livius Drusus cos. 112 (Broughton, MRR I, p. 538) combatte in Macedonia contro i Galli Scordisci (Liv. per. LXIII; Flor. I 39, 5; Amm. XXVII 4, 10). 111. C. Caecilius Metellus Caprarius, proconsole in Macedonia e Tracia nel 112 (Broughton, MRR I, p. 539; Th. Ch. Sarikake, Rhomaioi archontes tes eparchias Makedonias, Thessalonike 1971, p. 57 s.), trionfa ex Thracia (Eutr. IV 25, 2; cfr. Veil. II 8, 2; /./. XIII 1, p. 85 con p. 561). M. Livius Drusus è proconsole in Macedonia (Broughton, MRR I, p. 541; Th. Ch. Sarikake, Rhomaioi archontes..., p. 58 ss.), dove comb atte contro i Galli Scordisci (cfr. supra, all'anno 1 12). 110. M. Minucius Rufus cos. 110 (Broughton, MRR I, p. 543) combatte in Macedonia e Tracia, dove è proconsole dal 109 al 106 (Th. Ch. Sarikake, Rhomaioi archontes..., p. 60 ss.), contro i Bessi, «gli altri Traci» ed i Galli Scordisci (Veli. II 8, 3; Frontin. Strat. II 4, 3; Flor. I 39, 3-5; Eutr. IV 27, 5; CIL Ρ 692 = ILLRP 337 = ILS 8887 = Syll.3 710; S. Kougeas, «Ellenika» V 1932, pp. 5-16 con «Bull. Epig.» 1934, p. 230; /./. XIII 1, p. 85 con p. 561). M. Livius Drusus trionfa [de Scordist]eis Macedonibusq(ue) (LI. XIII 1, p. 85 con p. 561).

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Se il 115 vede dunque il trionfo di M. Aemilius Scaurus de Galleis Karneis11, il 114 - l'anno dello scandalo delle tre Vestali - si caratterizza anche come l'anno di una sconfitta assai grave : quella inflitta dagli Scordisci all'esercito del console M. Porcius Cato, il quale ha come prouincia la Macedonia. Su questo punto, e sull'entità delle perdite romane, la tradizione è concorde78. Dopo la sconfitta di M. Porcius Cato, la minaccia degli Scordisci viene arginata con una serie di campagne successive che impegna no per lunghi anni consoli e proconsoli, fin quando T. Didius nel 101/99 has gentes antehac semper indomitas, uagantesque sine cultu nel legibus, . . . ingent i destinatione repressa (Amm. XXVII 4, IO)79. Nel 113 un'altra sconfitta di portata gravissima: quella di Noreia, inflitta dai Cimbri all'esercito del console Cn. Papirius Carbo, uscito dall'Italia per incontrarli nel Norico, che i Cimbri avevano invaso dopo che gli stessi Scordisci li avevano respinti dalla valle della Sava80. Non è necessario sottolineare in questa sede la portata della minaccia cimbrica dopo l'invasione del Norico : essa è una minaccia di portata eccezionale, rivolta contro un'Italia che si percepisce, ormai, come estesa fino alle Alpi e di cui le Alpi stesse costituiscono in questo periodo - e continueranno a costituire per lungo tempo, soprattutto in rapporto al confine nord-orientale - la linea di difesa più valida ed efficace81.

77 Ved., da ultimo, a questo proposito, G. Flamini, Marco Emilio Scauro e i suoi frammenti, in Annali Fac. Lettere Macerata, X, 1977, p. 40-41. 78 Liv. per. LXIII : Cato Porcius consul in Thracia male aduersus Scordiscos pugnauit; Flor. I 39, 4 : itäque non fusus modo ab his aut fugatus, sed - simile prodigio - omnino totus interceptas exercitus quem duxerat Cato; Amm. XXVII 4, 4 : quorum (seil., Scordiscorum) asperità· te post multipliées pugnarum aerumnas saepe res Romana vexata postremo omnern amisit exercitum, cum rectore (la morte del console in battaglia deve considerarsi un errore di Ammiano: p. es., Fr. Miltner, RE, XXII, 1, 1953, col. 105). - Per le campagne contro gli Scordisci negli ultimi decenni del II secolo, ved. G. Zippel, Die römische Herrschaft in Illy rien bis auf Augustus (Leipzig 1877), p. 139 ss.; ultimam., p. es., G. Alföldy, Des territoires occupés par les Scordisques, in AAntHung, XII, 1964, p. 112-113; J.-L. Ferrary, Rome, les Balkans, la Grèce et l'Orient au IIe siècle avant J.-C, in Rome et la conquête du monde méditerranéen. 2. Genèse d'un empire, sous la direction de C. Nicolet (Paris 1978), p. 773. 79 Per la datazione delle campagne di T. Didius (poi cos. 98 : ultimam. T. P. Wiseman, New Men .... p. 226 n° 156), Broughton, MRR I, p. 571 con η. 1 a p. 573. 80 Per tutta questa parte, ultimam. G. Alfóldy, Pannonia and Upper Moesia (London and Boston 1974), p. 13-14 con Id., Norkiim (London and Boston 1974), p. 35 ss. - Le fonti sulla campagna di Cn. Papirius Carbo sono citate supra, p. 80, sotto l'anno 113. 81 Emblematica, in questo senso, l'ambasceria romana del 186 presso i Galli transalpini a proposito deil'oppidum che alcuni loro connazionali avevano costruito passando in Venetiam e dunque trovandosi di fatto già in Italia (Liv. XXXIX 22, 6-7 : eodem anno Galli Transalpini

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Nell'ambito delle considerazioni che andiamo svolgendo, mi preme invece sottolineare un altro fatto : come tanto gli Scordisci quanto i Cimbri siano considerati, in questi anni, popoli celtici : i primi, addirittura, discen dentidi quegli stessi Celti che avevano saccheggiato il santuario di Delfi82. Come motivo della dedica bilingue che il popuhis Delphiciis pone intorno al 106 a M. Minucius Rufus si ricorda con estrema precisione, nel testo latino, Galleis \ Scordisteis et Besseis \ [reliqueisque Thraecibus deuicteQs, mentre in una dedica di Europos, probabilmente allo stesso personaggio, con analoga precisione si ricorda costui come νικήσαντα το[ν] προς Γαλατάς Σκορ56] [στας] και Βέσσους καί τους λοιπούς Θράκας πόλεμον83. Del resto, nella tradizione liviana, M. Livius Drusus, cos. 112, combatte aduersus Scordiscos, gentem a Gallis oriundam (Liv. per. LXIII). Se le testimonianze sul celtismo degli Scordisci - ethnos selvaggio che sacrifica a Marte e a Bellona i prigionieri di guerra e beve sangue umano in ossibiis capitum cauis84 - si potrebbero facilmente moltipllcare e non presentano da parte loro alcuna difficoltà85, si osservi come in questi stessi anni la minaccia cimbrica

transgressi in Venetiam sine populatione aut bello haud procul inde, ubi nunc Aquileia est, locum oppido condendo ceperunt. Legatis Romanis de ea re trans Alpes missis responsum est neque profectos ex auctoritate gentis eos, nec quid in Italia facerent sese sciré) : l'oppidum verrà distrutto dal console M. Claudius Marcellus nel 183, secondo Calpurnio Pisone etiam inuito senatu (fr. 35 Peter) : F. Sartori, Galli Transalpini transgressi in Venetiam, in Aquileia nostra, XXXI 1960, p. 2 ss.; S. Mazzarino, PSC, II, 1, p. 99-100. - Per l'età cesariana, A. Fraschetti, Per le origini della colonia di Tergeste e del municipio di Agida, in Siculorum Gymnasium, XXVIII, 1975, p. 323-324, con letteratura ivi cit. n. 19; cfr. in genere A. Degrassi, // confine nord-orientale dell'Italia romana, (Diss. Bern. 1954), ed ultimam., per l'epoca tardoantica, soprattutto G. Cle mente, Problemi politico-militari dell'Italia settentrionale nel tardo impero, in Convegno in memoria di Plinto Fraccaro, in Athenaeum fase. spec. 1976, p. 162 ss. 82 Ved. Iustin. XXXII 3, 6 : namque Galli bello aduersus Delphos infeliciter gesto, in quo maiorem uim numinis quam hostiwn senserant, amisso Brenno duce pars in Asiam, pars in Thraciam extorres fugerant. Inde per eadem uestigia, qua uenerant, antiquam patriam repetiuere. Ex his manus quaedam in confluente Danuuii et Sani consedit Scordiscosque se appellari uoluit. Sul passo ved., da ultimo, G. Nachtergael, Les Galates en Grèce et les Sótéria de Delphes, in Mém. Acad. Royale de Belgique, classe de Lettres, LXIII, 1, 1977, p. 165. 83 Rispettivamente, CIL I2 692 = ILS 8887 = ILLRP 337 (la virgola interposta nella trascri zionedi Degrassi tra Galleis e Scordisteis va evidentemente abolita) = Syll.3 710; S. Kougeas, in Hellenika V 1932, p. 5-16 con P. Roussel, in Bull. Épigr. 1934. p. 230. 8* Amra. XXVII 4, 4 : la notizia, sui sacrifici dei prigionieri di guerra a Marte e a Bellona, viene significativamente introdotta da ut antiquitas docet; il passo va aggiunto alla documentaz ione raccolta da J. P. V. D. Balsdon, Romans and Aliens (London 1979), p. 245 ss. 85 Athen. VI 243 a; Strab. VII 2, 2 e 3, 2 (cfr. VII 5, 2 e 5, 6); ved., p. es., Fluss, ÄE HAI (1921), col. 832; da ultimo, G. Alföldy, Pannonia . . ., p. 5 ss. - Cfr. anche Syll.3 700 : una dedica posta dai cittadini di Letae, nel 119, al questore M. Annius (Broughton, MRR I, p. 526) per aver

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dovesse essere intesa, a Roma, nel senso di una vera e propria minaccia celtica, e come anche i Cimbri dovessero essere intesi, in quegli anni, come popolo esso stesso celtico : grazie ad una confusione o, piuttosto, ad un conguaglio, il quale - come ha dimostrato Santo Mazzarino - non solo si presenta generalmente diffuso in epoca precesariana, ma può giungere addirittura a Sallustio e dopo di lui fino ad Appiano86. Ritorniamo ora allo scandalo del 1 14, riassumendone i dati cronologici essenziali. Aemilia viene giudicata dal collegio pontificale, presieduto dal pontifex maximus L. Caecilius Metellus Delmaticus, il 16 dicembre di quello stesso anno, Licinia il 18 dicembre (Macr. Sat. I 10, 5). La sentenza appare ingiusta ed il tribuno della plebe del 113, Sex. Peducaeus, mediante plebisci to fa nominare grande inquisitore L. Cassius Longinus (cos. 127), destinato a concludere le sue ricerche con la condanna di Marcia e di Licinia, in precedenza assolte87. Non entro nel merito di questo scandalo che sembra ancora richiedere attento esame, e non solo nei dettagli. Mi limito, invece, ad una semplice constatazione : sulla base dei dati cronologici appena riportati, il seppellimento della coppia di Galli e della coppia di Greci deve slittare al 113 ed essere collocato, al più presto, nei primi mesi dell'anno; su questo punto, la testimonianza di Plutarco risulta fondamentale non appena pone la seconda consultazione dei libri sibillini dopo la conclusione del processo - evidentemente quello definitivo, che ha come quaesitor L. Cas-

difeso la provincia di Macedonia da un'invasione di Galatai, identificati con Galli Scordisci già dal primo editore L. Duchesne, Une invasion gauloise en Macédoine, in RA, XXIX, 1875, p. 5 ss.; ved. anche G. Zippel, Die römische Herrschaft..., p. 142 ss. 86 S. Mazzarino PSC II 1, p. 202 ss.; cfr. Id., L'iscrizione del Toutonenstein è uri «incompiut a»?, in Quad Cat. I 1979, p. 576 ss. η. 24 con p. 581 s. - Ved. Sail. lug. 114, 1-2, dove i Galli contro cui si combattè male nel 105 da parte di Cn. Manlius e Q. Caepio {per idem tempus aduorsum Gallos ab ducibus nostris Q. Caepione et Cn. Manlio male pugnatum) sono evidente menteCimbri, Teutoni ed Ambroni (il passo è sfuggito purtroppo a E. Demougeot, L'invasion des Cimb res-Teutons- Ambrons et les Romains, in Latomus, XXXVII, 1978, p. 910 ss.); App. Celt. 1, 5, dove l'invasione di Κελτοί, avvenuta προ . . .τών τοϋ Μάριου ύπατειών, si allinea e fa seguito ai veri e propri attacchi gallici che si dislocano dal 390 al 225; in b.c. I 29 i Cimbri sono definiti γένος Κελτών; cfr. anche ///. 4, 10 : έπιστρέφουσι δ' αύτοΐς ές τήν εω, 'Ρωμαίοι, δεδιότες υπό μνήμης τών προπεπολεμηκότων σφίσι Κελτών, μή και οιδε ές την Ιταλίαν υπέρ 'Άλπεις έσβάλοιεν, άπήντων άμα τοις ύπάτοις και πανστρατιςϊ διώλλυντο. 87 Le fonti sono raccolte da Broughton, MRR I, p. 537, con la datazione di L. Cassius Longinus come «special prosecutor» al 113 sulla base di Cic. Brut. 160-161. - Si osservi che anche il tribunato di Sex. Peducaeus si data sicuramente al 113 : dimostrazione in G. Niccolini, / fasti dei tribuni della plebe (Milano 1934), p. 175 ss.; da ultimo, cfr. anche T. P. Wiseman, New Men .... p. 250 n° 313.

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sius Longinus88 - e la messa a morte delle Vestali : έκεϊνοα μεν ούν έκολάσθησαν έξελεγχθεΐσαι, της δε πράξεως δεινής φανείσης, έδοξεν άνερέσθαι τα Σιβύλλεια τους Ιερείς. Il seppellimento della coppia di Galli e della coppia di Greci è dunque sicuramente posteriore alla sconfitta di M. Porcius Cato da parte dei Galli Scordisci, come a questa stessa sconfitta appare probabilmente posteriore anche la scoperta dello scandalo. Si noti, però, che se il seppellimento scivola nei primi mesi del 113 esso deve risultare almeno contemporaneo ai preparativi allora in atto per la spedizione di Cn. Papirius Carbo : spedizio ne contro i Cimbri, verso il Norico ed in difesa preventiva del baluardo alpino. A questo proposito, si osservi solo che anche nel 1 14/3 la scoperta dell'incesto delle tre Vestali (Aemilia, Licinia e Marcia) con la loro condan na a morte, in quanto episodio portentoso (της δε πράξεως δεινής φανείσης), rivela in Plutarco l'imminenza di una «sventura» per l'intero complesso cittadino (εύρεθήνοα δέ φασι χρησμούς ταϋτά τε προδηλοΰντας ώς έπί κακω γενησόμενα) : «sventura» che si cerca di allontanare (αποτροπής ένεκα του έπιόντος) attraverso un nuovo ricorso ai libri sibillini e quindi, su loro prescrizione, al rito del seppellimento. Il dossier da noi raccolto sulle campagne galliche, realmente tali ο solo percepite come tali, dal 115 - trionfo di M. Aemilius Scaurus de Galleis Karneis - al 110 - trionfo di M. Livius Drusus [de Scordist]eis Macedonibusq(ue) -, non può che rendere finalmente comprensibile anche l'emergen za del rito nell'anno 113, dopo la disfatta di M. Porcius Cato e probabilment e subito prima della campagna di Cn. Papirius Carbo. Se una lunga tradizione di studi aveva negato per questo terzo anno ogni rapporto tra

88 II punto mi sembra assicurato dal fatto che Plut. q.R. 83 (284 B) non allude a due procedimenti separati, ma li unifica, parlando più semplicemente della condanna di tutte e tre le Vestali : ciò che sarebbe impossibile nel caso di un riferimento puntuale solo al primo processo, conclusosi con la condanna di Aemilia. Fondamentale, al riguardo, la ricostruzione offerta da Ascon. in Mil., p. 3940 Stangl = p. 45-46 Clark : ob quam seueritatem, quo tempore Sex. Peducaeus tribuniis plebis criminatiis est L Metellum pontificem maximum totwnque collegium pontificum male indicasse de incesto uirginum Vestalium, quoa* unam modo Aemiliam damnaverat, absoluerat autem duas Marciam et Liciniam, populus hunc Cassium creauit qui de eisdem uirginibus quaereret. Isque et utrasque eas et praeterea complures alias nimia etiam, ut existimatio est, asperitate usus damnauit. - Come in Plutarco, i due procedimenti vengono di fatto unificati anche in Oros. V 15, 22 (indicio per seruum facto, supplicium de omnibus sumptum est) e in lui. Obs. 37 (très uno tempore uirgines Vestales nobilissimae cum aliquot equitibus Romanis incesti poenas subierunt).

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seppellimento delle due coppie ed attualità di una qualsiasi minaccia gallica, non solo la documentazione vagliata ci permette di riaffermare questo rapporto, ma lo slittamento del seppellimento al 113 rende anche chiaro come l'annuncio di «sventura», ricordato da Plutarco, possa senz'altro riferirsi a due episodi di attualità bruciante: nel primo caso, ad una sconfitta (e ad una sconfitta gravissima) ad opera di Galli (Scordisci); nel secondo caso, ad un pericolo il quale, provenendo da un ethnos inteso come «gallico» (i Cimbri), tende ancora una volta ad investire potenzialmente l'Italia. Se questa ricostruzione coglie nel vero, il ricorso alla procedura del seppellimento appare destinato ad inserirsi, anche per il 113, in quella serrata concatenazione che già abbiamo avuto modo di osservare per il 228 ed il 216. A questo punto, le costanti di emergenza risultano assolutamente analoghe, addirittura (come mi sembra) schematizzabili : «angoscia gallica», comparsa di un portentum, ricorso ai libri sibillini, seppellimento delle due coppie nel Foro Boario. 13. Il rito del seppellimento risponde dunque, a Roma, a costanti di emergenza ben precise : da questo punto di vista, la sua messa in atto non può essere intesa come assunzione momentanea, provvisoria ed imprevedib ile di un rito mutuato dall'« esterno», senza alcun rapporto e senza alcun legame (ma anzi in aperto scollamento) con il sistema religioso della città che ad esso provvede. Sempre a Roma, il rito del seppellimento non può essere visto come il ritorno assurdo ed insieme aberrante ad uno stato di «barbarie», come una sorta di irrazionale riflusso verso una sauvagerie che si ritiene, già nel 228 quando il rito è documentato per la prima volta, come ormai da tempo «superata». Contro il minime Romano sacro di Livio, contro gli accenti moralistici di un Plutarco, per questo aspetto la testimonianza di Plinio si è rivelata determinante non appena ha messo in luce, a proposito del rito, il suo carattere tendenzialmente consuetudinario {cuiiis sacri precationem, qua solet praeire XVuinim coltegli magister), la sua origine antichiss ima {omnia ea adprobantibus DCCCXXX annorum euentibus), ed allo stesso tempo la continuità potenzialmente ininterrotta della sua efficacia, tale da manifestarsi ancora nel I secolo d. C. {edam nostra aetas uidit). Si osservi (ed è punto di grande rilievo) che per Plinio la «formula di preghiera», con cui si accompagna il seppellimento, si iscrive nello stesso ordine di istituti tipicamente romani : il carmen, quo se deuouere i due Decii (padre e figlio), la incesti deprecano della vestale Tuccia {qua usa aquam in cribro tulit), la precatio con cui Vestales nostras hodie credimus nondum egressa urbe manci-

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pia fugitiua retinere in loco89. In questo stesso ambito di considerazioni, si noti infine che il rito, come abbiamo cercato di dimostrare, si inserisce perfettamente, nella scelta della morte riservata alle due coppie, in una percezione del seppellimento che trova a Roma serrati paralleli e che dunque, anche ad un simile livello, sembra apparire assolutamente integra ta nell'ambito di un immaginario definito e specifico, dove si individua nell'atto del seppellimento come un tramite, una sorta di via obbligatoria, ed insieme la via senz'altro più diretta, verso il mondo dei morti e le divinità ad esso preposte. 14.0. Se per tutti questi aspetti il rito del seppellimento è destinato a perdere ogni carattere di «estraneità»; se esso, per tutti questi aspetti, sembra integrarsi a pieno titolo all'interno dello specifico ambito cittadino che lo pratica e lo mette in atto, resta da esaminare ora un punto ulteriore, ritenuto in genere l'indice non solo più sicuro, ma addirittura l'indice indiscutibile della sua provenienza straniera. Mi riferisco (com'è subito chiaro e come ripeto ancora una volta) all'assortimento delle due coppie : a quella simultanea presenza di Galli e di Greci sulla cui base si è pensato, fin da Niebuhr, ad un'origine etnisca del rito : ad un rito che, se in un secondo tempo sarebbe importato a Roma, è apparso comunque potersi originare ed aver luogo, la prima volta, solo nell'ambito del mondo etrusco : di un mondo che si caratterizza da un lato come nemico tradizionale dei Greci e poi, d'altro lato, come serrato antagonista dei Galli, nel corso della loro discesa in Italia e del loro progressivo consolidarsi nelle sedi storiche della Cisalpina e del versante adriatico. È inutile mettere di nuovo in rilievo come questa teoria dell'origine etnisca del seppellimento abbia goduto larghissima fortuna e come, con poche eccezioni, essa sia stata generalment e condivisa90. Le eccezioni, che ci apprestiamo ad esaminare, hanno avanzato del resto proposte interpretative assolutamente non vincolanti; tali, insomma, da non porre in seria discussione una dottrina, almeno in apparenza, ormai solidissima. 14.1. La proposta di una connessione con sacra Gmeca, ο di ispirazio ne greca91, per un rito dove si tende allo sterminio simbolico di Galli e di

89 Plin. n.h.. XXVIII 12-13; cfr., p. es., A. Ernout, La magie chez Pline l'Ancien, in Hommages Bay et (Bruxelles-Berchem 1964), p. 190 ss. 90 Cfr. supra, p. 56 con η. 12. 91 La proposta è stata avanzata da H. Le Bonniec, Le eulte de Cérès à Rome (Paris 1958), p. 393-394.

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Greci, risulta già di per sé abbastanza paradossale. Se il rito è giunto a Roma nella forma e con le valenze in cui esso è positivamente attestato92, se ne dovrebbe dedurre allora che accanto ai Galli, e quasi per folle masochi smo, in un centro (o in più centri) della Magna Grecia si votasse sé stessi, in quanto ethnos, a morte rituale. Siamo di fronte (com'è ovvio) ad un'ipotesi fragilissima, tanto più fragile quanto priva di ogni documentazione93. 14.2. Altrettanto poco documentabile è un'ipotesi ulteriore, in un qualche rapporto con quella precedente : l'ipotesi di un'origine «italica» del seppellimento, il quale a sua volta - nella formulazione che ne ha dato Dominique Briquel - sarebbe trasmesso a Roma per via di Taranto ed in un'epoca relativamente assai tarda (nel 228, ed in immediato rapporto con i contemporanei pericoli di un'invasione gallica: «dans un moment où tout semblait effectivement perdu et où les Romains pouvaient croire que les dieux s'étaient mis du côté de leurs ennemis, leur promettant à brève échéance la possession du sol de la cité»94). Se la percezione del seppelli-

92 H. Le Bonniec, Le culte . . . , p. 394, pensa al tramite di Lucani e Campani, «compatriotes des prêtresses grecques», e presenti nel 226 tra le truppe alleate, per l'introduzione del rito dalla Magna Grecia a Roma; il rito stesso non tarda ad essere definito, da parte sua, "un «défi gratuit» à l'hellénisme", sulla scia di J. Gagé, Apollon romain, cit., p. 249, dove una simile ipotesi veniva comunque esclusa. Che il rito non possa considerarsi una sfida gratuita alla grecita mi sembra evidente non solo per motivi di ordine generale, quanto soprattutto in base alla ricostruzione proposta infra, § 15-16. 93 Si noti - a caratterizzare l'estrema debolezza di tutta la proposta interpretativa - che, se il rito è sicuramente documentato per la prima volta nel 228 (cfr. supra, n. 33), non possono averlo trasmesso nel 226 Campani e Lucani, e che i Romani non possono dunque averlo adottato (due anni più tardi) «pour calmer ses propres inquiétudes et aussi pour cimenter l'unité morale de la coalition». - Per un tentativo analogo di datare l'introduzione del rito a Roma nella seconda metà del IH secolo, ved. infra, n. 94. 94 D. Briquel, Les enterrés yivants . . . , p. 84 ss. (la citazione a p. 85). - Un'introduzione del rito nell'anno 228 - oltre che fondarsi aprioristicamente sulla tesi di una necessaria derivazion e, peraltro mai dimostrata - fa coincidere la sua prima comparsa nelle nostre fonti con il suo «ingresso» a Roma: da Brindisi, tramite Taranto, sarebbe giunta notizia sulle rive del Tevere della morte che i Daunii avevano riservato ai legati greci; i Romani, in un momento di estrema gravita e di fronte ad una minaccia di Galli, avrebbero aggiunto ai Greci appunto una coppia di Galli, introducendo il rito nei libri sibillini. - Siamo di fronte, con questa ricostruzione di D. Briquel, ad un uso abbastanza discutibile del metodo combinatorio. In primo luogo si propone, sulla base di vaghissime suggestioni, un intermediario greco per un rito che vede coinvolte, in quanto «vittime», una coppia di Greci. In secondo luogo non si spiega, poiché evidentemente è impossibile spiegarlo, come i legati greci possano essersi trasformati, a Roma, in una coppia di Greci e come, sempre a Roma, il rito abbia assunto, da questo punto di vista, valenze assolutamente peculiari. Peraltro, va notato (cfr. supra, η. 51) che il rapporto tra i due episodi (seppellimento dei legati greci da parte dei Daunii e seppellimento a Roma di

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mento come atto di consegna al mondo dei morti ci è apparsa profonda mente radicata in ambito romano, non appena si procede ad un inventario delle differenze, tra il seppellimento degli ambasciatori degli Etoli a Brindis i, da cui prende le mosse Dominique Briquel come «archetipo» originario dell'imprestito, ed il seppellimento delle coppie a Roma emergono fattori di differenziazione della massima importanza, tali da rendere estremamente improbabile ogni possibilità di contatto immediato : a) in primo luogo, la presenza, a Roma, delle due coppie, le quali sono assenti a Brindisi e che da parte loro, come abbiamo visto, tendono a connotare lo stesso atto del seppellimento in un senso ben preciso95; b) in secondo luogo, la diversa percezione del seppellimento. A Brin disicome presa di possesso del suolo, benché presa di possesso solo fìttizia : da questo punto di vista, non ha assolutamente rilievo che al momento della sepoltura le «vittime» siano vive ο morte, tanto che nella tradizione, pervenuta in Giustino, i legati vengono sepolti quando ormai già sono stati uccisi (atque ita defuncti responso din urbem possedenmt)96. A Roma, come atto di consegna al mondo dei morti, il quale atto non solo trova serrati confronti, sempre a Roma, in altri tipi di sepoltura (o di autosepoltura), ma che, per essere pregnante e non banale, esige anche, proprio in quanto atto di consegna, «vittime» umane necessariamente in vita. 14.3. Una volta enucleate queste differenze di fondo - e si noti comunque che potrebbero opporsi, ad una simile ricostruzione, molte e ulteriori difficoltà - ed una volta venuta a cadere, come almeno mi sembra, la tesi di una dipendenza delle sepolture del Foro Boario da quella di Brindisi, si può passare ora all'esame di una terza ipotesi : quella che vede nel minime Romano sacro di Livio un cenno a «offrandes de vies humaines qui étaient conformes au rituel sémitique (minime Romano sacro) et que demandait le dieu phénicien, installé pour un temps et avec le plein accord

Έλληνικόν και Γαλατικον άνδρόγυνον) risulta già presente in Tzetz. in Lycophr. Alex. 602. - II nucleo dell'ipotesi di Briquel - seppellimento a Roma come presa di possesso del suolo - era in certo modo presente, ma senza l'idea di una derivazione brindisina, in G. De Sanctis, Storia... IV 2,1, p. 319-320; A. Brelich, Presupposti del sacrificio umano (Roma anno acc. 1966-67), p. 68-69; R. Flacelière-E. Chambry, Plutarque, Vies IV (Paris 1966), p. 255. 95 Cfr. supra, p. 71 ss., con n. 50. 96 lustin. XII 2, 10; ved. al riguardo le osservazioni di D. Briquel, Les enterrés vivants..., p. 67 n. 7, dove si osservi comunque che le altre fonti, sul seppellimento dei legati da vivi, sono rappresentate solo da Lycophr. Alex. 1056 s. e dal suo scoliasta.

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des Etrusques, sur les bords du Tibre»97. In questa nuova suggestione, avanzata da Raymond Bloch, il rituale del seppellimento sembrerebbe addirittura «prendre tout naturellement la suite, au même lieu et par-delà les siècles», delle vittime umane richieste dall'Ercole dell'ara massima, l'Ercole-Melqart di André Piganiol e di Denis Van Berchem98, mentre la «part de la tradition étrusque» («tradition» comunque ed immancabilmente presente) verrebbe ora a consistere «dans le choix même des victimes». Se colgono nel vero le considerazioni che abbiamo svolto a proposito dello statuto assunto dal rito nella formulazione di Plinio", appare subito chiaro - e già lo abbiamo visto - come il minime Romano sacro di Livio non possa assolutamente caricarsi di un valore e di una pregnanza tali da rendere indiscutibilmente sicura la provenienza straniera del seppellimento. Ripetia molo ancora una volta: Livio, uomo della composta ο meglio della «ricom posta» età augustea100, prende le distanze da una pratica, a suo avviso ripugnante, con lo strumento che gli si offriva più immediato : sostenere l'assoluta estraneità, rispetto a Roma, di questa pratica; il suo carattere rigidamente allogeno in rapporto al sistema religioso della città che ad essa ricorre. Sulle rimozioni (ed anche sulle rimozioni di un Livio) è impossibile costruire ipotesi di «dipendenza»: se il rito del seppellimento delle due coppie tende ad iscriversi, più in genere, in una percezione del seppelliment o che trova a Roma ulteriori confronti, per il 216 è difficile interpretare l'offerta di «vittime» umane nel Foro Boario come una sorta di rivalità con Cartagine, avanzando la domanda se tutto ciò non potesse avvenire «en raison de souvenirs réels remontant aux origines mêmes du culte d'Hercul e»101. In effetti, il rito è documentato nel Foro Boario anche per il 228, anno che esclude, insieme al 113, ogni possibile minaccia punica ed ogni possibile sentimento di rivalità con culti punici; si osservi, inoltre, che il fatto che esso nel 216 si svolga in quel luogo non sembra costituire, anche secondo

97 R. Bloch, Religion romaine et religion punique. . . , p. 39-40; Id., Interpretatio cit., p. 40 ss. 98 A. Piganiol, Les origines d'Hercule, in Hommages Grenier (Bruxelles 1962), p. 1261 ss.; D.Van Berchem, Hercule-Melqart à l'ara Maxima, in RPAA, XXXII, 1959-60, p. 61 ss.; Id., Sanctuaires d'Hercule-Melqart. Contribution à l'étude de l'expansion phénicienne en Méditerranée, in Syria, XLV, 1967, p. 74 ss. e p. 307 ss. - Inoltre, p. es., R. Rebuffat, Le Phéniciens à Rome, in MEFR, LXXVIII, 1966, p. 7 ss. 99 Cfr. supra, §§ 10-11. 100 Yecj ai riguardo le considerazioni di S. Mazzarino, PSC II 2, p. 40 ss.; inoltre, p. es., P. G. Walsh, Livy. His Historical Aims and Methods (Cambridge 1961), p. 46 ss. 101 R. Bloch, Religion romaine et religion punique . . . , p. 40.

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AUGUSTO FRASCHETTI

Livio, alcuna innovazione rispetto alla pratica più antica : in foro bonario . . . in locum saxo consaeptum, iam ante hosdis humanis, minime Romano sacro, imbutum102. 15.0. Messa da parte la tesi di un'origine greca del rito ο di una sua connessione con sacra Graeca, venuta a cadere l'ipotesi di un parallelo con gli ambasciatori degli Etoli sepolti a Brindisi, rivelatasi impraticabile la via di una suggestione punica in un qualche rapporto con il culto di ErcoleMelqart, resta da vedere ora se la scelta dei due ethne, coinvolti nel seppellimento, debba necessariamente provenire dal mondo etrusco, da quegli Etruschi che «seuls . . . ont eu à combattre sur deux fronts simultanés les Grecs et les Gaulois»103, oppure invece se questa scelta non possa spiegarsi, come la stessa percezione del seppellimento e le valenze da esso assunte, all'interno di quell'unica città che, a nostra conoscenza, ha fatto ricorso, in termini specifici e ben definiti, ad una simile pratica. 15.1. A questo proposito, richiamo l'attenzione in via prioritaria su Livio VII 25, 3 ss.: annus multis uariisque motibus fuit insignis : Galli ex Albanis montibus, quia hiemis uim pati nequiuerant, per campos maritimaque loca uagi populabantur; mare infestum classibus Graecorum erat oraque litoris Antiatis Laurensque tractus et Tiberis ostia : ut praedones maritimi cum terre· stribus congressi ancipiti semel proelio decertarint dubiique discesserint in castra Galli, Graeci retro ad naues, victos se an uictores putarent. L'anno è il 349 (varr.) : anno che vede appunto la presenza minacciosa di Galli ed allo stesso tempo di Greci nei dintorni di Roma. La situazione è gravissima e come tale è stata sottolineata, ancora di recente, da Andreas Alföldi, in rapporto alla mobilitazione di forze da parte romana quale essa ci viene presentata nella tradizione annalistica104. Da parte romana si chiede aiuto ai Latini e se ne riceve la risposta pro sua liberiate potius quam pro alieno imperio laturos arma. Data la misura e la grandezza del pericolo, inter duo simul bella externa, defectione