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French Pages 1146 Year 1893-1902
Table of contents :
Tome 1
Preface
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
CHAPITRE I. DES SERIES ET PRODUITS INFINIS A TERMES CONSTANTS.
1-10. Series et produits infinis k simple entree
11-19. Series a double entree
20-22. Produits infinis double entree
CHAPITRE II. Des series et des produits infinis dont les termes dependent d’une variable.
23-28. Definitions et premieres propositions
29-36. Series entieres en x
37-50. Series de series entieres
51-60. Continuation des fonctions
61-64. Application aux Equations diffdrentielles lineaires
CHAPITRE III. Fonctions transcendantes entieres.
65-69. Fonctions exponentielles et circulaires
70-76. Theoremes de M. Weierstrass et de M. Mittag-Leffler
CALCUL DIFFERENTIEL(1re partie)
CHAPITRE I. Considerations generales sur les fonctions periodiques.
77-85
CHAPITRE II. La fonction \sigma u et les fonctions qui en derivent.
86- 93. Les trois fonctions $\sigma u, \zeta u, \wp u$. L’argument augmente de 2 $\omega_\alpha$
94-103. Premieres relations entre les fonctions $\sigma u, \zeta u, \wp u, \wp' u$
104-109. Representation de $\sigma u$ par un produit infini a simple entree
110-122. Les cofonctions $\sigma_1 u, \sigma_2 u, \sigma_3 u$
123-129. Transformation lineaire des fonctions \sigma. — Substitution aux periodes primitives de periodes equivalentes.
130-150. Transformation d’ordre quelconque des fonctions \sigma. — Substitution aux periodes primitives de periodes nouvelles liees lineairement aux anciennes
Tome 2
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE III. Les fonctions $\vartheta$.
151-159. Developpements des fonctions $\sigma u, \sigma_\alpha u$
160-166. Relations entre les fonctions $\sigma$ et les fonctions $\vartheta$
167-175. Sur quelques fonctions du rapport des periodes. — Formules diverses
176-189. Transformation lineaire des fonctions $\vartheta$
190-215. Generalites sur les transformations lineaires. —Transformation lineaire des fonctions $\phi(\tau), \psi(\tau), \chi(\tau)$ de M. Hermite
216-241. Determination, en fonction des coefficients de la transformation lineaire, des racines huitiemes de l'unite qui figurent dans les formules de transformation des fonctions $\vartheta$ et de la racine vingtquatrieme de l'unite qui figure dans la formule de transformation de la fonction $h(\tau)$
242-253. Transformation quadratique des fonctions $\vartheta$. — Duplication de l’argument
254-271. Transformation d'ordre impair des fonctions $\vartheta$. — Multiplication de l'argument
272-286. Sur un theoreme de M. Hermite. — Relations entre les fonctions $\vartheta$. — Theoremes d’addition. — Identites de Jacobi. — Formule de Schroter.
CHAPITRE IV. Les quotients des fonctions $\sigma$ et des fonctions $\vartheta$.
287-300. Les fonctions $\xi$
301-319. Les fonctions sn, cn, dn. — Notations diverses
320-323. Transformation lineaire des fonctions elliptiques
324-334. Transformation quadratique des fonctions elliptiques. — Duplication de l'argument. — Application aux developpements des fonctions sn, cn, dn
335-350. Transformation d'ordre impair des fonctions elliptiques. — Multiplication de l'argument. — Apercu sur le probleme general de la transformation
Tableau des fomules du Calcul differentiel
FORMULES.
Transformation lineaire.
Transformation de Landen.
Transformation de Gauss.
Transformation d'ordre impair.
Multiplicalion.
Tome 3
TABLE DES MATIERES
THEOREMES GENERAUX.
CHAPITRE PREMIER. Applications du theoreme de Cauchy sur les integrales d'une fonction d'une variable imaginaire.
351-357. Premieres applications du theoreme de Cauchy
358-360. Decomposition des fonctions doublement periodiques en elements simples
361-374. Fonctions doublement periodiques de seconde espece. ― Decomposition de ces fonctions en elements simples
375-388. Fonctions doublement periodiques de troisieme espece
389-395. Autres expressions propres a representer les fonctions doublement periodiques
CHAPITRE II. Applications de la formule de decomposition en elements simples.
396-400. Les fonctions $\tau, \zeta, \wp$
401-406. Les fonctions $\xi, sn, cn, dn$
407-418. Developpement de $\wp u$ en serie entiere ― Expression des derivees de $\wp u$ et de $\wp(u-a)$ au moyen des puissances de $\wp u$. ― Expression lineaire des puissances $\wp u$ au moyen des derivees de $\wp u$.
419-428. Developpements en series entieres des fonctions $\xi, sn, cn, dn$. ― Expressions lineaires des derivees des fonctions $\xi, sn, cn, dn$ au moyen des puissances de ces fonctions. ― Expressions lineaires des puissances des fonctions $\xi, sn, cn, dn$ au moyen des derivees de ces fonctions
429. Application de la transformation de Landen au developpement en serie 'entiere de la fonction cn
430-432. Application aux fonctions de Jacobi de la methode de decomposition en Elements simples
CHAPITRE III. Suite des thoremes generaux.
433-448
CHAPITRE IV. Addition et Multiplication.
449-455. Theoremes d'addition pour la fonction $\wp u$
456-460. Multiplicalion pour la fonction $\wp u$
461-463. Theoremes d'addition pour les fonctions $\xi, sn, cn, dn$
CHAPITRE V. Developpements en series trigonometriques.
461-472. Developpement de $log\vartheta(\psi)$, de ses derivees et des fonctions doublement periodiques ordinaires.
473-488. Developpement des fonctions doublement periodiques de seconde espece.
489-492. Developpements des quantites $e_\sigma, \eta_\sigma, k, K, E,$ ... en series en $q$
CHAPITRE VI. Integrales des fonctions doublement periodiques.
493-500. Integrales rectilignes le long d'un segment joignant deux points congrus, modulis $2 \omega_1, 2\omega_3$
501-505. Integration le long d'un chemin quelconquc. ― Cas general
506-517. Seconde methode ne convenant qu'au cas normal.
INVERSION.
CHAPITRE VII. On donne $k^2$ ou $g_2, g_3$; trouver $\tau$ ou $\omega_1, \omega_3$
518-532. Le probleme pose admetune solution et de cette solution on peut deduire toutes les autres
533-550. Etude de l'integrale $\displaystyle\int_0^{2\pi}\frac{d\phi}{\sqrt{1-\chi \: \mathrm{sin}^2\phi}}$ consideree comme fonction de $\chi$
551-569. Calcul effectif de $\tau, \omega_1, \omega_3$
CHAPITRE VIII. Inversion des fonctions doublement periodiques du second ordre, en particulier de la fonction sn.
570-575. Representation de la fonction inverse de sn$u$ par une integrale definie
576-589. Evaluation de $u$ connaissant sn$u$ ou $\wp u$
Tome 4
TABLE DES MATIÈRES
ERRATA
INVERSION (suite).
CHAPITRE IX. Évaluation des intégrales de la forme \displaystyle\int\frac{dz}{\sqrt{Az^4+4Bz^3+6Cz^2+4Dz+E}} prises le long d'un chemin quelconque, dans le cas où A, B, C, D, E sont réels.
590-593. Evaluation des intégrales de la forme \displaystyle\int\frac{d\gamma}{-\sqrt{4(\gamma-e_1)(\gamma-e_2)(\gamma-e_3)}} prises le long d'un chemin quelconque, dans le cas oû $e_1, e_2, e_3$ sont réels.
594-596. Évaluation des intégrales de la mèmc forme, prises le long d'un chemin quelconque, dans le cas ou $e_2$ est un nombre réel et où $e_1, e_3$ sont des nombres imaginaires conjugués.
597-599. Substitutions linéaires permettant de transformer $\displaystyle\int\frac{dz}{\sqrt{Az^4+4Bz^3+6Cz^2+4Dz+E}}$
en $\displaystyle\int\frac{d\gamma}{\sqrt{4\gamma^3-g_2\gamma-g_3)}}$
600-602. Cas ou A est nul
603-606. Cas où A n'est pas nul
607-609. Réduction à la forme de Legendre
610-615. Substitution quadratique
CHAPITRE X. Intégrales elliptiques.
616-618. Évaluation des intégrales elliptiques.
619-620. Réduction de Legendre
621-626. Notations de Jacobi
627-630. Notations de Weierstrass
CHAPITRE XI. Substitutions birationnelles de Weierstrass. ― Intégration de l'équation différentielle $$\left(\frac{dz}{du}\right)^2 = a_0z^4+4a_1z^3+6a_2z^2+4a_3z+a_4. $$
631-637
CHAPITRE XII. Équations aux dérivées partielles.
638-646.
TABLEAU DES FORMULES DU CALCUL INTÉGRAL
NOTE. Détermination de la fonction inverse de $\wp u$
PREMIÈRES APPLICATIONS DES FONCTIONS ELLIPTIQUES.
CHAPITRE I. Premières applications à la Géométrie et à la Mécanique.
647-648. Longueur d'un arc d'ellipse
649. Longueur d'un arc de lemniscate
650-651. Aire de l'ellipsoïde
652-653. Pendule simple
654-668. Pendule sphérique
669-675. Mouvement d'un corps solide autour d'un point fixe dans le cas où il n'y a pas de force extérieure.
CHAPITRE Il. Premières applications à l'Algèbre et à l'Arithmétique.
676-686. Division des périodes par un nombre entier
687-692. Équations modulaires
693. Problème de la transformation
694-702. Division des périodes par 3. Équation modulaire correspondante.
703-711. Division des périodes par 5. Equation modulaire correspondante.
712-714. Division d'une boucle de lemniscate en 3, 4 ou 5 parties égales.
715-718. Division de l'argument.
719-727. Multiplication complexe
728. Décomposition d'un nombre entier en une somme de quatre carrés.
NOTE 1. Sur la fonction de $\chi$ définie par l'égalité $\tau = i \: \frac{X'(\chi)}{X \: (\chi)} $ et sur un théorème de M. Picard
NOTE 2. Sur les suites arithmético-géométriques de Gauss
NOTE 3. Sur les covariants H et T d'une forme biquadratique
NOTE 4. Sur une transformation du second ordre qui relie les deux cas où les invariants sont réels
NOTE 5. Sur le sens de la variation des fonctions \vartheta pour des valeurs réelles de l'argument dans le cas normal
Lettre de Ch. Hermite à M. Jules Tannery.
Lettre de Charles Hermite
ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DES
~
1
(lNCTIONS ELLIPTIQlîESPAR
JULES
TAN~ERY,
.
~
Sous-Directeur dergente et
Les series
sa somnie est egale a S.
sont convergentes,
(i)
comme
toutes celles dont les
termes figurent, chacun line fois an plus, dans hii^
.
et leurs
. .
sommes
symboles
que
So,
^st
repr^sente la
done legitime
somme
Soient
p
S il
est clair
et
:
il
de tons les
double entree qui figurent dans ime
bole s^^q la
la suite
,
&2
•
* ?
•
sont, au plus, egales a S. L’emploi des
q deux entiers
meme
positifs.
est
commode
de dire
termes du tableau a ligne horizontale.
Designons par
le
sym-
somme
= que
—q “1" ^a, —^•+1 4"
les
mentant quand a
nombres reste fixe et
•
.
•
+
o
^ot.^
i
^a ,2 -H
.
•
.
h-
ctix,
q
tons infdrieurs a S, vont en aug-
que
le
nombre
positif q va en aug-
;
A TERMES CONSTANTS.
SERIES ET PRODUITS INFINIS
mentant; quand ce nombre augmente indefiniment
a
,
pour
limite
Designons par
symbole dp^g
le
somme
la
a=-hp ^1, (7“i“
5*
-
a^-p dp^q peut aussi 6tre regards
dans lesquels rieur on ^gal a
p
le
et
comme
premier indice
dont
inferieur ou egal a q.
le
somme
la
est,
les
nombres
en valeur absolue, infe-
second indice
Ce nombre,
de tous
en valeur absolue,
esfc,
ou mil,
dp^g^ est done que soient p et q, D’ailleurs, dp^q ne pent qii’aller en augmentant quand Fun des indices augmente lorsque, /) restant fixe, q augmente indefiniment, dp^q tend done
positif
aussi au plus egal a S, quels
vers
une limite au plus %ale
que
la
a S. Cette limite n’est autre chose
somme a=-i-p
a=-p par consequent,
chacun une
pris,
kS.
II
somme
la
en resulte que
Ton voudra,
d’autant de termes que
parmi
fois,
nombres
les
est
au plus egale
la serie
2 a
somme
est convergente, et
que
de voir
predsement ^gale
qii^elle est
nombre B
sa
inferieur a S.
On
au plus ^gale
est
peut prendre, en
bleau, assez de termes pour que leur
revient a dire qu’on peut prendre
dp^q depasse B; mais
la limite,
On
somme
et
p
pour p
etre inferieure kdp^q- cette limite est
a S. II est aise
k S, car elle d^passe tout
q
effet,
dans
assez grands
infini,
le ta-
depasse B, ce qui
pour que
de dp^ ne peat pas
done superieure
a B.
a done, en resume, Oi
s
=
=+
2
a=II est clair
00
OC rr-f" oo
/
[j
2( 2
a=— oo \p =—
que, au lieu de faire
la
\
oo
““’O' 00
somme
des termes conte-
«
INTRODUCTION.
20
nus dans ctaque ligne horizontale, puJs
la
somme
a=+oo
a=—
pu anssi bien faire la de touies ces sommes parlielles, on anrait ligne verticale, cbaque dans contemis somme de tons les termes obtenues, En ainsi partielles somme de toxites les sommes puis la
d’autres termes,
on
a aussi
/a = 4-co P =— 00
On
6crit souvent,
\a
=-00
\
/
d’une fagon plus abr^gee, S a, p
les sommaen n’indiquanl pas I’ordre dans lequel s’effecluent lions.
R^ciproqneraent,
les series
on nuls la serie
si,
2
^ai
^tant donn^ le tableau de termes positifs
sent convergentes, ainsi que
5^=2
I’on designe encore par
que
S
la
somme de
cette
a
entree est derniere sdrie, on voit de suite que la s^rie a double que 1 on termes conYcrgente parce que la somme d autant de ,
veut, pris dans le tableau,
ne peut d^passer S;
-f-
. .
.
-H
alors la s^rie
.
forc^ment convergente. Sa somme est done dgale th6or6me qui \ient d’etre d^montr^.
est le
a S, d’apres
15. Pla?ons-nous maintenant dans le cas gdndral on les noinbres ao!,p sont quelconques, r^els ou imaginaires. dira que la s^rie a double entree, dont les termes sont aa,p, absolument convergente, si la sdrie a termes positifs ou nuls,
On est
dont
les
termes sont
(aa,p |
[3
est convergente.
SfiRIES
Supposons
dont
les
en soil ainsi
qu’il
termes sont toujours
suite lin^aire,
encore
ET PRODUITS INFINIS A TERMES CONSTANTS.
la
est alors
somme
2
I
la serie
;
nombres
les
p
ranges dans ime
absolument convergente. D^signons-en
par S, et.soit
SMa somme
de
la
sme
a termes
positifs oil nuls I
On
a alors les
1°
^i| -h
-f-.
1
.
theoremes suivants
.-I1
;
Les series
p
sont absolument
comergentes.
Cela r^sulte imm^diatement de ce que Ton a demontr^, dans
le
niimero precedent, que les series
sont convergentes. a® Soit S(x
“2
La serie
est
absolument comer gente, et sa somme
Si
Ton
pose, en efFet,
p
est
q d^signant toujours des nombres
entiers positifs quelconques.
P=+7
=
^
11
P=-
l
/’
i ,
diverg'enle
quand on
a
1 5
la
Cm sera done convergente quand on aura up i >> i ou /> i divergente quand on aura /> $ II en sera de meme de la serie a double entree. serie
le
—
>
,
est
i
,
.
On
arriverait a la m^me conclusion en utilisant la represengeom^trique d^crite au 12 et le mode de correspondance obtenu en tournant successivement autour des cases on reunirait alors les termes qui se suivent dans un meme tour.
tation
;
Ceci pos6, designons par a,
conques, sorte que,
si
et
B
U
— a^b
des nombres r^els quelsoit different
de zero, de
Ton pose
A = a -h a'
A
6,
cependant que ab'
tels
^
f,
=b
deux nombres quelconques soumis a cette seule que leur rapport ne soit pas reel, et envisageons la double entrde dont le terme general est soient
restriction serie a
I
n
dtant
un
entier positif fixe
;
a et
valeurs enti^res positives, negatives
combinaison a
~ o, p = 0.
La valeur absolue de
la
(3
peuvent prendre toutes
ou nulles a Bexclusion de
quantile pr^cedenle sera I
2 (xap -h
ou Ton
a pos6,
pour abr^ger,
\
mais alors
la
\i.
= ab~ha'b\
forme -H 2 \i.xy H-
v
=
les la
,
A TERMES CONSTANTS.
SERIES ET PRODUITS INFINIS
27
est positive, car la quantity
—
Iv
est positive,
puisque ab^
nous sommes done, pour
(jl2
z='(^ab '
— a^b
— a'b)^ suppose different de zero;
est
des valeurs absolues des termes
la s^rie
de la serie a double entree consid^ree, dans le cas precedent serie des valeurs absolues est convergente si
Ton
;
la
a
divergente dans le cas contraire. Ainsi, sous les hypotheses prdeedentes, la s^rie a double entree
dont
le
terme general est I
est a
absolument convergente quand Ventier n
est egal
ou superienr
absolument convergente pour
trois ; elle n’est pas
les valeurs
de n egales a an ou a deux. 19. les
On
pourrait encore considerer des series a entree
dont
termes
dependraient de
p
indices a,
.
j5,
On
X.
. .
possible d’elablir entre les systemes de
p
montrerait qu’il est
nombres
entiers
(a, p,
et la suite des entiers positifs
2
i,
n,
,
.
.
.
une correspon-
dance univoque et r^ciproqiie, fondle par exemple sur
le fait
que
Tequation a 1
ou
-fI
1
p
!
+.
.
4- X
.-
1
1
=
m,
m est un entier positif, n’a qu’un nombreliinite de solutions
reste de la th^orie de ces series s’etablirait
a double entree. raliser la
Le
comme pour des
;
le
series
lecteur pourra, parexemple, s’exercer a g^ne-
premiere partie du th^or^me 6tabli dans
le
paragra’phe
pr6c6dent, en consid^rant a la place d’une forme qiiadratique positive a
riables.
deux variables une forme quadratique positive
a
p
va-
INTRODUCTION.
28
Ill,
20.
On
comme
double entree.
infinis i
pent considerer des produits
infinis a
double entree
des series a double entree.
Reprenons
2
,
...,
b,i, ....
Le produit
infini a
double entree
JJ(i+aa,p) a,p
sera dit ahsolumeiit
com^ergent
terme general
est
le
est
si la
serie a
double entree dont
absolument convergente
de ce produit infini est, par definition, celle
;
la
valeur
du produit absolu-
ment convergent n—oo
p
= 71
=
1
prouver que cette valeur peuL etre obtenue par des regies analogues a celles qui concernent les series a double entree.
Nous
allons
21. Supposons d’abord que toutes les quantiles
ou nulles. Le produit d’autant de facteurs que Ton vent,
p
soient
positives
quantiles facteurs
i
+
, q deux enliers positifs
p)“
I
:
posons
(l“t~ aoc^_y)(i -f-
x(n-r,
Ton
ail I
S
- S„ = I
ensemble;
le
si,
^
R«
,
I
/*,
les valeurs
consid^re 1
P
-
de
Pzz I
x
appartenant a I’enseinble
< £,
en d^signant par P la valeur du produit de ses n premiers facteurs. D’apres cette definition, on voit que
infini et
le
par P„
le
produit
precedent produit, sup-
convergent pose absolument convergent, est uniformement s6rie equivalente a ce produit I -+-
est
Ki
-t-
«» Pj-t"
•
si la
J^«P/i-l "P
uniformement convergente.
24. S’il existe
une suite de nombres positifs ou nuls
tels
que la serie
soit
convergente, et que
(‘)
Von
ait,
quel que
soit
rt^
et quelle
que
consider^. Plus brievementj uniformement convergente dans I’ensemble
SfiUIES
soil la
DONT LES TERMES DEPENDENT D'lWE VARIABLE.
x appurtenant d V ensemble
valeur de
35
considered
la serie ^Tl " “
III
absolument
est
et
1
’
•
*
uniformement con^ergente pour
valeurs de x appar tenant d V ensemble consider e
mime du produit
toutes les
en est de
et il
infini (^)
£t„). rt
Que
la
serie soil
puisque chacun de
=1
absolument convergente, cela est Evident, termes est moindre en valeur absolue que
ses
terme correspondant d’une s^rie convergente a termes
le
positifs.
Ton se donne un nombre positif e, on pourra determiner un nombre positif r tel que Ton ait
D’lin autre cote,
si
g on aura done, quel que I
par
et,
‘U'ri-^i
H-
^ /’+3 -i-
g
soit jo,
-i- W/i-i-2
•
sous la seule condition -f-
Uii^p
£, I
suite,
et cela quelle
que
soit la
valeur de
x
appartenant a Tensemble
consid^r^.
Pour
ces
memes
valeurs, le produit infini n
= 00
7Z
=1
££„)
est
absolument et uniformement convergent,
vainc de suite en comparant s^rie ^quivalente
la serie
comme on
au produit convergent n—co
72
(*)
=
s’en
con-
^quivalente a ce produit a
1
Weierstrass, Abhandlungen aus der FuncUonenlehre,
p. 70.
la
INTRODUCTION.
36
importe de remarquer plus generalement que sij pour la serie d termes positifs ensemble de valeurs de
Mais
iin
il
1
Ml
HI
!
"1“
1^2
•
•
•
•
[
1
1
uniformement cowergente^ et si sa somme d un nombre fixe A, le produit infini
reste inferieure
est
»
«
=»
n
=1
pour cet ensera absolument et uniformement convergent iquivalente semble de valeurs de x, ainsi que la serie 1-4- Ml
En
effet, les
rieiires
-H M 2 P 1
P27
quantiles
'
*
•
;
5
P
sont toutes infe-
en valeur absolue a
B or, a
•
1
cbaque nombre
M,i
on aura done, sous I
Un'Pn.-l
et cela quelle
que
4I
les
I
4-
e,
4I
J
m^mes W/i+iP/i I
e?A:
on peut faire correspondre un condition n 3> r^ on ait
positif
entier r tel quo, sous la
I
=
1
Un-i-2
4- *
.
.
1
?
2 0)i /10)3 0)1
11
reste a effectuer le produit des facteurs primaires
Ce produit
ou
/?
= o.
LA FONCTION 0'« ET LES POIfCTIONg QUI EN D^RIVENT.
l8l
deux produits coDvergents
est 6gal au produit des
sinTc-
2 b>i
^2/nCi>|
2
W
1
et 7 i, Xtos) I
done (XVIII.)
Tr ~x
v'4-°^- >Vw..'»
C6 qui s’accorde d’ailleura avec lea resullats anterieurs.
Ainsi les quantitds
Tia,
s/ca—e^ sont des fonctions homogenes
LA FONCTION O'w ET LES F0NGTI0N8 QUI EN D^RITENT.
de
et
ii)|, 0)3
du degr^
—
1
;
le
201
rapport de deux de ces quantiles
ne depend que de
120
.
Nous terminerons ce paragraphe en
disant quelques mots
d’un cas particuUer, tr^s important d’ailleurs, de fagon a permettre au lecteur, au moins dans ce cas, de se repr^senter I’en-
semble des rdsultats acquis d’une fa^on moins abstraite.
Supposons que
et
lOt
la variable
^
r^els et positifs.
soil r^elle,
Cela resulte ais^ment de
la
on voit que
Si
Ton suppose en outre
la
fonclion (ju est r^elle.
premiere definition de
c^u,
en grou-
pant ensemble les facteurs pour lesquels les valeurs de s sont
conjugates, c’est-a-dire sont tgales a 2n(x)3
d’ailleurs la chose apparait
mule (Xj) montre que
pu
rj,
et
2/Ma>i
nettement sur
—
la
a/kjOj
;
formule (X3
qui est egal
done un iiombre
tOg,
comme
compris entre z^ro
O'Wl
redles et positives 5 au contraire,
tiles
r^elles;
aux formules (Xle)
se reporte
voit par ce qui pr^c^de
est
impairs de
u' est
O'tOi
on
adniet
~ et 3 compris entre -r
est
— Ci =
quand
w sont
purement imaginaires,
an contraire,
les multiples
cette fonction est positive
121
soient
qiii
o'a
fonctions sont positives;
les trois
de z^ros
w, n’ayant pas
negative quand
fonctions paires
de z6ro,
u! est positif et voisin
a
— fy^eg — eg (XIII4),
dediiit de la d’abord
que
les
quantites rdelles ej, eg, eg sont rang^es par ordre de grandeur decroissante; leur
somme
etant mille, la premiere est positive,
la
derniere negative. EniGn, des trois radicaux a valeurredle /ei le$
que
— eg,
deux premiers ont le
(i>,
w'rs
u),,
eg,
la signification arithmetique,
tandis
rinconv^nient du syst^me de notations que nous avons adopts et
(*) C’est
tit^s
— eiy
troisi^me est negatif (*).
sur lequel nous nous cela par
\/ei
sommes expliqu^s dans
M. Schwarz, au ',
(*
=
facteur
b est un multiple de
effet
^taient les quantiles
tt*
6 t)ar2(aH-60
ne pent etre reelle que
en est ainsi, p(a-t- bi) est en
(0
—
une quantite
donnas.
reelle.
et,
LA FONCTION O'W ET LES F0NCT10N8 QUI EN DfiRITENT.
V.
— Transformation lin^aire des fonctions
.
2o5
— Substitution
aux p^riodes primitives de p6riodes ^quivalentes. 123.
On
vu
a
nombreux exemples,
dej^, siir de
le parti
que
du de ce th^or^me absolument convergent, on pent intervertir I’ordre des facteurs et grouper ces facteurs comme Ton veut; pent
I’on
lirer
de I’application k
dansun produit
U
c’est
le
la
fonction
:
infini,
grand avantage des notations de M. Weierstrass sur
consequences essentielles de cette proposition vont apparaitre dans ce qui suit; elles se rapportent celles d’Eisenstein. D’autres
aux elements de
theorie de la transformation.
la
Nous avons montre comment on pouvait construire une fonction o'w au mojen d’un couple de deux nombres a rapport imaginaire 2(1)^, 20)3 et engendrer, au moyen de cette fonction, une fonction doublement periodique admettant 20)^, 20)3 pour periodes primitives; nous allons montrer (n” 125)
une
infinite
de nombres
2fli
3,
t/coa
determinant
ad — soit pas
= ctu,
sont des nombres entiers assujettis seulement a cette
condition que
ne
Ua
effet,
d’ailleurs etre
dans
le
numero
notablement simplifie. Nous suivant, que, si Ton suppose
Q|, Q3 lies par les relations qui precedent,
il
existe,
d’une
un systeme (a)^, (o,) proprement equivalent a (o>j, 0)3), de I’autre, un systeme (o', Qj) proprement equivalent k (QijQg), tels que Ton ait
part,
X,
p.
etant des
conditions
mun
:
1®
nombres
leur produit est egal k
diviseur est le
Des
lors
entiers assujettis seulement e ces
meme que
on voit que
le
(S>;
celui des
2® leur plus
nombres
deux
grand com-
a, 6, c, d.
probieme pose sera resolu
si
I’on sail
U
FONCTION àu BT LBS FONCTIONS QUI B.S DtRIVBNT.
:117
quel lien existe entre les fonctions a'( u I w'1 , w~ ),
et les fonctions
et ce dernier problème se décompose lui-même en deux : passer des fonctions a, d 2 , d 3 , formées avec un système de demi-périodes w1 , w3 , aux. mêmes fonctions formées avec les mêmes demipériodes dont l'une ou l'autre est multipliée par un nombre entie1· ou divisée par un nombre entier. Comme le système ( w 1 , w 3 ) est improprement équivalent au système ( - i
0)3,
au produit de / a'f
WH
O'f
—
2r-i-\
ar-l-i
I
\
—n
O'f
eui-f-eoaj
lOi
—
0)1
ar-H
/
= e-inaw (
2r
—
—0 I
)
\
cdj
1
)
2
—n
\
—“)
i
—n
\
^
par une puissance de e dont I’exposant est
—
—
0)1
-h
H-
0)3
j
On
~p
(
——
u)i
+•
0)3
I
a d’ailleurs
(/•)
/
2 /'-4-
I—
n
\
(/•)
(r
et
Ton
=
ro,ri, ...,r«-i),
trouve, toujours par le mfime
2
^V(
n
mode de
raisonneinent,
’ -iji
=o
premier membre ne depend manifestement pas du incongras (^modulo n) choisis pour /"o, r^^ nombres time de
en
efifet, le
sys.
.
.,
.
LA FONCTION O'w ET LES FONCTIONS QUI EN DfiElVENT.
229
de suite que les deux sommes soul nulles, composant de termes ^gaux et de sigues contraires
et I’on v^riGe
comme
se
quand on prend pour ces nombres On a done Gnalement
o, i, 2,
.
/i
.
—
1
+ — n Wi \ n TT _1_ —i AA ^ 2r H- — n \ ar
/
i
1
c'sf
(r)
"
\
I
(XXIs)
»
^
/
(Cl
n
1
{r
Enfin on trouve de
— n
tOj
>
/’o,
j
/
ri,
m^me
to,
(“
(XXI,)
=
0)1
n-
)"' ”
(/•)
(
r
—
f'ii
• • • 1
f'
n~i
)•
139 Les formules qul precedent peiivent etre transform^es de .
diverses mani^res; mais, pour ces transformations,
distinguer le cas II
celui
o{i
n
est pair de celui
ou n
=
2.
En
effet, si
n
p^riodes 2
140 garde
.
to,,
20)3
Soil d’abord
les fonctions
leurs 2p, =: e,
;
Ton ^it exprimer les
20)3 au
moyen
dans ces deux
/?
= 2.
cas,
=
=
(XXIIj)
(XXIIj)
r,
saura toujours.
=
ce qui re-
on aura
d’ail-
e*
toj)
e
*
oTwa'i
w
a'w.
o'^
wy/p w
—
+
= pM + p(u-(- to,) — e, = pu +
P
i ;
Cjll*
-4-
e
2
(xxno
le
done
u
(
on
Nous supposerons, pour
e|//»
o'
impair (^) et fonctions form^es est
des fonctions fornixes avec
p, que I’on prenne
o’,
convient de
il
est impair.
il
sufGl d’ailleurs de considerer le cas ou
avec les p^riodes les
ou
(e»— gi)(g»—
e\)
pu — e,
j
m6me manifestement de ne considerer que le cas oii n eslprcmais les formules qui suivent imm^diatement ne seraient en ricn nous faisions cette restriction.
(*) Il suffirait
tnier impair, simplifi^es
si
}
b3o
)
CILCUL DIFFiBBHTIBL.
Ges deux derni^res formules donnent Ton trouve successivement
le
mojen de
calculer h,,
B$, E|, Es et
^
B
11
Wl — —2 a
W3\
toi
h,=!:(
E,=
(XXII,)
—a (0,
a>8
pa),
-I-
d’oii,
1
l
to,)
— ei =
Ej
Enfin, puisque
=
-h E 2
.
-{-
ei
2
““
(XIV 3 )
de
— ^3
^
^
p— 2 lOi
•
doil ^tre mil, on aura
-f-
E2=
(XXIIs)
(e,— Cl) («s—— Cl). —
,
P-;^
en se reportant a I’expression
(XXII,)
2
= 2rj3-4- 610)3;
to,^
p ( u) s - -
E|=P—
’Qi"*
/
(xxiio r
==
,
>
— 2[/ej^e2 /ej — es,
formule qu’il serait d’ailleurs aise d’obtenlr directement.
La fonctiony
= pu verifie I’^qiiation
difTdrentielle
—
4(jK--^i)(r la
o>s)
= e’ =
(XXJIlj)
6
^ *
(o'?
\/ei
M
— e, y/e, — ejO'^w)
-+-
— en(i\u -h s/et —— etislu !-
'
v/ei—
'
/ei— ej
-+-
63
p,y/»
=
^
e
cf^u(pu
_________
— ex-^
\l ei
— e^s! — Ci
.
Enfin on aura
=e
.r
——
^2
r)
2r
2r
/
1
V
/
^
^
j
^>
•
•
•
^
j
^
4»
(XXVIi) on prend pour
les
^
•
nombres
la suite
— elles
Tl -f- I
,
—
TX -+-
3,
.
•
•
2
)
J
2
j
4
?
’
•
•
>
^
^
5
deviennent 0^(12-+-
(XXVI3)
W3]
=
COJ^
=
—a)i)a'(w- ~o)i)
—
r
>
'
o-jt/tt
J'awjj (/*)
“-?)• II
n’est pas
m6me nbcessaire de sp^cialiser autant les valeurs de r.
—
.
1
,
d 36
GILGUL BiPP^BBNTIBL.
Choisissons, enefiet,
^
Bombres
-
Tj, r2,
• •
d’eux ne soit divisible par n, non plus que
somme de deux d^entre eux; nombres 1,2, parmi
les
n
.
.
—
.
telsqu’aucun
• ,
la difference
salisfont k ces conditions;
,
1
^1
)
^2
)
^
•••»
)
sera divisible par
,
. .
2,
.
-
.
;
non plus que
la difference de deux n i nombres pour evidemment aux m^mes formules que
/?,
En prenant
on arrive seulement
.,
precedemment
r,
—
ces
au lieu de prendre
doit prendre les valeurs ri, ^2,
,
,
2
quelconques d’entre eux, ^2,
est clair que,
il
2
/'
a"'Mjq
j^p«
—
(/•)
on voit que la
la solution
recherche de
Pi
la
quantile
=p
et des fonctions
svm^triques des quantiles dont Pj est
fonctions sjm^triques le
da probl^me pos^ ne depend plus que de
qiii
second membre. C’est
enlrent dans Ja
le
la
somme,
produit qui figure dans
un probl^me d’Algebre, sur
nous aurons a revenir plus tard,
et
dont
la solution,
premier, depend d’une Equation de degr^
lequel
lorsque n esl
n-h
146, Les pages qul pr^c^denl meltent en Evidence Plmportance
de reparation qui consiste k subslituer au couple de demi-p^riodes
0) 3
)
le
couple
(ati>
sont determines par les qualre equations
=
o,
y'P + o'o ==
I,
a'p-h|i'o Y'a
En
o'y
=0,
resolvant les deux premieres par rapport a
a',
et les
deux
(') En conservant les m^mes notations, Toperation pr6c6dente S"S'S, par exemple, peut 6tre definie d’une fa9on un peu differente on suppose que les operations partielles que Ton va d^crire s’effectuent non plus de droite k gauche, mais bien de gauche d droite. Partons des formes lin^aires cl x dont les coefficients sont les ^l^ments du premier symbole (en partant de la gauche) S"; rempla^ons-y les variables a?, y par les expressions lin^aires a'a? -h ^'y, y'a? 6'y, dont les coefficients sont les 61 ^ments du second symbole S' ; puis, dans les formes transform6es, mettons encore, A la place de x, y^ les expressions lin^aires aa7-+- ^y, 70?+ 6^ dont les coefficients sont les ^Idments du troisieme symbole S; les coefficients des formes finales seront les ^l^ments du symbole compost S"S'S. :
+
T. et M.
~
I.
16
;
:
GAtCUL BlFFfi&BNTISL.
34a autres par rapport k y,
8^
en d^signant par
et
cD il
(3&
le d^ternainant
= aS — Py,
vient
II
importe de remarquer que
/
= SS-*=
d^signe par S®
la
^
I
o
(
\ o
On
S
on a
est S; en d’autres termes,
S-iS
substitution inverse de
la
'
qui n’al-
substitution identique ^
^ t6re pas les variables.
Le symbole
pour n entier
a ^t^ d^fini
S'*
convient de donner au symbole S’'" est ais^ de voir que, quels n^gatifs,
m et n,
on
le
que soient
m^me
positif
ounul; on
sens qu’^ (S”^)".
les entiers positifs, nuls
II
ou
a
Cette ^galit^ est 6vidente quand
m, n sont
positifs
ou nuls; bor-
nons-nous done k ^tablir F^galit^
5.s-.=s.-(; d’oili il
est ais^
par exemple n
de d^duire ensuite
=
3,
s* S~*
comme SS"* ment
la
=
les autres cas.
SSSS-i
= S® est
S-*
=
SS ( SS-» )
S“1
la substitution identique,
on pent ^videm-
supprimer et Ton a ensuite
raisonnement
En supposant
on aura
SSS“*S~1 le
ly
==
S(SS-*)S-»
est g^n^ral.
Observons encore que T^galit^ S'S'S
= T,
= SS-* =
so
U
LA FONCTION oix
T
S, S', S",
LES FONCTIONS QUI EN DfiRITENT*
ILT
243
sont des symboles de substitution, entraine I’^ga-
lit^
= TS-iS'-i
S"
on
en
tire,
de
effet,
la
premiere ^galit^
S'^S'SS-IS'-I et le
membre peut
premier
= TS-1S'-S
sMcrire successivement
=
S^S'(SS-i)S'-i
La m6me
:
S^S'S'-i
=
^galit^ entraine la suivante
S
=
S"(S'S'-1)
=
s^
:
S'-iS''-iT.
148. Les substitutions de cetle nature, a coefficients entiers, a
determinant vants,
un
+
i,
jouent,
arr^ter quelque peu. elles
deux
I’a
deja vu aux n°* 124 et sui-
m^me
:
elles
meritent de nous
D’abord, on voit qu’en composant entre
pareilles substitutions,
appartient au entiers et
commeon
r6le particuiierement important
on trouve une substitution qui
type, puisque les coefficients en sont encore
que son determinant e^ egal
a
un com me produit des
determinants des substitutions proposees.
Parmi vantes
II
les substitutions
de ce type, on peut signaler
les
sui-
;
est tr^s
remarquable qu’on puisse
les
obtenir toutes en
com-
binant deux de celles-la, les deux premieres, par exemple, etleurs puissances positives et negatives.
Que
la
derniere se ramene aux deux premieres, c’est ce qui
resulte de Tidentite, bien facile k verifier,
V = TUT.
On
tire
Par
suite, toute
de
la
en composant
puissance positive ou negative de
les substitutions
Avant de demontrer
la
T,
U
V
s’exprimera
et leurs puissances.
proposition enoncee, observons tout
a44
(ULCUL DtFFfiaXNTIBL.
d’abord que I’oq a
u«
-(7
—(:7).
:,)
-a -p\ -Y -8
«.=
;)•
(
puis
/a+p p\ Vt + 8 8/’ On
et,
tire
/«
r)v.('a
p -H a \
\ Y
^
8
y
.
Y
+y
/
ais^ment de ces derni^res dgalit^s (x-h
P \
7-f-n8
(T
/’
/“ Vy
v«
=
)
(
7"“)
en particulier,
-=(::)•
-=(;:)
Ces diverses relations sont d’ailleurs
vraies,
que n
soil positif
ou
n^gatif.
149. Ceci pos^, nous ^tablirons la proposition que nous avons
en vue dans un cas particulier auquel nous ram^nerons tons
ou Tun des nombres a, [3 est nul. Puisque ao un, on doit avoir, si a est nul, soil
autres, celui est egal k
les
—
soil
y=:i; et si
p est nul, on doit avoir, soit «
soit
a= —
On
Y
§
I,
=
8= —
i.
a done k consid^rer les quatre substitutions
(7 oii
= i,
O'
cv). (;:)-(7-.).
et 6 d^signent des entiers positifs
ou
n^gatifs quelconques.
LA FONCTION tfw ET LES FONCHON8 QUI BN BfiElTBNT.
La deuxi^me
et la
troisi^me, puisque
on
D’ailleurs,
quatri^me se ram^nent
Ton
Si
la
premiere et
Si
la
a
a
d’un autre c6te,
et,
par consequent
Par
suite, le
nombres
a,
[3
th^oreme
demontr^, dans ^
est
le cas
ou Tun des
est nul.
150. Pla9ons-nous maintenanl dans
le
cas general.
L’identite P 8
monlre que Ton pent mettre
oil
est,
en valeur absolue,
T“'* sous la
le reste
ce reste est nul, on s’arrStera
iSi;
de
en multipliant
Si
droite par
de a par p. Si
sinon, on emploiera la relation
-P -S et,
la division
forme
ai\ Yi/’
une puissance convenable
on
a46
mettra
06
—
CALGUL DlFPfiBBNTlBL. le
Pi est,
second membre sous
la
LA POBCTION 3'w ETC.
forme
/Pi
«i
Ui
Ti/’
en valeur absolue,
\
le reste
de
la
division de
—
3
par
j
,
en sorle que Ton aura
d’ou
( Si ^4 est nul, le
5
)-
th^orSme
s’obtient en
est verili^,
puisque alors
composant
les substitutions
la substitu-
T,
U
et
on conlinuera de la mtoe que on parviendra toiijours a
leurs puissances. Si pi n’est pas nui,
faQon,
et,
comme
est plus petit
meltre la substitution proposee sous
nombre
fini
la
forme annonc^e, apr^s un
d’op^rations.
FIN DU TOME PREMIEU.
17818
Ptrli.
—
Imprimwie GAUTHIEa-VILLARS ET FILS, qual det
Gri«4§-Aiiftittliii. ss.
fiLfiMENTS DE LA THEORIE DES
FONCTIONS ELLIPTIQUES P\K
Jules
TANNERY,
Jules
Sous-Dlrecteur des I^tudes scientinquao
Profosseur
A
a I’fscole Norniale »up6rleure.
In
MOLE, Faculty
des Scieiicos
de Nancy.
TOME
II.
CALCUL DJFFfiRENTIEL
(11''
Partik).
PARIS, GAUTHIER-VILURS ET
FILS,
IMPRIMEURS-LIBRAIRES
DE L^ECOLE POLYTEGIINIQUE, DU BUREAU DES LONGITUDES* Quai des Grands-Aiiguatiiis.
1896 (Tool
droits reserreg.)
55.
TABLE DES MATIERES DU TOME
II.
CALGUL DIFF£RENTIEL (2“ PARTIE).
CHAPITRE
III.
Les fonctions
2r. t'AKClt.
tw,
151-159. D^veloppements des fonctions
160-166. Relations entre les fonctions
o'
i
et les fonctions
&
i4
16T-175. Sur quelques fonctions du rapport des p6riodes.
—
Formules
di-
verses
25
176-189. Transformation lin^aire des fonctions
38
2r
190-215. G^n^raliUs sur les transformations lin^aires.
— Transformation
li-
Hermite
n^aire des fonctions cp(T),
216-241. Determination, en fonction des •oefficients de
la
54
transformation
li-
n^aire, des racines huitiemes de Tunite qui figurent dans les for-
mules de transformation des fonctions & et de la racine vingtquatrieme de Tunite qui figure dans la formula de transformation de la fonction h(T) 242-253. Transformation quadratique des fonctions
2r.
—
Duplication de
gument
ir/l
254-271. Transformation d'ordre impair des fonctions
2r.
—
Multiplication
de Targument
i25
272-286, Sur un thdoreme de M. Hermite.
—
Theoremes
d’addition.
—
~ Relations entre les fonctions &.
Ideotites de Jacobi.
—
FormuJe de
Schr6ier
i5o
CHAPITRE Les quotients des fonctions 287-300. Les fonctions
89
I’ar-
IV. o'
et des fonctions 168
1
301-319. Les fonctions sn, cn, dn.
— Notations divcrses
1^8
320-323. Transformation lindaire des fonctions elliptiques
324-334. Transformation quadratique des fonctions elliptiques. tion de ^argument. tions sn, cn, dn
—
195
—
Duplica-
Application aux ddveloppements des fonc300
3
|
n
TABLE DEg MATlI^EBS.
dWdre
335*350. Transformation
impair des fonctions elliptiqaes.
—
plication de Targument.
Aper^u sur
Ic
»
Multi-
probldme g6n6ral do
la
transformation
3
Tableau des fomules du Calcul diff6rentiel
FIN DE LA TABLE DES MATI^BES
DU TOME
1
a 33
II.
ERRATA DU TOME PREMIER.
Page no, ligne
17,
Page n4, ligne
5,
au
au
lieu
(
-
1 )^
de /( w),
Page
142, ligne 21,
Page
164, lignes 17 et 19, multiplier les
Page
164, ligne a5,
Page
167, ligne
lieu
au
de
lieu
lire
lire
f(u^)>
Page
i83, ligne i4.
au
lieu
de
Page ®
186, ligne i4,
au
lieu
de
Page
188, ligne a5,
Page Page
201, ligne i4,
Page
ao4,
a
est
au
lieu
de
au lieu de au lieu de
— lire e^^^
lire
-- -
•
u), i
a>,
“ [
>
lire
•
r^el et positif, lire reel. r^el et n^gatif, lire r^el.
de Vavant-derniere ligne du
un multiple de
Page 22
Page
,
texte^ lire est nul ou
et,
b>,,
si
h est
si
un multiple de
le fac-
y
ou
^
derni^rc ligne, ajouter sous le signe
I
Hndice
s.
jj^J
au
225, derni^re ligne,
Le lecteur qui voudrait
lieu
de
se bonier
lire
—
•
a un apergu de
la Theorie des fonctions
elliptiques et acquerir seulement les rmtions indispensables
Mecanique pourra num^ros 320 d 350.
des fonctions elliptiques
m^ros 176 d 271
factcur ru.
(On
teur cr(2a) est nul; ceci ne peut avoir lieu que si
le
lire .
lieu
cosXA’it.
cota^.
seconds membres par
C017U/7
au
—2
i)*"
n,, lire n.
!i4)
201, ligne 16,
2(—
cosX/:it, lire
— cot2;r^
de
lieu
aw
de
et les
d.
la
aux
se dispenser
de
applications lire les
nu-
Elements DE L4 THEORIE DES
FONCTIONS ELLIPTIQUES.
CALCIL DIFFMENTIEL. (2*
PARTIE.)
CHAPITRE
III.
LES FONGTIONS
I.
—
D^yeloppements des fonctions
151. Les fonctions
cfUy c^a^u,
de M. Weierslrass, que nous avons
etudi|+,:*
271it»i
”
n=: «
4^*"
I
+
-
’
+ n=:t
(XXX)
(
=-2e,u)?+ir*2-
2 yi, 0),
2)
I
n
=1
n
=»
271,(0,
(3)
/tz=l
Joignons a ces formules
celle-ci
:
“ /r=:oe
(XXX 4 )
=r
2r^iU)i
_
I
j
le nouveau qui n’est autre chose que la relation (X4) ecrite avec
En
systcme de notations. se rappelant
que
e,
+ ej
est nul, et
-t-
on trouve
a la derniere 6galite, les
ajoutant les trois premieres egalitds, en
en comparant
le r6sultat
la relation lineaire qui suit, entre
membres des formules
quatre series qui figurent aux seconds
(XXX,..,), n
— 00
2
n-l
"
nssx
^ “
g2n ^
—
^(f— ^2/^-1)*
y iL(i
«
n
gin-l
=!
=
154. Revenons maintenant aux ^galites les
consequences
el les
4- 9=^"“^
y_ )*
4-
9*'* )*
«-*!
l
(XXIX) du
transformations font
n° 152 dont
objet principal de ce
1
paragraphe.
Tout d’abord, nous remplacerons, dans vemeiit par w,,
toj,
0)3
ces formules, u successi-
de maniere a avoir les developpements en
produits infinis de c'Wa, o'pWa.
Remplacer u par ^
tOo, (O3
to,
revient a remplacer v par -
^
?
,
>
et 5 par -(l + T)
llL
e
On tions
T7Ct
tU 2
e
2
1
= 92.
observera que, en vertu de ces egalites
mSme,
les
nous remplacerons k Toccasion par
nota-
6
CILCUL DIPFtfiENTlBL*
ne component aucune ambiguity. Nous serons aussi amends
k
d^signant un cntier quelconque et
n
^crire
i",
un entier positif quelconque, et nous entendrons par
Ik
rrnti
(XXVIII,)
mvj:/
e
de sorle que
les
Comme
,
g'"
symboles
mais aucune ambiguity
nous disons cela
;
ne comporleront ja-
line fois
les prodiiits infinis qui flgurent
(XXIX, _4)
formules
"
pour
toutes.
aux denominalcurs des
un grand nombre de
s’introduisent dans
for-
mules, nous poserons aussi, pour abreger, « = oo
n=oe I
— 9”"),
9o
(xxviii*)
=
"zl
I
I \
?1
+ „"ri
=
~ n^'
IT^' n=
n:^i
“
i
Les quantiles go, g^, g^, g% sonl liees par une relation alg^> brique qu’on oblient imm^dialement en remarquant que les produits infinis «
=«
n— )
2r,(p)
-f-
^
I
Quand on voudra
29 *
TU(^
71
=
*
.
sinSirt^
—
11 008
371^^
-h 2 5r
*
COS 5 71 P
-h 2^*C0S4'I^V -H 2 ^® cos 6 TIP 4-...,
P 4-
2^^ cos 411
— 2^’ COSGtTP 4-....
mettre en Evidence, soil
Faide duquel les qualre fonctions
q
2J6
3
le
rapport t
sont form^es, soit
on 6crira 2r,(plT),
le
:.r:
a
nombre
LES FOMCTIONS
*7
ou
a la place de
%(f'h
^t(f’),
Avec ces notations, la
les r^sultats
du n® 159 peuvent
^ire
mis sons
forme suivante
^ 9o
j)= 2 ^ 0 ^*
(7)
S,(p)=
n
(14- 25r2«
cos2(’'r:
4-
/
I
?0
-4-
= n=»
I
(8)
1
^4(^>)= ^0
est quelquefois
ind^pendanle
l
—
C 0 S 2 VTT
4-
commode de prendre
z
J J[ (l n=l
\
II
J[pn- 2gp»«-‘ C0S2»>Tt n
I
163.
80
et
comme
variable
de consid^rer, au lieu des fonctions 2r(p),
les
LE8 F0NCT10N8
>9
nom
fonctions suivantes qui n’en difT^renl au fond que par le
de
la variable.
Si I’on pose
(i
bis)
pi(^)= n
profond^ment de ces fonctions par
dont y sonl engag^es n’eiitrent plus que par leur
la fa),
(XXXIV4) -
-
4
s'obtiennent de tions
o',
la
fagon
-^
=
^ 4(*
2r*(o)
S*(o)
173. Signalons encore les resultats suivants, dont nous ferons
usage par Si,
la suite.
dans
les
formules
n
T. et M.
-
II.
3
.
CALCUL DlITfiEBNTiSL«
34
aa consid^re, dans les seconds membres^ les termes pour lesquels n est pair, on voit que leur ensemble n’est autre chose que les termes oh n est impair sont, d’ailleurs, ^gaux et de signes contraires; on a done (XLi)
On
a&sCat'
aura de
r*(p
1
2^s(2Pl4'C)=;2r3(p
Quand on
et
4 'c)=
t). |
m^me
XLO
sion,
1
fait,
(t)—
dans ces formules, p
3^4
= o, on
en tenant compte des formules (XXXVIl2,5),
s
*
/>
—
IH- /IP
Comme, en
/ei
— ^3 H- /ei— 62
_ on doit avoir par
_
2y
les relations
-h 2y«-h2grgg-f...
.
^
IH- 2g^^4- 25^164-.
.
vertu de la relation (XXXIlIo), on a
S^8(^h)
suite,
obtient par divi-
en posant
aussi,
/T a^i(^|toi, 0)3)
^
a'2(ala)i,o>3)^
en remplagant
toj
par 4^3? ^ par4T,
et,
par
6,
^
g^i(i4|u>i,4aj3)