Parlons munukutuba: Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola 2343174903, 9782343174907

L'auteur montre comment le munukutuba dit le réel extralinguistique en même temps qu'il instruit sur sa vitali

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Parlons munukutuba: Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola
 2343174903, 9782343174907

Table of contents :
Abréviation de mots / 5
Introduction / 7
Chapitre 1. Symboles phonétiques du munukutuba / 11
Chapitre 2. Notions de grammaire / 19
Chapitre 3. Le temps / 57
Chapitre 4. Le passé, le présent, le futur / 61
Chapitre 5. Le mouvement / 65
Chapitre 6. La présentation physique / 79
Chapitre 7. La présentation morale / 105
Chapitre 8. Les vêtements, les bijoux et les chaussures / 157
Chapitre 9. Les cinq sens / 167
Chapitre 10. La famille et les événements familiaux / 179
Chapitre 11. Au marché / 199
Chapitre 12. La table / 203
Chapitre 13. La maladie et la santé / 221
Chapitre 14. Les liquides biologiques / 237
Chapitre 15. Les mots de Dieu et des religions / 243
Chapitre 16. Les mots de la parole / 255
Chapitre 17. Les proverbes en munukutuba / 275
Chapitre 18. L’échange verbal / 277
Chapitre 19. Deux faits divers / 285
Chapitre 20. Le munukutuba : une langue ouverte / 289
Chapitre 21. Lexique munukutuba – français / 299
Chapitre 22. Lexique français – munukutuba / 355
Épilogue. La langue : une pratique sociale / 401
Bibliographie / 4

Citation preview

Jean-Alexis Mfoutou est linguiste, sociolinguiste et lexicographe, spécialiste de morphologie, de néologie lexicale et syntaxique, membre du laboratoire Dynamique du langage in situ – DyLis (EA7474) – de l’université de Rouen où il enseigne la sociolinguistique. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont notamment, aux éditions L’Harmattan, Parlons béémbé (2018), Les mots de l’amour et de la sexualité en Afrique francophone et subsaharienne (2017) et Essai sur le langage humain (2016).

ISBN : 978-2-343-17490-7

39 €

Jean-Alexis Mfoutou

PARLONS MUNUKUTUBA Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola

Dans cette œuvre consacrée au munukutuba dont on sait qu’il s’appelle encore – ici ou là – kituba, kikoongo ya l’État ou monokutuba, l’auteur montre comment cette langue dit le réel extralinguistique en même temps qu’il instruit sur sa vitalité. Et l’on découvre une langue qui est tout sauf repliée sur soi, un ferment toujours actif. L’auteur en présente en effet – et l’intérêt de l’ouvrage est là – le fonctionnement dans divers contextes et en donne un large état lexical. Pareil livre est certainement utile pour apprendre le munukutuba et précieux pour le voyage au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo et en Angola.

Jean-Alexis Mfoutou

PARLONS MUNUKUTUBA Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola

Parlons munukutuba

Parlons… Collection dirigée par Michel Malherbe Dernières parutions Parlons balti (Skardu, Baltistan), Karim KHAN SAKA, 2019. Parlons gaélique (Écosse – île de Man), Patrick LE BESCO, 2019. Parlons ladakhi, Bruno POIZAT, 2018. Parlons béémbé, Jean-Alexis MFOUTOU, 2017. Parlons qashqay, Sohrab DOLATKHAH, 2016. Parlons javanais, Viviane SUKANDA-TESSIER, Éric SUKANDA, Antonius SUPRIJANTO (TANG King Thay), 2016. Parlons islandais, 2e édition, Solveig BJARNASON, 2016. Parlons soureth, Bruno POIZAT, 2016. Parlons guilaki, Ali SHABAN, 2016. Parlons uchinaaguchi, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2016. Parlons tchèque, Dagmar HOBZOVÁ-MONOD et Antoine MARÈS, 2016. Parlons cham du Vietnam, Agnès DE FÉO, 2015. Parlons mawitanongo. Le taki-taki revisité, Joël ROY et MAMA BOBI, 2015. Parlons kazakh, Zura MAZHIT, 2015. Parlons malais de Sri Lanka, Gérard ROBUCHON, 2015. Parlons agoul, Shaban MAZANAEV, 2015. Parlons tadjik, Michel MALHERBE, 2015. Parlons tamoul, Élisabeth SETHUPATHY, 2015. Parlons abkhaze, Michel MALHERBE, 2014. Parlons maya classique, Jean-Michel HOPPAN, 2014. Parlons xokleng / laklãnõ, Ozias ALVES Jr, 2014. Parlons dzongkha, Georges VAN DRIEM, Françoise POMMARET, Karma TSHERING de Gaselô, 2014. Parlons pandjabi, Muhammad AMJAD, 2014. Parlons ouïgour, Palizhati S. YILTIZ, 2014. Parlons dhivehi, Gérard ROBUCHON, 2013. Parlons gujrâti, Azad MONANY, 2013.

Jean-Alexis Mfoutou

Parlons munukutuba Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola

© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-17490-7 EAN : 9782343174907

Abréviations de mots

adj., adv. Ant., Chap., Conj., Coréf., dém., dir., Empr. fém., fr. indir., intr., invar., littérlt., loc., masc., n., nomin., numér. pers., plur., poss. précéd., prép., pron., pronom., Proprem., réflex., sing., suiv., Syn.,

adjectif. adverbe antonyme. chapitre. conjonction. coréférent. démonstratif. direct. emprunt. féminin. français. indirect. intransitif. invariable. littéralement. locution. masculin. nom. nominal. numéral. personnel. pluriel. possessif. précédent. préposition. pronom. pronominal. proprement. réflexif. singulier. suivant. synonyme.

5

tr., v., V., verb.,

transitif. verbe. voir (indication de renvoi). verbal.

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Introduction

Formé à partir des mots munukutuba munu ou mono : « moi, je » et du verbe kutuba : « parler, dire », le mot munukutuba – réalisé encore monokutuba – est un glossonyme qui signifie, littérlt., « Moi parler ; moi dire », proprem., « Moi, je parle ; moi, je dis… » (Mfoutou J.-A., 2009). Le munukutuba est encore appelé kìtúbà (terme forgé par les linguistes à partir du préfixe kì- et du verbe kùtúbà : « parler, dire ») ou kìkóóngò yà l’État, littérlt., « kikoongo de l’État ; kikoongo du gouvernement ». La langue munukutuba est une variété véhiculaire à base koongo parlée au sud-ouest de la République démocratique du Congo – dans les grands centres comme Boma, Matadi, Mbanza-Ngungu, Kiwit, Bandundu –, en Angola – dans le nord du pays et l’enclave du Cabinda –, et au sud de la République du Congo, dans les localités comme PointeNoire, Dolisie, Nkayi, Madingou, Brazzaville (Lumwamu F., 1980 : 11).

7

Distribution géographique des langues kongo et du kituba (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kituba)

La classification du munukutuba Le munukutuba appartient à la famille des langues bantu. La classification de Malcolm Guthrie le place dans le groupe des langues kongo H10. La répartition géographique du munukutuba Au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo, le munukutuba est en contact avec d’autres langues de communication ethnique, mutuellement intelligibles et avec lesquelles il interfère. Né de la fonction véhiculaire, le munukutuba n’est à l’origine du moins, langue maternelle de personne. Il est de ce fait davantage parlé dans les marchés, dans les trains, dans les assemblées religieuses, où se rencontrent des sujets d’origines linguistiques diverses. Cette langue s’impose 8

aussi dans les relations professionnelles informelles (échanges entre collègues de travail, discussion entre élèves ou étudiants en dehors des locaux scolaires et universitaires), dans les relations de voyage, notamment – au Congo-Brazzaville – le long du chemin de fer CongoOcéan reliant les terminus de Brazzaville et Pointe-Noire, desservant tout le sud du pays en traversant les départements du Pool, de la Bouenza, du Niari et du Kouilou. Le munukutuba : langue véhiculaire En République du Congo, la Constitution reconnaît au munukutuba, même titre que le lingala, le statut de langue nationale. En effet, l’article 3 de la Constitution de 1992 stipule : « La langue officielle est le français […] Les langues nationales véhiculaires sont le lingala et le munukutuba. » En son article 6, la Constitution de 2002 stipule : « La langue officielle est le français […] Les langues nationales véhiculaires sont le lingala et le kituba. » En République démocratique du Congo – ici, le munukutuba est davantage appelé kituba ou kikongo ya l’État –, l’article 8 de la Constitution de 2006 stipule : « Les langues nationales sont le kikongo, le lingala, le swahili et le tshiluba (…) » En Angola, le munukutuba davantage appelé kikongo, est langue nationale avec cinq autres langues bantu (l’umbundu, le kimbundu, le chokwe, le nganguele et le kwanyama). Si le français dans les deux Congo et le portugais en Angola constituent une forme haute par rapport au munukutuba (et aux langues véhiculaires comme le lingala, 9

le swahili et le tshiluba), le munukutuba – au même titre que le lingala, le swahili et le tshiluba – constitue à son tour une forme haute par rapport aux langues de communication ethnique.

10

Chapitre 1 Symboles phonétiques du munukutuba

1.1. Les voyelles Le système munukutuba comporte dix voyelles, toutes orales : cinq brèves et cinq longues. 1.1.1. Les voyelles brèves [i] Mìsítù (n. plur.) Des forêts. [e] Màkèlélè (n. plur. invar.) Le bruit, le chahut, le vacarme. [a] Kùlábà (v. tr. ; intr) Voler, cambrioler, friponner. [o] Kùsòlólà (v. intr.) Causer, parloter, discourir, converser. [u] Kùbùkútà (v. tr.) Mâcher, mâchonner, mastiquer, croquer. 1.1.2. Les voyelles longues [ii] Kìfwíítì n. sing.) Une statue, une statuette, une sculpture, un mannequin, une figurine. [ee] Mùléémvò (n. sing.) Une prière, une supplique. [aa] Lùsààmbúlù (n. sing.) Une prière. [oo] Kùbòòndílà (v. tr.) Adorer, se prosterner. [uu] Ngúúngà (n. sing.) Un clocher, une cloche, une sonnerie.

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1.1.3. Tableau de classement des voyelles du munukutuba antérieures 1er degré d’aperture 2e degré d’aperture 3e degré d’aperture

centrales

postérieures

ii

i

u

ee

e

o oo

uu

a aa

1.1.4. La corrélation de quantité des voyelles du munukutuba Brèves Longues

i ii

e ee

a aa

o oo

u uu

1.2. Les consonnes Le munukutuba atteste des consonnes orales, nasales et prénasalisées. Notons toutefois que parmi les consonnes orales, il y a des sonores et des sourdes. 1.2.1. Les consonnes orales Parmi les consonnes orales du munukutuba, il y a des sonores et des sourdes. 1.2.1.1. Les consonnes orales sonores [b] Dìbókò (n. sing.) 1. Une main. 2. Un bras. [d] Kùdéfà (v. tr.) Emprunter, devoir à. [v] Kùvúnà v. intr.) Mentir, affabuler, désinformer. 12

inventer,

[z] Lùzólò (n. sing. invar) L’amour, l’inclination, la passion. [l] Dìláálà (n. sing.) Une orange. 1.2.1.2. Les consonnes orales sourdes [p] Kùpàsúlà (v. tr.) 1. Déchirer, couper, fendre. 2. Casser, briser. [t] Dìtádì (n. sing.) Une pierre, un caillou, une gemme, un rocher. [k] kásì (adv.) Mais, toutefois. [f] Kùfííngà (v. tr.) Insulter, outrager, offenser, cracher sur. [s] Kùsósà (v. tr.) Chercher, analyser, scruter, sonder, fouiller. 1.2.2. Les consonnes nasales [m] Kùménà (v. intr.) Pousser, croître. [n] Kùnúnà (v. intr.) Vieillir, rider. [ɲ] Nyósì (n. sing.) Une abeille. 1.2.3. Les consonnes prénasalisées L’articulation des consonnes prénasalisées commence avec des vibrations de l’air dans les fosses nasales et se termine avec le voile du palais relevé contre la paroi arrière du rhino-pharynx, bouchant ainsi l’accès de l’air aux fosses nasales. L’air passe alors uniquement par la bouche (Mfoutou J.-A., 2009). Il y a parmi les consonnes prénasalisées du munukutuba, des sonores et des sourdes. 1.2.3.1. Les consonnes prénasalisées sonores [mb] Kùtàmbúlà (v. intr.) 1. Marcher, se déplacer. 2. Consentir. [mv] Mvítà (n. sing.) Une guerre, une offensive. 13

[nd] Ndáándù (n. sing.) 1. Un bénéfice, un profit. 2. Un avantage. [nz] Nzínzì (n. sing.) Une mouche. [ng] Ngé (pron.) Tu, toi. 1.2.3.2. Les consonnes prénasalisées sourdes [mp] Kìmpénè (n. sing) La nudité. [mf] Mfúmù (n. sing.) Un chef, un seigneur, un patron. [nt] Ntálù (n. sing.) 1. Un prix, un coût. 2. La cherté. [ns] Nsónì (n. sing.) La honte, l’indignité, l’opprobre. [nk] Kùfììnkámà (v. pronom) S’approcher. 1.2.4. Les semi-consonnes Le munukutuba compte deux semi-consonnes [y] et [w]. [y] Yíyà (pron. dém.) Quatre. [w] Kùkúwà (v. tr.) 1. Écouter, entendre. 2. Comprendre.

14

1.2.5. Tableaux munukutuba

de

classement

des

consonnes

du

1.2.5.1. Corrélation de sonorité des consonnes du munukutuba (paires corrélatives sourdes / sonores) Sourdes p mp Ø f mf t Ø nt Ø s Ø ns Ø k nk Ø

Sonores b mb m v mv d l nd n z y nz ɲ Ø ng w

15

1.2.5.2. Corrélation de nasalité des consonnes du munukutuba (paires corrélatives orales / nasales) Orales p b w f v t d l s z y k Ø

prénasalisées mp mb Ø mf mv nt nd Ø ns nz Ø nk ng

nasales m

n

ɲ

1.3. La syllabe Le munukutuba est une langue dite "CVCV…" et qui ne connaît que des syllabes ouvertes : K ì b ù t í s ì Celui ou celle qui pratique les accoucheCVCVCVCV ments ; accoucheur K ù b íí k à CVC VCV

Se séparer d’une personne ou d’une chose ; s’éloigner de ; abandonner

K ù k ù l ú l à Diminuer abaisser CVCVCVCV

la

Mp á s ì Douleur, souffrance.

état

16

hauteur,

de

faire

celui

qui

descendre,

souffre ;

C VCV Etc. 1.4. Les tons Le munukutuba atteste l’existence de tons ponctuels haut / et bas \, et des oppositions tonales pertinentes dans le lexique (Mfoutou J.-A., 2009). Dìbókò (n. sing.) 1. Main. 2. Bras (plur. Màbókò). Dìkùlù (n. sing.) 1. Pied. 2. Jambe (plur. Màkùlù). Dìtáándì (n. sing.) Molaire (plur. Màtáándì). Dìtádì (n. sing.) Pierre, gemme, grenat, granit, grès, minerai, galet, gravier (plur. Màtádì). Kùzééngà (v. tr.) 1. Couper, trancher. 2. Traverser. 3. Juger. Lùtúmù (n. sing.) règle établie par une autorité souveraine ; loi.

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Chapitre 2 Notions de grammaire munukutuba

2.1. Les préfixes de classe Tout nominal munukutuba est intégré dans le système de classe nominale – entendue comme système d’accords en relation d’opposition de nombre singulier-pluriel. Les préfixes de classe apparaissent en une alternance explicite ou implicite avec un autre préfixe en opposition de nombre (singulier / pluriel) : Ø / bà Ø-nzáámbì (n. sing.) Un dieu, une divinité. Bà-nzáámbì (n. plur.) Des dieux, des divinités. Mù / bà Mù-sáántù (n. sing.). Un saint. Bà-sáántù (n. plur.) Des saints. Mù / mì Mù-sítù (n. sing.) Une forêt, un bois, une futaie. Mì- sítù (n. plur.) Des forêts, des bois, des futaies. Dì / mà Dì-kátà (n. sing.) Un pénis, une verge, un phallus. Mà-kátà (n. plur.) Des pénis, des verges, des phallus. Lù / mà Lù-fwà (n. sing.) Un décès, une disparition. 19

Mà-fwà (n. plur.) Des décès, des disparitions. Kì /bì Kì-sálù (n. sing.) Un travail, une besogne, un boulot. Bì- sálù (n. plur.) Des travaux, des besognes, des boulots. Kù / pas de pluriel. Kù-báánzà (v. intr.) Penser, réfléchir, philosopher. Kùzóónzà (v. tr. ; intr.) parler, énoncer, s’exprimer, jacter. Bù / pas de pluriel. Bù-kííndì (n. sing. invar.) Le courage, le stoïcisme, la persévérance. Bù-bólò (n. sing. invar.) la presse, l’inertie, la flemme, l’indolence. Mà / pas de singulier. Mà-bínà (n. plur. invar.) La danse, des danses. Mà-dídì (n. plur. invar.) Le froid, la froidure, la fraîcheur. Mà-dyà (n. plur. invar.) La nourriture, l’alimentation, les vivres. Mà-fútà (n. plur. invar.) Une huile, des huiles. Mà-léémbè (adv.) Lentement, doucement, mollement. Mà-ntè (n. plur. invar.) La salive, un crachat, des crachats. Mà-zà (n. plur. invar.) Une eau, des eaux, un liquide, des liquides. Mà-súbà (n. plur. invar.) une urine, des urines. Mà-tátà (n. plur. invar.) Des soucis, des tracas, des contrariétés. Mééngà (de mà-éngà) (n. plur. invar.) Le sang. Mííngì (de mà-íngì) (adv.) Beaucoup, abondamment. Lù / pas de pluriel. Lù-bììkúlù (n. sing. invar.) La démission, l’abnégation, la résignation.

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Lù-lékò (n. sing. invar.) L’harmonie, l’accord, la concorde, l’entente. Lù-nánà (n. sing. invar.) Le zèle, l’empressement, le dévouement. Lù-táángù (n. sing. invar.) Le nombre, l’effectif. Bì / pas de singulier Bì-lángà (n. plur. invar.) Un champ, des champs, un potager. Bì-sòòmbólò (n. plur. invar.) Une provocation, une agressivité, une agression. Kì / pas de singulier Kì-áádì (kyáádì) (n. sing. invar.) La tristesse, la morosité, le bourdon. Kì-ntwáádì (n. sing. invar.) L’unité, l’accord, la fraternité. Kì-óósì (kyóósì) (n. sing. invar.) Le froid, la fraîcheur. Mù / pas de pluriel. Mù-Vúúsù (n. sing. invar.) La pagaille, le bordel, l’embrouillement, l’agitation, le remue-ménage, le désordre, le brouillamini, la perturbation. Les classes Ø- / bà- et mù- / bà- renferment des noms désignant des humains, leurs qualités et leurs fonctions. Les classes unitaires bù-, kì-, lù- et mù- en revanche comprennent des mots signifiant des notions abstraites. La classe unitaire mà- implique quant à elle des nominaux non comptables, indénombrables et qui trouvent l’une de leurs expressions la plus spectaculaire dans la désignation des liquides (Mfoutou J.-A., 2009).

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2.1.1. Tableau des préfixes de classe du munukutuba Préfixes de classe devant nominal Singulier (1) Ø(3) Bù(5) Dì(7) Kì(9) Kì(11) Lù(13) Lù(14) Mù(15) Mù-

Pluriel Bà- (2) Bì- (4) Bì- (6) Mà- (8) Mà- (10) Mì- (12)

2.1.2. Les préfixes de classe pour dire le discret Ø- mfúlù (n. sing.) Un lit. Bà- mfúlù (n. plur.) Des lits. Mù-sùmúkì (n. sing.) Un pécheur. Bà-sùmúkì (n. plur.) Des pécheurs. Mù-kílà (n. sing.) Une queue. Mì- kílà (n. plur.) Des queues. Dì-kálà (n. sing.) Un charbon. Mà- kálà (n. plur.) Des charbons. Kì-vúmù (n. sing.) 1. Un ventre. 2. Une grossesse. Bì-vúmù (n. plur.) 1. Un ventre. 2. Une grossesse.

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2.1.3. Tableau des préfixes de classe pour dire le discret Préfixes de classe devant nominal Singulier (1) Ø(3) Dì(5) Kì(7) Mù-

Pluriel Bà- (2) Bì- (4) Mà- (6) Mì- (8)

2.1.4. Les préfixes de classe pour dire le compact et le dense Le compact implique de l’insécable au sens strict (Ønsónì, bù-mwáánà, kì-zúúnù, lù-túmù, etc.), le dense implique quant à lui des notions qui renvoient à une réalité avec laquelle le locuteur peut effectuer des opérations éventuellement d’ordre discret, mais par l’intermédiaire d’un dénombreur. Avec le dense, nous avons du sécable non individuable (mà-dyà, kù- zìmbánà,…). Ø-nsónì (n. sing.) La honte, l’opprobre, la pudeur, la timidité. Bù-mwáánà (n. sing.) 1. L’enfance, l’âge tendre. 2. L’inconscience. Kì-zúúnù (v. pronom.) La tranquillité, la sérénité, la paix. Kù-zìmbánà (v. pronom.) 1. Se perdre. 2. Oublier. Lù-túmù (n. sing.) Le commandement, le pouvoir, l’hégémonie. Mà-dyà (n. plur.) La nourriture, l’alimentation.

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2.1.5. Tableau des préfixes de classe pour dire le compact et le dense Préfixes de classe devant nominal Singulier (1) Ø(3) Bù(4) Kì(5) Kù(6) Lù-

Pluriel Mà- (2)

2.2. L’extension lexicale, sémantique et fonctionnelle : la dérivation 2.2.1. Les dérivatifs thématiques Les dérivatifs thématiques apparaissent nécessairement dans tout constituant nominal ou verbal. Soient les dérivations suivantes : En –ì pour former des noms dont le sens est de désigner l’auteur de l’action suggérée par le lexème. Le dérivatif thématique –ì signifie aussi le résultat de l’action suggérée par le lexème. Aussi à partir des lexèmes -sùmúk- : « notion de péché », -láánd- : « notion de suivre », -zóónz- : « notion de parole » qui ont donné les verbes kùsùmúkà : « pécher », kùláándà : « suivre », kùzóónzà : « parler », le locuteur du munukutuba peut dire : Mùsùmúk-ì (n. sing.) : Un pécheur ; Bàsùmúk-ì (n. plur.) : Des pécheurs. Kìláánd-ì : (n. sing.) : Un disciple ; Bìláánd-ì (n. plur.) : Des disciples. Nzóónz-ì : (n. sing.) : Un juge ; Bànzóónz-ì (n. plur.) : Des juges. 24

En –ò pour former des noms des résultats d’actions signifiées par les lexèmes. Aussi à partir des lexèmes tóónd- : « notion de merci », -léémv- : « notion de pardon », qui ont donné les verbes kùtóóndà : « remercier », kùlèèvòkílà : « pardonner », le locuteur du munukutuba peut dire : Mùléémv–ò (n. sing.) : Un pardon ; Mìléémv–ò (n. plur.) : Des pardons. Màtóónd–ò (n. plur. invar.) : Des remerciements. En –ù pour former des noms désignant des résultats d’actions signifiées par les lexèmes. Aussi à partir des lexèmes -kwììkíl- : « notion de croyance », -fùgúl- : « notion de confession », qui ont donné les verbes kùkwììkílà : « croire », kùfùngúlà : « confesser », le locuteur du munukutuba peut dire : Lùkwììkíl–ù (n. sing. invar.) : La foi. Lùfùngúl–ù (n. sing. invar.) : La confession. En –à pour former des dérivatifs infinitifs. Aussi à partir des lexèmes -bòòndíl- : « notion d’adoration », -sál- : « notion de travail », le locuteur du munukutuba peut dire : Kùbòòndíl–à : adorer. Kùsál–à : Travailler, œuvrer, bûcher (fam.), bosser. Le dérivatif thématique –à désigne également l’action signifiée par le lexème. Aussi à partir des lexèmes –sóól– : « notion de choix », –dyà– : « notion de nourriture », le locuteur du munukutuba peut dire : Dìsóól–à (n. sing.) : Une friperie ; Màsóól–à (n. plur.) : Des friperies. Màdyà (n. plur. invar.) : La nourriture.

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2.2.2. Les dérivatifs annexes Les dérivatifs annexes apparaissent dans les constituants verbo-nominaux, entre le radical et le dérivatif thématique. Leur présence dans un constituant verbo-nominal entraîne une évolution sémantique du constituant ainsi dérivé. Aussi à partir des lexèmes –tál– : « notion de regarder, de voir, d’observer », –láb– : « notion de vol », –bút– : « notion d’engendrement, de production, d’apparition », le locuteur du munukutuba peut dire : Kù-tál-Ø-à Voir, regarder, observer. Kù-tàl-án-à 1. Se voir. 2. Être visible. Kù-tàd-ís-à Faire voir, faire observer. Kù-tàd-íl-à Regarder pour quelqu’un, observer pour quelqu’un. Kù-tàl-às-án-à Se voir, se regarder, s’observer. Kù-láb-Ø-à Voler, dérober, subtiliser, flouer. Kù-làb-ís-à Faire voler, faire subtiliser, faire flouer. Kù-làb-íl-à Voler au profit d’autrui, subtiliser au profit d’autrui. Kù-làb- ìk-ís-à Être capable de voler, être capable de subtiliser. Kù-làb-ám-à Être susceptible d’être volé, être susceptible d’être subtilisé. Kù- bút-Ø-à Engendrer, procréer. Kù-bùt-án-à Se reproduire. Kù-bùt-ís-à Faire accoucher. Kù-bùt-ám-à Naître, être né. Kù-bùt-íl-à : Mettre au monde, engendrer au profit d’autrui. Kù-bùt-ák-à : Avoir l’habitude d’engendrer, d’accoucher. Sur le plan sémantique, il ressort que : Le dérivatif –án– implique une réciprocité de l’action signifiée par le lexème. Le lexème –ám– fonctionne comme un statif : il rend l’action impliquée par le verbe avec une certaine passivité 26

du sujet. Le dérivatif statif –am– implique que la propriété signifiée par le verbe est le résultat d’un événement. Le statif –ám– implique aussi une propriété passagère, et non naturelle. Le dérivatif statif –ám– prédique une propriété non-agentive et sans perspective temporelle. Dérivatif statif, –ám– présente une propriété sous la forme d’un état résultant à travers le procès qui en est à l’origine : Mwéélò mè fùngámà : « La porte est ouverte ; la porte s’est ouverte. » Le dérivatif –ís– est un factitif ou causatif ; il rend l’idée de « faire faire » quelque chose. Le dérivatif –ís– est vu comme point de départ d’une action future projetée, puis idéalement réalisée. Ce dérivatif n’est envisagé qu’autant qu’il héberge le futur proche d’une progrédience, en ce qu’il recèle – les phénomènes d’attention dominant et étant tendus vers l’instant futur, dans un mouvement centrifuge –, une capacité d’action, un faire central. Le processus secondaire – du fait du dérivatif –ís–, l’agent tentant de réaliser le projet –, règne alors en maître sur la pensée. Comme on le voit, la visée du dérivatif –ís– est performative en ce que ce dérivatif met l’accent sur l’agir : l’action de celui qui agit est sœur de l’action de celui qui parle. Le dérivatif –íl– implique une action faite au profit de quelqu’un ; c’est un applicatif : x fait y pour z. Le dérivatif –ák– apporte le sens d’une action qui se répète souvent. Son insertion entre le lexème et le dérivatif thématique dans un prédicat statique ou dynamique exprime une intensité qualitative ou une accumulation quantitative (Mfoutou J.-A., 2009).

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2.3. L’interrogation En munukutuba, on peut poser des questions de différentes façons : 2.3.1. Les questions fermées Les questions fermées sont celles qui appellent la réponse hé : « oui » ou vé : « non ». Question : Ngé mé kúdyà ? : « As-tu mangé ? Est-ce que tu as mangé ? » Réponse 1. Hé (mù mé kúdyà) : « Oui, j’ai mangé. » Réponse 2. Vé (mù mé kúdyà vé) : « Non, j’ai mangé. » Question : Báánà mé zóónzà mùnùkùtúbà ? : « Les enfants ont-ils parlé munukutuba ? Est-ce que les enfants ont parlé munukutuba ? » Réponse 1. Hé (báánà mé zóónzà mùnùkùtúbà) : « Oui, les enfants ont parlé munukutuba. » Réponse 2. Vé (báánà mé zóónzà mùnùkùtúbà) : « Non, les enfants n’ont pas parlé munukutuba. » Lorsque la réponse est négative, le locuteur du munukutuba peur employé Wápì qui signifie : « jamais, en aucun cas, au grand jamais, jamais de la vie… » Question : Ngé ké kwéélà yáándì ? : « Vas-tu l’épouser ? Est-ce que tu vas l’épouser ? » Réponse 1. Hé (mù ké kwéélà yáándì) : « Oui, je vais l’épouser. » Réponse 2. Vé (mù ké kwéélà yáándì vé) : « Non, je ne l’épouserai pas. » Réponse 3. Wápì (mù ké kwéélà yáándì vé) : « Non, jamais je ne l’épouserai pas. »

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2.3.2. Les questions ouvertes La question ouverte permet d’obtenir une information nouvelle qui n’est pas dans la question. Pour ce type de questions, le munukutuba utilise les pronoms interrogatifs sámù nà yínkì, nà yínkì, yínkì…, nání, bà nání…, wápì ndáámbù, wápì síkà. Le rôle expressif de l’intonation dans ce contexte est essentiel : le locuteur du munukutuba rend ces interrogations avec une intonation de montée rapide en fin d’énoncé avec allongement de la voyelle finale. Nà yínkì ? Avec quoi ? Par quel moyen ? Yínkì ? Quoi ? Qu’est-ce que ? Nánì ? Qui ? (sing.) Nà nánì ? Avec qui ? (sing.) Bà nánì ? Qui ? (plur.) Nà bànání ? Avec qui ? (plur.) Sámù nà yínkì ? Pourquoi ? Wápì ndáámbù ? Où ? Wápì síkà ? Où ? Nà yínkì ngé mé kúdyà mbísì ? Ou, Ngé mé kúdyà mbísì nà yínkì ? Proprem. Avec quoi as-tu mangé le poisson ? Yínkì bàkééntò zólà sálà ? Ou, Bàkééntò zólà sálà yínkì ? Proprem. Qu’est-ce que les femmes voudraient-elles faire ? Nánì mé kwíízà nà yínzò ? Ou, Nà yínzò, nánì mé kwíízà ? Proprem. Qui est arrivé à la maison ?

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Ngé ké nwáánà nà nání ? Ou, Nà nání ngé ké nwáánà ? Proprem. Avec qui te battrastu ? Bà nánì mé kwíízà tálà ngé ? Proprem. Qui est venu te voir ? Nà bànání béénò mé zóónzà mùnùkùtúbà ? Proprem. Avec qui avez-vous parlé munukutuba ? Sámù nà yínkì ngé mé fííngà múnù ? Ou, Ngé mé fííngà múnù sámù nà yínkì ? Proprem. Pourquoi m’as-tu insulté(e) ? Wápì ndáámbù bénò ké kwééndà ? Ou, Bénò ké kwééndà wápì ndáámbù ? Proprem. Où irezvous ? Wápì síkà ngé mé kàtúkà ? Ou, Ngé mé kàtúkà wápì síkà ? Proprem. D’où viens-tu ? Ngé záábà múnù ? Proprem. Me connais-tu ? Ou, Est-ce que tu me connais ? Nsyò báánà ké zòònzáákà lùmpútù ? Proprem. Les enfants parleraient-ils français ? Nsyò vient marquer un étonnement dans l’interrogation. 2.4. La négation La négation totale – entendue comme expression d’un refus catégorique, d’une impossibilité, d’un cas qui ne s’est jamais produit – ou partielle en tant qu’elle exprime une 30

opinion nuancée d’un cas se produisant de temps en temps, est rendue par l’une ou l’autre des particules é-é, vé et wápì (Mfoutou J.-A., 2009). É-é : adverbe de négation ; exprime le refus ; non. Vé : adverbe de négation ; expression signifiant le refus ; non ; pas. Wápì : adverbe de négation ; expression signifiant le refus ; non. Nkáyà ké zóónzà vé. Nkáyà ne parlera pas. Bàpùlúsù mé sálà vé. Les policiers n’ont pas travaillé. La négation totale est rendue munukutuba en faisant usage de é-é : « non, jamais », vé : « non, jamais », et wápì : « Non, jamais ». Bénò kè tàlánà vé tìì mbásì. Vous ne vous verrez pas avant demain. Bà mè kúmàà tétè vé nà bwáálà. Ils ne sont jamais allés jamais allé au village (elles ne sont jamais allées au village). Ngé mé mànísà mádyà nyónsò ? Wápì ! Tu as mangé toute la nourriture ? Jamais ! La négation partielle – entendue comme expression d’une opinion nuancée, d’un cas se produisant de temps en temps – est rendue quant à elle par vé, non. Lélè yínà mé bóngà nà ngé vé. Ce vêtement ne te va pas. Bétò zólà lùvúnù vé. Nous n’aimons guère le mensonge. 2.4.1. L’interro-négation L’interro-négation se construit au moyen de l’interrogation telle que nous l’avons vue en 2.3., et de l’adverbe de négation vé. 31

Mùndóngò ké kúdyà vé ? L’esclave ne mangera pas ? Ou, L’esclave ne mangera-t-il pas ? Bàkééntò ké dyáákà nà mázà vé ? Les femmes n’ont plus d’eau ? L’adverbe vé est un élément déplaçable dans l’énoncé puisqu’il est en fait post posé à l’élément nié. Aussi le munukutubaphone peut-il encore dire : Mùndóngò vé ké kúdyà ? Ce n’est pas l’esclave qui mangera ? Bàkééntò vé ké dyáákà nà mázà ? Ce ne sont pas les femmes qui ont encore de l’eau ? Dans un dialogue, Vé peut être utilisé comme unique élément de réponse à une question. -Ngé mé yímbà ? -Vé ! Proprem. -As-tu chanté ? -Non ! - Mùndóngò vé ké kúdyà ? - Vé ! Proprem. -L’esclave a-t-il mangé ? -Non ! Au même titre que vé, la particule de négation wápì est utilisée en guise de réponse négative à une question. - Mùndóngò mé kúdyà ? - Wápì ! 32

Proprem. -L’esclave a mangé ? -Non ! -Mfúmù mé zóónzà ? - Wápì ! Proprem. -Le chef a-t-il parlé ? -Non ! -Nì ngé mé kúnwà mázà yà múnù ? -É-é ! Proprem. -C’est toi qui as bu mon eau ? -Non ! Ou, -Est-ce toi qui as bu mon eau ? -Non ! 2.5. La voix active et la voix passive 2.5.1. La voix active Voici comment les locuteurs du munukutuba expriment la voix active – entendue comme la forme dans laquelle le sujet du verbe-prédicat indique l’agent de l’action. Nà Màdíngù bà ké zòònzákà mùnùkùtúbà. À Madingou, on parle munukutuba. Bà mé tálà mfúmù nà bwáálà. On a vu le chef au village. Báánà ké záábà kùzóónzà mùnùkùtúbà. Les enfants sauront parler mùnùkùtúbà.

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2.5.2. La voix passive La voix passive – entendue comme forme indiquant que le sujet subit l’action exprimée par le verbe-prédicat – occasionne en munukutuba l’intervertissement de l’ordre des constituants syntaxiques de l’énoncé à la voix active, en occasionnant quelquefois des aménagements morphologiques. Mùnùkùtúbà ké zòònzàmáákà nà Màdíngù. Le munukutuba est parlé à Madingou. Ou, À Madingou, le munukutuba est parlé. Mfúmù mé tàlánà nà bwáálà. Le chef a été vu au village. Ou, Au village, le chef a été vu. Mùnùkùtúbà ké zòònzámà nà bàbáánà. Le mùnùkùtúbà sera parlé par les enfants. 2.6. La réduction et l’expansion 2.6.1. La réduction La réduction est une façon de prononcer un mot ou d’énoncer une phrase qui est plus rapide que d’usage. Le locuteur du Mùnùkùtúbà peut en effet dire : Múnù kélè nà yínzò. Je suis à la maison ; j’ai une maison. Mù kélè nà yínzò. Je suis à la maison ; j’ai une maison. Múnù ké kúdyà vé. Je ne mange pas. Yáándì kélè mwáánà. Il est un enfant ; elle est une enfant. Táátà kélè mùndélè. Papa est Blanc. Táátà nà máámà kélè mìndélè. Papa et maman sont Blancs. Bàyááyì. Ceux-ci ; celles-ci. 34

Bàyínà. Ceux-là ; celles-là ; ceux-là ; celles-là ; ceux là-bas ; celles là-bas. Mais il peut aussi dire : Mù kélè nà yínzò. Je suis à la maison ; j’ai une maison. Mù ké nà yínzò. Je suis à la maison ; j’ai une maison. Mù ké kúdyà vé. Je ne mange pas. Yáándì ké mwáánà. Il est un enfant ; elle est une enfant. Yáándì, mwáánà. Il est un enfant ; elle est une enfant. Táátà ké mùndélè. Papa est Blanc. Táátà nà máámà ké mìndélè. Papa et maman sont Blancs. Táátà, mùndélè. Papa est Blanc. Táátà nà máámà, mìndélè. Papa et maman sont Blancs. Yááyì. Ceux-ci ; celles-ci. Yínà. Ceux-là ; celles-là ; ceux-là ; celles-là ; ceux là-bas ; celles là-bas. 2.6.2. L’expansion En munukutuba, les énoncés qui se présentent réduits à leur noyau, peuvent toujours être élargis et connaître ainsi une expansion endocentrique, entendue comme une expansion dont la séquence élargie contient explicitement son propre noyau (Mfoutou J.-A. 2009). Soient les noyaux : Kùbàsíkà. Sortir. Kùkúwà. Entendre. Kùlóótà. Rêver. Kùnéénà. Déféquer. Kùsúbà. Uriner. Kùsúndà. Descendre. Kùyòbílà. Se laver. Kùtálà. Regarder, voir, observer. Ces noyaux peuvent être expansés par les locuteurs du munukutuba comme suit : Kùbàsíkà nà ngáándà.Littérlt. Sortir dehors. Kùkúwà nà màkútù. Littérlt. Entendre avec les oreilles. 35

Kùláálà pòòngì. Littérlt. Dormir le sommeil. Kùlóótà ndósì. Littérlt. Rêver un rêve. Kùnéénà màtúfì. Littérlt. Déféquer les fèces ; déféquer les excréments. Kùsúbà màsúbà. Littérlt. Uriner des urines. Kùsúndà nà yísì. Littérlt. Descendre en bas. Kùyòbílà mázà. Littérlt. Se laver l’eau ; se laver avec de l’eau. Kùtálà nà méésò. Littérlt. Voir avec les yeux ; regarder avec les yeux ; observer avec les yeux. 2.7. Les adjectifs en munukutuba Certains nominaux munukutuba assument la fonction qualifiante « QA », en ce qu’ils se rapportent au nom dont ils précisent le sens en lui attribuant une qualité particulière (Mfoutou J.-A., 2009). Fyóótì. Qui a peu d’étendue, peu de volume ; petit(e) Málù-málù. Qui est ou apparaît depuis peu de temps ; nouveau. Mpáámbà. Qu’on donne pour rien. Qui n’est pas payant. Qui n’a aucune raison d’être. Sans mobile apparent ; gratuit. Ndúdì. Dont la saveur est désagréable ; amer. Nkúfì. Qui a peu de longueur, qui ne dure pas longtemps ; court. Ntámà. Qui est loin ; lointain(e) ; ancien(ne). Òfélè. Qu’on donne pour rien. Qui n’est pas payant. Qui n’a aucune raison d’être. Sans mobile apparent ; gratuit. Pénè-pénè. Qui est près dans l’espace. Qui est près dans le temps. Lié par la parenté. Peu différent ; proche. Yímbì. Qui est désagréable, nuisible, méchant, qui n’est pas bon ; mauvais(e).

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Yíndà. Qui s’étend dans le sens de la longueur. Qui dure. Qui se continue ; long (longue). Yímbwà yà yímbì. Le (un) chien méchant. QE.N. N.QA Bàyímbwà yà yímbì. Des chiens méchants. QE.N. N.QA Yínzò yà fyóótì. La (une) petite maison. QE.N. N.QA Bàyínzò yà fyóótì. Les (de) petites maisons. QE.N. N.QA Mfúmù yà málù-málù. Le (un) nouveau chef. QE.N. N.QA Bàmfúmù yà málù-málù. Les (de) nouveaux chefs. QE.N. N.QA Nous avons ici des syntagmes dits complétifs (màdyà yà ndúdi. Littérlt., « Nourriture de amer » : une nourriture amère) dans un ordre rigoureux qualifié (Q.E.) + qualifiant (Q.A.), car : Ndóóngà yà ngólò. Proprem., Un plat solide, QE.N. N.QA. est différent de : Ngólò yà ndóóngà. Proprem., La solidité du plat. CE.N. CA.N.

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De même, Yímbwà yà yímbì. Proprem., Un chien méchant, QE.N. N.QA. est différent de : Yímbì yà yímbwà. Proprem., La méchanceté du chien. CE.N. CA.N. Les énoncés 1. Ngólò yà ndóóngà, 2. Yímbì yà yímbwà, donnent lieu à un complément du nom : constituant syntaxique complétant le nom : il en complète le sens : Ngólò yà ndóóngà (qualité). Proprem., La solidité du plat. Yímbì yà yímbwà (qualité). Proprem., La méchanceté du chien. Kìsééngò yà ndóóngà (matière). Proprem., Le métal du plat. Nzútù yà ntwéényà (comparaison). Proprem., Un corps de jeune. Lóósò yà Ghana (origine). Proprem., Le riz du Ghana. Le complément du nom est introduit par le morphème connecteur yà, proprem., « de ». Si l’ordre QE. + QA. est rigoureux, le munukutuba a nécessairement besoin d’un morphème connecteur yà, proprem. « de » (Mfoutou J.-A., 2009). Le mot fonctionnant comme adjectif qualificatif dans un énoncé donné – lorsqu’il complète et précise le nom –, est dit épithète lié quand il est placé immédiatement à côté du nominal auquel il se rapporte. Yááyì mwáánà màyélè ! Qu’est-ce qu’il est intelligent, cet enfant ! Il est dit épithète détaché, ou mis en apposition, quand il est séparé du nominal auquel il se rapporte par d’autres mots comme yà, de. Yááyì mwáánà yà màyélè. Voici un enfant intelligent.

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Le nominal fonctionnant comme adjectif qualificatif en munukutuba peut être attribut : constituant syntaxique (adjectif, nom, groupe nominal) précisant la caractéristique du sujet nominal ou du complément d’objet direct. Ce nominal est alors relié au nominal sujet par un verbe d’état kùvwáándà, être, kùkúmà, devenir, etc. Bétò mè kúmà yímbì. Nous sommes devenus mauvais. Báwù kélè bìláwù. Ils sont fous (elles sont folles). Le pluriel du nominal fonctionnant comme adjectif qualificatif se forme en respectant l’appariement singulier/ pluriel auquel se prête le nominal servant ainsi de qualificatif (voir en 2.1). Yáándì kélè zóbà. Il est idiot. Bááwù kélè bàzóbà. Ils sont idiots. Táátà ké mùndélè. Papa est Blanc. Táátà nà máámà ké mìndélè. Papa et maman sont Blancs. 2.7.1. Les adjectifs numéraux cardinaux. En munukutuba, les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables : Mósì. Un. Zóólè. Deux. Tátù. Trois. Yíyà. Quatre. Táánù. Cinq. Sàmbánù. Six. Nsàmbwáádì. Sept. Náánà. Huit. Yívwà. Neuf. Kúúmì. Dix. Kúúmì nà mósì. Onze. Kúúmì nà zóólè. Douze. Kúúmì nà tátù . Treize. Kúúmì nà yíyà . Quatorze. 39

Kúúmì nà táánù. Quinze. Kúúmì nà sàmbánù. Seize. Kúúmì nà nsàmbwáádì. Dix-sept. Kúúmì nà náánà. Dix-huit. Kúúmì nà yívwà. Dix-neuf. Màkúúmì zóólè. Vingt. Màkúúmì zóólè nà mósì. Vingt et un. Màkúúmì zóólè nà zóólè. Vingt-deux. Màkúúmì zóólè nà tátù. Vingt-trois. Màkúúmì zóólè nà yíyà. Vingt-quatre. Màkúúmì zóólè nà táánù. Vingt-cinq. Màkúúmì zóólè nà sàmbánù. Vingt-six. Màkúúmì zóólè nà nsàmbwáádì.Vingt-sept. Màkúúmì zóólè nà náánà. Vingt-huit. Màkúúmì zóólè nà yívwà. Vingt-neuf. Màkúúmì tátù. Trente. Màkúúmì tátù nà mósì. Trente et un. Màkúúmì tátù nà zóólè. Trente-deux. Màkúúmì tátù nà tátù. Trente-trois. Màkúúmì tátù nà yíyà. Trente-quatre. Màkúúmì tátù nà táánù. Trente-cinq. Màkúúmì tátù nà sàmbánù. Trente-six. Màkúúmì tátù nà nsàmbwáádì. Trente-sept. Màkúúmì tátù nà náánà. Trente-huit. Màkúúmì tátù nà yívwà. Trente-neuf. Màkúúmì yíyà. Quarante. Màkúúmì táánù. Cinquante. Màkúúmì sàmbánù. Soixante. Màkúúmì nsàmbwáádì. Soixante-dix. Màkúúmì náánà. Quatre-vingts. Màkúúmì yívwà. Quatre-vingt-dix. Nkámà (ou nkámà mósì). Cent. Nkámà zóólè. Deux cents. Nkámà tátù. Trois cents. Nkámà yíyà. Quatre cents. 40

Nkámà táánù. Cinq cents. Nkámà sàmbánù. Six cents. Nkámà nsàmbwáádì. Sept cents. Nkámà náánà. Huit cents. Nkámà yívwà. Neuf cents. Fúúndà (ou fúúndà mósì). Mille. Màfúúndà zóólè. Deux mille. Màfúúndà tátù. Trois mille. Màfúúndà yíyà. Quatre mille. Màúúndà táánù. Cinq mille. Màfúúndà sàmbánù. Six mille. Màfúúndà nsàmbwáádì. Sept mille. Màfúúndà náánà. Huit mille. Màfúúndà yívwà. Neuf mille. Kìfúkù (ou kìfúkù mósì). Un million. Bìfúkù zóólè. Deux millions. Bìfúkù tátù. Trois millions. Bìfúkù yíyà. Quatre millions. Bìfúkù táánù. Cinq millions. Bìfúkù sàmbánù. Six millions. Bìfúkù nsàmbwáádì. Sept millions. Bìfúkù náánà. Huit millions. Bìfúkù yívwà. Neuf millions. Bìfúkù kúúmì. Dix millions. Kyáázì (ou kyáázì mósì). Un milliard. Kìpúnà (ou kìpúnà mósì). Un milliard. Byáázì zóólè. Deux milliards. Byáázì tátù. Trois milliards. Byáázì yíyà. Quatre milliards. Byáázì táánù. Cinq milliards. Byáázì sàmbánù. Six milliards. Byáázì nsàmbwáádì. Sept milliards. Byáázì náánà. Huit milliards. Byáázì yívwà. Neuf milliards. Byáázì kúúmì. Dix milliards. 41

Byáázì zóólè. Deux milliards. Bìpúnà tátù. Trois milliards. Bìpúnà yíyà. Quatre milliards. Bìpúnà táánù. Cinq milliards. Bìpúnà sàmbánù. Six milliards. Bìpúnà nsàmbwáádì. Sept milliards. Bìpúnà náánà. Huit milliards. Bìpúnà yívwà. Neuf milliards. Bìpúnà kúúmì. Dix milliards. 2.7.2. Les adjectifs numéraux ordinaux En munukutuba – en dehors des numéraux ordinaux yà ntétè et yà nsúkà ou yà mànímà, pour dire « le premier » et « le dernier » –, les nombres ordinaux reprennent les nombres cardinaux précédés du morphème connecteur yà : « de » (Mfoutou J.-A., 2009). Yà ntétè. Le premier ; la première. Múúntù yà ntété. Le premier homme. Yà zóólè. Le deuxième ; la deuxième. Kééntò yà zóólè. La deuxième femme, la seconde épouse. Yà tátù . Le troisième ; la troisième. Mwáánà yà tátù. Le troisième enfant. Yà sàmbánù. Le sixième ; la sixième. Mùyíbì yà sàmbánù. Le (la) sixième voleur (voleuse). Yà nsàmbwáádì. Le septième ; la septième. Mpíímpà yà nsàmbwáádì. La septième nuit. Náánà. Le huitième ; la huitième. Lúmbù yà náánà. Le huitième jour. Yà yívwà. Le neuvième ; la neuvième. Yíntì yà yívwà. Le neuvième arbre. Yà kúúmì. Le dixième ; la dixième. Mwáánà yà kúúmì. Le dixième enfant. Yà kúúmì nà mósì. Le onzième ; la onzième. Yímpù yà kúúmì nà mósì. Le onzième chapeau. 42

Yà kúúmì nà zóólè. Le douzième ; la douzième. Nzílà yà kúúmì nà zóólè. La douzième voie, le douzième chemin. Yà kúúmì nà tátù. Le treizième ; la treizième. Kísù yà kúúmì nà tátù . La treizième pipe. Yà nsúkà. Le dernier ; la dernière. Nzyèètólò yà nsúkà. Le dernier voyage. Kìsòníkì yà mànímà. Le dernier écrivain. 2.8. Les pronoms en munukutuba 2.8.1. Les pronoms allocutifs Le pronom peut, au niveau de l’énoncé, assumer les fonctions nominales : sujet, objet, circonstant. Parce qu’ils assument certaines fonctions imparties aux nominaux et qu’ils attestent la corrélation singulier / pluriel, les pronoms allocutifs sont définis comme des pronoms participants au discours (Houis, M. 1977 : 39). Mù ou múnù / béétò. Moi / nous. Ngé / béénò. Toi / vous. Yáándì / bááwù. Il ; elle / ils ; elles. Relevant de la série forte, ces pronoms peuvent assumer la fonction secondaire de complétant dans un syntagme complétif. Aussi sont-ils encore appelés ici « pronoms appropriatifs ». Le munukutubaphone peut en effet dire : Yímbwà yà múnù. Littérlt., « Chiens de moi » : Mon chien. CE.N. CA.Pr. Dítómà yà béétò. Littérlt., « Auto de nous » : Notre auto. CE.N. CA.Pr.

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Yínzò yà ngé. Littérlt., « Maison de toi » : Ta maison. CE.N. CA.Pr. Yínzò yà béénò. Littérlt., « Maison de vous » : Votre CE.N. CA.Pr. maison. Bwáálà yà yáándì. Littérlt., « Village de lui » : Son village. CE.N. CA.Pr. Mázà yà bááwù. Littérlt. « Eau de eux » : Leur eau. CE.N. CA.Pr. 2.8.2. Les pronoms suppléants Employés afin d’éviter la répétition du constituant ou du syntagme véhiculant un signifié, ces pronoms ont une valeur de suppléance pure et simple de ce signifié. Leur valeur est donc essentiellement anaphorique : Mù ou múnù. Je ; moi. Ngé. Tu ; toi. Yáándì. Il ; elle ; lui ; le ; la. Béétò. Nous. Béénò. Vous. Bááwù. Ils ; elles ; eux ; elles. Mù zólà mùnùkùtúbà. J’aime le munukutuba. Ngé kè zóónzà mùnùkùtúbà. Tu parleras munukutuba. Yáándì kè lòngókà mùnùkùtúbà. Il (elle) apprendra munukutuba. Béétò kè làkísà mùnùkùtúbà. Nous enseignerons munukutuba. Béénò mè yímbà nà mùnùkùtúbà. Vous avez chanté munukutuba. Bááwù mé sààmbílà nà mùnùkùtúbà. Ils (elles) ont prié munukutuba. 44

le le en en

Comme les pronoms allocutifs, les pronoms suppléants peuvent servir à désigner la personne qui parle : Mù bùtùkáákà nà Lùtétè. Je suis né à Loutété. Il peut aussi servir à désigner la personne à qui l’on parle : Mbàà ngé kwíízà nà yínzò. Il faudra que tu viennes à la maison (chez moi). Mais il peut aussi servir à désigner la personne ou l’objet dont il est question : Yáándì ké kwééndà mbàsì, mú kè kwíízà pésà yáándì mbótè yà nsúkà. Il s’en va demain. Je viendrai lui dire au revoir. Ces pronoms désignent une ou plusieurs personnes déterminées par les circonstances de la parole : Múnù, mù zólà vé. Moi, je ne suis pas d’accord. 2.8.3. Les pronoms appropriatifs Ces pronoms – parce qu’ils servent à désigner l’être ou l’objet possédé par un ou plusieurs possesseurs –, se définissent comme des supports permettant de construire des syntagmes complétifs dont ils assument la fonction de complétant. Yà múnù. Le mien ; la mienne ; les miens ; les miennes. Yà ngé. Le tien ; la tienne ; les tiens ; les tiennes. Yà yáándì. Le sien ; la sienne ; les siens ; les siennes. Yà béétò. Le nôtre ; la nôtre ; les nôtres. Yà béénò. Le vôtre ; la vôtre ; les vôtres. Yà bááwù. Le leur ; la leur ; les leurs. Le pronom appropriatif a la même fonction que le nom. Il peut être : Sujet : Báánà ké kwíízà wápì lúmbù ? Yà múnù mè kwììzà búbù yááyì. Les enfants arrivent quand ? Le mien est arrivé aujourd’hui (les miens sont arrivés aujourd’hui). Ou, 45

Les enfants arrivent quand ? Les miens sont arrivés aujourd’hui. Attribut : Kìnkútì yínà kélè yà múnù. Ce vêtement est le mien. Complément d’objet direct : Mù mè zìmbánà mbéélè dèfísà múnù yà ngé. J’ai oublié le couteau, prête-moi le tien. 2.8.4. Les pronoms spécificatifs Le munukutuba fait usage de pronoms dits spécificatifs – pronoms caractérisés par le fait qu’ils appartiennent à un syntagme de détermination dit « spécificatif ». Parce qu’ils servent à désigner un être ou un objet identifié précisément dans l’espace, dans le temps ou dans l’énoncé antérieur, ces pronoms ont une double valeur : - une valeur de démonstratif, avec éventuellement plusieurs degrés. - une valeur de renvoi avec insistance, à un constituant antérieur anaphorique. Yááyì. Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci ; celles-ci. Yínà. Celui-là ; celle-là ; celui là-bas ; celle là-bas ; ceux-là ; celles-là ; ceux là-bas ; celles là-bas. Bàyááyì. Ceux-ci ; celles-ci ; ceux-ci ; celles-ci. Bàyínà . Ceux-là ; celle-là ; celui là-bas ; celle là-bas ; ceuxlà ; celles-là ; ceux là-bas ; celles là-bas. Yíntì yááyì. Cet arbre ; cet arbre-ci. Yíntì yínà. Cet arbre-là ; cet arbre là-bas. Bàkééntò yááyì. Ces femmes ; ces femmes-ci. Bàkééntò yínà . Ces femmes-là ; ces femmes là-bas. Les pronoms spécificatifs remplacent une personne ou un objet déjà évoqués (yááyì, celui-ci ; celle-ci, ceux-ci ;

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celles-ci ; yínà, celui-là ; celle-là, celui là-bas ; celle là-bas, ceux-là ; celles-là, ceux là-bas ; celles là-bas. Les locuteurs du munukutuba utilisent les pronoms spécificatifs yááyì (sing. ; plur.) et bàyááyì (plur.) pour désigner une personne ou un objet proche, alors que les pronoms spécificatifs Yínà (sing. ; plur.) et bàyínà (plur.) désignent une personne ou un objet éloigné. Le pronom spécificatif peut être : a- Sujet : Yááyì ké mboté. Celui-ci est bon. b- Attribut : Yínzò yà múnù kélè yínà. Ma maison est celle-là. c- Complément d’objet direct : Pésà múnù yínà. Donne-moi celui-là. d- En apposition : Yínà máámbù yà múnù. Cela, c’est mon affaire. Yááyì (sing., plur.) et bàyááyì (plur.), celui-ci, celle-ci, ceci ; ceux-ci, celles-ci…, annoncent ce qui va suivre. Kúwà mbótè máámbù yááyì : mù zólà kééntò yà múnù. Ecoute bien ceci : j’aime ma femme. Yínà, celui-là, celle-là, cela…, évoque quant à lui ce qui précède. Mù mè kúwà máámbù yínà. J’ai entendu cette histoire. Mù mè kúwà máámbù yínà bà mè zóónzà nà nzútù yà múnù. Je suis au courant de ce qu’ils ont raconté à mon sujet. Il est en munukutuba des pronoms spécificatifs ayant valeur d’interrogatif (Mfoutou J.-A., 2009) : Nánì ? Qui ? Quel ? Quelle ? Lequel ? Laquelle ? Nánì ngé zólà tálà ? Qui voudrais-tu voir ? Yíkwà ? Combien ? Yíkwà ngé zólà ? Combien voudrais-tu ? Yínkì ? Que ? Quoi ? Yínkì ngé zólà ? Que voudrais-tu ? Wápì ? Où ? Qui ? Quel ? Quelle ? Wápì síkà ngé kélé ? Où es-tu ? 47

2.9. Les adverbes Voici les adverbes munukutuba qui, dans un énoncé, servent à préciser le moment (búbù, aujourd’hui, mbásì, demain, mbásì-mbásì, après demain, etc.), le lieu (áwà, ici, kúnà, là-bas, etc.), la manière (màléémbè, doucement, mbáángù-mbáángù, vite, rapidement, tout de suite, etc.), ou la quantité (mííngì, beaucoup, fyóótì, peu, fyóótì-fyóótì, petit à petit, etc.) 2.9.1. Les adverbes d’affirmation Hé. Oui. Yà tsyélíkà. Certainement ; c’est vrai ; c’est exact ; c’est véridique. 2.9.2. Les adverbes de négation Àtàà. Même pas, pas du tout. Àtàà fyóótì. Pas du tout. Àtàà fyóótì vé. Pas du tout. Àtàà nà fyóótì. Pas du tout. Àtàà nà fyóótì vé. Pas du tout. Bétò kànísà vé. Peut-être pas. Mù kànísà vé. Peut-être pas. Nà búnù. Pas encore. Vé. Non ; pas ; ne pas. 2.9.3. Les adverbes de temps Bìlúmbù nyóósò. Tous les jours, tout le temps. Búbù yááyì. Aujourd’hui. Málùmálù yááyì. Maintenant, de suite. Mbálà nà mbálà. Souvent. Mbásì. Demain. 48

Mbásì-mbásì. Après demain. Nà kàtì-kàtì yà mpíímpà. 1. À minuit. 2. En pleine nuit. Nà kùbándà. À l’origine, au début, au commencement. Nà mànímà. 1. Ensuite. 2. Par derrière ; derrière. Nà mídì. À midi. Nà mpíímpà. La nuit, de nuit. Nà nkòkílà. Après midi. Nà nsúsù yà ntété. Au premier chant du coq. Nà ntáángù. De jour. Nà ntáángù yà ntámà . Autrefois. Nà súkà. Au matin. Nà súkà-súkà. De bon matin. Ntáángù nyóónsò. Toujours, tout le temps. Ntámà. Loin dans le temps. Ntámà-ntámà. Très loin dans le temps. Ntétè-ntétè. Auparavant, d’abord. Sékò. Pour toujours. Yà sékò. Pour toujours. Wápì ntáángù ? Quand ? 2.9.4. Les adverbes de manière Bàmbálà mííngì. Souvent. Bàmbálà mííngì. Plusieurs fois. Bàmbálà nyóónsò. Tout le temps. Kákà. Seulement, uniquement. Lípwà-lípwà. En désordre. Màléémbè. Doucement, lentement. Màléémbè-màléémbè. Tout doucement, très lentement. Mbálà mííngì. Souvent. Mbálà nà mbálà. 1. À chaque fois. 2. Souvent. Mbálà nyóónsò. Souvent. Mbáángù. Vite, rapidement. Mbáángù-mbáángù. Vite, rapidement. Mùtííndù yááyì .Ainsi, de cette manière-ci. 49

Mùtííndù yínà. De cette manière-là. Nà mbáángù. Vite, rapidement. Nà mbáángù nyóónsò.Vite, rapidement. Ngólò. Fortement. Ngólò-ngólò. Très fortement. Nyè. Complètement. Wápì mùtííndù ? Comment ? Yímbì. Mal. Yà mpáámbà. Vainement, inutilement. 2.9.5. Les adverbes de lieu Áwà. Kúnà. Kúnàà. Nà kátì. Nà kátì-kátì. Nà mànímà. Nà màntwáálà. Nà ngáándà. Nà ntwáálà. Nà yínsi. Nà zúlù. Ndáámbù nyóónsò. Ntámà. Ntámà mííngì. Ntámà-ntámà. Pénè-pénè. Pénè-pénè mííngì. Síkà nì síkà. Síkà nyóónsò. Síkà yááyì. Síkà yínà. Wápì ? Wápì síkà ?

Ici. Là. Là-bas. Dans, dedans, à l’intérieur. Au milieu. Derrière. Devant, en face. Dehors, en dehors. Devant, en face. En bas, par terre, en dessous. Dessus, au-dessus, en haut, en l’air. Partout. Loin. Très loin. Très loin. Près. Près. 1. Partout. 2. N’importe où. 1. Partout. 2. N’importe où. De ce côté-ci. De ce côté-là, de l’autre côté. Où ? Où ? 50

2.9.6. Les adverbes de quantité Dyáákà. Fyóótì. Fyóótì fyóótì. Mííngì. Mííngì mííngì. Mwàà. Mwàà fyóótì. Mwàà mííngì.

Encore, davantage. Peu. Très peu. Beaucoup. Abondamment. Peu. Assez peu. Assez, en assez grand nombre.

L’utilisation de mííngì avec un nom peut s’interpréter comme la marque de : a- une émotion : Máwà mííngì. Que c’est triste ! Mííngì exprime alors du même coup : b- une intensité qualitative avec des noms abstraits : Nsáyì mííngì. Un grand plaisir. c- une accumulation quantitative avec des noms concrets : Báántù mííngì. Beaucoup de personnes. d- une accumulation quantitative et la durée avec un prédicat dynamique : Yáándìmè zóónzà mííngì. Il (elle) a beaucoup parlé ou Il (elle) a parlé, parlé, parlé, parlé. Màbúlù mííngì. Des trous ou quelques trous. Màbúlù mííngì mííngì . Beaucoup de trous. Màdídì mííngì. Grand froid. Báánà mííngì. Beaucoup d’enfants. Mwàà màdídì mííngì. (Il fait) assez froid. Mwàà báántù mííngì. (Il y a) assez de monde. Ngé mè kwíízà dyáákà ! Tu es revenu(e) ! Mù zólà ngé dyáákà. Je t’aime encore ou je t’aime toujours ou encore je t’aime. Zóónzà dyáákà. Parle encore ou parle toujours ou encore parle, parle, parle, parle (Mfoutou J.-A., 2009). 51

L’emploi de dyáákà en munukutuba est pluralisant : Pésà dyáákà. Donne encore ou donne toujours ou encore donne davantage (beaucoup), ou enfin donne, donne, donne, donne (Mfoutou J.-A., 2009). 2.9.7. La différence sexuelle en munukutuba Voici comment les locuteurs du munukutuba inscrivent dans le système linguistique la réalité extralinguistique de la différence sexuelle. Pour marquer l’opposition masculin/féminin, les munukutubaphones associent des termes génériques aux nominaux bàkálà : « homme ; de sexe masculin » et kééntò : « femme ; de sexe féminin », dans la catégorie des humains et animés. La locution nominale – « … yà bàkálà » ; « … yà kééntò » – obtenue rend ainsi compte des données biologiques naturelles de la réalité extralinguistique désignée. Cette locution associée à un organe du corps humain sert à distinguer l’organe situé côté droit de celui situé côté gauche : dìbókò yà bàkálà : « 1. Le bras droit. 2. La main droite. 3. Le côté droit, à droite », dìbókò yà kééntò : « 1. Le bras gauche. 2. La main gauche. 3. Le côté gauche, à gauche » ; dìkúlù yà bàkálà : « 1. Le pied droit. 2. La jambe droite », dìkúlù yà kééntò : « 1. Le pied gauche. 2. La jambe gauche » 2.9.7.1. Chez les humains Kìbúkì yà kééntò Une infirmière. Kìbúkì yà bàkálà Un infirmier. Kìkátà yà kééntò Une paralytique. Kìkátà yà bàkálà Un paralytique. Kìláwù yà kééntò Une folle. Kìláwù yà bàkálà Un fou. Kìsítà yà kééntò Une stérile. 52

Kìsítà yà bàkálà Un stérile. Mùkwéézì yà kééntò 1. Une bru. 2. Une belle-mère. Mùkwéézì yà bàkálà 1. Un gendre. 2. Un beau-père. Mùlóóngì yà kééntò Une enseignante. Mùlóóngì yà bàkálà Un enseignant. Mùnzàdí yà kééntò Une belle-sœur. Mùnzàdí yà bàkálà Un beau-frère. Mùtèkólò yà kééntò Une petite-fille. Mùtèkólò yà bàkálà Un petit-fils. Múúntù yà kééntò Une femme. Múúntù yà bàkálà Un homme. Mwáánà yà kééntò 1. Une jeune fille. 2. Une fille. Mwáánà yà bàkálà 1. Un garçon. 2. Un fils. Ndókì yà kééntò Une sorcière. Ndókì yà bàkálà Un sorcier. Nzéénzà yà kééntò Une étrangère. Nzéénzà yà bàkálà Un étranger. Sáántù yà kééntò Une sainte. Sáántù yà bàkálà Un saint. 2.9.7.2. Chez les autres animés Dìbéémbè yà kééntò Une pigeonne. Dìbéémbè yà bàkálà Un pigeon. Dìkákù yà kééntò Une guenon. Coréf. Nkímà yà kééntò. Dìkákù yà bàkálà Un singe. Coréf. Nkímà yà bàkálà. Dìkútì yà kééntò Un hibou. Coréf. 1. Kìfúúngù yà kééntò. 2. Kìfútù yà kééntò. 3. Kìnkúbù yà kééntò. Dìkútì yà bàkálà Un hibou. Coréf. 1. Kìfúúngù yà bàkálà. 2. Kìfútù yà bàkálà. 3. Kìnkúbù yà bàkálà. Dìméémè yà kééntò Une brebis. Dìméémè yà bàkálà Un bélier. Fúúngù yà kééntò Une chouette. Coréf. Kìkákà yà kééntò. Fúúngù yà bàkálà Une chouette. Coréf. Kìkákà yà bàkálà.

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Kàválù yà kééntò Une jument. Coréf. Nsúúngù yà bwáálà yà kééntò. Kàválù yà bàkálà Un cheval. Coréf. Nsúúngù yà bwáálà yà bàkálà. Kìbúbù yà kééntò Une chouette. Kìbúbù yà bàkálà Une chouette. Kìfúúngù yà kééntò Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà kééntò. 2. Kìfútù yà kééntò. 3. Kìnkúbù yà kééntò. Kìfúúngù yà bàkálà Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà bàkálà. 2. Kìfútù yà bàkálà. 3. Kìnkúbù yà bàkálà. Kìfútù yà kééntò Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà kééntò. 2. Kìfúúngù yà kééntò. 3. Kìnkúbù yà kééntò. Kìfútù yà bàkálà Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà bàkálà. 2. Kìfúúngù yà bàkálà. 3. Kìnkúbù yà bàkálà. Kìkákà yà kééntò Une chouette. Coréf. Fúúngù yà kééntò. Kìkákà yà bàkálà Une chouette. Coréf. Fúúngù yà bàkálà. Kìnkúbù yà kééntò Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà kééntò. 2. Kìfúúngù yà kééntò. 3. Kìfútù yà kééntò. Kìnkúbù yà bàkálà Un hibou. Coréf. 1. Dìkútì yà bàkálà. 2. Kìfúúngù yà bàkálà. 3. Kìfútù yà bàkálà. Kìsyótò yà kééntò Une crapaude. Coréf. Kìwúúlà yà kééntò. Kìsyótò yà bàkálà Un crapaud. Coréf. Kìwúúlà yà bàkálà. Kìvwàdángù yà kééntò Une cane. Kìvwàdángù yà bàkálà Un canard. Kìwúúlà yà kééntò Une crapaude. Coréf. Kìsyótò yà kééntò. Kìwúúlà yà bàkálà Un crapaud. Coréf. Kìsyótò yà bàkálà. Lùmpùkúsù yà kééntò Une chauve-souris. Lùmpùkúsù yà bàkálà Une chauve-souris. Mbéémbà yà kééntò Une aigle. Mbéémbà yà bàkálà Un aigle. Mbúlù yà kééntò Une chacal. Mbúlù yà bàkálà Un chacal. Mpàkásà yà kééntò Une bufflonne. Mpàkásà yà bàkálà Un buffle. Mpúkù yà kééntò Une rate. 54

Mpúkù yà bàkálà Un rat. Ndékè yà kééntò Une oiselle. Ndékè yà bàkálà Un oiseau. Ngáándù yà kééntò Un crocodile. Ngáándù yà bàkálà Un crocodile. Ngóómbè yà kééntò Une vache. Ngóómbè yà bàkálà Un taureau. Ngúlù mùsítù yà kééntò Une laie. Ngúlù mùsítù yà bàkálà Un sanglier. Ngúlù yà kééntò 1. Une truie. 2. Une cochette. Ngúlù yà bàkálà 1. Un porc. 2. Un cochon. 3. Un cochonnet. 4. Un goret. 5. Un nourrain (ou nourrin). Ngwáárì yà kééntò Une pintade. Coréf. 1. Nkáángà yà kééntò. 2. Nkèlélè yà kééntò. Ngwáárì yà bàkálà Une pintade. Coréf. 1. Nkáángà yà bàkálà. 2. Nkèlélè yà bàkálà. Nkáángà yà kééntò Une pintade. Coréf. 1. Ngwáárì yà kééntò. 2. Nkèlélè yà kééntò. Nkáángà yà bàkálà Une pintade. Coréf. 1. Ngwáárì yà bàkálà. 2. Nkèlélè yà bàkálà. Nkábì yà kééntò Une biche. Nkábì yà bàkálà Un cerf. Nkèlélè yà kééntò Une pintade. Coréf. 1. Ngwáárì yà kééntò. 2. Nkáángà yà kééntò. Nkèlélè yà bàkálà Une pintade. Coréf. 1. Ngwáárì yà bàkálà. 2. Nkáángà yà bàkálà. Nkímà yà kééntò Une guenon. Coréf. Dìkákù yà kééntò. Nkímà yà bàkálà Un singe. Coréf. Dìkákù yà bàkálà. Nkóómbò yà kééntò Une chèvre. Nkóómbò yà bàkálà Un bouc. Nkósì yà kééntò Une lionne. Nkósì yà bàkálà Un lion. Nkúsù yà kééntò Un perroquet. Nkúsù yà bàkálà Un perroquet. Nsúsù yà kééntò Une poule. 55

Nsúsù yà bàkálà Un coq. Nsúúngù yà bwáálà yà kééntò Une jument. Coréf. Kàválù yà kééntò. Nsúúngù yà bwáálà yà bàkálà Un cheval. Coréf. Kàválù yà bàkálà. Nsyésè yà kééntò Une gazelle. Nsyésè yà bàkálà Une gazelle. Ntábà yà kééntò Une brebis. Ntábà yà bàkálà Un bélier. Ntyéétyè yà kééntò Une alouette. Ntyéétyè yà bàkálà Une alouette. Nyááwù yà kééntò Une chatte. Nyááwù yà bàkálà Un chat. Nzáwù yà kééntò Une éléphante. Nzáwù yà bàkálà Un éléphant. Nzòbó yà kééntò Une civette. Nzòbó yà bàkálà Une civette. Yímbwà yà kééntò Une chienne. Yímbwà yà bàkálà Un chien.

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Chapitre 3 Le temps

3.1. L’état de l’atmosphère : météorologie, précipitation Dìbúúngì : Le brouillard. Coréf. Mbúúngì. Kìbámà : Le tonnerre. Coréf. Kìdúmù. Kìdúmù : Le tonnerre. Coréf. Kìbámà. Kìlímà : Le climat. Coréf. Mpéévè. Kìtéémbò : Le vent. Coréf. 1. Mpémò. 2. Mùpépè. Kùbámà : Tonner. Coréf. Kùdúmù. Kùbólà : Être trempé ; être mouillé. Kùdúmù : Tonner. Coréf. Kùbámà. Kyóósì : Le froid. Coréf. 1. Kyóózì. 2. Màdídì. Kyóózì : Le froid. Coréf. 1. Kyóósì. 2. Màdídì. Kyóósì kélè : Il fait froid. Kyóózì kélè : Il fait froid. Lùsyéémò : un éclair. Coréf. 1. Lùvézómò. 2. Nsélèmónò. Lùvézómò : un éclair. Coréf. 1. Lùsyéémò. 2. Nsélèmónò. Màdídì : Le froid. Coréf. 1. Kyóósì. 2. Kyóózì. Mbúúngì : Le brouillard. Coréf. Dìbúúngì. Mpéévè : Le climat. Coréf. Kìlímà. Mpémò : Le vent. Coréf. 1. Kìtéémbò. 2. Mùpépè. Mpémò yà nénè : Une tempête. Coréf. Mùngúdì. Mùkyáámà : l’arc-en-ciel. Coréf. Mpémò yà nénè. Mùngúdì : Une tempête. Coréf. Mpémò yà nénè. Mùpépè : Le vent. Coréf. 1. Kìtéémbò. 2. Mpémò. Mvúlà : Pluie. Mvúlà ké nà kùnókà : Il pleut. Mvúlà yà nénè : Un orage. 57

Mwíínì : 1. Le soleil. 2. La chaleur. Nsélèmónò : un éclair. Coréf. 1. Lùsyéémò. 2. Lùvézómò. Ntáángù : 1. Le temps. 2. La chaleur. 3. Le soleil. Ntáángù kélè : 1. Le temps est ensoleillé. 2. Il fait chaud. Tíyà : La chaleur. 3.2. La durée dans laquelle se succèdent les événements, les jours, les nuits Bàlúmbù nyóónsò : Tous les jours ; chaque jour. Bàmbálà zóólè : Deux fois. Búbù : Aujourd’hui. Búbù yááyì : Aujourd’hui. Dyáákà : 1. Encore. 2. Toujours. Fyóótì-fyóótì : À mesure que. Kàtúkà ntáángù yínà : 1. Depuis ce moment-là. 2. Depuis ce temps-là. Kàtúkà lúmbù yínà : 1. Depuis ce jour-là. 2. Depuis ce moment-là. Lúmbù nà lúmbù : 1. Jour après jour. 2. Tous les jours. Lúmbù nì lúmbù : N’importe quand ; n’importe quel jour. Lúmbù nyóónsò : Toute la journée. Málù-málù : 1. À peine. 2. Il y a peu. Málù-málù yááyì : 1. À peine. 2. Il y a peu. 3. Tout de suite. 4. Maintenant. 5. Actuellement. 6. Sur-le-champ. Màzóónò : Hier. Màzúsì : Avant-hier. Mbálà mósì : Une fois. Mbálà nà mbálà : Souvent. Mbàsì : Demain. Mbàsì-mbàsì : Après-demain. Nà kùbándà : 1. Avant tout ; au préalable. 2. Avant de. 3. Au début. Nà mànímà : 1. Alors. 2. Ensuite. 3. Après. Nà mpíímpà : 1. Dans la nuit. 2. Hier soir. 3. Cette nuit. 58

Nà mpíímpà yááyí : Cette nuit. Nà ntáángù : Quand, lorsque. Nà ntáángù yà bànkóókò : littérlt., « au temps des ancêtres ». Proprem. Jadis ; autrefois ; en ce temps-là. Coréf. Nà ntáángù yà ntámà. Nà ntáángù yááyí : En ces temps-ci. Nà ntáángù yà ntámà : Jadis ; autrefois ; en ce temps-là. Coréf. Nà ntáángù yà bànkóókò. Nà ntáángù yínà : En ce temps-là. Nà súkà : 1. Au matin. 2. Ce matin. Nà súkà-súkà : 1. Aux premières lueurs du jour ; très tôt le matin, à l’aurore, à l’aube. Ntáángù : Quand, lorsque. Ntáángù nyóónsò : 1. Tout le temps. 2. Souvent. 3. Régulièrement. Ntétè-ntétè : Avant tout ; au préalable ; d’abord. Súkà yà máámbù : Finalement. Tíí búbù : Jusqu’aujourd’hui. Tíí kúnà : Jusque là. Tíí màzóónò : Jusqu’à hier. Tíí màzúsì : Jusqu’à avant-hier.

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Chapitre 4 Le passé, le présent, le futur

4.1. Le passé Bétò zìmbánà máámbù yà bànkóókò : Oublions le passé. Kánà yáándì yùfùláákà múnù, mù zólàà zòònzílà yáándì : S’il me l’avait demandé, je le lui aurais dit. Lúmbù mósì… : Il était une fois. Lúmbù yínà, mù zòlàà yùfúlà ngé kìyúúvù mósì : Ce jour-là, je voulais te poser une question. Máámbù lùtáákà bétò zóónzà dyáákà yááwù vé : C’est du passé, n’en parlons plus. Mù mé kúmà málùmálù yááyì kákà : Je viens d’arriver. Mù vwáándàà zólà ngé záábà bùtyèlíkà : Je voulais que tu saches la vérité. Mù zòláákà ngé záábà bùtyèlíkà : Je voulais que tu saches la vérité. Mù zólàà bàsíkà ntáángù ngé kwììzáákà : J’allais sortir quand tu es arrivé (ée). Nà ntáángù yínà yáándì vwáándàà vwáándà nà bàbútì yà yáándì : À cette époque, il (elle) vivait chez ses parents. Ngé mé kúwàà yááwù ? : L’as-tu déjà entendu ? Ntáángù yáándì vwáándàà mwáánà yáándì vwáándà dílà mííngì : Quand il (elle) était enfant, il (elle) pleurait beaucoup. Yáándì zòònzílàà múnù yááwù màzóónò : Il (elle) me l’a annoncé hier. Yáándì mè zòònzílàà múnù yááwù nà súkà yááyì : Il (elle) me l’a annoncé ce matin. 61

Yáándì zààbísàà múnù yááwù màzóónò : Il (elle) me l’a annoncé hier. Yáándì mè zààbísàà múnù yááwù nà súkà yááyì : Il (elle) me l’a annoncé hier. Yà kùmáákà màzúsì : C’est arrivé avant-hier. Yáándì vwáándàà lòngókà dyáákà mùnùkùtúbà vé : Il (elle) n’étudiait plus le munukutuba. Yááyì nì kùkúmà : Je viens d’arriver. Yááyì nì kùkúmà nyóónsò : Je viens d’arriver. Yááyì nì kùkúmà yà múnù : Je viens d’arriver. Yááyì nì kùkúmà yà múnù nyóónsò : Je viens d’arriver. Yà mé mànísà ! : C’est fini ! Yà vwààndáákà yínzò yà mfúmù yà bwáálà : C’était la maison du chef du village. Yà vwáándàà kátìkátì yà mpíímpà, bà vwáándàà nà búnù bà kótà : Il était minuit, ils (elles) n’étaient pas encore rentrés (ées). 4.2. Le présent Bà ké yà kùkwèèlánà yà mé kúmà bàmvúlà kúúmì : Ils sont mariés depuis dix ans. Káángà yínwà, sálà kákà : Tais-toi et travaille. Kánà Nzáámbì zólà, bétò ké kwèèlánà : Si Dieu le veut, nous allons nous marier. Máámbù ké néné : La situation est grave. Mfúmù ké nà kwèèndáákà nà Mpútù ngóóndà ké kwíízà : Le chef part en Europe le mois prochain. Mfúmù ké nà kwééndà nà Mpútù ngóóndà ké kwíízà : Le chef part en Europe le mois prochain. Mù ké nà kùtàláákà báánà ké nà kùsàkànáákà nà bálàbálà : Je regarde les enfants qui jouent dans la rue. Mù ké nà kùtàláákà báánà ké nà kùsàkánà nà bálàbálà : Je regarde les enfants qui jouent dans la rue. 62

Mù ké nà kùtálà báánà ké nà kùsàkànáákà nà bálàbálà : Je regarde les enfants qui jouent dans la rue. Mù ké nà kùtálà báánà ké nà kùsàkánà nà bálàbálà : Je regarde les enfants qui jouent dans la rue. Tálà kákà, kùzóónzà vé : Regarde et ne dis rien. Yáándì ké lààláákà bìlúmbù nyóónsò kánà yáándì mé mànísà kúdyà : Il (elle) se couche tous les jours lorsqu’il (elle) finit de manger. Yáándì ké nà kùnwáákà màláfù bìlúmbù nyóónsò : Il (elle) boit du vin tous les jours. Yáándì ké nà kùtààngáákà : Il (elle) est en train de lire. Yáándì ké nà kùtáángà : Il (elle) est en train de lire. 4.3. Le futur Bándà búbù mù ké zààbísàà dyáákà yáándì máámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Bándà búbù mù ké zààbìsáákà dyáákà yáándì máámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Bándà búbù mù ké zòònzílàà dyáákà yáándì dyáámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Bándà búbù mù ké zòònzìláákà dyáákà yáándì máámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Lúmbù bwáálà ké vwáándà nà kìzúúnù : Un jour le pays vivra en paix. Lúmbù kélè bwáálà ké vwáándà nà kìzúúnù : Un jour le pays vivra en paix. Lúmbù kélè ngé ké nyóóngà : Tu regretteras tôt ou tard. Lúmbù ngé ké nyóóngà : Tu regretteras tôt ou tard. Mbàà lúmbù bwáálà ké vwáándà nà kìzúúnù : Un jour le pays vivra en paix. Mbàà lúmbù ngé ké nyóóngà : Tu regretteras tôt ou tard. Mbàà ngé ké nyóóngà : Tu regretteras un jour. Mbàà mù ké tùbílà yáándì yááwù : Je le lui dirai. 63

Mbàà mù ké zààbísà yáándì yááwù : Je le lui dirai. Mbàà ngé ké nyóóngà : Tu regretteras tôt ou tard. Mbàà yáándì ké kwíízà mbásì : Il (elle) viendra demain. Mbásì nà súkà mù ké kwíízà tálà ngé : Demain matin, je viendrai te voir. Mù ké tùbílà yáándì yááwù : Je le lui dirai. Mù ké zààbísà yáándì yááwù : Je le lui dirai. Mù ké zààbísàà dyáákà yáándì máámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Mù ké zààbìsáákà dyáákà yáándì máámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Mù ké zòònzílàà dyáákà yáándì dyáámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Mù ké zòònzìláákà dyáákà yáándì dyáámbù vé : À partir de maintenant, je ne lui dirai plus rien. Nà bàngóóndà zóólè bétò ké vwáándà nà kìsíwù : Dans deux mois nous serons en saison sèche. Ngé ké nyóóngà : Tu regretteras tôt ou tard. Yáándì ké kwíízà mbásì : Il (elle) viendra demain.

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Chapitre 5

Le mouvement

Voici les termes utilisés par les locuteurs du munukutuba pour sinon traduire l’idée de changement de position d’un corps dans l’espace, du moins pour indiquer qu’un corps n’est pas à l’état de repos. Bàndyààtúlù (n. plur.) Des mouvements (sing. Ndyààtúlù). Bànyáámbà (n. plur.) Montées d’un fleuve (sing. Nyáámbà). Bìbwà (n. plur.) Des chutes (sing. Kìbwà). Bìdyáátì (n. plur.) Des marcheurs (sing. Kìdyáátì). Bìmákì (n. plur.) Des grimpeurs (sing. Kìmákì). Dìbííndù (n. sing.) Une descente (plur. Màbííndù). Kìbwà (n. sing.) Une chute (plur. Bìbwà). Kìdyáátì (n. sing.) un marcheur (plur. Bìdyáátì). Kìmákì (n. sing.) Un grimpeur (plur. Bìmákì). Kùbàlúkà (v. pronom) 1. Changer de position en se retournant : se retourner. 2. S’en retourner, repartir pour le lieu d’où l’on est venu : se retourner. 3. Se mouvoir circulairement ou décrire une ligne courbe (autour de quelque chose) : tourner, contourner, tournailler, virevolter, pirouetter, se retourner, virevousser, tourniller, tourniquer, se tortiller, tournoyer, virer. Coréf. 1. Kùkààlúkà. 2. Kùnààngùdúkà. 3. Kùsèètókà. Kùbàlúlà (v. tr.) Faire mouvoir autour d’un axe, d’un centre, selon une courbe fermée (rotation) : tourner, remuer, manipuler, retourner, touiller, rouler, enrouler.

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Kùbàsíkà (v. intr.) 1. Aller hors (d’un lieu). 2. Aller dehors (notamment pour se promener) : sortir, déménager. Ant. Kùkótà. Kùbàsísà (v. tr.) 1. Mener dehors (un être que l’on accompagne). 2. Mettre dehors (quelque chose), tirer (d’un lieu) : sortir, expulser. Ant. Kùkòtísà. Kùbátà (v. intr.) Se déplacer par une suite d’élans, en reposant alternativement le corps sur l’une puis l’autre jambe, et à une allure, la course plus rapide que la marche : courir. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbìngílà. 6. Kùyùùngúsà. 7. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Kùbùmbúlà (v. intr.) Vaciller sur sa base, pencher de côté et d’autre en menaçant de tomber : chanceler, basculer, glisser, tituber, pencher. Coréf. Kùtèmbílà. Syn. 1. Kùtàmbúlà nà mpásì. 2. Kùtàmbúlà téngù-téngù. Kùfììnkámà (v. pronom.) Se déplacer pour venir (plus) près de quelqu’un, de quelque chose ; arriver à proximité d’un lieu : s’approcher. Coréf. Kùbèèlámà. Kùbèèlíkà (v. tr.) S’approcher. Kùbèèlísà (v. tr.) Approcher. Kùbètámà (v. pronom.) Se baisser, se courber. Kùbìngílà (v. pronom). Se presser. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbátà. 6. Kùyùùngúsà. 7. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Kùbòtólà (v. tr.) Prendre, lever de force : ravir. Coréf. 1. Kùvòkónà. 2. Kùwúkà. 3. Kùzíkà. Ant. Kùvùtúlà. Kúbwà (v. intr.) Tomber. Kùbwàbánà (v. pronom.) 1. Passer l’un près de l’autre en allant dans une direction différente ou opposée : se croiser. 2. Être ou se mettre en travers l’un de l’autre : se croiser, se rencontrer, se trouver, se retrouver, se réunir, se tamponner, se coudoyer, confluer, converger. Coréf. Kùbwàbánà múúntù. 66

Kùbwàbánà múúntù (loc. verb.) Croiser quelqu’un. Coréf. Kùbwàbánà. Kúbwà nà ntótò (loc. verb.) Tomber par terre. Kùbwíísà (v. tr.) Faire tomber, renverser. Kùdùmúkà (v. intr., tr.) 1. Faire un saut. 2. Franchir par un saut. 3. Monter, descendre, se lever vivement : sauter, enjamber, gambader, plonger, franchir, sursauter, tressauter, rebondir, sautiller, se jeter, bondir, trépigner. Coréf. Kùyáángà. Kùdyáátà (v. intr.) Marcher. Kùdyààtísà (v. pronom.) Se mouvoir. Kùdyèèngílà (v. intr.) 1. Former un tourbillon ; être emporté en un tournoiement rapide. 2. Être agité par un mouvement rapide, irrésistible : tourbillonner, tournailler, pirouetter, tourner, pivoter, tournicoter, tourniquer. Kùfììnkámà (v. pronom.) Se déplacer pour venir (plus) près de quelqu’un, de quelque chose ; arriver à proximité d’un lieu : s’approcher. Coréf. Kùbèèlámà. Kùfììnkísà (v. tr.) : Mettre plus près de (quelqu’un, quelque chose) ; rendre plus proche : rapprocher. Coréf. Kùtúúlà pénè-pénè. Kùfùkámà (v. pronom.) S’agenouiller. Coréf. Kùfùkàmínà. Kùfùkàmínà (v. pronom.) S’agenouiller. Coréf. Kùfùkámà. Kùfùkàmísà (v. tr.) : Mettre à genoux, faire s’agenouiller quelqu’un, agenouiller. Kùfùngúlà (v. tr.) Écarter les éléments mobiles de (une ouverture) de manière à mettre en communication l’extérieur et l’intérieur : ouvrir, déballer, défoncer, instituer, déclore, entrebâiller, écarquiller, éveiller, démurer, décapsuler, entrouvrir, écarter, transpercer. Coréf. Kùzìbúlà. Ant. Kùkáángà. Kùfùngúlà màkúlù (loc. verb.) Écarter les jambes. Coréf. Kùzìbúlà màkúlù. Ant. Kùkáángà màkúlù. Kùkààlúkà (v. pronom) 1. Changer de position en se retournant : se retourner. 2. S’en retourner, repartir pour 67

le lieu d’où l’on est venu : se retourner. Coréf. 1. Kùbàlúkà. 2. Kùnààngùdúkà. 3. Kùsèètókà. Kùkáángà (v. tr.) Appliquer les éléments mobiles de une ouverture) de manière à boucher le passage entre l’intérieur et l’extérieur : fermer, boucher, obstruer, enceindre, lourder, éteindre, interrompre, murer, occulter, bloquer, condamner. Ant. Kùfùngúlà. Kùkáángà màkúlù (loc. verb.) Se croiser les jambes. Ant. Kùkáángà màkúlù. Kùkààngámà (v. pronom.) 1. Interrompre sa marche, ne pas aller plus loin : s’arrêter. 2. Ne plus fonctionner : s’arrêter. Coréf. Kùsììkámà. Ant. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùkíímà. 5. Kùtíímà. 6. Kùbìngílà. 7. Kùbátà. 8. Kùyùùngúsà. 9. Kùsàvúlà. Kùkàtúkà (v. pronom.) 1. Partir, se retirer, s’éloigner (d’un lieu, d’une direction). 2. Se retirer de, quitter (une activité) : abandonner, démissionner, fuir, prendre congé, se retrancher, battre en retraite, évacuer, quitter, rentrer, se démettre, se sauver, capituler, laisser, se dérober, se rétracter, décamper, disparaître, reculer, se désister, se replier, déguerpir, faire retraite, partir, refluer. Coréf. Kùkwééndà. Ant. 1. Kùkwíísà. 2. Kùkwíízà. V. Kùkàtúlà. Kùkàtúlà (v. tr.) Enlever (un objet) de la place qu’il occupait : ôter, retirer, enlever, écarter, couper, déplacer, isoler, priver, débarrasser, défaire, extirper, plumer, supprimer, biffer, défalquer, déposséder, extraire, radier, amputer, effacer, faire abstraction, gommer, nettoyer, prélever, ravir, retrancher, soulager, tondre, arracher, confisquer, décrocher, démunir, dérober, faire cesser, prendre, rayer, soustraire. Ant. Kùtúúlà. Kùkíímà (v. intr.) Courir. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùtíímà. 4. Kùbìngílà. 5. Kùbátà. 6. Kùyùùngúsà. 7. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà.

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Kùkòòndámà (v. pronom.) Se pencher, s’abaisser, s’incliner, s’asseoir les jambes repliées, sur ses talons : s’accroupir. Kùkòòndámà décrit une action physique d’un individu, qui cherchant à atteindre une chose se situant en dessous de son champ de vision, abaisserait son bassin, afin que ses yeux ou ses mains puissent atteindre sa cible. Ant. 1. Kùláálà. 2. Kùnààngúkà. 3. Kùtèlámà. 4. Kùvwáándà. 5. Kùvùmbúkà. Kùkòòndíkà (v. tr.) Pencher. Coréf. Kùtèèngíkà. Kùkótà (v. intr., tr.) 1. Passer du dehors au-dedans. 2. Commencer à être dans (un lieu), à (un endroit) : entrer, s’enfoncer, aller, s’introduire, accéder, s’engouffrer. Ant. Kùbàsíkà. Kùkòtísà (v. tr.) 1. Faire passer du dehors au-dedans : faire entrer. 2. Enfoncer, plonger, faire pénétrer. Ant. Kùbàsísà. Kùkùbúlà (v. tr.) 1. Remuer avec force, dans un sens puis dans l’autre (généralement à plusieurs reprises : secouer. 2. Mouvoir brusquement et à plusieurs reprises (une partie de son corps) : secouer, balancer, agiter, remuer, trémousser, bouger. 3. Tirer avec une arme à feu. Coréf. Kùnìngísà. Kùkúlà (v. intr.) 1. Devenir plus grand : grandir. 2. Grandir progressivement jusqu’au terme du développement normal : croître, grandir, s’élever, pousser, monter, s’allonger. Syn. Kùménà. Kùkùlùmúkà (v. intr.) Descendre, dégringoler. Kùkùlùmúnà (v. tr.) Descendre, abaisser. Kùkùùlúkà (v. intr.) Descendre moralement. Kùkwééndà (v. intr.) Aller, se rendre à un lieu, se déplacer. Coréf. Kùkàtúkà. Ant. 1. Kùkwíísà. 2. Kùkwíízà. 3. Kùtèlámà. Kùkwééndà ntámà (loc. verb.) S’éloigner.

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Kùkwíísà (v. intr.) Se déplacer de manière à aboutir dans un lieu (où se trouve une personne de référence : venir. Coréf. Kùkwíízà. Ant. 1. Kùkàtúkà. 2. Kùkwééndà. Kùkwíízà (v. intr.) Se déplacer de manière à aboutir dans un lieu (où se trouve une personne de référence : venir. Coréf. Kùkwíísà. Ant. 1. Kùkàtúkà. 2. Kùkwééndà. Kùlààdísà (v. tr.) 1. Mettre quelqu’un au lit (pour se reposer, dormir) : coucher quelqu’un. 2. Rapprocher de l’horizontale ce qui est naturellement vertical (coucher des bouteilles). 3. Coucher quelqu’un pour lui faire prendre du repos. Coréf. Kùlààlísà. Ant. 1. Kùnààngúnà. 2. Kùtèdìmísà. 3. Kùtèlìmísà. 4. Kùvùmbúlà. 5. Kùvwààndísà. Kùláálà (v. pronom.) 1. Se mettre au lit (pour se reposer, dormir) : se coucher. 2. S’étendre, s’allonger (se coucher dans l’herbe). Coréf. Kùlàmbàlálà. Ant. 1. Kùnààngúkà. 2. Kùtèlámà. 2. Kùvwáándà. 3. Kùkòòndámà. 4. Kùvùmbúkà. Kùlààlísà (v. tr.) 1. Mettre quelqu’un au lit (pour se reposer, dormir) : coucher quelqu’un. 2. Rapprocher de l’horizontale ce qui est naturellement vertical (coucher des bouteilles). 3. Coucher quelqu’un pour lui faire prendre du repos. Coréf. Kùlààdísà. Ant. 1. Kùnààngúnà. 2. Kùtèdìmísà. 3. Kùtèlìmísà. 4. Kùvùmbúlà. 5. Kùvwààndísà. Kùláándà (v. tr.) 1. Aller derrière (quelqu’un qui marche, quelque chose qui avance). 2. Aller derrière pour rattraper, surveiller : suivre, cheminer, marcher, poursuivre, pister. Kùlàmbàlálà (v. pronom.) 1. Se mettre au lit (pour se reposer, dormir) : se coucher. 2. S’étendre, s’allonger (se coucher dans l’herbe). Coréf. Kùláálà. Ant. 1. Kùnààngúkà. 2. Kùtèlámà. 3. Kùvwáándà. 4. Kùkòòndámà. 5. Kùvùmbúkà.

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Kùlèmbísà ntíínù (loc. verb.) 1. Rendre plus lent un mouvement : ralentir. 2. Réduire sa vitesse, réduire la vitesse du véhicule que l’on conduit : ralentir, diminuer, temporiser, lever le pied, mesurer, réduire, faire traîner, atténuer, tempérer. Kùmákà (v. intr.) Se hisser grâce à ses mains et ses pieds ; grimper, escalader, se hisser, gravir, monter. Coréf. 1. Kùnáákà. 2. Kùyùlúkà. Kùmànúsà (v. tr.) Bouger, pousser, faire agir, mouvoir. Coréf. Kùtàmbúsà. Kùménà (v. intr.) 1. Pousser son germe au-dehors : germer. 2. Grandir progressivement jusqu’au terme du développement normal : croître, grandir, s’élever, pousser, monter, s’allonger. Syn. Kùkúlà. Kùnáákà (v. intr.) Se hisser grâce à ses mains et ses pieds ; grimper, escalader, se hisser, gravir, monter. Coréf. 1. Kùmákà. 2. Kùyùlúkà. Kùnààngúkà (v. pronom.) Se mettre debout, se dresser sur ses pieds : se lever. Coréf. 1. Kùtèlámà. 2. Kùvùmbúkà. Ant. 1. Kùtèlámà. 2. Kùláálà. 3. Kùlàmbàlálà. 4. Kùkòòndámà. 5. Kùvwáándà. Kùnààngúnà (v. tr.) 1. Faire mouvoir de bas en haut : lever. Hisser quelqu’un ou quelque chose grâce à ses mains et ses pieds ; faire grimper, faire escalader, faire gravir, faire monter. 2. Mettre plus haut, soulever (une partie du corps) : lever. Coréf. 1. Kùtèdìmísà. 2. Kùtèlèmísà. 3. Kùtòòmbólà. 4. Kùvùmbúlà. Ant. 1. Kùlààdísà. 2. Kùlààlísà. 3. Kùvwààndísà. Kùnààngùdúkà (v. pronom) 1. Changer de position en se retournant : se retourner. 2. S’en retourner, repartir pour le lieu d’où l’on est venu : se retourner. Coréf. 1. Kùbàlúkà. 2. Kùkààlúkà. 3. Kùsèètókà. Kùnátà (v. tr.) Déplacer (quelqu’un, quelque chose) d’un point à un autre en portant : transporter, camionner, chavirer, transférer, acheminer, apporter, colporter, 71

porter, conduire, importer, promener, véhiculer, amener. Coréf. Kùsyéétà. Kùnátà kìnáánù (loc. verb.) Éloigner. Coréf. Kùnátà ntámà. Kùnátà ntámà (loc. verb.) Éloigner. Coréf. Kùnátà kìnáánù. Kùnìngánà (v. pronom.) S’agiter pour faire disparaître la fatigue, la paresse ou l’ennui : se secouer. V. 1. Kùkùbúlà. 2. Kùnìngísà. Kùnìngísà (v. tr.) 1. Remuer avec force, dans un sens puis dans l’autre (généralement à plusieurs reprises : secouer. 2. Mouvoir brusquement et à plusieurs reprises (une partie de son corps) : secouer, balancer, agiter, remuer, trémousser, bouger. Coréf. Kùkùbúlà. Kùnùùngúkà (v. pronom.) Se laisser tomber : s’affaler. Syn. Kùsèngòmókà. Kùnùùngúnà (v. tr.) 1. Soumettre quelque chose ou quelqu’un à une pression ou un choc de manière à mettre en mouvement dans une direction : pousser. 2. Faire un effort en poussant quelqu’un ou quelque chose : pousser. 3. Heurter brutalement : bousculer, pousser, précipiter. Kùpàmúkà (v. intr.) Sauter de peur. Syn. 1. Kùdùmúkà. 2. Kùsòòmbókà. 3. Kùyáángà. Kùpèpílà (v. intr.) Perdre soudain l’équilibre, faire un faux pas : trébucher, achopper, buter, chavirer, manquer pied, s’écrouler, choir, osciller, s’affaisser, chopper, tituber. Coréf. Kùsìlàngánà. Kùpèpísà (v. tr.) Faire perdre soudain l’équilibre à quelqu’un, faire trébucher quelqu’un. Coréf. Kùpèpísà. V. 1. Kùpèpílà. 2. Kùsìlàngánà. Kùsàvúlà (v. intr.) Se déplacer par une suite d’élans, en reposant alternativement le corps sur l’une puis l’autre jambe, et à une allure, la course plus rapide que la marche : courir. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3.

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Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbìngílà. 6. Kùbátà. 7. Kùyùùngúsà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Kùsèètókà (v. pronom) 1. Changer de position en se retournant : se retourner. 2. S’en retourner, repartir pour le lieu d’où l’on est venu : se retourner. Coréf. 1. Kùbàlúkà. 2. Kùnààngùdúkà. 3. Kùkààlúkà. Kùsèngòmókà (v. intr.) Tomber à la renverse. Syn. Kùnùùngúkà. Kùsììkámà (v. pronom.) Interrompre sa marche, ne pas aller plus loin : s’arrêter, s’immobiliser. Coréf. Kùsììkámà. Kùsììkíkà (v. tr.) Immobiliser, bloquer, scléroser, amarrer, retenir, river. Kùsìlàngánà (v. intr.) Perdre soudain l’équilibre, faire un faux pas : trébucher, achopper, buter, chavirer, manquer pied, s’écrouler, choir, osciller, s’affaisser, chopper, tituber. Coréf. Kùpèpílà. Kùsìlàngásà (v. tr.) Faire perdre soudain l’équilibre à quelqu’un, faire trébucher quelqu’un. Coréf. Kùpèpísà. V. 1. Kùsìlàngánà. 2. Kùpèpílà. Kùsòòmbókà (v. tr.) Sauter une fosse. Syn. 1. Kùdùmúkà. 2. Kùpàmúkà. 3. Kùyáángà. Kùsòòndámà (v. pronom.) S’accroupir. Kùsópà (v. tr.) Faire tomber, faire couler (un liquide) d’un récipient qu’on incline : verser, renverser. Kùsósà (v. tr.) S’efforcer de découvrir, de trouver quelqu’un ou quelque chose : chercher, farfouiller, scruter, fouiller. Kùsúndà (v. intr.) Aller du haut vers le bas : descendre. Kùsùndísà (v. tr.) Faire aller du haut vers le bas : faire descendre. Kùsyààmúnà (v. tr.) Renverser un liquide. Kùsyéétà (v. tr.) Déplacer (quelqu’un, quelque chose) d’un point à un autre en portant : transporter, camionner, chavirer, transférer, acheminer, apporter, colporter,

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porter, conduire, importer, promener, véhiculer, amener. Coréf. Kùnátà. Kùsyèlòmókà (v. intr.) 1. Se déplacer d’un mouvement continu, sur une surface lisse ou le long d’un autre corps : glisser. 2. Avancer comme en glissant : glisser, échapper, chanceler, se traîner, crouler, déraper, skier, ramper, coulisser, patiner, riper, serpenter, tomber. Kùsyèlòmósà (v. tr.) 1. Faire déplacer quelque chose d’un mouvement continu, sur une surface lisse ou le long d’un autre corps : faire glisser. 2. Faire avancer quelque chose comme en glissant : faire glisser, faire chanceler, faire déraper, faire skier, faire coulisser, faire patiner, faire riper, faire serpenter. V. Kùsyèlòmókà. Kùtàmbúlà (v. intr.) Marcher, se promener. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbìngílà. 6. Kùbátà. 7. Kùyùùngúsà. 8. Kùsàvúlà. Kùtàmbúlà nà mpásì (loc. verb.) Marcher péniblement. Syn. 1. Kùbùmbúlà. 2. Kùtàmbúlà téngù-téngù. Kùtàmbúlà téngù-téngù (loc. verb.) Marcher en inclinant le corps d’un côté plus que de l’autre, ou alternativement de l’un et de l’autre : boiter, aller cahin-caha, brimbaler, osciller, aller de travers, aller clopin-clopant, claudiquer, se déhancher, béquiller, clocher, boitiller, clopiner, loucher de la jambe. Coréf. Kùtèmbílà. Syn. 1. Kùbùmbúlà. 2. Kùtàmbúlà nà mpásì. Kùtàmbúsà (v. tr.) Bouger, pousser, faire agir, mouvoir. Coréf. Kùmànúsà. Kùtèdìmísà (v. tr.) 1. Faire mouvoir de bas en haut : lever. 2. Mettre plus haut, soulever une partie du corps : lever. Coréf. 1. Kùnààngúnà. 2. Kùtèlìmísà. 3. Kùvùmbúlà. Ant. 1. Kùlààlísà. 2. Kùvwààndísà. Kùtèèngámà (v. pronom.) Se pencher, s’incliner. Kùtèèngíkà (v. tr.) Pencher. Coréf. Kùkòòndíkà. Kùtèlámà (v. pronom. réfléchi) 1. Se mettre debout, se dresser sur ses pieds. 2. Apparaître à l’horizon 74

(phénomène céleste). 3. S’arrêter. Syn. 1. Kùnààngúkà. 2. Kùvùmbúkà. Ant. 1. Kùláálà. 2. Kùlàmbàlálà 3. Kùvwáándà. 4. Kùkòòndámà. 5. Kùkwééndà. 6. Kùvwáándà. Kùtèlìmísà (v. tr.) 1. Faire mouvoir de bas en haut : lever. 2. Mettre plus haut, soulever une partie du corps : lever. Coréf. 1. Kùnààngúnà. 2. Kùtèdìmísà. 3. Kùvùmbúlà. Ant. 1. Kùlààdísà. 2. Kùlààlísà. 3. Kùvwààndísà. Kùtèmbílà (v. intr.) 1. Marcher en inclinant le corps d’un côté plus que de l’autre, ou alternativement de l’un et de l’autre : boiter, aller cahin-caha, brimbaler, osciller, aller de travers, aller clopin-clopant, claudiquer, se déhancher, béquiller, clocher, boitiller, clopiner, loucher de la jambe. 2. Vaciller sur sa base, pencher de côté et d’autre en menaçant de tomber : chanceler, basculer, glisser, tituber, pencher. Coréf. 1. Kùbùmbúlà. 2. Kùtàmbúlà téngù-téngù. Kùtèngìmísà (v. tr.) Pencher quelque chose, incliner quelque chose. Kùtíínà (v. intr.) 1. Se déplacer par une suite d’élans, en reposant alternativement le corps sur l’une puis l’autre jambe, et à une allure, la course plus rapide que la marche : courir. 2. Se presser. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùbìngílà. 5. Kùbátà. 6. Kùyùùngúsà. 7. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Kùtòòmbókà (v. tr. ; intr.) 1. Se hisser grâce à ses mains et ses pieds : Monter, gravir, grimper. 2. Se rendre à un lieu élevé : escalader. 3. Augmenter brusquement et de manière importante : grimper. Kùtòòmbólà (v. tr.) Hisser quelqu’un ou quelque chose grâce à ses mains et ses pieds ; faire grimper, faire escalader, faire gravir, faire monter. Coréf. Kùnààngúnà.

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Kùtúúlà (v. tr.) Mettre (une chose) en un endroit qui peut naturellement la recevoir et la porter ; mettre en place, à l’endroit approprié : poser, mettre, introduire, fixer, appliquer, étaler, placer, étendre, déposer, apposer, planter, ranger. Ant. Kùkàtúlà. Kùtúúlà pénè-pénè (loc. verb.) Mettre plus près de (quelqu’un, quelque chose) ; rendre plus proche : rapprocher. Coréf. Kùfììnkísà. Kùvòkónà (v. tr.) Prendre, lever de force : ravir. Coréf. 1. Kùbòtólà. 2. Kùwúkà. 3. Kùzíkà. Ant. Kùvùtúlà. Kùvùmbúkà (v. pronom.) Se mettre debout, se dresser sur ses pieds : se lever. Coréf. 1. Kùnààngúkà. 2. Kùtèlámà. Ant. 1. Kùtèlámà. 2. Kùláálà. 3. Kùlàmbàlálà. 4. Kùkòòndámà. 5. Kùvwáándà. Kùvùmbúlà (v. tr.) 1. Faire mouvoir de bas en haut : lever. 2. Mettre plus haut, soulever (une partie du corps) : lever. Coréf. 1. Kùtèdìmísà. 2. Kùtèlèmísà. 3. Kùnààngúnà. Ant. 1. Kùlààdísà. 2. Kùlààlísà. 3. Kùvwààndísà. Kùvùtúkà (v. intr.) 1. Venir de nouveau (là où on était déjà venu) : revenir, faire demi-tour. 2. Retourner quelque part. 3. Se produire une nouvelle fois : recommencer, reparaître, reprendre, récidiver. 4. Venir à nouveau à l’esprit : remémorer. Kùvùtúkà mànímà (loc. verb.) Aller, faire mouvement en arrière : reculer, régresser, revenir, se replier. Coréf. Kùvùtúkà nà mànímà. Kùvùtúkà nà mànímà (loc. verb.) Aller, faire mouvement en arrière : reculer, régresser, revenir, se replier. Coréf. Kùvùtúkà mànímà. Kùvùtúlà (v. tr.) Rendre (une chose dérobée ou retenue indûment) : restituer, redonner, rétrocéder. Ant. 1. Kùbòtólà. 2. Kùvòkónà. 3. Kùwúkà. 4. Kùzíkà. Kùvùtúlà mànímà (loc. verb.) 1. Pousser quelqu’un en arrière, faire reculer loin de soi : pousser, repousser, 76

éloigner. 2. Pousser quelque chose en arrière ou en sens contraire : pousser, repousser, éloigner. Coréf. Kùvùtúlà nà mànímà. Kùvùtúlà nà mànímà (loc. verb.) 1. Pousser quelqu’un en arrière, faire reculer loin de soi : pousser, repousser, éloigner. 2. Pousser quelque chose en arrière ou en sens contraire : pousser, repousser, éloigner. Coréf. Kùvùtúlà mànímà. Kùvwáándà (v. pronom.) Se mettre sur son séant, sur un siège, etc. : S’asseoir. Ant. 1. Kùtèlámà. 2. Kùláálà. 3. Kùlàmbàlálà. 4. Kùkòòndámà. 5. Kùnààngúkà. 6. Kùtèlámà. 7. Kùvùmbúkà. Kùvwààndísà (v. tr.) Mettre quelqu’un dans la posture d’appui sur le derrière (sur un siège, etc.) : asseoir. Ant. 1. Kùnààngúnà. 2. Kùtèdìmísà. 3. Kùtèlìmísà. 4. Kùlààdísà. 5. Kùlààlísà. 6. Kùvùmbúlà. Kùwúkà (v. tr.) Prendre, lever de force : ravir. Coréf. 1. Kùbòtólà. 2. Kùvòkónà. 3. Kùzíkà. Ant. Kùvùtúlà. Kùyáángà (v. intr., tr.) 1. Faire un saut. 2. Franchir par un saut. 3. Monter, descendre, se lever vivement : sauter, enjamber, gambader, plonger, franchir, sursauter, tressauter, rebondir, sautiller, se jeter, bondir, trépigner. Coréf. Kùdùmúkà. Kùyùlúkà (v. intr.) Se hisser grâce à ses mains et ses pieds ; grimper, escalader, se hisser, gravir, monter. Coréf. 1. Kùmákà. 2. Kùnáákà. Kùyùùngúsà (v. intr.) Se déplacer par une suite d’élans, en reposant alternativement le corps sur l’une puis l’autre jambe, et à une allure, la course plus rapide que la marche : courir. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbìngílà. 6. Kùbátà. 7. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Kùzààngúlà (v. tr.) Élever moralement. Kùzìbúlà (v. tr.) Écarter les éléments mobiles de (une ouverture) de manière à mettre en communication 77

l’extérieur et l’intérieur : ouvrir, déballer, défoncer, instituer, déclore, entrebâiller, écarquiller, éveiller, démurer, décapsuler, entrouvrir, écarter, transpercer. Coréf. Kùfùngúlà. Ant. Kùkáángà. Kùzìbúlà màkúlù (loc. verb.) Écarter les jambes. Coréf. Kùfùngúlà màkúlù. Ant. Kùkáángà màkúlù. Kùzííngà (v. tr.) 1. Rouler une chose sur elle-même (enrouler du papier d’emballage) : enrouler. 2. Rouler une chose sur, autour de quelque chose (enrouler du fil sur une bobine) : enrouler. Kùzííngà màbókò (loc. verb.) Se croiser les bras. Kùzíkà (v. tr.) Prendre, lever de force : ravir. Coréf. 1. Kùbòtólà. 2. Kùvòkónà. 3. Kùwúkà. Ant. Kùvùtúlà. Kùzyéétà (v. intr. ; v. pronom.) Marcher, se promener. Coréf. 1. Kùtàmbúlà. 2. Kùzyéétà. 3. Kùkíímà. 4. Kùtíímà. 5. Kùbìngílà. 6. Kùbátà. 7. Kùyùùngúsà. 8. Kùsàvúlà. Ant. 1. Kùsììkámà. 2. Kùsììkámà. Lùbííkù (n. sing. invar.) La maladresse, la malhabileté. Màbííndù (n. plur.) Des descentes (sing. Dìbííndù). Ndyààtúlù (n. sing.) Un mouvement (plur. Bàndyààtúlù). Ngyèèndólò (n. sing. invar.) Un mouvement. Nyáámbà (n. sing.) La montée d’un fleuve (plur. Bànyáámbà). Yà kùtèlámà (loc. adv.) 1. Immobile, inactif. 2. Debout, planté, sur pied, sur ses jambes, droit, verticalement, levé. Yà kùsììkámà (loc. adv.) 1. Immobile. 2. Penché, penchant, couché. Yà lùbííkù (loc. adj.) Maladroit, malhabile, inhabile. V. Lùbííkù. Yà swìì (loc. adj.) 1. Atone, calme. 2. Immobile, inactif, inanimé, pétrifié, cloué, passif, tranquille.

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Chapitre 6

La présentation physique

6.1. L’identité Báánà (n. plur.) Des enfants (sing. Mwáánà). Báánà yà bàkálà (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des petits garçons (sing. Mwáánà yà bàkálà). Ant. Báánà yà kééntò. Báánà yà kééntò (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des petites filles (sing. Mwáánà yà kééntò). Ant. Báánà yà bàkálà. Báánà yà mfùmfúngà (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des bébés (sing. Báánà yà mfùmfúngà). Coréf. Bàntèbélè. Bàbàkálà (n. plur.) 1. Des hommes. 2. Des maris (sing. Bàkálà). Bàbwáálà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Des lieux de naissance (sing. Bwáálà yà mbùtùkúlù). Bàfwíídì (n. plur.) Des veufs, des veuves (sing. Mùfwíídì). V. Bùfwíídì. Bàkálà (n. sing.) 1. Un homme. 2. Un mari (plur. Bàbàkálà). Ant. Kééntò. Bàkàlátì (n. plur.) Des cartes d’identité ; des cartes d’identité (sing. Kàlátì). Coréf. 1. Bàkáándà yà mbùtùkúlù. 2. Bàkàlátì yà mbùtùkúlù. Bàkáándà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Des actes de naissance (sing. Káándà yà mbùtùkúlù). Coréf. 1. Bàkàlátì. 2. Bàkàlátì yà mbùtùkúlù. Bàkàlátì yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Des cartes d’identité (sing. Kàlátì yà mbùtùkúlù). Coréf. 1. Bàkáándà yà mbùtùkúlù. 2. Bàkàlátì. 79

Bàkámà (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkámà). Coréf. 1. Bàkázì. 2. Bàkwéélà. 3. Bàkázì. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàkázì (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkázì). Coréf. 1. Bàkámà. 2. Bàkwéélà. 3. Bàkámà. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàkééntò (n. plur.) 1. Des femmes. 2. Des épouses (sing. Kééntò). Ant. Bàbàkálà. Bàkùlúúntù (n. plur) 1. Des adultes. 2. Des aînés (ées) (sing. Kùlúúntù). Ant. Bàléékì. Bàkwéédì (n. plur.) Des maris ; des époux (sing. Nkwéédì). Coréf. Bàlúmì. Ant. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkázì. Bàkwéélà (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkwéélà). Coréf. 1. Bàkázì. 2. Bàkámà. 3. Bàkázì. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàléékì (n. plur. et adj.) 1. Personnes qui, par ordre de naissance, viennent après l’aîné (ée) ; cadets, cadettes. 2. Personnes moins âgées (sans relation de parenté) ; Des plus jeunes (sing. Léékì). Ant. Bàkùlúúntù. Bàlúmì (n. plur.) Le mari, l’époux (sing. Mùlúmì). Coréf. Bàkwéédì. Ant. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkázì. Bàmáámà (n. plur.) 1. Femmes qui ont mis au monde un ou plusieurs enfants ; mères. 2. Terme de respect par lequel le sujet qui parle désigne des femmes de l’âge (ou de la génération) de sa mère (sing. Máámà). Ant. 1. Màsyà. 2. Bàtáátà. Bàmáámà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des marraines (sing. Máámà yà mbòtíkà). Coréf. Máámà yà nzáámbì. Ant. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. 4. Bàtáátà yà nzáámbì. Bàmáámà yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des marraines. Coréf. Bàmáámà yà mbòtíkà. Ant. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. 4. Bàtáátà yà nzáámbì.

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Bàmpúúmpà (n. plur.) Des célibataires (sing. Mpúúmpà). V. Bùmpúúmpà. Bàmvúlà (n. plur.) 1. Temps écoulés depuis qu’une personne est en vie ; âges. 2. Eaux qui tombent en gouttes des nuages sur la terre (sing. Mvúlà). Bàmvúlà yà mbùtùkúlù (loc. nom. plur.) Des années de naissance (sing. Mvúlà yà mbùtùkúlù). Bàngóóndà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Les mois de naissance (sing. Ngóóndà yà mbùtùkúlù). Bàngúdì (n. plur.) Des mères (sing. Ngúdì). Ant. Màsyà. V. Bùngúdì. Bàngúdì yà mbòtíkà (loc. nomim. plur.) Des marraines. Ant. Màsyà yà mbòtíkà (sing. Ngúdì yà mbòtíkà). Coréf. Bàngúdì yà nzáámbì. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Bàngúdì yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des marraines (sing. Ngúdì yà Nzáámbì). Coréf. Bàngúdì yà mbòtíkà. Ant. Màsyà yà mbòtíkà. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Bànkúúmbù (n. plur.) Des noms (sing. Nkúúmbù). Bànkúúmbù yà Nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des prénoms (sing. Nkúúmbù yà Nzáámbì). Bànsòòngólò (n. plur.) Des adresses (sing. Nsòòngólò). Bàntèbélè (n. plur.) Des bébés (sing. Ntèbélè). Coréf. Báánà yà mfùmfúngà. Ant. 1. Bìbóóbà. 2. Bìnúnù. 3. Bàntwéényà. Bàntwéényà (n. plur.) 1. Des jeunes hommes. 2. Des jeunes filles (sing. Ntwéényà). Ant. 1. Bìbóóbà. 2. Bìnúnù. 3. Bàntèbélè. Bànzéénzà (n. plur.) Des étrangers, des étrangères (sing. Nzéénzà). V. Bùnzéénzà. Bànzéénzà yà bàbàkálà (loc. adj. plur.) Des étrangers (plur. Bànzéénzà yà bàkálà). Ant. Nzéénzà yà kééntò. V. Bùnzéénzà. 81

Bànzéénzà yà kééntò (loc. adj. plur.) Des étrangères (sing. Nzéénzà yà kééntò). Ant. Nzéénzà yà bàkálà. V. Bùnzéénzà. Bàtáátà (n. plur.) Des pères (sing. Táátà). Coréf. Màsyà. Ant. Bàmáámà. Bàtáátà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Táátà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà Nzáámbì 3. Bàtáátà yà Nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà Nzáámbì. Bàtáátà yà Nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Táátà yà Nzáámbì). Coréf. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà Nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà Nzáámbì. Bìbóóbà (n. plur.) Des vieillards, des vieilles femmes (sing. Kìbóóbà). Coréf. Bìnúnù. Ant. 1. Bàntèbélè. 2. Bàntwéényà. Bìlúmbù yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Des jours de naissance (sing. Kìlúmbù yà mbùtùkúlù). Bìnúnù (n. plur.) Des vieillards, des vieilles femmes (sing. Kìnúnù). Coréf. Bìbóóbà. Ant. 1. Bàntèbélè. 2. Bàntwéényà. Bùbàkálà (n. sing. invar.) 1. La masculinité. 2. Le fait d’être un mari. 3. La virilité. Ant. Bùkééntò. Bùfwíídì (n. sing. invar.) Le veuvage. Bùkééntò (n. sing. invar.) 1. La féminité. 2. Le fait d’être une épouse. Ant. Bùkàkálà. Bùmáámà (n. sing. invar.) La maternité. Ant. Bùtáátà. Bùmpúúmpà (n. sing. invar.) Le célibat. Ant. Dìkwéélà. Bùngúdì (n. sing. invar.) Le fait d’être mère ; la maternité. Bùnzéénzà (n. sing. invar.) Le fait d’être étranger. Bùtáátà (n. sing. invar.) La paternité. Ant. Bùmáámà. Bwáálà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) Le lieu de naissance (plur. Bàbwáálà yà mbùtùkúlù).

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Dìkwéélà (n. sing.) 1. Union légitime de deux personnes ; mariage. 2. Cérémonie du mariage (plur. Màkwéélà). Ant. Bùmpúúmpà. Dísyà (n. sing.) Le père ; un père ; le papa ; un papa (plur. Màsyà). Coréf. Táátà. Ant. 1. Máámà. 2. Ngúdì. Dísyà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Màsyà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Táátà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà nzáámbì. 3. Ngúdì yà mbòtíkà. 4. Ngúdì yà nzáámbì. Dísyà yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Màsyà yà Nzáámbì). Coréf. 1. Táátà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà Nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. 3. Ngúdì yà mbòtíkà. 4. Ngúdì yà Nzáámbì. Káándà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) L’acte de naissance. Coréf. 1. Kàlátì. 2. Kàlátì yà mbùtùkúlù. Kàlátì (n. sing.) La carte d’identité ; une carte d’identité (plur. Bàkàlátì). Coréf. 1. Káándà yà mbùtùkúlù. 2. Kàlátì yà mbùtùkúlù. Kàlátì yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) La carte d’identité. Coréf. 1. Káándà yà mbùtùkúlù. 2. Kàlátì. Kééntò (n. sing.) 1. Une femme. 2. Une épouse (plur. Bàkééntò). Ant. Bàkálà. Kìbàkálà (n. sing. invar.) Sexe masculin. Ant. Kìkééntò. V. Bàkálà. Kìbóóbà (n. sing.) Un vieillard, une vieille femme (plur. Bìbóóbà). Coréf. Kìnúnù. Ant. 1. Ntèbélè. 2. Ntwéényà. Kìkééntò (n. sing. invar.) Sexe féminin. Ant. Kìbàkálà. V. Kééntò. Kìlúmbù yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) Le jour de naissance (plur. Bìlúmbù yà mbùtùkúlù). Kìnúnù (n. sing.) Un vieillard, une vieille femme (plur. Bìnúnù). Coréf. Kìbóóbà. Ant. 1. Ntèbélè. 2. Ntwéényà.

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Kùbòkílà (v. tr.) 1. Appeler. 2. Nommer. 3. Inviter. 4. Téléphoner. Kúfwà dìkwéélà (loc. verb.) Se séparer par le divorce (de l’autre époux) ; divorcer. Coréf. Kúfwà màkwéélà. Ant. 1. Kùkwéélà. 2. Kùkwéélánà. Kúfwà màkwéélà (loc. verb.) Se séparer par le divorce (de l’autre époux) ; divorcer. Coréf. Kúfwà dìkwéélà. Ant. 1. Kùkwéélà. 2. Kùkwéélánà. Kùkálà nà (loc. verb.) Résider, habiter. Kùkwèèdísà (v. tr.) Unir deux personnes par les liens du mariage ; marier. Kùkwéélà (v. tr.) Se marier avec ; épouser. Coréf. Kùkwéélánà. Ant. 1. Kúfwà dìkwéélà. 2. Kúfwà màkwéélà. Kùkwéélánà (v. pronom.) Se marier. Coréf. Kùkwéélà. Ant. 1. Kúfwà dìkwéélà. 2. Kúfwà màkwéélà. Kùlúúntù (n. sing. et adj.) 1. Un adulte ; une adulte. 2. L’aîné (ée) (plur. Bàkùlúúntù). Ant. Léékì. Kùndímà (v. intr. ; tr.) 1. Apporter une réponse à ce qui vient d’être dit ; répondre. 2. Consentir volontairement à recevoir ce qui est proposé ; accepter. 3. Admettre. 4. Donner son aval, son accord. Kùvwáándà bàkálà (loc. adj.) 1. Être un homme. 2. Être le mari. Coréf. Kùvwáándà mùlúmì. Ant. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Kùvwáándà kééntò (loc. adj.) 1. Être une femme. 2. Être l’épouse. Coréf. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. Kùvwáándà kìbóóbà (loc. adj.) Être vieillard, être une vieille femme. Coréf. Kùvwáándà kìnúnù. Ant. 1. Kùvwáándà mfùmfúngà. 2. Kùvwáándà ntèbélè. 3. Kùvwáándà ntwéényà. Kùvwáándà kìnúnù (loc. adj.) Être vieillard, être vieille femme. Coréf. Kùvwáándà kìbóóbà. Ant. 1. 84

Kùvwáándà mfùmfúngà. 2. Kùvwáándà ntèbélè. 3. Kùvwáándà ntwéényà. Kùvwáándà kùlúúntù (loc. adj.) 1. Être adulte. 2. Être l’aîné (ée). Ant. Kùvwáándà léékì. Kùvwáándà léékì (loc. adj.) 1. Être une personne qui, par ordre de naissance, vient après l’aîné (ée) ; cadet, cadette. 2. Être une personne moins âgée (sans relation de parenté) ; Un(e) plus jeune. Ant. Kùvwáándà kùlúúntù. Kùvwáándà mfùmfúngà (loc. adj.) Être bébé. Coréf. Kùvwáándà ntèbélè. Ant. 1. Kùvwáándà kìbóóbà. 2. Kùvwáándà kìnúnù. Kùvwáándà mùfwíídì (loc. adj.) Être veuf, être veuve. Kùvwáándà mpúúmpà (loc. adj.) Être célibataire. Ant. Kùvwáándà yà kùkwéélà. Kùvwáándà mùkámà (loc. adj.) Être l’épouse. Coréf. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. Kùvwáándà mùkázì (loc. adj.) Être l’épouse. Coréf. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. Kùvwáándà mùlúmì (loc. adj.) Être le mari. Coréf. Kùvwáándà bàkálà. Ant. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Kùvwáándà múúntù yà Kóóngò (loc. adj.) Être Congolais. Kùvwáándà múúntù yà Àngòlà (loc. adj.) Être Angolais. Kùvwáándà nà (loc. verb.) 1. Habiter quelque part ; résider, vivre, demeurer, habiter. 2. Se situer, exister en un endroit précis. Kùvwáándà nkázì (loc. adj.) Être l’épouse ; être la femme. Kùvwáándà nkwéédì (loc. adj.) Être le mari, être l’époux. Kùvwáándà ntèbélè (loc. adj.) Être bébé. Coréf. Kùvwáándà mfùmfúngà. Ant. 1. Kùvwáándà kìbóóbà. 2. Kùvwáándà kìnúnù. 85

Kùvwáándà ntwéényà (loc. adj.) Être jeune. Ant. 1. Kùvwáándà kìbóóbà. 2. Kùvwáándà kìnúnù. Kùvwáándà nzéénzà (loc. adj.) Être étranger, être étrangère. Kùvwáándà yà kùkwéélà (loc. adj.) Être marié (ée). Ant. Kùvwáándà mpúúmpà. Léékì (n. sing. et adj.) 1. Personne qui, par ordre de naissance, vient après l’aîné (ée) ; cadet, cadette. 2. Personne moins âgée (sans relation de parenté) ; Un(e) plus jeune (plur. Bàléékì). Ant. Kùlúúntù. Máámà (n. sing.) 1. Femme qui a mis au monde un ou plusieurs enfants ; mère. 2. Terme de respect par lequel le sujet qui parle désigne une femme de l’âge (ou de la génération) de sa mère (plur. Bàmáámà). Ant. 1. Dísyà. 2. Táátà. Máámà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) La marraine (plur. Bàmáámà yà mbòtíkà). Coréf. Máámà yà Nzáámbì. Ant. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà Nzáámbì. 3. Táátà yà mbòtíkà. 4. Táátà yà Nzáámbì. Máámà yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) La marraine. Coréf. Máámà yà mbòtíkà. Ant. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà Nzáámbì. 3. Táátà yà mbòtíkà. 4. Táátà yà Nzáámbì. Màkwéélà (n. plur.) 1. Unions légitimes de deux personnes ; des mariages. 2. Des cérémonies de mariage (sing. Dìkwéélà). Ant. Bùmpúúmpà. Màsyà (n. plur.) Des pères ; des pères ; des papas (sing. Dísyà). Coréf. Bàtáátà. Ant. 1. Bàmáámà. 2. Bàngúdì. Màsyà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Dísyà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Bàtáátà yà mbòtíkà. 2. Bàtáátà yà Nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà Nzáámbì. 3. Bàngúdì yà mbòtíkà. 4. Bàngúdì yà Nzáámbì. Màsyà yà Nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Dísyà yà Nzáámbì). Coréf. 1. Bàtáátà yà mbòtíkà. 2. 86

Bàtáátà yà Nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà Nzáámbì. 3. Bàngúdì yà mbòtíkà. 4. Bàngúdì yà Nzáámbì. Mìtélà (n. plur.) Ensembles des dimensions du corps humain considérées par rapport à la hauteur, à la carrure et à la conformation générale ; des tailles (sing. Mùtélà). Mpúúmpà (n. sing.) Un célibataire, une célibataire (plur. Bàmpúúmpà). V. Bùmpúúmpà. Mpúúmpà yà bàkálà (loc. adj. sing.) Un célibataire. Ant. Mpúúmpà yà kééntò. V. Mpúúmpà. Mpúúmpà yà kééntò (loc. adj. sing.)Une célibataire. Ant. Mpúúmpà yà bàkálà. V. Mpúúmpà. Mùfwíídì (n. sing.) Un veuf, une veuve (plur. Bàfwíídì). V. Bùfwíídì. Mùfwíídì yà bàkálà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un veuf. Ant. Mùfwíídì yà kééntò. V. Bùfwíídì. Mùfwíídì yà kééntò (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Une veuve. Ant. Mùfwíídì yà bàkálà. V. Bùfwíídì. Mùkámà (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkámà). Coréf. 1. Mùkázì. 2. Mùkwéélà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùkázì (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkázì). Coréf. 1. Mùkámà. 2. Mùkwéélà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùkwéélà (n. plur.) L’épouse (plur. Bàkwéélà). Coréf. 1. Mùkázì. 2. Mùkámà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùlúmì (n. sing.) Le mari (plur. Bàlúmì). Coréf. Nkwéédì. Ant. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Mùkámà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Mùtélà (n. sing.) Ensemble des dimensions du corps humain considérées par rapport à la hauteur, à la carrure et à la conformation générale ; la taille, une taille (plur. Mìtélà).

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Mvúlà (n. sing.) 1. Temps écoulé depuis qu’une personne est en vie ; âge. 2. Eau qui tombe en gouttes des nuages sur la terre (plur. Bàmvúlà). Mvúlà yà mbùtùkúlù (loc. nom. sing.) L’année de naissance (plur. Bàmvúlà yà mbùtùkúlù). Mwáánà (n. sing.) Un enfant (plur. Báánà). Mwáánà yà bàkálà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un petit garçon (plur. Báánà yà bàkálà). Ant. Mwáánà yà kééntò. Mwáánà yà kééntò (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Une petite fille (plur. Báánà yà kééntò). Ant. Mwáánà yà bàkálà. Mwáánà yà mfùmfúngà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un bébé (plur. Báánà yà mfùmfúngà). Coréf. Ntèbélè. Mwéénè (n. sing.) Monsieur. Ant. Ndúúmbà. Ndúúmbà (n. sing.) Mademoiselle. Ant. Ndúúmbà. Ngóóndà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) Le mois de naissance (plur. Bàngóóndà yà mbùtùkúlù). Ngúdì (n. sing.) La mère (plur. Bàngúdì). Ant. Dísyà. V. Bùngúdì. Ngúdì yà mbòtíkà (loc. nomim. sing.) La marraine. Ant. Dísyà yà mbòtíkà (plur. Bàngúdì yà mbòtíkà). Coréf. Ngúdì yà Nzáámbì. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. V. Bùngúdì. Ngúdì yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) La marraine (plur. Bàngúdì yà Nzáámbì). Coréf. Ngúdì yà mbòtíkà. Ant. Dísyà yà mbòtíkà. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. V. Bùngúdì. Nkámà (n. sing.) L’épouse ; madame (plur. Bànkámà). Coréf. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Mùkwéélà. 4. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Nkázì (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkázì). Coréf. 1. Mùkámà 2. Mùkázì. 3. Mùkwéélà. 4. Nkámà. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Nkúúmbù (n. sing.) Le nom (plur. Bànkúúmbù). 88

Nkúúmbù yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le prénom (plur. Bànkúúmbù yà Nzáámbì). Nkwéédì (n. sing.) Le mari (plur. Bàkwéédì). Coréf. Mùlúmì. Ant. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Nkámà. 4. Nkázì. Nsòòngólò (n. sing.) L’adresse (plur. Bànsòòngólò). Ntèbélè (n. sing.) Un bébé (plur. Bàntèbélè). Coréf. Mwáánà yà mfùmfúngà. Ant. 1. Kìbóóbà. 2. Kìnúnù. 3. Ntwéényà. Ntwéényà (n. sing.) 1. Un jeune homme. 2. Une jeune fille (plur. Bàntwéényà). Ant. 1. Kìbóóbà. 2. Kìnúnù . 3. Ntèbélè. Nzéénzà (n. sing.) Un étranger, une étrangère (plur. Bànzéénzà). V. Bùnzéénzà. Nzéénzà yà bàkálà (loc. adj.sing.) Un étranger (plur. Bànzéénzà yà bàbàkálà). Ant. Nzéénzà yà kééntò. V. Bùnzéénzà. Nzéénzà yà kééntò (loc. adj. sing.) Une étrangère (plur. Bànzéénzà yà bàkééntò). Ant. Nzéénzà yà bàkálà. V. Bùnzéénzà. Táátà (n. sing.) Le père (plur. Bàtáátà). Coréf. Dísyà. Ant. Máámà. Táátà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Bàtáátà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà nzáámbì. 3. Táátàyà nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. Táátà yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Bàtáátà yà Nzáámbì). Coréf. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà Nzáámbì. 3. Táátàyà mbòtíkà. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. Yà kùkwéélà (loc. adj.) Marié, mariée. Ant. Yà mpúúmpà. Yà mpúúmpà (loc. adj.) Célibataire. Ant. Yà kùkwéélà.

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6.2. La tête Bàmbóómbò (n. plur.). Des nez (sing. Mbóómbò). Bàmbúúnzù (n. plur.). Des fronts (sing. Mbúúnzù). Bàndábù (n. plur.). Des cils (Ndábù). Bànkíkà yà méésò (loc. nomin. plur.). Des paupières (sing. Nkíkà yà díísù). Bànkííngù (n. plur.). Des cous (sing. Nkííngù). Bànsè (n. sing.). Le visage (sing. Lúsè). Coréf. Bìzízì. Bàsínà (n. plur.). Des poux (sing. Sínà). Coréf. Bàyáánzì. Bàyáánzì (n. plur.). Des poux (sing. Nyáánzì). Coréf. Bàsínà. Bàyíntù (n. plur.). Des têtes (sing. Yíntù). Bàyínwà (n. plur.). Des bouches (sing. Yínwà). Bàyínwà yà mbóómbò (loc. nomin. plur.). Des narines (sing. Yínwà yà mbóómbò). Bìkóbà (n. plur.). Les lèvres (sing. Kìkóbà). Bìzízì (n. plur.). Des visages (sing. Kìzízì). Coréf. Bànsè. Le visage (plur. Màbúsù). Búsù (n. sing.). Dìbáásì (n. sing.). La calvitie (plur. Màbáásì). Dìbúúndì (n. sing.). La joue, une joue (plur. Màbúúndì). Dìhééndà (n. sing.). La calvitie (plur. Màhééndà). Díínù (n. sing.). Une dent (plur. Méénò). Díísù (n. sing.). Un œil (plur. Méésò). Dìkósì (n. sing.). La nuque ; une nuque (plur. Màkósì). Dìkútù (n. sing.). Une oreille (plur. Màkútù). Dìtámà (n. sing.). 1. Une joue. 2. Une fossette (plur. Màtámà). Dìvééndà (n. sing.). La calvitie (plur. Màvééndà). Kìbáángà (n. sing.). 1. La tempe. 2. La mâchoire (plur. Bìbáángà). Kìbófò (n. sing.). Le menton (plur. Bìbófò). Kìkòòngólò (n. sing.). La gorge (plur. Bìkòòngólò). Kìyédò (n. sing.). Le menton (plur. Bìyédò).

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Kìzízì (n. sing.). Le visage ; un visage (plur. Bìzízì). Coréf. Lúsè. Kùkúbà ntsyésè (loc. verb.). Éternuer. Coréf. Kùsálà ntsyà. Kùsálà mwááyà (loc. verb.). Bâiller. Kùsálà ntsyà (loc. verb.). Éternuer. Coréf. Kùkúbà ntsyésè. Kùtàtíkà (v. tr.). Mordre. Kùvéémbà (v. intr.). Se moucher. Kùzééngà nsúkì (loc. verb.). Couper les cheveux. Kùzèèngísà nsúkì (loc. verb.). Se faire couper les cheveux. Lákà (n. sing.). 1. Le cou ; un cou. 2. La gorge (plur. Màlákà). Lùdímì (n. sing.). Organe charnu, musculeux, allongé et mobile, placé dans la bouche : la langue (plur. Bàlùdímì). Lúsè (n. sing.). Le visage (plur. Bànsè). Coréf. Kìzízì. Lùsúkì (n. sing.). Un cheveu (plur. Nsúkì). Màbúúndì (n. plur.). Des joues (sing. Dìbúúndì). Màkútù (n. plur.). Des oreilles (sing. Dìkútù). Màmbèkètè (n. plur. invar.). Les oreillons. Màndéfò (n. plur. invar.). La barbe, une barbe. Màntsyà (n. plur.). Des éternuements (sing. Ntsyà). Coréf. Màntsyésè. Màntsyésè (n. plur.). Des éternuements (sing. Ntsyésè). Coréf. Màntsyà. Màtámà (n. plur.). Les joues, des joues (sing. Dìtámà). Màtóósì (n. plur. invar.). Une moustache Màyìtítì (n. plur. invar.). Les oreillons Mbóómbò (n. sing.). Le nez (plur. Bàmbóómbò). Mbúúnzù (n. sing.). Le front (plur. Bàmbúúnzù). Méénò (n. plur.). Des dents (sing. Díínù). Méésò (n. plur.). Les yeux, des yeux (sing. Díísù). Mìkíkà (n. plur.). Des sourcils (sing. Mùkíkà). Mùkíkà (n. sing.). Un sourcil (plur. Mìkíkà). Mwááyà (n. sing.). Le bâillement (plur. Myááyà). 91

Myááyà (n. plur.). Des bâillements (sing. Mwááyà). Ndábù (n. sing.). Un cil (plur. Bàndábù). Nkíkà yà díísù (loc. nomin. sing.). Une paupière (plur. Bànkíkà yà méésò). Nkííngù (n. sing.). Le cou (plur. Bànkííngù). Nsúkì (n. plur.). Les cheveux, des cheveux (sing. Lùsúkì). Nsúkì yà kùkáángà (loc. adj.). Une tresse ; des tresses. Nsúkì yà kùzééngà (loc. adj.). Des cheveux coupés. Ant. Nsúkì yà yíndà. Nsúkì yà mpéémbè (loc. adj.). Des cheveux blancs. Ant. Nsúkì yà ndóómbì. Nsúkì yà ndóómbì (loc. adj.). Des cheveux noirs. Ant. Nsúkì yà mpéémbè. Nsúkì yà nkúfì (loc. adj.). Des cheveux courts. Ant. Nsúkì yà yíndà. Nsúkì yà yíndà (loc. adj.). De longs cheveux. Ant. 1. Nsúkì yà kùzééngà. 2. Nsúkì yà nkúfì. Ntsyà (n. sing.). Éternuement (plur. Màntsyà). Coréf. Ntsyésè. Ntsyésè (n. sing.). Éternuement (plur. Màntsyésè). Coréf. Ntsyà. Nyáánzì (n. sing.). Un pou (plur. Bànyáánzì). Sínà (n. sing.). Un pou (plur. Bàsínà). Yíntù (n. sing.). La tête (plur. Bàyíntù). Yínwà (n. sing.). La bouche (plur. Bàyínwà). Yínwà yà mbóómbò (loc. nomin. sing.). Une narine (plur. Bàyínwà yà mbóómbò). 6.3. Les membres Bànkómì (n. plur.) Des poings (sing. Nkómì). Bàsílà (n. plur.) Des nerfs (sing. Lùsílà). Bìkóbì (n. plur.) Des talons (sing. Kìkóbì). Bìmfìtúkà (n. plur.) Des entorses (sing. Mfìtúkà). 92

Bìnkènzèngélè yà màbókò (loc. nomin. plur.) Les poignets (plur. Kìnkènzèngélè yà dìbókò). Bìnkésò (n. plur.) Des genoux (sing. Kìnkésò). Coréf. 1. Màbòngólò. 2. Màkótò. 3. Màkùngúlù. Bìsòngínì (n. plur.) Des chevilles (Kìsòngínì). Bítò (n. plur.) Des cuisses (sing. Kítò). Coréf. Màbúúndà. Bòngólò (n. sing.) Un genou (plur. Màbòngólò). Coréf. 1. Kìnkésò. 2. Dìkótò. 3. Dìkùngúlù. Dìbókò (n. sing.) 1. Une main. 2. Un bras. 3. Un avantbras (plur. Màbókò). Dìbókò yà bàkálà (loc. nomin. sing.) La main droite. Ant. Dìbókò yà kééntò. Dìbókò yà kééntò (loc. nomin. sing.) La main gauche. Ant. Dìbókò yà bàkálà. Dìbúúndà (n. sing.) Une cuisse (plur. Màbúúndà). Coréf. Kítò. Dìhéémbò (n. sing.) 1. Une épaule. 2. Une omoplate (plur. Màhéémbò). Díísù yà dìkúlù (loc. nomin. sing.) Une cheville (plur. Méésò yà màkúlù). Dìkófì (n. sing.) Un coup de poing (plur. Màkófì). Dìkólò (n. sing.) Une articulation (plur. Màkólò). Dìkótò (n. sing.) Un genou (plur. Màkótò). Coréf. 1. Bòngólò. 2. Kìnkésò. 3. Dìkótò. Dìkúlù (n. sing.) 1. Un pied. 2. Une jambe (plur. Màkúlù). Dìkùngúlù (n. sing.) Un genou (plur. Màkùngúlù). Coréf. 1. Bòngólò. 2. Kìnkésò. 3. Dìkùngúlù. Dìnzákà (n. sing.) Un ongle (plur. Mànzákà). Kìkóbì (n. sing.) Un talon (plur. Bìkóbì). Kìnkènzèngélè yà dìbókò (loc. nomin. sing.) Le poignet (plur. Bìnkènzèngélè yà màbókò). Kìnkésò (n. sing.) Un genou (plur. Bìnkésò). Coréf. 1. Bòngólò. 2. Dìkótò. 3. Dìkùngúlù. Kìsòngínì (n. sing.) Une cheville (plur. Bìsòngínì). 93

Kítò (n. sing.) Une cuisse. Coréf. Dìbúúndà. Kùdyà mànzákà (loc. verb.) Se ronger les ongles. Kùfífà mùsápì (loc. verb.) Sucer son doigt. Coréf. Kùfíyà mùsápì. Kùfíyà mùsápì (loc. verb.) Sucer son doigt. Coréf. Kùfífà mùsápì. Kùfùkámà (v. pronom.) S’agenouiller. Kùkíímà (v. intr. et tr.) 1. Courir. 2. S’éloigner en toute hâte, partir pour échapper à une difficulté : fuir. 3. Chercher à éviter en s’éloignant, en se tenant à l’écart. Kùlàkísà mùsápì (loc. verb.) Montrer le doigt, lever le doigt. Kùlàkísà nà mùsápì (loc. verb.) Montrer du doigt. Kùpésà màbókò (loc. verb.) 1. Donner un coup de main. 2. Tendre la main, dire bonjour. Kùpésà màtáámbì (loc. verb.) Donner des coups de pied. Kùtàmbúlà (v. intr.) Marcher. Kùtàmbúlà màkúlù ngúlù (loc. verb.) Marcher pieds nus. Kùtàmbúlà téngù-téngù (loc. verb.) Boiter, boitiller, clocher, claudiquer. Coréf. Kùtémbílà. Kùtémbílà (v. intr.) Boiter, boitiller, clocher, claudiquer. Coréf. Kùtàmbúlà téngù-téngù. Lìkáándà (n. sing.) La poignée (plur. Màkáándà). Lìkáándà yà múúngwà (loc. nomin. sing.) Une poignée de sel (plur. Màkáándà yà múúngwà). Lùsílà (n. sing.) Un nerf (plur. Bàsílà). Lùtáámbì (n. sing.) Un coup de pied (plur. Màtáámbì). Lùtáámbì (n. sing.) La plante du pied (plur. Ntáámbì). Máámà yà mìsápí (loc. nomin. sing.) Un pouce. Màbókò (n. plur.) 1. des mains. 2. des bras. 3. Des avantbras (sing. Dìbókò). Màbòngólò (n. plur.) Des genoux (sing. Bòngólò). Coréf. 1. Bìnkésò. 2. Màkótò. 3. Màkùngúlù. 94

Màbúúndà (n. plur.) Des cuisses (sing. Dìbúúndà). Coréf. Bítò. Màhéémbò (n. plur.) 1. Des épaules. 2. Des omoplates (sing. Dìhéémbò). Màkáándà (n. plur.) Des poignées (sing. Lìkáándà). Màkáándà yà múúngwà (loc. nomin. plur.) Des poignées de sel (sing. Lìkáándà yà múúngwà). Màkófì (n. plur.) Des coups de poing (sing. Dìkófì). Màkólò (n. plur.) Des articulations (sing. Dìkólò). Màkótò (n. plur.) Des genoux (sing. Dìkótò). Coréf. 1. Bìnkésò. 2. Màbòngólò. 3. Màkùngúlù. Màkúlù (n. plur.) 1. Des pieds. 2. Des jambes (sing. Dìkúlù). Màkùngúlù (n. plur.) Des genoux (sing. Dìkùngúlù). Coréf. 1. Bìnkésò. 2. Màbòngólò. 3. Màkótò. Mànzákà (n. plur.) Des ongles (sing. Dìnzákà). Màtáámbì (n. plur.) Des plantes des pieds (sing. Lùtáámbì). Méésò yà màkúlù (loc. nomin. plur.) Des chevilles (sing. Díísù yà dìkúlù). Mfìtúkà (n. sing.) Une entorse (plur. Bìmfìtúkà). Mìkónò (n. plur.) Des coups de poing (sing. Mùkónò). Mìléémbò (n. plur.) Des doigts (sing. Mùléémbò). Coréf. Mùsápì. Mìléémbò yà màbókò (loc. nomin. plur.) Les doigts de la main (sing. Mùléémbò yà dìbókò). Coréf. Mìsápì yà màbókò. Mìléémbò yà màkúlù (loc. nomin. plur.) Des doigts de pieds (sing. Mùléémbò yà dìkúlù). Mìsápì (n. plur.) Des doigts (sing. Mùsápì). Coréf. Mìléémbò. Mìsápì yà màbókò (loc. nomin. plur.) Les doigts de la main (sing. Mùsápì yà dìbókò). Coréf. Mìléémbò yà màbókò. Mìsápì yà màkúlù (loc. nomin. sing.) Des doigts de pieds (sing. Mùsápì yà dìkúlù). Mìtáángà (n. plur.) Des mollets (sing. Mùtáángà). 95

Mùkónò (n. sing.) Un coup de poing (plur. Mìkónò). Mùléémbò (n. sing.) Un doigt (plur. Mìléémbò). Coréf. Mùsápì. Mùléémbò yà dìbókò (loc. nomin. sing.) Un doigt de la main (plur. Mìléémbò yà màbókò). Coréf. Mùsápì yà dìbókò. Mùléémbò yà dìkúlù (loc. nomin. sing.) Un doigt de pied (plur. Mìléémbò yà màkúlù). Coréf. Mùsápì yà dìkúlù. Mùléémbò yà zóólè yà dìbókò (loc. nomin. sing.) L’index. Coréf. Mùsápì yà zóólè yà dìbókò. Mùsápì (n. sing.) Un doigt (plur. Mìsápì). Coréf. Mùléémbò. Mùsápì yà dìbókò (loc. nomin. sing.) Un doigt de la main (plur. Mìsápì yà màbókò). Coréf. Mùléémbò yà dìbókò. Mùsápì yà dìkúlù (loc. nomin. sing.) Un doigt de pied (plur. Mìsápì yà màkúlù). Coréf. Mùléémbò yà dìkúlù. Mùsápì yà zóólè yà dìbókò (loc. nomin. sing.) L’index. Coréf. Mùléémbò yà zóólè yà dìbókò. Mùtáángà (n. sing.) Un mollet (plur. Mìtáángà). Mwáánzì (n. sing.) 1. Un nerf. 2. Un tendon (plur. Myáánzì). Myáánzì (n. plur.) 1. Des nerfs. 2. Des tendons (sing. Mwáánzì). Nkómì (n. sing.) Un poing (plur. Bànkómì). Ntáámbì (n. plur.) Des coups de pied (sing. Lùtáámbì). 6.4. Le tronc et les organes Bàmbáánzì (n. plur.) Des côtes (sing. Lùbáánzì). Coréf. Bàmpátì. Bàmbòngólò (n. plur.) Des squelettes (sing. Mbòngólò). Bàmpátì (n. plur.) Des côtes (sing. Mpátì). Coréf. Bàmbáánzì.

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Bànítù (n. plur.) 1. Des corps. 2. Des troncs (sing. Nítù). Coréf. Bànzútù. Bàntímà (n. plur.) Des cœurs (sing. Ntímà). Bàntúlù (n. plur.) Des poitrines (sing. Ntúlù). Bànzútù (n. plur.) Des corps (sing. Nzútù). Coréf. Bànítù. Bìfúúndù (n. plur.) Des estomacs (sing. Kìfúúndù). Bìfyò (n. plur.) Des reins (sing. Kìfyò). Bìvúmù (n. plur.) 1. Des ventres. 2. Des grossesses. 3. Des maux de ventre (sing. Kìvúmù). Bìzyéénínà (n. plur.) Des vessies (sing. Kìzyéénínà). Dìbéénè (n. sing.) Un sein (plur. Màbéénè). Dìfúlù (n. sing.) Un poumon (plur. Màfúlù). Dìláángà (n. sing.) Le foie (plur. Màláángà). Dìtákù (n. sing.) Une fesse, un derrière (plur. Màtákù). Káándà yà nítù (loc. nomin. sing.) La peau (plur. Mìkáándà yà nítù). Coréf. 1. Káándà yà nzútù. 2. Mùkáándà yà nítù. 3. Mùkáándà yà nzútù. peau (plur. Káándà yà nzútù (loc. nomin. sing.) La Káándà yà nzútù). Coréf. 1. Káándà yà nítù. 2. Mùkáándà yà nítù. 3. Mùkáándà yà nzútù. Kìfúúndù (n. sing.) Un estomac (plur. Bìfúúndù). Kìfyò (n. sing.) Un rein (plur. Bìfyò). Kìhísì (n. sing.) Un os (plur. Mìhísì). Coréf. 1. Mùkwà. 2. Mùvésì. Kìvúmù (n. sing.) 1. Un ventre. 2. Une grossesse. 3. Le mal de ventre (plur. Bìvúmù). Kìzyéénínà (n. sing.) La vessie (plur. Bìzyéénínà). Kìwùùmúnù (n. sing. invar.). La respiration. Kùdyééngónà (v. intr.). Digérer. Kùfúlà (v. intr.) Expirer. Kùwùùmúnà (v. intr.) Respirer. Lùbáánzì (n. sing.) Une côte (plur. Bàmbáánzì). Coréf. Mpátì. Lùkétò (n. sing. invar.) 1. La taille, le tour de taille.

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6.5. La hanche. Màbéénè (n. plur.) Des seins (sing. Dìbéénè). Màfúlù (n. plur.) Des poumons (sing. Dìfúlù). Màláángà (n. plur.) Des foies (sing. Dìláángà). Mànímà (n. sing. invar.) Le dos. Coréf. Nímà. Màtákù (n. plur.) Des fesses, des derrières (sing. Dìtákù). Màtídì (n. plur.) Des veines (sing. Tídì). Coréf. 1. Myáánzì. 2. Myáánzì yà mééngà. Mbòngólò (n. sing.) Un squelette (plur. Bàmbòngólò). Mééngà (n. plur. invar.) Le sang. Mìdyà (n. plur.) Des intestins (sing. Mùdyà). Mìhísì (n. plur.) Des os (sing. Kìhísì). Coréf. Mìkwà. 2. Mìvésì. Mìkáándà yà nítù (loc. nomin. plur.) La peau (sing. 1. Káándà yà nítù. 2. Mùkáándà yà nítù). Coréf. Mìkáándà yà nzútù. Mìkáándà yà nzútù (loc. nomin. sing.) La peau (sing. 1. Káándà yà nzútù. 2. Mùkáándà yà nzútù). Coréf. Mìkáándà yà nítù. Mìkwà (n. plur.) Des os (sing. Mùkwà). Coréf. Mìhísì. 2. Mìvésì. Mìsúnì (n. plur.) Des chairs (sing. Mùsúnì). Mìsúnyà (n. plur.) Des chairs (sing. Mùsúnyà). Mìvésì (n. plur.) Des os (sing. Mùvésì). Coréf. 1. Mìhísì. 2. Mìkwà. Mpátì (n. sing.) Une côte (plur. Bàmpátì). Coréf. Lùbáánzì. Mùdyà (n. sing.) Un intestin (plur. Mìdyà). Mùkáándà yà nítù (loc. nomin. sing.) La peau (plur. Mìkáándà yà nítù). Coréf. 1. Káándà yà nítù. 2. Káándà yà nzútù. 3. Mùkáándà yà nzútù. Mùkáándà yà nzútù (loc. nomin. sing.) La peau (plur. Mìkáándà yà nzútù). Coréf. 1. Káándà yà nítù. 2. Káándà yà nzútù. 3. Mùkáándà yà nítù. 98

Mùkwà (n. sing.) Un os (plur. Mìkwà). Coréf. 1. Kìhísì. 2. Mùvésì. Mùsúnì (n. sing.) La chair (plur. Mìsúnì). Mùsúnyà (n. sing.) La chair (plur. Mìsúnyà). Mùvésì (n. sing.) Un os (plur. Mìvésì). Coréf. 1. Kìhísì. 2. Mùkwà. Mwáánzì (n. sing.) 1. Un muscle. 2. Une artère (plur. Myáánzì). Coréf. 1. Mwáánzì yà mééngà. 2. Tídì. Mwáánzì yà mééngà (loc. nomin. sing.) Une veine (plur. Myáánzì yà mééngà). Coréf. 1. Mwáánzì. 2. Tídì. Myáánzì (n. plur.) 1. Des muscles. 2. Des artères (sing. Mwáánzì). Coréf. 1. Myáánzì yà mééngà. 2. Màtídì. Myáánzì yà mééngà (loc. nomin. plur.) Des veines (sing. Mwáánzì yà mééngà). Coréf. 1. Myáánzì. 2. Màtídì. Nzútù (n. sing.) Un corps (plur. Bànzútù). Coréf. Nítù. Nímà (n. sing. invar.) Le dos. Coréf. Mànímà. Nítù (n. sing.) 1. Un corps. 2. Le tronc (plur. Bànítù). Coréf. Nzútù. Ntúlù (n. sing.) La poitrine (plur. Bàntúlù). Ntímà (n. sing.) Un cœur (plur. Bàntímà). Nà ntímà mósì (loc. adv.) De gaieté de cœur. Nà ntímà nyóónsò (loc. adv.) À cœur ouvert. Ndyééngónò màdyà (loc. nomin. invar.). La digestion. Nímà (n. sing. invar.) Le dos. Tídì (n. sing.) Une veine (plur. Màtídì). Coréf. 1. Mwáánzì. 2. Mwáánzì yà mééngà. 6.6. L’aspect extérieur Bàmbékélè (n. plur.) Des nains (sing. Mbékélè). Bàntwéényà (n. plur.) Des jeunes (sing. Ntwéényà). Ant. Bìnúnù. Bìdúúndù (n. plur.) Des silhouettes (sing. Kìdúúndù). Coréf. Bìnsínsyà. 99

Bìmpótò (n. sing. invar.) La négligence. Bìnsínsyà (n. plur.) Des silhouettes (sing. Kìnsínsyà). Coréf. Bìdúúndù. Bìnúnù (n. plur.) Des vieux (sing. Kìnúnù). Ant. Bàntwéényà. Bùnkétè (n. sing. invar.) La propreté. Kìdúúndù (n. sing.) Une silhouette (plur. Bìdúúndù). Coréf. Kìnsínsyà. Kìnsínsyà (n. sing.) Une silhouette (plur. Bìnsínsyà). Coréf. Kìdúúndù. Kìnúnù (n. sing.) Un vieux (plur. Bìnúnù). Ant. Ntwéényà. Kìtókò (n. sing. invar.) La beauté. Ant. 1. Nsínsì. 2. Yímbì. Kúfì (adj.) Petit, nain. Ant. Yíndà. Kùkásà (v. intr.) Maigrir. Coréf. 1. Kùkóóndà. 2. Kùtáándà. Ant. 1. Kùkúmà nénè. 2. Kùtólà. Kùkóóndà (v. intr.) Maigrir. Coréf. 1. Kùkásà. 2. Kùtáándà. Kùkúlà (v. intr.) Grandir. Kùkúmà nénè (loc. verb.) Grossir. Coréf. Kùtólà. Ant. 1. Kùkásà. 2. Kùkóóndà. 3. Kùtáándà. Kùmóníkà (v. intr.) Apparaître. Coréf. Kùtàlánà. V. Mònòkónò. Kùsálà mvíndù (loc. varb.) Salir. Ant. Kùsùkúlà. Kùsùkúlà (v. tr.) Laver. Ant. Kùsálà mvíndù. Kùtáándà (v. intr.) Maigrir. Coréf. 1. Kùkásà . 2. Kùkóóndà. Kùtàlánà (v. intr.) Apparaître. Coréf. Kùmóníkà. V. Mònòkónò. Kùtólà (v. intr.) Grossir. Coréf. Kùkúmà nénè. Ant. 1. Kùkásà. 2. Kùkóóndà. 3. Kùtáándà. Kùvùzúkà (v. pronom.) Se salir. V. Kùsálà mvíndù. Mbékélè (n. sing.) Un nain (plur. Bàmbékélè). Mìkásù (n. plur. invar.) La maigreur. Coréf. Mìtáándù. Mìtáándù (n. plur. invar.) La maigreur. Coréf. Mìkásù. Mònòkónò (n. sing. invar.) L’apparence. 100

Mpwéényà (n. sing. invar.) La beauté. Coréf. Kìtókò. Ant. 1. Nsínsì. 2. Yímbì. Mpílà mósì (loc. adv.) L’allure. Mùtííndù (n. sing. invar.) L’allure. Néné (n. sing. invar.) La grosseur. Nsínsì (n. sing. invar.) La laideur. Coréf. Yímbì. Ant. 1. Kìtókò. 2. Mpwéényà. Ntwéényà (n. sing.) Un jeune (plur. Bàntwéényà). Ant. Kìnúnù. Mvíndù (n. sing.) La saleté. Yà bìmpótò (loc. adj.) Négligé. Yà bùnkétè (loc. adj.) Propre. Coréf. 1. Yà kùsùkúkà. 2. Yà líyò. Ant. Yà mvíndù. Yà fyóótì (loc. adj.) Mince. Coréf. Yà nítù fyóótì. Ant. Yà néné. Yà kìtókò (loc. adj.) Beau, joli. Ant. 1. Yà nsínsì. 2. Yà Yímbì. Yà kùkàwúkà (loc. adj.) Sec. Yà kùkóóndà (loc. adj.) Maigre. Propre. Coréf. 1. Yà bùnkétè. Yà kùsùkúkà (loc. adj.) 2. Yà líyò. Ant. Yà mvíndù. Yà kùtáándà (loc. adj.) Maigre. Yà kùyúmà (loc. adj.) Sec. Yà kùzààngámà (loc. adj.) Grand. Yà líyò (loc. adj.) Propre. Coréf. 1. Yà bùnkétè. 2. Yà kùsùkúkà. Ant. Yà mvíndù. Yà mpwéényà (loc. adj.) Beau, joli. Yà mvíndù (loc. adj.) sale, crasseux. Ant. 1. Yà bùnkétè. 2. Yà kùsùkúkà. 3. Yà líyò. Yà néné (loc. adj.) Gros. Ant. 1. Yà fyóótì. 2. Yà nítù fyóótì. Yà ngólò (loc. adj.) Fort, vigoureux, musclé. Yà ngólò vé (loc. adj.) Faible. Yà nítù fyóótì (loc. adj.) Chétif. Coréf. Yà fyóótì. Ant. Yà néné. Yà nsínsì (loc. adj.) Laid. Coréf. Yà Yímbì. Ant. Yà kìtókò. 101

Yà Yímbì (loc. adj.) 1. Laid. 2. Affreux. Coréf. Yà nsínsì. Ant. Yà kìtókò. Yà Yímbì mííngì (loc. adj.) 1. Laide. 2. Affreux. Yímbì (n. sing. invar.) La laideur. Coréf. Nsínsì. Ant. 1. Kìtókò. 2. Mpwéényà. Yíndà (adj.) Grand, géant. Ant. Kúfì. 6.7. Les soins corporels Bàmbéélè yà màndéfò (loc. nomin. plur.) Des rasoirs (sing. Mbéélè yà màndéfò). Coréf. 1. Bìsáámbì. 2. Bìtébò. Bànzàbákù (n. plur.) Des savons (sing. Nzàbákù). Coréf. Bàsàbúnì. Bàsàbúnì (n. plur.) Des savons (sing. Sàbúnì). Coréf. Bànzàbákù. Bànsèkólò (n. plur.) Des limes (sing. Nsèkólò). Bàtwáyà (n. plur.) Des serviettes (sing. Twáyà). Bìkófì yà méénò (loc. nomin. plur.) Des brosses à dents. (sing. Kìkófì yà méénò). Bìkóózò (n. plur.) Des douches (sing. Kìkóózò). Bìnèènónò (n. plur.) Des cabinets de toilette (sing. Kìnèènónò). Coréf. Bìnyààkúnù. Bìnyààkúnù (n. plur.) Des cabinets de toilette (sing. Kìnyààkúnù). Coréf. Bìnèènónò. Bìsáámbì (n. plur.) Des rasoirs (sing. Dìsáámbì). Coréf. 1. Bàmbéélè yà màndéfò. 2. Bìtébò. Bìsánù (n. plur.) Des peignes (sing. Kìsánù). Bìtàlàtálà (n. plur.) Des miroirs (sing. Kìtàlàtálà). Bìtébò (n. plur.) Des rasoirs (sing. Lùtébò). Coréf. 1. Bàmbéélè yà màndéfò. 2. Bìsáámbì. Dìsáámbì (n. sing.) Le/un rasoir (plur. Bìsáámbì). Coréf. 1. Lùtébò. 2. Mbéélè yà màndéfò. Kìkófì yà méénò (loc. nomin. sing.) Une brosse à dents (plur. Bìkófì yà méénò). 102

Kìkóózò (n. sing.) La douche, une douche (plur. Bìkóózò). Kìnèènónò (n. sing.) Le/un cabinet de toilette (plur. Bìnèènónò). Coréf. Kìnyààkúnù. Kìnyààkúnù (n. sing.) Le/un cabinet de toilette (plur. Bìnyààkúnù). Coréf. Kìnèènónò. Kìsánù (n. sing.) Le/un peigne (plur. Bìsánù). Kìtàlàtálà (n. sing.) Le/un miroir (plur. Bìtàlàtálà). Kùbàsísà màfúlù (loc. verb.) Mousser. Kùkàtúlà màndéfò (loc. verb.) Se raser. Kùkùbámà (v. pronom.) Se préparer, s’apprêter. Kùlèèngílà (v. tr.) Limer. Kùpàkúlà (v. pronom.) Se maquiller. Kùpàkúsà (v. tr.) Maquiller. Kùsánà (v. tr.) Peigner. Kùsànúlà (v. tr.) Peigner. Kùsèkísà (v. tr.) Limer. Kùsùkúlà méénò (loc. verb.) Se brosser les dents. Kùtúúlà mànànáásì (loc. verb.) 1. Se parfumer. 2. Parfumer. Coréf. I. 1. Kùtúúlà yáfì. 2. Kùyòbílà mànànáásì. II. 1. Kùyòbísà mànànáásì. 2. Kùyòbísà yáfì. Kùtúúlà yáfì (loc. verb.) 1. Se parfumer. 2. Parfumer. Coréf. I. 1. Kùtúúlà mànànáásì. 2. Kùyòbílà mànànáásì. II. 1. Kùyòbísà mànànáásì. 2. Kùyòbísà yáfì. Kùyìlámà (v. pronom.) Se préparer, s’apprêter. Kùyòbílà (v.pronom.) 1. Se laver. 2. Se maquiller. Kùyòbílà mànànáásì (loc. verb.) Se parfumer. Coréf. 1 Kùtúúlà mànànáásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbílà yáfì. Kùyòbílà yáfì (loc. verb.) Se parfumer. Coréf. 1 Kùtúúlà mànànáásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbílà mànànáásì. Kùyòbísà (v. tr.) 1. Laver. 2. Maquiller. Kùyòbísà mànànáásì (loc. verb.) Parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànáásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbísà yáfì. Kùyòbísà yáfì (loc. verb.) Parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànáásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbísà mànànáásì. Kùzééngà mànzákà (loc. verb.) Se couper les ongles. 103

Lùtébò (n. sing.) Le/un rasoir (plur. Bìtébò). Coréf. 1. Dìsáámbì. 2. Mbéélè yà màndéfò. Màfúlù (n. plur. invar.) La/une mousse. Mànànáásì (n. plur. invar.) 1. Le/un parfum. 2. Des parfums. Coréf. Màyáfì ; Yáfì. Màyáfì (n. plur.) 1. Le/un parfum. 2. Des parfums (sing. Yáfì). Coréf. Mànànáásì. Màyììndù yà nzútù (loc. nomin. plur.) Les soins corporels (sing. Yììndù yà nzútù). Mbéélè yà màndéfò (loc. nomin. sing.) Le/un rasoir (plur. Bàmbéélè yà màndéfò). Coréf. 1. Dìsáámbì. 2. Lùtébò. Mfùùfútà (n. sing. invar.) La poudre. Mìsákà-sákà (n. plur.) Des gants de toilette (sing. Mùsákà-sákà). Mùsákà-sákà (n. sing.) Le/un gant de toilette (plur. Mìsákà-sákà). Nkèbólò yà nzútù (loc. nomin. invar.) Le/ Les soins corporels. Nzàbákù (n. sing.) Le/un savon (plur. Bànzàbákù). Coréf. Sàbúnì. Nsèkólò (n. sing.) La/une lime (plur. Bànsèkólò). Sàbúnì (n. sing.) Le/un savon (plur. Bàsàbúnì). Coréf. Nzàbákù. Twáyà (n. sing.) La/une serviette (plur. Bàtwáyà). Yáfì (n. sing.) Le/un parfum (plur. Màyáfì). Coréf. Mànànáásì. Yà màfúlù (loc. adj.) Mousseux. Yììndù yà nzútù (loc. nomin. sing.) Les soins corporels (plur. Màyììndù yà nzútù).

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Chapitre 7

La présentation morale

Il y a un fait intéressant à noter ici : toute présentation morale en munukutuba est raisonnée autour d’un concept : múúntù (sing.), báántù (plur.). Bùmúúntù – « l’humanisme, la bonté, la sensibilité, la compassion » – se dit aussi Kìmúúntù : « L’humanisme, la bonté, la sensibilité, la compassion ». Kùvwáándà nà bùmúúntù ou Kùvwáándà nà kìmúúntù signifie : « Avoir des qualités humaines, avoir de la bonté, de la sensibilité, de la compassion ». Múúntù signifie simplement « homme (homo), être humain, personne humaine ». Múúntù yà bùléémvò : « Un homme bon, un homme humble ». Múúntù yà bùntsúkà : « Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur ». Múúntù yà bwíímì : « Personne qui ne recherche que son intérêt, son plaisir, sa satisfaction personnelle ; égoïste ». Múúntù yà mbótè « Un homme bon, un homme généreux ». Múúntù yà lùvúnù : « Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur ». Múúntù yà mùnímì : « Personne qui ne recherche que son intérêt, son plaisir, sa satisfaction personnelle ; égoïste ».

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7.1. L’amour Bàbàkálà (n. plur.) Hommes unis à une femme par le mariage : époux, conjoints, mariés, moitiés, hommes, maris (V. Bàkálà. Coréf. 1. Bàkwéédì. 2. Bàlúmì. Ant. 1. Màkáángù. Bàbàkálà yà bàkééntò mííngì (loc. nomin. plur.) Des polygames (sing. Bàkálà yà bàkééntò mííngì). Coréf. Bàlúmì yà bàkééntò mííngì. Bàkálà (n. sing.) Homme uni à une femme par le mariage : époux, conjoint, marié, moitié, homme, mari (plur. Bàbàkálà). Coréf. 1. Mùkwéédì. 2. Mùlúmì. Ant. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkázì. 4. Nkázì. 5. Dìkáángù. Bàkálà yà bàkééntò mííngì (loc. nomin. sing.) Un polygame (plur. Bàbàkálà yà bàkééntò mííngì). Coréf. Mùlúmì yà bàkééntò mííngì. Bàkámà (n. plur.) Femmes unies à un homme par le mariage : épouses, mariées, dames, moitiés, compagnes, femmes, conjointes, ménagères, nanas (sing. Mùkámà. Coréf. 1. Bàkázì. 2. Bàkééntò. 3. Bàkwéélà. Ant. 1. Màkáángù. 2. Bàbàkálà. 3. Bàlúmì. 4. Bàkwéédì. Bàkázì (n. plur.) Femmes unies à un homme par le mariage : épouses, mariées, dames, moitiés, compagnes, femmes, conjointes, ménagères, nanas (sing. Mùkázì). Coréf. 1. Bàkámà. 2. Bàkééntò. 3. Bàkwéélà. Ant. 1. Màkáángù. 2. Bàbàkálà. 3. Bàlúmì. 4. Bàkwéédì. 5. Nkázì. Bàkééntò (n. plur.) Femmes unies à un homme par le mariage : épouses, mariées, dames, moitiés, compagnes, femmes, conjointes, ménagères, nanas (sing. Kééntò). Coréf. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkwéélà. Ant. 1. Màkáángù. 2. Bàbàkálà. 3. Bàlúmì. 4. Bàkwéédì. Bàkwéédì (n. plur.) Hommes unis à une femme par le mariage : époux, conjoints, mariés, moitiés, hommes,

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maris (sing. Mùkwéédì). Coréf. 1. Bàbàkálà. 2. Bàlúmì. Ant. 1. Màkáángù. Bàkwéélà (n. plur.) Femmes unies à un homme par le mariage : épouses, mariées, dames, moitiés, compagnes, femmes, conjointes, ménagères, nanas (sing. Mùkwéélà). Coréf. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkééntò. Ant. 1. Màkáángù. 2. Bàbàkálà. 3. Bàlúmì. 4. Bàkwéédì. Bàlúmì (n. plur.) Hommes unis à une femme par le mariage : époux, conjoints, mariés, moitiés, hommes, maris (sing. Mùlúmì). Coréf. 1. Bàbàkálà. 2. Bàkwéédì. Ant. 1. Màkáángù. Bàlúmì yà bàkééntò mííngì (loc. nomin. plur.) Des polygames (sing. Mùlúmì yà bàkééntò mííngì). Coréf. Bàbàkálà yà bàkééntò mííngì. Bàmbándà (n. plur.) Personnes qui disputent à une autre l’amour de quelqu’un : rivals(es) (sing. Mbándà). Coréf. 1. Bàmbéénì. 2. Bàmpálà. 3. Mpálà. Bàmbéénì (n. plur.) Personnes qui disputent à une autre l’amour de quelqu’un : rivals(es) (sing. Mbéénì). Coréf. 1. Bàmbándà. 2. Bàmpálà. Bàmpálà (n. plur.) Personnes qui disputent à une autre l’amour de quelqu’un : rivals(es) (sing. Mpálà). Coréf. 1. Bàmbándà. 2. Bàmbándà. Bàmpúúmpà (n. plur.) Des célibataires (sing. Mpúúmpà). Bàndúúmbà yà kùkwéélà (loc. nomin. plur.) des fiancées (sing. Ndúúmbà yà kùkwéélà). Bànyòngútù (n. plur.) Attouchements tendres ou érotiques : caresses, ébats, étreintes, baisers, câlineries, enlacements, mamours, accolades, becquetages, chatouilles, attouchements, chatouillements, embrassades, tendresses, cajoleries, contacts, embrassements, frottements, lèchements (sing. Lùnyòngútù). Bùkúúndì (n. sing. invar.) Constance dans les affections, les sentiments, les relations : fidélité, attachement,

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honnêteté, sérieux. Coréf. 1. Lùnámà. 2. Nkwììkàmánù. Ant. 1. Bùyálà. 2. Mùvúúsù. Bùmbándà (n. sing. invar.) Situation de personnes rivales, d’une personne rivale d’une autre en amour : rivalité, jalousie, inimitié. Coréf. 1. Bùmbéénì. 2. Bùmpálà. Bùmbéénì (n. sing. invar.) Situation de personnes rivales, d’une personne rivale d’une autre en amour : rivalité, jalousie, inimitié. Coréf. 1. Bùmbándà. 2. Bùmpálà. Bùmpálà (n. sing. invar.) Situation de personnes rivales, d’une personne rivale d’une autre en amour : rivalité, jalousie, inimitié. Coréf. 1. Bùmbánà. 2. Bùmbéénì. 3. Lùkwáfì. Bùmpúúmpà (n. sing. invar.) Le célibat. Bùyálà (n. sing. invar.) 1. Manque de fidélité dans les sentiments, en amour. 2. Acte qui résulte d’un manque de fidélité dans les sentiments, en amour : infidélité, inconstance, adultère. Coréf. Mùvúúsù. Ant. 1. Bùkúúndì. 2. Lùnámà. 3. Nkwììkàmánù. Bùzítù (n. sing. invar.) Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un la considération en fonction de la valeur qu’on lui reconnaît : respect, égard, décence, courtoisie, crainte, politesse. Coréf. 1. Kìvúmì. 2. Lùkíínzù. 3. Lùvúmì. Dìkáángù (n. sing) Personne qui a des relations sexuelles avec une autre sans être mariée : amant, amante, adorateur, bien-aimé(e), copain, minet(te), chéri(e), favori, petit(e) ami(e), soupirant(e), tourtereau, amoureux(euse), compagnon(nne), concubin(e) (plur. Màkáángù). Ant. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkázì. 4. Mùkwéélà. 5. Nkázì. 6. Bàkálà. 7. Mùlúmì. 8. Mùkwéédì. Dìkwéélà (n. sing.) 1. Union légitime de deux personnes : mariage. 2. Cérémonie du mariage (plur. Màkwéélà). Kééntò (n. sing.) Femme unie à un homme par le mariage : épouse, mariée, dame, moitié, compagne, femme, conjointe, ménagère, nana (plur. Bàkééntò). Coréf. 1. 108

Mùkámà. 2. Mùkwéélà. 3. Nkázì. Ant. 1. Dìkáángù. 2. Bàkálà. 3. Mùlúmì. 4. Mùkwéédì. Kìhámà (n. sing. invar.) La polygamie. Coréf. Ngààndà. Kìmàkáángù (n. sing. invar.) État d’un couple vivant en union libre. Kìmbándà (n. sing. invar.) 1. Situation de personnes rivales, d’une personne rivale d’une autre en amour : rivalité, jalousie, inimitié. 2. Amour exclusif : jalousie. Coréf. 1. Bùmbéénì. 2. Bùmpálà. 3. Kìmpálà. 4. Lùkwáfì. Kìmínù (n. sing. invar.) La confiance. Coréf. Kìvúúvù. Kìmpálà (n. sing. invar.) 1. Situation de personnes rivales, d’une personne rivale d’une autre en amour : rivalité, jalousie, inimitié. 2. Amour exclusif : jalousie. Coréf. 1. Bùmbéénì. 2. Bùmpálà. 3. Kìmbándà. 4. Lùkwáfì. Kìvúmì (n. sing. invar.) Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un la considération en fonction de la valeur qu’on lui reconnaît : respect, égard, décence, courtoisie, crainte, politesse. Coréf. 1. Bùzítù. 2. Lùkíínzù. 3. Lùvúmì. Kìvúúvù (n. sing. invar.) La confiance. Coréf. Kìmínù. Kùbéndà (v. tr.) 1. Susciter l’admiration, l’estime de quelqu’un : séduire. 2. Amener quelqu’un à des relations sexuelles : séduire, appâter, captiver, magnétiser, subjuguer, troubler, amadouer, bluffer, conquérir, ensorceler, passionner, plaire, acheter, amener, avoir, charmer, convaincre, embobeliner, faire miroiter, inviter, tenter, affriander, baratiner, cajoler, corrompre, embobiner, entraîner, fasciner, persuader, attirer, berner, capter, envoûter, flatter, leurrer, tromper. Kùbéndà bàkálà (loc. verb.) Séduire un homme. V. Kùbéndà. Kùbéndà kééntò (loc. verb.) Séduire une femme. V. Kùbéndà.

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Kùbúúmbà (v. tr.) Prendre et serrer entre ses bras (souvent pour marquer son amour ou son affection) : embrasser. Syn. Kùfíbà. Kùbùùmbánà (v. pronom. ; v. réciproque (distributif)) Baiser, roucouler, s’enlacer, se bécoter, se presser, s’embrasser. V. Kùbúúmbà. Syn. Kùfìbánà. Kùfíbà (v. tr.) Donner un baiser à : baiser. Coréf. Kùfífà. Syn. Kùbúúmbà. Kùfìbánà (v. pronom., v. réciproque (distributif) : se donner réciproquement des baisers. Coréf. Kùfìfánà. Syn. Kùbùùmbánà. Kùfífà (v. tr.) Donner un baiser à : baiser. Coréf. Kùfíbà. Syn. Kùbúúmbà. Kùfìfánà (v. pronom., v. réciproque (distributif)) : se donner réciproquement des baisers. Coréf. Kùfìbánà. Syn. Kùbùùmbánà. Kúfwà dìkwéélà (loc. verb.) Divorcer. Coréf. Kúfwà màkwéélà. Kúfwà màkwéélà (loc. verb.) Divorcer. Coréf. Kúfwà dìkwéélà. Kùkwwèèdísà (v. tr.) Marier. Kùkwèèlánà (v. pronom.) Se marier. Kùmààngánà (v. pronom.) Se séparer d’une personne, se quitter. Kùndìmámà (v. pronom.) S’accepter réciproquement. Kùnyòngútà (v. tr.) Toucher en signe de tendresse : caresser, accoler, étreindre, becqueter, câliner, exciter, serrer, attoucher, chatouiller, embrasser, tapoter, bécoter, frôler, manier, enlacer, toucher, baiser, tripotailler. Kùsíímbà ndúúmbà nà màkwéélà (loc. verb.) Fiancer. Kùsósà bàkálà (loc. verb.) Draguer un homme, chercher un homme. Kùsósà bùnkúúdì (loc. verb.) Courtiser. Draguer une femme, chercher Kùsósà kééntò (loc. verb.) une femme. 110

Kùsúbà màlúmà (loc. verb.) Éjaculer. Coréf. Kùsúbà màyíítà. Kùsúbà màyíítà (loc. verb.) Éjaculer. Coréf. Kùsúbà màlúmà. Kùtyéémbà (v. tr. intr.) Faire l’amour, avoir des relations sexuelles, frotter le lard ensemble, forniquer, copuler, accoupler, baiser, coïter. Coréf. Kùtyèèmbánà. Kùtyèèmbánà (v. pronom.) Faire l’amour, avoir des relations sexuelles, frotter le lard ensemble, forniquer, copuler, accoupler, baiser, coïter. Coréf. Kùtyéémbà. Kùvùmínà (v. tr.) Montrer du respect à l’égard de quelqu’un : respecter, considérer, honorer, déifier, magnifier, estimer, vénérer, révérer, glorifier. Coréf. Kùzìtísà. Kùwììsánà (v. pronom.) S’entendre, se réconcilier. Kùzìtísà (v. tr.) Montrer du respect à l’égard de quelqu’un : respecter, considérer, honorer, déifier, magnifier, estimer, vénérer, révérer, glorifier. Coréf. Kùvùmínà. Kùzólà (v. tr.) Éprouver de l’amour, de la passion pour quelqu’un : aimer, s’amouracher. Kùzòlánà (v. pronom.) Être mutuellement attachés par l’affection, l’amour : s’aimer réciproquement. Kùzólà nà ntímà mósì (loc. verb.) Aimer intensément, aimer plus que tout, chérir. Lùkíínzù (n. sing. invar.) Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un la considération en fonction de la valeur qu’on lui reconnaît : respect, égard, décence, courtoisie, crainte, politesse. Coréf. 1. Bùzítù. 2. Kìvúmì. 3. Lùvúmì. Lùkwáfì (n. sing. invar.) 1. Amour excessif : jalousie, rivalité. 2. Attachement excessif à soi-même qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels : égoïsme, égocentrisme, exclusivisme. Coréf. 1. Bùmbéénì. 2. Bùmpálà. 3. Kìmbándà. 4. Kìmpálà.

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Lùnámà (n. sing. invar.) Constance dans les affections, les sentiments, les relations : fidélité, attachement, honnêteté, sérieux. Coréf. 1. Bùkúúndì. 2. Nkwììkàmánù. Ant. 1. Bùyálà. 2. Mùvúúsù. Lùnyòngútù (n. sing.) Attouchement tendre ou érotique : caresse, ébat, étreinte, baiser, câlinerie, enlacement, mamours, accolade, becquetage, chatouille, attouchement, chatouillement, embrassade, tendresse, cajolerie, contact, embrassement, frottement, lèchement (plur. Bànyòngútù). Lùvúmì(n. sing. invar.) Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un la considération en fonction de la valeur qu’on lui reconnaît : respect, égard, décence, courtoisie, crainte, politesse. Coréf. 1. Bùzítù. 2. Kìvúmì. 3. Lùkíínzù. Lùzólò (n. sing. invar.) L’amour. Màkáángù (n. plur.) Personne qui a des relations sexuelles avec une autre sans être mariée : amant, amante, adorateur, bien-aimé(e), copain, minet(te), chéri(e), favori, petit(e) ami(e), soupirant(e), tourtereau, amoureux(euse), compagnon (nne), concubin(e) (sing. Dìkáángù). Ant. 1. Bàkééntò. 2. Bàkámà. 3. Bàkázì. 4. Bàkwéélà. 5. Bàbàkálà. 6. Bàlúmì. 7. Bàkwéédì. Màkwéélà (n. plur.) 1. Unions légitimes de deux personnes : des mariages. 2. Des cérémonies de mariage (sing. Dìkwéélà). Màlúmà (n. plur. invar.) Le sperme. Coréf. Màyíítà. Màyíítà (n. plur. invar.) Le sperme. Coréf. Màlúmà. Mbándà (n. sing.) Personne qui dispute à une autre l’amour de quelqu’un : rival(e) (plur. Bàmbándà). Coréf. 1. Mbéénì. 2. Mpálà. Mbéénì (n. sing.) Personne qui dispute à une autre l’amour de quelqu’un : rival(e) (plur. Bàmbéénì). Coréf. 1. Mbándà. 2. Mpálà.

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Mfíbà (n. sing. invar.) Action de poser les lèvres sur : un baiser, bise, bisette, bisou, bécot. V. 1. Kùfíbà. 2. Kùfìbánà. 3. Kùfífà. 4. Kùfìfánà. Mfwíílù yà dìkwéélà (loc. nomin. sing. invar.) Le / un divorce. Coréf. Mfwíílù màkwéélà. Mfwíílù màkwéélà (loc. nomin. sing. invar.) Le / un divorce. Coréf. Mfwíílù yà dìkwéélà. Mpálà (n. sing.) Personne qui dispute à une autre l’amour de quelqu’un : rival(e) (plur. Bàmpálà). Coréf. 1. Mbándà. 2. Mbéénì. Mpúúmpà (n. sing.) Un célibataire, une célibataire (plur. Bàmpúúmpà). Mùkámà (n. sing.) Femme unie à un homme par le mariage : épouse, mariée, dame, moitié, compagne, femme, conjointe, ménagère, nana (plur. Bàkámà). Coréf. 1. Kééntò 2. Mùkázì. 3. Mùkwéélà. 4. Nkázì. Ant. 1. Dìkáángù. 2. Bàkálà. 3. Mùlúmì. 4. Mùkwéédì. Mùkázì (n. sing.) Femme unie à un homme par le mariage : épouse, mariée, dame, moitié, compagne, femme, conjointe, ménagère, nana (plur. Bàkázì). Coréf. 1. Ant. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkwéélà. 4. Nkázì. 1. Dìkáángù. 2. Bàkálà. 3. Mùlúmì. 4. Mùkwéédì. Mùkwéédì (n. sing.) Homme uni à une femme par le mariage : époux, conjoint, marié, moitié, homme, mari (plur. Bàkwéédì). Coréf. 1. Bàkálà. 2. Mùlúmì. Ant. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkázì. 4. Nkázì. 5. Dìkáángù. Mùkwéélà (n. sing.) Femme unie à un homme par le mariage : épouse, mariée, dame, moitié, compagne, femme, conjointe, ménagère, nana (plur. Bàkwéélà). Coréf. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkámà. 4. Nkázì. Ant. 1. Dìkáángù. 2. Bàkálà. 3. Mùlúmì. 4. Mùkwéédì. Mùlúmì (n. sing.) Homme uni à une femme par le mariage : époux, conjoint, marié, moitié, homme, mari (plur. Bàlúmì). Coréf. 1. Bàkálà. 2. Mùkwéédì. Ant. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkázì. 4. Nkázì. 5. Dìkáángù. 113

Mùlúmì yà bàkééntò mííngì (loc. nomin. sing.) Un polygame (plur. Bàlúmì yà bàkééntò mííngì). Coréf. Bàkálà yà bàkééntò mííngì. Mùvúúsù (n. sing. invar.) 1. Manque de fidélité dans les sentiments, en amour. 2. Acte qui résulte d’un manque de fidélité dans les sentiments, en amour : infidélité, inconstance, adultère. Coréf. Bùyálà. Ant. 1. Bùkúúndì. 2. Lùnámà. 3. Nkwììkàmánù. Nà bùkúúndì (loc. adv.) D’une manière fidèle : fidèlement. Coréf. 1. Nà kùkwììkámà. 2. Nà lùnámà. Nà kìmpálà (loc. adv.) Avec jalousie : jalousement. Coréf. Nà lùkwáfì. Nà kùkwììkámà (loc. adv.) D’une manière fidèle : fidèlement. Coréf. 1. Nà bùkúúndì. 2. Nà lùnámà. Nà lùkwáfì (loc. adv.) Avec jalousie : jalousement. Coréf. Nà kìmpálà. Nà lùnámà (loc. adv.) D’une manière fidèle : fidèlement. Coréf. 1. Nà bùkúúndì. 2. Nà kùkwììkámà. Nà lùzólò (loc. adv.) 1. Avec amour, tendrement, amoureusement. 2. Avec un soin tout particulier. Ndúúmbà yà kùkwéélà (loc. nomin. sing.) Une fiancée (plur. Bàndúúmbà yà kùkwéélà). Ngààndà (n. sing. invar.) La polygamie. Coréf. Kìhámà. Nkázì (n. sing.) Femme unie à un homme par le mariage : épouse, mariée, dame, moitié, compagne, femme, conjointe, ménagère, nana (plur. Bànkázì). Coréf. 1. Kééntò. 2. Mùkámà. 3. Mùkázì. 4. Mùkwéélà. Ant. 1. Dìkáángù. 2. Bàkálà. 3. Mùlúmì. 4. Mùkwéédì. Nkwììkàmánù (n. sing. invar.) Constance dans les affections, les sentiments, les relations : fidélité, attachement, honnêteté, sérieux. Coréf. 1. Bùkúúndì. 2. Lùnámà. Ant. 1. Bùyálà. 2. Mùvúúsù. Nsátù yà kùtyéémbà (loc. verb.) Appétit sexuel. Yà bùkúúndì (loc. adj.) Dont les affections, les sentiments envers quelqu’un ne changent pas : fidèle. Coréf. 1. Yà 114

kùkwììkámà. 2. Yà lùnámà. Ant. 1. Yà bùyálà. 2. Yà mùvúúsù. Yà bùyálà (loc. adj.) Qui est changeant dans ses sentiments, notamment en amour : infidèle, adultère, trompeur. Coréf. Yà bùyálà. Ant. 1. Yà kùkwììkámà. 2. Yà kùkwììkámà. 3. Yà lùnámà. Yà bùzítù (loc. adj.) Respectueux. Coréf. Yà lùvúmì. V. Bùzítù. Yà kìmpálà (loc. adj.) qui éprouve de la jalousie : jaloux (se), accaparant(e), soupçonneux (euse), possessif (ive). Coréf. Yà lùkwáfì. Yà kùkwèèdísà (loc. adj.) Qui réunit les conditions pour se marier : mariable. V. Dìkwéélà. Yà kùkwéélà (loc. adj.) Marié, mariée. Yà kùkwììkámà (loc. adj.) Dont les affections, les sentiments envers quelqu’un ne changent pas : fidèle. Coréf. 1. Yà bùkúúndì. 2. Yà lùnámà. Ant. 1. Yà bùyálà. 2. Yà mùvúúsù. Yà lùkwáfì (loc. adj.) qui éprouve de la jalousie : jaloux (se), accaparant(e), soupçonneux (euse), possessif (ive). Coréf. Yà kìmpálà. Yà lùnámà (loc. adj.) Dont les affections, les sentiments envers quelqu’un ne changent pas : fidèle. Coréf. 1. Yà bùkúúndì. 2. Yà kùkwììkámà. Ant. 1. Yà bùyálà. 2. Yà mùvúúsù. Yà lùvúmì (loc. adj.) Respectueux Coréf. Yà bùzítù. V. 1. Kìvúmì. 2. Lùvúmì. Yà lùzólò (loc. adj.) Qui exprime ou dénote l’amour : amoureux. Yà mùvúúsù (loc. adj.) Qui est changeant dans ses sentiments, notamment en amour : infidèle, adultère, trompeur. Coréf. Yà bùyálà. Ant. 1. Yà kùkwììkámà. 2. Yà kùkwììkámà. 3. Yà lùnámà. Yà ntímà (loc. adj.) Chéri, chérie.

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7.2. La joie Bànsákà (n. plur.) Des plaisanteries (sing. Nsákà). Bìsévò (n. plur.) Les/des rires (sing. Kìsévò). Dìyéngò (n. sing. invar.) Le bonheur. Kìmvwáámà (n. sing. invar.) Le bonheur. Kìsévò (n. sing.) Le/un rire (plur. Bìsévò). Kúfwà nà kùsékà (loc. verb.) Mourir de rire. Kùsàkánà (v. intr., tr.) Plaisanter. Kùsékà (v. intr., tr.) Rire, se moquer de. Kyéésè (n. sing. invar.) Le plaisir. Màyáángì (n. sing. invar.) La joie, la gaieté. Nà kyéésè (loc. adv.) Joyeusement, gaiement, avec entrain et un certain enthousiasme. Coréf. 1. Nà màyáángì. 2. Nà nsááyì. 3. Nà nyéénzè. Nà màyáángì (loc. adv.) Joyeusement, gaiement, avec entrain et un certain enthousiasme. Coréf. 1. Nà kyéésè. 2. Nà nsááyì. 3. Nà nyéénzè. Nà nsááyì (loc. adv.) Joyeusement, gaiement, avec entrain et un certain enthousiasme. Coréf. 1. Nà kyéésè. 2. Nà màyáángì. 3. Nà nyéénzè. Nà nyéénzè (loc. adv.) Joyeusement, gaiement, avec entrain et un certain enthousiasme. Coréf. 1. Nà kyéésè. 2. Nà màyáángì. 3. Nà nsááyì. Nsááyì (n. sing. invar.) La joie, la gaieté, le plaisir. Nsákà (n. sing.) Une plaisanterie (plur. Bànsákà). Nyéénzè (n. sing. invar.) La joie, la gaieté, le plaisir. Séénsò (n. sing. invar.) Le bonheur. Yáángì (n. sing. invar.) Le plaisir. Yà kyéésè (loc. adj.) Heureux, content, joyeux, gai. Coréf. 1. Yà màyáángì. 2. Yà nsááyì. 3. Yà nyéénzè. Yà màyáángì (loc. adj.) Joyeux, gai, heureux, content. Coréf. 1. Yà kyéésè. 2. Yà nsááyì. 3. Yà nyéénzè. Yà nsááyì (loc. adj.) Joyeux, gai, heureux, content. Coréf. 1. Yà kyéésè. 2. Yà màyáángì. 3. Yà nyéénzè. 116

Yà nyéénzè (loc. adj.) Joyeux, gai, heureux, content. Coréf. 1. Yà kyéésè. 2. Yà màyáángì. 3. Yà nsááyì. 7.3. La surprise Bànzìtùkúlù (n. plur.) Des surprises (sing. Nzìtùkúlù). Kùpàmúnà (v. tr.) Stupéfier. Kùsìmínà (v. pronom.) S’étonner. Coréf. Kùyìtúkwà. Kùyàndísà (v. tr.) Enthousiasmer. Kùyìtúkwà (v. pronom.) S’étonner. Coréf. Kùsìmínà. Kùyìtúnà (v. tr.) Surprendre quelqu’un, étonner. Coréf. Kùyìtúswà. Kùyìtúswà (v. tr., intr.) Surprendre, surprendre quelqu’un, étonner. Coréf. Kùyìtúnà. Nsááyì (n. sing. invar.) 1. Émotion profonde liée à la satisfaction d’un désir, la joie, euphorie, jouissance, satisfaction, bonheur, béatitude, contentement, enthousiasme. 2. Gaieté, bonne humeur, rigolade, griserie, ravissement, allégresse. Nzìtùkúlù (n. sing.) La/une surprise (plur. Bànzìtùkúlù). Yà kùpàmúkà (loc. adj.) Stupéfait, surpris, étonné. Yà kùyàngàlálà (loc. adj.) Enthousiaste. Coréf. Yà nsááyì. Yà kùyìtúkà (loc. adj.) Stupéfait, surpris, étonné. Yà nsááyì (loc. adj.) Enthousiaste. Coréf. Yà kùyàngàlálà. 7.4. Le désir et le souhait Bàlùkánù (n. plur.) Des souhaits, des vœux (sing. Lùkánù). Coréf. Bàngúúndà. Bàndósì (n. plur.) 1. Images produites pendant le sommeil et résultant de l’activité psychique, rêves, songes, cauchemars, inventions. 2. Ce qui est produit par

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l’imagination, souhaits, désirs, idées, aspirations, ambitions, fictions (sing. Ndósì). Coréf. Bàndózì. Bàndózì (n. plur.) 1. Images produites pendant le sommeil et résultant de l’activité psychique, rêves, songes, cauchemars, inventions. 2. Ce qui est produit par l’imagination, souhaits, désirs, idées, aspirations, ambitions, fictions (sing. Ndózì). Coréf. Bàndósì. Bàngúúndà (n. plur.) Des souhaits, des vœux (sing. Ngúúndà). Coréf. Bàlùkánù. Dìváángà yà yímbì (loc. nom. sing.) Un caprice (plur. Màváángà yà yímbì). Kùkánà (v. tr.) Désirer quelque chose qui ne s’est pas encore réalisé pour atteindre un idéal imaginé et construit par notre esprit, souhaiter, espérer, désirer, rêver, vouloir, aspirer, lorgner. Kùmónà nsátù (loc. verb.) Souhaiter, avoir envie de, envier, souhaiter, briguer, rêver, vouloir, désirer. Coréf. Kùtúúlà ntímà. Kùtúúlà ntímà (loc. verb.) Souhaiter, avoir envie de, envier, souhaiter, briguer, rêver, vouloir, désirer. Coréf. Kùmónà nsátù. Kùvwáándà nà nsátù yà (loc. verb.) Avoir envie de. Kùzólà (v. tr.) 1. Éprouver de l’affection, de l’amour ou de l’attachement pour quelqu’un ou quelque chose, aimer, adorer, affectionner, chérir, estimer, apprécier. 2. Avoir un penchant, de l’intérêt pour quelque chose, raffoler, apprécier. 3. Prendre plaisir à, trouver agréable, affectionner. 4. Vouloir, avoir envie de, désirer. Lùkánù (n. sing.) Un souhait, un vœu (plur. Bàlùkánù). Coréf. Ngúúndà. Màváángà yà yímbì (loc. nomin. plur.) Des caprices (sing. Dìváángà yà yímbì). Ndósì (n. sing.) 1. Images produites pendant le sommeil et résultant de l’activité psychique, rêve, songe, cauchemar, invention. 2. Ce qui est produit par l’imagination, 118

souhait, désir, idée, aspiration, ambition, fiction (plur. Bàndósì). Coréf. Ndózì. Ndózì (n. sing.) 1. Images produites pendant le sommeil et résultant de l’activité psychique, rêve, songe, cauchemar, invention. 2. Ce qui est produit par l’imagination, souhait, désir, idée, aspiration, ambition, fiction (plur. Bàndózì). Coréf. Ndósì. Ngúúndà (n. sing.) Un souhait (plur. Bàngúúndà). Coréf. Lùkánù. Nsátù (n. sing. invar.) Envie, fait de vouloir quelque chose, désir, souhait, desiderata, vœu, aspiration, convoitise. Nzòlólò (n. sing. invar.) La manière d’aimer, de désirer. 7.5. La jalousie Bùkébì (n. sing. invar.) Disposition à être méfiant ; méfiance, soupçon, doute, vigilance, défiance, suspicion. Dìkétìkétì (n. sing.) Doute, présomption de culpabilité sans preuves objectives à l’égard d’une personne, soupçon, doute, méfiance, suspicion (plur. Màkétìkétì). Kìkwáfì (n. sing. invar.) Sentiment exprimé par un homme ou une femme à l’encontre d’une autre personne, pour sa réussite, sa beauté, sa réussite sociale et dont il convoiterait la situation à des fins personnelles ; jalouser, envier. Kìmpálà (n. sing. invar.) La jalousie, la convoitise. Kùkébà (v. pronom.) Ne pas se fier à quelqu’un, à quelque chose ; se méfier. Kùkétà (v. tr.) Suspecter, avoir des soupçons sur quelqu’un. Coréf. Kùvwáándà nà màkétìkétì. Kùkwèètélà (v. tr.) Sentiment exprimé par un homme ou une femme à l’encontre d’une autre personne, pour sa réussite, sa beauté, sa réussite sociale et dont il

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convoiterait la situation à des fins personnelles ; jalouser, envier. Kùsálà mùsókì (v. tr.) Désirer ce que quelqu’un d’autre possède, envier, jalouser, désirer, convoiter. Kùsósà (v. tr.) Désirer avidement, vouloir ardemment quelque chose ; convoiter, envier, briguer, brûler, désirer, rêver. Coréf. Kùyííngà. Kùvwáándà nà kìmpálà (loc. verb.) Être jaloux, être envieux. Kùvwáándà nà lùkwáfì (loc. verb.) Être jaloux, être envieux. Coréf. Kùvwáándà nà mùsókì. Kùvwáándà nà màkétìkétì (loc. verb.) Suspecter, avoir des soupçons sur quelqu’un. Coréf. Kùkétà. Kùvwáándà nà mùsókì (loc. verb.) Être jaloux, être envieux. Coréf. Kùvwáándà nà lùkwáfì. Kùyííngà (v. tr.) Désirer avidement, vouloir ardemment quelque chose ; convoiter, envier, briguer, brûler, désirer, rêver. Coréf. Kùsósà. Lùkwáfì (n. sing. invar.) La jalousie, la convoitise Lùyííngù (n. sing. invar.) Fort désir de possession, avidité ; convoitise, désir, avidité, cupidité, appétit. Màkétìkétì (n. plur.) Doutes, présomptions de culpabilité sans preuves objectives à l’égard d’une personne, soupçons, doutes, méfiances, suspicions (sing. Dìkétìkétì). Mùsókì (n. sing. invar.) La jalousie, la convoitise Nà kìmpálà (loc. adv.) D’une façon envieuse ; envieusement, Jalousement. Coréf. 1. Nà lùkwáfì. 2. Nà mùsókì. Nà kùkébà (loc. adv.) D’une manière soupçonneuse ; soupçonneusement, prudemment, suspicieusement. Nà lùkwáfì (loc. adv.) D’une façon envieuse ; envieusement, Jalousement. Coréf. 1. Nà kìmpálà. 2. Nà mùsókì. Nà mùsókì (loc. adv.) D’une façon envieuse ; envieusement, Jalousement. Coréf. 1. Nà kìmpálà. 2. Nà lùkwáfì. 120

Yà kìmpálà (loc. adj.) Jaloux, envieux. Coréf. 1. Yà lùkwáfì. 2. Yà mùsókì. Yà kùkébà (loc. adj.) Qui se méfie, méfiant, soupçonneux, prudent, suspicieux. Yà lùkwáfì (loc. adj.) Jaloux, envieux. Coréf. 1. Yà kìmpálà. 2. Yà mùsókì. Yà mùsókì (loc. adj.) Jaloux, envieux. Coréf. 1. Yà kìmpálà. 2. Yà lùkwáfì. 7.6. La honte Bàtìngúnì (n. sing.) Personnes qui manquent d’assurance, d’audace ; timides, lâches, poltrons, peureux, froussards (sing. Tìngúnì). Kùkùlúlà (v. tr.) Donner à quelqu’un un sentiment de honte pour qu’il se sente abaissé moralement du fait de ses actions ; humilier. Coréf. 1. Kùkùlùmúnà. 2. Kùsàfúlà. 3. Kùsálà nsónì. 4. Kùtàdísà nsónì. Kùkùlùmúnà (v. pronom.) Donner à quelqu’un un sentiment de honte pour qu’il se sente abaissé moralement du fait de ses actions ; humilier. Coréf. 1. Kùkùlúlà. 2. Kùsàfúlà. 3. Kùsálà nsónì. 4. Kùtàdísà nsónì. Kùkùùlúkà (v. pronom.) Se donner un sentiment de honte pour se sentir abaissé moralement du fait de ses actions ; se rabaisser. Kùsàfúlà (v. tr.) Donner à quelqu’un un sentiment de honte pour qu’il se sente abaissé moralement du fait de ses actions ; humilier. Coréf. 1. Kùkùlúlà. 2. Kùkùlùmúnà. 3. Kùsálà nsónì. 4. Kùtàdísà nsónì. Kùsálà màvwáángà (loc. verb.) Avoir une réaction brutale suite aux propos ou à l’attitude d’un individu, qui par le contenu aurait profondément offensé les croyances d’une personne, la morale ou les règles de la bienséance ;

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scandaliser, choquer, indigner, heurter, outrer, révolter, offusquer. Kùsálà nsónì (loc. verb.) Donner à quelqu’un un sentiment de honte pour qu’il se sente abaissé moralement du fait de ses actions ; humilier. Coréf. 1. Kùkùlúlà. 2. Kùkùlùmúnà. 3. Kùsàfúlà. 4. Kùtàdísà nsónì. Kùtàdísà nsónì (loc. verb.) Donner à quelqu’un un sentiment de honte pour qu’il se sente abaissé moralement du fait de ses actions ; humilier. Coréf. 1. Kùkùlúlà. 2. Kùkùlùmúnà. 3. Kùsàfúlà. 4. Kùtàdísà nsónì. Kùtálà nsónì (loc. verb.) Avoir honte. Màvwáángà (n. plur. invar.) 1. Scandale, indignation. 2. Événement révoltant, infamie, péché. 3. Bruit, vacarme, chahut, bordel, désordre, barouf, tapage, tintamarre, tohu-bohu. Coréf. Mùvúúsù. Mùvúúsù (n. sing. invar.) 1. Scandale, indignation. 2. Événement révoltant, infamie, péché. 3. Bruit, vacarme, chahut, bordel, désordre, barouf, tapage, tintamarre, tohu-bohu. Coréf. Màvwáángà. Nà nsónì (loc. adv.) D’une façon propre à apporter le déshonneur et l’humiliation ; honteusement. Nsónì (n. sing. invar.) Sentiment de gêne, embarras, déshonneur, honte. Tìngúnì (n. sing.) Personne qui manque d’assurance, d’audace ; timide, lâche, poltron, peureux, froussard (plur. Bàtìngúnì). Yà kùsàfúkà (loc. adj.) Qui est humilié, à qui on a causé de la honte, qui est vexé, humilié, dégradé, rabaissé. Yà kùsàfúlà (loc. adj.) Qui humilie, cause de la honte ; humiliant, vexant, dégradant, mortifiant, rabaissant. Yà nsónì (loc. adj.) 1. Qui engendre, cause de la honte ; honteux, déshonorant. 2. Qui manque d’assurance, d’audace ; timide, honteux, lâche, embarrassé, peureux, gêné. 3. Qui éprouve de la honte ; honteux, déshonorant.

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7.7. La tristesse Bàmpásì (n. plur.) Des peines, des souffrances (sing. Mpásì). Bàndyòngòlòkónò (n. plur.) Des remords (plur. Ndyòngòlòkónò). Bìdílù (n. plur.) Le fait de pleurer, les pleurs, les larmes ; les plaintes dues à de vives douleurs (sing. Kìdílù). Bùnsáánà (n. sing. invar.) La tristesse, le chagrin. Kùdìdísà (v. tr.) Faire pleurer. Kùdílà (v. intr.) Répandre des larmes, sous l’effet d’une émotion pénible : pleurer, sangloter, pleurnicher. Kìdílù (n. sing.) Le fait de pleurer, les pleurs, les larmes ; les plaintes dues à une vive douleur (plur. Bìdílù). Kùkàtúlà kìmínù (loc. verb.) Désespérer. Kùsálà mpásì (loc. verb.) Faire de la peine, tourmenter. Kùtàdísà mpásì (loc. verb.) Faire de la peine, tourmenter. Kyáádì (n. sing. invar.) La tristesse, le chagrin. Mànyóóngì (n. plur. invar.) La tristesse, le chagrin. Mànyóóngò (n. plur. invar.) Le regret, la tristesse. Mànyóónzì (n. plur. invar.) Le regret, la tristesse. Máwà (n. plur. invar.) La tristesse, le chagrin. Mpásì (n. sing.) La/une peine, une souffrance (plur. Bàmpásì). Nà bùnsáánà (loc. adv.) Tristement. Coréf. 1. Nà kyáádì. 2. Nà mànyóóngì. Nà kyáádì (loc. adv.) Tristement. Coréf. 1. Nà bùnsáánà. 2. Nà mànyóóngì. Nà mànyóóngì (loc. adv.) Tristement. Coréf. 1. Nà bùnsáánà. 2. Nà kyáádì. Ndyòngòlòkónò (n. sing.) Le remords (plur. Bàndyòngòlòkónò). Yà bùnsáánà (loc. adj.) Qui exprime de la tristesse, qui est empreint de tristesse ; triste. Coréf. 1. Yà kyáádì. 2. Yà mànyóóngì. 123

Yà kyáádì (loc. adj.) Qui exprime de la tristesse, qui est empreint de tristesse ; triste. Coréf. 1. Yà bùnsáánà. 2. Yà mànyóóngì. Yà mànyóóngì (loc. adj.) Qui exprime de la tristesse, qui est empreint de tristesse ; triste. Coréf. 1. Yà bùnsáánà. 2. Yà kyáádì. 7.8. La compassion Bàwélè (n. sing.) 1. Personnes qui sont dans le malheur, qui sont dans la misère. 2. Dignes de compassion, misérables, malheureux, pauvres, indigents, nécessiteux, pitoyables (sing. Mùwélè). Kìkúúngù (n. sing.) 1. Une plainte, un gémissement, une pleurnicherie, une lamentation. 2. Une doléance, une réclamation (plur. Màkúúngù). Coréf. Sáámbù. Kùbóómbà (v. tr.) Consoler, apaiser, calmer, rassurer, réconforter, remonter, soulager, atténuer, tranquilliser, soulager. Coréf. 1. Kùbóóndà. 2. Kùbòòndílà. 3. Kùkììndísà. Kùbóóndà (v. tr.) Consoler, apaiser, calmer, rassurer, réconforter, remonter, soulager, atténuer, tranquilliser, soulager. Coréf. 1. Kùbóómbà. 2. Kùbòòndílà. 3. Kùkììndísà. Kùbòòndílà (v. tr.) Consoler, apaiser, calmer, rassurer, réconforter, remonter, soulager, atténuer, tranquilliser, soulager. Coréf. 1. Kùbóómbà. 2. Kùbóóndà. 3. Kùkììndísà. Kùkììndísà (v. tr.) Consoler, apaiser, calmer, rassurer, réconforter, remonter, soulager, atténuer, tranquilliser, soulager. Coréf. 1. Kùbóómbà. 2. Kùbóóndà. 3. Kùbòòndílà. Kùnyóóngà (v. pronom.) 1. Exprimer sa peine ou sa souffrance par des pleurs, des gémissements, des 124

paroles ; se plaindre, se lamenter. 2. Exprimer son mécontentement (au sujet de quelqu’un, de quelque chose) ; se plaindre. Kùtàdísà máwà (loc. verb.) Faire pitié, susciter de la pitié, de la compassion. Coréf. Kùtàdísà kyáádì. Kùtàdísà kyáádì (loc. verb.) Faire pitié, susciter de la pitié, de la compassion. Coréf. Kùtàdísà máwà. Kùtálà kyáádì (loc. verb.) Avoir pitié, plaindre. Coréf. Kùtálà máwà. Kùtálà máwà (loc. verb.) Avoir pitié, plaindre. Coréf. Kùtálà kyáádì. Kùyàwúlà (v. pronom.) 1. Geindre, gémir, lamenter, couiner. 2. Implorer, demander, solliciter, mendier, réclamer, quémander, prier, supplier. Kyáádì (n. sing. invar.) La pitié, la compassion. Coréf. Máwà. Màkúúngù (n. sing.) 1. Des plaintes, des gémissements, des pleurnicheries, des lamentations. 2. Des doléances, des réclamations (sing. Kìkúúngù). Coréf. Màsáámbù. Màsáámbù (n. plur.) 1. Des plaintes, des gémissements, des pleurnicheries, des lamentations. 2. Des doléances, des réclamations (sing. Sáámbù). Coréf. Màkúúngù. Máwà (n. plur. Invar.) La pitié, la compassion. Coréf. Kyáádì. Mùwélè (n. sing.) 1. Qui est dans le malheur, qui est dans la misère. 2. Digne de compassion, misérable, malheureux, pauvre, indigent, nécessiteux, pitoyable (plur. Bàwélè). Nà kyáádì (loc. adv.) Tristement, pitoyablement. Coréf. Nà máwà. Nà máwà (loc. adv.) Tristement, pitoyablement. Coréf. Nà kyáádì. Sáámbù (n. sing.) 1. Une plainte, un gémissement, une pleurnicherie, une lamentation. 2. Une doléance, une réclamation (plur. Màsáámbù). Coréf. Kìkúúngù.

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Yà kyáádì (loc. adj.) Qui inspire la pitié, pitoyable, attristant. Coréf. Yà máwà. Yà máwà (loc. adj.) Qui inspire la pitié, pitoyable, attristant. Coréf. Yà kyáádì. 7.9. La colère Bùláwù (n. sing. invar.) 1. Violente colère, rage. 2. Trouble de l’esprit, dérèglement mental ; folie, divagation. 3. Manque de jugement ; folie, absurdité, sottise, aberration, égarement, inconscience, idiotie, bêtise, extravagance, fantaisie. Fítì (n. sing. invar.) La colère, la fureur, la rage. Coréf. 1. Ngáánzì. 2. Nkélè. 3. Nkésì. Kùdàsúkà (v. pronom.) Perdre son calme, le contrôle de soi ; s’énerver, s’emporter. Coréf. 1. Kúzwà fítì. 2. Kúzwà ngáánzì. 3. Kúzwà nkélè. 4. Kúzwà nkésì. Kùdàsùkísà (v. tr.) Énerver. Coréf. 1. Kùpésà fítì. 2. Kùpésà ngáánzì. 3. Kùpésà nkélè. 4. Kùpésà nkésì. Kùpésà fítì (loc. verb.) Agacer, irriter, surexciter les nerfs, énerver. Coréf. 1. Kùdàsùkísà. 2. Kùpésà ngáánzì. 3. Kùpésà nkélè. 4. Kùpésà nkésì. Kùpésà ngáánzì (loc. verb.) Agacer, irriter, surexciter les nerfs, énerver. Coréf. 1. Kùdàsùkísà. 2. Kùpésà fítì. 3. Kùpésà nkélè. 4. Kùpésà nkésì. Kùpésà nkélè (loc. verb.) Agacer, irriter, surexciter les nerfs, énerver. Coréf. 1. Kùdàsùkísà. 2. Kùpésà fítì. 3. Kùpésà ngáánzì. 4. Kùpésà nkésì. Kùpésà nkésì (loc. verb.) Agacer, irriter, surexciter les nerfs, énerver. Coréf. 1. Kùdàsùkísà. 2. Kùpésà fítì. 3. Kùpésà ngáánzì. 4. Kùpésà nkélè. Kùsálà màtàpàdì (loc. verb.) 1. Irriter, énerver et impatienter, agacer, exaspérer, excéder, casser, ennuyer, irriter, importuner, harceler, contrarier. 2. Taquiner, 126

piquer, enquiquiner, horripiler, asticoter, provoquer, titiller. Coréf. Kùsòòmbólà. Kùsòòmbólà (v. tr.) 1. Irriter, énerver et impatienter, agacer, exaspérer, excéder, casser, ennuyer, irriter, importuner, harceler, contrarier. 2. Taquiner, piquer, enquiquiner, horripiler, asticoter, provoquer, titiller. Coréf. Kùsálà màtàpàdì. Kùvwáándà nà fítì (loc. verb.) Être énervé, être agacé. Coréf. Coréf. 1. Kùvwáándà nà ngáánzì. 2. Kùvwáándà nà nkélè. 3. Kùvwáándà nà nkésì. Kùvwáándà nà lùfúnà (loc. verb.) Avoir de la rancune. Coréf. Kùvwáándà nà mfúnà. Kùvwáándà nà mfúnà (loc. verb.) Avoir de la rancune. Coréf. Kùvwáándà nà lùfúnà. Kùvwáándà nà ngáánzì (loc. verb.) Être énervé, être agacé. Coréf. 1. Kùvwáándà nà fítì. 2. Kùvwáándà nà nkélè. 3. Kùvwáándà nà nkésì. Kùvwáándà nà nkélè (loc. verb.) Être énervé, être agacé. Coréf. 1. Kùvwáándà nà fítì. 2. Kùvwáándà nà ngáánzì. 3. Kùvwáándà nà nkésì. Kùvwáándà nà nkésì (loc. verb.) Être énervé, être agacé. Coréf. 1. Kùvwáándà nà fítì. 2. Kùvwáándà nà ngáánzì. 3. Kùvwáándà nà nkélè. Kùvwáándà nà ntímà ngáánzì (loc. verb.) Être de mauvaise humeur. Kùyínà (v. tr.) Avoir de l’aversion pour, exécrer, détester, abhorrer, abominer, haïr. Kúzwà fítì (loc. verb.) Perdre son calme, le contrôle de soi ; s’énerver, s’emporter. Coréf. 1. Kùdàsúkà. 2. Kúzwà ngáánzì. 2. Kúzwà nkélè. 3. Kúzwà nkésì. Kúzwà ngáánzì (loc. verb.) Perdre son calme, le contrôle de soi ; s’énerver, s’emporter. Coréf. 1. Kùdàsúkà. 2. Kúzwà fítì. 3. Kúzwà nkélè. 4. Kúzwà nkésì.

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Kúzwà nkélè (loc. verb.) Perdre son calme, le contrôle de soi ; s’énerver, s’emporter. Coréf. 1. Kùdàsúkà. 2. Kúzwà fítì. 3. Kúzwà ngáánzì. 4. Kúzwà nkésì. Kúzwà nkésì (loc. verb.) Perdre son calme, le contrôle de soi ; s’énerver, s’emporter. Coréf. 1. Kùdàsúkà. 2. Kúzwà fítì. 3. Kúzwà ngáánzì. 4. Kúzwà nkélè. Lùfúnà (n. sing. invar.) Sentiment amer, voire obsédant, éprouvé à la suite d’un événement que l’on ne parvient pas et que l’on ne veut pas oublier. On espère compenser le préjudice dont on juge être la victime par un retournement opportun ; rancune, ressentiment, rancœur, aigreur. Coréf. Mfúnà. Mfúnà (n. sing. invar.) Sentiment amer, voire obsédant, éprouvé à la suite d’un événement que l’on ne parvient pas et que l’on ne veut pas oublier. On espère compenser le préjudice dont on juge être la victime par un retournement opportun ; rancune, ressentiment, rancœur, aigreur. Coréf. Lùfúnà. Ngáánzì (n. sing. invar.) La colère, la fureur, la rage. Coréf. 1. Fítì. 2. Nkélè. 3. Nkésì. Nkélè (n. sing.) La colère, la fureur, la rage (plur. Bànkélè). Coréf. 1. Fítì. 2. Ngáánzì. 3. Nkésì. Nkésì (n. sing.) La colère, la fureur, la rage (plur. Mànkésì). Coréf. 1. Fítì. 2. Ngáánzì. 3. Nkélè. Yà bìsòòmbólò (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà kùdàsúkà. 2. Yà màtàpàdì. 3. Yà kùpésà fítì. 4. Yà kùpésà ngáánzì. 5. Yà kùpésà nkélè. 6. Yà kùpésà nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kùdàsúkà (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà màtàpàdì. 3. Yà kùpésà fítì. 4. Yà kùpésà ngáánzì. 5. Yà kùpésà nkélè. 6. Yà kùpésà

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nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà màtàpàdì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà kùpésà fítì. 4. Yà kùpésà ngáánzì. 5. Yà kùpésà nkélè. 6. Yà kùpésà nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kùpésà fítì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà ngáánzì. 5. Yà kùpésà nkélè. 6. Yà kùpésà nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kùpésà ngáánzì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà nkélè. 6. Yà kùpésà nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kùpésà nkélè (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkésì. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kùpésà nkésì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkélè. 7. Yà kúzwà fítì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kúzwà fítì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà 129

kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkélè. 7. Yà kùpésà nkésì. 8. Yà kúzwà ngáánzì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kúzwà ngáánzì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkélè. 7. Yà kùpésà nkésì. 8. Yà kúzwà fítì. 9. Yà kúzwà nkélè. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kúzwà nkélè (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkélè. 7. Yà kùpésà nkésì. 8. Yà kúzwà fítì. 9. Yà kúzwà ngáánzì. 10. Yà kúzwà nkésì. Yà kúzwà nkésì (loc. adj.) Qui énerve, agace ; énervant, exaspérant, excédant, irritant, enrageant, agaçant. Coréf. 1. Yà bìsòòmbólò. 2. Yà kùdàsúkà. 3. Yà màtàpàdì. 4. Yà kùpésà fítì. 5. Yà kùpésà ngáánzì. 6. Yà kùpésà nkélè. 7. Yà kùpésà nkésì. 8. Yà kúzwà fítì. 9. Yà kúzwà ngáánzì. 10. Yà kúzwà nkélè. 7.10. La peur Bóómà (n. sing. invar.) La peur, la crainte. Syn. Bùnkútà. Bùnkútà (n.sing. invar.) La terreur. Syn. Bóómà. Kùkíímà (v. tr. ; intr.) Avoir peur, craindre. Syn. 1. Kùpàmúkà. 2. Kùsùsùmúkà. Kùkììmísà (v. tr. ; intr.) Faire peur, faire craindre. Syn. Kùnsínsyà. Kùnsínsyà (v. tr.) Terrifier. Syn. Kùkììmísà. Kùpàmúkà (v. pronom.) S’effrayer. Coréf. Kùsùsùmúkà. Syn. Kùkíímà.

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Kùpàmúnà (v. tr.) Effrayer, faire peur. Coréf. Kùpésà bóómà. Coréf. Kùpésà bóómà. Kùpésà bóómà (loc. verb.) Effrayer, faire peur. Coréf. Kùpàmúnà. Kùsùsùmúkà (v. pronom.) S’effrayer. Coréf. Kùpàmúkà. Syn. Kùkíímà. Kùsùsùmúnà (v. tr.) Terroriser. Syn. Kùtàdísà bóómà. Kùtàdísà bóómà (loc. verb.) Faire peur. Syn. Kùsùsùmúnà. Kùvwáándà nà bóómà (loc. verb.) Avoir peur, être peureux. Coréf. Kúzwà bóómà. Kúzwà bóómà (loc. verb.) Avoir peur. Coréf. Kùvwáándà nà bóómà. Nà bóómà (loc. adv.) Avec peur. Nsísì (n. sing. invar.) La terreur. Yà bóómà (loc. adj.) Peureux, craintif. Syn. 1. Yà kùsùsùmúnà. 2. Yà nsísì. Yà kùsùsùmúnà (loc. adj.) Terrorisant, terrorisé. Syn. 1. Yà bóómà. 2. Yà nsísì. Yà nsísì (loc. adj.) Terrifiant, terrible. Syn. 1. Yà bóómà. 2. Yà kùsùsùmúnà. 7.11. Les qualités Bìfù (n. plur.) Des qualités (d’une personne) (sing. Kìfù). Bùkííndì (n. sing. invar.) 1. Fermeté, force morale face aux épreuves, au danger et à la souffrance ; courage, bravoure, hardiesse, audace, cran, fermeté. 2. Ardeur, énergie, zèle, volonté. Coréf. 1. Kìbàkálà. 2. Kìkésà. 3. Ngólò. Bùkúúndì (n. sing. invar.) Caractère de quelqu’un ou d’une chose fidèle ; fidélité, exactitude, sincérité, dévouement, honnêteté, véracité. Coréf. 1. Lùnámà. 2. Nkwììkàmánù.

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Bùléémvò (n. sing. invar.) Qualité d’une personne gentille, polie et courtoise, attitude sympathique adoptée envers autrui ; amabilité, affabilité, civilité, politesse, bonhomie, bienveillance, délicatesse, urbanité, courtoisie. Coréf. 1. Bùmbótè. 2. Nsáááyì. Bùmbótè (n. sing. invar.) Qualité d’une personne gentille, polie et courtoise, attitude sympathique adoptée envers autrui ; amabilité, affabilité, civilité, politesse, bonhomie, bienveillance, délicatesse, urbanité, courtoisie. Coréf. 1. Bùléémvò. 2. Nsáááyì. Bùsóóngò (n. sing.) Caractère d’une personne généreuse ; la charité, le désintéressement, le dévouement, la bienfaisance, l’altruisme, la générosité. Bùtsyélékà (n. sing. invar.) 1. Conformité à la réalité ; vérité. 2. Caractère vertueux qui prévaut par sa franchise, sa droiture, son ouverture d’esprit, ainsi que sa loyauté ; droiture, authenticité, franchise, sincérité. Bùzítù (n. sing. invar.) 1. Déférence dont on fait preuve envers quelqu’un que l’on considère ; déférence, respect. 2. Décence, civilité, politesse, respect. Dìpàndá (n. sing. invar.) 1. Etat de quelqu’un d’autonome ; indépendance, souveraineté, émancipation, autonomie. 2. Caractère indépendant ; individualisme, insoumission, originalité, franchise, indépendance. 3. Absence de dépendance entre des phénomènes ; indépendance. Coréf. Dìpàndá. Kábù (n. sing. invar.) Caractère d’une personne généreuse ; la charité, le désintéressement, le dévouement, la bienfaisance, l’altruisme, la générosité. Coréf. Lùkábù. Kìbàkálà (n. sing. invar.) 1. Fermeté, force morale face aux épreuves, au danger et à la souffrance ; courage, bravoure, hardiesse, audace, cran, fermeté. 2. Ardeur, énergie, zèle, volonté. Coréf. 1. Bùkííndì. 2. Ngólò. Kìbéénì (n. sing. invar.) 1. Conformité à la réalité ; vérité. 2. Caractère vertueux qui prévaut par sa franchise, sa 132

droiture, son ouverture d’esprit, ainsi que sa loyauté ; droiture, authenticité, franchise, sincérité. Coréf. Ndédàmánù. Kìfù (n. sing.) Une qualité (d’une personne) (plur. Bìfù). Kìkábì (adj.) 1. Qui donne volontiers sans compter ; généreux, donnant. 2. Qui dénote un désintéressement ; altruiste, bon désintéressé. Coréf. Mùkábì. Kìkésà (n. sing. invar.) 1. Fermeté, force morale face aux épreuves, au danger et à la souffrance ; courage, bravoure, hardiesse, audace, cran, fermeté. 2. Ardeur, énergie, zèle, volonté. Coréf. 1. Bùkííndì. 2. Kìbàkálà. 3. Ngólò. Kìyééngà (n. sing. invar.) 1. Absence de conflit, de guerre, de violence ; paix. 2. Traité qui met fin à un conflit armé. 3. Quiétude, calme. Coréf. 1. Kìzúúnù. 2. Lùvòvónò. 3. Nsííkà. Kìzúúnù (n. sing. invar.) 1. Absence de conflit, de guerre, de violence ; paix. 2. Traité qui met fin à un conflit armé. 3. Quiétude, calme. Coréf. 1. Kìyééngà. 2. Lùvòvónò. 3. Nsííkà. Kùkèèmbílà (v. tr.) Rendre gloire à quelqu’un, porter quelqu’un aux nues, du fait de ses actions ; glorifier, célébrer, louer. Kùmékà (v. tr.) Soumettre à des expériences ; expérimenter, essayer, mettre, tester, contrôler. Coréf. 1. Kùtéézà. 2. Kùtóóntà. Kùtálà kyáádì (loc. verb.) Éprouver de la compassion envers les souffrances, les problèmes d’autrui ; compatir. Kùtéézà (v. tr.) Soumettre à des expériences ; expérimenter, essayer, mettre, tester, contrôler. Coréf. 1. Kùmékà. 2. Kùtóóntà. Kùtóóntà (v. tr.) Soumettre à des expériences ; expérimenter, essayer, mettre, tester, contrôler. Coréf. 1. Kùmékà. 2. Kùtéézà. Kùvìbìdílà (v. intr.) Attendre avec patience ; patienter. 133

Kùvùmínà (v. tr.) 1. Montrer du respect à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose ; respecter, considérer, estimer. 2. Observer, appliquer une règle, une loi, une coutume, respecter. 3. Faire ou rendre honneur et respect à quelqu’un ou quelque chose, tenir quelqu’un ou quelque chose en grande estime. Coréf. Kùzìtísà. Kùvwáándà nà bùtsyélékà (loc. verb.) Être honnête, être sincère. Coréf. Kùvwáándà nà ndédàmánù. Kùvwáándà nà dìpàndá (loc. verb.) Être indépendant, être autonome. Coréf. Kùvwáándà nà kìmpwáánzà. Kùvwáándà nà kìmpwáánzà (loc. verb.) Être indépendant, être autonome. Coréf. Kùvwáándà nà dìpàndá. Kùvwáándà nà lùzáábù (loc. verb.) Avoir de l’expérience. Kùvwáándà nà ndédàmánù (loc. verb.) Être honnête, être sincère. Coréf. Kùvwáándà nà bùtsyélékà. Kùvwáándà nà nsáááyì (loc. verb.) Être aimable. Kùzààngúlà (v. tr.) Placer à un niveau supérieur, à un haut rang ; élever. Kùzìtísà (v. tr.) 1. Montrer du respect à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose ; respecter, considérer, estimer. 2. Observer, appliquer une règle, une loi, une coutume, respecter. 3. Faire ou rendre honneur et respect à quelqu’un ou quelque chose, tenir quelqu’un ou quelque chose en grande estime. Coréf. Kùvùmínà. Lùkábù (n. sing.) Caractère d’une personne généreuse ; la charité, le désintéressement, le dévouement, la bienfaisance, l’altruisme, la générosité. Coréf. Kábù. Lùnámà (n. sing. invar.) Caractère de quelqu’un ou d’une chose fidèle ; fidélité, exactitude, sincérité, dévouement, honnêteté, véracité. Coréf. 1. Bùkúúndì. 2. Nkwììkàmánù. Lùvòvónò (n. sing. invar.) 1. Absence de conflit, de guerre, de violence ; paix. 2. Traité qui met fin à un conflit armé. 3. Quiétude, calme. Coréf. 1. Kìyééngà. 2. Kìzúúnù. 3. Nsííkà. 134

Lùzáábù (n. sing. invar.) 1. Connaissance, savoir, instruction, culture. 2. Connaissance acquise par la pratique ; expérience, pratique. Lùzólò (n. sing. invar.) L’amour de Dieu et de son prochain ; la charité, la philanthropie, la miséricorde, la bonté, la bienveillance, la fraternité, l’amour, la charité. Màyélè (n. plur. invar.) Qualité qui consiste à éviter tout danger, tout risque ; prudence, réserve, sagesse. Coréf. 1. Mùzokì. 2. Ngáángù. Mbótè (n. sing. invar.) Les qualités d’une chose, le bien. Mùkábì (adj.) 1. Qui donne volontiers sans compter ; généreux, donnant. 2. Qui dénote un désintéressement ; altruiste, bon désintéressé. Coréf. Kìkábì. Mùtííndù (n. sing. invar.) Une qualité, une manière. Múúntù yà bùléémvò (loc. adj.) Un homme bon, un homme humble. Syn. Múúntù yà mbótè. Múúntù yà mbótè (loc. adj.) Un homme bon, un homme généreux. Syn. Múúntù yà bùléémvò. Mùzokì (n. sing. invar.) Qualité qui consiste à éviter tout danger, tout risque ; prudence, réserve, sagesse. Coréf. 1. Màyélè. 2. Ngáángù. Mvìbùdúlù (n. sing. invar.) 1. Qualité de celui ou celle qui sait attendre calmement, qui supporte les choses avec sang-froid ; patience, sérénité, sang-froid. 2. Aptitude à persévérer dans une tâche longue : persévérance, persistance. Nà bùléémvò (loc. adv.) Avec humilité ; humblement, modestement. Nà bùsóóngò (loc. adv.) 1. D’une manière charitable, avec charité ; charitablement. 2. D’une manière compatissante ou avec indulgence ; charitablement, humainement. Nà bùzítù (loc. adv.) D’une manière qui obéit aux règles de la politesse ; respectueusement, révérencieusement, correctement, courtoisement, poliment.

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Nà kábù (loc. adv.) 1. D’une manière charitable, avec charité ; charitablement. 2. D’une manière compatissante ou avec indulgence ; charitablement, humainement. Nà kìbàkálà (loc. adv.) D’une façon brave, courageuse ou héroïque ; courageusement. Coréf. 1. Nà bùkííndì. 2. Nà kìkésà. Nà Kìbéénì (loc. adv.) D’une façon vraie, véridique, en rapport avec la réalité ; réellement, authentiquement. Coréf. 1. Nà ndédàmánù. 2. Nà tsyélékà. Nà kìkésà (loc. adv.) D’une façon brave, courageuse ou héroïque ; courageusement. Coréf. 1. Nà bùkííndì. 2. Nà kìbàkálà. Kìmpwáánzà (n. sing. invar.) 1. Etat de quelqu’un d’autonome ; indépendance, souveraineté, émancipation, autonomie. 2. Caractère indépendant ; individualisme, insoumission, originalité, franchise, indépendance. 3. Absence de dépendance entre des phénomènes ; indépendance. Coréf. Dìpàndá. Kùpésà ngólò (loc. verb.) Donner du courage. Kùsàdísà (v. tr.) Rendre service. Nà bùkííndì (loc. adv.) D’une façon brave, courageuse ou héroïque ; courageusement. Coréf. 1. Nà kìbàkálà. 2. Nà kìkésà. Nà kùzúúnà (loc. adv.) Calmement, d’une manière paisible. Nà lùkábù (loc. adv.) 1. D’une manière charitable, avec charité ; charitablement. 2. D’une manière compatissante ou avec indulgence ; charitablement, humainement. Nà lùzólò (loc. adv.) 1. D’une manière charitable, avec charité ; charitablement. 2. D’une manière compatissante ou avec indulgence ; charitablement, humainement. Nà màyélè (loc. adv.) De manière à ne pas mettre qui que ce soit en danger, avec une grande précaution, sans brusquerie ou précipitation ; précautionneusement, calmement, discrètement, délicatement, bien, prudemment. Coréf. 1. Nà mùzokì. 2. Nà ngáángù. 136

Nà mùzokì (loc. adv.) De manière à ne pas mettre qui que ce soit en danger, avec une grande précaution, sans brusquerie ou précipitation ; précautionneusement, calmement, discrètement, délicatement, bien, prudemment. Coréf. 1. Nà màyélè. 2. Nà ngáángù. Nà ndédàmánù (loc. adv.) D’une façon vraie, véridique, en rapport avec la réalité ; réellement, authentiquement. Coréf. 1. Nà Kìbéénì. 2. Nà tsyélékà. Nà ngáángù (loc. adv.) De manière à ne pas mettre qui que ce soit en danger, avec une grande précaution, sans brusquerie ou précipitation ; précautionneusement, calmement, discrètement, délicatement, bien, prudemment. Coréf. 1. Nà màyélè. 2. Nà mùzokì. Nà nzáánzù (loc. adv.) De manière ponctuelle ; ponctuellement. Nà nzyáámbù (loc. adv.) 1. D’une manière charitable, avec charité ; charitablement. 2. D’une manière compatissante ou avec indulgence ; charitablement, humainement. Nà tsyélékà (loc. adv.) D’une façon vraie, véridique, en rapport avec la réalité ; réellement, authentiquement. Coréf. 1. Nà Kìbéénì. 2. Nà ndédàmánù. Ndédàmánù (n. sing. invar.) 1. Conformité à la réalité ; vérité. 2. Caractère vertueux qui prévaut par sa franchise, sa droiture, son ouverture d’esprit, ainsi que sa loyauté ; droiture, authenticité, franchise, sincérité. Coréf. Kìbéénì. Ngáángù (n. sing. invar.) Qualité qui consiste à éviter tout danger, tout risque ; prudence, réserve, sagesse. Coréf. 1. Màyélè. 2. Mùzokì. Ngólò (n. sing. invar.) 1. Fermeté, force morale face aux épreuves, au danger et à la souffrance ; courage, bravoure, hardiesse, audace, cran, fermeté. 2. Ardeur, énergie, zèle, volonté. Coréf. 1. Bùkííndì. 2. Kìbàkálà. 3. Kìkésà.

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Nkàdúlù (n. sing.) Les qualités (d’une personne) (plur. Bànkàdúlù). Nkéémbò (n. sing. invar.) 1. Célébrité, grande renommée, consécration, rayonnement, gloire. 2. Prestige, splendeur, gloire issue d’une action, honneur. Nkwììkàmánù (n. sing. invar.) Caractère de quelqu’un ou d’une chose fidèle ; fidélité, exactitude, sincérité, dévouement, honnêteté, véracité. Coréf. 1. Bùkúúndì. 2. Lùnámà. Nsáááyì (n. sing. invar.) Qualité d’une personne gentille, polie et courtoise, attitude sympathique adoptée envers autrui ; amabilité, affabilité, civilité, politesse, bonhomie, bienveillance, délicatesse, urbanité, courtoisie. Coréf. 1. Bùléémvò. 2. Bùmbótè. Nsííkà (n. sing. invar.) 1. Absence de conflit, de guerre, de violence ; paix. 2. Traité qui met fin à un conflit armé. 3. Quiétude, calme. Coréf. 1. Kìyééngà. 2. Kìzúúnù. 3. Lùvòvónò. Nzáánzù (n. sing. invar.) Fait d’être à l’heure, de faire les choses dans le temps qui nous est imparti ; ponctualité. Nzìtúsù (n. sing. invar.) 1. Sentiment que l’on a de sa propre dignité : honneur, dignité, orgueil. 2. Considération à l’égard de quelqu’un ; estime, égards, respect, considération, honneur. Nzyáámbù (n. sing.) Caractère d’une personne généreuse ; la charité, le désintéressement, le dévouement, la bienfaisance, l’altruisme, la générosité. Yà bùkííndì (loc. adj.) Qui a du courage, de la bravoure ; courageux, énergique, brave, zélé, vaillant, valeureux, audacieux, fort, ferme. Coréf. 1. Yà kìbàkálà. 2. Yà kìkésà. Yà bùléémvò (loc. adj.) 1. Qui fait preuve d’humilité, de modestie ; humble, modeste. 2. Qui fait preuve de respect ; humble.

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Yà bùsóóngò (loc. adj.) 1. Qui a de la charité, de la compassion pour son prochain ; charitable, altruiste, indulgent, bienfaisant, bienveillant, généreux, compatissant, charitable. 2. Qui relève d’un principe de charité ; charitable. Yà bùzítù (loc. adj.) Qui obéit aux règles de la politesse ; respectueux, révérencieux, correct, courtois, civilisé, poli. Yà kábù (loc. adj.) 1. Qui a de la charité, de la compassion pour son prochain ; charitable, altruiste, indulgent, bienfaisant, bienveillant, généreux, compatissant, charitable. 2. Qui relève d’un principe de charité ; charitable. Yà kìbàkálà (loc. adj.) Qui a du courage, de la bravoure ; courageux, énergique, brave, zélé, vaillant, valeureux, audacieux, fort, ferme. Coréf. 1. Yà bùkííndì. 2. Yà kìkésà. Yà Kìbéénì (loc. adj.) 1. Vrai, exact, certain, réel, authentique, avéré. 2. Qui dit la vérité ; sincère. Coréf. 1. Yà ndédàmánù. 2. Yà tsyélékà. Yà kìkésà (loc. adj.) Qui a du courage, de la bravoure ; courageux, énergique, brave, zélé, vaillant, valeureux, audacieux, fort, ferme. Coréf. 1. Yà bùkííndì. 2. Yà kìbàkálà. Yà kùzúúnà (loc. adj.) Calme, qui aime la paix, paisible. Yà lùkábù (loc. adj.) 1. Qui a de la charité, de la compassion pour son prochain ; charitable, altruiste, indulgent, bienfaisant, bienveillant, généreux, compatissant, charitable. 2. Qui relève d’un principe de charité ; charitable. Yà lùzólò (loc. adj.) 1. Qui a de la charité, de la compassion pour son prochain ; charitable, altruiste, indulgent, bienfaisant, bienveillant, généreux, compatissant, charitable. 2. Qui relève d’un principe de charité ; charitable. Yà màyélè (loc. adj.) Qui fait preuve de prudence, de circonspection dans ses actes, de grande attention dans

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les situations qui comportent des dangers ; visé, prévoyant, prudent. Coréf. 1. Yà mùzokì. 2. Yà ngáángù. Yà mùzokì (loc. adj.) Qui fait preuve de prudence, de circonspection dans ses actes, de grande attention dans les situations qui comportent des dangers ; visé, prévoyant, prudent. Coréf. 1. Yà màyélè. 2. Yà ngáángù. Yà ndédàmánù (loc. adj.) 1. Vrai, exact, certain, réel, authentique, avéré. 2. Qui dit la vérité ; sincère. Coréf. 1. Yà Kìbéénì. 2. Yà tsyélékà. Yà ngáángù (loc. adj.) Qui fait preuve de prudence, de circonspection dans ses actes, de grande attention dans les situations qui comportent des dangers ; visé, prévoyant, prudent. Coréf. 1. Yà màyélè. 2. Yà mùzokì. Yà nzáánzù (loc. adj.) À l’heure, qui n’est pas en retard, qui respecte les horaires qui lui sont impartis ; ponctuel, réglé. Yà nzyáámbù (loc. adj.) 1. Qui a de la charité, de la compassion pour son prochain ; charitable, altruiste, indulgent, bienfaisant, bienveillant, généreux, compatissant, charitable. 2. Qui relève d’un principe de charité ; charitable. Yà tsyélékà (loc. adj.) 1. Vrai, exact, certain, réel, authentique, avéré. 2. Qui dit la vérité ; sincère. Coréf. 1. Yà Kìbéénì. 2. Yà ndédàmánù. 7.12. Les défauts Bàbólò (n. plur) Qui montrent habituellement de la paresse ; qui évitent l’effort ; paresseux, feignasses, inactifs, flemmards (sing. Mùbólò). Báántù yà bùntsúkà (loc. nomin. sing.) Personnes qui mentent, qui ont l’habitude de mentir ; menteurs, mythomanes, imposteurs, fabulateurs (sing. Múúntù yà

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bùntsúkà). Coréf. 1. Bìvúnì. 2. Bàmbábì. 3. Báántù yà lùvúnù. 4. Bàngúúngù. Báántù yà bwíímì (loc. nomin. plur.) Personnes qui ne recherchent que leur intérêt, leur plaisir, leur satisfaction personnelle ; égoïstes (sing. Múúntù yà bwíímì). Coréf. Báántù yà mùnímì. Báántù yà lùvúnù (loc. nomin. sing.) Personnes qui mentent, qui ont l’habitude de mentir ; menteurs, mythomanes, imposteurs, fabulateurs (sing. Múúntù yà lùvúnù). Coréf. 1. Bìvúnì. 2. Bàmbábì. 3. Báántù yà bùntsúkà. 4. Bàngúúngù. Báántù yà mùnímì (loc. nomin. plur.) Personnes qui ne recherchent que leur intérêt, leur plaisir, leur satisfaction personnelle ; égoïstes (sing. Múúntù yà mùnímì). Coréf. Báántù yà bwíímì. Bàmbábì (n. plur.) Personnes qui mentent, qui ont l’habitude de mentir ; menteurs, mythomanes, imposteurs, fabulateurs (sing. Mbábì). Coréf. 1. Bìvúnì. 2. Báántù yà bùntsúkà. 3. Báántù yà lùvúnù. 4. Bàngúúngù. Bàngúúngù (n. sing.) Personnes qui mentent, qui ont l’habitude de mentir ; menteurs, mythomanes, imposteurs, fabulateurs (sing. Ngúúngù). Coréf. 1. Bìvúnì. 2. Bàmbábì. 3. Báántù yà bùntsúkà. 4. Báántù yà lùvúnù. Bìfù yà yímbì (loc. nomin. plur.) Des défauts, des vices (sing. Kìfù yà yímbì). Bìvúnì (n. plur.) Personnes qui mentent, qui ont l’habitude de mentir ; menteurs, mythomanes, imposteurs, fabulateurs (sing. Kìvúnì). Coréf. 1. Mbábì. 2. Báántù yà bùntsúkà. 3. Báántù yà lùvúnù. 4. Bàngúúngù. V. Kùvúnà. Bìyálà (n. plur.) Qui ne sont pas fidèles, notamment en amour ; infidèles, volages (sing. Kìyálà). Bóómà (n. sing. invar.) Manque de courage ; lâcheté, peur, démission, frousse, faiblesse. Syn. Kìndàkánà.

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Bùbólò (n. sing. invar.) Tendance à éviter tout effort, tant physique que mental, disposition à ne pas travailler, à se laisser aller ; paresse, flemmardise, inertie, mollesse, apathie, désœuvrement, engourdissement, inaction, lambinage, langueur, fainéantise, indolence, oisiveté. Bùkólò (n. sing. invar.) Action de désobéir, c’est-à-dire de ne pas obéir, de ne pas se soumettre à une quelconque volonté ; désobéissance, insoumission, insubordination, opposition, rébellion, transgression. Coréf. 1. Lùkálù. 2. Lùmáángù. 3. Nkòlòmónò. Bùmfúnyà (n. sing. invar.) La méchanceté. Coréf. Myáángù. Bùmùnímì (n. sing. invar.) Attitude ou conduite de celui qui ne se préoccupe que de son intérêt éventuellement ou au détriment de celui d’autrui ; égoïsme, égocentrisme, exclusivisme, personnalisme, indifférence, insensibilité, inserviabilité, particularisme. Coréf. 1. Bwíímì. 2. Mùnímì. Bùndókì (n. sing. invar.) 1. Intention de nuire ; malveillance. 2. Animosité à l’égard d’autrui ; malveillance. Coréf. Ntímà yà yímbì. Bùngángù (n. sing. invar.) 1. Caractère de ce qui est malhonnête ; malhonnêteté. 2. Action malhonnête ; malhonnêteté. Bùngúúngù (n. sing. invar.) Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper ; mensonge, sournoiserie, invention, simulacre, imposture, bobard, tromperie, fable, fabulation, feinte. Coréf. Lùvúnù. Bùntsúkà (n. sing. invar.) Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper ; mensonge, sournoiserie, invention, simulacre, imposture, bobard, tromperie, fable, fabulation, feinte. Coréf. Lùvúnù. Bùyálà (n. sing. invar.) Manque de fidélité, adultère, trahison, non respect à un engagement ; adultère, trahison, tromperie. Coréf. Mùvúúsù. 142

Bwíímì (n. sing. invar.) Attitude ou conduite de celui qui ne se préoccupe que de son intérêt éventuellement ou au détriment de celui d’autrui ; égoïsme, égocentrisme, personnalisme, indifférence, insensibilité, exclusivisme, inserviabilité, particularisme. Coréf. 1. Bùmùnímì. 2. Mùnímì. Bwíívì (n. sing. invar.) Action de s’approprier ce qui appartient à autrui ; vol, brigandage, effraction, cambriolage, escroquerie, malhonnêteté, malversation, pillage, truanderie. Dìváángà yà yímbì (loc. nomin. sing.) Désir, volonté subite, irréfléchie et passagère, à l’encontre du bon sens ou des recommandations ; caprice, accès, enfantillage, inconstance, coup, extravagance, lubie (plur. Màváángà yà yímbì). Kìfù yà yímbì (loc. nomin. sing.) Un défaut, un vice (plur. Bìfù yà yímbì). Kìkwáfì (n. sing. invar.) Sentiment d’envie à l’égard de quelqu’un qui possède ce que l’on n’a pas ou ce que l’on voudrait avoir. Cela s’accompagne souvent d’hostilité et de dépit ; jalousie, envie, rivalité, dépit, haine. Coréf. Mùsókì. Kìndàkánà (n. sing. invar.) 1. Manque de force, d’intensité. 2. Perte de ses forces de façon soudaine ; faiblesse. 3. Défaut de qualité. Syn. Bóómà. Kìvúnì (n. sing.) Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur (plur. Bìvúnì). Coréf. 1. Mbábì. 2. Múúntù yà bùntsúkà. 3. Múúntù yà lùvúnù. 4. Ngúúngù. V. Kùvúnà. Kìyálà (n. sing.) Qui n’est pas fidèle, notamment en amour ; infidèle, volage (plur. Bìyálà). Kùbííkà (v. tr.) Ne plus vouloir poursuivre quelque chose, ne pas insister dans une tâche commencée, abandonner ce que l’on avait entrepris ; Commettre une lâcheté, lâcher, laisser, plaquer, raccrocher, abdiquer, cesser, 143

capituler, délaisser, renoncer, abandonner. Coréf. Kùyààmbúlà. Kùkòlámà (v. tr.) Refuser d’obéir à quelqu’un, à un ordre ; désobéir, enfreindre, passer, résister, transgresser, contrevenir. Coréf. Kùmáángà. Kùkwáfì (v. tr.) 1. Considérer quelqu’un avec jalousie, éprouver à son égard un sentiment d’envie ; jalouser, envier. 2. Désirer ardemment une chose possédée par un autre et que l’on regarde comme un avantage enviable ; jalouser, envier. Coréf. Kùkwèètélà. Kùkwèètélà (v. tr) 1. Considérer quelqu’un avec jalousie, éprouver à son égard un sentiment d’envie ; jalouser, envier. 2. Désirer ardemment une chose possédée par un autre et que l’on regarde comme un avantage enviable ; jalouser, envier. Coréf. Kùkwáfì. Kùlábà (v. tr.) 1. S’approprier furtivement ou par la force le bien d’autrui ; voler, chiper, choper, carotter, chaparder, cambrioler, déposséder, dépouiller, dérober. 2. Être malhonnête à l’égard de quelqu’un ; escroquer, arnaquer, tricher. Kùlwóónà (v. tr.) Parler très favorablement de quelqu’un ou de quelque chose, en louant publiquement et avec excès ; vanter, prêcher, glorifier, flatter, prôner, louer. Coréf. Kùsííkà. Kùmáángà (v. tr.) Refuser d’obéir à quelqu’un, à un ordre ; désobéir, enfreindre, passer, résister, transgresser, contrevenir. Coréf. Kùkòlámà. Kùnyòòngísà (v. tr.) Rendre mécontent, de mauvaise humeur. Contrarier quelqu’un. Aller à l’encontre des désirs d’une autre personne, priver quelqu’un de ce qui lui procure du plaisir, donner des raisons de provoquer une insatisfaction ; mécontenter. Kùpésà yíntù ngólò (loc. verb.) Persuader, captiver entièrement l’esprit de quelqu’un pour quelque chose au point d’annihiler son jugement ; entêter quelqu’un. 144

Kùsàfúlà (v. tr.) Juger indigne d’attention ou d’intérêt ; mépriser, dédaigner. Coréf. 1. Kùvwéézà. 2. Kùyínà. Ant. Kùsííkà. Kùsálà bùbólò (loc. verb.) Se laisser aller à la paresse ; ne rien faire de particulier ; paresser, fainéanter, flemmarder, traînasser, glander. V. Bùbólò. Kùsálà múúntù yímbì (loc. verb.) Faire du mal à quelqu’un. Kùsálà yíntù ngólò (loc. verb.) Persister, persévérer, s’acharner, poursuivre, s’obstiner, continuer. Kùsííkà (v. tr.) Parler très favorablement de quelqu’un ou de quelque chose, en louant publiquement et avec excès ; vanter, prêcher, glorifier, flatter, prôner, louer. Coréf. Kùlwóónà. Ant. 1. Kùsàfúlà. 2. Kùvwéézà. 3. Kùyínà. Kùvúnà (v. intr.) 1. Affirmer des choses que l’on sait être fausses. 2. Nier le vrai ; mentir, fabuler. Kùyààmbúlà (v. tr.) Ne plus vouloir poursuivre quelque chose, ne pas insister dans une tâche commencée, abandonner ce que l’on avait entrepris ; Commettre une lâcheté, lâcher, laisser, plaquer, raccrocher, abdiquer, cesser, capituler, délaisser, renoncer, abandonner. Coréf. Kùbííkà. Kùvwáándà nà bùngángù (loc. verb.) Être malhonnête. Kùvwáándà nà bùngúúngù (loc. verb.) Avoir l’habitude de mentir ; être menteur. Coréf. Kùvwáándà nà lùvúnù. Kùvwáándà nà bwíívì (loc. verb.) Avoir l’habitude de voler, avoir tendance à voler ; être voleur. Kùvwáándà nà lùvúnù (loc. verb.) Avoir l’habitude de mentir ; être menteur. Coréf. Kùvwáándà nà bùngúúngù. Kùvwéézà (v. tr.) Juger indigne d’attention ou d’intérêt ; mépriser, dédaigner. Coréf. 1. Kùsàfúlà. 2. Kùyínà. Ant. Kùsííkà. Kùyínà (v. tr.) Juger indigne d’attention ou d’intérêt ; mépriser, dédaigner. Coréf. 1. Kùsàfúlà. 2. Kùvwéézà. Ant. Kùsííkà.

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Lùkálù (n. sing. invar.) Action de désobéir, c’est-à-dire de ne pas obéir, de ne pas se soumettre à une quelconque volonté ; désobéissance, insoumission, insubordination, opposition, rébellion, transgression. Coréf. 1. Bùkólò. 2. Lùmáángù. 3. Nkòlòmónò. Lùkwáyà (n. sing. invar.) 1. Opinion trop avantageuse, estime exagérée de soi-même ; orgueil, dédain, vanité, arrogance, mégalomanie, suffisance. 2. Sentiment de fierté ; fierté. Coréf. 1. Lùlééndò. 2. Lùmpàpánì. 3. Màháánì. Lùlééndò (n. sing. invar.) 1. Opinion trop avantageuse, estime exagérée de soi-même ; orgueil, dédain, vanité, arrogance, mégalomanie, suffisance. 2. Sentiment de fierté ; fierté. Coréf. 1. Lùkwáyà. 2. Lùmpàpánì. 3. Màháánì. Lùmáángù (n. sing. invar.) Action de désobéir, c’est-à-dire de ne pas obéir, de ne pas se soumettre à une quelconque volonté ; désobéissance, insoumission, insubordination, opposition, rébellion, transgression. Coréf. 1. Bùkólò. 2. Lùkálù. 3. Nkòlòmónò. Lùmpàpánì (n. sing. invar.) 1. Opinion trop avantageuse, estime exagérée de soi-même ; orgueil, dédain, vanité, arrogance, mégalomanie, suffisance. 2. Sentiment de fierté ; fierté. Coréf. 1. Lùkwáyà. 2. Lùlééndò. 3. Màháánì. Lùvúnù (n. sing. invar.) Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper ; mensonge, sournoiserie, invention, simulacre, imposture, bobard, tromperie, fable, fabulation, feinte. Coréf. 1. Bùngúúngù. 2. Bùntsúkà. Lùvwéézò (n. sing. invar.) Sentiment ou attitude par lequel on méprise ; mépris, dédain. Coréf. 1. Lùyínù. 2. Ngáánzì. Lùyínù (n. sing. invar.) Sentiment ou attitude par lequel on méprise ; mépris, dédain. Coréf. 1. Lùvwéézò. 2. Ngáánzì. 146

Màháánì (n. sing. invar.) 1. Opinion trop avantageuse, estime exagérée de soi-même ; orgueil, dédain, vanité, arrogance, mégalomanie, suffisance. 2. Sentiment de fierté ; fierté. Coréf. 1. Lùkwáyà. 2. Lùlééndò. 3. Lùmpàpánì. Màlwóónà (n. sing. invar.) Caractère d’une personne satisfaite d’elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître ; vanité, crânerie, fierté, orgueil, vanterie. Coréf. 1. Màsííkà. 2. Màyááyà. Màsííkà (n. sing. invar.) Caractère d’une personne satisfaite d’elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître ; vanité, crânerie, fierté, orgueil, vanterie. Coréf. 1. Màlwóónà. 2. Màyááyà. Màváángà yà yímbì (loc. nomin. plur.) Désirs, volontés subites, irréfléchies et passagères, à l’encontre du bon sens ou des recommandations ; caprices, accès, enfantillages, inconstances, coups, extravagances, lubies (sing. Dìváángà yà yímbì). Màyááyà (n. sing. invar.) Caractère d’une personne satisfaite d’elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître ; vanité, crânerie, fierté, orgueil, vanterie. Coréf. 1. Màlwóónà. 2. Màsííkà. Màyúúyà (n. sing. invar.) 1. Tromperie, sournoiserie, duperie, ruse, hypocrisie, fourberie. 2. Caractère fourbe. Mbábì (n. sing.) Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur (plur. Bàmbábì). Coréf. 1. Kìvúnì. 2. Múúntù yà bùntsúkà. 3. Múúntù yà lùvúnù. 4. Ngúúngù. Míífì (n. plur.) 1. Personnes qui volent ou ont volé le bien d’autrui ; personnes qui tirent leurs ressources de délits de vol ; voleurs, cambrioleurs, pickpockets, bandits. 2. Personnes qui détournent à leur profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donnent pas ce qu’elles doivent (sing. 1. Mùyíbì. 2. Mwíífì. 3. Mwíívì). Coréf. 1. Míívì. 2. Mìyíbì. 147

Míívì (n. plur.) 1. Personnes qui volent ou ont volé le bien d’autrui ; personnes qui tirent leurs ressources de délits de vol ; voleurs, cambrioleurs, pickpockets, bandits. 2. Personnes qui détournent à leur profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donnent pas ce qu’elles doivent (sing. 1. Mùyíbì. 2. Mwíífì. 3. Mwíívì). Coréf. 1. Míífì. 2. Mìyíbì. Mìyíbì (n. plur.) 1. Personnes qui volent ou ont volé le bien d’autrui ; personnes qui tirent leurs ressources de délits de vol ; voleurs, cambrioleurs, pickpockets, bandits. 2. Personnes qui détournent à leur profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donnent pas ce qu’elles doivent (sing. 1. Mùyíbì. 2. Mwíífì. 3. Mwíívì). Coréf. 1. Míífì. 2. Míívì. Mùbólò (n. sing.) Qui montre habituellement de la paresse ; qui évite l’effort ; paresseux, feignasse, inactif, flemmard (plur. Bàbólò). Coréf. Yà bùbólò. Mùnímì (n. sing. invar.) Attitude ou conduite de celui qui ne se préoccupe que de son intérêt éventuellement ou au détriment de celui d’autrui ; égoïsme, égocentrisme, exclusivisme, personnalisme, indifférence, insensibilité, inserviabilité, particularisme. Coréf. 1. Bùmùnímì. 2. Bwíímì. Mùsókì (n. sing. invar.) Sentiment d’envie à l’égard de quelqu’un qui possède ce que l’on n’a pas ou ce que l’on voudrait avoir. Cela s’accompagne souvent d’hostilité et de dépit ; jalousie, envie, rivalité, dépit, haine. Coréf. Kìkwáfì. Múúntù yà bùntsúkà (loc. nomin. sing.) Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur (plur. Báántù yà bùntsúkà). Coréf. 1. Kìvúnì. 2. Mbábì. 3. Múúntù yà lùvúnù. 4. Ngúúngù. Múúntù yà bwíímì (loc. nomin. sing.) Personne qui ne recherche que son intérêt, son plaisir, sa satisfaction

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personnelle ; égoïste (plur. Báántù yà bwíímì). Coréf. Múúntù yà mùnímì. Múúntù yà mùnímì (loc. nomin. sing.) Personne qui ne recherche que son intérêt, son plaisir, sa satisfaction personnelle ; égoïste (plur. Báántù yà mùnímì). Coréf. Múúntù yà bwíímì. Múúntù yà lùvúnù (loc. nomin. sing.) Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur (plur. Báántù yà lùvúnù). Coréf. 1. Kìvúnì. 2. Mbábì. 3. Múúntù yà bùntsúkà. 4. Ngúúngù. Mùvúúsù (n. sing. invar.) Manque de fidélité, adultère, trahison, non respect à un engagement ; adultère, trahison, tromperie. Coréf. Bùyálà. Mùyíbì (n. sing.) 1. Personne qui vole ou a volé le bien d’autrui ; personne qui tire ses ressources de délits de vol ; voleur, cambrioleur, pickpocket, bandit. 2. Personne qui détourne à son profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donne pas ce qu’elle doit (plur. 1. Míífì. 2. Míívì. 3. Mìyíbì). Coréf. 1. Mwíífì. 2. Mwíívì. Mwíífì (n. sing.) 1. Personne qui vole ou a volé le bien d’autrui ; personne qui tire ses ressources de délits de vol ; voleur, cambrioleur, pickpocket, bandit. 2. Personne qui détourne à son profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donne pas ce qu’elle doit (plur. 1. Míífì. 2. Míívì. 3. Mìyíbì). Coréf. 1. Mùyíbì. 2. Mwíívì. Mwíívì (n. sing.) 1. Personne qui vole ou a volé le bien d’autrui ; personne qui tire ses ressources de délits de vol ; voleur, cambrioleur, pickpocket, bandit. 2. Personne qui détourne à son profit l’argent d’autrui (sans prendre d’objet matériel), ou ne donne pas ce qu’elle doit (plur. 1. Míífì. 2. Míívì. 3. Mìyíbì). Coréf. 1. Mùyíbì. 2. Mwíífì.

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Myáángù (n. plur. invar.) La méchanceté. Coréf. Bùmfúnyà. Nà bóómà (loc. adv.) 1. De manière molle. S’emploie pour désigner une action réalisée sans force ni conviction ni envie ; lâchement. 2. De manière craintive. S’emploie pour exprimer une idée de peur à cause d’un manque de courage ; lâchement, craintivement. V. Bóómà. Nà bùbólò (loc. adv.) Avec de la paresse ; paresseusement, flâneusement, indolemment, languissamment, mollement, négligemment. V. Bùbólò. Nà bùkólò (loc. adv.) Avec désobéissance, avec insoumission. Coréf. 1. Nà lùkálù. 2. Nà lùmáángù. 3. Nà nkòlòmónò. Nà kìmfúnyà (loc. adv.) Avec méchanceté, cruauté. De manière malveillante, dans l’objectif de faire le mal, de nuire, de gêner quelqu’un d’autre ; méchamment. Coréf. Nà myáángù. Nà kìndókì (loc. adv.) 1. Avec l’intention de nuire ; avec malveillance. 2. Avec animosité à l’égard d’autrui ; avec malveillance, avec cruauté. Coréf. Nà ntímà yà yímbì Nà lùkálù (loc. adv.) Avec désobéissance, avec insoumission. Coréf. 1. Nà bùkólò. 2. Nà lùmáángù. 3. Nà nkòlòmónò. Nà lùkwáyà (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà lùlééndò. 2. Nà lùmpàpánì. 3. Nà màháánì. V. Lùkwáyà. Nà lùlééndò (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieuse150

ment, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà lùkwáyà. 2. Nà lùmpàpánì. 3. Nà màháánì. V. Lùlééndò. Nà lùmáángù (loc. adv.) Avec désobéissance, avec insoumission. Coréf. 1. Nà bùkólò. 2. Nà lùkálù. 3. Nà nkòlòmónò. Nà lùmpàpánì (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà lùkwáyà. 2. Nà lùlééndò. 3. Nà màháánì. V. Lùmpàpánì. Nà lùvwéézò (loc. adv.) De façon méprisable ; avec mépris, indignement. Coréf. Nà ngáánzì. V. Lùvwéézò. Nà màháánì (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà lùkwáyà. 2. Nà lùlééndò. 3. Nà lùmpàpánì. V. Màháánì. Nà màlwóónà (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà màsííkà. 2. Nà màyááyà. V. Màlwóónà. Nà màsííkà (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà màlwóónà. 2. Nà màyááyà. V. Màsííkà. 151

Nà màváángà yà yímbì (loc. adv.) Avec inconséquence ; inconséquemment. V. Màváángà yà yímbì. Nà màyááyà (loc. adv.) De manière à se valoriser en exagérant ses qualités et ses mérites au détriment de l’estime et du respect de ses semblables ; de manière orgueilleuse, avec orgueil ; orgueilleusement, ambitieusement, fièrement, présomptueusement, prétentieusement, hautainement, insolemment. Coréf. 1. Nà màlwóónà. 2. Nà màsííkà. V. Màyááyà. Nà màyúúyà (loc. adv.) De façon sournoise, insidieuse, en dissimulant ses véritables intentions ; sournoisement, insidieusement, méchamment, déloyalement, à la dérobée, perfidement, fallacieusement. V. Màyúúyà. Nà myáángù (loc. adv.) Avec méchanceté, cruauté. De manière malveillante, dans l’objectif de faire le mal, de nuire, de gêner quelqu’un d’autre ; méchamment. Coréf. Nà kìmfúnyà. Nà ngáánzì (loc. adv.) De façon méprisable ; avec mépris, indignement. Coréf. Nà lùvwéézò. V. Ngáánzì. Nà nkòlòmónò (loc. adv.) Avec désobéissance, avec insoumission. Coréf. 1. Nà bùkólò. 2. Nà lùkálù. 3. Nà lùmáángù. Nà ntímà yà yímbì (loc. adv.) 1. Avec l’intention de nuire ; avec malveillance. 2. Avec animosité à l’égard d’autrui ; avec malveillance, avec cruauté. Coréf. Nà kìndókì. Ngáánzì (n. sing. invar.) Sentiment ou attitude par lequel on méprise ; mépris, dédain. Coréf. 1. Lùvwéézò. 2. Lùyínù. Ngúúngù (n. sing.) Personne qui ment, qui a l’habitude de mentir ; menteur, mythomane, imposteur, fabulateur (plur. Bàngúúngù). Coréf. 1. Kìvúnì. 2. Mbábì. 3. Múúntù yà bùntsúkà. 4. Múúntù yà lùvúnù. Nkòlòmónò (n. sing. invar.) Action de désobéir, c’est-à-dire de ne pas obéir, de ne pas se soumettre à une quelconque volonté ; désobéissance, insoumission, insubordination,

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opposition, rébellion, transgression. Coréf. 1. Bùkólò. 2. Lùkálù. 3. Lùmáángù. Ntímà yà yímbì (loc. nomin. invar.) 1. Intention de nuire ; malveillance. 2. Animosité à l’égard d’autrui ; malveillance. Coréf. Bùndókì. Ntòòdúdì (n. sing. invar.) Caractère d’une personne ingrate ; manque de reconnaissance ; ingratitude . Yà bàntímà zóólè (loc. adj.) Qui fait preuve d’hypocrisie ; hypocrite. Yà bìfù yà yímbì (loc. adj.) Qui a des tendances perverses ; vicieux, libertin, pervers, dépravé, amoral. V. Bìfù yà yímbì. Yà bóómà (loc. adj.) 1. Qui est sujet à l’inquiétude, à la crainte ; craintif, anxieux, peureux, inquiet. 2. Qui est apeuré, qui manifeste de l’inquiétude ; craintif, peureux, inquiet, pusillanime, angoissé, apeuré, effrayé. V. Bóómà. Yà bùbólò (loc. adj.) Qui montre habituellement de la paresse ; qui évite l’effort ; paresseux, feignasse, inactif, flemmard. Coréf. Mùbólò. Yà bùkólò (loc. adj.) Qui n’obéit pas ; désobéissant, dur, indiscipliné, insoumis, dissipé, résistant, révolté, réfractaire, rebelle, récalcitrant. Coréf. 1. Yà lùkálù. 2. Yà lùmáángù. 3. Yà nkòlòmónò. Yà bùntsúkà (loc. adj.) Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge ; menteur, imaginaire, trompeur, faux, fictif, mensonger. Coréf. Yà lùvúnù. V. Bùntsúkà. Yà kìmfúnyà (loc. adj.) Qui fait du mal ; méchant. Coréf. Yà myáángù. Yà kìndókì (loc. adj.) Qui souhaite nuire à autrui ; malveillant. Coréf. Yà ntímà yà yímbì. Yà lùkálù (loc. adj.) Qui n’obéit pas ; désobéissant, dur, indiscipliné, insoumis, dissipé, résistant, révolté, 153

réfractaire, rebelle, récalcitrant. Coréf. 1. Yà bùkólò. 2. Yà lùmáángù. 3. Yà nkòlòmónò. Yà lùkwáyà (loc. adj.) Qui a de l’orgueil ; qui montre de l’orgueil ; orgueilleux, présomptueux, prétentieux, insolent, arrogant, hautain. Coréf. 1. Yà lùlééndò. 2. Yà lùmpàpánì. 3. Yà màháánì. V. Lùkwáyà. Yà lùlééndò (loc. adj.) Qui a de l’orgueil ; qui montre de l’orgueil ; orgueilleux, présomptueux, prétentieux, insolent, arrogant, hautain. Coréf. 1. Yà lùkwáyà. 2. Yà lùmpàpánì. 3. Yà màháánì. V. Lùlééndò. Yà lùmáángù (loc. adj.) Qui n’obéit pas ; désobéissant, dur, indiscipliné, insoumis, dissipé, résistant, révolté, réfractaire, rebelle, récalcitrant. Coréf. 1. Yà bùkólò. 2. Yà lùkálù. 3. Yà nkòlòmónò. Yà lùmpàpánì (loc. adj.) Qui a de l’orgueil ; qui montre de l’orgueil ; orgueilleux, présomptueux, prétentieux, insolent, arrogant, hautain. Coréf. 1. Yà lùkwáyà. 2. Yà lùlééndò. 3. Yà màháánì. V. Lùmpàpánì. Yà lùvúnù (loc. adj.) Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge ; menteur, imaginaire, trompeur, faux, fictif, mensonger. Coréf. Yà bùntsúkà. V. Lùvúnù. Yà lùvwéézò (loc. adj.) Qui mérite le mépris ; méprisable, misérable, indigne, détestable, vil, dédaignable. Coréf. Yà ngáánzì. V. Lùvwéézò. Yà màháánì (loc. adj.) Qui a de l’orgueil ; qui montre de l’orgueil ; orgueilleux, présomptueux, prétentieux, insolent, arrogant, hautain. Coréf. 1. Yà lùkwáyà. 2. Yà lùlééndò. 3. Yà lùmpàpánì. V. Màháánì. Yà màlwóónà (loc. adj.) Personne qui fait preuve de vanité ; vaniteux, vantard, snob, prétentieux, m’as-tu-vu. Coréf. 1. Yà màsííkà. 2. Yà màyááyà. V. Màlwóónà. Yà màsííkà (loc. adj.) Personne qui fait preuve de vanité ; vaniteux, vantard, snob, prétentieux, m’as-tu-vu. Coréf. 1. Yà màlwóónà. 2. Yà màyááyà. V. Màsííkà. 154

Yà màváángà yà yímbì (loc. adj.) Qui a des caprices ; capricieux, inconséquent, inconstant, versatile, extravagant, lunatique. V. Màváángà yà yímbì. Yà màyááyà (loc. adj.) Personne qui fait preuve de vanité ; vaniteux, vantard, snob, prétentieux, m’as-tu-vu. Coréf. 1. Yà màlwóónà. 2. Yà màsííkà. V. Màyááyà. Yà màyúúyà (loc. adj.) Qui est sournois, vicieux, qui fait les choses dans le dos, qui arrive à ses fins par la tromperie ; fourbe. V. Màyúúyà. Yà myáángù (loc. adj.) Qui fait du mal ; méchant. Coréf. Yà kìmfúnyà. Yà ngáánzì (loc. adj.) Qui mérite le mépris ; méprisable, misérable, indigne, détestable, vil, dédaignable. Coréf. Yà lùvwéézò. V. Ngáánzì. Yà nkòlòmónò (loc. adj.) Qui n’obéit pas ; désobéissant, dur, indiscipliné, insoumis, dissipé, résistant, révolté, réfractaire, rebelle, récalcitrant. Coréf. 1. Yà bùkólò. 2. Yà lùkálù. 3. Yà lùmáángù. Yà ntímà yà yímbì (loc. adj.) Qui souhaite nuire à autrui ; malveillant. Coréf. Yà kìndókì. Yà yíntù ngólò (loc. adj.) Qui fait preuve d’entêtement ; entêté, obstiné, têtu.

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Chapitre 8

Les vêtements, les bijoux et les chaussures

Les faits lexicaux munukutuba montrent que les vêtements, les bijoux et les chaussures renvoient à une seule et même notion kùvwáátà réalisé encore kùlwáátà : « s’habiller, porter ». Les expressions construites à partir du vocable kùvwáátà sont par conséquent nombreuses : kùvwáátà lélè : « s’habiller », kùvwáátà màsàpátù : « se chausser », kùvwáátà yímpù : « porter un chapeau, porter une casquette », kùvwáátà bìnzèmbélè : « porter des boucles d’oreilles », kùvwáátà mùlúúngà : « porter un bracelet », kùvwáátà mùsáángà : « porter un collier de perles », kùvwáátà màpáápà : « porter des chaussures », kùvwáátà dìsányà : « porter un jupon », kùvwáátà dìzwéélà : « porter une robe », kùvwáátà lùntáásì : « porter une ceinture », kùvwààtísà : « habiller, vêtir (quelqu’un) ». 8.1. S’habiller Bàkàlásà (n. plur.) Des pantalons (sing. Kàlásà). Coréf. Mìbátì. Bàkùpè (n. plur.) Des culottes (sing. Kùpè). Bàmpóndà (n. plur.) Des ceintures (sing. Mpóndà). Coréf. 1. Bàndásì. 2. Bàntáásì. Bàndásì (n. plur.) Des ceintures (sing. Ndásì). 1. Bàmpóndà. 2. Bàntáásì Bànkútù (n. plur.) Des sacs à main (sing. Nkútù).

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Bàntáásì (n. plur.) Des ceintures (sing. Lùntáásì). Coréf. 1. Bàmpóndà. 2. Bàdásì. Bàntúúngà (n. plur.) 1. Des vêtements de fabrication locale. 2. Des vêtements sur mesure (sing. Ntúúngà). Bànzéémbà (n. plur.) Des bretelles (sing. Nzéémbà). Coréf. Mìkódì. Bàsòkétì (n. plur.) Des chaussettes (sing. Sòkétì). Bàyímpù (n. plur.) 1. Des chapeaux. 2. Des bonnets (sing. Yímpù). Bìlélè (n. plur.) Des habits, des vêtements (sing. 1. Kìlélè. 2. Lélè). Bìlélè yà yínsì (loc. nomin. plur.) littérlt., « habits, vêtements du bas ». Proprem. 1. Culottes courtes, shorts. 2. Culottes longues, pantalons. 3. Vêtements féminins qui descendent de la ceinture à une hauteur variable de la jambe, jupes. 4. Sousvêtements féminins ou masculins qui couvrent les fesses et le bas ventre, avec deux ouvertures pour les jambes, slips (sing.

Lélè yà yínsì). Ant. Bìlélè yà zúlù. Bìlélè yà mvúlà (loc. nomin. plur.) Des imperméables (sing. Lélè yà mvúlà). Bìlélè yà zúlù (loc. nomin. plur.) Des chemises, des chemisiers (sing. Lélè yà zúlù). Coréf. 1. Bìnkútì. 2. Bìmvwáátù. 3. Bìlélè. Ant. Bìlélè yà yínsì. Bìmvwáátù (n. plur.) 1. Des habits, des vêtements. 2. Des costumes (sing. Mvwáátù). Coréf. 1. Bìlélè. 2. Bìnkútì. V. Kùvwáátà. Bìnkútì (n. plur.) Des habits, des vêtements (sing. Kìnkútì). Bìnkútì yà mvúlà (loc. nomin. plur) Des imperméables (plur. Kìnkútì yà mvúlà). Coréf. 1. Bìlélè. 2. Bìmvwáátù. Bìnkútì yà zúlù (loc. nomin. plur.) Des chemises, des chemisiers (sing. Kìnkútì yà zúlù). Bìtàmbálà (n. plur.) Des foulards (sing. Kìtàmbálà). Bìtúúndì (n. plur.) Des soutiens-gorges (sing. Kìtúúndì). Bìvékò (n. plur.) Des parapluies (sing. Kìvékò). Coréf. Bìvévò. 158

Bìvévò (n. plur.) Des parapluies (sing. Vévò). Coréf. Bìvékò. Bìyúúngà (n. sing.) Des manteaux (sing. Kìyúúngà). Dìpáápà (n. sing.) Une chaussure (plur. Màpáápà). Coréf. 1. Lùsàpátù. 2. Sàpátù. Dìsányà (n. sing.) Un jupon (plur. Màsányà). Dìzwéélà (n. sing.) Une robe (plur. Màzwéélà). Kàlásà (n. sing.) Un pantalon (plur. Bàkàlásà). Coréf. 1. Mbátì. 2. Mùbátì. Kìlélè (n. sing.) Un habit, un vêtement (plur. Bìlélè). Coréf. 1. Kìnkútì. 2. Mvwáátù. 3. Lélè. Kìnkútì (n. sing.) Un habit, un vêtement (plur. Bìnkútì). Coréf. 1. Kìlélè. 2. Mvwáátù. 3. Lélè. Kìnkútì yà mvúlà (loc. nomin. sing.) Un imperméable (plur. Bìnkútì yà mvúlà). Kìnkútì yà zúlù (loc. nomin. sing.) Une chemise, un chemisier (plur. Bìnkútì yà zúlù). Kìtàmbálà (n. sing.) Un foulard (plur. Bìtàmbálà). Kìtúúndì (n. sing.) Un soutien-gorge (plur. Bìtúúndì). Kìvékò (n. sing.) Un parapluie (plur. Bìvékò). Coréf. Vékò. Kìyúúngà (n. sing.) Un manteau (plur. Bìyúúngà). Kùkàtúlà bìlélè (loc. verb.) Se déshabiller. Kùkàtúlà bìnkútì (loc. verb.) Se déshabiller. Kùkàtúlà Kìnkútì (loc. verb.) Se déshabiller. Kùkàtúlà màsàpátù (loc. verb.) Se déchausser. Kùlwáátà (v. pronom.) S’habiller. Coréf. Kùvwáátà. Kùlwáátà lélè (loc. verb.) S’habiller. Coréf. Kùvwáátà lélè. Kùlwáátà màsàpátù (loc. verb.) Se chausser. Coréf. Kùvwáátà màsàpátù. Kùlwààtísà (v. tr.) Habiller, vêtir. Coréf. Kùvwààtísà. Kùmékà (v. tr.) Essayer. Kùmékà lélè (loc. verb.) Essayer un vêtement. Kùmékà màsàpátù (loc. verb.) Essayer des chaussures. Kùpè (n. sing.) Une culotte (plur. Bàkùpè). 159

Kùvwáátà (v. pronom.) S’habiller. Coréf. Kùlwáátà. Kùvwáátà lélè (loc. verb.) S’habiller. Coréf. Kùlwáátà lélè. Kùvwáátà màsàpátù (loc. verb.) Se chausser. Coréf. Kùlwáátà màsàpátù. Kùvwààtísà (v. tr.) Habiller, vêtir. Coréf. Kùlwààtísà. Lélè (n. sing.) Un habit, un vêtement (plur. Bìlélè). Coréf. Kìlélè. Coréf. 1. Kìlélè. 2. Kìnkútì. 3. Mvwáátù. Lélè yà mvúlà (loc. nomin. sing.) Un imperméable (plur. Bìlélè yà mvúlà). Lélè yà yínsì (loc. nomin. sing.) littérlt., « habit, vêtement du bas ». Proprem. 1. Culotte courte, short. 2. Culotte longue, pantalon. 3. Vêtement féminin qui descend de la ceinture à une hauteur variable de la jambe, jupe. 4. Sous-vêtement féminin ou masculin qui couvre les fesses et le bas ventre, avec deux ouvertures pour les jambes, slip (plur. Bìlélè yà

yínsì). Ant. Lélè yà zúlù. Lélè yà zúlù (loc. nomin. sing.) Une chemise, un chemisier (plur. Bìlélè yà zúlù). Ant. Lélè yà yínsì. Lùntáásì (n. sing.) Une ceinture (plur. Bàtáásì). Coréf. 1. Mpóndà. 2. Ndásì. Lùsàpátù (n. sing.) Une chaussure (plur. Màsàpátù). Coréf. 1. Dìpáápà. 2. Sàpátù. Màpáápà (n. plur.) Une chaussure (sing. Dìpáápà). Coréf. Màsàpátù. Màsàkàtúúmbù (n. plur) Des jupes (sing. Sàkàtúúmbù). Màsányà (n. plur.) Des jupons (sing. Dìsányà). Màsàpátù (n. plur.) Des chaussures (sing. 1. Lùsàpátù. 2. Sàpátù). Coréf. Màpáápà. Màzwéélà (n. plur.) Des robes (sing. Dìzwéélà). Mbátì (n. sing.) Un pantalon (plur. Mìbátì). Coréf. 1. Kàlásà. 2. Mùbátì. Mìbátì (n. plur.) Des pantalons (sing. 1. Mbátì. 2. Mùbátì). Coréf. Bàkàlásà. Mìkódì (n. plur.) Des bretelles (sing. Mùkódì). Coréf. Bànzéémbà. 160

Mìzáákà (n. plur.) 1. Des costumes. 2. Des vestes (sing. Mùzáákà). Mpóndà (n. sing.) Une ceinture (plur. Bàmpóndà). Coréf. 1. Lùntáásì. 2. Ndásì. Mùbátì (n. sing.) 1. Un slip. 2. Un pantalon (plur. Mìbátì). Coréf. 1. Kàlásàì. 2. Mbátì. Mùkódì (n. sing.) Une bretelle (plur. Mìkódì). Coréf. Nzéémbà. Mùzáákà (n. sing.) 1. Un costume. 2. Une veste (plur. Mìzáákà). Mvwáátù (n. sing.) 1. Un habit, un vêtement. 2. Un costume (plur. Bìmvwáátù). Coréf. 1. Kìlélè. 2. Kìnkútì. 3. Lélè. V. Kùvwáátà. Ndásì (n. sing.) Une ceinture (plur. Bàndásì). 1. Lùntáásì 2. Mpóndà. Nkútù (n. sing.) Un sac à main (plur. Bànkútù). Ntúúngà (n. sing.) 1. Un vêtement de fabrication locale. 2. Un vêtement sur mesure (plur. Bàntúúngà). Nzéémbà (n. sing.) Une bretelle (plur. Bànzéémbà). Coréf. Mùkódì. Sàkàtúúmbù (n. sing.) Une jupe (plur. Màsàkàtúúmbù). Sàpátù (n. sing.) Une chaussure (plur. Màsàpátù). Coréf. 1. Dìpáápà. 2. Lùsàpátù. Sòkétì (n. sing.) Une chaussette (plur. Bàsòkétì). Vévò (n. sing.) Un parapluie (plur. Bìvévò). Coréf. Kìvékò. Yímpù (n. sing.) 1. Un chapeau. 2. Un bonnet (plur. Bàyímpù). 8.2. Le tailleur, la retoucheuse Bàbùtò (n. plur.) Des boutons (sing. bùtò). Coréf. 1. Bàmbótà. 2. Bìtàlánì. Bàfàyétè (n. plur.) Des tailleurs (sing. Fàyétè). Bàlélè (n. plur.) Des tissus (sing. Lélè). 161

Bàlúsè (n. plur.) Des revers (sing. Lúsè). Bàmbótà (n. plur.) Des boutons (sing. Mbótà). Coréf. 1. Bàbùtò. 2. Bìtàlánì. Bàmfísù (n. plur.) Des fils (sing. Mfísù). Coréf. Bàngúsù. Bàngúsù (n. plur.) Des fils (sing. Ngúsù). Coréf. Bàmfísù. Bàntííntà (n. plur.) Des couleurs (sing. Ntííntà). Bàntúúmbù (n. plur.) Des aiguilles (sing. Ntúúmbù). Bàntùùngúlù (n. plur.) Des coutures (sing. Ntùùngúlù). Bàpóósì (n. plur.) Des poches (sing. Póósì). Bàsíngà (n. plur.) Un fil (sing. Síngà). Bàzyóólò (n. plur.) Des paires de ciseaux (sing. Lùzyóólò). Bìpàkísì (n. plur.) Des poches (sing. Kìpàkísì). Bìtàlánì (n. plur.) Des boutons (sing. Dìtàlánì). Coréf. 1. Bàbùtò. 2. B Bàmbótà. Bùtò (n. sing.) Un bouton (plur. Bàbùtò). Coréf. 1. Dìtàlánì. 2. Mbótà. boutonnière Dìbúlù yà bùtò (loc. nomin. sing.) Une (plur. Màbúlù yà bàbùtò). Dìsóólà (n. sing.) Un vêtement vendu d’occasion (plur. Màsóólà). Dìtàlánì (n. sing.) Un bouton (plur. Bìtàlánì). Coréf. 1. Bùtò. 2. Mbótà. Fàyétè (n. sing.) Un tailleur (plur. Bàfàyétè). Fúúdì (n. sing. invar.) La cotonnade, le coton. Kìpàkísì (n. sing.) Une poche (Bìpàkísì). Kúbà (n. sing.) Une poche (plur. Màkúbà). Kùbúúndà (v. tr.) Doubler. Kùbwéélà yíndà (loc. verb.) Rallonger. Kùfísà (v. tr.) Raccourcir, couper. Kùfùtàkásà (v. tr.) Froisser. Kùkángà bàbùtò (loc. verb.) Boutonner. Kùkángà bùtò (loc. verb.) Boutonner. Kùkùmísà yíndà (loc. verb.) Rallonger. Kùpàsúkà (n. pronom.) Se déchirer, se couper. 162

Kùpàsúlà (v. tr.) Déchirer, couper. Ant. Kùtúúngà. Kùtàbúlà (v. tr.) Raccourcir, couper. Kùtúúlà zóólè-zóólè (loc. verb.) Doubler. Kùtúúngà (v. tr.) Coudre, confectionner. Ant. Kùpàsúlà. Kùváálà (v. tr.) Tailler. Kùvwáándà yà Kùpàsúkà (loc. verb.) Être déchiré. Kùzééngà (v. tr.) 1. Couper, tailler. 2. Raccourcir. Lélè (n. sing.) Un tissu (plur. Bàlélè). Lùkétò (n. sing. invar.) Le tour de taille. Lúsè (n. sing.) Un revers (plur. Bàlúsè). Lùzyóólò (n. sing.) Une paire de ciseaux (plur. 1. Bàzyóólò. 2. Màzyóólò.) Màbúlù yà bàbùtò (loc. nomin. sing.) Des boutonnières (sing. Dìbúlù yà bùtò). Màfúkù (n. plur. invar.) La cotonnade, le coton. Màkúbà (n. plur.) Des poches (sing. Kúbà). Màsóólà (n. plur.) Des vêtements vendus d’occasion (sing. Dìsóólà). Màvúnyà (n. plur. invar.) La cotonnade, le coton. Màzyóólò (n. plur.) Des paires de ciseaux (sing. Lùzyóólò) Mbótà (n. sing.) Un bouton (plur. Bàmbótà). Coréf. 1. Bùtò. 2. Dìtàlánì. Mfísù (n. sing.) Un fil (plur. Bàmfísù). Coréf. Ngúsù. Mìtélà (n. plur.) Des tailles (sing. Mùtélà). Mùsálì (n. sing. invar.) La cotonnade, le coton. Mùtélà (n. sing.) Une taille (plur. Mìtélà). Ngúsù (n. sing.) Un fil (plur. Bàngúsù). Coréf. Mfísù. Ntííntà (n. sing.) Une couleur (plur. Bàntííntà). Ntííntà yà mázà yà kìléémbì (loc. nomin. sing. invar.) La couleur verte. Ntííntà yà mpéémbè (loc. nomin. sing. invar.) La couleur blanche. Ntííntà yà mázà yà sákàsákà (loc. nomin. sing. invar.) La couleur verte. 163

Ntííntà yà mbwáákì (loc. nomin. sing. invar.) La couleur rouge. Ntííntà yà mwáámbà-ngázì (loc. nomin. sing. invar.) La couleur jaune. Ntííntà yà ndóómbì (loc. nomin. sing. invar.) La couleur noire. Ntúúmbù (n. sing.) Une aiguille (plur. Bàntúúmbù). Bàzyóólò). Ntùùngúlù (n. sing.) Une couture (plur. Bàntùùngúlù). Póósì (n. sing.) Une poche (plur. Bàpóósì). Síngà (n. sing.) Un fil (plur. Bàsíngà). Yà kùfùtàkásà (loc. adj.) Froissé. Yà kùlútà kúfì (loc. adj.) Trop court. Ant. Yà kùlútà yíndà. Yà kùlútà yíndà (loc. adj.) Trop long. Ant. Yà kùlútà kúfì. Yà kùlútà kùpàsúkà (loc. adj.) Déchiré. Yà zóólè-zóólè (loc. adj.) Doublé. 8.3. Les bijoux Báákì (n. sing.) Une bague (plur. Bàbáákì). Báákì yà pàlátà (loc. nomin. sing.) Une bague en argent (plur. Bàbáákì yà pàlátà). Bàbáákì (n. plur.) Des bagues (sing. Báákì). Bàbáákì yà pàlátà (loc. nomin. plur.) Des bagues en argent (sing. Báákì yà pàlátà). Bàmpáángà (n. plur.) Des chaînes (sing. Mpáángà). Coréf. Bàváámbù. Bàváámbù (n. plur.) Des chaînes (sing. Lùváámbù). Coréf. Bàmpáángà. Bìlòlóónzì (n. plur.) Des montres (sing. Kìlòlóónzì). Bìmpàlátà (n. plur.) Des pendentifs, des médailles V. Kìmpàlátà. Bìnzèmbélè (n. plur.) Des boucles d’oreilles (sing. Kìnzèmbélè. 164

Bìzòlánì (n. plur.) 1. Des alliances. 2. Des bagues de fiançailles (sing. Kìzòlánì). Dìtádì yà ntúlù (loc. nomin. sing.) Un diamant (plur. Màtádì yà ntúlù). Kìlòlóónzì (n. sing.) Une montre (plur. Bìlòlóónzì). Kìmpàlátà (n. sing.) Un pendentif, une médaille (plur. Bìmpàlátà). Kìnzèmbélè (n. sing.) Une boucle d’oreille (plur. Bìnzèmbélè). Kìzòlánì (n. sing.) 1. Une alliance. 2. Une bague de fiançailles (plur. Bìzòlánì). Lùváámbù (n. sing.) Une chaîne (plur. Bàváámbù). Coréf. Mpáángà. Màtádì yà ntúlù (loc. nomin. sing.) Des diamants (sing. Dìtádì yà ntúlù). Mìlúúngà (n. plur.) Un bracelet (sing. Mùlúúngà). Mìsáángà (n. plur.) Des colliers de perles (sing. Mùsáángà). Mpáángà (n. sing.) Une chaîne (plur. Bàmpáángà). Coréf. Lùváámbù. Mùlúúngà (n. sing.) Un bracelet (plur. Mìlúúngà). Mùsáángà (n. sing.) Un collier de perles (plur. Mìsáángà). Pàlátà (n. sing. invar.) Métal précieux de couleur blanche, malléable, ductile et peu altérable : argent.

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Chapitre 9

Les cinq sens 9.1. La vue Bàmpófò (n. plur.) Des aveugles (sing. Mpófò). Bìnétì (n. plur. invar.) Des lunettes. Coréf. 1. Ngwéényà. 2. Vwòòkúlà. Díísù (n. sing.) Un œil (plur. Méésò). Kífwè méésò (loc. nomin. sing. invar.) La cécité. Ant. Lùmónì. Kúfwà méésò (loc. verb.) Aveugler. Kùtàdìdílà (v. tr.) Guetter, épier. Kùtálà (v. tr.) Regarder, voir, dévisager. Kùtálà nà ntámà (loc. verb.) Apercevoir. Lùmónì (n. sing. invar.) La vue. Ant. Kífwè méésò. Mbúúngì yà méésò (loc. nomin. sing. invar.) La myopie. Méésò (n. plur.) Des yeux (sing. Díísù). Mpófò (n. sing.) Un aveugle (n. plur. Bàmpófò). Ngwéényà (n. sing. invar.) Des lunettes. Coréf. 1. Bìnétì. 2. Vwòòkúlà. Ntàlúlù (n. sing.) Un regard (plur. Bàntàlúlù). Vwòòkúlà (n. sing. invar.) Des lunettes. Coréf. 1. Bìnétì. 2. Ngwéényà. Yà méésò yà mbúúngì (loc. adj. sing. plur.) Un myope. Yà méésò yà kùtèèngámà (loc. adj. sing. plur.) Louche. 9.1.1. La lumière Bàbùzì (n. plur.) Des bougies (sing. Bùzì). Bííndù (n. plur. invar. Les allumettes. 167

Bùzì (n. sing.) Une bougie (plur. Bàbùzì). Bwíísì (n. sing. invar.) Le jour. Bwíísì mè kúkyà (loc. verb.) Le jour se lève. Dyóódyò (n. sing.) La clarté de l’eau. Fòfólò (n. sing. invar.) Les allumettes. Kènzìkéénzì (n. sing. invar.) La clarté de l’eau. Kùfwíísà méésò loc. verb.) Éblouir, aveugler, étourdir. Kùlémà (v. intr.) Briller, rayonner, scintiller. Coréf. 1. Kùlésíkà. 2. Kùsèlémà. 3. Kùsémà. Kùlémà (v. pronom.) S’allumer. Kùlésíkà (v. intr.) Briller, rayonner, scintiller, luire. Coréf. 1. Kùlémà. 2. Kùsèlémà. 3. Kùsémà. Kùmònísà mpásì nà méésò (loc. verb.) Éblouir, aveugler, étourdir. Kùnàmísà (v. tr.) Allumer, incendier. Kùsèlémà (v. intr.) Briller, rayonner, scintiller. Coréf. 1. Kùlémà. 2. Kùlésíkà. 3. Kùsémà. Kùsémà (v. intr.) Briller, rayonner, scintiller. Coréf. 1. Kùlémà. 2. Kùlésíkà. 3. Kùsèlémà. Màvélà (n. plur.) Des bougies (sing. Vélà). Mííndà (n. plur.) Des lampes (sing. Mwííndà). Mwéésì (n. sing. invar.) Le clair de lune. Mwéésì yà ngóóndà (loc. nom. sing. invar.) Le clair de lune. Mwííndà (n. sing.) Une lampe (plur. Mííndà). Nsàmínà (n. sing. invar.) La lumière, l’éclairage, la lueur. Nsémò (n. sing. invar.) La clarté, la lumière. Ntáángù (n. sing. invar.) Le jour. Yà kùlémà (loc. adj.) Lumineux. Yà kùlésíkà (loc. adj.) Luisant. Yà kùsálà mpásì nà méésò (loc. adj.) Éblouissant, étourdissant. Vélà (n. sing.) Une bougie (plur. Màvélà).

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9.1.2. L’obscurité Bàfúkù (n. plur.) Des nuits (sing. Fúkù). Coréf. Bàmpíímpà. Bàmpíímpà (n. plur.) Des nuits (sing. Mpíímpà). Coréf. Bàfúkù. Fúkù (n. sing.) Une nuit (plur. Bàfúkù). Coréf. Mpíímpà. Kìtóómbè (n. sing.) Obscurité, ténèbres. Coréf. 1. Kìtóómbì. 2. Lùsìsílà. Kìtóómbì (n. sing.) Obscurité, ténèbre. Coréf. 1. Kìtóómbè. 2. Lùsìsílà. Kùkùmísà kìtóómbì (loc. verb.) Obscurcir. Coréf. 1. Kùlòòmbísà. 2. Kùpììndísà. Kùlòòmbísà (v. tr.) Obscurcir, assombrir. Coréf. 1. Kùkùmísà kìtóómbì. 2. Kùpììndísà. Kùpììndísà (v. tr.) Obscurcir, assombrir. Coréf. 1. Kùkùmísà kìtóómbì. 2. Kùlòòmbísà. Kùzìmísà (v. tr.) Éteindre. Lùsìsílà (n. sing. invar.) Obscurité, ténèbre. Coréf. 1. Kìtóómbè. 2. Kìtóómbì. Mpéhò (n. sing. invar.) L’ombre. Coréf. 1. Mpémò. 2. Mpósì. Mpémò (n. sing. invar.) L’ombre. Coréf. 1. Mpéhò. 2. Mpósì. Mpíímpà (n. sing.) Une nuit (n. plur. Bàmpíímpà). Coréf. Fúkù. Mpósì (n. sing. invar.) L’ombre. Coréf. 1. Mpéhò. 2. Mpéhò. Nà mpéhò (loc. adv.) À l’ombre. Coréf. 1. Nà mpémò. 2. Nà mpósì. Nà Mpémò (loc. adv.) À l ombre. Coréf. 1. Nà mpéhò. 2. Nà Mpósì. Nà Mpósì (loc. adv.) À l’ombre. Coréf. 1. Nà mpéhò. 2. Nà mpéhò. Nà kìtóómbè (loc. adv.) Dans l’obscurité. Coréf. 1. Nà kìtóómbì. 2. Nà lùsìsílà. V. kìtóómbè. 169

Nà kìtóómbì (loc. adv.) Dans l’obscurité. Coréf. 1. kìtóómbè. 2. Nà lùsìsílà. V. kìtóómbì. Nà lùsìsílà (loc. adv.) Dans l’obscurité. Coréf. 1. kìtóómbè. 2. Nà kìtóómbì. V. Lùsìsílà. Yà kìtóómbì (loc. adj.) Obscur, ténébreux. Coréf. lùsìsílà. V. Kìtóómbì. Yà lùsìsílà (loc. adj.) Obscure, ténébreux. Coréf. kìtóómbì. V. Lùsìsílà.

Nà Nà Yà Yà

9.2. L’ouïe Bàngóóngì (n. plur.) Des cloches (sing. Ngóóngì). Coréf. 1. Bàngúúngà. 2. Bàngúúngì. Bàngúúngà (n. plur.) Des cloches (sing. Ngúúngà). Coréf. 1. Bàngóóngì. 2. Bàngúúngì. Bàngúúngì (n. plur.) Des cloches (sing. Ngúúngì). Coréf. 1. Bàngóóngì. 2. Bàngúúngà. Bìdúkà (n. plur.) Des sourds-muets (sing. Kìdúkà). Bìfwè màkútù (loc. nomin. plur.) V. Kìfwè màkútù. Dìkútù (n. sing.) Une oreille (plur. Màkútù). Kìdúkà (n. sing.) Un sourd-muet (plur. Bìdúkà). Kìfwè màkútù (loc. nomin. sing.) Un sourd (plur. Bìfwè màkútù). Kùbúlà ngúúngà (loc. verb.) Klaxonner. V. ngúúngà. Kùkúwà (v. tr.) Entendre, ouïr. Kùkúwà màkèlélè (loc. verb.) Entendre un bruit. Màkútù (n. sing.) Des Oreilles (sing. Dìkútù). Mùkííndù (n. sing. invar.) La résonnance du pas. Ngóóngì (n. sing.) Une cloche (plur. Bàngóóngì). Coréf. 1. Ngúúngà. 2. Ngúúngì. Ngúúngà (n. sing.) Un klaxon (plur. Bàngúúngà). Coréf. 1. Ngóóngì. 2. Ngúúngì. Ngúúngì (n. sing.) Une cloche (plur. Bàngúúngì). Coréf. 1. Ngóóngì. 2. Ngúúngà. 170

9.3. Le goût Bàkòkò (n. plur.) Des cannes à sucre (sing. Kòkò). Bàlùdímì (n. plur.) Des organes charnus, musculeux, allongés et mobiles, placés dans la bouche : des langues (sing. Lùdímì). Bànúúngù (n. plur.) Des piments (sing. Lùnúúngù). Bàpílìpílì (n. plur.) Des piments (sing. Pílìpílì). Bàyínwà (n. plur.) Des bouches (sing. Yínwà). Kìléngì (n. sing. invar.) La douceur. Kòkò (n. sing.) Canne à sucre (plur. Bàkòkò). Kùbíímbà (v. tr. ; intr.) Goûter. Kúdyà (v. tr. ; intr.) Manger. Kúdyà nà kìléngì (loc. verb.) Savourer. Kùkóótà (v. tr. ; intr.) Goûter. Coréf. 1. Kùlèkétà. 2. Kùlèkítà. 3. Kùmékà. Kùlèkétà (v. tr. ; intr.) Goûter. Coréf. 1. Kùkóótà. 2. Kùlèkítà. 3. Kùmékà. Kùlèkítà (v. tr. ; intr.) Goûter. Coréf. 1. Kùkóótà. 2. Kùlèkétà. 3. Kùmékà. Kùmáángà (v. tr.) Dégoûter. Coréf. 1. Kùyínà. 2. Kùzólà vé. Ant. 1. Kùndímà. 2. Kùzólà. Kùmékà (v. tr. ; intr.) Goûter. Coréf. 1. Kùkóótà. 2. Kùlèkítà. 3. Kùlèkítà. Kùmínà (v. tr.) Avaler. Kùndímà (v. tr. ; intr.) Apprécier, aimer, approuver. Coréf. Kùzólà. Ant. 1. Kùmáángà. 2. Kùyínà. 3. Kùzólà vé. Kùtàtíkà (v. intr.) Piquer. Coréf. Kùyámà. Kùtúúlà lùnúúngù (loc. verb.) Pimenter. Coréf. Kùtúúlà pílìpílì. V. Lùnúúngù. Kùtúúlà pílìpílì (loc. verb.) Pimenter. Coréf. Kùtúúlà lùnúúngù. V. pílìpílì. Kùyámà (v. intr.) Piquer. Coréf. Kùtàtíkà. Kùyínà (v. tr.) Dégoûter. Coréf. 1. Kùmáángà. 2. Kùzólà vé. Ant. 1. Kùndímà. 2. Kùzólà. 171

Kùzólà (v. tr.) Apprécier, aimer, approuver. Coréf. Kùndímà. Ant. 1. Kùmáángà. 2. Kùyínà. 3. Kùzólà vé. Kùzólà vé (loc. verb.) Dégoûter. Coréf. 1. Kùmáángà. 2. Kùyínà. Ant. 1. Kùndímà. 2. Kùzólà. Lùdímì (n. sing.) Organe charnu, musculeux, allongé et mobile, placé dans la bouche : la langue (plur. Bàlùdímì). Lùnúúngù (n. sing.) Un piment (plur. Bànúúngù). Lúvù (n. sing. invar.) Le goût, la saveur. Coréf. Lúwù. Lúwù (n. sing. invar.) Le goût, la saveur. Coréf. Lúvù. Màdyà (n. plur. invar.) Le manger, la nourriture. Mìséngà (n. plur.) Des cannes à sucre (sing. Mùséngà). Mùséngà (n. sing.) Canne à sucre (plur. Mìséngà). Múúngwà (n. sing. invar.) Le sel. Coréf. Sáálù. Nà ndúdì (loc. adv.) Amèrement. Ndúdì (n. sing. invar.) L’amertume. Ngayì-ngayì (n. sing. invar.) L’aigreur. Ntómò (n. sing. invar.) Le goût. Pílìpílì (n. sing.) Un piment (plur. Bàpílìpílì). Sáálù (n. sing. invar.) Le sel. Coréf. Múúngwà. Sùkáádì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkálì. Sùkálì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkáádì. Wùbùtílà (adj.) Sans saveur, fade. Coréf. Wùnúnù. Wùnúnù (adj.) Sans saveur, fade. Coréf. Wùbùtílà. Yà kìléngì (loc. adj.) Doux, délicieux, bon. Coréf. Yà mbótè. Ant. Yà yímbì. Yà mbótè (loc. adj.) Doux délicieux, bon. Coréf. Yà kìléngì. Ant. Yà yímbì. Yà múúngwà (loc. adj.) Salé. Coréf. Yà sáálù. V. Múúngwà. Yà ndúdì (loc. adj.) Amer. Yà ngayì-ngayì (loc. adj.) Aigre. Yà sáálù (loc. adj.) Salé. Coréf. Yà múúngwà. V. Sáálù. Yà sùkáádì (loc. adj.) Sucré. Coréf. Yà sùkálì. V. sùkáádì. Yà sùkálì (loc. adj.) Sucré. Coréf. Yà sùkáádì. V. sùkálì. 172

Yà yímbì (loc. adj.) Dégoûtant, mauvais. Ant. 1. Yà kìléngì. 2. Yà mbótè. Yínwà (n. sing.) Une bouche (plur. Bàyínwà). 9.4. L’odorat Bàmbóómbò (n. plur.) Des nez (sing. Mbóómbò). Bànsúdì (n. plur.) Des puanteurs (sing. Nsúdì). Bànsúúngà (n. plur.) Des odeurs (sing. Nsúúngà). Bànsúúngà yà mbótè (loc. nomin. plur.) Des bonnes odeurs (sing. Nsúúngà yà mbótè). Bànsúúngà yà yímbì (loc. nomin. plur.) Des puanteurs (sing. Nsúúngà yà yímbì). Coréf. Bànúkù. Bànúkù (n. plur.) Des puanteurs (sing. Núkù). Coréf. Bànsúúngà yà yímbì. Bàyáfì (n. plur.) Des parfums (sing. Yáfì). Bàyínwà yà mbóómbò (loc. nomin.) Des narines (sing. Yínwà yà mbóómbò). Kùbàsíkà nsúúngà (loc. nomin.) Répandre une odeur. Kùbàsíkà nsúúngà yà mbótè (loc. nomin.) Sentir bon. Ant. Kùbàsíkà nsúúngà yà yímbì. V. Kùbàsíkà nsúúngà. Kùbàsíkà nsúúngà yà yímbì (loc. nomin.) Sentir mauvais. Ant. Kùbàsíkà nsúúngà yà mbótè. V. Kùbàsíkà nsúúngà. Kùkúwà nsúúngà (loc. verb.) Sentir, flairer. Kùkúwà nsúúngà yà mbótè (loc. verb.) Sentir une bonne odeur. Ant. Kùkúwà nsúúngà yà yímbì. V. Kùkúwà nsúúngà. Kùkúwà nsúúngà yà yímbì (loc. verb.) Sentir une mauvaise odeur. Ant. Kùkúwà nsúúngà yà mbótè. V. Kùkúwà nsúúngà. Kùtúúlà mànànásì (loc. verb.) 1. Parfumer. 2. Se parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànásì. 2. Kùyòbílà mànànásì. 3. Kùyòbílà yáfì. 4. Kùyòbísà mànànásì. 5. Kùyòbísà yáfì.

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Kùtúúlà yáfì (loc. verb.) 1. Parfumer. 2. Se parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà yáfì. 2. Kùyòbílà mànànásì. 3. Kùyòbílà yáfì. 4. Kùyòbísà mànànásì. 5. Kùyòbísà yáfì. Kùyòbílà mànànásì (loc. verb.) Se parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbílà yáfì. Kùyòbílà yáfì (loc. verb.) Se parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbílà mànànásì. Kùyòbísà mànànásì (loc. verb.) Parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbísà yáfì. Kùyòbísà yáfì (loc. verb.) Parfumer. Coréf. 1. Kùtúúlà mànànásì. 2. Kùtúúlà yáfì. 3. Kùyòbísà mànànásì. Mànànásì (n. plur. invar.) Un parfum. Coréf. Yáfì. Mbóómbò (n. sing.) Un nez (plur. Bàmbóómbò). Nsúdì (n. sing.) Une puanteur (plur. Bànsúdì). Nsúúngà (n. sing.) Une odeur (plur. Bànsúúngà). Nsúúngà yà mbótè (loc. nomin. sing.) Une bonne odeur (plur. Bànsúúngà yà mbótè). Nsúúngà yà yímbì (loc. nomin. sing.) Une puanteur (plur. Bànsúúngà yà yímbì). Coréf. Núkù. Núkù (n. sing.) Une puanteur (plur. Bànúkù). Coréf. Nsúúngà yà yímbì. Yáfì (n. sing.) Un parfum (plur. Bàyáfì). Coréf. Mànànásì. Yà nsúdì (loc. adj.) Puant. Coréf. 1. Yà nsúúngà yà yímbì. 2. Yà núkù. Yà nsúúngà yà yímbì (loc. adj.) Puant. Coréf. 1. Yà nsúdì. 2. Yà núkù. Yà núkù (loc. adj.) Puant. Coréf. 1. Yà nsúdì. 2. Yà nsúúngà yà yímbì. Yínwà yà mbóómbò (loc. nomin. sing.) Une narine (plur. Bàyínwà yà mbóómbò). 9.5. Le toucher Bìkwéénì (n. plur.) Un pincement (sing. Kìfwéénì). Dìbókò (n. sing.) Une main (plur. Màbókò). 174

Dìkáándà (n. sing.) La paume de la main (plur. Màkáándà). Kìfwéénì (n. sing.) Un pincement (plur. Kìfwéénì). Kùbéémbà (v. tr.) Tâter, palper, manier, manipuler. Kùbúlà (v. tr.) Taper, frapper, fesser, claquer, brutaliser. Kùbwéétà (v. tr.) Serrer, presser, comprimer, compresser, tasser, appuyer, pétrir. Kùdzákà (v. tr.) Saisir, attraper, s’emparer. Kùfínà (v. tr.) Pincer, contracter, presser, coincer. Kùfwòòfúlà (v. intr.) Tâtonner, tâter, palper, manipuler. Kùkàlátà (v. tr.) Gratter, décaper, peler, racler, égratigner, râper, rogner. Coréf. 1. Kùkwáátà. 2. Kùkwéémpà. Kùkwáátà (v. tr.) Gratter, décaper, peler, racler, égratigner, râper, rogner. Coréf. 1. Kùkàlátà. 2. Kùkwéémpà. Kùkwéémpà (v. tr.) Gratter, décaper, peler, racler, égratigner, râper, rogner. Coréf. 1. Kùkàlátà. 2. Kùkwáátà. Kùnyémà (v. tr.) Serrer, presser, comprimer, compresser, tasser, appuyer, pétrir. Kùnyòngótà (v. tr.) Chatouiller, tripatouiller, caresser. Coréf. 1. Kùnyòngútà. 2. Kùsálà myáákà. Kùnyòngútà (v. tr.) Chatouiller, tripatouiller, caresser. Coréf. 1. Kùnyòngótà. 2. Kùsálà myáákà. Kùsálà myáákà (loc. verb.) Chatouiller, tripatouiller, caresser. Coréf. 1. Kùnyòngótà. 2. Kùnyòngútà. Kùsíímbà (v. tr.) 1. Tenir, saisir. 2. Toucher. Kùtòòngónà kìfwéénì (loc. verb.) Pincer, contracter, presser, coincer. Coréf. Kùzyòòngónà. Kùyákà (v. tr.) Saisir, attraper, s’emparer. Kùzyòòngónà (v. tr.) Pincer, contracter, presser, coincer. Coréf. Kùtòòngónà. Kùzwà mbóóngò (loc. verb.) Toucher de l’argent. Lùnyòngútù (n. sing. invar.) Une caresse. Màbókò (n. plur.) Des mains (sing. Dìbókò). Màkáándà (n. plur.) Des paumes des mains (sing. Dìkáándà). 175

Mfwòòfúlù (n. sing. invar.) Un massage, un tapotement, un attouchement, une palpation. Ngólò (n. sing.) La rigidité, la rudesse, la fermeté, la raideur, la dureté. Nkùmbùkútù (n. sing. invar.) La rugosité. Nsììmbúlù (n. sing. invar.) Le toucher. Pétèpétè (adj.) Mou, souple, cotonneux, doux, moelleux, spongieux, ramolli. Yà bùndíímbù (loc. adj.) Collant, sirupeux, gluant, adhérent, pâteux. Yà kùbólà (loc. adj.) Mouillé, humide, trempé. Coréf. Yà mázà. Ant. 1. Yà kùkàwúkà. 2. Yà kùyúmà. Yà kùkàwúkà (loc. adj.) 1. Sec, séché, cassant, aride, désertique. 2. Décharné, maigre, maigrelet, squelettique, gringalet, fluet. Coréf. Yà kùyúmà. Ant. 1. Yà kùbólà. 2. Yà mázà. Yà kùlèèngwámà (loc. adj.) Lisse, poli, lissette. Yà kùsyélòmókà (loc. adj.) Glissant, savonneux, coulissant, gras. Yà kùyúmà (loc. adj.) 1. Sec, séché, cassant, aride, désertique. 2. Décharné, maigre, maigrelet, squelettique, gringalet, fluet. Coréf. Yà kùkàwúkà. Ant. 1. Yà kùbólà. 2. Yà mázà. Yà kyóózì (loc. adj.) Froid, glacé, frais. Coréf. Yà màdídì. Ant. Yà tíyà. Yà lémbè-lémbè (loc. adj.) Doux, laineux, soyeux, velouté. Yà lùngòlóbì (loc. adj.) Tiède, attiédi, tiédasse, réchauffé. Coréf. 1. Yà mwàà tíyà. 2. Yà yèlélè. Yà màdídì (loc. adj.) Froid, glacé, frais. Coréf. Yà kyóózì. Ant. Yà tíyà. Yà mázà (loc. adj.) Mouillé, humide, trempé. Coréf. Yà kùbólà. Ant. 1. Yà kùkàwúkà. 2. Yà kùyúmà. Yà mwàà tíyà (loc. adj.) Tiède, attiédi, tiédasse, réchauffé. Coréf. 1. Yà lùngòlóbì. 2. Yà yèlélè.

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Yà mwéémwè (loc. adj.) Mou, souple, cotonneux, doux, moelleux, spongieux, ramolli. Yà ndélò (loc. adj.) Glissant, savonneux, coulissant, gras. Yà ndíímbù (loc. adj.) Collant, sirupeux, gluant, adhérent, pâteux. Yà ngólò (loc. adj.) Dur, rigide, raide, sec, rude. Ant. 1. Yà nlúkù. 2. Yà pétèpétè. 3. Yà sìlíkì. Yà nkùmbùkútù (loc. adj.) Rugueux, écailleux, raboteux, râpeux. Yà nlúkù (loc. adj.) Mou, souple, cotonneux, doux, moelleux, spongieux, ramolli. Coréf. 1. Yà pétèpétè. 2. Yà sìlíkì. Ant. Yà ngólò. Yà pétèpétè (loc. adj.) Mou, souple, cotonneux, doux, moelleux, spongieux, ramolli. Coréf. 1. Yà nlúkù. 2. Yà sìlíkì. Ant. Yà ngólò. Yà sìlíkì (loc. adj.) Doux, laineux, soyeux, velouté. Coréf. 1. Yà nlúkù. 2. Yà pétèpétè. Ant. Yà ngólò. Yà tíyà (loc. adj.) Chaud, bouillant, bouillonnant, embrasé, ardent, brûlant, thermique. Ant. 1. Yà kyóózì. 2. Yà màdídì. Yà yèlélè (loc. adj.) Tiède, attiédi, tiédasse, réchauffé. Coréf. 1. Yà lùngòlóbì. 2. Yà mwàà tíyà.

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Chapitre 10

La famille et les événements familiaux

Le mot munukutuba pour dire la famille est dìkáándà (sing.), màkáándà (plur.) dont le sens premier dans les langues bantu – vili, beembe, kaamba, laari, etc. – est : « la paume de la main ». La paume de la main se dit en munukutuba dìkáándà yà dìbókò. La famille (dìkáándà) entend ainsi compter en son sein ceux qui sont rassemblés sous une seule main (dìkáándà). Les alliances – màkwéélà (plur.), dìkwéélà (sing.) –, les grands groupes de parents – dìkáándà (sing.), màkáándà (plur.) –, toute l’organisation familiale sont déterminés par le sang (mééngà). Le mariage – màkwéélà (plur.) ; dìkwéélà (sing.) – fait de la femme une épouse (Kééntò, mùkámà, nkázì) et une force de production d’autres êtres humains en devenant (Ngúdì, máámà). La femme est un « ventre » – kìvúmù (sing.), bìvúmù (plur.) – Kùvwáándà nà kìvúmù mósì : « avoir la même mère », littérlt., « être même ventre » ; Kééntò ké nà kìvúmù : « la femme est enceinte », littérlt., « la femme est avec le ventre ». Kùvwáándà nà kìvúmù « être enceinte », littérlt., « être avec le ventre ». C’est que le verbe AVOIR en munukutuba se définit par cette équation ÊTRE + AVEC. La femme est une dynamique du lignage, en donnant des

enfants – Báánà (plur.), mwáánà (sing.) : Kùnátà kìvúmù : « être enceinte », littérlt., « emmener le ventre, porter le ventre »

La femme est un élément fécond qui fait de l’homme – bàkálà (sing.), bàbàkálà (plur.) – un père : dísyà (n. sing.), màsyà (plur.) ; táátà (sing.), bàtáátà (plur.). 179

C’est le sang qui confère à quelqu’un le noble statut d’aîné, d’ancien (kùlúúntù (sing.), bàkùlúúntù (plur.) ; yááyà (sing.), bàyááyà (plur.)) dont la charge est ici – en un sens politique et compte tenu de son expérience des choses de la vie – de diriger le lignage. C’est encore par le sang, et parce que le statut social s’acquiert par la mère, que le grand oncle maternel, le frère de la mère – máámà nkásì réalisé encore máámà nkázì – est le chef de famille. L’éclairage socioculturel est toujours utile : il est en effet, dans l’espace communicationnel qui a vu naître le munukutuba – et cela s’inscrit dans la vision du monde de plusieurs peuples bantu –, le gérant légal des biens immeubles laissés par les parents. Le munukutuba aurait donc peu innové, perpétuant une sensibilité et une mentalité bien caractéristiques. Les liens de famille imbibent ici toute la vie collective : l’unité familiale, la cohésion sociale, la conscience clanique, la solidarité tribale, etc. 10.1. La famille Báálà bà nkásì (n. plur.) Des neveux ; des nièces (sing. Mwáánà nkásì). Báálà bà nkásì yà bàbàkálà (loc. nomin. plur.) Des neveux (sing. Mwáánà nkásì yà bàkálà). Coréf. Báálà bà nkázì yà bàbàkálà. Ant. 1. Báálà bà nkásì yà bàkééntò. 2. Báálà bà nkázì yà bàkééntò. Báálà bà nkásì yà bàkééntò (loc. nomin. plur.) Des nièces (sing. Mwáánà nkásì yà kééntò). Coréf. Báálà bà nkázì yà bàkééntò. Ant. 1. Báálà bà nkásì yà bàbàkálà. 2. Báálà bà nkázì yà bàbàkálà. Báálà bà nkázì (n. plur.) Des neveux ; des nièces (sing. Mwáánà nkázì).

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Báálà bà nkázì yà bàbàkálà (loc. nomin. plur.) Des neveux (sing. Mwáánà nkázì yà bàkálà). Coréf. Báálà bà nkásì yà bàbàkálà. Ant. 1. Báálà bà nkásì yà kééntò. 2. Báálà bà nkázì yà kééntò. Báálà bà nkázì yà bàkééntò (loc. nomin. plur.) Des nièces (sing. Mwáánà nkázì yà kééntò). Coréf. Báálà bà nkásì yà bàkééntò. Ant. 1. Báálà bà nkásì yà bàbàkálà. 2. Báálà bà nkázì yà bàbàkálà. Báánà (n. plur.) Des enfants (sing. Mwáánà). Báánà yà bàkálà (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des petits garçons (sing. Mwáánà yà bàkálà). Ant. Báánà yà kééntò. Báánà yà kééntò (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des petites filles (sing. Mwáánà yà kééntò). Ant. Báánà yà bàkálà. Báánà yà mfùmfúngà (loc. nomin. plur. et loc. adj.) Des bébés (sing. Báánà yà mfùmfúngà). Coréf. Bàntèbélè. Bàbàkálà (n. plur.) 1. Des hommes. 2. Des maris (sing. Bàkálà). Bàbòkílò (n. plur.) Des beaux-parents (sing. Bòkílò). Bàbútì (n. plur.) Les parents (sing. Kìbútì). Coréf. Másè. Bàfwíídì (n. plur.) Des veufs, des veuves (sing. Mùfwíídì). V. Bùfwíídì. Bàkálà (n. sing.) 1. Un homme. 2. Un mari (plur. Bàbàkálà). Ant. Kééntò. Bàkámà (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkámà). Coréf. 1. Bàkázì. 2. Bàkwéélà. 3. Bàkázì. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàkázì (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkázì). Coréf. 1. Bàkámà. 2. Bàkwéélà. 3. Bàkámà. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàkééntò (n. plur.) 1. Des femmes. 2. Des épouses (sing. Kééntò). Ant. Bàbàkálà. Bàkùlúúntù (n. sing. et adj.) 1. Qui sont nés les premiers par rapport à leurs frères et sœurs. 2. Qui sont les plus âgés

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dans une famille, dans un groupe ; des adultes (sing. Kùlúúntù). Ant. Bàléékì. Bàkwéédì (n. plur.) Des maris ; des époux (sing. Nkwéédì). Coréf. Bàlúmì. Ant. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkázì. Bàkwéélà (n. plur.) Des épouses (sing. Mùkwéélà). Coréf. 1. Bàkázì. 2. Bàkámà. 3. Bàkázì. Ant. 1. Bàlúmì. 2. Bàkwéédì. Bàkwéézì (n. plur.) 1. Beaux-pères ; belles-mères. 2. Beauxfils ; belles-filles (plur. Bàkwéézì). Bàkwéézì yà bàbàkálà (loc. nomin. plur.) 1. Beaux-pères. 2. Beaux-fils, gendres (sing. Mùkwéézì yà bàkálà). Ant. Bàkwéézì yà bàkééntò. Bàkwéézì yà bàkééntò (loc. nomin. plur.) 1. Belles-mères. 2. Belles-filles, brus (sing. Mùkwéézì yà kééntò). Ant. Bàkwéézì yà bàbàkálà. Bàléékì (n. plur. et adj.) 1. Personnes qui, par ordre de naissance, viennent après l’aîné (ée) ; cadets, cadettes. 2. Personnes moins âgées (sans relation de parenté) ; Des plus jeunes (sing. Léékì). Ant. Bàkùlúúntù. Bàlúmì (n. plur.) Le mari, l’époux (sing. Mùlúmì). Coréf. Bàkwéédì. Ant. 1. Bàkámà. 2. Bàkázì. 3. Bàkázì. Bàmáámà (n. plur.) 1. Femmes qui ont mis au monde un ou plusieurs enfants ; mères. 2. Terme de respect par lequel le sujet qui parle désigne des femmes de l’âge (ou de la génération) de sa mère (sing. Máámà). Ant. 1. Màsyà. 2. Bàtáátà. Bàmáámà nkásì (n. plur.) Des oncles maternels (sing. Máámà nkásì). Coréf. Bàmáámà nkázì. V. Nkásì. Bàmáámà nkázì (n. plur.) Des oncles maternels (sing. Máámà nkázì). Coréf. Bàmáámà nkásì. V. Nkázì. Bàmáámà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des marraines (sing. Máámà yà mbòtíkà). Coréf. Máámà yà Nzáámbì. Ant. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà Nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. 4. Bàtáátà yà Nzáámbì.

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Bàmáámà yà Nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des marraines. Coréf. Bàmáámà yà mbòtíkà. Ant. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà Nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. 4. Bàtáátà yà Nzáámbì. Bàmbùtánì (n. plur.) Des cousins ; des cousines (sing. Mbùtánì). Bàmbwààbánì (n. plur.) Des beaux-frères par alliance, des belles-sœurs par alliance (sing. Mbwààbánì). Bàmbwààbánì yà bàbàkálà (loc. nomin. plur.) Des beaux-frères par alliance (sing. Mbwààbánì yà bàkálà). Ant. Bàmbwààbánì yà bàkééntò. Bàmbwààbánì yà bàkééntò (loc. nom. plur.) Des bellessœurs par alliance (sing. Mbwààbánì yà kééntò). Ant. Bàmbwààbánì yà bàbàkálà. Bàngúdì (n. plur.) Des mères (sing. Ngúdì). Ant. Màsyà. V. Bùngúdì. Bàngúdì yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des marraines. Ant. Màsyà yà mbòtíkà (sing. Ngúdì yà mbòtíkà). Coréf. Bàngúdì yà nzáámbì. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Bàngúdì yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des marraines (sing. Ngúdì yà nzáámbì). Coréf. Bàngúdì yà mbòtíkà. Ant. Màsyà yà mbòtíkà. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Bànkásì (n. plur.) Les frères de la sœur (sing. Nkásì). Coréf. Bànkázì. Ant. Bìbúsì. Bànkázì (n. plur.) Les frères de la sœur (sing. Nkázì). Coréf. Bànkásì. Ant. Bànkásì. Bànkóókò (n. plur.) Les grands-parents Bànkóókò yà bàkálà (loc. nomin. plur.) Les grands-pères (sing. Nkóókò yà bàkálà). Bànkóókò yà kééntò (loc. nomin. plur.) Les grands-mères (sing. Nkóókò yà kééntò). Bànzàdì (n. plur.) Des beaux-frères ; des belles-sœurs (sing. Mùnzàdì). 183

Bànzàdì yà bàbàkálà (loc. nomin. plur.) Des beaux-frères (sing. Mùnzàdì yà bàkálà). Ant. Bànzàdì yà bàkééntò. Bànzàdì yà bàkééntò (loc. nomin. plur.) Des belles-sœurs (sing. Mùnzàdì yà kééntò). Ant. Bànzàdì yà bàbàkálà. Bàtáátà (n. plur.) Des pères (sing. Táátà). Coréf. Màsyà. Ant. Bàmáámà. Bàtáátà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Táátà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà nzáámbì 3. Bàtáátà yà nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. Bàtáátà yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Táátà yà nzáámbì). Coréf. 1. Màsyà yà mbòtíkà. 2. Màsyà yà nzáámbì. 3. Bàtáátà yà mbòtíkà. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. Bàtèèkólò (n. plur.) Des petits fils ; des petites filles (sing. Mùtèèkólò). Bàtèèkólò yà bàkálà (loc. nomin. plur.) Des petits fils (sing. Mùtèèkólò yà bàkálà). Ant. Bàtèèkólò yà kééntò. Bàtèèkólò yà kééntò (loc. nomin. plur.) Des petites filles (sing. Mùtèèkólò yà kééntò). Ant. Bàtèèkólò yà bàkálà. Bàyááyà (n. plur.) Des aînés, des frères aînés (sing. Yááyà). Bìbásà (n. plur.) Des jumeaux, des jumelles (sing. Bìbásà). Coréf. Màpásà. Bìbúsì (n. plur.) Les sœurs du frère (sing. Kìbúsì). Bòkílò (n. sing.) Un beau-parent (plur. Bàbòkílò). Bùmáámà (n. sing. invar.) Le fait d’être mère ; la maternité. Coréf. Bùngúdì. Ant. Bùtáátà. Bùngúdì (n. sing. invar.) Le fait d’être mère ; la maternité. Coréf. Bùmáámà. Ant. Bùtáátà. Bùtáátà (n. sing. invar.) La paternité. Ant. 1. Bùmáámà. 2. Bùngúdì. Dìkáándà (n. sing.) Communauté de personnes réunies par le sang et ayant une obligation de solidarité morale et matérielle ; famille, lignée, dynastie, descendance, ascendance (plur. Màkáándà). 184

Dìkwéélà (n. sing.) 1. Union légitime de deux personnes ; mariage. 2. Cérémonie du mariage (plur. Màkwéélà). Ant. Bùmpúúmpà. Dìpásà (n. sing.) Un jumeau, une jumelle (plur. Màpásà). Coréf. Bìbásà. Dísyà (n. sing.) Le père ; un père ; le papa ; un papa (plur. Màsyà). Coréf. Táátà. Ant. 1. Máámà. 2. Ngúdì. Dísyà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Màsyà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Táátà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà nzáámbì. 3. Ngúdì yà mbòtíkà. 4. Ngúdì yà nzáámbì. Dísyà yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Màsyà yà nzáámbì). Coréf. 1. Táátà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà nzáámbì. 3. Ngúdì yà mbòtíkà. 4. Ngúdì yà nzáámbì. Kééntò (n. sing.) 1. Une femme. 2. Une épouse (plur. Bàkééntò). Ant. Bàkálà. Kìbàkálà (n. sing. invar.) Sexe masculin. Ant. Kìkééntò. V. Bàkálà. Kìbóóbà (n. sing.) Un vieillard, une vieille femme (plur. Bìbóóbà). Coréf. Kìnúnù. Ant. 1. Ntèbélè. 2. Ntwéényà. Kìbúsì (n. sing.) La sœur du frère (plur. Bìbúsì). Ant. 1. Nkásì.2. Nkázì. Kìbútì (n. sing.) Un parent (plur. Bàbútì). Nkásì (n. sing.) Le frère de la sœur (plur. Bànkásì). Ant. Kìbúsì. Kìkééntò (n. sing. invar.) Sexe féminin. Ant. Kìbàkálà. V. Kééntò. Kìlúmbù yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) Le jour de naissance (plur. Bìlúmbù yà mbùtùkúlù). Kúfwà dìkwéélà (loc. verb.) Se séparer par le divorce (de l’autre époux) ; divorcer. Coréf. Kúfwà màkwéélà. Ant. 1. Kùkwéélà. 2. Kùkwéélánà. 185

Kúfwà màkwéélà (loc. verb.) Se séparer par le divorce (de l’autre époux) ; divorcer. Coréf. Kúfwà dìkwéélà. Ant. 1. Kùkwéélà. 2. Kùkwéélánà. Kùkwèèdísà (v. tr.) Unir deux personnes par les liens du mariage ; marier. Kùkwéélà (v. tr.) Se marier avec ; épouser. Coréf. Kùkwéélánà. Ant. 1. Kúfwà dìkwéélà. 2. Kúfwà màkwéélà. Kùkwéélánà (v. pronom.) Se marier. Coréf. Kùkwéélà. Ant. 1. Kúfwà dìkwéélà. 2. Kúfwà màkwéélà. Kùlúúntù (n. sing. et adj.) 1. Qui est né le premier par rapport à ses frères et sœurs. 2. Qui est le plus âgé dans une famille, dans un groupe, un adulte (plur. Bàkùlúúntù). Ant. Léékì. Kùvwáándà bàkálà (loc. adj.) 1. Être un homme. 2. Être le mari. Coréf. Kùvwáándà mùlúmì. Ant. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Kùvwáándà kééntò (loc. adj.) 1. Être une femme. 2. Être l’épouse. Coréf. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. Kùvwáándà kùlúúntù (loc. adj.) 1. Être adulte. 2. Être l’aîné(ée). Ant. Kùvwáándà léékì. Kùvwáándà léékì (loc. adj.) 1. Être une personne qui, par ordre de naissance, vient après l’aîné (ée) ; cadet, cadette. 2. Être une personne moins âgée (sans relation de parenté) ; Un(e) plus jeune. Ant. Kùvwáándà kùlúúntù. Kùvwáándà mùkámà (loc. adj.) Être l’épouse. Coréf. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. Kùvwáándà mùkázì (loc. adj.) Être l’épouse. Coréf. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Ant. 1. Kùvwáándà bàkálà. 2. Kùvwáándà mùlúmì. 186

Kùvwáándà mùlúmì (loc. adj.) Être le mari. Coréf. Kùvwáándà bàkálà. Ant. 1. Kùvwáándà kééntò. 2. Kùvwáándà mùkámà. 3. Kùvwáándà mùkázì. Kùvwáándà nkázì (loc. adj.) Être l’épouse ; être la femme. Ant. Kùvwáándà nkwéédì. Kùvwáándà nkwéédì (loc. adj.) Être le mari, être l’époux. Ant. Kùvwáándà nkázì. Kùvwáándà yà kùkwéélà (loc. adj.) Être marié(ée). Ant. Kùvwáándà mpúúmpà. Kùzééngà mùsútù (loc. verb.) Circoncire. Léékì (n. sing. et adj.) 1. Personne qui, par ordre de naissance, vient après l’aîné (ée) ; cadet, cadette. 2. Personne moins âgée (sans relation de parenté) ; Un(e) plus jeune (plur. Bàléékì). Ant. Kùlúúntù. Lùzèèngósò yà mùsútù (loc. nomin.) Une circoncision. Máámà (n. sing.) 1. Femme qui a mis au monde un ou plusieurs enfants ; mère. 2. Terme de respect par lequel le sujet qui parle désigne une femme de l’âge (ou de la génération) de sa mère (plur. Bàmáámà). Ant. 1. Dísyà. 2. Táátà. Máámà nkásì (n. sing.) Un oncle maternel (plur. Bàmáámà nkásì). Coréf. Máámà nkázì. V. Nkásì. Máámà nkázì (n. sing.) Un oncle maternel (plur. Bàmáámà nkázì). Coréf. Máámà nkásì. V. Nkázì. Máámà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) La marraine (plur. Bàmáámà yà mbòtíkà). Coréf. Máámà yà nzáámbì. Ant. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà nzáámbì. 3. Táátà yà mbòtíkà. 4. Táátà yà nzáámbì. Máámà yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) La marraine. Coréf. Máámà yà mbòtíkà. Ant. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà nzáámbì. 3. Táátà yà mbòtíkà. 4. Táátà yà nzáámbì. Màkáándà (n. plur.) Communautés de personnes unies par le sang et ayant une obligation de solidarité morale et 187

matérielle ; familles, lignées, dynasties, descendances, ascendances (sing. Dìkáándà). Màkwéélà (n. plur.) 1. Unions légitimes de deux personnes ; des mariages. 2. Des cérémonies de mariage (sing. Dìkwéélà). Ant. Bùmpúúmpà. Màpásà (n. plur.) Des jumeaux, des jumelles (sing. Dìpásà). Coréf. Bìbásà. Másè (n. plur. invar.) Les parents. Coréf. Bàbútì. Màsyà (n. plur.) Des pères ; des pères ; des papas (sing. Dísyà). Coréf. Bàtáátà. Ant. 1. Bàmáámà. 2. Bàngúdì. Màsyà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Dísyà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Bàtáátà yà mbòtíkà. 2. Bàtáátà yà nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. 3. Bàngúdì yà mbòtíkà. 4. Bàngúdì yà nzáámbì. Màsyà yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des parrains (sing. Dísyà yà nzáámbì). Coréf. 1. Bàtáátà yà mbòtíkà. 2. Bàtáátà yà nzáámbì. Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà nzáámbì. 3. Bàngúdì yà mbòtíkà. 4. Bàngúdì yà nzáámbì. Mbùtánì (n. sing.) Un cousin ; une cousine (plur. Bàmbùtánì). Mbwààbánì (n. sing.) Un beau-frère par alliance, une bellesœur par alliance (plur. Bàmbwààbánì). Mbwààbánì yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Un beau-frère par alliance (plur. Bàmbwààbánì yà bàbàkálà). Ant. Mbwààbánì yà kééntò. Mbwààbánì yà kééntò (loc. nom. sing.) Une belle-sœur par alliance (plur. Bàmbwààbánì yà bàkééntò). Ant. Mbwààbánì yà bàkálà. Mpúúmpà (n. sing.) Un célibataire, une célibataire (plur. Bàmpúúmpà). V. Bùmpúúmpà. Mpúúmpà yà bàkálà (loc. adj. sing.) Un célibataire. Ant. Mpúúmpà yà kééntò. V. Mpúúmpà.

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Mpúúmpà yà kééntò (loc. adj. sing.)Une célibataire. Ant. Mpúúmpà yà bàkálà. V. Mpúúmpà. Mùfwíídì (n. sing.) Un veuf, une veuve (plur. Bàfwíídì). V. Bùfwíídì. Mùfwíídì yà bàkálà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un veuf. Ant. Mùfwíídì yà kééntò. V. Bùfwíídì. Mùfwíídì yà kééntò (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Une veuve. Ant. Mùfwíídì yà bàkálà. V. Bùfwíídì. Mùkámà (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkámà). Coréf. 1. Mùkázì. 2. Mùkwéélà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùkázì (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkázì). Coréf. 1. Mùkámà. 2. Mùkwéélà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùkwéélà (n. plur.) L’épouse (plur. Bàkwéélà). Coréf. 1. Mùkázì. 2. Mùkámà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Mùkwéézì (n. sing.) 1. Beau-père ; belle-mère. 2. Beau-fils ; belle-fille (plur. Bàkwéézì). Mùkwéézì yà bàkálà (loc. nomin. sing.) 1. Beau-père. 2. Beau-fils, gendre (plur. Bàkwéézì yà bàbàkálà). Ant. Mùkwéézì yà kééntò. Mùkwéézì yà kééntò (loc. nomin. sing.) 1. Belle-mère. 2. Belle-fille, bru (plur. Bàkwéézì yà bàkééntò). Ant. Mùkwéézì yà bàkálà. Mùlúmì (n. sing.) Le mari (plur. Bàlúmì). Coréf. Nkwéédì. Ant. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Mùkámà. 4. Nkámà. 5. Nkázì. Mùnzàdì (n. sing.) Un beau-frère une belle-sœur (plur. Bànzàdì). Mùnzàdì yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Un beau-frère (plur. Bànzàdì yà bàbàkálà). Ant. Mùnzàdì yà kééntò. Mùnzàdì yà kééntò (loc. nomin. sing.) Une belle-sœur (plur. Bànzàdì yà bàkééntò). Ant. Mùnzàdì yà bàkálà.

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Mùtèèkólò (n. sing.) Un petit fils, une petite fille (plur. Bàtèèkólò). Mùtèèkólò yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Un petit fils (plur. Bàtèèkólò yà bàkálà). Ant. Mùtèèkólò yà kééntò. Mùtèèkólò yà kééntò (loc. nomin. sing.) Une petite-fille (plur. Bàtèèkólò yà kééntò). Ant. Mùtèèkólò yà bàkálà. Múúntù yà dìkáándà (loc. nomin.) Membre de la famille. V. Dìkáándà. Mwáánà (n. sing.) Un enfant (plur. Báánà). Mwáánà nkásì (n. sing.) Le neveu ; la nièce (plur. Báálà bà nkásì). Mwáánà nkásì yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Un neveu (plur. Báálà bà nkásì yà bàkálà). Coréf. Mwáánà nkázì yà bàkálà. Ant. 1. Mwáánà nkásì yà kééntò. 2. Mwáánà nkázì yà kééntò. Mwáánà nkásì yà kééntò (loc. nomin. sing.) Une nièce (plur. Báálà bà nkásì yà kééntò). Coréf. Mwáánà nkázì yà kééntò. Ant. 1. Mwáánà nkásì yà bàkálà. 2. Mwáánà nkázì yà bàkálà. Mwáánà nkázì (n. sing.) Le neveu ; la nièce (plur. Báálà bà nkázì). Mwáánà nkázì yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Un neveu (plur. Báálà bà nkázì yà bàkálà). Coréf. Mwáánà nkázì yà bàkálà. Ant. 1. Mwáánà nkásì yà kééntò. 2. Mwáánà nkázì yà kééntò. Mwáánà nkázì yà kééntò (loc. nomin. sing.) Une nièce (plur. Báálà bà nkázì yà kééntò). Coréf. Mwáánà nkásì yà kééntò. Ant. 1. Mwáánà nkásì yà bàkálà. 2. Mwáánà nkázì yà bàkálà. Mwáánà yà bàkálà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un petit garçon (plur. Báánà yà bàkálà). Ant. Mwáánà yà kééntò. Mwáánà yà kééntò (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Une petite fille (plur. Báánà yà kééntò). Ant. Mwáánà yà bàkálà. 190

Mwáánà yà mfùmfúngà (loc. nomin. sing. et loc. adj.) Un bébé (plur. Báánà yà mfùmfúngà). Coréf. Ntèbélè. Mwéénè (n. sing.) Monsieur. Ant. Ndúúmbà. Ndúúmbà (n. sing.) Mademoiselle. Ant. Ndúúmbà. Ngúdì (n. sing.) La mère (plur. Bàngúdì). Ant. Dísyà. V. Bùngúdì. Coréf. Máámà. Ngúdì yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) La marraine. Ant. Dísyà yà mbòtíkà (plur. Bàngúdì yà mbòtíkà). Coréf. Ngúdì yà nzáámbì. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Ngúdì yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) La marraine (plur. Bàngúdì yà nzáámbì). Coréf. Ngúdì yà mbòtíkà. Ant. Dísyà yà mbòtíkà. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà nzáámbì. V. Bùngúdì. Nkámà (n. sing.) L’épouse ; madame (plur. Bànkámà). Coréf. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Mùkwéélà. 4. Nkázì. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Nkásì (n. sing.) Le frère de la sœur (plur. Bànkásì). Coréf. Nkázì. Ant. Kìbúsì. Nkázì (n. sing.) Le frère de la sœur (plur. Bànkázì). Coréf. Nkásì. Ant. Kìbúsì. Nkázì (n. sing.) L’épouse (plur. Bàkázì). Coréf. 1. Mùkámà 2. Mùkázì. 3. Mùkwéélà. 4. Nkámà. Ant. 1. Mùlúmì. 2. Nkwéédì. Nkóókò (n. sing.) Un grand-parent. Nkóókò yà bàkálà (loc. nomin. sing.) Le grand-père (plur. Bànkóókò yà bàkálà). Nkóókò yà kééntò (loc. nomin. sing.) La grand-mère (plur. Bànkóókò yà kééntò). Nkúúmbù (n. sing.) Le nom (plur. Bànkúúmbù). Nkúúmbù yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le prénom (plur. Bànkúúmbù yà Nzáámbì). Nkwéédì (n. sing.) Le mari (plur. Bàkwéédì). Coréf. Mùlúmì. Ant. 1. Mùkámà. 2. Mùkázì. 3. Nkámà. 4. Nkázì. 191

Táátà (n. sing.) Le père (plur. Bàtáátà). Coréf. Dísyà. Ant. Máámà. Táátà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Bàtáátà yà mbòtíkà). Coréf. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà Nzáámbì 3. Táátà yà Nzáámbì. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. Táátà yà Nzáámbì (loc. nomin. sing.) Le parrain (plur. Bàtáátà yà Nzáámbì). Coréf. 1. Dísyà yà mbòtíkà. 2. Dísyà yà Nzáámbì. 3. Táátà yà mbòtíkà. Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Máámà yà Nzáámbì. Yááyà (n. sing.) Un aîné, un frère aîné (plur. Bàyááyà). Yà dìkáándà (loc. adj.) Relatif à la famille ; familial. V. Dìkáándà. Yà kùkwéélà (loc. adj.) Marié, mariée. Ant. Yà mpúúmpà. Yà mpúúmpà (loc. adj.) Célibataire. Ant. Yà kùkwéélà. 10.2. Les événements familiaux Báánà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des filleuls, des filleules (plur. Báánà yà mbòtíkà). Ant. 1. Bàmáámà yà mbòtíkà. 2. Bàtáátà yà mbòtíkà. Bàfwíídì (n. plur.) Des veufs, des veuves (sing. Mùfwíídì). Bàkáándà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. plur.) Des extraits de naissance (sing. Káándà yà mbùtùkúlù). Bàmáámà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des marraines (sing. Máámà yà mbòtíkà). Ant. 1. Báánà yà mbòtíkà. 2. Bàtáátà yà mbòtíkà. Bàmbòtòkólò (n. plur.) Des baptêmes (plur. Bàmbòtòkólò). Bàmbùtùkúlù (n. plur.) Des naissances (sing. plur. 1. Lùbùtùkúlù. 2. Mbùtùkúlù). Bàmfwíílù yà màkwéélà (loc. nomin. plur.) Des divorces (sing. Mfwíílù yà màkwéélà).

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Bàmpásì (n. plur.) Des ennuis, des souffrances (sing. Mpásì). Syn. 1. Bàndùngùsúlù. 2. Máámbù. Bàmpídì (n. plur.) Des deuils (sing. Mpídì). Coréf. Màfwíídì. Bàmvúúmbì (n. plur.) Des cadavres (sing. Mvúúmbì). Bàndùngùsúlù (n. plur.) Des ennuis (sing. Ndùngùsúlù). Syn. 1. Bàmpásì. 2. Máámbù. Bàndúúmbà yà kùkwéélà (loc. nomin. plur.) Des fiancées (plur. Bàndúúmbà yà kùkwéélà). Bàndyààmúnù (n. plur.) Des enterrements, des funérailles, des obsèques, des mises au tombeau (plur. Bàndyààmúnù). Coréf. Bànzììkúlù. Bàndyààtúlù yà mbótè (loc. nomin. plur.) Des mauvaises conduites (plur. Bàndyààtúlù yà mbótè). Ant. Bàndyààtúlù yà yímbì. Bàndyààtúlù yà yímbì (loc. nomin. plur.) Des mauvaises conduites (plur. Bàndyààtúlù yà yímbì). Ant. Bàndyààtúlù yà mbótè. Bànkúúmbù yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des noms de baptême (plur. Bànkúúmbù yà mbòtíkà). Bànsóónà (n. plur.) Des orphelins, des orphelines (sing. Nsóónà). Coréf. 1. Bànsáánà. 2. Bàsáánà. 3. Bìsáánà. Bàntèmbélè (n. plur.) Des nouveaux nés (plur. Bàntèmbélè). Bànzììkúlù (n. plur.) Des enterrements, des funérailles, des obsèques, des mises au tombeau (sing. Nzììkúlù). Coréf. Bàndyààmúnù. Bàsáánà (n. plur.) Des orphelins, des orphelines (sing. Mùsáánà). Coréf. 1. Bànsáánà. 2. Bànsóónà. 3. Bìsáánà. Bàtáátà yà mbòtíkà (loc. nomin. plur.) Des parrains (plur. Bàtáátà yà mbòtíkà). Ant. 1. Báánà yà mbòtíkà. 2. Bàmáámà yà mbòtíkà. Bìsáánà (n. plur.) Des orphelins, des orphelines (sing. Kìsáánà). Coréf. 1. Bànsáánà. 2. Bànsóónà. 3. Bàsáánà. Bìvúmù (n. plur.) Des grossesses (sing. Kìvúmù). 193

Bùnsáánà (n. sing. invar.) Condition d’orphelin, d’orpheline. Coréf. 1. Kìnsáánà. 2. Mùzílì. Bùnsúúsà (n. sing. invar.) Un adultère. Coréf. Bùnsúúzà. Bùnsúúzà (n. sing. invar.) Un adultère. Coréf. Bùnsúúsà. Dìkáángù (n. sing.) Un amant, une amante, une maîtresse (plur. Màkáángù). Dìkwéélà (n. sing.) Le mariage (plur. Màkwéélà). Dyáámbù (n. sing.) Un ennui (plur. Máámbù). Syn. 1. Mpásì. 2. Ndùngùsúlù. Káándà yà mbùtùkúlù (loc. nomin. sing.) Un extrait de naissance (plur. Bàkáándà yà mbùtùkúlù). Kìfwíídì (n. sing.) Un deuil (plur. Màfwíídì). Coréf. Mpídì. Kìnsáánà (n. sing. invar.) Condition d’orphelin, d’orpheline. Coréf. 1. Bùnsáánà. 2. Mùzílì. Kìsáánà (n. sing.) Un orphelin, une orpheline (plur. Bìsáánà). Coréf. 1. Mùsáánà. 2. Nsáánà. 3. Nsóónà. Kìvúmù (n. sing.) Une grossesse (plur. Bìvúmù). Kùbàtísà (v. tr.) Baptiser. Coréf. 1. Kùbòtíkà. 2. Kùpésà mbòtòkólò. Kùbòtíkà (v. tr.) Baptiser. Coréf. 1. Kùbàtísà. 2. Kùpésà mbòtòkólò. Kùbútà (v. intr.) 1. Accoucher. 2. Mettre au monde. Kùbùtámà (v. pronom.) Naître. Coréf. Kùbùtúkà. Ant. Kùfwà. Kùbùtúkà (v. intr.) Naître. Coréf. Kùbùtámà. Ant. Kùfwà. Kùdílà (v. intr.) Pleurer, chialer, regretter, sangloter, s’apitoyer. Kùfwà (v. intr.) Mourir. Ant. 1. Kùbùtámà. 2. Kùbùtúkà. Kúfwà màkwéélà (loc. verb.) Divorcer d’avec quelqu’un. Kùkàtúlà ndóómbì yà (loc. verb.) Retirer le deuil de quelqu’un. Ant. 1. Kùlwáátà ndóómbì. 2. Kùvwáátà ndóómbì yà. Kùkwààmísà (v. tr.) Ennuyer en étant importun ; importuner, déranger, emmerder, ennuyer. Coréf. 1. Kùlùùngúsà. 2. Kùnyòòngísà. 194

Kùkwáfì (v. tr.) Jalouser. Coréf. Kùkwèètélà. Kùkwéélà (v. tr.) Épouser quelqu’un ; se marier. Kùkwèèlánà (v. pronom.) Se marier. V. Kùkwéélà. Kùkwèètélà (v. tr.) Jalouser. Coréf. Kùkwáfì. Kùlùùngúsà (v. tr.) Ennuyer en étant importun ; importuner, déranger, emmerder, ennuyer. Coréf. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùnyòòngísà. Kùlwáátà ndóómbì yà (loc. verb.) Porter le deuil de quelqu’un. Ant. Kùkàtúlà ndóómbì yà. Kùnyòòngísà (v. tr.) Faire regretter quelqu’un, Ennuyer en étant importun ; importuner, déranger, emmerder, ennuyer. Coréf. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùlùùngúsà. Kùpésà mbòtòkólò (loc. verb.) Baptiser. Coréf. 1. Kùbàtísà. 2. Kùbòtíkà. Kùsálà bùnsúúsà (loc. verb.) Commettre un adultère. Coréf. Kùsálà bùnsúúzà. Kùsálà bùnsúúzà (loc. verb.) Commettre un adultère. Coréf. Kùsálà bùnsúúsà. Kùsálà màtáángà (loc. verb.) Veiller un mort. Kùsíímbà ndúúmbà nà màkwélà (loc. verb.) Fiancer. Kùvwáándà nà Dìkáángù (loc. verb.) Avoir un amant, une maîtresse. Kùvwáándà nà kìmpálà (loc. verb.) Être jaloux. Coréf. Kùvwáándà nà lùkwáfì. Kùvwáándà nà kìvúmù (loc. verb.) Être enceinte. Kùvwáándà nà lùkwáfì (loc. verb.) Être jaloux. Coréf. Kùvwáándà nà kìmpálà. Kùvwáándà nà màkáángù (loc. verb.) Avoir des amants, des maîtresses. Kùvwáándà nà ndyààtúlù yà mbótè (loc. verb.) Avoir une bonne conduite. Ant. Kùvwáándà nà ndyààtúlù yà yímbì. Kùvwáándà nà ndyààtúlù yà yímbì (loc. verb.) Avoir une mauvaise conduite. Ant. Kùvwáándà nà ndyààtúlù yà mbótè. 195

Kùvwáátà ndóómbì yà (loc. verb.) Porter le deuil de quelqu’un. Ant. Kùkàtúlà ndóómbì yà. Kùyínà (v. tr.) Détester, haïr. Kùyìnánà (v. tr.) Se détester l’un l’autre. Kùzííkà (v. tr.) Enterrer, ensevelir. Lùbútù (n. sing.) Une naissance (plur. Bàmbútù). Coréf. 1. Lùbùtùkúlù. 2. Mbùtùkúlù. Lùbùtùkúlù (n. sing.) La naissance (plur. Bàmbùtùkúlù). Coréf. 1. Lùbútù. 2. Mbùtùkúlù. Lùfwà (n. sing.) Une / la mort, un décès (plur. Màfwà). Máámà yà mbòtíkà (loc. nomin. Sing.) Une / la marraine (plur. Bàmáámà yà mbòtíkà). Ant. 1. Mwáánà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà mbòtíkà. Máámbù (n. plur.) Des ennuis (sing. Dyáámbù). Syn. 1. Bàmpásì. 2. Bàndùngùsúlù. Màfwà (n. plur.) Des décès (sing. Lùfwà). Màfwíídì (n. plur.) Des deuils (sing. Kìfwíídì). Coréf. Bàmpídì. Màkáángù (n. plur.) Des amants, des amantes, des maîtresses (sing. Dìkáángù). Màkwéélà (n. plur.) Des mariages (sing. Dìkwéélà). Mbòtòkólò (n. sing.) Le sacrement de baptême (plur. Bàmbòtòkólò). Mbùtùkúlù (n. sing.) Une naissance (plur. Bàmbùtùkúlù). Coréf. 1. Lùbútù. 2. Mbùtùkúlù. Mfwíílù yà màkwéélà (loc. nomin. sing.) Un divorce (plur. Bàmfwíílù yà màkwéélà). Mpásì (n. sing.) Un ennui, une souffrance (plur. Bàmpásì). Syn. 1. Dyáámbù. 2. Ndùngùsúlù. Mpídì (n. sing.) Un deuil (plur. Bàmpídì). Coréf. Kìfwíídì. Mùfwíídì (n. sing.) Un veuf, une veuve (plur. Bàfwíídì). Mùsáánà (n. sing.) Un orphelin, une orpheline (plur. Bàsáánà). Coréf. 1. Kìsáánà. 2. Nsáánà. 3. Nsóónà. Mùzílì (n. sing. invar.) Condition d’orphelin, d’orpheline. Coréf. 1. Bùnsáánà. 2. Kìnsáánà. 196

Mvúúmbì (n. sing.) Un cadavre (plur. Bàmvúúmbì). Mwáánà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Le filleul, la filleule (plur. Báánà yà mbòtíkà). Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Táátà yà mbòtíkà. Ndùngùsúlù (n. sing.) Un ennui (plur. Bàndùngùsúlù). Syn. 1. Dyáámbù. 2. Mpásì. Ndúúmbà yà kùkwéélà (loc. nomin. sing.) Une fiancée (plur. Bàndúúmbà yà kùkwéélà). Ndyààmúnù (n. sing.) Un enterrement, des funérailles, des obsèques, une mise au tombeau (plur. Bàndyààmúnù). Coréf. Nzììkúlù. Ndyààtúlù yà mbótè (loc. nomin. sing.) Une bonne conduite (plur. Bàndyààtúlù yà mbótè). Ant. Ndyààtúlù yà yímbì. Ndyààtúlù yà yímbì (loc. nomin. sing.) Une mauvaise conduite (plur. Bàndyààtúlù yà yímbì). Ant. Ndyààtúlù yà mbótè. Nkúúmbù yà mbòtíkà (loc. nomin. Sing.) Un / le nom de baptême (plur. Bànkúúmbù yà mbòtíkà). Nsáánà (n. sing.) Un orphelin, une orpheline (plur. Bànsáánà). Coréf. 1. Kìsáánà. 2. Mùsáánà. 3. Nsóónà. Nsóónà (n. sing.) Un orphelin, une orpheline (plur. Bànsóónà). Coréf. 1. Kìsáánà. 2. Mùsáánà. 3. Nsáánà. Ntèmbélè (n. sing.) Un nouveau né (plur. Bàntèmbélè). Nzììkúlù (n. sing.) Un enterrement, des funérailles, des obsèques, une mise au tombeau (plur. Bànzììkúlù). Coréf. Ndyààmúnù. Táátà yà mbòtíkà (loc. nomin. sing.) Un / le parrain (plur. Bàtáátà yà mbòtíkà). Ant. 1. Máámà yà mbòtíkà. 2. Mwáánà yà mbòtíkà. Yà máámbù (loc. adj.) Ennuyeux, problématique. Coréf. 1. Yà manyóóngì. 2. Yà mpásì. 3. Yà ndùùngúsù. Yà manyóóngì (loc. adj.) Ennuyeux, problématique. Coréf. 1. Yà máámbù. 2. Yà mpásì. 3. Yà ndùùngúsù. Yà mpásì (loc. adj.) Ennuyeux, problématique. Coréf. 1. Yà máámbù. 2. Yà manyóóngì. 3. Yà ndùùngúsù. 197

Yà ndùùngúsù (loc. adj.) Ennuyeux, problématique. Coréf. 1. Yà máámbù. 2. Yà manyóóngì. 3. Yà mpásì.

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Chapitre 11

Au marché

Le marché se dit záándù (sing.), bàzáándù (plur.). Autour de ce mot sont construites un certain nombre d’expressions : Kùkwééndà nà záándù : « aller au marché », Kùsálà záándù : « faire le marché », Kùfùngúlà záándù : « ouvrir un marché », Kùkángà záándù : « fermer un marché ». Qui trouve-t-on au marché ? Quels produits peut-on y trouver ? Qu’y fait-on ? Voici ce que nous apprend l’analyse lexicale : Bàbùtíkì (n. plur.) Des boutiques (sing. Bùtíkì). Coréf. Màlóózì. Bàmbísì (n. plur.) Des poissons (sing. Mbísì). Bàmbóóngò (n. plur.) l’argent, le fric, les sous (sing. Mbóóngò). Coréf. Bìváángà. Bàndáándù (n. plur.) Des bénéfices (sing. Ndáándù). Bàndúúndà (n. plur.) Des légumes (sing. Ndúúndà). Bànsùùmbúlù (n. plur.) Des achats (sing. Nsùùmbúlù). Bàntálù (n. plur.) Des prix (sing. Ntálù). Coréf. Màsúúmbù. Bàzáándù (n. plur.) Marchés, foires, foirails, souks, braderies, bazars, halles (sing. Záándù). Bìlékò (n. plur.) Des marchandises (sing. Kìlékò). Coréf. 1. Bìnkítà. 2. Bìsúúmbù. Bìnkítà (n. plur.) Une marchandise (sing. Mùnkítà). Coréf. 1. Bìlékò. 2. Bìsúúmbù.

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Bìnkítì (n. plur.) Des vendeurs, des marchands (sing. Nkítì). Coréf. 1. Bìntékì. 2. Bìtèkísì. Ant. Bìsúúmbì. Bìntékì (n. plur.) Des vendeurs, des marchands (sing. Ntékì). Coréf. 1. Bìnkítì. 2. Bìtèkísì. Ant. Bìsúúmbì. Bìsúúmbì (n. plur.) Des acheteurs (sing. Kìsúúmbì). Ant. 1. Bìnkítì. 2. Bìntékì. 3. Bìtèkísì. Bìsúúmbù (n. plur.) Des marchandises (sing. Kìsúúmbù). Coréf. 1. Bìlékò. 2. Bìnkítà. Bìtèkísì (n. plur.) Des vendeurs, des marchands (sing. Kìtèkísì). Coréf. 1. Bìnkítì. 2. Bìntékì. Ant. Bìsúúmbì. Bìtèkísì màlóózì (n. plur.) Des boutiquiers (sing. Kìtèkísì lóózì). Bìváángà (n. plur. invar.) l’argent, le fric, les sous. Coréf. Mbóóngò. Bùtíkì (n. sing.) Une boutique (plur. Bàbùtíkì). Coréf. Lóózì. Dìsúúmbù (n. sing.) Un prix (plur. Màsúúmbù). Coréf. Ntálù. Kìlékò (n. sing.) Une marchandise (plur. Bìlékò). Coréf. 1. Kìsúúmbù. 2. Mùnkítà. Kìsúúmbì (n. sing.) Un acheteur (plur. Bìsúúmbì). Ant. 1. Kìtèkísì. 2. Nkítì. 3. Ntékì. Kìsúúmbù (n. sing.) Une marchandise (plur. Bìsúúmbù). Coréf. 1. Kìlékò. 2. Mùnkítà. Kìtèkísì (n. sing.) Un vendeur, un marchand (plur. Bìtèkísì). Coréf. 1. Nkítì. 2. Ntékì. Ant. Kìsúúmbì. Kìtèkísì lóózì (n. sing.) Un boutiquier (plur. Bìtèkísì màlóózì). Kùbwéélà ntálù (loc. verb.) Augmenter le prix d’un article. Coréf. Kùmàkísà ntálù. Ant. Kùkùlúlà ntálù. V. 1. Kùkàkúlà. 2. Kùkàkúlà ntálù. Kùfútà (v. tr.) Payer quelqu’un, lui remettre ce qui lui est dû. Kùfùtísà (v. tr.) Faire payer quelqu’un. Kùkáángà (v. tr.) Emballer, empaqueter, ensacher. 200

Kùkàkúlà (v. tr.) Essayer d’acheter (une chose) à meilleur marché, en discutant avec le vendeur ; marchander. Coréf. Kùkàkúlà ntálù. Kùkàkúlà ntálù (loc. verb.) Essayer d’acheter (une chose) à meilleur marché, en discutant avec le vendeur ; marchander. Coréf. Kùkàkúlà. Kùkùlúlà ntálù (loc. verb.) Baisser le prix d’un article. Ant. 1. Kùbwéélà ntálù. 2. Kùmàkísà ntálù. Kùkyéénzà (v. tr.) Monnayer, faire ma monnaie. Coréf. Kùséénzà. Kùmàkísà ntálù (loc. verb.) Augmenter le prix d’un article. Coréf. Kùbwéélà ntálù. Ant. Kùkùlúlà ntálù. V. 1. Kùkàkúlà. 2. Kùkàkúlà ntálù. Kùséénzà (v. tr.) Monnayer, faire ma monnaie. Coréf. Kùkyéénzà. Kùsúúmbà (v. tr.) Acheter. Kùsùùmbísà (v. tr.) Faire acheter. Kùtékà (v. tr.) Vendre. Coréf. Kùtèkísà. Kùtèkísà (v. tr.) Vendre. Coréf. Kùtékà. Lóózì (n. sing.) Une boutique (plur. Màlóózì). Coréf. Bùtíkì. Màdyà (plur. invar.) Des aliments. Màlóózì (n. plur.) Des boutiques (sing. Lóózì). Coréf. Bàbùtíkì. Màsúúmbù (n. plur.) Un prix (sing. Dìsúúmbù). Coréf. Bàntálù. Mbísì (n. sing.) Un poisson (plur. Bàmbísì). Mbóóngò (n. sing.) l’argent, le fric, les sous (plur. Bàmbóóngò). Coréf. Bìváángà. Mùnkítà (n. sing.) Une marchandise (plur. Bìnkítà). Coréf. 1. Kìlékò. 2. Kìsúúmbù. Ndáándù (n. sing.) Un bénéfice (plur. Bàndáándù). Ndúúndà (n. sing.) Un légume (plur. Bàndúúndà). Nkítì (n. sing.) Un vendeur, un marchand (plur. Bìnkítì). Coréf. 1. Kìtèkísì. 2. Ntékì. Ant. Kìsúúmbì. Nsùùmbúlù (n. sing.) Un achat (plur. Bànsùùmbúlù). 201

Ntálù (n. sing.) Un prix (plur. Bàntálù). Coréf. Dìsúúmbù. Ntékì (n. sing.) Un vendeur, un marchand (plur. Bìntékì). Coréf. 1. Kìtèkísì. 2. Nkítì. Ant. Kìsúúmbì. Yà kùdyà (loc. adj.) Alimentaire. Yà ndáándù (loc. adj.) Bénéfique. Záándù (n. sing.) Marché, foire, foirail, souk, braderie, bazar, halle (plur. Bàzáándù).

202

Chapitre 12

La table

12.1. La faim Le mot munukutuba pour dire la « faim » est Nsátù. Mais Nsátù couvre en réalité un large champ sémantique et désigne aussi bien la famine, la disette que le désir de quelque chose. Ce terme donne lieu à de nombreuses expressions en munukutuba : Nsátù : « la faim, la famine », Nsátù yà kùdyà : « la faim », littérlt., « faim, désir de manger »,. Nous retiendrons ici une forme : Nsátù yà + aliment X =

faim, désir de l’aliment X. Nous retrouvons cette forme dans les expressions suivantes : Nsátù yà màdyà : « la faim », littérlt., « faim, désir de nourriture », Nsátù yà kwáángà : « l’envie de manger du manioc », littérlt., « la faim, le désir de manioc », Nsátù yà nsúsù : « l’envie de manger du poulet », littérlt., « la faim, le désir de poulet », Nsátù yà fùfù : « l’envie de manger de la farine de manioc », littérlt., « la faim, le désir de farine de manioc ». Voici le champ lexical de la faim en munukutuba :

Bàmfúbà (n. plur.) Des voraces (sing. Mfúbà). Bàndùkúlù (n. plur.) Des vomissements (sing. Ndùkúlù). Bìlúkì (n. plur.) Ceux / celles qui vomissent (sing. Kìlúkì). Bìlùkísì (n. plur. invar.) Des vomitifs (sing. Kìlùkísì). Bìlúsù (n. plur. invar.) Une vomissure. Kìlúkì (n. sing.) Celui qui vomit (plur. Bìlúkì). 203

Kìlùkísì (n. sing.) Celui qui fait vomir (plur. Bìlùkísì). Kùdyà (v. tr.) Manger, s’alimenter, se nourrir. Kùdyà fyóótì (loc. verb.) Manger modérément. Ant. Kùdyà mííngì. V. Kùdyà. Kùdyà mbótè (loc. verb.) Bien manger. Ant. Kùdyà yímbì. V. Kùdyà. Kùdyà yà mbótè (loc. nomin.) Bon appétit. V. Kùdyà. Kùdyà mííngì (loc. verb.) S’empiffrer. Ant. Kùdyà fyóótì. V. Kùdyà. Kùdyà yímbì (loc. verb.) Mal manger. Ant. Kùdyà mbótè. V. Kùdyà. Kùfùlúkà (v. pronom.) Se rassasier. Coréf. Kùyùkútà. Kùfwà nà nsátù (loc. verb.) Mourir de faim. Kùlúkà (v. tr.) Vomir. Ant. Kùmínà. Kùlùkísà (v. tr.) Faire vomir. Ant. Kùmìnísà. Kùmànísà nsátù (loc. verb.) Assouvir sa faim. Kùmínà (v. tr.) Avaler, ingurgiter. Ant. Kùlúkà. Kùmìnísà (v. tr.) Faire avaler, faire ingurgiter. Ant. Kùlùkísà. Kùvwáándà nà nsátù (loc. verb.) Avoir faim. Coréf. Kùzwà nsátù. Kùvwáándà nà nsátù yà fyóótì (loc. verb.) 1. Avoir à peine faim. 2. Avoir une petite faim. Kùvwáándà nà nsátù mííngì (loc. verb.) Avoir très faim. V. Kùvwáándà nà nsátù. Kùyùkútà (v. pronom.) Se rassasier. Coréf. Kùfùlúkà. Kùyùkùtísà (v. tr.) Rassasier. Kùzwà nsátù (loc. verb.) Avoir faim. Coréf. Kùvwáándà nà nsátù. Màdyà (n. plur. invar.) L’aliment, la nourriture. Màdyà yà màdídì (loc. adj.) Un plat froid. Ant. Màdyà yà tíyà. Màdyà yà mbótè (loc. adj.) Un mets délicieux, délicieux, attirant. Ant. Màdyà yà yímbì.

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Màdyà yà tíyà (loc. adj.) Un plat chaud. Ant. Màdyà yà màdídì. Màdyà yà yímbì (loc. adj.) Une nourriture avariée, mauvaise, impure, dégoûtante. Ant. Màdyà yà mbótè. Màsùkílà (n. plur. invar.) Un vorace. Coréf. Mfúbà. Mfúbà (n. sing.) Un vorace (plur. Bàmfúbà). Coréf. Màsùkílà. Ndùkúlù (n. sing.) Un vomissement (plur. Bàndùkúlù). Nsátù (n. sing.) 1. Besoin et désir de manger ; faim, creux, sous-alimentation. 2. Manque d’aliments, insuffisance de vivres dans une région pendant un certain temps ; famine, disette, malnutrition. Nsátù yà kùdyà (loc. nomin. invar.) Une fringale, l’appétit. 12.2. La soif La « soif » en munukutuba se dit Nsátù yà kùnwà, littérlt., « la faim, le désir de boire », selon l’équation Nsátù yà + liquide X = soif du liquide X. Dès lors, le munukutubaphone peut dire : Nsátù yà màzà : « la soif », littérlt., « la faim, le désir d’eau », Nsátù yà màláfù : « l’envie de boire du vin », littérlt., « la faim, le désir de vin », Nsátù yà bùgándà : « la soif d’alcool de maïs », littérlt., « la faim, le désir d’alcool de maïs » (cf. 12.1).

Le munukutuba utilise les vocables suivants pour dire la « soif » : Bùgándà (n. sing. invar.) L’alcool de maïs. Dìbùùmbúlù (n. sing.) Une / la bière (plur. Màbùùmbúlù). Kùdùkúlà (loc. verb.) Verser. Coréf. Kùsèkólà. Kùdùkúlà màláfù (loc. verb.) Verser du vin. Coréf. Kùsèkólà màláfù. V. 1. Kùdùkúlà. 2. Màláfù. Kùdùkúlà mázà (loc. verb.) Verser de l’eau. Coréf. Kùsèkólà mázà. V. 1. Kùdùkúlà. 2. Mázà. 205

Kùkàtúlà nsátù yà mázà (loc. verb.) 1. Désaltérer. 2. Se désaltérer. V. Nsátù yà mázà. Kùmànísà béézà (loc. verb.) Vider un verre. Coréf. 1. Kùmànísà kìnwììnúnù. 2. Kùmànísà kóópà. 3. Kùmànísà kóópò. 4. Kùmànísà mbúúngù. Kùmànísà kìnwììnúnù (loc. verb.) Vider un verre. Coréf. 1. Kùmànísà béézà Kùmànísà. 2. Kùmànísà kóópà. 3. Kùmànísà kóópò. 4. Kùmànísà mbúúngù. Kùmànísà kóópà (loc. verb.) Vider un verre. Coréf. 1. Kùmànísà béézà Kùmànísà. 2. Kùmànísà kóópà. 3. Kùmànísà kóópò. 4. Kùmànísà mbúúngù. Kùmànísà kóópò (loc. verb.) Vider un verre. Coréf. 1. Kùmànísà béézà Kùmànísà. 2. Kùmànísà kóópà. 3. Kùmànísà kóópà. 4. Kùmànísà mbúúngù. Kùmànísà mbálà mósì (loc. verb.) Vider d’un trait. Kùmànísà mbúúngù (loc. verb.) Vider un verre. Coréf. 1. Kùmànísà béézà Kùmànísà. 2. Kùmànísà kóópà. 3. Kùmànísà kóópà. 4. Kùmànísà kóópò. Kùmànísà mùlángì (loc. verb.) Vider la bouteille. Kùnwà (v. tr.) Boire. Kùnwà nà mùlángì (loc. verb.) Boire à la bouteille. Kùnwíísà (v. tr.) Donner à boire, faire boire. Kùsèkólà (v. tr.) Verser. Coréf. Kùdùkúlà. Kùsèkólà màláfù (loc. verb.) Verser du vin. Coréf. Kùdùkúlà màláfù. V. 1. Kùsèkólà. 2. Màláfù. Kùsèkólà mázà (loc. verb.) Verser de l’eau. Coréf. Kùdùkúlà mázà. V. 1. Kùsèkólà. 2. Mázà. Kùvwáándà nà nsátù yà mázà (loc. verb.) Avoir soif. V. Nsátù yà mázà. Lèmínà (n. sing. invar.) La soif. Coréf. 1. Mpwéénà. 2. Mpwíílà. Lùngwíílà (n. sing. invar.) L’alcool de canne à sucre. Màbùùmbúlù (n. plur.) Des bières (sing. Dìbùùmbúlù). Màláfù (n. plur. invar.) Le vin ; un vin ; des vins. Mázà (n. plur. invar.) L’eau ; une eau ; des eaux. 206

Mázà yà mbútù (loc. nomin. plur. invar.) Un jus de fruits. Mpwéénà (n. sing. invar.) La soif. Coréf. 1. Lèmínà. 2. Mpwíílà. Mpwíílà (n. sing. invar.) La soif. Coréf. 1. Lèmínà. 2. Mpwéénà. Nsáámbà (n. sing. invar.) Le vin de palme. Nsátù yà mázà (loc. nomin. invar.) La soif. Víínù (n. sing.) Le vin rouge. 12.3. Mettre la table Báákù (n. sing.) La chaise (plur. Bàbáákù). Coréf. 1. Kítì. 2. Kyáándù. Bàbáákù (n. plur.) Des chaises (sing. Báákù). Coréf. 1. Bàkítì. 2. Byáándù. Bàkítì (n. plur.) Des chaises (plur. Kítì). Coréf. 1. Bàbáákù. 2. Byáándù. Bàlélè yà méézà (loc. nomin. plur.) Des nappes (sing. Lélè yà méézà). Bàmbéélè (n. plur.) Des couteaux (sing. Mbéélè). Bàmbúúngù (n. plur.) Des verres (sing. Mbúúngù). Coréf. 1. Bìnwììnúnù. 2. Màbéézà. 3. Màkóópà. 4. Màkóópò. Bàméézà (n. plur.) Des tables (plur. Bàméézà). Bàndóóngà (n. plur.) Des assiettes, des plats (sing. 1. Lóóngà. 2. Ndóóngà). Bàntò (n. plur.) Des cuillers (sing. Lùtò). Coréf. 1. Bìzázù. 2. Bàvàtúlà. Bàntò yà fyóótì (loc. nomin. plur.) Des cuillers à café (sing. Lùtò yà fyóótì). Coréf. 1. Bìzázù yà fyóótì. 2. Bàvàtúlà yà fyóótì. Bàntò yà nénè (loc. nomin. plur.) Des cuillers à soupe (sing. Lùtò yà nénè). Coréf. 1. Bìzázù yà nénè. 2. Bàvàtúlà yà nénè.

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Bànzúúngù (n. plur.) Des casseroles, des marmites (sing. Nzúúngù). Bàtwáyà (n. plur.) Des serviettes (sing. Twáyà). Bàvàtúlà (n. plur.) Des cuillers (sing. Vàtúlà). Coréf. 1. Bàntò. 2. Bìzázù. Bàvàtúlà yà fyóótì (loc. nomin. plur.) Des cuillers à café (sing. Vàtúlà yà fyóótì). Coréf. 1. Bàntò yà fyóótì. 2. Bìzázù yà fyóótì. Bàvàtúlà yà nénè (loc. nomin. plur.) Des cuillers à soupe (sing. Vàtúlà yà nénè). Coréf. 1. Bàntò yà nénè. 2. Bìzázù yà nénè. Béézà (n. sing.) Un verre (plur. Màbéézà). Coréf. 1. Kìnwììnúnù. 2. Kóópà. 3. Kóópò. 4. Mbúúngù. Bìnwììnúnù (n. plur.) Des verres (sing. Kìnwììnúnù). Coréf. 1. Bàmbúúngù. 2. Màbéézà. 3. Màkóópà. 4. Màkóópò. Bìzázù (n. plur.) Des cuillers (sing. Kìzázù). Coréf. 1. Bàntò. 2. Bàvàtúlà. Bìzázù yà fyóótì (loc. nomin. plur.) Des cuillers à café (sing. Kìzázù yà fyóótì). Coréf. 1. Bàntò yà fyóótì. 2. Bàvàtúlà yà fyóótì. Bìzázù yà nénè (loc. nomin. plur.) Des cuillers à soupe (plur. Kìzázù yà nénè). Coréf. 1. Bàntò yà nénè. 2. Bàvàtúlà yà nénè. Bìzìbùlúlù (n. plur.) Des tire-bouchons (sing. Kìzìbùlúlù). Byáándù (n. sing.) Des chaises (sing. Kyáándù). Coréf. 1. Bàbáákù. 2. Bàkítì. Kìnwììnúnù (n. sing.) Un verre (plur. Bìnwììnúnù). Coréf. 1. Béézà. 2. Kóópà. 3. Kóópò. 4. Mbúúngù. Kítì (n. sing.) La chaise (plur. Bàkítì). Coréf. 1. Báákù. 2. Kyáándù. Kìzázù (n. sing.) Une cuiller (plur. Bìzázù). Coréf. 1. Lútò. 2. Vàtúlà.

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Kìzázù yà fyóótì (loc. nomin. sing.) Une cuiller à café (plur. Bìzázù yà fyóótì). Coréf. 1. Lútò yà fyóótì. 2. Vàtúlà yà fyóótì. Kìzázù yà nénè (loc. nomin. sing.) Une cuiller à soupe (plur. Bìzázù yà nénè). Coréf. 1. Lútò yà nénè. 2. Vàtúlà yà nénè. Kìzìbùlúlù (n. sing.) Un tire-bouchon (plur. Bìzìbùlúlù). Kóópà (n. sing.) Un verre (plur. Màkóópà). Coréf. 1. Béézà. 2. Kìnwììnúnù. 3. Kóópò. 4. Mbúúngù. Kóópò (n. sing.) Un verre (plur. Màkóópò). Coréf. 1. Béézà. 2. Kìnwììnúnù. 3. Kóópà. 4. Mbúúngù. Kùkàtúlà bàndóóngà (loc. verb.) Desservir. Kùsálà méézà (loc. verb.) Mettre la table. Coréf. Kùtúúlà méézà. Kùtúúlà méézà (loc. verb.) Mettre la table. Coréf. Kùsálà méézà. Kùzééngà (v. tr.) Couper. Kùzééngà mbísì (loc. verb.) 1. Couper le poisson. 2. Couper la viande. Kyáándù (n. sing.) La chaise (plur. Byáándù). Coréf. 1. Báákù. 2. Kítì. Lélè yà méézà (loc. nomin. sing.) Une nappe (plur. Bàlélè yà méézà). Lóóngà (n. sing.) Une assiette, un plat (plur. Bàndóóngà). Lútò (n. sing.) Une cuiller (plur. Bàntò). Coréf. 1. Kìzázù. 2. Vàtúlà. Lútò yà fyóótì (loc. nomin. sing.) Une cuiller à café (plur. Bàntò yà fyóótì). Coréf. 1. Kìzázù yà fyóótì. 2. Vàtúlà yà fyóótì. Lútò yà nénè (loc. nomin. sing.) Une cuiller à soupe plur. Bàntò yà nénè). Coréf. 1. Kìzázù yà nénè. 2. Vàtúlà yà nénè. Màbéézà (n. plur.) Des verres (sing. Béézà). Coréf. 1. Bàmbúúngù. 2. Bìnwììnúnù. 3. Màkóópà. 4. Màkóópò.

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Màkóópà (n. plur.) Des verres (plur. Màkóópà). Coréf. 1. Bàmbúúngù. 2. Bìnwììnúnù. 3. Màbéézà. 4. Màkóópò. Màkóópò (n. plur.) Des verres (sing. Kóópò). Coréf. 1. Bàmbúúngù. 2. Bìnwììnúnù. 3. Màbéézà. 4. Màkóópà. Mànkáángì (n. plur.) Des poêlons, des poêles à frire (sing. Nkáángì). Mbéélè (n. sing.) Un couteau (plur. Bàmbéélè). Mbúúngù (n. sing.) Un verre (plur. Bàmbúúngù). Coréf. 1. Béézà. 2. Kìnwììnúnù. 3. Kóópà. 4. Kóópò. Méézà (n. sing.) Une table (plur. Bàméézà). Mìsómò (n. plur.) Des fourchettes (sing. 1. Mùsómò. 2. Nsómò). Mùsómò (n. sing.) Une fourchette (plur. Mìsómò). Coréf. Nsómò. Ndóóngà (n. sing.) Une assiette, un plat (plur. Bàndóóngà). Nkáángì (n. sing.) Un poêlon, une poêle à frire (plur. Mànkáángì). Nsómò (n. sing.) Une fourchette (plur. Mìsómò). Coréf. Mùsómò. Nzúúngù (n. sing.) Une casserole, une marmite (plur. Bànzúúngù). Twáyà (n. sing.) La serviette (plur. Bàtwáyà). Vàtúlà (n. sing.) Une cuiller (plur. Bàvàtúlà). Coréf. 1. Kìzázù. 2. Lútò. Vàtúlà yà fyóótì (loc. nomin. sing.) Une cuiller à café (plur. Bàvàtúlà yà fyóótì). Coréf. 1. Kìzázù yà fyóótì. 2. Lútò yà fyóótì. Vàtúlà yà nénè (loc. nomin.) Une cuiller à soupe (plur. Bàvàtúlà yà nénè). Coréf. 1. Kìzázù yà nénè. 2. Lútò yà nénè.

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12.4. Les aliments Le mot munukutuba pour désigner les « aliments » est màdyà (n. plur. invar.). Le lexème typiquement bantu – dyà : « notion de nourriture » à partir duquel est formé màdyà : « aliment, nourriture, alimentation, vivres » se retrouve dans quelques mots qu’il convient de relever. Kùdyà : « manger, se nourrir, grignoter », kùdíísà : « faire manger quelqu’un », kùdììkílà : « nourrir quelqu’un », kìdì (n. sing.) : « celui qui mange, un mangeur », bìdì (n. plur.) : « ceux qui mangent, des mangeurs. Le lexème –dyà à peine altéré d’un mot à un autre entre dans la formation de nombreux vocables. Voyons maintenant dans le détail comment les munukutubaphones nomment ce dont on se nourrit : Bàkwáángà (n. plur.) Des maniocs (sing. Kwáángà). Bàmbálà (n. plur.) 1. Des ignames. 2. Des pommes de terre (plur. Bàmbálà). Bàmbálà yà sùkáádì (loc. nomin. plur.) Une patate (sing. Mbálà yà sùkáádì). V. 1. Bàmbálà. 2. Sùkáádì. 3. Sùkáálì. Bàmbísì (n. plur.) Des poissons (sing. Mbísì). Bàmbísì yà kùyúmà (n. plur.) Des poissons séchés, des poissons fumés (sing. Mbísì yà kùyúmà). Ant. Bàmbísì yà mázà. Bàmbísì yà mázà (n. sing.) Des poissons frais (sing. Mbísì yà mázà). V. 1. Bàmbísì. 2. Mázà. Ant. Bàmbísì yà kùyúmà. Bàmpáángù (n. plur.) Des grenouilles (sing. Mpáángù). Bàndékè (n. plur.) des oiseaux, des volailles (sing. Ndékè). Bàndúúndà (n. plur.) Des légumes (sing. Ndúúndà). Bàngààndù (n. plur.) Des caïmans (sing. Ngààndù). Bàngúbà (n. plur.) Des cacahuètes (sing. Lùngúbà). Coréf. Ngúbà). 211

Bànkábà (n. plur.) Des tubercules de manioc (sing. Nkábà). Bànkásà (n. plur.) Des petits pois (sing. Lùnkásà). Bànkóvyà (n. plur.) Des choux ; des choux fleurs (sing. Nkóvyà). Bànsúsù (n. plur.) Des poulets (plur. Nsúsù). Bànyóónzì (n. plur.) Des sardines d’eau douce (sing. Nyóónzì). Bàzònì (n. plur.) Des oignons (sing. Zònì). Coréf. Màbóólà. Bìfyò (n. plur.) Des rognons (sing. Kìfyò). Coréf. Mìpíwù. Bìkwátà (n. plur.) Des daurades grises (sing. Kìkwátà). Bìkwééyì (n. plur.) Des lapins (sing. Kìkwééyì). Coréf. Mìlúúmbà. Bìmbòmbólò (n. plur.) Des épinards (sing. Kìmbòmbólò). Bìtáánzì (n. plur.) Des huîtres (sing. Dìtáánzì). Bóólà (n. sing.) Un oignon (plur. Màbóólà). Coréf. Zònì. Dìbéémbè (n. sing.) Un pigeon (plur. Màbéémbè). Dìbóóndò (n. sing.) La sole (plur. Màbóóndò). Dìdéésò (n. sing.) Un haricot (plur. Màdéésò). Dííkì (n. sing.) Un œuf (plur. Méékì). Dìkàyáábù (n. sing.) Un poisson salé, une morue (sing. Dìkàyáábù). Coréf. 1. Dìsámbù. 2. Kìmúúngwà. Dìkwáálà (n. sing.) Le hareng (plur. Màkwáálà). Coréf. Nsóónsì. Dìléémbà (n. sing.) Une tomate (plur. Màléémbà). Coréf. Dìtùmáátù. Dìméémè (n. sing. invar.) La viande de mouton. Coréf. Kìndóóngò. Dímpà (n. sing.) Un / le pain (plur. Màmpà). Dímpà yà nzéénzè (loc. nomin. sing.) Un gâteau (plur. Màmpà yà nzéénzè). Dìnkóndì (n. sing.) Une / la banane (plur. Mànkóndì). Dìsámbù (n. sing.) Un poisson salé, une morue (plur. Màsámbù). Coréf. 1. Dìkàyáábù. 2. Kìmúúngwà. Dìtáánzì (n. sing.) Une huître (plur. Bìtáánzì).

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Dìtóónzò (n. sing. invar.) De la cervelle. Coréf. 1. Tóómvì. 2. Tóónzò. Dìtùmáátù (n. sing.) Une tomate (plur. Màtùmáátù). Coréf. Dìléémbà. Dùlè (n. sing. invar.) Le lait. Coréf. Màmvùmínà. Syn. Màbéénè. Dùtè (n. sing. invar.) Un thé. Fùfù (n. sing. invar.) La farine de manioc. Kàfè (n. sing.) Un café. Coréf. Kàfì. Kàfì (n. sing.) Un café. Coréf. Kàfè. Kìfyò (n. sing.) Un rognon (plur. Kìfyò). Coréf. Mùpíwù. Kìkwátà (n. sing.) Une / la daurade grise (plur. Bìkwátà). Kìkwééyì (n. sing.) Un lapin (plur. Bìkwééyì). Coréf. Mùlúúmbà. Kìmbòmbólò (n. sing.) Un épinard (plur. Bìmbòmbólò). Kìmúúngwà (n. sing. invar.) Le poisson salé, la morue. Coréf. 1. Dìkàyáábù. 2. Dìsámbù. Kìndóóngò (n. sing. invar.) La viande de mouton. Coréf. Dìméémè. Kìsùlù (n. sing. invar.) Beurre de cacahuète. Kùtúndà bàmbálà (loc. verb.) 1. Éplucher des ignames. 2. Éplucher des pommes de terre. V. Mbálà. Kùtúúlà sùkádì (loc. verb.) Mettre du sucre dans quelque chose ; sucrer. V. 1. Sùkádì. 2. Sùkálì. Kwáángà (n. sing.) Un manioc (plur. Bàkwáángà). Lóósò (n. sing. invar.) Le riz. Lùnkásà (n. sing.) Un petit pois (plur. Bànkásà). Lùngúbà (n. sing.) Une cacahuète (plur.1. Bàngúbà. 2. Ngúbà). Màbéémbè (n. plur.) Des pigeons (sing. Dìbéémbè). Màbéénè (n. plur. invar.) Le lait maternel. Syn. 1. Dùlè. 2. Màmvùmínà. Màbóólà (n. plur.) Des oignons (plur. Bóólà). Coréf. Bàzònì. Màbóóndò (n. plur.) Des soles (sing. Dìbóóndò). 213

Màdéésò (n. plur.) Des haricots (sing. Dìdéésò). Màfútà yà nyósì (loc. nomin. plur. invar.) Le miel. Màkàyáábù (n. plur.) Des poissons salés, des morues (sing. Dìkàyáábù). Coréf. 1. Kìmúúngwà. 2. Màsámbù. Màkwáálà (n. plur.) Des harengs (sing. Dìkwáálà). Coréf. Mànsóónsì. Màláfù (n. plur. invar.) 1. Nom générique donné à toute boisson alcoolisée qu’elle soit de fabrication industrielle ou artisanale, locale ou importée. 2. Nom générique donné à toute boisson gazeuse sucrée, non alcoolisée qu’elle soit de fabrication industrielle ou artisanale, locale ou importée. Ant. Mázà. Màléémbà (n. sing.) Des tomates (sing. Dìléémbà). Coréf. Màtùmáátù. Màmpà (n. plur.) Des pains (sing. Dímpà). Màmpà yà nzéénzè (loc. nomin. plur.) Des gâteaux (sing. Dímpà yà nzéénzè). Màmvùmínà (n. plur. invar.) Le lait. Coréf. Dùlè. Syn. Màbéénè. Mànkóndì (n. plur.) Des bananes (sing. Dìnkóndì). Mànsóónsì (n. plur.) Des harengs (sing. Nsóónsì). Coréf. Màkwáálà. Màpàlúkù (n. plur.) Des daurades rouges (sing. Pàlúkù). Màsámbù (n. plur.) Des poissons salés, des morues (sing. Dìsámbù). Coréf. 1. Kìmúúngwà. 2. Màkàyáábù. Mànséénzì (n. plur.) Des sardines de mer (sing. Nséénzì). Màtùmáátù (n. sing.) Des tomates (plur. Dìtùmáátù). Coréf. Màléémbà. Mázà (n. plur. invar.) Liquide incolore, inodore et sans saveur à l’état pur, formé par la combinaison d’hydrogène et d’oxygène, de formule chimique H2O ; eau. Ant. Màláfù. Mbálà (n. sing.) 1. Un igname. 2. Une pomme de terre (plur. Bàmbálà). 214

Mbálà yà sùkáádì (loc. nomin. sing.) Une patate (plur. Bàmbálà yà sùkáádì). V. 1. Mbálà. 2. Sùkáádì. 3. Sùkáálì. Mbííndà (n. sing. invar.) Le thon. Coréf. Nkábà. Mbísì (n. sing.) Un poisson (plur. Bàmbísì). Mbísì yà kùyúmà (n. sing.) Un poisson séché, un poisson fumé (plur. Bàmbísì yà kùyúmà). Ant. Mbísì yà mázà. Mbísì yà mázà (n. sing.) Le poisson frais (plur. Bàmbísì yà mázà). V. 1. Mbísì. 2. Mázà. Ant. Mbísì yà kùyúmà. Méékì (n. plur.) Des œufs (sing. Dííkì). Mìdyà (n. plur.) Des tripes (sing. Mùdyà). Coréf. Mílì. Mìkósò (n. plur.) Des crevettes (sing. Mùkósò). Coréf. Mìsálà. Mìkósò yà múbù (loc. nomin. plur.) Des langoustes (sing. Mùkósò yà múbù). Mìlì (n. plur.) Des tripes (sing. Mùlì). Coréf. Mìdyà. Mìlúúmbà (n. plur.) Des lapins (sing. Mùlúúmbà). Coréf. Bìkwééyì. Mìpíwù (n. plur.) Des rognons (sing. Mùpíwù). Coréf. Bìfyò. Mìsálà (n. plur.) Des crevettes (sing. Mùsálà). Coréf. Mìkósò. Mìsékà (n. plur.) Des maquereaux-chinchards, des saurels (sing. Mòsékà). Mòsékà (n. sing.) Un maquereau-chinchard, un saurel (plur. Mìsékà). Mùkósò (n. sing.) Une crevette (plur. Mìkósò). Coréf. Mùsálà. Mpáángù (n. sing.) Une grenouille (plur. Bàmpáángù). Mùdyà (n. sing.) Une tripe (plur. Mìdyà). Coréf. Mùlì. Mùkósò yà múbù (loc. nomin. sing.) Une langouste (plur. Mìkósò yà múbù). Mùlì (n. sing.) Une tripe (plur. Mìlì). Coréf. Mùdyà. Mùlúúmbà (n. sing.) Un lapin (plur. Mìlúúmbà). Coréf. Kìkwééyì. 215

Mùpíwù (n. sing.) Un rognon (plur. Mìpíwù). Coréf. Kìfyò. Mùsálà (n. sing.) Une crevette (plur. Mìsálà). Coréf. Mùkósò. Mùsóngì (n. sing. invar.) La soupe, la sauce. Coréf. Súúpù. Mwáámbà ngúbà (n. sing. invar.) Beurre de cacahuète. Ndékè (n. sing.) Un oiseau, la volaille (plur. Bàndékè). Ndúúndà (n. sing.) Un légume (plur. Bàndúúndà). Ngààndù (n. sing.) Un caïman (plur. Bàngààndù). Ngóómbè (n. sing. invar.) La viande de bœuf. Ngúbà (n. plur.) Des cacahuètes (sing. Lùngúbà). Coréf. Bàngúbà). Ngúlù (n. sing. invar.) La viande de porc. Nkábà (n. sing.) Un / le tubercule de manioc (plur. Bànkábà). Nkábà (n. sing. invar.) Le thon. Coréf. Mbííndà. Nkóvyà (n. sing.) Un chou ; un chou-fleur (plur. Bànkóvyà). Nséénzì (n. sing.) Une sardine de mer (plur. Mànséénzì). Nsóónsì (n. sing.) Le hareng (plur. Mànsóónsì). Coréf. Dìkwáálà. Nsúsù (n. sing.) Un poulet (plur. Bànsúsù). Nyóónzì (n. sing.) Une sardine d’eau douce (plur. Bànyóónzì). Pàlúkù (n. sing.) Une / la daurade rouge (plur. Màpàlúkù). Pótò-pótò (n. sing. invar.) La bouillie. Sùkádì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkálì. Sùkálì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkádì. Súúpù (n. sing. invar.) La soupe, la sauce. Coréf. Mùsóngì. Tóómvì (n. sing. invar.) De la cervelle. Coréf. 1. Dìtóónzò. 2. Tóónzò. Tóónzò (n. sing. invar.) De la cervelle. Coréf. 1. Dìtóónzò. 2. Tóómvì. Zònì (n. sing.) Un oignon (plur. Bàzònì). Coréf. Bóólà.

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12.5. L’assaisonnement, les épices et les fruits Bànúúngù (n. plur.) Des piments (sing. Lùnúúngù). Coréf. Bàpílìpílì. Bàpílìpílì (n. plur.) Des piments rouges (sing. Pílìpílì). Coréf. Bànúúngù. Bàzònì (n. plur.) Des oignons (sing. Zònì). Coréf. Màbóólà. Bìntù (n. plur.) Des ananas (sing. Kìntù). Coréf. Màfúbù. Bóólà (n. sing.) Un oignon (plur. Màbóólà). Coréf. Zònì. Dìfúbù (n. sing.) Un ananas (plur. Màfúbù). Coréf. Kìntù. Dìléémbò (n. sing.) Un fruit (plur. Màléémbò). Coréf. Mùlúúmbà. Dìláálà (n. sing.) Une orange (plur. Màláálà). Dìláálà yà ngáyì-ngáyì (loc. nomin. sing.) Un citron (plur. Màláálà yà ngáyì-ngáyì). Dìláálà yà sùkáádì (loc. nomin. sing.) Une mandarine (plur. Màláálà yà sùkáádì). Coréf. Dìndòlínà. Dìlàláánzì (n. sing.) Un pamplemousse (plur. Màlàláánzì). Dìlìmánù (n. sing.) Un citron (plur. Màlìmánù). Dìlólò (n. sing.) Une papaye (plur. Màlólò). Dìndòlínà (n. sing.) Une mandarine (plur. Màndòlínà). Coréf. Dìláálà yà sùkáádì. Dìnkóndì (n. sing.) Une banane (plur. Mànkóndì). Kìntù (n. sing.) Un ananas (plur. Bìntù). Coréf. Dìfúbù. Kùbwáákà (v. intr.) Devenir mûr (fruit, graine) ; mûrir. Kùtúúlà pílìpílì (loc. verb.) Pimenter. Coréf. Kùtúúlà lùnúúngù. Kùtúúlà lùnúúngù (loc. verb.) Pimenter. Coréf. Kùtúúlà pílìpílì. Lùnúúngù (n. sing.) Un piment (plur. Bànúúngù). Coréf. Pílìpílì. Lùnúúngù yà mpútù (loc. nomin. sing. invar.) Le poivre. Coréf. 1. Nkéfò. 2. Pílìpílì yà mpútù. Màbóólà (n. plur.) Des oignons (sing. Bóólà). Coréf. Bàzònì. 217

Màfúbù (n. plur.) Des ananas (sing. Dìfúbù). Coréf. Bìntù. Màfútà (n. plur. invar.) 1. Huile. 2. Huile. 3. d’arachide. 4. Huile d’olive. 5. Huile de palme. Màfútà yà ngásì (loc. nomin. plur. invar.) Huile de palme. Màláálà (n. plur.) Des oranges (sing. Dìláálà). Màláálà yà ngáyì-ngáyì (loc. nomin. plur.) des citrons (sing. Dìláálà yà ngáyì-ngáyì). Màláálà yà sùkáádì (loc. nomin. plur.) Des mandarines (sing. Dìláálà yà sùkáádì). Coréf. Màndòlínà. Màláfù yà ngáyìngáyì (loc. nomin. invar.) Le vinaigre. Màlàláánzì (n. plur.) Des pamplemousses (sing. Dìlàláánzì). Màlìmánù (n. plur.) Des citrons (sing. Dìlìmánù). Màlólò (n. plur.) Des papayes (sing. Dìlólò). Màmfùlútà (n. plur.) Des goyaves (sing. Mfùlútà). Màndòlínà (n. plur.) Des mandarines (sing. Dìndòlínà). Coréf. Màláálà yà sùkáádì. Mànkóndì (n. plur.) Des bananes (sing. Dìnkóndì). Mfùlútà (n. sing.) Une goyave (plur. Màmfùlútà). Mìléémbò (n. plur.) Des fruits (sing. Dìléémbò). Coréf. Mìlúúmbà. Mìlúúmbà (n. plur.) Des fruits (sing. Mùlúúmbà). Coréf. Mìléémbò. Mìngéngè (n. plur.) Des figues (sing. Mùngéngè). Mùlúúmbà (n. sing.) Un fruit (plur. Mìlúúmbà). Coréf. Dìléémbò. Mùngéngè (n. sing.) Une figue (plur. Mìngéngè). Múúngwà (n. sing. invar.) Le sel. Coréf. Sáálù. Nkéfò (n. sing. invar.) Le poivre. Coréf. 1. Lùnúúngù yà mpútù. 2. Pílìpílì yà mpútù. Pílìpílì (n. sing.) Un piment rouge (plur. Bàpílìpílì). Coréf. Lùnúúngù. Pílìpílì yà mpútù (loc. nomin. sing. invar.) Le poivre. Coréf. 1. Nkéfò. 2. Lùnúúngù yà mpútù. Sáálù (n. sing. invar.) Le sel. Coréf. Múúngwà. 218

Sènápì (n. sing. invar.) La moutarde. Yà kùlútà múngwà (loc. adj.) Trop salé. V. Múúngwà. Yà mbwáákì (loc. adj.) Se dit d’un fruit, d’une graine qui a atteint son développement ; mûr. V. Kùbwáákà. Ant. Yà nkúúnzù. Yà múngwà fyóótì (loc. adj.) Peu salé. V. Múúngwà. Yà múngwà mííngì (loc. adj.) Très salé. V. Múúngwà. Yà nkúúnzù (loc. adj.) Qui n’est pas mûr ; qui a encore de la sève ; vert. Ant. Yà mbwáákì. Yà pílìpílì (loc. adj.) Pimenté. Yà sùkáádì (loc. adj.) Sucré. Coréf. Yà sùkáálì. Yà sùkáálì (loc. adj.) Sucré. Coréf. Yà sùkáádì. Zònì (n. sing.) Un oignon. Coréf. Bóólà.

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Chapitre 13

La maladie et la santé

Les notions de « maladie » et de « santé » sont complexes en munukutuba. Les mots pour dire la maladie en munukutuba sont nombreux : bùbéélò, kìmbéévò, yélà. La santé quant à elle se dit kìkòlélà ou màvíímpì. Fort curieusement, c’est le terme bùbéélò « maladie » qui – comme un « mot porteur » – traduit généralement tout ce qui tourne autour de la maladie et de la guérison. Bùbéélò : « la maladie », kìmbéévò : « la maladie », mùbéédò : « un malade », Kìmbéévò yà kìfúúndù : « le mal d’estomac », kìmbéévò yà méénò : « le mal de dents, une carie », kìmbéévò yà méésò : « l’ophtalmie », Kìmbéévò yà tényà : « le ténia », kùvúnà kìmbéélò : « faire semblant d’être malade », kùvúnà kìmbéévò : « faire semblant d’être malade », kùzwà kìmbéélò : « tomber malade », kùzwà kìmbéévò : « tomber malade », kùbèèlúkà : « guérir, recouvrer la santé, aller mieux », kùbèèlúsà : « soigner un malade, une maladie ; traiter, soigner, guérir ». Voilà pour la sémantique. Examinons maintenant le vocabulaire de la maladie et de la santé en munukutuba dans son ensemble. Bàbéédò (n. plur.) Êtres vivants qui souffrent d’une maladie ; des malades, des patients, des grabataires, des dolents, malsains, des patraques, des souffrants, des anormaux, des cinglés, des déprimés, des lépreux, des galeux, des souffreteux, des traumatisés, des aliénés, des

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atteints, des alités, des maladifs (sing. Mùbéédò). Coréf. 1. Bàbéélò. 2. Bàmbéévò. Bàbéélò (n. plur.) Êtres vivants qui souffrent d’une maladie ; des malades, des patients, des grabataires, des dolents, malsains, des patraques, des souffrants, des anormaux, des cinglés, des déprimés, des lépreux, des galeux, des souffreteux, des traumatisés, des aliénés, des atteints, des alités, des maladifs (sing. Mùbéédò). Coréf. 1. Bàbéédò. 2. Bàmbéévò. Bàdòkòtólò (n. plur.) Des médecins (sing. Dòkòtólò). Coréf. Bìbúkì. Bàmpìtáálù (n. plur.) Des hôpitaux (sing. Lùpìtáálù). Coréf. 1. Bìbùkúlù. 2. Mpìtáálù. Bàmbéévò (n. plur.) Êtres vivants qui souffrent d’une maladie ; des malades, des patients, des grabataires, des dolents, malsains, des patraques, des souffrants, des anormaux, des cinglés, des déprimés, des lépreux, des galeux, des souffreteux, des traumatisés, des aliénés, des atteints, des alités, des maladifs (sing. Mbéévò). Coréf. Bàbéélò. Bàmfúmù-bìbúkì (n. plur.) Professionnels de la santé titulaires d’un diplôme de docteur en médecine ; médecins, doctoresses, toubibs (sing. Mfúmù-bìbúkì). Coréf. Bàmfúmù-ngáángà. Bàmfúmù-ngáángà (n. plur.) Professionnels de la santé titulaires d’un diplôme de docteur en médecine ; médecins, doctoresses, toubibs (sing. Mfúmù-ngáángà). Coréf. Bàmfúmù-bìbúkì. Bàmpásì (n. plur.) 1. Sensations pénibles, désagréables, ressenties dans une partie du corps ; douleurs, souffrances, affres, brûlures, endolorissements, supplices, contractions, tortures, calvaires, bobos. 2. Sentiments pénibles, afflictions, souffrances morales ; chagrins, peines, angoisses, deuils, larmes, consternations, déplaisirs, malheurs, plaies, épreuves, brisements, désespoirs, 222

ennuis, amertumes, blessures, désolations, misères, émotions, crève-cœurs, détresses (sing. Mpásì). Bàmpútà (n. plur.) I. Blessures. 1. Lésions produites en un point quelconque du corps par un choc, un coup, une arme ou un corps quelconque ; blessures, écorchures, cicatrices, coupures, égratignures, balafres, déchirures, griffures, taillades, entailles, éraflures, bleus, morsures, lésions. 2. Atteintes morales profondes et douloureuses ; blessures, offenses, atteintes, souffrances, traumas. II. Plaies. 1. Déchirures des tissus dues à un accident (blessures, brûlures) ou à une intervention chirurgicale ; plaies, brûlures. 2. Entailles, déchirures des tissus des végétaux contre lesquelles la plante réagit en formant un suber cicatriciel puis un cal ; plaies (sing. Mpútà). Bàmvíímbù (n. plur.) États d’un organe, d’un membre qui a subi une augmentation anormale de volume ; enflures, gonflements, bouffissures, boursouflements, tumeurs, bosses, furoncles, intumescences, bourrelets, grosseurs, œdèmes, tuméfactions (sing. Mvíímbù). Bàndyààkúnù (n. plur.) Ensembles des connaissances et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités : médecines (sing. Ndyààkúnù). Bàngáámbù (n. plur.) Pertes de connaissance brèves, complètes, brutales et réversibles, consécutives à une diminution de l’oxygénation cérébrale : syncopes, étourdissements, évanouissements, lipothymies, asphyxies (sing. Ngáámbù). Bàngáángà (n. plur.) Personnes qui prétendent obtenir la guérison de certaines maladies par des procédés secrets ou en ayant recours à la médecine traditionnelle : guérisseurs (sing. Ngáángà). Bànkísì (n. plur.) Substances ou préparations administrées en vue d’établir un diagnostic médical, de traiter ou de prévenir une maladie, ou de restaurer, corriger, modifier 223

des fonctions organiques : médicaments, remèdes, médications, potions, sédatifs, crèmes, drogues, pharmacopées (sing. Nkísì). Bànkúúnkì (n. plur.) Saillies du dos, dues à une déformation vertébrale : bosses (sing. Nkúúnkì). Bànsáámbà (n. plur.) Substances destinées à être injectées dans le corps et permettant de l’immuniser contre une malade, vaccins (sing. Nsáámbà). Bànsóóngò (n. plur.) Épidémies (sing. Nsóóngò). Bàntúúmbù (n. plur.) Piqûres, vaccins (sing. Ntúúmbù). Bàpúlùpúlù (n. plur.) Diarrhées (sing. Púlùpúlù). Bàtényà (n. plur.) Des ténias (sing. Tényà). Bìbúkì (n. plur.) 1. Guérisseurs. 2. Médecins (sing. Kìbúkì). Coréf. Bàdòkòtólò. Bìbùkúlù (n. plur.) Des hôpitaux (sing. Kìbùkúlù). Coréf. 1. Bàmpìtáálù. 2. Mpìtáálù. Bìdíímbù (n. plur.) Marques laissées par une plaie après sa guérison ; balafres, cicatrices, stigmates, coutures, scarifications (sing. Kìdíímbù). Bìhúúngù (n. plur.) Maladies infectieuses qui se propagent par contagion ; épidémies (sing. Kìhúúngù). Coréf. 1. Kìvúúngù. 2. Kìyóólò. Bìlóóngò (n. plur. invar.) Des médicaments, des remèdes. Bìmbáángà (n. plur.) Gonflements d’un organe, d’une partie du corps ; enflures (sing. Kìmbáángà). Bìmbéévò (n. plur.) Maladies (sing. Kìmbéévò). Bìmwééngì (n. sing. invar.) La variole. Bìnséndè (n. plur.) Des panaris, des abcès (sing. Kìnséndè). Bìsítà (n. plur.) Qui ne sont pas féconds, qui ne peuvent pas se reproduire ; des stériles (plur. Kìsítà). De cicatrices (sing. Dìtálà). Bìtálà (n. plur.) Bìtsùmánì (n. sing. invar.) Des soucis. Bìváángì (n. plur. invar.) La variole.

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Bìvúúngù (n. plur.) Maladies infectieuses qui se propagent par contagion ; épidémies (sing. Kìvúúngù). Coréf. 1. Bìhúúngù. 2. Bìyóólò. Bìyóólò (n. plur.) Maladies infectieuses qui se propagent par contagion ; épidémies (sing. Kìyóólò). Coréf. 1. Bìhúúngù. 2. Bìvúúngù. Bùbéélò (n. sing. invar.) La maladie. Coréf. 1. Kìmbéévò. 2. Yélà. Bùláwù (n. sing. invar.) La folie. Bùsítà (n. sing. invar.) Impossibilité pour un être humain de se reproduire, quelle qu’en soit la cause ; la stérilité, l’infécondité, l’infertilité, l’improductivité. Dìkámù (n. sing. invar.) Élévation anormale de la température du corps : fièvre. Coréf. 1. Mùzúzù. 2. Nkyéénzò.3. Yúkùyúkù. Dìtálà (n. sing.) Une cicatrice (plur. Bìtálà). Dìtómà yà bàmbéévò (loc. nomin.) L’ambulance. Dòkòtólò (n. sing.) Un médecin (plur. Bàdòkòtólò). Coréf. Kìbúkì. Fùkùtílà (n. sing. invar.) Sécrétion nasale visqueuse ; la morve, la mouchure, la mucosité. Coréf. 1. Fúúngù. 2. Kìswáásù. Fúúngù (n. sing. invar.) Sécrétion nasale visqueuse ; la morve, la mouchure, la mucosité. Coréf. 1. Fùkùtílà. 2. Kìswáásù. Kálàkálà (n. sing. invar.) La syphilis. Kìbúkì (n. sing.) 1. Un guérisseur. 2. Un médecin (plur. Bìbúkì). Coréf. Dòkòtólò. Kìbùkúlù (n. sing.) Un hôpital (plur. Bìbùkúlù). Coréf. Lùpìtáálù. Kìdíímbù (n. sing.) Marque laissée par une plaie après sa guérison ; une balafre, une cicatrice, un stigmate, une couture, une scarification (plur. Bìdíímbù).

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Kìhúúngù (n. sing.) Maladie infectieuse qui se propage par contagion ; une épidémie (plur. Bìhúúngù). Coréf. 1. Kìvúúngù. 2. Kìyóólò. Kìkééngì (n. sing. invar.) La rougeole. Coréf. Kìntúúntù. Kìkòlélà (n. sing. invar.) La santé. Coréf. Màvíímpì. Kìmbáángà (n. sing.) Gonflement d’un organe, d’une partie du corps ; une enflure (plur. Bìmbáángà). Kìmbéévò (n. sing.) La maladie (plur. Bìmbéévò). Coréf. 1. Bùbéélò. 2. Yélà. Kìmbéévò yà kìfúúndù (loc. nomin.) Le mal d’estomac. Kìmbéévò yà méénò (loc. nomin.) Le mal de dents, une carie. Kìmbéévò yà méésò (loc. nomin.) L’ophtalmie. Kìmbéévò yà tényà (loc. nomin.) Le ténia. Kìnséndè (n. sing.) Le panaris ; un abcès (plur. Bìnséndè). Kìntúúntù (n. sing. invar.) La rougeole. Coréf. Kìkééngì. Kìsítà (n. sing.) Qui n’est pas fécond, qui ne peut pas se reproduire ; un stérile, une stérile (plur. Bìsítà). Kìswáásù (n. sing. invar.) Sécrétion nasale visqueuse ; la morve, la mouchure, la mucosité. Coréf. 1. Fùkùtílà. 2. Fúúngù. Kìvúmù mpásì (loc. verb.) Le mal de ventre, l’embarras gastrique. Kìvúúngù (n. sing.) Maladie infectieuse qui se propage par contagion ; une épidémie (plur. Bìvúúngù). Coréf. 1. Kìhúúngù. 2. Kìyóólò. Kìyóólò (n. sing.) Maladie infectieuse qui se propage par contagion ; une épidémie (plur. Bìyóólò). Coréf. 1. Kìhúúngù. 2. Kìvúúngù. Kósòkósò (n. sing. invar.) Expiration brusque et sonore de l’air contenu dans les poumons, provoquée par l’irritation des voies respiratoires ; une toux. Kùbàsíkà mééngà (loc. verb.) Perdre son sang, saigner. Kùbèèlúkà (v. intr.) Guérir, recouvrer la santé, aller mieux. 226

Kùbèèlúsà (v. tr.) Soigner un malade, une maladie ; traiter, soigner, guérir. Coréf. 1. Kùbúkà. 2. Kùsàdísà. Kùbúkà (v. tr.) Soigner un malade, une maladie ; traiter, soigner, guérir. Coréf. 1. Kùbèèlúsà. 2. Kùsàdísà. Kùfífà (v. tr.) 1. Faire fondre quelque chose dans sa bouche en y appliquant la langue ; sucer. 2. Aspirer à l’aide des lèvres le liquide ou la substance semi-liquide contenus dans quelque chose ; sucer, suçoter, téter. Coréf. Kùfíyà. Kùfíyà (v. tr.) 1. Faire fondre quelque chose dans sa bouche en y appliquant la langue ; sucer. 2. Aspirer à l’aide des lèvres le liquide ou la substance semi-liquide contenus dans quelque chose ; sucer, suçoter, téter. Coréf. Kùfífà. Kùkáángà mpútà (loc. verb.) Appliquer un pansement sur une plaie ; panser. Coréf. Kùvyáákà. Kùkásà (v. intr.) Perdre du poids ; devenir moins gros ; devenir maigre, maigrir. Coréf. 1. Kùkóóndà. 2. Kùtáándà. Kùkóóndà (v. intr.) Perdre du poids ; devenir moins gros ; devenir maigre, maigrir. Coréf. 1. Kùkásà. 2. Kùtáándà. Kùkòsúlà (v. intr.) Avoir un accès de toux ; tousser, toussailler, toussoter, expectorer. Kùkótà kìbùkúlù (loc. verb.) Être admis dans un établissement hospitalier ; être hospitalisé. Coréf. Kùkótà lùpìtáálù. Kùkótà lùpìtáálù (loc. verb.) Être admis dans un établissement hospitalier ; être hospitalisé. Coréf. Kùkótà kìbùkúlù. Kùkòtísà múúntù kìbùkúlù (loc. verb.) Faire admettre qu’un dans un établissement hospitalier ; hospitaliser. Coréf. Kùkòtísà múúntù lùpìtáálù. Kùkòtísà múúntù lùpìtáálù (loc. verb.) Faire admettre qu’un dans un établissement hospitalier ; hospitaliser. Coréf. Kùkòtísà múúntù kìbùkúlù. Kùkúbà nsyéésè (loc. verb.) Faire un éternuement ; éternuer, s’ébrouer. 227

Kùkúmà nà mpásì yà lúfwà (loc. verb.) Être à l’agonie ; agoniser ; tirer à sa fin. Kùlèèmbíkà (v. tr.) Diminuer, supprimer une souffrance physique ou morale ; soulager, apaiser, adoucir, calmer, détendre, guérir, consoler, remédier, amoindrir, libérer. Kùlúkà (v. tr.) Régurgiter le contenu de l’estomac ; vomir, dégueuler, rendre. Ant. 1. Kùmínà. 2. Kúnwà. Kùlwààdísà (v. tr.) Atteindre quelqu’un, un animal d’un coup, d’un projectile qui produit une plaie, une lésion. Coréf. Kùlwààlísà. Kùlwààlísà (v. tr.) Atteindre quelqu’un, un animal d’un coup, d’un projectile qui produit une plaie, une lésion. Coréf. Kùlwààdísà. Kùlwáálà (v. pronom.) Se faire une blessure ; se blesser. Kùlwáálà mííngì (loc. verb.) Être grièvement blessé. Ant. Kùlwáálà nà zúlùzúlù. Kùlwáálà nà zúlùzúlù (loc. verb.) Se déchirer légèrement la peau avec quelque chose d’acéré, de piquant, d’aigu ; être légèrement blessé ; s’égratigner, s’écorcher. Ant. Kùlwáálà mííngì. Kùmínà (v. tr.) 1. Absorber, en parlant d’une chose ; absorber, aspirer. 2. Avaler un liquide ; avaler, s’abreuver. Ant. Kùlúkà. Kúnwà (v. tr.) 1. Absorber, en parlant d’une chose ; absorber, aspirer. 2. Avaler un liquide ; avaler, s’abreuver. 3. Consommer de l’alcool, souvent avec excès ; se soûler, ivrogner, pinter, s’enivrer, buvoter, siroter, trinquer, biberonner, chopiner, godailler, picoler, siffler, s’ivrogner, supporter, lever. Ant. Kùlúkà. Kúnwà nkísì yà lúfwà (loc. verb.) S’intoxiquer ou se tuer avec du poison ; s’empoisonner. Kùpàsúlà (v. tr.) Réaliser une opération chirurgicale ; opérer. Kùsàdísà (v. tr.) Soigner un malade, une maladie ; traiter, soigner, guérir. Coréf. 1. Kùbèèlúsà. 2. Kùbúkà. 228

Kùsálà ngóózì (v. intr.) Produire pendant le sommeil, en respirant, un bruit sonore venant de la gorge et des narines ; ronfler. Kùsálà nsíyà (loc. verb.) Faire un éternuement, éternuer. Kùtáándà (v. intr.) Perdre du poids ; devenir moins gros ; devenir maigre, maigrir. Coréf. 1. Kùkásà. 2. Kùkóóndà. Kùtáásà (v. pronom.) Se préoccuper de, s’inquiéter de, se soucier. Kùtàbúkà ngáámbù (loc. verb.) Tomber en syncope, perdre connaissance, s’évanouir. Kùtálà mbéévò (loc. verb.) 1. Examiner, ausculter un malade. 2. Rendre visite à un malade. 3. Voir une personne malade. Kùtálà mpásì (loc. verb.) 1. Avoir mal, souffrir. 2. se faire mal. Kùtèkítà nà kyóózì (loc. verb.) Trembler à cause du froid ou de la peur ; frissonner, trembloter, grelotter. Coréf. Kùtèkítà nà màdídì. Kùtèkítà nà màdídì (loc. verb.) Trembler à cause du froid ou de la peur ; frissonner, trembloter, grelotter. Coréf. Kùtèkítà nà kyóózì. Kùtòbólà ntúúmbù (loc. verb.) Faire une piqûre. Kùtsùùmánà (v. pronom.) Se soucier. Kùvéémbà (v. pronom.) Se moucher. Kùvíímbà (v. pronom.) S’enfler, se distendre, s’amplifier. Kùvììmbísà (v. tr.) Enfler, distendre, amplifier. Kùvóóndà nà nkísì yà lúfwà (loc. verb.) Intoxiquer ou tuer avec du poison ; empoisonner. Kùvúnà kìmbéélò (loc. verb.) Faire semblant d’être malade. Coréf. 1. Kùvúnà kìmbéévò. 2. Kùvúnà yélà. Kùvúnà kìmbéévò (loc. verb.) Faire semblant d’être malade. Coréf. 1. Kùvúnà kìmbéélò. 2. Kùvúnà yélà. Kùvúnà yélà (loc. verb.) Faire semblant d’être malade. Coréf. 1. Kùvúnà kìmbéélò. 2. Kùvúnà kìmbéévò. 229

Kùvwáándà nà dìkúlù (loc. verb.) Avoir mal au pied. Kùvwáándà nà dìbókò (loc. verb.) 1. Avoir mal au bras. 2. Avoir mal à la main. Kùvwáándà nà díísù (loc. verb.) Avoir mal à un œil. Kùvwáándà nà dìkútù (loc. verb.) Avoir mal à une oreille. Kùvwáándà nà kìvúmù (loc. verb.) Avoir mal au ventre, être enceinte. Kùvwáándà nà yíntù (loc. verb.) Avoir mal à la tête. Kùvwáándà yà kùláálà (loc. verb.) Garder le lit. Kùvyáákà (v. tr.) Appliquer un pansement sur une plaie ; panser. Coréf. Kùkáángà mpútà. Kùwéétà (v. tr. ; intr.) Aspirer par le nez ; renifler. Kùyùfúlà mbéévò (loc. verb.) Examiner, ausculter. Kùyùmísà màntálà (loc. verb.) Se cicatriser. Coréf. 1. Kùyùmísà mpútà. 2. Kùyùmísà bànsáámbà. Kùyùmísà mpútà (loc. verb.) Se cicatriser. Coréf. 1. Kùyùmísà màntálà. 2. Kùyùmísà bànsáámbà. Kùyùmísà bànsáámbà (loc. verb.) Se cicatriser. Coréf. 1. Kùyùmísà màntálà. 2. Kùyùmísà mpútà. Kùzààkámà (v. intr.) Frissonner. Kùzèèngánà dìbókò (loc. verb.) Se fracturer un bras. Kùzèèngánà kìnámà (loc. verb.) Se fracturer un membre. Kùzwà kìmbéélò (loc. verb.) Tomber malade. Coréf. 1. Kùzwà kìmbéévò. 2. Kùzwà yélà. Kùzwà kìmbéévò (loc. verb.) Tomber malade. Coréf. 1. Kùzwà kìmbéélò. 2. Kùzwà yélà. Kùzwà dìkámù yà ngólò (loc. verb.) Avoir une forte fièvre Kùzwà mùzúzù yà ngólò (loc. verb.) Avoir une forte fièvre Kùzwà nkyéénzò yà ngólò (loc. verb.)Avoir une forte fièvre Kùzwà yélà (loc. verb.) Tomber malade. Coréf. 1. Kùzwà kìmbéélò. 2. Kùzwà kìmbéévò. Kùzwà yúkùyúkù yà ngólò (loc. verb.) Avoir une forte fièvre.

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Kyóózì (n. plur. invar.) 1. Le froid, la frigidité. 2. Les frissons, le frissonnement, le tremblement, le frémissement, le grelottement. Coréf. Màdídì. Lùpìtáálù (n. sing.) Un hôpital (plur. 1. Bàmpìtáálù. 2. Mpìtáálù). Coréf. Kìbùkúlù. Màdídì (n. plur. invar.) 1. Le froid, la frigidité. 2. Les frissons, le frissonnement, le tremblement, le frémissement, le grelottement. Coréf. Kyóózì. Màfúkù (n. plur. invar.) Du coton. Coréf. Màvúnyà. Màngáángà (n. plur. invar.) Un médicament. Màníímbà (n. plur. invar.) La maladie du sommeil. Màtáásà (n. plur. invar.) Des soucis. Màvíímpì (n. plur. invar.) La santé. Coréf. Kìkòlélà. Màvúnyà (n. plur. invar.) Du coton. Coréf. Màfúkù. Màwáátà (n. plur. invar.) La variole. Màyélà (n. plur.) Des maladies (sing. Yélà). Mbéévò (n. sing.) Être vivant qui souffre d’une maladie ; un malade, un patient, un grabataire, un dolent, malsain, un patraque, un souffrant, un anormal, un cinglé, un déprimé, un lépreux, un galeux, un souffreteux, un traumatisé, un aliéné, un atteint, un alité, un maladif (plur. Bàmbéévò). Coréf. 1. Mùbéédò. 2. Mùbéélò. Mbùkííndì (n. sing. invar.) Maladie infectieuse contagieuse, due à un herpès, atteignant surtout les enfants, caractérisée par une éruption cutanée de vésicules ; la varicelle. Coréf. Mvíímvì. Mbùkúlù (n. sing. invar.) Actes thérapeutiques par lesquels on s’efforce de rendre la santé à un malade. Mééngà (n. plur. invar.) Liquide organique mis en mouvement (aspiré et refoulé) par le cœur et qui circule dans toutes les artères, les veines et les capillaires ; le sang. Mfìtúkà (n. sing. invar.) Lésion traumatique d’une articulation résultant de sa distorsion brutale, avec étirement ; une entorse, une foulure, un claquage, une 231

dislocation, une élongation, un déboîtement, une lésion, un lumbago, une luxation. Mfúmù-bìbúkì (n. sing.) Professionnel de la santé titulaire d’un diplôme de docteur en médecine ; un médecin, doctoresse, toubib (plur. Bàmfúmù-bìbúkì). Coréf. Mfúmù-ngáángà. Mfúmù-ngáángà (n. sing.) Professionnel de la santé titulaire d’un diplôme de docteur en médecine ; un médecin, doctoresse, toubib (plur. Bàmfúmù-ngáángà). Coréf. Mfúmù-bìbúkì. Mìsóóngò (n. plur. invar.) Les douleurs de la gestation, de l’accouchement. Mpásì (n. sing.) 1. Sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps ; douleur, souffrance, affres, brûlure, endolorissement, supplice, contraction, torture, calvaire, bobo. 2. Sentiment pénible, affliction, souffrance morale ; chagrin, peine, angoisse, deuil, larme, consternation, déplaisir, malheur, plaie, épreuve, brisement, désespoir, ennui, amertume, blessure, désolation, misère, émotion, crève-cœur, détresse (plur. Bàmpásì). Mpásì nà mbàànzì (loc. nomin. sing. invar.) Douleur très ponctuelle et localisée, située généralement sous les côtes à droite ou à gauche ou sur un point précis du thorax, survenu brutalement au cours d’un effort et empêchant de respirer à fond ; un point de côté. Mpásì nà kìfúúndù (loc. nomin. sing. invar.) Douleur à l’estomac qui se traduit le plus souvent par une épigastralgie (zone douloureuse située juste au-dessus du nombril dans le creux épigastrique) ; une douleur d’estomac, le mal d’estomac. Mpásì nà méénò (loc. nomin. sing. invar.) Affection infectieuse due à l’altération de l’émail et de l’ivoire de la dent, et évoluant vers la formation de cavités, aboutissant à la destruction progressive de ces organes ; le mal de dents, une carie. Coréf. Mpásì yà méénò. 232

Mpásì yà kìkòòngólò (loc. nomin. sing. invar.) Inflammation de la gorge et en particulier des amygdales ; une angine. Mpásì yà méénò (loc. nomin. sing. invar.) Affection infectieuse due à l’altération de l’émail et de l’ivoire de la dent, et évoluant vers la formation de cavités, aboutissant à la destruction progressive de ces organes ; le mal de dents, une carie. Coréf. Mpásì nà méénò. Mpásì yà pénèpénè yà lùfwà (loc. nomin. invar.) État de l’être humain dans la période qui précède immédiatement la mort et où l’organisme peut paraître lutter pour demeurer en vie ; cette période même ; l’agonie, l’acmé, le déclin, le glas, les derniers instants, la décrépitude, le crépuscule. Mpásì yà yíntù (loc. nomin. inv.) Le mal de tête, la migraine. Mpìtáálù (n. plur.) Des hôpitaux (sing. Lùpìtáálù). Coréf. 1. Bàmpìtáálù. 2. Bìbùkúlù. Mpútà (n. sing.) I. Une blessure. 1. Lésion produite en un point quelconque du corps par un choc, un coup, une arme ou un corps quelconque ; une blessure, une écorchure, une cicatrice, une coupure, une égratignure, une balafre, une déchirure, une griffure, une taillade, une entaille, une éraflure, un bleu, une morsure, une lésion. 2. Atteinte morale profonde et douloureuse ; une blessure, une offense, une atteinte, une souffrance, un trauma. II. Une plaie. 1. Déchirure des tissus due à un accident (blessure, brûlure) ou à une intervention chirurgicale ; plaie, une brûlure. 2. Entaille, déchirure des tissus des végétaux contre laquelle la plante réagit en formant un suber cicatriciel puis un cal ; une plaie (plur. Bàmpútà). Mùbéédò (n. sing.) Être vivant qui souffre d’une maladie ; un malade, un patient, un grabataire, un dolent, malsain, un patraque, un souffrant, un anormal, un cinglé, un 233

déprimé, un lépreux, un galeux, un souffreteux, un traumatisé, un aliéné, un atteint, un alité, un maladif (plur. Bàbéédò). Coréf. 1. Mbéévò. 2. Mùbéélò. Mùbéélò (n. sing.) Être vivant qui souffre d’une maladie ; un malade, un patient, un grabataire, un dolent, malsain, un patraque, un souffrant, un anormal, un cinglé, un déprimé, un lépreux, un galeux, un souffreteux, un traumatisé, un aliéné, un atteint, un alité, un maladif (plur. Bàbéélò). Coréf. 1. Mbéévò. 2. Mùbéédò. Mùlúúlù (n. sing. invar.) Le saignement du nez. Mùzúzù (n. sing. invar.) Élévation anormale de la température du corps : fièvre. Coréf. 1. Dìkámù 2. Nkyéénzò. 3. Yúkùyúkù. Mvíímvì (n. sing. invar.) Maladie infectieuse contagieuse, due à un herpès, atteignant surtout les enfants, caractérisée par une éruption cutanée de vésicules ; la varicelle. Coréf. Mbùkííndì. Mvíímbù (n. sing.) État d’un organe, d’un membre qui a subi une augmentation anormale de volume ; une enflure, un gonflement, une bouffissure, un boursouflement, une tumeur, une bosse, un furoncle, une intumescence, un bourrelet, une grosseur, un œdème, une tuméfaction (plur. Bàmvíímbù). Ndyààkúnù (n. sing.) Ensemble des connaissances et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités : une médecine (plur. Bàndyààkúnù). Ngáámbù (n. sing.) Perte de connaissance brève, complète, brutale et réversible, consécutive à une diminution de l’oxygénation cérébrale : une syncope, un étourdissement, un évanouissement, une lipothymie, une asphyxie (plur. Bàngáámbù). Ngáángà (n. sing.) Personne qui prétend obtenir la guérison de certaines maladies par des procédés secrets ou en

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ayant recours à la médecine traditionnelle : un guérisseur (plur. Bàngáángà). Nkísì (n. sing.) Substance ou préparation administrée en vue d’établir un diagnostic médical, de traiter ou de prévenir une maladie, ou de restaurer, corriger, modifier des fonctions organiques : un médicament, un remède, une médication, une potion, un sédatif, une crème, une drogue, une pharmacopée (plur. Bànkísì). Nkúúnkì (n. sing.) Saillie du dos, due à une déformation vertébrale : une bosse (plur. Bànkúúnkì). Nkyéénzò (n. sing.) Élévation anormale de la température du corps : fièvre. Coréf. 1. Dìkámù 2. Mùzúzù. 3. Yúkùyúkù. Nsáámbà (n. sing.) Substance destinée à être injectée dans le corps et permettant de l’immuniser contre une malade, un vaccin (plur. Bànsáámbà). Nsátù yà kùlúkà (loc. nomin.) Envie de vomir, la nausée. Nsóóngò (n. sing.) Une épidémie (plur. Bànsóóngò). Ntúlù (n. sing. invar.) Une toux. Ntúúmbù (n. sing.) Une piqûre, un vaccin (plur. Bàntúúmbù). Nzèèngólò yà nsáámbà (loc. nomin.) La vaccination. Púlùpúlù (n. sing.) La diarrhée (plur. Bàpúlùpúlù). Sìdà (loc. nomin.) Le sida. Tà sítà (loc. nomin.) Le sida. Tényà (n. sing.) Un ténia (plur. Bàtényà). Yà bìtsùùmánì (loc. adj.) Qui cause de l’inquiétude, du souci : préoccupant, souciant. Yà fyóótì (loc. adj.) Qui est sans gravité, sans conséquences sérieuses, bénin, anodin, inoffensif, superficiel, faible. Yà mééngà (loc. adj.) Qui saigne, saignant, sanglant, ensanglanté, sanguinolent. Yà mpásì (loc. adj.) 1. Grave, aiguë, sérieux, lourd, dangereux, redoutable, sévère, alarmant, carabiné, corsé, inquiétant, pénible. 2. Douloureux, atroce, dolent, 235

insupportable, souffrant, souffreteux, angoissant, désagréable, endolori, pitoyable, pénible, éprouvant, crucifiant, difficile, pesant, sensible. Yélà (n. sing.) Une maladie (plur. Màyélà). Coréf. 1. Bùbéélò. 2. Kìmbéévò. Yíntù mpásì (loc. nomin.) Le mal de tête, la migraine. Yúkùyúkù (n. sing. invar.) Élévation anormale de la température du corps : fièvre. Coréf. 1. Dìkámù. 2. Mùzúzù. 3. Nkyéénzò.

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Chapitre 14

Les liquides biologiques

Le munukutuba est une langue bantu. De ce fait, il rend compte d’une vision bantu du monde. Parce que le munukutuba rend compte d’une vision bantu du monde, les substances produites par le corps humain, communément appelées liquides biologiques – salive, sperme, sécrétions vaginales, sang –, sont perçues dans cette langue comme essentielles, vitales, transcendantes, puissantes. C’est que le munukutuba et la vision bantu du monde sont inséparables. Au-delà des vocables, il convient donc de saisir les représentations mentales collectives des locuteurs – la communication formant une totalité globale : la tradition, les savoirs, les croyances, l’évocation légendaire ou historique du passé, ce qui dénote une même mentalité, une même idéologie bref la vie en toutes ses manifestations réelles ou imaginées. Le sang (mééngà) est la sève même du corps humain. Il a ici le sens de « souche, famille ». Le sang est la vie. Le sang est sacré. Les sécrétions vaginales sont souvent utilisées dans la confection des charmes et talismans. La sueur (nyúúfù, nyùùfútà, tyààfútà) est signe de santé : elle indique et imbibe le sérieux des rites qui requièrent la plénitude des rythmes envoûtants de la musique et de la danse. Le crachat (mántè, lyáátà) a une profonde valeur symbolique sur le territoire où le munukutuba est parlé. Le sorcier, le magicien, le devin, l’aîné, l’adulte, le prêtre, le 237

chef de clan, bref tous ceux qui ont un statut en vue dans la société donnent la bénédiction ou la malédiction « au crachat ». Ils mâchent quelques noix de cola, quelques racines, quelques piments qu’ils crachent sur le front, entre les mains d’un individu ou en l’air, en proférant des paroles : la puissance des mots prononcés (voir chapitre 16) est pour ainsi dire renforcée par le crachat mêlé aux racines ou aux noix de cola mâchées. Qu’il s’agisse de bénédiction ou de malédiction, le crachat est employé rituellement. De ce fait, le crachat est en lui-même ambivalent. C’est donc, dans le rituel, seule l’intention de celui qui crache est déterminante (Obenga, Th., 1985). Le sperme (Màlúmà, Màyíítà) s’inscrit dans les champs sémantiques de l’« union » et de la « semence ». En effet dans les parlers koongo, par exemple, lúmà signifie « lâcher sa semence », « s’unir », « s’accoupler ». Le substantif koongo et munukutuba Màlúmà est la « semence du mâle ». Le mot koongo et munukutuba Mùlúmì : « mari, époux » dérive de – lúmà : « sperme ». C’est en tout cas le mâle (Mùlúmì) qui, dans l’union sexuelle, lâche la semence, éjacule : Kùtúúlà kìvúmù « rendre enceinte une femme ; engrosser », kùkòtísà kìvúmù « rendre enceinte une femme, engrosser ». Et c’est bien le mâle (Mùlúmì), le père (dísyà) qui féconde la mère (ngúdì) et fonde foyer. Le sperme (Màlúmà, Màyíítà) dit ici l’acte procréateur de l’homme. Voici le lexique munukutuba des liquides biologiques : Bìhótà (n. plur.) : substance jaune et pâteuse, qui apparaît au coin des yeux au réveil matinal ou qui tapisse la paupière et couvre le blanc de l’œil ; (plur. Bìhótò). V. Kìhótà. Byààfútà (n. plur.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, 238

transpiration, hydrorrhée (sing. Tyààfútà). Coréf. 1. Byúúfù. 2. Byùùfútà. Byúúfù (n. plur.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, transpiration, hydrorrhée (sing. Nyúúfù). Coréf. 1. Byààfútà. 2. Byùùfútà. Byùùfútà (n. plur.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, transpiration, hydrorrhée (sing. Nyùùfútà). Coréf. 1. Byààfútà. 2. Byúúfù. Dìbéénè (n. sing.) : sécrétion des glandes mammaires de la mère, dont la production débute environ trois jours après l’accouchement ; lait maternel (plur. Màbéénè). Coréf. Dìmvùmínà. Dìmvùmínà (n. sing.) : sécrétion des glandes mammaires de la mère, dont la production débute environ trois jours après l’accouchement ; lait maternel (plur. Màbéénè). Coréf. Dìbéénè. Dìntè (n. sing.) : sécrétion des glandes salivaires qui prépare à la digestion des aliments ; salive, bave, crachat, écume, glaire, mucosité, crachement, crachotement (plur. Mántè). Coréf. Lyáátà. Dìswéélà (n. plur. invar.) : gouttes de liquide aqueux et salé produit par les glandes lacrymales, humidifiant et protégeant la cornée et éliminé par l’œil ; larmes, pleur, larmoiement, goutte, gouttelette, perle. Coréf. 1. Mànsàngásà. 2. Mànsàngázà. Kìhótà (n. sing.) : substance jaune et pâteuse, qui apparaît au coin des yeux au réveil matinal ou qui tapisse la paupière et couvre le blanc de l’œil ; (plur. Bìhótà). Lyáátà (n. sing.) : sécrétion des glandes salivaires qui prépare à la digestion des aliments ; salive, bave, crachat,

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écume, glaire, mucosité, crachement, crachotement (plur. Mályáátà). Coréf. Dìntè. Màbéénè (n. plur.) : sécrétion des glandes mammaires de la mère, dont la production débute environ trois jours après l’accouchement ; lait maternel (sing. Dìbéénè). Coréf. Màmvùmínà. Màlúmà (n. plur. invar.) : liquide biologique blanchâtre, d’aspect visqueux contenant des cellules reproductrices mâles appelées spermatozoïdes ; sperme. Coréf. Màyítà. Màlyáátà (n. plur.) : sécrétion des glandes salivaires qui prépare à la digestion des aliments ; salive, bave, crachat, écume, glaire, mucosité, crachement, crachotement (sing. Lyáátà). Coréf. Màntè. Màmvùmínà (n. plur.) : sécrétion des glandes mammaires de la mère, dont la production débute environ trois jours après l’accouchement ; lait maternel (sing. Dìbéénè). Coréf. Màbéénè. Mànsàngásà (n. plur. invar.) : gouttes de liquide aqueux et salé produit par les glandes lacrymales, humidifiant et protégeant la cornée et éliminé par l’œil ; larmes, pleur, larmoiement, goutte, gouttelette, perle. Coréf. 1. Dìswéélà. 2. Mànsàngázà. Mànsàngázà (n. plur. invar.) : gouttes de liquide aqueux et salé produit par les glandes lacrymales, humidifiant et protégeant la cornée et éliminé par l’œil ; larmes, pleur, larmoiement, goutte, gouttelette, perle. Coréf. 1. Dìswéélà. 2. Mànsàngásà. Mántè (n. plur.) : sécrétion des glandes salivaires qui prépare à la digestion des aliments ; salive, bave, crachat, écume, glaire, mucosité, crachement, crachotement (sing. Dìntè). Coréf. Lyáátà. Màsúbà (n. plur. invar.) : liquide de couleur jaune ou ambre, transparent, ayant une odeur marquée, qui est secrété par les reins et évacué en passant par les voies

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urinaires, qui permet l’élimination d’une partie des déchets de l’organisme ; urines, pipi, pissat, pisse. Màtùfì (n. plur.) : matières fécales de l’homme ou des animaux ; excrément, caca, défécation, merde, chiure ; (plur. Tùfì). Màyítà (n. plur. invar.) : liquide biologique blanchâtre, d’aspect visqueux contenant des cellules reproductrices mâles appelées spermatozoïdes ; sperme. Coréf. Màlúmà. Mééngà (n. plur. invar.) : liquide de couleur rouge qui circule dans les veines ; sang, hémoglobine, plasma, sérum. Mìyóyò (n. plur. invar.) : sécrétion nasale visqueuse ; morve, mucosité, mouchure. Nyúúfù (n. sing.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, transpiration, hydrorrhée (plur. Byúúfù). Coréf. 1. Nyùùfútà. 2. Tyààfútà. Nyùùfútà (n. sing.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, transpiration, hydrorrhée (plur. Byààfútà). Coréf. 1. Nyúúfù. 2. Tyààfútà. Tùfì (n. sing.) : matières fécales de l’homme ou des animaux ; excrément, caca, défécation, merde, chiure ; (plur. Màtùfì). Tyààfútà (n. sing.) : liquide incolore, salé, secrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau ; sueur, suée, excrétion, moiteur, sudation, mouillure, transpiration, hydrorrhée (plur. Byààfútà). Coréf. 1. Nyúúfù. 2. Nyùùfútà.

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Chapitre 15

Les mots de Dieu et des religions

Le munukutuba dispose d’un seul et même terme – Nzáámbì (sing.), bànzáámbì (plur.) – pour dire « Dieu » et les « religions ». De même, pour jurer les munukutubaphones disent : Nzáámbì ! : « Je jure », littérlt., « Dieu ! ». L’expression munukutuba Kùzééngà Nzáámbì veut dire : « Jurer », littérlt., « couper Dieu ». Voici qu’en munuktuba, nous avons :

Bìnzáámbì-nzáámbì : « l’instabilité d’un individu dans ses pratiques religieuses », littérlt., « des dieux, des dieux » (péjoratif).

Bùnzáámbì : « la divinité, la nature divine ». Dísyà yà Nzáámbì: « un parrain », littérlt., « un père en Dieu ».

Kìnzáámbì : « la divinité, la nature divine ». Kùkwììkílà nà Nzáámbì : « croire en Dieu ». Kùzààbísà máámbù yà Nzáámbì : « évangéliser », littérlt., « dire la parole de Dieu, annoncer la parole de Dieu ».

Máámbù yà Nzáámbì : « la parole de Dieu, l’Évangile ». Màkwéélà yà Nzáámbì : « des mariages religieux », littérlt., « des mariages de Dieu ».

Màlóóngì yà Nzáámbì : « un sermon », littérlt., « les conseils de Dieu ».

Méézà yà nzáámbì : « un autel », littérlt., « la table de Dieu ». Ngááng Nzáámbì : « un prêtre. 2. un abbé. 3. un moine. 4. un évêque. 5. un cardinal », littérlt., « un féticheur, un guérisseur en Dieu ».

Ngúdì yà Nzáámbì: « une marraine », littérlt., « une mère en Dieu ».

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Nkúúmbù yà Nzáámbì : « un prénom », littérlt., « un nom de Dieu ». Le munukutuba oppose Nkúúmbù yà Nzáámbì à Nkúúmbù yà bwáálà « le nom de famille », littérlt., « un nom du village, un nom du pays ».

Nzáámbì yà bùtsyéélíkà : « le Dieu de vérité ». Nzáámbì yà kìmbáángù : « le kimbanguisme », littérlt., « Dieu de kìmbáángù ». Nzáámbì yà mìsyóónì : « la religion protestante, le protestantisme ». Nzáámbì yà mpúúngù : « Dieu ». Nzáámbì yà mùpéélò « la religion catholique, le catholicisme ». Nzáámbì yà lùvúnù : « un faux Dieu », littérlt., « Dieu de (du) mensonge ». Nzíímbù yà Nzáámbì : « un chant de Dieu », littérlt., « un chant de Dieu ».

Yínzò yà Nzáámbì : « 1. une église. 2. une chapelle. 3. un temple. 4. une cathédrale ». Des innovations ne manquent pas, et elles sont des plus diverses comme le montre le matériau lexical que voici : Ànzélù (n. sing.) Un ange (plur. Bànzélù). Báántù yà lùkwììkúlù (loc. nomin. plur.) Des croyants (sing. Múúntù yà lùkwììkúlù). Báántù yà màsúmù (loc. nomin. plur.) Des pécheurs (sing. Múúntù yà màsúmù). Bàbùzì (n. plur.) Des bougies, des cierges (sing. Bùzì). Bàkèlètyè (n. plur.) Des chrétiens (sing. Kèlètyè). Bàkííngò (n. plur.) Des paraboles (sing. Kííngò). Bàkrístò (n. plur.) Des christs (sing. Krístò). Bàkùlúzù (n. plur.) Des croix (sing. Kùlúsù). Bàmàméélè (n. plur.) Des religieuses (sing. Màméélè). Bàmbásì (n. plur.) Des anges (sing. Mbásì). Bàmbìkúdì (n. plur.) Des prophètes (sing. Mbìkúdì). 244

Bàmbòtòkólò (n. plur.) Des baptêmes (sing. Mbòtòkólò). Bàmfúmù (n. plur.) Des seigneurs (sing. Mfúmù). Bàmíísà (n. plur.) Des messes (sing. Míísà). Bàndyààmúnù (n. plur.) Des enterrements (sing. Ndyààmúnù). Bàngáángà nzáámbì (loc. nomin. plur.) 1. Des prêtres. 2. Des abbés. 3. Des moines. 4. Des évêques. 5. Des cardinaux (sing. Ngáángà nzáámbì). Coréf. 1. Mìpè. 2. Mìpéélò. Bàngóóngì (n. plur.) 1. Des clochers. 2. Des cloches. 3. Des sonneries (sing. Ngóóngì). Coréf. 1. Bàngúúngà. 2. Bàngúúngì. Bàngúúngà (n. sing.) 1. Des clochers. 2. Des cloches. 3. Des sonneries (sing. Ngúúngà). Coréf. 1. Bàngóóngì. 2. Bàngúúngì. Bàngúúngì (n. plur.) 1. Des clochers. 2. Des cloches. 3. Des sonneries (sing. Ngúúngì). Coréf. 1. Bàngóóngì. 2. Bàngúúngà. Bànkúmà (n. plur.) Des paraboles (sing. Nkúmà). Bànsàmbùlúlù (n. plur.) Des manières de prier (sing. Nsàmbùlúlù). Bànsàmbùsúlù (n. plur.) Des manières de faire prier (sing. Nsàmbùsúlù). Bànzáámbì (n. plur.) 1. Des dieux, des divinités. 3. Des religions (sing. Nzáámbì). Bànzélù (n. plur.) Des anges (sing. Ànzélù). Bànzíímbù yà Nzáámbì (n. plur.) Des chants religieux (sing. Nzíímbù yà nzáámbì). Bànzílà yà kùlúúsù (loc. nomin. plur) Des chemins de croix (sing. Nzílà yà kùlúúsù). Coréf. Bànzílà yà kùlúúzù. Bànzílà yà kùlúúzù (loc. nomin. plur) Des chemins de croix (sing. Nzílà yà kùlúúzù). Coréf. Bànzílà yà kùlúúsù. Bàpáápà (n. plur.) Des papes (sing. Páápà). Bàpàyè (n. plur.) Des païens (sing. Payè). 245

Bàsáántù (n. plur.) Des saints (sing. 1. Mùsáántù. 2. Sáántù. Bàsùmúkì (n. plur.) Des pécheurs (sing. Kìsùmúkì). Bàyínzò yà kùsààmbílà (loc. nomin. sing.) 1. Des églises. 2. Des chapelles. 3. Des temples. 4. Des cathédrales (sing. Yínzò yà kùsààmbílà). Coréf. 1. Bàyínzò yà lùsààmbúlù. 2. Bàyínzò yà Nzáámbì. Bàyínzò yà lùsààmbúlù (loc. nomin. plur.) 1. Des églises. 2. Des chapelles. 3. Des temples. 4. Des cathédrales (sing. Yínzò yà lùsààmbúlù). Coréf. 1. Bàyínzò yà kùsààmbílà. 2. Bàyínzò yà Nzáámbì. Bàyínzò yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) 1. Des églises. 2. Des chapelles. 3. Des temples. 4. Des cathédrales (sing. Yínzò yà Nzáámbì). Coréf. 1. Bàyínzò yà kùsààmbílà. 2. Bàyínzò yà lùsààmbúlù. Bééngà (n. sing. invar.) L’enfer. Bééngà tíyà (loc. nomin. sing. invar.) L’enfer. Bìbííndà (n. plur.) Des reliques (sing. Kìbííndà). Bìfwíítì (n. plur.) Des statues (sing. Kìfwíítì). Coréf. 1. Bìmázì. 2. Bìndókì. 3. Bìtékì. Bìláándì (n. plur.) 1. Des disciples. 2. Des apôtres (sing. Kìláándì). Coréf. 1. Bìlésì. 2. Bìlòngókì. Bìlésì (n. sing.) 1. Des disciples. 2. Des apôtres (sing. Kìlésì). Coréf. 1. Bìláándì. 2. Bìlòngókì. Bìlòngókì (n. plur.) 1. Des disciples. 2. Des apôtres (sing. Kìlòngókì). Coréf. 1. Bìláándì. 2. Bìlésì. Bìlúúnzì (n. plur.) Des esprits, des âmes (sing. Kìlúúnzì). Bìmázì (n. plur.) Des statues (sing. Kìmázì). Coréf. 1. Bìfwíítì. 2. Bìndókì. 3. Bìtékì. Bìndókì (n. plur.) Des statues (sing. Kìndókì). Coréf. 1. Bìfwíítì. 2. Bìmázì. 3. Bìtékì. Bìngánà (n. plur.) Des paraboles (sing. Kìngánà). Bìntwáádì (n. plur.) Des communautés (sing. Kìntwáádì). Bìnzáámbì-nzáámbì (n. sing) L’instabilité d’un individu dans ses pratiques religieuses. 246

Bìsáámbù (n. plur.) Des cultes (sing. Kìsáámbù). Bìtékì (n. plur.) Des statues (sing. Kìtékì). Coréf. 1. Bìfwíítì. 2. Bìmázì. 3. Bìndókì. Bìváángù (n. plur.) Des créatures (sing. Kìváángù). Bùnzáámbì (n. sing. invar.) La divinité, la nature divine. Bùsáántù (n. sing. invar.) La sainteté. Bùzì (n. sing.) Une bougie, un cierge (plur. Bàbùzì). Dìkwéélà yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) Un mariage religieux (plur. Màkwéélà yà nzáámbì). Dìndálà (n. sing.) Un rameau (plur. Màndálà). Dìsúmù (n. sing.) Un péché (plur. Màsúmù). Dìzwéélà yà mùpéélò (loc. nomin. sing.) Une soutane (plur. Màzwéélà yà mùpéélò). Kèlètyè (n. sing.) Un chrétien (plur. Bàkèlètyè). Kìbííndà (n. sing.) Une relique (plur. Bìbííndà). Kìfwíítì (n. sing.) Une statue (plur. Bìfwíítì). Coréf. 1. Kìmázì. 2. Kìndókì. 3. Kìtékì. Kííngò (n. sing.) Une parabole (plur. Bàkííngò). Kìláándì (n. sing.) 1. Un disciple. 2. Un apôtre (plur. Bìláándì). Coréf. 1. Kìlésì. 2. Kìlòngókì. Kìlésì (n. sing.) 1. Un disciple. 2. Un apôtre (plur. Bìlésì). Coréf. 1. Kìláándì. 2. Kìlòngókì. Kìlòngókì (n. sing.) 1. Un disciple. 2. Un apôtre (plur. Bìlòngókì). Coréf. 1. Kìláándì. 2. Kìlésì. Kìlúúnzì (n. sing.) Un esprit, une âme (plur. Bìlúúnzì). Kìlúúnzì kìsáántù (loc. nomin. invar.) Le SaintEsprit. Kìmázì (n. sing.) Une statue (plur. Bìmázì). Coréf. 1. Kìfwíítì. 2. Kìndókì. 3. Kìtékì. Kìmínù (n. sing. invar.) La foi, la croyance, l’espérance. Kìndókì (n. sing.) Une statue (plur. Bìndókì). Coréf. 1. Kìfwíítì. 2. Kìmázì. 3. Kìtékì. Kìngánà (n. sing.) La parabole (plur. Bìngánà). Kìntwáádì (n. sing.) Une communauté (plur. Bìntwáádì). Kìnzáámbì (n. sing. invar.) La divinité. 247

Kìsáámbù (n. sing.) Un culte (plur. Bìsáámbù). Kìsùmúkì (n. sing.) Un pécheur (plur. Kìsùmúkì). Kìtékì (n. sing.) Une statue (plur. Bìtékì). Coréf. 1. Kìfwíítì. 2. Kìmázì. 3. Kìndókì. Kìváángù (n. sing.) Une créature (plur. Bìváángù). Kìvúúvù (n. sing. invar.) La foi, la croyance. Krístò (n. sing.) 1. Le Christ. 2. Un christ (plur. Bàkrístò). Kùbàtísà (v. tr.) Baptiser. Coréf. Kùbòtíkà. Kùbòòndílà (v. tr.) Adorer. Kùbòtíkà (v. tr.) Baptiser. Coréf. Kùbàtísà. Kùbúlà ngóóngì (loc. verb.) Sonner (les cloches). Coréf. 1. Kùbúlà ngúúngà. 2. Kùbúlà ngúúngì. Kùbúlà ngúúngà (loc. verb.) Sonner (les cloches). Coréf. 1. Kùbúlà ngóóngì. 2. Kùbúlà ngúúngì. Kùbúlà ngúúngì (loc. verb.) Sonner (les cloches). Coréf. 1. Kùbúlà ngóóngì. 2. Kùbúlà ngúúngà. Kùbwà nà dìsúmù (loc. verb.) Succomber à la tentation. Kùdòdòkílà (v. tr.) Pardonner. Coréf. Kùlèèvòkílà. Kùfùngúlà (v. tr.) Confesser. Coréf. Kùfùngúlà màsúmù. Kùfùngúlà màsúmù (loc. verb.) Confesser. Coréf. Kùfùngúlà. Kùkómà nà kùlúsù (loc. verb.) Crucifier. Kùkómà nà kùlúzù (loc. verb.) Crucifier. Kùkótà kìntwáádì nà (loc. verb.) Communier. Kùkùtàkánà (v. pronom.) S’assembler. Kùkwììkílà (v. tr. ; v. intr.) Croire. Kùkwììkílà nà nzáámbì (loc. verb.) Croire en Dieu. Kùlèèmvòkílà (v. tr.) Pardonner. Coréf. Kùdòdòkílà. Kùlóómbà (v. tr.) 1. Demander. 2. Prier. Kùlúsù (n. sing.) Une croix (plur. BàKùlúzù). Kùpésà mbòtòkólò (loc. verb.) Baptiser. Kùsààntísà (v. tr.) Sanctifier. Kùsààmbílà (v. tr.) Prier. Kùsààmbílà Nzáámbì (loc. verb.) 1. Prier Dieu, adorer Dieu. 2. Souhaiter, ambitionner, avoir envie, désirer, 248

avoir en tête, brûler de, soupirer, aspirer, briguer, tenir à, viser, convoiter. Kùsààmbísà (v. tr.) Faire prier. Kùsàkùmúnà (v. tr.) Bénir. Coréf. Kùsémà. Kùsálà dìsúmù (loc. verb.) Pécher. Kùsálà màsúmù (loc. verb.) Pécher. Kùsàmbìdílà (v. tr.) Prier pour (quelqu’un). Kùsémà (v. tr.) Bénir. Coréf. Kùsàkùmúnà. Kùsíkà ngóóngì (loc. verb.) Sonner (les cloches). Kùsíkà ngúúngà (loc. verb.) Sonner (les cloches). Kùsíkà ngúúngì (loc. verb.) Sonner (les cloches). Kùsùmúkà (v. intr.) Pécher. Kùzààbísà máámbù yà Nzáámbì (loc. verb.) Évangéliser. Kùzííkà (v. tr.) Enterrer. Kùzólà (v. tr.) Aimer. Kùzòlánà (v. pronom.) S’aimer réciproquement. Kùzòlàsánà (v. pronom.) S’aimer réciproquement. Kùzòlísà (v. tr.) Faire aimer. Lùfùngúsù (n. sing. invar.) La confession. Lùkùtàkánù (n. sing. invar.) Un rassemblement des croyants. Lùkwììkúlù (n. sing. invar.) La foi, la croyance. Lùmííngù yà màndálà (loc. nomin. sing. invar.) Le dimanche des rameaux. Lùsáámbù (n. sing.) Une prière (plur. Nsáámbù). Lùsààmbúlù (n. sing.) Une prière (plur. Nsààmbúlù). Lùsàkùmúnù (n. sing.) Une bénédiction (plur. Nsàkùmúnù). Coréf. Lùsémò. Lùsémò (n. sing.) La bénédiction (plur. Nsémò). Coréf. Lùsàkùmúnù. Lùtúmù (n. sing. invar.) Un commandement. Lùvùlùmùkúnù (n. sing. invar.) La résurrection. Lùzólò (n. sing. invar.) L’amour. Máámbù yà nzáámbì (loc. nomin. plur. invar.) La parole de Dieu, l’Évangile. 249

Màkábù yà nsáángù yà mbótè (loc. nomin.) Les Évangiles. Màkwéélà yà nzáámbì (loc. nomin. plur.) Des mariages religieux (sing. Dìkwéélà yà nzáámbì). Le munukutuba oppose à Màkwéélà yà bwáálà : « le mariage coutumier, le mariage traditionnel », littérlt., « le mariage du village, le mariage du pays ».

Màlóóngì yà Nzáámbì (loc. nomin. plur. invar.) Un sermon. Màméélè (n. sing.) Une religieuse (plur. Bàmàméélè). Màndálà (n. sing.) Les rameaux (sing. Dìndálà). Mànóóngò (n. plur.) Des paraboles (sing. Nóóngò). Màsáámbù (n. plur.) Des prières (sing. Lùsáámbù). Màséémbò (n. plur. invar.) Un sermon. Màsúmù (n. plur.) Des péchés (sing. Dìsúmù). Màvélà (n. plur.) Des cierges, des bougies (sing. Vélà). Màzwéélà yà mìpéélò (loc. nomin. plur.) Des soutanes (sing. Dìzwéélà yà mìpéélò). Mbásì (n. sing.) Un ange (plur. Bàmbásì). Mbìkúdì (n. sing.) Un prophète (plur. Bàmbìkúdì). Mbótè Màríyà (loc. nomin. sing. invar.) L’Ave Maria. Mbòtòkólò (n. sing.) Un baptême (plur. Bàmbòtòkólò). Méézà yà nzáámbì (loc. nomin. plur. invar.) Un autel. Mfúmù (n. sing.) 1. Le Seigneur. 2. Un seigneur (plur. Bàmfúmù). Míísà (n. sing.) Une messe (plur. Bàmíísà). Mìpè (n. plur.) 1. Des prêtres. 2. Des abbés. 3. Des moines. 4. Des cardinaux (sing. Mùpè). Coréf. 1. Bàngáángà nzáámbì. 2. Mìpéélò. Mìpéélò (n. plur.) 1. Des prêtres. 2. Des abbés. 3. Des moines. 4. Des cardinaux (sing. Mùpéélò). Coréf. 1. Bàngáángà nzáámbì. 2. Mìpè. Mìsáámbú (n. plur.) 1. Une adoration. 2. Une prière (sing. 1. Mùsáámbú. 2. Nsáámbú.) Mìsyóónì (n. plur.) Des protestants (sing. Mùsyóónì). Mpààngúlù (n. sing. invar.) La création. Mùléémvò (n. sing. invar.) Le pardon. Mùlèèmvókì (n. sing. invar.) Celui qui pardonne. 250

Mùpè (n. sing.) 1. Un prêtre. 2. Un abbé. 3. Un moine. 4. Un cardinal (plur. Mìpè). Coréf. 1. Mùpéélò. 2. Ngáángà nzáámbì. Mùpéélò (n. sing.) 1. Un prêtre. 2. Un abbé. 3. Moine. 4. Un cardinal (plur. Mìpéélò). Coréf. 1. Mùpè. 2. Ngáángà nzáámbì. Mùsáámbù (n. sing.) 1. Une adoration. 2. Une prière. Mùsáántù (n. sing.) Un saint (plur. Bàsáántù). Mùsyóónì (n. sing.) Un protestant (plur. Mìsyóónì). Múúntù yà lùkwììkúlù (loc. nomin. sing.) Un croyant (plur. Báántù yà lùkwììkúlù). Múúntù yà màsúmù (loc. nomin. sing.) Un pécheur (plur. Báántù yà màsúmù). Mváángì (n. sing. invar.) Le créateur. Ndòòmbólò (n. sing. invar.) Une prière. Ndyààmúnù (n. sing.) Un enterrement (plur. Bàndyààmúnù). Ngáángà nzáámbì (loc. nomin. sing.) 1. Un prêtre. 2. Un abbé. 3. Un moine. 4. Un évêque. 5. Un cardinal (plur. Bàngáángà nzáámbì). Coréf. 1. Mùpè. 2. Mùpéélò. Ngóóndò Màríyà (loc. nomin. sing. invar.) La Vierge Marie. Ngóóngì (n. sing.) 1. Un clocher. 2. Une cloche. 3. Une sonnerie (plur. Bàngóóngì). Coréf. 1. Ngúúngà. 2. Ngúúngì. Ngúúngà (n. sing.) 1. Un clocher. 2. Une cloche. 3. Une sonnerie (plur. Bàngúúngà). Coréf. 1. Ngóóngì. 2. Ngúúngì. Ngúúngì (n. sing.) 1. Un clocher. 2. Une cloche. 3. Une sonnerie (plur. Bàngúúngì). Coréf. 1. Ngóóngì. 2. Ngúúngà. Ngwíísánì yà málùmálù (loc. nomin.) La nouvelle alliance, le nouveau testament. Ngwíísánì yà ntámà (loc. nomin.) L’ancienne alliance, l’ancien testament. 251

Nkúmà (n. sing.) Une parabole (plur. Bànkúmà). Nóóngò (n. sing.) Une parabole (plur. Mànóóngò). Nsáámbù (n. plur.) Des prières (sing. Lùsáámbù). Coréf. Nsààmbúlù. Nsààmbúlù (n. plur.) Des prières (sing. Lùsààmbúlù). Coréf. Nsáámbù. Nsàmbùlúlù (n. sing.) Une manière de prier (plur. Bànsàmbùlúlù. Nsàmbùsúlù (n. sing.) Une manière de faire prier (plur. Bànsàmbùsúlù). Nsáángù yà mbótè yà Lúúkè (loc. nomin.) L’évangile selon Saint Luc. Nsáángù yà mbótè yà Máákè (loc. nomin.) L’évangile selon Saint Marc. Nsáángù yà mbótè yà Màtááyì (loc. nomin.) L’évangile selon Saint Matthieu. Nsáángù yà mbótè yà Zàà (loc. nomin.) L’évangile selon Saint Jean. Nsàkùmúnù (n. plur.) Des bénédictions (sing. Lùsàkùmúnù). Coréf. Nsémò. Nsémì (n. sing. invar.) Le créateur. Nsémò (n. plur.) Des bénédictions (sing. Lùsémò). Coréf. Nsàkùmúnù. Ntòmbòkólò (n. sing. invar.) L’Ascension. Nzáámbì (n. sing.) 1. Dieu. 2. Une divinité. 3. Une religion (plur. Bànzáámbì). Nzáámbì yà kìmbáángù (loc. nomin. sing. invar.) Le kimbanguisme. Nzáámbì yà mìsyóónì (loc. nomin. sing. invar.) La religion protestante, le protestantisme. Nzáámbì yà mpúúngù (loc. nomin. sing. invar.) Dieu. Nzáámbì yà mùpéélò (loc. nomin. sing. invar.) La religion catholique, le catholicisme. Nzíímbù yà Nzáámbì (n. sing.) Un chant religieux (plur. Bànzíímbù yà nzáámbì). 252

Nzílà yà kùlúúsù (loc. nomin. sing.) 1. Le Chemin de croix. 2. Un chemin de croix (plur. Bànzílà yà kùlúúsù). Coréf. Nzílà yà kùlúúzù. Nzílà yà kùlúúzù (loc. nomin. sing.) 1. Le Chemin de croix. 2. Un chemin de croix (plur. Bànzílà yà kùlúúzù). Coréf. Nzílà yà kùlúúsù. Páápà (n. sing.) Un pape (plur. Bàpáápà). Pàlàdí (n. sing. invar.) Le paradis. Pàládì (n. sing.) Un paradis (Bàpàládì). Pàlàdísò (n. sing. invar.) Le paradis. Pàlàdísò (n. sing.) Un paradis (plur. Bàpàlàdísò). Pàlàdízò (n. sing.) Un paradis (plur. Bàpàlàdízò). Pàsíkà (n. sing. invar.) Pâque. Payè (n. sing.) Un païen (plur. Bàpàyè). Sáántù (n. sing.) Un saint (plur. Bàsáántù). Táátà yà béétò (loc. nomin. sing. invar.) Notre-Père. Vélà (n. sing.) Un cierge, une bougie (plur. Màvélà). Yéézù ( n. propr.) Jésus. Yéézù Krístò (n. propr.) Jésus Christ. Yínzò yà kùsààmbílà (loc. nomin. sing.) 1. Une église. 2. Une chapelle. 3. Un temple. 4. Une cathédrale (plur. Bàyínzò yà kùsààmbílà). Coréf. 1. Yínzò yà lùsààmbúlù. 2. Yínzò yà nzáámbì. Yínzò yà lùsààmbúlù (loc. nomin. sing.) 1. Une église. 2. Une chapelle. 3. Un temple. 4. Une cathédrale (plur. Bàyínzò yà lùsààmbúlù). Coréf. 1. Yínzò yà kùsààmbílà. 2. Yínzò yà nzáámbì. Yínzò yà nzáámbì (loc. nomin. sing.) 1. Une église. 2. Une chapelle. 3. Un temple. 4. Une cathédrale (plur. Bàyínzò yà nzáámbì). Coréf. 1. Yínzò yà kùsààmbílà. 2. Yínzò yà lùsààmbúlù. Zúlù (n. sing. invar.) Le ciel, le paradis.

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Chapitre 16

Les mots de la parole

On pourrait commencer par un étonnement : les mots pour dire « parole » en munukutuba sont mpóvà (sing.), bàmpóvà (plur.) ; mpóvò (sing.), bàmpóvò (plur.) ; dyáámbù (sing.), máámbù (plur.). Le vocable le plus utilisé cependant est máámbù (plur.) qui en plus de signifier la parole signifie aussi « incident, souci, tracas, affaire, histoire, question, sujet, ennui, interrogation ». Les faits lexicaux montrent en effet ici que máámbù : « parole » est à la fois parole et acte : Kùzòònzílà múúntù máámbù yà mbótè : « dire une parole gentille à quelqu’un », kùsòsílà múúntù máámbù : « chercher noise à quelqu’un », kùvwáándà nà máámbù yà yímbì : « tenir des propos malveillants » mais aussi « avoir de mauvais agissements ». Kùsálà máámbù yà mbótè veut dire : « accomplir un acte jugé bon », tandis que Kùsálà máámbù yà yímbì veut dire : « accomplir un acte jugé mauvais, méchant ». Mais il convient de placer les choses dans leur contexte socioculturel pour en saisir le sens et la portée. Comment se fait-il que « parole » et « acte, agir » sont nommés de la même manière en munukutuba ? La parole – máámbù – serait en quelque sorte sinon une prédiction, du moins une continuité de quelques événements du monde. Au demeurant, la parole – máámbù – est ici importante pour sa fonction prospective. Dans un milieu social et humain déjà imbibé par le magique, le goût du surnaturel, la vénération des Ancêtres, la dialectique des

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sorciers et des devins, on comprend aisément l’importance de considérer la parole comme un acte, comme un agir. Máámbù a par conséquent un riche contenu sémantique qui laisse entendre que dire c’est faire. Le mot máámbù est en effet affecté à plusieurs réalités qui ont en commun, le rapport à autrui, mais aussi et surtout leur mystère et leur force. Bien d’autres mots viennent s’inscrire dans le champ sémantique de la parole : Bàdìsìkúlù (n. plur.) Discours, speechs, topos, déclarations (sing. Dìsìkúlù). Bàkííngò (n. plur.) Récits allégoriques : paraboles, allégories, images, comparaisons, morales, paroles, histoires, récits (sing. Kííngò). Coréf. 1. Bànkúmà. 2. Bìngánà. 3. Mànóóngò. Bàmbàànzúlù (n. plur.) Jeux dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question, devinettes, énigmes, questions (sing. Mbàmbàànzúlù). Bàmbìkúdì (n. plur.) Personnes inspirées par la divinité, qui prédisent l’avenir et révèlent des vérités cachées : prophètes (sing. 1. Mbìkúdì. 2. Mbìkúdì). Coréf. Mìbìkúdì. Bàmbílà (n. plur.) 1. Appels. 2. Invites. 3. Invocations. 4. Coups de téléphone. 5. Sonnettes, sonneries, sifflets, signes (sing. Mbílà). Bàmpóvà (n. plur.) 1. Courts messages parlés, paroles. 2. Paroles mémorables (sing. Mpóvà). Coréf. Bàmpóvò. Bàmpóvò (n. plur.) 1. Courts messages parlés, paroles. 2. Paroles mémorables (sing. Mpóvò). Coréf. Bàmpóvà. Bàndííngà (n. plur.) 1. Langues. 2. Ensembles de signes oraux et écrits qui permettent à un groupe donné de communiquer, langues, parlers, langages, patois. 3. Manières de s’exprimer d’un groupe, jargons, codes, parlers, argots, parlures, sabirs, dialectes, lexiques 256

paroles, langages, patois, terminologies, expressions (sing. Ndííngà). Bànkúmà (n. plur.) 1. Récits allégoriques : paraboles, allégories, images, comparaisons, morales, paroles, histoires, récits. 2. Formules qui expriment un conseil ou une expérience vérifiée : proverbes, adages, dictons, sentences, formules, paroles, axiomes, pensées (sing. Nkúmà). Coréf. 1. Bàkííngò. 2. Bìngánà. 3. Mànóóngò. Bànsèèkúdì (n. plur.) 1. Interprètes, traducteurs. 2. porteparoles, entremetteurs (sing. Nsèèkúdì). Coréf. Bìbààngúdì. Bàyínwà (n. plur.) Des bouches (Sing. Yínwà). Bìbààngúdì (n. plur.) 1. Interprètes, traducteurs. 2. porteparoles, entremetteurs (sing. Kìbààngúdì). Coréf. Bànsèèkúdì. Bìmókò (n. plur.) 1. Entretiens, conversations. 2. Sujets, propos échangés lors des entretiens (sing. 1. Kìmókò. 2. Lùmókò). Coréf. Màsòlò. Bìngánà (n. plur.) 1. Récits allégoriques : paraboles, allégories, images, comparaisons, morales, paroles, histoires, récits. 2. Jeux dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question : devinettes, énigmes, charades, questions (sing. Kìngánà). Coréf. 1. Bàkííngò. 2. Bànkúmà. 3. Mànóóngò. Bìnsámù (n. plur.) Des récits d’où l’on tire une morale, des fables ; des contes, des moralités, des paraboles (sing. Kìnsámù). Coréf. Bìnsávù. Bìnsávù (n. plur.) Des récits d’où l’on tire une morale, une fable ; des contes, des moralités, des paraboles (sing. Kìnsávù). Coréf. Bìnsámù. Bìyúúvù (n. plur.) Des demandes qu’on adresse à quelqu’un en vue d’apprendre quelque chose de lui : des questions (sing. Kìyúúvù).

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Bùntsúkù (n. sing. invar.) Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper, mensonge, affabulation, bobard, fausseté, fourberie, inexactitude, charlatanisme, duplicité, fabulation, histoire, sournoiserie, feinte, fumée, illusion, jésuitisme, mythe, roman, tromperie, contrevérité, farce, fiction, imagination, menterie, mythomanie, salade. Coréf. Lùvúnù. Ant. 1. Bùtsyèlíkà. 2. Kìbéénì. Bùnzóónzì (n. sing. invar.) Un discours, un speech, un topo, une déclaration. Syn. Dìsìkúlù. Bùtsyèlíkà (n. sing. invar.) 1. La conformité à la réalité, la vérité. 2. Proposition exprimant la conformité d’une idée avec son objet, la vérité. 3. La conformité d’un récit avec un fait, la vérité. 4. La sincérité, la franchise, l’authenticité, la droiture, la véracité, la vérité. Coréf. Kìbéénì. Ant. 1. Bùntsúkù. 2. Lùvúnù. Dìbáánzà (n. sing.) 1. Fait de réfléchir profondément à quelque chose, réflexion, discernement, introspection, méditation, pensée, imagination. 2. Pensée que l’on exprime, réflexion, parole, critique, idée, maxime, spéculation, observation, opinion (plur. Màbáánzà). Dìlámì (n. sing.) Un téléphone, un bigophone, un portable, un taxiphone (plur. Màlámì). Dìsòlò (n. sing.) 1. Un entretien, une conversation. 2. Un sujet, propos échangés lors d’un entretien (plur. Màsòlò). Coréf. Lùmókò. Dìsìkúlù (n. sing.) Un discours, un speech, un topo, une déclaration (plur. Bàdìsìkúlù). Syn. Bùnzóónzì. Dyáámbù (n. sing.) 1. Une parole, un mot, court message parlé. 2. Un engagement donné verbalement, une promesse (plur. Máámbù). Kétì-kétì (n. sing. invar.) 1. Incertitude concernant quelque chose, doute, perplexité, hésitation, scepticisme, indétermination. 2. Soupçon, méfiance, crainte, défiance, suspicion. Coréf. Kétì-kétì.

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Kìbààngúdì (n. sing.) 1. Un interprète, un traducteur. 2. Un porte-parole, un entremetteur (plur. Bìbààngúdì). Coréf. Nsèèkúdì. Kìbéénì (n. sing. invar.) 1. La conformité à la réalité, la vérité. 2. Proposition exprimant la conformité d’une idée avec son objet, la vérité. 3. La conformité d’un récit avec un fait, la vérité. 4. La sincérité, la franchise, l’authenticité, la droiture, la véracité, la vérité. Coréf. Bùtsyèlíkà. Ant. 1. Bùntsúkù. 2. Lùvúnù. Kìmókò (n. sing.) 1. Un entretien, une conversation. 2. Un sujet, propos échangés lors d’un entretien (plur. Bìmókò). Coréf. 1. Dìsòlò. 2. Lùmókò. Kìngánà (n. sing.) 1. Récit allégorique : parabole, allégorie, image, comparaison, morale, parole, histoire, récit. 2. Jeu dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question : devinette, énigme, charade, question (plur. Bìngánà). Coréf. 1. Kííngò. 2. Nkúmà. 3. Nóóngò. Kííngò (n. sing.) Récit allégorique : parabole, allégorie, image, comparaison, morale, parole, histoire, récit (plur. Bàkííngò). Coréf. 1. Nkúmà. 2. Kìngánà. 3. Nóóngò. Kìnsámù (n. sing.) Un récit d’où l’on tire une morale ; une fable, un conte, une moralité, une parabole (plur. Bìnsámù). Coréf. Kìnsávù. Kìnsávù (n. sing.) Un récit d’où l’on tire une morale ; une fable, un conte, une moralité, une parabole (plur. Bìnsávù). Coréf. Kìnsámù. Kìsévò (n. sing. invar.) Fait de rire, le rire, la rigolade, fou rire, le ricanement, le sourire, l’enjouement, la joie, l’hilarité. Kìyúúvù (n. sing.) Demande qu’on adresse à quelqu’un en vue d’apprendre quelque chose de lui : question (plur. Bìyúúvù).

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Kùbààmbúkà (v. pronom.) 1. Se rappeler, se souvenir, se rappeler, se remémorer. 2. Garder en mémoire quelque chose, mémoriser, se souvenir, reconnaître. Kùbààmbúlà (v. tr.) 1. Remémorer, rappeler, citer. 2. Faire penser à quelque chose, rappeler, remettre. Kùbààngísà (v. tr. ; intr.) 1. Accabler, confondre, prouver à quelqu’un le contraire de ce qu’il prétend être vrai. 2. Rétorquer, riposter, polémiquer, se défendre, rembarrer, opposer, contredire, protester, se revancher. Kùbààngísà múúntù (loc. verb.) Contredire quelqu’un, Rétorquer, riposter, polémiquer, se défendre, rembarrer, opposer, protester, se revancher, confondre. Kùbààngúlà (v. tr.) 1. Traduire, interpréter, commenter, expliquer. 2. Élucider, saisir, comprendre. Coréf. Kùsèèkúlà. Kùbáánzà (v. intr.) Réfléchir, cogiter, méditer, raisonner, étudier, mûrir, peser, se demander, examiner, préméditer, chercher. Coréf. Kùyììndúlà. Kùbándà dìsòlò (loc. verb.) Engager la conversation. Kùbìkúlà (v. tr.) 1. Prédire, en se proclamant inspiré par la divinité. 2. Prédire, annoncer (ce qui va arriver) : prophétiser. Kùbókà (v. intr. ; tr.) I. Crier. 1. Pousser un ou des cris, s’écrier. 2. Parler très fort pour manifester de la colère, gronder, tempêter, gueuler, tonitruer, tonner, brailler. II. Crier. 1. Dire d’une voix forte, s’égosiller, s’époumoner, criailler. 2. Manifester une opinion, la proclamer avec conviction, clamer. Coréf. Kùlólà. Kùbòkílà (v. tr.) 1. Appeler, rappeler, intituler, qualifier, dénommer, siffler, héler, sonner, apostropher, coopter, faire venir, téléphoner. 2. Baptiser, prénommer, surnommer. 3. Nommer, désigner, convier, inviter, convoquer, invoquer. 4. Attirer. Kùbòkílà dyáákà (loc. verb.) 1. Appeler de nouveau, rappeler, sonner à nouveau, faire venir à nouveau, 260

téléphoner à nouveau. 2. Rebaptiser. 3. Nommer à nouveau, convier à nouveau. 4. Attirer à nouveau. Kùbòkílà múúntù nà dìlámì (loc. verb.) Appeler quelqu’un au téléphone, téléphoner à quelqu’un. Kùbúlà mànkúúnkù (loc. verb.) Battre des mains en signe d’approbation, d’admiration ou d’enthousiasme : applaudir. Coréf. Kùbúlà màbókò. Kùbúlà màbókò (loc. verb.) Battre des mains en signe d’approbation, d’admiration ou d’enthousiasme : applaudir. Coréf. Kùbúlà mànkúúnkù. Kùfùngúlà yínwà (loc. verb.) 1. Ouvrir la bouche. 2. Parler. 3. S’expliquer. 4. Révéler. Ant. Kùkáángà yínwà. V. Yínwà. Kùfwòfúlà (v. intr.) 1. Bégayer. 2. Mal articuler, ânonner, bafouer, balbutier, baragouiner, bredouiller, marmotter. Kùkáángà yínwà (loc. verb.) Se taire, la fermer. Ant. Kùfùngúlà yínwà. V. Yínwà. Kùkèèmbílà (v. tr.) 1. Acclamer. 2. Vanter. Coréf. Kùsííkà Kùkèkámà (v. intr.) 1. Bégayer. 2. Mal articuler, ânonner, bafouer, balbutier, baragouiner, bredouiller, marmotter. Kùkùkámà (v. intr.) 1. Bégayer. 2. Mal articuler, ânonner, bafouer, balbutier, baragouiner, bredouiller, marmotter. Kùkúwà (v. tr. ; intr.) 1. Écouter, accueillir. 2. Entendre. 3. Comprendre. 4. Obéir, céder, suivre, exaucer, satisfaire, considérer, tenir compte. 5. Consulter. Kùkúwà vé (loc. verb) 1. Ne pas écouter, ne pas accueillir. 2. Ne pas entendre. 3. Ne pas comprendre. 4. Ne pas obéir, ne pas céder, ne pas suivre, ne pas exaucer, ne pas satisfaire, ne pas considérer, ne pas tenir compte. 5. Ne pas consulter. Kùlólà (v. intr. ; tr.) I. Crier. 1. Pousser un ou des cris, s’écrier. 2. Parler très fort pour manifester de la colère, gronder, tempêter, gueuler, tonitruer, tonner, brailler. II. Crier. 1. Dire d’une voix forte, s’égosiller, s’époumoner,

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criailler. 2. Manifester une opinion, la proclamer avec conviction, clamer. Coréf. Kùbókà. Kùlóómbà lùkàkúlù (loc. verb.) 1. Appeler au secours. 2. Demander de l’aide. Coréf. Kùlóómbà lùsàdúsù. Kùlóómbà lùsàdúsù (loc. verb.) 1. Appeler au secours. 2. Demander de l’aide. Coréf. Kùlóómbà lùkàkúlù. Kùlwóóà (v. pronom.) Se vanter. Coréf. Kùsììkísà. Kùmáángà (v. tr. ; intr.) 1. Ne pas accepter, nier, refuser, boycotter, contester, répugner, décliner, désobéir, s’abstenir, dire non. 2. Ne pas donner, refuser, dire non. 3. Ne pas être d’accord pour coopérer, refuser, abandonner, récuser, s’empêcher, s’interdire, dénier, se révolter, se rebeller, résister, se rebiffer, dédaigner, s’exclure. 4. Rejeter à un examen, refuser, éliminer, écarter, recaler, repousser, désavouer, exclure, répudier, remercier. Kùmókà (v. tr. indir.) S’entretenir plus ou moins familièrement avec quelqu’un, bavarder, papoter, converser, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, dialoguer, jacter. Kùmòkínà máámbù (loc. verb.) S’entretenir plus ou moins familièrement avec quelqu’un, bavarder, papoter, converser, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, dialoguer, jacter. Kùndímà (v. tr.) 1. Reconnaître avec difficulté, avouer, accorder, approuver, consentir, ratifier, tomber d’accord, concéder, convenir, reconnaître. 2. Se confesser, faire des aveux, avouer, révéler, déballer, confier, déclarer, parler, dire. Kùndìmísà (v. tr.) Persuader, captiver, faire croire, convertir, amener, entraîner, convaincre. Kùndìmísà múúntù (loc. verb.) Convaincre quelqu’un, persuader, captiver, faire croire, convertir, amener, entraîner.

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Kùnyóóngà (v. tr.) Être triste en pensant à quelqu’un ou quelque chose que l’on a perdu, ou à quelque chose que l’on n’a pas fait, regretter, pleurer, se lamenter, plaindre, déplorer, lamenter, repentir, s’excuser. Kùnyòòngísà (v. tr.) 1. Ne pas répondre aux attentes, aux espoirs de quelqu’un, décevoir, chagriner, désenchanter, trahir, échauder, désespérer, frustrer, démentir, désillusionner, leurrer, attrister, dépiter, désoler, berner. 2. Rendre triste en faisant penser à quelqu’un ou quelque chose que l’on a perdu, ou à quelque chose que l’on n’a pas fait, faire regretter, faire pleurer. Kùsálà kìmbáángì (loc. verb.) Confirmer la vérité, témoigner, certifier, démontrer, révéler, prouver, attester. Coréf. Kùzààbísà bùtsyèlíkà. Kùsálà lùpédì (loc. verb.) S’entretenir plus ou moins familièrement avec quelqu’un, bavarder, papoter, converser, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, dialoguer, jacter. Kùsálà màkèlélè (loc. verb.) 1. Faire du bruit, être bruyant. 2. Bavarder, papoter, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, jacter. Kùsálà ntéémbè (loc. verb.) 1. Hésiter, être dans l’incertitude, douter, présager, se tâter, craindre, se demander. 2. Soupçonner, ne pas avoir confiance, douter, contester. Kùsálà yínwà (loc. verb.) Se montrer insolent. V. Yínwà Kùsèèkúlà (v. tr.) 1. Traduire, interpréter, commenter, expliquer. 2. Élucider, saisir, comprendre. Coréf. Kùbààngúlà. Kùsékà (v. intr. ; tr.) 1. Montrer de la gaieté, rire, rigoler, se tordre, éclater, se réjouir, sourire, se marrer, s’esclaffer. 2. Se divertir, divertir, s’amuser, se distraire. 3. Agir peu sérieusement, plaisanter, blaguer, amuser, badiner, jouer. 4. Se moquer de quelqu’un, blaguer, mépriser, se jouer, ironiser, moquer, se rire, narguer, railler, s’en payer. 263

Kùsèkísà (v. intr. ; tr.) 1. Faire rire, faire rigoler, faire se tordre, faire éclater, faire réjouir, faire sourire, faire marrer, faire s’esclaffer. Kùsííkà (v. tr.) Vanter. Coréf. Kùkèèmbílà. Kùsììkísà (v. pronom.) Se vanter. Coréf. Kùlwóóà. Kùsìmínà (v. pronom.) Être surpris de, trouver étranger, s’étonner. Coréf. Kùyìtúkwà. Kùsòlólà (v. tr. indir.) S’entretenir plus ou moins familièrement avec quelqu’un, bavarder, papoter converser, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, dialoguer, jacter. Kùtálà (v. tr.) Voir, contrôler la véracité de quelque chose, vérifier, analyser, auditer, contrôler, surveiller, filtrer, confirmer, examiner, juger, reconnaître. Kùtóóndà (v. tr.) 1. Juger bon, aimer, apprécier, estimer, être admirateur, considérer, affectionner, vénérer, aimer, estimer, savourer, approuver, déguster, jouir, priser. 2. Exprimer des remerciements, remercier, bénir rendre grâce, louer, gratifier, savoir gré. Kùtóóngà múúntù (loc. verb.) Critiquer, dire du mal d’une personne par méchanceté ou légèreté, médire de quelqu’un, casser, diffamer, nuire, satiriser, calomnier, dénigrer, discréditer, potiner. Kùtúbà (v. tr.) 1. Dire. 2. Signifier, dévoiler, indiquer. 3. Ordonner, commander. 4. Exprimer, faire part de, parler, s’exprimer. Kùvóvà (v. tr. ; intr.) I. Parler. 1. S’exprimer. II. Parler. 1. Articuler des mots. 2. S’exprimer par la parole. Kùvúnà (v. intr.) Affirmer des choses que l’on sait être fausses. Nier le vrai, fabuler, mentir, affabuler, tromper, bourrer, inventer, broder. Kùvùnílà (v. tr. intr.) Affirmer des choses que l’on sait être fausses sur quelqu’un. Dire des mensonges sur quelqu’un.

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Kùvùnísà (v. tr.) Faire affirmer des choses que l’on sait être fausses. Faire nier le vrai, faire fabuler, faire mentir, faire affabuler, faire tromper, faire bourrer, faire inventer, faire broder. Kùvùtúlà (v. tr. ; intr.) 1. Répondre à une question. 2. Rétorquer, riposter, polémiquer, se défendre, rembarrer, opposer, contredire, protester, se revancher. Kùyàngìdíkà (v. tr.) 1. Faire plaisir, rendre quelqu’un joyeux, réjouir, ravir, égayer, contenter. 2. Consoler. 3. Amuser, distraire, divertir. Coréf. 1. Kùyàngìdílà. 2. Kùyàngìdísà. Kùyàngìdílà (v. tr.) 1. Faire plaisir, rendre quelqu’un joyeux, réjouir, ravir, égayer, contenter. 2. Consoler. 3. Amuser, distraire, divertir. Coréf. 1. Kùyàngìdíkà. 2. Kùyàngìdísà. Kùyàngìdísà (v. tr.) 1. Faire plaisir, rendre quelqu’un joyeux, réjouir, ravir, égayer, contenter. 2. Consoler. 3. Amuser, distraire, divertir. Coréf. 1. Kùyàngìdíkà. 2. Kùyàngìdílà. Kùyàwúlà (v. pronom.) 1. Exprimer à voix haute une douleur, un mal-être, un ressentiment, un mécontentement dans le but de rechercher l’écoute de quelqu’un, ses conseils ou sa compassion, se plaindre, geindre. 2. Exprimer (à quelqu’un) son mécontentement ou sa protestation au sujet de quelque chose, de quelqu’un : se plaindre, râler, revendiquer, protester, ronchonner, larmoyer, réclamer, se désoler, récriminer. Kùyììndúlà (v. intr.) Réfléchir, cogiter, méditer, raisonner, étudier, mûrir, peser, se demander, examiner, préméditer, chercher. Coréf. Kùbáánzà. Kùyìtúkwà (v. pronom.) Être surpris de, trouver étranger, s’étonner. Coréf. Kùsìmínà. Kùyìtùkúswà (v. tr.) Surprendre quelqu’un, étonner, ébahir, époustoufler, abasourdir, interloquer, stupéfaire

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émerveiller, éblouir, estomaquer, impressionner. Coréf. Kùyìtúnà. Kùyìtúnà (v. tr.) Surprendre quelqu’un, étonner, ébahir, époustoufler, abasourdir, interloquer, stupéfaire émerveiller, éblouir, estomaquer, impressionner. Coréf. Kùyìtùkúswà. Kùyùfúlà (v. tr.) 1. Interroger, questionner. 2. S’informer, consulter, interviewer. 3. Sonder, se renseigner. Coréf. Kùyùvúlà. Kùyùvúlà (v. tr.) 1. Interroger, questionner. 2. S’informer, consulter, interviewer. 3. Sonder, se renseigner. Coréf. Kùyùfúlà. Kùzáábà vé (loc. verb.) 1. Ne pas savoir, ignorer. 2. Ne pas avoir l’expérience de, ignorer. 3. Mépriser quelqu’un, ne pas y faire attention, ignorer, méconnaître. Kùzààbísà bùtsyèlíkà (loc. verb.) Confirmer la vérité, témoigner, certifier, démontrer, révéler, prouver, attester. Coréf. Kùsálà kìmbáángì. Kùzóónzà (v. tr. ; intr.) I. Parler. 1. S’exprimer dans une langue. 2. S’adresser à. 3. Donner son avis. II. Parler. 1. Articuler des mots. 2. S’exprimer par la parole. 3. Révéler quelque chose. Kùzóónzà mbótè (loc. verb.) I. Bien parler. 1. S’exprimer correctement dans une langue. 2. S’adresser correctement à. 3. Donner clairement son avis. II. Bien parler. 1. Articuler correctement des mots. 2. S’exprimer correctement par la parole. 3. Révéler quelque chose. Kùzóónzà mííngì-mííngì (loc. verb.) 1. Bavarder, papoter, discuter, jaser, placoter, disserter, bavasser, jacter. 2. Faire du bruit, être bruyant. Kùzóónzà nà dìlámì (loc. verb.) Parler au téléphone. Kùzóónzà yímbì (loc. verb.) I. Parler mal. 1. S’exprimer mal dans une langue. 2. S’adresser mal à. II. Parler mal. 1. Mal articuler des mots. 2. Mal s’exprimer par la parole.

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Kùzòònzílà (v. tr.) 1. Parler de quelqu’un. 2. Intervenir en faveur de quelqu’un, intercéder pour quelqu’un. Kùzòònzísà (v. tr.) Adresser la parole à quelqu’un. Lùkùkámà (n. sing. invar.) 1. Le bégaiement. 2. L’ânonnement, le bafouage, le balbutiement, la balbutie, le balbisme, le baragouin, le bredouillement, le bredouillage, le marmonnement. Lùmókò (n. sing.) 1. Un entretien, une conversation. 2. Un sujet, propos échangés lors d’un entretien (plur. Bìmókò). Coréf. 1. Dìsòlò. 2. Kìmókò. Lùpédì (n. sing. invar.) Le bavardage, le papotage, la médisance, les ragots, la parlerie, la jaserie, l’indiscrétion. Lùvúnù (n. sing. invar.) Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper, mensonge, affabulation, bobard, fausseté, fourberie, inexactitude, charlatanisme, duplicité, fabulation, histoire, sournoiserie, feinte, fumée, illusion, jésuitisme, mythe, roman, tromperie, contrevérité, farce, fiction, imagination, menterie, mythomanie, salade. Coréf. Bùntsúkù. Ant. 1. Bùtsyèlíkà. 2. Kìbéénì. Máámbù (n. plur.) 1. Des paroles, des mots, de courts messages parlés. 2. Des engagements donnés verbalement, des promesses (sing. Dyáámbù). Màbáánzà (n. plur.) 1. Réflexion, discernements, introspections, méditations, pensées, imaginations. 2. Pensées que l’on exprime, réflexions, paroles, critiques, idées, maximes, spéculations, observations, opinions (sing. Dìbáánzà). Coréf. Màyííndù. Màlámì (n. plur.) Des téléphones, des bigophones, des portables, des taxiphones (sing. Dìlámì). Màmbéémbò (n. plur.) 1. Voix. 2. Ensembles des sons produits par les êtres humains, voix, sons, élocutions, accents. 3. Sons émis par un chanteur, voix, phonations, articulations, notes, accords, timbres, intonations, tons (sing. Mbéémbò). Coréf. Bàdííngà. 267

Màndííngà (n. plur.) 1. Voix. 2. Ensembles des sons produits par les êtres humains, voix, sons, élocutions, accents. 3. Sons émis par un chanteur, voix, phonations, articulations, notes, accords, timbres, intonations, tons (sing. Ndííngà). Mànkúúngù (n. plur.) Battements des mains en signe d’approbation, d’admiration ou d’enthousiasme : applaudissements (sing. Nkúúngù). Mànóóngò (n. plur.) 1. Récits allégoriques : paraboles, allégories, images, comparaisons, morales, paroles, histoires, récits. 2. Jeux dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question : devinettes, énigmes, charades, questions (sing. Nóóngò). Coréf. 1. Bàkííngò. 2. Bànkúmà. 3. Bìngánà. Mànyóóngì (n. plur. invar.) Peine causée par l’absence de quelque chose ou de quelqu’un, ou de ne pas avoir fait quelque chose : regret, amertume, contrition, mélancolie, déception, nostalgie, repentance, chagrin, déplaisir, jérémiade, peine, désolation, lamentation, plainte, contrariété. Coréf. Mànyóónzì. Mànyóónzì (n. plur. invar.) Peine causée par l’absence de quelque chose ou de quelqu’un, ou de ne pas avoir fait quelque chose : regret, amertume, contrition, mélancolie, déception, nostalgie, repentance, chagrin, déplaisir, jérémiade, peine, désolation, lamentation, plainte, contrariété. Coréf. Mànyóóngì. Màsòlò (n. plur.) 1. Entretiens, conversations. 2. Sujets, propos échangés lors des entretiens (sing. Dìsòlò). Coréf. Bìmókò. Màyáángì (n. plur. invar.) Joie éprouvée dans un cadre festif, réjouissance, allégresse, festivité, noce, amusement, divertissement, agape, banquet, fête, plaisir, jubilation, bringue, festin, kermesse, régal.

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Màyííndù (n. plur. invar.) 1. Fait de réfléchir profondément à quelque chose, réflexion, discernement, introspection, méditation, pensée, imagination. 2. Pensée que l’on exprime, réflexion, parole, critique, idée, maxime, spéculation, observation. Coréf. Màbáánzà. Mbàànzúlù (n. sing.) Jeu dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question, devinette, énigme, question (plur. Bàmbàànzúlù). Mbéémbò (n. sing.) 1. Voix. 2. Ensemble des sons produits par les êtres humains, voix, son, élocution, accent. 3. Son émis par un chanteur, voix, phonation, articulation, note, accord, timbre, intonation, ton (plur. Màmbéémbò). Coréf. Ndííngà. Mbíkì (n. sing.) 1. Réponse qu’une divinité donnait à ceux qui la consultaient. 2. Opinion qui jouit d’un grand crédit : oracle (plur. Mìbíkì). V. 1. Kùbìkúlà. 2. Mbìkúdì. 3. Mùbìkúdì. Mbìkúdì (n. sing.) Personne inspirée par la divinité, qui prédit l’avenir et révèle des vérités cachées : prophète (plur. 1. Bàmbìkúdì. 2. Mìbìkúdì). Coréf. Mùbìkúdì. Mbílà (n. sing.) 1. Un appel. 2. Une invite. 3. Une invocation. 4. Un coup de téléphone. 5. Une sonnette, une sonnerie, un sifflet, un signe (plur. Bàmbílà). Mìbíkì (n. plur.) 1. Réponses qu’une divinité donnait à ceux qui la consultaient. 2. Opinions qui jouissent d’un grand crédit : oracles (sing. Mbíkì). V. 1. Kùbìkúlà. 2. Mbìkúdì. 3. Mùbìkúdì. Mìbìkúdì (n. plur.) Personnes inspirées par la divinité, qui prédisent l’avenir et révèlent des vérités cachées : prophètes (sing. 1. Mbìkúdì. 2. Mbìkúdì). Coréf. Bàmbìkúdì. Mìlólò (n. sing.) Hurlements, sons inarticulés et forts produits par la voix : cris, bruissements, acclamations,

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exclamations, huées, piailleries, clameurs, tollés (sing. Mùlólò). Mpóvà (n. sing.) 1. Un court message parlé, une parole. 2. Une parole mémorable (plur. Bàmpóvà). Coréf. Mpóvò. Mpóvò (n. sing.) 1. Un court message parlé, une parole. 2. Une parole mémorable (plur. Bàmpóvò). Coréf. Mpóvà. Nkúúngù (n. sing.) 1. Un entretien, une conversation. 2. Un sujet, propos échangés lors de cet entretien (plur. Mànkúúngù). Mùbìkúdì (n. sing.) Personne inspirée par la divinité, qui prédit l’avenir et révèle des vérités cachées : prophète (plur. 1. Bàmbìkúdì. 2. Mìbìkúdì). Coréf. Mbìkúdì. Mùlólò (n. sing.) Hurlement, son inarticulé et fort produit par la voix : un cri, un bruissement, une acclamation, une exclamation, une huée, une piaillerie, une clameur, un tollé (plur. Mìlólò). Nà yínwà (loc. adj.) Qui se fait de vive voix ; verbal ; oral. Coréf. Yà yínwà. Ndííngà (n. sing.) I. Langue. 1. Ensemble de signes oraux et écrits qui permettent à un groupe donné de communiquer, langue, parler, langage, patois. 2. Manière de s’exprimer d’un groupe, jargon, code, parler, argot, parlure, sabir, dialecte, lexique, parole, langage, patois, terminologie, expression. II. Voix. 3. Ensemble des sons produits par les êtres humains, voix, son, élocution, accent. 4. Son émis par un chanteur, voix, phonation, articulation, note, accord, timbre, intonation, ton (plur. I. Màndííngà. II. Bàndííngà). Nkúmà (n. sing.) 1. Récit allégorique : parabole, allégorie, image, comparaison, morale, parole, histoire, récit. 2. Formule qui exprime un conseil ou une expérience vérifiée : proverbe, adage, dicton, sentence, formule, parole, axiome, pensée (plur. Bànkúmà). Coréf. 1. Kííngò. 2. Kìngánà. 3. Nóóngò.

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Nkúúngù (n. sing.) Battement des mains en signe d’approbation, d’admiration ou d’enthousiasme : applaudissement (plur. Mànkúúngù). Nóóngò (n. sing.) 1. Récit allégorique : parabole, allégorie, image, comparaison, morale, parole, histoire, récit. 2. Jeu dont le but est de deviner quelque chose, le plus souvent il faut trouver la bonne réponse à une question : devinette, énigme, charade, question (plur. Mànóóngò). Coréf. 1. Kííngò. 2. Nkúmà. 3. Kìngánà. Nsèèkúdì (n. sing.) 1. Un interprète, un traducteur. 2. Un porte-parole, un entremetteur (plur. Bànsèèkúdì). Coréf. Kìbààngúdì. Nsèvòsólò (n. sing. invar.) Une parole, une action moqueuse, une moquerie, une absurdité, une critique, une gouaillerie, un quolibet, une satire, un dédain, une ironie, une taquinerie, une attaque, une gausserie, un ricanement, une plaisanterie, un sarcasme. Ntémbè (n. sing. invar.) 1. Incertitude concernant quelque chose, doute, perplexité, hésitation, scepticisme, indétermination. 2. Soupçon, méfiance, crainte, défiance, suspicion. Coréf. Kétì-kétì. Nzòònzólò (n. sing. invar.) 1. Manière de s’exprimer, de communiquer propre à un individu ou à un groupe. 2. Habitudes de langage d’un individu, idiolecte. 3. Habitudes de s’exprimer d’un groupe, sociolecte, dialecte, langage, langue, patois. Nzòònzólò yà mpáámbà (loc. nomin) : Abondance de paroles, de mots vides de sens ou qui disent peu de chose : verbiage, bavardage. Yà bùntsúkù (loc. adj.) 1. Mensonger, erroné, illusoire, insidieux, fallacieux, inexact. 2. Calomnieux, fourbe, sournois, menteur, hypocrite. Coréf. Yà lùvúnù. Ant. 1. Yà kìbéénì. 2. Yà tsyèlíkà.

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Yà kìbéénì (loc. adj.) Authentique, avéré, croyable, exact, réel, vérace, vrai, véridique. Coréf. Yà tsyèlíkà. Ant. 1. Yà bùntsúkù. 2. Yà lùvúnù. 3. Yà máwà. Yà kìléngì (loc. adj.) Joyeux, jovial, égayant, de bonne humeur, souriant, réjoui. Coréf. Yà nsááyì. Ant. 1. Yà kùnyóóngà. 2. Yà kyáádì. Yà kùnyóóngà (loc. adj.) Malheureux, fâcheux, regrettable, pitoyable, misérable, malencontreux, désagréable, détestable. Coréf. 1. Yà kyáádì. 2. Yà máwà. Ant. 1. Yà kìléngì. 2. Yà nsááyì. Yà kyáádì (loc. adj.) Malheureux, fâcheux, regrettable, pitoyable, misérable, malencontreux, désagréable, détestable. Coréf. 1. Yà kùnyóóngà. 2. Yà máwà. Ant. 1. Yà kìléngì. 2. Yà nsááyì. Yà lùpédì (loc. adj.) Bavard, jacassier, pipelet, causeur, indiscret, papotier, jacasseur. Coréf. Yà màkèlélè. Ant. Yà swìì. Yà lùvúnù (loc. adj.) 1. Mensonger, erroné, illusoire, insidieux, fallacieux, inexact. 2. Calomnieux, fourbe, sournois, menteur, hypocrite. Coréf. Yà bùntsúkù. Ant. 1. Yà kìbéénì. 2. Yà tsyèlíkà. Yà màkèlélè (loc. adj.) Bavard, jacassier, pipelet, causeur, indiscret, papotier, jacasseur. Coréf. Yà lùpédì. Ant. Yà swìì. Yà máwà (loc. adj.) Malheureux, fâcheux, regrettable, pitoyable, misérable, malencontreux, désagréable, détestable. Coréf. 1. kùnyóóngà. 2. Yà kyáádì. Ant. 1. Yà kìléngì. 2. Yà nsááyì. Yà nsááyì (loc. adj.) Joyeux, jovial, égayant, de bonne humeur, souriant, réjoui. Coréf. Yà kìléngì. Ant. 1. Yà kùnyóóngà. 2. Yà kyáádì. 3. Yà máwà. Yà nóóngò (loc. adj.) Qui contient une énigme, énigmatique, nébuleux, incompréhensible, impénétrable, inexplicable, insaisissable, indéchiffrable, mystérieux, ténébreux, embarrassant, fermé, insondable, obscur. 272

Yà swìì (loc. adj.) 1. Taciturne, muet, silencieux, introverti, taiseux. 2. Calme, limpide, inoffensif, pondéré, olympien, philosophe, stoïque, imperturbable. Ant. 1. Yà lùpédì. 2. Yà màkèlélè. Yà tsyèlíkà (loc. adj.) Authentique, avéré, croyable, exact, réel, vérace, vrai, véridique. Coréf. Yà kìbéénì. Ant. 1. Yà bùntsúkù. 2. Yà lùvúnù. Yà yínwà (loc. adj.) Qui se fait de vive voix ; verbal ; oral. Coréf. Nà yínwà. Yínwà (n. sing.) Une bouche (plur. Bàyínwà).

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Chapitre 17

Les proverbes en munukutuba

Le proverbe est tenu comme un trait essentiel de la conception littéraire bantu qui se trouve prolongé par le munukutuba. Au demeurant, le genre littéraire qu’est le proverbe a pour fondement ici l’autorité et la sagesse des ancêtres. Les mots pour « proverbe » en munukutuba sont : Nkúmà (sing.), Bànkúmà (plur.) ; kííngò (sing), Bàkííngò (plur.) ; kìngánà (sing.), Bìngánà (plur.) ; Nóóngò (sing.), Mànóóngò (plur.). Voici quelques proverbes munukutuba : Bàkééntò ké túúngàà bwáálà vé . Littérlt. Les femmes ne construisent pas un village. Proprem. Cœur de femme trompe le monde, car en lui malice abonde. Cœur de femme et œil de chat changent cent fois. Lúfwà kùlúúntù vé, léékì vé. Littérlt. Il n’y a point d’aîné, point de cadet devant la mort. Proprem. Tous les hommes sont égaux devant la mort. Tous les hommes sont égaux devant Dieu. Màkútù ké lútàà yíntù vé. Littérlt. Les oreilles ne dépassent jamais la tête. Proprem. Les grands sont plus sages que les jeunes.

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Mázà yà tíyà ké yókàà lélè vé. Littérlt. L’eau chaude ne brûle pas les vêtements. Proprem. Il faut se méfier des apparences. Nzáámbì ké láàlàà vé. Littérlt. Dieu ne dort pas. Proprem. Tout se paie ici bas. Táátá nà máámà ké bànzáámbì yà ntótò. Littérlt. Papa et maman sont Dieu sur terre. Proprem. Nos parents sont nos dieux sur terre. Yímbwà ké nà màkúlù yíyà kásì yáándì ké láándàà nzílà kákà mósì. Littérlt. Le chien a quatre pattes, mais il ne suit qu’un chemin. Proprem. Malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins. Yímbwà láálàà máámà yà yáándì nà kùsàkánà. Littérlt. À force de jouer avec sa mère, le chien a fini par coucher avec elle. Proprem. Les mœurs se corrigent en riant.

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Chapitre 18

L’échange verbal

18.1. Les salutations Mbótè ! Bonjour ! Mbótè yà ngé ! Littérlt., Bonjour à toi. Proprem., Bonjour ! Mbótè yà ngé mpé ! Littérlt., Bonjour à toi aussi, bonjour à toi également. Proprem., Bonjour ! Mbótè yà béénò ! Littérlt., Bonjour à vous. Proprem., Bonjour ! Mbótè yà béénò mpé ! Littérlt., Bonjour à vous aussi, bonjour à vous également. Proprem., Bonjour ! Mbótè yà bááwù ! Littérlt., Bonjour à eux (à elles). Proprem., 1. Tu leur transmettras mon bonjour (notre bonjour). 2. Vous leur transmettrez mon bonjour (notre bonjour). Mbótè yà yáándì ! Littérlt., Bonjour à lui (à elle). Proprem., 1. Tu lui transmettras mon bonjour (notre bonjour). 2. Vous lui transmettrez mon bonjour (notre bonjour). Mbótè yà béétò ! Littérlt., Bonjour à nous. Proprem., Je vous salue, bonjour à tout le monde (en s’adressant à une assemblée). Èh mbótè ! Littérlt., Oui, bonjour !, Proprem., Bonjour ! Ngé kélè ? Littérlt., Tu es ? Es-tu ? Proprem., Tu vas bien ? 277

Bénò kélè ? Littérlt., Vous êtes ? Êtes-vous ? Proprem., Vous allez bien ? Yáándì kélè ? Littérlt., Est-il (elle) ? Proprem., Il (elle) va bien ? Bà kélè ? Littérlt., Sont-ils (elles) ? Proprem., Ils (elles) vont bien ? Bàwù kélè ? Littérlt., Sont-ils (elles) ? Proprem., Ils (elles) vont bien ? Èh mù kélè. Littérlt., Oui, je suis. Proprem., Je vais bien. Èh bétò kélè. Littérlt., Oui, nous sommes. Proprem., Nous allons bien. Èh yáándì kélè. Littérlt., Oui, il (elle) est. Proprem., Il (elle) va bien. Èh bà kélè. Littérlt., Oui, ils (elles) sont. Proprem., Ils (elles) vont bien. Èh bàwù kélè. Littérlt., Oui, ils (elles) sont. Proprem., Ils (elles) vont bien. Ngé ké mbótè ? Littérlt., Tu es bien ? Es-tu bien ? Proprem., Tu vas bien ? Ngé kélè mbótè ? Littérlt., Tu es bien ? Es-tu bien ? Proprem., Tu vas bien ? Bénò kélè mbótè ? Littérlt., Vous êtes bien ? Êtesvous bien ? Proprem., Vous allez bien ? Yáándì ké mbótè ? Littérlt., Est-il (elle) bien ? Proprem., Il (elle) va bien ? Yáándì kélè mbótè ? Littérlt., Est-il (elle) bien ? Proprem., Il (elle) va bien ? Bà ké mbótè ? Littérlt., Sont-ils (elles) bien ? Proprem., Ils (elles) vont bien ? Bàwù ké mbótè ? Littérlt., Sont-ils (elles) bien ? Proprem., Ils (elles) vont bien ?

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Bà kélè mbótè ? Littérlt. Sont-ils (elles) Proprem. Ils (elles) vont bien ? Bàwù kélè mbótè ? Littérlt., Sont-ils (elles) Proprem., Ils (elles) vont bien ?

bien ? bien ?

Èh mù ké mbótè. Littérlt., Oui, je suis bien. Proprem., Je vais bien. Èh mù kélè mbótè. Littérlt., Oui, je suis bien. Proprem., Je vais bien. Èh bétò ké mbótè. Littérlt. Oui, nous sommes bien. Proprem. Nous allons bien. Èh bétò kélè mbótè. Littérlt. Oui, nous sommes bien. Proprem. Nous allons bien. Èh yáándì ké mbótè. Littérlt. Oui, il (elle) est bien. Proprem., Il (elle) va bien. Èh yáándì kélè mbótè. Littérlt. Oui, il (elle) est bien. Proprem., Il (elle) va bien. Èh bà ké mbótè. Littérlt. Oui, ils (elles) sont bien. Proprem., Ils (elles) vont bien. Èh báwù ké mbótè. Littérlt., Oui, ils (elles) sont bien. Proprem., Ils (elles) vont bien. Èh bà kélè mbótè. Littérlt. Oui, ils (elles) sont bien. Proprem., Ils (elles) vont bien. Èh báwù kélè mbótè. Littérlt., Oui, ils (elles) sont bien. Proprem., Ils (elles) vont bien. Ngé mé vùmbúkà ? Littérlt., Tu es réveillé (ée) ? Proprem., Comment vas-tu ? Bénò mé vùmbúkà ? Littérlt., Vous êtes réveillés (ées) ? Proprem., Comment allez-vous ? Yáándì mé vùmbúkà ? Littérlt., Il est réveillé ; elle est réveillée ? Proprem., Comment va-t-il (elle) ? Bà mé vùmbúkà ? Littérlt., Ils sont réveillés ; elles sont réveillées ? Proprem., Comment vont-ils (elles) ?

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Bàwù mé vùmbúkà ? Littérlt., Ils sont réveillés ; elles sont réveillées ? Proprem., Comment vont-ils (elles) ? Èh mù mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, je suis réveillé (ée). Proprem., Je vais bien. Èh bétò mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, nous sommes réveillés (ées). Proprem., Nous allons bien. Èh yáándì mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, il (elle) est réveillé (ée). Proprem., Il (elle) va bien. Èh bà mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, ils (elles) sont réveillés (ées). Proprem., Ils (elles) vont bien. Èh bàwù mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, ils (elles) sont réveillés (ées). Proprem., Ils (elles) vont bien. Báánà ké mbótè ? Littérlt., Les enfants sont bien ? Proprem., Comment vont les enfants ? Èh báánà ké mbótè. Littérlt., Oui, les enfants sont bien. Proprem., Les enfants vont bien. Èh bà ké mbótè. Littérlt., Oui, ils sont bien. Proprem., Ils vont bien. Báánà mé vùmbúkà ? Littérlt., Les enfants sont réveillés ? Proprem., Comment vont les enfants ? Èh báánà mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, les enfants sont réveillés. Proprem., Les enfants vont bien. Èh bà mé vùmbúkà. Littérlt., Oui, ils sont réveillés. Proprem., Ils vont bien. Wápì fásò ? Littérlt., Quelle façon ? Proprem., Comment vas-tu ? Kàà byè. Littérlt., Seulement bien. Proprem., Je vais bien.

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Kàà byè ? Littérlt., Seulement bien ? Proprem., 1. Tu vas bien ? 2. Comment vas-tu ? Kàà byè. Littérlt., Seulement bien. Proprem., Je vais bien. Nkúúmbù yà ngé nánì ? Littérlt., Le nom de toi quoi ? Proprem., Quel est ton nom ? Comment t’appelles-tu ? Nkúúmbù yà múnù Ntwáánì ? Littérlt., Le nom de moi Antoine. Proprem., Je m’appelle Antoine. Kìsálù yà ngé yínkì ? Littérlt., Le travail de toi quoi ? Proprem., Quel est ta profession ? Kìsálù yà múnù bùmìlìtéélè. Littérlt., Le travail de moi militaire ? Proprem., Je suis militaire. Mù ké mìlìtéélè. Je suis militaire. Ngé ké nà kééntò nà báánà ? Littérlt., Tu es avec femme avec enfants ? Proprem., Tu as une femme et des enfants ? Mù ké nà kééntò nà báánà. Littérlt., Je suis avec femme avec enfants ? Proprem., J’ai une femme et des enfants. Ah ! Ngé ké yà kùkwéélà ? Littérlt., Ah ! Toi es de marié ? Proprem., Ah ! Tu es marié ? Èh mù ké yà kùkwéélà. Littérlt., Oui, moi suis de marié. Proprem., Oui, je suis marié. Kééntò yà ngé nkúúmbù nánì ? Littérlt., Femme de toi nom qui ? Proprem., Quel est le nom de ta femme ? Comment s’appelle ta femme ? Kééntò yà múnù nkúúmbù yà yáándì Fonsiné. Littérlt., Femme de moi nom d’elle Alphonsine. Proprem., Ma femme s’appelle Alphonsine. Yínkì ngé ké kúnwà ? Littérlt., Quoi tu vas boire ? Proprem., Qu’est- ce que tu bois ? Qu’est-ce que tu veux boire ? Mù ké kúnwà byéélè. Littérlt., Je vais boire bière. Proprem., Je bois une bière.

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Mù ké kúnwà mwàà byéélè yà màdídì. Littérlt., Je vais boire petite bière de froid. Proprem., Je bois une petite bière fraîche. Mù ké kúnwà mwàà byéélè yà kyóózì. Littérlt., Je vais boire petite bière de froid. Proprem., Je bois une petite bière fraîche. Bétò kúnwà yà béétò, lùzííngù yàngó kàà mósì yááyì. Littérlt., Nous buvons pour nous, la vie en question seulement une celle-ci. Proprem., 1. Buvons donc, on ne vit qu’une seule fois. 2. Profitons-en tant qu’on est en vie. 2. Buvons à notre santé. Bìkánà mbótè. Littérlt., Reste bien. Proprem., Au revoir. Bénò bìkánà mbótè. Littérlt., Restez bien. Proprem., Au revoir. Yáándì bìkánà mbótè. Littérlt., Qu’il (elle) reste bien. Proprem., 1. Tu lui diras au revoir de ma part (de notre part. 2. Vous lui direz au revoir de ma part (de notre part). Bà bìkánà mbótè. Littérlt., Qu’ils (elles) restent bien. Proprem., 1. Tu leur diras au revoir de ma part (de notre part. 2. Vous leur direz au revoir de ma part (de notre part). Bàwù bìkánà mbótè. Littérlt., Qu’ils (elles) restent bien. Proprem., 1. Tu leur diras au revoir de ma part (de notre part. 2. Vous leur direz au revoir de ma part (de notre part). Màtóóndò. Merci. Màtóóndò nà Nzáámbì. Littérlt., Merci à Dieu. Proprem., Merci. Màtóóndò nà ngé. Littérlt., Merci à toi. Proprem., Merci. Màtóóndò yà béénò. Littérlt., Merci à vous. Proprem., Merci.

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Kwééndà mbótè. Littérlt., Pars bien. Proprem., 1. Au revoir. 2. Bonne route. Mù mé sèpélà. Littérlt., Je suis ravi. Proprem., Merci, je te remercie, je vous remercie. Kàà nà nkòkílà. Littérlt., Seulement au soir. Proprem., À ce soir. Kákà nà nkòkílà. Littérlt., Seulement au soir. Proprem., À ce soir. Kàà mbásì. Littérlt., Seulement demain. Proprem., À demain. Kákà mbásì. Littérlt., Seulement demain. Proprem., À demain. Láálà mbótè. Littérlt., Dors bien. Proprem., Bonne nuit. Láálà mbótè ngé mpé. Littérlt., Dors bien toi aussi. Proprem., Bonne nuit à toi aussi. Bétò ké tàlánà mbásì kánà Nzáámbì zólà : Nous nous verrons demain si Dieu le veut. 18.2. La dispute, les insultes Bííkà kùsàkánà ! Arrête de plaisanter. Bííkà kùsàkánà mùtííndù yínà. Arrête de plaisanter de la sorte. Bííkà múnù ngé mé wà ? Laisse-moi tranquille ; as-tu compris ? Bííkà múnù swíí ! Laisse-moi tranquille ! Kìmpéénzì kyà bwáákà tákù Littérlt., Gorille au derrière rouge. Proprem., Espèce de gorille ! Kùlàwùkílà múnù vé ! Littérlt., Ne manifeste pas de folie à mon égard. Proprem., Ne m’enquiquine pas. Kùsàkánà nà múnù vé. Ne blague pas avec moi. Mbúlà yà máámà yà ngé ! Littérlt., Le vagin de ta mère ! Mù ké máámà yà ngé vé ! Je ne suis pas ta mère. Ngé ké nà lùvúnù. Tu es un menteur. 283

Ngé ké nà lùvúnù yà kùsàkánà vé. Tu es un sacré menteur. Ngé ké nà yíntù vé ! Tu n’as pas de tête ! Ngé ké nà tóómvì vé ! Tu n’as pas de cervelle ! Ngé ké nà nsónì vé ! Tu n’as pas honte ! Ngé ké nà nsónì tàà fyóótì vé Tu n’as vraiment pas honte. Ngé zólà mù zólà dílà ? Tu veux pleurer ? Ngé zólà mù búlà ngé ? Tu veux que je te frappe ? Nyámà ! Littérlt., Animal. Proprem., Imbécile, sauvage ! Tálà yíntù yà yáándì ! Regarde sa tête ! Tálà yíntù yà yáándì kúnà ! Regarde sa tête là-bas ! Yínkì ngé zólà ? Qu’est-ce que tu veux ? Zóbà ! Imbécile !

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Chapitre 19

Deux faits divers1

19.1. Elle voulait se suicider 1- Yáándi sosáákà kúfwa nzútu sámù nà bà maangáákà yáándi kivúmu ! 2- Na Ngáánga-Lingólo ndúúmbà mósi ya bamvúla makúúmi zóóle sosáákà kúfwa nzútu na lúmbu ya lumííngu ya bilúmbù makúúmi tátu ya ngóónda ya lwáánga. 3- Yáándi kuzwááka dibáánza ya kúfwà nzútu, sámu tí mwáána ya bakála yína vwaandaa basíka na yáándi maangááka kivúmù ya mwaa bangóónda yína yáándi vwaandááka na yááwu. 4- Kási na bwééso nyóónso, yáándi leendáákà kúfwà nzútu vé, sámu tí lééki mósi ya yáándi ya kéénto zaabisááka yááwu na babúti ya bááwu. 5- Ni yááwu yína dibáánza ya yáándi ya yímbi ya kúfwà nzútu salamááka vé. 1- « Elle voulait se suicider pour grossesse refusée ! 2- À Nganga-Lingolo, une demoiselle d’une vingtaine d’années environ, voulait se suicider, dimanche 30 septembre 2007. 3- Elle a pris l’initiative de mettre fin à ses jours, parce que le garçon avec qui elle sortait avait refusé de reconnaître la grossesse, de quelques mois, qu’elle porte. 1

Voir J.-A. Mfoutou (2010).

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4- Heureusement, elle en a été empêchée par l’une de ses cadettes, qui a informé ses parents. 5- C’est ainsi que son sinistre projet a avorté. » (La Semaine africaine, hebdomadaire d’information et d’action sociale paraissant au Congo-Brazzaville, n°2732 du mardi 2 octobre 2007 – 55ème année, p. 4.) 19.2. Un pygmée tue sa femme 1- Muboongó mósi mé kúfwa kéénto ya yáándi, kási yáándi zolááka kúfwa yáándi vé. 2- Dyáámbu ya mpási yína mé saláma ntáma mííngi vé, na bwáála ya baboongó na mbáánza yà Likwalá. 3- Kéénto na bakála mósi ya baboongó, na maníma ya kusála mbíngu, vwaandi zéénga dikáku yína bakála kufwáakà. 4- Kási yína ba manisááka kuzéénga nyáma, na ntáángu yína kéénto vwaandi yidíka nyáma yángo, bakála, yáándi, vwaandi yidíka bundúki sámu na kukeengéla yááwu. 5- Ni na ntáángu yína bundúki kubukááka. 6- Kéénto ya yáándi lwaalááka mííngi na dibóko, yáándi lwaalááka mpé mwaa fyóóti na dibúúnda na na ntúlu. 7- Ba natáákà yáándi na kibukúlu ya ndóki 1, na maníma ba natááka yáándi na kibukúlu ya néne ya Pokolá na kizúúnga ya La Sangha, kúna ba zeengááka dibóko ya kéénto na ndílu ya dihéémbo. 8- Bakála ké na mabóko ya bapáyi ya bwáála. 9- Sámu na múúntu ya bundúki- sámu ti ya vwaandáá bundúki ya kudéfa – yáándi mpé, ba mé káánga yáándi. 1- « Un Pygmée tire malencontreusement sur son épouse. 2- Le drame s’est produit, récemment, à Ibamba, un village de Pygmées, dans le département de la Likouala. 286

3- À la fin d’une partie de chasse, un couple de Pygmées dépeçait la viande d’un singe que le mari venait d’abattre. 4- Mais, pendant que la femme s’affairait à s’occuper de cette viande, après l’avoir dépecée, le mari, lui, manipulait son arme de chasse, question peut-être d’en prendre soin. 5- C’est, justement, à ce moment-là qu’une fausse manœuvre a fait partir une balle de son fusil. 6- L’épouse a été grièvement atteinte au niveau du bras et légèrement, à la cuisse et à la poitrine. 7- Conduite au poste de santé du village Ndoki 1, puis pour finir, à la clinique de Pokola, dans le département de la Sangha, cette femme a été amputée de son bras gauche, au niveau de l’épaule. 8- L’époux est détenu au poste de police de la localité. 9- Quant au propriétaire de l’arme – car c’était une arme d’emprunt – lui, également, a été interpellé. » (La Semaine africaine, hebdomadaire d’information et d’action sociale pour l’Afrique centrale, n°2941 du vendredi 30 octobre 2009, p. 5.)

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Chapitre 20 Le munukutuba : une langue ouverte

Comme toute langue vivante, le munukutuba emprunte à d’autres langues. L’emprunt, en effet, apparaît ici comme élément d’enrichissement, car si le munukutuba possède désormais une résonnance véhiculaire, c’est en partie grâce aux emprunts qu’il fait – à d’autres langues bantu, au portugais et au français – et qui constituent à la fois la richesse de vocabulaire et sa force. On pourrait en vérité parler d’hétéroglossie2 – entendue comme coexistence de variétés distinctes dans un seul code linguistique. En grec ancien, hétéro signifie « différent », glōssa signifie « langue, langage ». On pourrait aussi parler de polycentrisme de Marcellesi : « Il s’agit donc de passer d’une politique hégémonique de la langue, fondée sur une pédagogie de l’unicité, à une dialectique de l’un et du multiple, du commun et de la variation. De plus, l’état actuel des sciences du langage conduit à mettre l’accent, non plus sur l’unité d’un systèmelangue abstrait, mais sur les variations de l’interaction verbale, en tant que moteurs essentiels du fonctionnement du langage dans la société » (Marcellesi, Romian et Treignier, 1985 : 1)3. 2

Mikhaïl Bakhtine, 1934, Discourse in the Novel (Discours dans le roman). 3 Marcellesi C., Romian H. et Treignier J., « Quelques concepts et notions opératoires pour une pédagogie de la variation langagière », Repères, n°67, 1985, pp. 23-31.

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Le contact du munukutuba avec d’autres langues est de fait un phénomène central non seulement de la langue mais aussi des locuteurs. C’est que deux mondes se côtoient et s’entremêlent ici, celui de la culture bantu locale et celui de la culture mondiale. L’accélération de la mondialisation intensifie en effet les relations entre les sociétés, les cultures et les langues et favorise les métissages culturels. La langue est alors invitée à s’ouvrir et à se produire de façon émergente dans des processus sociaux à l’origine des emprunts par exemple : la pénétration de la radio puis de la télévision dans tous les continents, le développement du téléphone portable, les migrations des hommes et la circulation des produits particulièrement au sein des grandes métropoles, la multiplication des échanges culturels, la diffusion des pratiques alimentaires et vestimentaires, de la technologie, des pratiques religieuses, des grandes langues internationales, la façon de consommer, etc. Par ce biais, la langue intègre des univers de sens qui lui étaient jusque là étrangers. Aujourd’hui, le munukutuba est fait d’un mélange d’influences, avec des éléments hérités du passé et d’autres venus d’autres cultures. Voici quelques-uns des emprunts faits par cette langue à d’autres langues du monde. Ces emprunts montrent comment – face à ces nouvelles influences massives – le munukutuba s’est approprié ces mots venus d’autres langues en les faisant correspondre à sa phonétique, à sa morphologie, à ses structures syllabiques – réussissant ainsi à les remodeler à son image. Des innovations ne manquent pas, mais c’est le signe de la vitalité même de la langue dans son environnement qui change et à travers le temps. Àfríkà (n. sing. invar.) Afrique. Àmèríkà (n. sing. invar.) Amérique. Ànzélù (n. sing.) Un ange (plur. Bànzélù). Àpílà (n. sing. invar.) Avril. Ávyò (n. sing.) Un avion (plur. Bàávyò). 290

Báákì (n. sing.) Une bague (plur. Bàbáákì). Bàávyò (n. sing.) Des avions (plur. Ávyò). Bàbáákì (n. plur.) Des bagues (sing. Báákì). Bàbìdìkì (n. plur.) Une brique (sing. Bìdìkì). Coréf. Bàbìlíkì. Bàbìlíkì (n. plur.) Une brique (sing. Bìlìkì). Coréf. Bàbìdìkì. Bàbílò (n. plur.) Des bureaux (sing. Bílò). Coréf. Bàbìsìkítì. Bàbìsìkítì (n. plur.) Des bureaux (sing. Bìsìkítì). Coréf. Bàbílò. Bàbíyè (n. plur.) Des billets (sing. Bíyè). Bàbóyì (n. plur.) Employés de maison chargés du blanchissage, de l’entretien de la maison et souvent de la cuisine. Empr. à l’anglais boy (sing. Bóyì). Bàbùtò (n. plur.) Des boutons (sing. Bùtò). Bàbùzì (n. plur.) Des bougies (sing. Bùzì). Bàdìsìkúlù (n. plur.) Des discours, des speechs, des topos, des déclarations (sing. Dìsìkúlù). Bàdòkòtólò (n. plur.) Des médecins (sing. Dòkòtólò). Bàdùté (n. plur.) Des thés (sing. Dùté). Bàfàlàmàsí (n. plur.) Des pharmacies (sing. Fàlàmàsí). Bàfàláángà (n. plur.) Des francs ; beaucoup d’argent (sing. Fàláángà). Bàfìnìtífì (n. plur.) Des infinitifs (sing. Fìnìtífì). Bàgálè (n. plur.) Des gares (sing. Gálè). Bàkàfé (n. plur.) Des cafés (sing. Kàfé). Coréf. Bàkàfí. Bàkàfí (n. plur.) Des cafés (sing. Kàfí). Coréf. Bàkàfé. Bàkàkí (n. plur.) Des kakis (sing. Kàkí). Bàkàlátì (n. plur.) Des cartes (sing. Kàlátì). Bàkàmìnyò (n. plur.) 1. Des camions. 2. Des voitures (sing. Kàmìnyò). Bàkàníífè (n. plur.) Des couteaux suisses. Empr. à l’anglais Knife : « couteau » (sing. Kàníífè). Bàkàyé (n. plur.) Des cahiers (sing. Kàyé). Bàkàválù (n. plur.) Des chevaux (sing. Kàválù). Bàkèlètyè (n. plur.) Chrétiens (sing. Kèlètyè). 291

Bàkìló (n. plur.) 1. Des kilos. 2. Des poids. 3. Des pesées (sing. Kìló). Bàlùpìtáálù (n. plur.) Des hôpitaux (sing. Lùpìtáálù). Coréf. Mpìtáálù. Bàlùtáálè (n. plur.) Des retards (sing. Lùtáálè). Bàmàméélè (n. plur.) Des religieuses (sing. Màméélè). Bàmíísà (n. plur.) Des messes (sing. Míísà). Bàmìlìtá (n. plur.) Des militants (sing. Mìlìtá). Bàmìlìtélè (n. plur.) Des militaires (sing. Mìlìtélè). Bànzélù (n. plur.) Des anges (sing. Ànzélù). Bàpáápà (n. plur.) Des papes (sing. Páápà). Bàpàládì (n. plur.) Des paradis (sing. Pàládì). Coréf. 1. Bàpàlàdísò. 2. Bàpàlàdízò. Bàpàlàdísò (n. plur.) Des paradis (sing. Pàlàdísò). Coréf. 1. Bàpàládì.2. Bàpàlàdízò. Bàpàlàdízò (n. plur.) Des paradis (sing. Pàlàdízò). Coréf. 1. Bàpàládì. 2. Bàpàlàdísò. Bàpàyè (n. plur.) Des païens, des païennes (sing. Payè). Bàpèfíkà (n. plur.) Des préfixes (sing. Pèfíkà). Bàpèlííkè (n. plur.) Des perruques (sing. Pèlííkè). Bàpòlìtíkì (n. plur.) 1. Des politiques. 2. Des mensonges (sing. Pòlìtíkì). Bàpóósì (n. plur.) Des poches (sing. Póósì). Bàpòpì (n. plur.) 1. Petites figures humaines qui servent de jouets aux petites filles ; poupées, marionnettes, guignols, automates, poupons, jouets, figurines, mannequins, baigneurs. 2. Mannequins des modistes ; poupées, mannequins, figurines (sing. Pòpì). Empr. au français poupée. Bàpòsèsífì (n. plur.) Des possessifs (sing. Pòsèsífì). Bàpòsítà (n. plur.) Services du transport du courrier, bureaux de ce service destiné au public ; postes (sing. Pòsítà). Empr. au français poste. Coréf. Bàpòsítì.

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Bàpòsítì (n. plur.) Des bureaux de poste (sing. Pòsítì). Empr. au français poste. Coréf. Bàpòsítà. Bàpùlísì (n. plur.) Des policiers, ières (sing. Pùlísì). Bàpùlúsù (n. plur.) Des policiers, ières (sing. Pùlúsù). Coréf. Bàpùlísì. Bàsáántù (n. plur.) Des saints (sing. 1. Mùsáántù. 2. Sáántù). Bàsàvòká (n. plur.) Des avocats (sing. Sàvòká). Bàsòkétì (n. plur.) Des chaussettes (sing. Sòkétì). Coréf. Bàsòsétì. Bàsòsétì (n. plur.) Des chaussettes (sing. Sòsétì). Coréf. Bàsòkétì. Bàtìké (n. plur.) Des tickets, des billets (sing. Tìké). Bàtényà (n. plur.) Des ténias (sing. Tényà). Bàtònó (n. plur.) Des tonneaux (sing. Tònó). Bàvèlébè (n. plur.) Des verbes (sing. Vèlébè). Bàvélò (n. plur.) Des vélos (sing. Vélò). Bàvínù (n. plur.) Des vins rouges (sing. Vínù). Bàyéédì (n. sing.) Des jeudis (sing. Yéédì). Bàyìvélà (n. plur.) Des hivers (sing. Yìvélà). Bílò (n. sing.) Un bureau (plur. Bàbílò). Coréf. Bìsìkítì. Bìdìkì (n. sing.) Une brique (plur. Bàbìdìkì). Coréf. Bìlíkì. Bìlíkì (n. sing.) Une brique (plur. Bàbìlìkì). Coréf. Bìdìkì. Bìnétì (n. plur. invar.) Des lunettes. Bìníínì (n. plur.) 1. Quinines. 2. Comprimés (sing. Kìníínì). Bìpèpélè (n. plur.) Des papillons (plur. Kìpèpélè). Bìsìkítì (n. sing.) Un bureau (plur. Bàbìsìkítì). Bíyè (n. sing.) Une bille (plur. Bàbíyè). Bìzàmá (n. plur.) Des examens (sing. Kìzàmá). Bóyì (n. sing.) Employé de maison chargé du blanchissage, de l’entretien de la maison et souvent de la cuisine. Empr. à l’anglais boy (plur. Bàbóyì). Bùlé (adj.) Bleu. Bùpáápà (n. sing. invar.) La papauté.

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Bùsáántù (n. plur. invar.) La sainteté. V. 1. Mùsáántù. 2. Sáántù. Bùtò (n. sing.) Un bouton (plur. Bàbùtò). Búúkù (n. sing.) Un livre. Empr. à l’anglais book (plur. Màbúúkù). V. Dìbúúkù. Bùzì (n. sing.) Une bougie (plur. Bàbùzì). Dìbúúkù (n. sing.) Un livre. Empr. à l’anglais book (plur. Màbúúkù). Dìkàyáábù (n. sing.) 1. La morue. 2. Un poisson salé. Empr. au portugais bacalhau (plur. Màkàyáábù). Dìmpà (n. sing.) Un pain (plur. Màmpà). Dìpàndá (n. sing. invar.) Une indépendance ; des indépendances. Dìpèpélè (n. sing.) Un papillon (plur. Màpèpélè). Coréf. Dìpépì. Dìpépì (n. sing.) Un papillon (plur. Màpépì). Coréf. Dìpèpélè. Dìsìkúlù (n. sing.) Un discours, un speech, un topo, une déclaration (plur. Bàdìsìkúlù). Dìtómà (n. sing.) Une automobile (plur. Màtómà). Dìtòmáátù (n. sing.) Une tomate (plur. Màtòmáátù). Dòkòtólò (n. sing.) Un médecin (plur. Bàdòkòtólò). Dùlè (n. sing. invar.) Le lait. Empr. au français du lait. Dùté (n. sing.) Un thé (plur. Bàdùté). Ébè ! (interj.) Eh bien ! Fàlàmàsí (n. sing.) Une pharmacie (plur. Bàfàlàmàsí). Fàláángà (n. sing.) Franc ; argent (plur. Bàfàláángà). Fìnìtífì (n. sing.) Un infinitif (plur. Bàfìnìtífì). Gálè (n. sing.) Une gare (plur. Bàgálè). Kàfé (n. sing.) Un café (plur. Bàkàfé). Coréf. Kàfí. Kàfí (n. sing.) Un café (plur. Bàkàfí). Coréf. Kàfé. Kàkí (n. sing.) Un kaki (plur. Bàkàkí). Kàlátì (n. sing.) Une carte (plur. Bàkàlátì). Kàmìnyò (n. sing.) 1. Un camion. 2. Une voiture (plur. Bàkàmìnyò). 294

Kàníífè (n. sing.) Un couteau suisse. Empr. à l’anglais Knife : « couteau » (plur. Bàkàníífè). Kàtèkìsímù (n. sing. invar.) Le catéchisme. Kàválù (n. sing.) Un cheval (plur. Bàkàválù). Kàyé (n. sing.) Un cahier (plur. Bàkàyé). Kèlètyè (n. sing.) Un chrétien (plur. Bàkèlètyè). Kìfàlánsà (n. sing. invar.) Le français, la langue française. Empr. au français français. Kìló (n. sing.) 1. Un kilo. 2. Un poids. 3. Une pesée (plur. Bàkìló). Kìmpùlùtùkéésì (n. sing. invar.) Le portugais, la langue portugaise. Empr. au portugais portugues. Kìníínì (n. sing.) 1. Une quinine. 2. Un comprimé (plur. Bìníínì). Kìpèpélè (n. sing.) Un papillon (plur. Bìpèpélè). Kìzàmá (n. sing.) Un examen (plur. Bìzàmá). Kóópò (n. sing.) Une coupe, un verre, une tasse (plur. Màkóópò). Kùbàtísà (v. tr.) Baptiser. Kùsààntúkà (v.) Être sanctifié. V. 1. Mùsáántù. 2. Sáántù. Kùsààntúsà (v. tr.) Sanctifier. V. 1. Mùsáántù. 2. Sáántù. Kùyòònísà (v. tr.) Jaunir. Lètá (n. sing. invar.) L’État. Lùmpútù (n. sing. invar.) 1. La langue portugaise. 2. La langue française. 3. Toute langue d’Europe. Empr. au portugais portugês. V. Mpútù. Lùpìtáálù (n. sing.) Un hôpital (plur. 1. Bàlùpìtáálù. 2. Mpìtáálù). Lùtáálè (n. sing.) Un retard (plur. Bàlùtáálè). Màbúúkù (n. plur.) Des livres. Empr. à l’anglais book (sing. 1. Búúkù. 2. Dìbúúkù). Màkàyáábù (n. plur.) 1. Des morues. 2. Des poissons salés. Empr. au portugais bacalhau (plur. Màkàyáábù). Màkóópò (n. plur.) Des coupes, des verres, des tasses (sing. Kóópò). 295

Màméélè (n. sing.) Une religieuse (plur. Bàmàméélè). Màmpà (n. plur.) Des pains (sing. Dìmpà). Màndòlínà (n. plur.) Des mandarines (sing. Dìndòlínà). Empr. au français mandarine. Màpèpélè (n. plur.) Des papillons (sing. Dìpèpélè). Coréf. Màpépì. Màpépì (n. plur.) Des papillons (sing. Dìpépì). Coréf. Màpèpélè. Màsíínì (n. plur. invar.) Un train ; des trains. Màtàbákà (n. plur.) Des tabacs (sing. Tàbákà). Màtàbísì (n. plur. invar.) Pourboire, pot-de-vin, dessous-detable, bakchich, arrosage. Empr. au portugais matar o bicho : « tuer le ver en buvant à jeun un verre de vin ou d’alcool » littérlt., « tuer (matar) la bête (bicho) ». Màtómà (n. plur.) Des automobiles (sing. Dìtómà). Màtòmáátù (n. plur.) Des tomates (sing. Dìtòmáátù). Míísà (n. sing.) Une messe (plur. Bàmíísà). Mìkàfé (n. plur.) Des caféiers (sing. Mùkàfé). Coréf. Mìkàfí. Mìkàfí (n. plur.) Des caféiers (sing. Mùkàfí). Coréf. Mìkàfé. Mìlìtá (n. sing) Un militant (plur. Bàmìlìtá). Mìlìtélè (n. sing) Un militaire (plur. Bàmìlìtélè). Mìpè (n. plur.) 1. Des prêtres. 2. Des abbés. 3. Des Moines. 4. Des cardinaux (sing. Mìpè). Coréf. Mìpéélò. Mìpéélò (n. plur.) 1. Des prêtres. 2. Des abbés. 3. Des Moines. 4. Des cardinaux (sing. Mìpéélò). Coréf. Mìpè. Mìsàvòká (n. plur.) Des avocatiers (sing. Mùsàvòká). Mpìtáálù (n. plur.) Des hôpitaux (sing. Lùpìtáálù). Coréf. Bàlùpìtáálù. Mpútù (n. sing. invar.) 1. Portugal. 2. La France. 3. Pays d’Europe. Empr. au portugais Portugal. Mùkàfé (n. sing) Un caféier (plur. Mìkàfé). Coréf. Mùkàfí. Mùkàfí (n. sing) Un caféier (plur. Mìkàfí). Coréf. Mùkàfé. Mùpè (n. sing.) 1. Un prêtre. 2. Un abbé. 3. Moine. 4. Un cardinal (plur. Mìpè). Coréf. Mùpéélò.

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Mùpéélò (n. sing.) 1. Un prêtre. 2. Un abbé. 3. Moine. 4. Un cardinal (plur. Mìpéélò). Coréf. Mùpè. Mùsáántù (n. sing.) Un saint (plur. Bàsáántù). Coréf. Sáántù. Mùsàvòká (n. sing.) Un avocatier (plur. Mìsàvòká). Páápà (n. sing.) Un pape (plur. Bàpáápà). V. Bùpáápà. Pàládì (n. sing.) Un/le paradis (Bàpàládì). Coréf. 1. Pàlàdísò. 2. Pàlàdízò. Pàlàdísò (n. sing.) Un/le paradis (plur. Bàpàlàdísò). Coréf. 1. Pàládì. 2. Pàlàdízò. Pàlàdízò (n. sing.) Un/le paradis (plur. Bàpàlàdízò). Coréf. 1. Pàládì. 2. Pàlàdísò. Pàsíkà (n. sing. invar.) Pâque. Pàyè (n. sing.) Un païen, une païenne (plur. Bàpayè). Pèfíkà (n. sing.) Un préfixe (plur. Bàpèfíkà). Pèlííkè (n. sing.) Une perruque (plur. Bàpèlííkè). Pìtìlóyì (n. sing. invar.) Le pétrole. Pòlìtíkì (n. sing.) 1. Une politique. 2. Un mensonge (plur. Bàpòlìtíkì). Póósì (n. sing.) Une poche (plur. Bàpóósì). Empr. au français poche. Pòsèsífì (n. sing.) Un possessif (plur. Bàpòsèsífì). Pòsítà (n. sing.) Service du transport du courrier, bureau de ce service destiné au public ; poste (Plur. Bàpòsítà). Coréf. Pòsítì. Pòsítì (n. sing.) Un bureau de poste (plur. Bàpòsítì). Coréf. Pòsítà. Pùlísì (n. sing.) Un(e) policier, ière (plur. Bàpùlísì). Coréf. Pùlúsù. Pùlúsù (n. sing.) Un(e) policier, ière (plur. Bàpùlúsù). Coréf. Pùlísì. Sáálù (n. sing. invar.) Le sel. Empr. au français sel. Sáántù (n. sing.) Un saint (plur. Bàsáántù). Coréf. Mùsáántù. Sàvòká (n. sing.) Un avocat (plur. Bàsàvòká). 297

Sòkétì (n. sing.) Une chaussette (plur. Bàsòkétì). Coréf. Sòsétì. Empr. au français chaussette. Sòsétì (n. sing.) Une chaussette (plur. Bàsòsétì). Coréf. Sòkétì. Sùkáádì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkálì. Sùkálì (n. sing. invar.) Le sucre. Coréf. Sùkáádì. Súúpù (n. sing. invar.) La soupe, la sauce. Empr. au français soupe. Tàbákà (n. sing.) Un tabac (plur. Màtàbákà). Tìké (n. sing.) Un ticket, un billet (plur. Bàtìké). Tényà (n. sing.) Un ténia (plur. Bàtényà). Tònó (n. sing.) Un tonneau (plur. Bàtònó). Vèlébè (n. sing.) Un verbe (plur. Bàvèlébè). Vélò (n. sing.) Un vélo (plur. Bàvélò). Víínù (n. sing.) Un vin rouge (plur. Bàvíínù). Wèsítì (n. sing. invar.) Ouest. Yéédì (n. sing.) Jeudi (plur. Bàyéédì). Yìvélà (n. sing.) Un hiver (plur. Bàyìvélà). Yóónà (adj.) Jaune. Yúlì (n. sing. invar.) Juillet. Yúnè (n. sing. invar.) Juin.

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Chapitre 21

Lexique munukutuba – français

A Àgústì [àgústì] n. sing. invar. Huitième mois de l’année ; août. Àmèríkà [àmèríkà] n. sing. Amérique. Plur. Bààmèríkà. Àpílà [àpílà] n. sing. invar. Quatrième mois de l’année ; avril. Átà [átà] conj. subord. invar. Encore que, bien que, quoique. Àvyò [àvyò] n. sing. Appareil de locomotion aérienne, propulsé par un moteur et soutenu par des ailes ; avion (plur. Bààvyò). Àwà [àwà] adv. En ce lieu-ci, ici même. Àwútì [àwútì] n. sing. Le mois d’Auguste, le huitième de l’année ; août (plur. Bààwútì).

B Bábà [bábà] n. sing. 1. Privé de parole ; muet. Plur. Màbábà. 2. Qui ne veut pas parler ; muet, silencieux, interdit, interloqué, coi, sidéré, aphasique (plur. Màbábà). Báántù [báántù] n. plur. 1. Êtres qui se distinguent de tous les êtres par la raison ; espèce humaine en général ; êtres humains, humains, anthropoïdes, hominidés, mortels, homos sapiens. 2. Personnes importantes, personnes 299

éminentes dans un domaine particulier ; sommités, barons, célébrités, figures, notables, personnages, personnalités, ténors (sing. Múúntù). Bààvyò [bààvyò] n. plur. Appareils de locomotion aérienne, propulsés par un moteur et soutenus par des ailes ; avions (sing. Àvyò). Bááwù [bááwù] pron. pers. plur. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel ; ils, elles, eux (sing. Yáándì). Bààwútì [bààwútì] n. plur. Mois d’août (sing. 1. Àwútì. 2. Útì). Bààmèríkà [bààmèríkà] n. plur. Les Amériques (sing. Àmèríkà). Bàbáántù mósì [bàbáántù mósì] loc. nomin. plur. S’utilise pour désigner des personnes indéterminées ; quelquesuns (sing. Múúntù mósì). Bàbéédò [bàbéédò] n. plur. Personnes qui ont quelque altération dans sa santé ; personnes qui sont malades ; malades, souffrants, patraques (fam.), atteints, alités, patients, fiévreux, grabataires, égrotants, dolents, moribonds, condamnés, incurables, expirants (sing. Mùbéédò). Coréf. 1. Bàbéélò. 2. Bàmbéévò. Bàbéélò [bàbéélò] n. plur. Personnes qui ont quelque altération dans sa santé ; personnes qui sont malades ; malades, souffrants, patraques (fam.), atteints, alités, patients, fiévreux, grabataires, égrotants, dolents, moribonds, condamnés, incurables, expirants (sing. Mùbéélò). Coréf. 1. Bàbéédò. 2. Bàmbéévò. Bàbùndúkì [bàbùndúkì] n. plur. Armes à feu portatives ; fusils. Sing. Bùndúkì. Bàbwáálà [bàbwáálà] n. plur. 1. Agglomérations composées de peu d’habitants ; agglomérations rurales ; bourgades, communes, hameaux, patelins (fam.), trous (fam.), écarts, bleds (fam.). 2. Territoires, États,

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territoire de ces États ; pays, localités, agglomérations (sing. Bwáálà). Bàfúlà-fúlà [bàfúlàfúlà] n. plur. Véhicules de transport en commun ; autobus, bus, cars (sing. Fúlà-fúlà). Bàfúnì [bàfúnì] n. plur. Des vagins (sing. Fúnì). Bàkápò [bàkápò] n. plur. Personnes qui sont hardies jusqu’à l’imprudence ; imprudents, hardis, risque-tout, casse-cou, culottés (fam.), osés, risqués, aventureux, effrontés, impudents, insolents, provocants, impertinents braves, courageux, énergiques, intrépides, écervelés, inconscients, fous (sing. Kápò). Bàmbáánzà [bàmbáánzà] n. plur. Agglomérations peuplées de nombreux habitants ; villes, métropoles, cités, municipalités, agglomérations, capitales, conurbations, mégalopoles, centres, communes (sing. Mbáánzà). Bàmbéémbò [bàmbéémbò] n. plur. 1. Productions de sons dans le larynx de l’homme ; voix, sons, paroles, accents, tons. 2. Manières de voir ; opinions, avis, idées, jugements (sing. Mbéémbò). Coréf. Màmbéémbò. Bàmbéévò [bàmbéévò] n. plur. Personnes qui ont quelque altération dans sa santé ; personnes qui sont malades ; malades, souffrants, patraques (fam.), atteints, alités, patients, fiévreux, grabataires, égrotants, dolents, moribonds, condamnés, incurables, expirants (sing. Mbéévò). Coréf. 1. Bàbéédò. 2. Bàbéélò. Bàmbóómbò [bàmbóómbò] n. plur. Parties saillantes du visage, entre le front et la lèvre supérieure, et qui abritent l’organe de l’odorat (fosses nasales) ; nez, renifloirs, mufles, naseaux, pifs, museaux, narines, olfactions, groins, reniflants (sing. Mbóómbò). Coréf. Màzúnù. Bàmbóóngò [bàmbóóngò] n. plur. Pièces de métal frappées servant aux échanges ; tout moyen d’échange des biens, papiers monnaie ; argents, monnaies, espèces, numéraires, pièces, sous, liquides, liquidités, changes, 301

richesses, prospérité, aisance, abondance, moyens, or, ressources, biens, trésors, magots, pécule, pactole, luxe, opulence, fortune, sommes, montants, avoirs, capitaux, billets de banque, finances, fonds, économies, revenus, radis (fam.), pognon (fam.), fric (fam.) (sing. Mbóóngò). Coréf. Bàpátà. Bàmbútù yà kyóózì [bàmbútù yà kyóózì] loc. nomin. plur. Des glaçons (sing. Mbútù yà kyóózì). Coréf. Bàmbútù yà màdídì. Bàmbútù yà màdídì [bàmbútù yà màdídì] loc. nomin. plur. Des glaçons (sing. Mbútù yà màdídì). Coréf. Bàmbútù yà kyóózì. Bàmpúlù [bàmpúlù] n.plur. 1. Parties génitales externes de la femme, des femelles de certains animaux ; vulves, sexes, vagins, clitoris, membres. Plur. Bàmpúlù. 2. Parties génitales de l’homme, sexes, membres, pénis, phallus, verges, zizis (sing. Mpúlù). Bàmvúlà [bàmvúlà] n. plur. 1. Années. 2. Eaux qui tombent des nuages ; pluies (sing. Mvúlà). Bànkúúnkì [bànkúúnkì] n. plur. Grosseurs formées par la déviation de la colonne vertébrale ou du sternum ; bosses. (sing. Nkúúnkì). Bàngólò [bàngólò] n. plur. 1.Intensités d’action, mouvements violents ; forces, énergies, intensités, violences. 2. Vigueur physique ; forces, efforts, flottes, impulsions, muscles. 3. Capacités intellectuelles ; forces, dynamiques, facultés, habiletés, capacités. 4. Pouvoirs, puissances, forces, pressions. (sing. Ngólò). Bàtáángù [bàntáángù] n. plur. 1. Durées qui peuvent être mesurées ; époques, âges, périodes, ères, siècles, dates, années, moments (époques). Périodes, durées, chronos (fam.). Autrefois, jadis, anciennement (dans le temps). S’emploie aussi pour parler de gros temps (tempête, trombes, tornades, vents, bourrasques, ouragans, tourmentes). 2. Clarté produite par la lumière du soleil ; 302

jours, aubes, aurores, luminosités, clartés, lumières. 3. Des levers de soleil, Phébus (astre) ; (sing. Ntáángù). Bànánì [bànánì] pron. interr. plur. Qui ; lesquels ; lesquelles (sing. Nánì). Bàndáámbù [bàndáámbù] n. plur. Portions d’un tout ; parties, bouts, bribes, détails, divisions, éléments, fractions, moitiés, pans, phases, portions, quartiers, segments, subdivisions, tranches, tronçons, morceaux, miettes, parts, pièces (sing. Ndáánmbù). Bàndúúngù [bàndúúngù] n. plur. Tambours, tam-tams, tambours, tambourins, percussions (sing. Ndúúngù). Coréf. Bàngómà. Bàngómà [bàngómà] n. plur. Tambours, tam-tams, tambours, tambourins, percussions (sing. Ngómà). Coréf. Bàndúúngù). Bànkátù [bànkátù] n. plur. Nombres qui représentent un ensemble vide, une valeur nulle (sing. Nkátù). Coréf. Bàntéémpò). Bànkélè [bànkélè] n. plur. Grandes irritations, violents emportements qui se traduisent par de l’agressivité ; colères, animosités, courroux, dépits, emportements, foudres, fureurs, furies, indignations, irritations, mécontentements, rages, ressentiments, rognes, tempêtes, violences, explosions, exaspérations, surexcitations, acrimonies, crises (sing. Nkélè). Bàntwéényà [bàntwééɲà] n. plur. Personnes qui ne sont pas avancées en âge ; qui appartiennent à la jeunesse ; jeunes, jeunots, jeunets, candides, novices, inexpérimentés, naïfs, petits, juvéniles, juniors, cadets, benjamins (sing. Ntwéényà). Bàntéémpò [bàntéémpò] n. Plur. Nombres qui représentent un ensemble vide, une valeur nulle (sing. Ntéémpò). Coréf. Bànkátù. Bànyámà [bàɲámà] n. plur. Êtres vivants autres que l’homme ; animaux, bêtes (sing. Nyámà). 303

Bànyókà [bàɲókà] n. plur. 1. Reptiles allongés et sans membres ; serpents. 2. (Sens fig.). Personnes perfides ; serpents (sing. Nyókà). Bànyósì [bàɲósì] n. plur. Insectes hyménoptères qui produisent le miel et la cire ; abeilles (sing. Nyósì). Coréf. Bànyózì. Bànyózì [bàɲózì] n. plur. Insectes hyménoptères qui produisent le miel et la cire ; abeilles (sing. Nyózì). Coréf. Bànyósì. Bànzásì [bànzásì] n. plur. Décharges électriques lors d’orages ; foudres, éclairs, tonnerres (sing. Nzásì). Bànzílà [bànzílà] n. plur. 1. Chemins, routes d’un lieu à un autre ; chemins, passages, routes, pistes, sentiers, artères, avenues, rues, allées, autoroutes, ballasts, boulevards, chaussées, impasses, promenades, réseaux, rocades, ruelles, sentes, trajets, traboules. 2. Façons d’agir, manières, méthodes, moyens (sing. Nzílà). Bànzóónzì [bànzóónzì] n. plur. Ceux, celles qui jugent, qui ont le droit et l’autorité de juger ; personnes choisies pour arbitrer un différend ; juges, magistrats, censeurs, arbitres, critiques, experts (sing. Nzóónzì). Bànzyèètólò [bànzyèètólò] n. plur. Déplacements, chemins qu’on fait pour aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; voyages, excursions, randonnées, sorties, tours, balades, flâneries, circuits, marches, croisières, périples, expéditions, promenades, pèlerinages, pérégrinations, déplacements, tournées (sing. Nzyèètólò). Bàntímà [bàntímà] n. plur. 1. Organes musculaires creux, situés dans la poitrine, qui permettent la circulation sanguine ; cœurs. 2. Des poitrines ; des estomacs. 3. Parties centrales d’une chose ; cœurs, centres, milieux (sing. Ntímà). Bàpàlákà [bàpàlákà] n. plur. Corps solides et minces de forme circulaire ; plaques circulaires pour l’enregistrement des sons et leur reproduction ; disques, CD304

Roms, mini-disques, disques compacts (sing. Pàlákà). Coréf. Bàpàlákì. Bàpàlákì [bàpàlákì] n. plur. Corps solides et minces de forme circulaire ; plaques circulaires pour l’enregistrement des sons et leur reproduction ; disques, CDRoms, mini-disques, disques compacts (sing. Pàlákì). Coréf. Bàpàlákà. Bàpàlúkù [bàpàlúkù] n. plur. Daurades rouges (sing. Pàlúkù). Bàpàpélà [bàpàpélà] n. plur. 1. Feuilles minces servant à écrire, à imprimer ; papiers, feuilles, ramettes. 2. Documents, écrits, imprimés, actes, manuscrits, notes, paperasses, pièces (sing. Pàpélà). Coréf. Bàpàpélò. Bàpàpélò [bàpàpélò] n. plur. 1. Feuilles minces servant à écrire, à imprimer ; papiers, feuilles, ramettes. 2. Documents, écrits, imprimés, actes, manuscrits, notes, paperasses, pièces (sing. Pàpélò). Coréf. Bàpàpélà. Bàpátà [bàpátà] n. plur. Pièces de métal frappées servant aux échanges ; tout moyen d’échange des biens, papiers monnaie ; argents, monnaies, espèces, numéraires, pièces, sous, liquides, liquidités, changes, richesses, prospérité, aisance, abondance, moyens, or, ressources, biens, trésors, magots, pécule, pactole, luxe, opulence, fortune, sommes, montants, avoirs, capitaux, billets de banque, finances, fonds, économies, revenus, radis (fam.), pognon (fam.), fric (fam.) (sing. Pátà). Coréf. Bàmbóóngò. Bàpáwù [bàpáwù] n. plur. Ensemble des cartes qui composent l’une des quatre couleurs du jeu de cartes ; trèfles (sing. Páwù). Bàpòpì [bàpòpì] n. plur. 1. Petites figures humaines qui servent de jouets aux petites filles ; poupées, marionnettes, guignols, automates, poupons, jouets, figurines, mannequins, baigneurs. 2. Mannequins des modistes ; poupées, mannequins, figurines (sing. Pòpì). 305

Bàpòsítà [bàpòsítà] n. plur. Services du transport du courrier, bureaux de ce service destiné au public ; postes (sing. Pòsítà). Bàpúlùpúlù [bàpúlùpúlù] n. plur. Évacuations de selles liquides ; diarrhées (sing. Púlùpúlù). Bàpúlùpúlù yà mééngà [bàpúlùpúlù yà mééngà] n. plur. Maladies aiguës ou chroniques du gros intestin des humains, caractérisées par des selles fréquentes et aqueuses, souvent mêlées de sang ou du mucus et accompagnées de fortes crampes abdominales, et pouvant produire une ulcération des parois de l’intestin ; dysenteries (sing. Púlùpúlù yà mééngà). Bàpúlísì [bàpúlísì] n. plur. 1. Règlements concernant la sécurité publique, administrations chargées d’assurer la sécurité publique ; polices, forces de l’ordre, gendarmeries, troupes. 2. Agents de l’administration chargée d’assurer la sécurité publique ; personnes qui appartiennent à un service de la police ; policiers, sergents de ville, inspecteurs, policemen, agent de police, gardiens de la paix, flics (fam.), gendarmes (sing. Púlísì). Bàpúlúsù [bàpúlúsù] n. plur. 1. Règlements concernant la sécurité publique, administrations chargées d’assurer la sécurité publique ; polices, forces de l’ordre, gendarmeries, troupes. 2. Agents de l’administration chargée d’assurer la sécurité publique ; personnes qui appartiennent à un service de la police ; policiers, sergents de ville, inspecteurs, policemen, agent de police, gardiens de la paix, flics (fam.), gendarmes (sing. Púlísù). Bàsáántù [bàsáántù] n. plur. 1. Personnes que l’Église catholique a canonisées ; saints, bienheureux, béats, bénits, élus, martyrs, vertueux, pieux, justes, bons, sacrés, vénérables, augustes. 2. Personnes qui vivent ou qui sont mortes en état de sainteté ; saints, vertueux, pieux, bons (sing. 1. Sáántù. 2. Mùsáántù).

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Bàsíkà [bàsíkà] n. plur. Lieux déterminés ; lieux, emplacements, parties, places, coins, localités, régions, contrées, sites, secteurs, parages, zones, environs (sing. Síkà). Bàsíngà [bàsíngà] n. plur. Matières flexibles et résistantes tordues de manière à pouvoir attacher ou suspendre des objets ; cordes, cordons, laisses, lassos, ficelles, cordelles, fils, lacets, brides, rubans, ligatures, nœuds, attaches (sing. Síngà). Bàtényà [bàtéɲà] n. plur. Vers parasites du tube digestif des mammifères ; ténias (sing. Tényà). Bàvèlébè [bàvèlébè] n. plur. Mots qui servent à exprimer l’action ou l’état du sujet, et qui prennent différentes formes selon les modes, les temps, les personnes et le nombre ; verbes (sing. Vèlébè). Bàvèlò [bàvèlò] n. plur. Appareils de locomotion à deux roues, dont la seconde est actionnée par une chaîne qui la relie à un pédalier ; bicyclettes ; vélos, bécanes, biclos, biclous, cycles, tandems (sing. Vèlò). Bàyínsì [bàyínsì] n. plur. 1. Surfaces sur lesquelles on se tient ; sols, planchers, carrelages, dallages. 2. Etendues de pays ; nations, pays, territoires, terroirs (sing. Yínsì). Bàyíntù [bàyíntù] n. plur. 1. Extrémités du corps de l’homme et des animaux qui contiennent le cerveau et les organes des sens ; têtes, figures, visages, faces, faciès, expressions, crânes, têtes de pipe (fam.), billes (fam.), bobines (fam.), bouilles (fam.), gueules (fam.), tronches (fam.), caboches (fam.), trombines (fam.), cailloux (fam.), citrouilles (fam.), citrons (fam.). 2. Parties supérieures généralement renflées d’une pièce mécanique, d’un objet, etc. : têtes d’épingle, etc. ; têtes (sing. Yíntù). Bàyínwà [bàyínwà] n. plur. 1. Cavités situées à la face, composées des lèvres, des gencives, des joues, du palais, et faisant partie des systèmes digestif et respiratoire ;

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bouches. 2. Espaces ouverts, trous, fente, interstices, orifices (sing. Yínwà). Bàyínzà [bàyínzà] n. plur. 1. Ensembles de tout ce qui existe ; mondes, univers, cosmos, natures, terres, planètes, régions, continents. 2. Les sociétés humaines ; gens, personnes, hommes, civilisations, foules, publics (sing. Yínzà). Bàyínzò [bàyínzò] n. plur. Constructions servant d’habitation ; logements ; habitations, chalets, pavillons, constructions, bâtiments, édifices, bâtisses, gentilhommières, immeubles, maisonnettes, chaumières, mas, bungalows, masures, fermes, huttes, baraques, cabanes (sing. Yínzò). Bàzáándù [bàzáándù] n. plur. Lieux publics où l’on vend toutes sortes de denrées et d’objets ; marchés, foires, foirails, souks, braderies, bazars, halles (sing. Záándù). Bàzóbà [bàzóbà] n. plur. Personnes dépourvues d’intelligence ; personnes irréfléchies ; personnes atteintes d’idiotie ; idiots, imbéciles, crétins, timbrés, cinglés (fam.), dingues (fam.), loufoques (fam.), mabouls (fam.), naïfs, innocents, sonnés (fam.) toqués (fam.), crédules, niais, simples, sots, stupides, bébêtes (fam.), bêtes, abrutis, inintelligents, bourriques (fam.), andouilles (fam.), nigauds, simplets, ballots (fam.), tarés, débiles, cons (fam.) (sing. Zóbà). Coréf. 1. Bàzóbà-zóbà. 2. Bìzóbà. 3. Bìzééngì. Bàzóbà-zóbà [bàzóbàzóbà] n. plur. Personnes dépourvues d’intelligence ; personnes irréfléchies ; personnes atteintes d’idiotie ; idiots, imbéciles, crétins, timbrés, cinglés (fam.), dingues (fam.), loufoques (fam.), mabouls (fam.), naïfs, innocents, sonnés (fam.) toqués (fam.), crédules, niais, simples, sots, stupides, bébêtes (fam.), bêtes, abrutis, inintelligents, bourriques (fam.), andouilles (fam.), nigauds, simplets, ballots (fam.), tarés,

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débiles, cons (fam.) (sing. Zóbà-zóbà). Coréf. Bàzóbà. 2. Bìzóbà. 3. Bìzééngì. Béénò [béénò] pron. pers. plur. Pronom personnel de la deuxième personne du pluriel ; vous (sing. Ngé). Béétò [béénò] pron. pers. plur. Pronom personnel de la première personne du pluriel ; nous (sing. Múnù). Bìbúlù [bìbúlù] n. plur. Êtres vivants autres que l’homme ; animaux, bêtes (sing. Kìbúlù). Bìkákù [bìkákù] n. sing. Espaces entourés d’une clôture ; enclos, clôtures, enceintes, pacages, paddocks, parcs, palissades, barrières, treillages, treillis, palis (sing. Kìkákù). Bìlángà [bìlángà] n. plur. invar. Pièce de terre labourable ; exploitation agricole ; champ ; plantation, terrain, pâturage, herbage, pâture, prairie, pré, potager, verger. Bìmáángì [bìmáángì] n. plur. Ceux qui font abdication, ceux qui renoncent, ceux qui refusent ; abdicataires (sing. Kìmáángì). Bìmbéévò [bìmbéévò] n. plur. Altérations dans la santé ; maladies (sing. Bìmbéévò). Bìmpùmbúlù [bìmpùmbúlù] n. plur. Mauvais sujets ; voyous, aigrefins, bandits, canailles, chenapans, crapules, délinquants, dévoyés, vauriens, frappes (fam.), galapiats, garnements, gouapes (fam.), fripouilles (fam.), gredins, terreurs, truands (sing. Kìmpùmbúlù). Bìnèènónò [bìnèènónò] n. plur. Lieux d’aisances ; toilettes, W.C. (sing. Kìnèènónò). Bìngúnì [bìngúnì] n. plur. Personnes qui manquent de hardiesse, d’assurance ; timides, complexés, humbles, réservés, discrets, craintifs, pusillanimes, timorés, gauches, embrassés, maladroits, transis, hésitants, honteux, pâles (sing. Tìngúnì). Bìníínì [bìníínì] n. plur. Substances extraites de l’écorce de quinquina, employées comme fébrifuges et contre le paludisme ; quinines (sing. Kìníínì). 309

Bìnkúmà [bìnkúmà] n. plur. Événements non liés à une cause ; concours fortuits de circonstances ; hasards, accidents, aléas, chances, circonstances, coïncidences, concours, coups, coups de chance, événements, fortunes, impondérables, malchances, veines, déveines, sorts, destins, fatalités, destinées, occurrences, conjonctures, imprévus, probabilités, contingents, inattendus, inespérés, fortuitement, inopinés, improvisés, impromptus (sing. Kìnkúmà). Bìsúúmbì [bìsúúmbì] n. plur. 1. Personnes qui acquièrent avec de l’argent ; acheteurs. 2. Personnes qui corrompent avec de l’argent ; acheteurs (sing. Kìsúúmbì). Bìsùùmbísì [bìsùùmbísì] n. plur. 1. Personnes qui font acquérir avec de l’argent ; personnes qui font acheter. 2. Personnes qui font corrompre avec de l’argent ; personnes qui font acheter (sing. Kìsùùmbísì). Bìvúmù [bìvúmù] n. plur. 1. Cavités du corps qui contiennent les intestins ; ventres. 2. États d’une femme enceinte ; grossesses (sing. Kìvúmù). Bìzóbà [bìzóbà] n. plur. Personnes dépourvues d’intelligence ; personnes irréfléchies ; personnes atteintes d’idiotie ; idiots, imbéciles, crétins, timbrés, cinglés (fam.), dingues (fam.), loufoques (fam.), mabouls (fam.), naïfs, innocents, sonnés (fam.) toqués (fam.), crédules, niais, simples, sots, stupides, bébêtes (fam.), bêtes, abrutis, inintelligents, bourriques (fam.), andouilles (fam.), nigauds, simplets, ballots (fam.), tarés, débiles, cons (fam.) (sing. 1. Zóbà. 2. Zóbà-zóbà). Coréf. 1. Bàzóbà 2. Bàzóbà-zóbà. 3. Bìzééngì. Bìzééngì [bìzééngì] n. plur. Personnes dépourvues d’intelligence ; personnes irréfléchies ; personnes atteintes d’idiotie ; idiots, imbéciles, crétins, timbrés, cinglés (fam.), dingues (fam.), loufoques (fam.), mabouls (fam.), naïfs, innocents, sonnés (fam.) toqués (fam.), crédules, niais, simples, sots, stupides, bébêtes (fam.), bêtes, 310

abrutis, inintelligents, bourriques (fam.), andouilles (fam.), nigauds, simplets, ballots (fam.), tarés, débiles, cons (fam.) (sing. Bìzééngì). Coréf. 1. Bàzóbà 2. Bàzóbà-zóbà. 3. Bìzóbà. Bìzyéétì [bìzyéétì] n. plur. Personnes qui se déplacent, qui vont d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; personnes qui voyagent ; voyageurs (sing. Kìzyéétì). Bìzyèètísì [bìzyèètísì] n. plur. Personnes qui font se déplacer, qui font aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; personnes qui font voyager (sing. Kìzyèètísì). Bóómà [bóómà] n. sing. invar. Trouble, émotion que provoque la vue ou l’attente du danger ; peur, épouvante, affolement, effroi, frayeur, panique, terreur, inquiétude, crainte, appréhension, angoisse, aversion, phobie, hantise, frousse (fam.), trouille (fam.). Bùkííndì [bùkííndì] n. sing. invar. 1. Force de caractère qui fait supporter la souffrance ou braver le danger ; fermeté, courage, stoïcisme, persévérance, cœur, confiance, assurance. 2. Ardeur, énergie, zèle, bravoure, audace, cran, estomac, héroïsme, vaillance, volonté, intrépidité. Bùmúúntù [bùmúúntù] n. sing. invar. Espèce humaine, humanité, genre humain, bonté, sensibilité, compassion, notabilité. V. Múúntù. Bùndíímbù [bùndíímbù] n. sing. invar. La colle, la glu. Bùndúkì [bùndúkì] n. sing. Arme à feu portative ; fusil. Plur. Bàbùndúkì. Bùntwéényà [bùntwééɲà] n. sing. invar. Temps de la vie entre l’enfance et l’âge adulte ; état d’une personne jeune ; jeunesse. V. Ntwéényà ; Kìntwéényà. Bùnyókà-nyókà [bùɲyókàɲyókà] n. invar. Déloyauté, action déloyale ; perfidie. V. Nyókà ; Nyókà-nyókà. Bùnzóónzì [bùnzóónzì] n. sing. Action de juger ; décision prononcée en justice ; jugement, verdict, sentence, arrêt, décision, ordonnance. V. Nzóónzì.

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Bùpìì [bùpìì] n. sing. invar. État de ce qui est tranquille ; tranquillité, calme, quiétude, sérénité, placidité, paix, repos, sécurité, confiance, sang-froid, flegme. Bùswìì [bùswìì] n. sing. invar. État de ce qui est tranquille ; tranquillité, calme, quiétude, sérénité, placidité, paix, repos, sécurité, confiance, sang-froid, flegme. Bùtsyèlíkà [bùtsyèlíkà] n. sing. invar. 1. Caractère de ce qui est vrai ; conformité de ce qu’on dit, de ce qu’on pense avec ce qui est, de ce qu’on dit avec ce qu’on pense ; idée, propos vrai ; vérité, vrai, réalité, réel, vraisemblance, justesse, véracité, exactitude, fidélité, authenticité, certitude, évidence. 2. Caractère de ce qui est sincère ; sincérité, franchise ; authenticité, droiture. 3. En vérité ; vraiment, sérieusement, réellement, véritablement, certainement, sûrement, effectivement, en effet. Coréf. Tsyèlíkà. Bùyíndà [bùyíndà] n. sing. invar. 1. Étendue d’un objet considéré d’une extrémité à l’autre ; distance, longueur. V. Yíndà. 2. Durée prolongée ; durée, longueur. V. Yíndà. Bùzóbà [bùzóbà] n. sing. Arriération mentale ; action, parole d’un idiot ; idiotie, niaiserie, imbécillité, ineptie, nigauderie, sottise, stupidité, absurdité, ânerie, bêtise, crédulité, gaffe, impair, maladresse, bévue, faute, balourdise, baliverne, calembredaine, sornette. Bwáálà [bwáálà] n. sing. 1. Agglomération composée de peu d’habitants ; agglomération rurale ; bourgade, commune, hameau, patelin (fam.), trou (fam.), écart, bled (fam.). 2. Territoire, État, territoire de cet État ; pays, localité, agglomération (plur. Bàbwáálà).

D 312

Dèséémbà [dèséémbà] n. sing. invar. Douzième mois de l’année ; décembre. Dìbábà [dìbábà] n. sing. 1. Privé de parole ; muet. 2. Qui ne veut pas parler ; muet, silencieux, interdit, interloqué, coi, sidéré, aphasique (plur. Màbábà). Dìbáánzà [dìbáánzà] n. sing. Ce que l’esprit imagine ou conçoit ; opinion, sentiment, jugement, réflexion, appréciation, avis, conviction, pensée, croyance, théorie, thèse, foi, certitude, impression, préjugé. V. Kùbáánzà (plur. Màbáánzà). Dìbííndù [dìbííndù] n. sing. 1. Action de descendre ; descente, pente, chute, dégringolade, avalanche, écroulement, affaissement, éboulement, glissade. 2. Chemin en pente ; descente, pente, déclivité, inclinaison, obliquité, dévers, versant, raidillon, escarpement, côté, côte (plur. Màbííndù). Dìbókò [dìbókò] n. sing. 1. Partie de la main qui termine le bras et qui sert à la préhension et au toucher ; main. 2. Membre supérieur de l’homme ; bras (plur. Màbókò). Dìdéésò [dìdéésò] n. sing. Genre de plantes de la famille des légumineuses ; haricot, flageolet (plur. Màdéésò). Dííkì [dííkì] n. sing. 1.Corps qui se forme dans l’organisme des femelles de certains animaux et qui, fécondé par un gamète mâle, donnera naissance à un être nouveau ; œuf. 2. Se dit de divers objets en forme d’œuf ; œuf (plur. Méékì). Dííkì dyà nsúsù [dííkì dyà nsúsù] n. sing. 1. Œuf de poule. 2. Nombre qui représente un ensemble vide, une valeur nulle ; zéro (plur. Méékì mà nsúsù). Díísù [díísù] n. sing. Organe de la vue ; œil, regard, vue, vision (plur. Méésò). Dìkálà [dìkálà] n. sing. Morceau combustible solide, noir, d’origine végétale ; morceau ou parcelle de charbon (plur. Màkálà).

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Dìkàlálà [dìkàlálà] n. sing. Poisson de mer de la famille des percidés ; bar (plur. Màkàlálà). Dìkálù [dìkálù] n. sing. Appareil de locomotion à deux roues, dont la seconde est actionnée par une chaîne qui la relie à un pédalier ; bicyclette ; vélo (plur. Màkálù). Dìkámà [dìkámà] n. sing. 1. Action de décider ; décision, fermeté, assurance, détermination, volonté, caractère, résolution. 2. Résolution prise ; décision, jugement, arrêt, arrêté, décret, ordonnance, sentence, verdict, choix, parti, résolution détermination (plur. Màkámà). Dìkátà [dìkátà] n. sing. Organe de la reproduction chez l’homme ; sexe, pénis, verge, phallus, membre (plur. Màkátà). Dìkófì [dìkófì] n. sing. Coup donné sur la tête avec la main ; taloche, coup, claque, gifle, tape, tarte (fam.), trempe (fam.), beigne (fam.), calotte (fam.), châtaigne (fam.), gon (fam.), marron (fam.) (plur. Màkófì). Dìkwáálà [dìkwáálà] n. sing. Sorte de poisson que l’on trouve notamment dans l’Océan Atlantique ; poisson de mer de la famille des clupéidés ; hareng (plur. Màkwáálà). Dìméémè [dìméémè] n. sing. Petit d’une brebis ; mammifère ruminant ; agneau ; mouton (plur. Màméémè). Dìndéfò [dìndéfò] n. sing. Poil du menton et des joues ; barbe, poils, moustache, collier, barbiche, barbichette (plur. Màndéfò). Dìndéfù [dìndéfù] n. sing. Poil du menton et des joues ; barbe, poils, moustache, collier, barbiche, barbichette (plur. Màndéfù). Dìnkóndì [dìnkóndì] n. sing. Fruit du bananier ; banane (plur. Mànkóndì). Dìnkóndò [dìnkóndò] n. sing. Fruit du bananier ; banane (plur. Mànkóndò).

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Dìtáándì [dìtáándì] n. sing. Se dit des grosses dents qui, placées en arrière des maxillaires, servent à broyer les aliments ; molaire (plur. Màtáándì). Dìtádì [dìtádì] n. sing. Pierre de petite ou moyenne dimension ; pierre, gemme, grenat, granit, grès, minerai, galet, gravier (plur. Màtádì). Dìtómà [dìtómà] n. sing. Véhicule de transport à roues, véhicule automobile ; voiture, automobile, véhicule, berline, break, guimbarde (fam.), bagnole (fam.), tire (fam.) auto (fam.), tacot (fam.), charrette (plur. Màtómà). Dìvéésò [dìvéésò] n. sing. La plus grande des graminacées, dont la tige est cylindrée ; bambou (plur. Màvéésò). Dìzáángì [dìzáángì] n. sing. Genre de plantes de la famille des légumineuses ; haricot, flageolet. Plur. Màzáángì. Dyáákà [dyáákà] adv. 1. Plus. 2. Plus longtemps ; davantage. Dyáámbù [dyáámbù] n. sing. Ensemble de faits concernant plusieurs personnes ; transaction, contact, relation, procès, avoir affaire à (plur. Máámbù). Dyóóngà [dyóóngà] n. sing. 1. Tige de bois armé qu’on lance avec un arc ou une arbalète ; flèche. Plur. Màdyóóngà. 2. Tout ce qui ressemble à une flèche ; harpon, croc, crochet (plur. Màdyóóngà).

E Ébè [ébè] interj. Eh bien ! É-é [é-é] adv. Adverbe de négation opposé à « héé » ; exprime le refus ; non.

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F Fèbálì [fèbálì] n. sing. invar. Le second mois de l’année ; février. Fòfólò [fòfólò] n. sing. Bâtonnet de bois ou de carton dont l’extrémité est enduite d’un produit qu’on enflamme par frottement ; allumette (plur. Màfòfólò). Fúlà-fúlà [fúlàfúlà] n. sing. Véhicule de transport en commun ; autobus, bus, car (plur. Bàfúlà-fúlà). Fúnì [fúnì] n. sing. Canal qui s’étend, chez la femme, entre le col de l’utérus et les organes génitaux externes, se terminant dans le vestibule du vagin ; vagin (plur. Bàfúnì). Fyóótì-fyóótì [fyóótìfyóótì] loc. adv. Simultanément et proportionnellement ; progressivement ; au fur et à mesure.

H Héé [éé] adv. Exprime une réponse positive ; exprime le consentement ; oui.

K Kápò [kápò] n. sing. Qui est hardi jusqu’à l’imprudence ; imprudent, hardi, risque-tout, casse-cou, culotté (fam.), osé, risqué, aventureux, effronté, impudent, insolent, provocant, impertinent, brave, courageux, énergique, intrépide, écervelé, inconscient, fou (plur. Bàkápò). Kásì [Kásì] conj. Marque de l’opposition, de la différence, de la restriction ; mais. 316

Kìbúlù [kìbúlù] n. sing. Être vivant autre que l’homme ; animal, bête (plur. Bìbúlù). Kìkákù [kìkákù] n. sing. Espace entouré d’une clôture ; enclos, clôture, enceinte, pacage, paddock, parc, palissade, barrière, treillage, treillis, palis (plur. Bìkákù). Kílìkílì [kílìkílì] adv. En vrac, en désordre, pêle-mêle. Kìmáángì [kìmáángì] n. sing. Celui qui fait abdique, celui qui renonce, celui qui refuse ; abdicataire (plur. bìmáángì). V. kùmáángà. Kìmbéévò [kìmbéévò] n. sing. Altération dans la santé ; maladie (plur. Bìmbéévò). V. Kùbéélà ; Mbéévò ; Mùbéédò ; Mùbéélò. Kìmpùmbúlù [kìmpùmbúlù] n. sing. Mauvais sujet ; voyou, aigrefin, bandit, canaille, chenapan, crapule, délinquant, dévoyé, vaurien, frappe (fam.), galapiat, garnement, gouape (fam.), fripouille (fam.), gredin, terreur, truand (plur. Bìmpùmbúlù). Kìmpútù [kìmpútù] n. sing. invar. Langue française ; français. V. Lùmpútù ; Mpútù. Kìnèènónò [kìnèènónò] n. sing. Lieu d’aisances ; toilettes, W.C. (plur. Bìnèènónò). Kìngúlùngúlù [kìngúlùngúlù] n. sing. Instrument de musique à clavier et à soufflerie ; harmonium, orgue (plur. Bìngúlùngúlù). Kìníínì [kìníínì] n. sing. Substance extraite de l’écorce de quinquina, employée comme fébrifuge et contre le paludisme ; quinine (plur. Bìníínì). Kìnkúmà [kìnkúmà] n. sing. Événement non lié à une cause ; concours fortuit de circonstances ; hasard, accident, aléa, chance, circonstance, coïncidence, concours, coup, coup de chance, événement, fortune, impondérable, malchance, veine, déveine, sort, destin, fatalité, destinée, occurrence, conjoncture, imprévu, probabilité,

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contingent, inattendu, inespéré, fortuitement, inopiné, improvisé, impromptu (plur. Bìnkúmà). Kìntwéényà [kìntwééɲà] n. sing. invar. Temps de la vie entre l’enfance et l’âge adulte ; état d’une personne jeune ; jeunesse. V. Ntwéényà ; Bùntwéényà. Kìsúúmbì [kìsúúmbì] n. sing. 1. Qui acquiert avec de l’argent ; acheteur. 2. Qui corrompt avec de l’argent ; acheteur (plur. Bìsúúmbì). V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbìkísà ; Kùsùùmbísà. Kìsùùmbísì [kìsùùmbísì] n. sing. 1. Qui fait acquérir avec de l’argent ; qui fait acheter. 2. Qui fait corrompre avec de l’argent ; qui fait acheter (plur. Bìsùùmbísì). V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbìkísà. Kìvúmù [kìvúmù] n. sing. 1. Cavité du corps qui contient les intestins ; ventre. 2. État d’une femme enceinte ; grossesse (plur. Bìvúmù). Kìzééngì [kìzééngì] n. sing. Personne dépourvue d’intelligence ; personne irréfléchie ; personne atteinte d’idiotie ; idiot. (plur. Bìzééngì). Coréf. 1. Zóbà. 2. Zóbà-zóbà. Kìzyéétì [kìzyéétì] n. sing. Qui se déplace, qui va d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; qui voyage ; voyageur (plur. Bìzyéétì). V. Kùzyéétà. Kìzyèètísì [kìzyèètísì] n. sing. Qui fait se déplacer, qui fait aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; qui fait voyager (plur. Bìzyèètísì). V. Kùzyéétà. Kùbáánzà [kùbáánzà] v. Former dans son esprit des pensées, concevoir, réfléchir ; penser, croire, calculer, échafauder, élaborer, étudier, philosopher, préméditer, méditer, projeter, se concentrer, se recueillir, songer, spéculer. Kùbéélà [kùbéélà] v. intr. Avoir quelque altération dans sa santé ; être malade. Kùbèèlísà [kùbèèlísà] v. intr. Faire avoir quelque altération dans sa santé ; rendre malade. V. Kùbéélà. 318

Kùbííkà [Kùbííkà] v. tr. Se séparer d’une personne ou d’une chose ; s’éloigner de ; ne pas ôter ; abandonner ; maintenir dans le même état ; transmettre par testament ; donner ; laisser. Kùbììkílà [kùbììkílà] v. tr. Se séparer d’une personne ou d’une chose au profit de quelqu’un ; abandonner ; maintenir dans le même état au profit d’autrui ; transmettre à quelqu’un par testament ; donner, laisser à quelqu’un. Kùbòdísà [kùbòdísà] v. tr. Mouiller, humidifier, tremper, éclabousser. Kùbòlísà [kùbòlísà] v. tr. Mouiller, humidifier, tremper, éclabousser. Kùdàsúkà [kùdàsúkà] v. intr. Ne plus maîtriser ses nerfs, se mettre en colère, sortir de ses gonds ; s’irriter, s’exaspérer, s’énerver, s’impatienter, se fâcher, s’indigner, s’emporter, se brouiller, s’emballer, s’exciter. Kùdyà [kùdyà] v. intr. 1. Mâcher et avaler un aliment ; manger, se nourrir, absorber, ingérer, ingurgiter, s’alimenter, se restaurer, se sustenter, bouffer (fam.), becqueter (fam.) boulotter (fam). Croûter (fam.), déjeuner, dîner, souper, gueuletonner, se goberger, se goinfrer, mâcher, dévorer, avaler, se régaler, savourer, se repaître, croquer, grignoter, casse-croûter (fam.), pique-niquer, collationner, brouter, paître, ronger. 2. (Sens figuré) Dépenser sans compter ; dépenser, corroder, ronger. Kùfèlélà [kùfèlélà] v. tr. Tiédir, chauffer, réchauffer. Kùkànísà [kùkànísà] v. tr.et intr. Penser activement ; réfléchir, calculer, chercher, considérer, délibérer, examiner, méditer, peser, préméditer, méditer, raisonner, refléter, ruminer, se concentrer, se recueillir, songer, spéculer. Kùkàtúlà [kùkàtúlà] v. tr. 1. Ôter d’un endroit, mettre ailleurs ; déclouer, décoller, découvrir, décrocher, 319

déplacer, dépouiller, déraciner, emporter, ôter, prélever, retirer. 2. Ravir, priver de, prendre par force, arracher, kidnapper, sevrer, soustraire, sucrer. 3. Faire disparaître ; anéantir, débarrasser, détruire, effacer, gommer, plumer, vider. Kùkàtúlà bìvúmù [kùkàtúlà bìvúmù] loc. verb. Interrompre des grossesses avant que le fœtus ne soit viable ; pratiquer des avortements sur une ou plusieurs femmes. Kùkàtúlà bìvúmù. Littérlt., « enlever des ventres ». V. Bìvúmù. Kùkàtúlà kìvúmù [kùkàtúlà kìvúmù] loc. verb. Interrompre une grossesse avant que le fœtus ne soit viable ; pratiquer un avortement sur une femme. Kùkàtúlà kìvúmù. Littérlt., « enlever le ventre, enlever un ventre ». V. Kìvúmù. Kùkàtúsà kìvúmù [kùkàtúlà kìvúmù] loc. verb. Se faire interrompre une grossesse avant que le fœtus ne soit viable ; se faire pratiquer un avortement. Kùkàtúsà kìvúmù. Littérlt., « se faire enlever le ventre, se faire enlever un ventre ». V. Kìvúmù. Kùkàwúkà [kùkàwúkà] v. intr. Devenir sec, dessécher, sécher. Kùkàwúkísà [kùkàwúkísà] v. tr. Rendre sec, éponger, sécher. Kùkótà bìvúmù [kùkótà bìvúmù] loc. verb. Être enceinte plusieurs fois ; porter plusieurs grossesses. Kùkótà bìvúmù. Littérlt., « entrer dans des ventres ». V. Bìvúmù. Kùkótà kìvúmù [kùkótà kìvúmù] loc. verb. Être enceinte ; porter une grossesse. Kùkótà kìvúmù. Littérlt., « entrer dans le ventre, entrer dans un ventre ». V. Kìvúmù. Kùkòtísà bìvúmù [kùkòtísà bìvúmù] loc. verb. Rendre enceinte une ou plusieurs femmes ; engrosser plusieurs fois. Kùkótísà bìvúmù. Littérlt., « faire entrer des ventres ». V. Bìvúmù.

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Kùkòtísà kìvúmù [kùkòtísà kìvúmù] loc. verb. Rendre enceinte une femme ; engrosser. Kùkótísà kìvúmù. Littérlt., « faire entrer le ventre, faire entrer un ventre ». V. Kìvúmù. Kùkùbùkísà [kùkùbùkísà] v. tr. Être à même de tuer à coups de fusil ; être à même de fusiller. Kùkùbúlà [kùkùbúlà] v. tr. Tuer à coups de fusil ; fusiller. Kùkùlùmùkísà [kùkùlùmùkísà] v. tr. Être capable de diminuer la hauteur, de faire descendre ; être capable d’abaisser. Kùkùlùmúnà [kùkùlùmúnà] v. tr. 1. Diminuer la hauteur, faire descendre ; baisser, atténuer, descendre, abaisser (diminuer). 2. Avilir, déprécier, diminuer, humilier, mortifier, rabaisser, ravaler (valeur). 3. Diminuer, baisser, descendre (physique). Kùkwééndà [kùkwééndà] v. intr. 1. Être ou se mettre en mouvement, marcher, se diriger ; avancer ; aller. 2. Quitter un lieu ; s’en aller ; partir. V. Kùkwèèndísà. Kùkwèèndísà [kùkwèèndísà] v. intr. 1. Faire se mettre en mouvement, faire marcher, faire se diriger ; faire avancer ; faire aller. 2. Faire quitter un lieu ; faire partir. V. Kùkwééndà. Kùlééngà [kùlééngà] v. tr. Lisser, aplatir, aplanir, niveler, polir. Kùlòngókà [kùlòngókà] v. tr. et intr. 1. Faire des études ; étudier, apprendre, bûcher, s’instruire. 2. Chercher à apprendre, à acquérir des connaissances ; approfondir, explorer, s’initier, chiader (fam.). 3. Analyser, observer avec soin ; analyser, considérer, creuser, délibérer, explorer, voir. Kùmáángà [kùmáángà] v. tr. 1. Ne pas accepter ce qui est offert, présenté, proposé ; rejeter une demande. Se refuser à : ne pas vouloir, s’interdire, repousser, éconduire, se dédire, décliner, dédaigner, récuser, désavouer, contester, dénier, nier. 2. Un candidat : 321

éliminer, recaler (fam.), coller (fam.), blackbouler (fam.). 3. Défendre : interdire, s’opposer, écarter. 4. Se refuser : se défendre, éviter, s’interdire, se dérober, éluder, esquiver, se soustraire à, se priver, s’abstenir, se passer. V. Kùmààngísà ; Kùmààngìkísà. Kùmáángà bìvúmù [Kùmáángà bìvúmù] loc. verb. Ne pas accepter des grossesses ; refuser des grossesses. Kùmáángà bìvúmù. Littérlt., « refuser des ventres ». V. Bìvúmù. Kùmáángà kìvúmù [kùmáángà kìvúmù] loc. verb. Ne pas accepter une grossesse ; refuser une grossesse. Kùmáángà kìvúmù. Littérlt., « refuser le ventre, refuser un ventre ». V. Kìvúmù. Kùmààngìkísà [kùmààngìkísà] v. tr. Être capable de ne pas accepter ce qui est offert, présenté, proposé ; être capable de rejeter une demande. Être capable de Se refuser à : de ne pas vouloir, de s’interdire. V. Kùmáángà ; Kùmààngísà. Kùmààngísà [kùmààngísà] v. tr. Faire rejeter une demande. V. Kùmáángà ; Kùmààngìkísà. Kùmànísà [kùmànísà] v. tr. intr. et pronom. 1. Conduire à achèvement. Mettre fin à. Perfectionner. Ne pas continuer, prendre fin ; terminer, achever, arrêter, cesser, conclure, finir, boucler (fam.). 2. Parfaire, parachever, couronner, compléter. Kùmànísà [kùmànísà] v. pronom. S’achever, se terminer, s’arrêter, conduire à achèvement. Kùmékà [kùmékà] v.tr. Tester quelque chose, en faire l’essai ; essayer, éprouver, hasarder, tâtonner, tenter, tester, vérifier, aventurer, boursicoter, expérimenter, oser, risquer, tâcher. Kùnátà kìvúmù [Kùnátà kìvúmù] loc. verb. Être enceinte ; porter une grossesse. Kùnátà kìvúmù. Littérlt., « porter le ventre, porter un ventre ». V. Kìvúmù.

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Kùndímà bìvúmù [kùndímà bìvúmù] loc. verb. Accepter des grossesses. Kùndímà bìvúmù. Littérlt., « accepter des ventres ». V. Bìvúmù. Kùndímà kìvúmù [kùndímà kìvúmù] loc. verb. Accepter une grossesse. Kùndímà kìvúmù. Littérlt., « accepter le ventre, accepter un ventre ». V. Kìvúmù. Kùnéénà [kùnéénà] v. tr. Éliminer les fèces, les excréments ; déféquer, chier (fam.), faire. Kùsálà [kùsálà] v.tr. 1. Faire un ouvrage ; œuvrer, travailler, bûcher (fam.), potasser (fam.), bosser (fam.), besogner, trimer, marner (fam.), produire, façonner, exécuter, fabriquer, produire, bricoler, perfectionner, cultiver, améliorer, fignoler (fam.), préparer. 2. Exercer une activité professionnelle ; travailler, bosser, boulonner (fam.). 3. Tester quelque chose, en faire l’essai ; essayer, éprouver, hasarder, tâtonner, tenter, tester, vérifier, aventurer, boursicoter, expérimenter, oser, risquer, tâcher. Kùsálà yínwà [kùsálàyínwà] loc. verb. Se montrer impoli, insolent. Kùsèpélà [kùsèpélà] v. intr. Éprouver de la joie ; se réjouir, exulter, triompher, être content, être heureux, se féliciter, se délecter, déguster, jouir, goûter, savourer, se régaler, jubiler. V. Kùsèpèlísà. Kùsèpèlísà [kùsèpèlísà] v. tr. Donner de la joie, rendre joyeux, causer une sensation agréable ; réjouir, enchanter, ravir, amuser, divertir, égayer. V. Kùsèpélà. Kùsósà [kùsósà] v. tr. 1. Chercher, analyser, cogiter, calculer, réfléchir, se concentrer, rechercher, explorer, fouiller, inspecter, fureter, prospecter, scruter, se recueillir. 2. Chercher, imaginer, inventer, supposer, échafauder, élaborer, étudier, penser, philosopher, préméditer, projeter, songer, spéculer. 3. Chercher, s’efforcer, tâcher de, tâcher, s’évertuer, s’ingénier, tendre, tenter de, viser, à, provoquer, agresser. 323

Kùsósà bìvúmù [kùsósà bìvúmù] loc. verb. Être à la recherche de grossesses ; souhaiter avoir plusieurs grossesses. Kùsósà bìvúmù. Littérlt., « chercher des ventres ». V. Bìvúmù. Kùsósà kìvúmù [kùsósà kìvúmù] loc. verb. Être à la recherche de grossesse ; souhaiter avoir une grossesse. Kùsósà kìvúmù. Littérlt., « chercher le ventre, chercher un ventre ». V. Kìvúmù. Kùsúúmbà [kùsúúmbà] v. tr. 1. Acquérir avec de l’argent ; acheter, acquérir, se payer, se procurer. V. Kùsùùmbìkísà, Kùsùùmbísà. 2. Corrompre avec de l’argent ; acheter, corrompre, soudoyer. V. Kùsùùmbìkísà ; Kùsùùmbísà. Kùsùùmbìkísà [kùsùùmbìkísà] v. tr. 1. Être capable d’acquérir avec de l’argent ; être capable d’acheter. V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbísà. 2. Être capable de corrompre avec de l’argent ; être capable d’acheter. V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbísà. Kùsùùmbísà [kùsùùmbísà] v. tr. 1. Faire acquérir avec de l’argent ; faire acheter, faire acquérir. V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbìkísà. 2. Faire corrompre avec de l’argent ; faire acheter, faire corrompre, faire soudoyer. V. Kùsúúmbà ; Kùsùùmbìkísà. Kùsyélòmókà [kùsyélòmókà] v. intr. Glisser, échapper, coulisser. Kùtàdísà [kùtàdísà] v. tr. 1. Faire percevoir par le sens de la vue. Faire assister à, Rendre quelqu’un témoin de ; faire voir, faire assister à, rendre témoin de, faire regarder, faire saisir, faire constater, faire percevoir, faire découvrir, faire remarquer, faire repérer, faire surprendre, faire assister à, faire entrevoir, faire contempler, faire discerner, faire comprendre, faire se représenter, faire imaginer, faire prévoir, faire envisager, faire trouver, faire apercevoir, faire rencontrer, faire considérer, faire essayer, faire observer, faire 324

inspecter. 2. Faire considérer avec attention ; faire regarder, faire inspecter, faire examiner, faire étudier, faire envisager, faire concevoir. 3. Faire remarquer ; faire juger, faire arbitrer, faire statuer, faire trancher, faire se prononcer, faire régler, faire décider, faire rendre justice, faire acquitter, faire relaxer, faire innocenter, faire critiquer, faire désapprouver, faire condamner. 4. Faire aller souvent dans un lieu ; faire avoir des relations habituelles avec quelqu’un ; faire fréquenter, faire rendre visite, faire rencontrer, faire retrouver, faire croiser, faire relancer, faire harceler, faire importuner, faire visiter, faire consulter. 5. Faire voir : faire visiter, faire indiquer, faire exhiber, faire exposer, faire paraître, faire transparaître, rendre visible. V. Kùtálà. Kùtálà [kùtálà] v. tr. 1. Percevoir par le sens de la vue ; assister à, être témoin de, voir, regarder, saisir, constater, percevoir, découvrir, remarquer, repérer, surprendre, assister à, entrevoir, contempler, discerner, comprendre, se représenter, imaginer, se figurer, prévoir, envisager, trouver, apercevoir, rencontrer, considérer, essayer, s’informer, observer, inspecter. 2. Considérer avec attention ; regarder, inspecter, examiner, étudier, envisager, concevoir. 3. Remarquer ; juger, apprécier, arbitrer, statuer, trancher, se prononcer, régler, décider, rendre justice, acquitter, relaxer, innocenter, critiquer, désapprouver, condamner. 4. Aller souvent dans un lieu ; avoir des relations habituelles avec quelqu’un ; fréquenter, rendre visite, rencontrer, retrouver, croiser, relancer, harceler, importuner, visiter, consulter. 5. (Fig.) Subir, supporter, tolérer, souffrir, encaisser (fam.), endurer (fam.). V. Kùtàdísà. Kùtàlánà [kùtàlánà] v. pronom. Se faire voir, apparaître, se révéler, se dénuder, s’exposer, se montrer, s’exhiber, parader, se produire, se pavaner, paraître, trans325

paraître, être visible, se manifester, avoir lieu. V. kùtálà ; kùtàdísà. Kùtàmbúlà [kùtàmbúlà] v. tr. et intr. 1. Avancer à l’aide des pieds ; se mouvoir, marcher, avancer, se déplacer, se diriger, cheminer, déambuler, errer, se promener, flâner, vagabonder, trotter, clopiner, trottiner. 2. Fonctionner, tourner, prospérer, rouler, 3. Consentir, obéir, accepter, croire, mordre (fam.). 4. Presser, se presser, se dépêcher, s’empresser, faire diligence, se hâter, s’affairer, s’agiter. Kùtàmbwísà [kùtàmbwíà] v. tr. et intr. 1. Faire avancer à l’aide des pieds ; faire se mouvoir, faire marcher. 2. Faire fonctionner. 3. Faire marcher, abuser, berner, tromper. 4. Presser, exhorter, encourager, inciter, pousser, harceler, activer. V. Kùtàmbúlà. Kùtúúlà bìvúmù [kùtúúlà bìvúmù] loc. verb. Rendre enceinte une ou plusieurs femmes ; engrosser plusieurs fois. Kùtúúlà bìvúmù, proprem. « mettre des ventres ». V. Bìvúmù. Kùtúúlà kìvúmù [kùtúúlà kìvúmù] loc. verb. Rendre enceinte une femme ; engrosser. Kùtúúlà kìvúmù, proprem. « mettre le ventre ». V. Kìvúmù. Kúúmì [kúúmì] adj. num. cardinal, invar. Neuf plus un ; dix. Kùvúnà [kùvúnà] v. intr. 1. Dire un mensonge ; mentir, dissimuler, masquer, inventer, mystifier, tromper. 2. Désunir, brouiller, diviser, opposer, séparer, semer la division, écarter, disjoindre, différencier, dissocier. Kùyààndúlà [kùyààndúlà] v. tr. Chauffer, griller, réchauffer, braiser, rôtir, brûler, cuire. Kùyààdúkà [kùyààdúkà] v. pronom. Se réchauffer. Kùyàmúnà mádyà [kùyàmúnàmádyà] loc. verb. Réchauffer de la nourriture Kùyèlélà [kùyèlélà] v. tr. Tiédir, chauffer, réchauffer.

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Kùyììndúlà [kùyììndúlà] v. tr. et intr. Penser activement ; réfléchir, calculer, chercher, considérer, délibérer, examiner, méditer, peser, préméditer, méditer, raisonner, refléter, ruminer, se concentrer, se recueillir, songer, spéculer. Kùyòtílà tíyà [kùyòtílàtíyà] loc. verb. Se réchauffer. Kùyùfúlà [kùyùfúlà] v. intr. Poser des questions à quelqu’un, interroger quelqu’un, lui faire des questions ; interroger, demander, s’enquérir de, sonder, se renseigner, interroger, interviewer, enquêter, consulter, s’informer. Kùyúmà [kùyúmà] v. intr. Devenir sec, dessécher, sécher. Kùyúmísà [kùyúmísà] v. tr. Rendre sec, éponger, sécher. Kùyùmísà nzútù [kùyùmísà nzútù] loc. verb. Se sécher. Kùzólà [kùzólà] v. tr. 1. Eprouver de l’affection, de l’amour ou de l’attachement pour quelqu’un ou quelque chose ; aimer, adorer, chérir, estimer, idolâtrer, s’amouracher, s’attacher. 2. Avoir un penchant, de l’intérêt pour quelque chose ; aimer, affectionner, apprécier, être porté sur, s’intéresser. 3. Prendre plaisir, trouver agréable ; aimer, affectionner, raffoler. 4. Vouloir, avoir envie de, aimer, désirer, se complaire. Kùzyéétà [kùzyéétà] v. intr. Se déplacer, aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; voyager, se déplacer, se promener, se balader, aller, sillonner, bourlinguer (fam.). Kùzyèètísà [kùzyèètísà] v. intr. Faire se déplacer, faire aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; faire voyager. V. Kùzyéétà. Kyáádyèè ! [kyáádyèè] interject. invar. Exprime le regret, la désolation ; hélas ! Kyóózì [kyóózì] n. sing. invar. Le froid, la fraîcheur.

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L Lùbììkúlù [lùbììkúlù] n. invar. Renonciation à la possession, à la jouissance d’une chose, démission, résignation, désistement, abjuration, abandon, abdication, renoncement, concession, abstention, abnégation, sacrifice, détachement. V. Kùbííkà. Lùlékò [lùlékò] n. sing. invar. 1. Agencement proportionné, accord entre les parties d’un tout ; harmonie, accord, concorde, entente, union, paix, sérénité, plénitude, bonheur, extase, bien-être, repos, élégance, grâce. 2. Tout ce qui va bien ensemble ; en harmonie, ensemble, en accord, de pair, à l’unisson, de front, à la fois, conjointement, de concert, de conserve, en commun, simultanément, en même temps, en chœur, collectivement, en bloc, pacifiquement. 3. Suite, accord de sons agréables ; harmonie, mélodie, consonance, unisson, eurythmie, euphonie, accord. Lùmáángù [lùmáángù] n.sing. invar. Action d’abdiquer ; abdication, renoncement, démission, renonciation, résignation, désistement, retrait, abjuration, abandon, reddition, capitulation, défaite, départ. V. kùmáángà. Lùmpútù [lùmpútù] n. sing. invar. Langue française ; français. V. Kìmpútù ; Mpútù. Lùnánà [lùnánà] n.sing. invar. Ardeur que l’on met pour servir une cause ou une personne ; zèle, empressement, application, assiduité, attention, civisme, courage, dévouement, diligence, empressement, entrain, prosélytisme, vivacité. Lùngòlóbì [lùngòlóbì] n. sing. invar. La tiédeur. Lùvúnù [lùvúnù] n. sing. invar. 1. Discours, propos contraire à la vérité ; ce qui n’est pas vrai, pas réel ; mensonge, contrevérité, fable, histoire, invention, tromperie, bobard (fam.), mystification, imposture, baratin (fam.), salades, hypocrisie. 2. Discorde, 328

désunion, mésintelligence, brouille, déchirement, division, trouble, discussion, tension, hostilité, rivalité, tiraillement, accrochage, désaccord, friction, conflit, dissension, litige, lutte, antagonisme, différend ; zizanie. V. Kùvúnà. Lùzólò [lùzólò] n. sing. invar. 1. Sentiment qui nous entraîne vers un être, vers une chose, sentiment d’affection, d’attirance sentimentale et sexuelle entre deux personnes ; amour, passion, affection, adoration, inclination, attachement, amitié, penchant, tendresse, désir, liaison, relation. 2. Sentiment d’attachement, d’affection mutuelle entre amis ou membres d’une même famille ; amour, admiration, affection, altruisme, amitié, attachement, charité, dévouement, enthousiasme, entente, estime, fanatisme, fraternité, idolâtrie, vénération. V. Kùzólà.

M Máámbù [máámbù] n. plur. Ensemble de faits concernant plusieurs personnes ; transactions, contacts, relations, procès, avoir affaire à (sing. Dyáámbù). Máámèè ! [máámèè] interject. invar. Exprime le regret, la désolation ; hélas ! Mààngúnù [mààngúnù] n. sing. invar. Manière de ne pas accepter ce qui est offert, présenté, proposé ; manière de rejeter une demande, de se refuser à, de ne pas vouloir, de s’interdire ; refus, inacceptation, non, rejet, abandon, fin de non-recevoir, récusation, protestation, veto, dénégation, dédit, démenti, opposition. V. Kùmáángà. Máásì [máásì] n. sing. invar. Troisième mois de l’année ; mars. Mááyì [mááyì] n. sing. invar. Cinquième mois de l’année ; mai. 329

Màbáánzà [màbáánzà] n. plur. Ce que l’esprit imagine ou conçoit ; opinions, sentiments, jugements, réflexions, appréciations, avis, convictions, pensées, croyances, théories, thèses, foi, certitudes, impressions, préjugés. (sing. Dìbáánzà). Màbábà [màbábà] n. plur. 1. Personnes privées de parole ; muets. 2. Personnes qui ne veulent pas parler ; muets, silencieux, interdits, interloqués, cois, sidérés, aphasiques (sing. 1. Bábà. 2. Dìbábà). Màbííndù [màbííndù] n. plur. 1. Actions de descendre ; descentes, pentes, chutes, dégringolades, avalanches, écroulements, affaissements, éboulements, glissades. 2. Chemins en pente ; descentes, pentes, déclivités, inclinaisons, obliquités, dévers, versants, raidillons, escarpements, côtés, côtes (sing. Dìbííndù). Màbókò [màbókò] n. plur. 1. Parties de la main qui terminent le bras et qui servent à la préhension et au toucher ; mains. 2. Membres supérieurs de l’homme ; bras (sing. Dìbókò). Màdéésò [màdéésò] n. plur. Genres de plantes de la famille des légumineuses ; haricots, flageolets (sing. Dìdéésò). Coréf. Màzáángì. Màdídì [màdídì] n. plur. invar. Le froid, la fraîcheur. Màdyà [màdyà] n. plur. invar. Ce dont on se nourrit ; nourriture, alimentation, denrée, provision, provisions, réserve, subsistance, vivres, bouffe (fam.), chère, pitance, pâtée, pâture, aliment, boustifaille, ration, tambouille, victuailles. V. Kùdyà. Màdyóóngà [màdyóóngà] n. plur. 1. Tiges de bois armé qu’on lance avec un arc ou une arbalète ; flèches. 2. Tout ce qui ressemble à une flèche ; harpons, crocs, crochets (sing. Dyóóngà). Màfòfólò [màfòfólò] n. plur. Bâtonnets de bois ou de carton dont l’extrémité est enduite d’un produit qu’on enflamme par frottement ; allumettes (sing. Fòfólò). 330

Màfútà yà nyósì [màfútà yà ɲósì] loc. nomin. invar. Substance sucrée que produisent les abeilles avec le nectar des fleurs ; miel. Màfútà yà nyósì, proprem. « huile d’abeille ». V. Màfútà yà nyózì. Màfútà yà nyózì [màfútà yà ɲózì] loc. nomin. invar. Substance sucrée que produisent les abeilles avec le nectar des fleurs ; miel. Màfútà yà nyózì, proprem. « huile d’abeille ». V. Màfútà yà nyósì. Màkálù [màkálà] n. plur. Morceaux combustibles solides, noirs, d’origine végétale ; morceaux ou parcelles de charbon (sing. Dìkálà). Màkàlálà [màkàlálà] n. plur. Poissons de mer de la famille des percidés ; bars (sing. Dìkàlálà). Màkálù [màkálù] n. plur. Appareils de locomotion à deux roues, dont la seconde est actionnée par une chaîne qui la relie à un pédalier ; bicyclettes ; vélos (sing. Dìkálù). Màkámà [màkámà] n. plur. 1. Décision, fermetés, assurances, déterminations, volontés, caractères, résolutions. 2. Résolutions prises ; décisions, jugements, arrêts, arrêtés, décrets, ordonnances, sentences, verdicts, choix, partis, résolutions (sing. Dìkámà). Màkèlélè [màkèlélè] n. plur. invar. Grand bruit, grands cris ; bruit, boucan (fam), barouf (fam), tintamarre, confusion, tohu-bohu, agitation, tumulte, tapage, chahut, pagaille, désordre, fracas, charivari, raffut (fam.), ramdam, tam-tam, tintouin, remue-ménage, animation, vacarme. Màkófì [màkófì] n. plur. Coups donnés sur la tête avec la main ; taloches, coups, claques, gifles, tapes, tartes (fam.), trempes (fam.), beignes (fam.), calottes (fam.), châtaignes (fam.), gons (fam.), marrons (fam.) (sing. Dìkófì). Màkwáálà [màkwáálà] n. plur. Poissons de mer de la famille des clupéidés que l’on trouve notamment dans l’Océan Atlantique ; hareng (sing. Dìkwáálà). 331

Màmbéémbò [màmbéémbò] n. plur. 1. Productions de sons dans le larynx de l’homme ; voix, sons, paroles, accents, tons. 2. Manières de voir ; opinions, avis, idées, jugements (sing. Mbéémbò). Coréf. Bàmbéémbò. Màméémè [màméémè] n. plur. Petits d’une brebis ; mammifères ruminant ; agneaux ; moutons (sing. Dìméémè). Màndéfò [dìndéfò] n. plur. Poils du menton et des joues ; barbes, poils, moustaches, colliers, barbiches, barbichettes (sing. Dìndéfò). Coréf. Màndéfù. Màndéfù [dìndéfù] n. plur. Poils du menton et des joues ; barbes, poils, moustaches, colliers, barbiches, barbichettes (sing. Dìndéfù). Coréf. Màndéfò. Mànkóndì [mànkóndì] n. plur. Fruits du bananier ; bananes (sing. Dìnkóndì). Coréf. Mànkóndò. Mànkóndò [mànkóndò] n. plur. Fruits du bananier ; bananes (sing. Dìnkóndò). Coréf. Mànkóndì. Mànsóónsì [mànsóónsì] n. plur. V. Nsóónsì. Mànyòngísì [mànyòngísì] n. plur. invar. Un chatouillement, une démangeaison, un picotement. Màsáákù [màsáákù] n. plur. Poches en toile ; sacs, musettes, besaces, bissacs, escarcelles, cabas, gibecières. (sing. Sáákù). Màsíínì [màsíínì] n. plur. invar. Suite de wagons traînés par une locomotive ; train, tortillard (fam.), express, omnibus, convoi. Màtáándì [màtáándì] n. plur. Grosses dents qui, placées en arrière des maxillaires, servent à broyer les aliments ; molaires (sing. Dìtáándì). Màtádì [Màtádì] n. plur. Pierres de petite ou moyenne dimension ; pierres, gemmes, grenats, granits, grès, minerais, galets, graviers (sing. Dìtádì). Màtómà [màtómà] n. plur. Véhicules de transport à roues, véhicules automobiles ; voitures, automobiles, véhicules, berlines, breaks, guimbardes (fam.), bagnoles (fam.), 332

tires (fam.) autos (fam.), tacots (fam.), charrettes (sing. Dìtómà). Màsyèlíkà [màtsyèlíkà] n. plur. 1. Propos vrais ; vérités, réalités, vraisemblances, véracités, exactitudes, fidélités, authenticités, certitudes, évidences. (sing. Tsyèlíkà). Màvátà [màvátà] n. plur. 1. Agglomérations rurales ; villages, pays, patelins (fam.), localités, bourgs, agglomérations, bourgades, écarts, hameaux, trous (fam.), bleds (fam). 2. Territoires, États, territoires de cet État ; pays, localités, agglomérations (sing. Vátà). Màvéésò [màvéésò] n. plur. Des bambous (sing. Dìvéésò). Màvévò [màvévò] n. sing. Objets portatifs constitués par une étoffe tendue sur une armature pliante à manche, et qui servent d’abri contre la pluie et le soleil ; parapluies, parasols, ombrelles (sing. Vévò). Màyélà [màyélà] n. plur. 1. Altérations de l’organisme, affections médicales, problèmes de santé qui peuvent être causés par différentes raisons d’ordre génétique, bactérien, viral ou infectieux ; maladies, affections, altérations, souffrances (sing. Yélà). Màyèlólò [màyèlólò] n. plur. Grandeurs (dimensions) déterminées par la mesure ; mesures, évaluations, toises (sing. Yèlólò). Màzáángì [màzáángì] n. plur. Plantes de la famille des légumineuses ; haricots, flageolets (sing. Dìzáángì). Coréf. Màdéésò. Màzálà [màzálà] n. plur. 1. Tas d’ordures ; décharges, fosses aux ordures, dépotoirs, vide-ordures. 2. Récipients destinés aux ordures ménagères ; poubelles, dépotoir, vide-ordures (plur. Màzálà). Màzúnù [Màzúnù] n. plur. Parties saillantes du visage, entre le front et la lèvre supérieure, et qui abritent l’organe de l’odorat (fosses nasales) ; nez, renifloirs, mufles, naseaux, pifs, museaux, narines, olfactions, groins, reniflants (sing. Zúnù). Coréf. Bàmbóómbò. 333

Mbáánzà [mbáánzà] n. sing. Agglomération peuplée de nombreux habitants ; ville, métropole, cité, municipalité, agglomération, capitale, conurbation, mégalopole, centre, commune (plur. Bàmbáánzà). Mbéémbò [mbéémbò] n. sing. 1. Production d’un son dans le larynx de l’homme ; voix, son, parole, accent, ton. 2. Manière de voir ; opinion, avis, idée, jugement (plur. 1. Bàmbéémbò. 2. Màmbéémbò). Mbóómbò [mbóómbò] n. sing. Partie saillante du visage, entre le front et la lèvre supérieure, et qui abrite l’organe de l’odorat (fosses nasales) ; nez, renifloir, mufle, naseaux, pif, museau, narine, olfaction, groin, reniflant (plur. Bàmbóómbò). Coréf. Zúnù. Mbóóngò [mbóóngò] n. sing. Pièce de métal frappée servant aux échanges ; tout moyen d’échange des biens, papier monnaie ; argent, monnaie, espèces, numéraire, pièce, sous, liquide, liquidités, change, richesse, prospérité, aisance, abondance, moyens, or, ressources, bien, trésor, magot, pécule, pactole, luxe, opulence, fortune, somme, montant, avoir, capital, billets de banque, finances, fonds, économies, rente, retraite, revenu, oseille (fam.), pèse (fam.), radis (fam.), pognon (fam.), fric (fam.), rond (fam.) (plur. Bàmbóóngò). Coréf. Pátà. Mbéévò [mbéévò] n. sing. Qui a quelque altération dans sa santé ; qui est malade ; malade, souffrant, patraque (fam.), atteint, alité, patient, fiévreux, grabataire, égrotant, dolent, moribond, condamné, incurable, expirant. V. Kùbéélà ; Mùbéédò ; Mùbéélò (plur. Bàmbéévò). Mbútù yà kyóózì [mbútù yà kyóózì] loc. nomin. sing. Un glaçon (plur. Bàmbútù yà kyóózì). Coréf. Mbútù yà màdídì. Mbútù yà màdídì [mbútù yà màdídì] loc. nomin. sing. Un glaçon (plur. Bàmbútù yà màdídì). Coréf. Mbútù yà kyóózì. 334

Méékì [méékì] n. plur. 1. Corps qui se forment dans l’organisme des femelles de certains animaux et qui, fécondés par un gamète mâle, donneront naissance à un être nouveau ; œufs. 2. Divers objets en forme d’œuf ; œufs (sing. Dííkì). Méékì mà nsúsù [méékì mà nsúsù] n. plur. 1. Œuf de poule. 2. Des zéros (sing. Dííkì dyà nsúsù). Méésò [méésò] n. plur. Organes de la vue ; yeux, regards, vues, visions (sing. Díísù). Míínà [míínà] n. plur. 1. Tiges de bois armé qu’on lance avec un arc ou une arbalète ; flèches. 2. Tout ce qui ressemble à une flèche ; harpons, crocs, crochets (sing. Mwíínà). Mìnéénò [mìnéénò] n. plur. Orifices extérieurs du rectum ; anus, derrières, fesses, fondements (sing. Mùnéénò). V. 1. Kìnèènónò. 2. Kùnéénà. Mìkílà [mìkílà] n. plur. 1. Appendices terminaux du tronc d’un grand nombre d’animaux ; queues, bouts. 2. Tout ce qui a la forme d’une queue ; queues, bouts (sing. Mùkílà). Mìsítù [mìsítù] n. plur. Grandes étendues couvertes d’arbres ; forêts, bois, futaies, pinèdes, sylves, fourrés, bocages, boqueteaux (sing. Mùsítù). Mósì [mósì] adj. num. invar. Le premier de tous les nombres ; un. Mpúlù [mpúlù] n.sing. 1. Ensemble des parties génitales externes de la femme, des femelles de certains animaux. Orifice extérieur du vagin, vulve, sexe, vagin, clitoris, membre. 2. Ensemble des parties génitales de l’homme, sexe, membre, pénis, phallus, verge, zizi (plur. Bàmpúlù). Mpútù [mpútù] n. sing. 1. Le continent européen. 2. La France. Mùbéédò [mùbéédò] n. sing. Qui a quelque altération dans sa santé ; qui est malade ; malade, souffrant, patraque 335

(fam.), atteint, alité, patient, fiévreux, grabataire, égrotant, dolent, moribond, condamné, incurable, expirant (plur. Bàbéédò). V. 1. Kùbéélà. 2. Mbéévò. 3. Mùbéélò. Mùbéélò [mùnéénò] n. sing. Qui a quelque altération dans sa santé ; qui est malade ; malade, souffrant, patraque (fam.), atteint, alité, patient, fiévreux, grabataire, égrotant, dolent, moribond, condamné, incurable, expirant (plur. Bàbéélò). V. 1. Kùbéélà. 2. Mbéévò. 3. Mùbéédò. Mùkílà [mùkílà] n. sing. 1. Appendice terminal du tronc d’un grand nombre d’animaux ; queue, bout. 2. Se dit de tout ce qui a la forme d’une queue ; queue, bout (plur. Mìkílà). Mùnéénò [mùnéénò] n. sing. Orifice extérieur du rectum ; anus, derrière, fesse, fondement (plur. Mìnéénò). V. 1. Kùnéénà. 2. Kìnèènónò. Múnù [múnù] pron. pers. sing. Pronom personnel de la première personne du singulier ; je, moi (plur. Béétò). Mùsáántù [mùsáántù] n. sing. 1. Personne que l’Église catholique a canonisée ; saint(e), bienheureux, béat, bénit, élu, martyr, vertueux, pieux, juste, bon, sacré, vénérable, auguste. 2. Personne qui vit ou qui est morte en état de sainteté ; saint(e), vertueux, pieux, bon (plur. Bàsáántù). Mùsítù [mùsítù] n. sing. Grande étendue couverte d’arbres ; forêt, bois, futaie, pinède, sylve, fourré, bocage, boqueteau (plur. Mìsítù). Múúntù [múúntù] n. sing. 1. Être qui se distingue de tous les êtres par la raison ; espèce humaine en général ; être humain, humain, anthropoïde, hominidé, mortel, homo sapiens. 2. Personne importante, personne éminente dans un domaine particulier ; quelqu’un, sommité, baron, célébrité, figure, notabilité, notable, personnage, personnalité, ténor (plur. Báántù).

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Múúntù mósì [múúntù mósì] loc. nomin. sing. S’utilise pour désigner une personne indéterminée ; quelqu’un (plur. Bàbáántù mósì). V. Múúntù. Mvííndù [mvííndù] adj. 1. Malpropre, sale. 2. Qui n’est pas limpide (eau) ; trouble. Mvúlà [mvúlà] n.sing. 1. Durée de douze mois ; année. 2. Eau qui tombe des nuages ; pluie (plur. Bàmvúlà). Mwéémwè [mwéémwè] n. sing. invar. La moelle. Coréf. Ndúkù. Mwíínà [mwíínà] n. sing. 1. Tige de bois armé qu’on lance avec un arc ou une arbalète ; flèche. 2. Tout ce qui ressemble à une flèche ; harpon, croc, crochet (Plur. Míínà). Myáákà [myáákà] n. plur. invar. Chatouillement, démangeaison, picotement.

N Nà [nà] prép. Indique le lieu, la direction, la destination, la situation, la possession, le temps ; à. Náánà [náánà] adj. num. invar. Deux fois quatre ; huit. Nánì [nánì] pron. interr. sing. Qui (plur. Bànánì). Nà ntáángù yínà [nà ntáángù yínà] conj. Expression signifiant au moment où, quand ; lorsque. Ndáámbù [ndáánmbù] n. sing. Portion d’un tout ; partie, bout, bribe, détail, division, élément, fraction, moitié, pan, phase, portion, quartier, segment, subdivision, tranche, tronçon, morceau, miette, part, pièce (plur. Bàndáánmbù). Ndàsùkúlù [ndàsùkúlù] n. sing. invar. État de celui, celle qui est énervé ; agacement, exaspération, excitation, nervosité, impatience, colère, surexcitation, tension, agitation, énervement, irritation, agacement, fureur, rage, 337

rogne, indignation, crise, hargne, agressivité, violence, explosion, courroux, emportement. V. Kùdàsúkà. Ndèlàkánù [nndèlàkánù] n.sing. invar. 1. Agencement proportionné, accord entre les parties d’un tout ; harmonie, accord, concorde, entente, union, paix, sérénité, plénitude, bonheur, extase, bien-être, repos, élégance, grâce. 2. Tout ce qui va bien ensemble ; en harmonie, ensemble, en accord, de pair, à l’unisson, de front, à la fois, conjointement, de concert, de conserve, en commun, simultanément, en même temps, en chœur, collectivement, en bloc, pacifiquement. 3. Suite, accord de sons agréables ; harmonie, mélodie, consonance, unisson, eurythmie, euphonie, accord. Ndíímbù [ndíímbù] n. sing. invar. Colle, glu. Ndúdì [ndúdì] adj. invar. Dont la saveur est désagréable ; amer, piquant, âcre, âpre, saumâtre. Ndúkù (n. sing. invar.) La moelle. Coréf. Mwéémwè. Ndúúngù [ndúúngù] n. sing. Tambour, tam-tam, tambourin, percussion (plur. Bàndúúngù). Ngáánzì [ngáánzì] n. sing.invar. Grande irritation, violent emportement qui se traduit par de l’agressivité ; colère, agressivité, animosité, courroux, dépit, emportement, foudres, fureur, furie, indignation, irritation, mécontentement, rage, ressentiment, rogne, tempête, violence, explosion, exaspération, surexcitation, acrimonie, crise (plur. Bànkélè). Ngé [ngé] pron. pers. sing. Pronom personnel de la deuxième personne du singulier ; tu, toi (plur. Béénò). Ngólò [ngólò] n. sing. 1. Intensité d’action, mouvement violent ; force, énergie, intensité, violence. 2. Vigueur physique ; force, effort, endurance, flotte, impulsion, muscle, punch, santé, sève, titan, trempe, verdeur. 3. Capacité intellectuelle ; force, courage, cran, détermination, dynamique, dynamisme, faculté, habileté,

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capacité, potentiel. 4. Pouvoir, puissance, force, pression (plur. Bàngólò). Ngómà [ngómà] n. sing. Tambour, tam-tam, tambourin, percussion (plur. Bàngómà). Ngwààwánù [ngwààwánù] n.sing. invar. 1. Agencement proportionné, accord entre les parties d’un tout ; harmonie, accord, concorde, entente, union, paix, sérénité, plénitude, bonheur, extase, bien-être, repos, élégance, grâce. 2. Tout ce qui va bien ensemble ; en harmonie, ensemble, en accord, de pair, à l’unisson, de front, à la fois, conjointement, de concert, de conserve, en commun, simultanément, en même temps, en chœur, collectivement, en bloc, pacifiquement. 3. Suite, accord de sons agréables ; harmonie, mélodie, consonance, unisson, eurythmie, euphonie, accord. Nì yáwù yínà [nì yáwù yínà] conj. Expression signifiant à cause de cela, c’est pourquoi, aussi. Nkátù [nkátù] n. sing. Nombre qui représente un ensemble vide, une valeur nulle (plur. Bànkátù). Coréf. Ntéémpò. Nkélè [nkélè] n. sing. Grande irritation, violent emportement qui se traduit par de l’agressivité ; colère, agressivité, animosité, courroux, dépit, emportement, foudres, fureur, furie, indignation, irritation, mécontentement, rage, ressentiment, rogne, tempête, violence, explosion, exaspération, surexcitation, acrimonie, crise (plur. Bànkélè). Nkúúnkì [nkúúnkì] n. sing. Grosseur formée par la déviation de la colonne vertébrale ou du sternum ; bosse (plur. Bànkúúnkì). Nòvéémbà [nòvéémbà] n. sing. invar. Onzième mois de l’année ; novembre. Nsà [nsà] adj. invar. Dont la saveur est aigre ; aigre, acide, âcre, âpre.

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Nsáámbì [nsáámbì] n. sing. Instrument de musique à clavier et à soufflerie ; harmonium, orgue (plur. Bànsáámbì). Nsàmbwáádì [nsàmbwáádì] adj. numér. invar. Six plus un ; sept. Nsóónsì [nsóónsì] n. sing. Sorte de poisson que l’on trouve notamment dans l’Océan Atlantique ; poisson de mer de la famille des clupéidés ; hareng (plur. Mànsóónsì). Nsyò [nsyò] conj. Sert à lier un discours à un autre ; or. Ntáángù [ntáángù] n. sing. 1. Durée qui peut être mesurée ; époque, âge, période, ère, siècle, date, année, moment (époque). Période, durée, chrono (fam.). Autrefois, jadis, anciennement (dans le temps). S’emploie aussi pour parler de gros temps (tempête, trombe, tornade, vent, bourrasque, ouragan, tourmente). Plur. Bàntáángù. 2. Clarté produite par la lumière du soleil ; jour, aube, aurore, levant, luminosité, clarté, lumière, clair. 3. Soleil, Phébus (astre). Ntáángù [ntáángù] conj. Terme signifiant au moment où, quand ; lorsque. Ntáángù yínà [ntáángù yínà] conj. Conjonction – de nà ntáángù yínà, puis par ellipse ntáángù yínà – signifiant au moment où, quand ; lorsque. Ntéémpò [ntéémpò] n. sing. Nombre qui représente un ensemble vide, une valeur nulle (plur. Bàntéémpò). Coréf. Nkátù. Ntímà [ntímà] n. sing. 1. Organe musculaire creux, situé dans la poitrine, qui permet la circulation sanguine ; cœur. 2. La poitrine ; estomac. 3. L’ensemble des émotions, des sentiments ; amour, courage, amitié, pitié, audace, bravoure, énergie, enthousiasme, entrain, vaillance, affection, générosité, bienveillance, magnanimité, bonté, sensibilité, tendresse. 4. Partie centrale d’une chose ; cœur, centre, milieu (plur. Bàntímà).

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Ntóómbò [ntóómbò] n. sing. invar. Point du ciel situé à la verticale de l’observateur ; zénith. Ntwéényà [ntwééɲà] n. sing. Qui n’est pas avancé en âge ; qui appartient à la jeunesse ; jeune, jeunot, jeunet, candide, novice, inexpérimenté, naïf, petit, juvénile, junior, cadet, benjamin (plur. Bàntwéényà). V. 1. Bùntwéényà. 2. Kìntwéényà. Nyámà [ɲámà] n. sing. Être vivant autre que l’homme ; animal, bête (plur. Bànyámà). Nyókà [ɲókà] n. sing. 1. Reptile allongé et sans membres ; serpent. 2. (Sens fig.). Personne perfide ; serpent (plur. Bànyókà). Nyókà-nyókà [ɲyókàɲyókà] n. invar. 1. Suite de lignes formant des angles alternativement saillants et rentrants ; zigzag, méandres, courbe, coude, lacet, virage, contour, sinuosité. 2. Qui fait des détours dans le discours, dans les procédés (sens figuré) ; capricieux, divagant. V. 1. Nyókà. 2. Bùnyókà-nyókà. Nyósì [ɲyósì] n. sing. Insecte hyménoptère qui produit le miel et la cire ; abeille (plur. Bànyósì). Coréf. Nyózì. Nyózì [ɲyósì] n. sing. Insecte hyménoptère qui produit le miel et la cire ; abeille (plur. Bànyózì). Coréf. Nyósì. Nzásì [nzásì] n. sing. Décharge électrique lors d’orages ; foudre, éclair, tonnerre (plur. Bànzásì). Nzílà [nzílà] n. sing. 1. Chemin, route d’un lieu à un autre ; chemin, passage, route, piste, sentier, artère, avenue, rue, allée, autoroute, ballast, boulevard, chaussée, impasse, promenade, réseau, rocade, ruelle, sente, trajet, traboule. 2. Façon d’agir, manière, méthode, moyen (plur. Bànzílà). Nzóónzì [nzóónzì] n. sing. Celui, celle qui juge, qui a le droit et l’autorité de juger ; personne choisie pour arbitrer un différend ; juge, magistrat, censeur, arbitre, critique, expert (plur. Bànzóónzì).

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Nzyèètólò [nzyèètólò] n. sing. Déplacement, chemin qu’on fait pour aller d’un lieu dans un autre qui est éloigné ; voyage, excursion, randonnée, sortie, tour, balade, flânerie, circuit, marche, croisière, périple, expédition, promenade, pèlerinage, pérégrination, déplacement, tournée (plur. Bànzyèètólò). V. 1. Kùzyéétà. 2. kùzyèètísà.

O Òkòtóóbà [òkòtóóbà] n. sing. invar. Dixième mois de l’année ; octobre.

P Pàlákà [pàlákà] n. sing. Tout corps solide et mince de forme circulaire ; plaque circulaire pour l’enregistrement des sons et leur reproduction ; disque, CD-Rom, minidisque, disque compact (plur. Bàpàlákà). Coréf. Pàlákì. Pàlákì [pàlákì] n. sing. Tout corps solide et mince de forme circulaire ; plaque circulaire pour l’enregistrement des sons et leur reproduction ; disque, CD-Rom, minidisque, disque compact (plur. Bàpàlákì). Coréf. Pàlákà. Pàlúkù [pàlúkù] n. sing. Daurade rouge (plur. Bàpàlúkù). Pàpélà [pàpélà] n. sing. 1. Feuille mince servant à écrire, à imprimer ; papier, feuille, ramette. 2. Document, écrit, imprimé, acte, manuscrit, note, paperasse, pièce (plur. Bàpàpélà). Coréf. Pàpélò. Pàpélò [pàpélò] n. sing. 1. Feuille mince servant à écrire, à imprimer ; papier, feuille, ramette. 2. Document, écrit,

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imprimé, acte, manuscrit, note, paperasse, pièce (plur. Bàpàpélò). Coréf. Pàpélà. Pàsíkà [pàsíkà] n. sing. invar. Dans l’Église chrétienne, fête de la résurrection de Jésus-Christ ; Pâques. Pátà [pátà] n. sing. 1. Monnaie ; argent, espèces, numéraire, pièce, sous, liquide, liquidités, oseille (fam.), pèse (fam.), radis (fam.), pognon (fam.), fric (fam.), moyens, or, ressources, bien, trésor, magot, pécule, pactole, luxe, opulence, fortune, richesse, somme, montant, avoir, capital, billets de banque, finances, fonds, économies, rente, retraite, revenu. 2. Pièce d’argent d’une valeur de cinq francs CFA (plur. Bàpátà). Coréf. Bàmbóóngò. Páwù [páwù] n. sing. Une des quatre couleurs du jeu de cartes ; trèfle (plur. Bàpáwù). Pìì [pìì] adj. Qui est sans agitation ; tranquille, paisible ; calme, paisible, impassible, imperturbable, patient, pondéré, placide, serein. Pìpìpìì [pìpìpìì] adj. Qui est sans agitation ; tranquille, paisible ; calme, paisible, impassible, imperturbable, patient, pondéré, placide, serein. Pòlìtíkì [pòlìtíkì] n. sing. invar. 1. Science du gouvernement des Etats ; manière dont les Etats sont gouvernés ; relatif aux affaires publiques ; politique, diplomatie, stratégie, calcul, habileté. 2. Discours, propos contraires à la vérité ; ce qui n’est pas vrai, pas réel ; mensonge, contrevérité, fable, histoire, invention, tromperie, bobard (fam.), mystification, imposture, baratin (fam.), salades, hypocrisie. Pòpì [pòpì] n. sing. 1. Petite figure humaine qui sert de jouet aux petites filles ; poupée, marionnette, guignol, automate, poupon, jouet, figurine, mannequin, baigneur. 2. Mannequin des modistes ; poupée, mannequin, figurine (plur. Bàpòpì.

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Pòsítà [pòsítà] n. sing. Service du transport du courrier, bureau de ce service destiné au public ; poste (plur. Bàpòsítà). Pótò-pótò [pótòpótò] n. sing. invar. 1. Terre détrempée ; boue, gadoue, vase, fange, bourbe. 2. Aliment fait de lait et de farine bouillie ; bouillie, marmelade, capilotade, compote, confiture, pâte. Púlùpúlù [púlùpúlù] n. sing. Évacuation de selles liquides ; diarrhée. Plur. Bàpúlùpúlù. Púlùpúlù yà mééngà [púlùpúlù yà mééngà] n. sing Maladie aiguë ou chronique du gros intestin des humains, caractérisée par des selles fréquentes et aqueuses, souvent mêlées de sang ou du mucus et accompagnées de fortes crampes abdominales, et pouvant produire une ulcération des parois de l’intestin ; dysenterie (plur. Bàpúlùpúlù yà mééngà). Púlísì [púlísì] n. sing. 1. Règlement concernant la sécurité publique, administration chargée d’assurer la sécurité publique ; police, force de l’ordre, gendarmerie, troupe. 2. Agent de l’administration chargée d’assurer la sécurité publique ; personne qui appartient à un service de la police ; policier, sergent de ville, inspecteur, policeman, agent de police, gardien de la paix, flic (fam.), gendarme (plur. Bàpúlísì). Púlúsù [púlúsù] n. sing. 1. Règlement concernant la sécurité publique, administration chargée d’assurer la sécurité publique ; police, force de l’ordre, gendarmerie, troupe. 2. Agent de l’administration chargée d’assurer la sécurité publique ; personne qui appartient à un service de la police ; policier, sergent de ville, inspecteur, policeman, agent de police, gardien de la paix, flic (fam.), gendarme (plur. Bàpúlúsù).

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S Sàbálà [sàbálà] n. sing. invar. Le sixième jour de la semaine ; samedi. Sámù [sámù] conj. Conjonction de subordination – de sámù nà, puis par ellipse sámù – signifiant puisque, du moment que, parce que. Sámù nà [sámù nà] conj. Expression signifiant puisque, du moment que, parce que. Sáákù [sáákù] n. sing. 1. Sorte de poche en toile ; sac, musette, besace, bissac, escarcelle, cabas, gibecière. 2. Ce que contient un sac ; sac, musette, besace, bissac, escarcelle, cabas, gibecière (plur. Màsáákù). Sáántù [sáántù] n. sing. 1. Personne que l’Église catholique a canonisée ; saint(e), bienheureux, béat, bénit, élu, martyr, vertueux, pieux, juste, bon, sacré, vénérable, auguste. 2. Personne qui vit ou qui est morte en état de sainteté ; saint(e), vertueux, pieux, bon (plur. Bàsáántù). Sàmbánù [sàmbánù] adj. numér. invar. Deux fois trois ; six. Sámù nà [sámù nà] conj. Expression signifiant puisque, du moment que, parce que. Sèpètéémbà [sèpètéémbà] n. sing. invar. Le neuvième mois de l’année ; septembre. Síkà [síkà] conj. Terme de subordination – de wápì síkà, puis par ellipse síkà – servant à relier une proposition principale à une proposition subordonnée ; où. Síkà [síkà] n. sing. Lieu déterminé ; lieu, emplacement, partie, place, coin, localité, région, contrée, site, secteur, parages, zone, environ (plur. Bàsíkà). Sìlíkì [sìlíkì] n. sing. invar. 1. Fil fin et brillant que produit le ver à soie ou bombyx ; soie. 2. Étoffe faite avec le fil fin et brillant produit par le ver à soie ou bombyx ; soie. Síngà [síngà] n. sing. Matière flexible et résistante tordue de manière à pouvoir attacher ou suspendre des objets ; 345

corde, cordon, laisse, lasso, ficelle, cordelle, fil, lacet, bride, ruban, ligature, nœud, attache (plur. Bàsíngà). Súdè [súdè] n. sing. invar. L’un des quatre points cardinaux, celui qui est opposé au nord ; sud. Sùkádì [sùkádì] n. sing. invar. 1. Terme général regroupant les composés chimiques du groupe des hydrates de carbone solubles dans l’eau, et ayant un goût plus ou moins doux ; glucide, sucre. 2. Produit alimentaire d’une saveur douce extrait de la canne ou de la betterave ; glucide, sucre. Súúsì [súúsì] n. sing. invar. 1. Marque qui salit ; tache, souillure, saleté, flétrissure, éclaboussure, salissure, ordure, immondice, fange, déchet, balayures, détritus, raclure, pollution, nuisance, impureté, malpropreté, crasse, encrassement, vermine, bavure, pâté, marque. 2. Ce qui souille moralement ; souillure, crime, déshonneur, flétrissure, tache, accroc, faute, péché. Swìì [swìì] adj. Qui est sans agitation ; tranquille, paisible ; calme, paisible, impassible, imperturbable, patient, pondéré, placide, serein. Swìì-swìì [swììswìì] adj. Qui est sans agitation ; tranquille, paisible ; calme, paisible, impassible, imperturbable, patient, pondéré, placide, serein. Swìswìswìì [swìswìswìì] adj. Qui est sans agitation ; tranquille, paisible ; calme, paisible, impassible, imperturbable, patient, pondéré, placide, serein.

T Táánù [táánù] adj. num. invar. Nombre premier égal à quatre plus un ; cinq. Táátèè ! [táátèè] interject. invar. Exprime le regret, la désolation ; hélas ! 346

Tényà [téɲà] n. sing. Ver parasite du tube digestif des mammifères ; ténia (plur. Bàtényà). Tì [tì] conj. Sert à relier une proposition principale à une proposition subordonnée ; que. Tìngúnì [tìngúnì] n. sing. Qui manque de hardiesse, d’assurance ; timide, complexé, humble, réservé, discret, craintif, pusillanime, timoré, gauche, embrassé, maladroit, transi, hésitant, honteux, pâle (plur. Bìngúnì). Tíyà [tíyà] n. sing. Invar. 1. Dégagement de chaleur et de lumière produit par la combustion des corps dits combustibles. Un des quatre éléments qui étaient censés constituer la Nature ; feu, flamme, flambée, incendie, fumée, étincelle, combustion, calcination, inflammation, embrasement, braise, brasier, fournaise. 2. Matière en combustion ; feu, incendie. 3. Lumière, phénomène lumineux d’origine électrique, signal lumineux, phare, fanal, éclairage. 4. Sens figuré : Ardeur, passion, vif éclat, inflammation, enthousiasme, exaltation, vivacité, excitation. Tò [tò] conj. Exprimant l’alternative ; ou, ou bien ; autrement, en d’autres termes. Tólò [tólò] n. sing. invar. 1. Assoupissement des sens ; sommeil, repos, somnolence, engourdissement, calme, inertie, hibernation, torpeur, endormissement, dodo (fam.), léthargie, hypnose, coma, catalepsie, narcose. 2. Envie, besoin de dormir : avoir sommeil ; sommeil, somnolence, dodo (fam.). 3. (Sens figuré) État d’inactivité, d’inertie ; sommeil, repose, calme, mort. Tsyèlíkà [tsyèlíkà] n. sing. 1. Caractère de ce qui est vrai ; conformité de ce qu’on dit, de ce qu’on pense avec ce qui est, de ce qu’on dit avec ce qu’on pense ; idée, propos vrai ; vérité, vrai, réalité, réel, vraisemblance, justesse, véracité, exactitude, fidélité, authenticité, certitude, évidence. 2. Caractère de ce qui est sincère ; sincérité, franchise ; authenticité, droiture. 3.En vérité ; 347

vraiment, sérieusement, réellement, véritablement, certainement, sûrement, effectivement, en effet. (plur. Màtsyèlíkà). Coréf. Bùtsyèlíkà.

U Útì [útì] n. sing. invar. Le mois d’Auguste, le huitième de l’année ; août (plur. Bààwútì).

V Vátà [vátà] n. sing. 1. Agglomération rurale ; village, pays, patelin (fam.), localité, bourg, agglomération, bourgade, écart, hameau, trou (fam.), bled (fam). 2. Territoire, État, territoire de cet État ; pays, localité, agglomération (plur. Màvátà). Vé [vé] adv. Adverbe de négation opposé à « héé » ; non, pas. Vèlébè [vèlébè] n. sing. Mot qui sert à exprimer l’action ou l’état du sujet, et qui prend différentes formes selon les modes, les temps, les personnes et le nombre ; verbe (plur. Bàvèlébè). Vèló [vèló] n. sing. Appareil de locomotion à deux roues, dont la seconde est actionnée par une chaîne qui la relie à un pédalier ; bicyclette ; vélo, bécane, biclo, biclou, cycle, tandem (plur. Bàvèlò). Vévò [vévò] n. sing. Objet portatif constitué par une étoffe tendue sur une armature pliante à manche, et qui sert d’abri contre la pluie et le soleil ; parapluie, parasol, ombrelle (plur. Màvévò).

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W Wápì [wápì] adv. Adverbe de négation opposé à « héé » ; non. Wápì kíímà [wápìkíímà] pron. interr. invar. Quoi ? À quoi le voyez-vous ? Wápì kìlúúmbù [wápìkìlúúmbù] pron. interr. invar. Quel jour ? Quand ? Wápì máámbù [wápìmáámbù] pron. interr. Invar. Quoi ? À quoi le voyez-vous ? Wápì ndáámbù [wápìndáámbù] conj. Expression de subordination servant à relier une proposition principale à une proposition subordonnée ; où. Wápì ntáángù [wápìntáángù] pron. interr. invar. À quel moment ? Quand ? Wápì síkà [wápìsíkà] conj. Expression de subordination servant à relier une proposition principale à une proposition subordonnée ; où. Wóóngà [wóóngà] n. sing. invar. Émotion soudaine ; émoi, émotion, peur, saisissement, impression, sentiment, excitation, sensation, commotion, frisson, ébranlement, affolement, agitation, bouleversement, désarroi, secousse, trouble, angoisse, crainte, inquiétude, effervescence, tumulte, perturbation, désordre, confusion, embarras. Wùbùtúlù [wùbùtúlù] n. sing. invar. 1. Qualité qui est perçue par le sens du goût ; saveur, goût, bouquet, fumet, succulence, parfum, avant-goût, arrière-goût, sapidité, relent, sel, piment, piquant. 2. (Sens figuré) Qualité de ce qui a du charme pour l’esprit ; saveur, charme, agrément, esprit, finesse, piquant. Wùwúnù [wùwúnù] n. sing. invar. 1. Qualité qui est perçue par le sens du goût ; saveur, goût, bouquet, fumet, succulence, parfum, avant-goût, arrière-goût, sapidité, relent, sel, piment, piquant. 2. (Sens figuré) Qualité de 349

ce qui a du charme pour l’esprit ; saveur, charme, agrément, esprit, finesse, piquant.

Y Yáándì [yáándì] pron. pers. sing. Pronom personnel de la troisième personne du singulier ; il, elle (plur. Bááwù). Yáándì yááyì [yáándìyááyì] prép. Sert à désigner une personne proche, celle ou celui dont on a parlé, celle ou celui dont on va parler ; voici, le voici, la voici. Yáándì yínà [yáándìyínà] prép. Sert à désigner une personne un peu éloignée ou celle ou celui dont on a parlé, celle ou celui dont on va parler ; voilà, le voilà, la voilà. yááyèè ! [yááyèè] interject. invar. Exprime le regret, la désolation ; hélas ! Yànwáálì [yànwáánlì] n. sing. invar. Premier mois de l’année ; janvier. Yáwù yááyì [yáwùyááyì] prép. Sert à désigner un objet proche, ce dont on a parlé, ce dont on va parler ; voici, le voici. Yáwù yínà [yáwùyínà] prép. Sert à désigner un objet un peu éloigné ou ce dont on vient de parler ; voilà, le voilà. Yèkòlólò [yèkòlólò] n. sing. invar. Action de trahir ; désertion, abandon, lâcheté, défection, infidélité, déloyauté, forfaiture, félonie, dénonciation, délation, perfidie, prévarication, traîtrise, duperie, bassesse, fourberie, adultère, inconstance. Yélà [yélà] n. sing. 1. Altération de l’organisme, affection médicale, problème de santé qui peut être causé par différentes raisons d’ordre génétique, bactérien, viral ou infectieux ; maladie, affection, altération, souffrance (plur. Màyélà). 350

Yèlólò [yèlólò] n. sing. Grandeur (dimension) déterminée par la mesure ; mesure, évaluation, toise (plur. Màyèlólò). Yímbì [yímbì] adj. invar. 1. Qui est désagréable, nuisible, méchant, qui n’est pas bon. ; Désagréable, dégoûtant, écœurant, infect, sale, imbuvable, immangeable (aliments). 2. Qui ne fait pas bien ce qu’il fait ; mauvais ; faux, erroné, inexact, défectueux, imparfait, incorrect, déficient, impropre, inadapté, inadéquat, inopportun, fâcheux, déplorable, désastreux, lamentable, désagréable, nul, blâmable, critiquable (faux). Crapuleux, détestable, infect, pervers, indigne, épouvantable, affreux, vilain, désagréable, perfide, pernicieux, malveillant, cruel, dur, impitoyable, calomnieux, désobligeant, médisant, malfaisant, maléfique, odieux, nuisible, néfaste, exécrable, méchant, insupportable, dépravé, immoral (moralement). Lamentable, nul, faible, déficient, zéro, bon à rien (incompétent). Fatigué, triste (mine). Yínà [yínà] conj. Terme de subordination – de nà ntáángù yínà, puis par ellipse yínà – servant à relier une proposition principale à une proposition subordonnée ; que ; au moment où, quand ; lorsque. Yíndà [yíndà] adj. Qui s’étend dans le sens de la longueur. Qui dure ; long, effilé, filiforme, allongé, lent (durée), interminable (durée), sans fin. V. Bùyíndà. Yínkì [yínkì] pron. interr. invar. Quoi. Yínsì [yínsì] n. sing. 1. Surface sur laquelle on se tient ; sol, plancher, carrelage, dallage. Plur. Bàyínsì. 2. Etendue de pays ; nation, pays, territoire, terroir (plur. Bàyínsì). Yíntù [yíntù] n. sing. 1. Extrémité du corps de l’homme et des animaux qui contient le cerveau et les organes des sens ; tête, figure, visage, face, faciès, expression, crâne, tête de pipe (fam.), bille (fam.), bobine (fam.), bouille (fam.), gueule (fam.), tronche (fam.), caboche (fam.), trombine (fam.), caillou (fam.), citrouille (fam.), citron 351

(fam.). 2. Partie supérieure généralement renflée d’une pièce mécanique, d’un objet, etc. : tête d’épingle, etc. ; tête (plur. Bàyíntù). 3. (invar.) Faculté de comprendre, de connaître, de concevoir ; intelligence, ingéniosité, discernement, perspicacité, entendement, raison, intellect, boussole (fam.), esprit, ciboulot (fam.), cerveau, cervelle, mémoire, jugement, réflexion, lucidité, bon sens. Yínwà [yínwà] n.sing. 1. Cavité située à la face, composée des lèvres, des gencives, des joues, du palais, et faisant partie des systèmes digestif et respiratoire ; bouche. 2. Espace ouvert, trou, fente, interstice, orifice (plur. Bàyínwà). Yínzà [yínzà] n. sing. 1. L’ensemble de tout ce qui existe ; le monde, univers, cosmos, nature, globe terrestre, terre, planète, région, continent. 2. La société humaine ; le monde, gens, personnes, hommes, humanité, civilisation, foule, public (plur. Bàyínzà). Yínzò [yínzò] n. sing. Construction servant d’habitation ; tout logement ; habitation, chalet, pavillon, construction, bâtiment, édifice, bâtisse, gentilhommière, immeuble, maisonnette, chaumière, mas, bungalow, masure, ferme, hutte, baraque, cabane (plur. Bàyínzò). Yívwà [yívwà] adj. num. invar Nombre impair qui suit immédiatement huit ; neuf. Yíyà [yíyà] adj. num. invar Trois plus un ; quatre. Yúúlì [yúúlì] n. sing. invar. Le septième mois de l’année ; juillet. Yúúnè [yúúnè] n. sing. invar. Le sixième mois de l’année ; juin.

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Z Záándù [záándù] n. sing. Lieu public où l’on vend toutes sortes de denrées et d’objets ; marché, foire, foirail, souk, braderie, bazar, halle (plur. Bàzáándù). Zálà [zálà] n. sing. 1. Tas d’ordures ; décharge, fosse aux ordures, dépotoir, vide-ordures. 2. Récipient destiné aux ordures ménagères ; poubelle, dépotoir, vide-ordures (plur. Màzálà). Zóbà [zóbà] n. sing. Personne dépourvue d’intelligence ; personne irréfléchie ; personne atteinte d’idiotie ; idiot, imbécile, crétin, timbré, cinglé (fam.), dingue (fam.), loufoque (fam.), maboul (fam.), naïf, innocent, sonné (fam.) toqué (fam.), crédule, niais, simple, sot, stupide, bébête (fam.), bête, abruti, inintelligent, bourrique (fam.), andouille (fam.), nigaud, simplet, ballot (fam.), taré, débile, con (fam.) (plur. 1. Bàzóbà. 2. Bìzóbà). Coréf. 1. Kìzééngì. 2. Zóbà-zóbà. Zóbà-zóbà [zóbàzóbà] n. sing. Personne dépourvue d’intelligence ; personne irréfléchie ; personne atteinte d’idiotie ; idiot, imbécile, crétin, timbré, cinglé (fam.), dingue (fam.), loufoque (fam.), maboul (fam.), naïf, innocent, sonné (fam.) toqué (fam.), crédule, niais, simple, sot, stupide, bébête (fam.), bête, abruti, inintelligent, bourrique (fam.), andouille (fam.), nigaud, simplet, ballot (fam.), taré, débile, con (fam.) (plur. Bàzóbà- zóbà ; Bìzóbà). Coréf. 1. Kìzééngì. 2. Zóbà. Zóólè [zóólè] adj. numér. invar. Nombre double de l’unité ; deux. Zúlù [zúlù] n. sing. Espace en forme de voûte qui s’étend au-dessus de nous et qui est circonscrit par l’horizon ; ciel ; firmament, air, atmosphère, firmament, paradis, éden. Zúnù [zúnù] n. sing. Partie saillante du visage, entre le front et la lèvre supérieure, et qui abrite l’organe de 353

l’odorat (fosses nasales) ; nez, renifloir, mufle, naseaux, pif, museau, narine, olfaction, groin, reniflant (plur. Màzúnù). Coréf. Mbóómbò.

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Chapitre 22

Lexique français – munukutuba

A À [a] prép. Nà. Abaisser [abεse] v. tr. Kùkùlúlà. Abaisser (s’-) [sabεse] v. pron. Kùkùlúkà. Abandon [abãdɔ̃] Lùbííkù. Abandonner [abãdɔne] v. tr.et pronom. 1. Kùbííkà (cesser de faire ; cesser d’agir). 2. Kùkàbìkísà (abolir). 3. Kùsúkà (se terminer). 4. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Abatteur [abatœR] n. masc. 1. Kìfwíísì (sing.) ; Plur. Bìfwíísì. 2. Kìkwáángì (sing.) ; Plur. Bìkwáángì. 3. Kìfwíísì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìfwíísì yà bàkálà. 4. Kìkwáángì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìkwáángì yà bàkálà. Abatteuse [abatœz] n. masc. 1. Kìfwíísì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìfwíísì yà kééntò. 2. Kìkwáángì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìkwáángì yà kééntò. Abattre [abatR] v. tr. et pronom. Kùfwà. Abattre (s’-) [sabatr] v. pronom. Kùfwà nzútù. Abbé [abe] n. masc. Mùpéélò (sing.) ; Plur. Mìpéélò. Abdicataire [abdikatεR] adj. et n. comm. Kìmáángì (sing.) ; Plur. Bìmáángì. Abdiquer [abdike] v. tr. et intr. Kùmáángà. Abdomen [abdomεn] n. masc. 1. Kìvúmù (sing.) ; Plur. Bìvúmù. Abeille [abεj] n. fém. 1. Nyósì (sing.) ; Plur. Bànyósì. Abêtir [abεtiR] v. tr. Kùkùmísà zóbà. 355

Aboiement [abwamã] n. masc. Ndòlólò (invar.) Abolir [abɔlir] v. tr. 1. Kùkàbìkísà. 2. Kùkàtúlà. Abondance [abɔd̃ ãs] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Aboutir [abutiR] v. intr. 1. Kùkúmà (arriver). 2. Kùsúkà (se terminer). 3. Kùbóngà (réussir). Aboyer [abwaje] v. intr. Kùlólà. Abreuvage [abRœvaჳ] n. masc. Nwììkúlù (invar.). Abreuver [abRœve] v. intr. et pronom. Kùnwíísà (donner à boire ; faire boire). Abreuver (S’-) [sabRœve] pronom. Kùnwà (boire ; picoler). Abri [abRi] n. masc. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Abriter [abRite] v. tr. et pronom. Kùbúúmbà. Abriter (S’ -) [abRite (sabrite)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Absorber [absɔRbe] v. tr. 1. Kùdyà (manger). 2. Kùnwà (boire). Absoudre [absudR] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Accent [aksã] n. masc. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Accoucher [aku∫e] v. tr. Kùbútà. Accoucheur [aku∫œR] n. masc. et adj. 1. Kìbùtísì (sing.) ; Plur. Bìbùtísì. 2. Kìbùtísì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìbùtísì yà bàkálà. Accoucheuse [aku∫œz] n. fém. et adj. Kìbùtísì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìbùtísì yà kééntò. Acculer [akyle] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Accuser [akyze] v. tr. Kùfúúndà. Acheter [a∫te] v. tr. Kùsúúmbà. Acheteur [a∫ətœR] n. masc. et adj. 1. Kìsúúmbì (sing.) ; Plur. Bìsúúmbì. 2. Kìsúúmbì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìsúúmbì yà bàkálà. 356

Acheteuse [a∫ətœz] n. fém. et adj. Kìsúúmbì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìsúúmbì yà kééntò. Acrinomie [akRinɔmi] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). 3. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 4. Ngáánzì (invar.). Activer [aktive] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Admettre [admεtR] v. tr. 1. Kùndímà (accepter). 2. Kùlèèmvòkílà (gracier ; tolérer). Abuser [abyze] v. tr. et pronom. Kùlùtísà (exagérer). Abuser (s’-) [abyze(sabyze)] v. pronom. Kùzìmbánà (se tromper). Accident [aksidã] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Acide [asid] adj. Nsà. Âcre [akR] adj. Nsà. Admiration [admiRasjɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Adoration [adɔRasjɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Adorer [adɔRe] v. tr. Kùzólà. Adulte [adylt] n. et adj. Kùlúúntù (sing.) ; Plur. Bàkùlúúntù. Adultère [adyltεR] n. et adj. Bùnsúúzà (sing. Invar.). Affection [afεksjɔ̃] n. fém. 1. Lùzólò (sing. ; invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Affectionner [afεksjɔne] v. tr. Kùzólà. Âge [aჳ] n. masc. Mvúlà (sing.) ; Plur. Bàvúlà. Agglomération [aglomeRasjɔ̃] n. fém. 1. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. 2. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Agitation [aჳitasjɔ̃] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Agressivité [agResivite] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Ahaner [aane] n. intr. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Aide [εd(ə)] n. fém. 1. Lùsàdísù (sing. invar.). 2. Lùbàkúsù (sing. invar.). Aigre [εgR] adj. Nsà.

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Aigrefin [εgR(ə)fɛ]̃ n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Aîné [εne] n. masc. et adj. 1. Kùlúúntù (sing.) ; Plur. Bàkùlúúntù. 2. Yááyà (sing.) ; Plur. Bàyááyà. 3. Kùlúúntù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkùlúúntù yà bàkálà. 4. Yááyà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàyááyà yà bàkálà. Aînée [εne] n. fém. et adj. 1. Kùlúúntù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkùlúúntù yà kééntò. 2. Yááyà yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàyááyà yà kééntò. Air [εR] n. masc. 1. Mùpépè (sing. invar.). 2. Mpémò (sing. invar.). 3. Mwéélà (sing. invar.). Amertume [amεRtym] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Aimer [εme] v. tr. Kùzólà. Aisance [εzãs] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Aléa [aleya] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Aliment [alimã] n. masc. Màdyà (Plur. invar.). Alimentation [alimãtasjɔ̃] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Alimenter [alimãte] v. tr. et pronom. Kùdyà. Alimenter (s’-) [alimãte (salimãte)] v. pronom. 1. Kùdììkísà. 2. Kùdíísà. Allée [ale] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Altruisme [altRɥism(ə)] n. masc. Lùzólò (sing. ; invar.) Amer [amεR] adj. Ndúdì. Amérique [ameRik] n. fém. Amèríkà (sing.) ; Plur. Bààmèríkà. Amitié [amitje] n. fém. 1. Lùzólò (sing. ; invar.) 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Amnistier [amnistje] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Amour [amuR] n. masc. 1. Lùzólò (sing. ; invar.) 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Amouracher (s’-) [amuRa∫e (s -)] v. pronom. Kùzólà. Analyser [analize] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà.

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Animal [animal] n. masc. 1. Kìbúlù (sing.) ; Plur. Bìbúlù. 2. Nyámà (sing.) ; Plur. Bànyámà. Animation [animasjɔ̃] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Animosité [animɔzite] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Anthropoïde [ãtRɔpɔjid] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Annuler [anyle] v. tr. Kùlèèmvòkílà (gracier ; commuer). Antipathie [ãtipati] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Appentis [apãti] n. masc. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Application [aplikasjɔ̃] n. fém. 1. Lùnánà (invar.). 2. Bùkííndì (invar.). Apprécier [apRεsje] v. tr. Kùzólà. Âpre [apR] adj. Nsà. Argent [aRჳã] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Arrêter [aRεte] v. tr., intr. et pronom. 1. Kùbííkà (cesser de faire ; cesser d’agir). 2. Kùkàbìkísà (abolir). 3. Kùsúkà (se terminer). 4. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Artère [aRtεR] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Assiduité [asidɥite] n. fém. Lùnánà (invar.). Assurance [asyRãs] n. fém. Bùkííndì (invar.). Asticoter [astikote] (fam.). v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Attachement [ata∫mã] n. masc. Lùzólò (sing. ; invar.) Attacher (s’-) [ata∫e (s -)] v. pronom. Kùzólà. Attention [atãsjɔ̃] n. fém. Lùnánà (invar.). Aubaine [ɔbεn(ə)] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Audace [ɔdas] n. fém. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 3. Bùkápò.

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Audacieuse [ɔdasjœz)] adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Audacieux [ɔdasjø] adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Auto [ɔtɔ] (fam.) n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Automobile [ɔtɔmɔbil] n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Autoroute [otoRut] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Avenue [avny] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Aventurer [avãtyre] v. tr. Kùmékà. Aventureux [avãtyrø] adj. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Aversion [avεRsjɔ̃] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Avis [avi] n. masc. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Août [ut] n. masc. 1. Àwútì (sing.) ; Plur. Bààwútì. 2. Utì (sing.) ; Plur. Bààwútì. Avoir [awaR] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò.

B Bagnole [baɲɔl] (fam.) n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Ballast [balast] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Bandit [bãdi] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Baron [baRɔ̃] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Barouf [baRuf] (fam.) n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Barricader [baRikade] v. tr.et pronom. Kùkáángà. Barricader (se -) [baRikade (sə -)] v. pronom. Kùbùùmbámà (se cacher ; s’abriter ; se blottir). Barrière [baRjεr] n. fém. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. 360

Berline [bεRlin] n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Berner [bεRne] v. tr. Kùvúnà. Bête [bεt] n. masc. 1. Kìbúlù (sing.) ; Plur. Bìbúlù. 2. Nyámà (sing.) ; Plur. Bànyámà. Bien [bjɛ]̃ n. masc. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Bien que [bjɛ̃ kə] conj. subord. Átà. Bienveillance [bjɛṽ εjãs(ə)] n. fém. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Billets de banque [bijεdəbãk] n. masc. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Blanchir [blã∫iR] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Bled [blεd] (fam.) n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Blottir (se -) [blɔtiR (sə -)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Bocage [bɔkaჳ] n. masc. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Bois [bwa] n. masc. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Bonté [bɔt̃ e] n. fém. 1. Bùmúúntù (invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Boqueteau, eaux [bɔk(ə)to] n. masc. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Bosser [bɔse] v. intr. Kùsálà. Boucan [bukã] (fam.) n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Bouffe [buf] (fam.) n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Bouffer [bufe] v. tr. Kùdyà. Boulevard [bulvaR] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Boulonner [bulɔne] (fam.) v. intr. Kùsálà. Bourgade [buRgad] n. fém. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Boustifaille [bustifaj] (fam.) n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Bout [bu] n. masc. 1. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. 2. Mùkílà (sing.) ; Plur. Mìkílà. Brave [bRav] n. fém. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Bravoure [bRavuR] n. fém. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 3. Bùkápò (invar.). 361

Break [bRεk] n. masc. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Bribe [bRib] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Bricoler [bRikɔle] v. intr. Kùsálà. Brouter [bRute] v. tr. Kùdyà (manger). Bruit [brɥi] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Bûcher [by∫e] (fam.) v. tr. et intr. Kùsálà.

C Cacher [ka∫e] v. tr. et pronom. 1. Kùbúúmbà (cacher). 2. Kùbùùmbísà (garantir). Cacher (Se) [ka∫e(sə -)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Cadet [kadε] n. masc. et adj. 1. Léékì (sing.) ; Plur. Bàléékì. 2. Léékì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàléékì yà bàkálà. Cadette [kadεt] n. fém. et adj. Léékì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàléékì yà kééntò. Calculer [kalkyle] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Cambrioler [kãbRijɔle] v. tr. Kùlábà. Cambrioleur [kãbRijɔlœr] n. com. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. Canaille [kanaj] n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Capacité [kapasite] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Capital [kapital] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Capitale [kapital] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Casse-cou [kaskRut] n. masc. invar. et adj. invar. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Casse-croûter [kaskRute] v. intr. Kùdyà. Célébrité [selebRite] n. fém. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Centre [sãtR] n. fém. 1. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 362

Cesser [sese] v. tr. et intr. 1. Kùsúkà (se terminer). 2. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Chahut [∫ay] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Chance [∫ãs] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Change [∫ãჳ] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Charette [∫aRεt] n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Charité [∫aRite] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Charivari [∫aRivaRi] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Chaussée [∫ose] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Chemin [∫(ə)mɛ]̃ n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Chenapanan [∫ənapã] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Chercher [∫εR∫e] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùmékà. Chère [∫εR] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Chérir [∫eRiR] v. tr. Kùzólà. Chien [∫jɛ]̃ n. masc. 1. Yímbwà (sing.) ; Plur. Bàyímbwà. 2. Yímbwà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàyímbwà yà bàkálà. Chienne [∫jɛn] n. fém. Yímbwà yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàyímbwà yà kééntò. Chier [∫je] (fam.) v. tr. Kùnéénà. Chiffon [∫ifɔ̃] n. masc. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Ciel [sjεl] n. masc. Zúlù (sing. invar.) Cigarette [sigaRεt] n. fém. 1. Fúúmù (sing. invar.). 2. Nsúúngà (sing. invar.). 3. Tàbákà (sing. invar.). Cinq [sɛk̃ ] adj. num.Táánù. Circonstance [siRkɔs̃ tãs] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Cité [site] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Civisme [sivism] n. masc. Lùnánà (invar.). Cleptomane [klεptɔman] n. com. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. Clitoris [klitɔRis] n. masc. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. Clôture [klɔtyR] n. fém. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Cœur [kœR] n. masc. 1. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 2. Bùkííndì (invar.). 363

Cogiter [kɔჳite] v. intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Coïncidence [koɛs̃ idãs] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Colère [kɔlεR] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Commuer [kɔmɥe] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Commune [kɔmyn] n. fém. 1. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. 2. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Compassion [kɔp̃ asjɔ̃] n. fém. Bùmúúntù. Complaire [kɔp̃ lεR (sə -)] v. pronom. Kùzólà. Concasser [kɔk̃ ase] v. tr. Kùtúútà. Concours [kɔk̃ uR] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Conducteur [kɔd̃ yktœR] n. masc. 1. Kìnátì (sing.) ; Plur. Bìnátì. 2. Kìnátì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìnátì yà bàkálà. Conductrice [kɔd̃ yktRis] n. fém. Kìnátì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìnátì yà kééntò. Confectionner [kɔ̃fεksjɔñ e] v. tr. 1. Kùtúúngà. 2. Kùsálà. 3. Kùyìdíkà. Confesser [kɔf̃ ese] v. tr. Kùfùngúlà màsúmù. Confession [kɔf̃ esjɔ̃] n. fém. Lùfùngúsù. Confiance [kɔf̃ jãs] n. fém. Bùkííndì (invar.). Confusion [kɔf̃ yzjɔ̃] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Conjoncture [kɔჳ̃ ɔk̃ yR] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Conseiller [kɔ̃seje] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Considérer [kɔs̃ ideRe] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Consommer [kɔs̃ ɔme] v. tr. 1. Kùdyà (manger). 2. Kùnwà (boire). Consulter [kɔ̃sylte] v. tr. Kùyùfúlà. Contraindre [kɔt̃ Rɛd̃ R] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. 364

Conurbation [kɔnyRbasjɔ̃] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Coup [ku] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Coup de chance [kud(ə)∫ãs] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Courage [kuRaჳ] n. masc. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. 3. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 4. Bùkápò (invar.) 5. Lùnánà (invar.). Courageuse [kuRaჳœz)] adj. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Courageux [kuRaჳø] adj. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Courroux [kuRu] n. masc. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Couvrir [kuvRiR] v. tr. et pronom. 1. Kùbúúmbà (cacher). 2. Kùbùùmbísà (garantir). Couvrir (Se) [kuvRiR (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Cran [kRã] n. masc. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Crapule [kRapyl] n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Crise [kRiz] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Croc [kRo] n. masc. 1. Dyóóngà (sing.) ; Plur. Màdyóóngà. 2. Mwíínà (sing.) ; Plur. Míínà. Crochet [kRɔ∫ε] n. masc. 1. Dyóóngà (sing.) ; Plur. Màdyóóngà. 2. Mwíínà (sing.) ; Plur. Míínà. Culotté [kylɔte] (fam.) adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò.

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Culottée [kylɔte] (fam.) adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Cupide [kypid] adj. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì.

D Décharger [de∫aRჳe] v. tr. Kùlèèmvòkílà (innocenter ; pardonner). Déféquer [defeke] v. tr. Kùnéénà. Défroque [defRɔk] n. fém. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Déjeuner [deჳœne] v. intr. Kùdyà. Déjouer [deჳuwe] (fam.) v. tr. Kùvúnà. Délaisser [delese] v. tr. Kùbííkà. Délibérer [delibeRe] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Délinquant [delɛk̃ ã] n. comm. et adj. 1. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. 2. Kìmpùmbúlù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù yà bàkálà. Ant. Kìmpùmbúlù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù yà kééntò. Délinquante [delɛk̃ ãt] n. comm. et adj. Kìmpùmbúlù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù yà kééntò. Ant. Kìmpùmbúlù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù yà bàkálà. Demander [dəmãde] v. tr. Kùyùfúlà. Denrée [dãRe] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Dépit [depi] n. masc. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Dépouiller [depuje] v. tr.et pronom. Kùlábà. Déprécier [depResje] v. tr. Kùkùlúlà. Déprécier (se-) [depResje (sə)] v. pronom. Kùkùlúkà. Dérober [deRɔbe] v. tr.et pronom. Kùlábà. Dérober (se -) [deRobe (sə)] v. pronom. Kùkàtúkà. 366

Désaltérer (se -) [dezalteRe (sə -)] v. pronom. Kùnwà. Déshériter [dezeRite] v. tr. Kùlábà. Désir [deziR] n. masc. Lùzólò (sing. ; invar.) Désirer [deziRe] v. tr. Kùzólà. Désister (se -) [deziste (sə)] v. pronom. Kùmáángà. Désordre [dezɔRdR] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Destin [dεstɛ]̃ n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Détail [detaj] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Détermination [detεRminasjɔ̃] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Détestation [detεstasjɔ̃] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Détrousseur [detRusœR] n. comm. et adj. 1. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. 2. Mùyíbì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Mìyíbì yà bàkálà. Ant. Mùyíbì yà kééntò (sing.) ; Plur. Mìyíbì yà kééntò. Détrousseuse [detRusœz] n. comm. et adj. Mùyíbì yà kééntò (sing.) ; Plur. Mìyíbì yà kééntò. Ant. Mùyíbì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Mìyíbì yà bàkálà. Dévaliser [devalize] v. tr. Kùlábà. Dévaloriser [devaloRize] v. tr. Kùkùlúlà. Dévaloriser (se-) [devaloRize (sə)] v. pronom. Kùkùlúkà. Déveine [devεn] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Dévotion [devosjsɔ̃] n. fém. Lùnánà (invar.). Dévouement [devumã] n. masc. 1. Lùzólò (sing. ; invar.) 2. Lùnánà (sing. ; invar.). Dévoyé [devwaje] (fam.) adj. et n. com. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Diligence [diliჳãs(ə)] n. fém. Lùnánà (invar.). Diminuer [diminɥe] v. tr.et intr. Kùkùlúlà. Dîner [dine] v. intr. Kùdyà. Disculper [diskylpe] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Dissimuler [disimyle] v. tr. Kùvúnà. Division [divizjɔ̃] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. 367

Dock [dɔk] (mot anglais). n. masc. 1. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 2. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 3. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Duper [dupe] v. tr. Kùvúnà. Dynamique [dinamik] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Dynamisme [dinamim] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò.

E Écart [ekaR] n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Échafauder [e∫afɔde] v. intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Éclair [eklεR] n. masc. Nzásì (sing.) Plur. Bàzásì. Écœurement [ekœRmã] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Économies [ekɔnɔmi] n. fém. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Effort [efɔR] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Élaborer [elabɔRe] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Élément [elemã] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Embusquer (s’-) [ãbyske (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Emportement [ãpɔRtəmã] n. masc. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Empressement [ãpRεs(ə)mã] n. masc. Lùnánà (sing. ; invar.). Enceinte [ãsɛt̃ (ə)] n. fém. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Enclos [ãklo] n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Encore que [ãkɔRkə] conj. subord. Átà.

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Encourager [ãkuRaჳe] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Endurance [ãdyRãs(ə)] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Énergie [enεRჳi] n. fém. 1. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. 2. Bùkííndì (invar.). 3. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 4. Bùkápò. Énergique [enεRჳik] adj. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Enquérir de (s’-) [ãkeRiRdə (sã-)] v. pronom. Kùyùfúlà. Enquêter [ãkεte] v. tr. Kùyùfúlà. Ensorceler [ãsɔRsəle] v. tr. Kùlókà. Entente [ãtãt(ə)] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Enthousiasme [ãtuzjasm] n. masc. 1. Lùzólò (sing. ; invar.) 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Entrain [ãtRɛ]̃ n. masc. 1. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 2. Lùnánà (sing. ; invar.). Entrepôt [ãtRəpo] n. masc. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Envisager [ãvizaჳe] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Épargner [epaRɲe] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Éprouver [epRuve] v. tr. 1. Kùmékà. 2. Kùsósà. Escroc [εskRo] n. com. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. Essayer [esεje] v. tr. Kùmékà. Essouffler (s’-) [esufle (s’-)] n. pronom. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Espèces [εspεs] n. fém. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Espèce humaine [εspεsymεn] n. fém. Bùmúúntù. Estime [εstim] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Estimer [εstime] v. tr. Kùzólà. Estomac [εstoma] n. masc. 1. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. 2. Bùkííndì (invar.). 369

État [eta] n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Être humain [εtRymɛ]̃ loc. nomin. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Étudier [etydje] v. tr. et intr. 1. Kùlòngókà. 2. Kùsósà. 3. Kùyììndúlà. 4. Kùbáánzà. 5. Kùkànísà. Événement [evenəmã] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Examiner [εkzamine] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Exaspération [εkzasperasjɔ̃] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Exciter [εksite] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Exécration [εkzekrasjɔ̃] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Excuser [εkskyze] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Exhorter [εkzɔRte] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Expérimenter [εkspeRimãte] v. tr. 1. Kùmékà. 2. Kùsósà. Explosion [εksplɔzjɔ]̃ n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Extrémité [εskstRemite] n. fém. Mùkílà (sing.) ; Plur. Mìkílà.

F Fabriquer [fabRike] v. tr. 1. Kùyìdíkà. 2. Kùsálà. Façonner [fasone] v. tr. 1. Kùyìdíkà. 2. Kùsálà. Faculté [fakylte] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Faire [fεR] v. tr. 1. Kùyìdíkà. 2. Kùsálà. 3. Kùnéénà. Fantasme [fãtasm] n. masc. Lùzólò (sing. ; invar.) Faucher [fo∫e] v. tr. Kùlábà. Feindre [fɛd̃ Rr] v. tr. Kùvúnà. Fermeté [fεRməte] n. fém. Bùkííndì (invar.). Fiel [fjεl] n. masc. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Figure [figyR] n. fém. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. 370

Finances [finãs] n. fém. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Flageolet [flaჳɔlε] n. masc. 1. Dìdéésò (sing.) ; Plur. Màdéésò. 2. Dìzáángì (sing.) ; Plur. Màzáángì. Flèche [flε∫(ə)] n. fém. 1. Dyóóngà (sing.) ; Plur. Màdyóóngà. 2. Mwíínà (sing.) ; Plur. Míínà. Flotte [flɔt(ə)] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Flouer [fluwe] v. tr. Kùvúnà. Folie [fɔli] n. fém. 1. Bùláwù (invar.). 2. Bùlàwúkì (invar.). 3. Bùkápò (sing.). Folle [fɔl] adj. et n. comm. 1. Kìláwù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìláwù yà kééntò. 2. Kìlàwúkì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìlàwúkì yà kééntò. 3. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. 1. Kìláwù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìláwù yà bàkálà. 2. Kìlàwúkì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìlàwúkì yà bàkálà. 3. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Fonds [fɔ]̃ n. masc. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Force [fɔRs] n. fém. 1. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. 2. Bùkííndì (invar.). 2. Kùkàkàmásà. Forêt [fɔRε] n. fém. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Fortune [fɔRtyn] n. fém. 1. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. 2. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Fou [fu] adj. et n. comm. 1. Kìláwù (sing.) ; Plur. Bìláwù. 2. Kìlàwúkì (sing.) ; Plur. Bìlàwúkì. 3. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 3. Kìláwù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìláwù yà bàkálà. 4. Kìlàwúkì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìlàwúkì yà bàkálà. 5. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. 1. Kìláwù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìláwù yà kééntò. 2. Kìlàwúkì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìlàwúkì yà kééntò. 3. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Foudre [fudR] n. fém. Nzásì (sing.) Plur. Bànzásì.

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Foudres [fudR] n. fém. plur. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Fourré [fuRe] n. masc. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Fracas [fRaka] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Fraction [fRaksjɔ̃] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Frappe [fRap] (fam.) n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Fraternité [fRatεRnite] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Fric [fRik] (fam.) n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Fripouille [fRipuj] (fam.) n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Frusques [fRysk] n. fém. Plur. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Fureur [fyRœR] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Furie [fyRi] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Futaie [fytε] n. fém. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù.

G Galapiat [galapja] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Garage [gaRaჳ] n. masc. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Garantir [gaRãtiR] v. tr. 1. Kùbùùmbísà (gager ; cautionner). 2. Kùbúúmbà (cacher). Garnement [gaRnəmã] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. 372

Gaver (se -) [gave (sə)] v. tr. Kùdyà (manger). Générésoté [ჳeneRɔzite] n. fém. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Genre humain [ჳãRymɛ]̃ loc. nomin. Bùmúúntù. Gosse [gɔs] n. et adj. 1. Mwáánà (sing.) ; Plur. Báánà. Gouape [gwapə] (fam.) n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Grandir [grãdiR] v. intr. 1. Kùkúlà. 2. Kùyélà. Grange [gRãჳ] n. fém. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Grand-mère [gRãmɛR] n. fém. Nkóókò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bánkóókò yà kééntò. Grand-père [gRãpɛR] n. fém. Nkóókò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bánkóókò yà bàkálà. Gredin [gRədɛ]̃ n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Grossesse [gRɔsɛs] n. fém. Kìvúmù (sing.) ; Plur. Bìvúmù. Grignoter [gRiɲɔte] v. intr. Kùdyà. Guenille [gənijə] n. fém. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Guérir [geRiR] v. tr. et intr. 1. Kùbèèlúsà (v. tr.). 2. Kùbèèlúkà (v. intr.). Guimbarde [gɛb̃ aRd] (fam.) n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Guitare [gitaR] n. fém. 1. Nsáámbì (sing.) ; Plur. Bànsáámbì.

H Habileté [abiləte] n. fém. 1. Màyélè (invar.). 2. Bùnkétè (invar.). 3. Dìsúúngà (invar.).

373

Habillement [abijəmã] n. masc. 1. Mvwáátù (invar.). 2. Mùvwáátù (invar.). Habiller [abije] verb. tr. Kùvwààtísà. Habiller (s’-) [abije (s-)] verb. pronom. Kùvwáátà. Habit [abi] n. masc. 1. Kìnkúntì (sing.) ; Plur. Bìnkúntì. 2. Lélè (sing.) ; Plur. Bìlélè, Bàlélè. 3. Kìlélè (sing.) ; Plur. Bìlélè, Bàlélè. 4. Mvwáátù (invar.) Habitation [abitasjɔ̃] n. fém. Yínzò (sing.) ; Plur. Bàyínzò. Habiter [abite] v. tr. et intr. Kùvwáándà. Habitude [abityd] n. fém. Kífù (sing.) ; Plur. Bífù. Habituer [abitɥe] verb. tr. Kùyùkúsù. Habituer (s’-) [abitɥe (s-)] verb. pronom. Kùyúkù. Hache [a∫] n. fém. 1. Dìsókà (sing.) ; Plur. Màsókà. 2. Sókà (sing.) ; Plur. Màsókà. Haie [ε] n. fém. 1. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. 2. Lúúmbùó (sing.) ; Plur. Bàlúúmbù. Haillon [ajɔ̃] n. masc. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Haine [εn] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Haleter [aləte] v. intr. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Hameau [amo] n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Hameçon [am(ə)sɔ̃] n. masc. Ndóbà (sing.) ; Plur. Bàndóbà. Hanche [ã∫] n. fém. Lùkétò (sing.) ; Plur. Bàlùkétò. Hangar [ãgaR] n. masc. 1. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 2. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 3. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Hanneton [an(ə)tɔ̃] n. masc. 1. Kìnkòòkótò (sing.) ; Plur. Bìnkòòkótò. 2. Kìnkòòkítà (sing.) ; Plur. Bìnkòòkítà. Hareng [aRã] n. masc. 1. Dìkwáánlà (sing.) ; Plur. Màkwáánlà. 2. Nsóónsì (sing.) ; Plur. Mànsóónsì. Harceler [aRsəle] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Hardes [aRd] n. fém. plur. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Hardi [aRdi] adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà

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bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Hardie [aRdi] adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Hardiesse [aRdjεs] n. fém. Bùkííndì (invar.). Hargne [aRɲ] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Haricot [aRiko] n. masc. 1. Dìdéésò (sing.) ; Plur. Màdéésò. 2. Dìzáángì (sing.) ; Plur. Màzáángì. Harmonie [aRmɔni] n. fém. 1. Lùlékò (invar.). 2. Ngwààwánù (invar.). 3. Ndèlàkánù (invar.). Harmonium [aRmɔnyɔm] n. masc. 1. Nsáámbì (sing.) ; Plur. Bànsáámbì. 2. Kìngúlùngúlù (sing.) ; Plur. Bìngúlùngúlù. Harpon [arpɔ̃] n. masc. 1. Dyóóngà (sing.) ; Plur. Màdyóóngà. 2. Mwíínà (sing.) ; Plur. Míínà. Hasard [azaR] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Hasarder [azaRde] v. tr. 1. Kùmékà. 2. Kùsálà. Hâter [ate] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Hélas ! [elas] interj. Invar. 1. Máámèè ! 2. Táátèè ! 3. Yááyèè ! 4. Kyáádyèè ! Héroïsme [eRɔjism] n. masc. Bùkííndì (invar.). Hominidé [ɔminide] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Homo sapiens [ɔmɔsapjɛs̃ ] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Horreur [ɔRœR] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Hostilité [ɔstilite] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Huile [µil] n. fém. 1. Màfútà (Plur. invar.). 2. Máázì (Plur. invar.). Huit [ɥit] adj. num. invar. Náánà (invar.). Humain [ymɛ]̃ n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. 375

Humilier [ymilje] v. tr. Kùkùlúlà. Humilier (s’-) [symilje] v. pron. Kùkùlúkà. Hurler [yRle] v. intr. Kùlóókà.

I Ici [isi] adv. Áwà (adv.). Idée [ide] n. fém. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Idiot [idjo] n. masc. 1. Zóbà (sing.) ; Plur. Bàzóbà. 2. Kìzééngì (sing.) ; Plur. Bìzééngì. 3. Kìwúlù (sing.) ; Plur. Bìwúlù. 4. Kìyúúmbù (sing.) ; Plur. Bìyúúmbù. 5. Zóbà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàzóbà yà bàkálà. 6. Kìzééngì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìzééngì yà bàkálà. 7. Kìwúlù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìwúlù yà bàkálà. 8. Kìyúúmbù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìyúúmbù yà bàkálà. Idiote [idjɔt] n. et adj. fém. 1. Zóbà yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàzóbà yà kééntò. 2. Kìzééngì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìzééngì yà kééntò. 3. Kìwúlù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìwúlù yà kééntò. 4. Kìyúúmbù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìyúúmbù yà kééntò. Idolâtrer [idɔlatRe] v. tr. Kùzólà. Idolâtrie [idɔlatRi] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Impasse [ɛp̃ asə] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Impertinent [ɛp̃ εRtinã] adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Impertinente [ɛp̃ εRtinãt] adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Impondérable [ɛp̃ ɔd̃ eRabl] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà.

376

Importuner [ɛp̃ ɔRtyne] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Impôt [ɛp̃ o] n. masc. Mpákù (sing.) ; Plur. Bàmpákù. Imprévu [ɛp̃ Revy] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Imprudent, e [ɛp̃ Rydã(tə)] adj. et n. comm. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Impulsion [ɛp̃ ylsjɔ̃] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Inciter [ɛs̃ ite] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Inclination [ɛk̃ linasjɔ]̃ n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Inclure [ɛk̃ lyR] v. tr. Kùkòtísà. Inconscience [ɛk̃ ɔs̃ jãs] n fém. Bùkápò (invar.). Inconscient [ɛk̃ ɔ̃sjã] adj. et nom. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Inconsciente [ɛk̃ ɔ̃sjãt] adj. et nom. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Incorporer [ɛk̃ ɔRpɔRe] v. tr. Kùkòtísà. Indignation [ɛd̃ iɲasjɔ̃] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Informer (s’-) [ɛf̃ ɔRme (sɛf̃ ɔRme)] v. pronom. Kùyùfúlà. Ingérer [ɛჳ̃ eRe] v. tr. Kùdyà. Ingurgiter [ɛg̃ yRჳite] v. tr. 1. Kùdyà (manger). 2. Kùnwà (boire). Inimitié [inimitje] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Insister [ɛs̃ iste] v. intr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Insolent [ɛs̃ olã] adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò.

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Insolente [ɛs̃ olãt] adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Intensité [ɛt̃ ãsite] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Intéresser (s’-) [ɛt̃ eRεse (s’-)] v. pronom. Kùzólà. Interroger [ɛt̃ eRɔჳe] v. tr. Kùyùfúlà. Interrompre [ɛt̃ eRɔp̃ R] v. tr.et pronom. 1. Kùbííkà (cesser de faire ; cesser d’agir). 2. Kùkàbìkísà (abolir). 3. Kùsúkà (se terminer). 4. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Interrompre (S’ -) [ɛt̃ eRɔp̃ R (sɛt̃ eRɔp̃ R)] v. pronom. Kùsúkà (se terminer). Interviewer [ɛt̃ εRvjuve] v. tr. Kùyùfúlà. Intrépidité [ɛt̃ Repidite] n. fém. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Bùkápò (invar.) Intrépide [ɛt̃ Repid] adj. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Irritation [iRitasjɔ̃] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.).

J Jalouser [ჳaluze] verb. tr. 1. Kùkwèètélà. 2. Kùkwáfì. Jalousie [ჳaluzi] n. fém. 1. Mùsókì (invar.). 2. Kìmpálà (invar.). 3. Lùkwá (invar.). Jambe [ჳãb] n. fém. Dìkúlù (sing.) ; Plur. Màkúlù. Janvier [ჳãvje] n. masc. 1. Yànwáálì (invar.). 2. Ngóóndà yà ntétè (invar.) Jardin [ჳaRdɛ]̃ n. masc. 1. Nsábà (sing.) ; Plur. Bànsábà. 2. Nkúzù (sing.) ; Plur. Bànkúzù. Jaune [ჳon] adj. et n. masc. Yóónà (invar.). Jaunir [ჳoniR] verb. tr. et intr. Kùyòònísà. Je [ჳ(ə)] pron. pers. 1. Mù (invar.). 2. Múnù (invar.). 3. Múnù yááyì (invar.). 378

Jésus [ჳesy] n. masc. et adj. Yéézù (invar.). Jeter (se) [ჳəte (sə)] verb. tr. et pronom. 1. Kùlóósà. 2. Kùtsyààmúnà. 3. Kùbúmà. 4. Kùbwíílà. 5. Kùlòòsámà. Jeu [ჳø] n. masc. 1. Nsákà (sing.) ; Plur. Bànsákà. 2. Kímpà (sing.) ; Plur. Bímpà. Jeune [ჳœn] adj. et n. comm. Ntwéényà (sing.) ; Plur. Bàntwéényà. Jeunesse [ჳœnεsə] n. fém. 1. Bùntwéényà (invar.). 2. Kìntwéényà (invar.). Jeudi [ჳœdi] n. masc. 1. Yéédì (sing.) ; Plur. Bàyéédì. 2. Kìlúúmbù yà yíyà (sing.) ; Plur. Bìlúúmbù yà yíyà. Joie [ჳwa] n. fém. 1. Nsááyì (invar.). 2. Nyéénzè (sing.) ; Plur. Bànyéénzè. 3. Màyáángì (invar.). Joindre [ჳɥɛd̃ r] v. tr. 1. Kùvùkísà. 2. Kùbúúndà. Joindre (se) [ჳɥɛd̃ R (sə)] v. pronom. 1. Kùbùùndánà. 2. Kùvùkánà. Joue [ჳu] n. fém. 1. Dìtámà (sing.) ; Plur. Màtámà. 2. Dìbúúndì (sing.) ; Plur. Màbúúndì. Jouer [ჳwe] n. fém. 1. Kùsàkánà. 2. (un instrument) : Kùsíkà. 3. (un instrument) : Kùbúlà. 4. (se jouer de quelqu’un) : Kùvúnà. Jouet [ჳwε] n. masc. Kìsàkùnúnù (sing.) ; Plur. Bìsàkùnúnù. Jouissance [ჳwisãs] n. fém. 1.Kìléngì (invar.). 2. Nyéénzè (sing.) ; Plur. Bànyéénzè. Jour [ჳuR] n. masc. 1. Kìlúúmbù (sing.) ; Plur. Bìlúúmbù. 2. Tsúkù (invar.). Journée [ჳuRne] n. fém. 1. Kìlúúmbù (sing.) ; Plur. Bìlúúmbù. 2. Mwíínì (invar.). 3. Ntáángù (invar.). Jubiler [ჳybile] verb. intr. Kùyàngàlálà. Juge [ჳyჳ] n. masc. et fém. 1. Nzóónzì (sing.) ; Plur. Bànzóónzì. 2. Kìfùùndísì (sing.) ; Plur. Bìfùùndísì.

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Jugement [ჳyჳ(ə)mã] n. masc. 1. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. 2. Nzèèngólò (sing.) ; Plur. Bànzèèngólò. 3. Lùfùùndúsù (sing.) ; Plur. Bàfùùndúsù. 4. Dìbáánzà (sing.) ; Plur. Màbáánzà. Juger [ჳyჳe] verb. tr. 1. Kùfùùdísà. 2. Kùzééngà nkánù. Juillet [ჳɥije] n. masc. 1. Yúúlì (invar.) 2. Ngóóndà yà nsàmbwáádì (sing.) ; Plur. Bàngóóndà yà nsàmbwáádì. Juin [ჳɥɛ]̃ n. masc. 1. Yúúnè (invar.) 2. Ngóóndà yà sàmbánù (sing.) ; Plur. Bàngóóndà yà sàmbánù. Jumeau [ჳymo] adj. et n. commun. 1. Dìpásà (sing.) ; Plur. Màpásà. 2. Dìpásà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Màpásà yà bàkálà. Ant. Dìpásà yà kééntò (sing.) ; Plur. Màpásà yà kééntò. Jumelle [ჳymεl] adj. et n. commun. Dìpásà yà kééntò (sing.) ; Plur. Màpásà yà kééntò. Ant. Dìpásà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Màpásà yà bàkálà. Jupe [ჳyp] n. fém. Sàkàtúúmbù (sing.) ; Plur. Màsàkàtúúmbù. Jupon [ჳypɔ̃] n. masc. Dìsányà (sing.) ; Plur. Màsányà. Jurer [ჳyRer] verb. tr. et intr. 1. Kùdyà ndéfì. 2. Kùzééngà Nzáámbì. Jusque [ჳyskə] prép. Téé nà (invar.). Justice [ჳystis] n. fém. 1. Lùsóóngò (invar.). 2. Lùfùùndúsù (invar.). Justicier [ჳystisje] n. comm. 1. Kìfúúndì (sing.) ; Plur. Bàfúúndì. 2. Kìfúúndì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàfúúndì yà bàkálà. Ant. Kìfúúndì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàfúúndì yà kééntò. Justicière [ჳystisjεr] n. comm. Kìfúúndì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàfúúndì yà kééntò. Ant. Kìfúúndì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàfúúndì yà bàkálà. Justifier [ჳystifje] v. tr. et pronom. Kùnùùngísà.

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K Kaki [kaki] n. et adj. Kàkì (sing.) ; Plur. Bàkàkì. Kapo [kapo] (origine incertaine) n. masc. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Karaté [kaRate] (japonais karate, de kara, vide, et te, main) n. masc. Kàràtè (sing.) ; Plur. Bàkàràtè. Képi [kepi] n. masc. Yímpù (sing.) ; Plur. Bàyímpù. Keuf [kœf] (verlan de flic) ; (fam.). n. masc. 1. Pùlísì (sing.) ; Plur. Bàpùlísì. 2. Pùlísù (sing.) ; Plur. Bàpùlísù. Keum [kœm] (verlan de mec) ; (fam.). n. masc. 1.Bàkálà (sing.) ; Plur. Bàbàkálà. 2. Ntwéényà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàntwéényà yà bàkálà. Kid [kajid] (mot anglais, enfant, gamin) ; (fam.) adj. invar. Mwáánà (sing.) ; Plur. Báánà. Kif-kif [kifkif] (fam.) adj. invar. Ngwáákù-ngwáákù (invar.). Kilo [kilo] n. masc. Kílò (sing.) ; Plur. Bàkílò. Kilt [kilt] (mot anglais, jupe courte, plissée…) n. masc. Sàkàtúúmbù (sing.) ; Plur. Màsàkàtúúmbù. Kimbanguisme [kimbangism] (koongo, kùbààngúlà, révéler) n. masc. Kìmbáángù (invar.). Kimono [kimono] (mot japonais, tunique très ample) n. masc. Kìmònò (sing.) ; Plur. Bàkìmònò. Kippa [kipa] (mot hébreu, coupole) n. fém. Yímpù (sing.) ; Plur. Bàyímpù. Kipper [kipœr] (mot anglais, hareng étêté, ouvert et fumé) n. masc. Dìkàyáábù yà dìkwáálà (sing.) ; Plur. Màkàyáábù yà màkwáálà. Kola [kola] n. fém. 1. Dìkáásù (sing.) ; Plur. Màkáásù. 2. Dìkáázù (sing.) ; Plur. Màkáázù. Kolatier [kolatje] n. masc. 1. Mùkáásù (sing.) ; Plur. Mìkáásù. 2. Mùkáázù (sing.) ; Plur. Mìkáázù. Kyrié [kiRije] (grec Kurie, Seigneur et eleêson, aie pitié). n. masc. invar. Kìríyè (invar.). 381

L Lambeau [lãbo] n. masc. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Lapin [lapɛ]̃ n. masc. 1. Mùlúúmbà (sing.) ; Plur. Mìlúúmbà. 2. Kìkwééyì (sing.) ; Plur. Bìkwééyì. 3. Mùlúúmbà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Mìlúúmbà yà bàkálà. 4. Kìkwééyì yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìkwééyì yà bàkálà. Lapine [lapin(ə)] n. fém. 1. Mùlúúmbà yà kééntò (sing.) ; Plur. Mìlúúmbà yà kééntò. 2. Kìkwééyì yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìkwééyì yà kééntò. Leurrer [lœRe] v. tr. Kùvúnà. Liaison [ljεzɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Libérer [libεRe] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Liquide [likid] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Liquidités [likidite] n. fém. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Localité [lokalite] n. fém. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Loques [lɔk] n. fém. plur. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Luxe [lyks] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò.

M Magasin [magazɛ]̃ n. masc. 1. Lóózì (sing.) ; Plur. Màlóózì. 2. Màngàzínì (invar.). 3. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 4. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 5. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 6. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Magnanimité [maɲanimite] n. fém. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Magot [mago] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. 382

Malchance [mal∫ãs] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Manière [manjεr] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Méditer [medite] v. tr. et intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Mégalopole [megalɔpɔl] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Membre [mãbR] n. masc. 1. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. 2. Dìkátà (sing.) ; Plur. Màkátà. Méthode [metɔd] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Métropole [metRɔpɔl] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Miette [mjεt] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Milieu [miljØ] n. masc. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Moitié [mwatje] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Monnaie [mɔnε] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Montant [mɔt̃ ã] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Morceau [mɔRso] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Mortel [mɔRtεl] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Moyen [mwajɛ]̃ n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Moyens [mwajɛ]̃ n. masc. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Municipalité [mynisipalite] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Muscle [myskl] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò.

N Nippes [nip] n. fém. plur. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Noircir [nwaRsiR] v. tr. 1. Kùpììndísà. 2. Kùlòòmbísápì. 3. Kùfjòòtísà. 383

Non [nɔ̃] adv. de négation invar. 1. Vé (invar.). 2. Wápì (invar.). 3. È-È (invar.). Notabilité [nɔtabilite] n. fém. 1. Bùmúúntù (invar.). 2. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Notable [nɔtabl] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Nourrir [nuRiR] v. tr. et pronom. 1. Kùdììkísà. 2. Kùdíísà. Nourrir (se-) [nuRiR (sə-)] v. pronom. Kùdyà. Nourriture [nuRityR] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Nouvelle [nuvεl] n. fém. 1. Nsáángù (sing.) ; Plur. Bànsáángù. 2. Mpólò (sing.) ; Plur. Bàmpólò. 3. Lùzààbúsù (sing.) ; Plur. Bànzààbúsù. 4. Lùzààyúsù (sing.) ; Plur. Bànzààyúsù. Noyau [nwajo] n. masc. Mwììngídì (sing.) ; Plur. Mììngídì. Noyer [nwaje] v. tr. Kùdyààmísà. Noyer (se -) [nwaje (sə-)] v. pronom. Kùdyáámà. Nuage [nɥaჳ] n. masc. Dìtútì (sing.) ; Plur. Màtútì. Nudité [nydite] n. fém. 1. Kìmpénè (sing.) ; Plur. Bìmpénè. 2. Mpénè (sing.) ; Plur. Bìmpénè. Nuit [nɥi] n. fém. 1. Mpíímpà (sing.) ; Plur. Bàmpíímpà. 2. Fúkù (sing.) ; Plur. Bàfúkù. Numéraire [nymeRεR] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Nuque [nyk] n. fém. Dìkósì (sing.) ; Plur. Màkósì.

O Occasion [ɔkazjɔ]̃ n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Occurrence [ɔkyRãs] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Opinion [ɔpiɲɔ̃] n. fém. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Opulence [ɔpylãs] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. 384

Or [ɔR] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Orgue [ɔRg] n. masc. 1. Nsáámbì (sing.) ; Plur. Bànsáámbì. 2. Kìngúlùngúlù (sing.) ; Plur. Bìngúlùngúlù. Oripeaux [ɔRipo] n. masc. plur. Dìtábà (sing.) ; Plur. Màtábà. Osé [ɔze] adj. et n. comm. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Osée [ɔze] adj. et n. comm. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Oseille [ɔzεj] (fam.) n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Ôter [ote] v. tr. et pronom. 1. Kùkàbìkísà. 2. Kùkàtúlà. Ôter (s’-) [sote] v. pronom. Kùkàtúkà. Oublier [ublije] v. tr. 1.Kùlèèmvòkílà (pardonner ; gracier ; effacer). 2. Kùzìmbánà (omettre ; manquer à).

P Pacage [pakaჳ]n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Pactole [paktɔl] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Paddock [padɔk] n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Pagaille [pagaj] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Palis [pali]n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Palissade [palisad]n. fém. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Pan [pã] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Panteler [pãt(ə)le] v. intr. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Parc [paRk] n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Pardonner [paRdɔne] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Parole [paRɔl] n. fém. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Part [paR] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. 385

Partie [parti] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Passage [pasaჳ] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Passion [pasjɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Pâtée [pate] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Patelin [patlɛ]̃ (fam.) n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Pâture [patyR] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Pays [pεji] n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Pécule [pekyl] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Penchant [pã∫ã] n. masc. Lùzólò (sing. ; invar.) Penser [pãse] v. tr. et intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Pénis [penis] n. masc. 1. Mpúlù (sing.); Plur. Bàmpúlù. 2. Dìkátà (sing.) ; Plur. Màkátà. Percussion [pεRkysjɔ̃] n. fém. 1. Ngómà (sing.); Plur. Bàngómà. 2. Ndúúngù (sing.) ; Plur. Bàndúúngù. Persécuter [pεRsekyte] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Persévérance [pεRseveRãs] n. fém. Bùkííndì (invar.). Personnage [pεRsɔnaჳ] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Personnalité [pεRsɔnalite] n. fém. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Persuader [pεRsɥade] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Pèse [pεz] (fam.) n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Phallus [falys] n. masc. 1. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. 2. Dìkátà (sing.) ; Plur. Màkátà. Phase [faz] n. fém. Ndáámbù (sing.); Plur. Bàndáámbù. Philosopher [filɔzɔfe] v. intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Pickpocket [pikpɔkεt] n. com. Mùyíbì (sing.); Plur. Mìyíbì. Picoler [pikɔle] (fam.). v. intr. Kùnwà. 386

Pièce [pjεs] n. fém. 1. Mbóóngò (sing.); Plur. Bàmbóóngò. 2. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Pillard [pijaR] n. com. Mùyíbì (sing.); Plur. Mìyíbì. Piller [pije] v. tr. Kùlábà. Pinède [pinεd] n. fém. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Piquant [pikã] adj. Ndúdì. Piquer [pike] (fam.) v. tr. Kùlábà. Piste [pist] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Pitance [pitãs] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Pitié [pitje] n. fém. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Pognon [pɔɲɔ̃] (fam.) n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Poitrine [pwatRin] n. fém. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Portion [pɔrsjɔ]̃ n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Potentiel [pɔtãsjεl] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Poursuivre [puRsɥivR] v. tr. 1.Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Pousser [puse] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Pouvoir [puvwaR] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Préméditer [pRemedite] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Préserver [pRezεRve] v. tr. et pronom. 1. Kùbúúmbà (cacher). 2. Kùbùùmbísà (garantir). Préserver (Se) [pRezεRve (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Presser [pRεse] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. 3. Kùnyémà. 4. Kùbwéétà. 5. Kùnyèètíkà. Pression [pRεsjɔ]̃ n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Prêtre [pRεtR] n. masc. Mùpéélò (sg.) ; Plur. Mìpéélò. Projeter [pRɔჳ(ə)te] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Promenade [pRɔmənad] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Prospérité [pRɔspeRite] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. 387

Prosélytisme [pRozelitism] n. masc. Lùnánà (sing. ; invar.). Protéger [pRɔteჳe] v. tr. et pronom. 1. Kùbúúmbà (cacher). 2. Kùbùùmbísà (préserver). Protéger (Se) [pRɔteჳe (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Provision [pRɔvizjɔ]̃ n. fém. Màdyà (plur. invar.). Provisions [pRɔvizjɔ̃] n. fém. plur. Màdyà (plur. invar.). Puissance [pɥisãs] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Punch [pɛ∫̃ ] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò.

Q Quartier [kaRtje] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Quelqu’un [kεlkœ̃] prép. indéf. Múúntù mósì ; Plur. Bàbáántù mósì. Questionner [kεstjɔne] v. tr. Kùyùfúlà. Queue [kØ] n. fém. Mùkílà (sing.) ; Plur. Mìkílà. Qui [ki] pron. interr. Nánì (sing) ; Plur. Bànánì. Quininine [kinin] n. fém. Kìníínì (sing.) ; Plur. Bìníínì. Quitter [kite] v. tr. Kùbííkà. Quoi [kwa] pron. interr. Yínkì. Quoique [kwakə] conj. subord. Átà.

R Racheter [Ra∫(ə)te] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Radis [Radi] (fam.) n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Raffoler [Rafɔle] v. intr. Kùzólà. Raffut [Rafy] (fam.) n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Rafraîchir (se-) [RafRε∫iR (sə-)] v. pronom. Kùnwà. 388

Rage [Raჳ] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Ramdam [Ramdam] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Rapace [Rapas] n. fém. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. Ration [Rasjɔ̃] n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Réduire [Redɥir] v. tr. Kùkùlúlà. Réduire (se) [RedɥiR (sə-)] v. pron. Kùkùlúkà. Réfléchir [Refle∫iR] v. tr. et intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Réhabiliter [Reabilite] v. tr. Kùlèèmvòkílà (gracier ; commuer). Relation [Rəlasjɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Remise [Rəmizə] n. fém. 1. Kìbùùmbúlù (sing.); Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Remue-ménage [Rəmymenaჳ] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Renoncer [Rənɔ̃se] v. tr. et intr. Kùmáángà. Renseigner (se-) [Rãsεɲe] v. pronom. Kùyùfúlà. Rente [Rãt] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Repaître (se-) [RəpεtR (sə-)] v. pronom. Kùdyà. Répugnance [Repyɲãs] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Répulsion [Repylsjɔ̃] n. fém. 1. Kìtáátù (invar.). 2. Kìmbéénì (invar.). Réseau [Rezo] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Réserve [Rezεrv] n. fém. Màdyà (plur. invar.). Respirer [RεspiRe] v. intr. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Resserre [ResεR] n. fém. 1. Kìbùùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìbùùmbúlù. 2. Mwáánzà (sing.) ; Plur. Bàmwáánzà. 3. Mùsáámpà (sing.) ; Plur. Mìsáánmpà. 4. Mbóóngì (sing.) ; Plur. Bàmbóóngì. Ressources [RəsuRr] n. fém. plur. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. 389

Restaurer [RεstoRe] v. tr. et pronom. 1. Kùdììkísà. 2. Kùdíísà. Restaurer (se-) [RεstoRe (sə-)] v. pronom. Kùdyà. Retraite [RətRεt] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Retrancher [RətRã∫e] v. tr. Kùkàtúlà. Retrancher (se -) [Rətrã∫e (sə-)] v. pronom. 1. Kùkàtúkà (se retirer ; s’extraire). 2. Kùbùùmbámà (se cacher ; s’abriter). Réussir [ReysiR] v. intr. 1. Kùkúmà (arriver). 2. Kùbóngà (réussir). Revenu [Rəvəny] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Richesse [Ri∫εs] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Risqué [Riske] adj. 1. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. 2. Kápò yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàkápò yà bàkálà. Ant. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Risquée [Riske] adj. Kápò yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàkápò yà kééntò. Ant. Kápò yà bàkálà (sing.); Plur. Bàkápò yà bàkálà. Risque-tout [Risktu] n. invar. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Rocade [Rɔkad] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Rogne [Rɔɲ] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.). Rond [Rɔ̃] (fam.) n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Ronger [Rɔჳ̃ e] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Rouler [Rule] (fam.) v. tr. Kùvúnà. Route [Rut] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Rue [Ry] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Ruelle [Ryjεl] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà.

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S Santé [sãte] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Savoir [savwaR] verb. tr. Kùzáábà. Savoir [savwaR] n. masc. 1. Lùzáábù (invar.). 2. Záyà (invar.). Savon [savɔ̃] n. masc. 1. Nzàbákù (sing.) ; Plur. Bànzàbákù. 2. Sàbúnì (sing.) ; Plur. Màsàbúnì. Scandale [skãdalə] n. masc. 1. Mùvúúsù (invar.). 2. Màvwáángà (invar.). Sécheresse [se∫(ə)Rεsə] n. fém. 1. Lwáángà (invar.). 2. Bùyòkósò (invar.). Secouer [s(ə)kwe] verb. tr. 1. Kùnìngísà. 2. Kùkùbúlà. 3. Kùkwààmísà. 4. Kùkàkàmásà. Secourir [s(ə)kuRiR] verb. tr. 1. Kùbàkísà. 2. Kùsàdísà. 3. Kùnyààkísà. 4. Kùkàkúlà. Secours [s(ə)kuR] n. masc. 1. Lùsàdúsù (invar.). 2. Lùkàkúlù (invar.) Secret [səkRε] n. masc. 1. Mfúúndù (sing.) ; Plur. Màmfúúndù. 2. Kìnswéékì (sing.) ; Plur. Bìnswéékì. 3. Mànswéékì (invar.) Segment [sεgmã] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Sel [sεl] n. masc. 1. Múúngwà (invar.). 2. Sáálù (invar.). Secte [sεkt] n. fém. Dìbúúndù (sing.) ; Plur. Màbúúndù. Semaine [s(ə)mεn] n. fém. Lùmííngù (sing.) ; Plur. Bàmííngù. Sensibilité [sãsibilite] n. fém. 1. Bùmúúntù (invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Sente [sãt] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Sentier [sãtje] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Serpent [sεRpã] n. masc. Nyókà (sing.) ; Plur. Bànyókà. Sexe [sεks] n. masc. 1. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. 2. Dìkátà (sing.) ; Plur. Màkátà. Siffler [sifle] (fig.) v. tr. Kùnwà. 391

Siroter [siRɔte] (fam.) v. tr. Kùnwà. Somme [sɔm] n. fém. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Sommité [sɔmite] n. fém. Múúntù mósì ; Plur. Bàbáántù mósì. Son [sɔ]̃ n. masc. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Sonder [sɔd̃ e] v. tr. Kùyùfúlà. Songer [sɔჳ̃ e] v. tr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Souper [supe] v. intr. Kùdyà. Sort [sɔr] n. masc. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà. Sous [su] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Soustraire [sustRεR] v. tr. et pronom. 1. Kùkàbìkísà. 2. Kùkàtúlà. Soustraire (se-) [sustRεR (sə-)] v. pronom. Kùkàtúkà. Spéculer [spekyle] v. intr. 1. Kùsósà. 2. Kùyììndúlà. 3. Kùbáánzà. 4. Kùkànísà. Spolier [spɔlje] v. tr. Kùlábà. Stérile [steRil] n. et adj. 1. Kìsítà (sing.) ; Plur. Bìsítà. 2. Kìsítà yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bìsítà yà bàkálà. 3. Kìsítà yà kééntò (sing.) ; Plur. Bìsítà yà kééntò. Stimuler [stimyle] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Stoïcisme [stɔjisism] n. masc. Bùkííndì (invar.). Stopper [stɔpe] v. tr. 1. Kùbííkà (cesser de faire ; cesser d’agir). 2. Kùkàbìkísà (abolir). 3. Kùsúkà (se terminer). 4. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Subdivision [sybdivizjɔ̃] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Subtiliser [sybtilize] v. tr. Kùlábà. Substance [sybstãs] n. fém. Màdyà (plur. invar.). Sucre [sykr] n. masc. Sùkááàdì (sing. invar.). Suffoquer [syfɔke] n. intr. 1. Kùhùùmúnà. 2. Kùhéémà. Supprimer [sypRime] v. tr. 1. Kùkàbìkísà. 2. Kùkàtúlà. Surexcitation [syRεksitasjɔ̃] n. fém. 1. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 2. Ngáánzì (invar.).

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Suspendre [syspãdR] v. tr. 1. Kùbííkà (cesser de faire ; cesser d’agir). 2. Kùkàbìkísà (abolir). 3. Kùsùkísà (mettre fin à ; arrêter). Sustenter (se-) [systãte (sə-)] v. pronom. Kùdyà. Sylve [silv] n. fém. Mùsístù (sing.) ; Plur. Mìsístù. Syncope [sɛk̃ ɔp] n. fém. Ngààmbú (sing.) ; Plur. Bàgààmbú. Syphilis [sifilis] n. fém. Kálàkálà (sing. invar.).

T Tâcher [ta∫e] v. tr. 1. Kùsálà. 2. Kùmékà. 3. Kùsósà. Tacot [tako] (fam.) n. masc. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Tambouille [tãbuj] (fam., péj.) n. fém. Màdyà (Plur. invar.). Tambour [tãbuR] n. masc. 1.Ngómà (sing.) ; Plur. Bàngómà. 2. Ndúúngù (sing.) ; Plur. Bàndúúngù. Tambourin [tãbuRɛ]̃ n. masc. 1. Ngómà (sing.) ; Plur. Bàngómà. 2. Ndúúngù (sing.) ; Plur. Bàndúúngù. Tam-tam [tamtam] n. masc. 1. Ngómà (sing.); Plur. Bàngómà. 2. Ndúúngù (sing.) ; Plur. Bàndúúngù. 3. Màkèlélè (n. plur. invar.). Tapage [tapaჳ] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Tapir (se-) [tapiR (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Tarabuster [taRabyste] (fam.). v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Tâtonner [tatɔne] v. intr. 1. Kùmékà. 2. Kùsósà. Téméraire [temeRεR] adj. et n. comm. Kápò (sing.) ; Plur. Bàkápò. Témérité [temeRite] n. fém. Bùkápò (invar.) Tempête [tãpεt] n. fém. 1. Mùngúdì (sing.) ; Plur. Mìngúdì. 2. Mpémò yà nénè (sing.) ; Plur. Bàmpémò yà nénè. 3. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 4. Ngáánzì (invar.).

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Tendresse [tãdRεs] n. fém. 1. Lùzólò (sing. ; invar.) 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Ténor [tenɔR] n. masc. Múúntù (sing.) ; Plur. Báántù. Terminer (se-) [tεRmine (sə-)] v. pronom. 1. Kùkúmà (arriver). 2. Kùsúkà (se terminer). 3. Kùbóngà (réussir). Tenter [tãte] v. tr. 1. Kùmékà. 2. Kùsósà. Terrer (se-) [tεRe (sə-)] v. pronom. Kùbùùmbámà. Terreur [teRœR] n. fém. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Tester [tεste] v. tr. 1. Kùmékà. 2. Kùsósà. Tintamarre [tɛt̃ amaR] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Tintouin [tɛt̃ wɛ]̃ n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Tire [tiR] (fam.) n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Titan [titã] n. masc. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Tohu-bohu [tojybɔjy] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Toi [tμa] pron. pers. Ngé ; Plur. Béénò. Tolérer [tɔleRe] v. tr. Kùlèèmvòkílà. Ton [tɔ̃] n. masc. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Tonnerre [tonεR] n. masc Nzásì (sing.) Plur. Bàzásì. Traboule [trabul] n. fém. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Tracasser [tRakase] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Trajet [tRaჳε] n. masc. Nzílà (sing.) ; Plur. Bànzílà. Tranche [tRã∫] n. fém. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Traquer [tRake] v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà. Travailler [tRavaje] v. intr. Kùsálà. Treillage [tRejaჳ] n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Treillis [tReji] n. masc. Kìkákù (sing.) ; Plur. Bìkákù. Trempe [tRãp] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Trésor [tRezɔr] n. masc. Mbóóngò (sing.) ; Plur. Bàmbóóngò. Trinquer [tRɛk̃ e] v. intr. Kùnwà. Tromper [tRɔp̃ e] v. tr. et pronom. Kùvúnà (mentir). Tromper (se-) [tRɔp̃ e (sə-)] v. pronom. Kùzìmbánà (s’abuser).

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Tronçon [tRɔ̃sɔ̃] n. masc. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. Trou [tRu] (fam.) n. masc. Bwáálà (sing.) ; Plur. Bàbwáálà. Truand [tRyjã] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Truie [tRɥi] n. fém. Ngúlù yà kééntò (sing.) ; Plur. Bàngúlù yà kééntò. Tuer [tɥe] v. tr. et pronom. Kùfwà. Tuer (se-) [stɥe (sə -)] v. pronom. Kùfwà nzútù. Tumulte [tymylt] n. fém. Màkèlélè (n. plur. invar.). Turlupiner [tyRlypine] (fam.). v. tr. 1. Kùkwààmísà. 2. Kùkàkàmásà.

U Ulcère [ylsεR] n. masc. Mpútà (sing.) ; Plur. Bàmpútà. Un [œ̃] adj. numér. Mósí (invar.). Un, une [œ̃, yn] art. indéf. Mósí (invar.). Unifier [ynifje] v. tr. 1. Kùvùkísà. 2. Kùtúúlà síkà mósì. Union [ynjɔ̃] n. fém. 1. Kìmvúkà (sing.) ; Plur. Bìmvúkà. 2. Kìntwáádì (invar.) Unir [yniR] v. tr. et pronom. 1. Kùvùkísà. 2. Kùtúúlà síkà mósì. 3. Kùvùkánà. Unité [ynite] n. fém. Bùmósí (invar.). Kìmvúkà (invar.). Univers [ynivεR] n. masc. 1. Zúlù nà ntótò (loc. nomin. invar.). 2. Zúlù nà yínsì (loc. nomin. invar.). 3. Yínsì yà Mvíímbà (loc. nomin. invar.). 4. Yínsì nyóónsò. Urgence [yRჳãs] n. fém. Nswáálù (invar.). Urine [yRin] n. fém. Màsúbà (invar.). Uriner [yRine] verb. intr. Kùsúbà. Urinoir [yRinwar] n. masc. Kìsùbúlù (sing.) ; Plur. Bìsùbúlù Us [ys] n. masc. plur. Kìfù (sing.) ; Plur. Bìfù 395

User [yze] v. tr. Kùsàdílà. Usurpation [yzyRpasjɔ̃] n. fém. Mùyíbì (invar.). Usurper [yzyRpe] v. tr. 1. Kùlábà. 2. Kùwúkà. 3. Kùyéémbà. Utérus [yteRys] n. masc. Kìbùtúlù (sing.) ; Plur. Bìbùtúlù. Utiliser [ytilize] v. tr. Kùsàdílà. Utilité [ytilite] n. fém. Kìsálù (invar.). Utopie [ytɔpi] n. fém. 1. Ndósì (invar.). 2. Ndózì (invar.).

V Vacarme [vakaRm] n. masc. Màkèlélè (n. plur. invar.). Vagin [vaჳɛ]̃ n. masc. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. Vaillance [vajãs] n. fém. 1. Bùkííndì (invar.). 2. Ntímà (sing.) ; Plur. Bàntímà. Vantardise [vãtaRdiz] n. fém. 1. Lùlééndò (invar.). 2. Màsííkà (invar.). 3. Lùkwáyà (invar.). 4. Màlwóónà (invar.) Varicelle [vaRisεl] n. fém. 1. Mvíímbì (invar.). 2. Mbùkíìndì (invar.). Variole [vaRjɔl] n. fém. 1. Màwáátà (invar.). 2. Bìváángì (invar.). 3. Bìmwééngì (invar.). Vaurien [voRjɛ]̃ n. com. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Vautour [votuR] n. masc. Mbéémbà (sing.) ; Plur. Bàmbéémbà. Véhicule [vejikyl] n. masc. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Veillée [vεje] n. fém. 1. Mùlébè (sing.) ; Plur. Mìlébè. 2. Kìvwáándù (sing.) ; Plur. Bìvwáándù. 3. Mùkyéélò (sing.) ; Plur. Mìkyéélò. Veine [vεn] n. fém. Kìnkúmà (sing.) ; Plur. Bìnkúmà.

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Vélo [velo] n. masc. 1. Kìvyáángùvyáángù (sing.) ; Plur. Bìvyáángùvyáángù. 2. Dìkálù (sing.) ; Plur. Màkálù. Ant. Kìtúkùtúkù (sing.) ; Plur. Bìtúkùtúkù. Vélomoteur [velomɔtœR] n. masc. Kìtúkùtúkù (sing.) ; Plur. Bìtúkùtúkù. Ant. 1. Kìvyáángùvyáángù (sing.) ; Plur. Bìvyáángùvyáángù. 2. Dìkálù (sing.) ; Plur. Màkálù. Vendre [vãdR] verb. tr. 1. Kùtékà. 2. Kùtèkísà. Vénération [veneRasjɔ̃] n. fém. Lùzólò (sing. ; invar.) Vénérer [veneRe] verb. tr. 1. Kùzìtísà. 2. Kùsààmbílà. Vengeance [vãჳãs] n. fém. 1. Ntéétà (invar.). 2. Mfútà (invar.). Venger (se) [vãჳe(sə)] verb. tr. et pronom. Kùvùtúlà yímbì. Venin [vənɛ]̃ n. masc. Mísà (invar.). Venir [v(ə)niR] verb. intr. 1. Kùkwíízà. 2. Kùkàtúkà. Vent [vã] n. masc.1. Mùpéépè (sing.) ; Plur. Mìpéépè. 2. Mpémò (invar.). Ventre [vãtR] n. masc. Kìvúmù (sing.) ; Plur. Bìvúmù. Verdeur [vεrdœR] n. fém. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. Verge [vεRჳ] n. fém. 1. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. 2. Dìkátà (sing.) ; Plur. Màkátà. Vérifier [veRifje] verb. tr. 1. Kùtálà. 2. Kùsálà. 3. Kùmékà. 4. Kùsósà. Vérité [veRite] n. fém. 1. Bùtsyèlíkà (invar.). 2. Kìbéénì (invar.) Vermifuge [vεRmifyჳ] n. masc. 1. Nkísì yà mìsyétè (sing.) ; Plur. Bànkísì yà mìsyétè. 2. Kìlóóngò yà mìsyétè (sing.) ; Plur. Bìlóóngò yà mìsyétè. Verrat [veRa] n. masc. Ngúlù yà bàkálà (sing.) ; Plur. Bàngúlù yà bàkálà. Vertige [vεRtiჳ] n. masc. Nzyéétà (sing.) ; Plur. Bànzyéétà. Victuaille [viktɥaj] n. fém. plur. Màdyà (Plur. invar.). Ville [vil] n. fém. Mbáánzà (sing.) ; Plur. Bàmbáánzà. Violence [vjolãs] n. fém. 1. Ngólò (sing.) ; Plur. Bàngólò. 2. Nkélè (sing.) ; Plur. Bànkélè. 3. Ngáánzì (invar.). 397

Vivacité [vivasite] n. fém. 1. Lùnánà (sing. ; invar.). 2. Bùkííndì (sing. ; invar.). Vivres [vivR] n. masc. Màdyà (Plur. invar.). Voiture [vwatyR] n. fém. Dìtómà (sing.) ; Plur. Màtómà. Voix [vwa] n. fém. Mbéémbò (sing.) ; Plur. Bàmbéémbò. Voler [vɔle] v. tr. Kùlábà. Voleur [vɔlœR] n. com. Mùyíbì (sing.) ; Plur. Mìyíbì. Volonté [vɔlɔt̃ e] n. fém. Bùkííndì (invar.). Vouloir [vulwaR] v. tr. Kùzólà. Vous [vu] pron. pers. Béénò ; sing. Ngé. Voyou [vwaju] n. masc. Kìmpùmbúlù (sing.) ; Plur. Bìmpùmbúlù. Vrai [vRε] adj. 1. Yà tsyèlíkà. 2. Yà kìbéénì (invar.) Vulve [vylv] n. fém. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù.

W Wagon [vagɔ̃] n. masc. Kálù (sing.) ; Plur. Màkálù. Wax [waks] (mot anglais, cire) n. masc. Wàkísì (sing.) ; Plur. Bàwàkísì. Waters [watεR] (mot anglais, water, eau) n. masc. plur. Kìkóózò (sing.) ; Plur. Bìkóózò. W.-C. [vese] (sigle, water-closet) n. masc. 1. Kìkóózò (sing.) ; Plur. Bìkóózò. 2. Kàbìnè (sing.) ; Plur. Bàkàbìnè. Week-end [wikεnd] (mot anglais) n. masc. Nsúkà yà lùmííngù (sing.) ; Plur. Bànsúkà yà lùmííngù. Whisky [wiski] (mot anglais, de l’irlandais) n. masc. Wìsíkì (sing.) ; Plur. Bàwìsíkì.

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Y Yard [jaRd] (mot anglais) n. masc. Dìbókò mósì (sing.). Yeux [jø] n. masc. plur. Méésò (plur.) ; sing. Díísù. Yoga [jɔga] (mot sanskri, jonction) n. masc. Yógà (invar.).

Z Zèle [zεl] n. masc. 1. Lùnánà (sing. ; invar.). 2. Bùkííndì (sing. ; invar.). Zélé [zele] adj. et n. 1. Yà bùkííndì (invar.). 2. Bàkálà yà bùkííndì. Ant. Kééntò yà bùkííndì. Zélée [zele] adj. et n. Kééntò yà bùkííndì. Ant. Bàkálà yà bùkííndì. Zen [zεn] adj. invar. Yà swìì (invar.). Zénith [zenit] n. masc. Ntóómbò (invar.). Zénithal, e, aux [zenital, o] adj. Yà ntóómbò (invar.). Zéro [zeRo] n. masc. 1. Ntéémpò (sing.) ; Plur. Màtéémpò. 2. Kíímà vé (sing.) ; Plur. Kíímà vé. 3. Nkátù (invar.). 4. Dííkì yà nsúsù (sing.) ; Plur. Méékì yà nsúsù. Zigoto [zigoto] (fam.) n. masc. Màtàlánà (sing.) ; Plur. Bàmàtàlánà. Zigouiller [ziguje] (fam.) v. tr. Kùzééngà lákà. Zigzag [zigzag] n. masc. Nyókà-nyókà (sing.) ; Plur. Bànyókà-nyókà. Zigzaguer [zigzage] verb. intr. Kùtàmbúlà nyókà-nyókà. Zinzin [zɛz̃ ɛ]̃ (fam.) adj. 1. Yéézà (sing.) ; Plur. Bàyéézà. 2. Kìláwù (sing.) ; Bìláwù. 3. Yà kùsùùngámà vé (invar.). 4. Zóbà-zóbà (sing) ; Plur. Bàzóbà-zóbà. Zizanie [zizani] n. fém. Lùvúnù (invar.). Zizi [zizi] n. masc. Mpúlù (sing.) ; Plur. Bàmpúlù. Zombie [zɔ̃bi] (mot créole) n. masc. Mùkúyù (sing.) ; Plur. Mìkúyù. 399

Zona [zɔna] (mot latin, ceinture) n. masc. Káràkárà (invar). Zone [zɔn] n. fém. 1. Ndáámbù (sing.) ; Plur. Bàndáámbù. 2. Síkà (invar.). Zoo [zɔɔ] n. masc. Kìkákù yà bìbúlù yà mùsítù (sing.) ; Plur. Kìkákù yà bìbúlù yà mùsítù. Zoophilie [zɔɔfili] n. fém. 1. Lùzólò yà bìbúlù (invar.). 2. Lùzólò yà bìbúlù yà bànyámà (invar.). Zoophile [zɔɔfil] adj. et n. 1. Múúntù zólà bìbúlù (sing.) ; Plur. Báántù zólà bìbúlù. 2. Múúntù zólà bànyámà (sing.) ; Plur. Báántù zólà bànyámà Zozo [zɔzɔ] (fam.) adj. et n. Zóbà-zóbà yà bàkálà (sing) ; Plur. Bàzóbà-zóbà yà bàkálà. Zwanzer [zãze] v. intr. Kùsàkánà.

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Épilogue La langue : une pratique sociale

Nous retiendrons au terme de ce travail qu’une langue au fond est une recherche, une quête, une inquisition – tout le monde sait qu’on ne peut pas faire n’importe quoi dans une langue –, un questionnement de l’Être, une observation du monde, une interrogation du réel, un dévoilement de ce qui peut affecter la condition des hommes, leur apporter bonheur ou malheur. Une langue, c’est le sens même de la vie de ceux qui la parlent, c’est la signification profonde de l’existence, c’est la recherche espérante de la Beauté, qui n’est pas autre chose que la splendeur de la Vérité. Comme toute langue, le munukutuba est une sensibilité, une émotivité, et une imagination créative. Une langue n’est pas seulement le passé qui l’a vu naître, mais aventure pleine et entière de ceux qui la parlent ici, là, là-bas…, maintenant, dans leur vie quotidienne. Aussi partout où elle est parlée, une langue est une histoire mêlée de mémoire et d’existence concrète, une histoire de contacts, de variabilité et de changement aussi. Ce qui devient alors intéressant pour le sociolinguiste, ce n’est plus le système linguistique comme tel, mais les raisons – surtout sociales – pour lesquelles les locuteurs construisent une systématicité linguistique, imposent des frontières entre « langues » ou variétés de la « même langue ». C’est que la langue, en vérité, n’est pas autonome : il y a, en effet, quelque chose de social dans la chose linguistique, chargée de l’expérience quotidienne de la famille, de la rue, du 401

chantier, du milieu de travail, des nouvelles formes de production et de consommation culturelle, etc. Ce qui devient intéressant aussi, c’est ce que font les locuteurs dans la langue, de même que ce que font les gens – grammairiens, lexicographes, dialectologues, professeurs de langue et linguistes – avec le concept même de langue ou de variabilité linguistique. Car, il existe bien des différences de pratiques de la même langue entre les individus. Et, pour compliquer la chose, les multiples usages et variations de la même langue sont géographiques. La pratique du munukutuba en ville par exemple semble influencée par les migrations, le commerce, le développement économique et la guerre d’autant plus que les centres urbains posent des problèmes particuliers car leurs habitants vivent souvent dans des environnements multiethniques et multilingues, sans qu’existe aucune frontière ou séparation particulière. Pour toutes ces raisons, le munukutuba est alors constitué d’un enchevêtrement de traits linguistiques qui ne sont pas partout les mêmes sur l’ensemble de son aire d’extension mais forment un continuum linguistique. Si l’expression courante « Ce n’est pas le même munukutuba » peut laisser penser à des parlers différents d’une localité à une autre, il n’en est en réalité rien : toute manière de parler locale est originale par le simple croisement spécifique à cet endroit de caractéristiques linguistiques présentes ailleurs. Toute société use de plusieurs variétés de la langue ou des langues qu’elle parle. Mais les variations de la même langue ne s’arrêtent pas là : une autre complication est le fait que la diversité des usages au sein de la même langue est aussi de nature diachronique… Pendant que nous travaillions sur cet ouvrage, le hasard a fait qu’une série de travaux soient publiés sur la valorisation des langues africaines. Et c’est avec beaucoup de curiosité que nous avons lu les réflexions – bientôt classiques, bientôt banales – que voici : 402

Certains parents exigent à leurs enfants de parler la langue française et non la langue vernaculaire. « Une langue que l’on n’enseigne pas est une langue vouée à la mort, beaucoup de langues en Afrique sont dans cette situation. Plusieurs propositions ont été faites pour introduire les langues véhiculaires dans l’enseignement. Cette proposition a été pourtant entérinée et l’État n’en a pas tenu compte. »4 Bien d’autres chercheurs reprennent et développent ces idées qui de notre point de vue ont perdu leur pouvoir d’éveil pour être devenues trop classiques. Il faut aujourd’hui en retrouver la pointe, sans souci d’apologétique ni condescendance pour les préjugés. Cette pointe est écolinguistique. Avant d’expliquer qu’une langue qu’on n’enseigne pas est une langue qui se meurt, que beaucoup de langues en Afrique sont vouées à mourir, etc., il faut décrire ce qui existe : les langues et ce qui les environne, et leurs possibles. De ce point de vue, Parlons munukutuba est bien venu. C’est dire qu’on ne saurait – dans l’analyse de la situation – se passer aujourd’hui d’érudition : un certain nombre de connaissances exactes sont nécessaires pour asseoir et guider nos jugements. Rien n’est plus légitime que toutes les tentatives qui ont pour objet, par application de méthodes scientifiques, de lier nos idées, nos impressions particulières, et de représenter synthétiquement, les transformations, la mort ou l’épanouissement de telle ou telle langue. Il faut ensuite choisir entre les explications, car il peut exister plusieurs chemins entre le point de départ fourni par les a priori et le point d’arrivée imposé par l’observation : les pratiques effectives des locuteurs, la nécessité effective 4

Agence d’information d’Afrique centrale, Art-Culture-Média, Francophonie : Paul Nzété invite à la valorisation des langues partenaires, mardi 20 mars 2018.

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ou non de parler telle ou telle langue – et de telle ou telle manière ou non –, les expériences cruciales qui font que telle ou telle manière de parler émerge et s’affirme quand telle ou telle autre manière décline. Chacun comprendra que ces expériences cruciales sont telles que leur événement ne soit pas le même si c’est en l’une de ces façons qu’on doit l’expliquer, que si c’est en l’autre. Ces expériences dites cruciales sont fondamentalement subordonnées au système général du mécanisme du milieu écolinguistique, de l’environnement, et de l’évolution même des locuteurs dans leur vision du monde. L’émergence de telle ou telle manière de parler ou le recul de telle ou telle autre manière de dire et de se dire y sont déduits comme autant de conséquences. Gaston Musemena Bongala, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de la République Démocratique du Congo écrit : « Au terme de l’article 5 de la Loi-cadre de l’Enseignement national, en République Démocratique du Congo, l’Éducation scolaire a pour finalité l’épanouissement intégral et harmonieux de chaque personne afin de la rendre utile à lui-même et de réaliser son insertion dans la société. Afin d’atteindre cette finalité, l’enfant congolais doit, à la fin de l’école primaire, être capable de lire, d’écrire, de calculer, de comprendre et de s’exprimer en langue congolaise et en français. Cependant, aujourd’hui encore, l’élève en fin de Cycle primaire, éprouve énormément de difficultés en lectureécriture ; et ses compétences acquises dans ce domaine d’apprentissage n’atteignent pas le niveau des standards internationaux. »5

5

MUSEMENA BONGALA, G., Sd., Préface, in Kotanga mpe kokoma, Éditions Belin international.

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Chacun s’accorde à dire qu’une langue est une vision du monde, or notre vision du monde ne cesse de changer, d’évoluer. Cela nécessite que l’on passe d’une politique hégémonique de la langue à une dialectique de l’un et du multiple, du commun et de la variation. Perpétuellement changeante, la vision même que l’Homme a du monde conduit de fait à mettre l’accent, non plus sur un système-langue abstrait, figé, mais sur les variations – en tant que moteurs essentiels du fonctionnement du langage et de notre vision du monde. Plus notre vision du monde change, plus notre manière de parler change. Une évidence nous appelle ici : si la langue se confond ainsi avec la vision du monde qu’elle véhicule, alors nous pouvons dire qu’elle est appelée à disparaître avec la vision du monde qu’elle véhicule et qui disparaît. Une langue meurt-elle ? Une langue qui « meurt », qu’est-ce que cela veut dire ? On dit le latin mort. Nous autres francophones, ne parlons-nous pas tous latin aujourd’hui – la transformation de la surface d’une langue vivante se produisant avec le milieu et le temps ou sous l’effet de certains environnements ? Dans le cas des langues, cette patine naturelle atteint aussi bien la phonétique, le lexique, la morphologie que la syntaxe, la grammaire, etc. Ce qui pour le cas du bronze par exemple – du fait de la patine – serait une sulfuration, dont l’épaisseur varie, de même que la couleur (du bleu vert au brun-noir). Nos pratiques les plus communes du français, qui se présentent d’elles-mêmes sans appareil technique, suffisent pour répondre à cette interrogation. Ne perdons pas de vue la liberté du langage, de la langue et des locuteurs qui se soucient peu de l’existence ou de la mort de telle ou telle manière parler, à mesure qu’ils se rapprochent de la nécessité ou non de parler de telle ou telle autre manière. Dans tous ces changements, la langue fait 405

alors figure de trompe-l’œil. Mais elle est en vérité tout autre chose que ce qu’on croit qu’elle est, et au fondement d’une véracité du milieu écolinguistique et d’une vision du monde dans son évolution alors qui éliminent tout arrièremonde mystérieux dissimulé dans la manière de parler d’avant. Une manière de parler qui décline, une manière de parler qui émerge sont moins point de départ que clef de voûte, prises chacune de part en part dans le paradoxe de l’évolution du milieu écolinguistique et de la vision du monde des locuteurs à un moment donné. La disparition des modes de vie traditionnels et l’attrait économique des langues majoritaire par exemple n’entraînent-ils pas – c’est une réalité incontournable – un crépuscule des langues de communication ethnique ? Le passage d’un mode de vie à un autre engendre et presse le passage d’une langue à une autre – les locuteurs adoptent la langue représentant la majorité, le prestige ou la richesse. L’affaiblissement, l’abandon, la damnation d’une langue est sans doute inévitable en pareil cas. Pourquoi les gens parlent-ils telle langue plutôt qu’une autre ? Pourquoi parlent-ils de telle manière plutôt que d’une autre ? Quelles sont les forces intervenant dans l’évolution d’une langue ? Quelles sont celles qui tiennent du hasard, celles qui relèvent de contraintes internes et celles qui relèvent de l’environnement ? En vérité, les gens ne parlent pas d’une manière donnée parce qu’ils veulent parler ainsi mais parce qu’il faut qu’ils parlent de cette manière et non autrement – du fait des vérités fondamentales du milieu écolinguistiques et de leur vision du monde. Il y a, en fonction de l’environnement, comme une sélection naturelle des pratiques langagières des plus aptes. Cette sélection naturelle se manifeste de deux façons différentes, d’une part à l’intérieur d’une même langue, lorsque certains mots ou certaines formes en 406

évincent d’autres, et d’autre part lorsque des langues dominantes font disparaître des langues dominées (Calvet L.-J., 2014). La disparition ou l’épanouissement d’une langue est un lieu de rencontre de cette langue et son milieu. À mesure que le milieu écolinguistique change et que la vision du monde de sujets parlants évolue, telle ou telle manière de parler devient plus nécessaire qu’une autre. Le principe est si fécond qu’il ne permet plus de distinguer – distinguer n’est pas séparer – clairement ce qui existe, ce qui se pratique, de ce qui pourrait exister, de ce qui pourrait se pratiquer. Les sujets parlants se soucient peu des possibles – de la manière dont ils pourraient parler – pour s’en tenir à l’existence réelle et de ce que celle-ci impose par nécessité. C’est dire que la langue n’est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l’apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l’aime. Sa pratique est comme une conversation qu’on aurait avec le lieu tangible. Les locuteurs ne la pratiquent pas pour se recréer : ils sont dans le vrai, parce que la langue est instrument de culture intérieure : voilà son véritable office. L’existence est le principe même de telle ou telle manière de parler, de mort ou de vie de telle ou telle langue. Les pratiques langagières, la vie ou la mort de telle ou telle langue sont déduites comme autant de conséquences de l’existence des sujets parlants. Est-ce par hasard qu’une manière de parler se confond avec l’existence et la vision du monde des sujets parlants ? Le bon sens – l’esprit sensé et avisé – voudrait qu’on se pose cette question et qu’on cherche à y répondre. Le milieu écolinguistique, l’existence et la vision du monde des sujets parlants, une manière de parler qui émerge ou décline doivent être pensés pour eux-mêmes, des premières heures de leurs causes jusqu’à leurs dernières conséquences, sans souci des obscurités qui peuvent 407

subsister à droite ou à gauche. À chaque jour suffisent ses pratiques langagières qui sonnent alors – ici ou là – comme des victoires. Il sera temps demain de changer de front par une sorte de conversion que signalent de nouvelles pratiques langagières, telle ou telle manière de parler qui émerge, s’affirme ou décline. Tout s’accorde, et tout se fait en même temps dans la longue chaîne de causes à effets. De nouvelles pratiques langagières par exemple – substantiellement unies au corps social ! – ne peuvent être niées, ni réduites, mais cernées et reconnues comme originales et nécessaires en tant qu’elles répondent à un besoin qu’elles illuminent en même temps que ce besoin les illumine : l’évidence de l’émergence, de l’affirmation ou du déclin de telle ou telle manière de parler est l’instrument même de mesure des changements qui s’opèrent dans la société et dans l’évolution de la vision du monde des sujets parlants. Ici, les puristes de la langue perdent pied – la fureur d’indubitables changements du milieu écolinguistique et de l’évolution de la vision du monde des sujets parlants se retournent contre eux. Que serait une langue qui ne changerait pas quand tout autour d’elle change ? Tout ce qu’une langue a de réel, et de vrai, vient de sa niche écologique, du lieu tangible. La langue ne saurait être à la périphérie du milieu dans lequel elle est censée être parlée, des réalités qu’elle est censée dire. Une langue à la périphérie de tout cela se retournerait contre elle-même et rencontrerait sa limite – en ce qu’elle ne pourrait dire : « Je suis, j’existe. » Une langue vivante ne s’enferme pas en elle-même. Elle ne peut pas exister sans dire quelque chose : plus elle s’enfonce dans l’existence des sujets parlants, plus elle est en accord avec la vérité des choses, et plus elle est éloquente, invitée qu’elle est à recevoir sa force du lieu tangible, à faire corps avec celui-ci, jusqu’à ce qu’elle 408

devienne os de ses os, chair prise de sa chair – entendue comme être vivant fragile, vulnérable –, jusqu’à ce qu’elle dise le réel tel qu’il est ici perçu.

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Bibliographie

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Table des matières

Abréviation de mots ........................................................... 5 Introduction ......................................................................... 7 Chapitre 1 Symboles phonétiques du munukutuba ........................ 11 1.1. Les voyelles ................................................................. 11 1.1.1. Les voyelles brèves .................................................. 11 1.1.2. Les voyelles longues ................................................ 11 1.1.3. Tableau de classement des voyelles du munukutuba.. 12 1.1.4. La corrélation de quantité des voyelles du munukutuba .................................................................... 12 1.2. Les consonnes ............................................................. 12 1.2.1. Les consonnes orales ............................................... 12 1.2.1.1. Les consonnes orales sonores ............................... 12 1.2.1.2. Les consonnes orales sourdes ............................... 13 1.2.2. Les consonnes nasales ............................................. 13 1.2.3. Les consonnes prénasalisées .................................... 13 1.2.3.1. Les consonnes prénasalisées sonores ................... 13 1.2.3.2. Les consonnes prénasalisées sourdes ................... 14 1.2.4. Les semi-consonnes ................................................. 14 1.2.5. Tableau des consonnes du munukutuba .................. 15 1.2.5.1. Corrélation de sonorité des consonnes du munukutuba (paires corrélatives sourdes / sonores) .... 15 1.2.5.2. Corrélation de nasalité des consonnes du munukutuba (paires corrélatives orales / nasales) ........ 16 1.3. La syllabe .................................................................... 16 1.4. Les tons........................................................................ 17

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Chapitre 2 Notions de grammaire ...................................................... 19 2.1. Les préfixes de classe.................................................. 19 2.1.1. Tableau des préfixes de classe du munukutuba ...... 22 2.1.2. Les préfixes de classe pour dire le discret ............... 22 2.1.3. Tableau des préfixes de classe pour dire le discret . 23 2.1.4. Les préfixes de classe pour dire le compact et le dense ............................................................................... 23 2.1.5. Tableau des préfixes de classe pour dire le compact et le dense ....................................................................... 24 2.2. L’extension lexicale, sémantique et fonctionnelle : la dérivation ......................................................................... 24 2.2.1. Les dérivatifs thématiques ....................................... 24 2.2.2. Les dérivatifs annexes .............................................. 26 2.3. L’interrogation ............................................................ 28 2.3.1. Les questions fermées .............................................. 28 2.3.2. Les questions ouvertes ............................................. 29 2.4. La négation .................................................................. 30 2.4.1. L’interro-négation .................................................... 31 2.5. La voix active et la voix passive ................................. 33 2.5.1. La voix active .......................................................... 33 2.5.2. La voix passive......................................................... 34 2.6. La réduction et l’expansion ........................................ 34 2.6.1. La réduction ............................................................. 34 2.6.2. L’expansion .............................................................. 35 2.7. Les adjectifs en munukutuba ...................................... 36 2.7.1. Les adjectifs numéraux cardinaux ........................... 39 2.7.2. Les adjectifs numéraux ordinaux............................. 42 2.8. Les pronoms en munukutuba...................................... 43 2.8.1. Les pronoms allocutifs ............................................. 43 2.8.2. Les pronoms suppléants ........................................... 44 2.8.3. Les pronoms appropriatifs ....................................... 45 2.8.4. Les pronoms spécificatifs ........................................ 46 2.9. Les adverbes ................................................................ 48 2.9.1. Les adverbes d’affirmation ...................................... 48 416

2.9.2. Les adverbes de négation ......................................... 48 2.9.3. Les adverbes de temps ............................................. 48 2.9.4. Les adverbes de manière .......................................... 49 2.9.5. Les adverbes de lieu ................................................. 50 2.9.6. Les adverbes de quantité .......................................... 51 2.9.7. La différence sexuelle en munukutuba.................... 52 2.9.7.1. Chez les humains .................................................. 52 2.9.7.2. Chez les autres animés .......................................... 53 Chapitre 3 Le temps ............................................................................. 57 3.1. L’état de l’atmosphère : météorologie, précipitation . 57 3.2. La durée dans laquelle se succèdent les événements : les jours, les nuits ........................................................ 58 Chapitre 4 Le passé, le présent, le futur............................................. 61 4.1. Le passé ...................................................................... 61 4.2. Le présent ................................................................... 62 4.3. Le futur ....................................................................... 63 Chapitre 5 Le mouvement ................................................................... 65 Chapitre 6 La présentation physique ................................................. 79 6.1. L’identité .................................................................... 79 6.2. La tête ......................................................................... 90 6.3. Les membres .............................................................. 92 6.4. Le tronc et les organes ............................................... 96 6.5. La hanche ................................................................... 98 6.6. L’aspect extérieur ....................................................... 99 6.7. Les soins corporels ................................................... 102

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Chapitre 7 La présentation morale .................................................. 105 7.1. L’amour ..................................................................... 106 7.2. La joie ........................................................................ 116 7.3. La surprise ................................................................. 117 7.4. Le désir et le souhait ................................................. 117 7.5. La jalousie ................................................................. 119 7.6. La honte ..................................................................... 121 7.7. La tristesse ................................................................. 123 7.8. La compassion........................................................... 124 7.9. La colère .................................................................... 126 7.10. La peur..................................................................... 130 7.11. Les qualités.............................................................. 131 7.12. Les défauts .............................................................. 140 Chapitre 8 Les vêtements, les bijoux et les chaussures .................. 157 8.1. S’habiller .................................................................. 157 8.2. Le tailleur, la retoucheuse ........................................ 161 8.3. Les bijoux ................................................................. 164 Chapitre 9 Les cinq sens .................................................................... 167 9.1. La vue ....................................................................... 167 9.1.1. La lumière ............................................................. 167 9.1.2. L’obscurité ............................................................ 169 9.2. L’ouïe ....................................................................... 170 9.3. Le goût ...................................................................... 171 9.4. L’odorat ..................................................................... 173 9.5. Le toucher.................................................................. 174 Chapitre 10 La famille et les événements familiaux ......................... 179 10.1. La famille ................................................................ 180 10.2. Les événements familiaux ...................................... 192 418

Chapitre 11 Au marché ........................................................................ 199 Chapitre 12 La table ............................................................................. 203 12.1. La faim .................................................................... 203 12.2. La soif ...................................................................... 205 12.3. Mettre la table ......................................................... 207 12.4. Les aliments ............................................................ 211 12.5. L’assaisonnement, les épices et les fruits ............... 217 Chapitre 13 La maladie et la santé ..................................................... 221 Chapitre 14 Les liquides biologiques ................................................. 237 Chapitre 15 Les mots de Dieu et des religions ................................... 243 Chapitre 16 Les mots de la parole ...................................................... 255 Chapitre 17 Les proverbes en munukutuba ...................................... 275 Chapitre 18 L’échange verbal ............................................................. 277 18.1. Les salutations ......................................................... 277 18.2. La dispute, les insultes ............................................ 283 Chapitre 19 Deux faits divers .............................................................. 285 19.1. Elle voulait se suicider ............................................ 285 19.2. Un pygmée tue sa femme ....................................... 286 419

Chapitre 20 Le munukutuba : une langue ouverte .......................... 289 Chapitre 21 Lexique munukutuba – français ................................... 299 Chapitre 22 Lexique français – munukutuba .................................. 355 Épilogue La langue : une pratique sociale ................................... 401 Bibliographie ................................................................... 411

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Du même auteur J’étais celle qui dérangeait Paris, Éditions L’Harmattan, 2018. Parlons béémbé. Afrique Centrale Paris, Éditions L’Harmattan, 2018. Dictionnaire des sigles et acronymes en usage au Burkina Faso Paris, Éditions L’Harmattan, 2017. Les mots de l’amour et de la sexualité en Afrique francophone et subsaharienne Paris, Éditions L’Harmattan, 2017. Essai sur le langage humain Paris, Éditions L’Harmattan, 2016. Dynamique et perspective des français d’Afrique subsaharienne. Ces mots qui ne veulent pas dire la même chose ici, là, là-bas Paris, Éditions Connaissances et Savoirs, 2016. Écologie sociale et langue française en Afrique noire Paris, Éditions L’Harmattan, 2015. Tendances modernes et contemporaines du vocabulaire du français. Le français au Congo-Brazzaville Préface de Louis-Jean Calvet Paris, Éditions Publibook Université, 2014. Dictionnaire des sigles et acronymes en usage au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2013. Histoire du français au Congo-Brazzaville ; Chance et défi de la francophonie Paris, Éditions L’Harmattan, 2013. La langue de la politique au Congo-Brazzaville. Contexte sociopolitique et comportements langagiers Paris, Éditions L’Harmattan, 2012. La langue de l’école au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2010. Essai sur la traduction : Faits divers et lexique français-munukutuba Paris, Éditions L’Harmattan, 2010.

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La langue de l’amour et de la sexualité au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2010. Les antonymes du français écrit et parlé au Congo-Brazzaville. Et l’homme parla la langue à son image Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. La langue de la nourriture, des aliments et de l’art culinaire au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. Grammaire et lexique munukutuba. Congo-Brazzaville, République Démocratique du Congo, Angola Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. Le français et les langues endogènes au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. La langue de la sorcellerie au Congo-Brazzaville Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. La langue française et le fait divers en Afrique noire francophone Paris, Éditions L’Harmattan, 2009. La langue française et le fait divers au Congo-Brazzaville. Quand les mots prennent la parole Paris, Éditions L’Harmattan, 2008. La langue française au Congo-Brazzaville. Manifestation de l’activité langagière des sujets parlants Paris, Éditions L’Harmattan, 2007. Coréférents et synonymes du français écrit et parlé au Congo-Brazzaville. Ce que dire veut dire Paris, Éditions L’Harmattan, 2007. Français et langues endogènes au Congo-Brazzaville. Contact et dynamique sociolangagière. Préface de Dominique NGOÏE-NGALLA Notre-Dame-de-Bondeville, Éditions Espaces Culturels, 2002. Le français au Congo-Brazzaville Maromme, Éditions Espaces Culturels, 2000.

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LINGUISTIQUE, SCIENCES DU LANGAGE AUX ÉDITIONS L'HARMATTAN Dernières parutions LA PROBLÉMATIQUE DE "L'ENTRE-DEUX" Dans les littératures des "intrangèr-es" Ioana MARCU En s'inscrivant dans la lignée de contributions qui ont renouvelé les questionnements soulevés par la littérature issue de l'immigration maghrébine, cette étude est une étape importante dans la normalisation du dialogue entre la « République mondiale des lettres » et les productions littéraires des « intrangers ». Tant par son étendue que par son érudition et sa profondeur, elle constitue un jalon remarquable dans le domaine des littératures et cultures francophones. (Coll. Études transnationales, francophones et comparées, 348 p., 36 euros) ISBN : 978-2-343-13870-1, EAN EBOOK : 9782140114045

RYTHMES D'ÉVOLUTION DU FRANÇAIS MÉDIÉVAL Observations d'après quelques textes de savoir Zinaida Geylikman À la suite d'un premier volume s'intéressant aux rythmes d'évolution du français médiéval à partir des sources littéraires, cet ouvrage se propose d'explorer le changement linguistique et la diachronie du français à partir des textes de savoir de la période médiévale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions qui explorent cette question en se fondant sur l'analyse de divers phénomènes linguistiques afin de mesurer les rythmes d'évolution dans un des domaines du français médiéval. Ce volume apportera ainsi matière à réflexion aux linguistes, philologues et historiens étudiant la période médiévale. (Coll. Sémantiques, 212 p., 21,5 euros) ISBN : 978-2-343-16328-4, EAN EBOOK : 9782140111266

LA SITUATION SOCIOLINGUISTIQUE EN SUISSE Philippe Blanchet Ce numéro spécial des Cahiers internationaux de sociolinguistique a pour objectif de présenter le cadre de la situation linguistique suisse. En tenant compte de l'hétérogénéité des différentes situations et des différentes langues nationales, les éditeurs ont décidé de choisir un point de vue visant à traiter les éléments qui sont potentiellement les plus intéressants pour les destinataires de la revue et propres aux différentes situations. Le volume se termine par un chapitre traitant la situation linguistique dans les écoles et par une « vue d'extérieur » à laquelle les éditeurs ont invité Philippe Blanchet. (Coll. Cahiers de Linguistique, 212 p., 22,5 euros) ISBN : 978-2-343-16383-3, EAN EBOOK : 9782140112003

ESSAI DE GRAMMAIRE CONTRASTIVE ANGLAIS-FRANÇAIS Patrice Larroque Le principal objectif de cet essai de grammaire contrastive anglais/français est de fournir des clefs donnant accès à l'organisation du sens et à l'utilisation de deux systèmes linguistiques (l'anglais et le français) dont les liens de parenté sont étroits, mais qui s'opposent sur un certain nombre d'aspects qui tiennent autant à leurs origines qu'à leur évolution. L'étude tend à montrer que certaines structures en anglais sont symétriquement opposées à celles du français. (160 p., 17,5 euros) ISBN : 978-2-343-16570-7, EAN EBOOK : 9782140111327

POURQUOI SOMMES-NOUS MAUVAIS EN ANGLAIS ? FABIEN DEBEAUX S'il est indéniable que l'aspect sociétal doit être pris en compte pour analyser notre rapport à la langue anglaise, notre langue maternelle, qui restera à la base de toutes nos communications, définit principalement le rapport que nous, Français, entretenons avec l'anglais. À travers les comparaisons historiques, lexicales, grammaticales et phonologiques du français et de l'anglais, le lecteur trouvera dans cet ouvrage un bilan des principaux problèmes que nous rencontrons lorsque nous communiquons en anglais. (230 p., 23,5 euros) ISBN : 978-2-343-16725-1, EAN EBOOK : 9782140111433

PARLONS POLYNOMIE Nicolas Sorba Suivant une approche pragmatique, le présent ouvrage permet d'approfondir la compréhension du concept de langues polynomiques. On comprend rapidement l'enjeu de l'étude qui ambitionne de donner des éléments de réponse à la quête d'un modèle sociétal tolérant, visant à dépasser les confits engendrés par les différences. Le postulat épistémologique fait de la question linguistique le centre d'un ensemble de problématiques sociales, scolaires et culturelles. L'auteur démontre que le concept peut avoir un rôle non négligeable dans la gestion des tensions sociolinguistiques et même extralinguistiques. (Coll. Sociolinguistique, 324 p., 33 euros) ISBN : 978-2-343-16298-0, EAN EBOOK : 9782140110832

INITIATION À L'ÉTUDE LA LANGUE DES VIKINGS Scandinavie médiéval Christophe Bord Cet ouvrage expose le fonctionnement du vieux norrois. Une langue classique qui, dans le dernier tiers du Moyen Âge, a servi à la composition des chefs-d'oeuvre de la littérature européenne. L'immense majorité de cette très grande littérature a été rédigée aux XIIIe et XIVe siècles en Islande, qui avait été colonisée vers la fin du IXe à partir de la Norvège et des régions des îles Britanniques alors sous domination scandinave. Mais les variantes continentales du vieux norrois sont également considérées dans nos pages. Au cours des siècles, le norrois est graduellement devenu le norvégien, le suédois et le danois d'aujourd'hui. L'islandais, quant à lui, est resté

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Jean-Alexis Mfoutou est linguiste, sociolinguiste et lexicographe, spécialiste de morphologie, de néologie lexicale et syntaxique, membre du laboratoire Dynamique du langage in situ – DyLis (EA7474) – de l’université de Rouen où il enseigne la sociolinguistique. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont notamment, aux éditions L’Harmattan, Parlons béémbé (2018), Les mots de l’amour et de la sexualité en Afrique francophone et subsaharienne (2017) et Essai sur le langage humain (2016).

ISBN : 978-2-343-17490-7

39 €

Jean-Alexis Mfoutou

PARLONS MUNUKUTUBA Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola

Dans cette œuvre consacrée au munukutuba dont on sait qu’il s’appelle encore – ici ou là – kituba, kikoongo ya l’État ou monokutuba, l’auteur montre comment cette langue dit le réel extralinguistique en même temps qu’il instruit sur sa vitalité. Et l’on découvre une langue qui est tout sauf repliée sur soi, un ferment toujours actif. L’auteur en présente en effet – et l’intérêt de l’ouvrage est là – le fonctionnement dans divers contextes et en donne un large état lexical. Pareil livre est certainement utile pour apprendre le munukutuba et précieux pour le voyage au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo et en Angola.

Jean-Alexis Mfoutou

PARLONS MUNUKUTUBA Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Angola