En 1999, une nouvelle edition reunissait en un seul volume compact (17 x 22 cm, reliure souple) les 4 tomes de l'ed
134 21 55MB
French Pages 1467 Year 1999
Table of contents :
Titre
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Avertissement
Préface
I. L'étymologie
II. L'histoire du vocabulaire
Abréviations bibliographiques
I. Ouvrages
II. Revues
Αα
Ββ
Γγ
Δδ
Εε
Ζζ
Ηη
Θθ
Ιι
Κκ
Λλ
Μμ
Νν
Ξξ
Οο
Ππ
Ρρ
Σσ
Ττ
Υυ
Φφ
Χχ
Ψψ
Ωω
Index
Abréviations bibliographiques
Errata
Supplément au dictionnaire
Αα
Ββ
Γγ
Δδ
Εε
Ζζ
Ηη
Θθ
Ιι
Κκ
Λλ
Μμ
Νν
Οο
Ππ
Ρρ
Σσ
Ττ
Υυ
Φφ
Χχ
Ψψ
Ωω
Abréviations et bibliographie
Signataires des notices
Colophon
DICTIONNAIRE ÉTYMOLOGIQUE DE
LANGUE
LA
GRECQUE
HISTOIRE DES MOTS
PAR
{* Pierre CHANTRAINE Membre de l’Institut Professeur à la Sorbonne
avec un Supplément sous la direction de :
Alain Blanc, Charles de Lamberterie, Jean-Louis Perpillou
Paris
Klineksieck 1999
première édition © Klincksieck, 1968
Nouvelle édition avec supplément © Librairie C. Klincksieck et Cie, 1999 ISBN 2-252-03277-4
Avertissement
Ce nouveau tirage du Dictionnaire étymologique de la langue grecque. Histoire des mots de Pierre Chantraine est suivi d’un Supplément de 79 pages qui rassemble, vingt ans après l’achèvement de cet ouvrage, à côté d’un nombre limité de corrections matérielles, de nombreux compléments tant du répertoire lexical que des propositions étymologiques. En effet ces vingt ans passés donnent le recul qui permet d’enregistrer, même après des publications parfois tardives, les enrichissements lexicaux auxquels concourent épigraphie, mycénologie, papyrologie, sans oublier la meilleure connaissance de textes connus anciennement. C’est aussi 16 délai de maturation d’hypothèses étymologiques qui s’appuient sur une démarche comparative, laquelle bénéficie non seulement d’avancées théoriques, mais aussi du progrès tant dans la connaissance de l’histoire et du fonctionnement des autres langues indo-européennes que dans celle des témoins de ces langues nouvellement découverts ou publiés. Ce Supplément portera donc témoignage du mouvement de la science linguistique et philologique en même temps que de l'importance fondamentale 46 P’ouvrage auquel il s’attache. Les notices qui le constituent sont celles que publie la Revue de Philologie, de littérature et d’histoire anciennes (sous la responsabilité d’Alain Blanc, Charles de Lamberterie et Jean-Louis Perpillou) depuis son tome LXX (1996) dans la rubrique alors inaugurée Chronique d'étymologie grecque : ont été ici rassemblées en une liste unique les trois premières livraisons CEG 1, CEG 2, CEG 3. Ces notices, qui sont l’œuvre d’un groupe non limité de chercheurs fédéré par le GDR 1038 du CNRS, Linguistique du grec
ancien, manifestent, bien que toutes rédigées en français, puisque c’est la langue du dictionnaire, le caractère international de l’entreprise et la bonne volonté réciproque de contributeurs qui souhaitent entretenir vivante l’œuvre d’un grand savant disparu. Quant aux dispositions pratiques, on notera que dans le corps du DÉLG, un rond noir en marge du lemme d’un article signale la présence de notes complémentaires dans le Supplément ; que des mots qui ont fait l’objet de plusieurs notices successives, soit dans une même livraison de la CEG, soit dans plusieurs livraisons, donnent lieu à un lemme unique sous lequel, cependant, ces différentes notices sont distinguées par la signature de leurs auteurs ; qu’un carré noir signale les entrées nouvelles dans le Supplément ; et que désormais ces notices pourront être citées soit sous leur référence d’origine (CEG 1, CEG 2 ou CEG 3), soit sous le titre DÉLG Suppl. J.-L.P.
PRÉFACE
C’est une entreprise bien malaisée que la composition d’'un dictionnaire étymologique du grec. Elle n’a pas effrayé M. Hjalmar Frisk, dont le Griechisches elymologisches Wôrterbuch, bien accueilli par le public, poursuit une heureuse carrière. Lorsque je me 8018 engagé à écrire l’ouvrage que je présente aujourd’hui, je savais que le travail de mon prédécesseur me rendrait de grands services, mais je pouvais aussi craindre que mon livre ne fit double emploi. A la vérité, je n’ai pas fait porter mon effort sur la partie comparative et étymologique de la recherche. Là où je ne trouvais pas mieux à dire que Hj. Frisk, 16 l’ai suivi d’assez près, tout en prenant une position différente de la sienne lorsque ma propre expérience ou une publication récente me conduisaient à prendre ce parti. Mais l’étymologie devrait être l’histoire complète du vocabulaire dans 88 structure et son évolution et c’est pour l’histoire du vocabulaire, reflet de l’histoire tout court, que je me suis donné le plus de peine. Mon ouvrage s’intitule Dictionnaire élymologique de la langue grecque, histoire des mots. Il saute aux yeux que j'ai voulu prendre comme modèle le Dictionnaire élymologique de la langue latine d’A. Ernout et À. Meillet, qui reste après tant d’années une œuvre de premier ordre. Même sans mettre en cause mes propres capacités, il apparaît que ma tâche était particulièrement lourde et cela pour deux raisons. L’une accidentelle ; c’est que 6 n’avais pas pour la partie étymologique l'appui d’un savant de l'envergure d’Antoine Meillet, j'étais seul. L’autre résultait de la nature des choses. Le vocabulaire grec tel que nous le connaissons est incomparablement plus riche que le vocabulaire latin. Le grec remonte désormais pour nous au second millénaire, grâce au déchiffrement des tablettes mycéniennes, et son histoire s’étend jusqu’à nos jours sous deux formes, le grec démotique qui est le grec communément parlé et utilisé par la grande majorité des écrivains, et le grec puriste qui est la langue de l’église, de l’administration, et même de la presse. Au cours de son histoire, la langue grecque s’est répartie en divers dialectes, ionien, dorien, éolien, arcadien, chypriote, etc., que nous connaissons surtout par le témoignage des inscriptions, des gloses, et d’œuvres littéraires qui d’une manière franche (par exemple celles d’Hérodote, Aleman, Alcée et Sapho, Corinne), ou bien vague et conventionnelle (par exemple Homère, Pindare, Théocrite) peuvent nous donner une idée des diversités dialectales. Aussi bien, la variété des œuvres littéraires en prose ou en poésie et la multiplicité des traités techniques conduisent à une prolifération du vocabulaire dont nos dictionnaires ne donnent qu’une idée incomplète. Un problème se pose en ce qui concerne les gloses, notamment celles d’Hésychius. Nous en avons accueilli un grand nombre, mais nous avons exclu celles qui étaient visiblement gâtées, et celles qui étaient attribuées par le glossateur à une langue autre que le grec. En ce qui concerne l’étymologie, l’étymologie du grec est, difficile comme celle de toutes les langues indo-européennes ; cette difficulté se trouve peut-être aggravée par le fait que les envahisseurs grecs ont trouvé dans le monde méditerranéen des peuples parlant des langues connues ou inconnues, auxquelles ils peuvent avoir emprunté des mots divers. Quant à l’étymologie des termes indo-européens, elle a donné naissance à une bibliographie accablante : examiner les
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PRÉFACE
multiples hypothèses qui sont venues à l’idée de savants d’ailleurs honorables et bien informés, c’est parcourir le plus souvent, comme
on l’a dit, un cimetière d’enfants mort-nés.
Dans ces conditions il me reste à expliquer comment ce dictionnaire se présente dans le cas de l’étymologie proprement dite, et pour ce qui touche à l’histoire des mots. 1. L’ÉTYMOLOGIE
Pour qu’une étymologie soit irréfutable, il est nécessaire d’une part que la structure du mot envisagé s’insère de manière évidente dans 16 système des alternances et de la morphologie indoeuropéenne, de l’autre que l'on trouve des correspondants nets dans plusieurs langues indoeuropéennes bien attestées. La première catégorie de faits évidents se trouve illustrée par exemple par les familles de mots qui sont groupés autour de verbes archaïques comme εἰμί « être », εἶμι « aller », τίθημι « placer », οἵδα « savoir », et d’autres encore. La seconde catégorie peut fournir comme exemples de vieux mots qui appartiennent au vocabulaire se rapportant à la vie sociale ou à la vie matérielle des Indo-Européens : noms de parenté comme πατήρ, μήτηρ, etc., nom d’animaux comme Boüs « bovin » etc. ; cependant le nom ancien du cheval ἵππος qui répond à lat. eguus, skr. déva-, présente des singularités inexpliquées, αἴξ «chèvre » n’a de correspondant qu’en arménien ; les noms de nombre, parfois difficiles, constituent aussi un élément important de l’étymologie grecque, etc. Même dans ces séries privilégiées, il se pose des problèmes imprévus comme celui de la forme du nom du « frère » ἀδελφός, qui s’est substitué au vieux nom “bhrälër, lat. fräler. C’est à de telles étymologies que nous avons cru devoir consacrer l'exposé le plus long, d’abord parce que nous avions l’impression de nous trouver sur un terrain solide, d’autre part parce que ces termes essentiels ouvrent des vues sur la vie matérielle des Indo-Européens ou sur la structure de leur société. Hors de ces cas privilégiés, il existe une multitude d’articles où l’auteur d’un dictionnaire se trouve fort mal à l’aise pour arbitrer entre des hypothèses diverses, mais également incertaines. En pareille situation je ne me suis pas senti obligé d’énumérer des hypothèses auxquelles je ne croyais pas : j'ai avoué mon ignorance ou j'ai indiqué une ou deux analyses qui me paraissaient moins invraisemblables que d’autres. Il en résulte que sur ce point ce livre se trouve incomplet et que la bibliographie est une bibliographie limitée et choisie. J’indique une fois pour toute que des indications complémentaires peuvent se trouver encore dans le Dictionnaire élymologique de la langue grecque d’E. Boisacq, naturellement dans le Griechisches elymologisches Wôrterbuch de Hj. Frisk, dans l’Indogermanisches elymologisches Wôrterbuch de J. Pokorny et autres ouvrages étymologiques connus. Trois obstacles restent à envisager : A) Un problème difficile se pose dans la recherche des étymologies. Le but idéal auquel doit viser un étymologiste est de définir la racine d’où se trouvent issus les mots qu’il étudie. Qu’est-ce qu’une racine indo-européenne et quelle en est la structure ? Le problème a été examiné par exemple au cours des années par Ferdinand de Saussure dans son Mémoire sur le sysième primitif des voyelles dans les langues indo-européennes (1879), par Antoine Meillet dans son Introduction à l'élude comparalive des langues indo-européennes (1re éd., 1903), par H. Hirt dans son Indogermanische Grammatik (1921-1937). Mais la connaissance du hittite a renouvelé les problèmes en mettant en lumière l’importance des laryngales. D’où l’article de J. Kurylowiez dans les Symbolae Rozwadowski (1927) sur à indo-européen et } hittite, et la suite de ses ouvrages, notamment Études indo-européennes (1935), L'apophonie en indo-européen (1956). De son côté, dans une thèse de doctorat qui a fait époque, Origines de la formalion des noms en indo-européen (1935), Émile Benveniste a posé le principe de racines indo-européennes trilitères, qui éclairait le jeu des alternances pour les grandes racines verbales de l’indo-européen : “a,es- de gr. εἰμί, etc., *dheo,- de τίθημι, etc. Ces racines pouvaient être suffixées, on a par exemple *ler-o,- dans τέρετρον et *Ir-ea,- dans τρήσω, etc. Ces analyses ne rencontrent un plein succès que lorsqu’on opère avec des
PRÉFACE
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racines anciennes de conformation claire. Dans d’autres cas, elles risquent de conduire des novices à des combinaisons arbitraires. On s’explique donc que Hj. Frisk se soit refusé (avec beaucoup d’autres) à utiliser le jeu des laryngales. Il constate qu’il est malaisé de faire entrer tous 168 exemples du hittite h dans le système des laryngales et 11 estime que cette analyse n’est pas très utile pour l’étymologie : «l’identité de ἄγω, lat. agô, skr. djati n’apparaît pas plus claire si l’on pose une racine “a,eg- » (op. cit., p. v1). Nous ne 16 contredirons pas et nous n’avons présenté une analyse de la racine au moyen de laryngales que lorsque nous pensions y trouver un avantage. Dans la recherche étymologique nous pouvons suivant les cas pénêtrer plus ou moins profondément dans le passé comme le géologue à qui des affleurements permettent de reconnaître des couches plus ou moins profondes. Ainsi sous ἔρχομαι, il est possible de poser une racine *ser-, cf, skr. si-sarti, à côté de *ser-p- dans ἕρπω, lat. serpô, skr. sérpati, de *ser-gh- dans ἔρχομαι ; et avec un autre vocalisme, on à “sr-ew- dans skr. srdvati, grec ῥέω. Avec une laryngale on rendra compte du doublet αὔξω (de *a,eu-g-) et ἀ(ξ)έξω (de *a,w-eg-). Il y a donc dans notre comportement des flottements qui s’expliquent par les conditions dans lesquelles se présentent les problèmes étymologiques. B) Hj. Frisk pense que l’étymologie grecque tirerait le plus grand profit de l'hypothèse « proto-indo-européenne » ou pélasgique si elle se confirmait. Mais il ajoute : « aussi longtemps que la morphologie du pélasgique reste inconnue et qu’aucun rapprochement étymologique sûr n’est établi pour définir des lois phonétiques incontestables, cette langue inconnue doit être mise hors de jeu pour l’explication des nombreuses énigmes étymologiques du grec». Toutefois Hj. Frisk poursuit : « malgré mon scepticisme marqué à l'égard de cette recherche particulière… } 81 cité dans une large mesure les travaux qui s’y rapportent » (op. cif., Ῥ. v1). Nous n’avons pas suivi sur ce point le savant suédois, à quelques exceptions près, notamment pour ἄστυ. Le pélasgique est pour l’instant une vue de l’esprit et son cas diffère essentiellement de celui de l’indoeuropéen. L'indo-européen n’est pas attesté, mais c’est un système cohérent défini par des lois rigoureuses. Ce n’est pas le cas du pélasgique et cela ne le sera peut-être jamais. Le problème du pélasgique vient d’ailleurs d’être examiné de façon approfondie et objective dans un excellent article de Hester (Lingua 13, 1965, 335-384). Sa conclusion est que, parmi les nombreux mots que l'on 8 voulu rattacher à 18 langue indo-européenne supposée ο dénommée pélasgique, un grand nombre n’admettent aucune étymologie indo-européenne ; quant à ceux qui pourraient en admettre une, il s'agit de termes empruntés par le grec à des langues indo-européennes voisines : ils ne peuvent d'aucune façon établir la preuve de l'existence d'un substrat ou d’un superstrat. C) En revanche et sans pouvoir toujours préciser, nous avons accepté l’hypothèse que beaucoup de mots sont des termes d’emprunt. Par exemple des termes sémitiques comme κάδος, σάκκος, χιτών. Mais aussi de nombreux vocables dont nous ignorons l’origine et que l’on désigne souvent par les termes d’égéen ou de « méditerranéen », qui dissimulent pudiquement notre ignorance. C’est ce parti que l’on adopte aujourd’hui encore pour des termes de civilisation comme βασιλεύς οὐ ἄναξ, des termes techniques comme ἀσάμινθος, des noms de plantes ou de produits méditerranéens comme κυπάρισσος, ἔλαιον et ἐλαία, oïvoc, etc., mais pour ce dernier mot une origine indo-européenne n’est pas exclue. Il faut toutefois prendre garde que l'hypothèse de l’emprunt à une langue inconnue est une solution paresseuse et qu’il faut tâcher de tirer parti du témoignage des langues plus ou moins mal connues qui bordent les rives de la Méditerranée. L'hypothèse d'un emprunt à un idiome égéen risque souvent de n’être pas autre chose qu’un aveu d’ignorance. 11. L'HISTOIRE
DU
Notre effort dans la recherche étymologique
VOCABULAIRE
se trouvant limité par l’incertitude de ce
domaine, et le désir de ne pas encombrer le dictionnaire d’hypothèses aventurées, fondées sur une bibliographie surabondante que l’on peut consulter dans d’autres ouvrages, nous nous sommes trouvé plus à l’aise pour faire porter notre effort principal sur l’histoire du vocabulaire.
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PRÉFACE
Nous pouvions bénéficier d’une situation privilégiée. Nous étions capable de suivre l’histoire de la langue grecque depuis 16 second millénaire avant J.-Chr,, grâce aux tablettes mycéniennes de Cnossos, Pylos et Mycènes, jusqu'au grec moderne démotique ou puriste, sans que la langue malgré des différences importantes ait profondément changé quant à la structure. Il était donc important de tenir compte des données mycéniennes. Sur ce point, Hj. Frisk s’est montré très méfiant (op. cil., Ῥ. νπ). Tout au contraire, nous nous sommes appliqué de notre mieux à tirer parti d’une documentation aussi précieuse*. Nous avons renvoyé systématiquement à l’article de J. Chadwick et L. Baumbach (Glotla, 41, 1963, 157-271), mais bien entendu sans nous y attacher servilement. Les données mycéniennes confirment bien des faits homériques, dpapuïa par exemple, ou révèlent des différences inattendues, par exemple amola valant ἄρματα (probablement sans aspiration et désignant des roues), tandis que ἅρματα (avec un esprit rude) se rapporte à un char chez Homère et dans le grec alphabétique. Notre étude du vocabulaire du grec classique ἃ été aussi approfondie que possible, Nous
avons tenu grand compte des faits homériques, souvent rendus singuliers en raison du caractère artificiel de cette langue poétique. Il fallait aussi préciser ce qui est la langue des lyriques, celle des tragiques, celle des prosateurs, attiques ou non. Les données des inscriptions attiques ou dialectales méritaient d’être accueillies dans ce dictionnaire. Elles fournissent suivant les cas, soit des éléments du vocabulaire politique, soit des noms d’objets ou d’instruments plus ou moins clairs, mais qui sont dignes d'être relevés et précisés le mieux possible. Un terme technique est susceptible d’être emprunté, mais il peut aussi être fabriqué de façon plus ou moins arbitraire, mais d’autant plus évidente. Rien de plus clair, par exemple, que le nom de l’amidon ἄμυλον, « qui n’a pas été moulu », tiré du μύλη « meule » avec un alpha privatif, mais les étymologistes hésitent devant cette explication pourtant évidente. Il y a lieu également de marquer les termes qui appartiennent au vocabulaire familier, souvent caractérisés par une gémination expressive. C’est le cas de γύννις « petite femme », terme de mépris adressé à un homme à côté de γυνή, de τίτθη en face de τιθήνη « nourrice », de μαῖα « grandmère, nourrice » à côté de μήτηρ, d’Etra « grand-papa », etc., et de bien d’autres exemples. Il s'agit de mots hypocoristiques plus ou moins clairs et qui n’entrent naturellement pas dans le jeu normal des alternances vocaliques. Β y 8 lieu d’analyser les divers éléments du vocabulaire du grec de l’époque classique, poétique ou prosaïque, noble ou familier, philosophique et technique, le même problème se pose pour le grec postérieur, notamment celui des papyrus ou de certains textes plus ou moins tardifs comme le Nouveau Testament. Des termes anciens disparaissent et sont remplacés par d’autres : entre beaucoup d’exemples, rappelons que ὕει « il pleut » est remplacé par Bpéxer, ὀψάριον prend déjà le sens de « poisson », κορέννυμι « rassasier » est remplacé par χορτάζω, À ἐσθίω se substitue τρώγω, à μισθός « salaire » ὀψώνιον, qui désigne originellement la somme destinée à acheter } ὄψον, la nourriture de tous les jours. Nous avons pris garde dans notre analyse du vocabulaire de tenir le plus largement possible compte des composés. Il arrive qu’un composé apparaisse beaucoup plus tôt que le simple correspondant, par exemple ἀφηρωίζω avant ἡρωίζω. Certains articles sont surchargés de composés. Ainsi nous nous sommes efforcé de montrer les diverses fonctions de αὐτός en composition, ce qui présente une grande importance pour * Lorsque nous donnons un terme mycénien dans sa graphie originelle, il faut se souvenir qu’il s’agit d'une écriture syllabique. En conséquence, une graphie comportant une consonne double comme κτι- s'écrit Kiti- ; 108 nasales, les liquides ou les sifflantes formant le premier élément d’un groupe ne s'écrivent pas, pas plus que la voyelle i d’une diphtongue on général. À l'initiale, dans le groupe sifflante + occlusive, la sifflante ne s’écrit pas. À la fin du mot, les éléments consonantiques -p, -v, τνς,
-ç ne sont pas notés. Le système
même des signes se trouve simpliflé : il y ἃ un seul signe pour les syllabogrammes commen-
çant par r et L En ce qui concerne les occlusives, l’écriture possède un signe pour les labio-vélaires, ce qui est pour l'étymologie. En revanche il n'existe qu’un seul signe pour les occlusives sourdes, sonores ou aspirées, φα, ka = xa, γά, χαὰ ; exception pour la série dentale qui possède une sourde et une sonore, L'imperfection sente de graves inconvénients pour l'identification des mots, et donc pour leur étude étymologique : voir
ἀσκέω à propos de akelirija que l'on a lu ἀσκήτρια, ἀγέτρια ou ἀκέστρια.
souvent instructif donc pa = πα, βα, de l’écriture prépar exemple sous
PRÉFACE
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l’interprétation du vocabulaire philosophique, Dans un tout autre ordre d'idées, l’article ἔργον ne peut se concevoir sans une étude approfondie des composés dont le second terme est en -epyoç ou -opyos : cette étude est aujourd’hui rendue aisée par la thèse de Mme F, Bader, Les composés grecs du lype de demiourgos (1965). En ce qui concerne les composés, il y a lieu de distinguer entre ceux qui appartiennent au vocabulaire poétique et ceux qui sont de caractère technique. Là où l’énumération des composés était impossible, nous avons donné des statistiques approximatives qui à elles seules donnent une idée de l'importance d’un système.
On s'étonnera peut-être que nous ayons cité beaucoup de faits relatifs à l’onomastique. 115 présentent en réalité le plus vif intérêt, soit qu’ils nous livrent de vieux composés du laire noble comme les composés en -θέρσης, soit, qu’inversement ils nous livrent des noms et des sobriquets plus ou moins plaisants, tels que M. Louis Robert en a relevé un grand dans 865 recherches d’onomastique. Je citerai par exemple des anthroponymes comme Ποσθίων, Ποσθαλίων et Ποσθαλίσκος (Taillardat, Rev. Phil. 1961, 249-250).
vocabufamiliers nombre Πόσθων,
Le souci ne nous a jamais quitté de préciser autant que possible la signification des mots, ce qui nous a conduit à citer de brefs passages apparaissant caractéristiques. Certains articles ont ainsi pris une étendue qui, 6 l’espère, servira le lecteur sans l’embarrasser. L'article ἀάω traite nécessairement du substantif ἀάτη, ἄτη et de la déesse "Arn. Il a permis aussi de définir franchement l’emploi particulier de &r& et de ἀξατᾶσθαι dans le monde dorien où ces mots ont pris le sens juridique de « dommage, amende », etc. Des termes comme ἄζομαι, ἅγιος, &yoc, OUÙ comme ἱερός, ont exigé une longue analyse. Il en va de même pour le vocabulaire du sacrifice, notamment pour tout ce que l’on peut grouper autour de θύω. ᾿Αγορά, qui se rattache de façon évidente au verbe ἀγείρω « rassembler », a fourni des verbes dénominatifs orientés de façon franchement différente en raison des fonctions diverses de l’agora, soit ἀγορεύω, ἀγοράομαι « parler en public », d'où à parler, dire », soit &yopétw « acheter au marché », d’où « acheter ». Ailleurs nous avons cru utile de rassembler des termes divers, mais reposant tous sur une même base. C'est le cas par exemple de l’article &x- où se trouvent groupés ἀκή, ἀκίς, ἄκων, ἄκαινα, ἄκανος, ἀκρός, ἀκμή : une telle accumulation se trouve justifiée par le fait que tous ces mots reposent sur 16 même radical et que les Grecs en avaient pleinement conscience. Des articles comme βαίνω, βάλλω ont pris une grand extension. Nous nous sommes appliqué de notre mieux à préciser le sens des mots, nous l’avons dit. Les éléments du vocabulaire appartiennent à un système et se définissent par opposition entre
eux. Mais ils couvrent chacun un certain champ sémantique et peuvent dans certaines conditions s’employer l’un pour l’autre. Soit δέος et φόβος : φόβος se dit de la peur qui envahit l’homme et le pousse à fuir, δέος à un sens différent de φόβος. Ce mot exprime une crainte réfléchie, une appréhension, tandis que φόβος conserve quelque chose de son sens originel de « fuite » et s’applique à une peur subite qui donne envie de fuir. Cette distinction est ainsi marquée par Ammonios : δέος πολυχρόνιος κακοῦ ὑπόνοια, φόβος δὲ ἡ παραυτίκα πτόησις. Il n'empêche que, soit chez Homère, soit chez les écrivains attiques, les deux termes peuvent être associés ou s’employer l’un pour
l’autre. L’étude des noms de la force ne présente pas moins d’intérêt : Blx désigne la force, mais plus précisément la violence faite à quelqu’un, ἰσχύς se dit surtout de la force du corps, ῥώμη de sens plus général s’emploie parfois comme ἰσχύς par superposition des champs sémantiques, mais exprime de façon plus générale la notion de vigueur, peut se dire des forces armées, mais aussi de l’âme, etc. D’une façon différente, on peut montrer comment dans la famille de θρασύς,
θάρσος, etc., l’attique s’est appliqué à répartir les formes entre les deux significations auxquelles se prêtait le radical des formes en Oup- : θάρσος, θαρσέω, etc., étant réservés au sens de «courage, confiance », etc., tandis qu’avec une vocalisation différente θράσος et θρασύτης s'appliquentà l'audace excessive et même à l’impudence. L’adjectif θρασύς participe aux deux emplois, mais tend au cours de son histoire à se spécialiser avec la valeur de « téméraire, arrogant », etc. Nous avons rappelé que le grec présente une histoire continue et que le grec d’aujourd’hui sous 58 forme démotique ou puriste continue directement le grec d’Homère et de Démosthène, la langue byzantine fournissant l’anneau qui unit les deux morceaux de la chaîne. It va de soi
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PRÉFACE
qu’il ne pouvait être question de donner ici une idée de l'étymologie du grec moderne, enrichi d’emprunts de toute sorte : slaves, turcs, italiens et autres. En revanche, il pouvait être utile d'indiquer à l’occasion comment un mot ancien a subsisté en grec d’aujourd’hui. Outre les cas classiques de κρασί « vin » et de ψάρι « poisson », il est intéressant de saisir sous ἄσπρος l’origine de l’adjectif signifiant « blanc », ou bien dans un autre domaine du vocabulaire, de voir comment κράτος est devenu le terme propre pour désigner l’État, le gouvernement. Nous nous sommes donc appliqué à suivre l’histoire du vocabulaire en soulignant les çontinuités et 168 déviations au cours d’une histoire qui avec des accidents divers s’étend sur quarante siècles. Le grec a exercé, on le sait, une grande influence sur le vocabulaire européen. Ce dictionnaire étant déjà bien long, nous n’avons pas voulu insister sur cet aspect de l'histoire du vocabulaire grec. Nous avons pourtant signalé à l’occasion les mots qui ont été empruntés par le latin et soit par son entremise, soit directement, ont pénétré dans les langues indo-européennes. Un exemple typique est fourni par ποιότης « qualité », mot créé par Platon, calqué ensuite par Cicéron dans le latin qualifas, passé enfin dans toutes les langues indo-européennes (A. Meillet,
Rev. Ét. Lat. 3, 1925, 214 sqq.).
Il me reste l’agréable devoir de remercier les amis qui m’ont particulièrement aidé dans ma tâche. M. Olivier Masson ἃ lu le manuscrit et la première épreuve. Son' érudition étendue m’a permis d’éviter des fautes et d’apporter d’innombrables améliorations, Il ἃ établi de façon systématique la liste des abréviations bibliographiques. Je ne saurais dire tout ce que je lui dois. La seconde épreuve a été contrôlée par M. Jean-Louis Perpillou dont la contribution m’a été également précieuse. Enfin Mme Lecco-Mandic a établi avec soin et souvent avec esprit critique la dactylographie du texte.
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES
Pour 168 auteurs anciens, on a utilisé généralement les abréviations du Greek-ÆEnglish Lexicon de Liddell-Scott-Jones. Ainsi, par exemple, Ar. — Aristophane, Arist. = Aristote, Arr. = Arrien, B. = Bacchylide, D. = Démosthène, D. H. = Denys d’Halicarnasse, E. = Evripide, Hérod. = Hérodas ou Hérondas, Hdt. — Hérodote, Hsch. = Hésychius, Hp. = Hippocrate, J. = Josèphe, Pi. = Pindare, ΡΙ. = Platon, S. = Sophocle, X. = Xénophon, etc. Cependant, on notera que Æsch. = Eschyle.
Les éditions citées sont, en principe, celles qui font autorité. Pour 168 recueïls de fragments, on notera : Alcée et Sappho, d’après Lobel-Page, Poet. Lesb. Fragm. (Oxford, 1955) ; Aleman, Anacréon, Simonide, etc., d’après Page, Poelae Melici Graeci (Oxford, 1962) ; d’autres lyriques d’après les recueils plus anciens de Bergk ou Diehl, mais Hipponax d’après Masson, Fragm. du poèle Hipponaz (Paris, 1962) ; Eschyle, fragments d’après Mette, Fragm. der Tragädien des Aischylos (Berlin, 1959) ; Sophocle, fragments, d'après A G. Pearson, The Fragments of Sophocles, I-IIT (Cambridge, 1917) ; Callimaque, d’après R. Pfeiffer,
Callimachus, 1 (Oxford, 1949) ; Aristophane, d’après 16 recueil de T. Kock ; Ménandre, d'après A. Koerte, Menandri quae supersunt, 1-11 (Leipzig). Pour les papyrus, on a reproduit d’ordinaire les abréviations qui sont énumérées chez Liddell-ScottJones (xliti-xIv).
Pour les inscriptions, 16 grand recueil est celui des IG ou Inscriptiones Graecae (Berlin). En outre : Collitz-Bechtel = Sammlung der griech. Dialekt-Inschriflen, par H. Collitz et autres (Goettingen,
1884-
1915). Epigr. Gr. = G. Kaibel, Epigrammala Graeca ex lapidibus conlecta (Berlin, 1878 ; réimpr. 1965). ICS = O. Masson, Les inscriplions chyprioles syllabiques (Paris, 1961). Î. G. Bulg. = G. Mihailov, Inscr. Graecae in Bulgaria reperlae, I-IV (Sofila, 1956-1966). I. G. Rom. — Inscr. Graecae ad res Romanas pertinentes, Ï sqq. (Paris, 1911, etc.). Inschr. Magnesia = O. Kern, Die Inschriften von Magnesia am Maeander (Berlin, 1900). Inschr. Priene = F. Hiller von Gaertringen, Die Inschriften von Priene (Berlin, 1906). Inser. Cret, = Μ. Guarducci, Inscriptiones Crelicae, I-IV (Rome, 1935-1950). IPE =— B. Latyschev, Inscripliones antiquae orae septenirionalis Ponti Euxini, 1*, Pétersbourg, 1890-1916 ; réimpr. 1965).
11 et IV
(Saint-
MAMA — Monumenta Asiae Minoris Antiqua, 1-VIII (Manchester, 1928-1962). Michel = Ch. Michel, Recueil d'inscr. grecques (Bruxelles, 1900). OGI = Dittenberger, Orientis Graeci Inscr. selectae, 1-11 (Leipzig, 1903-05 ; réimpr. 1960). Schwyzer = E. Schwyzer,
Dialectorum
Graccorum exempla epigraphica potiora (Leipzig,
1923 ; réimpr.
1960). SEG — Supplementum epigraphicum Graecum, I et suiv. (Leyde, 1923, etc.). SIG = Dittenberger, Sylloge inscr. Graecarum (Leipzig ; 39 éd. 1898-1901 ; 39 éd. 1915-1924 ; réimpr.
1960)
XIV
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES
Sokolowski, Lois sacrées, 1, II = Ἐ, Sokolowski, Lois sacrées de l’Asie Mineure (Paris, 1955) ; Lois sacrées des cités grecques, supplément (ibid. 1962). Solmsen-Fraenkel = F. Solmsen-E. Fraenkel, Inscripliones Graecae ad inlustrandas dialectos selectae (Leipzig, 1930 ; réimpr. Stuttgart, 1966). Pour les travaux de philologie et de linguistique, on donne ici une liste des ouvrages et revues qui reviennent le plus souvent, mais pour ne pas alourdir cette énumération, on a omis un certain nombre de monographies dont les titres sont facilement reconnaissables, telles que : , Arbenz, Die Adjektive auf
τιμος (1933) ; E. Bosshardt, Die Nomina auf -edg (1942) ; G. Redard, Les noms grees en -τῆς, -τις... (1949), etc. [. OuvraGES
André, Lexique = J. André, Lexique des lermes de bolanique en latin (Paris, 1956). André, Oiseauæ == J. André, Les noms d’oiseaux en latin (Paris, 1967). Andriotis, ’Et. Λεξ. = N. P. Andriotis, ”Evypodoyueà Λεξυκὸ τῆς κοινῆς NeosAAmvecic
(Athènes, 1951).
Bader, Composés du type demiourgos = F. Bader, Les composés grecs du type de demiourgos (Paris, 1965). Bechtel, Gr. Dial, = F. Bechtel, Die griechischen Dialekte, [-III (Berlin, 1921-1924 ; réimpr. 1963). Bechtel, H. Personennamen — F. Bechtel, Die histor. Personennamen des Griechischen bis zur Kaiserzeit (Halle, 1917 ; réimpr. 1964). Bechtel, Lexilogus — F. Bechtel, Lexilogus zu Homer (Halle, 1914). Benveniste, Noms d'agent = E. Benveniste, Noms d’agent el noms d’action en indo-européen (Paris, 1948), Benveniste, Origines = E. Benveniste, Origines de la formation des noms en indo-européen (Paris, 1935 ;
réimpr. 1948). Bjôrck, Alpha impurum = G. Bjôrck, Das Alpha impurum und die tragische Kunsisprache (Uppsala, 1950.) Blass-Debrunner, Gramm. neutestam, Griech. — F. Blass, À. Debrunner, Grammatik des neutestamenilichen
Griechisch (9e éd., Goettingen 1954). Blass-Debrunner-Funk, Greek Gramm. of the New Testam. — F. Blass, À. Debrunner, R. W. Funk, À Greek
Grammar of the New Testament (Chicago, 1961). Blumenthal (v.), Hesychstudien = À. Bourguet, Le laconien = E, Bourguet, Buck, Gr. Dialectis = G, D. Buck, The Buck-Petersen, Reverse Indexz = C. D.
von Blumenthal, Hesychsludien (Stuttgart, 1930). Le dialecte läconien (Paris, 1927). Greek Dialecis (Ghicago, 1955). Buck-W. Petersen, A Reverse Index of Greek Nouns and Adjectives…
(Ghicago, 1944). Gasabona,
Vocabulaire des sacrifices == J. Gasabona, Recherches sur le vocabulaire des sacrifices en grec,
des origines à la fin de l'époque classique (Aix-en-Provence, 1967). Chadwick-Baumbach = J. Chadwick-L. Baumbach, The Mycenaean Greek vocabulary 1963, 157-271).
(dans
; Glolta, 41,
Chantraine, Études = P. Chantraine, Études sur le vocabulaire grec (Paris, 1956).
Chantraine, Gr. Hom. Chantraine, Formation Chantraine, Parfait = Corlu, L’idée de prière (Paris, 1966).
= = P. =
P. Chantraine, Grammaire homérique, 1-11 (Paris, 1948-1953). P. Chantraine, La formation des noms en grec ancien (Paris, 1933). Chantraine, Histoire du parfait grec (Paris, 1927). À. Corlu, Recherches sur les. mots relatifs à l’idée de prière d'Homère aux Tragiques
Detschew, Thrak. Sprachreste = D. Detschew, Die thrakischen Sprachreste (Schriften der Balkankommission, XIV ; Vienne, 1957). Deubner, Aftische Feste = L Deubner, Attische Feste (Berlin, 1932 ; réimpr. 1956).
Feist, Elym. Wb. der got. Sprache — S. Feist, Vergleichendes Wôrterbuch der gotischen Sprache (3° éd., Leyde, 1939).
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES
xv
Fournier, Verbes dire = H. Fournier, Les verbes « dire » en grec ancien (Paris, 1946). Fraenkel, Nom. ag. = E. Fraenkel, Geschichle der griechischen Nomina agentis auf -thp, -twp, -Tnç (Strasbourg, 1910-12). Friedrich, Heth. Wôrterbuch — J. Friedrich, Hethilisches Wôrterbuch (Heidelberg, 1952).
Gil Fernandez, Nombres de insectos = L. Gil Fernandez, Nombres de inseclos en griego antiguo (Madrid,
1959).
Heubeck, Lydiaka = À. Heubeck, Lydiaka, Uniersuchungen zu Schrift, Lyder (Erlangen, 1959). Heubeck, Praegraeca =— À. Heubeck, Praegraeca (Erlangen, 1961).
Sprache
und
Gôtlernamen
der
Havers, Sprachtabu = W. Havers, Neuere Literatur zum Sprachlabu (Vienne, 1946). Hoffmann, Gr. Dial. = O. Hoffmann, Die griechischen Dialekie, 1-111 (Goettingen, 1891-1898). Hoffmann, Makedonen = O. Hoffmann, Die Makedonen, ihre Sprache und ihr Volksium (Goettingen, 1906).
Kalléris, Les anciens Macédoniens — J. Ν Kalléris, Les anciens Macédoniens, élude linguistique et historique, ! (Athènes, 1954). Krahe, Sprache der Illyrier =— H. Krahe, Die Sprache der Illyrier, 1 (Wiesbaden, 1955). Kretschmer, Einleilung = P. Kretschmer, Einleilung in die Geschichie der griechischen Sprache (Goettingen, 1896). Kurylowiez, Apophonie = J. Kurylowicz, L'apophonie en indo-européen (Wroclaw, 1956). Latacz, Freude = J. Latacz, Zum Wortfeld « Freude » in der Sprache Homers (Heidelberg, 1967). Lejeune, Adverbes en -Oev = M. Lejeune, Les adverbes grecs en -θεν (Bordeaux, 1939). Lejeune, Phonétique = M. Lejeune, Traité de phonétique grecque (2° éd., Paris, 1955). Lejeune, Mémoires = M. Lejeune, Mémoires de philologie mycénienne (Paris, 1958). Leumann, Hom. Wèrter = M. Leumann, Homerische Wôrier (Bâle, 1950). Lewy, Fremdwërier = H. Lewy, Die semitischen Fremdwërier im Griechischen (Berlin, 1895). Lex. Ep. = B. Snell et autres, Lexikon des frühgriechischen Epos (en cours de publication, Goettingen,
1955 et suiv.). Masson (É.), Emprunis sémit. = Émilia Masson, Recherches sur les plus anciens emprunts sémitiques en grec (Paris, 1967). Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind. = M. Mayrhofer, Kurzgefassies elymologisches Wôrierbuch schen (en cours de publication,'Heidelberg 1956 et suiv.). Meister, Kunsisprache = K. Meister, Die homerische Kunsisprache (Leipzig, 1921).
des Altindi-
Monteil, La phrase relative = P. Monteil, La phrase relalive en grec ancien, des origines à la fin du V° siècle (Paris, 1963). Nilsson, Gesch. Griech. Rel. = M. P. Nilsson, Geschichte der griechischen Religion, I-II (Munich, 1941-1950 ; 429 éd. 1955-1961). Onians, European Though! = R, B. Onians, The Origins of European Thoughi about the Body, lhe Mind... (Cambridge, 1951).
Palmer, Inferpretation = L. R. Palmer, The Inlerpretation of Mycenaean Greek Texts (Oxford, 1963). Page, History and Iliad = D. L. Page, History and the Homeric Hiad (Berkeley, 1963). Peek, Grab-Epigramme — . Peek, Griechische Vers-Inschriflen, 1, Grab-Epigramme (Berlin, 1955). Pokorny = J. Pokorny, Indogermanisches elymologisches Wôrterbuch, I (Berne et Munich, 1959). Risch, Robert, Robert, Rohlfs,
Wortb. der hom. Sprache = E. Risch, Hellenica = L. Robert, Hellenica, 1 Noms indigènes = L. Robert, Noms Hist. Gr. der unlérital. Gräzität = G.
(Munich, 1950).
Wortbildung der homerischen Sprache (Berlin, 1937). Χ111 (Paris, 1940-1965). indigènes dans l’Asie Mineure gréco-romaine, 1 (Paris, 1963). Rohlfs, Historische Grammatik der unter-italienischen Gräzität
xvi
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPH IQUES
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Ruijgh, Études = Études sur la grammaire el le vocabulaire du grec mycénien (Amsterdam, 1967). Saint-Denis (de), Animaux marins = E. de Saint-Denis, Le vocabulaire des animaux marins en latin classique (Paris, 1947). Schrader-Nehring, Reallexikon = O. Schrader, Δ. Nehring, Reallexikon der indogermanischen Altertumskunde, I-IT (Berlin 1917-28). Schulze, ΚΙ. Schr, = W. Schulze, Kleine Schriften (Goettingen, 1933 ; 29 éd. augmentée, ibid. 1966).
Schulze, Q. Ep. = W. Schulze, Quaestiones epicae (Gütersloh, 1892). Schwyzer, Gr. Gr. = E. Schwyzer, Griechische Grammatil, 1-11 (Munich, 1939, 1950). Shipp, Studies = G. P. Shipp, Studies in 6 Language of Homer (Cambridge, 1953). Solmsen, Beiträge = F. Solmsen, Beiträge zur griechischen Woriforschung, T {seul paru] (Strasbourg, 1909). Solmsen, Uniersuchungen = F. Solmsen, Untersuchungen zur griechischen Laut- und Verslehre (Strasbourg, 1901). Sommer, Ahhijavafrage = F. Sommer, Ahhijavafrage und Sprachwissenschaf! (Munich, 1934). Sommer, Laulstudien = F. Sommer, Griechische Lautstudien (Strasbourg, 1905). Sommer, Nominalkomposita = F. Sommer, Zur Geschichie der griechischen Nominalkomposita (Munich, 1948). Specht, Ursprung = Ε. Specht, Der Ursprung der indogermanischen Deklination (Goettingen, 1944). Strômberg, Fischnamen = R. Strômberg, Sludien zur Elymologie und Bildung der griechischen Fischnamen (Goeteborg, 1943). Strômberg, Prefiæ Studies = R. Strômberg, Greek Prefiæ Sludies (ibid., 1946). Strèmberg, Pflanzennamen = R. Strümberg, Griechische Pflanzennamen (ibid., 1940). Strômberg, Theophrastea = R. Strümberg, Theophrastea, Studien zur botanischen Begriffsbildung (ibid., 1987). Strômberg, Wortsludien = R. Strômberg, Griechische Wortstudien (ibid., 1944). Szemerényi, Numerals = O. Szemerényi, Studies in the Indo-European System of Numerals (Heidelberg, 1960). Szemerényi, Syncope = O. Szemerényi, Syncope in Greek and Indo-European and the Nature of Indo-
European Accent (Naples, 1964). Taillardat, Images d'Aristophane = J. Taillardat, Les images d'Aristophane, études de langue el de siyle
(Paris,
1962).
Thieme, Slud. Wortkunde — P. Thieme, Siudien zur indogermanischen Wortkunde und Religionsgeschichle (Berlin, 1952).
Thompson, Birds = D’Arcy W. Thompson, À Glossary of Greek Birds (2° éd., Londres, 1936). Thompson, F'ished = D’Arcy W. Thompson, À Glossary of Greek Fishes (ibid., 1947). Troxler, Sprache Hesiods = H. Troxler, Sprache und Wortschaiz Hesiods (Zurich, 1964). Trümpy, Krieger. Fachausdrücke = H. Trümpy, Kriegerische Fachausdräcke im griechischem Epos (Bâle,
1950).
Van Brock, Vocabulaire médical = N. Van (Paris, 1961). Van Windekens, Le Pélasgique = A. J. Van Van Windekens, Études pélasgiques = Α. J. Ventris-Chadwick, Documents = M. Ventris,
1956).
Brock, Recherches sur le vocabulaire médical du grec ancien Windekens, Le Pélasgique (Louvain, 1952). Van Windekens, Études pélasgiques (ibid., 1960). J. Chadwick, Documents in Mycenaean Greek (Cambridge,
Wackernagel, KI. Schr. = J. Wackernagel, Kleine Schriflen, 1-11 (Goettingen, 1953). Wackernagel, Spr. Uni. = J, Wackernagel, Sprachliche Untersuchungen zu Homer (ibid., 1916). Wackernagel, Vorlesungen = J. Wackernagel, Vorlesungen über Synlax, I-II (2° éd., Bâle, 1926-1928). Walde-Hofmann — A. Walde, J. B. Hofmann, Lateinisches etymologisches Wôrterbuch, I-II (Heidelberg, 1938-1954). Wilamowitz, Glaube =: U. von Wilamowitz, Der Glaube der Hellenen, I-IT (Berlin, 1931-32 ; réimpr. 1960),
ABRÉVIATIONS
11.
BIBLIOGRAPHIQUES
ΧΥῚῚ
RevuEs
On n’énumère pas ici les revues dont 168 noms sont cités intégralement ou pour lesquelles l’abréviation ne prête pas à équivoque : ᾿Αθηνᾶ, Byzantion, Emerita, Eranos,
Gnomon,
Hesperia, Kadmos, Klio, Maia,
Minos, etc., ou Ant. class. (L’Antiquilé classique), Beitr. Namenforschung ( Beiträge zur Namenforschung), Sprache (Die Sprache), ele. ABSA — The Annual of the British School of Archaeology αἱ Athens. Londres. AJ À — American Journal of Archaeology. Baltimore, etc. AJPh — American Journal of Philology. Baltimore. Ann. Ist. Or. Napoli — Annali, Istituto Orientale di Napoli, Sezione linguistica. Rome.
’Aox. Ἔφ. ou Arch. Ephem.
— ᾿Ἀρχαιολογυεὴ ᾿Εφημερίς. Athènes,
Arch. Pap. = Archiv für Papyrusforschung. Leipzig. ARW = Archiv für Religionswissenschaft. Leipzig. Ath. Mitt. = Mitleilungen des deutschen archäologischen Instituis, Athenische A bleilung. BB ou Bezz. Beitr. — Beiträge zur Kunde der indogermanischen Sprachen, herausgegeben von À. Bezzenberger. Goettingen. BCH — Bullelin de correspondance hellénique. Paris. BICS — Bullelin of the Instilute of Classical Studies of the Universily of London. Londres. B. Ph. W. = Berliner philologische Wochenschrift. Berlin. BSL = Bullelin de la sociélé de linguistique de Paris, Paris. CL. Quart, = Classical Quarlerly. Londres. ΟἹ. Rev. = Classical Review. Londres. CRAI — Académie des inscriplions et belles-letlres, Comples rendus. Paris.
GGA = Goetlingische gelehrle Anzeigen. Berlin, Goettingen. GGN ou Gôlt. Nachr. = Nachrichien der Gesellschafi der Wissenschaflen zu Goeitingen, Berlin, Goettingen. GH A = Gôleborg hôgskolas ärsskrift. Goeteborg. Gl. = Gloita. Goettingen. GLECGS = Groupe linguislique d’éludes chamito-sémitiques. Paris. IF = Indogermanische Forschungen. Strasbourg, Berlin. JHS = The Journal of Hellenic Sludies. Londres.
KZ — Zeitschrift
für vergleichende
Sprachforschung
auf dem
Gebiele
der
indogermanischen
begründet von Ad. Kuhn. Berlin, etc.
Lang. = Language, Journal of the Linguistic Sociely of America. Baltimore. Mnem. = Mnemosyne, Bibliotheca philologica Balava. Leyde, MSL = Mémoires de la sociéié de linguistique de Paris, Paris,
Münch. Slud. Sprachwiss. = Münchener Studien zur Sprachwissenschafi. Munich. Par. del Pass. - La Parola del Passalo. Naples. Phil, — Philologus. Goettingen, etc. Ph. W. = Philologische Wochenschrift. Leipzig. Rend. Acc. Lincei = Accademia dei Lincei, Rendiconti. Rome. Rend. Isi. Lomb. = Istituio Lombardo di scienze e letlere, Rendiconti, CI. di Lettere. Milan. Rev. Ε. Indo-Eur, ou REIE = Revue des éludes indo-européennes. Bucarest. Rev. Η , As. = Revue hillite οἱ asianique. Paris. Rh. Mus. — Rheinisches Museum. Bonn, etc.
Sprachen,
XVIII
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES
Ἐ. Ph. — Revue de Philologie. Paris. Riv. Fil. Class. = Rivisla di filologia ed istruzione classica. Turin. Sächs. Berichie = Berichie über die Verhandlungen der kôniglich sächsichen Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig, philol.-histor. Klasse. Leipzig. SMSR — Sludi e Materiali di Storia delle Religioni. Rome. St. I. Fil. CI. == Studi ilaliani di filologia classica. Florence. Sludi Micenei = Studi Micenei ed Egeo-Anatolici. Rome. Symb. Oslo. = Symbolae Osloenses. Oslo.
UV
À = Uppsala universitets drsskrift. Uppsala.
W. u. S. = Wèrter und Sachen. Heidelberg. ZDMG =— Zeitschrift der deutschen morgendländischen Gesellschaft. Leipzig, etc.
Ziva Ant. = Ziva Antika. Skoplje.
â- : préfixe négatit (privatif), & στερητικόν. La forme de la particule est en principe &- devant consonne, &vdevant
ἄδμητος,
voyelle.
Devant
consonne
: ἄγνωτος,
ἀδάκρυτος,
etc. Devant F c'est également la forme ἀ- qui
est usueile : ἀαγής, ἀεικής, ἀεκών, ἀελπής, ἀηδῆς, ἀηθῆς,
ἄισος,
ἄιστος,
ἄοινος,
ἄοικος,
etc.
même
avec
une
Voir encore ἀάατος, ἄαπτος, ἀάσχετος sous ἔχω. Dans quelques composés la particule négative présente apparemment la forme &væ-, à laquelle on a voulu trouver une correspondance indo-européenne en supposant un redoublement du préfixe et en rapprochant prakrit anacf. Schwyzer, Gr.Gr, 1,432 n. 2. Si l'on examine 19 dossier,
initiale de timbre o, 088 où le Æ est tombé de bonne heure :
ἀν-αἰνομας
ἀόρατος, dépratos. On peut se demander dans quelle mesure l'aspiration initiale a pu déterminer l'emploi de l’&- qui est de règle devant consonne : &ætog «non rassasié », ἀήττητος «invaineu », ἀίδρυτος «non fondé », ἄοπλος «sans arme », ἄυδρος «sans eau», ἄυπνος «sans sommell», ἄωρος « prématuré ». Faits comparables dès 10 mycénien : an- dans anamota — *ayapuote sans aspiration, anapuke =— ἀνάμπυκες, anowofo = ἀνούατος, anowe = dvaFfç, ete. Devant consonne akitito — ἄκτιτος, ete. Par hasard pas d‘exemple devant Æ Une particule priva-
comme ἀνανεύω, cf. s.u. Mais cet emploi 49 la préposition &væ- a pu déterminer par confusion l’emploi rare d’un
tive a- apparaît ἄυπνος,
et
p.-ôê.
sûrement
devant dans
voyelie
aetito,
Lejeune, R. Ph. 1958, 198-205. L'état de chose anclen s'est
cf.
trouvé
dans
aupono,
sous
ἔρτις,
brouillé
ct. Voir
par
des
analogies en sens divers. Un &- ancien, notamment devant
F à pu être remplacé par &v- : ἄνισος pour ἄϊσος, ἀνέλπίστος (Æsch., etc.) distinet de l'ancien ἄελπτος, ἄνοικος, ἀνοίκητος (Hdt.) distinet de l'ancien ἄοικος, etc. De même là où il s'agit, semble-t-il, d'une aspirée : ἀνίδρυτος (Ph.), ἄνοπλος (Hdt., etc.), ἄνυδρος (Hdt, eto.), ἄνωρος, etc. Malgré l'aspiration on a ἄνοδος «inaccessible ». Ces flottements ont pour conséquence qu'inversement &- se trouve devant voyelle même si aucun w- ou aucune aspiration ancienne ne le justifle. Le mycén. atteste
peut-être
16
sobriquet
Thphr. emploie à la fois ἄνοζος
anozo — ἄνοζος,
mais
«sans branche » et ἄοζος.
De même ἄνοδμος mais également ἄοδμος et ἀώδης. 1 ἀprivatif
devant
voyelle
ἄοπτος,
ἀέχεια
(Chrys.) ; déjà
s'observe
chez
dans
&oxvog,
Hom.
ἄουτος
&opvoc,
«non
blessé ». On observe que le préfixe négatif ἀν- pouvait
confondre avec le préverbe ἀν᾽(α).
se
comporte
le
préverbe
dvæ-
«en
arrière »
dva- négatif. Seuls ex. ἀνάεδνος «sans dot» (Hom.), voir ἕδνον, ἀνά-ελπτος «inattendu» (Hés. Th. 660), ἀνάπνευστος « sans souffle » (ib. 797). Les composés privatifs les plus anciens sont principalement des adjectifs verbaux comme ἀδάκρυτος ou des composés possessifs ἄφιλος «sans ami», ἄπυρος «sans feu ». Mais déjà chez Hom. l’emploi de &-, dv- privatif s'est largement étendu : 19 type ἀσεθής, etc. remonte très haut. Déjà chez Hom. 1' &- privatif s'ajoute à un adjectif pour 19 rendre négatit : ἀ-νόστιμος tiré de νόστιμος se substitue à ἄνοστος, 16 langue crée en foule des formes comme ἀνεπιτήδειος, ἄκοιλος, ἀνοίχειος, etc. Mais l’emploi de l'&- privatif n’est pas admis pour des thèmes
verbaux,
v.
pourtant
ἀτίω.
Sur
ces
problèmes,
V. Frisk, Gebrauch des Privativpräfixes, GH À 47, 1941 : 11, 4 sqq., Subst. Priv. ibid. 53, 1947 : 3, 8 sqq., Schwyzer Gr.Gr.
1,
Negatives
431-432,
Moorhouse,
Studies
in
the
Greek
41-68.
Les composés négatifs donnent lieu à divers effets de style, p. ex. ἄδωρα δῶρα (S. Aj. 665), Ἴρος &tpos (Od. 18,73).
Certains
subst.
sont
des
Créations
littéraires
:
ἀβδούτης (Hés. Tr. 451), ἀδώτης (ibid. 355), eto. Le vocabulaire européen a emprunté la particule négative a-: cf. fr. amoral,
etc.
Et.: Cette particule négative se retrouve dans la plupart des langues indo-européennes, skr. a(n)-, lat. in-, germ., got. un-, et i.-e. *p-. En alternance la négation “ne-,
cf. lat. nescid, nefas.
Cette négation
flgure
p.-8. en grec
dans νέ-ποδες ou contractée avec une voyelle dans νωδός
ἀ-
—2—
(v. a.u.), νήνεμος (ct. sous ἄνεμος), νηλεής (v. s.u.), vhypeτὸς (v. ἐγείρω et l’article vn-.). Certaines correspondances frappantes peuvent remonter à l’i-e., mais aussi être des formations parallèles : &v-
υδρος = skr.
_ an-udr-d-,
ἄγνωτος = skr.
djfiäta,
lat.
la première un composé avec & privatif répondant à ἄδην, dans la seconde la contamination d’un ἀαδεῖν * ἀπορεῖν, ἀσιτεῖν, apparenté à ἀαδα, et d'un ἀ βαδεῖν * ὀχλεῖν, λυπεῖσθαι, ἀδικεῖν, apparenté à ἡδύς, ἀηδῆς (et qu’on mettrait en rapport avec ἀδηκότες selon l’explication b),
ignôtus,
voir s.u.). En fait l'existence même des termes ici glosés est dou-
ἀ- : (et d-) préfixe copulatif (&- ἁθροιστυκόν) : ἅπαξ, ἁπλοῦς, ἅπας, ἁπλοίς. etc.; la dissimilation d’aspirées a entraîné lh forme à- dans ἄλοχος, ἀδελφός, ἀκόλουθος, ἀθρόος, etc. Cette forme s'’est répandue analogiquement, notamment dans les dialectes à psilose, cf. hom. &xoutiç, ἀολλῆς lon. ᾿Απατούρια, et même en attique ou en grec postérieur : ἄπεδος « uni, plan » (Hdt., etc.), &étog « riche » (Antiphon Sophist.), ἀδολέω « rencontrer » (A. R), ἀγάστωρ «issu du même sein» (Lyc., Hsch.), ἀγάλακτοι « frères de lait» (Hsch.), ἄδρυα (chypr., v. s.u.), ἀτάλαντος
teuse. En ce qui concerne ἄαχδα, une lecture ἄδδα est vraisemblable (ct. ἄζα s.u. ἄζομαι). En ce qui concerne ἀαδεῖν, la glose se trouve chez Apollon. Lez. 2,13 sous la forme ἀδεῖν, et peut avoir été imaginée pour expliquer ἀδηκότες. Cf. Hésychius, À 10 et 11 (Latte).
« équivalent », etc.
Cet ἀune valeur pourvu de déjà ἄδιος
«copulatif» présente dans certains exemples intensive (&- ἐπιτατικόν), l’idée de « ensemble, », etc. se prêtant à s'infléchir en ce sens, cf. : de même ἄξυλος «riche en bois » (1]|. 11,155),
ἄδρομος, ν. βρέμω, αὐίαχος ν. ἰάχω, ἄεδνον * πολύφερνον (Hech.), ἀσπερχές. Il a dû se produire une confusion entre & augmentatif de sens banai et un & issu du vocalisme zéro de la préposition ἐν, cf. en dernier lieu H. Seller, KZ 75, 1957, 1-23.
Exemples : ἀτενῆς «tendu, attentif», ἀλέγω «compter, se soucler des, ἀλίγκιος «semblable», cf. le doublet renforcé ἐναλίγκιος, ἄμοτον «avec ardeur» ct. μεμαώς, ἐμμεμαώς, etc. Certains exemples restent discutables. On a évoqué aussi ἀσπάζομαι, ἀθρέω. Et.: ldentique à skr. sa- (cf. sd-näman- «avec le même nom », etc.), lat. sem-, sim- (cî. sim-plex) vocalisme zéro de “sem- cf. skr. sdm « ensermble », lat. semel, p.-ê.
got. simle « autrefois ». Voir encore εἷς, ὁμός, ἅμα. L'&copulatif flgure peut-être sous la forme & dans quelques composés, voir sous ô-. ῃ
ἀάατος : trois exemples hom. : 1]1. 14,271 à propos de l'eau du Styx, on traduit habituellement « l'eau inviolable du Styx » ; d’où dans l'Od. 21,91 et 22,5 comme épithète de ἄεθλος «une épreuve décisive où ξ ne peut y avoir
d’erreur ». — Repris par A. R. 2,77 «invincible » (?). On 8 rapproché la glose d'Hech. ἀάβθακτοι * ἀδλαθεῖς qui se rattache clairement à ἀάω, &rn, etc. Subsistent des diffieultés : 1) la forme du préfixe négatif &- pour &v-, mais cf. ἀάσχετος (on ἃ ἀνάατος en Élide, Schwyzer 424,6) ; ) le flottement prosodique déxtoc (Od.) et ἀᾶᾶτος (11.). CL. Lex. Ep. 8. u, Autre hypothèse de A. G. Moorhouse, CI. Quart. H1, 1961,
10-17: 1 tente de rapprocher le groupe de &c « rassasier », &on, etc., en posant * p-asa-fos, et en admettant la particule
négative sous la forme ἀ- : il comprend donc « inépuisable,
infini ». Mais la forme reconstituée est arbitraire.
ἀαδα : ἔνδεια Λάκωνες * οὕτως ᾿Αριστοφάνης ἐν γλώασαις (Hsch.). — ἀαδεῖν * ὀχλεῖν, λυπεῖσθαι; ἀδυκεῖν * ἀπορεῖν, ἀσιτεῖν (Hsch.). Ces deux gloses sont notamment examinées par H. Frisk, Substantiva Privativa, GHÀ 53, 1947 : 8, 16. Il voit dans
ἀάζω : «souffler avec la bouche grande ouverte » (Arist.) ; dérivé ἀασμός (Arist.). Onomatopée, cf. ἄζω.
ἀάνθα : εἶδος ἐνωτίου παρὰ ᾿Αλκμᾶνι ὡς ᾿Αριστοφάνης (Hsch.). Et.: W.
Schulze Q. Ep. 38,1, tire le mot de "αὐσανθα
apparenté
à οὕς.
Mais
que
représente
la finale ? Est-ce
le nom de la fleur ἄνθος ? Voir Chantraine, Formation 869, Beohtel, Gr, Dial. %, 366. Szemerenyi, St. Micenei 3,62. ἄαπτος
: terme homérique qui
figure
seulement
dans
l’expression χεῖρες ἄαπτοι « des bras invincibles » (cf. IL. 1,567) ou seulement « redoutables » (cf. II. 13,49 et -318). Chez Hésiode se dit Th. 649 à propos des Cents-Bras, Trav, 148 au sujet de la redoutable race de bronze, toujours
comme
épithète
de
χεῖρες.
Innovation .d'Oppien
&æxtoy pour un monstre marin. Les exemples homériques donnent les aèdes le terme
est issu
d’un
à croire
adjectif verbal
que
κῆτος pour
de ἅπτο-
μαι «toucher ». Telle est probablement l'interprétation homérique. Mais, pour l’étymologie, la particule privative &- pour dv- fait difficulté. D'autre part, d’après les scholies Il. 1,567 Ar. Byz. lisait ἀέπτους. Si Aristophane a raison,
ἄαπτος serait une altération liée à une étymologie populaire. La forme originelle ἄεπτος signifierait alors « indicible », cf. ἄφατος, ἀθέσφατος, soit * & Fertoç (voir pour cette famille ἔπος, etc.). L'explication qui vient de Wackernagel (B. B. 4,288) et Bechtel, Lexilogus, que Frisk trouve peu convaincante, se heurte à la diffiulté que nous ne connaissons pas d'exemple de * Fexcrog, soit dans un mot simple, soit dans un composé (pour un autre ἄεπτος, voir s.u.); la forme skr. de l'adj. verbal est, comme on l'attend, ukfdh.
En revanche elle peut trouver un appui dans l’hapax homérique ἀπτοεπής, épithète d’Héra I 8,209 « qui dit ce qu'il ne faut pas dire» où Wackernagel a vu un composé
de ἔπος : *&-Fervo-Ferhç (pour la contraction v. Gr. . 1, 33), tandis que les Anciens et peut-être déjà l'aède qui l’a employé y voyaient un composé de ἅπτομαι, ἤλαπτος et ἀπτοεπῆής sont deux exemples de termes homériques dont le sens précis est perdu, et la forme même à pu être altérée par l’étymologie populaire. Voir sur ces mots Lex. Ep. H. Vos (GI. 34, 1955, 292 sqq.) rapproche de &ærtog des
composés comme ἀάσχετος OU &éætog pour oxpliquer la forme de la particule négative à-, p.-8. justifiée par l’aspi-
ration inltiale de ἅπτομαι (au lieu de ἄναπτος, qui est d'aillours attesté dans le De Anima d’Aristote) et maintenir
l’interprétation des grammairiens anciens «à quoi on ne peut toucher » ; en ce qui concerne ἁπτοεπής, 11 rapproche ἅμαρτοεπῆς pour garder l’interprétation ancienne «qui attaque
—3— avec des mots >, maîis on est surpris que le premier terme du composé soit le thème de présent suffixé, ἅπτο-, même s'il terme
H. Vos, nous avons ici un
l'indique
comme
est vrai que,
d’injure qui ne doit pas remonter à une très haute
antiquité dans le formulaire Pour
ἄαπτος,
Voir
homérique.
aussi
sous
ἄεπτος
avec
la
biblio-
graphie.
ἀάσχετος : voir sous ἔχω. uniquement
presque
Verbe
à, égarer».
: «nuire
ἀάω
homérique (deux ex. chez les tragiques), mais important chez Homère, 11 faut partir de l’aoriste moyen ἀάσατο «commettre une faute, subir un dommage », cf. IL 11,340
ἀάσατο μέγα θυμῷ « son cœur a commis une lourde erreur ». Mais l'égarement peut être causé par la déesse ”Arn, ou par Zeus lui-même, d'où le mélange du moyen et du passif en
I. 19,136-137 : … ἤΛτης # πρῶτον ἀάσθην * / ἀλλ᾽ ἐπεὶ ἀασάμην καὶ μεὺ φρένας ἐξέλετο Ζεύς, « (je ne puis oublier) Erreur qui la première fois m'’a fait errer ; mais puisque j'ai erré et que Zeus m’a ravi la raison ». Secondairement, sens
ἀβαλῆ sont confirmées par la glose d'Hsch. : ἀασιφόρος * βλάθην φέρων. Elles sont pleinement satisfaisantes. Toutefois les manuscrits d'Homère et d'Hésiode donnent toujours 18 graphie ἀεσι- glosée chez Hsch. et dans les scholies
par ματαιόφρων, κούφας ἔχων τὰς ppévac, ce qui suppose un rapprochement artificiel avec ἄημι, d'où la traduction «étourdi, tête à l’évent ». La forme ἀασίφρων « à l’esprit égaré » est la forme originelle. Quelle forme ont employée les aèdes homériques Ÿ Quand l’altération s'est-elle produite ? On ne peut en décider sûrement ; mais le sens ancien « à l'esprit égaré » convient seul Hés. Th. 502 et 19
rapprochement
avec
ἀάω
est marqué Od. 21,302 (mais
voir Verdenius, Mnemosyne,
10, 1957, 249).
Rappelons qu'à côté de ἀάω il y a trace d'un autre thème de présent dans 18 glose d'Hsch. ἀάσκει * βλάπτει. La famille de ἀάομαι, ἄτη, fort ancienne, exprime l’idée
de
commettre
une
faute,
une
érreur
ou,
à l'actif,
causer un dommage. Il en résulte que dans des situations différentes les emplois ont franchement divergé. D'une part chez Homère et les tragiques, sens psychologique et moral
d'erreur,
d'égarement,
avec,
de
plus,
la
création
de la déesse "Ἄτη. Ὠ9 l'autre, dans 16 monde dorien, 18
transitif pour ἀᾶται et aor. &ce. Nom verbal : ἀάτη par contraction ἄτη, Alcée αὐάτα.
valeur objective et juridique de «dommage, amende ». Voir : Lex. Ep., s.u. ; Seiler, Festschrift Debrunner, 409-
Chez
417,
Homère
le
mot
désigne
la
faute,
l'erreur, parfois
K.
Latte,
ARW
20,
1920/21,
254
sqq.
Sur
ἄτη
rapproché de ἀάω (οἵ, II. 8,237) et en I. 19,91 on voit naître la notion de la déesse "Δτὴ κ erreur », cf. ci-dessus IL. 19,136-137, Hés. Th. 230. Le mot est bien attesté
Stallmad,
dans la tragédie au sens de « erreur, malheur », et peut se dire de personnes marquées par le malheur, cf, S. Ant,
rapproche en grec Hsch. γατειλαί (= ξατειλαί) * οὐλαί, ὠτειλή (en posant *à-FærerZ). Hors du grec, lit. votis
533 80* ἄτα
«ces
deux
pestes».
La
forme
&rn avec «
bref Archil. 73 doit être une réfection secondaire (cf. M. Leumann, Hom. W. 215), à moins que 16 texte ne doive
être corrigé. Mais la prose attique ignore &rn. Le mot figure hors de l’attique également, dans le proverbe dorien souvent cité ἐγγύα παρὰ 3 ἄτα « porte toi garant, et à toi 19 dommage ». Le terme présente en effet, dans 16 monde dorien une valeur juridique définie et signifle dans les Lois de Gortyne (Schwyzer 179, XI 34, etc.) « dommage», ἀ᾽ οὰ « amende » ; il équivaut à ζημία eri attique.
De ἀάτη, ἄτη sont dérivés les dénominatifs : ἀτᾶσθαι «être frappé par 16 malheur » (tragédie) et au sens juridique dansles Lois de Gortyne «être condamné à une
amende », et la glose ἄτέω voir Adjectif de
cf£. à Gythium IG V 1, 1155 ἀ βατᾶται, etc. ἀγατᾶσθαι (— àFæ-) * βλάπτεσθαι (Hsch.), Sur s. u. dérivé de ἄτη : ἀτηρός « aveugle » en parlant
personnes,
«funestes»
en
d'événements
parlant
(Théognis, tragiques), d'où ἀτηρία « malheur » (Platon 19 Comique,
une fois chez Aristophane).
À côté de &rn 11 existe un adjectif verbal en -vog dans deux
composés
: &v-@tog
«non
«innocent » (tragiques),
et,
atteint,
avec
ἀπό
non
puni»
privatif
ou
ἄπᾶτος
« non exposé à une amende », dans 16 vocabulaire juridique
crétois
(Lois de
Gortyne).
«otage » (Collitz-Bechtel
Avec
5015,
le suif. -τᾷGortyne)
pour autrui », οἵ, E. Kretschmer,
«celui
: ἀντατὰς qui
pale
GL 18,1929,91.
Enfin il faut rattacher à ἀάω 168 composés homériques à premier terme en -σι du type τερψίμδροτος, ἀασίφρων (II.
20,183,
comme
23,603)
éplthète
de
«à
l'esprit
θυμός,
et
égaré », parfois
le
dérivé
employé
Aie,
Diss.
Gôttingen,
Havers, KZ 43, 1910, 225 sqq., attribue au mot le sens originel de «coup». Cette hypothèse reste en l'air : il
«abcès », lette
wäis
« blessure », V. sl. vada
« dommage »,
vaditi, qui supposent une racine *wd-. D’autre part got. wunds « blessure », arm. vandem « détruire » qui supposent
une racine *wen-, Et.: Les formes non contractées chez Homére, l'éolien xdæreæ, 19 laconien ἀξατᾶται prouvent qu'un digamma est tombé à l'intervocalique. Mais l’étymologie est inconnue.
ἀβακής, -ἧς, -ές : probablement «silencieux>, mais 16 mot et ses dérivés s’emploient toujours dans un sans
dérivé : Sapho 120 Lobel, ἀδάκην τὰν ppév' ἔχω «j'ai 19 cœur tranquille » ; cf. Et. M. ἡσύχιον καὶ πρᾶον. Dénominatif ἀθακέω attesté aor. 3° pl. ἀβάκησαν 4,249
où
les
interprètes
anciens
eb
modernes
Od.
hésitent
entre trois explications : a) «sont restés silencieux », ce qui concorderait avec l'étymologie probable ; b) «sont
restés tranquilles », ce qui concorde avec 16 sens de dééxns chez Sapho ; c) « ne pas comprendre, ne pas reconnaître »,
sens le plus convenabie dans 19 contexte. Autre dénomi-
natif ἀδακίζομαι Anacr. 65 D «être tranquille ». Hsch. connaît un doublet de déaxhc, ἀθακήμων et un adjectif déduntog * ἀνεπίφθονος. Et.: Malgré ia diversité des emplois, le plus probable est de tirer ces mots (avec une sourde ) de βάζω, etc.
«parler», avec &- privatif, d'où chez Sapho et Anacr. l'idée de tranquiilité, chez Homère celle de « rester muet » parce
qu’on
ne
comprend
Autre étymologie, ἀδακέω.
pas,
cf. sous
ἀβαλῇ
: ἀχρεῖον
Voir Bechtel,
de
Paxév.
ἀασιφροσύνη
(Od. 15,470) «égarement »; ces leçons sont assurées par des lexicographes comme Hsch., Apollon., etc., et
1950.
Λάκωνες
Gr, Dial. 2,366.
ne
pas
Voir
comprendre.
Lex.
* οἱ δὲ νωθρὸν
Ep.
s.u.
(Hech.).
—4 -..-
ἀβάντασιν
ἀβάντασιν : ἀναδᾶσιν
(Hsch.),
τασσιν, cÎ. ποιόντασσαιν (IG Gr.Gr. 1, 667).
XIV,
Datit pluriel ἀ(μ)δάν645,
I, 50,
Schwyzer,
ἄβαξ, -κος : m. « planche » ou «tablette » pour dessiner, compter (Arist., Ath. 69,1), Jouer ; plat à découper (Cratin.
86, etc.), Diminutifs : ἀδάκιον (Lys., Emprunt lat. abacus, fr. abaque. Terme
technique
mais l'hypothèse (on voit chez S. leurs figures et de poussière ou
qui
risque
ete.),
ἀδακίσκος.
été
emprunté,
d’avoir
de l'emprunt à hébr. ’&bâäg « poussière » Emp. M. 9,282 les mathématiciens tracer lours chiffres sur une planche couverte de sable) reste indémontrable.
ἀξαριστάν : γυναικιζομένην, καθαιρομένην καταμηνίοις Κύπριοι (Hsch.). Latte rapproche σαβαρίχη avec la chute du sigma initial qui s’observe en chypriote.
-ov : «sot, nigaud ». Attesté
en attique
chez les comiques, chez Platon, chez les orateurs. Superi.
ῳὠτατος (Ar. Gren. 989). Dérivés : ἀδελτέρειος (Hän. Gr., Anaxandr.) avec le même suffixe augmentatif que μεγαλεῖος ; ἀθελτερία «sottise» (parfois écrit ἀδελτηρία ; cette altération est-elle ancienne, d'après des mots comme ἀτηρία ?) ;
dénominatif ἀδελτερεύομαι « faire le sot » (Épicure). Formation
plaisante
et’d'abord
familière
sur
le
; aussi
du
mot
apparaît
chez
Hésiode
fr. 218
comme
épithète de παρθένος. Puis, sauf deux exemples de prose attique (X. Banquet 4, 44, PI. Banquet 204 c) et quelques emplois chez Hérodote (cf. plus bas), terme poétique largement attesté chez les lyriques et les tragiques. Épithète de jeunes filles ou de jeunes femmes (S. Tr. 523, etc.), fréquente chez Sapho pour qualifier les Grâces, Andromaque le jour de ses noces, Adonis. Qualifle parfois le corps féminin, ou une partie du corps (Pi. O. 6,55, Ε. Tr. 506), ou encore une couronne (Pi. I. 8,65), ete. Comporte dans certains emplois la nuance d’une délicatesse,
d’un luxe excessif (Soion
mot
pour
24,4, etc.). D'où l'emploi
qualifler la mollesse
asiatique,
notamment
Nombreux
composés
expressifs,
souvent
des
ὁδρὸς hapax
créés par des poëtes : ἁδροθάτης « à la marche languissante » (Æsch. Pers. 1072), ἀδρόθιος « à la vie efféminée » (Bacchyl. 17,2), ἁδρόδαις « à la chère raffinée » (Archestr. 61,1), &6péyoog « aux molles plaintes » (Æsch. Pers, 541), ἁθροδίαιτος « à la vie raîfinée » (Æsch. Pers. 41, Th. 1,6), ἁδροείμων «aux vêtements luxueuxs (Com. Adesp. 1275), ἁδροκόμης «au fouillage luxuriant » (E. fon 920), ἀδροπάρθενοι « Composé de jeunes filles délicates » (Lyr. Alex. Adesp. 22), ἁδροπέδιλος «aux sandales délicates »
(A.P. 12,158), éfpérAouros «à la richesse luxuriante » (Ε. I.T. 1148), &épéceupog «aux chevilles délicates »
comparatif βέλτερος. On panse d’abord à un ἀ- privatif
(Lyr. Alex. Adesp.
« ceiui qui n'a pas la bonne part » (Seiler, Steigerungsformen, 93), mais l'œ présente plutôt une valeur augmentative «vraiment trop bon », quelle que soit la fonction ortginelle
(Æsch. Ag. 690), ἁδροχαίτης « à la chevelure luxuriante »
3,3), ἁδρότιμος
« d'un
luxe
coûteux »
ἀβήρ, voir sous ἀήρ.
(Anacreont. 41,3), ἁδροχίτων «aux molles draperies » (Æsch. Pers. 543). Dénominatits : ἁθρύνομαι « faire le délicat » et ἀδρύνω « amollir », ἁπαδρύνω ; d'où Ie dérivé ἁδρυντῆς « freluquet » ; ἁδρίζεσθαι * καλλωπίζεσθαι (Hsch.). Dérivés : ἁδρότης «luxe, raifinement » (PI, etc.),
éf\aséos
ἁβροσύνη (Sapho, εἶδος (Hsch.).
de l'&- (selon Wackernagel, G.G.N. 1902, 745,1 « particule privative pléonastique », d’après ἄφρων, etc.).
: ἡδέως (Hsch.), voir sous βλαδύς.
ἀξληχρός, voir sous βληχρός. ἀβξλοπές : ἀδλαθές, Koñtes (Hsch.), voir sous
@
exemple
Hdt. 1,71 ; cf. 16 comique Antiph. 91 : Ἰώνων.... ὄχλος. Adv. : ἀθρῶς, -οτέρως.
Εἰ.: On ἃ attribué sans preuve une origine asianique à ce nom du fouet, voir O. Masson, Hipponaz, 170 (fr. 130).
Et.:
(Opp.)
élpés, -ἀ, -6v : «gracieux, délicat, joli ». Le premier
du
ἄξδης : μάστιξ παρ᾽ Ἱππώνακτι (Hsch.).
ἀβέλτερος,
ἀδραμίς : t. poisson, sorte de mulet ἀδραδις (pap.). Voir Thompson, Fishes.
βλάδη.
_ äGoXéo : «rencontrer », terme de la poésie alexandrine (A.R., Call.) généralement attesté à l'aoriste ἀδόλησα. Dérivés : ἀδθολητύς « rencontre » ; ἀθολήτωρ «celui qui rencontre », « témoin » (cf. Hech. s.u.), attestés tous deux chez Antimaque, et comportant tous deux des suffixes « poétiques », non attestés en prose.
Si le verbe est un dénominatif de *&&o)og rencontre »,
on
évoquera
ἐπήδολος
« qui
«qui
se
atteint »
(Hom., etc.), mats ct. s.u.
Et.: Le mot, qui équivaut à ἀντιδολέω, est énigmatique comme
ll arrive souvent
Schwyzer,
ἀβόλλης «manteau »
Gr.Gr.
: m.
dans le vocabulaire
1,433 pense que
ou
Emprunt
ἀδολλα au
1.
l'&-
alexandrin.
est «copulatif ».
(Pap., Peripl. M. abolla.
Rubr.)
E.) ;
ἀδρωμα *
στολῇς
γυναικείας
Le féminin de ἁδρός, avec le déplacement de l’accent ἄθδρα, désigne la servante préférée de ia maîtresse de maison, voir Pausanias 16 grammairien 96 Erbse et Suid. s.u… Le mot apparaît chez Ménandre (fr. 58, 371 et 453 Kô.), 11 se trouve ensuite chez Luc., Plu. On observe que les exemples anciens sont tous au sing., le pluriel n’étant attesté qu'à partir de la LXX ; selon la plupart des lexicographes le mot comporterait un esprit doux. On a cherché à tort une étym. sémitique pour ce mot en rapprochant aram. habra. Cette explication se heurte à diverses objections décisives : le sens du mot sémitique comes, socius ne se prête guère à désigner une servante ; la forme araméenne supposée est un masculin, le féminin étant Rhaberifa; enfin on s'explique mal un emprunt araméen apparaissant à l'époque de Ménandre. Le mieux est donc de voir dans &6pæ la désignation de la jeune fille ou jeune fomme qui est la femme de conflance de la maîtresse de maison ; Fick (KZ, 22,215) rapproche lat. delicäta, qui est p.-8. un calque du grec. Voir E. Masson, Emprunts sémit. 98.
.- 5.Sur les dérivés de ἀδρός dans l'onomastique pour les hommes (“Δόρων, etc.) ou les femmes (᾿Αδρώ, eto.), v. Bechtel, H. Personennamen 6-7, L. Robert, Noms indigènes, 232-233. Et.: Le mot ἅδρός semble être attesté d’abord en parlant de jeunes filles ou ἀθ jeunes femmes, ce que
confirmerait l’emploi de &6px. Un rapport avec #6n n’est pas probable, mais cf Verdenuis Mnemosyne 1962, 392.
«tromper
ἀβροτάζω :
forme
Seule
(quelqu’un)».
aitostée, subj. aor. à voyelle brève ἀδροτάξομεν (II. 10,65). Tiré de l'aor. ἥμδροτον avec chute de u par nécessité Archaïsme
métrique.
p.-8. artificiel caractéristique
de la
Dolonie, Noter la psilose (Schwyzer, Mél.H. Pedersen 70, suppose qu'il s’agit d'un arrangement métrique pour
#aGporôuev). Afpérovov (à- ou &-) : n. «santoline, petit cyprès» ; du
Pont»,
cf.
J.
André,
Dérivés : ἀδροτονίτης (οἶνος) vin parfumé plante ; ἀδροτόνινον (ἔλαιον) (Dac.). Εἰ. : Inconnué.
P.-ê8.
terme
d’emprunt,
Lexique
avec cette
& puva (à-) : n. p. «mûôres » Parth. cf. An. B. 224.
rapproché
de
chez
Ath.
2,51
f,
Εξ : Obscure. Probablement terme indigène rapproché par étymologie populaire de ἀδρύνω. Une dérlvation de
ἀδρύνω n’est toutefois pas Impossible.
du
cresson,
grenades
avec des poireaux,
(comiques).
Composés : ἀθυρτακοποιός, ἀδυρτακώδης. Et.: Est défini comme un ὑπότριμμα βαρθαρικόν (Suid. s.u.). μ mot est certaînement emprunté. On a pensé
qu’il était iranien, d'après
qui dans
un fragment
éorit : ἥξει δὲ Μήδων Φ
le comique Théopompe
oité par Suid. /. c. (= 17 Kock)
γαῖαν, ἔνθα ποιεῖται ἀδυρτάκη:
ἀγα- : préfixe de renforcement attesté dans quelques composés archaïques et poétiques : ἀγακλεής «três
glorfeux » (Hom.) ; avec les doublets ἀγάκλειτος, ἀγάκλυτὸς (Hom.), ἀγακλυμένη (Antim.); ἀγακτιμένη « bien construite » ou « bien située » (Pi.); ἀγάσυρτος « malpropre », cf. σύρω
de
Lacédémone.
En
attique
c’est
un
terme
d'emprunt, comme 16 dénonce l'alpha long (la scansion t n’apparaît que dans des textes alexandrins et tardifs). Le terme proprement attique pour dire «trop» est
Mav. C'est également au radical de ἀγὰ- que se rattache 19 prêsent athém. ἄγαμαι, aor. ἀγάσ(σ)ασθαι, adv. tiré d'un participe, ἀγαμένως, adj. verbal ἀγητός (fin de vers chez Hom., avec allongement métrique), avec les réfections thématiques ἀγάομαι chez Hom. dans des formules
récentes ou aitérées et chez Hésiode (ἀγάω Alcm.) ἀγαίομαι {fait sur ἠγάσσατο d'après le modèle ναιόμαι, νάσσατο), ἀγάζομαι (mais ἀγάζω Æsch. Suppl. 1061 est tiré de et signifie « trop
exiger »), tous
ces substituts
étant
poétiques alors que ἄγαμαι continue à vivre en attique. Le verbe ἄγαμαι indique que l'on constate quelque chose de considérable ou d’excessif. Cette signification originelle conduit à deux valeurs différentes : a) Avec un complément à l’accusatif ou au génitif, «admirer », ou, parfols avec un complément au datif, de»;
b) Avec un complément de personne au datif et parfois un complément à l’accusatif, pour exprimer l’idée d'un excès à contenir, à réprimer, d'où «envler, disputer quelque chose à quelqu’un, le lui refuser » ; ce dernier emploi qui
est perdu en ionien-attique s’observe surtout chez Homère pour exprimer la jalousie des dieux qui refusent aux hommes un succès excessif (ef. II 17, 71 εἰ μή ol ἀγάσσατο Φοῖδος ᾿Απόλλων), ou qui mettent fin à leurs crimes (of. Od. 23, 64 ὕδριν ἀγασσάμενος θυμαλγέα...). jalousie » (Hdt., Æsch.)
: ?. espèce de ragoût des
Chiion
Dérivés nominaux : &yn «admiration » (Hom.), « envie,
: voir sous βρυττός.
ἀβυρτάκη
à
«être charmé
ἁδρός par étymologle populaire.
ἀῤρυτοί
emploi dans la tragédie. II s’emploie surtout en mauvaise part «trop » (à la différence du préfixe &yæ-). Le mot peut devoir son succès au précopte μηδὲν &yav attribué
ἄγαν
Æt.: Voir ἁμαρτάνω.
également l'earmoise s.u. habrotonum. ,
ἀγαθίς
épithète plaisante de Pittacos chez Alcée ;
ἀγάννιφος « très neigeux » [Hom.) ; ἀγάρροος « au courant violent » (Hom.) ; ἀγασθενὴς «très fort » (tardif, mais ancien comme nom propre) ; ἀγάστονος «aux violents grondements » (Hom.) ; ἀγάφθεγκτος « très sonore » (Pi.). Avec allongement métrique de l'initiale hom. ἠγάθεος,
dor. &yéBeog « tout à fait divin ».
À êté remplacé plus tard en composition par μεγα-. On rapproche immédiatement l’adverbe &yä&y « trop,
: c'est l'ace. de ce mot
qui doit
avoir fourni l’adv. ἄγᾶν ; ἀγαστός «admirable », ἄγασμα «adoration » (hapax,
9. Fr. 971), ces deux mots
chant au présent ἀγάζομαι ; ἄγασις * & φθόνος
se ratta-
Hech.
et
«μετ᾽» ἀγάσιος * μεθ᾽ ἡδονῆῇῆς ibid., οἵ. E.M, 9, 52; ἀγαστῆς * βάσκανος ibid. ἀγα- et le radical d'&yeyor jouent un grand rôle dans l'onomastique,
ef.
Bechtel,
H.
Personennamen,
10
avec
᾿Αγακλέης, ᾿Αγαμήδης, etc. ; ct. ᾿Αγαμέμνων, ᾿Αγαμήδη, οἴο., eb les composés du type ᾿Αγασι-μένης, etc. Voir encore ἄγαιος et ἀγαυός. Il est possible
que ἀγανακτέω
appartienne
à 18 même
farille de mots (voir s.v.), douteux que ἀγάλλομαι, etc., s’y rattachent autrement que par étymologie populaire. ᾿Αγήνωρ ne s’y rattache certainement que par étymologie populaire. Et.: Incertalne. Deux voies ont été tentées, Le plus souvent on 8 rapproché uéyæ en posant *mg-, mais l'alternance supposée n’est guère satisfaisante (cf, pourtant sous
ἀλέω). Schwyzer voir Gr.Gr.
repproche avest. aë-aojah
« très fort »,
1, 433 ; Frisk 8.v. &yæ- avec la bibliographie.
Pour l’avest. voir J. l’Avesia, $ 157.
Duchesne-Guillemin,
Composés
de
très » accusatif d’un substantif (cf. plus loin &rn). Le mot
&yals, -ίδος : ?. «pelote de fll». Noter le proverbe ἀγαθῶν ἀγαθίδες «des masses de bonnes choses » ; glosé
est ignoré d’Homère, rare en fonien, assez rare en attique ; c’est surtout un terme éolien, dorien, ce qui explique son
aussi par σησαμίς (Hsch.), cf. Diosc. 3,39, Diminutit : ἀγαθίδιον.
—6—
ἀγαθός
ΕἸ.: Incertaine. Aucune des étymologies proposées ne s’impose, Voir en dernier lieu : Groëelj, Ziva Ant. 2 (1952),
65.
ἀγαθός, -h, -év : (lacon. ἀγασός Ar. Lys. 1801 ; chypr. ἀζαθός, Schwyzer 680, 4 ; οἵ. Lejeune, B.S.L., 50, 1954, 70 ; Masson, ICS, 54 et 248) « bon ». L'adjectif est employé partout en grec ancien avec les sens les plus divers qu'implique cette notion. Aussi importerait-il d’en saisir la signiflcation originelle, De l’article du Lex. Æp. 11 ressort
pour
Homère
restreint
par
que
l’emploi
rapport
à
du
ses
mot
est
synonymes
relativement
plus
ou
moins
proches ἐσθλός, ἀμύμων, etc, :
et de « noble ». Proche de ἐσθλός (voir ce mot), s’oppose à κακός, δειλός. Noter des expressions relatives à la force physique comme βοὴν ἀγαθός, βίην ἀγαθός ; avec
des
termes
qui
se
rapportent
à
l'activité de l'homme φρένες ἀγαθαί (1], 8,360, etc.), βουλαὶ ἀγαθαί (Il 2,273) et avec un sens plus matériel surtqut dans l'Odyssée δαῖτ᾽ ἀγαθήν (Od. 15,507), en parlant d'îfles (Od. 9,27, etc.); avec la négation, oùx ἀγαθὴ est une épithète de 1 αἰδώς dans l’Od. et chez Hésiode ; 8) 9 neutre, déjà dans l’Iliade, s'emploie de façon assez
générale
: au
sens
de
«convenable,
avantageux,
utile» dans des expressions comme ἀγαθὰ φρονέων (ct. JL 6,162), ou comme ἀγαθόν ἐστι (cf. I. 2,204 ; 7,282, etc.) ; signifie
«bonheur»
par
opposition
à
xæxèv
« malheur »
(ct. Qd. 4,287). Un sens moral n’apparaît nettement que chez Thgn. 438 et se continue en attique : PI. Ap. 41d
oùx ἔστιν ἀνδρὶ ἀγαθῷ xaxèv οὐδέν. Enfin la valeur sociale déjà entrevue chez Homère prend une grande Importance dans l’expression καλὸς κἀγαθός (voir s.v.). Au neutre dyañév désigne le bien de façon générale, d'où des tours comme ἀγαθὸν ποιεῖν, ἀγαθὸν πράττειν ; au pluriel neutre, τὰ ἀγαθά désigne les qualités d'un homme,
mais
également,
et le plus
souvent,
ses
biens,
ses richesses.
en ’Ayaño-
et -dyaboç
tiennent
une
grande
place dans l’onomastique. Peu de dérivés, st ils n'apparaissent guère qu’à l'époque
hellénistique : ἀγαθότης «bonté», qui est devenu un terme de politesse dans le formulaire byzantin, ἀγαθωσύνη. Mais on a déjà dans une parodie, Epich. 99 τὰ &yabueé «ce qui est bon »,
Verbes dénominatifs à partir de la Septante : ἀγαθόω «faire du bien à », d’où ἀγάθωμα; ἀγαθύνω « faire du bien, honorer, parer » d’où ἀγάθυνσις, L’adjectit ἀγαθός s’est trouvé en concurrence avec des termes de sens voisin, notamment χρηστός « utile, bon»
1) Employé pour qualifler des personnes, des hommes, non des dieux, et rarement des femmes. N'a pas en principe de valeur morale (cf. toutefois déjà Z/. 9,341). Exprime viriles (épîthète d'efficacité de les qualités force, d’Agamemnon, d’Achille, etc.) du héros, ce qui entraîne, mais par vole de conséquence, 19 sens de « courageux »
2) Employé
composés
grec
et
καλός
moderne
qui
l’a
ἀγαθός
progressivement
existe
encore,
supplanté.
mais
c’est
En
καλός
qui est usuel au sons de « bon ». Æt:: Controversée et incertaine. D'après l’analyse des emplois homériques il semble que 10 sens originel ait pu être quelque chose comme « fort, puissant ». On a cherché à Tapprocher la famille germanique de got. gops, all. gut, etc, grec χάσιος (glose). On a aussi pensé à skr.
gâdhya- «ce qui doit être tenu » (cf. en ce cas ἀγαθίς de *srp-ghadhi- mais on attendrait "ἀκαθ-, οἵ. ἀκαθόν chez Hsch.). On ἃ enfin songé à &yæ- préfixe augmentatit, avec un suffixe -θος (voir Frisk et Lex, Ep. 8.v.). Aucune de ces hypothèses ne peut se démontrer.
ἀγαιος : épithète d'un veau de sacrifice dans le règlement de la phratrie des Labyades (Schwyzer, 323). Et.:
Sens
et
étymologie
inconnus.
A
été
rapproché,
soit de ἄγω, soit ce qui est pout-être plus probable de la famille de ἄγαν, ἄγαμαι ; c'est ce qu'indiquerait la tradition des grammatriens anciens : cf. ἀγαῖον * ἐπίφθονον (Hsch.), et surtout les textes cités par Buck, Gr. Dialects, 245.
ἀγαλλίς, -ίδος : [. iris nain (7); c'est une des fleurs que cueille Perséphone
au début de l'hymne à Déméter ;
ct. ἀγαλλίς * δάκινθος À θρυαλλὶς, À ἀναγαλλίς. Nic. fr. 74,81 a ἀγαλλιάς mais Soping corrige “ITpiç 8* ἐν ῥίζῃσιν ἀγαλλίδι ἦδ᾽ daxivOm | αἰαστῇ Tpoctoixe, ce qui remet en question et la forme ἀγαλλιάς, -άδος, et l’identification
avec
l’iris.
De
toute
façon
l'agallis
est
une des fleurs diverses que l’on appelait δάκινθος. Hésychius cite aussi ἀναγαλλίς * πόα τὶς * λέγεται δὲ καὶ ἀρρενυκῶς ; le mot est attesté chez Dioscoride, etc., espèce de mouron,
Cf. André,
Lexique s.u. anagallis.
Le comparatif et 19 superlatif sont tirés d’autres thèmes : ἀμείνων, ἀρείων, βελτίων, κρείσσων, λωίων ; βέλτερος, λωίτερος, φέρτερος ; ἄριστος, βέλτιστος, κράτιστος, λώιστος, βέλτατος. ᾿Αγαθώτερος et ἀγαθώτατος apparaissent aux environs de l’ère chrétienne. L’adverbe correspondant ἀγαθῶς est rare (Hippocrate, Aristote) : l'adverbe usuel est εὖ, En composition ἀγαθός est rare (on emploie généraie-
Et.: Premier mot grec en -αλλις. Est-il créé sur ἀγάλλομαᾶι, ο est-il rapproché du verbe par étymologie popu-
ment
guorre, puis de façon plus générale chez les poètes et en prose. L'actif factititf ἀγάλλω « glorifler, exalter » se trouve
εὖ).
Seuls
composés
attestés
assez
anciennement
ἀγαθοειδήῆς (PI.); dyaboepyés (Hdt., terme laconien), puis -oupyéc ; dyabcepyln « 6116 action» (Hat.), puis τουργία ; mais ἀγαθουργέω n’apparaît que dans le N.T. ; ἀγαθοφανῆς « bon en apparence » (Democr.). Autres composés, tous tardivement attestés : ἀγαθογονία,
ἀγαθοδαιμονέω, terme d'astrologie, ἀγαθοδαιμονισταί οἱ πνιασταί « buveurs qui ne boivent qu’à la santé de } ἀγαθός δαίμων », ἀγαθοδότης, -Socla, ἀγαθοεργασία, ἀγαθοθελής, «θέλεια, ἀγαθοποιός, -ποιία, -ποιέω, -ποίησις. | Les
laire ? Sur les noms de plantes en -αλλίς, voir R. Strômberg,
Griech. Pflanzenn. 78. Cf. Σ ε. Ep. s.u.
ἀγάλλομαι : «exulter,
ressentir
une
joyeuse
flerté
de », seulement au présent moyen chez Homère ; surtout à propos d'armes, de chars de guerre, de vaisseaux de
chez Pindare et en attique avec un futur ἀγαλῶ, un aoriste ἤγηλα. S'emploie notamment pour des dieux, cf. Ar. Th. 128 ἄγαλλε Doïéov. Substantifs dérivés: ἄγαλμα * πᾶν ἐφ᾽ & τις ἀγάλλεται (Hsch.) ; attesté à partir d'Homère, parure, joyau (1], 4, 144 à propos d’une bossette de mors) réservé aux rois ;
ou aux dieux à propos des offrandes, or, tissus ; 16 mot équivaut parfois à ἀνάθημα (ct. Wilamowitz ad Eur.
-H.F. 51). À partir d’Hérodote et en atlique, statue offerte à un dieu, qui le représente généralement et est adorée. Isocrate 9,57 distingue les statues d’hommes elxôvec de 18
statue de Zeus ἄγαλμα. Le mot a fini par signifier «statue » en général ou même image, ef. Plat. Rep. 517 d. Dérivés de ἄγαλμα : ἀγαλμάτιον diminutif, ἀγαλματίας, -οὐ beau comme une statue ; ἀγαλματίτης * λίθου κόλλα (Hsch.) ; dénominatif ἀγαλματόω. Composés ἀγαλματογλύφος, ἀγάλματοποιός, -ποιέω, “ποιία ; ἀγαλματουργός, -oupyle ; ἀγαλματοφόρος -φορέω ; ἀγαλματοφώρας ουὰ ἀγαλματόφωρ pilleur d'objets sacrés (Éiide, Schwyzer 424,13).
Autres dérivés : ἄγαλσις (F.M. 9,52) ; ἀγαλμός " λοιδορία (Hsch.),
glose
probablement
qui,
51 elle
n’est
pas
altérée,
se
λιάζω) ; ἀγαλλιάομαι «exulter, jubiler » est un substitut hellénistique de ἀγάλλομαι (actif rare) d'après la catégorie des verbes en -ἰάω, par ex. ἀγωνιάω de sens opposé. Dérivés ἀγαλλίαμα, -ίασις. thôme que doivent se rattacher des Tarente prises en mauvaise part au
sens d’injure, injurier, etc. : ἀγαλλιάζει * λοιδορεῖται (Hsch.); ἀγάλλιος * λοίδορος (Hsch.); enfin ἀγαλλίζεσθαι * λοιδορεῖσθαι Ταραντῖνοι (E.M. 7,8). Et.: Le verbe ἀγάλλομαι pourrait être 16 dénominatif d'un ἔάγαλος (Schwyzer, Gr. Gr. 1,725), meais le mot n'est pas attesté. Un rapprochement avec la famille de ἀγα-, ἄγαμαι pourrait s'appuyer sur la signification de satis-
faction complète, d'abondance qu'impiiquent Ies plus anciens mots du groupe; mais c’est une possibilité, et 6116 n’est supportée par aucune démonstration. On pourrait
aussi songer au groupe d'&yAaéc.
ἀγάλοχον, -ou: n. « bois d'aigle » Aguilaria malaccensis, utilisé en médecine, bois d'aloès amer (Dsc.). Emprunt probable à une langue orientale
(Schrader-
Nehring, Reall. 1, 39 sqq.)
ἄγαμαι, ἄγᾶν, voir sous ἀγα-. ἀγανακτέω employé
: «s’indigner,
parfois
dans
un sens
se
révolter,
physique,
ἀγαπάω
Ἐγανάχτης,
être
irrité »,
cf. Hp. Liqu. 2
par assimilation des voyelles εἰ ἀγαναχτέω,
de ἄγαν et ἔχω
: 16 composé signifleralt « en avoir trop, en
avoir par-dessus la tête » (F. Muller, Grieksch Woordenboek s.u.).
&yavés,
-ñ, -6v : (Hom, Pi., Saph. et Ar. par parodie)
« doux, aimable » se dit chez Homère de paroles, des traits d’Artémis ou d’Apollon qui donnent une mort douce et rapide (Il 24 et Od.). Comp. ἀγανώτερος, Sup. -ὦτατος.
Composés : ἀγανόφρων, -ppocuvn ; composés relatifs aux yeux : ἀγανοδλέφαρος (Ibycus), ἀγανόμματος (lyrique), ἀγανῶπις (Marcell. Sid.). En outre ἐπαγάνωσις, cf. Et. El.:
rapporte
au dialecte de Tarente (οἵ, plus loin ἀγαλ-
C'est à ce même gloses du parler de
--
*-no
Formellement
de ἄγαμαι,
ce
mais
pourrait
être
c'est impossible
un
adjeclif
en
pour
le sens.
Le
rapprochement avec γάνος est plus satisfaisant pour le sens, mals il faudrait expliquer l’œ initial, et on attendrait
plutôt un thème en s. On observe surtout que ἐπαγάνωσις dans une inscription du Ptoion (IG VIT, 4149) est dit du polissage des statues, ce qui semblerait trancher en faveur du rapprochement avec ydvog, etc.
ἀγαπάω el ἀγαπάζω : chez Homère le présent usuel est
ἀγαπάζω
(actif
ou
moyen) ; ἀγαπάω
Od. 21,289 et ἀγάπησα en Od. 23,214. Au thème usuel en lonien-attique est ἀγαπάω,
seulement
en
contraire le
Sens : « accueillir avec affection », notamment en parlant d’un enfant, d’un hôte. Devient assez proche de φιλέω, mais plus expressif. Avec un objet désignant une chose, aimer, désirer (des richesses, etc.) : sens non homérique.
Dans LXX et N.T. se dit de l'amour de Dieu pour l'homme et de l’homme pour Dieu (cf. plus loin ἀγάπη). Dans une direction différente, avec 16 participe ou l'infinitif, «se contenter de » (ionten-attique, un seul ex. hom. Od. 21,289).
Composés avec ἀμφι-, dvr-, δι-, κατ-, περι-, OUYXAT-, συν-, ὑπ-, brep-. Adj. verb. ἀγαπητός « ομόνί », épithète chez Hom. d’Astyanax et de Télémaque ; également en attique où on observe le sens de désirable, ou, dont on doit se contenter, Dans la koiné, cher, terme de politesse. Adv.
ἀγαπητῶς,
mais
parfois
sur le part. présent
ἀγαπώντως,
rapproché de ζέω, mais en parlant de l'âme ΡῚ. Phdr. 251 e, Terme expressif, propre à la prose atlique (2 ex. chez
Composé hom. ἀγαπήνωρ, composé de dépendanc de ἀγαπά--Ἐ ἄνορ- (voir &vhp). Le contexte ne permet pas
Ar. Guêpes 287, Gren. 1006, qui garantissent que le second œ est bref). Ignoré d'Hérodote, des poètes, mais bien connu dans la langue hellénistique et postérieure.
de préciser le sens. Ce doit être qui accueille bien, qui choie
Composés : προσ-, ὑπερ-, auv-, St-. Dérivés nominaux ἀγανακτητός (Pl.); -nruxée (PL.) ; ἀγανακτικός ; ἀγανάκτησις «irritation » au sens physique ou moral (Th., Ρ].). Et.: non établie, ce qui ne surprend pas pour un mot
108 héros (Mazon traduit courtois). Mais a ἀὰ déjà être compris dans l'antiquité ἀγαπῶντα τὴν ἀνδρείαν (voir Lex. Ep. avec la bibliographie); a fourni aussi un nom propre.
Dérivés tardifs ἀγάπημα, -ησις, -ησμός, -ητικός. Dérivé inverse : ἀγάπη « amour », et dans le vocabulaire
etc.) ; il
chrétien « charité » = lat. caritäs. Noter l'emploi au sens de repas en commun des chrétiens, d'où fr. agape. Le mot est tiré du verbe et n’apparaît qu’un peu avant l'ère chrétienne, maïs tous 168 emplois ne sont pas issus de la LXX et du N.T. (ct. Ceresa-Gastaldo, Riv. Fil, cl. 1953,
On a aussi supposé sur le modèle de πλεονέκτης πλεονεκτέω, qui sont tirés de πλέον et ἔχω, un *kyovéxemç,
847-356 ; Georgacas, GI. 36, 1957, 105). ᾿Αγάπη et ἀγαπῶ subsistent en grec moderne. Et.: Inconnue. Il faut partir de ἀγαπάζω et ἀγαπάω. Un rapprochement avec &yx- n'est pas satisfaisant pour 16 sens et ne rend pas compte du x. Voir Frisk et Lex. Ep. avec la bibliographie.
expressif de ce genre, qui a été créé en grec même.
Frisk
(Eranos
50,
1952,
8-13)
suppose
une
formation
expressive en -αχτέω (comme ὑλακτέω à côté de ὑλάω et de
plusieurs
formations
à
gutturales,
ὑλάσσω,
pose *dyavéw (ct. ἀγάνημαι * ἀσχάλλω, ἀγαναχκτῷῶ Hsch.) qui serait finalement un dérivé de ἄγαμαι. La combinaison est compliquée, et entre *&yavkeo et &yavantéo, 11 n’y a pas le relais du thème en gutturale du type ὑλάσσω.
—8—
ἀγαρικόν ἁγαρικὀν
:
n.
nom
de
divers
champignons
fr. agaric, voir J. André, Lexique s.u. agaricum. Et.:
Probablement
formé,
avec
le suffixe
catégorisant
122.
ἀγασυλλίς, -ίδος : t. plante qui produit 1’ἀμμωνιακόν, Ferula marmarica, cf. aussi André, Lexique, s.u. agasyllis.
en mycénien,
sûrement
«admirable,
noble»
(Hom.,
Pi.,
Æsch.
Pers. 986, poètes tardifs) ne se dlt chez Hom, que de rois, de héros, parfois de peuples, etc. L’emploi pour un objet n'apparaît que dans les Hymnes Hom. Et.:
Le
rapport
avec
ἄγαμαι
est
certain,
mais
mal
précisé. Selon Schwyzer, /F 30, 1912, 430-434 de *&yoaFoc avec
vocalisation
éolienne.
Selon
Pisani,
Lex.
Ep.…,
de
Ἐάγασξος issu de ἀγάσ-σασθαι. ἀγαυρός, -d, -6v : « fler, orguellleux ». Épithète d'un taureau (Hés. Th. 832). Superl. ἀγαυρότατα Hdt. 7, 57 pour caractériser l'expédition de Xerxès. En ionien, euphémisme pour désigner un mendiant selon Suid. et E.M.
6, 30.
Verbe dérivé : &'yaupide « être insolent », LXX, avec le dérivé ἀγαυρίαμα. Et,: Doublet de yaÜpog (voir ce mot). L'& initial pourrait être une prothèse,
ou plus probablement le résultat d’une
contamination avec ἀγαυός, les deux groupes de mots ayant fini par avoir des sèns assez voisins. Les notions de noble,
et fler, orgueilleux
sont
exposées
à se confondre.
Cf. Lex. Ep. s.u. avec la bibliographie.
dépêches
-ou
m.
: courrier
à
royales
en
Perse
relais
par
mots
cheval
qui
(voir
s’est développée
porte
168
descrlption
en
grec
hellé-
nistique pour désigner la réquisition de travail : ἄγγαρος est un terme injurieux chez Mén. Fr. 186, 389 (où 19 second
« semble long); v. dénom.
ἀγγαρεύω
dieux,
notamment
se
d'Iris,
ἀγγείλαντες
akero, mais akera,te n'est pas
(Chadwick-Baumbach,
GL
41,
: ψευδάγγελος
(Hom.),
αὐτάγγελος
« qui
annoncé lui-même» (S., Th.), εὐάγγελος «qui apporte une bonne nouvelle » (Æsch.) d'où εὐαγγέλιον (Hom., etc.), le nom
de l’Évangile,
la bonne
nouvelle ; εὐαγ-
γελίζομαι (Ar., etc.), εὐαγγελιστῆς (tardif); κακάγγελος (Æsch.}, avec -éw, -la (tardifs). Avec préverbes ἐξ-, Tpo-, ὑπ-. Mais euffixé en -εὖς, εἰσαγγελεύς « huissier qui annonce » (Hdt.,
etc.), κατ-.
Dérivé : ἀγγελία « message » (Hom., Th., etc.) ; ἀγγελίης m. «messager» (/[. 11,140, 13,252, 15,640), né d'une fausse interprétation de {|. 3,206 (M. Leumann, Hom. W.
168 sqq. et Lex. Ep. s.u.); d'où p.-ê. ἀγγελίη « messagère » Hés. Th. 781, mals Îl y a une variante ἀγγελίην « message ». De ἀγγελία sont issus des composés ἀγγελιαφόρος (Hdt.), -popéo (tardif), et au second terme notamment εἰσαγγελία eisangelie, accusation avec procédure d’urgence que tout citoyen pouvait porter ; et des dérivés :
ἀγγελιώτης, Î. τ-τὺς « messager » (poétique et rare). Adj. dérivé de ἄγγελος : &yyeAucég (tardif), dans
les
textes chrétiens « angélique ».
Verbe un
dénominatif
méssage
breuses
ou
formes
un
ἀγγέλλω
«annoncer,
ordré » (Hom.,
à préverbes
transmettre
ion.-att.,
: &x-
(plus
etc.).
fréquent
Nom-
que
le
Bimple en attique); en outre dv- ἀντι-, δια-, elo-, ἐξ-, ἐπ-, κατ-, παρα-, περι- πρὸο- THPOG-. Âvec Un double préverbe, surtout en grec tardif, προαπ-, mpoeË-, poer-, προκατ-, THONKP-, προσαπ-, συμπαρ-, OLC.
᾿Αγγελία fonctionne comme nom d'action de ἀγγέλλω
Hdt. 8, 98), X; Theopomp. ; &yyapov πῦρ « courrier, signal de feu » (Æsch., Ag. 282). Dérivés : &yyaphtos == ἄγγαρος p.-ê. Hat. 3, 126, dyyaphiov institution des ἄγγαροι (Hdt. B, 98) ; ct. Rostowzew, Klio 6, 1906, 249-258. Cette famille de
sous la forme
Composés
et äwapos,
des
mot
166).
devenu
:
des messagers
où 19
ion.-att, etc.), «ange » (LXX, N.T.), d’où l'emploi dans 16 phiiosophie tardive pour des êtres semi-divins. Attesté
1963,
ἀγαυός
-ou : m. « messager » (Hom.
dit souvent
=txô6ç sur le nom de pays ᾿Αγαρία, en Sarmatie, comme l'indique Dioscoride lui-même, cf. Strôomberg, Pflanzennamen,
ἄγγελος,
(Dsc.),
(Mén., Ev, Μαῖ!.,
pap., inscriptions) réquisitionner pour un travail une corvée ; ἀγγαρεία (pap., inscr., ct. Épict. LV, 1, 79), employé pour désigner lo cursus publicus (Dittenberger, S.I.G.,
880) ; ἀγγαρευτῆς (pap. vi* 8.) ; ἀγγαρικός (pap.). Un doublet a été constitué sous l'influence des composés
avec dv- : ἐγγαρεύω, déjà avant l’ère chrétienne (Pap. Tebi. 5,182), τέω -lx Voir a.v. ἐγγαροῦντες. Le grec moderne ἃ encore ἐγγαρεία «corvée», etc. Le lat. à emprunté angarius, angarla, angarié, -às (angarizë). Et, : L’emprunt à une langue de l'Orient, p.-ê. iranienne, οδὲ très probable, mais un modèle précis est inconnu ; en tout cas l'akkad. agru « hired man » est à écarter pour diverses raisons. Voir W. Eilers, Indo-Iran. Journ. 5, 1962, 225 ; H. Happ, Gl. 40, 1962, 201.
de
ses
composés;
on
a
toutefois
(E., Th., etc.) et ses composés, quelques autres composés.
créé
προάγγελσις
ἄγγελμα (Th.)
et
Noms d’agent rares (on à ἄγγελος) : ἀπαγγελτήρ (Phryn. trag., AP), ἐπαγγελτήρ (S.I.G. 558) ; avec p.-8. f. ἀγγέλτειρα (Orph. H. 78,8). En outre καταγγέλτης (Gloss). L'adjectif verbal
notamment ‘yeÂtos
-xyyeXrég
figure
dans
αὐτεπάγγελτος de soi-même,
nouvellement
annoncé,
Æsch.,
des
composés,
apontané,
vedy-
etc.
De cet adjoctif ont été tirés à date assez basse des dérivés en -τικός : ἀγγελτικός, ἐπαγγελτικός, etc. Le mot ἄγγελος au sens d'ange est passé en latin sous la forme angelus et est ainsi devenu un terme européen fr. ange, angl. angel, all. Engel, Bon exemple de l’influence du christianisme sur le vocabulaire. Le grec moderne a encore ἄγγελος, ἀγγέλλω, etc. Et.: Le rapprochement avec skr. dñgiras- est universellement abandonné. On suppose (cf. le cas d’&yyæpog) que 16 mot est un emprunt à l'Orient, sans pouvoir préciser davantage.
ἄγγος, -ous : n. Terme général pour désigner un récipient qui peut contenir des liquides, du lait, du vin, des produits secs, etc. La forme, la dimension, l’utilisation
de l'objet sont diverses.
Peut
désigner
un
berceau,
une
urne funéraire, etc. — Attesté en mycénien (cf£. ChadwickBaumbach
166, pi. n. akea,).
Composés tardifs : ἀγγοθήκη (Ath.) ; ἀγγοπηνία * τὰ τῶν μελισσῶν κηρία (Hseh.).
9..--
ἀγείρω
qui doit être 16 même mot que ἄγαρρις avec un traitement éolien ou arcadien de la sonante. L'arcadien a, en tout cas, avec ce traitement (et 19 maintien de -po-) le composé
Dérivés : ἀγγεῖον, de sens également général (cf. ΡῚ, Pit. 287 e) ; peut s'employer de diverses parties du corps,
πανάγορσις,
notamment des veines. Ce dérivé s’est peu à peu substitué à ἄγγος (chez Hdt. la graphie &yyñLov dans un dérivé de
en
657).
thème en s surprend).
Le thème dyup- figure également dans un ensemble de termes qui ont pris une orientation toute différente :
Dérivés de ἀγγεῖον : kyyelStov, ἀγγειώδης. Composés dans le vocabulaire médical ἀγγειολογέω, ἀγγειολογία, ἀγγειοτομία. On a un verbe dénominatif χαταγγίζω « verser dans un vase ». Ft.: Inconnue. Le sens trés général du terme et sa structure de thème en s autoriseraient & chercher une
étymologie indo-européenne, des
désignant
les termes empruntés.
mais laquelle ? D'autre part contenants
volontiers
sont
outre,
avec 16 dérivé
avec
un suffixe différent,
(nom
de
παναγορία
mois) ;
(Schwyzer
ἀγύρτης «mendiant », d'où « vagabond» (tragiques et Pl.) avec les dénominatifs ἀγυρτάζω (Od. 19,284 hapax) et ἀγυρτεύω (tardif) d’où dyvprela ; l’adj. &yuprixég (tardif); d'autre part &yvprñp (tardif), mais ἀγύρτρια « mendiante » figure déjà chez Æsch. Ag. 1273 ; ἄγυρμα et ἀγυρμός sont tardifs. Les au
dérivés
verbe,
ἄγερσις
à vocalisme
sont
en
πανήγυρις ment»,
pour
plus
660,
aussi
étroitement
secondaires
la
forme
concentration
(SIG* mais
e,
principe
(ἃ opposer
«rassemblement,
ἄγγουρα * ῥάξ σταφυλή (Hseh.). Grec tardif probable-
παναγόρσιος
«quête»,
et plus
tardifs
à &yappre,
d’une
Milet);
associés :
ἄγορρις)
armée » (Hdt.) ; =
ἀγερμός
« rassemble-
«collecte»
(Halicarnasse,
ment. On rapproche gr. m. ἄγωρος, Éyoupog « vert, pas mûr, jeune », ἀγουρίδα « raisin vert », etc., issus de ἄωρος avec un y spirant de transition. La nasalisation (expressive ) se retrouve dans gr. m. crétois ἄγγουρος, « jeune,
Aristote,
jeune
Composé du type rephlu6porog (οἵ. 8.v.) : ἀγερσικύθηλις «prêtre mendiant » (Cratin. 62), de ἀγερσι- οἱ κύθηλις «hache, couteau », mais aussi allusion à la déesse Κυδέλη
hormme»,
Gl. 20,
&yyoupi
1932, 239
« cornichon »,
sqq.
Sur &yyoupog
ct.
Kretschmer,
« gâteau », V. s.u.
γοῦρος.
ἀγείρω : éol. ἀγέρρω,
fut. ἀγερῶ,
aor. ἤγειρα, etc.,
présent en *-ye/-yo-, sur un thème &yep- «rassembler », d'où parfois « quêter » (Hom., ion.-att., ete.) ; le mot
semble exister en mycén. au prés. et p.-ê. à l’aoriste, v. Chadwick-Baumbach, 166.
Composés ἐπ-, συν-.
avec
les
préverbes
dy-,
ἀντ-,
elc-,
ἐν-,
La langue épique a créé un doublet au moyen d'un morphème -0- qui marque l'aboutissement du procès
(Chantraine, Gr. H. 1, 328), ἠγερέθοντο, -θονται. Un seul exemple du présent ἠγερέθονται (II. 3,231), avec l'infinitif ἠγερέθεσθαι, leçon d'Aristarque en J. 10,127, où l’n est pris à l'imparfait pour des raisons métriques (Schulze,
Q. Ep.
149,
Wackernagel,
Dehnungsgeseiz
38,
Chantraine, Gr. H. 1,98). Les dérivés
anciens
comportent
des
alternances
voca-
lîiques. Vocalisme o dans &yopog et ἀγορά « assemblée du peuple, place de l'assemblée », etc. (voir s.v. ἀγορά), qui s'est développé indépendamment et a donné naissence à de nombreux dérlvés. Le vocalisme zéro est très bien attesté sous la forme &yup- (pour ce traitement, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,951, Lejeune, Phonétique 169) : &yupiç « assemblée » (Hom.) se dit de personnes ou de choses. Composés : ὁμήγυρις (Hom.)
avec le dénom. ὁμηγυρίζομαι, l'adj. ὁμδγυρής
(Pi.);
et
surtout πανήγυρις «assemblée, réunion» notamment pour une fête, 468 jeux, etc. (ion., att., etc.), d'où πανηγυ-
ρικός (λόγος πανηγυρικός discours prononcé dans fête de tous les Grecs), πανηγυρίζω, -σμός, -orhç
mots subsistent Le vocalisme diverses formes u n suffixe -σις
une (ces
en grec moderne). zéro sous d’autres aspects se trouve dans parallèles à ἄγυρις : i! y a probablement (i.-e. *-fi-) dans ion. ἄγαρρις «rencontre »
(IG XIV, 759 Naples) ; ἄγορρις * ἀγορά. ἄθροισις (Hech.)
XIV,
423)
etc.);
ἀγερμοσύνη
(Opp.);
dor.
ἀγέρτας
(IG
« encaisseur ».
Composés hom. ὁμηγερής (thème en s) et νεφεληγερέτα, στεροπηγερέτα (ct. Chantraîne,
Gr. H. 1,199).
et son adjectif dérivé Κυθελίς ; création comique. Il existe enfin une série de formes du type -æypémne que leur sens engage à rapporter à la famille de ἀγείῤω. Les exemples les plus clatrs sont des composés : ἱππαγρέται «chef des hippels à Sparte» (X., ete.}, les chefs étant considérés comme des rassembleurs; κωλαχρέται (par assimilation pour Ἐκωλαγρέται) fonctionnaires financiers à Athènes probablement chargés à l’orlgine de rassembler les cuisses des victimes ; 11 existe enfin dans un fragment tragique un composé μαζαγρέτας. Le simple ἀγρέτας est attesté en Crète (BCH 1946, 588 sqq,, n° 2) et semble
désigner un héraut ; ἀγρέτης au sens de «chef » semble attesté Æsch.
Pers.
1002 (cf. Chantraine,
Études, 51-63).
Rappelons enfin 19 laconien ἀγρετεύσαντα (1G V, 1,1346), qui semble
indiquer
qu’un
fonctionnaire
aurait
porté
19
titre d’&ypérag. Enfin Hsch. fournit la glose ἀγρετήματα * τὰ ἀγορευόμενα (ἀγρευόμενα corr. Latte) τῶν παρθένων. Ces
diverses
formes
dont
certaines
sont
peu
claires
ont conduit à poser un rapport entre la famille de ἀγείρω
et celle de ἀγρέω. Et.: Généralement (Hsch.) et ykpyapa
rapproché
de
γέργερα
*
πολλά
« foule ». Reste l’œ initial à justifier :
1) On peut y voir une prothèse, ce qui est une simple constatation sans explication ; 2) On a supposé que l'&- initial serait un alpha &ôporeτικόν, qui pourrait reposer soit sur ‘sm- avec psilose, soit même sur èv- au vocalisme zéro (cf. Solmsen, Beifräge 16 βαη., H. Seiler, KZ 75, 1957, 2). En ce cas un rapproche-
ment
avec ἀγρέω
ne seralt pas exclu
Gr. Gr. 1, 433, rem. b et 727, rem.
(voir Schwyzer,
1, etc.) ;
3) Ce rapprochement pourrait être fait en évoquant sur le plan de l'i.-e, la racine “a,eg- de ἄγω et en posant
*a,eg-r- dans &ypæ, et *ag-er- dans ἀγείρω (avec vocalisme initial aboutissant à &y-) ; vocalieme régulier dans yépYyepa * πολλά. Simple hypothèse.
—
ἀγέλη ἀγέλη, -ἡς : f. « troupeau de gros bétail », vaches
(cf.
10— du composé
(cf. Et.) conduit à attribuer au terme le sens
!I, 11,678), plus rarement chevaux (cf. I. 19,281), que l'on mène à 18 pâture. Le mot a subsisté dans 16 vocabulaire littéraire, en poésie et s’est dit de n'importe quel troupeau, cf. Hés, Boucl, 168 (sangliers sauvages et lions), S. Aj. 168 (oiseaux), Pi. fr. 112 (jeunes filles), etc., PI. Rép. 451c à propos de gardiens du troupeau dans sa république.
de meneur d’hommes, donc courageux ; le sens défavorable d’arrogant apparaîl deux fois dans l’IZ. (2,276, 9,699) et est bien assuré dans l’Od. par l’emploi du mot pour
Dans
chez Pi. — A fourni un nom propre ᾿Αγήνωρ.
16 monde
jeunes
gens
dorien,
à Sparte
ἀγέλα
désigne
οἱ en Crète.
des
Enfin
troupes
de
(Hom.,
: adv.
Hdt.,
ἀγεληδόν,
-ηδά,
-θεν
prétendants ; cf.
en
parlant
«en
troupe »
des
enfin au sens
Dérivés
16 vocabulaire
astrologique utilise ἀγέλη (et ἄγελος).
Dérivés
les
aussi
Sept
Hés.
contre
vague
ΤῊ,
Thèbes,
de magnifique,
&ynvopla
641,
Tr.
7,
Attesté
Æsch.
Sepi.
qualifiant
des
«vaillance
excessive,
124 ; objets
orgueil »
(Hom.) ; ἀγανόρειος = ἀγήνωρ (Æsch. Pers. 1026) est généraiement corrigé en ἄγαν &petog ; dénom. ἀγηνορέω (Nonnos).
etc.).
Adj.
ἀγελαῖος
« qui
depuis
Homère
(οἵ,
appartient
I.
11,730
au
troupeau »,
βοῦν
attesté
ἀγελαΐην) ; noter
Et.: Composé d’un thème verbal &ye- (cf. ᾿Αγέ-λδος) et de dvñp (avec allongement de la 1re syll. du 866, terme
aussi ἀγελαῖαι à propos des juments d’élevage qui restent au vert chez X. Eq. 5,8. Emploi figuré au sens de commun,
et voc. 0), même Lype que ἀγαπήνωρ ; à été ensuite analysé
ῬΙ. Pol. 264 d, etc. ᾿Αγέλαος désigne en Crête les membres d'une &yéda (Buek, Gr. Dialecis, n° 121), Dérivé ἀγέλαιών
évolution s'observe déjà chez Hom.
«pâture»
chez
Suid.
Composés
avec
ἀγελαῖος
comme
premier terme : ἀγελαιοτρόφος, -τροφία, -τροφιυκός (οἵ, Pl. Pol. 261e, 267b), ἀγελαιοκομικός (Ρ]. Pol. 276ε). Autres dérivés : ἀγελάτᾶς, en pays dorien, «chef» ou parfois «membre d’uno ἀγέλα de garçons », A date plus ou moins tardive : ἀγελάζομαι « se rassembler » (Arist.), ἀγέλασμα, ἀγελαστικός ; ἀγελικός, ἀγελίζω, ἀγελισμός; enfin on lit chez Numen. un féminin poétique et artificiel de ἀγελαῖος, ἀγεληΐς. Quelques composés tardifs avec ἀγέλῃ comme premier terme : ἀγελάρχης (Lue., Plu.), -lx, -κός, τέω, ἀγελητρόφος (Poil.). En grec moderne : ἀγελάδα « vache ». Et.: Dérivé de ἄγω,
comme
le confirme le sens originel,
précis et technique. Terme pastoral. Un suffixe en ἐ se retrouve dans lat. agilis, skr. ajird- qui sont loin pour 16 sens, mais aussi dans la glose latino agolum: paslorale baculum quo pecudes aguntur.
ἁγἓρωχος,
κὸν
: « fler, noble », chez
Homère
presque
uniquement au pluriel, et en parlant de peuples qui appartiennent à l’armée troyenne (p.-ê&. par hasard) ; quelquefois employé par Pi. pour qualifier des actes ou des objets. Archiloque le premier emploie le mot en mauvaise part ; 16 mol disparaît en prose attique, mais reparaît en grec tardif (LXX, etc.).
par étym. pop. en &yäv et ἀνήρ (cf. εὐήνωρ elc.). Cette sémant. du mot (les deux sens de courageux et d'arrogant sont attestés pour Achille). Voir Risch, IF 59, 1949,
39 sqq. Interprétation différente moins vraisemblable, de ἄγαμαι et ἀνήρ «admiré des guerriers », de Sommer, IF 55, 1937, 193, Nominalkomposita 169. Écarter l'explication de Kuiper, Med. Ak. Wet. Nederland, 14,5 (1951) 207,
ἀγήρατον,
de mots survit en grec moderne au sens etc.» : il donne un exemplo ἀ0 termes très
anciens, qui semblent disparaître en grec classique puis reprennent vie. Et.: Incertaine. La moins mauvaise explication est celle
de
Schwyzer,
Gl.
12,9
et
Gr. Gr.
1, 218,
Rem.
1 :
composé de yépaç et ἔχειν (Hom., etc.) avec un « initial copulatit.
On
a clté lacon. γερωχία
(Ar. Lys. 980), mais
voir gous γέρων.
&yétpra, voir s.u. ἄγρα. ἄγη, voir ἀγα-.
ἀγήνωρ,
τορος : dor. ἀγᾶνωρ, adj. s'emploie surtout
chez Homère avec θυμός, mais parfois en parlant de héros ; deux fois épithète d’Achille (Z/. 9,398 et 699) ; dans l'Odyssée, épithète des prétendants. La structure
plante
de
-ou : n. nom
« Origanum
onites » (?) selon certains (Diosc.). Selon J. André, Lexique s.u. ageralon « Achillée agglomérée » (Achillea ageratum). Et, : Proprement « qui ne vieillit pas » cf. γῆρας, ympdoxo. Développements sémantiques parallèles chez Strômberg, Pflanzennamen 103.
ἀγήρατος, -οὐ : m. pierre employée par les cordonniers pour donner du poli aux chaussures de femmes
(Gal.).
Æi.: Le rapport avec yfpac, γηράσκω est difficile à saisir : « qui empôche de vieillir» ou « qui ne s’use pas ». A moins que le rapport avec γῆρας ne soit qu'une étymologie populaire.
᾿Αγησίλας, voir ἡγέομαι. ἅγιος, voir ἄζομαι.
Dérivé : ἀγερωχία Pib. Ce groupe d’« arrogant,
et a influé sur l'évol.
ἁγκ-
: Thème
qui
dans
fligure
un
grand
nombre
de
formes nominales qui se rapportont toutes, mais de façon variée, à la notion de courbure.
1) d‘yxog, -ouç N. « vallée profonde dans la montagne », notamment, chez Hom. comme lieu de pâture, employé au
pluriel.
Rares
exemples
après
Hdt.,
Hom.,
E. Bacch.
1051, Composés poét. : Pabuæyxhç, εὐαγκῆς ; μισγάγκεια «confluent
présent
de vallées » (II. 4,453,
μισγ-,
cf.
Sommer,
PI.), avec le thème
Nominalkomp.
174
de
saq.),
εὐάγκεια qui sont dérivés de thèmes en s. "Ayyxog à un correspondant exact dans skr. dkas- ;
2) Nombreux
dérivés en ! : ἀγκάλη
f., généralement
attesté au pluriel, bras ouverts qui embrassent (Archil., Hät., poètes) ; signifle dans les pap. « brassée, botte, gerbe ». Dérivés : ἀγκαλίς f., au plur. ἀγκαλίδες, préfèré dans l'épopée ; d’où le dénominatif &yxaxitouer « prendre dans ses bras» (Semon., AP.); d'où ἀγκάλισμα (Tim. Pers. 91) ; ἀγκαλισμός « mise en gerbes » (pap.) ; doublet
—1
—
ἀγλαός
de ἀγκαλίς, ἀγκαλίδη (Siud. Pontica 3,6); composés de « porteur -ἐὼ ἀγκαλιδαγωγός, ἀγκαλιδηφόρος, gerbes », etc. (61055.). Enfin ἀγκάλη a un doublet ἄγκαλος
ἀγκάς
«dans
les
bras»
voyelle
chez
Hom.
(I
23,711
l'étymoiogie
où -ov « brassée » (Hymne à Herm. 82) ;
devant
consonne,
3) Dérivés en -vaog, τύλη : ἀγκύλος « courbé » (Hom.) épithète notamment de l'are ; d'où ἀγχύλλω (Aret.), 16 factitif &yxväée (com.); τῶμα, τ-ωσις, -ωτός. Premier hom. épithète terme de composé dans ἀγκυλότοξος
de xepol ; l’adverbe ἀγχάς esl repris par les Alexandrins. Cf. Lex. Ep. s.u. D'&yx&ç 8 été tiré 16 dénominatif ἀγκάζομαι
d’Apollon ; ἀγκυλοχείλης, -ou « à la lèvre, au bec recourbé » épithète hom. d'oiseaux de proie, mais on s’étonne pour
composé
un le
en
thème
avoir
pas
ne
de
de χεῖλος
l’adjectif souvent
préféré
a-t-on
s attendu ; aussi
dans
la
variante faiblement attestée ἀγχυλοχήλης «aux serres recourbées », cf. Ar. Cav. 204 (voir Lex, Ep. s.u. avec la bibliographie, en outre Shipp, Studies in the Language of Homer 46) ; ἀγκυλομήτης (Hom.) est égaloement discuté : fa traduction traditionnelle est « à l'esprit retors » (cf, le
μῆτις),
doubliet postérieur ἀγκυλόμητις et 16 subst. la structure
et il est possible
surprend,
composé
du
Mais que
ἀγκυλομήτης signifie originellement « à la faux recourbée » et se rapporle au mythe de Cronos et Ouranos (cf. Lex. Ep. s.u. et Nilsson,
Gesch. Gr. Rel. 1,483) 11 faut rapprocher
en ce cos la base *më- de v. h. a. mâen, cf. aussi ἀμάω). Autres composés tardifs et techniques : &yxvAob)épapov,
« prendre
dans
normalement 5,371,
n’est
employé
14,346, etc.) ; mais
plus
comprise,
et le terme gauchement
ses bras » (Il.
devant
17,722
le
en
Il.
mot
étant
employé
à côté
et Nonn.).
La
glose
d'Hsch. ἀγκάς * ἀγκάλας résuite d’une fausse interprétation de l'adv. ἀγκάς, cf. 165 scholies citées Lex. Ep, s.u. Sur ἀγχάς (d'après 16 modèle ἑκάς, ἕκαθεν ?) 8 été créë ἄγκαθεν « dans les bras » (Æsch. Eum. 80) ; l'autre exemple Ag. 3 doit avoir le sens de « sur 165 coudes », donné par Triclinius, mais les scholies anciennes supposent une apocope
impossible
&véxabey
et
voient
« de longue date».
dans
le mot
Voir
Ed.
une
forme
Fraenkel,
de
édition
d’Agamemnon, note au v. 3. Un dernier terme doit être rattaché à cette famille, ἄγκιστρον (Od. 4,369, PI., etc.) « hameçon », « crochet » ;
le mot
est formé
avec
le suffixe
de
nom
d'instrument
-xpoy sur un prêsent *&yx{{o non attesté. Dérivés : ἀγκίστριον ; dénom. ἀγχιστρεύω
« pêcher »,
d'où ἀγκχιστρεία (Pl.), -eutixég ; autre dénom. ἀγκιστρόομαι «être pourvu de crochets» ou sêtre accroché » (Plu.), avee
l'adj.
verbal
-ωτος.
Composés
rares
: ἀγκισ-
εὙλῶσσον, -κῶωλος, etc. A côté de l'adj. ἀγκύλος, subst. fém. ἀγκύλη (B., Hp., E., S.) qui a pris des sons très divers : « bandage, nœud, courroie d'une javeline, d’une sandale, crochet», etc.
τρόδετος, -πώλης, -péyoc, Emprunt lat. angistrum
D'où ἀγκυλέομαι, -ητός, ἀγκύλιον, -ἰς, -ἰζω, -ίδωτος. Composé ἀγχυλένδετος « pourvu de courroies », épithète de la javeline (Tim. Pers. 23).
bien attesté
La glose d'Hsch. ἄγκλον est isolée, donc suspecte. angul a h cef. v. mots, de série cette Pour «hameçon », v. norr. 6l «courroie », p.-ê6. skr. ankura-
ἀγχύλος. Enfin le lat. ancus, -a, -um appartient à la même
pousse ».
«jeune
4) Dérivé avec un sulfixe en r : &yxUpæ f. «ancre » qui comporte, combiné avec le suffixe r, un suffixe *-pd/-yd (Alcée, etc.) terme courant. Epich. emploie le mot pour nom
d'une
plerre
kyxuporés,
dyxüpiov,
désigner 16 pénis. D'où
(Redard,
grees
Noms
en
de chirurgie. Rapproché par ét. popul. de angé. Et.: Un thème *anKk- exprimant l'idée de courbure
famille. L'étymologie est donc précise et certains termes (ct. &yxog) se correspondent exactement. Mais les emplois, h l'intérieur même du grec, varient suivant les besoins
des vocabulaires techniques.
ἀγλαός, -h, -6v : adj. des poètes épiques et lyriques
51),
(deux ex. dans la tragédie) « brillant » avec Lous les échos que présente également le lat. splendidus ; se dit d'abord
-τῆς,
-Bédroy, -ειδής, -μήλη chez 168 médecins «sonde recourbée»; ἐν dyxupouxlors (cf. ἔχω) chez Æsch. Suppl. 706
arbre,
mouillage ».
être
rapproché
de
skr.
ankura-,
cf.
après
ἀγκύλος. Lat. ancora est un emprunt au grec.
5) Dérivés en n : ἀγκών, -ὥνος m. «courbure du bras, coude, bras, coin» (cf. I. 16,702 &yxov relyeoc), coude d’une rivière, bras d'un fauteuil, etc. (ion.-att., etc.).
Dôrivés rares et tardifs : -ἰζω et -ἰσμός, sur ἐξαγκωνίζω, terme
relatif
à la
lutte,
diminutifs : ἀγκώνιον, féminin ἄγκοιναι techn. « drisse »,
v.
Lendle,
Hermes
1957,
494 ;
-ίσκος, -loxtoy ; il a été créé un
(Hom.,
poètes)
« bras»,
« courber »,
par u skr, ankusd- est à rapprocher des formes citées sous
chez
Pourrait
cf. skr. dñcati
et dñkas- que nous avons cité sous &yxoc. Le thème élarg1
Rares signifle «faire un croche-pied». Anc.) (Gom. composés techniques et tardivement attestés : -Bodéo,
«au
en indo-européen
est
ἀγκχυρίτης
ἀγκυρίς nom de plante (Hsch.). Le dénominatif &yxupito
hapax,
-οειδής, -ὦδης, tous tardifs pour désigner un instrument
parfois
terme
Composé probable ἐπηγκενίδες, voir s.u. Le subst. ἀγκών où 19 vocalisme ὅ est généralisé a pu présenter à l'origine des alternances vocaliques. C'est ainsi que s’explique 16 dat. pl. ἀγκάσι (vocalisme zéro de la prédés.) attesté tardivement (ef. Opp. H. 2,315, A.P. 12,200). Or ce datif est à l’origine de l’adv. &yxdo® ou
Hom.
prix,
de
d'objets
armes,
etc.
(épithète
de
δῶρα, ἄποινα, etc.), mais aussi de l'eau, des feuilles d'un etc. Lorsque
16 mot
s’emploie
à propos
de person-
nages c'est dans la formule métrique ἀγλαὸς υἱός et il prend finalement ie sens de «fameux », d'où l’emploi fronique de Z 11,385 en parlant de Pâris xépæ &ydaé. Rarement au flguré, ct. I. 7,203, ἀγλαὸν εὖχος. Le mot est donné comme chypriote et crétois par Hsch. Composés : ἀγλαός fournit 16 premier terme d'un certain
nombre de composés de possession exprimant l'idée d’éclat, de gloire, et relatils à des objets, des arbres, des personnes : deux dans la poésio hom., ἀγλαόδωρος (H. à Dém.), ἀγλαέθειρος (H. à Pan) et ἀγλαόκαρπος ; Pindare
aime les composés
de
ce type : ἀγλαόγυιος,
-δενδρος,
-Opovog, -χολπος, -xoupog, -xpüvoc, -“κωμος, -τρίαιναν (OL 1, 40, noter l'a bref), -χαίτας. Sophocle a une fois ἀγλαώψ épithète d’une torche, Œd. R.214, La littérature tardive fournit quelques autres Dans 16 vocabulaire sclentifique
composés de ce type. ἀγλαοφῶτις, -1Bog est
l'équivalent de γλυκυσίδη « pivoine ». Dérivés : ἀγλαΐα « splendeur, beauté, gloire, parure », etc. (a fourni 19 nom d’une des Charites). Dénom. : ἀγλαΐζομαι
—
ἀγλαός
19 —
(Hom., poét. sauf tragiques) « se glorifier de », ο ἀγλαΐζω «parer,
orner » (lyriques)
d’où ἀγλάϊσμα, -σμός. ἤλγλαυρος = ἀγλαός altération
artificielle
comp.
: ἀπ-,
(Nicandre de
l’adj.
ἐπ-,
ΤᾺ.
sous
κατ-,
«Trepli»; Thespies,
συν-;
62,441)
est
une
l’influence
du
nom
ἄγανος «cassé» (S. fr. 231); sur Fœyavoc à voir Taillardat, R. Ph. 1966, 76. En outre
ἄγος, -ovç chez Hsch. : ἄγος * κλάσμα, θραῦμα, ct. Ε. M. 418,2; avec les composés däyhc (Od. 11,575, hapax), περιᾶγῆς (A.P.); ἀγμός «fracture» (Hp.), « abîme » (Ε.) ; &ype (tardif) ; mais déjà κάτηγμα « fracture » (ion., Hp). St. Byz. cite crét. ἄξος = ἀγμός s.u. ᾿Οάξος (ct. Hdt. 4,154), graphie pour FaËog 16 digamma étant noté
propre. Et.: On pose avec vraisemblance &yAx/Féç, le suffixe -wo- est suggéré par l'absence de contraction et convient dans un adj. de ce genre. On rapproche γελάω, qui exprime
dans des inscriptions crétoises pour le nom (Sehwyzer 189, cf. Bechtel, Gr. Dial, 2,666).
la notion d'éclat, γαλήνη, où bien ἀγάλλομαι, V. Szemerényi,
de
la ville
Sur ἰωγή, voir s.u.
Syncope 155.
“AyXaupos d’Érichthonios
: fille de
Cécrops,
« qui donne
de l’eau claire » (déesse de la
végétation) ; contiendrait
une
avec ἀγλαός
des
Et,: Le digamma initial est tokharien wdk- «éclater», caus.
nourrices
assuré. On rapproche «séparer, diviser». Le
rapprochement de lat. uägina (Pisani, Eur. 3,59 sqq.) n’est pas établi.
un nom de l’eau
Rev.
Ét.
Ind.-
(voir &vaupog). Cf. Frisk s.u. avec la bibliographie. ἀγνὔς,
Hdn. Gr. 2 763) ; selon Pollux 7,36, pierres (appelées aussi λεῖαι) suspendues à la chaîtne pour la tenir verticale dans
äyX\is, -ιθος : 1. « tête d'ail » (Ar., Hp.). Diminutifs : ἀγλίδια * σκόροδα (Hsch.) et ἀγλιθάριον (Ruf. ap. Orib. 8, 39,10}. Et.: Ne peut être séparé de γέλγις (v. ce mot), Des variations de formes n'étonnent pas dans un terme ce genre, mais le détail ne peut être précisé sûrement.
ἀγλύεσθαι v. Blumenthal,
&yvos,
-
βλάπτεσθαι
(Hech.).
Hypothèse
-ou: f. ou m. = λύγος
l’ancienne
Et.:
de
agnus castus,
gattilier». Les femmes en jonchent leur lit aux Thesmophories, pour observer la continence. On ne sait que faire des homonymes &yvog (ou ἁγνός ) nom de poisson chez Athénée 356a (voir D'A.W. Thompson, Fishes s.u.), ce serait l'Uranoscopus scaber, la rascasse blanche et &yvos nom d’oiseau (Suid.); voir D'A.W. Thompson, Birds s.u. Et.: Inconnue, mais le mot a été mis en rapport par étymologie populaire avec la notion de chasteté, cf. Strômberg, Pflanzennamen 154, et la bibliographie du Leæ. Ep. s.u.
de tisser,
cf.
Indo-Européens
Plutarque,
savaient
156 b.
et
ὑφαίνω
Certains et claire,
termes comme
tisser
une étym. indo-européenne. formation purement grecque,
_ äyopé, -ἃς : 1. (Hom., lon., att.) nom d’action du verbe ἀγείρω, avec 16 vocalisme o. Le sens et les premiers emplois
de ἀγορά rattachent le mot à ἀγείρω, En mycénien mot puis
le
signiflerait « collection » (Chadwick-Baumbach, 166) en grec alphabétique «assemblée du peuple» par
opposition à la βουλὴ (Hom., attique 16 terme technique est l'assemblée » ; ce qui se passe sur (Hom. seulement pl.) ; « place sions »,
et
d'autre
part
delph., thessai., mais en &xxAnala) ; d'où « place de cette place d'où « discours » du marché », enfin « provi-
«achat»,
quelquefois
« vente » ;
en ces derniers emplois 18 rapport avec ἀγείρω n'est plus senti. Sur les emplois homériques, οἵ. Finiey, The World of Odysseus, 79 sqq. Composés : principalement ἀγορανόμος « surveillant
des marchés », « agoranome » ; -νομέω,
éyvés, voir ἄζομαι.
Mor.
ἱστός, στήμων. Mais ἀγνῦθες est obseur; un emprunt est possible, sans plus (cf. Ghantraine, Formalion, 366).
@ «vitex,
manière
Les
possède sont de
de
IF 49, 1931, 176.
-Übog : t. toujours au pluriel (pour l’accent voir
-νομικός,
«-νόμιος,
-vôutoy ; traduit lat, aedilis. Mais en Thessalie ἀγορανομέω (Schwyzer 590, etc.) signifie « présider l’assemblée » (sens
ἄγνυμι, ἄξω, ἕαξα et ion. ἧξα, p. intr. E&ya, aor. pass. ἐάγην (sur t&yn en fin de vers /I 11,559, qui s'explique soit par un augment long *àF&yn, soit plutôt par un allongement métr., voir Chantraine, Gr. Hom. 1,18) ; les graphies du type impér. aor. ἄξον, etc., avec « long, qui sont enseignées par Hérodien 2,14, et qui ont pénêtré dans la vulgate
hom.
sont des atticismes,
et analogiques
poiitique de ἀγορά), — En laconien &yopaxoc (de ἀγορά et -oyog
de ἔχω),
titre donné
à une
femme
(Bourguet,
Dial. Lacon. 130). — En outre ἀγορατυπεῖς * ἄγαν θορυδεῖς (Hsch.).
Composés masc. en -αγόρας qui fournissent notamment des
noms
Homère
propres
οἱ
expriment
4 déjà λαδραγόρης
l’idée
« d'éloquence ».
(IL. 23,479), ὑψαγόρης
« qui
du composé χκατᾶξον (de xard-FaËov). Le digamma initial est bien attesté chez Homère. Le verbe simple ne
des Amphictions à Pylai ; ᾿Ορθαγόρας est un nom propre
se trouve que chez Hom.
qui
et en poésie. Sens : « briser ».
Nombreux composés surtout κατάγνυμι. En outre : συν- (Hom.), ἐξ-, περι- (tardits), etc. Quelques formes à double préverbe comme : περιχατα- (Ar.), συγκατα-. Formes nominales rares : ἀγή « brisure », d'où « fragment » (Æsch. Pers. 425, Ε. Suppl. 693), en ces deux passages ἀ-
peut être long ou bref ; il est long, au 65 pied de l'hexam. dactyl. chez A.R. 1,654, 4,941, Numenius ap. Ath. 305 a dans l’expression χύματος ἀγή «endroit où la vague se brise » (cf. κυματωγὴ chez Hdt.); Arat. 668 et 688 {περι-)
parle fort » (Od. 1,385, etc.) ; πυλαγόρας
noms
fournit chez
une
plaisanterie
Bechtel,
δραγόρας, voir s.v.
Η
à Ar.
Ass.
Personennamen
député au conseil
915. 15-19.
Nombreux Pour
μαν-
L'adjectif ἀγοραῖος reflète 108 emplois divers du mot. Attesté en mycénien avec un sens incertain (ChadwickBaumbach, !. c.). Épithète des dieux qui protègent les assemblées
du
peuplo,
«qui concerne les parfois « vulgaire»
mais
aussi
les
marchés ; signifle
marchés», ou «fréquente l'agora» ; (cf. lat. trividlis). ’Ayophia nom de
fête à Théra (Schwyzer 220) p.-ô. tiré d’un * Ayoprig.
— Autres dérivés : 1} En rapport avec la notion d'assemblée
où l'on parle, ἀγοράομαι « parler à l'assemblée » (Hom.,
parfois Hdt., trag. qq. formes seulement) ; d'où kyopnrñs épith. de Nestor (Hom.); ἀγορητύς «don de parole » {Od, 8,168, hapax) ; ἀγορατρός, avec 16 suffixe rare -τρὸς « pylagore », délégué au conseil de l'amphictionie à Delphes
2) D'autre part, dans la série des verbes en -εὐω, ἀγορεύω chez Homère « discourir » mais aussi simplement « parler » ; Uni.
(Wackernagel,
le simple, rare en attique
220 sqq.,
Fournier, Verbes dire, 41 sqq.) s'observe surtout dans 19 vocabulaire politique ou juridique, cf. les formules τίς ἀγορεύειν βούλεται, où & νόμος ἀγορεύει, Composés avec préverbes ἀνα-, ἀντ-, ἀπὸο- « ἀδίοπάτο», ἐξ-, χατσυν-, ὑππρο-, προσ-, «dénoncer», ΟἹ «déclarer» « prescrire», qui ont donné quelques dérivés nominaux assez peu usuels; } y & quelques composés à double préverbe, généralement tardifs : ἀντιπροσ-, προαπο-, etc.
Le verbe ἀγορεύω qu'un
ne fournissent
et ses composés présent
de
thème
(aor.
εἶπον,
fut.
en
ἐρῶ,
pf. εἴρηκα, etc.). Dérivés de ἀγορεύω rares et tardifs : κευσις (Gloss.), -εὐτῆς (P. Ozy. 1590, etc.), -εὐτήριον «emplacement
parler»
pour
195 où 115 Β. Ap. J.-C.) ;
8) ’Ayopé
«marché»
est
(16
742,
XIV,
de
à l'origine
Naples,
nombreux
dérivés, tous postérieurs à Homère : ἀγοράζω «aller au marché » d'où «acheter». Dérivés ἀγόρασις (PI., etc.), béot. ἀγόρασσις (Buck,. Gr. Dial. & 164,3), avec 19 doublet ἀγορασία chez les comiques (Chantraine, Form. 85), dyépacua au pl. « marchandises » (D., etc.), ἀγορασμός (tardif) ; ἀγοραστός est tardif, mais ἀγοραστικός Chez ΡΙ. Nom d’agent : ἀγοραστῆς nom de l'esclave qui va au marché ; fém. tardif ἀγοράστρια (pap.). Noter ἀγορητῆς de hom. ἀγορήτης, mais signiflant commissaire-priseur ou agoranome (Dittenberger, OGI 262).
ÀA côté de ἀγορά, quelques exemples d'un masc. ἄγορος « assemblée » dont l’antiquité n'est pas assurée, l'existence précaire (seult. Euripide). Ge qui importe, c'est la série des composés en -ἄγορος, -nyopog (premiers exemples chez Hdt., Pindars). Ils sont cavactérisés d'une part par l’allongement de la voyelle initiale du second terme, de l’autre par le fait qu’ils ne se réfèrent jamais au sens de rassembier, mais à la valeur secondaire de parier. Le plus
usuel est κατήγορος « accusateur » avec les dérivés xarnyople, -ἰκός (qui ont pris aussi en logique les sens de catégorie, catégorique), xxrnyopée, d'où -norç, -nuo, et
le désidératif xartoympncele
(tardif). À l'époque de la
LXX une forme athématique κατήγωρ a êté créée sur κατήἤγορος (Schwyzer, Gr. Gr. 1,458). Autres composés ; ἀλληγόρος (tardif), βουληγόρος
(tardif),
δημηγόρος
«orateur
populaire»,
souvent
en
mauvaise part (Ρ]. etc.), εὐηγόρος, lonyépoc, κακδγόρος et χακηγόρος (att.) « calomniateur », κυλικηγόρος, μακρᾷ-
γόρος
(Pi.),
προσήγορος
ἀγορά a donné naissance à deux séries de termes distincts, les uns relatifs à la notion de parole, les autres à celles de marché. Les deux séries, tout à fait indépendantes l’une de
l’autre,
subsistent
en
grec
moderne
avec
d'une
part
ἀγορεύω, xxrhyopos, etc., de l’autre ἀγοράζω, eto. ι’ἱγος,
médical 35) ;
principe
ἀγοστός
et N. van Brock, Vocabulaire
Gr. D. 2,151
(ct. Bechtel,
13—
μεγαλήγορος,
παρήγορος
« consolateur »,
« qui adresse la parole» ou «à qui on
peut
adresser la parole », συνήγορος « Bynégore », sorte d'avocat,
ὑψήγορος, ψευδήγορος, etc. Les plus Importants de ces termes ont fourni des dérivés en -ἔω, -la, etc. Πυλδγόρᾶς 8 un doublet πυλᾶγόρος ; 1l y à aussi des noms d'homme comme Εὐάγορος, Θερσάγορος, etc, Æt.: Le rapport de &yopk et de toute cette famille de mots avec ἀγείρω est sûr, et senti originellement. Mais
τοὺς
: N,
«Consécration » d'où
le
plus
souvent
malédiction. Le terme, qui n’est pas homérique, exprime originellement la notion de sacré notamment dans la
glose d’Hsch. &yex * τεμένεα ; même
sens, S. Ant. 775,
fr. 689 P., ÆÆsch. Ch. 155 et peut-être en mycénien dans un toponyme (Chadwick-Baumbach, 167). Toutefois 16 mot désigne généralement 19 sacré, pris en mauvaise part, en tant qu’il est une possession, un interdit religieux qui frappe les coupables, cf. Th. 1,126 τὸ ἄγος ἐλαύνειν τῆς
θεοῦ ou Hdt. 6,56, év ἄγει ἐνέχεσθαι. Ce double aspect du
terme
« sacré » apparaît dans les
adjectifs dérivés de type régulier en -ñç : εὐαγής « en bon rapport avec le sacré, pieux » (employé aussi comme nom
propre) d'où le dénom. εὐαγέω ; περαγῆς « très saînt » (Corinne). Avec un sens défavorable δυσαγής est tardif, car la notion est suffisamment exprimée par évæyñç « qui tombe La
sous
double
le coup
du
orientation
sacré », maudit de
l'idée
par
s'observe
les
dans
dieux. παναγῆς
« très saint », mais aussi « maudit » (cf. lat. sacer) ; le sens
de ἀναγῆς d’ailleurs peu attesté est également
ambigu.
Enfin le simple, évidemment secondaire, ἀγύής slgnifie «maudit » (Hippon. 95, Masson); mais s’emploie également comme nom propre ’Ayñç, donc avec le sens favorable
de «saînt » (pour &yhç chez Emp.
et cô&yhç chez
Parm.
qui sont des mots tout différents, voir s.u. αὐγή). De ces thèmes sigmatiques ont été tirés des verbes en εἰζω que la langue a ensuite associés à ἅγιος : éylto, καθαγίζω, ἐναγίζω, ἐξαγίζω voir sous ἄζομαι, De ἐναγής ont été en outre tirés ἐνάγιος (cf. ἅγιος) et ἐναγικός. Composé avec l'adj. verb. de ἐλαύνω : ἀγήλατος (Lycophr.) d’où ἀγηλατεῖν « chasser » un être souillé (Hdt,, S.) parfois attesté aveo une aspirée (S. Œd. R. 402). Et.: Tous ces termes s'associent aisément à ia famitie
d'&yrog.
Ms
présentent
clairement
la notion
du
sacré
sous l'aspect d'un interdit, et comportent en outre une ambivalence du sacré qui apparaît dans 19 latin sacer.
La difficulté est que nous attendrions dans ces termes une aspiration. En fait tous les composés en -æyhç admettent l’hypothèse de la forme à aspirée et deux en fournissent des exemples : Ethæyhç dans une inscription d’Eubée (IG ΧῊ 9,56) et περάγείς (Corinne 5,86 D.). Seul ἄγος fait obstacle au rapprochement, mais les grammairiens anciens qui ont hésité sur l’esprit l’ont parfois considéré comme
psilose
une
forme
s'explique
à
psilose
à
rapprocher
par le ceractère
ἀ ἅγιος.
La
faible de l’aspiration,
et par ἰ9 désir, le mot ἄγος se prenant en mauvaise part,
de 19 séparer de &ytog «saint » et ἁγνός qui finit par signifier « pur » (cf. 19 rapprochement 49 ἐναγῆς et ἄναγνος, Sokolowski,
Lois sacrées
II, 91,4, Lindos).
Cette
analyse
fondée sur 16 caractère ambivalent du sacré doit être préférée à l'explication qui rapproche ἄγος du skr. dgas-n «péché». Voir P. Chantraine et O. Masson, Fesischrift Debrunner 85-107.
àyourés, -où : m. Chez Homère seulement daris l’expression ἔλε γαῖαν ἀγοστῷ (II. 11,425, etc.) employée
—
ἀγοστός
14—
à propos de la mort d’un guerrier ; traditionnellement compris comme désignant le creux de la main ; attesté
composés homériques αὐτάγρετος «que soi-même », παλινάγρετος « révocable »,
au sens dè bras chez Theoc. et dans A.P.
Il existe un certain nombre de dérivés d'un thème &ype- : ἀγρεταί, nom de prêtresses à 608 doit être l’adj. verbal; ἀγρέτης apparaît dans des composés comme θηραγρέτης (Eur., À. P.), πυραγρέτης (A. P.); 1 existe à Chios (Schwyzer 698) une épiklésis d'Apollon ᾿Αγρέτης qui signifle peut-être « Apollon chasseur », mais où l’on a vu aussi un équivalent de ἀγρότης, Ο encore un dérivé de &yelpo « rassembler », comme il existe d’autres formes
ÆEt.: Subsiste dans une formule hom. et repris avec un sens différent par les Alexandrins. Étymologie inconnue ;
il a été proposé des combinaisons plus ou moins vraisemblables. Selon de Saussure (Mém. 53,1), cf. skr. hdsta« main » avec ἘΠῸ sonore au lieu de l’aspirée comme dans
tyd en face de ahdm. Selon Solmsen (Beiträge, 1 sqq.) de *&yop-otoc, en rapport &yelpo, ct. v. sl. grüsil, avec
l'on
prend
de
un suff. “ot- qui se retrouve dans παλαστή.
du
ἄγρα : f. «fait d'attraper, chasse (ou pêche), gibler » (Od. puis surtout poétique ; quelques ex. chez Hdt., Ρ].,
(voir s.v.). Le thème de dyperéc, ἀγρέτης se trouve indirectement attesté dans dypecla, συαγρεσία (Anih.) et dans ëE αὐταγρεσίης «par libre choix» (Call.). ’Aype- flgure également dans ἀγρέμων «épieu» ou
Xén.).
“Aypa nombre
figure
comme
de composés
πυράγρα
second
terme
désignant
dans
divers
otc.); xpekypæ
crochet
«pince à feu » [Hom.,
:
pour attraper la viande » (Ar., etc.) ; βαλανάγρα crochet permettant d’attraper la cheville qui tient un verrou fermé » ; noms de pièges ou de cages : ποδάγρα, γαλεάγρα,
μυάγρα ; instruments de chirurgie : ὀδοντάγρα, ὀστάγρα, etc. ; noms de maladies : ποδάγρα « goutte des pieds », χειράγρα « goutle des mains », ec Composés ramasse
en -ἄγρος : πάναγρος,
tout
(Hom.),
avec
épithète d'un
παναγρίς
flet qui
«fait-tout»
(IG
1V, 1688,18), θήραγρος, μύαγρος, σύαγρος, πολύαγρος, εὔαγρος. Sur Μελέαγρος voir Chantraine, Études 45 sq. Avec
un
euffixe -cov
: βοάγριον
«bouclier
fait
de
la
dépouille d'un bovin» (Hom.), la dérivation de βοῦς ἄγριος parfois proposée n’est pas probable ; ἀνδράγριον «dépouliles d’un guerrier » (Hom.).
Sur ζωάγρια avec ζωγρέω et ζωγρεῖον voir s.v. Dérivés : ἀγρεύς « chasseur » épithète de héros et de divinités, avec le dénominatif ἀγρεύω proprement « attraper»
(Hdt.,
Xén.,
poètes,
quelques
ex.
dans
la
ἀγρέτης
qui
« chasseur » (Æsch.,
un certain
des instruments
type
koiné) ;
Æt.:
Groupe
capture»,
qui
a
des
verbes
en
-docw
qui
contiennent la racine *ok "- « voir », qui a donné ἀμθλυώσσω, ὑπνώσσω, etc. Des termes comme
ἀναγρία
«temps
défendue » (Xén.) et &ypeuaïog suffixe, cf. Chantraine, Études
où
18
chasse
est
« gibler » (pap.; pour le 59) sont également issus
de ἄγρα. A côté de ἄγρα existe un verbe ἀγρέω (sur ses rapports avec ἄγρα, voir Ét.). Ce verbe qui signiflait originellement
«attraper»
est devenu
un
substitut
« prendre ». 11 est attesté
en
ef.
Chadwick-Baumbach
167),
à
l'impératif
adverbial
expressif
mycénien
chez
ἄγρει,
(futur
ou
Homère
ἄγρειτε
du
verbe aoriste,
(seulement
un
thème
à
nasale
&yype-
(cf£.
et dans le terme
tardif
fourni
se
à
rapportant
certains
à
la
dialectes
«chasse-
un
verbe
verbe semble âtre un dénominatif de &ypæ, mais cette dérivation ne s'impose pas avec évidence : le thème
ἀγρε- et non &ypn- du verbe n'est pas en faveur de l’interprétation du verbe comme dénominatif. Si 1 Ὅη admet l'indépendance de &ypa il feut rattacher 16 mot à ἄγω au sens de « ramener ». En ce cas, le présent &ypéc pourrait être issu des adjectifs en -œypetog qui appartiendraient proprement à dyelpo (Mc Kenzie, CIl. Quart. 15,47 sqq. et 186 et voir sous ἀγείρω). Mais du point de vue grec ἄγρα et ἀγρέω se trouvent étroltement associés, et &ypæ fonctionne comme un déverbatif de ἀγρέω. Π ΔὟ a rien à tirer du védique ghâäsé-ajra- « poussant à la consommation,
l’hapax moins
éveillant l'appétit », pas plus que
avestique encore
«champ
azrôdai>im
de ν, irl. dr, etc. au sens
de bataille».
compte
ἀγρεῖφνα,
épithète
du
-ns
sens
Aucun précis
: f.
Ce terme technique même dans le détail, faisant généralement
d’une do
louve,
de
et
« carnage » ou
de ces rapprochements
ne
d’«attraper » caractéristique
(A.P.
6,297)
crâteau,
hersc ».
présente une formo inattendue, la plupart des féminins en “-y« remonter l'accent le plus haut
possible ; et ἀγρίφη (Hdn., Hsch.) est glosé ὑποδοχή, ἄμη, σκάφη. Εἰ.: On rapproche la glose d'Hsch. γριφᾶσθαι * γράφειν, ol δὲ ξύειν xal ἀμύσσειν Λάκωνες, l'&- initial étant une prothèse
non
autrement
expliquée.
(Chantraine,
Gr. H. 1,350)) et a fourni sous des formes diverses le verbe « prendre » dans les dialectes éoliens. Le thessalien
a
verbe
Il faudrait fixer les rapports entre &ypa et ἀγρέω. Le
de ἀγρέω et ἄγρα.
série
à ce
expressif signiflant « prendre ».
semble
la
Hés., Et. M.)
technique
rend
dans
se rapporter
&ypéutoy « gibier ». Enfin la glose d'Hésychius ἀναγέτρια " ÀH ταῖς τικτούσαις ὑπηρετοῦσα γυνὴ παρὰ Ταραντίνοις οὕτω λεγομένη,.. doit être une dissimilation de ἐἀναγρετρια (ef. Chantraine, o. c. 53 n. !). Voir aussi ἀγρηνά.
d'où ἀγρευτής «chasseur» (Solon, poètes), &ypeuthp (poètes alex.), et ἀγρευτικός (Xén.) ; ἄγρευμα « gibier » ou «filet de chasse » (Æsch. E., Xén.), mais voir aussi sous ἀγρός, de même que pour ἀγρωτής, ἀγρωστῆς. Le présent ἀγρώσσω « guetter sa proie» (Od. 5,53, Opp. Hal.) entrer
semblent
Vendryes,
Mélanges
Boisacg, 2, 331-334). Ce verbe a subi l’influence de αἱρέω notamment dans la forme à aspirée ἐφανγρενθειν = ἐφαιροῦνται OU 16 nom propre ᾿Εἰξαίγρετος (voir Vendryes, Le.).
À ce verbe &ypéw 86 rattache un adjectif en *-lo- dans les
ἀγρηνά
: δίκτυα
καὶ
ἔνδυμα
(Hsch.)
et
ἀγρηνόν "
«ἔνδυμα» δικτυοειδὲς & περιτίθενται οἱ βακχεύοντες Διονύσῳ, ᾿Ερατοσθένης δὲ αὐτὸ καλεῖ [γρῆνυν ἢ] γρῆνον (Hsch.), οἵ. Et. M. 14,2 ἀγρηνὸν πουκίλον ἐρεοῦν δικτυοειδὲς 116. IV Pollux cf. encore καὶ ἔνδυμα δὲ ποιόν, 11 s’agit donc d’un filet (de chasse ?) porté dans les fêtes de Dionysos. La forme d'Ératosthène γρῆνος s'explique
par la perte de l’initiale, ct. Strümberg,
Wortstudien
45.
— On
évoquerait
aussi
peut-être
en raison
de la broderie
(et. Et. M.) la glose yphvn * ἄνθη συμμικτά (Hsch.). Et.: Tiré de ἄγρα, ἀγρέω avec un suffixe comparabie à celui de σαγήνη.
ἀγρήσκεται : πικραίνεται authentique
on lirait
ἀγρίσχεται
de
est
glose
la
51
(Hsch.).
&yproc,
mais
voir
Latte s.u. àypôs, -où : m. «champ, terrain ». Le mot est couramment attesté depuis Homère et flgure dans les tablettes mycéniennes (Chadwick-Baumbach 167). Il désigne originellement
le terrain
le champ
parcours,
de
cultivé
non
comme le skr. éjrah. Chez Homère même ἀγρός s'applique généralement à des terrains de pâture, le terme propre pour 108 champs cultivés étant poupæ. Le mot a pris en grec classique des sens divers, notamment celui de « ferme », «domaine campagnard ». Pour ἀγρόνδε Cail. ἃ &ypañe d'après οἴκαδε. Composés de &ypéc : le mot figure comme premier
de
terme
notamment
composé,
habite la campagne » (Hom.,
aux
champs»
(Hom.,
champs » (trag.). Deux composés
a) &ypouxog
(Ar.,
etc.),
présentent
« qui
ἀγρονόμος
dans
etc.), ἄγραυλος
« qui couche
ἀγροδάτας
«qui
un
particulier
intérêt
PI., etc.) signifle
va
proprement
habite la campagne, campagnard » d’où, part, «rustique, grossier»; de ce composé
aux :
«qui
en mauvaise ont été tirés
des dérivés ἀγροικία (Ρ]., etc.), ἀγροικίζομαι (PI, etc.), ἀγρουκικός ; 169 mot ἄγροικος ayant pris le sens de « rustre, stupide », il a donné en grec moderne naissance par fausse
15 —
ἄγυια
de rue », etc. ; — soit comme second terme dans μοναγρία « ferme isolée » (tardif). De là ἀγρικός comme épithète de la rue (cf. ἀγριοπήγανον). L'évolution particulière de ἄγριος, devenu impropre à signifler «campagnard », ἃ entraîné la création de ἀγρεῖος (Ar., etc.) avec le dérivé ἀγρβιοσύνη. Dérivés divers constitués avec 16 suffixe m. -τῆς : 1) ἀγρότης «campagnard » (Hom. Od. 16,218, poètes)
avec 16 féminin ἀγρότις (poètes) et 10 doublet (Ε.);
&yporñp
2) Le dérivé usuel est chez Homère ἀγροιώτης
finale singulière
s’explique,
au moins
dont la
en partie,
par des
raisons métriques (toujours en fin de vers) ; 16 mot signifie » ;
« campagnard
3) ἀγρώτης
« campagnard », avec
le même
suffixe que
δεσμώτης (E.) ;
4) ἀγρώστης « campagnard » (E., S, poètes), « chasseur »
(A.
Rh.
4,175),
« araignée » (Nic,
Th.
734) ; 18 sigma
est
inexpliqué et 16 mieux est d’y voir un sigma inorganique (et. Chantraine, Études, 58); le nom du «chiendent dit
pied-de-poule » ἄγρωστις est 16 féminin de ἀγρώστης (Chantraine, /. c. et Frisk s.v.). ᾿Αγρώστης a deux doublets, ἀγρωστήρ «campagnard » chez S. et ἀγρώστωρ « pêcheur qui
ce
(Nicandre),
filet»
au
rapprochement
16
illustre
qui s’est opéré entre 1 famille de ἀγρός ot celle de ἄγρα, Ce contact s'observe pour ἀγρεύς qui signifie « chasseur »
et parfois trouve
«campagnard»; ἄγρευμα
également
ἀγρεύματα
glosé
τὰ ἐπὶ τῆς
ainsi
dans
ἀγροικίας
(cf. les
sous
An.
κτήματα
&ypx)
Bekker
Σόλων
se 340,
elxe,
et a donc pu désigner des biens-fonds.
Un des traits notables de l'histoire des dérivés de &ypés est que
certains
d'entre
eux se sont
trouvés
en contact
étymologie à γροικός «inteiligent », γροικῶ, etc. (cf. Matzidakis, Gl. 14, 208 sqq., Andriotis, Ἔτυμ. ÂcË. s.v.).
avec &ypæ « capture, chasse », qui les 8 influencés. ’Aypés,
b) ἄγρυπνος « qui dort, passe la nuit dehors, qui veille » (Hp., ΡΙ., ionien-attique) (ct. J. Wuckernagel, Verm.
Et.: Nous saisissons dans ἀγρός un terme qui était constitué dès l'indo-européen et que nous retrouvons
ἄγριος, etc., subsistent en grec moderne.
Beiträge, 8 sqq.) avec les dérivés &ypurvla, ἀγρυπνώδης «qui tient éveillé» (Hp.), ἀγρυπνέω (Thgn,, PI., etc.), ἀγρυπνητὴρ « qui veille » (Man.), &ypurevntixég « qui veille »
dans skr. djrah (avec un accent différent), lat. ager, got, akrs, arm. arf, Le sens du mot a pu varier, mals la signiflcation originelle en est donnée par le skr. djrah, et certains
ou « qui tient éveilié » (D. S., Plut., pap., etc.). Le passage du sens de « qui passe la nuit dehors » à celui de « qui
emplois hom. et qui peut rend probable verbe attesté
veille » s’explique,
19 terme
mais
les Anciens
ont
analysé,
à tort,
en ἀγρέω-ὔπνος.
᾿Αγρός flgure comme
second terme d'un composé
soit
dans 19 type φίλαγρος « qui aime la campagne » (Luc., etc.) soit dans le type σύαγρος « sanglier », valant σῦς &yprog,
βόαγρος, ἵππαγρος.
L’anthroponymie présente des composés en -αγρος et cela dès le mycénien (Chadwick-Baumbach 167 ; mais v.
O.
Masson,
Studi Micenei
2,
1967,
29 8q.).
Dérivés : kypétepoc, où 16 suffixe -tepog assume 18 même fonction que dans θηλύτερος, ὀρέστερος, etc. (ct. Chantraine, Éfudes, 36) désigne les animaux sauvages, qui vivent dans l'&ypôc ; 16 terme usuel (Hom. et grec classique) est ἄγριος « sauvage », dit d’un animal, d’un
homme, d’un sentiment et finit par prendre 19 sens de «féroce », etc. (cf. W. Nestle, Herm. 77, 1942, 64), D'où les dérivés ἀγριότης (ΡΙ., Dém., Xén., etc.), ἀγριόομαι et au sens factitif &ypcéæ (tragiques, etc.), ἀγριαίνω, généralement intransitif (PL, etc.), L'adjectif ἄγριος figure dans quelques composés, soit comme premier terme : ἀγριόφωνος (Hom.) et dans des termes botaniques comme ἀγριελαία « olive sauvage », ἀγριοπήγανον « espèce
de &ypéc : il s’agit du terrain en jachère servir pour l’élevage. Cette interprétation l'étymologie qui fait du mot un dérivé du par skr. djali, gr. ἄγω, lat. agé, ete,
ἄγρυπνος, voir le précédent. ἄγρωστις, voir ἀγρός. ὄ’.γυια. : gén. datif «ἄς, -& ; au pl. l'accentuation finale semble attestée à tous les cas, mais les données des grammairiens anciens sont confuses (cf. Leæ. Ep. s.u.,
Debrunner, G.G.A. 1910, 10, Wackernagel, Gôtt. Nachr. 1914, 118 sqq.) ; «rue» surtout au pluriel. Mot homérique, rare en prose, mais encore attesté dans des papyrus. Dérivés : ᾿Αγυιεύς épithète d'Apollon (E., Com., etc.), d'où 19 nom de mois ᾿Αγυίηος (Argos); ᾿Αγυιάτης même
sens, mais aussi ἀγυιάτης habitant d'une rue (7G IX 2, 241,
Pharsale),
cf.
ἀγυνῆται * κωμῆται
(Hsch.);
fém.
ἀγυιᾶτις, “ἰδος ; adj. ἀγυιαῖος,
Composés
au féminin seulement
: εὐρυάγυια
(Hom.)
épithète de villes, mais aussi de la terre (H. à Dem. de la justice qui est rendue
dehors,
publiquement
16) ; (Terp.
ἄγυια
—
40), l'hypothèse de Schulze, O.Æ. 326 n. 3 est arbitraire ; ὑφιάγυια (Bacch.). Emprunté dans le latin cgea (qui suppose peut-être
une forme tardive ἔδγεια), voir Ernout-Metllet s.u. Et.: P.-8. part. parfait de ἄγω sans redoublement «celle qui va quelque part»; il n’est pas sûr que 656c est sous-entendu ; sens intransitif ; cf. pour la formation Bpyura, et voir Chantraine, Parfait, 45. Objections de
16 —
ἀγχίλωψ : t. espèce de flstute qui bouche le canal lacrimal (Gal. 19,438). Æt.: Galien analyse le mot en ἄγχι et ὥφ. Le À vient probablement du mot αἰγίλωψ qui, entre autres sens, ἃ pu également désigner une fistule lacrimale, et le premier terme du composé, malgré l'iota (qui peut venir de
αἰγίλωψ), doit peut-être être tiré ἀ ἄγχω (voir Frisk, et Wortstudien, 95 sqq.).
Strômberg,
Szemerényi, Syncope, 206-209.
ἄγχουσα : f. « Anchousa tinctoria, orcanète » (Thphr., ἄγχι : «auprès » adv. homérique et poétique souvent accompagné d'un gén. Comp. : ἄσσον ou ἄσσον (pour l'accent, voir Lex.
Ep.
s.v.) ; superl. (créé sur 19 compa-
ratif) : ἄσσιστα Æsch. et dial. arcadien et éléen (Schwyzer
57B et 424); d’où ἀσσοτέρω (Hom.), ἀσσοτάτω
(A.P.),
et ἀασότερος
normal
(Arat.), ἀσσότατος
(A.P.);
superl.
ἄγχιατον, ἄγχιστα (Hom., etc.) d'où ἄγχιστος
plus tardif
et plus rare. Composés,
surtout
poétiques,
assez
nombreux
ἄγχι comme
premier
terme dont
voici
les
et
les mieux
attestés : ἄγχαυρος
« proche
plus
de
avec
anciens
l'aurore»
(voir sous abprov), ἀγχήρης, ἀγχίαλος (Hom.) qui se dit de villes et d’îles, ἀγχιθαθής «profond près du rivage» (Hom.), ἀγχιδασίη = ἀμφισθήτησις (Héraclit. 122), ἀγχιγείτων, ἀγχίθεος (Hom.), ἀγχίθυρος, ἀγχίκρῆμνος, ἀγχιλεχῆς, ἀγχιμαχήτης (Hom.), seulement au pluriel, ἀγχίμολον souvent avec ἐλθεῖν (Hom.), composé
de ἄγχι et μολεῖν : -ov est comparé
à l'absolutif
skr. en -am, οὑ dE ἀγχιμόλοιο est un arrangement métrique secondaire pour ἔάγχιμολοθεν (Wackernagel, Mus. Helv. 1, 1944, 226-228), ἀγχίπλοος, ἀγχίπολις,
Dsc.), dont la racine fournissait le rouge dont les Grecques se fardaient. Dérivé ἀγχουσίζομαι « se mettre du rouge »
(Hsch.). Composés κατάγχουσα (Ps. Dsc.) et, ψευδάγχουσα (Pline). Enfin par contamination avec κύνωψ on a fait ἀγχύνωψ (Dse. 4,43) ef. Stromberg, Pflanzennamen
159.
Et.: IL est tentant de voir dans 16 mot un participe présent de ἄγχω (Schwyzer, Gr. Gr. 1,526), ce qui pourrait se comprendre sémantiquement (cf. Strômberg, o. c. 64). Mais l'existence de l’attique ἔγχουσα (voir s.u.) fait plutôt croire à une déformation de ἔγχουσα par étym. populaire.
ἄγχραν : μύωπα Aoxpol (Hsch.), Ce mot dialectal dont la forme peut être altérée et 16 sens incertain (taon ? ou myope ?) est étudié par Bechtel, Gr. Dial. 2,41, qui rappelle la viellle étymologie de Fick, cf. ἄκαρον * τυφλόν (Hach.). L’initiale ἀγχ- seraît-elle due, par étym. pop., à ἄγχι ?
ἄγχω : fut. ἄγξω,
etc. «serrer, étreindre,
étouffer »
ἀγχίσπορος, ἀγχιτέρμων, ἀγχιτόκος.
(Hom.,
Trois composés sont employés en prose : ἀγχίνοος «à l’esprit juste, vif» (Hom., ΡΊ., etc.) avec 16 dérivé
fe composé
ἀγχίνοια,
« presque égal », mot de Thucydide et de la prose tardive.
d'autres composés. avec dva-, δια-, κατα- sont rares. Composés de sens surtout technique ; le terme ἄγχη,
Un composé homérique présente une structure inattendue :
qui n’existe pas comme mot simple, flgure dans un certain
ἀγχέμαχος qui sembie formé sur 16 composé de sens opposé Ἐζηλέμαχος > Tnképoxog. Sur ἄγχιστα, ἄγχιστος ont été créés un certain nombre
nombre de composés : δεράγχη (A.P.) désigne un « collet de chasse a et a fourni le dérivé δεραγχής, -ἐς ; ὀροδάγχη (quelquetois écrit ὀροδάκχη sous l'influence p.-ê. de épébax-
de dérivés : ἀγχιστῖνος (Hom.) avec
et surtout une série de termes qui se rapportent générale-
Xov) désigne la cuscute qui étouffe 18 vesce, cf. Strômberg, Theophrastea, 194. — 11 y a surtout une série de noms de
ment à la parenté, ἀγχιστεύς (Hdt.), ἀγχιστεία
maladies
τὰ
ἀγχίστροφος,
ἀγχιστεῖα,
ἀγχώμαλος,
ἀγχιστεύω,
de
ἄγχι
οἱ ὁμαλός
un suffixe inattendu,
ἀγχιστίνδην
qui
(att.), et
entre
dans
une série d'adverbes en -ἔνδην (ἀριστίνδην, etc.) avoc 16
doublet locr. ἀγχιστέδαν (Buek, Gr. Dialects, n° 59 A, ct. Fraenkel,
Trois
Gl. 20,84) ; v. Szemerényi,
dérivés
ἀ ἄγχι
Syncope
apparalssent
isolés
89 sqq,.
: inf.
aor.
ἀγχίξαι * ἐγγίσαι Κρῆτες (Hsch.), ἀγχιστήρ « celui qui est cause de » (S., Trach. 256} ; enfin ἄγχιμος (E.), Sur ἄγχι ont été constitués avec d'autres suffixes d'adv. delieu : ἀγχοῦ (Hom., etc.), avec 16 comp. ἀγχότερος et le superl. ἀγχοτάτω, ἀγχόθι (Hom.), ἀγχόθεν (Hdt.), ἀγχόσε et 16 composé attique ἔναγχος « récemment » où l’on a voulu voir une forme de génitif (Schwyzer, Gr. Gr. 1,633). Et.: Le rapport avec ἄγχω semble certain. Ou bien viellle forme ἀθ locatif d’un nom-racine disparu ; ο encore, sl le mot ne remonte pas à l'i.-e. (en fait on ne connaît aucun
correspondant),
création grecque,
de ἄγχω, avec la
finale de περί, ἀμφί. On est de toute façon gêné finale -ος de Evæyxog (ct. ci-dessus).
par la
etc.) ; le verbe simple est surtout poétique,
moyen
dans
ἀπάγχω
ἀπάγχομαι
« étrangler » est usuel en prose ; le signifie
: συνάγχη,
le lat.
mais
xuvéyxn
cynanche,
puis
«être
pendu,
se
pendre » ;
sorte d'angine, emprunté le fr. esquinancie,
avec
les
variétés λυκάγκη, ὑάγχη, χοιράγχη ; sur κυνάγχη Démade a plaisamment créé, à propos de Démosthène, ἀργυράγχη pour une prétendue angine qui l’empêche de parler, parce
qu’il a reçu
de l'argent. —
Enfin
la glose d’Hsch,
κυδάγχας * μάχας, λοιδορίας pourrait être tirée de κυδάζω, avec une finale plaisante en -dyyn. Les composés en -αγχος présentent peu d'importance : on peut citer, outre σύναγχος doublet rare de συνάγχη,
des mots de lexiques comme σύαγχος " ῥίζα tv # οἱ σῦς θηρεύονται Hech. ; ἄνδραγχος * δήμιος, nom du bourreau, ct. Ælius Dionys., p. 106 Erbse, ἄνδραγχος * δήμιος, & τοὺς ἄνδρας ἄγχων. Composés en -άγχης, -οὐ : κυνάγχης épith. d'Hermès (Hippon.) ; λεοντάγχης (Call.) ; λοπαδάγχης «tueur de plats » (com.).
Dérivés
: ἀγχόνη
«fait d’étrangler» ou «de pendre »
et nom de la mandragore chez Ps. Dsc. ; avec le même suffixe que περόνη, ἀκόνη, surtout chez les tragiques;
d'où ἀγχόνιος et 168 dénom. tardifs ἀγχονάω, ἀπαγχονάω,
— ἀγχονίζω, ἀπ-. Un fragm. épique fournit ἀγχονίης (gên. fém., ou plutôt nom. masc. comme ἀγγελίης, voir Lex. Ep, s.v.). Leumann pense que lat. angina est tiré de dyxévn (Die Sprache
1, 1949, 205). Doutes chez Ernout-Meillet,
Un autre dérivé tout différent ἀγκτήρ, constitué avec 19 suffixe -τήρ fréquent dans les noms d’instruments, désigne dans le vocabulaire de la médecine (Cels., Plu.) un instrument qui sert à former les blessures (cf. Bjôrek,
U.U.À. 1932, 5,82) ; d'où 16 dénom. ἀγχτηριάζω.
dans
lat.
amhü-,
exactement
présent
Un
Et.:
angô.
arm.
Ailleurs
anju-k,
on
v.
sl.
se trouve
correspondant
connaît
ozü-kä,
un
thème
etc.
en
Pour
u:
ce
skr.
verbe
expressif il est difficile de préciser la structure de la racine et la fonction de la nasale.
17 —
ἄγω
per- « changer de route, transférer » (ce composé est assez tardif) ; παρ- sens divers « mettre en ligne, introduire, trom-
per », etc. ; Trepr- « Mener autour, entourer » ; προ- « faire avancer, avancer, marcher en avant, persuader », etc. ; προσ-
ou
«Causer,
non),
passer», ὑπ-
ἀγέωχα, etc. Sur ἄγω en mycén. v. Chadwick-Baumbach 167. À servi notamment dans 18 langue pastorale, à propos de bétail, mais aussi à propos d’hommes, esclaves, prison-
niers, etc. : « pousser, mener»; l’éxpression &yerv καὶ φέρειν (cf. I. 5,484, etc.) répond au lat. ferre agere, « piller », &vetv s’appliquant aux hommes et aux animaux, qépetv aux objets. Toutefois, déjà chez Homère le sens
est très élargi ; 11 se dit par exemple de ce qu’on êtres vivants ou choses, à bord d’un bateau (cf. de soldats que l'on conduit au combat (cf. 10,79, également attesté chez les historiens) devient
ici
presque
synonyme
de
ἡγοῦμαι;
emmène, Fl 9,72) ; /I. 2,580, : le mot
il
a
ainsi
perdu beaucoup plus vite que lat. agë 16 sens originel de « pousser » qui était assumé par ἐλαύνω. Specht Æ Z 63,1936, 225 et 270 suppose un supplétisme entre les deux verbes,
ce qui est contesté à bon droit par A. Bloch, Z. Gesch. einig. suppl. Verba im Gr., 14 sqq. C'est au sens «mener, emmener» que se rattache l'expression au moyen de ἄγεσθαι γυναῖκα « prendre pour femme, se marier ». Le sens général du verbe s'est prêté à des développements assez divers, soit dans des expressions particulières
comme
ἄγειν εἰς δύκην
naux»,
ou
ἄγειν
« poursuivre
ἑορτὴν
«célébrer
devant
une
les
tribu-
fête», ou ἄγειν
μνᾶν « peser une mine » ; soit dans des extensions flgurées
ἄγειν el ἀρετήν, etc.; ou encore ἄγειν βίοτον « passer sa vio»; ou ἡσυχίαν ἄγειν «se tenir tranquille», etc. ; enfin au sens de « considérer comme », p. ex. περὶ πλείστου ἄγειν, ete. Il existe un emploi surtout attesté dans la ἄγετε « va, allons, allez pas à l'emploi courant
absolu, ἄγειν «se diriger vers », langue militaire. L'impératif &ys, » (sens intransitif qui ne répond de &yw ; on peut se demander si
l’emploi comme particule ΠΘ remonte pas à l'i.-e.) joue 19 rôle d’un véritable adverbe, εἰ &ye s'emploie en dehors
de toule considération (Wackernagel, Vorl. 1, 85 lesbien 29 plur. ἄγιτε que ἄγ' Tre, et d'où serait issu Nombreux composés prendre 19 large», etc.; S- «passer le temps»,
de singulier ou de pluriel et 211). I! existe un doublet en l'on croit tiré de la combinaison 19 singulier ἅγι. «ramener, emmener, : ἀνάγω &rc- «emmener, arrêter », etc. ; etc.; elo- «introduire»; ἐν-
« persuader, être cause de », etc. ; ἐξ- « faire sortir, exporter, causer », etc. ; ér- « mener contre, proposer », etc. ; xœr« descendre, amener à la côte, débarquer » (opposé à ἀν-) ;
etc.;
auv-
parfois
«atteler,
amener,
approcher » (transitif
«rassembler»,
« passer
conduire
etc.;
au-dessus» peu
à
peu»
Üxep-
(composé ou
«en
«sur{ardif);
trompant,
se retirer », dans le grec tardif « s’en aller » par opposition à ἔρχομαι : ὕπαγε Σατανᾷ, Ev. Matt. 4,10 (a donné naissance en grec moderne au verbe πάωϊπηγαίνω).
1 existe quelques composés
à double
préverbe comme
ὑπεξάγω, etc. Le verbe ἄγω et ses composés roflétent bien avec des orientations diverses la valeur originelle du terme qui exprime
ἄγω, ἄξω, ἤγαγον et rare ἧξα (Tim. Antiphon), pf. ἦχα en att.; en dorien, ἀγάγοχα, d'où dans la koiné ἀγήοχα
appliquer,
très
un
vile,
diverses
procès
qui
«conduire» sont,
par
se
développe
Les
«pousser » mais,
ramifitations
aîlleurs,
sémantiques
franchement
différentes
de
celles du lat. agë.
Formes nominales ; ἀγός « chef », employé chez Homère soit au nomin. pl,, soit au nom. sg. à propos de certains héros ; notamment ldoménée, Énée, Sarpédon ; rares exemples dans la tragédie. La question se pose de savoir quel
est
Ie
second
terme
dans
les
composés
du
type
στρατᾶγόςστρατηγός (d'où στρατηγία, στρατηγεῖν, etc.). Il est probable qu’il s'agit bien de ἀγός, mais une influence
de ἡγέομαι n'est pas exclue (cf. Chantraine, Études vocabulaire 88 &qq.
dor.
λοχᾶγός,
de
et la bibliographie citée). Exemples :
ξενᾶγός
qui
sont
également
des
térmes
militaires. On a déjà chez Homère ὀχετηγός « qui
trace
une rigole » ; puis φορτηγός « trafiquant » (Thgn.), ἱππηγός,
σιτηγός. Certains des composés constituent des doublets de formes en -nyérng (tirées de ἡγέομαι) : κυνηγός (d'où 16 dénominatif xvvnyetv), xopnyés, ἀρχηγός. Autres exemples de -nyôc, Chantraine l.e. (liste étendue dans BuckPetersen,
Reverse
Index,
626).
Le nom d'action féminin &yñ « transport » existe à peine, ἀγὴ ξύλων « transport de bois » (Michel 1359, 17, Chlos). Chez Aratos
668 et 688, au sens de repli, doit plutôt être
rapproché de ἄγνυμι (voir s.u.). Le terme militaire dorien &ynue ou ἄγημα doit être tiré de ἀγέομαι avec œ long, voir sous ἡγέομαι. ᾿Αγών, -ὥνος m. (éol. nom. ἄγωνος chez Alcée) désigne 16 résultat d’un ἄγειν et signifle proprement « assomblée, rassemblement ». Se dit chez Homère de l’assemblée des dieux
(notamment
assemblées
des
J.
dieux
7,298
de
la
où
il
s’agit
cité,
ce
que
des
l'on
statues
appellera
plus tard ἀγώνιοι Ocol), du rassemblement des navires. Mais le sens le plus fréquent chez Homère et qui devient usuel plus tard est d'assemblée pour des jeux, et par extension combat et procès.
Dérivés ἀγώνιοι θεοέ « dleux assemblés » ; en outre toute une famille de mots issus de ἀγών « jeu, lutte » ; dénom. ἀγωνίζω «chercher à gagner dans les jeux, combattre », le mot s’employant dans un sens général et notamment
à propos de procès ; d’où ἀγώνισις, ἀγώνισμα, ἀγωνιστῆς «concurrent
aux
jeux,
plaideur,
acteur»,
ἀγωνιστήριος ; enfin ἀγωνία qui ne présente
ἀγωνιστικός,
plus
aucun
rapport avec le sens originel de cette famille de mots, «lutte, exercice », d’où à partir de Démosthène et Aristote
« angoisse » (emprunté
par le lat. ecclés.
agonie) ; d'où ἀγωνιάω, -άτης. Composés de ἀγών : ἀγωνάρχης
agonia
d'où
fr.
Mmagistrat en Béotie
—
ἄγω
18 —
(ZG VII, 1817) avec le sens de ἀγών assemblée ; ἀγωνοδίκης
Les manuscrits d'Hippocrate ont ἀδάξεται ἀδαξῶντα Mul. 1,18, ef. Bechtel, Gr. D. 3,90.
«juge d’un procès » (Hsch.), ἀγωνοθέτης « président des jeux», employé parfois au figuré, -θετήρ même sens (IG XIV 602, Catane), -θετέω, θετικός, -θεσία et -θήκη S. fr. 975, bâti sur Ofpen, cf. Poll. 3, 141. En outre des dérivés isolés : ἄκτωρ « chet » (Esch.) avec un suffixé «τῶρ qui se retrouve dans ce type de noms. N. propre ‘’Axtop, fém. ᾿Ακτορίς ; ἐπάκτηρ «chasseur» (Hom. 2 ex.); κατ-άκτης « visiteur » (PIb.). ἄγμα * κλέμμα que lon cite est issu d’une faute probable d'Hsch., voir Latte s.u, Mais on à x&r-ayuæ « peloton de laine » (att.), σύναγμα «concrétion » (Hp.). Il existe un éertain nombre d'autres dérivés, mais qui dès les premiers textes ne sont plus rattachés par aucun lien à ἄγω : c’est le cas de ἀγέλη, ἄγυια, ἄξων, ἄξιος, ἀγρός, probabiement ὄγμος, peut-être ὥγανον. En revanche 16 lien avec ἄγω est nettement senti pour uns
série importante
de formes
à redoublement
du
Et.: Expliqué cf. ὀδάξ, etc.
a
parfois
posé
‘a.eg—/o,og—
mais
cf.
ἀδάμας, mutilation
Kurylowicz,
d&yivée
(avec
l'infinitif
ἀγινέμεναι
:
famille
de
mots
est
(pour le cœur
Zeitschr.
ἄδδαυον : Enpèv Λάκωνες (Hsch.). Semble devoir être corrigé en ἄδδανον, cf. sous ἄζομαι,
chez ἄδδιξ, -ἰχος : t. mesure
de quatre chènices
(hapax,
Ar. fr. 709). Et.: Inconnue. La finale, sans être identique, ressemble à celle de yoïvË, qui n'a pas non plus d'étymoiogie. Le delta géminé n'est pas un phonème usuel en ionien-
évidente
mais le développement en apparaît différent de celui que
l'on observe en latin ou en sanskrit. Outre que ἄγω
147
(pour 18
f- celt. Phil. 14,273 ; 16,112:
étol. ἀχνηκότας, cette
Trav.
161
du gaulois, οἵ. irl. adarc corne, eb voir Pokorny,
de «amener, apporter» (voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,696). On trouve en dorien des variantes, lac. διεξαγνηκέναι, de
188, 239,
Th.
ΕἸ. : Identique au lat. adarca ; 16 mot vient en définitive
Hom.) attesté dans les dialectes épique et ionien, au sens
L'importance
fois chez Hés.
fer le plus dur»;
ἀδάρκη, -ἧς : f. ou ἀδάρκης -ou m., ἄδαρκος -ou m., avec 19 dérivé d&kpxcov n. dépôt 8816 sur les roseaux d'un marais. S’appelle aussi selon Plirie HN 32, 140 καλαμόχνους.
εἰσαγωγός, -ἢ, -εύς, -tov, υκός ; de même avec ἐξ-, ἀπ- etc, ᾿Αγωγός gure dans un nombre appréciable de véritables composés. Ainsi : παιδαγωγός, νυμφαγωγός, μειαγωγός, ψυγαγωγός, δημαγωγός, qui ἃ pris de l'importance, avec les dérivés δημαγωγεῖν, δημαγωγία, etc. Enfln il faut rattacher à ἄγω un déverbatit de structure
remarquable
d’Ouranos),
«corps dur;
serait extrait de l’or ; chez Thphr., etc. « diamant », Dérivé : ἀδαμάντινος. ἘΠ: Désigne 19 corps 16 plus dur, et que l'on ne peut dompter, Terme magique, puis technique tiré de δάμνημι, comme ἀκάμας de κάμνω (cf. Chantraine, Formation 269). ᾿Αδάμας existe chez Homère comme un nom propre. Il n’y a pas de raison de supposer qu’il y ait un emprunt, arrangé ensuite par étym. populaire.
type
préverbes
-avrog : m.
de la race de bronze), cf. Troxler, Sprache und Wortschalz Hesiods, 19 ; volontiers employé comme terme de comparaison ; chez Pl. Tim. 59 b, PIt 303 e, métal très dur qui
ment, avec les dérivés, ἀγωγεύς guide, ἀγώγιμος que l'on peut transporter, ἀγώγιον charge, ἀγωγικά dépenses pour divers
par une assimilation phonétique de ὁδα-
attesté pour la première
L'apophonie, 186. En Lout cas le système est vivant et cohérent : ἀγωγός qui conduit, ἀγωγή conduite, mouve-
le transport (Cod. Just. 10,30,4). Ces dévivés ont été combinés avec
2,171,
ἀδαής, voir sous δαῆναι.
ἀγωγός, ἀγωγή : pour ce type qui se retrouve dans ἀκωκῇ on
Mul.
attique. Pourrait être emprunté,
ne
ce qui s’observe pour les
noms de mesures.
recouvre pas dans 808 emplois 16 latin agô à la fois parce
que le mot est parfois proche de ἡγέομαι et que les emplois dans les vocabulaires techniques sont différents, beaucoup de termes ne sont plus mis en rapport avec le verbe.
âSea\rwhaie : optatif aoriste, 3° pers. sg. d'un verbe factitif en -όω slignifiant «effacer» avec ie complément σταλαὰν (inscription d'Élide, vers 350 av., Schwyzer 424, Buck, Gr, Dialects, n° 65, Solmsen-Fraenkel 53.
Ce qui est important en grec, ce sont les composés en «ηγός, les mots redoublés du type ἀγωγός ; surtout le
Et.: Obscure. On a posé un adj. ἔδεαλος (ct. δέαμαι, δῆλος) d’où, ρ.-δ. par l'intermédiaire d’un verbe *SedMo,
groupe nouveau et original constitué autour de ἀγών : mais seul le sens originel de ἀγών peut se rattacher à ἀγώ,
Ἔδεαλτος, δεαλτόω. Je préférerais l'hypothèse qui rapproche le verbe du eubstantif δέλτος « tablette » (cf. chypr. δάλτος). Le scribe a-t-il hésité entre les graphies Seät- et δαλτ- ? P.-6. -ex- note-t-il la prononclation ouverte de e en éléen
et 16 mot, eñ raison des significations particulières qu'il 8 prises, a donné naissance à des dérivés nouveaux se reliant
à l’idée de « combat Et.: &yw est un correspondants dans lat. agô, v. irl. aik, alternant avec 9,09-
». vieux présent thématique qui a des skr. djati, av. azaitl, arm. acem, tokh. äk-, On pose une racine “a,egdans ὄγμος, cf. aussi ἀγωγή.
(Sittig,
@
14,484) ?. Voir aussi Buck,
Gr. Dial. 263.
ἀδελφός, -où : « frère » (attique). Dans
les dialecLes
autres
ἀδαγμός
: κνησμός
(Hsch.),
« morsure,
démangeal-
son » attribué à S. par Photius.
Les mss Trach. 770 donnent ὀδαγμός. Autres gloses apparentées : ἀδαξῶ * κνήθομαι ; ἀδαξῇσαι * κνῆσαι ; ἀδαχᾷ * κνᾷ, κνήθει κεφαλήν, ψηλαφᾷ (ct. Ar. fr. 410).
Gnomon,
que
l'attique
la
forme
du
mot
est
généralement
ἀδελφεός (Hom., Hdt.), béot. ἀδελφιος, crêt. ἀδελφιος, ἀδευπιος. Hsch. cite une forme laconienne ἀδελιφήρ (ou ἀδελφήρ) qui seralt une réfection du mot d'après πατήρ, otc., ou une forme à rhotacisme d’'un thème en - ἀδελφής. Terme usuel depuis Homère jusqu'au grec d’aujourd’hui
— (sous la forme ἀδερφός), S'emploie parfois comme adjectif, rarement au figuré. Dans le grec tardif, parfois terme de politesse et d’amitié, mais surtout usuel entre membres d'une confrérie religieuse, et finalement a pris une grande
place
dans
le
vocabulaire
du
christianisme.
Féminin
19—
ἀδηκότες
(2,267). traduit,
Le sens du mot est difficile à déterminer. On par exemple, «amer » en rapprochant δεῦχος =
YAeüxog
attesté
notamment
sch.
A.R.
1,1037,
mais
16
mot pourrait être imaginé par un scholiaste, précisément pour expliquer &Seuxñç. Les scholies et les lexicographes
ionien ἀδελφεή, dor. ἀδελφεά, attique ἀδελφή. Composés principaux : 1) type συνάδελφος, ἀνάδελφος (E.), πατράδελφος (15,), μᾶτραδελφεός (Pi.), eto. ; 2) φιλά-
anciens connaissent aussi un sens « inattendu » (cf. Apollon. Lex., Hsch.). Aeuxñç est p.-ô. attesté chez Nic. Al 328.
anthroponyme ; 3) les
difficile d'établir une étymologie. Nous avons déjà dit que
composés avec ἀδελφός comme premier terme sont surtout
l'existence de δεῦκος = yAeÜxoc n'est pas assurée, mais fl y 8 aussi 19 n. pr. Πολυδεύκης et d’autre part un verbe attesté par les gloses δεύκω * βλέπω Et. M,260,54 et δεύχει * φροντίζει Hsch.; enfin on rapproche l’adv. ἐνδυκέως qui semble signifiler «avec soin » (voir s.u.); les gloses d'Hsch. δευκές * [λαμπρὸν] ὅμοιον et ἐνδευκές * ὅμοιον sont inexpliquées. Le rapprochement de δεύκω et ἐνδυκέως
δελφος (S., etc.) également comme
tardifs et assez rares : ἀδελφεοκτόνος τονία, -μιξία, -παιῖς, -ποιός, -πρεπῶς.
(Hdt.);
dBeApox-
Dérivés : ἀδελφιδέος, attique -οὖς « neveu » ; ἀδελφιδῇ «nièce » (dans une inscr. tardive masc. ἀδελφιδῆς, fém. ἀδελφίδισα, 1.6. Rom. 4,621); diminutifs : ἀδελφίδιον
dès Ar. et ἀδέλφιον dans le grec tardit. En outre : ἀδελφικός (Aristote, etc.), ἀδελφότης «fraternité » (Septante, etc.) employé dans des lettres chrétiennes comme formule de polltesse ; enfin ἀδελφίς, -ἰδος est un nom de datte
chez Pline HN 13,45. Dénominatif, ἀδελφίζω « considérer comme un frère » (Hecat., Isoc.), avec 16 nom d'action ἀδέλφιξις au figuré « affinité » (Hp. Art. 57). Et.: Composé de &- copulatif (de “sm-, la psilose s'explique ici par une dissimilation d’aspirées) et un terme qui désigne le sein de la mère, cf. Hsch. ἀδελφοί ' οἱ ἐκ τῆς αὐτῆς δελφύος γεγονότες, δελφὺς γὰρ À μήτρα, Le mot signifie donc «issu du même sein ». Il ne peut être tiré d'un *&Seäpe/Foc, le traîitement -toc du crétois s'y opposant (cf. Lejoune, Phonétique 209). Wackernagel, Spr.
Unt. 52 pose le suffixe -eio- qui sert proprement pour
les adjectitfs de matière, cf. encore Risch, Mus. Helv. 2, 1945, 22 ; on a pensé aussi à poser un thème sigmatique ἀ-δελφεσ- constitué sur un substantif noutre ἐδέλφος, mais skr. gérbhah- est thémat. avec vocal. o, ët voir s.u. δελφύς,
ct. Georgacas, GI. 36, 1957, 106-107. L'accent de ἀδελφεός comparable
parenté,
cf.
ἀνεψιός, γαμθρός, etc. L'’attique ἀδελφός semble arrangement de ἀδελφεός, facilité par l’existence
un de
est
à
celui
formes contractes comme
d’autres
termes
de
ἀδελφοῦ de -εοῦ, -&
de -εῷ,
qui ont aisément donné naissance à ἀδελφός. La création de ἀδελφός en grec et sa substitution au vieux terme φρατήρ posent un problème difficile. Dès les plus anciens textes, φρατήρ à pris 16 sens de membre d’une grande famille qui se réclame bien d’un lien par 16 sang, mais qui ne constitue en fait qu'une association religieuse. Dès lors 11 a fallu créer des termes nouveaux. On a créé dans
16 monde achéen et éolien κασίγνητος qui semble signifier à la fois frère et cousin du côté masculin suivant un vieux procédé de la famille patriarcale (voir s.v.). D'autre part
ἀδελφός qui désigne 16 168 fraternel au sens étroit, et, qui l'exprime par rapport à la mère. On a voulu mettre ce fait en relation avec l'existence de sociétés matriarcales dans 108 populations de l’Hellade avant l’arrivée des Grecs.
Voir notamment P. Kretsehmer, GI. 2, 201 sqq, ; 27, 25 sq. ; Lex. Ep. s.v. avec la bibliographie. J. Gonda, Mnem. 1B, 1962, 390-392 expliquerait ἀδελφός par la polygamie
et l’existence
de concubines
(παλλακαί),
ἀδευκής, -ἧς -ἕς : adjectif homérique (Od. seulement) de sens incertain, épithète de ὄλεθρος, πότμος, φῆμις. Chez A. Β. l’adjectif est employé avec &rn (1, 1037), aloœ (4,1503) etc., mais aussi avec ὅλς la mer (2,388), ἄελλαι
Et.:
Le sens du mot
étant, en définitive, ignoré il est
inviterait à donner à &Seuxñç la valeur originelle de « qui ne ménage on
n'en
rien ». Quant
peut
rien
dire,
à l’étymologie indo-européenne, cf. Bechtel,
Lexilogus s.u., Frisk
s.u. et Leæ. Ep. s.u.
ἀδημονέω : dénominatif tiré par Eust. 833,15 d’un ἀδήμων qui existe comme variante chez Hp. Epid. 1,18. Ce verbe est bien attesté en ionien, mais ne semble pas avoir été proprement attique. Π tient une certaine place dans
16 vocabulaire
de la
médecine
et Platon
l'emploie.
Les glossateurs le rendent par θαυμάζειν, ἀπορεῖν, λυπεῖσθαι : ἀδημονεῖν exprime la détresse de l'âÂme ou de l'esprit,
Ainsi chez Pi. Phdr. 251 à ἀδημονεῖ T ἀτοπίᾳ τοῦ πάθους «elle est dans la détresse à cause de la bizarrerle de son état ». Démosthène emploie exceptionnellement le mot 19,197
à
à chanter.
propos
Le
de
mot
Épicure, le Nouveau
l’Oiynthienne
est encore Testament,
que
attesté
l’on
chez
veut
forcer
Hippocrate,
et dans des papyrus.
Dérivés : ἀδημονία (Épicure), ἀδημοσύνη (Démocr.). Εἰ.: On a rapproché 16 groupe de ἄδην (dont l’initiale est aspirée) en posant 16 sens d’«être dégoûté ». Cette explication est aujourd'hui abandonnée avec raison.
M. Leumann,
Hom. Wôrier 309, voit dans ἀδήμων un
dérivé de *&Séw contracté de ἀηδέω, lssu de ἀηδής ; 16 sens originel de ἀδημονέω serail alors « être triste ». Cette explication est peu naturelle et se heurte à la difficulté que dans 16 seul exemple poétique, Nic. fr. 16, l’æ est bref. A. Debrunner, acceptant une hypothèse de T. W. Allen,
rattache 16 mot à la famille de ἀδαῆς, δαῆναι en posant 19 sens de «ne pas savoir » à l'origine ; δη- résulterait p.-8. d'une contraction de Zan-; cf. Mélanges Boisacg, 1,126. C’est l'explication la plus vraisemblable.
ἀδηκότες : dans la formule καμάτῳ ἀδηκότες ἠδὲ καὶ ὕπνῳ (I
10,98, Od. 12, 281), cf. formule comparable I,
10,312 = 399, cf. 471 et Hym. Apoll. 460. Le terme surtout attesté dans la Dolonie s’emploie toujours avec le complément καμάτῳ. Deux possibilités
d'explication : a) Avec l’une des explications de Ap. Soph. 9,9 = Hsch. A 1082 on peut tirer ce parfait assez récent (ct. 16 x au participe) de ἄδην et comprendre « soûlés de fatigue », On rendrait compte de l’« long en rappelant que &&nv comporte parfois un α allongé pour la métrique;
—
ἀδηκότες b} Avec une autre explication atlestée à la même
place
par Ap. Soph. ἀηδῶς διατεθειμένοι «fâchés, souffrant de », ce qui comporte une parenté avec la famille de ἡδύς, ἀἁνδάνω, etc., et plus précisément du présent ἀαδεῖν glosé Hsch. À 10 = Photius 3,21 par ὀχλεῖν (cf. aussi s.u. ἄαδα) à quoi il taudrait joindre ἀαδές * ἀηδές (Hsch.), ἀδές < ... ἕνιοι δὲ ἀτερπές ; ἀδὴς ἀτερπὴς οἵ. Bechtel, Gr. D. 3,57. En ce 688 on s'explique mal la contraction
après chute du F (*&FoBnxérec), d'autant plus qu'on connaît en lonien-attique &nôhç, ἀηδία, etc. On penche donc
pour l'explication
a),
bien
que
b) soit
préféré
1,134
offre
un
δείπνῳ
@Bhcerev
où
l'on
pourrait voir un aoriste répondant à ἁδηκότες, et se poser les mêmes problèmes, Toutefols le texte est amélioré,
notamment
pour
la métrique
sl l'on admet
ἀηδήσειεν « trouver déplaisir à », cf. ἀηδής, ἡδύς.
ἁδινός ou ἁδρός qui ne reflètent plus guère 16 sens originel. Et.: &Bny est évidemment issu de la racine de ἄω, ἄμεναι, Il y ἃ un élément d qui se retrouve dans l’arm. alt-ok', alors que les autres langues ont généralement
satis, etc. Voir Frisk Etyma Arm.
ἀδίαντον
la variante
et voir s.u.
&Snv) : accusatif
adverbial
d’un
subst.
*&8n, dont le suffixe entre en même temps dans la série de βάδην, etc, « à satiété », parfois avec l’idée de dégoût, cf. Il, 18,815 ἄδην ἐλόωσι … πολέμοιο, La forme épique sans aspiration est bien attestée et s'explique par la psilose. Alpha long par allong. métrique 1]. 5,203, etc. Dérivé : ἀδαῖος qui cause du dégoût (Sophr. 137 selon Eust. 1394, 27, cf. Hsch. s.u. ἀδαῖα). Gomposé : ἀδήφαγος « qui dévore, glouton » (comédie, Lysias, Soph.) volontiers employé au flguré ; avec les dérivés ἀδηφαγέω, ἀδηφαγία. On
observera
que
un esprit doux. Erbse,
Autres
tous
ces
termes
semblent
Voir 168 gloses d'Ælius
formations
sur un
thème
écrits
Dionysius,
&3- ou
&5-
avec
chez
en
s?);
Homère
ἀδινός
signifie
à la fois dans
« serré » mais
un
sens
local
« adiante, cheveux
de
ἀδίκη : f. «ortie», synonyme de ἀκαλήφη (Ps.-Diose. 4,93). Et.: La finale -lxn est comparable à celle de ἑλίχη «saule », lat. saliæ (ct. A. Ernout, Philologica 151). Le rapprochement étymologique avec v.h.a, nazza, etc, n’est
qu'une
possibilité
ἁδινός
assez
douteuse
qui obligerait à poser
: ἄδος
s'emploie
et temporel,
d'où des formules comme ἀδινοῦ … γόοιο (II. 18,316, etc.) plainte pressée, répétée ; employé abusivement Od. 23,326 comme épithète des Sirènes «sonores»; le suffixe de ἀδινός répond à celui de πυκινός, mais peut aussi être reliè à celui de &Bpég, cf. plus loin ; ἁδρός solide, robuste, violent (Hdt., etc.); peut faire poser, en liaison avec ἀδινός, un thème en “r/n ; dérivés : ἀδροσύνη (Hsd.), ἁδρότης force (hellén. et tardif ; sur l'acc. hom. ἀ(ν)δρο-
: voir ἄδην.
ἀδμωλή
: ἀπορία, ὀλιγωρία, ἄγνοια, ἡσυχία (Hsch.) cf.
Hdn. Gr. 1,324, ete.
Autres dérivés divers ἀδμωλία * 4 ἄγνοια παρὰ Καλλιμάχῳ (Suid. = fr. 717 Pf.), avec la variante prob. fautive ἀδμολίη Et. Mag. 17,49; en outre l’adverbe ἀδμωλεί * χωρὶς δόλου (Suid.) et 10 dénominatif ἀδμωλῶ ΄ τὸ ἀκηδιῶ (Suid.), ct. El. Mag. 18,33 ἀδμωλεῖν * ἀγνοεῖν À ἀγνωμονεῖν à ἀκηδιᾶν. Et.: Le suffixe -μωλή est clair, cf. H. Frisk, Eranos
41,
1943, 52, mais le rapprochement avec ἄδην (« dégoût, d'où indifférence « négligence ») reste douteux.
ἄδμωνες
ou ἄδμωες : n. pl. poissons de mer, Oppien,
Hal. 3,371, 380. Fishes s,u.
p. 99
« satiété, fatigue » (hapax I. 11,88 — masculin ? ou thème inanimé
m.
*pd-ikä,
comme masculin dans le grec tardif. Æt.: Depuis de Saussure (MSL 6, 53), on pose “ ng “-en-, et on rapproche lat. inguen (neutre), d’abord attesté au sens d’«enflure, tumeur », puis «aine». On évoque aussi V. Îsl, okkr « enflure » et skkvenn « enflé ». (épique
et ἀδίαντος
16 sqq.
Vénus » (Thphr., Theoc., elc.) ; proprement : qui ne peut pas être mouillé, cf. Strômberg, Pflanzennamen, 74 544.
ἀδήν, -ἔένος : f. « glande » (Hp. etc.), parfois employé
ἅδην
: n.
un t, cf. lat.
par
Ε, Bechtel, Lexilogus et 16 Leæ. Ep.
L'Odyssée
20 —
éSvév
Identiflcation douteuse,
voir Thompson,
: &yvév Hech.
Et.: Bechtel,
Gr. Dial. 2,777 constate que s'il y a des
exemples de dn> gn, l'inverse ne s'observe pas. pourrait à la rigueur admettre une graphie inverse
On (cf.
Schwyzer, Gr, Gr. 1,215). M est toutefois plus probable que nous avons dans ἁδνός un terme fletif inventé pour
l'explication de ᾿Αριάδνη (qui en ᾿Αριάγνη, cf. Kretschmer, K.
Latte,
Philoi,
80,
a inversement été altéré Vaseninschriften 171), ct.
174.
Ê.SoMcxns, -où : m. « bavard, beau parleur, fastidieux » (ct, P. Steinmetz,
Theophrast Charaktere 2,53 8q,) ; le terme
est attesté chez les comiques,
à propos des sophistes ou
τῆτα, voir ἀνήρ) ; ἀδρύνομαι mûrir et &Spûve faire mârir
de Socrate,
(Hdt. ete.), avec le nom d'action ἀδρύνσις ; tardif ἀδρέω
Platon, οἵ. R. 488 e, à côté de μετεωροσκόπος, PIt. 299 b,
et ἁδρόομαι ; ἀδρώδης est un nom de plante, Ps. Dioscoride
comme épithète de σοφιστής, Thi. 195 b (cf. sous Et.), etc. Selon un procédé dont il existe d'autres exemples (cf. 168 composés en -dpyns et -ἀρχος, 16 grec tardif (Alciphron, S. Emp,, etc.) emploie une forme ἀδόλεσχος. Dérivés : ἀδολεσχία (Ar. PI., Isoc., etc.), ἀδολεσχικός
4,128 (voir Stromberg, Pflanzennamen 82 ; rares composés
tardifs avec ἄδρο- comme premier terme, ainsi ἀδρομερής opposé à λεπτομερής. D'autres termes ont été à tort ou à raison rattachés à
la famille de &&nv par les Anciens ou.par les Modernes : voir &3äx, ἀδηκότες, ἀδμώλη ; en outre ἄση. On observe déjà dans &Bnv le passage de la notion de satiélé
à celle
d’abondance.
C’est
encore
plus
net
avec
cf. Eup.
fr. 352, Ar. Nu.
1485, etc. ; eb chez
(PL. Sph. 225d, etc.) et le dénominatit ἀδολεσχέω «bavarder » (com., Pl.) employé dans la LXX, au sens de
« raconter », etc. À disparu en grec moderne. Et.: L'étymologie n’est pas sûrement établie,
ce
qui
— Le second terme
ne surprend pas pour ce terme expressif.
du composé est λέσχη (voir ce mot), qui doit être entendu ici, semble-t-il, au sens de « conversation », ete. Mais 16
premier terme, où l’alpha long est garanti par la métrique,
a donné lieu à des Interprétations diverses : 19 On peut le rapprocher du thème de ἄδην en pensant que ce premier terme exprime la notion de satiété, mais
l’æ long fait dificulté (ef. ἀδηκότες, et W. Schulze, Quaest. Ep. 452-454) ;
20 On préfère voir dans ἅδο- la contraction de &Fa5o-
21 —
ἀείδω
à propos des Travaux d'Héraclès, οἵ. /I. 8,363, Od. 11,622 ; ou à propos ἀθ l'épreuve de l'are dans l’Od., ct. Od. 19,584, etc.) ; d'où « jeux, concours sportifs » (en ce sens
concurrencé par ἀγῶνες qui est le terme usuel en prose). "AeBhov, ἄθλον, de genre inanimé signifie proprement 190 prix d’un concours (cf. Il. 23,413 et 620, Pi., etc.). Ce sens est usuel en prose attique d’où des expressions comme ἄθλα τιθέναι (PI. Leg. 884 c), ἄθλα λαμθάνειν, φέρεσθαι, etc. S'emploie aussi métaphoriquement. Équivaut rarement à ἄθλος « concours », seulement au pluriel, cf,
apparenté à la famille de ἡἧδύς etc., avec vocalisme bref et alpha privatit ct. W. Schulze, 1, c. et Frisk s.u., qui
Od. 24,89 ; Sophocle Ph. 508.
c’est-à-dire de *&-c ξαδεῖν avec premier terme verbal (?). Le passage Pi. Thi. 195 ", κινδυνεύει ἀηδὲς εἶναι ἀνὴρ
« qui remporte ie prix » (Hom., etc.). ἴΑθλος comme second terme dans quelques composés dont les plus anciennement attestés sont εὔδθλος (Pi., ete.) et πέντᾶθλος (Pi., etc.), Dérivés : ἀέθλιον ép. οἱ poôt., arrangement métrique rare de ἄθλον «prix» ou de ἄθλος «concours», peut parfois s’entendre «instruments de la joute» cf. Od. 21,4; 24,169; ἀέθλιος « qui concourt pour un prix», (poét.) mais sous la forme contractée ἄθλιὸος « qui lutte, malheureux, misérable» en parlant de personnes, de
pose *dwBoxéoyne, de ἀαδεῖν - ὀχλεῖν (οἴ. iei sous ἀαδα), ne
ἀδολέσχης,
rien
prouve
pour
l’étymologie.
Enfin
la
correction souvent adoptée Thgn. 296 ἀαδῆς pour ἀδαής ne s'impose pas.
ἀδράφαξυς, voir ἀτράφαξυς. voir ἅδην.
ἁδρός,
Composés peu nombreux : ἀθλοθέτης, -Becix (ZG 11", 1368), -θετέω, -θετήρ (IG V 1,456, Sparte) ; ἀθλοφόρος
situations,
parfois de choses, assez usuel en attique, avec
ἐν τῷ ἀρότρῳ στῦλοι. Σικελοὶ δὲ ἄδρυα λέγουσι τὰ μῆλα * παρὰ δὲ ᾿Αττικοῖς ἀκρόδρυα (Hsch.).
l’adverbe ἀθλίως, ἀθλιότης, “τητος, οἱ à date basse le factitif ἀθλιόομαι ; ἀθλοσύνη (AP 6,54). Verbe dénominatif ; ἀεθλεύω (Hom. et poët., Hdt. 5,22}, ἀθλεύω contracté I. 24,734 et PI. Leg. 873 © «lutter
Cette glose concerne logie identique mais rentes. La tradition pas de fixer si l'alpha
est ἀθλέω (chez Hom. seul part. aor., J. 7,453 ; 15,80) avec les dérivés ἄθλημα, ἄθλησις (tardif), ἀθλητήρ (poét.,
:
ubpua
πλοῖα
μονόξυλα
Λέγονται
Κύπριοι,
δὲ καὶ οἱ
plusieurs termes dialectaux d’étymode significations franchement diffémanuscrite d'Hésychius ne permet initial comporte ou non une aspira-
tion. Toutefois il doit s’agir de à- issu de *sm-.
Le second
pour un prix, peiner » (cf. I. Le.); un seul ex. du mot chez les tragiques (Æsch. Pr. 95). Le dénominatif usuel
Od. 8,164), ἀθλητής,
Le dérivé ἄθλιος a surtout fourni 16 composé
terme est le nom de l'arbre δρῦς. Le terme chypriote doit désigner des canots d'une seule pièce, des pirogues. La glose sicillenne attestée également chez Athénée 3,83 , qui l'expiique par κοκχύμηλα, doit être une forme
ἀθλητικός. πανάθλιος
(trag., etc.).
Æt.: L'étymologie n’est pas établie, et, pour l'établir on est gêné par le fait que 16 sens originel n’est pas assuré. Trümpy, Kriegerische Fachausdräcke, 150-151, estime que le sens originel est quelque chose comme «labor » en se
équivalent à ἁμάδρυα, cité par Photius, avec une structure différente du premier terme. Athénée cite d’autre part une autre forme ou la première syllabe a disparu μάδρυα. Le sens originel de ces mots serait donc : qui tient à Plarbre. Enfin l’emploi de &Spuæ pour désigner des pièces de 18 charrue, doit s’accorder avec 18 même étymologie. Il se trouve confirmé par une glose voisine d'Hsch. ἄδρυα * ol
soit dans
στῦλοι ἀρότρου δι᾽ ὧν & ἰστοδοεὺς ἁρμόζεται : pièces qui
l’Iliade (8,126 ; 8,363 ; 19,133, ces deux derniers passages
fondant ἀέθλους. à croire épreuves signifle
sur des formules comme Od. 4,170 ἐμόγησεν Toutefois, l’examen des faits homériques incline que le sens originel s’applique précisément à des en forme de concours, ou de jeux. ἾΑθλον ne pas autre chose que «prix», et lorsque ἄθλος
est employé dans un sens général, 198 exemples se trouvent
à
Bibliographie ancienne chez Boisacg. Pour les termes botaniques ἄδρυα, ἀμάδρυα et μάδρυα, Strämberg, Wortsiudien 44-46.
trois voir
son fils, il semble qu'il y ait une image expressive.
Ἄδωνις,
subsisterait
-ἰδος (Sapho, etc.) et "ASwv. (Théoc., ete.)
Adonis. Emprunt probable au sémitique cf. hébreu ädon «maître, seigneur ». Voir W. Atallah, Adonis, 1966, 303309.
ἄεθλος (etf. IG poètes
: m.
et ὄἄεθλον
V 2,75 ἄξεθλα, emplolent
des
n., issus
arcadien). formes
non
ἄθλος, ἄθλον contracté. ἤΆεθλος, ἄθλος «luite, combat,
de
Hom.,
ἄξεθλος, Hdt.,
contractes,
-ov
et les
Andromaque
Travaux
des parties « récentes » de
grec
mot
des
soit dans
en
fixent 19 timon à l'age ; le moderne, cf. Latte s.u.
propos
l'Odyssée,
d’Héraciès) ; de
même
lorsque
(II. 24,734) emploie ἀεθλεύων à propos
de
Si l’on admettait l’Interprétation de Trümpy on pourrait rapprocher skr. väyati, vdyate «être fatigué, épuisé », en constatant qu’en v. sl. trizna (apparenté à v.h.a. strilan,
etc.)
a
signiflé
«combat,
récompense
du
vain-
queur », etc.
Si comme semblent le suggérer les données philologiques,
ἄεθλος a d'abord signifié « épreuve, concours », il n’y à pas d’étymologie. Voir Lex.
Ep.
Trümpy,
Kriegerische
Fachausdrücke,
ἴ. c,
et
ἄδω,
fut. ἀείσομαι
et
ἦσα
(att.)
s.v.
l’attique
ἀείδω épreuve » (notamment
ἄσομαι,
: att. par contraction aor.
ἄεισα
(Hom.)
et
«chanter »,
ἀείδω
—
employé chante,
avec ou
comme
le
complément
personnage
que
le
l'on
thème
que
célèbre
l'on
(composés
avec ἐπ-, ὑπ-, etc.). Formes nominales : nom d’agent dorSéç « chanteur, aède », mais la forme contractée ᾧδός est assez rare en attique (PI. Com.). Le mot figure dans des composés dont quelques-uns sont fort importants : ἐπῳδός « magique », etc.; θεσπιῳδός, μελῳδός, αὐλῳδός, ὑμνῳδός, κιθαρῳδός ; et surtout τραγῳδός (cf. s.v. τράγος), κωμῳδός (οἵ, s.v. κῶμος), τρυγῳδός terme comique créé comme équivalent de κωμῳδός sur 16 modèle de τραγῳδός (ef. s.v. τρύξ) ; enfin ῥαψῳδός (cf. s.v.). Tous ces composés ont
donné
naissance
éventuellement
à des
dénominatifs
en -éw, des dérivés en -lx ou en -ἰκός, Nom d'action, ἀοιδή « chant » (Hom., poètes), par contraction, att. ᾧδή (tragiques, Ρ]., etc.); composés ἐπαοιδή, ἐπῳδή « incantation » ; dérivés ἀοίδιμος « chanté, illustre » (poètes), ᾧδιυκός et adv. ddixés (comiques, Arist.); enfin ᾧδειον rconstruction», notamment à Athènes, «destinée
à
des
concours
musicaux
»
(pour
le
suffixe,
Chantraine, Formation, 60). Dénominatif de ἀοιδή : ἀοιδιάω (Od. 5,61 ; 10,227), cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,359, Enfin, du thème du présent ἀείδω sont tirés les dérivés avec suffixe -σμα ; ἄεισμα (Hdt., Eup. 139), par contraction ἄσμα «chant, poème lyrique » (PI., Alexis), avec Je diminutif
ἀσμάτιον (PI. Com.) et 16 composé ἀσματοκάμπης « tortilleur de poèmes » (Aristophane), et ἀσμός (PI. Com. 235). Les termes de la famille de ἀείδω signifiant « chanter » en général, s'emploient pour un chœur,
pour un chanteur,
un récitant, aussi pour un poôète lyrique ou épique. composés avec ἐπι- souilgnent la valeur magique
Les du
chant ; voir Ἐ, Diehl, Æh. M. B9, 1940, 91 sq.
Et.: Le rapport avec αὐδή est universellement admis : voir
ce mot
pour
l’étymologie
i.-e.
En
ce
qui
concerne
les relations avec αὐδή, Wackernagel (KZ 29, 151 sqq.) imagine que ἀείδειν est issu d'un aoriste à redoublement et à vocalisme zéro *&-Fe-FB-etwy qui aurait donné par dissimilation *&-Fe-13-civ, comme (Fjeureïv pour * Fe-Fr-ewv. Cet aoriste aurait ensuite fonctionné comme un présent. Le redoublement serait différent de celui que
l’on a dans ἀλαλκεῖν (sinon on attendrait, *&Fæ-uSetv, non *&-FeFBew). L'hypothèse de Specht (ΚΖ 69, 119 sqq. ; Ursprung der indog. Deklination 281) qui pose une « racine »
αὐ- avec deux « élargissements » ἣι (>et ou n) et & d'où
ἀξείδω Sur
et &FnSdv,
le plan
des
est arbltraire et peu vraisemblable.
alternances
indo-européennes
archaïques
on seraît tenté de poser, sur le type de aùy-/&fey- dans αὔξω, etc., “aeu-d- d'où αὐδή, *a,u-ed- ce qui donnerait *&FéBo. Pourrait-on poser s,u-ei-d->d&Fe>-? 1 ἆε(ρω:
att. αἴρω
(une
fois
chez
Hom.
ZI
17,724)
peut-être fait sur le futur, fut. 'ἆρὥ (avec alpha long, Ἑαερῶ
n'est pas attesté), aor. ép. ἄειρα et ἤειρα, att. ἧρα, inf. ἄραι, contracté de dFep-, etc., pf. att. ἧρκα ; éol. ἀέρρω (Alcée). Chez Aleman pte. moy. αὐειρόμεναι (1,63 Diehi). Au moyen, ἀείρομαι et αἴρομαι, aor. sur 16 modèle de l'actif, etc. ; aor. passif ptc. ἀερθείς et att. ἀρθείς (également Hom. 1], 13,63 ; Od. 5,898), indic. attique ἤρθην, ete. ; sens « élever, soulever,
un plat», avec «exalter » ; expr. ment «hisser les Composés dv-,
tenir suspendu », parfois « apporter
des développements divers : au flguré technique « mettre à la voile » (proprevoiles »). &vr- (a flni par prendre 19 sens de « se
22 — soulever,
se révolter » avec
les dérivés
tardifs
ἀντάρτης,
ἀνταροία), ἀπ-- « enlever » et « mettre à la voile », δια-, ela-, ἐξ-, ἐπ-, xar- «s'abaltre, aborder », μετ-, éol. dor. πεὸ-, περι-, προ-, προσ-, GUV-, ὕπερ-, ὑπ-Dérivés généralement
tardifs : ἄρμα
« ce 416 l’on prend,
nourriture » (Hp. selon Hellad. chez Phot. 533b ; p.-ê. chez Hes. Th. 639, Bouclier 84, οἵ, Solmsen, GI. 37,
1959, 127-130) ; cf. dans la glose d'Hsch, ? νωγαλεύματα À νωγαλίσματα * τὰ κατὰ λεπτὸν ἐδέσματα * οἱ δὲ τὰ uh εἰς χορτασίαν ἀλλὰ τρυφερὰ ἄρματα (pour une autre explication moins probable du mot, voir Frisk s.v. 2 ἄρμα) ; ἄρμα signifle aussi « charge » (Aquila); enfin on 8 comparé le grec moderne (Pont, Cappadoce) ἄρματα « parure » (cf. Frisk, L c.) ; avec préverbe ἔπαρμα « plat » dans une inscription béotienne (Taillerdat, R, Ph. 1966, 73 sq.) ; προσ- (Hp. Aph. 15). — Le dérivé 19 plus important est ἄρσις « fait de lever », d'où divers sens techniques comme, en métrique le levé (avec quelques composés assez tardifs
comme ἄπαρσις, ἔπαρσις, κάταρσις). M faut rattacher à ἄρσις ionien μετάρσιος (Hdt., poètes) et 16 correspondant
dor. πεδάρσιος, terme équivalent à μετέωρος. Un thème depar- (parfois äpar-) flgure comme premier éiément dans des composés du type τερψίμδροτος (voir sous ce mot); généralement en poésie : ἀερσίλοφος (A.R.),
-μαχος
(Bacchyl.),
-vooc,
-πότης,
-πότητος
(Hés.
Tr. 777), -moSes (hom.), -ppov ; cf. le nom propre ’Αρσινόη, etc. Adv. dérivé : ἄρδην «en l'air », d'où « complètement » avec des termes signiflant détruire, etc. (lon.-att.).
᾿Αείρω
& donné
naissance
à des
déverbatifs
attestés
tardivement dans la littérature alexandrine : aor. ἀέρτησε, présent ἀερτάζω (A.R. 1,738, etc.). Chez Homère, on à enfin 3 ex. de ἠερέθονται avec une longue
initiale
peu
(et. Chantraine, est une
invention
claire
Gr. Hom.
mais
métriquement
1,327);
commode
le ἀερέθονται
d'Hsch.
de grammairien.
Comme composés, venons de citer, i! y λέσχης * ὑψηλὸς dv homérique ἠερόφωνος
outre la série en depar- que nous a peut-être la glose d'Hech. depoτῷ λέγειν κομπηγόρος, et l'hapax si l'on croit la forme authentique
et si on l'interprète
avec
Meillet
(BSL
26,9)
« qui élève
la volx » (voir s.v.). I existe d’autre part une 86119 de formes thématiques anclennes qui expriment l'idée de « en l'air » et se trouvent
avec &elpæ dans 16 même rapport que λόγος avec λέγω : μετήορος « qui est en l'air» (Hom. cf. 16 rapprochement avec ἀνάειρε H. Hermèés 135), att. μετέωρος même sens avec des emplois techniques, «au large» au sujet d’un navire, ou en parlant d’astres ou de phénomènes « célestes »,
ou flgurés, notamment en suspens, dans l’attente (cf. Th, 2,8, etc.). L'éolien possède la forme symétrique
πεδάορος. Μετέωρος a donné nalssance à une famille de mots : μετεωρία, μετεωρέω, -ἰδιον, et surtout μετεωρίζω « élever, soulever » (ion.-att.), au flguré « exalter» (D., Plb.), avec ses dérivés -ἰσις, -ἰσμα, -ἰστῆς. En outre des composés avec μετεωρο- comme premier terme, techniques ou plaisants : -θήρας, “κοπος, -κοπέω (Ar. Paixz 92), -λέσχης (Pl.), -λεσχέω, -Aoyog « astronome », -Aoyéo, -λογία, -πόλος, -πολέω, -Topog, -πορέω, -σκόπος (PI.), «σκόπιον, -σοφιστῆς (Ar. Ναὰ, 360). Μετέωρος au sens astronomique a été emprunté par le lat. scolastique meleora et est devenu le fr. méféore (autres composés sous ἀείρω 2).
— Kl de
faut termes
Fau-
enfin rattacher à alpo un certain nombre remarquables par le redoublement expressif vocalisme
le
et
H
w.
radical
doute
sans
faut
partir du présent expressif αἰωρέω, intensif itératit de * For-Fop-ée (οἵ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,647,a, et 720,2), soulevé,
«être
passif
au
surtout
employé
suspendu »
(Hdt., ΡΙ.) à l’actit « soulever, brandir, balancer » (Pd., Dem., Hp.) ; αἰώρα (doit être une dérivation post-verbale de αἰωρέω) « balançoire, hamac » (PI.), ou «action de se balancer » (PL.) ; écrit S. Œd. Ε. 1264, avec 18 prononciation
vulgaire ë- pour œi-, ἐώρα (ct. p.-ê. ἐωρήσασα Œd. Col. 1084) ; d'où αἰώριον p.-8. élévateur de grain (pap.). Composés de αἰωρέω : cuv-, ὑπερ-. Dérivés
: αἰώρησις
avec les composés
« balancement
συν- (Pl.) et
» (PI.
et médecins)
ὑπερ-, αἰώρημα
ce qui
sert à suspendre (B. Hel. 353, lyr., Or. 984, lyr.).
Et.: La forme d'Aleman αὐειρύμεναι confirme qu’il faut partir de &Fep-. ÀA l’intérieur du grec se posent deux problèmes, celui de la relation possible aveo ἀείρω 2 (voir s.v.) eb celui des rapports avec &hp dont delpo pourrait être un dénominatif (cf. déjà Buttmann, Lexilogus 1,260 ; Bréal, MSL 15,149 sqq.) comme all. lüffen à côté
de Luft. La difficulté,
En
quantité
longue
cf. Meillet,
ce qui
BSL
concerne
de l’alpha
26,9
dans &hp
et Frisk,
l'étymologie
Eranos
falt 32,55.
indo-européenne,
l'a
initial de &Fep- est une prothèse ou un 9,. Aucune étymologie n'est établie. Meiliet, /.c. admet 10 rapprochement avec le verbe dérivé arm. gerem « je prends ». En ce qui concerne 16 présent œlpæ qui ne pout être
une contraction de ἀείρω (on aurait *&pw), hypothèse de Heubeck, Orbis 13, 1984, 264-267, qui pose ‘sër- « haut » veprésenté en hittite, d'où *sy-yô, et cf. ῥίον.
2 ἀείρω : avec σύν « attacher » et notamment « atteler » : IM. 10,499 σὺν δ᾽ ἤειρεν ἱμᾶσι ; 15,680 πίσυρας συναείρεται ἵππους, cf. encore la glose d'Hsch. ξυναίρεται * συνάπτεται,
Ceb
emploi
particulier
semble
issu,
malgré
Solmsen, Unt. z. gr. Laut und Versiehre, 289 sqq., qui veut poser deux racines distinctes, d'un emploi technique de
ἀείρω 1 (cf. Schulze, Quaest. Ep. 420). Autre emploi technique pl. q. pf. ἄωρτο « être pendu », dit d'une épée (Z 3,272 = 19,253); p.-ê. vocalisme éolien ou influence de &op? Ajouter p.-ô. l'adjectif verbal mycén. opawoia
bmaFopræ avec 16 prév. ὁπι = ἐπὶ (et vocal. o, ou Zéro ?) «plaques
suspendues,
Baumbach, 167. Outre les emplois
pièces d’autres
d’armure » termes
cf.
Chadwiek-
relatifs à l'attelage,
se rapportent à ἀείρω des composés en -ἄορος : τετράορος «attelé à un quadrige » (Od. 13,81 ; Pi., tragiques) avec
la forme contractée τέτρωρος, aussi 16 dérivé τετρδορία (Pi.) ; cuvéopog, d'où 16 forme dérivée contractée συνωρίς,
τίδος qui désigne un couple (cf. Æsch. Ag. 643, etc.), mais plus précisément un attelage de deux chevaux (Attique ; 16 IV®, 101, Épidaure, etc.) avec les dérivés
tardifs
συνωριστής,
συνωριαστής
d’un attelage à deux bôtes. Ar. Nu.
(Luclen)
conducteur
15 emploie un dérivé
συνωρικεύεται « conduire un attelage de deux bôtes » qui semble issu d’un adjectif συνωρυκός non attesté, cf. RE Gr. 75, 1962, 384-393. Pour συνωρία « service des atte-
lages»,
v. L.
Robert,
Hellenica 10, 46-51. Mais cuv&o-
Pos, συνήορος qui a servi d'amorce à ces dérivés signifie d'une manière générale « associé à » (Od. 8,99, Pi. N. 4,5), ou «époux, épousé » (E.).
93—
2 ἀείρω Enfin
ἤορος
à cuvhopoc
«cheval
emplois
sur
de
abusifs
le sol
πάρᾶρος
et,
Théoc.
un
terme
voiée » (II. 16,471 I[
7,156,
d'autre
à
et 474),
propos
part 23,603
παρἄορος,
d’un
« égaré,
παρ-
d'où
mort
des
étendu
étourdi », cf.
15,8 (sur ces dérivations sémantiques, v.
M. Leumann, Hom. «trait
s'oppose
Wrter, 221-231) ; dérivés παρηορία
de ce cheval» (1]. 8,87)
mais
« bras d’un
fleuve»
(Arat.), τοριος (AR) ; à côté de ce terme existe une forme
verbale, aor. pass. παρηέρθη δὲ xdpn
«la tête s’est mise
à pendre de côté » (II. 16,341, ct. M. Leumann, l.e. 224). Ces emplois prouvent que 19 sens d'eatteler » n’était pas essentiel. Go fait se trouve confirmé par des composés
en -mopog
de sens
assez général
: ἀπᾶορος
(Pi.
P. 8,86)
signifie « détaché de, éloigné », ἐπήορος (A. R.) «suspendu au-dessus de », κατἄορος « suspendu à » (Eur. Tr. 1090). Un certain nombre de dérivés nominaux à vocalisme o expriment dans des vocabulaires techniques l'idée de
« suspendre, attacher » : ἀορτήρ M. « baudrier, porte-épés »
(IL, 11,81 ; Od, 11,609), « corde de besace » (Od. 13,438) ; le mot est refait dans la glose d’Hsch. τοῦ ξίφους, si 16 1lemme n’est pas fautit,
ἀορτεύς * φορεὺς
Il y à une autre série de termes, qui concernent notam-
ment l’anatomie, et qui se réfèrent à la fois à la notion d’«attacher », eb p.-ê. à celle de «suspendre» : ἀορτὴ
f. à vocalisme o désigne peut-être chez les comiques un sac que l’on porte pendu sur l’épaule, cf. Pollux 7,79 ; 10,139 ; mais il faut peut-être Iire ἀορτῆρ᾽ (v. Ménandre fr. 282 Koerte) ; ἀόρτης «sac> (pap.) a été attribué au macédonien par Hsch. ; comme terme anatomique, en tout cas ἀορτή désigne les artères issues du cœur, et notamment
l’aorte
(Hp., Arist.) et peut-être les bronches
(Hp. Loc. Hom. 14), le mot s’expliquant par la notion d’«attacher » ; ἄορτρα pl. Β. «lobes du poumon », d’après
les noms 331
d'instrument
sqq.).
Une
en -tpoy (Chantraine, Formation
dérivation
verbale
est
attestée
dans
16
part. ἀορτηθείς AP 7,696. Enfin la liaison entre les notions de lier et de soulever 80 révèle dans un certain nombre de termes bâtis sur dp-. ’Aprhp désigne d’une part en grec tardif (LXX, Neh. 4,17) un instrument qui sert à soulever, ce qui fait penser à ἀείρω 1, de l'autre une espèce de chaussure (Pherecr. 38) ce qui ferait penser à ἀείρω 2. Pour }9 détail de l’analyse
on 8 posé *aFep-Tnp, ef. delpo, où pensé à une superposition syllabique de ἀρτητήρ, cf. ἀρτάω, sans pouvoir décider. Le dérivé ἀρτηρία à été utilisé dans le vocabulaire de l’anatomie pour désigner les artères et aussi la trachéeartère (Hp., Pl., Arist., etc.) et a fourni des dérivés
techniques : ἀρτηριακός (médecins), ἀρτηριώδης (Gal, etc.), ἀρτηρίασις « bronchite » (Isid. Etym. 4,7,14) dérivé d'un
verbe
de
maladie
*éprmpide
(Schwyzer,
Gr. Gr,
1,782) comme ψωρίασις otc. ᾿Αρτηρία désigne une partie du corps accrochée et suspendue. De delpo à été tiré un déverbatif ἀρτάω «lier, suspendre, pendre » (ion.-att.) avec les dérivés ἄρτησις « suspension » (Pappus), ἀνάρτησις (Thphr.), ἄρτημα «objet suspendu, boucle d'oreilles» (Hdt.) ou «corde », notamment duns
unè balance (Arist., ete.), ἀρτησμός (A.B.). 6 dérivé 19 plus remarquable est ἀρτάνη « corde, lacet », notamment à propos de pendaison (tragiques) cf. pour πλεκτάνη, Chantraine, Formation, 197 sqq. Composés de ἀρτάω : ἀν», ἀπ-, ἐξ-, oto.
16
suffixe
On pose généralement Ἑά ξερτάω, en voyant dans ἀρτάω
2 ἀείρω
—
un déverbatit de ἀείρω, mais 16 type grec (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,705 sq.). Æt.: Il existe un certain nom de
n'est pas
usuel
bien
par la notion
termes
de
distinguer
d'«attacher,
distinots, l’un suspendre ».
ἀεκήλιος ἔργα.
à l’origine
signifiant
deux
«soulever »,
qui
suspendre »
présents
J’autre
ἀείρω
« attacher,
: hapax, I. 18,77 dans la fin de vers ἀεκήλια
Rapproché
par les scholies soit de ἔκηλος,
soit de
ἀξκητι. Mais le mot équivaut à ἀεικέα (1|. 22, 395) et doit être une réfection de derxédtoc, peut-être d’après l'analogile de ἕκηλος pour des raisons métriques. est «indigne,
intolérable » cf. Bechtel,
les deux passages d’Ag. et des Suppl. la tradition manus-
techniques
qui s'observe dans ἀείρω. Mais comme nous l'avons remarqué au début de l'article ἀείρω, il ne semble pas nécessaire
—
crite donne la leçon fautive ὄἄελπτος.
suffixés ou non, tirés d’un thème &ep-, &op- ou &p-, s'expliquent
en
24
Le sens
Lexilogus s.v.
ἀέροψ
:
nom
de l'oiseau
«guêpler»
en béotien
(cf.
pépod) selon la sch. à Aristophane, Ois. 1354. On a d'autre part chez Hsch. la glose "Aépores * Eôvoc, Τροιζῆνα κατοικοῦντες * καὶ ἐν Μακεδονίᾳ γένος τι * καὶ ὄρνεά τινα, L'«
doit
être
long;
en
tout
cas
on
lit
chez
Ant,
Lib. 18,3 la forme thématique ἠέροπος. Il n'y a rien à faire de la glose d'Hsch. ἀεροπός * χοχλίας qui doit être corrompue (voir K. Latte). Εἰ : Entre dans une série singulière de noms d'oiseaux
en -ob comme
πὴήνέλοψ, μέροψ,
qui contient
noms propres et particulièrement La finale semble macédonienne, cf. F. Cumont, 1936, 125-126, avec la tions assez confuses chez J, N. Macédoniens, 1, 87-88.
ἀέλιοι : οἱ ἀδελφὰς γυναῖκας ἐσχηκότες ἤγουν σύγγαμ-
aussi
des
des noms de peugles. Chantraine, Mélanges bibliographie. IndicaKailéris, Les anciens
ἀεσίφρων, voir ἀάω.
θροι (Hech.) ; c£. αὔλιοι * σύγγαμθροι, et εἰλιόνες chez Poliux 3,32 : ol δὲ ἀδελφὰς γήμαντες ὁμόγαμδροι, À σύγγαμδροι, À μᾶλλον συγκηδεσταὶ καὶ μᾶλλον παρὰ τοῖς ποιηταῖς εἰλίονες.
ἀέσκω : Ηάη, Gr. 1,436, Et. Μ, 20,11 cf. ἀέσκοντο* ἀνεποαύοντο, ἐκοιμῶντο (Hsch.). La forme importante est
Terme de parenté précis : désigne dans leurs rapports entre eux les hommes qui ont épousé des femmes qui sont sœurs entre elles, donc une certaine catégorie de beaux-
métrique long ou bref, cf. Lex. Ep. s.u,, contraction de ἀε- en ὅ- Od. 16,367) « passer la nuit », toujours avec le
frères. Et.:
On
a vu
dans
αἴλιοι
pour Ἔξλιοι, dans ἀέλιον une
un alpha copulatif, dans avec allongement 16 *Élror supposé.
prochés
une
orthographe
forme
du
εἰλίονες
un
même
itaciste
terme
dérivé
en
avec
nasale
métrique à l’initiale qui confirmerait Ces mots pourraient être ainsi rap-
de v. isl. svilar
(masc.
pl.)
«beaux-frères
dont
les femmes sont sœurs ». On a expliqué ces termes comme des dérivés en / du thème pronominal *swe-, ct. Specht, Ursprung der Indog. Deklination, 166; Mezger, Word,
4, 1948, 99.
ἄελλα, voir ἄημι,
l'aor. ἄεσα
(Hom.
complément véxtæ. Æt.: Tl faut partir de *au- (*aeu-) «glter », cf. arm. aganim; puis de *aus- (a,eu-s-} qui se retrouve dans 18
forme redoublée ἰαύω, cf. s.u. (il n*y ἃ pas lieu, avec Schulze,
O. Ep. 71, de séparer
ἄεσα
et ἰαύω).
‘a,u-es-,
biveë-
« vivre»,
vésali
on
a
Ap. 38). Et.: Probablement forme artificielle issue de ἅμμα (voir sous ἅπτω), où l’alpha initial est faussement considéré comme une contraction de œe. Noter aussi la psilose.
ἀέξω, voir αὔξω, αὐξάνω.
hittite
« séjourner »,
Origines,
got.
wisan,
forme
: l’un,
le mieux
établi,
a signifié
«Indicible », de
ἄξεπτος ; 11 est attesté dans la glose d'Hech. ἄεπτον * ἰσχυρόν, dans la leçon d’Aristophane pour hom. ἄαπτος (voir s.u.), chez Eschyle fr. 213 N., Suppl. 908. Mais Æsch. Ag. 141, ἄεπτος qualifie 168 petits du Hon dans un texte oraculaire et obscur.
La
scholie
interprète
ἔπεσθαι
τοῖς
γονεῦσι μὴ δυνάμενος : cette analyse artificielle peut être authentique si le mot été créé par Eschyle. Voir la note d’Ed. Fraenkel au passage, el la bibliographie, notamment J. Wackernagel,
Stud.
Ital. Fil. CI. ,
1927, 27 8q.
Dans
grec &Fecoæ, Cf.
Hsch. par
skr.
Benveniste,
ἄζετος : Hsch. fournit la glose ἄζετον * Σικελοί, d'où 19 dénominatif en -όω ἀζετόω affranchissement de Delphes (Schwyzer 335,17) : κα ἀζετωθέωντι περὶ Νεοπάτραν πεπονηρευμέναι sont convaincues de s'être mal conduites.… ». ἄπιστον Latte.
Elle
ἄπιστον, dans un el δέ τί « si elles
Graee. Fr. 213) a proposé de corriger chez
en πιστόν et Cotte correction est adoptée semblie
vralsemblable
si
l'on
entend
(noter que prouvé» πιστός au sens de « démontré, la @lose doit être au neutre). Opinion différente de Ed. Hermann, Mél. Boisacg, 1,467. Voir aussi Fraenkel, Gnomon 21, 1949, 39. Étymologie inconnue.
ἀζηχής, -ἐς : «incessant», ἄεπτος, ον : Il a dû exister deux adjectifs de cette
was.
Avec 16 thème Il
166, Leæ. Ep. s.u.
Kaibel (Com.
ἄεμμα : π. «arc» ΟἹ «corde d'arc» (Call. Artem. 10,
Od. l'œ initial est, suivant la situation
(H,
en
parlant
d'un
bruit
17,741, ete.), d’une douleur (/f. 15, 25). Terme propre
à l'ancienne épopée, mais repris par les poètes alexandrins au sens de « dur, endurci » Et. : L'étymologie la plus probable consiste à poser
Yx-Bux-eyne
(ct.
συνεχής)
avec
traitement L de ôy e
contraction de « et € ; on a observé que 16 texte homérique accepterait toujours la forme non contractée *atæeyxne
et qu’Hsch. cite les gloses ἀζεχές,
ἀζεχής
(qui, si elles
sont correctes, supposent l’élision de l'œ) et ἀζαχῆ. Dans le mot homérique, l'élision de l’x de ζὰ fournirait une forme métriquement inutilisable, mals la contraction en
— ἢ de œc est sans exemple. Chez Homère, on attendrait & et ta contraction n de œ doit peut-être être admise en iesbien,
thessalien οἱ arcado-chypriote (Buck, Gr. Dialects, & 41) ; un tol traitement dans un terme fsolé chez Homère serait étonnant. On peut se demander si 16 mot plusieurs fois attesté à propos de bruits n'a pas subi l'influence de ἠχή * bruits, et des composés en -ηχής, comme δυσηχήῆς, πολυηχής, oto. Cf. Frisk et Lex. Ep., qui n'envisagent pas la difficulté phonétique.
ἄζομαι : «être desséché, se dessécher » (Hom., Hes.), actif ἄζω « dessécher » (Hés.) d’où 16 déverbatil moyen ἀζάνομαι (IT. Aphr.) « se dessécher », actif factitif ἀζαίνω (Nic.) οἱ déjà l'aoriste itéralif καταζήνασκε
(Od. 11,587).
L'adjectif ἀζαλέος « sec » ([Hom., poètes) peut morphologiquement être mis en rapport avec les formes verbales à nasales (alternances i/n, ct. Benveniste, Origines, 43.5q.) ; sémantiquement il s’insère dans un groupe, ct. ἰσχαλέος, αὐσταλέος, οἱ v. Chantraine, Formation, 253 sq.
Un substantif ἄζα «sécheresse, chaleur» est attesté chez 108 poôtes hellénistiques; c‘est probablement 16 même mob qui est attesté Od. 22,184 dans l’expression σάκος πεπαλαγμένον ἄζῃ où il est traditionnellement intorprété par «rouille» (?). Il s’agit probablement de poussière et pout-être de cuir desséché et racorni ; il ΗὟ 8 donc pas lieu de poser pour ce passage de l'Odyssée un autre mot &lx (une opinion contraire chez E. Fraenkel, Gl. 32, 1953, 22, Lex. Ep. sous ἄζῃ), ct. 16 giose d'Hech.
ἄζα " ἄσθολος κόνις, παλαιότης * κόπρος ἐν ἀγγείῳ ὑπομεί-
νασα (la glose ἄζαυτος doit être une altération de ἄζα, ct. Latle).
Enfin le lacon. ἀδδαυόν * Enpév (Hsch.) doit aussi être introdult dans cette famille. La finale -αὐος
on
8 posé un composé
BSL
50,39);
aussi
de ἄζα et αὖος
vaut-it
peut-être
fait difficulté :
(cf. Benveniste,
mieux
corriger
en
ἀδδανόν (cf. Latte), ce qui pormet de poser un suffixe nasal qui se situe bien à côté de ἀζαλέος, ἀζαίνω, etc. Voir aussi Friak s.v. ἀδδαυόν. Et.: On pose généralement une racine “as- de lat. arëo, sous la forme asd- qui ne 80 retrouve que dans le pol.
0zd
«rialt
Lorréfié».
rapprochement
plus
Mais
Benventste,
probable
avec
/ c,
ie hitt.
propose pal-
un
« sécher »
qui permet de poser ad- de *a,ed-.
25—
ἄζομαι
par
les
Juifs
et
les
Chréllens
pour
exprimer
l'idée
de
saintoté : & &yrog Παῦλος, etc.
Dérivés tardifs : ἁγιότης et surtout
ἁγιωσύνη
(LXX
et NT)} où l'œ est peut-être analogique de ἱερωσύνη. C'est égaloment dans la Septante et 10 grec tardif qu’a êté créé ἁγιάζω, καθαγιάζω, avec 108 dérivés en -ασμα, -ασμός, -αστήριον. En grec classique 11 existe des dénominatifs en -ἰζω, qui sont sentis comme dérivés de ἅγιος, mais qui, en fait, sont originellement tirés du thème en s atlosté par ἄγος, ἐναγής, elc. (voir sous ἄγος) : ἁγίζω « consacrer » (poètes) ; καθαγίζω «consacrer par le feu», parfois «donner la
sépullure du feu à un défunt»; ἐναγίζω
«consacrer un
sacrifice chthonien aux morts » (Hdt., Is., etc.) ; ἐξαγίζω n’est connu que par l’adj. verb. ἐξάγιστος « complètement
livré aux dieux », « maudit » (8., D.) οἱ ἐξαγιαθέντας (/Æsch. Ag. 641) «consacrés aux dieux infernaux ». Gos dénominatifs où la-notion de sacré est parfois prise en mauvaise part
(ct.
ἐξάγιστος)
ont
donné
naissance
à
quelques
dérivés lardifs : ἁγισμός, ἐναγισμός, ἐνάγιαμα (Ar.), ἁγιστύς (Call.), ἀγιστήριον (Inschr. Perg. 255) el ἐναγιστήριον (FG IV 203). Sur l'adj. verbal “αγιστός ont élé créés de nouveaux dérivés : ἁγιστεύω « consacrer» ou «observer la pureté rituelle» (PIl., E.), ἀγιστεία « cérémonie rituelle » (Isoc., ΡΊ. Ax.), ἀγίστευμα Tous
(Procop.).
termes
ces
expriment
« sanctuatre »
l’idée
de
sacré,
consécration.
3. ᾿Αγνός, ἅγιος,
qui
qui se trouve en concurrence
adjectit
avec
figure au sens de « sacré » dans 10 texte homérique
ignore
ἅγιος,
Qualifie
des
divinités,
notamment
Artémis, Perséphone, Déméter, Zeus, etc., aussi bien que l'éther, des fleuves, etc.; à la différence de ἅγιος, s'est frêté après Ilomère (cf. Ferrari, St. It. Ε. Cl. 17, 1940,
83-53) à exprimer la puraté (le fr. 384 [Lobei] d'Alcée, où Sapho est dite &yvæ ἃ donné lieu à de muitiples discussions) et se trouve souvent rapproché de καθαρός (Williger, Hagios, 62-58). Le mot a pris aussi 16 sens de « chaste » et de « non souiilé» de sang. Thucydide 1 126 parle de
ἁγνὰ θύματα, sacrifices non sanglants,
opposés à ἱερεῖα,
Ne comporte jamais 19 sens défavorable que présentent parfols ἅγιος et les mots de ce groupe. Enfin, dans les
inscriptions tardives ἀγνός est employé pour désigner rectitude,
la probilé de magistrats
ou de
la
fonctionnaires
(Williger, o. c, 66-68). Le mot s'éloigne ainsi franchement ἆζομαι, ἅγιος, &yvéc, elc. : Ces mots forment un groupe
que l’on étudiera en prenant lo verbe ἄζομαι comme point de départ.
1. ἄζομαι : « éprouver une craînte respectueuse », souvent avèc une nuance religieuse (cf. I. 1,21, Od, 9,200 ou
Thgn. 748 τίς 8h xev ἄζοιτ᾽ ἀθανάτους). Terme archaïque que la tragédie emploie encore. Pas de composés avec ἄζομαι. Pas d'autre thème que le présent ; ce verbe n’est qu’une survivance.
2. “Αγιος : « saînt, consacré » n’est attesté ni chez Hom., ni chez Hés., ni chez les tragiques. Le mot exprime l'interdit rellgieux que l’on respecte; qualifle parfois ἱερόν (cf. Hdi. 2, 41, etc.); à la différence d'éyvéc, ne s'emploie anclennement qu'en parlant de lieux, de choses (les olseaux, Ar. Ois. 522); le mot, suivant un usage qui s'explique par j'ambivalence du sacré, peut occasionnellement signifler maudit (Crat. 373). Ce terme a été adopté
de son doublet ἅγιος. Dérivés : 1) ἀγνεύω «être pur », etc. (Æsch. Hdt., etc.) avec les dérivés &yvela « purificalion », ἄγνευμα (Ε. Tr. 501), et dans le grec tardif ἀγνευτήριον, &yveutuxég,
ἁγνεύτρια ; 2) ἁγνίζω au sens faotilif « purifier » (trag., elc.) avec les composés ἀφ-, καθ- (S. Ant. 1081 variante pour καθαγίζω), περι-, et 108 dérivés ἄγνισμα, plus tard ἀγνισμός,
ἀγνιστήριον, ἁγνιστής ; 8) Les substantifs de qualité tardifs ἀγνότης, ἀγνοαύνη ; aussi 19 dérivé très tardif &yverñç, -ou, donné par les
scholies comme variante 1|, 24,480 au sens de « qui doit être purifié »; noter encore &yvedv employé plaisamment pour un mauvais Heu (Clearch. 6). Composés : outre ἄναγνος (avec les dérivés tardifs ἀναγνεία, ἀνάγνιστος) on observe &yvo- dans des composés tardifs ἀγνοπόλος, - πολέομαι, -στομος, -τελής.
ἄξζομαι
—
I existe “Αγνότιμος,
des noms propres composés : ᾿Αγναγόρας, etc., ou simples : “Αγνίας, ᾿Αγνώ, etc. Ces
emplois confirment l'importance prise par le sens de « pur ». Sur la racine de ἄζομαι, qui exprime le respect du sacré, ont été constitués deux adjectifs, L'un &ytog « sacré »,
considéré comme redoutable et interdit, a flui par prendre 10 sens de «sairit » et a été adopté
et
moderne
pour
désigner
les
par 19 grec byzantin
saints
du
christianisme.
L'autre &yvéc, signiflant d'abord, «sacré », s’est spécialisé dans 16 grec post-homérique au sens de « pur », parfois « chaste », etc. Le grec moderne l’emploie parfois de façon
banale comme
dans &yvèv βούτυρον
ces
difficiles
problèmes
suchungen
v.
z. Terminologie
Ἐ,
« beurre
Williger,
pur».
Hagios,
des Heiligen…,
Sur Unter-
Giessen
1922;
M, Nilsson, Geschichte d. grieck. Religion 1,61 sqq.; L. Moulinier, Le pur et l'impur dans la pensée des Grecs
26—
ef. aussi Callim. Fr. 811 avec la note de Pfeiffer, et la glose de Suidas ἀήσυρον “ τὸ λέπτον, τὸ μετέωρον καὶ xoïpoy παρὰ τὸ ἀέρι σύρεσθαι ἐπὶ ὀρνέων ; mais 16 rapprochement souvent répété avec skr. väfula- « venteux » et par conséquent avec &nut ne s’impose pas pour 16 sens et présente la difficulté que le traitement τ Ὁ σὺ n’est pas clairement établi en grec (cf. Lejeune, Phon. 56). Il existe enfin des dérivés rares et poétiques ἄημα (Æsch.) et ἄησις (Ε.
Un (Hsch.)
thème
de-
s'observe
qui doit peut-être
dans
ἀετμόν
se rapporter
* τὸ πνεῦμα
à ἄημι,
voir 8.v.
ἀτμός. Surtout dans (Alc.). Le nom.
ὄἄελλα «tempête » (Hom.), éol. αὔελλα sg. ἀέλλη IL. 16,374 est déconcertant, mais 16 mot ne peut s'expliquer que par ἕάξελγα et 16 nom 5g. ἄελλα qui ne semble jamais proprement attesté est
assuré
par
l'accent
proparoxyton
du
n. pl. ἄελλαι ;
8.v. ἱερός. Et.: La correspondance frappante entre certains emplois
àFe)- peut d’autre part s'appuyer sur celt. awel, Dérivés de ἄελλα : ᾿Αελλώ nom d’une Harpye, ἀελλαῖος et ἀελλάς (S.), ἀελλήεις (Nonnos); mom d'oissau ἀελλός (Hsch.) et ἄελλον * ταχύ (EM) ; en outre l'EM 20,1 cite un verbe ἀέλλεται ' πνεῖ, 11 existe quelques composés : ἀελλόπος « aux pieds ταρ! ἀδ8 comme la tempôte » (Hom.),
de
ἀελλοδρόμᾶς (Bacch.),
d'Homère
à
Aristote,
Paris
1952 ; Roloff,
GI.
32,
1954,
114 sqq., etc. Pour le rapport
avec
ἄγος,
Voir s.v. ἄγος
et la
biblio-
graphie. Pour un autre aspect de la notion de sacré, voir
ἅγιος
avec
lat.
sacer,
etc.,
a
conduit
A.
Meillet
à
rapprocher les mots en posant derrière ἄζομαι un verbe athématique qui rendrait compte de l'alternance k/g (MSL 12, 1903, 225-226 ; BSL 21, 126 ; Ernout-Meillet sous sanciô; voir aussi Kurylowicz, Apophonie 152). Je crois toutefois préférable de garder 16 rapport traditionnel avec skr. ydjati « honorer par des prières ou des sacrifices ».
Il est difficile d'apprécier la glose d’Hsch. ἄος * πνεῦμα % ἄημα, L'authenticité pourrait toutefois en être confirmée par les composés du type de ἀκρᾶῆς ὁλιδῆς, δυσᾶής, ζᾷῆς, ὑπερᾶῆς (Hom.), εὐδῆς (Hés.) : l'a long a été expliqué
On observe que ἀγνός trouveralt un correspondant
soit comme un trait archaïque en composition, solt comme
exact
ἄζω : « gémir » (Hés., S.), tiré de l'interjection &. ἀηδών, -6vog : f. « rossignol » (masculln rare, attique Eust.
376,24).
Le
mot
est
attesté
depuis
l’Od.,
Hésiode, ete. Autre forme ἀηδώ, -οὖὔς (Sapho, S. et Ar. dans des parties lyriques). Dérivés ἀηδονίς (E., etc.), ἀηδονιδεύς « petit du rossignol» (correction certaine Theoc. 15,121), adj. dérivé ἀηδόνιος (Æsch., Ar.), se dit d'un sommeil léger (Nicochares, 4 D.). Et.: L'existence d'un digamma intervocalique est assurée par la glose d’Hsch. ἀδηδόνα, À propos de ἀείδω, nous avons noté la vraisemblance d’une forme ἀ - εdans la racine signiflant «chanter», mais cette fois nous avons un élargissement long qui surprend. Le rapport avec ἀείδω reste quand même probable. Le mot entre d'autre
part,
mals
semble-t-il
secondairement,
dans
Voir aussi E. Fraenkel, Phil. 97, 1948,
161-176.
ἄημι : « souffler » (Hom., poètes). Il n'y a qu'un thème
de présent : ἄησι, impt. ἄη, infinitif ἀήμεναι, moyen ἄηται, ἄητο ; impt. thém. ἄς, comme de 1,605 ; 2,1228). Dérivés : ἀήτη ?. (ct. Hes. Τ, 645, 675) et (Od, 4,567 sl on } πνείοντας, I. 15,626, à côté st avec une varlante ἀήτη), cf. Ed. Fraenkel,
pte. ἀείς, ἄω (A.R. ἀήτης m. de δεινός Nom. ag.
2,134, Leumann, Hom. Wéorter 268. I1 y a peut-être aussi un suffice en / dans l’adj. ἀήσυρος « agile, léger comme
(?)»,
Æsch,
Prom.
452
en
parlant
de
fourmis,
allongement
métrique;
l'analogie de &hp, mais ce notion de souffler ; dans la Ἡ faut s.d. Hre εὐαῆς. Sur et que la prose ignore,
on
pourrait
aussi
penser
à
terme n'a rien à voir avec 18 glose d'Hsch. εὐαδῆς * εὐάνεμος toute cette famille archaïque voir Ruijgh, Élément achéen,
68-70.
Aucun de ces mots n'a de rapport avec ἀήρ dont 18 sens est tout différent.
Enfin le verbe ἄημι n'est qu'une survivance archaïque : l'ionien-attique empiole πνέω. “ Et,: Le verbe &nut est apparenté à des mots de diverses langues indo-européennes notamment skr. väti. H faut poser “p,u-ea;- &Fn-, le 9, initial se retrouvant dans la « prothèse » &- et dans hitt. juwant- (ancien participe de sur “a,w-el- ; αὔρα sur *a,ew- suivi *hwd-) ; deXAe reposerait d’un auffixe nominal en r. Voir outre Frisk, s.uu. ἄελλα et ἄημι, Benveniste, Origines, 155.
ἀήρ, hépoc : f. chez Hom, ot Hés. (excepté Tr. B49),
la
série des noms d'oiseaux comme χελιδών, ou d'animaux comme τενθρηδών (ef. Chantraine, Formalion 360 sq.).
le vent
même racine serait αὔρα « brise », ct. Et, et voir s.v. αὔρα,
un
dans skr. yajñd-.
selon
Un autre dérivé plus éloigné qui appartient peut être à la
m.
en
att.,
avec
gén.
δέρος Le mot signifle toujours chez
Homéère le brouillard et notamment 186 vapeur qui s’élève du soi et reste en suspension dans la partie la plus basse de l’atmosphère (cf. p. ex. Hes. Tr. 549-558). Le sens de partie basse (et un peu brumeuse ?) de l'atmosphère se trouve //, 14,288. En attique le sens usuel est «air,atmosphère », et particulfèrement partie basse de l’atmosphère par opposition à αἰθήρ, ce sens d’atmosphère s’étant probablement affermi au temps d’Anaxagore de Clazomènes (voir P. Louis, Rev. Phil. 1948, 63-72). Nom. sg. ἀήρ par dissimilation préventive chez Hom. et en att. (mais non nécessairement un atticisme chez Homère), l'ionien Hippocrate ἃ 16 nom. analogique des autres cas ἠήρ. Inversement le gén. att. “épog est analogique du nominatif.
00
Éol. αὐήρ. La glose d'Hsch. ἀδήρ * οἴκημα στοὰς Exov, ταμεῖον, Λάκωνες seraït identique au mot ἀ βήρ selon 1934. 54 (il compare
Frisk, cf. Eranos 32,
suédois vind 1
« Wind », 2 e Boden »). Dérivés ἡἠερόεις brumeux (Hom.), déprog brumeux (Ε. Phén. 1534) et qui se trouve dans l'air (pour hom. Héptog, voir s.u.). À date basse ἀερίτης et ἀερῖτις ont divers sens techniques, cf. Redard, Noms grecs en -τῆς.
Factitif tardif ἀερόομαι. Aüpæ ne semble pas appartenir groupe
ce
à
(il
faudrait
fraîcheur,
entendre
qui
brise
s’élève ?), v. ἄημι et sous αὔρα. Composés assez nombreux, ἠεροειδῆς est 15 seul usuel ; en outre, notamment des termes techniques, ἀερομιγής, ἀεροπόρος, O expressifs et plaisants, ἀεροδάτης, -βατέω
(Ar., PL.), τμετρέω (Xénophon), -νηχῆς, -És (Ar.), ete.
est aujourd’hui Et.: Le rapprochement avec ἄημι unanimement abandonné, avec raison. Meillet, BSL 26, 7 sqq. a montré que 16 mot signifis proprement « suspen-
*&FAp
slion» et il y voit un nom-racine ἀξείρω. étymologie
Cotte
séduisante
présente
répondant
certaines
à
diffi-
cultés, notamment la quantité longue de l’alpha (cf. Frisk, Eranos 32,51-56 qui n'aboutit pas à des conclusions nettes). On a pensé à poser un théme à redoublement
* Fou-Fnp, ct. αἰώρα, αἰώρεω, Mais Η ΕὟ F initial dans &Fñp, ct. Lex. Ep. 188.
a pas trace de
ἀήσυλος : hapax, JL 5, 876 ἀήσυλα ἔργα « des actes criminels ». Æt.:
Probablement
pour des raisons à fixer (ἄημι ).
une altération de αἴσυλος,
peut-être
métriques, d'après un modèle difficile Hypothèses indémontrables énumérées
chez Frisk et dans le Lex. Ep. ; en dernier lieu Fraenkel,
Gi. 34, 1955, 307 sqq., propose de lire *&(F)icouda, rapproche le mot de ἴσος «égal» (de *FiBoFoç ) ; 11 équivaudrait donc à ἀεικής, ἀπρεπής ete. Volr aussi αἴσυλος pour quoi Fraenkel tente de rétablir*àFicovhog (?).
ἀήσυρος, voir ἄημι. ἄητος une
fois
: aussi αἴητος ; deux adjectifs attestés chacun chez
Homère,
d'orlgine
et
de
sens
inconnus,
mais que l'on croit être deux formes d'un même mot : I. 21, 395 θάρσος ἄητον ἔχουσα ; I. 18, 410, en parlant d’Héphaistos πέλωρ αἴητον. Il n’est pas certain que 108 deux mots soient identiques comme le pensent généralement les Anciens. S’ils le sont, ou bten &ntog est phonétiquement issu de αἴητος, ou bien αἴητος est tiré de ἄητος par allongement arbitraire de l'initiaie. Pour le sens il est certaln qu’Eschyle attribuait à l’adjectif 19 sens de « fort » cf. la glose d'Hsch.
dhtous * μεγάλας. Αἰσχύλος ᾿Αθάμαντι. Les
Αποίθηβ
fournissent
des
explications
diverses,
ἀκόρεστος, ἄπληστος et un rapprochement avec ἄμεναι, ἄσαι, ἄχτος. Ε. Risch dans le Lex. Æp. estime possible une étymologie
par ἄημι. Voir Frisk et surtout Leæ.
Ep.
où se trouvent rassemblées les dorinées de 14 tradition ancienne. Hypothèse de L. R. Palmer qui se demande si dans l’emploi avec Héphaistos 16 mot ne signifie pas originellement « artisan », en rapprochant mycén. ajameno « travaillé avec art », cf. Interpretation 339.
27
᾿Αθήνη
—
ἀθάρη : f. boulllie de farine (comiques) avec 16 doublet ἀθήρη (Hellanic., pap.) et ἀθηρᾷ (Sophr.), ef£. Bekker, An. 351,
12
sqq.,
qui
donne
les
diverses
formes
du
mot
(y compris une forme dorienne ἀθάρα pour ἀθέρα). Phryn. 14,11 explique que l’&Okoæ se distingue de l'EÉtvog, bouillie de pois chiches,
parce qu’elle est faite avec du froment.
Dérivés : ἀθαρώδης (Ruf.), ἀθήρωμα «tumeur qui ressemble à de la bouillie » (médecins). Composé ἀθηροπώλης (pap.).
Æt.: Pline NH 22,121 dit que 16 mot est égyptien, ce qui va avec le fait qu'il est attesté dans les papyrus mais ne prouve rien pour l'étymologie. L’éfa finai du mot en attique garanti par Moeris, 184, conduirait à poser ἀθαρ, L'étymologie ne peut être établie. Un rapprochement avec dôjp ne convient pas (encore que les deux mots atent pu être associés par étymologie populaire) Pourreit-on penser à la famille de lat. ador?
ἀθαρής
: ἄφθορος ἐπὶ γυναικός, ἐπὶ S σιδήρου στερεός
(Hsch.) ; ἀθάρειοι * αἱ μὴ διαπεπαρθευμέναι (Hsch.). Hypothèse
incertaine
de
Wackornagel,
Kleine
Schrifien
777.
ἀθέλγειν : ἀμέλγειν (Hsch., Æt. M. 26,5), ἀθέλγεται (Hp. Hum. 1) glosé par Gal. διηθεῖται, διεκλύεται ; et ἀθέλγηται * θηλάζηται À θλίδηται (Hsch.), οἵ, Erotian. 20,1 ἀθέλγηται * Βακχεῖός φησι θηλάζηται À ἐπισπκᾶται, καὶ ἐκθλίδηται ὡς καὶ Νίχκανδρος (voir Hp. de med. off. 11); — en outre ἀθέλβεται " διηθεῖται (Hsch., An. Bekk. 353) avec le dérivé ἀθελθάζειν * διηθεῖν (Hsch.), mais aussi ἀθέλδεται * διηθεῖται Διοκλῆς Μελίσσαις
fr. 7 Kock (An. Bekk. 350).
…
Dioclès
Æt.: termes obscurs que les glossateurs rendent par « têter, presser, flltrer », et pour lesquels li n’est pas possi-
ble de déterminer un prototype. La finale de ἀθέλγειν pourrait être due à l'analogie de dué\yew. Le rapport entre ἀθέλθεται et ἀθέλδεται (si les deux formes sont authentiques) ne peut ôtre établi que par des hypothèses : voir Frisk, avec la bibliographie, notamment Solmsen, Beiträge 9, π.1.
ἀθερίξω : «mépriser, négliger », chez Homère seulèment 19 thème
du présent, et toujours
avec une négation ; un
aoriste ἀθέρισσα ou ἀθέριξα est attesté chez
les
alexandrins
s'employer
ou
les
écrivains
tardifs
et peut
poètes
sans négation (cf. A.R. 2,477). Dérivé : ἀθέριστος Zonar., Æsch. fr. 128 N (corr. pour ἀθέρετος), épithète du bronze = ἀφρόντιστος « qui ne tient compte de rien, implacable ». Rien
ne prouve
en revanche
qu'on
doive rapprocher 168
gloses d'Hsch. ἀθερές * ἀνόητον, ἀνόσιον, ἀκριδές, ou ἀθερής * ὁ σίδηρος ἀτειρὴς ὅταν θερίζῃ, À θεριστικός, .T.X. Æt.:
Deux
positions
sont
possibles.
Ou
bien
l'on
rapproche skr. ddhara- «inférieur», ete. (cf. Frisk etc s.v.). En ce cas 16 rapprochement fait par les anciens avec ἀθήρ n'est qu’une étymologie populaire. Ou bien le
mot est bien tiré de ἀθήρ « barbe de l'épi » (cf. Leæ. Ep.) et vaut flocci préférable.
facio.
Cette
seconde
explication
semble
᾿Αθήνη : ép., poètes ; ᾿Αθᾶνᾷ (attesté en mycén., dial. non ioniens), déesse grecque que l'on suppose une ancienne déesse minoenne, qui serait issue d'une déesse au serpent
—
Αθήνη
Peu de dérivations nominales : ἀθρήματα * δῶρα πεμπόμενα παρὰ τῶν συγγενῶν ταῖς γαμουμέναις παρθένοις παρὰ Λεσθίοις (Hsch.) ; il s’agilt des cadeaux faits à la
protégeant 16 palais. C’est probablement d'après la déesse
qu'a été dénommée la cité attique ᾿Αθῆναι, Le mycénien connaît 16 nom de 18 déesse dans l'expression atanapotinija,
ct.
Chadwick-Baumbach
167.
Dérivé
:
᾿Αθηναῖος « athénien », mais 16 fém. ᾿Αθηναίη sert aussi de nom à la déesse (88 ex. chez Hom.), ati. ᾿Αθηναία et par contraction l'usuel ᾿Αθηνᾶ. Et.:
Théonyme
inexpliqué,
cf.
Nilsson,
Griech.
Rel.
1,
405 sqq. Lex. Ep. 208.
fr. 117, X., encore attesté dans pap.), pointe d’une arme (Æsch., Hp.), dard d'un poisson. Le mot se distingue de στάχυς qui signifie purement et simplement « épi ».
Composé : ἀθηρηλοιγός « destructeur des barbes d'épi » désigner
pour
oraculaire
type
de
(Hom.
van
le
Od. 11, 128 = 23,275), composé de dôfp et λοιγός (les deux n du mot sont inattendus). Dérivés : ἀθερίνη ?., -ἵνος m. athérine, éperlan, atherina hepsetus (Arist., etc.), pour le suffixe, voir Chantraine, Formation 204 ; ἀθερώδης barbu comme un épi (Thphr.), ἀθερήις pointu (Nic.) : sur ce mot difficile qui ne peut signifier épineux, voir André, R. Ph. 1958, 227-228. L existo un au moins du
certain nombre de termes avec ἀνθ- qui, point de vue grec, apparaissent comme
apparentés à ἀθήρ : ἀνθέριξ, «ἰκος valant ἀθήρ (Hom,, Hés.), ἀνθέρικος m. « tige de l'asphodèle, asphodèle» (Hp., Thphr., Cratin., Eup.), avec l’adj. dérivé ἀνθεριxdông (Thphr.). On a l’habitude de faire entrer dans le groupe,
même
le suffixe de lieu -écov
avec
(Ghantraine,
Formation 164) ἀνθερέων menton (Hom., etc.) dont Hsch. donne, entre autres la définition suivante : ἀφ᾽ où μέρους ὁ πώγων ἄρχεται. Ces mots divers supposent probablement un thème ἀνθερο-
Pour ἀνθρήνη et ἀνθρηδών, voir s.u. Et.: Tout ce groupe présente une unité sémantique nette et se rapporte à la notion de pointe. II ne semble
donc pas que ἀθήρ doive être rapproché de lat. ador. ll reste à fixer les relations entre ἀθήρ οἱ dvôep-. On a supposé un élément originel *andh-/"*pdh-, ce qui est
indémontrable. L’autre hypothèse serait que ἀνθέριξ etc., aurait subi par étymologie populaire l'influence de ἄνθος. Π n’y 8 donc pas, en définitive d’étymologie établie. Voir
et le Ler.
Frisk
aqq.,
1934, 220
Gl. 28,
sous
Ep.
ἀθήρ.
En
outre
Krogmann,
Pokorny, 41, avec bibliographie.
Vitalba
ἀθραγένη : ?. espéce de clématite, Clematis
(Thphr.), Et.: Frisk s.u. estime que ἀθρα- (cf. ἄθρας sous κάνναOpov) qui exprime l’idée de « tresser », conviendrait pour cette
plante.
V. aussi Stromberg,
ἀθρέω : f. -ἥσω,
Pflanzennamen
108.
aor. -noû, « diriger 19 regard vers »
avec la préposition ἐς, ou
avec
un
complément
à l'accu-
satit «regarder avec attention» (Hom., etc.). Hom. n'emploie que 16 thème de l'aoriste. Nombreux exemples
de l’impératif &Oper, ἄθρησον ; noter Ar, Ois. 1196
ἄθρει
πᾶς κύκλῳ σκοπῶν «ouvrez l'œil tous en cercle et guettez ».
Enfin
le
attention»
Phil.
mot à
s’emploie un
en
attique
raisonnement,
etc.
au (Cf.
sens
de
Prévôt,
« faire Rev.
37,
GI
cf. Snell,
mariée,
19659,
282-287.
deux
outre
En
dérivés à préverbe au sens d'examen : &v-, δι-άθρησις, Æt.:
Obscure.
ÀA
l'intérieur
du
grec
on
rapproche
ἐνθρεῖν * φυλάσσειν (Hsch.), Ophaxe * voë (Hsch.), d'où θρησχεύω, etc.; l'a initial serait une prothèse, ou un représentant
ἀθήρ, -έρος : m. « pointe, barbe de l’épi, balle » (Hés.
terme
28—
de
la
préposition
ëv,
*p,
cf.
sous
ἀ-,
ou
encore un & copulativum. Quant à l'étymologie i.-e., si l'on pose une racine “dher-
«tenir» et un nom ἤατθρος le terme serait finalement apparenté à θρόνος et à ἀθρόος (voir sous ce mot). En tout cas, du point de vue grec, cette étymologie n’est nullement sentie; voir Frisk, et Lex. Ep. s.u, avec la bibliographie.
ἀθρόος
: altique ἁθρόος
(avec l'esprit rude rétabli
d’après ἅπας, ἅμα, etc.), -x, -ov, et quelquefos la forme contracte ἄθρους, ἄθρουν (pour l'accentuation voir Vendryes, Traité d'accentuation 177) « serré, rassemblé », etc. (Hom., attique, etc,) signifle parfois «en une seule fois,
soudain, d’un seul coup ». Adv. ἀθρόως. Comp. att. ἁθρόωτερος ; grec tardif ἀθρούστερος, ἀθρούστατος. Dérivés : ἀθροότης (Épicur.), et surtout le dénominatit ἁθροίζω, -σω, -xa, -σθην, “σμαι « rassembier » (Archil., ionien-attique), qui donne les dérivés ἄθροισις, ἄθροισμα ἁθροισμός (tardif), éOporarexég, surtout terme de grammaire
«copulatif».
Le
composé
συναθροίζω
avec les dérivés plus tardifs en -σις, (peut-être chez Hsch. s.u. &yper&).
est
-μός,
usuel,
«“μα,
-τῆς
Et.: Les étymologistes analysent généralement 16 mot comme composé de à issu de *sm-, ce qui est sûr, et -θροος
de la même racine *dher- que l'on reconnaît dans ἀθρέω. On
rapproche
skr.
sadhry-añc-
«uni».
La
steucture
du
suffixe est ignorée (-Foç ?). L'explication de Risch, Hom.
Wortbild.
179, qui évoque
ἀλλοθρόος « qui parle une autre langue v n’est pas semblable, Voir bibliographie.
ἀθύρω
Frisk,
Gr.
Et.
: « jouer » (Hom.,
Pl. Lois 796 b en parlant
W.
et Lex.
Ep.
vrai-
pour
la
poèles, rare en prose, Hp.,
de danse), seulement
thème
de
présent ; se dit parfois du jeu d’un instrument de musique.
Dérivés : ἄθυρμα « jouet, jeu, amusement » (Hom. poètes) parfois
pris au
flguré ou
au sens d'« ornements,
parures »
(Od. 15,416, Sapho), au pluriel ; avec 16 diminutif ἀθυρμάtroy dans le grec tardif ; ἄθυρσις « fête » (Bacch. 12, 93) ; déverbatif ἀθυρεύεσθαι * παίζειν, μιγνύειν, σκιρτᾶν (Hsch.). Composé ἀθυρονόμος * ὡς ἔτυχε χρώμενος τοῖς νόμοις fibid.). Mais les termes du type ἀθυρόγλωσσος, même si l'étymologie populaire a pu les rattacher à ἀθύρω, ont une autre origine, voir θύρα, Les termes usuels en prose sont παίζω, etc. Et.: Le verbe doit être un présent en *-ye-/-yo- ce qui suffit à rendre compte
de l'upsilon long.
Pour l'étymologie même on ne peut faire que des hypothèses en l’air, voir Frisk. L'origine de l’« initial est ignorée (prothèse ? préposition ἐν au vocal. zéro Ÿ).
1935, 246 sqq.).
Le verbe se trouve employé avec des préverbes, notam-
ment dv-, St-, elç- (déjà chez Hom.), ἐπ-, περι-.
αἴ
: ou al, exclamation
d'étonnement
souvent redoublée sous la forme αἰαῖ.
ou
de
douleur,
— Dérivés : verbe dénom. αἰάζω, fut. -dEc, etc. « crier » αἰαί, « se lamenter, gémir » (trag., etc.), adj. verbal ἀιακτός (trag.) ; αἴαγμα (E.) et αἰαγμός (Eust.). En outre αἰαστής «le pleureur », épithète de la plante ὑάκινθος, hyacinthus Orientalis sur les pétales duquel on croyait lire les lettres AI, et 4 passait pour être né du sang d'Hyacinthos
(Nic.).
onomatopées,
Et.: ot οἱ alaï sont des
οἵ. Schwyzer.
ala : f. « terre », employé par les poètes depuis l'Iliade. utilisé pour des raisons métriques γαῖα, cf. φυσίζοος aïx (II. 3,243), 162, etc.). héros homériques Αἴας est souvent
tiré de œla, solt au sens de « terre » soit au sens de « mère »
plus
Voir
(ct. l’article suivant).
loin s.u.
alæ « grand-mère ». On a donc pensé depuis longtemps à identifier les deux mots en rappelant la croyance dans 14 Terre Mère (Brugmann, IF 15,94 sqq., 29,206 sqq.). L'hypothèse de Jacobsohn (KZ 38, 295 sqq., Philol. 67,
484 sqq.), qui évoque skr. sasydm « récolte », et gall. haidd II apparaît «orge» est encore plus invraisemblable. d'autre part que «lx rime aves γαῖα (Güntert, Reimwortbildungen, 126 sqq.), mais dans quel sens s'est exercée la
contamination ? Voir sous γαῖα. Enfin le fait que le mot s'emploie chez Hom. dans certaines conditions métriques doit prouver qu’il est un archalsme artificielle).
Ces
données
ne
(plutôt qu’une forme
permettent
pas
d'établir
l’étymologie.
αἷα : ὑπὸ Κυρηναίων τηθὶς καὶ μαῖα καὶ ἀδελφὴ Κρήτης * καὶ φυτόν τι * En δὲ 6 καρπὸς αὐτῷ ὁμώνυμος (ΕἸ. Μ. Æl.:
27, 24). Cette
glose
semble
autoriser
les
étymologistes
à poser un nom de la grand-mère équivalent à μαῖα (noter 16 parallélisme des finales), qui répondrait à lat. auia.
alävñs, -ἧς, -éc : 11 existe apparemment deux termes franchement différents entre lesquels il est difficile d'établir une relation :
1) alävhç fois
chez
épithète
«affreux,
cruel»,
Archiioque, de
νόσος
puis
Eu.
479,
attesté
chez 942,
pour
Æsch., des
la p.
première
ex.
comme
Euménides,
Aj. 672 ; chez Pi., épithète de κόρος (P. 1, 83), de xévrpoy (P. 4,236), λιμός (F. 1,49) ; 2) alävhç «éternel» chez Æsch. Eum. 572 è τὸν
xpévoy,
avec
l'adv.
s’observe en outre à Coreyre
αἰανῶς, (IG
ibid. 672. IX,
commont
un alävhc aurait pu être
créé, directement dans la famille 49 αἰών, alel, etc. Voir Deganti, Helicon 2, 1962, 37-56.
Aïas
: nom de deux héros homériques, souvent rap-
proché
de alx. S'il est identique
de bœuf
mycén.
ou apparenté
au nom
aiwa, il pourrait être un hypocoristique
de Αἴολος « vif », Mühlesteln, Sftudi Micenei 2, 1967, 41-52.
Ge
αἰθδοῖ : exclamation de dégoût (Ar.), aussi redoubiement αἰδοιδοῖ avec un rire (Ar. Paiæ 1066). Onomatopée,
alyavén, d'une Hom.
-nc
courroie
guerre,
ct. Schwyzer,
: hasta qui
à la chasse
Gr. Gr. 2, 600.
amentata,
renforce et dans
avec
javeline
pourvue
la détente ; employée les jeux,
mot
à la
déjà rare chez
repris dans l’A. P. Voir en dernier lieu Trümpy,
Kriegerische Fachausdrüûcke 52, 57, Laser,
1953, 116-121, Vretska, /bid. 61, s.u. avec la bibliographie.
Gymnasium
60,
1954, 419 et Lex. Ep.
ÆEt.: L'étymologie de ce très vieux terme reste obscure : 1) Le suffixe semble faire entrer 16 mot dans 18 série des
adjectifs de matière (cf. μηλέη, πτελέη, otc.) ; on a donc cherché à y voir un dérivé d’un *«lyavog, où se trouverait 16 nom du chêne, ct. αἰγίλωψ, lat. aesculus (Schrader, KZ,
30,461
sqq.).
L'hypothèse
est
invraisemblable ;
2) Au contraire Thumb (IF 14, 345) pose un substantit Ἑχΐγανον qui signifierait le «jet» et serait apparenté à ekr. éjati p.-8. alyeç « vagues », αἰγίς, otc. Laser, L c.,
précise l'hypothèse que *alyavoy constitué avec le même suffixe que δρέπανον désignerait l’instrument avec
on brandit, donc la courroie, et que l'alyavén javeline, l'alyuñ pourvue d'un *xŸyavoy ;
8) Enfin
le rapprochement
tenté par Bechtel, Lexilogus, tion %, de Thumb
puis
de
αἰγανέη
lequel
serait
avec
la
αἰχμὴ
est en l'air. C'est l'explica-
Laser,
qui est la plus ingénieuse,
et paraîtrait donc plus probable.
ibid.
416 ; de gémissements, Perses 635, 939 ; chez S. de la Nuit
αἰανῆ
premier terme du composé reste également énigmatique. J. Wackernagel pose ἔσαι.Ε- en rapprochant lat. saeuos, etc. (Verm. Belträge 7). Autre bibliographie chez Frisk, s.u. Le rapprochement de αἰᾶνῆς et 49 αἰακτός Æsch, P. 931939 est un simple jeu verbal. L’emploi de xlävhç au sens d'« éternel » est en définitive peu attesté et semble secondaire, Il doit s’expliquer par l’étymologie populaire qui aurait rapproché 16 mot de
Αἴας.
Il est frappant que œlæ « terre » soit homonyme de
Ε:
αἴγειρος
αἰεί. On voit mal
Gr. Gr. 2,800.
Chez Hom. semble comme süûbstitut de πατρίδος αἴης (I Z, Le nom des deux
2%
sens
1, 886) et dans la
poésie alexandrine.
αἴγειρος : f. «peuplier noir», populus etc.) ; cf. H. Gossen, RE s.u. Pappel.
nigra (Hom,,
La forme alyepog se lit Com. Adesp. 1276 (Kock). Dérivés : αἰγειρών (Str.), αἰγείρινος, αἰγειρίτης, tous termes tardifs. Composé : αἰγειροφόρος. Æi.: Discutée. On est tenté de rapprocher αἰγίλωψ, qui entre autres sens désigne une espèce de chêne, mais ce
Tl existe parfois, au sens 1, notamment Eum. 416, 479, Aj. 672, une variante médiocrement attestée, qui suppose un féminin αἰανὴ et les lexicographes connaissent une forme m. αἰανός. Æt.: Le terme à la fois le plus ancien et 19 pius important est xlävhç I, « cruel », mais l’étymologie en reste obscure. Π est tentant d'y voir un composé du type ἀπηνῆς, προσηνής (dor. προσᾶνής), πρᾶνής, l'origine du second terme de ces
noms 49 lieux présentent une initiale Aly- comme Alyal, Αἴγινα ainsi que des termes sans étymologie sûre comme αἴγιθος, αἰγίθαλος (ct. Sommer, IF 55, 260 sqq.) Ÿ Mais
composés étant d'ailleurs discutée, cf. sous ἀπηνής. Le
rien ne prouve que ces termes
rapprochement
européenne
ne
fournit
claire (αἰγανέη,
pas
une
étymologie
en tout cas doit
être
indo-
mis
à part, cf, s.u.), cf. lat. aesculus, v.h.a. εἰ 3 Il en résulte que, pour un nom d'’arbre, on peut penser à un terme indigène et non indo-européen. De nombreux
se rattachent à une même
—
αἴγειρος étymologie, et l'hypothèse que indigène reste donc en l’air.
αἴγειρος
soit
un
30— αἰγίλωψ, -ὠπος : m. sorte de chône (Thphr.), également
terme
dit d'une graminée lacrimale
(méd.).
Aigilops ovala
Strômberg,
(Thphr.),
aussi fistule
Pflanzennamen
87.
αἰγιαλός, -où : m. «côte, rivage » de la mer, doit se distinguer de ἀκτή, ct. Arist. HA 547a ; s'emploie chez Hom. avec les adjectifs μέγας, πολυηχῆς, κοῖλος, εὐρύς,
Et.: On pense à αἴγειρος et on est embarrassé par la finale : τλωψ est-il apparenté à λώπη « écallle, écorce ». ? Strômberg pense que le premler emploi est pour la gramt-
cf, IL. 14,34, où le mot désigne la grève où sont halés 168
née
vaisseaux des Achéens. Hsch. donne la définition : à παραθαλάσσιος év τόπῳ ψαμμώδει À ψηφῖδας ἔχων. Le mot se retrouve chez
noms
Hdt., Th., Arist., etc. Enfin il a fourni des
depuis
propres de lieu, notamment
Homère le nom
de la côte d'Achaïe. Dérivés : mycén. aikia,rijo p.-8. « habitants du rivage » à moins qu’il ne s'agisse d’un anthroponyme (ChadwickBaumbach, 168) ; noter qué ας est la notation normale d’un alpha aspiré. En outre : Αἰγιαλεύς nom des habitants de Ἰ'Αἰγιαλός (Hdt., etc.) et des formes toutes attestées tardivement ; αἰγιάλειος, -txéc (pap.), -ἰτης (Str, eic.), -ὦδης « qui vit sur la côte » (Arist.), -ὦτης. Composé : αἰγιαλοφύλαξ (pap.). Grec moderne : γιαλός « côte, bord de mer ». Et.: L'hypothèse facile d’un emprunt égéen doit être écartée. Pour expliquer le mot par le grec on pose un composé dont 16 premier terme αἶγι- est rapproché de
alyes « vagues » attesté chez Hsch. : Δωριεῖς et Artemid. 2,12, xol y&p αἴγας èv τῇ συνηθείᾳ λέγομεν. On αἴγες de αἰγίς, -αἰγίζω, skr. éjatii phorique de αἵξ ? Le second terme du 37,229 sqq.) le génitif du l’expression ἐν alyl &Aéç Kretschmer (GI. 27, 28 8.V.),
voit
dans
(οἵ. ὠκύαλος)
-æAoç
composé serait selon Hirt (IF mot ἄλς, et 16 mot serait issu de « à l'endroit où déferle la mer ». sqq.) guivant Bechtel (Lexilogus
un
«l'endroit
αἴγες * τὰ κύματα τὰ μέγαλα κύματα rapproche ensuite Ou emploi méta-
élément
apparenté
à
ἄλλομαι
où sautent les vagues », ce qui
semble moins naturel. Le témoignage du mycénien enseigne que -æAos doit être un second terme de composé, avec l'initlale aspirée.
αἴγιθος : avec la variante αἰγίοθος probabiement la linotte (Arist., Call. fr. 469), aussi le dérivé (?) αἰγίθαλλος ou αἰγίθαλος « mésange » (Ar., Arist. ete.). Et.: Inconnue, οἱ, Thompson, Greek birds s.u.
et
tiré de αἴγιλος
-txoç : «escarpé»,
épithète
de πέτρη dans
l’Iliade, employée dans des comparaisons ; également nom propre d'une île. Très rare chez les poètes postérieurs.
Hsch. glose : αἰγίλιψ * ὑψηλὴ πέτρα καὶ πόλις καὶ ἱτέα ὑπὸ Θουρίων ; et d'autre part αἰγίλιπος * ὑψηλὸς τόπος. Et.: Expliqué par les grammairiens anciens comme composé de αἵξ et λείπω, « abandonné même des chèvres ». Simple étymologie populaire. Le second terme du composé est maintenant rapproché de lit. lipti « grimper ». II faut citer aussi le gr. ἄλιψ * πέτρα (Hsch.) qui signifie probablement « qu'on ne peut escalader » ; enfin λίψ ' πέτρα ἀφ᾽ ἧς ὕδωρ στάζει (Hsch.) résulte d’une contamination entre ce groupe et la famille de λείδω. Quant au premier terme, il est probable, mais s’agit du nom de la chèvre.
non
absolument
sûr,
qu'il
Le rapprochement avec 16 lit. vient de Uljanov, cf. Solmsen, Untersuchungen, 73, n. 1. Voir maintenant Frisk et 19 Lew. Ep., avec la bibliographie citée.
Bab.),
même
sens,
iesu
de αἴξ. αἰγίς, -ἰδος : t. « égide, chèvre» brandi par Zeus
manteau, bouclier en peau de et Athéna (Hom.); elle est
décrite comme comportant en outre une tête de Gorgone, déjà I. 5,741, et une bordure de serpents. Le sens propre de peau de chèvre se trouve attosté Hdt. 4,189, E. Cyel. 360. Autres emplois : espèce de cuirasse (laconien), vêtement porté par la prêtresse d'Athéna
(Lycurg. fr. 23).
Emploi tout différent au sens de « ouragan », terrible comme l'égide de Zeus (Æsch. Ch. 593, Pherecr, etc.). Enfin divers sons dans des vocabulaires techniques,
d'origlne plus ou moins difficile à saisir : Cœur de certains bois, tache dans l'œil. Composés : alyfoxog « qui brandit l'égide», épithète de Zeus chez Hom., Alc., 19 second terme -Foyog appartenant à une rac. “megh-, voir sous γαιήοχος. Avec une structure différente, mais le même sens, πελέμαιγις
épithète d’Athéna chez B. 17,7, cf. πελέμίζω. Verbes dénominatifs : αἰγίζω « déchirer » (S. Fr. 984), mais
surtout
«souffler «se
des
sur»
précipiter
en
composés
parlant
comme
avec préverbes
du
une
vent
: ἐπαιγίζω
(Hom.),
tempôête»
καταιγίζω
(Æsch.
Sepf
63,
Fr. 195N, grec tardif). Hp. emploie le mot en parlant de la souffrance et de la maladie ; au passif, « être battu par la
tempête » (Str,, HId.). De καταιγίζω a été tiré un déverbal καταιγίς « ouragan » (Démocr.,
Arist.,
etc.),
employé
métaph.
par
Phid.
Dérivé καταιγιδώδης (tardif), ot de καταιγίζω, καταιγισμός chez Éplcure pour les accès de la passion.
El.: Il apparaît étymologie populaire, de la peau de chèvre, d'Hdt. et E., comme
probable, à moins d'admettre une que αἰγίς au sens d'égide est le nom ce que confirment les exemples cités veôpig est tiré de νεῦρός (cf. Locker,
Gl. 22, 1934, 71) : c’est l'interprétation formeliement admise par Nilsson, Griech. Rel, 1 409-411, Ceci permei
d'écarter
αἰγίλιψ,
(Théoc.,
l'hypothèse
qui
voit
dans
l'œlyig
un
bouclier
de bois (cf. αἰγίλωψ, αἴγειρος, v.h.a. eih, voir Schrader, KZ 30, 1890, 461, Cuny, IF 26, 1909, 23, Loewenthal, W.u.S. 10, 1927, 155), de même
que celie qui pose comme
terme originel αἰγίς « tempête » associe Ies termes grecs au verbe skr. éjati « s’agiter », et à αἴγες cité sous αἰγιαλὸς (Kretschmer, Gl. 27, 1939, 28). 1 subsiste une difficulté, précisément pour déterminer le rapport entre l'égide et 16 sens de tempôête, lié aux
verbes dérivés ἐπαιγίζω, etc. On peut toutefois admettre qu'ii s’agit d'une métaphore, la tempête étant comparable au
danger
subit
causé
par
l’égide.
Faudrait-il
supposer
une influence du verbe ἐπαίσσω, qui flgure toujours chez
Hom. comme variante à ἐπαιγίζω ? Voir aussi les considérations de Onians, European
aïyAn,
Thoughi, 421.
-ἧς : 1. «éclat» du soleil et de la lune, de
l'Olympe, du bronze (Hom.), repris par les trag. et les lyr. parfols au figuré ; enfin une glose d’Hsch. semble
indiquer que 16 terme a pu désigner des objets brillants :
αἴγλη * χλιδών, Σοφοχλῆῇς Τηρεῖ καὶ πέδη παρὰ ᾿Επιχάρμῳ ἐν Βάκχαις ; οἵ. αἴγλας * ἀμφιδέας καὶ ψέλια κτλ., aussi αἰγλίδια * δακτυλίδια (ibid,). L'hypothèse de Lewy, ΚΖ
91--
αἴδομαι
Ces sens de «odieux » « destructeur » et d’autre part «eaché » sont plus ou moins clairement attestés dans la poésie
postérieure,
notamment
les
Présocratiques
et 168
Alexandrins. Aussi chez S. Aj. 607, comme épithète d'Hadès
posé par le rapport entre ᾿Απόλλων Αἰγλᾶτᾶς et ᾿Απόλλων
(invisible ? destructeur ? abominable ?). Au sens d’einvisible, disparu » on lit IZ. %, 318 ἀίζηλον (avec une variante ἀρίζηλον), ct. Gr. hom. 1, 169 et Lex. Ep. s.u. ἀίδηλος ; 16 Ç est une notation de la géminée ὃ, Et.: Ce mot poétique, admet des emplois malaisés à réduire à l'unité : comme souvent en pareil cas, 11 est difficile de discerner ce qui est originel et ce qui est dû à l’étymologie populaire. Le sens premier semble être «ὰ la vue insupportable s, mais dans certains contextes le terme ἃ été entendu comme «qui fait disparaître, destructeur ». Enfin le sens d'«invisible » en attesté. Ces données autorisent à poser &- privatif et ἰδεῖν avec le
᾿Ασγελᾶτᾶς
suffixe -ZAog, -ηλος. Voir Lex. Ep.
59, 188 sqq. qui cherche à voir dans ce terme un emprunt sémitique n’est pas défendable.
Π existe aussi un nom propre féminin AfyAn ou Αἴγλα ct. Isyllus Ep. 10 sqq., ete., et 16 composé Αἰγλάνωρ typique en Cyrénalque.
Dérivés : αἰγλήεις (Hom., poètes), dor. αἰγλᾶς, αἰγλήτης épithète d'Apollon,
AR.
XII,
dor. αἰγλἁ"ιτᾶς, IG
4, 1716;
3, 259 (Anaphe), 412 (Théra). Dénominatif tardif αἰγλάζω (Man. 4,264). Et,: L'étymologie est ignorée et 16 rapprochement avec
skr. éjati « s'agiter » en l'air. Mais un problème précis est
᾿Ασγελαῖα.
(IG
XII,
3,
248,
Anaphoe)
avec
le
Ce peut être une simple rencontre;
dérivé
sinon il
faut déterminer 16 rapport entre 168 deux termes. On 8 posé ἘΛσγλᾶ- en admettant d'une part une diphtongaison de œ en at devant c, et ensuite chute du c, cf. Schwyzer,
Gr. Gr. 1, 276 où aucun des exemples ne s'impose avec évidence. 51 l'on admettait 19 rapprochement de œlyAn, Αἰγλᾶτᾶς avec ᾿Ασγελᾶτᾶς } resterait à trouver une étymologie. Bechtel rapproche -γελᾶτᾶς et -γλᾶτᾶς de γελᾶν (on note que αἴγλη et γελᾶν se trouvent rapprochés dans l’J/. 19,362). Outre Frisk et Lex. Ep. voir Bechtel, Lexilogus s.u., Gr. D. 2,651 sqq. σ.ἰγυπιὀ;, τοῦ : m. «vautour» (Hom. poètes) p.-ê, 19 Gypaelus barbatus, souvent employé dans des comparaisons ; on se demande si 19 mot, présente un sens franche-
ment différent de celui de γύψ, Voir Thompson,
Birds s.u., J. Maclair Boraston,
81, 1911, 230. Et.: Incertalne. On a tenté de rapprocher skr. épithète de l’oiseau de proie syend-, av. arazifya (ct. chez Hech. ἄρξιφος * ἀετὸς παρὰ Πέρσαις). On que l'initiale à été altérée par étymologie populaire
αἴξ et γύψ.
JHS
7ji-pyd«aigle »
suppose d’après
Voir 16 Lex. Ep., Pisani, Rend: Ist. Lomb, 77, 1943-1944, 539-541.
αἰγωλιός : ou αἰγώλιος, -ou; m. de chouette, p.-ôê. sirix flammea,
nom d’une « chevêche
espèce », cf,
“ArBns,
-οὐ : alt., ᾿Αἴδης,
-εὦ (poésie ion.),
᾿Αἰδᾶς,
-äo (dor.); la quantité de l’alpha initial est brève ou longue.
Formes athém. "Αιδος, -ἰ, chez Hom,., voir Lex, Ep. s.u. ÆEt.: Nombreuses hypothèses incertaines qu’il n’y a pas lieu de répéter, voir Frisk s.u.
αἴδομαι : hom., plus ancien que
αἰδέομαι (cf. Chan-
traine, Gr. H. 1, 310-311, avec 4 note sur αἰδεῖο) qui est devenu usuel, f. αἰδέσομαι, aor. ἠδεσάμην et ἠδέσθην, et se conjugue comme un dérivé de thème en s. Sens : « craindre, respecter» (un dieu, un supérieur, les convenances sociales), parfois « ménager » (cf£. Od. 3,96 = 4, 326) ; d’où en attique l'emploi juridique pour le pardon accordé à l’auteur d'un meurtre involontaire (Dém. 23, 77 ; 37, 59, etc.).
Composés avec les préverbes dvr-, ἐπ-, κατ- (avec à date
basse un actif factitif καταιδέω «rendre confus »), προ-, ὑπ-, ὑπερ-. De αἴδομαι ἃ été tiré un vieux thème en 8 αἰδώς, -oùç
f. (nom. αἰδώ, Philétas 9) : chez Homère le mot exprime
19 sentiment de respect devant un dieu ou un supérleur, mais aussi, notamment, qui interdit à l'homme
16 sentiment de respect humain la lâcheté, etc, cf. /I. 5,787 =
8,228. Cf. encore I!. 13, 122 où αἰδώς signifie 16 sentiment de j'honneur, et νέμεσις la crainte du blâme d'autrui ; parfois la mauvaise honte du pauvre (Hés. Tr. 317, Od,
HA
17, 347). Le mot, chez Homère, n’est presque unfquement employé que dans 19 discours direct, non dans 16 récit.
Et.: Inconnue. En revanche on sait que le mot a survéeu dans le grec de l’Italie Méridionale sous la forme agoléo
Αἰδώς est personnifié et désigne une déesse Hes. Tr. 200. Encore usuel en attique. De αἰδώς ont été tirés : 1) αἰδοῖος (< -οσιος) Hom. et poét. surtout, de divinités ou de personnes généralement
Thompson, Greek 563 a est fautif).
(Rohlfs, Historische
Birds
s.u.
(αἰτώλιος
Gr. der unterital.
chez
Arist.
Gräzität 25).
ἀΐδηλος : adjectif chez Homère dans trois emplois : a) p.-être « odieux », dont on ne peut supporter la vue (?) épithète appliquée à Athéna, à Arès dans des contextes significatifs (cf. I. 5, 880, 897), aux
16,29
et 23,303,
rapprochée
même
dans ces passages
du
prétendants,
verbe
les Anciens
ὁρᾶν;
donnent
en Od.
b)
mais
au mot le
sens actif de « qui fait disparaître, qui détruit » (&çaveστικός, ὀλεθρευτυκός, etc.), et c’est, en tout cas le sens qui s'impose lorsque 16 mot est épithète de πῦρ, 1. 2, 455,
9, 436, 11, 155 ; c) enfin 16 sens passif de « secret, obscur » est attesté Hes. Tr. 766 (cf. aussi plus loin ἀίζηλος).
«respectables », rarement au sens actif de « timide » ; subst.
τὰ olBoïx « parties honteuses » (Hom., prose, etc.), avec chez les médecins et 195 naturalistes les dérivés œlsouxéc et αἰδοιώδης ; — 2) 19 composé ἀναιδής, -ἐς (Hom. poètes), avec son dérivé dvalSetx, ion. &verSein (Hom. Hdt., att.), d’où Ar. Cav. 397 ἀναιδεύομαι. 3) Αἰδέομαι, qui s’est substitué à αἴδομαι (voir plus haut) est un dénominatif de αἰδώς, ayant donné naissance
à de nouveaux -τικός
(tardif) ;
après
un
μὼν
dérivés : adj. verbal αἰδεστός (Plu.), nom
meurtre
«modeste,
d'action
(Arist.,
réservé »
(X.,
αἴδεσις
Dém.); Arist.)
et
« composition
»
en
outre
αἰδή-
avec
les
dérivés
—
αἴδομαι tardifs αἰδημονικός et αἰδημοσύνη « vénérable,
respectable » (prose
(Stoic.); —
αἰδέσιμος
postelassique)
probable-
ment tiré de αἰδέομαι (ct. aussi Arbenz, Die Adjeklive auf τιμος 95 sq.) avec le doublet poétique αἰδήσιμος (Orph.) ; αἰδέσιμος est utilisé dans la titulature byzantine et y a fourni 16 dérivé αἰδεσιμότης ; 4) Enfin αἰδοσύνη, valant αἰδημοσύνη, est cité par les AB
39— Et. : Repose
pour
la psychologie
sociale des
surtout von Erffa, AlSdç Verdenius,
Mnemosyne,
héros
homériques
und verwandte Begriffe…, 1944,
47-60
et, sous une
: voir
1937, forme
brève, B. Snell dans l’article αἰδώς du Lex. Ep. Et.: Incertaine, mais on 8 l’habitude de poser *aizdet de rapprocher got. aistan «avoir peur, respecter », et plus loin skr. Idé «louer, honorer », voir Frisk s.u. et la
bibliographie citée.
voir ἄητος.
αἰέλουρος passage
en
αἰζηός chez
Anaxandr.
39,
S.
Ichn.
296;
du chat sauvage, 16 chat domestique n’étant pas du monde grec, cf. Keller, Ant. Thierwelt 1,75.
composés
αἰλουροδοσκός
dans
le
grec
tardif,
connu
notamment
et αἰλουροτάφος (pap.).
la vieille explication de l'EM 34,8 αἴλουρος παρὰ τὸ αἰόλλειν xal ἀνάγειν τὴν οὐρὰν xal xiveïv et de poser un composé de ἕαιελος et oùp ; pour *arcXog voir sous αἰόλος. Pour la bibilographie et d'’autres hypothèses, voir Frisk,
alerés, -ou : m. «aigle», généralement écrit en attique ἀετός (ct. Lejeune, Phonétique 216) ; alnréç Aratos 522 est une forme purement artificieile. Les diverses sortes d'aigles sont indiquées Arist. ÆA 618 b. Emplois flgurés variés : « étendard » (des Perses,
puis des Romains),
cons-
tellation Aguila, aigle de mer, raie ou royaie (ct. De SaintVocab.
Hom.,
αἰζήϊος
: adjectit
épithète
ou substantif exprime,
du
seul
la vigueur,
ἀνήρ
le courage
cf, la glose d'Hsch, alt&ev * εὐτραφὲς βλάστημα. Et.:
Inconnue.
Le
mémoire
détaillé
de
Danielsson,
αἰθήρ, voir αἴθω.
puis
Æt.: Incertaine. Toutefois le plus probable est d'accepter
Denis,
et
physique du jeune homme à propos de chasseurs, de guerriers, etc, Deux exemples chez Hes. Th, 862, et surtout Tr, 441 avec l'expression originale τεσσαρακονταέτης & « un robuste gars de quarante ans ». Un exemple parodique Cratin. 95. Quelques-uns chez les Alexandrins. Doublet αἰζήςεις Theopomp. Com. chez Ath. 4, 183 b,
αἴλουρος (Arist., etc.) m. ou f. « chat » ; se dit proprement Quelques
le
Gr. Gr. 1,501, Schulze, KI. Schr. 75).
: ainsi Ηἀϊΐ. 2, 66, Ar. Ach. 879 dans un béotien,
comme
De uoce αἰζηός quaesito etymologica, Upsala 1892, n’a pas résolu 18 question. Les anciens voyalent ici un composé dont ils rapprochaient 19 premier terme de del et 16 second de GHv ou même ζεῖν. T1 ne s'agit que d'étymologies populaires.
αἰεί, voir αἰών.
αἴητος,
sur *alFerog
prouve la glose αἰδετός * ἀετός, Περγαῖοι (Hsch.), On s'accorde à rapprocher le mot de lat. auis et des termes de la même famille (Ernout-Meillet, s.u. auis), en posant un suffixe -ετος, comme dans νιφετός, πυρετός (Schwyzer,
354 et chez Phot.
Composé : αἰδόφρων. Αἴδομαι, et surtout αἴδως sont des termes importants
certainement
animauæ
marins
s.u.
aquila),
etc.,
mais
19 plus important, en architecture, pour désigner 19 fronton,
αἴθω
: seulement
présent
et
impf.,
surtout
employé
au moyen
au sens de « brûler », mais en Impliquant aussi
la
de
notion
lumière,
éclat
et
chez
participe (cf. L. Graz, Le feu dans
αἴθω
post-homérique
brûler », rarement
est
Le mot
qui emploie
toujours
au
l'Iliade, 78-88) ; l'actit
généralement
intransitif.
de la prose attique,
Hom.
factitif
« faire
est presque ignoré
καίω,
Enfin,
chez
Hom.
ie part. fém. substantivé αἴθουσα (scil. στοά) désigne un portique extérieur, où l'on pouvait originellement faire du feu, ce qui semblerait rendre mieux compte du terme que la notion qu’il était exposé au soieil (cf. IZ. 9,472) : ce portique se trouvait en principe à l’entrée de la cour
(αὐλή) ; 19 mot est rare au pluriel (cf. I/. 6,243). Sur 1 αἴϑουσα voir Lex. Ep. et l'article de Palmer, Tr. Ph. Soc, 1948, 97 sqq. Le terme semble propre à Homère et aux poètes
alex. qui l'ont imité,
mais
revit en grec moderne
au sens de « salle, salon ».
Composés de αἴθω avec ἀν-, xær-, etc. Au verbe αἴθω sont apparentés : alBog, -οὐ « chaleur, feu» (Eur, Suppli. 208 et Rhés. 990), avec le doublet αἴθος, -ous (alex.); et αἰθός «brûlé, couleur de feu » en poésie, avec Αἴθη nom d’une jument ; composé πάναιθος «flamboyant » (1|. 14,372) ; autres adjectifs αἴθων, -covog (exceptionnellement -ovos, cf. S. Aj. 223) « brûlant,
la couverture à double versant évoquant l'aigle aux ailes déployées, ct. PI Ol. 13, 21. Dérivés : ἀςτιδεύς «aiglon » (cf. Chantraine, Formation 864) ; adj. : ἀέτιος dans le prov. ἀέτιον χάριν ἐχτείσω ; ἀετώδης (tardif), αἰετόεις (Opp. C.), αἰετιαῖος appartenant au fronton (insor.), l’adjectif pourrait s'insérer dans les dérivés exprimant des mesures (Formation des noma, 49) ; des substantifs, tous de sens technique : ἀετίτης
αἴθοψ seulement acc. et dat. sg., épithète du bronze, du
pierre
vin
trouvée dans les nids d’aigle (Redard,
Nome
grecs
en “τῆς, «τις 51) ο nom de la clématite (ibid. 68) ; enfin surtout ἀέτωμα « fronton » (Hp., inscriptions attiques, cf. Formation 187), et ἀέτωσις « couverlure à double versant » qui couvre la machine appelée χελώνη, « tortue » (Ath. Mech.), cf. pour la dérivation, Formation
279.
Composés : ἁλιάετος, γρυκάετος, μελανάετος, ὑπάετος, χρυσάετος. Notez ἀετοφόρος m signifer chez Plu.
couleur
de
feu » en
parlant
(Hom.,
poètes); Αἴθων
du
anthrop.
bronze,
en
d'animaux,
mycén.
etc.
et en gréc
postérieur ; avec le doublet de valeur métrique différente chez
Hom,,
cf,
Ἐ.
Sommer,
Nominalkomposita,
119
(sur la finale -ob dont la valeur 8 fini par s’effacer, ct. Hés. Tr. 363, voir Formatlon des noms 257 sqq., BuckPetersen,
Reverse
Index,
382), deux
ex. chez
E.;
enfin
αἰθωπός (Man.) ; autres adjectifs : αἰθήεις « couleur feu » Nic., et Cratin. 88, par contr. αἰθῆς (ou thème en 4 αἰθής ?). En outre 19 nom d'oiseau de mer αἴθυια, peut être le pétrel qui
serait
dénommé
d'après
sa
couleur
(cf£. Thompson,
—
33—
alxAov
Greek Birds s.v.) semble comporter un suffixe de participe parfail ; mais cf. Szemerényi, Syncope 206. L'adjectif
AlBepo- sert de premier terme dans quelques composés assez tardifs, comme αἰθεροδατέω, αἰθεροδρόμος (Cines…
αἴθινος n'est qu'une glose (Hsch., Ε. M.). Le thème a servi à fournir des noms de peuples, p.-ê. Αἴθυκες tribu
ap. Ar. etc.
thessalienne (cf. Schulze, ÆI. Schriften, 125 sqq., mais on a aussi voulu voir dans le mot un terme «illyrien », voir
Lex. Ep. s.v. et surtout 16 composé n. pl. Αἰθίοπες «au visage brûlé » avec une finale -ἰ- diversement expliquée Ep.
(Lez.
l’hapax
enfin
S.V.)
pour
créé
hom.
occuper
la fin de vers Αἰθιοπῆες (voir ibid. avec la bibliographie). Le mycénien a l’anthroponyme aitijogo, dat. aitijoge = Αἰθίοψ, Un groupe cohérent de dérivés présente un suffixe en f : alôdin s.f. «suie» (Hp., grec tardif) avec le doublet
αἴθαλος s.m. (Hp., E.) d'où divers dérivés : chez Hom. αἰθαλόεις (qui prouve l’existence ancienne de αἴθαλος, Ρ.-ὃ,
attesté
mycén.
en
comme
anthroponyme,
avec
en
outre*AlOwdoFevç et ἘΛίθαλευσι, ct. Chadwick-Baumbach 8.V.)
par
«nolrci
le
feu»,
«brûlant » (Hés.,
parfois
E.
Ph. 183) et αἰθαλέος (alex.); αἰθαλίων, -fwvog (Théoc. 7,138) épithète de cigales « brûlées par 16 soieil » selon 16 sch. mais } s’agit plutôt de leur couleur brune ; le suffixe
arrangement
un
probablement
est
métrique
en
fin
de
vers ; αἰθαλώδης (Arist., Gal.) ; αἰθαλίδες * τὰ ἐν τῷ σίτῳ γινόμενα, À τοὺς ἐπὶ τῷ ὕδατι σταλαγμοὺς τοῦ ἐλαίου (Hsch.) doit désfgner rouille ou moisissure, comme en grec moderne καπνιά (cf. éd. Latte avec bibliographie).
Dénominatif αἰθαλόω «noircir de fumée » (Ε. ΕἸ. 1140) et passif -éouæt (tardif); surtout 16 composé καταιθαλόω « réduire en cendres » (trag., Ar.) avec adj. verbal αἰθαλωτός (tardif) et 19 nom d'’action, plur. αἰθαλώσεις « nuages de fumée » (Max. Tyr. 41,4). Sur la dérivation en -αλ- qui peut alterner avec r et n, cf. Benveniste,
Origines,
42-49.
Une
autre
formation
en
Ois,
1398;
IG
XII
5,891,
Tenos),
Αἰθήρ, comme l’a vu A. Meillet, BSL 26, 1925, 17, est une création semi-artificielle, faite par opposition à dip. Le mot ne peut donc se rapprocher de ἰθαρός, doni 16 sens est d'ailleurs assez différent.
11 faut enfin rattacher à αἴθω 16 verbe poétique αἰθύσσω, surtout employé avec des préverbes et dont le sens originel d'«enflammer » est sensible dans plusieurs exemples :
et. E. Tr. 344 ἀναιθύσσειν φλόγα, Pi. P. 5,11 καταιθύσσειν ἑστίαν ; P. 4,83 χαταιθύσσειν νῶτον (en parlant de cheveux
blonds),
avec
claire OI. 10,89
une image ; l'image
παραίθυξε
καταῖφλεξ
: il s'agit de l’averse soudaine qui s'abat.
En outre, αἴθυγμα « éclat » (PIb.), alOuxthp « qui se meut rapidement » (Opp.).
Et.:
Ces
«brûler».
diverses,
termes Mais
d’où
se
cette
de
rattachent notion
grandes
tous
admet
divergences
à la
dernier groupe
en r, 16 terme généralement
la plus pure
de dérivés présente une suffixation
essentiel masculin
étant ensuite
αἰθήρ, «la
f.,
chez
Hom.
et la plus élevée de l’atmosphère » (cf. 1].
17,425, etc., et plus tard, outre les ex. des trag., PI. Phéd.
111 ὃ, Tim. 58 d). Quelques dérivés : αἴθρη et αἴθρα « ciel clair » (Hom., poètes) ; alôpla «ciel clair, beau temps » (Hdt., com.) ;
14,318 αἴθρῳ
καὶ καμάτῳ δεδμημένον, 16 mot figure également chez Alc.). Adj. αἴθριος «clair» dit du ciel (Hdt. S.) avec 19 composé ὑπαίθριος en plein atr (Hdt., etc.). D'où αἴθριον cour intérieure de la maison (Pap. Zénon 59764, I11° s. av,, etc.) ef. Chantraiîne, Rech. de Pap. 3, 1964, 7-15.
Gloses : αἰθρεῖ * χειμάζει (Hsch.) οἱ αἴθρινον * πρωινόν
(Hsch.), qui, pour 16 sens, se rattachent à alôpoç de Od. 14,318. De même αἰθριάζω, αἰθριάω, ἐξαιθριάζω signifient chez Hp. « exposer à l'air frais ».
Composés tirés de αἴθρα : αἰθρηγενέτης et αἰθρηγενής (Hom.). En outre composés δίαιθρος, libre » (att., hellén., pap., etc.).
ὕπαιθρος,
« ἃ l'air
Dérivés plus tardifs, avec vocal. e du suffixe : αἰθέριος « qui se trouve dans
τοειδής,
αἰθεριώδης,
Précieuse (cf. Redard,
1᾿ αἰθήρ » (trag.,
enfin αἰθερίτης Noms
etc.), αἰθερώδης et
nom
de
applications
dans
les
emplois
qui peuvent aussi bion se rapporter à l'éclat du feu, et à la couleur noire de ce qui est brûlé, de la suie : ainsi αἶθός signifie à la fois « brillant » et «brûlé ». En outre 1 s'est produit des développements particuliers : l'idée de fratcheur et de froid qui dans αἴθρος donne naissance
à αἰθρεῖ * χειμάζει ; αἰθύσσω
exprimant l'éclat a fourni
diverses
au
images
et
s’emploie
sens
d'agiter
(Sapho,
Sophocle), et surtout αἰθήρ ἃ constitué un groupe imporOn rapproche
skr. i-n-ddhé «il enflamme », édha - « bois
Enfin le rapprochement avec lOxpég, ἰθαίνειν est plausible, mais ces mots ne sont pas sentis comme
apparentés
à αἴθω : voir s.v.
rayonnante,
partie
αἴθρος «air clair et froid du matin » (Od,
notion
des
à brûler », 16 latin aedës, aesiäs, aestus, etc.
Un
1,87,
inverse du verbe, καταῖθυξ Bu6poc Trag. Adesp. 216, glosé & καταιθύσσων par Hsch. qui rapproche également
qui pourrait bien avoir été créé sur 16 modèle de πομφόλυξ 91-92).
P.
Bacch. 20 B, S. fr. 542, Sapho fr. 2 Lobel où il s’agit de l'agitation des fouilles. Présent expressif comme l'indique le suff. -ὕσσω et qui s’emploie volontiers au figuré. Dérivé
tant et original.
Wortstudien,
esL également
Oépuboy ; ct. encore
! d'un type tout différent est attestée dans αἰθόλικες n. pl. «ampoules causées par une brûlure » (Hp., Gal.), de sens voisin (cf. R. Strômberg,
αἰθερολόγος,
d’une
grecs en -τῆς 51).
pierre
αἰκάλλω : seulement prés. et impf. « se frotter contre quelqu‘un, le flatter », se dit proprement d'un chien ou d'un animal, ct. Phryn. PS 36 B., Babr, 50,14, Epich. 263, Olivieri (trag., com. et prose tardive). Semble un dénomi-
natif
de αἴκαλος * κόλαξ
substantif
pourrait
être
«ἀπατεών» à la rigueur
(Hsch.), un
dérivé
mais
16
inverse
du verbe, Cf. aussi αἰκάλη * ἀπάτη (Zonar.). Εἰ.: Inconnue.
Pas de racine discernable : évidemment
un terme familier,
αἰκής, Voir εἴκω. αἴκλον masculine),
: ou ἄϊκλον, n. (mais
Hsch. cite une forme
repas du soir chez les Doriens (Alem., Epich.,
cf. Athen. 139 b, 140 c). En outre composés : συναικλία (Alom.) écrit συναιγλία à Cos (SFG 1106), ἀναΐκλεια * ἄδειπνα (Hsch.), èxdixAa, etc., of. Bourguet, Le laconien, 148 n. 1, Enfin autre forme αἴκνον (Hsch., Suid.). Et.: Inconnue. Un rapprochement avec αἰκάζει * καλεῖ (Hsch.) est peu probable et n'avancerait guère.
—
αἴλινος Ed.
cf.
Fraenkel,
funèbre
« ori
: m.
-οὐ
αἴλινος,
121,
au vers
l'Agam.
de
éd.
rituel,
» proprement
Maas,
P.
RE 9, 131, etc., parfois redoublé (trag.) ; parfois employé
comme épithète (Ε. Hel. 171), d'où l'adv. αἴλινα (Call., Mosch.). Εἰ.: Inconnue. Selon Paus. 9,29,8 serait issu de l Alvoy «hélas pour Linos», ce qui est une étymologie populaire. Boisacq suppose une origine phrygienne comme
Semblerait
pour ἔλεγος, sans preuve. «hélas » et λίνος( voir s.u.).
composé
de
aï
34 — technique de la médecine, etc. : ἄναιμος (surtout en prose), ἕναιμος (Hdt., fréquent chez Hp.), ἔξαιμος (Hp.), εὔαιμος (Gal.) ; ἴσχαιμος (médecins) est aussi 16 nom d'une plante hémostatique, l’Andropogon ischaemona; λίφαιμος (Emp., Hp.) ; ὀλίγαιμος (Hp.) ; παχύαιμος (Hp.) ; πολύαιμος (Hp., etc.) ; ὕφαιμος (Hp., etc.) ; outre ces termes techniques,
des
termes
exprimant
la parenté
ὅμαιμος
(Hdt,
trag.), avec les formes renforcées αὐθόμαιμος (S. OC 335), συνόμαιμος (Pae. Delph. 3) et 16 doublet σύναιμος (tragiques) ; on rattachera au même groupe la glose ἄφαιμοι "
ἀπόγονοι, εὐγενεῖς (Hsch.). α.ἳμα,
-τὸς
«sang », terme
: ἢ.
usuel
depuis
Homère
jusqu'au grec d’aujourd’hui. Fréquent dans //., notamment dans des descriptions de blessures ; noter I. 16,162 φόνος
αἵἴματος ; plur. αἵματα « des flots de sang» (Æsch. Ag. 1293). Employé dès la langue hom. pour désigner la parenté par le sang, cf. Od. 8,583 œlud τε καὶ yévoc; Od. 4,611 αἵματος εἰς ἀγαθοῖο. Le mot ἃ tenu une place importante dans la composition, soit comme premier terme, soit comme second terme, Comme premier terme les exemples les plus remarquables sont : Ἰ)αϊματολοιχός (Æsch.), -πώτης (Ar.), -ρρόφος (Æsch.), -ppuroçg (E.), -σταγῆς (Æsch.) ; 2) αἱμακουρίαι « offrandes de sang au mort », 19 second terme étant apparenté à x6pog «rassasiement » (Pi.) ; αἰμάλωψ «épanchement de sang » (cf. pour 16 second terme
obscur ἀγχίλωψ, αἰγίλωψ), d'où 19 dénominatif αἱμαλωπιάω et l‘adj. αἱμαλώδης (sic), selon Érotien 64,9 ; 8) αἰμοδαφής (S.), -Bépoc (Arist.), -Sopov plante, orobanche cruenta (Thphr.), -ppxyhs, -ρραγέω, -ppayle,
-ρραγυκός, -ρραγώδης (médecins) ; -ppævrog (E.) ; -ppooc, κρροέω,
-ppolæ,
-ρροῖς, ete. (médectns) ; -ppurogs (Æsch.,
IG XI1 5,810) ; -σταγῆς
(E.) ; -pépuxtog
Od.
20,348,
ete.
Ces composés suggèrent deux remarques. D'une part quant à la forme : le type aluæ- est 16 plus rare, mais ancien ; les types œluæro- et αἷμο- se font concurrence, mais œluo-, déjà attesté chez Hom. pour des raisons métriques, tend à s'étendre aux dépens de æluæro-. D’autre part, pour le sens et l’emploi il y a deux catégories : l’une
appartient au vocabulaire poétique et expressif, l’autre au vocabulaire technique des savants et des médecins. Les composés dans lesquels œluæ figure au second terme
se répartissent en trois types : a)
Ii y a d'abord
un
type
en
-μῶν,
-μονὸος
attendu
dans les composés, d’un dérivé en *mp, avec le vocalisme o.
Ce type semble 16 plus ancien, et c'est 16 seul attesté chez
Hom. : ἀναίμων (Hom. I. 6,341), épithète des dieux ; ὁμαίμῶν (trag., Hat.) ; συνομαίμων (Æsch,, E.), συναίμων (Ε. ; IG XII 8,441 Thasos) qui expriment la parenté par 19 sang;
en
outre
840) ; ἐναίμων, Hp.
Oss.
19;
πολυαίμων
équivalent enfin
des
« sanglant » (Æsch.,
de
gloses
ἕναιμος de
hapax
lexicographes
Suppl.
douteux
Les composés en σαιμὸς ont donné
naissance à quelques
dérivés en -αιμία, -αἰμέω. c)
Deux composés
en -arparoc
semblent
occasionnels :
ἀναίματος (Æsch., Eum. 302), φιλαίματος (Æsch. ϑδερὶ 45, Ε, Ph, 174, Rh. 982). Nombreux adjectifs dérivés : αἰματόεις (Hom,, poètes), αἱματηρός (trag.) avec le doublet αἰμηρός rare et tardit, aiuoéog (tardif), αἱματωπός composé (οἵ, ὄψομαι, etc.) dont
le second
(E.),
avec 16 doublet
terme
n’est plus senti que
αἱμωπός
comme
suffixe
(tardif) ; la prose
d’Arist.
use d’autres formations αἱματικός, αἱμάτινος, αἱματώδης, enfin chez Lucien αἰἱμώδης. Substantifs : αἷμάς, -ἄδος «flot de sang» (S. Ph. 695) ; αἱματίτης ?. -τῖτις désigne la pierre hématite, une plante, sorte de basilic, un vaisseau
sanguin,
etc.
(Hp.,
Thphr.),
-τῆς,
51,68,102;
αἰμάτιον
d'une
espèce
boudin
de
cf.
Redard,
diminutif, (SIG
1002,
Noms
mais Mitet,
grecs
aussi 1025,
en
nom Cos) ;
αἰἱματία soupe au sang à Sparte (Poil. 6,67). Pour αἵμων, voir à la suite des composés.
Verbes
dénominatifs
«ensanglanter »
: 1) αἰμάσσω,
(ion.-att.,
surtout
fut. -ξω,
tragiques),
ao. -Ëc rare
au
sens intransitif; part. αἷμακτός d’où αἰμακτικός ; noms d'actions rares αἵμαξις, αἱμαγμός ; 2) Seton
le
type
connu
des
attique), avec le nom d'action doublet αἰμόω supposé par la
factitifs,
aluærée
(ion.-
αἰμάτωσις (Gal.), et le glose d’Hsch. αἰμώθη -
ἡματώθη ;
8) αἰματίζω «tremper de sang» (Æsch. Supp. 662), « sucer le sang » (Arist.) ; p.-ê. αἱματάω (Alem. 68 P.). Αἴμα subsiste en grec moderne. Et.: Il n’y a pas de nom du sang commun à tout l’indo-
européen.
On
remarque
que
ces
noms
sont
volontiers
de genre inantmé. I est probable que αἷμα ἃ remplacé 16 vieux nom Exp, également inanimé, par suite d’un tabou,
cf. W. Havers, Sprachfabu, 182 sqq. Le mot, étant un substitut, diverses étymologies peuvent être proposées, mais non démontrées. Depuis Fick on a souvent rapproché œluæ de v.h.a. seim « miel vierge ». D’autres, avec Sommer,
Lautstudien 29, pensent à &kr. ly- «sève, breuvage ». Aucune de ces hypothèses ne s'appuie sur un commen-
cement
de
démonstration.
comme
où
αἰμασιά : f. clôture d'un terrain (Od. 18, 359, 24, 224,
l’on notera la psilose ; de ces composés a été tiré αἵμων «sanglant » (E. Hec. 90), voir aussi s.v. αἵμων ; à quoi 1 faut peut-être joindre 16 nom pr. Εὔαιμων, d’où Afuov,
Hdt. etc., exemples assez nombreux dans des inscriptions). Terme du vocabulaire rustique désignant une clôture qui est décrite par 168 scholiastes tantôt comme étant en épine, tantôt en pierres sèches. En fait les témoignages donnent généralement à penser qu’il s'agit d'un mur en
φιλαίμων
cf. Bechtel,
(Hech.)
et ἐπαίμονες * ἀπόγονοι
Gr. D. 1,203 ; Risch,
(Hsch.)
Wortb, der hom.
Sprache
205 ; b) Les composés en -œuyzoç, avec voyelle thématique, sont post-homériques, plus nombreux que les composés
en -αίμων et tiennent une certaine place dans le vocabulaire
pierres aèches, cf. Od. 18, 359 αἱμασιὰς λέγων, Hdt. %, 69, 138, ct. encore 1, 191 où il s’agit d’un mur de briques; Theoc.
1,
47;
7,22,
IG
XII
3, 248
(Anaphe).
Le
mot
— mais
d’épines,
clôtures
à des
s’appliquor
pu
4 peut-être
on n'en trouve pas d’exemple net (cf. pourtant Od. 14,10 où un mur de pierre est couronné d’épines). Enfin dans non
mais
la clôture,
de Sinuri 79-81 avec la bibliographie, Hellenica Z, 137. Le sens supposé de clôture d’épine est justiflé dans 168 scholies par un rapprochement avec αἱμάσσω qui n'est qu’une étymologie populaire. En revanche on peut associer
αἱμασιά à la glose αἰμοί * δρυμοί, Αἰσχύλος Αἰτναίαις (Hsch.). Sur l’accent de αἱμασιά, voir Scheiler, Oxytonierung 87 sqq. ; sur la structure du suffixe, Chantraine, Formation 82 : -μασιά doil reposer sur -ματιο Ce qui suppose peut-
être un thème en -*mp.
Dérivé : αἰμασιωδῆς (PI.). Composé αἱμασιολογέω (com.). Il serait
Æt.:
une étymologie indo-européenne ment
avec
et
genre
ce
ait
Le rapproche-
certaine.
lointain
est
saepes
laL.
de
mot
qu’un
surprenant
ne
laisse
se
pas
démontrer.
«trompeur », cette
: adj.
tromperie
étant
généralement réalisée par un iangage flatteur, dit surtout
de paroles, ct. Hes. Tr. 374 αἰμύλα κωτέλλουσα à propos d'une femme ; plus rarement dit de personnes (S. AJ. 389), de renards (Ar. Lys. 1268), de l'amour (PI. Phdr. 237 b} ; avec le doublet métrique αἰμύλιος (Od. 1,56, H. Herm. 317, Τ.
890). Mot poétique.
Composés : αἱμυλομήτης, épithète d'Hermès (H. Herm. 13), -πλόκος (Cratin.), -ppov (Cratin.). Dérivé : αἰμυλία (tardif). Et;:
Le suflixe
-vkog,
qui
se retrouve
dans
στωμύλος,
semble expressif et familier, L’étymologie reste incertaine.
Souvent rapproché de αἵμων, 06 qui n'avance guère. Risch, Wortbild. der hom. Spr. 113, suppose qu'une fn de vers αἰμυλομήτης (cf. H. Herm. 13) a été créée par le
croisement de αἵμονα θήρης eb ποικιλομήτην. — explication qui rapproche encore plus en l’air.
αἰἱμωδέω
L'autre
v.h.a. seim « miel vierge » est
: «avoir mal aux dents » (Hp., Cratin.), d'où
αἰμωδία «mai de dents », engourdissement des dents {Hp., Arist, Dsc.); d'où le verbe de maladie αἰμωδιάω (Hp. Arist., etc.), puis αἰμωδιασμός (Hsch.), On admet que αἱμώδης (Gal.) est un dérivé inverse de αἰμωδία. On estime que αἱμωδιάω a donné gr. m. μουδιῶ, μουδιάζω « engourdir ». Æt.: On 8 supposé que 19 mot est un composé
second
terme
serait
apparenté
à
ὀδών,
V.
dont le
Solmsen,
Beiträge, 25 sqq.
αἵμων,
des composés
en -αἰμῶν s’est inséré
Il. 5,49. Le rapprochement sant
ni
pour le sens,
-ovog
dans
avec αἰμύλος,
ni pour
la
forme.
18 formule
de
n'est satisfaiVoir Lez.
Ep.
s.u.
aivôs, -ñ, -6v : adj. « terrible» ; dit chez Hom. d'un sentiment, de la bataille, du destin, de dieux et notamment
de Zeus (ct. IL. 1,552, etc., αἰνότατε est
presque
uniquement
hom.….
Kpoyt&n). L'adjectit
Nombreux
exemples
de
l'adv. αἰνῶς « terriblement », quelquefois « excessivement, à l’extrême », cet adverbe étant encore employé chez
Hdt. et 108 trag. ; sur l’expr. ef. Chantraine, semblable
de
superlative
alvébev αἰνῶς
Gr. H. 2, 151, et une hypothèse M.
Leumann,
Hom.
Woôrter
258
peu vrai;
noter
Pemploi adv. de l'acc, neutre œivé, cf. M. Leumann, ibid. 166. Enfin 19 composé singulier ἐπαινή, épithète de
Perséphone chez Hom., semble résulter d'une mauvaise coupe de mots dans des formules du type ἐπ᾽ (en outre) αἰνή (M. Leumann,
αἱμύλος
Hes.
alvos
Sanctuaire
Robert,
L.
cf.
lenclos,
désigne
αἰμασιά
épigraphiques,
textes
nombreux
d'assez
35 —
[bid. 72).
L'adjectif n'a pas fourni de dérivés, mais sert de premier terme dans un assez grand nombre de composés poétiques dont voici les plus notables : chez Hom. œlvæpérn (vocatif) «à l'affreux courage » (Jl. 16,31), αἰνόμορος, alvorabhç (voc. zéro dans le second terme pour des raisons métriques) ; on a en outre αἰνόγαμος (E.), -δάκρυς (IG XIL 7, 115, Amorgos), -δρυπτος (Théoc. 15,27, leçon douteuse),
-δρυφῆς (Antim.), -λαμπῆς (Æsch.), -Aextpog σλέων (Théoc.), -παρὶς (Alom, E.), -πάτηρ
(Æsch.), (Æsch.),
«τάλας (Call.), ete. La plupart de ces composés hapaz, ce qui en définit 16 caractère.
sont des
Et.: Terme expressif sans étymologie, ce qui n'étonne pas : on a rapproché skr. énas- « crime ». Bibliographie dans le Lex. Ep. alvos : m. se dit d’abord de paroles, de récits chargés de sens, ainsi en IL. 23,652 et 795 ; Od. 14,508 ; cf, encore
Æsch. Suppl. 534, Ag. 1483, notamment une fabie instructive (Hés., Tr. 202; Arch. 8I1,89), enfin un éloge (Od. 21,110, puis grec postérieur) ; le mot est épique, ionien (Hdt.), poétique. Enfin, il signifie « décision» à Épidaure 6 IV* 1,71), ct. à Delphes, xæt’ alvoy opposé à κατὰ
ψήφισμα
(SIG
672).
Le
mot
usuel
en
ion.-att.
est
ἔπαινος « approbation, éloge », notamment « éloge écrit », distingué par Arist. de ἐγχώμιον ; πολύαινος, épithète d'Ulysse (Homère), peut signifler «illustre» ou «aux
paroles pleines de sens» (cf. Bechtel, Lexilogus s.v.). Enfln, Hdt. offre deux ex. du féminin : &v αἴνῃ éœv (3,74; 8,112)}. Nombreux comme Πολύ-αινος.
anthroponymes
en
-ætvog,
Dénominatif : αἰνέω, αἰνήσω, ἤνησα, etc. ; adj. verbal : hapax
θήρης de sens inconnu.
I. 5,49
Σχαμάνδριον
αἵμονα
Les scholies comprennent
« habile
à la chasse» (en rapprochant δαήμων et δαίμων). Le contexte exige seulement que le terme convienne au complément θήρης. Cf. dans l'anthroponymie Ἱππαίμων Αἴμονος (Bechtel, Gr. D. 1, 203). Et.: La seule étymologie formellement vraisemblable consisterait à tirer le mot des composés en -αίμων constitués avec αἷμα, 16 mot αἵμων signifiant d’ailleurs sanglant chez E. (voir sous αἷμα, avec 16 mention des nomé propres). Mais il resterait à déterminer comment cet αἵμων extrait
αἴνητος, (Pi.; IG IV, 1607) el -evog (les formes en œlvesont postérieures à Hom., poeut-être dues à l’analogie de verxéo ; cf. Wackernagel, Spr. Unters. 180 sqq.), « affirmer » (et. Æesch. Ch. 192) «approuver, louer», etc. (noter le sens politique & δᾷμος alveï, 16 IX 1, 119 Locr.). Il existe un présent athém. éol. αἴνημι (Hés, Tr. 683). Noter les anthroponymes du type Αἰνησίδᾶμος, etc. Composés : ἐπαινέω (-ἔσω, -tox, etc.) « approuver, louer »,
qui
est
la
forme
usuelle
en
lonien-attique ; en
outre : διαινέω « décréter » (Collitz-Bechtel 2642, Delphes), παραινέω, συναινέω, καταινέω ; eNfln quelques composés à double préverbe : συνεπαινέω, συμπαραινέω.
αἷνος
—
Peu de dérivés nominaux : αἵνεσις (tardif), ἐπαίνεσις et surtout παραίνεσις (Æsch., Hdt., Thue.) et αἴνησις (tardif), αἰνέτης et ἐπαινέτης (PL.), παραινέτης. Autre dérivé verbal αἰνίζομαι « louer » (Hom.), doublet rare de alvéo (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,736). Présent constitué sur un thème en gutturale αἰνίσσομαι (fut. αἰνίξομαι, aor. ἡνιξάμην, au sens passif ἠνίχθην, ἤνιγμαι) «dire des paroles significatives », donc difficiles à comprendre (cf. E. fon 430), finalement « parler
par énigmes » (non hom., mals
Pi, trag., ionien-attique).
Avec ce sens particulier, dérivés assez nombreux : αἴνιγμα (Pi., etc.), d'où -ματώδης (Æsch., P1.) et 168 termes tardifs
«τίας, του, -τιστῆς, -τικός ; αἰνιγμός (ion.-att.) ; αἴνιξις (Plot.); αἰνικτήρ (S.), -“κτηρίως (Æsch.) ; -κτῆς (Timon 43) ; αἰνυκτάς (5.). Sur le sens de αἶνος, ct. E. Hofmann,
Qua
ratione ἔπος,
36 — aident mal à en fixer le sens ; cf. ἁνεῖν * ἐν ἐκτάσει ἔχει τὸ œ δηλοῖ δὲ τὸ πτίσσειν (Paus. Gr.) ; αἴνων - πτίσσων (Hsch.) ; ἀφῆνα * ἔκοψα (Hsch.) ; ἀφῆναι ‘ τὸ τὰς ἐπτισμένας χρίθας ταῖς χερσὶ τρῖψαι Le
terme
semble
initial, cf. chez Solmsen,
pius
Uni.
(Η56}.};
comporter
Hsch.
ἥνας
étymologiquement
un
F
γᾶναι (= Fävar) " περιπτίσαι ; cf
280.
On
rattache
le
nom
propre
fincertaine
* κόψας (ibid.).
146 sqq.) et surtout le patronyme
à
ce
groupe
"Aviog
de
(Fick,
façon
KZ
42,
argien ξανιδας (Bechtel,
KZ 46, 1914, 374 ; Gr. Dial. 2,514). Πχ long de ἄνέω est énigmatique: on a posé "ἀξανέω (avec prothèse ) ; cf. Solmsen, o. c. 272
Et.: Incertaine. On pense à lat. vannus mais 16 rapprochement est indémontrable.
αἴξ, αἰγός : f. «chèvre»,
depuis
Homère
(où 16 mot
püBog, «lvog, λόγος in antiquo Graecorum sermone adhibita
est parfois masculin,
sint, diss. Gôttingen 1922 ; v. aussi Verdenius, Mnemosyne 1962, 359. Les emplois divers des mots de cette famille se ramènent
mais le grec moderne dit κατσίκα (voir J. Psichari, Mélanges
à la notion de dire des paroles chargées d’importance ou de sens, d'où le développement particulier de αἰνέσσομαι. Aïvog doit ‘être une formation nominale répondant
à un verbe *aïvouau, comme
αἶθος et αἰθός à côté de
αἴθω. Ce verbe n’est altesté que par 16 composé ἀναίνομαι, impf. ἀναινόμην οἱ ἠναινόμην, aor. ἀνηνάμην «refuser » (Hom., poètes, rares ex, chez ΡῚ. et D.), cf. I!. 9,679, etc. ; employé avec l’inl. (Il. 18,450 et 500, οἵ, Chantraine,
Gr. H. 2,335, etc.), parfois avec 16 part. (Æsch., Ag. 583, etc.) Le mot s'explique au mieux si l’on pose un *lvouer «affirmer, accepter », rendu négatif par le préverbe &væ-, d’après ἀνανεύω, etc. (cf. aussi s.v. ἀνά). Et.: Incertaine. On rapproche got. aips, v.h.a. eid «serment
». cf. Pokorny,
1].
selon les exigences de la métrique),
pour le Cinquantenaire de l'École des H.E., dans la Biblioihèque de l’École des H.E., 1922, 303-345) ; désigne chez Homère
tantôt la chèvre sauvage, prob. ibex, soit 16 chèvre
que l'on élève en troupeaux. Le mot a en outre servi à désigner de façon certainement secondaire un oiseau aquatique qui est une espèce d'oie, enfin un météore enflammé (Arist.), une étoile (Aratos), la Chèvre. — Sur
l’emploi de αἴγες chez Artémid. 2,12, voir sous αἰγιαλός, On a un composé très ancien, comme le montre le fait qu'aucune
voyelle
ne
flgure
à la
fin du
premier
terme,
ce qui correspond à un type mycénien : αἰπόλος, composé de oly- et d’un second terme qui se retrouve dans Bouxéλος ; voir sous πέλω, Pour la chute du y, voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,398. 19 mot signifie « chevrier » (hom., etc.)
et 8 fourni 16 dénom, αἰπολέω (Æsch., Lys., etc.) ; 16 dérivé nominal αἰπόλιον, généralement au pl. αἰπόλια « troupeaux de chèvres » (Hom., Hdt., etc.); enfin αἰπολικός
(Théoc., Call.).
αἴνυμαι
: seulement
thème
de
présent
« prendre,
saisir », notamment en parlant de nourriture. Le mycénien a l’anthroponyme ainumeno
= Αἰνυμενός.
Emploi avec ἀπο-, avec quoi le verbe forme parfois un composé, « enlever » une
armure,
le retour, la gloire ; ἐκ-,
notamment dans 18 formule ἐξαίνυτο θυμόν (1|. 5B,156, etc.) ; συν- rassembler » (II. 21,502). Terme archaïlque, uniquement épique et, du point de vuée grec, isolé. Mais il a donné un adjectif ἔξαιτος (Hom., A. R., poètes tardifs) « enlevé du reste » donc « de choix, d’élite», épithète de rameurs, d'hécatombes, de vins.
Autres
termes
plus
éloignés
appartenant
à
la
même
famille : αἰτέω qui est dérivé d'-atrog, alou, αἰτία, p.-8. δίαιτα. Εἰ.: Racine hitt. p-ai,
et,
“αἱ- (ou d'autré
nasal et euffixe u 40 Origines,
‘api-); cf. tokh. part,
avec
B ai- « donner »,
19 même
le grec, skr.
type
à infixe
inôti (cf. Benveniste,
161).
Pour la gilose d'Hsch., qui semble expliquer αἰπόλος par κάπηλος παρὰ Κυπρίοις, deux sotutions ont été proposées : a) M. Leumann, Hom. Worier, 271 sqq. pense qu’elle repose sur une mauvaise interprétation de Od. 17,247 8qq.; b) K. Latte corrige ἀΐπολος ‘ κάπηλος, en posant ἀΐ = ἀεί et πολοῦντα, οἵ. ἐμπολή, ἐμπολάω, On trouve dès 19 vocabulaire avec le premier terme en aly:-,
homérique des composés quelle que soit l'origine
de l'iota : αἰγιδθάτης (Ρί.), -βοτος (Od. 4,606, épithète d'Ithaque), Alyexopeïs nom d'une des quatre anciennes tribus en Attique (chevriers : on rapproche traditionnelle-
ment le second terme de 18 famille de κόρος, etc.), Αἰγίπαν,
Αἰγίπλαγκτος
(Æseh. Ag. 303), αἰγιπόδης, -mvpog (voir
la note de Gow à Théoc. 4,25). Pour αἰγίλιψ et αἰγίλωψ, voir s.v. Voir aussi αἰγιαλός. On admet qu'un composé de ce type est attesté en mycénien dans al-ki-pa-ta que l’on traduit par « chevrier »,
οἵ. παπταίνω
ou πατέομαι
Chadwiek-Baumbach,
IF 68, 1963, 13-21.
pour 16 second
168. Autre
termé Ÿ ct.
hypothèse de Heubeck,
αἵνω : «battre ou vanner » 16 blé ou monder l'orge (Pherecr.) ; inf. aor. ἦναι (Hp.), avec 16 doublet ἀνέω (Ar., fr. 694, avec une variante αἰνεῖθ᾽, Paus. Gr., p. 162,
Sur les noms de lieu comme Alyal, Αἰγαῖος, Αἴγινα, etc., qui peuvent être indigènes, cf. sous αἰγιαλός, αἴγειρος
Erbse) οἱ le
rattachés à αἵξ par étymologie populaire.
composé
var. ἀφαύει). Les diverses gloses
&pävée
(Ar.,
Cav. 394 avec une
et Sommer
/F 55,
1937,
260.
Mais
ils doivent
avoir
été
Un certain nombre de composés présenient au premier qui se rapportent
à ce terme
rare
terme
la
forme
alyo-;
ils sont généralement
tardifs
—
et
souvent
techniques
αἰγοθάτης,
-βοσκός,
αἰγοθήλας
« engoulevent », -χερας « fenugrec », -κέρως « Capricorne », «πρόσωπος (Hdt. 2,46), αἰγόφθαλμος nom d’une pierre précieuse. En outre αἰγωπός signifie «aux yeux de chèvre ». Αἴγαγρος « chèvre sauvage » est en réalité un juxtaposé, ef. Risch, ZF 59, 1949, 287. Dérivés : αἴγειος et αἴγεος « de chèvre » avec 16 subst. alyén «peau de chèvre » (Hom., etc. cK. Formation 50) attesté en mycén. sous la forme aiza, cf. ChadwickBaumbach sous αἵξ ; autres adj. tardifs : αἴγινος (pap.),
avec Chez Ps. Dioscoride αἴγινον = κώνειον, αἰγυκός (pap.) avec chez le Ps. Dioscoride αἰγικόν pour désigner ἸΙ'ᾶγρωστις. Dimin. : αἰγίδιον (comiques) οὑ αἰγίσκος (Délos). Le mycénien à p.-ê. un dérivé de αἴξ dans aikeu
pour la description d'un trépied ; p.-8. décoré de chèvres, ou pourvu d'anses en têtes de chèvres, cf. ChadwickBaumbach, /. c. Sur αἰγίλος «folle avoine» (Théoc.), ct. αἰγίλωψ. Sur αἰγίς, voir s.v. Et.: Αἴξ est identique à arm. ayc, et c'est, tout, ce qui n’étonne guère pour un animal qui n’est pas « noble » comme
le cheval,
le bovin.
On
notera
aussi 16 vocalisme
ai étranger aux alternances normalès et que Meillet jugeait populaire. Aussi Specht a-t-il pensé, sans raison décisive, que le mot aurait été emprunté par les IndoEuropéens à leur entrée dans la péninsule des Balkane (KZ 66,
1939, 13 Βαᾳ., Die Ausbreitung der Indogermanen,
10 sqq.), Toutefois, ε] est naturel de rapprocher de l
l’av.
(à vocalisme zéro ?) izaëna «de peau» (originellement «de peau de chèvre » ?). P. Thieme, Heimat der indog. 571, Gemeinsprache (Abh. Akad. Wiss. Mainz 1953), admet que la chèvre est l’animal bondissant, cf. skr. éjati, eto. Et il reste à se demander quel rapport le terme grec et arménien pourrait présenter avec l'autre nom de la chèvre de forme voisine, attesté par skr. ajd- « bouc », ajd « chèvre », etc.
37 —
αἰπύς
composés
poét.
: αἰολοθώρηξ,
-μίτρης,
-πωλος
«» (Hom.,
Hés., Pi., alex.) d'où le futur ἀλαλκήσω (A.R.), 16 présent ἀλάλκω (Q.S.), Composé hom. ἀπ-. Sur le participe à été fait
le nom de ville ᾿Αλαλκομεναί, l'épithète d'Athéné ᾿Αλαλκομένη (Chios), -μενηίς (Hom.) qui devrait signifler d'Alalcomènes (cf. Paus. 9,33,5), mais qu’Aristarque comprend « protectrice », ce qui risque d’être secondaire ;
le masculin
correspondant
est ᾿Αλαλκομενεύς,
nom
d'un
héros béotien et épithète de Zeus (Æt. M. 56,10) ; rappelons
encore ᾿Αλαλκομένιος nom d'un mois béotien. Il existe un nom racine qui n'est attesté qu'au datif dAxt dans la formule ἀλχὶ πεποιθῴς «conflant en 88 valeur» ; d'où ἀλκή f. (Hom., trag, Hdt., Th.) « force qui permet
Composés de
de se défendre ».
: rares composés du type ἀλκίθιος « buglosse
Crète », antidote
contre
la morsure
de serpents (m. à
m. protecteur de la vle), ἀλκίμαχος, et surtout dans des noms propres ᾿Αλκιμέδων, ᾿Αλκίνοος, ᾿Αλκιμένης, ᾿Αλκίθιος, ᾿Αλκιβιάδης (d'où ἀλκιδίαδες espèce de chaussures (?), (mais dAxtbidSerov déstgne la plante ἔχιον). Comme
o : ἀλοιφή
« peinture » (PI,
pour
*lei-, sans labiale finale,
second
terme
de
composés,
on
part un thème en ; dans ἄναλκις, -ἰδὸς se défendre» (Hom., Æsch. Ag. 1224) Gr. Gr. 1,450. avec le dérivé hom. dat. (issu d’un thème
en s?
ou
trouve
d’une
«incapable de ct. Sehwyzer, pl. ἀναλκείῃσι
-et- note-t-il un
allongement
métrique pour ἀναλκίῃσι ?) ; d'autre part un thème en 8 (ancien ? ou résultant d'une innovation) dans ἑτεραλκῆς
«favorisant un parti» (Hom., Hdat., trag.), ἀναλκῆς (Hp., Arist.), dptoradxhç (Bacch.), παναλκής (Æsch.) ;
—
ἀλέξω enfin ἔπαλξις «action de défendre » ἀ'οὰ
« rempart, para-
pet» (Hom., ion.-attique) de Ἐέπαλκσι-, ct. Benveniste, Noms d’agent 75. Divers dérivés : ἀλνκήεις « valeureux » (épopée tardive),
dor, contr. ἀλκᾶς (Pi.), arrangé en ἀλκηστήῆς (Opp.), d'après ἀλφηστῆς, ὠμηστήῆς ; ἀλκαῖος (hapax E. Hel. 1152), mals
le nom
propre
spécialement
connu,
du lion, cf. sch. A.R.
à désigner une ἄλκιμος surtout
gloses
est bien
et ἀλκαία
4,1614
« queue »,
(a servi aussi
espèce de verveine). Autres dérivés : poétique, depuis Homère; enfin deux
obscures
d’Hsch,
: ἀλχμαῖος * veæviaxog
ἀκμαῖος ?) ; οἱ ἀλκμαρές * ἄλκιμον forme analogique d'edjuapés (?).
où
Frisk
(d'après voit
une
Parmi les formes nominaies, outre ἀλκή et ses dérivés, neutre
ἄλκαρ,
seul. n. acc.
« défense,
protection » (Hom.,
ΡΙ,, alex.) d'un type fort ancien.
Nom d'agent : ἀλκτήρ (Hom., Pi.), d'où ἀλκτήριος « qui guérit » (Nonnos), ἀλκτήριον « remède » (Nic.). Nombreux noms de personne: outre ’AAxatog, ᾿Αλκμἄων, ᾿Αλκμέων, ᾿Αλκμᾶν (mais ᾿Αλκμαίων est une orth. fautive, ct. Bjôrek, Alpha Impurum 111), ᾿Αλκμήνη, "Αλκιμος. Pour 16 mycén. les composés.
v. Chadwick-Baumbach
170.
Voir
aussi
Deux thèmes verbaux dérivés : ἀλκαθεῖν faisant fonction d'aor. (Æsch. fr. 754, S. fr. 996) bien que les grammairiens byzantins y voient un présent ; ἀλκάζω « montrer sa force » (EM 56,11; 66,10) est un dénominatif banal ; avec le dérivé ἀλκάσματα (hapax, S. Ichn. 247). 2. Thème
II, sous la forme &\ex-: généraiement affecté
d'un 5 p.-ê. désidératit. Présent ἀλέξω, fut. -ἦσω, aor. -σὰ (Hom., Hat., S., X.) « défendre, repousser » ; il y a d'autre part au moyen
des
formes sans m, cf. aor. ἀλέξασθαι (Hom., Hat., X.), tut. ἀλέξομαι (8., X.). ΄ Avec préverbe : ἀπαλέξω (Hom., trag.) et -ὁμᾶαι, τξα, -ξάμην. Enfin p.-ê. sans 8 prés. ἀλέκω AP 6,245, Le thème du présent ἀλέξω flgure dans un certain nombre de composés du type τέρφιμθροτος, où le premier terme a une valeur verbale : notamment ἀλεξιάρη (Hés.), ἀλεξίxaxoç (Hom., poètes), -ubporog (Pi.), -Uopos (S. OR 164), -πόνος (poètes), -papuoxog, -ov «antidote» (Hp., Ἐ]., Nic.) ; avec élislon de l’iota final ἀλεξάνεμος (Od., écriv.
tardifs), dor. ἀλεξάνωρ, οἵ, ἀγαπήνωρ, ἀγήνωρ, etc. (Paus.). Nombreux
anthroponymes
comme
᾿Αλεξί-βιος,
etc.,
d'où des hypocoristiques comme ἤΑλεξις et déjà en mycén. Arekeseu = ᾿Ἀλεξεύς, οἵ. O. Masson, Studi Micenei 2, 36 8qq. Pour ᾿Αλέξανδρος, voir sous dvhp. Dérivés sur le thème élargi en -n : ἀλέξησις (rare, Hat., Hp.); ἀλέξημα « défense, remède » (Æsch., Hp.). Nom
d'agent,
ἀλεξητήρ
« défenseur » (Hom.,
poètes
tardifs,
une fois chez X.), fém. ἀλεξήτειρα (AP, Nonn.) et 168 dérivés ἀλεξητήριος (Æsch., E.), ἀλεξητήριον « remède, protection » (Hp., X., Thphr.) ; ἀλεξήτωρ hapax, épithète de Zeus (S. OC 143). Enfin d\eEntucég (Alex. Aphr.). Dérivés sans élargissement ë : ἄλεξις « secours, défense » (Aristide), ἀλέξιον : IL 18,586, Hés. Trav. 535 (ἀλευόμεvot)
mais
aor.
bien
attesté
chez
Hom.
Hés. Trav. 545,
un nom d'agent en -rœp (ce qui est conforme à la fonction du suffixe, cf. Benveniste, Noms d'action, 54-55) et repose D’autre part le mot a servi, comme
double
Autre nom d'’action, pourvu d'un suffixe, ἀλεωρή (att. “ρά) «moyen d'échapper, protection » (Hom., Hdt., Ar. [parodie], Arist.), On l'explique généralement par un suffixe -ωλᾷ avec dissimilation (Chantraine, Formation des noms 243, Schwyzer, Gr. Gr. 1,521), mais l'hypothèse d'un suffixe en r n'est pas exclue. En tout cas le grec a possédé un thème neutre archaïque
en -xp : ἄλεαρ ' ἀλεωρίαν À πολυωρίαν (Hsch.). On peut donc supposer un thème en n alternant avec ce thème en r pour rendre compte du prés. épique ἀλεείνω « éviter ». Dénominatif de ἀλέα, ou déverbatif de ἀλέομαι : ἀλεάζειν * κρύπτειν ἢ προθάλλειν, καὶ εἴργειν, ἀφανίζειν (Hsch.); sur ἀἁλεάζων ‘ δικαζόμενος voir Latte ad loc. On a l’habitude de rattacher à la même base ἀλύσκω « fuir, échapper » (Hom., Hés., Pi, Æsch., S.); fut. ἀλύξω, aor. ἤλυξα avec gutturale non étymologique (Schwyzer, Gr, Gr.
1,708,
n.b; Debrunner,
Mélanges Boisacq,
do plus ἀλάομαι, qui a un sens également
est proprement
la
Hp.).
propre chez Homère.
imprévu,
sous
forme ἀλεύασθαι et ἀλέασθαι, etc. Æsch. et S. emploient dans de rares passages le factitif ἀλεύω (fut. ἀλεύσω aor. ἤλευσα) « repousser, chasser », évidemment une innovation. Composés : avec ἐξ-, ὑπεξ-, Substantif verbal ἀλέα, lon. ἀλέη «moyen d'échapper, fuite» (rare, 1|. 22,301,
sur ἀλέκ-τωρ, cf. ἀλέκω ou ἀλέξω. Le terme est un nom
développement
pas
Thème IF : “a,l-ek- dans ἀλέξω, etc., se retrouve dans skr. raks- de rdkgati « protéger », etc.
Noms batifs ct. Gr. Et.: terme
à l’origine d’un
zéro+suffixe
1,252),
d’action ἄλυξις (Æsch.), ὑπάλυξις (Hom.). Déverhomér. ἀλυσκάζω et ἀλυσκάνω (hapax, Od. 22,330, Hom. 1,316). On rapproche ἀλέομαι de ἀλύω, mals ce dernier a pris une direction sémantique très différente; assez éloigné.
—
59 —
dims
ἀλέω, ἀλείατα, ἄλευρον, etc. : présent ἀλέω, aor. -eox, p£. ἀλήλεκα, pass. ἀλήλεμαι el -εσμαι (avec l’aor. ἠλέσθην)
μόλη et maintenant dans 16 mycénien meretirija, mereuro, ct. Chadwick-Baumbach, 170, qui proposent de poser ‘m/alternant avec *mel- pour expliquer ἀλέω, etc. Mais 19 rap-
radical *édeFo, p.-ê. issu d'un présent athématique ce que confirmerait l'n de ἀλήθω (Hp., Thphr.), constitué avec 16 même suffixe que σήθω, et qui subsiste en gr. moderne.
prochement de &Aexp avec arm. alewr est quasi évident.
« moudre » (Hom., ion.-att.) ; composé
Verbe
χατ-.
avec
La forme nominale la plus archalque est pi. n. ddéætæ
qui
2,472,12,
ἄλειαρ οἱ ἄλεαρ cité par Hdn.
avec 16 sg.
(Od. 20,108),
3, 163, n° 31) οἱ ἀλείατα
(Milet
pense
que
ὄλειαρ est issu de ἄλεαρ ; il s’agirait donc d’un allongement
métrique, comme l'admet Schulze QE 225-226, et on poserait ἄλεξαρ (inversement Ε. Benveniste, Origines 111, pose &Anfap). Sens : « farine de blé », par opposition à ἄλφιτα, cf. Od. L c.
Dérivé thématique de ce thème : n. pl. ἄλευρα même sens
cf. p. ex.
(ion-att.,
7,119,
Hdt.
PI. R.
372 b), sg.
ἄλευρον rare (Ar., Arist.). Dérivés de ἄλευρον : ἀλεύρινος, ἀλευρίτης (ἄρτος), ef. Redard, ἀλευρώδης (médec.), Noms grecs en -vnç 88. Composés : ἀλευρόμαντις, -ποιέω, ἀλευρό-ττησις. YAXAntoy, Ρ!. -τὰ « farine de froment » (Hp. et dor. chez Sophr., Rhinth.) semble issu d’une contraction de ἀλέατα, cf. Bechtel,
Gr. D.
2,226,
mais
dans
s'insère
les dérivés
nominaux créés sur ἀλη- cités plus loin. Dérivés : ἀλήσιον * πᾶν τὸ ἀληλεσμένον (Hech.), lac. ἀλελιον (Schwyzer 55) mot
qui serait un devant jota.
de
substrat,
puisqu'il
suppose
t>c
Rares noms d'action ou d'état ; ἄλεσις et ἄλησις (Gp.), ἀλετός (Plu.) et ἀλητός (Babr.), ἀλεσμός (J.) et ἄλεσμα (EM), avec un suff. en sigma
qui ne doit pas être ancien
(ct. aussi ἀλήλεσμαι), ἄλημα « farine fine », d’où « malin »
(S. Aj. 381,390).
Noms d'agent : 16 mycén. pl. arelere est des plus douteux
(Lejeune, R.Ph.,
1960,
ne fournit qu’une
18) et Homère
forme de fém. ἀλετρίς (Hom., poètes tardifs ; en outre chez Ar. Lys. 643 à propos d’une jeune fille qui broie 19 grain dans une fête religieuse athénienne), les femmes étant à l'origine chargées de broyer 16 grain ; d’où le dénominatif
ἀλετρεύω (Od. 7,104 à propos de servantes, Hés. fr. 264, A.R.). Le dérivé en -τᾶς, -της, ἀλέτης ne désigne pas une personne,
mais
la meule
supérieure,
accompagné
de
ὄνος (Gortyne, ve siècle av., X.), avec un dérivé en τ-ών, -ὥνος (Chantraine, Formation 164) dans Bvoc ἀλετών
{Alexis) de ἀλέτης, ἀλετικός « relatif à 18 mouture » (pap.). Nom d’Iinstrument employé pour indiquer un paiement
(Formalion des Noms 332) : ἄλετρον et ἄλεστρον « frais de mouture » (pap.). La glose de Phot. ἀλίνω valant λεπτύνω (= S. fr. 995), dont on rapproche la glose d'Hsch. ἀλινόν * ἀμυδρόν,
Kpñres,
ne se rattachent pas immédiatement
à ἀλέω ni
pour le sens, ni pour la forme (cf. Güntert, ZF 45, 345). Et.: Le caractère archaîque de cette famille est rendu
évident par des formes comme ἄλειαρ, ἀλείατα et la structure de ἀλέω, ancien athématique. À ἄλεξαρ répond Immédiatement
arm.
alewr
«farine»;
l'arm.
8
comme
verbe αἴαπι. La racine se retrouve dans l'i.-e. oriental, ef. hindi ää « farine », persan ärd « farine », av. aëa- (issu
de
‘arfa)
1933, 60.
«moulu»,
ct. Bailey,
Tr.
Cambr.
Philol.
Soc.
Une autre racine, celle 49 lat. molé, est employée dans l'indo-européen occidental ; elle est attestée en grec avec
ἀληθής, voir sous λανθάνω.
ἁλής, -ἧς, -ἐς : «rassemblé », terme ionien qui répond à l'attique ἀθρόος (Hdt., Hp., Call. fr. 191,9 qui confirme l’alpha long).
Verbes dérivés ; ἁλίζω, ἤλισα, pass. ἡλίσθην,
part.
ἁλισμένος chez Hdt., « rassembler », notamment
pf.
en parlant
de forces militaires (Hdt., Hp., E., rare en prose attique). Surtout
employé
dans
16 composé
συναλίζω
(Hp.,
Hdt.,
Xén.). Dérivés nominaux : ἅλία «assemblée », notamment dans les pays dorlens (Hdt., Schwyzer 63,10 Héraclée ;
136,5 Corcyre ; Delphes, etc.) ; Ἐἁλιάζομαι n’est pas attesté, mais συνᾶλιάζω, aor. συνᾶλίαξε (Ar. Lys. 93). D'où les noms d'action : ἀλίασσις (Schwyzer 78,5 Argos) « décision de l’assemblée»; ἀλίασμα «décret» (ibid. 306, 307, etc., Géla).
Noms d'agent : ἁλιαστάς « membre de 1᾿ἁλία » à Tégée (IG V 2, 6,24); ᾿Αλιακτὴήρ * τόπος èv & ἁθροίζονται Σικελοί (Hsch.) où Fraenkel, Nom. ag. 1,161 veut voir un nom
de héros
(le rassembleur ?).
Le substantif ἁλία a fourni les dérivés ἁλιαῖος, nom d'un mois à Dréros (Schwyzer 193,107) et ἁλιαία « assemblée » (ibid. 83,
B, 24 et 90,2 Argos,
mène ;
Pol.
Arist.
TPOFAÈTÉE
1301 b
pour
etc.;
666,6
Épidamne).
« président de 1'ἁλία » (SIG
Orcho-
Peut-être
295,14
Delphes,
si cette leçon est correcte). Nous
avons
écrit ces formes avec esprit rude, conformé-
ment à l'étymologie et d'accord avec les manuserits d'Hdt. Mais Schwyzer et Bechtel les écrivent sans aspiration (psilose).
Le terme attique correspondant est ἡλιαία, qui désigne 16 principal tribunal d'Athènes et plus souvent 16 lieu où siège ce tribunal (Ar., etc.). Mais la forme fait dificulté : l’æ long initial résultant d'uné contraction (cf. Æt.) et ὰ
est constant en fonien dans ἁλής, ἁλίζω, etc., se présente en attique sous la forme #-, ce qui est phonétiquement impossible
: } ἢ et p.-6. l'esprit rude s’expliqueraient
par
un faux ionisme et surtout une étymologie populaire qui auraient rapproché 16 mot dorien de ἥλιος
« soieil » : lieu
ensoleillé (cf. Ed. Meyer, Phil. 48,187) ?
Dérivés : verbe dénomiinatif ἡλιάζομαι «siéger à ce tribunal, à l'Héliée» (Ar.) d'où ἡλίασις «fonction de juge à l'Héliée » (« serment » chez D.), ἡλιαστῆς « juge à l'Héliée » (att.), ἡλιαστικός (att.). On a dans tout ce groupe de mots un développement particulier lié aux institutions d’Athènes. A l’ionien ἁλής répond une forme probablement éolienne ἀολλής
(Hom.,
Alc.,
Sapho,
S.)
avec
une
vocalisation
oÀ de /; d'où 165 verbes dénominatifs ἀολλίζω (Hom., alex.) et ἀολλεῖ * συνάγει (Hsch.); d'où ἀόλλησις (EM 68,31, donné comme étym. de ἀλλᾷς !), οὐ ἀολλήδην adv. (Opp.,
Mosch.).
I, 3,13 se lit l'hapax de même sens ἀελλής avec lisme
e, qui
χκονισάλου Ep. 8.v.
a
embarrassé
ἀέλλης
(nom.
168
Anciens
: Aristarque
masc. = ἄελλα l).
Voir
vocaa lu
Lex.
— 60 —
ἀλής
On a l'habitude de-rattacher à ce groupe l’adv. α λανέος
à côté du terme poétique ἕνερος à propos des effrayants de l’autre monde (Rep. 387 c) ct. IPE
« entièrement » (Schwyzer 412, Olympie, vr® siècle), cf. la etc. Ταραντῖνοι, ἀλανέως * ὁλοσχερῶς, glose d'Isch.
Greek Dialects,
Voir aussi Buck,
en outre les gloses d’Hsch. ἀλίδας * vexpés % βροῦχος À ποταμὸς À ὄξος et ἀλίθαντες * οἱ vexpol * διὰ τὸ Empol εἶναι καὶ ofov ὑγρασίαν TLV uh ἔχειν. Sophocle emploie
& 55.
Et.: Le rapprochement de ἁλῆς, ἀολλής et de l’adv. α Ελανέος conduit à poser à-F{-vhç avec des traitements αλ-,
OÙ -λα-
-o)-
de
133;
Gr. Gr. 1,283, Lejeune, Phonétique
λν cf, Schwyzer,
19 mot à propos du Styx (fr. 790, cf£. 994). Enfin ἀλίδας a désigné le vinaigre (considéré comme un vin mort ?},
de
sonante ; pour ie traitement
la
ex.
toutefois l'ionien &\ñç peut reposer aussi sur *&-Fe)-vhc.
78, où l'h est généralement
Et.: qu'une
fracture) ;
des
la
guimauve
(= μαλάχη), et
évidemment
émollientes
Strômberg,
f(althaea
officinalis)
pour ses
notamment
pour
Pflanzennamen
81;
ou
de
propriétés
guérir
ies
doublet
mauve
médicales
blessures,
de
ce
cf.
mot
ἀλθίσκος (Ps. Dsc.), cf. 19 synonyme l6laxog. ᾿Αλθεστήρια « remède » (Nic.), cf. pour 16 suffixe χαριστήρια, ἰλαστήριον et. pour 16 thème l’aor. passif ἀλθεσθῆναι. Pour ἄλθεξις, cf, plus haut ἀλθέξομαι.
Le thème a fourni des noms propres : outre ᾿Αλθαία, Ἄάλθηφος, etc, ct. Bechtel, Hermes 56, 1921, 228, Et.: De même que ἀλδαίνω, repose sur la racine attestée dans ἀν-αλ-τος cf. Benveniste, Les emplois proprement à
ἀλίβθας,
(voir ce mot), mais avec un morphème θ, Origines 190. anciens du verbe prouvent qu’il s'applique la croissance des tissus abîmés.
-ἀντὸος : M,.
«mort»
employé
par
Platon
les
étym.
donnent
papulaire
une
: parce
explication
que
les
morts
qui sont
n’est secs
cf. Palmer,
Interpreiation
252
sqq.,
Vernant,
des modernes
ne valent
guère
mieux
:
Anciens,
voir
Wilamowitz,
Hermes
54,64.
Autre
avec une formation évidemment bizarre, cette hypothèse étant plus ou moins appuyée par des mots comme ὀχρίθας,
présents
la
a réuni
hypothèse chez Pelersson, Gr. und lai. Wortstudien, 3 sqq. En fait, le caractère singulier du mot avec la finale “Pævr- conduit à deux types d'hypothèses. Ou bien on cherche à rapprocher cette finale de βαίνω,
ἀλθαίνομαι (Hp.), συναλθάσσομαι ( ou -αλθέομαι (Hp.) ; 16 fut. ἀλθέξομαι (Aret.) serait fait d’après πυρέEouor de πυρέσσω (le nom verbal correspondant ἄλθεξις est déjà chez Hp.) mals l'hypothèse reste en l'air. Formes actives qui semblent secondaires de sens transitif : ἀλθεῖν * ὑγιάζειν (Hp. ap. Gal. 19,76); ἀλθαίνω (Timae., Lye.), -hoxe ou -{axc (Hp.), fut. -how (Nic.), aor. -noæ (Nic.). Rares substantifs probablement tirés du verbe : ἄλθα θερμασία ἣ θεραπεία (Hsch.); ἄλθος * φάρμακον (EM) avec les composés ἀναλθῆς, δυσαλθῆς ; d’où ἀλθεύς * . ἰατρός (Hsch.); ἀλθήεις «salutaire» (Nic.); ἀλθαία (qui a fourni 16 nom de 18 mère de Méléagre) est un nom de
Pfeiffer
Immisch ARW, 14, 1911, 448 sqq. reprend une idée ancienne ἔάλι-δάντες, «les âmes des morts errant sur les flots ». J. G. Lawson, Class. Reu. 40 (1926) 62 sqq,, 116 sqq., pensant quo les morts noyés ou sans sépulture ont l'air d’être desséchés ou momifiés, défend l’étymologie
moyen, et à l'aoriste (?) ou au futur : ἄλθετο xelp (II. 5,417) « le bras se guérit, se cicatrise » ; ἔλκε᾽ ἀπαλθήσεαθον (IL. 8,405) ; plus tard aor. pass. συναλθεσθῆναι (Hp. en d’une
Anciens
Les hypothèses
ἀλθαίνω, etc. : Les formes 168 plus anciennes sont au
ou
où
Myihe εἰ Pensée 260.
noté,
ἀλήφατα [corr. de Laite pour ἀλίφατα) : ἄλφιτα À ἄλευρα (Hsch.),οἵ, la var. ἀλείφατα Od, 20, 108 et surtout ἀλήφατον ἄνθος ἐλαίης (Peek, Grab-Epigramme 1897, Hermoupolis) : probablement tiré de ἀλέω d'après puxiφατος.
blessure
Les
desséchés,
d'un substantif * FeA-vog, cf. ἔθ-νὸς, xTH-voc, σμῆτνος, etc.
d’une
et Cail. fr. 216
(παρὰ τὸ μὴ Môkôe ἔχειν). Pour l’idée que les morts sont
mais non pour ἀλίασσιος). Pour l'aspirée de l’attique, l'analogie ἀ᾽ ἥλιος 8 pu jouer un rôle. Le suffixe τγῆς que l'on a dû poser conduit à l'hypothèse
parlant
Hippon.
ce doit être par hasard et les Anciens pensent que 16 sens originel est « mort», 16 vinaigre étant un « vin mort ».
mots doriens groupés autour de ἀλίᾳ (cf. la vieille inscripSchwyzer
chez
gloses et indiqué que l’œ initial semblerait long. Le sens attesté le plus anciennement est « vinaigre » mais
La racine FeX- est la même que l’on retrouve dans le verbe εἵλειν, aor. ἀλῇναι, l’adv. ἅλις, Voir ces mots. 1 ὰ initial s'explique blen comme « copulatif reposant sur *sm-. Toutefois l'aspiration initiale est attestée irrégulièrement : elle semble normale dans la tradition grammaticale pour &X#ç, mais fort douteuse pour la famille des tion d'Argos,
aspects 1* 519 ;
:
κιλλίθας,
Mais
Ou
on
bien
cette
pense
vois
n’a
à d'’autres
jusqu’ici termes
qui
mené
à
n’ont
rien.
aucune
élymologie comme Κορύθαντες, λυκάδας. On supposerait alors 406 ἀλίθας aurait été emprunté : d'où 16 rapprochement avec la déesse latine des morts Libitina, l’étr. lupu «il est mort» ct. Kretschmer, Gl. 28, 1940, 269.
ἁλιβδύω
: «plonger,
couler
dans
la mer»,
transitif ou intransitif dans un fragment
au
sens
énigmatique de
Call, (645 Pf.) conservé par la sch. de Lyc. 351 et Tzetzes
ad locum $ œl νῆσαι ἁλιδύουσαι t. Tz. écrit αἱ νῆες, Bergk al νῆσσαι. La scholie de Lyc. giose par ἐν ἁλὶ διαφθαρῆναι ἠγοῦν ἀλὶ δῦσαι, mais l'Et. Gen. B — EM 63,13, etc., dit τὸ καταδύειν εἰς θάλασσαν, μεταφορικῶς δὲ t κρύπτειν καὶ ἀφανίζειν. D'autre part les glossateurs écrivent généralement ἁλιδδύειν (Tzeizes explicitement un comme donne ἁλιδδύω ἁλυδδῆσαι). Enfin EM composé de ἅλι- et d’un éolien βδύω pour δύω. Lye., Î. e., emplolo l'aor. ἀλιὀδύσασα. Voir Pfeiffer ad Call. fr. 645.
Et.:
L'existence
d’un
éolien
βδύω
ne
trouve aucune
confirmation ni dans les faits, ni dans l'étymologie.
11 est
difficile de tirer de pareilles données quelque étymologie plaustble. Jl est seulement clair que le terme conduisait les grammairiens anciens à rapprocher &àç, le nom de la
mer, et δύω. Étymologie populaire ?
ἀλίγκιος, -ov : «semblable à » (Π. 6,401, Od. 8,174, Emp. 23,5, Æsch. Pr. 449). 19 composé ἐναλίγκιος (Hom., poètes) est plus fréquent,
— 16 préverbe ἐν y marque la permanence et prend ainsi uné valeur de renforcement (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,436, voir aussi Strômberg, Greek Prefix Studies 120 sqg.). Et.: Hypothétique. On a rapproché v. 8l. lice « visage ». Il reste à expliquer la « prothèse » & : c’est un des cas où l’on a pu supposer qu'il s'aglssait de év au vocal. zéro (voir pour ce type Schwyzer, Gr. Gr. 1,433). Le préverbe ἐν- aurait été ajouté ensuite, l'étymologie du mot n'étant pas sentie ; cf. Setier, ÆZ 75, 1957, 11-16.
ἄλιζα : ñ λεύκη, τὸ δένδρον Μακεδόνες (Hsch.), « peuplier
blanc». P. Kretschmer,
Οἱ. 15,
305 sqq. ἃ τάρρτο-
ché v.h.a. elira, got. “alisa passé dans esp. alisa, russe olfcha « aune ». Hatzidakls, Gl. 23, 268 pense que 16 mot serait pris à une langue du nord. Voir discussion chez
Anciens
Kalleris,
Macédoniens
1, 90-94.
61 —
ἅλις
rapproché également avec le même vocalisme que ἀλίνδω la glose d'Hsch. ὑάλη (= FdAn) * σκώληξ. On
peut
Alkekengi.
Pflanzennamen
sur
Voir
cette
Strômberg,
plante
pavot
nom
et du
de
plat
vinaigre
des
par
caractérisé
propose
Latte
K.
est inexplicable.
de
graines
de lire ἁλυκόκην, composé dont le premier terme ferait songer à ἄλς οἱ 16 second serait une forme parallèle à κυκεών. Toutefois le second terme peut être en rapport
avec 19 verbe κυρκανᾶν.
formes toutes deux tardives ne sont attestées qu'au passif « se rouler dans 16 sable ou 18 poussière comme un cheval ». Les thèmes les plus anciennement attestés sont, à l'actif,
aor. ἐξ-ἡλῖσα, thème ἀλινδα- > αλινσ- (Ar. Nuées 32) et pf. ἐξήλίκα (ibid. 33), de chevaux que l’on fait rouler dans la poussière pour sécher leur sueur. Quelques
formes verbales
enfin présentent un élargissement ë: ἠλίνδησε (Hsch.), ἀἁλινδηθείς (Nic.), ἠλινδημένος (Din., Call.). Formes nominales : ἄλινδον - δρόμον «ἁρμάτων» qui semble un
64,22),
déverbatif.
Avec l'élargissement & ἀλινδήθρα «lieu où l’on fait rouler les chevaux » (Phryn.), métaph. ἀλινδῆθραι ἐπῶν (Ar. Gr..904) ; ἀλίνδησις exercice dans lequel des lutteurs se roulent sur 16 801 (Hp.). Enfin on doit se demander si la glose
d'Hsch.
λίνδεσ-
θαι * ἁμιλλᾶσθαι n'est pas en définitive une faute pour ἀλίνδεσθαι. Terme technique de l'élevage des chevaux et du sport. ÆEt.: La formation du verbe est identique à celle de
κυλίνδω, κυλινδέω, de sens très voisin, sans qu’on puisse déterminer si l’un des présents
est analogique
ni lequel
est
: toutefois
κυλίνδω
épique,
et
de l’autre
antérieur
d'autre part à κυλινδέω. On peut donc présumer que ἀλίνδω est antérieur à ἀλινδέω et à ἄλινδον. Le présent
ἀλίνδω, bien que le digamma appartenir
à la
d, ct.
ICS,
217,26,
Nom
d'action ἄἅλινσις τοῦ ἐργαστηρίου
c£. Bechtel,
de l’atelier » (Épidaure,
Gr. .
1,449)
« écrit, inserit ».
«19 badigeonnage
16 IV* 1, L02, 39). Le fait que ce
groupe n’est attesté qu’ä Chypre et Épidaure peut faire penser Χ}
On
appartient au vocabulaire achéen.
rapproche le prés. latin lin6, skr. linäti (gramAuires
Walde-Pokorny s.u. linô. Ces mots
correspondants
2,389,
Pokorny
appartiennent
pius
662,
lointains
et
chez
Ernout-Meillet
à la même
racine
d'épeautre
(Chrysippe
que
l'usuel
ἀλείφω.
famille
de
écrivain
culinaire
gruau du
re siècle
ap. Ath.
également chez Dac. 4,148, etc., une appelée en lat. hallêc. El.: Correspondant. exact pour le
Tyan.,
647 d) ; désigne sauce
de
poisson
sens
et
presque
exact pour la forme dans lat. alica: ii s'agit d'emprunt, mais dans quel sens Ÿ Walde-Hofmann, suivi par Frisk, pense
que
le
latin
a
emprunté
le
mot
au
gree
et
explique ἄλιξ comme dérivé de ἀλέω, Cf. pour la formation χόλιξ, etc. 251 sqq. qui rapproche la glose d'Hsch. ἅλιζα (?)
ἀλίνδω : présent en - (Nic.) ou -ἐω ((811., etc.) ; ces
οἵ. EM
en
Autre hypothèse chez Bertoldi, St. il. di fil. class. 7, 1929,
ἁλιμυρήεις, voir μύρομαι.
(Hsch.,
suffixée
114 qui analyse le mot en ἁλι-κάκκαθος,
ἀλικύρκης : φύλλα μήκωνος μετὰ ὄξους λειανθέντα * À, ὑπότριῳμμα Ex πλειόνων κρεῶν (Hsch.). Ce
*wel-
ἀλίνειν : ἀλείφειν (Hech.); ἀλῖναι * ἐπαλεῖψαι (ibid.), à quoi répond le pf. passif ἱν-αλαλισμένος {Chypre,
ἅλιξ, -κος : m. Et.:
racine
R. Ét, À. 58, 1956, 191 n. 8.
mairiens).
Physalis
d’une
“wel-d- dans a.s. wealian, v.h.a. walzan. Présent à infixe nasal *w°l-n-ed-mi thématisé avec anaptyxe d'un -i- comme, dans κυλίνδω. 2 V. Talllardat,
Et.:
ἁλικάκκαξος : où -κάκαθος Ÿ ou -xkxaboy Ÿ chez Dsc. 4,7!, papyrus BGU 1120,37 et ἁλικάκκαδα * à τοῦ λωτοῦ καρπός * καὶ πόας εἶδος (Hsch.), espèce de morelle,
partir
ne soit pas attesté,
εἰλέω
«rouler»,
etc.;
doit on
8
ἅλιος, -α, -ov : « vain, inutile », se dit de paroles, d’un trait (Hom. (seulement
21.), d’un voyage ὁδός (Od.), d'une personne I.
10,324).
et ἁλίως. Verbe dénominatif
ἁλιώσω
et aor.
S. emploie
factitif
ἡλίωσα,
ép.
adverbtalement
ἁλιόω,
ἁλίωσα
seulement
ἅλιον
au
f.
«rendre vain » ou
« utiliser vaînement » (Hom., S.). Vieux terme tombé en désuétude, remplacé par μάταιος.
Et.: Le rapprochement ne repose sur rien. Le
rapprochement
de
avec
ἠλίθιος
Schwyzer,
souvent
Gr. Gr.
1,
481,
répété n. 5,
avec εἰς ὕδωρ γράφειν, qui Identiflerait notre terme avec l'adj. dérivé de &Ag, semblait trop vague. Mais l'emploi fréquent avec βέλος peut-être originel, évoque l'idée d’un trait qui manque
son but et tombe à la mer.
Explication
ingénieuse de B. Sneïl, Fesischrift Eugen v. Mercklin
172-
178.
ἅλις : « en masse », cf. IL 2, 90 ἅλις πεποτήαται (μέλισcou), ou avec un substantif Od. 16,231, χαλκόν τε χρυσόν τε ἅλις ; d’où «suffisamment ». Mot d'Homère et des poètes, attesté parfois chez Hdt. PI. et Arist., οἵ, PI. Plt. 287 a, pour conclure un développement, καὶ τούτων μὲν ἅλις. Dérivé : ἁλιδίως * ἱκανῶς, μετρίως (Hsch.), cf. pour le suffixe μαψίδιος, et ἁλιδίᾳῳ ; aussi avec Latte 19 nom
—
ἅλις
FæxiBiog SIG, 524 3. “Αλις ne figure jamais en composition et la glose d'Hsch. ἀλιφροσύνη est suspecte. mot.
Vieux
propre
Finale
homérique.
métrique
la
initial est garanti par la glose
par 16 nom
γάλι * ἱκανόν,
d'Hsch. par
Le digamma
βαλίδιος,
adverbiale
en
et -ἰς
comme dans μόγις, μόλις, χῶρις, OÙ l’on a souvent voulu voir un ancien nominatif, La forme γάλι d'Hsch. donne à croire que 16 sigma est adverbial et mobile. En outre une autre forme ὅλιας chez Hippon. 133 (Masson). Et.: Le sens originel «en masse » et le digamma Initial assurent 16 rapprochement avec ἅλής, ἀολλής, εἵλω.
à l’aoriste
notamment
ἀλισγέω : «soulller»,
passif
ἀλισγηθῆναι (LXX) ; composé ouv- (Lettre d'Aristée 142). Dérivé ἀλίσγημα (Act. Ap. 15,20). Et.:
apparaissant
rituel,
Terme
chez
les
Septante
et
dont l’étymologie est inconnue.
ἁλίσκομαι : impf. ἡλισκόμην (jamais éad-), 1. ἁλώσομαι, aor.
autres
mades
aux
mais,
ἐάλων,
que
l'indicatif,
ἁλῶναι, ete. avec alpha bref (sur fl. 5,487 voir Gr. Hom. 1,18), l’alpha long de l'indicatif s'expliquant à partir de *nfakœv avec augment long, pf. ἑᾶλωκα. Le digamma
initial est assuré tant par la métrique homérique que par des témoignages dialectaux (Schwyzer, 608, thessalien ; 1G V %, 351, arcadien). Le suffixe de présent est -ἰσχοqui marque
l’aboutissement du procès ; le futur, l'aoriste
62 — Le
sens
propre
semble
être
«détruire,
consommer »,
19 préverbe soulignant ie départ de l’action et contribuant
à
donner
aux
formes
actives
une
valeur
factitive
(cf.
ἀναιρέω et Humbert, Syniaxe grecque 8 588). Les formes passives sont anciennes et nombreuses et ont pu servir
d’amorce à la création du factitit. Quant
à la valeur générale du terme, elle apparaît dans
des expressions comme σιτία ἀναλίσκειν (Hp. VM 20), ἀναλισκομένοις 168 animaux qui sont dévorés (PI. Prt. 321 b), d’où le sens de « détruire, faire disparaître » comme euphémisme pour « tuer » (Th. 8,65), au passif (Æsch. Ag. 570, etc.). Mais en attique, le terme est devenu le mot usuel pour dire « dépenser » ; il flgure en ce sens dans les textes littéraires et dans les inscriptions (également à Amorgos, Délos, etc.). Dérivés : ἀνάλωσις « dépense » (Thgn., Th., PI,, etc.) mais ἐγχεφάλου ἀνάλωσις «consomption du cerveau » (Hp. Epid. 6,3,1); ἀνάλωμα « dépense » en tant qu'’elie est réalisée (ionien-attique, surtout au pluriel), opposé à λῆμμα (Lys. 32,20, etc.), pour la forme ἀνήλωμα voir plus haut; avec le dérivé tardif ἀναλωμάτιον, pour ἀνάλωμα, 16 thessal. a ὀνάλα, thème en & (1G IX 2,517) ; ἀναλωτῆς « dépensier, dissipateur » (PI. Ε, 552 b, c, hapax) d'où ἀναλωτικός (ibid.). Le
terme
D'autre
ionien
part
en
pour
dire
attique
« dépenser » est ἀναισιμόω.
le mot
4 été
concurrencé
par
δαπανάω. Et.:
La
présence
d’un
initial est sûre ; on
digamma
et 16 parfait comportent un 6 excéptionnel en grec, mais qui est en alternance avec le morphème bien connu ë. Sens : «être pris», notamment «tomber dans les mains de l’ennemi» (Hom., ion.-attique), avec un participe ou un prédicat substantif ou adjectif, «être pris à,
rapproche le nom des hilotes εἴλωτες. Hors du grec on évoque got. wilwan « dérober » arm. golanam « voler », et,
ionien-
ἄλισμα : «plantain d'eau » (Dec. 3,162) ; n’a pas d’éty-
convaincu
en
de»,
ion.-att.,
d'où,
également
en
attique, « être convaineu au tribunal, condamné ». Composés rares : ἀνθ-, ἐν-, παρα-, προσ-. Dérivés nominaux peu nombreux : ἁλωτός (5., Th.) et surlout les comp. ἀνάλωτος «imprenable » (Hdt., etc.), δυσ-, αἶχμ- (cf. sous olyuh) ; ἅλωσις « capture» (Pi, Æsch,, Hdt., PI.), ἁλώσιμος «aisé à saisir»'ou «à conquérir », de villes ou de personnes (Trag., Hdt., Th., Xen.) ; ἅλωμα «frais, dépenses » (béotien SIG 1185 ; IG VII 2426), et. plus loin ἀνάλωμα ; enfin Hsch. fournit la glose fautive
ἁλωνάκη * ἀνάλωμα Χαλκιδεῖς où K. Latte propose corriger 16 lemme en ἁλωμασίη (ct. ὀνομασίη).
de
Thème en 8 dans δουριαλῆς et εὐαλής (Hsch.), voir aussi νεοαλής ? L'actif factitif correspondant à dAloxouar n’est attesté que
trés
(Aq.
Ps.
rarement
21(22)
14).
et
à date
En
basse,
revanche
ἁλίσκω
« prendre »
l'attique
possède un
facLitif ἀναλίσκω (Th., Ar., PL, parfois trag.). On explique l'a long comme une contraction de dvæFækloxe, ce qui implique que le mot aurait été créé bien avant ses premières attestations. Temps primiLifs: ἀνάλώσω, ἀνήλωσα, ἀνήλωκα, passif ἀνᾶλωθήσομαι, ἀνηλώθην, ἀνήλωμαι. Les formes avec n à la seconde syllabe, qui caractérisent proprement
le parfait
ou
l’indicatif des
temps
secondaires,
se sont
parfois étendues abusivement, cf. subj. ἀνηλώσῃ (P. Sirasb. 92, I11° s. av. J.-Chr.) ; de même ἀνήλωμα (P. Teb. 212, ete.). Enfin il a été créé parallèlement à ἀναλίσκω un présent factitif ἀνάλόω (Hp., Th., Ar., etc.) ; -dans les inscriptions attiques les deux présents sont attestés au ve siècle, mais
seulement ἀναλίσκω à partir du 1v° siécle.
encore pius douteux
ment
avec
grec
lat. vellô « arracher ». Un rapproche-
mologie ét ne peut être Gr. Pflanzennamen 115).
rapproché
*sel-Jswel-.
posant
en
ἐλεῖν est possible
de
&àg
(Strômberg,
ἀλίφαλος : γένος δρυός (lIsch.), probablement fautive pour ἁλίφλοιος, cf. εὐθύφλοιος,
glose
ἄλιψ : πέτρα (Hsch.), voir αἰγίλιψ,
ἀλκή, voir sous ἀλέξω. ἄλκη : f. célan» (Paus. 5,12,1 ; 9,21,8). Et.:
Mot
germanique
emprunté
par
le
grec
comme
11 l’a été par le latin (alcë ou alcës chez César). En partant de v.norr. elgr on pose germanique
de quoi une
commun
“alzi-, à côté
forme à accent initial *dfy- rendrait compte
de gr. ἄλκη et lat. alcë, Pour les autres formes germaniques
voir Frisk et Walde-Hofmann. ἀλκυών,
faux
-6voc
: f. (souvent
rapprochement
avec
écrit avec esprit rude par
ἄλς)
mais légendes sont raltachées, comme l'alcyon Alcedo ispida (I.
oiseau qu’on 9,563,
auquel
diverses
peut identifier Alem. 93 Diehl,
Ar, Ois. 251, etc.). On racontait notamment que la séparée du mâle, poussait continuellement un cri reux (cf. I, /. c.), ou qu'elle portail sur son dos mâle (Alem. /. c.); pour la ponte, cf. plus loin. légendes, voir Thompson, Birds s.u,
femelle, douiou16 vieux Sur ces
ἄλλος Dérivés : ἀλκυονίς, -ἰδος même sens (A.R.), Mais on a surtout &\xuoviSes (ἡμέραι), jours d'hiver durant, lesquels
Noms
verbaux
aussi comme
ἅλμα
«saut » (Hom.,
poètes),
employé
terme sportif, ou pour la puisation du cœur
Ois. 1594, Luc., Suid., etc.); au même sens ἁλκυόνειαι ἡμέραι (Arist.) ; enfin ἀλκυόνειον, éponge bâtarde, espèce de zoophyte qui ressemble au nid de l'aicyon (Hp.,
(Hp.), ἄλσις (Hp. Arist.). Nom d'instrument en -τήρ : ἄλ-τῆρες m. « poids que les athlètes tenaient en mains» pour sauter (Com. Arist., etc.) ; d’où ἁλτηρία, ἀλτηροδολία. Adj. en -τυκός (comme de ἕαλτος ou ἕαλτης : ἁλτικός
médecins).
« apte à sauter, ou qui sert pour sauter » (X. Arist.).
l’alcyon construit son nid, et où la mer reste très calme d'où, proverbialement, d'une profonde tranquillité (Ar.
Adj. comp. προαλῆς dit d’un terrain glissant (II. 21,
Fournit des noms propres : ᾿Αλκυών, ᾿Αλκυόνη, ᾿Αλκυονεύς qui flgurent soit dans la mythologie, soît dans l'usage.
262), comme
ῬΑλκυών a été altéré en ἁλκυδών (Hdn. 2,285) d'après l'analogie des noms d'oiseaux ou d’anfmaux en -δών (cf. χελιδών, etc.) ; Un terme comme ἀλγηδών a pu également
l'eau qui se précipite, dans LXX
exercer une influence, en liaison avec la douleur de l’aleyon. Et.: Inconnue. L’étymologie populaire, en accord avec 14 légende du nid de l’alcyon, analyse 16 mot comme un
Et.: Pas d’autre correspondant sûr que lat. salio. Pour d’autres rapprochements plus douteux voir Pokorny
d’un
de
dans Ap.R.
en s. S'emploie
thème
téméraire.
au sens de
Voir aussi sous ἐφιάλτης. Concurrencé en attique par πηδάω qui a triomphé. 899.
composé de ἄλς « mer » et de κύων du verbe xûsrv « porter
un enfant ou des petits ». Ce peut être un terme méditerranéon emprunté. Le latin a de son côté alcëdé (v. ErnoutMeiHet s.u.).
ἄλλος,
-n, -ov : « autre », chypr. αἷλος (Masson, ICS,
217,14, Lejeune, Phonétique 135). Attesté depuis Hom. jusqu’en grec moderne. Donne lieu à un grand nombre
ἀλλᾶς, -ἄντος : m. « hachis, saucisse » (Hippon., com.).
d’idiotismes comme ἄλλος ἄλλα λέγει (Xén. An. 2,1,15) ou au sens «d'autre part», ἅμα τῇ ye (Nausicaa) καὶ ἀμφίπολοι κίον ἄλλαι (Od. 6,84), etc. Le neutre ἄλλα
Et.:
a fourni la conjonction ἀλλὰ (Schwyzer, Gr. Gr. 2,578 ; Moorhouse, CI. Quart 46, 1952, 100 sqq., Lex. Ep. s.u.). Adv. ἄλλως «autrement » souvent employé au sens de «autrement qu'il ne faut, en vain » (Hom,, trag., com., att.). Le thème α' ἄλλος a fourni un grand nombre d’adverbes dont certains présentent un caractère dialectal défini :
Composés : ἀλλαντοπώλης « marchand de saucisses » (Ar.), d'où -πωλέω (ibid.) ; -ποιός (tardif) -erBhe (tardif). Obscur,
comme
beaucoup
de
termes
culinaires,
Le suffixe semble être 16 suflixe -Fevr- non usuel en attique; 11 se serait contracté avec une voyelle œ. Kretschmer, GI. 1,323 a rapproché la glose ἄλλην * λάχανον,
Ἴταλοί,
καὶ
ἐπὶ
τοῦ
περιχόμματος,
ἀρτυνθέντος
ἐξ
oÙ
ἀλλαντοπώλης (Hsch.). T1 faut admettre que 16 dérlvé serait d'origine non ionienne, occidentale (Italie ou Sicile)
et l'on pose ἀλλᾶ ἔεντ-. Le mot ἀλλᾷ- répondrait à l’osque allo- (messapien selon v. Blumenthal, Hesychstudien 15) et correspondrait
à lat.
älium
«ail».
Il s'agirait
d'une
saucisse à l'ail. Le nom grec de l’ail est, on 19 sait, σκόροδος.
ἄλλιξ, τύκος : P. espèce de des
manches,
mot
thessalien
manteau selon
Et.
d'homme M.
88,34.
avec Hsch.
a recueilli les gloses ἄλλικα * χλαμύδα, ἐμπόρπημα * οἱ δὲ πορπίδα χλαμύδος ἀλληλοχείρου ot ἄλλιξ * χιτὼν χειριδωτός, παρὰ Βὐφορίωνι. La glose de Et. M. 68,34 68ὲ : ÉAME σημαίνει κατὰ Θετταλοὺς τὴν χλαμύδα. Le mot figure
à l'époque
hellénistique
chez
Euphorion
et chez
Call., οἵ, fr. 253, 11 ἄλλικα χρυσείῃσιν ἐεργομένην ἐνετῇσιν.
ἄλλῃ, ἄλλοθεν, ἄλλοθι, ἄλλοσε, ἄλλοτε, dor. ἄλλοκα, hom. ἄλλυδις, éolien ἄλλυι.
éol.
ἄλλοτα,
Le thème ἀλλο- tient une certaine place comme
premier
terme de composés (une trentaine d’exemples en majorité tardifs), dont voici les plus anciens et les plus caractéristiques : -γλωσσος (Hdt., etc.), -yveg (Emp.), -yverog
(Od.) «inconnu, étranger », -δημία (PL), -δοξέω «se méprendre» (Pl.), -δοξία (Pl.), -e3éx (Od. 13,194, trissyllabique, on 8 proposé de lire ἀλλοιδέα cf. Lex. Ep. s.u.
qui
langue
évoque
ἰδεῖν),
-Opoog,
étrangère » (Hom.,
-Opoug
etc.),
« qui
-xorog
parie
«étrange »
une (cf.
sous κότος), ἀλλοπολία == ἀλλοδημία (Crète), -χροος, etc. Doux
groupes
de composés
présentent
une
difficulté
:
aoriste ἔπ-αλτο, ἀν-ἐπ-αλτο ἃ été mis chez Hom. én rapport
ἀλλόφρων (tardif), ἀλλοφρονέων (Hom., Hp., Hät.) « perdant la raison », « hors de soi » est, identifié depuis Fick à l’éolfen ἄλλος valant ἦλεός (voir sous ἦλεός et Bechtel, Lexilogus 8.V.), mais 11 n’est pas impossible que 16 mot contienne ἄλλος (ef. Od. 10,374, Hdt, 7,205 où 16 sens « autre » est net), d'où au sens fort de «autre qu'il ne faut », cf. aussi Lex. Ep. qui suppose que deux termes se sont confondus ; même problème pour ἀλλοφάσσω « délirer » (Hp.), pour 19 second torme, cf. παιφάσσω (?) : 1e mot doit être ionien. Enfin deux composés sont issus de groupements syntactiques : ἀλλοπρόσαλλος «inconstant» (Il 5,830 et 889) qu’on a tiré d’une formule comme ἄλλο πρὸς ἄλλον λέγων, cf. Bechtel, Lexilogus ; l'usuel gén, ἀλλήλων, etc. « 108 uns les autres » issu de la répétition de ἄλλος (Schwyzer, Gr. Gr. 1,446, n. 8) d'où, tardif, ἀλληλίζω, et divers
AV6C πάλλειν, πάλλεσθαι qui signifie proprement « brandir,
composés.
Et.: Pas d’étymologie. Peut-être emprunté par 16 latin sous la forme alicula (Ernout-Meillet et Walde-Hofmann s.u.).
ἅλλομαι : aor. hom. ἄλτο (athém. et avec psilose, ct. Gr.
Hom.
1,383,
Schwyzer,
Gr. Gr.
1,751
qui constate
que la quantité longue [augment d’une forme éolienne ?] n'est indiquée que par l'accent), ὄἄλμενος, subj. ἄλεται, rnmais aussi ἄληται ; forme sigmatique ἥλατο (Hom., ion.att.); en outre aoriste thém. rare ἤλετο (Æsch., X.). Sens
:
«sauter»
surtout
en
parlant
de
personnes
ou
d’animaux.
Nombreuses formes à préverbes : &v-, de-, δι-, εἰσ-,
ἐν-, êp-, καθ-, μεθ-, προ-, προσ-, συν-, ὑπερ-, ὑφ-. Un secouer »,
d’où
un
aor.
poétique
πάλτο
«bondir»
(cf.
Un seul subst. dérivét ardit : ἀλλότης « altérité » (Simp.
H. Fraenkel, Festschr. Wackernagel 278-281, M. Leumann,
in Ph. 862,13). Adj. dér. ἀλλοῖος
Homerische
ion.-att.);
Worter 60-64).
pour
le
suffixe,
cf. τοῖος,
« différent » (Hom., ποῖος,
οἷος ; d'où
—
ἄλλος
ἀλλοιότης (ΗΡ., Pl.), ἀλλοιώδης (tardif), -ωπός (Emp.), ; 16 dénominatif factitif ἀλλοιόω lon.-att., avec 168 dérivés ἀλλοίωσις « changement, différence » (PI., Arist.), ἀλλοίωμα (Damox. % hapax), ἀλλοιωτός (Arlst.), -τικός (Arist., Gal.). Rares composés -σχήμων, -χροος et quelques autres. Autre adj. dérivé : ἀλλότριος (Hom., ionien-attique), éol. &Mdéteppos (EM 529,24) «étranger, qui appertient
64 — ἀλόη : t. « aloës, Aloe vera » (Dsc. Plu.). Dérivé στῆς, 68).
Æi.: Comme
doit
avec
un
élément
des
adverbes
(Formation
à gutturale
ἀλλαχοῦ
des noms,
-æx-,
«ailleurs»,
-æy-,
ἀλλαχῇ,
C'est
etc.), qui expriment
sur
«changer,
ce thème
Il
existe
ἀλλαχόθεν
403). On a d’autre part une autre
série d'adverbes : ἄλλαξ * ἐνηλλαγμένως préverbe, dv-, ἐπ-, παρ-, ἀμφ-άλλαξ Xén.,
-«y-.
(Hsch.) et avec (Hp., Th, 8.,)
être
« gentiane
amère » (Redard,
Noms
en
ἀγάλοχον qui désigne une notion voisine,
un
emprunt
Schrader-Nehring, wôrler 36.
à autrui » ; semble constitué avec le suffixe distinctif qui 8 fourni 19 comparotif en -τερὸς au degré zéro, combiné
avec -tog-; on a également rapproché l'adverbe skr. anydira « ailleurs » (Pokorny 25). D'où ἀλλοτριότης (ΡΙ., Arist.), ἀλλοτριόω (ion.-att.), -τρίωσις (Th. 1,35, écrivains heliénistiques), et une douzaine de composés dont les plus anciens sont ἀλλοτριονομέω (PI.), ἀλλοτριοπραγμοσύνη (PL.), ἀλλοτριόφαγος (Soph.). Les grammeairiens enseignent enfin que les Éoliens disalent ἀλλώνιος pour ἀλλοῖος (pour le suffixe v. Chantraine, Formation 42). ’AMosarég (Hom., etc.) « étranger, appartenant à un autre peuple» est difficile et présente l'aspect d’un composé. Tl entre dane la série de τηλεδαπός, παντοδαπός, moÏumés, ἡμεδαπός. On explique souvent le mot comme lssu du neutre *&\Ao8- (ct. lat. aliud) et d'un élément répondant au let. -inguos (i.-e. *pk “o-), ce qui fevait remonter 16 composé très haut (cf. Schwyzer, Gr.‘Gr. 1,604 ; doutes motivés de Meillet, BSL 28,42 sqq.). Un groupe particulier de dérivés de ἄλλος s’est constitué
: ἀλοῖτις
au
vocabulaire
Reallexikon
1,39
sqq.,
orientai.
Lewy,
Cf.
Fremd-
ἄλοξ, voir αὖλαξ. ἀλοσύδνη
: 1., épith. de Thétis (Zl 20,207), οἵ. Od.
4,404 φῶκαι νέποδες καλῆς ἁλοσύδνης ; enfin Ap.
R., 4,
1599, épithète des Néréides.
Sens et étymologie incertains. Les grammairiens anciens
comprennent fille de la mer, mais la glose d'Hsch. ὕδναι * ἔγγονοι, σύντροφοι est considérée généralement comme tirée de ἁλοσύδνη ; à ὕδναι 11 faut joindre le dénom. ὑδνεῖν * τρέφειν, κρύθειν, αὔξειν qui en seralt Îsau ; pour ὕδνης. εἰδώς, ἔμπειρος cf. ὕδης, et volr sous ὑδεῖν. Écartant donc l'interprétation des Anciens, lès étymo-
logistes voient dans -V3vn une dérivation à nasale attendue du thème de ὕδωρ, et interprètent le mot « cau, vague de la mer ». . Cette étymologie trouverait un appui sérieux en mycénien
si en PY Ta 642 a,roudopi dolt bien être lu ἁλοσυδοίτ)φι «avec
des aigues-marines » cf. Documents,
Remarques peuvent,
: d’une
après
tout,
Callimaque
a employé
nom
Néréide,
d'une
part
les
être
gloses
389.
ὕδναι
anciennes;
et ὑδνεῖν
d'autre
un'composé “Ὑδατοσύδνη
ce qui prouve
que
part
comme
16 poète n'inter-
prétait pas 16 second terme comme apparenté à ὕδωρ (voir Fr. 545 et les commentalres chez Pfoeiffer).
tous l’idée d’échange.
qu'a
échanger » (Hom.,
été fait le verbe ion.-att.), avec
ἀλλάσσω 108
formes
à préverbe δια-, ἐν-, ἐξ-, ἐπι-, κατα-; 16 locrien a ἀλλάζω (Berl. Sitzb. 1927, 8, du v* s. av. }; l'aor. pass. est ἀλλαγῆναι avec une sonore Ὑ. Même sonore dans la forme nominale ἀλλαγή, « échange, changement, change » (attique et grec tardif) d’où 16 byzantin ἀλλάγιον. Les autres dérivés sont affectés de suffixes divers : ἄλλαγμα «ce qui est donné en échange, prix» (Hp., LXX, etc.); ἄλλαξις « échange » (Arist.), ἀλλάξιμα (8.e. ἱμάτια) «vêtement que l’on change, linge » (P. Oxy. 1728,2, cf. Arbenz, Adjektive auf -ὐμὸς 97), d'où ἀλλαξιμάριον (pap., Slud. Pal. 20,245), avec le suffixe de diminutif -derov; ἀλλακτικός «qui concerne l'échange » (PI., Arist.) ; enfin l’adverbe ἀλλάγδην « Θῃ changeant » (Han.). 9 présent ἀλλάσσω est issu de ἄλλος au moyen d’un suffixe guttural qu’il est difficile de préciser ; 16 sens et les emplois ne sont pas eh faveur d'un rapprochement avec ἀλλαχῇ, etc. ; si l'on pose ἀλλακ- on se trouve en contradiction avec ἀλλαγή, ἀλλαγῆναι qui semblaient secondaires : ἀλλάζω ne peut guère être antérieur à ἀλλάσσω. Problème du même genre pour-xptocw. Voir Debrunner, IF 21, 1907, 218 sqq., 227.-
Æt.: Tout le système est constibué autour de ἄλλος qui semble déjà affecté d'un suffixe -yo-, qui remonte à l'i,-e. : cf, arm. ayl, lat. alius, got. aljis, irl. aîle, etc. Sur 19 rapport de ce thème avec skr.-anyd-, voir Debrunner, Rev. Et. Indo-Eur. 3, 1943, 1 sqq. :
ἄλπνιστος, ἔπαλπνος, ἁρπαλέος etc. : Groupe archalque πνος
altéré ensuite par l’étymologie populaire. "Ἐ παλ«aimable, désiré » (PI. P. 8,84), avec le superlatif
ἄλπνιστος (Pi. 2. 5(4), 12) que Wackernagel (KZ 43,377) veut lire ἄλπιστος, comme un superlatif régulièrement constitué
sur
la
racine
au
vocalisme
zéro
sans
suffixe,
la forme "Αλπιστὸς se trouvant attestée comme nom propre (Æisch., Pers. 982}, ct. encore Seiler, Sleigerungsformen 79 sqq. Un autre dérivé est fourni par le nom
propre ᾿Αλπονίδης issu de "άλπων.
Enfin
Hsch.
fournit la glose
ἀλπαλέον * dyarntéy,
à rapprocher du nom propre ᾿Αλπαλῇ, qui se placent, à côté du thème en n comme πιαλέος à côté de πίων. Cette forme a dû être dissimilée en ἁρπαλέος aimable, désirable (Od. 8,
164, Thgn.
1353), Debrunner, /F 23, 1908, 17. Mais le
terme a été rapproché de ἁρπάζω et à reçu en même temps l’esprit rude
14). Chez
(Wackernagel,
Homère
verbe manger
voir Arbenz,
l'adverbe ἁρπαλέως
(Od. 6,250,14,
plaisir », ou « avec « avec avidité, avec D'où ἁρπάλιμα * indique la double
!. c., Debrunner,
GGA
1910,
employé avec le
110) est déjà ambigu : « avec
avidité » ; l’adj. ἁρπαλέος peut signifier violence » (Ar. Lys. 381, A.R., AP, etc.). ἅρπακτά, προσφιλῇ (Hsch., la glose valeur du terme), cf. καρπάλιμος, et
Adj. auf -ἰμος 29.
Un
thème
en -αλο figure
encore dans des mnoms propres comme ᾿Αρπαλίων (Hom., etc.) et dans le dénominatit ἁρπαλίζω «se complaire à » (Æsch. Sept 243) « réclamer » (Æsch. Eum. 983); Hsch. glose ἁρπαλίζομαι * ἀσμένως δέχομαι, Enfiln ἁρπάλαγος qui désigne un instrurment de chasse
- 65 --(Opp. Cyn. 1, 168) est une combinaison des thèmes ἅἄρπαλ-
et ἁρπαγ-. Dans cet ensemble, outre la déviation de forme et de sens de ἁρπαλέος sous l'influence de ἁρπάζω, on observe un système archaïque d'alternances de thèmes en -v- et en
-αλ- (οἵ, Benveniste, postule légitimement thème est peut-être lecture ἄλπαρ « chose IV a, Lato, 115 siècle
Origines, 16 et 46). Ε, Benveniste un thème inanimé en œp (7); ce attesté en Crète si l'on admet la agréable » (Inscr. Cret. Ἐ, 127, n° 6, av.).
Et.: On pose avec vraisemblance ἀλπ- de βαλπ-, degré zéro répondant à ( )έλπομαι, ( )ελπίς, etc.
ἄλυξζα
a) ἄλιμος, «marin» (trag. adesp. LXX), d'où ἅἄλιμον plante, Atriplen Halimus, pourpier de mer, cf. Strômberg, Pflanzennamen, 97,114, P. Fournier, R. Ph., 1950, 172 ; b) &Mog « marin » (Hom., ion.-att., etc.) avec des composés
comme ἐνάλιος, εἰνάλιος (Hom., etc.); d'où ἁλιάς 1. «canot de pêcheur » (Arist., D.S.) qui se rattache étroitement au nom du pêcheur ἁλιεύς (Od., ion.-att., ete.) avec ἁλιεύομαι (Com., otc.) ἁλιεύω (LXX, NT, Plu., etc.), ἁλιευτιυκός « qui concerne 18 pêôche » (PI., X., etc.), ἁλιευτῆς « pêcheur » (Alex.), ἁλίευμα « pêche » (Str.), ἁλιεία id. (Arist. Str.), eb 16 mot poét. ἁλιάδης « pêcheur » (S. Aj. 880) ; 4) Une série de dérlvés 86 raltache à la notion de sel :
ἁλία f. « pot à sel»
ἅλς, ἅλος : m. asel» (Il 9,214, Hdt. 4, 185, etc.) mais généralement
employé
en
ce sens
au
etc.),
pl. (ion.-att.,
d'où à partir d'Arist. 19 n. ἅλας, -«tog issu de l'acc. pl., ef. Leumann, Hom. Wôrter, 160 sqq. avec bibllographie ; désigne aussi en poésie la mer comme étendue salée, au
(exception
féminin
ἁλὸς
xoMoïo
I.
20,229;
Od.
5,410,
9,132) ; en ce sens chez Hom., parfois trag., etc. Chez Hom. désigne surtout la mer vue de la terre ; s’il s'agit du large on précise par πέλαγος, πόντος. Le genre féminin s'explique
soit
parce
qu’il
s'agit
d'un
collectif,
soit
plutôt
par
l'analogie de θάλασσα. Sur la signification de &ç, ν. surtout Lesky, Hermes 78, 1943, 258 sqq., avec son livre T'halassa, 1947 ; Kopp, Das phys. Weltbild d. frühen griech. Dichtung, Diss. Fribourg, Suisse 1939.
Nombreux composés sur ἄλς «mer », avec ἄλι- comme premier terme (cf. Ef., mais senti en grec comme datif), Ῥ. ex. ἁλι-ἃῆς, -γείτων, -δονος, -ἥρης, -κλυστος, -κτυπος, (ν. μύρομαι), -ναιέτης, -πλαγκτος, -μέδων, -μυρήεις -πλοὸς, -πόρφυρος, -στονος. Le premier terme &do- figure essentiellement à date basse au sens de « sel », p. ex. dans ἁλο-πώλης (pap.) et surtout ἁλουργής « fait avec 16 produit de la mer, c.-à-d. de pourpre véritable (ion.-att.), cf. sous Épyov. Pour ἁλοσύδνη ν. s.u. Second terme de composé -xAog au sens de mer : &vaËlαλὸς (B.), p.-ê. ὠκυ- (Hom.) ; surtout avec des préverbes
ou adverbes ἀγχι- ἀμφι-, ἐφ-, παρ- (avec dérivés), etc. ; au sens de sel, ἀν-, καθ-. Déjà en mycénien opia,ra « région
côlière » avec le préverbe opi, cf. ἔφαλος, ν. ChadwickBaumbach 170. Noms d'hommes : ᾿Αλιρρόθιος, ᾿Αμφίαλος, mycén. apia,ro; toponyme ᾿Αλίἰπέδον. Dérivés : 1) Un premier dérivé, centre de tout un groupe, se rapporte à la fois aux notions de sei et de mer : ἄλμη « eau de mer, saumure » (Od., ion.-att., etc.), d'où ἁλμυρός, «salin, salé » (Od., etc.) avec ἀλμυρίς t. « saumure, soi gâté par le sel », etc. (att., Thphr., etc.), l'adj. ἁλμυρώδης, 108
verbes ἁλμυρίζω (Arist.), ἁλμυρόω (tardif) : la finale -upog 8 été expliquée par un *é\upoc supposé, ct. en tout cas plus loin dAuxog (Schwyzer, Gr. Gr. 1, 482). Autres
de
dérivés
ἄλμη
: ἁλμαία
f. «saumure»
(Ar,
Nic.) ;
ἁλμήεις «salé, marin» dit de l'océan (hapax Æsch., Suppl. 844) ; en outre des termes relatifs à ia saumure : ἁλμάς P. (ἐλάα) «olive conservée dans la saumure » (Ar.,
etc.);
ἅἄλμια
conserves
ἀλμευτής;
2) Un dérivé rare comme 3)
(Mén.
397);
verbe
« mettre dans la saumure » (Dsc,), d'où ἄλμευσις,
ἀἁλμεύω
gloses,
salées
ἁλέτης m. signifie selon 168
à la fois « marin », « salé » οἱ « pêcheur » ;
Un certain nom de terme se rattachent à ἄλς « mer » :
« de sel»
(Hdt.,
dénominatif
(com.,
Str.);
d\ltco
ἁλιαρός
«saler»
(tardif), mais 11 n'est
hellén.);
les
(Eust.
(Arist,
pas probable
adjectifs ἄλινος
1506,
etc.), avec que ἅλισμα
d'eau » 8010 apparenté, cf. s.u. ; 5) Un radical &Au- a fournl l'adj. dAuxôg Arist,,
etc.)
dont
l’u est obscur
61).
(cf. plus
Verbe
ἁλισμός « plantain
« salé » (Hp., haut
ἁλμυρός),
avec ἁλυχότης f. (Arist.), ἁλυκίς, f. «saline» (Str.), ἁλυκώδης (Hp.) ; en Thphr. HP 9, 11,2 on corrige ἁλικώδης en &Aux- ; ἁλυχεία « fait de saler » (Ptoi.) ; toutefois une graphie ἀλικός se lit dans les pap. ; 6) Du neutre ἅλας ont été tirés dans 16 grec tardit ἁλάτιον, ἁλάτινος, ἁλατικόν, et 16 v. dénominatif ἁλατίζω. Le grec moderne emploie ἁλατί «sel», d'où ἀλατίζω « saler », etc. Et.: Vieux nom-racine du sel, cf. lat. säl (avec allonge-
ment secondaire) ; lett. säls; thème en -i qui peut être un ancien neutre dans iat. sale, v. irl. sail-, grec ἅλι-,
v. 8l, soll, arm. a?; tokh. À säle; thème en -d dans got. salt, arm. aët. L'existence d’un thème en -n est douteuse. V. Benveniste, Origines, 8,78.
ἄλσος : n. «bois
sacré » ([Hom., poètes, Hdt.,
PL);
les passages où le mot semble comporter ἴθ sens général de « bois» flgurent tous dans un contexte relfgieux (cf. IH. 20,8, Od. 10,350). Peut désigner aussi toute enceinte sacrée, même
sans arbres {1|. 2,506, S. Anl. 844). Partois
employé dans des images poétiques (Æsch., Pers, 11], Eleg. 4). Le mot se trouve peut-être en mycénien dans ie toponyme asee (datif), οἵ. Heubeck, Kadmos 1, 1962, 60.
Dérivés ἀλσώδης « qui ressemble à un ἄλσος, boisé » (Ε. lyr, Thphr.), dàolvn plante, Parieiaria lusitanica (Thphr. Dsc.), les équivalents ἀ᾽ ἄλσος, ἄλσωμα, ἀλσών {Aq.), et ἄλμα (Lyc. 319); enfin A.R. !, 1066 emploie
ἀλσηίΐδες νύμφαι, 19 suffixe étant Et.: Obscure.
Pausanias,
emprunté
à Νηρηΐδες.
5,10,1 affirme que 16 nom
du
sanctuaire d'Olympie ἤΑλτις équivaut à ἄλσος, ce qui conduirait à poser ἤάλτομος, combinaison d’ailleurs bizarre. Un rapprochement avec &à- « nourrir » de ἀλδαίνω, ἀλθαίνω, ne rend pas bien compte du sens précis du mot. Voir Lex. Ep. s.u. et K. Forbes, Gl. 36, 1957, 257.
ἄλυζα : ἄλυπον alypum,
(Hsch.)
c'est-à-dire
la
Globularia
voir sous λύπη. Le terme a dû donner naissance
au toponyme ᾿Αλυζία. Æt.: Pour établir un développement sémantique parallèle à celui de ἄλυπον (cf. sous λύπη), Blumenthal, Hesychst. 34
tire 16 mot de *d-Avy-yx qui serait issu avec alpha privatif
de λυγρός, λευγαλέος.
ἀλυκτοπέδη
—
ἀλυκτοπέδη : «entraves, liens » d'abord employé au pluriel : Hés. Th. 521 δῇσε δ᾽ ἀλυκτοπέδῃσι, où P. Mazon traduit «liens inextricables » Le mot se retrouve chez A.R. et dans l’AP. Les poètes tardifs attribuent au premier terme le sens de «indissoluble », cf. ἄλυτος.-
Et.:
Composé
expressif.
Le
second
terme
66—
Un petit groupe de mots présente un élément x dans ἀλύσσω (Hom. J. 22,70, empioyé à propos de chiens, Hp.), fut. ἀλύξω : on pourrait se demander si la création de ce terme expressif n’a pas été favorisé par l’existence de λύσσα ; ἀλύκη = ἀλυσμός (Hp.), présentant un suffixe
est
πέδη
Schuize,
KZ
ἀλύσσω ; en outre ἀλυχή (Gal., Hsch.) et ἀλυχά " ἀδημονία,
28,280 (Ξ ÆI, Schr. 360) l'a rapproché de skr. ru/- « briser ». Mais Frisk préfère avec raison y voir une contamination
ἀκηδία (Hesch.). Cet élément x- se retrouve dans ἀλυκτέω qui présente l'aspect d’un dénominatif de *d\uxrég, même sens que ἀλύσσω et ἀλύω (Hp., Érot. Hsch., etc.) avec 16 participe aor. transitif ἀλυκτήσας = θορυδήσας (Hach., EM 71,39), et 16 pf. ἀλαλύκτημαι (Il 10,94, Dolonie, hapax); avec 16 déverbatif ἀλυκτάζω même sens (B., Hdt.); voir pour ce suffixe, Schwyzer, Mélanges Pedersen 70, et pour'le groupe ἀλύω, ἀλύσσω, ἀλυκτέω, ἀλυκτάζω, Bechtel, Lexilogus
«entrave»
mais
le
premier
est
obscur,
de ἄλυτος οἱ ἄρρηκτος (ct. I. 13,36 sq. πέδας...} ἀρρήκtoug ἀλύτους), sous l'inftuence 46 ἀλύσκω, ἀλύξω, etc.
ἅλυσις : f.
(aspiration
initiale
garantie
par
Hdn.
1,589) « chatne » (Hat., Thuc., Dém., Plb.); se dit aussi d'un bijou féminin, notamment d’une chaîne portée au
cou (Ar. fr. 320, IG Il* 47, etc.); le mot se trouve propos d'une cuirasse faite de mailles (Arr.).
à
Composé : ἁλυσίδετος * ἁλύσει δεδεμένος (Hsch.), correction de Latte ἁλυσιδωτός ne s'impose pas.
la
Dérivés
: ἁλύσιον
(Mén.,
Philippid.,
Schwyzer
Tanagra, pap.), ἀλυσίδιον (hellén., pap.); ἁλυσιωτός « fait de mailles (?) » (Pt. fr. 169,28) et ἁλυσιδωτός, Mmême sens, (Plb., D.S., etc.) sur ἁλυσιδ- ou analogique de φολιδωτός ; adv. «en forme de chaînes » (Man.), constitué sur le
33
462, B,
en outre plus tard un thème ἁλυσηδόν type des
adverbes comme πυργηδόν, σφαιρηδόν, etc. Et.:
Dérivé
parfois
en
des noms
-arç,
ce suffixe
d'objets.
Selon
se prêtant Frisk,
à
Eranos
fournir 43,
-xn
1945,
anomal,
s’explique
mieux
comme
postverbal
de
sq.
Les lexicographes fournissent encore des formes ἀλυστάζω (Hsch., ÆM) cf. Schwyzer, !. c.; d\vatalver * ἀσθενεῖν, &Buvarciv (Hsch. cf. EM 70,46) ; ἀλυσθαίνει (corr. pour ἀλυσθένει) * ἀσθενεῖ, ἀνιᾶται (Hsch.), cf. EM 70,45, en outre Nic. Ther. 427 où la graphie avec -ar- est garantie,
et Hp. Morb. 2,54, etc. ; enfin on lit EM 70,45 ἀλυσθένεια * ἀσθένεια : 41 est possible que ἀσθενής, etc., ait exercé une influence non seulement sur les graphies fautives comme
ἀλυσθένεια, mais aussi sur ἀλυσθαίνω. Chez Call. H. Dél., 212 un pap. écrit ἀλυσθενέουσα, qu'il faudrait p.-ê. corriger en ἀλυσθαίνουσα ; les manuscrits écrivent ἀλυσθμαίνουσα ;
225-228, du thème ‘wel(u)- de ἕλυτρον, εἰλύω, ἕλιξ, etc. ;
c'est aussi un dérivé en -μαίνω qui fgurerait dans le lemme
l’esprit rude quelle qu'en soit l’explication se retrouverait
d'Hsch. ἀλυδμαίνειν.
en tout cas dans ἔλιξ.
Et.: Le mot ἀλύω est généralement considéré comme un thème élargi en u de ἀλ-, que l'on retrouverait dans ἀλάομαι et ἀλέομαι. Mais les sens de ces divers termes ont franchement divergé. ᾿Αλύω s'est spécialisé avec une
ἄλυσσον,
voir λύσσα.
ἀλύτᾶς : m. désigne un fonctionnaire de police en Élide, cf. EM 72,15 ἀλύτας ᾿Ηλεῖοι τοὺς ῥαδδοφόρους À μαστιγοφόρους καλοῦσι, Inschr. Olymp. 483; ils ont probablement joué un rôle aux Jeux. Composés : ἀλυτάρχης chel de la police aux Jeux Olympiques (ibid. 240, Luc.) d'où -αρχέω (ibid. 468), -αρχία (Cod.
Just.
1,86,1).
Hsch. offre la glose ἀλύταται (c.-à-d. ἀλυτᾶται ?) * παρατηρεῖ. Mais Schmidt corrige ἀλυτάρχαι * παρὰ ᾿Ηλείοις...
Et.:
Bechtel
et rapproche Goit.
Nachr,
pose
got.
ἔδαλυ-τᾶς
walus
1920,
«l'homme
« bâton », etc.
247);
gimple
au
bâton»
(Gr. Dial. hypothèse.
2,863, Krahe
pense à une origine illyrienne, ΟἹ, 22, 1923, 123 sqq. (?).
ἀλύω 254,16.
glose
: att. ἁλύω selon Suid., éol. ἀλυίω selon EM Seulement
d'Hsch.
thème
de présent, à l’exception
ἀλαλύσθαι *
pobsïobar,
ἀλύειν.
de la
Poétique
depuis Hom., assez rare dans la comédie, attesté en outre chez les médecins et dans la prose tardive, Sens : « être hors de soi » (ct. IL. 24,12 à propos du désespoir d'Achille), rarement à propos d’un sentiment de joie (Od. 18,338
valeur plutôt médicale.
établie,
cf. Pokorny,
Pas d’étymologie indo-européenne
27,
n. 2. L'aspiration
initiale
que
pose Suid. reste inexpliquée.
ἆ’ιλφσ. Σ n (indécllnable, pi. τὰ ἄλφα Arist. Mét.
1087 a)
premier exemple attesté PI. Gra, 431 e. Noter la formule τὸ ἄλφα xœl τὸ & Ap. 1,8. Dérivé : dApéproy « équerte, fil à plomb » (Théo. Sm. in Ptol. 228 H). Composé ἀλφάδητος M. (prem. ex. chez Irénée de Lyon) et plus tard féminin. Mals on trouve aussi le pluriel gén.
τῶν ἀλφαθήτων à quoi répondait p.-6. un nom. τὰ ἀλφάθητα. Enfin 19 copte ἀλφαδητὰ m. repose p.-ê, sur gr. Ἐτὸ ἀλφάδητα. Voir pour le détail Schwyzer, KZ 58, 1931, 199-201. Et,: Emprunt sémitique, cf. hébreu ‘aleph. Les termes grecs se terminent par un -α emprunté
à certaines
inter-
jections comme olvræ, lorsque le terme sémitique comportait une finale que n'admettait pas la phonétique grecque (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,140 et KZ, I. c. 177-183).
bizarreries).
ἀλφάνω : prés. chez Ε, Méd, 297, Ar,, fr. 326, Eup.,
Peut se dire d'un homme qui est hors de lui parce que plongé dans le désespoir, la mélancolie, etc., sans que cela Implique de l’agitation (Hp., Mén,, etc.). Dérivatlons nominales : surtout dans le vocabulaire
avec l'aor. ἦλφον seule forme attestée chez Hom., ce qui peut s’expliquer par des raisons métriques. 11 existe un
dans
un
développement
qui
présente
des
doublet tardif ἀλφαίνω (EM 72,33, Aét. 13,123). Sens : « procurer, gagner », etc., c£. JI. 21,79 éxotéubarov ἦλφον
médical ἀλυσμός « angoisse, agitation » (Hp.) avec 16 dérivé ἀλυσμώδης ; ἄλυσις id. (Dsc.); ἄλυς, -vog agitation (Hp.),
ὁπόσην ἂν ἄλφῃ μίσθωσιν τὸ τέμενος. Π semble que l’em-
mélancolie (Zénon, etc.) est probablement un dérivé inverse.
ploi de ἀλφαίνω au
«je t'ai rapporté le prix de cent bœufs » ; ou /G I* 94, 15
sens
de
ἀμείθω,
attesté chez
Αόξ,,
— οἹ -1. c, s'explique par la valeur d'échange (vente de captif, ete.), ct. Benveniste, Année sociologique 1951, 19-20.
Très peu de formes nominales : ἀλφή « gain, produit » (Lye.) est un déverbatif tardif ; ἄλφησις (Gloss.). Un composé : ἀλφεσίδοιος « qui valent beaucoup de
bœufs » épithète de jeunes fllles (Hom.), probablement ‘allusion à la dot versée au père, cf. Lex. Ep. s.u. et Finley, Rev. Ini. Droits Ant. 1955, 167 sqq., 181 n. 44; aussi
(Æsch.
les pâturages
fait pousser
qui
Nil
du
épithète
Suppl. 855) ;composé du type τερψίμδροτος pour *&Apnor6de 16 seconde syllabe que
abrègement
19 même
avec
dans
ἑλκεσίπεπλος.
ἀλωή
la
tête
blanche
d'une
vieille,
cf.
Taillardat,
Images
92-93.
Dérivés ἀλφιτηρός (Antiph, Hérod.) ; ἀλφιτεύς «meunier qui fait des ἄλφιτα » (Hyp.), d'où ἀλφιτεύω «moudre de l’orge» (Hippon.), puls ἀλφιτεία (Hyp., Poll.), ἀλφιτεῖον « moulin » pour faire des ἄλφιτα (ΡΟ]].,
AB 261) ; ἀλφιτισμός qui a l'aspect d'un dérivé de ἔάλφιτίζω et signifie le fait de mettre du
vin » (oïvou),
se
trouve
de Délos (BCH 6,26); ᾿Αλφιτῴ croquemitaine chez
du gruau d'orge «dans
attesté
dans
une
inscription
adv. ἀλφιτηδόν (Dse.); enfin femelle (aux cheveux biancs)
Chrysippe.
l'accent
Et. : Le terme désigne une sorte de farine d'orge ; distinct
près, au skr. drhati « gagner ». It faut aussi rapprocher lit. algà «récompense ». On doit donc poser à la finale du thème une labio-vélaire. D'autre part le vocalisme est en grec uri vocalisme zéro, mais en skr. et lit. un vocallsme e ou o.
du nom de l’orge (xp:0#) et du nom de la farine (ἄλευρον). ἤΑλλφι doit être un vieux nom athématique dont 16 génitif
Voir aussi ἀλφηστής.
par la glose d'Hsch. ἀλίφατα * ἄλφιτα À ἄλευρα, cf. Benveniste, Origines 7, avec la bibliographie citée. ἤΑλφι
ἀλφηστής, -où : m. (Od., Hés., H. Ap., Æsch. Βερὶ 769,
peut correspondre exactement à alb. el’p, el'bi (de l’indoeuropéen ‘albhi ?) cf. Frisk. On serait tenté de rappro-
à
répond,
ἀλφεῖν
thématique
L'’aoriste
Et.:
S. Ph. 709). La tradition ancienne donne des équivalences
assez vagues, cf. Hsch. ἀλφησταί * ἄνθρωποι, ἔντιμοι et ἀλφηστῇσι " τοῖς εὑρετικοῖς καὶ que
a pensé
On
désignait
L’emploi
entreprenants.
comme
hommes
105
13,261) le mot
(1,349 ; 6,8;
l’Od.
dans
βασιλεῖς, συνετοῖς.
d’Hès. Trav. 82 n'orlente vers aucune signification précise,
ancien pouvait être *d\paroçc avec une alternance ijn comme dans ie type skr. dsihi/asthndh, forme corroborée
cher le mot. de la famille do dAqéc, lat. albus, ct. aussi des formules hom. comme λεύχ᾽ ἄλφιτα (II. 18,560, etc.). L. A. Morltz, CI Quari. 43, 1949, 113-117, pense que ἄλφιτα signifle proprement gruau, ce qui sembie juste, et tire le mot de ἀλφάνω, ce qui est très douteux.
On a interprété le terme comme un dérivé ἀ'ἀλφάνω en
expliquant
la
ὗρπηστἡς,
τευχηστῆς,
une
cOMmMme
τευχηστής,
dans
que
ainsi
-στῆς,
finale
fautive
analogie
terme la racine
ce mot
le xtX° siècle «mangeur
ἄλφι-
de farine» avec
comme
Æsch. Sept 769 « entreprenants ». Autre difficuité dans l’emploi du mot, dor. ἀλφηστὧς désignant un poisson, le Labrus cinaedus (Epich. 44, 63,
Numen.
ap. Ath.
e). Athen. 281
320
e citant
Apollodore d'Athènes explique que ces poissons sont pris
en couples et que l’un suit l’autre par la queue. Ce poisson est également appelé κίναιδος. V. Thompson, Fishes s.u., Stromberg, Fischnamen 56. Aristote emploie le dérivé
ἀλφηστυιός.
plur.
ἀλφινία * À λεύκη, Περραιθοί, nom du peuplier blanc, Et.:
Le
terme
usuel
pour
dire
«blanc»
ἄλφιτα
associé
et
opposé
à
ἀλείατα
(Od.
20,108, Schwyzer 725, Milet) ; on en saupoudrait peut-être la viande (1], 18,560, Od. 14,77 et 429) ; le mot est fréquent
est λευκός.
᾿Αλφός, qui doit désigner un blanc mat, ne subsiste que dans des gloses et des emplois techniques. Le mot répond à lat. albus, ombr. alfu «alba»; une forme pourvue d’un guffixe en d 8 fourni 16 nom du cygne en germanique et en slave : v.h.a. albir, v. 8l. lebedi. On évoque
aussi divers nome de fleuves : gr. ᾿Αλφειός, lat. Albula, en outre lat. Albis = n.ha. Ælbe (cf. aussi W. Schulze, ΚΙ. Schr. 120 sqq., Pokorny 30, Krahe, Beitr. z. Namenforschung 4, 1953, 40 8qq.). La forme d'Hsch. ἀλωφός peut-être rapprochée de l'arm.
atawini
« pigeon » (i.-e.
*als-bh-n-)
(ct. Frisk sous ἀλφός
avec la bibliographie). L'élément -bh- (grec φ) flgure volontiers dans
ἄλφι : n. « gruau » surtout d'orge (H. Dem. 208), chez Hom.
au pluriel (Ηρ,, Plat.).
Thphr.),
Enfin le thessalien fournit un dérivé au suffixe singulier
son
dans
premier terme, l’élision de l'iota s’expliquant par des raïsons métriques (Fraenkel, Nom. ag. 1,38). P. Mazon pense que les deux significations ont coexisté, estimant que S. Phil. 709 le sens est « mangeurs de pain » maîs
Sophr.
(Hés.,
on a donc compris deputs
contenant
“ed- «manger»;
sur la face
second
Mais c’est précisément ὠμηστῆς qui ferait penser à une interprétation,
ment
Dérivé ἀλφώδης « lépreux » (Gal., Vett. Vai.). Un sens général est attesté dans la glose d'Hsch. ἀλφούς * λευκούς, avec le doublet ἀλωφούς * λευκούς.
ἀ' ὠμηστής. autre
ἀλῷός : m. « tache blanche de Ia peau, lèpre » spéciale-
tifs de couleur (cf. ἄργυφος)
des adjec-
et -φος risque d’avoir été à
l’origine un second terme de composé —
sur lequel on ne
peut faire que des hypothèses.
ἀλωή : f. désigne chez Hom.
un «terrain aplani, et
en lonien-attique (opposé à ἄλευρα, Hdt. 7,119). Le singulier thématique secondaire ἄλφιτον ne se lit que chez Hom. dans l’expression ἀλφίτου ἄκτην (IL. 11,631, Od.
travaillé, jardin, verger, vigne » (of. I. 18,561, 566, etc.),
2,356 ; 14,429)
et chez
les médecins.
sens général ἄλφιτα Trépeve (Hp.), «pain quotidien » (Ar. Nu.
οὐ
Employé
pour
dans
un
aussi «aire à battre 16 grain » (1]. 5,499, etc.) ; pour le sens
désigner
le
de halo du soleil ou de la lune chez Arat. cf. plus loin ὅλως. Le chypr. emploie une forme de génitif alawo que l’on transerit &À Fc (ICS, 217, 9, eto.) et qui désigne un verger ou une vigne, à quoi répond la glose d’Hsch. ἄλουα * κῆποι, Κύπριοι, qui peut se lire &doF& féminin ou plutôt ἄλωα pluriel neutre (cf. Journal des Sav., 1962, 224). On trouve
106).
Composés : ἀλφιταμοιβός « négociant en ἄλφιτα » (Ar.), ἀλφιτοειδής, ἀλφιτόμαντις « qui rend des oracles d’aprés les
ἄλφιτα»,
ἀλφιτοποιός,
-ποιία,
-πώλης,
ππωλήτρια, -πωλικός, -φάγος, -χρως (Ar.)
noter les expressions γούνῳ ἀλωῆς (ZI. 18,57, etc.), mais
= -TOAG,
en parlant de
ἀλωή
— 68—
en Sicile une forme
(Schwyzer,
313,28
thématique
ἄλος
au sens
de « jardin »
sqq-).
La forme attique est ἅλως, gén. ἅλω et ἅλωος, acc. ἅλω, ἄλων et ἅλωα, etc. : les formes de la seconde déclinaison attique semblent plus anciennes que les formes athématiques, mais Schwyzer pose un type athématique (Gr. Gr. 1, 479). Il ἃ été créé également à date relativement tardive à partir du tv° s. un thème en n, gén. ἅλωνος, etc., arcadien (cf. Bechtel, Gr. D. 1,355), Arist. LXX, etc, le nom. ὅλων étant rare. Sens : «aire», en outre, surface circulaire (bouclier, Æsch. Sept 489), surface de la lune ou
du
soieil, haïlo,
etc.…. Toutefois le gens
de jardin subsiste
squalus volpes (Arist.); pour 16 suffixe, cf. Formation des noms 92 sqq. ; ἀλωπεκίς, -ἰδος ἔ. se prête à des sens
divers : «métis de chien et de renard » == χυναλώπηξ (Xén.), «chapeau en peau de renard » (Xén.), « grappe de raisin » ainsi nommée pour sa couleur ou par allusion à.la fable du renard et les raisins, cf. Strômberg, Pflanzennamen
139
(Plin.) ; ἀλωπεκιδεύς «renardeau » (Ar.), cf. Formation, 364; ἀλωπέχεως * ἄμπελος οὕτω καλουμένη καὶ ὁ àn* αὐτῆς οἶνος (Hsch.) : le suflixe fait penser
à celui de ion.
ἱέρεως, etc. (Bechtel, Gr. D. 3,114), et cf. plus haut ἀλωπεκίς. Adjectifs : ἀλωπεκώδης (Hsch. sous ἀλωπός, EM 75,5)
en Arcadie.
ἀλωπέκειος « de renard » (Gal.), avec la forme subatantivée
Dérivés : ἁλωεύς « paysan » (A.R., déjà chez Hom. comme nom propre), ἀλωεινός (AP), ἀλώϊος (Nic.) « qui concerne l’aire » ; ᾿Αλωιάς, épithète de And (Nonnus). Un groupe cohérent de dérivés est issu du thème ἁλων- : ἁλωνία «aire», céréales sur l’aire (pap., Ath., etc.); ἁλώνιον (Gp., Hdn.) ; ἁλωνικός (pap.). Verbes dénominatifs ἁλωνεύομαι (App.), ἁλωνίζω (Hsch.) « battre sur l’aire ». Une autre série est constituée autour du verbe dénominatif ἀλοάω, épique ἀλοιάω, dénominatif de d\œñ. L'o peut s'expliquer par un abrègement en hiatus, la graphie épique étant une fausse graphie attique pour ἀλω- (ct. ποιέω à côté de ποέω) : « battre le blé » (X., etc.) au figuré « battre, détruire » (Hom., etc.).
ἀλωπεκέη (Hdt.) et ἀλωπεκῆῇ (attique) « peau de renard ».
Dérivés : ἀλοητός « battage », ἀλοησμός fait de battre le blé, ἀλοητής batteur, ἀλόητρα n. pl., salaire pour 16 battage,
les
composés
(expressifs
?
ou
euphémismes ?)
πατραλοίᾷς, GéN. -ἃ 6k -οὐ « parricide » (Ar, Lys., Pi.) avec la forme parailèle μητραλοίας (Æsch., Lys., PI.). Et.: Inconnue. ᾿Αλωή repose sur d\oF&- comme 19 prouverait 19 chypr. gén. d\fw.
Schwyzer
(Gr. Gr. 1,479)
pose ‘walôw- de *wel(u)-, cf. ἄλυσις, εἰλύω, en admettant le sens originel de « rond », etc. Cette explication l’oblige
à disjoindre chypr. ἀλίξω « jardin » (ct. Schulze, KI. S. 673), et par conséquent les emplois hom. de ἀλωὴ en ce sens. En fait, il faut trouver un sens originel qui rende compte des
deux
emplois
« aire » et
« jardin », celui-ci
moins aussi important eb ancien que celui-là.
étant
au
V. encore
Lex. Ep. s.u.
dénominatifs
être rusé» ἁλωπός.
(Ar,
:
ἀλωπεκίζω
«faire
le
renard,
etc.); ἀλωπεύει * ἀνιχνεύει (Hsch.),
ct.
Et.: À la finale près, répond à l'arm. aluës (où l'ë est un
allongement secondaire, gén. -esu). On a évoqué également lit. lâpé, lett. lapsa; le skr. lopäsa- « chacal » et m. perse rôpäs «renard » présentent une diphtongue. Le suffixe en gutturale du grec n’étonne pas. Les variations de formes du terme dans les diverses langues i.-e. s’expliquent par des déformations volontaires dues à des interdictions de vocabulaire et des recherches d’euphémisme. Pour la bibliographie, voir Frisk, et ajouter W. Havers, Neucre Lileralur z. Sprachtabu,
tous termes attestés dans des papyri.
Composés : de ἁλωή, ἀλωόφυτος «poussé dans un vignoble» (Nonnos); de ἄλων : ἁλωνοειδής, -τριδέω, «φύλαξ, -φυλακία tous termes tardifs ; — enfin l'attique possède
Verbes
16, 47-49,
ἅμα : « ensemble, en même temps » (Hom., ion.-attique) joue le rôle de préposition avec le datif ; trés rarement de conf. avec le subj. et &v ou x& (Ρὶ. Lg 928 c; CollitzBechtel
2160,
Delphes).
&uë (PL., Ar. Lys.
À
côté de ἅμα
existe
un
dorien
1318, probablement inscr. laconiennes),
que l‘on considère comme un instrumental ; loc. ἁμεῖ (Schwyzer 323 d, Delphes). Autres formes adverbiales : ἁμάδις Han. gr. 1,512, 8; ἄμυδις, éol. selon sch. D.T. 281,
H.
(Hom.,
Hés.,
A.R.),
psilose,
pour
le vocalisme
v et le suffixe, cf. ἄλλυδις ; ἁμάκις - ὅπαξ Ἐρῆτες (Hsch.), cf. πολλάκις, et tarentin ἁμάτις (Hsch.), voir Bechtel, Gr. D. 2,402. — Dérivé verbal éventuellement ἀμάομαι, voir s.u. Composés
peu
fréquents
et
généralement
dans
des
termes techniques, en particulier botaniques : p.-ê. ἁμαδέον, espèce de flgue, en Crète (Hermonax ap. Ath. 3,76 ἢ ; ἁμάδρυα * κοκκύμηλα Σικυώνιοι (Hsch.), d’où' μάδρυα (Séieuc.
ap.
Ath.
50 a),
cf. Strômberg,
Gr.
Wortstudien
-εκος : f. « renard », le genre féminin s'expli-
43 sqq. ; ᾿Αμαδρυάδες ; — ἁμαζανίδες * αἱ μηλέαι (Hsch.),
quant bien pour un animal à la fois craint et méprisé (Archil., ionien-attique), employé au flguré pour désigner une personne rusée, etc. Doublets secondaires ἀλωπός m. (Hdn., employé comme adj. chez S., d'où hypothèse hardie
ct. ζάνη et Strômberg, ibid. 44; ἃμαμηλίς, -ἰδος, p.-8. « néflier », plante qui fleurit en même temps que le pommier, comme ἐπιμηλίς, Strômberg, ibid. 32 ; 11 y a aussi
chez Sommer, Nominalkomp. 5, n. 5) et ἀλωπά f. (Alc., Hsch.), voir Schulze, ί. S. 399. Composés rares : ἀλωπεκο-ειδῆς (Gal.), ἀλωπέκουρος
Le composé le plus important est ἅμαξα, attique ἅμαξα, proprement le chassis d'un char à quatre roues et deux essteux (&rrhvn), sur lequel est montée la carrosserie πείρινς, cf. I. 24, 266 sqq.; d'où «chariot à 4 roues > (Hom., ion.-att.), par opposition au char de guerre ou de course
ἀλώπηξ,
« queue de renard », nom de plante, soit Polygon monspe-
liensis, soit « Canne à sucre cylindrique » et d'autre part κυναλώπηξ, ef. sous κυών. Dérivés : ἀλωπέκιον (Ar.) ; ἀλωπεκία « alopécie », chute des cheveux, comparée à 16 chute des poils du renard (8., médec.) avec 16 doublet ἀλωπεκίασις (ct. 166 noms de maladies comme ἐρυθρίασις, etc.) ; ἀλωπεκίας, -ou m. «marqué d'un renard » (Luc.) espèce de chien de mer,
une
forme
ὁμομηλίς ; ἁμάσυκον
(Stromberg,
/bid. 43),
à deux roues (Slppoc, ἅρμαλ) : 19 mot est composé de ἅμα et ἄξων « essieu », avec le suffixe de féminin -ya, (ct. Adrados,
Emerita 17, 146 sqq.); voir aussi Frisk s.u. ἅμαξα pour la bibiiographie. “AuaËœ à fourni un assez grand nombre de
dérivés
l'Ourse
: ἁμαξίκῖος
(avec
épithète
le chariot),
de
la
-xlx = duaËæ
constellation
(A.D.,
de
Hdn) ;
—
69 —
ἀμαλδύνω
ἁμάξιον (Arist., Plu.), tous «assez grand pour devoir
ἀμμῖτις, 8.6. λιθός (Plin., 1sid.), ᾿Αμμίτης, nom de fleuve,
être transporté par un chariot», d’où « énorme » parfois employé au flguré (X., Com., D., Arist., inser.), pour 19
composés ἀμμηγία « transport de sable » (pap.), ἀμμοβάτης,
ἁμαξίς, -ἰδος 1. (Hdt., Ar.), deux diminutifs; ἁμαξιαῖος
suffixe, cf. Formation des noms 49 ; ἁμαξικός « qui concerne une voiture» (Thphr.); ἁμαξίτης (AP); ἁμαξῖτις = ἄγρωστις (οἵ. Ps. Dsc. 4,29) ; ἁμαξεύς cocher (D. Chr.), mais aussi bête de somme (Plu. Philostr.) ; 16 dénominatif ἁμαξεύω « traverser en voiture », est attesté plus anciennement (passif Hdt. 2,108) ; voyager en voiture (Philostr. AP), être cocher (Plu.), clairement dérivé de ἁμαξεύς en ce dernier sens ; d’où ἁμαξεία (Suid. ; IG IV, 823). “ApaËa terme usuel 8 fourni, à son tour, un assez grand nombre
de
composés
générailement
tardifs.
On
observera
que 16 premier terme présente les formes ἁμαξα-, ἁμαξοou même ἁμαξη- : ἁμαξάρχης (BCH 33,67) ; ἁμαξήλατος, -τῆς, -τέω ; ἁμαξήπους pièces qui tiennent les essieux (Poll., inser.) ; ἁμαξήρης, Voir ἀραρίσκω ; ἁμάξιτος, avec 6566 ou s.e. « route de chars» (Hom.,
exprimé
ion.-att., inser.),
le second terme étant l’adj. verbal de ἰέναι ; ἁμαξοχυλίσται, nom d’une famille de Mégare; ἁμαξοπηγός, -πηγία, -πηγέω ; -πλήθης (Eu. Ph. 1158) ; -τροχιά trace d’un chariot (Call. Gom. 10) ; ἁμαξουργός (Ar. Cav. 464), “ουργία ; ἀμαξοφόρητος (Pi. fr. 104). Et.:
Vocalisme zéro de la racine i.-e.
flgure dans eïc, ὁμός, etc., sur l’-x voir Schwyzer,
*sem-
final qui
Gr. Gr. 1,550. Georgacas,
°som-
qui
est obscur,
GI, 36, 1957, 109,
cf.
«δύτης,
: τὴν ναῦν
Πρωτεῖ cætupex&
(Hsch.) ; cf.
Soimsen,
noms
Beiträge
182 sq.,
Latte s.u. ἅμαλα, Æsch. fr. 8 Mette.
grecs
d’une
en
-τῆς,
espèce
130
sqq. ; aussi
et 168
de serpent ; -κονία espèce
de
-χρυσος pierre qui ressemble
à du sable mêlé d'or ; 18 plupart de ces composés sont tardifs. Et.: On explique ἄμαθος en rapprochant m.h.a. sampi d’où avec assimilation md>nd, Sand, et supposant une
dissimilation
d'aspiration
de ἔλαμαθος.
ne se fonde que sur le rapprochement
Cette étymologie entre deux
langues
et ne permet pas de poser uné racine indo-européenne. En revanche, il est clair qu’il s’est exercé une influence
réciproque entre la famille de ἄμαθος et celle de ψάμμος apparenté à ψῆν. C'est ainsi que ψάμαθος est analogique de ἄμαθος, mais ἄμμος est dû à l'analogie de ψάμμος. ἆμαιμἆκιτος,
-N
τὸν
: 0
parfois
τὸς,
-ον,
épithète
de la Chimère {Π.. 6,179, 16,329), du mât d'un navire pris dans la tempête (Od. 14,311). Le terme est ensuite employé de façons
diverses
chez
Hés,,
les lyr. et dans les chœurs
trag. : se dit du feu vomi par 186 Chimère (Hés. Th. 319), du feu en général (S. OT 177), de la mer (Hés. Boucl. 207, Pi.),
des
Furies
(S.
OC
127);
du
trident
de
Poseidon
(Pi. /. 8[7],37) ; de notions comme l’ardeur ou l'agitation (Pi., B.). Terme
ἀπὸ τοῦ ἀμᾶν τὴν ἅλα. Αἰσχύλος
INorms
ciment ; -σκοπία ; -τρόφος,
voit dans l’adverbe ὅμα 16 plur. neutre de ἁμός.
ἀμάδα
Redard,
poétique
traditionnel
et expressif
dont
le sens
originel est ignoré de ceux qui l’utilisent. Les poètes sembient rapprocher 16 mot de μάχομαι en l’interprétant par « invincible », et c'est ce que font avec raison la plupart des traducteurs. Mais ce rapprochement ne possède aucune valeur étymologique.
Et.: On a posé un rapport avec μαιμάω, qui a un doublet
᾿Αμάζων
: surtout au pluriel ’Apdtoves (Hom., etc.),
peuple légendaire de femmes guerrières qui auraient vécu
sur 16 fleuve Thermodon, avec le dérivé ᾿Αμαζονίδες (Pi. Call.), les adjectifs tardifs ᾿Αμαζόνιὸς et ᾿Αμαζονυκός. Æt.: L’étymologie populaire admise dans l'antiquité analysait 19 mot en &- privatif et μαζός «sein», ces guerrlères
étant
censées
s'être
fait enlever
16 sein
droit
qui pouvait les gêner pour tirer à l'arc. Elles sont souvent représentées avec 19 sein gauche découvert. L'étymologie véritable est évidemment toute différente. D'après Lagercrantz, Xenia Lideniana,270 sqq., ie mot serait, tiré d’un nom de tribu iranienne *ha-mazan, proprement « guerriers », hypothèse en l’air, malgré les combinaisons de Pokorny, 697.
@
_ äpabos : f. « sable, poussière » (/I. 5,587 seul ex. hom., avecb
une
métrique,
variante H. Ap., À.
ψαμάθοιο
plutôt
meilleure
pour
la
R.).
Dérivés : ἀμαθῖτις « qui vit dans le sable», xéyxos (Epich. 42), également nom de pays Noms grecs en -τῆς 164) à côté des noms de lieu et ᾿Αμαθοῦς, -oüvroc (suffixe -oFevr-) ; ἠμαθόεις neux » (Od., A.R.); ἀμαθώδης (Str.). — Verbe
épith. de (Redard, "Apaboc, « sablondénomi-
natif ἀμαθύνω « réduire en poudre » (Hom., Æsch.), « couvrir de poussière » (H. Herm.
140).
Enfin il a êté créé une forme ἄμμος Î. «sable » (PI.), «piste pour la course » (X.); d'où les dérivés ἀμμώδης (Hp., Arist.), ἄμμινος (Per. M. Rubr.), ἀμμίτης et
μαιμάσσω, D'autres,
en
interprêtant
se fondant
l’æ
initial
sur l'emploi
comme
dans
l'Od:
intensif.
avec
ἱστός,
ont vu dans -μακετὸς l'équivalent avec un vocalisme bref de -μήκετος dans περιμήκετος, 19 sens étant «long, grand » et μαι- un redoublement. Cette hypothèse est encore
avec
plus invraisemblable,
ἱστός
solide »).
GGA,
et l’emploi
de
ἀμαιμάκετος
est
sûrement
secondairé
(sens
«invincible,
Voir
Bechtel,
Lexilogus
8.0.,
Debrunner,
1910, 12, et Lex. Ep.…
ἀμαλδύνω
: apparemment
dénominatit
factitif d'un
Ἐῤμαλδύς, οἵ. Et.; attesté dans l’IFiade (7, 463 ; 12, 18,32) toujours à propos du mur des Achéens, et au sens de « détruire, effacer » (par l'effet de l'eau et du sabie). Le terme est en outre attesté chez B., Ar. Paix 380, Démocr., Ηρ., les Alex. Dans l’H. Dem. 94, se dit de Demêter qui efface sa feunesse et sa beauté ; chez Q.S. 1,73 est employé
pour l’espoir qui adoucit la souffrance. Le terme est à la fois ionten et poétique, et utilisé dans des emplois variés. Et.: Quelle que soit l'interprétation de l’« initial (schwa i.-e,, prothèse grecque, cf. aussi ἀμαλός), le terme est proche de βλαδύς, βλαδαρός qui comportent un autre traitement phonétique de / (voir s.u.). Doit appartenir en définitive au groupe de ἀμαλός, avec un sens*particulier
ἀμδλύς, enfin μαλακός, μαλθακός. Hors du grec 11 existe un
rapprochement
« tendre ». Voir
précis
avec
Ernout-Meillet
lat. s.u.
mollis, mollis,
skr. Pokorny
mpdû718.
—
᾿Αμάλθεια ᾿Αμάλθεια
: f, avec 108 formes
loniennes
-eln
dance.
Nous avons un dérivé féminin d’un thème en s : 16 nom. doit être ᾿Αμάλθεια (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,469), la forme ᾿Αμαλθίης d'Anacr., fr. 16. Page pout être corrigée en
᾿Αμαλθέης. Dérivés : ἀμαλθεύω = τρέφω (S. fr. 95), ᾿Αμαλθεῖον maison de campagne d'Atticus en Épire. Et.: On pose un thème neutre Ῥμάλθος qui répond à « négligence,
un &- privatif.
Mais cf.
faute, Manque », en admettant
Fraenkel,
Fesischrift Krahe
ἅμαξα, voir sous ἅμα.
(?)
et -In (?) (Ar., Anacr., Call., ete.), nom de la chèvre qui 8 nourri Zeus (c’est parfois une nymphe). La corne d’Amalîthée a été transformée par Zeus en corne d’abon-
skr. mfdhas-
70 —
38 :
t. de Ἐ᾿Αμαλθεύς «le généreux ». Voir μαλθακός.
ἀμάρα, -ας : f, ion. ἀμάρη, -nç « canal, tranchée d’irrigation» (Π, 21,250; ëv ὑπομνήματι Σαπφοῦς, fr. 174 Lobel- Page ; Alexandrins, pap.). Dérivés : ἀμαρεύω « couler, faire couler dans un canal » (Aristaenet., Hsch.), ἁμαρήιος épithète ἀ ὕδωρ (Nonnoas), ἀμάρευμα * ἀθροίσματα Bopéépou (Hsch.), Mais 1} n'y a rien à tirer de ἀμαρία * ὁμοῦ, παραγώγως (Hsch.). Composé tardif ; ἀμαρησκαπτὴρ (Manil.). Terme
technique
longtemps.
peu
attesté,
mais
qui
a dû
survivre
Hsch. on donne l'explication suivante : # ἐν
τοῖς κήποις ὑδρορρόη, παρὰ τὸ ἅμα καὶ ἴσως καὶ ὁμαλῶς ῥεῖν, À οἷον ἁμαρόη τις οὖσα, Et.: ο On peut voir dans ἀμάρα un dérivé de δι-, ἐξ-αμάω au sens de « ouvrir une coupure,
un éonduit », en
ἅμαλλα, voir ἀμάομαι..
rapprochant également un «pelle»; le terme serait comparable ἃ τάφρος tiré de θάπτω, et à χάραδρα, Telle
ἀμαλός, -h, -όν : « tendre, faible », épithète de jeunes
est l'explication de Schulze Q. Ep. 365-366, de Ἐ, Solmsen,
animaux
Hom.,
chez
d’'un vielllard
Ε. Héracl.
75,
d'un
enfant Call. ; compar. ἀμαλεστέρα ὄψις Adam. 2,2. Dérivés probables : ἀμαλ[λ]οῖ * ἀφανίζει, «ἀδηλοῖν» (Hsch.); ἀμαλάπτει (Hsch., S. fr. 465, Lyc. 34, prob. Æzsch. Prom. 899), sur 16 modèle de βλάπτω, δαρδάπτω (Debrunner, ZF 21, 1907, 212) ; 11 est possible qu'il faille évoquer ici la glose d'Hsch. ἡμάλιζεν " ἠώρει, ἔπνιγεν ; autrement Latte.
Beiträge, 194 sqq., mais le verbe ἀμάω présente lui-même diverses difficultés, et la glose d'Hsch. ferait penser à
l'homonyme ἀμάομαι «rassembler » ; 20 On a dans une toute autre direction souligné l'étroite ressemblance du hittite amipar(a) « canal » (G. Neumann chez Friedrich, Heih. Wôrterbuch s.u.). Serait-ce un terme technique ortental ? C’est aussi l’opinion de E. Laroche, BSL 61, XXXIII, et elle semble vraisemblable ; 89 Enfin Krahe, Beltr. Namenforschung 4, 1953, 52 sqq.
étendu, expressif ; et de for-
Et.: Appartient au groupe
mes varlées de ἀμαλδύνω, ἀμδλύς.
évoque
alb.
Amana,
ἀμάμαξυς
:
f,
gén.
-uoç
Où
chez
Sapho
-uBog
«vigne soutenue par des échalas » (Epich. 24, Sapho). Le mot est cité par 168 lexicographes, expliqué par Hsch,
ἄμπελος À γένος σταφυλῆς ; cf. Suid. οἱ δὲ τὴν ἀναδενδράδα οὕτω καλεῖσθαι.
σταφυλῆς
γένος,
Et.: Inconnue. Le rapprochement avec ἅμα, qui pourrait venir à j'esprit malgré l'absence d’aspiration, ne serait qu’une étymologie populaire.
ἁμαμηλίς, voir sous ἅμα.
ἀμάναν : ἅμαξαν (Hach.). Glose peut-être corrompue. Vaines hypothèses de Blumenthal, Hesychat. 34, Bänäteanu,
R. Et. Indo-Eur, 3,145.
ἀμάνδαλον
: glosé par τὸ ἀφανές παρ' ᾿Αλκαίῳ (Et.
amë
Amantia,
ἀμάρακον
«lit d’un flouve » et les noms de fleuves etc.
: n. et ἀμάρακος m. (genre incertain chez
Pherecr., Theophr. ἃ 1608 deux genres) « marjolaine, Origa-
num Majorana ». Dérivés : &upéxtvog « de marjolaine » (Antiph,, etc.), ἀμᾷρακόεις «semblable à la marjolaine »
(Nle. Th. 503), — On rapproche la glose d’Hsch. ἀδαρύ * ὀρίγανον MaxeBéves, Mmais l'étymologie de ce terme macédonien reste obscure (cf. la glose βαρύ chez Hsch. et en dernier lieu Kalleris, Les anciens Macédoniens 1,75). Et.: Quoi qu'il en soit de la glose macédonienne, il est probable que le mot est un emprunt oriental. On l’a rapproché de skr. maruva(ka)-. Le latin, de son côté, ἃ pris 16 mot grec : amaracum, -us. Examen ingénieux de l'étymologie chez Bertoldi, Riv. Fil. Class. 60, 1938, 338-345. L'hypothèse de l’emprunt se trouve confirmée par l’œ
long en ionien-attique (qui pourrait également un terminus posf quem).
indiquer
Gen. A p. 20 Reitzenstein ; Æi. Mag. 76,51) rapproché par
Hdn. de ἀμαλδύνω détruire ; on admet une dissimilation de ἔάμαλδαλος, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,258. Dérivé : verbe dénominatif ἀμανδαλόω attesté par ἀμανδαλοῖ * ἀφανίζει, βλάπτει (Hech.). ἆμᾶνἳται
: M, p., nom
nite (Nic., Gal.). Voir
d'un champignon,
Redard,
cf. fr. ama-
Noms en -vnç 68. Noter la
quantité longue du second œ. Le terme pourrait être tiré d'un nom ἀθ lieu où ces champignons abondaient (cf. le mont "Άμανος en Aste Mineure, mais il a pu y on avoir d'autres, cf. Koukoules, Ep. Et. Byz. Sp. 17, 1948, 75 ; Chantraine, R. Ph., 1965, 201-203). 11 faut citer d'autre part la glose d’Hsch. ἀμάνορες * δοθιῆνες, ᾿Ηλεῖοι qui n'éclaire rien.
: ἀκολουθεῖν, πείθεσθαι (Hsch.) doit, être un
ἀμαρεῖν
dénominatif, à côté de ᾿Αμάριος, épithète de Zeus et d'Athéna en Achaïe, avec le nom de sanctuaire ᾿Αμάριον (à côté d'une forme ‘Oudprov chez PIb.); voir pour les problèmes que posent ces formes diverses A. Aymard, Mélanges Navarre 455-470. Il apparaît que l’épithète désigne Zeus comme «rassembleur » et protecteur de la
fédération (cf. l'autre épithète ᾿Ομᾶγύριος Paus. 7, 24, 7). On doit faire entrer dans 16 système l'adverbe ἁμαρτή (ainsi accentué par Aristarque, cf. Wackernagel,
1902, et
742),
parfois
ὁμαρτῇ ble,
en
écrit
ἁμαρτῇ
remplacé
(Wackernagel, même
temps
où -τῇ dans les
dans
Hom. ».
la
tradition
Unt.
70),
Instrumental
G. Nachr.
manuscrits,
par
Sens d'un
l'atticisme
« ensemadjectit
ς 71.βἅμαρτος « assemblé », qui ἃ donné 16 dénominatif ἁμαρτέω cf.
Lexilogus
Bechtel,
Voir
E.).
Bacch.,
le.;
Wackernagel,
mais
Hom.,
chez
attestée
faiblement
(variante
Autre adverbe dérivé : ἁμαρτήδην (Seh. I. 21,162, Hsch., peut-être à lire If. 13,584 pour ὁμαρτήδην, cfl.e.).
Wackernagel,
Et.: Le groupe de ἁμαρτέω, bien
composé
un
posant
en
ἁμαρτὴ, *épæptos s'explique de
et ἀραρίσκω ; pour
ἅμα
ὁμαρτέω, voir s.u. ᾿Αμαρεῖν, dont 16 second alpha est de terme occi-
mais qui peut être un
quantité indéterminée,
dental à & long, pourrait être un dénominatif de *ap&one (ef. les composés de ἀραρίσκω en -mpnç) ou de ἄμᾶρος, ὅμηροι (Hsch.) et d’autre
cf. la gl. ἅμηροι ὀμ’ηρέω
(ν.
ὅμηρος,
part
s.u. ).
ἁμαρτάνω : fut. -τήσομαι, aor. ἥμαρτον (é01. ἥμθροτον chez
cf. ἀθροτάζω),
et Sapho,
Hom.
ἀμαυρός
Paiæ 415) et ἁμαρτωλός « θγγοπό» (Arist. EN 1109 a) mais déjà au sens de « fautif, en faute » chez Eup. et Ar. Th. av.
: &p-,
δι-,
ἐξ-
Composés : Le thème figure comme premier terme dans
de composé il y a un thème
terme
ou
ancien
est-il
Æsch.),
Sol.,
(Hés.,
secondaire
pour
ce
en -s (le
mot ?)
dans
l'adjectif νημερτῆς (dor. väuepthç), adjectif avec particule privative (cf. Schwyzer, Gr. Gr, 1,481) et contraction de surtout Od., et les poètes. ve-a-, Attesté chez Hom.
Le sens
ne
« qui
est
trompe
pas, véridique ». S’emploie
généralement comme qualificatif d’un énoncé ou de paroies dans des formules du type νημερτές (-ἐα, -ἕως) εἰπεῖν. Rarement comme épithète de personnes, notamment comme épithète de Protée (Od. 4,349, etc.) et comme nom d’une Néréfde (I[. 18,46 catalogue des Néréldes). Voir W. Luther, Wahrheit und Lüge im ältesten Griechentum 33-43. Dérivé νᾶμέρτεια (Soph. Tr. 173, hapäx).
᾿Αναμαρτῆς, avec une forme plus récente de la particule privative, «sans
n’est
faute,
qu'une glose d'Hsch., mais ἀναμάρτητος
sans
reproche,
innocent » est, attesté
chez
Hdt,, Pl., Xén., etc. ; avec le dérivé tardif ἀναμαρτησία. Dérivés
: ἁμαρτία
(ZÆsch.,
ion.-att,
etc.),
ἁμαρτίον
55,31);
W ; la valeur
« qui
commet
pécheur » s'observe dés le 1119 siècle le
mot
adj.
ou
subst.
est usuel
au
le NT, et encore en grec
Notons sur le thème ἁμαρτ- le déverbatif tardif περιαμαρτίζω «faire un sacrifilce expiatoire ». ᾿Αμαρτάνω, ἁμάρτημα, ἁμαρτία subsistent en grec moderne. Et,:
Inconnue.
La
celle de F, Sommer
combinaison
la plus ingénieuse
qui essaie de rapprocher le mot
est de la
racine ‘smer- de μείρομαι avec œ privatif, ce qui présente de graves difficultés phonétiques ( Gr. Laulstudien 30-38), Autre hypothèse Schwyzer, Gr. Gr. 1, 704, n. 7.
ἀμαρτή, voir sous ἀμαρεῖν.
ἀμαρύσσω
: « étinceler », en parlant notamment des
yeux (H. Herm.,
Hés., ép. alexandrine et tardive), parfois
au sens d’« allumer » (H. Herm. 415). Seu] le thème de présent est attesté. Dérivés : ἀμάρυγμα (Hés., B., Théocr.) ou ἀμάρυχμα (Saph.)
cf. Leæ. Ep. Au second
type
ἁμαρτίνοος
et
(Hom.),
ἁμαρτοεπής
(OGIS
73
sens de « pécheur » dans la LXX, moderne.
ἡμάρτηκα ; passit
préverbes
avec
Ffra,
une faute religieuse,
-ἤθην, -μαι, Sens : «manquer 16 but (en tirant, ete.), se tromper, commettre une faute » (Hom., ion.-att, etc.).
Nombreux composés (usuel), xpo- (tardif).
1111, ef. Phid.
« éclat » ; se dit parfois d’un mouvement
rapide ;
éuapuyh (H. Herm. 45 avec allongement métrique de υ; Ar. Ois. 925, A.R.); ἀμάρυγξ (Hdn., Hsch.) suffixe certainement expressif, cf. Chantraine, Formation des noms 399-400 ; — le suifixe nasalisé se retrouve aussi
dans le nom propre dérivé ᾿Αμαρυγχεύς (II. 23,630) ; — quant à la glose d'Hsch. ἀμαρυγχυσία * βοστρύχια, K. Latte la corrige en ἀμαρυγμάτια, voir sa note ad. 1. Enfin lJa glose d'Hsch. ἀμαρυττα * τοὺς ὀφθαλμούς a été interprétée
(en raison du
crétois
un duel
comme
«les étincelants » (voir
traitement de -xr-) = ἀμαρύκτα
Frisk s.u.) ; mais 168 édit. d'Hsch. corrigent généralement
en ἀμάρυγγας.
Et.: Le terme est certaînement apparenté à μαρμαίρω, l’& initial est une prothèse, quelle que soit la date et l'orlgine de cette prothèse ; sur le suffixe -σσω souvent expressif et qui dans ce verbe est sûrement d'origine
grecque, voir Schwyzer, Gr. Gr. d'évoquer lit. mérkti, etc.
1,733.
Il n'y a pas Heu
au pl. (Æsch., Perses 676, Ag. 537, prix de la faute? cf.
Fraenkel,
ad
locum),
d'où ἁμάρτημον [Com. ?] chez Ces termes le jugement, un problème
ἁμάρτημα
(Soph.,
ion.-att.,
etc.),
(neutre d’un adj. ἐάμαρτήμων (?), PI.
Phot. 88 R.). ont en commun de désigner une erreur dans dans un geste ou dans la conduite, et c’est dans le droit ancien de déterminer quelle
responsabilité
elle engage
(cf. Antiphon
3,3,8);
Aristote
(ÆN 1135 b) situe ἁμάρτημα à mi-chemin entre ἀτύχημα
et ἀδίκημα. Sur ce problème, Hey, Philol. 83, 1928, 1-17, 137-163. Le sens de faute morale est bien attesté chez PL, p. ex. Phd.
ἀματα : dans un traité entre Étoliens et Acarnaniens (SIG 421, A = Schwyzer, 381) : ἄἅματα πάντα χρόνον ; on a d'abord admis ἅματα = ἥματα ; mais on incline à voir dans 16 mot un composé de la racine *men- (ct. αὐτόματος,
ete.) = ἀδόλως.
Schwyzer
(0. c. 309)
retrouverait
16
même terme dans un texte oraculaire de Dodone ἀμάται
τέχναι (les éditeurs
précédents 317
sqq.;
Baunack,
Philol.
65,
434 sqq.;
mais
retour
Leumann,
Hom.
Wéôrter, 276.
τέχναι). Voir
ταῖ
ἅμα
Rh
Schwyzer,
à κ ἤματα»
M.
72,
figée)
chez
la première
fois
(formule
113 e.
Autres dérivés plus rares : ἁμαρτάς, -&Bog équivalent de ἁμαρτία en ionien et dans 16 grec tardif (Hdt., etc.). TI existe d’autre part un groupe de termes non attiques en -«ολός, -ολή. On admet, sans que ce soit absolument certain, que 16 nom d’action ἁμαρτωλή «erreur, faute » (Theogn., Rhian., etc.) ost à l'orlgine du système, ct.
Frisk, Indogermanica (GH.Ârs. 44 : 1, 1938) D'où ἁμαρτωλία (Hp., Eup. indirectement attesté
16. Ar.
ἀμαυρός, -&, -6v : attesté
pour
Od. 4,824 et 835 comme épithète d’un fantôme, « sombre, difficile à distinguer », épithète des morts chez Sapho. Se dit d'une trace difficile à distinguer (E. HF 124), de la nuit, de ln vue, cf. chez Mp. ἀμαυρὰ βλέπειν ; signife « aveugle, sans défense » (S. Œd. Col. 182, 1639 d'Œdipe, mais 1018 de Créon) ; exprime de façon générale l’obscurité
(voir
sur
ce
mot
Wilamowitz,
note
à
HF.
124).
—γὰ —
ἀμαυρός
Composés : ἀμαυρόδιος « qui vit dans l’ombre » (Ar. Ois. 685, épithète de ἄνδρες) ; -φανής,
prose
tardive)
« rassembler,
recueillir » (lait
Od, 9,247). Surtout attesté dans des composés à préverbes ;
Dérivés nominaux rares : ἀμαυρότης «faiblesse, manque de netteté » (Gal.) ; ἀμαυρία * caligo, dans les glossaires. Verbe dénominatif Œuœupée, et surtout au passif ἀμαυρόομαι (Hés., Sol., Hdt., Hp., grec tardif) « rendre sombre, trouble, affaiblir, détruire»; d'où ἀμαύρωμα «obscurcissement du soleil » (Plu.), ἀμαύρωσις « affaiblissement » de la vue (Hp.), de l'esprit (Arist.), etc. Le présent ἀμαυρίσκω même sens (Démocr. 177) n’a pas eu de succès.
ἐξ-, éclats de pierre (IG II* 244), entrailles (Ar., E.); ἐπ-, de feuilies, de la terre (Hom., Thgn., Hdt., part. aor. act. ἐφαμήσας Hld. 2,20) ; xat- « ramasser » (Hom,,
(Hdn.,
Gal.,
Hsch.),
existe
la lune
A.R,,
(Stoic. Fr.).
A côté de ἀμαυρός
de
Hés.,
et
probablement
formation
Inverse
Neugebauer,
ibid.,
27,
1958,
373-374).
En grec moderne μαυρός signifie « noir ». Et,: Il n’est pas surprenant qu'un terme de ce genre, pris
en
mauvaise
part
et
de
sens
assez
mal
défini,
ne
possède pas d'étymologie. En grec } fait penser à ἀμυδρός. 1 ὀμἀω
Σ « moissonner,
couper » (Hom.,
Ηόβ.,
trag.,
etc.), Hom. présente dans 16 verbe simple une initiale & mal expliquée (CGhantraine, Gr. H. 111 avec la bibliographie) ;
Hés, fournit d’autre part (Trav. 392) un ἀμάειν où l’on croit voir un béotisme ; avec un sens plus général 1|. 24,451, λαχνήεντ᾽ Bpopoy λειμωνόθεν ἀμήσαντες. Composés : ἀπ-, au figuré, du nez, des oreilles, etc. (Od. 21,300, Hés. Th. 181 ; p.-6. IL 18,34, λαιμόν), ἐξ(Æsch., S.), κατ- (S. Ant. 601); — mais- διαμάω fait
difficulté : le verbe est employé avec 108 (I
termes χιτών
3,359 — 7,253) au sens de « déchirer », παρηίς (Ε. Εἰ.
1023), χθών (Ε. Bacch. 709 à propos de Bacchantes ouvrant la terre de leurs doigts), κάχληξ (Th. 4,26, pour chercher de l'eau), χιών (PIb. 3,55, la nelge où l’on s'ouvre un chemin) : malgré les doutes de W. Schulze, Q.Ep. 365, !l est possible qu’il s’agisse toujours du même verbe. Sur
ξυλαμάω,
Dérivés nominaux Tares, techniques et dont l'analyse n'est pas évidente : ἄἅμαλλα f. « gerbe » (S., Plu.) issu
d'un dérivé en / comme
193 sqq.) d’où Com. 8 D).
16 rave μαῦρος ou μαυρός
de μαυρόομαι et μαυρόω (Hés., Thgn., /Esch.) qui doit être issu de ἀμαυρόω par chute de l’initiale (ct. Strômberg, Griechische Wortstudien 44 sqq.). M apparaît que le terme exprime la notion de « peu visible, effacé, faible » et n'exprime pas proprement une couleur (cf£. McKinlay, Ani. Class. 26, 1957, 12-39, avec la bibliographie
Pherecr.).
etc., voir sous ξύλον,
de
rattacher
victorieusement
concurrencée
par
ἀμαλλεῖον
(Call.
à ἅμαλλα
-φόρος (tardifs). II est naturel
le composé
ἀμαλογία
(Alciphr,
s.v. Μανέρως) à la chanson chantée lorsque j'on rassemble les gerbes.
D'où
les sens dérivés
de bavardage,
etc., pour
ἀμαλογία, -λόγος, -λογέω dans les glossaires. Outre ἄμαλλα, il est naturel de rattacher à ἀμάομαι 19 substantif % ἄμη qui désigne un instrument qui permet de ramasser. Le terme dénomme dans la Paix d'Ar, 426 l'instrument (pelle ?) avec lequel on emportera les pierres, Ois. 1145, celui avec lequel on transporte le mortier (cf. IG 1* 313,38, etc. ; R. Ph. 1966, 74) ; désigne un seau (Piu. 963 c). C’est au sens de « seau » que le mot 8 été emprunté
par le latin sous la forme ama ou hama. — Dérivé ἀμίς, εἰδος t. « pot de chambre » (Hp., Ar., etc.) avec 16 dérivé
ἀμίδιον, qui confirme le sens de ἄμη.
! est vraisemblable
que ἄμη soit un dérivé postverbal de ἀμάομαι plutôt que l'inverse. Il n’y a pas de raison 46 séparer ἄμη de ἀμάομαι avec Schulze, Q. Ep. 365, n. 3 et F. Solmsen, 195, qui évoque v.sl. jama « fosse ».
Beiträge
Voir aussi ἀμνίον, Et.: On 8 repproché ἀμάομαι de ἅμα, sans que ce soit nécessairement un dénominatif. L'absence d’aspiration n’est pas un obstacle dirimant (cf. ἐφαμῆσας et R. Ph., [. 6.). Il est possible d'évoquer plus loin !t. semiè « puiser », sdmtis « grande louche » qui présenteraient une évolution Mais ὄἄντλος, sous aussi ‘Voir voisine. sémantique Benveniste, Origines 157, évoque plutôt *açer- «recueillir un liquide» en rapprochant akr. dmatra-n. « vaso» et
s'orienter
archaïlque,
76,6),
4,10,10) et d’y voir une haplologie de *éucMAooylæ. Latte indique ingénieusement (Gl. 32,35-38) que le mot s’applique chez Alciphr. (de même ἀμαλογῆσαι chez Hsch.
de l'accent, voir LSJ a.u.), ἀμητύς (H. Isis); ἀμητήρ (avec æ long) « moissonneur » (Hom., Théoc.), f. ἀμήτειρα (EM 83,2), ἀμητρίς (Poll. 1,122) ; doublet ἀμητῆς (Porph.).
Famille
(EM
l’antiquité du mot ; -τάκος,
ἀμέλγω.
semble toutefois se mieux rapporter à ἀμάομαι,
ἀμαλλεύω
Composés : ἀμαλλοδετήρ « botteleur » (1I.) qui confirme
Dérivés : ἄμητος (avec œ long) «temps de la moisson, moisson » (Hom., Hés., Hdt., Thphr. ; sur les variations
Nom d'instrument ἀμητήριον «faucilles (Max. Tyr.). Enfin ἀμητυκός (Élien). L'étym. populaire 8 pu rapprocher de ἀμάω ἄμαλλα, qui
lat. simul (voir Solmsen, Beiträge
Les termes de cette famille sont techniques et ont pu dans
diverses
directions.
IIs ont
pu
également
subir l’influence de la famille voisine de ἀμάω « moissonner ». πΑμαλλὰ à peut-être été senti comme apparenté à ἀμάω « moissonner» ; de même ἐξαμάω quand il s'agit chez E. Cyel.
236
ou Ar.
Lys.
367
d'extirper
chez Hom. ἀφύσσω), Voir notamment logus s. ν. ἀμάομαι.
les entrailles
(cf.
Ε, Bechtel, Lexi-
19 groupe de θερίζω. Et.: ct. germ., n.h.a. mäen, m.h.a. mât, lat. meté, p.-ô. hitt. ham(eëha) « êté, saison de la moisson ». On posera une
&pen, ἄμθων : «bordure,
protubérance », (Hp., Gal.)
Erotien 23 (Nachmanson)
οἷον
pour la jante d'une rouae (Democr.)
ainsi
discussion du terme chez
racine *o,em-, et, pour 16 latin πιοὶδ, *o,m-el- (Benveniste, Origines 1657). Voir aussi Ε, Bechtel, Lerilogus et Lex.
dvd6n τις οὖσα
Ep. s.u. où J. Irigoin disjoint διαμάω qu'il rattache à un
ἀσπίδων ; selon Gal, 18,1,340 terme ionien.
*päm- creuser (?), ct. Pokorny 602.
3 ἀμάω, ἀμάομαι : verbe quasi homonyme du précédent, mais employé presque uniquement au moyen (Hom.,
glosé
par
Hsch.
Attique ἄμδων
:
#
τῆς
ἴτυος
dppüs
: « bordure, protubérance»,
τῶν
κυλλῶν
d’une coupe
(Eup., etc.), d'une articulation (Gal.), du sexe féminin (Eust.), crêôte de montagnes (Æsch., Call.), cf. Hsch.
s. v. ἄμδωνες.
—
Faute de connaître la disposition de l'objet, on ne sait
eomment rattacher à ἄμδων 16 mot ἄμδιξ, qui semble avoir reçu la finale de κύλιξ et désigne une coupe qui est décrite
(voir 168 textes
comme φοξίχειλος ou εἰς ὀξὺ &vnypévn
dans l'anthologie de Diehl au fr. 24 de Sémonide), 16 mot désigne aussi chez les chimistes un alambic ; il existe un
ἄμδικος
doublet
grec
en
ἄμδων
de
survie
(Posidon.
25,
CIG
byzantin
Sur la
3071
Téos).
et
moderne,
voir
Tsopanakis, Al γλῶτται, Rhodes, 1949,25 ; 16 mot signifle
Adj. dérivé de 16 poésie tardive f. ἀμδλυοέσσα (ὀμιχλῆ), «sombre, qui empêche de voir » (Man.).
Subst. dérivé : ἀμδλύτης f. «émoussement, faiblesse » (chez Max. de Tyr 16,4 de semences incapables de germer). Terme hellénistique et tardif.
Verbe
dénominatit
: duébve
«émousser,
affaiblir »
(commentateurs
ἄμδλυνσις
d'où
etc.),
Ar.,
(ion.-att.,
d’Arist.) ; ἀμθλυντὴρ « qui affaiblit la vue » (Poét. de herb. 65) ; ἀμδλυντικός « propre à affaiblir la vue » (Dsc.).
« chaire ».
notamment
ἀμείβω
73—
constitués
mais
nombreux,
assez
sont
composés
Les
obseure. Si on d'étymologie Et.: ‘Terme technique n'admet pas un emprunt, ce qui serait possible mais reste
pour l'essentiel de termes relatifs à la vue : ἀμδλυώσσω
indémontrable, on serait tenté de rapprocher le mot de ἀναθδαίνω : dans tous 168 emplois il y a l'idée de hauteur ;
la catégorie des verbes
était en tout cas senti par les Anciens.
ce rapprochement
Il soraît confirmé par la glose d’Hsch: : ἀνάδωνες * βαϑμοῦ εἶδος. Voir Hester, Lingua, 1985, 368.
« avoir la vue faible » (PI., Hp., Plu., Luc.) qui entre dans et le
à l'origine du système,
précisément
mais se trouve
désignant des maladies,
en -ὥσσω
second terme est issu de *ôk#- « voir ». Dérivé ἀμθλυωγμός 24).
Prog.
(Hp.
ἀμθλυωπός
de
composés
Autres
la
même
:
série
«οπία (Hp.), τωπής (Dsc.),
(E., Hp., Arist.),
-ωπέω (Hp., Mén., non attique selon Harp.), -ὠπισμός (ap.
ἀμθλίσκω : prés. chez Pi., avec le doublet ἀμδλισκάνω «faire avorter ». Autres thèmes verbaux : ἀμθλόω, f. -ὦσω, τὠσα, -οκαὰ ; au moyen plus rare, et avec le sens d’«avorter »,
ἀμθλόομαι, -ὦσομαι, -ὦθην, -ωμαι. Terme technique surtout employé employé
chez les médecins, chez Thphr., etc. Surtout avec 16 préverbe èx, au sens propre et flguré
(E. Andr. 356, Ar. Nu. 137, PL, etc.).
6,7).
Aet.
usuel
moins
groupe
un
Enfin
présente
une
élision irrégulière de l'u final : ἀμδλώσσω (Nic. Thér. 33), ἀμθλώψ (Ε. Rh, 737, S. fr. 1001), ἀμδλωπός « sombre », épithète de ἀχλύς (Critias 6), de βίος (Æsch. Eu. 955). Et.: ἀμβλύς repose certainement sur *&pXAÿç : on pense donc à rapprocher ἀμαλός, μαλαχός, et probablement ἀμδλίσκω, μύλη, etc.
Il y a trace de présents ἀμδλώσκειν * τὸ ἀτελὲς γεννῆσαι,
Hsch.
(Suid.) ot chez
βρέφος
τὸ φθεῖραι
ἀμδλώσσειν -
ἀμέθυστος, voir sous μέθυ,
ὠμοτοκεῖν (mais avec la variante ἀμδλώσχειν chez Cyriile) ; la forme
en
-ώσσειν
(mais cf. sous ἀμδλύς) ; même
verbes de maladies de
variante
chez
16 suffixe -ώσσω
comporterait
Dse.
2,164.
Enfin
ἀμθλύσκει * ἐξαμθλοῖ * κυρίως δὲ ἐκτιτρώσκει * Σοφοχλῆῇς ᾿Ανδρομέδῃ
la
glose
des
d'Hsch.
ἐπὶ ἀμπέλου * καὶ peut n'être qu'une
faute d'iotacisme, mais peut aussi résulter d’un rapproche-
ment que la langue aurait fait avec ἀμθλύς. Formes nominales : ἄμδλωσις «avortement » (Lys., Arist., etc.) avec le dérivé tardif ἀμδλώσιμος ; ἄμδλωμα «avortement » (Antiph. Soph., Arét.) ; ἀμδλωσμός (Arêt., Man.), Nom d'instrument, ἀμβλωτήριον (Orib.); adj. (qualiflant des φάρμακα) ἀμδλωτικός. Dim. ἀμδλωθρίδιον «fœtus, avorton » (Ph., cf. Hsch.), « drogue abortive » (Poll.), à quoi répond l'adjectif ἀμδλωθρίδιος « abortif » (Arét.), -ἰδιος ou -ἔδιον s'étant ajouté à un suffixe -θρο-.
II existe une forme singulière et isolée ἀμόλωπῆς «qui avorte » en parlant des fleurs de la vigne (Thphr. CP 3,15,2), le terme ayant subi l’influence de ἀμθλωπός (voir sous ἀμδλύς). Cette famille de mots a été victorieusement concurrencée par 16 groupe clair 49 ἐκτιτρώσκω. Æt.:
Ces mots
font penser,
avec une autre coupe sylla-
bique, à μύλη qui semble signifler « avorton » chez Hp., si ce terme n'est pas un emploi métaphorique de μύλη « meule» ;
eb à ἀμδλύς
à quoi
les Anciens
devaient
ἀμείβω
type
les associer,
mais quet seraît 16 lien sémantique exact ? Noter l'emploi
de ἀμθλύτης à propos de semences qui ne peuvent germer.
τφθὴν,
: 1. -ψω, -ψα οὑ ἀμείδομαι, -ψομαι, -ψάμην et
hom.,
poétique
X.
Sens
: à l’actif
de lieu»,
etc.,
au
ΡΙ.
et
d'une pointe ou d’un instrument émoussés ; en géométrie,
désigne l’angle obtus ; d'où, en parlant de la vue « affaibli, trouble» (s'opposant également en ce sens à ὀξύς) ; signiflant «faible> à propos de sens, de sentiments, etc. Terme ionien-attique, mais non homérique. Adv. ἀμδλέως.
avec des ex. isolés chez
«changer,
participe
échanger,
οἱ ἀμείδοντες
changer
désigne
des
chevrons qui se correspondent (I!. 23,712); au moyen «faire en échange, donner en échange » (notamment des paroles chez Hom.) « changer de lieu, franchir », ète.
Composés avec les préverbes Six-, εἰσ- (hapax, Æsoh., Sept 558), ἐξ-, ἐπ-, μετ- (et περ-), παρ-, etc. Formations nominales : nom d'agent ἀμοιδός chez Hom. de soldats qui font la relève, et surtout des formes composées : avec allongement de l'initiale second terme
ἀντημοιβός (Call.), ἐξ- « de rechange » (Hom.), ἐπ- (Hom.) ; ou sans
allongement,
dAget-
(Ar.);
ἀργυρ-
« changeur »
(P1.) ; ἱεράμοιθοι * προφῆται θεῶν (Hech.) ; χρυσ- (Æsch. Ag. 437, Hsch.). Le nom d'action correspondant est ἀμοιδή « don en retour, récompense (rarement châtiment), réponse, alternance » (Od., poètes, Hdt., Pl.); sur corinth. ἀμοιᾷ où
F est une graphie pour B, voir Buok, Gr. Dialects $ 51, Fraenkel, KZ, 43,208. D'où divers dérivés : ἀμοιθαῖος « qui s’échange, réciproque» dit d’un dialogue (Pi., Hdt., PI.), avec le féminin ἀμοιδάς, -ἄδος dit d'un manteau (Od. 14,521), d'où le dérivé tardif ἀμοιδάδιος (Opp., Q.S., AP) ; aussi les dénominatifs tardifs ἀμοιδάζω (SEG, 4,515) et ἀμοιδαδίζω (Dosith. p. 430 K.). En outre d’assez
nombreux adverbes ἀμβλύς, -eïx, - : « émoussé », s'oppose à ὀξύς et se dit
et ἰοπίθη,
comportent
la dentale
: ἀμοιδαδίς
(Théoc.), -δόν (Porm.), ἀμοιθηδίς (Hom.), -n3év (Hp.), «ἤδην (A.R.), cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1, 631. Il existe encore
quelques dérivés isolés de ἀμοιδή : ἀμοιδιμαῖος « qui est
en échange » (16 Rom. 4,138, pour 16 suffixe, Chantraine,
Mélanges
Maspéro
Poseidon (Lyc. 617.)
2,219
sqq.);
ἀμοιδεύς
épithète
de
—
ἀμείξω
Sur le thème à νοῦ. e de ἀμείδω ont été créés tardivement ἄμειψις (PIb., LXX) οἱ ἀμειπτικός (IG V 1,18). I est
enfin
difficile d'apprécier
ἀμειθώ,
-οὖς =— ἀμοιδή
chez
74—
μεσονυκτίῳ, ἥτοι ἐν ἐκείνῃ τῇ ὥρᾳ êv # ἀμέλγουσιν et ἀμολγὸν νύκτα * Εὐριπίδης ᾿Αλκμήνῃ ζοφερὰν καὶ σκοτεινήν * ol δὲ μέρος τῆς νυκτός, καθ᾽ & ἀμέλγουσιν. Une
Eust. 1471,30.
partie des exemples
Ces mots sont concurrencés par les termes plus usuels qui appartiennent au groupe de ἀλλάσσω, etc.
prétation « cœur de la nuit », « nuit profonde », notamment lorsqu'il s'agit d’animeux attaqués par un fauve (II. 11,173 ; 15,324, etc.) mais en 11,173 ou peut penser au
El : On cherche à dégager une racine “mei- que l'on retrouverait dans skr. ni-mdyate, lat. münus, migrô. On poserait donc *o’m-ei-g"-, mais un morphème g* serait exceptionnel ; voir Pokorny 713,
ἀμείνων,
-ovos
«qui
dans des tours comme 1|. 1,274, ἐπεὶ πείθεσθαι ἄμεινον, ou Hät. 4,156 sqq. ἄμεινον πρήσσειν. Lorsqu’il s’agit
second sens, ἀμολγός (malgré l’accent oxyton) signifle la « traite » et est 16 nom d’action répondant à ἀμέλγω : il s'agirait de l'heure de la traite du soir et de la nuit,
fort », cf. II. 15,641
mieux »,
évoquent une constellation respiendissante dans une nuit étoilée, sembieraient se rapporter soit au début, soit à la fin de la nuit, notamment 22,28 où il s’agit du lever de Sirius à la canicule, au début de la nuit. Si l’on admet ce
on a souvent
vaut
début de la nuit, avec Bolling. Les deux ex. de Il. 22, s’ils
notamment
de personnes
:
homériques sont en faveur de l'inter-
la nuance
ἀμείνων
implicite
παντοίας
de
« plus
ἀρετὰς ἡμὲν πόδας
ἦἠδὲ μάχεσθαι. C’est l'un des comparatits de ἀγαθός chez Horn. et en ion.-att., prose ou poésie. Mais le grec tardif ne l’emploie plus, et il ne se trouve jamais dans le NT.
Un comparatif ἀμεινότερος se { chez Mimn. Et.: Voir Seller, Die prim. griechischen Steigerungsformen 120. Le terme présente bien la valeur de qualité Intrinsèque ot intensive que comportent 108 comparatifs en «ἰων. Mais rien ne prouve qu'il possède un suffixe *-goy- de comparatit. Le témoignage de l’onomastique
attique,
où ’Ayeu-
comporte
une
flgure, semble
vraie
diphtongue
prouver
εἰ et
π
que
ἀμειν-
-sauraib
donc
reposer sur duevy-. Le mot peut donc être un « positif » entré dans le système du comparatif. Hypothèses indémontrables citées par Seiler, /. c.
ἀμέλγω : Î. -Ec, etc., « traire » (Hom., ion.-att, etc.), parfois employé avec le complément γάλα, ct. Hdt. 4,2. L'’emploi figuré est exceptionnel et douteux (Ar. Cav, 326 ;
la bonne leçon doit être ἀμέργεις). loin),
de dérivés
ἀμολγή
nominaux
«traite»
: outre
(Han.),
ἀμολγός
ἀμολγεύς
(voir plus
et
ἀμόλγιον
«seau à lait » (Théoc.). Avec le suft. féêm. -a8-, ἀμολγάδες Pées « vaches qui donnent du lait » (S. Ichn. 5). Sur 16 thème du présent ἀμέλγω, ἄμελξις «la traîte » (Pi., LXX), d’où ἀμελξίνη constitué comme ἀμερσίνη et édElvn et qui doit désigner une plante pariétaire (Ps. Dsc.), cf. Strômberg, Pflanzennamen
160.
Il
n’y
a
rien
à
tirer
de
la
glose
d'Hsch.
ἀρακτῆρα * ἀμελκτῆρα. Nous n’avons pas mentionné 16 dérivé thématique, nom d’action ou nom d’agent ἀμολγός. Ce mot est attesté comme second terme de composé dès Homère dans
ἱππημολγοί
«trayeurs
de
juments»,
dénomination
de
peuplades scythes, etc. (II. 13,5 ; Hés., Call.) et βουμολγάς (AP 6,255) : avec perte de la voyelle initiale ? ou forme
ancienne de la racine sans prothèse ? Le terme difficlie est ἀμολγός, toujours employé chez Hom. dans 18 formule (êv) νυκτὸς ἀμολγῷ (II. 11,178; 15,324 ; 22,28 et 317, tous les ex. de l'II. dans des compaFaisons ; Od. 4,841, H. Herm. 7). Deux exemples chez les
tragiques
: Æsch.
Si l’on estime que l'idée de plénitude de la nuit est essentielle, on peut admettre qu’éuoXyég, moment de le traite, moment où les pis sont gonflés, exprime la notion de plénitude et c'est la voie suivie par P. Wahrmann, Gloita
13,
1923,
98
sqq.,
166 sq. Elle trouverait
aussi
P.
Kretschmer,
une confirmation
dans
ibid.
certalnes
traditions étymologiques des Anclens, cf. EM s.v. μᾶζα : τὸ
γὰρ ἀμολγὸν τὴν dxufiv φασι et Eust. 1018,21 ᾿Αχαιοὶ δὲ κατὰ τοῦς γλωσσογράφους ἀμολγὸν τὴν ἀκμήν φασι, Mais ces explications risquent d'être tirées du texte homérique et de n’avoir aucune autorité (M. Leumann, Hom. Wrter,
274). Une forme à voyelle initiale o (éolienne )
figure p.-ê.
dans 18 glose d'Hsch. ὁμολγῷ ©* ζοφῷ (ms. ὁμολογῶ). Les dérivés n’apportent pas grande lumière : ἀμολγαῖος
ἀμείρω, voir sous ἀμέρδω.
Peu
le terme ayant été ensuite employé en poésie pour exprimer une nuit profonde et brillante.
fr. 103 à l’accusatif, et comme
adjectif
dans
l’AP
7,657
(Léon.),
gonflée de lait d’une
est
dit
pour
brebis ; auparavant
108
sont
modernes
: les
μᾶζα ἀκμαία
deux
Hés.
Interprétations
«bien gonflée»
mamelle
Trav.
590
par les Anciens
μᾶζα ἀμολγαίη, diversement compris par
la
et
ὄλυρα
et
principales
βεθρεγμένη
γάλακτι. Cette dernière interprétation est la plus naturelle, entre autres raisons parce que la μᾶζα est une pâte plate,
nonlevée. Mais l'interprétation « bien gonflée » est ancienne, ct. Ath,
Un
115 a, Eust.
dernier
d’Hsch.
1018,21,
dérivé
Proclus.
énigmatique
figure
d'origine
ἀμολγάζει * peonubplter
dans
ls
glose
inconnue ; le
verbe μεσημθρίζω ou -1(d£w signifle « faire la sieste », mais selon Pollux
4,157,
aussi
«être
zénith
au
en
parlant
du
soleil et des étoiles ».
En ce qui concerne ἀμολγός, terme formulaire et poétique, si nous devons prendre parti entre les deux hypothèses « heure de la traîte » et « plénitude », nous pensons que le sens originel « traite du soir», ou «de la nuit tormbée » est
le plus
probable,
cf.
en
dernier
lieu,
Bolling,
Am.
Journal of Phil. 79, 1958, 165-172. Autres interprétations : J. Charpentier, Symb. philol. Danielsson 12-42, qui suppose une allusion à la voie lactée et aux troupeaux des dieux, en se fondant sur des traditions orientates (combattu par Kretschmer, Gl. 22, 1934, 262 5q., il ΩὟ a pas trace de pareilles croyances dans 19 monde grec) ; G. Devoto, Fesischrift Debrunner 22-27, pense que
E. fr. 104 ἀμολγὸν νύκτα (voir plus loin). Terme poétique
ἀμολγός désigne 16 clel nocturne comparé à un récipient,
et traditionnel, toujours employé à la même place du vers chez Hom. avec un sens mal défini. Le problème est
à un réceptacle.
franchement posé dans deux gloses d'Hsch. : ἀμολγῷ * τῷ
37, 1924, 399-404 ; T. A. Sinclair, CI. Rev. 39, 1925, 100 sq. ;
Autres
Interprétations
encore
:
Jacoubet,
R. ÉÊt. Gr.
— et
108
11,1921,
GI.
Kretschmer,
Hom.
Leumann,
M.
Wérier 164; voir enfin Ler. Ep. s.u. Æt.: La notion de traire s'exprime par un présent thém. *méêlg-, *mig- dans un certain nombre de iangues : tit. mélëu (supposant *mêlg-), v. sl. mlüzo (vocal. zéro) ; un vocalisme comparable au grec dans v.h.a. melchan,
de
75
—
ἅμιλλα
«la fumée ternit 168 armes ». Diverses gloses d'Hsch. ἄμερσεν * ἄμοιρον ἐποίησεν, ἐστέρησεν ; ἀμέρσαι * ἀμαυρῶσαι, ὄμοιρον ποιῆσαι, Cf. Fraenkel, Phil. 97, 1948, 172 sqq. Peu de dérivés : ἄμερσις (Eust.), ἀμερσίνη == ἑλξίνη liseron (Dsc.), cf. Strômberg, Pflanzennamen 65. Composés tardifs : ἀμερσίγαμος, -voog, -φρων.
Hsch.
germaniques
offre un doublet sans œ initial (forme ancienne ? ou aitéra-
pourralont à la rigueur admettre un vocalisme ë). Enfin 19 dérivé lat. mulgeô peut comporter un vocallsme zéro
tion secondalre ) : μέρδει * κωλύει, βλάπτει et μερθεῖσα * στερηθεῖσα.
ags.
athém.
présent
*mig-enti. Cela dit, on est tenté
*mêlg-mi,
d'évoquer skr. mdrjmi, frottant, essuyer ». Mais
à poser un
conduisent
o. Ces données
ou un vocalisme
et
grecques
formes
les
(mals
melcan
mrj-dnti signiflant «enlever en ce sens conduit à rapprocher le
mot skr. de ὀμόργνυμι, ἀμέργω et exclut par conséquent
ἀμέλγω (voir Frisk s.u.). Enfin Benveniste, Origines 157, pose un thème “a,m-el-g- qui conduit à retrouver la racine
Enfin
11 existe
un présent
avec 18 bibliographie.
«cueillir»
en
parlant
de
feurs
(Sapho
122 L.P.), de fruits (E. Her. F. 397) ; au moyen en parlant, chez 168 poètes alex. Le mot est un fr. d’Aristophane (= fr. adesp.
437 K.), οἵ. ἀμέργειν * καρπολογεῖν. ᾿Αριστοφάνης Νήσοις : ὁ μέν τις ἀμπέλους τρυγῶν ἂν, ὁ δ᾽ ἀμέργων ἐλάας (Erbse, Unt. z. d. Alt. Lezika, 159). Enfin Hdn. glose duépyo ‘
ἐκπιέζω. Cf. καταμέργειν. ‘Terme
Poll.
encore
technique
1,225,
tombé
l'idée de cueillir, non
en
cite
qui
désuétude,
en tant que récoite,
ἀμέργειν qui
et
exprime
mais comme
16
fait d'arracher, etc. ; il a dû se dire notamment des olives.
Π est naturel de rattacher à ἀμέργω 16 substantif ἀμόργη spécialisé
assurée,
v.
2,778). Composés chez Pi. : ἀμευσιεπῆς « qui surpasse les mots,
indicible », ἀμευσίπορος « où les pistes se confondent ». Dérivé : ἀμεύσιμος « franchissable » (A.R. 4,297, οἵ. EM 82,11); cf. encore les gloses d'Hsch. διαμευστάς * ἀλαζόνας et διαμευτήῆς * ψεύστης, ἀπατεών. Terme dialecta! et dorien dont 165 emplois se trouveraient
justiflés si l’on posait le sens originel de « mouvoir, changer, échanger, valoir ». Et.: On n'a pu faire que des rapprochements_ assez vagues,
notamment
grec
ἀμύνω
(voir s.v.) ; lat.
-τος : M. «gâteau au lait » (Ar. PI. 999, Antiph.
ἄμης,
(Telecl. 1,12), avec un
ἀμητίσκος
-où (Arist.), ἄμοργις, τεως, ἄμοργος. Le grec moderne a conservé μούρχα, μοῦργος, οἵ, Psaltes, ᾿Αφιέρωμα elg P. Χατζιδάκιν 66 sqq., Kapsomenos, Byz. Z. 36, 316 sqq. Le nom d’agent ἀμοργοί, au figuré, est glosé πόλεως ὄλεθροι, Κρατῖνος Σεριφίοις par Pausanias (p. 160 Erbse) qui signale aussi une forme μοργός. Autres dérivés : ἀμοργεύς « presseur d'olives » (Pollux) ; cf. peut-être encore ἄμοργμα * σύλλεγμα, ἄρτυμα (Hsch.), Pour des termes homonymes du type ἀμοργός, ἀμοργίς
suffixe qui n’est pas fréquent. On rapproche de ἅμης quelques
etc., voir sous ἀμοργός. Sur l'emploi figuré de ἀμέργω, ἀμοργός voir Taillardat,
R. Ét. Gr. 84, 1951, 11 69q. pense
à la
racine
qui
flgure
avec
un
sutre
En ce cas mdrimi ne doit pas être rellé avec ἀμέλγω, ce qui n'est d'ailleurs pas nécessaire. Mais en grec duépye se distingue franchement de ὀμόργνυμι pour 19 sens.
ἀμέρδω : f. tardit ἀμέρσω, aor. ἄμερσα et ἥμερσα, aor. ἠμέρθην. Sens
Terme
épique,
parfois
: « priver ν, notamment
attesté de
ce qui
dans
la
est dû,
légitime (cf£. II. 16,53), avec 16 complément ὀφθαλμῶν (Od. 8,64) ; d’où Il 13,340 Booe δ᾽ ἄμερδεν œûy « l’éclat aveuglait les yeux » et Od. 19,18 Evrex κάπνος ἀμέρδει
termes
de sens voisin
et de structure comparable : ἄμιθα (ἀμιθάς [thème en -a5-] Latte)* ἔδεσμα ποιόν xol ἄρτυμα, ὡς ᾿Ανακρέων (= Anacr,
467
Page).
pap.
Un
(P. Hamb.
90,
18)
offre
la forme acc. pl. ἄμιθας, ce qui va contre la correction de Latte. Enfiln on pourrait évoquer ἀμαμιθάδες * ἤδυσμά
τι σκευαστὸν διὰ κρεῶν εἰς μικρὰ κεκομμένων S ἀρτυμάτῶν (Phot. 86 R.).
Et.: Obscure. Si que &umngs pourrait ἀμάομαι), comme rapport à ἀμάομαι
vocalisme dans ὀμόργνυμι, cf, 18 glose ἀμόρξαι * ἀποψῆσαι À ὀμόρξαι et on évoque skr. ath. mdrjmi « frotter, effacer ».
tragédie.
moueô,
lit. mduju, skr. mivati « pousser ».
89, Mén. 425). Dérivé
pass.
Ep.
surpasser » (PI. P. 1,45, fr. 23, Euph.) mais le verbe semble attesté en crétois au sens d'«u échanger » (Bechtel, Gr. Dial,
voir Ernout-Meillet s.u. Doublets de ἀμοργή : ἀμόργης,
On
et Lex.
au sens de marc d'olive (Hp., Thphr.), malgré
certains doutes exprimés à tort ; sur l’emprunt lat. amurca,
Et.:
Frisk
ἀμεύσασθαι : aor. et ἀμεύσεσθαι fut., « valoir, dépasser,
ἀμένηνος, voir μένος.
de fleurs fois dans
(Pi,
le type κείρω : ἕκερσα. Voir Solmeen, KZ 29,354, Beiträge I1 ; Bechtel, Lexilogus s.u. ἀμέρδω ; M. Leumann, Home-
tement pour le sens et écarte 16 groupe skr.
ἂθ feuilles, attesté une
ἀμείρω
Od. 17,322) : 16 présent a été constitué sur ἄμερσε d’après
*9,em- « recuelllir » (cf. sous ἀμάω), ce qui convient parfai-
:
Bens
P. 6,26) et ἀπαμείρω (A.R.), au passit « être privé de » (Hés, Th. 801, avec la variante ἀπομείρεται, cf. Tr. 578, var.
rische Wôrler 162 sqq. Et.: Pas d'étymologie
ὀ,μἑργω
de même
ἀμία
l’on s’en tenait à ἄμης, on remarquerait se trouver par rapport à ἄμη (voir sous γύμνης par rapport à γυμνός, ou par comme πλάνης par rapport à πλανάω,
: f. sorte de thon qui remonte les rivières (Com.,
Arist.);
19 mot
est parfois
attesté
au
masculin
ἀμίας.
Le poisson n’est pas sûrement identifilé, cf. Thompson, Greek Fishes ; de Saint-Denis, Animauæ marins s.u., p.-ô. la bonite. Et.: Thompson a fait l'hypothèse que le mot serait car il invraisemblable, à l’égyption mhyl: emprunté s'agit d'un terme collectif signiflant «ies poissons ».
ἅμιλλα de
courses,
: f. «combat, rivalité » notamment à propos mais
aussi
avec
des
compléments
comme
—
ἅμιλλα λόγων,
ἀρετῆς,
(inconnu
d’Homère,
bien attesté dans
la
poésie et la prose attiques). Forme à préverbe διάμιλλα. Verbe dénominatif : ἁμιλλάομαι (avec διαμιλλάομαι), 1. -hoopas, aor. -ἦθην, puis -ησάμην « rivaliser » dans une course, un débat, etc.; d'où «faire des efforts » (ionien-
attique).
D'où
ἁμιλλητήρ,
épithète
de τροχός
et chez
μήτηρ xab* ὑποχορισμόν.
S. Æl. 493 pour 168 luttes de la
doublet
Doroth.
chez
ἀὸ ἅμιλλα, Phot.
p.
ἄμιλλος
92
R
est
(cf.
surtout
Lois sacrées 2,19,61, inser. d'Athènes,
fournit Enfin corriger Cette
mentionné
Et.: Terme typique de la nursery, ct. lat. amma.
ἄμμιξ
1ve s. av.) et Hsch.
Et,: Il serait tentant de voir dans 16 mot un composé 1949,
comme
119 sqq.)
premier
terme.
Adrados
(Emerita
tente de retrouver dans le second
17,
terme
(avec un suffixe -yæ) ἴλη « troupe », la difficulté étant peut-être que YAn comporte un F initial, et que le sens n’est
pas
« rassemblement ». On
préférera
: συγκομιστὸς
ce texte est une
donc
supposer
un suffixe *-il- combiné avec -ya, (sur un suffixe -il- en indo-européen, volr Benveniste, Origines 41 8q.).
correction
de
Kaibel,
ἄμμος, voir ἄμαθος. ἄμνᾶμος
: adj., plutôt au féminin ἀμιχθαλόεσσα,
: ou ἄμναμμος, « petit-fils, petite-Allle » (Call,
fr. 338, Inscr. Cret. 1,212, Lyttos ; SEG, 18,744,9, Cyrène, ef.
L.
Robert,
Hellenica
13,34,
n.
1 avec
renvois).
Chez
les lexicogr., v. Poli. 3,19, qui donne 16 n. pl. ἀμνάμονες ; la glose
d'Oros
chez
Reitzenstein,
Gesch.
Gr.
Et. 27,5
ἄμναμοι * οἱ ἀπόγονοι * χυρίως παρὰ τὴν τῶν Κυρηναίων διάλεκτον οἱ τῶν ἀμνῶν ἀμνοὶ ἄμναμοι λέγονται * τουτέστιν τῶν ἀρνῶν ἄρνες * πρὸ γὰρ τοῦ κερατοφυῆσαι... * ἀπὸ τοῦ ἄμνὸς ἄμναμος. Il
pourrait
s'agir
d'un
terme
(d'éleveur ?)
avec composition par gémination comme L’emploi
pour
des
petits-enfants
cyrénéen
dans παιδόπαις.
d'un
composé
issu
d'éuvég s’explique bien en tout cas. ἀμνίον
ἀμιχθαλόεις
ἄρτος Tapayrivos (Hsch.), mais
Sokolowski,
la glose ἁμιλλότεροι * ἐπὶ πλέον ἐρίζοντες. on lit chez Ar. fr. 42 D. un ἀμιλλοφόρος qu’il faut solt en ἁμιλλότερος, soit en ἁμαλλοφόρος. famille de mots exprime l'idée de rivalité et
ἅμα
pu
59-60, 1946-1947, 242 sqq.
par
s'emploie volontiers à propos des jeux, courses, etc. avec
familier a donc
Doublets : ἀμμάς, -άδος (Et. Mag., Hsch., pap. BGU 449); aussi ἀμμία (Hérod. 1,7). Voir Chantraine, R. Él. Gr.
passion.
Un
Ce terme
désigner la mère, maîis il se rapporte en général à la nourrice (ef. SIG* 868 et des pap.).
(S. Ant.
1065), ἁμιλλητήριος épithète d’un cheval, d'un char (tardif), avec 16 subst. ἀμιλλητήριον (Suid. et SIG 57), ἁμιλλητικός (hapax Ρ]. Sph. 225 a), ἀμίλλημα dans une inser, de Cyrène,
76—
: vase pour recueillir le sang du sacrifice (Od.
3,444, hapax). Sur ce type de vase, cf. Brommer,
Hermes
dans le passage de l’Il. une variante d’Antim. μιχθαλόεσ-
77, 1942, 357 et 364. Et.: On est tenté de rattacher 16 mot à ἁμαώ, ἀμάομαι
σαν, d'ailleurs moins satisfaisante pour la métrique. C’est le type même de l'épithète homérique dont ni le sens ni l'étymologle ne peuvent être tirés au clair.
«recueillir», Solmsen, Beiträge 183 pose comme intermédiaire *äuov. Hypothèse impossible de Schulze, Æ/. Schr. 260. On pourrait penser qu'au moins pour l’étymologie
épithète
de
Lemnos
(Il. 24,753,
H. Ap.
36,
Call.),
avec
Voici les principales Interprétations, qui ne s’appuient jamais sur une étymologie démontrable
Gésigne
:
1) Le sens de « brumeux », qui se fonde sur un rapproche-
ment avec ὀμίχλη indiqué dans les scholies, fersit allusion au volcan de Lemnos
et aux
forges d'Héphaistos.
C’est
probablement l'interprétation de Call. qui écrit ἀμιχθαλόεσσαν...«ἡέρα (fr. 18,8); sur ᾿ἀμίχθαλος = ὀμίχλη, voir en dernier lieu Ruijgh, Élément achéen 145 ; 2) Autre
interprétation
des
echolies
: 16
terme
équi-
vaudrait à ἀπρόσμικτος et signiflerait « inhospitalière» ; 8) Les scholies BT glosent ἀμιχθαλόεσσαν par εὐδαίμονα pour chypriote, ce qu’accepte Bechtel
et donnent le mot
populaire le mot se trouve en rapport l’agneau
de sacrifice.
Mais,
avec duvés,
dans
qui
16 seul passage
où ἀμνίον est attesté, il s'agit d'une vache. Le mot n’a apparemment rien à faire avec ἀμνίον, ἀμνεῖον, etc., terme médical (v. sous ἀμνός).
ἀμνός : m. « agneau », terme relativement rare ; ἐτῆρας ἀμνοὺς ἔρεξα (S. fr. 751); autres ex. chez Ar., Théoc., LXX,
et dans diverses inscriptions relalives à des sacrifices
(Myconos,
atticistes
516
(cf.
1024,9
Erbse,
;
Gortyne,
etc.),
Untersuchungen,
Les
159)
lexiques
indiquent
qu’&juvéç désigne l'agneau de sacrifice âgé d'un an. À ἰ9 différence de l'autre nom de l'agneau dpfv, ἀμνός
(Gr. D. 1,444) et conteste M. Leumann. Cette glose a donné naîssance à une étymologie de Lagercrantz, ZF 50, 1932,
comporte
277-280, qui anaiyse le mot en ἔάμικτο-θαλόεσσα « d'une
désigne un animal
prospérité sans mélange », interprétation acceptée autrefois
εἰδος (Théoc.), ἀμνάς, -4Bos (p. -ê. Théoc., LX X). Autres dérivés : diminutif ἀμνίον (com.), 165 adj. ἀμνεῖος
par H. Frisk, IF 52, 1934, 282 et 295. Autres interprétations citées chez M. Leumann,
Hom. Wäôrter, 214-n. 8, qui se raliierait, à une vieille hypothèse de Doederlein, évoquant ἀμύγδαλον, -n «amande, amandier ». Μ, Leumann rappelle que ἀμύγδαλον doit être égéen, ce qui
expliquerait
qu'une
tello
les
épithète
variations
de
forme,
convient
à un
nom
et
remarque
de lieu. Voir
aussi Lez. Ep. a.v.
un féminin,
ce qui va avec le fait que 16 mot
assez âgé : &y.va'z (Cos, Gortyne),
ἀμνίς,
(Théoc.) et ἀμναῖος (pap.). Pour désigner la poche des eaux, la membrane qui entoure l’enfant ou 16 petit porté
par sa ἀμνεῖον ἀμνίον relation Que
mère on a ἀμνειός ou ἄμνιος (Sor. 1,58, Gal.), (Hippiatr. 14). Rufus cite d'Empédocle 16 mot (= Emp. fr. 71) : celui-ci a-t-l} mis le mot en avec ἀμνίον de Od. 3,444 ? faire de ἀμνεύς, vent du sud-est (Arist., Vent.
973 b} ?
ἀμμά : f ainsi défini ΕἸ, Mag. 84,22 : τροφὸς καὶ
Pas
d'autre
composé
que
le composé
com.
ἀμνοκῶν
:
—
«bôte comme un agneau », cf. κοέω et d'Aristophane ἃ 453 (Ar. Cav. 264); (correction de Latte) pour ἀμνοκόπος * Le mot ἀμνός a désigné dans la l’Agneau mystique. Voir Chantraine, Fesischrift
Taillardat, Images et p.-8. ἀμνοκόμος ποιμήν (Hsch.). langue de l’Église
Sommer
F.
12-19.
En grec moderne ἀμνός ne subsiste que dans la langue puriste, notamment dans celle de l'Église. Et.: Le grec possède deux noms de l'agneau : dphv et
77
ἄμπελος
—
D’autre part, le nom de 1119 lui-même # ἀμοργός semble désigner également 16 vêtement (Cratin. fr. 96). On doit se demander si les λαμπτῆρας ἀμοργοὺς d'Emp. (fr. 84 Diels) ne désigneraient pas des lanternes enveloppées de mousseline (cf. la fintea lanterna des Latins, PI. Bacch, 446). Pour la métonymie supposée dans ces emplois d'épopyés, ct. ἀμύκλαι, etc. Faits comparables en français où jersey, tiré du nom d’une fîfle, désigne une étoffe otun vêtement.
Cf.
&…,6;, *Auvéç doit être rapproché de lat. agnus en posant *ag *nos. L'irlandais üan suppose un o- initial, le v. sl. agne une voyelle longue initiale - ou d-, l'anglo-sax. ganian
avec la note.
«agneler » demande un k ou un gh* intérieur, mais exclut
subsiste ἁμῆ γέ ἀμόθεν (lecture
un g*”
ἄμοινα
: IG V 2, 4,22 (Tégée, Ive s. av.) ; hapax qui
reste obscur.
ἄμοιος studien
15
: κακός,
illyrien
serait
8qq.
Blumenthal,
Selon
Zexedol.
On
(7).
Hesychcomparer
peut
: σεμίδαλις ἐφθὴ σὺν μέλιτι (Hsch.).
Le mot
se trouve aussi chez Philétas cité par Ath. 14,646 d.
Dérivé ἀμορίτης ἄρτος (LXX), écrit ἀμορθίτης et donné
comme sicllien par Ath., . c., enfin confirmé par la glose
d'Hsch. ἀμοργίτας * πλακοῦντας ; avec 19 suifixe -img qui sert notamment à former des noms de paîns. Et.: Les graphies ἀμορδίτης et ἀμοργίτας prouvent
qu’il taut poser *ayopFa. Inexpliqué. ἀμορβός : « compagne » (Call. H, Artémis, 45), « gardien
du bétail» (Cali. fr. 301, Nic. Opp.). Fém. ἀμορβάς,
épithète de Nymphes (A.R. 3,881). Dérivé ἀμορδεύς (Opp.), peut-être issu par dérivation inverse de ἀμορδεύω.
Verbes
dénominatifs
(Antim.)
: ἀμορδέω
et ἀμορδεύω
(Nic.) « suivre», 880 moyen « donner» (Nic.). Adj. ἀμορδαῖος épithète de χαράδραι « combes, ravins » (Nic. Th. 489 — 28) que 168 schoiies glosent par ποιμενικαΐ «où se tiennent les pâtres », ce qui va avec les emplois de ἀμορδός, mais aussi σχοτεινώδεις « obscurs » : cf. pour
ce dernier sens ÆM 85, 20 ἀμορδὴς καὶ ἀμορδές * σημαίνει τὸ μεσονύχτιον παρὰ τὴν ὄρφνην "... σημαίνει xal τὸν ἀκόλουθον. L'origine du sens «obscur» est inconnue ; il peut être issu du passage de Nicandre. Groupe typiquement alexandrin, de structure apparemment archaïque, mais de sens mal définis οἱ divergents. Bt.: Inconnue. En dernier Hieu Pisani, R. Ist. Lomb.
77,
pose
541-547,
1943-1944,
forme
une
éol.
ἀμορθός
pour ἔάμαρ-δος «allant ensemble » (cf. βῆναι οἱ ἁμαρτή qui serait issu de ἁμαρστὴ
[1]). Indémontrable.
Apopyés : Quelle que soit l'origine du nom de 1116 d’Amorgos,
: thème
Images
d'Aristophane,
d'’adjectif indéfini
$ 262
«quelque»,
qui
dans les adverbes ἁμῇ, en attique dans la formule xn (Ar., PI.), ἀμόθεν avec psilose (Od. 1,10) et γέ ποθεν (PI.), ἁμοιγέποι (AB 204), ἁμοῦ γέ που prob. Lys. 24,20), ἁμῶς γέ πὼς (Ar., Lys., Pl.,
ete.).
μοῖτος — χάρις, οἵ. s.u., l’a étant privatif. Mais d’autres évoquent la glose μοῖος * σκυθρωπός (Hsch.). Obscur.
ἀμόρα
Ἐὰμός
Taillardat,
il
4
donné
naissanco
à
divers
termes
qui
méritent d'être oxaminés : ἀμοργίς, -ίδος, F. plante textile qui est utilisée comme le lin. II s'agit probablement d'une
C’est surtout avec les adv. négatifs οὐδὲ et μηδέ que ce thème
et μηδαμός
seulement
οὐδαμά et μηδαμά (ionien), οὐδαμῇ et μηδαμῇ (ionien), μηδαμεῖ (Delphes, Schwyzer 323), οὐδαμόθεν et μηδαμόθεν {ionien et attique), οὐδαμόθι οἱ μηδαμόθι (ionien), οὐδαμοῖ et μηδαμοῖ (lonien-attique), οὐδαμόσς et μηδαμόσς (ionienattique), οὐδαμοῦ ot μηδαμοῦ (lonien-attique), οὐδαμῶς et μηδαμῶς (lon.-attique). La langue tardive a créé οὐδάμινος « bon à rien ». Forme plaisamment créée sur ναὶ d'après οὐδαμῶς : ναϊιδαμῶς « certes » (Com. Adesp. 1086). A l’époque hellénistique ont êté créées les formes à
dentale aspirée μηθαμά (Épidaure), -όθεν (Cèos), -où, οὐθαμεῖ (Épidaure). En dehors des formes négatives, qui ne sont elles mêmes pas toutes attiques, l'indéfini &uôç n’est que médiocrement attesté, dans des formules toutes faites. Ei.: On rapproche avec raison skr. sama- (enclitique), got. sums, etc. Sur 16 plan de l'indo-européen ce groupe est apparenté à ἅμα, elç « un ». L'expression de l'Indéfini peut être issue de la notion de l'unité, cf. fe. un, grec m. ἕνας, etc. äpo'rov
3
«avec ardeur,
sans relâche », principalement
dans l’expression &uotov μεμαώς (II. 4,440, étc.), mais parfois ἄμοτον κεχολώμενος « animé d'une colère implacable » (11, 23,567) ou (hulovoc) ἄμοτον tavéovro (Od. 6,83) ou μάχης ἅμοτον μενεαίνων (Hés. Βοιιοί. 361). Terme de l'épopée et des Alex. chez qui il équivaut seulement à « violemment », etc. (Théoc., A.R.).
L'emploi de ἄμοτος comme adjectif semble secondaire (Simonide 37,16 douteux ; Théoc.) 16 sens étant « furieux, sauvage », etc.
Terme uniquement poétique. Æt.: Obscure, d’autant plus que 19 sens originel ne se laisse pas fixer. Hypothèses de Bechtel, Lexilogus s.u.; de Pisani, Rend. Isi. Lomb. 77, 1943-1944, 547 sqq. qui pose &- cop. et μόθος « ardeur belliqueuse ». H. J. Seiler, KZ
(ef. Poil. 7,74); ἀμοργίς désigne également une tunique faite de cette étoife : ἀμοργίς * καλάμη τις, ἐξ ἧς ἔνδυμα γίνεται, À ὕφασμα, À χίτων (Hsch.). Pour désigner cette
préverbe
ἀμόργινος (Ar. Lys. 150).
: οὐδαμός
attestés au pluriel et en lonien-attique avec les adverbes :
espèce de mauve (Malva silvestris) qui poussait à Amorgos
tunique fine, on a également employé l'adjectif de matière
est resté usuel
75,
1957,
vraisemblable
voit
dans ἄμοτον un adjectif en -το- de μεν-, μέμονα,
avec
ëv-
17-20, au
de
façon
vocalisme
zéro
plus et
traiîtement
ο de
,
éolien ou achéen. Voir Leæ. Ep. s.u.
ἄμπελος : t. « vlgne », avec ses diverses variétés (non
ἄμπελος
—-
attesté dans l'Il., mais οἵ. ἀμπελόεις, Od., ion.-att., etc.), parfois omployé avec une épithète distinctive pour désigner des plantes qui ressemblent à la vigne (cf. LSJ). À pu désigner une machine de guerre et une mesure de longueur. Selon Hsch. équivaudrait à αἰγιαλός à Gyrène (?).
‘Auxedo-
flgure comme premier terme dans un certain
nombre de composés généralement techniques : ἀμπελάνθη
« floraison de ia vigne » = οἰνάνθη, ἀμπελόδεσμος, sicilien, sparte dont on faisait des liens pour la vigne (cf. J. André,
Lexique 28), ἀμπελόκαρπον = ἀπαρίνη, ἀμπελόπρασον poireau des vignes (cf. J. André, ἰ. c.), ἀμπελοφάγος, -φόρος, -φυτος. On lit chez B. ἀμπελοτρόφος ; dans l’A.P. ἀμπελοφύτωρ épithète de Bacchus, etc. Deux composés verbaux isolés : ἀμπελοστατέω (CollitzBechtel 3632, Cos) « planter des vignes », et ἀμπελοτέμνω «tailler la vigne » (P. Lond. 1,131,375). Un soul groupe important est constitué
autour
de
ἀμπελουργός « vigneron » (Ar,, ton.-att.), d'où ἀμπελουργία,
ἀμπελουργικός (Pi., Tables d’Héraclée), ἀμπέλουργεῖον «vignoble» (variante Æschin. 2,156, Suid.), ἀμπελουργέω (ion.-att.), ἀμπελούργημα (Poll.). Dérivés : diminutifs ἀμπέλιον (Ar, etc.), ἀμπελίς, -ἰδος (Ar. Ach. 995), également employé comme équivalent
du nom d'oiseau ἀμπελίων (Ar. Ois, 304). Adjectifs : ἀμπελόεις
d’objets
qui
147). Verbe dénomi-
natif ἀραδέω « retentir » : aor. ἀράδησε en parlant d'armes (Hom.), prés. en parlant de dents (Épich.), trans. (Épich.,
(Thphr.)
: m. terme de 18 médecine ionienne ; « trouble »
775);
οἵ.
encore
Plu.
Mor.
654
b
τὸν
συνουσίας ἄραδον καὶ παλμόν.
ἀραδῇ * θορυδήσῃ,. συγκέχυται,
ταράξῃ
ob
ἀράδηται *
κεκόνιται,
Εἰ. : Malgré les emplois techniques particuliers, probable-
ment onomatopée, comme äpæboc, et cf. ἀράζω.
ἀράξω ou ἀρράζω : « gronder » en parlant d'un chien (D.H., ÆL, Poll, Plu.) ; ct. encore ἀράζουσιν ‘ ἐρεθίζουσιν (Hsch.). En outre ἀρρίζω (AB 1452) et ἀραρίζω[2] (Amm. s.u. φωνεῖν), Et.:
Onomatopée.
Malgré
la
divergence
des
emplois,
apparenté à ἄραδος οἱ ἄραθος. : une aspiration initiale est enseignée par ἆραιὀς Hdän. 2,108, et souvent notée dans les mss d'Hom. ; « mince,
sans solidité » (Hom., dit de jambes, d’'une entrée, etc.), dit d'une ligne de bataille (X.), de nourriture (Arist.) ; sens technique de «lâche, lacunaire » par opposition à πυκνός en parlant de tissus, matières, etc. (Anaximen., Arist.) parftois «intermittent » Hp., Emp., Anaxag.,
(Hp.); enfin «rare» (Arist.). Dérivés : ἀραιότης, -τητος opposé à πυκνότης (Hp., Arist., etc.), ἀραιώδης adj.
(Gal.). Verbe factitif ἀραιόω « rendre lâche, raréfier» (Hp., Arist.), avec les dérivés ἀραίωμα (Hp., Plu., etc.), ἀραίωσις (Hp., Épicure, etc.). Il faut peut-être lire ἀραιάκις = ὀλιγάκις dans Hsch. s.uu. ἀδράκις, ἀρβάκις. Composés rares, techniques et tardifs : ἀραιόδους (Arist.),
(Hech.
τόθριξ -écxpxog
su.
dedvh),
-ὄπορος
(Alex.
(Hp.), -dorukog (Vitr.), τόφθαλμος
Aphrod.), (Gp.).
Le grec moderne a gardé ἀραιός « clairsemé, rare », avec divers dérivés. ÆEt.: Inconnue. La présence d’un digamma initial est assurée par la métrique homérique.
ἄρακιν (corr. pour &pom) : φιάλην καὶ ἀράκτην (Hsch.), cf. la gl. ë& ἀρακίδων et Ath. 502 b, Αἰολεῖς τὴν φιάλην Époxty καλοῦσιν. Les données philologiques invitent à poser une forme ἄρακις plutôt que ἀράκη. Æt.:
Inconnue.
nettement
tiré
d'Épaxoc.
Le
suffixe
fait
ÆEt.: Inconnue. Le rapprochement avec lat. arinça sorte d'amidonnier est improbable. Mot d'Asie Mineure selon Nehring, Οἱ. 14, 1925, 182. ἄραξα : plante fabuleuse qui pousse (Ps. Plu, Fluv. 23,2),
èx τῆς
Traces d'un verbe dénominatif dans des gloses d'Hsch.
est
fruit »
penser à celui de ἔχιδνα.
p.-8. à l’origine « borborygme », cf. 168 emplois Hp. Acuf. 10, VM 15 ; v. encore Morb. 4,56 ; « palpitation » du cœur Th.
(pap.):
sauvage ; mals le dérivé ἀράχιδνα « gosse à double
Et.: Même suffixe que dans Bépubog, xévabog. Onomatopée, cf., pour le thème, ἄραδος et ἀράζω.
(Nic.
-σπορος, -χερσος
La forme à aspirée ἄραχος (Gal.) désigne p.-ê. la vesce
A.R)).
&paBos
: ἀρακόσπερμον,
:
près de l'Araxes
ἀραρίσκω : usité uniquement en poésie depuis l'ZItade ; 19 présent est rare créé sur l’aor. ἤραρον assez fréquent en poésie, que concurrente mal un aor. sigm. ἧρσα. Un autre thème important est le parfait ἄρηρα, atl. &päpe, au participe ἀρηρώς, ἀρᾶρώς, ἀραρυΐϊα (sur le vocalisme v. hypothèses de M. Leumann,
Celtica 3, 1955, 241-248) ;
ce participe est attesté au nom. pl. neutre et au fêm. en mycénien (cf£. Chadwick-Baumbach 174); ce parfait est de sens intransitif. Rares formes moyennes, dont la plus difficile est le subj.
transitif προσαρήρεται (Hés. Trav. 431), aor. plutôt que parfait. Au passif Hom. a l’aor. ἤρθην, les Alexandrins le part. pf. ἀρηρεμένος OU -αμένος, Le sens des formes transitives
nombreuses pourvu
est
«adapter,
construire,
pourvoir
de »;
les
formes intransitives signifient « être adapté,
de, convenir », etc.
Sur 19 participe pf. ἀρᾶρώς 8 été créé un adv. kpäpéres «fermement,
solidement » (Æsch.,
E.,
Pl. Phdr.
240
d,
grec tardif) avec 19 comp. ἀρδρότερον (Them.). Participe athém. qui ne se rattache à aucun de ces thèmes : ἄρμενος « adapté, préparé, convenable, agréable »
(Hom., Hés., poètes) ; d'où 19 subst. τὰ &puevæ « agrès » (Théoc., Æn. Tact., IPE 1* 32 B, mais Hés. Trav. 808, le mot est plutôt adj.), « équipement » (Alc.), «Instrumients » (Hp.), « nourriture » (Numen. ap. Ath. 306 c) ; pour ce dernier sens y aurait-il influence de ἄρμα cité sous αἴρω ? ou d’une interprétation de Hés. Th. 639, Bouclier 84 ? — "Άρμενος, p.-ê. anthroponyme en mycén. (Lejeune, Par. d. Pass. 98, 1964, 326), connu en tout cas à l’époque classique. Dérivés : ἀρμενίζω «mettre à la voile» (Gloss.), de ἄρμενον « voile » (Gloss.), employé parfois au figuré en grec moderne (Papageorgiou, * AOnv& 24,459 sqq.). L'hypothèse qui voit l’origine de ἄρμενον dans des formules hom. (M. Leumann, Hom. Worter 311) n'est pas vraisemblable : ces formes verbales se trouvent au cœur d'un ensemble de mots importants issus de &p-, exprimant l'idée d'adapter, accorder. Noms d’agent : composés rares, πυλάρτης (Hom.), λιθάρτης (inser.). Noms d'action : ἀρθμός «lien, union, amitié », rare
ἀραρίσκω
—
102—
(H. Herm. 524, Æsch., Call.); d’où ἄρθμιος «Ité, uni» (Od., Hdt., Emp.) ; et le v. dénominatif ἀρθμέω « se lier, s'ünir » (intransitif II 7,302, forme passive A.R. 1,1344) ; ἄρμᾶ 1. «amour physique », Aphrodite à Delphes selon
Autres termes qui pourraient être apparentés : ἄρτι, ἁμαρτή, ὅαρ, p.-ê. éperh, ἀρέσκω, ἀρείων, ἀριθμός. "Άρθρον «membre », ἀρτύνω « assaisonner » subsistent
Plu. 769 a (pour ἁρμή, voir plus loin s.u. ἅρμα). ᾿Αρτύς n'est connu que par des gloses : ἀρτύς * σύνταξις et ἀρτύν * φιλίαν καὶ σύμθασιν % κρίσιν (Hsch.). Le mot
Æt.: On trouverait un correspondant à #pæpov dans arm. arari « j'ai fait » (présent arnem), cf. Pokorny 55,
est certainement ancien, cf. arm.
ard, gén. ardu
« ovdre »,
lat. m. arfus, -üs, skr. yiü- « moment fixé, ordre », etc. Ce thème a servi de point de départ à deux verbes dénomi-
natifs : a) ἀρτύω «arranger, préparer» (Hom., ion.-att.); l'attique emploie ce verbe (surtout avec les préverbes ἐξ- et xata-) au sens culinaire d'« assaisonner » avec les
dérivés ἄρτυσις, ἄρτυμα, d'où -ματώδης et dans les pap. -μάτιον, ἀρτυμᾶς εὐ -ματᾶς «épicier», -ματοποιΐα, «ματοπώλης ; ἀρτυτικόν « assaisonnement » (pap.); dans d'autres dialectes ἀρτύω signifie «administrer » (crétois, arcadien), cf. ἀρτυσίλαος nom
d’un fonctionnaire
à Délos
(Ath. 173 a), ἀρτυτήρ fonctionnaire à Théra (Schwyzer 227), et la @glose d'Hsch. ἀπαρτύειν * ἀποχηρύσσειν Ταραντῖνοι ; δ) ἀρτύνω (-uvée, -Uve, -ÜvOnv) « disposer, préparer » (Hom.
seulement),
pour
la
formation,
cf.
Schwyzer,
Gr. Gr. 1,727, d’où &préväg magistrat à Argos (Th. 6,47) et ἄρτυνος (Hsch., Plu.), ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,491, Dérivé avec suffixe de nom d’instrument -θρον : ἄρθρον «aiticulation, membre » (Emp., Hdt., Hp., etc.), comme terme grammatical « particule » dans un sens large (Arist. Po, 1457 a), et surtout «article» (Arist., stotc., etc.).
Dérivés techniques : ἀρθρῖτις (νόσος) « goutté» (Hp.), avec ἀρθριτικός qui se rapporte à la fois à ἀρθρῖτις et à &pôpoy, « qui concerne les articulations ou la goutte » (Hp.) ; ἀρθρυκός « qui concerne les articulations » (Gal.) ou l'article (A.D.); ἀρθρώδης «articulé, ajuste» (X.,
Arist.), avec 16 dérivé ἀρθρωδία
« articulation» ; verbe
dénominatif ἀρθρόω, -ομαι surtout au passif « être articulé » (Hp.,
Hermip.,
1,4,12) ; aussi
ete.), avec
«articuler
les préverbes
des
sons»
δια-,
éE-,
(X.
Mém.
souvent
au
flguré « décrire, expliquer» ; d’où ἄρθρωσις (Phid., Str.), aussi avec δια- ἐξ-. Composés : ἄναρθρος « non articulé » d’où parfois « débile », ἔξαρθρος « désarticuié, luxé », d'où ἐξαρθρέω, -nua, -ησις, D'autre part ἀρθρέμδολον, -βολέω, etc., dpOpoxndhs, ἀρθροπέδη.
D'un dérivé de la racine ἀρ- en τ (ἀρτ- ? Ῥάρτος ? οἵ. l’adv. ἄρτι, mais voir aussi Schwyzer,
Gr. Gr. 1,705 sqq.)
a été tiré le présent assez rave ἀρτέρμαι (Hdt.), avec des composés probablement
(Hdt. ἀρτίζω
1,195)
“arranger,
καταρτίζω
&v- (Hdt.), παρ- (Hdt., Arr.) ;
xæt-, cf. Hdt.
avec (Hdt,
une
3,80 ; nom
variante
préparer »
etc.),
« ôtre préparé »
avec
d'action
ἄρτησις
ἄρτισις ; aussi
doublet
(Théoc,
les
D.S.,
dérivés
etc.)
et
κατάρτισις,
κισμα, -ἰσμός, -ἰστήρ, ἐπαρτίζω (Hp.); pour le rapport entre ἀρτέω et ἀρτίζω, cf. αἰτέω et αἰτίζω. 9 thème en 5
ἐπαρτῆς « équipé, préparé » (Od,, A.R.) est une dérivation secondaire.,
Certaines formes de ce groupe se sont trouvées en conflit homonymique avec la famille de ἀρτάω (voir sous
ἀείρω). Pour 108 dérivés en -μα, -μος, τμη, etc., avec ou sans asptrée, voir sous &pua.
en grec moderne.
;
ἀράσσω : 1. -ξω, etc.; «heurter, frapper » (des cheviiles, la terre, une porte, etc.) ; le verbe simple est utilisé en poésie (Hom., etc.), une fois chez Hdt., en prose tardive. Formes à préverbe : ἀπ- « arracher d'un coup » (Hom., etc.),
δι- (Hés.), ἐξ- (Hom., etc.), xar- (lon.-att.), συν- (Hom. ion.-att.) « mettre en pièces ». Noms d’action : ἀραγμός « heurt » (trag., Lyc., Hellanic.);
ἄραγμα (E., Sor.), ἄραξις (tardit) ; adv. ἀράγδην un cliquetis» (Luc.). La glose (Hsch.) risque d’être fautive.
dpdyetv'
«avec
σπαράσσειν
Et.: Reposerait sur une onomatopée, cf. ἄραθος, ἄραδος,
L'hypothèse
que
le mot
reprise
par
Bechtol, Lexilogus s.u. δήσσω,
alternerait avec ῥᾶττωδήσσω
est dificile
phonétiquement.
ἀρασχάδες : τὰ περυσινὰ κλήματα (Hsch.), En outre ἄρεσχαι * κλήματα, βότρυες (Hsch.), et ὁρεσχάς * τὸ σὺν τοῖς βότρυσιν ἀφαιρεθὲν χλῆμα (Hsch.); Voir en outre αὐροσχάς, οὲ ὅλοσχος. Termes botaniques qui concernent des branches ou la queue d'une' grappe, cf. R. Strôümberg,
Woristudien 53-54. On terme de ces composés
lui accordera que le second probables est apparenté, soit à
il le veut'à
ἔχω, soit comme
ὄσχος
«rameau de vigne »
(dont l'orthographe la plus usueile semble, il est vrai, être ὥσχος). Il resterait à expliquer le vocalisme « ou €
de -αἀσχαδες et -εσχαι, enfin 16 premior terme &p-, ou ôp-.
’Apéruos : m. nom de mois en locrien équivalant à pou près à décembre (SIG* 855). On suppose d'abord un
pl. n. Ῥ'Αρατυιὰ «tfête des labours » qui serait issu de Yäpardc nom d'action répondant à ἀρόω (cf. le crét. ἄρατρον, etc.), voir Schwyzer, GI. 12, 1923, 1. ῬΛρατός signifierait «temps propre au labour », cf. Benveniste, Noms
d'agent 73.
ἀράχιδνα, voir sous ἄρακος. ἀράχνη : !. « araignée » (Æsch., AP), « toile d’araignée » (Hp., ete.), pour désigner l'animal on a plutôt ἀράχνης,
-ou m. (Hés., Pi., etc.); hapax ἄραχνος (Æsch., Supp. 887). Dérivés : ἀράχνιον « toile d’araignée » (Od., com., X., Arist.) ; le mot
est également employé par Arlst. comme
diminutif de ἀράχνης ; d'où ἀραχνιώδης « qui ressemble à une toile d’araignée » (Hp., Arist., Dsc.) et le dénomi-
natif
factitif
ἀραχνιόω
(Hp.,
Arist.)
«tisser
une
toile
d'araignée », au passif « être couvert d'une toile d’araignée ».
En outre ont été tirés de &pdyvn les adj. ἀραχναῖος « qui concerne l’araignée » (AP), ἀραχνήεις (Nic.), ἀραχνώδης «semblable à un fil» ou «une toile d'araignée » (Arist., Nonn.). La glose ἀράχνηκες * ἀράχναι (Hsch.), 81 elle est authentique, s'expliquerait par l’analogie de
σφῆκες,
μύρμηκες,
ete.
Dénominatif
attesté
très
ἀραχνάομαι « tisser une toile d’araignée » (Eust.).
tard
— Rares composés : ἀραχνοειδῆς, ἀραχνουφής. Et.:
Nom
d'animal
petit
et
Le sens traditionnel est « meurtrier d'Argus » pour Hermès
déplaisant
qui
n’a
pas
grande extension en i.-e. : cf, toutefois lat. arânea. On pose ‘arak-sn- (ct. Benveniste, Origines 101). Un rapport
avec
&pxug
« filet » est possible,
mais indémontrable.
ἀρβάλη : « poële en terre cuite », τήγανον ὀστράκινον, Tapævrivot (Hsch.).
ἄρβηλος : « tranchet de cordonnier », de forme cireulaire (Nic. Th. 423) ; dit au figuré d’une figure géométrique (Pappus),
cf.
Thompson,
CL.
Rev.
56,
1942,
75
sq.,
Beazley, ibid. 116. Cf. la glose ἀνάρδηλα * τὰ μὴ ἐξεσμένα, ἀρθήλοις γὰρ τὰ δέρματα «ξέουσι» (Hsch.). Et.:
Terme
technique
d'origine
"Apyos
103—
inconnue.
(cf. pour -φόντης, φόνος, οἷο., et les composés postérieurs μητροφόντης, etc.), eb pour Apollon «meurtrier du serpent », cf. ἀργῆς ἀργᾶς. Mais ces interprétations peuvent être secondaires, Homère, comme 16 constate déjà Aristarque, ne semblant pas connaître la légende d’Argus.
Bien d’autres
explications
ont été tentées dès l’antiquité
en rapprochant par exemple &pyôg «blanc» (ef. Chantraine, Mélanges Navarre 69-79).
et φαίνω Dernière
interprétation de co genre et également indémontrable de Heubeck, Beilr. Namenforschung 5, 1954, 19 sqq. :
ἄργος «lumière ébiouissante » d’où « vitesse », et -φόντης rapproché de εὐθένεια, etc. J'ai pensé
(ἰ. c.) que 168 mot pouvait recouvrir un terme
religieux indigène,
démonstration.
mais cotle hypothése
Voir
encore sur
n’admet pas de
διάκτορος
᾿Αργειφόντης
J. Chittenden, Am. Journ. of Arch. 52, 1948, 24-33.
ἀρβίννη : κρέας.
Eucedot
(Hsch.).
Le
lemme
donné avec une finale ionienne-attique. Et.: Le rapport avec lat. aruina « graisse, Serv. Aen. 7,627 secundum Suelonium aruina
Ppingue
quod
est inler cutem
et uiscus)
est
lard » (cf. est durum
est évident,
mais
Îl reste à l’interpréter. Le grec est emprunté selon Ribezzo,
Riv. Indo-Gr. Ital. 12, 196. Selon v. Blumenthal, Hesychsiudien 16, le mot serait messapien.
ἄργελλα : οἴκημα Μακεδονικὸν ὅπερ θερμαίνοντες λούονται (Suid.) οἱ ἄργιλλα ou ἀργίλα, fém. habitation souterraine en Grande Grèce (Str. V, 244) que cite Éphore
{== fr. 45), cf, Eust. ad D.P. 1166. Et.:
Le
ἀρβύλη : ? chaussure montant jusqu'à
une
discussion
Adj. ἀρθυλικός d'Hsch. kpôüxn
doit être lu ἀρθύλης. En
outre κατάρδυλος
proprement
avec ἄργιλλος très
détaillée
chez
macédonien
défendable.
Kalléris, Les anciens
Voir Macé-
1,104.
ἀργέλοφοι
: m. pi. déstgne 16 rebut, 19 déchet
(Ar.
Guépes 672 hapax). Selon la sch. et AB 8, serait un terme
attique pour ποδεῶνες « pattes de la dépouille d'un animal » (mouton, etc.).
Et.:
L'explication
traditionnelle
voit
un
composé
de
chaus-
καθάρδυλος
χλανίς
λόφος (aigrette ?) et ἀργός («inutile » ?), mais cet ἀργός ne figure pas sous la forme dpye- comme premier terme
La glose d'Hech. ἄρμυλα * ὑποδήματα Kurplot, g'il ne
de composé (analogie comique avec &pxe- ?). En admettant, ce qui n'est pas invraisemblable, qu'il s'agisse d'un terme comique créé par Aristophane, le mot serait à la fois
la
glose
s'agit pas d’une faute du
altération
de
ἀρδύλη
descend
non
jusqu'aux
sures» (S.), et (noter l'aspirée).
«qui
grec,
la choville,
portée par les voyageurs, parfois aussi par 168 femmes (Æsch., E., Hp.) ct. Hp. Art. 62 cité par Ed. Fraenkel,
Ag. 2,429. Dim. ἀρδυλίς (Théoc., AP). «en forme ἀ᾽ ἀρθύλῃ » (Délos). Le lemme
est
et le rapprochement doniens
@
terme
d'Hsch.
manuscrit,
par
peut résulter d’une
rapprochement
avec ἁρμόζω,
ou être un emprunt parallèle et indépendant. Æt.: Emprunt probable, p.-ê. à l'Orient.
bizarre et obscur.
ἄργεμον, voir ἀργός. ᾿Αργαδεῖς, -ἧς : m. pl. (thème en -eôç) nom d'une des 4 tribus en Attique et en Ionie (Hdt.,
E., Cyzique,
etc.);
ἀργεννός, ἀργής, etc, voir ἀργός.
vaut, selon Plu. Soi. 23, τὸ ἐργατικόν, ce qui supposeraît une assimilation de la syllabe initiale d'un thème ἐργαδct. ἐργάζομαι. Voir n.
Frisk,
chez
Nilsson,
Cults,
Myths..,
1941,
147,
17.
ἀργάδες
Thphr.,
etc.);
(inser.,
: εἶδος
quroù
H ἀργαὶ
γυναῖκες
(Hsch.).
Voir Latte s.u.
: «argile, terre blanche à potier» (Arist.,
ἄργιλλος
ἄργιλλα
f. même
sens
(Gal.);
ἄργιλος
Acarnanie).
Dérivé : ἀργιλώδης (Hdt., etc.). Composé : ἀργιλλοφόρητὸς épithète de γῇ (P. Teb. 702). Et.: Probablement apparenté à ἀργός !. Le latin doit être un emprunt au grec.
épyahéos, voir ἄλγος.
᾿Αργειφόντης : épithète
d'Hermés
(Hom.,
Hés.),
“Apyos de
la
Nom
: n.
capitale
de
de
plusieurs
l’Argolide.
de ville présente
plus tard épithète d'Apollon chez S. (Fr. 1024) et de Télèphe chez Parthénios, cf. Parth. fr. 33. La formo est
πεδίον (?). Ce nom
obscure et il est possible, mais non certain, que "Apye:φόντης soit un arrangement métrique de ᾿Αργόφοντης comme le veut P. Kretschmer (Gl. 10, 1920, 45 sqq.).
᾿Αργεῖοι (Hom., etc.) présente
1} 1l est
de
genre
Selon
inanimé;
2)
la
notamment
cités, Str.
deux
8,6,9
originalités :
structure
la forme
ἄργος= du
attendue
dérivé
d’un
dérivé de thèmes en s. Mais il existe surtout des dérivés
en l: ᾿Αργόλᾶς m. (E., Ar.) ; ᾿Αργολίς, -ἰδος f. (s.c. γῆ).
Apyos
—
104—
Argolide (Hdt., etc.) ; ’ApyoAuxég (Plu.) ; en outre l’adv. *ApyoMort (S.) et 16 v. dénom. ἀργολίζω « prendre le parti
lat. (Virg.,
des Argiens » (X., etc.). Et.: Le fait qu’il s’agit d’un thème
cépage à raisin blanc. Il a dû exister un thème en s attesté par l'adj. composé
en s fait penser
à
ἐναργής, ete., Voir sous ἀργός « blanc » ; mais ce peut être un
toponyme
du substrat.
ἀργός, -ñ, -6v : «d’un blane brillant», d’une
oie
(Od.
15,161),
d’un
bœuf
bianc,
en parlant ou
bien
gras
(Il. 23,30), blanc (Arist.). C’est d'autre part une épithète des chiens chez Hom. (Il 1,50, etc.) au sens de «rapides », s'il s’agit bien du même
mot
comme
nous pensons
(ct. Æ{.).
D'où
les noms
propres "Apyog, nom du chien d'Ulysse (Od.} et du gardien d’Io (trag.), mais pour ce dernier 16 mot est interprété
par les Anciens « aux yeux brillants » ; ’Apyd f. «la rapide » nom du navire des Argonautes (Od., etc.). Composés
: ἀργι- flgure comme
premier terme
dans des
composés anciens selon un vieux type i.-8. (cf. p. ex, Risch, Wortbildung der hom, Sprache, 195 après Wackernagel, Kl. Schr. 1,769), avec le sens de « briilant », notamment
ἀργιδθρέντας (Pi.) «à la foudre brillante», -xépæuvoc ld. (Hom.), -λόφος (Pi.), -νεφής (S.), -όδους épithète du sanglier 6t du chien (Hom.); ἀργιλιπής, d'autre part (Arch.
doit
160 B.) se trouve
signifler
«très
dans
blanc»;
un contexte
l'athém.
n.
peu
pl.
clair,
et
ἀργίλιπες
(Nic., Th. 318) épithète de la vipère est glosé par les sch. ἔχλευχοι « tout à fait blancs » ; 16 second terme appartient
au groupe de λίπα, etc. (cf. l’hom. ἀργέτι δημῷ « d'un blanc gres éclatant ») ; ἀργι- au sens de « rapide », dans acc. pl. ἀργίποδας (Hom.), mais 16 mot signifle plus tard «aux pattes blanches » (S. Aj. 237), ct. ausst ἀργιπόδας nom. sg. (AP 6,299) ; enfin la glose d'Hsch. ἀργιόπους * ἀετός, Μακεδόνες peut être corrigée en ἀργίπους et doit être un terme désignant l'aigle. πύγαργος ct. plus loin, et voir Kalléris, Anciens Macédoniens
1,106 et 238.
’Apyéç flgure comme second terme dans quelques composés. Au sens de « blanc » : xvnu- « aux cuicses blanches » (Théoc.), Aex- « à la peau blanche » (Æsch,, Thoer.),
πύγαργος (V. sous πύγη), πελαργός, V. 8.v. Au sens de « rapide » πόδαργος « aux pieds rapides » nom d’un cheval chez Hom. ; χηλαργός « aux sabots rapides » (S. El, 861, lyr.) ; pour λιταργός, ν. sous λίταργίζειν. Le mycénien possède trois noms de bœufs avec une finale -ako qui peut être -«pyog mais qui reste ambiguë : podako = πόδαργος « aux pieds rapides » ce qui n'est pas exclu pour un nom de bœuf, ou «aux pattes blanches » ; fomako si c'est στόμαργος signifierait «au mufle blanc »,
mais fumako si c'est θύμαργος vaudrait « vaillant, au cœur vit»; voir en dernier lieu, Lejeune, R. ΕἾ,
8-9;
Chantraine,
Rev.
Ph.
1963,
13-15
outre
la biblio-
graphie.
Sur γλώσσαργος, v. sous γλῶσσα ; sur στόμαργος, V. ous στόμα. Pour ἀπαργία, v. s.v. Verbe dénominatif : ἀργαίνω « ôtre blanc » (E., Opp., Nonn.). Dérivés : ἀργᾶς, -& m. avec 16 suifixe de sobriquets et de noms d'animaux en -&ç désigne un serpent (Achae.), pour sa couleur ou sa vitesse ? Mais les mss d'Hp,
Epid.
5,86 ont ἀργῆς, p.-ê. faux lonisme ; ᾿Αργᾶς sobriquet de Démosthène (Æschin., Plu.) est probablement 16 même mot, mais cf. Bjôrek, Alpha impuram 50 ; Suidas cite en
Gol.,
εἶδος
Bpeæv;
etc.),
épithète
ἀργῖτις de
attesté
ἄμπελος
par
le
s.e., est
un
ἐναργής (Hom. ion.-att.), ν. s.v. Dérivés du thème en 3 : ἀργεστής, -οὔ « qui purifie le clel », épithète du vent du Sud vérog (Hom.) et du vent de
Nord-Ouest,
ζέφυρος
(Hés., etc.);
nom
propre
vent avec déplacement d’accent, ᾿Αργέστης employé
comme
équivalent
poétique
de
ce
(Arist., etc.)
de ἀργής
chez
Nic,
Th. 592 ; ἀργεννός de *äpyec-vog « d'un blanc brillant », forme éolienne (cf. ἐρεδεννός)
épithète
de brebis,
d'étoffes
(H.), emprunté sous sa forme éolienna par des poètes (E., ete.). Dérivé en *-ë- du type de yuuvhç (ct£. Chantraine, Formation 267) kpyhc, gén. -ἦτος, etc. ; ἀργέτι (I 11,813), ἄργετα (I 21,127) s'expliquant par leur commodité métrique. Sens : « briilant, blanc brillant » (Hom,, de la foudre, de la graisse, poètes). D'où ἀργηστής « brillant » (Æsch., Théoë.) : entre dans une série de mots en -narñç, cf. τευχηστής,
οἵ. Chantraine,
Formation
317 ; l'influence
supposée de ὠμηστής est douteuse. Enfin 16 thème ἀργηde ἀργῆς a été élargi au moyen du suffixe -Fevr- dans ἀργήεις, dor. ἀργᾶεις, contracté en ἀργᾶς, -ἄντος « blanc, brillant » (Pi., Æsch.,
Orph.).
Un autre ensemble de.mots associés à &pyég se groupe autour de ἄργεμον n. «tache blanche de l’œil», albugo (S., Hp., etc.) et ἄργεμος m. = λεύκωμα (Poll. 2,65) et «le dessus de l’ongle» (Ibid. 146); ἄργεμον est selon Plin.
19 nom
magique
de
la
lappa
canaria = une
moine. Ces dérivés se situent à côté du n. Ἐἄργος
aigre-
comme
ἄνθεμον à côté de ἄνθος. D'autre part ἀργεμώνη ἴ., « pavot argémone » (Crateuas, Dsc.) est employée comme remède contre l’Xpyeuog selon Dioscoride, ce qui donne l'étymologie probable, ct. Strômberg, Pflanzennamen, B7 ; pour le suffixe ct.
ἀνεμώνη, ἰασιώνη, etc. En outre ἀργεμώνιον = ἀνεμώνη chez Dsc.= ἀστήρ ἀττικός (Aster Amellus L.) chez
Pline, HN 26,92.
L'adj. ἀργινόεις « d’un blanc brillant » est l'épith. des viiles Lycastos
et Camiros
(1], 2,647,656)
et 4 fourni
19
nom des 1168 ᾿Αργινοῦσας ; semble une formation métrique sur ἕάργινος issu d’un thème dpyt- (cf. les composés), comme πυκινός de uxt- ; l’emploi de ᾿Αργινοῦσαι dans
le grec postérieur étonne cependant ; la forme admise par Frisk est sans autorité.
ἀργιόξις
Pour ἀργός au sens de « blanc, brillant, éclatant », v. G. Reiter, Gr. Bezeichnungen u. Braun, 45-52.
der
Farben
Weiss,
Grau
Et.: L'adj. ἀργός et 18 premier terme de composé ἀργι-
Gr. 76, 1963,
avec
ἀργόλαι
présentent formellement claire. Le premier terme
une étymologie apparemment de composé ἀργι- 86 retrouve
dans skr. yji-pyd- épithète d’un aigle (οἵ. sous αἰγυπιός). Ce
thème
en
i se trouve
de façon
normale
en
rapport
avec un adj. dérivé en -ro- (cf. Benveniste, Origines 12,80) et le skr. possède un adj. rj-rd- «brillant ». Il est donc à peu près certain que ἀργός est issu de “&pypég par dissimilation (Wackernagel, Verm. Beiträge 8 aqq.). Il faut admettre à l’orlgine une notion qui exprime la blancheur éclatante de l’éclair et en même temps la vitesse. Des termes comme ἀργικέραυνος sont à cet égard significatifs, cf. malgré quelques étymologies contestables
— G.
Cotton,
Pour
Les
Études
les discussions
Classiques,
de
détail,
18,
1950,
cf. Bechtel,
436-441).
Lexilogus
57,
105 —
ἄρδις Adjectifs : ἀργύρεος (Hom:), contr. ἀργυροῦς et ἀργύα
perog
(ion.-att.),
lacon.
ἀργύριος
Pokorny 64, Schulze, ÆL. Schr. 124, n. 6. Toutefois certains savants préfèrent expliquer le double sémantisme par
tique « d’argent » ; &pyvpdông
deux
racines distinctes,
se rapporte plutôt
dans
ce
cas
aucune
ἀργός
«rapide»
étymologie
ne
comportant
satisfaisante
(ὄργυινα ?),
cf. À. Minard, BSL, 60, %, 1965, 23.
se retrouve
A dpyrépondent également lat. argentum, tokh. A ärki, B arkwi « blanc », hitt. harkië « blanc, clair ».
ἁῥξ’ιργυρος, ἄργυφος, etc. : groupe formé sur un thème yu-. “Apyuqog «d’un biane briHant » épithète de moutons (Hom.) et ἀργύφεος même sens, épithète de vêtements, etc. (Hom., Hés., AP) : suffixe -φος, qui s’observe dans des noms de couleurs ou d'animaux (Chantraine, Formation 263, Schwyzer, Gr. Gr. 1,495) ; ἀργύφεος seraît un doublet analogique des adjectifs en -eoç (autre hypothèse Bechtel, Lexilogus 57). en
mycénien
pour
175), rarement
métal » (Hom., etc., attesté une fois des
roues,
au sens
cf.
d'argent
Chadwick-Baumbach
monnayé ; 16 terme
est
masculin, ce qui est usuel en grec pour les noms de métaux. Ce mot figure comme second terme dans un certain
nombre de composés : &y- « sans argent » (Lys., Pl.), ἰσ(Æsch.), παν- (Hom.), πολυ- (Hdt.), ἐπ-, κατ’, περι-, ὑπ-; en outre qtà-, Aa6-; voir δυδδὶ λιθάργυρος sous λίθος, eto. Comme premier terme de composé, chez Hom. : ἀργυρο-
δίνης, ἀργυρόηλος, ἀργυρότοξος, obscure
de
Thétis.
En
οἱ ἀργυρόπεζα
outre
plus
de
trente
épithète composés,
souvent de sens technique. Notamment : ἀργυραμοιβός « changeur » (PI.), τάσπιδες corps dans l’armée d'Alexandre, “ἔνδετος « couvert d’argant » (Délos), -hAxtog, cf. ἐλαύνω (Æsch., E.), ἀργυρογνώμων, -ειδῆς, -θήκη, -κόπος « qui frappe l'argent » (avec -κοπεῖον, -κοπία, -χοπέω, -κοπισThP), “λόγος « qui recuellle de l'argent » (avec “-λογέω, λογία), -πλάστης (pap.), -ποιός, -πούς (en parlant de meubles),
-πράτης
-πρατικός,
-opuxal
“σχοπος,
«marchand
«mines
-ταμίας, -ταμιεύω,
d'argent»
d'argent»
généralement
(inser.
-τρύφημα
Outre les ex. hom., rares composés raires
(pap.)
tardifs
:
sorte
avec
Adalia),
etc. (Inscr.), -τέχνης
-τράπεζα «banque» (Just.), manger, -φυλαξ, (inser.).
(inscr.),
de
blanc-
poétiques ou litté-
ἀργυρόθρονος,
-xuxAoc,
τπήχυς, τριζος, «τοῖχος (Æsch.), etc. Pour ἀργυράγχη, voir sous ἄγχω. Dérivés : ἀργύριον «argent, monnaie d'’argent, pièce d’argent» (ion.-att.), avec le diminutif ἀργυρίδιον généralement pris en mauvaise part (com., Isocr.) et ἀργυράφιον (AB 1339) ; &pyvple, -ἰδος, f. «coupe en argent » (Pi.,
com.,
Délos);
ἀργυρίτης
16 prix est une somme
épithète
d'un
concours
dont
d’argent (Plu.), mais surtout fém.
ἀργυρῖτις, -1Boç « qui contient de l'argent métal » (PIb.), «minerai d’argent » (X.) ; également «litharge d’argent » (Dsc.); enfin nom de plante, 18 mercuriale, également
désignée par les termes ἄργυρος et ἀργύριος (cf. Stromberg, Pflanzennamen
26) ;
travaille l'argent (pap.).
ἀργυρᾶς
«argentifère»
phoné-
(X.); mais
«en argent monnayé » (grec tardif, inser., pap.)
à ἀργύριον, de même
(IG 115 1327, 14),
que &pyvpnpés
en principe : 1) ἀργυρόομαι « être plaqué d'argent » (Mén. Monosi. 469) employé au figuré par Pi. ; à l’actif Dialex. 2,13,
IG
II*
ἐξαργυρόω
3585;
(Hdt.,
composé
Th.)
avec
signifie
xær-
(Hdt.),
«convertir
mais
ses biens
en
argent ».
ἀργός : «inactif », voir ἔργον.
«argent
traitement
Verbes dénominatifs : trois thèmes dont les sens diffèrent
Le théme dpy- de dpyés, ἀργής, ἄργεμον, élargi en &pyv- dans ἄργυρον, ἄργυρος, etc.
“Apyvpog
ἀργυρυκός
par
désigne
l'ouvrier
qui
Dérivés : ἀργύρωμα « vaisselle d'argent » (Lys., com., etc.), avec 16 diminutif &pyvpeèuatiov (Arr.), et l’adjectif dpyvρωματωκὴ «de la terre qui permet de mouler l’argent » (Éphèse); Pamphylie
enfin ἀργυρωταί nom de magistrats en (Schwyzer 686), ct. Fraenkel, Nom. ag. 1,170;
2) ἀργυρίζομαι d’où ἀπ'ι
ἀργυρισμός ὶξ'
«extorquer
de l’argent » (Din,
(Str.,
en
Ph.);
outre
Jos.),
composés
avec
;
3) ἀργυρεύω «exploiter une mine d'argent» (D.S., Str.), mais &pyvpeutixi «art de l’orfèvrerie d'argent »
(Eustr.) est créé indépendamment sur χαλκευτυκή. γΆργυρος, ἀργύριον, etc. subsistent en grec moderne. Et.: Thème &pyu- qui se retrouve dans skr. drjuna« blanc, clair » (autre vocalisme que rj-ra ?), lat. argätus, arguë, ct. pour l’alternance avec &eyt- et lat. argentum, Benveniste, Origines 35, etc. En ce qui concerne le nom de l’argent 19 Jat. a un thème en "-πὲ argentum, de même que le celtique, gaulois arganfo- dans Arganlomagus, etc., av. arazalam, skr. rajatém, mais l'arm. arcat* pose des
problèmes.
En
ce
qui
concerne
le thème
de
ἄργυρος
on a rapproché messap. argorian et argora-pandes (Krahe,
Sprache der Illyrier Il Ὑ a pas 49 dénommé le métal Le germanique, le
1, 32). nom i.-e. de l’argent, mais il a été blanc brillant dans diverses langues. baltique et le slave ont emprunté un
autre mot. Ces variations pourraient prouver que l’emploi
de l'argent n'était pas essentiel chez les Indo-Européens. Voir
Schrader-Nehring,
Reallex. 2,994.
ἄρδα : t. «boue, saleté» (Pherecr. 53), En outre ἄρδαλον (acc. sg.) est glosé par Érot. 28,19, ῥυπὸν À μολυσμόν; et ἄρδαλος par ἄνθρωπος ὁ uù καθαρῶς ζῶν ; même suflfixe que dans αἴθαλος, πτύαλον, ete. ; d’où le v. dénom. ἀρδαλόω « barbouiller, étendre un emplâtre » (Pherecr. 59, Hp.,
LXX);
Nachmanson
les
et
gloses
Pausan.
essentielles
p.
164
sont
Erbse,
cf.
Érot.
chez
p.
26
Hsch.
ἀρδάλους * εἰκαίους, etc. LI s’agit de vieux mots attestés chez les com.
attiques et Hp.
On a voulu rattacher à ce
groupe le terme dialectal βαρδῆν (= Καρδῆν), voir ce mot. Dans cet ensemble l’% bref final de ἄρδα semble secondaire (pour ἄρδη ?), cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,476. Et.: La vleille étymologle qui rapproche ces mots de ἄρδω (malgré l'a long initial que Hdn. attribue au verbe) semble possible.
ἄρδις, -voç : î. « pointe de fléche » (Hdt. à propos de Scythes, Æsch. Pr. 880) « flèche » (Lyc. 63).
D’où ἀρδικός * φαρέτρα (Hseh.) et ἀρδιοθήρα « forceps pour extraire 198 pointes de fléches » (Serv. ad Æn. 8,453).
Æt,: Terme technique sans étymologie claire. On rappr.
ἄρδις
— 106 —
v. irl. aird (de *ardi-) « pointe, point, direction », germ. ἐγία (de ‘arljan), moyen-ind. afi (de ‘adi, i.-e. *zdi-) «abeille » ou « scorpion» ; ainsi Frisk selon Lüders, ΚΙ. Schriften ἷἰρὃω
429. : avec œ long selon Hdn. 2,109 ; aor. ἧρσα, etc. ;
« donner à boire au bétail » (Hdt.), mais plus généralement «arroser » en parlant de terres, qu’il s'agisse d'un fleuve ou de l’homme (Hdt., poètes, Arist.); employé au flguré au sens de «soigner, cajoler » (Pi., Ar, Pl. X.). Fares exemples de composés : δι- (J.), ἐξ- (E.), ἐπ- (surtout au flguré), ὑπ- (tardif). Dérivés : ἀρδμός «lieu où il y a de l’eau pour abreuver ou arroser » (Hom., alex.) ; doublet ἀρδηθμός (Lyc., Nic.) ; en outre les gloses pl. n. ἀρδάνια récipients de terre cuite
qui
servaient
d’abreuvoir,
etc.
(Hsch.
et
Pausan.,
p. 164 Erbse), ἀρδάλια * τοὺς πυθμένας τῶν κεραμίδων, οὖς ἕνιοι γοργύρας καλέουσιν (Hsch.). Le vieux verbe ἄρδω s'est trouvé concurrencé par une forme élargie en -εὐω (Schwyzer, Gr. Gr. 1,732), ἀρδεύω (Æsch. Pr. 852, Arist., etc.); d'où ἀρδεία «irrigation », mals
aussi
«abreuvement » en
parlant
d’animaux
(Str.,
Plu., pap., etc.), ἄρδευσις (Hp. Pol.), ἀρδεύσιμος « irrigué » (Hech. sous xardpputæ), ἀρδευτῆς « arroseur » (Man.). Avec
une
flexion
sigmatique
au
second
terme
de
composés : veoxpBhç « nouvellement arrosé » (FI. 21,846), εὐ- (Agath.). Le grec moderne a encore ἀρδεύω « irriguer », etc. Et.: Inconnue. 51 la quantité longue de l’x indiquée par Hdn. est authentique, on est tenté avec Kretschmer (GI. 3, 294 sq.) de poser ἀξάρδω, donc FapB-, ce que
pourrait confirmer l’hiatus du composé
hom.
νεοαρδής.
Mais l'étymologie échappe et un rapport avec
ἐρράδαται
est exclu, la finale -δαται étant secondaire. Voir la bibliographie chez Frisk s.u. et Bechtel, Lex. s.u.
ἀρειή : t. de sens
collectif
«menaces»
(II. 17,481;
20,109 ; 21,339). Vieux terme dont il n'existe qu’'un dérivé,
le dénom. ἀρειάω (Hippon. 41). Voir aussi ἐπήρεια. Et, : Onrapproche skr. irasyd- « malveillance » : douteux. A l’intérieur du grec deux problèmes : 15 quel est 6 rapport
avec ἐπήρεια, dont l’n semble reposer sur un ë grec commun, cf. s.v.; 29 ἀρείη s'interpréterait aisément comme dérivé de ἄρος * ... καὶ βλάδος ἀκούσιον (Hsch. ct. Latte); cf. ἀπαρές * ὑγιὲς, ἀπήρωτον. En ce cas il faudrait évoquer également
et «dommage» confondus.
ne
doivent
&pn, cf. s.u. Mais
pas
« menace »
nécessairement
être
ἀρείων, ἄριστος, ἀριστερός, ete. : ἀρείων comparatit de ἀγαθός « meilleur, plus fort, plus brave », se rapporte à tous les mérites du corps, de la naissance, de la fortune (Hom., surtout F ; ex. isolés Hés. Tr. 207, Pi. N. 7,101, Æsch. Sept 305, Ag. 81) ; nom de chevaux chez Hom. et
Superlatif finalement
«le
416
plus
meilleur»,
en
fort,
le
parlant
plus de
noble»
et
personnes
ou
de choses : c'est 16 superlatif usuel de l'ionien-attique.
Nombreux composés avec dpiato- comme premier membre, notamment : ἀρισθάρματος (Pi.), ἀρίσταρχος (Simon., B.), ἀριστόδουλος épithète d'Artémis, -Ὑονος (Pi.), τκαρπος (B.), -χρατία, etc., voir sous δημοκρατία et xpkros, -λόχεια «aristoloche», ainsi nommée pour ses qualités propres à l'accouchement, -μᾶντις (S.), -vexog (trag.), -voog, -πάτρα (B.), -πολίτης, -πολιτεύτης (inser.), -xovog
(Pi.), -τέχνης
(Pi.), -Toxoc,
-χειρ
(S.), -χειρουργός
(pap.).
Nombreux noms propres de ce type avec *Aplatapxoç, ᾿Αριστοτέλης, ᾿Αριστοφάνης, etc. En thessal. ᾿Αστόδαμος à côté de ᾿Αριστόδαμος, ct. Leumann, G/. I8, 1929, 66, Vendryes,
BSL
37,
1936,
13-16,
Szemerényi,
Syneope,
98 sqq. Déjà chez Hom. subst. dérivé en -eûç, ἀριστεύς, surtout plur.
&ptotñes
chez
Hdt,
«les
preux »
et en poésie),
(quelques
peut
être
exemples
tiré du
encore
dénominatif
ἀριστεύω (Hom., ion.-att.), cf. M. Leumann, Hom. Wôrter 138. D'où ἀριστεία Î. (Hp., Str.); ἀρτίτροπος «aux manières modestes » (Æsch. Sepi 333) ; ἀρτίφρων «sensible, intelligent » (Hom.,
trag.,
Pl.) ; ἀρτιφυῆς
«juste»
en
parlant
d’un nombre (Hp.); ἀρτίχειρ « aux mains agiles ou habiles » (PI. Lois 79 d). Dans tous ces emplois le çens étymologique de ἄρτι qui comporte l'idée de « bonne adaptation » est sensible (cf. toutefois Knecht, Komposita vom Typ
τερψίμθροτος 16). Dans les autres composés, très nombreux, le sens est «récemment ». Ainsi : ἀρτιδλαστῆς (Thphr.), -“γάλακτος «qui vient d’être sevré » (inscr.), -γένειος (AP), -Ὑαμος (IG XIV 1835, Opp.), -yevhs (Nic, etc.), -γέννητος (Luc.), τγλυφής (Théoc.), -yovos (AP), -δαής (AP), -Saxeuç « qui vient de pleurer ou qui va pleurer » (Ε. Med. 903), -δίδακτος (App.), -Oxvhs (E.), -μαθής (Ε. Hec. 687), -«παγῆς (Théoc.), -πλουτὸς (Ε. Supp. 742), -στράτευτος (App.), -τελής (Pl.), -Toxog «nouvellement né» -τομος (A.R.), ττρεφῆς en parlant de nourrissons
(AP), (Æsch.
Sept 350), -quñc (AP, etc.), τφυτος (AP), -χανής (AP),
-xvoog (AP, etc.), τχριστος (8. Tr. 687), etc. On observe donc dans les composés le même développement d'emplois que pour l'adverbe qui est passé du sens de « juste, bien adapté », à « justement » au sens temporel. Dérivés : ἄρτιος « qui s’adapte » (Hp.), « juster, cf.
Et.: Apparaît tardivement en grec, peut-être par hasard. Plutôt qu’àÀ un emprunt on doit croire à une création
ἄρτια βάζειν (11. 14,92), « d'accord » (1|, B,326, eto.), « prêt,
des gens de métier, avec le suffixe -μων qui figure dans Formation 172 ; (Chantraine, d'instruments des noms Benveniste, Origines 122). On pourrait penser à un dérivé de
{opposé à περισσός) ; d'où l’adv. ἀρτιάκις (PI.) ; «fait d'être pair» (Arist.), 19 verbe ἀρτιάζω pair et impair» (Ar, etc.), avec ἀρτιασμός quelques composés dans le langage mathématique νος, ἀρτιοπέρισσος, etc. γΆρτιος s'est combiné avec des particules préverbes. D'abord, avec la particule privative,
Apréoyon « être arrangé » etc. (voir sous dpaploxw). Mais cela ne donne pas un sens satisfaisant. Il vaut mieux penser à ἀρτάω «suspendre » (p.-ê. avec une forme ionienne en -£w), ce qui pourrait convenir à la voile, et mieux encore prouver que ce mot servait d'appareil de levage. Cf. J. Vars, L’art nautique 101-106; J. Rougé, Commerce maritime 58-59.
en bon état » (lon.-att.) ; en parlant de nombres,
« pair »
ἀρτιότης «jouer à (Arist.) ; ἀρτιόγω-
et
des
ἀνάρσιος «qui ne s’adapte pas», d’où « étrange, indigne » (Hdt.) et, en parlant de personnes, « ennemi » (Hom., trag.) avec
ἄρτι
—
118 —
une assibilation de τ qui ne s’est pas produite dans ἄρτιος, ct. Lejeune, Phonélique, 8 45 avec les addenda (Hsch.
importants : ἀρτοκόπος « boulanger », f. et m. (Hdt., ion.-
a la glose &patov * Sixætov).
tenant à *pek®- «acuire»,
«impair » (PI.),
On
ἃ en revanche
et des substantifs
souvent
ἀνάρτιος
tardifs, géné-
ralement féminins ou neutres : ἀπαρτία « mobilier » (Hippon., LXX) et ἀπάρτιον (Plu.) ; ἐξάρτιον et ἐξαρτία « équipement », ete. (pap.)
et d'autre part
l’hapax
ἐξαρ-
τιόομαι «être garni des (Hérod. 7,23), κατάρτιος et κατάρτιον (EM 478,23) « mât » (qu'on adapte au navire ?). Autres dérivés de ἄρτι : 16 dénominatif ἀρτίζω (à moins d’y voir un doublet morphologique de ἀρτέομαι [v. ce mot], cf. κομίζω à côté de χομέω), Ssens «arranger, adapter » (Ther,
AP,
D.S.),
avec
surtout
les
formes
à
préverbes : &x- «achever» ou «s’adapter exactement » (Hp., Arist.) et des dérivés en -tatç, «“ἰσμός ; elc- (Hp.), ἐξ- «achever » (Aci. Ap., inscriptions), èr- (Hp., A.R.), xat-
« équiper,
arranger,
pourvoir
de » (Hdt.,
des dérivés en -ἰσις, τ-ἰσμα, «ἰσμός. Le verbe ἀρτίζω et ses composés
PIb.)
semblent
avec
surtout
ioniens. On lit toutefois à Élatée (Schwyzer 352) ἀρτιστῆρες
att.) métathèse pour *&pvoxoxog ; 16 second dernière
forme
étant
cf. πέσσω,
une
terme appar-
πέπων,
dissimilation
Elc. ; cette
de
-xoxoc
cf.
ἀρτόποπος Phryn. 198, Poll. 7,21, Hsch. d’où ἀρτοποπέω (Phryn. com.) ; la forme originelle se trouve attestée en mycénien avec atfopogo = &prorcok"oc ; dérivés tardifs :
f, -κόπισσα (pap.), -κοπεῖον (Dsc.), -κοπία (Dsc.), -κοπυκός
(LXX),
Autre groupe avec ἀρτοποίος (X., etc.), -ποιία (Ar. X.), -ποιικός (Chrysipp. Tyan., Poll.), -xotéo (App., pap.). Enfin pour désigner la marchande ou le marchand de pain ἀρτοπωλίς, -ἰδος ?. (Ar., etc.), d’où le mase. «πώλης (Poil,, inscr.); d’où -πώλιον (Ar, etc.), -πωλία (Poll. Phryn.), -“πωλικόν (inser.), -πωλέω (Poll.). Et,: Incertaine. Plusieurs hypothèses dont aucune n’est impossible, mais dont aucune ne s'impose : 1) Selon Preliwitz, nom verbai tiré de ἀραρίσκω, cf. ἄρμενα sous
ἀραρίσκω oùu ἄρμα sous alpo;
2) Selon Pisani, Ricerche
Linguistiche 1,141 emprunt à un iranien “arta « farine », cf. av. aëa «maoulu», persan ἄγδ « farine», de la racine
tiré de ἀρτίζω, qui désigne des fonctionnaires financiers ; Hdt. a καταρτιστήρ « médiateur ». Le grec moderne a ἄρτι «récemment», ἄρτιος
de ἀλέω ; pou
« pair », etc.
arto pain de maîïs, V, espagnol arlal. Voir encore Georgacas,
Et.:
Le
thème
a été expliqué,
soit comme
un locatif
Studien
probabie ; 3) Selon
Hubschmid,
Sardische
104, terme de substrat qu’il rapproche du basque
ΟἹ. 36, 1957, 115, en faveur de la première théorie.
d'un thème ἀρ-τ «adaptation », etc., soit comme un neutre
en t tiré du même thème, cf. πέρυσι, eto. (Benveniste, Origines 79). De toute façan 16 mot trouve appui dans le lat. ars, arlis, arm. ard «récemment », lit. arti « proche ».
Le rapport avec la racine de ἀραρίσκω
est certain.
ἀρτίαλα : pl. n. « boucles d'oreille » (dorion, Poll. 5,97). Et.: ἄρτιος
Inconnue. exprimant
On a supposé une dérivation d'adaptation,
l’idée
avec
de un
ἄρτι, suffixe
-xAog comme dans ῥόπαλον, σκύταλον (?).
lie ou gailette d’orge, οἵ. Hp. Acut. 37. Le mot est surtout employé au pluriel, le singulier peut désigner une miche ou être collectif. Attesté durant toute l’histoire du grec depuis l’Od., 17,343 et 18,120, Hdt., Hp., Th., ete. {Damocr. dans un
ap. Gal. 14,96). certain nombre
ἀρτοθήκη
panier
(pap.), -xpexç
ou
mélange
Dsc.,
(Hp.,
: ἀρτίσκος
et ἀρτίσκιον premier terme notamment :
à pain
(pap.),
-κάπηλος
pain et de
vlande,
probable-
armoire de
Gal.)
Figure comme de composés,
= lat. uisceratio (tardif); -λάγανον (Cicér., Ath.), ment -pedi gâteau de pain et de miel (Gal, Aet.); -πίναξ espèce de plat (pap.); mais *kpré-xovos 16 IV, 1549 n’existe pas, v. JG IV* 1,401 ; -πράτης marchand de pain (tardif) ; dpr-émang boulanger [?] (Hsch. s.u. πάσανος) ; ποπτεῖον emplacement ou ustensile pour faire le pain (Poil.), ἀρτοπτίκιος ἄρτος pain cuit dans une- tourtière (Ath., etc.), terme tardif dont la finale est de type latin; οἵ, l’emploi de artopia pour désigner une tourtière à faire 19 pain chez Plaute, etc. ; ἀρτοσιτέω opposé à ἀλφιτοσιτέω (X.), opposé à ὀψοφαγέω (Hp., com.), d’où ἀρτοσιτία (Com.) ; ἀρτοστάσιον taxe pour peser le psin (pep.);
ἀρτοστροφέω (Ar.) ; τφάγος (Hécat.), -payéo (Hdt., Hp.);
«φοῖνιξ gâteau de pain et de (Poll., Ath.), -φόριον (S.E.), etc. ‘Trois
groupes
de
composés
dattes
sont
ἄρυα : τὰ ᾿Ηρακλεωτικὰ κάρυα (Hsch.) avec une autre glose αὐαρά * τὰ Ποντικά κάρυα. Ces gloses pourraient être des variantes fautives de &Spux (v. s.u.). El,: 81 la forme est authentique, son rapport apparent avec pl. xépux «noix » serait évident, cf. Strämberg, Pflanzennamen 155 sqq. On a rapproché alb. afe «noyer», V. 8]. oréchü «noix », etc., οἵ, Frisk s.u.
à l’indo-européen,
Si Epux et κάρυα remontent
ἄρτος : m. « pain de blé», par opposition à μᾶζα la bouil-
Diminuitifs
ἀρτύω, etc., voir sous ἀραρίσκω,
(pap.);
-pépos
paruculièrement
observerait le préixe Gr.
Meillet,
1,417;
on y
Æ- que l’on croit reconnaître dans
κάπρος à côté de lat. aper, Gr.
f.
MSL
dans 23,
xvépæg (cf. Schwyzer, 259
et
Sfudia
Indo-
Iranica Geiger 234-236 ; en outre voir les combinaisons de Specht, Ursprung 62, 146,236).
ἀρύβαλλος : « bourse qu’on pout serrer avec un lacet » (Stesich., Antiph.), flacon de cette forme avec un col étroit,
sorte d'arrosoir (Ar, Ath.) ; diminutif ἀρυθαλλίς, «ἰδος L (Hsch., EM).
On
ἀρδυλίδα * λήκυθον
peut
aussi rapprocher la glose d'Hsch,
Λάκωνες.
On
ne
sait
que
faire de
ἀρυδάσσαλον * κοτύλη À φλάσκων (Hech.),
Et.: La glose d'Hech. est ἀρύβαλλοι * τὰ μαρσύππια * ἀπὸ τοῦ ἀρύειν καὶ βάλλειν εἰς αὐτούς. Fraenkel (GI. 4, 1913, 35) admet cette étymologie en supposant 16 mot tiré du groupement asyndétique des deux verbes. Cette explication, possible pour un terme de ce genre, suppose que lè sens d'arrosoir est originel. On s'étonne tout de même de la singularité de la forme. La seconde partie du mot fait penser à βαλλάντιον « bourse », qui pourrait être un emprunt à une langue balkanique (cf. s.u.) ; peut-être
également ἀρύθδαλλος (avec influence de ἀρύω ?). Hypothèse thraco-phrygienne chez O. Haas, Wiener Studien 1958, 166.
1 ἀρύω : aor. ἥρυσα, moyen ἀρύομαι, aor. pass. ἠρύθην et ἠρύσθην ; l'att. a un présent à suff. -τω, marquant
—
119 —
l'aboutissement, cf. &vôtes ; en outre le lesbien ἃ un participe &puriuevot (Alc.), lequel semble supposer un déverbatif qui serait en lonien du type *dputée ; le verbe est attesté
Et.:
figuré.
Le
verbe
est concurrencé
par ἀφύσσω,
mais
Formes à préverbes avec ; dv-, ἀπ-, ἐξ-, ἐπ-. L'adj. verbal ἀρυτός n'est pes sûrement nattesté, mais figure des
composés
avec
allongement
de
l’initiale
Fep-
Divers noms d’instruments un thème dpuc- (sigma non
ou traitement
phonétique
de double
dont certains étymologique ?
et d’autre part arm. gerem
tau, le dérivé
2 ἆρὔω
proposées
«faire prisonnier », origi-
étant
syracusain
(Dsc.), avec un sens peu clair (P. Lond. inéd. chez LSJ},
centilitres ; fém.
selon
Hsch.
ἀρυστρίς
souvent ἀρύταινα
« broc»
valait
un
«louche » (AP
cotyle = 27
6,306) ; plus
ou «récipient » pour puiser (Ar.,
Thphr., pap.} ; suffixe productif en -œiva librement ajouté
à ἀρύτω, où à ἀρυτήρ ; diminutif ἀρυταίνιον Ἐ existe enfin un hapax ἄρυστις, à l'acc. pl. (S. fr. 764) qui semble équivaloir à ἀρυστήρ ; Hsch. ἀρύστεις * τὰς ἀπνευστὶ πόσεις... τὰ δὲ ἀρυστῆρας καὶ ἀρυστίχους éxédouv ; 16 suffixe
(Crète) ; ἀρύστεις ct. aussi αὐτὰ καὶ -miç, de
même que le sigma avec lequel il se trouve associé, se prêtent à plusieurs interprétations ; le plus simple- serait de voir dans la forme un féminin en -τὶς répondant à
ἀρυστήρ,
mais la flexion sans & rapproche 19 suffixe de
«τιςί-σις
(οἵ,
plus
expressif -ἰχος, Égine).
loin);
enfin
diminutif
ἀρύστιχος (Ar., Phryn.
avec
le suffixe
Com.,
1G IV 39
On aimerait distinguer entre ces ustensiles qui servent
tous à « puiser ». ᾿Αρυστήρ et ἀρύστιχος servent pour le vin et sont glosés par οἰνοχόη ou xotŸAn (ce dernier terme fournissant aussi une dimension}, cf£. Hsch. s.u. ἀρυστήρ, etc, et Poll. 6,19 ; 10,76, eto. ᾿Αρύταινα semble un objet différent et se dit à propos
d’un baîn, Thphr.
Char. 9,8.
Autres dérivés : ἄρυσις, nom d'action « fait de puiser » n'est attesté que chez Afrio. 39 V, mais des composés -TLç > -atg
avec
allongement
ont servi à désigner
des
de linitiale
ustensiles
du
second
: ἐτνήρυσις
«cuiller à bouillie» (Ar.), ζωμήρυσις «cuiller à soupe » (com., AP), οἰνήρυσις «ustensile pour puiser 16 vin» (Ar. Ach. 1067); avec un thème &puo-, sur 16 modèle de noms d’ustensile comme
λεκάνη, etc. (Chantraine, Forma-
tion 198) a été créé dpuodyn « cuiller » (Timo ap. Ath. 415 ο). Autre nom d'objet avec un suffixe familier -σὸς qui se retrouve dans πέτασος, τάμισος efc. (Chantraine, Formation 435, Schwyzer, Gr. Gr. 1,516) : ἄρυσος « panier d'osier » selon Hdn. 1,213. Les inscriptions de Délos (IG XI 2, 110, etc.) fournissent
plusieurs
exemples
de ἀρυσᾶς = puorhp,
avec
16 suft.
familier -ἃς. Outre ces substantifs qui sont tous de caractère technique et de sens précis, } y 4 trois adj. tardifs
: ἀρύσιμος
« que
l'on peut puiser» (Sch. Nic. Alex. 584) ; dpuctuxég « propre à puiser » (ÆI.) ; enfin pl. n. ἀρυσαῖα « fond de cuiller » (SIG 588,97).
à haute voix, crier », etc, d’après 168
selon
ÆM
134,12.
Mais
Latte
se
demande
si les gloses ne sont pas fautives, pour ἀπύει == ἠπύει. Et.: 5 faut bien lire ἀρύει, voir sous ἀρά, ἀρνέομαι.
mals usuellement ἀρυστήρ (Alc., Sém., Hp., inser.) ; chez « mésure », qui
: «dire
gloses d'Hsch. ἀρύει * ἀντιλέγει, βοᾷ ; ἀρύουσαι * λέγουσαι, κελεύουσαι ; ἀρύσασθαι * ἐπικαλέσασθαι. Le mol serait
tiré du présent ἀρύτω ) : ἀρυτήρ «louche » ou « coupe »
terme
été
(AP).
Dérivés. présentent
en
ont
nairement « saisir, prendre »; voir sous εἴρερον et εὑρίσχω.
à pleines coupes » (I/. 23,34), κυλυκήρυτος (Call.), ποταμή-
ITdt.
incertaines
« prendre ». Î1 rapproche en grec εὑρίσκω en posant Fap-v/
du
second terme : εὐήρυτος (H. Hom.), κοτολήρυτος « recueilli ρυτος
hypothèses
Fap- qui serait apparenté à skr. vär-. Cette analyse de Schulze, Q. Ep. 311, est artificielle et invraisemblable ; Z) Autre hypothèse peu vraisemblable (cf. arm. afvi « canal ») de Pisani, Rend. Ist. Lombardo 77, 1943-44, 549 ; 3) Frisk, Eranos 50, 1952, 1-8, constate que les verbes signiflant « puiser » sont souvent tirés de thème signifiant
subsiste en gr. moderne.
dans
Des
1) On a voulu retrouver dans ἀρύω un composé d’un présent ἔυω, cÎ. ἀφ-ύω, αὕω, etc., et d'un premier terme
depuis Hés. (Trav. 550 avec digamma probable) en ion.att. et dans la koiné. Sens : « puiser » ; s'emploie volontiers
au
ἄρχω
.
ἆΡ᾽Χωι
ἀρχὴ,
ἀρχός,
etc. :
Α} Le présent ἄρχω est usuel depuis Homère jusqu'à la κοινή et même 16 grec moderne; sur le modèle de δέγμενος, Calt. (H. Art., 4 et fr. 7,25 ; 75,46) emploie 19 participe ἄρχμενος. Le sens originel, que l'incertitude de l’étymologie ne permet pas.de fixer sûrement, semble être « marcher le premier, faire le premier, prendre l’ini-
tiative de, commencer », cf. I. 5,592 ἦρχε δ᾽ ἄρα σφιν ’Apne ; Od. 8,107 ἦρχε … ὁδόν ; Od. b,237 ἦρχε δ᾽ ὁδοῖο ; « prendre l’initialive de, commencer de, commencer à », etc.,
ct. IL 4,335 ἄρχειν πολέμοιο, Od. 3,68 ἄρχειν μύθων, Th. 1,53 πολέμου ἄρχειν ; souvent avec les prépositions èx ou ἀπό, cf. èx παίδων ἀρξάμενοι ; au sens de «commencer », également avec 16 participe et l’infinitif, le sens étant en principe avec le participe «commencer en… », avec l’infiniti! « commencer ἃ... » (Kühner-Gerth, Syntaæ 2, Ῥ. 75). Pour le choix de la voix, 16 moyen semble souligner la participation du sujet, mais au iieu que l’attique emploie le plus souvent le moyen Hom. préfère l'actif (ct. Bradaë, Phil. Wock. 1930, 284 sq.). Enfin, à l'actif, ἄρχειν signifie depuis Homère « commander », peut-être, à l'origine, avec une valeur militaire,
et. Il 16,65, Μυρμιδόνεσσι μάχεσθαι, Od. 14,230, nombreux emplois dans le Catalogue; 16 verbe &pyewv s'emploie généralement avec le génitif, plue rarement avec 16 datif, parfois chez Hom. avec èv. En attique 16 mot a pris le sens d’« être archonte », cf. plus loin. Composés avec les préverbes : ἀπ- (rare), ἐνάρχομαι «commencer le sacrifice, commencer ν, mais plus tard ἐνάρχω « exercer une magistrature » (Céos) ; ἐξάρχω « commencer, entonner » (Hom., etc.); xat- «commencer, notamment un sacriflce» (Hom., eto.); xpo- (rare), προσ- «offrir un présent»; συν- (Hät.), « bivouac » (PIb.), etc., οἵ, αὐλίζομαι. Verbe dénominatif αὐλέίζομαι, qui peut être directement tiré de αὐλή, mais a dû être senti comme en rapport
en
particulier avec αὖλις. Attesté depuis l'Od., en ion.-att., etc.
Sens : « passer la nuit en plein air », employé en parlant de bétaill, de troupes qui bivouaquent, etc. Composés avec
les préverbes ἐν-, ἐπ-, xœr-, παρ-, etc. Bares noms verbaux tous très tardifs : αὕλισμα, αὔλισις ; enfin chez Herm. et Aq. αὐλιστήριον désigne un emplacement et sert de nom de lieu. Tous les termes qui se groupent autour de ἀὐλή se rapportent à l'idée centrale de « passer la nuit à l’air libre », y séjourner, d’où les applications particulières de parc du bétail, campement, gîite, cour (cette dernière notion s'appliquant finalement à la cour d'un prince). On remarquera les termes μοναυλία, ὁμαυλία qui par un développement particulier se rapportent à la vie en commun, au mariage.
Αὐλή subsiste en grec moderne. Et.: αὐλὴ, αὖλις sont des dérivés en ! du thème qui flgure dans ἰαύω «dormir, passer la nuit » et qui se retrouve dans arm. aw-f‘ « gîte», ag-anim « passer la nuit > (voir sous ἰαύω). On a cherché à retrouver 16 thème en ! dans tokh. A olar «compagnon » (Schneider, IF 57, 1939-40,
199). L'ensemble de ces termes peut être assôcié
à &cox
(voir ce mot).
-wxos,
CÎ.
πρόσωπον,
257), voir Krischen,
Phitol. 97, 1948,
Formation
184 sqq. ; Trümpy,
Fachausdrüûcke 44 avec la bibliographie ; à côté de αὐλῶπις, existent les masculins αὐλωπός (Opp.) et αὐλωπίας, -ou (Archestr,
Arist.,
etc.)
qui
désignent
un
gros
poissou
caractérisé par une certaine disposition des yeux ; l'identification
est
douteuse,
mais
Aristote
16
rapproche
de
1 ἀνθίας, sorte de loup (voir Strômberg, Fischnamen A1-42, Thompson,
Fishes 20, qui croit à une sorte de thon).
Dérivés : diminutifs : αὐλίσκος « petite flûte, tube », etc. (Thgn., S, Arist., ete.) ; αὐλίδιον (tardif). Adjectif dérivé αὐλωτός, « pourvu d’un tube ou de tubes » (Æsch.). Substantif dérivé : αὐλών, -ὥνος m. f. (pour 16 suftixe, ef. Chantraine, Formaiton 164) tout lieu en forme ἀ᾽ αὐλός, doné : « vallon creux », p. ex. à propos de la gorge du Pénée chez Hdt. (H. Herm., Hdt., Ar., etc.), « tranchée,
canal»
(Hdt.
2,100, Æsch.,
X.), « détroit » (Æsch.,
S.),
«conduit en général » (X.), avec les dérivés, dimin. αὐλω-
νίσκος (Thphr.), αὐλωνιάδες νύμφαι + nymphes des gorges et des valions» (Opp.), οἵ. κρηνιάδες, Αὐλωνεύς épithèle de Dionysos (inser. attique) ; enfin le dénominatif αὐλωνίζω dans la glose d’Hsch. αὐλωνίζουσα " ἐν αὐλῶσι διάγουσα, Hsch, fournit un dérivé qui se rapporterait au sens général
de conduit αὐλίξ * φλέψ, Pour la forme on rapprocherait αὐλίξαι * σταδιάσαι (Hsch.) qui pourrait « double course ».
αὔληρα, voir εὔληρα.
etc., et Chantraine,
Αὐλός
(corr. pour faire penser
στασιάσαι), δραμεῖν à αὐλός et δίαυλος
«pipeau, flûte » a donné naissance à un verbe
αὖλις; voir αὐλή.
dénominatif αὐλέω «jouer du chalumeau, de la flûte» (Alem., ion.-att.) ; d’où les dérivés : noms d’action αὔλησις
αὐλός
(PL., Arlst.), αὔλημα (Ρ]., Ar.) ; 198 noms d’agent αὐλητὴρ
: m. « tuyau » creux et allongé, s’emploie dans
diverses significations techniques (Hom., ion.-att.) : instrument de musique, chalumeau avec une anche double battante (on traduit « flûte ») ; souvent empioyé au pluriel, l'instrument étant généralement constitué de deux chalu-
(Hés.,
Archil.,
Thgn.), et plus usuellement αὐλητῆς (ion.-
meaux ; en outre tube d’une fibule (Od.), tube où s’enfile
att.), avec les féminins tirés de αὐλητήρ, αὐλητρίς (ion.att.) et l'hapax αὐλήτρια (D.L.). Diminutif αὐλητρίδιον (Com., etc.). De αὐλητήρ ἃ été tiré αὐλητηρία * αὐλῶν θήκη (Hsch.), et αὐλητήριον * τόπος παρὰ Ταραντίνοις
le plumet d’un casque (Z. cf. plus loin αὐλῶπις), tube d’un souiflet (Hp.), d’une clepsydre (Arist.); employé
p.-ô. expressif αὐλωλάζειν " τὸ συρίζειν διὰ τῶν δακτύλων.
(Hech.).
Une
glose
d’Hsch.
fournit
un
verbe
obscur
οἱ
au figuré (Od. 22,18) d’'un Jet de sang. Sert dans divers vocabulaires techniques pour désigner p. ex, l’évent des
Cetle famille de mot se rapporte à l’idée de « tube, conduit », mais le terme qui a pris de l’importance
cétacés.
est
Autre
nom
du
coquillage σωλήν = « couteau ».
Enfin nom d’une espèce de ciguë, cicuta uirosa.
Divers composés : &væuXog
« sans flûte » ; SlavAog ailer
et retour dans le stade, vu comme
simple αὐλός doux, mais «passage» ; δολίχαυλος « torrent» résonne,
un oreux allongé
(le
pour le stade chez Lyc.), composé de δι- — Ἐ. Tr. 435 δίαυλος composé avec δια-= enfin διαύλιον «intermède de flûtes (Ar.) ; à la longue douille » (Od.) ; ἕναυλος « lit d'un
(Hom.) et d’après un autre sens de αὐλός « qui qui est connu comme un air de flûte» (ion.-
att.) ; μόναυλος ; ὅμαυλος σύναυλος ; φίλαυλος ; etc.
qui
s'accorde
(S. O.R.
187) ;
αὐλός
et
ses
dérivés
« chalumeau, flûte », moderne. On notera
proches,
avec
la
valeur
de
ce qui est encore le sens en grec l'homonymie de certains composés
de αὐλός et de αὐλή. Æt.: L'indo-européen fournit des correspondants exacLs malgré la diversité des emplois, dans lit. aëlas m. « tige de botte », norv. aul, aule « tige de l’angélique » ; avec méta-
thèse lat. aluus (ct. Ernout-Meillet s.v.). Avec une formation un pou différente : lit. aulÿs « ruche » (originairement la cavité de l'arbre où s’installe l'essaim), v. el. ulijl, etc. Voir
Pokorny
88-89,
On a observé les deux couples parallèles αὐλός et καυλός,
— tit, aülus et kdulas. S'agit-il d'un hasard ou d'un procédé de formation ?
αὔξω,
αὐξάνω,
ἀέξω en
radicaux
thèmes
: Groupe
constitué
sur
deux
14]
—
αὖὗος Cette
racine
s’est
prêtée
en
latin
et
en
indo-iranien
à prendre une valeur religieuse et juridique, cf. lat. augur, augusius, auclor, etc., skr. ôjas- et voir pour ce dernier terme
Gonda,
Ancient-Indian
ojas,
1952,
77
sqq.
alternance.
Αὔξω est usuel durant toute l’histoire de l'ionien-attique et de la koiné. Sur 168 impératifs tardifs αὔξι ou αὔξει, αὐξίτω voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,804 et 842. Doublet
ados, αὐαίνω, « sécheresse ».
αὐξάνω (ion.-att.) ; sur la fonction du suffixe -άνω marquant Festschrift du procès, voir Vendryes, l'aboutissement
de peaux de bœuf desséchées, etc. ; on remarque chez 1ïom. l’emploi de αὖος pour désigner un bruit sec (de même que καρφαλέος), rapproché par jeu verhal (cf. sous
Wackernagel 265 sqq. Fut. αὐξήσω (αὐξανῶ dans LXX), aor. peu fréquent ηὔξησα, pf. ηὔξηκα ; formes passives parallèles ηὐξήθην, etc. La seule forme homérique est ἀέξω (cf. Et.), cotte forme se trouve une fois chez Hdt., deux
fois chez les trag., puis chez les poètes alexandrins
qui utilisent également f. ἀεξήσω, aor. ἀέξησα, etc. Sur 16 thème de ἀέξω, un anthroponyme mycén. awekeseu (Chadwick-Baumbach 167), aoriste passif tardif ηὐξύνθην, d'un présent αὐξύνω ZÆsop. 51. Sens : « augmenter, plus devenir « s'accroftre, accroftre » ; au … passif puissant »,
ebc.
ete.
: Groupe
exprimant
la
notion
de
Αὖος (Hom.), aboç (attique), « sec » en parlant de bois,
αὔω 2) de αὖε, ἄυσε (et. en lat. fragor aridus, sonue aridus) ; autres emplois métaphoriques : « tremblant » (comme une feuille sèche ?) à propos de vieillards (Ar.), ou de personnes
qui ont peur (Mén.), — Formes suffixées αὐαλέος (Hés., poètes tardifs), cf. ἀζαλέος, καρφαλέος, et d’autre part αὐαίνω (Chantraine, Formation 253) ; αὐηρός (AP 12,121)
est fait sur 16 modèle de αὐστηρός ; enfin αὐσόν * Enpév
Hsch. doit comporter le suffixe familier -σός qui se trouve dans ῥυσός, etc. (Chantraine, Formation 434). Noms abstraits de qualité : αὐονή « sécheresse » (Archil.,
Combinaison de αὔξω, αὐξάνω, ἀέξω surtout avec les préverbes ἐν-, ἐπ-, ἐξ-, παρ-, προσ-, Guv-, ÜÛnep-, ces
Æsch.) : la formation est comparable à celle de ἡδονή,
préverbes se retrouvant également dans 168 dérivés nomi-
resse » (Arist.).
naux correspondants. Dérivés nominaux : Noms
Verbe dénominatif œùxive (Hom., ion.) et αδαίνω (attique), «sécher» avec l'aor. mÜnva, l’aor. passlf ηὐάνθην, le passif étant relativement plus employé que
avec un élément
d'action
: αὔξησις
ë (ton.-att.), d’où Αὐξησία
constitué
déesse de la
croissance (Hdt. 5,82; 16 V 1,363); αὔξημα (Hp., E., rare), αὔξη préféré par PI., soit formation originale, soit tiré ἀ' αὔξησις. Sans 16 morphème ë : αὗξις, -£cog est très
douteux, cf. Hsch. s.v. αὔξην. Le nom d'agent αὐξητῆς est très tardif et rare, de même que l’adj. verb. αὐξητός. Mals on a à partir d'Hp. et Arist. adEnrixég, soit au sens intransitif « qui croft », soit au sens transitif « qui fait crottre ». Autres adj. αὐξηρός leçon douteuse (Nic. Alex. 588),
καλλονή
(Chantraîne,
Formation
207);
αὐότης
« séche-
l'actif; parfois employé métaphoriquement (cf£. S. ΕἸ. 819, etc.). Préverbes pour marquer l’achèvement ; ἀπ- εἴ
ἀφ-, ἐξ-, κατο et καθ-; Thphr. fournit encore le doublet ἐξαυάζω. Dérivés rares et techniques : αὔανσις « desséchement » (Arist.),
αὐασμός
(Hp., A.B.);
d'autre
part,
avec
thème comportant ce sens. Hors du grec on a latin augeô et
un sens technique αὐαντή (8.0. νόσος) « desséchement physique, consomption » (Hp. Morb. 2,66) cf£. Stromberg, Wortstudien 100 ; à côté de quoi a été créé αὐάψη (voir 8.V.). Hdn. Gr, 2,133 cite un verbe αὔω * Enpalve ; pourrait trouver un appui dans ἀφαύω «dessécher » (Ar. Cav. 394), qu’il n’y a pes de raison décisive de corriger en ἀφᾶνεῖ «battre » et p.-ê. dans προσαύσῃ (S. Ant. 619). De toute façon 19 thème semble tiré de l'adj. αὖος, 66 qui pourrait répondre à un vieux type de dénominatif, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,723, et d'autre part Benveniste, Origines 167 ; on ne saît quelle est l'importance réelle du nom d’action αὖσις (Ε. Μ. 170,44). Deux adjectifs sont constitués sur un thème αὐστ- où 1! faut peut être retrouver l’adjectif verbal *æbarés de αὔω. Αὐσταλέος « sec, poussiéreux» (une fois Od. 19,327, avec une forme dissyllabique de la diphtongue, cf. Schulze, QE 417, Bechtel, Lexilogus s.v., puis alexandrin), qui présente le même suffixe que αὐαλέος, ὁπταλέος, ote. ; αὐστηρός « 860 » dans un sens métaphorique, « dur, amer » employé à propos d’eau (Pl.), de vin par opposition à γλυκύς (Hp.); métaphoriquement dit d’un poète (PL.) ; pris au sens moral «austère, rude», etc., dans 19 grec hellénistique et tardif (PIb., pap., etc.) ; dérivés αὐστηρότης,
avec 19 morphème
opposé à γλυκύτης
et αὔξιμος « qui croît » ou « qui fait croître » (Hp.,
Æsch.,
X.), proche par 19 sens de ὠφέλιμος, τρόφιμος et qui doit être tiré directement de αὔξη (Arbenz, Die Adjektive auf εἴμοὸς 50-52). D’autres
dérivés
de
signification
un
peu
particulière
sont tirés du thème αὐξ- : Αὐξώ, avec le suffixe des noms propres féminins « déesse de la végétation » (Paus., Poli.) ;
enfin αὐξίς,
-ἰδος
f. «1e petit du
Arist, ITA Fischnamen
571 a, 127.
qui
explique
thon » (Phryn.
le mot)
c?.
com.,
Strômberg,
Le thème de αὔξω figure dans des composés tardifs comme premier terme, sous la forme αὐξι- : αὐξίδημος {Hsch.), αὐξίτροφος (Orph.), etc. ; ou αὐξο- dans αὐξοδίος (Cat. Cod. Astr.), αὐξομειόω, αὐξομείωσις (Ptol.), Quelques composés avec ἀεξι-, of. ἀεξί- γυιος (Pi.), «φυλλος (Æsch.). Et.: αὔξω et &(F)éEc présentent un thème alternant : thème 1 “a,eu-g->aby-; — thème II *a,wv-eg->à(F)ey(même alternance que dans ἀλκήϊἀλέξω), affectés l'un et l'autre
d’unsp. ê. désidératif, s, auxilium,
qui n’étonne germ.
pas
dans
un
got. aukan, etc., lit,
dugli, et, avec le s, dukSlas «haut». Un thème nominal en 8 est atiesté dans lat. augur, augustus, skr. éjas- dont
le vocalisme
n'est pas
répondent got. wahsjan, Vocalisme
(PL, X.) et au figuré ; enfin
αὐστηρία
(Thphr,, Plb.) ; l’importance des emplois dérivés et méta-
A d(F)éEw
phoriques pour αὐστηρός et ses dérivés est nette. C'est encore à αὔω qu'il faut rattacher 19 substantif αὖχ-
skr. vaksdyati, etc. Le skr. a un
μός, le rapprochement étant sûrement senti en grec même.
nécessairement
au.
zéro dans les participes üksant-, uksamäna-.
Αὐχμός signifie « sécheresse » (Emp., Hdt,, ion.-att.), d’où
αος
—
« saleté poussiéreuse » (Ρ}. ÆR. 614 d) ; d'où l’adj. αὐχμηρός « sec», d'où poussiéreux, sale, parfois misérable (ion.-att.),
avec les dérivés tardifs αὐχμηρία, αὐχμηρότης et _ même αὐχμηρώδης. Autres adjectifs : αὐχμώδης (Hat, E, Arist., etc.) ; et deux formes très rares αὐχμήεις (H. Hom.
142 — s.u. αὐριδάτας * Αἰσχύλος τὸ αὐρὶ ἐπὶ τοῦ ταχέως τίθησι, καὶ 6 αὐτὸς ψυχοστασίᾳ οὕτως φησὶ τὸ ὄνομα (fr. 207 M) ταχυθήμων. Æt.:
Inconnue.
Le rapprochement avec 18 glose d'Hzsch,
αὐροί - λαγοί [ἴσαυροι] est d'autant
19,6) et αὐχμαλέος (Ghœril. 4,4 ; épigr. dans P. Oxy. 662)
cette
avec le suffixe de αὐαλέος, etc. Le substantif αὐχμός a un doublet féminin tardif αὐχμὴ (Q.S. 9,372, Phryn.). Il existe un dénominatif adyuée «être poussiéreux,
ἁυροί (= é&Gpol) * Axy (Alc.), avec -δαιμονέω, -δαιμονία ; βαρύδικος (Æsch.), -δότειρα (Æsch.), -ἤἥκοος, etc. (médecins), -ηχής, dor. -ἄχής (B., Ar.), τθυμος (E.), -κοτος (Æsch.), -xcuxog (Hés.,
Et.:
poètes),
Bapéés
gentes
: m. = μύστρον (Ar. fr. 341) sorte de coupe.
Inconnue. de
v.
Hypothèses
Blumenthal,
/F
illyriennes d’ailleurs diver49,
1931,
178
sq.,
et de
Pisani, Rh. M. 97, 1954, 62; voir encore Latte ad [., avec le renvoi à Pischel, BB 7,334 qui évoque skr. mpdndti
« écraser ». D'autres posent Καρδῆν, ct. Bechtel, Gr. Dial.
-Aoyog
«aux
paroles
amères»
(Pi.),
-μηνὶς
(Æsch., etc.), τοδμος (médecins), -πάλαμος (Pi.), -πεσής (Æsch.), -ποτμος (S., etc.), -στονὸος (D., etc.), -ταρδής «terriflant » (Æsch.), -τελῆς «lourdement taxé » (pap.), «τῖμος «durement châtiôé» (Æsch.), -rAnroç (Β., etc.),
βαρύς
—
166 —
-φθογγος
βάσανος : m. (Pi., ion.-att., etc.) «pierre de touche »
(poètes), -ppov (aloxandrins), -fuxog (S.). Dans ces composés, à de très rares exceptions près, βαρυ- présente
qui permet de reconnaître l'or ; d’où au figuré « usage de la pierre de touche, mise à l’épreuve », cf. Antiph. 232
toujours un sens dérivé ou métaphorique, soit qu'il s'agisse
πλοῦτος
d'un son grave, soit qu'il s’agisse d’accablement, de peine. Dérivés : nom de qualité : βαρύτης « poids, caractère
de βασανίζω « mise à l'épreuve par la torture ».
pénible,
Noms grecs en -τῆς 53.
-vovog
«au
son
grave,
baryton»,
-φθέγκτης,
gravité (du son ou de l'accent) » (lon.-att.).
Verbes
dénominatifs
: (Hom.,
ion.-att,
etc.) βαρύνω
« peser sur » au propre el au figuré ; au passif « être écragé par », etc., au propre et au figuré ; en grec tardif 16 verbe
βαρύνω ne s’emploie plus qu'au figuré ; dérivés tardifs : βάρυνσις toujours au sens moral (Artem., Plot.); Bapuvτυκός (Arist., etc.) ; βαρύθω intransitif «être alourdi, accablé » (Hom., Hés., alexandrins) créé sur 19 type de μινύθω, φθινύθω ; mais pour βαρέω, voir après βάρος. Π n’y 8 rien à tirer de la glose probablement corrompue βαρύαρον * ἰσχυρόν, στερέμνιον (Hsch.). Il existe
un subst. neutre
en -s βάρος
« poids,
charge »
(Hat., etc.), souvent employé au figuré «poids de la souffrance, oppression, torpeur », rarement en bonne part «importance, abondance» (trag.), «influence, poids, gravité » (Plu., PIb., est-ce calque de lat. graviläs?) ; 16 vocalisme zéro au lieu du vocalisme e attendu s’explique
par l'influence de βαρύς (ct. 19 cas de θάρσος, etc.). Diminutif βαρύλλιον « instrument pour peser les Iiquides » (Héro) comparable à ἐπύλλιον de ἔπος, cf. M. Leumann,
Gl. 32, 1953, 214 sq.).
Le thème en s est ancien comme le prouvent les adjectifs composés en -Papñç dont i! existe plus de 30 exemples,
notamment : olvo&æpñç (Hom., Simon.), χαλκοδαρής (Hom.); en outre γυιοθαρής (Æsch.), ὑπερδαρής (Æsch., etc.); νουσοδαρῆς (épigr. d'Olbia), τετραδαρής (Alc.) ; dans 16 vocabulaire de la prose : ἰσοδαρής, xxpnδαρῆς « avec la tête lourde » (Hp.), etc. Ces formes ont fourni des dénominatifs en -ἐὼ : hom. part. οἰνοδαρείων (Od. 9,874, 10,556) et olvobapéo (Thgn.), καρηδαρέω « avoir mal à la tôte » (Arist.); mais on dit plutôt avec le suffixe des verbes de maladie καρηθαράω ou -βαριάω (com.), avec les formes nominales καρηθαρία, καρηδαρικός ; 16 simple βαρέω appareît au Ῥ. pf. βεδαρηώς dans la formuie οἴνῳ βεβαρηότες, -ὁτα (Od. 3,139, 19,122), analyse de olvofapñç, où l’on note l'élargissement
n ; mais
l’'attique
(PL,
etc.)
8 16 moyen
βάσανος ἀνθρώπου
Dérivé
βασανίτης
λίθος
Verbe dénominatif en parlant de l’or,
τρόπων ; enfin sous l’influence
(Hsch.,
Ptol.),
οἵ,
Redard,
: βασανίζω «mettre à l'épreuve », de personnes que l’on interroge,
d'esclaves que l'on met à la torture (ion.-att.) ; avec les dérivés βασανισμός « torture » (Alex., Apocal.), habituelle-
ment
remplacé
par
βάσανος ; βασανιστής
« enquêteur,
tortureur » (Antiphon, D., etc.) avec 19 féminin occastonnel
βασανίστρια (Ar.); βασανιστήριον «chambre de torture » (Theopomp. com., etc.), pl. βασανιστήρια «instruments de torture » (Plu, Charito); βασανιστήριος « qui sert à la torture » (J.).
En outre le dénominatif βασανεύεται * διελέγχεται À διαxplverau, βασανίζεται (Hsch.) et l’adv. βασανηδόν (Man.). Lucien 8 16 composé plaisant βασαναστραγάλη dit de la goutte.
Et.: Issu de l'égyptien bahan qui désigne une sorte de schiste utilisé par les Égyptiens comme pierre de touche. Mais 16 mot a dû passer en Grèce par la Lydie (cf. Λυδία
λιθός B. 22). Pour 16 détail phonétique et l'origine du 6 voir Sethe, Berl. Silzb. 1933, 894 sqq. (cf£. Kretschmer, GI. 24, 1935, 90). D'autre part 19 mot βασανίτης à été emprunté en lat. sous la forme acc. basaniften. Mais la plupart des manuserits de Pline l'Ancien ont basallen, forme fautive et c’est cette forme qui empruntée par les langues modernes à donné le nom du basalte. Cf. M. Niedermann, Mus.
Helv, 2, 1945, 127 sq.
βασιλεύς : gén.
-éac
(chypr.
-ÿFoc),
(Hom.,
lon.-
att, etc.), mycénien qasireu avec le dérlvé qasirewija et p.-ô. le participe qasirewijote, οἵ. Chadwick-Baumbach, 179. En mycénien 16 mot désigne un fonctionnaire peu important, mais c’est à tort, semble-t-il, que Palmer veut
séparer mycén. gasireu de fxccdeûs. Chez Hom. il signifle voi, mais s'applique à tous les chefs achéens, non au seul
Agamemnon ; à la différence de &vaË, βασιλεύς s'emploie plus souvent au pluriet qu’au singuiier, et ne 88 trouve pas 8 vocatif ; d’autre part βασιλεύς ne se dit pas des dieux.
βεδάρημαι « être chargé, accablé » ; avec 16 présent moyen βαρέομαι (avec vocalisme éol. βορέομαι chez Sapho) et l'actif de sens transitif βαρέω (tardit), d'où le grec moderne βαρέω «charger de, frapper » (Hatzidakis, GL 22,123) ; formes nominales βάρημα, βάρησις toutes deux très tardives. Βαρύς, βάρος et de nombreux dérivés et composés
Wackernagel, Spr. Unt. 209-212, en conclut que βασιλεύς est un terme plus récent que &vaË (cf. encore Bosshardt, Die Nomina auf -eûç 22 sqq.). Dans le grec classique
subsistent
gurû-, av. gouru-, got. kaurus. Le vocalisme zéro qui est
Formations de féminin très diverses parce qu’à l'origine elles ne correspondaient à aucune titulature officielle : βασίλεια de -nFya, ou de -e:x avec le Β, -*ya,- (Hom.,
ancien pour βαρύς à été étendu à βάρος ; le Iatin à gravis avec un vocalisme zéro dont le détaii n'est pas clair (voir Ernout-Meillet s.v.). On voit que 16 mot comporte une
ancienne et sert aussi d'adjoctif (E., PI.) et désignerait une sorte de chaussure (Poll. 7,85) cf£. Hsch. s.v. βασιλίδες ;
en
Et.: Βαρύς
grec
moderne.
est un vieil adj. en -ûçc identique
à skr.
lablo-vélaire initiale. Voir aussi βρί, βριαρός, βρίθω, qui pouvent remonter à la même racine.
βασιλεύς
s'est
dit
de
de
Gélon,
de
Pisistrate,
de l’archonte-roi, des rois de Sparte, mais aussi de rois barbares et surtout du roi des Perses (généralement sans article),
plus
trag.) ; en
tard d'Alexandre,
outre
βασιλίς,
«ἰδος
etc.
forme
qui
ne
peut
être
βασιληίς qui est une formation attendue et est ancien comme adj. signifie parfois « reine » (Epigr. Graec. 989,3) ; βασίλη (S. fr. 310) est singulier, on ἃ supposé une formation inverse
de βασίλεια d'après Pacayixopos : & θᾶσσον συνουσίαζων (Hippon.) ; p.-ê. corrompu, v. Masson, Hipponaz 173, Cft. &bixopoc ?
Hiéron,
Πηνελόπη
à côté de
Πηνελόπεια ;
enfin dans un emploi particulier βασίλιννα nom de la femme de l'archonte roi à Athènes (D., Men.) semble un
— hypocoristique,
cf.
Képiwva,
Φίλιννα,
ete.
(Schwyzer,
βασκαύλης
167— βάσκανος : adj.
et subst.
«celui qui jette un
sort,
Gr. Gr. 1,491); voir sur l'emploi de ce mot peu attesté Grace Macurdy, Am. J. of Phitol. 49, 1928, 276-283,
vil calomniateur, envieux », etc. (attique, etc.); 16 mot flgure souvent dans des inscriptions funéraires, etc.
A l'exception de βασίλεια, aucune des formes citées ne constitue un substantif d'emploi général. Un substantif usuel apparaît avec βασίλισσα (inscr. att. du 1ve s,
Dérivés
X., com., grec hellénistique, etc.). La forme est blâmée par 165 atticistes (cf. Phryn. 202); on s'est demandé si
le
féminin
était
d'origine
Les anciens Macédoniens,
macédonienne
(cf.
Kalleris,
116-118) ; sur le plan
gramma-
tical c'est un terme grec dont le suffixe est né par analogie avec des ethniques d'ailleurs orientaux comme Κίλισσα, Φοίνισσα ; ce suffixe τισσα a plus tard connu une grande fortune {cf. Chantraine, Formaïion 109 sq., Schwyzer, Gr. Gr. 1,475, etc.).
Adjectifs dérivés : βασιλήιος (Hom., ion., éol.) et βασίλειος (trag.) «royal»; ex. 1solés d’un féminin βασιληΐς, -ἰδος (I. 6,193, Hés. Th. 462, Β. Hipp. 1280), et de βασιλίς, -ἰδος (E., grec tardif) surtout utilisé comme
nom
de 18
reine ; —
de
βασίλειος
sont
tirés les
: βασκανία
« mauvais
sort » (PI, Phd.
95 b,
etc.)
« calommnie, jalousie » (D., Call., etc.) et βασκάνιον « objet qui préserve contre les charmes, amulette » (Ar. fr. 592,
Str.) parfois « mauvais sort » (Epigr. Gr. 381) ; βασκοσύνη = βασκανία (Ροόϊ., de herb. 51,131, pap.) issu par haplologie de *facxavocüvn. Verbe dénominatif βασκαίνω « jeter un gort », d’où « vouloir du mal, calornnier », etc. (attique), avec l'adj. verbal βασκαντικός, et ἀδάσκαντος « protégé contre
le mauvais
sort » (pap.,
etc.),
cf.
Kretschmer,
Gl
27, 1939, 220, mais aussi « qui protège contre le mauvais sort » (pap.). ÆEf.: La valeur magique du groupe et 16 fait qu'il se rapporte proprement au mauvais sort apparaissent de façon évidente. Ce sens subsiste en grec moderne. 1] n’est donc pas vraisemblabie de parlir d'un sens générai de
«dire,
médire » en évoquant
la glose
λέγειν, κακολογεῖν qui peut êlre
d'Hsch.
rapprochée
et
où le sens de χαχολογεῖν
(-ἦια) « palais royal » (Hdt., X., ete.), parfois trésor royal, parfois nom de plante = ἄλιμος (Ps. Diosc. 1,91) =
par étym. populaire avec βάσκανος. Cela posé, il faudrait savoir de quel mauvait sort il s’agit. 5ἢ s’agit d’une
Xeuxétov
formule magique on songera à l’explication de Kretschmer,
Diosc.
3,123);
βασιλεία
(ion.
:
-η[η)
d’un
de βάζω
substantifs : βασίλειον (-Atov) et surtout au pl. βασίλεια (Ps.
peut venir
βάσκειν *
rapprochement
le
Einleitung 248, G. Meyor, IF 6, 1896, 106, qui supposent
désidératif βασιλειάω « rechercher la royauté » (com., J.); l'adjectif βασίλειος est en fait remplacé par βασιλικός constitué sur 16 modèle de τυραννικός, etc. (une forme
un représentant thraco-illyrien de färi. Cf. p.-ê. φασκαίνω
«royauté,
royaume »,
etc.
(Hdt.,
ion.-att.),
avec
vraiment ancienne serait "'βασιλεικὀς) «ΤΌΥΒῚ» (Hdt, trag., ion.-att., grec tardif); 16 mot a pu désigner certains
animaux, plantes (le basilic), remèdes ; on citera surtout τὸ βασιλωκόν pour 16 trésor royal (D.S., pap.) ou βασιλικὴ {orod) « basilique » (inscr., Str., etc.).
Autres formations nominales. Le patronymique βασις λεΐδης est rare (PL, Criti. 116 c, S., Ant, 941). Il existe deux diminutifs : βασιλίσκος « petit roi » (PIb.), qui est surtout employé pour désigner des animaux ou des plantes, espèce
l'oiseau
de
serpent,
p.-ê.
le
cobra
roitelet, cf. Thompson,
d'Égypte
Greek
(Hp.,
Greek Fishes
s.v.); autre diminutif βασιλεΐδιον, péjoratit (Plu.). Il existe un adverbe
βασίλινδα
pour
désigner
un
jeu
(Poll. 9,110). Verbes dénominatifs : βασιλεύω «être roi, régner » (Hom., lon.-att., etc.); avec le nom d’agent hapax de caractère littéraire βασιλεύτωρ (Antim. 5); βασιλίζω «être du parti du roi » (Plu.), ou notamment au moyen « rechercher la dignité royale » (App., J.) ; d’où βασιλισταί « confrérie d’adorateurs de Ptolémée Évergète » (16 XII 3,443 Théra). Le mot βασιλεύς subsiste en grec moderne. Sur l’emploi de βασιλεύει pour le soleil qui se couche, voir Kriaras, ᾿Αθηνᾷ 47, 1937, 79-93. Εἰ.: Il est vain de chercher une étymologie à βασιλεύς (voir p. ex. la bibliographie chez Frisk s.v. et ajouter Peruzzi, Onomastica
2, 1948, 49-74;
Marx,
Aelas Antiqua,
1962, 175-186 ; Heubeck, IF 63, 113-138 ; Mastrelli, Arch. ΟἹ. Ital, 45, 1960,
1-35 ; Marot,
À. Hist. Hung.
emprunt
de
βάσχανος.
On
a
supposé
que
fascinus
était
tiré de fascis et se rapportait à une opération magique où on ligotait la victime. On pourrait tenter la même
explication en grec en rapprochant βασκευταί, βάσκιοι où l'on voit précisément des mots « balkaniques » (voir s.v.). Tout
reste
hypothétique,
ce
qui
n'étonne
pas
pour
des
(Hsch.).
Tiré
de
termes qui se rapportent à la magie.
etc.),
Birds 8.v. ; espècé
de poisson de mer non identiflé (Thompson,
(ΕΜ 190,28). D'autre part un rapport entre le latin fascinus et βάσκανος est senti par les Anciens, cf. Ernout-Meillet s.u. Or il n’est guère possible de voir dans faæscinus un
βασκαρίζειν
: σκαρίζειν,
Κρῆτες
βάσκειν sur ἴθ modèle de ἀσκαρίζω et des autres en -aplto ? Baoxäs,
-& : m. espèce de canard,
verbes
sarcelle ou Anas
crecca (Ar., Ois. 885, variante chez Arist. HA 593 b, 17}; entre dans 16 petit groupe de noms d’oiseaux comme ἀτταγᾶς, etc., constitué avec 16 suffixe populaire de
sobriquet -&ç. 11 existe un doublet βοσκάς, -άδος (Arist.; ἰ. c, Alex. Mynd. ap. Ath. 395 d); et φασκάς, -άδος (Alex. Mynd. ap. Ath,, l.c.). Les trois termes sont recueillis par Hsch. 11 est probable que βοσκάς est créé par étymologie populaire et rapprochement avec Bécxe et βοσκάς
«se nourrissant ». Si φασκάς est 16 même mot que βασκᾶς, on pourra penser que les formes à f initial sont d'origine thrace ou illyrienne,
cf. la glose d'Hsch.
βοσκάς
* φασχάς
tAlGros où Latte note la conjecture Adptot. Hypothèses étymologiques chez Thompson, Birds s.u. Pooxéç.
10, 1962,
175-186). Le mot semblerait emprunté comme τύραννος et ἄναξ. Mais xolpævog peut avoir une étym. indo-européenne. Et le mycénien atteste une labio-vélaire initiale, qui peut faire penser à une origine i.-e.
βασκαύλης
: nom
d’un
Grenfell et Hunt rapprochent donc un emprunt au latin.
ustensiie lat.
(P.
uasculum.
Oxy.
109).
Ce
serait
βασκευταί
—
βασκευταί : φασκίδες, δεσμαὶ φρυγάνων (Hsch.).
ἀγκάλαι
(Hsch.) ;
168—
βάσκιοι
apparaît à partir de Pib. Ainsi glosé dans Suid. : βαστάσαι
Et.: Ces mots ont été considérés comme macédoniens par Fick, BB 29,199, Hoffmann, Makedonen 67, comme iliyriens par Szemerényi (KZ 71, 1954, 212-213). En ce 688 φασκίδες serait la forme phonétique du grec et un
rapprochement avec latin fascia «lien, faisceau » devient possible. Voir sous φασκίς et φάσκωλος.
où τὸ ἄραι δηλοῖ παρὰ τοῖς ᾿Αττικοῖς, ἀλλὰ τὸ ψηλαφῇσαι καὶ διασηκῶσαι καὶ διασκέψασθαι τῇ χειρὶ τὴν ὁλκήν, ct. Ed. Fraenkel, Æsch. Ag., v. 85. Le mot signifle donc non «porter» φέρειν, ni même exactement «soulever » ἄραι,
«soupeser », d'où
que l'on soulève
dans
Se
dit
(Od.), de la main d’un ami
le geste de
35) ; signifie « porter,
«soulever».
la
δεξίωσις
(Æsch.,
emporter » dans le grec
tardif,
parfois « produire » (pap.). Enfin quelques emplois
figurés
βάσκω, voir βαίνω et βάζω.
« peser, soupeser dans son esprit » (Æsch., Ar.), « exalter »
βασσάρα : t. « renard » selon 18 sch. Lyc. 771, « vête-
(Pi.). Rares dérivés : βάσταγμα «fardeau qu’on soulève » (Ε., Plb., Plu.); βασταγή «transport» (Lyd.); aussi βαστάγιον « espèce de baudrier » (Eust. 828,35), et βαστα-
ment » des bacchantes thraces, fait de peaux de renard (AB 222, Hsch.), « bacchante » (Sch. Lyc. 771, EM 191), 8 pluriel titre d’une tragédie d’Æich. sch. Ar. Th. 142 ; «femme de mauvaise vie » (Lye. 771, 1393).
Dérivés
: βασσάριον
description
de
«libyen»);
βασσαρίς,
la
6,74) le mot
«renard » (Hdt. 4,192
Libye ; Hsch.
-ίδος
donne
t.
figure chez
le
dans
mot
comme
«bacchante»
Hsch.
une
(Anacr.,
dans l’explication
de
ψυῖαι, valant ἀλώπηξ ; βασσαρεύς surnom de Dionysos (Horace, Corn.); βάσσαρος = βασσαρεύς (Orph.) mais aussi glosé par «renard », cf. Hsch. βάσσαρος * ἀλώπηξ παρὰ Κυρηναίοις, cf. ἘΜ 191,1 ; βασσαρικός = βακχικός
(AP 6,165), — Verbe dénominatif ἀναδασσαρέω tmèse de &væ- (Anacr. 43) «sauter de joie »
à l'origine il doit y avoir un
renard,
en raison
sont nombreux
nom
du
en partie d'un
renard.
tabou
Les
avec
Pisani,
217-224 ; Kretschmer, critiqué par Heubeck,
St.
I,
Anz. Ak. Praegraeca
Fil.
noms
linguistique,
Class.
11,
Wien 1950, 81, n. 10.
1934,
548-550,
βᾶσσος : οὐδετέρως * % βῆσσα (Hsch.), Ou bien doublet sécondaire de βῇσσα venant d'un texte poétique dorien. Ou bien, si la forme est ancienne, il faut poser un suffixe -coç, et accentuer
probablement
d’un
aigu
βάθ-σος» βάσσος (pour 16 suflixe, cf. Schwyzer, Gr. 1,613), c'est ce second parti qu'adopte Schwyzer, Rh. 81,199. Noter toutetois la variante βήσσεα H. Aphr. L'hypothèse que le bas-latin bassus « bas » serait à ce mot (cf. Kretschmer, Gl 22, 1934, 258 6g.) n'est vraisemblable.
Gr. M. 99. pris pas
βαστά : ὑποδήματα ᾿Ιταλιῶται (Hsch.). Le mot a-t-il pénétré dans les dialectes grecs d’Italie ? Et.: Obscure. On répôte l’explication de Johansson, IF 19,121 qui suppose un mot messapien et peut ainsi
comparer v.h.a. basi « fibre, filasse ».
βαστάξω : aor. βαστάσαι, grec tardit βαστάξαι
(Od.,
trag., grec tardif), non attesté dans la prose attique; 19 passif avec βασταχθῆναι, βασταγῆναι, βεδάσταγμαι,
le
suffixe
lat.
-apcog
(pap.) ;
autre nom d'agent βαστακτῆς (Gloss.) d'où βαστακτικῶς. Les termes tardifs βαστέρνιον, βαστερνάριοι sont tirés du lat. basterna. Le béotien fournit des mots remarquables qui peuvent se rattacher à ce groupe : βάστραχας * τοὺς τραχήλους Βοιωτοί (Hsch., ef. EM 191,11) issu de βάσταξ et aitéré, dans la langue plutôt que dans la tradition manuserite, l'analogio
se rattachent
et divers. Βασσάρα ἃ l’aspect d'un mot
chez
« portefaix » avee
de
τράχηλος
«cou»;
avec
la
finale
de τράχηλος, βαστραχηλίζει * τραχηλίζει (Hsch.), aussi βαστραχαλίσαν * τραχηλιάσαι (EM 191,11). Cos termes
d'emprunt, p.-ê. arrivé avec ie culte de Dionysos. L'origine libyenne indiquée par Hsoh. n’est guère probable. Hypothèses
γάριος
par
Et.: Ce groupe de mots est étroitement lié au culte de Dionysos et c'est ce qui explique les développements sémantiques divers («bacchantes, «sauter de jote ») ; du
plutôt
d’un arc pesant, d’une pierre Ag.
AP
mais
:
à la
pratique
de
soulever
sur
la
nuque
on au moyen de la nuque (notamment à l'aide d'une perche posée sur les épaules), celle-ci étant donc «la porteuse ».
Il faut évoquer enfin la glose singulière βάστακες * πλούσιοι καὶ ebyeveïs que l'EM 191,12 attribue au béotien. On pourrait relier 16 mot à βαστάζω par l'intermédiaire de la notion de force (cf. βασταγερός « fort » en grec moderne). Βαστάζω est un terme à la fois technique et populaire qui a survéeu en grec moderne avec βαστάζω et βαστῶ, βαστάζος « portefaix », βασταριό « appui », etc. Et,: Ni le rapprochement avec lat. gerë, etc., ni celui avec βαίνω (Schwyzer, Mélanges Pedersen 70) ne sont plausibles. Le rapport avec lat. bastum, basierna, etc. (cf. fr. bâton, bât, etc.) est tentant, cf. toutefois sur basterna, Ernout, Philologica 1,80. On pourrait penser qu'il y a à l'origine des deux groupes, grec el latin, un terme méditerranéen. Mais les termes latins sont tardifs et risquent d'être des emprunts au grec.
βασυνίας : m. espèce de gâteau
de sacrifice connu
à Délos (Sémos 8). Et.: P.-8. mot d'emprunt : avec Frisk, cf. Wilamowitz, Glaube 1,264.
βάταλος : m. d’après Harp., employé
par Eup.
au
sens de πρωχτός (= fr. 82); Hsch. glose : βάταλος * καταπύγων καὶ ἀνδρόγυνος͵ κέναιδος, ἔκλυτος. Verbe dénominatif βαταλίζομαι « se conduire comme un βάταλος » (Theano, Ep. 1,3), puis à l'actif βαταλίζειν τὰ ὀπίσθια en parlant d’un cheval «tortiller l’arrière-train» (Hippialr, 20). Hypocoristique et péjoratif : Baräç * καταφερής, Ταραντῖνοι (Hsch.),
pour
la formation
cf.
Bjôrck,
Alpha
Impurum
49, etc.) ; à côté de βαδᾶς * κίναιδος, ὡς ᾿Αμερίας (Hsch.).
— Le surnom βάταλος aurait selon Eschine été attribué à Démosthène dès l'enfance 8 aloypoupylav τινὰ καὶ κιναιδίαν (II, 99, ct. L, 126, 131) et Dém° y fait lui-même βάταλος,
allusion (18,180). Le mot est écrit tantôt notamment
mot
et
d'infâmant
rien
n’'a
Sous
βάτταλος.
Ὦ.
chez
se
forme
la seconde
le
« bafouiller » (v. s.u.) avec confusion plaisante et naturelle de À et p; cette confusion pourrait même évoquer une
faute
de
Dém.
disant
βατταλίζειν
pour
βατταρίζειν
(Holst, Symb. Osloenses, 4, 1926, 11-25). Et.: Terme populaire obscur. Peut-être tiré de βατέω «saillir» (βαδᾶς serait une déformation de βατᾶς, p.-ê. d’après βάδην, ete.). L'hypothèse d’un emprunt oriental parallèle à l’hapax skr. baid- (Specht, KZ 66, 1939, 11 sq.) est justement écartée par Frisk.
βατάνη, voir πατάνη-
: espèce
être en or ou
de coupes
argent
en
(Diph.,
dont
certaines
Arist., inser. de
peuvent Délos).
Diminutif : βατιάκιον (pap., Délos). Le latin a pris le mot au grec sous la forme batioca. technique sans étymologie. Toutefois Et.: Terme Findication d'Athénée 784a (cf. Poll. VI 96) que la βατιάκη serait une φιάλη perse doit faire penser à un emprunt iranien. Cf. l’article de F, Rundgren, Οἱ, 38, 1959, 10-14 qui rapproche persan bädiyah, lequel peut reposer sur un ancien “bätiaka-. L'essai antérieur de Neumann,
Οἱ, 37,
1958,
111-112
est en l’air.
βάτος : f. « ronce » (Od., etc.) ; βάτος
Ἰδαία
« fram-
et Thompson, Fishes s.v.); de % βάτος « framboisier », βάτον n. « framboise » (D.S.). Composé : βατοδρόπος (H. Herm. 190). Dérivés : βατιά (manuserits βατεία) « buisson de ronces » (Pi. O. 6,54); βάτιον «mûre » à Salamine (Ath. 51 f) cf. Hsch. s.v. βάτια, en outre Strômberg, Pflanzennamen 53 ; βάτινον « fruit de la ronce », ou « mûre » (Gal.) à côté de βάτινος * δαυλός, Μεσσήνιοι (Hsch.) ct. encore Georgacas, Gl. 36, 1958, 117-118 ; βατίς, -[Sog Î. participe aux sens divers de βάτος : comme nom de plante, désigne le crithme, … perce-pierre, criste-marine (Plin., Colum.), comme nom de poisson, espèce de raie bouclée (Épich., Ar., Arist.) ; selon Hsch. s.v., Arlstote distinguerait entre βατίς εἰ βάτος, mais v. Thompson, Fishes s.v. (avec le composé βατιδοσκόπος « guetteur, amateur de raies » Ar., Paix 811); enfin βατίς (Arist., HA 592 b) désigne un oiseau, ὄρνις σκωληκόφαγος, p.-8. parce qu’il fréquente les buissons, p.-ê. 19 traquet-pâtre ; cf. Thompson, Birds s.v. Enfin 168 adj. βατόεις «couvert de ronces» (Nic.) et βατώδης (tardit). Et.: Le terme originel désigne la ronce, et les autres en
sont
issus
par
métaphore.
Bertoldi,
G.
21,
1932, 258 sqq., pense qu'il s’agit d’un terme méditerranéen, évoque μαντία « framboise » attesté pour la Dacie par Dsc. 4,37 et divers termes répartis dans le domaine gallo-romain et ibérique de forme *ma(n)t- qui désignent la ronce.
l'égyptien et grec dpréôn, à l’ait. μετρητῆς (LXX, N.T., J.); noter βάδος dans des variantes des LXX et chez Hech. Dérivé βάδιον = 50 ξέσται (pap.). Emprunt
Æt,:
sémilique
βάτραχος : m.
cf. hébreu
bath.
ionien-
Ηαΐ,,
(Bair,
«grenouilie»
attique, etc.); en outre = lophius piscatorius, « baudroie Fishes s.u., de Saint-Denis, Strämberg, Fischnamen 92 ;
de poisson, espèce ἁλιεύς » (Arist., Æl.), v. Thompson, Animaux marins s.u. râna, « partie du sabot du cheval »
(Hippiatr.); enfin ἐσχάρας etSog (Hsch.). Dérivés : βατραχίς, -ἰδος nom d’un vêtement grenouille revêtu pour une fête (Ar. Cav.
vert-
1406, Poll. 7,55,
inser.), mais βατραχίς, -ἴδος est un diminutif de βάτραχος chez Nic. Th. 416; βατράχιον dim. de βάτραχος Paus.
est un calque du terme grec ; βατραχίδιον est un diminutif de βάτραχος (Plu.) ; βατραχίσκοι * μέρος τι τῆς κιθάρας
« batrachite ν, pierre
-ἴτις (λίθος)
βατραχέτης,
(Hsch.);
d’un vert clair (Plin., grec tardif, pap.). Adjectifs : βατράχεος « vert-grenouille » (Nic.
fr.
86)
maîis la forme attique est βατραχειοῦς (inscr., Ar.), voir Kühner-Blass, 1,403, cf. encore n. βατραχιοῦν nom d'une cour de justice à Athènes à cause de la couleur (Paus. 1,28,8). Dénominatif : βατραχίζω «se mouvoir comme une grenouille » (Hippialr.
forme
La
de
26).
l'ionien-attique
est :
variations
multiples
de
existe
boisier » (Diosc.) ; au masculin « raie bouclée à piquants » (οἴ. Strômberg, Fischnamen 47 avec la bibiiographie,
emplois
à
correspond
qui
liquides
de
: m. mesure
βάτος
9,21,1 mais surtout nom de diverses renoncules, à cause du caractère semi-aquatique de Ja plante (Hp., Dsc.), cf. Strümberg, Pflanzennamen 119 ; le lat. ranunculus
βατέω, βατεύω, voir βαίνω, βατιάκη
Bérpaxos
—
βατταρίζω
à
rapporte
tantôt
169
mais
βάτραχος,
avec
il
métathèse
une
d’aspiration (Lejeune, Phonétique 50, Schwyzer, Gr. Gr. 1,269) βάθρακος est donné comme ionien chez Hdt. par sch. Il 4,243 (mais 168 manuscrits d’Hdt. 4,131 ont βάτραχος) ; la forme est attestée dans les pap, et subsiste en grec moderne ; autres formes ioniennes βότραχος (Hp. ap. Gal. 19) et βρόταχος (Xénoph., également attesté dans les inscriptions comme nom propre, cf, Bechtel, Gr. Dial. 8,109 .8q.); on a enfin Βράταχος comme nom propre à Halicarnasse, chez Hsch. βρατάχους * βατράχους ; le flottement entre po eb pæ n’est pas sans exemple dans les dialectes,
et ces formes
présentent
rares
une anticipation
de p. D’autres gloses offrent un aspect singuller : βρούχε-
τὸς * βάραθρον,
βάτραχον
influencé par βρυχάομαι,
δὲ
Κύπριοι
οἵ. Latte
(Hsch.),
terme
ad locum, et Bechtel,
Gr. Dial. 1,401 ; βύρθακος * βάτραχος (Hsch.) est obseur ; βρύτιχοι * βάτραχοι μικροὶ Exovres οὐράς (Hsch.) pour quoi
a
on
populaire (Hsch.)
supposé
avec
un
βρύω;
rapprochement
βριαγχόνην *
doit être plus ou moins
famille de ἰαχή,
ete.);
par
étymologie
βάτραχον,
Φωκεῖς
gâté (on y a cherché la
βρόγχος * βάτραχος
(Hsch.)
est
certainement fautif. Autres gloses encore qui comportent
une initiale βλι-, cf. sous βλίχανος ; la glose βλίταχος * βάτραχος (Hsch.), semble un compromis entre les gloses et
19 terme courant βάτραχος. Enfin βάδακοι * ὑπὸ ᾿Ηλείων πέττιγες, ὑπὸ Ποντικῶν δὲ βάτραχοι (Hsch.) est tiré de βαδάζω voir s.u. Parmi ces formes diverses, βάθρακος, par des βότραχος, βράταχος, βρόταχος s'expliquent Les autres, dans la traitements phonétiques divers. mesure où elles sont authentiques, s'expliquent par des déformations, des étymologies populaires, p.-ê. l’action d'un tabou linguistique.
βάτραχος Les
— 170 —
formes
également, supplém.
du
grec
diverses
moderne,
: cf.
outre
Hatzidakis,
βάθρακος
᾿Αθηνᾷ,
sont
26,
1914,
48 sq.
Et.: La forme originelle doit être βάτραχος mais elle n’a pas d'étymologie établie. 1l semble qu’il y ait un suffixe -yog. Ÿ a-t-il un rapport avec lat. boirax « lézard » ?
βαυδώ « nourrice» et «sexe féminin ». Le plus probable est de prendre la significalion de «câliner », etc., d'où « bercer », etc. ; βαυδάω peut bien être originellement un Laliwort, un mot enfantin d'harmonie imitative, mais il se rapporte non au ronflement comme on l'a dit mais à la berceuse ; voir Oehi, ZF 57, 1940, 18 sq.
Βαυκαλάω
Parrapitw, (Hdt.
βάττος,
4,155)
reçoit
ete.
: μ
entre
autres
nom
propre
interprétations
celle
Démosthène, cf£. D. 18,180, Eschin. 2,99, mais aurait êté altérée par Eschine et les ennemis de D. en βάταλος terme infamant, voir sous βάταλος et Holst, article cité. On a Βατάλη « la Bègue » chez Hérod. 4,35, cf. L. Robert,
indigènes
193,
n. B.
Il existe un composé λογος)
βαττολογέω
(comme
« bafoulller, radoter » (Ev. Math.
16 dérivé
fBærtodoyla * doyohoyla,
de ἔβαττο-
6,7, Simp.)
ἀκαιρολογία
au
même
groupe.
Βάττος
de ἰσχνόφωνος καὶ τραυλός (Ηἀϊ., L c, Hsch.), donc « qui bégaie, bredouille». Le terme usuel est βατταρίζω «bredouiller » (Hippon., PI., Cic, Luc.). Dérivés : βατταρισμός « bégaiement » (Phid., Porph., Hech.); βατταρισταῖς * τοῖς βατταρίζουσι (Hsch.), Un nom propre Βάτταρος est attesté chez Hérod. (2,5). Une forme en lambda Βάτταλος est un nom propre (Hedyi. ap. Ath. 167d) et sert aussi de sobriquet à
Noms
appartient
avec
(Hsch.) ;
βαυβυκᾶνες,
voir βαϊδυξ.
βαὔζω : dor. βαύσδω «crier, aboyer, gronder », employé au flguré (Ar., Æsch., etc.); complément à l’acc. Héraclit. 97, Æsch. Perses 13, cet accusatif désignant la personne
dont
l'arrivée
fait
gronder
un
chien
ou
une
personne
(P. Mazon, R, Ét Gr., 1950, 11 sq.). Composé, δυσδάύκτος «aux hurlements lamentables» (Æsch. Perses 574). Dérivé βαυστικός (sch. Opp. H. 1,721).
Doublet
expressit
βαυδύζω (pap.). Il est difficile de dire si βαύζω et ὑλακτέω ont des sens identiques, mais βαύζω semble plutôt signifier « gronder ». Æt.: L'onomatopés βαύ βαύ sur quoi repose ce verbe est atlestée
Com.
adespota
1304.
Onomatopée
du
même
genre dans lat. baubor, lit. baübti « mugir ».
Gr.!,
βαυκαλάω : *g I- de l’av. Jiti-, v. sl. Zi-ti, lat. uifa, ou skr. jivati, lat. uiuos, etc. Voir aussi sous ζωή, ζωός, ζῆν.
βίρρος : m. « vêtement en tissu grossier, courte capote à capuchon » (Artém., pap.), parfois écrit Büppoc (pap.). Diminutif Bipptov (pap.). Et.: Cf. lat. birrus, ai 16 mot est pris au latin, cf. Irl. berr,
gall.
byrr «court ». De
façon
moins
vraisemblable,
Une sens
dizaine
de
formes
à préverbe,
notamment
ἀπο-
Par son attestation plus ancienne comme
concret,
16 thème
verbal
semble
et
par son
plus archalque que
les formes nominales.
Sans suffixe de présent : βλάδεται (Π΄. 19,82,166 = Od. 13,34), qui doit être ancien. Du thème de βλάπ-τω dérivés rares eb rarement employés : βλάψις (PI. Lois 932 e), βλάμμα (Chrysipp.), βλαπ-τικός (Phid., etc.), βλαπ-τήριος (Opp.). Composés : βλαψίταφος, βλαψίφρων. Le
crétois
offre
un
consonantisme
et
un
vocalisme
différent dans ἀθλοπές * ἀδλαδές, Κρῆτες (Hsch.) ; les inscriptions crétoises offrent en outre ἀδλοπία « conduite qui ne fait tort à personne » et l’infinitif καταδλάπεθαι [= εσθαι] (Bechtel, Gr.D. 2,721} le vocalisme est un traîtement dialectal de / (prédorien ?) ; on admet générale-
ment que la forme originelle est βλαπ- et que βλαδ- résulte d’une
assimilation
βλάδω, βλάθη
(Schwyzer,
Gr. Gr. 1,257).
Les Lermes
subsistent en grec moderne.
Et.: On évoque skr. mfc- f., markd- m. « dommage, destruction », etc. ; le lat. mulcé est plus loin.
βλαγίς
—
Hypo-
βλαγίς : κηλίς, Λάκωνες (Hsch.). Inexpliqué. thèses de v. Blumenthal, Hesychsiudien 23 8q.
a la glose βλαδεῖς * ἀδύνατοι, ἐξ ἀδυνάτων ; on veut lire de même βλαδαρός « flasque » chez Gal. 19,88, cf. les gloses
d’Hsch. βλαδαρόν * ἐκλελυμένον, χαῦνον et βλαδαρά * ἄωρα, μωρά, ὡρά ; οἷ. en outre βλάδαν [?] * νωθρῶς (Hsch.) et βλαδόν [pour βλαδύν] * ἀδύνατον Hsch. — Hors trouve
d'exemples
que
chez
les
lat. mollis, skr. mydû-. Avec Frisk,
voir E. Fraenkel, ZF 51, 1933, 149.
βλαί
: βληχή [corr. pour βλητη] Λάκωνες (Hsch.).
βλαισός : « qui à 168 pieds en dehors » par opposition à κυλλός et ῥαιδός (Hp., X.), «tordu» (Arist. AP). Dérivés : βλαισώδης (Gal.); nom de qualité βλαισότης « courbure » (Arist.) ; verbe
ἐδλαίσωται
(Arlst.),
dénominatif
d'où
βλαίσωσις
βλαισόομαι,
(Gal.)
pf.
employé
vomme terme de rhétorique (Arist., Rhét. 1399 a). Et.: Suffixe -σός comme dans des termes de sens voisin
indiquant aussi des défauts γαυσός, γαμψός, λοξός. Vocalisme -œr- qui peut également être populaire. Latin blaesus comporte une spécification
sémantique
nouvelle « qui confond les lettres », mais peut être originelle-
ment un emprunt au grec.
BAät, -κός : m. t. «mou » (opposé à θυμοειδής, X. Εᾳ. 9,12) d'où souvent «stupide » (Ῥ]., Ar., X., Arist.) ; en outre comme nom d’un poisson cité par Érotien 28
Nachm.
&
poisson
qui
Strômberg,
ἐν
τῷ
συνουσιάζειν
ressemble Fischnamen
au 33
δυσαπολύτως
σίλουρος et
ἔχει ;
ὀργρίίθη
Thompson,
(voir
Fishes
8.0,
βλᾷκίᾷς). Dérivés : βλδκυκός «stupide » (ΡΙ., X.), βλακώδης «mou, stupide » (X., Hld.) ; βλακότης = βαλκεία,
trés tardif; βλακίας * ἰχθὺς ποιός (Hsch.) == βλᾷξ ; οἱ βλασκίας " ἰχθὺς ποιός (Hsch.). Verbe dénominatif : βλᾶκεύω
{Hp., Héraclit. 87., et. Bjdrek, Alphe
«mollesse»
(X.),
«être mou,
relâché »
X., Hld.); pour Hp. Fract. 17, impurum 267; dévivés βλᾶκεία
«stupidité»
(PL);
βλάκευμα
« tour
stupide » (Eust.) ; enfin βλάζειν * μωραίνειν (Hsch.) peut
être un autre dénominatif de βλάξ, Quelques traces de Βλάξ͵, Βλακίων dans les. noms propres (L. Robert, Noms indigènes 152). Composé : selon EM, 199,11 le βλακεννόμιον τέλος désignait une taxe payée à Alexandrie par les astrologues (parce que ce sont des gens stupides qui 168 consultent).
Du
sens
de
«mou»
bien
conservé
dans
βλακεύω
est
né }9 sens de « stupide », qui existe encore en grec moderne
pour ce groupe de mots. ÆEt.: Comporte en ion.-att. un alpha long qui reste mal expliqué. Le cas n’est pas directement comparable à celui des sobriquets en -äx- tirés de noms comme πλού-
τἄξ, eto. C’est une formation
primaire, et qui présente
un caractère atylistique moins précis. Toutefois elle s’insère
aisément
dans les formes du type mAoûräË.
Apparenté à μαλακός avec un vocalisme monosyllabique
long (μλᾷ »βλᾷ) : ef. skr. mid-id- « mou » ; p.-ê. lat. flaccus, Même vocalisme dans [6 dérivé grec βληχρός, Plus éloignés
βλαδύς, etc. : On veut lire βλαδύς Hp. Aer. 20 et Hsch.
d'Hésychius on ne médecins. Et.: Ct. ἀμαλδύνω,
178—
Il semble,
en tout cas, que βλέξ soit un emprunt à un parler non ionien-attique (cf. Bjôrek, Alpha impurum 267 sq. avec la bibliographie).
se trouvent βλαδύς, ἀμαλδύνω, etc.
βλάπτω, voir βλάδη.
βλαστάνω
: aor.
βλαστεῖν
βεδλαστήκα et ἐδλάστηκα ἐθλάστησα (Emp., Hp.)
(Æsch.,
(Th, E.), «pousser,
Pi.,
etc.),
pf.
aoriste secondaire bourgeonner» en
parlant de plantes ; métaphoriquement en poésie, à propos d’enfants par exemple (Pi., etc.), parfois en prose ; au sens factitif «faire croître, faire pousser», au présent
(Hp.), à l’aoriste sigmatique (A.R., etc.). Composés avec les préverbes : Six-, êx-, etc. Noms verbaux : βλάστημα « bourgeon, excroissance » (trag.) d’où en grec tardif βλαστήμων = βλαστικός (Nic.) ; βλαστημός (Æsch., Sept 12, Supp. 318); βλάστησις (Arist…, Thphr.); βλάστη « bourgeon, rejeton » (S., P1., etc.) ; βλαστός « bourgeon, germe, germination » (Hdt., Arist.,, etc.) ; au pluriel neutre on a βλαστά * βλαστήματα, πλαταγώνια Σικελοί (Hsch.). Dérivé : pi. n. βλαστεῖα (Nic.). Diminutit : βλαστάριον * EME ἀμπέλου (EM 330,30). Adjectifs tirés
de thèmes βλαστο- ou βλάστητο- : βλαστικός (Thphr.). et βλαστητικός (Thphr.) « capable de pousser ». Verbes dénominatifs tilrés de βλαστός et βλάστη : βλαστέω «germer» (Æsch. Ch. 589, Thphr.); au sens factitit βλαστάω (LXX) et βλαστόω (An. Ox. 1,98). Tous
ces termes s’appliquent à fa croissance végétale,
et notamment aux bourgeons ; ils se sont prôtés à un emploi métaphorique. Quelques composés techniques : βλαστοκοπέω (Thphr.), -Aoyéo (Thphr.). Βλασταίνω, ete. existent encore en grec moderne. Et.: Terme technique d'origine obscure. L'aoriste ἔδλαστον se trouvs à l'origine du système. Mais on ne sait analyser 16 thème βλαστο, ni pour 19 vocalisme α, ni pour 16 groupe de consonnes -ar- qui permettrait les analyses
en βλασ-τεῖν ou Ἐβλαθ-τεῖν (ou βλαδ-, ou βλατο). Aucune de ces analyses ΠΘ donne unoe étymologie.
Le rapproche-
ment avec βλωθρός (Schulze, KI. Schr. 362) est malaisé pour le vocalisme, et ne va guère pour le sens; celui avec μολεύω « couper les stolons », n’est pas plus probable.
βλασφημέω : ἐδλασφήμησα, βεδλασφήμηκα « Injurier,
dire du mai de quelqu'un, calomnier », 16 complément est prépositionnel en attique (PI., Isoc., D.); « blasphémer » (LXX,
NT).
D'où
βλασφημία
«injure,
calomnie »,
etc.
(Démocr., orateurs, etc.) ; occaslonnellement à propos de dieux ou d’un sacrifice (E., PI.); « blasphème » (LXX, NT). D'où plus tard βλάσφημος adj. «injurieux, désagréable, de mauvais augure » (D., Arist.) ; « blasphématoire », ou « qui blasphème » (LXX, NT). Subsiste en grec moderne
sous la forme βλαστημῶ. Il ressort des données que le sens de ces mots est général, ne concerné les dieux qué par occasion et que l’emploi religioux au sens de « blasphémer », etc., ne s'installe que dans la LXX et le NT.
D'autre part βλασφημέω et βλασφημία sont apparemment plus
anciens
que
βλάσφημος
(οἵ.
d'ailleurs
les
termes
symétriques εὐφημέω, εὐφημία). On pourrait donc avoir pour origine un groupe syntaxique comme ἀνδραγαθέω,
—
βλέπω
179—
ἀνδραγαθία (ἀνὴρ ἀγαϑός ou ἄνδρ᾽ ἀγαθόν) sur 16 modèle du groupe οἰνοχοέω, οἰνοχόος, à côté de οἶνον χεῖν (εἴ.
σαλαριά,
Schwyzer, Gr. Gr. 1,726). Εἰ.: L'étymologie ne s’en trouve pas éclairée. Le second
En grec moderne Bdévvæ « mucosité ».
terme du composé est évidemment issu de φήμη. Le premier terme est obscur. Plutôt qu'à μέλεος qui ne convient ni ni, semble-t-il,
pour 19 sens,
pour 18 forme,
on songerait
à βλάθος, ἔβλαψ, ce qui laisse subsister des difficultés On essaierait de les écarter en remarquant
phonétiques.
que les composés expressifs de ce genre présentent générale-
οἱ la glose d'Hsch.
voir Thompson,
σιαλίς * βλέννος, *Axoxol
Fishes s.u. οἱ Strümberg, Fischnamen 29.
ÆEt.: La géminée pourrait être expressive. Si elle ne l'est pas on peut partir de ἔἜμλεδ-σινος (Schwyzer, Gr. Gr. 1,322, Lejoune, Phonétique 105), avec un traîtement de -Gy- récent. On évoquerait alors skr.
drpa-mradas- « mou
comme de 18 laine », les présents mydnâti, mardati «amoilir », πιγιϑπᾶ- Î. «argile ». Pour 19 sens ces rapprochements ne s’imposent pas.
ment un premier terme obscur, cf. κερτομέω, ἀγανακτέω.
: f. « pourpre » (Edict. Dioci.), d'où βλαττίον
βλάττα
(Lyd.); = lat. blatla, emprunt ef. Ernout-Meiliet s.u.
tardif
d'origine
obscure,
biatié, blaleré « bavarder » εἴ la glose ὑπερκαταδλαττύουσαν ; il s'agirait de formes familières ot expressives formées parallèlement sur βλα- ; cf. aussi βαδάζω.
«pantoulle,
: f
βλαύτη
Pl.), cf.
(Com.,
sandales
βλαύτας σύρων (Anaxil. 18,2) ; dimin. βλαυτίον (Ar., etc.). En outre ἄδλαυτος « sans pantoufle » (Opp.). Verbe factitit
βλαυτοῦν * ὑποδέειν * H πλήσσειν σανδαλίῳ, οἱ δὲ ὑποδήματι
: la
(Hsch.)
viendrait
glose
Ménandre,
com.
du
βλαῦδες * ἐμδάδες, κρηπῖδες, un arrangement de βλαύτη
et. Latte ad locum. Enfin σανδάλια... (Hsch.) seraît d’aprèés ἐμδάδες,
cf. Schwyzer,
Ei.: Serait un terme d'emprunt, 1,6L.
Gr. Gr.
: dans 18 formule côévet βλεμεαίνων (ou
βλεμεαίνω
βλεμεαίνει) toujours en fin de vers, 6 ex. dans l'IL. (8,337, etc.) ; 198 scholiastes glosent γαυριῶν, ἐπαιρομένος : «exultant de force », mais 16 sens propre
du terme
ne se
iaisse pas préciser.
ÀA βλεμεαίνω l’adjectif
répond
d6Xeuñç
un thème nominal
«faible»
(Nic.),
en -s- dans
comme
terme
de
critique littéraire (Longin.) ; mais on ΠΘ sait que faire de
ἀθλεμέως dans ἀδλεμέως
πίνων (Panyass. 13,8) que l’on
interprète
intempérance » (?];
«buvant
avec
cf. encore
108 gloses d’Hsch. dédeuéç * ἀσθενές, φαῦλον et d6deu * ἄτολμος, ἀτερπήῆς, παρειμένος, οἱ δὲ κακός. Le verbe βλεμεαίνω est constitué à côté du thème en & *Baéuoç, supposé par le composé ἀδλεμῆς comme μενεαίνω à côté 49 μένος, sans qu'on puisse
penser qu'il
est créé
sur19 modèle μενεαίνω, cf. s.u. μενεαίνω, Schwyzer, Gr. Gr. 1,440, et Chantraine, Mélanges Pedersen 205. Et.:
Un
rapprochement
βέδλοφα
ς t. βλέψομαι, aor. ἔδλεψα, les pt. βέδλεφα et sont
tardifs, de même
que
168 formes
passives.
Sens : « voir, avoir un regard », distinct de ép&v «regarder » ;
βλέπω est distingué de ὁράω (Plot. 6,7,37), employé en parallèle avec ὁράω (Sol. fr. 8); inconnu d'Homère ;
: παιδαριεύεται (Hsch.). Latte compare lst.
βλαττοῖ
λέπω
avec
lat.
glomus
serait-il
possible ?
fréquent en attique depuis Soton, grec tardif, etc. Βλέπειν
employé absolument s’oppose à τυφλὸς εἶναι (S. Œd. R. 802), s'emploie pour l'expression du regard : φόδον βλέπειν (Æsch. Sepf. 498), νἄπυ βλέπειν (Ar. Cav. 631), avec εἰς pour indiquer
finalement Sur le sens 263, Bloch, optique s.v. Bux-, elo-, une
époque
la direction
du
regard
(Æsch.,
D.,
etc.) ;
avec l'accusatif au sens de voir (S., etc.). de βλέπω, voir Prévot, Rev. Phil. 1935, 258Suppl. Verb. 105 sq., Mugler, Terminologie Nombreuses formes à préverbe : ἀνα-, &no-, ἐμ-, παρα-, περῖ-, ToT- OL προσ-, Üxo-; à postérieure
: êx-,
κατας-,
μετα-.
Formes nominales : βλέψις « vue » (Plot, Plu.), avec des formes à préverbes &væ- (Arist.), ἀντι- (Xén., etc.), ἐμ- (Hp.), παρα- (Plu.), προσ- (Plu.) ; de βλέψις, βλεψίας m, nom de poisson = χεφαλῖνος espèce de mulet gris (cf. Thompson, Fishes s.v. βλεψίας ot κέφαλος, R. Strômberg, Fischnamen 42); également dans l’onomastique ; autre dérivé en -σις : βλέπησις « regard » (Ar. fr. 757) sur le type de αἴσθησις, etc.
Dérivés de genre inanimé : βλέμμα «regard » (Æsch., att.), à côté de l'équivalent plus archaïque βλέπος n. «regard » (Ar. Nuées 1176). Sur l’adj. verbal βλεπτός (S.) οἱ surtout περίθλεπτος «qui est en vue, admiré » (ionien-attique) ἃ été créé βλεπτικός « apte à voir » (Hdn.). Noter 16 composé βλεπεδαίμων * & ὑπὸ vécou κατεσκληκὼς καὶ κακόχρους ὑπὸ δαιμόνων (Hsch., Com. ad. fr. 85). On & un nom racine en 0 long dans les composés κυνοδλώψ (Hsch.), ὑποδλώψ (Eust.), παραδλώψ «qui louche» ( 9,508, poètes tardifs), « aveugle » (P. Lond. 1821, 266) ; seule forme à vocalisme ὅ, cf. κλώψ à côté de κλέπτω (?), ou analogie des composés en -wÿ du type γλαυκώψ, ete. On a aussi κατῶδλεψ, Archelaus ap. Ath. 9,409 c, « catoblepas ». Dans l'onomastique, par exemple Βλεψίδημος, ete. Verbes dérivés expressifs : βλεπάζοντες (Hsch.) et βλεπετύζει * σκαρδαμύττει, βλέπει (Hsch.), p.-ê. faute pour βλεπετίζει, c?. χρεμετίζει (Debrunner, ZF 21, 1907,
268). Aévva : f. «morve » (Hp.), le mot plus usuel étant μύξα ; βλέννος n. «bave» (Arist.), D'où βλεννώδης « baveux, visqueux » (Hp., Arist.). Et, parallèlement l'adj. βλεννός « qui bave, idiot », of. AB 85,24, βλεννὸν τὸν νωθῆ xol μωρὸν Σώφρων (fr. 51) καὶ ᾿Επίχαρμος (tr. 119) ; d’où avec déplacement d'accent βλέννος «poisson baveur, blennie » (Sophr., Opp.), petit poisson qui vit dans les creux de rocher, ainsi nommé -en raison de l’humeur
visqueuse dont il est recouvert, cf. lat. bavosa, gr. m.
Le verbe βλέπω a supplanté ôp& en grec moderne pour
dire « voir », avec l'aor. εἶδα, Pour βλέφαρον v. s.v. Et.: On a chez Alcman 1,75, P. un optatif ποτιγλέποι
{mais à Épidaure ποτιδλέψας) ; de même γλέφαρον (Alem., Pi.), V. 8V.
On
a admis
que
19 flottement
entre
β- et
- s'expliquait par une initiale en labio-vélaire, qui aurait perdu son élément, labial par dissimilation : Schwyzer, Gr. Gr. 1,298-299, Lejeune, Phonétique 38, n. 2 ; voir aussi
Bechtel,
Gr. Dial.
2,328;
Hamp,
GI. 38,
1960,
202.
βλέπω
—
Cette
combinaison
rapprochement
avec
ne fournit v.
al.
pas
glipali
une
étymologie.
Le
«regarder » proposé
il y a longtemps se heurte à des difficultés phonétiques.
180
— βληχή : « bêlement » (Od., ion.-atl.), à côté du verbe βληχάομαι « hêler » employé aussi en parlant de jeunes enfants (Ar., Théoc., etc.), qui est apparemment
minatif,
βλέτυες un
nom
: œl βδέλλαι (Hsch.).
en -tu-, 16 nom
d’action
On suppose que c'est étant
devenu
un
nom
d'agent, avec déplacement de l'accent. Un thème βλεse retrouve dans d'autres gloses d'Hsch. : βλεῖ * βλίσσει, ἀμέλγει, βλίζει ; καθλέει * καταπίνει ; καταθλέθει * καταπίνει. Tous 068 termes sont bâtis sur un thème βλεsans étymologie et expriment la notion de « boire, sucer ». Le rapprochement avec βλῇρ * δέλεαρ (Hsch.), qui peut reposer sur *Bdéap ou Ἐβλῆαρ ne s’impose pas.
βλέφαρον
: surtout au pluriel βλέφαρα (Hom., ion.-
att.). Sens : « paupières », mais aussi « yeux », Rares composés techniques où βλεφαρο-
figure
au
premier membre comme βλεφαρόξυστον « instrument pour
mais
qui s’insère
mieux
comme
un déno-
dérivé
intensif
à côté de βρυχάομαι, μυκάομαι (Schwyzer, Gr. Gr. 1,683) ; en ce cas βληχὴ devrait être considéré comme postverbal.
De βληχάομαι sont tirés les dérivés suivants : βληχηθμός « bêlement » (Æl., Nonn.), même suffixe que μυκηθμός, et. Chantraine, Formation 137 ; βληχήματα * βοαὶ προῦατώδεις (Hsch.), à côté de la glose βλήχημα * μωρός, Tpoôæτώδης ; d'autre part βχηχάς, -ἄδος f. « bélante » (Opp.), cf. μηκάς et Chantraine, Formation 851 ; enfin βληχητά pl, n. «animaux bôlants » (Æ1.), épithète de τέκνα « garçons bêlants, sots » (Eup.).
L'adjectif βληχώδης «bêlant » (Babr.) est tiré du substantif βλήχη. Le présent βληχάζω (Autocr.) est un doublet de βληχάομαι, Ces
termes
se trouvent
en concurrence
avec μεμηκώς,
nettoyer les cils » (Paul Ægin.). D'autre part une vingtaine de composés poétiques avec βλέφαρον comme second terme
μηκάομαι, ete. Ils ne sont plus usuels en grec moderne. Et.: Une forme BAdy& se trouve attestée dans des textes
notamment : &yavo- (Ibyc.), £\ixo- (H. Hom., Hés., Pi.), lavo- (Alem., cf. Taillardat, R. Ph. 1953, 131-134), lo(Pi., B.), καλλι- (Eur.), χάριτο- (Eub., inscr.). Dérivés : βλεφαρίδες 1. pi. «cils» (lon.-att.), au sg(Ar. Ass. 402) ; au sens de paupière (Arist.) ; βλεφαρῖτις dans βλεφαρίτιδες τρίχες «oils» (Paul ÆEgin.); βλεφα-
lyriques, Eur. Cycl. 48, Æsch.
putég
«qui
Aur.);
se rapporte
verbe
aux
dénominatif
paupières,
collyre »
: βλεφαρίζω
«faire
un
(Cael.
clin
d’œil » (Sch. Ar. Cav. 292). Le mot βλέφαρον reste usuel en grec moderne.
doit être un
pouvant signifier « yeux », et 16 mouvement des paupières étant lié au regard. C'est, par exemple, l'opinion de
E. Benveniste, Origines 15 : βλέφαρον serait dérivé d’un thème n. *Béqap tiré de βλέπω avec aspirée expressive, Ou bieri les deux termes n’auraient rien de commun et auraient été rapprochés par étymologie populaire, 19 sens d'«yeux» pour Pdépape, et les formes du
βλῆρ : αἰολικῶς τὸ δέλεαρ (ΕΜ 200,27); ou βλῆρ᾽ δέλεαρ * τὸ δὲ αὐτὸ καὶ αἴθμα * παρὰ ᾿Αλκμαιῶνι [᾿Αλκαίῳ Schow, ᾿Αλκμᾶνι Meineke] ñ λέξις (Hsch.). Æt.: 811 faut poser une labio-vélaire initiale (qui n‘implique pas nécessairement un traitement éolien)
βλῇρ, de (“BAñap 1) se trouverait aisément rapproché de δέλεαρ, voir ce mot, V. aussi Szemerényi, Syncope 104-105
qui pose *Baéap.
βλῆραι : αἱ κνίδαι * ἄλλοι xéprov, οἱ δὲ τῶν ὀσπρίων τὴν καλάμην (Hech.). ΕΞ : Hypothèse atudien 54-55.
invraisemblable
βληστρίζω, voir βάλλω. βλῆτρον, voir βάλλω.
de
Strômberg,
βλῆχνον
Wort-
: n. == πτερίς, « fougère mâle » (Dsc. 4,184),
mais il existe une variante βλῆχρον, cf, Sch. Théoc. 3,14 et chez Hsch. βλήχρα que Schmid corrige en βλῆχρος. On a d'autre part des formes en « long (cf. Bjôrek, Alpha impurum θ64) : βλᾶχνον chez Phanias (Ath. 61 f, Sch. Nic. Ther. 39, Plin. NH 27,78) οἱ βλᾶχρον * πόα τις (Hsch.) ; ces tormes sont issues de dialectes autres que l'ionien-attique. Et.: Inconnue, et 16 flottement du suffixe -voy ou -pov est inexpliqué.
d’où type
γλέφαρα,
hyperdorisme et Théoc. fournit βληχᾶσθαι
(16,92). 11 faut poser un thème issu d'une onomatopée. Des thèmes plus ou moins parallèles s'observent dans d'autres langues indo-européennes : une dorsale figure dans ie tchèque blekati, m. b. allemand bleken, allemand blèken ; sans dorsale v. sl. bi&jati, lette blêt, m. h. a. bloejen ; avec dentale germ. dans j’anglo-sax. bl@lan, v. h. a. bläzen: tous ces termes reposent en définitive sur * blë-
Et.: De même que l'on a -γλέπω à côté de βλέπω, on 8 γλέφαρον (PI.), ἰογλέφαρος (PL.), ἰανογλέφαρος (Alem.), à côté de βλέφαρον. Ou bien les deux termes possédent la même origine, ce qui serait assez vraisemblable, βλέφαρα
Sept 348, mals cette forme
βληχρός : et hom. ἀδληχρός « faible, doux », eto. La seule forme homérique est ἀδληχρός qui figure toujours à l’initiale du vers; 16 mot est employé pour la main d’Aphrodite (ZI. 5,337), des murailles (I. 8,178) et la mort
(Od.
chez A.R.
11,134, 11 s'agit d'une
mort
« douce ») ; attesté
à l’intérieur du vers ; Nicandre
7h. 885
a la
forme secondaire en ὁ ἀδληχρής. Le grec postérieur à Homère a βληχρός « faible, doux », dit de vents (Alc.), de rivières (Pi.), notamment de maladies (Hp.), employé métaphoriquement chez B. Et,: L'œ initial obscur est considéré comme une prothèse (Wackernagel,
GI.
M.
Hom.
Leumann,
2, 1910,
Wéôrier
1 ; Winter,
55,340
Proth.
pense
que
Vokal 31).
la forme
originelle est ἀδληχρός et que βληχρός serait secondaire. 1 estime également que tous les emplois postérieurs, même chez Hippocrate, sont issus de la langue homérique ce qui reste douteux.
De toute façon il semble possibie 49 rapprocher βληχρός de βλἑξ (voir ce mot), mais avec un vocalisme ionien. Le x pourrait s’expliquer par une aspiration expressive (Chantraine, Formation 225).
—
181—
βλοσυρός
βλήχων, -ovog : f. avec }9 doublet βλήχω, -ouç «pouliot,
βλίττω : δον. ἔδλισα, « extraire 16 miel d’une ruche »,
βχηχώνιον
partois employé au sens de « dérober » ; mais le rapproche-
nenthe pouliot » (attique, Ar., etc.) ; diminutif
-ov
(tardif) ; βχηχωνίᾶς,
pouliot » est l’épithète de
«au
κυκέων (Ar. Paix 712). Enfin la forme βλῆχρος = βλήχων (Thphr.
CP
1,7,4, Ps. Dsc.) pourrait s’expliquer par une
chez
et l’interprétation
βλιμάζειν
ment avec
108
Érot.
Nachmanson
insoutenables ; (ion.-
sont
: βλιστηρίς,
Rares dérivés
att, Arist.).
μαλάσσειν
par
épithète de χείρ
étymologie populaire qui évoquerait βληχρός, cet adjectit
« qui retire le miel (AP 9,226) féminin de Ἐβλιστήρ (-στήρ
ne pouvant être la véritable origine du mot (cf. toutefois Strômberg, Pflanzennamen 24). D'autre part dans des dialectes autres que l'attique on a
de -r-rhp) ; mais le nom
une initiale y : ionien γληχών ou γληχώ (Hp., Hérod.), dor. et béot. γλάχων et γλᾶχὠώ (Ar., Théoc.) ; d'où γληχωνΐτης oïvog {Dsc., etc.), cf. pour le suffixe Redard, Nomis grecs en -Tnç 96. Le mycénien nous livre une forme karako = γληχών qui désigne certainement le pouliot (Mycènes Ge 605 ; v. Chadwick-Baumbach 179). Le flottement B-/y- a été expliqué par une dissimilation, mais il ne faut pas poser comme fnitiale une labio-vélaire (Schwyzer, Gr. Gr. 1,299).
Grec moderne : γληχούνι. Et.: Inconnue. Une étymologie rapproche βληχάομαι, cf. Strômberg,
populaire ancienne Pflanrennamen 155.
βλικάς : σύκου φύλλον (Hech.), οἵ. ÆM 201,41, Chœrob. An.
Ox. 2,184,9. Voir sous βλίχανος.
PAipélo
:
«tâter,
palper»
avec
des
compléments
divers : un poulet (Ar. Ois. 530), la poitrine d'une femme
(Cratin., etc.), au passif « être écrasé » (Hp. Épid. 5,1) ; ct. la glose d’Hsch. βλιμάζειν τὸ τιτθολαδεῖν, olovel θλίδειν … xat τὸ τοὺς ὄρνιθας èx τῶν στηθῶν πειράζειν … Selon ÆM, 200,47, le mot équivaudrait aussi à βλίττω ; cf. encore βλιμάξαι * βαστάσαι, ἀτιμάσαι (Hsch.) ; enfin Ar. Lys. 1164 a lacon. βλιμάττομες qui doit peut-être être corrigé en βλιμάδδομες (mais cf. Bechtel, Gr. D. 2,323). Formes nominales : βλίμασις * À τῶν τιτθῶν θλῖψις (Hsch.) et βλίμη * προπηλακισμός, ὕδρις, probablement postverbal et de sens nettement dérivé. Et.: Terme expressif dont l'étymologie est inconnue.
βλιτάχεα : παρὰ ᾿Επιχάρμῳ (fr. 193) οἱ μὲν τὰ κογκύλια, οἱ δὲ τὰ Dp’ ἡμῶν σελάχια (Hech.) et βλίταχος * βάτραχος {Hsch.). Et.:
Inconnue.
On
ignore
même
si les
deux
termes
doivent être confondus.
ou mieux
Βελιστίχῃ
de femme
Βιλιστίχη n'a rien à faire ici (Bechtel, Ait. Frauennamen 25, n. 4). Hsch. emploie également βλίζεν dans la glose p.-ê. corrompue βλεῖ * βλίσσει, ἀμέλγει, βλίζει. Et.:
On
dénominatif de μέλι, avec un vocalisme zéro remarquable (Schwyzer,
avec
1,723
Gr. Gr.
la n. 8, Meillet,
βλίτυρι : onomatopée imitant 16 son de la corde d'une harpe (Hsch.) d'où «son dépourvu de sens » (S.Æ., etc.). Dénominatif : βλιτυρίζομαι (Gal. 8,662), voir aussi Batrupov.
βλίτυρον
: ἐστὶ qurèv À φάρμακον À χορδῆς μίμημα
(EM 201,43). Ct. βλίτον (?) οἱ βλίτυρι.
βλίχανος, βλιχανώδης, βλιχώδης : de la glose d’Hsch. βλίκανον * βάτραχον xal βλίχαν on 4 tiré un nom de la grenouille βλίχανος, qui trouve appui dans le nom propre Βλίχανος, cf. Bechtel, H. Personnennamen 581. Peut-être ce nom désignerait-il l'animal comme visqueux? On pourrait alors y associer βλιχώδης « visqueux » (Hp.,
V.C. 19, ef. Érot. 28,10) et βλιχανώδης « visqueux » en parlant
d'un
poisson
(Diph.
βλικάς * σύκου φύλλον
Et.:
Fait
penser
rapprochement
phonétique,
Hsch.
connaît
apud Menandrum faciunt mariti; ct. Suid. βλιτάδας ol παλαιοὶ τὰς εὐτελεῖς γυναῖκας et Hech. βλιτὰς καὶ βλίtovxg * τοὺς εὐήθεις : voir Mén. fr. 832 ; et 19 composé βλιτομάμμας (Ar. Nuées 1001, cf. Phrynich. PS 55 B) «le bêta à sa maman » ou plutôt «le mangeur de blette », . Taillardat, Images d'Aristophane $ 457. V. aussi βλέτυρον.
Le
latin
a emprunté
«insipide, niais ». Et.: Incertaine.
On
blitum
aussi
(?).
à
peut
17,15).
γλίσχρος,
reposer
γλισχρώδης
soit
sur
soit sur une étymologie
une
mais
ce
dissimilation
populaire.
βλοσυρός, -ά, -ôv : (Hom., Hés., Æsch., poètes tardifs, PI., Thphr., prose tardive) ; se dit chez Hom. du regard ou du visage (cf. aussi les composés) ; ensuite d’animaux (Hés. Bouclier 175, etc.), rarement
de notions ou d’objets
(ἄγος Eu. 167, κύματα AP 9,84, etc.) ; 16 sens apparaîtt d'abord assez vague : «terrible», LSJ traduit « poilu,
hérissé », etc.
(cf.
I.
13,10 ; le mot
15,608 est deux
avec
ὀφρύσιν)
cf. Adam,
fois attesté chez
γένναιος (Rép. 535 b οὐ Thft. 149 a), plaisamment
(Hp., eom., Thphr., Dsc.), parfois écrit βλῆτον dans les manuscrits de prosateurs. ÀA fourni quelques dérivés exprimant l'idée de moilesse ou de sottise : Plin. NH 20,252 : blitum iners uidetur ac sine sapore aut acrimonia ulla unde conuicium feminis
27,
BSL
1926, 124).
Cl, R.
βλίτον : n. «amarante blette » (Amarantus Blitum L)
un
comme
le mot
depuis longtemps
explique
PI. lié à
comme
épithète de μαῖα ; parfois appliqué à une femme chez les comiques ; enfin en grec tardif le mot est associé à ceuvés donc «imposant ». À subsisté en grec moderne au sens de « farouche » qui peut s'appliquer à tous les exemples du grec anclen. Sur quoi se fonde cette signification bien établie ? Il est sinon impossible, du moins difficile, de l’extraire avec LSJ de l’idée de « potlu, hérissé », et on se rallierait volontiers à l'interprétation de M. Leumann qui pense que te mot s'applique originellement à un regard terrible.
Voir
Homerische
Wôrler
141-148
où
l'analyse
très détaillée ne tient pas compte du grec moderne.
Le dérivé βλοσυρότης (Eust.) est sans importance.
blileus
Composés : βλοσυρώπις (1. 11,36) épithète de la Gorgone,
pose ἔμλοιτον (?), cf. μύλη, ἀμα-
sur l'accentuation et [9 quantité de la finale, voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,463 n. 5, Chantraine, Gr. Hom. 1,208 ; masculin
et au
sens
figuré
λδύνω, et d'autre part n. h. all. Melde « arroche » de *mel-dh.
τωπός
(AP
5,299),
duel
de
thème
en
s -ωπέε
(Opp.,
—
βλοσυρός
—
(Æsch., Supp. 833). Baocupés « farouche » subsiste en grec moderne.
2) Sur le thème μολ- il existe des formes composées : προμολή, habituellement pl. προμολαΐ « entrée, contreforts d’une montagne », etc. (A.R., Call.) et surtout αὐτόμολος
Et.: Inconnue. Le sens originel ne peut pas être fixé avec certitude. Μ. Leumann, /c., estime que βλοσυρός est extrait du composé βλοσυρώπις, lequel signifierait proprement «à l'œil de vautour». Le premier terme
« transfuge » (Hdt., Th., ion.-att.), avec les dérivés αὖτομολέω (Hdat., etc.), αὐτομολία (Th., etc.) et αὐτομόλησις (rare et tardit); enfin l’adverbe ἀγχίμολον (voir sous
ἄγχι).
βλοσυρ-
Dans tous 168 emplois de cette racine }9 terme de l'action est envisagé, comme le confirment 16 suffixe -σχὼ du présent et 168 nombreuses attestations de l'aoriste ἔμολον. Le présent repose évidemment sur un thème μλὼalternant avec μολ- de l'aoriste, type comparable à θρώσκω, ἔθορον, etc. Le vocalisme du présent peut reposer
C.
1,144);
aussi
βλοσυρόμματος
désignerait 16 vautour,
(Cerc.) ; βλοσυρόφρων
serait une forme éolienne
reposant sur °g“[fur- et répondrait à lat. uollur.
@
182
ββλλύζω : aor. βλύσαι, « boulllonner, déborder », parfois avec
un
acc,
de
relation
(A.R.,
AP,
Philostr,
etc.) ;
uombreuses formes à préverbes dont l'une est homérique :
ἀποδλύζων ofvou « en recrachant du vin » (1|. 9,491) ; en outre ἀνα- (tardif), ἐκ- (tardif), ἐπι- (AP), παρα- (tardif), ὑπερ- (Hp., etc.). Le présent βλύω (LXX, AR) est secondaire ; de même βλυστάνω (Proci., pap.) qui semble fait sur le modèle de βλαστάνω (?). Formes nominales : βλύσις (AP), βλύσμα (Hdn.) et ἔκδλυσμα (pap.) ; la glose d'Hsoh. βλύδιον ὑγρόν, ζέον semble dérivée de βλύζω, cf. Schulze, Kl. Schr. 362. Terme technique et expressif qui s'insère en grec à côté
de κλύζω, φλύζω comme βλύω à côté de βρύω, φλύω. Et.:
Inconnue.
Fick a rapproché skr. gdlati « goutter »
v.h,a. quellan, Voir Pokorny 471 sq.
sur *m]- ou *mie,-. Le vocalisme de l'aoriste ἔμολον (ct. ἔθορον, Étopoy, etc.) reste mal expliqué
Et.:
Inconnue.
On
a posé ἔμλωθρος
par 168
et évoqué
skr.
mürdhän- « tête, sommet », anglo-sax. moida «sommet de la tête». Autre hypothèse de Pisani, KZ 62, 1935, 271.
Le présent βλώσκω
βλωμοί avec
: στραδοί
est loin pour le sens.
(Hsch.).
Obscur.
Pas
M. S. Ruiperez part du futur μολέομαι en supposant une métathèse μολς- pour μελο- (Emerita, 18, 1950, 386-407). Æt.: Incertaine. Frisk rapproche d'une part pour le thème de présent tokh. A mlosk-, mlusk- «s’enfuir ;, d’autre
de
rapport
: m. « morceau de pain » (Call. fr. 508). Dim.
βλωμίδιον (Eust.); adj.
dérivé βλωμιαῖος
part
pour
le
thème
d’aoriste
en
slave,
serbe
iz-môliti «faire paraître, s’annoncer », slovène moliti. Sur un rapport possible avec μέλλω, voir ce mot. Voir
aussi μολεύω.
Boaypla, voir sous ἄγρα. βόδξ
: m. (Epich., Arist.), lon. βόηξ et par contraction
βῶξ dans des textes plus tardifs cf. Ath. 286 f, 356 a. N existe un doublet B6Z = σάλπη Pancrat. ap. Ath. 321 £. Mais Ar. Byz. ap. Ath. 287 préfère la forme βόωψ, l’animal ayant de grands youx comme un bœuf. Il s’agit du bogue ;
le grec moderne a les formes βοῦπα et γοῦπα (γῶπα), 16 latin a emprünté le mot sous la forme boca. Les ancions
le suivant.
βλωμός
ont, été pro-
posées, p. ex. vocalisme zéro de timbre o. En dernier lieu,
PAuOpés, -ά, -6v : « de haute taille » en parlant d’un arbre (J!. 13,390 — 16,483, Od. 24,234) ; repris poètes alexandrins. Pas de dérivés.
et piusieurs hypothèses
épithète de
&proç (Philém. Gloss. ap. Ath. 114 e) « pain fait de plusieurs morceaux » (1). Composé ὀκτάδλωμος (pain) « à huit portions » (Hés. Trav. 442). Et.: Le mot rime évidemment avec ψωμός qui peut l'avoir influencé. Mais l’étymologie ost inconnue. Le rapprochement avec καδλέει (voir sous βλέτυες) est en l’air.
expliquent souvent le mot parce que ce poisson est censé crier, cf. Ath. 287 a, et cette interprétation est admise par
Stromberg, étymologie
s.u. βώξ,
Fischnamen 63-66. Mais il peut s’agir d'une populaire. Voir encore Thompson, Fishes
Pour le suffixe, Bjôrck,
Alpha
impurum
62.
βοή : 1. «cri, clameur » avec des emplois très divers, désigne
particulièrement chez
Hom.
le cri de guerre.
mot est attesté chez Hom., en ion.-att, etc. Parallèlement présent βοάω «crier, appeler à haute voix», parfois
«célébrer », f. βοήσομαι,
aor. ἐδόησα (Hom., ion.-att.) ;
chez Hdt. on relèva les formes contractées : ἔδωσα (parfois chez les com.) et les formes passives : pf. βεδωμένος,
βλώσκω : fut. μολοῦμαι, aor. ἔμολον (mais Hsch.
a
ἔδλω * ἐφάνη, ᾧχετο, ἔστη), pt. μέμδλωκα (ct. βέθλωχε *
ἠρεμεῖ, φύεται Hach.?), fut. et aor. tardifs : βλώξω, ἔδλωξα (Lycophr.). Des grammairiens ancions ont tiré de μολεῖν les présents μολέω οἱ μολίσκω. Sens : «venira, Mot surtout poétique (Hom., trag., rarement chez Ar. dans des passages lyriques ou dans la bouche d’un Laconien), rare en prose
(X,, Plu.) ; mais terme dorien au moins à l’aoriste ἔμολον répondant au présent ἕρπω (Épidaure, etc.). Formes à préverbe : dxo- (A.R.), ἐκ- (impf. ἔχμολε, IL 11,604), χατα- (Od., etc.), προ- (Hom.).
Formes nominales : 1) Sur 16 thème βλω-- on a seulement
ἀγχιδλώς * ἄρτε (Hasch.) ;
παρών
(Hach.)
et βλῶσις * παρουσία
Le
aor.
ἐδώσθην. Avec préverbes : ἀνα-, δια-, ἐκ-, ἐμ-, ἐπι-, xætæ- «crler contre quelqu’un », παρᾶ-, TepL- « décrier, diffamer », rpo- « encourager par des cris », xpog- « accuoillir par
il y
des
cris»,
a des
auv-.
formes
L'adj.
à
verbal
préverbes
βοητός
ἐπι-
est
(Th.,
rare,
etc.),
mais
zept-
(5., etc.).
Rares dérivés nominaux (Od.
1,369,
hapax);
: βοητύς
βοήσις
(svec
nom d'action tonien quelques
formes
à
préverbe) est rare et tardif ; βόημα sous la forme dorienne βόᾶμα est rare (Æach., lyr.), en outre ἐπι- (Th.) et ἀμ(Æsch.). Nom d’agent : βοητῆς «bruyant » nom d’agent de βοάω plutôt que dénominatif de βοή, malgré Fraenkel, Nom. ag. 1,165, (Hp.), t. βοᾶτις épithète de αὐδά (Æsch., Perses 574); voir aussi ἀστυδοώτης sous ἄστυ.
— Boñ, Boë,
etc., ont
subsisté en grec moderne
fourni au latin par voie d’emprunt
et ont
boë, etc.
Pour βόδξ, voir s.v. Le présent βωστρέω « appeler, appeler à l'aide » (Od., Ar., poètes tardifs) est Liré du βω- contracté de βοάω, comme ἐλαστρέω de ἐλαύνω, ἐλάσαι (Hom., etc.) et καλιστρέω (Call.) de καλέω. Formation expressive qui semblerait, au moins en apparence, nominales en -rep-/-Tpo-.
Composés
de sens technique
et
bâtie sur des formes
militaire
: βοηθόος,
« qui porte secours, auxiliaire », otc. (Hdt., Th., PI., ete.) ;
le mot est composé d'une expression ἐπὶ βοὴν θεῖν (Schulze, Kl. Schr. 188); la forme βοηθός doit s’expliquer par dérlvation inverse de βοηθέω (Schwyzer, Gr. Gr. 1,252). D'où le dénominatif étolien βοδθοέω (Schwyzer 381), lesb. avec contraction βᾶθόημι (Schwyzer 632, 634, Wackernagel, /F 31,254), dor. βοάθέω, ion. -att. βοηθέω avec hyphérèse (Lejeune, Phonétique 222), enfin βωθέω (Hsch., Ηάϊ. selon Eust. 812,59) «accourir à l’appel, secourir »
Dérivé de βοηθόος, étolien βοᾶθοια (Schwyzer 381), ion.-att. βοήθεια, passé dans le systèmo des noms en -erd, De βοηθέω on a tiré des termes surtout médicaux βοήθησις « secours, soulagement » (Hp.) avec βοηθήσιμος «salutaire» (Thphr.); βοήθημα «remède, ressource, secours», eto. (Hp., Arist., Plb.) avec BonOnuaæteés (Dsc.) ; enfin βοηθητικός « qui aide, rend service », etc. (Arist., Plu.). Sur l’extension dfalectale de ces termes, E. Kretschmer,
GI.
18, 1930, 96 sqq.
Sur 16 modèle
de βοηθός, βοηθέω ont été créés βοηδρομέω (E., étolien), βοηδρόμος (E.), 16 dérivé βοηδρόμιος « secourable » épithète d'Apotlon (Call, Paus.), Βοηδρόμια fête attique fondée
en
souvenir
du
combat
de
Thésée
contre
ies
Amazones (D., Plu., etc.) ; d’où 16 nom de mois Βοηδρομιών ; Βᾶαδρόμιος est 19 nom d'un mois à Rhodes. Pour l'extension
de
ce
groupe
voir
E.
Kretschmer,
Lc.:
sauf
19 nom de fête Βοηδρόμια il est peu employé. BonDë&,
etc. ont subsisté en grec
Et.: Βοάω
moderne.
pourrait être un dénominatif tiré de βοή ;
la comparaison de termes de sens voisin comme γοάω, μυκάομαι fait plutôt admettre qu'il s’agit d’un déverbatir, et Boñ pourrait être postverbal. On évoque généralement pour l’étymologie l’intensif skr. jéguve « proclamer », etc., et un groupe baltique et slave, lit. gaud£it, gaüsti «hurler », v. s1. govorù « bruit ». Mais
ces
termes
peuvent
γοάω ; et on 8 pu
aussi
supposer
βολξός
— (Alciphr., Geop.) βοθροείδης (Hp.). Verbes
βοθρίζω
bien
être
rapprochés
de
que βοάω était apparenté
γοάω, ce dernier terme étant tiré d’une d'une racine *g “ou- (cf. γογ-γύ-ζω). Ces combinaisons restent en l'air, et de tirer βοάω d’un thème à b- initial imitative, ef. parallèlement “bu- dans
à
«petit
ulcère
dénominatifs
divers
(Héliod.
Orib.),
ap.
qui
creuse»
et rares
(Hp.). Adj.
: βοθρέω
(Nonn.),
(Gp.);
βοθρόω
βοθρεύω
(Gal., médec.) « creuser ».
Parallèlement à βόθρος suffixé en *ro-, existe une forme suffixée
couple
en
nasale,
αἰσχρός,
Chantraine,
dor. βοᾶθόος « qui court au cri d'appel au secours, qui va au secours » (II. 13,477, 17,481, Pi, B.), en prose : βοηθός
voir
183
Cette
alternance
αἰσχύνομαι
Formation
faisant
(Schwyzer,
208);
penser
Gr, Gr.
au
1,481,
mais ici un thème nominal
est seul attesté, βόθῦνος m. «trou, fosse » (Cratin., X., Arist., etc.). Dérivés rares et tardifs : βοθύνιον (Zos. Alch.); nom d'agent βοθυνωτῆς «ouvrier qui creuse un fossé » (Ag.). Βόθρος & subsisté en grec moderne, Et.: On a rapproché une série de termes signiflant « creuser » lat. fodid, fossa, lit. bedù « je pique, 8 creuse », bëdre «fosse», gall. bedd « fosse », etc. Cetie étymologie suppose que 19 grec repose sur ‘bodh-, non eur *bhodhdes autres langues ou que βόθρος possède un β- initial par analogie avec βαθύς. V. Pokorny 113 sq. H.
Petersson,
Heteroklisie
128
βηᾳ.,
pose
une
labio-
vélaire initiale, rapproche γυθίσσων * διορύσσων (Hsch.), d’où βαθύς. Autre vue explorée par O. Szemerényi, 1960, 212-216,
qui part de i.-e.
βάπτω ; Il admet
la même
*g“embh-/g"mbh-,
dissimilation des
GI. 38, ct. sous
occlusives
qu'il a posée pour βαθύς, et une variante de la racine i.-e. avec la forme *g“obhΒοιωτός : ou Βοιώτιος (cette seconde forme étant surtout
attestée au singulier, cf. K. 14 84.)
« Béotien », nom
Meister,
Hom.
Kunstsprache
de peuple.
Composés : Βοιωτάρχης (ion.-att.), nom de magistrat béotien, avec -αρχέω et -αρχία ; Βοιωτιουργῆς « 49 facture béotienne» (X.). Dérivés : Βοιωτία nom du pays; adjectifs dérivés : Βοιωτικός (Plu., etc.) et Βοιωτιακός (Délos, Str.), avec 19 féminin Βοιωτίς, -ἰδος (X.); diminutif plaisant Βοιωτίδιον (Ar.). Verbe dénominatif βοιωτιάζω (X., etc.) et -ἰζω (Plu. 575 à codd.) « parler béotien, être favorable à la politique béotienne », Et.: Les anciens suivis par certains modernes comme Radermacher, Rh. Mus. 85, 1936, 192, expliquent Βοιωτία
par « terre à bœuf » en tirant 19 mot de βοώτης. Mais cette explication pout être une étymologie populaire et ne rend
pas compte de la diphtongue oc, Schulze, Z. Gesch. lat. Eigennamen 30 a rapproché le nom de montagne Βοῖον
Bpoc dans 19 nord de l'Épire (?).
forme délabialisée il est aussi simple
ayant une valeur βύας, βύκτης, etc.
βολβός certaines
: m. plantes
« bulbe, de
toupet (Ar., Thphr., Lexique s.u. bulbus.
ce
oignon d’une type
Théoc.,
plante » désigne
notamment
le
etc.);
aussi
voir
muscari
à
André,
Diminutifs : βολθίον (Hp.), βολδάριον (Épiot.), βολθίσβόθρος, Pébuvog, etc. : m. «trou, fosse », etc. (Hom. ion.-att.) s’emploie dans différents sens techniques, dit notamment des trous où sont jetés des débris, des trous où l'on verse ἰ9 sang des sacrifices, dans la pratique du saut. Diminutif : βοθρίον «petit trou» pour planter, etc.
κὸς (AP) «petit oignon, bulbe». Enfin βόλθιτα (correction
de Nachmanson
pour
βόλιτα) * τὰ μικρὰ βόλδια (Érot.
28,5), est moins clair. Pour 16 nom θἴτις, οἴ6., voir sous βόλιτον.
de
mollusque
βολ-
De Pod66ç est tiré βολδίνη plante à petit bulbe blanc (Thphr. 7,3,9) qui n'est pas sûrement identifiée (Ornitho-
βολξός
—
184
— βομβοία
gallum Umbellatum?}. En outre l’adjectit βολθώδης « bulbeux » (Thphr.), et les composés βολδοφαχκῇ « soupe de muscari et de lentille » (Com.) et βολδωρυχέω « déterrer des oignons » (Com.). Voir aussi sous βόλετον. Et.: Forme à redoublement expressif qui fait penser à un certain nombre de termes qui désignent des objets ronds : lat. bulla « bulle d’eau », lit. buFbulas « bulle d’eau »,
bülbé « pomme de terre », arm. boële « radis », skr. balbaje«espèce d'herbe, Eleusine indica». Voir Pokorny 103. En grec on a tenté de rapprocher βῶλος.
: ἡ κολυμθὰς ἐλαία παρὰ Κυπρίοις (Hsch.).
βόμβος, βέμδιξ, etc. : βόμδος « bruit sourd, grondement, bourdonnement » (PI., Arist., Hp., etc.); adjectifs dérivés
peu attestés : βομδήεις, formation poétique (A. Pt., Nonn.); en prose βομδώδης (Æi., Gal.) οἱ βομδικός (Sch. Pi.). Verbe dénominatif : βομδέω «faire un bruit sourd » (Hom.,
ion.-attique) ; chez
Homère
toujours
dit
de
la
chute d’un corps.
Dérivés : nom d’action βόμδησις (LXX } ; nom d'agent βομδητής « bourdonnant » (AP), f. βομδήτρια (Orph.) avec l'adj. βομδητικός (Eust.) ; adv. βομδηδόν « en gron-
βολεός, βολέω, βολεών, voir sous βάλλω.
dant » (AR,
Luc.).
Sur βόμδος est créée une interjection raillant un style pompeux βομόάξ «ran plan plan » (Ar. Th. 45) et avec redoublement βομθαλοθομθάξ (ibid., 48).
βολίζη : f «femme esclave en Crète», selon Séleucus chez Ath. 267 c.
Tt à été créé des dérivés suffixés en
(zon,
A.R.),
suffixe
de
la
langue
poétique ; βοτρυώδης (E., Thphr.) et βοτρυοειδῆς (Dsc.) «*qui ἃ l'aspect de grappes » ; Porpunpés du genre de 18 grappé (Thphr.), βοτρύϊος même sens (AP); βοτρυωτός «orné de grappes » (Délos 115 Β. av. J.-Chr.), ct. καρυωτός ; dérivé en -ἰτης : βοτρυΐτης « botryite» (Dsc., etc.) « sorle de perle en forme de grappe» et βοτρυῖτις (καδμεία) « calamine » (Gal., etc.), of. Redard, Noms grecs en -vnç 53.
«avoir
«queue
d’une
βοτρυχώδης = βοστρυχώδης
forme
la
grappes»
de
grappe » (Gal.
«bouclé»
6,577);
(E.
Ph.
d'où
1485)
:
ainsi apparaît de nouveau la confusion entre 19 thème de
βότρυς et celui de βόστρυχος. Le mot βότρυς n’est plus usuel en grec moderne. Et.: Comme olvog, ἄμπελος et d'autres termes relatifs à la culture de 16 vigne, βότρυς n’a pas d'étymologie et peut avoir été emprunté à une langue méditerranéenne.
Bou- : préfixe augmentatif dont l’origlne et l’histoire doivent être précisés :
1) On
4 voulu
19 reconnaître
dans
βούδρωστις
(1].
24,532, Call. Dém., 102, etc.), généralement traduit « grande faim » ce qui convient au passage de Call., moins sûrement à Hom. Chez Hom. les sch. expliquent le mot par « taon » ;
on 8 d'’ailleurs une autre indication faisant de Βούδρωστις une divinité à laquelle était sacrifié un taureau, notamment dans un fragment des Ionica de Métrodore cité par Plu,
Quaest.
Conv. 694. Ce qui est sûr, c'est que «βρωστὶς du
radical de βιθρώσκω
est apparemment un nom
d’agent
féminin et donne comme m. à m. « qui dévore ies bœufs », ce qui peut être le nom d'un «taon » ou d’une divinité
qui fait périr les bœufs. Le sens de « grande faim » serait donc secondaire. Voir L.J.D.
Richardson,
BICS
8, 1961,
15-22 avec d'autres combinaisons plus douteuses (v. aussi Hermaihena 96, 1962, 92). Il faut aussi mentionner la
combinaison douteuse de Richardeon, idid. 95, 1961, 65-67
qui se demande si la leçon originelle n’était pas Ἐβουδρώς «une
espèce
de
taon » avec
un
composé
en -βρώς,
ct. ἀνδρο-βρώς ; 2) Un autre exemple
hom. serait voc. βουγο"ἱϊι (Π. 13,824, Od. 18,79) généralement traduit « grand vantard » et rapproché de γαίω, qui n'est attesté que rarement, au participe γαίων. Dès l’antiquité on a rapproché l'adj.
γάιϊος dérivé de yñ, elc, le sens serait alors «espèce de paysan,
βότρυς, -voc : m., pl. hétér. βότρυα Euph. 149 (Hom.,
βοτρυόομαι
Βότρυχος résulte d’un croisement de βόστρυχος et de βότρυς (et. inversement βοστρύχιον), avec le sens de βόστρυχος «boucle» (Pherecr., probabl. E. Or. 1267)
τις
βοτάνη, voir sous βόσκω,
«riche
d’agent
dérivé de nom βοτρεύς « vendangeur » (pap.), ct. ἀμοργεύς, δρεπτεύς, ete. Enfin la glose βοτρυμός * τρυγητός (Hsch.)
coracana.
d’autres
βου-
de
bouvier»
: v.
Richardson,
ibid.
54-55. Les scholies indiquent une variante
95,
fouxale.
1961,
En
outre, voir Latacz, Freude 129-130. 3) Il y a bion une série de composés où Pou- présente franchement une valeur augmentative (cf. en français une faim de loup, une flèvre de cheval, etc.) ; βούλιμος «qui a une faim de bœuf » (Alex.), aussi « grande faim » (Plu., etc.) par assimilation formelle à λιμός (Risch, LF 59, 1944, 59 avec la n. 2); sur πούλιμος attribué au béotien par Plu., 694 a οἱ l’anthroponyme Πυλιμιάδδις voir Schulze, KI. Schr. 399 sq. ; dérivés βουλιμία (Timoci., Arist.) ; aveo βουλιμιάω (Ar, X., Arist., etc.) d’où βουλιμίασις (PL.) ; adj. βουλιμώδης οἱ -μιώδης (médec.) ; autre dénominatif Poukru&tte (Suid.); βούπεινα (Call., Lyc.) ; βουφάγος (ct. sous βοῦς) est glosé par Hsch. πολυφάγος En outre une série de termes où βου- signifie « grand» :
βουκόρυζαν * τὴν μεγάλην κόρυζαν καὶ xoputäv τὸν ἰσχυρῶς κορυζῶντα Μένανδρος (Suid.) ; ct. βουκόρυζος *
— 188 —
βουἀναίσθητος,
ἀσύνετος
(Ar., etc.), βουλάμαχος
(Hsch.);
βούπαις
«gros
garçon »
« gros Lamachos » (Ar.). Également
dans certains termes botaniques : βουλάπαθον « grande patience », βουμελία « frêne », Fraxinus excelsior, Poucéλινον « grande ache », βούσυκον
d'autres
emplois
de Bou-
« grande figue » (mais voir
dans les
noms
de plantes
sous
βοῦς), Ce développement de Bou- augmentatif apparaît à partir des comiques, v. Richardson, Hermathena 95,
1961, 53-63.
Boûa (l'accentuation doit être fautive) : ἀγέλη παίδων, Λάκωνες (Hsch.) ; ce groupe est composé de plusieurs tAat ; d'où 16 composé βουαγόρ (avec rhotactsme) * ἀγελάρχης, & τῆς ἀγέλης ἄρχων παῖς Λάκωνες (Hsch.) ; 16 composé βουαγός
est
attesté
dans
108
inscriptions
laconiennes ;
à côté de Bouæyés on à βοαγός dans une inscription métrique (1G V 1,257), e second terme du composé est le thème de
bijou ou d'objet précieux
βουδάλιον
(cf. sous βουδάλιον)
pourrait désigner des antilopes ou leurs protomes.
Le latin a emprunté 16 mot : bäbalus.
Le grec moderne a encore βούδαλις et βούδαλος au sens de buffie. Et.: Doit avoir un rapport avec βοῦς, à moins qu'il ne s'agisse d'étymologie populaire. Iypothèse « pélasgique » de van Windekens, Le Pélasgique 79 sq.
βουβξάρας : μεγαλοναύτης παρὰ τὴν βᾶριν " καὶ μέγα βάρος ἔχων καὶ αὐχηματίας À & μέγας καὶ ἀγαίσθητος ἄνθρωπος (Hsch., οἵ. EM 206,18). βούβαστις : m. « pubis », avec le dér, βουδαστικά pl. n. «remède
pour cette partie du Ccorps ».
ἄγω avec un « long ; cf, encore les gloses d'Hsch. συμδοῦαι *
Et.: Cf. BouBdv. Forme anclenne, ou déformation d’après 16 nom de divinité égyptienne Βούδαστις.
συνωμόται et συμδουάδδει * ὑπερμαχεῖ Λάκωνες. Enfin on évoque ÆM 208,6 βουόα * ἀγέλη τις qui est peut-être
βούβητις, -ἰος : f. « gué des vaches » ou « abreuvoir des
une faute pour βοῦα (à moins d'y voir un compose ; pour
βουσόα
οἵ. σεύω
avec
chute
du
sigma
intervocalique),
mais cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,368, qui constate qu’en ce 688 le c, issu de σσ, na devrait pas devenir une aspirée ;
vaches » (Schwyzer, 63,13,14, Héraclée) : ie mot est employé
avec 16 participe ῥεοῦσα. Et.: Le premier terme de ce mot vraisemblablement composé doit bien être 16 thème Bou-. Le second terme, dans un dialecte dorien, ne peut être rapproché de
Wahrmann, GI. 17, 1929, 242 se demande si la chute du sigma intervocalique ne serait pas un hyperarchaïsme. ÆEt.: Pour Blumenthal, Hesychstudien 9, mot lilyrien = φύη ; hypothèse en l’air qui ne va pas pour le sens, Un
#ény (dor. ἔδᾷν). Schwyzer, Gr. Gr. 1,270 pose *Pa-eriç ce
rapport avec βοῦς Lion ?
hypothèse d’un terme d’emprunt
βουαγετόν
:
est plausible, mais par quelle dériva-
βουβάλιον
ὑπὸ
βοῶν
ελκυσμένον
ξύλον,
Λάκωνες
Nom.
agentis
: οἱ polvixes ὑπὸ Λακώνων (Hach.).
aussi chez Hp., Arist. les glandes de l'aine et ces glandes gonflées ; variante déformée (par rapprochement avec
: «concombre sauvage, momordique » (Ps.
SIG* 588,171) et βουπαλίδες * περισκελίδες de la momordique
(Hsch.).
doit être un composé
{populaire ) de Bou- et de βάλλω, 16 fruit môr se détachant brusquement au moindre contact avec une sorte d'explosion, cf. J. André, Études Classiques 24, 1956, 40-42 ; l'explication de Fraonkel, Gl, %, 1909, 34 sq. doit être abandonnée. Quant aux bracelets, !ls peuvent avoir été dénommés d'après leur forme faisant penser au fruit de la momordique, mais ct. sous βούθαλις ; les formes du type βουπάλινα étant dues à un rapprochement d’étymologie populaire avec πάλλω.
βούβαλις, -tog où -ἰδος : 1. « antilope d'Afrique », Boubalis Maurelanica (Æsch., Hdt., Arist.) et βούθαλος m. même sons (Avist., Plb., etc.) ; plus tard « buffie » (Agath. vi° 8. après) voir Schrader-Nehring, Realleæ. 1,52 ; 2,263. Dérivé
βουβάλειος (Hat.). Βούδαλος, Βουδαλίς,
Βουδάλιον tiennent
une
βούξρωστις, voir sous Bou-. βουβών, -ὥνος : m. « aine, pubis » (JL., lon.-att.) désigne
Diosc., Hp. ap. Hsch.); au pluriel Boubddiux espèce de bracelets, οἵ, Tréheux, BCH 80, 1956, 478 (com., inseription de Délos), avec les formes variées βουπάλινα (Délos, ÆEt.: Le nom
(Fraenkel,
1,116, n. 1) peu vraisemblable.
(Hsch.).
βουάκραι
qui est en l’air ; 16 rapprochement avec lit. gélis « piste de bétall» ne vaut pas mieux (Bechtel, Gr. Dlal. 2,418);
certaine
place dans l’onomastique grecque, cf£. L. Robert, Noms indigènes 24-30. A ce propos, il suggère que 16 nom de
βόμθος ?) βόμδων (Mœris 94, Hdn. Gr. 1,23, 2,483, Hsch.). Dérivés : βουδωνίσκος «bandage» pour le bas-ventre (médec.), cf. ypaploxog, κυκλίσχος, autres termes médicaux ; βουθώνιον piante, œil du Christ, Asler Amellus utilisée pour soigner les tumeurs de l'aine ; adj. βουδωνώδης et βουθδωνοειδῆς ; βουδωνιακός (ou -ἰκός) pour un bandage de l’aine (Sor.). Verbes dénominatifs : βουδωνιάω « souffrir d’une tumeur
à l’aine » (Ar, etc.), ct. σπληνιάω
et les autres verbes de maladie en “ἰάω, avec 19 dérivé * βουβωνίασις (Gal.) ; et βουδωνόομαι «former une tumeur à J’aine » (Gal.). Composés : βουδωνοκήλη, -φύλαξ, termes médicaux ; en outre βουδωνιασκόπος (Hsch.). Le latin bäb6 est emprunté au grec.
βουδών existe encore en grec moderne. Et.: Suffixe -ὦν, -ὥνος, comme dans μυών, autre nom de partie du corps, par exemple. Ét. douteuses. On a rapproché depuis longtemps skr. gavini t. duel « aiînes, bas-ventre » dont la atructure est un pou différente. Le rapprochement avec Pouvég « colline » (Persson, Beiträge, 250 sqq.) suppose que 16 sens originel du mot serait «tumeur à l'aine ».
βουγάιε, voir sous Bou-.
— βουκόλος
: m.
«bouvier»
(Hom.,
lon.-att.),
d’où
n. pi. βουκολίαι « troupeaux de vaches » (H. Herm. 498, Hés., Hdt.), « fait de faire paître » (A.R.), enfin = xaxo-
doyla
(Hsch.)
cf.
plus
loin
βουχολέω ; βουκόλιον
id.
(Hdt, X., ete.); βουκολεῖον «lieu où réside à l'origine l'archonte roi» (Arist. Ath. 3,5); βουκολίς, «ἰδος f. « de pâture » (D.H.) ; βουκολυκός « qui concerne ie bouvier », d'où «bucolique» (Théoc., etc.); βουκολίνη * κίγκλος
τὸ ὄρνεον, cf. Thompson,
Birds s.u.; BouxoXloxog « ban-
dage » (Gal.) repose sur une
métaphore
que l’on ne peut
identifler. Βουκόλος a fourni deux dérivés hypocoristiques, Boüxog nom propre (Théoc.), d'où Bouxaïos, À l'origine probablement
nom
de personne
(Théoc.).
Verbes dénominatifs : βουκολέω « faire paître » (II., etc.) employé
métaphoriquement
dans
lières au
sens
entretenir » (ZÆÆsch.
de
« nourrir,
des
expressions
fami-
Eu.
78,
Ag. 669) et parfois de « tromper quelqu’un, l'entretenir de fausses espérances », etc. (Ar. Assemblée 81), ie mot est
glosé par ἀπατᾷν chez Hsch. ; dérivés : βουκόλησις « fait de faire paître» (Plu.), βουκόλημα «fait de tromper » (Babr.) ; ct. encore la glose d'Hsch. βουκολητῆς * ἀπατεών ; ef. aussi plus haut βουχολία. Autre dénominatif, créé sur le modèle de θεσμοφοριάζω, ὀργιάζω, ἀδωνιάζω, ete., Bouxoλιάζομαι «chanter des chants bucoliques » (Théoc., etc.) avec βουκολιασμός et βουκολιαστῆς ; un présent βουχολίζω est attesté (Eust. 1416,39) avec βουχολισμός (varlante pour βουχολιασμός, Trypho ap. Ath. 618 c). Βουκόλος n’est plus proprement senti comme un composé,
cf. ἐπιδουκόλος (Od.) fait d’après 19 modèle de ἐπίουρος, «ἐπι-ὄρονται, cf. Leumann, Hom. Wôrter 92, autre explication Strômberg,
Prefix
Stud.
81,
Sommer,
composé
qoukoro contact
βουχόλος
avec même de u.
Et.:
Composé
αἰπόλος,
etc.
est
traitement
de βοῦς
Le
atlesté
de
dans
la
οἱ de πέλομαι
celtique
a
un
le
mycénien
labio-vélaire
au
(R. *k"el-)
ct.
correspondant
115 s. apr., «arène
: dans pour
des
IG
Dlalects 263) ; δείλομαι (locr. et delph.). Sur ies rapports entre les divers types de présents, voir Ét. Les formes
pamphyliennes isolées βδλξμενος, aor. ἐδολᾶσετο peuvent être soit un dénominatif de βουλή, soit un déverbatif, en posant une flexion athématique d'un βωλάομαι, βωλέομαι (Bechtel,
Gr. D. 2,817). Sens : « désirer, vouloir ». Le sens
et l'emploi de βούλομαι se trouvent déterminés par ses rapports avec θέλω, ἐθέλω, lesquels ont varié et se présentent
en gros de la façon sulvante : chez Homère,
en ionien qu'en attique, s'impose dans la χοινή surtout dans la langue populaire, et est devenu le verbe usuel en
grec moderne, bien que βούλομαι subsiste encore. En attique quelques‘ textes font bien sentir la différence
d'emploi entre βούλομαι et ἐθέλω, ct. ΡΙ. Grg. 522 e : el βούλει, ἐγὼ ἐθέλω. Sur les rapports entre βούλομαι, ἐθέλω et le dialectal λῶ, v. Braun, ΑΠ R. Ist. Venelo 98,337-3655, Rôdiger, GL 8, 1917, 1-24, Wifetrand, 40, 1942, 16-32, etc.; cf. Blass-Debrunner-Funk,
combats
3,484, de
Œnoanda
taureaux » (ou
de vaches ?), cf. κονιστήριον et χονίστρα sous κόνις, avec Heberdey-Kalinka, Reisen in siüldwestl. Kleinasien 2,70. C’est à tort, semble-t-il, que Radermacher, Wien. Stud. 32, 1910, 203 sq. voit dans le mot une graphie pour *Buxa-
γνιστήριον qui signifierait «lieu où se tiennent les hérauts avec leurs trompettes (Ἐβυχανιστῆρες), salle de vente aux enchères » (la confusion de ο et de œ se rencontre à l’époque hellénistique, et pour la graphie Bou- pour Bu-, voir sous
Buxdvn). Voir L. Robert, Hellenica 3,149.
hom. προδέβουλα. Du présent βούλομαι ont êté tirés trois noms d’action : 1) βούλήσις Arist,
« désir,
volonté,
βούλομαι
: pr. ion.-att. depuis !'I. ; fut. βουλήσομαι,
aor, ἐδουλήθην, pf. βεθούλημαι, augment ἢ- en attique à partir de 300 av. J.-Chr., pf. προδέθουλα (1]. 1,113) ; sur 16 subj. βούλεται, voir Chantraine, Gr. H. 1,458, Formes dialectales : βόλομαι (Hom., ct. ibid., 1,311, arcad.,
érétrien), βόλλομαι (lesb.), βώλομαι (crêt., Collitz-Bechtel 5042)}; avec un autre vocalisme βέλλομαι (thess.),
testament »
(Th,,
Ρ].,
pap.) ;
2) βούλημα «intention » (Ρ]., etc.), « testament » (pap.) avec 19 dérivé βουλημάτιον (pap.}; pour exprimer une volonté réfléchie 16 mot employé est προαίρεσις ;
8) Le dérivé 19 plus important tales dor., arcad.
βωλά,
lesb.
est βουλή
« volonté,
le sens d’«assemblée des ion.-att.); formes dialec-
βολλά
mais
pas de formes
créées sur 19 thème SnA-, etc. Rares composés avec βουλη-, βουλᾷ-, ou βουλ- comme premler terme : βούλαρχος (Æsch., inser. lon.), avec
«ἀρχία, -αρχέω, βουληγόρος, -γορέω (tardif), βουληφόρος (Hom.,
Pi.);
avec
voyelle
thématique
βουλογραφέω,
«γραφία (tardif). Autour de βουλὴ au sens de « conseil », se sont constitués de
nombreux
βουλήεις
«de
dérivés
bon
:
les
conseil»
termes
(Sol.
poétiques
83,
et
hapax),
rares
βούλιος
«de bon conseil» (Æsch.) ; eurtout βουλαῖος épithète de divinités qui ont leur statue au Conseil et qui l'inspirent
(ion.-att.), ef. aussi la glose
βουλιμία, voir sous βου-.
Eranos Gr. Gr.
of the N. Test., p. 52. Rares formes à préverbes : att. συμθούλομαι et l’hapax
décision, plan, conseil», d'où anciens, Conseil», etc. (Hom.,
Rom.
βούλομαι
est beaucoup moins fréquent que ἐθέλω qui est le verbe usuel slgniflant « vouloir», tandis que βούλομαι signifie proprement «désirer, préférer», comme l'indique 18 construction avec À ou 16 προδέδουλα de 1], 1,113 ; dans la prose attique βούλομαι se substitue à ἐθέλω au sens de « vouloir, désirer », ἐθέλω se apécialisant dans 19 sens de «être disposé à, accepter ». Finalement ἐθέλω, plus usuel
exact,
moy. irl. büachaill, gall. bugail.
βουκονιστήριον
βούλομαι
βείλομη (béot.), βήλομαι (béot.), δήλομαι (dor. Héraclée, Théoc.); sur éléen δηλομήρ = δηλόμενορ, voir Buck, Greelk
Ahhijavafrage
26 ; surtout ἱπποθουκόλος (S., E.). Le
189—
d'Hsch. βουλαῖα * τὰ βεδου-
λευμένα οἱ 19 substantif f. βουλαία = βουλεία (Milet 7,71); enfin Βουλεύς «de bon conseil» est une épithète de Zeus à Myconos ot un nom de personne.
L'existence de βουλή au sens de « décision, conseil» a eu des conséquences importantes par l'intermédiaire du verbe
dénominatif conseil,
βουλεύω
délibérer », etc.
et
βουλεύομαι (Hom.,
«consulier,
ion.-att.,
etc.);
tenir formes
dialectales dor. BœX-, lesb. BoXA-. Thèmes avec préverbes : δια-, ἐπι-, προ-, συμ- ; Lous ces thèmes comportent des dérivés en -evaic, -εὐμα, etc.,
que
nous
énumérons
plus
βούλομαι
—
loin à propos des dérivés de βουλεύω, créé
en composition
un nom
Il a d’autre part été
thématique
comme nom d'agent et un nom
qui
fonctionne
190
— mais
Pouvrov
(accent )
est
un
diminutif
de
βοῦνος
(Inschr. Prien. 42,41).
Avec le suffixe -lmnç, βουνίτης est une épithète de Pan
d’action en -fx. On a ainsi
σύμδουλος, συμδουλία, ἐπίθουλος, ἐπιδουλία, etc. Sur 16 thème βουλευ- du dénominatif βουλεύω et de ses
montagnard
rapproché
de Boüs
composés ont été créés : a) βούλευμα « résolution » surtout
βουκόλοις,
τοῖς βοηλάταις
au pluriel (ion.-att, etc.) avec le diminutif βουλευμάτιον
on a βωνίτᾶς (Call. fr. 251), cf. βωνίτας ' τοὺς ἐν ἀγρῷ (Hsch.), v. Redard, Les noms en “τῆς 39. Verbe dénominatif : βουνίζω «amonceler» (LXX), composé : βουνοδατέω (AP). Le mot Bouvés est typiquement dialectal, mais se répand
(Ar.);
δ)
βούλευσις
terme
technique
du
droit
attique ;
c} βουλεία fonction de conseiller (Ar, X.) dérivé de βουλεύω comme πολιτεία de πολιτεύομαι ; d) βουλεῖον «siège du conseil» (Chalcédon, Delphes) avec 16 suffixe «εἴον désignant des locaux ; e) le nom d'agent usuel est βουλευτῆς «conseiller », à Athènes «membre du conseil des Cinq Cents » (1]., ton.-att.) ; le fém. βούλευτις, -ἰδὸς est naturellement exceptionnel « machinatrice » (Æsch. fr. 871,' PL Com. 88); avec βουλευτοκός «du conseil » ou «apte à congelller » (ion.-att.) ; /) l’autre nom d'agent βουλευτήρ est seulement attesté chez Hsch. dans l’explication de la glose μαστροί ; βουλευτήριος « apte à conseiiler » est bien attesté (lon.-att.); avec le suffixe de nom de lieu, βουλευτήριον «lieu où siège 16 conseil ». Βουλή, βουλεύομαι, etc. subsistent en grec moderne. Æt.: Βουλὴ fonctionne comme nom d'action répondant à βούλομαι et ii serait vain de vouloir y chercher un suffixe nominal, -v& ou quelque autre. Le mot est tiré de
βούλομαι, C’est 16 thème de présent qu'il faut analyser. Les divers thèmes de présents peuvent comporter un suffixe -vo- ou un suffixe -co-. On admet généralement un suffixe -oo-,
d’où selon les dialectes et avec vocalisme
o ou e, ἔβολσομαι, ἔβελσομαι, ἔδελσομαι : on peut y voir soit un désidératif,
soit un subjonctif aoriste sigmatique
à voyelle brève qui aurait fourni un thème de présent. Il y a trace d’un parfait actif archaïîque à vocalisme o de
valeur intonsive dans προδέδουλα, qui peut s’être substitué à un plus ancien Ἐβεδολα, ce parfait pouvant fournir une explication (entre autres) au présent βόλομαι, C'est du parfait que viendrait également le vocalisme o de
Ἔβολσομαι, βούλόμαι alors que 19 vocalisme e de ἔἜβελσομαι, βείλομη, ἔδελσομαι, δήλομαι doit être ancien. Quant'à l'étymologie proprement dite, la lablo-vélaire inittale étant certaine, on pose “g*el-, *g‘ol-, la racine étant la même que celle de βάλχω, et 16 développement sémantique particulier justifié par des expressions comme
βάλλεσθαι
ἐν θυμῷ,
Szemerényi
μετὰ
Sludi Micenei
φρεσί, etc. Autre
hypothèse,
!1, 42 sqq.
en
grec
(AP),
mais
par
d’où
18 glose
hellénistique
étymologie
(Suid.);
et
tardif.
populaire
βουνιτῇσι
(sic) * τοῖς
avec graphie
C'est
a été
dorienne
devenu
en
grec
moderno 16 mot usuel pour dire « montagne ». Et.: Inconnue. Mais 19 fait que Hdt, attribue le mot au dialecte cyrénéen n'impose pas d’y voir un terme d'emprunt,
malgré la glose d'ZÆÆIl. Dion. p. 112 Erbse : Φιλήμων ἐπιακώπτει τὸ ὄνομα ὡς βάρθαρον ; c'est un mot dorien.
βουπαλίδες, βουπάλινα, voir βουδάλιον. βουρδών, -ὥνος : m. (inser. tardive, Édit de Dioclétien, pap.) «bardot », produit d'un cheval et d’une ânesse ; d'où βουρδωνάριος «muletier» (Édit de Dioclétien), βουρδωνάριον « petit mulet » (pap.). Et.:
Mots
latins, cf. lat.
bärdé,
etc.
En
latin même
16
terme semble être un emprunt celtique,
βοῦς, βοός : ace. dor. (et 1|. 7,238 βῶν, au sens particulier de « bouclier de cuir de bœuf »), forme ancienne, cf. skr. gdm, mais 16 dor. βῶς est une innoyation de même
que l'accu-
satif βοῦν en ionien-attique. Le mot s’emploie au m. et au fém. et désigne l'espèce bovine sans précision de sexe (Hom.,, ion.-attique, etc.) ; rares
emplois
dérivés,
notam-
ment pour désigner le bouclier de cuir de bœuf (Hom.) ; un poisson, la raie cornue (à Nice vacchetta), cf. Thompson
s.v. En mycénien 400 acc. sg. ou plur. : βῶν ou βῶνς avec une graphie anomate, voir aussi βουκόλος et βουβότης. Βοῦς a joué un grand rôle en composition. La forme est en principe fPo(Fo)- devant voyelle et fBou- devant consonne, mais en grec tardif, surtout en poésie, parfois Boo-. Alnsi βοηγοί «conducteurs de bœufs» (p.-ê. à
Priène), “ἥγια, -ηγία (Milet, Didymes) ; βοηλάτης (ion.att.), -æaln (11.), -aréo (Ar.) ; βουδότης (Pid.), c£. mycén. gougola et gogoia, -“βοτος (0d.); βούγλωσσος
«langue de
: m. « montagne, colline », donné comme mot
bœuf » — sole (Épich., etc.) et βούγλωσσον Bouglosse langue de bœuf, Anchusa italiea ; βουδόρος (Hés. Zrav.
de Cyrène par Hdt. 4,199 (tréquent chez les poètes syra-
504, cf. ausai J. et L. Robert, Bull. Ép. 1964, n° 125) « qui
cusains
écorche des bœufs » (autre interprétation
βουνός
selon
Phryn.
333 ; inscr.
de
Rhodes,
Phiiem.,
LXX, PIb., pap., etc.); 1l apparaît que le mot est dialectal, dorien, et n’appartient pas à l'ionien-attique; noter aussi la glose βουνός * στιδάς, Κύπριοι (Hsch.). Histoire
du
Quelques
mot
chez
dérivés
Solmsen,
: βοῦνις
B. Ph. W.
1.
1906,
«montagneux »
756
sq.
(Æsch.
Suppl. 117,776) ; autres dérivés plus tardifs : βουνώδης (ΡΙΡ., Plu.), à côté de βουνοειδής ; Βουναία épithète d'Héra
dont
2,4,7);
βουνιάς, -ἄδος,
(Agatharch.,
16 temple
se trouve
sur
une
espèce de navet,
Nic., etc.), parce
colline
(Paus.
brassica napus
que la plante
pousse
sur
les collines, cf. Stromberg, Pflanzennamen 117 ; βούνιον «terrenoix »,. bunium ferulaceum (Dsc.), ct. Strômberg, ibid., d’où βουνίτης «vin de bounion » chez Dsc. 5,46 ;
dans son éd.), et v. aussi Herbillon,
de Wilamowitz
Rev. belge de philol.,
27, 1949, 107-111; βουζύγης, -Sephñe, -θόρος, «θυτος, -θυτέω, -θυσία ; βουκανῇ * ἀνεμώνη τὸ ἄνθος Κύπριοι (Hsch.), ef. xœfve, πολυχανής (?) ; Βουκάτιος mois où l’on
tue
βούκερας
les
bœufs,
janvier
(Delphes,
etc.,
et βούκερως, βουκέφαλος, -κεφάλιον,
cf.
xafvo) ;
βουκόλος,
ν. 8ιν, ; βούκρᾶνος « à la tête de bœuf » (Emp,, Call.) avec fouxpävloy ; βουλῦτός (sc. καιρός) « moment de dételer 168 bœufs, soir » (Ar. Ols. 1500, grec tardif); le mot remonte à Hom. dans la formule adverbiale βουλυτόνδε (I. 16,779 — Od. 9,58), dérivé βουλύσιος (Arat.); Cle. Atl. 15,27,3 emploie le thème en -σις (cf. ἔκλυσις, etc.) βούλυσις ; est-ce une création de l'écrivain ? Le mot est un composé
— de βοῦς et de λύω, mais avec un vocalisme long exceptionnel en grec (cf. lat. solälus? et voir λύω) ; composé en -τὸς comme ἁμαξιτός, etc. Voir Schwentner, JF, 63, 1957, pis
de
forme
en
cépage
gros
βούμαστος
35;
vache,
de
βουνόμος, -νομέω, -νομία, -πελάτης, βούπλευρον « buplèvre ligneux», -πλήξ «hache pour abattre un bœuf » (1]., AP), -πόρος dit d'une broche, -πρηστις, cf. πρήθω, insecte qui fait enfler et crever les bœufs, aussi nom d’une plante Indéterminée, -rpwpog (S. Tr. 13 ; et dans des inscriptions épithète pour une hécatombe de 100 moutons el un bœuf) ; στομον OÙ -τομὸς « qui coupe 18 langue
ou jonc fleuri ; -τύπος nom
-στροφηδόν,
“στροφος,
-στάσιον,
-στασις,
“σταθμον,
des bœufs » butome
19 bœuf ;
du prêtre qui abat
βούτυρον «bourre» (Hp., Arist, LXX) avec l'adjectif βουτύρινος ; proprement composé neutre de βοῦς et de τυρός «fromage de vache»; doublet βούτυρος, avec le (Gal.).
de τυρός
genre
en
Passe
la
dans
d'abord
latin,
langue médicale sous la forme bätÿrum, subsiste dans les langues romanes, passe dans les langues germaniques, etc. Le mot existe en grec moderne ; pour l’histoire du beurre, voir Schrader-Nehring, Realleæ. 1,177 sq., Olck, RE 3,1089 sqq.
Autres composés : βουφάγος, βούφθαλμον nom de diverses plantes,
(H.
-«φονία,
-popbés,
hom.
épithète
-pophéæ ; βοώνης, -ωὠνέω, -ωνία ; βοῶπις
βοηνόμος (Théoc.). Sur le préfixe augmentatif βου-, voir sous fou-. Voir aussi pour 19 second terme de composé éxaréuËn. Dérivés : diminutifs : βοΐδιον (Ar., Arist., otc.), βούδιον pap.)
condamné
par
Phrynich.
ὀρίγανος
(Hsch.) ; les
composés
sont
anciens
:
(Hom.); avec un suffixe -wrnç : βοώτης «laboureur » connu
comme nom de constellation chez Hom,, d'où βοωτία «labour », et βοωτεῖν «!abourer » attesté chez Hés. Trav. 891 ; βοεύς «courroie de cuir de bœuf» (Od. 2,426) ; βοών «étable » (Schwyzer 62,39, Héraclée) entre dans la série des noms de lieux en -cv, cf. la glose d’Hsch. :
«sot, bêta » (Mén. 833) peut être constitué avec le suffixe
cf.
-lSnç,
patronymique
μισθαρχίδης
chez
Ar. —
Voir
encore βουσός et βοῦα. Adjectifs dérivés : βόειος et βόεος « ἀθ bœuf », notamment en parlant du cuir ou de la viande (Hom., ion.att.), au f. Boeln s.6. Sopñ « bouclier en peau de bœuf » (Hom.) ; βόειος est plus fréquent que βόεος chez Hom. avec ἑπταθόειος «de sept peaux de bœuf» (Schmid, -toç und -εἰος bei den griechischen Stoffadjektiva 24 et 48-52) ; βοεικός
est plus
fait
sur
tardive
(Th.,
X.)
«à bœuf » en parlant
(Béctog d’après (inser.
Priène
ἱππικός ; une et Élide,
pap.)
de
char,
forme
βοικός
est
blâmée
Par Hérodien 2,416 ; Bôtvog (Gloss., Eust.) ; βοώδης « qui ressemble à un bœuf » (Adam.), « stupide », Apolion. Lex. 8.v. Bouydte ; pour βοῦκος, βουκαῖος, V. sous βουκόλος.
vieille
forme
d’adjectif
en
-Botog
:
chez Hom. ἀλφεσίδοιος, δυωδεκά-, elxook-, ἑκατόμ-, ἐννεά-, τεσσαρά- et autant d'exemples posthomériques, de Ἐβόξιος, cf. skr. gdvya-. Adv. βοιστί «en langage de bœut » (Porph.) et Bonsév avec une formation (Agatharch.).
anomale
«comme
des
bœufs »
Verbe dénominatif occasionnel βοόω « transformer en bœuf » (Eust.). La forme du nom du bœuf en grec moderne est βόδι (issu du diminutif). Et,: Vieux terme attesté en grec depuis 16 mycénien et
bien
connu
skr. gaûh,
en
indo-européen
grec ἔβωυς,
βοῦς,
*g‘ôu-s,
acc.
*g “ô-m,
acc. gdm = βῶν. Pour la
flexion en grec v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,577. Le lat. δδὲ est un emprunt à l’osco-ombrien. Voir pour les diverses formes en i.-e. Pokorny 482 sqq.
βουσός Schwyzer
: f. seulement au datif βουσοῖ (Orchomène, 664,15,
18,
convention
de
bornage),
probable-
ment « piste de vaches »; on rapproche μηλοσόη * 6564, δι’ ἧς πρόθατα ἐλαύνεται, ‘PôStor (Hsch.}; p.-ê. βουύα (?)
vraisemblable.
Boûris f. ou βοῦττις, ou βούτη : «récipient en forme de cône tronqué » (Héro, Aét.). Dimin. βούτιον (Hipplatr.).
βοὐτῦρον, voir s.u. βοῦς.
ἀβούτης «sans bœuf » (Hés.), πολυδούτης « riche en bœufs »
βοῶνας * ἀγροικίας, avec p-.ô. 10 dérivé Bowvia * αὔλειος θύρα Κρῆτες (Hsch.); enfin un terme comique Botông
composition,
πυτίνη, p.-ê. βωσίον, βωτίον.
βοῦς ? mais ct. Szemerényl, Syncope 47-49 ; βοιδάριον (Ar.). En outre : βούτης « bouvier » (Æsch., E., Théoc.), mais βούταν φόνον «tuerie de bœufs» (Ε. Hipp. 537), aussi=
En
Le latin butitis est tardif ot peut-être emprunté au grec. De toute façon le mot grec, comme beaucoup de noms de «contenants » risque d’être emprunté. Cf. βυτίνη,
sur
fait
69,
Ppageüs
d'un composé de σεύω. L'hypothèse de Schwyzer, Gl. 12, 1923, 5, et Fraenkel, GI. 32, 1953, 22 qui posent un correspondant arcadien à βυσσός «ravin» est moins
d’Héra diversement interprétée ; peut-être à l’origine « à 18 tête de vache», finalement «aux grands yeux de vache ». Avec un premier terme anomal βοη- : βοηγενής (AP),
(Hermipp.,
—
voir sous βοῦα, On aurait donc la réduction par hyphérèse
βουφόνος
jardins,
etc.),
(Il.,
-φονέω
etc.),
Herm.,
des
chrysanthème
19
dont
191
βρά
: ἀδελφοί,
ὑπὸ
᾿ἵλειων
(Hsch.).
On
rapproche
φράτηρ, alb. vëld et on voit dans 16 mot un terme d'origine illyrienne. St i'on corrige ’TAetov, visiblement fautif, en ᾿Ηλείων, on aurait un élément lHlyrien du dialecte êléen, cf. Krahe, Sprache der Illyrier 1,44, avec bibliographie. Mais le mot n'a pas même pour la flexion un aspect grec. Corriger ᾿Ιλλυρίων avec G. Meyer et Latte et le terme n'appartient plus au vocabulaire grec.
βραβεύς
: m. «arbitre aux jeux » (S., E., Pl.) mais
aussi plus généralement « chef » (Æsch.), Bosshardt, Die Nomina auf -εὐς, 41 sq.
« juge » (E.) cf.
Verbe dénominatif βραδεύω « juger, arbitrer », parfois « diriger » (Isocr., ion.-att., grec hellénistique et tardif) ; «arbitrage, jugement » (E., Lyc.), Ppobelæ dérivés Bpabeïoy «prix dans des jeux» (Mén., Plu., inscr.), βράδευμα « jugement » (8.) ; 19 terme le plus usuel est 19 nom d’agent Ppabeurhç substitut de βραδεύς « arbitre » (Is, PI., etc.). 11 est vraisemblable que βραθεύς signifie originellement
«arbitre », particullèrement
pour. les jeux.
Æt. : Le sens originel fait penser qu’il s’agirait d’un terme d'une langue indigène, emprunté par les envahisseurs grecs. Aucune des étymologies indo-européennes qui ont
été tentées n'est vraisemblable,
voir
Frisk
s.u.
pour
la
—
βραβεύς bibliographie. En dernier lieu Georgiev,
JF 60, 1952, 171-
192
— parlant de nourriture
(Hp.),
βραδύπους
«lent, au pied
174, voit dans le mot un emprunt perse “mrava- « qui dit le droit », cf. av. mravfi) « parler », skr. braviti. Même
lent » (E.).
étymologie, mais justifiée par la phonétique pélasgique (?),
l’accentuation sur 18 finale serait un archaïsme,. cf, Schwyzer, Gr. Gr. 1,382, Wackernagel, Gôlt. Nachr. 1909,
chez van Windekens, Le Pélasgique, 82 sq.
Dérivés : βραδυτῆς, -τῆτος « lenteur » (IL, ion.-attique), 58 sq. ; βράδος n. même sens (très rare, X., Épicur.) peut-être
(Théoc.,
etc.),
le
mot
serait
silvestris
prunus
fruit du
: «prunelle»,
βράβυλον
rhodion
et
sicilien
Cléarque ap. Ath. 49 f, tandis que κοχκύμηλον plutôt du fruit du prunus
domesticus;
se dit
voir aussi l'édition
Gow de Théocrite ad 7,146 ; βράδυλος (Arét.) ot parfois le frult (AP)
selon
{. désigne l'arbre
; les mss et les lexicographes
fournissent aussi l’orth. Bpaër- et Bpabn- ; en outre βραδύλη = ἀνεμώνη % φοινικῇ (Ps. Diosc. 2,176). V. André, Lexique s.u. brabilla. . Æt.: Sans étymologie, p.-ê. emprunté,
βράγος : ἕλος (Hsch.). βραχύς). Pas d'étymologte. Bp&yxos
Fait
penser à βράχεα
(sous
avec le dérivé βραδυσμός (Sch. Ε. Or, 426). Βραδύς existe encore en grec moderne et 8 fourni 19 développement nouveau de βράδι «soirées, βραδιά, βραδινή, etc. Et.: βραδύς entre dans la série des vieux adjectits en «ὖς comme ταχύς, ὠκύς, βραχύς, etc. Si l'on admet, ce qui est possible, une Initiaie labio-vélaire, on peut poser indo-européen “g *rdu- (E. Fraenkel, Phil. 97, 1948, 172, KZ 69, 1951, 76 sq.), ct. lit. gurdùs «lent », lette gurds «fatigué»; on se demande s’il faut ajouter lat. gurdus, Autre
hypothèse,
admettant
un
thème
à
m
initial,
de
Bechtel, Lexilogus 8.v. ἀμέρδω, ce qui ne va guère pour le sens,
: m. «enrouement, angine » (Hp., Th., Arist.);
le nom propre Βάραγχος (Hippon. 105) résulte d'une anaptyxe (Schwyzer, Gr. Gr. 1,278); en outre Bpkyxn f. (Xénocr.) et βραγχία * À περιτράχηλος ἀλγηδών (Hach.). Dérivés
créé sur 16 modèle de τάχος, Verbe dénominatif βραδύνω «tarder » (Æsch., S., PI.) parfois trans, « retarder » (LXX)
: βραγχαλέος
« enroué » (Hp.),
pour le suffixe
βράθυ : n. «Sabine» (Juniperus Sabina) et « genévrier fétide » (J. fætidissima)
attesté
chez
Dsc.
Autre
forme
βόρατον (D.S., Sm., Dsc.).
à
Æt.: Mot sémitique, cf. aram, berät, hébr. berôë, akkad. buräëu, Voir Lewy, Fremdwërier 34, Sehrader-Nehring,
enfin
Reallexikon 1,671, Cuny, Rev. Ét. Anc. 20, 1918, 223-230.
A côté, le dénominatif (ou déverbatif ) βραγχάω «souffrir d'enrouement » (Arist., etc.), βραγχιάω même sens (Arist, LXX) condamné par Photius, créé sur le
βράκαι : «braies» portées par les Gaulols avec les dérivés n. pl., βράκια, βρακάριος « tailleur de braies », etc.
cf.
Chantraine,
Formation
l’enrouement » ou
«causant
255,
βραγχώδης
«sujet
l’enrouement » (Hp.),
βραγχός, -ἢ, -6v « enroué » (AP).
modèle des verbes de maladie ; cf. encore βραγχιάζοισθε * πνίγοισθς (Hsch.). pl. n. « branchies (Arist., HA 603 βράγχιον signifie
— Avec un sens tout différent βράγχια des poissons » (Arlst.) p.-ê. « bronches » a), Ρ.-8, pl. n. βράγχεα (Opp.); enfin p.-ê8 « nageoire » chez Arion.
À la notion de branchie se rapportent 168 adj. βραγχοειδῆς et βραγχιώδης. Il existe encore des formes βαράχνια, βαράγχια (Hdn., Hsch.).
gaulois
Mot
passé
en latin
: τὰ ἄγρια λάχανα (Hsch.) attesté en outre
βράκανα
Phercer, 13, Luc. Lex, 2.
établie.
d'étymologie
Εἰ.: Pas βρακεῖν ?
Cf.
δυσδράκανος
sous
βρακεῖν : συνιέναι (Hach.) ; βράξαι * συλλαδεῖν, δακεῖν,
L'emploi
des
mots
signiflant
« branchies » s'explique
par le rapprochement avec βρόγχος « trachée-artère », mais ou bien il faut voir dans βράγχια un mot différent de βράγχος, ou bien ce sens inattendu s'explique par étymologie populaire. Le grec moderne a d’une part βραχνός, βραχνάδα, etc. «enroué, enrouement », de l'autre βράγχια « branchies ». Et.: βράγχος est un terme à la fois expressif (cf. la nasale
D.S.).
(pap., inser. tardives, dans brâcae, etc.
interne)
et
technique
sans
étymologie
: l’aoriste
βραχεῖν «retentir» n’apporte pas d’appui solide. Hors du grec la forme v. irl. brong(a)ide «enrouement » est p.-8. un rapprochement valable, cf. Pokorny 103.
βραδύς : comp. βραδύτερος οἱ βραδίων (Artém.), sup. βράδιστος οἱ βάρδιστος (Hom.), βραδίστατος (ÆI,) à côté de βραδύτατος (Ar.), οἵ. Seiler, Steigerungsformen 56 sq., « lent », parfois « à l’esprit lent, paresseux », quelque-
fois « tard » (Hom., ion.-att.). Composés : βραδυ- fligure comme premier terme dans plus de trente composés presque tous tardifs. Parmi les plus anciens : βραδυπόρος «qui passe lentement » en
καταπιεῖν
évoque
on
(Hsch.),
aussi
la
glose
d'Hsch.
δυσθράκανον * δυσχερές * βράκανα γὰρ τὰ ἄγρια λάχανα, ἔστι δὲ δύσπλυτα, Λέγει οὖν Κρατῖνος (fr. 404) δυσκατανόητον οἱονεὶ 1 δυσνόητον Le sens originel doit être « saisir ». On ἃ pu essayer de rapprocher βράττειν * πληθύveiv, βαρύνειν (Hsch.) ; βράκετον * δρέπανον, κλαδευτήριον "
Il y a d’autre part des termes de
οἱ δὲ πλῆθος (Hsch.).
structure et de sens voisins avec une labiale à la fin du
thème : βράψαι * συλλαδεῖν, ἀναλῶσαι, κρύψαι, θηρεῦσαι (Hsch.) et aussi βράπτειν * ἐσθίειν, χρύπτειν, ἀφανίζειν, τῷ στόματι ἕλχειν À στενάζειν ; ces thèmes peuvent avoir subi l'influence de μάρπτειν. On à d'autre part voulu tirer μάρπτειν du thème de βρακεῖν en admettant l’assimilation
de
x
en
x
par
le u-
initial
(Schwyzer,
Gr. Gr. 1,802), voir μάρπτω. Cl. encore βρόξαι. Et.: On a rapproché depuis longiemps skr. mrédti «toucher, saisir », ce qui n’est qu’une possibilité. Voir encore
la bibliographie chez
Frisk et Pokorny
739.
Bpéicos : κάλαμος, ἱμάτιον πολυτελές (Hsch.), Le mot χάλαμος de la glose est probablement fautif. Quant
— au sens de « manteau luxueux » il s'applique à Sapho 57 et Théoc. 28,11 (poème éotien). On y voit une orthographe de ῥάκος (ράκος), mois 19 sens ne convient pas. Ii faut admettre,
Théoc.
que
ou
et Hsch.
le
pas compris
n’ont
mot (le texte de Sapho n'étant pas décisif), ou que βράκος n’a rien À faire avec ῥάκος. Voir Belardi, Doxa 3, 1950, 199 sq., qui propose des étymologies sans consistance.
βράσσω
: aor. ἔδρασα
(Hp.), aor. p. ἐδράσθην,
pf.
βέδρασμαι « agiter, vanner » (Ar., PI.) ; au passif « bouillonner » ; le thème de présent βράζω slgnifie « bouillonner »
(Cali. Hist., Hld.), « grogner » (Poli.), ct. βράζειν * τὸ ἡσυχῇ ὀδύρεσθαι (Hsch.). Rares formes à préverbe : ἐκθράσσω et -βράζω « bouillonner » (mais avec un autre vocallsme ἐκδρήσσω Gal.) ; ἐμδράσσω, προσδράσσω. Dérivés : βρασμός « tremblemerit » (de 18 terre), « bouillonnement » (Arist., Aét., etc.), βράσμα « bouillonnement, agitation », avec
dérivé
19
-ou,
βρασματίας,
espèce
de
trembiement de terre (Posidon., etc.), cf. μυκητίας, 94 54.); βράσις Formation (Chantraine, σεισματίας « bouîllon de l'eau » (Orib.) ; noms d'agent : βράστης, -ou espèce de tremblement de terre (Arist.), βραστήρ « van » (gloss.). Le
sens
est
originel
un
frémissement,
agitation
une
rapide et superficielle. Mais au cours de l’histoire du grec
βράζω s'est spécialisé au sens de « faire bouillir , βραστός « bouilli », etc. ; 16 mot est usuel en grec moderne. Et.: ÀA été rapproché, 1l y a longtemps par Bezzenberger, BB 27,152 8q., de lette murdél «bouillonner », lit. murdyÿnas « source », mürdyti « agiter dens l’eau », etc. Simple possibilité.
βράσσων
: comparatit de βραχύς,
ραυκανᾶσθαι
193
ppexexexez
—
19 mot a été emprunté dans lat. bracchium, d’où, ensuite gall. braich: Le grec moderne a βραχιόνας comme terme d’anatomie. Et.: Il n'existe pas de torme indo-européen pour le bras
(cf.
pourtant
Benveniste,
BSL
52,
1956,
60-71).
En grec le bras se dit πῆχυς, ἄγκων, βραχίων ou χείρ. Le sens propre de βραχίων étant originellement la partie humérale du bras, on inclinera à admettre l’étymologie de Pollux 2,138 qui indique que le haut du bras est appelé βραχίων ὅτι ἐστὶ τοῦ πήχεως βραχύτερος, βραχίων étant 16 comparatif de βραχύς ; 16 procédé est inattendu, mais doit être admis, formen 42 sq.
βραχύς
malgré les doutes de Seiler, Sieigerungs-
: vocalisme éolien βροχύς, «court», en parlant
de l'espace et du temps, « bref » (également en parlant de la quantité des voyelles), parfois « petit, sans importance »
(ion.-attique, mais pas hom.), comp. βραχύτερος, -raroc, mais également βράχιστος (Pi., Soph.), mais βραχίων n'est connu que par les gramm. (cf, Hsch.) qui y voient l'explication du nom du bras (cf. s.v.) ; enfin βράσσων
(hapax,
11, 10,226) dans l'expression βράσσων
véog «on
voit moina loin », mais la forme 8 été rapprochée par les
grammairiens anciens de βραδύς «lent », et on a même supposé que telle était l'interprétation de l’auteur de 14 Dolonie (d'après θάσσων ?), cf. Seiler, Steigerungsformen 43,56. Βραχυ- figure comme premier terme dans une soixantaine de composés qui sont souvent techniques (médecine, botanique, métrique, etc.). Parmi les plus notables : βραχύδιος (PL.), -γνώμων (X.), -κέφαλος poisson (Xénocr.), «λόγος, -Aoyla, etc. (Hp., P1., etc.), -πνόος (Hp.), -πόρος (P1.), τσίδηρος (Pi.), -χρόνιος (Ρ].).
Dérivés : βραχύτης « brièveté » (Th., PI., etc.) ; au seris
: ἐπὶ τῶν κλαιόντων παιδίων λέγεται
ὡς μίμημα φωνῆς (Hsch.).
particulier de bas-fonds, ori 8 pi. n. βράχεα (Hdt., Th., etc.) qui semble le pluriel neutre de βραχύς avec déplacement d’accent (Schwyzer, Gr. Gr. 1,380), le thème en »s x βράχος n’apparaît que chez le Byzantin Procope ; Hsch,
semble fournir une glose βραχύλον * μυιρόν qui trouve βραχεῖν : ἠχῆσαι, ψοφῆσαι (Hsch.); aor. indicatif βράχε ou ἕδραχςε « résonner, retentir » (Hom., poètes alex.), 80 dit des a.mes, de la terre, rarement d’un être qui gémit.
Cf. p.-ê. la glose d’Hsch. βράχαλον * χρεμετισμόν. Et.:
Repose
vocalisme
sur
une
βρυχάομαι.
onomatopée,
Un
rapport
cf.
avec
avec
un
autre
βράγχος
reste
douteux.
βραχίων, -ovog : m. «bras», mais particulièrement partie humérale du bras par opposition à l’avant-bras πῆχυς (Hp. VI, p. 60 Littré, ΡΙ, Ti. 75 a, etc.). Il semble
que πῆχυς signifile «le bras » ou «l'avant-bras », βραχίων «le bras» ou «la partie humérale du bras »; 16 mot est attesté depuis Hom. en ion.-attique, etc. — Dérivés : βραχιόνιον « bracelet » porté
au
haut
du
bras
[?] (Délos,
Pollux); βραχιονιστὴρ même sens (Plu., Tz.), avec suffixe -τὴρ désignant un instrument ou un objet comme dans édixrñp, mais présentant la forme -ἰστήρ, comme 81 le dérivé était tiré d’un verbe en -ἰζω. Autres noms tardifs du bracelet : βραχιόλιον (Alex. Tralt.), tiré du lat. bracchiolum, βραχιάλιον (Symmeaque) arrangement du iat. bracchiäle, avec 160 doublet βραχιάριον (Aq.).
appui dans le nom
IIE 1,375). —
propre Βρόχυλος (Fouilles de Delphes
Verbe
dénominatif
βραχύνω
« abréger »
(Hp., Plu., etc.). " Le vieil adj. βραχύς est concurrencé en grec moderne par κοντός. Et.: Vieil adjectif indo-européen : skr. méhuh, mühu «subitement », de *myhu-, av. morozu- «court », dans le composé marezufiti- ; v.h.a. murg(i) «court», got, *maurgus sur quoi répose ga-maurgjan : indo-eur. *mrghu-. Le latin
brevis n'entre pas aisément Meillet, 8.v.).
dans la série (voir
Ernout-
1 Bpéypa, βρεγμός, voir βρεχμός.
2 Bpéypa, voir βρέχω. 8 βρέγμα «grain de poivre d’origine orientale (indienne).
βρεκεκεκέξ
: onomatopée
vide»
(Dsc.
2,159)
mot
qui imite 19 croassement
des grenouilles (Ar. Gren. 209 8q.).
—
βρέμω
194—
βρέμω : seulement thème de présent «gronder », se dit d’un grondement sourd de la mer, du vent, etc. (Homère, poètes, etc.); après Homère au sujet du heurt des armes, du murmure ou du grondement d'une foule,
etc. (avec les préverbes : ἐπι", περι-, συμ-, ὑπο-), 2)
Arist.;
βρόμος,
parfois
qu'‘elles
étaient
etc.)
Bépuog
(Hp.,
« grondement » Hom.,
les coups
de foudre (Stromberg, Pflanzennamen 79). Βρόμος flgure comme second terme dans une douzaine de composés comme : &- (II. 13,41) « bruyant » avec àcopulatif, cf. s.v. ἰάχω, βαρύ- (Hom., etc.), ἐγχει- (PL.), ἐρί- (H. Hom,, etc.). Dérivés : βρόμιος employé par Pi. pour la lyre, mais surtout épithète de Bacchos en raison du caractère bruyant du
dieu
(fêtes,
musique,
etc.)
(Æsch.,
Pi.,
etc.)
« bachique » (E., etc.) ; sur l'emploi du terme chez
d'où
E. cf.
Wilamowitz, ÆEuripides Herakles 366 : 16 mot est un substitut de Dionysos; avec fém. βρομιάς, -άδος (Pi., etc.) ou βρομιῶτις «bacchante» (Opp.); adj. βρομιώδης
(AP);
verbe
dénominatif
βρομιάζομαι = βακχεύω
(AP).
Avec
le suffixe -τᾶ, -rn et le vocaiisme
tonnerre » (Hp., Arist.), βροντώδης (Agath., Vett. Val., etc.) ; βροντεῖον = machine qui produit 16 bruit du tonnerre au théâtre (Poll.); on admet que le nom d'un cyclope chez Hés. Bpévrng, -ou est tiré de βροντή (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,661, E. Fraenkel, Nom. ag. 2,121) ; à date basse pour nom
HN
épithète de
Zeus
(Mon.
Ancyr.
Gr.
18,21),
cf.
le suffixe, Chantraine, Formation 41-42 ; βροντέα d'une pierre qui protège contre 16 foudre (Plin.
37,150), —
{1., Od.,
Verbe
etc.) employé
dénominatif tantôt
: βροντάω
« tonner »
impersonnellement,
tantôt
avec un sujet, Ζεύς, etc. ; avec 16 doublet βροντάζω (pap., Hsch.) ; et les dérivés : βρόντημα (Æsch.), βροντητυκός (Eust.); , parmi les formes à préverbes ἐμβροντάω, ἐμδρόντητος «frappé par le tonnerre, stupide», etc. Rares composés où le thème βροντ- sert de premier terme : un seul est ancien : βροντησικέραυνος (Ar.), du type τερψίμδροτος, Noms d'agent : -βρεμέτης dans des composés
de ces
termes,
il y a du point
de vue
moderne.
Sur 16 rapport supposé avec des termes signifiant « sentir
mauvais», voir sous βρῶμος, Æt.: Terme
expressif comportant
une sonorité
symbo-
lique sans étymologie sûre. V.h.a. breman, gallois brefu comportent une aspirée initlale, de même presque sûrement
lat. fremô.
Il faudrait poser
pour
le grec un thème
*brem-. À moins de poser “mrem- et d’évoquer μορμύρω ? Voir Frisk et Pokorny
143.
βρένδον : ἔλαφον (Hsch.), οἱ. EM 212, 28 et 47, avec βρεντίον = À κεφαλὴ τοῦ ἐλάφου (Str. 6,3,6). St. Byz. donne le mot pour mossapien. Il se retrouve dans divers toponymes, notamment Βρεντέσιον = Brundisium. Æt.: On a cherché et trouvé des correspondants en scandinave, cf. suédois brind(e) « élan mâle », norv. brund,
lette briédis « élan » (emprunt germanique). chez Krahe, Spr. mesure cé terme
Bibliographie
der Illyrier 1,39 sq. Mals dans quelle appartient-il au vocabulaire grec Ÿ
o : Bpovri
spécialisé au sons précis de « tonnerre » (Il., Od., ion.attique, etc.), avec les dérivés ; βρονταῖος « tonnant, du
βροντήσιος
en grec
probablement
protéger contre
censées
etc.)
l'ensemble
grec une franche distinction entre la série où figure une nasale dentale dovant -r-, dans βροντή, etc., qui se rapporte précisément au tonnerre, tandis que le thème βρεμ- signlfie « braire, gronder ». Catte répartition subsiste
poètes,
Thphr.,
et la folle avoine
désigne l'avoine sauvage
parce
orage,
d’un
tonnerre,
du
fou,
(du
βρόμος
!)
:
d’action
noms
Plusieurs
Dans
poétiques
du type de ἐριθδρεμέτης « au profond grondement » (Hom., Ar., etc.), ὑψιδρεμέτης « qui gronde en haut du clel », épithète de Zeus (Hom.), βαρυδρεμέτης (S.). Avec le suffixe à initiale consonantique, rares exemples :
ἀργιθρέντᾶς (Pi.), ἀναξιδρέντᾶς (B.), composé du Tephlubporog ; la glose d'Hsch. βρενταί * βρονταί
type doit
PpévBos, βρενθύομαι, etc. ; Groupe obscur où il apparaît que divers mots se trouvent en rapport,
préciser avec certitude ces rapports.
Βρένθος glosé
qui peut ôêtre soit un dénominatif de βρόμος, soit itératif-intensif « bourdonner » en parlant de mouches,
m. nom
d'autre
d'un oiseau aquatique
part
κόσσυφος
par
(Arist., ÆL),
Hsch.,
cf.
Arist.
HA
καὶ & τύμδος λέγεται (y a-t-il une faute ? Est-ce le même mot?) Un autre groupe de termes se rapporte à un parfum :
BpévOoy * μύρον τι «τῶν παχέων» ὡς βάκκαρις * οἱ δὲ ἄνθινον μύρον (Hsch.). Dérivés : βρένθειον employé avec μύρον (Sapho 94,19) ou 5861} (Pherecr. 101,2) qui désigne un parfum déterminé, qui doit être tiré d’une plante
ou d'une fleur, cf. les gloses voisines fBpevôivé ἀνθινῷ (Hsch.) ; βρενθινά [βρενθεία Diogenian. ap. EM 212,45] ῥιζάρια τινὰ οἷς ἐρυθραίνονται œl yuvaïxes τὰς παρειάς, οἱ δὲ ἄγχουσαν oùx εὖ … οἱ δὲ φῦκος παρεμφερὲς κύδει ᾿Αφροδίτης ; en outre βρένθυς, -vog f. nom de parfum est donné
par Phld.
Vit. 37 ; un autre nom
βρένθιξ * θριδακίνη,
Κύπριοι
(Hsch.),
de plante
cf.
βρένθις
fr. 120) «laitue » : mais s'agit-il de la même Le
terme
important
dans
βρενθύομαι (tiré de BpévOug
les
textes
est
(Nic.
plante ?
littéraires
est
selon Phid. [ c.), seulement
thème de présent « faire le fler, se pavaner », etc. (Ar., PI,
grec tardif) avec 16 doublet βρενθύνομαι (AP). Il est malaisé
un du
.
615 a, et voir Thompson, Birds s.v., c'est, p.-ê. le grêbe; Ath. 611 6 fournit le mot au sens de fierté, arrogance ; enfin Hsch. donne l'équivalence énigmatique βρένθος
être tirée de ces composés,
LI existe deux verbes dérivés associés à βρέμω : βρομέω
sans qu’on puisse
les
uns
l'existence
d'établir
techniques,
de
ce
les
llen
d'« arrogance » doit
un
lien entre
autres
soit
expressifs,
probable.
être 16 nom
ces divers
encore
BpévBog
d'oiseau
au
mots,
que
sens
employé
méta-
notion
d’une
vent, etc. (Hom,, alexandrins) ; avec un vocalisme long et
phoriquement.
une flexion en -άω : βρωμάομαι « braire » (Ar.), en parlant
démarche
du cerf « réer » (Arlst.), βρώμησις «braiement » (ÆI,, Poll.), Bpoyunrhs «le brayeur » (Nic.), βρωμήεις (Nic.). On cite
verbe, cf. Taillardat, Images d'Arisiophane $ 332 ; 198 noms de plantes et surtout de parfum se rapportent à une élégance recherchén, au luxe et peuvent également être
encore βρεμεαίνων * ἠχῶν (Hsch.) qui présenterait la même structure que βλεμεαίνων mais peut reposer sur une altération de ce dernier.
Ce
arrogante,
nom
pout
évoquer
etc., et êlre mis
la
en rapport avec 19
mis en relation avec le verbe. Mais on ne sait par où aborder la filière. Si l’on entend partir du verbe, il faut
— chercher une étymologie indo-européenne qui se dérobe (on a pensé par ex. à lat. grandis). 51 l’on part du nom de l'oiseau, il n'y 8 pas d’étymologie. Enfin en ce qui concerne les noms de plante et de parfum, une origine non indo-
européenne serait vraisemblable, mais on voit mal par quel accident 118 aurailent donné naissance aux autres termes. Il est possible que dans les mots que nous avons réunis dans cet article, il faille distinguer deux groupes
indépendants à l’origine : d’une part ie nom d'oiseau et les termes exprimant l’arrogance, de l'autre les noms de de plantes ou de parfums. Voir la bibliographie chez
Frisk.
Ppéras, -eoç : n. « image en bois d’une divinité » (Æsch., E., Ar.) ; Anaxandr. 11 en fait le symbole de l'immobilité stupide. Non homérique, p.-ê. dorien. C’est un équivalent de ξόανον. Le terme s’applique aux vieilles idoles de bois,
Le sobriquet Βρέτων
cultes.
anciens
plus
héritage
des
(attique)
doit en être tiré, ct. Bechtel,
Namenstudien
13.
méditerranéen
étymologie,
ct.
Et.:
‘Terme
sans
Benveniste, R. Ph. 1932, 128-129. Tentative d’explication « pélasgique » de v. Windekens, Le Pélasgique 15 8q., etc.,
mais voir Hester, Lingua
13, 1965, 371.
195 —
ῥβρια
pf. βέδρεγμαι (Pi. Hp.) « tremper, inonder, remplir d’eau » ; du
inondations
des
mot
Le
Nil.
à moins de lire /
Hom.
à διερός
βεδρεγμένος
Arist. oppose
attesté
n'’est pas
chez
&vabé6poxev
Zén.
17,54 avec
80 ait
330a);
(GC
Gr. H. 1,425, Leaf ad parfait intransitif (Chantraine, locum), mais il est usuel en ion.-att. ; 16 sens de « pleuvoir » du grec moderne apparaît en grec tardif (LXX, NT, pap., etc., mais cf. déjà X., Écon. XVII, 2). Plus de
vingt formes à préverbos notamment dvæ-, &mo- δια-, ἐμ-, κάτα-, προ-, ὑπο- ; tous ces termes sont généraletechniques
ment
-Bpeyue.
et entraînent des
dérivés
en
-βρεξις
et
Formes nominales : βροχὴ « humidification » (Diosc.), «inondation, irrigation » (Thphr., pap.), « pluie » (Démocr., LXX, NT) avec βροχετός « pluie » (AP) créé sur 19 modèle
de δετός ; βροχμόν * τὸ Bpéyue (Hsch. ct. ÆM 285,16), avec βροχμώδης (Démocr.); enfin βρέγμα «infusion » (D.S.), βρέγματα glose de ὕσματα (Érot.); 16 mot Agure dans des formes à préverbes ; homonyme de βρέγμα = βρεχμός ; βρέξις « fait de moutiler, laver » (X.), le terme fligure dans des formes
à préverbes.
De Bpoyñ sont tirés βρόχιον
« bouteille d’encre » (pap.),
et βροχίς, -ἰδος t. même sens (AP 6,295), homonyme de βροχίς dérivé de βρόχος (voir s.u.); Ppoyixég « pluvieux » (tardif).
E.,
Æsch.,
Pi.,
: n. «nouveau-né » (Simon.,
βρέφος
prose tardive) se dit du petit d’un animal (JI. 23,266), du petit porté par une fument (Hdt., etc.). Terme isolé qui n'a donné que peu de dérivés ou composés.
Composés rares et tardifs : βρεφοχομέω «soigner les petits enfants » (Eust.), βρεφοκτόνος « qui tue un pelit enfant » (Lyc.), βρεφοτροφέω (Eust.). Dérivés : diminutif βρεφύλλιον (Luc., Eust.) ; βρεφώδης «enfantin » (Ph.,
tardif), βρεφυκός
grec
sens
même
(Ph.,
Eust.). Eust. a même l'adv. βρεφόθεν et le dénominatif βρεφόω « engendrer » (Eust. 1535,44). Le ἐποί avec son sens précis a subsisté en grec moderne,
ct. βρέφος, βρεφοκόμος, βρεφοκτόνος. Æt.:
Terme
certainement
trés
Les composés tardifs du type διαθρεχής (parfois -βραχής) prouvent
ne
l'existence
pas
d’un
ancien
thème
neutre
en 8 *Bpéxoc. En grec moderne βρέχω et ses dérivés signifient à la fois « tromper » et « pleuvoir ». Æt: Obscure. On a longtemps rapproché des termes baltiques et slaves, lette merguôt « pleuvoir doucement », aussi russe morosii! « pleuvoir doucement », qui reposent
tous sur indo-eur. *merg(h)-, *morg (h)-, en face de * mreghdans βρέχω (ct. pour la structure de la syllabe, βρέφος). Les termes balto-slaves se rapportent à une pluie fine, ce qui ne convient pas, mais une évolution sémantique partioulière, 1166 à des climats dtfférents, a pu faire diverger
qui
et
anclen
peut
se
rapprocher de ν, si. &rëbe « poulain », qui s'en distingue par 19 type de formation et la structure de la syllabe radicale : le grec suppose un thème " Yrebh-, le sl. un thème * g “erbh-. On posera donc i.-e. *g “er-bh-/*g “r-ebh-, Le skr. gdrdbhapeut être soit rapproché de δελφύς, soit tiré de *g Per-bh-.
les deux groupes. Hypothèse ingénieuse de H. Fraenkel (GI. 14, 1925, 1 sq.) qui suppose que βρέχω signifierait originellement «étouffer », ce qui lui permet d'évoquer βρόχος : βρέχω aurait pris le sens de «submerger, inonder », etc.;
sens
de
même
πνίγειν
de «noyer » (on évoque
«étouffer»
aussi 19 rapport
ἃ
pris
le
entre lat,
necäre « tuer, étoufler » et fr. noyer, ct. Schulze, ΚΙ, Schr.
βρεχμός : m. « haut de la tête » (1]. 5,586, alexandrins) avec les doublets βρέχμα n. (Alciphr. 3,5), βρεγμός (EM 212,14), enfin βρέγμα n. qui est 16 terme usuel en ionienattique
(Hp.,
Stratt.,
Arist.,
Hérod.,
etc.).
148 sq.). Mais des chaîfnons manquent : βρέχω ne signifie jamais
(v. 8.u.) rien.
«étouffers,
peut
être
ni
proprement
apparenté
«noyer».
à βρέχω
Βρύχιος
ce qui n'éclaire
Le mot Ppéyuæ subsiste en grec moderne. Et.: Les Grecs,
Hp., Arist. interprétent ce mot comme
des dérivés de βρέχω, crâne
la
plus
lente
la fontaneile étant la partie du à
se
consolider.
Cette
explication
risque d'être une étymologie populaire. 51 l'on pense que c'en est une, on évoque un terme germanique occidentai
pour
«crâne »,
angl.
sax.
brægen,
m.
bas
all.
bragen, etc., qui peuvent reposer sur *mregh- ou *bhregh-. Douteux. Benveniste, BSL 31, 1930, 80 ajoute av. marezu«nuque, sommet du cou » qui est loin pour le sens.
βρέχω : f. βρέξω,
aor. ἔθρεξα ; passif
aor.
ἐδρέχθην
(Ε., X., etc.), ἐδράχην (Hp. Arist., etc.), ἐδρέχην (pap.),
βρήσσειν : τὸ μετὰ βηχὸς ἀναπτύειν * ἕνιοι ταῦτα χωρὶς τοῦ p γράφουσιν (68}., Lex. Hipp.)i cf. 16 glose d'Hsch. βρῆγμα * ἀπόπτυσμα ἀπὸ θώραχος παρὰ Ἱπποκχράτει (Morb. 2,47 ?) «καὶ» βρήσσει * βήσσει. Bechtel, Namenstudien 12 sq. évoque le nom propre béotien Βρεικίδας, Terme expréssif résultant de la contamination de βήσσειν et βραχεῖν. Hsch. fournit d'autre part la glose βρήσσουσι * βληχῶνται, φωνεῖ τὰ πρόδατα.
βρία : πόλις, τεῖχος, mot thrace selon Str. 7,6,1 ; cf. 16 glose Bplav - τὴν ἐπ’ ἀγροῖς κώμην (Hsch.). Εἰ. 1 Le mot n’appartient pas proprement au vocabulaire
βρία grec.
— 196 — Suivant
«ville».
Lidén,
Frisk
évoque
T! y aurait un w- initial.
tokh.
A
ri, B
ap. Ath. 322 a et qui placé entre φυκίς et τρίγλη semble
rlye,
être petit;
Mais voir Pisani, KZ 75,
1057, 78 sq.
βριαρὸν
βρῖ
λέγει =— Hés.
fr.
236.
On
peut
de
composé
dans
puissante », épithète
βριήπυος
d'Arès
«à
la
(I(. 13,521)
voix
Et.:
se
Immisch,
Rhk.
M.
47,294,
lourde,
Le
Würzburger
aussi sur des vases)
est expliqué
par
Hsch.
:
βριαρῶς, βαρέως ἰακχάζουσα. Comme dérivé on ἃ βριαρός «lourd, solido » dit notamment d’un casque (Hom., épopée tardive) ; βριαρότης et βριαρόχειρ sont des mots d'Eust. sans grande réalité ; en outre le verbe dénominatif plutôt que déverbatif βριάω « être fort » ou « rendre fort » (Hés. Th. 447, Tr. 5, Opp.), p.-8. mot d'Hés. sans distension homérique. Ce qui est ancien, c'est le verbe βρίθω verbe d’état avec l’affixe “-dh- (Benvoeniste,
Origines
190)
« être lourd,
comporte un aor. Bépioæ et un pt. Bébpi0a ; à côté de ce verbal ont été constituées
des formes
nominales
βριθύς « pesant » (ZI 5,746 et 5 autres ex. hom. même
formule
comme
épithète
dans
de ἔγχος, on outre
:
une
et
ce
même
thème
également
long
dans
le
premier terme de composé Ppi- et l’adj. βριαρός, où la scansion brève de l'iota n'implique pas une brévité originelle. Ce jeu entre p.-8, dans le système d'aiternance : =t/-poç de χυδρός, κυδιάνειρα, etc. E. Benveniste 8 posé Ἔβριαρ n. comme intermédiaire entre βρῖ- et βριαρός (Origines 15 sq.). Le thème doit comporter une labiovélaire initiale, si Wackernagel, ÆZ 61, 1934, 197 sq. a eu raison de rapprocher de βρῖ- le skr. gri- dans grî-smd« cœur de l'été », ce qui rendrait probable un rapport avec βαρύς. On pourrait faire reposer en ce cas βρῖ- sur "9 "Ῥῖ-.
βρίγκα : τὸ μικρόν. Κύπριοι (Hsch.); d’un
expressif
et les mots
« petit » sont souvent sans étymologie.
seigle
n’est
pas
une
céréale
grecque,
le mot
est
thrace ou macédonien. Hypothèses chez Detschew, Thrak, Sprachreste 87.
sommeiller»
(1l. 4,228,
Æsch.),
aor. ἕδριξα (Ε. Rhés. 826) ; ἀποδρίξαντες « s'endormant » (Od. 9,151, 12,7), cf. la glose d’Hsch. : βρίξαι * ὑπνῶσαι, νυστάξαι ; en revanche sur un thème à dentale part. aor. passit βρισθείς * ὑπνώσας (Hsch.) ; adj. en -τὸς ἄδρικτον … ἄγρυπνον ; ἀδρίξ - ἐγρηγορώς (Hsch.) est adverblal, cf, ἄπριξ sous ἄπριγδα. Dérivé
nominal
original et populaire
sur le thème
de
présent avec le suffixe de féminin -ὦ : βριζώ, -oùç = ἐνυπνιόμαντις (Semus 5). Subsisterait dans gr. moderne ἀδρίζω, ct. H. Grégoire, Nouvelle Clio, 1952, 271-272,
,
Βρίθω, voir βριαρός.
βρίκελοι
: οἱ μὲν τοὺς ἰστόποδας ἀπὸ τοῦ βάρους καὶ
τοῦ ξύλου * οἱ δὲ βαρδάρους * Δίδυμος δὲ τὰ τραγικὰ προσωπεῖα, παρὰ Kparlve οἷον βροτῷ εἴκελοι ἐν Σεριφίοις (Hsch.); aussi βρέκελος * Κρατῖνος Σεριφίοις (205 K.) « , alpe Seüpo τοὺς βρικέλους » * ἔστι δὲ Bapôapixèv τὸ ὄνομα, τίθεται δὲ [καὶ] ἐπὶ προσώπων τραγικῶν καὶ εἴρηται olovel βροτῷ [εἸΐκελος À Βριξὶν [εἸΐκελος, Βρίγες γὰρ ἔθνος βαρθαρικόν (Paus. Gr. p. 169 Erbse). Æt, : Comme les emplois du mot, l’étymologie est obscure.
180).
On ἃ également voulu rapprocher Bplun, βριμάομαι, βρίζω, ὕθρις, voir tous ces mots. Et.: On 8 essentiellement un thème βρὶ- combiné avec l'aifixe -0- dans βρίθω et les formes qui y sont associées,
semble
Æsch.
Ag. 200), avec les subst. βριθοσύνη (I 6,839 et, 12,460, . Nonn.) et βρῖθος n. (Hp., E., Arlst.); sur ce dernier thème ont été créé une quinzaine de composés en -βριθῆς, notamment ἀδριθής (E.), ἐμ- «lourd, pesant, important » (Parm,, Hdt,, Pl., grec tardif), ἐπι- (Æsch.), ὀπισθο(Æsch.), 'σιδηρο- (E.), ὕπερ- (S.). En. mycénien l’anthroponyme piritawo, gén. piritawono, a été lu de façon plausible Βριθᾷ ἕων, mais cette lecture exclut l’étymologie avec labio-vélaire initiale (ChadwickBaumbach
terme
Et.: Inconnue. On ἃ pensé à βρυ- de βρίθω, en évoquant l'image de somné gravâlus, etc. Simple possibilité. L'iota de βρίζω est-il long ou bref ?
chargé de » (le sens actif est rare), d’où « être fort, l'emporter » (Hom., poètes, Hp., rare en prose attique) ; le verbe thème
Le
βρίζω : «somnoler,
Jahrbücher 4,214) ; βριηρόν * μεγάλως κεχαρισμένον, ci. ἦρα et Sommer, Nominalkomp. 139. Βρίακχος (5. fr. 779, se trouve
(?).
βρίξα : « seigie », en Thrace et Macédoine (Gal. 6,514),
cf. sous ἠπύω ;
Heubeck,
Inconnue.
signiflant
19 nom propre Βριάρεως (1]. 1,403, etc.) que l'on comprend « qui cause grand dommage » cf. ἀρή (voir Bechtel, Lex. s.v.,
κητώδης
nom d’'homme à Érétrie (IG XII 9,245 A) ; cf. L. Robert, Noms indigènes 167.
demander si ce terme est bien réel, s’il n’a pas été occasionnellement employé par Hés., ou tiré des composés par les grammairiens. Bpi- est blen attesté comme premier
terme
Hsch. glose ainsi : ἰχθῦς
D'autre part 16 mot figure dans cette glose : ἀνωδορκάς βρίγκος (βρίκχος cod.) & ἐχθῦς ὑπὸ Θηδαίων (voir pour la lemme sous δέρκομαι). Βρίγκος figure aussi comme
Bprapés, βρίθω, etc. ; Hsch. fournit la glose βρί - ἐπὶ τοῦ peydhou καὶ ἰσχυροῦ καὶ χαλεποῦ τίθεται ; cf. Ap. D. Adv. 157,13, et Str. 8, p. 364 ; Ησιόδου δέ, ὅτι τὸ βριθὺ
καὶ
mais
poisson
de
mer
employé
par
Éphipp.
βρίγκος
nom
et Mnésim.
βρίμη : ἀπειλή,
καὶ
ἀρρητοποιΐα
γυναυκεία
(Hsch.),
ce qui se rapporte peut-être à A.R., 4, 1677, ἰσχύς selon la scholie ; le mot se retrouye probablement
H. Hom.
28,10
où 11 désigne le poids accablant et redoutable d’Athéna ; enfin il désigne le grondement menaçant d'un lion ou d'un
taureau (Orph. fr. 79); en outre βριμός * μέγας, χαλεπός (Hsch.), Βριμώ, épithète d’Hécate et de Perséphone, «la puissante,
la redoutable » (A.R.,
βριμώδης
(Herm.
ap. Stob.
Orph.,
1,49,45)
Luc.) ; l'adjectif
n'est pas sûr. Les
termes les mieux attestés sont des verbes dénominatifs avec leurs dérivés : βρίμάομαι « gronder de façon mena-
çante » (Ar, Cav. 855, Phld.) avec βρίμημα (AP, Hsch.), en outre les formes à préverbe ἐμδριμάομαι « gronder » en parlant de chevaux (Æsch., Sepi 461), en parlant de personnes «être irrité, gronder » (E, LXX, NT), avec
ἐμθρίμημα
(LXX),
ἐμβρίμησις
(tardif) ; autres dénomi-
natifs : βριμόομαι « gronder, se mettre en colère » (X., Ph.)
avec βρίμωσις (Phid.); βριμαίνεται * θυμαίνεται, ὀργίζεται
— (Hsch.), cf. βριμαίνω (EM 213,45); βριμάζω « rugir » (Hsch., Suid.), ou encore βριμάζει * ὀργᾷ εἰς συνουσίαν,
Κύπριοι (Hsch.). Ei.: Groupe de termes à la fois expressifs et rares qui
originel devait toutefois être « peser de tout son poids », H. Hom. 28,10). Un rapport avec Ber-, βρίθω, est probable.
Βριτόμαρπις
Strabon), mais parfois Britomarpis est distinguée d'Artémis (Dréros, Call. Dian. 190). La forme épigraphique ancienne
semble bien être Βριτόμαρπις, ef. Garducei,
Inser. Gr. 1,
p. 119 (Latô), avec 16 dérivé τὰ Βριτομάρπεια, p. 118 (Latô). La forme Βριτόμαρτις (Call. Dian. 190, etc.) de même
Gl. 19,170,
cf£. P. Wahrmann,
Et.: Évidemment nom indigène de divinité crétoise pour lequel il ne faut pas chercher d’étymologis indo-
Marinatos
Μάρπησσα
rapproche
79 sqq.)
(Arch. Delt. 9, 1924-1925,
nom
de divinité en Étolie. Selon
par un grammairien
Vieux
: m. « trachée-artére » (Hp., Arist.) parfois
n. pl. «bronches » (Hp., etc.),
:
Dérivés
« enveloppe
de la
trachée » (Gal.); Bpoyxin f. système de communications supposé par Hp. unissant le cœur et 19 foie (Hp.) ; βρογχεῖον «céartilage des bronches » (S. E.) ; βρογχωτήρ « ouverture cou
d’un
vêtement » (J.),
noms d'objet ou cœupærhp. Verbe
avec
une
finale -worhp
de
d’instrument comme dans τροπωτήρ, dénominatif : βρογχιάζει * καταπίνει
médical
-κηλικός
(méd.),
«assaut de gloutonnerie » (Ath. 298 e). technique,
mais
la notlon
générale
de
le sens
médiéval
de
bronches,
cf.
16
grec
moderne,
le lat.
bronchia, fr. bronches, etc.
Et.: Semble apparenté à βρόξαι,
βρόχθος,
avec
une
nasalisation (expressive ?).
Bporés
: μωρός, “Ἕλληνες (Hsch.); βρόκων * ἀμαθής,
ἀπαίδευτος οἵον βόσκημα (Hsch.). Voir aussi βροῦκος est-ce un emploi plaisant du nom de la sauterelle ?
:
βρόξαι : ῥοφῆσαι (Hech.), cf. AP 9,1 ; 11,271. Hom. et les poètes qui l'ont imité ne connaissent que les formes avec préverbes ἀνα- et κατα- : ἀνα- «engloutir» (Od. 12,240), ci. part. aor. passif ἀναδροχέν Od. 11,586 p.-ê.
ef.
: qui peut être avalé
Arist.),
Chantraine,
βροταί * γυναῖκες composé
robes,
d’une
gorgée
«donner
une gorgée » (Ad.).
Formation
est
41
corrigée
négatif : &u6potog,
sq.
par
-os
La
glose
Latte
en
(rarement
-n),
sandales,
huile,
etc. (Hom.,
poètes)
d'où
f. dit surtout de nourriture des
Immortels par opposition au νέκταρ (Hom., etc.), parfols employé de la boïsson (Sapho, Ar.), du parfum, eto. ; en
médecine
16 nom
d'un antidote,
et de certaines
plantes, avec dubpocidSng et ἀμδροσίοδμος ; -βροτος figure dans une trentaine de composés du type ἀλεξίμδροτος, τερψίμδροτος, φαεσίμθροτος, etc.; enfin ἀμφιθδρότη est l'épithète
gorge apparaît parfois, cf. βρογχοπαράταξις. S’est spéclalisé dans
206,28)
ἰ9 substantif dubpoclæ,
c'est
Rares composés tardifs : βρογχοκήλη, Terme
ÆM
-ov «immortel» généralement épithète de θεός, etc. (Hom. où le mot est moîns fréquent que βροτός, poètes), terme ancien concurrencé et remplacé par ἀθάνατος ; la nuit est dite ἄμδροτος (Od. 11,330) ; mais en II 14,78 apparaît pour des raisons métriques la formule dépétn νὐξ ; en outre ἄδροτος « désert » (Æsch. Pr. 2); dérivé dubpécrog épithète de tout ce qui concerne les Immortels, cheveux,
(Hsch.).
βρογχοπαράταξις
figure
ÆEt.: Obscure. On ἃ évoqué, par exemple, m. h. all. krage «cou, gorge », m, angl. crewe « gésier», qui pourrafent être issus de i.-e. *g °rogh-en. Un rapport lointain avec βιδρώaxo, etc. n'est pas impossible. Voir Frisk, et Pokorny 475 sq. avec des faits celtiques.
d’Hsch. Bporot.
de
expliquer 16 nom
pour
avec un sens plus général « gorge » (Hp., Arét.).
du
366,
φιλοτἠσιος,
184 déesse ?
βρόγχια
-6oç
-εος und -eroç 28 sq,, et pour 16 sens ἀνδρόμεος ; βροτήσιος (Hés., Pi, E., pap.) même sufixe que dans ᾿Ιθακήσιος,
βριτύ * γλυκύ, Κρῆτες, Mais cette forme n’a-t-elle pas été
Bpéyxos
le suffixe
nature humaine », le suffixe est proprement le suffixe de matière, cf. Wackernagel, Spr. Unt. 69, n. 1, S. Schmid,
Solinus 11,8 le mot signiflerait dulcis uirgo, interprétation qui trouverait un appui appareént dans la glose d'Hsch.
inventée
etc.),
Bporôs : m. î. « mortel » par opposition à &u6potos, ἀθάνατος ou θεός (Hom., poètes), généralement employé comme substantif. Dérivés : βρότεος (Od. 19,545, Pi., Emp,, Æsch.) ou βρότειος (Archil, Emp., Æsch., E.) « de
que Βριτομάρτια Ρ]. n. nom de fête à Délos. européenne.
AP,
pp.°85, 87 (Dréros), p. 188 (Lyttos),
Ῥ. 35 (Chersonesos),
serait secondaire,
Th.
une gorgée » (com.,
(inser.,
Crète
en
d'Artémis
nom
:
Théoc.,
selon 19 sch. de Nic. ; verbe dénominatif βροχθίζω « avaler
originel,
le sens
pour
terrible » (cf.
être
et doit êtré une faute de la tradition plutôt qu’une graphie alexandrine. Seule forme nominale βρόχθος « gorge, notamment dans des noms de parties du corps, cf. γνάθος, οἷο. ; adj. dérivé βροχθώδης « peu profond » (Nic.
redoutable, menacer, gronder », t même « rugir ». Le sens « menacer,
(A.R., Lyc.) repose sur un rapprochement avec βιδρώσκω,
gorgée » (Hp.,
expriment des notions aussi diverses que celles de « être
d'où
Bporés
197 —
du
bouclier
qui couvre
l'homme
des deux
côtés (ZI. 2,389, ot. Trümpy, Kriegerische Fachausdrücke 23-24) ; employé avec χθών pour 19 corps qui énveloppe l'ame (Emp. 148), 16 mot est un peu bizarre, d'où l’hypothèse peu probable de Schulze, ÆZ 29,257 sq. = KI, Schr. 361 8q., qui interprète le terme ; corpus undique legens en posant un mot signifiant corps (Bpétov), et en comparant skr. mérti- « corps, forme », cf. sous βρότος. Bporo- figure comme premier terme dans une quinzaine de composés poétiques comme βροτολοιγός «fléau des humains» épithète d'Arès (Hom., etc.), -κτόνος, -χτονέω (trag.), -cxérog (Æsch.), -oruyhg (Æsch.), -φθόρος (Æsch., E.). Dans l'onomastique on a essentiellement des composés
comme
᾿Αριστό-μόροτος
notamment
à
Rhodes;
168
composés avec Bpoto- comme premier terme et les simples
Pf. &voGéGpoyev (II. 17,54, mais cf. sous βρέχω) ; καταGpéËau « avaler » (Od. 4,222). Le vocalisme o à l’aoriste
sont rares ou douteux, cf. Masson, R. Ph. 1963, 222-228.
sigmatique embarrasse,
très anciens ; il n’est pas sûr que la forme négative soit antérieure à la forme simple; toutefois M. Leumann, Hom. Wôrter 127, soullgne que le suffixe *-fo- ἃ ici 19 sens
l’on suppose
un
et il n’est guère expliqué lorsque
vocalisme
éolien
et que
l’on évoque
la
glose d'Hsch. βράξαι * … καταπιεῖν. L'orth. καταθρῶξαι
Et.: Βροτός
et ἄμθροτος
sont des termes
homériques
βροτός
—
de possibilité « mortel», alors «mort»; Îl semble que 19 sens
198—
BpéxBos, voir βρόξαι.
que skr. πιγίά- signifie de « mortel » est issu du
composé &ubporoc «immortel ». La forme fporég en tout cas est une forme à vocalisme éolien (ou « achéen ») pour *fpæréç. Le mot se retrouve dans l'arm, mard « mortel » ; en outre avec fonction de participe skr. πιγέά-, av. marala«miort»;
lat.
analogiques skr. amfla-, a μορτός, V. Tous ces
mortuus,
V.
sl.
mrüfvä
avec
des
finales
de lat. vfuus, v. s1. zivä. À ἄμδροτος répondent aAv. amaëa-. Avec un autre vocalisme le grec 8.V. termes se rattachent à une R. i.-e. *mer-
«mourir » qui figure dans lat. morior, ekr. mriydte, v. 8]. mtre, lit. mirstu, arm. metanim. Ces thèmes de présent
divergent entre eux. Faut-il évoquer, plus loin, gr. μαραίνω ?
Ppéros : m. « sang qui a coulé d’une blessure » (Hom.). Le
terme
ne
et ses dérivés
que
figurent
un
dans
tout
petit nombre de formules : la fin de vers βρότον αἱματόεντα (1. 7,425, etc.), où αἱματόεντα précise βρότον, avec dans l’Odyssée 24,189 ἀπονίψοντες μέλανα βρότον ἐξ ὠτειλέων.
dans ἕναρα
Dérivés : βροτόεις passages
βροτόεντ᾽
ἀνδράγρια.
βροτόω,
11.) avec
de
7 autres
Enfin
βροτόεντα (1]. 6,480 οἱ
une
le parfait
βεδροτωμένα τεύχεα (Od.
d'un
14,509
Π.
variation
dénominatif
1,717),
11,41 — Q.S.
cf, Stésich. 219 P δράκων,.. κάρα βεδροτωμένος. Et.: Terme singulier, proprement
épique, que l’on croit
éolien à cause du vocalisme et de l'accent. Deux
voies
ont été tentées pour l'expliquer : a) On 8 rapproché skr. mürtd- « coagulé » (présent mürchati) ce qui ne va- pas sans queique difficulté phonétique ; on pose pour le skr. une sonante longue (Bugge, KZ 19,446); b) M.' Leumann, Hom. Worler, 124 sqq., suppose que 16 terme ropose sur
une fausse interprétation par un aède de ἄμδροτος en se
βρόχος
:
par exemple,
att.). —
«lacet,
nœud
coulant,
maille»
à propos d'une pendaison
Dérivés : βροχίς, -ἰδος
(Od.,
employé,
Hdt., ion.-
?. (Opp.) dit de 16 toile
d'une araignéo (AP), mesure de iongueur (ZG XII 3,1232,
Mélos); βροχωτός «formé d'un nœud» (Néophr., Aq., Sm.) directement tiré du substantif. Verbe dénominatif : βροχίζω « pendre » (P. Oxy. 850,6), au passif «être lié » (Gal.). Sur 16 rapport possible avec βρέχω, voir ce mot.
Le grec moderne emploie encore βρόχος, βρόχι, βροχίδα. Ei.:
On
posé
φλοιοῦ πλέγμα (Hsch.}.
ἔμροχος
en rapprochant
« & ἔτυπτον ἀλλήλους
On évoque
μόροττον * êx
τοῖς Δημητρίοις
ensuite quelques mots
slaves : v. 81],
mrèia «fllet, lacet », serbe mrèZa «fllet»; en baltique lit, mdr£ka «petit filet », etc. Tout cela reste incertain.
βρυαλίζων : διαρρήσσων (Hsch.), avec les dértvés βρυαλιγμόν * ψόφον, ἦχον (Hsch.) ; βρυαλίκται * πολεμικοὶ ὄρχησταί * μενέδουποι “Téuxog καὶ Στησίχορος (Hsch.) ; en
outre
des
formes
variées
mais
peut-être
fautives
:
Λακωνικὰ ὀρχήματα διὰ Μαλέας … καὶ βρυάλιχα …, προσωρχοῦντο δὲ γυναῖκες καὶ ᾿Απόλλωνι (Poll. 4,104) ; βρυλλιχισταί * οἱ αἰσχρὰ προσωπεῖα περιτιθέμενοι γυναικεῖα καὶ ὕμνους ἔδοντες (Hsch.); βρυδάλιχα (faute pour βρυάλιχα ?) * πρόσωπον γυναικεῖον (Hsch,) 18 suite de 18 glose est malheureusement corrompue, cf. Latte. Ces termes apparaissent dans leur structure (les suffixes à gutturale) comme typiquement doriens et concernent des danses où les hommes portaient des masques de femmes ridicules ; 11 s'agit de fêtes proprement laconiennes,
dieux, l'Ichor. Il aurait pu exister un vers : τούνεκ᾽ p ἄμδροτοί εἰσι καὶ ἀθάνατοι καλέονταν ainsi compris :
ct. Nilsson, Gesch. der gr. Religion 1,150,460. Et.: Frisk suppose un Ἐβρύαλος qui serait apparenté à βρύω et on cite la glose βρυάσομαι * ἀναδαχχεύσομαι
« voilà pourquol ils n’ont pas de sang humain…. », simple possibilité, ingénieuse mais douteuse.
μετά τινος κινήσεως (Hsch.). Simple possibilité.
fondant sur J. 5,389 aq., où il est question
du sang des
βροῦκος ; m. espèce de sauterelle, « bruche » ? (Thphr.), selon Hsch. 16 mot seraiît ionien ; autres formes : βροῦχος (LXX, Ph.), Bpoûxæ chypr. selon Hsch., cf. la glose d’Hsch.
βροῦκος * ἀκρίδων εἶδος, ἤζωνες. Κύπριοι δὲ τὴν χλωρὰν ἀκρίδα βρούκαν. Ταραντῖνοι δὲ ἀττέλεδον, ἕτεροι ἀρουραίαν μάντιν. Cf. à Cyrène Βροῦκος sobriquet (58 6 9,46). Variantes : βρεῦκος * # μικρὰ ἀκρίς, ὑπὸ Κρητῶν (Hach.) cf.
AB
223;
sobriquet
en
Crète,
Bechtel
Gr. D.
2,722,
βραύκας * ἀκρίδας (Hsch.) ; βρύκος * … ol δὲ ἀττέλεδος (Hsch.); βρόκοι * ἀττέλεθοι (Hsch.). Voir Strômberg, Theophrasiea
17, L. Gil Fernandez,
Nombres
de Insectos,
149 sq. Voir aussi sous βρόκος, qui est peut-être un emploi
métaphorique du nom de la sautoerelie. Βροῦχος qui subsiste en grec moderne a été emprunté dans le bas latin bruchus, qui a donné le français bruche. Æt.: La diversité des formes n'étonne pas pour le nom d'un animal de ce genre. Dès l’antiquité (cf. EM s.u.)
βρύκος et βροῦχος ont été rapprochés de βρύκω « dévorer ». Mais il peut s'agir d'une étymologie populaire. peut aussi avoir appartenu au même groupe.
Βερκνίς
βροῦλος : πόα ἕνυδρος (Hsch.). Voir l'édition Latte et Rohlfs, El. Wb. der unteritalienischen Gräzität 388.
βρύκος : xijpuË, ol δὲ βάρδαρος, ol δὲ ἀττέλεδος [ct. βροῦκος] (Hsch.); avec 16 féminin βρύκαιναι * ἱέρξιαι ὑπὸ Δωριέων (Hsch.). βρύκω mâcher,
οἱ βρύχω : aor. dévorer»
(ion-att.,
βρῦξαι, com.,
t. βρύξω etc.)
« mordre,
«grincer»
ou
« ciaquer des dents » (Hp., AP, Ntc., Act. Ap.). En ce qui
concerne les rapports de βρύκω et βρύχω Moeris el Ammon. enseignent que la première forme est proprement attique ;
on à aussi voulu distinguer entre βρύκω « mordre » et βρύχω « grincer des dents » ce que les données philologiques confirmeraient dans une certaine mesure. Dérivés : βρύγματα « morsures » (Nic.) ; βρυγμός « morsure » (Nic.) «fait de mastiquer, manger» (Eup.), ou «claquer, grincer des dents» (Hp., Εν, Mallh.) mais
ct. un homonyme sous βρυχάομαι ; βρυχετός * ταὐτὸν τῷ βρυγμῷ, καὶ βρυκηθμὸς ὁμοίως Δωριεῖς (Hech.), ct. pour le suffixe δακετόν, eto, et d'autre part βρυχηθμός, etc. ; βρυκεδανός * πολυφάγος, οἱ δὲ poxpés (Hach.) ef. pour le suffixe ῥιγεδανός, etc. (Chantraine, Formation 362) ; adv. βρύγδην «en mordant solidement » en parlant d’un poulpe (?) (AP 9,14). Formes à aspirées (cf. βρύχω) : βρυχή « grincement de
— dents»
(A.R.,
Q.S.),
homonyme
sous
βρυχάομαι ; pour
βρυχηθμός voir sous βρυχάομαι; adv. βρυχηδόν «avec des grincements de dents » (AP 9,371). ‘Thèmes verbaux : Bpuxet& * πυρεταίνω (Hsch.) « claquer des dents de flôvre » ; βρυχιάω (Cat. Cod. Astr. 2,167 se dit d’un défaut de prononciation). Et.: Βρύκω et βρύχω, nous l’avons dit, se distinguent mal,
expressif
et reposent l'un et l'autre sur un élément
βρυ- que l’on croit retrouver ailleurs, ct. Bpüv, βρυχάομαι, p--ê. βρύχιος. On a supposé sans raison décisive que le thème fpux- était plus ancien que Bpux-, et l’on a évoqué
199—
βρύχιος
signifle
selon
les
lexicographes
«rugir,
mugir»;
se
dit
d'un lion, d’un taureau, etc.; mais le pf. βέθρυχα, seule forme
homérique,
n'est
employé
chez
Hom.
que
pour
le
gémissement du guerrier blessé et pour 19 bruit de la mer.
Surtout poétique (cf. toutefois ἀναδρυχάομαι PI. Phd, 117 d). Doublet βρύχομαι (Q.S. 14,484) ct. βρύχεται " μαίνεται (Hsch.). Dérivés : βρυχηθμός « mugissement » de la mer ou d’une rivière (Arist., Opp., etc.) mais voir aussi βρύκω ; l'ex. de Mén. Ep. 573 peut se rapporter soit au sens de rugisse-
ment pour la phonétique, arm. Arcem «ronger ». Ces étymo-
ment, soit à celui de grincement de dents; βρύχημα «rugissement » (A. PI., Plu.) mais à propos de moutons (Æsch. fr. 278c M); Ppuxch (Opp. H 2,530), mais cf. sous
logies incertaines posent une labio-vélaire initiale. V. Frlsk
βρύκω ; βρυχητῆς « qui rugit» (AP); βρυχητήρ épithète
s.v., Pokorny,
de la constellation du Jion (Doroth. ap. Heph. Astr. 3,36) ;
avec un thème aspiré v. sl. gryzo «ronger », et, plus difficile-
485.
βρυλλιχισταί : οἱ
αἰσχρὰ
προσωπεῖα
περιτιθέμενοι
γυναυκεῖα καὶ ὕμνους ἄδοντες (Hsch.), avec les formes probablement altérées βυλλίχαι * χοροί τινες ὀρχηστῶν παρὰ Λάκωσι et βυλλίχης * χορευτής (Hach.) ; ct. L. Weber, Quaest. lac. 56. Cf. βρυαλίζων. βρῦν : Bpüv εἰπεῖν «réclamer à boire» en parlant de petits enfants (Ar. Nu. 1382); Phryn., PS 55 B. ; AB 85 cite également βρῦ ou βροῦ ; d'où 19 dénominatil à sufixe expressif βρύλλω « réclamer à boîre » en parlant de petits enfants (Ar. Cav. 1126) ; Hsch. fournit la glose βρύλλων ὑποπίνων. Tous ces termes reposent évidemment sur une onomatopée.
βρύσσος : m. «petit oursin de mer » vivant en eau profonde (Arist. HA 530 b), cf. la glose βρύττος * εἶδος ἐχίνου πελαγίου, ὥς φησιν ᾿Αριστοτέλης, ol δὲ ἰχθύν, οἱ δὲ τρισυλλάδθως, ἄμθρυττον, ἤν, Λάχης ποιεῖ (Hsch.) ; et encore ἄμβρυττοι * εἶδος ἐχίνου θαλασσίου, ᾿Αριστοτέλης αὐτοὺς δὲ βρύττους καλεῖ. Le mot seraît attesté chez E. selon Phot. 90 R. Désigne le sexe de 16 femme chez Hippon.
Et.:
Pas
70 M.
d'étymologie.
βρυχητικός (Fz.); βρυγμός (LXX, Pr. 19,12) mais ct. sous βρύκω ; adv. βρυχηδόν (A.R., Nonn.), mais voir aussi sous βρύκω. On
rapproche
également
des
formes
diverses
et plus
éloignées : βρυχανάομαι «rugir» (Nic. Al 221, hapax). Peut-être βρυχός * κῆἤρυξ (Hsch.), mais veir βρύκος ; βρούχετος, v. sous βάτραχος. Enfin βρυχάομαι à exercé, par étymologlie populaire, uneinfluence sur l’adjectif βρύχιος (cf. s.u.). C’est apparent
dans
Æsch.
signifle
Pr.
purement
1082;
et ὑποδρυχίας
et simplement
(H.
Herm.
116)
« mugissantes ».
Le grec emploie encore βρυχῶμαι, βρυχίεμαι, βρυχηθμός. Æt.:
Terme
expressif,
reposant
sur
une
onomatopée,
s'appliquant proprement au rugissement, mais susceptible d’autres emplois dès les premiers exemples, Se croise et
se confond souvent, surtout dans les dérivés, avec βρύκω; βρύχω. Les deux séries ont-elles une commune origine ? C'est possible.
Bpûxios, ὑπόδρυχα, eto. : La forme la plus anciennement attestée, en même temps que la plus archaïque, est ὑπόδρυχα « sous l’eau » à l’acc. sg. (Od. 5,319, Hdt. 7,130), mais le mot est certainement adverbial chez les Alex. {Arat., Q.S.). Ce thème a fourni des adjectifs dérivés en -toç : ὑποδρύχιος «sous l'eau » (lon.-attique, H. Hom.
33,12, Hdt., Hp., Pl., Plb.), περιθρύχιος « qui submerge » βρῦτος : m. « bière d'orge » (Archil., Hécot., Hellanic., S, Æsch.) ; variantes βροῦτος (Hsch.), βρύττιον (Hsch.). Dérivés : βρύτινος «de bière» (Cratin. par plaisanterie aulieu de βύσσινος), βρυτικός « enivré de bière » (Antiph.) ;
en outre βρύτεα ου βρύτια n. pl. = στέμφυλα
«marc
de
raisin » (Aih. 56 d, Hdn., Cerc. Arêt.) ; 19 mot est glosé par Hsch. στέμφυλα, ἕνιοι εἶδος σκορόδου (?). Æt.: Comme 16 prouvent certains textes, notamment le fr. d’Archil., 16 mot doit être thrace. On rapproche anglosax, brod, v. h. all. prod « bouillon », v. irl. brufk « chaleur »
(ind.-eur. “bhrüto-); en outre lat. dëéfrutum « ralsiné ». Enfin lat. brisa «marc de raisin» est un emprunt soit au grec βρύτεα, soit au thrace par intermédiaire illyrien. Voir la bibliographie chez Frisk, et Pokorny 143 sq.
βρύχάομαι : aor. βρυχήσασθαι et βρυχηθῆναι ; la forme
la plus ancienne est 19 pf. βέδρυχα, intensif de
flexion
active, seui thème homérique sur lequel, d’après les verbes en -ἄω exprimant des cris (Schwyzer, Gr. Gr. 1,683), ont
êlé créés le présent βρυχάομαι puis l'aor., etc. Le verbe
sens actif (S. Anf. 336), βρύχιος « profond»
épithèle
de
la mer (Æsch., Tim.), d’où Æsch. Pr. 1082 βρυχία ἠχὼ παραμυχᾶται βροντῆς « un bruit qui sort des profondeurs », mais l’expression fait en même temps penser à βρυχάομαι, voir s.u. Sur 16 modèle du couple ὑποθρύχιος ὑπόδρυχα, Opp. H. 2,588 emploie, tiré de βρύχιος, βρύχα « profondeur
de la mer». Les mots ὑποθρύχιος et surtout ὑποθρύχιον « sous-marin » subsistent en grec moderne., Et,: L'origine de ces termes se trouve dans 19 mot de
l'Od. ὑπόδρυχα, composé qui suppose un nom racine Ἐβρύξ, v. sur les composés ὑπόδρυχα et ὑποδρύχιος, Schwyzer, Gr. Gr. 2,532. On pense à un rapport avec βρέχω qui exprime la notion de « submerger » : 1l faudrait
admettre alors un traitement -pu- de 7 comme dans ἄγυρις, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,351. — Autre hypothèse de Bechtel, Lexilogus 322-323, qui évoque l’expression κῦμα Béfpuxe (I. 17,264), et rapproche donc le famitie de Bpüydouæt. Outre la difficulté que présente l'existence d'une brève dans un groupe et d’une longue dans l'autre, 19 sens ne convient pas non plus. Il est toutefois vrai que
les
deux
séries
ont
été
rapprochées
par
l'étymologie
—
βρύχιος populaire,
cf.
ci-dessus
Æsch.
Prom.
1082,
et
200—
sous
βρυχαόμαι.
βρύω
: seulement
thème
de
présent
(aor.
βρύσας
Procop. Arc. 19) « déborder, foisonner, se gonfler » employé absolument et avec compl. au datif'ou au génitif; avec l'accusatif en grec tardif ; se dit notamment de plantes,
ef. IL. 17,56 (un olivier) foisonnant de fleurs blanches, etc. ; volontiers employé métaphoriquement, cf. Ar. Nu. 45,
Æsch. Ag. 169, B. 12, 179, etc. Dérivés nominaux
très rares et tardifs
: βρύσις
(Suid.,
Eust.), βρυσμός (Arc.). Mais on peut citer les noms personnes Βρύας, -xvrog, Βρύων, Βρύουσα, Βρύσων.
de
Présent dérivé : βρυάζω, avec le , βρυάσομαι ‘ ἀνα«βακχεύσομαι μετά τινος κινήσεως (Hech.) mais l’aor. ἀνεδρύαξαν (Ar. Cav. 602) doit être corrigé ; le verbe est attesté chez Æsch., puis chez Épicure et en grec tardit. Sens divers : Æsch. Suppl. 878 le texte est Inintelligible ;
noter aussi la glose d'Hsch. βρυαζούσης λέαιν᾽ ὥς - ἐν ᾿Αθάμαντι (trag. ad. fr. 1), ἀκμαζούσης À ἐγκύμονος ; dans
d'autres
textes
poétiques
19
terme
signifie
«foi-
sonner»; métaphoriquement, notamment «se réjouir », etc.
(Épicur,
AP,
Plu.);
—
dérivés
nominaux
: βρυασμός
«plaisir» (Plu.) et avec un thème guttural βρυακτῆς le dieu joyeux, épithète de Pan (poét. ap. Stob. 1,1,30). Ainsi βρυάζω et ses dérivés ont sensiblement divergé du
sens originel de βρύω. Voir aussi sous βρυαλίζων.
Parallèlement’ aux formes verbales, il a été constituë sur fpu- des formes nominales de sens précis et technique. Βρύον, n. en botanique «chaton, fleurs disposées en chaton » (Thphr.), nom également de divers végétaux, notamment de certaines algues [Ulua lactuca, etc.] (Hp., Arist., Théoc., etc.) et aussi d'autres genres de mousses
(Dsc.),
ou
d'herbes
« moussu,
marines » (Arist.),
mou » (médecins);
«de
chatons »
βρυόεις
chez
Nic.
signifie « couvert d'herbes » et « foisonnant ». Verbe dénominatil βρυόομαι, ἐδρυώθην «être couvert de βρύον » (Arist.). Autres termes botaniques, avec suffixe nasal (Chantraîne, Formation 207 8q.) βρυώνη == ἄμπελος μέλαινα
« tamier » (Nic.) ; βρυωνία même sens (Dsc. 4,183) mais = ἄμπελος Aeuxi « bryone » (ibid. 182) ; on a encore βρυωνιάς, «ἀδὸς (Colum. 10,250), et βρυωνίς« bryone » (Nio. Th. 858). En composition
Bpéoy à fourni un terme
Æsch.
Eu.
945,
ct. Arist.
ῬΑ
676 a),
désigne
9,245, chez
les
médecins l'embryon (Hp., Ariat.); le mot figure dans des composés techniques comme ἐμδρυοθλάστης, -τόμος,
-ovxôg. En- outre le dérivé ἐμδρύειον (Ar. fr. 569). Le mot est expliqué par Eust. τὸ ἕντος τῆς γαστρός βρύον. Il a été adopté par le vocabulaire médical européen. Le grec moderne
outre
ἔμδρυον,
«fourmiller, en parlant s’expliquer (ἀνα)-βλύσις, Ef.: Pas, chez Frisk.
ἃ conservé
βρυωνία,
etc,
beaucoup
il @
de ces
βρύω
termes
Bpôuæ
n. Ev.
et commenté
Marc.
7, ἃ été diversement
(c£. Blass-Debrunner-Funk,
interprété
Greek
Grammar
of the New Testament & 126). Pallis et Pernot adoptent la traduction « pourriture ». Groupe de mots qui n’apparaît que tardivement mais
subsiste en gr. moderne : # βρῶμα, βρωμερός, βρωμίζω, etc. Emprunté
dans 16 lat. brämus,
bromôsus, exbrämo.
Et.: Mots peut-être populaires et d'origine obscure. Deux tentatives d’explication : 1) celle d'Hatzidakis, Gl. 22, 1934, 130-133, cf. encore chez Kretschmer, Gl. 9, 1918,
222;
11,
1921,
98.
En
se fondant
sur le caractère
métaphorique de certains termes de cé genre, cf. all. stinken, @r. m. χρούω, il suppose que 19 sens est issu de
βρόμας pris au sens (jamais attesté) de « péter ». L’orth. du gr. moderne βρόμα, βρομεῖ qui est également évoquée, ne prouve évidemment rien. En fait l’w de βρῶμος ne se laisse
pas
expliquer;
2)
Kalitsunakis,
M.
und
Neugr.
Erkl. aus Eustalhios 12 (ct. ΟἹ. 12,198) reprend une vieiile explication qui rapproche βρῶμα, ete. (cf. encore
Stéphanidis, ᾿Ορολογικὰ Δημώδη 23 qui évoque l’emploi de βρῶμα pour un ulcère de la bouche). En faitl’explication par βρῶμα n'est pas impossible. II faudrait admettre que βρῶμος est un dérivé populalre de βρῶμα ou βρώμη et se souvenir que le sens propre de βιθρώσκω « dévorer » s'applique au carnassier. Βρῶμα pourrait être ce que dévore
le carnassier, « charogne ». Cebte seconde explication ne se
laisse pas non plus démontrer.
dans la série des masculins en &, avec le maintion do & après v. Il a existé un verbe βύζω indiquant le cri de
l'animai, cf. βύας ἔδυξε (D. C. 56, 29; 72,24). Dérivé postverbal BüÇa, f. = Bû&ç (Nic.). Et.: Repose sur une onomatopée : cf. dans d’autres langues, arm, bu «chouette» (sans mutation consonantique), pers. bûm, lat. bübô. V. André, Oiseaux 45. Cf. encore avec une gutturale βύκτης, ete.
ύδλος,
remarquable,
ἔμδρυον dit de l'agneau qui vient de naître (Od.
(tardif).
βύᾶς : m. « grand duc », Sirix bubo (Arist., etc.) ; entre
ou lichens, etc. ; deux adjectits dérivés : βρυώδης « couvert d’algues
ἄδρωμος (Diph. Siph. ap. Ath. 355 b, Dsc., Aét.) ; dérivé βρωμώδης «puant», parfois écrit βρομώδης (Sir, Plu., Ath., etc.) ; verbe dénominatif βρωμέω « sentir mauvais »
:
et βρυάζω
pousser », etc., le sens de « sourdre, jalllir » d’eau, déjà attesté en grec byzantin, doit par une contamination avec (ἀνα)-βλύω, oto. d'étymologle établie, voir la bibliographie
βρῶμος : m. « puanteur, corruption » (LXX, Gal, etc., condamné par Phryn. 133), parfois écrit βρόμος ; composé :
βυδλίον,
βίδλος,
βιδλίον,
ete.
; Βύθλος
ou
βίδλος désigne le papyrus égyption Cyperus papyrus, d'où les fibres de papyrus utilisées pour écrire, roulèau, livre, etc. (Hdt., ion.-att., etc.). Dérivés : βύδλινος « fait de papyrus », cordage, chaussures (Od., Hat., etc.) et βίδλινος (pap.), mais voir aussi à la fin de l’article. Βυδλιά ou βυδλία ?. (Tab. Heracl. 1,58) « plantation de papyrus » (mais ibid. 92 βυδλίνξ μασχάλδ) ; pour l’accent qui est douteux voir Wackernagel-Debrunner, Phil. 95, 1943, 191 6g. et Scheller, Orglonierung 47.
Le dérivé βυδλίον
ou βιδλίον désigne una bande
de
papyrus chez Thphr., mals usuellement 16 papyrus comme
papier, livre,
document,
partie d’un ouvrage,
etc. (ion.-
att, etc.), avec les diminutifs : βιδλίδιον (D., etc.), l'lota long viendrait de la contraction de Ἐβιδλιίδιον ct. Schuize, OE 353, avec les doublets βιδλείδιον (pap.)
et βυδλείδιον; autres diminutifs : βιβλάριον (pap.), βιδλαρίδιον (Apoc.), βιθλιάριον, βιδλιαρίδιον, βιδλιδάριον (Ar., Agatharch.)
et même
βιδλίς, -ἰδος (EM
197,30 =
— βιδλίον
mais
voir
aussi
βίμόλις).
Enfin
de
βιόλίον
cf. Chantraine,
est dérivé l'adj. βιδλιακός « de livres, versé dans les livres, livresque » (PIb., Plu., etc.). En ce qui concerne la variation orthographique entre Bu- et βι- à l'initiale de ces mots, 11 apparaît par le témoignage des textes que l’orthographe originelle est Bu-. Le dérivé BuGMov a produit (par assimilation vocalique ? autre explication de Kretschmer, KZ 57, 1930, 253,
n.0) la forme
βιθλίον
βύκτης
201—
qui apparaît dès les plus anciennes
inscriptions et a imposé également l’orthographe βίδλος. Mais βύθλος et même βυδλίον subsistent sporadiquement. En composition, si l'on excepte βιδλοπώλης attesté par Phrynichug, PS 52, on a βιθλιογράφος, -Ὑραφία, «θήκη, τκάπηλος, -πώλης (com.), -πωλεῖον (Ath.), -pépos (pap.), -φύλαξ «archiviste» (pap.), -φυλακέω, -φυλάxtov, etc.; mais aussi βιδθλιαφόρος (Ρ]».), βιδλιαγράφος (Cratin. ; forme correcte selon Phryn. 67). Au second terme de composés Ia finale est toujours
17
: le mot
Gr. hom.
1,368, Benveniste, BSL 51, 1955,
apparaît typiquement
littéraire ; βυσσόφρων
(hapax, Æsch. Ch. 651). Enfin βυσσός figure comme second terme dans 16 composé privatif &6uocog «sans fond », épithète de mnyal, πέλαγος, χάσματα (Hdt, Æsch., E.), de πλοῦτος (Ar.); subst. f. « gouffre, monde infernal = hébr.
tahôm
(LXX,
N.T.,
pap.
mag.),
a passé
dans
les
langues romanes sous une forme savante par l’intermédiaire du latin d’église abyssus. Le mot suppose pour βυσσός 16 sens de « fond », plutôt que « profondeur, abîme ».
Doublet tardif Bücc& (Opp.), d’après βῇσσα ; suffixe en / dans βύσσαλοι - βόθροι (Hsch.); βυσσαλεύοντι * τῷ βυθῷ ἐφικνουμένῳ (ἰδία.). La glose βυθμός * ἄντρον, πυθμήν, καὶ βυθμήν (Hsch.) semble corrompue.
Et.: Si la glose d'Hsch. γυθίσσων - διορύσσων représente queique
chose
d'ancien,
elle
suppose
une
labio-vélaire
initiale, et l’on a posé une parenté avec βάθος οἱ βῆσσα
de βιδλίον : φιλόδιδλος (Str.) et des composés à premier élément numéral : μονόδιδλος, ὀχτώδιθλος, πολύδιδλος
avec une racine *g “ädh-/g “adh-, le B de βυθός et βυσσός s'expliquant par l’anatogie 49 βαθύς ; en ce cas 19 substantif βένθος qui suppose un autre vocalisme fait difficulté. C'est
(ct. Debrunner,
l'explication
-Préhog,
bien que ces composés soient formés en principe
IF 60, 1949, 42-43).
de
Schwyzer
(Rh.
M.
81,
1932,
201
sqq.),
il est
qui évoque hors du grec l’av. guBa alit d'un fleuve ». Le rapprochement de βυθός avec πυθμήν « fond » présente également de graves difficuités et oblige à poser * budh-
questlon Ath. 31 a b d'un vin βίθλινος, qui pourrait être
à côté de *bhudh-. Enfin en écartant γυθίσσων du dossier
19 même
on ἃ supposé
L'adjectif βύθλινος, un emploi
en
déjà
Tr. 589,
s'observe
tout différent pour désigner du
Phénicie
(Archestrate
ap.
Ath.
29
b).
dans
vin de Byblos
Enfin
avec une orthographe différente, mais Athénée y
voit un vin thrace ; l'EM Sicyone.
Et.:
Hés.
Voir
Gow,
en revanche 197,33 le croit de
Théoc.
une interversion
v.h.a. tiof, etc., of. Pokorny
de
“dhub-,
cf. got. diups,
267 sq.
14,15.
On a répété que βύβδλος est purement et simple-
βυκἆνη
ment 16 nom de la ville phénicienne de Byblos d'où le papyrus était importé (Lewy, Fremdwürier 172, Schwyzer,
: f,
«trompette
recourbée,
corne
de
chasse,
ou de guerre » pour donner des signaux (PIb., grec tardif).
aussi que l’adj. βύδλινος « en fibre de papyrus » est déjà
Verbe dénominatif fuxavéo orthographié βουκανάω «donner un signal avec une corne » (PIb. 6,35,12 ; 6,96,5) ; d'où βυκάνημα (App.), βυκανητής (PIb., App.) ; d'autre part, comme d’un verbe βυκανίζω (Eust.), βυκανιστής (PIb., D.H.), οἱ βυχανισμός (Nicom.) ou βουκανισμός (Ptol.)
dit pour
«note
Gr. Gr. 1,141,153). La principaie difficulté réside dans 19 fait que 19 nom, phénic. Gbl, akk. Gublu, hébr. Gabäl,
fournirait
existé
difficilement un câble chez
un
nom
βύδλος
un emprunt Hom.
βύδλος ; on observe
Aussi
«plante
de
a-t-on
pensé qu’il a
Et.: Le mot qui apparaît tardivement est emprunté au latin bâcina (voir Ernout-Meillet s.u.), avec modifica-
papyrus », d'origine
d'ailleurs obscure (Alessio, Studi Etruschi 18, 1944, 122123). Discussion complète chez E. Masson, Emprunts
tion du suffixe d’après le modèle de umyavh
sémitiques, 101-107.
βυθός : m. «tond », notamment de la mer (Æsch. etc.), dans
un
βύθιος
sens
«des
général
(ion.-att.,
profondeurs»
de la
poètes,
mer,
helt.).
ou
Dérivés
en
parfois au figuré (prose et poésie tardives) ; fém.
τιδὸς « qui se trouve au fond 9,290}, ct. ἀμαθῖτις, πελαγῖτις, βυθίζω «faire plonger, couler fardif) avec βυθισμός (Hid.); Êägt)fiœaa (ῥίζα) «s’entonçant
grave ».
:
général, βυθῖτις,
» épithète de ψάμμος (AP eto. Verbes dénominatifs : un bateau » (S., PIb., grec forme pseudo-homérique profondément » (Nic. Th.
à côté de
mâchina (Niedermann, IF 37, 1917, 147 sq., qui corrige Cuny, Mél. Saussure 108, lequel posait un italique * bäcana antérieur à l’apophonie). Autre hypothèse à écarter do Haupt, Am, J. Ph. 47, 1926, 310, ct. P. Wahrmann, GL. 17, 1929, 255 (évoque βύω, etc.). Sur le latin ont été directement calqués βουκινάτωρ (Lyd.) = bâcinätor; forme hybride : βουκινίζω (S.E.).
Bürrns,
-οὐ : m.
(hapax, Od, 10,20) φυσητῶν) ; employé (Lyc.).
dans l'expression βυκτάων ἀνέμων expliqué par les Anciens πνεόντων, comme substantif au sens d'ouragan
Æt.: Si l’on admet 16 sens de « souffleur » donné par la
Fares
composés
poétiques
: βυθοκυματοδρόμος
(Lyr.
Alex. Adesp. 32,1). Forme parallèle et rare : βυσσός m. « fond de la mer » (1L.24,80, Hdt., Arist.) : on 8 posé pour l’expliquer Ἔβυθ-μος
ou *Bu0-a6ç ; adv. βυσσόθεν «du fond de la mer» ou
d’une rivière (8., Call.). D'où 19 dénom. (κατα)-βυσσόω. Composés avec βυσσός : βυσσοδομεύω « construire dans les profondeurs », d'où « méditer en secret », pris en mauvaise part (Od., Hés., prose tardive), arrangement métrique d'un βυσσοδομέω attesté (ou supposé) par Eust. et Suid.,
tradition
ancienne
on
rapproche
la
glose
βεδυκῶσθαι
(ms. βεδηκωσθαι) * πεπρῆσθαι
«παρὰ» Θετταλοῖς (Hsch.),
cf. Hoffmann,
Bechtel, Gr. Dial. 1,204. Le
Gr, Dial. 2,224,
mot semble être un dénominatif en , dit surtout à propos d'animaux (Od., Hp., Pherecr. et inscription ionienne), avec un second terme tiré de θῆσθαι plus le suff. -véc. Les autres composés ont un premier terme γαλακτο-, notamment : γαλακτο-παγής (AP), -ποσία (Ηρ.), -πότης (Hdat.), -ποτέω (Hp.), -τροφέω (LXX, pap.), -τροφία (LXX, pap.), -φάγος (Str.), -φόρος (pap., J.), τφορία (pap.), etc. ; rarement γαλακο- : γαλακοθρέμμων, γαλακόχρως oùu aussi γαλοῦχος pour γαλακτοῦχος. Sur la
forme isolée γλακτοφάγος, voir plus loin. Tédæ figure corame second terme dans un très petit nombre de composés techniques qui ne sont pas anciens : ἀφρόγαλα « lait écumant » (Gal.), olvé- « iait mêlé de vin » (Hp.), ὀξύ-- « petit lait » (Ctes., Plu., Gal.), xporé- « premier lait,
colostre » (médecins),
ὠόγαλα
« œufs
mêlés
de lait»
(médecins) ; sur ce type, voir Sommer, Nominalkomp. 83. Dérivés : γαλάκτιον « goutte de lait » diminutif péjoratif (M. Ant.), au plur. γαλάκτια « gâteau au lait » (Alciphr.).
Divers dérivés de caractère technique : γαλακτίς, -ἰδος (Mbog) « galactite » pierre qui transforme l'eau en lait (Orph.), mais 16 mot désigne aussi une variété d’euphorbe en raison de l'aspect de sa sève (Æt.); γαλαχτίτης, -ou, d'autre part désigne également et cotte pierre et cette
piante (Redard,
Noms
grecs en -τῆς 53 et 70) ; γάλαξ,
-axoç Î. espèce de coquillage lisse ainsi nommé à cause
de
88 couleur, probablement la macira lactea (Arist.) cf. Thompson, Fishes s.u.; pour γάλιον, voir s.u.; autre
nom de plante de structure plus ou moins claire : γαλατ-
μόν * λάχανον ἄγριον (Hsch.) qui ἃ été interprété goit comme un composé de γάλα el τέμνω, eoit un dérivé reposant sur *yaûmwr—p.ov (Strômberg, Pflanzennamen 58),
les deux combinaisons étant également malaisées mais le lemme est-il correct ? Les adjectifs dérivés offrent peu de difficultés : yadox-
τώδης et -οειδής «laiteux» (Hp., Arist.), γαλάκτινος «couleur de lait» (AP, pap.), Dans une autre série de dérivés nominaux le x final s'est assibilé devant iota : γαλαξίας, -ou (κύκλος) « voie lactée » (D.S., Luc., etc.), avec un doublet γαλακτίας chez Ptol. ; 16 mot
est, d’autre
part, attesté pour désigner le μόροχθος « espèce d'argile » (Dsc.) ; γαλάξια
pl.
n.
fête
à Athènes
en
l’honneur
de
Gybèle au cours de laquelle une sorte de bouillie de froment au lait était mangée
Γαλαξιών,
-ὥνος
(IG
nom
11* 1011,
d'un
mois
Thphr.,
Hsch.);
d'où
à Délos (inscriptions,
γαλήνη
— 207— mi*
5. AV.).
C'est
seulement
à date
tardive
constitués analogiquement les adjectifs γαλαξήεις « blanc laiteux » (Nonn.).
qu'ont
été
γαλαξαῖος
et
employés
« avoir une
: γαλακτίζω
Thompson,
son nom
Les verbes dénominatifs dérivés ont un sens technique et sont peu
selon Élien IF. ζῴων 15,10 (Strômberg,
apparence
Fischnamen
108,
Fishes 38) ; dans l'histoire de la belette et de
on remarque
surtout
que
la belette, et non le
chat, était utilisée comme animai domestique pour chasser 168 souris, cf. Théoc. 15,27, Keller, Ant. Thierwelt 1,164.
Il existe quelques
composés
: μυγαλέη
«musaraigne »
laiteuse » (Dsc., etc.), mais le nom d’action γαλακτισμός signifle «aliaitement » (médec.) ; en fait, 196 verbe usuel pour «donner le sein» est θηλάζω, à quoi s’oppose pour dire «sevrer» ἀπογαλακτίζω (Diph., LXX, pap., etc.); ἀπογαλάκτισις, ἀπογαλακτισμός ; γαλακτόομαι « devanir laiteux » (Thphr.), sens conforme à la fonction des dénominatifs en -όομαι, avec 16 dérivé γαλάκτωσις (Thphr.) ; enfin γαλακτιάω attesté dans la glose d'Hsch. : yoAax-
γαλεάγχων « aux bras de belette », c.-à-d. «courts » (Arist.),
mévres * γάλακτος μεστοί eb chez Poll. 3,50 : τὸ 3k μὴ
Hp.
ἔχειν γάλα
analogique de &pyt-,
γαλακτιᾶν
τινες ὠνόμασαν : il s’agit en tout
cas d’une maladie de 16 nourrice, et 16 verbe la série des présents médicaux en -ἰάω.
entre dans
Il existe, avec un vocalisme différent, un thème
γλακτ-
dans γλακτοφάγος (1l. 13,6, Hés.), d'où dans des attestations tardives γλακτοπαγήῆς et γλακτοφόρος, et un thème
YAax- dans les gloses γλακῶντες * μεστοὶ γάλακτος (Hsch.) et avec gémination expressive yAaxxév * γαλαθηνόν (Hsch.).
C’est de ce thème yAax- que l’on tire, par assimilation de *kaxoç,
Nic.)
d'où
16,642)
γλάγος n. « lait » (rare, Il. 2,471 ; 16,643, Pi.,
des composés
et chez
et les dérivés
περιγλαγῆς
les Alexandrins
poétiques
« plein de
eù-,
γλαγόεις
véo-,
(AP,
lait » (1].
TOAU-,
Nic.),
Pepe- ;
(Hdt. 2,67, etc.). Exemples où le vocable est premier terme :
γαλεάγρα
«cage»
fittéralement
οὐ
«piège
«vesse
de
à
belette»,
belette»
γαλεόδδολον
(Duc.)
et
γαλήοψις
littéralement «œil de belette » (Dsc.) qui désignent la même plante 19 «lamier pourpre », cf. Stromberg, P/lanzennamen
138 sq., Lehmann,
à γαλιάγκων
avec
El, et Benveniste,
JF 21, 1907,
un
thème
χυδι-,
en
καλλι-
Origines
193 n. 1 ; pour
-i- qui- peut
ou
être
76.
être
ancien,
cf.
:
Dérivés : γαλιδεύς « jeune belette » (Cratin.), cf, Auxtδεύς et Chantraine, Formation 304; γαλεώτης espèce de lézard (Ar., Arlst.), « belette » (Luc.) et d’autre part =
ξιφέᾷς
«espadon » (Plb., Str.);
à un vieillard chez
Mén.
le mot
sert
fr. 163 ; 16 suffixe
d'épithète (οἵ. Redard,
Noms en -rnç 8) est peut-être analogique de ἀσκαλαδώτης. Parallèlement à γαλέη 8 été créé le masc. γαλεός qui désigne diverses variétés de squales (Pl., Arist., etc.) peut-être aussi de l’esturgeon ; voir Thompson Fishes. ;
c’est accidentellement que γαλεός désigne la belette (Aret. CD 1,4). Le poisson a certainement été dénommé d'après
γλάγερός
la belette, à cause de son aspect et parce que c’est une bête
(AP, Opp.); enfin le verbe employé mélaphoriquement γλαγάω (AP). Parallèlement à γλάγος on 8 la glose κλάγος ‘ γάλα, Kpñtes (Hsch.) qui a été expliquée comme une métathèse pour *yAdxog. Bt.: On 8 ainsi un thème yakox-, γαλακτο, yAox- et
de proie (Strümberg, Fischnamen 108), quel que soit le procédé de dérivation ; enfin le nom a été diversement altéré peut-être en raison d’un tabou : γαλεώνυμος
‘fAaxt-, sans qu'on puisse préciser les conditions d'une alternance vocalique. La fonction du τ est également
peu expliquée : on a supposé qu'il se trouvait originellement 80 nom.
acc.
οἱ qu’il a été étendu
aux
autres
cas.
Hors
(Philotim. ap. Gal.), contamination
avec
χαλλιώνυμος,
et
γαλαξίας (Gal. 6,727, mais avec une variante γαλεξίας), par confusion avec 16 nom de la voie lactée. Il existe p.-ê. un dénominatif
à rattacher à ce groupe,
fait sur un thème γαλι- (cf. les composés), γαλιάω = ἀκολασταίνω (Com. Adesp. 967), ce qui serait sémantique-
du grec on rapproche lat. lac, @. lactis évidemment apparenté, malgré l’absence de la dorsale initiale. Il est
ment satisfaisant. Æt.: Le suffixe -£n rend probable que le terme
remarquable
d’abord la peau de l'animal, cf. ἀλωπεκέη, etc. On a rapproché lat. glis «loir», skr. giri-, girikä- «gouris » (seulement attesté dans des lexiques, Mayrhoter, Ætymoi.
que nous ne connaissions
pas de nom
indo-
européen commun pour le lait. Voir une riche bibliographie évoquant des étymologies diverses chez Frisk. Hypothèse hardie et toute différente de O. Szemerényi, ΚΖ 75, 1958, 170-184. Tt pose comme forme originelle γλάγος qui serait
issu de * melg-, *melk- de ἀμέλγω en admettant i.-e. *mjgd'où *BAay- et γλαγ- (οἵ, βλέπω et γλέπω).
Wb. des Altindischen, 1, 336).
Le latin galea sens
Et.:
: « galanga », racine de l’Alpinia officinarum
Emprunt à l'arabe khalandjan qui vient lui-même
« casque » semble
particulier,
«casque Hesseling,
γάλαγγα (æt.).
désignait
qui
n'est pas
en peau
de chien».
cité
Frisk,
chez
un
attesté
emprunt en
De γαλέη
ital.
galea,
grec,
dans
un
cf.
xuvén
viendrait
selon
etc,
qui
désigne
un navire (à cause de sa rapidité) cf. la glose γαλία * εἶδος πλοίου λῃστρυκοῦ (EM 502,44). Mot byzantin, ci. H,
Ahrweiler,
Byzance
εἰ la mer,
414.
du chinois, cf. André, Lexique s.u. galenga.
γάλας Εὔκλῳ. PW,
: yñ παρὰ Εὐχλίτῳ (Hsch.). Mais on a corrigé En
ce cas il s'agirait d’une giose chypriote (cf.
6, 1055). Obscur de toute façon. Est-ce un dérivé (ou
composé)
de y&-?
chez Belardi, Doxa
©
Hypothèse
méditerranéonne
d’Alessio
3, 1950, 200.
γαλέη, γαλεός, etc. : noms de petits animaux. Tœxén et γαλῇ (Batr., Ar, Hdt., etc.) « belette, mar-
γαλήνη : dor. yaÂ&vE « calme lumineux », mais spécialement « calme de 18 mer ensoleillée » (Od., v. surtout 5,391 =— 12,168,10,94, ion.-att.). Le mot désigne aussi la galène
argentifère ou sulfure de plomb naturel. Il a été utilisé pour ce minerai -brillant (Plin. HN 33,95 ; 34,159 et la glose d'Hsch. τὸ ἐπιπολάζον ἐν TH μεταλλείᾳ τοῦ ἀργύρου χωνευομένου) v. Chantraine, R. Ph. 1965, 203-205. Employé pour
désigner
la
sérénité
de
l'âAme
: Taillardat,
Images
tre », etc. ; désigne d’autre part un petit poisson distinct
d'Aristophane, $ 337. Γαλήνη sert aussi de nom propre féminin. Une forme à vocalisme e γελήνη est attribuée
du γαλεός, ainsi nommé
à l'éolien (?) par‘Jean le Grammairien, Comp. 3,1. Doublets
à cause de ses formes
élancées
—
γαλήνη
208—
constitués avec des suffixes, poétiques et rares : γαλήνεια
La forme serait éolienne, cf. στάλλα et Schwyzer,
(Eur. dans les chœurs)
1,288
d'après l’analogie des abstraits en
c. Douteux.
On
ne sait comment
σεια ; γαληναίη (A.R. 1,1156), cf. ἀναγκαίη à côté de évéyxn, qui s’appule sur l'adj. γαληναῖος (AP, épigr.). Autres adjectits : γαληνός dit de } mer, signifle finalement
cas γάλλος * χόλος (h. 6. χόλιξ )
« serein, calme » en général (ion.-att., pap., etc.), également
généralement
employé comme
nom
en ce
Gal., Lex. Hipp.
19,90.
(J.,
etc.)
avec
le
γαλλιαμόωυκόν,
composé
p.-ê. avec
Lips.
40
I1,10)
et le dérivé γαλλαῖος (Rhian. 67), 16 dénominatif γαλλάζω (Schwyzer 633,12). Enfin γάλλαρος * Dpuyraxèv ὄνομα (Hech.), devait désigner un membre d’un culte à mystère, et. Mihailov,
1.6. Bulg.
8, 1517,
avec
l'antiquité
16 mot
passe
G. Dunst,
KZ
pour
pris au
78,
1968, 147-153.
: γαληνίζω
«calmer »,, ou
« être
ΕἸ : Dans phrygien.
calme » dit de la mer ou autrement (Hp., E., etc.), avec
tx- (Ε. Hyps. fr. 1,1,3) ; aussi le nom d'action γαληνισμός (Épic.) ; γαληνιάζω «être calme » (Hp.) ; γαληνιάω « être etc.).
Outre
ce
groupe
cohérent
les
glossateurs présentent des formes à suffixe -poç plus ou moins vraisemblables ; l'uno tirée d’un thème γαλη-, γαληρός (Hsch.), l’autre issue de la précédente d'après l'analogie des adjectifs en -ερος, γαλερός (Hech.).
Et,: Avec un vocalisme
différent, appartient au même
groupe que γελάω, etc., γλήνη, etc, exprimait l'éclat. Au thème en 8 qui figure dans γέλως, γελαστός (ct.
le vocalisme répond avec att. γαλήνη, Le vocalisme
introduire
une finale latine γαλλιάριος « voleur » (P.
d'où 19 nom de qualité γαληνότης (S.E.) et Jes doublets γαληνής d'après les adj. en -ηνής (hapax Arist. Phgn. 811 b) cf. aussi γαλήνεια ; γαλήνιος (Luc.), γαληνώδης (Sch.). Enfin le diminutif γαληνίδιον n'est attesté que
(Épicur.,
«eunuque»
γαλλομανής, 16 terme métrique
d’après les adjectifs en -nvôc, soit reposant sur ἔγαλασνο- ;
calme »
Gr.
γάλλος : «prêtre de Gybèle » (inscr., Épict.), d'où plus
de personne : aoit tiré de γαλήνη
par des gloses. Verbes dénominatifs
Gr.
e 18 glose γελεῖν ' λάμπειν, ἀνθεῖν, un vocaliéme zéro celui de Ἐγαλασνᾶ forme comparable à σελήνη à côté de zéro se retrouve dans arm. cair « rire
pour
Hsch.) > lon.σέλας. ».
@
être
γαλόως : ἴ., gén. γαλόω mais l’EM 220,18 cite un gén. γάλωτος, dat. sg. et nom. pl. γαλόῳ, gén. pl. γαλόων (Hom.), l’attique a γάλως, γάλω selon Hdn. 2,236 ; pour l'attique le mot nous est surtout connu par des lexicographes, ef. Ælius Dion, p. 113 Erbse et les références citées. Sens : «sœur du mari », valeur qui se vérifie toujours chez
Hom., ct. γαλόως * Ællus Dion,, l. c, À ἙἙλένῃ À Κασσάνδρᾳ Κασσάνδρᾳ 4 Ἑλένη,
# τοῦ ἀνδρὸς ἀδελφή (Hach.) mais τοῦ ἀνδρὸς dBedph, ὁποία ἐστὶ τῇ καὶ À τοῦ ἀδελφοῦ γυνὴ ὀποία ἐστὶ τῇ πρὸς ἀλλήλας γὰρ λέγονται.
Et.: Évidemment vieux nom de parenté qui, suivant 16
système indo-européen, précise la situation familiale en distinguant entre la famille du mar! et celle de la femme,
Le grec moderne a gardé γαλήνη au sens de « placidité ». D'autre part il a un adjectif yæ\ævég « bieu d’azur » qui
Selon Ἐ. Hermann, Gôlt. Nachr. originellement la sœur non mariée
doit continuer
répond à lat. glôs, glôris, thème en s, uiri soror a Graeco γαλόως, également extrêmement rare ; sl. *züläva (r. zôlva,
l’adj.
dor.
γαλᾶνός
: mais
le
mot
évoque
par étymoalogie populaire le nom du lait γάλα.
zolévka),
faygr
γάλι, voir ἅλις.
γαλίας, voir γαλλαρίας, etc.
arm.
fat thème
«frère du
mari».
1918, 222, désignait du mari. Le terme
en i avec ἐ pour c, p.-ê. d'après
On
ne sait que faire de la glose
γέλαρος * ἀδελφοῦ yuvh,
Φρυγιστί (Hsch.) où Hermann
veut
Schmeja,
lire *YeMFoç.
Voir
IF
68,
1963,
23
sq.
La finale de γαλόως fait penser à πάτρως, μήτρως qui sont
également
des noms
de parenté,
mais la flexion
est
γάλινθοι : ἐρέθινθοι * οἱ δὲ γάλιθοι (Hach.), γέλινθοι " ἐρέθινθοι (Hsch.).
toute différente, avec passage à la déclinaison thématique du type dit attique.
Et.: ÀA été rapproché par Solmsen, Beiträge 223 de γέλγις ; on observe d'autre part In finale -ἰνθοὸς considérée comme typique des termes méditerranéens. Voir Hester,
Ya.pcpôs ; m. chez Hom. « gendre », mais aussi dans deux exemples (I 5,474,13,464) « beau-(rère »; même
Lingua
13, 1965, 352.
γάλιον : n. semblo désigner deux plantes différentes, ce qui crée une confusion. Ghez Dsc. 4,95 le mot est expliqué
comme dérivé de γάλα et doit être le « cailie-lait jaune » ; en ce sens Dsc. donne deux variantes, γαλαίριον et γαλάτιον ; le mot
a d'autre
part
désigné
le
lamier,
cf.
Pline l'Ancien 27,81 et en ce sens correspond à γαλέοψις, etc.; voir sous yadén. Cf. J. André, Lexique s.u. galion et d’autre part Strômberg, Pflanzennamen γαλλαρία;,
γάλλια
γαλλερίας,
: ἕντερα
etc., voir
(Hsch.).
108.
sous καλλαρίἆς.
Généralement
interprété
avec Lidén, KZ 61,22 comme une graphie pour βάλλια, de * άλνια apparenté à εἰλέω, εἰλύω «tourner» εἰ on évoque v. norr. vil « viscères », reposant sur i.-e. *welyo-.
variété d’emplois en ionien-attique (opposer Hdt. 5,30 et Hdt. 1,73, etc.); au sens de beau-frère peut désigner le mari de la sœur (Il, Hdt. 1,73) ou 16 frère de la femme
(S.
OT
70);
exceptionnellement
le
terme
a désigné
le
beau-père, père de la femme (E. Andr. 641, Hipp. 635), en fait le mot est pris dans un sens général « des alliés » ; ef. encore Æsch. Ag. 708 à quoi s'appliquerait la notice
de Poll. 3,31 γαμθροὶ 3" où ἐκ τῆς τοῦ γήμαντος οἰκίας, οἷον πατὴρ καὶ μήτηρ καὶ οἱ ἄλλοι πάντες κατὰ ταὐτὰ οἱ πρὸς γένους τῷ ἀνδρί, notice qui prétend que par opposition à πενθερός 16 mot s’applique à la famille du mari. F est tout naturel que dans certains dialectes, notamment en éolien (Sapho, Pi., Théoc.), le mot désigne le flancé. En grec moderne γαμπρός signifie « jeune marié, gendre, beau-frère » (mari de 18 sœur).
Un
doublet
notamment JRS
Rares
dérivés
γαμερός
est
attesté
épigraphiquement,
17,52 (Phrygie, 1v* s. ap.).
: γαμδρά
«belle-sœur»
(pap.), γαμόρο-
—
209—
γαμφηλαί
τιδεύς « fils d’un γαμδρός » (Iamb.) avec le suffixe do λεοντιδεύς, etc. ; γάμόρια * δῶρα à δεῖπνα γαμθροῦ (Hsch.), ce qui rend p.-ê. compte de la glose γάμθριον * TpÜbAOv
l'on peut épouser » (ion.-att.), λιπο- (E.), μελλο- (8.), ὁμο-
(Hsch.) que l'on juge parfois gâtée.
tion à concubine (Hés. Tr. 406, PI Lg. 841 d, Lys, 1,31, etc.) également employé comme substantif (Æsch., Arist., pap., etc.); de ce terme est tiré γαμέτης, m. « mari»
Verbe dénominatif γαμδρεύω « former des liens de famiile par mariage » (LXX, J.). Le caractère général et imprécis du par le fait qu’il désigne l’'homme (mari, père) par rapport à 18 femme, 66 qui est ment peu important. Le mot signifie au Et.:
Il n’est
pas
surprenant
que
terme s’explique beau-frère, beauun lien originellefond « allié ». f
les
noms
du
gendre
présentent une grande variété dans les diverses langues i.-e. La forme du mot peut avoir été altérée ici ou là par des rapprochements ou 'des étymologies populaires, ce qui rend d'autant plus difficile de saisir la forme originelle. En indo-iranien skr. "jümätar- = av. zämâtar-, avec un suffixe -far- secondaire introduit d'après les autres noms
de parenté, à côté d’av. zämaoya- « frère du gendre », skr. Jämi- «apparenté », jära- « prétendant » où l’& semble représenter un m long ; mais cf. Szemerényi, Syncope 181, L'alb. a dhëndër, dhandër qui signifle aussi « flancé », le lat. gener, enfin le groupe balto-slave, v. si. zeff, . Zentas; lette znuôls, cette dernière forme répond à gr. Ὑνωτός
« parent» ; enfin
ni pour
la forme
et slaves gignô;
ni pour
appartiennent
il en est de même
hitt.
kaena-
le sens.
(gaena-)
Les
à 18 racine du
terme
n'est clair
formes
de
baltiques
γίγνομαι,
lat.
albanais ; de même
aussi du terme latin, qui peut aussi avoir été refait secondairement sur gignô, etc. À cet ensemble s'opposent l'indo-tranien et 16 grec qui comportent une racine en -m, laquelle, étant isolée et n'ayant subi aucune influence, semblerait originelle. Mais il resterait à fixer le rapport entre γαμόρός et skr. jämä-lar-, etc, lequel dépend des
relations de γαμδρός avec γαμέω et γάμος qui ont pu exercer une influence sur γαμῦρός. On observera enfin 16 suffixe -péç
qui a surtout
été productif
pour
former
des adjectifs.
(E.),
Ttxpo-
(Od.),
ovy-
(E.),
τρι-
(Stésich.),
φιλο- (E.).
Du thème γαμε- de γαμέω : γαμετή « mariée » par opposi-
surtout poétique (ZÆsch., E., X., pap.), qui a donné luimême
naîssance
(AP 5,180, cf. IPE 2,298,10), Quelques dérivés présentent suppose pout-être un substantif 1,483 et Benveniste, Origines 40 épithète de εὐνή, etc. (Æsch.
« épouse»
-ἰδος
γαμετίς,
rare
au f. très
une dérivation en /, qui en / (cf. Schwyzer, Gr. Gr. sq.) : γαμήλιος « nuptial »
avec
poètes),
et surtout
γαμήλιος (πλακοῦς), γαμηλία (θυσία) qui se trouve chez les orateurs ; d’où Γαμηλιών, -ὥνος (inscr., etc.) nom du septième mois à Athènes ; γαμήλευμα « mariage » (hapax Æsch.
Ch.
624,
lyr.),
formation
poétique
-ευμα
en
(cf.
Chantraine, Formation 186) ; suffixe isolé avec ε, γάμελα n. pl. sacrifice pour un mariage dans une phratrie (Schwyzer 323 A 24, Delphes, v° s. av.) ; le nom de mois Ταμέλιος
(Dodone) est isolé. De même γαμήσιμος fligure que
dans
mais
gloses,
des
entre
« nubile » qui ne 16 système
dans
productif des adj. en -σιμος (cf. ὥριμος ?). Le verbe γαμέω n’a fourni aucun nom d'action du type
Ἐγάμησις où ἔγάμημα. Deux formations verbales rares à côté de γαμέω : γαμίσinchoative, « se xopou semble comporter une nuance marier » en
1335
a 20,
parlant
en
toute
d'une
Ev.
outre
Marc
jeune
12,25,
fllle
(Arist.
pap.);
Pol.
γαμησείω
est un désidératif (Alciphr.). Le
grec
moderne
8
toujours
γάμος
noce ».
«mariage,
Et.: La flexion de yauéo prouve que ce terme n’est pas
un dénominatif, et γάμος semble tiré de γαμέω par dérivation inverse. D'autre part un rapport avec γαμδρός est évident, quel qu'il soit : il est toutefois possible que γαμδρός résulte
d'un
rapprochement
avec γαμέω
par étymologie
populaire. L’étymologie de γαμέω est inconnue. Le verbe
γαμέω, γάμος, elc. : γαμέω, présent depuls l'Od., au sens futur (/I. 9,388,391), forme isolée γαμέσσεται (IL 9,394, mais Ar. 0 ye μάσσεται), aor. ἔγημα, int. γῆμαι,
γήμασθαι. Flexion attique γαμῶ et γαμοῦμαι, également 1. ; aor. ἔγημα et ἐγημάμην, pl. γεγάμηκα et γεγάμημαι. Formes tardives γαμήσω, ἐγάμησα, ἐγαμήθην. Passif condamné
a-t-il quelque chose à faire avec skr. Jämätar-, jära-, etc. (voir sous γαμόρός) ? Mais il n'y 8 pas trace 6 formes
verbales hors du grec. Le rapport qui a été supposé avec
γέντο, ὕγγεμος,
γέμω
(Hermann,
Gôüil. Nachr.
1934, 61,
Kretschmer, GIl. 26, 1938, 65, Maass, Rh. M. 77, 1928, 17) n'est pas démontrable ; voir pourtant Szemerényi qui
associe γέντο, γάμος, γαμέω, ἔγημα (Syncope,
187).
par Pollux 3,45. Sens : à l'actif « prendre femme, épouser » en parlant de l’homme (par dérision dit de Médée, Ε. Med. 606, dit d’une femme, Ev. Marc 10,12); au moyen « se
Il n’y a pas de nom i.-e. du « mariage » : Ε. Benveniste, Mélanges Bosch-Gimpera, 1963, 49.
donner en mariage » en parlant de la femme (par dérision
γάμμα : n. «lettre gamma » (X.) et γέμμα (Démocr. 19). Diminutif γαμματίσκιον (Lyd.). Composé yaupoeShç
en parlant de l’homme Anacr. 424 P, Antiph. 46) ; I. 9,394
γαμέσσεται est dit de Pélée qui mariera son flls. Le verbe γαμῶ à parfois le sens de « faire l'amour avec une femme » comme en grec moyen et moderne, cf. Georgacas, Gl. 36,
1958, 118 ; L. Robert, R. Ph.
1967, 77 sqq.
Par dérivation inverse on a γάμος m. « mariage, noce », volontiers employé au pluriel en ce dernier sens (1L, Od., ion.-att., etc.), avec les adjectifs dérivés γαμικός « qui concerne 16 marliage » (PL., Arist., etc.), γάμιος « nuptial »
{tardit, Mosch., Opp.) et le dénominatif yœultæ « donner une fille en mariage » (A.D., NT). Le mot γάμος flgure dans une cinquantaine de composés
dont les plus notables sont ἄγαμος
ment dit de l'homme ; alvo-
(Hom.,
(E.), Suc-
etc.) générale-
(E.), ἐπι-
« que
(pap., médec.). Et.: Emprunt
sémitique,
cf. hébr.
gîmel et le nom
du
chameau, hébr. gämâl, aram. gamilä, etc. Voir ἄλφα.
γαμφηλαί : « mâchoires d’un animal », lion, cheval, etc. (11., poètes) ; 16 sg. n’est pour ainsi dire pas attesté cf. EM
221,18. L’hapax γαμφαί (Lyc.) est un dérivé inverse. Et.: Le suilixe fait penser à τράχηλος et l'on évoque d'autre part γόμφος, etc., mais le vocalisme œ fait dificulté :
p.-8. vocalisme zéro ἔγαφ- avec restitution de la nasale, ou vocalisme populaire (?) γαμφ- pour youe-.
—
γαμψός γαμψός
: signifle
«recourbé » en parlant de l’utérus
210—
Ar. Nuées 337 « Aux ongles recourbés » = γαμψῶνυξ. C’est ce composé γαμψῶνυξ « aux ongles, aux serres recourbés »
-avéo ; 16 sens figuré d’«exulter » seulement chez Opp. ; et chez Aratos le sens transitif de «rendre brillant » ; les Alexandrins emploient d’autre part des formes d'indicatif; enfin Hsch. à la glose γανάσσαι * σμῆξαι, ἡδῦναι,
qui est ancien (Hom.,
de γανάζω ? ct. pour le sens‘yavéw et γανύματα.
(Hp.),
de
cornes,
de
becs,
d'ongles
(Arist.)
mais
Æsch., 8.) avec 19 doublet
chez
théma-
tique postérieur γαμφώνυχος (Épich., Avist.). Les dérivés sont rares et techniques : γαμφψότης (Arist.), γαμφψωλά ' καμπή, οἱ δὲ ἄκρον À περιφέρεια (Hach.) ; verbe dénominatif γαμφψόομαι (Arist.).
H existe d'autre part un thème inanimé en # γάνος « éclat » (Sapho, Æsch.} dit en poésiede l’éclat rafratfchissant de l’eau, du vin (Æsch., E.) ; 16 mot est un substantif verbal tiré de γάνυμαι d’après les meutres en -vog (γλῆνος, ete.). Le thème en 8 se retrouve dans le composé
suppose
διηγανές * λαμπρόν (Hsch.) avec allongement διά en composition, of. διάκονος.
El.:
Évidemment
apparenté
ingénieusement
qu’il
à γνάμπτω.
Leumann
faut ‘partir de γαμψῶνυξ,
première forme attestée, qui serait un composé archaïque
du type connu de τερφίμδροτος :
ἔἘγναμψωνυξ, γαμψῶνυξ
Dérivés
: γανώδης
«brillant»,
d’où
de l’a de
«riche » (Thphr.),
par dissimilation ; le composé présente d'ailleurs l'aillongement de la première ayllabe du second terme, cf. ὄνυξ; le premier terme ayant été senti comme adjectit aurait
γάνωμα élargissement de ydvoc « éclat » (p.-ê. à Épidaure, 16 IV* 1, 102,97 ; Plu.) « joie » (Ph.), étroitement Hié au verbe dénominatif yævéouæ: «briller» et γανόω « faire
fourni γαμψός qui entre alors dans la série des adjectifs
brilier,.potir » (Anacr., Ar., PL, grec tardif) techniquement employé pour un métal rendu brillant, étamé ; avec les dérivés γάνωσις « fait de rendre brillant, de polir » (Phid.),
en -côç du type 156 8q.).
de
βλαισός,
λοξός
(Homerische
Wôrter
γᾶναι [cod. γάναι) (Hsch.), voir sous αἵἴνω. γανῖται ; δάπανοι, ἄσωτοι (Hsch.). penser à iat. ganca, ganeum, etc., que
Fait
évidemment
168 Latins considé-
γανωτῆς «polisseur » γάνωσις sont attestés pour fes nettoyages ἐπιγάνωσις. En outre
(Gloss.), γανωτός «poll»; γανόω, dans les inventaires de Délos, etc., des statues, etc, avec ἐπιγανόω, γανεῖν * λευκαίνειν (Hsch., EM).
En grec moderne subsistent les termes γανώνω, γάνωμα «étamage », γανωματᾶς, etc.
raient comme tiré du nom de la terre ; Stowasser a même posé un grec ἔἜγᾶναιον qui vaudrait οἴκησις κατάγειος, « Kellerwohnung » (Dunkle Wôèrler, Programm Wien 1890,
archaïque,
p. xu1). L’étymologie est évidemment très en l'air (voir Kleberg, Hôtels, restaurants et cabarels dans l'anliquité romaine 8-10),
le sens précis d'« éclat », etc., techniques. CGe sont ces seuls
γάνος : παράδεισος (Hach., EM 223,48 qui donne 19 terme pour chypriote) ; γάνεα * κήπους (μω!ι.). Le mot semble attesté dans des inscriptions (Masson, ICS, 309,12,
chypriote ; Æt.:
1G Χ
Emprunt
2,58, lesbien). Thème en s, cf. y&vex. probable
au
phénicien
ce qui va bien avec l'attribution
*gn
(hébr.
gan),
chypriote ; Ε. Masson,
Emprunts sémit., 74.
ment le thème de présent (sauf f. γανύσσεται
J.
14,504,
et pf. tardif γεγάνυμαι). Sens : ε86 réjoutr, rayonner de
Dérivés
poètes,
nominaux
cette
famille
de
mots
γάνυμαι,. terme
passé
du
sens
de
est
«briller»
à
le celui
plus de
« rayonner de joie », tandis que yévog, γανόω conservent parfois dans des emplois emplois qui ont survécu
dans grec moderne γανώνω « étamer », etc. A côté ἀθ ces termes et notamment de γάνυμαι comportent
tous
un
infixe nasal,
l’Iiade
à un
qui
participe
γαίων «rayonnant » dans la formule xûSet γαίων (cf. encore
Emp. 27,4 el γαίεσκον * ἔχαιρον chez Hsch.) de ἔγα ἔμων.
Voir Latacz, 0. c. 128 sqq.
EL. : L'existence de γαίων confirme que γάνυμαι comporte un infixe nasal et un suffixe u : y&-v-u-poe. Ce présent archaïque qui est à l’origine de tout 16 groupe est apparenté
d'autre part à γηθέω et yxÜpog, voir 668 mots.
yévupas, γάνος, etc. : de γάνυμαι On à presque uniquejoie » (Hom.,, 156-160.
Dans
prose
tardive). Voir Latacz,
: γανύματα * ἀρτύματα
(AB
Freude
230)
à côté de γανύσματα très tardit (P. Sil. 74,6), et γανύρματα *
ἀρτύματα (Hsch.); si la forme est correcte, elle s’explique par le rhotacisme : il y ἃ Ἰὰ un emploi particulier apptiqué à Ja cuisine avec le composé bizarre et p.-ê. alléré yovute-
λεῖν " γανυπελεῖν, δύσματα ποιεῖν. Comme adjectif : γανυρόν * λευκόν, ἡδύ, ἰλαρόν (Hsch.), mais γανερόν (EM 223,46). Doublet tardif de γάνυμαι, γανύσκομαι (Thém., etc.). Enfin on a voulu reconnaître le thème yævu-
dans des noms de personne comme Γανυμήδης. Un thème en nasale, mais sans élargissement υ s'observe dans un groupe défini qui exprime l’idée d’éclat. Le plus
anciennement attesté est le participe épique γανόωντες, γανόωσαι, etc. (Homère, Alexandrins), toujours employé chez Hom. au sens physique de « briiler, resplendir », et presque toujours en parlant d’armures ; formation à distension d’aprèa les verbes en -ἀνόω reposant sur
γαπελεῖν : ἀμελεῖν (Hseh.). Bechtel, KZ 44, 1911, 354 compare les anthroponymes arg. Γαψίας, delph. T'ébeov en proposant une étymologie : le tout est plus qu'incertain. Mais Latte soupçonne que le lemme
est gâté et recouvre
quelque chose comme oùx ἀλέγειν. γάρ : particule très répandue
depuis Homère
durant
toute l'histoire du grec ancien (mais n'existe plus en grec
moderne), « car, puisque » (la proposition où se trouve γάρ précôde parfois 16 fait expliqué) ; introduit souvent un récit ou une énumération, une réponse ; emplois elliptiques dans une réponse où oui ou non ne se trouve pas exprimé,
ou bien lorsqu’une conditionnelle n'est pas exprimée. Peut se joindre à un pronom interrogatif, à εἰ ou αἵ dans
un souhait, et à d'autres particules ou conjonctions ἀλλὰ, καὶ, oùv, δή, etc. Voir les syntaxes : Schwyzer, Gr. Gr. 2,560, Humbert, Syntaxe grecque $$ 689-696, Denniston, Greek Particles 56-113.
Composé de ye et &pa. γάργα
: αἴγειρος (Hsch.).
La
glose
ne semble
pas
se
— retrouver
chez
d'’autres
lexicographes.
Fick,
«chatouiller»
d’où
«exciters
garum » (pap.) et, avec suilixe p.-ê. lat. γαργάριον même sens (pap.); γαριτικός «propre à conserver le garum » (pap.), suppose peut-être un γαρίτης ; enfin Marceli. Sid. 33 et 37 a les noms de poisson γαρίσκος et γαρῖνος
τοῦ περὶ τὴν μασχάλην. 133, hapax)
inverse probablement et γαργάλη
: γάργαλος
(Ar. fr. 175,
Diph.
(Ar.
Th.
dérivés de γάρος ; γάρος même désigne le poisson chez Rufus, Podagr. 10 (p.-8. le maquereau). Ce sont les noms du poisson qui sont tirés de la préparation culinaire, non
25) ; adjectif
en 8 γαργαλής ou peut-être δυσγαργαλής (ÆI. NA 16,9) cf. 168 composés : δυσγάργαλις « chatouilleux » (X., Ar.) et 77 (mais 16 contraire est enseigné Phryn. PS 56 B) avec les gloses d’Hach. : γαγγαλᾶν, γαγγαλίζεσθαι " ἥδεσθαι ; γαγγαλίδες * γελασῖνοι ; enfin avec un sens, semble-t-il dérivé, γάγγαλος * & εὐμετάθετος xal εὐρίπιστος TH γνώμῃ
καὶ εὐμετάδολος. quelques
dérivés
subsistent
en
grec
moderne.
d’une glose laconienne, cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,307. Et.: Terme expressif à géminée que l’on rapproche de lat. garrië, garrire. Plus loin grec γῆρυς, voir Bechtel,
et 647).
0. c. 2,369. Autre hypothèse
γάργαρα : n. pl. « foule de gens » (Com., Aristomén. 1, Ale. Com. 1), composé Jaupaxomoykpyæpæ (Ar.) ; avec dissimilation γάργαλα * πλῆθος, πολλά (Hsch.). Dérivé γαργαρίς * Bépubog (Hsch.). Verbe dénominatif γαργαίρω {Hsch.), dont
le
groupe
le lemme
γαργάρται ’
λίθοι
mot chez
αὐτοφυεῖς
peut d'ailleurs être fautif. Enfin
«foule » de
gens,
d’abeliles.
troupe Les
termes
évoqués
sont plus éloignés : lat. grez «troupeau » (rapprochement déjà fait par Varron}, etc., voir Pokorny 382. Rien ne
prouve qu'il faille rapprocher ἀγείρω, etc. D'autre part une influence, par étymolngie populaire, de γαργαρίζω, etc,, n'est pas exclue.
est macédonien
le suffixe
surprend
et
semble interdire un rapprochement avec γάρρα. Hypothèses chez
Frisk, et Kalléris, Les Macédoniens
K. Forbes,
d’oiseaux », gèrguolé
autres
Hsch.}.
si le mot
Même
Et.: Termes expressifs à redoublement qui ne sont attestés que chez les comiques (ou des lexicographes). Les termes qui ressemblent le plus se trouvent en baltique :
«emmêlement,
de l'Univ.
γάρσανα : φρύγανα, Κρῆτες (Hsch.). Ce mot signifiant « bois sec » fait penser à ydppæ * ῥάδδος (Hsch.), et plus loin yéppoy (voir ce mot). On a d’autre part γάρκαν * ῥάδδον, MaxeSéves (Hsch.).
γέργερα * πολλά (Hsch.).
lit. gurgulÿs
de Georgiev, Ann.
de Sofla 28 : 6, 1932, 87 sq. qui rapproche δερίαι (voir ce
« fourmiller de » (Com., p.-ê. Sophr. fr. 30). On ne saurait
dans
88.
γαρριώμεθα : λοιδορούμεθα (Hsch.). Le mot a l'aspect
Et.: Groupe expressif à redoublement reposant sur une onomatopée : on pose γαλ-γαλ- (Schwyzer, Gr. Gr. 1,259
insérer
Fischnamen
Sur la préparation du garum voir Geop. 20,46, Plin. HN 31,93, etc.; Grimal et Monod, R. Ét. Anc. 54, 1952, 27-38 ; Kalleris, Epet. Et. Byz. Sp. 23, 1953, 695 ; J. André, Cuisine à Rome, 198-200. Le latin a emprunté le mot sous la forme garum et il est passé dans les langues romanes. Et.: Pas d'étymologie, emprunt possible.
part γαγγαλίζω « chatouiller », attique tardif selon Phryn.
et
cf. Strômberg,
Vinverse,
-γάργαλος, -γαργάλιστος (tardifs). Il faut associer d'autre
Ῥαργαλίζω
ykpoc,
Dérivés tardifs : γάριον (Épict., pap.), γαρηρόν « pot de
(PL,
Arist, etc.), nom d’action γαργαλιαμός (Hp., PL., etc.), défini par Arist. PA 673 a γέλως διὰ κινήσεως τοῦ μορίου
Dérivation
n.
petit poisson (Æsch., S., com.); également -ouç (pap.) et γάρον, -ou (Str.). Rares composés ; γαρέλαιον, γαροπώλης.
et l'épyapæ en Troade ; ἰ est suivi par Frisk.
:
: m. espèce de pâte, mélange de saumure et de
γάρος
Vorgr.
Ortsnamen. 82 compare 16 nom de dème attique L'œpyattég
γαργαλίζω
γαστήρ
211—
Φ
1,136. Voir aussi
Gl. 36, 1958, 253 5α.
γαστήρ, Bén. -τρός οἱ -τέρος, etc. : f, le vocalisme du suffixe présente à la fois 19 degré e εἴ le degré zéro ei la répartition des formes se fait chez Hom. selon la commodité métrique (Chantraine, Gr. H. 1,96 et 215); plus tard les
γαργαρίζω : «gargariser, gargouiller » (Sch. I. 8,48, Orib.). Dérivés : γαργαρισμός (Alex. Trail.), γαργαρισμά-
formes à vocalisme e sont poétiques ; noter aussi γαστῆρσι (Hp.) et γαστράσι (D.C.). Le genre féminin pourrait venir de νηδύς (Wackernagel-Debrunner, ÆZ 67,162). Sens : « ventre, panse » (Homère, etc.) d'où l'emploi du mot pour désigner le ventre en tant qu'il est affamé, la glou-
ttov « gargarisme » (Marcell. Emp.), Ce groupe doit être ancien chez les médecins car on 4 chez Hp. et Arist. 16
tonnerie, ie ventre de la femme en tant qu'elle conçoit et porte un enfant ; enfin, le creux d’un bouclier (Tyrt.),
dérivé postverbal fait avec le mêéme suffixe que ἀνθερέων «menton, gorge» γαργαρέων m. «luette» (Hp.) ou «trachée » (Arist.). Avec un vocalisme et un sens un peu
différent γέργερος * βρόγχος (Hseh.). Æt.: Forme à redoublement dont la valeur d’onomatopée est évidente.
γάρκαν, voir sous γάρσανα. γάρνον
: τὸ ἔσω τῆς πλήμνης
τρίδει (Hsch.). Le mot se retrouve l'orthographe ykpxov EM 241,44.
σιδήριον, ὃ τὸν ἄξονα Poll.
1,145,
et avec
le ventre d'une bouteille (Cratin.), une espèce de saucisse
(Od., Ar.). Une
vingtaine
de
composés,
techniques
ou
familiers,
dont le premier terme est de la forme γαάστρ- (devant γαστρίδουλος voyelle), γαστρι- oOù yaotpo-. Ainsi (D.S.), γαστρί-μαργος, -μαργέω, -μαργία, « glouton », etc. (lon.-att., etc.) ; γαστροθαρής « qui est grosse d’un enfant » (AP 5,53), γαστροειδῆς « ventru> (Plu.); γαστροκνήμη,
-xvnulæ « gras du moilet » (Hp., Arist.); γαστρολογία et -voplæ titre d'un ouvrage de gastronomie ; γαστροπίων «au ventre gras» (D.C.) ; γαστρ-όπτης et «οπτίς, -ποτίς (?) « plat à faire cuîre des saucisses » (Délos, inscr.); γαστρο-
γραφία
«couture d’une
blessure au ventre » (médecins)-;
γαστήρ
—
212—
γαστρό-ρροια « diarrhée » (tardif); γαστροτόμος (tardif), γαστρο-χάρυδδις « dont le ventre est un gouffre comme Charybde » (Cratin.), γαστρόχειρ oÙ γαστερόχειρ « qui mange grâce au travail de ses maîns » (Str.).
γαυλός : nom de divers récipients ronds : vase à traire (Od., etc.), seau d’un puits (Hdt., inscr. Délos, οἵ, Tréheux,
BCH
1952, 563-571, Van Effenterre, ibid. 1954, 361-367) ;
-γάστωρ comme second terme, dont beaucoup sont tardifs. Citons : γλωσσογάστωρ (com.) et ἐγγλωττογάστωρ (Ar.) « qui
«ruche » (AP 9,404), « verre à boire » (Antiph, Théoc,). Avec recul de l’accent (cf. Hdn. 1,156), γαῦλος, bateau de charge à la coque arrondie (Épich., Hät., Ar., etc.), ef. Chantraine, Étrennes Benvenisie, 7. Dérivés très rares :
vit du travail de sa langue » ; ἐγχειρογάστωρ « qui se nourrit
γαυλίς,
du travail de ses mains » (Cleanth.) ; χειρογάστωρ
γαῦλος),
Il existe
également
sens (Hécat.,
une
vingtaine
et titre d’une comédie
de
composés
avec
même
attique) ; en outre
τῶρ «au ventre plat», προγάστωρ «au ventre avancé » (Antiph.), avec le comparatif προγαστρότερος (Hp.). Également des adj. en -γαστριος, notamment ὁμογάστριος «iseu du même ventre » (Hom., grec tardif). Dérivés divers qui évoquent et parfois pour le même mot, soit la forme du ventre, ἰἃ panse, soit l’appétit, la gloutonnerie : γάστρα f. « panse » d’un vase ou d'un trépied (IL, etc.), « vase ventru » (inscr… pap., J., Dsc., etc.), élément architectural de cette forme (inscr.). En outre
deux gloses d’Hsch. γάστραι * τὰ ὀπίσθια τῶν μηρῶν et
γάστρα * γογγυλίς, À Ἀράμθη (pour 16 formation cf. μῆτρα) mais cf. aussi la glose γαστέρ»αία * À γογγυλίς Λάκωνες (Hsch.) cf. Ath. 369 a ; γαστρίον employé à côté de κρέας et χορδίον dans un rôglement de sacrifice (Milet, ve s,
(Opp.) ; γαυλικός
vaisseaux
de
transport
mots
γαυλός
(X.
(de An.
Le latin ἃ emprunté sous la forme gaulus.
Et.:
Ταῦλος
les deux
ε᾽ γαυλός
pourraient
avoir
et
γαῦλος
une
même
origine, la différence de sens étant connotée par la variation
de l'accent, cf. Soimsen, Beiträge est indo-européenne on évoquera v.
Ὦ,
all.
gr. γυρός.
kiol
« vaisseau »,
La formule
γαῦλοι καλοῦνται ne
etc.,
d'Hsch,
doit
pas
217. Si l'étymologie @gr. γωλεός, γύαλον,
et avec
un
autre
καὶ τὰ Φοινωκυκὰἃ encourager
suff,
πλοῖα
nécessairement
à chercher avec Lewy, Fremdwärter 151,210 une étymologie
phénicienne et sémitique : la définition peut venir de certains textes littéraires, οἵ, Hdt. 3,136, Épich. 54. Mais
εἰδος jarre
et -εὡς (ÆI),
f.
nom
et
m.
d'une
«ventru»
en
parlant
jarre = γάστρα
ratif γαστρίστερος
(PI. Gom.);
1,252,
(inser.
ol τὰ ἔλμινθας ἔχοντες
on a en outre γάστριδες
(Hsch.);
gâteau crétois (Chrysipp.
Tyan.
et γάστρις
nom
*
d'un
ap. Ath. 647 f). Adjectif
signiflant « ventru » γαστρώδης (Hp., Ar.). Verbe dénominatif yæotoliæ «frapper
au
ventre»
(Ar.}, mais aussi « bourrer de nourriture » (D. Chr., Luec.)
et surtout Mén., etc.),
γαστρίζομαι «se bourrer» (Théopomp., avec γαστρισμός « gloutonnerie » (Sophil.).
remarquera
que
yæorhp,
ses
dérivés
et
composés
figurent dans beaucoup d’expressions exprimant l’idée de gros ventre, de goinfrerie, et que le mot ne signifie
ni estomac (στόμαχος), ni inteatins (κοιλία). Cf. aussi Benveniste, R. Ph. 1965, 8 ἘΠ.: On admet sans hésiter l'étymologie habituelle, de πγρασ-τὴρ « dévoreur », tiré de γράω avec dissimilation des deux p : 16 terme serait originellement Identique à skr. grastar- « qui obscurcit, éclipse », proprement « qui dévore », terme d’astronomie.
Le-grec moderne possède encore γαστήρ, γάστρα « pot da fleur » avec un doublet γλάστρα où 1l faut voir 16 résultat d'une évolution phonétique ydortpa> ypdaræ> γράστρα» γλάστρα (Hatzidakis, Μεσαιωνικά καὶ νέα ᾿Ελληνικά 1,927 ; 2,246).
Il ne s’'agit pas
originel. Écarter
d'un
les étymologies
1900, 272, n. 1 (γέμω)
dérivé
du
de Brugmann,
et Szemerényi,
"'γραστἡρ
/F
W. u. Sachen,
11, N.F.
1, 1938, 154-158 (γέντα).
γατάλαι : οὐλαί (Hsch.). Généralement corrigé γατεῖλαΐ, ou γατηλαί. Voir οὐτάω, ὠτειλή.
Yuuvéxns, -ou : m. (pap., Peripl. M. Erythr., Clém, Alex.) ; diminutif γαυνάκιον (pap. byz.), Mais les formes le plus anciennement et 16 plus fréquemment attestées
présentent un x- initial (assimilation, cf. Schwyzer, Gr. Gr.
Délos), plus souvent « glouton » (Ar., etc.) avec le compa-
On
des
cruche
728), « saucisse » (Milet, com.), espèce de gâteau
“tvog M. « ventru, goulu », formé au moyen du suffixe de sobriquet -wœv, -ὠνὸος (Chantraine, Formation 161); d’une
qualiflant
de
le nom de vase γαυλός pourrait être pris au sémitique, cf. hébr. güllä, ougar. gl « vase rond ». Discussion chez E. Masson, Emprunis sémit., 39 sqq.
en Crète (EM -221,45) ; dimin. γαστρίδιον « petit ventre » (Ar.); γαστρίαν * στρόφον À διάρροιαν (Hsch.); γάστρων, γάστρις,
f. sorte
5,8,1).
κοιλογάστωρ «au ventre creux, affamé » (Æsch.), πλατυγάσ-
Schwyzer
-ἰδος
avec
aussi
flottement
entre
l'occlusive
sourde
et
sonore dans un mot voyageur, cf. Fohalle, Mélanges Vendryes, 157 sqq.) : ainsi καυνάκης (Ar. Guêpes 1137, Mén., Arr., pap.), καυνάκη f. (pap.) ; avec 168 composés
καυναχο-πλόχος, “ποιός (pap.). Nom d'une espèce de manteau épais, de pelisse d’origine perse. Le latin 8 emprunté le mot au grec sous la forme gaunacum ou gaunaca, v. Ernout-Meillet s.u. Æi.: Emprunt certain. Le mot doit être pris à un iranien *gaunaka « poilu» οἵ, av. gaona- « chevelure, couleur de cheveux ». L'akkad. gunakku «espèce de manteau » est un emprunt paraltèle, cf. Schwyzer, Z. f. Indologie 6, 1928, 234-243. Voir Rundgren, Gl. 38, 1960, 11, et suffixe, R. Schmitt, Sprache 13, 1967, 62 sq.
pour
le
yaÜpos, -oy : « fler, dédaigneux » (Archll., E., Ar., prose tardive), employé en bonnoe part d'éphèbes à Tanagra (IG VII 544 et 545, eto.), οἵ. L. Robert, Hellenica 1,127,
2,139. Dérivés : γαύρηξ « d'un B.U.) ; γαυρότης, -TNtog Î. dénominatifs : γαυρόομαι, fler » (Bair., B, X., grec seulement grec tardif; avec plus souvent γαυριάω
᾿ vain orguell » (Α16., εἴ, Hsch. « flerté, orgueil » (Plu.). Verbes ἐγαυρώθην «être fler, faire le tardif) ; actif factitif ἐγαύρωσα le dérivé γαύρωμα (E., Aristid.);
: généralement
:
au présent actif et
moyen « faire le fier » (p. ex. en parlant d’un chevai), etc. (Cratin., X,, D., etc.), avec le dérivé γαυρίαμα (LXX, Phd,, etc.) : le suffixe πἰάω A servi notamment à former des verbes de maladies ou des verbes exprimant un désir (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,732). Le grec moderme emploie encore γαῦρος « arrogant,
fler », γαυριῶ « faire 19 fier », γαυριάζω « être en rut ».
-
218 ---
γείτων
Et.: Apparenté à γάνυμαι, γαίω qui expriment l'idée de joie, etc., et plus loin γηθέω. Hors du grec on a rapproché m. irl. gäaire « noble ». Mais yaüpoç s'est souvent
répond chez Hom. un plus-que-parfait γεγώνει mais 24,703, (IIL. 14,469; aussi secondairement yéyove(v) Od. 8,305) : ce yéyove ἃ donné naissance à un infinitif
dit en mauvaise part, et, plus que la joie, exprime l'orgueil.
γεγωνέμεν (II. 8B,228; 11,6), impér. yéyove (Æsch.), subj. γεγώνω (S.). Parallèlement, de la forme de plus-queparfait (8)yeyœver, ont été tirés : 119 personne d'impt.
Peut-être influencé par ἀγαυός.
: m. (Str.), γαυσάπης (Varro) « étoife à long
γαύσαπος poil ». Le
latin
gausapa
(-e,
-um)
doit être pris au grec.
Et.: Emprunt certain : à une langue indo-européenne des Balkans selon Jokl, cf. Walde-Hofmann s.u. gausapa ? Hypothèse très improbable d'un emprunt à l'akkadien guzippu, kuzippu: H. Lewy, KZ 68, 1931, 26 sqq. γαυσὀς : moins probablement γαῦσος (l’accentuation varie dans les manuscrits), « courbé vers l’extérieur, arqué »
épithète de la cuisse μηρός (Hp.) ; avec préverbe seulement
Greek ἔγγαυσον * ἔνσκαμδον (Hsch.), cf. Strômberg, Prefix Studies 127. Dérivé possible : γαυσάδας * ψευδῆς {Hsch.) ; s’agit-il d'un nom de personne ? ou d'un pseudo-
patronymique forme Σιμάδᾶς Beiträge 67 sq. dans 16 parfait λάσαι, κάμψαι Et.:
Le mot
parlant comme Στρεψιάδης ? Ct. pour la à côté de Σίμων οἱ σιμός, εἰ Solmsen, Verbe dénominatif γαυσόομαι «être arqué » γεγαύσωται (Sor.); act. γαυσῶσαι * περιε(Hsch.). entre dans
la série
des
adjectifs en -σός
ἐγεγώνεον, γεγώνεον (Od.) d'où l'infinitif présent γεγωνεῖν γεγωνίοντες
Part.
etc.).
PL,
puis Pi., Æsch.,
12,337,
(JL
(Chios), impératif yeywovelræ (X.), indie. γεγωνεῖ (Arist.),
γεγωνητέον (Pi.) : aor. γεγωνῆσαι (Pi.), . γεγωνήσομεν (E.); mais l'obscur part. pf. passif τοῖς γεγωναμένοις (1G, V 1,1111) est généralement rapporté à ylyvouæt.
Sens de γέγωνα tel qu'il est défini par Aristarque : «crier de façon à se faire comprendre », cf. Od. 6,294 ὅσσον τε γέγωνε βοήσας. Dans le grec des tragiques le mot équivaut simplement à «faire entendre, dire» (Æsch. à φωνεῖν :
193, etc \ ; chez Arist. le mot est opposé
Prom.
Aud. 804 b où δύνανται γεγωνεῖν ἀλλὰ μόνον φωνοῦσι. Sur γέγωνα à été créé un autre présent γεγωνίσχω «crier, se faire entendre » (Th, 7,76, Æsch., E.). Nom d’action tardif γεγώνησις (Plu.). Le p.-pt. γεγωνώς s'est employé comme adj. notamment au neutre adverbial
γεγωνὸς ἀναθοᾶν (Luc.), ete. ; mais il a donné de bonne heure naissance à un adj. thém. γεγωνός, -6v « qui se fait entendre au loin » (Æsch., Antiph., grec tardif) avec 19
de caractère p.-8. familier et populaire comme βλαισός, λοξός, φοξός (Chantraine, Formation 434). Le radical, par aîlleurs, se laisse rapprocher de termes exprimant l'idée de « creux, rond » : γαυλός, γυρός, γύαλον, etc.
comparatif γεγωνότερος. Sur quoi repose la glose d’Hsch. γεγωναί * œl ὁμιλίαι ? Composé comique : γεγωνοκώμη (Gom. Adesp. 1354). Æt.: Depuis Fick on est tenté de rattacher yéyovæ
γε : particule atone intensive qui renforce le mot sur lequel elle porte. S’emploie notamment avec des pronoms
Gr. Gr. 1,770. Mais la structure vocalique de la racine présente une difficulté très grave et que l’on peut juger décisive.
personnels
ou
autres,
avec
des
particules
comme
ἀλλά,
Sh, καί, μήν, oùv (dans la combinaison γοῦν), τοι, voir aussi γάρ ; avec des subordonnants qu'elle souligne : el,
à
γίγνωσκω,
: n.
γεῖσον
xplv, etc., ou le relatif, ὅς ye prenant volontiers une valeur
«corniche,
causale.
Ar,
Dans
16
dialogue
ye
est
affirmatif et équivaut
(souvent
rebord » d’un
Thphr.),
yeïaog
toit
ou
n. (LXX,
d'un
inscr.
les
dans
yeïsaov
écrit
Schwyzer,
87,
Lexilogus
Bechtel,
cf.
ete.,
mur
mss)
(inscr.,
hellén.),
γεῖσα
E.,
f.
ye affirmatif peut prendre une valeur limitative «il est vrai», etc. Voir Humbert, Synlaxe Grecque 392-397, Denniston, Greek Particles 114-162. La particule est
(AB 227) ; dim. γείσιον (J.); en outre γείσωμα, ef. Poll. 1,76 : τὸ δὲ προῦχον τοῦ ὑπερθυρίου γεῖσον καὶ γείσωμα ; et γείσωσις * τὸ τῆς στέγης ἐξέχον (Hach.) qui peuvent, mais non nécessairement, être dérivés de γεισόω « pourvoir
devenue
d'un γεῖσον » (EM 229,40).
à « oui », soit seul, soit avec μάλιστα ; dans un raisonnement
rare
dans
le grec
tardif
et
a disparu
en
grec
Composés
moderne.
À ys en ion.-att, lesb. répond une forme yæ en dor. et béot. sans que cette alternance
vocalique
soit expliquée
(of. -Oe/-6œ, κείκα, οἴο.). Æt.:
On
les formes
germa-
niques got. mi-k, etc, cf. ἐμέγς, etc., mais mik pourrait aussi être créé aur le nominatif ik «je, moi» (Sommer, IF 42,180). Des particules comparables mais différentes dans leur forme ont été évoquées : avec une aspirée : grec «χι, skr. hi, ha et gha. D'autre part lit. ne-gù, ne-gl
«ne…pas», v. sl ni-fe «neque», tokh. (à)k dans ng-dk «je, moi », etc., hitt. ammuk « je, moi » peuvent contenir aussi bion 9 que gh. Cf. Frisk, et Pokorny 418.
γέγειος Jamais
: «antique» (Hécat,
19 mot
ne signifis «né
qui
soutient
la
cf.
Poll.
7,120,
etc.);
en
poësie
γεισόλογχος
(Tim. Pers. 4). Pour la distinction de γεῖσον et de Oplyxog, cf. Sütsserott dans Olympische Forschungen, 1, 1944, 125-128.
Le mot γεῖσον
subsiste
en grec moderne
au
sens de
« corniche, auvent ».
Et.: Terme est probable. carien (?).
γείτων,
technique de l’architecture dont l'emprunt Selon Steph. Byz. s.u. Μονόγισσα, mot
-ovoç
: «voisin»
(Od.,
Hés.,
ion.-att, eto.)
Calt. fr. 59, 277, 510).
parfois employé comme adjectit, mais Îl Π Ὺ 8 pas de forme
de la terre s, et la forme
ancienne de féminin, cf. PI. Lg. 877 b : $ γείτων πόλις ; neutre γεῖτον (Hsch.) et n. pl. γείτω (IG 115, 1635, 146 et 149). Noter la glose d’Hsch. : γεερίτονας * τὰ δύο αἰδοῖα. Féminins tardifs γείταινα !AB 1199) cf. τέκταινα, etc. ; γειτόνισσα (pap.).
même ne permet pas facilement de rattacher le mot à yñ. Ei,: Obscur. Il semble y avoir un redoublement.
γέγωνα
«chevron»
corniche (JG 115 463) avec γεισηπόδισμα (Ibid.) et γεισηποδίζειν * τὸ προσδάλλειν τὰ γεῖσα dv τοῖς τοίχοις {Hsch.,
a l’habitude de rapprocher
: γεισήπους
: vieux parfait de sens présent. A ce parfait
γείτων
—
Quelques
dérivés
présentent
de façon
remarquable
un
vocalisme zôro de suffixe nasal : γειτνία « voisinage » (Ηρ. Ep. 23, grec hellén.) qui n’est pas nécessairement postverbal de γειτνιάω, avec les dérivés tardifs γειτνιακός (J.) et γείτνιος « voisin » (pap.), aussi 16 verbe γειτνιάω (8., Ar, lon.-att, etc.), ses dérivés γειτνέᾶμα (Hsch.) et γειτνίᾶσις (Avist.), le doublet γειτνιάζω (Æsop.) et d’autre part γειτνέω (pap.), Même vocalisme zéro dans diverses formes à préverbe plus ou moins isotées : Μεταγείτνια nom d'une fête à Milet (inscr., Plu.), Merayelrνιος épithète d’Apollon à Athènes, avec le nom du second mois de l'année attique Μεταγειτνιών ; de même à Rhodes, Cos, Chalcédon avec un autre préverbe le nom de mois
Πεδαγείτνιος. Le
plua
grand
nombre
de
dérivéa
est
tiré
du
thème
γεῖτονγειτονία « voisinage» (PL, Arist.) ἀοὰ par contamination avec γειτνιάω, γειτονιάω (Théopomp.) et γειτονίασις (Termessos, 115 8. ap. J.-Chr.) ct. Radermacher,
Gl. 25, 1936, 199. Dénominatitfs de γείτων : γειτονέω «être voisin» (Æsch., Call.) d'où γειτόνημα (Alem, PL, etc.) -noic (Luc., Plot.), γειτονεύω (Hp., X., Str., etc.), avec γειτονεία
(Mégalopolis
Sans trace du thème en -n- γειτοσύνη et γειτόσυνος « voisin » (AP).
n° s. av.,
Phid.).
« voisinage » (Str.)
À l'origine γείτων exprime la notion d'un voisin, prise d’un point de vuc concret et social, non celle de proximité
(πλησίος, ete.). Le grec moderne 8 gardé des termes
du
type γειτόνας,
γειτονία, mais aussi γειτνίασις, γειτνιάζω. Et.: Si l’alternance γειτον-ίγειτν: est ancienne, qui semble possible ou vraisemblable, nous formation archalque. Pas d’étymologte.
aurions
ce une
214— πρηνής (dor. πρᾶ-), προσηνῆς (dor. -avhe), avec le dénom. γελᾶνόω «réjouir», etc. (B. hapax); enfin γελαρῆς * γαλήνη, Λάκωνες (Hsch.) de Ἐγελασ-ρῆς ? ce qui est plus douteux. Dans ces conditions on peut voir dans γελάω un dénominatif de *yé)æc plutôt qu’un verbe ce qui n'est pourtant pas absolument exclu.
à côté
de
avec
lat. gelidus ne signifie rien ; glose corrompue. Voir Latite s.u.
γελάω μᾶν:
: γελάσομαι, ἐγέλασ(σ)α, ἐγελάσθην,
les formes
hom.
sont,
outre
l’aor.
γεγέλασ-
γελάσ(σ)αι,
un
thème de présent γελόω = γελάω (Chantraine, Gr. H. 1,77) γελώωντες (ct. γέλως et voir ibid. 1,365-166, mais Szemerényl,
Studi Micenei
3,79 8qq.);
Hdn.
cite un éol.
γέλαιμι, Sens : «rire, se rire de », etc., parfols employé avec des sujets comme χθών, etc. (Hom., ion.-att., etc.). Thèmes à préverbes : &va-, δια-, ἐγ-, ἐκ-, ἐπι-, κατα- (avec καταγέλαστος), προσ-, ὑπο-. Dérivés : γελαστῆς
« rleur,
moqueur » (3,)
avec
présents
dérivés, γελάσκω
(AP)
Le substantif correspondant à γελάω est γέλως m. avec
dans l'Od. un acc. dont la forme hésite entro γέλω, γέλων et γέλον, mais l'attique a généralisé une flexion en dentale. Mais l’ancien thème en 8 rend compte de l'adjectif γελοῖος «risible »,
« absurde » (1|,
2,215
qui doit être métrique, ct. ion.-attique) d'où γελοιότης les
dénominatifs
γελοιάω
sous
la
forme
γελοίϊος
Chantraine, Gr. H. 1,168, (Ath.), γελοιώδης (tardif),
(var.
dans
l’Od.,
H.
Aphr.
49
Yyedothoxax) et γελοιάζω (LXX, Plu.) et les dérivés hellénistiques ou tardifs γελοιασμός, γελοιαστής, γελοιαστικός. Γελοῖος se trouve auprès de γέλως comme αἰδοῖος, ἠοῖος à côté de αἰδώς, ἠώς. Sur un thème γελωσ- serait fait p. pr. γελώωντες (voir début de l’article). Enfin du thème attique à dentale, gén. γέλωτος, etc., ont été tirés les composés attiques γελωτοποιός, -ποιέω, etc. et le seul dérivé γελωτῖνος * καταγέλαστος (Hsch.). L'éolien a créé une forme thématique γέλος, -ou m. (gramm., οἵ. Bechtel, Gr. D. 1,52) cf. ἔρος à côté de ἐραστός et ἔρως ; la forme est p.-ô. attestée dans hom. γέλῳ et γέλον (Chantraine, Gr, H. 1,211). On & pu penser que γέλως était un doublet d'un ancien neutre Ἐγέλας qui rend compte de γελάω, ἀγέλαστος, etc., voir Benveniste, Origines 124-125.
Composés
: ψυχρόν (Hsch.). La ressemblance
deux
et le désidératif γελασείω (PI.).
Lejeune,
γελανδρόν
γὙελάω
primaire, Il existe
de γέλως : κατάγελως, φιλόγελως, etc. (ct.
Rev.
Phil.
1944,
66
avec
l'étude
de
l'accent),
d’autre part γελωτοποιός. Tous les mots
du groupe
signifient ‘« rire » mais
cette
notion est issue de celle d'« éclat », ce qui rend compte de
l’emploi de γελάω. ἅνος χθών comme sujet; cf. encore γελεῖν * λάμπειν, ἀνθεῖν, γελαρής cité plus haut, et avec d'autres vocalismes γαλήνη, γλήνη et γλῆνος, Γέλως, γελοῖος, γελάω subsistent en grec moderne. ÆEt.: On rapproche le mot arménien
de même
etc.
sens cair,
gén. calu de vocalisme différent (cal- = gr. γαλ- cf. γαλήνη) et dont le nominatif suppose un thème en r, qui n’étonne pas à côté du thème en 4 *yédac, γέλως. On pourrait
chercher trace de ce thème en r en grec dans
γελαρής
(mais voir plus haut) et γαληρός (cf. sous γαλήνη).
ἐγγελα-
στῆς (E.) et le féminin tardif γελάστρια, noms d'action γέλασμα (Æsch. Pr. 90) dit de la mer, γελαστύς « rire » (Caïl.), γέλασις (EM 801,13), à quoi se rattache γελάσιμος «risible » (Stratt, Luc.) moins correct que γελοῖος selon Phryn, 206 ; enfin du thème γελασ- ἃ élé tiré avec un suif.
-ivog (Chantraine, Formalion 204Y γελασῖνος « rieur » (Æl.), t. γελασίνη (Anaxandr.) ; au plur. « dents de devant » (Poll.), « fossettes » (Alciphr., AP, etc.). Toutes ces formes peuvent se rattacher à un thème γέλασ- que vient confirmer le composé ἀγέλαστος « qui ne rit ρ88» (H. Dem., etc.) rarement « qui ne fait pas rire » (Æsch.) avec ἀγελαστί adv. et ἀγελαστέω ; Od. 8,307 16 texte a les deux variantes ἀγέλαστα et γελαστά ; on comparera ἀγέλαστος à ἀγέραστος de γέρας. On tente de retrouver le thème γέλασ- dans zc).&v'i)ç « joyeux », etc. (Pi.) qui pourrait reposer sur un γέλασενος entré secondairement dans le type ἀπηνής,
γέλγη : n. pl « friperle, chiftons » (Eup,, Luc.) ; Hsch, a la glose γέλγη * & ῥῶπος xal βάμματα, ἄτρακτοι καὶ κτένες. En outre γέλγια * πήνη, σπάθη, κουράλια ; le verbe γέλγει * -Parriter, χρωματίζει et γελγοπωλεῖν " ῥωποπωλεῖν, παντοϊτωλεῖν (c!. Hermipp. fr. 18). Et.: Terme populaire qui évoque chiffons et bric à brac, sans qu'on puisse bien préciser le ἢ] qui unit les divers sens. Le mot aurait-il un rapport avec le suivant ?
γέλγις
: f, gén. -ἴθος,
-log,
τἰδος,
n. pl
γέλγεις
« tête d'ail » (Hp., Thphr., AP), au pluriel « gousses d’ail » ef. Thphr.
HP
7,4,1%.
Dérivés : γελγιδόομαι « se former en gousses » (Thphr.) ; enfin γελγιθεύειν (correction pour γελγηθεύειν) * ἀπατηAoyeïv (Hsch.), mais sur quoi repose la métaphore ?
— Sur l'emploi 46 γέλγις, οἴο., voir Strômberg, Theophrasiea 85 8q. El.: Évidemment apparenté au terme de même sons et de forme voisine ἄγλις. On
ment expressif ἔγελ-γλις
Γελέοντες
: nom
pose une forme
et on rapproche
d’une des quatre
yxyyMov,
tribus
etc.
ioniennes
Γελλώ, -οῦς: f, ainst glosé par Hsch. : εἴδωλον ᾿Εμπούσης τὸ τῶν ἀώρων, τῶν παρθένων et δαίμων ἣν γυναῖκες τὰ νεογνὰ παιδία φασὶν ἁρπάζειν. Le mot est attesté chez Sapho Γέλλως παιδοφιλωτέρα (Sappho 178 L.P.). Il s'agit donc d’un croque-mitaine femeile qui enlève les enfants. Le mot subsiste p.-ê. dans 16 grec médiéval et moderne
Τυλοῦ (Maas, Byz. Z. 17,224 sq.). Et.: Pourrait être associé à γελεῖν (sous γέλως), etc., ct. Τοργώ.
γέμω : seulement présent et impf. « ôtre plein, chargé », nolamment en parlant de bateaux, mais aussi de façon plus générale «ôtre plein, rempli, chargé de» (ion.att., etc.).
Nom verbal γόμος «chargement » d’un navire, d’une bête de somme (ion.-att.) avec κατάγομος « chargé» (Plb., etc.) ; d'où le verbe factitif tardif γομόω « charger une bête de somme, une voiture », etc. (Babr., pap., etc.) avec ἀπο- « décharger » (pap.) ; d’où γόμωσις « chargement »
(pap.); en outre très rare exemple tardif de -youn en composition, &xtoyouñ (pap.); autre nom verbal hapax γέμος, τοὺς N. « charge » (Æsch. Ag. 1221). Déverbatitf avec sens causatif γεμίζω (parfois composé avec êm-, κατα-, ὑπερ-), aor. ἐγέμισα «remplir, charger, bourrer », ete. (ionien-attique, etc.), aussi γεμιστός et γέμισμα donné comme explication de γέμος chez Hsch. Enfin on à γεμόω = γεμίζω (pap.), contamination de γομόω et yeuito. Le grec moderne emploie encore γέμω «être plein », γεμίζω «remplir, charger », γεμᾶτος « pleln », etc. Et.:
Rapport
certain
avec
γέντο,
bien
que
du
point
de vue grec } ne soit pas senti. D'autre part on rapproche de façon vraisemblable ombr. kumiaf acc. pl. f. = grauidäs. Mais ïl est difficile d’évoquer lat. gemere, voir Ernout-
Meillet s.u. Voir encore ZDMG 101, 1951, 219.
γέντο,
γαμέω,
et
Szemerényi,
γενεά, voir γίγνομαι.
γένυς
ment
«entrailles»,
Et.:
Inconnue.
Szemerényi,
γενειάς, voir γένυς.
γέννα,
γεννάω,
voir γίγνομαι.
γένος,
voir γίγνομαι.
γέντα : glosé par Hsch. κρέα, σπλάγχνα, Signifie propre-
Attesté
chez
les
Alexandrins
Hypothèse
peu
vraisemblable
de
W. u. Sachen, N.F. 1,156 8ᾳ., cf. γαστήρ.
γεντιανή ἐ « gentiane » (Dsc., Hp.) voir sur les variétés Stadier,
RE,
7, 1201.
En
outre γεντιὰς
ῥίζα
(Androm.
ap. Gal., Dsc.) Ρ.-δ, forme abrégée pour *Yyevriauds, ἰχ de γεντιανή semble long, ce qui confirmerait que 19 mot est emprunté.
Et. : Selon Dsc. 3,3 et Pline 25,7 nommée d'après Gentis (Genthios) roi d'Illyrie, ce qui n'étonne pas pour une plante qui fleurit notamment dans les Alpes (cf. Strômberg,
Pflanzennamen
135).
yévro : glosé par ἔλαθεν «il prit». Le mot est seulement
attesté
dans
l'Z[.
(8,43,
etc.).
La
forme
semble
fonctionner comme aoriste et l’on y ἃ souvent vu un ancien
aoriste sigmatique athématique dont 19 o auraît disparu
par analogie (ἔγεμστο» yévro, d'après ἔλεχστο» λέκτο), cf. Schwyzer,
Gr. Gr. 1,751, Mais 1l est aussi vraisemblable
(ef. ibid. 842) de poser un aoriste athématique non sigmatique pour ce type, et p.-8. un thème de présent (Chantraine, Gr. Hom. 1,297,384). Autre analyse de Szemerényl, Syncope
186-188. À cotte racine * gem- se rattachent des mots de glossaire : impf. ἀπόγεμε * ἄφελκε, Κύπριοι (Hsch.) et ὕγγεμος ° συλλαδή, Σαλαμίνιοι (Hsch.). Au sens de « prendre » la racine n’est attesté que dans l’ZI. οἱ en arcado-chypriote. Mais elle a fourni, dans un emploi particulier « prendre, occuper, remplir », le groupe défini de γέμω (voir ce mot). On 8 aussi évoqué γάγγαμον et γαμέω (voir ces mots). Εἰ.: Hors du grec, outre ombrien kumiaf cité sous γέμω, on 8 rapproché m. irl. gemel « lien », lette gümsiu « saigir », ν. 81. Zeti «serrer », ete. Voir
Pokorny
368 Βη.
yévus, -vog : f. (υ bref, exceptionnellement long par licence métrique) « mâchoire », au pluriel «les mâchoires » (Hom,, ion.-att.) ; figurément «tranchant d'une hache » (S., Alex.) ; la gl. d'Hsch. yévuË * πέλεκυς peut être une faute pour γένυς, mais également attester un dérivé. Dérivés : γένειον n. (vocalisme e, de *yeveFrov) « menton », d'où « barbe » (Od., ion.-att., etc.) avec 168 dérivés γενειάς, -ἀδος, ?. (Od., trag.) parfois au sens de joues (E.), γενειάτης (-ἦτης) «barbu> (Théoc, Luc., Call.), t. -ἅτις οἱ -ἥτις ; enfin
deux
termes
de
lexicographes
:
γενειόχης, -ou « barbu » (Hdn., Call.), dérivé d’un thème nominal, pourvu d'un suffixe qui fournit généralement des dérivés de verbes (Schwyzer, Mus. Helv, 3, 1946, 56),
γενειαστήρ « courroie de menton » dans une bride (Poll.), 16 suffixe se prêtant à fournir des noms d'instruments, cf. βραχιονιστήρ, etc. Composés
γένειον,
etc.
(Call. fr. 322,530, Nic.) toujours à propos d'animaux, de tripes, etc. Terme thrace selon Eust. 918,28, 1854, 33.
à redouble-
(inser, Plu.); l'éponyme est Τελέων fils d’Ion (Hat. 5,66) ; aussi épithète de Zeus (IG II* 1072) ; forme isolée Γλεόντων φυλή (Hesperia 4, 1935, 21) (?). Et.: Le mot a été rapproché de la glose γελεῖν * λάμπειν, évôciv. Simple possibilité.
Φ
215 —
comme
εὐγένειος, ηὐγένειος
(Hom.,
etc.).
Verbes dénominatifs : γενειάω «avoir une barbe qui pousse, avoir une barbe » (Od., ion.-att.), cf. κομάω, pt. yeyeveläxa (Philém.) ; γενείαζω «commencer à porter une barbe » (Théoc., grec tardif) ; peut être rapproché de Ὑενειάς ; Nom verbal γενείασις (Plot.) ; le sens inchoatif est
plus franchement marqué dans γενειάσκω (Ρ]., X.). Enfin, en liaison avec l'emploi de yévug pour une hache,
γενηΐς, -ἶδος 1. « tranchant » d’une bêche, au gén. γενῆδος
γένυς
—
(S. Ant. 249) hapax; les mots en -niç sont rares et poétiques. Le grec moderne emploie encore γενεία, γενειάδα, γένι « barbe ». Æt.: Vieux mot i-e. désignant une partie du corps. Le thème
en u se retrouve clairement en celtique, germa-
nique, et tokharien : v. irl. giun, gen «joue, menton», pl. geneu, mâchoire », tokh. À fanwe-m
gin « bouche », gall. got. kinnus « joue,
duel « les deux
mâchoires » ;
le latin a un thème en u dans 16 dérivé genuïni « dents de
la joue », mais gena « joue » (d’après méla?), voir ErnoutMeillet s.u. Le skr. hénu- t. thème en u présente une aspiration secondaire. Le composé av. zänu-drajah-, dans le premier terme duquel on reconnaît notre mot, présente une longue non expliquée. Voir Pokorny 381. Le sens originel est « mâchoire », et 16 développement de
γένειον
« barbe»,
etc.
est
original
en
grec.
Le
216 — « vieillesse », yépov la part devenu
d’honneur de bonne
formuie
réservé au γέρων, mais le terme est heure indépendant, cf. toutefois la
homérique
τὸ
sur
l’oissau
Thompson,
Birds
s.u.;
d’où
«grue» pour porter des poids (Poll. 4,130); nom d'un poisson rare et extraordinaire qui se trouve dans le golfe Saronique et passait pour être engendré par les grues lorsqu'elles volaient au-dessus de la mer (ÆL), ct. Thompson, Fishes s.u, et Strômberg, Fischnamen 120 ; nom d’une danse : voir Gallet de Santerre, Délos primitive
178-184, Selon Æl. Dion. 113 Erbse, yépny serait un féminin de γέρανος. Trèa rares composés : γερανοδοσία (Poll.), -δωτία (PL.), -méStov
γέρας
ἐστὶ
γερόντων
(IL.
Hdn. cite un doublet ἀγείρατος [?] ; γεραστός est un mot de
lexique
(EM
227,43),
de
même
que
16 dénominatit
γεράζωῳ « honorer » (EM 227,43). Le thème
de γέρας se trouve dans de
γεράασφόρος (Pi.), γερεαφόρος (SIG -popla ‘(tardif).
rares composés
1025),
γερηφόρος
:
et
Parallèlement à γέρας a dû exister un thème en r *yépap l'idée de « vieux » (Æsch.
: f. (rarement m.) « grue», grus cinerea (IL., voir
γὰρ
ἐράσμιος et Schwyzer, Gr. Gr. 1,493 n. 10; adj. en -todans ἀγέραστος «sans part d'honneur » (1|., poètes) dont
un fém. γέραιρα dans ion.-att.),
originellement
(Benveniste, Origines 16) qui rend compte de'l'adj. γεραρός « respectable » (I[, poètes, grec tardif) mais peut Impliquer
yepévEpuov, voir γέρων. yépavos
désigne
4,323) et 19 dérivé yepærôg « vieux » qui sémantiquement fonctionne comme adjectif de γέρων (voir ce mot). Autres dérivés : γεράσμιος « qui honore » (H. Herm. 122), « honoré » (E.) mais, semble-t-il, « de vicillard » (Ε. Suppl. 95), cf.
grec
possède d’autre part γνάθος, visiblement apparenté.
« vieillard » et
, nom de plante = λυχνίς,
Dérivés : outre l'adj. γερανώδης, un certain nombre de
Bechtel,
Lexilogus
Ag.
722, Suppl.
667) ; il existe
une var. de l'Il. 6,87 eb 270 ; cf,
s.u.;
160
mot
désigne
des
prêtresses
de Dionysos (Dém. 59,73); on à enfin γεραιράδες ou γεραράδες « prêtresses d'Athéna à Argos » (AB 228, 231, c£.
Hsch.
verbe Hom.
s.u. γεραράδες,
Latte
avec
la bibliographie) ;
dénominatif yepolpo «honorer», employé chez avec un datif indiquant le cadeau dont on honore
un personnage (Hom., poètes, prose tardive, en prose ancienne sauf chez Hât., X., PI.).
non attesté
Æt.: Le mot, nous l’avons dit, se rattache à des termes
exprimant l'idée de « vieux » (voir plus haut γεράσμιος et γεραρός qui participent aux deux emplois) cf. yépov, γῇρας, γραῦς, P.-8. γεργέριμος. Hors du grec on rapproche skr. jards-, thème en 8 fém., « âge ».
termes qui évoquent la grue d’une façon ou d'une autre ;
-ἴδος f. espèce de bandage (médecins), γερανίας,
γερανίς,
-ou « qui 8 un cou de grue » (Phryn.) ; γεράνιον geranium tuberosum plante, ainsi nommée parce que le fruit ἃ 18 forme d’un bec de grue (la plante est également nommée γερανογέρων, ct. Strômberg, Pflanzennamen 54 et 159) ; le mot désignerait également une truffe (Eust.) et une substance utilisée en alchimie; γερανίτης où plutôt γερανῖτις « plerre précieuse » (Plin. 37,187, cf. Redard,
Noms en -vnç 53). Verbe comme
dénominatif
yepawltæ « crier
: qualificatif d’un
γἁρἀτη;
cheval
Oxy.
(P.
6, 922 ;
VI®-VIt® 8,) ; « vieux cheval », cf. γέρων et tardif γερατία, γἁργἐριμος
:
d'olives
sortes
mûries
sur
δρυπεπῆς ; v. Call. fr. 248 avec les données graphes (Suid., Hsch,, Ath. 56 d). Et.: Obscure. Le rapprochement avec « fragile, qui menace ruine » à été contesté
l’arbre=
des lexicoskr. jarjara(Arbenz, Die
Adjektiva auf -ysog 104, n. 68). Cf. γέρων Ÿ
une grue » ( Gloss.).
Τέρανος subsiste en grec moderne. Æt.: La forme à nasale est attestée dans arm. kfunk,
en
celtique, gaulots tri-garanos «avec trois grues », gall. garan, en germ., v. angl cran. Une formation en u se trouve dans lat. grûs, lit. gérvé, v. russe Zeravä; v.h.a. kranuh, v. angl,. cranoc ont à 18 fois n et u. Ces données supposent
à l’origine une flexion complexe avec alternance de thèmes
en n et u, et déclinaison athématique, cf. γέρην * γέρανος (Hsch.).
expressif
Ce mot
devait
signifler
originellement
«la criarde », cf. skr. jérate, grndit, etc.
γέρας,
-ἀος (en prose -ὡς chez X. et Luec.) : « part
d'honneur, don d’honneur, privilège » (Hom., ion.-att., pap.) notamment part du prêtre dans les sacrifices (inscr.).
γερδιός depuis
ou
m. : «tisserand » (Hsch.,
γέρδιος
le 11° s. av.) avec
doublet
le
yép&iç.
pap.,
Formes
de
féminin : γερδία (Edict, Diocl.), Ὑερδίαινα (pap.). Composés : γερδιοραδδιστῆς (pap.), γὙερδοποιόν (gloss.). Dérivés : γερδιακός (pap.), γερδιών, -ὥνος m. « atelier de tisserand » Et.:
Terme
technique.
Le
lat.
gerdius
(Lucil.,
ete.)
doit être pris au grec. L'hébr. girdd'ä serait également pris au grec selon H. Bauer chez Walde-Hofmann s.u. De toute façon le mot grec risque fort d'être emprunté.
180.
γερήνιος : épithète homérique de Nestor dans la formule Γερήνιος ἱππότα Νέστωρ (I 2,336, etc.), Les
Le mot existe encore en grec moderne au sens de « prix,
scholies expliquent le mot soit comme un dérivé de γέρων,
récompense ». Γέρας est certainement apparenté à γῆρας
ce
Probablement
en
mycén.,
ct. Chadwick-Baumbach
qui
est
impossible
(le
rapprochement
proposé
par
Delebecque, Le cheval, 38, avec 18 formule γέρων ἱππηλάτα
γέρων
217 ---
dérivé du nom d’une ville de Messénie Γέρηνα ou Γέρηνον ;
196) : outre la rareté de la transcription de h par %, une difficuité est qu’il faut partir de γερωσία, avec assibilation de τ (forme prélaconienne ? ou influence de l'ionien-
Hés. connaît T'épnvoy (fr. 16) et les l'epnvot (fr. 15) liés
attique 7); Wackernagel,
à la légende de Nestor. Mais Strabon, p. 340, considère la ville comme imaginaire. Il n'y a pourtant pas d'autre solution que de comprendre Nestor le « Gérénien ». Cette kereno =
γερωχία composé de γερα-οχία (οἵ, ἔχω) ; on a d'autre part la glose γερωνία * γεροντία ‘ παρὰ Λάκωσι καὶ Λακεδαιμονίοις καὶ Kpnol (Hsch.), mais Latte met γερωνία entre crochets, dittographie de γεροντία qui
Tepnvég qui semble être un anthroponyme, ct. Chadwick-
seralt le lemme. Dé γερουσία sont tirés divers dérivés :
Νέστωρ
vue
Od.
trouve
Baumbach,
3,436
un
et 444
certain
ne vaut pas) ; soit comme
appui
dans
16 mycén,
un
«membre
d’où 16 composé yeppopépot « porteurs de boucliers (ΡῚ., X., etc.) ; mais aussi « claies, clôture d'osier », marchés p. ex. (attique), « couverture d'osier » composé γερροχελώνη) ; par un développement
de sens différent « piquet » (Eup.), « trait » (Alem.), « mem-
bre viril » ou olisbos (Épich. 235). Dérivé γερράδια * στρωτηρίδια (Hsch.),
ct. des dérivés
en -dStovy,
est ,malaisé
Chantraine,
Formation
72.
Il
de
tirer parti de la glose γέρσυμον (γέρσιμον Latte) * &xpoy ἁλιευτικοῦ καλάμου (Hech.), en raison des doublets γένσιμος (γέντιμος Musurus) chez Hsch. et κέρσιμος corrompu)
« crochet d'hameçon » (Arbenz,
Die Adjeklive auf τιμὸς 80).
Pour les formes voir sous γάρσανα. Sur
gerrae
les
à vocalisme
emprunts
exclamation
zéro γάρρα
latins
gerrae= crales
populaire
(= αἰδοῖα ?),
et γάρσανα, uimineae
voir
et
Ernout-
Meillet s.u. Et.: Le crétois γάρσανα confirme que γέρρον repose sur *Yycpooy, ct. avec une place différente de l'accent v. norr. Kiarr «broussailles», v. suéd, (german. *Kerzd), cette accentuation
innovation.
Avec
norrois kass (de Pokorny 392.
un
vocalisme
*kars)
o on
Kioerr devant
« marais » être une
8 d'autre
« corbeille d'osier ». Voir
part
v.
Frisk, et
γέρων, -οντος : m. « vieillard » (Hom., ion.-att.) parfois employé comme épithète, en poésie plutôt qu’en prose,
ct. γέρων πατήρ (I objet yépoy
un
de
la
gerousia » (PIb.,
inscr,
Béotie),
avec
le
suffixe -αστής Issu des verbes en -ἀζειν ; Hsch. fournit enfin la glose γεροάκται * ol δήμαρχοι παρὰ Λάκωσιν, où
γξρρον : peut ou doit signifler originellement quelque chose comme «osier» (qui se dit couramment ἱτέα) et désigne divers objets faits d’osier : « boucliers d'osier » (Hdt.,
(probablement
Unt. 208 n. 15, admet
γερουσίας, -οὐ m. «membre de la gerousia» (IG V 1,31, etc.), γερουσιακός (inscr. Téos), γερουσιαστῆς
180.
γεροῖος, γεροίταν, γέρυς, voir γέρων.
X., etc.) d'osier » dans les (avec le
Spr.
1,358) ; parfois comme épithète d’un
σάκος (Od. 22,184) ; en raison de l’importance
on lit Ingénieusement γερωάκται dérivé d'un ἔἘγερωάζω == FryepouaidÇe, issu lui-même de γερώδα (Baunack et Bourguet,
I.
cc.);
mais
l'explication
fournie
est peu satisfaisante (cf. Latte s.u.). Sur le thème yepovr- sans altération été constitués des dérivés relatifs soit
par
Hsch.
phonétique ont à la notion de
vieillesse, soit à celle d'Ancien, membre du conseil ; diminutifs : yepévriov (Hp., ion.-att.), yepovréprov ( Gloss.) ;
γεροντίας, lacon.
-ou
sel.
(ct. plus
Fust.
971,23;
vieillard » (Ar. fr.
715)
haut yepoucl&c) γερόντειος
d'où
«qui
yepovrelæ
Apul.) ef. ἠριγέρων ; γεροντικός mais γεροντικόν «siège du Sénat,
« grand-père », concerns
un
«séneçon » (Ps.
« de Vieillard » (PL.) Sénat » (Str., et p.-ê.
Plb.); verbes dénominatifs γεροντιάω «devenir vieux» (D.L. 3,18), fait sur le modèle des verbes de maladies en
κιάω (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,732); γεροντεύω « être sénateur, membre de la gerousia » à Sparté (I G V 1,294, etc.)
avec 16 subst. dérivé yepovrela (Éphèse). Rares composés de γέρων : Ὑερονταγωγέω, γεροντογράδιο mot comique et barbare (Ar. Th. 1199), -διδάσκαλος (PE).
A côté de γέρων, thème en -vr- (ct. ÉL.), existent de rares
Bloses
thèmes
d'Hsch.
expliqyées
secondaires
γέρυς
comme
et plus
ou
et γερύτας *
des
formations
moins
yépoy
obscurs.
(Hsch.)
analogiques
Les
sont
d'après
πρέσθυς et πρεσθύτᾶς, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,463. Toutefois Leumann voit dans γέρυς une dérivation inverse des diminutifs ἔγερυλος, Γέρυλος (GL 32, 1953, 224 n. 1). Τ existe en tout cas des hypocoristiques Γέρυλος, Γέρυλλος, Γερῦς (-UBoç), issus de γέρων voir Leumann, 0. c. 223-224. La glose d’Hsch. γεροίταν * πάππον Κρῆτες n'est autre chose que γερύταν avec une graphie inverse os pour v. Enfin yepoïa « vieilles histoires », attribué à Corinne et que Bechtel a expliqué par un nom propre Γέρως (Gr. .
Grecs
1,304), est des plus douteux et il semble qu'on doive ilre
(ct. γέρας), désigne les Anciens, membres du conseil (Hom.) dans certaines cités comme Sparte (Hdt., PI.), à Élis (Arist, etc.) ; Ρ.-ὃ, attesté en mycén. Dérivés : γερούσιος de *yepoyr-tog « qui concerne les chefs, les Anciens » (Hom.) avec 16 substantif γερουσία
Fepoïx (Corinne, tr. 665,1,2 P). En composition le composé hellénistique γεράνδρυον « vieux tronc d’arbre » (Thphr.) est fait sur 16 modèle de μελάν-δρυον « cœur de l’arbre » (Thphr.) qui est lui-même fssu de x μέλαν Spués (Od. 14,12) ct. Strômberg,
de l'âge
dans
f. collectif
le système
«le
conseil
des
social
et politique
Anciens,
le Sénat»
des
à
Sparte
(D., Arist., etc.), à Carthage (Arist., etc.), à Rome (Plu, etc.), Ρ.-ὃ. attesté en mycèn. cf. Chadwick-Baumbach
180 ; forme laconienne, γεροντία (X. Lac. 10,1). D'autres doublets font difficulté : Ar. Lye. 944 fournit γερωχία «sénats : on à voulu y voir une notation d’un lacon. Yepohix
(Baunack,
Dialecte laconien
Phil.
70, 1911, 486
145-147, v. Fritz, Am.
sq,
Bourguet,
J. Ph, 66, 1962,
Theophrastea 99 ; 16 mot sert aussi d'adjectif ; cf. la glose
d'Hsch. γεράνδρυες * αἱ παλαιαὶ δρύες καὶ τὰ παλαιὰ δένSpx γεράνδρυα. Les
termes
que
nous
avons
examinés
expriment
la
notion de vieillesse, et s'appliquent dans quelques emplois à l'importance politique et sociale des vieillards, des Anciens. Les noms de qualité correspondant à γέρων sont de vieux thèmes en s. L'un, γῆρας, qui a conservé 19 sens
γέρων
—
général
« vieillesse»
à
son
vocalieme
altéré
(voir
s.u.).
L'autre, γέρας, s'est au contraire spécialisé dans 16 sens social ou politique de « part d’honneur, privilège » (voir
s.u.). Mais l’adjectit dérivé de yépac, γεραιός fonctionne comme adjectif répondant à γέρων," Il signifle « vieux » avec en général la nuance accessoire de « vénérable », etc. (Hom., Hdt., etc.); se dit parfois des Anciens d'une cité (PL, X.), signifle rarement « vieux» en général (Æsch. Ag. 710); accent d’après παλαιός ; mais l'adj. usuel en att. est γηραιός (voir sous γῆρας et Wackernagel, Spr.
Unt: 208). Dérivé γεραιότης (pap.)᾿ Le grec moderne ἃ γέρος, γέροντας, ete. Et.: Ῥέρων doit être une vieille forme de participe, identique à skr. jdrant-, ossète zärond « vieillard, vieux ». En védique subsistent quelques exemples d’un présent jdrati «devenir vieux, rendre vieux», à côté du plus fréquent jdryati, jtryati « vieillir ». On évoque aussi des
formes comme arm. cer, -oy «vieillard » (= grec *yépoc). Voir γέρας, γῆρας, γραῦς ; Pokorny 390.
γεύομαι
: f. γεύσομαι,
aor. ἐγευσάμην, pt. γέγευμαι
« goûter » (de la nourriture, -etc.) mais aussi dès les textes homériques «faire l’expérience de, tâter de» (Hom., ion.-att., etc.); le complément est au gén., rarement à l'acc. ; l'actif factitif yeûo « faire goûter.» est rare (Hdt.,
E., PL); semble
la forme isolée athém. γεύμεθα (Théoc. artificielle.
Peu
de
composés,
14,51)
notamment
avec
ἀπο-, δια-. ; Dérivés nominaux : γεῦμα « fait de goûter, goût, aliment » (Hp., ion.-att.), avec γευματικός épithète de χιτών, de sens
inconnu
(Schwyzer
462
B,
Tanagra,
{π|86
s.
av.),
γεῦσις «sens du goût, goût, nourriture» (Démocr., Arist, etc.) : si la forme était ancienne on devrait avoir Ἐγεῦστις ; γευθμός (hapax Nic. Al. 399). Nom d'agent : γεύστης (CIG 2214, Chios). Nom d’instrument : γευστήptov « coupe pour goûter » (Com.) avec les doublets
γεύστριον,
γευστρίδιον
avec le suffixe ment de sens
et
γευστρίς
(Gloss.).
tardifs
Adjectifs :
en -roç, 16 composé ἄγευστος généraleactif «qui ne goûte pas» (lon.-att.)
rarement «non goûté » (Plu.); d'où le simple plus tardit γευστός « qui peut être goûté » (Arist., Plu.); en outre γευστικός « qui concerne le goût » (Arist.), Le grec moderne a γεύομαι, γεύση, γεῦμα « déjeuner » avec γευματίζω, ἀπογέυμα « après-midi ». Et.: "Αγευστος prouve que le thème est yeua-, ce qui se retrouve dans got. kiusan « goûter, choisir», v.h.a. kiosan, οἷς, Ἡ y 8 d'autres formations notamment avec le vocalisme zéro skr. jusdte «goûter, appréciers et un causatif skr. josdyate, got. kausjan. Enfin le latin a d'autres
formations : dégünere, gustus, gustâre (Ernout-Meillet sous gustus). Le grec ἃ généralisé le vocalisme ε. Ὑ. Pokorny 399.
γέφῦρα 47),
crét.
: t. (Hom., ion.-att.), béotien Béqupæ (Stratt. δέφυρα
(Collitz-Bechtel
Slpoupæ - yéqupa Λάκωνες
(Hsch.)
5002
b
6),
ct. Bechtel,
laconien
Gr, D.
2,833 ; sur βοφούρας voir Bechtel, L c. Chez Hom. le mot n'est employé qu’au pl. et dane l'Il. seulement : 16 sens est «levées ἀδ terre qui contiennent un cours d'eau»
(1|, 5,88), (Z 4,871)
avec l’expression flgurée πολέμοιο γεφύρας expliquée par 16 scholiaste τὰς διόδους τῶν
φαλάγγων «les passages ouverts entre les corps de troupes » ; cf. encore Str. 9,2,2, Carm. Pop. 50. Dans le grec postérieur
218— fion.-att., etc.) γέφυρα signifle « pont », le point commun entre les deux emplois pourrait être la notion d'endroit
par où l’on passe, chaussée. Dérivés :--yepüproy, diminutif (ÆL); τις ἐπὶ γεφύρας, ὡς ᾿Ηρακλέων * ἄλλοι
γεφυρίς * πόρνη δὲ,... ἄνδρα ἐκεῖ καθεζόμενον ἐπὶ τῶν ἐν ᾿Ελευσῖνι μυστηρίων συγκαλυπτόμενον ZE ὀνόματος σκώμματα λέγειν εἰς τοὺς ἐνδόξους κολίτας (Hach.). Verbes dénominatifs : γεφυρόω «établir une chaussée » (I 15,357) mais généralement «établir un pont» (1]. 21,245, ion.-att.), avec γεφύρωσις «établissement d'un pont » (Str., Arv., etc.), γεοφύρωμα « pont » (J.), γεφυρωτής
« constructeur de pont » (Piu.) ; d'autre part dans un sens
particulier,
γεφυρίζω
(Plu.) ; l’origine
de
du
la procession
«railler» terme
des
poursuivre
est indiquée
mystères
du pont du Céphise comme
par
d'Éleusis
ἐπὶ τῆς γεφύρας raillaient ceux
qui
de sarcasmes Hsch.
: lors
les gens
postés
passaient : s'agit-il
on l’admet généralement
ou
de la chaussée le long de la mer ? Dérivés : γεφυρισμός (Str.), γεφυριστής (Plu., Hgch.).
Γέφυρα, γεφύρι subalstent en grec moderne. Et.:
La
partie
suffixale
à celle de ἄγκῦρα penser
à
une
du
mot
est toute
comparable
(-up-y«). Le traitement de l'initiale fait
labio-vélaire
sonore,
mais
la
dissimilation
par la labiale suivante supposée pour expliquer la forme
γέφυρα reste douteuse, cf. Lejeune, Phonélique 38 n. 2 On 8 tenté de rapprocher de yéqupæ arm. kamurf « pont » (Meillet, BSL 22, 1921, 17, et 36, 1935, 122), malgré la difficulté phonétique ; , indo-européen bh, devant être représenté par w. Un mot de ce genre peut avoir subi des altérations accidentelles. De toute façon ce rapprochement étroit ne permet pas de poser une étymologie indo-européenne claire. Les noms du pont sont divers dans les langues indo-européennes (cf. lat. pons, qui se rattache à un nom du chemin) et préseutent à l'intérieur d’une même langue des variations. On 8 parfois supposé pour γέφυρα une origine non indo-européenne
Krahe,
:
Lamer,
Die Antike
Phil.
Woch.
1932, 128
15,181 ; cf. Kretschmer,
sqq.,
GI. 21, 1933,
i58, et 22, 1934, 299. γῆ : 1. dor, y&, chypr, ζᾶ (Hom., quelques ex,; Hés,, ion.-att.). Le pluriel est rare : γαῖ (Arist.) et γέαι (SIG 279),
doute
sans
innovation
cf Schwyzer,
Gr. Gr.
1,473
K. Meister, Hom. Kunsispr. 172,253; gén. inser. ion.) et y&v (pap.), dat. γέαις (inser.
n. 4; 2,61, γεῶν (Hat.,
fon.) ; acc. γέας (SIG 46,3) et γᾶς (pap., Str.), avec ζᾶς en chypr. Sens : « terre » par opposition au ciel, par opposition à la mer, parfois « pays » (par opposition à la ville, etc.), parfois la terre que travaillo le laboureur, Le mot figure comme premier terme dans un très grand nombre de composés. Avec la forme la plus ancienne et la moins fréquente, surtout poétique yn- (dor. yä-) : yäbepyés " à ἀγροῦ μισϑωτῆς, Λάκωνες (Hsch.) = γεωργός avec γαοργέω (Schwyzer 614, thessal.), ynyevhç surtout comme ‘épithète des Géants (ion.-att.), -λεχής (Call.),
πλοφος « colline » (X., Pl.), y&pérpäs (dor.) = γεωμέτρης, γᾶμόρος « qui a une part de terre » (dor., trag.), γήπεδον (PL.), γᾶπόνος, etc. (E.), -moroc (/Æsch.), γηφάγος (Call.), τφοριών nom de mois à Jasos ; cf. encore le verbe γηοχέω « posséder
Un
des terres » chez
grand
nombre
Hdt.
de composés
présentent
un premier
— terme
affecté
d'une
voyelle
thématique
γἄοδίκαι
(Schwyzer 396, Acarnanie). Mais ce procédé est presque uniquement attesté en ionien-attique et dans 6 grec
postérieur où le premier terme présente la forme yew- : γεωγράφος, etc. (Str, etc.), -δαίτης (Call.), -δαισία (Arist.), etc. ; γεώλοφος (PID., etc.), γεωμέτρης (PI., etc.)
avec -μετρέω, -μετρία, -μετρυκός, γεωμόρος, ete., attique pour γημόρος, ebc., γεωνόμος (1
15 45), γεώπεδον « morceau
de
pour
terre,
jardin » (Hdt.
7,28)
γήπεδον,
γεωπείνης
(Hat.), γεωπόνος, -πονία, -πονέω, etc., γεωτόμος, -τομία ; γεωτραγία « fait de manger de 18 terre » (Hp.), cf. τραγεῖν. Les composés
de yn-
présentent donc
normalement
en
ion.-att. et dans 19 grec postérieur la forme yecw-, γήλοφος et γήπεδον étant des exceptions isolées. Cotts généralisation a pu être aidée par l'existence des composés où l'initiale du second terme était o ou ὦ : γεώνιον « prix d’une pièce
de terre» (SIG* 587), γεώρυχος (cf. ὀρύσσω), -ωρυχέω -apuxia et surtout le groupe capital de γεωργός « agriculteur,
laboureur,
paysan » (ion.-att., etc.) qui doit reposer
sur *y&-Fopyos, cf. sous épyév, mais le dor. ἃ yäFepyés, cf. plus
haut.
Le thème -yew- flgure encore au second terme de composés en ion.-att. dans une vingtaine d’exemples, où la tradition hésite entre -yew-, -yeo-, -yeto- (et -yoto-, VOir plus loin) : par exemple, βαθύγειος (Call.), -γέως (Thphr.) ; Éyyetog « qui est dans la terre, qui consiste en terre», ἐπίγειος (PL, etc.), ἰσόγεως (Thphr.), -γείως (IG II* 1665), κατάγειος (X., etc.), λεπτόγεως et τγεῖος (Thphr., etc.), μελάγγεως et -Yetog (Thphr.), ὑπόγεως et -yerog. La confusion
est grande,
notamment
dans
la tradition
manuserite qui hésite souvent entre -yetog, -yeog, -Ὑάιος, «γέως parce que dans le grec tardif αἱ el ε, ο et w possèdent 18 même prononciation.
Dérivés : diminutif γήδιον « petite ferme » (Ar., Χ. etc.) ; les adjectifs γήϊνος « de terre », adj.
de
matière (Sémon.,
X., PL, etc.) ; avec abrègement de l’êta yenpés « de terre » (Η͂Ρ., Pl, Arist.), γεώδης « qui ressemble à de la terre, de terre » (Ρ]., X., Arist.) et les composés ἔγγειος « qui est dans la terre » (PL., etc.) « qui consiste en terre, foncier »
(D., etc.), κατα-,
etc.,
βαθυ-
(Call.), etc,
dor.
y&tog
(Æsch.) et γαικός (SIG 421}) ; enfin le subetantif γήτης de γηίτης « cultivateur » (S. Tr. 32) cf. γαῖται * γεωργοί (Hsch.). Verbes dénominatifs : Ὑεόομαι «devenir de 18 terre » (D.S.) avec la forme à préverbe &xo- et en Argolide,
époque romaine, ἐγγαήσας (« long ?) = ἐνουκήσας (1G IV, 853). Le mot yÿ a un doublet de même sens yaïæ f. (plus de 800 ex. chez Hom. contre 10 de yñ, poètes, trag., com., dans les paratrag.) : « terre » avec 168 mêmes emplois que
γῆ.
γηθέω
ct. ἀνόκαιον * ὑπέρῳον, γράφεται χαὶ ἀνώγεων (Hsch.), οἵ. Suid. et AB 405 ; il n'est pas impossible que ἀνόκαιον soit la forme originelle (cf. ἀνακάς sous ἑκάς, ἀνεκάς), et
que
l'ionien d’Hat. voir
: βαθύγαιος (Hdt.), &y- (Æsch.), s.u.),
ἐπι-
(Hdt.),
κατα-
(Hdat.),
ἀνώγαιον
résulte
d’une
étymologie
populaire;
ἀνώγαιον subsiste en gr. moderne ; les-pap. ont κατώγαιον «cave» ; Ταια- flgure comme premier terme dans de rares composés : soit sous la forme γαῖο-, γαιονόμος (Æsch.),
soit.sous la forme yæun- : yœunyevhç et γαιηφάγος sont tardifs mais γαιήοχος est une vieille épithète de Poseidon (Hom.), γαιάοχος (trag.), γαιᾶξοχος (16 V 1,213, Sparte), le sens traditionnel est « qui porte la terre » ou « qui secoue la terré » ; les trag. ont parfois employé le mot au sens de «protecteur du pays», en rapprochant secondairement τοχος de ἔχω (cf. ynoyéo « posséder des terres» Hat. 7,190). Le témoignage du dorien prouve que le second terme est - ξόχος. 51 l’on rapproche le mot de *wegh«aller en voiture» cf. lat. uehô, on pourra comprendre
«menant son char sous terre» (cf. la glose 6 τὴν γῆν συνέχων, À ἐπὶ τῆς γῆς ὀχούμενος, À & ἱππικός, ὁ ἐπὶ τοῖς ὀχήμασιν À ἄρμασι χαίρων Hsch.), Poseidon étant un vleux dieu fluviai (Nilsson, Gr. Rel. 1,419). Avec 18 même analyse Borgeaud comprend «ramenant la terre ( Déméter) à la maison, l'épousant » (ΚΖ 68,221) ce qui n’est guère naturel. Kretschmer, Gl. 5, 1914, 303 songe
à une interprétation
Γαῖαν
ὀχεύων
ou Τ'αίᾳ
ὀχούμενος
d’après une légende où Poseidon sous la forme d’un étalon se seraît uni à Déméter ; majs rien ne prouve que ὀχεύω, ὀχέω en ce sens comporte un F initial. Finalement, outre l'interprétation possible de Nilsson, il subsiste celle qui semble également satisfaisante, ou même davantage, de Meillet posant une racine *wegh- « secouer », cf, lat. uexdre
got.
gawigan
«mettre
en
mouvement,
secouer »,
lat. ueclis, gr. ὀχλεύς «levier » (Mélanges 249-255) ; οἵ, aussi αἰγίοχος sous αἰγίς. Rares
Heracl.
dérivés
1,136)
: γαιών,
à côté
-ὥνος
de γαεών
«tas
(IG
Ch.
p.-ê.
Andier,
de
terre»
XIV
323,
(Tab.
II, 83,
Halaesa). Adj. poétique γαιήϊος «né de la terre » (Od.), «terrestre, de terre» (Nonn.). Le dénominatif yarôo « transformer en terre » est technique et très tardif (Tz.).
19 grec moderne emploie yñ, γεωργός, γεωμέτρης, ete. Et.: Ni γῆ, ni γαῖα n’ont d’étymologie établie. On 8 supposé que yæïx était une contamination de γῆ avec alæ (voir ce mot) et μαῖα, Simple hypothèse liée à la notion
de la « terre mère ».
). On a γηγγήλιξ, γὙήλιγρος : à ἄγριος μῦςoché(Hech. lat. glis, οἵ.
proposé de lire γίγγιλιξ Latte s.u.
γηθέω
Γαῖα figure comme second terme dans un certain nombre de composés en τ-Ύαιος, en concurrence Aavec -yewç, “yerog, etc. Les exemples les mieux attestés flgurent dans (Hom.,
219—
et l’on a rappr
: pr. (Hom., poètes) ; le parfait γέγηθα avec sens
présent est fréquent notamment
chez les tragiques ; aor.
ἐννοσί-
γηθῆσαι (Hom., Pi., etc.). Le thème est en & cf. dor. γαἄθέω, yéyäôe, ἴᾶθἣσαι, etc. Un présent parallèle γήθω, γήθομαι, dor. γάθω qui se trouve attesté tardivement
μελαγ-
(Q.S., etc.),
(Hdt.), μεσο- (Hdt.), ὑπο- (Æsch., Hdt.). Il existo également des substantifs de genre inanimé : le plus remarquable est ἀνώγαιον (-yeov) οὐ ἀνάγαιον «pièce du premier étage, grenier » attesté chez X. An. 5,4,29, Antiph. 812, Ev. Marc. 14,15, Ev. Luc 22,12 ; ἀνώγεον (Collitz-Bechtel 1681) ; cevtains grammairiens donnent une forme ἀνόκαιον,
doit
être
une
réfection
secondaire.
Le
sens
est celui de la joie rayonnante. Le verbe est exceptionnel en attique (οἵ, D. 18,323 dans une expression emphatique φαιδρὸς καὶ γεγηθώς). Il est concurrencé et éliminé par
χαίρω. Rares formes à préverbe (ἀμφι-, ἐπι-, συγ-). Rares formes nominales. Thème en 8 : γῆθος n. (Épicur., Plu.), mais le terme ne peut pas ne pas être ancien, car il
—
γηθέω est
indirectement
attesté
par
de
nombreux
composés
220— compromis
entre
γῆρας
et γεράνιον ; pour
dans la langue épique : πολυγηθῆς (Π, 21,450 épithète des Horai, Pi.); en outre εὐγᾶθῆς (Eur.), μελιγᾶθής « doux comme miel » (Pi.), rAoutoyä0ñc « qui rayonne de richesse » (ZÆsch.), φιλογαθής (Æsch.) et 5 ex. plus tardifs.
de cette contamination, 159, n. 1.
C'est peut-être sur γῆθος qu’on été constituées les formes
Parallèlement à γηράσκω «vieillir,
poétiques : adj. γηθόσυνος (Hom., etc.) cf. I. 13,82 χάρμῃ γηθόσυνοι « dans le joyeux entrain de la bataille » et le subst. ynBocûôvn (IL, poètes). Adj. tardif γηθάλεος (Androm. ap. Gal.), — Il n’est pas sûr que γᾶσσαν * ASovhv (Hsch.) repose sur γᾶθ-μαν, cf£. Baunack, Philol. 70,376. Et.:
Comme
le latin
a gaudeô,
gäuïsus
sum
on
pose
Ἐνἃ -εθ-έω, La difficulté est que la contraction de -ä Fea dû se produire très tôt, à moins de poser *yä-0e-? On constate d'autre part que le parfait est également fait sur un thème y&FeG- (ou γᾶθ- ?). Le plus simple serait de poser un thème de parfait γᾶθ- οἵ, Chantraine, Gr. H. 1,429, sur quoi aurait été refait secondairement le présent γἄθέω, γηθέω, mais 16 latin fait croire que le présent est ancien. Sur le suffixe θ, voir Benveniste, Origines 190. Apparenté à γαίω, γάνυμαι. Voir Latacz, Freude 133-160.
: (dor. y&0-), -{Boc, ?. (Épich., Eub., Nic.),
Strômberg,
Pflanzennamen
Quant à la glose γηράμων * γράζα (Hsch.) il n'y 8 rien à en tirer,
γῇρας existe un présent en -oxo, devenir vieux » (Hom., ion.-att.), f.
γηράσομαι et -άσω, aor. rad. ath. ἐγήρᾷ (Hom., où c’est un
éolisme
probable,
ion.-att.),
Hés., etc.), infinitif γηρᾶναι,
participe
mais
γηράς
γηράναι
(Hom.,
sans aucune
nécessité métrique (Æsch. Ch. 908) ; aor. sigm. ἐγήρᾶσα (Hdt,, PL.), au sens factitif (Æsch. Suppl. 894), pt. γεγήρακα (S., eto.); 14 forme καγγέγηρασ᾽ (pour καταγεγηράκασι) est douteuse (Alcée 130 L.P.). Formes isolées : γηρείς pour le participe γηράς (Xénoph.) serait fait sur 16 modèle
de δαμείς ; part. aor. p. γηραθείς est tardif. Formes à préverbes avec ἐγ-, xat-, συγ-, etc. Présent nouveau γηράω (X., Arist., Mén., etc.). Peu de dérivés nominaux, p-ê. γήρᾶσις (Ammon,., Suid.) qui expliquerait γηράσιμος (J.H, 51. 34,12 Téos) et chez Arist. γήρανσις sur 16 modèle de ὑγίανσις. Le
X‘qfluÀMg
cf.
l'explication
grec
γηράσκω,
moderne
possède
encore
γῆρας,
γηραιός,
à côté de γέρος.
Et.: Il est clair que le vieux substantif de cette famille
γήθυον (Ar, Phryn. Com., Thphe.) n., γήτειον (Ar., Alex., Call.) n.; variété d'oignon de printemps. Selon Moeris 115 équivalent attique de ἀμπελόπρασον « poireau des vignes, p.-ô. aussi ciboutette » (cf. André, Lexique s.u.
réservé
gëlhyum ; ct. encore Strômberg, Theophrastea 84). Ei.: Ignorée. Selon Kalén, Gôt. H.À, 24, 1918 : 1,103 sq.
dans les formes verbales. Il apparaît que γέρας est franche-
γηθυλλίς serait un composé signifiant «petit sac de terre » (?), cf. θύλαξ ? I est plus naturel de voir dans γηθυλλίς un diminutif de γήθυον, Quant aux rapports de γήθυον et γήτειον ils sont obscurs, le premier pouvant être une déformation du second d'après γηθέω, etc.
sens de vieillesse. On ἃ supposé il y a longtemps
yñpa.s
chez
Hp.
: @. ταος (Hom., poètes), -ως (attique), également
et en grec tardif γήρους
(avec le datif γήρει) ;
« vieillesse », en parlant de porsonnes, d’êtres vivants ; désigne aussi la vieille peau que perdent les serpents, etc.
est γέρας (avec γεραρός et γέρων) mais que ce mot a été au sens de
« privilège,
part
d'honneur », etc.
Le
sens originel est conservé dans 19 doublet γῆρας avec un allongement de la voyelle radicale qui s’observe également
ment isolé, que γεραιός ek γέρων participent au sens de γέρας. Seuls γῆρας et γηράσκω expriment simplement le (Osthoff,
IF 19,235 sq.) que la longue serait empruntée aux termes
de sens opposé #Bn et ἡδάω : cette possibilité reste en l'air (ef. Frisk s.u. γῆρας). du
vocalisme
long
Il serait préférable de voir l’origine dans
l’aoriste
athématique
ἐγήρα. Le skr. a un vocalisme bref « vieillesse» et un vocalisme long dans tique védique järi-suh (35 pl.).
ancien
dans jari-mânl’aoriste sigma-
Évidemment doublet (cf. Et.) de γέρας qui s'est apécialisé dans
le
γῆρας
sens
signifle
de
« privilège
purement
de
l’âge », etc.,
et simplement
tandis
que
« vieillesse ».
Le thème de γῆρας figure dans trois groupes de composés : γηροδοσκός, -ἔω, -lx (voir sous βόσκω) et avec un ton moins familier, γηροτρόφος, -έω, -ἰα (voir sous τρέφω),
enfin
composé
avec
-χόμος
exprimant
l'idée
de
soigner (cf. κομέω), γηροκόμος, -κομέω, -κομία, -κομεῖον. Il existe
d'autre
part
une
dizaine
de
composés
du
Pi.,
Æsch.)
doublet
-αλέος ; γηράεις qui serait un
avec
le suffixe
thème ynoxFevr-
lecture plus que douteuse chez Alcée 33 L.P.
dénominatif,
poétique
est une
également poétique, est moins rare : γηρύω,
y&pw « faire entendre 88 voix, faire connaître, chanter » (H. Herm., Hés., Pi, Æsch., Ar.) avec le dérivé γήρυμα employé par Æsch. Eum. 569 d’une trompette ; 16 mot est également attesté chez Plu.
Composé ynpuyévog, «né de l’écho » (Théoc.).
type
ἀγήρως, εὐγήρως, de ἀγήραος, etc. (cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,54), avec un doublet ἄγηρος. Adjectifs dérivés : ynporég « vieux », doublet de γεραιός (voir sous γέρων) ; 16 mot est attesté depuis Hés., puis en ion.-att. ; 11 se distingue de Ὑεραιός par 16 fait qu’il n'implique pas ia notion de vénérable, etc., cf. Hés. Tr. 378 γηραιὸς 3k θάνοις ; Tn. 6,54 Πεισιστράτου γηραιοῦ τελευτήσαντος ; accent d'après παλαιός Ÿ — γηραλέος (Xénoph.,
γῆρυς : dor. yäpug, -vog f. «voix», d'où « parole, appel» (I 4,437, B., S, E., prose tardive). Le verbe
ÆEt.: Terme noble et religieux qui se retrouve en celtique,
v.
irl.
gdir
également
angl.
sax.
«cri» des
termes
cearu,
et Pokorny 352. (ct. s.u.) doivent
tout
avec v.
le même
vocalisme.
germaniques
: got.
all.
chara
On
Kkara
«plainte».
évoque « souci »,
Voir
Frisk,
Le lat. garrià et le grec γαρρίωμεθα être apparentés, mais sont d’un ton
différent.
γήτειον, voir sous γηθυλλίς.
Il a été créë
en outre des termes de botanique : γήρειον «tête de chardon » (Arat., Nic.) qui peut faire penser à une tête de vieillard ; γηράνιον - yepæv (Hsch.) est un
γίγαρτον
: n.
« pépin
de
raisin»
(Simon.,
Ar,,
etc.)
avec 168 dérivés γιγαρτίς * σταφίς (Hsch.) = « grain de raisin sec », γιγαρτώνιον signiflant « raisin vert » (P, Lond.
—
γίγγρος, -οὐ : m. (Mén., Antiph.) avec les doublets
ined. 1821) ; enfin l'adj. γιγαρτώδης « qui ressemble à un
pépin » (Thphr.). Dénom. ἐκγιγαρτίζω (Dsc.). Ei.:
Terme
populaire
et
technique
à
redoublement.
Le rapprochement avec 1. gränum, n.h.a. Korn, douteux. Pourrait être un terme de substrat.
etc,
est
γίγνομαι
221—
γίγγρᾶς, -ou m. (Amphis) et ylyypov (Hech.) nom d'’une petite flûâte d'origine phénicienne, se dit aussi de l’air joué sur cette flûte.
Dérivés (Ath.),
Γίγας, -œvroc : m. généralement au piuriel, nom mythique d’un peuple brutal et gigantesque à distinguer à l'origine des Titans. Ils sont mentionnés par Hom. dans l’Od. mais rarement. Hés. les donne comme flls de
Gaia
et d’Ouranos ; 16 thème
de la lutte des Olympiens
contre les Géants dont Homère ne parle pas nettement a tenu ensuite une grande, place dans l’art et la littéra-
ture (cf. F. Vian, La guerre des Géants, 1952). Quelques composés : γιγαντοφόνος (E.), et
surtout
Γιγαντομαχία (PL, ete.). Le mot ylyxç est employé comme épithète de Zéphyr (Æsch. Ag. 692), cf. la glose d'Hsch. γίγαντος * μεγάλου, ἰσχυροῦ, ὑπερφυοῦς. Adjectifs dérivés : Γιγάντειος (AP), Γιγανταῖος (Æsop.), Γιγαντικός (Plu.), Γιγάντιος nom de mois en Locride et en Phocide. Æt.: Forme qui semble comporter un redoublement, avec un suffixe -avr- comme dans "άθαντες, etc, cf. Kretschmer,
Le terme
GlI.
14, 1926, 99,
pourrait
être un
Nehring,
vocable
ibid.,
170
de substrat. —
sq.
Voir
une liste des -étymoiogies sans fondement proposées par les Anciens et les Modernes chez Vian, o.c., 282-284 ; en outre une hypothèse aussi peu fondée de H. Petersson, Et, Miszellen 15.
γιγγίς, -ἰδος : f, espèce de navet, Alex. Trall. 8,140 ; 9,323,326. Diminutit
yuvyylSiov
«panals
de
Syrie»
(Dsc.),
voir
: γιγγράϊνος
γιγγραντός
μός * ἦχος
(Hsch.);
Lat.
gingrina:
attestée,
scholies
de
Nic. Al. 432,
Et.: Forme populaire à redoublement (Strômberg, Pflanzennamen 21). On 8 posé Ἐγεγγίς qui se serait assimilé en γιγγίς et rapproché γογγύλος (Solmsen, Beiträge 213 sqq.) ce qui s’expliquerait la plante. L’hypothèse reste en l'air.
par
la forme
de
: κάλυμμα κεφαλῇς ἐρεοῦν (Hsch.).
γιγγλισμός : γαργαλισμός ἀπὸ χειρῶν, γέλως (Hsch.) ; également nom d’un baiser par déformation de γίγγλυμος,
οἵ. Paus. Gr. 195 Erbse. Déformation expressive de χιχλισμός (voir sous κίχλη), p.-ê. sous l'influence de ylyypog, etc.
γίγγλος
: vävog (Hsch.).
YlyyAupos
: m. «gond, pivot,
Arist., Épidaure, Délos) cf. aussi la glose γίγγλυμος * ô στρεφόμενος γόμφος..., καὶ ἐπὶ τοῦ θώρακος ol στροφεῖς, καὶ φιλήματος εἶδος (Hsch.). Dérivés : γιγγλύμιον (Anthém.), γιγγλυμώδης (Arist.), γιγγλυμωτός (Ph., etc.), γιγγλυμωτόν nom de baiser (Teieci. 13), el le verbe dénominatif yuyyAupéouo: (Hp.). Bi.: Forme apparemment redoublée, terme technique sans étymologie.
qui tourne.
Le thème devrait désigner quelque chose
enfin
γιγγρί * ἐπιφώνημά
τι ἐπὶ
genus
quoddam
tibiarum
exiguarum
γΐνομαι (nasalisation du y intérieur et chute avec allongement
de la voyelle,
Lejeune,
Phonétique
68), thess., béot.
γίνυμαι (analogie des présents en -νυ-μαι). Futur yevhooμαι, Aoriste thématique ἐγενόμην, avec vocalisme e aoriste sigmatique transitif éyervæuny (hypothèse hardie sur
le
vocaliime
«mettre
au
de
monde »
Wackernagel, (JL,
etc.).
Spr.
Parfait
Unit.
ancien
175); «actif »
de sens intransitif yéyovæ, γέγαμεν, γεγαώς, etc. Formes plus récentes : passit f. γενηθήσομαι (hapax Ρ]. Parm, 141 e), aor. ἐγενήθην (Épich., Hp., grec hellénistique), pt. γεγένημαι (Simon., Hdt., Th.; semble une forme de l’ionien, voir Chantraine,
texte
hom.
offre forme
Parfait
grec 110-118).
En outre
un
thème
γεινόμενος,
γεινόμεθα
d'aor.
avec
allongement
métrique
pour γενόμενος, γενόμεθα (Schulze, QE 182 sq.) ; l‘hypothèse de Schwyzer (Gr. Gr. 1,715) qui suppose une graphie pour γι(γ)νόμενος, etc. est moins probable et le thème γεῖνο- ne flgure chez Hom. qu'au participe, à un temps passé de l'indic. et au subj. Une dernière forme isolée est l’athém. aor. ἔγεντο (Hés., Emp., Cali, Théoc.) ; p.-ê. BSL
(cf.
Schwyzer,
Gr. Gr.
32,198 croit la forme ancienne,
1,678),
mais
Meillet,
ce que confirmerait
à Mycènes ἔγεντο (Schwyzer 97, vi® s. av.). Longue analyse de Szemerényt, Syncope 168-188, qui pose pour
ἐγενόμην .un
ancien
athém.
*egena,-män
et pour yévro
une syncope. Sens : «naître », sens originel (c?. Et.) employé aussi au pf. avec l'accusatif pour exprimer l'âge, mais déjà chez Hom. « devenir, se produire » et finalement substitut appuyé
charnière » (Hp., X.,
flûte » (Ath.) ;
γίγνομαι, γένος, γόνος, ete. : présent à redoublement γίγνομαι, crétois γίννομαι, ion. et Koiné depuis Arist.
analogique
γιγγλίαν
flûte »
au cri des oies.
généralement
est
cette
cette
(Paul. Fest.) doit être un emiprunt au grec. El.: D'après Athénée 4,174 f sq., tiré de Fiyypne Nom phénicien d’Adonis. Ce peut être plutôt une formation expressive à redoublement de *yre-yp-0- avec dissimilation, cf. γῆρυς et γέρανος, cf. lat. gingriô qui s'applique
Une
Ὑιγγικίδιον
pour
à
καταμωκήσει λεγόμενον καὶ εἶδος αὐλοῦ (Hsch.). Avec un suffixe en r et une dissimilation γίγγλαρος (Poll. 4,82) et γιγγλάριον (AB 88).
19
forme
«composé
ressemble
γιγγρίαι n. pl. autre nom de cette flâte (Hsch.) ; γιγγρασ-
André, Lexique 149, Andrews, CL Ph 44, 1949, 185 sq. autre
«qui
de elvar,
l'aor. servant d’aoriste
au verbe « être »
(Hom., ion.-attique), avec quelques emplois particuliers comme «arriver, parvenir» (en un lieu), etc. Les deux significations franchement différentes de «naître» et « devenir » se retrouvent dans l’ensemble de la famille de mots grecs. Nombreuses formes à préverbes, avec &xo-,
Bux-,
ἐκ-,
êv-,
ἐπι-,
κατα-,
παρα-,
περι-
« l'emporter,
SUFViVre », προ-, προσ-, συγ-, ὑπο-. Autour de γίγνομαι, présent à redoublement et à vocalisme zéro, s’est constitué un grand groupe de formes nominales se rapportant soit à la notion de « naisgance, race », etc., soit à celle de «devenir», ce qui confirme le
γίγνομαι sens
—
originel
“gen-
ou
de
“genay-,
la
racine.
“gon-,
Le
vocalisme
*gnes,->
yvn-,
est
du
222— _Le terme usuel et ancien est γεγναῖος «de bonne race, noble »; peut se dire d’un acte, de la conduite, et finalement de choses de bonne qualité, avec parfois la nuance de fort,
type
exceptionnelle-
ment *gnea,-> γνω-. A) 19 *gen(2,)- appareît d’abord dans un vieux thème
vioient (Hom., Archil., ion.-att.…, etc.). Le
une fois chez Hom. (1. 5,253) dans un sens étymologique :
en 8 de genre inanimé γένος N. qui répond exactement à skr, jénas-, hapax (RV 2,2,4), lat. genus. Le mot, signifie «Tace, famille » (notamment grande famille patriarcale), « postérité » et en outre «sexe», en logique « classe » par opposition à elBoç, en histoire naturelle «classe d’animaux », etc. (Hom., ion.-att.), etc. ; Le mot figure dans plus de deux cents composés dont les plus anciens sont : &yevhç (S., P1.), ἀειγενῆς « éternel »
où ydp μοι γενναῖον «il n’est pas de mon sang (du me dérober)»; enfin, définition d’Arist. HA 488 b, εὐγενὲς μέν ἐστι τὸ ἐξ ἀγαθοῦ γένους, «γενναῖον δὲ x u} ἐξιστάμενον ἐκ τῆς αὑτοῦ φύσεως. Dérivé : γενναιότης « noblesse », etc. (E., Th., etc.); le composé
(Hp., PIL.), «αἰθρηγενῆς «né dans l’air, d'air» (Hom.,), βουγενῆς (Emp.), γηγενῆς (Hdt., etc.), διογενήῆς «issu de Zeus » (Hom., etc.), δυσγενής (E., Ar.), &yyevhs « du pays, apparenté, inné» (Hdt., etc.), εὐγενῆς « noble » (Hom,, etc.) avec le doublet eônyevhç (H. Aphr., Théoc.) forme faite sur 16 modèle de εὐηφενής, avec quoi 16 mot se trouve confondu dans la tradition hom., cf. sous &pevog, ζωογενήῆς (PL.), θηλυγενῆς « de sexe féminin » (Æsch,, etc.), ἰδιο- et κοινογενής (PL), lO&yevhç (V. s.u.), ‘veoyevhc (Æsch., Pl.), olxoyevhg «né à la maison» en parlant d’esclaves, etc. (Pi., etc.), ὁμογενής «de la même race» tion.-att.) ou «du même genre » (Arist.), παλαιγενής « né depuis longtemps» (Hom., etc), πρεσδυγενής « aîné, ancien » (Hom., ete.), συγγενής (ion.-att., et6.) «inné, apparenté », proprement «apparterant au même γένος », c.-à-d. du même sang par la lignée paternelle, d'où «apparénté, du même genre », notamment chez Pl.; avec un datif cuyyeveÜcL en gr. tardif, xprroyevhç. Les plus importants de ces composés ont fourni des dérivés : noma de qualité : δυσγένεια, εὐγένειά, συγγένεια, mais pour τριτογένεια, Voir sous τρεῖς, τριτός, Plus rares sont les adjectifs en -etog comme ἀγένειος «sans postérité » (Collitz-Bechtel 1891, Delphes), συγγένειος épithète de Zeus (E.): : De γένος ont été Lirés de rares dérivés tous tardifs : γενικός
mais.
«qui
γενυκή
appartient
(mréoiç)
au
genre,
désigne
générique » (Arist.),
le génitit,
le
mot
étant
γενναιάζω (Sch. E. γέννα on a encore de la même race », plus loin yevvnthç
avec
relève
la forme γέννᾶσις (Ε. IA
Nom
d'action
γενισμός « répartition des terres en catégories » (pap.), sans
qu'un
verbe
ἔἘγενίζειν
rapportent aux catégorie ».
divers
soit
attesté.
emplois
Tous
de yévog
ces
termes
: «race,
se
famille,
De γένος se rapproche pour la forme et pour le sens γενεά, ion. -ñ, dont l’élément suffixal n’est pas pleinement expliqué {Chantraine, Formation 91). Sens : « famille, race, génération, naissance» (Hom., Hdt., poètes), le mot ne se prête pas comme γένος à des emplois plus généraux. Doublet γενή (Call., fr. 203,54 ; 611) ; 29 Un autre groupe de termes présente un vocalisme e et une gémination de la nasale qui a été expliquée de façons diverses : γέννα « naissance, origine, génération », le mot étant sensiblement équivalent de γενεά (Emp.,
Enfin
on
16 composé
1066). Noms
d'agent γεννητῆς
«celui qui engendre » substitut expressif de πατήρ ou de γονεῖς (S., Pl.), γεννήτωρ (Æsch., E., PL) «ancôtre, propagateur de la race», attesté dans des contextes religieux (cf. Chantraine, R. Ét. Gr. 59-60, 1946-1947, 249) ; il est significatif que γεννητὴρ soit un terme très tardif et rare, cf. l'opposition entre les fonctions de -τὴρ
419
1,18-19.
différent.
Ὦ existe enfin un verbe qui 8 les apparences d’un dénominatif de γέννα : yevvdo (Pi., Hdt, ion.-attique) avec le sens «qui propage la-race, qui engendre» surtout en parlant du père, cf. encore οἑ γεννήσαντες «les parents » ; s’emploie également au sens général de « produire ». Le verbe fonctionne comme'un façtitif de γίγνομαι « naître ». Autour de ce verbe se groupent diverses formations nominales : adj. verbal γεννητός (PI., etc.), avec yevvnτικός (Arist., Épicur.), ἀγέννητος «non né» (S.) mais « non noble » (S.) cf. ἀγεννής, γέννημα « ce qui est produit, enfant, œuvre » (S., ΡΙ.}) en grec tardif « produit de la terre, récolte » (PIb.) ; en ce dernier sens souvent noté γένημα (sous l’influence de γένος ? mais voir Georgacas, Gt. 36, 1958, 118) dans les pap. ; avec γεννηματικός (J.) et γεννηματίζω (Aq.); γέννησις (PI, 16 I, 1868) sous
ef.
Vorl.
un .accent
ἀγεννῆς «sans noblesse » d'où « vil, sordide » (Hdt., ion.attique), influencé par ἀγενής ; avec ἀγέννεια (Arist.).
et
Synt.
γενναιοπρεπῶς
(Ar.) et les dénominatifs très tardifs Hipp. 206) εἰ γενναΐζομαι (Suid.). De tiré 16 substantif γεννῆται «les gens du même γένος (18., Pl.); cf. aussi
d'ailleurs mal expliqué (général ? du genre ? de l'origine ?) Wackernagel,
mot est, attesté
-rop
chez
Benveniste,
ἃ γεννήτειρα,
Noms
et Phryn.
γεννήεις «productit» dérivé de yévvæ, mais « produire ».
d’agen!
PS
46);
PL
62, γεννήτρια.
Cra.
Enfin
(Emp.) est morphologiquement sémantiquement va avec yevvéo
Ce groupe, bien défini, pose plusieurs problèmes difficiles : sur le plan sémantique yévvæ se rapporte à la notion de «race,
bonne
race,
descendance » et
yevvaïog
à celle
de
« noble », etc. Γεννάω signifie « engendrer, produire », sens qui peut aisément se tirer de γέννα mais conduit à un développement de sens différent. Γεννάω 8 toute l’apparence d'un dénominatif de yévvæ. Malgré l'affirmation de Wackernagel que yévvæ est postverbal de γεννάω (KZ 30,300 et 314), c'est la solution la plus simple. 11 est dificile
en attique (Ar., Ρ].), ct. Bjôrek, Alpha impurum 61 sq. ; dans 19 même registre on a yevvixée (Ar, Pl, Mén.) parfoir employé pour des objets par les comiques ; mais en grec
d’y voir un verbe radical à suffixè nasal (οἵ. δάμνημι, δαμνάω et Schwyzer, Gr. Gr. 1,694, n. 1). Sur le plan morphologique la nasale géminée fait difficulté. Meiilet (BSL 26, 1925, 16) suppose qu’il s’agit d’une gémination expressive ; l’hypothèse n'est ni impossible ni démontrable. Cette gémination ‘expressive devrait en tout cas être facilitée par la proximité de yeved, dont le groupe pourrait finaiement être issu : ἔγενεαιος étant prononcé avec un
tardif « actif, efflcace » (médec.),
€
Pi., Æsch., E., extrêmement rare en prose), Dérivés γεννάδαᾶς «brave, de noble naissance», patronymique plaisant d'aspect dorien mais utilisé et sans doute créé
cf. γεννάω,
et γεννήεις.
consonantique,
cf.
Schwyzer,
GlI.
5, 1914,
195
sq.,
— Schelier,
Oxylonierung
114
sq.
Pour
l'«
bref
de
yévvæ,
cf, Chantraine, Formation 101. Il y a contamination en grec tardif entre les formes à géminées et 165 formes sans géminées, notamment dans
γένημα issu de γέννημα et dans les formes verbales ou paraverbales ἐγεν(ν)γήθην, γεν(ν)ητός. 89 Outre γενεά, d'autres noms d’action bâtis sur γενεs'associent étroitement à la racine verbale : γένεσις « naissance,
origine », etc. (Hom.,
etc.) avec
de très rares
293—
γίγνομαι
composés,
soit composés
déterminatifs
du
type
ἄγονος,
ἀρχαιό-, δί-, θεό-, dpecal-, ὀψί-, παλαί-, παλαιό-, τρί- ; soit noms d’agent : ἀνδρο-, Saxpuo-, Spuo-, παιδο-, Jamais la forme -yovn n'est attestée. Dérivés
: γόνιμος
«apte
à procréer,
à produire » (ion.-
att.), avec 16 dérivé technique et tardif γονιμότης et le doublet adj. γονιμώδης également rare et tardif. Autres adjectifs : γονικός (Arlst.), yovéers (Nic.), γονώδης (Hp.). En outre un terme dialectal γονάδες * μητέρες,
composés (pour γενέσια voir plus loin γενέτης) ; yever « naissance » (Hom., Arist.) terme assez rare, d’où le dérivé
Adxaves et γονάρ * μητέρα, Λάκωνες (Hach.) mais on 8 corrigé parfois μητέρες en μῆτραι eb μητέρα en μήτρα ;
pourvu d'un suffixe de diminutif PeveruXAlG, déesse de la
cf.
naissance ou de la génération p.-8. Aphrodite adorée par les femmes (Ar., Luc.); pour 16 suffixe, cf. Leumann,
ΟἹ. 32, 1953, 219, n. 33 γενέθλη « descendance » rarement «naissance,
origine » (Hom.,
poôtes)
avec le doublet rare
pour
Le dérivé 16 plus important,
parfois « de la race » est ion.-attique, à côté de γενεθλίδιος
γονεύς
(AP) et des formes rares et tardives γενεθλιακός, γενεθλίωμα, 16 composé γενεθλιαλόγος, etc. ; 49 Il existe un groupe de noms d’agent : γενέτωρ
Β.
pour 16 suffixe Benveniste, Noms
d’agent 46 ; ἴ, γενέτειρα
très
Pi.
rare,
seul
exempie
ancien
N.
7,2
en
parlant
d'ilithye ; au sens de « fille » chez Euph., enfin ovyyevéτεῖρα (Ε. ΕἸ. 746) doit signifler «sœur»; γενέτης peut valoir « père » en poésie (E., IG II*, 7447, etc.) « ancêtre » (Æsch.
Suppl.
dit de Zeus assez
général
76),
(Ε.
avec
Tr.
pour
470, Ε. Jon 916).
une
1288), que
valeur
religieuse
le rapport
avec
et parfois
γίγνομαι
le mokt signifle « fils » (S.
Œd.
R.
Il y a d’autre part plusieurs composés
de sens divers (et p.-ê. plus anciens) : detyevérnç « tel>» (Hom.), αἰθρη- (Hom.), èx- (E.), eù- (E., doublet de εὐγενῆς, avec les f. εὐγενέτειρα (AP οἱ εὐγενετίς (IG V 1,259, Sparte); enfin de est tiré l’adj. γενέσιος, d'où le pluriel neutre fêtes
est
à la mémoire
d'un
père,
parentalia
(Hdt.
immorpoôtes) 9,788) yevérnç γενέσια
4,26,
οἵ.
Aramon. 36 V, Phrynich. 83), mais a été ensuite rapproché
de γενετή, γένεσις οὐ a signifié (Alciphr.,
Sur
pap.,
l’ensemble
etc.)
cf.
γενέτωρ,
«fête
Jacoby,
‘yeverhp,
Class.
de Ia naissance» Quart.
γενέτης
38,65
termes
sq.
non
usuels, mais poétiques et religieux, ct. Chantraine, R. Ét.
Gr. 59-60 (1946-1947) 246 sq. ; B) *gon-. La racine se présente également avec un vocalisme o dans γόνος, etc. l'évog nom verbal signifie
Chantraîne,
Formation
355.
Création
poétique yoviag χειμών (Æsch. Ch. 1067) constitué sur le modèle des noms de vents en -läç, -fou, glosé par le sch. ὅταν ἐξ εὐδίας κινηθῇ χαλεπὸν πνεῦμα, 16 sens serait donc « qui naît, eubit ».
γένεθλον (Æsch., S.) ; l’adj. γενέθλιος « de la naissance »,
«celui qui ἃ engendré, ancêtre » (Hdt., E., IG V 1,540, Laconie), le mot n’est jamais un substitut pur et simple de πατήρ ; γενετήρ est très rare (poètes tardifs, etc.) cf.
le suffixe
(Hymne
16 mot
à Dém.,
comme
Hés.,
on l’attend
et véritablement usuel est
ionien-attique, désigne
etc.). Au
16 père (cf.
Hat.
4,26), cf. aussi Hés. Tr. 235 : τίκτουσιν δὲ γυναῖκες ἐοικότα Téxvo γονεῦσι «des fils qui ressemblent à leurs pères»;
toutofois
au
pl.
qui
est
le
plus
usuel
γονεῖς
signifie « les parents » ; le mot qui subsiste en grec moderne n'est pas homérique, s'’est p.-8. eubstitué à τοκεῖς (cf. Bosshardt, Die Nomina auf -eûç 28) ; rares dérivés tardifs : γονεύω
« produire » (dit de plantes,
ou
d'animaux),
avec
vovelæ (Hdn.). Par croisement
de yov-
ο
yev{v)-
ont
été
formes tardives el peut-être accidentelles γένημα (pap.), yoved = yeved (crét., Phaistos) γονᾷ * κύει, γεννᾷ, φύει (Hsch.) ; C) Autre
vocalisme
(thème
II)
gn-ea,-,
créées
les
γόνημα = et la giose
done
yvn-
:
rares formes athématiques : ἑτερόγνης (Hdn.), ἔγνητες = αὐθιγενεῖς terme rhodien voir s.u. ; formes thématiques, outre les composés tardifs ἀείγνητος, εὔγνητος, ὁμόγνητος = ὁμογενήῆς «frère» ou «sœur», On a surtout hom. κασίγνητος (voir 16 mot). Il existe d'autre part un adj. Ὑνήσιος «né dans le mariage, légitime », par opposition
à νόθος et éventuellemant
à « adopté » (Hom.,
lon,-att.)
cf. M. Schelter, Fesfschrift Debrunner 399-408 : 16 mot lssu d’un ἔγνητός signifierait «né », donc «bien né», cf. skr.
jätya-;
«légitime, (Arist.,
γνήσιος
s’'est
authentique,
employé
au
véritable », etc.
sens
général
de
Dérivé γνησιότης
pap.).
Vocalisme
‘gnea,->
‘yvæ-
: très
rare,
probablement
attesté dans γνωτός « frère » (cf. I!. 13,697 — 15,336, 14,485, 17,85, 22,234) mais le sens de « cousin » est parfois possible, notamment Z//. 15,350 ; le mot n’ust repris que chez 168
«enfant, petit d’un animal, descendance » (Hom., Hdt., poètes), parfois « sperme, semence » (Hp., Arist.), également comme nom d’action « procréation », etc. (ion.-att.) cf.
Aiexandrins ; Hsch. fournit les gloses γνωτοί * ἀδελφοί et γνωτή * ἀδελφή, À ἐρωμένη ; dans ces conditions le terme
Lys. 13,91 γόνῳ πατήρ. Il existe un oxyton féminin γονή
doit bien être apparenté
à γίγνομαι
ο
s'explique par le
(Hom., poètes), qui se prête mieux que yévog à exprimer les manifestations diverses du procès (pour des tentatives diverses d'explication fonctionnelle, voir Boielli, St. It.
rapprochement de γνήσιος et κασίγνητος ; 16 mot a été éliminé par la concurrence de γνωτός adj. verbal de γιγνώσκω, Toutefols le terme letton à vocalisme ὅ znuôts
Fil, CL, 24, 1950, 91-116, Gagnepain, Noms en -ος 60-62) ; le mot, voiontiers employé au pluriel, désigne les « généra-
signifle seulement
tions deux
ἀπόγονος, ἐγ- et ἐκ-, ka- pour ë- (οἵ. Buck, Gr. Dialecis $ 100) « descendant », ἐπι-, προ- « ancêtre », συγ- ; avec
semble plutôt que ce rapprochement a pu être fait en grec par élymologie populaire. Ὠ) Doubie degré zéro *gn- dans le composé unique νεογνός «nouveau-né, nouvellement né » (H. Hom., E., X.,
des féminins en -yovn rares et tardifs : éyyévn, ἐπι-. En
Arist.), se dit des enfants, mais aussi des jeunes animaux ;
outre -yôvog figure comme second terme dans de nombreux
enfin,
humaines, le sperme, les parties génitales ». Les substantifs comportent des formes à préverbes :
« parent,
de rattacher γνωτός
avec
le suffixe
allié », et W.
à γιγνώσκω
-toç
Schulze a tenté
(KZ 63, 1936, 113) ; il
qui joue
un
certain
rôle
en
γίγνομαι
—
composition,
ὁμόγνιος
se
dit
la famille (trag.) ; signifio (Alexandrins).
des
aussi
dieux
«de
protecteurs
la même
de
famille»
Le thème yv- avec double degré zéro s'observe également dans le présent γίγνομαι (voir le début de l'article). L'histoire de cette famille de mots en grec est dominée par le fait que le sens originel de naissance, génération, race s’est détérioré dans le présent γίγνομαι, lequel peut signifler « devenir » et devient presque un substitut du verbe être : ce sens est le seul attesté en grec moderne. Toutes les autres formes, notamment les formes nominales,
ont préservé le sens originel. Pour dire « engendrer » on a
créé la forme nouvelle γεννάω, laquelle subsiste dans 16 grec moderne yewô, γεννῶμαι, ÆEtf, : Cette racine est largement et clairement représentée
dans de nombreuses langues indo-ouropéennes : à γίγνομαι tépond
iat.
actif
transitif
gignô
«engendrer ». La
forme
224
— rendre
compte,
porter
un
jugement »,
et
avec
un
sens
différent du préverbe «condamner» (mais le terme technique est καταδικάζω) ; μετα- «changer d'’avis », παρα- (rare) «mal juger»; xpo- «connaître, décider d'avance », συγ-
« connaître
avec
d'autres,
avoir connais-
sance de» et dans un emploi particulier « pardonner » ; des dérivés nominaux correspondants, notamment γνώμη et γνῶσις admettent en général 168 mêmes préverbes. Dérivés nominaux : γνῶσις (Th,, D.) est assez rare : «recherche, enquête judiciaire, connaissance, @gnose » (avec le contraire ἀγνωσία) ; figure surtout dans des composés : ἀνα-, Bux-, κατα-, μετα- ; et d’autre. part ‘Yvæot- comme premier terme, surtout dans γνωσιμαχέω «combattre sa propre opinion, se rétracter » (Hdt., E., Ar.); γνώμη «intelligence, jugement, décision, intention, maxime » (Thgn., lon.-att.) terme plus usuel que γνῶσις
des
et qui Implique à la fois l’idée de connaissance et celle d'avis, de décision prise en connaissance de cause ; figure
présents où il est plus attendu : impf. skr. djanala, présent jénaie, -li « lat, genit, mais voir Szemerényi, Syncope 180.;
en composition, notamment dans συγγνώμη « pardon » ; dérivés γνωμίδιον (Ar.) «sentence», avec γνωμιδιώκτης
à vocalisme e de l’aoriste ἐγένετο
se retrouve dans
le pf. yéyovæ se retrouve dans skr. jajdna;
le vocalisme
qui coïncide dans 168 deux langues est du type de μέμονα
(Cratin.) ; γνωμικός « gnomique » (tardif) ; composé γνώμο-
λογία, γνωμοτύπος, etc. (PL, etc.) ; sur γνώμη et γνῶσις,
et surprend dans une racine de cette forme, mais cf. ἔγνωκα sous γίγνωσκω. T'évog se retrouve dans lat. genus, skr. jdnas-. Avec le vocalisme o de γόνος, ekr. jäna- m. ( av. zana-) « race, gens, homme ». Les dérivés γενέτωρ, γενετήρ, γενέτειρα se retrouvent dans skr. jénitar- et janitdr-, ἴ. jdnitri, lat. genitor, t. genitris; À γενετή. répond le nom de déesse latine Genita Mäna. Le nom d’action en “-ἰ γένεσις semble isolé quant au vocelisme par opposition avec skr. jäti- « naissance, famille » et lat. nätio. D’autres formes isolées trouvent également des répondants dans d'autres langues i.-e. : Ὑνωτός = lette enuêts, « beau-fils, beau-frère » (mais ἃ été rellé à γιγνώσκω, cf. Schulze, KZ 63,113), cf. encore v.h.a. knôt «race»; -yvatog est plus difficile à joindre à skr, jäld-, iat. gnâätus, etc. Les formes à vocalisme zéro νεογνός, ὁμόγνιος trouvent appui dans lat. privignus
voir Snell, Ausdrüûcke für den Begriff des Wissensin der vorplat. Philosophie, 20-30 ; γνῶμα n. « signe de reconnalssance » (Hdt.), « jugement » (trag.), terme rare mais qui fournit γνωματεύω « discerner » (Ρ], Rép. 516 e, grec tardif) ; pour le lat. grôma voir Ernout-Meillet s.u. ; 16 terme usuel est γνώμων m. «qui discerne, qui règle » (Æsch., Th., Lys., X.) avec surtout des emplois techniques désignant des instruments « équerre, cadran solaire », etc.; sur le sens en géométrie et mathématique, voir Mugler, Terminologie géométrique, s.u. enfin le mot désigne les dents qui permettent de reconnaître l’âge des chevaux (X.) ; dérivés, dimin. γνωμόνιον, γνωμονικός ; enfin chez Sol. γνωμοσύνη «sagesse»; en outre des composés comme εὐγνώμων,
«né à part, beau-fils », got. niu-kla-hs (dissimilé de -kna-);
(Hom., S.) plus souvent écrit avec un sigma non étymologique γνωστός (Æsch., S., PL, etc.); de même. en composition ἄγνωτος «inconnu » (S. et Ar.) mais aussi ἄγνωστος, attesté dès l'Odyssée; de ἄγνωτος sont tirés ἀγνωσία « ignorance » (Hp., E.) et ἀγνωτίδιον nom d’un petit mulet (poisson) que l'on ne peut discerner (Ath. 118d); autres composés ἀρίγνωτος, ἀλλόγνωτος chez
pour
ὁμόγνιος
on
373 sqq,
γιγνώσκω
:
évoque
ion.
et
gaul.
langue
Afe-gnia.
commune
Cf.
Pokorny
depuis
Arist.
υἱνώσκω (cf. sous γίγνομαι), présent à redoublement et à suffixe -oxw, exprimant la réalisation du procès par efforts répétés (cf. διδάσκω, etc.); épidaur. sans redoublement νώσκω ; aor. ἔγνων (qui est à l’érigine du système), pt.
ἔγνωκα, f. γνώσομαι ; l'aor. moyen ἐγνωσάμην est tardif, mais il y a en composition un aoriste -ἐγνώσα distinet de -Évvey (cf. plus loin ἀναγιγνώσκω). Au passit, avec un -a- non étymologique qui se retrouve aussi dans des formations nominales, aor. ἐγνώσθην, f. γνωσθήσομαι, Pf. ἔγνωσμαι. Sens, au thème de présent : « apprendre,
à connaître à force d’efforts », ct. I. 23,469 sq. où yèp … εὖ διαγιγνώσκω, etc. ; à l'aoriste « reconnaître, discerner, comprendre », etc. (Hom., fon.-att, etc.). Nombreux exemples avec préverbes exprimant des précisions variées : ἀναγιγνώσκω après Hom. «lire » (ion.-att.), cf. Chantraine, Mélanges Grégoire 2,115-118, et avec un sens différent du préverbe
en
ion.
ἀνέγνωσα) ; ἀπο-ε un
diagnostic»,
« persuader » (en
renoncer ἐπι-
à»
«observer,
ce
δια-
sens
aor.
factitif
«discerner,
décider»,
xœta-
faive «80
avec εὐγνωμονέω, ἀγνώμων, ἀγνωμονέω, συγγνώμων, συγγνωμοσύνη, etc. L'adjectif verbal ancien est, comme
ἀγνωμοσύνη,
on l'attend, γνωτός
Hom., αὐτόγνωτος chez S. et d'autre part des composés en -Ύνωστος, συγγνωστός chez S, etc. Parallèlement à ces formes thématiques il existe des formes athématiques d'aspeet archaïlque : ἀγνώς (Hom., etc.), ἀριγνώς (Pi. N. 5,12), ἀλλογνώς « étranger » (Emp.). II faut rapprocher
de ἀγνώς et ἄγνωτος 16 dénominatif ἀγνώσσω (Simm., poètes) bâti sur le type exprimant des maladies, ete.
Noms
d'agent comportant
logique : yvoorhp
« ignorer »
des verhes an -ὥσσω
tous un sigma
non étymo-
«garant, témoin garantissant l'identité »
(X., pap., ct. Schaefer, Mus. de sens plus général
Helv. 6,49 sq.) et γνώστης
« qui connaît,
garant » (LXX,
NT,
pap., etc.); verbe dénominatif γνωστεύω ἐ connaître, certifler l'identité » (pap.) et γνωστεία « certificat d'identité » (pap.); une douzaine de formes de -Ὑνώστης avec préverbe dont la seule importante est ἀναγνώστης «lecteur ».
— Une
série
γνώριμος
de
formes
comportent
« bien connu », dit
un
de choses
en ce dernier emploi, peut (distinet de φίλος), ou bien
-p-, ou
signifler «connu,
autour
de
de
personnes,
« connaissance » illustre» (Od.,
225—
yAaukos
Arist. (De gener. An. 748 b sqq., etc.). I! s’agit d’un animal mal
venu,
défectueux,
dessous
de
portée,
cf.
P.
Louis,
R. Ph. 1957, 63-65 ; on pourrait traduire « bidet ». Attestations épigraphiques à Rhodes avec l'orthographe γῖνος
ion.-att., etc.), d’où tardivement γνωριμότης cf. Arbenz,
(Schwyzer
Adjektiva auf -vuog 24,31, peut être dérivé
181-188, même époque). Voir Chantraine, R. Ph. 1965, 205-211. Dans des textes tardifs le mot apparaît sous la forme ἵννος (Hsch., Phot.) et Gvvoc, v. Chantraine, L c, avec la bibliographie ; c’est une orthographe secondaire
#yväpoy et cf. sous Æt. lat. ignéré;
d’un
substantif
ἀ' οὰ 16 verbe dénomi-
natif γνωρίζω « faire connaître » ou «apprendre à connaître,
reconnaître » (trag., ion.-att.), puis γνώρισις (PI.), γνώρισμα {X., etc.), γνωρισμός (Arist.), γνωριστῆς (tardif), γνωριστυκός
(Aristote,
tardif).
Également
formes
à
Un
vocalisme
apparaît
dans
le
verbe
composé
privatif ἀγνοέω «ne pas reconnaître » (Hom., sur l’aor. ἡγνοίησα, v. Chantraine, Gr. H. 1,99) « ignorer, se tromper »
(ion.-att.)
avec les dérivés rares ἀγνόημα (Gorg.)
d’où
ἀγνοηματίζω (tardif), ἀγνόησις (tardif) εὐ surtout le substantif usuel ἄγνοια et parfois &yvol& (ancien attique selon Æl. Dion.) «ignorance » (trag., ion.-att., Arist.), d'où peut être tiré &yvoéw ; on explique ces formes par Fanalogie de νοέω, &vorx ; mais voir aussi Lindemann, Symb. Ost. 38, 1963, 69-75, qui voit dans &yvoræ 16 même traitement
Et.:
Les bref
phonétique
que
dans
yvoinv.
Sur
l'emploi
de
ces mots pour les délits commis par négligence, V. Zucker, Studies Robinson 2, 1063-1071,
La famille de γιγνώσκω, etc., γνώριμος, etc., ἄγνοια, etc., subsiste en grec moderne.
(R.
redoublement
d’autres zënäsdhiy
langues
(cf. en
grec épidaur. γνώσκω)
indo-européennes
: lat.
näscô,
« que tu remarques »; l'aoriste ἔγνων
V.
dans pers,
est certai-
nement ancien et se retrouve dans skr. jñeydh (= Ὑνοίης). Parallélisme égaloment entre gr. γνωτός, lat. nôlus, skr. jñätd-, Même thème encore au pf. avec ἔγνωκα, skr. jajñaü, lat. πδαῖ; et c'est encore sur ce thème qu’est fait en v. si.
le présent dérivé znajo, znati «reconnaître », Enfin γνώριμος, etc., répond
bien à lat. ignôrô, etc., mais
le latin
a aussi avec un autre vocalisme, p.-ê. plus ancien, ignärus ; ef. Benveniste, Origines 16. Il existe d’autres degrés vocaliques, par ex. gon- dans germ. got. kann, *gne- dans lit. palintas, *gnë- dans angl. sax. cnäwan, mais iîls ne s'observent pas en grec. Voir Pokorny 376-378.
Le verbe a été gêné dans son développement phonétique per l'homonymie de γίγνομαι. En grec la généralisation du vocalisme & a paré à cette homonymie. Sur γέγωνα
dont le vocalisme surprend, mais qui pourrait se rattacher
à γιγνώσκω, voir s.u. Quant au rapport étymologique supposé qui unirait la racine de γίγνομαι, γένος, etc., « engendrer » parce
que cela
suppose
«reconnaître », à γιγνώσκω,
hypothèse ingénieuse, mais ef. Walde-Pokorny 1,578.
γιλός : ἑἐτερόφθαλμος
c'est une
qui relève de la glottogonie,
(Hsch.);
cf. p.-8.
les
anthro-
ponymes Γίλλος, Γιλλίς ; mais voir aussi νεόγιλλος ces noms, avec Bechtel, Att. Frauennamen 64.
γινιπτήριον : « genêt » (P. Leld. Χ, pour γινιστήριον, ef. lat. genista.
19), p.-6.
pour
}è‘wos : glosé par Hsch. «ζῷον où> & πατὴρ ἵππος, Ÿ 3è μήτηρ Bvoc, soit « bardot », le mot est attesté chez
Terme
technique
hypothèses Meister,
à Abdère
de
(BCH
fondées
KZ
l’élevage
sur
la
1942-1943,
sans
forme
étymologie.
tardive
32, 1893, 143-145 ; Brugmann,
de γῖνος, γίννος, on peut se demander
si ce mot
ἴννος IF
22,
technique
et familier est issu de γίγνομαι, γἔνομαι. γῖτον
: n. (UPZ 89,14) semble désigner un comestible.
γλάγος, etc., voir γάλα. γλάζω : « faire résonner un chant » (?) : Pi. fr. 97 τὸ σὸν αὐτοῦ μέλος γλάζεις, Probablement variation phonétique expressive de κλάζω, cf. la glose d'Hsch. γλαγγάζει " πτερύσσεται, κέκραγε. Mais Wilamowitz lit d'après la scholie μέλι, non μέλος. En ce cas 16 sens du verbe serait « tu suces », cf. γάλα, ete. (?). γλἀμων,
-wvog
: « chassieux » (Ar,
Lys.)
Eup.,
avec
16 doublet dialectal γλαμυρός (Hp., Hsch., EM 232,45) : adjectifs en -œv (cf. στράδων, etc.) ot en -υρός (cf. καπυρός, φλεγυρός, etc.) de γλάμος * μύξα (Hsch.). On a
en outre
γλαμάω
19 dénom.
(Poll. 4,185, Moeris 111) ;
l’adi. γλάμυξος (EM 232,42), analogique de μύξα ? ou issu d'un composé *yAa[yo]-pukos ? D’où 16 dénom. avec 19 suffixe
des verbes
de
maladies,
etc.,
-ido,
γλαμυξιάω.
Un vocalisme long est attesté dans γλημώδης = γλαμυρός (Gai.), qui semble né par croisement avec λημώδης. Et.: Termes populaires d'étymologie incertaine. Frisk rapproche des termes baltiques et autres : lit. glémés, Ῥ]. gléimés « mucosité », angl. clemmy « gluant, tenace », alb. ngl'omë « humide ». Lat. glamae est emprunté au grec
plutôt
qu'’apparenté,
voir
Ernout-Meillet
s.u.
gramiae.
Aévos : m. « hyène » (Arist.) ; d’où le nom de poisson γλΖνις ou γλανίς m. (parfois f.), @. -τος (ou -ξως), -ἴδος ; Hdn. cite aussi un nominatif γλάνιος. Sens : « silure » (Gom., Arist., etc.) : ce poisson était ainsi nommé à cause de sa voracité et peut-être à cause du cri qu’il pousserait
(Stromberg, Fischnamen 70); cf. aussi Thompson, Fishes s.u. Et.: Inconnue.
vAapis, -ἰδος : f. «ciseau, burin» (S., Délos, Call Poll.) ; 16 mot est-glosé ὄρυξ chez Hsch. μ9 suffixe -ô80 retrouve dans des noms
γλυφίς, γραφίς, κοπίς, ‘etc. Et.:
faute
s. av.),
1908, 197-202) sont évidemment inacceptables. En partant
Æt.: Le présent γιγνώσκω se retrouve exactement, mais
sans
1v°
du grec tardif.
préverbes
avec dvæ-, etc.
284,
Terme
technique
de potits instruments comme sans
étymologie.
L'hypothèse
de H. Lewy (KZ 55,24) qui suppose une dissimilation de ἔγρατρις issu de γράω (avec quel suffixe ?) n'est qu’une combinaison
γλαυκός
ingénieuse.
: attesté II 16,34 comme épithète de la mer,
probablement au sens de « bleu clair » (mais Μ, Leumann,
—
γλαυκός Hom.
clair,
Würter
148
notamment
traduit
en
«terrible »).
parlant
d'yeux
Le
sens
est bien
de
bleu
attesté
en
ion.-att. (Hat., Hp., Arist.) opposé à μέλας et à χαροπός ; distingué de κυανεός par Ρ]. Tim. 68 c ; dit en poésie de l'olivier, de la iune, de la mer, etc. Le mot joue un grand
rôle dans l'onomastique ; l'Axüxaç est hom. et déjà mycénien, ce qui permettra d’écarter l'hypothèse étym. de M. Leumann. Γλαυκός signifle encore bleu clair en grec moderne.
Voir
Chantraine,
Capelle,
Mélanges
Rh.
M.
Carcopino,
101,
1958,
34
sqq.,
1966, 193-203.
γλαυκόομαι «avoir un glaucome » (Hp., J.), s'explique par la couieur que prend le fond de l’œil, avec les substantifs
γλαύκωμα (Hp., J.) et γλαύκωσις (Hp., Gal.). Noms de personnes : Γλαύχῃ nom d'une Néréide dans #IL, etc, Γλαυκώ, Γλαῦκος (Hom., etc.), Πλαύκων, FAœuκίων, Γλαύκιππος, etc. Et.:
M.
à la couleur et présentant
Leumann,
vigoureusement
Hom.
Wèrter
que ies divers
laissent pas ramener
fois chez
Γλαυκός flgure dans quelques composés. Peut-être senti dans Γλαυκῶπις, cf. sous γλαῦξ ; on ἃ également γλαυκώψ épithète de serpents chez Pi. «aux yeux pâles et brillants » Dans les autres composés : γλαυκόχροος dit de l'olivier, γλαυκόμματος «aux yeux bleu pâle» (Pl Phdr. 253 e), γλαυκ-όφθαλμος (Dsc.). Dérivés : γλαῦκος poisson apprécié et qui serait ainsi dénommé pour 88 couleur blanc bleuté, mais qui n’est pas sûrement identifié (cf. Strômberg, Fischnamen 23-24, et Thompson, Fishes 48) ; 16 mot est attesté chez les com. ainsi que les dérivés γλαυκίδιον et yAauxioxog. Autres dérivés se rapportant
996—
Hom.,
148-154
emplois
à l'unité.
montré
de γλαυκός
Employé
le terme exprime
a
ne se
pour la mer
une
à 16 fois la lumière et
une couleur bleu pâle. Mais l’hypothèse de M. Leurmann Qqui tire l’adjectit γλαυκός du composé γλαυκῶπις par une
analyse abusive des aèdes homériques est ruinée par le fait que Γλαῦκος est couramment employé comme anthroponyme
chez
conditions avec
le
Homère
on
nom
n'a
et
pas
d'oiseau
déjà
en
mycénien.
d'’étymologie, γλαῦξ,
dont
mais
l’œil
Dans
un
est
ces
rapport
brillant
et
fascinant, n'est pas exclu.
γλαυνός : m.
espèce de
tunique
(Poll.
7,48),
mais
Bethe adopte la variante xepauvég.
diverses
significations techniques : γλαύκιον « pavot» (Glaucium corniculatum) et surtout suc de ce pavot (Dsc., Plin.), cf, André, Lexique s.u. glaucium, ainsi nommé pour 98
couleur (?) ; cf. encore la glose γλαυκία À γλαύκιον * βοτάνη τις (Hsch.); enfin γλαύκιον désigne encore une de canard (d'après la couleur de l'œil ?), p.-8. leucophtalmus (Ath.); γλαυκίδανον «cCollyre» semble créé avec le suffixe -ανον (qui flgure dans des
espèce l'anas (Gal.) noms
γλαῦξ, -κός : £. « chouette », Athene nociua
(ion.-att.,
Arist., etc.), oissau d’Athéna et oiseau d’Athènes, d'où de nombreux emplois particuliers, désignation de monnaies athéniennes, proverbes, etc., cf. Thompson, Birds s.u.
Composé γλαυκοφόρος, dit de monnaies (Délos). Ce qui est important, c'est l’histoire du composé γλαυκῶπις, -tBog t. épithète d’Athéna chez Hom. dont 16 sens rituel originel doit êlre « à la face » ou « aux yeux de chouette »,
d’instrument comme τρύπανον et de plante comme πήγα-
cf. βοῶπις ; ce composé
νον) en passant par un intermédiaire yAavx:3-.
le sens de « aux yeux étincelants, terribles », cf. Chantraine Mélanges Carcopino 193 et 16 bibliographie ; γλαυκῶπις ἃ été plus tard rattaché aux emplois de yAauxég el s'est
γλαύκινος « gris bleu » (?) épithète sur le suffixe,
voir
Chantraine,
γλαυκινίδιον = le nom
d’un
Adjectifs :
manteau
Formation
(Plu.),
203-204 ; d'où
de poisson γλαυκίδιον
(Amphis) ;
γλαυκειοῦς épithète d’une tunique (inscription attique, rve s. av.), pour ce type d'adjectifs de couleur, cf. βατρα-
χειοῦς,
φοινικιοῦς.
dit
yeux
des
Nom
notamment
de
(Arisi,
est le nom d’un minéral (1 Le
sens
de γλαυχός
dénominatifs
qualité
tardif
Plu.,
γλαυκάνη
XII 8,51).
ayant
est également
varié,
la valeur
très variable
des
8 pu prendre
dit de l'olivier, de la lune, etc. Pour γλαυκώψ, voir sous Aauxés.
Dérivé γλαυκώδης (Arist.). Et.: D'après les Anciens 16 mot serait tiré de γλαυκός
γλαυκότης
Cor.);
rapporté à Athéna
à cause du regard étincelant (? cf. Thompson) Pas d'étymologie sûre.
de l'oiseau.
verbes
suivant
γλαφυρός
la date
: « creux » sens propre aux ép. et aux lyr.
(Hom., Pi. notamment), dit de vaisseaux, de grottes, d’un port ; en ionien-attique eb en grec hellénistique et tardif ne s'emploie qu’au sens de « poli, lisse » (Arist. HA 555 b), mais presque toujours figurément « fin, délicat,
à laquelle ils ont été constitués : 15 participe hom. yAauκιόων «aux yeux brillants» {1|, 20,172), dit d'un lion, la dérivation en -ἰόων d’après μειδιόων selon Leumann, mais plus simplement suffixe métrique usuel chez Hom. ; le mot est rarement repris par les poètes épiques postérieurs ; employé au sens de « souffrir d’un glaucome » chez Q.S. ;
raffiné, subtil », se dit de choses, de produits de l'esprit et de personnes (cf. Ar. Ois. 1272) ; ce dernier sens a fourni
29 c'est au même
en
«briller » (Hsch.)
niveau à
quoi
qu'il faudrait placer γλαύσσω on
pourrait
rattacher
la glose
fautive γλαυσόν (γλαῦσσον) ct. Leumann, Hom. Worter 153; en outre l’aor. Imp. γλαῦξον (EM 234,15) et la forme à préverbe διαγλαύσσω (A.R. 1,1281); dénominatit comparable
été
créé
à λεύσσω
soit par
Alexandrin ; les
un
à côté
poète
autres
de λευκός
épique
qui
ancien,
dénominatifs
tous
peut
soit
avoir
par
un
tardifs
se
rattachent nettement à γλαυκός adj. de couleur : 3° yAœuκίζω «être de couleur bleu clair » (Str., pap.) avec YAouκισμός (P. Holm.); Hach. glose également le mot par
ἀμδλυωπεῖν, p.-8. parce que les yeux bleus passaient pour moins perçants; 4° factitif γλαυκόω «teindre en bleu pâle » (pap.), mais surtout dans le vocabulaire médical
grec
«netteté, Jamb.). D'’autre
hellénistique
et tardif les dérivés γλαφυρότης
élégance » (Ph., part,
au
même
J.,
Luc.)
niveau
et γλαφυρία
sémantique
que
(Plu., hom.
Ὑλαφυρός on ἃ l’hapax γλάφυ «creux, caverne » (Hés. Tr. 533); un thème verbal, prés. γλάφει «il creuse» (Hés. Bouclier 431) confirmé par le part. aor. διαγλάψασα (Od. 4,438) ; cf. encore la glose d'Hsch. γεγλάφαται (ms. γέγλανται) * κεκοίλανται ; au sens de «graver » (inscr., Class. Rev. 12,282, 11° 8. ap., Coptos en Égypte) p.-ô. influencé par γράφω ; enfin on a la glose γλαφίς * γλυφίς (EM 235,10). Il n’y 8 pas de raison de mettre en doute le caractère
ancien de γλάφυ et de γλάφω. Dès lors γλαφυρός doit être
—
227—
γλοιος
issu de Ἐγλαφύς comme λιγυρός de λιγύς (peut-être avec
περικεφαλαίων,
une
une grapliie pour γλη- (p.-ê. sous l’influence ἀδ κελαινοί ?). On pose d'autre part pour yAÿvog une combinaison de “-n- el *-es- qui s’observe notamment dans des mots
dissimilation
de
-υλός,
cf.
M.
Leumann,
GI.
32,
1953, 223, n. 2). Il apparaît que le sens ancien de « creux,
creusé » a été éliminé
(cf. l'existence de κοῖλος,
etc.)
au
οἵον ἀστέρες
des
(Hsch.)
où
profit de la vaieur plus spécifique de (artistement) « creusé,
désignant
lisse, fin », etc. En grec modernce γλαφυρός signifie « élégant,
etc. (Chantraine, Formation 420-421), Voir aussi Machek, Listy filol. 72,70
gracieux », se dit du style, etc. Et.: Les étymologistes rapprochent des mots slaves : bulg. glob «cavité de l'œil», slovène glébati « creuser, ronger » qui sont loin. Il paraît plus naturel de ttre
chement part du
γλάφυ et γλαφυρός en rapport avec yAdpe qui s'est développé
semblable.
mot
dans un sens technique précis. On observe, on le sait, dans un certaln nombre de termes un traitement v là où on attendrait œ (Lejeune,
Mais
ici il s'agit
plutôt
Phonétique
d'une
162,
peut-être
objets de valeur : Sdvog, κτῆνος, ἄφενος,
de faits slaves. Lamer, sens de « poupée» pour
comme
γλαι-
égéen,
ce qui n'est
pour
le
rappro-
ZF 48, 1930, 231 sq. γλήνη et considère le ni démontrable
ni vrai-
γλήχων, dor. γλάχων, voir βλήχων.
180, 315, 316).
dissimilation
de
γλία, γλίνη, γλίον, voir γλοιός,
*yAugu-
en γλαφυ-, avec γλάφυ et γλαφυρός. Cette dissimilation a déterminé
le
développement
particulier
de
γλαφυρός,
affranchi de tout rapport avec γλύφω.
: (écrit aussi γλεῖνος) espèce d'érable (acer γλῖνος Creticum L.), appelé aussi par Plin. acer campestre, voir
Et:
γλέπω, γλέφαρον, voir βλέπω, βλέφαρον. γλήνη
: f. «prunelle de l'œit» (Hom.),
«pupille de l'œil» (Ruf. Onom. d’où
l’emploi
méprisant
//
rœil»
«poupée»
(S.),
(par
γλοιός, γλίχομαι, yMoypog, etc. : groupe expressif. 10 Τλοιός M. « glu, gomme » (Hdt,, Arist., etc.), « dépôt
une
évolution inverse de celle qui a donné à κόρη le sens de pupille, en raison de 18 petite image qui se reflète dans
Pas d’étymologie.
γλίσχρος, voir sous γλοιός.
24, Poll. 2,70, cf. Hsch.) 8,164
glinos.
Lexique s.u.
André,
huileux
dans
un
bain,
sur
le corps
d'un
athlète », etc.
la pupille) ; autres emplois figurés (partant du sens d'œil ?) «petite cavité pour recevoir l’articulation », plus petite que la κοτύλη (Gal.), « alvéole de cire » (AB 233, Hsch.) ;
(Sémon., etc.) employé pour désigner un homme qui sait glisser hors des prises d’un adversaire (Ar. Nuées 449),
thème sigmatique de genre inanimé, pli. γλήνεα « bijoux, parures, colifichets » (1|. 24,192, A.R. 4,428), « étoiles »
(pap.)
(Arat.);
sg.
γλῆνος = γλήνη
(Nic.
Th.
228)
glosé
cf.
avec
un
ou
autre
développement
18 glose
métaphorique
γλοιός * νωθρός,
dadevhç,
« épais »
ῥυπαρός
(Hsch.).
part,
(PI., Arist., etc.) et d’autre
Dérivés : γλοιώδης
par
φάος (Hsch.). Le composé γληνοειδῆς (médecins) se rapporte à γλήνη «cavité d’une articulation » On a d'’autre part comme
ἡ κακοήθης ἵππος xal πολυδήκτης γλοιάς (gén. -ἀδος ) παρὰ Σοφοκλεῖ (Hsch.), οὐ γλοίης, -τὸς πι. « vicieux»
composé
dit d'animaux ou de personnes (Hdn., EM
τρίγληνος
épithète
d’une
Hécate
à
trois
yeux
{Athen. 325 a) et épithète de boucles d'oreilies (1/. 14,183, Od. 18,298) dont il a été donné dès l’antiquité diverses explications toutes incertaines, p. ex. τριόφθαλμα ou
τρίκοκκα. Mazon traduit «à trois chatons». Noms versonnes : Γλῆνος, Γλῆνις, Γληνώ, ληνεύς, Τ etc.
de
Dérivé γληνίς £. (IG V Ὶ, 1447, Messène 1π|5 ou n° Β. av.) à côté de κοτύλη, peut-être mesure de capacité ; il est
difficile d'interpréter la glose d'Hsch. γληνῶσαι * «διαφθεῖραι» ; on comparera parmi les explications -de yAñvn chez Hsch. παίγνιον, τὸ οὐδενὸς ἄξιον, eto. L'athématique γλήν = γλήνη (Hermesianax) doit être une création alexandrine artificielle. Ces mots qui ont disparu en grec moderne ont admis, au
départ de la notion
de « briller », des emplois très variés
comme 16 résume la glose d’Hsch. γλήνη * xépn ὀφθαλμοῦ καὶ παιγνίον, ol δὲ τὸ οὐδενὸς ἄξιον καὶ τὴν πεπλασμένην κόρην, πρόσοψιν καὶ γλήνας τὰ κηρία τῶν μελισσῶν À κόρη. L’emploi
occasionnel
pour
désigner
des
objets
brillants
mais sans valeur rend peut-être compte de γληνῶσαι (voir plus haut) et même (?) de γλανοί * ἀχρεῖοι (Hsch.). ÆEt.: 81 l’on admet à l'origine des emplois très divers la notion de « briller », etc., on dispose en grec de rapproche-
ment avec γαλήνη, etc., γέλως, etc, sans qu’on puisse préciser s’il faut poser un thème yAn-, yA&- ou même “Aac-.
Mais
il serait
imprudent
de
vouioir
faire
lans l'aiternance la glose γλαινοί * τὰ λαμπρύσματα
entrer
τῶν
en
liaison
avec
des
emplois
métaphoriques
de
γλοιός,
234,44, Hgch.).
Verbes dénominatifs : γλοιόομαι «devenir visqueux» (Dsc.) ; dans un emploi métaphorique et singulier γλοιάζω attesté chez Hp. selon Gal. 19,91 qui glose τὸ καταφερόμενον ele ὕπνον ἐπιμύειν τοῖς ὄμμασιν καὶ κατιλλῴπτειν καὶ - κακοηθεύεσθαι ; cf. EM 234,45 τὸ τοῖς ὄμμασιν ἐπιμόοντα μυκχτηρίζειν καὶ κακοηθεύεσθαι ; cf. encore Hsch. 8.ι. γλοιάζειν. Autour du terme précis γλοιός «glu»
parfois
se
sont
développés
en
des
directions
peu conciliables des emplois
diverses
métaphoriques
et
p.-ê.
familiers : certains se rapportent à la notion d’un adversaire qui résiste ou échappe, d'où Ja glose par καχοήθης, etc. ; d'un autre côté la notion de viscosité peut évoquer celle de lenteur obstinée, d'où νωθρός, d’où l'emploi remarquable
chez Hp. de γλοιάζειν « fermer les yeux, s'assoupir » ; 29 Avec un vocalisme zéro on 8 γλία ?. «glu» (Hsch., EM 234,24, Suid.) avec des dérivés d'emploi métaphorique
γλίον * εὔτονον, ἰσχυρόν (Hsch., cf. EM 234,24, Eust.); d'où les dénominatifs : γλιᾶται * παίζει, ἀπατᾷ (Hech.) rapport
avec
l'idée
de
glu Ÿ ou
avec
la
palestre ? et
γλιῶσαι * τὸ παίζειν (EM, l. c.); l'idée exprimée par ces verbes est « jouer » au sens de tromper, Autre doublet de γλοιός avec un suffixe nasäl γλίνη (Suid.), γλίνα (EM) avec l'adj. dérivé γλινώδης (Arist., etc.); 168 graphies γλήνη et γληνώδης sont des fautes d'iotacisme. Avec un suffixe -roç et une gémination expressive γλίτ-:
tov * γλοιόν (Hech., Eust.).
‘
—
γλοιός Autour de γλία, même métaphoriques qu'autour
variation imprévue d'emplois de γλοιός avec notamment
les explications eÜrovoy, ἰσχυρόν et γλιᾶται « tromper » ; 85 L'emploi métaphorique est installé dans la langue pour les termes qui restent à examiner. Ii existe un présent
λίχομαι,
pr. et impf.,
rarement
aor.
ἐγλιξάμην
(ΡΙ.
Com. 241) «colier à, s’attacher à, rechercher passionnément » (ion.-att.), terme familier que les poètes ignorent {la formation en -yo [expressive Ÿ] ne se retrouve pas pour ce groupe hors du grec); dérivés probablement
postverbaux : γλιχός * φειδωλὸς καὶ γλίσχρος, ol δὲ πολυπράγμων, περίεργος (Hsch.) avec 16 {. γλιχώ (EM 234,26,
Zonar.) ;
49 La forme nominale usuoeile est γλίσχρος - « collant, fluant» d'où a«tenace, insistant», et par un dernier développement « qui s’attache à son bien, chiche, mesquin », en parlant de personnes et parfois de choses (ion.-att.) avec l'adv. γλισχρῶς ; γλισχρότης ἴ. « viscosité, mesqui-
nerie » (Arist., Thphr.)
et γλισχρία (tardif); enfân γλίσ-
Ypoy, -ὠνὸς dit par Trygée à Hermès quand il se jette sur la viande «goinfre, rapace » (Ar. Paix 193). Le rapport
entre γλίχομαι et γλίσχρος ne peut pas être déterminé sûrement : γλίσχρος est un terme familler qui se dérobe à une analyse de détail. Deux verbes dénominatifs se répartissent les significations de γλίσχρος : γλισχραίνομαι «être visqueux » (Hp., Gal.), avec le dérivé γλίσχρασμα ; d’autre part
γλισχρεύομαι « être ladre, sordide » (M. Ant. 5,5). En grec moderne subsistent γλοιός, γλίνα et γλίντζα au 8018 de « glu, mucosité », etc., et d’autre part γλίσχρος «ladre,
sordide,
maîigre », etc.
Et.: Si on pose “yAorFéc «mucosité des poissons », «trèfle» (à cause du suc pose *yXoi-yog, on évoque
on rapproche russe dial. glev p.-ê. v.h.a. klëo, gén. Klëwes visqueux des fleurs) ; si l’on angl.-sax. cloeg « argile ».
Le thème à suffixe dans l'expression γνὸὺξ ἐριπών (II,); 16 mot est repris chez 198 Alexandrins ; οἵ, Erbse,- Gl. 32, 1953,241
sq. Le
-E final
doit être analogique des adverbes comme λάξ, πύξ, etc. Un thème yvu- se retrouve dans un certain nombre de composés plus ou moins obscurs dont le second terme est apparenté à πίπτω et qui expriment tous la faiblesse, la mollesse, etc.; γνυπτεῖν * ἀσθενεῖν, μαλακίζεσθαι (Hsch.), γνυπτήσει * γονυπετήσει (ibid.), d'autre part des formes nominales moins attendues γνύπεσον (γνόπετον ?) * ἀργόν, οἱ δὲ ἔκλυτον (ibid.); γνύπετοι * ἐκτεταμένοι, δειλοί, ἄλλοι δὲ χἄτηφεῖς κιτιλ. (ibid.); enfin un hypocoristique de ces composés : γνύπωνες " στυγνοί, κατηφεῖς, ἄτολμοι,
παρειμένοι, καὶ μαλακοί, ἀπὸ τοῦ εἰς γόνυ πεπτωκέναι (ibid.), avec les formes verbales : ἐγνυπωμένον et ἐγνυπώθη fibid.); κατεγνυπωμένον Plu. Mor. 753 c, -μένως (Mén. 857). Il est enfin probable que le thème yvu- figure dans 16 composé πρόχνυ qui signifie clairement « sur 168 genoux » (I 9,570) d'où métaphoriquement « complètement,
tout à fait» avec le verbe ὁλέαθαι (II. 14,68-69),
sens
repris
par
Ap.
Rh.;
21,469-460, l’aspirée
-y-
Od. fait
difficulté ot ἃ été expliquée comme une aspiration expres-
sive (Vendryes, Mélanges skr. prajñü- sans aspirée. "
Glotz
851-855);
ct. d’ailleurs
Autres termes probablement apparentés à γόνυ : ἰγνύη, vouvés, γωνία. Et.: Vieux nom Vocalisme dans skr.
A
kan-wem,
du
genou
dont
le vocalisme
varie,
e dans lat. genä, hitt. genu; vocalisme ë ou 6 jänu, pehlvi zänäk; vocalisme o dans tok.
B
kenine
«les
deux
genoux»;
arm.
cun-r
avec suffixe r (alternant avec le suffixe n de gr. γόνατα, skr. jänuni). Degré zéro dans γνύξ, skr. pra-jñu-, got. kniu (dérivé thématique, i.-e. *knew-o). Sur le plan de l'indo-européen le plus ancien, on s’est demandé si les deux familles divergentes de ylyvasxe et de γίγνομαι ne devraient pas être rapportées au nom du genou, en se fondant sur l’usage ancien de faire reconnaître l’enfant en 16 mettant sur les genoux de son père. L'hypothèse se fonde sur des faits Hnguistiques irlandais (J. Loth, Rev. Celt. 40, 1923, 143-152), sogdiens (Benveniste, BSL 27,1926,51-53) et sur Iat. genuïnus visiblement relié à genü (Meillet, ibid., 54-55). L'hypothèse ne peut se démontrer rigoureusement et 11 n'est guère possible de faire de γίγνομαι et γίγνωσκω des dénominatifs du nom
yopyés
233 —
du genou. Le lat. genuïnus peut avoir été rapporté à la fois à gignô et à genü par un phénomène d'étymologie Populaire. Considérations hasardeuses d'Onians, Origins of European
Thought
174-182,
γόος, voir γοάω.
γοργός : «terrible, farouche », dit du regard (Æsch,, E., Ar.) en prose : du cheval fler et fougueux (X.), de l’aspect du visage (E.), d'où «vif, vigoureux» dit de personnes (Luc.), emploi apparaissant dans des inscriptions éphébiques (1 G I1* 1984 ; cf. Luc. Asin. 8), d'animaux (pap.), du style (Hermog., etc.). Voir L. Robert, Nomsindigènes 159 avec n. 6: Verbes dénominatifs : γοργόομαι « prendre l'air fou-
gueux » en parlant d'un cheval (X.}, γοργεύω « se hâter, être actif » (Sim., pap., Hsch.). Noms de qualité : γοργότης
«rapidité, vigueur » (Sm.,
Hermog.), vopyla « vivacité » ( Gloss.). Le terme le plus anciennement attesté est Γοργώ, -οὖῦς (Hom., etc.) acc. pl. T'opyoûs {Hés.), nom d’un démon femelle au regard terrible, qui passe parfois pour pétrifiant ;
de Topyd est tiré Γόργειος dans l’expression, T'opyein κεφαλή (I 5,741, Od. 11,634), Poll. ἃ aussi τὸ Γόργειον (pour Fexplication du suffixe -etog, V. Schulze, Q. Ep. 254) ; la Gorgone ayant une triple tête, 1l a été créé un
pluriel d'un autre type Fopyéves (depuis Hés.), puis lacc. sg. Fopyévæ et 16 nom. sg. Γοργών ; d'où γοργονωτός « orné d’une tête de Gorgone » (Ar. Ach. 1124) et les mots
de lexique T'opyévn = Γοργώ (Hdn.), Γοργονώδης (Sch. E. Ph. 146); mais surtout l'adj. T'opyéverog (Æsch. Pr. 793, etc.) substantivé dans τὸ Γοργόνειον ; il existe aussi des noms de plante : yopyéveroy = λιθόσπερμον « grémil »,
γοργόνιον = ἠρύγγη
« panicaut », enfin γοργονιὰς βοτάνη
(Damas.) ; ef. Strômberg,
P/lanrennamen
101,
J. André,
R. Ph. 1958, 242. Termes mythologiques : Γοργάς, au pl. Γοργάδες (S. fr. 163) glosé ἁλιάδες « nymphes marines » par Hsch. ; Γοργίδες * αἱ ᾿Ωκεανίδες (Hsch.). Le thème de γοργός tient une place dans l'onomastique : Γοργώ est utilisé comme nom de fèmme. En outre hom. Τοργυθίων (et. Γόργυθος, Μίκυθος, Μικυθίων et voir Leumann, Hom. Wôrter 155, n. 129) ; Γοργίας à fourni les dérivés T'opyfetoc Qqui ressemble à Gorgias (X.), γοργιάζω « parler comme Gorgias » (Philostr.) ; Fopyôrég est un composé.
Le radical yopyo- figure dans certains composés comme Topyopévog (E.); mais 16 groupe essentiel est, constitué par yopydy, dont le second terme, cf. γλαυκῶπις, etc., exprime l'idée de regard, etc, dit des Érinnyes, du bouclier
d'Athéna (E.), γοργῶπις d’Athéna (S.), γοργωπός dit de l'éclat des yeux (Æsch., E.); dénominatif γοργώψατο * πικρὸν ἔδλεψεν (Hsch.). Un doublet tardif γοργόφθαλμος figure chez Suid. dans l'explication de γοργῶπις. Les composés γοργωπός, etc, se rapportent tous neltement au regard terrible de la Gorgone pris comme compa-
raison, Ils sont issus de Γοργώ, non de γοργός qui est au contraire un dérivé au sens affaibli (Leumann, Hom. Worter 154-156),
issu
de γοργωπός
Les faits sont plus nets'encore en grec moderne : Γοργόνα subsiste
dans
les superstitions
populaires
pour
désigner
γρόνθος
—
[-ϑον- cod.] * θυμοῦται (Hsch.) : pour le sens, ce verbe ne peut concutit.
Le
être
rapporté
terme ypévBog
qu'à γρόνθος
avec le
« poing » = pugnum
dérivé
γροθία
«coup
de
poing » eubsiste en grec moderne.
Et.: Les données philologiques font croire qu’il s’agit d'un terme récent qui a concurrencé πύξ et l’a évincé. Si l'on pense qu'il ne s’agit pas d’une création récente,
mais d'un vieux mot populaire qui n’est attesté que par l’effet du hasard, après l’ère chrétienne, il est licite d'en chercher une étymologie par la grammaire comparée. On ἃ supposé un suffixe -boç (ct. βρόχθος, etc.) et rapproché le vieux norrois krumma f. «main», v.ha. Krimman « serrer » ct plus loin lat. gremium. Tout cela reste en l’air.
238— normale avec ypü, la glose d’Hsch. γρωνάδες * θήλειαι σύες ; avec le doublet altéré γέωνα * ὃς θήλεια Λάκωνες ; si 16 mot est originellement laconien ypæ- pourrait être une
notation
de la prononciation
: m.
espèce
de javeline = lat.
pilum
(Pib.,
Str., Plu.); ol γροσφομάχοι (PIb.) = lat. uélités, Et.: Terme téchnique, dont l'aspect est qui doit avoir été emprunté tardivement.
peu
grec
et
: indéclinable « un rien », généralement avec une
négation,
et
avec
un
verbe
signiflant
«faire
entendre,
dire » : Ar, Pl. 17 ἀποκχρινόμενος οὐδὲ γρῦ, ct. D. 19,39, Mén. fr. 454, etc. D'après la sch. Ar. P. 17 le mot viendrait du grognement du cochon, ce qui est vraisemblable ; d'où le sens de rien, sans valeur (Antiph. 190, etc.) et avec
des applications τῷ ὄνυχι ῥύπος, le sens de « saleté ce sens il existe ou les adverbes
précises cf. 18 glose d'Hsch. : ypü * 6 ὑπὸ ἤδη δὲ καὶ τὸ ἐλάχιστον καὶ 4 γρύτη... : sous l’ongle » s’explique aisément mais en un doublet γρύξ d’après les substantifs en -Ë; pour γρύτη voir sous γρυμέα ;
enfin Suid. 8 des explications comparables,
Τρῦ au sens de «pas un mot » subsiste en grec moderne.
Tpù «grognement » à donné divers dérivés : γρύζω « grogner » (Ar., etc.) avec un aoriste en Ë, ἔγρυξα et un adj. γρυκτός ; mais un nom d'action γρυσμός (Agathocl.). Une série de formes présentent un suffixe en À : γρῦλος avec une variante γρύλλος « porc » (Plu., Zonar., Hsch.), également pour désigner le congre (Diph. Siph. ap. Ath,, Nic.), ainsi dénommé à cause de son épaisseur, et peut-être aussi du cri qu’il pousse, cf. Strômberg, Fischnamen
d'action γρύλλη * ὑῶν φωνή (Hsch.) ; p.-û.
suffixe de sobriquet dans
Ὑρυλίων * χοῖρος
(Hsch.);
le
mot a aussi fourni des anthroponymes (Bechtel, Historische
Personennamen 581) ; il existe en outre un présent γρολίζω (la forme γρυλλίζω est condamnée « grogner » en parlant du cochon
γρυλιξεῖτε
(Ar.
Ach.
746),
par Phryn. PS 58
B.)
(Ar., D.), avee 16 f. dor.
nom
que
Le sens secondaire et accidentel de « sans valeur, rien » appiiqué à γρῦ a donné naissance à un autre groupe
populaire tout différent, voir sous γρυμέα. Et.: Τρῦ est une onomatopée et l’on trouve des développements parallèles dans lat. grunnio, grundio, sax. grun(n)ian, allem. grunzen « grogner ».
danse
une
aussi
désigne
inconvenante
ou
grotesque
35,114);
H.N.
(Plin.
«caricatures
angl.-
{Phryn. P,S. 58 B); avec ce dernier sens on a aussi γρυλλισμός (ibid.) ; en outre γρύλλος pour désigner celui qui danse cette danse (ibld.).
le
défini CGes
est
γρυλλογραφέω
composé
soigneusement
caricature ». Phryn. par
Phld. Rhet. 2,297 « faire une caractérisés sont ftermes
comme
« égyptiens », ce qui veut dire hellénistiques. Le rapport entre la danse et la notion de caricature est évident
et il est
probable
le mot
que
s’est
d’abord
de
dit
la
rapport avec , γρῦλος tiré de ypü ; ce groupe
danse. Aucun
s'en distingue d'ailleurs parce qu'’il comporte toujours un lambda géminé. Il est peu probable qu'il faille le tirer de l'anthroponyme Τρύλλος, dont la véritable orthographe est peut-être Πρῦλος ; donc étymologie inconnue. Voir Latte, Gl. 34, 1955, 190-191.
mais enseigne
que le mot se dit d'une toute petite monnaie, elBog μικροῦ νομίσματος.
68-69; nom
ce
1958, 119).
Enfin
γρῦ
de ypu-,
confirmeraient les formes du grec moderne γρουνί, youρούνι « cochon » (voir sur ces formes Georgacas, Gl. 36,
γρύλλος : m. γρὄσᾧος
ypou-
d'action
γρυλισμός
ypüpéa, γρύτη, etc. : γρύτη sous la forme γρότᾷ est attribué par Phrynichus PS 60 B à Sapho, glosé τὴν μύρων καὶ γυναικείων θήκην; dit du sac d'un ouvrier (pap.) ; 16 mot
présente
également
le sens de
« chiffons » (Peripl.
M. Rubr., Phryn. 208, PS 60 B); pi. γρῦται * σκεύη (Hech.) ; au sens de « friture, petits poissons » (Gp.). 6,254), «fourre-tout» (AP γρυτοδόκη Composés γρυτοπώλης « Marchand de chiffons » ou de petits objets
(Cos, pap.).
Dérivés : γρυτάριον diminutif (Zénob., pap.). Dénominatif γρυτεύεται * παρασχευάζεται (Hach.). Dans
cet
ensemble
|l apparaît,
malgré
le
témoignage
de Sapho, que le sens premier du terme (cf. γρυτοδόκῃ composé de Séxouar/Séxouar) s'applique aux objets sans valeur ou petits chiffons, etc., secondairement contenant « fourre-tout, chiffonnier », etc.
à
leur
Même situation pour γρυμέα (souvent écrit dans les manuscrits γρυμαία) « boîle ou sac » pour y mettre de vieilles une
(Arist.). Le terme qui se trouve d’abord attesté dans nos
affaires
textes est le verbe γρυλίζω : on en a tiré la conclusion que γρυλίζω comporte un élargissement en -)- (οἵ. θρυλέω, θρυλίζω, θρῦλος ?) οἱ que γρῦλος est postverbal ; mais
forme γρυμεῖα où -elx est également connue de Phryn., l e et de l'Et. Gud. ; 19 mot s'emploie aussi du contenu : «chiffons, déballage, rebuts», cf. la glose d’Hsch. ἐσθὴς καὶ ἀγγεῖον κιτιλ, et Sotad. Com. 1,3; d'où en général «bric à brac, méli-mélo » (Phid. {ra 65 W.; Dam. Isid. 293). Composé γρυμεοπώλης « marchand de chiffons, de bric-à-brac » (Luc. Lex. 3). Comme le prouve γρυμεοπώλης, γρυμέα ἃ dû se dire du contenu du 880 avant de se dire du sac ou de la boîtte même. Æt.: Groupe de termes populaires dont 1 est malaisé de préciser la suffixation, mais qui se rattache en définitive
ce substantif peut avoir existé dans la langue bien avant les premiers témoignages dans nos textes.
Γρυλλίζω
existe
en grec
moderne
et γρύλλος
depuis
le grec byzantin désigne le « grillon » d'où lat. gryllus, etc.
Enfin par croisement avec γογγύζειν ont êté créées les formes expressives yoyypôterv, aor. γογγρύσαι (Hgch.). A bien
ce même groupe appartient, avec un vocalisme différent et qui n’entre pas dans une alternance
(Diph.
127,
Poll.
10,160,
Phryn.
PS
60 B);
— à γρῦ, objet petit ou sans valeur. Ji n'y a donc pas lieu de chercher une étymologie par la grammaire comparée. Lat. crumina « sacoche » est considéré comme un emprunt
à γρυμέα, p.-ê. passé par l’étrusque, cf. Pfister, IF 56, 1938,
à
rattacher
de
également
tenté
est
On
sqq.
200
γρύτη lat. scrûla « défroques ». γρυνόν : «concombre sauvage, momordique » (Ps. Dsc. 4,150). Selon J. André, Et. Class. 24, 1956, 40 tiré de
γρύσει = τήξει (Arist. Pr. 876 b) en raison de son intérieur énigmatique
est d'ailleurs
Mais ce γρύσει
liquide.
: quel
rapport avec ypüte ?
ypüvôs
: m. (Hom.
(Call., fr. an.
84
fr. 18, Lyc. 86,294),
Schneider)
« bois sec,
ypouvég
m.
Pas d'étymologie.
*yén
de γρυπός
(cf.
Güntert,
Reimwortbildungen,
132
sq.); il
n’est pas invraisemblable non plus, sans qu’une démonstration puisse être établie, que ypbÿ désignant un animal mythique en même temps qu'une décoration d'origine orientale, soit un arrangement sous l’influence de yô$ et de γρυπός d'un terme d'emprunt : on a pensé à l'akkadien karäübu «griffon, chérubin», Grimme, GI. 14, 1925, 17. Æt.: Dans ces conditions, il suffit de chercher l’étymologie de ypüxég. On rapproche anglo-saxon crumb, v.h.a. Krump « courbé », etc. V. Pokorny 387 et, 389.
γρύσει, voir sous ypuvév. γρύτη, voir γρυμέα.
fagot» ; en outre
γρύνη = λιθανωτός (Theognost., Can. 108). On rapproche également les toponymes T'püvor, L'pûvetov (Éolide). Et.:
239 —
Voir des hypothèses
en dernier
lieu chez Pokorny, 406.
γρῦπός, γρύψ, ete. : T'ourrég adj, signifie « courbé », se dit ie plus souvent du nez aquilin, opposé à σιμός (PI. R. 476 d,
γρύψ, voir sous γρυπός. Nic.) ;
caverneux » (Lye,,
profond,
: «creusé,
ypôvos
en outre Hsch. fournit la glose ypdvoug * τοὺς ἀκούοντας καὶ τοὺς uh λαλοῦντας * xab παλαιὸν dyyeïov σκύτινον καὶ «τὸ» κοῖλον τοῦ δίφρου, où λόγχαι κεῖνται " ἄλλοι δὲ τὴν ὀπὴν τῆς πέτρας, SL" ἧς τὰ σχοινία πρὸς
X.) mais aussi de façon plus générale (X. Cyr. 8,4,21) dit des ongles qui se recourbent (chez les médecins, etc.). Nom de qualité γρυπότης dit du nez (X.), d’un bec (Plu.),
τῶν νεῶν στάσιν ἠσφαλίζοντο : ainsi 16 terme s’emploierait notamment dans 16 vocabulaire technique de la charrerie
de serres (Plu.); la glose d'Hsch. γρυπνόν * στυγνόν, κατηφές est généraloment considérée comme un doublet altéré de γνύπωνες (voir sous yôvu), mais γρυπνόν a pu
sans parler : ces divers emplois sont-ils des curiosités, ou prouvent-ils que le mot était resté usuel? Au féminin γὙρώνη « trou » (Nic.), « pétrin » (AP).
se dire
de
flgures
tombent ; autre γρυπάνιον.
renfrognées
glose
d'Hsch.
dont
le nez
et les
traits
γρυπάλιον * γερόντιον
en parlant des ongles (Hp., Alex. Aphr., etc.) avec le dérivé
(médecins) ; en outre,
avec un suffixe à nasale
γρυπαίνω (Dionys. ap. Harp., Suid.) ; avec le même suffixe
et infixe masal γρυμπάνειν * γρυποῦσθαι, συγκάμπτειν (Hsch.); enfin γρύπτειν * γρυποῦσθαι, συγκάμπτεσθαι (Hsch.),
à quoi l’on peut
rattacher l'aoriste athématique
ἔγρυπον «se rider» dit en parlant de tremblements de terre (Melanth. Hist. 1) et le pf. pass. γᾶν ἐγρυμμέναν (Gortyne,
Inscr.
Cret. 4,45
B, 2 [?]);
particulier Antiph. Soph. 81 emploie
en
un
ce
même
sens
dérivé γρυπάνιος
et le verbe γρυπανίζω comme d’un subst. Ἐγρύπανον, A côté de γρυπός existe un nom racine que les Grecs associnient certainement à γρυπός : γρύψ, γρυπός, m. animal fabuleux l'époque
qui joue un rôle dans la décoration
mycénienne
(Æsch.,
Hdt.,
/G
I*
280,80),
Et.: On pose ἔγρωσοινος et on rapproche γράω.
À
Plusieurs verbes dénominatifs : γρυπόομαι « se recourber »
γρύπωσις
(?) des gens qui écoutent
et la marine ; ou plaissmment
déès et
γύαλον, voir γύης. γυγαί
: πάμποι
(Hach.).
La glose est sûrement
gâtée.
On en a tiré soit [ὠ]γύγιαι παμπάλαιαι (Latte), soit yuyal * πάπποι; en ce cas on a supposé un mot d’Asie Mineure, ef. hittite jubfaë « grand-père », lycien yuga « grand-père maternel » (Ÿ),
hypothèses
de
Groëelj,
Whatmough,
Language
Dan,
: 3,70 ; Brandenstein,
81, 1948
25,288;
Ziva
Hammerich,
Ant.
1,266 ;
Bull.
Ac.
Festschrift Debrunner
65, qui évoque l’anthroponyme lydien Füynç ; cf. encore Heubeck, Lydiaka, 62-63, avec l'uyaln λίμνη. γὐγης,
τοῦ
:
M.
nom
d’un
oiseau
aquatique,
Ρ.-δ. 16
butor (Dionys. Av. 2,16). Voir aussi Hsch. s.u. yûng et l'édition Latte. Repose probablement sur une onomatopée d’après le cri de l’animal, voir Thompson,
Birds s.u.
d’autre part, semble désigner un oiseau réel « le gypaëte » (LXX};
enfin,
par
métaphore
un
agrés,
p.-ê.
une
ancre
cf. Hsch. ypüres * μέρος τῶν τῆς νεὼς σκευῶν xal ἄγκυραι. On a en outre des dérivés dans les gloses γρῦπαι * αἱ νεοσσιαὶ τῶν γυπῶν, o! δὲ γῦπαι (Hsch.), et γρυδός * γρύψ (Hsch.), créé d'après les noms d’animaux et 168 adjectifs en -Béç. Composés : γρυπάετος (Ar. Gren. 929); γρυπαλώπηξ, sobriquet
(Hp.
Æpid.
6,8,29).
Il importe
de
déterminer
168 rapports entre γρύψ et γρυπός. S γρυπός est la forme originelle du groupe on pourra conférer à l'adjectif ie sens
général de «courbé » et γρύψ sera issu de γρυπός sur le modèle de noms d'oiseaux comme γλαῦξ, σκώψ et surtout
γύψ; on pourrait y voir une altération de γύψ sous l’influence
Ἐγύη,
γύης,
γυῖα, γύαλον,
etc. : Groupe
étendu
de
termes anciens se rapportant à la notion de « creux, courbure» et qui dans l'emploi, souvent technique, ont profondément divergé.
19 Le sens matérlel du groupe apparaît dans 16 subst. à suffixe -αλ- (οἵ. ἀγκάλη, ὀμφαλός, etc.) : γύαλον n. qui déslgne diverses sortes de « creux »; dans 1᾽1|, au sg. ou au pl. 16 mol a êté compris «creux de la cuirasse », selon Aristarque, cf. Trümpy, Kriegerische Fachausdrücke 11 sq., avec le composé κραταιγύαλος ; se dit également dans la poésie postérieure du creux d’un vase, de creux et de vallées (Hés., Pi., E.), de cavernes (S., E.), notamment p.-ê. de cavernes souterraines à Delphes.
γράφω séries
— : paroxytons,
proparoxytons,
ils ont
îls sont
16 sens
passifs
δοί
: « qui
: « qui
236—
écrit »,
(Hdt., etc.), παρα- (D.), προ- « proclamation, édit » (D., etc.),
est écrit ». Ainsi,
συγ- «écrit, œuvre », etc. (Hät., etc.), ὅπο- (Ar., etc.). Le thème γράμμα est l’origine d’un grand nombre de
premier groupe : βιθλια- ou βιδλιογράφος « scribe » (Cratin., etc.), yeo-, γλωσσο-, ἐγκωμίιο-, elxovo- « portrai-
dérivés. Diminutif γραμμάτιον (Luc.), γραϊμμάριον « poids de deux oboles » (Aot.), cf. γράμμα employé comme nom
tiste » (Arist, elc.), ἐπιστολα- eb ἐπιστολο- « secrétaire », ζωγράφος « peintre » (Hat., PL, etc.), ἦθο- (Arist.), ἱστοριαet ἰστοριο- (PIb., etc.), Aoyo- «historien, logographe (ionien-attique), μιμο-, pubo-, Texvo-, τραγῳδο(IG XII 5,433, Paros) et τραγῳδιο- (PIb., etc.), etc.; second groupe : &ypæpog «non écrit», ἀνεπίγραφος, ἀντίγραφον «copie», ἔγγραφος «dessiné, gravé, inserit», κατά-, παρά- qui désigne un signe dans la marge et a donné le français paragraphe; cûy-, etc. Les formes en 8 du type
diminutif γραμματείδιον «tabletta» (Dém., etc.); le dénominatif de γραμματεύς est γραμματεύω «être secrétaire » (Th., inscriptions) ; d’où γραμματεία « fonction de secrétaire » (pap., Plu., etc.). Τράμμα 8 fourni des dérivés
dypaphe, ἐγγραφῆς sont tardives et secondaires. Le substantif γραφή 8 servi d'amorce à de nombreux
dans une direction toute différente avec l'adj. γραμματικός « qui connaît 168 lettres » d’où « cuitivé » (X., etc.),
dérivés : γραφικός (ion.-att, etc.), γραφεύς (dor., arc. γροφεύς) «peintre» (Emp., etc.) «scribe, Copiste » ; γροφεύς = γραμματεύς en arc. et dor. avec le doublet γραφής (Bechtel, Gr. Dial. 1,354) ; nombreuses formes à préverbe ἀνα- (IG I* 115, [V* 1,112, Lys.), ἀντι- (Æschin., inser.), ἐπὶ- (Antiph. Soph, etc.), etc.; dénominatif
de
poids
(Gp.
7,13,2,
etc.).
Nom
de fonctionnaire
ypæu-
ματεύς « secrétaire », notamment à Athènes
(ion.-attique) ;
mais
des
sens
variés
(ion.-att.,
etc.),
avec
le dérivé
«tablette,
γραμματεῖον
contrat,
liste»,
présente etc.
: le
d’où les deux substantifs : à γραμματικός « maître d’école » (Hp.),
« grammairien,
critique,
savant,
textes » (PIb., etc.) et % ypaupatixh
qui
s'occupe
des
« grammatire » (PI.),
« culture » (grec hellénistique, etc.), puis le dénominatit γραμματικεύομαι (AP 9,169) ; γραμματόεις (inscr.) signifie
γροφεύω (Argos, I G TV, 609) ; de γραφεύς est tiré γραφεῖον
«inscrit » De γράμμα ont été encore tirés 16 dénominatif γραμματίζω «être secrétaire » en béotien et en Messénie,
qui présente les emplois divers que comporte ce suffixe : «stylet (Hp., etc.), pinceau, bureau», avec quelques
dérivé γραμματιστῆς signifle « secrétaire » (Hdt., Thespies,
composés tardifs ; diminutif γραφεΐδιον (Isoc. ap. Theon. Prog. 5, EM). Autres dérivés : γραφίς, -ἰδος « stylet »
part
(PL,
ete.), «broderie » (AP,
etc.) ; ypaploxog
instrument
chirurgical (Cels.). Doublets rares de ypagñ : pl. n. γράφεα (Olympie, vi° s. av., arcadien, iv® s. av.) semble être une forme ancienne ; pour ypdenuæ, voir sous γράμμα ; 20 Nombreux dérivés à suffixe en m : γραμμός «fait d'écrire » n'est attesté que chez Hdn.; mais -Ὑράμμὸς figure dans près de 30 composés généraiement tardifs, tirés en réalité de γραμμή, notamment πεντέγραμμος «formé de cinq lignes» (S.), εὐθύγραμμος « rectiligne » (Arist.), εὔγραμμος «bien dessiné » (Str., etc.); γραμμή (Pi., jon.-att,, etc.) est usuel au sens de ligne dans l’écriture, lo dessin, la géométrie (cf. Mugler, Terminotogie géométrique s.u.), ligne de départ ou d’arrivée d’une course, etc. ; avec les dérivés γραμμικός « linéaire, géométrique » (Gal., Plu., etc.), γραμμιαῖος (Dam.), γραμμώδης (Thphr.) ; γραμμιστήρ nom d'un instrument chirurgical (médec.) ne suppose pas nécessalrement un verbe γραμμίζω (ct. βραχιονιστήρ), maia γραμμιστός 66 lit Eust. 852,16 et
lon
a διαγραμμίζω
(Philèm. 209)
avec
διαγραμμισμός
(Poll.) espèce de jeu 40 trictrac.
mais
chez
Dymé,
Hérod.
« enseigner
l’écriture» ; le
substantit
métaphoriquement chez PI. Ph/b. 39 b) et d'autre «maître
d'écriture
et de
lecture » bien
distinct
de
γραμματικός (ion.-att.), bien que γραμματίζω en ce sens ne soit pas attesté avant Hérod.; d'où ypaupetiotueh « enseignement élémentaire » (grec hellénistique). Enfin le sens originel de « tracer une ligne » figure dans deux gloses d'Hsch, où γράμμα est combiné avec 16 suifixe «ἰᾶς, τίου : γραμματίαι * γραμματευτά (il s'agit de pierres précieuses, cf. Plin. NH 37,118) et γραμματίας * περιεσπασμένους. Rares composés de γράμμα à l’époque hellénistique dont Ies plus notables, dans les deux directions qu’a prises
le terme, sont d’une part γραμματοδιδάσκαλος « maître d'école », de l’autre γραμματόφυλαξ «archiviste » ; 80 Restont des dérivés Isolés mais bâtis avec des suffixes clairs : γραπτύες, N. pl. de γραπτύς se rattache au sens originel de la racine « égratignures » (Od. 24,228), mals est repris par A.R. 4,279 au sens d'écriture ; ypaxthp «qui traco» (AP 6,66); γὙράπτρα «salaire du copiste » (pap.). Adv. γράβδην (Eust., EM 781,27).
Un désidératif γραψείω est,attesté chez des glossateurs. Le sens originel du terme est « érafler, tracer, dessiner », d’où son emploi pour l’écriture. Ce développement de
11 existe un nom verbal en -uæ de première Importance : γράμμα, -atoç, généralement au pluriel « dessin, lettres, écrit, lettre adressée à quelqu’un, document écrit, ouvrage, lois écrites » (ion.-att., etc.). Le mot présente diverses variantes dans le suffixe : ypdaouæ de *ypdpouæ (argien, Schwyzer 78), γράθμα avec suffixe à dentale aspirée (argien IG IV, 506), aussi pl. γρόππατα (éolien, Balbilla, Epigr. Gr. 990), où -rx- doit être un traitement phonétique de -qu-, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,817 ; autres analyses, Specht, KZ 62,213 n. 1 et Fraenkel, Philol. 97,163; enfin γράφημα, probablement tardif, est cité
Un grand nombre de ces termes γράφω, γράμματα, γραμματεύς, etc., subsistent en grec moderne. Et.: Il n'est pas probable que les formes du type γρόφων, etc, attestent une alternance vocalique ancienne (ef. plus haut) : nous n’avons donc qu’un vocalisme zéro. Sur l’origine de ce type p.-8. issu de noms, voir
AB 787, ct. γεγράφηκα. Γράμμα
Benveniste, Origines 167. Hors du grec on trouve un thème
figure dans un certain
nombre de formes à préverbe, parfois de sens technique : δια- (pour 16 sens administratif, notamment à Athônes dans l'administration financière, Bikerman, Rev. Phit. 1938, 205 8q.), ἐπι- «inscription, éplgramme», etc.
première importance a conduit à la création de dérivés s6 rapportant d'une part à la notion de secrétaire, de la bureaucratie, d’autre part à celle de la culture intelleetueile.
*gerbhfaire
une
à vocalisme
e dans
entaille », mch.all.
anglo-sax. kerben;
ceorfan
pour
le v.
«couper, sl. nom
verbal frébiji, «lot, sort » (entaille, bâton entaillé ?) ; Pokorny, 392. Vasmer, s.u. Voir aussi, on grec, γὙριφᾶσθαι.
—
237—
γραψαῖος : «langouste » (Diphile de Siphnos ap. Ath. 106 d). Dérivé d’un thème sigmatique issu de γράφω,
γρόνθος
employé
métaphoriquement
Syrie);
γριπίζω = γριπεύω
(9
Bas-Waddington
(Hsch.)
employé
2261,
métapho-
avec suillxe -αἰος cf. στρεψαῖος, λυσαῖος, etc. Mot expressif, peut-être du vocabulaire des pêcheurs : γράφω
riquement (Liban.), avec γρίπισμα également métaphorique
signiflant
incertaine γριπώμενα * συνελκόμενα xal στασμωδῶς συμπαθοῦντα, οἱ δὲ ἐγγίζοντα (Hsch.), mais les manuscrits
originellement
«érafler,
écorcher », c’est
en
(EM
ce
sens que le radical a pu fouruiv le dérivé γραψαῖος qui fait allusion aux antennes épineuses à la base des langoustes,
cf.
l'anglais
Spiny
Lobster;
v.
d'Hp. (Prorrhet. 1,100) et d'Érot. ont γριφώμενα ; dernière forme verbalo pf. γεγριφώς * & τοῖς χερσὶν ἁλιεύων
Chantraine,
1965, 211-214,
Rev. Ph.,
241,22, Zonar.) ; p.-ê. un autre dénominatif de forme
(Hsch.).
Le thème à aspirée γρῖφος est attesté au sens de « nasse »
γράω : seulement à l'impf. Eypæo «il dévorait » (Call. fr.
551).
Mais
impér.
ath.
Masson,
le
chypriote
(présent
ICS
264,
ou
cf,
fournit
aoriste )
Bechtel,
de
vieilles
γράσθι
Gr. Dial.
formes
(à
:
Chypre,
1,433),
à
côté
de la forme thém. contractée attestée chez Hsch. yp& ‘ φάγε, Κύπριοι; en outre le substantif composé avec κατά, καγρᾷ * καταφαγᾶς, Σαλαμίνιοι (Hsch.) qui entre dans
la série
des sobriquets
en -ἃἄς ; pour
l’absence
du
sigma final voir Bechtel, o.c. 421. 11 existe aussi un adjectif composé datif πολυγράῳ (Hp. ap. Gal. 19,132) ; et un verbe dérivé γραίνειν * ἐσθίειν (Hsch.). De ypæc- est tiré γράστις « herbe, fourrage vert » (pap., Hippiatr.); la forme attique est χκράστις (Ar., Arist., pap.) la sourde initiale s'expliquant par la rareté de γράω qui n’est qu'une glose diaiectale ; de pareils flottements ne sont pas sans exemple, mais ne s'expliquent pas sûrement dans chaque cas ; pour ce mot assimilation au τ suivant selon Schwyzer 1,257 ; ou étymologie populaire,
mais
par
rapprochement
vraisemblable
malgré
avec
quel
l'opinion
de
mot ? Il n’est Güntert,
pas
Reimwort-
bildungen 155, que κράστις soit la forme originelle. Dérivés : γραστίζω « donner de l’herbe » ( Gp., Hippiair.) avec γραστισμός (Hippiatr.) et parallèlement κραστίζομαι «manger
τήριον
de l’herbe » (Sophr.
« mangeoire » (Poll.
166, donc en dorien), xpæc-
7,142, 10,166)
d'où
montant
de lit (Phryn. 155). Il ἃ été créé un doublet γράσσις (P. Hamb. 39, 11, 11° 8.), d’où le grec moderne γρασίδι, On peut se demander si ἄγρωστις n'a pas subi l’influence de γράστις. Outre 16 dérivé γράστις qui est important et a survéeu
sous
la forme
faut rapprocher de γράω γόγγρας, Et.: gräsale aussi v. grämen
γρασίδι
: γράσος,
en
grec
γαστήρ,
moderne,
il
γάγγραινα,
p.-ê. aussi γρῶνος (voir ces mots). Vieux mot populaire qui correspond à ΒΚΥ. «dévorer » (*°gys- ou “gres-?). On a rapproché isl. kräs « bon morcèau », f. (de *grêës-ä) et lat. qui répond bien pour Ie sens à γράστις. Voir
Pokorny, 404.
γρηγορέω, voir ἐγείρω.
(Plu., Opp., pap.), phorique aisément Démétr.,
mais en attique dans l'emploi métajustifilable d’« énigme » (Ar., Antiph.,
etc.), adj. au sens d’« obseur » selon Hdn.
Epim.
16 ; d'où γριφότης « obscurité » (Hän.), γριφώδης « énigmetique » (Luc., Ath.) et le dénominatif γριφεύω « proposer des
énigmes » (Ath.).
Sur l’ensemble du groupe οἱ le flottement entre la sourde et l'aspirée, Chantraine, Étrennes Benvenisie 20. L’aspirée
est en principe réservée au sens d'énigme, etc. Le grec moderne distingue toujours ypixog « senne », γρῖφος « rébus ». Et.: On ne s'attend pas à trouver une étymologie d’un mot de ce genre οἱ l'iota long notamment fait difficulté. On 8 rapproché m.h.a. krëbe m. « panier », v. norr. kiarf, kerfi, n. « botte » qui supposent une voyelle e. Cf. Pokorny 387 ; Hester, Lingua
-cvog
γρίσων,
13, 1965, 371.
: scochon » (Hdn.
Hsch.);
2,429,
16
mot existe aussi comme nom propre, Bechtel, Spilznamen, 55; Masson, Beitr. Namenf. 10, 1959, 162. Et.: On pense que le mot repose sur une onomatopée
et l'on évoque γρῦ, γρῦλος, γρομφάς qui sont assez
loin.
γριφᾶσθαι : γράφειν, où δὲ ξύειν xal ἀμύσσειν Λάκωνες (Hsch.) ; 11 n'est pas sûr que le γριφώμενα d'Hp. Prorrh.
1,100 soit à rattacher à ce verbe, cf. sous
‘ypixoc,
avec
γὙράφω
Et.:
Inexpliquée.
rencontre
le grave
d'écarter
en
rapprochement
Le obstacle
admettant
du
une
que
vocalisme
influence
l’on
analogique
tente
(de
σκχαριφᾶσθαι ?). On évoque d’autre part &ypeïpve, &yplenγρόμφις, -ἰος : à l'acc. γρόμφιν «viellle truie » (Hippon. 103,11 M.) et γρομφάς cf. Hsch. γρομφάς * Üc παλαιά, σκρόφα, ὁμοίως καὶ À γρόμφις ; 165 glossateurs ont encore γρόμφαινα « truie » ; quel rapport avec le nom de plante lat. gromphaena qui semble supposer un gr. γρόμφαινα ? Enfin γρομφάζω « grogner » (Gloss.). Ei.:
Termes
évidemment
expressifs
qui se rattachent
à la notion de «grogner», cf. γρύ et γρύζω ; et pour le thème verbai στομφάζω « parler à haute voix ». Les substantifs doivent être postverbaux.
γρῆνος, voir ἀγρηνά.
γρίντης, voir ῥινός. γρῖπος, Ὑρῖφος, οἴο. : γρῖπος m. επ8880» (AP 7,504, Artem., D.L.) ; 16 mot a des dérivés : outre γρίπων, -ωνὸς qui doit être un nom d'homme (AP 7,504), γριπεύς glosé & ῥάπτων τὰ ἁλιευτικὰ λίνα καὶ & ἀλιεύων (Hsch.) ; 19 mot est
attesté
au
sens
de
pêcheur
(AP
ἐδίά.,
Théocr.) ;
d'où γριπηίς «art de 18 pêche » (AP) et 19 dénominatif γριπεύω (Zonar.). Autres verbes dénominatifs γριπέω
γρόνθος : m. «poing» (P. Amh. 2,141,10, 1v® 8.) σπιθάμη gloss. P. Oxy. 1099) ; γρόνθος παλαιστι= αῖος «largeur de la main » (44., Hero), « poignée d'une machine » (Ps. Apollod., Poliorc.). Dérivé γρόνθων premier exercice
à la flûte (Poll. 4,83), cf. 18 glose γρόνθων * ἀναφύσησις ἣν πρώτην μανθάνουσιν αὐληταὶ [καὶ κιθαρισταί] (Hsch.),
ef. ῬΟΙ]. 4,88 ; il doit s'agir d'un exercice où l’on utilise la paume de 16 main. Verbe dénominatit γρονθωνεύεται
γοργός
—
234—
une sirène, un dragon femelle. En revanche γοργός signifie simplement « rapide », yopyé « vite ». Et.: Τ faut donc partir du nom de dragon femeile T'opyé,
apulien grdva (Rohlfs, Wôrterbuch 461). Fréquent dans des noms de lieu, cf. Georgakas, Byz. Zeitschrif! 41, 1941,
terme
Æt.: Quand le mot est-il apparu en grec ? On à supposé qu’il venait du germanique, cf. got. et v.h.a. graba « trou, pelle », etc., voir Kretschmer, cité chez Frisk,
expressif à redoublement
structure,
qui fait penser,
dans sa
à Μορμώ, et qui n'a pas d’étymologie.
360 sq.
opyûpn : «cachot souterrain » (Hdt, 3,146) cf. γοργύρα © ὑπόνομος δι’ où τὰ ὕδατα ὑπεξήει (Hsch.) le mot sous
γράξιον : «torche»
(Strattis
50,
prob.
S.
fr.
177
la forme yepydpæ est attribué à Alom. par EM 228,35 ; figure aussi chez Hsch. sous ἀρδάλια pour désigner le tuyau d’écoulement des tuiles. ; Dérivé γοργύριον (Sparte, BSA 26,220). Dans 16 même sens on à à Corcyre la forme altérée [] xopxupéæ (1G IX
manuscrit γραφίοις) ; avec plus de précision, Amerias ap. Ath. 699 e, et Séleucus γράθιον = τὸ πρίνινον À δρύινον ξύλον. Le mot est dérivé d'un nom d’arbre qui n’est pas attesté en grec ancien mais qui existe en grec moderne
1,692).
1914,
Le
terme
se
canal d'écoulement
rapporterait
d’eau,
originellement
16 sens de cachot
à
un
à Samos
(cf.
Hdt.) serait secondaire. Mais γοργύρα « casemate » existe encore
en grec moderne.
Et.: Plutôt que de chercher une étymologie par la grammaire comparée, il semble plus naturel de rapprocher ce
terme
technique ‘aux
γαργαρίζω,
etc. Mais
formes
1! faut
variées
admettre
du
que
thème
de
le sens
de
conduite d’eau est originel. γουνὀς
: M.
«colline»,
notamment
dans
l'expression
γράθος (Épire), γάδρος (Arcadie), ct. Psaltes, ᾿Αθηνᾶ 26, supplém.
55
sqq.,
Georgakas,
Byz.
Zeitschrift
41,
1941, 361 : désigne une espèce de chône et fournit d’autre part des noms de lieu. Doublet ypa6ôic f. selon ἘΜ 239,28. Æt.: Douteuse. On pose un terme qui serait illyrien (?) *grabu et qui 80 retrouverait dans l’'ombrien Grabovius épithète de Jupiter et que l’on interprète « dieu du chêne ». La grammaire compérée fournit encore 16 mot slave pour désigner le «charme » : russe grab, etc., οἵ. Vasmer, Russ- et. 63 sqq.
γουνὸς ἀλωῆς (Hom.) qui désigne les pentes d'un vignoble ou d'un vergér, etc.; parfois employé autrement : γουνὸς ἷΑΘηνάων «coteau d’Athènes » (Od. 11,323 vers évidemment técent) ; le mot qui est rare est attesté chez .Hés,, Pi.,
Wôrterbuch
γραῖα,
s.u.
Aussi
Krahe,
/F
59,
1944,
γρᾶϊς, voir ypab.-
Γραικός
: généralement
au pluriel,
« Grec»
(Marm.
Hdt.
Par, 11, 111° s, av., Arist, Mete. 352 Ὦ, Call. fr. 11,514, etc.).
‘Pas de dérivés. P.-8. le nom de personne Touvedg (ZI 2,748) et les noms de Heu thessaliens T'évvog (T'évvot,
Aristote enseigne que le mot est 16 terme employé
pour 168
Selloi
le
Τοννοῦσσα), mais 16 traitement -vv- de -ν - en thessalien
d""BxAnveç ; Call. emploie Τραιϊκοί lorsqu'ils sont opposés
est loin d’être établl, cf. Buck,
aux
Greek Dialects 8 54.
de Colques
Et.: Le terme 4 été expliqué dans l'antiquité de deux façons différentes : γονιμώτατος τόπος « lleu très fertile »
dans
par la scholie I. 9,534 ; d’autre part comme ὁψηλός τόπος (EM 239,5, Orion 38) ce qui permet un rapprochèment avec γόνυ; seule cette seconde interprétation est
l'illyrien,
acceptable. Autre rapprochement
peu
probable
avec
russe
gumné
rapproche
: m. espèce de gâteau γῦρις,
yuplvn.
S'agit-il
(Soi. 26, lambes). d'un
terme
laconien
ou béotien, ce qui expliquerait la transcription -ou- de “u-Ÿ Hsch. a la glose ἄγγουρος * εἴδος, πλακοῦντος :
doublet obscur, γουττᾶτον
p.-ê. de *duk-youpoc ?
; n. espèce de gâteau
(Chrysipp. Tyan.
ap.
moucheté », de guita et gutiô.
: f. pL, 38). fait il ne dans la aquatique
nom
d'un
animal
aquatique
mot,
dont ne
la structure comporte
leurs
(PeripL
s’agit pas d'un mot grec qui ait pénétré langue : mot indion, cf. skr. gräha». Voir Goossens, Muséon 59, 1946,
γράβαν : σχαφίον, βόθρον (Hsch.). Le mot est connu en grec moderne, tsac. ypd6æ (Deffner, Ackixèv 88),
n'aient
reçu
nom
Pfeiffer ad fr. 614) ; souvent peut
équivaut en effet
certainement
illyrions
voisins
à “Ἑλληνες. faire
pas
10
penser
guffixe
à
grec
Graius,
sq.).
messap.
Grahis.
Graias,
55, 1928, 37,
KZ
(Jacobsohn,
30,1943, 156
GI.
k,
Sans
suffixe
en
Les
termes
latins
doivent être empruntés par le canal de l'étrusque, cf. Ernout, R. Ph,, 1962, 209-216. C’est 16 mot -Graeci que les peuples d'Italie ont adopté pour dénommer les Grecs
et l'emploi du terme dans la littérature hellénistique pour désigner les Grecs vient p.-ê. en partie du latin. Hypothèses basardeuses de J. Bérard, R. Ét. Anc. 54, 1952, 6-12. Voir
Ath. 647 c). Emprunt au lat. gufidtus, gultätum « tacheté,
γρἀαι M. Rubr. Et. : En vraiment «serpent 621 sqq.
en Illyrie (cf.
qu’ils
16 grec hellénistique le mot
Kretschmer,
lat. On
avant
de ktetika -υκός (ct. Chantraiîne, Études sur le vocabulaire grec 104), 1 a donc pu être donné aux Grecs de Dodone par
«aire » (Pisani, Rend. Acc. Lincei, V1* série, 4,369 8q.).
γοῦρος
Le
Dodone,
rapprocher
aussi
encore
Schwyzer,
le nom
de
Gr. Gr.
peuple
1,80
Γρᾶες
: on
en
peut
Épire.
1 est inopportun d'évoquer la y Τραική dans la région d'Oropos, qui est un Atetikon tiré d'un toponyme Γραία, Rien à tirer de la note d'Ét. de Byzance s.u. T'parxég : Τραῖκες δὲ παρὰ ᾿Αλκμᾶνι αἱ τῶν λλήνων μητέρες καὶ ᾽ παρὰ Σοφοκλεῖ ἐν Ποιμέσιν. Εἰσὶ δὲ καὶ Τραῖκες ᾿Αἰιολέων οἱ τὸ Ildprov οἰκοῦντες (en ce qui‘concerne les « mères des Grecs», il s’agit d’une réfection de γραῦς d'après γυναῖκες). Rien à tirer non plus du héros Γραῖκος (fragment . pseudo-hésiodique 24 tardif). Rares dérivés tous tardifs : Γραικίτης «grec» St. Byz.), adj. (Lyc.' 605); dénominatif ypoufterv « parler grec » (Hdn. Epim. 12), avec l'adv. γραυκιστί «en grec » (ΕΜ 139,19).
— γράπις : p.-ê. attesté (à côté de δράκις) au masculin comme le nom de l’un des limiers chez S. Ichn. 177 ; est-ce celui qui griffe, déchire ? cf. Et. Le mot est d'autre
part glosé par 6 ἐρρυτιδωμένος «ridé» (EM 239,31); enfin Hsch. : γράπιν * γῆρας τέττιγος, À ὄφεως καὶ τῶν
ἐκδυομένων καὶ εἴδος ὀρνέου, καὶ ῥυσσόν, ἀπὸ τοῦ γραμμὰς ἔχειν τὰς ῥυτίδας, ὅθεν καὶ ἡ γραῦς ἠτυμολόγηται. Chez 8., l. c., on s’est demandé si γράπις ne désignait
pas
un serpent.
En outre γράπτης « ridé » (Eust. 633,56) et γραπίνης * οἶνος
τραχύς
(Hsch.,
ÆM
239,32),
pour
le
suffixe
cf.
ὀξίνης, -ou, qui se dit aussi du vin, etc. Et.: Terme populaire dont l'étymologie est donc obscure.
Le rapprochement
avec γραῦς,
γῆρας ne présente
aucune
vraisemblance ni pour le sens ni pour la forme. On pourrait
voir dans γράπις un hypocoristique de γράπτης cité par Eust. : l'idée essentielle étant celle de ride, d’où rudesse. Et γράπτης s’explique bien comme dérivé de γράφω « tracer une ligne ».
naturellement
parlant
d'hommes
le grec
hellénistique
employé
(Ar.,
et
chez
Eup.);
le
les
comiques
terme
subaiste
en dans
tardlt.
Dérivés : γράσων, -ῶνος « qui sent le bouc » (M. Ant.…, etc.)
avec 16 suffixe de sobriquet de γνάθων ; d'où γρασωνία = γράσος (médecius). El.: On admet que γράσος est un nom du bouc (pour le suffixe, cf. Chantraine, Formalion 433 sq.), dérivé de
γράω
« dévorer », comme
Analyse
est tiré 16 dénominatif du
vin
(AP
9,281);
γραιόομαι
à côté
« vieillir»,
de ypæïæ
on
en
parlant
8 pout-être
un
dérivé en *-yä avec valeur coliective yparôla % γραιτία (graphies pour *yporFt&) * πανήγυρις Ταραντῖνοι (Hsch.), le mot
pouvant
désigner
une
fête de vieilles femmes,
cf.
Scheller, Oxytonierung 32 (mais aussi Schulze, apud Latte
Hech. s.u.). Autre formation de féminin : γρᾶΐς, -ἶδος « vieille femme » (Charito, pap., etc.) avec le doublet à diphtongue γραῦις (Call. fr. 513). Diminutif γραΐδιον, γράδιον «petite vieille» (Ar, etc.), généralement pris en mauvaise part; ypaîxes * αἱ μητέρες τῶν Ἑλλήνων (chez Alem. et S. selon Ét. de Byzance) est une réfection (dorienne ?) de γραῦς d'après γυναῖκες. Dérivé isolé de γραῦς : γραώδης « de viellles femmes », dit de bavardages, etc. (Chrysipp., Str., NT, etc.).
Le grec moderne a gardé γραῖα et surtout γριά. Et.: Le rapport avec γέρων, γέρας, etc., est évident et l'on
posera
“gr-ea,-.
Là
s'arrête
la certitude.
On
a posé
un suffixe *-yu- qui serait comparable à cciui que l’on pose pour υἷύς ; c’est une simple possibilité qui trouverait
γράσος : « odeur de bouc», ἡ δυσοσμία τῶν τράγων (Suid.),
γράφω
235—
un peu
on 8 rp&yog à côté de τρώγω.
différente
de M.
1, 1949, 207, n. 13.
Leumann,
Die
Sprache
quelque appui dans la forme tarentine ypar/Flx qui suppose
p.-ê. une diphtongue radicale. Voir en dernier lieu 8 ce mot Berger, Münch. Stud, Sprachwiss. 3, 1953, 5 sqq. ; et O. Szemerényi, Ann. Ist.
Orient, Sez. γρδύς, outre
Ling. 2,1960,29 n. 2 qui retrouve dans un thème apparenté à γέρων, ‘âyu « âge »
(οἵ, αἰών, etc.).
γράφω : fut, -ψω, aor. -ῴα, ρί. γέγραφα (Cratin., Th.) et tardif γεγράφηκα ; pi. p. γέγραμμαι, crétois ἔγραμμαι, argien 3° pl. γεγράθδανται; sur γεγραψαται à Héraclée voir Buck, Greek Dialects, 8 146,5 ; adj. d'où p.-8. γραπτεύς [?], sch. Ar. 7h. 1103.
γραῦς, gén. γρᾶός
: hom. ypnôç ou γρηῦς ; le mot se
distingue franchement de ναῦς par le fait que le nominatif est 16 ce qui peut s'expliquer soit par par le fait que la diphtongue
dans la flexion homérique plus souvent dissyllabique, un artifice métrique, soit n’est pas originelle. Hdn.
verbal γὙραπτός Pour les formes
à voyelle o radicale, participe γρόφων (Mélos), avec dans les dialectes doriens γροφεύς, γὙροφά, γροφίς, γροφεύω, σύγγροφος, ἀνεπίγροφος, ἀντίγροφον, ἔγγροφος, plutôt que
d'un
dans
le
vocalisme
timbre
en
o alternant,
il s'aglt d'un
grec
cf.
même,
flottement
στρότος ; mais
voir
1,401 cite une forme γρεῦς, mais quelle en est la réalité ?
Bechtel Gr. Dial. 2,114. Le verbe γράφω est attesté depuis
Sens
Homère.
:
«vieille
Baumbach
attique
181
femme»;
p.-ê.
mycén,,
(Jt., Od., attique),
de 18 peau
ridée
ie mot
qui se forme
Arist.), d’où le dénominatif γραΐζω
ct.
Chadwick-
se dit aussi
sur
en
le lait (Ar,,
« enlever la peau, la
erème du lait » (Ar.) ; c'est aussi 16 nom d'un crabe marin (Arist.,
Artém.),
(Épich.),
crabe
cf. plus bas,
μαῖα, (cf. Thompson,
large
appelé
et c'est peut-être
également
γραῖα
le même
que la
Fishes, s.u. γραῖα, et sur le procédé
de dénomination, Strümberg, Fischnamen 95).
Rares composés de γραῦς avec un thème ypæo- dont le plus notable est γραοσόθης «Coureur de vieilles» (Ar. Paix 812) ; faut-il voir un composé de ypau- dans la glose γραύκαλος * ὄρνις τεφρός (Hsch.) ? Il existe un composé apparent de ‘ypaiæ- dans γραιολέας * πονηράς, À ὀλεθρίας γραίας (Hsch.) : on attendrait γραιωλέας ; l'explication par un suffixe -oùng, du type μαινόλης ne tient pas, ce suffixe n'étant pas sigmatique; enfin γραιωπίας * γραίᾳ
ἐμφερής (Hsch.). Dérivé avec le suffixe de féminin -y2,- γραῖα (Od. 1,438 seul exemple hom., trag., Théoc.) employé comme adj. et
comme substantif ; Fpaïo: (Hés. Th. 270) sont des divinités ; γραῖα comme γραῦς désigne la peau du lait et un erabe ; en
outre,
des
rides
près
du
nombril ; de
γραῖα
Sens
: « érafler
(cf. I!. 17,6599),
tracer,
écrire, d’où rédiger un décret », etc.; au moyen dans des emplois
administratifs
assigner, poursuivre Nombreux
dessiner,
γράφεσθαι
ou juridiques
« s'inscrire,
en justice », etc.
présenis
à
préverbes,
avec
des
formes
nominales correspondantes : ἀναγράφω, -γραφή, ἀντι- avec ἀντιγραφή «réplique », etc., ἀπο- « copier », δια- avec Brxypæph, τΎραμμα, ete., ἐγγραφή, etc., (plus rare que le précédent), ἐπὶ- avec éxuypaph, κατα-,
μετά-
«Corriger », parfois
« transcrire»
ou
etc., etc., εἰσetc., «tra-
duire », xapæ-, περι- AVOC περιγραφή, προ-, προσ-, GUY«composer, écrire », avec συγγραφή « ouVvrage de prose », συγγραφεύς « historien » et plus généralement « prosateur », ὑπο-. Nombreuses formes nominales : 1° Un premier groupe, essentiel est constitué autour du nom d'action. ypæpñ « dessin, peinture, écrit, catalogue », d'autre part « poursuite criminelle », par opposition à Sixn, avec de nombreux composés à préverbe ; à γραφή répond -ypaqos qui n'existe pas comme mot simple, mais figure dans un très grand nombre de composés (250 environ) dont aucun , n’est homérique, un certain nombre attiques, beaucoup plus ou moins tardifs ; ces composés se répartissent on deux
*
γύη
—
Dérivés : adj. γυαλός, épithète de λίθος
(Call. fr. 236) ;
mais pour γύαλος (ÆM 243,12) voir sous γυλλός ; avec le auffixe -&, γυάλᾶς m. coupe mégarienne et macédonienne (Philétas et Parthenius ap. Ath. 467 c), corriger en γυάλας la glose d’Hsch. γυλλάς * εἶδος ποτηρίου παρὰ Μακεδόσιν ; avec une variante dans 16 vocalisme du suffixe γυέλιον κόλπον (Hsch.). Tl existe un remarquable dénominatif, constitué avec
le préverbe ἐν : ἐγγυαλίζω «donner » (des cadeaux,
des
240 — On observe comment de la notion de « paume, creux de la main » s’est développé un groupe juridique original qui s'est appliqué à la notion de «gage» et aussi à une certaine forme de mariage athénien. subsiste en grec moderne.
Ive 8. av.;
πρώγγυος
est dorien ;
39 Le thème *y6Œ, γύη signifiant « courbure » a donné naissance
Hom,,
parfaitement indépendants
Élément
achéen 84, en raison de sa flexion gutturale (ἐγγυαλίξω, etc.) comme « achéen ». Le sens originel du verbe est, d'évidence, «mettre
dans
la paume,
16 creux
de la main>;
cf. un
développement parallèle pour ἐγγύη, etc. À côté du verbe, mais créée indépendamment, on à la glose ἐγγύαλον = κοῖλον (Orion 51,2) p.-ê. d’après ἔγκοιλον. Le thème en ! que l'on observe dans tous ces mots ne se
retrouve
pas
sûrement
dans
d’autres
langues
indo-
européennes : on 8 évoqué
lat. uola « creux de la main »,
si c’est de
kalum
*gwelä,
ot arm.
« prendre » ;
20 Π a existé pour exprimer l'idée de « creux, courbe »
un thème *ybä, lon.-att. Ἐγύη. Ce thème se trouve attesté
dans la forme à préverbe ἐγγύη (dor. ἐγγύδ) « garantie », originellement «gage remis dans la main» (Od. 8,351, Æsch,, ion.-att.) ; 16 terme a fourni un composé tiré d'une
locution prépositionnelle ὑπέγγυος «soumis à garantie », e-à-d. en parlant de personnes, «exposé à châtiment » (Hdt,, trag.), p.-6. προέγγυος « responsable pour quelqu’un,
garant » (Schwyzer (Schwyzer
62,100
394, Acarnanie) contracté Héraclée)
ou
des
composés
πρώγγυος transitifs
progressifs ἐχέγγυος, cf. ἔχω, « qui garantit » (E., Th., etc.) ou «qui est garanti » (5, OC 284), avec ἀνεχέγγυος (Th.), φερέγγυος (Æsch., Hat., etc.); avec le préfixe privatif
ἀνέγγυος «non garanti » (Anacr.) «illégitime » en parlant d'un enfant (Ρ].). Sur ἔγγυος «garant> voir plus loin ; Eyyuog « garanti » est issu des composés tardifs (Them.). De éyyün, le dénominatif éyyüxo, aor. ἠγγύησα, pf. ἠγγύηχα, pf. pass. ἠγγύημαι; On & aussi des formes du type éveyünoa dans les papyrus et 168 manuserits, elles semblent moins anciennes. C'est généralement le moyen qui
est
souvent
attesté.
avec
Sens
le
: donner
complément
une
acc.
garantie,
un
gage,
par un développement
d'un
mode
matrimonial
(Hdt.,
archaïlque
fournir
caution,
(Gernet,
Mélanges
« tranamettre
un
signal, ordonner », souvent terme militaire, συν-. À ἐγγυάω
se raîtachent
diverses
Postverbal Éyyuog
formes
nominales
« garant » (Thgn.,
techniques
de ἐγγύη
tout
différents
et
par la création du
masculin γύης, “οὐ « age », pièce de bois courbé qui dans Ia charruo joint le timon au talon (Hés. Tr. 427, 436 seulement), le mot est également glosé par Hsch. μέτρον
γῆς et αὐτὴν τὴν γῆν ; en fait le sens de mesure est clairement attesté dans les Tables d'Héraclée, Schwyzer 63, 15 ; dans les textes littéraires le mot signifie le plus souvent «terre labourée, champs », etc., généralement au pluriel (E., pap., etc.) ; le rapport entre le nom de la charrue et une mesure agraire n'étonne pas, il doit s’agir du travail fait avec la charrue en un jour ; avec une application toute différente de l'idée de courbure γύης désigne les petits 0s du cou (Hsch., Poll.) ; l’existence d’un féminin γύη est douteuse, voir l'édition Latte d'Hsch. s.u. En composition on a un thème -yvos, d’une
part dans
αὐτόγυος
à
«d'une
en parlant
composés (Hom.),
d'une
seule pièce » par opposition charrue
(Hôs.
Tr. 433),
πηκτός
de l’autre,
les
indiquant des mesures agraires : τετράγυος πεντηκοντόγυιος | (Hom.), τρίγυιος = (Tables
d’Héraclée).
C'est, de tels composés
qu’est issu le nom
de
mesure agraire γύος dans les papyrus après l’ère chrétienne.
Pour
l'obscur
ἀμφίγυος,
voir
en
fin
d’article
avec
ἀμφιγυήεις ; 49 Une autre branche du développement sémantique de γυ- s'observe dans le remarquable pl. n. yuïx « membres,
corps » (Hom., poètes, non attique), surtout dans des tours du type γυῖα λέλυντο (II. 13,85, etc.), yuix λάδῃ κάματος (IL. 4,230), etc. ; se dit du corps, du sein de la mère : μητρὸς γυῖα (H. Herm. 20); sur cet emploi de vuï«, voir Snell, Die Entdeckung des Geisies 19-22 ; le singulier yutov est rare et signifle «corps» (Pi. N. 7,73, Hp. Epid, 6,4,26, ct. Erotian. 30,17 Nachmanson), « bras »
souples. Rares composés comme γυιοδαρής, -δόρος, -δάμος. Verbe dénominatif γυιόω au sens particulier de
D., etc.) ; il s’agit
saisir», xxp-
termes
particulier de
Boisacg 1,394-395). Le verbe ἐγγυάω el ses dévivés se combinent avec divers préverbes : δι-, ἐξ-, ἐπ-, xor«obliger,
des
ou « poing » (Théoc. 22,121, ct. T'ables d'Héraciée 1,187), T'uix se rattache à ‘yu- parce que les membres sont courbés et
l'idéo de « mettre entre les mains » ἐγγυάω signifie « donner une fille en marlage » (Hdt. 6,57) et au moyen ἐγγυάομαι «épouser » en parlant du mari
à
(ion.-atl.) ;
ἐγγύας
déjà attesté à côté de ἐγγύαι (Od., L c.) d'où « promettre, répondre de », etc.;
le groupe noms du
garant, voir E. Kretschmer, GI. 18, 1930, 89 sq. : ἐγγυητής est attique, ἔγγυος se trouve hors de l'attique depuis le
chevaux, la puissance, etc.} ; 10 verbe ne se trouve que chez
Pi, Ap. Rh. et est considéré par Ruijgh,
Au sens de gage, Sur l'emploi des
: un
substantit
X., inser.); le nom
d’agent usuel est ἐγγυητῆς « garant » (lon.-att ) ; f. ἐγγυήτριαὰ (pap.) ; l'adj. verbal ἐγγνητή ne s'emploie que pour désigner la femme mariée (orateurs) ; on a en outre un adj. ἐγγυητικός, tardif. Noms d'action : ἐγγύησις (avec Bux-, èx-, etc.) « garantie » etc. (ion.-att. maîs assez rare),
ἐγγόημα et διεγγύημα sont tardits (pap.). À côté de éyyudo ἐγγυεύω à Delphes (Collitz-Bechtel 1804).
«paralyser» (Il, Hés., Hp.), issu probablement de la forme à préverbe ἀπογυιόω (11.); adjectif tardit et postverbal yutég « paralysé » (Call., Lyc., etc.) ; 5e Deux adjectifs composés doivent être examinés
& part : ἀμφίγυος est une épithète de la lance et de la javeline (Hom., Hés.), le sens est « à deux poîintes flexibles », cet emploi s'accordant avec la forme de la lance homérique,
ct. Trümpy, Kriegerische Fachausdrücke 59, Lex. Ep. 8... ; l’emploi du mot est renouvelé par S. Tr. 504 (lyr.) pour qualifier des adversaires robustes, c.-à-d. dont 168 membres de part et d’autre du corps sont vigoureux, donc en rapport avec yuïx « membres ». Reste, issue de djuplyvog pour des raisons métriques, l'épithète hom. d'Héphaistos ἀμφιγυήεις. L'explication des Anciens est « boiteux » des deux pieds, cf. la glose
d’Hsch.
ἀμφοτέρους
τοὺς
πόδας
χωλοὺς
ἔχων ; si
l’on
— cherche un rapport plus précis avec ἀμφίγυος on aboutit au sens « aux deux pieds retournés en dehors », cf. Bechtel,
Lexitogus 40 et d'autre part l’épithète
κυλλοποδίων,
cf.
Lex. Ep. s.u. avec la bibliographie. Il est difficile d’adopter la traduction « fort et habile de ses deux membres » en évoquant yuïa « membres» ; elle serait satisfaisante mais ne semble pas remonter à
l'Antiquité et ne s'accorde pas au sens ancien d'&uplyvos. On notera pourtant que S. Tr. 504 pourrait être en faveur
de ἀμφιγυήεις « très habile » ; 6° Termes
isolés : yvaux
la poupe au rivage (AP
désigne les câbles
qui relient
10,1) cf, la‘glose d'Hsch.
Ὑγύαια "
ἀπόγεια σχοινία, τὰ πρυμνήσια, ἐπίγυα ; en outre ἐπίγυιον ou ἐπίγυον (Ar. fr. 80, cf. 426) orthographe garantie par IG IJ 1611,255 ; mais le terme est parfois écrit ἐπίγειον par rapprochement
avec yñ. S'agit-il d'un cordage frappé
sur une partie du navire appelée γύης ? H est impossible de préciser l'étymologie d'un tel terme technique. Mais
l'appartenance à notre système est très probable. En revanche la glose γυήτης * χωλός (Hsch.) est une fabrication de
grammairien,
cf. Lätte
s.u.
On voit comment le thème γυ- exprimant la notion de « creux, rond » a éclaté dans des directions très diverses, notamment dans les vocabulaires juridique et technique. Autres termes apparentés : γυρός, ἐγγύς, p.-ê. γυλιός. Et.: Nous avons donné des indications pour γύαλον, Pour γύης, Frisk rapproche, avec un autre vocalisme, persan gô£d « coin », en posant *yvoë-. Il y à aussi av. gava « main », ete. Grand nombre de faits chez Pokorny 393-398,
γυλιός ; (AB 228, EM 244,21), glosé par Hsch. ἀγγεῖον ὁδοιπορικὸν εἰς ἀπόθεσιν τῶν dvayxalov, & ἐχρῶντο οἱ στρατιῶται, avec un’doublet γύλλιον * ἀγγεῖον mAexτόν; | s'agit d’une sorte de 880 de soldat, allongé (Ar. Ach. 1097, Paix'527) ; en raison de sa forme aussi nom d’un animal, soit «hérisson » (Sophron 73), soit =hyraz syriacus, cf. sch. Ar. Paiæ 527 qui identifie l'animal avec
χοιρόγρυλλος (voir s.u.), Bechtel,
Gr. Dial. 2,280,
Keller,
Ant. Tierwelt 1,209; le terme était enfiln appliqué (sobriquet ?) à Héraklés (EM 144,26, etc.), Doublet neutre avec gémination expressive γύλλιον, cité plus haut (Hsch.). Noms de poissons (donnés en raison de
leur forme )
γυλάριον= μυξῖνος
(Sch.
espèce de mulet ; et probablement
Opp.
H.
1,111)
γυλλίσκοι (ou yuxla-
κοι ?) * ἰχθύες ποιοί (Hsch.) ; en revanche γυλλάς * εἶδος ποτηρίου, παρὰ Μακεδόσιν (Hsch.) doit être une faute pour γυάλας cf. γυάλας sous γύαλον. El.: L’étymologie d'un mot de ce genre reste nécessairement très douteuse. On rapproche, avec un vocalisme
différent, « poche,
des
mots
germaniques
sac », 46 germ.
*keula-, etc.
comme Un
avec ‘yu-, γύαλον, etc. n'est pas exclu.
v.ha.
rapport
Kkiulla lointain
Gf. Pokorny 397.
γυλλός : m. glosé par Hsch. κύθος À τετράγωνος λίθος ; il ΩὟ 8 rien à tirer de la glose d’Hsch. γυλλοί * στολμοί ;
24]—
γυμνός Dérivé
γύλλινα * ἐρείσματα,
γεῖσοι
(Hsch.).
ΕἸ : Le vieux caractère religieux de γυλλός explique
que
16 mot n'’ait pas d'étymologie. Lewy, ÆZ 55, 1928, 27 sq. 8 supposé un emprunt sémitique, cf. hébr. gôlël « pierre
qui roule », Simple hypothèse, mais cf. βαίτυλος. γυμνὀς : «nu, attique, etc.).
sans vêtement,
sans arme » (Hom., ion.-
Il existe une quinzaine de composés plutôt tardifs où Yujuivo- figure comme premier terme. Les plus notables sont : γυμνοπαιδίαι «gymnopédies» fête Jaconienne (ancien, Hdt., Th., etc.), γυμνοσοφισταί « gymnosophistes » nom des philosophes indiens (Arist., etc.). Dérivés : γυμνάς (pour le suffixe cf. Chantraine, Formation 353 sq.), 19 mot a les diverses fonctions qu’admet le suffixe -αὃ- : f. de γυμνός « nue » (E.), Ρ.-ὃ, m. « exercé » (Ε. Hipp. 1134), postverbal de γυμνάζεσθαι; avec une valeur collective, γυμνάς = γυμνασία où γυμνάσιον (IG XIE 7,447 Amorgos, Inscr. Cos 419,5, aussi à Astypalée) ; sur le type de κουρῆτες, etc., on 8 γυμνής « soldat armé à la légère » (Tyrt., ion.-att.) avec 108 dérivés γυμνητικός (X, Str., Pl.) et γυμνήσιος (Arist, Str.), d'où γυμνήσιαι νῆσοι pour 168 Baléares qui fournissent des frondeurs (Arist.) ; avec le suffixe -rnç, γυμνήτης, f. -ἥτις, -1Bog signiflent «nu» (Lyc, Luc., Plu.); d'où le dénominatif γυμνητεύω; d'une part «être armé à la légère » (Plu.), de l’autre «ôtre nu» (1 Æp. Cor. 4,11); avec γυμνητεία «troupes légères» (Th.) et «nudité» (Corn., Ptol.). L'adjectif γυμνυκός sert surtout à qualifier dydyv par opposition à μουσικός, ἱππικός et prend donc le sens technique de « gymnique, gymnastique » (Hdt., Th., PI., inscriptions, etc.); en revanche γυμνηλός « pauvre »
n'est qu'un mot de lexique, cf. Hsch. γυμνηλοί * ol ἀκτήμονες καὶ πένητες οὐ EM 243,24; on a rapproché pour le suffixe νοσηλός. Nom de qualité tardif γυμνότης, ττῆτος f, «nudité » (LXX,
Verbes
dénominatifs
NT,
M. Ant,
: Ὑυμνόομαι
«se
etc.).
mettre
nu,
se
dénuder, être sans défense, être nue, en parlant d’une épée » (Hom,, ion.-att.), l'actif transitif est rare (XIdt, * 8.), composés avec ἀπο- (Hom,, etc.), les autres formes
à préverbes sont rares et tardives ; nam d'action γύμνωσις «fait d'être nu » (Plu.) ou « sans protection, sans défense » (Th., etc.). Le dénominatif le plus remarquable parce qu'il s’est orienté dans une direction particulière et importante est Yuu0véÇouar « s'exercer aux exercices gymniques » donc nu, d'où « s'exercer » (Hdt., Thgn., ion.-att., gree hellénistique et tardif); l'actif plus rare, .est bien attesté au sens d'« entraîner, exercer » cf. Isoc, 2,11 avec les deux compléments τὸ σῶμα et τὴν φυχήν ; enfin au sens de « mettre à l'épreuve, faire souffrir» (Æsch. Pr. 586, Ag. 540, E. fr. 682). Formes à préverbes : ἀπο- (Æsch.), δια(tardif), ἐγ- (Hp., etc.), xpo- (S., etc.), προσ- (PL.), ovy(Plb,, etc.), etc. Le terme, important dans le vocabulaire technique et moral, a fourni de nombreux dérivés : γυμνασM.
mot
technique
« entraîneur » (X.,
Ρ].,
etc.),
enfin 186 mot est parfois transmis par confusion de à et À sous la graphie fautive γύαλος (EM 243,12) ; la forme
τῆς, -ou,
γύλλος est garantie par des inscriptions de Milet (Schwyzer
ou « qui la concerne » (Hp., PI., Arist.), avec # γυμναστυκὴ
725
et 726)
une
procession
Religion
où
1,189,
il s’agit
de
en j'honneur Sokolowski,
pierres
sacrées
d’Apollon, Lois sacrées
portées
cf. Nilsson, 1, p.
134.
dans
Gr.
avec le dérivé γυμναστικός « doué pour
la gymnastique »
τέχνη (PL) et γυμναστικῶς (Ar. Guêpes 1212). À côté de γυμναστής, γυμναστήριον = γυμνάσιον (Gal., Arlstaenet.) comme Sixxothptov à côté de Sixæorhç. Les noms d'action
— 242—
γυμνός proprement (D.H.,
dits sont
etc.),
et
tardivement
xpo-
(Arist,
attestés
etc.);
ment yuv-, dañs γύνανδρος « hermaphrodite » (S.), « virago » (Ph.}, ou γυναι- dans γυναιμανής «coureur de femmes »
: γύμνασμα
γύμνασις
(Poll.) ;
ce qui est plus ancien, ce sont les dérivés en -σιον et en
(IL 8,39, etc.), avec le dérivé de forme participiale tardif γυναιμανέων ; généralement uvæix- OU ‘Yuvaido- dans
«σία, (sur ces suffixes, voir Chantraine, Formation 83-86, pour le suif. -olx le plus fréquent)
γυμνασία
s'explique
une quarantaine de mots notamment γυναυκόθουλος (Æsch.), -γήρυτος (Æsch.), -κρατία, -κρατέομαι (Arist.), -μανῆς (Chrysipp., Ph., etc.), -jactog ou -“μασθος (Gal.),
par l'existence de γυμνάζομαι, d’après ἐργασία à côté αἐργάζομαι ; sens : «exercice du corps » ou de l’esprit,
πμβιμος (trag.), τμορφος (E-), -νόμος nom de magistrat
parfois « entraînement militaire » (P1., Arist., PIb., inscriptions) ; γυμνάσια pl. n. « exercices physiques » (Pi., Hdt., Hp,, PL.), au singuller γυμνάσιον « gymnase » lieu où l’on
(Mén., Arist.,
ἶποινος
pratique les exercices physiques ; d’où en général « école » (PL, grec hellénistique, etc.) ; avec les dérivés γυμνασίδιον
arm. mérk- de *meg®-ro-, qui présenterait Ia même dissimilation que av. mayna ; la forme grecque γυμνός est également
aberrante
:
peut représenter
on
posera
“nog“-no-;
le
groupe
“g®n- et le vocalisme υ être comparable
à celui de νὐξ ; pour l’initiale on relève l’existence
λυμνός
uv
(Hsch.),
p.-ê. dissimilation
de “vuuvég;
d’un
Hsch.
fournit deux gloses remarquables : ἀπολύγματος * éroyôuνωσις
Κύπριοι,
qui
peut
avoir
un
rapport
avec "'λυγμος.
λυμνός (non sans difficulté, noter 16 y, et comment insérer 16 euffixe -μα ? Autre étymologie, toute différente de Fick
chez
Bechtel,
Gr. D.
1,445);
autre
difficulté
dans
la glose probablement altérée ἀπόνοιμον * ἀπογύμνωσιν (Hsch.), ct. Latte s.u. Quant au y initial de γυμνός
évolution *vuyvée *puyvés éncore
Grammont,
1912, 335, Pisani,
11 est inexpliqué
ἔγυμνός
reste
IF 25, 1909, 373,
Rend.
Acc.
en
: une
l’air;
Kretschmer,
ct.
Οἱ. 3,
Linc. vi* 8., 4,345 sqq.
-φρῶν
(Ε.),
-φυῆς
(Emp.),
-povog
Le mot yuvi flgure au second terme dans des composés dont beaucoup
sont tardifs et sous des formes diverses
pour dire «sans femme» sont attestées cinq formes franchement différentes : ἀγύναιξ « sans femme » (S. fr. 4), thématisé dans ἀγύναικος (Phryn. Com. 19}, ἄγυνος (Ar. fr. 735), ἀγύνης (Poll. 3,48), ἀγύναιος (LXX, etc.) :
(P. Ross.-Georg. 3,28, Iv® s. après notre ère).
dont le détail est difficile : avec vocal, e hittite nekumanza,
(Æsch.),
Ar.).
diminutif (Arr.), γυμνασιώδης « qui convient à un γυμνάσιον ». Composés : γυμνασίαρχος (tardif), -dpyng, avec -αρχέω, -αρχία, ete. Dénominatif isolé et ἰαγά " γυμνιεύω «être privé de» Le développement de ce groupe de mots en grec est caractérisé par l'importance de 18 série γυμνάζειν, etc., issue do certains types d’exercices physiques où le corps était nu, et comportant ainsi la valeur d'exercice, d'entraînement physique ou intellectuel. Τυμνός, γυμνάζω, etc., subsistent en grec moderne. Et.: Vieux terme qui présente dans les différentes langues indo-européennes des formes diverses, à la fois par suite de dissimilations, et en raison p.-ê. d’un tabou linguistique. Voir Frisk, et Pokorny 769. Dérivé thématique à vocalisme radical ὅ long dans v. al. πασᾶ, lit. nüogas; dans les langues occidentales formes à suffixe dentai avec lat. nädus, dentale sourde dans v. irl. nocht, got. nagaps, allem. nackt; auffixe en n dans skr. nagnd-, av. mayna- (dissimilation ) ; formes aberrantes
1G V 1,170, Sparte, etc.), -πληθῆς (Æsch., E.),
a) Les formes athém. sont anciennes et d’ailleurs peu nombreuses, outre πολυγύναιξ (Str.) et xpwro- (Hsch.) on 8 ἀγύναιξ (S.), ἦμι- (Simon.), καλλι- terme poétique, qui
n'est
jamais
attesté
au
nom
sg.
(Hom.,
etc.),
acc.
131
B);
ὀρσιγύναικα épithète de Dionysos (Lyr. Adesp. Ὦ. pl. φιλογύναικες d’Aristophane) ;
(PI. Banquel
191
d, dans
le discours
b) Formes thématiques en -yuvog : ἄγυνος (Ar.), dvBpé«hermaphrodite,
homme
efféminé»
(PL,
Hp.,
κατά- (Arist.), φιλό- (Lys. ap. AB 115); etc. ; . c) Formes thématiques en γύναικος : &-
FHdt.),
(Phryn.
Com.) seul exemple ; d)
Le thème γυνή s’est prêté à la formation de composés
en -γύνης relativement tardifs : &- (Poll.), ἀνδρο-
(AP),
μιῖσο- (Mêén. titre d'une comédie,
« nou-
Plut.,
etc.), veo-
vellement marié » (Ameips.), πολυ- (Poll.), φιλο- (Antiph., LXX) : ces composés peuvent être mis en rapport avec l’extension d'un thème γυνή, dans la déclinaieon ;
e) -ύναιος : &- (LXX, pap.), hur- (Suid. s.u. Πολύευκτος), κατα- (très tardif), μισο- (Ph., Alciphr.), πολυ(Ath.),
φιλο-
(pap.,
tardif)
: ces
formes
tardives
vont
avec l'extension de yûvætov au sens de « femme ». Seules sont donc anciennes ies formes athématiques du type φιλογύναικες, et dans une certaine mesure, sans remonter au-delà de l’attique, les formes en -yuvog : sur le développement de formes thématiques parallèlement
à
des
composés
athématiques
cf.
Sommer,
Norninal-
komposita 62. Les composés de γυνή ont moins d’importance que ceux de ἀνήρ et ne figurent pas dans l’onomastique.
Nombreux dérivés, rarement tirés du thème yuv- ; γύννις m.
qui
se dit seulement
d'un
homme
efféminé
(Æsch.,
Æl., etc.) avec géminée expressive ; aussi nom de plante =
ἵππουρις (Ps. Diosc. 4,46,47) ; γύναιος dans l’expression γύναια δῶρα présents faits à une femme (Od.) repris dans
γυνή, γυναυτός : f., dor. yuvé, voc. γύναι ; les com. ont des ex. de nom. pl. yuvæl, acc. γυνάς. Sens : « femme», €.-à-d. de sexe féminin, cf. γυνὴ ταμίη (I 6,390), désigne
φυὴ γυναίη (Mosch. 2,45), probablement à analyser yüv-
la femme
kunaja,
unie à un homme,
concubine
(Il 24,497)
mais
mrog,
οἵ, δείλαιος, t. c{£.
μάταιος ; 16 mycénien
Chadwick-Baumbach
180 ;
a 16 mot subst.
dans
γὀναιον
concurrence avec succès les noms de l’épouse δάμαρ, ἄλοχος : c'est depuis Homère 16 nom usuel de la femme
n. fonctionne comme diminutil, terme de tendresse (Ar. Guêpes 610), terme de mépris (And., D., otc.), plus tard =
mariée,
γυνή.
opposé
à ἑταίρα
(ls. 3,13).
Rarement
employé
en parlant d'animaux. Forme dialectale, béotien βάνᾷ (Corinne) avec pl. βανῆκας * γυναῖκας (Hsch.); mais chypr. βονα est inexistant, cf. Masson, ICS, 298. Comme premier terme de composé on a exceptionnelle-
Les autres dérivés sont tirés d’un Lhème yuvoux-. Diminutifs γυναικάριον (Diocl. Com., Epict., M. Ant., etc.), γυναίκιον (Longus), γυναικίσκιον * παιδίσκιον (Hsch.). En outre γυναικίᾶς, -ou « efféminé », avec suffixe de sobriquet
:
— (Emp.,
Lue.,
ef. anglo-sax. cofa, allemand Koben, etc. Le rapprochement
«gynécée » (X. Gyr. 5,6,2) comme
avec γύψ est p.-ê. une étym. populaire. Mais ce pourrait
m.
ἀνδρών,
terme
Mêén.,
etc.),
le
Avec
usuel
proprement
le
est
suffixe
de
γυναικωνῖτις
adjectif
se
(Lys.,
rapportant
Quelques adjectifs de dates diverses (ait, c'est aussi l'orth. Od. 11,437, Hés.
γυναικεῖος Tr. 758 : les
deux passages sont «récents »), mais Hdt. 4 γυναικήιος comme ἀνδρήιϊιος ; c'est avec yüvætog le seul dérivé de uv chez Hom. Sens : « de femme » en général, quelquefois « efféminé » ; souvent employé dans ie vocabulaire médical ;
l'adjectif a fourni divers substantifs ñ yuvaucelæ )
«Eynécée»;
τὰ
γυναικεῖα
muliebres, règles, remèdes
cf. ἀνδρικός, caractère
«de
employant
Jusi. 11,8,2, etc.) d'où γυναυκιάριος atelier (ibid.); γυναυκικός (Arist.),
caractère
féminin »,
mais
féminin», avec
sens
γύπωνες : pl. nom de certains danseurs à Sparte, cf. Poll. 4,104 : ol δὲ γύπωνες ξυλίνων κώλων ἐπιθαίνοντες ὠρχοῦντο, διαφανῇ ταραντινίδια ἀμπεχόμενοι ; Poll. cite aussi ὑπογύπωνες. Et.: Inexpliquée. Le suffixe pourrait être 16 suffixe de sobriquet en -ῶν, -covog. En ce cas un rapprochement avec γύψ serait possible, mais il faudrait ie justifier par l'aspect des danseurs.
des femmes ;
en grec tardif γυναικεῖον = atelier de tissage
des femmes (Cod. directeur d'un tel
(Hdt. :
(médecins) = partes
pour les maladies
être à la rigueur la véritable étymologie.
à
ἑστία, parallèle à ἀνδρωνῖτις.
Ξ
γυρὸς
noms
Lib.), cf. νεανίας.
de lieu γυναικών Mais
243—
γυναυκώδης moral
(PIb.)
«de cf.
(BGU 1092,29), dérivé γυργάθιον (P. Holm. 18,17, etc.) ; Tepyaôl existe encore en grec moderne.
pense
«être
efféminé » (Hp.,
Ar.,
et
γυναυκίζομαι
Plb.)
un
sens. obscène
dans
(Luc.) avec les noms d'action γυναίκισις (Ar, Lib.) et γυναυκισμός (Plb., Plu., etc.); γυναικόομαι « devenir femme » (Hp.,
Ph.)
ο
γυναικόω
«rendre
femme » (Ph.)
avec ἀπογυναίκωσις (Plu.). Le nom usuel de la femme en grec moderne est γυναῖκα. Æt.: Vieux nom de la femme conservé dans un grand nombre de langues i.-e. Le mot comporte une labiovélaire initiale, οὐ la forme grecque a un vocalisme zéro
de timbre différent dans yuvñ
et dans béotien βανᾶ, ce
qui 4 entraîné un traitement différent de la labiovélaire, οἵ, Lejeune, Phonélique, 37. Même vocalisme zéro dans skr. védique gnd- «femme, déesse », av. gand. On tente
de retrouver le thème yuvœzr- dans (nom.),
très
l’arm.
pl.
kanag-k‘
kanay-s (acc.) ; on 8 cherché le x dans des formes
douteuses,
messap.
gunakhai,
phryg.
Bovox
(?), ct.
à ce propos O. Szemerényi, Ann. Ist. Orient., Sez. Ling. 2, 1960, 23-24 et 15-16 ; en définitive, ce savant, ibid. 26-30, suppose ingénieusement et hardiment que le thème serait
issu d’un adj. Ἐγυναικός. Ailleurs vocalisme zéro dans v. irl. ban- (en comp.), et gén. mnä; vocaliame e dans got. gino (thème en n), v. irl. ben (thème en d), v, si. Zena, etc., d’i.-e. *g’en-; vocalisme
long dans got. qêns (thème en i). La structure de la déclinaison originelle du mot et ses alternances ne peuvent être retrouvées. Voir Pokorny 473 sq.
Sur μνάομαι « rechercher en mariage », souvent considéré comme un dénominatif tiré du nom de la femme (de
Ἐβνάομαι), voir s.u. γὕύπη : κοίλωμα γῆς, θαλάμη, γωνία (Hsch.) ; γύπας * καλύδας καὶ θαλάμας * οἱ δὲ γυπῶν νεοσσιάς, ἄλλοι στενὰς εἰσόδους * ol δὲ τὰς κατὰ γῆς οἰκήσεις - οἱ δὲ σπήλαια καὶ γυπάρια τὰ αὐτά * οἱ δὲ ἀζώστους, ἀνασεσυρμένους (Hsch.) ; la seconde glose présente une certaine confusion, par la mention des nids de vautours, aussi par la fin de la glose qui semble se rapporter à γύπωνες ; 16 mot attesté Cail. fr. 43,73, au sens de trou.
est
Ἐ. : Inconnue. On a rapproché des termes germaniques,
finale que dans
Et.: Mot technique et populaire : même
ρός, etc.
γυναικίζω
741,5).
avec variation dans le vocalisme yépyabog (P. Oxy.
κάλαθος
dénominatifs
tressé, nasse » (Ar, Arist.); n. γύργαθον
« panier
1,145)
ἀνδρώδης ; γυναυκηρός (Diocl. Com. 4, Phryn. PS 65 B) terme de fa com. att. avec le suffixe de πονηρός, vounVerbes
: (aecent sur la dernière syllabe selon Hdn.
γυργα.θὀς
«corbeille », ψίαθος
d'autre part à yéppov.
-εὡς
γῦρις,
«natte Pokorny
etc.
de jonc»,
On
385 sqq.
: Î. « fleur de farine 16 plus fine » (Dsc., Sor.,
Ath., pap.) ; p.-6. sous la forme γύριος (PSI 4,428, 111° s. av.); le terme latin correspondant est tritici pollen: 11 s'agit p.-ê. de la partie amylacée et intérieure du grain de blé. Dérivé yuplvn espèce de gâteau (Lue.), γυρίτης (ἄρτος) pain fait de γῦρις (Gp. 20,41, Hsch., cf. Redard, Les noms grecs en -τῆς 88 84.) ; γυριστήριον κόσκινον (Gloss.) un
désigne
crible
ou
un
tamis
destiné
à
obtenir
cette
farine, sans qu’il y ait d'attestation d'un verbe *yupi£e. Toüpoc ciation Γῦρις Εἰ.:
(v. s.u.) doit être apparenté, et noter une pronondorienne de v. subsiste en grec moderne pour désigner le pollen. Technique. Existe-t-il un moyen de rattacher le
mot à γυρός, etc., p. ex. parce qu’on obtient la farine en tournant la meule ? Aucun indice net en faveur de cette explication, mais cf. γυροδρόμος dit de la pierre d’une meule
(AP
9,20).
γῦρός : «rond, courbé » (une fois Od. 19,246 γυρὸς ἐν ὥμοισι, puis D.H., grec hellénistique et tardif). En outre le toponyme Dupal πέτραι (Od. 4,500),
οἵ. Bechtel,
Lexilogus 90. Substantif avec changement d'accent yüpog, m. «rond, cercle» (Plb., etc.), « fosse ronde » (Thphr.) ;
d’où γύριος « arrondi » (Anon. ap. Suid.). Verbe dénominatit γυρόομαι «être courbê»
(Com.
Adesp. 969), à l’actif factitif γυρόω «arrondir, creuser en rond » (LXX, etc.) d'où « planter un arbre dans un trou » (Arat., etc.), «tourner» (pap.), avec le nom d'action γύρωσις (pap., Gp.) ; autre dénominatif γυρεύω « tourner en rond» (Str., Babr.); l'adj. verb. γυριστός « creusé
en rond» (Sch. Philostr., p. 579 B) ; enfin la glose yuprôv * κυφόν (Hsch.) avec le suffixe p.-ê. d’après κυρτός ; 16 mot existe en grec moderne.
On
tire habitueilement de γῦρός le nom
γυρῖνος (PL, etc.) avec le dérivé γυρινώδης
du
têtard
(Arist.) οὐ 19
nom de femme Γυρίννω (Sapho 82); !l faut toutefois observer que le mot comporte un u bref, cf. Arat. 947 et Sapho, /. c., ce qui n'est pas une objection décisive.
— 244 —
γῦρός
non une
avec un nom de nombre comme premler terme τρέγωνος, τετράγωνος, πολύγωνος, etc., avec préverbe τὸ ἔγγωνον
faire
un
«tourner,
se
«le coin » (Tab. Heracl. 2,107) ; ce procédé entre dans un système étudié par A. Debrunner, IF 60, 1949, 38-46.
Ce groupe technique ancien, mais pou attesté ou attesté en grec classique, constitue en grec moderne
famille tour»
importante avec
signifiant
yüpoc,
l'adv.
«tour,
γύρω,
retourner », yupvé, γυρεύω
tourner,
γυρίζω
« chercher », etc.
Au
premier
terme
des
composés
la langue
hésite
entre
Et.: On évoque une racine *geu-/"gu- voir sous γύαλον, mais on observe que l'u est long (variation populaire 3).
γωνοειδής οὐ γωνιοειδής.
Il n’est
pas
probable
simple
(à moins
que
ce soit un
On
dorien ?) mais on ἃ chez Hsch. γῶνορ * γωνία, Adxevec
rapproche
des
termes
arméniens
: Kuf-n
« dos », avec
γύψ, γῦπός : m. « vautour » (IL, E., Arist., etc.). Dérivé γυπιάς, épithète de πέτρα, « fréquentée par les vautours » (Æisch., Suppl. 796, lyr.), avec un suff. -ἰαδ- qui se trouve
dans ὀρεστιάς, ποντιάς, etc.; γύπινος «de vautour » {Luc.), γυπιαῖος (Tz.), γυπώδης « semblable à un vautour » (Arist.). Il n'est pas impossible que γύπη (voir le mot) soit dérivé de γύφ et 168 deux termes ont été mis en rapport ;
(Ar. Cav. 793) signifle « petits
nids
de vautour ».
Et.: Nom d’oiseau monosyllabique comme γρύψ, γλαῦξ, σκώψ. On rapproche le thème γυ- de γύαλον, etc.…, signifiant «recourbé,
creux », avec élargissement
-x- ; en raison
chaux,
plâtre»,
etc.
(Hät.,
PL,
Thphr., etc.). Dérivé γυψίον (pap.), γυψυκή «impôt payé sur 16 plâtre » (pap.) ; γύψινος «en plâtre » (EM 530,15),
γυψώδης « qui a de lair chaux » (Sor. 1,91), Verbes dénominatifs : γυψόω
«enduire
de chaux » (Hdt.,
γουνός,
Procl.) {Gal.).
avec
Et.:
Un
les dérivés
rapport avec yévu
avec
addition
Pour
expliquer
du
lit. guôlis,
suffixe
l'w
on
(Eust.)
et γωνίωσις
est universellement
-la
peut
(et
admis,
éventuellement
penser
au
skr.
-tog).
jänu,
cette forme ne garantit pas un 6 indo-européen.
mais
On peut
voir aussi dans γωνία un traitement dorien de *yoy-F-le, 16 mot venant des géomètres pythagoriciens: ct. Debrunner, 0. c, 41 sq.
γῶος côté
: μνημεῖον de
(Hsch.),
“ghowos,
dénoncerait
un
cf.
On
gr.
terme
a supposé
χοῦς,
etc.;
messapien
Hesychst.
: κολοιούς,
γῶπας
καταδύσεις ; pl. neutre γωλειά ou γωλεά (Nic. Th. 125, Lyc. 378), ct. p. ex. Nic., l c., φωλειοῦ... ὑπὸ γωλεά. Fick
γωνίωμα
un
la
ou
*ghôwos
phonétique
… macédonien
15).
Muss-Arnolt,
γωλεός : m. «trou, tanière» (Arist.), cf. la glose d'Hech. γωλέενιοί * σπήλαια, καὶ αἱ πρὸς θάλασσαν depuis
aussi au’sens de
etc.) avec les
Phil. Ass. 23, 1892, 70 (?).
rapproche
παλαιστρική,
un angle » (Porph.) mals γωνιασμός «tracé d’un angle » (Lys.), métaphore (Ar. Gren. 956), nom d'un théorème (Hsch.), γωνιόομαι « prendre une forme angulaire » (Dsc.,
(von Blumenthal,
On
τις
autre suffixe γωνιήιος (BCH 26,64, Delphes, hapax), γωνιώδης (Hp., Th), γωνιακός (Procl.), l’adj. γώνιος est rare (pap.). Verbe dénominatif γωνιάζω « placer dans
en grec moderne.
Et.:
παιδιά
terme
«rocailleux, difficile à prononcer » (PI. Com. 67) ; avec un
à
Trans. Am.
καὶ
« d’angle » dit d’une pierre (inscr., LXX),
dérivés γύψωσις et γυψωτής (EM 811,36) ; d’autre part γυψίζω même sens (pap.); avec γυψισμός (pap.). Τύψος, γύόψινος, γυψώνω, γυφοποιός, etc., sont usuels ÆEt.: On a songé à un emprunt sémitique,
Edoc
16
Dérivés : diminutif γωνίδιον (Luc., M. Ant.) ; γωνιαῖος
du
bec ? des gerres ?
γύψος : ?. «gypse,
soit ancien
et γῶνος * οἱ δὲ κώπη.
un autre vocalisme kor « courbé », cf. Pokorny 397 q.
en tout cas γυπάρια
y&vog
que
lett. guol'a
(Hsch.).
MaxeSéves
Deux
hypo-
thèses également en l’air. Selon Lesny, ΚΖ 42, 1908, 297, serait γῦπας ; selon Hoffmann, Makedonen 47, vaudrait
σκῶπας.
Voir
γωροῦται
encore
Kalléris,
Macédoniens
1,142
sq.
: σαρκοῖ, Λάκωνες (Hsch.).
«repaire, nid », etc. En grec 16 terme de sens très voisin et mieux attesté φωλεός présente à une consonne près une structure identique. Il est difficile de déterminer dans quel sens une analogie a pu s’exercer. Voir sur la famille
de γωλεός Fraenkel, KZ 71, 1953, 40 et Pokorny 402. γωνία : f. «angle, coin » (ion.-att., etc.); sur l’emploi du mot en géométrie, notamment pour l’angle plan ou solide,
voir
Mugler,
l’emploi LXX,
Terminologie
géométrique
s.u.;
noter
1 Rois 14,38 pour désigner un personnage
essentiel, un chef.
Au second terme des composés deux types sont attestés.
D'une part des adjectifs composés en -γώνιος : ἀγώνιος, ἐγ- «à anglo droit», ἰσο-, ὀξυ-, ὄρθο- D'’autre part
γωρῦτός
: m. parfois t. (Od. 21,54, Lyc,
AP,
etc.).
Ancien mais très rave, semble désigner originellement un objet qui contenait à la fois l'arc et les flèches, ef. Od., l. e D’où l'incertitude des lexicographes anciens et modernes qui y voient tantôt un carquois, tantôt l’étui de l’arc. Le mot doit être un emprunt scythe (Lyc. 458). Voir Benveniste, Mélanges Boisacg 1,42 sqq. Et.: Hypothèse d'E. Benveniste qui suppose un composé
dont
le premier
bœuf, ct. les noms
terme
contiendrait
propres Γωδρύης,
le nom
iranien
du
etc- Le second terme
est plua difficile : Benveniste pose *räfa- ou “raufa- attesté en iranien au sens de boyau ou de peau d’animal écorché, pers. räda, oss. rûd, rôd « boyaux,
entrailles », ete.
À δα- : préfixe augmentatif attosté dans l’épopée, que l’on cherche à retrouver dans Sxporvég où il est assez probable : il représenterait l’éol. Çæ- altéré pour des raisons métriques
Gr. H.
(Chantraine,
1,168,
Sjôlund,
Metrische
Kürzung 25 8q.), Voir 16 mot ; δάσκιος est plus douteux, voir s.. σκιά, et plus obscur encore δασπλῆτις, V.-8.U.
δᾶ : Anterjection attestée chez Æsch. (Ag. 1072, Eu. 874, Pr. 567), E: (Ph. 1296), Ar. (Lys. 198). Les scholies Ag. 1072, EM 60,8, posent un mot dorien pour γᾷ ; accepté
par Kretschmer, qui y voit un vieux nom hypocoristique de 18 déesse Terre, cf. sous Δημήτηρ. Du point de vue philologique, rien ne prouve qu’il ait existé un tel nom de'la
terre en dorien,
et que
3ä attesté dans
les chœurs
des tragiques soit autre chose qu'une exclamation, l’inter-
prétation de 3& = γῇ en dorien reposant notamment Sch. Æsch. Ag.
1072, EM
60,8 et. sur le nom
sur
de Poseidon
(v. su.); voir Fraenkel, Agamemnon 3, p. 490, avec la bibliographie. Sur l'acc. Δᾶν (Théoc. 4,17), voir sous
Ζεύς.
δαγύς, -ῦδος : t. « poupée », en principe de cire (Théoc. 2,110, Érinn.). Terme dorien. Et.: Pas d'étymologie, un mot de ce genre.
ce
qui
ne
surprend
pas
Terme
expressif,
entre
δαι-
Δάειρα : f. nom d'une divinité chtonienne proche de Déméter, que l'on identifle parfois att., Pherecyd. 45, Lyc. 710); la mentionnée dans une inscription de Mineure au n° s. après (Moraux, Une
à Perséphone (inscr. divinité est encore Néocésarée en Asie Imprécation funéraire
à Néocésarée 30-38) ; autre forme Δαῖρα (Æsch. fr. 480, 16 IIs 1358). Dérivé Δαειρίτης, prôtre de cette déesse (Poll. 1,85). Et.: Formation de féminin en -etpx comme dans ἀντιάνειρα, etc. Le sens du terme étant inconnu, toutes sortes d’hypothèses sont possibles. Les linguistes cherchent à rapprocher le mot de δαῆναι (voir sous διδάσκω) et δάειρα
pourrait être constitué sur δαῆναι, Δαῖρα étant une forme secondaire,
p.-8. itacisante ; dans
le môme
ordre
d'idée,
on a évoqué véd. dasrd- «faiseur de miracles»; Aaïpæ serait une forme féminine de ce thème, sur lequel aurait été refait Δαεῖρα. Dans une direction toute différente Niisson, Arch. f. Religionswiss. 32, 1935, 82 ‘sq., Kern, RE 4,1980,-voient dans Δάειρα un féminin de δαήρ « boau-frère », ce qui est encore moins démontrable.
δαῆναι, voir διδάσκω.
peut-être
propre
au
dorien,
et
qui comporte un redoublement qui peut n'être qu'apparent.
La variation d’étymologie.
ΟἹ. 12, 1923,
pour
δαδύσσομαι : «être déchiré, tourmenté » (Sophr. 117), ct. Hsch. qui présente en outre 108 gloses δαιδύσσεσθαι * ἕλκεσθαι et δαιδήσσουσι * βασανίζουσι. ἘΠῚ
« je sais », issu 49 οἶδα ἐγώ, οἵ. Kretschmer, 215, Schwyzer, Gr. Gr. 1,769, n. 1.
et
δα-
est
inexpliquée.
Pas
δαεγω : οἷδα, ἐπίσταμαι (Hsch.). Deux interprétations Possibles : ou bien corriger en δαείω (subj. !) avec Pearson et Latte, ou bien évoquer 16 grec de Cappadoce δαγώ
δδήρ (premier
: m., acc. Bäépæ, pled,
/I. 24,769)
voc. δᾶερ, et avec
δἄες-
gén. au
pl. δαέρων temps
faible
du pied (I 24,762). Seulement, Z, Mén. fr. 122. Grec hellénistique et tardif : acc. δαῖρα, dat. δαιρί (Lydie) et avec une orth. phonétique n. pl. δέρες (Lydie), gén. δῆρος (Bithynie). Sens : frère du mari, beau-frère. Il est étonnant qu'un terme de caractère aussi archaïque subsiste dans des inscriptions d’Asie Mineure tardives (mails cf. εἰνάτερες). Et.: Vieux terme de parenté marquant avec précision 16 rapport avec 18 famille du mari. Skr. devdr- avec flexion
δαήρ du
— 246 —
type
pildr-
et
alternance
vocalique
nous
permet
de
poser pour 3&hp une forme plus ancienne SœrFhp, avec le traitement (p.-ê. non homérique) S&(F)- de δαιef.
Lejeune,
Phonétique
216,
Schwyzer,
Gr. Gr.
1,266;
et d'autre part de poser pour δαέρων de Il. 24,762 et 769 qui n’admettent pas qui se retrouverait skr. devdr- d'autres ment altérées : lat. dévert, lit. dieveris,
δαί
l'a long, une forme alternante *3xpôy dans 16 grec de Lydie δαιρί. Outre langues i.-e. ont des formes diverse/@uir (voir Ernout-Meillet s.u.), v. sl. arm. taygr, v.h.à. zeihhur.
: équivalent
comme Hom.
τί,
πῶς
dans
des
familier de
«comment passages
δή,
donc , récents,
après etc.
Od.
interrogatits
(peut-être
chez
1,225, 24,299,
1].
10,408), douteux chez 168 trag. sauf E., com., Pk, mais it
s'agit souvent d’une faute pour δέ. Et.: Formation nouvelle pour 84 d'après de vñ (Schwyzer, Gr. Gr. 2,563,570).
ναί à côté
Et.: De l’examen de ce groupe il ressort que 168 mots sont poétiques, qu'ils sont anciens et que les formes nominales sont plus importantes que les formes verbales,
Ὠ6 δαιδάλλω on n'a chez Hom. que deux ex. du participe présent. Il paraît donc plus naturel de voir dans δαιδάλλω un dénominatif occasionnel de δαίδαλος (δαίδαλον) plutôt qu’un présent radical à redoublement dont δαίδαλος (δαίδαλον) serait un dérivé postverbal. Les formes usuelles chez Hom. sont 16 neutre pluriel δαίδαλα et le composé πολυδαίδαλος. Ces faits n'excluent pas nécessairement une étymologie i.-e. Le thème nominal δαίδαλος présente un redoublement avec dissimilation de δαλ- en δαι-, ef. παιπάλη,
etc. On peut alors
évoquer
une racine
*del-
que l'on a pensé retrouver dans δέλτος (?), p.-8. δηλέομαι, lat. dolô «taliler, façonner le bois» (ct. Ernout-Meillet s.u.), p.-8, skr. dér-dar(!)-ti « fendre ». Mais M. Leumann, Hom. Wôrter 131 sq., pose un terme méditerranéen δαίδαXoy «œuvre d'art» (ce qu’appuierait dans une faible mesure le rapport de Δαίδαλος avec le labyrinthe). Une telle hypothèse ne se laisse ni démontrer ni réfuter.
Sat ; « au combat », datit isolé avec des adjectité comme
λυγρῇ ου λευγαλέῃ (Il 13,286, 14,887, 24,739) et dans δαικταμένων (I. 21,146,801), mot repris par Hés. Th. 650, Æsch. Sept 925 ; Call. a un acc. δάϊν (fr. 518,562). Voir aussi δαίφρων. Anthroponymes : Δάϊππος (Milet), Aaïxpdrne (Olbia), Δαϊλέων, Δαιμένης (Athènes). Cf. Trümpy, Kriegerische Fachausdräcke 136-137. En mycénien, on-a daigoia =
Δηιφόντης, Chadwick-Baumbach
181.
"
Et.: On admet que le mot est un archaïsme. 11 fait groupe avec Sñtoç « ennemi », v. ce mot.
En ce cas
à l'actif «façonner
bouclier
(Od. 23,200,
avec
II. 18,479
art»,
dit
d’un
seuls ex. hom,
lit, d’un tous deux
au participe présent) ; le verbo est attesté chez des poètes tardifs,
en
outre
métaphoriquement
chez
Pi.
qui
a des
formes d'’aor. et pf. passifs, Noms d'action δαίδαλμα « œuvre d'art » (Théoc., Luc.). Autres formes nominales : Hom. emploie le neutre δαίδαλον, presque uniquement attesté au pluriel cf. 1].
5,60
χερσὶν
comme
ἐπίστατο
adjectif
rare
δαίδαλα (Pi,
πάντα
τεύχειν ; emploi
Æsch.) ; l’adj.
plus
usuel
est
πολυδαίδαλος «richement travaillé», dit surtout de métal, mais aussi d'étoffes (Hom., Hés.), une fois au sens actif d’habile (Hom.) ; δαιδάλεος, qui semble comporter 16 suffixe d’adjectif de matière, doit être un arrangement métrique
mais
: même
aussi
sens,
d'étoffes
employé
(Hom.,
de
Hés.);
métal
ou
doublet
de
bois,
poétique
tardif SarSxAéers (AP, Q.S.). Enfin Δαίδαλος est un anthroponyme désignant l'artiste mythique par excellence, qui passe notamment pour avoir créé les premières statues
et construit le labyrinthe (Fl 18,592, PL, etc.). Voir sur Δαίδαλος et les techniques qu’il pouvait pratiquer L. Lacroix, Afti del 7mo Congresso int. di Archeol. 1,251257. Sur mycén. dadarejode voir Chadwick-Baumbach 181. Verbes dénominatifs : δαιδαλόω (hapax Pi. O. 1,105) ; en grec tardif δαιδαλεύομαι (Ph.), nom d’agent δαιδαλεύτρια « habile ouvrière » (Lyc.). Composés avec δαιδαλο- rares et tardifs : δαιδαλουργός,
—vlo, τ-γημὰ, δαιδαλόχειρ.
δσ.ίμων,
-ovog : M.
parfois féminin,
« puissance divine »,
d’où « dieu, destin » (Hom., ion.-att.) Σ le torme s’emploie chez Hom. pour désigner une puissance divine que l'on
ne peut ou ne veut nommer, d’où les sens de divinité et d’autre part de destin ; le δαίμων n’est pas l'objet d’un culte ; v. G. François, Le polythéisme εἰ l'emploi au singulier des mois θεός, δαίμων ; Chantraine, La notion du divin (Entretiens sur l'Antiquité classique de la Fondation Hardt,
δαιδάλλω, δαίδαλος, etc. : présent δαιδάλλω, sans autre thème
δαιδύσσεσθαι, voir δαδύσσομαι.
1) 50-54 ; Nilsson, Gr. Religion 1,216 8q. avec la bibliographie ; le mot se prête après Hés. à désigner un demi-dieu,
un
démon;
il s’emploie
filnalement
en
et fournit au vocabulaire chrétien le l’esprit malin ; sur Archil. 3, voir Ὶ,
Acu,yovo-
flgure
comme
premier
mauvaise terme
terme
part
désignant
dans
4
ou
5 composés généralement tardifs, Et il y a des exemples très nombreux et importants de δαίμων comme second terme. — 1) Une série de type possessif concerne le plus souvent la destinée que la divinité fait à l’homme : beaucoup sont anciens et courants : βαρυ- avec βαρυδαιμονέω, «μονία ; δυσ- (surtout poètes) avec δυσδαιμονέω, -povia ; beaucoup plus important eù- (depuis Hés.) avec εὐδαιμονία (Pi, etc.), εὐδαιμοσύνη rare, εὐδαιμονικός, et 168 verbes ebdtuovées « ôtre heureux » (Hdt., etc.) avec ses dérivés, εὐδαιμονίζω «juger heureux, féliciter », et 868 dérivés (en outre εὐδαίμων est renforcé par xœv-, Tpto-, ὑπερ-) ; ἐχθρο- (hapax S. OR 816), loo- « égal aux dieux » (Æsch., Pl.); xaxo- « possédé » ou « poursuivi par un mauvais démon» (ion.-att.) avec κακοδαιμονία opposé à εὐδαιμονία, κακοδαιμοσύνη rare et tardif et les verbes dénominatifs usuels : κακοδαιμονέω « être malheureux », κακοδαιμονάω «être possédé par un mauvais démon », cf. plus loin δαιμονάω, κακοδαιμονίζω « juger malheureux », mais κακοδαιμονίστης (Lys. fr. 58) « adorateur du mauvais génie»; ὁλδιοδαίμων (II. 8,182) seul exemple hom.; ὅμο- (tardif), φιλο- (Gr. Naz.); etc. — 2) Composés directs où le premier terme qualifle 16 second : ἀγαθοδαίμων, tardif = ἀγαθὸς δαίμων «le bon génie », ἀνθρωποδαίμων
«homme devenu dieu » (E. Rh. 971), ἀρχι- (pap. mag.) « archidémon » ; αὐτο- « démon modèle, archétype » (Plot.),
— βροτο- glosé ἡμίθεος
(Hsch.), θεο- sorte de démon
(BCH
22,350), vexu- el vexuo- (pap.) « dieu de la mort ou fantôme d'un mort», πλανο- « démon trompeur » (pap.), φυγαδοdésignation du mercure dans l'alchimie. Cette seconde
série se situe sur un plan tout différent et apparaît beaucoup plus tard, mais elle 8 pu ou dû exister dès l'époque classique dans le vocabulaire de 18 magie. — 3) Les comiques ont fabriqué des composés de structure libre : βλεπεδαἰμων
« qui ressemble à un démon », Kpovo- dieu vieux comme Κρόνος ; vaxo- « corroyeur », ete., calembour avec xaxo- ;
copo-,
Tpuyo-
composé
«qui
arrangement
dont
la
un
dieu
fait
composés
sur τρυγῳδός
structure
de
figurent
rappelle
son
dans
la
ventre»; des
(Ar.) ; dans série
la
1),
xotAto-
plupart
fragments
un
de
ces
anonymes.
—
4) Composé de dépendance progressif : δεισιδαίμων (ct. ἔδεισα et le type τερψίμθροτος) « pleux, qui craint les dieux » en
bonne
part
«superstitieux » bonne
part
(X.,
(Thphr,
(Plb.),
en
Arist.),
etc.)
en
avec
mauvaise
mauvaise
part
δεισιδαιμονία
part
(Thphr.),
en
et δεισι-
δαιμονέω « être superstitieux » (Plb.) ; voir sur l'évolution de ces mots Nilsson, Gr. Rel. 1,752, P. J. Koets, Δεισιδαιμονία, Diss. Utrecht, 1929. Dérivés : δαιμόνιος « qui a quelque rapport avec un δαίμων,
admirable,
employé
avec
étonnant,
des
tons
possédé
divers,
d’un
dieu»,
uniquement
au
etc.,
vocatif
chez Hom. ; souvent ironique chez Ar., Ρ]. : voir E. Brunius-
Nilsson, Diss.
Δαιμόνις,
Upsala
an inquiry inlo a mode of apostrophe,
1955 ; δαιμόνιον
n.
exprime
de
façon
plus
vague la même idée que δαίμων « pouvoir divin, démon », le
mot
NT,
est
appliqué
au
etc.) ; adjectifs
démon
rares
et
de
Socrate
tardifs
(ion.-att.,
δαιμονυςός
(Plu.),
δαιμονιακός (P. Mag. Oslo 1,143), de δαιμόνιον laison avec κυριακός ; δαιμονιώδης (Ep. Jac. Procl.).
Formes
de féminin
rares
et
tardives
εἰδος (Procl., Herm.), et avec un suffixe
tardif δαιμόνισσα (P. Mag. λισσα, ete. L'existence d'un distribution » est
727,
douteuse,
cf. Wilamowitz,
et en 3,15,
: δαιμονίς,
fréquent
en grec
Leid. W., 16,48), ct. βασίabstrait δαυμονῆ « partage, Alem.
Glaube
65
1,363,
P.
et
Maas,
Æsch.
ÆZ
60,
Eu,
1933,
285 : on 8 corrigé en διανομάς. Verbes dénominatifs qui se rapportent tous à la posses-
sion : δαιμονάω «être possédé » (Æsch., E., X., etec.), δαιμονιάω (Phid.) cf. les verbes de maladie comme κορυζᾶν, ναυτιᾶν, etc.; de même d'après les verbes en -ητιάω | comme πυρητιάω, δαιμονητιᾷ * δαιμονίζεται Κρῆτες (Hsch.) ; enfin avec un suffixe banal δαιμονίζομαι {Philém., NT, etc.) d'où δαιμονισμός « possession » (Vett.
Val.),
mais
au
gens
de devenir
dieu
(S. fr.
173,
Hsch.); enfin δαιμονιάζομαι (pap.). Le grec moderne a δαιμόνας « démon » avec δαϊμόνιον, δαιμόνιος au sens de « génial », δαιμονιῶ « être possédé »,
δεισιδαιμονία « superstition ». Sur
l’histoire
Chantraine,
du
CRAI,
mot
et son
emploi
en
français
v.
1954, 452-455.
Et. : Tiré de δαίομαι, au sens de « puissance qui attribue » d'où
«divinité,
cf. aussi à côté destin, Porzig,
destin»
(Wilamowitz,
Glaube
1,863);
comme parallèle v. perse baga-, v. sl. bogü « dieu », de av. baga- «part, destin », skr. bhâga- « part, maître», etc. Hypothèses invraisemblables de IF 41, 1923, 169 sqq. et de Windekens, Muséon
88, 104 sqq. Enfin 168 Grecs ont constitué une étymologle
Populaire
rapprochant
δαίμων
de δαήμων, ct. Pl.
Crat.
δαίομαι
247— 398b ; chez Archil. 3,4, si la bonne le poète joue sur δαίμων, δαήμων.
leçon est δαίμονες,
δαίομαι, δαίνυμι, δαίζω, etc. : présents divers. Δαίομαι « partager, diviser », parfois au passif δαίεται Arop (Od. 1,48), pf. δεδαίαται (Od. 1,23); plus souvent au
actif
sens
compl.
le
avec
«distribuer»
xpéæ
ὅρκον (H. Herm.
cf. avec πήματα Pi, P. 3,81 ; ἐπιδαίομαι
probable-
À l'actif présent en -vuu:,
383) est surprenant.
(Od.),
ment créé en grec, δαίνυμι avec f. δαίσω, aor. ἔδαισα « donner un banquet où chacun ἃ sa part, une fête » (Hom., Hdät., trag.), ct. I. 9,70 δαίνυ δαῖτα γέρουσι, parfois emploi du moyen (Hom.,
avec un acc. de personne ; même
poètes) avec un acc. désignant la fête ou la personne, mais aussi au sens de « dévorer » (Hom., poésie) parfols par métaphore ; aor. pass. δαισθείς (Ε. Heraci. 914). Ce
les
pour
donc
s'utilise
verbe
repas
et banquets
c’est dans cet emploi que s'observent la plupart formes nominales. Adj. verbal : ἄδαιτος (peut-être de
dit
« partagé »,
Corcyre)
des tiré
mais ἄνδαιτος (Schwyzer
de δαίς) « sans banquet » (Æsch.), 147,
et
terres.
Noms d'action : δαίς, -toc f. «repas, banquet où chacun 8 88 part», cf. δαὶς êlon, etc. (Hom., poètes, Hdt.). Composés possessifs rares : &Gpé-, ὁμό-. Doublet en *-tä, δαίτη f. même sens (rare . 10,217, Od. 3,44, alexandrins) ; avec le suffixe fonien -tuç, δαιτύς (hapax I. 22,496), ct. ἐδητύς, etc., avec les dérivés δαιτυμών, OÙ -poy se combine avec un thème nominal (Chantraine, Formation 173) «hôte», généralement au pl. (Od., Hdt.), très rare en
att., ct. PI Ε. 345 c ; augmenté du suff. -eûs (cf. ἡγεμονεύς de ἡγεμών) δαιτυμονεύς (Nonn.). Deux noms d’action flgurent
isolés
dans
des
inscriptions
dialectales
avec
le
sens non de « banquet, repas», mais de «partage» : δαιθμός «terre louée » (Halaesa, Schwyzer 313), « partage » (Naxos), cf. ἀνάδαιθμος (Locride, Buck Dial. 59) ; et δαῖσις « partage de biens » (Loi de Gortyne, Schwyzer 179, IV, 25). Hors ces deux termes juridiques isolés, tous les noms se
d'action
au
rapportent
banquet,
au
partage
de
la
nourriture. Essai de justification fonctionnelle des suifixes -ruG, -atç, τῦμος chez Benveniste, Noms d'action 66 sq.
Parmi les noms d'agent, ἰ9 plus remarquable est δαιτρός «écuyer tranchant » (Od., alex, Ath.) avec le suffixe thématique rare -τρός, οἵ, ἰατρός ; d'où δαιτροσύναι «art de découper » (Od. 16,253, hapax), le neutre δαιτρόν « portion » (1]. 4,262 hapax), le verbe dénominatif δαιτρεύω « parlager, découper » (Hom., alex.) avec δαιτρεία (Hdn.) ; Hsch. a la glose p.-ê. poétique δαιτροπόνος * σιτοπόνος, διτοποιός, Termes archaïques et traditionnels remplacés par μάγειρος. *Aaurhp n’existe pas mais l’on ἃ δαϊτήριον «lieu de distribution » (EM 251,52). Δαίτωρ est un anthrocf. συνδαίτωρ
homérique,
ponyme
«compagnon
de table »
(Æsch. Eu. 351). Enfin on 8 δαίτης « prêtre qui découpe les victimes » (B. fr. 472); en outre λαγοδαέτης « qui dévore un lièvre » (Æsch. Ag. 223), ξενο- (Ε. Cycl. 658), χρηματο- (Æsch. Sepi. 130) et une dizaine d'autres composés,
xpec-,
Mais
etc.
en
Crète
avec
un
-a-
(οἵ.
δαίζω ) καρποδαϊστᾶς, m. C’est surtout en composition que en
flgure -o:æ
16 suffixe
-τῆς,
: ainsi γᾶδαισία
πανδαισία
d’où
les abstraits
(Solmeen-Fraenkel
composés
46, Locride),
« banquet » (Hdt., etc.) ; parallèlement
adj. en
“σιος, Notamment au pl. n. γαμοδαίσια (ÆI., etc.), θεοδαίσιος nom d’un mois et θεοδαίσια, ἐπιδαίσιος « ailoué»
δαίομαι
—
248—
(Call.) ; l’adj. simple δαίσιος est 16 nom d’un mois en Macédoine, d'autre part δαίσιον est glosé par ἐδώδιμον (EM 252,30), mais Hsch. dit δαίσιμον (créé sur βρώσιμος ?), Il à pu exister un dérivé de δαίς en -xdog (ct. τρόχα-
Sens « sage » est secondaire ; mais il est également plausible
Un
composé
δαΐφρων
λος, etc.), qui à du δαιταλεύς «convive
l’on
admet
l’étymologie
donner naissance à un banquet»
au thème en -eûc, (Æsch., com., au
pluriel titre d’une comédie d'Aristophane), avec tardivement le dénominatif δαιταλάομαι (Lyc.) ot le composé δαιταλουργία (ibid.). ; L'EM 251,47 fournit l’hapax δαισάνη = πτισάνη
«tisane» ; 16 mot est fait sur le thème
δαι-
ou
avec Ia finale de πτισάνη (pour la sémantique,
δαισ-
cf. δόσις
au sens de « dose, médicament »).
Sur le thème de δαΐομαι 4 été créé un déverbatif δαΐζω toujours trisyllabique en poésie (d'où l’hypothèse de
Schulze qui pose un dénominatif d'un ἔδα Foç (9), QE 380, ΧΙ. Schr, 370), f. δαΐξω, aor. ἐδάϊξα, pt. δεδαϊγμένος, etc. ; ur cetto flexion à dorsale qui dénonce un verbe « achéen »,
voir Ruijgh, Élément achéen 82 sq. Sens : « partager» (et. Od, 14,434 et IG VII 207, avec θυσίας) mais 16 plus
souvent « déchirer » (I[. 2,416) et au sensmoral, d’un cœur déchiré (1|. 9,8) ; se dit d’un blessé ou d'un tué notamment
dans la formule δεδαϊγμένος ὀξέι χαλκῷ ; enfin dans des tours comme / 11,497 δαΐζων ἵππους τε καὶ ἀνέρας, 21,33 δαϊζέμεναι μενεαίνων ; quelques ex. chez Æsch., Pi. Dérivé poétique Sœixthp épithète d'Arès (Alc.), d’un gérmissement (Æsch. Sepli. 916) ; composés
en -τᾶς,
-τῆς,
μηλοδαΐκτας (B:), ξενο- (Pi., E.). Enfin avec l’adj. verbal en -τὸς de sens actif ou passif : ἀνδροδάϊκτος, αὐτοδάυκτος (Æsch.), λουτρο- (Æsch.), πυργο- « qui détruit les remparts»
(Æasch.),
χειρο-
(S.).
Ces
composés
confirment
l’orientation prise par 16 thème δαΐζω depuis Hom.
dans
la poésie : il s'agit de tranapercer, de massacrer, etc.
Ainsi d'un thème signiflant « partager, diviser» ont été créés des dérivés se rapportant à des domaines partieuliers, distribution, banquet, etc., d'autre part avec
δαΐζω (peut-être sous l'influence de δαΐ) « déchirer, blesser, tuer ». Voir aussi δαίμων. Le terme
usuel
en
grec
moderne
pour
au
dire
sens
de
« partager,
diviser » est μερίζω.
Et.: On rapproche δαίομαι
(avec
la diphtongue
αἱ
généralisée) du skr. ddyate « partager, détruire». Avec un autre vocalisme skr. däti «couper»; diti- «répartition », etc. On peut donc penser qu’en grec δᾶμος, δῆμος sont apparentés à δαίω, Voir aussi δατέομαι et δάπτω.
«δαΐφρων : « valeureux, guerrier » (II. 2,23, etc.) : c'est 16 sens qui convient à tous les passages de l’Iliade même
11,482 pour Ulysse, ou 24,325 pour le cocher de Priam. Dans l'Odyssée, formule ᾿᾽Οδυσῇῆα δαΐφρονα ποικιλομήτην (8,168, etc.), le mot pourrait signifier « inteiligent », etc., et tel pourrait être partout 19 sens dans l'Odyssée. Chez B. le mot est dit d'Artémis (5,122) ; chez Q. S. épithète
ἀ'ἀλκή (1,218). II est appliqué à Perséphone, H. Dem. 369. Le
et de
premier
δαΐ
emploi
suppose
«bataille»,
οἱ l'on
une
composition
pourrait
de -φρήν
comparer
ἀλκί-
epov, etc. Le second emploi s'expliquerait. par un premier
membre *3x(c)e-, cf. skr. dasrd- « qui fait des miracles » et le rapport entre κυδιάνειρα et κυδρός. La chronologie des données grecques ferait croire que le sens attesté dans
l'Iflade est le plus ancien
et que 16
qu'un δαΐφρων
vintelligent » ait pris secondairement
la
valeur de « brave » par l’analogie de $œt «dans la bataille ».
« sage»,
ne peut être qu'ancien
proposée.
Mais
16 sens
si
pourrait
être déterminé secondairement par δαῆναι, etc.
enflammer»
«allumer,
:
δαίω
poètes),
(Hom.,
pf-
intr. δέδης. En outre aor. transitif Élevax [sic] (BerlSitzungsb. 1902, 1098); au passit à côté de δαίομαι, δάηται (11. 20,316 21,376) avec œ bref, présent plutôt qu’aoriste (hypothèse inutile de Schulze qui pose un verbe « détruire », cf. skr. ddyaie, KZ 29,258) ; pf. δεδαυμένος Sémon. 30 B ; aor. passif ἐχδαδῇ (= ExdaF}) * ἐκκαυθῇ, Λάκωνες (Hsch.) ; « flamber » (Hom.) se distingue de καΐω
«brûler»
cf. M.
21,843
ἐν πεδίῳ' πῦρ
δαίετο
καῖε
δὲ
νεκρούς (voir Graz, Le feu dans l'Illade εἰ l'Odyssée, notamment 165 8sqq.); ie verbe s'emploie volontiers métaphoriquement, entre autre pour Ja bataïlle ; 16 terme est presque uniquement poétique. Rares composés, peu
attestés : &vx- (Æsch., Ar.), êx-, κατα-. Nombreuses formations nominaies, la plupart poétiques bu dialectales : 1) δάος « torche » (Hom., Q.S.) avec les
composés θεσπιδαές (πῦρ, I. 12,177, divine », ἦμι- (Hom.), πυρ- (Æesch.);
etc.) «à la flamme et 16 dérivé Sævég
de *SxFeavée «sec» (Od. 15,322, Ar. Paiæ 1134) avec p.-8. le subst. δανότης Î. (S. fr. 369); 2) Autre dérivé δᾶλός
«tison,
métaph.
trag.),
torche » (Hom.,
vieil
d’un
homme desséché (AP 12,41), de ἔδαξελος, ct. δαελός (Sophr.) et δαθελός * δᾶλός (Hsch.), rapport ἔδάξος et *aFehog comme νέφος οἱ vepén ; cf. en outre δαῦλον * ἡμίφλεκτον ξύλον (Hsch.); δαλός est glosé par Hsch, μελάνουρος ἰχθύς, soit parce qu'il s’agit de poissons lumineux
(ct.
Fischnamen
Strômberg,
soit
55)
plutôt
à cause de leur queue noire ; de δᾶλός est tiré 16 diminutif δαλίον (Ar. Paiæ 959) ; en outre féminin à géminée expressive (à moins de corriger δαλώ) δαλλώ * # ἀπόπληκτος (paralysée 7), ol 38 τὴν ἔξωρον παρθένον À γυναῖκα καὶ
πρεσδυτέραν,
ὅταν
συμπαίζῃ
ταῖς
παρθένοις,
ὑπερῆλιξ
(Hsch.) cf. δαλός dit d'un vieil homme ; 3) Autres termes qui ne sont que des gloses : δαερόν * μέλαν καὶ τὸ καιόμενον (Hech.), conjecture chez Emp. 90 pour δαλερός ; δαηρόν *
θερμόν, καυματηρόν, λαμπρόν, προφανές (Hsch.) ; δαηθμόν * ἐμπρησμόν (Hech.) ; pour 16 suffixe cf. Chantraine, Formation 137 sq. ; δαύακες ‘ θυμάλωπες (Hech.) « étincelles », }i.-e. lesbien,
cf. Bechtel,
Gr, D.
1,118 ; 4) Le seul terme
de cette famille qui soit usuel est δαὶς, -ἰδος 1. (de *Bo.Flc) avec æ bref chez Hom., mais l'att. δάς, δάδος suppose Ἄδαι- Εἰς (d’après δαίω 7), « torcho», généralement de bois
résineux,
« bois
résineux », « maladie
excès de résine » (Hom., diminutif
(Ar., grec
du
sapin
par
ion.-att., etc.), Dérivés : δάδιον
tardif),
employé
par
Hp.
pour
un
instrument médical en raison de sa forme ; δαδίς « fête aveb des torches» (Luc.), δάδινος «de bois résineux » (Gal, Æt.), δαδώδης «résineux » (Thphr,, Plu.); verbe
dénominatif δαδόομαι « souffrir d’un excès de résine » en
parlant d’un arbre (Thphr.), avec δάδωσις, ct. Strômberg, Theophrastea 167. Quelques composés : notamment δᾳδοῦχος, δαδουχέω, δᾳδοφόρος, -φορέω, ete. Ces termes ont été concurrencés
par λάμπω, λαμπάς mais ce dernier vocable s'est appliqué
à la lampe. Δᾳδί subsisto en grec moderne.
—
249—
On a rattaché à cette famille δήιος, voir ce mot ; et de façon très incertaine Sxüxoc, voir ce mot. Et.: Le pf. δεδαυμένος et la glose ἐχδαδῇ permettent de poser avec certilude un thème 3xF- : 10 présent δαίω repose sur ἔδα ἔ- χω, en passant par δαί- ἔω, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,266, Lejeune, Phonétique 147. On rapproche habituellement
dudäva
skr.
dunéti
mais la forme
du
« brûler,
thème
torturer » et
est toute
le
4) En
Ef.:
différente (cf.
forme
analogique
(Hp.),
pt.
et tardivement
ἐδάκην
(Arét.),
pf.
ἀμφι-
(tardif), ἀνα-
Nombreuses
métaphorique
passif
(Hdt.), ἀπο- (Cratin., etc.), δια- (tardif),
ἐπι-
(Arist,
etc.),
(tardif et rare), composés
κατα-
ὑπο-
en -Snxtog
(rare), συν-
(tardif).
Adj.
notamment
ἀντι-
ἐν- (trag.,
etc.),
(X.,
verbal:
&Snxtoc
πλέφῳ). Au second
20
:
« morsure » (Pi., Opp.) ; 18 forme est, confirmée par quelques
«animal
qui
mord » (Ar.
Ois.
Saxpuoyévos, δακρυσίστακτος, -ροέω ; enfin δακρυπλώω (v.
diverses δακρύρροος, terme
des composés
on 8 -Sxxpuç
dans
Adjoctifs : δαχρυόεις « qui pleure » en parlant de personnes, «qui fait pleurer» en parlant de choses, d’événements (poétique depuis l’Iliade); sur le rapport établi par étymologie populaire avec ζακρυόεις (Alcée) et xpuéets, voir Risch, Museum Helv, 3, 1946, 255 ; δαχρυώδης « qui
composés en -Saxhç notamment θυμοδακής (Hom., etc.), anfr- (PL), ὦμο- (Æsch.); avec le doublet δακετόν épretôy,
soit
tardives, à l'exception de πολυδάκρυος (Hom.). Dérivés : diminutif δακρύδιον « scammonée » (Ps.-Dec.).
δάκος n. surtout pour désigner un animal qui mord (trag.),
sur
thème *dak-jdàäKk- (* da,k-/dea,k-}
plus de 20 composés descriptifs comme ἄδακχρυς (Pi., etc.), ἀναγκό- (Æsch.), ἀπειρό- (Æsch.), ἀρί- (Æsch.), ἀρτι(E., 6tc.), πολύ-, etc.; παράδακρυ nom de plante (Ps. Dsc., etc.). Un petit nombre de formes thématiques,
pas » ou « n’est pas mordu » (Hés., Hp., etc.), καρδιόδηκτος
fait
ddsati
introduit Pi. fr. 122. Sens «larme» (Hom., ion.-att.) d'où « résine » (E., etc.). Composés assez nombreux où le premier terme présente
plus
δαχ-
skr.
: n. le mot est poétique depuis l’Iliade mais
etc.), ὕπερ-
zéro
le présent
attique, etc. Un pl. δάκρη est cité An. Ox. 1,121 et ἃ été
« qui ne mord
« qui mord 16 cœur » (Ar. Ag. 1471). Formes nominales : 1) Avec 16 vocalisme
évidemment
*denk-, 6
des formes δακρυχαρής,
de
on a
daire, plus fréquent dans Od. que dans . (Debrunner, Mélanges Pedersen 202) et qui s’est répandu en ionien-
formes à préverbe :
etc.),
en -Saxñç,
16 dat. pl. δάκρυσι subsiste en prose (et même Ev. Luc) ; sur le pl. δάκρυα 4 été créé le thématique δάκρυον secon-
actif tardif
(Thphr.,
rapproche
δάκρυ
δέδηχα (Babr.) et δέδακα (AP) ; « mordre » dit de chiens, lions, araignées, insectes, de 18 fumée, aussi métapho-
riquement depuis Hom.
168 formes
du grec pourrait être soit une variante ancienne, plutôt une innovation du grec. Voir Pokorny 201.
δέδηγμαι (Ar., etc.), δεδαγμένος (Pi.), avec l'aor. ἐδήχθην (8., etc.)
On
thème à nasale
δάκνω : ion.-att, aor. ἔδακον (Hom., ion.-att., ete.) et ἔδηξα (rare et tardif, Luc.), f. δήξομαι (ion.-att.) avec δάξομαι
outre
«il mord » de Sœxeïv (à l'accent près), et 16 parfait skr. dadämsa, le substantif déméa- « morsure » font poser un
pf.
170.
variante
composition,
deux composés de θυμός. À θυμοδακῆς (voir plus haut) répondent δακέθυμος (Simon., S.) du type ἀρχέκακος et δηξίθυμος (Æsch. Ag. 743) du type τερψίμόδροτος ; ces composés illustrent l'emploi métaphorique de δάκνω.
sous δύη). Δαίω semble reposer sur un thème *dea,-w-, au degré zéro *da,-w-, d'où 3xF-. Voir Benveniste, Origines
la
δάκτυλος
1069),
opposé à épxerôv (Thphr., etc.), parfois employé, comme adjectif; noms d’action δαγμός (Rut.), δάγμα où δαχ(Nic. Th. 119). En outre deux formes qui ne sont pas
suinte », etc.,
technique
terme
Thphr.),
(Hipp.,
Vit. Auct. 14. Verbe
mais =
dénominatif Saxpùw
anciennes, refaites secondairement : δάξ — ὀδάξ (Opp.), voir sous ὀδάξ et δαξασμός = ὀδαγμός (Ti. Locr.), même
δαχρυόεις Luc.
suffixe que δρασμός,
avec δεδάκρυμαι οἱ Saxpurée, πολυδακρυτός, « être couvert
μαρασμός,
« pleurer », parfois
etc. ; δάκια est glosé τὰ
ἄγρια ὀρνιθάρια (Hsch.) et τὰ μυιρὰ θηρία (EM 245,33) ; 2) Vocalisme
δήξομαι
long
: δῆγμα
métaphoriquement
3äx-,
ion.-att.
«Morsure, (Æsch.,
3nx-
piqûre», S.,
X.,
comme
parfois
Arist.)
de
hapax)
Enfin δὴξ fait sur le 3) Par nominales
ne
prouve
ἀποδάκρυσις, ἐπι- ; δάκρῦμα
formes
J’existence
d’un
douioureux » (Hp.,
métaphoriquement espèce
(Phid.),
d'oiseau
Gal.);
cf.
selon
ὀδυνηρός,
Et,:
Hech. ; δακνᾶς
hargneux » (Phryn. PS 64 B) entre dans la sobriquets expressifs en -&ç, cÎ. φαγᾶς, etc.
δακνίς
« mordeur,
série
Vieux
nom
des
consonnes
des
initiales
7,504),
métaphorique
au
passif
(Æsch.
Pers.
571)
mais surtout Sxyxdve (Hdn., Eust.) qui est devenu 18 terme normal du grec moderne à côté de δαγκώνω avec les dérivés δάγκαμα, δαγκανιάρης, etc. ;
caractère
technique,
« ce qui est pleuré » (oracle
larmes
: skr. déru-
dsard-; tokh. Α f, pl. ékrunt,
Adxve à êté concurrencé par deux doublets : δακνάζω (AP
long;
attesté
en
arménien,
en
germanique, en celtique : arm. pl. arfasu-k' (de *draku-), sg. artawsr (de *draku-r), germanique, d'une part v.ha. trahan (*drak-nu), etc., de l'autre, d’un thème *dakr(o)}-, got. fagr, à quoi répond en celtique irl. dër, ete. (tandis que gall. deigr suppose un thème en u). Le groupe oriental de l'indo-européen a des formes semblables mais sans
employé
etc.;
toujours
presque
Sprache 1, 1949, 206). Δάκρυον, δακρύζω, etc., subsistent en grec moderne.
*Snx‘rñp.
δακνηρός
est
ionien-attique)
ap. Hdt. 7,169) «larmes » (Æsch., E.) ; 16 mot a survéeu si, comme il est probable, lat. dacruma, lacrima est un emprunt au grec (ct. Ernout-Meillet s.u, Leumann,
« ver du bois » (Tz. ad Hés. Tr. 418) peut être modèle de σφήξ ; un procédé rare el expressif, quelques formes sont tirées du thème de présent : δακνώδης
« mordant, est une
pas
l’u
ouv-, ὑπο- ; rares dérivés en -σὶς de
à préverbes ; δηγμός « piqûre, douleur qui pénètre» (Hp., Thphr.) ; δῆξις « morsure, douleur » (Hp., Arist., etc.). Nom d'agent : δήκτης 3æ- pour cette racine « partager » en grec. Le rapprochement avec δατέομαι qui a parfois été proposé ne vaut pas mieux.
européennes, exprimant l’idée de «dompter, soumettre par contrainte », d'où dans des conditions particulières «dompter, dresser» un animal, notamment le cheval. Pas de rapport avec le nom de la maison *domo-, cf. Benveniste, BSL bl, 1955, 22-29. Le présent à nasale
infixée
δάμνημι,
éol.
δάμνᾶμι,
repose
sur
*domn-à-
possède un correspondant exact dans irl. damnaim.
dans δμητός, atc., de *dmd-, οἷο, Hors du grec, à l'exception
— 252 —
δάξ δάξ, δαξασμός,
voir δάκνω.
δαψιλός « abondant » dit de l'éther (Emp. 39,1) ; le terme
δάος, voir δαίω.
est apparemment construit avec un suffixe -tAoç sur 16 thème de l’aoriste (ou du désidératif futur ?) ; on pourrait
δαπάνη, voir δάπτω.
se demander aussi si ψιλός « dégarni, pauvre » (mais qui comporte un lota long) n’a pas exercé une influence. La
forme usuelle est δαψιλῆς d'après les adjectifs sigmatiques ;
au
δάπεδον : rarement
«sol»
de
sens
en
général
(pourtant Od. 11,577), signifle proprement le sol aménagé (Od. 4,627) d’une maison (Od. 10,227), d’un sanctuaire (Ε., etc.), terme poétique et ionien (trag., Hdt., etc.).
Autre forme ζάπεδον (Xénoph., 1,1 ; cette
forme
doit
s’expliquer
IG XII 5,215, Paros) ;
comme
une
orthographe
inverse d'après les doublets Gx-/3x- du préfixe intensif (v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,330, ci. aussi ζάκορος). Le mot δάπεδον aubsiste en grec moderne.
Et.: Fait penser à la fois à δόμος « maison » et à δέμω «construire » et
πέδον.
l’on
posera
Le fait que δόμος
sociale et que δέμω BSL 51,1955, 16-20)
un
composé
ait une
valeur
*dm-pedom,
ct.
originellement
signifie «construire » (Benveniste, incline à rapprocher δάπεδον de
δέμω sternere, struere: c’est le 801 aplani sur léquel on peut construire. On pourra maîntenir le rapprochement avec suéd. fom-f, « Bauplatz » de *lum-feti-, cf, got. timrjan « construire », etô. ; Voir pour ce dernler mot Benveniste, Le
δάπις, τίδος : t. «tapis»
(com.); diminutif δαπίδιον
(com.). Altération de τάπις, τάπης mot d’emprunt instable, par sonorisation populaire de l'initiale. Une influence de
δάπεδον est possible.
δάπτω
: « dévorer », t. δάψω, aor. ἔδαψα, en parlant
de bêtes fauves, d’animaux, du feu, d’une arme qui déchire,
le
mot
est
ionien
(Hp.,
Hdt.,
X.,
Antiph.)
et
hellén.
(Arist., inscriptions). Sens : «abondant », et en de personnes « généreux », parfois « prodigue ».
parlant
Dérivés : δαψίλεια « abondance» (Arist., PIb., hellén.), verbe dénominatif δαψιλεύομαι «abonder, dépenser avec prodigalité » (ZLXX, grec hellénistique et tardif). Voir sur
ces
termes
Wilhelm,
Gl. 25, 1936, 269
sqq.;
le mot
fréquent dans le grec hellénistique, notamment dans 108 inscriptions et chez Diodore, exprime la générosité prodigue
et renchérit sur &pBovoc. Δαψιλής, δαψιλεύω subsistent en grec moderne. Pour δαρδάπτω, voir s.u. Et.: Le thème δαπ- de *da,-p- avec labiale semble se retrouver en lat. dans daps, damnum,
en tokhar. prétérit
fäp- « manger » (Fraenkel, IF 50, 1932, 7). Le ekr. däpayati « partager », dont le p entre dans un système grammatical
sanskrit,
pourrait
être
apparenté ; sans
la
labiale,
pourrait évoquer le grec δατέομαι, Cf. Pokorny
on
176.
δαράται : t. pl. gâteaux offerts à la phratrie à l'occasion du mariage ou de l'inscription des enfants (Delphes, Schwyzer 323 A) ; en outre δάρατος, pain thessalien non levé qui ressemble à δράμις, lequel est donné comme macédonien (Seleuc. ap.. Ath. 114 b, Nic. fr. 184); au neutre τὸ δάζρατον] (Magnésie de Thessalie, Schwyzer 603), ct. aussi Hsch. s.u. δαρόν. Et.: Terme dialectal technique et rituel, sans étymologie. Voir Kailéris, Les Macédontiens 1,147-151.
avec en outre des emplois métaphoriques (Hom., poètes) ;
formes à préverbes (Hom.). Verbe
: ἀπο- (Hsch.),.Stæ-
(Hom.),
κατα-
poétique:qui sort de l’usage, avec peu de
dérivés : δάπτης pourvu du suffixe -τῆς, dit de moustiques (Lyc.). Il existe deux groupes de dérivés de grande importance, lssus du sens de « dévorer », mais infléchis avec la
veleur de « dépenser », etc. : 1) δαπάνη
(Hés.
Tr.
723,
lon.-att,
ete.)
« dépense,
argent pour dépenser », parfois « prodigalité » (Æschin.), en outre καταδαπάνη (tardif), pour le suffixe cf. Chantraine, Formation 196-200. Sur la valeur sociale de la dépense de
prodigalité
voir Benveniste,
Année
Sociologique
: μέλισσα
(Hsch.).
Aucune
explication,
mais
voir aussi le suivant.
δαρδαίνει
:
μολύνει
[«il
salit »]
eb
ἀνεδάρδανε "
ἀνεμόλυνς (Hsch.). Formes expressives p.-ê. à redoublement qui seraient issues de δάρδα si l’on accepte pour le mot précédent la correction de Latte : δάρδα * μόλυσμα. Autre analyse δαρ-δ-αίγω s.u. avec la bibliographie.
d’une
racine
*der-,
voir Frisk
1951,
16-18. Dérivés nominaux : δαπανηρός pris en mauvaise part : «prodigue», et en parlant de chose «coûteux » {ion.-att.) ; d'où 19 dérivé δαπανηρία « prodigalité » (Arist.) ; en outre δαπάνυλλα f. diminutif artificiel (Cerc. 4,18, ct. Leumann,
δάρδα
GL 32, 1953, 219, n. 3).
Verbe dénominatif δαπανάω, δαπανάομαι « dépenser », parfois « user, consumer » (ion.-att., etc.) avec les préverbes ἀντι-, ἀπο-, ἐπι-, ἐκ-, κατασν, etc.; à Andanie (Schwyzer 74,55) δαπανουμένα participe de δαπανέω, ou δαπανόω ; dérivés : δαπάνημα (X., Arist., etc.), δαπάνησις (Aristeas) ; autres formes tardives δαπανητυκός «qui dépense, qui consume» (S.E., etc.), δαπανητής (EM 40,44); enfin δάπανος épithète ἀ'ἑλπίς chez Th. 5,103, mot repris par Plu., doit être une formation postverbale. Δαπάνη, δαπανηρός, δαπανῶ subsistent en grec moderne. 2) Le second groupe important s'organise autour de
δαρδάπτω
: «déchirer, dévorer » en parlant de bôtes
fauves (1|., Hp.), de richesses (Od., Ar., Luc.), thème de présent ; un aoriste sigmatique est attesté Opp. H. 4,628
et chez
Hsch.
δαρδάψαι *
ῥῆξαι,
σπαράξαι ; enfin
pt.
δεδάρδαφε * καταδέδρωκε. Et,: On à songé à δάπτω, mals 16 p est inexpliqué. Il vaut
mieux penser à δρέπω et poser ἔδαρ-δαρπ-τω avec dissimilation du second p (Schwyzer, Gr. Gr. 1,647). Un rapproche-
ment
avec δάπτω
Δᾶρεικός
;
par étymologie populaire est possible.
«darique»
pièce d'or perse, le mot
également adjectif, employé avec στατὴρ Ar., etc.); une forme Δᾶρικός et Δᾶριχός
est
(Hdt., Th., se trouve à
Sparte (SZG 84) ; Δαρικός se lit également Hérod. 7,102. Du point de vue grec, le mot est dérivé de Δαρεῖος, d’après l'image
qui
figure
sur
la pièce
(οἵ,
louis
en
français).
—
δασύς
253 —
étonne.
Æt.: Ignorée ; voir des hypothèses de toutes sortes chez Frisk. À premiêre vue, “πλητὶς se rattache aisément au
Voir Benveniste, BSL 30, 1929, 59, Schwyzer, IF 49, 1931,
thème de πλήσιον, πελάζω, etc., cf. τειχεσιπλῇῆτα, ἄπλητος
9 sqq., Chantraine, Études 122. Autre hypothèse périmée de Horn, Neupers. Etymologie, n° 654,
«que l’on ne peut approcher », etc. ; et tout serait clair si l’on adoptait δυσπλῆτις attesté chez Lyc. et comme
Toutefois le dérivé surprend par sa structure (on attendrait
ἙἘΔαρειακός)
-uxôç
16 suffixe
et aussi parce que
δαρθάνω : «s'endormir » Le verbe simple est très rare (Hierocl. In CA 19, p. 461 M.) mais l'aor. ἔδραθον est attesté Od. 20,143. Avec préverbes : ἀπο- (tardif), παρα-
« dormir auprès de » (Il., Od.)
; mais surtout κατα-
δαρθάνω «s'endormir» (PI. Phd. 71 d, 72 b), avec les aoristes -δραθεῖν (Od.) et -δαρθεῖν (attique] et . δεδάρθηκα (ΡΙ. Banquet 219 c), aor. de forme passive δαρθῆναι (Philostr. p.-ê. Ar. PI. 300) : 16 préverbe marque Pachèvement du procès, cf. καθεύδω ; en outre ἐγκατα-, ἐπι- (Th., ΡΙ.), συγκατα- (Ar.), En att. καθέδαρθον fonctionne comme aoriste de καθεύδω. Pas
de formes
nominales
et rien ne subsiste
en
grec
moderne. Et.: Le -θ- est un morphème Indiquant l’état accompli (Benveniste,
Origines
191,
Chantraine,
Gr.
Hom.
1,329).
variante dans l’Odyssée. Mais pourquoi δυσ- seraît-il passé à Sœc- ? Analogie des composés avec δα- intensif ? Autre hypothèse de Ruijgh, Études $ 219, n. 111.
δασύς : «à la surface hérissée, touffue », etc., d'où «poilu» (Od., Îon.-attique), «au feuillage touffu> en parlant de plantes, de lieux, etc. (Od., ion.-att.), « enroué, sifflant » (médecins) par une métaphore qui se retrouve
dans le sens grammatical d'« aspiré » (Arist, etc.), opposé à φιλός, notamment dans l'expression πνεῦμα δασύ ; les rares composés sont d’un type récent : ils sont en -Sxcuç,
non en *-Sxonç (au contraire ἀηδής de ἡδύς, otc.) : ἀμφιépithète de l'Égide (Hom.) où ἄμφι- est adverbial, év(Dse.), ἐπι- (Thphr.), ὑπερ- (X., Æl.), ὑπο- (Dsc.). Δασυ- figure comme de composés, les uns
premier terme dans une vingtaine poétiques, les autres techniques,
On partira donc de “der- qui n'est jamais attesté et l’on évoquera avec des suffilxes divers skr. dräti «dormir»,
dont voici les plus notables : δάσυθριξ (AP), -κλωνον « fougère », -μαλλος « à la laine épaisse » (Od., E.), -πόδιον
lat.
plante, velues»
ἴον xoppupoüv (Ps. Dsc.), -xoug «aux pattes c.-à-d. «lièvre» (com., Arist., etc.), -Tpoxtog
{com.),
-τπώγων
dormiô,
v.
sl. drémlje
Beiträge Pokorny
«je
dors»;
voir
11-15, pour le sens ancien
Benveniste, de 18 racine,
« s'assoupir ».
Gaplelip
: τὸ ἀπὸ
τοῦ
μεγάλου
δακτύλου
ἐπὶ
τὸν
μυκρὸν διάστημα (Hsch.), probablement laconien avec rhotacisme, répondant à δάριν ᾽ σπιθάμην. ᾿Αρκάδες (Hsch.). Terme diaiectal arcadien, emprunté par le laconien et apparenté à δῶρον 2. Voir Bechtel, Gr. D. 2,333.
δάρκα : avec une variante δάκαρ, espèce de κασσία, de cannelle (Dac.). Mot d’emprunt sans étymologie.
δάρκανος : — ἐρυθρόδανον « garance » (Ps. Dsc. 3,143). Semblerait un dérivé du précédent.
δάρκες, voir δράσσομαι. ὃἀρπη : σαργάνη, κόφινος (Hsch.) ; selon Bechtel, Gr. D.
2,289 identique à τάρπᾶ, τάρπη avec une prononciation
(Ar.),
-Tpoxtog (AP), «χαίτης (AP). Parmi les dérivés nominaux, (Arist.,
etc.),
« aspiration »,
fange (Arist. HA 691 a). Et.: Terme qui semble
inconnu
familier
qui
se nourrit
(peut-être
de
gémination
de λ) et qui fait penser à δά-σκιος. 11 pourrait s’agir d’un poisson de couleur sombre, Cf. σκίαινα et Strümberg, Fischnamen 27.
δασπλῆτις : t. dit d'Érinnye (Od. 15,234), d'Hécate {Théoc. 2,14) ; sous la forme δασπλής, 46 Charybde (Simon. 522 P.), des Euménides
(Euphorion),
de serpents
(Nic.) ;
le mot est fréquent chez Lyc., cf. encore Call. fr. 30 ; les An. Ozx. citent δασπλήτης et on 8 19 vocatif δασπλῆτα (AP 5,240). Donc après l’Od, (hapax !) et Simon., seulement Mot des Alexandrins.
Sens : « redoutable », etc.
une
terme
grammatical
(Arist.),
l'ours (EM 248,55), ef. pour le suffixe Leumann, Gl. 32, 1953, 218 sq. ; avec Δασύλλιος épithète de Bacchos (Paus.) en tant que barbu, mais selon EM 248,50 παρὰ τὸ δασύνειν τὰς ἀμπέλους (?). Verbe dénominatif : δασύνω, -ὁμᾶι « rendre poilu, devenir poilu » (Ar., Hp., Arist., Thphr., etc.) ; au passif « devenir rauque, sifflant » de la voix, « devenir trouble » de
l’urine
(médecins) ; chez
prononce
poisson
présentent
une maladie des yeux = τράχωμα (Sever. ap. Æt. 45) ; en outre δασυλλίς t. «la petite velue», hypocoristique de
Güntert, IF 45, 1927, 347.
: m.
deux
-τρωΐλος =
et le thème sigmatique δάσος n. «fourré, talllls » (Mén., Str., etc.), « poils, duvet », etc. (Alciphr.). En outre δάσυμα, avec 16 suffixe -juæ directement appliqué à Sxoûs, désigne
et «ôtre aspiré » D'où
δάσκιλλος
8.),
certaine importance : δασύτης « fait d'être velu, hérissé »
vulgaire de l’initiale. Autre hypothèse sans consistance de
δᾷς, δᾳδός, voir δαίω.
-στερνος (Hés.,
l’aspiration »
les
grammairiens
« aspirer »
δασυντής, -οὔ, Sxcuvrixég (grammairiens,
en
parlant
« qui
des
Attiques) ; δασυσμός (Diosc.) se dit de l’enrouement de la voix, Quant à la glose d'Hsch. δασκόν * δασύ, 16 mieux est d’y voir avec Latte une faute pour δάσκιον ; voir encore δάσκιος sous axtd. Le grec moderne a gardé δασύς « volu », τὰ δασέα « les aspirées » et surtout δάσος « bois, forêt », avec de nombreux dérivés et composés.
Et.:
On
pense
à lat. dénsus
dont
la formation
et 108
emplois sont franchement différents ; le rapprochement se heurte à cette autre difficulté que le traitement de c entre
n
et
voyelle
est
contesté
en
grec,
cf.
Schwyzer,
Gr. Gr. 1,307, Hoenigswald, Lang. 29,290 sq. Si l'on ne veut pas retrouver un thème ‘dns-, on peut poser avec Brugmann, Sächs. Ber. 1901, 92 sqq., un thème originel
Sœtu- qui serait attesté par un nom propre tel que delph. Δάτυς. Ernout-Meillet admettent pour δασύς une gémination du c ensuite simplifié. En définitive, pas d'étymologie.
δατέομαι
—
δατέομαι : aor. δάσασθαι et δάσσασθαι, mycén. p.-ê. dasato, avec itératif δασάσκετο {(Π|. 9,233) au sens passif pt. δέδασται (Hom.), mycén. epidedaio = ἐπιδέδασται (Chadwick-Baumbach 181), aor. δασθῆναι (Plu., Hsch.). Sens : «se partager, partager, répartir », dit surtout de butin, de viandes, de biens. Le terme, ignoré de l'attique, rare chez 168 tragiques, est attesté chez Hom., Hdt., en
arcadien et comme s'agir de substrat
terme juridique en Crète où il doit prédorien (mais selon son système
M. Leumann, Hom. Wèrter 281 pose un emprunt à Hom.). Formes à préverbes : &væ- (Th.) du partage des terres,
avec -δαστος (PI., etc.), -Bxouôs (Hdt.) ; ἀπο- (IL., Hat.), avec -Sxouéç (Th.), -δάσμιος (Hdt.); δια- (1|., Hadt.), ἐν-
(trag.),
κατα-
(IL,
Héraclée,
Schwyzer
63, 28),
ποτι
(Héraclée, Schwyzer 63,54). Formes
nominales
:
les
plus
archaïques
présentent
un thème δασ- issu ἀ6- δατ- : δασμός « partage ». (Hom.), «tribut> (trag, Isoc., X.) (Hat,, etc.) : pour des formes
avec δασμοφόρος, etc. à préverbes voir l'alinéa
précédent ; 16 mot repose sur ἔδατσμος ; dérivé δάσμευσις
«distribution » (Χ.) comme de δασμεύω ; en outre δάσματα " μερίσματα (Hach.) ; Sxathp « répartiteur de terres » (IG
IX*
1,116,
Étolie);
enfln
l’adjectif
verbal
ἔδαστος
figure dans mycén. epidato = ἐπίδαστος « distribué », ἄδαστος (S.), ἀνάδαστος ; dans tous 668 termes traitement -στο de -TT-.
D'un thème δατη- issu du «distributeur» δατήριος
(Æsch.),
(ÆÆsch.,
Sept
présent : δατητῆς,
«agent 711)
liquidateur »
résulte
d’une
-οὔ m. (Arist.) ;
superposition
syllabique pour *Særnrhprog ; δάτησις est condamné
par
Poll.
Formes isolées et douteuses : δατύσσειν * λαφύσσειν, ἐσθίειν (Hsch.) semble fait sur le modèle de λαφύσσειν (Debrunner,
Δατύλλου l’appendice,
ZF
ἡμέρα
21,1907,242);
νοῖν
l’hypothèse
sur
de
la
glose
Latte
d'Hsch.
s.u.
avec
1,504.
254— δάφνης (mais Il s'agit alors du laurier) et ia forme καῦκον (qui
est en réalité un équivalent de καυκαλίς,
non d’une
déformation de δαῦκος d’après xalw). Voir Solmsen, LF 26,
1911, 106 sq., Beiträge 118, n. 1. En fait δαῦκος apparenté à δαίω n'entre pas dans une série normale, et ce rapprochement peut n’être qu’une étymologie populaire. Axüxoç peut être un terme indigène.
δαυλός
: einsi selon
Hdn.,
mais
δαῦλος
selon Paus.
Gr. ; « touffu », dit de la moustache (Æsch. fr. 58 cité par Paus,
Gr,
Nonn.),
dans
une
métaphore
qui
les
desseins obscurs de Zous à côté de δάσκιος (/ÆÆsch. Suppl. 93); Hsch. glose le mot par Sxoû et 4 également la glose ἔνδαυλον * λοχμῶδες, δασύ. À fournt des toponymes, nofamment Δαυλίς en Phocide. Et.: L'existence de toponymes indique que le mot est ancien et n’est pas une création poétique. Un rapproche-
ment avec Sxaûç ost tentant ; il faut en ce cas admettre dans δασύς une forme en c ancien et rendre compte d’un double traitement phonétique. L'hypothèse qui voit dans δαυλός un composé de δα- et Gan, ct. δάτσκιος et Æsch. Suppl. 93 (voir Pokorny 202) reste également en l’air.
δαύω
:
«dormir»
d’Hazch. ἔδαυσεν
(Sapho
“ἐκοιμήθη,
126
L.P.)
avec
les gloses
ἀδαύως * ἐγρηγόρως.
Et.: La moins mauvaise hypothèse consiste à évoquer ἰαύω, et surtout αὔω chez Nic. et de supposer une fausse coupe à l'origine de ce terme, fausse coupe philologiquement admissible dans le fr. de Sapho; cf. Ε. M. Hamm, Grammatik z. Sappho 137, n. 338. Autres hypothèses chez Güntert, Reimivortbildungen 163, et Bechtel, Gr. Dial,
1,118.
δάφνη
: t. nom du laurier, flaurus nobilis et occasion-
avons un des représentants d’une racine *dd-/da,- de δῇ-μος,
nellement important
δᾶ-μος, qui figure sous la forme δᾶ- avec des suffixations variées dans δαίτομαι, δάπτω, etc. La formation du présent δατέομαι est comparable à celle de πατέομαι.
plante, d’une branche de laurier et de la baie. variantes dialectales voir à la fin de l’article.
Et.: Pas de rapprochement sûr hors du gree mais nous
peint
eb de
88
de plantes qui lui ressemblent (cf. LSJ) ; en raison de son rôle dans le culte d’Apolion valeur
apotropaïque.
Se
dit depuis
Composés : δαφνέλαιον, δαφνηφόρος,
l’Od.
de
la
Pour les
etc., δαφνογηθής,
de la racine δὰα.- de δαίω «brûler» cf. scholies Nic. Th. 94 à propos des formes δαυχμός εἰ δαῦκος, Πλούταρχος πλείονα μέν φησι yévn τῆς βοτάνης εἶναι, τὸ δὲ κοινὸν τῆς δυνάμεως ἰδίωμα δριμὺ καὶ πυρῶδες. 11 s'agirait
-πώλης, etc. En outre χαμαιδάφνη plante, « fragon ». Dérivés : δαφνίς, -ἰδος « baie de laurier » (Hp., Thphr.), laurier (pap.), δαφνών «fourré de lauriers (Str, etc.), δαφνίτης « vin parfumé au laurier» (Gp.), surnom d’Apoilon à Syracuse (Hsch, EM), au féminin δαφνῖτις « laurier-casse » (Dsc.), «fragon » (Ps. Dec.) = χαμαιδάφνη. Nombreux adjectifs : δαφνώδης «riche en lauriers ou qui ressemble au laurier » (E., Thphr.) ; δάφνινος « fait de laurier» (Thphr., Call.) ; δαφνιακός qui concerne 16 laurier (AP dans 16 titre d'un ouvrage) ct. Διονυσιακός ; δαφνήεις «riche en laurier » {Nonn.), δαφναῖος « qui appartient au laurier » (Nonn.), surnom d'Apollon (AP, Nonn.), f. δαφναία surnom d'Artémis à Sparte (Paus.), nom d’une pierre précieuse (Plin. HN 37,157), Δαφνία épithète d'Artémis (Olympie, Strabon}. Nombreux noms de lieu comme Δαφνοῦς, ou de personnes comme Δάφνις, ete. Enfiln les dialectes grecs anciens présentent de nom-
donc de la saveur piquante εἰ brûlante de 18 racine. On a supposé aujourd'hui qu'il s'agirait du fait que la
breuses variantes de formes qui résultent, soit d'altérations diverses dues en partic à la valeur religieuse ou magique
plante fournit une résine et brûle avec une flamme claire;
du torme, soit au fait que c'est un mot d’emprunt ; thessal. Ἔδαυχνα indirectement attesté par Δαυχναῖος (IG IX 2,
δαῦκος : m. nom l'Athamante de Crète Daucus
carola appelée
de diverses (Hp., Dsc.,
ombellifères surtout etc.) et la caroite,
aussi σταφυλῖνος
(Gal.,
etc.) ; voir
pour les variétés et 168 espèces Andrews, Class. Phil. 44, 1949, 186 sq. Glose d’Hsch. δαῦκος * 6 θρασύς [δριμύς Latte] καὶ βοτάνη T1G Κρητική. Dérivés ou variantes :
δαῦκον (Thphr.), δαύκειον (Nic. Th. 858,989), δαυκίον (Gp.); mais pour δαυχμός voir sous δάφνη. En outre δαυκέτης (οἶνος) « vin préparé à la racine de δαῦκος » (Dsc.). ͵ Δαυκί « carotte » subsiste en grec moderne. Et.:
On 8 cherché
on évoque
ensuite
dès l’antiquité à rapprocher
la glose
δαυχμόν * εὔκαυστον
16 mot
ξύλον
—
255 —
1228) et des composés comme συνδαυχναφόροι (ἰδία. 1027, a, ct. encore 1234); le chypriote a Δαυχναφόριος comme
épithète
d’Apollon
(Masson,
/CS,
d'autre part un aoriste δοάσσατο = ἔδοξς dans la formule ὧδε δέ οἱ φρονέοντι δοάσσατο κέρδιον εἶναι 4]. 13,458, etc.), cf. le subj. δοάσσεται (II. 23,339).
ne 309) ; Nic.
a δαυχμός (Ther, 94, Alex. 199), cf£. Hsch. δαυχμόν εὔκαυστον ξύλον δάφνης ; ces termes se rapportent à δάφνη
malgré
et Bechtel,
peuvent
108 doutes de Solmsen,
Gr. D.
avoir
1,205,
Beiträge
Gôlt. Nachr.
été rapprochés
118,
Wackernagel, Spr. Unt. 61 sq. voit dans cet aoriste une alté-
ration de δεάσσατο d’après l’analogie de δοκέω ; il n’est pas cependant exclu qu'il faille poser un déverbatif *Jodte ct. τροχάζω à côté de τρέχω. Rapprochement alexandrin de δοάσσατο avec δοιάζω «douter ». Sur le caractère « achéen » de δέατο, voir Ruijgh, Élément achéen 130. Et.: Thème *dey-a,- qui se retrouve dans l’adjectit δῆλος. On peut donc rapprocher sans a, skr. dfdeti «il
n. 1
1919, 343 sq., mais
de δαῦκος
par étymologie
populaire. Hsch. a, d'autre part, la glose λάφνη * δάφνη, Tlepyaïor. Δάφνη subsiste en grec moderne. Et.:
Certainement
terme
méditerranéen,
comme
δείδω
le
prouvent ces variations de formes. Le rapport assuré avec lat. laurus est éclairé d’une part par la glose λάφνη,
paraît», impératif didrhi. La racine *dei- figure aussi à 18
base de Ζεύς, δῖος, etc.
de l'autre par certains flottements entre à et 5 dans des mots d’emprunt et la graphie mycénienne dapu,ritojo pour λαδυρίνθοιο : Palmer, BICS, 2, 1955, 40 ; Heubeck, Minos δ, 1957, 151 84., et s.u. λαθύρινθος.
δέδαε, voir διδάσκω.
δέδια, δεδίσκομαι, δεδέττομαι, voir δείδω,
δαφοινός, voir δα- et φοινός.
δέελος, voir δῆλος.
δαψιλής, voir δάπτω, δεῖ, voir δέω 2.
"δάω, voir διδάσκω. δειδίσκομαι, voir δηδέχαται. δέ
:
«mais,
d'autre
part,
et»,
particule
posiposée
présentant à ia fois une vaieur adversative et copulative ; s'oppose à μέν, se combine avec où, μή (mycénien, Homère, uauel durant toute l’histoire du grec, subsiste aujourd'hui dans le grec écrit). Voir pour l'emploi du mot le dictionnaire LSJ,
Schwyzer,
Gr. Gr. 2,562,
Denniston,
Greek Particles
162-185. Pour le mycénien, Ruijgh Études, Et.: Incertaine. Le plus sage est de voir
abrégement blissement
la phrase
88 297-311. dans δέ un
phonétique ancien de 34 par suite de l’affaidu sens et de ia rapidité du
(M.
Leumann,
Mus.
Helv.
mouvement
dans
6, 1949, 85 sq,.); cf.
aussi μέν. -5€
: particule démonstrative
généralement considérée
comme enclitique, cf. A.D. Adv. 1795 181,18, Hdn. 1,498, surtout employée après un accusatif avec un sens
iatit, cf. οἴκόνδε, att. οἴκαδε, ᾿Αθήναζε, etc.; après des noms de personnes chez Hom. comme IInAetovéde ; en outre φόδονδε, βουλυτόνδε (Hom.). La particule est
@
: « craindre » (la forme δείδω seulement
δείδω
Alexandrins) recouvre pluriel δείδιμεν, etc.;
un vleux chez Hom.
Hom.,
parfait *5e-5Foc-a, δείδω est toujours
à la première place d’un vers; 11 a été créé un δείδια substitut de *3e5Fo(t)æ dux places du vers où 16 dactyle est recherché,
cf.
Debrunner,
Mus.
Helv. 8, 1946, 44-46 ;
l’attique a δέδια, δέδιμεν, Enfin déjà chez Hom. a été créé un pf. δείδοικα de *ücSFoixa, attique δέδοικα ; il est douteux que la glose d'Hsch. δεδροικώς * δοικώς recouvre un δεδβοικώς ; 16 dorien de Sicile (Épich., etc.) 8 Créé un parfait à flexion de présent δεδοίκω avec un futur δεδοικήσω. Les autres thèmes verbaux usuels chez Hom.
et en
ionien-attique
sont
l’aoriste
sigmatique
inf.
δεῖσαι (de ὃ βεῖσαι), etc. et 16 fut. δείσομαι. Traces d'un aoriste radical thématique dans la formule mepl γὰρ δίε (I[. 5,566, etc.) mais I. 22,251 δίον «j'ai fui» s'expliquerait par l'analogie de φοδέομαι, ou de δίεμαι. Il ΕὟ
8 pas de thème ancien de présent. Sur les graphies
bien attestée avec 16 sens latif après des noms de lieu en mycénien (Chadwick-Baumbach 182 ; T.ejeune, R. Ph.
homériques δείδω
1961, 195-206). C'est peut-être la même particule, mais avec un sens purement démonstratif qui doit se trouver dans 16 pronom &5e, Et.: La particule figure également dans δεῦρο. On rapproche av. -da dans vaësmon-da «à la maison»; et avec un autre vocalisme v. sl. do (i.-e. *do) et en germanique, anglo-sax. do (i.-e. *dô), etc. Gonda, Mnemos. 1957, 97-102 veut réduire à l’unité la particuie δέ et le
Tpo-, προσ-, ὕπερ-, ὑπο-, Thèmes de présents dérivés : δειδίσσομαι, αἰ}, δεδίττομαι (Hom., ion.-att.) avec laor, δειδίξασθαι, att. δεδίξασθαι, doit être une formation analogique sur 16 parfait δέδοικα d'après les présents en -ἰσσω. Sens
latif -5e.
Réfuté
par Hooker,
JF 70, 1965,
164-171.
Séaro : forme isoiée d'imparfait « semblait, paraissalt » (Od. 6,242) ; la forme est confirmée par 168 gloses d'Hsch. : δεάμην * ἐδοκίμαζον, ἐδόξαζον et δέαται * φαίνεται, δοκεῖ ; aoriste passif δείασθεν ‘ ἐδόκουν {Hsch.) ; formes arcadiennes subj. δέατοι (Schwyzer 656) avec l’aor. sigmatique δεάσητοι (IG V 2,343), Homère présente
1,162-163.
Formes
mais ἔδδεισε, à
préverbes
voir Chantraine, avec ἐπι-,
κατα-,
Gr. H. περι-,
Le sens de chez Hp,,
généralement factitif « faire peur, effrayer » «craindre» est exceptionnellement attesté
A.R.; Ar. fournit, Lys. 564, la leçon ἐδεδίσκετο que l'on corrige généralement en ἐδεδίττετο. Du parfait δείδω ἃ été tiré la formic nominale poétique et expressive δειδήμων (1|. 3,56, Nonn.) sur le modèle des adjectifs
chose à l'aoriste Noms «crainte
en
-huov
(δαήμων,
etc.).
H
n’y
a
pas
grand
faire des gloses d’Hsch. δεισίλος (du thème de Beïoær7) et δεδείκελον * ἀεὶ φοθούμενον, δειλόν. d’action : δέος n., gên. Séoug (δέᾶτος S. fr. 328) », de caractère plus général que φόθος, distingué
δείδω
- 256 ---
de φόθος par Ammonios, δέος πολυχρόνιος κακοῦ ὑπόνοια, φόδος δὲ À παραυτίκα πτόησις, οἵ. Th. 2,11 (δεδιός); Pl, Pri. 358 d, Lach. 198 b ; attesté depuis Hom. att., etc. Chez Hom. le terme exprime souvent
en ion.la peur
au combat (cf. Il. 7,479, etc. χλωρὸν Séog), eL à un sens très
concret
et physique.
En
attique
parfois
associé
à
φόδος. Cf. encore Schadewalät, Hermes 83, 1955, 129-181, Rare
en
grec
tarditf
(quelques
exemples
dans
LXX).
Employé en grec moderne comme terme noble pour la crainte de Dieu, etc. Composés en -δεῆς : une demi-douzaine, notamment ἀδεῆς (Hom., etc.), περι- (Hat., etc.), dopoδεῆς « qui s’effarouche, timide » (Pi., etc.), enfin θεουδής «qui craint, qui respecte les dieux» (Od., grec tardif)
de *Oco-BFehç avec θεούδεια «crainte de Dieu » (A.R. 3,586); employé au sens de θεοειδήῆς par Q.S. Ces composés en -δεῆς se sont trouvés en conflit homonymique avec -δεῆς issu de δέω, δέομαι, cf. II. 17,330 où le sens de ὑπερδεῆς est controversé depuis l'antiquité. De ces composés
en -Señg
pouvaient
être tirés
des
abstraits
en
« sécurité,
-Berx : 16 seul usuel est ἄδεια (ionien-attique)
sûreté» d'où «permission, autorisation», eftc., dans divers emplois juridiques ; le mot subsiste en grec moderne au sens de « permission » (ἀδειοῦχος = permissionnaire). Ges emplois de ἄδεια souligne 16 caractère objectif que
prend peu à peu la famille de δείδω, Séog, etc. xil ne s’agit pas d'un sentiment. À côté de Séog existe un dérivé en -μὰ : δεῖμα « crainte » (Hom,,
poètes, Th.,
Verbes
nombreux. employé
seulement
Dérivés
parfois en grec tardif).
dénominatifs au
thème
de
«craindre»
: δειμαίνω présent
assez
(H.
Ap.
404,
ion.-att., etc.), δειματόωαμαι «craindre» (trag, etc.), passif du factitif δειματόω « effrayer » (Hdt., Ar.), mais δειμάτωσις esb très tardif et rare. Adjectifs dérivés attestés plus tardivement δειμαλέος « qui craint » (Avist. Phgn. 810 a, Mosch, Opp.), «qui fait peur» (Batr.), οἵ, θαρσαλέος, ἀμερδαλέος, etc.; δειματόεις « effrayé » (AP), δειματηρός «eftrayé » (A.D. Synt. 189,25), δειματώδης «effrayant» (Arêt,, Hsch.). En outre, avec le suffixe caractérisant -ἰᾶς, -rou, δειματίέᾶς «le terrifiant », épithète de Zeus (D.H,). I! existe également des anthro-
ponymes comme Δείμᾷς, -avrog, cf. Θαύμᾶς. Parallèlement à δεῖμα, on à Δεῖμος « Frayeur» (IL, Hés.), avec 16 suffixe animé -joç, toujours personnifié comme démon, cf. Snell, Die Enideckung des Geistes 220, etc., 22, 1953, 70-72, Classique Antiquité Chantraine, voir aussi Hsch. éd. Latte s.u. δειμάλωτα. De δεῖμα, aucun composé en *-Seucoy comme
on pourrait l'attendre.
II n'existe pas de nom d’action Ἐδεῖσις; En composition,
thème du type τερψίμδροτος, δεισήνωρ (ÆÆsch.) et surtout δεισιδαίμων, voir sous δαίμων. Adjectifs. Ces adjectifs, la notion de crainte, ont sémantiques
attique},
divers
:
a)
opposé à ἄλκιμος,
dont le sens est issu de connu des développements δειλάς
«lâche»
à ἀνδρεῖος,
(Hom.,
par
« sans valeur » ; mais plus souvent, chez Hom.
ion.-
extension, « misérable,
qui mérite la pitié », d’où en parlant de choses « misérable, pitoyable » (Hés., trag.) cf. δείλαιος ; Composés rares et très peu usuels : ἀ- (tardif), θρασυ- (Arist.), παν-
(Emp.), περι- (tardif). Abstrait : δειλίᾷ «lâcheté » (lonien-attique), d’où 16 dénominatif ἀποδειλιάω « fuir le danger, être lâche » (ion.-attique), avec ἀποδειλίασις (PIb.); le simple δειλιάω (Plb.), avec δειλίασις (Plu.)
est
tardif.
Factitif
: δειλιαίνω
«effrayer»
nom de qualité δειλότης se lit chez Autres
dérivés
de
δειλός,
les
Hsch.
(LXX).
s.u.
dénominatifs
Le
δειλίην. δειλαίνω
(d’après θυμαίνειν, etc.?) « avoir peur » (Ariet., Luc., etc.), δειλόομαι « avoir peur » (S. Ichn. 150, LXX). Il existe un doublet expressif de δειλός, δείλαιος toujours au sens dérivé de « misérable, infortuné » (Emp., trag., rare en prose et dans com.), cf. μάταιος, γενναῖος et Chantraine, Formation, 46 sqq.), d'où δειλαιότης, στητὸος (Sch. Ar. Cav. 1148). Autres doublets expressifs et rares : δείλακρος « pitoyable » (Ar.) qui peut être dérivé d’un Ἐδειλαξ, puis mis en rapport par étymologle populaire avec &xpos (ct. Friek, Indoiran. und gr. Nominalbildung 63 sq., Chantraine, Formation 225); d’où δειλακρίων (Ar.), c£ Chantraine, Formation 165 ; δειλακρίνας (EM 261,38) obscur. Δειλός, etc., subsiste en grec moderne. Δειλός repose soit sur *SFerxég, soît sur *5Fét-edoc (à côté de δέος, comme νεφέλη à côté de νέφος) ; b) Δεινός sémantique ion.-att.),
a également connu original : «terrible,
d'où
«puissant,
un développement redoutable» (Hom.,
extraordinaire »,
etc.
(Hom.,
ion.-att.), d'où « habile » (à partir d’Hat.), employé à côté de σοφός ; particulièrement « éloquent, d’une éloquence efficace », 8 fini par se spécialiser comme terme technique de rhétorique, dit de la puissance, de 18 véhémence, Composés avec nœv- (Ρ]., D.), περι- (Hsch.), ὑπερ-
(D., Lue., etc.). Δεινο- tient une certaine place comme premier terme de composés : δείνοσμος nom de plante = κόνυζα πλατύφυλλος (Ps. Dsc.), δεινόπους (S.), δεινώψ (S.) ; comme termes usuels δεινολογέομαι «s'indigner, se plaindre
vivement » (Hdt.)
avec δεινολογία
(Plb.),
mais *Beuvo-
λογος n’existe pas; δεινοπαθέω «subir des épreuves, s'indigner » (D.) avec δεινοπάθεια, δεινοποιέω « exagérer, amplifier»
composés
terme
dans
de
rhétorique
l'onomastique
(D.H.),
: Δείναρχος,
Nombreux
Δεινοκράτης,
πλοχος, -μένης, ête. Nom de qualité δεινότης f. « caractère effrayant » (Th.), «habileté, éloquence » (Th., D, Arist.) et comme terme technique « puissance, véhémence » de style (D.H., etc.}, ct. L Voit, Δεινότης Ein antiker Stilbegriff, 1934. Noms de personnes : cor. Â Feviag (Schwyzer, 124), éilleurs Δεινίᾶς, -ou, d'où le nom de chaussures δεινιάς, -άδος f, Δείνων, Δεῖνις, Δεινάκων (Bechtel, Gr. D. 2,387). Verbes dénominatifs : δεινόω proprement «rendre terrible», qui ne s'emploie qu'avec le sens figuré d’exagérer (Th, Plu.), d'où δείνωμα «exagération » (Phld.), δείνωσις « exagération » (PL, etc.), «indignation» (Arist., etc.); parfois employé comme terme de rhétorique ; également δεινωτικός, terme de rhétorique, qui concerne la δείνωσις ; δεινάζω « être dans la détresse » (LXX). Le mot δεινός subsiste en grec moderne, aîinsi qu'un certain nombre de composés et de dérivés, Δεινός peut être expliqué, soit comme tiré directement de la racine verbale 8/fer- (Chantraine, Formation 198), soit comme un dérivé du thème en 8 *5Fetoc> Séog (et,
χλεινός
de ἔκλεξεσ-νός, à côté de κλέ()ος,
ἀκλεί( Ε)ής,
etc.); on poserait alors * Fetea-voc et 16 contraction se serait faite de bonne heure.
Et.: L'étymologie de SFfer- (dont le consonantisme initial est assuré tant par la phonétique homérique que par le cor. Διδενίᾶς) est établie. Le terme le plus proche
— pour
le sens
est
arm.
erknfim,
aor.
erkeay
« craindre »,
avec 10 nom d'action erkiwl « crainte » En posant *dw(e}i(s)-, erke-ay peut répondre à *3 Feïcar ; le présent arménien est d’un type propre à cette langue ; avec des sens un peu différents on a évoqué av. dvaëBä « menace,
motif de crainte », p.-8. skr, dvésti « haïr » ; p.-ô. lat, dirus
«sinistre », etc., cf. Ernout-Meillet s.u. Il est probable enfin que “dwei- «craindre » est issu en définitive du thème *diwvei- « deux », exprimant l’idée de division, de
doute cf. II. 9,229-230 δείδιμεν * ἐν δοιῇ δὲ σαωσέμεν À ἀπολέσθαι ; οἵ. en français «doute» Benveniste, Word 10, 1954, 254-255.
et
«redouter ». Voir
δείελος, δείλη, etc, : δείελος épith. d'Euop (Od. 17,606, Théoc.
25,86)
pour
désigner
l’après-midi;
substantivé
δείελος ὀψὲ δύων « l'après-midi qui se couche tard» (II. 21,232) ef. Call. 260 ; acc. δείελον (masculin ou neutre ?) «repas de filn d’après-midi » (Call. 238,20) ; c'est du mot employé en ce sens qu'est tiré le dénom. part. aor. δειελιήσας «ayant pris le repas de la fin de la journée » (Od. 17,599, d'après ἑστιήσας ?). ; Substantif usuel δείλη f. « après-midi », etc. (IL 21,111 [où la leçon authentique est p.-ê. δειέλη, ct. Wackernagel, Spr.
Uniersuchungen
111],
Hat,
Th,
D.,
ete.)
: Hat.
8,6 oppose avec ce mot le début à la fin de l’après-midi ; cf. encore Hdt. 9,101, X. An. 1,8,8, 2,2,14, etc.; dans P. Lond.
1,131, le jour opposé
à la nuit ? Adjectif
dérivé
δειλινός «de l’après-midi» (Ath.), et δειελινός (Théoc.). En revanche δείλετο (ἠέλιος) leçon d'Aristarque Od. 7,289 pour δύσετο est peu probable, malgré la comparaison
que l’on à côté de Il est composés
a faite avec un dénominatif comme θέρμετο θερμός. plausible que εὐδείελος et εὔδειλος sbient des de δείελος, voir Et.
Le grec moderne ἃ encore δειλινό « après-midi, goûter ». Et.: Ces mots se rapportent à l'après-midi, non au soir. Ils n’ont pas d’étymologie établie, mais il n’est pas invraisemblable de rapprocher εὐδείελος, qui -est apparenté à δῆλος. AelAn, etc., évoquerait la belle iumière de l’après-midi. Voir εὐδείελος sous δῆλος.
δείκνῦμι : actif δείξω, ἔδειξα ; pass. ἐδείχθην, δέδειγpos, etc.; crétois, avec vocalisme zéro, προδίκνυτι ; l'ionien (Chios, Milet, Hdt.) ἃ δέκνυμι ; chez Hdt. Bexsemble surtout bien attesté dans des composés et hors du présent : aitération de Sex- ou de Six-, mais dans quelles conditions ? Voir p. ex. Bechtel, Gr. D. 3,180. On a supposé soit une altération de &x- (cf£. plus haut -Blxvutt), soit analogie du Sex- de δήδεκτο « saluer », etc. (cf. sous δηδέχαται). Dans la fexion, suivant un procès fréquent pour les verbes en -vuut, on rencontre d'assez bonne heure (Hés., Hdt., orateurs), δειχκνύω, δεικνύων, etc.
δείκνυμι
257 — parlant
d’un boxeur,
προσ-
(très rare),
συν- (très
rare),
bxo- « montrer, indiquer, tracer ». Noms d’action ; δεῖξις (Arist., etc.) mais surtout et plus tôt avec des préverbes dvæ-, ἀπο-, &v- « plainte en justice », éret- « fait de montrer », et, notamment « discours d’apparat, déclamation », παρὰ- (rare et tardif), ete.
Avec 16 suffixe neutre -μὰ : δεῖγμα « exemple, échantillon, preuve » (jon.-att.) mais aussi « lleu d’exposition de marchandises, marché, bazar » (X., Lys.); avec préverbes : dva- (rare), ἐν- « preuve » (PL, D.) donc très différent de
ἔνδειξις, ἐπι- « exemple, preuve », παρα- « modèle, exemple, preuve par l’exemple », terme important dans les raisonnements des orateurs, c'est aussi le « paradigme » de Platon (ion.-att.), ὑπο- « signe, modèle, exemple » (X., grec hellénistique), considéré comme peu attique.’ Ces termes ont fourni des dérivés et des composés souvent
tardifs : δειγματίζω (NT, pap.), -ἰσμός - « vérification » (pap.), δειγματοάρτης «inspecteur du marché » (pap.), -καταγωγός « fonctionnaire qui remet des échantilions de blé » (pup.) ; et surtout de παράδειγμα : παραδειγματάριον et παραδειγμάτιον diminutifs tardifs; παραδειγματικός (Arist, etc.), παραδειγματώδης (Arist., etc.) ; dénominatif παραδειγματίζω (LXX, NT, Plu.), avec παραδειγματισμός (Pib.,
LXX).
Les
noms
d'agent
sont
peu
représentés
Selxtnç « Montreur » est tardif; de même les composés ἐν- «accusateur » (LXX, pap.), προδείκτης «acteur de pantomime »
peuvent terme
de
(D.S,);
avec
également
être
logique
(Arist.),
les
tirés &xo-
adjectifs
de
δεικτός
en
-ἰκός
:
qui
δεικτικός
« démonstratif » .(Arist.,
Plb., etc.), ἐν- «qui prouve, qui indique » (D.L., etc.), dm- qui concerne l'exhibition (PI., D.), ete. Sur *êmδείκτης ou ἐπιδερκτός ἃ été créé le dénominatif désidératif de sens comique ἐπιδεικτιάω (Com. Adesp. 1008). Le type en -twp est représenté par l'hapax προδείκτωρ (éerit προδέκτωρ) «qui annonce», employé à côté de προδεικνύω (Hdt. 7,37). Nom de lieu Beuxrhprov «lieu où se donne un spectacle » (pap., ÆM 261,9), avec δεικτηριάς, -άδος t. « actrice de mime » (PIb.). La même notion de spectacle s'observe dans le terme dialectal δείκηλον «représentation » théâtrale ou autre (Hdt. 2,171), « image » (A.R.) ; 8e dit aussi d'une représentation par la sculpture (ZG XIV 1301, grec tardif) ; avec le
dérivé
de
forme
dorienne
δεικηλίκτας
qui
suppose
p.-ê. un verbe ἔδεικηλίζω, acteur de pièces burlesques, notamment à Sparte (Plu. Ages. 21, Ath. 621 e). Δείκηλον a un doublet avec e : δείκελον (Democr., Hegesianax). Un terme isolé Sefxavov désigne des flgures d’une tapisserie (EM 260,43). Pour certains emplois de δεικανάω
indiquer » (Hom.,
« montrer » (Théoc. 24,57), voir sous δηδέχαται. Le grec moderne emploie δεῖγμα, δεῖξις, δείκτης, etc., et à côté de δεικνύω, 16 présent δείχνω. Pour 3ixn, voir s.u. Sur δείκνυμι, etc, voir la monographle de J. Gonda, Δείκνυμι. Diss. Utrecht 1929.
lon.-attique, etc.) ; cf. aussi Mugler, Terminologie géoméfrique. Nombreuses formes à préverbe dans le verbe et
Æt.: Famiile importante constituée sur le radical verbal *deik-/dik-. L'aoriste ἔδειξα en 8 doit être ancien, cf. lat.
dans
dixi, skr, moyen adiksi. En revanche les formes de présents
Sens : « faire voir, montrer,
les formes
nominales
démontrer,
: ἀνα-
« montrer,
proclamer »,
ἀπο« démontrer », δια-, ἐκ- (rare), ἐν- « montrer, donner un exemple», employé aussi comme terme de Fhétorique, κατα- «faire connaître, inventer», xæpæ«montrer, donner un modéle», περι- (très rare), προ«montrer d’avance » ou «devant, faire des feintes » en
:
divergent : grec δείκνυμι appartient à un type productif et doit être une innovation ; présent thématique à vocalisme e dans le latin dicô (cf. osque deicum, etc.) qui a pris «faire connaître, got. ga-feihan le sens de «dire», annoncer », v.h.a. zlhan «accuser»; à vocalisme zéro
— 258
δείκνῦμι dans
skr.
disdti
«montrer»
de sens gr. Sixeïv, ν.
(cl.
s.U.),
avec
Autres
une
spécialisation
formations
verbales
— repas » (Od.
:
intenaif skr. dédisie; déverbatif lat. dicäre, et avece un autre vocalisme v.h.a. zeigôn. Le hittite a une forme isolée
et obscure tekkussämi « je montre ». La racine signiflant «montrer» s'est prêtée à des spécialisations diverses, cf. en grec δικεῖν et d’autre part δίκη, en latin dicis et dîco « dire », etc.
17,170,
Nic.)
est en
fait
τοιός
« qui
(rare,
δεῖμα, δεινόα. voir δείδω,
δεῖνα, ὁ (H, τό) : gén. δεῖνος, dat. δεῖνι, acc. δεῖνα, pi. δεῖνες ; parfoïs indéolinable ; nom. δεῖν (Sophr. 58) ; le gén. et ie dat. δείνατος, δείνατι sont cités par A.D. Pron, 66,12,
EM
concerne
le diner » (Ar.,
614,51 ; toujours
avec
l’article « tel ou
ia comédie marque l’embarras de quelqu'un qui ne trouve
pas 868 mots, soit qu'il ne sache pas quoi dire, soit qu'il n’ose pas (Ar. Paix 268, Lys. 921,926). Terme visiblement familier. Le grec moderne a encore & Setvas un tel », et 6 δεῖνας « un tel » et aussi « le diable ». Et.: L'explication ancienne part du pluriel ἔτάδε ἕνα (ef. ἐκεῖνος) > ταδεῖνα, d'où par analogie 6 δεῖνα, ete. Elle est maintenant rejetée. Messing, Lang. 23, 1947, 207 sq. propose une explication qui reste également en l'air :
réfection populaire de τὸ δεῖμα sur 16 modèle de τὸ δεινόν, τὰ δειγά. Enfin Moorhouse, Class. Quart, 18, 1963, 19-25, tire 16 mot de façon compliquée de δέν « chose », pourtant très rare, en passant par Seïv ; le mot répondrait à angl. français chose.
: n. repas
principal qui chez
Hom.
se place
à des heures diverses (JI. 10,578 c'est le troisième repas que prend Ulysse dans une même nuit); Æsch. fr. 304 19 situe entre 1'ἄριστον, repas du matin et le δόρπον ; en attique c'est 19 repas de la fin de l’après-midi (Ar. Assemblée 652, etc.). Comme premier terme de composé dans δειπνοθήρας, -xAftop ; -λόχος (Hés.) cf. βωμολόχος ; δειπνοποιός,
-ποιέω,
Otc.;
δειπνοφόρος ; δειπνοσοφισταί,
titre
de
l'ouvrage d'Athénée. Comme second terme dans : ἀριστόδειπνον «déjeuner dtnatoire» (com.), ἐπί- «second service, desserta (Ath.), λογό- (Ath.}, Tepl- « festin funéraire » (D., etc.), oûv- (Ar.), ψευδό- (Æsch. fr. 432). Nombreux
adjectifs
généralement
ἄδειπνος « sans diner » (Hp.,
possessifs
X.), ἐπιθυμό-
en -δὲιπνος :
(Plu.), δωρό-
(Ath.), eù- dit des défunts à qui un repas est offert (Æsch.),
θυμδρεπί-
(Ar.),
σύν-
«convive»
(Ar,
etc.),
qué-
(com., ete.).
Dérivés : Il y a des diminutifs : Seurvlov (Ar.), δειπνάprov (Diph., A.P.). Autres dérivés rares : δειπνῖτις, τιδὸς f. (στολῆ) «robe de dîiner» (D.C.), δειπνοσύνη terme
héros
parodique
adoré
(Matro,
Conv.
par les cuisiniers
10).
Δειπνεύς
en Achaïe
nom
de
Chantraine,
Enfin
Formation
δείπνηστος
ou
39)
enfin
δειπνη-
etc.). Diverses
formes
«après
δειπνηστός
περι-
(LXX),
προ-
(Plu.),
συν-
(Épich.,
Mantinée,
155 Β. av., et d’autres
inscriptions).
En grec moderne subsistont δεῖπνον « dîner », δειπνέω, etc. El.: Pas d'étymoiogie. emprunt méditerranéen.
On
a proposé l'hypothèse
d'un
δειράς, -45oç : f. (H. Ap. 281, S., Pi.), mais Hom. 8 déjà le composé πολυδειράδος Οὐλύμποιο fin de vers (FI, 1,499, etc.), crétois δηράς attesté deux fois dans des inscriptions relatives à des bornages. Pausanias mentionne enfin deux δειράδες en Argolide (2,24,1) et près d'Olympie (6,21,3). Le mot est généralement traduit «crête » ou «hauteur» et les- textes poétiques qui l’attestent ne permettent pas de conférer au terme une valeur précise (il s'agit notamment des hauts plateaux du Parnasse, H. Ap. !. c, Ε. Phen. 206-207). H. Van Effenterre estime qu’il s'agit toujours d’un haut vallon, d’une combe, non crête
(R.
Et. Anc,
gloses divergentes
44, 1942, 47-52).
δειράδας * ἐξοχάς,
Hsch.
offre les
κορυφάς ; δειράρ -
xopupñ, et d'autre part δειράδες * αὐχένες καὶ τραχηλοειδεῖς «τόποι» τῶν ὀρῶν, καὶ ἐξέχοντα pépn À τὰς νάπας À τὰς φάραγγας. Dérivé δειραῖος « montagneux » [?] {Lyc. 994). Composé : ὑψίδειρος (B. 4,4 dit de Delphes) vient s'insérer parmi 168 composés de δειρὴ «cou » (ct. s.u. δερή), d'où Beïpog * λόφος καὶ ἀνάντης τόπος (Hsch.). Et.: Les étymologistes, se fondant sur le sens de « mortagne »,
comporte
rapprochent
un
skr.
vocalisme
dygdd-
zéro,
cf.
«rocher,
meule»
notamment
qui
Schulze,
QE
95 sq. Autre explication peu plausible chez Ehrlich,
KZ
39, 1906, 569 ; reprise
par
K.
Forbes,
Gi.
36, 1958,
248, en posant ‘ g‘’er-, cf. skr. giri-m, βορέας, ete. Schwyzer (Gr. Gr. 1,507, n. 6) enseigne que ie mot aurait été tardivement Influencé par δείρη, d’après Rebmann, Die sprachlichen Neuerungen in den Kynegetika Oppians von Apamea, Bâle 1918. En falt cette liaison est des plus anciennes et fournit l’étymologie authentique 81 le mot s'applique à une haute vallée, c£. Van Effenterre, /. c. et l’emploi géographique de δειρή, etc.
δειρή, voir δέρη.
(Ath.). Adjectif
isolé et p.-ê. poétique δειπνήεντα * δειπνοφόρα, εὖ δυνάμενα τρέφειν ἡμᾶς (Hach.); noter ἀποδειπνίδιος (sur -ἰδιος οἵ,
Hp.),
à manger » (Z/G V 2,268,
d'une
δεῖπνον
etc.),
PL, etc.) ct. plus haut σύνδειπνος et σύνδειπνον ; ὑπερ(Μόπ., Hach.), ὑπο- « dîner à la place d'un autre » (Luc.), Autre dénominatif de sens factitif δειπνίζω « accueillir à dîner » (Od., etc.), avec 16 dérivé δειπνιστήριον « salle
tel » (attique, notamment Ar., D, Arist.) ; τὸ δεῖνα dans
thingummy,
composé
à préverbe : &xo- «finir de dîiner» (Ath.), ëx- (Poll.), ἐπι- (Hp., etc.), xæta- « manger au dfner » (Plu.), μετα-:
δείλοτο, voir δείελος.
δειλός,
vieux
de δεῖπνον et de l'adj. verb. de ‘ed- «manger», avec allongement de ia voyelle du composé, cf. δορπηστός et ἄριστον, mais est senti comme un dérivé, d'où δειπνηστύν τὴν τοῦ δείπνου ὥραν (Hsch.). Verbes dénominatifs : δειπνέω «dîner » (Hom., ion.att.) avec δειπνητῆς « hôte à dîner » (PIb. 3,57,7), Seuxvnrhprov « salle à manger » (J., Plu.,
δείλη,
un
16
(καιρός)
dîner»
(AP).
«temps
du
δειριᾶν
: λοιδορεῖσθαι,
Λάκωνες
(Hsch.);
δειρεῖοι *
λοίδοροι, οἱ αὐτοί (ibid.), δερίαι * λοιδορίαι (ibid.). Bechtel (Gr.D. 3,3710) corrige en δεριῆν, δεριαῖοι ; Van Herwerden, Lex. Suppl. 192 en δηριῆν.
ΕΠ: Termes dialectaux obecurs et expressifs. Combinaisons étymologiques Invraisemblables chez Bezzenberger,
BB 16,248, et Zupitza, rappelées chez Frisk. Un rapport avec δέρω n’est pas exclu ; cf. encore λοιδορέω. δεῖσα
: f. « boue,
crotte » (pap.,
depuis
11° s. av.),
16
mot est glosé ὑγρασία par Suid. ; À τῶν βοτανῶν συλλογή [] par ÆM 651,48. D'où l’adj. δεισαλέος (Clém. Al.) glosé
ῥυπαρός χόπρος (Thd.,
(Hsch.), (Suid.);
cf. δεισαλέα * κοπρώδη * δεῖσα γὰρ À on
8
en
outre
Haçh.), c£. Debrunner
δεισαλία = ἀκαθαρσία
1IF 23, 1908, 23 sq. et 38).
Composés : δείσοζος « qui sent la crotte» (AP 6,305, mais le mot a ôté diversement corrigé) ; ἄδειος * ἀκάθαρτος. Κύπριοι (Hsch.), avec œ copulatif et chute du c intervocalique conforme à la phonétique chypriote. En
outre δεισαῆς
« qui sent mauvais»
(Suétone
Περὶ
βλ.
64 Tailardat) terme comique, cf. δυσαής, etc. - Et.: Ignorée, ce qui n'étonne pas pour un terme de ce genre. Étymologie par comparaison' de v. st. Zidûükü = ὑδαρός chez Solmsen, Beiträge 236 sq. Voir en dernier lieu Lasso de la Vega, Emerita 22, 1954, 89. ΕῈ 511 s’agissait d'un terme populaire tiré de l'aor. ἔδεισα =- « horreur,
chose à redouter », cf, κνῖσα, p.-ê. don ? Simple hypothèse.
δεισίας : acc. pl., κρεῶν (1G 1I* 1356, 1ve s. av.) «distributions de vlande». En outre δεισιάδα * τὴν μοῖραν, οἱ δὲ διμοιρίαν (Hsch.) avec 16 suffixe -xô- de διχάς, ete. Et,: Inconnue. l seräit tentant de voir dans ce mot une altération phonétique avec fermeture de la diphtongue
de "δαισία, ct. δαίομαι. Mais pourquoi ? δέκα : «dix» (Hom., ion.-ait., etc.), arc. -Bexo dans BuéBexo ; avec 168 composés copulatifs comme noms de nombre ἕν-, δώ- (mais aussi Sud-, Sué-, voir sous δύο) parfois δεκαείς (Héraclée), δεκαδύω ; puis τρεῖς καὶ δέκα, etc., exceptionnellement δεκατρεῖς (D.), -τέσσαρες (Plb.), -xévre (pap.), -é5 (Héraclée, pap.), -exte (pap., etc.), τοκτώ (inscr, NT), -evvéæ (pap., Plu.); c'est 16 type qu'a gardé 19 grec moderne.
Nombreux composés de. δεκα- : δεκαδάκτυλος «long de 10 doigts», -δραχμος, “δωρος, -érne,etc. (et δεκέτης, etc.), -κλινος, “λιτρος, -[nvog, -πλάσιος, -πλεθρος, -πους, -τάλαντος, etc. ; en outre pour des fonctionnaires δέκαρχος, δεκάρχης, otc. ; enfin noter 16 superlatif δεκάπαλαι (Ar.), Dérivés : ordinal δέκατος « dixième » (arc., lesb. δέχκοτος avec vocalisation o de m, cf. plus haut arc. SvéBexo), avec δεκάτη (μερίς) «le dixibme», employé notamment à l’occasion de sacrifices ou en matière fiscale (fon.-att.) ; d'où de nombreux dérivés techniques : δεκατεύω « faire
payèr le dixième » (ion.-att.) et ses dérivés tardifs δεκάτευμα (Call.), δεκάτευσις (D.H.), δεκατεία « décimation » (Plu.), Sexæteurhç « fermier- de la dime » (Antiphon selon Harp.) οἱ δεκατευτήριον «bureau de douane » (X. Hell. 1,1,21) ; autre dénominatif rare δεκατόω (Ep. Hebr. 7,6) ; enfin δεκατός
« faire payer une dime » « condamné
du dixième » (loi sacrée de Gyrène, SEG
à une amende
IX, 72, 8 8,10,11,
12, Solmsen-Fraenkel, p. 57) : est-ce un emploi technique
de δέκατος, ou haplologie de ἔδεκα[ίτω]τός ou Ἐδεκαίτευ]réé ? V. Friek, mais Szemerenyl Syncope 128 ; composés :
δεκατηλόγος, -μόριον, δεκατώνης, ote.; d'autre part avec ἡμέρα 8.e., δεκάτη désigne la fête du dixième jour après la naissance de l’enfant, où le nom lui est donné
259 --
δεκτὴ
{ion.-att.), d’où δεκαταῖος (PL, Arist.); (Bithynie) Un
pour
δεκατισταί
voir plus loin.
autre
dérivé
de
première
importance
est
δεκάς,
-dBoc Î. «groupe de dix hommes», etc. (Hom., ion.att., etc.), d’où les dérivés : δεκαδεύς « membre d’un groupe » (X.), « président d’un collège de dix» (ZG IV
748,21),
δεκαδικός,
(Délos),
probablement
δεκατισταί
(BCH
Szemerényi,
δαρχος,
δεκαδιστῆς
avec un fém. en -ἰστρια
Thphr.
Char.
27,11,
mais
écrit
sur ces
mots
avec les composés
Sexd-
24,367, Bithynie);
Syncope
126 sqq.;
δεκαδάρχης,
-la,
τέω,
voir
et
des
doublets
Bexd-
τάρχος, EtC.
Δεκανός « chef de dix hommes » en Égypte, « décurion » (pap.,
depuis
le
à
degrés
du
dix
115 s.
av.,
zodiaque
dérivés δεκανία (pap.),
inscr.),
divinité
(Heph.
δεκανικός,
Astr,
qui
etc.)
préside
avec
Le latin decänus
168
(qui
semble garantir l’œ long pour ie grec) est donc un emprunt au grec et non l'inverse; depuis Wilamowitz, Glaube 2,401 n. % on admet que 16 terme viendrait de l’armée macédonienne ; plutôt que d’un terme macédonien ancien, il s'agirait d’un terme du grec de Macédoine (avec un suilixe -&voç qui se retrouve dans des noms de peuple et dont l'& est caractéristique ?). Voir en dernier lieu Kalléris, Les anciens Macédoniens 1,183-155, avec la bibliographie.
Quelques adverbes numéraux qui entrent dans des séries connues ; δεκάκις (Hom., etc.), Sexaxñ (Hdt.), δέκαχα (I1G 1I* 1,34).
Pour δεκάζω et δεκάω, voir sous δεκάζω. Æt.:
Grec Séxa, lat. decem,
indo-eur.
*dekm.
Parmi
skr. däsa, etc., reposent sur
les formations
dérivées
l’ordinal
δέκατος (différent du.lat. decimus, skr. dasama-, etc.) se retrouve en revanche dans v. si. deseià, got. icihunda
qui peuvent Meillet, BSL
être des développements parallèles : cf, 29, 1929, 29, et Lejeune, ibid., 112 ; sur les
rapports
de l'ordinal
d’agent
145-168
et du
(autre
superlatif,
hypothèse
Benveniste,
qui
évoque
Noms
skr.
dasai-, etc., de Sommer, Zum Zaklwort 21, n. 1). Δεκάς, τάδος est obscur, en ce qui concerne 16 sens Collectif, mais doit répondre à l'i-e. *dekmt-, cf. skr. dasdl; ct.
Sommer, Münch, Stud. Sprachw. 4, 1954, 1 sq., Szemerényi, Syncope 118 sqq. Voir aussi les noms de dizainés εἴκχοσι,
τριάκοντα, οἴο., et ἑκατόν.
δεκάζω (orateurs
: «corrompre » un juge, un fonctionnaire, etc. attiques)
parfois
employé
métaphoriquement
dans 16 grec' postérieur ; d'où δεκασμός (D.H., Plu.). * Et.: L'interprétation la plus naturelle est de voir dans le verbe δεκάζω, un factitif (ct. βιδάζω etc.) de δέκομαι (voir sous δέχομαι) : « faire accepter un cadeau ». Le mot a pu être associé à δέκα par l’étymologie populaire (verser une dîme ?), il l’a été en tout cas certainement à l'expression
δεκὰς Λύκου, l'engeance de Lycos, cf. Harp., Suid. s.u. δεκάζεσθαι et Oldfather, RÆ 13,2898 &q. Mais ce ne saurait être l'étymologie authentique. Quant à δεκαν dans une inacription attique du vrrré ou vri* s. (IG 1", 919)
on n’en peut rien tirer (ct. Jeffery, Local Scripis, 68), Voir Szemerényl, Syncope, 126-128.
δέκομαι, voir δέχομαι. δεκτή : χλαῖνα, χλανίς (Η50}.), Hypothèse en l’air ἀθ von Blumenthal (Hesychstudien, 25).
δέλεαρ
—- 260
δέλεαρ, -ατος : « appât » (ion.-att.) avec n. pl. δείλατα (de ἔδελξατα) var. Od. 12,25%, Call. fr. 177,17 ; p1. δέλευρα
—
δέλλις : à l'acc. δέλλιν semble équivaloir à δέλφαξ, Sokolowski,
Lois sacrées
1, n° 79,12.
(Ath. 287 c ; mais on corrige en δέλετρα, ci-dessous).
Dérivés avec contraction de -ex- (ct. δελῆτι " δελέατι Hsch.), δελήτιον (Sophr. 118), δέλετρον, d’après 168 noms
d'instrument
en
-tpov
(Numen.
ap.
Ath.
287
c,
306 c, Opp.) ; enfin 16 doublet tardif Sédog n. (Eust., pap.) d’après les neutres en -oc. Verbe dénominatitf δελεάζω «attirer par un appât, proposer un appât» (Hdt., com., etc.), avec δελέασμα (Ar.) et δελεασμάτιον (Philox.), δελεασμός (Arist., A.D.) ; et les noms d'instrument δελεάστρα « piège appâté » (Cratin.), δελέαστρον (Nicophon) d'où est tiré δελαστρεύς «pêcheur à l'appât» (Nic. Th. 793 pour δελεα- metri
δέλτα
:
δέλτατος
n.
généralement
Démocr,
d’un fleuve,
du
indéclinable
20) lettre delta;
(mais
gén.
employé pour le delta
Nil (Hdt.), de l’Indus
{Str, Arv.); dit du
ventre de la femme (Ar. Lys. 151), οὗ, Schulze, Æl Schriften 365,
Taillardat,
Images
d'Aristophane,
$ 120.
Dérivés : δελτωτός « en forme de delta » (Arat., Ératosth.) p.-ê. δελτάριον nom d'un instrument
de chirurgie (Hermes
88,284) ; SeAroerShç (Gal.) d'où deltoïde en français. Et,: Emprunt sémitique, cf. hébr. däleth; Schwyzer,
Gr. Gr. 1,140y.
causa).
Δελεάζω, etc., subsiste en grec moderne. Et.: Vieux terme reposant évidemment sur *3£)e Fap, cf. ἀλε- ἔαρ à côté de ἄλευρον (Benveniste, Origines 111), avec flexion en r/n. Thème δελεῖξ- ; 16 thème SexF- de δείλατα est isolé et p.-ê. secondaire, cf. Szemerényi, Syncope 104. L'étymologie reste incertaine. Il est tentant d'évoquer,
comme nous y invitent les glossateurs, βλῇρ (de *BAñap ? avec vocalisme long ? ou de βλέαρ ?), voir s.u. En ce cas il faut poser une labiovélaire initiale. On ἃ admis *Sépexp et *Bpñp ce qui permettrait d'évoquer βιβρώσκω « avaler » (Schulze, QÆ 102 sq.). Mais la dissimilation aupposée ne
s'observeni dans πεῖραρ, ni dans φρέαρ.
On
a cherché
une autre issue en évoquant arm. Kklanem, aor. ekul «avaler », russe glot, lat. gula. Tout cela reste indémontrable, mais le rapprochement avec des termes signifiant «avaler » trouverait un appui dans lat. esca, etc.
Du point de vue grec δέλεαρ il
s’agit
p.-&.
d’une
fait penser à δόλος, mais
étymologie
populaire.
Toutefois,
est-ce le cas ? 81 cette explication était bonne, il faudrait évidemment disjoindre βλῇρ et renoncer à l’image d'e avaler ».
δέλτος : chypr. δάλτος, Masson, ICS 217,26 ; t. «tablette pour écrire » (Batr., Hdt., ionien-attique) dit de sa lettre par Platon (Lettre 7,312 d), etc. Le mot est féminin comme
βύδλος (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 2,34, n. 4). Diminutifs δελτίον (Ηἀϊ., pap.), SeArdprov (Plb, Plu.). La glose d'Hsch. δαλκίον ' πινάκιον, olov γραμματίδιον peut être une forme
Pas d’étymologie, ef. Frisk s.u.
δελκανός : m. nom de poisson, cf. Euthyd. ap. Ath. 118 b : δελκανὸν ἰχθὺν ὀνομάζεσθαι ἀπὸ Δέλκωνος τοῦ ποταμοῦ, ἀφ᾽ οὔπερ ἁλίσχεσθαι, καὶ ταριχευόμενον εὐστοεἶναι ; Dorion,
ἰδίά., identifiait ce poisson
au
λεδιάς. Nommé d'après le fleuve Δέλκων, ct. Δελκός. λίμνη ἰχθυοφόρος περὶ τὴν Θράκην (Hsch.), Strômberg, Fischnamen 80.
δέλλιθες : σφῆκες, À ζῷον ὅμοιον μελίσσῃ ct. Hdn.
1,89.
Dérivé
δελλίθια * ἀνθρήνια,
(Hsch.),
οἱ δὲ κηρία
(Hsch.). Semble présenter Ia même suffixation que ὄρνιθες. Le mot ἃ subsisté dans le grec de l’Italie méridionale
sous la forme μέλλιθα οἵ, Rohlfs, Et. Wb. 520. Et.:
On
8 pensé
à βελόνη,
-Av-, cf. Ribezzo, Don.
-A\--pouvant
nat. Schrijnen
O
plutôt une
faute
riquement
(Æsch.
Supplt.
179).
Composés δελτογράφος (Æsch.), 458,62). Pour ἀδεαλτώδλαιε, voir s.u. Le grec moderne a encore δελτιό,
-γράφημα δελτάριο
(OGI « carte,
bulletin ». Et.: Deux voies ont été tentées : a) Dopuis Fick on suppose un sens originel de « planchette », en rapprochant δαιδάλλω, lat. dolâre ; d'autre part, avec un développement sémantique tout différent (et peu clair), 16 nom germanique de la « tente », v.h.a. zelt, angl. s. teld, etc., qui reposeraient sur
“dellom.
ÀA
propos
du
rapprochement
avec
doldre,
Schulze, KI Schr. 365 sq. évoque un passage de saînt Jérôme, Ep. 8,1 dedolatis ex ligno codicillis; chypr. δάλτος un
vocalisme
zéro ; b)
Pour
un
mot
de
ce
genre
l'hypothèse d’un emprunt est tentante. On ἃ admis un emprunt sémitique (Lewy, Fremdwôrter 171, Solmsen,
: «appât », voir δέλεαρ.
2 δέλετρον : « torche » (Timach. ap. Ath. 15,699 e), οἵ, Hsch. δέλετρον * φανός, ὃν ol νυκτερεύοντες φαίνουσι.
μαχώτατον
πινάκιον,
de
de copiste pour δαλτίον, cf. chypr. δάλτος. Verbe dénominatif δελτόομαν «noter sur une tablette », métapho-
serait
1 δέλετρον
analogique
être
850 ; voir
issu de
encore
Fraenkel, KZ 63, 1936, 194. En ce cas βελόνη est rapproché de lit. gelià « piquer ». Voir Frisk, et Pokorny 470.
B. Ph.
W.,
1906, 757 sq.). 19 chypriote δάλτος, par sa
forme et sa localisation, est en faveur de cette hypothèse, que je préfère : cf. hébr. delet « porte », au pl. « colonnes d'écriture », aussi sing. «tablette» (Lachisch), surtout ougarit. et phénic. dii, même sens. Détails et discussion chez Ε. Masson, Emprunis sémit., 61-65.,
δέλφαξ, -axoc : t. ou m. (Hippon., Hdt., com., Arist.) ; désigne une truie ou un porc dans les conditions suivantes qui ressortent notamment d’un passagé d’Ath. 375 a : s'oppose à χοῖρος, qui désigne le porcelet, cf. Cratinos
fr 8 K., Ar, fr. 506 K. sq. et les explications d’Ar. Byz. ap. Ath. ; il désigne une jeune bôte, mais apte à Ja reproduction (ct. Nicochar. fr. 17 K. δέλφακα κύουσαν ?) ; d'autre part, en attique, s'emploie uniquement de la jeune truie, ay féminin ; rares exemples en parlant du porc, au masculin (Epieh, 100,4, Sopat. 5, PL Com. 110). Epich. qui emploie δέλφαξ au masculin connaît au féminin δελφακίνᾶ (124,2), ct. Chantraine, Formation 204. Autres dérivés nominaux : δελφάκιον, p.-8. diminutif, mais qu’il doit falloir distinguer de χοῖρος
est d’autre part
glosé
par
(Ar.,
Hsch.
pap.,
etc.) ; 16 mot
τὸ yuvaixeïov
(même
— emploi pour χοῖρος); et δελφακίς Î. (pap.) ; adj. δελφάχειος «de porc» (Phéréer.). Verbe dénominatif δελφακόομαι, devenir aduite en parlant d'une truie (Ar. Ach. 786). On lit p.-ê. un doublet δέλφος n. SIG 1039,15. Et.:
Terme
d'élevage.
Nom
d’animal
à suffixe
-aË
nom
de
βέλφιν
éol. est
δελφινίσκος
selon
En
dérivés
outre
:
variés
BeXplvetog
Sépas, voir Sépo.
dauphin »
.s de
121,98) ; οἵ, la glose
ün
comme
Vocab.
des
an.
marins
Æt.: Pas d'étymologie.
Δελφίνιος
attestée
H.
Ap.
s.u.,
Wellmann
très rare (Pi., E.) ; loreque le mot est employé avec précision, il est opposé aux couvertures, cf. Jl 24,644, etc., Od. 11,189, S. Tr. 90L. Disparaît en attique. Semble figurer en mycénien, tf. Chadwick-Baumbach 182 et Chadwick, MT, I1L 64, mais sens douteux.
RE
et dans
495
des
Composé δεμνιοτήρης (Æsch. Ag. 1447), Et.: Deux voies ont été explorées. On 8 supposé un dérivé
de δέμω « construire », ce qu’admet encore E. Benveniste, Origines 83. Ou un dérivé de δέω « lier », δέμα, qui trouve appui dans κρήδεμνον (Pedersen, Vergl. Gramm. der kell. Sprache, 1,167) ce qui semble préférable. Dans la construe-
Delphintos, Salonique 1949 ; d'où Δελφίνια fête d'Apollon de l'adj. : δΔελφίδιος, à forme Autre Delphinios.
tion du lit d’Ulysse, c'est λέχος qui est employé (Od. 23,199) et il est question dans ce même passage des sangles qui constituent 19 sommier (ludvræ) : cf. Van Effenterre, Rev. Arch, 1941, 1,169-175. Le grec postérieur emploie en ce sens τόνος (Délos).
Cnossos, etc. (Inscr. Greticae 1, p. 53,63,68, etc.).
: δελφινοειδής,
Et, Σ Labio-vélaire înitiale forme éolienne ; suffixe assez
(et ἀδελφός), δέλφαξ ; l’animal
-pépos.
-onuog,
certaine, en raison de la rare. Apparenté à δελφύς
seralt
nommé
d'après
88
forme (Kretschmer, DLZ 1893, 170). Tl pourrait y avoir une sorte de sobriquet : le « goret » de la mer,
Δελφοί : m. pl. (H. Hom,, etc.), é01. Βελφοί (Schwyzer 467) ; autres formes dialectales Δαλφοί (F. de Delphes 3:1,204), Δολφοί à Calymna (Collitz-Bechte! 3607, mais ct. Bechtel, Gr, D. 2,580) ; désigne à la fois les habitants et la cité elle-même, ce qui s'observe parfois. Fém. Δελφίς, τίδος, delphienne, dit aussi de monnaies et du territoire.
Adj. Δελφικός (8., PL, etc.). En outre un subst. δέλφιξ semble attesté Plu. TG 2 δέλφικας ἀργυροῦς (mais c'est ‘une lecture généralement admise pour δελφῖνας) ; ct. en tout cas la glose δέλφικα * τὸν τρίποδα (EM 255,10) et en lat. delphica mensa. Schwyzer, Gr. Gr. 1,497 compare σπόνδιξ pour σπονδοφόρος. Æt.: Formellement 19 rapprochement avec δελφύς vient immédiatement à l’esprit, Lundahl, Namn och bygd 81, 1943, 42 sqq., en se fondant notamment sur des faits germaniques,
tente
de
le
justiffer.
Hypothèses chez Frisk s.u.
Il
pense
que
le
: n. pl. «lit» (Il 24,644, Od., trag.), einguller
δέμνια
lieux divers, qui le définit par un jeu étymologique à la fois comme dieu du dauphin (protecteur des marins, etc.) mais aussi dieu de Delphes : voir Nilsson, Gr. Religion 1,523, avec 16 bibliographie ; en outre Bourboulis, Apollo
Rares composés
placée
dauphin » (Luc.).
4,2504 sqq., E. B. Stebbins, The Dolphin in the Literature and Art of Greece and Rome. L'importance du terme est dénoncée par l'épithète
d'Apollon
δεμδλεῖς * βδέλλαι,
et Latte.
Sur la nature du dauphin, son importance dans la religion et 108 traditions populaires, voir Thompson, Fishes, s.u., Saint-Denis,
d'Hach.
entre δέμει et δέμνια, qu'il faut Ire δεμελεῖς avec Bücheler
(Ps. Diosc., etc.) ainsi nommée à cause de la forme de 868 feuilles (Strümberg, Pflanzennamen 42). Verbe dénomi-
«plonger
1G IV* L,
δεμελέας : ace. pl. f. «sangsues » (Épidaure,
(Cyran.), δελφινίς, -ἰδος épithète d'une table, p.-ê. dont les pieds sont en forme de dauphin (Luc.) ; noms de plantes δελφίνιον et δελφινιάς « dauphinelle », etc,
natif δελφινίζω
δολφός * ἡ
phonétique de *SeApéç (ct. Δολφοί à côté de Δελφοί).
(Héron).
et δελφινάριον
(Arist.)
outre
Ei.: On rapproche habituellement des termes indotraniens : av. garabuë-, thème sigmatique inanimé à vocal. zéro «petit d'un animal» (Schwyzer, Gr. Gr. 1,516); d'autre part formes thém. avec vocalisme o skr. gdrbha-, av. garawa- m. « matrice, petit », etc. Labiovélaire initiale, Donc δολφός, avec sa dentale initiale, serait une altération
ἘΜ 200,24 ; se dit de motifs décoratifs, d’une masse de fer qu'on jetait sur les navires pour les couler (Ar.), etc.
Diminutifs
du
μήτρα (Hsch.). Remplacé par μήτρα.
δελφίς : (grec tardit, partois δελφέν), -ἶνος, m. « dauphin » la forme
l'aspect
qui aurait d'abord désigné les
qui donne l’explication ἀ᾽ ἀδελφός ; en
δέλφιξ, voir Δελφοί,
etc.);
d'après
« matrice » (Hp., Arist.), terme rare et isolé, mais
μήτρα)
truie adulte.
ion.-att.,
*As]\çûç
était
δελφύς, -boç : t., dor. δελφύᾷ (Grég. Cor, p.-ê. d’après
ce qui conviendrait si le mot s’applique essentiellement à
(Hom.,
originel
habitants.
de δελφύς (ou *SE)pog, s'il 8 existé un thème en 8 ancien), 16 jeune
lieu
de
pays (?], d’où *Ac\pFor,
On 16 suppose tiré
caractère populaire, cf. xôpaË, σκύλαξ.
δέμω
261 —
@
δέμω
: raro au présent et à l'imparfeit, pas de futur
(sauf en mycénien !), aor. ἔδειμα et ἐδειμάμην, pf. passif δέδμημαι (dor. δέδμᾶμαι) ; le terme est étranger à la prose attique, attesté chez Hom. οἱ les Hymnes, Hdt., exceptionnellement chez ies trag. Théoc., etc. Le sens
précis est « construire par rangées égales et superposées » et s’applique particulièrement à des murs, mais s’emploie avec ὁδόν, etc. (Hdt. 2,124, 7,200), cf. Benveniste, BSL 51, 1955, 15-22. Formes à préverbes : ἀμφι-, ἀνα-, ὑπο-
(Hdt.). Le
verbe
a dû
exister
en
mycénien
cf. 16 part.
demeote = δεμέοντες, ct. Chadwick-Baumbach
fut.
182,
1) Parmi les formes nominales un terme à vocalisme e est isolé ; en raison de son archaïsme, il est disjoint de la
racine verbale : δέμας, n. acc. seulement, mais Pi. à le datif δέμαϊ Pac. 6,80; ne s'emploie chez Homère que comme accusatif de relation, pour désigner la forme corporelle, la stature d’un homme vivant, parfois joint à εἶδος et φυήν (Od. 5,212); est devenu une locution adv.
— 262 —
δέμω dans
16 tour
δέμας
πυρὸς
αἰθομένοιο
(I
11,598);
sur
40, 1955,
La vocalisation des formes grecques invite à poser les thèmes ‘derna,-jdmea,-. Pour une distinction entre *demaz-
44 sq. Chez les poètes lyriques et trag. figure notamment
« bâtir par couches.… » et *dem- « maison », voir Benveniste
dans des périphrases : μητρῷον δέμας (Æsch.) ;
o, c. 20-22 et plus loin s.u. δόμος.
Yemploi
hom.,
2) Avec
16
(à distinguer
désigne
vocaliime
Arch.
gloit.
o
on
ἃ
primitivement
du
nom
de
de briques
dans
Hdt.
le
Pib.), ct. Benveniste,
composition,
souvent
Vivante,
des couches
(encore LXX, En
voir
attestée
comme
avec
ital.
thématique la
maison),
δέν
qui
1,179 et 2,127
d’agent
est plus
: notamment
dans
olxoBéuoc «architecte» (Hdt., etc.) avec οἰκοδομικός, «ἰα, οἰκοδομέω et ses dérivés -narç, -nue ; væo-, πυργο- ; ou
avec
valeur
passive
dans
les
termes
« quelque chose » (Moorhouse, Οἱ, Quari. 12, 1962, 235-238).
Aucun Et.:
architecturaux
tardife,
mais
qui,
du
point
de
vue
Hom.
dans
le détail de distinguer
sûrement
gâteau
à la construction maritime, ef. Chadwick-Baumbach,
qui
s'applique
Il existe quelques formes féminines en -δομὴ : essentiellement 16 composé olxo5ouñ (Arist., grec hellénistique),
Et.:
@
etc.) attestées dans la littérature alexan-
drine à l’aoriste δωμῆσαι, δωμήσασθαι (A.R., Lyc., AP) ; d’où les substantifs tardifs δώμημα (Lycie), ἐνδώμησις (Smyrne 1°° s. ap., etc.), δώμησις (Moraux, Imprécation à Néocésarée 16-17) et δωμητύς (Hsch.), δωμήτωρ (Man.). : *dmea,->
Spum- ou δμᾷ-, distinet de Su&- «dompter». Il y ἃ un nomracine μεσόδμη qui désigne en architecture un élément entre colonnes ou entre poutres (Od. 19,37 ; 20,354) glosé
par Hsch. μεσόστυλα
et δοκῶν διαστήματα,
ct. Hp. Art.
70, SIG 248, N 8 (Delphes); forme attique, ct. Lejeune, Phonétique 66 n. %, 133, μεσόμνη (16 115 1668); enfin
dans l'architecture maritime centrale
l'adjectif
où
est planté
verbal
le mât
-ὅμητος
μεσόδμη (Od.).
désigne la poutre D'autre
(-δμᾶτος)
: 8 ex.,
eŸ- (Hom.), θεό- (Hom.), χρυσεόVoir aussi plus haut pt. δέδμημαι.
(Æsch.),
part,
dans
notamment
veé-
terme
οὐδέν (Leumann,
(Pl.).
Ei.: Hors du grec, cette racine ne se trouve qu’en germanique. D'un dérivé nominal *dem-ro sont, tirées les formes got. fimrjan « construire », fimrja « constructeur » ; ces termes semblent s’être appliqués en germanique à.la construction en bois (Benveniste, o. c. 19), cf. v.h.a. zimbar, all. Zimmer, Zimmermann. C’est en liaison avec cette
valeur que s'expliquent les développements particuliers de got. ga-timan, v.h.a, zeman, all. geziemen « convenir ».
(Nicophon
15,
au pluriel,
Ératosth.
10)
espèce de ct.
Hsch.
Ferailt
penser
à σεμίδᾶλις,
mais
l'a est bret ;
Pas d'étymologie.
δενδίλλω : «jeter un coup d'œil, faire un clin d'œil » (Il 9,180, A.R. 3,281, S. fr. 1039) οἵ. Hsch. δενδίλλει * σχαρδαμύττει, διανεύει, σημαίνει, ἀτιμάζει, σκώπτει, La glose d'Hsch. δαδαίνειν * ἀντέχειν, ἀτενίζειν, μεριμνᾶν, φροντίζειν, ἀθρῇσαι constitue une variante (réelle ? ou fautive ?).
Et.: Forme expressive, à redoublement, logie, voir la bibliographie chez Frisk.
ies dérivés,
3) Formes verbales à vocalisme long (déverbatif-intensif
d'orge
-ίδος : m. employé
on songe à une forme à redoublement.
ἐπιοικοδομά (Héraclée), ἀνοικοδομά (Rhodes) ; en outre δομή (J., Hsch.). Formes verbales tardives du type δομέω, peut-être issues de οἰκοδομέω : δομέοντι * οἰκοδομοῦντι (Hsch.)
4) Une autre forme de la racine se présente
de
d’un
Nicophon est brève.
182.
Nombreux composés verbaux en δομέω souvent tardits : ἀνα-, êv-, κηρο-, πηλο-, ὕπερ-; pour βυσσοδομεύω voir a.u. βυθός,
comme στρωφάω,
nettement
tx κριθῶν μάζας Ὑγενομένας. Autre forme : δανδαλίς, δανδαλίδες (Hsch., Poll. 6,77), La quantité de 1᾿᾽α d'après
mais etedormo est moins clair,
Ῥ. pf. p. δεδομημένος (J., Arist, Arr.), avec δόμησις et δόμημα (J.), δομήτωρ (tardif) ;
il s'agit
δενδαλίδας " ol μὲν ἄνθος τι, ἄλλοι τὰς λευκὰς κάχρυς, ol δὲ τὰς ἐπτισμένας κριθὰς πρὸ τοῦ φρυγῆναι, οἱ δὲ τὰς
Des composés à sens actif en -domo se trouvent déjà attestés en mycénien : fokodomo, cf. τοιχοδομεῖν (Oropos),
naudomo
Démocrite,
Wèrter 108).
δενδαλίς,
entre les deux séries. Voir s.u. δόμος,
et plus loin τειχοδομία (Olbia),
Chez
grec,
doivent souvent être associés avec δόμος « maison » sans qu’il soit possible
rapport avec 16 grec moderne Séy « rien ».
plus ou moins artificiellement tiré
ὀπισθόδομος, πρόδομος (Hom., etc.) ; ou encore λεπτόδομος (Æsch.), πηλόδομος (AP) ; il y à une trentaine de composés généralement
: n., Démocr. 156 dans la formule uñ μᾶλλον τὸ
δὲν À τὸ μηδὲν elvar; expliqué = σῶμα, opposé à xevéy ; un génitif Sevéc (ou Sévog) se trouve déjà Ale. 320 L.P. dans un texte douteux et obscur, xal x° οὖδεν êx δένος γένοιτο où l’on traduit Sévoc par «rien» ou piutôt
o. c. 17,
on l’attend, la forme
valeur
δόμος
@
Pas
d'étymo-
δένδρεον : n. (Hom., Hdt. 4,22, Pi.) ; la forme épique est toujours δένδρεον (dissyllabique 1], 3,152, Od. 19,520, cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,37), les Alex. ont δένδρειον qui est une forme épique artificielle, δένδριον (Théoc. 29,12) est considéré comme un éolisme (douteux !). Le pluriel est SévBpex, forme fréquente (Hom., Hat.), gén. pl. δενδρέων (Hom., Hdt.; Schwyzer 62,129, Héraclée). Ces formes ambiguës ont conduit à la création d’une flexion en 8 : d'où τὸ δένδρος (Hdt. 6,79), gén. δένδρεος (Épidaure, 16 IV? 1,121,91), dat. δένδρει, la forme qui semble avoir été créée d’abord est δένδρεσι (Hdt. 2,138, Hp., etc.), elle ἃ pénétré en attique où elle est usuelle (Th. 2,75, Pl. Lois 625 b). Sous la pression de cette flexion sigmatique a été créé un nom.-acc. pluriel δένδρη comme νέφη (Ε. fr. 484, Phéréer. 130,9; Épidaure, /G IV* 1,121,121). En attique (à l’exception de X. qui fournit des exemples du thème en s) seul un ἀ. pl. δένδρεσι est attesté et la forme usuelle est SévBpov, @. -ou issu de δένδρεον comme ἀδελφός de ἀδελφεός, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,583, Wackernagel, Spr. Uni. 109 8ᾳ., Shipp, Studies 21 sq., etc. Sens : « arbre » opposé aux végétaux en général, cf. Th.
4,69 où 16 mot est opposé à GAn et noter δένδρον ἐλάας
(Ar. Ois. 617). Comme
premier terme de composé on a δενδρεῦ-
dans
δενδρεόθρεπτος chez Emp.; en outre δενδρο- qui est tardif (cf. sous δρῦς) fournit uno vingtaine de composés,
— Ῥ. ex. : δενδροέθειρα (Tim.), δενδρόκομος « à la chevelure d’arbres » (B.), δενδροκόπος (Gloss.), d’où δενδροκοπέω «couper les arbres » (X.), δενδροπήμων (Æsch.), δενδροτόμος (tardif), d'où δενδροτομέω (Th.), etc. Comme second terme de composés, le thème δενδρο-
263
δεξιός
— Gr. p. 171 (Erbse).
σχέπῃ ; enfin Paus,
à redouble-
Forme
ment intensif mais les gloses d'Hsch. δρύεται * κρύπτεται et δρυάσαι - κατακολυμθδῆσαι peuvent être mutilées et ne garantissent pas l'existence de δρύομαι, etc.
techniques καρυόδενδρον «noyer», MBbé- «corail», ῥοδό- «laurier rose», σταφυλό-, «faux pistachier, sta-
ΕἸ : Si l’on pose "'νρυεται on peut rapprocher un groupe balto-slave de même sens : lit. neriè, nérli « plonger », v. sl. vüäniro, -nréti «pênétrer dans», etc. Voir Frisk, Eranos 40, 1942, 81-83, qui évoque aussi, mais avec des
phylier».
points d’interrogation νηρίδας,
figure dans 25 mots environ. D'une part dans des vocables
D'autre
part
dans
des
adjectifs
composés
possessifs : ἀγλαόδενδρος (Pi.), &- (Pib.), βαθύ- (poètes), eÜ-, ἠύ- (Simon., etc.), ἰσό- (Pi.), καλλέ- (Pi.), etc. Diminutifs : δένδριον (Agath., ef. Théoc. 29,12), δενδρύφιον
(Théophr.,
M.
Ant.,
etc.) avec
un
suffixe
diminutif
obseur (cf. ζωύφιον et Chantraine, Formation 75-76). Adj. dérivés : δενδρήεις « boisé » (Od., Théoc.) tiré de δένδρεον d'après l'analogie des adj. en -Agiç (Schwyzer, Gr. Gr. 1,627) ; δενδρώδης « qui ressemble à un arbre» (Arist.), «boisé» (Hp. Aer. 13); δενδρυκός « d’arbre » {Thphr.), « boisé » (pap., etc.) avec le doublet δενδριακός (AP); en outre δένδρειος (Str.), δενδραῖος (Nonn.), δένδρινος (gloss.), δενδράς, -d&oc f. (Nonn.) ct. pour la formation Chantraine, Formatian 354 sq. ; 16 composé &væδενδράς « vigno poussant contre un arbre » (Phéréer., etc.) est usuel.
Substantifs dérivés : δενδρέτης avec un suffixe fournissant des termes
techniques
divers : épithète
de fruits
(Thphr.), d'une pierre précieuse semblable au corail venant de l’Inde (Cyran., etc.), de Dionysos (Plu.), etc. ; avec le fém. δενδρῖτις (γῇ) « terre bonne pour les arbres » (D.H,), ete. ; avec préverbe ἀναδενδρῖτις ἄμπελος « vigne poussant contre un arbre » (Geop.), masc. ἀναδενδρέτης olvos « vin de cette vigne» (PIb.). Il est possible que dans le grand développement du suffixe -ἔτης, 668 formes se soient aubstituées à un ancien ἔδενδρώτης (Redard, Noms en -vnç 13, E. Fraenkel, Nom. ag. 2,128, n. 2) ct. Hdän. 1,74,19. La poésie fournit un exemple du f. avec δενδρῶτις (Ε. HF 790), Pour désigner un lieu boisé on dispose à date basse (Aqu.) des deux termes : δενδρών avec 16 suffixe de noms de lieu τονθορύζω, Ἐγαρ-γραινα» γάγγραινα.
Verbe dénominatif δεννάζω «outrager en paroles » (Thgn., S., E.) ; cf. les gloses d'Hsch. δεννόν * κακολόγον
et Sevvæctév * xatayé)actov, λοιδορούμενον μετὰ καταγέλωτος. Εἰ : Pas d’étymologie. La géminée pourrait être expressive (Meillet, BSL 26, 1925, 16).
δεξαμενή, voir sous δέχομαι. δεξιός : « qui se trouve à droite » (Hom., etc.), nombreuses formules adverbiales : ἐπὶ δεξιόφιν (Hom.), etc. Le sens «de bon augure » apparaît déjà chez Hom. en parlant d'un oiseau, etc. Le sens de « habile, bien inspiré » apparaît chez Pi. et en ionien-attique avec le superlatif
δεξιώτατος ot ls comparatif δεξιώτερος, Le vieux comparatif δεξιτερός (Hom., PL, très rare ensuite) ne s'emploie que
pour
(Benveniste, Noms
δρῦς,
κατα-
χρηστικῶς δὲ καὶ ἐπὶ τοῦ ἁπλῶς δύνειν καὶ κρύπτειν (EM 255,55), οἵ, encore Hsch. δενδρυάζειν - ταπεινῶς ὑποδύνειν xal ὑπὸ τὰς δρῦς παραφεύγειν, προστρέχειν
droite
opposition
par
à
oxatég
d'agent 115-118).
Δεξιοquelques
figure comme premier terme termes : -σεῖρος, -στάτης,
renverse
pas son
image » ; surtout
de composé dans -φανής «qui ne
comme
second
terme
dans : &- « maladroit » (tardif), ἀμφι- avec des significations diverses, ἀμφοτερο- (tardif), δια- (Hdt.), δοκεσι« qui se croit habile » (com.),
ἐν- « de gauche
à droite » et
l’adv. ἐνδέξια (Hom.), ἐνδέξιος «à droite» (E., etc.), ἐπι- dans l'adv. ἐπιδέξια chez Hom., ensuite ἐπιδέξιος, loo-
(tardif),
«adroit
περι-
des
deux
mains » (Hom.),
«trôs adroit » (Ar., etc.), ὕπερ- (X., etc.). Dérivé : δεξιότης «habileté, intelligence » (Hdt, Ar, Th.) opposé à ἀμαθία, rapproché de σοφία ; en grec tardif « gentillesse ».
Le
féminin
de
δεξιός,
δεξιά
désigne
depuis
Hom.
la main droite; d'où des expressions comme êx δεξιᾶς, dv δεξιᾷ « à droite » ; la main droite que l’on donne est signe de conflance et d’engagement (/I. 2,341, X. An. 7,8,1, Ar. Nu. 81). D’où les dénominatifs : 1) δεξιόομαι « prendre la main droite, saluer solennellement » (H. Hom. 6,16, ion.-att, etc.); peut avoir comme complément les dieux (Æsch. Ag. 862, etc.) ; signifle finalement « saluer » (S. El. 976, ete.). Dérilvés : δεξίωσις « salut » (Ph., Plu., etc.), δεξίωμα « marque d’accord, d'amitié » (8., E., D.C.), la variante δεξίαμα (S. OC 659, E. fr. 324,1) ne doit
accueil », etc.
εἰς τὰς
la
désigner
καταδύνειν
κυρίως
ionien.
proprement
semble
: le terme
Hérod. 7,104)
Hat,
66 [corr. pour Setvoïc),
(LXX, pap.). Grec moderne
κρύπτεσθαι,
768.
Sévvos : m. «insulte, parole outrageante » (p.-ê. Archil.
δενδρύω : « plonger » (Épldaure, 1G IV* 1,122,20) avec le dérivé δενδρυάζω que les glossateurs ont rattaché à Bpüç par étymologie populaire ; δενδρυάζειν * τὸ καὶ
et Pokorny
Νηρεύς,
pas
être
préférée;
2) δεξιάζομαι δεξιός,
δεξιά,
«saluer,
approuver»
δεξίωσις
« réception,
La stabilité des formes, l’emplor des divers termes avec une Coloration favorable « de bon augure », l’idée de salut, d'accueil, etc, sont caractéristiques.
δεξιός
—
Et.:
Les
termes
relatifs
à
la
droite
présentent
une
grande unité en i.-e. On a posé ἔδεξι βός {Wackernagel, Vermischie Beiträge
11), cf. gaulois Dexsiva dea. L'hypo-
thèse est aujourd’hui
garantie par l’anthroponyme
nien dekisiwo = Δεξι ός, ce dernier également F en pamphylien (O. Masson, ΟἹ. 39, 1960, celtique et le germanique ont des formes en ν. irl. dess, got. faihswa, ete., de *deks-wo-. répond avec 16 même suffixe lat. dexier. En
mycé-
attesté avec 111 6g.). Le -wo- sans i : A δεξιτερός indo-lranien
264 — νιστήρ, οἷο. : δερριστήρ * περιδέραιον ἵππου (Hsch.), δερριστὴρ * συνάγχη περιαυχένιος (Hsch.) : 16 double p est-il une faute ? un traitement dialectal ? ou résulte-t-il d’une étymologie populaire avec δέρρις Ÿ L'EM 257,52 8 δερδιστήρ (= SepFrothp) glosé par δέρος [sic). Le grec moderne n’a plus Sépn mais possède περιδέpætoy
« collier ».
Εἰ : On part de δερξᾷ et on retrouve en indo-iranien
etc,
et en balto-slave un terme comparable : skr. et av. grivd «cou », russe grïva « crinière, croupe de montagne » (cf. russe grivfna «cravate »), lette grfva «embouchure de fleuve ». Frisk admettrait *g“er-wä, ce qui nécessite une
L'hypothèse n'est pas strictement démontrable, mais elle est probable, cf£. Redard, Fesischrift Debrunner 361-362.
rapport entre *g“er- et *g®ri- des autres langues, diverses
et balto-slave dérivation en n : skr. dakgind-, lit. définas,
etc.
On
8 rattaché
ces
noms
à δέχομαι
(δέκομαι),
explication pour lesbion Sépæ (au lieu de *Bépæ). Sur le ont
combinaisons
δέπας, -xoç : « coupe, hanap » (Hom., ensuite très rare, Mycénien
dipa, duel dipae.
Très vieux mot
qui s’applique à un objet mal identifié : il no s’aglt pas toujours d'une coupe, mais souvent d’un objet plus grand,
ef. Brommer, Hermes 77, 1942, 357 sq., 365. Le δέπας de Nestor (I[. 11,632 sg.) n'est pas de petite taille ; et 16 dipa des inventaires mycéniens ne doit pas être une coupe, mais une jarre, cf. Collinge, BICS 4, 1957, 55-69;
Chadwick-Baumbach 183, etc. Pour la graphie dipa voir Hester, Minos 6, 1958, 24-36. Dérivés : δέπαστρον — δέπας avec le suffixe d'instrument -zpov (Antim.), d’où δεπαστραῖος adjectif (Lyc.). Et.: Emprunté à une langue méditerranéenne comme beaucoup de noms de récipients, ce que confirme mycénien dipa. Peut-être emprunt au louvite, cf. tepas- chez E. Laroche, Les Hiéroglyphes hittites 1,96.
Æsch.,
ἔδρακον
(Hom.,
ἐδράκην
(Pi.), ἐδέρχθην
avec
E.)
l'aigle, de la Gorgone,
αὐχὴν
(cf.
la
plus
au sens d'y volr clair par opposition à être aveugle, ou de vivre, avoir 16 regard vivant. Préverbes utilisés ; dva-, δια-, εἶσ-, κατα-, ποτι- et προσ-, οἷο. Adjectits verbaux, avec 16 vocalisme e et non zéro : ἄδερκτος «qui ne voit pas» (S.), et ἀδέρκτως (S.),
ἐπιδερκτός « visible » (Emp.) ; en outre Aépxerog anthroponyme (Crète) et δυσδέρχετος (Opp.). Noms verbaux : δέργμα «regard » (Æsch., E.), δεργμός (Hach.), δέρξις «capacité
de
ap.
(oracle
voir»
Plu.
2,432
b,
Hsch.).
Dix-huit composés sigmatiques en -δερκής qualifiant 19 regard, notamment : &6puu0-Sepxhç (B.), ὀξυ- (Hdt.), (B.),
πολυ-
(Hés.).
Avec
fin de vers (Hés.
de
forme
de guerriers au combat ; par suite
«devant
distingue
« passives »
est Ie pf. δέδορκα, Le verbe exprime l'idée de «voir» en soulignant l'intensité ou la qualité du regard (avec des déterminants comme δεινόν, etc.). Dit de serpents, de
n. «œil» (Nic. Alex. 481). Verbes dérivés extrêmement
se
la
S.);
(Æsch.,
Bépn : 1. (poètes attiques, trag.), δειρή (Hom., Hdt., lonien), δέρα (Sapho), SepF& (arcad., Schwyzer 664) gorge»;
formes
des
importante et que la prose tardive reprend (Arist., Luc.)
παν-
cou,
rapport
δέρκομαι : pr. (Hom., poètes), f. δέρξομαι (tardif), aor.
Séos, voir δείδω.
du
un
avec βιδρώσκω, etc. (ct. Schulze, QE 93 8q.) Ÿ
δέομαι, voir 2 δέω.
Stés., Æsch.).
Existe-t-ii
imaginées.
été
Vocalisme
rares
zéro
δράκος
: δερχιόωνται
en
Th. 911, vers suspect), pour les formes
Ammonlos 88 N), est concurrencé par λαιμός, τράχηλος. Se dit de la gorge d’une femme (II. 3,396), du cou tranché
en -ἰόωνται, V. Chantraine, Gr. H. 1,359 ; présent en -dtw
d'un guerrier {Π|. 13,202, cf. encore 14,412, etc.). S'emploie
Le terme présentant Ia notion de regard dans des conditions particulières, il en résulte l'emploi et la création de vocables expressifs : ὑπόδρα dans Ia formule hom. ὑπόδρα ἰδών (Il 1,148, etc.) «regardant de bas en haut, ou en dessous, mesurant du regard, dans un regard de défis, tiré du nom racine *S5pax-, cf. skr. -αὐό- « regard » ; avec un -ç final (adverbial, ou nominatif ?), Call. fr. 194,101 et 374,i a Ia variante ὑπόδραξ, également attestée chez
avec
une
valeur
Schwyzer,
l. c,
géographique Inschr.
Olymp.
«combe », cf. en Arcadie 46,80,
Van
Effenterre,
Ἐ. Ét, Anc. 44,1942, 47-52; voir δειράς qui peut être apparenté. Euph. a la création poétique δείρεα, cf. μέλεα,
χείλεα, etc ; de même δέρις, -tog f. (Alciphr.,
Hsch.).
Composés possessifs en -δειρος dans le vocabulaire poétique, une douzaine, et notamment αἰολό- {Ibyc.), δολιχό- dit de cygnes (Hom.), ποικιλό- (Hés., Alc.), ταναό- (Ar.) dit d'oiseaux, ὑψί- (B.). Au premier terme, on 8 δειραχθῆς (AP), δειροκύπελλον (Luc.), La langue
épique 8 δειροτομέω,
comme dérivé de Ἐδειροτόμος
non
attesté, seulement au futur et à l'aoriste, parfois avec ἀπο- «trancher la gorge ». Tous ces composés présentent le vocalisme Setp- et ne sont pas attiques.
Dérivés assez rares : δειράδιον diminutif (Poll.), δέραιον « collier » (E., X.), issu du composé περιδέραιον (Ar., etc.) avec περιδερίς, -[Bog même sens (Poll.), δέριον même sens (Charie. p. 46 B). En outre δειρητής = στρουθός (Nic. fr. 123), Nom d'’objet fait sur le type de βραχιο-
créé sur δέδορκα
: δορκάζων * περιθλέπων (Hsch.).
Nic.
Du même radical à vocalisme zéro a été tiré le subst. en *n δράκων « serpent » (Hom., poètes, Arist.) : on admet depuis l'antiquité que le terme (qui équivaut à ὄφις, cf. H. 12,202,208) se rapporte au regard fixe et paralysant du serpent (rapprocher J. 22,93 et 95); l’emploi du mot s'explique en partie par un tabou linguistique ; δράκων désigne également un poisson, le frachinus draco, la vive
(Épich., la
piqûre
Hp.,
Arist.,
venimeuse
ce qui
etc.), de
la
bôête
s’expliquerait
(malgré
par
Strümberg,
Fisckhnamen 121). Féminin δράκαινα « dragon femelle » (Hym, Ap. dit du dragon de Delphes, Æsch. dit des
— 265 —
δέρω
Érinnyes, etc.), d’où δρακαινίς, «ἰδος avec valeur diminutive, pour la « vive » (com.). Δρακόντιον désigne un bijou
On rattache à δαρτός la glose d'Hsch. δάρτινον * πέπλον λινοῦν (?).
en forme de dragon (Délos), mais généralement nom de plante, notamment l’Arum dracuneulus, serpentaire, ainsi
Il existe un grand nombre de noms verbaux qui expriment dans des conditions diverses la notion de peau,
nommée à cause de ses feuilles tachetées comme le serpent (cf. aussi Strômberg, Pflanzennamen 38) ; chez Ps. Diosc.
dépouille, cuir, etc. :
δρακοντία μεγάλη = Spaxévriov, δρακοντία μυιρά = ἄρον ; le masculin δρακοντίας, τοῦ est un terme caractérisant : avec πυρός espèce de blé dur, avec alxuç = σίκυς
κῷῶας) « peau, toison » (Ghios, S., Ε., Ap. Rh.) ; seulement
ἄγριος,
avec
πελειάς
sorte
de
pigeon
(Thphr.);
dépigne
aussl une espèce de pierre appelée également Spæxovrirme (Plin., Ptol. Chenn.), voir Redard, INoms en -mç 54; δραχοντίς, τίδος f. nom d'un oiseau (Ant. Lib., ct. Thompson, Birds 91). Deux adjectifs, δρακόντειος «de serpent, de dragon »
(E., AP) et δρακοντώδης (E.). D'après les noms de maladie en -ἰἄσις (ἐλεφαντίασις, etc.),
δρακοντίᾶσις
le verbe
maladie
causée
a
exister.
δρακοντιάω
tiré de δράκων
pu
: ἐκδρακοντόομαι
par
un
Verbe
ver
(Gal.)
:
dénominatit
« devenir un dragon »
(Æsch.).
Δράκων doit être originellement un thème en * n, comme le prouve le féminin δράκαινα. La flexion en -vr- viendrait de l’analogie des participes, cf. λέων, λέαινα, etc. Sur 16 lat. dracô, voir Ernout-Meillet s.u.
Le
grec
«dragon,
moderne ogre»
possède
(aussi
le
encore
nom
du
δράκοντας, garçon
δράκος
nouveau-né
avant son baptéme) et le nom de plante δρακοντιά, Terme isolé dont le rapport avec δέρκομαι est indémontrable : δράκις (S. Ichn. 177), nom d’un chien ? ou désigne un serpent ?
Voir encore δορκάς. Æt : Le parfait SéSopxæ de sens présent
est identique
au skr. daddrsa, av. dädarasa « j'ai vu»; à l’aoriste thémat.
à vocalisme zéro ESpæxov répond en skr. (à côté d’autres formations) d-dyéan (3 pl.). Pas de présent en indo-iranien
et Sépxopor semble être une innovation du grec (Bloch, Suppl. Verba 109 sq.), aur quoi ont été créés δέρξομαι, δερχθῆναι,
etc.
On
à
voulu
retrouver
16 thème
“derk-
dans ombr. ferkantur. Enfin l’adj. verbal ἔδερκετός se retrouve dans skr. darsafd- « visible ». Il y 8 trace de cette famille de mots dans d'autres langues indo-européennes. En celtique v. irl. ad-con-darc « j'ai vu ». En germanique le got. factitit ga-larhjan = σημειοῦν (la forme serait en gr. *Sopxéw); anglo-sax. forht, v.h.a. zoraht « clair> (= skr.
dysid- « vu » grec ἔδαρκτός). «lumière n,“_ind.-eur.
On évoque
enfin alb. drité
*dyktä, Voir Pokorny 213.
n acc. sauf le génitif Sépoug ou δέρατος (D.S. 4,56) ; avec un vocalisme zéro secondaire δάρος * τὸ βουτύπιον (Hsch.) ; 2) Le dérivé en -μα est beaucoup plus usuel et a donné
employé
dans
des
métaphores,
cf.
Taillardat,
Images
: δέρμα
dérivés et composés
naissance à de nombreux
n, 8 dû se dire d'abord de la peau dépouillée d’un animal (et chez Hom. d'un bouclier, etc.), de peaux préparées
pour faire des sacs, etc. (Od. 2,291) ; dans les sacrifices 18 peau de l’animal est une part importante ; mais le mot est déjà employé chez Hom. de la peau humaine en général {π. 16,341, Od. 13,431), ct. en revanche Hdt. 4,64 qui
l'emploie à côté de ἀπόδερμα pour des hommes écorohés vifs ; 80 dit aussi de l’épiderme des fruits. Usité durant toute l'histoire du grec, p.-ê. dès 16 mycénien (δάρμα à
doit
Delphes
«de
δερμάτινος
Arist.),
Ρ].,
(Ps.
phonétique).
traitement
d'un
résulter
: δερμάτιον
Dérivés
peau, de cuir » (Od., ion.-att., etc.), δερματικός ‘« qui ἃ la nature de la peau », dit p. ex. des aîles des insectes (Arist.),
mais
de 18 vente
produit
des
d'un
peaux
16
désigne
Lycurgue)
(inscriptions,
δερματικόν
sacriflce ; cf. aussi
sous Δαλματία ; δερματώδης « qui ressemble à de la peau » (Artet., Thphr.); δερματηρός dans 16 substantif féminin δερματηρά «taxe sur les peaux » (pap.); sur un thème Sepu- ont été faits les termes médicaux : ἐπιδερμίς, -{Bog 1. (Hp.) à côté de ἐπιδερματίς (Erotian.) et ὕπο(Ruf.), enfin le bizarre δέρμητες * ς =— κλειτορίς δερμί οἱ ëE ἐφήδων περίπολοι [cod. περισσοί] (Hsch.) qu’on compare à γυμνῆτες, Mais qui reste obscur et douteux, Les
dénominatifs
verbes
:
usités
peu
et
rares
sont
ἀποδερματόομαι «avoir sa peau détruitoe» en parlant de boucliers (Plb.), cf. δεδερματωμέναι comme explication de ἰσχαλωμέναι (Hsch.) ; ἀποδερματίζω «écorcher, dénuder » (médecins, Hsch.) est un terme technique ; dans un domaine différent d’un vocabulaire familier et vulgaire
δερμόλλει * αἰσχροποιεῖ, οἱ δὲ ἐκδέρει (Hsch., Sch. Ar. Nu. 784) cf. pour le suffixe verbal βδύλλω, ἐξαπακόλλω, etc. Rares composés tardifs avec δερματουργικός (déjà chez PI.), δερματοφαγέω, -φόρος ; avec un thème δερμ- où δέρμα- : δερμηστῆς « ver qui mange le culr » (S., etc.), cf. ἔδω ; avec δερμο- : δερμόπτερος (Arist.), «Coussin
ττύλον
δέρω : pr. (Hom., ion.-att.), avec le suff. -ye-/-yo-, δείρω (Hat., Ar., etc.), f. δερῶ, aor. ἔδειρα (Hom., etc.), passif aor. ἐδάρην (Hdt., etc.) et ἐδάρθην (Nicoch.), . δαρήσομαι (tardif), pt. δέδαρμαι (att.); « écorcher, dépouiller » parfois
Bépaç (ct.
la variante
en 8 : δέρος n. avec
1) Thème
de
cuir»
(pap.).
composés
Deux
: πουκιλο- (E.), τραχυ- (Épich.);
-δέρμων
plus de 20 composés en -δερμος,
au
en
contraire,
la plupart techniques et
tardifs, notamment λεπτό- (Hp., Arist.), ὀστρακό- (Batr., Arist.), σκληρό- (Arist.), παχύ- (Arist.), τραχύ- (Arist.) ; 3) Δάρσις f. « action de déchirer les tissus » (médecins), tardif
et technique,
mais
répondrait
bien
dfti-;
à skr.
d’Aristophane, $$ 103 et 593. Formes à préverbes : ἀνα-, ἀπο-, δια-, ἐκ-, êv- (Hippon. 4 M.), dont l'« chez un poète ionien est nécessairement bref. En outre, des gloses
où 18 quantité
est
inconnue
: ἀδαλές * ὑγιές
(Hsch.) ;
Bédav * λύμην (ibid.); δαλῇ * κακουργῇ (ibid.) ; δαλήσασθαι * λυμήνασθαι,
ἀδυκῆσαι
peuvent
un œ long dialectal.
comporter
(ibid.) : toutes
ces
gloses
Mais l’a bret de
πανδάλητος ot φρενοδαλῆς trouve un appui dans le présent à suffixe “ye-/-yo- δάλλει * xexoupyel (Hech.), Du point de vue grec on constate : 1) qu'’il existe de raves formes en œ bref, 2) que, hors de l'ionien, rien n’oblige à condamner 168 formes en &, soit en y voyant des hyperdorismes
(cf. Théoc.
particulier, 8,829),
tel que
mais
ce
9,36,
l'& de
n'est
pas
272—
dans l'Od. généralement d'ithaque (mais de n’importe quelle fle 13,234), du mont Kronion (Pi. O.1,111), de
Crisa (H. Ap. 438); au sens de « lumineux, éclairé » ρ.-8. Pi, P. 4,76, Euph. 50 ; enfin avec le sens de « bien visible, bien éclairé » εὔδειλος (Alc. 129 L.P.), οἵ, L. Robert,
R. Ét. Anc. 62, 1960, 301 sqq. Les Anciens (et. Gentili,
rapprochaient εὐδείελος
Maia
3, 1950, 255
sq.)
de δείλη, δείελος
: ce rapprochement
n’exclut pas une parenté avec δῆλος, Voir sous δείελος. Δῆλος, δηλώνω, etc., subsistent en grec moderne.
Et.: On posera δέελος, et ἔδεαλος» δῆλος, dont on rapproche les gloses dialectales d'Hsch. : διάλον * φανερόν et διάλας * τὰς δήλας καὶ φανεράς, 16 tout étant issu de la racine de δέατο (v. s.u.), vieille racine i.-e. signiflant «briller». Dans εὐδείελος on aurait un allongement métrique de εὐδέελος, cf. Schulze, QE 244, Chantraine, Gr. H. 1,166. Le εὔδειλος d’Alcée ne peut être une contraction de -δεε-, à moins que la forme ne soit pas lesbienne. Cette analyse ne se trouverait pas compromise
pour εὐδείελος si on l’identifie au topon. mycén. eudewero qui n'impose pas, un rappr. avec skr. dosd- «solr » (*deus-), cf.
δείλη.
Rien
n’interdit
de
poser,
à
côté
-τρος;
dor,
de
*dei-
de
δῆλος, etc., un radical *deiw-.
15,48), soit un traitement locat
l'éléen
(cf. Bechtel,
nécessairement
local d’a ancien. Wackernagel,
un
Gr. Dial. traitement
Gl. 14, 1925, 61 sq. estime
que la forme ancienne du thôme est δᾶλ-. Et.: Δηλέομαι peut être un thème itératif-intensif. On a posé une racine *del-, admis le sens originel « fendre, déchirer » et rapproché d’une part lat. dold, doläre, d'autre
part δαιδάλλω et même δέλτος (ct. ces mots), etc. Cette étymologie suppose pour δηλέομαι un ë ancien ce qui oblige à voir dans les formes en δᾶλ- des hyperdorismes ce qui est peu vraisemblable (cf£. Wackernagel, !. c.). Pas d’étymologie.
Δημήτηρ
: gén.
-τερος
et
arc.,
béot,
Δᾶμἄτηρ ; éol. Δωμάτηρ (Bechtel, Gr. Dial. 1,64), thess. dat. Δαμμάτερι (IG IX 2,1236) : nom de la déesse mère Déméter,
attesté depuis Mom.
La déesse doit être connue
dans le monde mycénien mais son nom ne semble pas apparaître dans les tablettes (cf£. Lejeune, Mémoires 192, Chadwiek-Baumbach 184, Palmer, Interpretatlon 190). Dérivés : Δημήτριος «qui appartient à Déméter » (Æsch., etc.), sert aussi d'anthroponyme ; d’où 16 mois Δημητριών (nom nouveau donné à Athènes au mols
Mounichion), Δημήτρια pl. n. fête de Déméter (Poll.), avec 16 doublet Δημητρίεια (Samos 1vè s. av., cf, ᾿Ασκληπίεια, etc.), f. Δημητριάς, -ἀδος nom de tribu ou de cité
δήλομαι, voir βούλομαι.
tiré du nom de Démétrios, mais aussi δημητριάς
terme
I. 10,486 ; Hom. a en outre ἔκδηλος (I 5,2) et δῆλος (Od. 20,333), Séchog, !. c, signifie « bien en vue, visible » cf. plus loin εὐδείελος ; δῆλος prend dès les plus anciens
botanique, κριθὴ ἐξάστιχος (Hsch.) = περιστερεὼν ὕπτιος (Ps. Dsc. 4,60) ; Δημητριασταί confrérie d'adorateurs ἀθ Déméter à Éphèse, cf. ᾿Απολλωνιασταί, etc. ; Δημητριακός «qui appartient à Déméter », épithète de récoites, de semences (D.S., etc.), mais Anunrpraxév désigne un
exemples
ouvrage de Démétrius Lacon (Phld.) ; Δημήτρειοι
8ἢλος
Σ aussi
le
sens
δέελος, cette dernière
d'«évident»,
d'où
forme
en
seulement
ion.-att.
δῆλος
εἰμι avec le participe, δῆλον ποιεῖν, δῆλον ἐστι et l'adv. δηλονότι (PL, etc.) « évidemment », d'où « c’est-à-dire », etc. Avec préverbes : διά- (Thue.) et ζά- épithète de λαῖφος «transparent » cf.
Wackernagel,
G/.
14, 1925,52
(Alc.),
ἔκ- (Hom., etc.), Ev- (S.), ἐπί- (Thgn, etc.), κατά(S., etc.), πρό- (Ale., ion.-att, etc.), etc. En outre ἄδηλος (Hés., ion.-att.) avec ἀδηλέω «être dans l’incertitude» (S.), ἀδηλόω « rendre invisible, effacer » (Schwyzer 65,57), ἀδηλότης, ete. ; ἀρίδηλος voir sous dpr-, οὐ sous ἀρίζηλος. Verbe dénominatif : δηλόω « montrer, rendre évident » (lon.-att.) rare à l’actif au sens intransitif ; mais fréquent
au passif «être montré, évident»; formes à préverbes avec &mro-, èx-, etc. Substantifs verbaux ; δήλωσις « expli-
les morts selon Plu. Mor. chthonien de Déméter ?),
désigne
943 b (en raison du caractère
Verbe dénominatif : δᾶμᾶτρίζειν * τὸ συνάγειν τὸν Δημητριακὸν κάρπον * Κυπρίοι (Hsch.). De Δημήτηρ, un hypocoristique And (H. à Dém,, ion.att.) d’où l'adj. Δηῶος, et Δηωΐνη « filie de Déméter » (Call,, étc.).
Le culte de Déméter comprend des éléments divers, indo-européens et indigènes. Il est caractérisé par sa nature agraire et par l'importance de Déméter dans les mystères
(notamment à Éleusis). Et.:
Les
grammairiens
interprétaient
le
mot
comme
composé de μήτηρ οἱ d'un nom de la terre, ou de δηαΐ =
— 273 — un n
κριθαΐ, mais ἰουὶ porte à croire que δηαί comporte 11 faut
mot μητήρ. Pour 16 premier terme, le plus vraisemblable serait d’y voir un vieux nom de la terre δᾷ : c’est l'hypothèse de Kretschmer, Wien. Stud. 24,523 sqq., GI. 17,
très en l’air énumérées
hypothèses
(Ehrlich,
Belonung
62,
Fraenkel,
Frisk
: *dms gén. de
rapprochement avec le nom de la maison dem-
chez
Lexis
3,50
sq.)
Composés
de
δήμιο-
du type Demiourgos
ancien et -Fepyos ; v. aussi sous Épyov). On a l’habitude d’interprêter le mot pour le sens d'artisan ce qui convient à des spécialistes qui travaillent pour autrui; pour le second sens, « qui s’occupe des affaires du peuple, qui les administre ». Ces explications sont plausibles.
est que l’existence d'un mot 3& « terre » (d'ailleurs inexpliqué) a été contestée, cf. l'article δᾶ. Autres
(ef. Ε. Bader,
: composé
« faisant des choses qui concernent l'ensemble du poeuple »,
dans le nom La difficuilté
1929, 240, qui retrouve également ce mot de Poséidon. L'Hypothèse est séduisante.
est évidente
133-141, où sont examinés aussi les rapports entre - ἔοργος
le
contient
le nom
que
admettre
L'analyse du terme
et -Fopyôs
ancien (glose crétoise 1). Quelle que soit l’origine de cette divinité, et à moins de supposer une étymologie populaire indémontrable,
δῆμος
Toutefois
:
L. R.
Palmer,
en
se
fondant
sur
le
sens
de
mycénien damo «commune », laquelle confie des terres communales à cultiver, et sur le fait que de nombreux artisans sont cités comme tenanciers de terres dans les
tablettes,
suppose
que
SnutoFepyôés
signifie
«celui
qui
en posant ἔΔασ-μάτηρ (cf. 16 -μμ- thessalien ?). Hypothèse
travaille
fantaisiste de Pisani, /F 53, 1935, 30 et 38, considérant le mot comme illyrien. On pourrait être frappé par la
1954, 18-53, notamment 43 sq.). Cette explication ingénieuse mais détournée ne se laisse ni démontrer ni réfuter {(cf. Ventris-Chadwick Documents 134 et 234).
ressemblance
avec
le
messaplen
damafura,
mais
il doit
s'agir d’une adaptation du grec (Krahe, Sprache der Praegraeca Heubeck, Voir maintenant 1,82). Ilyrier 75-78.
Les formes dialectales, notamment Δωμᾶτηρ n'apportent aucun
secours,
au
contraire,
pour
l'étymologie.
δημιουργός : (att.), δημιοεργός (Od., p.-8. Hät. 7,31), δημιοργός (ion., Amorgos, Samos), δᾶμιοργός (dor., gr. du N.-O., arc.), δᾶμιωργός (Astypalée), δᾶμιεργός (Astypalée, Nisyros). Sens : «artisan, spécialiste », chez Hom. le mot s’appiique notamment aux charpentiers, aux devins, aux médecins, aux aèëdes et aux hérauts ; en attique, désigne la classe des artisans instituée par
Thésée (Arist. Aih. 13, Plu. Thes. 25), et s’applique ensuite à
des
médecins,
des
artistes,
non
à
des
artisans
p.-ô.
parce que 168 métiers d'artisan (βάναυσος) sont méprisées ; signifle finalement «créateur», et chez Platon et les philosophes 16 Démiurge, 16 Créateur. Dans un domaine différent, désigne des magistrats ou fonctionnaires divers dans le monde dorien, à Delphes, à Théra.
Nombreux
notamment
à Andanie,
en
Élide,
soit
à l’autre signification : δημιουργία f. «art, création » (att.) et «office de demiourgos»; au n. δαμιούργιον fonction de demiourgos el δημιουργεῖον «atelier» (App. Pun. 93); δαμιουργίς, -ἰδος {, fonction de damiourgos (Pamphylie) ; δημιουργυκός « d’artisan » (Ρ]., Ar.), « de créateur » (tardit), mais τὸ δημιουργικόν (Arist. Pol. 1291 n) désigne 18 classe des magistrats.
Verbe dénominatif : δημιουργέω « être artisan, fabriquer > (ion.-att.), mais dans 16 domaine
dorien 16 verbe signifle
«remplir la fonction de δημιουργός » ; d’où δῃμιούργημα « œuvre d'arb » en grec tardit.
Δημιουργός, etc., subsistent en grec moderne au sens de
terres
communales»
(Trans.
Philol.
Soc.
: m., dor,, etc. δᾶμος ; d’abord « pays, territoire »,
Sñpos
ct. I, 5,710 : Βοιωτοὶ μάλα πίονα δῆμον ἔχοντες ; les habitants de ce territoire, οἵ, I. 3,560 ; déjà chez Hom. (p.-ê. parce que les gens du peuple vivent à la campagne et les grands à la ville), les gens du peuple ; par opposition aux εὐδαίμονες, aux δυνατοί en lon.-att.; dans un sens politique, en ion.-att. : le peuple souverain, la démocratie,
le parti démocratique opposé à καταλύειν δῆμον; enfin garde un administrative
δῆμος
l'attique
dans
ὀλιγαρχία, cf. aussi sens de topographie division
« dème,
des
tribus ». De δῆμος, δημόθεν «aux frais du peuple » (Od. 19,197).
Un
terme
de cette importance
fournit dans
des
directions variées un grand nombre de composés et de dérivés, Le mot damo est bien attesté en mycénien pour désigner une entité administrative locale à vocation agricole Ε.
(Lejeune,
et
dérivés
Le
mot
composés
dérivés qui se rattachent soit à l’une,
des
Comme
78, 1965, 1-22).
Gr.
Éi.
en mycénien
v.
se prête
δῆμος
de structures
second
terme
plus
donc
Pour
les composés
loin.
à fournir de nombreux
diverses.
figure
δῆμος
plus
dans
de
20
composés, notamment à préverbes, dont voici les plus notables : ἀπόδημος « qui est à l'étranger », avec -δημέω, τδημία, etc., Ex- même sens, Ev- « indigène », ou « qui se trouve dans le pays», avec -δημέω, -δημία, etc., ἐπί« qui est dans le pays, qui séjourne », avec -δημέω, -δημία (et -δημεύω «rester chez soi» Od. 16,28) ; en outre πάνδημος « qui concerne le peuple entier», parfois « vulgaire », avec l'adv. πανδημεί; et dans des composés de dépendance : φιλόδημος «ami du peuple » (Ar.), μισό- «ennemi du peuple » (Ar., etc.), Nombreux anthroponymes avec -Bnpuog comme second terme ᾿Αριστό-δημος, etc. Il y à une quarantaine de composés avec δημο- comme
«créateur », etc.
premier
Ef.: Un premier point apparaît lorsque l’on examine cet ensemble. Il y 8 en fait deux termes différents : l’un désignant l'artisan, d’où le créateur, etc. (cf. sur cet emploi Chantraine, Mélanges Dies 41 8q.), qui a été rapide-
développements importants. Certains sont plus ou moins occasionnels, d'autres comportent un emploi administratif ou politique.
ment concurrencé par βάναυσος, 16 métier d’artisan étant pris en mauvaise part, alors que le δημιουργός est recherché οἱ honoré dans la société homérique ; l'autre désignant dans 16 monde dorien un magistrat (cf. en dernier lieu Murakawa, Historia 6, 1957, 385-415).
terme,
mais
certains
se
trouvent
au
centre
de
Dans la première catégorie on peut citer : δημεραστῆς «amoureux du peuple» (PL) mot plaisant, δημήλατος «exilé », avec -ηλασία (Æsch.), δημοδόρος « dévoreur du peuple » (17.), -θροος « exprimé par le peuple » (Æsch.), -xpavroç «ratifié par 16 peuple» (Æsch.), -πίθηχος «charlatan» (Ar.), -xpoxtoç «résolu par le pouple»
—
δῆμος
(Æsch.), τρριφῆής « lancé par 16 peuple » (Æsch.), δημοῦχος « protecteur du pays » en parlant de divinités (S.), δημοφά-
yog « qui dévore 16 peuple » (Thgn.). Certains termes tiennent un grand rôle, parce qu'ils se réfèrent soit à une activité politique soit à une fonction administrative : δημαγωγός (-ία, -ἔω) «chet politique » comme Cléon ou Périclès, rarement en mauvaise
part, δήμαρχος (-Éc, -la) «chet d'un dème », δημηγόρος (-έω, -la, -ἰκός) « tonant des discours devant le peuple », ct. sous ἀγορά, δημοθοινέω, -θοινία «offrir un banquet au peuple », δημόκοινος « bourreau », δημοτελής « payé
274
— trouve dans le pays, dans le peuple » (Hom., Hdt., Hp.), peta- même sens (Hom.), παν- (Od.). Le mycén. a déjà
damijo « qui concerne 16 damos » et opidamijo « hommes qui travaillent pour le damos » (Lejeune, /. c.). Δήμιος figure
comme
premier
terme
dans
de rares
composés
au
sens de « qui appartient au peuple » : δημιόπρατα n. pl. «biens saisis par l’état et mis en vente» (ion.-att.), δημιοπληθής = πολλὰ δήμια (Æsch. Ag. 129, hapax).
Pour δημιουργός, Voir s.u.
Δημώδης «populaire» (PL, Phld., etc.), δημόσυνος épithète d’Artémis (16 115 4658, 111°-1v° 8, av.) ; δημότερος
par l’état », etc. Enfin un groupe très important qui s’est
«qui
imposé au vocabulaire politique de l'Europe : par opposi-
poétique, apparemment tardive créée sur le modèle de ἀγρότερος ; aussi chypriote δᾶμότερος (BCH 1964, 67 sqq.). Divers anthroponymes : Δημέας, Δημύλος, Δημώ, f., etc. Verbes dénominatifs : δημεύω « confisquer » (attique) rarement au passif « être publié », Ou « remis au peuple » ;
tion à ὀλιγαρχία, etc, δημαρχία
ne pouvait désigner 18
démocratie, le terme concernant ἴ fonction de démarque, et 19 thème ἀρχ- convenant mal pour 16 sens : on a créé
sur 'κρατο (ct. κράτος), la série δημοκρατία, -κρατεῖσθαι, -κρατικός, Berne
etc.,
1947,
Anuo-
cf£.
Debrunner,
Fesischrift
Ed.
Tièche,
11 sqq.
flgure souvent comme
anthroponymes,
cf. Δημάρατος,
premier
terme
Δημοσθένης,
dans des
etc.
En mycénien on à damokoro, nom d’un fonctionnaire local (Lejeune, o. c. 17 ; Chadwiek-Baumbach 184 ; Olivier Minos 8 : %, 1987, 118), ainsi que des anthroponymes : ekedamo,
etc.
Diminutifs,
d'ailleurs
occasionnels
: δημίδιον
terme
comique (Ar.), δημᾶκίδιον, comme si 19 mot était tiré d’un
Ἐδημᾶξ, hapax comique (Ar, Cav. 823). Avec 16 suifixe -rng, δημότης « homme du peuple », quelquefois « compatriote », à
Athènes
«membre
du
dème » (Tyrt.,
ion.-att,
eto.),
dor. δαμότᾶς, mais δαμέταᾶς (Carpathos, Schwyzer 295). Fém. δημότις (Ar., Plb., etc.). Verbe dénominatif de sens technique δημοτεύομαι « être membre d'un dème » (att.). De δημότης sont tirés deux adjectifs de première importance : δημόσιος «qui concerne le peuple, l'état », qualificatif
de
biens,
de
terres ; d’où
parfois
« conflsqué » ; comme substantif δημόσιος sortes
d'agents
notamment
le
de
l’état,
crieur
public,
désigne
généralement
etc.
Au
le sens
de
toutes
des
esclaves,
neutre
δημόσιον
se dit parfois de l’État, parfois de la prison, le plus souvent du trésor public, etc. ; enfin l’adv. δημοσίᾳ «au nom de
l’État», «aux frais de l'État » ; δημοσίως est tardif. Verbes dénominatifs : δημοσιεύω « confisquer, publier » (ion.-att.)
mais
surtout
intr.
«être
un
homme
public,
être un médecin public » (ion.-att.) ; δημοσιόω « confisquer »
ou «faire connaître publiquement » (ion.-att.) avec δημο-
appartient
au
poeuple»,
etc.
(Call.,
avec δήμευσις « confiscation », δημόομαι
A.R.)
forme
«faire entendre
en public un poème», etc. (Pi.), dit plaisamment de Protagoras par PI. Tht, 161 e, d'où dor. δᾶμώματα « poèmes chantés publiquement » (Stés., repris par Ar. Paiæ 797) ;
δημίζω «se donner pour un ami du peuple » (hapax Ar. Guêpes 699) peut être une création comique occasionnelle
(et. λακωνίζω, etc.). Au cours de l'histoire du grec, δῆμος qui semble d'abord
désigner une portion de territoire, a fini par désigner 16 peuple, la démocratie, etc.
En grec moderne δῆμος signifle seulement « commune, dème » (peuple se disant λαός) mais on a δημόσιος « public », δημεύω « confisquer », δημοχκρατία « république », ete. Et.: On rapproche l'irl. däm
« troupe, suite », V. gallois
dauu « client », d'où gall. daw « beau-fils ». Le mot irlandais est un thème féminin en d. Le sens originel serait « partie,
section » et on peut tenter de poser un *dä-mo- apparenté
à δαίομαι, Pokorny 175 sq.
δημός
: m. «graisse» animale (notamment
dans les
scènes de sacrifice) ou humaine (7/, Hés., Ar.). Ni dérivé, ni composé {peut-être en raison de l'homonymie des dérivés de δῆμος). De toute façon le mot est tombé rapidement en désuétude. Remplacé par λίπος, etc. Et.: On évoque surtout alb. dhijamë « graisse, lard, suif »
et si l'on admet que 16 mot peut se rattacher à 16 notion de «fondre, devenir liquide » arm. «humide», et 16 verbe famk-anam
Frisk, et Pokorny
“lam- dans tam-uk = « madeflo ». Voir
175 pour d’autres rapprochements.
σίωαις. On
observe
que
δημόσιος
et ses
dérivés
fonctionnent
pour le sens comme s’ils étaient tirés de δῆμος, non de δημότης. Δημόσιος est concurrencé par δημοτικός, également tiré de δημότης mais avec le auffixe -ἰκός
δήν, δηρός, ote. : δήν (Hom., Thgn., alex.), dor. δάν (A.D. Adv.
160) e δοάν (Alcm.
seul ex. trag. (Æsch. Sens
: «longtemps,
132 P, ct. ÉL.)
Pers. 584) pour
est Shv dans
longtemps,
depuis
mais
le
un chœur.
longtemps » ;
(Hdt,, ion.-att.), et qui se distingue toutefois de δημόσιος ; le mot, attesté chez Hdt., notamment en parlant de
le sens de « loin » est vraisemblable notamment Thgn. 494
l’écriture
démotique,
1932, 135 sqq., Mus.
du
populaire,
144).
parti
signifie
généralement
« populaire,
démocratique » (Chantraine,
Études
et p.-ê. Od.
11. 16,736,
Helv.
Δηναιός, dor. δᾶναιός longtemps,
De δῆμος ont été tirés directement des adjectifs moins importants que δημόσιος et δημοτικός : δήμιος «qui
18,313,
âgé,
cf£. von
der Mühil,
IF 60,
12,112.
(Hom.,
ancien », parfois
Æsch.,
A.R.)
«qui
vit
« après
longtemps », est
appartient au peuple, qui concerne le peuple » (Hom.), pour F. 12,213, voir Chantraine, Gr. H. 1,170 ; 16 mot ne subsiste en attique que pour désigner 16 bourreau par
généralement considéré comme un composé de Snv- et d'un second terme thématique *auFog doublet de αἱών ; hypothèse plus probable que celle d’une suffixation d’après παλαιός, ἀρχαῖος (ct. le sens premier «qui vit longtemps»); dérivés : δηναιότης (Démocr.) et Δηναιών
euphérisme ; formes
nom de mois à Érythrées (SIG 1014).
à
préverbes
: ἐπιδήμιος
«qui
se
— Sur 16 thème δη- ou δᾶ- de δήν existe un adjectitf δηρός «long, trop long » au sens temporel, souvent δηρόν adv. (Hom.,
H. Hom.) ; les tragiques n’emploient que la forme
dorienne δᾶρός, δᾶρόν, ct. Bjôrek, Alpha impurum 126, 208,210. C’est encore de ce thème qu'est issu l'adverbe δηθά
«iongtemps » (Hom.,
adv.
-θα
μίνυνθα,
ἔνθα,
de
Π οὰ
ete.
suffixe
du
moyen
au
A.R.)
dénominatif
16
δηθύνω « tarder, être longtemps à » (II. 1,27 et 4 autres ex., poètes tardifs), d'après ταχύνω de τάχα. Les poètes alexandrins et plus tardifs emploient δηθάκι(ς) avec le sens aberrant de « souvent », d’après πολλάκι (ς). Æt.: Ces formes évidemment apparentées
sur
homérique d'Aleman
métrique la forme
la et
garanti par 8F&un thème (Chantraine, Gr. Hom. 1,163)
reposent
86äv, graphie pour 5Fäv (Frisk, Eranos 41, 1943, 48 8G.). Δήν (comme 19 terme de sens opposé xAñv, dor. πλᾶν qui signifle proprement « tout contre ») est l'acc. d'un nom
racine *dwd- ; Shx est un adverbe grec constitué sur le même thème ; δηρός de *5FZ-pog est une formation qui peut remonter à l'i-e. et correspond exactement à l'arm. erkar «long, qui dure longtemps » (Meillet, R. ÉÊt. Arm. 4, 1924, ! sqq.). Ce thème *dwd- signifiant «loin » (cf. 10 sens
parfois
local
de
3%v),
«long»
se
retrouve
encore
dans 16 hittite fuwaz « de loin » avec l'adj. luwala « élolgné » (Benveniste, BSL 33, 1932, 142 84.}. Autre vocalisme dans 16 compar. skr. déviyäms- « plus loin », arm. fev « durée »,
tevem «je dure», etc. Vocalisme zéro dä- dans indo-ir. dû-rd- «lointain », lat. dûdum « depuis longtemps », etc.
Voir Pokorny 219 sq. bons
ou
mauvais (J!. 3,361, Od. 10,289,23,82, Sém., A.R., Opp.). Terme très rare, le sg. δῆνος = βούλευμα n’est attesté 49 chez Hsch.
Rares composés de ce thème en 8 : ἀδηνῆς * ἄκακος (Hech, cf. EM 17,10), d'où la correction ἀδηνής pour
Kanvhc (Sém. 7,53 B) ; adv. ἀδηνέως 688),
ef. Hsch.
s.u. ; d’un
«sans dol » (Chios, dialecte
ionien
non
ἀδᾶνές * ἀπρονόητον ; subst. ἀδηνείη * ἀπειρία (Hsch.). En outre πολυδηνέα * πολύδουλον (Hsch.), κακοδηνής (fr. ép. Arch. Pap. 7,5). Anthroponyme rare Εὐδήνη, Gr. Dial.
cf. Bechtel,
3,68.
Brugmann on part d’un L-e. *densos = exploit», av. n. «pouvoir miraculeux,
Et.: Depuis skr. ddémsas-,
darhah- « habileté », etc. ; il faut alors poser gr. comm. Ἔδενσος, qui, d'après les termes apparentés δαῆναι, etc., qui roposent sur “dys- (cf. sous διδάσκω), auralt pris la
forme *Edvoos d'où δῆνος, δήνεα en ionien. Doutes fondés
sur la phonétique
Théoe.);
passif employé
et le sens
KZ
Wackernagel,
chez
29,
1888, 137 et Lasso de la Vega, Emerita 22, 1954, 98. Mais 16 rapprochement qu'ils proposent avec δήω n’est pas plus probable.
δῆρις : 1. seulement ace. chez Hom. Suppl.
412,
Emp.
122
(2 ex.),
nom.
(personnification),
gén.
δήριος (Æach. Ag. 942). Le terme a dû s'appliquer d'abord à toute espèce
de lutte (cf£. Od. 24,515,
Hés.
Τ.
24,33)
puis à la bataille. Voir sur ce groupe Trümpy, Kriegerische
Fachausdräcke 141 sq. Sur Sïprç très douteux en chypriote, v. Masson,
ICS
Les verbes
fréquents
que
165 a.
dénominatifs,
le
sens
moÿen
(Then.,
δηρινθήτην
(IL.
16,756), comme de Ἐδηρίνω, p.-ê. pour δηριθήτην (Schwyzer, Gr. Gr. 1,761, n. 5, Chantraine,
Gr. Hom. 1,404), δηρινθῆναι
(A.R.), la seconde syllabe doit nécessairement être longue. par la Présent épique à Uistension en -ἰόω, commandé
métrique (Chantraine, Gr. Hom. 1,359) δηριόωντο, δηριάασθαι (Hom., A.R.), actif δηριόωντες (A.R. 1,752, fin de vers, où l'actif est peut-être suggéré par la métrique) ; mais Pi. N. 11,26 fournit la forme attendue d’un verbe δηριάω, δηριώντων (toutefois Schulze, QE 384, n. 3, propose de tire δηριόντων). Hsch. fournit un autre dénominatif δηρίττειν * ἐρίζειν, analogique
d'un verbe en -lrræ,
mais lequel ?
Adjectif en -roç, ἀδήρῖτος «sans combat » (II. 17,42) équivalent de ἄδηρις (AP), dérivé de nom, of. &yépacτος, etc.; comme adj. verbal de Snplouæ « invineible » (Æsch. Pr. 105), « incontestable, incontesté » (PIb. plusieurs ex., D.S., etc.).
Quelques noms de personnes : Δηριμένης, Aëprç, ᾿Αδήριτος, ct. Trümpy, . c.
Bt.: On rapproche skr. -däri- « qui fend de l’épopée). Le sens Voir encore Frisk, et
δῆρις (avec un ë grec commun) de » (second terme de composé, à partir originel serait « séparation, querelle » Trümpy, l c
δῆτα, voir δή.
présent à sens du fut. : « tu trouveras », ebc., ce sens futur
substantif
attestés
en poésie,
: δηρίομαι
(Pi.
sont plus
O.
13,44
par
s’expliquerait
la
valeur
déterminée
du
thème
cf.
νέομαι, etc. Imparfait seulement dans la glose ἔδηεν " ebpev (Hsch.). Pas de dévivés. Et.: Mot sans étymologie. On a rapproché v. ε. desiti «trouver », mais οἵ, δέχομαι ; ou skr. abhi-désati «poursuivre ». Ce dernier terme serait un subj. aor. de dé-,
i-e. "ἀξ- et δήω pourrait être un ancien subjonctif (?) ; ef. J. Narten, KZ 78, 1963, 63.
διά
: prév. et prépos. ; διέ dans une partie du thessa-
lien est inexpliqué ; lesb, ζα- justifié par une prononciation consonantique de τ devant voyelle, surtout dans l’emplol comme préverbe, voir sous Çx-; enfin Bl (Æsch.),
p.-8. secondaire
d'après hom.
καταί, παραί,
ὑπαί.
Ac
ne semble pas attesté jusqu'ici en mycénien. Sens originellement « en divisant » d'où « à travers », « complètement ». Comme
préposition avec le gén. « à travers » au 8018 local,
d'où «à» avec un intervalle; exprimer la durée, l'intervalle,
au sens temporel pour la euccession ; d’où par
1Ὲ notion d'intermédiaire, sert à exprimer dans le grec postérieur à Homère l’agent (ct. δ ἀγγέλων chez Ηἀΐ.), l'instrument,
Æsch.
au
act. δηρῖσαι
8,76),
(Od.
aor. δηρίσαντο
hapax),
Bw : attesté seulement au présent, formes δήεις, Bhouev, Shere (Hom.), δήουσι, δήωμεν, δήοιμεν (A.R.),
δήνεα : n. pl. « plans, desseins », qu'ils soient
Schwyzer
,
διά
275 —
la
manière ; l'entreprise
où
l'on
s'ongage,
ct. δι᾽ ἡσυχίης εἶναι, διὰ μάχης ἱέναι ; avec l’accusatif
l'emploi local et temporel est archaïque et poétique ; s'est spécialisé déjà chez Homère pour désigner la cause : soit une personne, soit plus souvent une chose, une circonstance, d'où 168 tours fréquents διὰ ταῦτα, διὰ τί. Joue en composition un rôle considérable, au sens de
division, d'«à travera», διαμπερές, διάνδιχα, διαδαίνω,
διέχω, etc.; d'où la notion de distinction, différence διαφωνέω, διαφέρω, διαιρέω, διαλύω, de rivalité διαγὼ-
—
διά
νίζομαι; de dispersion διαπέμπω, etc., et dans des adjectifs,
διάχρυσος « entremêlé d'or », etc., διαπόρφυρος, διατρύγιος «qui porte des grappes qui se succéèdent » ; toutefois un des emplois de 18 préposition a conduit à lui conférer en composition le sens de « jusqu'au bout, complètement »
d’où διαγιγνώσκω, διαμάχομαι, composés indiquant l’achèvement du procès, cf. διαφεύγω et dans des formes
nominales διαλγής, δίαιμος, etc. Cet emploi certaînement ancien est bien attesté chez Homère dans les composés avec ζα- (voir sous ζα-). Combiné avec d'autres prépositions chez Hom. : διαπρό «à travers, en avant », Stéx « à travers, jusqu'au bout » ; le groupe Biex- figure encore dans divers composés postérieurs. En grec moderne &ia- n’est plus productif en composition ; comme
préposition
le seul
sens
pour », etc., ct. γιὰ τί ; etc. Voir pour plus de détail, Schwyzer, Et.:
Évidemment
apparenté
est
«à
cause
de,
Gr. Gr. 2,448-454.
à *dis- (doublet de “dwis-)
exprimant la séparation, lat. dis-, en germanique, anglosax. te, v.h.a. zi-, ze- (d'où ‘zir-, zer- par contamination avec ir-, er-), alb. ish-. Ou bien *dis- comporte une addition $ à di- en face de -x dans*3:-«, ou bien plus probablement διά est issu de δισ-α ef. δίς, peut-être par analogie
avec μετά, παρά. Voir Pokorny 232.
διαβήτης, voir sous βαίνω.
διάξομαι, voir ἄττομαι. διαίνω : aor. hom. ἐδίηνα « mouilier» (11.) au moyen de sens passitf διαίνετο (1]1., Æsch.); pas de forme à préverbe sauf ἀμφιδιαίνω (AP) ; pas de formes nominales sauf διαντός (Arist.) et διαντικός (Arist.); δίανσις (Gal.).
Donc
vieux
mot
poétique
en
principe,
et
rare.
276 — Autres dérivés nominaux tirés du thème verbal se rapportant au sens 1 : διαίτημα n. généralement au pluriel «nourriture, régime» (Hp, X.), «manière de vivre,
coutumes » (Th., X.) d'où διαιτηματώδης (Hp.) ; διαίτησις «régime, manière de vivre » est rare (Hp., pap.) ; διαιτητήρια pl. n. «salles de séjour» (X. Œc, 9,4, Procop.) ; διαιτητοκός «qui concerne le régime, la diète» (Hp.,
PIb.), mais cf. aussi sens 2; διαίτησις (Hesperia 3,41, lettre
peut-être διαιτί[α] = d'Hadr.); διαίταριος
(Dig. 33) avec suffixe latin « intendant », à côté du composé
διαιτάρχης.
Du
sens
% : διαιτητῆς
“arbitre»
(Hdt,
lon.-att.) ; διαιτήσιμος «qui relève d’un arbitre» (Is fr. 163) p.-ê. tiré directement de διαιτάω d'après ἐφέσιμος, etc. ; en outre διαιτητικός « qui concerne l'arbitrage » (Str.)
et
διαίτωμα
διαιτητικόν
«décision
d'un
arbitre»
« arbitrage » (Delphes,
BCH
25,350)
(pap.);
οἵ,
dans
le même dialecte μαχάνωμα, κεφάλωμα, et Chantraine, Formation 187 ; c'est à Delphes également qu’est attesté διαυτός «arbitre» directement tiré de δίαιτα (BCH 59,96). 0 grec a gardé dans des emplois divers δίαιτα, διαιτῶμαι, διαυτητῆς, etc. Îl est apparent que 168 emplois divers de δίαιτα, Θίο., qui se répartissent
franchement
en deux
catégories
l’une
médicale, l'autre politique, doivent remonter à une même origine et il n’y 8 pas lieu de chercher deux étymologies
différentes. Le vocabulaire savant européen n’a conservé que le sens médical dans 16 mot dièfe. Et.: Diverses hypothèses ont été proposées pour 16 verbe διαιτάω. On ἃ tenté, p. ex. (cf. LSJ) de l’analyser en Bra-iréo (ct. ἱτητέον) avec 19 sens de « trancher». On se ralliera à l’analyse
qui pose
avec
16 préverbe
διά,
un
déverbatit
Ἑαϊτάω, -αἰτάομαι «répartir» qui s'est appliqué d’une part à la nourriture au régime, à la manière de vivre, d'autre part à la notion
d'arbitrage.
Le mot serait ainsi
Composé dôlavrog (poètes), et voir ἀδίαντον. L'adj. correspondant est διερός. Et.: La ressemblance avec δεύω est lointaine (linitiale
apparenté à αἴτιος, œlaæ, ètc, Autre Isi. Lomb. 73, 1939, 507 sq.
seulement)
(voir
διάκονιν : δυσκίνητον, Κρῆτες (Hsch.); désigner un lourdaud ; cf. aussi διακονίς.
mots
διακόνιον : μάζα À ζωμός, καὶ ἡ κρηπὶς τοῦ πλακοῦντος (Phérécr, fr. 156), ol δὲ πέμματα ἐξαπτόμενα τῆς εἰρεσιώνης (Hsch.). Π s’agit d'un gâteau. Un rapport avec διάκονος
et
ne
peut
conduire
à une
étymologie
Bechtel,- Lexilogus 8..}, mais v. διερός.
δίαιτα,
διαιτάομαι, διαιτάω,
ete. : Groupe
de
ignoré d'Homère, mais au développement complexe parce qu'il s’est appliqué à des notions et des techniques diverses.
Formes verbales : διαιτάομαι et διαιτάω, aor. διήτησα et ἐδιήτησα, pr. δεδιήτηκα et δεδιΐτημαι, etc. Sens : 1) διαιτάομαι «suivre tel ou tel régime » (Hp.), « vivre de telile ou telle façon [mode de vie, lieu] », etc. (Hdt., lon.-att.); à l'actif factitif διαυτάω «soumettre à un régime médical » (Hp., Piu.); 2) avec un sens juridique, διαιτάω «exercer un arbitrage, être arbitre » (attique), d'où «arranger, réconcilier » (grec tardif), chez Pi. par métaphore «régler », etc. (P. 9,68, O. 9,66); avec les préverbes : &xo-, êx-, κατα-, Tpo-, cuv- (et des sens
n'est pas penser
absolument
plutôt
à
gâteau saupoudré
un
impossible, composé
de
hypothèse
mais xoviæ,
lequel
de Pisanl,
le mot
doit
? On
peut
s'agissant
d’un
(?).
Braxovis : ἐπὶ dpñs ἱματίου ἀνωμάλου, ὅ φαμεν κονίζειν, καὶ ἄνθρωπος
à μὴ πυκνός
(Hsch.). Obseur.
Un
rapport
avec διάκονος n'est pas démontrable. Hypothèse de Latte, Mnemosyne 1942, 82 qui évoque dans 18 scholie de Théoc,
1,80
un
mystérieux
κεκονισμένος *
συμπεπλεγμένος,
qui
reste
(?).
divers).
Le substantif δίαιτα est un dérivé postverbal
comme
le confirme la phonétique : un thème διαιτα + le suffixe *-ya n’aurait pu donner δίαιτα. Sens : 1) « mode de vie, régime, lieu où l’on vit » (Hp., ion.-attique) d’où « séjour, salle de séjour, logement » (Ar. Gr. 114, grec hellénistique) ;
2) « arbitrage » (att.), opposé à δίκη (Arist. Rh. 1374 b},
διάκονος : m. (ion.-att.), διή- (Hdt.); rarement comme féminin (Ar, D.). Sens « serviteur », parfois « messager » ; dans l’épigraphie hellénistique « serviteur dans un temple »
(cf. Buckler-Robinson, AJA 1914, 45); d'où le sens de « diacre » dans l’Église, qui a conservé le mot jusqu'à nos jours. Forme athématique tardive διάκων (pap.). Féminin
—
Srampüorov
277 —
fr.
(AP), à Tris et Athéna (Nonn.), p.-ê. à la chouette à propos
diaconesse. Autres dérivés : διακονία «service» (Th., ΡΙ., Act. Ap.…, etc.), Braxovixés (Ar, Arist., etc.) avec ἡ διακονική [{τέχνη] (PL.); pour διακόνιον, διακονίς (?),
d'Athéna (Cait. fr. 519). En outre πολέμων διάκτορος dit d'un poète (Luc. Alex. 33); adj. appliqué à ἔγχεα (Nonn. D. 39,82). Il ἃ été tiré secondairement un athéma-
voir les articles précédents.
tique διάκτωρ (AP), ct. Hech., διάκτορσι * ἡγεμόσι, βασιλεῦσι. Composé : συνδιάκτορος compagnon d’Hermès
tardif
en
τισσα,
διακόνισσα,
d'où
lat.
diaconissa,
Verbe correspondant : Stäxovéæ « servir, être serviteur » (Hdt.
[διη-],
ion.-att.),
dans
les
textes
chréliens
« être
(Luc.) ; συνδιακτορέω « conduire » (p.-ê. Timocl. ! D.). Et.:
diacre ».
Dérivés : διακόνημα «service » (PI., Arist.), διακόνησις «fait de servir » (P1.), διακονητικός (Alex., Aphr.). L'antiquité
d'un
thème
*-kono
pourrait
se
troùver
confirmée par mycénien kasikono, si c’est bien un *xœolxovos «“ouvrier, compagnon » (M. Lejeune, BSL 55,
1960, 24-26). Διάκονος, διακονέω, etc., subsistent en grec moderne ; noter διακονεύω «mendier», διακονιᾷάᾷ « mendicité », διακοναρής « mendiant ». Et.: Διάκονος peut représenter
Sens
originel
ignoré
depuis
Pr. 941 semble y voir un équivalent
longtemps,
Æsch.
de Si&xovog.
Hech.
fournit 16 glose : ἀπὸ τοῦ διάγειν τὰς ἀγγελίας * À οἷον διατόρως καὶ σαφῶς διαλεγόμενος. Π est clair que διάκτορὸς πθ peut être un nom d'agent de διάγω. Hypothèses modernes inconsistantes, cf. Frisk : Bechtel, Lexilogus, après Fick et Solmsen rapproche κτέρας en comprenant «dispensateur de richesses»; Ostergaard, Hermes 37,333
rapproche xtépes * vexpol (Hsch.) et comprend « dieu des morts » ; mais χτέρες est une invention de grammairien
d'agent
issu
pour
d'un thème verbal *ken-, ou être tiré de διακονέω serait alors un déverbatif, cf. èyxovée (voir s.u.)
qui «se
(Solnisen, /F 3,98). Hypothèse impossible de Thieme, Studien 52 : *Six-oxx-Topog « qui fait passer sur l’autre rive » (!).
un
nom
hâter» ; 16 préverbe δια- exprime l'idée de «tous les côtés » ou « complètement » ; l’œ long de δια- s'expliquerait par l’allongement des composés qui prouverait l'ancienneté du terme.
διδκόσιοι
: (collectif τὴν διακοσίαν ἵππον Th. 1,62),
ion. διηκόσιοι, dor. διακάτιοι «deux cents». D'où διακοσιοστός « deux-centième » (D.H.) et # διακοσιοστή «impôt
du
deux-centième
dans
l'Égypte
ptolémaïque»
(pap.) ; διακοσιάκις « deux cents fois» (médec.) avec le doublet διακοσιοντάκις (Alex. Aphr.), d'aprés 168 composés avec ἑκατοντα-. Quelques composés : διαχοσιάπρωτοι la plus haute classe des citoyens soumis à l'impôt à Aphrodisias (R. Ét. Gr. 19,242), διακοσιοντάχους «de deux cents conges » (Str.) d'après ἑκατοντάχους. Διακόσιοι subsiste en grec moderne. Et.: La forme
ef. Schwyzer, vocalisme
o
ancienne du
Gr. Gr. d'après
second
membre
est -x&tio:
1,592 sq. et voir sous
ἑκατόν ; le
τριάχοντα,
etc.,
et
assibilation
en
ionien de τ en c devant t. Le premier terme du composé a διᾶ-, διη- au lieu de l’ancien &- d'après τριδκόσιοι, etc.
expliquer
xtépez
«hommage
rendu
aux
morts »
διαμευστάς : ἀλαζόνας ; διαμευτής * ψεύστης, ἀπατεών (Hsch.), cf. ἀμεύσασθαε, etc.
διαμμοιρηδά, voir μείρομαι, μοῖρα.
: «ἰουΐ droit, de part en part» (trag, X.,
διαμπάξ
Plu.) : de διά, ἀνά, et *réE de éra, ct. πήγνυμι. Probafait sur le modèle du suivant.
blement
διαμπερές
: adv.
(Hom.,
poôt,,
Pl.)
«de
part
en
part, complètement, continuellement, toujours » aussi avec
tmèse διὰ δ᾽ ἀμπερές (Hom.), adj. διαμπερής « qui transperce » en parlant de la douleur (Hp.) ; adv. διαμπερέως (Hp., Nic, Hsch.), cf. ἀμπερέως * διαμπάξ (Hsch.). Et.: De διὰ et ἀμπείρω, c.-à-d. ἀνα-πείρω (ἀμπείραντες I. 2,426) mais διαμπείρω (Q.S.) est une création secondaire pour διαπείρω,
constitué
avec le suffixe des
adjectifs
en
*-s-. Voir Luther, Wahrheit und Lüge 154, Strômberg, Greek Prefix Studies 140 sq. Pour la combinaison de
δια- et ἀνα-, ct. διάνδιχα sous δίχα.
διακουράζεσθαι : ἀτενὲς
βλέπειν
& se retrouve dans ἀλύξω, etc. de essai de flexion sur le présent dans l’aor.
διδασκῆσαι (Hés., Pi.). Nombreux préverbes : &væ-, ἀπο-, ἐκ, etc. Les dérivés
nominaux
sont
composés
issus soit d’un
avec thème
168 3«-
ou plutôt avec élargissement Ban- soit, plus tardifs et plus nombreux, d’un thème avec dorsale διδαχ- issu de διδάξω, οἷσ., ou du thème de présent διδασχ- :
A) Ὅὰ vieux thème δαη- a été tiré δαήμων « qui sait, capable, expérimenté » (Hom.,
(Hdt,
aussi Pi,
S,
Démocr.,
ἀδημονέω ; X.),
thème
ou innovation Ÿ) ; plus d’une douzaine
Toutes
présentent
les
16
autres
formes
redoublement
nominales
du
présent
postérieures
auquel
elles
se
trouvent étroitement reliées : 1) Un premier groupe est tiré du thème de présent en -σκὼ et est issu du terme singulier,
mais essentiel διδάσκαλος (suffixe avec valeur participiale ? οἵ. τροχαλός, etc.) «celui qui enseigne, maître d’école » (H. Herm., ion.-att., etc.), reflètant le sens fectitif et itératif du présent. Dérivés : διδασχαλία « enseignement » (Pi, ion.-att.), διδασκάλιον « chose enseignée » (Hdt., X.) parfois = δίδακτρα (Plu.), διδασκαλικός «qui concerne l'enseignement » (ion.-att.), διδασκαλεῖον (ion.-att.). TI est possible que le'mycén. didakare (locatif ?) appartienne à cette série (Lejeune, Mémoires 227, Chadwick-Baumbach 184, Ruijgh Études 8 51). 2) De l'aoriste qui fournit une
dorsale,
une
série
de
formes,
noms
d’action,
etc.
Avec une aspirée διδαχή « enseignement » (Démocr., prose att.), l'aspirée doit venir des formes de parfait δεδίδαχθαι, δεδίδαχα ; δίδαξις (E., Arist.), δίδαγμα (Hp., Ar, X, PLl.); d'où tardivement διδαγμοσύνη (astrol., d'après ἀγνωμοσύνη, μνημοσύνη), En outre : δίδακτρα « salaire du
maître»
(Théoc.,
Poll.),
ct.
Chantraine,
332 ; διδακτήριον « preuve » est un hapax ct. Chantraine,
ibid.,
Formation
(Hp. Acut. 39),
62-64.
De l'adjectif verbal usuel διδακτός
est tiré διδακτικός διδάσκαλος
(et δάσκαλος) « maître, instituteur », διδασκάλισσα, διδαχὴ «enseignement, sermon», δίδακτρα «frais d’études », διδάκτωρ « docteur », etc. Et.: On posera donc un thème “dps- qui fournit un rapprochement avec Shvex (v. s.u.), skr. démsas-, dasrd« qui fait des miracies », etc. Voir sur tout ce groupe Debrunner,
1,251-266.
Les tentatives anciennes
évoquant
lat.
doceô
sont
Mélanges
pour
caduques
poser
après
Boisacg
“dok- en
l’article
de
Debrunner.
δίδημι, voir 1 δέω.
ion.-att., etc.)
thème δα-. Toutefois,
ἐδίδαξα,
ἀδαὴς
οἵ.
« apte à enseigner » (Ph, N.T.). Le grec moderne emploie toujours διδάσκω,
de la 285 case du jeu de dame
ce verbe est capitale. D’un thème
(0d.),
de composés en -Bxhç, p. ex. : αὐτο- (S.), ὀρθο- (Æsch.), mais d'autres comp. en -δαῆς se rapportent à δαίω. Nom d’action δάησις (EM 250,53). Voir encore δαίφρων ; B}
@
ἀδαημονίη
grec tardif), plus
δαημοσύνη (A.R., Them.) ; avec particule privative ἀδαήμων
διδράσκω,
ἄδρᾶστος
δρᾶπέτης,
: le pr. à auff. -oxe
marquant l’effort pour réaliser le procès n’est pour dire pas attesté sans préverbe (Hsch.), p.-8. aor.
ainsi imp.
δράντων (Tab. Def. Rh. Mus. 56,85). Les formes verbales comportent
toutes
en
principe
le
préverbe
&xo-.
Donc
ἀποδιδράσκω (ion.-att.), aor, ἀπέδρᾶν (ion.-att… participe ἀποδράς dans l'Od.), pf. ἀποδέδρᾷκα (X., ete.) «fuir, dc ou d’esclaves en parlant s'enfuir », notamment déserteurs. tormes
Nom
d’action
à préverbes,
moins
ἀπόδρδσις usuelles
(Hdt., : δια-
etc.). Autres (ion.-ait.),
ἐκ-
(Hdt,, Ar.). Autre thème verbal, affecté d'un second sufixe δρᾶσκάζω «tenter
de
s’échapper»
(«loi»v
chez
Lys.
10,17),
ἀπο-
(Fz.) ; nom d'action δράσκασις * À διάδρασις, À δραπετεία (Hsch.). Diverses formes
nominales bâties sur 3p&- sans avoir nécessairement 16 préverbe ἀπο- : δρᾶσμός « fuite » (Hat.,
— trag., rare en prose att.), pas de formes à préverbe ; l’adj. verbal avec particule privative ἄδρᾶστος « qui ne cherche pas à s’enfuir» dit d'esciaves (Hdt., pap.) ; déjà attesté
dans J. comme anthroponyme “ASpnotog, "Αδρᾶστος. Fém. ᾿Αδράστεια surnom de Némésis « à qui on ne peut échapper » (Æsch., PI., etc.), ef. pour le suffixe Schwyzer,
Gr. Gr. 1,475 ; mais ᾿Αδρηστίνη (1I. 5,412) signifie
« Π}16
d’Adraste ».
Un groupe important présente un thème Spä&r- : δρᾶπέτῆς, -Ov « fuyard, esclave fugitit » (ion.-att.) ; f. δρᾶπέτις, -ιδος (Lue., AP) ; δρᾶπετίδης (Mosch. 1,3) est un terme
plaisant
poür
désigner
Éros
: δρᾶπετίσκος
« qui concerne
(Lue.) ; δρᾷπετικός
esclaves
des
diminutif fugitifs »
(grec tardif), l’adv. δρᾶπετίνδα (EM 286,48) désigne un jeu ; enfin δράπων (Hdn.) est un hypocoristique de Sp&πέτης. Dénominatif tiré de δρᾶπέτης : Späretede « s’enfuir » (attique
et
grec
postérieur)
avec
δραπέτευμα
(Diocl.
Com. 12) et Sp@rerelx (Hsch. s.u. δράσκασις). À côté de δρᾶπέτης on 8 p.-8. Sp&y (Ar. fr. 768), nom racine : ancien ? Ou réfection ? Les formes du thème Spax- ont été particulièrement appliquées à l'esclave fugitif. L'origine du thème Späx- est inexpliqué ; un rapprochement avec le causatif skr. dräpagati « faire courir » est indémontrable
et d’ailleurs invraisemblable. Le grec moderne connaît encore δραπέτης « fugitif» avec δραπετεύω ; sur δράπετσι « (rès aigre », voir l’article de N. P. Andriotis, Efym, Lex. Æt.: Le thème de ἔδρᾶν se retrouve dans le présent radical athématique, skr. drdli «il s'enfuit». Ce thème est issu d’une racine Autres thèmes :
*der- d’où *dr-ea,-. *dr-ew- dans skv.
drâvati,
‘dr-em-
dans skr. dramati, ct. sous δραμεῖν ; v. Benveniste, Origines
156 et Pokorny 204.
δίδωμι
279—
δίδωμι : t. δώσω (mais sur 16 thème de présent διδώσω,
@
Od. 13,358, 24,314, peut-être avec le sens d'« offrir », cf. Chantraine, Gr. Hom. 1 442, malgré Schwyzer, Gr. Gr.
2,266), aor. ἔδωκα, t* pl. ÉSouev, mais avec extension du thème du sg. 3° pl. ἔδωκαν (IL.) à côté de ἔδοσαν, 1re pL ἐδώκαμεν (E., X.), etc.; le participe arcad. ἀπυδόας est une innovation (Schwyzer, Gr. Gr. 1,745) ; inf. δοῦναι, cf. Et, Itér.-aor. δόσκον (ép.), aor. passif δοθῆναι (Hom,, etc.) ; pt. passif δέδοται (Hom., etc.), act. δέδωκα (iom-att., etc.). 19 mycénien ἃ des exemples de δίδονσι, δώσει, aor. δῶκε (et ἔδωκε), δίδονται, également part. pf. pass. pl. n. δεδομένα (Chadwick-Baumbach 185). La flexion athém. s’est altérée. Les papyrus emploient : prés. δίδω, aor. ἔδωσα qui marquent la tendance à la normalisation. Pour 19 grec moderne voir plus loin. Dans les dialectes anciens le chypriote présente (ICS, 217, bronze
d'Édalion) : optatif δώκοι d'un présent δώκω tiré de l’aoriste ἔδωκα ; pour l'infinitit SoFévor et l'optatif δὺυ βάνοι, voir Et, Sens : « donner, offrir, accorder », etc. (Hom., ion.att)., Nombreuses formes à préverbes : dva- « tendre,
faire jaillir (et jaillir) », etc., ἀντι- «donner en échange, échanger », ἀπὸ- «rendre»s, au moyen «vendre», δια(rare), «distribuer, répandre», elc- «se jeter dans» êx- «livrer, publier », etc., ἐν- «livrer, concéder, aban-
(Hom., au'sg.
poôtes), cf. διδύμαιν χεροῖν (S. El. 206) parfois χερὶ διδύμᾳ (Pi.); s’est spécialisé au sens de
« jumeau » (Hom., Hdt., etc.), substantif et adj. ; désigne aussi les testicules (LXX), ovaires (médecins).
Quelques composés comme διδυμογενῆς (E.) et διδυμοτόκος (Arist.). Mais en poésie on a avec un n plus commode
métriquement διδυμητόκος (Théoc., Call.) d’où διδυμητοχέω ; en outre διδυμᾶγενεϊῖς (BGU 447, P. Oxy. 1119). Le second élément de δίδυμος se retrouve dans ἀμφίδυμος « double » (Od., poésie tardive, Str.) et dans τρίSupoç « triple » (D.H., Ph.) qui montre qu'à ce moment on voyait dans la première syllabe de δίδυμος l'adverbe
δίς.
Dérivés
: διδυμάονε,
διδυμάοσι
« jumeaux » (Hom.),
intr.
outre»,
en
donner
«s'accrocher, progresser » (sens frôquent), xæræ- « se jeter dans, distribuer », μετα- « donner une part, communiquer »,
xpo-
« parier»,
περιδίδομαι
«avancer»,
générale-
mais
ment, « livrer, trahir », etc., προσ- « donner en outre, faire «se partager», συν- «amasser, Coopérer», etc., ὗπο-
laisser aller »
Sur le thème de δίδωμι au vocalisme long, ἐνδωσείω (D.C.), παρα- (Th.).
désidératit
nominales sont très nombreuses
vt peuvent
Les formes
δίδυμος : forme expressive de « deux » (cf. Et.), « double »
en dot,
«donner
donner », ἐπὶ-
se répartir en diverses catégories :
A) Avec le vocalisme bref en principe : 1) Noms d'action : δόσις «don réalisé, legs, versement » (sur 168 emplois byzantins,
médecine formes
G.
Rouillard,
Mélanges
(Homère,
« dose»
Boisacg 2,219 8q.), en
fon.-att.,
etc.);
nombreuses
à préverbes correspondant aux thèmes de présent,
notamment ἀντί- «échange», ἀπό- « palement, rétribution» (attesté en mycénien), διά- « distribution », Ex«iivraison, prêt, édition», ἐπί- «don, progrès», παράtradition », πρό-
«livraison,
«avance
trahison »
d'argent,
(rare), ete. Diminutif δοσείδιον (IG XIV 956 A). Adj. dérivés, dont 16 plus anciennement attesté est ἐπιδόσιμος (Com., D.); en outre ἐκ-, ἐν-, παρα- (Plb., etc.), c£ Arbonz, Adjekliva auf τἰιμος 67 sq. Enfin parallèlement à
-Boorc
existent,
probablement
issus
de
-Sorog,
de
tiré de δίδυμος sur 16 type ἀ'ὁπάων, etc.; en outre διδύμῖος = δίδυμος (Sammelb. 1068); pl. n. διδύμια divers sens en anatomie, notamment les testicules ; διδυμαῖα «testicuies» (Hp., Gal.); διδυμωτός « pourvu de testicules » (Cyran.}, Nom de qualité διδυμότης « dualité » (Pl Phib. 57 d); Διδυμών nom de mois à Alexandrie (Ptol.). Verbe dénominatif διδυμεύω « porter des
ἀπό-, διά-, Ev-, énii-, πρό-, etc, of. Wilhelm, GL 14, 1925, 70 sq. sur διάδομα « contribution » ; d'où δοματίζω
jumeaux » (LXX).
(Sm.).
Δίδυμος figure dans l’onomastique, depuis les documents mycéniens.
Δίδυμος « jumeau » existe encore en grec moderne. Et.: Forme expressive à redoublement de δύο, avec un
suffixe «μος, ct. ἀμφίδυμος.
nombreux
composés
en
-Socix
(Buck-Petersen,
Reverse
indeæ 161), notamment προδοσία « trahison » (Hdt., etc.), δικαιο- (Plb.), xpex- (inser.), μισθο- (Th., eté.), ouro-, etc. Dérivé neutre en “μα : δόμα « don, paiement » (PI. Déf. 416 b, LXX,
Avec
Plu., inser.) ; formes tardives avec préverbes
le
suffixe
de
nom
d'action
-σμος,
arcad.
ἀπυδοσμός «venten (Schwyzer 665, ÀA 24), plus l’adj. ἀπυδόσμιος « qui est mis en vente » (ibid., 654,28) : la forme est fort ancienne comme le prouve le mycénien dosomo «offrande », avec l'adj. dosimijo et p.-8. apudosomo (Chadwick-Baumbach 185) ;
δίδωμι
—
2) Groupe
cohérent de noms
d'agent en -τήρί-τωρ :
δοτήρ «dispensateur » (Hom., poètes, X.}, avec prév. ἀπο(Épich.), èx- dans les formes écBorhp (arcadien, Schwyzer 656)
et éy- (Épidaure,
ZG LV* 1, 103,45), otc. ; en outre
280— (att.),
etc.
Autre
structure
dans
δωροξενίας
lypagh]
(Lys., Arist.). Avec -δώρος comme second terme, ἄδωρος « incorruptible » (Th.), « qui ne donne pas » (PI.) ; πολύδωρος (Hom.)
πλουτοδοτήρ (AP), etc.; avec radic. long, le terme symétrique en -τορ- : δώτωρ, surtout dans la formule δῶτορ ἑάων en parlant d’Hermès (Hom.), cf. encore Thgn.
est
134,
167-194). Dérivés : diminutif δωρύφιον « petit cadeau de mariage » (pap.). Verbes dénominatifs : δωρέομαι (Hom., ion.-
deux
Call,
H.
types
Zeus
δωτήρ
91;
(Od.,
d'où
par
contamination
Hés.) ; féminin
rare,
des
δότειρα
(Hés., Nic.) mais avec divers composés poétiques : Bæpu-,
8A60-, ὑπνο- p. ex. ; et δώτειρα (Arat.).
«qui
traduit
généralement
a
coûté
beaucoup
de
présents », mais peut aussi signifier « qui apporte beaucoup de dons » (Finley, R. inf. des Droits de l'Antiquité, 1955,
att,
etc.), rarement δωρέω
(Hés.,
Pi.), 16 moyen indique
probablement issu de composés, notamment προδότης « traître » (ion.-att.), f. -xtc, d'où προδοσία (ct. plus haut) ; en outre 75 composés, pour la plupart tardifs ἐργο(X.), ὀλδο- (E.), ὑπνο- (Æsch.), etc. ; le plus important est μισθοδότης « celui qui donne un salaire, une solde »
franchement la participation du sujet. Le participe Soûppævræ (thessal.) est difficile ; présent δωράω selon Buck, Greek Dialects & 161 ; aoriste ἔδωρσ-. cl. φίλατο, selon Fraenkel, Gl. 35, 1956, 91 sq. Sens : « faire un présent » (τί tuve), «pratifier de» (τινά τινι), ete, Adj. verbai δωρητός «accessible aux cadeaux » (11.}, « donné » (S.),
{ion-.att.) avec μισθοδοσία et μισθοδοτέω
d'où δωρητικός (rare, PI., Ph.) et ἀδώρητος. Nom d'action
Il existe également un thème δότης, -ou m.
(LXX,
etc.)
(sur les formes
en «δώτης, voir plus loin) ;
δώρημα
8) Adjectif verbal δοτός (LXX), mais nombreux composés : ἄδοτος (H. Hom.}, ἀνά-, Ex-, παρά-, etc., et avec premier terme nominal Διόσ- (Æsch,, Pi.), Oe6(Pi,, etc.), θεόσ- (Hôs.), etc. De δοτός οἱ δότης, -Βοτι.κὀς
δωρηματυκός (tardif), Noms d'agent très rares : δωρητήρ
(Arist.),
avec
des
formes
également
tardives
en
général,
ἐπι- (Hipp.), μετα- (Arist.), συν- (Hipp.), ete.
Β} Avec vocalisme long : 1) Noms d’agent : δώτης « qui donne » (Hés. Tr. 355 hapax) formant couple avec ἀδώτης (ibid., hapax) (Frisk, Subst.
« qui ne donne Priv. 20), p.-ê.
pas»; créations littéraires en rapport avec δώς (voir
plus loin); la littérature tardive a une douzaine de composés en -δώτης, cf. ξενοδώτης (AP) et surtout ᾿Επιδώτης « le dispensateur » épithète de Zeus à Mantinée et d’autres dieux (Paus., Plu.), avec 16 nom de sanctuaire ᾿Επιδώτειον à Épidaure. Voir aussi sous À, 2) ;
2) Noms d’action : δώς f. (Hés. Tr. 356 hapax) seulement nom, ; thème δω- ou δωτ- (cf£. Et.); mais p.-8. création accidentelle du poète ; opposé à &pxaË, désigne le « don » de la façon la plus nue.
Il est malaisé de tirer parti de la
glose d’Hach. : δῶττις * δώς, φέρνη, probablement gâtée, que Latte corrige en δωτύς ; inutile de raisonner sur 18 correction de Boeckh δῶτις dans une inscription de Detphes (Schwyzer 325,26), voir sous λῶτις. D'autres importance
termes présentent au contraire une : So)'rfw; (Zl 9,155 et 297, Od. 9,267,
grande 11,351,
Hdt. 1,61 et 69, 6,62, argien IG IV 841), formation archaïque (Schwyzer, Gr. Gr. 1,465, n. 5). Sens : « don obligé » à l’égard d’un chef, d'un hôte, comprenant une notion de réciprocité (Benveniste, Année Sociologique 1951, 11-12); verbe dénominatif δωτινάζω (Hat. 2,180)
« faire une collecte pour une commune entreprise ». Autre
dérivé
qui
remonte
probablement
à l'i-e., usuel
(AP),
trag., rare en prose att.), d'où
« présent » (Hdt, δωρητής
XII
« bienfaiteur » (IG
7,43) formation plai-
(Théocr.
dénominatif : δωρύττομαι
2, 645 b). Autre
sante (Debrunner, ZF 21, 1907, 242 8q.) avec une phonétique attique ; cf. aussi πλανύττομαι (Ar.).
Doublet de δῶρον : δωρεά, lon. -eñ (δωρειά dans les plus anciennes inscriptions att.), suffixe obscur (cf. γενεά ?) attesté
en
ion.-att.
Hdt.
depuis
librement
: « don
Sens
consenti et gratuit », cf. Arist. Top. 125 a, δωρεὰ δόσις ἀναπόδοτος (v. Benveniste, o. c. 11); d'où l’adverbe δωρεάν «gratuitement, pour rien». Dérivés tardifs : δωρεαῖος «obtenu par un don royal» (pap.), δωρεακός « employé qui s'oceupe d’une δωρεά » (pap. 115 8.) ; δωρεαστικός οἱ δωρετικός « qui concerne des dons » (pap. byz.). La racine de δίδωμι flgure rarement sous la forme δωσι- comme premier terme de composé : δωσίδικος (Hdi.).
Type
bien représenté
dans
l’onomastique : Δωσί-
Beoc, etc. D'une manière générale la racine « donner » tient une grande place dans l'onomastique, cf. 16 nom de la Néréide
Δωτώ, 168 nombreux composés en -δωρος, etc.
-
L'originalité des termes relatifs à la notion de « donner»
c’est qu'ils s'emploient à la fois pour des dons gratuits et pour des dons commandés par une obligation sociale et comportant une réciprocité (Benveniste, . c. et voir
Et).
Outre les verbes δίδω, δίνω le grec moderne emploie δόσις « dose, versement », δόσιμο, δῶρον « don », δωρεά, etc. Et.:
Racine i.-e.
*dea,-,
"ἀδ- représentée
dans presque
toutes les langues indo-européennes. En raison de la valeur sociale de la notion et de la réciprocité qu’elle comporte, 6110 se prête à exprimer aussi l'idée de « prendre » p. ex. dans hitt. dä- « prendre », indo-iranien (Benveniste, o. c. 8-9).
à-dd-
« recevoir »
durant toute l’histoire du grec, qui à fourni des dérivés et des composés : δῶρον (Hom., ion.-att., etc.) « cadeau » avec un sens très général et très concret, se dit de cadeaux faits à un homme, d'offrandes faites à un dieu ; dans le vocabulaire des ovaiteurs, des présents (argent, etc.) reçus par un homme politique qui s’est vendu ; enfin dans un
i-e. Au présent δίδωμι répond skr. dédâti, av. dadätt!; l’italique a également des formes à redoublement dont certaines ont le redoublement en i : osque dides: «il
style
donnera »,
poétique
ou
littéraire
des
dons,
des
faveurs
des
dieux, cf. δῶρ᾽ ᾿Αφροδίτης, ete. Une vingtaine de composés notamment δωροδόκος, etc. (ct. sous δέκομαι), -κόπος, -κοπέω (tardif), -φάγος (Hés., Plb.), -pépoc (Pi.), -popée
Par ailleurs les formes les plus archaïques du grec trouvent des correspondants exacts dans d’autres langues
vestin.
didet
«il
donne».
À
ἔδοτο répond skr. d-di-la; au participe
l’aoriste
δοτός
moyen
lat. dalus
(mais skr. fvd-däta- et vocalisme zéro -tia- en composition).
L'aor. actif ἔδωκα (pour le x, cf. ἔθηκα, ἧκα) suppose un
—
διεράω, voir ἐράω.
*ésav cf. skr. d-dät, arm. et (de “ε-αδ). A l'inf., chypr. SoFévor fait évidemment penser à skr. dävdne. Mais le skr. doit avoir une finale en -ei de datif et il n’est pas
διερός : après Hom. «liquide, fluide»; τὸ διερὸν est opposé à τὸ Enpév par Anaxag. 4,12; gelon Arist. GC
probable que l’o du chypriote soit long, ce qui est une autre différence ; δοῦναι peut reposer sur ἔδοεναι ou ΒῈ
830 c, indique ce qui est superficiellement humecté, mais non trempé. Le mot est rare, ne s’observe qu'en prose hellénistique, et en poésie : ct. Æsch. Eu. 213 où, en parlant de sang versé, l'idée de fluidilé est exprimée ; cette notion se retrouve pour les Nuées qui volent (v. 387), les accents d’un rossignol (Ar, Ois. 213) ; rien n'empêche de rattacher
*SoFver (Benveniste, Origines 129). Au présent l’optatif ehypriote SuFévor (cf£. Fraenkel, IF 60,142, Carter, Class. Phil. 48,23) fait penser à opt. lat. duim, lit. dovanà « don », daviaû « j'ai donné », etc., mais Îl reste des difficultés pour
explication
expliquer l’u du gree. Cependant, 1964,
344-365.
Au
chez
chypr.
et «δωκοι»
«δυξανοι»
parfait,
on groupe
nouvelle de
40,
Cowgill,
Lang.
SéSotar,
skr. dadé,
δίζημαι
281—
à cette notion de fluidité des expressions poétiques comme διερῷ ποδὲ « d'un pied agile» (Od. 9,43) ou διερῇ φλογί
lat. dedi.
(AP
7,123,
Dans les formes nominales δώτωρ = skr. dtar- (mais 16 lat. daior a un vocalisme *da-); δοτήρ = skr. dätdr-
remarquable
(vocalisme long secondaire) ; δόσις ef. lat. datio; si l’hapax
Od. 6,201 ἀνὴρ
skr, däti-vära
δίεμαι 23,475) οἱ courir » en «chasser, δίηται (I
en composition fait penser à däti- dans
δίεμαι,
les
avec δείδω, etc. Formes crétoises : ἐδδίηται
interférences
de
ἐσδ = ἐχδ-,
du
Æt.:
Une
fois qu'on
a bien
distingué
3le
(voir sous δείδω), qui a d’ailleurs entraîné des interférences entre les deux groupes, il apparaît que δίεμαι est un vieux verbe apparenté à διώκω (voir ce mot). Morphologiquement 168 seules formes actives sont les hapax
et ἐνδίεσαν. Le moyen est mieux attesté. Hors et δίενται (1|. 23,475) toutes les autres formes
δίον
ἐνδίεσαν peuvent
un
homme,
homme
un
:
mortel
etc.,
ce
qui
ne convient pas pour le sens (GGA 1897, 906, cf. Bechtel, Lexilogus s.u.). Volr en dernier lieu Ramat, Quad. Istit. Glottol. Bologna 7, 1962, 23-33. Nous pensons qu'i! s’agit d'un seul et même mot.
ἐπιδίεθθαι, « craindre»
«un
pose SFiepég « redoutable », ct. δέος, δείδω,
verbe
«διόμενος (Collitz-Bechtel 4997-4998) « chasser une bête».
βροτός
qualifler
Quant aux emplois relatifs au mouvement et à la vie (Od., Ibyc.) 168 étymologistes posent un autre terme : ils rapprochent δίεμαι et entendent «rapide » ce qui ne va nullement pour Od, 6,201. Pour ce dernier passage Schuize
1,388).
marque
pour
il n’y 8 pas de ἔδιαρός.
Quelques exemples thématiques dans les chœurs chez Æsch., que l'on 8 parfois corrigés, au sens de « poursuivre », au participe διόμενος (Eu. 385), avec les préverbes ἐπι(Eu. 357) et μετα- (Supp. 819) en tmèse ; d'autre part δίομαι avec l’infinitif «craîndre» (Pers. 700), souvent en
διερὸς
;
voyaient l’élément humide comme lié à la vie, cf. outre les sch. de l’Odyssée, ad locum, Porphyre, Antre des Nymphes 10, avec 18 citation d'Héraclite (Vorsok.? 22 B,,77 A). Pour l'opposition entre l'humide, élément de vie, et 16 sec, élément de mort, voir Onians, The Origins of European Thought 254-256. Et.: Διερός « humide » répond à διαίνω comme μιαρός, μιερός à μιαίνω avec trace d’une alternance r/n, mais
forme active mais thématique δίον « j'ai fui » (II. 22,251, mais il existe une variante Sleç « tu as chassé ») : peut-être emploi abusif de δίον «j'ai craint» (cf. sous δείδω) rapproché de δίεμαι par l'influence de φοδέομαι (ct.
corrigé
une
περιφανής ; διερόν * ὑγρόν, χλωρόν, ζωόν, ἕναιμον * ὑγρὸς γὰρ ὁ ζῶν. JI n'est pas douteux que les Anciens
(Π. 5,763); opt. (Od. 17,817); à l’actif ἐνδίεσαν «ils chassaient » (1], 18,584) mais cf. l'édition Leaf. Autre
Hom.
avec
qu’aucun homme vivant ne sera capable de porter le maïheur aux lointains Phéniciens ; expression confirmée par l'imitation d’Ibyc. 282a 26 (P.). A ces emplois correspondent les gloses d’Hsch. : διερός * λαμπρός, ζῶν,
« qui fait des dons ».
Gr.
D.L.)
bien agile » c.-à-d. bien vivant, dans un passage indiquant
: «se hâter, s’élancer dans», δίενται (IL δίεσθαι (I!. 12,304), plus souvent trans. « faire parlant de chevaux (J/. 15,681, subj. δίηται), poursuivre » (11, 12,276, etc., δίεσθαι), subj. 7,197, etc.), δίωμαι (Od. 21,370) ou ἀποδίωμαι
Chantraine,
par
alliance de mots.
Reste un emploi de Stepéç
δώς est un thème en ?, on peut évoquer lat. dôs, détis; δῶρον se retrouve dans arm. tur, v. s1. darû : le lat. dônum, skr. dänam permettent de supposer une vieilie alternance
rin. Enfin Acor-
d'Empédocle
épitaphe
©
δίζα : αἴξ, Λάκωνες. On a rapproché arm. fik « outre » (i-e. *digä). Ressemblance avec v.ha. ziga «chèvre», dont la dorsale suppose i.-e. k ou gh. En raison de la forme germanique v.h.a. ziga, Fick, KZ 42, 148, suivi par
Latte, croit δίζα thrace en corrigeant chez Hsch. Λάκωνες en Καύκωνες. Meillet avec trop de hardiesse pose Ἐΐζα alternant avec alË, pourvu d’un préfixe ὃ- (Studia Indofranica
Geiger 286).
être rapportées à un verbe thématique.
Dès δίομαι sont
lors, deux attitudes sont possibles. Ou poser un et admettre que les deux formes athématiques dues
à
l'analogie
de
ἵεμαι,
ἕεσαν
de
sens
des
Æsch. Suppl. 821); διζησόμεθα (Od. 16,239) doit être un subj. aoriste ; mais διζήσεαι (Parm. 8,6) est un futur ; aor. ἐδιζησάμην (Héraclit. 101) ; enfin un présent thématique δίζομαι à êté créé par contamination avec δίζω
Gr.
(poètes
voisin
(Osthoit, MU 4,13). Ou bien on voit dans δίεμαι un vieux présent
athématique,
innovations
(Schwyzer,
les
formes
Gr. Gr.
Hom. 1,293). Un rapport avec διερός est
thématiques
1,686,
étant
Chantraine,
δίζημαι : pr. (Hom., Hés., Hdt,, fon, lyr., trag. seul.
douteux (voir s.u.), Hors du grec pas de rapprochement sûr. On évoque skr. diyati « voler ». Voir Frisk, et Pokorny 187.
alexandrins,
Hérod.,
Théoc.,
etc.).
Sens
: « cher-
cher », employé avec el, avec l’accusatif, rarement avec l'infinitit. Présent archaïque auquel l'attique a substibué
ζητέω.
Un
seul dérivé,
enquête » (Parm.).
peu
usuel
δίζησις
« recherche,
—
δίζημαι ΕἸ. : Présent athématique
longue, de ἔἜδι-δμᾶ-μαι, sont
comme
on
à redoublement
282—
et à voyelle
Les formes de futur et d'aoriste
l’attend
des
formations
secondaires.
Apparenté à ζῆλος et surtout ζητέω (et ζᾷτός), voir sous ζητέω. Noter que 16 texte de B. 1,177 donne δίζηνται (et. édition Snell, p. 18*).
διηγανές, voir sous γάνυμαι.
(SEG
διηνεκής : dor… διδνεκής
Callatis),
1,327,
ct.
SIG 793, Cos ; att. διξνεκῆς (Anaxandr. 6), la quantité longue de l'œ n’ast évidemment pas assurée par les textes Ρ]. Hp. Ma. 301 b; chez Corinne 657 P,
Heph. scande διανεκῶς comme trissyllabe avec 159 syilabe brève. Sens : « continu, d’une seule pièce, allongé » (Hom., att., hellén.),
neutre Hés.,
« qui dure,
διηνεχές Æsch.
et
Ag.
perpétuel » (Ρ]. Lois 839 a). Le
l'adv. 319,
διηνεκέως,
hellén.)
διηνεκῶς
signifient
(Hom,,
«d’un
bout
à
l'autre, continuellement », d’où, avec un verbe dire (Od. 4,836, 7,241, 12,56), «complètement, avec tous 168 détails », etc. (οἵ, Luther, Wahrheit und Lüge 64 κα.).
Autres composés comportant le même second membre :
Soupnvexhç « une portée de lance » (1|. 10,857), ποδηνεκής « qui descend jusqu'aux pieds » (1I, Hdt., A.R.),
vexis
«excité
par
l’aiguillon»
(11.},
avec
un
emploi
10 simple
Avexhc
« qui s'étend » (Nic., Gall.), surtout au sens temporel le neutre ἠνεκές (Emp.). Adv. ἠνεκέως « tout au long » (Emp.). Et.: Composé de δια- et d'un thème êvex- garanti par l'aor. éveyxeïv (voir s.u.), avec allongement des composés
La
en s. La forme étymologique
forme
en æ long
vise,
est donc
l’étymologie
étant
perdue de vue, à mettre en accent le préverbe δια-.
διθύραμβος
: m.
(une forme διθύραμβα
d'acc. est
citée par Hdn, = PI. fr. 86), nom d'un chant choral dédié à Dionysos (Archil., Épich,, Hat., PL, lon.-att.), employé par PI. pour un langage emphatique ; par Ἐ, Bacch. 526 comme
nom
rassemblé
P
où
on
tous
les
exemples,
lit διαιπετῆς,
et notamment
Î1 pense
que
la
Alem.
forme
3,67
d’Hom.
était διαιπετήῆς (avec διαι- = δια-)} « qui vole à travers », ef. πέτομαι. Les autres sens seralent secondaires, de même que la graphie Su- par rapprochement avec 16 nom de Zeus. Hypothèse arbitraire, cf. R. Schmitt, Indogerman. Dichtersprache 221 sqq.
: m., voir δίκη.
δικασπόλος
δικεῖν : aor. sans présent «lancer, jeter » (Pi.,
E.), «lancer,
De Bunvexhg est tiré secondairement
διηνεκῆς.
L’orth. origineile est p.-ô. διειπετής avec la forme ancienne de datif, cf. ArFelptAog, etc. Mais on peut s'étonner de l’emploi d’un datif (on attendrait un génitif, et cf. διοπετῆς Ε, IT 977). Schulze, QE 238, glose « lovis iussu et opera decurrens », cf. aussi Διειτρεφής, etc. Le second terme est un thème en 8 tiré de la racine de πίπτω (v. s.u.)., Mais l'emploi de H. Aphr. suppose un rapport avec πέτομαι. Voir encore M. Treu, Gl. 37, 1958, 260-275 : après avoir
xevrpn-
différent du second terme.
et forme de thème
sperme (Hp. Mul. 1,24) glosé par Érotien « clair et pur », cf. Μ. Leumann, H. Woôrter 311 ; enfin H. Aphr. 4 dit d'oiseaux, p.-ê. par rapprochement avec πέτομαι. El.: Claire en principe, malgré quelques difficultés.
δίζω, voir δίς.
de prose comme
par Ε. Hyps. fr. 5(3)31, et chez Plu. parlant de la pluie ; toutefois de bonne heure 18 sens se perd ; le mot signifie « de Zeus, du ciel éclatant » épithète du bronze (Emp. 100, douteux), de 1 αἰθήρ «pur» (E. Bacch. -1267); dit du
de Dionysos,
Dérivés : διθυραμδώδης (Pi., etc.), -exéç (Arlat., ete.) ; Διθυράμθιος nom de mois à Gonnoi en Thessalie.
Verbe dénominatif διθυραμθέω « chanter un dithyrambe »
(Philoch.). Ε. Fait penser pour le sens comme pour l'aspect à ἴαμδος, θρίαμδος ; tous ces termes présentent une finale singulière et inexpliquée, tous appartiennent au vocabulaire de la danse et du chant. Il est donc possible ou vraisemblable qu'ils solent empruntés. Toutes les étymologies proposées restent en l’air. Brandenstein, IF 54, 1936, 34 sqq.
a rapproché skr. dga- « membre », vieille hypothèse qu’ii rajeunit en supposant que 16 mot aurait été emprunté
par les Égéens. Même attitude chez Puhvel, GI. 34, 1955, 87-42, avec une combinaison invraisemblable pour l'initiale διθυρ-. Bibliographie et critique de théories pélasgiques chez Heater, Lingua 13, 1965, 354 sq.
διϊπετής : chez Hom. (1I. 16,174, etc.) seulement dans la fin de vers διιπετέος ποταμοῖο généralement interprété « qui tombe de Zeus », C.-à-d. « du ciel » ; sens encore senti
lever»
«atteindre » (Pi,
E.).
[χεῖρ᾽]
(Ε.
Formes
HF
isolées,
498); pas
Æsch.,
quelquefois de
thèmes
à
préverbes, ni de dérivés. Seules exceptions : &vBixe ἀνάρριψον (Hsch.), avec le nom d’action : ἀνδικα * 6 βόλος (Hsch, mais voir aussi sous δίκη) et le nom d’agent désignant un instrument : ἀνδίκτης * τὸ ἀναρριπτόμενον τῆς μυάγρας ξύλον (Hach.), partie d'un piège à souris, ef. Calt. fr. 177,83. Le verbe δικεῖν est visiblement un archaïsme. M a fourni toutefois des dérivés anciens qui sont techniques et ont franchement divergé du thème verbal.
Δίσκος repose certainement sur ἔδικσκος, C.-à-d. sur 19 thème de Bixeïv avec le suffixe nominal uv cî. μεσόμνη de μεσό-δμη et Schwyzer, Gr, Gr. 1,208. aux appartenir peut qui terme Vieux achéens de l'épopée ; crétois μνωία, ete, est
éléments prédorien.
tion », etc.
Et.: Dans ces conditions il est difficile de serrer le sens de près pour fixer l’étymologie. Deux voies ont été ouvertes :
Et.: Le présent διώκω répond à δίεμαι comme cor. Frône à Fleuæs. Mais le vocalisme en à reste obscur (cf. Meillet, MSL 23, 1923, 50 54.). Le rapport avec δίεμαι
23, et Benveniste,
a) Dérivé de δόμος, avec la même formation que celle de πάτρως, etc, cf. en dernier lieu Fraenkel, GI. 32, 1953, BSL
51, 1955, 20 ;
— 290 —
δμώς
b) Ou bien dérivé de δάμνημι, ce qui est plus douteux, mais
s'appliquerait
comme
I.
18,28,
à
Od.
Certaines
1,398,
ctc.
formules
homériques
(p.-ê.
étymologie
par
δοιός, voir sous Sûo. Bôrava, Soxdvn, voir δέχομαι.
populaire).
δνοπαλίζω : «secouer» d'où «abattres (II. 4,472) ou «jeter sur soi» en parlant de vêtements (Od. 14,512), au fut. δνοπαλίξω. Terme archaïque et expressit, employé de façons diverses ; repris par Opp. H. 2,295. Dérivé Svoπάλιξις Sch. Opp. ad 1. Et.: Sembierait un composé expressif de δονέω et πάλλω, cf. Schwyzer,
Gr. Gr. 1,645, avec la n. 1.
: m. « obsourité, ténèbres » (très rare, Simon.,
δνόφος
δοκάω, δοχεύω, δοκέω : déverbatifs de sens et d'importance divers issus de Jex-, cf. δέχομαι, I. a) ἔδοκάω n’est pas attesté mais seulement la forme à préverbe προσδοκάω, aor. προσδοκῇσαι, etc., «attendre » avec
crainte
ou
espoir,
«s'attendre
et Schmtd,
d’un
-εἰος
48
(Zurich,
1950) ; δνοφόεις
(Emp.), δνοφώδης (E., Hp.). Composé δνοφοείμων
« vêtu
de vêtements sombres » (BCH 59,629, Attique 115 s. après). I! y a trace d'un thème inanimé en -ες (*Bvépog ou δνέφας)
dans 16 composé ἰοδνεφῆς «sombre comme la violette » (Od. 4,135, 9,426). Faut-il accepter la glose d'Hsch. Sv6ÿ * χιτῶνος eldog βαθέος, h. 6. subobscuri? Le grec hellénistique & γνόφος (Arist., Luc., Ep. Hebr, 12,18, etc.) avec γνοφίας nom d’un vent (Lydus), -ὦδης (Arist.), τόω factitif «assombrir» (LXX). La forme semble
résulter
d'une
évolution
phonétique
(Schwyzer,
Gr. Gr. 1,208) p.-8. facilitée par la situation particulière du mot, cf. Lejeune, Phonélique 68, n. 1, et Et.
Et.: Fait penser à la fois à ζόφος, à κνέφας, à ψέφας : les mots de ce genre se prêtent à prendre des formes variées par un tabou linguistique. Tout effort pour préciser (croisements de mots, etc.?) est malaisé, v. Güntert, Reimwortbildungen 112 sq., Petersen, Am. J. Ph, 56, 1935, 57 sqq.
δοάν, voir δήν.
δοθιήν, -ἦνος : m. « furoncle » (Hp., com.,, etc.) avec le doublet δοθιών, -ὄνος (Anon. Lond. 19,31 comm. d'Arist., rer s, Hdn.). Dérivé δοθιηνικόν, « remède contre le furoncle » (Paul. Aeg.). La formation fait penser à λειχήν, πυρὴν, etc. Et.: Inconnue,
fois
technique
de Solmsen,
ce qui n’étonne pas pour ce terme à 18
ot
pris
Beiträge
en
mauvaise
part.
Hypothèse
137 sq.
SolSUÉ, -üxoç : m. « pilon d'un mortier » (Ar., Gal., etc.). Premier terme de composé dans δοιδυκοποιός « fabriquant de pilons » (Plu.) et dans le terme parodique δοιδυκοφόδᾷἃ f, « qui redoute le bruit du pilon » (Luc.)
à propos
de la
goutte. Verbes dénominatifs διαδοιδυκίζειν « brandir le poing comme un pilon» (com.) et ἀναδοιδυκίζειν * ἀναταράσσειν (Hsch., EM 96,7). Et.: Terme technique et familier, avec un redoublement expressif,
et sans
étymologie.
de δόκιμος (ct. sous ILI) ;
b) δοκεύω «attendre, guetter », on parlant d’un chien, guerrier,
etc.
(Hom.,
Pi.,
E.,
alex.)
avec
le
part,
aor. δοκεύσας ; c) Pf. moyen isolé δεδοκημένος (Il 15,730, Hés., aiexandrins) ;
«attendant,
guettant »
d) δοκάζω «attendre » (dialectal, Sophr. 52, S. fr. 221) ; IT. a) Le
terme
de
beaucoup
le plus
important
est
δοκέω (Hom., ion.-att…, etc.), fut. δόξω et aor. ἔδοξα (H. Herm., Pi., lon.-att., etc.), p£. δέδογμαι (ion.-att.) ; formations
des
radicales qu’on
contaminations
δέχομαι
1,718);
a cherché
de Soxéwæ
(Wackernagel,
parallèiement
KZ
avec
à expliquer comme
le thème
33,37,
4 été créée
radical de
Schwyzer,
une
Gr. Gr.
conjugaison
sur le
thème Soxn- (trag., com., prose tardive) δοκήσω, ἐδόκησα, δεδόκηκα, ete.; Boxtx& = δοκῶ (Hermipp. 12) est une altération comique, cf. Kretschmer, Gl. 13, 1924, 265. Sens :
« penser, admettre que, prétendre », etc. (Hom., ion.-att.);
dans un tour symétrique et également
ancien
Soxet
μοι
(Hom.,, ion.-att.) signifle « Il me semble, je crois que », ete. ;
dans un emploi politique, ἔδοξε τῷ δήμῳ (= dans d’autres dialectes ἔαδε) ; parfois «sembler» par opposition à φαίνεσθαι «être évident» ; parfois «avoir telle ou telle réputation ». Les deux emplois de δοκεῖν se trouvent illustrés PL. Tht. 158 © τὰ del δοκοῦντα..... τῷ δοκοῦντι εἶναι ἀληθῆ ; pour l'explication de ce double empioi voir plus loin. Formes
δοάσσατο, voir δέατο.
(Æsch.,
fonctionne comme dérivé de προσδοκία, mais est morphologiquement un composé
und
etc.
Hdät., ion.-att, etc.). Dérivés : προσδοκία «attente » (ion.-att.), usuel mais cette dérivation d'un verbe en -do est inattendue, cf. πενία ou σοφία ; προσδόκημα (PI, Phib. 32 c, hapax); προσδόκιμος «attendu » (ion.-att.)
Æsch.). Dérivés : adj. Svopepég « obscur » (Hom., Æsch., E., Pi., Hp.) ; δνόφεος (B. 16,32) c£. Bvopén chez Hsch. -eog
que»,
à préverbes
: ἀπο-,
κατα-,
μετας-,
προ-, Guv- ; autres composés : xxp&-, Voir sous κάρα ; εὐδοκέω « approuver, accepter, être content » (grec tardif, PIb., etc.) avec εὐδόκησις, εὐδοκία dit surtout de Dicu (LXX, NT) et εὔδοκος « de bonne réputation, illustre », attesté depuis Æsch. et PI. : dérivé inverse ? Ou arrangement de εὔδοξος, εὐδόκιμος. Pour d'autres composés en -Soxoc, δοκέω exprimant l'idée de recevoir, v.s. δέχομαι ; b) Nombreux dérivés de δοκέω : δόκησις Î. avec des emplois divers «opinion, apparence, réputation » (ion.-att.), plus les composés comiques δοκησιδέξιος, -voug, -copog « qui se croit habile, intelligont », etc. ; δόκημα n. « vision, apparence » (E.), «décret» (Argos, Schwyzer 91); sur δόκησις ot δόκημα, voir Holt, Noms d'action 147 sq. Le nom verbal le plus usuel est δόγμα n. « opinion, décision, doctrine» (att, hellén.) avec les dérivés δογματυκός (hellén. et tardif), δογματίᾷς m. «-personne sentencieuse » (Philostr., hapax), 16 dénominatif δογματίζω (grec tardif) et les composés tardifs δογματογράφος, -ypapéo, -λογία, -ποιέω, -xotla.
— Certains termes sont rares et secondaires
: δοκῇ « appa-
rence » (Hdn. 1,313) ; δόκος = δόκησις (Xénoph., Call.), probablement formation postverbale tirée de δοκέω ; avec le doublet δοκώ f. (Ε. ΕἸ. 747) ; e) Le nom d’action le plus important et le plus difficile
est δόξα : seuls exemples hom. ἀπὸ δόξης « contre l'attente » (II. 10,324 Dolonie et Od.
11,344) ; 16 mot signifie d'abord
«attente », cf. παρὰ δόξαν À dc κατεδόκεε
(Hat.
d’où
ion.-att.), οἵ,
«ce que l’on admet,
opinion » (Parm.,
1,79) ;
δολιχός
291— sions comportant
16 participe neutre du
παρὰ (τὸ) δόξαν, κατὰ
participe
aoriste
(τὸ) δόξαν (depuis Thgn.),
aurait
été tiré (sur 16 modèle, p. ex. de παρὰ μοῖραν) 16 substantit
tém. δόξα (critique chez Ε. Fraenkel, Gnomon 23,374, Tabachowitz, Homerische el- Sälze, p. 140 sqq.). 111, Au thème Jox- de Soxéw, se rattache l'adjectit δόκιμος «acceptable, approuvé, estimé, valable, important » (ion.-att, Alc., Tab. Heracl.), entre divers emplois
notables,
cf. δόκιμον
ἀργύριον
(D. 35,24),
v. Arbenz,
l'expression κατά ye τὴν ἐμὴν SéEav; opposé à νόησις (PL R. 534 8); dans la terminologie platonicienne δόξα
Die Adj. auf -wuoc 38 sq. L'adjectif, morphologiquement, doit être tiré d’un subatantif δοκή ou δοκός (cf. sous
désigne
δέχομαι), mais fonctionne en liaison avec δοκέω au sens de « convenance, acceptation». Donne naïssance à des dérivés importants : δοκιμεῖον ou δοχίμιον « épreuve, essai » (PI., grec tardif) avec l'adj. δοκιμεῖος ou δοκέμιος
l'opinion
qui
peut
être
juste,
distinguée
de
la
science ἐπιστήμη (Sprute, Der Begriff der Doxa, 1962) ; d'autre part δόξα désigne l'opinion qu'autrui a de quelqu'un, sa réputation, avec des adjectifs comme ἀγαθή (801., etc.) ou xaxñ (Ε. HF 292) ; δόξα employé seul à pris le sens de « bonne réputation, gloire », etc. (ion.-att.) ; enfin
dans la langue biblique, par une spécialisation originale dans 16 vocabulaire des traducteurs, le mot signifle manifestation de la gloire et de la puissance de Dieu, spiendeur, 16 terme fonctionnant comme traduction de l'hébr. kabod.
Voir
Steinkopf,
Griechen,
Uni.
Würzburg
χ.
Geschichte
1937,
M.
εὖχος, τιμή, φάτις, δόξα, thèse
des Ruhmes
Greindil,
Munich
bei den
Kdéog,
1938;
χκῦδος,
du
même
Rh. M. 89,220 sqq., Bultmann, Phil. 97,25 (sur 16 grec hellénistique), Kittel, Forschungen u. Fortschritte 7, 1981, 457
sq.,
cf.
l’article
Ch.
Mohrmann,
Theol.
Festschrift
Wib.
2,1935,p.
Debrunner
235-267,
321-328
(LXX,
NT, etc.). Doublet secondaire δόξις f. « opinton » (Démocr. 7, p.-8. d'après γνῶσις). Diminutif δοξάριον « gloriole » (Are,
Luc.).
Verbes dénominatifs : a) δοξάζω (ion.-att., etc.) refiète les deux sens de δόξα : « penser, imaginer» et « glorifler », etc., avec le passif δεδοξασμένος
« glorieux », etc. ;
d’où δόξασμα « opinion, notion » (Fh., PL.) « gloire » (LXX), -ασμός « opinion » (Chrysipp.), δόξασις et δοξασία (tardifs), ταστός « conjectural » (Ρ]., etc.) ou «glorieux» (LXX), καστῆς «qui formule des opinions» (Antiphon, PL), -αστυκός « qui concerne l'opinion » (PL, etc.) ; b) δοξόομαι «avoir la réputation de » (Hdt.).
Δόξα figure dans des composés : 1) comme second terme dans une cinquantaine de composés en -SoËos inégalement
attestés ; nolamment ἄδοξος «sans gloire » (avec ἀδοξέω, ἀδοξία, etc.), ἔνδοξος «illustre» (issu de ἐν δόξῃ), ἐπίSoËog « que l’on peut attendre », ou « glorieux », εὔδοξος (Thgn., etc., avec εὐδοξέω, εὐδοξία, etc.), κακόδοξος (avec ses dérivés), παράδοξος «contraire à l'atiente, paradoxal » (avec ses dérivés et ses composés) tiré de l’expression παρὰ δόξαν ; φιλόδοξος « qui s'attache à une opinfon » ou «qui aime la gloire» (avec ses dérivés) ; 2) rares composés avec au premier terme δοξο- exprimant soit la notion d'apparence, soit celle de gloire, ct. δοξοκαλία « vanité pour la beauté » (PIi.), -κόπος, -xoxia, etc., « qui cherche la popularité », ctc., -copoc, -σοφία « qui se croit sage », etc. (PI., etc.).
Δόξα a tenu une grande place dans le vocabulaire grec, mais l’origine en est obscure. Le mot se situe apparemment
à côté de termes comme πεῖσα, κνίσῃη ο κνῖσα, δίψη οὐ δίψα ; on ἃ voulu y voir un suffixe en s (désidératit ?), cf, aussi lat. noxa.
M.
Leumann,
Homerische
Wôrter
173-
178 (avec bibliographie et critique des autres explications) propose une combinaison hardie et ingénieuse : des expres-
{inser., pap.) dit p. ex. de l’or ; subst. δοκιμή « épreuve, caractère éprouvé » (NT, grec tardif), p.-ê. postverbal
tiré
de
δοκιμάζω ; les
importants
: δοκιίμόω
verbes «mettre
dénominatifs à
l’épreuve,
sont
plus
approuver »
(Parm.) « juger que » (Sapho, Théoc.), lesbien sous la forme
δοκίμωμι ; surtout δοκιμάζω «mettre à l'épreuve, approuver» (ion.-att., etc.) dit de l’or, de monnaies, etc., de personnes, notamment de l'examen pour l’admission dans
la classe des éphèbes; composé avec ἀπο- «rejeter après épreuve », etc.; avec p.-ê. un doublet δοκιμάω (pap.). Dérivés : δοκιμασία « examen », notamment l’examen des magistrats après leur élection (ion.-att.); δοκιμαστῆς (ion.-att.), δοκιμαστήρ (Plb.), -τήριον (Mén., Arr.), καστός, -αστικός. Δόκιμος fournit 4 composés : ἀ- « qui n’a pas de valeur » (ion.-att.) ; &xo- même sens (tardif); eù- « qui a bonne réputation, glorieux» (lon.-att.) avec le dénominatif εὐδοκιμέω (depuis Thgn., ion.-att…, etc.), d'où εὐδοκίμησις (PL, etc.), mais εὐδοκιμάζω « choisir » (P. Thead. 19,17) est suspect, cf. Kapsomenakis, Voruntersuchungen 70 sq. ; xoxo- (Épich. 42); en outre προσδόκιμος rattaché à προσδοκία. Le grec moderne a encore δόκιμος, δοχιμῆ, δοκιμάζω, δόξα, mais δοκέω ne subsiste que dans l'expression χατὰ τὸ δοκοῦν. Et.: Le rapport de δοκέω, δοκάω, δοχεύω avec 16 thème de δέχομαιϊδέκομαι dont ils sont des déverbatifs est hors de contestation et δοχέω a un correspondant exact pour la forme dans le lat. doceô qui est causatif : « faire admettre, enseigner ». Sens divers de δοκάω, δοκέω, etc., «attendre,
admettre,
croire»
et
par
un
point
de
vue
inverse «ôtre admis, paraître» en parlant de l'objet, mais la situation est en fait symétrique ; finaiement 168 développements exprimant les notions de réputation et gloire
peuvent
précis qui
se ramener
se retrouve
à un
également
sens
unique,
dans
général
et
δέχομαιϊδέκομαι,
lat. decet, etc. : c’est la notion d’adaptation, d'adéquation, de conformité à ce qui convient. Voir G. Redard, Fesfchrift Debrunner
351-362.
Boxés, voir δέχομαι. δολιχός, -h, -év : « long » dit d'un objet, du temps, ete. (Hom.,
poètes
alexandrins),
concurrencé
et
évincé
par
μακρός. D'où, avec 16 changement d’accent attendu, δόλιχος «longue course», probablement 6 stades par opposition à στάδιον (ion.-att.) avec les dérivés : δολιχεύω
—
δολιχός
292—
«faire une course de fond» (tardif), δολιχεύς « coureur de fond » (inser. de Sparte, 11° 8.); δόλιχος est aussi un
par la ruse », etc. (Hés., Æsch.,
nom de plante « dolique, banette, haricot » vigna sinensis (Thphr.), οἵ, Strômberg, Theophrasiea 107, Pflanzennamen
tardif « faisifier quelque chose » (Dsc., etc.) ; avec δόλωσις (X.), δόλωμα (Æsch., Æn. Tact.) : ces termes rares sont
24.
des substituts occasionnels de δόλος ; en 8 un doublet δόλευμα (Æn. Tact.) ; autre
Adjectif poétique élargi avec allongement métrique δουλιχόεις (AP). Toponymes dérivés : Δολιχίστη 118 près de la Lycie, avec une forme de superlatif ; Δουλίχιον 116 de la mer ionienne (Hom., etc.). Sur l’anthroponyme mycén. dorikao v. Chadwick-Baumbach 186. Δολιχί(ο)- est assez fréquent comme premier terme de
Verbes dénominatifs : δολόω « tromper, vaincre quelqu'un Hdt., etc.) parfois en grec
outre δόλωμα dénominatif :
δολίζω « falsifier » (Dsc., ete.). Quelques
survivent
substantifs
que comme
souvent
termes
d’aspect
de glossaire
familier
ne
plus ou moins
composés poétiques, notamment δολίχαυλος (Od.), ταύχην (B., E.), -eyxhe (IL.), -hpetuog (Od.), δουλιχόSerpog (11.}, δολιχόσκιος «qui possède une longue
clairs : δολεών * 6 δοθιήν (Hsch.) cf. Latte s.u. ; δολάνᾷ * μαστροπός «Λάκωνες» ibid. fém. familier, cf. Chantraine, Formation 199 ; δόλοπα * κατάσκοπον, μαστροπόν (Hsch.) (Hsch.) avec le dénominatif SoxoxeVer * ἐπιθουλεύει, ἐνεδρεύει (Hsch.) ; le type suffixal est obscur, cf. Schwyzer,
ombre » (11.}, 811 sens de «long»
Gr. Gr. 1,426 avec la n. 4 : it se retrouve
dans le grec alexandrin.
Dans le vocabulaire technique des jeux δολιχοδρόμος, «δρομέω (PI., etc.) avec la variante éolienne et dorienne δολιχᾶ- (Mytilène, Sparte). Au second terme de composé apparaît une forme de type tout différent, avec thème en s et vocalisme e dans
ἐνδελεχῆς « durable, continuel, persévérant » (PL, Isoc., grec hellén.), avec l'adv. ἐνδελεχῶς (PI., etc.), ἐνδελέχεια (Chœril., Mén.); les verbes dénominatifs ἐνδελεχέω «continuer» (LXX, etc.) et ἐνδελεχίζω « persévérer» (Épicur., etc.), d'où ἐνδελεχισμός « persistance, perpétuité » (LXX, etc.), tous ces termes se rapportant à la notion de durée, non d'étendue. 116 supposent l'existence d’un substantif neutre ἔδελεχος, qui a été remplacé par
dans le nom
de
peuple Δόλοπες. Sur δόλων et δολίσκος, voir s.u. δόλων. Le grec moderne a δόλος, «fraude, ruse», δόλιος, δολιεύομαι, δολοφονία « assassinat ». Et.: L'identité de δόλος et de lat. dolus, osque acc. dolom est évidente, mais il n'est pas exclu que 16 mot italique soit un emprunt au grec. Dans ces conditions l’étymologie de δόλος reste douteuse : on 8 évoqué v. isl. tal «compte, discours» et fä! «ruse, tromperie », etc., angl.-s.
Il
f.
«blâme »,
etc.,
german.
commun
*têlo-;
ou sans pius de raison lat. doldre et δαιδάλλω ; si 16 sens originel était « appât », etc., on pourrait penser à δέλεαρ, mais voir s,u. Voir aussi
Pokorny
193.
μῆκος, comme δολιχός par μαχρός. Εἰ.: Vieux terme indo-européen signiflant «long» qui se retrouve avec des vocalismes variés dans diverses langues : avec 18 racine longue sous forme monosyllabique skr. dirghd-, av. daraya-, v. sl. diügü, ete, de “dle-; ou dissyllabique dans grec δολιχ-, hitt. dalug- : pour l'interprétation phonétique, voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,278. Vocalisme du type γένεσις dans *Bé\exog, ἐνδελεχής. Pokorny 198 sq. ; voir encore Szemerényi, Syncope 74 et n. 8.
δόλπαι : πλακούντια μικρά, Κῷοι (Hsch.), δολδαί * θύματα * οἱ δὲ μικτὰ πλακούντια,
οἵ, ibid,
ΕἸ. : Inconnue,
δόλων,
-ῶνος m. : 1) « poignard, stylet, arme cachée »
(Plu. TG 10); 2) « mât de beaupré à l'avant du navire » (Poll. 1,91) et « voile qui en dépend, foc » (PIb., D.S.) ; adj.
dérivé se rapportant à ce dernier sens, δολωνικός (pap.). Enfin le diminutif δολίσκος * δόλων, παραξιφίς (Hsch.) se réfère au sens 1).
δόλος,: m. atromperie,
ruse » (Hom.,
poètes,
Hdt,
Isoc., Pl.), parfois avec un sens concret chez Hom. : le cheval de Troie, le filet où Héphaistos attrape Arès, l'appât pour un poisson (Od. 12,252), ce qui peut être le sens originel. Dans des inscriptions tardives identifié avec lat. dolus, avec l’expression δολῷ πονηρῷ = dolô malë. La glose d'Hsch. : δόλος * πάσσαλος est obacure et a été corrigée,
ct. Latte
s.u. ; le composé
δολοσχερέα
à Céos (SIG 1218) doit p.-8. être lu 8* ὀλοσχερέα. Δόλος flgure comme premier terme dans quelques composés, notamment : δολομῆτα voc. (Il. 1,540), -μητις
(Od., Æuch.), -πλόκος (Sapho), -pévog (Æsch.), -φρονέων (Hom.), -ppocûvn (11.), -ὥπις, εἰδος (S.). Dérivés. Adjectifs assez nombreux : δόλιος « trompeur » dans l'Od. dit de personnes (poètes,
paroles, etc., plus tard dit aussi de prose hellénistique), avec les dérivés
Le mot
se retrouve
dans
l’emprunt
Varron dans les deux sens : poignard,
latin dolô depuis canne-épée
et voile
de foc, ÆEt.: Le terme est attesté tardivement et l'on 8 supposé à tort qu'il pouvait y avoir emprunt au latin. C'est à tort également que l'on a voulu poser deux termes d'étymologie différente pour les deux emplois du grec. En fait la forme est
ancienne
comme
le
prouve
l'anthroponyme
Δόλων.
Ainsi : dérivé de δόλος, employé d'abord pour une sorte de poignard (malgré l’attestation tardive de Plutarque) ; puis dans un langage technique, à cause de l’aspect de cet agrès, mât de beaupré (Cf. pour ce sens Rougé, Organisa-
tion du commerce maritirme 59).
δόμος
: m. « demeure », à l’origine terme d'institution
sociale
(Homère,
tardifs δολιότης t (LXX), δολιεύομαι «tromper» (LXX, S.E.) et δολιόω (LXX, Sm.) et de rares composés
8 une
valeur
16,445,
etc.);
comme
temple d’un dieu ; chez les trag. s’applique à la famille (Æsch., Ch. 263, etc.); souvent employé chez Hom. au
δολιόμητις,
-ppov ; de δόλιος
est tiré δολία =
κώνειον « ciguë » (Ps. Diosc.) ct. Strômberg, Pflanzennamen
64 ; δολερός «trompeur» comporte
«trompeur» (Hdt., S., PI., ete.); δολόεις dit de personnes ou d'objets (Od., E.),
un suffixe
poétique.
tragiques,
générale, se
dit
des
poètes);
cf. δόμονδε enfers,
on note
(Od.
résidence
que le mot
1,88,
etc.,
IL
d'Hadès,
du
pluriel, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,43 comme δώματα, olxot, μέγαρα. S'est prêté à désigner la maison en tant qu'elle est construite, οἵ, IL 5,198 δόμοις ἐνὶ ποιητοῖσι ; dit
— aussi du gîte d’un animal. Le mot concurrencé par olxoç, et surtout οἰκία,
Donc
commun.
l'usage
de
est sorti
pas
de dérivés sauf le rare et tardif δομόομαι
«être pourvu
d'un
8.),
Quelques
Subst.
ὀπισθό-,
le mot simple sont
entrés en
logement » (Pap.
composés
comme
Masp.
: ἀγχί-,
πρό-. Ces composés,
comme
96,29,
ἰσό-,
v1°
etc.
contact et en confusion avec le nom d’action δόμος « couche
Sopxés
293—
Quelques composés (postverbaux ?) en -Sovoc : ἁλίδονος «secoué par la mer» (Æsch.), olavpé- (Æsch.), πολύ(Æsch.) ; également avec l'adj. verbal -δόνητος : depo(Ar.), olotpo- (/Esch., Ar.), πτερο- (Ar.), ὕφαντο- « tissé par une rapide navette » (Ar.). Et.: Formation itérative intensive
à vocalisme
0 sans
étymologie.
de brique, constructlon » (voir sous δέμω), qui désigne ainsi finalement
la maison
familiale
BSL 51, 1955, 15-22. Mais
et Benveniste,
ct. sous δέμω
en tant que construction,
δόμος « demeure, chez soi» répond originellement à skr. ddma- « maison », lat. domus qui désigne le chez soi, distinct de aecdés, cf. Ernout, Philologica 1,103-115.
Le
grec
n’a
trace
d'un
sl, domü,
v.
dans
aitesté
pas
skr.
thème
domu-
qui
semble
« compagnon »
ddmü-nas-
(pour le lat. domus voir Ernout, [. ς.). Et.: Ce thème ‘domo- est p.-8. l’arrangement d'un vieux nom-racine dont il existe d'autres traces en grec archaïque,
et. δῶμα,
δεσπότης.
faussemient dialectales; m. «roseau», plus précisément «canne de Provence », Arundo donaz long et mince {Π|.,
Od., Thphr.) d'où divers objets faits en roseau : tige d'une
flèche (Hom.), flûte (Pi., Æsch.), à propos d’'un pêcheur, à pêche
14 lyre (Ar,);
ou pièce de l'hameçon
peut
aussi désigner
(AP),
l’animal
chevalet
marin
de
appelé
σωλῆν (Ath.). Dérivés : δονακεύς «lieu planté de roseaux » (Hom.), «olseleur » (Opp.), ct. Humbert, Mélanges Boisacq 2,1-4, Bosshardt,
pourrait «attraper
Nom.
être
auf
-εὐς
postverbal
des oiseaux
21,35;
du
au
sens
dénominatif
avec des roseaux
δονακεύομαι
enduits
pour la formation, Chantraine, Formation 178; f. «de roseau » (AP), aussi comme nom de
de glu »
δονακῖτις plante=
λευκὴ ἄκανθα, ct. Strômberg, Pflanzennamen 36 ; p.-ê. m. δονακίτης corr. pour δονάκτας épithète d'Apollon joueur flûte
δορά = δοκός
(où
« bois » ?) résulte
11 faudrait d'un
284,42 ; voir Hsch.
Δορίαλλος
voir
accident
un
dérivé
de δόρυ
de la tradition
dans EM
(Latfe) s.u.
: λέγεται
καὶ
δόριλλος.
᾿Αριστοφάνης
(fr. 367 K)* αἱ γυναῖκες τὸν δορίαλλον φράγνυνται * ἔστι δὲ τὸ γυναικεῖον αἰδοῖον ἐφ᾽ ὕδρει τραγῳδιοποιοῦ
(Théopomp.
Hist.
281},
ct.
8 une graphie altérée sous δορύαλλος, 58, 1930, 127-128, Taillardat,
Le
poète
tragique
Voir P. Maas, ΚΖ
Images d’Aristophane,
en questiori
est mentionné
$ 105.
dans
18
vie d'Euripide de Satyros (P. Oxy. 9, 1176) mais sous la forme Δορίλδος, Si, ce qui n'est pas impossible, le mot est tiré du nom du poôte comme l'enseigne 16 lexicographe, il faut peut-être corriger en SoplAäoc.
δόρκαι
: κονίδες (Hach.). Fick
Aerv * alporoteïv
(Hsch.),
glose
a rapproché également
δερκύλ-
douteuse,
et
évoqué δέρω avec un élargissement x (?).
d'oiseleur
(AP); δονακών, -ὥνος «lieu planté de roseaux » comme toponyme (Paus.); δονακήματα * αὐλήματα (Hsch.), cf.
de
Bopé, voir δέρω, L'attribution au dialecte crétois d’un
Δορίλλου (Et, Gen., Εἰ. Gud. 375,8, EM 283,46). Hsch.
δόναξ : les formes à voyelle longue, gén. δούνακχος, AP 7,702, dat. δώνακι, Théoc. 20,29 sont poétiques et
canne
δόξα, voir sous δοχέω.
Redard,
Noms
en
-τῆς 208 ; divers adjectifs : δονακόεις «riche en roseaux » (E.), δονακώδης (B., ete.), pour l'acc. plur. f. δοναχίνας (Hsch. s.u. κερκίδας) voir Latte. Adv. δονακηδόν (A.D.). Rares composés comme δονακογλύφος, -τρόφος. Æt,: Obscure. Trois hypothèses dont aucune ne peut être réfutée, ni démontrée :
1) Nehring, Gl. 14, 1925, 181 tient SévaË pour « égéen» ; 2) Depuis l’antiquité on a rapproché δόναξ de Sovéw «agliter », οἵ. Strômberg, Pflanzennamen 76 sq., mals ce peut être une étymologie populaire ; 8) Fick a rapproché le lett. duonis «roseau » qui suppose
un ô (qui ne peut être mis en rapport avec l'œ du tardif δῶναξ) ; 11 faudrait admettre que SévaË résulte d’une altération par étymologie populatre avec δονέω.
δορκάς, -άδος : t. animal de l’espèce des cervidés : en Grèce chevreuil,
Cervus capreolus
(E., X., etc.), en Syrie
et en Afrique gazelle, Anfilope dorcas (Hät. 7,69), δορκάδες « osselets, dés » (Hérod. 3,63). Autres formes : nom-racine δόρξ attesté à l’acc. pl. (Call.), au gén. sg. (Luc.), mais E. HF 376, lyr. la métrique exige l'ace. δορκᾶν (?), non δόρκα ; Sépxog m. (Dsc., Opp.); δόρκων, -œvog m. (LXX, etc.) ; d'autre part ζορχάς (Hdt. 4,192), ζόρξ au gén. (Call. Artem. 97, fr. 676, Nic. Ther. 42), n. pl. (Nic. Ther. 142); enfin Vopxog m. (Opp. Cyn.) et les gloses d'Hsch. ἴορκες, ἴυρκες. Diminutifs : δορκάδιον (LXX, Hsch.) motif ornemental (inser. Délos), aussl nom de plante, cf. LSJ et André, Noies de lexicographie bolanique s.u.; δορκαλίς, -ἶδος (Call., AP, etc.), pour le suffixe cf. συκαλίς, ete. Sans valeur diminutive δορκαλῖδες f. pl. (avec jota long!) « dés en os de chevreuil » (Hérod. 3,19) ; cf. d'autre part
la glose de Suidas : δορχαλίδες * ὄργανόν ἐστι κολαστιρκόν τι " À μάστιγες œl ἀπὸ ἱμάντων δορκάδων. Adjectifs : δορκάδειος et δορκάδεος épithète d'osselets, ἀστράγαλοι, (Thphr,, PIb., pap., inser.); δόρκειος (Theognost.) οἱ δόρκιος (Edict, Dioclet.} « de chevreuil » Quelques anthroponymes comme Aopxeïç, Δορχάς, Δορκίς, etc. Verbe dénominatif Sopxaël(æ dit du pouls (Héroph. ap. Gal. 8, 556).
δονέω
: aor. δονῆσαι «agiter» en
parlant du vent,
« pousser, exciter, terrifler » parfois dit du bourdonnement du son (Hom., ion., prose tardive}) ; avec les préverbes :
ἀμφυ-, éx-, êrmt-, περι-. Seul dérivé δόνημα dit de l'agitation d'arbres
(Luc.).
On à l'impression que la forme usuelie est δορκάς : c'est le seul thème qui ait fourni des dérivés. 8 grec moderne a ζαρκάδι.
Et.: Ὦ est probable que δορκάς est dérivé du nom-racine δόρξ, cf. κεμάς, προχάς, etc.; autres dérivés δόρκος,
—
δορκάς
δόρκων, D'autre part 668 formes à delta initial reposent aur une étymologie populaire avec Sépxouær. On explique les formes à Ÿ initial apparemment isolées et probablement originelles en rapprochant un terme celtique pour « chevreuil » : gall. iwreh, corn. gorch, bret. iourc'h, i.-e. *york-o-. Pour la glose Topxog on a supposé un emprunt galate. Voir Frisk, et Pokorny 513.
294— νεκές
« à portée d’un jet de pique » (Z/. 10,857),
reposant
sur *sopF-nvexhç, οἵ. διηνεκής, ἐνεγκεῖν ; voir Hermann, Gôtt. Nachr.
1943, 612 8q,, la pique étant une arme de jet.
Pour -δωρὸς comme Le
mot
δόρυ
second terme, voir sous ἀσχέδωρος.
tient
une
grande
place
en composition
dans l’onomastique, p. ex. : Δορύλαος, Δόρυκλος, Δορίμαχος, mais
aussi
avec
allongement
résultant
de la chute
du
F
après p : Δωρίμαχος (dor, béotien), Δωρικλῆς (arc., dor.).
δόρπον : n. « repas de l'après-midi », pris au coucher du soleil (Hom,, Pi.) cf, Æsch, fr. 304 ἄριστα, δεῖπνα, δόρπα te ; repas
en
général
(Hymne
à
Ap.
et
alex.) ; 16 grec
tardif (Nic, AP, Q.5.) emploie un masculin Sépxoc. Dérivés : δόρπιον n. « heure du souper » (Érot. fr. 18, var. Hp.
Epid.
b,22);
Aopriæ
Î. soirée précédant
la fête des
Apaturies (Hat., com., inser.); προδόρπια (Schwyzer 725, Milet, vrie s. av.); adj. δόρπιος (Nonn.) ; δορπήια n. pl. «repas » (Nic.), cf. ξεινήια, Verbes dénominatifs : δορπέω « prendre le repas du soir » (Hom.) ; δορπιάζειν δειπνεῖν (Hach.), cf. pour le suffixe συμποσιάζειν ? Composés : δορποφόρος (inscr. Paros), δορπηστός «souper» (Hp., Ar.,
X.),
«manger»,
composé
avec
Cf. δειπνηστός
l'adj.
verbal
de
“edio-
“es-
sous δεῖπνον.
Terme archaïÏque qui n'est plus en usage en grec moderne. Le mycénien a un féminin dogeja, qui pourrait être
dérivé de δόρπον (9), cf. Morpurgo, Lexicon s.u. Et.: Inconnue. Le rapprochement proposé avec alb. darkë «repas du soir, soir» (Mann, Lang. 26,384 54.), indo-eur. *dork®-o- trouverait un appui dans mycénien
dogeja si l’interprétation en était assurée.
Ces composés
hypocoristiques : Δοῦρις, Aoping, ete, Dérivés peu nombreux. Diminutifs : δοράτιον (Hat., Th., etc.), δορύδιον (Heliod. ap. Orib. 47,17,15), δορύλλιον (Suid. s.u. ξυστόν), Adjectifs rares, anciens et se rattachant tous à un sens ancien du mot « bois » : δουράτεος « de bois » (Od. en pariant du cheval de bois, H. Herm., A.R.), δούρειος même sens (E. Tr. 14, Pl. Tht. 184 d), attesté en mycénien avec la graphie dowejo, δούριος (Ar. Oiseaux 1128, du cheval de bois) ; enfin δορήιος (AP 15,14) avec un suffixe évidomment épique. Pour δόρα (?) voir s.u. Le seul dérivé se rapportant à δόρυ « pique » est 19 dénominatif tardif δορατίζομαι «combattre avec une pique » (Hsch., EM 284,15, avec le nom d’action δορατισμός) (Plu.). Au contrairoe ἄκων a fourni de nombreux dérivés. Et,: Identique au ekr. ddru, av, dâvru « bols » (où l’A ΠΘ prouve pas l'existence d'uno longue en i.-e., cf. yévu et janu), au hitt. taru- « bois ». La racine *dor-w- se retrouve sous la forme *dr-ew- ct. sous δένδρεον, δρῦς, etc. δορι’ικνιον
ment δὄρυ : n, gén. δόρατος, etc. (att.) et δούρατος, etc. (Hom.,, lon.) mais les manuscrits d’Hdt. ont généralement
Sépærog, etc., d'autre part, sans -œt- (*p-1) δορός, etc. (trag.) et Soupég, etc. (Hom.); noter au datif que Sopt s'emploie en prose attique dans des expressions toutes faites comme δορὶ ἐλεῖν et que les tragiques attestent une forme δόρει, Le nom. sg. δοῦρας (AP) et le nom. pi. δόρη (Ε. Rh. 274) sont isolés. Sens : « arbre, tronc d’arbre » (Od. 6,167) et plus généralement « bois, planche » (Hom.), notamment en parlant d'un navire (Hom., tragiques) : tous ces emplois sont ignorés de la prose ; d'où « bois d’une pique » (Hom.) et finalement « pique » (Hom.), cf. Trümpy, Fachausdräcke 52 sq. : le mot équivaut au terme pius ancien ἔγχος ; seul il est attesté au duel δοῦρε et employé pour la pratique plus récente où le guerrier dispose de deux piques. Δόρυ, Séparog est le terme usuel pour la pique de l’hoplite depuis l'ion.-attique jusque Poiybe,
etc,
Nombreux
composés qui se réfèrent tous à la notion
ont donné naissance à des anthroponymes
: nom
le liseron
pomme
de plante (Dsc.,
à feuille
épineuse,
d'olivier,
datura
Nic., Plu.), notam-
convolvulus
strymonium,
etc.,
oleofolius,
voir
André,
Lexique s.u. dorychnium. Diminutit SopuxviStov (Gal.). Et.: Inconnue. Le mot a-t-il un rapport au moins par étymologie populaire avec δόρυ ? δοῦλος
: crétois δῶλος ; Hom.
hasard ?) mais seulement
n’a
le f. δούλη
pas le mot
(I
(par
8,409, Od. 4,12)
et les dérivés : δούλιος et δουλοσύνη ; enfin 19 mycénien fournit de façon certaine m. doero, Î. doerd. Sens : « esclave » (crétois,
ion.-att.,
etc.)
: les
emplois
de
Th.
8,28
et
E.
Iph. Α 330 ne prouvent pas que le mot signifle « esclave par la naissance ». Le mot est de sens général ; l'emploi fréquent
dans
de grandes
les
tablettes
précisions
mycéniennes
n'apporte
pas
: on y voit travailler les esclaves,
on y voit aussi les esciaves d’un
dieu,
etc. (cf. Lejeune,
Hisloria 8, 1959, 129-144) ; dans le vocabulaire littéraire se dit des peuples soumis à un despote (Hdät., etc.), employé comme adj. à partir de l'ion.-att. avec le comparatif
δουλότερος (Hat.) ; t. δούλη (Hom., ion.-att., etc.), Δοῦλος
de pique. Les plus anciens et 168 plus nombreux comportent
se trouve en concurrence avec beaucoup d'autres termes :
le
forme
οἰκέτης, σῶμα, etc. Sur la répartition dialectale de δοῦλος,
δο(υ)ρι- : τάλωτος, -xAeitoc, -κλυτος, -κμής, -κτητος, -μανής, “μαχος, -πληχτος, -πονος, -σθενής, etc. ; dans tous ces exemples l'instrumental δορί se trouve à 88 place ;
voir £. Kretschiner, GI 18, 1930, 74 sq. : 16 mot apparaît d'abord en ionien, puis en dorien.
19 thème δόρυ est rare : δορυδρέπανον (composé possessif) « sorte de hallebarde » (PL), δορύξενος (Æsch.) eb 168 composés de dépendance régressifs : BopuËéoc, -adog
AP),
(v. σείω), -pépog « garde du corps » = lat. saielles; employé
part : δουλοσύνη « esclavage » (Od., P., Æsch., E., Hdt.) d'où l'hapax δουλόσυνος « esclave » (E. Héc. 448) doit être tiré secondairement. Adj. δούλιος (chez Hom. seulement dans la formule
premier
terme
au
datif
instrumental
sous
la
par Plat, pour qualifier des plaisirs ; signifie «satellite » en grec moderne ; thème Sopo- ou Soupo- notamment dans δουροδόκη (Od. 1,128) « râtelier à lance », mais δουροτόμος (Opp.) signifle « qui abat les arbres » ; noter enfin Soupn-
Dérivés : δουλίς, le mot
-ἰδος t. équivalent
est qualifié de φαῦλος
nutifs
:
δουλίδιον
(Hsch.
(Ar.,
etc.)
surtout
employé
au.
de δούλη
par Poll. 3,74.
(Hyp., Dimi-
θεράπνιον) ; δουλάριον
d’esclaves
femmes.
D'autre
δούλιον ἥμαρ par opposition à ἐλεύθερον ἥμαρ) « d’esclave »
— (Hat., Æsch., S.), avec les doublets
δουλικὰ σώματα = esclave,
Verbe dénominatif : δουπέω, aor. δουπῆσαι (pour ἐγδούπησε,
prose
I. 11,45 voir les composés et Æf.) dit du fracas de la chute d'un guerrier en armes, cf. Il. 4,504, etc. : δούπησεν δὲ
la
de
παιδίον,
δουλικὸν
aussi
cf.
Souxixés,
est
etc,
attique,
(pap., etc.).
esclaves
πεσών... ; le verbe est rare dans la poésie postérieure,
Verbes dénominatifs : 1) δουλεύω « être esclave », parfois par
(Hdt.,
métaphore
service »
un
«rendre
ion.-att.)
(pap.) ; rares formes à préverbe avec ἀντι-, ἐπι-, προσ-, συν- ; dérivés : δουλεία « esclavage », parfois «ensemble des esclaves » (ion.-att.),
(rare, S., E.) « service
δούλευμα
d'esclave, esclave»; le nom d'agent féminin δουλεύτρια est très rare et tardif (Eust.) ; 2) le factitif δουλόω « réduire en esclavage » (Hdt., ion.-ait, etc.) avec δούλωσις (Th., ΡΙ., ete.) et δουλωτικός « qui concerne le service » (Plu.). Formes à préverbes dvæ-, κατα- (ion.-att, etc.), προ- ; 3) en outre καταδουλίζω, τομᾶι «réduire en esclavage » (Élatée, Delphes) avec καταδουλισμός (Delphes). En composition Sovko- flgure comme premier terme dans quelques mots pour la plupart tardifs, notamment (Phéréer.) ; -lx ; δουλοδιδάσκαλος -ἔω, δουλαγωγός, -πρεπῆς «servile» (Hdt., ion.-attique). Comme second terme dans une quarantaine de mots la plupart tardifs : ἄδουλος, ἀντί- (Æsch.), ἐθελό- (PI., etc.), ἑπτά- « sept fois esclave » (Hippon., Hérod.), eÜ- «bon pour ses esclaves » (com.), ἧἡμί- (E.), lepé- «hiérodule» (grec hellénistique, etc.), ὁμό- (E., etc.), σύν- (Hdt., etc.), τρί- (S., etc.). En grec moderne δοῦλος subsiste mais δουλεύω a pris 19 sens de «travailler, faire un travail pénible s, avec δουλευτής, δούλευσις, δουλειά, etc. Æt.: Le mycénien prouve que δου- est contracté de δος-, sans qu’on aperçoive d'où est issu ce δοε-. Le mot n'a aucune étymologie indo-européenne, ce qui n'étonne pas, s'agissant du nom de l'esclave ; !l n’est pas absurde d'y voir un emprunt carien ou lydien, cf. Lambertz,
ΟἹ. 6, 438
1915,
1-18,
Benveniste,
R.
sq. Voir
aussi
A.
Lydiaka
Heubeck,
Àt.
Lat. 69
10,
1932,
: 16 lydien
possède des adjectifs possessifs en -lis. A l’intérieur du grec on a rapproché deux gloses : δοῦλος *
À οἰκία, À τὴν ἐπὲ τὸ αὐτὸ συνέλευσιν τῶν γυναυκῶν (Hsch.), mais cf. sous δοῦμος. ἢ y 8 moins encore à tirer de Ia glose melgré la note de δωλοδομεῖς * olxoyeveïs (Hsch.), Schulze, Q.E.
95, n. 3, qui est sans valeur.
Interpretation
257,
se fondant
sur
Enfin Palmer,
bab. sirku,
ἴ, Zirkatu,
qui signifient selon E. Dhorme «oblat», se demande doero δοῦλος ne seralt pas issu du radical de δίδωμι. δοῦμος
: m.
Soxpés
δούλειος (Od. 24,252,
(A.R.) ; l'adj.
SoûXeog
εἴ
Lois)
Pl.
poètes,
295—
association religieuse de femmes,
Asie Mineure au culte de la Grande
si
liée en
Mère, etc. (Hippon.
fr. 30; AP 7,222,3 ; inscr. tardives, notamment en Lydie). Malgré l’ordre alphabétique, 11 faut p.-8. Hire δοῦμος dans
la glose d'Hsch. δοῦλος * ἡ οἰκία... citée dans l'article précédent avec Latte d'après Wackernagel. Voir aussi Wikander, Feuerpriester in Kleinasien und Iran, Lund 1946, 1 sqq.; O. Masson, Rev. Ph. 1955, 289 retrouve le
; mot chez Hippon,, cf. son édition 123. Et.: Terme phrygien, mais 16 rapprochement que l’on ἃ fait (οἵ, Pokorny 238) avec gr. θωμός est loin de s'imposer.
très
rare en prose (X.). D'autre part, de la formule décrivant
la mort d'un héros au combat δούπησε πεσών est né de «tomber au combat » (/[. 13,426) et finalement évidemment secondaire δέδουπα au participe, gén. πότος «tombé à la guerre» ou «mort» (?) à
le sens un pt. δεδουpropos
d’Œdipe (Il 23,679) : ce parfait est repris par A.R., Euph., Q.S. Autres vues chez Ruijgh, Élément achéen
147-149.
Dérivé tardif et littéraire δουπήτωρ (AP). Δοῦπος figure dans plus de (Æsch.), ἁρμασί- (Pi.), ἀσπιδόbien
ou
mal
en
parlant
Quelques composés
des
vingt composés : ἀντί(Pi.), μετά- qui tombe
jours
(Hés.
Tr.
823),
etc.
présentent 18 forme expressive - Ὑδοῦ-
πος : ἁλίγδ- (Opp., Nonn.) à côté de ἁλίδ-, βαρύγδépithète de Zeus, des vents (Pi.), ἐρίγδ- à .côté de ἐρίδ(Hom.) dit de Zeus, des vents, μελίγδ- (Pi.) épithète de ἀοιδοί; en outre μασίγδουπον βασιλῆα ' μεγαλόηχον (Hsch.). Æt.:
Groupe
ancien
et sorti de l'usage courant.
Noter
le vocalisme o, qui dans 16 verbe peut avoir une fonction
intensive, cf. βρομέω, βρόμος, etc. L'initiale y3- de ἐγδούmnoe, -ySouroc est certainement expressive (cf. de κτυπέω, κτύπος, à côté de τύπος) : elle ne remonter à l'i.-e. On évoque des mots baltiques de même sens, lette dupéliés, serbe dûpiti, cf. 221 sq.
: adj.
δοχμός
δόχμιος (I 23,116,
Hp., Théoc.,
(Π, 12,148, E., A.R.) «en
travers,
l'initiale doit pas et slaves Pokorny
Nic.) et
oblique », en
parlant d'une direction, d’un chemin ; dans 19 vocabulaire
de ia métrique δόχμιος (Choerob.), δοχμιακός (Arist., Quint.), δοχμυκός (sch.), δοχμαικός (sch.), avec le dénominatif δοχμιάζω (sch.) désignant 16 dochmiaque, môtre composé
exprimant
l'agitation
et qui
semble
progresser
de travers. De δοχμός est tiré 16 dénominatif δοχμόομαι à l’aor. part. δοχμωθείς «se plaçant obliquement » (Hés. Bouclier 389, H. Herm. 146) ; l’aor. actif et moyen δοχμῶσαι, δοχμώσασθαι est attesté chez Nonn. ; et déjà ἀποδοχμώσας «tenant de travers » (Od. 9,372). Adj. dérivé δοχμαλόν * χαμαίζηλον, ταπεινόν (Hsch.), d'après χθαμαλός ? Rares composés, notamment δοχμόλοφος (Æsch.) « aux aigrettes de travers ». De δοχμός est issu le substantif Séxun ou δοχμή : l'accentuation sur la finale serait préconisée par Aristarque
et Aristophane, cf. Ælius Dionys. p. 115 Erbse : on attend l'accentuation paroxyton, 16 mot étant substantivé, mais l'accentuation sur la finale peut être due à l'analogie de σπιθαμὴ p. ex. Sens : «largeur d'une main » — quatre doigts = παλαιστή, mais est parfois glosé σπιθαμή, cf£. Hach. qui donne les deux équivalences. Attesté chez Ar., Cratin.,
com.
Vieux mots : l'adjéctif est hors d’usage et a fourni un terme technique de la métrique, 16 substantif est un nom
Soûrros
: « bruit, fracas » dit chez
Hom.
du fracas des
de mesure, tombe également
en désuétude.
lances qui se heurtent ou heurtent les boucliers, ou 168 remparts, du bruit de la bataille, de Ia marche de fantassins,
Et.: On s'accorde à trouver un correspondant dans skr. Jihmd- « de travers, oblique ». Mais il subsiste des difficultés
du bruit de la mer, ou d'un torrent. Le mot est rare chez
phonétiques : 19 pour le vocalisme la correspondance de grec o avec skr. i; 39 pour 16 consonantismo initial on
les trag.,
très rare en prose
(X.
An.
2,2,19,
Th.
3,22).
δοχμός
—
supposc que skr. j- serait assimilé de d par la dorsale intérieure. Voir en dernier lieu Mayrhofer, Worterbuch
des Altind. 1,435 sq.
δραγατεύω
: « garder un champ de céréales ou une
vigne » (Thessalie 1115 s. av.), dérivé
de δραγάτης
se trouve attesté en grec ancien que dans
qui
ne
ἀρχιδραγάτης
(Ancyre, 115 s.). Mais il faut faire intervenir les termes du
grec byzantin et moderne : δεργάτης (corse, tsaconien) et généralement δραγάτης et de nombreux dérivés : δεργατεύω εἰ δραγατεύω, etc. Voir Zingerle, GI. 15, 1927, 70 sqq. et surtout Georgacas, Orbis 4, 1956, 91-112, 459476, qui a rassemblé tout 16 dossier.
Et.: Reste obscur et le lien entre Sepy- et Spæy- mal élucidé. Un rapport avec δράσσομαι, δραγμεύω, δραγματεύω est improbable.
Georgacas
voit ingénieusement
dans
Sepyérnç la forme originelle, et l’explique comme une abréviation de Ἐἀμπελιδεργάτης « qui travaille eur une vigne ». La glose obscure d'Hsch. : δράξων * ἐν Σικελίᾳ «ἦν» ἱερόν..., clc B οἱ γεωργοὲ εὐχὰς Éxeuxov * B0ev xal δραξόνες ἐκλήθησαν, ne doit pas être évoquée ici.’ SpaFéos
: Phocide vi° s. av, Schwyzer
316, acc. f.
pL., nom d'un objet dédié à Athéna et à Héra. Sens inconnu,
On a rapproché les gloses d’Hsch. δραιόν * μάχραν, πύελον et δροίτη * πύελος, ce qui est en l'air. Voir Schwyzer, le.
296—
un premier terme
nominal de
type varié : ἱππόδρομος
« hippodrome » et ἱπποδρόμος « soldat de cavalerie légère » ; ὀρειδρόμος « qui court dans la montagne » (E.), βοηδρόμος « secourable » (E.), δολιχοδρόμος, etc. (150 ex. environ au cours de l’histoire du grec, surtout chez des écrivains tardifs).
Nombreux
dérivés
: δρομεύς
8pécialisé en Crète au sens
«coureur»
(ion.-att.)
d’éphèbe, δρομάς,
-άδος
généralement f. mais aussi m. n. avec valeur de participe « qui court » (trag.) ; qualifle en grec tardif un chameau rapide « dromadaire » (D.S.) ; le lat. ἃ l'emprunt dromas dont il a tiré dromeda, dromedärius qui a été repris dans
19 grec δρομεδάριος, (rare et tardif, Tab. quelques exemples T&pæ- « promenade espèce de chaussure
δρομαδάριος (pap.) ; δρόμιον « course » Def. Aud.). Avec des préverbes existent d'un thème féminin -δρομίς, -ἶδος : couverte» (inscriptions, pap.), ἐν(Call., etc.), « peignoir » porté notam-
ment après la course (médecins,
Martial, etc.).
Adjectifs : δρομαῖος « qui court » (8., E., Ar., Χ, etc.), δρομικόςε apte à la course », ou « qui concerne la course » (PL, X., D., etc.) avec 16 nom de qualité tardif δρομικότης (Simp.), en outre termes rares : δρόμαξ épithète de chameau (Gp. 16,22,7), δρομαλός épithète du lièvre, opposé à εὐναῖος. Δρόμιος épiclèse d’Hermès en Crète ; Δρομήϊος nom de mois en Crète. Le thème Spou- 8 fourni des dérivés pour nommer des animaux ou des objets : δρομίᾷς, -ou désigne soit un poisson (Ératosth. fr. 12), il s'agirait d'un poisson migrateur selon Strômberg, Fischnamen 51 ; soit un petit crabe à la
δράκων, voir δέρχομαι,
course
δράλαινα
Thompson, Fishes) ; δρόμων, -ῶὠνος est un autre nom de ce crabe (Hsch.) et désigne dans des textes byzantins une
: λαμυρά,
Κῷοι
(Hsch.),
donc
« goulue »,
terme familier indiquant un défaut et sans explication. On a parallèlement des anthroponymes : Δραλᾶς en Méonte et Δράλιος dans une inscription de Céos (Schwyzer 764), cf. Louis Robert, Noms indigènes 308.
δραμεῖν, δρόμος, etc. δραμεῖν (Hom., ion.-att.) est l'aoriste supplétif fonctionnant avec τρέχω. Autres thèmes, futur δραμοῦμαι (ion.-att.), pft. δέδρομα (Od.) et δεδράμηκα (ion.-att.). Sens : « courir, faire une course ». Le verbe se trouve avec des préverbes comme : &væ-, δια-, ἐπι-, κατα-, παρὰ-, περι-, συν-, ὑπο-. S'emploie déjà chez Hom. au sens de « s'étendre », eto. Rares présents déverbatifs : Spoudæaxe (Hés. fr. 117) à quoi l’on rattachera 16 pf. δεδρόμᾶκε (Sapho 31 LP) si la forme est authentique; δρομάσσειν " τρέχειν (Hsch.); avec un vocalisme iong δρωμᾷ * τρέχει (Hach.) et δρωμίσgouaæ "* θέουσα (Hsch.). Rares dérivés nominaux : δράμημα « course » (Hdt., trag.)
avec
le doublet
δρόμημα
(A.
PI., etc.),
qui ἃ subi
rapide,
appelé
aussi
δρόμων
et
ἱππεύς
(voir
embarcation légère et rapide. Æt.: Famille importante signiflant «courir» attestée par skr. drävati, drämati, grec -διδράσκω, δραμεῖν, δρόμος, etc. Racine “der- d'où “dr-e,- dans διδράσκω, *dr-emdans skr. drémati, *dr-om- dans δρόμος, *dy-m- dans δραμεῖν, etc. En outre “dr-ew- dans skr. drävati. On observera que certains de ces suffixes se retrouvent dans la racine de βαίνω, ἔθην, etc. C. Pokorny 204. 8ρἀμις, πιδος : f. sorte de pain, probablement azyme, macédonien selon Séleucos chez Athénée 3,114 b. Semble
apparenté identique.
à
δάρατον
dont
le
sens
est
très
voisin
ou
Et.: Inconnue. Faut-il la chercher par le grec, ou par 18 macédonien ? Voir en dernier lieu Pisani, Rev. intern, él. Balk. 3, 1987, 11 et Kalléris, Les anciens Macédoniens
1,158-159.
δραπέτης, voir διδράσκω.
l'influence de δρόμος. Mais il existe deux noms d'action : Spouñ f. cité par Hdn,., avec plus de 25 formes à préverbes bien attestées : dva-, δια-, cla-, ἐκ-, ἐπι-, κατα-, μετα-, προ-, etc., et surtout δρόμος m. qui a connu une très grande fortune : 16 mot est attesté depuis Hom. jusqu’au grec moderne.
δέδραγμαι «saisir dans 18 main, empoigner » (IL, ion.att…, etc.). Composés avec δια-, êv-, κατα-. Formes nominales : SpdË f. « poignée, main » et finale-
Sens
ment nom
: « course » (de
chevaux,
d'athlètes,
etc.),
« lieu
où
δράσσομαι
: pr. att. δράττομαι, aor. ἐδραξάμην, pf.
de mesure
(Balr,
LXX,
etc.) a l’aspect d’un
mais doit être un dérivé postverbal,
l'on court, piste», parfois «colonnade couvertes d'où en Crète « gymnase », filnalement «rue, route » 60 qui est le sens du grec moderne. Composés avec des préverbes :
nom-racine,
διά-, Ex-, ἐπί-, κατά-, μετά-, παρά-, Tepi-, cÛv- ou avec
par le moissonneur,
cf. aussi
avec métathèse la glose δάρκες * δέσμαι (Hsch.). Dérivés : δράγμα n. « poignée » tenue dans la main gauche javelle, etc. (I[., ion.-att.,
etc.), avec
—
δρέπω
297—
16 dénominatif δραγμεύω (1I. 18,555) pour la forme métri-
tique » (Arist., etc.) ; doublet avec un σ non étymologique
quement impossible δραγματεύω (Eust. 1162,17) : d’où des composés tardifs (pap.) δραγματηγός, δραγματοκλεπτέω, etc. En outre δραγμός nom d'action «fait d'empoigner» (E. Cycl. 170), δραγμή «poignée» (EM 285,52), avec suffixe diminutif δραγμίς, -ἰδος f. « petite
(c£. Spnorñp), δρασμάτων * πανουργημάτων (Hsch.) d’où δρασματικός = δραστήριος (Cal. Cod. Astr.): pas de composé en *5päuwv, mais des dérivés Späpoadvn (IG I*
poignée » (ou pincée ?) variante de δραχμίς (Hp. Morb. 2,55). Nom d'action en -c seulement περίδραξις (Plu.); enfin δράκος n. (LXX). Adverbe SpdySny «en empoignant » (Plu., Q.S.). Il est possible que δρακτόν qui désigne un petit vase (OGI 479,10, BCH 11,385) soit
cité»
purement et simplement l'adj. verbal de δράσσομαι. Le grec moderne à encore δράττομαι, δράξ, δραξιά. A cette famille se rattache directement le substantif Spaxis « drachme » nom de poids et de monnaie (Hat., ion.-att., etc., également hors de l'attique, béot., cor-
cyT., etc.) ; qutres formes δαρχμᾶ (Élide, Arcadie, crétois), Bœpxvä graphie pour δαρχνᾷ (crétois, cf. Schwyzer,
Gr. Gr.
1,215). Dérivés : δραχμιαῖος «qui vaut une drachme » (attique) avec un suffixe emprunté à ἡμιωθολιαῖος, ete.; tardivement formes isolées δραχμαῖος (Nic.) οὐ Spoxuñeog (ibid.J). Diminutif δραχμίον (Aristeas). Le grec moderne a d’une part δραχμή « drachme» terme de phonétique savante et le poids δράμι de δραχμίον avec l'accent d’après osmanli dirhém (Maidhot, GI. 10, 1920, 10). Certainement tiré de δράσσομαι avec un suffixe *md ou *smä selon que δράσσομαι comporte ou non un thème en aspirée. C’est la polgnée
de
G oboles,
c'est-à-dire
de
6 broches
de
fer
telles qu’on en a trouvé à l'Héraion d'Argos.
Et.: Δράσσομαι est *derk- ou “dergh- au claire, on a rapproché dremm « troupe », etc.,
un présent en “-y°/o- d'un thème vocalisme zéro. Pas d'étymologie p. ex. arm. trç-ak « fagot », m. irl, cf£. Pokorny 212-213,
1 Spüw : éol. 3° sg. δραῖσι (Alc.), aor. ἔδρᾶσα. Pose divers problèmes : n’est aitesté chez Hom. que Od. 15,317, 324,333 ; d’autre part Arist. Po. 1448 b, enseigne que selon certains le mot serait l’équivalent dorlen de l’attique πράττειν ; Mais
en
fait
16
verbe,
ignoré
d'Hat.
et
en
principe de l'ionien, se trouve attesté en attique : tragiques, Aristophane,
Thucydide,
Platon,
Xénophon
et Arlstote,
Isocrate et Démosthène. Sens : traduit communément par «faire»; plus proche de πράττειν, exprime l'idée d'« agir » chez Hom. avec la spécification du service rendu par un serviteur, etc., en attique avec la spécification de
la responsabilité
prise plutôt
que celle de la réalisation
d'un acte, souvent opposé à πάσχω (ct. Æsch, Eu. 868, etc.),
ou
employé
dans
des
formules
où
la
responsabilité
de
l'agent est mise en accent, cf. à δράσας (ΡΙ. Lois 879 a, etc.). Enfin δρᾶν s’emploie pour l’accomplissement de rites (I G 15 4, etc.). Formes à préverbes peu nombreuses (ce qui doit indiquer que 16 verbe tend à sortir de l’usage) : ἀνα(Hech.), ἀντι- «se venger, rendre le mal pour 16 mat » (trag., Philostr.), παρα- (Od. 15,324, hapax), ouv- « aider, être complice » (trag., Th.), ὕπο- (Od.}. Sur la signification de δρᾶν, δρᾶμα, voir B. Snell, Philol., Suppl. 20:1, 1928, 1 sqq., Philol. 85,141-168.
Noms d'action : Bp&uæ « acte chargé de conséquences » (Æsch. Ag. 533, à propos du crime de Pâris), « devoir, fonction » (PI.) ; mais le mot s'est spéclalisé pour désigner le drame, la tragédie, cf. Snell, /. c.; aucun composé ;
diminutif Spxp&tiov (Plu., ete.), adj. δραματικός « drame-
1358)
«service
(H. Dem.
religieux»
476). Autre
(Luc.),
et
nom
«sacrifice»
δρησμοσύνη
d’action
rare
(Hsch.),
« valeur
même
: δρἁσις
sens « effica-
active
d'un
verbe » (Gramm.) ; seul composé tardif sûr, dyri- (autres composés en -δρασις de διδράσκω) ; d'où τὸ δράσιμον «ce
qu’il faut faire»
Noms
d'agent,
(Æsch.
tous
avec
Sept 555). un
&
non
étymologique
:
δρηστήρ «celui qui a pour fonction d'agir, serviteur, valet» (Od. 18,76, 16,248) avec le féminin δρήστειρο (Od. 10,349, 19,345) e 16 composé ὑποδρηστῆρες (Od. 15,330); les dérivés δραστήριος «efficace» (Æsch., Th., etc.) d'où l’adj. δραστηριώδης
terme
médical
(Gal.)
et le nom de qualité δραστηριότης (Eust.) ; d'autre part δρήστης «travailleur» sens érotique (Archil.), δράστᾶς
«serviteur> (Pi. P. 4,287), opposé à θεράπων, δράστης «acteur » (PIb.) ; d’où Spxcttxég « violent, efficace », etc. (PL, etc.), δρηστοσύνη « service » (Od. 15,321) ; et 19 verbe dénominatif Senoteïe « accomplir des rites » (Lesbos).
De δράω a été tiré 16 désidératif δρασείω « avoir l'intention d’agir, de faire » (S., E., Ar.).
Paralièlement à δράω existe un doublet, thème en nasale δραίνω, qui semble appartenir au vocabulaire ionien 10,96
«être prêt à agir » (I attesté
chez
«avoir
Hérod.
Dolonie) ; 16 mot est encore la
de
Le
force»
composé
participe ὀλιγοδρανέων «sans force» (3 ex. dans l’IL, repris en prose tardive), doublet de ὀλιγηπελέων, s'associe
au thème en 8 ὀλιγοδρανής (Ar, Luc.) avec ὀλιγοδρανία (Æsch, Pr. 548, hapax). Autres composés plus tardivement
attestés : dBpævhe« faible, sans force » (LXX, Arr., etc.) avec 168 noms de qualité ἀδράνεια (Hdn., etc.) ou ἀδρανίη (A.R., Call., etc.); verbes dénominatifs rares ἀδρανέω «être faible » (Arat. 471, Opp., Nonn.) et ἀδρανίζω (seh. Arat.). Le grec moderne possède encore &Spævhç « inerte, indolent », ἀδράνεια, ἀδρανῶ. Il faut
citer
les
enfin
d'Hsch.
gloses
: δρανεῖς
* δρα-
στικοί * ὅθεν καὶ ἀδρανεῖς (forme inventée pour expliquer le composé ?) et Bpdvog * Epyoy, πρᾶξις, ὄργανον, ἄγαλμα, κατασχεύασμα, δύναμις (forme tardive tirée de ἀδρανής ?) ; on a voulu y trouver l'origine de grec moderne Spkvæ « treilie » (?), Bogiatzides, ᾿Αθηνᾷ 27, 1916, suppl. 125 sq. un
Et.:
Nous
avons
à côté
d'un
thème
βαίνω,
etc.)
que
l’on
thème
en nasale
*dr-e,- > Spä-,
de présent
Spæv-
soupçonne
δραίνω
(ct.
secondaire.
La
dans
d’ôtre
racine est homonyme de celle de διδράσκω et cette homonymie 8 pu concurrencée des formes «faire », etc.
influer sur l’histoire de la famille qui était d’autre part par πράττω, etc. On rapproche dargit, lette dartt baltiques, lit. daraû, (?). V. Pokorny 212.
2 δράω = ὁράω (A.D. Adu. 139,8, EM 287,7) avec δρᾶσις = βλέψις οἱ δρατοί = οἱ ὀφθαλμοί (EM); ce sont des formes imaginées par 168 grammairlens expliquer ὑπόδρα, voir Sépxouet.
anclens pour
δρέπω et δρέπομαι : aor. ἔδρεψα, et plus rarement aor.
thém. part. δραπών (Pi.), subj. δρόπωσιν (Alc.) « cueillir, couper, arracher » (Od., ion.-att.) dit de fleurs, de feuilles, de fruits, employé parfois au figuré (Pi.). Doublet tardif
δρέπω
—
δρέπτω ἀνα-,
(Mosch., ἀπο-,
ἐπι-,
Opp.).
Composés
κατα-.
Avec
avec
les
le vocalisme
préverbes o composés
en -Sporog, νεόδροπος (Æsch.), ὠμόδροπος « cueilli avant l'âge » (Æuch.), μονό-δροπος « d'une seule pièce » (Pi.). Rares dérivés nominaux. Adj. verbal δρεπτόν nom d'un baiser (com.) ; nom verbal δρέμμα * κλέμμα (on a pensé
qu’il
s'agit
du
vol
de
fruits,
cf£. v.
Qui serait 18 forme attendue. Les seuls dérivés importants et très usuels sont 168 noms
du groupe δρεπάνη (II. 18,551, poètes, grec tardif) ot surtout δρέπανον (Od., lon.-att., etc.), avec l’orth. δράπανον (Épigr. dans ΒΚΤ 5,1 p. 77), D'où δρεπάνιον (Séleuc. ap. Ath.), δρεπανηίς, -ἰδος forme poétique rare ; l’adj. δρεπανώδης «en forme de faucille» (Agath.). Enfin, nom d'oiseau δρεπανίς, -ἴδος t. « martinet » (Arist.) dénommé d’après la forme des ailes ; cf. aussi la glose d'Hsch. Spæπανίδες * εἴδος ὀρνέου (Hsch.). Composés δρεπανουργός,
Mais
avec
satisfaisant Speravneépos
un
-n-
rythmiquement
épithète d’un char de
plus
combat
(X., eto.).
Sur δρῶπαξ, etc., qui appartiennent voir s.u. Ef.: Peut être apparenté à δέρω Également à δρύφω, δρύπτω (voir s.u.). ments avec d'autres langues |.-e., voir
δρῖλος attesté
à la même famille, en
posant
*dr-ep-.
Pour les rapprochesous SpôTak.
sens
Amphissa);
le mot
uerpus.
sens
Le
de
verge
(AP
est rendu originel
11,197,
être
«ver»,
δρίλακες * βδέλλαι (Hsch.) ; voir Diels, Εἰ. : Inconnue.
Voir
épigramme
à
dans les gloses latines par
doit
Pokorny
παρθένων
inexpliquée
peut
δύναμις, Æt.:
et ne
être
ἐν Λακεδαίμονι
(Hsch.)
évoquée ; de
même
est
δρίς '
«ἰσχύς» (Hsch.), probablement fautif. Pas
d'étymologie.
Le
rapprochement
avec
δρῦς
se hoeurte à des difficultés ou impossibilités ; celui avec v. irl, driss (suff. -s£) « vepres » buisson, est indémontrable,
cf,
la
δροίτη : f. « baignoire » (Æsch. toujours à propos de l’assassinat d’Agamemnon, Nic., Lyc.) d'où κ berceau» (Alex. Aet.), « bière » (Parth.), nom d’une danse (Hsch., ef.
Lawler,
Am.
J.
Ph.
71, 1960, 71).
La
graphie
Spî'i'm
est attribuée par EM 288,3 à Hermippos qui tirait le mot de δρῦς, en s'appuyant sur une graphie tardive et incorrecte v de ou, ct. Wackernagel, Spr. Unt, 187. Dérivé ; δοῖτρον * πύελον, σκάφην (Hsch.) issu de *äportpoy avec dissimilation ; réfection de δροίτη comme
le δέπαστρον d’Antim. tiré de δέπας. Le
terme
πύελος. ΕἸ.:
de
est
D'’après
*3poF-«r@
archaïque,
remplacé
Lidén,
18, 1905, 414,
(ct.
IF
pour
16 euffixe
par
16
mot
clair
proviendrait
Schwyzer,
Gr. Gr.
1,504 οὑ ΚΖ 62, 1935, 199), On pose un radical *drowen rapprochant skr. dréna- n. «auge» ; et angl. tray «auge »
de i.-e. *drôu-yo-. V. Pokorny 214 et 216.
δρόμος, voir δραμεῖν. δρόξιμα : n. Ρ]. « fruits frais » (pap. byz. du veet vit 8.} = τρώξιμα (voir sous τρώγω) provenant p.-ê. de τρώξιμα
: m. (second terme dans 16 composé κροκόδιλος), au
Δριώνας * δρόμος
Blumenthal,
Hesychsludien 35), οἱ δὲ κλάσμα (Hsch.); nom d'agent δρεπτεῖς * τρυγηταί (Hsch.) forme fautive p.-8ê. faite sur δρέπτω (?) ; l'EM 287,30 & δρεπεῖς et un ms, δροπεῖς
δρεπανοειδῆς,
298—
glose
IF 15, 1903, 4-6.
208.
par
étymologie
populaire
et
«rosée », δροσερός « frais» est épithète de λάχανα ?).
rapprochement
(cf. Ar.
ΡΙ.
298
avec δρόσος
où δροσερός
δροόν : loyupév, ᾿Αργεῖοι (Hsch.). De *BpoFoy (mais ἔνδροια * καρδία δένδρου xol τὸ μέσον doit être une graphie fautive pour Eväpuæ) ; cf. encore 16 nom d’homme,
Spïp.ûs, chez
πεῖα, -ὐ : « perçant,
Hom.
piquant,
de traits, de la bataille,
âcre », etc,
de la colère,
dit
etc, ; en
lon.-att. opposé à γλυκύς, dit de la fumée, d'odeurs ; enfin du caractère de personnages, δριμὺ βλέπειν signifie «avoir
un
regard
perçant
ou
méchant ». Adv.
δριμέως.
Dérivés : δριμύλος diminutif (hapax Mosch. 1,8), existe aussi comme anthroponyme; nom d'action δριμύτης «âcreté», dit parfois de la pénétration intellectuelle (lon.-att…, etc.). Verbe dénominatif : δριμύσσω « causer une
douleur
cuisante » (médecins,
cf. Debrunner,
IF
2l1,
1907, 243) avec les dérivés δρίμυξις el δριμυγμός. En outre δριμεύω (Anon. in EM 448,3). Composé δριμυ-λέων, terme plaisant appliqué par Menodote aux physiciens dogmatiques.
Le grec moderne a encore δριμύς et δρίμες pl., jours de mauvais temps aux environs du 15 août. Et.: Pas d’étymologie.
δρίος
: «taillis » (Od. 14,858,
poètes
tardifs) ; genre
neutre, mon reconnaissable dans Od. mais garanti par les poètes postérieurs ; pluriel hétéroclite δρία comme de
*Bploy (Hés,, S, E.); un datif hétéroclite δρισί comme de Ἐδρίες est douteux (IG XIV 217,43). On est tenté de rattacher à δρίος les gloses d'Hsch. δριάεντα * χλωρά ο δριάουσαν * θάλλουσαν, En revanche la glose ἐν
Δροῦθος (Télos 11° 8, av.), Bechtel
Gr. D. 3,509.
Et.: Appartient à une base I “der-w-, II dr-ew-, ct. avec vocalismes divers v. sl. ‘su-dorwa dans sûdravà « ferme, sain », irl. derb (*derwo-) « sûr », lit. drûtas « ferme, puissant », avest. drua et tous les termes germaniques relatifs à la notion de «confiance, fidélité», got. frauan « être confiant », v. isl. trüa, etc, dérivé de *trâwo-, v. isl. trü arespect», etc.; un adj. *dreuwo- est représenté par
got. triggws, etc. Pour les rapports avec
δρῦς, etc., voir
s.u, avec la bibliographie. Pokorny 214 sqq.
δρόσος Gr. Gr.
: t. (genre p.-8. d'après épon,
2,34,
n.
«rosée » (jon.-att.)
1,
et
chez
Wackernagel,
les poètes
Synt.
employé
ct. Schwyzer, Vorl.
métaph.
2,82)
de
liquides purs ; en outre, Æsch. Ag. 141 (lyr.), δρόσοι dit de jeunes animaux, de même Call. fr. 260,19 δρόσος signifle rejeton ou semence (?), cf. sous Épon. Adjectifs dérivés δροσόεις «humide, frais» (Sapho, poôtes), Spocepés, id. (Ατ., E., AP), δροσώδης « humide, moisi » (com.) ; en outre les termes rares δροσινός (AP), δρόσιμος (Plu.), ct. Arbenz, Adj. auf -ἰμος 98. Nom de qualité : δροσία (Oracle chez Luc. Alex. 53, Cat. Cod. Asir.) « rosée, écume » d'un cheval : pour le grec moderne, voir plus loin. Diminutif δρόσαλλις nom d’un vin de Bithynie ( Gp. 5,17,3).
— Verbes dénominatifs : δροσίζω et -ομαι « mouiller », ete. (Ar,
Arist.)
également
employé
intransitivement ; avec
«être couvert Alch.); δροσόομαι δροσισμός (Olymp. de rosée » (Anacreont.). Rares composés tardifs : δροσοδόλος, -ειδής, -πάχνη « givre ». Le mot δρόσος qui a victorieusement concurrencé
Epon subsiste en grec moderne avec des dérivés δροσιά, δροσᾶτος, Et.:
etc., qui
Obscure.
expriment
Hypothèses
l'idée de fraîcheur, en l'air de
van
etc.
Windekens,
ΚΖ 73, 1956, 26 ; de Sapir, Leng. 15,185 ; on n'ose retenir l’analyse de Meillet qui occasionnellement (Studia Indo-
Iranica Geiger 236) voit dans δρόσος un terme populaire à prêfixe d et à 8 géminé, cf. latin rôs (et Ernout-Meillet s.u.).
"δροτῆτα voir ἀνήρ. δρυάσαι : κατακολυμθῆσαι ; δρύεται * κρύπτεται (Hsch.), voir δενδρύω.
299 —
δρῦς
δρύπτω : pr. (E., etc.), surtout aor. ἔδρυψα, ἐδρυψάμην (Hom., poètes, X., prose tardive) « déchirer, arracher » notamment en signe de deuil ; préverbes : ἀπο-, xæra-,
παρα-, περι-. Noter l'opt. ἀποδρύφοι (I. 23,187 = 24,21) avec la glose δρυφόμενοι * φθειρόμενοι (Hsch.), où l'on peut voir soit un thème de présent, soit un thème d’aoriste.
Formes nominales, rares : ἀμφιδρυφής « déchiré des deux côtés» (Hom.) et -Spupoc (Hom.), αἰνοδρυφής (Antim.) ; avec
τοῦ συνέσει καὶ προσομιλήσεις (Hsch. — Com. Adesp. 986) ; ἐδρύμαξεν - ἔθραυσεν, ἔσφαξεν (Hsch.) ; ἀδρύμακτον xabæpév (Hsch.). Le
sens
originel
doit
être
« déchirer,
bousculer », avec
δρυός : ?. (scrait m. dans le Péloponnèse selon
Spôs, schol.
Ar.
Nuées
Avec
ne-mne s. après).
δρῦμός,
Debrunner,
IF 21, 1907, 225,
voir sous δρῦς.
δρυπεπής
: «qui
a
mûôri
sur
l’arbre»
en
parlant
d'olives noires (Ar. Lys. 564, com., Thphr., ete.). Composé
d'un premier terme Spu- (c?. δρῦς) et du thème de πέπων, πέσσω,
etc.
composé. daire,
Thème
en 8 qui
ne
flgure
dans aucun
Il existe une variante -πετῆς,
mais
qui
doit
notamment
la glose
πεπτωκυίας.
Malgré
avoir
d'Hsch.
existé
sûrement secon-
dans
δρυπετεῖς *
l'explication
autre
d'Hsch.
14
langue,
ἀπὸ cette
cf.
δένδρου forme
peut être une simple altération populaire de δρυπεπής. Cette forme est confirmée par le féminin acc. plur. drypelidas attestée chez Pline 15,6. On ῖ AP 6,191 dans
en s) "
de ‘thème
Et.: Groupe évidemment expressif issu de la racine de δέρω, apparenté à δρέπω avec un vocalisme mal expliqué (familier ?).
l’Il.;
voir
(pl.
76.
Pflanzennamen
une spécialisation au sens obacène (cf. pour ce sens Poil. 5,93). L'explication τύπτειν ξύλοις doit être une étymologie populaire d’après δρυμός, Et. : Terme expressif issu en définitive de δρύπτω, croisé avec un autre verbe (μάσσω ou ἐμάσσω par exemple ?). Frisk,
δρύφη
gloses,
ξέσματα (Hsch.) ; δρυφή * ἀμυχή, καταξυσμή ; δρυφάδες ὄνυχες, καταξύσματα οἱ λῦπαι, ὀδύναι, À τὰ ἀπὸ πληγῶν πελιώματα, plus le dénom. δρυφάξαι * δακεῖν (Hsch.). En outre des termes familiers élargis en s : δρύψελον « feuille » (Parth.) cf. δρύψελα * πέταλα δρυώδη (Hsch.) ; δρύψια n. pl. «raclures» (AP 6,299); et les composés δρυψόπαιδα * τὴν λαμυράν * ol δὲ ἀπαλόπαιδα ἣ ἐλεεινόν (Hsch.) et δρυψογέροντας * τοὺς ἀτόπους πρεσθύτας καὶὲ olovel ἀτίμους (Hsch.). On rapproche également, d'un thème δρυπ-, δρυπίς, εἰδος ἴ. «plante épineuse » Drypis spinosa (Thphr.) cf. Strômberg,
δρυμάσσειν καὶ δρυμάξαι : τὸ τύπτειν ξύλοις (Hsch.) ; δρυμάξεις " χυρίως μὲν σπαράξεις * χρῶνται δὲ καὶ ἐπὶ
des
401,
ct.
JG
IX
1,485,6
Thyrrheum)
sens originel : «arbre», cf. sch. II. 11,86 et Hsch. s.u. ; ce sens est confirmé par certains dérivés εἰ composés ; mais généralement « chêne », soit = chêne aigilops (φηγός), soit = chône {{ (xpïvoç). Le mot est attesté depuis
gén.
thém.
δρύου
terraln
boisé
(P.
Oxy.
1044,
En composition, sauf χαμαίδρυς « petit chêne », germandrée — lat. irixägd, on a au second terme une forme thématique dans une dizaine de composés, presque tous de genro inanimé, notamment ἄδρυα n. pl., v. 8.v. ; dxpo-, ν. 8. ἄκρος ; ἅμά-, V. SV.; γεράνδρυον v. sous yépoy ; ἔνδρυον * καρδία δένδρου, καὶ τὸ μέσαθον (Hsch.), le mot désigne la clef du joug (Hés. Tr. 469) ; μελάνδρυος semble un adj. épithète de πίτυς « de bois noir » ; neutre μελάνδρυον «bois noir, cœur de chêne» (Thphr.), mais métaphoriquement des 16 pluriel μελάνδρυα désigne tranches de thon 8816 (Xénocr, ap. Orib. 2,58,146) également μελανδρύαι, sc. τόμοι (Ath. 121 b, 315 e); d'où μέλανδρυς sorte de thon, selon Pamphil. ap. Ath. 121 b; voir Strômberg, Fischnamen 128, et Thompson, Fishes s.u.
l'épigramme d’un poète tardif l’acc. hétéroclite δρύπεπα. Ce nom-racine composé ne doit pas être anclen mais peut avoir été créé par le poète. Ce peut aussi être une faute
ont Bpu-, les plus tardifs Spuo-, ainel δρυ-κολάπτης (et. κολάπτω) « pic vert » (Ar.) mais δρυοκολάπτης (Arist.),
du manuscrit pour δρύππᾶν ; 16 mot δρύππᾷ est attesté
avec,
dans une épigramme de Phanias (AP 6,209) qui présente
τοψ, δρύοψ (Ar. Ois. 304) également anthroponyme (IL 19,455) et nom de peuple, ct. Wilamowitz, Glaube 1,52, n. 1; δρύοχοι (cf. ἔχω) « varangues» sc. « qui tiennent
quelques dorismes. Il existe enfln un adj. dérivé δρύππιος épithète de ἀγρός ([6 IX 1,61 époque de Trajan). On ne sait comment expliquer δρύππᾷ, avec sa géminée ? Terme familier du grec occidental, tiré de δρυπεπής ? Une autre hypothèse serait que druppa soit un arrangement latin ancien de δρυπεπής. On notera qu'Athénée 56 4 dit tormellement que δρύππας (acc. pl.) est un terme
«romain ».
‘
Comme
de
les pièces
Spr.
Unit.
premier
bonne
heure,
de bois » (Od.,
186,
composés
les
terme,
d'après
les
ion.-att.,
Hermann,
Gôtt.
noms
les
plus
anciens
d’animaux
en
etc.) cf. Wackernagel,
Nachr.
1943,
6
sq.;
δρυτόμος « bücheron » (Hom. déjà mycôn.) mais δρυοτόμος, «-τομία (PI. Lois) dans 19 grec postérieur. Pour δρυπεπῆς et δρύφακτος qui posent des problèmes particullers, voir 8. V.v.
δρῦς
-- 800 --
Composés avec δρυοδρυοδάλανος (Str.), -yovos (Ar.), «κοίτης (AP), etc. Adj. dérivés : δρύινος «de chêône» (Od., Hp., etc.), δρυόεις « boisé » (Nonn.). En outre : δρυΐνᾶς « serpent » vivant dans des chênes creux (Nic.,
Dsc.),
de cyprès (Thphr.), mais cf. André, aussi nom
δρυἱτης
espèce
Lexique s.u. dryitis;
d’une pierre précieuse (Plin. ct. Redard, Noms
grecs en “τῆς 71 et 54); Δρυάς,
-ἀδος !. Dryade, nymphe
d’un arbre (Plu.) ; également nom d'un serpent (Androm.
ap. Gal. 14,33), cf. δρυϊνᾶς. Mais 16 dénominatitf δρυάζειν " φλυαρεῖν (Hsch.) est lssu du proverbe ἀπὸ δρυὸς δαρίζειν. Les papyri
offrent plusieurs
ex. d’une forme
avec
rétablissement
τρύφακτοι
(Délos,
du
p
disparu
par
dissimilation
rve 8, av., et d’autres
inscr.,
et
Hdn.)
par assimilation régressive. Verbe dénominatif δρυφάσσω « enclore » (Lyc.), à quoi il faut p.-ê. rattacher la forme abrégée (?) δρυξάμενος «ayant défendu, protégé » (P. Grenf. 1,11,14). Autre dénominatif de forme attendue δρυφακτόω « fortifier » (PIb.) avec δρυφάκτωμα (Str.). Et : Composé de δρυ- (cf. δρυτόμος etc., sous δρῦς) et de φράσσω, au moyen du suffixe -vo-, avec dissimilation progressive
des liquides.
thématique
avec le génitif δρύου « terrain boisé » (P. Oxy. 1044,8, etc.) ; δρύακες (Hsch.) est un équivalent de δρύοχοι (voir plus
δρωπάζειν : ἐμθλέπειν (Hsch., A.D. Adv. 139,8) ; δρώπτειν * [διακόπτειν À} διασκοπεῖν Αἰσχύλος Fuyaye-
haut).
γοῖς (Hsch = fr. 481 M.).
Au sens de «forêt, terrain boisé » il existe deux dérivés en
*-mo- : δρυμά pl. n. (Hom.), avec υ long d’après le suivant δρῦμά (alex.) ; avec vocalisme long δρῦμός « bois, bosquet » (SIG 57,28 ve s. av., S, E., pap.). Quelques dérivés : δρυμώδης « boisé » (D., S, Str., etc.), δρύμιος « qui traverse un bois» (Chypre), cf. aussi δρυμίους * τοὺς κατὰ τὴν χώραν
κακοποιοῦντας
dans y
les
boïis»;
«région
(Hacle),
δρυμεῖτις
boisée»
c.-à-d.
(faute
(pap.);
« briganda
pour
δρυμών,
δρυμῖτις )
-ὥνος
m.
(J., Opp., etc.), suff. de noms de lieu, mais épith. d'Artémis ne pout y être directement
enfin
An.
Ox.
1,225
cite
δρυμίς,
vivant
sc.
« bois »
δρυμόνιος rattaché ;
-ἰδος = δρυάς.
Dans
cet ensemble de dérivés en *-mo- la torme anclenne est δρυμά avec u bref, cf. skr. druma- m. « arbre », russe drom, les formes posthomériques avec u long sont dues à l'influence de Spüç, cf£. Wackernagel, Spr. Unt, 184-187. Et. : Le
mot
δρῦς repose
*dru- avec u bref comme
originellement
sur un
thème
l’indiquent en grec même
les
composés et les dérivés (οἵ, Wackernagel, o.c. 184-187) : la quantité longue s’explique p.-ê, parce que, nom d’arbre, le mot est devenu féminin, p.-ê. eussi parce qu’il est
monosyllabe, 1 s'agit d’un nom de l’arbre (le sens de « chêne » est secondaire et le chêne n'est pas un arbre indoeuropéen), qui répond avec un autre vocalisme à δόρυ et à la forme redoublée Séväpeov (de *der-drew-on), avec les thèmes “der-w- ou *dor-w-, *dr-eu- et *dru-. Hors du grec on évoque : indo-iranien déru-et en composition dru-, v. 8]. drévo «arbre », got. triu «arbre » de l'i-e. *drew-o, etc. Pour l’étymologie i.-e., 16 même thème “*der-w-/*dr-eus'observe
avec
le sens
de
«solide,
ferme,
sûr », ete.,
cf.
sous Spoév. Le rapport entre les deux groupes est apparu depuis
longtemps.
On
part
généralement
(cf.
Frisk
s.u.
Spüç) du nom du « bois » pour en tirer la notion de solidité, maïs il ne faut pas en ce cas partir du nom du « chône » puisque.les thémes skr. dru-, gr. Spu- ne peuvent signifier « chêne » en i.-e. Ε. Benveniste (Word 10, 1954, 257-259), dans une analyse pénétrante, invite à voir dans les emplois divers du thème “derw-o-, *drwo-, *dreu-, *dru- des appli-
cations du
sens
de « ferme,
solide ». Tl apparaît
dans
18
structure même des formes i.-e. que les termes désignant en germanique la fidélité no sont pas dérivés du nom de l'arbre. Développement parallèle en iranien où perse draxt «arbre>» remonte à av. draxta, adj. de drang- «tenir terme ».
Voit un croisement de δέρκομαι, Spaxeïv et du thème de ὄπωπα, ὄψομαι, -ωψ. 11 existe un doublet δροκτάζεις * περιδλέπεις (Hsch.), pour lequel Latte compare le nom propre Δρόχυλος (IG IV 730 III, 3) mais l’ordre alphabétique conseillerait la forme δρωκτάζεις,
bois
X.,
à
: m. pl. (le sg. -ος est rare) « barrière » en
claire-vole,
Arist.,
etc.),
« balustrade » au
avec
les
varlantes
tribunal,
etc.
δρύφρακτοι
(Ar.,
(Lib.)
:
-oxoc
δρῶπαξ,
m.
poix qui sert
de
«emplâtre
d'épilatoire » (Hp., médecins) avec δρωπακίζω « appliquer un épilatoire» (Orib., Arr.), -ἰσμός (Dsc.) et la glose δρωπακίστρια * παρατίλτρια (Phot.). ΕἸ : Termes techniques apparentés à δρέπω ; le vocalisme 0 se retrouve dans des termes slaves signiflant « égratigner, serbo-croate drapa-ti, drdpa-ju, cf. russe écorcher», drdpati, etc. Mais 1l y a trace d’un vocalisme zéro dans serbo-croate d/pati. V. Pokorny 211.
@ composé ὁρόψ
: ἄνθρωπος (Hsch.). On a vu dans ce mot un copulatif *ve-dy «au visage d'homme », cf. ἀνήρ. Gedenkschr.
Mais cette explication reste en l'air, c£. Kuiper,
Kretschmer 1,224. Et surtout la réalité du terme peut être
mise en doute : ce peut être une invention des grammairiens anciens, cf, l'Hésychius de Latte s.u.
Δύαλος
: & Διόνυσος παρὰ Παίωσιν (Hsch.). grec.
non
Et : Péonien, donc iltyrlen, Sprache der Iilyrier 1,82 8q.
Krahe,
Voir
δύβρις : κατὰ γλῶσσαν À θάλασσα (Sch. Théoc. 1,118 c). Æit: Hypothèse Illyrier 1,47.
δύη Æsch.,
prose
de
tardive),
(Od.,
calamité»
δύης
πῆμα
cf.
der
Sprache
Krahe,
angoisse,
« mlsère,
δύδ,
: dor. S,
illyriennoe
(Od.
14,338),
πέλαγος ἀτηρᾶς δύης (Æsch. Pr. 746). Δυη- figure comme premier terme dans δυη-παθής (A.R., etc.) avec δυηπαθέω, etc., mais δυήπαθος (sic) est déjà
attesté H. Hermès
Adjectifs
(Æsch.
486.
[lyr.]), δυερός
829
métrique
attique).
épithète
Présent
détresse »
de
« misérable,
: δύϊος
dérivés
Supp.
(inscription
de
θανατός
dénominatif
de
sens causatif : 3° pers. pl. δυόῳσι «ils plongent dans la détresse » (Od. 20,195) comme d'un présent δυάω. Participe
SeSunuévn * xexexoptvn (Hach.). Et:
δρύφακτοι
expressive où Frisk
Formation
On
admet
expriment 19 maheur
généralement
comme
que
ces
termes
rares
une brûlure et l'on obtient
ainst une racine “däu-, “dau-w- qui se trouverait dans δύη au vocalisme zéro, et avec un vocalisme
e dans skr. däva-
— «incendie ». En fait, d'un thème *dw-eu- on a 16 présent infixé skr. dunôfi «brûler, affliger, et de *deu-w-, skr. davd- « incendie », doman- « tourment », gr. Sûn. La base *daw- de gr. δαΐίω « brûier », etc., présente une structure toute différente, cf. Benveniste, Origines 169-170.
Δυμᾶνες : pl. nom d'une des trois tribus doriennes (inser, Ephor. ap. St. Byz. s.u. Δυμάν), avec 19 dérivé Δυμανᾶται (Hdt. 5,68). Fém. Δύμαινα (φυλά) à Trézène et Δυμανίς (St. Byz.), cf. aussi Δύσμαιναι, ΕἸ : Formation comparable à ᾿Ακαρνᾶνες, ᾿Αθαμᾶνες,
etc. Peut être tiré de Δύμη * èv Σπάρτῃ
φυλή
(Hsch.),
301 —
δύο
le suffixe très répandu *-ti->-oc- : δύνασις (Pi., B., S., 1G U* 1126). Nom d’agent δυνάστης qui présente un c non étymologique, cf. δυνασθῆναι dans la conjugaison. Sens : « celui qui a 16 pouvoir d’agir » en général, notamment
en parlant
du pouvoir politique : dit de Zeus (S.), des chefs d'une cité (Hat., PL.), parfois « prince, roi» (Th. 7,33); dérivés :
δυναστικός exerçant 16 pouvoir avec violence et arbitraire (Arist.) ; 1. rare δυνάστις (Déméêtr.). Dénominatif δυναστεύω «avoir le pouvoir, être influent » (Hat., Isocr., etc.), dit du pouvoir absolu opposé à la démocratie (Th. 6,89) ; nom
Le rapprochement avec δίδυμος proposé par Lagercrantz, Streitberg-Fesigabe 218 sqq. n’est pas vraisemblable et il
d'action δυναστεία (ion.-att.), pouvoir plus ou moins arbitraire opposé à ἰσονομία, à πολιτεία ; mais distingué de ὀλιγαρχία (Arist. Pol. 1292 b) ; δυναστευτικός (Arist, etc.), δυνάστευμα (LXX). Ce groupe important exprime.l'idée
n’est pas sûr non plus que Δυμᾶνες repose sur * AupÆoves.
du
mais Δυμή est aussi un toponyme en Achale et en Thrace.
δύναμαι : 1. δυνήσομαι, formes
sont
aor. ἐδυνησάμην,
hom. ; d'autre
part,
formes
toutès ces
passives,
mais
de même sens, aor. ἐδυνάσθην (Il. 23, 465, Od. 5,819, Hat., X.), aor. ἐδυνήθην (trag., att.), pt. δεδύνημαι (att.). Dans les papyri, forme thématique refaite δύνομαι. Crétois νύναμαι (Gortyne) est habituellement considéré
comme issu de δύναμαι par assimilation
régressive du 3.
Sens : «avoir en soi la capacité de, être capable de », cf. Od. 4,237 Ζεὺς … δύναται, d'où dans des emplois particuliers « valoir, signifier » notamment en parlant d’un mot (sur le sens mathématique «avoir pour carré », voir Mugler, Terminologie géométrique s.u.). Aucune forme à préverbe. Adjectif verbal : δυνατός « puissant, capable, influent », et d’autre part «possible » (Sapho, Pi., ion.-att., etc.) avec ie dénominatit tardif Suvarée (Phid., 2 Ep. Cor.) ; composé privatif ἀδύνατος «incapable, faible, invalide », et d'autre part « impossible » (ion.-att.) avec le dénominatif
ἀδυνατέω
(Épich.,
ion.-att.)
et
ἀδυνασία
En outre δυνητικός « potentiel » (A.D.). Nom d’action de première importance
(Hdt.,
Th.).
δύναμις,
-ewç
f. «force » au sens 16 plus général (Hom., ion.-att…, etc.), p.-8. personnifiée dans une inscr. de Téos (Schwyzer,
GL
11, 1921, 76 8q.). Se distingue
de ἰσχύς et ῥώμη.
pouvoir
sans
contrainte
qui
s’impose,
Mais la nasale infixée s’est étendue d’une part à tous les
thèmes de la conjugaison, d’autre part à tout 16 système nominal, notamment à δύναμις. Le thème non infixé serait donc Sux-, Buä- (*du-a,-, *du-ea,-). On & dès lors
tenté de rapprocher SFäv» Shv, SFä-pôç (voir δήν, δηρός) qui expriment la notion de durée. Malgré les efforts des étymologistes (cf. Frisk s.u.), un lien sémantique satisfaisant n'est pas établi entre les deux groupes.
δυνδεκάτῃ
de
ἐνδέκατος. Corriger plutôt en- δυοδεκάτῃ avec Voss Latte, malgré l'ordre alphabétique des lemmes.
et
a eupposé
que
16 mot
par
s’explique
δύο : (Hom., ion.-att.) « deux » avec un doublet δύω (ép., élég.). Cas oblique Guoïv (d'où att. Sueïv après 16 1ve-ti10 8. ἃν.). Le mycénien a les formes dwo (monoPhil, 1958, 212-2153, Chadwick-Baumbach
particuliers,
a 80e avec désinence de la flexion
« efficacité »
d’un remède, sens d’un mot ; en mathématique « carré » ; chez Aristote « puissance, potentlalité» par opposition
Aux
à l’acte (ἐνεργεία). Le mot semble bâti sur le thème δυνα- avec un suffixe -ur- qui fait penser à celui de θέμις,
δυοῖς
mais
θέμις est un ancien
thème
en 8 et,
semble-t-il,
de
genre inanimé. Δύναμις, solidement appuyé sur δύναμαι, s'est aubstitué au vieux nom racine (F)iç. Sur l'emptoi du mot chez Platon, v. J. Souilhé, Étude sur le terme Dynamis…., 1919. Dérivés : δυναμικός «efficace» (hellén. et tardif), δυναμερός même sens (médecins); ϑυναμοστόν terme mathématique ; verbe dénominatif δυναμόω « rendre fort, » (hell. et tardif) d'où δυνάμωσις, δυναμωτικός. Δύναμις à fourni un second terme de composé, dans ἀδυναμία «faiblesse» (Hp., Hdt.), ἀδύναμος (LXX), ἀδυναμέω emanque d'efficacité, incapacité » (Hp., Hdt., fon.-att., etc.). Comme premier terme de composé dans des termes
mathématiques δυναμοδύναμις, « puissance quatre », «κυδος, « puissance cing ». Autre nom d’action rare avec
QE
l'analogie
178,
politique, au pluriel des forces militaires ; dans des emplois etc.),
Schulze,
(Hech.).
: ἡμέρᾳ δωδεκάτῃ
syllabique ?) et cas
monnaie,
éclaire
la' valeur propre de δύναμις, etc. Termes isolés : δυνάστωρ doublet poétique de δυνάστης (Ε. IA 280 lyr.) et f. Buvéorerpe (Tab. Def. Aud. 38,11). En grec moderne subsistent δύναμαι, δύναμις, δυνατός, etc. Mais on dit couramment μπορῶ. “ Et.: H semble qu'on puisse poser un présent à nasale infixée : δύ-ν-α-μαι comme M-v-x-por ou nlà-va-por.
Voir aussi G. Plambôck, Dynamis im Corpus Hippocraticum, Abh. Mainz 1964:2. En attique se dit de la puissance « valeur » (d'une
ce qui
cas
obliques
oblique
il y
a des
duwoupi
(cf. Lejeune,
de
(Hät,, etc.) δυῶν, δυοῖσι, attique récent, en
crétois
et
Suotoig
en
187). Le laconien
athématique
formes
éléen,
Rev.
pluriel
(xûve). : ionien
datif δυσί ; sur voir
Chantraine,
Morphologte, $ 163. Quelques exemples de δύο indéclinable chez Hom. et en attique. Pour l'ordinal δεύτερος d'origine différente, voir s.u., mais noter t6ounxocto-Suog « 72° » (Plu.). Dérivé ancien : δοιώ n. acc. et 16 plus souvent δοιοί avec déci. complète de pl., f. δοιαί, n. δοιά (Hom.), sg. δοιός «double» (Emp., Cali.); AForog semble attesté comme anthroponyme en mycénien (cf£. Lejeune, ibid. et Chadwlck-Baumbach 186). Dérivés : δοιάς, -dBoç f. « dualité » (Gloss.), ct. μονάς, etc. Ce qui est capital c’est le développement sémantique réalisé autour du substantif ion. δοιή « doute », proprement « division en deux » dans l’expression ἐν δοιῇ (II. 9,230, Call.), cf. aussi sous δείδω, d'où le dénominatif ἐνδοιάζω «être dans 16 doute, dans l'embarras » (Th,, etc.) avec ἐνδοιαστός (Hp., Hdt., Th.) et 168 dérivés tardifs : ἐνδοία-
—
δύο
σις, -“άσιμος, -ασμός, -ἀστής, -αστικός, Le simple δοιάζω, aor. δοιάξαι (B.) est rare ; autres ex. δοιάζεσχε, δοιάζοντο, δοάσσαι (sic), δοάσσατα (sic) se trouvant chez A.R. Sens : « douter, avoir l'intention de, imaginer », le groupe 8 subi pour la forme et pour 19 sens l'influence de δοάσσατο
302 — sous ἄλγος), δυσηχῆς (voir s.u.), δυσθαλπής, δυσκέλαδος, δυσκηδῆς, δυσχλεής, δυσμενής, δύσμητερ, δύσμορος, Δύσπαρι, δυσπέμφελος (voir s.u.), δυσπονής, δύστηνος, δυσχείμερος, δυσώνυμος, enfin le dénominatif δυσωρέομαι (Π.. 10,183) « monter péniblement la garde », cf. ὥρα mais
«il semblait », of. sous δέατο.
*Bucwpoc n'est pas attesté.
Δοιός trouve un correspondant exact dans skr. dvayd-, v. sl. düvoji, germ., p. ex. v.h.a. zwetio, 1i.-e. *dwoi-yo-; on note que 16 yod est géminé. D'autres langues ont un v.h.a. zœl “dwei-, cf. lit. dvejà «par deux», thème « branche » ; δοιῇ remonte à *dwoyydi et répond au dat.
Les composés de Suc- appartiennent à tous les genres littéraires. Is ont offert à la poésie la possibilité de créations
t. skr. dvayydi. De δύο adv. δυάκις «doux fois» (Ar.) et δυάς, -ἄδος « dualité » (Pi., etc.), avec συνδυάζομαι, cf. Szemerényi, 119 ; on outre dérivé tardif et technique δυοστός
Syncope
expressives et hardies : cf. δυσαριστοτόκεια « malheureuse mère d'un preux »; jeu sur des noms propres : Δύσπαρις « Pâris de malheur ». Jeux verbaux comparables dans la
tragédie, cf. γάμοι δύσγαμοι (Ε. γάμος (ZÆsch. Suppl. 1064), etc.
Ph.
1047),
δυσάνωρ
D'autre part le vocabulaire de la prose, technique ou non,
utilise
des
composés
avec
δυσ-,
cf.
δυσεντερία
« moitié » (Sch, E. Hec. 32, d’après εἰκοστός, etc.). En composition la forme anclenne est δι-, premier terme, cf. s.u. Auo- n'est attesté que dans les termes techniques tardifs δυοποιός (Arist.), δυοειδῆς et dans 19 juxtaposé SuoxalSexx (1/.); voir aussi sous δώδεκα, Δύο subsiste en grec moderne. Æt.: La brève finale de δύο peut être ancienne et se
« dysenterie », etc. Enfin Suc- s'ajoute alsément à un composé à préverbe, cf. Sucéxpeuxrog, δυσεπιχείρητος, δυσκατάπαυστος, δυσπαραίτητος, δυσπρόσδατος, etc. Et.: Vieil élément de composition également productif
retrouve dans arm. erko-lasan « douze » et le dérivé védique dvakd-. On 8 par ailleurs un thème duel “duwô- ou *dwô
luz-werjan
(et *dwë(u)), ct. δύω, δώδεκα, arm. erku, skr. duvd, duvdu
L'i.-e. *dus- est, généralement rattaché à δεύομαι « manquer de, être inférieur » (οἵ, δέω 2). Voir Frisk, et Pokorny 227.
s.u. duo.
Ernout-Meillet
et dud(u),
ct. Pokorny
228-229,
δυοχοῖ
: πωματίζει
παρὰ Δημοκρίτῳ (fr. 136), ἤγουν
πωμάζει,
σκεπάζει (Hech.), δυοχῶσαι * πωμάσαι
Æt.:
L'explication
qui
pose
un
(Hsch.}.
substantif
peut être superposé à skr. dur-mdnas-, av. dus-manah-. Le préfixe est attesté également en germanique : got. «douter»,
On est tenté de corriger en δρυοχοῖ, dérivé de δρύοχος, cf. sous δρῦς, et v. Chantraine, R. Ph. 1962, 258-259,
:
par
«gémir»
(trag.),
la métrique,
p.-ê.
doublet créé
de
sous
l'influence
de
table » (Æsch. Pers. 941, S. ΕἸ. 1077, Ε. Hec. 212).
δυσβήρης : & δύσδατος (EM 291,43) ; δυσδῆρες * ol δύσθατοι τόποι (Suid.); δυσδηρές * δύσδατον, δυσχερές (Hech.). L'EM suppose le mot issu de Sucbærhpne (?) ; semblerait plutôt tiré directement de βῆναι d’après les adj. en “ἥρης. Pourrait être également une faute pour δυσῆρες * δυσχερές (Suid.), cf. sous -ηρῆς.
cf. le couple εὐμενής,
δυσμενής.
Renforce
le sens d'un
terme défavorable, cf. SucæXyhç «très douloureux » ; détruit celui d’une notion favorable, cf. Sucaebhç. Se trouve ainsi en alternance avec la particule privative
: ct. δύσαγνος,
δυσχλεής,
Strattis (fr. 75 Kock)
δυσσεδής, emploie
δυστυχής. δυσόμοιος
etc. Toutefois δυσγενής, δυστυχής
Le pour
ne corres-
pondent pas exactement à &yevhç, ἀτυχής, Δυσ- peut renforcer un composé privatif, cf. δυσάμμορος (Hom.), δυσάνολθος. Le préfixe a tenu une très grande place toute
l’histoire du
grec.
Le
voir sous βρακεῖν,
δύσγω, voir δύω 2.
δύσεα
δυσ- : préfixe inséparable qui exprime l'idée de « mal, manque », et, finalement une notion privative. S'oppose à εὖ (mais sans s'employer comme adverbe indépendant)
durant
en
δυσ-αής : « qui souffle violemment » (Hom.), « violent » {alex.), voir ἄημι.
pliqué.
ἀνόμοιος,
zur-;
ὀδήρομαι,
μόρομαι, D'où 16 composé πάνδυρτος « tout à fait lamen-
comique
v.ha.
voir δύω.
δύρομαι
d{v)
for-,
celtique, v. irl. du-, do-, en arménien i-, ct. t-gêt « ignorant »,
δυσβράκανος, confirmé
anglo-sax.
ἔδυοχος
«couvercle» est doublement inacceptable, d’'une part pour le sens, de l'autre pour la forme, car un composé avec Su(6)- comme premier terme est invraisemblable.
δύπτω,
en indo-iranien (skr. dus-, dur-, av. duë-, duë-) ; gr. δυσμενὴς
dictionnaire
LSJ
en
offre sensiblement plus de 1000 cxemples (dont certains, il est vrai, constituent des groupes autour d'un même
mot). Exemples homériques : δυσαής (voir sous ἄημι), δυσάμμορος, δυσαριστοτόκεια, δύσζηλος, δυσηλεγής (voir
: τοῦ tolyou τὰ πέριξ, Κύπριοι (Hsch.).
[nex-
Hypothèse 46 F. Solmsen, Beiträge 245.
δυσηχής, -éç : chez Hom. épith. de πόλεμος et de θάνατος, peut donc être interprété originellement « qui cause de grands chagrins » comme
le propose
Ap.
Soph.,
ct. ἄχνυμαι, ἄχος. Mais 16 mot est rapproché de ἠχή (dor. dyé), etc, et est interprêté p.-ê. déjà par certains aèdes «au bruit affreux » Hymne Ap. 64, 16 mot signifle « de mauvaise réputation ». Dans le grec tardif signifle franchement
« au bruit affreux » dit de métaux,
δύσκηλος formé
comme
etc,
(Plu., etc.).
: épithète de χθών (Æech. Eu. 825 hapax) le contraire
de
εὔκηλος
(v.
ἔκηλος),
donc
« inquiète, agitée » (cf. les vers 780-785). Le rapprochement
des seh. avec κηλέω ne mène à rien.
δύσκολος
:
«de
mauvaise
humeur,
de
mauvais
caractère, que l’on ne pout satisfaire » (Ar., PL, orateurs,
— 303 — titre d'une comédie de Ménandre), « qui fatigue », etc., dit de la fièvre, par exemple (Hp., PL., etc.).
Dérivé d’autre
« mécontentement »
δυσκολία «être
δυσκολαίνω
et,
(ion.-att.) ;
humeur»
mauvaiss
de
etc.)
dénominatif
Verbe
etc.).
« difficulté » (D.,
part,
(Ar.,
emploi factitif chez Hp. S’oppose à εὐκολία, εὔκολος, Athénée 262 a voit dans 16 mot un composé de κόλον « nourriture », mais ce sens de κόλον n’est pas anciennement
attesté (cf. sous κόλον). En grec moderne δύσκολος δυσκολία, δυσκολεύω.
« difficile » avec
signific
Et.: Ignorée. Les rapprochements
ne sont pas satisfaisants ; celui ne l’est guère plus, v. εὕκολος.
avec
avec
*Kel- de κέλομαι
“kel-
de πέλομαι
χορίτιδες Béxxer (Hsch.).
: αἱ ἐν Σπάρτῃ
« ménade » ?
μαινάς
Féminin en -αινα parallèle à 18 forme
Latte, malgré l’ordre alphabétique, écrit Δύμαιναι (voir Δυμᾶνες), ct. Ath. 392 f. Δυμάναις (dat. pl, titre d’une pièce de Pratinas), corrigé en Δυμαίναις (Toup et Kaibel)
mais en Δυσμαίναις par Meineke.
E. Rhes. 724,805).
1316,
Ag.
: δυσοίζει *
fournit les gloses
Ilsch.
ὑπονοεῖ,
Suoxepalver,
(Æsch.
peur»
avoir
: «gémir,
δυσοίζω
Λάκωνες ; δυσοίζειν * φοθεῖσθαι,
οἰωνιζομένου καὶ ἄγαν ὑποὑποπτεύειν ; δυσοίζοντος πτεύοντος ; δύσοικτος * δυσθρήνητος ; ἐδύσοιξα * ὑπενόησα. Le
sens
qu'on
supposent
originels
l'étymologie
et
peut partir de δύσοικτος qui permet un rapprochement soit avec οἶκτος (cf. s.u.), soit avec *olxrée de οἴζω verbe issu d’une onomatopée, posé par A.D. pour expliquer δυσοίζω (ct. 14 série œlal, αἰάζω, etc.). Mais les gloses d'Hsch. montrent que ce groupe a été faussement rattaché à οἵομαι, Voir Debrunner, GGA 1910, 7 et l'Agamemnon de Ed. Fraenkel v. 1316. δυσπέμφελος : épithète Th. 440), de la navigation
de la mer (II. 16,748, Hés. (Hés. Tr. 618). Mais (Hés.
Tr. 722) dit d’un hôte désagréable : altération du sens due à une étymologie pop. par πέμπειν voir Wilamowitz, Erga, ad locum.
En
grec
tardif,
dit
du mariage (Max. 88). Donc,
du vent (Nonn. D. 2,550),
sens
originel « tempétueux,
exposé aux tempêtes » et finalement « rude, désagréable », Et.: Terme expressif, sans étymologie, qui semble
comporter
un
redoublement.
A-t-il
existé
un
substantif
Ἐπέμφελος ? Ou ἔπεμφων, of. δυσχείμεροςἰχειμών ? Fait penser à πέμφιξ, πομφός, πομφόλυξ. Autre hypothèse chez Bechtel, Lexilogus.
δύστηνος
Æt.: Signifie «celui qui se trouve en mauvais état » de δυσ- et *orävoy. On rapproche skr. sthdna- n., av. et v.
perse
siäna-
n. « emplacement », racine
: dor., etc., δύστᾶνος
« malheureux,
rable » (Π. et surtout Od., Pi, trag.), toujours en parlant de personnes chez
misé-
le mot s’emploie Ilom. et presque
considéré
Tradilionnellement
ÆEt.:
en prose ; p. ex. Ὦ.
19,255.
(Ε. Suppl. 967). Dérivé Voir aussi ἄστηνος.
peu
d'exemples
Superlatif adv. δυστἄνοτάτως
: -δυστηνία * μοχθηρία
(Hsch.).
composé
un
comme
207-214. Philol. 96, 1944, 161-169 = Kleine Schriften L'argumentation repose d’une part sur la forme, le radical ancien du nom de la main étant proprement χεῖρ-, de l'autre sur le sens qui ne 86 relie pas immédiatement à la notion de « dificile à manier ». M. Leumann rattache l’adjectif à 16 racine de χαίρω. Il faut admettre un vocalisme e radical qui est possible, mais tous les composés sigmatiques de χαίρω ont le vocalisme zéro, cf. περιχαρής, etc.
Burä
: 1. (IG IV 823, Trézène, 1v° 8. av.) et δυτὴ (IG
VII 2477, Thèbes, Cabireum), sens douteux, « chapelle » (?),
Ρ.-ὃ.
«puits»,
cf.
Arch.
Ephem.
1948-1949,
136,139 ;
SEG !1, 1954, 417a À, 17 sqq. Le terme peut être extrait du composé ἄδυτον « sanctuaire interdit » (cf. 16 suiv.), v. Frisk, GH À 44, 1938:1, 16 de
sq., v.
avec une critique Blumenthal, Gl
Arch. Ephem.,
d'une étymologie par l’illyrien 18,1930,154. Papadimitriou,
l. c, pose δύω = βυθίζω ; Burford, ABSA
1966, 330, traduit « water tank »
δύω ! « deux », voir δύο, δύω : 1. δύσω, aor. #ücæ au sens transitif factitif de «faire entrer » est rare pour le verbe simple mais usuel dans certains composés. Au sens intransitif d’«entrer dans » mais
δύομαι
avec
(Hom.,
l’accusatif
ste.), δύνω
de ce dans
(Hom.,
quoi
poètes,
on
avec
entre :
un aor.
ἔδῦνα Batr, Plb.); et de δύομαι, f. δύσομαι (Hom., ion.-att.), aor. ἐδυσάμην et chez Hom. 3° sg. δύσετο (voir
Chantraine,, Gr.
Hom.
1,416
sg.,
et
M.
Leumann,
Gi. 32, 1953, 207-210) ; aor. ath. intr. #Süv (Hom,, ion.att., etc.), pf. 5éSüxæ intr. (ion.-att.) ; les formes passives :
gigniflant «entrer dans» est usuel général, en parlant d'armes que l’on qui entrent dans le cœur, d’astres mer. En attique ne s'emploie plus
Très
hellén.), rarement au χαλεπαίνω, etc. D’où
de χερ- et c’est bien 16 rapprochement que devaient faire les Grecs. Cette analyse est contestée par M. Leumann,
cf. Wilamowitz,
1346.
etc. ;
les noms d’action δυσχέρασμα (ΡΙ., etc.), δυσχερασμός (Phld.), δυσχέρανσις (hellén. et tardif) ; et l'adj. δυσχεραντικός « prompt à s’irriter, mécontent » (M. Ant.). S'oppose à eùxephs.
aor. ἐδύθην,
v.
ἵστημι,
δυσχερής : « pénible, désagréable » (Æsch., ion.-att.) semble plus souvent attesté de choses ou de situations que de personnes. Subst. dérivé δυσχέρεια «difficulté, situation pénible, mécontentement » (S., ion.-att., hellén.). Verbe dénom. δυσχεραίνω «être mécontent, souffrir de », etc.,
toujours chez les trag. ; dit parfois chez eux de situations, de souffrances ; très rarement avec coloration morale,
Herakles,
de
mais 11 ny a pas de composé comparabie. Δύστος de même sens cité chez Hdn. Gr. 1,217 pourrait être identique à skr. duhstha- (i.-e. *dus-st(h)o-), si la forme est authentique et ancienne.
en parlant de personnes (ion.-att., sens factitif, cf£. pour la formation
δυσκραής, cf. εὐκραής et voir κεράννυμι,
Δύσμαιναι
δύω
partir
de
f. -Sü0hcopar, l'ion.-att.
et
avec
pf. -δέδύμαι des
n’existent
préverbes.
Le
qu'à simple
chez Hom. au sens revêt, de sentiments qui entrent dans la guère qu'au sens de
δύω
—
«plonger » et pour le coucher des astres ; mais 195 composés restent vivants.
Nombreuses formes à préverbes qui s’adaptent aux situations et aux emplois et qui groupent autour d'elles des dérivés nominaux : &væ- moyen « émerger » et « reculer » (Hom., ion.-att.), ἀπο- moyen « 86 dévêtir », act. « dévêtir, dépouiller » de ses armes {Hom., ion.-att.), δια- moyen «se glisser » (ion.-att.), elc- moyen «entrer dans » (ion.att.),
&x-
moyen
«se
dévêtir
de,
sortir
de»,
mais
actif
«dévêtir quelqu’un de» (Hom., ion-att.), ἐν- moyen «entrer dans, revêtir », mais actif « revêtir quelqu’un de » (Hom.,
ion.-att.),
κατα-ὀ
moyen
«entrer
dans»,
etc.
(Hom., etc.), actif «couler un navire », etc. (ion.-att.), περι- actif « dépouiller de » (Hom., etc.), ὑπο- « s‘enfoncer sous, plonger, se vêtir, mettre en dessous », etc. (Hom., ion.-att.). Le thème verbal simple signiflant « s’enfoncer », puis « plonger » (concurrencé par κολυμθάω), «se coucher » (en parlant d’un astre) se trouve donc précisé par des préverbes pour des emplois divers. Le thème de présent Intransitif est δύομαι ou δύνω (pour quoi on pose *3uvFa) depuis Hom., cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,696, 2,230.Dérivés nominaux : noms d’action : δύσις (avec v bref) « coucher » des astres, du soleil (Héraclit., Æasch.) opposé
à ἀνατολὴ ; d'où, avec ou sans ἡλίου « le coucher du soleil, l'oceldent » (Th., etc.) ; assez“nombreuses formes verbes avec des emplois variée : ἀνα- «retraite,
à prérecul »
(PL), ἀπο- (J.), εἰσ- (Arist.), ἐν- (créé par PI Gra, 419 c), «fait de vêtir, vêtement » en grec tardif; ἐκ- « sortie, possibilité
d'échapper»
(Hdt.);
κατα-ὀ
(tardif),
ete ;
avec le suffixe -μαὰ les dérivés 168 plus anciens comportent tous un préverbe ét se rapportent au vêtement : EvSüua « vêtement » (IG XII 6,593 a, v* s. av., Mén., LXX,
etc.),
ὑπόδυμα « tunique » (Schwyzer 74, Andanie), ἐκ- (tardit et rare) ; 10 simple δῦμα « vêôtement » (P. Oxy. 929,8,15) ; en outre, n. pl. δυσμαί (singulier très rare) « coucher du soleil » ou des astres, « couchant, occident » (Æsch., Hdt., ion.-att.) avec le doublet δυθμαί (Cali,, ct. Chantraine, Formalion 148 sq.) et le dérivé δυσμικός (Str.).
Dérivés avec suffixe de nom d'agent : dvuthp « qui sert, à vêtir » épithète de πέπλος (S. Tr. 674 hapax), plus
16 dérivé ἐνδυτήριος (S. fr. 526) et 168 neutres ἀποδυτήριον « vestiaire»
(lon.-att.),
ὅπο-
peu
clair
et
douteux
(Str,
14,5,6). Les dérivés du type δύτης, -ou m. sont plus importants et plus nombreux : δύτης « plongeur » (Hdat. 8,8);
usuel
avec
des
préverbes
(attestations
tardives) : ἐκ- « qui dévêt » (gloss.), nom
d’une
(Aqu.),
ἐπι-
(S., LXX), Andanie,
fête
et ὅπο-
LXX,
en
Crète
ἐπεν-
(Ant.
«robe
« vêtement pap.,
etc.)
avec ἐκδύσια
Lib.),
portée
&v-
« vêtement »
sur
une
avec
ὅπεν-
(ion.-att.),
autre»
comme
λωποδυσία
74,
(Str.) ; composés
d'un serpent (Str.), λωποδύτης « qui met d’autrui», ἐ voleur de vêtements, fllou»
λωποδυτέω
pl. n.
de dessous » (Schwyzer
avec un premier terme nominal, avec
souvent
ἀμμοδύτης
dit
les vêtements (S., ion,-att.)
et
λωποδυσίου
(δύκη) ; τρωγλοδύτης « troglodyte » (Arist.) avec δυτέω, πδυτικός ; le nom de peuple Τρωγλοδύται (Hdt., etc.) présente souvent la forme Tpæyo-.
Un adj. verbal -δυτος fligure dans une vingtaine de composés, notamment : ἄδυτος (Pi.) et surtout comme subst. m. et généralement n. ἄδυτον « sanctuaire intordit » (H. Herm., Hdt,, etc.), d’où p.-ê. δυτᾷ (cf. s.u.), ἐνδυτός «que l’on revêt», évBurév «vêtement » (Æsch., etc.), ποδένδυτος (Æsch.), ῥακόδυτος (Ε. Rhes. 712).
804 — Du
thème
aquatique
-δυτός,
inconnu
δύτης
sont
(Dionys. Av.;
tirés
: δυτῖνος
ct. ἐκτῖνος,
oiseau
κορακῖνος) ;
δυτικός « plongeur » (Arist.) « qui se trouve au
couchant »
{J., ete.).
ÀA côté de δύομαι
ont été
créés deux
présents
ana-
logiques : δύπτω «plonger » (Antim, A.R., Lye.), nom d'ag. δύπτης « plongeur > surtout comme nom d'’oiseau (Call, Lyc., Opp.), οἵ. Thompson, Birds s.u. Le verbe serait tiré de δύω d'après l'analogie de κύπτω (?) ; cf. aussi βύπτω sous βάπτω ; d'autre part δύσγω * ἀποδύω (Hsch.), peut-être par analogie avec μίσγω (Wackernagel, ÆZ 33, 1895, 39 = ΚΙ. Schr. 1,718). Et. : On ne trouve à rapprocher que 16 thème védique isolé upä-du- « vêtir », attesté au gérondif upädütya-
δῶ : chez Hom. en fin de vers dans 23 ex., d'une part dans la formule ἡμέτερον δῶ (1|. 7,363, etc., Od. 1,176, ete.), également ὑμέτερον (Od. 24,115) et ἐμὸν (Od. 4,169 = 8,28) toujours avec sens latif « chez nous », ete ; 10 ex, avec préposition et adjectif où δῶ fonctionne nettement comme substantif, οἵ, IL. 1,426 : Διὸς ποτὶ χαλκοθατὲς δῶ, etc. Comme complément d'objet (3 ex.), p. ex. ἐπέφραδεν ὑψερεφὲς 86 (Od. 10,111 = 15,424). Un seul ex. au nom.
δῶ ἀφνειόν (Od. 1,392). Enfin Hés. Th. 9383 a l'innovation abusive χρύσεα δῶ acc. pl. à l’intérieur du vers. Du point de vue grec il s’agit d'un nom de la maison et les anciens y voyaient une forme abrégée de δῶμα. Les modernes ont vu dans δῶ une forme de sandhi issue de Ἐδῶμ qui serait un nom racine à vocalisme long, οἵ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,569 avec la bibliographie. Il est peut-être plus plausible de poser à l'origine un adverbe
latif δῶ (cf. le parallélisme entre ἡμέτερόνδε δῶ).
Cet
zuo, dont
adverbe
"ἀ
se retrouve
on rapprochera
mot
comme
nom
de
v. sax.
ἰὅ, v.h.a.
lat. endo où l’o est bref,
anda (cf. Kv5ov). Bien entendu le
dans
et ἡμέτερον
la
hitt.
les aèdes hom. ont utilisé maison
par
rapprochement
avec δόμος. Voir aussi δῶμα. δώδεκα : (Hom,, ion.-att.) mais aussi δυώδεκα (Hom., Hdt, Pi.), δυόδεκο (arcad.) et δεκαδύο (déjà Schwyzer 63, 53,
Héraclée)
qui devient
usuel
en grec tardif ; pour
δυοκαίδεκα voir sous δύο, Dérivés : δωδέκατος « douzième » (Hom., etc.) avec le doublet hom. Suw- voir aussi sous δυνδεκάτῃ; d'où δωδεκαταῖος
jours » (PI., etc.) avec 16 doublet
« de douze
δυω- (Hés.); δυωδεκατεύς « douzième mois» (Tauromenium) ; δωδεκάς, -ἀδος f (δυω-) «groupe de douze » (PL), avec 16 dérivé δωδεκαδικός ; δυωδεκᾶϊς et δωδεκηΐς «sacrifice de douze victimes » (Delphes), ambassade envoyée à cette occasion,
dit aussi d'une formé d'après
Tfu0ätç, ete ; δωδεκεύς * χοεύς (Hach.) ; adv. δωδεκάκις « douze fois » (Ar., etc.), Nombreux composés copulatifs, comme δυωδεκόδοιος «valant douze bœuts» (Hom.), δωδεκάδραχμος (D.), δωδεκαετής (J.), etc.
Et. - ἘδΕω-δεκὰ — skr. dvd-daga. AbwBexæ sur δύω; cf. aussi lat. duodecim, v. 5bo, mais Szemerenyl Numerals,
δῶμα tardive),
: n.
(Hom.,
sur l’ex.
poètes,
arcad,
Hat.
(Schwyzer
Sur 24.
2,62
arm.
est refait erkolasan,
[plur.],
654,21),
prose
cf. Ruijgh,
Élément achéen 117. Le pl. δώματα est plus fréquent que le
— sg. pour souligner l'étendue d’un
palais, etc., cf. δόμοι,
Säpov
305 —
(Cos) ou Δωρια (Cnide), traitement phonétique du prêcé-
οἴκοι, etc. Sens : «demeure, palais, maison », parfois « famille » (Aïsch. Ag. 1468), parïois « demeure des dieux »
dent Ÿ mais
(Hom.), « temple » (Pi., Æsch., «toit, terrasse » (NT, etc.).
avec le toponyme Δώριον (IL. 2,594, etc.) ; δωρικός (Hät., Th., etc.) et δωριακός (Th. 2,24, oracle, garanti par la métrique), cf. Chantraine, Études 107 ; fém. Awplç, -ἰδος (Hat., ion.-att., etc.), partois empioye avec un subst,
Dérives
souvent
: δωμάτιον
«cbambre,
arc. l c.), en grec tardit
« petite maison » (Ar.), mais le plus
pièce»
(att,
etc.);
δωματίτης
m.
«qui conterne la maïson» épith. de divinités (inser., Paus.), -τῖνις ?. épithète de toria (Æsch. Ag. 968). Verbe dènom. δωματόομαι au pf. « être pourvu de maisons » (Æsch. Suppl. 958). Doublet tardif δόμα (Max., Hach.). Le grec moderna Β gardé Gdpa au sens de « toit, terrasse »,
et δωμάτιο au sens de « chambre ». Et. : On 8 pensè que Säjuæ était un « élargissement » du nom râcine que l'on croit retrouver dans δεσ-πότης et
apparenté à δόμος, i.-e. *dem- ct. sous δόμος. On a évoqué 19 thème en n de l'arm. fan « maison », gen. fan mais cette forme admet plusieurs explications. Voir encore Schwyzer, Gr, Gr. 1,524 n. 6. On pourrait se demander sl δῶμα n'est
cf. Δώριος.
«dorien » (Pi,
s...
un
notamment
couteau
etc.)
dit
pour
(E.
Εἰ.
Divers
adj. dérivés
notaniment
désigner
819),
un
des
du
mode
territoire,
plantes,
: Δώριος musical,
la
Doride,
notamment
la
viperine.
Verbes dénominetifs : δωρίζω « parler dorien, avoir des manières doriennes » (Théoc., etc.) aveu le dérivé δωρισμός {Démétr, Eloe. 177) et l’adverbe δωριστὶ (att., etc.) dit du dialecte, des manières, du mode musical; δωριάζω «s'habiller à la dorienne » {Anucr.). ΕἸ : Thème en -vûç comme Αἰολεῖς qui semble clair.
Mais Δωριεῖς est obscur. Voir Frisk s.u. avec la bibliographie.
En
outre,
P.
Ramat,
Par.
del
Pass.
16,
1961,
62-65, qui cherche un rapport avec Sépu «arbre, chéne » (?)
pas issu de 5& suivant l’anaiogie des dérivés en -μὰ (?).
1 δῶρον δωμάω,
: «don», voir δίδωμι.
voir bépo.
2 δῶρον : n. «paume de 18 maln » (Poil.), mais habi-
δωράκινον
: espèce
de
pêche
à chaire
3,1,4, etc.), Emprunt au lat. düracinum, Lexique s.u. A donné 16 grec moyen
dure
(Gp.
οἵ, J. André, et moderne
ῥωδάκινο(ν).
Δωριεῖς Debrunner, comme prouve
tuellement « paime », mesure de iongueur correspondante (laser. de Milet, Nic.), second terme de compusé dans δεκάδωρος (Hés. Yr. 426), ἐκκαιδεκάδωρος (Il 4,109),
ὀρθόδωρος
« main » depuis 16 poignet
doigts (Poll. 2,157) même
: v.
act.
Fesrschr.
-ιἧς
(maia
Od.
Wackernayel
33,
anthropon. (Hdt.) et déjà que 16 mot existait avant
1,177 n.
: «τέες,
cf,
1), 6ÿ. Δωριεύς
en mycénien ce qui l'invasion dorienne ;
adjectif (Pi. P. 8,20), d’où la num de fête Δωρίεια pl. n.
sens chez
jusqu’au bout des
Hsch. qui aonne aussi
l'équivalent ombauñ. On rapproche, avec un autré vocalismie le thèrne en ἐ attesté dans les gloses d’Huch. : δάριν * σπιθαμήν. ᾿Αρκάδες et Skplelip * τὸ ἀπὸ τοῦ jpeyadou δακτύλου ἐπὶ τὸν μικρὸν διάστημα glose prob. laconienne,
ct. Bechtel, Gr. Dial. 1,388 et 2,383.
ΕἸ : On rapproche alb. dorë, ct. Pokorny, 208.
E & : également répété & ë, & ἕ, Interjection qui exprime la douleur ou la peine Herakles, au vers 1025.
(trag.,
com.),
ê-, À- : particule jointe aux
temps
ct.
Wilamowitz,
passés du
verbe
à l’indicalif : imparfait, aoriste, plus-que-parfait, Facultatif chez Homère, très exceptionnel en mycénien, ct. Hoenigswald, Mycenaean Studies Wingspread 179-182.
La forme %- est ancienne lorsque le radical verbal 8 l’initiale F-, et peut-être parfois devant y- (à l’imparfait ἀ' εἴμι).
Ailleurs
elle
est
secondaire,
issue
de
l’analogie
de ἤθελον, οἵ. Debrunner, Festschrift Zucker 85 sq. Et.: L'augment est attesté en indo-iranien (a-,
à-),
en arménien (e-) et en phrygien (e-) : à grec E-pepe répond
skr.
d-bharat,
Schwyzer,
Gr.
arm. Gr.
e-ber;
phryg.
ἔδαες
« ἔθηκε»,
ct.
1,651.
(PI. Banquet
175 a); gén. hom.
ἔο, elo, éo, eû, ion.-att. où (rare), ἔθεν toujours tonique (Hom.), lesb. Fé0ev, locr. Féog; datif (F)ol et (F)ol (Hom.), chypr., dor., lesb.
For,
att. ol, volontiers
un sens possessif (Schwyzer,
Gr.
employé
Gr. 2,189, Latte,
avec Οἱ. 35,
1956, 296), éoï deux fois chez Hom. ; crétois Frv (οἵ. Hés. Fr. MI, Pi. P. 4, 36, Ν. 7, 98), béotion êlv (Corinne). Le pronom est réfléchi lorsqu'il est accentué, anaphorique lorsqu'il est atone. Certains emplois du dérivé ééç notamment peuvent faire supposer qu'il s'agit d’un réfléchi valable pour toutes 168 personnes, puis réservé à la troisième, devenu enfin anaphorique lorsqu'il est atone.
En i.-e. 16 mot indiquait ce qui existe de manière autonome et
pouvait
s'appliquer
les autres personnes (cf. Hés.
à
toutes
168 personnes, comme
l’indiquent notamment des faits slaves. En prose attique s'emploie accentué comme réfléchi indirect, mais rarement. Pour 16 pluriel, voir σφε, etc. Adjectif dérivé : hom. (F)éç, crétois, lesbien, etc. Fôc, avec le doublet ééç (Hom., Pi., dor., thessal.), possessif de
Tr. 58); A. R. 2, 226) ; cet
emploi qui a dû être homérique et admis par Zénodote, a été effacé et corrigé dans la vulgate par les grammairiens alexandrins, cf. ἑῆος sous ἐύς, Pour éœutoÿ, voir s.u. Et.: Thème de «réfléchi» indo-européen *se-/*sWe-. grec
En
16 mieux
la forme
dans
attestée,
la mesure
où
le traitement phonétique du digamma permet de la reconnaître, semble être *swe-, qui n’est attesté que dans le skr. sva-, pour des dérivés ou comme premier terme de composé dans sva-fah «de soi-même», sva-jd- «né de soi-même ». Le thème *se- est bien atlesté hors du grec dans lat. së, v. sl. se, got. si-k; le datif *soi est attesté
dans v. perse Say, av. hë, prakrit se. Ce thème peut flgurer dans certaines formes grecques sans digamma, en particuller là où chez Homère le digamma initia! n'est pas admis
par la métrique.
€, & : pronom 3° personne = acc. sg. αὐτόν, réfléchi ἑαυτόν (ef. plus loin), hom. ‘{F)é, pamph. Fhe, hom. rare éé ; ë se lit parfois en attique
la troisième personne «son, son propre*; s'est employé pour
chez
Hom.
rarement attesté
Enfin l'hom. éé, éot,
suppose
cf. p.-ê.
*sewe-,
lit. save-,
L'adjectif
(F)ég, ἑός de *awos, *sewos répond à skr.
svd, lat. suus.
Voir
1954, 36.
Pokorny
882 ; Benveniste Β S L δ0,
&ä : Interjection d’étonnement et de mécontentement surtout attestée chez les trag. et les comiques, et devant une question, parfois hors du vers. Sur l’emploi de #& voir E. Fraenkel, Agamemnon, p. 580, n. 4. Ek, : 2e pers. 88. de l'impér. de ἐάω devenue interjection, cf. Schwyzer, ÆZ 60, 1933, 141 sq.
täv : issu
de εἰ ἄν
(att.);
également
avec
crase %v
(lonien, Hdt., Th., parfois Ar., etc.), attique &v (orateurs,
prose, etc.). Les inscriptions anciennes ont ἐάν. Voir pour la crase attique Lejeune, Phonélique 295 ; la quantité longue de l'œ dans éäv serait due à l'influence de 18 forme avec crase &v. Autre hypothèse, Schwyzer, Gr. Gr. 2,885, n. 1 (de * &v). Conjonction signiflant « si », avec 16 subj. Mais a été utilisée nistique et tardif.
pour
la
particule
“Av signifie «si» en grec moderne.
&v
en
grec
hellé-
ἑανός
—
éavôs : m. (εἰανός en début de vers, IL. 16,9) « vêtement, Le mot
Orph.).
robe de femme » (FI[., A.R.,
est aitesté
en
308
— hëapa : pl. n. ( (1G ΧΗ 3, 450, Théra) sens inconnu. On peut rapprocher la glose ἐαρόν * λουτῆρα % πρόχουν
mycénien : datif pl. weagnoi, qui confirme 16 digamma initial
(Hsch.).
admis chez Hom. C’est seulement chez Orphée que [6 mot présente un « long.
Et,:
Et.: De * Fec-aœvog, cf. ἕννυμι. éavés
initial (cf. πέπλον) et cité comme Fr. 156. Et.: Le (métathèse
avec
toujours
: adj.
œ
digamma
sans
iong et
I. 18,352,613) épithète de vêtements (λιτί, de l’étain. Sens inconnu : « souple, fin» (1].}, épithète d'iuétiov par Greg. Cor. ; ct. Sapho, sens n’est pas précisé ; l’x long -est de quantité ?). Pas d’étymologie.
donné pour chypriote εἰαροπότης * αἰμοπότης, comme épithète d'Érinye ἠεροφοῖτις par la scholie Schr. 402 sq. Vieux
mot,
en
obscur
ignoré
d’Hom.,
repris
par
les
;
2 ἔαρ : Ε. Expoc, n. (Hom.,ete.) avec gén., dat. ἦρος, ἦρι (att.) et 16 nom. % (Alem.), ef. Gr. Gr. 1,251 ; on trouve aussi en poésie εἴαρος, Sens : « printemps », parfois employé au figuré. Composés : ἐαρί-δρεπτος (Pi.), ἐαρο-τρεφής (Hom.,
ion.-att,
eltc.)
contractés Schwyzer, εἴαρι, etc.
suffixe
que
dans
(Mosch.).
avec
parfois
θερινός,
etc.
(ct. lat. uernus,
lit.
vasarinis «estival»); ἑάρτερος (hapax artificiel, Nie. Th. 380) avec 19 suffixe de différenciation -τερὸς ; ἐαρίδας * τὰς κανθαρίδας (Hech.) «scarabéess, ct. Strômberg, Worlstudien 13. Vorbe dénominatif dapltæ «passer le printemps », etc. (X., Ps, PI., etc.).
Le mot
a phonétiquement longue de l'& de
éä&roù, etc., qui confirme la quantité ἑαυτοῦ ; le pluriel attendu est σφῶν
αὐτῶν, etc., voir sous aqe; le pluriel ἑαυτῶν, etc. est analogique du singulier ; déjà attesté chez Th., il apparaît dans les inscriptions vers 395. Formes dialectales isolées :
crêt,
Frauroü,
thessal. dat. εὑτοῦ
Sur
d'autres
formes
sous
αὐτός.
Réfléchi
de
structure
ion.-att.
soi », etc., parfois employé
de
(Schwyzer 590),
etc.
toute
différente,
voir
personne
« se,
la
notamment
3°
chez les tragiques
ne subsiste guére
que
dans
ἴ6 grec
« les uns les autres ». Dérivé tardif éœutétns, À. « personnaHité »
puriste et
(Proci.).
Cf.
à
la
première
et
seconde
personne
ἐμεωυτοῦ, σεωυτοῦ, ἐμᾶυτοῦ, cäuto, etc, ἘΠ. : Combinaison des pronoms ë, etc., et αὐτόν, etc. Homère présente quelques exemples de & αὐτόν, ἕο αὐτοῦ, ot αὐτῷ, ἔμ᾽ αὐτόν, ἐμοὶ αὐτῷ, etc. Pour expliquer les formes contractes de l'ionien et de l'attique on part de groupes comme ëo αὐτοῦ» ion. ἑωυτοῦ, att. ἑᾶυτοῦ, éoï αὐτῷ» ion. ἐωυτῷ, att. éduré ; le timbre & de l'attique s’explique par le traitement propre à la crase, cf. Schwyzer,
Gr.
Gr. 1,402,607.
ἑάφθη
: aor. en -θην de signification douteuse dans la
formule ἐπὶ δ᾽ ἀσπὶς ἐάφθη καὶ xépug (1|. 13,543, cf, 14,419). Anciens
Les
ne
savaient
pas
δὶ 16 mot
comportait
une
aspiration ou non (Aristarque est pour la forme sans aspirée). Considéré par Tyrannion (Sch. A) comme valant ἤφθη ; par Aristarque comme apparenté à ἕπομαι ; Hsch. glose par ἐκάμφθη, ἐδλάθη ce qui n'a pas de sens. On
signifie
qui
signiflcation « glisse, retombe », etc. ;
attend comme
Meister, Hom.
K.
en poésie εἰαρινός, par allongement métrique, ἦρινός contracté, et ἠαρινός allongement métrique influencé par la forme contractée. Sens : « du printemps, printanier ». Même
usuelle dans la tragédie ; enfin 16 grec hellénistique, etc.,
ancien, Cf. sous ἑ ; également au pluriel au sens réciproque
si grec elxp, ἧαρ résulte d’un allongement métrique, ou si, plus probabtement, ce n'est pas la forme ancienne, à voyelle
: ἐαρινός
119.
par Hsch. En composition φυχοπότης (Hsch.) ; εἰαροπῶτις, est fourni comme variante pour T (Il 19,87), cf. Schulze, ÆI.
Nic.) ; le mot
Euph,,
Alexandrins et remplacé par αἷμα, qui d'’ailleurs est peu elair. Et.: Nom ancièn du sang, thème en r/n (mais cette flexion est perdue en grec), skr. dsrk, gén. asndh, hittite eshar, gén. e3(ha)-naë, le mot présente des traces d’une quantité longue de l'initiale (cf. Benveniste, Origines B), tokh, ysär, lette asins, arm. forme élargie ar-iwn, lat, aser, v. Ernout-Meillet s.u. *assyr. On peut se demander
Dérivés
Lautsiudien
pour la seconde et la première personne, ce qui peut être
somme
longue.
Sommer,
est
(Call,
« suc»
flguré
au
voir
éduroû, -τῆς, -τῷ, -τῇ, -τόν, -τήν : ion. ἑωυτοῦ (ἑωτοῦ) ; à côté de ἑαυτοῦ par contraction αὐτοῦ qui est la forme
1 Zap : n. également εἴαρ, et chez Hsch. ἧαρ, gén. -pos; «sang»,
Inconnue;
Kunstsprache
«lancer»
et
110, n. 2, évoque ἰάπτω
«biesser»
(voir
s.u.).
Rien
de
elair.
ἐάω, @ : impf. εἴων, aor. inf. ἐᾶσαι, indicatif εἴᾶσα, fut. ἐάσω (toutes ces formes sont hom.); en outre en attique
pf. εἴακα et εἴᾶμαι, aor. passif εἰάθην. Sens : « permettre » (avec oùx «ne pas permettre, renoncer à », etc. Très peu de
défendre », etc.), « laisser, formes à préverbes : elo-
tardif, xrœp- tardif, προσ- (Actes des Apôtres). Pas de dérivé. Le verbe est rare en grec tardif notamment dans
19 ΝΤ et disparaît en grec moderne, remplacé par ἀφίνω. Pas de dérivés.
est remplacé par ἄνοιξις. Et.: La glose yéap * ἕἔαρ (Hsch.) et la prosodie homérique prouvent qu'il faut partir de Ftæp. On pose donc
Il s'agit d'un présent radical dont les formes offrent diverses particularités. Les formes à augment sont toujours à initiale el- (chez Hdt. l’imparfait et l'aoriste sont toujours
*Fécap, vieux terme à alternance r/n (mais le thème en n
dépourvus
n’est
qui ne sauraient être Hom. 1,356) : la forme
pas
attesté
en
grec);
cf. av.
loc.
vagri
(= vahri)
4 8 printemps», arm. garun « printemps», Iit. vasarà « été », V, si. vesna 6 printemps », skr. vasanid-. A côté de “wes-r-{*wes-n-, on a “wës-r dans lat. uër,
v, isl, vdr, cf. Benveniste,
Origines,
16,
180.
d'augment ; sur les formes
hom.
du
type
εἰῶ
anciennes, cf: Chantraine, Gr. de l'augment invite à poser un
thème à initiale y ou plus probablement s, mais l'absence d’aspiration initiale surprend (Lejeune, Phonétique 78, ἕασον. Συρακόσιοι (Hsch.), ct. n. 2); les gloses ἔβασον
— EM
et
308,27
…
εὔα ‘
Eæ
(Hsch.)
conduisent
à poser
Ve(F)e-.
ἐγείρω
309— ἔγγὐς
: adv. « proche » en parlant de lieu ou de temps
(Hom,, parfois
lon.-att., etc.), Comp. et superl. ἐγγυτέρω et ἐγγύτερον, ἐγγυτάτω εὐ ἐγγύτατα (ion.-att.);
On attend un aoriste Exo(c)a avec æ bref, lequel peut être attesté dans 168 formes d’Hdät. Éxoov, èdoouev et dans les formes hom. isolées ἐάσουσι (Od. 21,233), εἴασεν (JI, 10,299) ; chez Homère on imaginerait que les formes
latif d'adjectif ἐγγύτερος, -τατος attestés tardivement (LXX, etc.), sauf δι᾽ ἐγγυτάτου (Th. 8,96). Autre thème
avec œ long (jamais n) recouvrent des graphies avec sigma
de comp.
géminé, p. ex. ἐᾶσαι (II. 4,42) à lire ἑάσσαι, οἵ. ἐάσσω chez
(Hp., grec tardif), ἔγγιστα (Antiphon 4,4,1, à propos de liens de parenté, inscription de Thisbé 716 VII 2225, 170 av., grec tardif) : ces thèmes primaires sont en fait postérieurs aux thèmes du type ἐγγυτέρω, etc., cî. Seiler,
Parménide
8,7.
empruntée
aux
La
flexion
avec
dénominatifs
aurait
& long
(cf.
aussi
donc
été
Enoov * ἔασον
[Hsch.}). Au présent, on a voulu voir dans la forme Ëæ, variante attestée en IL 5,256, une troisième pers. du sg. athém. à voyelle brève (Chantraine, Gr. Hom. 1,305 avec la bibltographie). Et. : Une fois posé un thème *(c)eF«-, on reste dépourvu d'étymologie, cf. Frisk avec la bibliographie. Le mot fait penser à lat. sinô, également obscur.
téSopos, ἐδδομήκοντα, voir ἑπτά. éGevos
: f. (m. une fois à Délos) et ἐδένη f. (Thphr.
4,4,6) « ébène » (Hdät., Arist., Ther., etc.) : les Anciens distinguent l'ébène d’Éthiopie au bois noir luisant et sans nœud, et l’ébène de l’Inde à taches blanches et rougeÂtres. Composé : ἐθενό-τριχον « aux cheveux d'ébène », nom de l'&Slavrov, capiliaire noir, plante, ct. Strômberg, Pflanzennamen 38,158. Dévirés ἐθένινος «+d'ébènes (Str., etc.), ἐδενῖτις sorte de germandrée = πόλιον τὸ ôpervév (Ps. Dsc.). Et.: Emprunté à l'égyption Abnj, 16 mot étant peut-être à l'origine nubien, Spiegelberg, KZ 41, 1907, 131 ; le h égyptien n'est avec exemples
langues,
pas noté, analogues.
cf. Sethe, Emprunté
cf. Schrader-Nehring,
ἐβρατάγησεν
GGN 1925, 51-52, par de nombreuses
Reallexikon,
(Hech.).
Et.: Inconnue. Hypothèse thrace de Fick, ΚΖ 42, 1909, 85, ef. Pokorny 222 et 323.
tyyapeûw, -έω, -la, voir ἄγγαρος. :
(Inschr.
1
335,
Olymp.
de
présent
participe
sens
Dittenberger
av.),
s.
inconnu
admet
le sens de ἐπιδημοῦντες. On a supposé (οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,482) un dénominatif d'un ἐγγᾶρός = ἔγγειος, dérivé de y& = yñ, avec le préverbe ἐν. Hypothèse un peu différente de Bechtel,
Gr. Dial. 2,864.
Ne s’agirait-il
pas simplement de ἐγγαρέω = ἐγγαρεύω, cf. le précédent ? On doit comprendre « transportant », ct. Ernault-Hatzfeld,
14, 1912, 279-282. Donc cf. &yyapog.
R. Ét. Anc.
ἔγγραυλις,
-emç
: ἴ, espèce
ἐγκρᾶσίχολος.
appelé
aussi
γαῦρος,
cf. Hatzidakis,
Et.:
Inconnue.
Strômberg,
Le
d’anchois nom
grec
(Æi.,
Opp.)
moderne
est
vraisemblable
de
GI. 2, 1910, 298.
Hypothèse
peu
Fischnamen 63 sq.
ἐγγυαλίζω, ἐγγύη, voir sous γύη.
et superlatif
Steigerungsformen
de comparatif et de super-
avec suffixe primaire, adv.
ἔγγιον
107-108.
Adverbes dérivés : ἐγγύθι « tout près » (Hom.), ἐγγύθεν «de tout près, tout près » (Hom.,
ion.-att.), οἵ, Lejeune,
Adverbes en -θεν 316-317. Nom de qualité ἐγγύτης « proximité » (Str., A. D, etc.) ; la glose d'Hsch. ἐγγύδιον * ἔγγιον, πλησίον, προσῆἧκον est inexpliquée. Dénominatif ἐγγίζω (Arist., ΡῚΡ., LXX) « approcher » au sens transitif ou surtout intransitif, aor. ἤγγισα, pf. ἤγγικα. Pas de dérivés en grec ancien. Le grec moderne emploie encore ἐγγύς, ἔγγιστα, ete. Eyyllæ «toucher, approcher », etc., est usuel. Ef.:
Adverbe
final est.un
sg. que
dont
sigma
(Schwyzer, ce n’est
peut
se
«adverbial»
Gr. pas
on
Gr.
un
1,620).
vieil
demander
si 16 sigma
ou la désinence
de nom.
II apparaît
tout
adjectif
en -uç,
en
cas
cf. Seiler, l c.
Il est tentant de retrouver dans ἐγγύς 16 vieux nom de la main que l'on a dans ἐγγύη, etc. (voir sous γύη, γύαλον, etc.), avec le préverbe ἐν. L’adverbe signifierait alors originellement «sous la main». Autre hypothèse voisine, Schwyzer, o.c. 1, 620, n. 3. Une autre, toute
différente
1939, 681.
(ct.
βαίνω !) de
Rend.
Pisani,
Isi.
Lomb.
73,
ἐγείρω : pr. (Hom., ion.-att, etc.), aor. inf. ἐγεῖραι (Hom., ion.-att., etc.), f. ἐγερῶ (ion.-att.), pf. résultatif
: ἐψόφησεν, voir sous ῥαθαγέω.
ἔγγσ.ροὓντες
le thème
1,209, ete.
: τράγος βάτης * καὶ ποταμὸς Θράκης
ἔβρος
à ces formes répond
tardit &vhyepxæ (Philostr., de (en parlant dresser»
J., etc.) «éveiller, réveiller, Call.), Hyp., constructions,
(NT), ete. Au médio-passif ἐγείρομαι «ressusciter» (Hom,, etc.), aor. inf. ἐγρέσθαι (Hom., PIl.) remplacé en ion.-att. par ἐγρεθῆναι, avec 19 présent secondaire ἔγρομαι (E., Opp.), d'où au sens factitit Eypo chez Call. « évelller », etc. Au pf. intransitif éypñyopæ «être évelllé » fion.-att.) mais chez Hom. impératif 26 pl. moyenne ἐγρήγορθε, inf. ἐγρηγόρθαι, 3° pl. ἐγρηγόρθᾶσι (Chantraine, Gr. Hom. 1,429 avec la n. 2, mais aussi Szemerényi, Syncope, 23, n. 3) d'où les thèmes de présent ἐγρηγορόων (Hom., cf. Chantraine,
et tardif γρηγορέω
ibid. 359) et en grec hellénistique
(LXX,
Arist., cf. Debrunner,
ZF,
NT) 47,
et p.-8. ἐγρηγορέω (X.,
1929,
356).
Nombreuses formes à préverbe ; &v- (Hom., etc.), δι-, ἐξ-, ἐπ- (Hom., etc.), παρ-, περι-, προ-, προσ-, ὑπ-. ἔγερσις «réveil, résurrection» Dérivés nominaux (Hp., NT) avec diverses formes à préverbes : ἀν-, &-, èE-, ἐπ-, etc.; sur le dérivé ἐγέρσιμος «qui peut être éveillé » épithète de ὕπνος (Théocr. 24,7) contraire de θανάσιμος, οἵ. Arbenz, Adj. auf -_soç 102. Nom d'agent ἐξεγέρτης « celui qui provôque» (Pap., hapax), mais 16 dérivé en -τυκός est bien attesté : ἐγερτικός « qui éveille » (PL.), avec &- (S. E.), ἐπ- (Arist.). Nom d’instrument En outre dy-eyépuoy (ÆI). «excitants ἐγερτήριον
ἐγείρω
—
«éveillés
(AP
(Héraclit.,
S,
éveil»
᾿Ἐγκέλαδος,
voir κέλαδος.
Le thème de parfait dyphyopæ a fourni de son côté des dérivés : l’adv. ἐγρηγορτέ «en veillant» (hapax, IH. 10,182), ἐγρήγορσις «état de veilles (Hp., Arist.), avec l'adjectif ἐγρηγόρσιος « qui tient éveillé » (Phéréer.) ; ἐγρηγορυκός (Arist.), ἐγρήγορος «qui veilles (Adam.,
ἐγκίλλαφον
: οὐρά ; et ἔγκώλον * oùpév (Hsch.).
Poll.),
en
9,558).
Adverbe
ἐγερτέ
+en
310—
E.).
outre
l’adverbe
tiré
du
thème
de
participe
ἐγρηγορότως (Plu,, etc.). Sur le présent éypnyopée,
voir
plus haut. Homère a un présent expressif ἐγρήσσω « veiller », ct. παννύχιοι ἐγρήσσοντες (IL. 11,551, Od. 20,53, ct. A. Ἐ. 2,808), en outre ἐγρήσσεις (Od. 20,33), ct. πτήσσω, etc. Un thème apparenté à ἐγείρω figure comme premier Lerme de composé sous deux formes : a) èype- dans ἐγρε-
Et.: κιλλός
On évoque des termes grecs également obscurs, «griss, κίλλουρος * σεισοπυγίς (Hsch.), voir
ces mots.
ἐγκλίς
: # καγκελλωτὴ
θύρα
(EM
518,22) « porte
à
grille ».
Tiré
de
ἐγκλίνω
(ou
dyx\i-r-
transformé
en thème
en δ, cf. Szemerényi, Syncope 143, n. 1) avec la même
mation
que
dans
δικλίς,
Worisludien 16 ; 16 mot l’idée de grille,
V.
δικλίδες,
n'’exprimerait
οἵ, pas
for-
Strômberg, par
lui-même
κύδοιμος (Hés.), ἐγρεμάχης, t. -μάχη (H. Dem., 8., IG
1* 573; b) dyepoi- (type de τερψίμδροτος, etc.) dans des formes plus tardives : ἐγερσι-βόης (inscr.), -γέλως (AP), τ-μαχᾶς (AP), avec le doublet ἐγρεσι- dans ἐγρεσίxouos (AP). Cette famille de mots subsiste en grec moderne dans deux groupes très divers pour la forme et pour le sens, Du
thème de parfait ἐγρήγορα sont issus γλήγορος « rapide », γλήγορα «viten, etc, et de ἐγείρω, yépve, aor. ἔγειρα «incliner,
pencher»,
cf.
Hatzidakis,
Gl.
22,
1934,
131.
Et.: Le parfait ἐγρήγορα doit correspondre en somme à skr, jägära,
av.
fa-gdra
«je
veiile»;
&ypn-
se
serait
substitué à *rhyopæ sous l'influence de l'aoriste ἐγρέσθαι. L'ê-
initial
pourrait
être
prothétique,
ou
résulter
de la
dissimilation d'un aoriste à redoublement *ye-yp-ero, un aoriste athématique à redoublement existe dans skr, d-ji-gar, ji-gr-ldm. C'est en tout cas sur l'aoriste ἔγρετο qu'a été créé le présent ἐγείρω. Une parenté avec lat. expergiscor est probable. ’ε’γκαρ
: vaudrait
tiré du nom ἕγκαρᾳς
φθείρ
(Eust.
757,27).
Le
mot
est-il
de la tôte ? : M. « Cerveau » (AP, Lyc.). Hypostase savante
ἐγκάρσιος, voir ἐπικάρσιος. : «profondément,
(Hp.,
Gal.).
Mot
très rare. Et.:
On
rapproche
ἔγκατα
d’une
part, et les adverbes
en -ας de l'autre. Peut être tiré de év- avec un «κας, cË, ἑκάς, p.-6. ἀνακάς * … ἄνωθεν (Hsch.).
ἔγκατα 11,438),
: «entrailles » (Hom.), le sg. ἔγκατον
(LXX, Luc.).
suffixe
datif pl. ἔγκασι
est tardif et sembie
(1.
secondaire
Dérivés tardifs : ἐγκατόεις (Nic.), ἐγκατώδης (Sch. Ar. Cav. 1170). Le laconien &yxutov résulterait d’un rapprochement Et.:
par étymologie Obscure.
M.
ἐγκοιωταί, voir xoïov. ἔγκονἑω
populaire Leumann,
avec κύτος Hom.
Wôrter
« peau », etc. 158,
n.
1,
admet un adj. ἔἔγκατος, dérivé de ἐν (22) comme ἔσχατος do ἐξ ; Éyxaor seraît alors une forme hétéroctite d'après γούνασι,
: «faire
hâter » (Hom.,
son
service,
se donner
du
mal,
se
trag., Ar., rare en prose) ; rares dérivés :
adv. dyxovnt{ «vivement » (Pi. Nem. ἐγκονίς, -ίδος « servante » (Suid.). Dans cette famille de mots
3,36);
aubst.
figurent également
f.
διάκονος
et διᾷκονέω, cf. s.u.; en outre p.-ê. ἀγκονιῷαι part. f, laconien = ἀνακονέουσαι (Ar. Lys. 1311) avec la glose ἀγκόνους * Braxévous, δούλους (Hsch.). Le verbe simple est attesté dans les gloses d'Hsch. χόνει * σπεῦδε, τρέχε οὐ xoveïv * ἐπείγεσθαι, ἐνεργεῖν, avec 16 nom d'agent κονηταί * θεράποντες. En outre le dérivé moins clair
xovapév … δραστήριον et xovapætepov Mais pour ἀχονῖτί, voir κόνις, a évoqué
aussi
mycénien
δραστικώτερον.
Kasikono
qui
désignerait
des travailleurs, cf. Lejeune, BSL 55, 1960, 24-26. Et.: Déverbatit itératif à vocalisme o qui répondrait à lat. cônor (avec voyelle longue) comme ποτέομαι à πωτάομαι Ÿ Ou, aussi bien, dénominatif d'un thème
Ἐξγ-κόνος, que confirmerait f. ἐγκονίς, sur quoi repose lat. côénor ; voir διάκονος. celtiques
au fond»
: ἐγχέαι λάθρα (Hsch.). Cf. Latte s.u.
ἐγκοισυρόομαι, voir sous Κοισύρα.
On
et tardive tirée de èv- et de xdp& « tête » sur 16 modèle de ἐγκέφαλος. Terme poétique.
ἐγκάς
ἐγκοακίσαε
chez
Pokorny,
ἐγκρασίχολος
de *ken-, racine Rapprochements
564,
: m. sorte d'anchois (Arist., Call.). On
8 pensé que 16 mot signifie ἐν τῷ xpäri τὴν χόλην ἔχοντες avec une assibilation du τ, parce que 168 entrailles restent attachées à la tête, cf. Thompson, Fishes s.u. Ou bien
faut-il penser à κρᾶσις ? Obscur.
ἐγκρίς,
-ἰδος : t. gâteau composé
d'huile et de miel
etc.). Composé ἐγχριδο-πώλης LXX, (Stésich., com, «marchand d'enkrides » (com.). ἐγκχκλίς? Et.: Obscure. Formation déverbale comme Frisk évoque ἐγκεράννυμι, ἐγκεράσαι 66 qui est satisfaisant pour
16 sens,
mais
non
pour
la
forme,
cf.
Szemerényi,
Syncope, 143, n. 1 ; Strümberg, Woristudien 15, ἐγκρίνειν ce qui est bon pour la forme, plus difficile pour le sens.
ἐγκυτί, voir κύτος.
—
311—
ἐγρήσσω, voir ἐγείρω.
«grande, ν, irl. mâr. Autres précisions ou hypothéses chez M. Leumann, Homerische Wôrter 37 et 272, n. 18, Ruijgh, Élément achéen 93, Pokorny 704. Le premier
ἔγχελυς, -εως : π. pl. att. ἐγχέλεις (d’où le n. s. ἔγχελις Arist. Fr. 311), mais Hom. et l'ion. ont ἔγχελυς,
t.
«anguille»,
Muraena
anguilla
(L.).
terme ἐγχεσι- n'est pas nécessairement un locatif pluriel. Sur ce modèle ont été créés : ἐγχεσίμαργος * ἔγχει μαινόμενος (Hsch., EM), -χειρες (Orph., Fr. 285,18). Et. : En ce qui concerne Ëyxoc, il n'y 8 pas d'étymologie ; ce pourrait être un dérivé de thème verbal comme βέλος. Hypothèses de Schwyzer, GI. 12, 1923, 10 sq., et moins
-υος, etc.,
Voir
Thompson,
Fishes, s.u.
Composés
ἐγχελυοτρόφος
(Arist.), ἐγχελυωπός Dérivés
:
saux
ἐγχελύδιον
yeux
«éljeveur
d'anguilles »
d’anguille » (Luc.).
diminutif
(comédie
moyenne),
ἐγχελεών ou ἐγχελυών, -ὥνος « piège à anguilles » (Arist.) ; ἐγχέλειος, d'où au n. pl. ἐγχέλεια «plat d’anguille » (com.), 8 sg. substitut diminutif de ἔγχελυς (com.). 19 grec moderne 8 gardé χέλι. Æt.:
Les
noms
de
l'anguille,
présentent de multiples
comme
ceux
du
serpent,
variations, 16 lat. anguilla p. ex.
semble être un dérivé de anguis, et fait penser d’autre part à v. pruss. angurgis, lit. ungurÿs, etc. En grec on a supposé que ἔγχελυς résulte du croisement d’un terme correspondant à anguilla avec ἔχις « serpent ».
Le lesbien ἵμδηρις
(voir s.u.) doit comporter
une labio-
ébavôs
vraisemblables
Tovar,
Emerila
11,
Par opposition à son substitut Sépu, ἔγχος
1943,
ἐγχίδιον : ἔγγιον, et ἐγχόδια * ἀθρόα (Hsch.). Le premier terme résulterait d'un croisement de ἐγγύς et ἀγχίδιος, le second de ἐγγύς et ἀγχοῦ, -όθι (?), selon Baunack, Philol.
70, 375
comme
fautives.
ἔγχος mot,
sq. Mais
Latte
considère
les deux
gloses
: n. « javeline » (Hom.), « arme, épée » (tragiques). très employé
dans
l'Iliade,
est un
archaïsme
se trouve concurrencé, dès le vocabulaire homérique,
d'autres
termes,
supplantera
et
par
mais
principalement
par
Sépu
qui
le
(Trümpy,
Fachausdrücke
52
8g.);
on
a
remarqué que 16 mot ne s’emploie pas au duel (l’'équipement avec deux javelines n’étant pas 16 plus ancien)
et qu’il 8
comme épithète ἀμφίγυος, etc. Dérivés
: ἐγχεΐη,
même
sens (une vingtaine d’ex.
chez
Hom.), dérivé de ἔγχος comme ὀνειδείη de ὄνειδος, ἐλεγχείη de ἔλεγχος. D'aulre part, Aphrodite est appelée “Eyxetog (?) à Chypre selon Hsch. ; n. pl. ἔγχεα et f. pl. ἔγχειαι p.-ê. adj. Baumbach 187).
sont
attestés
en
mycén.
(Chadwick-
Pour la glose "Eyxo * à Σεμέχη οὕτω ἐκαλεῖτο (Hsch.) voir sous χέω. Au second terme de composés -eyxñç, dans 8 composés poétiques : Hom. δολιχεγχής, etc. Au premier terme tyxec- dans ἐγχέσπαλος « qui brandit sa javeline » (Hom.), -φόρος (Pi.). 11 existe un composé très archaïque, inexpliquable à l'intérieur du grec : ἐγχεσί-μωρος compris depuis l’antiquité «illustre grâce à sa lance» (Hom.); même
second terme dans ἰότμωρος (Ft. 2,242, 14,479), v. ἰός, et par une formation secondaire et p.-ê. plaisante dAxxéμῶωρος (Od. 14,29, 16,4) épithète de chiens. Depuis Osthoff
z.
Geschichie
der deutschen
Spr.
und
Literatur
13,431 sq.) on rapproche le second terme qui figure dans les anthroponymes celliques, germaniques et slaves : Ῥ. Χ, gaul. Nerto-märus, v.h.a. Volk-mar, 81. Vladi-mêërü où figure un second terme i.-e. *môros, *mêros; on rapproche en outre le verbe dénominatif germanique signiflant « proclamer » got. merjan, avec l’adj. got. wailamereis «εὔφημος »; enfin un adj. celtique signiflant
431.
pourrait être
un emprunt.
@
ἐγύ, ἐμέ οἱ με, etc. : « je, moi » pronom de 18 première personne,
facultatif et toujours emphatique
au nominatif
et présentant aux autres cas une forme atone et une forme tonique.
Le nom. ἐγώ répond à lat. egô, le venète exo est ambigu pour
la quantité
pouvait p.-ê.
(Beiträge
de
de la
être élargie
finale, cf. plus loin.
par diverses
Cette forme
particules : ἐγών
Hom., en lesb., en dor. (béotien phonétiquement
vélaire.
Le
encore
une
aspirée
entre ἐγώ
inexpliquée)
et les formes
est
obscur
chez
(wæv avec
(compromis
en -om attestées dans d'autres
langues i.-e.); lac., tarent. ἐγώνη, béot. ἰώνει (avec la particule vn ou v-kn ?). Autre renforcement dans Éyoye.
A la forme
ἐγῴ
répondent, outre lat. egë, des formes
à brève finale : lat. ego, et ailleurs avec chute de la voyelle flnaie got. ik, v. isl. ek et probablement v. pr. es, lette es;
formes à finale -om dans skr. ahdm (avec une aspirée isolée), av. azam; le v. sl. azü suppose un -om flnal, mais une initiale o- non e-, qui se retrouve aussi en baltique. Les
autres
cas,
en grec comme
dans
les autres
langues
i.-e, sont tirés d'un thème tout différent : acc. éué, encl. με, dat. ἐμοί (dor., phoc. ἐμίν, qui semble comporter un t
long p.-ê. anal. de ἅμίν, etc., et tarentin ἐμίνη avec 18 même particule que ἐγώνη), atone μοι qui fonctionne également comme génitif chez Hom. ; en outre une forme propre de génitif hom. épeïo, hom. et ion. épéo, ἐμεῦ, μευ, att. ἐμοῦ et μου ; avec l'addition d'un ς pris à la flexion athématique, dor. ἐμέος (Epich.), béot. ἐμοῦς (Corinne) ; enfin avec 16 suffixe d'ablatif -θεν, ἐμέθεν (Hom., Sapho); forme éolienne ; tous ces génitifs sont des créations du grec,
Ἔμέ, etc., ont fourni l’adjectif possessif ἐμός. Le
thème
de
με,
etc., se retrouve
hors
du
grec : lat.
méê, skr. mä, got. mi-k (= με ye), de l'i.-e. *mê; μοι répond à 8kr. me, p.-ê. lat. mi, vocatif du possessif ; 16 thème de lué,
etc.,
avec
prothèse
à un
correspondant
dans
im «mei», etc. En face du possessif ἐμός l'av. le latin avec une formation différente meus.
arm.
à ma-,
éBavés : hapax, J. 14,172 : ἐλαίῳ | ἀμδροσίῳ ἑδανῷ. Sens
et étymologie
inconnus.
Les
anciens
comprenalent
hôet. La variante ἑανῷ qui serait confirmée par H. Aphr. 63 serait séduisante, mais l'adjectif ἑανός a toujours l'« long. L'explication des anciens, qui rapprochent le mot avec #5üç n'est qu'une étymologie populaire. L'interprétation également ancienne par εὐώδης ne fournit aucune étymologie plausible, malgré Solmsen, Unfersuchungen 283285. M. Lejeune, BSL 58, 1963, 81-84, se demande si le mot ne pourrait pas signifier « proprius » en posant “swe-d-
apparenté
à
swe-,
ἴδιος (voir s.u.).
ol en évoquant
arg. FheBiéoräç
ο
ἔδαφος
—
du
5,249
sol» (Od,
fondement,
: n. «fond,
ἔδαφος
312—
fond d’un bateau, ion.-att, etc.) parfois « fonds, terres », parfois en grec tardif « texte d’un manuscrit » par opposition au commentaire (Gal.).
Dérivés concerne
(pap.),
le sol»
(tardif),
«texte»
: ἐδάφιον
ἐδαφιαῖος
aplanir », etc. (Arist., inser.
sol plan,
d’un
Délos, etc.), «raser»
(Hsch.),
d'un texte », etc.
Et.: La structure de ἔδαφος est singulière ; il se trouve isolé si l’on cherche à classer le mot dans les termes en -{«)poc (Chantraine, Formation 262-264). Le genre inanimé
pourrait être dû à l'influence de ἕδος. Peut-être apparenté ἔζομαι,
etc.,
avec
dissimilation
"
ὃν πρῶτον # νύμφη τῷ νυμφίῳ δίδωσι ; ἑδνάς - # ἀπὸ τῶν ἕδνων ἐδητύς (thème {, en -αδ-) éSveder * ἐνεχυράde la flancée à son père par le prétendant. Pour la prothèse,
de ἐδαφόω. Le grec moderne 8 encore ἔδαφος, ἐδαφυκός « territorial », ἐδαφιαῖος «profond, jusqu’à terres, ἐδάφιον « passage
à ἕδος,
χιτών
ἐδαφίτης
* κατῴχισται
en outre ἠδάφωται
NT);
: ἔδνιος
« qui
ἐδαφικός (tardif),
d’Hsch.
ἕειν. Et. : Vieux terme qui se rapporte originellement à l'achat
: ἐδαφίζω « pourvoir
id. (Tz.). Verbes dénominatifs (LXX,
id.
Autres dérivés dans le lexique
d’aspiration.
Le
rapprochement avec οὖδας qui a été proposé ne vaut mieux.
pas
voir plus haut, L'aspiration de ἡδύς, etc.), cf. Schwyzer, Phonélique
150.
On
pose
est mal expliquée (analogie Gr. Gr. 1,227, M. Lejeune,
i.-e.
*wed-no-
et
on
rapproche
des termes slaves, comme v. russe véno « prix d'achat, de la flancée, dot+ qui peut reposer sur ‘wéëd-no- (avec vocalisme long) ; on évoque en outre anglo-sax. weoluma, v.h.a. widomo m. « prix de la fiancée » issus de germ. *wel-man-, i-e. *wed-môn-: on pourrait supposer que le suffixe *-no- du grec et du s1. serait issu de *-mno-. Le tout
vient de *wedh- « conduire » cf. gall. dy-weddio « épouser », en balt. lit. vedù, vésti « conduire, épouser », V. russe voditi « épouser », etc.; voir Benveniste, Hittile el indo-eur. 34,
Mélanges
ἕδος,
Bosch- Gimpera
49.
n. voir ἕζομαι.
ébéarpos (ou -τρός) : m. « sénéchal », « maître d'hôtel » (Phylarch.,
composé
hellén.).
115
s. av.,
EM
ἀρῤχεδέατρος
816,37,
(OGI
Suid.,
169,4;
pap.)
Inser.
avec
Délos
le
1534,
ἕδρα, ἐδώλια, v. ἔζομαι,
Et.: On suppose une déformation de ἐλέατρος (cf. sous édeév) d'après ἔδω, cf. GünterL, Reimwortbildungen
notamment
155,
et dans lo présent thématique secondaire ἔδω, ἔδεις, etc.
Kuiper,
tentative chez
GI!. 21,
pour
Kalléris,
1933,
distinguer Anciens
272
sq.
entre
Mais
on
trouve
une
l'iSéxtpog et l'Édéatpog
Macédoniens
1,
163
sqq,,
fondée
sur Athen. 171 b, des pap. et les lexicographes (notamment
Et. Gud. s.u. ἐλέατρος).
ἔδεθλον,
ἔδω,
ἕδνα : pl. n. (Hom. avec des rares ex. chez Pi. et trag.), forme à prothèse ἔεδνα (Hom.),
le sg. #Svoy
est rare (Pi,
etc.
dans
La
l'infinitif
racine
‘ed-
athématique
(Hom., très rare ensuite), cf. Chantraine,
autres présents : ἔσθω
(Hom.,
poètes)
est
apparente
ἔδμεναι
(Hom.)
Gr. Hom.
1,292 ;
et surtout ἐσθίω
(Hom., ion.-att.), peut-être issus d'un impératif athématique ἔσθι (Od. 17,478, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,713, Chantraine, Gr. Hom. l. c.) répondant à skr. addhi. Fut. issu
voir ἔζομαι.
ἐσθίω,
d'un
subj.
athém.
à
ion.-att.). Pf. part. ἐδηδώς le médio-passif ἐδήδοται (Od. et ensuite l’actif ἐδήδοκα créé aor. passif ἠδέσθην, pf.
brève
ἔδομαι
(Hom.,
(IL 17,542, H. Hom.) d'où 22,56, analogique de πέποται), (attique); l’attique a enfin passif ἐδήδεσμαι, adj. verbal
Call.) : « cadeaux faits par le flancé au père de la flancée »
ἐδεστός
(souvenir, de l’achat de 18 femme
dénominatifs du type ἐτελέσθην, ete. Ÿ cf. aussi plus loin ἔδεσμα, ἐδεστής, etc.) ; l'aoriste actif est ἔφαγον. Temps primitifs en attique : ἐσθίω, ἔδομαι, ἔφαγον, ἐδήδοκα; passit : aor. ἠδέσθην, pf. ἐδήδεσμαι. Sens « manger » en
par le prétendant),
IL. 16,178, etc. ; ce sens est également
possible
Od.
cf.
1,277,
2,196 ; plus tard (E., Pi.) 16 mot signifle «cadeaux faits à la flancée » (cf. Küstler, Anz. Wien. Ak. 81, 1944, 6 sq., Homerisches Recht 50 sq.…, Theller, Mus. Helv. 7, 1950,
parlant
(attique)
voyelle
(réfection
d'hommes
ou
de
ἔξσθην ? analogie
d'animaux,
mais
différent
des
de
114). Composé : ἀνάεδνος «sans dot payée par le fiancé » (IL, Nonn.), eur le préfixe privatif et la prothèse, cf.
βιθρώσκω +avaler, dévorer» (toutefois en grec tardif βέθρωκα, βέδρωμαι servent de pf. à ἐσθίω). Thèmes à préverbe ἀπ- « dévorer » (ion.-att.) ἐξ- id. (Ar.), κατα- id.
Schwyzer,
(ion.-att, gree hellénistique et tardif).
Gr.
Gr. 1,432 avec n. 2, Chantraine,
1,182 et ci-dessus l’article &-); πολύφερνον
(Hsch.).
Comme
Gr. Hom.
mais ἄεδνον * ἄφερνον À
exemple
de
premier
terme
de composé on n'a que éSvo-popéæ « apporter des cadeaux » (Eust.). Dérivés : ἐδνῆστις f. «obtenue par une dot+ (Call.
Fr. 67,10), V, Pfeiffer ad loc. Verbe dénominatit : ἑδνόομαι et avec prothèse ἐεδνόομαι «accepter des cadeaux pour marier une fille » (Od. 2,53, ct. Ε. Hel. 933) en parlant du père, où « rechercher une fille par des présents » en parlant du prétendant (Hés. Fr. 94); d'où ἐεδνωτῆς (hapax I. 18,382) « beau-père, parent par altiance » sans que le texte
permette
de
Tsitelklis, Hellenica 1960, 271-272)
préciser
le sens
17, 1960, 24-39,
(voir
en
dernier
Merkelbach,
lieu
Gl. 38,
Diverses
formes
nominales
dont
quelques-unes
sont
archaïques : 1) εἴδαρ, -«toç n. «nourriture » (Hom., Théoc.)
graphie
épique
c’est peut-être
pour ἐδ- αρ, ct. ἔδαρ - βρῶμα (Hsch.) ; à ce thème
que se rattache
ἐδανός « comestible » (Aesch. Ag.
1407,
l'hapax
Hsch.),
adj.
cf. véd.
adana- n. «nourriture », pour 16 suffixe *-wz on évoque gkr. uy-ad-vard- « dévorant », et agrâdvan- (agra-ad-van-}
«mangeant d'abord»; 2) ἐδωδή «consommation de la nourriture » (I/., Qd, Hp., ait., Arist.) forme redoublée avec vocalisme ὅ, cf. &yoyh, voir Benveniste, BSL 59, 1964, 31-33 ; ἀ'οὰ ἐδώδιμος « comestible » (Hdt., Th., etc.), cf. pour le suffixe πότιμος et Arbenz, Die Adjektiva auf εἰμὸς 50 8q.; ἐδωδός « gros mangeur » (Hp. Aer. 7, hapax)
est fait sur ἐδωδή comme ἀγωγός à côté de ἀγωγή; 3) ἐδητύς
— +l1e manger * (attesté seulement au génitif) exprimé sous l'aspect de disposition subjective et durable (ct. Benveniste, Noms d'agent 67) dans une formule hom. très fréquente :
1,469, etc.); autres
πόσιος καὶ ἐδητύος ἐξ ἔρον ἕντο (II. part
1ὲ,.11,780,
6,250,
Od.
formules
remarquable
l’élat ? ou
(-ἡ- exprimant
la formation
facilite
en
qui
l’-n-
par
d’autre
est
mot
16
etc.;
etc. ?) ;
de βοητύς,
analogie
noter qu’il n’existe pas en grec de nom d’action en *-ti->
ἕζομαι
313—
contracté d'après les verbes dérivés en -ἰζω comme νομίζω, καθίσω (hellénistique), κατέσω (ion.), καθιξῶ (dorien}; moyen καθιοῦμαι (LXX)}, καθίσομας (NT, Plu.), et surlout καθιζήσομαι (att.); aoristes inf. act. καθίσ(σ)αι, moy. καθίσ(σ)ασθαι (X., etc., ce qui est également
l'orthographe
des
manuscrits
d’Hom.),
κατίσαι
(ion.), καθίξαι (dor.), enfin καθιζῆσαι (D.C.) et avec forme passive καθιζηθῆναι (D.C.); pf. κεκάθικα (D.S., etc.).
«σις, cf. Chantraine, BSL 59, 1964, 11-23; 4) le nom en -uo
Répondant
en fait aux deux thèmes
de présent ἕζομαι
et ἵζω,
l'ancien
secondaire* à relier aux formes verbales du type ἐδέσOnv, etc.; p.-ê. réfection d'un ancien *êdue ; le dérivé ἐδεσμάτιον est très tardif ; 5) 16 même problème est posé pour le nom d’agent en -τῆς : un thème -εστᾶς de *83-T&c est garanti dans le composé ὠμηστής « qui dévore tout cru,
moyen
εἰσάμην,
cruel » (Hom., poètes) avec allongement de la première voyelle du second toerme, cf. védique dmdd-; οἵ, aussi
conservée, mais pour le composé en xæ0-, on 8 les atticismes
«nourritures
n.
ἔδεσμα
est
(attique)
formation
une
sont
068 formes
saoriste sigmatique est εἶσα, inf. ἕσ(σ)αι,
ἔσ(σ)ασθαι, qui
καθεῖσα,
figuraient
καθ-ἐσίσ)αι
originellement
: ce
chez
Hom.
pour χαθίσ(σ)αι, etc.; de même p.-ê. aussi pour καθίσαις chez Hdt. ; thème comparable dans le f. ancien καθέσω (Eup.). Dans le texte d'Hom. l'orth. eïax, ἔσσαι est
ἐδηδών -
κάθισαν (II. 19,280), etc., cf. Wackernagel, Sprachliche Unt. 63-65. Ainsi les présents ἔζομαι et ἴζω avec un aoriste εἴσα, inf. ἔσ(σ)αι se sont contaminés dans 168 composés καθίζω, καθέζομαι, avec un aoriste ἐκάθισα, etc. (v. encore Chantraine, BSL 36, 1935, 19-24). Comme parfait fonctionnent ἦμαι et κάθημαι. Outre καθέζομαι et καθίζω, autres
φαγέδαινα est un thème en *n tiré dans des conditions
formes à préverbes : aor. ἀνέσαντες, ete. « dresser » (Hom.),
que nous ignorons du participe pf. ἐδηδώς. Voir encore les composés : ἄριστον, δείπνηστος sous δεῖπνον, Sop; πηστός sous δόρπον. En grec moderne ΠΘ subsiste guère que l'adj. ἐδώδιμος
εἰσίζομαι (11.), ἐνίζω (PL, etc.) et ἐνιζάνω, ἐφέζομαι, ἐφίζω, ἐφιζάνω (Hom., etc.), παρέζομαι (Hom.) et παρέζω (Hom.), προσιζάνω (Arist.), συνίζω (ion-att.) et συνιζάνω, ὑφίζω et ὑφιζάνω (rares). En outre καθίζω et καθέζομαι êtant considérés comme des verbes simples (cf. ἐκάθισα et κεκάθικα), on les a, à l'occasion, pourvus de préverbes, cf. συγκαθέζομαι, συγκαθίζω, etc. Ἰζαθίζω subsiste en grec moderne avec quelques dérivés. Les thèmes verbaux de ἔζομαι et ἵζω ont fourni un très petit nombre de dérivés nominaux dès l'antiquité; on doit p.-ô. rapprocher de ἔζομαι, aor. fact. εἶσα, ἀφεσ-τήρ
sous ἀλφηστής,
νήστης ; le thème ἐστᾶς semble également
attesté dans cuvéar&äc «commensal, qui participe à un repas religieux » (ZG IX 1* 434, Acarnanie), cf. Chantraine, 1960,
R. Ph,
(Hdt.,
ἐδεστής
«comestible r.
aor.
τρώ(γ)ω,
177
mais l'ion.-att.
sqq.,
Antiph.);
Le
verbe
glose
6) la
usuel
d'Hsch.
dire
pour
refaite
a la forme
est
«manger»
ἔφαγα.
El.: Le vieux présent athématique attesté avec l'inf. Hom. ἔδμεναι, et 16 subj. à voyelle brève utilisé comme futur ἔδομαι se retrouve dans hitt. ed-mi «je mange», Β,
dd-mi, 89 sg. diti; c'est un vocalisme long qui est supposé par lat. ëst, Lit. és-li, V. el. &s-tü, d'où jastü: on pose done L-e. ‘éd-mi. Le développement de formes thématiques qui s'observe en grec se retrouve dans got. ilan « manger ». L'arménien présente un vocalisme à dans uiem (formation
itérative qui répondrait à un grec *ddéw). Voir encore Benveniste, BSL 59, 1964, 24-39. On a rattaché à la racine ‘ed- ὀδούς, ὀδύνη, ὠδίς,
« président » (Cnide),
pour
cependant
le
thème
att., etc.), cf. Brunel,
habituel
est
καθέζομαι
(IL,
ion.-
Aspeci verbal B3 sq., 257 sq. Sur ce
thème sont créés : f. καθεδοῦμαι (att.) dont la flexion contracte est inexpliquée, καθεσθήσομαι (LXX), καθεδήcouat (Paus., etc.). Sur l’aoriste εἰσάμην voir plus loin. Sens
:
«s’asseoirs
(dit
parfois
de
suppliants),
inactif », etc. Autre présent qui repose sur un thème
(ef. Et.), ἴζω
(Hom.,
« rester
tardif aor. ἵἴζησα, pf. ἴζηκα ; 19 sens est factitif « asseoir ε, mais
aussi
intransitil
« s’asseoir»;
en
ce dernier
sens
le
moyen s’observe aussi. Thème suffixé ἰζάνω (Hom., Th.). La forme la plus usuelle est avec 16 préverbe κατά : καθίζω (Hom., attique, etc.) ion. κατίζω, avec 16 dérivé καθιζάνω, et le moyen καθίζομαι. Conjugaison : f. καθιῶ (D., etc.),
«queue
d'un
fruit»
179 ;
(Arist.)
ἴζημα (Strab.), avec le dérivé ἰζηματίας (Lyd.) nom d’un tremblement de terre. Pour exprimer les notions de siège, etc., le grec use
de diverses formations archaïques, mais dont le rapport étymologique avec ἔζομαι devait être encore senti,
notamment
ἕδος, ἕδρα, ἐδώλια,
ἔδεθλον (en outre ἔδαφος,
οἵ, 8.0.).
1) Ἕδος
n.
de
fait
séjour,
«siège,
(Hom.,
s'asseoir»
Hp.) subsiste en attique pour désigner les statues des etc.). Adjectifs composés sigmatiques (S., PI, dieux
correspondants
(Simon.
épithète de la terre
: εὐρυεδῆς « vaste»,
542 P.) mais ταπεινόν,
ἐπίπεδον,
voir
χαμαί
aussi
εὐρυόδεια,
ἐφεδές
(Hsch.).
Le thème
a un cor-
respondant exact dans skr. sddasnorr. setr, et avec un autre suffixe hadi$- n. « habitation, palais » ;
2) “ESpä
à redoublement
poètes, prose tardive) avec en grec
sS.u.; ἕσμα
1960,
êté constitués divers dérivés tardifs : συνίζησις (Arist.), etc.,
B.
10,378), mais l’imparfait y est déjà bien attesté. Le verbe simple se trouve parfois en poésie, en prose tardive,
ν.
Rev. Ph.
doit reposer sur Ἐξδισμα; sur un thème ἰζ- pris à ἵζω ont
voir 668 mots.
ἕζομαι, ἵζω, etc., avec les formes nominales ἔδος, ἕδρα, etc. : À. “Ἑζομαι : un seul ex. du présent chez Hom. (Od.
ἔστωρ,
cf. Chantraine,
*
«siège, séjour», V. sigmatique v. perse
dérivé en -ρᾶ sans correspondant dans une
autre langue indo-européenne est un terme beaucoup pius usuel (Hom., ion.-att., etc.) « siège, séjour, emplacement », parfois « fait de s’asseoir » (en parlant de suppliants, par
exemple),
« immobilité,
du
sur
corps
session
laquelle
on
d'une
s'assied,
assemblée, fondement»,
partie etc.
Importants composés à préverbes : καθέδρα « siège, banc, posltion
assise,
gtte,
inaction »,
également
« postérieur,
ἕζομαι
—
base» (ion.-att.) professeur et du
314— ἑδωλιάζω, « fournir
dit en grec tardif de la chaire du trône de l'empereur ; 16 mot se trouve
aussi ἡδωλιασμένη
évidemment en rapport avec καθέζομαι ; ἐφέδρα, ion. ἐπέδρη (Hdt., PL., etc.) « fait de s’asseoir, siège » (au sens militaire), cf. ἐφέζομαι, ἐνέδρα «embuscade » (ion.-att.), ct. ἐνέζομαι,
ἐνιζάνω ; comme
composés
de
#lpa
Enfin
sans
Tégée).
Composès possessifs avec préverbes en -εδρος : ἔφεδρος auprès,
qui
surveille,
qui
est
en
réserves,
Lycurg., Poll., ef.
θεά (16 11* 1176, 12). est
glosé
: λόχος
Λακεδαιμονέων οὕτως
txaxeïro (Hsch.). “EBdMov subsiste en grec moderne. Les langues i.-e. fournissent un cerlain nombre de dérivés en ! tirés de ia racine *sed-. Mais rien ne répond exactement au grec ἐδώλια, pas plus v. 8l. sédaln « siège » que lat. sedîle qui semble fait comme cubïle. Ce qui paratt ancien, c’est un thème ‘sed-ld- (et *sed-lo-), assuré en grec même par le laconien ἕλλα * καθέδρα * Λάκωνες (Hsch.),
rapport avec un thème verbal, ἐξέδρα galerie extérieure où l’on s'assied, « exèdre » (ion.-att., etc.) avec ἐξέδριον, προέδρα + siège du premier rang » au théâtre (IG V 2, 113
*placé
ἐδωλός
de sièges » (Délos,
etc.
et en outre
lat. sella;
auprès, assesseur », etc. (ion.-att.), avec παρεδρεύω, etc. ;
V. Bl. gedŸlo, Ἔ δεθλον Call., A.R., (Call., A.R.).
etc. «fondation, palais, sanctuaire # (Antim., Éphèse r11° av.), avec le dérivé ἐδέθλιον Mais déjà chez Æsch., Ag. 776 on corrige
cûveSpog « qui siège avec, assesseur» (ion.-att.), avec les dérivés : cuveBpla, cuvéSproy, le dénominatif συνεδρεύω, συνεδρεία, etc. ; πρόεδρος « qui s'assied au premier rang,
ἐσθλά en ἔδεθλα (on hésite à admettre avec Wilamowitz et Ed, Fraenkel ἔσθλα ou ἔσθλα, qui fourniraient une torme archaïque de ἔδεθλα issue de Ἐὲδ-θλα). Pour ἔδεθλον
président,
1 faut poser un suff. -εθλον et une dissimilation
(ion.-att, etc.) avec de nombreux dérivés : ἐφεδρεύω, -erx, οὐ pour désigner un jeu ἐφεδρίζω, -ἰσμός, -ἰστήρ, cf. Poil. 9,118; πάρεδρος +qui est assis auprès, siège
proëdre»,
etc.
(ion.-att.)
avec
les
dérivés
προεδρία, προεδρεύω, etc. ; ÉveSpog « indigène » (8.); il vaut donc mioux rattacher à ἐνέδρα « embuscade » le groupe important et bien attesté de ἐνεδρεύω, -εἰα, -εὐτῆς, οἷο, Avec un premier termo adjectif, πολύεδρος « qui a beau-
11 a été tiré de ἕδρα de nombreux
dérivés
nominaux
ἕδρανον « siège, séjour » (Hés., poètes) avec l’adv. ἑδρανῶς = στερεῶς (Eust. 769,23,29); ἑδρίας * del πνέων (Hsch.) doit être créé d'après les noms de vents en -lä ; ESprov est attesté chez Hsch. au pl. ἕδρια ; ἕδρις * ἑδραῖος (Hsch.), un thème en ἐ qui fait penser à δίφρις (voir sous δίφρος) ; avec le suffixe -ἔτης, ἐδρίτης « suppliant » (Suid., EM 316,43), mais πρωτοκαθεδρίτης (très tardif) « président » est tiré de πρωτοκαθεδρία, ct. Redard, Noms en στῆς 24. Parmi les adjectifs, le plus important de beaucoup est ἑδραῖος
«sédentaire,
fixe,
ferme»
(ion.-att.,
etc.),
avec
Et.:
:
Formes secondaires ἔδωλα ἐδωλή (inser, Naucratis).
« bancs de rameurs » Présent dénominatif
d'aspira-
"Εζομαι
signiflant
serait
*-ye/o- de valeur
«asseoir,
un
présent
indéterminée
placer»
et
thématique
et signifiant
à
« être
aoriste, on a
un présent issu de l'aor. ἐζόμην, οἵ. Risch, Gnomon 1965, 3. Un autre thème de présent exprimant l’aboutissement, et volontiers factitif, présent thématique à redoublement en / et avec vocalisme zéro, ἴζω de “si-sd-6, cf, lat. sidé, ombr. sistu « sidito », skr. stdati. Il existe d’autre thèmes de présent ; lat. sedère, sédäre, v. 8]. aëdëti, etc., got. satjan (qui doit reposer 81 * sod-), etc., cf. Ernout-Meillet s.u. sedeô.
Parmi les formes nominales ἕδος et ἔλλα
(Hymne
(Poll.), (Lyc.),
sifls,
pensé qu'il recouvre pour partie soit un thème d’aor. à redoublement *se-sd- (οἵ. av. opt. ha-zd-yät), soit un aoriste thématique sans redoublement avec augment *e-zd-, avec une aspiration analogique, cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,336. Il n’est pas impossible que ἕζομαι soit
«s’asseoir» (Hom., Hés.) même sens à l'actif (Théocr., A.R.), la suffixation fournissant des formes en -towyr-, etc. métriquement commodes (οἵ, Chantraîne, Gr. Hom. ,
(Hsch,, etc.) comme « bancs de rameurs, sièges au théâtre »
"“866-
ἑζόμην semble souvent fonctionner comme
du
(poètes) ; en prose le mot est devenu un terme technique tillac » d’un navire (Hdt., etc.) mais est souvent défini
got,
assis» plutôt 49 «s’asseoir». Même thème p.-ê. en germanique : v. norr. sitia, v.h.a. sizzen. Comme le prétérit
le dénominatif éSparde, d’où ἑδραίωμα et ἑδραίωσις ; ÉSpexôe « qui concerne l'anus» (médecins) ; ἑδρήεσσα ' βεδαία (Hsch.) est visiblement une forme poétique sur le modèle de τελήεσσα, etc. Deux présents dénominatifs issus de ἕδρα : a) ἑδριάομαι
3) ᾿Εδώλια pl n., rarement.sg. -vov « séjour, résidence »
Racine
«s'asseoir».
des dérivés tardifs : nom de qualité ἑδραιότης, -τητος,
359) ; b) ἑδράζω «placer, établir, fixer » (hellénistique et tardif) avec les dérivés tardifs : ἑδρασμός, ἑδραστικός, ἀνέδραστος ; ἕδρασμα est déjà attesté dans un /r. d'E. et l’on a d'autre part ἕδρᾶμα (Épidaure, ZG IV 13, 121,115), qui semble tiré directement de ἕδρα. La famille de ἔδρα et de ses dérivés subsiste en grec moderne.
caneco-sedlun,
tion, οἵ, ἔδαφος.
suffixe
coup de sièges » (Plu.). Ἔξεδρος +loin de chez soi, de 88 place *, etc. (lon.-att.) est issu de l'expression ëE ESpac. Enfin ἄφεδρος « période menstruelle » (LXAX, etc.), avec ἀφεδρών, -ὥνος «lieux d’aisances » (NT).
cf. gaulois
grec
des
correspondants
trouvent hors
exacts.
“Ἰδρύω doit appartenir à la même racine, voir s.u.
ἔθειραι : f. pl. « crinière » d'un cheval, ou d’un casque (11.);
employé
au
Aphr.,
Pi,
sg.
(ἔθειρα) E.,
Æsch.,
soies du sanglier (Théoc.,
pl.
et au Théoc.),
« chevelure »
crinière du
lion,
Opp., etc.).
Composés : adjectifs en -ἐθεῖρος, -pæ, une vingtaine, notamment ἀγλα- (H. Hom.), Seväpo- (Timoth.), eù{Anacr.), vpt- (B.), Tavu- (Pi.), χρυσο- (Archil.). Peu ou pas de dérivés : ἐθειράδες (Od. 16,176) est une variante
probablement
fautive
pour
γενειάδες,
Verbes dénominatifs : ἐθειράζω « porter des cheveux longs » (Théoc. 1,34); ἐθείρεται «est couvert d'écailles » (Orph., À. 928). Et:
L’hypothèse
la
plus
plausible
consiste
à
poser
pour ἔθειρα une signification comme « qui s'agite, qui se secoue » οἱ l’on évoque ἔθων, dont 16 sens est malheureusement incertain, mais qui est glosé notamment βλάπτων, φθείρων,
ct.
s.u.,
ce
qui
serait
morphologiquement
satisfaisant (ct. πίων, t. πίειρα) ; on cite également
ἔθρις
— (voir s.u.), avec un vocalisme o, la glose ὄθη * φροντίς, ὥρα, φόδος, λόγος (Hach.), Evoorg (voir s.u.), ὄθομαι «se
soucier
de»,
ὠθέω
« pousser », etc.
un
thème
“wedh-/*wodh-.
Un
Il faudrait
digamma
initial
poser semble
avoir existé à l’initial de ἔθειραι, οἵ, Chantraine, Gr. Hom. 1,151. Pour l'étymologie voir H, Frisk, G. H. Ars. 36, Schr. 281-285.
1930 : 3,1-5 = ÆL
ἐθείρω
: pr. hapax IL. 21,347 : χαίρει δέ μιν (c'est-à-dire
ἀλωήν) ὅς τις ἐθείρῃ, cf. Ia glose d'Hsch. ἐθείρῃ * ἐπιμελείας ἀξιώσῃ. Ie sens serait donc «s'occuper de, soigner », p.-ê. «cuitivers. Pour ἐθείρεται, voir ἔθειραι. Et.:
Inconnue;
Doederlein
avec
chez Bechtel,
Frisk,
voir
des
Lerilogus
a.u.,
hypothèses
Kuiper,
de
GL
21,
1933, 267 sq.
315 —
ἔθνος Dans
par
: pr. (Hom., attique) et θέλω issu du premier
aphérèse
hellén.);
le
confirment
Zucker
(Od.
thème aussi
87-91.
est chez
15,317,
ancien
une
ex.
est
les composés,
Impt.
Ilom.
seul
ἔθελον
hom.,
donc
ion.,
ἐθέλω,
éol., grec
comme
cf. Debrunner,
(altique, etc.) et ἔθελον
forme sans augment,
mais
qui
ailleurs un
imparfait de θέλω. Futur (ἐ)θελήσω (1L., etc.), aor. ἠθέλησα et ἐθέλησα (Hom., ion.-att., etc.), pf. ἠθέληκα (X., ÆÆschin, D.) et τεθέληχα (hellén.) le thème θέλω est issu de ἐθέλω par aphérèse, cf. Debrunner,
attique
: ils ne sont ni très nombreux,
ni très usucls.
1) En liaison avec le thème de participe ἐθέλων,
pour en
tirer un substantif avcc un suffixe de nom d’agent (cf. Chantraine, Formation 322, Schwyzer, Gr. Gr, 1,4B1,
2, 175), ἐθελοντῆρας (hapax Od. 2,292), ἐθελοντής (HdL, ionien-attique) «volontaire»; l'adj. ἐθελούσιος même sens (depuis X.) est tiré de ἐθέλων sur 16 modèle de ἑκούσιος. Formes adverbiales : ἐθελοντήν « volontairement » (Hdt., X., PIb.) est isstuu de ἐθελοντί, cf. Schwyzer, o.c. 1,621 ; ἐθελοντί id. (Th., Plb.) est peut-être tiré du datif ἐθέλοντι, cf, Sehwyzer ib., mais cf. aussi les adverbes en «τί, et la quantité de l'i de ἐθελοντί cst ignorée ; ἐθελοντηSév (Th,, etc.), ἐθελόντως (sch. tardive); 2) D'un thème (&)DeAn- sont tirés des dérivés d'ailleurs assez peu usuels : ἐθελημός (Hés., Coll., A.R.) et θελημός (Emp., B.) «volontaire+; doublet ἐθελήμων (Pl, Cra. 408 a) εἰ
θελήμων (A.R.); d'où le dérivé très Les noms
flgure,
avec
v. 81].
Préfixe comparable Gr.
1,434;
Szemerényi,
à à- de ὀτρύνω,
2,491.
Studi
Ces
Micenei
vues
1,43
etc, cf Schwyzer,
sont
sq.
contestées,
qui
par
rapproche
Zeléti
de βούλομαι et s’interroge sur le préfixe è- de ἐθέλω.
ἐθμή
: ἀτμός, χαπνὸς λεπτός, ἀτμή (Hach.) ; οἵ. p.-ô.
ἰθμαίνων * ἀσθμαίνων (Hsch.), mais ce mot peut être une variante de ἰσθμαίνων. Sans étymologie.
ἐθμοί : πολλοί, δεσμοί, πλόκαμοι (Hsch.), Sans étymologie,
voir Frisk.
/. c. Sens : « vouloir s, mais en
avec βούλομαι, s.u. βούλομαι.
pl. (pap.).
Ἔθελο-
deléjo, Zeléti «désirer». Autres rapprochements moins faciles chez Frisk s.u. Le &- initial reste d'autre part obseur. Il ne peut s'agir de prothèse au sens propre.
ἔθνος, ὀθνεῖος, otc. : "Ἔθνος n. « groupe » plus ou moins
« consentir à, accepter », voir pour la concurrence
Dérivés
800}
labio-vélaire initiale et l'on fait intervenir 168 mots
le
Festschrifi
anthroponymes
notamment ᾿Εἰθελοκράτης, Debrunner, / e. 101. Le verbe θέλω tend à éliminer βούλομαι en grec tardif avec la conjugaison θέλω, ἤθελον, aor. ἠθέλησα, inf. θελῆσαι. Grec moderne : θέλω est usuel avec aoriste ἠθέλησα ; mais ἐθελούσιος, ἐθελόκακος, etc. Et.: ’E0ë\o est un présent radical Lhématique à vocalisme e, élargi par n à tous les autres thèmes. Mais l’étymologie en reste incertaine. Depuis Fick on rapproche la glose φαλίζει " θέλει (Hsch.). On peut ainsi avoir une
Gr.
ἐθέλω
les
d'action
tardit
θελημοσύναι
(cf. au contraire
βούλησις,
permanent d'individus, soldats, animaux {Hom., Pi., ÆÆsch.) d'où «nation, classe, castes (Hdt., ion.-att.), «sexe» (X.), «peuple étranger, barbare » (Arist., etc.),
d'où τὰ EOvn « les Gentiis » (NT), cf. Chantraine, BSL 43,
1946, 52-65. Composés
rares
comme
second
membre
7
ex.,
notamment ὁμοεθνὴς «du même peuple» (Hdt., ete.), ἀλλοεθνῆς « appartenant à un autre pouple # (hellèn., etc.). On à au premier terme de composé ἐθν- dans ἐθνάρχης (hellén. et tardif) avec quelques dérivés.
Dérivés également rares : ἐθνικός « du peuple, national, étranger * à propos des Gentils, p. ex. (hellén., NT, etc.) ;
ἐθνέτης « de 16 même nation » (Eust., Suid.), mais ἐθνιστής (Hsch.) risque d'être une faute ; ἐθνυμών cité par
Hdn.
1,33,
finale
à
2,735
est énigmatique
Enfin
δαιτυμών.
et fait penser
l'adverbe
(LXX}. Il faut rapprocher
de
ἔθνος
nation »
«par
ἐθνηδόν l'adj.
par sa
ὀθνεῖος
(Démocr.,
Pi, E., etc.) « étranger » ; le sens originel est « appartenant
βούλημα, προαίρεσις) sont rares et plutôt tardifs : θέλημα
à l’EOvoc»
«volonté
«étranger à la famille », d'où finalement « étranger » en généra! (Chantraine, ἐ. δ., Fraenkel, Gnomon, 22, 1950, 238). Le vocalisme radical pourrait s'expliquer par un
»
(Antipho
Soph.,
hellén,
LXX,
NT)
avec
le doublet θελήμη (Theognost.) et les dérivés tardits θελημάτιον, -ματικός ; θέλησις (LXX, grec tardif). En outre θελητῆς «celui qui veuts (LXX, Hsch.), θελητός (LXX).
On
bâtis sur présente mal gré» Coinme ἐθελίο)-,
θελη- non sur ἐθελη- ; 3) Æsch., Supp. 862 le couple singulier θέλεος ἀθέλεος « bon gré, : analogie des adjectifs en -εος ? premier terme de composé on a seulement non θελ(ο)- : ἐθελο-κακέω « se montrer (volontaire-
ment)
observe
que
les dérivés les plus
tardifs sont
iâche, se rendre » (Hdt., etc.), mais plus tard aussi
«maltraiter» (Ph, etc.), avec ἐθελοκάχησις | (Plb.); ἐθέλεχθρος εἰ ἐθελόσυχνος (com.), ἐθελοπρόξενος (Th.), ἐθελόπονος, -πονία, ἐθελουργός (X.), ἐθελόδουλος, avec 16 dérivé
-δουλεία
(PI.).
par
opposition
au
γένος,
donc
proprement
masculin *#0voc, mais mieux par l’analogie de οἰκεῖος qui fait couple avec ὀθνεῖος (accent également identique). Sur l'emprunt du grec ἔθνος en copte, en arménien en germanique, voir W. Schulze, K!. Schr. 517 sqq.
Le
grec
moderne
a
gardé
ἔθνος
snation»,
et
ἐθνυκός
« national », etc.
Et.:
Le
mot
semble
comporter
un
digamma
initial
(Chantraine, Gr. Hom. 1, 150). On posera donc un thème et etc, (cf. σμῆνος, un suffixe -vog avec “swedh-,
Chantraine,
Formation
420).
On
rapprochera
*swedh- du thème du pronom *swe- grec ë. Cf. encore ἔθος, et d’autre part ἕτης, etc.
finalement
ἔθος
—
ἔθος, voir εἴωθα. ἐθρίς : τομίας, κριός (Hech.) ; en ontre ἴθρις * σπάδων, τομίας, εὐνοῦχος (Hech.). La fermeture en : fait penser à celle que l’on observe dans ἴσθι « sois », ἱδρύω, etc. Terme
d'élevage,
p.-ê.
populaire,
ce
qui
expliquerait
la variation de la forme. Et.: Le skr. ἃ vddhri- « castré » et on évoque skr. vâdharn. sarme d’Indra», av. vadar- n. «arme de jet», cf. Benveniste, Origines 13. Bibliographie chez Frisk. Voir
aussi ἔθων. ἔθων
: attesté
deux
fois dans
σῦν &yproy... Bc κακὰ TXN
l’Iliade:
9,540
χλούνην
ἔρδεσκεν ἔθων Οἰνῆος ἀλωήν
et 16,260 σφήκεσσιν ἐοικότες..., οὖς παῖδες ἐριδμαίνουσιν ἔθοντες. Deux significations ont été proposées par 168 grammairiens anciens : d’une part, une valeur ËBes * èpeθίζει (Sch. A, 1. 9,540), cf. aussi 16 glose βλάπτων, φθείρων
816
— outre εἰαμένον * νήνεμον, xoïkov βοτανώδη (Hsch.); ἰαμεναί * οἱ ὑλώδεις καὶ ἔνυδροι τόποι καὶ πόαν ἔχοντες... (Hseh.) ; ἴαμνοι * θάμνοι κοῖται, νομοί (Hsch.). Ces orthographes diverses n'aident pas à fixer l'étymologie (ci- est-il étymologique, ou un allongement métrique ? l’aspiration est-ello originelle ou secondaire ?). Il s'agit en tout cas d'un participe substantivé, comme c'est le
cas pour δεξαμενή. à
Et.:
Inconnue.
Le
mycénien
ajameno
une
décoration
(incrustation )
en
qui
matière
s'applique
précieuse
et pour quoi on suppose *alou.p.e;voç, par exemple, fournirait pour 16 sens un rapprochement possible (idée de « creux ») mais pour la forme il y à quelques difficultés ; 16 mot mycén. doit avoir une autre étymologie.
elÉw, -ομαι : « répandre, se répandre », dit de larmes, Hés,,
(Hom.,
Styx
de
dit
λείθω,
avec
métrique
alternance
en
du
l’eau
très rare chez trag.), aussi κατείδω
Alem., Ar.).
(Hsch.) et l'emploi chez Call., Fr. 55 Pf.; de l'autre «suivant sa coutume» (Scholies, Hsch.); la seconde
(Hom,,
interprétation est défendue par Bechtel, Lexilogus s.u., mais outre la bizarrerie qu’auraient les expressions homé-
(iotacisme plutôt qu'alternance ?) ἰδάνη * κάδος, ἀντλητὴρίον ; ἴδανον * κάδον, σταμνίον, χαλκίον avec 16 dénominatif ἰδανεῖ (faute pour -& ?) * ἀντλεῖ, d'où léavarpls * ἱμητήproy ; d'autre part Y6ông « orifice, bonde » dans un bateau
riques, l'existence d’un présent ἔθῳ répondant au pf. εἴωθα est des plus douteuses. On préférera donc la première interprétation avec βλάπτων, φθείρων en posant pour *é0w un thème *wedh-, cf. l’itératif ὠθέω et d’autre part Eôpre. Cf.
Schmidt,
KZ
45,
1913,
231,
M.
Leumann,
Hom.,
Wôèrter 212 sq. D'autre part on peut voir dans ἔθων ancien
thème
sous ἔθρις, thème
en
n alternant
et ἔθειρα,
serait
passé
εἰ : (ion.-att.,
avec
et enfin
r, cf. akr.
πίων,
secondairement
arc.)
à
côté
de
πῖαρ,
au
al
type
un
védhar-
n.
πίειρα.
Le
participial.
(dorien
et
On associe à ce verbe des gloses d’Hsch. avec iota initial
pour
Æt.: On a constaté que εἴδω rime avec λείδω. Puis on a supposé que le mot résulterait d’un croisement de λείδω avec un *eïxe apparenté à ἱκμάς. Indémontrable, et pas très
en chypriote, p.-ê. en dorien (mais la forme n pout aussi
21, 1960, 15-17 a supposé que εἴδω a été créé originellement sur λείδω pour constituer 16 couple δάκρυα λείδειν! δάκρυον εἴδειν.
comme
dans
conjonction
un
appel,
un
conditionnelle
souhait,
«esi»
et
εἶδαρ, voir ἔδω.
enfin comme
εἴδημα, εἴδησις, voir οἶδα.
particule- d’interrogation indirecte (voir Schwyzer, Gr. Gr. 2,557 et 683 et l'article du LSJ). κ forme elx de l’arcadien
a été expliquée
comme
analogie
de
oùx,
mais
l’hypothèse reste incertaine ; autre hypothèse de K, Forbes qui
part
d’un
179-182).
En
Schwyzer, En
el καν,
également
ce
concerne
Gr.
outre,
qui
douteux
(GI.
# (chypriote
37,
et
1958,
Épire),
Gr. 1,550 y voit une forme d'instrumental. pour
exprimer
le
vœu
ou
(ionien-attique) et αἴθε (ép.), où l’on particule *-ghve, cf. skr. gha, v. sl. de,
le
4
regret,
εἴθε
supposé
une
Et.: Incertaine. On a posé une interjection, ou 16 locatif
d'un démonstratif ef. Schwyzer, l.c.
*e-fo-
qui
se retrouverait
dans
εἶτα,
«erier»
suivi (E,
de Fr.
εἶδος, εἴδωλον, εἴδομαι : On 8 le subst. εἶδος n. « aspect, forme » chez Hom. dans des formules du type εἶδος ἄριστος à l'acc. de relation ; en ion.-att. : « aspect, forme » (P. Brommer, ElSog et ἰδέα, 1940; Classen, Sprachliche Deutung
l'impératit
(altique).
Dérivé
: εἰάζω
844).
Æt.: Interjection. Peut-être apparenté à elév, Voir ce mot. Mais le Iat. (h)eia doît être un emprunt au grec.
als
Triebkraft…,
cf.
(Π,
4,482,
(el-)
: Î.
«prairile
Alexandrins)
«bas
humide
et
marécageuse »
fonds » (Dem.
Bith.);
en
θεοειδής,
εὐειδῆς,
hom.
vocabulaires techniques
autre
origine on
(cf. sous n'a
etc.).
composition,
En
que
employés
très
en parallèle avec
BÇw).
des
Comme
attestions
-dông
premier
assez
les
dans
de toute
terme
tardives,
où
de le
thème elSec- n'est pas utilisé, avec des formes eldo-, εἰδ-, cf. εἰδοποιός « qui constitue une espèce » (Arist., etc.) et ses dérivés εἰδοποιέω «spécifier, caractériser », etc. (hellénistique), elSopopée (D.H.); εἰδεχθής « d'aspect odieux » (Hp., Thphr.) avec εἰδέχθεια (LXX). Dérivés peu nombreux : adjectifs : εἰδάλιμος « de belle apparence » (Od.
εἱαμενἠ
1959,
adjectifs en -εἰδῆς au nombre de cinq ou six cents exprimant l’idée de « en forme de, de tel ou tel aspect »,
composé
ela : (parfois écrit elæ, cf. Hdn, 1,495,14) « allons, va » souvent
avec
εἰδαλίς : ὄρνις ποιός (Hsch.). Figure également 16 lemme ἰδάλιος. Inexpliqué.
bien être issue du thème de relatif). Al et el fonctionnent interjection
Mediaevalia,
εἰ
Classica
Strômberg,
R.
probable.
éolien) ;
Homère emploie les deux formes (αἱ seulement dans αἴ xe et œl γάρ...); en outre elx en arcadien (cf, plus loin) ; % comme
525,34 ; 858,38).
(Eust.
vider l’eau
24,279),
hapax
singulier
p.-ê.
fait
sur
le modèle du κυδάλιμος, ct. Leumann, Hom. Wôrter 284 avec 8 bibliographie ; elSixég «spécial, spécifique »,
—
v εἰκοσι
317—
opposé à γενικός (hellén.). Substantifs : εἰδύλλιον « petit
pour
poème, idylle » (tardif, sch., Plin., Ep. 4,14), οἵ. Bickel, GL. 29, 1942, 29 8q., Zucker, Hermes 76, 382 sq. Pour le suffixe τύλλιον, ν. M. Leumann, Gl. 32, 1953, 214 sq. En grec tardif nom de qualité, εἰδότης «la qualité d’être un
trag., etc.) ; οἵ. Barrett, édition d’Hippolyle, v. 297. Et.: Aucun rapport avec l’optatif du verbe εἰμί. Peutêtre rapproché de εἶα. La finale peut-être analogique de μέν. On a évoqué skr. evdm d'emploi comparable,
εἶδος, une forme » (Dam.). Avec un suffixe rare -wXo- (ct. Chantraine, Formation 243), εἴδωλον n. simage» avec la nuance d'être irréel (Hom., Æisch., etc.), « refiet » (P1.) 116 à ψεῦδος, Le sens de statue est rave (Hdt.) ; celui d’idole, en mauvaise part apparaît dans LXX. Dérivés : εἰδωλυκός « symbolique, imaginaire » (tardif) ; εἰδωλεῖον ou -toy, temple où sont des idoies (LXX). Composés : εἰδωλυποιέω, -ποιός, -ποιία «former des images », etc. (Pl.); en outre dans LXX et ΝΤ εἰδωλοavec εἰδωλολατρία « idolâtrie ». de composé, terme second comme
λάτρης «idolâtre» -εἰδωλος Avec
sembler,
se
ressembler »,
de,
l'apparence
donner
« apparaître,
εἴδομαι
présent
de
(NT),
«idolâtres
κατείδωλος
adjectifs très tardifs φιλείδωλος (Athanas.). Il existe un thème
etc.
(Hom., lyr, Æsch.) avec un aoriste εἴσασθαι et parfois aveec prothèse, cf. 16 participe à(F)erokuevog ; avec préverbe διαείδομαι « apparaître » (11.), Î. διαείσεται p.-8. transitit futur
de
apparemment
est
de forme
même
structure
présent de
verbes
Des
archaïque.
86 retroûvent dans ad-feded « narrabat également sur un fondément pour le bien pour le sens
de
thème
Ce
ἔδιάοιδα.
qu'il ne s’agisse d'un
à moins
«il fera voir » (Zl. 8,535),
les dialectes ἰ.-6, occidentaux : v. irl. », got. fra-weitan « venger », reposant thème ‘weid-, mais qui divergent prosens. En revanche, εἴδομαι correspond au vieux substantif eïSoc. H serait
donc plausible de tirer εἴδομαι de εἴδος, comme p.-8. σθένω de σθένος, ct. Schwyzer, Gr. Gr, 1, 723. L'existence
d’un
autre
présent
de
thème
εἰδάλλεται *
φαίνεται (Hsch.) est douteuse : il peut s'agir de la fabrication ἰνδάλλεται de eldoc, rapprochant d’un grammairien ef. M. Leumann,
Hom.
Wôrter 248, n. 1.
Et.: *weid- exprime l'idée de «voir», cf. sous ἰδεῖν, et au parfait celle de + savoir », cf. ol3a, à quoi se rattachent εἰδήμων, εἰδυλίς, ete. Dans 16 groupe que nous envisageons ici, 16 thème le plus ancien et le plus clair est
( )εῖδος qui exprime l'apparence. Ce thème en 8 trouve un correspondant
morphoiogique
ciair
dans
védas-
skr.
« possession, acquisition », en liaison avec l'aor. dvidam signiflant «j'ai trouvé, acquis». Les deux substantifs peuvent être des créations indépendantes du grec et du skr. mais ne le sont pas nécessairement. Le rapport
sémantique avec ( )εῖδος est plus proche dans v. sl. m. vidû « εἴδος, θεωρία », issu de “weido(s), dans le lit. véidas m. « Visage » (qui comporte une diphtongue longue) et dans v.h.a. wîsa « manière », d'un thème
en -s-.
Le présent εἴδομαι semble issu de εἶδος. Enfin εἴδωλον est
un
vieux
dérivé
comportant
une
suffixation
rare ;
mais on ne trouve aucun terme parallèle dans les autres langues i.-e. : 19 lit. vaidalas « apparition » possède un suffixe différent et entre dans un système productif en lituanien.
εἶθαρ : adv. « tout d’un coup, subitement » (1]., Alex.). en -op,
archaïque
Adv.
Et.:
grammairiens
l'aspiration anciens
et
intérieure le
Ravennas
attestée
par
des
d'Aristophane,
cf, Schwyzer, Gr. Gr. 1,219,303 ; « eh bien, allons, soit », ete.,
Origines
cf. Benveniste,
16,91, On a rapproché ἰθύς, mais ce mot a un ι long ; et on a évoqué εὐθύς (de Ῥεϊθύς ?), mais le el- supposé serait justement analogique de εἴθαρ.
εἴθε, voir sous el.
εἰκάζω, voir sous ἔοικα. εἶκάς, Voir εἴκοσι, : adv. «au hasard, au petit bonheur », etc. (X.,
εἰκῇ
ion.-att.),
Hp.,
en grec tardif : «en vain».
Dérivés : elxæïog « fait au hasard » (S., grec hellénist.) dit aussi de personnes, « sans soin », etc. (PIib., etc.) parfois «ordinaire », etc. (Lue., etc.) ; avec des composés comme εἰκαιολόγος, etc., et des substantifs dérivés εἰκαιότης
; {(Phid., etc.) et εἰκαιοσύνη (Timo). Avec 16 thème de elxÿ comme premier membre εἰκοθολέω hasard » (PIb.)
au
«tirer
Ar.),
hasard » (E.,
au
«parler
et εἰκοδολίᾳ (Phld.). des développe-
ete. En évoquant
κομιδῇ,
σπουδῇ,
comme
datif;
au
probablement
adverbiale
Formation
Æt.:
ments parallèles en skr. Wackernagel, Spr. Unt. 137, n. 1,
pose *{F)ex avec prothèse «selon 88 fantaisie », etc., en rapprochant ( )εκών, etc. Un autre argument de se trouve
dans
et εἰκοθολεῖν,
etc.
Wackernagei
ἑκηδόλος
( )είκοσι
hom.
«vingt»;
hom.
entre
la ressemblance
nombre
de
: nom
εἴκοσι
et
ἐείκοσι, dor., béot., thessal. ἔικατι ; Tab. Heracl. 2,71, ἔεικατι. Dérivés : εἰκοσάκις « vingt fois» (IL, etc.), εἰκοσάς, -dBoc f. « vingtaine » (tardif), mais' voir plus loin εἶκάς ; adj. ordinal εἰκοστός et ἐεικοστός (Hom., etc.), avec le béot. ἔικαστος ; subst. elxoorh staxe du vingtième» d'où
(att.);
Antiphon,
etc.),
Sur un thème avec
une
voir
les
(Hp.,
jour»
δευτεραῖος,
suffixe que
même
etc.
différent : εἰκάς, dor. ἱκάς, Théra
hixke
Gr.
Dial.
aspiration
« vingtième
2,521})
vingtième
«du
εἰκοσταῖος
hypothèses
expliquée
non
jour
de
du
(Bechtel, etc.;
mois»,
Szemerényi,
sur
ces
formes
140,
Syncope
142.
D'où les dérivés n. pl. εἰκαδεῖς, désignant les membres d'une société qui se réunit le 20 du mois, avec le nom du héros éponyme Εἰκαδεύς (Athènes ; cf. Fraenkel, Nom.
ag. 2,71
et 180,
Wilamowitz,
Glaube 2,368,
n. 1);
εἰκαδισταί épithète des Épicuriens parce qu'ils célébraient la mort de leur maître le vingt de chaque mois (Athen.), cf. δεχαδισταί et 165 noms de confréries en -ἰσταί, Sert de
la plupart
t°"
terme
dans
des
composés
assez
nombreux,
tardifs. La voyelte finale peut s'élider
dans elx6copoc « à vingt
elév : pour
(attique,
autre
un
à
développement
d’un
passer
comme
rames » (Od., etc.). Lorsque la
finale se trouve devant consonne on ἃ dans une vingtaine
d'exemples εἰκοσι-, ainsi εἰχκοσίπηχυς (Hdt.), ou des noms de nombre du grec tardif comme εἰκοσιδύο, etc., pour
E εἰκοσι
—
εἰκοσινήριτος (11.}, voir vingtaine d’exemples on
νήριτος ; a elxoow-
dans une déjà attesté
318—
autre dans
ἐεικοσάθοιος (Od. 1,431 si la graphie est authentique), etc. : analogie de δεκα-.
Et.: L'hom. ἐείκοσι pour &(F)ixoct avec voyelle prothé-
tique,
cest une graphie fautive due à l’analogie de lion.-
attique εἴκοσι issu de la contraction
de la prothése,
avec
PT; il en va de même pour l'héracl. Feixor = ξέκατι ; le
vocalisme
o
de
l’hom.,
ion.-att.,
avc.-chypr.,
lesb.
efxoar pourrait être à la rigueur un traitement phonétique de la sonante
nasale
(Melilet,
MSL
16,
1910,
217),
εἰλαπίνη : f. sfestin, banquet » (Hom., poètes, grec tardif); le mot est rapproché chez Hom. de γάμοι « noces », opposé
à ἔρανος,
Verbe
elAap
di- et wi-, cf. Benveniste Hillite et indo-européen, 86.
εἴκω : f. εἴξω et εἴξομαι (II., etc.), aor. εἴξα (IL, etc.) et ἔειξα (Alem. 88 P.), cf. encore la glose d'Hsch. γῖξαι (= FeïEar) * χωρῆσαι ; part. pt. secondaire avec le vocalisme e ἐεικώς (Chron. Lind, D 96); le thème attesté dans εἰκαθών, elxabeïv, etc. (aussi avec les préverbes παρ-, Sr-) ne présente à l’indicatif que des formes à désinences secondaires ; il doit
un
aorisie,
Sens
:
cf.
«céder,
être
considéré
Chantraine, reculer»s,
et
Mélanges en
général,
accentué
comme
Vendryes
93-108.
et
aussi
dans
le
vocabulaire militaire où 16 mot n'est pas pris en mauvaise part, cf. Trümpy, Fachausdrüäcke 229 sq. (Hom., ion.-att.) ; rares emplois impersonnels «ii est possible» (p.-ê. 1]. 18,520, 22,321 ; Sapho 31,8, L.P.), ct. mœpelxer en attique. Avec préverbes, les composés sont assez rares : ἀπο-
(L }, παρ- (ion.-att.), ouv- (PIb.), ὅπο- (Hom,, Rares dérivés nominaux
ion.-att.).
: ὕπειξις « concession, complai-
sance» (PL, Thphr.), avec ὑπεικτικός (Arist.); εἴξις (Plu., etc.) avec elxrixég (Phld.); les formes en -rixég peuvent être issues d'adj. en -τός : εἰκτός se lit chez Alex. Aphr. ; p.-8. ἐπιευκτός, ν, s.u. Eïxæ a tendu à disparaître en grec tardif, concurrancé par des composés de χωρέω. Et.: Radical *weik-. Hors du grec, les verbes qui pour 16 sens se laissent rapprocher sont skr. vijdie avec vocalisme zéro «fuir, cveculer» et les verbes germaniques à vocalisme
e:
anglo-sax.
wican,
v.h.a.
wïhhan
= weichen,
« céder #. Ces formes présentent une sonore finale du thème,
par opposition à la sourde du grec. Ces variations peuvent
s’expliquer par l’existence à l’origine d’une flexion athématique. Voir Pokorny
dénominatif,
métrique.
doit plutôt être analogique de tpréxovræ, etc. Même analogie pour élxootég d'après τριακοστός dont la forme (pour ἔτριακοστος) est elle-même analogique de τριάκοντα. Les formes originelles du grec sont Ffxar οἱ pour
done i-e. “wl-kmt-I: “wl- équivaut à *di-, *dwi-, cf. Sûo, 8l{ç), lat. bis, etc., mais 1J fait problème et le second terme ‘kmi-Ë, duel issu de (d)kmi, ct. δέκα, ἑκατάν. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,591 ; Szemerényi, Numerals 23-24. Sur"
Ath.
seulement
362
Gud.
au
e;
une
forme
165,44.
thème
de
présent
:
εἰλαπινάζω (Hom., Pi, Alexandrins) avec εἰλαπιναστῆς (Il 17,577, Orph., Fr. 207); aussi épithète de Zeus à Chypre (Mitford, AJA 65, 1961, 129). Æi.: Ignorée. Le el- initilal peut être un allongement emprunt
répond à skr. viméati- t. avec nasalisation secondaire et flexion en i, lat. vigini! avec une sonore et une flnale en -I :
1,226,
éolienne ë\Aaruvx est citée par " Ε,
mais
l'ordinal Fixaotog ; Εἴκατι est identique à av. visaiti et
ct. Od.
Pour
un
mot
de
ce
genre
l’hypothèse
d’un
est possible mais indémontrable.
: π.,
seulement
nom,
ncc.
8g.
« protection,
défense », cf. εἷλαρ νεῶν τε xal αὐτῶν (II. 7,338 = 437 ; I.
14,56 = 68),
respectivement
rapporté
à πύργοι
et
à
τεῖχος ; avec une autre valeur du génitif κύματος εἴλαρ «protection
contre
les
flots»
(Od.
5,257);
cf.
la
glose
ἔλαρ * βοήθεια (Hsch.). Et.: Terme de structure archaïque reposant sur * FeFæp (ct. Benveniste, Origines 111) qui a pu devenir par
dissimilation aor.
( )έλσαι
Εἰλείθυια
* Fap.
On a pensé à rapprocher
«repousser,
! eldéo,
enfermer », etc.
: ?. nom de la déesse des accouchements,
souvent employé
au pluriel (Hom,, ion.-att.). Nombreuses
variations orthographiques : ᾿Ελείθυια (Pi., inscriptions à Delphes, Astypalée, etc.), Εϊλήθυια (inser. de Paros, Cali., Paus.), ᾿Ελεύθυια (crêt.), ᾿Ελευθίη (Paros), avec traitement dialectal du 6, ᾿Ελευσία (lacon.), Εἰλείθεια (béot.). En outre ᾿Ελευθώ (AP 7,604, etc.) avec le suffixe des noms de femmes en -d et la forme singulière Εἰλιόνεια (Plu., Mor. 2,277 b à propos des Argiens, mais le texte est suspect). Le mycénien fournit de façon certaine Ereutija =
᾿Ἐλευθία à Cnossos,
à côté de aminiso
= ἔλμνισος pour
une offrande de miel, cf. Chadwick-Baumbach
désigner
fibld.).
le
sanctuaire
ΕἸ : La forme
188.
᾿Ιλύθυιον
: Εἰλειθυιαῖον (Délos),
ancienne, comme
Pour
16 prouve le mycénien,
est ᾿᾿λεύθυια, d’où par dissimilation (et influence de Gramm. cf. Kalén, Quaecst. ᾿Ωρείθυια ?), ᾿Εἰλείθυια, Graecae 8, n. 1; l'hom. Εἰλείθυια peut s’expliquer par un allongement métrique (Schulze, Q.E. 260 sq.). Deux voies sont ouvertes pour l'étym. : ou bien on tire le mot du thème ἐλευθ- de ἐλεύσομαι, ἤλυθον, avec le même suffixe . que
dans “Ἄρπυιαι : « celle qui vient » ou « celle
qui fait venir », ct. dor. ἐλεῦσαι, ἐλευσέω (cf. notamment Schutze, /. c.). Ou bien terme indigène non grec (cf. p.-ê. le nom de lieu ᾿Ελεύθερνα), Wackernagel ap. Nilsson, Gr. Rel. 1, 313; le mot aurait pu être rapproché par ou de ἐλευσέω de ἐλεύσομαι populaire étymologie (Güntert, Kaiypso 38,258). Voir encore Frisk, avec la bibliographie.
1130.
εἰλεός, voir 2 εἰλέω. εἰκών, Voir sous ἔοικα, εἰλαμίδες
: f. pl. deux membranes
qui enveloppent
le cerveau (Poll. 2,44) διότι περὶ μυελὸν εἰλοῦνται. En suivant l'indication de Polt. on voit dans le mot un diminutif d’un Ἐεΐλαμος, issu de εἰλέω « faire tourner », etc.… avec un el- tiré du thème verbai comme dans εἶλεός.
1 εἰλέω : pr. ép., ion. (ct. IL. 2,204, Hdt. 4,67); éléen ἀποβελέω (Schwyzer 411, 414); à côté de εἰλόμενος (1l.)
impér.
εἰλέσθων
(attique,
IG
11*
1126)
et
parfois,
avec une variante εἴλλω, ἵλλω, cf. Ei, Aor. inf. ἔλσαι et avec prothèse ἐέλσαι, Passif inf. ἀλήμεναι, ἀλῆναι, participe ἀλείς, avec vocalisme zéro (Hom.). Parfait moyen
— â vocalisme e ἔελμαι,
-μένος
(ép.), mais pl-que-pf. ἐόλει
(corr. de Boeckh Pi., P. 4,233) avec vocalisme o. Sur εἰλέω a été créée
une
conjugaison
régulière
: aor.
Héraclée).
Sens
ramassser,
serrer,
+rassembler,
:
presser>, dit d’une Lroupe, d'un corps qui se ramasse pour bondir, de raisin que l’on presse, etc. (Hom., ion.). Les préverbes confèrent au thème des valeurs diverses : ἀπειλέω «réduire ἃ ε (au pf. et à l’aor. pass. Hdt.), «écarter » (éléen, Schwyzer 414, ἀποβελέοι) ; ἐξe découvrir », intr. « échapper » (tardif) avec l’aor. passif ἐγηληθίωντι « être chassé » (Héraclée, Schwyzer 62,152). κατα- « rassembler » (Hdt., etc.) avec 16 pf. κατα ξελμένος (Schwyzer 179 {xpori] (Hom.,
Χ, 35, Gortyne) ; προσ- « pousser vers » E.), συν- «rassembler » (Hdt., X., etc.).
Dérivés peu nombreux : fBiAnua κώλυμα, φράγμα ἐν ποταμῷ (Hsch.), cf. SIG 736, (Messénie) = FhAnua ; tant
en
p.-ê.
« turban » (Créon),
προσείλημα
qu’il
serre
la tête, mais on pourrait également penser à une dérivation
de εἰλέω (Épicur.), ces
mots
2 «enrouler»; κατείλησις συνεΐλησις «fait de forme: pouvant
également
être
φυγή
(Hech.).
εἰληθμός * συστροφή,
«fait de tasser » une boule » (ÆL.),
rattachés
à εἰλέω
2 ;
A côté de εἰλέω existent des formes verbales médiocrement attostées εἴλλω, ἴλλω ‘qui peuvent êlre dues à l'iotacisme ou à une confusion avec ἴλλω, lequel se rattache à εἰλέω 2 : ἰλλόμενος « pressé » (A.R. 2,27), ἀπίλλω « exclure » (Lys, 10,17), ἐξίλλω où -εἴλλω « chasser » (D. 37,35), cuville ou -εἴλλω «tasser, contracter ». C’est à ce thème que peut être rattaché le nom d'action en
-oùç,
gén.
Flkorog
« mauvais
traitement » (pamphyl.,
Schwyzer 686), mais ce terme pourrait exprimer l'idée de chatnes, liens et être rapporté à εἰλέω 2. Même confusion
possible pour les gloses ἰλλάς et ἰλλάζει, vair sous εἰλέω 2. La
signification
de «rouler,
ont
pu
d’«enfermer » n’est
enrouler » de εἰλέω
se produire.
Ainsi
pour
pas
2 et des
A.R.
loin
de
celle
contaminations
il n’y
avait
p.-ê.
pas de diffèrence entre 2,27 ἰλλόμενος ὁμίλῳ « enfermé par la troupe» et 1,129 δεσμοῖς ἰλλόμενος « enveloppé dans des liens ». En revanche le sens de Pi., Ti. 40 b est
discuté, voir édition Rivaud, p. 60. Ar, Nuées 781 a été également discuté. D'autres formes nominales peuvent être associées à la racine de (
εἰλέω
«très » ; en outre lit. veliù, vélti « fouler ». Rien de net. Voir Burdach, N. Jbb. 49,254 sqq,, Frisk et Pokorny 1138
inf, εἰλῆσαι,
t. εἰλήσω, pf. pass. εἴλημαι, aor. pass. εἰλήθην (ion., hellén.) avec é&yFnandiovre = ἐξειληθῶσι (Schwyzer 62, 152,
319 —
)ειλέω 1, mais du point de vue
grec elles sont indépendantes, v. ἁλής, ἅλις, ἐξουλή, ἴλη (εἴλη), οὐλαμός. Εἰ.: Le présent εἰλέω est expliqué habituellement par *Fe)-véo ; on ἃ aussi rapproché la glose ἀπελλεῖν ἀποκλείειν (Hech.) dont la géminée pourrait être éolienne ; Îl n’est pas sûr que les doublets rares -είλλω et ἴλλω soient autre chose que le résultat d’une confusion (graphique ? ou plutôt étymologique ) avec εἰλέω 2. De εἰλέω, l’aoriste passif ἀλῆναι, etc., présente 19 voca-
8 εἰλξω, ὕλλω, εἴλλω : pr. «faire tourner, rouler » parfois «lier» (ion.-att., hellén., etc.); l'aor. ἔλσας au sens de retourner, renverser » ne doit pas être authentique Od. 5, 132 et la flexion est entièrement bâtie sur un Lhème
elAn- surtout en composition : inf. pf. εἴληχα, aor. passif εἰλήθην ; ἰλλάμην «rouler » des boucles ( Au présent, εἰλέω (de *Fe)-véo)
aor. εἰλῆσαι, £ εἰλήσω, du thème ἴλλω on 8 V 2,472, Mégalopolis). et ἴλλω (de *(FHr-Fio)
sont atlestés, cf. pour ce dernier Schwyzer 719, Thèbes du Mycale, ionien, Ar, Nuées 761, 8., Ant. 340, A.R.
1,129, etc., mais 18 graphie Nombreuses
formes
est parfois
à préverbes,
εἴλω
ou εἴλλω.
dont les plus fréquentes
sont ἐνειλέω (hellén.) et -ίλλω (Th. 2,76) et περιειλέω (X., hellén.) et -ἰλλω avec diverses variantes (Ar., Gren. 1066) ; en outre Berdéo (tardif), ἐξειλέω « glisser, échapper», ἐξίλλων (X.), ἐπειλέω (tardif), κατειλέω (tardif) et κατίλλω (Hp., douteux), παρ- (tardif). ᾽ Dérivés certains sont pourvus de suffixes très productifs ; εἴλησις « tourbillon, révolution », etc. (PI., etc.)
et, avec préverbe : ἐν- (tardif), ë- «fait d'échapper» (Ρ1.), ἐπ- (tardif), περι- (tardit); suffixe -μὰ : ἐἴλημα « voile », étC.; ἐν- « couverture », ἐξ- « ce qui enveloppe ». En outre : εἰλητάριον «roulcau » (tardif), l'adv. elAndév «en tournant, en liant » (A.P.} ; on rattache aussi à cette
famille εἰλετίας m. nom d’un jonc (Thphr., H.P. 4,11,13). On doit relier également à ce groupe εἰλεός ou ἱλεός : ἡ τοῦ Onplou κατάδυσις xal στρόφος (Hsch.); dans les emplois
le
terme
désigne
:
l'obstruction
!.
intestinale
(Hp., etc.), cf. 14 définition de Galien V1II, 388,1 olov χορδὴν τινὰ περιεστράφθαι τὸ ἔντερον ; mais 16 mot a pu faire penser aussi à εἰλέω « barrer»; 2. la tanière d'un animal (Théoc., Arc., Poll.), cf. sous εἴλύω, εἰλυθμός et εἰλυός qui peut être une réfection de elAeéç ; 3. nom d’une espèce de vigne (Hippys Rheg.). Le suffixe -εός est 16 même que celui de φωλεός, κολεός, etc. Au sens !
le
mot
4
fourni
le
dérivé
εἰλεώδης
«qui
concerne
l'obatruction intestinale ». Avec un suffixe expressif à nasale infixée (Chantraine, Formation 398 sqq.) dérivés tirés du thème de présent
εἰλέω
: εἴλιγξ,
-γος,
m.
« tourbillon » (D.S.,
etc.)
et la
torme εἴλιγγος m., souvent au pl. « tourbillon » (D.S., etc.)
et surtout « vertige » (Hp., PL, etc.) ; v. dénom. εἰλιγγιάω avec le suflixe de verbes de maladies en -ιάω «avoir des
vertiges».
Π οὐ
le terme tardif εἰλιγγιώδης verliculosus
(Gloes.). Ces divers thèmes comportent souvent une initiaie en :-, soit sous l’influence de ἴλλω, soit par un
iotacisme ancien. Du thôme de ἴλλω on a quelques dérivés : ἰλλάς, -άδος
f. « corde » (II. 13,572), mais dans la glose d’Hsch. ἰλλάδας ἀγελαίας, καὶ τὰς γονάς (= S, Fr. 70, E, Fr. 837)
tisme zéro attendu, l’aoriste inf. ἔλσαι est également clair,
συντρόφους,
19 vocalisme e a été étendu au pf. ( )έ()ελμαι, tandis que
19 pl. q. pf. ἐόλει aurait 16 vocalisme o attendu (p?.*Fe-
et apparenté à εἰλέω 1 ; même contamination glose ἰλλάζει * δεσμεύει, συστρέφει, ἀγελάζει
FoX-a) ; le type aor. inf. εἰλῆσαι serait une réfection sur
It existe enfin un nom
le présent qui s'est imposée.
qui se rattache de quelque façon à ἴλλω et qui a été altéré en ἰλιάς (Arist.).
Parmi les nombreux mots i.-e. qui supposent une *wel-, bien peu se rapprochent clairement de notre on évoque l'instrumental russe vdlom « on foule », zavél « barrière + (ct. FhAnuæ) de *wôl; de *wel- v. si.
racine Fe)- : russe velimi
il y a trace d’un
mot
signiflent
« rassemblé »
dans la (Hsch.).
d'oiseau ἰλλάς « grive » (Ath. 65 a)
H faut ajoutér la glose d’Hsch. ἴλλαι * τάξεις, συστροφαέ,
δεσμοί, ἀγέλαι qui désigne des liens, mais est contaminée
par ἴλη « troupe ».
εἴλέω
—
320 —
particulier
εἰλίονες,
voir ἀέλιοι,
Et.: εἴλξω, ὕλλω sont habituellement expliqués comme un présent en nasale Ἐξελ-νέτω et un présent à redoublement *F{-F)e. On pose alors une racine Fed- « tourner » qui se retrouve plus ou moins nettement en grec dans ÊME, ἔλμις, p.-ê. ἐλάνη, ἕλμις, εὐλή, SAuoç, οὖλος, etc. En outre, bien entendu, εἰλύω, ἕλιξ. Outre 168 rapprochements cités sous εἰλύω, on mentionne irl. /lllim « tourner », lit. velià, vélti «emmêler,
εἰλίπους
: attesté chez Hom.
Du
thème
de YMAo
a été tiré avec
un
sens
Vl’adj. ἰλλός, voir s.u.
-roBac, -πόδεσσι comme épithète de βόες, parfois associé à ἕλικας (ct. s.u.). Osthoff, B. B. 22, 255 sq. en opposant la formule ἀερσίποδες ἵπποι, a voulu retrouver dans le premier terme un correspondant de lit. seld, selel! « glisser »,
véd. {-sdrati «s'approcher en glissant ». Mais cette interprétation ne trouve pas d'appui en grec, ni dans la tradition grammaticale antique, cf. l'explication d’Hsch.
διὰ
entortiller des cheveux », ν. sl. valiii « rouler ».
x
Art.
εἴλη, « troupe», voir ὕλη. εἵλη
: ?. «chaleur du soleli » (Ar,
Guêpes 778 [avec
la variante &n], Luc., Alciphr.); en outre βέλᾷ (= ξελᾶ) ἥλιος καὶ αὐγὴ ὑπὸ Λακώνων. (Hsch.), cf. p.-ê. ibid. γέλᾶν (= ξξλαν ) * αὐγὴν ἡλίου [qui pourrait toutefois être rattaché à γελεῖν * λάμπειν, ἀνθεῖν οἱ γελάω] ; γελοδυτία " ἡλιοδυσία (Hsch.) est certainement un composé de Fé)a. En composition : εἰληθερῆς « chaufté au soleil, chaud » {Hp., Gal.), ἐλαθερές * ἡλιοθαλπές (Hsch.), issu de θέρος ? ou de θέρομαι ? d'où 16 présent dénominatif εἰληθερέω, τέομαι 86 chauffer au soleii» (Hp., Xenarch., Luc.);
voir aussi εἰλόπεδον et p.-6. elAixpivhç. Au second terme de
composés
: πρόσ-ειλος
« exposé
au
soloil,
(Æsch., Eup., Thphr., etc.), εὔειλος +bien soleil » (Ar., Arist.), ἄειλος (Æsch., Fr. 748).
ensoleillé » exposé
Dérivés très rares. Verbes dénominatifs εἰλέω « au soleil » (Eust.), part. passif el\n0évres (Hp.) ; ἡλιοῦται (Hach.), fut. βελ[λ]άσεται * ἡλιωθήσεται Dérivé nominal : elAftov * dv ἡλίῳ θερμανθέν Ρ.“δ, fausse explication de Ἰλήιον, 1|, 21,558.
au
chauffer ἐλᾶται * (Hsch.). (Hech.),
Et.: On admet grec commun * FhéX& (de ἜΠ έλᾶ), d'où FEXG, ἔλᾷ ; ensuite une forme à prothèse *&Fhé\& pour rendre compte de eŸAn, εἴλη. On pose alors un nom d’action 1.-e. *sweläd, que l'on rattache à un thème verbal signiflant
* brûler lentement,
grilier », attesté en germanique
baltique, cf. angl.-sax. swelan, lisme e, lit. soilli avec degré
et en
n.h.a. schwelen avec vocazéro. En grec même, on
rapproche ἀλέα (voir s.u.).
ἑλίσσειν
8);
cette
τοὺς glose
Et.: Le second de
τείνω.
Le
terme
premier
bonne
le
grec
tardif
signifle
«sincère,
de
foi ν, sens qui subsiste en grec moderne.
Dérivés : εἰλικρίνεια «puretés (Arisl.), « sincérité » (tardit), εἰλυκρινότης « sincérité » (Gloss.) et 16 dénominatif εἰλυερινέω « purifier » (Arist.). Et.: Composé dont le second terme est tiré du thème de κρίνω avec un suffixe sigmatique, cf. εὐκρινής, ote. Mot technique, premier terme obscur. On a supposé que ce premier élément est issu de εἴλη (avec !’-( utilisé en composition) ; 160 sens sorait «dislingué au soleil (2)»,
mais εἴλη signifie proprement seul, Il ne εἴλω grain
+chaleur du soleil» (ελᾷ
en dorien, se dit [secondairement ?] de 16 lumière). paraît pas exclu que 16 premier terme soit tiré de «faire tourner » et que la métaphore soit celle du ou de la farine triés par 16 crible que l’on fait tourner.
un
rapprochement
avec
doit être rapproché peut
être 16 même
de la racine que
celui
qui
figure dans εἰλίπους, εἰλικρινῆς, donc se rattacherait à εἰλέω 2 « tourner » : il s’agirait de Ja progression de la plante
rampante ; la
étymologie
populaire
liaison
avec
ἕἔλος
« bas-fond » par
n'est pas impossible,
cf. Od.
6,89.
εἱλόπεδον : leçon correcte dans Od. 7,123 : ἀλωή,.. / τῆς
ἕτερον
μέν
θ᾽ εἰλόπεδον... / τέρσεται ἠελίῳ : surface
plane exposée au soleil notamment
pour sécher 16 raisin ;
donc composé de εἴλη (cf. s.u.) et πέδον ; cette leçon a été reconnue bonne par Doederlein, Bechtel, Lexilogus s.u., Leumann, Hom. Wèrter 44, etc. Mais il existe une variante
bien attestée résultant d'une fausse coupe ; θειλόπεδον. Cette leçon s'est imposée et elle est authentique dans des textes
tardifs
(AP
6,169,
dénominatif θειλοπεδεύω
ou
un
etc.,
Dsc.
1,32)
avec
le verbe
(Dsc. 6,6),
: «glissers en se tortillant comme un
serpent
(Ar., Lys. 722),
hellénistique) ; dans
implique
εἰλιτενής : épithète de ἄγρωατις « chiendent » (Théoc. 13,42).
ver
εἰλικρινής : adj. . sans mélange, pur, distinct » souvent foint à καθαρός, ἀμιγής, ἄμικτος, etc. (Hp., ion.-att.,
πόδας κατὰ τὴν xopelav (ct. Hp.,
εἴλω, ἑλίσσω «tourner » et pose le sens « qui tourne les pieds en marchant» ; le el- initial peut résuiter d'un allongement métrique; l'absence de digamma initial étonne (cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,132, Shipp, Studies 60). En grec postérieur, dit plaisamment d’une femme (Eup.), ef. Paus., p. 171 et 197 Erbse. Dérivé tardif εἰλιπόδης dit d’Héphaistos (Nonn.). I n'y 8 rien à tirer de la glose d’Hsch. ἀνελλίπους (ἀνειλίποὺς Schmidt) * 6 τοῖς ποσὶ μὴ ἁλελ»όμενος, ἤτοι χωλός.
εἰλυσπάομαι
εἴλιγγος, voir 2 εἰλέω.
à l’ace. et au dat. pl.
(Hp.,
Ρ].,
grec
hellén.);
avec
xœt-
Dérivés : εἰλύσπασις et -οπαστικός (Arist.) ; la graphie lA- est bien attestée dans les manuscrits. Æt.: Composé copulatif expressif tiré de deux
verbaux εἰλύομαι et σπάομαι cf. ci-dessous εἰλύω.
(Schwyzer,
thèmes
Gr. Gr. 1,645),
εἰλύω : pr. (Arat. 432; καταείλυον, variante fausse I, 23,135), f. εἰλύσω (1|. 21,819), aor. κατ-ειλύσαντε (A.R. 3,206). Les formes les mieux attestées sont médio-
passives : pf. εἴλυθμαι (Hom., poètes), aor. ἐλύσθη, part. ἐλυσθείς (Hom,, poètes) mais εἰλυθείς (Théoc. 25,246), présent rare εἰλύομαι (S., Ph. 291 et 702). Sens : «envelopper », au moyen « être enveloppé, couvert de » ; à l'aor. ἐλύσθη «se rouler» (Hom.), «s'envelopper de» (A.R.);
après
Hom.
passif
tortillant » (S., /.c. pour
com.).
Flares formes
«ramper,
les mouvements
à préverbes
glisser
en
se
de Philoctète,
: διειλυσθεῖσα
+s'étant
glissée
à
travers»
κατειλύσω,
-εἰλύσαντε
(Hat.
συνειλύω
2,8),
4,35),
(voir «rouler
Dérivés : 1. Du thème enveloppe, réservoir» (S.,
ἐξειλυσθέντες
« sortant 24,17),
(Théoc.
serpents
ci-dessus)
et
κατειλυμένον
ensemble » (EM
333,42).
ἐλυ- : ἔλυτρον « boîte, Hdt., Hp., ion.-att.),
étui, d'où
la
glose
cf.
45);
Art.
(HMp.,
ἐλυτρόομαι
dénominatif
le
de
parlant
en
trous»
leurs
de
(A.R.
γέλουτρον * ἔλυτρον, ἤγουν λέπυρον (Hsch.) = βέλυ-τρον ; ἔλῦμα, avec un v long qui pose un problème, « sep » de 436,
430,
Tr.
(Hés.,
la charrue
est recourbé,
qu'il
parce
ou parce qu'il sert à retournor la terre ?), cf. aussi la glose d’Hsch. qui donne les équivalents νύσσα « virage »
du champ
de course et τὸ ἱμάτιον, ce qui est le sens de
εἶμι
521 --
nominales; ()ελῦ-μα présente la même longue finale secondaire que lat. uolämen ; cî. aussi p.-8. arm. gelumn
« torsion ».
A la même racine appartiennent en grec ἅλυ-σις, ἀλύτᾶς (voir s.uu.) et d’autre part 2 εἰλέω. Εἵλωτες (ect.
Hdt.
: m. 6,58)
pl. (ion.-att.) avec lc doublet Εΐλωται « hilotes », esclaves
de
l'État
à
Sparte,
généralement des serfs attachés à la terre. Fém. Εϊλωτίς, εἶδος (Plu., St. Byz.). Dérivés
(Paus., (Isoc.),
εἰλωτικός
Plu.), d'où
« qui
se
rapporte
aux
Verbes dérivés : εἱλωτεύω εἱλωτεία «état d'hilote»
hilotes »
«être hilote » (Arist.); p.-ê.
sorte de flûte buis avec une
εἱλωτίζομαι « être réduit à l’état d’hilote » (Hermipp. 71).
extrémité de corne recourbée, ce qui peut expliquer le nom (S., Call. Com.) ; ἔλυστα * ἄμπελος μέλαινα (Hsch.), avec 16 même sigma inorganique que ἐλύσθη ; verbe dérivé : ἐλύσσει * εἰλεῖται (Hsch.). 2. D'un thème εἰλῦ- : elAu-pa # enveloppe, couverture » (Od. 6,179, Anacr., A.R.), εἰλυθμός « repaîre d'un animal,
tiré du nom de la vilie "EAog, ce qui est peu vraisemblable historiquement, et impossible phonétiquement. Selon
étuis (Hsch.}, @ tuyaux en
εἴλῦμα ; ἔλυμος « boîte, phrygienne composé de
Et.: Selon Helianicos 188 J, Théopomp.
Hist. 14, serait
EM 332,53, apparenté au thème de l'aoriste elAov. En fait, comme beaucoup de noms de l’esclave, le mot est sans
étymologie.
Soimsen,
Untersuchungen
251
pose
etc., parce que 168
Ἐξ- ἔελω-τες, apparenté à ( )αλῶναι,
tanière», notamment en parlant d’un serpent (Nic.), mais 16 mot est glosé par Hsch. SAxoç, συρμός (v. Latte) ;
hilotes seraient originellement
clAvéc
sens que
cation morphologique de 18 forme serait des plus difficiles,
ε16 fait d'avancer en
Sur des traces douteuses d'une forme sans aspirée dans les
doublet
εἰλυθμός
de εἰλεός
(X., A.R.,
bâti sur εἰλύω,
Nic.);
εἴλυσις
même
rampant » (très tardif, Sch. S, Ph. 291, etc.); avec le suffixe -r&c/-rnç ON & 16 nom d’un gâteau rituel, probable-
ment
dénommé
(IG VII
d'après
3055, Béotie,
88 forme
: εἰλύτᾶς
à l'acc. pl.
ce qui est douteux
manueserits 101 aq.
1v° S. av,) mais 11 existe également
*
πλακοῦς τις
(Hsch.);
formes le lambda
géminé
Gr.
Soimsen,
Dial.
1,304,
dans
ces
deux
n'est pas expliqué, Untersuchungen
dernières
cf. Bechtel,
Termes à la fois techniques et expressifs dont tous les sens peuvent se tirer de la notion de «rouler, se tortiller », etc.
3. Sur le thème el\u- à été conslitué un présent expres-
Bif : εἰλυφάω, seulement au participe épique -φόων, -φόωντες (I 11,156, Hés., Th. 692, trans., Nonn., D. 30,81 intr.), -ὕφάζω (II. 20,492 trans., Hés., Sc. 275 intrans.)
« tournoyer,
faire
itérative
et intensive
qu’on
tournoyer» ne peut
: forme
analyser
épique
sûrement ;
la quantité de l’u et la variation entre les thèmes en -όω ou -ἄζω sont déterminées par la métrique (ct. Frisk, s.u. εἰλυφάω avec la bibliographie). Et.: L'existence d'un thème *welu- est prouvée par la glose d'Hsch. γέλουτρον = Fé\utpoy, qui répond exactement à skr. varuira- n. «vêtement de dessus » (Gramm.). Le thème de présent εἰλύω pourrait reposer sur *Fe)-v-0o et correspondre à skr. vrnéti « envelopper » (avec la différence d'une flexion thématique et d'un vocalisme e radical). Mais 16 présent εἰλύω est rare et p.-ê. secondaire, et issu du parfait plus usuel εἴλῦμαι de * FcΕλῦ-μαι. Ce thème eldu- se retrouve en tout cas dans f.
εἰλύσω,
aor. εἰλῦσαι
et un grand
nombre
εἱμάδες
de formes
nominales. Le thème ἔελυ- de γέλουτρον, Fédu-tpov s'observe dans l’aor. ( )ελύ-σ-θη (avec un c non étymologique) ; il se retrouve notamment dans arm. gelu-m « tourner », lat. wolud, et a servi en grec de base à quelques formes
Thucydide,
ap. Str. 8,365 ; l'expli-
voir
Sommer,
Lauftsiudien
: ποιμένων
οἰκίαι
(Hsch.). Voir
Latte
qui
conjecture < % »ειμάδες. Et.:
240 ; verbe
dérivé εἴλύσσεται * εἰλεῖται (Hsch.) avec εἰλυστήριον.
Ephor.
de guerre,
εἶμα, voir ἔννῦμι,
des formes ἐλύτης (An. Oxon. 2,44), d'un thème ἐλυ-, et ἐλλύτᾶς (Théra, Schwyzer 227,179) ou ἐλλυτίς (pour -τῆς )
de
malgré
des prisonniers
L'hypothèse
qui
de *“Feïuæ = lat. uimen démonstration.
«osier»,
εἶμι : inf. lévor, part. ἰών cf. Chadwick-Baumbach 188;
ce
dans
verrait
etc.,
dérivé
un
mot
échappe
à
toute
attesté déjà en mycén,, impf. att- fa, pour la
flexion, cf. Chantraine, Morphologie, $ 234. Seulement thème de présent actit. Le présent de l'indicatif peut avoir la valeur de présent, notamment chez Hom., mais en attique il sert de futur, ce qui s'explique par le sens du verbe, cf. français je vais; le présent de l’indicatif et lui soul en attique est exprimé par ἔρχομαι (voir s.u.). Aor.
ἦλθον (voir s.u. ἐλεύσομαι),
pf. ἐλήλυθα,
Pour le supplé-
tisme dans ce verbe, voir Bloch, Suppl. Verba 22 sqq. Pour l'aspect v. Meillet, MSL 28, 1929, 243 sqq. Sens : «je vais, j'irai». Nombreuses furmes à préverbes dont
certaines depuis Homère ; &v-, ἀπ-, δι-, ἐξ-, êre-, κατ-, μετ-, παρ-, περι-, προ-, προσ-, συν-, Ôn-. Le verbe εἶμι est déjà peu usuel dans le gr. hellén. Dans le ΝΤ, Î} ne se trouve guère que chez Luc et seulement avec préverbe. Il existe p.-ê. un présent Y-oxo (Schwyzer 180, Crète). Dérivés nominaux, tous à Vocalisme zéro, mais peu
cohérents : Ap. 114, ct. élarg. θ, cf. f. εἰσ-ί-“θμη du
ἔσθματα, pl. n. « pas, allure » (/L 5,778 = H. encore Call., Déméler 58), pour le suffixe à Chantraine, Formation 175 ; avec préverbe, (Od. 6,264, Opp.) : 16 type suffixal est voisin
précédent.
Divers
dérivés
avec
dentale
sourde
qui
sont plus importants. D'abord un adjectif verbal ἱτός (AP), avec une douzaine de formes à préverbes mieux
εἶμι
—
322 — voir plus loin ; la 1re et ia 2e p. du plur. ἐσμέν (ion. eluév), ἐστέ sont analogiques du sg. On observe au participe deux
attestée, notamment ἐξιτός (Hés.), δυσπαρ- (X.), δυσπροσ(E., etc.) ; en outre les substantifs : ἁμαξ-ι-τός (V. ὅμαξα) et par
analogie
ἀταρπ-ι-τός.
Du
thème
sont
-trog
tirés
δι-ιτ-οικός, συν- (Arist.). La finale vocalique de la racine a conduit à préférer des dérivés comportant une consonne et notamment une dentale après la racine. On est tenté de tirer des thèmes en -tro- 19 dérivé important ἐξίτηλος 4 qui s'en va, qui disparaît » en parlant de couleurs, d’une famille qui disparaît, d’une drogue qui perd son efficacité (ion.-att., etc.) ; 18 suffixe fait entrer 16 mot dans la série
de νοσηλός, ἀπατηλός, etc.; par une dérivation inverse a été créé ἴτηλον * τὸ ἔμμονον καὶ oùx ἐξίτηλον (Hsch. = Æsch,, Fr. 452; aussi à Naupacte, SE G 23,356). Il n’existe pas de nom d'agent en -τήρ mais des dérivés
en n. pl. -τήρια (Llep&) pour désigner des cérémonies : εἰσιτήρια «sacrifilce pour l'entrée en charge » (D., etc.), ἐξ- (inser.), κατο (Hech.). Le nom d'agent Yrnç m. (Ar, PL, ete., cf. 19 rapprochement avec lévat PI, Pri. 349 e, 359 c) a pris une signification particulière : « qui va de l'avant, audacieux » ; d'où ἱταμός «hardi, effronté » (attique), avec les dérivés ἰταμότης (PL, Plb., etc.), ἰταμία (LXX) « effronterie » et le dénominatif ἰταμεύομαι (Jul, Or, 7,210 c, interpolation) ; la suffixation ἀ᾽ ἱταμός est déconcertante, car les oxytons en -xjz6ç (à l'exception de où3-, μηδ-αμός) ne fournissent
que
des
substantifs
ποταμός,
comme
οὐλα-
μός, ete. Anthroponyme ’Iréun Bechtel, Hist. Personennamen 503. Les deux mots, ἴτης εἴ ἱταμός doivent appartenir à l'attique courant. Un verbe ἰτάω est supposé par l’adjectif d'obligation lentéov « il faut aller » (Ar., Nuées 131, Diph. 31) : on y voit généralement un thème d'itératif, cf, Schwyzer,
Gr.
Gr. 1,705 et lat. itäre; c'est à ce thème
que l’on peut rattacher le part. parfait énavräxdp = ἐπανεληλυθώς Schwyzer 425,8 Élide, ct. [εἸϊτάκειν en outre εἰσιτητός « accessible # ἐληλυθέναι (Hsch.); (Alciphr.); ἱτητυκός = ἱταμός (Arist.) ; εἰσιτητήρια (Inser. attiques) = εἰσιτήρια ; sans doute εἰσίτημα ou -ἅμα (Délos, Delphes) « revenu ». Pour ἐξίτηλος plutôt dérivé de -ἰτός, ct. plus haut. Les dérivés nominaux sont relativement peu nombreux,
Comme nom d'action répondant à εἶμι, 16 grec emploie ὁδός et surtout les formes à préverbes ἀν-, κατ-, etc., cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,75. Le verbe εἶμι et ses dérivés ont disparu en grec moderne. Subsistent des débris très divers : ἰταμός, εἰσιτήριον 4 billet », etc,
Et.:
Rapprochements
précis
pour
ce
vieux
verbe
athématique : εἴςμι, el, el-oc répond notamment à skr. é-mi, é-sl, é-li, pl. ἵμεν à skr. i-mds, impéralif Ÿ-&c à skr. i-hi; flexion athém. également en lit, (ei-ml, ei-si, 61-}} et en hitt. (pädimi, etc. avec prév. pe-, pa-}, À l'impt.,
l'hom. #ix correspond à skr. dyam. En grec même, certaines
lormes nominales sont considérées par les étymologistes comme apparentées de loin et de façon plus ou moîns assurée à εἶμι, voir ἰσθμός, οἶμος, οἴτος. Voir encore Pokorny 293.
εἰμί : inf. εἴναι (ion.-att.), dor. ἡμί, inf. ἥμεν, éol. ἔμμι, inf. ἔμμεν et ἔμμεναι ; 3° personne du pluriel avec degré zéro εἰσί, dor. ἐντί de Aevri (perte de l'aspiration d'après εἰμί, etc.) = skr. sdnti,
ombrien
sent;
pour
Eäou
:
formes
de
vocalisme
différent,
ὥν
(attique),
vocalisme
zéro avec psilose et &dv(ion., etc.), 16 dorien offrant quelques exemples de ἕντες, ἔσσα. Le présent est attesté en mycénien avec ie participe et surtout la 3° personne du pluriel : n. pl, apeote, f. apeasa (ἀπέασσαι), cf. Chadwick-
Baumbach 188, 3° p. pl. eesi = Éevar (de “es-enti avec vocalisme e? Cf. hitiite aZanzi?); l’hom, ἔᾶσι est p.-ê.
une réfection de cette forme, cf, ἔᾷσι, τιθέᾶσι, etc. À l'impt, lre sg. hom. ἧα = skr. dsam (avec m analogique), i.-e. *‘ës-m; 3° sg. dor, éolien et areadien ἧς = skr. de, i.-e. *és-l; mais Hom. a l'innovation %-ev, ion.-att. %v. Voir sur la flexion de εἰμί, Chantraine, Morphologie, 88 235-237, Restes d'un dérivé en -σκὼ dans impf. ἔσκον (de ἔσ-σκον) chez Hom. et Hdt., ἧσκε chez Alem. (v. Chantraine, Gr,
Hom,
1,290,320) ; cf. lat. escil, escunt.
En outre, futur ἔσομαι, mais pas d'aoriste ni de parfait: on emploie ἐγένετο, ‘yéyova. Sens : « exister » au sens fort, mais plus souvent « être » (verbe substantif), mais avec des emplois distincts de ceux de la phrase nominale (Chantraine,
Gr.
Hom.
2,1-6;
Humbert,
Synl.
Gr.,
$ 99 sgq.).
Nombreuses formes à préverbe, notamment ἄπ-, ἔν-, ἔξ-, ἔπ-, μέτ-, πάρ-, περί-, πρό-, πρόσ-, σύν-, ὅπ-, ὑπέρ-. Un verbe de ce sens ne se prête pas à fournir des dérivés nominaux, notamment pas de noms d'agent. Pour désigner l’« êtro a, outre le participe substantivé τὸ y il existe quelques dérivés. Le seul dérivé comportant un
suffixe normal de nom d’action est la glose ἀπεστύς * ἀποIl existe deux autres groupes de formes mais plus singuliers. Avec 16 suffixe -ὦ
χώρησις (Hsch.). plus importants,
qui a fourni des féminins et des abstraits a été créé sur la 3° pers, du sg. ἐστί le dérivé éord = οὐσία « substance », opposé à uoppñ (Archyt.), avec préverbe ἀπεστώ « absence » (Hat. 9,85), συνεστώ «réunion » (Hdat. 6,128, varlante συνεστίη) ; en outre des composés : εὐξατώ «bien être, bonheur » (Æsch., Hät., Call.); mais l'adj. εὐέστιος (Call., Dél. 325) se réfère à la fois à εὐεστώ el à ἑστία ; xax«mauvais
état»
κακεστοῦν * κακὴν
(conj.
Démocr.
κατάστασιν
182),
cf.
glose
la
À ἀπραγίαν (Hach.) ; ἀει-
« éternité » (Antipho Soph. 22). Un seul dérivé important, usuel
en
attique,
est
tiré
du participe &v, Bvrog : οὐσία, dans la langue philosophique «réalité, substance, essence », opposée à πάθη, etc. (ΡΙ., Arist, etc., bibliographie chez Des Places, Lexique, Ῥ. χιπ), d'où chez 168 philosophes à partir d'Épicure et
Plotin des dérivés comme
οὐσιότης,
-τητὸς
f, οὐσιώδης,
-τικός, le verbe dénominatif οὐσιόω, avec οὐσιωτός, οὐσίωσις ; par alilleurs depuis l'ionien-attique (Hät, trag, Ly8., etc.) οὐσία désigne un bien, notamment une terre, une maison, etc.; avec 108 dérivés οὐσίδιον « petit bien» (com.), οὐσιακός (pap.), enfln diverses formes à préverbes : ἀπ « absence », ἐξ- « ressources, autorité », avec ἐξουσιάζω, -αστῆς, Etc., παρ- « présences, σὺν«réunion, société, conversation », etc., avec 16 dénominatif τ-άζω, -αστῆς * compagnon, disciple », -αστικός, En grec moderne le verbe εἰμί subsiste, mais avec une flexion moyenne : εἶμαι, etc., avec à 18 35 personne εἶναι ; Te mot οὐσία « subatance », subsiste également. Ei.:
Racine
*es-.
Vieux
présent
radical
athém,
avec
alternance vocalique εἰμί, εἴ (ép. dor. éacl), ἐστί = skr.
— dsmi, dsi, dsli, lit. esmil, esl, ésti; ὨΠ , e3mi, essi, eszi, lat. es, esl, mais sum est une réfection : i.-6. *es-mi, *esi (avec
Autre hypothèse de Fick, puis
de elpoc, *elp&qrov
simplification des deux s}, "65- , Au pluriel vocalisme zéro (skr. sdnii de *s-enti, lat. sunt, de *s-onf, etc.), mais en
grec la flexion a été remaniée. A l'impf. hom. ἧα = skr. dsam, i.-e. * ës-m, cf. plus haut ; pour ἧς et ἦν voir plus haut. Voir Pokorny 340.
civarépes, -épov : « femmes des frères du mari » (IL.). Au 8g. ἐνάτηρ,
dat, -τρι,
acc. -τερὰ, dans des inscriptions
tardives d'Asie Mineure. Voc. εἴνατερ (Hdn.), gén. -τερος (Hdn.). La place de l'accent est incertaine, cf. II, 22,470 :
εἰνατέρες
comme
μητέρες
ou
elvétepes
avec
barytonèse
éolienne. Vieux noim de parenté relatif à la grande famille patriarcale, distinguant entre la famille du mari et celle de la femme, cf. Risch, Mus. Helv. 1, 1944, 117. La survivance du mot en Asie Mineure est remarquable. Et.: On pose, devant le -rnp/-tpoc des noms de parenté, un “yens-, la forme grecque ayant subi la psilose, et dans l'épopée un allongement métrique de l'initialee Même structure, avec un vocalisme un peu différent (“y°na-?) dans lat. ianitricës (où le suffixe a subi l’influence de
genitricës) ; la forme ἰανατέρα, considérée à tort comme phrygienne chez Frisk et ailleurs, flgure dans une épitaphe tardive de Lydie, en grec d’'orthographe négligée. Le thème “pen(a)- peut gubsister dans lit. jénté, mais la forme reste ambiguë. Un thème à longue flnale issue de *na est sûrement (avec flexion
attesté dans skr. yd-lar-, v. russe jairy d'après svekry « belle-mêre»); arm. ner
doit être apparenté, mais n'est pas expliqué, Voir Pokorny 505 sqq.
εἰνοσίφυλλος, voir ἕνοσις.
Fr.
anon.
89
-ου : m. (H, [Schneider)
et
«flocon
Bechtel
de laine»;
Gr. Dial.
1,128
peu plausible.
εἴργω : aussi εἴργω (et. plus loin), ép. et lon. ἐέργω ; ie
présent
secondaire
ἔργνυμι
est
rare
(Od.
10,238,
Hat. 2,86), f. εἴρξω, εἴρξω, ἔρξω et ἔρξω, ct. à Héraclée ἀφ-, ἐφέρξοντι, συνπέρξοντι, aor. 1 εἴρξαι (etp-, Ep-, ἕρ-) ; aor. thém. xæt-eFopyov (Chypre, Schwyzer 679 = ICS 217,1 ; quantité brève ou longue de l’augment & [n] indéterminée; pour le vocal. zéro en op, v. Thumb-Scherer,
Handbuch, 2,156) ; aor. suffixé inf. εἰργαθεῖν (Schwyzer, Gr. Gr. 1,703); aor. pass. εἰρχθῆναι (elp-) ; p. pass. εἴργμαι, Éepyuon (et ἔργμαι sans redoublement) avec la 3° pers. pl. ép. aspirée ἔρχαται, ἔρχατο, d’où l'impf. artificiel ἐρχατόωντο (Od, 14,15) : il fournit un rythme dactylique commode, comme le participe ἐσχατόωντα tiré de ἔσχατος (v. Leumann, Hom. Wrier 179 sqq.). Sens : « enfermer, écarter, chasser», d'où «empêcher» (Hom., ion.-att.), les sens de « écarter » et d'«enfermer » seraient distingués
selon
Eust,
1387,3
par
le
fait
que
«enfermer » serait
marqué par unè aspiration. Nombreuses formes à préverbes : dv- «repousser », ἀπ- « écarter, séparer, empêcher »
(ct.
J.
Brunel,
Aspeci
Verbal
122),
&e-
(Héraclée),
«séparer », elo- «enfermer dans» (Hat.), &forcer», ἐφ- «renfermer» (Héraclée), καθ«enfermer,
presser », περί-
δι-
« chasser, et xær-
« enfermer », συν- 4 enfermer ».
On constate que dans ces thèmes verbaux c'est 16 préverbe qui détermine le sens. Rares dérivés nominaux : adj. verbal ἄερκτος « qui n'est
pas clos» (Lys.), &p- «tenu à l'écart» (Æsch.), περί«enfermé» (Phérécr.); d'où ἀπειρχτικός, etc. Féminin en -rä/-rn : εἰρχτὴ (ép-) «lieu clos, prisons, parfois «appartement des femmes» (lon.-att, mot subsiste en grec moderne),
grec
tardif,
16
Noms d’action : εἰργμός « prison, emprisonnement » (ΡΙ., etc.), εἴρξις «fait d'enfermer » (16 I* 94,8) et avec préverbe &v- (Plu.), ë- (Eust.), x&0- (Plu.), σύν- (tardif), avec l'orth. plus ancienne σύνερξις (PI.). ‘
εἶπον, voir ἔπος. Εἰραφιώτης,
εἰρεσιώνη
323—
Hom.
1, v. 2,17,20 ; Cail.,
quelques
autres)
et
ἐρραφεώτᾶς (Alc. 381 L.P.), Surnom de Dionysos. le nom de mois Εἰραφιών (Amorgos 111° 8. av.),
lesb.
Cf,
Les interprétations antiques très diverses rattachent toutes 16 mot à quelque détail du culte ou de la légende du dieu, cf. Allen-Sikes, Homerie Hymns, 102 : on évoque
Et.:
On
qui rend
peut
compte
poser
du
avec
F
certitude
initial,
de
un
thème
la forme
“wer-g-
à prothèse
tFepy- d’où par contraction cloy-. L'aspiration attestée de façon sporadique serait issue du p sourd dans épË-, tpxt-, cf, Sommer, Lautstudlen 127 sq. et Solmsen, Uniersu-
chungen 221 sqq. Cela posé, l'embarras est que tropde thèmes comparables, mais de sens assez divers, se présentent dans
langues
indo-européennes.
On
a
pensé
à
lat.
ἐρέφω, ἐρράφθαι, ἔριον, ἔριφος : cette dernière explication
d’autres
par un rapprochement avec le nom du chevreau est acceptée par Wilamowitz, Glaube 2,67, n. 1 ; 6116 trouve un appui
vocalisme zéro av. optatif varaz-ygn «ils doivent barrer » ;
trompeur dans le surnom de Dionysos ἐρίφιος à Métaponte (Hsch.) et dans la glose Εἰραφιώτης * ὁ Διόνυσος παρὰ τὸ ἐρράφθαι ἐν τῷ μηρῷ τοῦ Διὸς καὶ ἔριφος παρὰ Δάχωσιν (Hech.). En fait, l’épithète est un dérivé en -ἰώτης
Formation
311)
d'un
*elpæpoc,
*elpéqiov,
(Chantraine,
cK.
ἔλαφος,
-tov, etc., et d'autres noms d'animaux ; doit se rapporter à une forme animale du dieu. Comme Dionysos apparaît volontiers sous la forme d’un taureau, on rapproche skr.
urgeô
« presser » (cf. Ernout-Meillet
KZ 72, 1955, 193 sq.). Voir Frisk,
εἴρερον
: acc. « esclavage » (Od. 8,529 hapax).
Et.: Inconnue. Frisk (Eranos 50, 1952, 6 sq. = Kleine Schriften 417) condamne avec raison le rapprochement
avec lat. seruus. 11 poserait * FepFepoy et évoquerait arm. gerem «faire prisonniers; en outre εὑρίσκω et ἀρύω ;
rsabhd-, formation en -bha- issue du thème en n représenté
dans ἄρσην, ion. et dial. ἔρσην (v. ce mot). Il faut alors poser un vocalisme e et le traitement de -po- avec chute
εἰρεσία, voir ἐρέτης, ἐρέσσω.
compensatoire
(cf. Lejeune,
tique, & 109 8q.). On évoquerait aussi lac. εἰρήν.
avec
1it, avec voc, e, vertiù, verdii «rétrécir, presser » (E. Fraenkel,
indémontrable. Voir une autre Bechtel, Lexilogus s.u.
de s et allongement
s.u.), également
hypothèse
ruineuse
chez
Phoné-
εἰρεσιώνη
: Î. branche d'olivier ou de laurier portant
εἰρεσιώνη
—
des fruits et enveloppée de laine servant agraire, symbole de fécondité notamment
d’Apollon
aux
fêtes
des
Pyanepsies
et
pour un rite en l'honneur
des
Thargélies ;
la brancho était portée par des jeunes gens chantant
chanson Plu,
également
etc.);
dénommée
«couronne»
en
εἰρεσιώνη
général
une
N (ion-att,
(hellén.) ; la
forme
εἰρυσιώνη (Délos) résulte d’'une étymologie populaire rapprochant 16 mot ἀ' εἰρύομαι, Εἰ.: La finale du mot fait évidemment penser aux noms de plantes en -dvn, -ἰώνη, comme ἰασιώνη, cf. Chantraine, Formation 208, Str&mberg, Pflanzennamen 81.
L'hypothèse que le radical elpec- soit le thème du nom de la « laine » elpog est probable; ct. Meid JF 62 (1956) 277, οἱ mycén. Wewesijeja Chadwick-Baumbach 189. Autre hypothèse : cf. εἴρω «enfiler » (Schônberger, Gl. 29, 1942, 85 6qq.).
*eïlpn : seulement gén. pi. εἰράων (1. 18,531 début de vers), en outre,
également
au début
du vers,
acc. εἰρέας
(Hés., Th. 804) que l'on corrige en εἴρας ou εἴραις « assemblée, réunion où l'on parles». L'EM 483,3 glose par
ἐχκλησία, μαντεία et 18 sch. de l'IL. εἴρας λέγει τὰς ἀγορὰς σχηματίζων ἀπὸ τοῦ εἴρειν, & ἐστι λέγειν, Hech. donne εἰράων * ἐκκλησιῶν παρὰ τὸ εἴρειν ἐν αὐταῖς καὶ λέγειν et εἴρη * ἐρώτησις, φήμη, κληδών, Il existe aussl dans 168 manuscrits de l'II. et chez certains lexicographes une graphie ἰράων. Et.: L’étymologie antique par εἴρω (ἐρῶ, εἴρηκα) est
possible. Faut-il poser *elpæ de * Fep-pea ? elprv, -évoc : avec 168 variations εἴρην, Ypny, nom du jeune garçon adulte à Sparte (16 à 20 ans ?), répond un peu à éphèbe en attique (IG V 1,279, X., Plu., Lye. 17);
le mot est glosé par Hsch. détail
de
l’orthographe
87 sq.). Second
et
xépog de
τέλειος (voir pour
l'accent
Solmsen,
terme de composé dans
μελλείρην
IF
le 7,
« jeune
324— expressions comme ἐπ’ εἰρήνης, ou l’association du mot avec πλοῦτος οἱ εὐφροσύνη (Carmina popularia 1 Diehl), cf. Brugmann
Eirenes (Messénie,
Et.:
Douteuse.
de tirer 19 mot l’accent
de
l’ion.
en troisième
année
de la catégorie
d’un
est
venue
(cf.
Solmsen,
/ c.)
*époñy qui ne différerait que par
ἔρσην ; 19
traitement
du
groupe
68,
1916,
fasc. 8 et 4,
marquée entre εἰρήνη et σπονδαί chez And. 3,11 ; dans la
Sepiante
employé
dans
un
tour
calqué
sur
l'hébreu
ἐρωτῆσαι εἰς εἰρήνην « interroger quelqu’un sur sa santé », forme
de
saiut
(Wackernagel,
Schr. 2,1240). Enfin nom d’une de Thémis (Hés., etc.). Donne un Ail. Frauennamen, 70 8q.); le d’ailleurs douteux (IG V 1,1509),
JF
31,
1912,
268 = KI
déesse fille de Zeus et nom de femme (Bechtel, nom laconien Ferpäva, n'aurait rien à faire avec
εἰρήνη (Bechtel, Festschrift Wackernagel 155). Rares composés : εἰρηνοποιός (X.), d’où -ποιέω, -φυλαξ (Χ,, D.), qui désigne aussi un magistrat de même que εἰρηνάρχης où -xpxoG. Dérivés ; elenvætoc « paisible, pacifique » (Hdt,, Th,, etc.), puis clonvixég + pacifique » (att., Arist., etc.) qui fait couple avec πολεμικός. Verbes dénominatifs : εἰρηνεύω « être, vivre en paix » (ΡΙ.,
Arist…,
etc.),
avec
le
dérivé
εἰρήνευσις
(lamb.),
et
εἰρηνέω (Arist., etc.), d’après πολεμέω. Εἰρήνη, etc, subsistent en grec moderne. Æt.: La diversité des formes du mot clpñvn fait par elle-même difficulté. Hypothèse phonétique de Vendryes, MSL 22, 1920, 64. Autre hypothèse de Wackernagel,
IF 25, 1909, 327, n. 1 = ΚΙ. Schriften 1023, n. 1. La forme originelle serait en Tp- (?) et aurait été transcrite en elp- en attique ; d’autre part la forme en -ρᾶνα serait une forme hyperdialectale ; cf. encore Meillet, Aperçu*, 82,231,
qui pense qu'une forme ionienne εἰρήνη à été empruntée sous des formes diverses plus ou moins altérées par les divers dialectes. Ce qui a pu conduire, faute d'étymologie satisfaisante, à penser que le mot serait finalement en
grèc même un emprunt.
εἴρομαι, voir ἐρέω,
des
IG V 1, 1386).
L'idée
Ber.
Trümpy, Fachausdrücke 183 sqq.; se dit plus tard (attique, X., otc.) de la paix conclue, d'un traité ; distinction
garçon » sur 16 point de devenir elpñv, donc de 14 ou 15 ans (Plu.) avec μελλειρένεια (Sparte), enfin τριτίρενες pl. qui se trouve
et Keil, Sächs.
-rs-
s’expliquerait par l’oxytonaison (Wackernagel, KZ 29, 1888, 127 sqq. = Κὶ, Schriften 1,630); toutefois on s'attendrait à trouver trace d'une forme proprement laconienne *Apñv (Bechtel, Gr. Dial. 2,870). Autres hypothèses indiquées chez Frisk s.u,
εἰρηνάζει : xpæreï (Hsch.). Le mot est-il tiré de elpñvn? Cf. Latte.
εἰρήνη : f. (Hom., ion.-att.), lpäv& (dor., béot., arc., etc.), lphvæ dans χ[ι]ρήνας (crétois, Collitz-Bechtel 5018) avec une aspiration secondaire, lpelvæ (thess.), εἰρήνα (Delphes,
ive s. av, Pi., B.), clpävæ (grec du NO) ; enfin les gramm, citent une forme éolienne à brève flnale εἴρανα, cf. Bechtel, Gr. Dial. 1,49 et Sapho 91,135 L.P. où il s'agit d’un vocatif.
Le mot désigne d'abord la paix considérée comme un état durable (à la différence, chez Homère, de φιλότης qui concerne la conclusion d’un accord) ; ce n’est pas originellement un terme juridique ou diplomatique, cf. des
εἶρος : n. «laine» (Od.) également comme nom de plante = γναφάλλιον « herbe à coton #, voir sous κνάπτω, ef. Stromberg, Pflanzennamen 105, ot comme nom d’une flèvre (Hp. ap. Erot.): à cause de la température que donne la fièvre, Strômberg, Worisiudien 74 ? Au sens de laine
le mot est un archaïsme remplacé par le dérivé εἴριον (Hom., ion.), ἔριον (att., crétois) d’où par abrègement artificiel du mot 16 terme poét. hellén. ἔρι (Philet. 19). Adj. dérivés : ἐρεοῦς (att…, etc.) de ἐρέεος, ct. mycénien n.
pl. weweea
(avec
16 dérivé wewesijeja, femmes qui tra-
vaillent la laine, Ruijgh, Éludes $213, Chadwick-Baumbach
188), ou ἐρειοῦς, ἐριοῦς (tiré de ἔριον) ; en outre εἰρίνεος (Hat, Hp.), cf. pour le suffixe, Chantraine, Formation 208 et ἐρεινοῦς, avec lotacisme (pap.). Substantif épéa « Jaine » (hellén, et grec tardif), même suffixe que αἰγέα, etc. En composition on a comme premier terme avec une voyelle thématique analogique : εἰρο-κόμος « qui travaille la laine » (1/.), εἰροπόκος « dont la laine peut être peignée, à l’épaisse toison » (Hom.). En grec attique et tardit composés de ἔριον, p. ox. ἐριάστεπτος (Æsch.), ἐριοπώλης (Critias), ἐριουργός (tardif) avec divers dérivés, ἐριοφόρος (tardif), ἐριόet ἐρεό-ξυλον «cotonnier» «coton» (tardif), etc.
— Η est remarquable que comme second terme de composé on 8 deux formes thématiques
en -ειρος
et non en -erpûG
(Sommer, Nominalkomp. 112) : εὔειρος (Hp., AP), attique εὔερος (avec εὐερ-ία, ΡΙ. Com.) «â 14 bonne laine »; 751) est
f. (S., Fr.
pL
acc.
εὔειρας
hétéroclite
14 forme
une mauvaise variante de ἐτῆρας ; Étepog
41 ;
rien
n'oblige
à
traduire
«bélier»
et
il
faut écarter les hypothéses de Meillet. R. Ét. SI. 5,9 et de Maastrelli,
St.
it. Fil.
Class.
27,
1956,
Ces mots ont été concurrencés,
1 sqq.
puis éliminés par des
dérivés de μαλλί, etc. Et.:
Le
façon
témoignage
décisive
faut
poser
à l'étymologie,
-oxoç
chez
Hp.,
ἕερτο.
Sens
«guêpiers
Gr.
attacher
(Arist., H.A.
Dial,
3,207) ; p£f.
en
flle »
file, lier en
(noter chez Arist. λέξις εἰρομένη «style lié, continu »). Surtout employé avec des préverbes : dv-, &- «enfller à travers», dv-, ἐξ- «étendre, arracher», περι-, συν(particulièrement fréquent). Dérivés peu nombreux mais
divers
: ἕρματα
n.
pl.
« pendants d’oreille » (/I. 14,182, Od. 18,297) et καθέρματα (Anacr.);
thèmes
f.
en
-oiç
:
pl.
sarwa
Enfin on rattache à la racine *ser- tokh. À sark, B serke «race, couronne » (Duchesne-Guillemin, BSZ 41, 1941,
161).
2 εἴρω : «dire, déclarer» (présent seulement Od. 2,162, 11,137, 13,7), imptf. elpe (B. 17,20,74), mais etpero Z, 1,513, -ovro Od, 11,542 se rattachent à εἴρομαι « demander », (Chantraine, Gr. Hom. 1, 341, n. 2) ; 10 passif εἴρεται (Arat.
172,261),
qui
peut
être
senti
comme
présent
ou
parfait, est tiré de εἴρηται, cf. plus loin ; présent contracté part. f. pl. εἰρεῦσαι (Hés. Th. 38), impt. εἴρεον (Hp.),
d'aoriste passif : f. ép. ion. ( F)epéo), att. épô, pf. p. du thème Fen-, εἴρηται (Hom. fon.-att.), arg. FeFpêueva (ct. pour ὰ phonétique Lejeune, Phonétique, $ 167), crêt. Fepnuévoc (SEG 2,509), d’où le fut. εἰρήσομαι (Hom., poètes), pf. actif εἴρηκα (Æsch., ion.-att.) avec quelques ex. hellén. de εἴρεκα ; aor. pass. participe ῥηθείς (Od., ion.-att.), ind. ἐρρήθην (att. avec traitement phonétique normal de Fp, Lejeune o.c., $ 167), ionien εἰρέθην (Hdt.) avec
cf. Bechtel,
: « enfiler,
n.
dissimilation.
Br-eïpxæ (X.); ce qui est ancien, c’est le thème de pf. moyen, part. hom. ἑερμένος, ion. εἰρμένος, pl. que pt. hom.
got.
par
: présont depuis Pi., aoriste inf. εἴραι (pour ἔρσαι
surprenant
p.-ê.
«armes ε.
l'innovation
εἴρω
et
n. 4), Ce qui est usuel ce sont 168 thèmes de fut. de pf. et
559 a). “
enfllées»
le digamma
on peut entrevoir un rapport avec
: m. = μέροψ
perles
*FepF-og,
prouve
la famille du grec &pñv (voir s.u.), lat. ueruéæ, eto., mais rien n’est démontrable.
elpoy,
de
tp& p.-ê. aussi comme présent (Schwyzer, Gr. Gr. 1, 784,
weweea
Hom.
chez
«collier
de
mycénien
disparu
déjà
initial ayant Quant
qu'il
du
εἴρω
« qui porte de
la laine» en parlant de moutons (Schwyzer 644,16, éol. d’Asie, 300 av.), pour le préverbe ἐπι-, cf. Forster, *Extypucog
825 —
ἔἕνερσις
«fait
d’insérer »
(Th. 1,6 hapax), δίερσις « passage à travers » (Æn. Tact.).
Sur 16 thème de présent eL non sur la racine : εἰρμός
d’un
voc.
bref
et
traitement
de
l’augment
d'après εἴρημαι (Lejeune, o. 6., $ 144 avec la n.), hellén. éppéôny (d'où εἴρεκα et εἴρεμαι). Fut. ῥηθήσομαι, Les présents correspondants sont : φημί, λέγω, &yopeûe, voir ces mots ; l’aor, εἶπον, voir sous ἔπος. Nombreux emplois avec préverbes qui précisent le sens : ἀνα-, ἀπο-
(« défendre », etc.), δι-, ἐπ-τ, xæt-, TTpo-, προσ-, συν-, ὑπ-. Cette racine comportait une coloration juridique, religieuse et solennelle, cf. Fournier, Les verbes dire 5 8q., 94 sq., 224 sq. et plus loin Æt. Cette valeur qui apparaît
bien dans certains dérivés nominaux 8 aussi pour conséquence que la racine n'a pas fourni de présent usuel et qu’elle comporte souvent la nuance de « formuler, dire la formule», ete. Cf. encore Chantraine, BSL 41, 1940,
0 voir sous Et.
39-53. Parmi les formes nominales, l’adjectif en *-fo- entretient des rapports assez étroits avec la conjugaison : ῥητός « convenu, conforme à ce qui a été dit, que l'on peut dire, rationnel » (Hom., ion.-att, etc.) opposé à ἄρρητος (Od.,
Æt.: Le présent à suffixe "-ye-/-yo- présente un vocalisme e
Hés., ion.-att.), » que l’on ne peut dire, secret, indicible » ;
senchaînement, série» (Arist, Plu.) et συνειρμός « enchaînement (Demetr., Æloc. 180). Elpuéç subsiste en grec moderne au sens d’«enchaînement, connections ». Pour
les formes
nominales
à vocalisme
qui se trouve généralisé à tous 188 thèmes verbaux et flgure
en outre
dans
ἐπι- « décrié » (X., etc.), παρᾶ-
des
dérivés
nominaux.
La
quasi-identité
de
sens
conduit à rapprocher lat. serô présent radical thématique à Vocalisme e. Cette étymologie suppose que εἴρω a perdu une aspiration initiale, ce qui peut s’expliquer en partie par la fréquence des formes à préverbes, notamment avec Guv- ; il y 8 d'ailieurs trace de l’aspiration initiale : l'EM 804,30 cite un présent εἴρω; la forme du redoublement dans
hom.
ἐερμένος,
originellement
figure dans
un
ἕρματα,
malgré
thème
à
l’esprit
aspirée
καθέρματα,
l'aspirée serait issue du 1,306, est indémontrabie).
groupe
doux,
suppose
initiale ; l'aspiralion
eloués -pu-,
(l’hypothèse que Schwyzer,
Gr. Gr.
Hors du grec et du latin il y a
trace de verbes tirés d’une racine
‘ser- en italique avec
l'osque aserum «asserere», en cCeltique avec 16 vieil irlandais sernaid « serit »; substantif en irl. srelkh « rangée » de ‘sytâ-.
Diverses formes nominales à vocalisme o: grec ὅρμος, ὁρμιά, ὁρμαθός (voir s.uu.). En germanique, v. isl. servi
ou
« qui
&xopeut
« défendu, abominable, persuader » (1/.),
secret » (ion.- att.),
« qui peut être persuadé » xpo-
« proclamé » (S.)
et
une quinzaine d'autres composés plus tardits. De ῥητός a êté tiré l’adj. d'obligation ῥητέον (att.). Noms d'’action : 1) ῥῆσις f. «parole, déclaration, discours » (Od. 21,291, ion.-att.), arc. ρῆσις (Schwyzer 665, A); diminutif ῥησίδιον ou -εἰδιον (tardif); formes à préverbes : &væ- « proclamation », ἀπο- « interdiction, refus,
renoncement », δια-
« énumération
explicite » (Pi.),
ἐπι- «reproche » (Archil.), « formule magique » (tardif), χκατα- (tardif), παρα- «expression vicieuse » (Plu.), προ(Hp.,
ion.-att.),
προσ-
« salutation,
dénomination » (att.) ;
2) ῥῆμα n. « parole, mot d'ordre, formule, phrase », d'où chez les Grammairiens « verbe » par opposition à ὄνομα (Archil., ion.-att., etc.) ; avec préverbes : dro- « défense » (PL, PIt, 296 a), ἐπι- « épirrhème de la comédie, adverbe »
chez 168 gramm., προ- « pronostic » (Hp.) ; 3) ῥήτρᾶ, ion. ῥήτρη (Od. 14,393, X.), éléen Fpätpä, où le premier
εἴρω
—
aipha
résulte
d’un
traitement
phonétique
326 —
(Schwyzer
Elpovelaen passant par 16 latin savant
409, etc.), chypr. par dissimilation Fpñr& (Schwyzer 679 =
ironie, etc, L'histoire de ces mots a été marquée par l'importance de l's ironie » dans la méthode socratique, la rhétorique, etc.
108 217,28) avec le dénominatit * ρητάομαι dans l'aor.
εὐξβρητᾶσατυ «a Convenu do» (ibid., 4). Sens : « accord, entente, traité» (dans 16 vocabulaire dorien), dit aussi des
lois de Lycurgue. Dénominatif tardif ῥητρεύω « déclarer » (Lye.).
Noms autres
d'agent : ῥητήρ exemples
rares,
m. «apte à parler» (II. 9,443, tardifs
et
dispersés);
le
ΕἸ. : Le mot entre évidemment dans la série des dérivés en -wv/-wàvog qui fournissent dés « caractérisants », des sobriquets, surtout tirés d'adjectifs (Chantraine, Formation 161, cf, Hoffmann, Münch, Stud, Sprachwiss. 6,35 sq.).
Pas d'étymologie satisfaisante.
terme
usuel est ῥήτωρ « celui qui parle en public », d’où « orateur
originel
à l’agsemblée, homme
on évoque
voir Benveniste,
politique » (attique) ; pour le détail
Noms
d'agent 52-54, W.
Pilz, Der Rhetor
im aitischen Staat, Diss. Leipzig 1934 ; dérivés : ῥητορίσκος péjoratit (pap.), ῥητορικός « oratoire » et «apte à l’éloquence » (Pl., etc.), ῥητορεύω «être orateur, pratiquer l'éloquence » (Inscr, Pl., att.), avec ῥητορεία (PI, Phld., Plu.). ! Adverbes : διαρρή-δην « de façon explicite » (H. Herm. 813,
attique),
ἐπιτ
«par
son
nom,
λεγομένων (Hsch.) : y a-t-il eu un présent ῥή-σκω ? Le grec moderne a gardé des mots comme ῥητός, ῥητό(ν),
ῥητόρας = ῥήτωρ. *wera,-/*wrë- exprimant
l'idée de formuler,
le futur (F)epéco qui repose sur *(F)epé-co, de *wera,-. Le présent ( )είρω, qui comporte chez Hom. un f initial, est très rare et pourrait
On
trouve
*-yêjo- weriya-
être
une
toutefois
« appeler,
réfection
sur le futur
en hittite un présent en
nommer,
déléguer » ; le russe de
son côté a le déverbatif vrü, υναῖζ (de “vire, *virati) «radoter », etc. Les formes nominales sont plus caractéristiques
du
“ens
propre
de
« formule
religieuse»
ou
«juridique». À ῥητο- de ‘wrë- répond av. urväta- n. sordre, prescription » Avec voyelle brève av. urvalan. = 8kr, vratd- n. « prescription, vœu », etc. ; russe roid «serment»
de
demande,
alors εἴρομαι (Prellwitz,
“wr-ofä.
Avec
une
sens
se demande » et
ÆEt. Wôrierbuch,
ete.).
Mais εἴρομαι présente une phonétique ionienne et l’attique n’a que ἤρετο, ἐρέσθαι, Solmsen, Uniersuchungen 263 rapproche εἴρω « dire, déclarer s, ce qui ne va guère pour le sens (s celui qui dit quelque chose » [sans le penser]} ; ce présent est d'ailleurs extrêmement rare. Dans un cas .comme dans l'autre le dérivé serait tiré d’un thème verbal,
de présent, ou de présent/aoriste. εἰς
et
éc
: les
deux
formes
se
suffixation
dh-,
et
trouvent
chez
Hom,
168 poètes ion., 108 trag., suivant les commodités métriques ;
ἐς est la forme des inscriptions ioniennes, d'Hdt,, Th., elç forme des inscriptions attiques à partir du 1v° 8. av. ;
108 poôtes éoliens semblent avoir
dire la formule, d'où « dire ». Toutes les- formes grecques s'expliquent aisément : presque toutes et notamment les formes nominales reposent sur le thème ‘wrê-. Exception
{F)epéa.
« celui qui interroge,
On a posé comme
clairement » (Arat.,
A.R.), mais ῥήτδην est cité par A.D., Adv. 198,15, EM 3683 pour expliquer διαρρήδην. Forme isolée : ῥησκομένων *
Æt,: Racine
a fourni fr.
devant
consonne ; 18 forme
argien
et crétois.
el
devant voyelle, &c
originelle
Les deux
ἐνς est attestée
traitements
phonétiques
en
ἐς
et elç sont issus de 18 situation de -νς final devant consonne
ou voyelle (M. Lejeune, Phonétique, 8 118); ἐνς» εἰς est tune innovation grecque, p.-ô. d’après le modèle de ἐξ à côté de ἐκ. ’Ev pouvait originellement s’employer avec l'accusatif aussi bien qu’avec 16 datif-locatif. El a été réservé Sens
à l'emploi :
«dans,
avec
vers,
l'accusalif, en
avec
cConsidération
« mouvement ». de»
etc.
En
composition comme préverbe elç est moins ancien et moins
usuel que ἐν-, voir ce mot. li a été créé des conjonctions el & xe (Hom.), peut-être réduit à ἐς xe (?) par contamination
avec
ἔστε,
Entretiens Fondat. Hardt, Diehl), εἰς &re (Od.). - Dérivé : l’adverbe εἴσω
cf.
10,
Scherer
1964,
(Hom.,
dans
91-92
att.)
Archiloque,
(Archil.
et ἔσω
13
(Hom.,
vocalisme e *wer-dh- dans lat. uerbum; vocalisme zéro dans got. waurd, v.h.a. Wwort; vocal, o dans lit. m. vañdas,
poètes, ion.) « à l’intérieur » employé soit seul, soit avec l'accusatif, soit avec 16 génitif : la forme εἴσ-ω est bâtie
Voir Pokorny
avec l'addition de -w (ef. ἄνω, etc.) et maintien analogique du -c-, cf. Lasso de la Vega, Emerita 22, 1954, 93 ;
ε'ι'ρων, “ωνὸς
1162. : m. f. (Ατ., Arist,
Thphr.,
etc.) opposé
à ἀχηθευτικός (Arist., ÆN 1124 b, Thphr., Char. 1,1 qui décrit ce caractère), à ἀλάζων (Arist., ÆN 1108 a) « qui feint de savoir ou de pouvoir moins qu'il ne sait ou peut, qui fait la bôte », οἵ, Arist., EN 1108 a. Adj. dérivé clpcovexég « qui simule » (PL, etc.), partois avec le sens vague d’«ironique, faussement naîf» (PL., Banquet 218 d, Ar.); voir Steinmetz, Theophrast Charakiere 2,33-35. Verbe dénominatif elpovebopou « feindre l’ignorance,
l'embarras » (PL,
Rép.
337
a,
Cra.
884
a)
d'où «ironisers en général (Ar, etc.); subst. dérivé εἰρωνεία « ignorance feinte » (PI., Arist., etc.), noter D. 4,7
d’où ἔσωθεν. « de dedans, dedans » (Hdt., trag.), comp. et sup. ἐσωτέρω, -τάτω (ionien), ἐσώτερος, -τατὸς (tardif), ἐσωτερικός « ésotérique » (tardif, sur le modèle de ἐξωτερικός). Elc, ᾿ς, σὲ subsistent en grec moderne.
εἷς : nom de nombre, «una, etc.; dor. n. ἕν; gén. ἑνός, μιᾶς, De ἕνς indirectement ἕνδ Bixa5Set6 avec assimil. de ς à 5- (Lois de 50), issu de *éuç comme le prouve le f. ulx ξ. ἑνός d'après ἔνς, ἕν ; mais le mycénien fois
la
forme
en
-m
ancienne
dans
et 37 εἰρωνεία « faux-fuyant, refus d'agir » ; enfin « ironie »
Chadwick-Baumbach
(hellén.), c£. Büchner,
noter que le mot s'emploie comme composés tels que εἷς καὶ τριακοστός ; en grec tardif l’emploi de εἷς comme rare (S.) et tardif elc εἴς «un par un
Hermes
76,1941,339
sq.
Termes rares et tardifs : pl. n. εἰρωνεύματα (Max. Tyr.), εἰρωνευτῆς = εἴρων (Timon), avec εἰρωνευτωκός (Sch. A.R. 1,486), Enfin εἰρωνίζω variante chez Philostr. V.Ss. 7,1.
f.
«unités
(Arlst,
le
ἧς ; f. μία, aîtesté dans Gortyne IX, de *sm-igo, ; atteste deux
datif
eme,
cf.
189. Sens : « un », parfois « unique » ;
etc.),
ἐνιαῖος
ordinal dans des on ἃ peu à peu et indéfini, et 16 tour ». Dérivés : ἑνότης
«unique,
individuel»
(tardif), Dénominatif évé» (Arist., (Arist., etc.), ἕνωμα (tardif).
etc.)
avec
ἔνωσις
nom de nombre le tokh. B seme,
tokh. À sas, arm. mi (avec un suffixe de dérivation *-iyo-). Ailleurs le radical *sem- dans des formes comme lat. semel, semper, tokh. À sas, B ge- de *sems; avec vocalisme zéro
dans grec ἅμα, ἅπαξ, skr. sa-kft, vocalisme o dans grec ὁμός. Il n’y 8 guère à tirer de 18 glose d'Hsch. ἴγγια " εἴς. 1,428). Voir Pokorny
Gr. Diat.
(Bechtel,
ΡΙ. εἰώθειν,
902 sqq.
ἐίσκω, Voir Éoutæ.
διαείσεται
εἴδομαι.
8,535), voir
(I
8 εἴσομαι : fut.; aor. (ἐ)είσατο +se mettre en route, se hâter » ; également avec prév. : ἐπι- « marcher contre », κατα- « descendre sur, tomber sur » (J[. 11,358), mais avec
élision de la filnale du préverbe μετεισάμενος « s'élançant parmi ». Toutes ces formes sont uniquement homériques. Et.: La majorité des formes présentent un digamma initial
et
répondent' à
un
présent
(F)î;y.«c
« 8’élancer »
(voir sous ἕεμαι) ; on a pensé que l'orthographe originelie
devait être (F)Taouee, ἐ(γέσατο, . (Ε) ἔσατο, mais la forme à diphtongue el- est plausible, cf. skr. véti, ete. La perte du digamma a entraîné le rattachement de ces thèmes d'aoriste et de futur à εἶμι «aller», ct. Chantraine, Gr. Hom. 1,293 et 412.
εἴσω, ἔσω, voir εἰς.
εἰσώστη : f. terme de l'architecture funéraire en Carie à côté de ὑπώστη plus rare, désigne une cellule servant d’ossuaire, analogue au columbarium romain (Th. Reinach, Rev.
Ét.
Gr.
19,
1908,.256
πο 2824). Surtout
548,
554,
employé
etc.). On
sq.,
après
Boeckh,
CIG
à Aphrodisias (MAMA
a aussi ὑπώστη
ad
VIII,
Et.: S'agit-il de composés issus de ὀστέον ? εἶτα : (attique) et εἴτεν (Milet, Andanie, Lébadée, Ev, Marc. 4,28, condamné par Phrynichus) « enguite » au sens temporel ou logique, également pour exprimer la surprise ou l’indignation ; plus fréquent et attesté depuis Hom. 16 doublet ἔπ-ειτα avec 16 préverbe ἐπί; avec les
dialectales
(dorien),
ct. M.
ἔπειτε
Lejeune,
(Hdt.,
Adverbes
jonien)
et
ἔπειτεν
en -θεν 360-362.
ΕἸ. : De el qui ne serait pas originellement subordonnant avec -τα, Te(v) qui n'a rien à faire avec ‘kYe> τε, cf. Lejeune l[.c. Cf. aussi 19 rapport possible entre ἐπεί et ἔπειτα.
εἶτε
Philet.
50, mais Dain corrige). Autres formes de pf. : dor. ἐθώκατι *
εἰώθασιν
(Hsch.),
surprend
pour
lesb.
(Hsch.)
εἴωθεν
εὐέθωκεν *
de
*heFFed- ct. Lejeune, /.c.: l’existence d'un verbe Ἐἐθόω la forme
le sens
et pour
(on
attendrait
un sens factitif).
L'existence d'un présent douteuse, cf. sous ἔθων ; forme
nominale
ἔθω
usuelle
l'habitude » est
«avoir
n. « habitude,
ἔθος
est
ἔθει opposé à φύσει ; 16 terme se trouve en concurrence avec ἦθος, au moins aussi ancien et plus employé, mais ἃ évolué originel de «coutumes qui avec le sens diversement, cf. s.u. "E0og n. a peut-être un doublet thématique βεσόν * ἔθος (Hsch.) mais 1Ὲ glose semble corrompue. Dérivés : ἐθάς, -άδος m. f. « habituel, familier, apprivoisé » (Hp., Th., etc.); tardivement, ἔθιμος « habituel » (Amorgos, 155 s. ap., D.S., etc.) peut-être d’après νόμιμος, ἐθικός (Piu.) ; dans la poésie tardive ἐθήμων, ct. (Hech., ἐθημοσύνη 173, avec Chantraine, Formation Suid.) et ἐθημολογέω « rassembler par habitude» (AP). Verbe dénominatif ἐθίζω « habituer », intransitif « s’habituer » au moyen, rarement à l'actif (Hp., att., etc.) ; d'où
les dérivés ἔθισμα « habitude » (ΡΙ., Lois 793 d), ἐθισμός
Arist., hell, etc.); avec préverbe : δια-, èv-, surtout συν- qui souligne la’ réalisation du procès, et &x- qui signifie au contraire « déshabituer ». En grec moderne ἔθος, ἔθυμον « coutume, usage ». Et.: Pour ἔθος on pose *swedhos et l'on rapproche avec des suffixations différentes skr. svadhd- f. « caractère, penchant, habitude » et got. sidus m. « coutume » qui peut “sedhu-. On évoque également lat. soddlis reposer 8 on
et
a
admis
dérivation
une
du
pronom
“swe-
(F)e-
avec Ërng, etc. Le parfait εἴωθα suppose un vocalisme long “swëdkavec 16 vocalisme @ attendu au parfait. On rapproche lat. suëscô de *swëdhskô, Voir encore ἦθος.
(Halicarnasse, CIG
2667), ὑπόστη, même site (SÆG 4, 194 et 195), atc.
formes
f. = ἐθάς (Hdn.,
l'adv.
coutume » (ion.-att.) surtout au pluriel ; en outre au datif
1 εἴσομαι, fut. « je saurai », voir οἴδα, dans
participe ἐ d’où
au
employé
εἰωθάς, -άδος,
εἰωθότως. Dérivé
2) La
2 εἴσομαι,
ion. ἐώθεα. Vieux parfait intransitif « avoir
l’habitude », souvent
Εἰ.: Vieux nom pour «un» Comme il n'est, hors du grec, attesté que dans
Πάφιοι
ἑκάεργος
327—
: de εἰ et de l’enclitique "k“e>Te, « soit que ».
εἴωθα, ἔθος, ἐθίζω, etc. : 1) εἴωθα (Hom., att.) avec le doublet ἔωθα (II. 8,408,422, lon.); pour 16 traitement phonétique v. Wissmann, Münch. Stud. Sprachwiss. 6,124 sq., Lejeune, Phonélique, $ 117 avec la n. 3 ; pl. q.
ἐκ, voir ἐξ.
Ἑκάβη : f. anthroponyme, nom de l'épouse de Priam (1L., etc.); corinthien Fæxoëæ (Bechtel, Gr. Dial. 2,217, 237) ; le mot est employé par métonymie (Orph., Fr. 46) à cause de 88 fécondité.
pour une truie Forme abrégée
pour *'Exabérog ? Cf. ἐκηθόλος.
ἑκάεργος : épithéte d’Apollon (Hom., Call.), d'Artémis (Ar,
Th. 972) ; le mot est employé par 168 pythagoriciens
pour désigner le nom
de nombre
grammairiens anciens
& ἔχαθεν
neuf.
Expliqué par les
εἴργων ou ἐργαζόμενος,
le rapprochement avec εἴργω s'appliquerait bien à certains passages comme JI. 1,474 où il s'agit d'Apollon Préservateur. La difficulté réside dans le fait qu’il n'y 8 pas de formes nominales de ce type issues de εἴργω, et que le thème Exa- tiré de ἑκάς est secondaire. Aussi les étymologistes (ef. Bechtel, Lexilogus s.u.) ont-ils l’habitude d'analyser 16 mot en Féxa- (ct. ἑκών et σάφα) et Fépyoy, cf. aussi ἑκηδόλος. Le sens serait donc « agissant librement, tout
puissant ε;
il
s'agirait
d'un
composé
possessif,
cf.
ἑκάεργος
—
Ε. Bader, Composés du type Demiourgos, $ 72. Le digamma initial est assuré par la métrique. L'analyse s'appuie
sur quelques anthroponymes. Outre ‘Exaéoyn (Call.), Ἐπεκα-δᾶμος (béotien), d'où par assimilation, d’une part Fexe-Bäuoç (thess.), de l'autre’AxdBnuoç (att.), ct. Lejeune, Phonétique, $ 228 ; “Εἰκά-διος à Téos, etc. Même si cette étymologie est correcte, 19 mot pour les aèdes est associé à ἑκάς.
ἑκάς
: adv.
«loin,
à l’écart » local,
parfois
(Hom.; poètes, très rare en prose). Le digamma
temporel est attesté
328— 136 sqq., affectation du suffixe de superlatif et d’ordinal -Tog à ἑκάς. Combinaison impossible chez Schwyzer, Gr. Gr. 1,630 n. 4.
Ἑκάτη (Hés,
: t. déesse populaire originaire d’Asie Mineure
Th.
(Æsch.,
411,
Supp.
H.
à Dém.
676);
voir
25,
sur
otc.), épithète d'Artémis
cette
déesse Nilsson,
Gr.
Rel. 1, 722 sqq. Dérivés : ‘Exarætoç « qui concerne Hécate »
(S., D., etc.), d’où (Ar.), ‘Exatoïæ pl. d’Hécate»;
“Exataïoy n. «fête,
‘Exarñotoç
n. sanctuaire d'Hécate banquet en l'honneur
(tardif),
ct.
pour
le
suffixe
par la métrique hom. et par la glose βεκάς * μακράν (Hsch.), Comp. éxactépo (Od., Hdt., etc.); sup. ἑκαστάτω
Chantraine, Formation 41-42, avec ᾿Βκατήσιον n. (Piu.), ‘Exorhoiæ n. pl. (SIG 1066, Cos) ; enfin “Exærixéç (tardif).
(1L, Hdt., otc.). Avec préverbe : ἀφεκάς (Nic.) et surtout
Ce nom
dvexdç
mastique d'Asie Mineure : Ἑκαταῖος, ‘Exarèç, Exathvop, Ἑ κατόδωρος, ete., Bechtel, H. Personennamen 150 &q. La forme originelle devait comporter un digamma
«vers
le haut»
(Pi.,
Ar.)
dont
Photius
129,13
souligne singulièrement l’absence d’aspiration. Dérivé : ἕκαθεν « de loin » (Hom., poètes), cf. pour ie thème sans $
ἑκάτερος ; avec ἀνέκαθεν au sens local et surtout temporel (Æsch., Hdt,, Plb.) ; pour &yxaBev voir sous ἄγκων. Ef.: On admet une formation du type de ἀνδρακάς «homme
: ξύλον ἐν τοῖς φυλακίοις, À τοὺς κακούργους ἐμαστίγουν
(Hsch.).
Obscur.
ἑκατηξόλος : ἑκατηδελέτης, ἕκατος vieilles épithètes d'Apollon archer. Les deux premières sont des composés, La plus claire est ἑκατηδόλος, dor, Exaräbédos (Hom., Lyr., etc.) : le second terme, issu de la racine de βάλλω, est de la forme attendue.
ἕκαστος : ancien Féxagtog comme le prouvent, outre la métrique homérique, des formes dialectales : gortyn., éléen, locr., arc. βέκαστος ; «chacun, chaque » (Hom., ion.-att., jusqu'au grec moderne). Nombreux
dérivés
: ἑκάστοθι
hapax),
ἑκαστάκι(ς)
ἑκάστοτε
+chaque
«à chaque
(Corcyre,
foiss
place»
Chalcédoine),
(Parm.,
ion.-att.).
(Od. 3,8
et
surtout
En
outre
quelques formes qui supposent un suffixe -xxog : ἑκασταχοῦ « partout » (att.), ἑκασταχόθι (Plu.), -αχόθεν (Th., X., etc.), ταχόσς (att.), -αχοῖ (Plu.). D'Éxaorog, analysé en ἕκα-στος, a été tiré ἑκάτερος (lon.-att.), ξεκάτερος (gort., delph.) « chacun des deux » avec 16 suifixe de &tepog/Étepog, πότερος, etc. Divers dérivés adverbiaux : ἑκατέρωθεν, -wôt, -woe, -ὡς (ion.-att.), Fexatépn (crét.). Dans l'épopée, depuis l'IL, ἑκατέρωθεν est madifié pour des raisons métriques en ἑχκάτερθε(ν) « des deux côtés » d’après ὕπερθε(ν), ἔνερθε, et comporte en conséquence 19 suifixe -Oe(v) qui n’est pas proprement ablatif au lMeu de -θεν, cf. Lejeune, Adverbes en -Bev 228-224, Mastrelli, Studi it. fil. class. 27-28, 1956, 279. En outre l'adv. ἑκατεράκις « chaque fois » (X. Cyr. 4,6,4), ἑκατέρη et ξεκατέρη (crétois), ἑκατέρω (Cos). Enfin un substantif et un dénominatif isolés ; ἑκατερίς,
τίδος, 1. nom d’une danse (Poll. 4,102) et la glose ἑκατερεῖν -
τὸ πρὸς τὰ ἰσχία πηδᾶν ἑκατέραις ταῖς πτέρναις (Hsch.). Le grec moderne ἃ gardé ἕκαστος, ἑκάστοτε, etc. Et.: Hypothèse ingénieuse de Wackernagel, KZ
29,
1888, 144 sqq. (= ΚΙ, Schr. 1,647 sqq.) : de “txéç τις pour
ἑκάτη
προσδεσμεύοντες
d'après Sexdç ?
soi»;
on
part
de
“évéc
veo>
ἑκάστου,
Ἐξκάς Tm> ἑκάστῳ οἱ analogie des comparatifs en -toroç. Selon
ἕκατος,
Pas de raison de supposer que la forme même soit un emprunt. Féminin de ἕκατος : voir sous ἑκατηθδόλος,
« cent par cent » et 16
ἐκάς (?) : au datif ἐκάδι, nom d'un morceau de terre à Doura-Europos, C. B. Welles, Eæcav,. Dura-Europos, Final Report V, 1, 1959, n° 15, a 1, commentaire, p. 90 (οἵ, Cumont, R. Ph. 1924, 104). Est-ce un doublet de ἑξάς
«chacun
initial comme
par homme », donc un suffixe distributif -xæç qui
se retrouverait dans skr. £ata-édh thème du pronom ë.
adverbes
de divinité a tenu une certaine place dans l'ono-
Lazzeroni,
Ann.
Scuol.
Norm.
Pisa
25,
1956,
Plus rare et plus difficile, ἑχατηδελέτης
(I. 1,75, Hés.,
Βομεῖ. 100, H, Ap. 157, partout au gén. -eräo) ; tardif le 1.
ἑκατηδελέτις terme pythagoricien pour six (Theol. Ar. 37). Arrangement métrique pour Ἐξκατηδελής, comme αἰειγενέτης pour *aleuyevhc, d’après 19 modèle de ἐριδρεμέτῆς, ete,
“Ἕκατος (Hom.) même sens, dont 16 féminin est “Exn (cf. s.u.), doit être une forme abrégée de ᾿Βκατηδόλος (en même temps que de ‘Exn6édoç). Il n'y 8 pas de raison de supposer que “Exorog serait issu de ᾿Εκηδόλος (cf. Ἴφι-τος de ’Igr-xpérne, etc.) et aurait donné naissance à ‘Exornéédoç. Moins de raison encore d'admettre avec Wilamowitz, Glaube 1,325 que “Exærog (‘Exétn) aurait été emprunté
à une
langue
d’Asie
Mineure,
puis étendu
en
ἑκατηδόλος, ἑκηδόλος par étymologie populaire. H reste donc à expliquer ἑκατηδόλος. Le mot a été rapproché dès l'antiquité de ἑκηδόλος et interprété comme 4 atteignant de loin » (ἑκάς, cf. sous ἑκηδόλος) ou «lançant cent traits» (éxarév). La première explication présente les
mêmes
difficultés
que
l'expiication
par les anciens pour Exdepyog
parallèle
donnée
ou éxnéédog. La seconde
adoptée par Wackernagel (IF 45, 1927, 314 sqq. = ΚΙ. Schr. 2, 1254 sqq.) qui l'interprète un peu différemment «attelgnant des centaines de victimes » se heurte à deux
difficultés décisives : d’une part, le fait que l'on attendrait comme premier terme ἑχατομ-, cf. ἑκατόμ-βη ; de l'autre, que les trois variantes ἑκατηδόλος, ἑκατηδελέτης, ἕκατος comportent clairement un Æ dans la métrique homérique (Chantraine,
Gr. Hom.
I, 149-150). IIl reste à voir dans ces
formes des arrangements dactyliques d'un Ἐξκάδολος à côté de ἑκηδόλος autrement adapté. Une influence de ἑκατόν est possible, mais non évidente.
—
ἑκατόν : nom de nombre « cent » (Hom.,, ion.-att., etc.), avec
êxotév,
arcadien
un
q
: ἑκατοστῦς f « centaine » (X.)
(Sehwyzer 654). Dérivés et surtout sufxe, cf.
de
dialectal
traitement
pour le Lejeune,
+centième» (ion.-att, ἑκατοστός Chantraine, Morphologie, $ 169,
Phonétique, $ 121), avec ἑκατοστή f. «taxe de ! pour cent » (Ar., etc.), d’où ἑκατοστήριος (d'après l’analogie du suffixe -τήριος ?), -ηρία, -volog et 16 verbe dénominatif ἑχατοστεύω, Enfin ἑἕκατοντάς f. «centaine » (Hdt.) sur le thème secondaire éxatovra- attesté en composition. Comme premier terme de composé le molt est assez fréquent. Plus de 15 ex. de éxæto(v)- avec parmi les plus anclens ἑκατόστομος (E.), ἑκατόγ-χειρος (1].}, ἑκατόζυγος (11.}, ἑκατόμ-πεδος « long de cent pieds » (1]., ion.att, etc.), ἑκατόμπολις (IL, Str.), ἑκατόμπυλος (IL.), ἑκατόμθοιος (Hom.) « qui vaut cent bœufss mals aussi
ἑκατόμβδοια (Delphes,
pli. n. sfête où une hécatombe est, offerte» Délos,
Tégée,
Argos,
cf£.
Bechtel,
Gr.
Dial.
1,395). Dans
cette série le terme
le plus important et le plus
difficile est ἑκατόμδη, dor. -& (Hom., ion.-att,, etc.) « grand sacriflee » : chez
Homère
dit pour
12
bœufs
(I!.
6,116,
ef. 93), de taureaux et de chèvres (I 1,315), de 50 béliers (Π. 23,146), ailleurs, p. ex. de 3 victimes (Schwyzer 726, Milet). Dérivés : éxarôuBbatoç épithète d'Apolion et de Zeus (Hsch, EM 321,7) avec ᾿Εἰκατόμθαια pi. n. (Delphes), ἑκατομδαιών, -ὥνος nom d’un mois (attique); en outre “Ἑκατόμδιος épithète d'Apollon (SIG 1624, Myconos), et Ἑκατομδεύς nom de mois à Sparte (Hsch.). Le mot ἑκατόμδη est expliqué depuis l’antiquité comme sacrifice de cent bœufs (sur x(Xt6u6n voir sous χίλιοι). On pose Féxarou6Fä, composé copulatif avec comme second terme 16 vocalisme zéro de βοῦς, suffixé en -ὦ (Schwyzer, Gr. Gr. 1,450, Sommer, Nominalkomposita 76, Wackernagel,
éeméédos
329— « de là », ἐκεῖσε
(ion.-att.),
à côté
de
xeïce
(Hom.)
«là-
bas » (avec mouvement) ; 2) Le pronom démonstratif de l’objet éloigné qui répond à ces adverbes est ἐκεῖνος (rare chez Hom., att., Hat., etc.), κεῖνος (Hom., ion. poètes), κῆνος (éol., dor., mais le dor. a aussi τῆνος) « celui-là ». En attique, avec particule déictique éxetvoc-Ë. Rares dérivés adverbiaux : Éxelvn οἱ ἐκείνως (Hdt. : κείνως), enfin κήνοθεν (Alc.) : les adverbes de lieu usuels sont du type ἐκεῖ, etc. Adjectif
ἐκείνινος « de cette matière-là » (Arist.). ’Exet, ἐκεῖνος subsistent en grec moderne. Et.: ‘Tous ces mots se rattachent à une particule démonstrative i.-e. *ke-/*ki- attestée dans lat. cé-do, hi-c (à côté de *ki- dans lat. cis et les pronoms hiîtt, Æi, lit, is, etc., cf, sous τήμερον). Ce thème, démonstratif rapproché à l’origine, ost devenu en grec un thème de démonstratif éloigné sous l’influence de (t)xeïvos. C'est sur ce thème qu’a dû être créé l’adv. locatif κεῖ, ancien locatif du thème ‘ko- avec l'éolien κῇ ancien instrumental. L'élément initial ë- dont l'emploi n’est pas général en grec, mais qui flgure peut-être dans ἐ-χθές, serait une vieille particule démonstrative attestée dans osque e-lanto «tanta », lat. e-quidem, russe é-foi «celui-ci», skr. a-sdu «Celui-là ». En grec elle a tendu à se généraliser pour donner plus de corps aux mots ; ἐκεῖ est usuel, κεῖ exceptionnel. Il est inutile de supposer que é-xet soit une dérivation inverse de ἐ- κεῖνος
sur 19 modèle
de *re-evoc
(dor. τῆνος) en face de τεῖτδε (Schwyzer, Gr. Gr. 1,813). Keïvog et ἐκεῖνος sont clairs : à l'élément -xe- se trouve ajouté un s'applique à l’objet
pronom démonstratif éloigné et qui a imposé
“enoqui son sens à
l'ensemble. Ce thème *eno- est conservé en grec dans ëvn f£. «le troisième jour », et hors du grec dans hittite enl-, anni
thème
en i, d'autre part dans ia forme
thématique
1F 45, 1927, 319 = KI, Schr. 2, 1259). On évoque &kr. dala-gu- « qui possède cent bœufs », avec le dérivé sata-
à vocalisme o, v. si. onä. Voir Pokorny 319.
guin-, qui doit faire supposer “sala-gva- ; le second terme -gva- avec voyelle thématique est en tout cas assuré par des anthroponymes comme Ddéa-gva-, etc. {(autre hypothèse peu probable de Thieme, Slud. idg. Wortkunde, 1952, 62 sqq.).
ἐκεχειρία : dor. ἐκεχηρία «trêve, suspension des combats » (inscriptions, Th., X., avec jeu de mot Ar., Paix 908) mais a pris le sens général de « trêve, repos », parfois « permission de faire quelque chose » (hellén. et tardif). Composé, avec substitution de -o- à -ta-, ἐκεχεὶροφόρος « médiateur» (Poll., Max. Tyr.). Par dérivation inverse : ἐχέχειρον, -ynpov « indemnité pour des ambassadeurs qui annoncent une trôve » (inscriptions hellén.) avec μετεχέχηρον «intervalle entre deux trêves olympiques » (Olympie, 195 s. av., SIG 1021,1).
D'autres composés de ἑκατόν, en principe postérieurs, présentent un thème éxatovra- analogique de τριὰxovræ-, etc. Environ 40 exemples,
par exemple
ἑκατονταέ-
τῆς (Pi.), -emple (PL.), ἑκατοντάρχης (Hdt.), ἑκατοντόργυιος (Pi.), etc. “Exorté(v), etc., subsiste en grec moderne. Æt.: On pose i.-e. *dkmf-om qui serait un coliectif issu de *dekmi- « dix » : d’où skr. faidm, av. satam, tokh. B känie, lat. centum, got. hund, lit. éimias, v. sl. sûto, etc. Sur 16 -om final, hypothèses de Szemerényi, Numerals
139 sqq., et de Risch, ZF 67, 1962, 129-141
qui voit dans
la forme un ordinal en -om. L'É initial qui est propre au grec semblerait issu (par dissimilation ? ou action de elç)
de ἀ- reposant sur “sm- (cf. ἅπαξ, etc.). Voir Szemerényl, o.c.
139
et
Risch,
o.c.
133
qui
suppose
dans
ἑκατόν,
ἐκεῖ, ἐκεῖνος, otc. : 1) ἐκεῖ (att, Hät.), xet Herod.), κῇ (Sapho) «là-bas ». Adverbes dérivés (ionien, grec hellén.) avec χεῖθι (Hom., trag.), κῆθιυ «là-bas»; ἐκεῖθεν (Hdt., ion.-att.) avec χεῖθεν
(Archil, ; &xetôt (Sapho) (Hom.)
l’arrangement de êv
κατόν.
Et.: Le mot ἐκεχειρία est tiré de ἔχειν χεῖρας à l'aide du suffixe -lä (Schwyzer, Gr. Gr, 1,441). Sur 16 premier terme,
qui
aspirée
(pour ἐχε-), voir sous ἔχειν.
ἑκηθόλος
a
subi
:
une
épithète
dissimilation
d'Apollon
de
la
gutturale
(Hom.,
poètes),
d'Artémis (S.), dit chez les tragiques d'arcs, de frondes, des mains de Zeus ; de même dans la prose hellén, (PIb., etc.) dit de traits, de guerriers, etc.
Dérivés : ἑκηδολίαι f. pl. (IL 5,54) puis sg. (Call, A.P., Str.) ; verbe dénominatif ἑκηδολέω (Max. Tyc.). En outre ἑκηδελέτης, -οὐ m. doublet de éxnbédog d'après êxaτηδελέτης (Orph., Fr. 297,11).
Ἑκηδόλος est issu de βέκα-βόλος
la finale du premier
étant,
d'ailleurs,
par allongement de
terme de composé,
métriquement
cet allongement
nécessaire.
Le
second
ἑκηβόλος
—
330—
terme venant de βάλλω, 16 premier était tiré par les Anciens de ἑκάς et le mot interprété « qui tire de loin » (opinion défendue par Belardi, Doxa 3,203 sqq.); ἑκηδολίαι (1.
ekotorijo
(Chadwick-Baumbach
Un
ἔκτωρ
5,54) semble compris par l’auteur du tirés de loin » (Trümpy, Fachausdrücke
en grec : variante mal attestée I. 24,272, épithète de Zeus
passage « coups 114). Toutefois,
Π paraît plus naturel, ἑκάς ne pouvant guère fournir un premier terme éxa- ou éx&-, de rapporter éxa- à ἑκών, οἵ, éxdepyos, ἑκατηδελέτης, et de traduire « qui tire à son gré, qui atteint son but ». Mais le rapprochement avec Exkç par étymologie populaire est probable. ἵκηλος
: adj.,
notamment
dor.
à propos
ἔκαλος
de gens
«sans
souci,
qui participent
à
son
gré»
à une fête
(Hom.) ; le sons secondaire de tranquillité, etc. apparaît deux fois chea Hom. et chez les poètes postérieurs ; doublet εὔκηλος, εὔκᾶλος même sens chez les mêmes auteurs ; noter I. 17,371 εὔκηλοι πολέμιζον. On
ἃ
p.-ê.
en
mycén.
un
anthroponyme
eukaro =
Εὐκᾶλος (Chadwick-Baumbach, 189). Rares dérivés qui ne sont que des gloses d’Hscb. : ἑκηλία * φιλοτησία ; εὐκαλία * ἡσυχία ; εὐκαλεῖ * ἀτρεμίζει, ÆEt.: Le sens originel +sans souci, à son alse Ἅ confère quelque vraisemblance à la vieille étymologie qui pose
* εκᾶλος (ot. γέκαλον - ἤσυχον Hsch. et pour 16 digamma chez Homère
donc
du
pourvu signifiant
Chantraine,
thème “Fexa-
Gr. Hom.
attesté dans
d’un euffixe -ἄλος, -λος, proprement
1,129 sq.) ; il s'agit
« à son gré».
ἑκά-εργος,
tiré de ἑκών, Le
doublet
etc. ; le mot δεὔκηλος
ne‘représente pas une vieille alternance vocalique. Le plus
probable est qu'il s'agit d'une déformation par étymologie popülaire, rapprochement avec l’adverbe eù- (d’où l'hapax δύσκηλος, Voir s.u.), et peut-être influence de κηλέω, etc.
Ekoio = ‘Extop
appellatif
est attesté
en
« qui
mycénien
avec
un dérivé
197).
tient» semble
avoir
existé
(Sapho 180 L.P.), d’ancres (Luc., Lex. 15, Lyc. 100), voir aussi Pl., Crat. 393 a. Æt. : Bien que l'étymologie d’un nom propre soit souvent
douteuse, il est tentant de voir dans "Extop un dérivé de ἔχω avec ie suffixe -rop (sur l’aptitude de -top à fournir des anthroponymes,
ἑκυρός
cf. Benveniste,
Noms
d'agent 54).
: m. «père du marle (Il 3,172, 24,770, en
outre Jui., A.P. et CI G 9136 Cyrène) ; Exup&, -n ?, « mère du mari»
(IL.
22,451,
24,770,
en
outre
Plu.;
en
Phrygie,
MAMA, VII, 321,576); dénominatif Ἐξκυρεύω, Ὀόοί, part. ἑκουρ]εύων, Corinne 5,85 D. si 16 complément adopté
est juste
(il n’y à pas place pour
Corinna,
ad loc.) ; 16 mot
est employé
femme.
‘Exupôg
sur
repose
le F, ct. Page,
pour 16 père de la
*oFexupée,
cf.
I.
3,172,
Chantraine, Gr. Hom, 1,146. Doublet : p.-8. éxupeñs (Peek, Grab-Epigramme 1422). Forme tardive et isolée : Uxepoc, ὑκερά avec métathèse des deux premières 152 = ΚΙ, Schr. 68.
voyelles,
cf.
Schulze,
KZ
52,
1924,
Vieux terme de la famille patriarcale. Il est archaïque, très rare, concurrencé par πενθερός qui d'abord distinct l’a évincé. Le titre de la comédie de constitue un archaïsme remarquable.
Térence,
Hécyra
Et.: Le mot s’applique à une structure familiale où 18 jeune femme en entrant dans sa nouvelle famille tombe sous 18 coupe
de la mère
de son mari.
Au féminin
il y 8
traces de deux thèmes, d’une part un thème en à attesté
ἕκητι, voir sous ἑκών. ἔκπαγλος
: « qui frappe de stupeur, terrible » dit de
héros, de paroles, etc. (Hom.), ment » (Hom.,
Hp.),
ἔκπαγλα
adv, ἐκπάγλως « terrible(11.}; 16 mot
a pris déjà
parfois chez Homère et assez souvent chez les poètes postérieurs, trag, etc., le sens de «stupéfiant, extraordinaire, mervoilleux ». En attique le mot n'est attesté que chez X. et Eup.
Verbe
dénominatit
ἐκπαγλέομαι
côtre
frappé
d’étonnement, admirer » (Hdt., Æsch,, E., D.H.). Nom de qualité ἐκπλαγότητα * ἐξαισιότητα *(Hach.), avec transfert de la liquide, pour ἐκπαγλότητα si la forme est, correcte. Et.: De *x-xAæy-Aoç avec perte par dissimilation du premier À. Radical de ἐκ-πλήσσω, ἐκ-πλαγῆναι.
ἐκποδών, voir sous πούς. ἑκτικός, voir ἔχω,
ἐκτός, ἐχθός, etc., voir ἐξ.
Ἕκτωρ, -opoc : m. fils de Priam et-d’Hécube à Troie (IL,, ete.). Dérivés : ‘“Extépeog (Hom., E.) « qui concerne Hector, qui appartient à Hector » ; p.-ê. traltement éolien de *“Extoprog, ct. Wackernagel, Spr. Unt., 68 sqq. Patron. ‘Extopiêns pour Astyanax (1|., etc.). L’anthroponyme
par skr. svasrd- (avec assimilation de l'& initial en £), lat. socrus, gall. chwegr, v.h.a. swigar, V. 8l. svekry ; thème en -à dans grec ‘(F)exupk, arm. skesur (avec une altération phonétique). Pour le beau-pères, il apparaît quelques formes tirées du nom de la belle-mère comme erm. skesrayr «homme de la belle-mère », gail. chwegr-wn « beau-père »
fait sur chwegr, v. 81. svekrä tiré de svekry. II existe aussi une forme thématique, plus ancienne, même si elle peut
avoir été créée sur le nom de la belle-mère : grec ‘(F)exupég, skr, évdsura- (assimilé de *svaë-), av.
*avasura-, lat. socer,
v.h.a. swehur, lit. éesuras (assimilé de “se$-). L'accent finai de ἑκυρός (cf. au contraire le skr.) serait dû à l’analogie
de ἑκυρᾷ ou de πενθερός. Tous ces mots peuvent contenir le thème du «réfléchi » exprimant l’appartenance à un groupe *swe- (ct. aussi ἔτης, etc.). On évoquera aussi la forme à vocalisme long désignant le beau-frère, skr. Syncope 290-318 Szemerêényi, éväsurd-, v.h.8. swäger. pose “swekurus, Î. - üs, avec syncope swekrüs.
ἐκφλῆναι traduit φλέω.
«jaillirs. On
(E.,
: aor. intr.
796,12
L'EM
a expliqué
la
Fr.
470) généralement
rapproche
structure
de
cet
φλήναφος aoriste
et par
l'analogie de ἀποσκλῆναι «être desséché ».
ἐκφλυνδάνω, voir φλύω. ἐκφόδιος
:
sens
douteux
P. Oxy. 387 (1°" s. ap.).
(nom
de
profession ?),
— Ῥ. ex. locr.,
cf. la métrique
Fexdv,
: ancien
ἑκών
362,
Schwyzer
homérique
etc. ; f. éxoüoa
crét.,
et
(vieille
forme de f. cyrén. ἑκάσσα Cyrène 1ve s. av., crétois ξεκάθθα
attesté par γέκαθα * ἑχοῦσα [Hsch.], ct. Leumann, Hom. Wôrter 252), n. ἐκόν « qui agit volontairement, de son plein gré» (Hom., ion.-alt., subsiste en grec tardif chez Saint Paul,
trouve
se
ex.)
p.
surtout
dans
expressions
des
toutes
faites comme ἑκὼν εἶναι, où opposé à ἄκων. Il existe, bien que oùx ἑκών soit attesté, négatif
symétrique
(Hom.,
ἀέκων
un terme contr. ἄκων
ion.),
(att, etc.), f. ἀέκουσα, ἄκουσα (xacca * ἄκουσα [Hsch.] p.-ê. dor.), déxov, &xov « qui agit contre sa volonté, contre son gré». Les deux mots s’appliquent presque toujours
à
des
Dérivés : ἑχούσιος « Volontaire » dit d'actes, ete. (ion.att.) avec des dérivés rares et tardifs ἑχουσιότης f. « bonne volonté » (hapax tardif), et le dénominatif &xouadÇouar «sacrifiler volontairement », au passif «être sacrifié par ἑκουσιασμός avec (LXX), volontaires un sacrifice (LXX). Termes négetifs : ἀεκούσιος (Thgn., S., Hdt.), ἀκούσιος
(att.,
etc.)
ἀ' ἐλαίδ a été tiré de façon remarquable ἔλαιος m.
« involontaire », dit d'actes,
etc.,
de
à
qui se rapporte
fautes. Ainsi à la différence de éxdv
« olivier
sauvage » = κότινος (Pi., Fr. 46, S., Tr. 1197, ete.). Nombreux dérivés : 1) ἐλαίς f, acc. pl. ἐλᾷδας « olivier »
(inser. attiques, Ar.); 2) le diminutif ἐλάδιον peut se rapporter aussi bien à édal& « petit oliviers (Alciphr.) qu’à ἔλαιον « un peu d'huile » (com., pap., etc.) ; 3) ἐλαιών, -Évoc
«bois
d'oliviers»
(LXX,
pap.,
etc.)
« Mont
des
Oliviers» (NT, J.), diminutif ἐλαιωνίδιον (pap.); 4) ἐλαιεύς même sens (Chalcis), cf. pour le suffixe δονακεύς, et Bosshardt, Die Nom. auf -eùg 21 sqq. ; 5) adjectifs : ἐλαίινος, ἐλᾷινός « de bois d'olivier », « d'olivier » ; le sene « d'olive » et « d'huile» sont tardifs, d'où ἐλαίνεος (Od. 9,320
de
personnes.
ἑλάνη
331 —
et
-voc
394),
contamination
el -εος ; 6) ἐλᾶικός
métriquement
« qui
concerne
commode
les olives »
ou «l'huile » (Aristée, pap, etc.); 7) édampés « d’huile, huileux» (Hp., Pl., pap.) à côté de ἐλαιρόν nom d'un récipient (Oropos, 16 VII 3498) et ἐλαιρός mesure de liquide (Héro, Géom. 23,64) : mêmes thèmes que ἐλαινηρός avec iotacisme ? B) ἐλαιώδης « huileux » (Hp., Arist.) ; 9) ἐλαιήεις « qui se rapporte à, possède des oliviers » (épigramme, Nic.), «huileux » (S.), suffixe non attique.
Verbes dénominatifs : 1) ἐλαίζω « cultiver
des oliviers »
(v.
(Ar.), « être couleur de l'olivier » (Hsch.) ; avec les dérivés
Formes tardives ; éxovrñç m. « volontaire» (Éplet.), οἵ, ἐθελοντής. Adverbes, tous tardifs : Exovti (et ἀκοντί), -hv, τηδόν.
nominaux ἐλαιστήρ et -ἰστῆς « cueilleur d'olives » (Poil.), ἐλαιστήριον « moulin à olivess (Mylasa); 2) ἐλαιόομαι «être oints (Arist.), avec ἐλαίωσις (Zos. Alch.) mais ἐλαιόω (Poll. 7,146) signifle «cueillir des olives»; 3) ἐλαιάω, glosé par Suid. διεγείρω, pourrait être un
des personnes, ἑκούσιος s'applique à des Debrunner, Mus. Helv. 1, 1944, 40).
actes,
etc.
Le textoe homérique présente d'autre part deux adverbes singuliers, qui ne peuvent pas se rattacher aisément à
ἑκών pour la forme : Exnte (Od., Hés., A.R,) et ἔκᾶτι (lyr., trag.) avec ἀέκητι (1|. 3 ex., Od. 13 ex., Hés., Th. 529, B. 18,9). Il apparaît que ἀέχητι est à la fois la forme la plus rare et la plus ancienne.
Sens « contre 18 volonté
de #, originellement avec θεῶν comme complément, puis avec 19 nom d'un dieu, d’un homme, etc. ; ἔκητι s'emploie
d'abord avec le nom d’un dieu, puis chez les lyr. et trag. avec complément « de chose» au sens de « grâce à » ou en
vue
des,
Dans
Wôrter 251-258,
ces
conditions
a supposé
Μ,
Leumann,
ingénieusement
qu'un
Hom.
aède 8
d‘abord créé (θεῶν) ἀέκητι pour (θεῶν) ἀεκόντων, d'après l'expression de sens contraire (θεῶν) ἰότητι « par la volonté des dieux ». Sur ἀέκητι à été formé ἕκητι qui de l'Odyssée est passé dans la lyrique chorale et la tragédie où 16 mot s’est librement employé.
Les
aèdes
homériques
ont enfin créé
un dénominatif,
participe ἀεκαζόμενος « contre son gré » (Od., H. Hermès) sur 16 modèle de ἀναγκαζόμενος (Wackernagel, IF 45, 1927, 314, n. 2 = KL Schrifien 2, 1254, n. 2).
Et.: Vieux participe qui répond à skr. usdnt-, t. usat-i (cf. pour 16 vocalisme du suffixe ἕἔκασσα), mais avec vocalisme e issu du prés. indic, attesté dans hitt. wek-mi, skr. vds-mi « je souhaite », disparu en grec (les verbes en usage sont βούλομαι et ἐθέλω). Pour l'esprit rude, cf. Lejeune, Phonétique, $ 153. Même racine dans éxé-
tpyoc, ete.
dernier dénominatif (?). La grande importance de l'olivier et de l’olive a donné naissance à uri nombre notable de composés divers. ᾿Ελαιοsert de premier terme dans 80 composés environ, et oxprime aussi bien 16 notion d'olivier que celle d'huile ; la plupart quelques Voici tardifs. et souvent sont techniques
exemples : ἐλαιοθέτης, -θετέω, eto. ; -«κόμος, -κομέω, ete. ; «λόγος «cueilleur d'olives» (Ar.) ; -πάροχος « fournisseur d'huile » (Tégée) ; -πώλης (D.); ἐλαιουργός (fém. -ἰσσα), κέω, -lx (pap.); ἐλαιοφόρος (E.), -quñs (B.), τφυτος (Æsch.); -dvng, -ωνέω, etc. Noter ἐλαίαγνος composé déterminatif de ἐλαία et &yvog nom de l'arbrisseau Saliæ Capra (Thphr., H.P. 4,10,1, béotien, ct. Strômberg, 72).
Theophrasiea
Comme second terme de composé : rares adjectifs à premier terme adverbial, comme ἀνέλαιος ou εὐέλαιος ; en outre composés déterminatifs ἀγρι-έλαιος = &yptog ἔλαιος (Thphr., efc.) ; xau-cdelx nom de plante, Daphné Oléoides (Nle., etc.), ct. Strômberg, Pflansennamen 110 ; en outre 30 à 40 composés en -rdaiov de Caractère technique
comme
μυρσιν-, olv-
γλυκέλαιον
mélange
d'huile
douce »,
«huile
et de vin, ὑδρ-
κεδρ-,
mélange
d'huile et d'eau, etc. Voir aussi θυμελαία sous θύμον. Le grec moderne a gardé ἐλαία, ἔλαιον, etc.; plus uguellement Ad& « huile », etc. Les formes ἐλαί ᾷ, ἔλαι ξον garanties par 16 mycénien et 16 chypriote ont été empruntées par 16 latin dans oliua,
oleum, etc., voir Ernout-Meillet, s.u. oleum.
ἐλαία : f. (attique aussi ἐλᾷᾷ, ct. Lejeune, Phonétique, $ 238 b), mycénien erawa, ion. ἐλαΐη (Od., otc.) « olivier » et
«olive»,
d'olive»
cf.
(II.,
Chadwick-Baumbach
ion.-att.,
etc.),
190 ; ἔλαιον
mycénien
erawo,
« huile
chypr.
ἔλαιξον (Kadmos 4, 1965, 148) : sur l'opposition entre 16 féminin et 16 neutre, cf. Wackernagel,
Vorlesungen
Et.: Un emprunt méditerranéen est universellement admis. L'arm. ewl seraît un emprunt parallèle à la même source.
2,17 ;
ἑλάνῃ (Néanthès
: f. «torche de roseaux, faisceau de roseaux » de
Cyzique,
4 J,
Nic.);
en
outre
édévn .
—
ἑλάνη
λαμπάς, δετὴ (Hsch.) ; ἑλένη désigne aussi 16 panier d'osier où l’on portait les objets sacrés dans une fête dédiée à Artémis Brauronia et que l'on appelait en conséquence
“EXevneéotx (Poll.); en outre ἑλένιος ' ἀγγεῖον χωροῦν τέταρτον (Hsch.). Pour le nom de plante ἐλένιον, ᾿Εἰλένη. Et. : Le suffixe de ἑλάνη est d’un type connu (Chantraine, Formation
199),
celui
de
édévn
serait
exceptionnel
(cf.
ὠλένη, éol. pepevæ). On peut donc supposer que ἑλένη est issu de ἐλάνη par assimilation progressive. Le sens la
signification
λαμπάδες...
«torche»,
δράγματα
cf.
(Hsch.).
On
ἐλάργει
Nombreuses χκατ-, παρ-
ἐπόρεθη»σεν,
καθεῖλεν
(Hsch.).
voir ἐλαύνω et Kaliteunakis Char, Orlan-
rares dérivés : ἐλάτινος (par allongement métrique εἰλάτιde bois de sapin » (Hom.,
etc.);
ἐλατηΐς,
-1$oç 1. «qui ressemble au sapin» (poétique et tardif, Nic., Al. 611}. Le mot subsiste en grec moderne. Et.: Pas d’étymologie ; 168 noms des conitères divergent dans les langues i.-e, On a rapproché de façon peu plausible arm. elew-in « cèdre » ; russe jalou-ec et, jelén-ec (ce dernier apparemment plus proche) « genévrier ». Bibliographie et autres hypothèses chez Frisk, Lat. abies n’a pas non plus d'étymologie.
2 ἐλάτη : +spathe», enveloppe des grappes en fleur du palmler (Dsc.). Le mot est-il tiré de ἐλατός, adjectit verbal de ἐλαύνω ?
(Od.,
etc.),
προσ-, ouv-
etc.), (IL,
etc.), ὑπ-, ὕπερ-. Π ὀβίἀόγϑ ἐλασείω (Luc.), Dérivés : adj. verbal : ἐλατός
p. ex. ἱππήλατος,
ἐξήλατος (Hom.) et chez 168 trag. : èv-, ἀργυρ-, δημ-, Step-, θε-, Tpox-, χαλκ-, χρυσ-. Ἔϊλαστός avec sigma inorganique est tardif (pap.), d'où εἰσελαστικός (tardif). Noms d’action : 1) ἔλασις «fait de chasser» (Th.), des préverbes
qui
en colorent
16 sens
: δι-, εἰσ-,
ἐξ-, ἐπ-, παρ-, περι-, προ-, προσ-; 2) Doublet du précédent, ἐλασία «fait d'aller à cheval » (X.) et avec les préverbes ἀπ-, ἐξ-, ἐπ- (heil. et tardif), formes secondaires constituées sur le modèle des composés en -λασία créés eux-mêmes & partir de βοηλασία (Hom., etc.) issu de βοηλάτης, στρατηλασία de στρατηλάτης, etc.; dans cette série de plus de 20 composés, noter δημ-, διφρ-, ξεν-ηλάτης, etc.; 8) Les noms en -σμός et -aux sont tardifs, ἔλασμός « fait d’ailer à cheval » (Hippiatr.) = ἔλασμα (Aristée), ἔλασμα «lame de métal, sonde » (tardif), d'où ἐλασμάτιον (tardif) : il s’agit essentiellement de termes techniques. Noms d'agent : 1) ἐλατήρ, a) «conducteur + (Hom.,
poètes),
b) nom
d'un gâteau
plat, parce qu’il s'étend en
longueur, ἀπὸ τοῦ ἐληλάσθαι (com.); «qui d'emploi particulier ἐλατήριος
d'où les dérivés chasse» (Æsch.,
Ch, 968) spécialisé au sens de purgatif (Hp.; etc.), cf. André, Études class. 24, 1956, 41 et d’autre part ἔλατρον =
ἐλατήρ b) « gâteau plat » (SIG 57, Milet, v* s. av.) ; avec de plus ᾿Ελατρεύς nom d'homme (Od, 8,111), glosé d’autre part : & τρίτην πύρωσιν ἔχων τοῦ σίδηρου παρὰ τοῖς μεταλλεῦσιν (Hsch.) terme de métallurgle; 2) ἐλάτης « qui chasse, conduit » (E., Fr. 773, poètes) est très rare, issu des composés beaucoup plus usuels et nombreux (près
: pr. (Hom., ion.-att., etc.) avec un doublet
de 80) : ainsi ἅρματ-, Bo-, διφρ-, ἱππ- (Hom.), ὀν-ηλάτης, etc., avec des verbes dénominatifs : βοηλατέω (Ar.), ἱππηλατέω (Ar.), etc.; quelques composés tardifs en -ελάτης comme αἰγελάτης (Plu.) ; en grec tardit doublets des noms d'agent avec sigma inorganique : ἐλαστής (EM 325,38), ἐλάστωρ (App. Anth. 3,175). Un sigma qui peut remonter à des origines diverses
ἐλάω,
figure dans des formations plus anciennes issues du thème
ἐλατίνη : doit être une linaire à feuilles rondes (Dsc. Plin., ÆN
27,74).
Pas de rapport
avec
le nom
du
sapin, mais p.-ê. avec ἐλάτη 2 ?
rare
ete.
«expédition militaire, fait d’aller à cheval », etc, (ton.-ait.,)
jusqu’au grec moderne), parfois employé en poésie par métonymie pour désigner une rame ou un navire. Très
plus
περι-
ete.), ἐπ- (Hom.,
se rattacher aux sens divers de ἐλαύνω,
1 ἐλάτη : f. « sapin », abies cephalonica (Hom., ion.-att.,
ἐλαύνω
ctc.),
métal»,
: ἀπ-, δι- (IL., etc.), εἰσ-
(11.}, ἐξ- (Hom.,
(IT.,
16
second membre ; plus de 30 ex. où 16 second terme peut
dos 1, 145.
4,40,
travailler
« tour-
εἰλέω
ἐλασᾶς, voir ἐλαύνω.
@
«forger,
formes à préverbes
("., etc.), èv-
et avec
vog) « de sapin,
Hom.
évoque
Glose p.-8. gâtée.
’EXéorepos,
chez
δεταί -
: ἱκτῖνος (Hsch.). Obscur, cf. ἐλαύνω ?
: ἔλαθεν,
attesté
le synonyme
ner », etc. Noter l’esprit rude.
Œ\avos
de près », par opposition à βάλλω, cf. Trümpy, Fachausdrücke 95 sqq., 115 sqq. Autre emploi technique déjà
« martelé », parfois « ductile » en parlant du métal (Arist., pap.); les composés sont plus anciens et comportent normalement l’allongement de la première syllabe du
originel doit être « faisceau », objet tressé, ce qui convient pour
332 —
inf.
(Hom.), impératif EZ
ἐλάαν,
part.
ἐλάων,
impt.
ἔλων
(poètes) ; mais dans les inscriptions
doriennes les impératits du type ἐλάτω (Cos), ποτελάτω (Argos), ἐπελάσθω doivent attester un présent athématique (ef. Bechtel, Gr. Dial. 2,404). Fut, ἐλάω, secondairement ἐλάσω, aor. ἥλασα; pt. moyen ἐλήλαμαι (hom., lon.atr, etc.) et ἐλήλασμαι (Hp.); act. ἐλήλακα (Hat., ion.att.); l'aor. passif présente les deux thèmes ἠλάθην (ion.-att.) et avec sigma inorganique ἡλάσθην (parfois chez Hat,, hellén.). Sens : « pousser, conduire » et avec emploi intraneitif «aller en voiture, à cheval, en bateau, s’avancer », etc. Divers emplois techniques : « enfoncer une arme, blesser
ἐλα-.
Zeus
porte
à
Paros
(ve
s.
av.,
cf.
Nilseon,
Cuile
108 sqq.) 16 surnom d'’BAéotrepog qui répond ἃ l’épithète ἐλατὴρ (Pi., O. 4,1). Le mot pourrait être influencé par l'emploi du suffixe -τερὸς dans épéatepos, etc. 11 trouve toutefois un appui dans un thème verbal ancien et obscur ἐλαστρέω « conduire, chasser, pousser » (/l. 18,543, Thgn.,
Hdkt.), cf. βωστρέω sous βοάω. Autre thème aigmatique tout différent : ἐλασᾶς, -& m. « 10 chasseur » nom d'un oiseau (Ar., Ois. 886) ; sobriquet créé sur le thème d'aoriste ἐλάσαι comme τρεσᾶς, χεσᾶς, etc. ; créé par Ar. plutôt qu'appartenant vratment à la langue, cf. Bjôrck, Alpha impurum 63,272.
— Enfin un thème ἐλασι- flgure en composition αἰθροντος (Pi., Ar.), ἐλάσιππος (Pi.), avec des propres comme
La
famille
᾿Βλάσιππος.
de
ἐλαύνω
spécialisée
dans
des
est
tirée eb
sens
d’une
de
sens
divers
que
«aller
en
d’impératif à ἔρχομαι. On a aussi λάμνω « ramer ». Il y a d'autre part en grec puriste des termes isolés comme ἐλάτης +conducteur , ἐλατήριον «ressort mobile ». français
élastique,
venu
du
vocabulaire
de
la
physique, remonte finalement à ἐλαστός. Et.: Le présent ἐλαύνω semble être un dénominatif
issu d'un thème *EAx-Fap, ἐλα-υν- (de ἐλάτω comme Ἐῤλε- ἔαρ, ἀλέ(ξατα à côté de ἀλέω) ef. Benveniste, Origines
112.
L'étymologie
n’est pas établie.
On
a pensé
à une racine *el- que l’on retrouverait dans ἦλθον (v. sous ἐλεύσομαι), lat. amb-uläre, arm. eti « je suis monté, je suis sorti », avec
Frisk s.u. «il alla ».
le prés.
Pokorny
elanem.
306
v.
ἕνελος *
νεδρός
en
celtique
gall.
reste
obscur.
(Hsch.)
elain.
Mais
Quant
16 grec
à
ἔλαφος,
Pour
vfsan-jursa-bhd- et gr. ἔριφος, etc.
plus
sqq. vapproche
de
détails
voir
aussi v. irl. luid
ἐλαφρός
léger,
Dérivés : ἐλαφρότης f. « légèreté, rapidité » (PL, Plu.), ἐλαφρία alégéreté » (NT); ᾿Ελάφριος nom d’un mois à Cnide (cf. peut-être la glose d'Hsch. ᾿Ελαφρός * Ζεὺς ἐν
Κρήτῃ).
Verbes
enlever,
dénominatifs
1)
mépriser » et au
sens
ἐλαφρίζω
«rendre
intransitif
îéger,
« être
rapide »
(Archil, E., Call., etc.); 2) ἐλαφρύνω « alléger » (tardif) fait sur βαρύνω, cf. Debrunner, IF 21, 1907, B4 ; ἐλαφροῦται dans la définition de ἀλεγύνεται chez Hsch, Au
premier terme de composés,
voos
(Phoc.),
-τοκία
«intérêt
três rares ex. : ἐλαφρό-
peu
élevé»
(Pergame,
118 s. av.).
En grec moderne ἐλαφρός subsiste avec le dénominatif ἐλαφρώνω qui confirme ἐλαφρόω. On
rapproche
des
mots
germaniques
:
v.ha.
lungar, V. sax. lungor, anglo-sax. lungre adv. « rapidement,
p.-ô. attesté en mycénien, cf. Chadwick-Baumbach 190. Dérivés : ἐλάφιον (avec valeur hypocoristique, adressé
bientôt» ; Frisk pose *Ingh®ro-, l'E- du grec est une prothèse.
femme
Ar., Th.
1172,
puis
grec
(Hom.,
esprit
ion.-att.);
à une
et f. «cerf, biche»
: adj. «léger, de peu de poids, aisé, rapide »
(Hom., ion.-att.), en grec hellén. dit d’un d'un fleuve peu important (PIb.), etc.
Et.:
ἔλαφος : m.
sl. 1οἱοπῆ,
occasionnellement
s’est
aussi
racine
voiture », etc., ΟἹ « marteler, forger ». En grec moderne ἔλα « viens, allons » est usuel et sert
Le
élnis,
16 mot doit reposer sur “elp-bho-s ; pour le suffixe, cf. skr.
avancer»,
«pousser,
large
: ἐλαnoms
ἐλαχύς
333—
tardif),
ἐλαφίνης,
H existe une hypothèse différente, v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,302, Lejeune, Phonétique 44, n. ! : ἐλαφρός (au lieu de
-ou M. « jeune cerf, faon » (Aq., Hsch.), pour le suffixe très
Ἐξλαχρός %) pourrait
rare,
issu
cf. ταχίνᾶς
nom
du
lièvre,
et Buck,
Reverse
index
6-7 ; ἐλαφίαι * ol τῶν ἐλαφῶν ἀστράγαλοι (Hsch.); peut-être mycén. ἐλαφίαι « peaux de cerf », et -ειαι, Ruigh Etudes $ 206 ; ἐλαφίς, -ἰδος f. nom d'un oiseau aquatique (Dion., Av.2,11), cf. Thompson, Birds s.u, qui voit dans 16 mot l’altération par étymologie populaire d’un vieux nom du
eygne, cf. sous ἀλφός. Adjectif ἐλάφειος « de cert» (X., Arist., pap.), dont le thème a fourni deux substantifs : ἐλαφῇ f. (δορά) « peau de cerf » (Poll.), ἐλάφειον nom de plante = ὠκιμοειδές (Ps. Dsc.) ; l'adj. *l\xeuxés n'est pas attesté mais ἃ fourni
19 nom noms
de plante ἐλαφικόν — ἐλαφοδόσκον. de
plantes
Strômberg,
P/lanzennamen
Cf. sur ces 118,
Wort-
studien 50. Composés avec ἐλαφο- comme premier terme en petit nombre, notamment ἐλαφοδόσκον le panais à fleurs jaunes, ct. sous βόσκω, et ἐλαφηδόλος « tueur de cerfs » (/I. 18,319, S.), avec -βολίᾷ f. « chasse au cerf » (8.), -βόλια (sc. ἱερά) n. pl. nom d'une fête d'Artémis en Phocide, avec 16 nom de mois ᾿Ελαφηθδολιών, -ὥνος m. en Altique et ailleurs ; dans ces formes la finale du premier terme -n- fournit un rythme
1,438.
plus
satisfaisant
que
-o-,
cf.
Schwyzer,
Gr.
Gr.
D'autre part, ἔλαφος flgure comme second terme dans des composés déterminatifs τραγέλαφος « bouc-cerf »
(Ar., PL, etc.), οἵ. Risch, Z/F 59, 1949, 56, ἰππ- (Arist.),
&v-
(Callix.), tœup- (Cosmas Indicopleustes, ÆL.). En grec moderne ἔλαφος et ἐλάφι subsistent. Sur 168 nôms de serpent Elaphe et λαφιάτης, voir Georgacas, Gedenkschr. Kretschmer 1,119 aq., 124 sq. Æt.: 11 existe à côté de ἔλαφος un doublet ἐλλός « faon » (Od. 19,228, Ant. Lib. 28,3). On pose *#A-vog : pour le traitement p.-ê&. éol. de -Av-, v. Lejeune, Phonétique, 8 139 et l'on rapproche aisément arm. éin, gén. étin, lit.
de Ἐέλαχός
être
(cf.
Ηἰ.
une
réfection
leñgvas)
forme
d'un *édagég thématique
ἐλαχύς. 11 s'est produit une contamination
de
entre ἐλαφρός
et ἐλαχύς, voir sous ἐλαχύς,
ἐλαχύς (AP
: adj. m. (Call., Fr. 1,82, Fr. 525), n. ἐλαχύ
7,498) ; t. ἐλάχεια
est mieux
attesté
(H.
Ap.
197,
alexandrins et déjà Od. 9,116, 10,509) comme variante de
λάχεια (qui doit être le même
mot sans prothèse,
mais
se trouve employé gauchement au sens de « piat», Od. 10,509, of. M. Leumann, Hom. Wôriter 54); sur l'accent de
ἐλάχεια v. Wackernagel, Güil. Nachr. 1914, 115 sqq. = ΚΙ. Schr. 2,1172, Au mascul. thém. ἔλαχος (Call., Fr. 542) ct. M. Leumann, /.c. Sens : « petit». Rares emplois en compositlon : ἐλαχύνωτος, -πτέρυξ (Pi.). Ce qui est vivant,
ce sont 16 comparatif et superlatif.
Comp. ἐλάσσων qui sert de comparatif à μικρός « plus petit, moindre » (Hom.,
ion.-att.,
etc.)
: l'« long
de ἐλάσσων
est secondaire, analogique, cf. Seiler, Stelgerungsformen 44.
Le comparatif a fourni des dérivés importants : 1) verbe dénominatif constitué comme s’il s’agissait d'un thème Βέλασσο- : ἐλασσόομαι, -ττόομαι « être inférieur, désavantagé, méprisé », etc, (ion.-att.) et -σσόω, -ττόω « diminuer, faire tort à, dégrader », etc. (Lys., Isocr., etc.) avec ἐλάττῶσις «fait de rendre moindre, défaut, défaite », etc. (Arlst, etc.), ἐλάττωμα et -σσωμα « infériorité, défaite », etc. (D., etc.); ἐλαττωτικός +qui diminue, qui n'insiste pas » (Arlst., etc.) est Issu d'un adj. verb. ἔξλαττωτός ; 2) du thème en nasale de ἐλασσον-, -ττον-, ἐλαττονάκις « moins de fois, plus rarement » (PI., etc.) d’après zAeovἀκις ; ἐλαττον-ότης 1. «infériorité » opposé à μειζον-ότης (Iambl.) ; verbes dénominatifs ἐλασσονέω « être inférieur, manquer», etc. (LXX, pap.), ἐλασσονόω ε diminuer » (LXX). Le superlatif est également très usuel : ἐλάχιστος « 19
ἐλαχύς
—
334—
moindre, 16 plus petit » (H. Herm., ion.-ait., etc.). Rares dérivés ἐλαχιστάκις «très rarements (Hp.), -ἰαῖος
deuil », etc. (Paus., etc.). Sur 16 sens de ἔλεγος et ἐλεγεῖον
«infinitésimal ».
Égaiement comme adjectif ἐλεγεῖον δίστιχον (ÆIL.) et au f. ἐλεγείᾷ (Str., etc.); en composition ἐλεγειο-ποιός (Arist.), -Ὑράφος (tardif), Diminutifs ἐλεγείδιον et ἐλεγειδάριον (tardifs), Adjectif t\deyeraxég (D.H.). Le nom de poisson non identiflé ἐλεγῖνος (Arist., HA 610 b) serait dérivé de ἔλεγος et ainsi dénommé en raison
᾿Ἐλάττων,
-ττωμα,
etc.,
ἐλάχιστος
subsistent
en
grec
savant.
Et.:
’EXoyüç
est un
vieil adj.
qui répond
en skr.
à
laghü-, raghü- «rapide, léger, petit », av. ragu-. Dans ce groupe où doivent figurer également v. sl. fgü-kü « léger »
et avec vocal. e lat. leuis (de *Jeghw),
v. Dover, Archiloque, Enir. Fond. Hardt 10, 1984, 187-189.
11 y ἃ eu une conta-
‘du bruit qu'il fait entendre, cf. Strômberg, Fischnamen 74,
mination avec la série de ἐλαφρός « rapide », radical “lenghw. Voir ErnoutMeillet s.u. leuis, Frisk s.u. ἐλαφρός et ἐλαχύς,
qui donne d’autres exemples ; pour le suffixe, cf. Strôümberg,
Pokorny
ibid.
41
et Chantraine,
Formation
204,
᾿Ἐλεγεῖον ἃ fourni le lat. ëlogium
660.
mologie
ἐλάω, voir ἐλαύνω.
populaire
qui
a assimilé
transformé par l’étyl'e initial au
préfixe e
et modifié le vocalisme intérieur par rapprochement avec λόγος
et
logqui.
Et
dans
16 vocabulaire
européen
savant
ἔλδομαι : plus souvent ἐέλδομαι, seulement thème de présent, donc ( )έλδομαι, et avec prothèse ἐ{ F)é2Bopuoæe
fr. élégie, etc.
«désirer,
Ÿ λέγειν (EM 326,49), ce qui est une étymologie populaire. Ils onseignent en tout cas qu'il s'agit d’un chant de deuil
aspirer
à»,
etc.
(Hom,,
Pi.).
Seule
forme
à
préverbe : ἐπι-έλδομαι (A.R. 4,788). Substantif : ἐέλδωρ n.
seulement
nom.
acc.
+désir,
souhait»
(Hom.,
Hés.)
de è(F)é)Swp ; ἕλδωρ sans prothèse (Hdn., Hsch.) ; ἐέλδωρ est attesté au f., Ibyc. 318 P., et l'on corrige en ἐελδώ. Et. : Le vieux verbe ( )έλδομαι, qui n'est en grec qu’une
Et.: Inconnue. Les Anciens analysent ἔλεγος en posant
accompagné de flûte (bien que dans la littérature grecque le contenu de l'élégie puisse être tout différent). On pense assez
naturellement
notamment
à
un
mot
pris
à
à la Phrygie, cf. Hommel,
l'Asie
Rh.
Mineure,
M.
88,
1939,
survivance, n'a pas non plus de correspondant hors du grec.
194.
Mais le radical *wel-d- permet de retrouver la racine *welde lat. uelle. Voir aussi (Ξ)έλπομαι qui, en liaison peut-être avec la suffixation différente, se distingue bien pour 16 sens, ἔλδομαι « désirer + envisageant le terme du procès, ἕλπομαι exprimant plus généralement l’espoir et l'attente.
98 sqq. (οἵ, ἐλελεῦ, ὁλολύζω, etc.), ou absurde de Lagercrantz, ΟΗ 26, 1920, 2, 68 sqq. (cf. &\yog!1};
ἐλέα : f. oiseau
chanteur
qui vit dans
les roseaux,
Ρ.“8. la Salicaria arundinacea (Arist., Ha 616 b) ; doublets :
ἐλεία (Call., Fr. 421) et ἐλεᾶς m. (Ar., Ois. 302), avec le suffixe
-üç
ἔλαιος m. désigner
de
sobriquets,
(Alex. Mynd. un autre
οἵ,
ἐλασᾶς,
etc.;
en
revanche
ap. Ath. 2,65 b) peut très bien
oiseau
et 18 forme
est, de toute
façon,
gâtée.
le
Hypothèse
vieux
serait
indémontrable
rapprochement
pris
au
phrygien
avec
arm.
n’est
dans Archiloque, Entr. Fond,
de
pas
Theander,
elegn
plus
Eranos
15,
«roseau » qui
sûr,
cf.
Scherer
Hardi, 90.
ἐλέγχω : pr. (Od. 21,329, ion.-att.), t. τέγξω (ion.-att.), aor. -εγξα (Il. 9,522, ion.-att.), passif aor. ἠλέγχθην, t. -εγχθήσομαι, pt. ἐλήλεγμαι, 3° Βρ. -γκται. 1) Chez Hom, seulement (2 ex.) « faire honte de, mépriser » ; 2) En ionienattique sens dialectique issu de l’usage des tribunaux
«chercher à réfuter (par des questions notamment),
faire
Birds
-sublr un contre-interrogatoire, réfuter, convaincre », ete. Thèmes à préverbes, notamment avec des préverbes
Ei.: Douteuse. On cherche à retrouver le thème du nom du cygne en italique et celtique, lat. olor, irl. ela (on a
exprimant l’aboutissement de l’action : ἀπ-, δι-, ἐξ- (ct. J. Brunel, Aspeci verbal εἰ emploi 468 préverbes 210-211), ἐπ- (lardif), κατ- (Hés., Tr. 714, etc.), παρ- (tardif), ouv(tardif) : pour l’emploi attique, ct. Daux, R. Ét. Gr. 55,
Sur s.u.
l'identification
de l'êdéæ,
voir
Thompson,
évoqué grec ἐλώριος mais v. sous ἐρωδιός).
On
peut se
demander aussi si ἐλέα ne pourrait pas être tiré de « marais »,
ἔλος
Formations nominales : 1} Α l'emploi homérique originel de «faire
é\éarpos, voir ἐλέον. ἐλεγαίνειν
: glosé
1942, 252-258, honte
de»,
ete.
se rattachent
: ἔλεγχος
n. (ct.
ὄνειδος) « honte » (Hom., Hés., Pi.), au plurlel peut s'appli-
παραφρονεῖν,
ἀσελγαίνειν,
dxo-
λασταίνειν (EM 152,61, 327,6), Pas d'étymologie ; 16 rapprochement avec λέγαι δὲ γυναῖκες (Archil. 179 Bergk, tiré de EM 152,652) proposé par Solmsen, Untersuchungen 111, reste en l'air. En revanche le rapprochement avec ἔλεγος (par étymologie populaire ) est enseigné EM
quer
à des
personnes
(cf. Il. 2,235,
une
forme
de genre
animé
n.
pi.
etc.) ; il existe
ἐλεγχέες
aussi
«infâmes »
(11. 4,242, 24,239) : toutetois la forme en ces deux passages
peut étre une réfection de ἐλέγχεα en hiatus à la coupe bucolique ; à τὸ ἔλεγχος répond le superlatif ἐλέγχιστος (Hom.),
cf. Seiler, Steigerungeformen
83 sq. ; enfin
de τὸ
827,6 : καὶ τὸ ἐλεγεῖον μέτρον ἀπὸ τούτου κληθῆναί τινες νομίζουσιν.
ἔλεγχος a été tiré ἐλεγχείη f. (Hom., A.R.), cf. ἐγχείη à côté de ἔγχος ; 2) Au sens ionien-attique de ἐλέγχω « interroger, réfuter ν, etc. répond ἔλεγχος m. (comme λόγος) « contre-
ἔλεγος : m. « chant ἀθ deuil » accompagné de flûte (E.,
interrogatoire, réfutation », etc. (ion.-att.). Du thème verbal
Ar.), poème
en distique élégiaque (Call., etc.). Seuls com-
posés ἰαμδέλεγος et ἐλεγίαμδος
nom
de deux
types de
vers, cf, Risch, IF 69, 1949, 284 sqq.
Dérivés : ἐλεγεῖον n. « distique élégiaque », généralement employé au pluriel (PI., etc.), d'où «élégie, poème de
lui-même sont tirés l'adj. en -τὸς : ἀνελέγκτος, ἀνεξέλεγκτος, etc.; ἔλεγκτός seulement chez Hech. dans 18 glose ἐλεγκτά " ἐπονείδιστα, ἐλέγχους ἄξια, εὐεξέλεγκτα ; avec ἐλεγκτικός « capable de confondre, réfuter » (PL, etc.). Nom d'agent ἐλεγκτὴρ (Antiphon 2,4,8 hapax), noter le
— NT)
(LXX,
suffixe -τήρ. Noms d’action tardifs : ἔλεγξις
Ἑλένη
335— guerre
(Ar,
Ois.
364
ἐλελελεῦ).
Verbe
« pousser un
cri de
dénominatif
avec ἐλεγξῖνος sobriquet du philosophe Alexinos (D.L.), créé sur 16 modèle de ᾿Αλεξῖνος ; ἐλεγμός (LXX, NT). L'évoilution de sens entre le vocabulaire homérique et
ἐλελίζω,
16 grec ionien-attique est remarquable. Le grec savant possède encore ἐλέγχω « prouver, réfuter ,
mot est p.-ô. influencé par ἐλελίζω « ébranier » et est parfois traduit « vibrer » ; ἐλελύσδω est attesté (Sapho 44,31 L.P.)
Morphol. Unter-
établie. Osthoff,
Pas d’étymologie
Et.:
« contrôleur », etc.
contrôle », ἐλεγκτῆς
ἔλεγχος « preuve,
such. 6,1 sqq., ἃ rapproché ἐλέγχω de ἐλαχύς (cf. s.u.). Ce rapprochement est sémantiquement possible, cf. all. schmähen, m.h.all. smachen « traiter avec mépris », v.h.all, smähen +diminuer», de smähi «petits; en outre all. Schmach, m,h.a. smähe, smaehe. Le sens originel serait emplois
aux
rabaisser » ce qui convient
« amoindrir,
donc
homériques et aux emplois juridiques et dialectiques de une labiol'ionien-attique. Toutefois ἐλαχύς comporte
vélaire et ἐλέγχω (pour Ἐέλέμφω) serait analogique (de ἐλαχύς, ἐλάχιστος). Les autres hypothèses ne valent pas 678.
cef. Frisk, et Pokorny
mieux,
ἑλεδώνη
: «élédone musquée * (avec la variante ἐλ-)
de la βολίταινα (Arist., H.A. 525 a), cf. Thompson, Fishes s.u. Ignorée,
ce qui n’étonne
pas
pour
un
mot
de ce
genre. Pour la finale, cf. χελώνη, γογγρώνη et d'autre part les noms d'animaux du type τενθρηδών, τερηδών, etc. Ou bien mot méditerranéen ? Ou bien formation populaire
qui pourrait être rattachée à ἐλεῖν ?
douleur»
où
« un cri de guerre » (EB., X., etc.) ; dit notamment du chant du rossignol (Ar., Ois. 213, E., Hel. 1111); en ce 688 16
avec la variante ὀλολύσδω. El.: Interjection, cf. ἀλαλά, -ἀζω et ὀλολύζω. ἐλελίξζω : pr. (HI. Dém. 183, Pi.), plus souvent aor. ἐλελίξαν (Hom., poètes), pass. ἐλελιχθῆναι (Hom., poètes), 3e
sg.
prétérit
ἐλέλιγμαι
ἐλέλυκτο
(hellén.)
(I
«secouer»,
trembler #. Toutefois la
passif
retourner » (cf.
ἐλέλυκτο
(I
au
notion
de
etc.
passif
«tourner,
II.
11,39) se rapporte
«s'enrouler»,
13,558),
parf,
«être
moy,
secoué.
la majorité des exemples hom. d’aor.
expriment
ε86
11,39,
Toutes
ces
faire
6,109,
retourner»,
etc.),
Au
à un serpent formes
des aor. ἔξξελιξα, Ἐξ ξελίχθην,
f. mollusque céphalopode voisin du poulpe, semble distinct
Et.:
aor. ἠλέλιξα
prétérit
et signifie
doivent
Ἐξ έλυκτο,
au
recouvrir
et être issues
du thème du présent ἑλίσσω « faire tourner ». Mais elles se sont contaminées avec celles de ἐλελίζω, ἐλελίξαι « ébraniere. I. 13,558 l'expression ἔγχος … σειόμενον ἐλέλικτο
peut aussi bien signifier « la javeline tournoyait »
(* FeAxto) ou « était brandie » (ἐλέλικτο), cf. Chantraine, Gr. Hom.
1,132. Cetle confusion est également sensible au
thème de présent, cf. H. Dém. 183. Les thèmes ἐλέλιξε, ἐλελίχθη « ébranler, être ébranié » sont déjà homériques
(JI. 1,530 ; 8,199 ; 22,448).
Composé : ἐλελί-χθων « qui ébranle la terre » (Pi., P. 2,4).
épithète de Poséidon (Pi, P. 6,50), de Dionysos (S., Ant. é\eïv
:
inf.
aor,
ind.
εἴλον,
itér.
hom.
#decxov ;
fonctionne comme aoriste de olpéw, éventuellement de ἀγρέω. En grec hellén. et tardif cl\x. Sens : « prendre, s’emparer de ε, moyen « choisir », etc. (Hom., ion.-att., etc.).
Mêmes préverbes que αἱρέω : dv-, ἀφ-, &E-, xpo-, etc. Ἔλε- sert de premier Lerme de composé dans ἐλέπί(τ)ολις « qui conquiert les cités » épithète d'Hélène (Æsch., Ag. 689, etc.), également
nom
16 siège
(D.S.,
Ph.);
aHusion
à
Plu.,
Hélène.
Outre
d’une machine
ἑλέναευ»ς un
adj.
de guerre pour
(Æsch.,
verbal
ib.) avec
d'ailleurs
rare
ἑλετός (II. 9,409), il y a une seule forme nominale ancienne ἕλωρ
n. « prise, proie » (Hom.,
2 ex. trag.) ; seulement
n. acc. sing. et plur. ; doublet métrique sens (IIl. 1,4, A.R. 2,264). El.:
Comme
ἔλωρ
semble
ἑλώριον
comporter,
de édeïv, un F initial (Chantraine,
à
la
Gr. Hom.
au
n. même différence
1,152), on
peut poser une alternance ‘swel/*sel-ot évoquer ἁλίσκομαι. Hors du grec on a rapproché got. saljan « présenter, sacrifler s, v.h.a. sellen « livrer ε, ete. Les variations de
sens pour des mots de ce genre pas, cf. les principes indiqués par E.
ne surprendraient Benveniste, Année
sociologique 1951, 6-20.
ἐλειός
de skr. réjate « trembler », réjati
H.A. 600 b, etc.), Hsch. a deux gloses avec ce lemme : dans l’une, il donne entre autres l'explication σκίουρος, dans l'autre eldog lépaxog. En outre ὅλιος * σκίουρος, ἐλειός (Hsch.), d'où grec de Calabre oddio, cf. Rohilfs, Wéôrterbuch, n° 621. Pas d'étymologie.
ἐλελεῦ : cri de douleur (Æsch., Pr. 877), exciamation (Plu,
Thés. 22) ; cri de
«mettre
en
mouvement,
ébranier», got. laikan «+bondir, sauter», lit. ldigyli « courir », etc., Pokorny 667 sq. Cette hypothèse suppose :
1} que -ίξαι, -ἴζειν ne sont pas suffixaux mais appartiennent au radical ; 2) que le thème comporte un redoublement Ae- (redoublement expressif ? ou redoublement d'aoriste ?) ; 3) enfin que 1 ἐ- initial serait une prothèse, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,648.
ἐλελίσφακος «espèce
de
: m.
sauge,
(Thphr.),
édelopaxov
n.
(Dsc.)
Composé
de
ἐλελι-
triloba»
Salvia
et du vieux nom de la sauge σφάκος. Le nom s'explique par le fait que le fruit s'aglte (Strômberg, Pflanzennamen 76). Dérivé : ἐλελισφακΐτης (οἶνος) « vin partumé à la sauge » (Dse., Plin.). Perte de l’initiale dans λελίσφακος {Dsc.); étym. pop. par rapprochement
ἁλισφακιά,
(ἐλ-) : m. espèce de loir, Myoxus glis (Arist,,
dans la cérémonie des ὠσχοφόρια
168) avec 19 dérivé singulier ἐλελίχθημα ' σεισμός (Hech.). Voir aussi ἐλελί-σφακος. Et.: ᾿Ελελίζω, ἐλελίξαι, etc. « secouer » sont rapprochés
avec
ct. Stromberg,
ἄλς
grec
« mer » dans
Worlsiudien
moderne
44.
ἔλεμος, voir ἔλυμος.
Ἑλένη : t. 8116 de Zeus et de Léda, sœur des Dioscures, femme de Ménélas (Hom., ci-dessous, est-il un dérivé ?
etc.),
Le
neutre
ἑλένιον,
Quelle que soit l'interprétation tentée par les historiens de la religion (Nilsson, Gr. Rel. 1,815, Wllamowitz, Glaube der Hellenen 1,231), 1 est vain de chercher une étymologie.
ἑλένιον
—
336—
ἑλένιον : nom de la grande aunée et de quelques autres
ἐλεός
:
m.
espèce
plantes (Thphr., Diosc,) ; tiré de ‘Edévn par Strômberg, Pflanzennamen 130, mais cf. aussi la glose γέλενος
b),
(Ξ F- Ὦ * ἀσφοδελός, νάρκισσος
ἐλελεῦ et lat. ulula.
(Hsch.).
ἐλεόν : n. (au pluriel J. 9,215, Od. 14,432, mais Ar., Cav. 152,169 τοὐλεόν crase de τὸ ἐλεόν) « table, plateau », sur laquelle 16 rôti est découpé, cf. Kuiper, Gl. 21, 1933, 272 sqq.
Composé : ἐλεο-δύτης « cuisinier » dans les fêtes de Délos (Ath. 4,173a διὰ τὸ τοῖς ἐλεοῖς ὑποδύεσθαι διακονοῦντες ἐν ταῖς
θυσίαις) ; ἐλεο-κόπος
« officier tranchant,
décou-
peur » (Lysias, Fr. 28).
Dérivé : ἐλέατρος εἰλέατρος fait
(Pamphil.
à l’analogie
flnale,
« maître d'hôtel»
la
de
ap.
δαιτρός
dérivation
apparaissant
Ath.
comme
4,171 b);
et
en
(pap. 16
on
le
attend
-τρός
dans
secondaire.
Sur
s. av.),
mot
semble
l’accent
un
16
sur
18
cf.
El,:
Thompson,
Ignorée.
ἐλεσπίδας «étendues
de
de
chouette
(Arist.,
H.A,-592
Birds s,u.
Peut-être
issu
d’une
onomatopée,
ct.
: acc. pl. coordonné avec πίσεα et compris marais » (A.R.
1,
1266).
II est
difficile
de
préciser un rapport avec 1 glose λέσπιν * μεγάλην, ὑδρηλήν. Δίδυμος τὴν καταδυομένην εἰς πέλαγος πέτραν * où δὲ τὴν νοτεράν, "ΑἌλλοι δὲ σπίδα (lire λέσπιδα ? σπιλάδα ?)
βαθεῖαν * οἱ δὲ λόχμην (Hsch.). La leçon ἐλεσπίδας chez
A.R. n’est pas sûre et 18 scholie suggère une ναγίδηΐθ λέσπιδας qui signifierait « escarpé » (?). Et.: On suppose un composé du thème de ἕλος « marais » et de -σπιδ-, cf. σπίδιος, ἀσπιδῆς et même ἀσπίς : en dernier lieu Teillardat, Rev. Ét. Gr. 73, 1960, 13.
dénominatif
rapport
avec
ἐδεατρός voir s.u, avec la bibliographie.
ἐλεύθερος
: adj.
(Hom.,
ion.-att.,
ete.),
avec
les
thèse de Schadewaldt, Herm. 83,131 sq., pour qui le mot signifle originellement «plainte, gémissement», n'est
variantes ἐλαύθερος (Delphes, BCH 22, 76), ἐλεύθαρος (éléen, Schwyzer 416), ἐλούθερος (crétois, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,194); mycén. ereulero. Sens : «libre», par opposition à δοῦλος ; attesté chez Hom. seulement dans les formuies ἐλεύθερον ἦμαρ + jour de la liberté », c.-à-d. «liberté » et κρητῆρα ἐλεύθερον « cratère fêtant la liberté » ; employé parfois comme ἐλευθέριος «de façon digne d'un homme libre»; composés : ἀνελεύθερος « qui n’est
pas
pas libre » et « indigne d’un homme libre » ; ἀπ- « affranchi »
El.: Ignorée. Terme
κολεόν,
στελεόν,
ἔλεος : m.
θυρεός,
(cf.
suffixe que dans
etc.
(1|, 24,44,
à partir de Pib, LXX,
démontrée
technique ; même
ἰοπ.-αἰξ,,
NT,
etc.)
quelquefois
n.
« pitié, compassion » ; l'hypo-
Pohlenz,
ibid.
84,49
sqq.),
mais
pas
impossible. Dérivés : ἐλεόν adv. « pitoyablement » (Hés., Tr. 205, noter la différence d'accent, ne répond à aucun adj.).
Adjectifs : ἐλεεινός (Hom.) et ἐλεινός excitant » ou « éprouvant de la pitié » : en sŸ ou analogique de ἀλεγεινός ; pour ἐλεέω. Verbes dénominatifs : 1) ἐλεέω, aor.
(att.) « pitoyable, dérivé d'un thème ἐλεήμων voir après
inf. ἐλεῆσαι « avoir
pitié de », parfois employé au passif (Hom., ion.-att., ete.),
doublet tardif ἐλεάω (NT, etc.). Nombreux dérivés : nom d’action ἐλεητύς f. (Od. 14,82, 17,451), cf. pour la fonction du suffixe Benveniste, Noms d'agent 66 ; d'un adj. verbal tardif ᾿ἀνελέητος, ἐλεητός, etc, est tiré ἐλεητικός « pitoyable » (Arist.) ; enfin ἐλεήμων « qui a pitié, pitoyable » (Od. 5,181, att., hellén., etc.) fonctionne comme un dérivé de ἐλέω, cf. αἰδήμων, etc. et v. Chantraine, Formation 173; d’où ἐλεημοσύνη « compassion » (Call.), « aumône » (LXX,
un
NT);
au sens d’aumône en grec chrétien, a connu
développement
roman
nouveau
avec lat, chrétien elémosina,
*alemosina, cf. Evnout-Meillet s.u. ; en composition
avec premier terme abrégé ἐλεημο-ποιός (LXX). Autre dénominatif : ἐλεαίρω «avoir pitié» (Hom., ép. avec aor. ἐλέηρα A.R. 4,1308) : analogique de ἐχθαίρω (Risch, Wortbildung 249) Ÿ ou dérivé d'un vieux thème *êde-Fap (Benveniste, Origines 1t2)? La glose d'Hsch. βλεερεῖ * οἰκτειρεῖ * Βοιωτοί est une faute pour ἐλεαίρει.
81 l’on peut poser un thème *êXe-Fap, le neutre sigmatique serait ancien, ce que confirmerait encore le composé
νηλεής et νηλῆς «sans
pitiés
(Hom.,
poètes)
de “ve-
ελεής, voir sous νηλεῆς ; avec le doublet postérieur ἀνἡλεῆς (Alem., hell.). Ἔλεος n., ἐλεεινός, ἐλεήμων, etc., subsistent en grec moderne. Et.: Sans étymologie. F n’est pas tmpossible que le mot soit tiré d'une interjection, cf. ἐλελεῦ et v. Pokorny 306.
(att.), postverbal de ἀπελευθερόω avec dmeXeuBepixés. Rare comme premier terme de composé : ἐλευθερόστομος (Æsch.). Sur ἐλεύθερος v. Cassola, Synteleia Aranglo Ruiz 269, où 168 faits mycén. son discutés,
Dérivés
: 1) ἐλευθφρία
«1liberté » (att., etc.)
avec ἀν-
« manières indignes d’un homme libre » et ἀπ- « affranchisse-
ment » avec ἀπελευθερίαζω (tardif) ; ct. sous ἀπελευθερόω ; 2) ἐλευθέριος exprime non le statut de liberté mais le comportement qui convient à un homme libre (ion.att.), aussi épithète de Zeus
(Pi., Hat., etc.), à propos de
la victoire sur les Perses ; de cette épithète est tiré le nom
de mois ᾿Βλευθεριών à Halicarnasse; de ἐλευθέριος, ἐλευθεριότης f. «caractère digne d'un homme libre, générosité, libéralité» (PL, etc.); dénominatif ἐλευθεριάζω «se comporter comme un homme libre» (PL, Arist., etc.) ; 8) autre adjectif ἐλευθερικός « qui appartient à l’homme libre » (Pl., Lg. 701 e, à côté de δεσποτικός ; 919 e à côté du composé privatif ἀνελεύθερος, cf. Chantraine, Éludes 146) ; de ἐλεύθερος est tiré un dénominatif factitif ἐλευθερόω «libérer » (ion.-att.), l'aor. ereulerose est attesté en mycénien ; avec les dérivés : ἐλεύθερ-ὡσις (ion.-att.), -ouæ (tardif), -ώτης m. « libérateur» (tardif). Pourvu du préverbe &xo-, ἀπελευθερόω ε affranchir » comporte un sens juridique précis, avec les dérivés en κωσις,
-ωτικός
« qui
concerne
l'affranchissement» (SIG
210) ; d'où ἀπελεύθερος et ἀπελευθερία (οἵ, plus haut sous ἐλευθερία) qui a donné naissance à divers dérivés : dxe- . λευθερισμός (1G 1X 1,109), -ἰωσις (ibid. 190), -τώτης «affranchi» (Str. 5,3,7); sans préverbe : ἐλευθεριωτικός. 5) Autre dénominatit : p. aor. passif thess. ἐλευθερεσθείς (Bechtel, Gr. Dial. 1,189), p. aor. act. phocid. ἀπελευθερίξας (ibid. 2,130). Il a pu se produire dans l’onomastique et la toponymie des contaminations avec des thèmes d'origine méditer-
ranéenne, cf. 16 nom de lieu ᾿Ελευθεραί, d'où le surnom de
— Dionysos
᾿Εἰλευθερεύς ; cf. Εἰλείθυια, "Ἔλευσις. ᾿Ελεύθερος,
etc., subsistent en grec moderne. Et.: Vieil adjectif qu'il faut bien rapprocher de l'italique,
lat. liber, dont 1 fait difficulté (cf. Ernout-Meillet s.u.). Le pélignien loufir et le falisque loferta reposeraient sur un ancien -ou- et seraient aîinsi plus faciles à rapprocher de ἐλεύθερος. En latin et en italique, l'emploi de Liber comme nom de dieu ou épithète divine, cf. aussi osque (Tuveis) Luvfreis — (Iovis) Liberi, p.-ê. venet. Louzera, pose des problèmes difficiles : on a pensé, soit que le dieu italique était indigène, soit moins vraisemblablement que l'épithète venait du grec en passant par l'osque ; voir Frisk avec la bibliographie et E. Benveniste cité plus bas.
Un rapprochement de lat.
liber et de grec
ἐλεύθερος
avec des termes désignant le peuple en germanique et en balto-siave peut séduire, mais ne se laisse pas démontrer : v.h.a. liut « peuple », pl. liuti, anglo-sax. lëod, lit. lidudis, ν. sl. ljudïje, etc.
L’emploi de liber en lat. et de ἐλεύθερος
en grec pour
désigner l'homme libre par opposition à l'esclave serait issu
du
sens
de
« membre
légitime » de
la communauté,
cf.
ἐλεύσομαι
337—
préverbes, surtout ἀν-, ἀπ-, δι-, εἰσ-, ἐξ-, ἐπ-, κατα-, μετ-, προ-, προσ-, συν-, ὑπ-, Rares formes de sens factitif :
fut. ἐλευσίω * οἴσω (Hsch.), aor. 89 pl. ἐλεύσαν [sic pap.] (Ibyc. 282 a 18 P.); subj. ἐπελεύσει, inf. ἐπελεῦσαι
(Crète, Schwyzer I81, I, 9 ; 179, III, 45). Dérivés
nominaux
:
noms
d'action,
κατ-ήλυσις
(Simon., ete.), ë&- (Hdt.), περι- (Hat.), avec allongement de
la première
syllabe
du
second
terme ; d’où
ἥλυσις (E.) ; si l'on admet un thème édu0-
le simple
on remarquera
que les formes sont analogiques des noms en -σις, mais avec un vocalisme e dans les formes hellénistiques ou
tardives
: ἔλευσις
«arrivée»
(Act.
Ap.
(tardif), συν- (tardif). Il y a en grec tardif des exemples de structure singulière en -ελευστος,
en
7,52,
etc.), ἐπ-
d'adjectifs en -toavec des dérivés
-ἰκός.
Jusqu'’ici, à l’'exception du pf. ἐλήλυμεν, toutes 165 formes attestées
même
admettent
un
thème
en
-0-.
Il n'en
va
pas
de
pour celles que nous allons examiner maintenant el
qui semblent reposer sur ἐλυ-. Pour désigner « celui qui vient » le grec a des composés
Benveniste, Rev. Ét. Lat. 14, 1936, 51-58. Finalement on retrouverait p.-6., mais c’est indémontrable, une racine «croître, grandir» : skr. rudh-, got. liudan, etc.; cf.
anciens, avec allongement de l’initiale du second terme : νέηλυς, -504 «nouveau venu » (, Hdt., PL.), d’ailleurs
ital. lat. Liber, dieu de la germination et Benveniste, 0. c. 52-53. Sur le culte de LFber, v. Bruhl, Liber Pater,
Th.) avec le doublet évidemment plus récent ἐπ-ηλύτης, constitué avec le suffixe de nom d'agent, gr. commun «τᾶς, attesté en grec hellénistique et tardif et donné par les mss, Th. 1,9, X., Econ. 11,4 (8 ex. chez Philon). Doublet
Paris 1953.
en τ-τὸς également tardif ἐπήλυτος
ἐλεύθω, ἐλεῦσαι, voir ἐλεύσομαι. Ἐλευσίς, -ἶνος : {, localité située à l’ouest d'Athènes, qui a d'abord été indépendante puis incorporée à la cité athénienne vers le vir° siècle (H. Dém., Hdt., etc.) ; locatif
-îve,
latif
-ivéSe,
ablatif
-ἰνόθεν,
Dérivé
᾿Ελευσΐνιος
(H. Dém., etc.), en Crète et à Théra nom de mois ’Exevσύνιος, ct. Buck, Greek Dialects, $ 20 ; n. ᾿Ελευσΐνιον nom du temple de Déméter à Éleusis ; pl. n. -olviæ (lacon. - δυνια)
fêtes de Déméter.
Εἰ. : Toponyme probablement méditerranéen, cf. Etdelθυια, ᾿Ελευθεραί, ᾿Ελευθέρνα, etc. P.-8. de *Excuôle par assibilation du 0 ?
ἐλεύσομαι fut. (Hom.
: aor. ἤλυθον
et ἦλθον,
etc.
᾿Ηλεύσομαι
près de 50 ex., surtout Od., ἰοη., trag., hellén.,
tardif) exclu de l'att. qui emploie elu ; parf. εἰλήλουθα (ép. avec allong. métr. pour ëà-), part. ε(ληλουθώς (ép.), ἐλήλυθα (jon.-att, etc.) mais aussi au pl. ἐλήλυμεν, κτε
(att.…,
Cratin.
235,
Achae.
rare ; ἔπηλυς « celui qui survient, étranger » (Hdt.,
752),
discussion
chez
Szemerényi, Syncope 20 sqq. ; part. dial. κατ-εληλευθυῖα (Cyrène, cf. Fraenkel, Gl. 20, 1933, 88 sq.); inf. dial.
ἐπηλύτης,
&
donné
naissance
« attaque,
sortilège » (H.
l'aor.
ἦρθα,
de
l’autre
ἦνθον,
ἐνθεῖν,
ἐνθών
(dor., delph., arc.) qui doivent s'expliquer par un traitement phonétique (Schwyzer, Gr. Gr. 1,213, Lejeune,
xart-,
: ἐπηλυσίη
ouv-
(hellén.
et
des
termes
savants
comme
ἔλευσις, etc. Et.:
Le grec possède deux thèmes
grec, semblent En
apparentés,
qui, du point de vue
ἐλευθ- ἐλυθ- et ἐλθ-.
(9
ce.qui concerne le thème dissyllabique, 11 apparaît la dentale aspirée finale n’est pas constante, cf. ἤλυ-
σις,
ἐλήλυτμεν,
-Te,
(προσ)-ἦλυτος,
vé-mAug,
possible que ces formes soient analogiques
ete.
Il est
d'après Ἐἐλεύ-
[θ]σομαι, mais tout aussi possible que 16 θ soit un élément morphologique de valeur significative (aboutissement de
l’action),
mais
non
nécessaire.
Szemerényi,
Syncope
15
tire ἠἡλυσία de *HAubla. Le rapprochement souvent répété avec v. iri, prétérit lod, luid « j'allai, il alla », ne s'impose pas plus que celui avec skr. ré(d)hati « pousser ». SI on les accepte il faut admettre une prothèse initiale. Meillet (BSL 26, 1926, 6-7) pose une base ‘el-eu-, *el-u-
des formes
en dorien les doublets
Hom.),
dérivés
De cet ensemble subsistent en grec moderne, d'une part
est également
notamment
aux
tardif). Voir aussi s.u. ἠλύσιον.
eli, p.-8. de lat. ambulë,
Hom. ; avec
(D.H., Ph.) et surtout
προσ-ἦλυττος «nouveau venu » d'où « prosélyte » (LXX, NT) avec -τεύω, -τευσις (tardifs). Un thème en -v, cf.
ἀμφ-εχηλεύθεν (Crète, Bechtel, Gr. Dial, 2,758) ; aor. ind. ἤλυθον (Hom., Pi., E.), mais ἔλθω, etc., est la seule forme attestée aux autres modes et ἦλθον, seul en attique, plus fréquent que ἤλυθον chez
Æsch.,
affectée le plus
souvent
d'un
dh, avec
la racine
et p.-6. de ἐλαύνω.
Une partie
peut reposer sux *a,l-, et en ce cas ἐλ-
une prothèse issue de 9.5, Cf. irl. luid «il alla». conditions
de arm.
et sans
*-eu-/*-u-
l'élément
on
peut
aurait
Dans
668
associer
485,2), arc. κατηνθηκότι (ibid., 657,39). Toutes ces formes prennent piace dans la flexion supplétive de ἔρχομαι,
immédiatement ἦλθον à ἤλυθον, sans faire appel à des combinaisons compliquées citées par Frisk sous ἐλθεῖν. Szemerényi, o.c. 3 sqq. explique ἐλθεῖν par une syncope. Quant au dorien ἐνθεῖν 16 mieux est d'y voir un traite-
εἶμι, etc. Sens
ment
Phonétique
131).
Pf.
béotien
: « venir,
διεσσ-είλθεικε
aller ». Nombreux
(Schwyzer
emplois
avec
phonétique
dialectal,
cf.
plus
haut.
ἐλεφαίρομαι
—
ἐλεφαίρομαι
: pr.
part. ἐλεφηράμενος
(I
«tromper» 23,888)
(Od.
: dans
19,565),
aor.
Od. 19,565 un jeu
verbal avec ἐλέφας « ivoire » ; « détruire » (Hés., Th. 330). Chez Hsch. les formes actives ἐλεφαίρειν, ἐλεφῆραι sont glosées ἐξαπατᾶν, βλάπτειν, ἀδικεῖν, Anthroponymes : ’Exep-hvop (Hom.) à anailyser Edep-hvop plutôt qu'avec
dissimilation * EAepnp-Avop (mais cf. F. Sommer, Nominalkomposita
338— saule, saliæ fragilis; selon Thphr., H,P. 3,13 — itéa en arcadien. Mycénien erika dans des inventaires de roues
qui seraient en bois de saule, Chadwick-Baumbach,
Sur ie toponyme ᾿Βλικών voir s.u. Æt.: Il est tentant de rapprocher lat. saliæ, v.h.a. salaha, v. angl. sealh. En ce cas il faut poser pour 16 lat. *selik-, pour les formes germaniques *solk-
170, n. 2) ; p.-ê. mycénien Erepairo = ’Bdeqal-
ρων (?), ct. Chadwick-Baumbach
190.
B ἑλίκη, voir sous ἔλιξ,
Et.: Semble supposer un vieux thème *\eqap n. Fait penser à grec ὁλοφώιος également obscut d'étymologie
ἐλέφας,
(cf. s.u.). Pas
établie.
-œvrog
: m.
«ivoire,
défense
d’éléphant » etc.); Theo-
phrastea 193. Myc. erepa, gén. «ἴο, dat. -te « ivoire " avec erepatejo = ἔλεφόντειος, cf. Chadwick-Baumbach
190.
Il existé d'assez nombreux, composés qui se rapportent soit à l’emploi au sens d's éléphant ε, cf. ἐλεφαντο-θήρας, -μάχος, etc.; soit, et plus usuellement, au sens d’« ivoire »,
cf. ἐλεφαντό-κωπος, -“πους, ἐλεφαντουργός, eLc. Dérivés : diminutif ἐλεφαντίσκιον «petit éléphant » (Æl.); adjectifs : ἐλεφάντειος «d'ivoire» (mycén.), 4 d'éléphant » (Dsc., Opp.) ; ἐλεφάντινος. « d'ivaire » (Α16., att.), τίνεος (inser. métrique); ἐλεφαντώδης « comme un
éléphant » (Arét.).
Substantifs
: ἐλεφαντιστῆς
« cornac »
(Arist., etc.), «bouclier en peau d'éléphant» (App.), ἐλεφαντεύς sartisan qui travaille l’ivoire » (pap.). Verbes dénominatifs : 1) ἐλεφαντιάω «souffrir d’une maladie où la peau devient rugueuse comme celle de l’éléphant » (Phld., médecins, eté.) avec -ἰασις, -ἰασμός (EM) et aussi l’adj. ἐλεφαντιώδης « qui souftre de l’éléphantiasis » (médecins) ; 2) ἐλεφαντόω au pf. pass. ἤλεφαντωμένος (inscr.) et ἐλεφαντωτός (insor.) «incrusté avec de l'ivoire» ; et d’autre part ἐλεφάντωσις ( Gloss.) de la bardane, οἵ. J. André, Lexique s.u. elephas.
᾿Ελέφας
nom
a fourni au lat. elephäs, elephantus
qui
désignent l’animal, à la différence de ebur « ivoire ». Comme le lat. ebur, ἐλέφας est certainement un emprunt
mais 166 deux mots n'ont rien de commun : ni 16 genre, ni le bype fiexionnel, ni la structure phonétique. On répète souvent 16 rapprochement avec l'égyptien äbu, copte εὔυ, qui peut en effet rendre compte du lat. ebur, mais ce n'est que
grec,
par
des acrobaties
11 faudrait
chercher
qu'on
rapprocherait
l'origine
du
terme
16 mot
grec
qui
remonte au second millénaire non en Afrique, mais plutôt en Asie Mineure, qui était à cetle époque un centre florissant de l’ivoirerie. Or un texte trilingue de Ras Shamra fournit Je hitlite labhpaS «dent (d’éléphant), ivoire » qui doit être iui-même un emprunt. Voir E. Laroche, R. Phil. 1965, 56-59, mais l'auteur reconnaît en conclusion
que son hypothèse ne va pas sans difficultés. En dornier lieu, discussion
80-83. Ρ.
détaillée par E. Masson,
Il faut bien entendu
Kretschmer,
rapprochement Mayrhofer,
Etym.
Anz,
Wien.
avec
skr.
Wb.
Emprunis
sémit.,
renoncer aux hypothèses Ak.
ibha-
des Altind,
1951,
307
(Prellwitz,
sqq.,
ou
suivi
de au
-ὥνος
: toponyme,
notamment
nom
de la
Τ. 639, etc.), avec
digamma initial attesté chez Corinne. D’où ‘ExAixovroc, “Ἑλικωνιάδες 1. et ‘EAuxoviSes t. qui se disent des Muses {pour λικωνιάς = δάκινθος chez Ps. Dsc, cf. Strômberg, Pflanzennamen
126).
IL.
20,404
(et
postérieurement)
᾿Ἑλυκώνιος ἄναξ est dit de Poséidon et doit finalement être tiré de ‘Edixdv et non pas du nom de cité ‘Exbe ct. Nilsson,
Gr. R.
1,447,
n. 6.
Pour l’appellatif ἑλίκων, voir sous ἔλιξ, Et.: On a souvent, depuis Fick et Solmsen, évoqué 16 lat. Viminalis et interprété 16 mot « montagne des saules s, ce qui surprend et ne pourrait s'appliquer qu'aux vallons bien arrosés où peuvent
cas, le digamma
avoir poussé
des saules.
initial existant en béotien
Dans
ce
imposerail
à
côté de *é)ixä attesté par mycén. erika un doublet Fedx& pour le nom du saule et un rapprochement avec ags. welig,
m.h,
ἕλιξ. Un
all.
wilge,
ete.
« saule»,
16Ὲ tout
apparenté
rapport avec lat. salix peut être
posant *swel-/*sel-. Mais soit le mont des saules.
rien
ne
prouve
maintenu que
à
en
l'Hélicon
ἑλίκωψ : adj., principalement dans la formule ἑλύκωπες ᾿Αχαιοί (11.}} £ ἑλικῶπις (IL. 1,98, Hés., Sapho, Pi.) ; doublet tardif é\exexédc (Orph.). Sens discuté. Le second terme du composé entre dans une sérle connue (*-ôkw-) mais le mot reste obscur. Diverses interprétations ont été
proposées : 1) «aux yeux vifs», ne présente ce sens dans
aucun
cf, ἑλίσσω
(mals
ἑλικο-
autre composé) ; 2) 4 aux
yeux arqués » (objection : le thème de ἑλίσσω ne signifle pas courber, mais rouler en plusieurs tours); 3) hypothèse en l’air de Prellwitz,
GI. 15, 1927,
sur la glose ἑλίκωπες * οὐλότριχες prétation
antique
la
mieux
affirmée
128 sqq., fondée
(Hsch.); «aux
4) l'interyeux
noirs »,
le mot étant glosé μελανόφθαλμοι (Hsch.) ; il existe d’ailleurs
un adj. ἑλικός signiflant « noir » (Call, Fr. 299).
M. Leu-
mann pense, 69 qui est plausible, que édixôg est issu de ἑλίκωπες que l'on ne comprenait plus (Hom. Wèrter 152,
n. 126). D. L. Page, History and the historie Iliad 244 8q., 283 suppose que le sens originel serait « aux yeux noirs » ; hypothèse paradoxale, mais avec laquelle il ne subsisterait
aucune difficulté (cf. aussi sous ἕλιξ). Sur le modètle de ἑλίκωψ ἃ été créé épithète d'Aphrodite
Hsch.
(H. Hom.
ἑλικοθλέφαρος,
6,19, Hés., Pi.), glosée par
καλλιδλέφαρος,
par
1,90).
ἐλθεῖν, voir ἐλεύσομαι,
ἑλίκη
Ἑλικών,
montagne des Muses en Béotie (Hés.,
(Hom., ion.-att., etc.), « éléphant » (Hdt., Arist., nom de maladie = ἐλεφαντίδσαις, cf. -Strômberg,
Et.:
190.
: . (attique δόρος λελίκης IG 15 864) espèce de
ἕλινος au
: m. « vrille de vigne » (Philet. ap. EM
f. « vigne » (Nie.,
330,39) ;
Opp.).
Composés : ἑλινόττροπος, -φόρος (tardifs). Doublet : ἑλενοί * κλήματα τὰ τῶν ἀμπέλων mais Latte corrige en ἑλινοί [sic].
(Hsch.)
— Et.: Thème apparenté au présent εἰλέξω 2 «tourner », etc. Un thème en -i- est fourni par 18 glose γέλιν
(Hsch.).
(=F-) - ὁρμιάν
339 —
ἕλκω
courroies » dit de sophistes suffixe
-τρὸν
dans
des
(Démocr.);
termes
à côté de
techniques
-τὴρ
: éE-édix-Tpoy
le surnom d'"Edivûpevog (c?. Chamoux, Cyrène 330, n. 1). Dérivé (tardif ?) ἐλινύες Î. pl. (ἡμέραι) « jours de fête »
«bobine» (Ph.) et ἐξ-ελίκτρᾶ f. « cylindre » d’un treuil (Héron). Adv, ἑλίγδην « en tournant » (Æsch.), avec εἰ- dans des textes tardifs. En composition dans ἑλίτροχος « qui fait tourner les roues » (ÆÆsch., Sepf 205), le premier terme ëM- est issu de ἑλίσσω ; de même dans ie terme technique ἑλι-χώνη
(PIb. 21,2,1) pour lat. supplicätio.
(pap.).
é\ivée : aor. inf. cesser»
(ionien,
préverbe
: &-
ἐλινῦσαι,
poètes, (Hp.).
f. ἐλινύσω
prose
Selon
tardive);
Hsch.
Zeus
«se seule
portait
reposer, forme
à
à Cyrène
Æt.: Semble un vieux thème de présent à infixe nasal.
Pas d'étymologie.
Entre autres hypothèses, cf. λιάζομαι,
λίναμαι. Voir Schwyzer,
Gr.
Gr. 1,693, et Frisk, Peut-être
apparenté à ἀλίνω, lat. liné, etc. (?), selon Ernout-Meillet s.u. linô.
ἕλιξ, -κος : Î. « spirale », d'où dans des emplois divers : «bracelets » (Il. 18,401), « apirale » en géométrie, « vrille » de la vigne ou du lierre (ion.-att.), « replis » d’un serpent
(E.), sorte de cric en forme de vis pour soulever les navires inventé
«en
par
Archimède,
spirale,
etc.;
employé
qui tourne », dit d'un
comme
adjectit
(Pi.),
d'herbes
fleuve
(E.); chez Hom, et Hés. dit de bœufs souvent à côté de εἰλίπους,
cf
II.
9,466
et
souvent
compris
« aux cornes
recourbées » : il faudrait y voir alors l’expression abrégée
d'un
terme
comme
*Edixé-xporpæ
(toutefois
les lexico-
graphes donnent aussi le sens de « noir » : i] s’agirait alors
d’un mot tout différent, cf. sous ἑλέκωφ et Page 0. c. 245). Comme premier membre de composé dans ἑλικάμπυξ (Pi.), ἑλοκοδόστρυχος (Ar.), -εἰδῆς (PI.), en outre ἐλίκωψ (v. s.u.) avec ἑλικοδλέφαρος ; commo second terme de composé : τετράτελιξ «espèce de chardon» (Thphr., Hsch.) et déjà chez Hom. ἀμφι-έλισσα f. épithète épique du navire « recourbé aux deux bouts » ; repris avec d’autres substantifs (ἱμάσθλη, etc.), chez Nonn., Tryph., etc, . Rares dérivés : ἑλίκη «spirale » (Arist.) d'où « Grande Ourse » (Arat., A.R.) ; pour le nom du saule qui est distinet,
Et.: Suffixe
*swel-, le digamma
ἐλίχρυσος chrysum,
ou
de
loin
être
apparenté,
v.
: m. et -ov nom de plante, du genre Helià fleurs jaunes
(Alem.
60 P., Ibyc., Cratin., Dsc,) ; la forme ἐλειόχρυσος (Thphr.) peut être soit une faute, soit le résultat d’une étymologie populaire déraisonnable (ἔλος « marais, prairie humide ») avec le dérivé, adj. ἕλειος. Et.: Composé dont le second terme est certainement -xpucoc. Le premier terme pourrait être ἑλι- (ct. ἕλιξ, etc.), s’appliquant
aux
qui se fonde
sur la forme
(H.P.
9,19,3)
corymbes
ἐλειόχρυσος
de
la
plante.
L’explication
isolée et douteuse
(ef.
Frisk
s.u.)
de Thphr.
ne
concorde
nullement avec l'habitat de la plante.
: n. « blessure à vif, uicère » (II., ion.-att.), bien
ἕλκος
distingué de πληγή eb οὐλή, parfois employé au figuré. “Edxoç figure comme premier terme de composé sous la forme ἕλχο- dans ἕλκο-ποιός + qui blesse » (ZÆsch.), d'où ἑλκο-ποιέω (Æschin.), Au second terme le thème en 8
peu
suffixe
ἑλκύδριον
: diminutif clair,
adjectifs
les
dans
apparent
est
Dérivés
près
des termes
initial étant attesté dans la métrique
en tout Cas immortelie
éduxi&ä, -οὐ «éclair en zigzage (Arist, Mu. 395 a) et l’adv. ἑλικηδόν (Luc.); enfin ἑλίκων ἀπὸ χειρὸς - νῆμα τὸ φερόμενον dv τῷ ἀτράκτῳ (Η86}.) mais on 8 corrigé & tort νημάτων φερομένων, ἑλίκων désigne aussi un instrument de musique (Aristid. Quint. 3,3, Ptol.). Adjectifs : ἑλικός «tourbillonnant » (Hymn. Is. 155) mais chez Cail. sens douteux, cf. sous ἐλίκωψ ; εἰλικόεις
de
dans
homérique. Voir aussi ἐλελίζω 2 La série de termes expressifs de εἴλιγξ, etc., est tirée directement de εἰλέω, ν. sous εἰλέω.
Suc-, etc.
peul
surtout
techniques. EME est issu de la même racine Fe)- qul flgure dans εἰλέω οἱ εἰλύω, donc *wel- alternant avec
s.u. ;
mais
-tx- qui apparaît
ct.
Chantraine,
ἀνελκής,
médicaux (Hp.,
avec
Ar.),
Formation
un sqq.
72
Adjectits : ἑλκώδης «ulcéreux» (Hp., E.), « ulcéré » {(Plb.); ἑλκήεις « ulcéreux » (poétique, Man.): En outre deux substantifs : ἐφελκίς « croûte d’ulcère » (médecins), et p.-ô. ἑλκηίς * # λιθάργυρος (Hech.). Verbes dénominatifs : 1) ἑλκόομαι «souffrir ἀ᾽ υἱοὸ(E.,
com.,
etc.),
à
l'’actif
«blesser,
causer
des
« pourvu de spirales » (Nic., Opp., Nonn.) avec allongement
ress
métrique
ulcères » (Hp., E.); aussi avec des préverbes ἀν-, de-, ἐξ-, ἐφ-, καθ-, προ- ; d'où les dérivés ἕλκωσις « ulcération »
46 l’initiaie.
Verbe dénominatif ἑλίσσω, -Érre, parfois en ion. εἰλίσσω (d'après εἰλέω ? ou de ἐξελίσσω ?), aor. ἑλίξαι, εἰλίξαι (le digamma est possible chez Hom., avec une forte proportion d’exemples contraires). Sens : « tourner, rouler, tourbillonner+»,
au
moyen
«se
tourner»,
etc.
(Hom.,
ion.-att., surtout en poésie). Diverses formes à préverbes : ἀμφι-, ἐν-, ἐξ-, èp-, καθ-, περι-, etc.
Dérivés nominaux (qui admettent à l'occasion des préverbes) : ἑλιγμός m. « ἴουν, circonvotution « (Hdt, X., Arist., etc.), ἔλιγμα n. «pli, boucle de cheveux, bracelet » (Sapho, com., etc.) : pour ces deux mots une variante el- est attestée dans des textes tardifs; ἔλιξις «bandage,
spirale » (médecins).
Avec
les suffixes
dits
de
noms d’agent : édixthp « boucle d'oreille » (Ar, Lys.), avec la var. el- (inser.); ἱμαντ-ελίκται «enrouleurs de
(Hp., Th.) et avec les préverbes dp-, ἐξ-, ἐφ- ; ἕλχωμα sulcère» (Hp., Thphr.) avec ἑλκωματικός (Dsc.); de ἑλκωτικός ; est tiré de ἑλκόω adj. verb. ἑλκωτός 2) ἑλκαίνω « s’envenimer » (Æsch., Ch. 843), avec ἕλκανα * τραύματα
(Hsch.),
probablement
postverbal;
d’où
un
autre dénom. part. fém. ἑλκανῶσα - ἡλκωμένη, ἡλκοποιημένη ὑπὸ πυρός (Hsch.). Ἕλχος subsiste en grec moderne au sens d's ulcère ». Et.: Répond au thème en 85 neutre lal. ulcus (de *elkos) « plaie à vif, ulcère », skr, dréas-n. «hémorroïdes». L’esprit rude peut venir, par étymologie populaire, de ἕλκω.
ἕλκω : pr., « tirer, traîner » souvent employé chez Hom. avec la notion
accessoire
de violence et mauvais
traite-
ἕλκω
—
340 — ἑλλά, voir ἔζομαι.
ments, mais le sens est général ; se dit d’une charrue, d’un
navire, s’emploie au figuré du temps, de l'emprunt à une source, signifle aussi «attirer » en général, enfin « peser » en attique (Hom,, ion.-att., etc.). La conjugaison se fait
sur trois thèmes : 1) du thème ëàx- attendu on a le f. ἕλξω, usuel depuis Æsch., mais les aor. ἔλξαι οἱ ἑλχθῆναι sont tardifs ; pf. part. ἑολκώς p.-ô. (Épich. 177) ; 2) d’un thème ἑλκη- dont l'élargissement n préserve p.-ô. 16 sens duratit du verbe, ἑλκήσω, aor. -ἦσαι, -ηθῆναι, Beules formes hom., mais
qui
εἵλκεον
ne
(II.
sont
pas
17,395),
attestées
cf.
ailleurs;
Chantraine,
Gr.
d'où
l’impf.
Hom,
1,348;
3) thème £\xu- (d'après le verbe de sens voisin ἐρύω, aor. inf. ἐρύ-σαι, etc.), f. rare ἑλκύσω (Hp., Philém.), aor, εἴλκυσα (ion.-att, etc.), pf. elixuxe (D.), en outre εἰλκύσθην, εἴλκυσμαι, etc. Avec préverbes : ἀμφ-, ἀνἀνθ-, ἀφ-, δι-, εἰσ-, ἐν-, ἐφ-, καθ-, μεθ-, παρ-, περι-, προ-, προσ-, ὑφ-, etc. Les trois thèmes s’observent également dans 168 dérivés nominaux. 1) Du thème édx- : ἕλξις « fait de tirer » (PI.), «attraction » (Hp.), avec ἐφ- (Arist.) ; ἑλκτός et ἑλκτικάς (PL, etc.), avec ἐφ- ; pour les noms de plantes (ἐλξένη,
ἑλξῖτις, voir sous édéfvn,. Adjectif terdit ἕλκιμος (O1ymp.), réfection
de
ἑλκύσιμος
sur
ἕλκω;
2)
υ
thème
édxn-
formes anciennes mais rares ; ἑλκηθμός « fait d'être traînée, enlevée » (II. 6,465), ct. Benveniste, Origines 201 ; ἕλκημα « proie tiraillée, déchirée » (E., H.F. 568) ; ἕλκηθρον +timon
de la charrue» (Thphr, H.P. 5,7,6); éden-Thp déchires (AP 6,297); en outre l’adv. ἑλκη-δόν traînant » (Hés.,
Bouclier
302);
3)
Du
thème
« qui «en
sûrement
secondaire &\xu- ne sont tirés que des mots tardifs (ἀφἐφ-, παρ-) ἕλκυσις « action de tirer » (LXX, Aret., etc.); ἕλκυσμα «Ce qui est tiré », notamment déchets d'argent, que l'on tire (Dsc., Gal., etc.), = ἔλχημα « proie que l’on
déchire » (Man.) ; é\xuouég
« attraction », etc. (Ghrysippe,
médec., pap., etc.) ; ἑλκυστὴρ « instrument qui sert à tirer » en chirurgie (Hp., etc.) ; de même ἔλκυστρον mais pour
un
ingénieur (Apollod., Poliore.). Adjectifs tardifs ; ἑλκύσιμος de ἕλκχυσις, ἑλκυστήριος de ἐλκυστήρ, ἑλκυστικός de ἑλκυστός ; en outre l’adv, désignant un jeu διελκυστίνδα
(Poll. 9,112). Il faut mettre à part l’hapax hom. ἑλχυστάζω « traîner violemment » (/l.
23,187 = 24,21),
présent
expressif
en
fin de vers fait sur le modéle de ῥυστάζω. Rares composés : premier terme ἕλκεσι-
dans ἑλκεσίπεπλος, « à la robe traînante » (Hom.), d'où -χειρος (AP): thème du type de τερψίμδροτος, adapté à la métrique dactylique;
en
outre
g\xe-
dans
d’où 16 mot plaisant ἑλκε-τρίθων
édxexirov
« qui traîne
(Hom.),
un
vieux
manteau » (Plat. Gom.). Les noms d'action correspondants à ἕλκω sont avec vocalisme o: ὁλκός, édch qui ont connu un développement propre.
En
grec moderne
(présent depuis le nombreux dérivés.
subsiste grec
ἕλκω,
byzantin)
mais
surtout ἑλχύω
«attirer»,
avec
voir “Ἑλληνες.
ἑλλέβορος
&vec la distinction entre hellébore blanc et noir (lequel est Phellébore proprement dit); ct. Dawkins, J. Hell. Stud. 56, 1936, 3 sqq., J. André, R. Ét. Lat. 32, 1954, Est-ce par plaisanterie que le mot est employé Fr. 820,6 pour désigner une boucle d'oreille ?
174 sqq,. par Ar.,
Composés : ἑλλεδοροποσία f. « fait de boire de l'hellébore » (Hp.), tiré en principe de Ἐέλλεδορο-πότης, ct. Chantraine, Formation 83-84 ; ἑλλεθορο-σήματα nom de plante — λειμώνιον (Ps. Diosc, 4,16), signifie p.-ê. la plante
qui
cause
(Strômberg,
Dérivés glabra
les
mêmes
Wortsiudien
(Thphr.,
symptômes
que
l’heilébore
identiflée
Herniaria
5).
: ἐλλεδορίνη
plante
Dac.),
cf.
mal
aussi
J.
André,
Lexique
s.u.
elleborine ; ἑλλεδορίτης « centaurée » (Ps. Dsc.) ; également nom d’un vin (Dsc.), cf. Redard, Noms en -τῆς 71 et 96.
Verbes dénominatits : ἑλλεδορίζω « traiter avec de l’hellébore », d’où sramener à la raison » (Hp., D., etc.) avec ἑλλεδορισμός (Hp.); ἑἐλλεθοριάω «avoir besoin d'hellébore, être fou » (Call. Gom. 28). Æt.: Obscure. Semble tiré de ἑλλός « cerl » οἱ βιδρώσκω, βορά : Strômberg, o.c., 48 sqq. rassemble des textes signiflcatifs qui indiqueraient que le cerf passait pour connaître des plantes médicinales. Une analyse comme « nourriture
de cerfs » n'est
à
de
un
type
noms
langues.
L'analyse
présente
toutefois
de
donc
pas
plantes
connu
en Ἐξλλέ-βορος deux
absurde
et répond
dans
toutes
«nourriture
difficultés : 1) l'emploi
de
les
cerf »
de
-Bopog
en composition au sens passif est rare (cf. toutefois διάδοpos, θηρόδορος, σκωληκόδορος) ; 2) au premier terme, on attend ἑλλο- non ἕλλε-, mais οἵ, ἀνδρεφόνος, etc.
ἐλλεδανοί : m. pl. « liens pour faire des gerbes, gerbes », toujours
dans
H.
456,
Dém.
l’expression Hés.,
ἐν
Boucller
ἐλλεδανοῖσι
291),
le genre
(II.
18,553,
masculin
est
indiqué par les gloses d'Hsch. et de Suid. ἑλλεδανοί, -ὀς. Et.: On suppose un mot éolien issu de Ἐἐλλέω, * ελνέω «tourner » (cf. εἰλέω 2) avec un suffixe -δανός, p.-ô. en posant un ἔξλλεδών (ct. τυφεδών et τυφεδανός). Mais il n’existe
aucune
trace de digamma.
ἕλλερα : n. pL, épithète de ἔργα (Call. fr. 283) ; sens d'après Hsch. ἐχθρά, πολέμια, ἄδικα, d’après Suid, φόνια, χαλεπά, κακά. Les Et. expiiquent le mot soit par ὄλλυρα (?) et ὀλλύντα, ou par le nom de Βελλεροφόντης, qui se serait appelé aussi ᾿Ελλεροφόντης (?). Pas d’étymologie.
ἔλλετε
impossible,
: m. « heilébore » (Hp., Ar, Thphr., etc.)
de
Et.: Le présent thématique ἔλκω doit être ancien mais n'a pas de correspondant net hors du grec. Frisk évoque tokh. B sälk « tirer », alb. helg de *solgeyô. Mais ὅλκος ἃ un correspondant évident dans lat. sulcus. Si l'on admet, ce qui n’est nullement
Ἕλλάς,
une
alternance *selk-J*swelk- on rapprochera lit. velkà, V. sl. vlëko «je tires. Mais il n’y 8 pas trace d'un digamma initial en grec.
: vaut ἔρρετε (Call., fr. 1,17).
Ἕλληνες
: m.
pl,
dial. non ioniene “Εἰλλᾶνες,
nom
d'une peuplade thessalienne (//. 2,684), nom des Grecs par opposition aux barbares (Hdt., ion.-att., etc.), palens
par opposition comme
aux juifs
(LXX,
etc.), rarement
employé
adj. au sg. et au pl.
Gomposés
: “EXAnvo-
comme
premier élément
dans
de
rares termes techniques : “Εἰλλᾶνο-δίκαι « juges aux jeux
— Olympiques » (Pi.,
etc.),
également
nom
d'un
tribunal
miiitaire à Sparte (X.); ᾿Ελληνο-ταμίαι « trésoriers de la tigue délienne » (attique). “EXAnv sert de second terme dans un autre groupe de composés : Πανέλληνες « ensemble des Hellènes » (Jl. 2,530,
Hés.,
Tr. 528, Archil,
ce terme serait l’anneau
qui rendrait compte
E., etc.) ;
de l’accent
récessif de “"EXAnveg (à la différence de ᾿Αθαμᾶνες, ’Axapväves, etc.) et du sens général qu'a pris le terme ; en outre, φιλεέλλην « ami des Grecs » (ion.-att.), μισ-έλλην «ennemi des Grecs » (X., etc.) et deux ou trois composés tardifs. Sur "Ἔλλοπες et Ἕϊλλοι, voir Et, Adj. dérivés : ᾿Ελλήνιος, -ἄνιος « hellénique » (Hat., Pi., E.) notamment comme épithète de dieux; au f. parfois ‘ExAmvle, -ἄνίς, gén. -ἰδος (Pi., att.) ; "ExAnvetés,
341
—
ἕλμις
golfe Mélas vers l’ouest mals à partir du v° s. le mot s'applique seulement aux Dardanelles, cf. V. Burr, Nostrum Mare (Würzb. Slud. z. Allertfumewiss. 4, 1932, p. 11 sq.).
Dérivés : Ἑλλησπόντιος (Hdt., X.), -ἰακός (X.) avec les f. ‘EXAnorovride, -άδος (Archestrat.) et ᾿“Ελλησποντίς, εἰδος (S.). En outre ᾿“Ἑλλησποντίᾶς, ion. -Ing, gén. -ou (ἄνεμος) nom du vent du ΝῈ (Hat., Arist., ete.). Composé ᾿Ἑλλησποντο-φύλακες fonctionnaires de douane établis par Athènes sur l'Hellespont (inser.). Et. : Il n*y a aucune reison de renoncer à l’interprétation traditionnelle depuis l'antiquité «mer d'Hellé»s, cf. P. Kretschmer, Gl. 27, 1939, 29.
même sens, notamment pour qualifler des objets, navires, monnaies, etc. (ZÆsch., Hdt., ion.-ait.). Verbe dénominatif
ἐλλίζων
ἑλληνίζω « parler grec » (ion.-att., etc.), parfois « parler le grec hellénistique » par opposition à l'attique (Posidipp.), «helléniser » (grec tardif), d'où ἑλληνισμός « fait de parler grec », parfois opposé à ἀττικισμός « fait de parler attique »
1 ἐλλός, voir ἔλαφος.
(hellénistique et grec tardif) ; ἑλληνιστῆς
« qui parle grec »
désignation d'un juif parilant grec (Act. Ap. 6,8), « palen »
(Jul.) ; adv. ἑλληνιστέ «en grec » (ΡΙ., X.), ct. ἀττυκιστί, etc. Paralièlement à “Ελληνες existe un adj. féminin Ἑλλάς, -άδος, épithète de γὙλῶσσα, πόλις, etc. (chez Hat,, Æsch., etc.). Toutefois 16 mot a surtout servi suivant un procédé connu (γῇ sous-entendu) à désigner un pays, l’Hellade,
pays
suivi la même
des
Heliènes,
l'emploi
évolution que Ἕλληνες
du
mot
ayant
: il désigne une
région du sud de la Thessalie (1|. 2,683), la Grèce propre par opposition au dan son ensemble,
Péloponnèse (Od., D., etc.), la Grèce y compris les colonies d’Asie Mineure
(Hdt., ion.-att, etc.). Dérivé : 'Ελλαδικός doublet rare de Ἑλληνικός (Xénophane, Str, etc.), Composé "EMaëdpxng nom du président de la ligue achéenne, d’un fonctionnaire de l'Amphictionie, avec le dénominatif ἑλλαδαρχέω (époque romaine). Et.: Comme bien des termes géographiques, ces mots sont sans étymologie. Le suffixe du fém. Ἑλλάς est de type
connu,
celui de “EXAnves
se retrouve
dans
d'autres
: τίλλων (Hsch.). V. Latte s.u.
2 ἑλλός, voir ἔλλοψ.
ἔλλοψ, ἕλλοπος, ἔλοψ, etc. : ἔλλοψ est épithète ἰχθῦς (Η68., Bouclier 212), puis employé au sens
de de
poisson (Lys., Nic., Opp., etc.). Sens déjà controversé chez les Anciens : «porteur d'écailles» ou « muet» (ce
dernier sens évidemment chez Théoc., Syrinæ 18, épithète de xoûpæ, à propos d’Écho). Comme épithète des polssons on a en outre ἕλλοπος (Emp. 117) et ἐλλός (S., Aj. 1297, 16 mot
étant pris à la Tilanomachie,
cf. Ath.
277 c-e).
Autour de ἔλλοψ se groupent quelques dérivés rares : verbe
dénominatif
ἐλλοπιεύω
«pêcher»
(Théoc.
1,42),
ef. ἁλιεύω ; en outre, probablement ἐλλόπιδας (Crat. 408 selon Hsch., mais l'EM 331,53 écrit ἐλλόποδες) : λέγει... τοὺς νεθροὺς καὶ τοὺς στρουθοὺς À νεοττοὺς ὄφεως) ; enfin Numen. chez Ath. 326 a, emploie ἀλλοπίης comme épithète du nom de poisson τράχουρος (faut-il corriger en ἐλλοπίης ? 259 8α.). Avec
cf.
Lacroix,
L.
une orthographe
Mélanges
Desrousseauz
différente, autre terme
(mais les
deux mots ont pu s'influencer l’un l’autre) ἔλοψ (Épich., Archestr, Plu., etc.), qui désigne un poisson rare et
noms de peuplades du nord de la Grèce comme ᾿Αθαμᾶνες, Αἰνιᾶνες, ᾿Αχαρνᾶνες, Δυμᾶνες, etc. A côté de “λληνες, il existe un doublet “Ἕλλοπες (ct. Δόλοπες, Δρύοπες, etc.,
recherché, comparé ou identiflé à l'esturgeon (peut-être le petit esturgeon, acipenser ruthenus). Le mot est
formation
un serpent (Nic., Th. 490).
le dérivé
thraco-phrygienne ),
᾿Ελλοπία,
nom
des
ethnique
environs
de
supposé
Dodone
par
(Hés.,
Fr. 134,1) et du nord de l'Eubée (Hdt. 8,23); Aristote (Mete. 352 e) enseigne que la région de Dodone et l’Achéloos
sont la première patrie des Hellènes, l'épyaio ᾿Ελλάς. Enfin on est tenté de voir dans Ἕϊλληνες et “Ἕλλάς des dérivés de ᾿Ελλοί (Pi., Fr. 59, οἵ. II. 16,234), 16 mot étant glosé par Hsch. “λληνες ol ëv Δωδώνῃ καὶ οἱ lepeïc. On s‘est toutefois demandé si la forme Ἥλλοι n’était pas issue
d'une
variante
qui
serait
fautive,
J.
16,234,
c°
Ἕλλοι pour Σέλλοι (M. Leumann, Hom. Wôrter 40). Même si
l'on
admettait
cette
vue,
il serait
tentant
Ἕλληνες et Ἑλλάς de Σιέλλοι (la sifflante ayant
de
tirer
disparu
en grec, ce qui supposerait un emprunt extrêmement ancien). Très abondante bibliographie sur le problème
de ces mots, voir Frisk s.u. ᾿Ελλάς.
Ἑλλήσποντος Propontide
et des
: m. (IL, ion.-att, etc.) nom de la Durdanelles,
avec
extension
jusqu'au
emprunté
en latin,
Voir Thompson,
(h)elops; Fishes
ἔλοψ
semble
aussi désigner
s.u. et Strôomberg, Fischnamen
80 sq. Εἰ. : 51 l’on admet l'interprétation plausible de « porteur
d'écailles », ἔλλοπος est un composé λοπος,
tiré
de
λοπός
«écaillea;
la
descriptif
forme
de *èv-
athématique
serait peut-être due à l'analogié des noms d’animaux en -oÿ ; enfin se serait produit et par une nouvelle altération la création du thématique ἐλλός (cf. 16 rapport αἴθοψ! αἰθός). Le nom spécifique d’une variété d'esturgeon ἔλοψ aurait une origine toute différente (emprunt 1), mais a pu subir
Tinfluence de l'adjectit.
ἐλλύτας, voir sous εἰλύω. ἕλμις : Î. (Arist.), gén. ἕλμινθος, d'où le nom. refait ἕλμινς (Hp.), aussi gén. ἔλμιγγος (Hp.) ; autre ace. ἕλμιθα (IG IV 1*, 122,10, Épidaure), nom. pl. ἕλμεις (Dsc.) « ver
ἕλμις
—
intestinal » (Hp., (Hp.,
Arist.),
Arist.,
-dông
Thphr.).
(Arist.);
Dérivés
avec
16
;
ἐλμίνθιον
suffixe
dénominatifs relatifs aux maladies ἑλμινθιάω de vers» (Arist.), Composé ἐλμινθοδότανον,
-ἰάω
des
« souffrir « plante
spécifique contre 168 vers » (Alex. Trall.). 1l n’est pas surprenant,
pour un mot de ce genre, que
l'élément suffixal présente des aspects divers : il ne semble pas nécessaire de voir ici dans 16 groupe -νθ- 16 signe d’un emprunt à une langue préhellénique. En chypriote on observe une déformation notable dans λίμινθες * ἔλμινθες. Πάφιοι (Hsch.), peut-être par mèétathèse. Les dialectes grecs
modernes ,ont
des
formes
diverses,
notamment
λεδίθα, λεδίδες, et d'autre part ὅρμιγγας (de 6 Féaueyyos). Voir Rohlfs, Byz. Z. 37,56 sqq, et surtout D. J. Georgacas, Mélanges Triandaphyllidis 477 sq., 497 sq. Et,: Au niveau de l'indo-européeñ les formes sont également diverses et difficites. Il y a d'une part skr. kfmi-, t. kirmis, v. sl. érüuï (altévé de “éirmt), ete., pour quoi on pose *k’rmi-. De l’autre avec une initiale
différente el peut-être secondaire “wrmi- dans lat. uermis avec got. waurms, v.h,a. wurm, ete. ; ce thème se trôuverait
dans l’anthroponyme béotion βάρμιχος et, avec une formation différente, dans grec ῥόμος * σκώλῃηξ ἐν ξύλοις (Hech.). Enfin, peut-être sous l’influence de la racine * wel-
« tourner » (cf. εἰλέω 2), à la rigueur dans εὐλή rapports de “k’rmiE: P. Hamp, Ann. Ist.
ἑλξίνη
: mnom
de
( )έλμις ; cette racine se retrouvant et ἘΡάλη, voir sous εὐλή. Sur 168 et peut-être 1i.-e. "weïmi-, voir Or. Napoli 4, 1962, 53-57.
diverses
plantes
qui -tirent
ou
s’enroulent, liseron des champs, Convolvalus arvensis L (Dsc, 439), avec, employé avec le même sens, ἐλξῖτις ; dit aussi de la pariétaire ou perce-muraille (Dsc. 4,85) et de la σμῖλαξ τραχεῖα « Hiseron épineux » (Ps. Dsc. 4,142),
Et.: @
Probablement
tiré ἀ'ἕλκω.
ἕλος : κ. «bas-fonds, marais, prairie humide» (IL., Od., Hdät., Th., X., Chypre). Toponyme en mycénien et en grec alphabétique. Sur l’ethnique mycénien ereeu voir Lejeune, Mémoires 130. Composés : les composés présentent non un thème ἐλεσ-
(ct£. (
pourtant 2,776,
ἑλεσπίδας),
Nic.,
avec
esprit
mais
ἕλεο-
:
ἀοὺχ 1) épithète
ἐλεότθρεπτος de l’ache ;
édeo-cédivov (Thphr., Dsc.) avec la variante êdeto- ; plusieurs composés avec ἐλειο- : -βάτης (Æsch.), -νόμος (A.R.), -tpopos (Archeatr.), Verbe dénominatif E\eopéo
342 — sdras- n., avec sarasiya- qui répond à Ederoc, i.-e. *selos. Mais il ne semble pas possible, malgré les gloses d'Hsch.
et Suid. d’évoquer grec Gn ou iat. silva. ἔλπομσ.ι
: pr., aussi chez Hom. avec prothèse ἐέλπομαι,
Ῥ[. avec sens présent ἔολπα, plus-que-pf. ἐώλπει (pour Ἐ(ξ) ξε όλπει) «s'attendre que, penser, espérer » (Hom., poètes, Hät.). L'actif factitif ἔλπω « faire espérer », sûrement secondaire, seulement Od. 2,91 — 13,380 πάντας
μὲν (᾿)έλπει. Adj. verbal en composition : ἄελπτος « inattendu ε, plus rarement
« désespéré » (H. Hom.,
Hés., ion.,
poètes) d'où ἀελπτία (Archil., Pi.), ἀελπτέω (IL. 7,310, Hdt.); en outre ἀναέλπτος «imprévu » (Hés., Th. 660), ct. l’article &- privatif, mais Troxler, Worischaiz Hesiods 183 comprend oùx ἄελπτα «non imprévu» ; ἐπι- (Archil.). Seul autre composé ἀ-ελπῆς (Od. 5,408), hapax qui ne garantit pas l'oxistence d’un thème en s. FeAx- figure comme
premier
terme
dans
des
anthroponymes
tels que
Ἐλπ-ήνωρ, cf. sous ἀνήρ et Sommner, Nominalkomposita 175.
Dérivé isolé : ἐλπωρή ‘ espoir » (Od., A.R.), pour -ωλή. De
faut
cet ensemble
détacher
espoir»,
etc.
le
archaïque
substantif
(Od.,
ion.-att.,
et appelé
ἐλπίς,
à disparaître,
-ἰδὸς
etc.);
premier
f.
il
«attente,
exemple
Od.
16,101 = 19,84 : ἔτι γὰρ καὶ ἐλπίδος aloa ; [personnification chez Hés., Tr. 96 ; ainsi défini par PI., Lois 644 c : δόξας μελλόντων,
olv χοινὸν
μὲν
μὲν À πρὸ λύπης ἐλπίς,
ὄνομα
ἐλπίς,
ἴδιον
Bé,
φόδος
θάρρος δὲ à πρὸ ἐναντίου ; ct.
encore E., Or. 859 οἱ Æsch., Ag. 1434 dont la construction
est discutée. Composés possessifs ἄνελπις, εὔελπις, δύσελπις et deux ou trois autres. Verbe dénominatif ἐλπίζω «s'attendre à», parfois avec crainte, sespérer», etc. (Hat., ion.-alt., etc.); on a pensé aussi que ἐλπίζω était un déverbatif de ἕλπομαι, et ἐλπίς postverbal. Quelques formes à préverbes, notamment ἀπ- « désespérer », ἀντ-, ἐπ-, κατ-, etc. ; adj. verbal ἐλπιστός et aussi avec dv- οἱ Suc-; ἐλπιστικός (Ariat.) ; rares noms verbaux tardifs ἐλπισμός, ἕλπισμα, Sur le sens de ἔλπομαι, ἐλπίς, etc., voir Myres, CI. Rev, 63,46 sq. ’Banlc, ἐλπίζω subsistent en grec moderne, Ei.: Le digamma initial étant assuré par la métrique homérique, on peut poser un présent ( )έλπομαι avec un vieux parfait d'état (F)é(F)oxma. On évoque en grec des mots éloignés comme ἄλπνιστος ou ἁρπαλέος el hors du grec lat. uolup
dont le rapprochement
n’est pas aisé dans
4 ôtre gardien de pâturages » (Érythrées, 1V* s. av., Ε. Ph,
le détait (εἴ, Benveniste, Origines 155). Ce qui est clair en
1934, 293), tiré d'un *édeo-(F)épos qui n’a bien entendu rien à faire avec thess. hbkopécoy (cf. sous SAn). Mais 16
revanche,
mot ἕλος désigne un lieu humide où poussent des
cf, ἕλη * σύνδενδροι (Suid.}. Dérivés : ἔἕἔλειος
τόποι
(Hsch.),
«marécageux »
ἕλος * δίυλον (ion.-att.),
arbres,
δασύ
c’est
avec
allemand
grec
En
de ( )έλ-ποομαι et ( )έλ-δτομαι assure
le rapprochement mais
uelle,
lat,
de
en baltique et slave.
aitestée également
wollen, “wel-,
“wel-
racine
la
une
autre
de la racine
forme
*wl-ea,-,
on ἃ λῆν en dorien.
᾿Ελεία
épithète d’Artémis (Cos) ; formes qui ne présentent aucune
E\mos
:
ἔλαιον,
στέαρ,
εὐθηνία
"
(Hach.) ;
ἔλφος
gloses
on 8 avec
trace du thème en 3, ἑλώδης * marécageux » (Hp., Th., etc.) ;
βούτυρον. Κύπριοι
ἑλεΐτης, -où M. « qui pousse dans les bas-fonds » (Dion.
vocalisme
Byz.), ICS, avec Le disme
principe l'huile pour les athlètes» (Achae., Théoc.), mot dialectal, cf. Clitarch. ap. Ath. 496 c; dérivé ὄλπις,
‘EXeltäç épith. d'Apollon à Chypre (Masson, n° 215); doublet poétique ἑλειήτης (Call, Fr, 748 le commentaire de Pfeiffer). grec moderne a encore ἔλος avec ἐλο-νοσία « palu».
Et.: Vieux
thème
en -s qui répond
exactement
à skr.
o ὄλπη
(ibid.).
ces
Outre
f., «bouteille
de
cuir
contenant
en
-toç et -ἰδὸς Î. (Sapho, Théoc., Call.), même sens, appliqué
p.-ê. à un flacon de vin chez Sapho Bechtel,
dérivés.
Gr. Dial,
1,123
et 209.
Pas
141 L.P. Cf. encore de composés
ni de
— L'aspiration de ἔἕλπος
de
chypriote
par métathèse
ἔλφος
est
d'aspiration
mal selon
343—
expliquée Bechtel,
: Gr.
Dial. 1,402. Et.: Vieux mot pour «huile, graisse» En admettant une psilose en grec, ΟἹ rapproche, avec un suffixe différent, skr. sarpis- « beurre, graisse fondue ». On retrouve i.-e.
*selp- dans tokh. B salype, À sälyp. À ὄλπη correspond, sauf pour l'accent, v.h.a. salba, anglo-sax. sealf « onguent » (le rapport de *soëpd ὄλπη à ἕλπος répond au rapport τέγος, lat. toga). Le sens de grec ὄλπη de même que son accent, viennent d’une innovation propre au grec.
ἐλύδριον verrues
à
herbe
«chélidoines,
(pap.).
Dérivé formé
n. = χελιδόνιον,
:
en
-dSprov
(Chantraine,
sur ἔλος ; le nom
de
Formation
la plante
serait
72 tiré
sqq.), de son
habitat.
χοπρι-,
en
: δοχοὶ ὀρόφιναι (Hsch.) « poutres du toit ». mycénien
Trans. Philol. Assoc.
en -t&ç, librement
-tuetog,
-nuetoç ; de
ajouté au thème
verbal.
Les adj.
δυσ-
πθ
prouvent
pas
l’existence
d’un
thème
en
s.
Voir encore ἐμύς et περιημεκτέω. Le grec moderne dit κάνω ἐμετό
et surtout ξερνῶ. Et.: On pense immédiatement au présent athématique attesté par skr. vdmi-ti « vomir », lat. avec autre vocalisme vomô, qui est passé au type thématique ; en lit. inf. vémii, avec le présent en *-y°/o- verniè. Mais en grec, ni la mor-
eruminija
1954,
(Pylos),
ct.
Chadwick,
15.
dialectal
FéAxavos
(1. Crel. I,
Ῥ. 270, 274 ; Hsch.). D'où 19 nom de fête ξελχάνια n. pl. (Lyttos), 19 nom de mois βελχάνιος et ᾿Ελχάνιος (Gortyne et Lato); ξαλχάνιος est un anthroponyme à Chypre, cf. ICS, n° 299,4.
ÆEt.: Obscure. Sittig, ÆZ 52, 1924, 202 avait rapproché 16 rhôtique vefganu. On pense en outre au latin Volcänus, que l’on ne séparait pas de l'étrusque Velcha-, etc., οἵ, Gesch. Griech. Religion 1,323. Les rapprochements
que l'on a cherchés du côté hittite sont encore plus en l’air. En dernier lleu Meid, IF 66, 1961, 258-261, distingue entre un dieu indo-européen du feu représenté par lat. Volcänus et p.-8. une forme ossète, et d'autre part une
‘“welyanos,
qui
ne
serait
pas
homérique)
ne
chute
permettent
rapide
du
de poser
digamma
un
dans
F-
un
ἔμμᾶνις, voir μῆνις. ἐμμαπέως,
voir μαπέειν.
ἐμματέω, voir ματεύω.
ἔμμοτος, voir μοτός. ἕμος
: épithète de Zeus en Crète
divinité étrusco-crétoise indo-européenne.
(ou
initial. Peut-être terme familier ?
2 ZAupos, nom d'une fMûte, v. εἰλύω.
Nilsson,
l’initiale allongée
-ἐμής fet -ημής], εὐ-εμής [et -ημής], doublets des adj. en
ἕψοντες Λάκωνες ἐσθίουσιν. Ni composés, εἰ dérivés. Et.: Comme beaucoup de noms de plantes, sans étymologie : les rapprochements avec ὄλυραι « épeautre #, et οὐλαΐ « grains d'orge grillés » sont en l'air.
Masson,
avec
ἔμετος sont dérivés ἐμετικός, -ὦδης, dénominatif ἐμετιάω « avoir envie de vomir » ; en outre ἔμεσις Î. « vomissement » (Hp.) avec le doublet plur. ἐμεσίαι f. «envies de vomir » (Hp.), qui peut être tiré de ἔμετος, ἔμεσμα n. « matière vomie » (Hp.). ᾿Εἰμετήριος « vomitit » (Hp.), d'où ἐμετηρίζω «donner un vomitif » suppose plus ou moins un Ἐἐμετήρ. Enfin ἐμίᾶς m. « vomisseur » (Eup.) sobriquet comique
1 ἔλυμος : f. (m. chez Procop.) « miliet » (Hp., Ar, hell. et tardif). Chez Hsch. aussi ἔλεμος * σπέρμα ὅπερ
e
généralement
Pphologie (cf. aor. ἥμεσα, pf. ἐμήμεκα) ni aucun témoignage
ἐλύμνιαι Attesté
ἔμπεδος
en
: n. serait attesté par 16 pluriel n. ἔμη = εἵματα Annuario
Pisidie, Comparetti,
3, 1910-20,
148 sqq. =
SEG 2, 710 ; ct. Sokolowski, Lois sacrées 1, n° 79 (1. 14).
ἐμπάξζομαι : thème de présent «s’attacher à, saisir, s'intéresser
à » (IL,
Alexandrins),
Od.,
ct.
Od.
1,271
ἐμῶν ἐμπάζεο μύθων ; IL. 16,50 : οὔτε θεοπροπίης ἐμπάζομαε; 16 plus souvent avec négation. A l'actif κατεμπάζω «saisirs, cf. Nic., Th 695, ὁπόταν χρειῴ ce χατεμπάζῃ la nécessité te saisit ». La glose obscure d'Hsch.
« quand
ἐμπαστῆρας μύθων * πιστωτάς, μάρτυρας est corrigée par Latte en ἐμπιστῇρας. Et.:
de
Obscure.
Frisk
incertaine,
Hypothèse
mais
(c£. ἐμ-παγῆναι,
: *ëu-mœy-yoyon
«s'enfoncer dans, πακτοῦν) l’exemple actif de Nic.).
s'accrocher
ingénieuse
ion. πᾶκ-τός, à»
(cf.
aussi
atteint, qui frappe» (Æsch., Ag. 2,2. Cf. πρόσπαιος « subit » (Æsch.,
ἕλωρ, voir ἑλεῖν.
1 'e'p.'rrm.os : «qui 187), aussi chez Emp.
ἐμβάδες, voir sous βαίνω.
8.). Et.: Semble un composé thématique librement formé sur ἐμπαίω, οἵ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,452,2.
ἔμβρνυον, voir βρύω.
ἐμέ, voir ἐγώ. ἐμέω : 1. ἐμέσω (Hp.), ἐμῶ οἱ ἐμοῦμαι (att.), aor. ἔμεσσα (Hom.) et ἥμεσα (ion.-att.), pt. ἐμήμεκα (Hp., Luc., ete.); autre prés. ἐμέθω (Hdn.) « vomir»; volontiers avec 168 préverbes : ἀπ-, ἐξ-, &v-, Mais ὑπερ- est douteux. Noms verbaux : ἔμετος « vomissement » (Hdt.), ὕπερ- (Hp.) incertain ; avec les adjectifs composés ἀν-, Bua-, eù-,
2 ἔμπιιιος
:
«habile,
qui
ΒῪ
connaîlt»
:
Od.
20,379
οὐδέ τι ἔργων ἔμπαιον οὐδὲ βίης ; 21,400 κακῶν ἔμπαιος. Repris par Lyc. 1321. Et.: Obscure. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,467,6, qui,
évoquant 16 difficile ἔμπης et πάομαι, pose 16 sens « maître de ». I n'est pas impossible que ce soit 16 mot précédent dans un emploi particulier.
ἔμπεδος,
voir πέδον,
:
—
ἔμπειρος
344—
ἔμπειρος, voir πεῖρα.
possède une labio-vélaire initiale), entendu au sens de « mouvoir, se mouvoir», etc. On peut penser à πωλέω
«vendre»
ἓ'μπης : dor. ἔμπᾶς « compiètement, dans tous 168 088 »; d'où le sens 16 plus fréquent «en tout cas, toutefois » (Hom,, Pi., trag. prose tardive) ; 16 dor. ἔμπᾶς est 18 forme
mais
ce
terme
est
lui-même
d’étymologie
ambiguë selon qu'on 16 rapproche de πέλομαι, ou de skr,
des tragiques ; doublets ἔμπαν (Pi.) où l'alpha semble long,
pana- « prix, salaire», v.h.a. fäli «à vendre», etc., qui excluent, bien entendu, une labio-vélaire initiale ; voir sous
d'après
πωλέω.
l’analogie
de
ἅπαν, Eune (Pi.,
S,
AJ.
567,
Call.)
comme les adverbes en -α, ἀτρέμα, etc. Voir pour 16 sens et l’emploi, S. L. Radt, Pindars 2ter und 6ter Paian 200-208. Et.: 1gnorée. Tout rapprochement, soit avec x&ç (qui serait
16 plus
naturel),
soit avec
πέπᾶμαι,
etc., reste en
l'air et ne rend pas compte de la forme de l'adverbe.
ἐμπίς, τἰδος : f. «moustiques
(Ar,
distinction éventuelle avec κώνωψ,
Ariat.);
aur
la
cf. L. Gil Fernandez,
Dérivé inverse de caractère populaire tiré de 4886 gorger [de sang] », comme δικλίδες de κλίνω
voir Strômberg, Woristudien 14 et Gil Fernandez, Analyse différente de Szemerényi, Syncope 143,.n. ἔμπλστία
: f, seulement sous 18 forme arcad.
/.c. 1.
ἱμπλατία
Probablement
apparenté
à πλάτος,
ci. aussi l'adj.
tardif ἐμπλατής,
οὐ tiré directement de ἐμπλατύνω.
évoque
glose
aussi
la
d’Hsch.
ἐπίπλατορ
*
On
πλακοῦντος
εἶδος.
ἐμπλήν,
voir πλήν.
ἐμποδών, voir πούς. ἐμπολή
: f. (arc.
«marchandise » (Pi.,
ἱνπολά, Ar.,
Χ,
Schwyzer
654,
arc.),
«trafice
1v° s. av.) (E.,
I.T.
1111, X.), « profit » (argien), avec ἀπεμπολήν * ἀπαλλαγήν, πρᾶσιν, ἐμπορίαν (Hsch.). Composé
: ἐμπέλωρος
* ἀγορανόμος.
Λάκωνες
(Hsch.),
probablement faute pour ἐμπολ-; en ce qui concerne le second terme, cf. ὄρομαι, et les composés en -cpog. Dérivés : ἐμπολαῖος « du commerce », épithète d'Hermés
(Ar.), ἐμπολεύς «acheteurs (AP). Verbe dénominatif ἐμπολάω, moyen -άομαι, impt. ἠμπόλων, aor. ἠμπόλησα
(ἐνεπόλησοι 18.), ἠμπολήθην, ρανί, ἡμπόληκα (ἐμπεπόληκα Luc.), ἠμπόλημαι « se procurer par 16 commerce » au moyen (Od. 15,456) « faire des affaires, gagner, vendre » (ion.-att.), parfois dans un sens général, cl. Æsch., Eu. 631, S,
Aj. 978. Formes avec un préverbe : &x- « vendre », ἐξ4 vendre », etc. (avec un doublet tardif dZeuxodéo), x«p-, Tpoc- (Phot., Suid.). Substantifs dérivés : ἐμπόλημα « marchandise », etc. (S., E., Thphr.), ἐμπόλησις « trafic » (Poll.) et ἀπ- « débarras » (Hp.) ; ἀπεμπολητής « vendeur » (Lyc.). Tous les termes de cette famille sont de sens général différemment orienté par les préverbes, etc., et 86 rapportant tous aux mnotions de «trafiquer, faire du commerce, faire des affaires », etc. On note aussi que la présence constante du préverbe dv- indique l’importance de 16 notion d’un mouvement, Voir encore Chantraîne,
R. Ph. 1940, 21-24. Et.: ’Euxoxf, comparable à ἐντολή, ete. conduit à supposer un thème verbal comme Ἐἐμπέλω, Ἐἐμπέλομαι. On
a proposé
un rapprochement
avec
πέλομαι,
un vaisseau dont l'Euxopog n’est pas différence du ναύκληρος (ion.-att.); Class. Phil. 30, 1935, 320-336.
etc. (qui
propriétaire, à 18 Voir Finkelstein,
Près de 30 composés de ἔμπορος : notamment σὺυν(Æsch., etc.), ἐρι- (pap.), καμηλ-, λιθ-, olv-, προῦθατ-, Xorp-, tous ces derniers dans des papyrus.
termes
tardifs,
attestés
surtout
Dérivés : ἐμπορία f. « négoce », surtout par mer (Hés., ion.-att.), ἐμπόριον « grand marché d'importation-exportation, place de commerce » cf. par exemple Rougé, Organisalion du commerce
(IG V 2,4, Iv° 8. av.) nom d'un gâteau (plat ?). Æt,:
’c'.nropos : m. originellement «celui qui voyage sur un bateau qui ne lui appartient pas, passager » (Od.), « voyageur + (B., trag.), d’où «négociant » : il s’agit en
principe d’un commerce d'importation par mer, mais sur
Nombres de insectos 26, avec la bibliographie.
Et.: ἐμπίνω
.
marilime
tardivement,
la
concerne
marchand,
un
108-109 (Hat., Th.,
graphie
ete.) avec,
ἐμπορεῖον ; éuTopixéG le
commerce »
« απὶ
(Stesich.,
ion-
att, etc.); verbe dénominatif, ἐμπορεύομαι + voyager » (S., Ar.), «voyager pour faire du commerce, faire du commerce » (lon.-att.) parfois au flguré, notamment au sens de «tromper » (2 Ep. Pet. 2,3); d'où les dérivés ἐμπόρευμα # marchandise, trafic» (X., Hsch.), -ευτυκός «commercial, mercantile » (PI.). En grec moderne EuTopog «commerçant», avec ἐμπορικός, etc. Le grec moderne ἐμπορῶ « pouvoir » est issu de εὐπορῶ
: Hatzidakis,
GI. 22, 1934, 131.
Et.: Issu de ἐν πόρῳ (&v) « étant en voyage » (par mer). monstre
de
: f. espèce
”Εμπουσα
fomelle
(Ar.,
Gren.
288-293 et ailleurs, D.), cf. Nilsson, Gesch. Gr. Relig. 725, 817. Voir aussi Taillardat, Images d'Aristophane, 8 76.
Et.: Le n’est pas
rapprochement avec χατιεμπάζω, ἐμπάζομαι impossible mais risque de n’être qu’une
étymologie
populaire.
ἔμπροσθε(ν), voir πρόσθεί(ν). ἐμπυριβήτης, -οὐ : M. « qui se tient sur le feu » épithète d'un trépied (/I. 23,702). Tiré de l'expression préposition-
nelle ἐν upl et cf. sous βαίνω, Aratus 983 emploie un faux archaïsme πυριδήτης comme si c’était le simple correspondant.
Voir
aussi
Brommer,
(ou ἑμύς ?), -bBoç
ἐμύς
Hermes
: f. «tortue
77,366
sq.
douca »
d'eau
(Arist.). Et.: Sommer, Lauisiudien 100, ἃ supposé que 16 mot serait tiré de ἐμέω, parce que l'animal quand il se trouve sous l'eau rejette des builes qui remontent à 14 surface. Douteux et ne rend pas compte de ἰὰ suffixation du mot.
ἔμφωτον, voir φῶς, φάος. ἐν
:
(Hom.,
allongement
ion.-att.),
métrique
elv
doublet et
εἰνί
ἐνί
(poètes);
(Hom.,
ἄνθι
lyriques)
—
345—
ἐνδάπιος
ombr, en, V. irl, in, βοῖ. in, V. pruss. en. La forme ἐνί peut
arcad., chypr., crét. iv par fermeture de l'e. Sens : « dans, au nombre de, au cours de, au pouvoir de », otc. Comme préposition généralement, et notamment en ionien-attique,
comporter
avec
initial,
le datif-locatif,
sans
mouvement ; mais
en grec du
1954,
57-64).
Cet emploi
(Debrunner,
serble
Mus.
Helv,
être à l’origine
moderne εἶναι = ἐστι. La préposition év a disparu du grec démotique en même temps
que l'emploi du datif.
Ev a fourni divers dérivés, notamment
ἐντός
« dedans,
Pokorny
311.
voir sous
ἀ-. Voir
aussi
εἰς.
ἐναλίγκιος, voir ἀλέγκιος.
ἔναντα, ἔναντι, ἐναντίος, voir ἄντα, ἀντί. ἐναντίβιον, voir sous Ble.
11,
de grec
οἵ.
Evayxos, voir sous ἄγχι.
tv+ç, Voir εἰς). Le mot est attesté en mycénien, mais en composition (Ghadwick-Baumbach 191). En grec le préverbe év- est d'un emploi plus ancien et plus fréquent que εἰς, cf. ἐμδαίνω, ἐμδάλλω, ἐγγράφω, ἐνδίδωμι, ete, et voir Chantraine, Rev. Ph. 1942, 115-125. L'adverbe ἔνι fonctionnant en phrase nominale signifle vest dans» et ne sert comme simple copule qu'à ve s. aprés J.-Chr.
filnale de locatif,
On 8 supposé un degré zéro *p- dans certains mots à &-
Nord-Ouest, en éléen, en arc.-chypr., en thess., béot. aussi avec l'accusalif de direction (dans 108 autres dialecies
partir du
une
évapa
:
«armes
enlevées
à
l’ennemi
abattu»
(IL,
Hés., Bouclier 367, S, Aj, 177), ct. Trümpy, Fachausdrûcke 86 sq. Premier membre dans quelques composés : ἐναρο-
κτάντας lyr.)
« qui prend
peut-être
les armes
épithète
de
et tue » (Æsch., la
mort,
Fr. 238,
ἐναρηφόρος
« qui
à l’intérieur », adverbe et préposition avec le génitif (Hom., ion.-att.). Identique au lat. infus, avec un suffixe *-fos attesté en latin et en skr., dont le sens originellement
emporte les dépouilles » (A. PI.); à côté de évapo-mépoc épithète d’Arès (Hés., Bouclier 192), aussi nom d’un héros
ablatif (cf. ἐκτός) s’est perdu, cf. Lejeune, Adverbes en “Bev 338-339 ; de ἐντός sont tirés EvtocBe(v) « de
(Leumann,
l’intérieur » (Hom., Hp., Luc.); ἔντοθεν mentionné par des grammairiens anciens (Sch. D.T., p. 278) est parfois donné par des manuecrits, forme analogique de ἔνδοθεν, Extobev ; de ἐντόσθεν les dérivés n. pl ἐντόσθια tintestin » (Arist., etc.) et ἐντοσθίδια (Hp., Arist.), avec 108 adj. ἐντόσθιος, -ἰδιος attestés plus tardivement ; ἐντόσθια subsiste en grec moderne. En outre, comparatif tardif ἐντότερος (LXX). Autre dérivé, nominal celui-là, Evrepæ, pluriel neutre «entrailles, inlestins, boyaux» (Hom., ion.-att., etc.),
rarement au sg. Évrepov (Od, 21,408). Dérivés : ἐντερίδια diminutif (com.); ἐντέριον «parties sexuelles» {Marc Aurèle 6,13), ἐντεριώνη «intérieur d'un fruit, d’un arbre»,
etc.
(Hp.,
Thphr.),
cf.
Strômberg,
Theophrasiea
127 ; même suffixe que dans ἰασιώνη, εἰρεσιώνη ; ἐντεροvelx est glosé ἐντεριώνη chez Hech. et Suid.; créé plaisamment pour désigner les membrures des trières chez Ar., Cav. 1185 avec jeu de mot portant sur τὰ veïa dérivé de ναῦς, etc. (Chantraine, Rev. Ét. Gr. 1962, 391-
883). Adjectits : ἐντερικός « qui concerne l’intestin » (Arist.), ἐντέρινος «de boyau» (Sch. Ar, Gren. 233). Verbe dénominatif ἐντερεύω « vider des poissons » (com.). Figure comme
notamment (médecins), Woristudien
premier
terme dans
ἐντεροκήλη cf. Risch, 69.
ZF
quelques
et
ἐντερόμφαλον
59,
1949,
285 ;
composés,
« hernie » Strômberg,
(Alem.
1,3)
: le sigma Gl.
15,
serait analogique de ἐγχεσπάλος
1927,
155
sqq.,
Schwyzer,
Gr.
Gr.
1,336). Verbes dénominatifs : I) évalpæ,
aoriste ἤναρον
(avec
ë- Hés., Bouclier 329), « enlever les armes d’un ennemi tué », d'où « tuer » (Hom., Pi., tragiques dans 168 chœurs),
d’où ἐναρί-μδροτος « qui tue des guerriers » (PI.), d'après φθεισί-μδροτος ; 2) forme moins ancienne ἐναρίζω même sens (Hom., poètes) souvent avec les préverbes, ἐξsurtout, Et.:
hapax
et ἀπ-, ἐπ-, κατ-. Schwyzer,
(R.V.
IF
30,
1,96,8)
1912,
d'ailleurs
440
évoque
obscur.
Le
skr.
mot
sdnara-
se situe
près de skr. sandti « gagner » (gr. ἄνῦμι), sdnitar- « vainqueur » (cf. Bechtel, Lexilogus). Il faut admettre que le sens premier est « gain, prise » et que le mol grec 8 subi
la
psilose.
Voir
aussi
Evrec.
-ἐς : « clairement visible, brillant, évident »
évapyns, (Hom,,
ion.-att.),
20,131
χαλεποὶ
οἵ, Mülder,
3È
Rh.
M.
79, 29 sqq.
θεοὶ φαίνεσθαι ἐναργεῖς
et I.
traduit par
Mazon + on soutient mal la vue des dieux qui se montrent en
pleine
lumières,
avec
l'adv.
ἐναργῶς,
ἐνάργεια « évidence » (PI., hellén.) ; ἐνάργημα
les
dérivés
« évidence,
donnée de l'expérience » surtout au pluriel (hellénistique) ;
Poll. 4,97 thématique, Et.:
ἐναργότης = ἐνάργεια, comme d'un En outre adj. ἐναργώδης (Aret.).
Composé
possessif
avec
le préverbe
ἐντελής d'un thème en s *&pyog,
ἐν- du
cf. Strômberg,
adj. type
Prefix
Studies 118 et voir sous ἀργός.
Comme vieux nom des entrailles, Évrepæ va avec arm. onder-k', -aç pl. (on y 8 vu cependant un emprunt au
1 ÉvauXos
: «ravin », voir sous αὐλός.
grec), v. isl. idrar pl. Mais il s'agit de l’emploi particulier d'un adj. de sens plus général signiflant « intérieur », cf.
2 ἔναυλος
: «accompagné de flûte ε, voir sous αὐλός.
skr.
dntara-,
av.
anlara-
«intérieur », lat.
inierior et les
adverbes skr. anfdr, lat. inter, qui se retrouvent en ombrien anter, germanique, v.h.a. unlar, etc. avec vocaliame zéro. Pour le suffixe *-tero- et sa valeur différentielle voir Benveniste, Noms d'agent, notamment 120 sqq.
ÆEt.:
’Ev
est
une
préposition-préverbe
attestée
dans
diverses langues. De *en- on ἃ v. lat. en, d'où lat. in, osc.-
8 Evavhos : « qui gite à l'air», hypostase de ἐν αὐλῇ &v, voir sous αὐλῇ,
ἐνδάπιος : «indigène, du pays e (poésie hellénistique et postérieure, parfois prose de l’époque romaine). Ei.: Tiré tardivement de ἔνδον sur 16 modèle
de
—
ἐνδάπιος ἀλλοδαπός,
τηλεδαπός,
avec
addition
du suffixe
346— ÆL.: 11 n’y à pas lieu de chercher à retrouver dans ἔνδον
-ἰὸς (cf.
ἐντόπιος).
ün
composé
d’ailleurs
ἐνδεδιωκότα, voir βίος.
ἔνδιος : «à midi, au milieu du jour » (Hom.,
poètes),
substantif ἔνδιος m. ou ἔνδιον n. «midio (Call., A.R.); en outre ἔνδιος « qui vient du ciel» (Arat. 952), « qui s’élève dans l'air » (AP 9,71) avec ἔνδιον n. « empiacement à l’air libre » (hellénistique,
mais généralement
etc.).
L'iota
est
du
jour,
le
la
maison,
sens
(le
ce
sens
qui
ne
convient
originel
étant
«à
du
ciel,
ἔνδρυον, voir sous δρῦς. ἐνδυκέως accessoire
: adv.
«soigneusement »,
avec
de « gentiment », etc. (Hom.,
la
surtout
notion Od,,
Pi.,
bref plus tard, cf. εὐδῖος.
Alex.); mais aussi «avec continuité, persévérance» (Hp., B. 5,12), c£. Leumann, Hom. Wérter 811 sqq, ; autre
etc.
emploi notable avec ἐσθίειν (Od. 14,109), Adj. n. adverbial ἐνδυκές (Nic., Th. 263, A. R. 1,883), glosé par Hsch.
long
chez
Et.: Issu de *èv δι Ε ! (ἐν-δί ξι-ος, ct. ἐν-νύχι-ος) locatit nom
pour
de
EvBopa, voir sous δέρω.
ἔνδινα, voir ἔνδον.
du
ni
nom
l’intérieur», cf. ἐνδῖνα), ni pour la forme. Donc adv. à rapprocher de hittite andan à côté de anda, lat. endo, indu-, ct. Ernout-Meillet s.u. in,
ἐνδελεχής, voir δολιχός.
Homère
du
(cf. δῖος
Ζεύς).
Terme
poétique et archaïque qui reflète de vieux emplois au sens
συνεχές,
de jour ou de ciel.
εὔνουν, πιστόν, ἐπιμελές. En outre, ρ.-ὃ. ἐνδύκιον * πιστόν, φίλον, ἐμφερές, βέθαιον, ἀπόκρυφον (Hsch.). Voir encore Strômberg, Prefix Studies 90. Et.: On a rapproché ἀδευκὴς « amer », etc. (?).
ἐνδοιάζω, voir δοιοί sous δύο, ἔνδον : adv. « à l'intérieur », notamment « à l’intérieur du corps » (II., Od., trag.), noter aussi ἐνδὸν αὑτοῦ « maître de soi» (Antipho
5,45);
«chez
maison»
soi,
à
la
nombreux (déjà
exempies ZL
au sens
10,378,
de
ion.-att.);
l'adverbe s’emploie parfois avec un cas : Διὸς ἔνδον «chez Zeus » (II. 20,13) avec 16 même génitif de personne attesté
pour ἐν, etc. ; en outre yñç ἔνδον (Ρ]., Pri. 320 d), otc. ; avec le datif chez Pi. Compar. et sup. ἐνδοτέρω (Hp., postclass.), -τάτω (post-classique),
d'où
168
adjectifs
tardifs
(vi®
s.
après)
ἐνδότερος, -τατος.
“EvSov sous 18 forme ἐνδο- sert de premier terme dans quelques composés : dvBo-yevhç (inscr.), -μάχᾶς (Pi.), τμυχος (S.), ἐνδουχία « mobilier » de évBo- et οχία (PIb.), enfin ἐνδομενία même sens (PIb.), ct. μένω, mais avec la variante ἐνδυμενία (Phryn,, pap.) peut-être par étym. populaire avec δύομαι, Dérivés : ἔνδο-θεν (cf. οἴκο-θεν, etc.) + de l’intérieur, de la maison » (Hom.,
fon.-att.), ἔνδο-θι (Hom.,
attique), d'où crétois (Sehwyzer 179 II, 11) dor.); autres formes (Céos, ibid. 766), ἔνδω w.
Enfln,
(dorien,
τθεν
en
ἐνδοθίδιος « vivant dans 18 maison » ; sur 16 modèle de οἴκοι, ἔνδοι (Iesb., dialectales rares : ἐνδοσς = εἴσω à Delphes (ibid. 323 D, 31) d'après
par croisement
Gortyne,
douteux
avec ἐντός a
Delphes,
ct.
339), d'où ἐνδόσθια (LXX)
été
Lejeune,
créé
ἐνδός
Adverbes
en
= ἐντόσθια et ἐνδοσθίδια
(Épidaure, Schwyzer 108,16) — ἐντοαθίδιχα « entrailles ». Il ΩὟ a rien à tirer de la glose ἐνδύλω - ἔνδοθεν (Hsch.). Pour les diverses formes des voir Lejeune, o. c, (index).
Π existe «entrailless
comprennent place
de
adverbes
tirés
un dérivé remarquable, gén. (I 23,806) mais Hsch. et
de
pl. les
ἔνδον,
ἐνδίνων scholies
«Ce qui est à l'intérieur de l'armure ». La
l’accent
est inconnue,
et la quantité
de
l’iota
Incertaine, puisqu'il est possible mais peu probable que 88 quantité longue résulte d'un allongement métrique. Toutefois on a pensé que le suffixe comporte un fota long
et que l'accent du nominatif est ἐνδῖνα .(Vendryes, 15,358
sqq.),
cf. des
dérivés
grecs
comme
MSL
ἀγχιστῖνος
et
en lat. infestinus, Voir aussi Meid, IF 62, 1956, 276, n. 16.
συνετόν,
ἐνεγκεῖν,
ἀφελές,
ἐνέγκαι
ἀσφαλές,
: aoriste
non
γλυκύ,
πρόθυμον,
attesté
chez
Hom.
(mais variante I/. 19,194), usuel en attique (en outre Pi., B, Hp., ete.); quelle que soit la liberté de l’usage, c'est le type
thématique
qui
est nécessairement
le plus
ancien et ἐνέγκαι est analogique de Éveïxas. Aor. passif ἐνεχθῆναι (de dvex-), ? pass. ἐνεχθήσομαι ; pt. m. ἐνήνεγμαι, actif ἐνήνοχα (création attique avec aspirée, mais
vocalisme
tvex- et de l’influence finalement ’Eveyxeïlv
o de type
archalque).
Par
de
ἐγκ, pf. m. ἐνήνεγκται (IG 1* 91), puis sous de ἐνεῖκαι, ἐνήνειγχται (1 11* 1607); et dans des inscriptions tardives aor. ἤνειγκα. fonctionne comme aoriste de φέρω. Sens :
« porter quelque
part ε, l’aboutissement
de l’action étant
nettement souligné. Nombreux préverbes εἰσ-, ἐξ-, κατ-, προσ-, etc., cf. φέρω. Très
croisement
peu
de
sigmatiques,
formes
avec
nominaies
allongement
:
de
: dv-, ἀπ-, δι-,
adjectifs
la
composés
première
syllabe
du second terme, en -nvexñç, Voir sous διηνεκής. Substantif verbal ὄγκος voir s.u. Le thème d'aorlste subsiste encore dans le grec tardif. N a disparu dans le grec moderne, qui présente un système :
présent φέρνω, aor. Épepa. Æt.:
Les formes nominales
dvex-, qui aoriste même
du type -νεκής
supposent
doit reposer sur *a,n-ek-, et tveyxeïv est un
à redoublement jeu
avec
un
bâti sur
timbre
‘a,en-k-,
œ dans
d’où
ἀλαλκεῖν,
év-eyx-: à côté
de
ἀλέξω, voir s.u. Hors du grec on peut rapprocher des mots reposant sur “aen-k-, soit dans le skr. pf. redoublé an-dméa « j'ai atteint » et surtout aur *(a,)n-ek-, dans lit, neë-à, ν, sl. nes-& « porter», skr. ndéati «atteindre », plus loin lat. nancior. Voir Frisk s.u. avec la bibliographie, ErnoutMeillet s.u. nancior, Benveniste,
Origines
152.
ἐνεῖκαι : ind. aoriste ἥνεικα associé au (Hom.,
ion.,
tyr.);
1 y
a trace
de formes
présent
pépo
thématiques
secondaires ou même artificielles analogiques de éveyxeïv (, 19,194, Od. 21,178), ct. Chantraine, Gr. Hom, 1,395 ; avec vocalisme zéro ἥνικα (dorien, Épidaure, Delphes, etc.,
— lesbien ; mais dans les exemples 168 moins anciens il peut s'agir d’une faute d’iotacisme pour ἔνεικα), avec le sub-
jonctif à voycile brève évixer à Cyrène ; en outre création d'un aor. sigmatique 3° pl. εἴνιξαν = ἥνιξαν en béotien (Bechtel, Gr. Dial. 1,285) ; aor. pass. ἐν(ε)ιχθῆναι (Delphes, Épidaure, béotien, Hdt.); pf. ἐνήνειγμαι (Hdt.). Sens : «porter », etc.
que
préverbes
mêmes
les
avec
S’emploie
φέρω et ἐνεγκεῖν : dv-, ἀπ-, εἰσ-, ἐξ-, etc. Sur ce thème 8 été créé un présent
thématique
(Hés., Bouclier 440).
συνενείκομαι
avec
Et.: Aucun rapport étymologique composé avec ἐν, ἐν-εἴκαι, voir ἵκω.
ἐνεγκεῖν
ἕνεκα : (Hom., ion.-att.) ; εἴνεκα (Hom.,, ion.), la forme en éolien est ἕνεκα ou Ëvexa (lesb.) ; le lesbien
ancienne
Evvexæ notamment
dans les papyrus d’Alcée et de Sapho,
à côté de ἕνεκα également attesté, est une graphie éolienne
pour
l’hom.
εἵνεκα.
Les
tablettes
pseudo-
(Od. 17,288,310, parfois dans les manuserits d'auteurs classiques, souvent dans des textes plus tardifs) avec
εἵνεκεν (Hdt., ion.) ; variation -x/-ev, cf. elræ, elrev, etc., voir s.u. ; en outre Évexe (ionien dès 16 1ve s. av.) οἱ Évexav {inscriptions tardives), par croisement entre Evexx et enfln
évexoy
qui
est
obscur,
est
tardivement
attesté en Lydie. Sens : « en vue de, en considération de », avec complément
au génitif, cf. déjà
en mycénien
eneka
igojo « pour 16 cheval ». En grec alphabétique le mot est
généralement postposé. conjonctive oûvexx (de oÜvexev «en vu de quoi, att., etc.) avec 16 doublet même sens (tragiques). D'autre
inscriptions
part,
une
attiques)
Il a été créé une locution οὗ Evexa), exceptionnellement parce que, que» (Hom,, ion.rare ὀθούνεκα (de ὅτου ἕνεκα) préposition
équivaut
à
οὕνεκα
ἕνεκα,
existence est garantie par les inscriptions ne faut donc pas corriger en c{vexæ chez
Résulte d’une fausse coupe
d’expressions
(tragiques,
εἴνεκα
: son
attiques, et il les tragiques,
comme
τοὔνεκα
τουτοὔνεκα, etc. Et.: 1) On a l’habitude d’analyser 16 mot en * Ev-Fexa. Le digamma initial de la seconde syllabe serait attesté par la graphie fréquente elvexæ chez Hom. et par la glose
peu claire οὔφεκα * oùx ἀρεστῶς (Hsch.}, où φ noterait F. On pense alors que le second terme -Fexæ serait issu du radical de (F)exdv « voulant ε, cf. s.u. Mais 16 premier terme est en tout cas obscur : a) selon Brugmann, IF 17, 1905,
1 ëy = «une chose », et *(F)exa(r)
serait une forme
neutre sans autre exemple en grec de { )εκών «en voulant une seule chose » ; 6} Preilwitz, ΟἹ, 17, 1929, 145, reconnaît dans év- la préposition, où l’aspirée viendrait de * Fex-
et dans * Féxæ- l'accusatif d'’un nom racine * Fex- ce qui ost fort invraisemblable ; le sens serait
ἐνετή
d'eïvexæ un allongement métrique. Dès lors on pourrait tenter de voir dans ἕνεκα un adverbe en -x comme κάρτα, σάφα, etc., Correspondant au thème en 8 attesté dans
ποδηνεκῆς
« qui
va
jusqu'aux
piedss,
etc.,
ce
thème
exprimant l'idée de « porter jusque, atteindre » (comparer français moderne
« dans
le but ε) ; cf.
sous éveyxeïv. Voir
Chantraine, Ε. Ph, 1962, 15-22.
ἔνελος
: vebpés
(Hsch.).
On
pense
que lat. inuleus
«faon» s'expliquerait comme emprunt d'Évexoc, Ernout-Meillet s.u, Et.: Incertaine. Niedermann (IF 18, 1905-1906, 78 sqq.) a supposé une interversion de syllabes
voir Anz. dans
Ἐξλενος, ct. ἐλλός, ἔλαφος.
ἐνενήκοντα, Voir ἐννέα.
mycéniennes
donnent de façon certaine et constante eneka. La syllabe finale présente également des variations. On 8 ἕνεκεν
Évexey;
347 —
« en considération
de
la volonté ». H vaudrait mieux voir dans -Fexa un thème adverbial en œ bref ; 2) Ces combinaisons peu satisfaisantes se trouvent encore ébranlées par le témoignage de mycén. eneka. Ou bien, par un traitement phonétique exceptionnel, w est tom-
bé après n en mycénien, ou bien il faut explorer une autre voie étymologique. La forme mycénienne trouve un appui dans les attestations assez nombroeuses de Evexx chez Homère. II serait donc possible de voir dans l’initiale
ἐνεός : adj.
(parfois
écrit
ἐννεός)
«muet»,
parfois
joint à κωφός (Pi., Arist, etc.), e stupide » (PL, etc.). Composés ἐνεοστασίη «état de mutités (A.R.), ἐνεόφρων «stupide » (Panyas.). Dérivé ἐνεότης (Arist.). Et.: Aucune étymotogie, ce qui n'étonne pas pour un mot de ce genre.
ἔνερθε(ν) : adv. partols vépôe (Hom., poètes, dialectales, lesb.);
rares
ἐπένερθε
exemples est
un
chez
Hdat.), dans
hapax
ἔνερθα une
Înser. (dor.,
inscription
d’Argos ; en outre ὑπένερθε(ν) (Hom., poètes) « en dessous, en bas», parfois avec 16 génitif; l’emploi ablatif est secondaire, 341 sqq.
cf.
Lejeune,
Adverbes
en
-Bev, notamment
Autres mots apparentés : ἐνέρτερος et νέρτερος (Hom., poètes)
« qui est en dessous,
avec νερτέριος
inférieur,
sous
terre, mort ,
(tardif) ; superl. ἐνέρτατος (Emp.).
ἕνεροι (Hom., trag.) désigne les morts et peut origine différente, cf. ΕἸ.
Et.: formel
avoir
Enfin une
Pour l’adverbe Evep-0e, νέρθε un rapprochement s'offre avec- Ürep-be, etc. Les formes avec ἐν-
initial sont propres au grec. Hors neriru « sinistro », osq. nertra-Kk « exactement à νέρτερος ; en outre qui suppose un vocalisme zéro région où est couché 16 soleil,
du grec on évoque ombr. à sinistra e qui répondent v. norr. nordr n. « nord » : 668 mots désignent la 16 côté gauche lorsqu’on
se tourne vers l’Est. Autre dérivation dans arm. ner-k‘-in «inférieur » ; on compare également skr. naraka- « enfer ». Mastrelli, δὲ, It. Fil. CL, 27-28, 1956, 274 sqq., constate la ressemblance entre ἔνερθε et ὕπερθε, rapproche ὕπερος et ὑπέρᾷ et insère Evepor en supposant un euffixe -eromarquant une situation. Mais il n'est pas sûr que ἕνερος, qui ne se dit que des morts, n'ait pes une autre origine. On a pensé que ἕνεροι serait une hypostase de ol ëv ἔρᾳ «ceux qui sont dans la terre» (Bezzenberger, BB 27, 174 sq.) ; par contamination le mot ἕνεροι aurait fait créer
ἕνερθε et évéprepoL pour νέρθε et véprepor. Voir aussi Güntert, JF 27, 1910, 49 et Sonrie, ΚΖ 14, 1877, 11. Il n'y a rien à tirer de mycén. enero et enera, ct. Morpurgo, Lexicon s.u, Voir encore Pokorny 765 sqq.
ἐνετή, ἐνετήρ, Voir sous ἴημι,
P ἐνέωρα
—
ἐνέωρα
:
adv.
«en
l'air»,
Baunack, Philoi. 65, 1906, μετ-έωρος selon Baunack.
inscription
de
637 sq. ; composé
Milet,
du type
de
348— 370 — ΚΙ. Schriflen 2, 964), L'éléen ἐνταῦτα s'explique comme arg. ἐντάδε. Sur ἐνταῦθα 4 été créé avec le suffixe locatif
ἐνταυθοῖ
(Homère
qui est plus rare et pas
Evn : f. (ἡμέρα 8,6.) dans des expressions adverbiales au sens de ale suriendemain», gén. ëvne (Ar.), ἔνᾶς (Théoc.), Evap (lacon. chez Hsch.), εἰς Evny (Ar.), τῇ ἔνῃ (Antiphon); et déjà Hés., Tr. 410 ë 1 αὔριον Ec τε ἔνηφιν : la forme en -q: est remarquable et l’hiatus après xe surprend (variante : τ᾽ ἔννηφι) ; en outre avec le pré-
verbe èm, ἐπέναρ ‘ εἰς τετάρτην. Λάκωνες Ei.:
Féminin
du
pronom
qui
se
(Hsch.).
trouve
dans
ëxetvog,
voir s.u.
grec
skr.
des formes
comme
latif.
lOu(t)yevhç,
H
thème
faudrait
poser
un
ou
ie diaiectal
en revanche, fait difficulté. pronominal
anaphorique
hitlite
anaphorique
(on a pensé à celui de “evoc, ἔνη,
eni-) et l’on rapproche arm. and, irl, and «là ». Voir
pour
ἐνθεῖν, voir sous ἐλθεῖν.
Composé
où
l'on
a
vu
comme
second
dvas-,
a
av.
ainsi
avah-
êté
n.
« bienveillance,
interprété
«pourvu
de
aide»;
composés.
On
on a tenté
peut
ainsi
d’évoquer
associer
lat. aveé.
ἀΐτης,
le
Voir
Pokorny
s.u. 77.
: « d'ici», voir ἔνθα,
2 ἔνθινος
: « divin », voir θεός.
ἐνθρεῖν, voir θρόνος.
bienveil-
voir
1 ἔνθινος
ἐνθουσιάξω, voir θεός,
lance », etc. La longue radicale représenterait l’allongement Enfin,
dans
év-,
terme un thème sigmatique *Hoc< &Fos. On a rapproché
des
attique),
une discussion détaillée, M. Lejeune o. c, 386-396.
Obscure.
composé
nécessairement
πρόσθα, etc, Le radical
οἱ acc. sg. ἐνηέος, -éæa (Hom., Hés.), nom. pl. -ἧες, -ἐες (Opp.) «bienveillant, dévoué ». Dérivé êvnein « bienvelllance » (1I. 17,670, Opp.). Vieux mot : l'adj. et son dérivé ne sont employés dans l’Iliade que dans des formules s'appliquant à Patrocle. ,
alors
exemples,
fon. ἐνθεῦτεν, attique ἐντεῦθεν (attesté Od. 19,568) «de là» est un arrangement de ἐνθαῦτα, ἐνταῦθα sur 16 modèle de ἔνθεν. Et.: Le suffixe de ἔνθα est archaïque et se retrouve en
ἐνηής : adj. (10 XIV 1648, épitaphe métrique). Gén.
Et.:
plusieurs
ἐνθύσκει : ἐντυγχάνει (Hsch.); de même ἀποθύ «σ»κεὶν * ἀποτυγχάνειν (ibid.), συνθύξω (ibid.). Et.: On pose Ἐθύχ-σχκει, cf. τυχεῖν, τεύχω ct.
ἐνήνοθεν, voir sous ἀνήνοθεν. ἐνηρόσιον, Voir sous ἀρόω. ἔνθα : adv. «là, alors», également comme relatif « où, lorsque » : anaphorique (noter aussi les tours ἔνθα καὶ ἔνθα, etc.) qui est devenu relatif. Le mot est fréquent chez Hom., usuel en poésie (Pi., S.) et chez Hdt., rare chez Th,, X., ignoré des orateurs : voir Lejeune, Adverbes en -Dev 375 sqq., pour Homère Bolling, Language 26, 1950, 371 sqq. L'adverbe ablatif correspondant est ἔνθεν « de là », également relatif « d'où » ; après Homère l’emploi anaphorique ne subsisto guère que dans les expressions ἔνθεν xal ἔνθεν, elc. (usuel en attique) ; ἔνθεν relatit subsiste (Lejeune, o. c. 378 8q.). Dérivés : ἐνθά-δε «icl» (Hom., ion.-att., arg. ἐντάδε [Schwyzer 105] s’explique par 16 souci de noter l'occlusion du θ) avec la particule démonstrative -ὃς, qui n’a pas dans ce cas de fonction lative (comme le confirme la forme parallèle tirée de ἔνθεν, ἐνθέν-δε « d’icis, Homère, ion.att., etc.); ἐνθάδε n'est jamais relatit, mais concurrence ἔνθα. Sur ἐνθάδε et ἐνθένδε, Lejeune, o.c. 379 sq. Adjectifs rares dérivés de ἔνθα : ἔνθινος « d'ici » (mégarien, SIG 709, ct. pour 19 suffixe ἔνδινα sous ἔνδον ?) ; ἐνθάδιος * ἐντόπιος (Hsch.) également attesté Gp. 12,1,3 ; de ἔνθα, ou ἐνθάδε ? Autres adverbes élargis de ἔνθα, ion. ἐνθαῦτα (Hdt., etc.) constitué sur ἔνθα, comme ταῦτα
à partir de τά, comme τοιαῦτα à partir de τοῖα, etc.
En attique (par atticisme de la tradition, également chez Homère, Zl. 9,601 hapax), se produit une métathèse conditionnée par l'analogie de ἔνθα, d'où ἐνταῦθα (avec passage préalable par ἐνθαῦθα sporadiquement attesté dans l’épigraphie attique, ct. Wackernagel, IF 14, 1903,
Schwyzer,
ἐνθυσκός
Gr.
Gr.
de *dheugh-,
1,708.
: & ἀσφαλός [ἔφαλος Latte] τὸ Spveoy (Hsch.).
ἔνι, voir ἐν. ἐνιαυτός (Homère,
déterminé, (c£.
A.
: m. «année ion.-att,
etc.).
notamment,
Wilhelm,
Hermes
révolue, Le
par
sens
originel
des
textes
32,117)
année »
anniversaire, : à
du
mot
est
épigraphiques
Delphes,
Schwyzer
323 c 48, μηδὲ τᾷ huarepala, μηδ᾽ èv ταῖς δεκάταις, μηδ᾽ ἐν τοῖς ἐνιαυτοῖς, à Gortyne, Schwyzer 179, Χ, 29 : πρὸ t ἐνιαυτὸ ; de même chez Homère, 1|. 19,82, etc, Mais doutes de Emlyn-Jones
G. 45, 1967, 149-166.
Dérivés : ἐνιαύσιος (à Delphes et à Cos -τιος) « d’un an » (Od. 16,454, ion.-att.), «annuel » (Hdt,}, « anniversaire # (IG XIF 5,593, Céos), p.-ê. anthroponyme en mycén., ef. Morpurgo Lexicon s.u. enijausijo ; ἐνιχυσιαῖος « qui dure un an» (Arist., J., etc,) d'après les adjectifs de mesure
en -taïoc ; verbe dénominatif rare ἐνιαυτίζομαι + passer un an» (ΡΙ. Com.), -ἰζω (tardif). Visiblement un composé, dont le premier terme est presque sûrement un nom indo-européen de l'année qui flgure en grec dans plusieurs composés : Sl-evoc à de deux ans» (Thphr.), τρί-ενος (Thphr.), τετρα- (Call.), etc. ; le simple ëvog (Lyd., Hsch.), tardivement attesté est p.-ô. issu des composés ; en outre composé
d'un thème
en
-s τετράενες N. « pendant 4 ans » (Théoc. 7,147), que l'on a corrigé en τετράενον. Ei.: Ge thème *eno- trouve peut-être un appui en grec même dans l'adj. ἦνις (v. s.u.) et hors du grec dans lit. pér-nai «de l'an derniers, got. fram fairnim jera
«ὑπὸ πέρυσι », russe lo-ni (de *ol-ni) « de l’année dernière », ct. Pokorny 814, Doutes de Szemerényl, Sprache 11, 1965,
7-8,
— fait
difficulté.
ἐννέα : nom de nombre «neuf » (Homère, ion.-att,, etc.).
ἰαύω
« dormir,
se reposer » : il s’agirait du repos, de la pause de l'année;
Le digamma intervocalique se trouve attesté dans le mycénien enewo-peza en composition (avec vocalisation
16 thôme du présent ἰαύω ayant été généralisé (ἰαύσω, etc.),
-o
C’est
16 second
terme
MSL
1929, 274
Meillet,
ayant
et
23,
technique
d'ailleurs
Schwyzer,
Gr.
composé
qui
sq., évoque
singulier;
dans
verbal
adjectif
un
fournir
pu
du
même
terme
un
explication
ehez
Gr. 1,424, n. 5, et 448, qui pose un thème
αὐ- (l’iota serait une voyelle 46 composition). Brugmann, JF 15, 1903-1904 87 sqq., 17, 1905, 319 sq. préfère partir de ἐν-ιαύω avec 16 préverbe ἐν- et pense qu'il s'agit du solstice. Autres hypothèses : hypostase de êvl αὐτῷ «au même point » (Prellwitz), ou encore chez'Murrey, J. Hell. St. 71, 1951, 120. Doutes de Szemerényi ἰ, c. Enfin Otrebski, KZ 31, 1967, 225-232, rapproche lat.
aulumnus. Évior : m. pl. « quelques, des poètes avant Ménandre
quelques-uns s, mot ignoré (exception Ar., PI. 867, et
ef. d’autre part ἐνίοτε), apparaît d'abord dans la prose ionienne (Hdt., etc.), puis passe dans la prose attique. Dérivés adverbiaux
: ἐνιαχῇ « quelque
part, quelquefois »
(Hdt., ion.-att.) et -αχοῦ même sens (PI., etc.) avec 19 suffixe de
πολλαχῇ,
-où ; ἐνίοτε
« parfois » (Hp.,
E., Ar.,
prose
attique) sur 16 modèle de &te, ποτέ ; avec la réfection tardive à finale dorienne ἐνίοκα (Archyt.), enfûin ἐνιάκις « parfois» (Sor.) d’après l’analogie de πολλάχις. Evlote subsiste en grec moderne. Ε: On a proposé une étymologle séduisante (cf. (Schwyzer, Gr. Gr. 1,614, n. 4) en tirant ἕνιοι et ἐνίοτε des tours ἕνι οἵ, ἕνι ὅτε = εἴσιν οἵ, ἔστιν ὅτε. Cette étymologie se heurte au fait que ἕνι équivalent de ἔστι ne se trouve attesté qu’au
n'est
peut-être
pas
v°-vi® s. ap., mais l’objection
dirimante,
ἔνι = ἕνεστι
étant
couramment attesté en attique. Autre hypothèse également ingénieuse (cf. Wackernagel, Hellenistica 6, n, 1 =
Kt. Schr. 2,1037, n. 1) : tiré du thème ἕν- de εἷς (ct. all.
einige de ein);
@
ἐννέπω
349—
le psilose aurait
ἐνίπή : ?. +reproches,
une
menaces+
origine ionienne.
(Hom.,- Pi., Opp.)
avec le présent ἐνίσσω « gronder, gourmander » généralement accompagné d’un complément au datif instrumental
comme μύθῳ, ἐπέεσσι, rarement au avec les aoristes à redoublement
sens de maltraiter ; expressifs évéviroy,
ἡνέπαπον, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,648 et 748, Chantraine, Gr. Hom.
1,898 ; t. ἐνίψω
(sert pour ἐννέπω). Déjà chez
Hom. a été créé le présent refait ἐνίπτω (1I. 3,438, 24,768),
qui
est repris
sous 864) pour d'un On
par
Æsch.,
Ag.
590
et voir
d'autre
part
ἐννέπω. Présents dérivés : ἐνιπτάζω (A.R. 1,492, et p.-ê. les gloses d’Hsch. ἐνιπάζων * τύπτων (faute ἐνιπτάζων) et ἐνιπῆσαι * ἀπειλῆσαι, βοῆσαι (aoriste ἐνιπάω ?). a également rapproché le nom de fleuve ᾿Βνιπεύς
(Hat.,
Plb., Str.) si c'est bien «le bruyant,
Et.:
Pour
ce groupe
rapprochement labio-vélaire
évident
finale.
archaïque
de ἐνίσσω
un
le grondant ».
point
est sûr
: le
et ἐνΐπη
impose
une
Ce fait a conduit
Brugmann,
ZF
12,
1901, 31 à évoquer ὀπϊῖπεύω (et ὄπις), skr. desaie « voir », et à raîtacher ἐντπὴ et ἐνίσσω aux notions de « regard méchant, mauvais œil+s, etc. L'hypothèse n’est pas absurde, mais dans l'usage épique rien ne confirme cette vue. Brugmann rattache également à cet ensemble Ypao, ἵψεται
douteux,
«écraser,
endommager » ce
ct. ἵπτομαι.
qui
est
encore
plus
’-m),
de
Formes
191I.
Chadwick-Baumbach
cf,
dialectales ; évvñ ou - par contraction (Delphes, Cyrène), cf. Fraenkel, Gl. 20, 1933, 88 et hevvéæa (Héraclée) où
l'aspiration est analogique de ἑπτά. Nombreux composés. Une cinquantaine avec ἐννεα- ; outre l’exemple mycén. on a chez Hom. : -Botog, -πηχυς,
τχιλοι, ἐννεόργυιος, ἐννέωρος et ἐννῆμαρ (Hom.), contraction de ἐννέα ἥμαρ, ct. Sommer, Zum Zahlwor!t 28 8qq., 33, mais pour *zvFäuæp selon Szemerényi Syncope 107 ; de
ioniens
composés
rares
présentent
premier
un
terme
εἶνα- (de évFa-) : elvé-eteç adv, « pendant nouf ans» (Od.}, clvévuxes « pendant neuf nuits s, nom. pl. (1L.}; compromis entre 16 type évveu- et ἐνα- dans ἐνναετήρῳ « de neuf ans » (Hés., Tr. 436), dans 19 béotien ἐνακηδεκα-
τος (Schwyzer 485). Le thème ἐνα- ἤρυτθ dans 16 nom de centaine dvæ-(ion. εἰνα-)-κόσιοι et dans les dérivés : ἕνατος « neuvième », ion. εἴνατος, dor. ἤνατος, éol. ἕνοτος ; εἰνάκις (Od.) « neuf fois», elvéç « neuvième jour » (Hés., Tr. 810), cf. Szemerényi, Syncope 118-140. Au contraire
ἐννεάς «nombre de neuf, groupe de neuf » (Théoc., etc.). Le mnombre «quatre-vingt-dix» est ἐνενήκοντα (I 2,602, jon-att.) gén. ἐνενηκόντων (Chios, éolisme) : -xovra est 16 neutre pluriel répondant à -xært dans εἵἴκοσι (v. s.u.), cf. lat. -gintä, étément de liaison -n-, cf. πεντὴχοντα,
Le
etc.
premier
terme
est obscur
: Sommer,
Zum
Zahlwort 25 sqq. suppose une assimilation d’un *vavixovre qui contiendrait selon lui *enwp-
(ou
*a,nwœp-?).
Diverses
rétections : hevevhxoyræ (Héraclée), cf. plus haut hevvéa, ἐνήχοντα (Délos), peut-être par superposition syllabique ; enfin ἐννήχοντα (Od. 19,174) : si 18 forme est authentique, réfection d'après évvéæ, ἐννῆμαρ, etc. Ordinal : ἐνενηκοστός (X. [7], H. G. 1,2,1). Et.: Répond à skr. ndva, lai. nouem (avec -em comme decem, septem), got. niun, etc., qui reposeraient sur i.-6. *newy- ou ‘a,ñ-ewp que l’on pourrait retrouver avec 2,
fournissant une « prothèse » dans grec év{(v)éFæ ; prothèse également avec ‘a-en-w- dans arm. inn, grec *év-Faroc, ἕνατος,
etc.
Longue
discussion
chez
Szemerényi,
Syncope
107-118,
dont voici les conclusions. Il part d’un i-e. *newp et admet pour l’arménien inn et 16 grec ἐννέα, non des développements d'une laryngale, mais des prothéses proprement
dites et particulières à ces langues. Tous 168 dérivés et composés reposeraient sur ce radical et
entre
l'époque
mycénienne
et l'époque
homérique
il
serait devenu par syncope évfæ-. En ce qui concerne ἐνενήκοντα, Szemerényi pense qu'un *tvFavaxoyra dont le premier terme serait évFævog ordinal (ct. Szemerényi, Numerals 14-15,89) est devenu ἐνενήκοντα par analogie des formes en -hxovra et assimilation. La géminée de ἐννέα. pose d'autre part un problème sans solution : hypothèses de J. Wackernagel, KZ 28, 132 eqg. = KI. Schr. 1, 614 sq., Ward, Language, 24, 1948, 50, Szemerényi, le.
ἐννέπω : parfois ἐνέπω (Hom., trag., Pi., alexandrins), aor. ἐνι-σπεῖν, impér. ἐνίσπες, etc., avec 18 préverbe sous la forme êve- (Hom., alex.) à côté de l'impératif 29 pers.
plur.
ἔσπετε
(épique)
de “Evorete,
fut. ἐνισπήδω
(Od.
ἐννέπω
—
5,98), ἐνίψω (1. 7,447, etc.) ρ.-ὃ. pour *évéjo, ct. Chantraine, Gr. Hom, 1,443; enfin présent refait ἐνίπτω (Pi., P. 4,201, Nonn.) par confusion avec ἐνίπτω « blâmer », voir sous évimñ. Sens : eraconter, annoncer, proclamer », ef. H. Fournier, Les verbes « dire », 47 sq. Terme archaïque du vocabulaire noble. Le mot comporte 16 préverbe ἐν(ef. Et.). En outre avec un second préverbe devant ἐν- :
350— Ar.
[lyr. et dor.]),
terme
rare et p-ê.
comme ἄχθος, πλῆθος, etc.; hypothèse sur la fonction de l’aspiréo, Benveniste, Origines 189. Par une réfection
peu claire la forme usuelle est ἐσθῆς, -ἦτος f. « vêtement » (Od., ion.-att., etc.), qui semble
surtout usitée
au
sg. et
avec un sens collectif ; dor. ἐσθάς (Pi, P. 4,79,253), ace.
ἐξ- (Pi.), παρ- (A.R.), προσ- (Pi., trag.). L'archaïsme du terme est confirmé par l’absence de formes nominales,
hellén. ἐσθήν (SIG 1215, Myconos); Schwyzer, IF 30, 1912, 443, part de * Feoro-täv-, nom de qualité tiré de l'adj. verbal * Fec-roç et suppose que le 6 est analogique
l'absence de formes simples et de composés avec d'autres
du neutre ἔσθος.
préverbes que ἐν- : exception προσεψιά fsic) πρόσαγόρευσις (Hsch.), p.-ê. pour πρόσεψις. Il y ἃ toutefois un adjectif verbal, ἄσπετος, voir s.u, et probablement θεσπέσιος, θέσπις, voir s.uu. Pour ἐνόπη, voir s.u. Et.: L'impératif ἔννεπε calncide exactement avec lat. inseque (voir Ernout-Meillet s.u.), à quoi se rapporte peut-être inguam (?). Pour le -vy- on peut poser un allongement métrique de graphie éolienne (Chantraine, Gr. Hom. 1,100) ou un traitement éolien de -vo- (Lejeune, Phonétique 110). Les aoristes ἐνι-σπεῖν et ἔσπετε présentent le vocalisme zéro. Forme nominale à préverbe *en- dans V. irl, insce « discours » de *en(i)sk"-iä. Le radical simple, “sek®- se trouve bien attesté, mais pas en indo-iranien : V. gall. hepp « inquit », lit. sekù, sèkfi « dire », avec 16 thème
dérivé à vocal. o, lit. sakaü, sakgÿli «dire», v. sl. soëiti «indiquer » ; en outre, en germanique, v. isl. segja, v.h.a. par réfection sagên «dire», etc. Voir Pokorny 897-898.
ἐννεσίαι, voir sous ἴημι.
De ces thèmes sont tirées des formes verbales dénomina-
tives seulement au pf. passif ἤσθημαι, surtout participe σθημένος (ξ-} « vêtu » (Hdt., E., grec tardif), d'où 168 substantifs ἐσθήματα (le sg. est tardif) « vêtements » (trag., Th.) et plus tardif ἔσθησις f. attesté au pl. (Ath., Aci. Ap.), notamment au datif ἐσθήσεσι (Str., etc.). Avec le suffixe
*-my
on a un dérivé
ἐννότιος, voir νότος.
Hdt.) +vêtements, manteaux», éol. ἔμμα (Alc.), ct. γέμματα * ἱμάτια (Hach.), crétois Εἶμα (Schwyzer 179, IIT, 38) mais avec ie doublet féminin, gén. ξημᾶς (ibid. V, 40), cf. γνῶμα, γνώμη, etc. Une trentaine d’adjectifs composés en -uov correspondant à εἶμα, ioniens ou poétiques : ἀνείμων (Hom.), εὐείμων (Hom.), κακοείμων (Hom,, etc.), μελανο- (Hipp.) et μελανείμων (Æsch.), etc.
Sur ἔμος = εἶμα voir s.u. Un développement important a été déterminé par la création du diminutif surtout employé au pluriel εἰμάτιον, qui est attesté à Andanie (Schwyzer 74,17), à Céos avec 9,13,15).
(SEG.
a ἔννῦμι
(Od. probablement graphie attique), mais 85 pers. pl. impf. καταείνυον (II. 23,135) ; passage à 16 flexion théma-
tique -εννύω en attique récent ; aor. inf. ἔσ(σ)αι, -ασθαι ; fut. ἔσίσ)ω, -ομαι (mais déjà chez Ar., Cav. 891 ἀμφιῶ, analogie des futurs en -c& ?). Parfait moyen : εἶμαι, ἔσσαι, 85 ag. ἐπίεσται (Hat. 1,47 oracle), mais εἴται (Od. 11,191 à corriger en ἕσται ?), dor. eluévoc, pl-q.-pt. ἔστο, ἕεστο, v. sous Etf.; en attique forme refaite : ἠμφίεσμαι, ἤμφιεσμένος, aor. pass. part. ἀμφιεσθείς (Hdn. 1,10,5). Sens : « vôtir » et au médio-passif « se vêtir, être vêtu ». Le verbe simple n'est employé que chez Hom. et 2 fois chez les trag. Généralement attesté avec des préverbes : ἐπι(Hom., X.) et ἐφ- (A.R., Théoc.), κατα- (Hom.) et κατ(Opp.), περι- (Hom., Hés.). Le composé usuel est ἀμφιέννυμι, Qqui est le substitut de ἕννυμι en ionien-attique, et qui a pu recevoir un second préverbe : ἀπ-, ἐπ-, x&Ta-,
περι-, ὑπ-. Pour 16 présent tardif ἀμφιάζω, ἀμφιέζω, voir sous ἀμφιάζω. Les dérivés nominaux sont divers, mais leur succès a été
Inégal. “Eavég « vêtement » est une vieille forme mycénienne et épique
dont
l'étymologie
n’est
plus
sentie,
voir
s.u.
Avec le suffixe thématique issu de -τήρ, le féminin (ou pluriel neutre) γέστρα (= Féorpæ corr. de γεστια) * ἔνδυσις, στολή, ἱμάτια (Hech.), ef. Latte s.u. Autres féminins de nom d’agent, mais de type courant : dérivés à préverbe : ἐφεστρίς, -ἰδος « manteau » (X., grec tardif), ἀμφιεστρίς « vêtement, couverture » (Poil. 6,10, 7,61). D'autres groupes nominaux présentent une beaucoup plus grande Iimportance : ὅσθος n. « vêtement » (JI. 24,94,
IF
%,
1909,
766 À 2%), ἡμάτιον
par
330 = KI.
2, 1025,
tique 208) le mot est toujours (inscriptions,
prose)
(Wackernagel,
assimilation
Schr.
et en grec
à Cyrène phénomène
un
à
grâce
Toutefois,
survenu
d'iotacisme
évvuje, -Upor : fon. εἴνῦμι, -ὅμαι ; Homère
assez bien attesté
81 pluriel εἵματα (Hom., poètes,
elua n. surtout employé
la graphie ë& (Schwyzer
@
dialectal constitué
Lejeune,
Phoné-
écrit ἔμάτιον en attique postérieur.
Sens
: « man-
teau » (pièce d’étofte jotée sur la tunique) « vêtement », etc.
Une douzaine de composés : ἱματιο-θήκη (IG II* 1672), «μίσθης (Érétrie, Delphes), -πώλης (Critias, etc.) et d'autres plus
tardifs.
Les
glossaires
donnent
la
parfois
forme
εἷματο-. Dérivés : diminutifs : ἐματίδιον, -Ἰδάριον (Ar.), Verbe dénominatif : ἐματίζω « vêtir+ (pap., NT), etc., avec 19
dérivé ἵματισμός (et parfois eluæriaués, ct. Schwyzer 74, Andanie ; 675, Arcadie) Plb., NT,-pap., etc.).
« vêtement,
habit », etc. (Thphr.,
Le verbe composé usuel en attique ἀμφιέννυμι à son dérivé en -uæ propre : ἀμφίεσμα « vêtement » (déjà ionienattique, Hp., PL.) mais ἀμφίεσις est tardif, de même que ἀμφιεσμός (D.H. 8,62) var. pour ἀμφιασμός, οἵ. ἀμφιάζω, De ce groupe important, il ne reste guère en grec moderne
que ἱμάτιον. Et.: Le présent ἕννῦμι, εἴνῦμι repose sur * Fec-vü-yu : le traitement -vv- de -ov- en attique surprend : peut-être s'agit-il
traitement
du
normai
de
ce
groupe
en
attique
récent, cf. Lefeune, Phonétique 105. Il répond exactement à arménien z-genum « s'habiller ». L'indo-iranien et le hittite
possèdent un présent radical athématique skr. vdsle 4 s'habille », hitt. impér. act. 2e pers. pl. ves-ten, ind. prés. moy. 3° sg. ve-ta. Ce présent est conservé dans l'hom. eluon de * Fec-uau, mais l'accent du part. εἰμένος montre que
le thème
Gr. Hom.
fonctionns
comme
parfait,
ef. Chantraine,
1,297. Le germanique a un causatif got. wasjan.
— Certaines
formes
nominales
doivent
être
anciennes.
Pour ἑανός, voir s.u. Eluœ se retrouve dans skr. vds-man-
351 —
évrea Ce qui est important,
ce sont 168 composés
épiques
et
En revanche, le grec ne possède pas de dérivé pourvu d'un
parfois poétiques avec ou sans géminée : ’Evvociyatog épithète de Poséidon (Hom., alexandrins); ᾿Εννοσίδᾶς id. (Pi.), s'il existe un nom δᾶ- « terre », cf. Δημήτηρ, dont on rapproche le nom de divinité probable mycén. dat.
suffixe comparable à celui de lat. uestis. La forme γεστία
enesidaone
chez
Baumbach 191, ᾿Ενοσίχθων id. ([Hom.); en outre elvoctφυλλος « qui agite son feuillage » en parlant de montagnes (Hom.) : les graphies ἐνν- οἱ elv- s’expliquent par un
«vêtement »,
n.
Féctpæ
8kr.
dans
correspondants
des
ἃ
väs-Ira- n. « vêtement #, m.h.a. wes-ler « robe de baptême s.
Hsch.
est douteuse
et a été corrigée
Florpæ ; 19 βεστόν introduit B 539 est énigmatique. 11 est tentant de voir dans
Latte
par
par Latte
en
Hsch.
en
chez
“w-es- une forme élargie de
la racine attestée dans lat. exué, induô. Voir Ernout-Meillet
sous uwesfis et sous exuë.
ἐνόπαι : f. pl. « pendants d'oreille », voir sous êri. ἐνοπή : f. « bruit de voix, appel » (Hom., Pi., Corinn. 655 P., Ἐ. dans lyr.), notamment dans les batailles de l’Iliade « cris à et « appels » des guerriers, joint à κλαγγή, à
μάχη. Dans la poésie tardive (AP 6,163) équivaut presque à combat. Voir Trümpy, Fachausdrûcke 154 sq. Terme isolé, sans dérivé et qui dans l’emploi n’est jamais pourvu d'épithète. Certainement archaïque. Et.: Le rapprochement avec ἐννέπω ne va pas pour le sens. Π vaut mleux poser *tv-For-ñ, racine *wek# de ἕἔπος, ete. Pour le préverbe, cf. ἰαὶ. in-uocô, v. pr. enwackëmai « nous appelons *.
: «anclen»
par
aillongement
16 second
métrique
e fait
difficulité,
(Chantraine,
Gr.
cf.
Chadwick-
Hom.
1,100).
Et,: Obscure, On poso souvent depuis Pott Ἐέν- ξοθ-τις, ef. ὠθέω (en outre ἔθων et ἔθειρα). Mais un groupe -θ-τ-ο devrait, dans une formation ancienne, aboutir à “στι-, cf. πύστις à côté de πεῦσις et rien ne prouve que év- soit ici le préverbe; enfin le témoignage du mycén. serait
contre un radical Fob- ; on pourrait poser un thème évod'ailleurs inexpliqué. Toutefois on observera que 168 composés à premier terme év{v)out- sont seuls homériques,
qu’ils sont du type τερψέμθροτος et qu'ils peuvent comporter comme premier terme un thème apparenté à ὠθέω. Le nom d'action ἔνοσις, d'ailleurs rare et posthomérique,
serait donc issu des composés avec Les noms d'action en -orc 64,94-06.
ἐνοσι-
: cf. J. Holt,
ἐνσχερώ, voir ἐπισχερώ. ἐνταῦθα, ἐντεῦθον, voir ἔνθα.
ἐνοργειάς, voir sous ὀργή. ἕνος
où
opposition
à
«nouveau », vieux
ἔντε, voir ἔστε.
mot utilisé dans des expressions toutes faites pour désigner des
magistrats
ou
des
récoltes
de
l'année
précédente
(attique, Thphr. ; mais BGU 806 [LSJ] est écarté par Szemerényl, Sprache 11, 1965, 8, n. 32) ; il existe d'autre
part en atlique une formule vn xal véæ (σελήνη) «l'ancienne et la nouvelle (lune) », c'est-à-dire le dernier jour du mois
lunaire ; ἕνη (sle, par psilose ionienne ?) n’est attesté que dans les Jours d’Hésiode, v. 770 pour désigner le premier
jour du mois (?). El.:
Vieil
adj.
1.-e. avec
vocalisme
e ‘senos.
En
grec
il ne subsiste que dans des formules toutes faites et d'autre part, ne se dit jamais de la vieillesse (on emploie en ce
cas le terme originellement expressif yépov). L'adjectif est attesté en ce sens d'« ancien » dans arm. hin, lit. sénas, skr. δάπα-, celt. v. irl. sen, germ. v. l'année précédente»; en hitlite seneô pour désigner le déclin, le l'hiver, etc.), cf. Benveniste, BSL
norr. sina f, «herbe de zena- s'emploie comme décroît (de 16 lune, de 50, 1954, 33-34, Le sens
de « vieux » par opposition à « jeune » s'observe dans le domaine occidental de l'indo-européen, en celtique, en
germanique (sineigs = πρεσθύτης),
en lituanien, en outre
dans av. khana-. En latin l'adjectif expressif seneæ ne sert que pour exprimer l’idée de « vieux » par opposition à «jeune s, mais pour senescô, etc. voir Benveniste, l.c. Ce type d'emploi doit être une innovation. Voir ErnoutMeillet
s.u.
senex,
et
W.
Porzig,
Festschrift
Debrunner
343-349. Evours
: f.
«secousse,
ébranlement » (Hés.,
Th.
681,
849, E., Hel. 1363 iyr.) ; personniflé “Evvoorg avec géminée (E., Bacch. 585). Mot très rare. Dénominatif : ἐνοσίζεται *
τρέμει, σείεται (Gyr.).
ἔντεα
: pl. n. «équipement » en
général
(avec
νηός,
δαιτός p. ex.), mais le plus souvent «armes défensives » (Hom., lyr., alexandrins), le sg. une fois (Archil. 6, Bergk). Comme premier terme de composé : en mycén. p.-8. eledomo, si c'est ἐντεσ-δόμος, mais elowoke ne pourrait être évoqué ici (Bader, Composés du type demiourgos, 8 25); en outre ἐντεσιμήστωρ * ἔμπειρος ὅπλων (Hsch., une autre glose donne la variante ἐντεομήστωρ) et ἐντεσιεργούς épithète de mules (1]. 24,277) compris depuis l’antiquité « qui travaille dans des harnais ». C’est à tort que Nauck a voulu corriger en ἠνυσι-εργούς « travailleuses ε, cf. Theoc. 28,14 et évûte, correction améliorée (?)
par W. Schulze, Q. Ε. 158 sq. en ἐννεσιεργούς. Le rapprochement proposé par Patzer, Hermez 80,321 avec
l'aoriste tardif
ef.
LSJ
analogique de ἐτέλεσα, ne donnerait pas tion ; mais voir Strunk, Nasalpräsentien
plus 117.
Comme
%vecæ
(11° B.
av.,
second terme de composé
(Pi.), Pas de dérivés Fachausdrücke 79-81.
A côté d'Évreæ
nominaux.
existe un verbe
sous
de satisfac-
seulement
Voir
&vo)
χαλκεντῆς
aussi
dénominatif
Trümpy,
ἐντύνω
(où la quantité de l’u s'explique par un suffixe *-y°/,-), aor. inf. ἐντῦναι (Hom., poètes). Autre présent très rare ἐντύω (IL. 5,720, Thgn. 196). Sens : « équiper, préparer » (un repas, un équipage, etc.), 811 moyen 4 80 préparer ».
Ce verbe est apparemment un dénominatif de Evtex. On 8 pensé que 88 flexion en -ὔνω était due à l’analogie de ἀρτύνω (Porzig, Salzinhal! 338). On a également supposé un substantif *évris qui se comporterait à l'égard de ἔντος comme χλειτύς à l’égard de κλεῖτος, πληθύς à l’égard de πλῆθος. D'une manière plus générale, un présent en
ἔντεα
—
nasale peut s'observer à côté d'un thème en s: cf. κῦδος
κυδαίνω, κάλλος[καλλύνω, etc. Π
apparaît
enfin
que
le prouve notamment général de « préparer,
cette
famille
de
mots,
comme
352 — {Schwyzer, Gr, Gr. 1,631) ; durïa le 688 présent on pourrait songer à un thème en nasale élargi par s, cf. ἀτρέμα et
ἀτρέμας.
16 verbe évrüve, comporte 19 sens équiper » et que l’emploi de ἕντεα
Ἐνυάλιος
: nom
d'un dieu de la guerre,
souvent
pour désigner les armes défensives résulte d'une spécialisation. Et.: Obscure. Si l'on admet un suffixe -roç (?) ou «τῦς (7) on peut rapprocher la racine “sen- qui figure au
associé au cri de guerre, et dont les Anclens se demandaient
vocalisme zéro dans ἀνύω, et au vocalisme e dans Évapæ, αὐθέντης. La psilose ne fait pas difficuité.
192 et on lit à Argos, vne s. av., ’EvuFdMog (BCH 58,
ἐντελέχεια : f. terme philosophique créé par Aristote «achèvement,
réalisations,
« puissance ». Composé
par
opposition
tiré d'une
formule
à
δύναμις
ἐντελὲς
ἔχειν
(ct. νουνέχεια, συνέχεια, etc.) mais la forme même du premier terme ἐντελ-, s'agissant d'un thème en 8 ἐντελές, en dénonce le caractère récent et probablement arbitraire,
peut-être d’après l'adjectit
ἐνδελέχεια
ἐντελεχῆς
(mss
« continuité ». D'autre
d'Aristote,
Fhphr.,
part
Philon)
déjà s'il faut le confondre avec Arès : il s’agit certainement à l’origine de deux divinités différentes (Hom., etc.). Le mycén.
1934,
sq.).
Enuwarijo,
Voir
Nilsson,
cf. Chadwick-Baumbach
Gesch.
Gr. Rel.
1,519
sq.
(IL, etc.), p.-8. hypocoristique et ᾿Ενυεύς
roi de Scyros
(I 9,668).
Ei.: Pas d’étymologie. préhellénique.
Nom
de divinité probablement
ἐνῴδιον, voir sous οὖς. ἐνῶπα
: seulement
dans
κατενῶπα,
κατ᾽
κατένωπα (1], 15,320, Orph., L. 132,464,
de » avec le génitif. Issu de ἐν-ὦπα,
ἐνῶπα
ou
Epigr.) « en face
où J'accusatif ὦπα
indique bien l’antiquité de la formation. Dérivés adverbiaux : ἐνωπα-δίως « en face, face à face »
(Od. 23,94), ἐνωπα-δίς (A.R. 4,851), ἐνωπαδόν (0.8. 2,84).
Evrepa, voir ἐν. ἐντεσιεργός,
forme
noms de dieux ou de personnes : "Evudæ f. déesse guerrière
et
8α., I1I,
138
la
En outre ’EvuaÂlZ, nom d'une tribu à Mantinée (7G V 2,271), ᾿Ενυάλιον nom d’un temple (Th. 4,67). Autres
l’adv. ἐντελεχῶς (mss de PL, Lois 905 e) constituent toujours des fautes de la tradition à corriger en ἐνδελεχής, ἐνδελεχῶς : voir Diels, ÆZ 47, 1916, 200-203, W, D. Ross dans son commentaire de la Mélaphysique Z, 245 A. J. Festugière, Révélalion d'Hermès Trismégiste 188, n. 6 et 257 sq.
a
Il à été créé un adj. ἐνώπειος « en face de » (Alc., LXX, pap.) surtout au neutre comme adv. et préposition avec
Voir ἕντεα.
le génitif ἐνώπιον
« en face de, face à face ε, etc. (Æschin.,
ἐντολή, voir 1 τέλλω.
Théoc.
ἔντος, voir ἔντεα,
κατενώπιον (hellén. et tardif), En outre pl n. ἐνώπια «face d'un mur » (?) (Hom,, I!. 8,435), « visage » (Æsch., Suppl. 146); au sg. ἐνώπιον « façade » (Délos 115 s. av.).
ἐντός, voir ἕν,
22,152,
Datif
isolé
pap
ἐνωπῇ
et
inscr.
«en
face,
hellén.
ἔντυβόν
: sendive,
chicorée
amère»
(Geop.,
Graeca,
1958,
d’après les adverbes
en -ÿ comme σπουδῇ, etc. Un génitif ἐνωπῆς n'apparaît que chez Nic., Th. 227. Le simple ὠπὴ est également
etc.),
emprunt au lat. intubus, cf. ἵντυδος (Gal.), ἴντουθος (Ps. Dsc.); le latin semble emprunté lui-même à une langue sémitique, André Lexique, 170, et O. Hiltbrunner, Lalina
postérieurs),
ouvertement » (Il 5,374),
peut-être simple réfection de ἐνῶπα
ἐντροπαλίζομαι, voir τρέπω, τροπή, ἐντροπή.
et
alexandrin
(Suppl. Voir
(A.R.,
Nic.)
539) ἐπωπή aussi
mais
Hom.
à περιωπή
et ZÆsch.
« poste d’observation ».
μέτωπον,
πρόσωπον
et,
pour
l'étymologie
sous ὧψ.
174-177.
ἐνώτιον, voir sous oùç. ἐντύνω, ἐντύω, Voir ἕντεα. ἐξ : devant consonne èx (èy, ἐχ, par assimilation, ct.
ἐντυπάς
: adv, IL. 24,163 & δ' ἐν μέσαοισι γεραιὸς |
Lejeune,
ἐντυπὰς ἐν χλαίνῃ κεκαλυμμένος. Sens déjà incertain dans
les
l’antiquité,
voyelle
mais
16
scholiaste
comprend
«strictement
enveloppé, de sorte que la forme du Corps ressorte ». La
glose d’Hsch. est, confuse : ἐντετυπωμένος, ἐγκεκαλυμμένος τὸ πρόσωπον τῷ ἱματίῳ À κεκυφώς, le mot est repris avec 16 même sens A.R. 1,264, 2,861 ; en outre Q.S. 5,530 avec le complément ἐν κονίῃσιν.
Dérivés : ἐντυπαδία * ὅταν τῷ ἱματίῳ τὴν χεῖρα πρὸς πρόσωπα κατειλημμένος στήσῃ (Hsch.), fautif selon Latte ; dénominatif pf. ἐντετύπασται «est enveloppé» (BSA
16,107 Pisidie).
Et.: Dérivé de τύπτω, τύπος qui peut exprimer la notion de relief ; écarter l'hypothèse de Kurschat chez Preliwitz, reprise par Boisacq. Les adverbes en -ας sont rares
Phonétique 281) chez Hom.,
dialectes
autres
s’oppose
que
ion.-att…, etc. ; dans
l'ionien-attique,
ἐς (thess., crét.,
à ë&
arc.) devant
devant
consonne,
ce qui résulte d'un traitement phonétique mais le béotion a généralisé è même devant voyelle et le chypriote
emploie ë& même devant consonne. La préposition (gén., mais aussi datif en arcad. οἱ chypr.) signifle « hors de, de l'intérieur de » et se distingue en principe de ἀπό + venant der; ἐξ a joué un grand expressif, servant entre
l'aboutissement
rôle comme préverbe, souvent autres emplois à exprimer
de l'action (Schwyzer,
Gr.
Gr. 2,461
sq.
avec la bibliographie). De ë& est dérivé l’adv. et secondairement préposition avec le génitif #w « dehors, hors
de»
(Hom.,
ion.-att.,
adverbial, cf. εἴσω, &ve,
etc.), avec
addition
etc. ; d'où ἔξωθεν
de
} -ῷ
« du dehors,
— dehors » (ion.-att.). Doublet (analogique de πόθεν) ἔξοθεν (Stesich., Ibyc.), comparatif et superlatif ἐξωτέρω, -τάτω. Ἔξω
ne semble pas se prêter à fournir un premier terme
de composé. On ἃ toutefois cru trouver ἔξω dans un terme
attesté sans
mycénien
ekosowoko
exemples
en grec alphabétique
voir
sous
termes
οὖς), des
aucun
(pour laconien
ἐξωθάδιον notamment
tardifs
techniques
Rares
contexte.
médicaux : ἐξωφάκαι « espèce d’hémorroldes qui ressemblent à des pois chiches»s (pdxoc), ἐξώγλουτοι, ou noms d’animaux, comme ἐξώκχοιτος, nom de poisson. Diverses formes dialectales bâties sur ἔξω ou ἐξ : ἐξεῖ " Bw (Hsch.) avec une finale de locatif, cf. èxet, etc., crétois ἐξοι également locatif, cf. oïxor d'où ἔνδοι, etc., ἔξος (Delphes
SIG
244,
I1,,43;
Cyrène
SEG
9,!1)
d'après
ἐκτός. Sur ἔξουθα et Efcon, voir Lejeune, Adverdbes en -Oev 329,356. Le suffixe adverbial -τὸς (cf. ἐντός, lat. inlus) ἃ également fourni une dérivation. De ἐξ a été tiré ἐχθός forme phonétiquement
attendue
généralement ἐκτός,
(locr,
delph.),
mais
plus
tiré de 18 forme &x de la préposition
{Hom., ion.-att,, etc.). Sens : « dehors, hors de *, etc. De Extég sont tirés les adverbes ἔκτοθι « hors de » (IL, A.R.), ct. οἴκοθι ; Exto-Bev (Hom. Hés., Hp.); (Od. 14,277). C'est
(Od., trag.), cf. οἴκοθεν et ἔκτοσθεν ἔκτοσε «dehors», avec mouvement tardivement qu'a été constitué le
substantif ἐκτόττης « absence » (Gal. 10,54). Du thème de ἐχθός sont issus ἔχθοι « hors de » (épidaur.), c£ ἕξοι ; ἔχθω = Ec (delph.). En composition ἐχθοδαπός
« étranger,
ennemi » (Pergame, 11° s. après, d'après
ἀλλο-δαπός, mfluencé par ἔχθος, ἐχθρός), ἐχθός-δικος «δίκα « procès avec un étranger» (arcad. 1115 8, av., IG V 2,357). Et.: ἜἙ ἃ des correspondants exacts en italique, lat. ex, 0sco-ombrien &, et en celtique comme préverbe, irl. ess-, geul. ex- (en irl. la prép. est ass); 16 baltique et 16 slave présentent un i- obscur : v. sk, is, iz, lit. 13, 12, Cf. Ernout-
Meillet s.u. exæ, etc. ; Wackernagel, ΚΖ 33, 1895, 38 βαᾳ. = Ki. Schr. 1,717 pose comme i.-6. non “eks, mais *eghs;
cependant, cette hypothèse n'est nécessaire ni pour ἐχθός,
ἐξαυσ-τήρ
353—
Adjectit ordinat : ἔχτος « sixième » (Hom., etc.), Héraclée
Ἐέκτος (Schwyzer 63) ; adverbe ἑξάχκις οἱ ἑξάκι « six fois » (Pi., ion.-att, etc.), ct. πολλάκις,
Dérivés nominaux (Ph., etc.), cf. δεκάς,
etc.
: ἑξάς, -&Boc f. «nombre six» etc., avec le dérivé ἐξαδικός ct.
Szemerényi, Syncope 119 8g.; éEtrnç m. «coup de εἰχ » aux dés (Épigr., Poll.), avec βόλος 8.6., enfin ἑξᾶς, -ävrog m.
nom
de
monnaie,
calque
répondant
à
lat.
sextans
(Arist, Hsch.) avec ἑξάντιον (Épich. 10). Noter enfin l'obscur ξέστριξ χριθή * À ἐξάστιχος. Κνίδιοι (Hsch.) qui reste inexpliqué; on y a vu une forme ancienne à *ke- initial, cf. Ernout-Meillet s.u. sex ; on à supposé aussi
que 16 mot reposerait
suf Ἐἐξ-στριξ
cf. Schwyzer,
Gr.
Gr. 1,269 et Bechtel, Gr. Dial. 2,607. Et.: On est amené à poser *sweks dont l'initiale a pu se simpiifier, soit en "s-.soit en ‘*w-. Ainsi pour *seks, lat. sex,
got.
saihs,
skr.
dans grec FhéË,
gds-;
pour
*weks,
arm.
FéE tforme confirmée
vec,
*sweks
par 16 mycénien,
galloïis chwech. L'ordinal oppose de même skr. sasthd-, lat. sex-lus, got. saihsta à grec ἔεχ-τος et gaulois suexos (avec une dérivation différente). Pour les formes en *-lo-, on se demande si elles reposent sur *sweks-to- ou *sweK-to-. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,590,595 et Szemerényi, Numerals 77.
ἔξαιτος, Voir αἴνυμαι,
ἐξαίφνης, voir αἴψα. ἔξαλος
: adj. « qui sort de la mer ν, épithôte de poissons
(Emp. 117, où on pourrait voir un composé de ἄλλομαι), # hors de la mer » (hellén. et tardif). Le mot figure comme variante mal attestée Od. 11,134 = 23,281.
Ei.:
Hypostase
Leumann,
composé
Hom.
de
#
Wôrier
ἀλός. 55,
Hypothèse n.
24,
serait Issu de la variante
ἐξάντης,
qui
arbitraire de pense
que
le
homérique.
voir sous dvra.
ef. plus haut, ni semble-t-il pour ἔσχατος (voir s.v.). Voir
ἐξαπίνης
aussi ἐχθρός, etc.
(Hom.,
ŸÉ : nom de nombre «six». Un digamma attesté
en
dorien
(Schwyzer
62,20,
initial est
Héraclée;
320,9,
Delphes et en Crète), en pamphylien et dans les tablettes mycéniennes
(voir plus loin) ; noter hèx (sic) ποδῶν
dans
1G I*, 372,175. En composition le mycénien a la graphie we- dans wepeza;
attique ἔκτπους
(1G
!F* 313)
consonne
la forme
usuelle
déjà
attestée
chez
Hom. est ἑξα-, cf. ἑξά-ετες (Od. 3,115); en attique ἐξαδάκτυλος, ἑξά-μετρος, ἑξά-μηνος, ἐξά-πηχυς, ete., οἱ notamment ἑξα-κόσιοι «six cents» (et ἐεξακάτιοι à Héraclée),
avec
un
ἑξή-κοντα
(FeEnx-
œ analogique
Schwyzer
de ἑπτα-,
τετρα-.
Mais
13 A Sparte, 83 B Argos)
a un y grec commun comme πεντήχοντα (la forme serait analogique si j'i.-e. était bien *s(w)kskont comme pourrait le
prouver
Numerals
arm.
vat‘sun,
5-6), etc.
m.
iri.
chez
sesca,
cf.
Pi,
Hdt,
parfois
Hp.,
les trag.) ; grec
adv.. « soudainement » en
hellénistique
attique,
mais
et tardif aussi
ἐξάπινἄ (d'après les adverbes en -x). Adj. dérivé ἐξαπίναιος (Ηρ., X., Pib., CaH.) avec l’adv. -αἰως (Hp., Th.). Ei.: Fait penser à ἐξαίφνης, Mmais reste obscur. On 8 évoqué ἄφαρ, ἄφνω (Stromberg, Prefix Studies 56) qui sont loin.
et ἔξ- ποὺς (ΡῚ. Com.),
ἐκ-δάκτυλος (inser.) et ἐγ-δάκτυλος (inscr.). Devant voyelle on 8 ἐξ-, cf. hom. ἑξῆμαρ mais ἐξέτεα (F. 23,266, 655) peut recouvrir un éx-Fétec. Devant
jamais
Alc.,
et éol. -&ç,
: dor.
ἔξαστις,
-ἰος
: f. «borduie»
d'un
tissu,
«frange »
(Samos 1ve s. av.), notamment au pl. « étoffe effrangée, charpie » (médec.) avec ὰ graphie ἕξεστις chez Gal.
18,2,791. Mot ionien.
Et.: Terme technique peu clair. L'explication par *ÉE&v-aT1ç, Nom verbal de ἐξανίστημι avec apocope et perte de ia nasale, n'est pas satisfaisante,
Plutôt nom d'action
de Ἐξξ-άττομαι, cf. sous ἄττεσθαι « attacher la chaîne au métier», Forme archaïque présentant 16 traitement -στις de -τ-τις (cf. πίστις, etc.) et non l'extension analogique de -σις.
Szemerényi,
ἐξαυσ-τήρ, Voir sous 1 αὔω.
ἐξαυτῆς
—
ἐξαυτῆς, voir sous αὐτός. ἐξ-εράω
: pr. « verser à terre » (Ar., Ach. 341, Guêpes
354— Et, : Terme juridique archaïque, de *éx-Fokvä apparenté à Ἐἐκ- ξελνέω 4 chasser », cf. εἰλέω 1. Pour l’accentuation oxyton, v. Wackernagel-Debrunner, Philol. 95, 1942,
993, D.) « vomir, évacuer » (Hp., ion.-att.), aor. ἐξήρᾶσα ; (NT), -ἐρᾶσις dérivés tardifs ἐξέραμα «vomissure» « bavure de couleur * (pap.). Sur le grec moderne ξερνῶ, Byzantion «vomir»s voir Grégoire-Goossens, ἐξέρασα
178 sq.
13,399 eqq.
ἔοικα, ‘“Eoixæ reposant au duel ἐίκτην ;
Autres formes constituées avec d'autres préverbes : ἀπεράω « vomir, répandre » (Æsch., Ag. 1599, avec tmèse, Thphr., Str.), plus ἀπέρᾶσις (Thphr, Plu.). En outre : δι- (Plut.), avoc διέραμα «entonnoir, passoire » (Plu., pap.) et p.-ê. διάραμα « passage » (pap.), κατ- (Str., Plu.) ; κατεξ- (Art.), puet- « transvaser » (Plu., médecins), auv«verser ensemble » (Arist., Ath., variante chez Isocr. 5,138). Le simple ἐράω figure chez Hsch. : ἐρᾶσαι * xevésoo ; création de grammairien plutôt qu’archaïsme. Et.: Se fandant sur une scholie d’Ar., Guêpes 993
(ἐξεράσω * εἰς τὴν γῆν μεταβαλῶ, ἔρα γὰρ À γῆ), Debrunner, IF 48, 1930, 282 explique 668 verbes de façon très plausible
comme dénominatifs de épa «terre» : ἐξερᾶν « verser à terre » Mais le sentiment du rapport avec le mot Épa, devenu
hors d'usage, s’est perdu.
:
adv.
«en
au sens local ou
tardif);
temporel
suite,
la
à
ligne,
successivement »
hellén.
(Od., ion.-att., grec
ἐφ-εξῆς, lon. ên- (ion.-att… etc.),
καθεξῆς
et
(Ev.
Lue. 1,3, Plu, Æl.); d'autre part ἑξείης (, Od.), ἐφ-, καθ-εξείης (Orph., Opp.) ; enfin éEav dans divers dialectes doriens
(Schwyzer
227,
Théra,
290
Tous
Rhodes).
ces
mots ont ie même sens. Et.: Ces adverbes proviennent d’un substantif affecté d'un & issu de ἔχεσθαι «s'attacher à, suivre». Il existe d’autres formes de même sens bâties directement sur ἐχ-
avec d'ailleurs un suffixe -ες : ἐπεχές,
ἐπεχεῖ,
ποτεχεῖ
(voir sous ἔχω). Le détgil des faits reste obscur. 'Εἰξῆς est certainement une forme de gén. et ἐξαν (où la quantité de l'alpha est inconnue) un accusatif. Selon Schulze, Q.E.p . 293 il s’agirait d'un subst. Ἐξξᾶ, gén. ἑξᾶς ; on pourrait le comparer à δόξα εἰ δόξα est ancien. Bechtel, Lexilogus pose après d'autres un adj. “éËéç qui pourrait se situer à côté d’adjectifs en -cos comme λοξός, Aucune de ces explications ne rend compte du doublet hom, ἐξείης qui pourrait être un génitif féminin d'un adj. Wieroç, peut-être dérivé de ἔξις attesté dans la glose ἑξεῖα * τὰ ἑξῆς (Hsch.). H serait possible comme le voudrait F. Solmsen, Beiträge 240 de voir dans ἑξῆῇς une contraction de ἐξείης, mais en ce cas c’est ἐξαν qui reste à part.
Foux-es cf£. Debrunner, Mus. Helv, 2,199 et Chantraine, Gr. Hom. 1,517-518; moyen dans la langue épique :
ἔωετο, ἤικτο. Int. ἐοικέναι et εἰκέγαι (att.). Participe εὐκώς (ZI 21,254, att.) et ἐοικώς (Hom., ion.-att.), 7, εἰκυῖα (Hom.,
Ii. 18,418 eloumvix est p.-ô. à corriger) et ἐοικυῖα
(att.), n. εἰκός et ἐουκός ; le rapport entre ces diverses formes reste mal assuré : on peut estimer que εἰκώς et εἴξασι (selon Leumann analogique de ἴσασι) reposent sur
* Fe-Fux- avec vocalisme zéro (cf, M. Leumann, Celtica 3, 1955, 241 qui croit que hom. ἐουκώς recouvre * Fe-Fux-Féç [mais
ἐουκώς
se trouve
également
attesté en attique]) ;
qui pourraient être des formes sans redoublement ou avoir perdu la voyelle initiale par aphérèse de la première syllabe, cf. Bechtel, Gr. D. 3,93. Selon Rix, Münch. Slud.
Sprachwiss. 19, 1966, 103-113 οἰκώς, οἴκασι seraient réfections de elxdç, εἴξασι et olxæ une extension logique et douteuse. Hors du pf. il existe quelques formes isolées et sûres : f. εἴξω (Ar, Nu. 1001) et p.-8, impf. elxe
des anapeu
(I
18,520, mais voir sous elxœ).‘Sens : «ressembler à, sembler »
(avec
l'infinitif);
impersonnel
«il
sembles
convient » t « il semble bon » (voir plus loin xpocetxhç).
Rares
emplois
avec
préverbe
d’où
«il
τὸ εἰκός et
: ἀπ-
« différer
de », ἐπ- « conventr », προσ- « ressembler », rœp- « ressembler »
(tardit). Il
existe
des
présents
de
sens
factitif.
Sapho, etc., ἐΐσκω « rendre semblable » (Od.), â » (II. Od., Sapho),
avec
prop. infinitive
Chez
Hom.,
« comparer
« supposer
que,
penser que » (Hom.) de * Fe-Flx-axc ; lorsque la métrique n’admet pas de F initial, on a posé ἐ- ξίσκω (Chantraine, Gr. Hom. 1,217), impf. ἤισκε (eubstitut de *t-Fé-Fioxe, ou #({F}axe avec augment long). Quelques exemples d'un présent ἴσκω (de * Flxoxw), seul. impt. ἴσκε, part. ἴσκοντες, loxoucæ
(IL.
« rendre
16,41,
19,203),
Od.) d’où
semblable,
«imaginer, «conjecturer
juger
semblable,
inventer»
avec
faussement»
confondre »
λέγων (Od.
(Od. 22,31,
d’après 19,203) « conjecturer » (Simon.); enfin chez les Alex, 116 sg. ἴσκον, part. ἴσκων, etc. « diro » par fausse interprétation d'Hom.
Autre verbe de sens factitif εἰκάζω, lesb. ἐικάσδω, aor. εἰκάσαι, etc, pt. p. ἤἥκασμαι (ξέ-} « représenter par une
ἐξιστων, voir sous ἱστός
image,
déduire
d’une
comparaison,
conjecturer » (ion.-
ἐξονομακλήδην, Voir sous ὄνομα,
att.). Diverses formes à préverbe, surtout ἀπ- «représenter, Comparer » (ion.-aît.) ; en outre &vr-, ἐξ- «adapter,
ἐξουλή : f, acc. sg. (D. 21,44), pl. (And. 1,73), mais
représenter », ἐπ- « conjecturer », xæt- « Comparer », προσ« assimiler à » ; sur la valeur d’aspect des préverbes dans ces mots, v. J. Brunel, Aspect verbal 71,155,174,184.
habituellement au gén. dans l’expr. ἐξουλῆς ôlxn « action en
éloxc, avec le substantif elxév, ete, : (Hom., ion.-att…, etc.), vieille forme de parfait sur (F)é(F)oux ; chez Hom. tracès d'alternances Extrov; pl.-que-pt. 3° sg. ἑῴκει, épique duel ἐῴκεῖ semble reposer en définitive sur Ÿ (#)-Fé-
on 8 également pensé que ( )εικώς était une forme à vocalisme e sans redoublement, Hät. a olxé, οἴκασι, οἰκώς
ἐξετάζω, voir ἑτάζω, ἓξἢς
ἔξω, voir sous ἐξ.
dépossession »
κατουλᾶ.
torme
de
droit
attique.
Voir
aussi
Dérivés nominaux : outre l'adj. verbal εἰκαστός « cCompa-
—
355 —
rable» (S.) avec εἰκαστικός « qui concerne la représentation » (PI.), 11 existe des noms d'action : εἴκασμα (Æsch.)
Le
et
ἀπ-είκασμα
«représentation », εἰκασμός
(PL.)
« représentation,
et ἀπ-
comparai-
« conjecture » (tardif),
εἰκασία
son, conjecture » (X.,
Plu., pap.) et ἀπ- « représentation »
tépyn problème
soutiennent,
se
hom.
pose
de
savoir
si,
comme
cCertains
dix&ç et l’ion. rare œlxñç reposent sur
un vocalisme zéro *à-Fuc- ou si comme on l’attend, c’est une altération de &-Feux- : en ce qui concerne 1], 22,336 voir Chantraine, Gr. H. 1,38. Doublet ἀεικέλιος (Hom.,
(ΡΙ.}; sur les dérivés en -σία, v. Chantraine, Formation
poèëtes), αἰκέλιος
83-86. Nom d'agent εἰκαστῆς m. (Th. 1, 138). L'ensemble de εἰκάζω et des termes qui s’y rapportent
ἀεκήλιος). Dérivés plus fréquents : derxeln (Hom.,
passage
le
illustre
de
sens
du
ressemblance »
«image,
à celui de « comparaison » et « conjecture ». Il est malaisé de trancher si εἰκάζω est bien un déverbatif comme on l'enseigne souvent ou un dénominatif tiré du
thème en nasale que l'on a dans εἰκών. La base *weik- ἃ fournit d'importantes formes nominales. 1. εἰκών, -ὄνος f. (ion.-att., accusatif Feuxévx en chypriote, Masson, ICS, n° 276), les acc. sg. εἰκώ, pl. elxoûs parfois attestés chez Hdt. et poésie att. sont des réfections d’après ἀμείνω, etc., plutôt que l’atiestation d’un vieux thème en s. Sens : «image, représentation ε, notamment une statue ou une peinture, parfois « image, comparaison » (ion.-att.), 16 mot désigne dans les papyrus
un signalement. Dérivés elxévrov généralement diminutif (hellén. et tardif) et -lStov (tardif), εἰκονικός « qui (hellén. et tardif), εἰκονώδης reproduit, représente» (Gioss.). Verbe dénominatif εἰκονίζω « décrire » (tardif), dit notamment d’où εἰκόνισμα
dans les pap. à propos de signalements ; «imago» (S., Fr. 573, etc.), εἰκονισμός
« description, signalement » (Plu., pap.), εἰκονιστῆς + fonctionnaire chargé d'établir ce signalement » (pap.). 2. Avec un vocalisme zéro, Hom., 168 poètes et l’ionien
adj.
un
attestent
AP),
semblable » dans
«rendre
(d'où
ἰἱκελόω
doublet
εἴκελος
«semblable»
ἵκελος
avec
un
plus rarement attesté (sauf chez Hom. où les deux formes sont
également
composé
dans
second
comme
employées)
et
θεοείκελος
(Hom.),
terme
de
(Hom.),
ἐπιςείκελος
xpoc- (Hdt.) et quelques termes tardifs ; le vocalisme elest secondaire, soit par analogie avec εἴκω, soit par allongement métrique chez Hom. (ef. Leumann, Hom. Wèrier 306,
n. 76). Pour ἀεικέλιος, voir ci-dessous. 8. Il existe un ensemble cohérent de thèmes en 8 tous composés : ἐπιεικῆς (Hom., ion-att.) avec ἀνεπιεικῆς (Th., etc.), μενοευςῆς (Hom.), deuchs (Hom., ion., etc.). Tous ces termes expriment non l'idée de ressemblance mais celle 49 convenance, eic., avec un sens intellectuel et moral :
μενο-εικῆς «désirable», οἵ, sous μένος ; sur mycénien wejekea, « en bon état » (?), voir Chadwick-Baumbach 188,
mais aussi Ruijgh, Études $ 351, Les deux autres adjectifs présentent une beaucoup plus grande importance. ᾿Εἰπιευκής, Comme le parfait ἐπέοικε, à reçu un sens normatif « convenable, raisonnable, équitable » (par opposition à δίκαιος qui exprime l’application stricte de la loi), « modéré », avec l’adv. ἐπιεικῶς qui présente des valeurs correspondantes. Ce développement
notable
est souligné
par
l'existence
du
substantif
ἐπιείκεια (ion.-att.), qui désigne une qualité morale « équité, modération, indulgence ν, etc. Verbe dénominatif
le
ἀικία
(att.,
tortures.
Plb.,
Verbe
(Thgn.,
E.) même
etc.)
«mauvais
dénominatif
sens (voir aussi sous traîtement,
: ἀεικίζω,
Hdt.),
outrages,
-ομαι
(Hom.)
et αἰκίζω, τ-ομαι (ion-att.) «maltraiter, outrager, torturer », etc. (déjà Od. 16,290 parfait passif κατῇρκισται), d'où αἴκισμα (trag, Lys.), αἰκισμός (D., Ctés., LXX) et αἰκίστρια f. « qui torture » (Suid.). Le thème en 5 qui figure dans ἐπιευκῆς et dans deuxñhg ne se trouve pas expliqué. Il n’existe en tout cas aucune trace d'un inanimé
*eïxoc, Ἐεΐκους,
Faut-il
retrouver
un
thème en 8 ancien dans 168 formes de εἴκων du type εἰκώ, elxoûs ? Ou supposer que ces formes en 8 sont en
rapport
avec le participe parfait ? 4. Une dernière formation
dans
nominale
consiste
le
participe pf. neutre elxdç, -ôTog, qui connaît des emplois comparables à ceux de ἐπιεικῆς : ε16 vraisemblable, le probable,
le
raisonnable,
εἰκότα καὶ δίκαια. Ainsi,
un
de
groupe
la
Adv.
l’équitable»,
εἰκότως
notion
sémantique
c£.
Th.
5,90
&
est
issu
(ion.-att.).
d'image,
de
ressemblance
relatif
au
monde
intellectuel
et
moral. Pour PIl. v. Willms, Elxdv eine Unt. z. Plutfonismus, 1935, Et.: Une base Feix- est assurée par le chypriote ξεικόνα et par la métrique homérique. Mais il n'y 8 aucun rapproche-
ment vraiment plausible dans d’autres langues i.-e.
ἐόλει : corr. de Boeckh, Pi., P. 4,233 (voir sous εἰλέω). De cette forme les Alexandrins ont tiré un plus-que-parfait
ἐόλητο
« être entouré,
pressé », voir A.R.
3,471,
Moschos
1,74.
ἔορ : θυγάτηρ, ἀνεψιός ; ἔορες * προσήκοντες, συγγενεῖς (Hsch.). Et.: Vieux mot qui répond à skr. svdsar-, lat. soror, germ., got. swisiar. Semble venir d’un dialecte à psilose,
puisqu'il n'y a pas d'aspiration. Le mot indo-européen doit comporter dans la première syllabe le thème *swe-: voir Ernout-Meiliet s.u. soror. En grec, l’archaïque Éop 8 ôté
éliminé par le terme nouveau ἀδελφῇ. Il n’a plus, au moins dans la glose, qu'un sens vague.
ἔοργα, parfait de ἕρδω, voir s.u. ἔργον. ἐόργη : 1. glosé par τορύνη (Poll. 6,88, 10,98), avec 10 dénominiatif éopyñoœ (ibid.). Hsch. fournit la glose ἐοργίζεταν * τορυνᾶται, comparables
chez
Ælius
éépyn
γὰρ Ÿ τορύνη ; indications
Dionysius
(voir Erbse,
p.
118).
Formes parallèles : edépyn (Poll., IL. cc.), εὐεργία (Hsch.), εὐεργέτις, τ-ιδος (EM 728,34). Le sens est donc « cuiller ». A rapprocher du verbe dérivé ὀργάζειν «pétrir » (att.) et d’un emploi de εὐεργής comme épithète du pain chez
tardif ἐπιεικεύομαι (LXX ; aucun lien sémantique étroit avec ἐπιείκελος). À émieuchc s'oppose avec préfixe négatif ἀεικῆς + affreux, qui ne convient pas, outrageux » dit chez
ἔργον, ἕρδω, etc. L'image est celle de travailler la pâte
Hom.
de
comme
coups,
etc. La tragédie
Adv.
ἀυκῶς
la
peste,
hapax
du
destin,
d'un
gémissement,
attique a quelques
I. 22,336
el αἰκῶς
de
ex. de alxñç.
(S., ΡΙ.
Com.).
Andromachos (Gal. 14,38,9). Et.: Il s'agit sûrement d’un
terme
en français, dans l'allemand
issu de *werg-,
de
Telg wirken, etc. La
structure de ἐόργη peut s’expliquer, soit par une prothèse *é-Fopyä, soit par un redoublement * Fe-Fopyä. Ἐϊέργη,
ἐόργη εὐεργέτις,
— etc., sont
des
doublets
créés
par
étymotogie
populaire.
ἑορτή
att.)
: (Od.,
ioniennes,
inscriptions
et ὁρτή par
fête s. Rares composés du
(Hdt,
hyphérèse)
type φιλέορτος
(E.). Dérivés assez peu nombreux
: adj.
dans
parfois «fête
les
religieuse,
(Ar.), dvéoprog ἑορταῖος
(D.H.),
ἑορτώδης (J., Ph.), toptixéc (pap.), tous tardifs. Dénominatifs plus importants : ἑορτάζω (att., etc.) et ὁρτάζω (Hdt.) « célébrer une fête », avec διεορτάζω (Th.). Divers dérivés de forme attendue : éépræorc (PL), d'où l'adjectif -ἄσιμος (J., etc.), ἑόρτασμα (LXX), ἑορταστῆς «qui célèbre une fête» (Poll., Max, Tyr.), ἑορταστικός « qui convient à une fête » (P1., Lois 829 b, etc.). Anthroponymes tirés de éoprñ, voir Bechtel, #. Personennamen
522,
L.
Robert,
Noms
Indigènes,
284.
356 — d'un adverbe (1) *éx-av-(c)oû apparenté à Ἐῤπαν(α)σσεύομαι « S'élancer l'un après l’autre», ci. ἀνάτασυτος, où-Bny, etc.; selon Ehrlich, Rh M. 63,10 ἐἐπασσυ[τό]Tepog avec superposition syllabique. Plutôt
de
Ἐἀγχύτερος
et
ἀσσοτέρω
Seiler,
Sieigerungsformen
Philol.
70,387,
évoque
(Risch,
44);
contamination
Wortbildung
Baunack
l’analogie
de
son
87, côté
de ἐγγύτερος.
ἐπαυρίσκομαι : plus rarement ἐπαυρίσκω, aor. ἐπαυρεῖν, τέσθαι, fut. ἐπαυρήσομαι « toucher, atteindre, goûter à, profiter de » (Hom.,
Hp., trag., Plb.), souvent avec un
sens ironique, cf. Il 1,140 ἵνα πάντες ἐπαύρωνται βασιλῆος. Autre
présent
hapax
3° sg. ἐπαυρεῖ
(Hés.,
Tr.
419),
et
aussi (Tr. 240) avec la varlante ancienne et fautive ἀπηύρᾶ, cf. sous ἀπούρας. Nom d'action rare ἐπαύρεσις « fruit, jouissance » (Hdt., Démocr., Th.). Avec un autre préverbe
“Ἑορτή, ἑορτάζω subsistent en grec moderne.
ἀπαυρίσκομαι « se nourrir de » (Hp., Nat. Puer. 26).
Et, : Apparemment nom verbal en -r&, le mot fait penser
Et.: Inconnue. Si un rapprochement avec εὑρίσκω était possible, il serait satisfaisant pour le sens. Tentative chez
à Épavog, ἔροτις (v. ces mots). On suppose un nom à redoublement * Fe-Foprä. L'aspiration initiale n’est pas expliquée. Voir
Frisk.
: m., fls de Zeus et d'Io qu'’elle ἃ mis au
touché Io (ἐπαφή, ἔφαψις, ἐπαφάω) mais Î1 s'agit apparem(Hés.,
Tr. 493 ἐπᾶλέα
λέσχην). Sens ancien et traditionnel 4160 portique ensoleillé », ce qui est satisfaisant en admettant un allongement métrique de l'alpha, cf. sous ἀλέα, Bechtel, Lex.
129 a voulu retrouver l'adj. #Ahç + serré », mais : 15 ἁλής 86 dit de personnes, de choscs, non d’un lieu ; 2916 préverbe
êx- ne se justifie pas en ce cas ; 3° la lecture ἐπ᾽ ἀλέα avec ἐπ᾽ au sens de «en plus» n'est guère piausible dans 16
ment d’une étymologie populaire, cf. Wilamowitz, Glaube 1,246, n. 2. Voir aussi Vürtheim, Aischylos Schutzflehende
80-41. ἔπαφος,
-ov : épithète
: conjonction
que, comme,
ἔπαλπνος, voir sous ἄλπνιστος. ἐπάντης, Voir sous ἄντα.
ἐπαρετέω : « utiliser », dit de bétail κτήνη, de bateaux πλοῖα, d'employés, etc. (pap., 115 s. av.). Tiré de ἀρετή au sens d'«utilité, service», avec &m:- comme dans ἐπιχει-
ρέω, etc. : pl nom des soldats de la ligue arcadienne
(X., Hell. 7,4,33, etc., Ephor.) ; il s’agit de troupes d’élite=
ἐπίλεκτοι D. S. 15,62. Même thème dans ies anthroponymes ᾿Ἐπ-ήριτος (Od. 24,306), Μετήριτος (lon.), Πεδάριτος (arc., lac.), dans l’adj. νήριτος (voir s.u.). Thème ἀρι- (avec allongement de la première voyelle dans les composés)
4 compter s, V. sous ἀριθμός ; ἐπι- comme dans ἐπίλεκτος, ἐπι-λέγειν « choisir », etc. cf. M. Leumann, Hom. Wôrter 247.
de
la
vigne
de
sens
incertain
(pap.). Probablement pourvu d'une ἁφή, d'une prise, accrochée (?7), ct. Moulton, J. Hell. Stud. 35, 1916, 65. ἐπεί
contexte.
Ἐπᾶριτοι
Gr. 1,709, n. 3.
monde au bord du Nil (Æsch., Pr. 851). Nom grec d’Apis (Hat.). Le mot est rapporté par les anciens (Æsch., Suppl. 17 et 45, Pr. 849 sqq.) au fait que Zeus aurait
ἐπαινή, Voir sous αἰνός, : épithète de λέσχη
Gr.
Ἔπαφος
tés, voir &, ë.
ἐπαλής
Schwyzer,
causal
parce
de sens temporel
que » (Hom.,
est peut-être
issu
du
et causal
ion.-att,
sens
+ après
etc.) ; le sens
temporel,
toutefois
il
s’observe déjà chez Homère ; parfois déjà chez Hom. sans valeur vraiment subordonnante. Thessal. ôxet (BCH
59, 1935, 56 sqq.). Volontiers souligné par une particule :
ἐπεί τε (Hom., Hdt., Milet), ἐπεὶ δὴ (Hom., la valeur de 8h y est toujours sensible, ct. J. Wackernagel, Sprachl. Unt. 31 8q.) et ἐπειδή (ion.-att.) ; dans l’épopée on trouve également
ἐπεὶ % «car vraiment », autres particules plus
rares : &px, γε, τοῦ ; avec la particule modale ἐπεί xe (Hom.), ἐπεὶ ἄν et avec crase ἐπήν (Hom., parfois attique), et à partir du 1118 s. av. ἐπάν ; l'ionien a aussi ἐπεάν (Érétrle, Hät.). Voir Schwyzer,
Gr. Gr. 2,658, Bolling, Gl. 38, 1969,
18-38, Knebel, ibid. 38-43. Et.: De êz-el ; à ἐπί(() répond ôx(l) en thessalien, Pour le second élément, cf. el, donc un thème non relatif. ὲπείγω,
τομαι : prés. « presser,
pousser, hâter » (Hom.,
ion.-att.), impf. ἔπειγον (Od.), ἥπειγον (Pi., S.); au moyen «se presser, se hâter ». Les thèmes autres que le présent sont peu
usités : aor. actif ἥπειξα
(Hp., Æp.
17,
ὲπασσὐτεροι * (parfois au s@. -τερὸς) «1'ἢ près de l’autre, l'un après l'autre » (Hom., Hés.), chez les Alex.
Plu.), passit ἠπείχθην (Th., PL.), fut. ἐπείξομαι (ZÆsch.), pf. ἤπειγμαι (J., etc.). Formes à préverbes : ἐξ-, xpo-,
également au sens de « répété ». Composé ἐπασσυτεροτριδής
auv-
486 succédant rapidement » (Æsch., Ch. 426). Et.: Τ s’agit apparemment d’un comparatif en -tepos. D'après Sonne, KZ 13,422 et Brugmann, Rh. M. 53,630,
attique. Hdn.
οἱ surtout
Rares
κατεπείγω
qui
est la
Gr. 2,436 cite comme
dérivés
nominaux
(J., Plu., Luc.) avec ἐπείξιμος
: ἔπειξις
forme
usuelle
en
éol. ἐποίγω. «hâte,
urgence »
« pressant » (P. Oxy. 581,
— 115 s. après) ; en outre ἐπείχτης « quelqu'un qui presse e ou « hâte » (ÆM 356,34) avec ἐπεικτικός (Sch., I. 11,165) ; ἐπειγώλη e hâte » (EM 356,34). Anthroponyme ᾿Επειγεύς déverbal
comme
τεύς
suffixe
le
16,571), (I, remarquable.
et suffixation en -:3- comme lisme e du suffixe pas
étant
« faire
Od. (Od.,
-θε. Mastreili, S?. { fil. class, 27-28, 1956, 272 sqq. cherche à dégager un suffixe comparatif *-er-, *-ero-.
Autre
hypothèse
chez
Mastrelli,
qui associe en outre ἔπερθα, alb. epêrë « qui et, certainement
à tort,
ἕπερος.
poètes tardifs) et ἐπεσθδολέω (Lyc., Max.). Composé : pour -βολὸς voir sous βάλλω, pour ἐπεσ- voir ἔπος ; seul exemple du vocalisme e du suffixe sigmatique dans ce mot 155 terme
ἐπέτοσσε
de composé.
: aor. sigm. = ἔτυχε,
avec
16 part. nom. sg.
m. ἐπιτόσσαις « atteindre κ (Pi., P. 4,25, 10,33). ΕἸ : Inconnue,
cf. Sehwyzer,
Gr.
Gr. 755,
n. %
ion.-att.,
ίανοο
synizèse
de
ne,
H.
etc.),
7,99
souvent
ἐπηετανὸν
Hés.,
dit,
γὰρ
semble-t-il,
Éxeoxoy,
de
Herm.
113,
provisions,
d’eau
qui coule,
cf.
etc.
Pi., alex.).
Grundr.
115 1,285, Schulze, ÆI. Schr, 74,
Φ
:
ἐπήρεια orateurs,
attique
Arist.,
etc.)
menace » (Th.,
traîtement,
«mauvais
f.
surtout
employé
en
prose
nouv.
et postérieure.
Dénominatif
:
ἐπηρεάζω
«menacer»
(Hdl.),
traiter » (attique) ; on a en arcadien (Buck,
« mal-
Greek Dialects,
ne 19) ἐπηρειάζω avec la diphtongue -er- attendue mais avec un -»- difficiie. Dérivés : ἐπηρεασμός défini par Arist., Rh. 1378 b «empêchement aux volontés d’autrui, non pour son avantage, mais pour contrarier cet autre »; avec -αστῆς (Sm., papyrus), -αστυκός +insolent » (Com. Adesp. 202, etc.). Ces termes subsistent en grec moderne avec un sens
au
sens
passif
« qui
peut
être
une inscription arcadienne
du 1v° 8. av. pourrait
courtoisie+,
(grec commun
doublet postérieur ἐπήτεια f. (A.R. 8,1007).
-&-) non étymologique mais analogique de
ἐπ-, xat-hxoog, -ἡμοιδός, etc. Mais cf. aussi sous ἀδολέω.
: f. « bordage de préceinte ou plancher (?)
donner
à croire que 1 Ἢ ΠΘ repose pas sur &. Voir èpec-ymAeiv.
atteint» (A.R. 3,1272). Substantif ἐπδθολᾶ f. «part» (Lois de Gortyne 5,50), cf. ἐπηδολή * μέρας (Hsch.) et ἐπηδολίᾷ ‘ συνηδολίᾷ (EM 357,29) avec ἐπᾷδολέω Pi., Paean 6,182. Formation comparable dans κατηδολή * τὸ ἐπιδάλλον (E., Fr. 614, 750) avec κατηδολέω (Nic.). D'où ἤδολον dans ἥδολον ἧμαρ * καθὸ ἀπαντῶσιν elç ταὐτὸν À εὔκαιρον, ἱερόν (Hsch.), οἵ. Call., Fr. 767. Et.: Noms verbaux de ἐπι-, κατα-βάλλω avec un -ἡ-
ἐπηγκενίδες
suffixe
Et.: Suppose un adj. *êr-nphc et semble pouvoir se rattacher à &peln, ἄρος (voir sous ἀρείη). Mais l’éla dans
ἐπήβῤολος : « qui atteint, qui obtient, pourvu de, mattre (Od.,
du
affaibli.
ἔπεφνον, voir θείνω. de»
long
ἔπηλυς, voir ἐλεύσομαι.
l.c.
(IL. 2,275, A.R., AP) avec ἐπεσδολίη « injure » (Od, 4,159,
de
vocalisme
ἐπηλυγάζομαι, ἐπῆλυξ, voir ἠλύγη.
ἐπεσβόλος : « qui attaque avec des mots, qui injurie »
servant
avec
π.1.
étréprepa : μείζω, καὶ ὑψηλότερα (Hsch.), p.-ê. taute haut»,
:
chez Brugmann,
: « bélier », voir elpoc.
en
H faut
êté proposé avec alel, αἰών est impossible, mais on peut penser que le mot signiflait d'abord « qui dure toute l'année», cf. (Fjétoc, ἐπ-έτειος, etc. L'n- peut être analogique comme dans éznéodég, ou recouvrir un -tmétriquement allongé. Quant au suffixe -œvo-, il se trouve en alternance avec -αλ- dans ἔταλον, οἵ. Benveniste, Origines 45. Analyse un peu différente et compliquée
ἔπερθα : (Alc. 208 L.P.), κατέπερθε(ν) (Ale. 357 L.P.). Fait sur ἐπί d’après le modèle de ἔνερθα, -Oe, ὕπερθα,
se trouve
remarquable.
Æt.: Il est naturel dans ces conditions de chercher dans la direction d'une idée de durée. Le rapprochement qui a
Buck, Greek Dialects, n° 61) « imposer » (?). Sens incertain et étymologie ignorée; voir des hypothèses dans le commentaire de Schwyzer et l'index de Buck,
sous ἕπερθα,
seulement
«abondant»
ἐπενπέτω : impér., ἐπένποι opt. (Élide, Schwyzer 409,
ὑπέρτερα.
est un archaïsme
Hés., Tr. 607) adjectif épique de sens apparemment vague
ἐπενήνοθε, voir ἀνήνοθε.
pour
mais
ἓπηετανός
Étrerra, ἔπειτε(ν), voir elra.
Érepos
σανίδες, etc. Le voca-
ἀγκῶνες ; 2) que nous n'avons pas d'attestation de ce mot dans la construction navale.
faive aller ».
céder,
dans
remarquer d'autre part : 1) qu’une forme “&yxôves n'existe
Εἰ.: Rien de sûr. Brugmann, IF 29, 1911, 238 sqq., encouragé par l’éolisme ἐποίγω cité par Hdn. rapproche
οἴγνυμι « ouvrir », lesb. ὀείγην en posant 19 sens
ἐπήτριμος
357—
ἐπήρετμος, voir sous ἐρέσσω. ἐπητής, -ou : m.
(Od.
13,832, 18,128), ἐπητέες f£. n.
pl, (A.R. 2,987, cf. Fraenkel,
Nom.
ag. 1,32, n. 2, Lobeck
corrige ἐπήτιδες) «courtois, gentil, bienveillant, sage ». Nom d'action ἐπητύς f. (Od. 21,306) « bienveillance, cf.
Benveniste,
Noms
d'aclion
66;
avec
le
Et.: Vieux terme obscur. Wackernagel, Spr. Uni. 42, n. 2 évoque ἔπω, répondant à skr. sdpali « soigner, s'occuper de, honorer ». Il faut admettre un élargissement
dans un bateau » (Od. 5,253 hapax). Et.: Apparemment, ce qui recouvre les ἀγκῶνες ou *äyxéves (?), qui seraient les membrures du bateau ;
-n- comme dans ἐδη-τύς et une psilose.
hypostase avec allongement de l'initiale du second terme
pluriel « serré, l'un sur l'autre » (J[. 18,211
ἐπήτριμος
: adj.
employé
presque
uniquement et 552,
au
19,226,
—
358—
A.R.), au sg. chez Opp. et Q.S., au sens de « serré, fort », etc.
W.
Opp. a également πανεπήτριμος (C. 3,172). Et.: Le sens est vague eL n'apporte qu'un faible appui
638,39
ἐπήτριμος
Schulze,
uincô
Q. Ε.
oùx
495,
n.
ἐπιεικτόν *
!,
où
qui,
s'appuyant
vixduevoy,
« vaincre », got. weihan,
sur
EM
rapproche
lat.
ν. irl. flehim
« combattre ».
à l’'étymologie des Anciens, reprise par Bechtel, Lex. s.u.,
et qui tire l'adjectif de ἤτριον « chaîne d’un tissu ». Critique chez Arbenz, Die Adj. auf τιμὸς 25 sqq. Le skr. ἃ des adj. en -frima-, mais l'hypothèse d'un suffixe -tpuuog en grec ne fournit pas d’étymologie pour ce mot. ἔπι : et ἐπί, préverbe et préposition « sur, en présence de, en cas de, vers, au temps de, outre », ete. (avec le génitif) «sur, contre, après, selon, dépendant de» (avec le datif), « vers, contre, durant » (avec l'accusatif), voir pour le détail Schwyzer, Gr. Gr. 2,465 sqq. Fréquents emplois comme préverbe avec l'idéo de « vers, contre, en plus, enguite», etc. Sens parfois affaibH comme dans
ἔπαινος,
ἐπαινέω.
nominale
Phrase
et Hät.
Hom.
adverbial «en
Sens
etc. chez,
outre»,
ἕἔπι «il y a, 11 subsiste »
(Hom., Æsch.). Epi est attesté en mycénien comme préposition et en composition, mais moins souvent que opi. Les exemples les plus clairs sont des composés, ct. epikorusijo de xépuç ; voir Chadwick-Baumbach 192. Le mot subsiste en grec moderne. Et.: Vieux mot indo-européen attesté en indo-iranien et en arménien : skr. épi, av. alpi, Ὑ. perse apiy, arm. ew.
Avec
ὄπιθεν.
ὄπι-, voir
vocalisme
vocalisme
Avec
Ἐπι-, dans πιέζω, ct. skr. pi-, lit. -pi. Ct. Pokorny 323. ἐπιαλές
: τερπνόν (Hach.) ; de même
Zéro
-
ἐπιείσομαι, voir εἴσομαι. ἐπιζαρέω : «s'attaquer à, fondre sur» (E., Ph., 45 Bh. 441 [ici mss -ζατεῖ]), d’après Eust. 909,28, arcad. pour ἐπιδαρέω, Hsch. donne ἐπεζάρηκεν * ἐπεδάρυνεν. Et.: Inconnue. Malgré la glose arcadienne ζέρεθρα ‘ βάραθρα (où la labiovélaire se trouve devant e), il n’est guère possible de rattacher le mot à ἐπιδαρέω,. Hypothèse de Hoffmann, Gr. Dial. 1,102, cf. ζωρός, ζά-λη, etc.
ἐπιζάφελος
9,529), adv. -ὥς (χαλεπαίνειν II 9,516, μενεαίνειν Od. 6,330, ἐρεείνειν H. Herm. 487). Pour l'accent final, cf. Schwyzer,
analogique
à vocalisme
zéro
du suffixe
- ἐπιοῦσα,
comme
ἐοῦσα, ἕκασσα= ἑκοῦσα ; ct. skr. gali +celle 1-e. *i-pi à côté de *i-oni- dans l-évr-og, etc.
ἔπιβδἃ une
qui
va»,
: 1. «lendemain de fête » (Pi., P. 4,140 dans
expression
(Cratin,
ἔχσσα =
328,
d'allure
proverbiale);
Aristid., ÆM
357,54),
au
Hsch.
pl.
a la
&m65or glose ἐπί-
θ[αἼδαι * αἱ μεθέορτοι ἡμέραι * ἀπὸ τοῦ ἐπιςθι»δάζεσθαι
Gr.
des
Bibliographie
1,618,
adverbes
mais
dans
tirés
de
ce cas
il peut
thèmes
en
chez
Frisk,
Mais
-s;
être
autre
outre, sans d’archaïsme, et ζαφελῶς étymologie.
Ça- est presque
sûrement
une forme éolienne de δια-.
ἐπιήρανος, ἐπίηρος, Voir sous ἦρα,
(IG TV, 760, Trézène = Schwyzer 103). Si l'inscription est bien lue on pourrait supposer que l’interprétation d’Hsch. est approximative et que -αλῆς est le même
‘Exrlacoa : épithète de Déméter selon Hsch. Participe
Gr.
adv, ἐπιζάφελον (κοτέουσα A.R. 4,1672). En le préverbe &m-, probablement par recherche ζάφελος (Nic, Al, 556, EM 408,17), ζαφελές (Hsch.), ζαφελής (Suid.). Εἰ.: Terme expressif, archalque, sans
ἐϊπιαλῇ οἰωνόν
élément que celui de προαλῆς (voir sous ἄλλομαι) : un oiseau qui surgit ?
: «violent» dit de la colère, χόλος (1|.
ἐπίθυμξρον, voir θύμδρα. ἐπικάρσιος
: «en travers», s’oppose à εὐθύς, ὄρθιος
(Hdt., Plb., etc.), distinct de πλάγιος « oblique » ; le seul ex. hom. Od. 9,70 est dit de vaisseaux : il s’agit de bateaux qui ne gouvernent plus et qui dérivent pris en travers, ef. sch. ; Eust., à tort, comprend « tête la première, piquant
dans la lame » ; dans les pap. ἐπυκάρσιον désigne un vêtement. Avec un autre préverbe : ἐγκάρσιος « en travers, qui coupe » (Th. 2,76, 6,99, grec tardif). Formes sans préverbe,
probablement
(Hsch,), -ἰως (Suid.). Ei.: Le rapport avec
tardives
:
κάρσιον
κείρειν, ἐπικείρειν
*
πλάγιον
est probable.
Dans le détail on peut poser comme
intermédiaire un adj.
verbal
de
Ἐἐπικαρτος
(ct.
ἀμδρόσιος
ἄμδροτος,
etc.).
ταὶς ἑορταῖς οὐκ οὔσαις ἐξ αὐτῶν. Et,: Composé de ἐπι- et d’un second terme au vocalisme zéro qui répond à πούς et à πεδά, Même vocalisme zéro dans skr. upu-bd-d- + piétinement », av. fra-bd-a- « pied de devant ». On ne sait si l'alpha bref du nom. acc. sg. vient
par un 8 qui s’est maintenu, c. ἀ-κερσε-κόμης, xopadv * κορμόν (Hsch.), p.-ê. xôpon. Le baltique et 16 siave ont créé parallèlement lit. skefsas « en travers », ν, pr. kirscha
d'un suffixe -ya, ancien, ou est analogique.
t- « couper ». Un rapprochement avec ἐπὶ κάρ «sur la tête »
Toutefois
présente
parfois
malgré
Bechtel,
Leæ.
ἐπίκερας, voir κέρας = τῆλις, ἐπιεικτός avec
mégation
οἵ. σθένος
: le oùx
plus
souvent
ἐπίεικτον
(chez (μένος,
Hom.
toujours)
σθένος,
πένθος),
la forme des gousses (Strômberg,
ment. Mot homérique, exemples littéraires en grec tardif. Ei.: Apparemment adjectif verbal de *ém:-(F)etxo, ct. (Ε)είκω. Hypothèse divergente et peu vraisemblable de
élargies
s.u.
fenugrec
(Hp.
d’après
Wortstudien 33).
ἐπικοκκάστρια : f, épithète de ἠχώ crépétant, imitant
οὐκ ἐπίεικτον (Il 8,32) ; également avec μένος,
πένθος « qui πὸ peut céder, invineible ν, etc. Le sens de vintolérable » (Od. 8,307, Luc., Asir. 15) s'explique aisé-
des formes
« au delà », russe éerez « À travers » qui reposent sur “ (s)ger-
est exclu
ἐπιεικής, voir ἔοικα.
le radical
le
bruit
des
(Ar,
Th.
1059)
avec
p.-8.
le
masculin
ἐπικοκκαστής (conject. dans Timon 43) ; le guffixe -τριὰ est un morphème de fém. de l'attique courant. Un verbe ἐπυιοκκάζω est posé par Ar. Byz. chez Eust. 1761, 26. Tous ces mots reposent sur une onomatopée.
Cf. xéxxu Ÿ
ἐπικόκκουρος Λάκωσιν (Hsch.),
: & παρατηρητήῆς voir Latie 8.πι.
ἐν
σταδίῳ
παρὰ
ἐπιπολῆς
359 ---
une dérivation de ἐπὶ τὴν οὖσαν (ἡμέραν), le pl. neutre ἐπιούσια attesté par le gén. plurlel ἐπιουσί[ων] = lat. diaria confirme l'explication. Voir surtout Blass-Debrunner-
ê'lr(xoupos
:
subst.
et
adj.
«troupes
qui
secourent,
Funk,
Greek
Gramm.
of ihe
New
Testam.,
&
123
avec
alliés » (Hom., Hdt.) d'où « troupes auxiliaires, mercenaires » (Th,, att.) ; d’autre part au sens général de « qui aide, qui porte secours, qui protège » (ion.-att.). Terme visiblement
l'appendice,
d'abord militaire. Dérivés : ἐπικουρικός « composé de troupes auxiliaires » (Th,, PI.), ἐπικούριος épithète de divinité (Paus.), ἐπυκουρία
ἐπιπακτίς, -ἰδος : f. [avec la variante ἐπικαχτίς], plante que l'on a voulu identifier avec l'herniaire (Dsc.
f.
«aide,
secours,
dénominatif
forces
ἐπικουρέω
auxiliaires »
(ion.-att.);
« porter secours,
verbe
être ailié » (1].
5,164, ion.-att.), également employé avec un sens général
«secourir, aider » (ion.-att.) avec les dérivés ἐπικούρησις, mititaire ἐπικούρημα, ἐπικουρητικός (ion.-att.), Terme d'origine, concurrencé par βοηθέω. Surtout attesté en ionien-attique, voir E. Kretschmer, G!. 18, 1930, 98 sq.
Dans l'onomastique, a (Ε. Kretschmer, o. c. 98).
fourni
le
nom
᾿Εἰπίκουρος
Et.: Mot complètement isolé en grec. On pose *txixopaog qui serait un nom d'agent perdu,
lequel
currô de Pokorny
est
attesté
avec
répondant
vocalisme
zéro
à un verbe dans
lat.
*krs-ô (voir sur ce mot Ernout-Meillet a.u.). Cf. 583.
émAais, voir sous 2 λαιός,
ἐπιμήδιον, voir μήδιον.
2 ἐπίξενος
: ἐπιχθόνιος
nagel, Spr. vertus
Uni.
27,76).
11. Serait ainsi nommée
cicatrisantes,
cf.
Strômberg,
à cause
de 868
Pflanzennamen
89,
Mais voir aussi André, Lexique s.u. epicactis.
ἐπιπατρόφιον
: n. nom du père (Schwyzer 462 A 28,
béotien, Tanagra 11* s. av.). Dérivé en -to- de *êr! πατρόφι qui comporte la désinence instrumentale -q: ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,551.
ἔπιπλα : n. pl. (-ov très rare) « biens mobiliers, meubles, ustensiles » (Hdt., ion.-att., pap., etc.). Souvent opposé aux « biens Immobiliers ». Et.: On admet, de façon assez plausible, un rapprochement avec ἐπιπέλομαι, et un sens tel que « qui se trouve à la eurface (?) » (le mot est opposé à ἔγγεια) ou « qui peut se mouvoir » : vocalisme zéro comme dans δί-φρος. À été d’Hdt.
manuserits
Le grec moderne
1,94,
pap.
(d'aprèe
ἐπιπλεῖν,
ef.
ἃ gardé ἔπιπλα « meubles », etc.
(Hsch.).
80 ; Ε. Fraenkel, G!. 35, 1956, 80-B1). complexe de l’initiale, voir M. Lejoune,
Sur la gutturale Phonétique, 8 25
avec la bibliographie. L'évocation de ξενῶνες * ol ἀνδρῶνες ὑπὸ Φρυγῶν (Hsch.) par Pisani, Anales de fil. cl. 6,213 qui suppose ainsi que 16 mot serait phrygien, est sans fonde-
cf. aous Eévoc.
ἐπίξηνον : «billot d'un hachoir+ (Æsch., Ar., Eusl, Hach., etc.) : voir 16 note de Ed. Fraenkel au vers 1277 d'Ag. d'Æsch, 11 est difficile de fixer l'antiquité de 16 glose ξηνός * κορμός (Suid.) «tronc équarri ». Et.: De ξαίνω plutôt que de ξέω,
ἐπίορκος, voir ὄρκος. ἐπίουρος, voir ὄρομαι. ἐπιούσιος
13,114,
ἐπίπλοον), ἐπίπολα (Collitz-Bechtel 1365, Dodone) d’après ἐπιπολή, cf, Pollux 10,10, où ἔπιπλα est rapproché de ἐπιπολή.
Εἰ.: On a posé un dérivé du thème de χθών, nom racine issu de *97h-C/gm- (ct. Hoffmann, Fesischrift Bezzenberger
ment,
Plin.
Et.: Serait dérivé de *Emur&xtog « renforcé, fermé », ct. ἐπιπήγνυμι οἱ ἐπιπᾶκτόω, et pour l’alternance Wacker-
les
ἐπίνητρον, Voir νέω. voir ξένος.
4,108,
de Kittel, 2,587-595.
déformé par diverses actions analogiques : ἐπίπλοα dans
ἐπιμηλίς, voir μῆλον.
1 ἐπίξενος,
Worterbuch
et l'article de Foerster dans le Theologisches
: épithète de ἄρτος dans le ΝΤ (Εν. Mait,
6,11, οἵ. Ev. Luc 11,3) traduit dans la vulgate latine quotidianus, puis en français p. ex. « de tous les jours ».
ἐπίπλοον
: n. (rarement ἐπίπλοος m., ct. Hdt. 2,47) =
δέρτρον chez Hom. « épiploon, tablier, repli du péritoine devant l'intestin grêle » (Hp., Arist.). Autres formes du mot p.-8. ἐπίπλοιον (Phiietaer. Com. 17), ἐπυπόλαιον (Eub. 95,3), qui repose sur un rapprochement d’étymologie populaire avec ἐπιπολή. Composés médicaux ἐπιπλοκήλη, etc, Et.: On a souvent rapproché lit. plévé «peau fine » {du lait, p. ex.), russe plevd « fine membrane », slovène pléva « paupière ». Ces rapprochements ne rendent d'ailleurs pas compte du préverbe êm-. Hypothèse sédulsante de
Strémberg, un
nom
Worfsludien 65 sq., qui voit dans ἐπί-πλοον
verbal
il rapproche
par
de
ἐπι-πλεῖν
exemple
«nager,
ἀκρόπλοος
flotter au-dessus» ;
« qui
surnage,
est
â la surface », dit de veines, etc.
ἐπιπολῆς : adv. et prép. « à la surtace de, superficiellement », ote. (ion.-att.). Assez nombreux dérivés : ἐπιπόλαιος «superficiel» (Hp., ion.-att., eto.), noter ἐπιπόλαια = ἔπιπλα (Lois Gort. 5,41); verbe dénom. ἐπιπολάζω « être À la surface, l'emporter, prévaloir, être courant » (Hp., atl, Arist, etc.), avec les dérivés ἐπιπόλασις, -ασμός (Hp.), enfin ἐπιπολαστικός «qui reste à la surface,
Autre exemple du mot : ἐπιουσί[ων] (Sammelbuch, n° 5224, 20 dans un texte de contenu économique). L'interprétation
comme dérivé de # ἐπιοῦσα ἡμέρα « 16 lendemain » ne donne
indigeste » (Hp., Arist.), mais ἐπιπολαστυιῶς «de façon à tout dominer » en parlant d’un cri (PIb, 4,12). De ἐπιπολῆς ont été tirés de rares ex, d’un subst. ἐπιπολή(-ἀ) « surface »
pas une signification satisfaisante. Il faut donc admettre
(Schwyzer 89, Argos 1119 8. av., Aret., Gal.) d’où ἐπιπολεύω
—
ἐπιπολῆς
360—
ἐπίσσωτρον, voir σῶτρον.
« δίτο à la surfaco» (ÆIl.). Enfin 16 toponyme ᾿Επιπολαί plateau près de Syracuse, f, pl. (Th,, etc.). ἐπιπολαιότης, etc., ᾿Ἐπιπολαῖος «superficiels avec subsistent
en grec
moderne.
Et.: "EmuroXñç ἃ été interprété par Schwyzer, Gr. Gr. 1,625 en *èrl πολῇς, mais il est vain de se demander si ἐπί fonctionne comme préposition ou comme préfixe. Le rapprochement souvent fait avec πέλομαι, πόλος de *kvelest acceptable, cf. d'ailleurs ἔπιπλα. Les tentatives de relier ἐπιπολῆς à la famille de παλάμη avec suédois fala f. « plaine sans arbre », ν, sl. polje « champ », etc. (ct. Frisk s.u,
Persson,
Beiträge
1,228) ne semblent
pas
heureuses.
ἐπίρροθος, voir ῥόθος. «τόρίοπ du pubis e
(ἐπείσιον) : n. = ἐφήθαιον
ἐπίσιον
(Hp., Arist, Lyc., Gal.), Parmi les lexicographes, Suid. affirme que ceia se dit 49 la femme, Hsch. de l’'homme et
lat. obscürus ἆπίσκυρο;
(noter l'u long). Voir Pokorny : m.,
Hsch.
fournit
la
glose
scär
951.
ἐπίσκυρος * ὁ μετὰ πολλῶν σφαιρισμός, καὶ ἄρχων βραθευτῆς ἐπίσκοπος, ἐπήκοος, autre glose : ἐπισχύρους [sic] * ἐπικούρους (Hsch.). Au sens de jeu de balle (lequel s’appelle aussi ἐπίκοινος) se trouve mentionné Poll. 9,103 et Sch. PL,, Tht. 146 a. Existe-t-il un autre mot (ou 16 même ) signiflant quelque chose comme
chef ? Le fragm. 567 Pt.
de Callimaque où on lit 7ἐπισκυρῶν est inintelligible. Enfin ἐπίσκυρος dans le Fr, an. 135 Schneider (qui n'est pas
de Call.) est également
mystérieux,
même
avec
l'accusatif,
ou
l’infinitif;
puis
«être
sûr
de », ct. Héraclite 57 τοῦτον ἐπίστανται πλεῖστον εἰδέναι ; finalement «comprendre, savoir», etc. (ion.-att.). Rares formes à préverbes ; χατ- (tardif), προ- (X., Pl.), συν-
de
savoir,
qui
concerne
la science » (Arist.),
le mot
se
rapportant autant à ἐπιστήμη qu'À ἐπιστήμων; et le subst. ἐπιστημοσύνη titre d'un ouvrage de Xénocr ;
bien à ἐπίσταμαι
« connaissance
le mot s’applique à la connaissance,
«abris,
suivante
de
pratique,
capacité à », cf, PI. Gorg. 511 c ἐπιστήμη τοῦ νεῖν ; mais
Et.: Un adjectitf ἐπι- σκύνιος, d'ailleurs attesté dans des gloses, rendrait bien compte de ἐπισκύνιον. On poserait un thème oxuv- qui fait penser À grec (avec un suffixe en /) oxû-Aog n. (et σκῦλα avec un ÿ). On a également évoqué, v.h.a.
Hom.
expriment l’idée de « savoir » avec une orientation pratique, ef. le tour intransitif ἐπιστάμενος pèv ἄκοντι (I, 15,282),
qui correspond
ἐπισκύνιον.
-r-/-n-,
chez
Le substantif le plus important est ἐπιστήμη (ion.-att.)
(Nic., Th. 177,443, Poil. 2,66). Il est plausible, mais non certain, que ce mot tardivement attesté soit issu de
alternance
notamment
sens (Aq.).
ΡΙΡ. 25,3,6). 11 existe un simple rare σκύνια . pi. « sourcils »
une
emplois
(Hp.), ct. ἄναιμος à côté de ἀναίμων, ete. 1] existe deux verbes dénominatifs, d'ailleurs rares et tardifs : ἐπιστημονίζομαι «être rendu sages (LXX), ἐπιστημόομαι, même
ἐπισκύνιον : «peau des sourcils» qui peut s’abaisser sur les yeux, notamment en parlant d’un lion, cf. 16 texte précis 1|. 17,136 ; le mot se retrouve Ar., Gr. 823 en parlant d'Æsch. (hexam.) et en poésie tardive. Dans 16 grec hellénistique au figuré «flerté, gravité» (notamment
suggérant
att.}) ; les premiers
doublet thématique secondaire de ἐπιστήμων : ἐπίστημος
de la femme. Voir aussi Pollux 2,170,174. Et,: Obscure. La quantité longue de l’iota à la seconde syllabe est certaine. Pourrait-on justifier un composé de ἐπί et ἴσος (ἴσος en poésie ionienne) ?
en
(Hdt.,
« savoir comme tout le monde, avoir conscience de », ἐξsavoir complètement » (Hdt., etc.) Formes nominales : l'adj. verbal ἐπιστητός « qui pout être l'objet de science » (PI., Arist.) présente un n (dorien &) remarquable (pour éviter l’'homonymie avec -στατός ?). En outre : ἐπιστήμων « qui s’y connaît, qui sait» (Od., ion.-att.), avec l’adjectif dérivé ἐπιστημονικός « capabie
Dans ἐπιπολῆς l'idée de surface exprime non pas la notion d’étendue, mais celle de ce qui est au-dessus.
@
ἐπίσταμαι : t. ἐπιστήσομαι (Hom., etc.), aor. ἠπιστήθην
@
:
à la science (opposé
à δόξα, PI., R. 477 b), voir Snell, Die Ausdrücke fur die Begriffe des Wissens 81 sqq., Ἐ. Schaerer, ᾿Επιστήμη et τέχνη, études sur les nolions de connaissance et d'art; ln
de ἐπιστήμη vient de l’influence de μνήμη, φήμη, ete., ct. aussi ἐπιστήμων et ἐπιστητός. Le grec moderne ἃ gardé ἐπιστήμη, ἐπιστήμονας «savant e, avec πανεπιστήμιον « Université », ete. , Et.: Probablement de ἐπι-λίσταμαι avec perte de l'aspiration et une contraction (ou hyphérèse ?), ct. Wackernagel, KZ 33, 1895, 20 sqq. = KI. Schr. 1,699. Le mot se distingue franchement de ἐφίσταμαι qui est déjà homérique ; la perte de l'aspiration pourrait indiquer une origine ionienne qui n'étonnerait pas. Le sens originel était quelque chose comme «se placer au-dessus de», 169 mot s'est appliqué d'abord à des activités pratiques (cf. Bréal, MSL 10, 1897, 59 6qq.). Autre analyse moins naturelle de Ε. Fraenkel, Rev. Ét. Indo-Eur. 2, 1939, 50 aqq. : on observe 16 même développement dans v.h.a. firstän, anglo-sax. forstandan. On 8 aussi pensé sans raison décisive que -σταμαι serait une vieille formation radicale sans redoublement (cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,675, n. 2); Brugmann admet un présent secondairement tiré d'un aoriste ἐπι-στάμενος, etc,
-ἦτος : p.-6. «étai» (Inser. Délos 340,11,
ἔπισσαι : ἴ, pl. « filles puinées» (Hecat. 363 J.), 8g. Call., fr. 735 ; Hsch. à aussi ἔπισσον * τὸ ὕστερον γενόμενον.
n* 8. av.). St l’interprétation est exacte, pourrait reposer
Hypothèse d’une formation analogue à μέτασσαι, voir s.u.
sur “sid- de ἴστημι, ct. sous ἐπίστιον.
Peut-être
suffixe
-1-t0-
(Schulze,
KI.
Schr.
71,
n.
1;
Benveniste, Origines 82) ; ou -x-10-, cÎ. περισσός à côté de
TrépIË. Cf. encore les toponymes ἤάντισσα, ᾿Αμφισσα.
ἐπίσσοφος
: nom d'un fonctionnaire (Théra, Schwyzer
227,199), avec ρ.-δ, [ἐπισ]οφεύω, IG TX 1,691 (Coreyre).
ἐπιστής,
ἐπίστιον : n. «vemise d'un bateau tiré sur la rivage » (Od. 6,265), Expliqué par Aristarque (Sch., J. 2,125) comme valant χατάλυμα et considéré comme une forme ionienne issue de ion. ἐπίστιος = ἐφέστιος. Et.: L'explication d'Aristarque se heurte à deux diffi-
— cultés qui ne sont peut-être pas dirimantes. D’une part l’image du «foyer» d’un navire est déconcertante ; de
l’autre 108 manuscrits d’Homère ne connaissent que les formes ἀνέστιος et ἐφέστιος (mais il peut s’agir d’atticismes,
la graphie ionienne
ayant
été conservée
dans
un
terme obseur et isolé). Il est toutefois plus plausible de voir dans 16 mot un dérivé de Ἐἐπι-στᾷ- (cf. ἴστημι et v. perse upa-si4-
Spr. 107.
« secours »), voir Risch,
Worfb.
der hom.
ἐπίστιος : f.chez Anacr. 427 P πίνουσα τὴν ἐπίστιον, cité par Athen. 10,446 f. qui glose 16 mot par ἀνίσωμα, de ἀνισόω « donner une part égale de vin ». Le mot κύλιξ est sous-entendu; ἐπίστιος doit valoir ἐφέστιος οἱ s'appliquer à la coupe versée en signe de bon accueil près du foyer.
361 —
à », etc. ; la dérivation en -eûo insère le mot parmi les nombreux dénominatifs en -εὐω désignant une activité habituelle, etc.; d’où les noms d'’action ἐπιτήδευσις « occupation, pratique de » (PI., E.) et ἐπιτήδευμα à occupation, genre de vie », ete. (Th., PL., etc.) avec ἐπιτηδευματικός (Phid.) : sur 19 sens de ces mots, cf. Des Places, Lexique
s.u. Sur crét. ἐπιτάδουμα, voir Bechtel, Gr. Dial. 2,661. Nom d'agent tardif ἐπιτηδευτῆς (J.), avec -τικός (Andronie, Rhod.). Le grec purisle utilise encore ἐπιτήδειος e habile, propre ἂν ἐπιτηδεύομᾶι « être habile, s'appliquer à », ἐπιτήδευμα « métier ε, etc.
Et.:
: adv. «en se tenant, l’un après l'autre,
successivement »
(Zl,
Simon.,
Theoc.,
A.R.),
adverbe
tiré d'un instrumental. De même ἐνσχερώ (A.R. 1,912) ; mais on lit chez Pi., 1. 6,22, etc. év σχερῷ en deux mots et avec
l'iota
souscrit
(chypriote ?) Schwyzer,
du
datif.
ἰσχερώ * ἑξῇς
Gr.
Enfin
mais
cf.
Hsch.
a
la
glose
Latte
s.u.;
voir
seul
total,
global,
géniéral »,
Diph., Arlst., etc.); 16 mot avec son
etc.
dérivé
dans
le vocabulaire
du
grec
hellénistique
pays des Phéaciens Exepin soit dérivé de ἔσχερος : « côte ininterrompue » ?
ἐπιτάρροθος
: m.
et f. «qui
ἔχεσθαι, σχέσθαι,
porte
etc.,
secours»,
dit
notamment de dieux intervenant dans le combat (8 ex. hom., en outre Terp. 4 D [d'authenticité douteuse], oracle
chez Hdt. 1,67). Téppoñog (Lyc.) est une formation secondaire. Et.: Obscure. Rapport queliconque avec le synonyme ἐπίρροθος. Hypothèse de Schwzyer, GI. 12, 1923, 15 sqq. et Erhlich, Befonung 54. Autre combinaison de Brugmann, B. ph. Ὑ. 1919, 136 sqq.
ἐπίτεξ, voir τίχτω. : εὰ dessein, à cette fin»
(IL 1,142, Od.
15,28); ensuite proparoxyton ἐπίτηδες (Hdt., Ar., ion.att.) «exprès, à dessein », dor. ἐπίτᾶδες (Theoc. 7,42) : le déplacement de l’accent peut être dû, soit à l’emploi
adverbial soit à l'expressivité, cf. ἄληθες, χάριεν. Composé avec ἐξ- signiflant « compiètement » (ion.-att.). Dérivés usuels : ἐπιτήδειος (dor. émeräBeroç) « bien adapté,
convenable,
utiles
en
parlant
de
choses
neutre
du même,
ἐπίτυρον, voir τυρός.
ἐπιωγαί, t. pL, voir ἰωγή. ἕπομαι : imparfait εἰπόμην, f ἔψομαι, aor. ἑσπόμην, inf. σπέσθαι {1|., ion.-att., etc.); 168 formes ἑσπέσθαι, τόμενος, -οίμην sont parfois attestées comme variantes chez Hom. mais sans que la métrique les impose : aucun exemple sûr de ἐσπ- hors de l'indicatif chez Hom., pas plus qu’en ion-att. ; ἐσπ- n’est assuré hors de l'ind. que chez A.R.
et de
qui fournit aussi un présent ἔσπεται ; 11 n’y à donc
pas lieu de poser un aoriste à redoublement (*se-sk®-), et l'aspirée sur l’augment de ἐσπόμην est analogique de celle du présent et de l’imparfait (Debrunner, Gedenkschr. Kretschmer 1,81 sqq.). Sens : « suivre, accompagner » et au figuré dit de la gloire, d'une conséquence, ete. (Hom,, ion.-att.). Avec préverbes ; èp-, μεθ-, παρ-, cuv-. Toujours en principe avec flexion moyenne. Rarement à l'actit sous l'influence de ἔπω,
H.
ἐπιτηδές
de
et
subsiste dans le grec puriste. Il est douteux que le nom du
19 rapport avec 16 radical de est évident ; cf. d’ailleurs ἑξῆς.
procédé
ἐπιτηλίς, voir τῆλις.
place
tardif
euideatur» ; v. Bechtel, Lexilogus s.u. Selon Brugmann, le thème en s étant un
en grec !), cf. Grundr. IT!, 684, Autre hypothèse Demonstrativ 140 sq.
ὀλοσχέρεια et
s ancien,
pluriel précédé de ἐπί : ἐπὶ τἄδε (avec un alpha long anomal
(Hp.,
« vue générale », etc. (Str., etc.) a tenu une grande
en
thème
formation, ἐπιτᾶδές reposerait sur 16 démonstratitf
Gr., notamment 2,469. Il faut donc poser
morceau,
un
et lointain avec l’osque fadail, de sens mal étubli, scenseat »
un substantif *oyepéç ou ἔσχερόν «continuité, suite ». Adjectif composé par création d’un thème en 8 ὁλο-σχερῆς «d’un
admettant
En
Obscure.
on 8 posé *räB5oç et on ἃ évoqué un rapprochement unique ou
ἐπισχερώ
eἕπομαι
1,309,388.
Seul
of. I. 8,126,
dérivé
êtétäc
et Ghantraine,
Gr.
«compagnon » (PL,
P. 5,4) avec 16 féminin -τις (A.R.). Mot très ancien, puisqu'il a donné la désignation d’un dignitaire mycénien egela, avec les dérivés egesijo, egesija, ct. Chadwick-
Baumbach 192. Sur l'obscur egofe, v. M. Lejeune, Mycenaean Studies Wingspread 87-88. Vieux verbe disparu du NT, rare dans les pap., éliminé
par ἀκολουθέω. Et.: Ancien présent radical thématique moyen, cf. skr. sdcale, av. haëaite, lat. sequor = v. irl. sechur ; le lit. sekù, sèkti ne pout rien enseigner. Enfin les formes à redouble-
personnes (ion.-att.); emplois particuliers ἐπιτήδειος sami», τὰ ἐπιτήδεια eles choses nécessaires, les provisionss; d'où ἐπιτηδειότης +convenance» (ion.-att.). Π a été créé un verbe dénominatif ἐπιτηδεύω (aor. ἐπετήδευσα, pf. ἐπιτετήδευκα comme s'il s'agissait d’un
ment actives du védique reposant sur si-sac- ou sa-écasont secondaires, voir Debrunner o. c. 83. L’évocation du mot germanique pour « voir ε, got. saihvan est très douteuse.
Véritable
ὁπηδός, voir ces mots,
verbe
composé)
«s’occuper
de,
s'appliquer
En
grec
même,
diverses
formes
isolées
à vocalisme
80 rattachent à cette racine : ἀοασέω, ὀπάᾶων et ὀπάζω,
0
ἔπος
—
ἔπος, εἰπεῖν, etc. : 1) ἔπος n. avec la
forme
dialectale
Féxoc
(éléen,
Schwyzer 413; chypriote, Masson, ICS, 264) «mot, parole» (Hom., ion.-att.); employé largement chez Hom. pour désigner les paroles, à côté de μῦθος qui
s'applique se restreint à ἔργον et notamment pour ainsi ädjectif de
plutôt au contenu des paroles; en ion-.att. au sens de « mot #, notamment par opposition surtout dans des expressions toutes faites, dans l’usuel ἔπος εἰπεῖν « pour dire le mot juste, dire », l'expression servant à faire passer un sens fort comme πᾶς ou οὐδείς ; Ὅὰ pour
désigner des mots considérés en eux-mêmes (sens, étymologie) ; enfin au pluriel ἔπεα est 16 nom de la poésie
épique, par opposition comme
second
avec environ
terme
à la poésie lyrique. de
composé
sous
18
"Exog
figure
forme
-enñs,
35 ex. en poésie et en grec tardif, p. ex. :
ἁμαρτοεπής, ἀμετροεπής, émroemhe (V. 8. ἄαπτος), ἀρτιεπής, ἡδυεπής tous chez Hom., καλλιεπής (Ar.), ete. Pour le premier
membre
de composé,
on a une
forme
archaïque
dans ἐπεσ-βόλος « qui injurie» (Π, 2,275, de Thersite, A.R., AP) avec ἐπεσδολίη (Od. 4,159, etc.) οἱ ἐπεσδολέω (Lyc.,
Max.),
et une
forme
secondaire
avec
la voyelle
thématique à la fin du premier terme ἐπο-ποιός (Hdt., etc.). Dérivés rares : ἐπύλλιον « petit vers» (Ar. à propos d'Euripide) sur 16 modèle de μειρακύλλιον, qui se justifie par les noms de personnes en -vAog, etc., cf. Leumann, Gl. 82, 1953, 214 et 225 ; chez Ath., 2,65 a, le sens est
«petit
poème
Le
mot
épique+;
ἐέπος
ἐπικός
correspond
« ὀρίαιιο υ (D.H.,
exactement
à
skr.
etc.). vdcas-,
av. vacah-.
2) Un thème verbal correspondant à ἔπος est fourni par l’aoriste εἰπεῖν, indic. εἴπον, épique Becxov; Il a été créé secondairement des formes du type εἶπα (suriout en ionien), mais εἶπας est aitique, etc.; inf. εἶπαι, crétois Feïrar, etc. Sens : « dire », le présent correspondant étant φάναι, ἀγορεύειν où λέγειν, au futur ἐρῶ, au pt. εἴρηκα, Voir pour les détails de la flexion Schwyzer,
Gr. Gr. 1,745,
Fournier,
Les verbes dire 99 sqq.' Nombreuses
préverbes
: ἀν-, ἀπίο)-
« déclarer,
défondre,
formes
renoncer
à à »,
δι-, ἐξ-, κατο, μετία)-, παρ-, προ-, πρὸσ-, auv-, ὑπ-. "Ἔπουσι «îls disent, nomment » (Nic., Al. 429,490, Th. 508) est un présent artificiel créé sur εἶπον. Dans
16
grec
postérieur
ἔπος
disparaît,
mais
εἶπα
362 — Et.: Τ existe des noms d'oiseaux en -oÿ comme dépot, μέροψ dont la finale a parfois été considérée comme thrace. "Eroy
vient s'y insérer,
sur une onomatopée,
mais
repose évidemment
cf. pour reproduire 16 cri de l’oiseau
ἐποποῖ, πόποπο (Ar., Ois. 58,227, etc.). Noms de la e huppe » dans d'autres langues i.-e. : arm. popop, lat. upupa, lette pupukis,
voir
J.
André,
BSL
61,
1966,
153;
en
outre
Pokorny 325. ἑπτὰ
: nom
de nombre
« sept » (Hom.,
ion.-att., etc.).
Sert de premier terme dans les juxtaposés : ἑπτακαίδεκα (qui fournit lui-même des composés et des dérivés), Ξέπτακαιείκοσι (attesté dans des composés). En outre, composés comme ἑπτακόσιοι (voir διδκόσιοι) et nombreux composés possessifs, notamment : -βόειος « à sept peaux de bœuf » (Hom.), τγωνος, -ετής, -κλινος, -πλάσιος (voir δι-πλάσιος) -ποὺυς, -στομος, -τονος, etc. Dérivés : adv. ἑπτάκι(ς), -χιν «sept foiss (Pi., etc.), ἔπταχα «en sept parties» (Od. 14,434), en grec tardif -yn et -χῶς. Subst. ἑπτάς « période de 7 jours » (Arist.) cf. Szemerényl, Syncope 120 ; d'où ἑπταδεύω « être membre d’un groupe de 7 » (SIG 1039, Olbia). ; Le thème de l'ordinal est ἔθδομος {voir Æt) «le septième » (Hom., etc.), ou πέδδεμος (Delphes, Schwyzer 8283 D, Cyrène, Étolie, mais voir aussi dérivés t composés),
l'emploi supposé comme cardinal (Æsch., Sept 125) n'est pas établi. Il existe un doublet analogique de δέκατος, otc., ἑδδόματος (Hom.), ou ἑδδέματος (épigramme, Argos ; Herzog, Phil. 71,6). Autres dérivés : ἑδδομαῖος « du septième jour », dit notamment de la flèvre (Hp., etc.) avec ἐδδεμαῖος à Épidaure (Schwyzer 109,26), ἑδδομαῖον nom d’une fête d'Apollon (IG II* 4974, Ghios, Milet), ἐθδομειος (1 11* 1357), ἐθδομάς, -ἄδος f. période de 7
ans,
de
7 jours,
nombre
sept
(Soi.,
Hp.,
Arist.),
ct.
Szemerényi, o.c. 119 sqq. avec ἑδδομαδικός (tardif) ; adv. ἑδδομάκις « sept fois + (Gall.), cf. R. Schmitt, Münch. Stud.
Sprachwiss.
22,
1967,
94-96.
II existe
des
verbes
dénominatifs : 1) ἑδδομεύομαι +recevoir son nom le septième jour » en parlant d’un enfant (Lys.) et 2) ἑδδομάζω «célébrer le sabbat » (LXX) de ἑδδομάς. Composés ἐθδομ-γέτης «chetf des Sept » (Æsch., Sept 800), ἑδδομᾶ-γενῆς « né 16 septième jour du mois », dit d'Apollon
(Plut.),
l’& s’explique
par l’analogie
de é650-
subsiste dans le ΝΥ͂, etc., et reste usuel on grec moderne
μᾶγέτης ; 16 composé 16 plus important est ἑδδομή-κοντα
{mais avec l'impératif ‘réc).
«soixante-dix » (Hdt.,
Æi.: Ces mots reposent sur une base
“wek#-
: a)
ἔπ-ος
est un thème neutre stgmatique identique aux formes de l'indo-iranien citées ci-desgus ; b) ἕειπον répond exactement à skr. d-vocam: on part d'un aoriste thématique à redoublement et à vocalisme
etc.),
pour
le
second
terme,
cf.
ἐνενήκοντα sous ἐννέα ; il existe aussi une forme (Héraclée, ἑθδεμήκοντα attestée en grec occidental Schwyzer 62 ; Argos, Delphes), l'e étant dû à une assimila-
dissimilation à &{F)eutov (ct. Lejeune, Phonétique, $ 211). Il existe d'autre part on skr. un pr. athém. vdk-ti e il
tion et ayant été étendu à ἔδδεμος, etc. ; comme le nom de nombre ὀγδοήκοντα ce mot semble constitué avee l’ordinal comme premier terme. ‘E6äoyuñxovrtx à fourni des dérivés : ordinal ἑδδομηκοστός et ἑδδομηκοντάς, -ἄδος t. « groupe de soixante-dix » (Byz.) ; l’adv. ἑδδομηκοντάκις
parle », et en “ .cc des formes nominales à vocalisme o, acc.
« Boixante-dix
Zéro
*e-we-uk®-om;
ὅπα, ὅσσα, ἔ'ποψ,
en grec “é-Feux-ov
est passé
par
‘v-orch ; voir ces mots.
ποπος
: m.
« huppe » (Épich.,
Ar., Arlst,
autres formes fournies par des gloses d'Hsch, ὄρνεον ; ἔπωπα * ἀλεκτρυόνα ἄγριον, mais ) corriger en ἔποπα; enfin ἄπαφος - ἔποψ x l'aspirée peut être due à l'analogie des noms en -pos. Sur ἔποψ, voir Thompson, Birds s,u.
otc.) ;
: ἔποπος ᾿ faut p.-8. Bpveov où d’'animaux
fois»
(LXX).
Figure
en
outre
dans
une
dizaine de composés hellénist. ou tardifs comme é6Bounxovrépoupos (pap.), ἑδδομηκοντούτης « âgé de soixentedix ans », etc.
Et.:
Gr,
énté,
skr.
sapid,
lat. septem,
arm.
ewl‘n,
en
germ. got. sibun, etc, reposant tous sur i-e. “septm. L'ordinal ἔδδομος présente plus de difficultés. Il est constitué suivant le procédé anclen de la thématisation du cardinal (lat. seplimus, skr. saplama-), mais semble
— remonter
(issue p.-ê.
*sebdmos
à une vieille forme i.-e.
de *sepimos avec sonorisation intervenue en |.-e.), garantie
par v. sl. sedmü « septième » ; ἕδδομος et ἔδδεμος présenteraient une sorte de voyelle d'appui de timbre o ou e Szemerényi,
O.
de
nouvelle
Interprétation
Numerais
6-10. Il part du nom de dizaine, pour lequel il pose *sepim-
kont- passant à *663p.Z-xovr-. D'où l’ordinal *érrauoc, qui serait
à *é6Bapuoç,
passé
sous
finalement
et
l'influence
d'un *ExroFog à ἔθδομος. On observera que ἑδδομάς est plus anciennement attesté que ἑπτάς, ἔπω : (1|. 6,321 περικαλλέα τεύχε᾽ ἕποντα « s'occupant de ses armes splondides », hapax) « s'occuper de, soigner » ; avec
préverbes
:
ἀμφί(ι)-
«s'occuper
de,
s’attacher
à »
(Hom., Pi., trag.), mais I. 11,474 est ambigu et ἀμφ᾽ » ; ἕποντίο) peut aussi bien être relié à ἕπομαι « suivre BL- «s'occuper de, diriger, gouverner» (Hom., poètes, Hdt,, grec hellén.), ἐφ- « diriger » (notamment des chevaux), «s'appliquer à, attaquer, rencontrer» (Homère, Hdt., poètes), avec l'aor. ἐπ-έσπον, ἐπι-σπεῖν ; une influence du
ἔραμαι
363—
signiflant «terre» (Érot. ’ε’ρᾶ : f. compris comme 35,15, Hsch., cf. aussi Str. 16,4,27). Seulement usité dans
la forme adverbiale Fpate « à terre », dor.
ἔρασδε (Hom.,
Æsch.,
ἔρας * γῆς,
Théoc.);
Hach,
fournit
une
glose
où
Hoffmann, Fesischrift Bezzenberger 82 veut iire yÀ pour trouver un neutre ἔρας, cf. aussi Schwyzer, Gr. Gr. 1,625, n. 2.
Pas de dérivé, sauf le dénominatif ἐράω où s’est développé un sens particulier, voir sous ἐξεράω. En composition 16 mot a été posé de façon hypothétique dans deux gloses d'Hsch. : πολύηρος * πολυάρουρος, πλούσιος, et au premier
terme dans ἐρεσιμήτρην * τὴν γεωμετρίαν (?) où Hofimann, Le.
veut
voir
un
premier
terme
corrige
neutre ; Latte
est (Hsch,) La glogse ἐράναι * βωμοί ἐρησιμετρίην. probablement gâtée. Et.: Rien n’autorise à rapporter Épate à un neutre Épæs, et il faut supposer que le mot a pris 16 place d'un *épavde
d’après l'analogie de θύραζε, χαμάζε, χαμᾶζε (voir sous χαμαί). "Ἔρᾶ à un correspondant dans v.h.a. ero « terre » ; en outre
avec
un suffixe
w,
gall. erw «champ #, avec
un
«diriger, aller vers, s'occuper de », avec l’aor. part. μετεσπών
suifixe f, got. airba, Voir Pokorny 532.
(Hom., poètes), relations possibles avec μεθέπεσθαι ; περι- «traîter bien » ou « mal », avec aor. -éoxov (Hom., Hdt., X., Pib.). A cotte même famille appartiennent quelques formes
ἔραμαι : aor. hpæodunv, ou de forme pass. ἐράσθην ; sur la forme ἐράασθε (II. 16,208) voir Chantraine, Gr. H. 1,83 (Hom., poètes) avec 16 doublet ἐράω (ion.-att.).
nominales
Sens : « aimer d'amour, désirer », etc., employé aussi plus
verbe ἐφέπεσθαι «suivre, poursuivre » est possible ; μεθ-
dont
16 rapport
avec
ἔπω
devait
être plus ou
moins senti. Le plus clair est δίτοπος « chef » (Æsch., E., Ph.), «capitaine d'un navire» (Hp.), avec 16 dénom. διοπεύω (Test. ap. D. 35,20,34) ; on a également rapproché ἐπητής, -vûs voir s.u. et ὅπ-λον, ν, s.u. Enfin, le terme myecénien opa est peu clair. M. Lejeune, Mémoires 39 sqq. a proposé le sens de «atelier» en rattachant 16 mot à ἔπω. Doute également pour l'interprétation de ewepesomena suggérée par Palmer, voir Chadwick-Baumbach 193. L'existence ἄμ présent ἔπομαι de *sek®- a gêné le fonctionnement de ἔπω, et 8 finalement éliminé ce verbe. Et.: Vieux présent radical thématique reposant sur *sep-, identique à skr. sdpali «soigner, vénérer »;
l'avestique ἃ des formes athématiques, av. haf-1, hap-il (29, 3e personne) « tenir dans la main, soutenir ». Vieille forme élargie dans skr. sapargdti « honorer ε, lat. sepelid «enterrer ». Voir Ernout-Meillet s.u. sepelio.
ἐπώτιδες, voir sous οὖς.
ἐπῴχατο πύλαι)
: hapax, I. 12,340 πᾶσαι γὰρ ἐπῴχατο (scil.
« elles étaient
toutes
fermées »,
texte
douteux,
la
plupart des manuscrits ont πᾶσας ἐπῴχετο (voir Leat ad 1.), mais Ar. et quelques mss πᾶσαι ἐπῴχατο ; la forme verbale
ἐποίγνυμι
fait difficulté. On
avec
aspiration
y voit un plus-que-parfait de
de
la
gutturale
(Schwyzer,
Gr. Gr, 1,771), mais la forme attendue serait ἐπεῴχατο.
En ce qui concerne 19 sens, ingénieuse analyse de J. Wackernagel (Gôit. Nachr. 1902, 737 sqq. = ΚΙΊ, Schr. 1,127 eqq., cf. Vorlesungen 2,183) qui estime que Je préverbe
largement avec comme
v.h.a.
erda,
m.
irl.
-ert
«torre ».
complément « la bataille, la tyran-
nie, la richesse», etc. Adjectif verbal ἐρατός « désiré, aimé, aimable », souvent dit de lieux ou d'objets (Hom.,
poètes) ; d’où ’Epatd f. nom d’une muse (Hés., etc.) et le dénominatif ἐρατίζω chez Hom. avec comme complément gén. xperÔv + de la viande » ; enfin adjectif suffixé issu de ἐρατός : ἐρατεινός «aimé, aïmable» dit surtout de lieux ou de choses, rarement d'une femme (Hom., lyr.)
d'après l'analogie des adj. en -εινός, ἀλγεινός, p.-6. ποθεινός (attesté depuis Pi.) ; ἐρατός figure également dans des
composés
comme
ἐρατώνυμος
(B.),
ou
d'autre
part
πολυτήρατος (Hom.). Composés du type τερψέμδροτος avec ἐρασίμολπος et -χρήματος ; aussi dans les anthroponymes comme ’Epdoixxoc, etc. Le substantif correspondant est ἔρως, -etos M. 4 amour,
dieu de l’Amour, désir amoureux », parfois « désirs en général, cf. Hdt. 5,32 ; 16 sens de ἔρως est également bien mis en valeur par l’usage que Platon fait de cette notion dans certains dialogues ; le mot est attesté depuis Hom. jusqu’au grec hellén, etc., mais la flexion en dentale est ignorée chez Hom. Probablement ancien thème en s, Ρ.-8, n., voir Benveniste, Origines 124-125 ; le cas seraît comparable à celui de γέλως. Dérivés de ἐρωτ- : divers anthroponymes, hypocoristiques neutres appliqués à des femmes : ᾿Εἰρωτίδιον, Ἐρωτάριον (aussi pour une statuette d’Éros, οἱ. AP
11,174), ’Epetuov (également dit d’une statuette d'Éros,
ou
d'un jeune
homme,
cf. Luc.,
Philops.
14);
en outre
ém- suffit pour conférer le sens de «fermer» à οἴγνυμι (et. LXX, Ge. 19,6 προσέφξεν). Autre hypothèse ancienne
’Eportioxog, une petite statue d'Amour (Schwyzer 462, B 54), ’EporiSesç un jeune Éros (Anacréont.), ἐρωτίς, -ἰδος t. «aimée» (Théoc.), ἐρωτιάδες épithète de Nymphes
mais défendue
(AP),
par Meillet,
BSL
24,
1924, 115 : ἐπώχατο
ἐρωτίδια
têtes d'Éros
(Ath. inscr.) avec
« chéri»
dans
où
des
«qui
variante sans iota souscrit serait 16 p.-q.-p. de èx-éyo,
inser, les var. -ἰδεια, -ἰδαια ; ἐρωτύλος
Pour 16 vocalisme duquel le participe ouvoytoxéte fournirait un cerfain appui.
concerne l’amour » (Théoc., Bion) ; toutes ces formations sont expressives ; d’autre part ἐρωτυκός «qui concerne
ἔραμαι
—
l'amour, amoureux » en parlant de personnes (Th,, ΡΙ,, ete.).
Verbe dénominatif ἐρωτιάω «être malade d’amour » (Hipp., etc.). “Epoç figure comme premier terme dans ἐρωμανέω (tardif) et plus souvent sous la forme éporto- dans des mots également
tardifs.
Parallèlement à ἔρως existe une forme thématique époc (Hom., éol.), ct. Benveniste / e, Bechtel, Gr. D. 1,52, Chantraine, Gr. Hom. 1,211. De ἔρος un seul dérivé ἐρόεις « aimable, charmant » (Hés., Sapho, Emp.). Pour Szemerényi, Studi Micenei, 3, 82, ἔρος avec le dénomin.
ἐράω serait ancien. Le thème en 8 que l'on pose pour ἔρως se trouve garanti par de nombreux dérivés issus d’un radical ἐρασ- : éol. ἐραννός « aimable, désiré » dit surtout de lieux, rarement de personnes (Hom., tyr.) de "ἐρασνός, ἐράσμιος même sens (Semon., Anacr., Æsch., X.), avec la même suffixation que γεράσμιος ; ἐρασ-τός « aimable » (prose attique), nom d'agent ἐρασ-τής «qui aime, amants, dans l’amour pédérastique désigne l'aîné, par opposition à l’éphyevos (PL, etc.) ; en composition, notamment dans παιδ-εραστῆς (PL, etc.) avec -τία, -τικός, -τέω. Verbe dénominatit
ἐραστεύω « désirer » (Æsch., Pr. 893). Le féminin de ἐραστῆς est ἐράστρια (Eup., etc.) et Photius cite un dénominatif ἐραστριάω. "Ἔρωτας, ἔρως, Æt.: Inconnue.
etc,
subsistent
en grec moderne.
364
— voir Ε, Bader, où les données
Les composés grecs du lype demiourgos, mycénionnes sont entièrement utilisées.
Comme premier terme de composé on a épyo- dans quelques composés tels que : ἐργοδότης « qui donne un travail à faires (X.), ἐργολάδος «entrepreneur, qui se charge d'un travail » (PI., etc.) avec ἐργολαδέω « se charger d’un travail, tirer profit de », etc. (attique). ’Epyo- figure dans des anthroponymes du type ᾿Εργό-τιμος, mais on a une forme ancienne ’Epyauévns (Attique, ve s. av.). Les
seconds
nombreux,
tormes
posent
1) Un certain déterminatifs ou ne pose pag de inactif » (Hom.,
aussi
de
composés,
beaucoup
des
problèmes
plus
plus
difficiles
nombre d’entre eux sont des composés possessifs où la présence du thème -epyoproblème : ἀεργός et ἄργός « paresseux, etc.) avec le dérivé ἀεργίη (Od., Hés.)
et ἀργίᾷ (att.), ἡμίεργος « à demi fait » (Hdt., etc.), εὐεργός « qui fait 16 bien » (Qd.) ou « facile à travailler » (Hat.) ; c'est peut-être sur εὐεργός (cf. οἰκέτης à côté de οἶκος, etc.) qu'a pu être crëé εὐεργέτης «bienfaiteur» (Pi., Hdt., grec attique et hellénistique) avec le féminin rare εὐεργέτις ; le mot ἃ pris une grande importance dans le vocabulaire politique; l’abstrait εὐεργεσία est déjà dans l'Od., puis usuel en ion.-att, etc. ; en outre, dénominatif
edepyetéo avec εὐεργέτημα, Il paraît difficile de tirer cette série de ἐργάτης de sens tout différent. Avec des préverbes on a notamment évepyég «actif, efficace » (Hät.,
πάρεργος
etc.),
« secondaire,
συνεργός
«qui
inutile s, ete.
aide*
(ion.-att.),
(ion.-att.),
περί-
I. ἔργον n., arg. Fépyov (Trézène vi* s. av., Schwyzer 101), éléen Fépyov (SIG9, v1° 8. av.) « travail, œuvre », etc., avec divers emplois particuliers : chez Hom. se dit du
la différence d'accent pourrait s’expliquer parce que 168 derniers adjectifs sont sentis comme passifs. Certains composés possessifs ont pour premier terme un adjectitf : ἀγαθοεργός (Hdt.) avec -epyla (Hdt., etc.), κακοεργός (Hom.), ἐτωσιο- (Hés.), xAuro- (Od. épithète d’Héphaistos), 66p:u0- (Hom.), p.-8. δημιοεργός, mais v. s.u. Dans certains composés de dépendance progressifs, -epyog fonctionne comme objet : l’exemple le plus clair est ταλαεργός +endurant»; cf. aussi ἀμδολιεργός « qui remet à plus tard », οἱ, ἀναδάλλω (Hés.), ἀνυσί- (Théoc.), v. aussi sous ἐντεσιεργός. Dans l’onomastique : Mväolepγος (déjà mycénien), etc. Sur φιλεργός et l’anthroponyme mycénien Piroweko, voir une hypothèse de F. Bader, 0.6., $ 78. 2) Le système est brouillé par le fait que, comme on peut l'attendre, le radical Fepy-, fonctionnant comme radical verbal dans (F)épdw (voir plus loin), a fourni des composés régressifs avec second terme à vocalisme 0 en -ἔοργος. L'existence ancienne de ce type est garantie, d’une part par 168 composés mycéniens en *-woko désignant des artisans comme fokosowoko = voËo Fopyéç « fabricant d'arcs », etc., cf. Ε, Bader, o. c, 88 21-26, de l’autre par certains composés du grec alphabétique : γεωργός + travailleur de la terre », voir sous γῇ (mais le laconien yäéspyés est une réfection sur les composés en -zpyog), enfin δαμιοργός (dor., arc., etc.) à côté de l'hom. δημιοεργός. Les nombreux noms d'artisans en -oupyég du type ταλασιουργός «qui travaille la laines, ξυλουργός « qui travaille le bois », etc., doivent comporter originellement un second terme en -βοργός. La coexistence de ces
travail
œuvre, chose » ; ἔργῳ en attique opposé à λόγῳ ; parfois
différents
types
confusion,
notamment
«chose
tous les composés sont oxytons sur le modèle des anciens
ἔρανος : m. «repas où chacun apporte sa part» (Od., ion.-att…, etc.), « prêt sans intérêt fait par des amis » ; dit
aussi
Rhodes,
de
certaines
associations
religieuses
(ion.-att.,
hellén., etc.).
Composés épav-épyng président d'un Epævoc (pap.), avec -ἀρχέω (Délos); mais aussi ἀρχέρανος (Amorgos). On ἃ d'autre part ἀρχερανίζω (Syros), -ἰστῆς, -ἰστέω. Dérivés : épavexés (Arist.) ; verbe dénominatit épavite «réunir des contributions, quêter», au moyen « quêter pour soi » (att., helién. et tardif), d'où les dérivés
ἐράνισις
(PL),
-toude
ἔρανος »
(att,
etc)
(D.H.), avec
le
ἐρανιστής doublet
«membre
obscur
épæavect&ç
Schwyzer
427)
traitement
phonétique
Fraenkel,
Nom.
ag.
ou
1,232),
d’un
de
analogie
(Achaie,
-νιστὰᾶς
des
dérivés
(ct. en
-εστῆς Ÿ "Bpxvog + quête, collecte » subsiste en grec moderne. Et.: Obscure. On a évoqué Épotiç « fête », voir s.u.
Epaxos : τὸ δράγμα * Βοιωτοί (Hach.) avec ἐραχάται * οἱ δεσμεύοντες (Hsch.). Voir Bechtel, Gr. Dial. 1,805-306,
1 ἐράω, voir ἔραμαι. 2 ἐράω, voir ἐξεράω.
ἔργον, avec 168 verbes ἔρδω, ῥέζω :
de la terre, des champs importante,
Sur les nombreux
travaillés,
difficuité s, composés
en
etc.
« occupation,
(Hom.,
περγος,
ion.-att.).
-οργος, -εργής;
:
de
composés en -Fopyég.
composés dans
a
entraîné
l’accentuation
une
grande
et chez
Hom.
:
— 365—
ἔργον
v.
composés. Les noms d’agents, concurrencés par ἐργάτης, sont peu attestés. 11 y ἃ : a) ἐργαστῆής (A.D., grec tardif)
3) 1l existe enfin des composés en -epyhç de sens passif
peut-être ancien, qui a pu, aussi bien que ἐργαστός fournir
Dans les anthroponymes Bechtel, H. Personnennamen, qui ont reçu
on a -cpyog 161-162 ;
un suffixe sigmatique.
semble-t-il, Keresioweke «de nombre d'environ quarante,
et
-opyog,
Le mycénien
a déjà,
travail crétois». Sur -leur la plupart tardifs, citons :
εὐεργῆς « solide » (Hom.), Λυκιοεργής « de travail lycien » (Hdt.), etc, cf. F. Bader, o. c., $$ 135-147. Noter dAoupyhs (1e‘ terme &Xo-) « fait d’un vrai produit de la mer, donc
de pourpre » (att.) avec le doublét ἁλουργός (Ρ].) -lœ, etc. ; ἁλουργίς «robe de pourpre » (Ar., Cav. 967). Sur τὸ ἔργος, v. Ε. Bader 0. c. $ 166. Nombreux dérivés dont le plus grand nombre reposent
sur un thème énigmatique ἐργα- : 1) ἐργάτης M., mycèn. wekala (= ξεργάται, notamment épithète de bœufs, ct. chez Archit. ἐργάτης βοῦς), « travailleur », pour 16 travail de la terre, mais aussi au sens
général
de
«qui
travaille,
efflcace » (Archil.,
f. ἐργάτις, -ιἰδος (Hdt., etc.), avec
l'adj.
ion.-att.),
ἐργατυκός
« qui
le dérivé ion.-att. ἐργαστικός efficace », fém. ancien ἐργαστῖναι (Hsch.), ct. 1G II* 1034 ; δ) à fourni le dérivé ἐργαστήριον
sapte au travail, actif, * αἱ τὸν πέπλον ὑφαίνουσαι ἐργαστήρ «ouvrier » (X.), +atelier » (ion.-att.) d’où
ἐργαστηριακός «ouvriers (PIb., D.S.) et le diminutit ἐργαστηρίδιον (pap.) : de ἐργαστήριον 16 lat. à tiré ergasiulum
(d'après
uinculum?
mais
voir
Zéro, pl. n. ἔργαστρα + salaire * (pap.), mais ἔργαστρον est 19 nom d'un objet {{ II* 839, etc. et à Délos) ; 5) Désidératif de ἐργάζομαι, ἐργασείω (S.). Tous ces dérivés sont issus d'un thème ἐργα-. L'idée*
de Schwyzer, Gr. Gr. 1,500, de tirer ἐργάτης ou ἐργάζομαι du pluriel n. Epyx'reste en l’air. Mais il est difficile de trouver mieux. Un thème en dentale ἔργατα, pluriel neutre de ἔργον, rendrait dans une certaine mesure compte de
l'extension de Bpyx- (c?. ὀνομάζω
ἐργατίνης, -ou
MSL
avec
un suflixe
« travailleur,
ouvrier » (Théoc.,
qui se retrouve
dans
des
A.R.),
anthroponymes
Sprache
1,207, n. 11). Autre dérivé de ἐργαστήρ avec vocalisme
concerne le travailieur, apte au travail », etc. (att…, etc.),
m.
Leumann,
22,
1921,
228);
ce
de ὄνομα
thème
est
et Meillet,
attesté
chez
Hsch.
sous le Jlemme ἀγκαλίδας ἕλκειν, mais le mot ἔργατα
doit
comme Aloxlvnç, à côté de l’adj. διεργάτινος « travailleur »
p.-8. être corrigé. Et l’on ne peut faire fond non plus sur
(Mytilène, ZG XII 2,129), teux, Plu, Cai. M. 21), Formation 42 ; ἐργασία est ζομαι, ν. plus loin. En
16
ἐργατήσιος « productit» (doucf. ἀροτήσιος et Chantraine, senti comme dérivé de tpydoutre, glose obscure d’Hsch.
ἐργατῶνες * ol ἐν τοῖς ἀγροῖς τόποι, ἔνθα οἱ οἰκέται κοιμῶνται, οἱ παρὰ ᾿Αττικοῖς ἐργατῶνες * παρὰ δὲ Κρησὶν ἐργάτωνες οἱ ἐπὶ τῆς ταφῆς τῶν τεθνηκότων τεταγμένοι (?). Verbe dénominatif tardif ἐργατεύομαι, -εὐω « travailler durement » (LXX,
pap.)
avec
ἐργατεία
(LXX,
2) ᾿Ἐργάνη «travailleuse, industrieuse» d’Athéna (attique), delph. Fapyav& (ve-vie Schwyzer
319,1)
dans
un
sens général
(Æsch.,
pap.) ;
épithète s. av, Pr. 461),
mais = épyœolx (P. Petrie 2,60). Hach. a aussi la giose n. pl. ἔργανα (et yépyava = Fépyava) * ἐργαλεῖα ; d'où Ῥ.-ὃ. ἐργανεῖον (ma. ἐργαλεῖον extra ordinem). ἐργαστήριον Ταραντῖνοι ; 8) ἐργαλεῖον,
généralement
pluriel
ἐργαλεῖα
«outil,
mycénien
wekowekate,
ct.
Ἐ.
Bader,
o.c,
88
16-17;
6) Un seul dérivé sans voyelle -α : ἐργώδης « qui donne du mal, pénible » (Hp., X., Arist., etc.).
"Ἔργον, ἐργάζομαι subsistent en grec ἐργαστήριον, ἐργάτης, ἐργολάθδος, etc. 11. De
*werg-
ἃ été également
moderne
tiré un
thème
avec verbal
représenté en grec hom. par{F)épSw et par ῥέζω. Cependant la forme
ancienne
mologiques “wrgyô,
suggérée
(v. 8. Ef.)
par les rapprochements
est une
attestée. maîntenant
forme par
16
à
vocalisme
mycénien
éty-
zéro
woze =
Fépter dit du travail de la terre. En grec alphabétique s’est
introduit
un
vocalisme
e analogique
de
(F)épyov.
D'autre part, Ἐ()έρζω, à abouti phonétiquement à ( F)épôw (Lejsune,
Phonétique,
p.
118);
en
crétois
δέροντι,
ct. Bechtel, Gr. Dial. 2,671. Aor. ἔρξα, f. ἔρξω, pt. ἔοργα (Hom., Hdt., poètes) ; B. a des formes passives, ἐρχθείς part. aor. p. 13,65 mais [ἐϊργμένον (p. pf.) 18,207 est
instrument » (Hdt., etc.), crétois ἔεργα- (Schwyzer 180), diminutif ἐργαλίδιον (pap. byz.) : toutes ces formes semblent supposer un *Fépyadoy non attesté, cf.
douteux ; l’orthographe avec un sttestée. Le verbe est employé
Chantraine, Formation 60, avec n. 1 ; 4) Parmi les dérivés de ἔργον, celui qui a connu 16 plus
ἔρδειν, etc. ; au présent et à l'aoriste « offrir un sacrifice » (Hom., Hdt.) ; ἔρδω (et ῥέζω) « avoir une activité impor-
grand développement par lui-même et par ses propres dérivés est 16 verbe dénominatif ἐργάζομαι (avec augment
ἠργαζόμην,
mais parfait εἴργασμαι),
crétois ξεργάδδομαι
stravailler », dit du travail de la terre et
manuel
de tout travail
ou artistique, enfin au sens général de « causer »
(κακά), «gagner » (χρήματα), etc. (Hom., ion.-att., etc.). Nombreux emplois avec des préverbes qui expriment souvent
l'aboutissement
de l’action
: ἀπ-,
ἐξ-, κατ-; en
outre Biæ- « cultiver » complètement, mais aussi « détruire »,
dv-, ἐπ-, προ-, προσ-, συν-, ὑπ-. Nombreux dérivés : nom d’action ἐργασία, crêt. Fepy-
«travail,
fabrication,
commerce », etc.
att., etc.), tardif ἔργασις (Sch. Ε, «que
l'on peut
(H.
Herm.,
Hdt.,
Med.); d'où ἐργάσιμος
travailler » (Alc., ion.-att,
etc.) mais en
grec tardif « qui travaille » (Artém. 1,78, etc.), 19 f. ἐργασίμη désignant L'adjectif
une myrrhe de mauvaise qualité (Dlosc.). verbal Ῥέργαστος ne figure que dans des
Sens
:
Causere
«faire,
dans
esprit rude est parfois dans divers dialectes. un
sens
général,
xaxà
tante, productive, qui engage » se rencontre chez Hom. pour la célébration du sacrifice avec les compléments
lepk et ἑκατομδήν, puis dans II 10,202 et dans l'Odyasée avec
un nom
d'animal
pour complément,
volr Casabona,
Vocabulaire des sacrifices 44-62. Rares formes à préverbe : ἀπ-, προσ-, ouv-. Le verbe a êté conourrencé et remplacé
par les autres verbes « faire » : ποιέω, πράττω, ἐργάζομαι.
Rares dérivés nominaux : ἔργμα 4 œuvre », etc. (H. Hom., Thgn., Archil., Sol, Pi, Æsch.); nom d’agent : ἔρκτωρ (Antim., Eleg. 5 hapax). I-e. ‘wrgyô à pu aboutir à *Fpétw, avec une autre vocalisation
de
la
sonante,
ce
qui-rendrait
compte
du
doublet ῥέζω, . ῥέξω, aor. ἔρεξα, aor. p. ἐρέχθην (Hom,, Pi,, trag.). Il est possible, mais non cerlain, que l’aor. ῥέξα soit plus anclen que ἔρξα et ait aidé à créer ῥέζω, ef, Ε, Bader, o. c., 88 5-6. Sens : « faire, accomplir », opposé
à παθεῖν, à εἰπεῖν, etc.; parfois, notamment chez Hom,,
— 366 —
ἔργον
épéypara, ἐρεγμός, voir ἐρείκω.
#faire un sacrifice ». Noter καταρέζω « flatter de la main », ct. Casabona, o.c, 44. Rares dérivés nominaux. Noms d’agent ῥεκτὴρ (Hés., Tr. 191) avec 19 dérivé ῥεκτήριος «actif » (Ion. Hist. 1) et ῥεκτῆς « actif » (Plu., Brut. 12, Aret, S.D. 1,6), plus quelques composés tardifs ; κακορρέκτης (A.R.), etc. Adf. verbal ἄρεκτος (Hom.).
ἐρεείνω, voir ἐρέω. ἐρέθω : prégent
varozem
n., germ.,
v.h.a.
werc,
etc.
Le
vocalisme
o
de arm. gorc est secondaire. Mais le vocalisme o est ancien dans les composés du type mycén. tokosowoko, δαμιοργός ; 2) Pour les- formes verbales, le vocalisme zéro de ὐγσυδ que nous avons posé et que garantit le mycénien se trouve eonfirmé par av. varazyeitl = got. waurkeip.
Le vocalisme
e de ()έρδω
et ῥέζω vient de (F)épyoy,
peut-êtré aussi d’un vocalisme e qui a pu exister à laoriste. De même 16 V. sax. 8 wirkiu d’après werk,
Autres mots apparentés : ὄργανον, ὄργια, ἐόργη.
Gén.
pl.
Graeca,
ἐρέων, 76
Θεσσαλοί ; ἐρέεσφι * τέκνοις dat.
pl.
ἔρεσσι,
(Hech.),
On suppose que ce verbe repose sur la même
(Memphis).
Bpvuux ; et d'autre qui pourrait être un Enfin le vocalisme gloses d'Hsch. ἔρετο
81 ἐρέας est correct, 1 faut poser un nom, *éphç. Et.: On pense à Epvoc, ὄρνυμι, On attendrait un neutre comme yévoc, Téxog. En ce cas il faudrait corriger ἐρέας plus
du sexe de l'homme
(Ar., Ach.
801).
1,106,
araweiz
« poisa,
etc.
Le
originaire,
Asie
Mineure
ou
Méditerranée
Voir
Epebos (Hom,.,
Hester,
Lingua 18,
: n. «obscurité
w
orientale.
poètes,
Adjoctifs
1965, 363.
du monde
souterrain,
enfer »
très rare en prose).
dérivés
;
ἐρεθδεννός,
@
de
ἠρείσθην
3,275,
Chantraine,
Gr.
H.
1,170);
plus
tard
pousser », etc.
ἰἐρείκη : 1. « bruyère » en arbre, Erice arborea L. (Æsch., Eup.,
60).;
pass.
parfois intransitif «s’appuyer sur+, etc.; également tréquent au moyen. Emplois figurés plus ou moins familiers : «s’acharner», d'où «s’envoyer un morceau » (Ar., Paiæ 25,31), dit aussi des rapports amoureux (Ar, Thesm. 488), etc. Nombreuses formes à préverbes : dur-, ἀπ-, Be-, dv-, ἐξ-, ἐπ-, προσ-, GUV-, ὑπ-. Formes nominales : ἔρεισις, ἔρεισμα, ἐρειστικός, également avec préverbes. Voir aussi ἀντηρίς. Et.: Inconnue. Le rapprochement avec lat. ridica « échalas », également isolé, est indémontrable.
Voir des combinaisons chez Kuiper, Gedenkschr. Krelschmer 1,217 βαᾳ., Deroy, GI. 35, 1956, 180-182, qui pensent que 19 mot désignerait la «cosse» (cf. le jeu de mot Ach.
800-801).
n.
τομαι (Arist., Gall., etc.). Sens : « appuyer,
exclut une correspondance phonétique avec le b du grec. Probablement emprunts indépendants dans chacune des trois langues à un idiome inconnu d’un pays d'où la plante est
-mokumy,
ἐρήρεινται, ἠρήρειντο (A.R.) ; actif xpoc-, συντ-ἤρεικα (Hp., PIb.), προσ-ερήρεικα (Dsc., Plu.), fut. ἐρείσω,
Phot., Suid.).
«'‘ers, lentille », v.h.a.
ἤρεισα,
(Hom., ion.-att.), pf. moy. ἐρήρεισμαι, avec 16 vocalisme e (Hom. etc.), mais 3° pers. pi. ἐρηρέδαται, -éSxto (Hom., peut-être traitement éolien de -pi-, cf. Schwyzer,Gr. Gr.
Et.: Ne peut guère être séparé de äpooc « vesce », et est pourvu du suffixe -wBog qui caractérise apparemment un emprunt à une langue méditerranéenne. On évoque lat. eruum
part qu'il est apparenté à ὀιεοθὕνω, verbe dénominatif issu d’un "ὄροθος. e de ἐρέθω 86 retrouverait dans les * ὡρμήθη ; ἔρσεο * διεγείρου ; Epo "
ἐρείδω, -ομαι, aor.
Quelques dérivés : diminutit ἐρεδίνθιον (pap.) et les adjectifs ἐρεδινθώδης (Thphr.), -evoç (Zen.), -ἰαῖος (Dsc.), πινος (Hsch.,
racine que
dpuhon.
embarrassant,
ἐρέξινθος : «pois chiche » (Hom., ion.-att., ete.) dit plaisamment
ἐρεθίζω
Le grec puriste a encore ἐρεθίζω, ἐρεθισμός, etc. Et.: ᾿Ερεθίζω, qui est bien attesté, est visiblement un déverbatif du plus ancien ἐρέθω. Ce dernier, comme θαλέθω, φλεγέθω, etc., peut comporter un morphème -Ûc ou -έθω.
Puchatein, Epigramm.
en ἔρεα ; sinon un nom. “épñs serait ef. Bechtel, Gr. Dial, 1,205 sq.
auesi
irritant » (Hp., etc.).
ἐρέα, « laine », voir elpoc.ἐρέας : τέκνα,
alexandrins),
(Hom., ion.-att., PIb., etc.), avec l’aoriste inf. ἐρεθίσαι (Æsch., etc.), pass. ἐρεθισθῇναι, etc. (Hdt., etc.), -ἰξας (AP), part. pass. ἠρέθισμαι, atc. (ion.-att.), actit ἠρέθικα (Æschin. 2,37), fut. -ἰσω, -ὦ (hellén. et tardif), « exciter, provoquer, enflammer » en parlant -d’une blessure, etc. Diverses formes à préverbes : ἀν- (Th., etc.), δι- (avec des dérivés en -σις, -σμα, ete.), ἐξ- (Pi., etc.), ἐπ- (Plu.), προ(tardif), προσ- (tardif), ὑπ- (tardif). ᾿Ερέθω a fourni peu de formes à préverbes : ἐξ-, xær-. Dérivés nominaux : ἐρεθισμός « irritation » (Hp., terme médical), «provocation, rébelllon» (tardif), ἐρέθισμα « excitation » (Ar., grec tardif), nom d’agent ἐρεθιστῆς « reboelle » (LXX, Ph.) et -ἰστικός + qui concerne l'irritation,
Les verbes ῥέζω et ἕρδω ont donc rapidement disparu, tandis que tout 19 groupe de Épyov restait usuel. Et.: 1) Fépyov avec son vocalisme e est identique à av.
(Hom.,
Thphr,
etc.);
comme
second
membre
dans
ὑπ-
*tpcéeo-voc
épeixog, t. (Nic.), -ov n. (Hp., Dsc.) souvent écrit ὑπερυκόν
(1,., Hés.) ;
[lotacisme et analogie des adj. en -ικός] Hypericum, « millepertuis » (c'est aussi une plante des landes, οἱ. Strômberg, ὑπ- pourrait signifler «qui pousse 42); Wortstudien
Noter que le substantif, à la différence de ses dérivés, ne se dit que des Enfers. Εἰ. : Vieux mot, désignant les ténèbres, conservé aussi
. en dessous », Dérivés : ἐρείκια n. pl, 4 bruyères » (pap.), ἐρείκινος « ἀθ bruyère » (pap.), ἐρεικηρός dit d’un collyre (médec.), ἐρευκαῖον « miel de bruyère » (Plin.). Quelques toponymes : "Epeixoïg λόφος (Schwyzer 720, 1v° s. av.), ᾿Ερεικοῦσσα nom d’une 116 Éolienne (Str.), ’Epelxetx (dème attique,
«sombre, obscur », dit de la nuit,
de nuages
plus souvent ἐρεμνός de *épebvés, donc sans suffixe sigmatique (Hom., poètes, trag.), ἐρεδώδης (tardif).
en skr., en arménien et en germanique : skr. rdjas- « région obscure de l'air, vapeur, poussière », arm. erek, -oy « Boir »,
got.
rigiz,
i.-6.
*reg#-0s n.
V.
norrois
rekkr
n.
«obscurité,
crépuseule» ;
1v® s, av., écrit ’Epix- par iotacisme).
— Le latin a emprunté le mot sous la forme erice. Et.: Des noms celtiques et balto-slaves de la bruyère
rifa « détruire» qui se dit lat. rEpa srive d'un fleuve occlusive, on peut Lenter de et *rei-k- dans ἐρείκω, cf.
présentent une grande ressemblance avec le mot grec, si l'on pose * Feperx& : v. irl. froech, gall. grug de *wroiko-, lett. virëi pl, lit. viFZis, russe véres, véresk, etc. Selon Machek, Lingua Posnan. 2,158 sqq. ἐρείκη et véres seraient des emprunts à une même source, Voir Pokorny 1154.
aor,
ἐρέπτομαι
Kpuxe
intr.
poissons
passif pf. ἐρήριγμαι, -μένος (Hp., Arist.) « déchirer, briser,
concassés»;
les dérivés
dans
aussi parfois
l’observe
étant
de
la
graisse).
dieux,
des
Harpyes,
d'une
tempête
(Hom.
Syncope 203
sqq.,
pose pour
668 dernières
apparenté
(c£.
Hés.,
Th. 990),
lui
et de sens différent.
Il cherche à en tirer ἁὡρπάζω, etc. Et.: Un thème *rep- se retrouVe dans lit. ap-répiti «saisir, enlever»; en outre avec un vocalisme zéro lat. rapiô «enlever ». Cf. Pokorny 865.
on
pour
précédents,
ἐρεπτόμενος
formes un thème ἀνταρεπ- différent de éper- tout en
Gr. 508)
comme
iotacisme,
avec
formes
des
Szemerényi,
friable » (7) attesté chez Gal. 19,100 ; éperxiräç « pain d'orge égrugé » (Seteuc. ap. Ath. 114 b). D'autre part on a «pois
participe
toujours écrit ἀνηρείψαντο) do même chez A.R. écrit évepery- ou dvepey- ; Hés., Th 990 ἃ ἀνερεψαμένη (ou àvæ-), enfin Pi., Péan 6,136 ἀνερέψατο, plutôt que dva-.
se
et
rapportant au traitement du grain : ἐρεικάς (lire ἐρικάς) “ & ἐρεγμός, Κρῆτες δὲ ὠστριμάς * λέγουσι δὲ οὕτως καὶ τὰ ἰτρία, τὰ ὑπὸ τινῶν λάγανα (Hsch.), ἐρεικίδες pl. (Gal.) « gâteau ἐρείκιον = ἵτριον gruau», concassé, «orge une série : ἐρίγματα pl. (Hp.), éplyun (seh. Ar,,
mangent
parlant
à préverbe, notamment : δι-, κατ-, ὑπ-. techniques généralement nominaux, Dérivés
au
Formc à préverbe : aor. 3° pl. ἀνηρέψαντο « enlever » en
Diverses formes
de grains.
écraser, concasser » en parlant
seulement
(Nonn.) « brouter, croquer », dit d'animaux qui mangent des herbes ou des végétaux (except. Od. 9,97 où des hommes mangent du λῶτος ; el d'autre part I. 21,204 où des
au
(ion.-att.);
ἤρειξα
aor.
17,595),
(II.
:
aussi d’édifices ; nom verbal », etc. En posant un suffixe en rapprocher *rei-p- dans ἐρείπω Pokorny 857.
(Hom., AP, employé plaisamment Ar., Cav, 1295), ἐρέπτων
: (ion.-att.) avec ἐρεικόμενος passif (II. 13,441),
ἐρείκω
épétns
367—
épery-; enfin avec un e inexpliqué ἐρέγματα (Thphr., Erot.), ἐρεγμός (Gai., pap., Erot.) « graines concassées » ; d'où l'adj. dérivé ἐρέγμινος (Dsc., Orib.) Et.: ‘Epelxo verbe de sens général (cf. Hom.), mais
: (souvent avec la variante -yedéo «tenir
ἐρεσχηλέω
des propos plaisants ou piquants » [par opposition à σπουδῇ λέγειν] (PL, Ε, 546 e, etc.) « taquiner » (PI., Phdr. 236 b), puis «importuner » (grec hellénislique).
qui s’est ensuite spéclalisé surtout par ses dérivés, n'a pas
de correspondant exact en i.-e. L'e- initial peut être une
Dérivé tardit ἐρεσ-χελία = φλυαρία (EM 371,1, Suid. s.u. ᾿Αδάμ) ; « querelle » (pap. v1° s. ap., écrit «-χειλια); enfin ἐρίσχηλος (sic, d'après ἔρις) * λοίδορος (EM, Parth., Fr. 18). Et.: Constitué apparemment comme βλασφημέω d'un
prothèse, et l'on évoquerait skr. rikhati, likhdti e déchirer s, etc., avec une vélaire aspirée ; lit. riekiù, riékli «couper du pain, faire un premier labour », skr, risdti, lisdli « arracher, déchirer » (avec une gutturale palatale) :
les variations de l'occlusive finale n’étonnent pas dans un terme expressif. Comme formes nominales, on a évoqué v.h.a. riga, m.h.a. rika « rangée, ligne », lat. riæa «rixe», rima « fente ». Faits celliques chez Pokorny 858.
premier membre nominal et d'un second membre d'origine verbale. Pour le second membre J. Wackernagel (KZ 33,
évoque
1,736)
Schr.
57 = ΚΙ.
1895,
" ῥάπτειν,
χηλεύειν
Voir aussi ἐρείπω.
πλέκειν (Hsch.) dénominatif de χήλη, etc. Pour le premier terme il pose un thème sigmatique neutre épec- qui serait
ἐρείπω
un doublet de ἔρις, qu'il veut retrouver dans ἐπήρεια (V. s.u.). Tout cela est purement hypothétique. Le rapproche-
: aor. ἐριπεῖν (Hom.,
alex.) de sens intransitif,
hapax Pi., O. 2,43 ; de même
éphpure
(I.
Chantraine,
14,55) Gr.
H.
mais
avec
pl.-g-pf.
1,423
et
3;
n.
426
dpépuxto, et
n.
3;
1908,
IF 23,
pf. ancien de sens intransitit
@
pf. ἐρήριμμαι (Arr.), aor. ἠρίφθην (Arr.) et participe ἐρειφθείς (S. Aj. 309); au sens transitit act. ἐρείπω, ψω, -bæ ; verbe attesté chez Hom., poètes, Hdt., grec
ion.-att,
hellén.
posés
Sens
: «abattre,
faire
tomber », etc.
Formes
à
d'un
etc.) ‘généralement
erela,
mycén.
etc. : subst.
ἐρέσσω,
épérns,
cf.
type
au
ancien plur.
ἐρέτης
(Hom,,
«rameur»;
déjà
Chadwick-Baumbach
194,
à côté
p.-ô.
An
724).
Rares
com-
(?)
infinitif eree = êpeev du
plus difficile,
est encore
sqq.)
380
cf.
passif
+ menace * (V. Osten-Sacken,
ἐπήρεια
ἀρείη,
avec
ment
mais datif du participe ἐριπέντι comme de Ἐἐρέπην passif,
(PY
qui
« soldat
αὐτερέτης,
sert
aussi
comme
préverbes : ἐξ-, κατ-, en outre συν- et ὑπ- exceptionnels. Dérivés : ἐρείπια pl. n. « ruines », dérivé du thème verbal
rameur » (Th.);
(poètes, Hdt., Arist.), d'où l'adjectif ἐρείπιος « qui
ἐρετικός « qui concerne les rameurs » (att., etc.), εἰρεσίη
tombe
en ruine » (Ph. 1,197) et ἐρείπιος γῆ * À χέρσος Suid. ; nom d'action ἔρειψις (IG 11* 463). Adjectif en -σιμος : ἐρείψιμος sabattu»o (E., I.T. 48). II existe aussi deux composés poétiques à premier terme épeube-, ἐρειψέτοιχος « qui renverse les murs » (Æsch., Sept 883) εἰ ἐρειψιπύλᾶς « qui renverse les portes » (B. 5,56). Enfin, avec un voca-
lleme radical zéro : ἐρίποναι (E., A.R.), sg. chez Nic. Le
grec
modérne
a
pl. «escarpement,
ἐρευτοῦμαι
«tomber
en
à pic» ruine»,
ἐρείπια « Tuines ». Et.: Au présent à vocalisme e ἐρείπω répond v. norr.
avec
allongement
de l’initiale du
second
terme, ὑπηρέτης qui a joué un grand rôle, v. s.u. Dérivés : tOd.,
senti
Hdt.) et εἰρεσία (att.) « fait de ramer » (en ce
comme
nom
d'action
de
ἐρέσσω),
«équipe
sens
de
rameurs » au sens collectif (attique) ; l'allongement métrique
de l’initiale a été conservé en attique ; en outre le composé
technique Verbe
παρεξειρεσία dénominalif
« apostis ». épéoom
«ramer»
(Hom.,
poètes),
aussi avec 168 préverbes : δια-, xpo- ; parfois employé métaphoriquement par les poètes ; la forme ἐρέττω se trouve chez les atticistes; la prose attique emploie
ἐλαύνω, etc.
Parallèlement
à ἐρέτης,
nom
d'instrument
ἔρε-τομόν
ἐρέτης neutre
de
— +rame » (Hom.,
composés
poètes) ; figure
poétiques
: déjà
dans
chez
une
Hom.
368— présents
dizaine
Nonn.) ; 16 dimin. éperulov (Com., hapax), le nom d’action ἐρε-τ-μός (Hdn. Gr.) ; l’anthroponyme ’Eperueüs (Od.) ;
19 nom usuel de la rame est κώπη, Enfin il a pu exister à côté de ἐρέτης Un nom d'agent en -τήρ (ct. Et.). On en aurait une trace dans le nom de ville ᾿Ερέτρια qui serait « 18 rameuse » (7) ; dénominatif ἐρετριάζει * σκώπτει, À παίζει (Hsch.). La racine qui a fourni ἐρέτης figure au second terme
a)
«à
Deux
séries ont été
Une série de composés en -opoç Où -epoc : elxéo-opag
vingt
rameurs»
cinquante
(Od.,
D,
ete.),
rameurs » (E., Marm.
πεντηκόντ-ορος
Par.
15), maig
« à
la forme
la mieux attestée est en -spog (inser. αἰΐ., Pi., Hdt.,
tardifs
: ἐρυγάζομαι
(Sor.)
et ἐρυγάω
( Gp.).
φιλήρετμος,
δολιχή- ; en outre verbe dénominatif ἐρετμόω (E., Orph,,
de composés désignant des bateaux. constituées :
dérivés
Plus singulière apparaît la glose d'Hsch. ἐρυγήλη * ἐπίθετος ῥαφάνου, (le radis) faisant roter. De même EM 329,27 ἐπίθετον ῥαφανίου ἴσως ἀπὸ τῆς ἐρυγῆς mais avec 19 lemme ἐρυγμήλη que l'on préfère en général à celui d’Hsch., malgré l'homonymie avec ἐρύγμηλος « mugissant ». Et.: ’Epeüyouæs, etc., appartiennent à une série de caractère expressif qui présente des formes verbales assez claires : lat. é-rdgd composé avec le préverbe ex, avec l’in-
tensif râciô ; il y a un présent radica! athématique ridug-mi (de ‘rëug-) en lituanien, rus. itér. rygat' «rotera, etc.; l’arm. ἃ une forme dérivée en ἅ, orcam (avec prothèse o). Formes dérivées expressives à vocalisme u en germanique ila-ruchjam « ruminer », vieil angl. roceltan (de *rükat-jan) «roter», avec vocalisme zéro comme dans Epuyov. En
indo-iranien on n’a que 16 persan rôy, à-rôy «rot», Voir Pokorny 871.
Th.),
avec le dérivé πεντηχοντηρικός (sic) chez Plb. 24,6,1; τριακόντορος (Th., inscriptions attiques) et -ἐρος (Hdt., inscriptions attiques) avec τριακοντόριον (Arist., inscrip-
2 ἐρεύγομαι : au présent ne se dit chez Hom. que de
tions) ; 811 ne s’agit pas de noms d'agent la forme la plus ancienne doit être en -epog, ce qu'attesteraient les inscriptions, mais non 19 témoignage de l'Odyssée ; b) Autre série en -ἥρης avec flexion de thèmes en 8 et allongement de la première voyelte du second terme, ainsi
la mer : ἐρευγομένης ἁλός (Il. 17,265), κῦμα... δεινὸν ἐρευγόμενον (Od. 5δ,403), [κύματα] ἐρεύγεται ἠπειρόνδε
ἁλι-ἦρης
le
« qui rame sur ia mer»
(épithète de κώπη E.,
(ἐδίαᾳ. 438) ; en outre προσερεύγεται (Il 15,621). Tous ces exemples sont ambigus ο peuvent se rapporter à
ἐρεύγομαι sens
1 «cracher de
«mugir»
sur, est
se jeter sur», également
etc. Toutefois
acceptable,
comme
(Hippon.,
16 suggérerait 1], 14,394 κῦμα... βοάᾳ ποτὶ χέρσον, C'est
att.), vaisseau à trois rangées de rames, semble-t-il, avec
seulement à l'aoriste ἤρυγεν que semble s'imposer le sens
trois rameurs suporposés, cf. Taillardat dans Vernant, Problèmes de la guerre… 183-205 d’où τριετηρικός, ete. ;
de «mugir» ; I. 20,403 ἤρυγεν ὡς ὅτε ταῦρος ἤρυγεν, puis 20,406 τόν γ᾽ ἐρυγόντα λίπε... θυμός. Le mot est repris
même principe d’explication pour rerp-, πεντ’ ; la signification de ces composés repose donc sur un autre principe que les formes en -ορος ; voir aussi sous -ἦρης.
Théoc. 13,58 à propos d'Héraclès appelant Hylas. La LXX
Héc.
455),
τριήρης
f.
avec
ναῦς
8,6,
« trière»
emploie épeuyéuevog
Et.:
On
peut
poser
une
dans le grec hellénistique.
racine
i-e.
“era-
«ramer»
:
ἐρέ-της répond, au suffixe près, à skr. ari-ldr-. M a existé des thèmes verbaux
: p.-ê. en grec mycénien
eree, lit. iriù,
irti; avec un thème
"rô-, germ. : v. isl. rôa,
celt., v.
de «rugir »
on 8 affaire à ἐρεύγομαι «roter» ou ἐρεύγομοι «rugir » : ἡμέρα τῇ ἡμέρᾳ ἐρεύγεται ῥῆμα (LXX, Ps. 18 [19], 2) ou ἐρεύξεται κεκρυμμένα (Ev. Matt. 13,85). Adj. dérivé ἐρύγμηλος épithète d’un taureau {Π, 18, 580) dont le suffixe complexe est obscur (de ἐρυγμὴ ? cf, plus loin ἐρυγμαίνουσα, Risch, Wortb. der hom. Sprache
A l'exception de τριήρης, εἰρεσία, ἐρέτης tous ces mots sont archaïques et poétiques. Kdxn remplace ἐρετμόν, se dit χωπηλατέω
sens
On a observé que, outre les passages d'Hom. cités plus haut, on peut se demander si dans certains tours expressifs
Enfin on a supposé que τέρρητον * τριήρης (Hsch.) serait une forme lesbienne pour “rpr-cpntovy, donc forme suffixée en -τὸς el sans allongement de l’initiale du second terme, οἱ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,274 avec la bibliographie.
et «ramer»
et f. ἐρεύξεται ὰ
iri.
imb-rä « ramer ». . Le nom d’instrument ἔρεττμόν est constitué avec un suffixe différent de celui de skr. ari-tr-a-. Le lat. ré-mus est fait sur un thème en ë: *rë- de * (a)r-ea,. Voir Pokorny 338,
41,
Frisk,
Eranos
41,52).
On
peut
ajouter
des
gloses
confuses : ἐρυγμαίνουσα " % βοῦς καὶ 6 ταῦρος ἐρυγμαίνων ἀπὸ τῆς ἐρυγμῆς, et ἐρυγήτωρ * βοητῆς (Hsch.). L'homonymie entre les deux ἐρεύγομαι à constitué une gêne (mais cf. Ei.). Le grec a donc préféré des termes
différents : ὠρύομαι, dpüyh, ὠρυγμός, ete. Pour mugir » le grec moderne dit μουγκρίζω. Et.: rägiô,
Formes rägire,
voisines eL
avec
dans une
d'autres sourde
langues
finale
v.
« rugir, i.-e., si.
lat.
rykati
« rugir », V. angl. rÿn (de *rähjan), v.h.a. rohôn (de *rähon).
1 ἐρεύγομαι
: présent
(Hom.,
poètes,
hellén,
etc.),
aor, Apuyov (Ar., Arist., etc.) et ἠρευξάμην (Procop.), fut. ἐρεύξομαι (Ev. Μαὶ. 13,35) ; 19 présent usuel en prose est ἐρυγγάνω, thème en -dvo avec infixe nasal de valeur terminative : «roter, vomir, cracher », employé ausst au flguré, de volcans,
de la mer, de rivières, en outre
LXX
Ps 18 [19] %, Ev. Mail, !. c. de paroles, Nombreux emplois avec préverbes : dv-, ἀπ-, ἐν-, ἐξ- (fréquent), êt-, κατ-, προσ- (II. 15,621, mais v. ἐρεύγομαι 2 Noms d'action :
ἔρευξις (Hp.) et ἔρυξις (Hp.), ἐρευγμός (Hp.) et épuyuol (Arist., Thphr.), Épuyue (Hp.) avec ἐρυγματώδης (Hp.) et ἐρευγματώδης (Hp.), ἐρυγή (Aret., Gal.) ; en outre deux
Voir Pokorny 867. , Tout se passe comme si ἐρεύγομαι, dans les deux emplois de 1 et de 2 et avec des dérivations diverses, était Issu d’un élément radical exprimant un bruit rauque et reposant en dernière analyse sur l'imitation expressive d'un son.
ἐρεύθω, ἐρυθρός, etc. : présent ἐρεύθω « rendre rouge » (Il. 11,894), avec l'aor. ἐρεῦσαι (II. 18,329), pass, « devenir rouge, rougir» ‘(Sapho, Hp.), au même sens ἐρεύθω intransitif (B., Hp.). Avec préverbes : ouveË- (Hp.,
23,
Coac.
859 optatif aor.
Prog.
pass. συνεξερευθείη ?), xat-.
— Neutre en 8 ἔρευθος «rougeur» (Hp., A.R., etc.), avec l'adjectif secondaire ἐρευθής (Str, Arat.). Adjectifs dérivés tardifs ἐρευθήεις (A.R., Nic., avec la variante «τόεις), ἐρευθαλέος (Nonn.), cf. Debrunner, IF 23, 1908, 7.
En
revanche
il serait
possible
d'envisager
une
de maladie
ἐρευθέδανον Thphr.,
(Hp.).
pour
outre, le nom
le suffixe,
de plante
(Hat,,
sauvage
ou
cuitivée
«+garance»
etc.),
En
cf. Chantraine,
Formation
362 ; aussi Épubpo- voir plus loin. Avec 16 vocalisme zéro on 8 l’adjectif ἐρυθρός (Hom.,
ion.-att.,
etc.),
myc.
eruftoro,
« rouge »
erulara.
v. angl. rëad, v.h.a. rôt, vocalisme lit. raûdas, lat. räfus, v. irl. räad.
ambigu,
eu
ou
ou:
Le grec ἐρυθαίνομαι permet de poser pour les noms
une
alternance -r-, -n-, -s- dans les guffixes. Voir Pokorny 872.
vieille
alternance suflixale -r (cf£. ἐρυθρός), -ἰ, -s pour rendre compte de ᾽᾿Εἰρευθαλίων (Hom.), ct. Δευκαλίων, Πυγμαλίων, ᾿Ἐρευθαλία toponyme à Argos ; cf. Benveniste, Origines 16. Verbes dénominatifs : ἐρευθέω «être rouge, rougir » (Luc., pap.), d’où ἐρεύθημα (Gal.), ἐρευθιάω avec le suffixe des verbes
ἐρέχθω
369—
Comme
premier terme dans quelques composés : ἐρυθρό-πους nom d'oiseau (Ar.), ἐρυθρο-ποίκιλος (Épich.), ἐρυθρόχλωρος (Hp.), ἐρυθρότχρως (Cratin.). Second terme dans ἐξέρυθρος (Hp.) λευκέρυθρος «rouge pâle» (Arist.), cf.
épeuvéo, ν. 1 ἐρέω,
ἐρέφω
: (Pi., Ar.), ἐρέπτω avec 16 suffixe *-ye/o- (Pi.,
B., Cratin.), aor.
ἐρέψαι
(Hom.,
Pi,
Ar,
(Æsch., E.) «couvrir» en parlant terrasse, aussi d’une couronne, etc.
verbes chez
: ἀμφHom,,
(tardif),
xær-
èx-
(II.
etc.), f. ἐρέψω
d'un toit ou d’'une Rares formes à pré-
1,39)
attesté à l’aoriste
(Ar.).
Nom d'action ἔρεψις « fait de couvrir » (Thphr., inser.), avec ἐρέψιμος « propre à couvrir» (PL, Thphr.). Substantif toit» (Orac.
ancien à vocalisme chez Hdat. 7,140,
o &popog « couverture, Æsch., Th., Ρ].), dit
notamment d'un toit de roseaux (1Z. 24,451), ὀροφή « toit, plafond » (Od., ion.-att.), Divers dérivés : les adj. ὀρόφιος «qui concerne le toit » (inser.), ὀροφιαῖος « qui concerne
Risch, IF 59, 1949, 60.
le
Dérivés : épubpl&ç « qui a le teint rouge » (Arist., pap.), opposé à ὠχρίᾶς, cf. Chantraine, Formation 93 ; ἐρυθρῖνος
glose d’Hsch.) id., -tvog, « couvert de roseau » (En. Taëct.), en outre ὀροφίᾶς m. « qui se trouve sous un
noms
moderne
toit»s (Ar, Guêpes 206, dit d'un héliaste, Philociéon, par allusion à un animal, soit une souris d’après le contexte, soit un serpent, cf. plus loin); Hsch. donne la
λυθρίνι et v. Lacroix, Mélanges Boisacq 2,51 avec la forme
glose ὁροφίας * ὄφις τῶν κατ᾽ οἰκίαν ; voir sur ce serpent
béotienne ἐρουθρός ; en outre par dissimil. ἐρυθῖνος (D.L., etc.); ’Epubivor toponyme (1|. 2,855). En outre ἐρυθρόδανον réfection de ἐρευθόδανον « garance » (Dsc.). Ἐρυθραῖος est un doublet tardit de ἐρυθρός (D.P.).
Georgacas,
de poissons, soit le pagel commun,
soit le barbet de
ta Méditerranée, serranus anthias, cf. Strômberg, Fischnamen
Nom
21,
Thompson,
Greek
de qualité ἐρυθρότης
Fishes
s.u.;
cf.
gr.
« rougeur » (Gal.,
etc.).
Noter 16 toponyme "Epuôpatl, ville d’Ionie ainsi nommée à cause de la couleur rouge des roches de trachyte ; on en 8
tiré 16 nom de plante ᾿Εἰρυθραυκὸν σατύριον sorte d'orchidée aphrodisiaque (Dsc., Plin.) avec le doublet ἐρυθρόνιον chez Ps.-Dsc. (d’après ᾿Ιόνιον, etc. ?). Autre toponyme ἜἘρυθρά (θάλασσα) « Mer Rouge, Océan Indien s, avec le dérivé ᾿Ερυθραικός. Verbes dénominatifs : ἐρυθριάω « rougir » (ion.-att., etc.), d’après les verbes de maladie en -ἰάω, avec ἐρυθρίασις, -Énors (Hp., Heeh.) ; ἐρυθραίνομαι, -ὦ «rougir e, intransitif ou transitif (X., Arist., Thphr., etc.). Avec le vocalisme zéro on a également un vieux présent
constitué sur un thème en n ἐρυθαίνομαι « devenir rouge » (IL, alex.), avec l’actif transitif ἐρυθαίνω, aor. -nvæ (alex., prose et poésie tardives), mals le substantif Epéônueæ «Trougeur », est bien
attesté
(Hp.,
Th.,
E., etc.).
”Epubpés 8 été éliminé en grec moderne par κόχχινος. ΕΞ : Le présent radical thématique ἐρεύθω est identique « ensanglanter », V. angl.
rëodan
»
ou
«le
plafond
Gedenkschr.
»
(inscr.),
Kreïschmer
-ἰκός
(dans
une
1,126.
Verbe dénominatif dpopéæ « couvrir » (hellén. et tardif) avec ὀρόφωμα et ὀρόφωσις. Comme second terme de composé ὑψ-όροφος « au toit élevé » (Hom.), et postérieur, parfois «à quatre étages » avec un vocalisme
une douzaine d’autres dans le grec avec la forme -ὥροφος, Cf. τετρώροφος (Hdt.); il y a d’autre part une série e et un suffixe sigmatique (innovation
plutôt que indice d'un *Épepog neutre) : ὑψ-ερεφής « au toit élevé « (Hom.,
Ar.), mais -npepñc (IL 9,582) ; tous les
autres composés ont n, ἀμφηρεφής « recouvert #, ἐπ-, κατ(tous chez Hom.),
en outre ouv- « couvert,
boisé » (Hdt.),
πετρ- « couvert d'une voûte de rocher » (Æsch., E.,), etc, El.: Ce radical est très ancien mais on trouve peu de rapprochements : v.h.a. hirni-reba «crâne * (couverture du cerveau) et moins clairement v.h.a. rippa, rippi, ν.
angl. ribb, v. isl. rif « côte ».
᾿Ἐρεχθεύς, voir sous ᾿Εριχθόνιος. ἔρεχθἳτις : f. nom de diverses plantes, de l’aristoloche à racine ronde, À. rofunda (Ps. D.) et du séneçon (ibid.).
Voir aussi épuciôn et ἐρυσίπελας.
à v. isl. rjôda
toit
+ rougir ».
Nom de plante de type connu, avec suffixe -ἴτις (ci. Redard, Noms grecs en -τῆς 67,71) qui fournit normalement des dérivés de noms, Mais quel rapport réel ou apparent peut-on
Le thème en 8 ἔρευθος trouve un correspondant dans lat. dialectal rôbur, nom du rouvre ou chêne rouge, v. ErnoutMeillet s.u. Avec le vocalisme zéro, ἐρυθρός a des parallèles exacts
établir avec ἐρέχθω ? Pour le séneçon on penserait aux
dans
et au figuré (1|. 23,317, Od. 56,83, H. Ap. 358, Proclos).
lat.
ruber,
ν.
sl. rüdrä,
et avec
un
suffixe
un
peu
différent, skr. rudhird- ; enfin le dérivé v. îsl. rodra f. «sangs En ce qui concerne l’adj. il y à trace d'autres vocalismes : vocalisme e (*reudho-) dans v, lsl. rjédr; v. angi. réod (cî. 16 type λευκός ?), vocal. ο dans got. raubs,
fruits en aigrette ballotés par le vent (?).
ἐρέχϑω : au présent seulement, Et.:
Inconnue.
Le
rapprochement
«briser» avec
au skr.
propre rdksas-,
av. raëah- « destruction » (2) a été critiqué avec de bonnes raisons par P. Kretschmer, KZ, 31, 1892, 432 sqq. et ruiné par L. Renou, Journ. Asial. 1939, 187,
ἐρέω
— ἔρομαι,
εἴρομαι,
1 ἐρέω,
ἐρωτάω:
ἐρευνάω,
ἐρεείνω,
présents divers.
’Epée « interroger quelqu'un, demander quelque chose # (Hom.,
Nic.),
subj.
le
avec
à
voyelle
brève
ἐρείομεν
(JI. 1,62) qui peut reposer sur épéF-o-jev et permettrait de poser un athématique *épeu-pe, Autres formes notables : ἔρευε * ἐρεύνα (Hsch.) et le moyen impér. Épero (ZI
notamment Wackernagel, Spr. Uni, 297 ; avec ἐρέομαι ἐρευταί d'’agent n. pl. crétois Nom Hp.). (Hom., senquêteurs qui font rentrer les impôts » (SIG 527,132), ἐρευτήρει, οὐ ereulere = ἐρευτῆρες mycén. p-ê. en
ct. Lejeune, R. Ph., 1960, 19-20.
Autre présent εἴρομαι (Hom., ion.) de *épFoyau, Î. εἰρήσομαι (Od., 10n.), ἐρήσομαι (att.) ; à l'infinitif, répondant à εἴρομαι, on ἃ εἴρεσθαι (Od.), mais avec traitement différent du groupe -pF-, ἐρέσθαι employé comme aoriste dans la formute μεταλλῆσαι καὶ ἐρέσθαι (Od.). En attique: ἠρόμην, impér, ἐροῦ, inf, ἐρέσθαι, etc., fonctionnent comme aoriste de ἐρωτάω ; voir Chantraine, Gr. Hom. 1,394. Également avec les préverbes : &v-, δι-, ἐξ-, ἐπ-. Présent dérivé ἐρεείνω, -ομαι sinterroger» (Hom.), aussi avec ἐξ- (Hom., A.R.) : formation apparemment à ἀλεείνω ; on a admis
un
dénominatif
d’un
thème en rin *tpeF-ev- (?). plus
beaucoup
Dérivé
important
épeuvée
« chercher,
enquêter, explorer » (Hom., ion.-att, etc.), également avec
préverbes : dv-, &t-, x&t-, ἐξ- qui souligne l’aboutissement de l'action.
Dérivés : noms d'action : δι-ερευνητῆς « enquêteur, investigateur» (X.) et épeuvnrhc (Ciéarque, J., etc.) avec 16 doublet -τὴρ (Nonn.), ?. -rptæ (Gorn.), Nom d'action : διερεύνησις « enquête » (Str., etc.). Adj. BrepeuvrTucéG sapte à scruter» (tardif), Nom d’action obtenu par dérivation inverse ; Épeuvæ f. «enquête, recherchev (S., E., Arist., etc.).
Tous
les termes
s'appliquent
groupés
à 18 notion
autour
de
ἐρευνάω,
d’eenquêter » plutôt qu'à
ἔρευνα celle
d'e interrôger ». En grec hellénistique
et tardif (LXX, pap., NT), ces mots présentent les formes ἔραυνα, -αυνάω, -αὐνησις avec ouverture de -eu- en -œu-, Cf. Schwyzer, Gr. Gr, 1,198. On 8 admis une dérivation d’un thème nominal TEpeFy-, et l’insertion dans les verbes en -άω (Schwyzer, Gr. Gr. 1,680).
᾿Ἐρωτάω
avec εἰρωτάω
(attique),
traitement de ἐρ -
(5 ex. dans l’Od., ion.); ἐρωτήσω, ἠρώτησα (ion.-att.). Sens : « poser des questions, interroger », etc., en grec hellén. et tardif aussi «demander, solliciter » Employé,
notamment avec ἐπ- (le préverbe marquant « la direction »), δι- «interroger jusqu’au
Dérivés : ἐρώτημα
bout », etc.
(et êx-) « question,
et d’autre part (ἐ)ρωτῶ « demander, interroger », ekc. Æt.: Ignorée. On a voulu rapprocher du radical
de
ἐρευνάω et du substantif dont ce verbe serait issu le v. norrois
raun
.
« tentative,
épreuve,
exploration ».
2 ἐρέω, att. ἐρῶ « je dirai », voir 2 εἴρω. ἐρἢμος,
ἔρημος,
-N,
-ος,
τὸν
-ov
: accentué
en
ainsi
attique,
Hom.,
«solitaire,
poètes,
mais
abandonné » en
parlant de lieux ou de personnes ; terme juridique en attique, dit d'un procès où le défendeur fait défaut. Les composés où épnuo- sert de premier terme sont tardifs et rares : p. ex. ἐρημονόμος « qui vit dans le désert » (A.R., etc.), ἐρημό-πολις (E., Troy. 603). Second terme de composé avec παν-, φιλ-, ὕπ-, etc. Adjectifs
poétiques
dérivés
: ἐρημαῖος
(Emp.,
A.R,),
-petog (Myconos) ; ἐρημάς, -dSoc f. (Man.). Substantifs dérivés : ἐρημοσύνη «solitude» (AP) et surtout ἐρημία e solitude, désert », aussi avec un complément
«absence
de,
manque
de»
(Hdt.,
ion.-att.,
etc.),
avec les dérivés ἐρημικός (LXX } et en particulier ἐρημΐτης, -Où «qui vit duns la solitude, dans le désert, ermite » (LXX, mais le mot est couramment employé dans les textes chrétiens et a connu une grande extension dans toutes les
langues
qui l'ont emprunté
au grec chrétien).
Comme verbes dénominatifs ἐρημάζω «être solitaires (Théoc., AP)}, et surtout le dénominatif ἐρημόω « rendre désert,
dévaster»,
mais
aussi
«abandonner,
évacuer »,
et enfin « priver de » avec complément au génitif ; nombreux emplois
du
ἐρήμωσις
passif
(Pi,,
Hdt.,
«dévastations
« dévastateur » (AP).
ion.-att.) ; dérivés
(LXX,
Formes
etc.),
verbales
tardifs
ἐρημώτης avec
:
m.
préverbes
:
ἀπο, ἐξ-, κατ-. ᾿Απ-έρημος (Sch. Pi., N. 4,88) peut être issu de &xepnμόω. Le grec moderne emploie encore ἐρημία « solitude, désert », ἔρημος et ἐρημίτης. Et.: Rien de clair. Voir Pokorny 332 sqq.
ἐρητύω
: aor.
inf. ἐρητῦσαι
(Hom.,
Théoc,,
A.R.,,
2 ex, chez les trag.), aor. pass. 3° pl. ἐρήτυθεν (Π. 2,99) ; dor. ἐρᾶτύει (S., O.C. 184), la glose d’Hsch. épétobev ᾿ ἀνεπαύσαντο 8 été considérée à tort comme chypriote (?}, elle est seulement fautive, cf. Latte s.u. Sens : « retenir, empêcher s. Formes à préverbes : ἀπ- (A.BR.), κατ- (Hom.,
S.). Vieux mot qui ne fournit pas de dérivés. Et.: Apparemment dérivé d'un substantif Mais aucune étymologie n'est en vue.
en
-tuc.
interrogation »
«interrogatif» (D.T.), ἐρωτηματικός d'où fion.-att.), ἐρωτηματίζω pour la diaiectique (Arist.); nom d’action ἐρώτησις + question » (att.), cf. ἐρώτησιν ποιεῖσθαι (Isoc. (Ρ]., 8,58). Adj. ἐρωτητυκός shabile à questionner» Arist.). Verbe accessoire ἀνερωτίζω (Teleci. com. 562). En outre ἠρώτιζον * ἠρώτων (Hsch.).
Le radical de ἐρωτάω, εἰρωτάω est évidemment issu de dpF-; ct. εἴρομαι, ἔρομαι, etc., mais la dérivation est inexpliquée.
Le grec moderne emploie encore Epeuvæ « investigation, perquisition », ctc., épeuvä «examiner, explorer», etc.,
recouvrir un athématique *Epevo, Hom. 1,297 avec la bibliographie,
11,611) qui pourrait voir Chantraine, Gr.
comparable
370 —
épr- : Préfixe de valeur superlative équivalent de ἀρι-, une
trentaîne d’ex. surtout dans des composés possessifs,
attesté chez Hom. οἱ dans l'épopée tardive, rarement chez les lyriques ou les tragiques. ’Ept- semble attesté en mycénien,
cf. Chadwick-Baumbach
194.
Exemples
hom.
:
ἐριαύχενες pl., -βωλος et -βωλαξ, -ySourog et -δουπος, -npes pL (v. s.u.) -θηλής, -κυδῆς, -jLuxog, -oùvne et -ούνιος (ν. B.U.), τστάφυλος, -σθενής, -τῖμος ; en outre ἐριθρεμέτης qui doit être une réfection pour des raisons métriques de
ἐρίδρομος
814,
(Anacr.,
hexam.).
différence
Les
composés
d'adjectifs
Ar.
en
Ag.
1462)
créé
et de sens mal
par
le poète,
jeu
(Gren.
-rog
d’&pr-) sont plus qu'exceptionnels
(Æsch.,
Ἔρις,
etc.), 16 mot est repris par
(ἃ
la
: ἐρίδμᾶτος de
mot
avec
fixé.
‘Epivés
371—
Verbe dénominatif ἐριθεύομαι, plus rarement -ὠ, « être travailleur
obtenir
à gage+»
un
poste
(LXX)
ou
une
d'où
«intriguer,
chercher
magistrature » (Arist.),
à
avec
ἐξ-- (Plb.). Dérivés : ἐριθεία «intrigue» (Arist, NT); ἐριθευτός «corrompu, acheté par intrigues (Delphes,
Noter que ἐριθαλές (neutre) 8 fourni le nom d’une variété de sedum (orpin ou joubarbe) et que ’Ep:- flgure
Crête).
dans l'onomastique : ᾽᾿Ερί-τιμος, ᾿Ερι-φύλη,
plausible, et ἐρίθακος, ce qui est plus difficile, voir plus haut. L'épithète d'Apollon ’Epr0&oeos (IG IF* 1362,
etc.
Et.: Pas de rapport avec ἀρι-, avec lequel ce préfixe ne se trouve pas directement en concurrence, Frisk pense
à la racine de ὄρνυμι, ἐρέας. Cette hypothèse reste en l'air, mais trouverait un appui si l’on remarque que de nombreux
composés
concernent
un
son
ou
un
-xTuTOG, 6.0.} ; on pourrait évoquer aussi ἐριθηλής, -θαλής, τθαλλος et peut-être surtout ἐριαύχενες « qui dresse le cou, qui a un long cou » épithète de chevaux. : , pl. ace. -ας, surtout dans
la formule
finale
de vers épinpes (-ας) ἐταῖροι (-ouç) souvent dans l'Od. et parfois dans l'Il.; en outre ἑτάρους ἐρίηρας (1]. 3,47).
Il y 8 une formie thématique
là d'un
développement
secondaire.
On souhaiterait rattacher à ce mot ἐριθάκη, ce qui est 1ve 8. 8ν.} est obscure
à tous égards.
Et.: Sans étymologie comme de ce genre; mot du substrat ?
δοῦλος
et
les
termes
bruit
(-βρεμέτης, -βρύχης, -yBourrog, -γηρὺς [Hseh.], -κλάγκτης
ἔρίηρες
11 s’agit
secondaire ἐρίηρος ἑταῖρος
(Il. 4,266); en outre ἐρίηρον ἀοιδόν (Od. 1,346, 8,62 = 471). Signifle quelque chose comme «honoré», en qui l’on a conflance (glosé par Hsch. μεγάλως τιμώμενοι, dyabol, πρόθυμοι, εὐχάριστοι). Le mycén. a peut-être un
Thphr.),
Arist.,
Ηῤ8.,
(IL,
: m.
épiveés
ἐρινός
m.
(Stratt., Théoc., Délos, etc.), ct. ἀδελφεός, -φός; en outre att. ἐρινεώς (Délos, com.) d’après 165 autres noms d'arbre en -edç, οἵ. Wackernagel, Akzent 32, n. 1 = KIL Schr. 2,1101, n. 1, « flguier sauvage, Ficus caprifleus » par opposition à oux, cf. Stromberg, Theophrasiea 166 n. 1 ; pour employé exceptionnellement très est mot le désigner le fruit. Le nom du fruit est neutre comme on
l'attend : ἐρινεόν,
-ἰνόν « figue sauvage », cf. Wackernagel,
dérivé
Autre
854), = ὄλυνθος
rare
Th.
sauvage » (Amer. ap.
figuier
du
(Nic.,
-ddoc = ἐρινεός
ἐρινάς,
«fruit
Gr. 2,30.
Gr.
Vorlesungen 2,17, Schwyzer,
Εἰ.: Composé possessif de ἐρι- et ἦρα, cf. s.u.
Ath. 2,76 e). Adj. : ἐρινεός, -voüs « qui concerne le figuler sauvage » (Épich., E., Arist.) ; ἐρινεώδης « plein de figuiers sauvages * (Str.), Verbe dénominatif éprvdto + caprifier »,
ἐριθάκη
hâter la maturation (Thphr.), avec ἐρινασμός. Le terme ἐρινός est indirectement attosté en mycén.
anthroponyme
eriwero,
cf.
: « propolise
Chadwick-Baumbach
(?),
mais
selon
200.
mettre
Pline
11,17
serait synonyme de sandarace et cerinthos (Arvist., Varr., Pline) ; il s'agit d’une substance résineuse que les abeilles
recueillent sur Certains arbres et dont elles enduisent 168 ruches, allemand Bienenbrol, angl. bee-bread; 16 mot est
également glosé par Hsch. : # ὑπὸ τῶν μελισσῶν παρατιθεμένη τροφή * καὶ τὸ ἐγκοίλιον τῶν ἰχθύων τῶν μαλακῶν " καὶ τὰ τῶν ὑῶν ἔμδρυα. Cette glose apporte deux enseignements : d'une part le sens d'«intérieur de crustacé » issu de la ressemblance
entre les deux
matières
rend
compte
de l'adj. ἐριθακώδης, épithète de γραῖαι « crabes » (Épich. 61) ; de l'autre, il apparatt que 18 propolis est considérée à tort comme une nourriture des abeilles, ce qui expliquerait 16 rapport avec ἔριθος, cf. s.u. Autré hypothèse chez
Nehring,
Gl. 14, 1925, 183.
éplbaros
:
«rouge-gorgo»
(Arist,
etc.)
avec
les
des
flgues cultivées
près des
flgues sauvages
par le toponyme erinowo gén. erinowoio (PY Eq 213, etc.).
Cn 4, Na
pour
106,
Voir aussi ὄλυνθος. *Eprv(e)éç subsiste en grec moderne. Et.:
Pourrait
être
etc,
auxñ,
comme
un
emprunt.
Mais le messén. τράγος = ἐρινεός (Paus. 4,20,2) et lat. caprificus invitent à voir dans le mot un dérivé d'un vieux nom du bouc, οἵ, ἔριφος. Voir déjà Prellwitz, BB 22, 284 sqq.
ἔρινος
: plante à latex, à fleurs blanches, à feuilles
de basilic (Nic., Ps. erineos. Inexpliqué.
‘EpivÜs,
Dsc.),
voir
J.
André,
Lexique
s.u.
-voç : la graphie avec un seul v est la plus
D,
autorisée. Nom d'une déesse de la vengeance qui se confondait peut-être à l'origine avec l'âme de l'homme tué (IL. 9,571, 19,87, etc.). Emploi plus fréquent au pluriel, « les Érinyes » ; enfin valeur proche d’un appellatif, «vengeur, vengeance », etc. (Hés., Th. 472, PIl., Plb.). Le mot sert d'épithète à Déméter en Arcadie (Anlim., Call., Paus. 8,25,6). Erinu se trouve attesté en mycénien dans une liste de divinités recevant à Cnossos de l'huile, p.-ê.
Theoc., pap.) à la suite d'un rapprochement par étymologie populaire avec Eproy ; +servitour . (H. Herm.
au datif, cf. Chadwick-Baumbach 194. Sur les Érinyes, ct. Nilsson, Gr. Rel. 1,100 sqq. Dérivé ἐρινυώδης « qui
doublets ἐριθεύς (Thphr., Arat.), ἐρίθυλος (Sch. Ar, Guêpes 922). Voir Thompson, Birds s.u. Semblerait être dérivé de EptDog, mais pourquoi Ÿ Voir Bosshardt, Nomina auf -eûç 57 sqg.
ἔρῖθος de
: m., f. «travailleur à gage, journaller», dit
moissonneurs
(1|.,
18,550,560),
« fileuse»
(S.,
296).
ressemble
Composés employé
dans
: συνέριθος un
«aide,
sens large
ou
qui
aide»
figuré
(Pi.,
(Od., A.R.,
pap.), etc.),
φιλέριθος « qui alme fller » (Théoc., AP). Féminin avec un suffixe familier ἐριθακίς,
-ἰδος « ser-
vante » (ou p.-ê. anthroponyme)
3,35.
chez Théoc.
aux
Érinyes»
ν χρῆσθαι = θυμῷ νύει
«se
(PI.),
Verbe
mettre
- ἐριdénominatit
Jes
en colères
chez
v. Bechtel,
Gr. Dial.
Arcadiens selon Paus., l. c, ct. EM,
1,349 et 390, Et.: Pas d'étymologie.
Hypothèses
Bechtel l. c, Wilamowitz,
Glaube
indémontrables
der Hellenen
de
1,399 sqq.
ἔριον
—
ἔριον, « laine », Voir εἶρος.
372 — ἐρίσφηλος épithète d’Héraclès (Stesich. 253 P.) « qui ébranie, puissant » (?). En outre ἄσφηλοι * ἀσθενεῖς *
σφηλὸν γὰρ τὸ ἰσχυρόν (Hsch.), cf. EM
ἐριούνης : composé masculin en -à du type δεσπότῆς, etc. (JI. 20,34, Od. 8,32%) et plus souvent ἐριούνιος (Il chants 20 et 24, H. Herm., Ar. Gren, 1144), épithète d'Hermès ; appliquée tardivement à Gcot (Ant. Lib. 25,2), scholies et les lexic. Les à véoc (Orph., L. 199).
donnée
comprennent
Crète) ;
en
général
« bienfaisant », avec
rapproche-
ment α' ὀνίνημι. D'autres gloses attestent un mot simple tiré artificiellement du composé : οὔνης * κλέπτης et οὕνιος * [εὖνις] δρομεύς, κλέπτης (Hsch.), cf. Leumann, Hom. Wèrter 123. Les choses semblent tirées au clair par K. Latte, GI. 34, 1955, 192 sqq., qui confirme et précise une vieille analyse de Bergk, Philol. 11,384, en partant des gloses, oùvoy * [ὑγιές] Κύπριοι δρόμον et οὔνει (pour οὔνη) * Beüpo, δράμε, ᾿Αρκάδες. On aurait une confirmation avec l'anthroponyme chypriote Φιλούνιος, qui équivaudrait pour le sens à att. Φιλόδρομος. Le sens originel de ᾿Ἐριούνιος Serait donc « bon coureur », et le mot appertiendrait aux éléments arcado-chypriotes, « achéens +, du vocabulaire homérique. Mais quel sens lui attribualent les
aédes
homériques
et
ieurs
auditeurs
Ÿ
Étymologie
à σφάλλω
«faire
par
ἔριφος
tomber»,
mais
ne vaut
rien.
Hsch.
en
100,47. On pense
ce
cas
l'explication
: m. et f. «chevreau, chevrette » (Hom., Alc., au
pluriel
constellation
(Démocr.,
Théoc.),
ef. Scherer, Gestirnnamen 124. Dimin. épletov (Athenio Com. 1,30, Ev. Malt. 25, 33, pap., etc.), d’où ἐριφιήματα * ἔριφοι. Λάκωνες (Hsch.), mais Latte corrige ἐριφήματα, cf. Chantraine, Formation 178. Adj. ἐρίφειος « de chevreau »
(Com., X.). Enfin deux formes isolées : ᾿Εἰρίφιος surnom de Dionysos à Métaponte
(Apollod. ap. St. Byz.), ἐριφέᾶς
(faute pour ἐριφίᾶς) * χίμαρος (Hsch.). Le grec moderne a encore ῥιφί, Autre
nom
ancien
du
chevreau,
χίμαρος,
χίμαιρα.
ÆEt.: Le radical du mot au moins remonte à l'i.-e. Même suffixation que dans ἔλαφος (v. s.u.). D'autre part, radical
presque identique en celtique, v. irl. heirp (de "erbhi- ?).
En grec même, on a cherché à rapprocher épïveés « flguier sauvage » (cf.
s.u.),
D'autres
noms
d’animaux
que
l’on
inconnue. Voir la bibliographie chez K. Latte, l.e, et afouter Masson, ICS 256, n. 1, qui doute de cette inter-
eite sont plus loin pour le sens et la forme, comme arm. oro] «agneau », lat. ariës «bélier», ombr. eriefu « arie-
prétation de Φιλούνιος.
tem », etc.
ἕρις, -1Boç ; acc. ἔριν (Od., ion.-att.) mais aussi -ἰδὰ {11., Od.), f, «combat » (IL.), « querelle, rivalité » (Hom., ion.-att.). Les exemples de l’Iliade suggèrent le sens
originel d’« ardeur au combat », cf. Trümpy, Fachausdrücke
139 sqq. “Epiç est personnifiée dans l'Illade et chez Hésiode, qui distingue une bonne et une mauvaise "Eprç,
issu de la Terre, père de Pandion, grand-père d”Epexdeis (Æsch., E., Arist., etc.) ; c’est aussi 16 nom d'un Troyen, fils
de
χθόνιος,
et Δίκη, Kühn, Würzb. Jb. 1947, 259 sqq. Figure comme second terme de comp. dans δύσ-ερις (att., etc.), ou avec
d'un
aime
les
δύστηρις
mauvaises
(Pi,
très
rare)
querelles ». Pas
« querelleur,
de
dérivé,
qui
sauf
les
anthroponymes : ᾿Αμφεήρι-τος, ᾿Αντήρι-τος, à côté de formes en -nptoroç issues 6 ἐρίζω (Bechtel, H. Personennamen
195).
Verbes
dénominatifs
quereller,
rivaliser
:
avec»
1)
ἐρίζω
(Hom.,
«lutter ion.-att,
contre, etc.),
se d'où
les dérivés ἔρισμα « cause d'une querelle » (II. 4,38 hapax),
ἐρισμός
(Timo
28,8
hapax);
ἐριστής
« querelleur » est
une variante LXX Ps. 138 [189], 20 ; le seul dérivé qui ait pris de l’importance est éprorixég « qui aime la discus-
sion pointilleuse, disputeur » (PI., etc.), avec # ἐριστοκή et οἱ ἐριστικοί «les Éristiques», nom de l'École de Mégare ; 2) ἐριδαίνω «lutter, rivaliser » (Hom., A.R., épique), par analogie de χαλεπαίνω Ÿ Aor. hapax ἐρϊδήσασθαι (Il 23,792), ct. Chantraine, Gr. H. 1,416, d’où le nom d’agent ἐριδάντης (Timo, Démocr.), dor. ’Epôévräc épithète
8)
d’Héraclès
ἐριδμαίνω
à
Tarente
«exciter,
quereller + (alex.),
d'après
irriter»
conduisent
secondaire.
la base
Pas
16,260)
en -μαίνω
«s
comme
’Aye-, ᾿Αν-ἤρι-τος (ef. plus
d'étymologie.
Des
ou d’autre
«ennemi à (?), qui est lui-même en l’air.
en {, la dentale étant
rapprochements
part avec un
mot
avec
skr. dri-, artobscur,
restent
de
père
ce qui correspond
Tros
(1|.
19,219,280),
Dérivé
à la légende;
pourrait
mais
à la rigueur être l'arrangement par étymologie populaire nom
égéen.
H existe par ailleurs un nom propre ᾿Εἰρρεχθεύς (noté sur les vases attiques ’Epexoeg), roi d'Athènes (déjà 1]. 2,543,
Od.
7,81),
qui
sert
aussi
d'épithète
de
Poséidon
{inscr., etc.), Dérivés : "EpeyOnte f, nom d’une tribu attique, ᾿Ερεχθεΐδαι désignation des ‘Athéniens comme descendants d'Érechtée (Pi., etc.). Tous ces mots évoquent par étymologie populaire le verbe ἐρέχθω « briser », mais doivent être d’une façon ou d’une autre reliés à ᾿Εριχθόνιος, etc.
ἐριώλη
: f. «ouragan, cycione » (Ar, Cav. 511, Guépes
1148, A.R.), pour l’accent, cf. Hdn, 1,324, Et.: Obscure. Frisk a supposé, avec
vocalisme d et dissimilation À...A>p..À,
redoublement,
un rapport avec
εἰλέω «tourner, rouler » (* FeMr-Foxä ?). ἕρκος : n. défini par PI., Sph. 220 b πᾶν ὅσον &v ἕνεκα κωλύσεως εἴργῃ TL περιέχον ; « enceinte », dit aussi bien de la barrière ou du mur qui enclôt, que de l’encios luimême, notamment autour d’une maison, dit encore d’un fillet pour
à poser un thème
de ἐρέθω,
(IL.
les verbes
πημαίνω. Et.: Les anthroponymes haut)
(Hsch.) ;
Dardanos,
patronymique ᾿Εριχθονίδαι (inser. att., épigramme). 81 l’on rapproche ἐπιχθόνιος, etc., doit être analysé en *Bp:-
l’une 1166 au ζῆλος, l'autre au veïÏxog ; voir aussi sur Ἔϊρις
allongement
: m. nom d'un héros et roi d'Athènes,
Ἐρι-χθόνιος
poètes,
la chasse,
Hdt.);
ou pour prendre des oiseaux
apparaît
dans
des
expressions
(Hom.,
figurées,
notamment chez Hom. : ἕρχος ὀδόντων «la barrière des dents», ἕρκος ἀκόντων « protection contre 108 traits », ἕρκος ᾿Αχαιῶν «rempart des Achéens» en parlant de guerriers ; enfin au sens de « filet », a fourni des métaphores
comme
τῆς δίκης
ἐν
Epxeciv (Æsch.,
Ag.
1611).
— Très rare comme premier Lerme de composé : ἑρκό-πεζα
«barrière d’épines » (Hsch.),
cf. ἅρπεζα
et Épxo-Bnpucés
“Eppñs
373— Le grec moderne
8 conservé des restes de cette famille
de mots : ἑρμακία (&p-) « mur de pierres sèches » (cf. Rohlfs,
« qui concerne 18 chasse au filet » forgé par PL., Sph. 220 c.
Wärterbuch
Second terme dans eù-epxñç «bien clos» (Hom., etc.), ἅλι- (Pi.), ὁμο- (Sol.) et trois autres tardifs. Dérivés : épxlov « clôture » (Hom., Thphr., A.R.), ef. τειχίον de τεῖχος ; surtout Epxetog ou plutôt épxetoc, accentué d’après οἰκεῖος «de l’enceinte, de la cour»,
puriste ἕρμα « lest», ἑρματίζω « lester », etc. Et.: Les emplois divers du mot ἕρμα peuvent, comme
ayant pris une Zeus protecteur
grande importance comme épithète de de la maison, dont l'autel se dressait
dans l’enclos (Od. 22,335). Termes rares : épxÎrne « esclave dans
l'enclos
d’une
ferme»
(Amer.
ap.
Ath.
267
c).
“Epxuvvæ ou ’Epxuva, épithète de Déméter à Lébadée, d'où "Epxûvix fête de Déméter (Hsch.); 16 suffixe fait penser à Alxtuvva. Gloses diverses : épxdvn * φραγμός (Ael. Arist., p. 119 Erbse, Them.) semble une réfection de ὁρκάνη ; ἕρκατος * φραγμός (Hech.) et ἑρκάτη * φυλακὴ (Hsch.) peuvent avoir subi l'analogie de ἔρχατος et de εἴργω, mais
On
a
évoqué
éarnink-
lat.
sarciô
«recoudre,
«dédommager » {(cf.
réparer»
Pedersen,
et
hitt.
Hettitisch
145).
Le mot lalin, dont le vocalisme s'expliquerait par son caractère technique, avec sarcina « suture » et la formule sarius lexius «clos et couvert », pourrait exprimer l'idée de « tresser s, qui serait également originelle dans ἕρκος, cf. Meringer, 1Ὲ 17, 1904, 157 sq. V. Pokorny 912, Sur un rapport supposé avec Bpxoç, V. ce mot.
ἕρμα : n., au pl. ἕρματα « étais », pierres ou poutres soutenant un bateau tiré au 866 (1]., H Ap. 507), au figuré «appui, fondement » d'une cité, dit d’un homme (II. 16,549, Od. 23,121), d'un principe {(Pl., Lois 737 b); «rocher, récifs (Alc., Hdat., Th., etc.), siest» d'un navire, ete. (Arist, Plu.), « charge » (Æsch., Supp. 580, p.-ê. I. 4,117), « tas de pierres » (S., Ant. 848, AP 9,319). Ces emplois divers trouvent un lien si l'on admet le sens
de
«pierre*
comme
originel.
Dérivés : 1) épute (Philem. 226) ou épuiv (Hdn. Gr. 2,431), (Od.
acc.
8,278,
ἑρμῖνα, 23,198,
dat.
pl.
Hérod.
-ἴσιν
3,16),
«montant même
dans ῥηγμῖν- à côté de ῥῆγμα, σταμῖν- ; de pierre» (Nic.), cf. ἕρμακες * ὕφαλοι même suffixe que λίθαξ, μύλαξ, etc.; 3) λίθων (Hsch.), suffixe -ecv concernant des
d’un
lit »
sq.),
cf.
(cf.
Porzig,
Salzinhalt
possible
pour
mot, cf. P. Kretschmer,
plerres » = ἕρμαξ
Verbes
(Hp.,
Arl.
dénominatifs 44),
avec
()
ou
«butte
: ἑρμάζω
les dérivés
en
grec
Cela
posé,
il est impossible
de l'origine
micrasiatique
Kleinas. Forschungen,
du
1, 1930, 4,
qui évoque 16 fleuve “Ἕρμος (cf! πολυψήφιδα xp* Ἕρμον, Orac. ap. Hdt. 1,55) et les anthroponymes Erm-, Arm-, mais cf£. Heubeck, Lydiaka 32.
lydiens
en
Éppara, « pendants d'oreille », voir εἴρω. ἕρμαιον, voir Ἑρμῆς. (Pi.,
: m.
ἑρμηνεύς
O.
2,85
«interprète
ἑρμᾶνεύς)
d’une langue étrangère » (Hdät., X., pap.) mais aussi avec
le sens général «celui qui interprète, fait comprendre» (Pi., Æsch., Pl.). Verbe dénominatif épumnveÿe (ion.-att.), (Épidaure) «interpréter, expliquer, exprimer» -μᾶνεύω (lon.-att.). Avec préverbes : ἀφ-, δι-, ἐξ-, ἐφ-, μεθ-, παρ-» προ-. Divers dérivés : ἑρμηνεία « explication », d’où « expression, style » (PL, X., Arist,, etc.), ἑρμήνευσις même sens (tardif), mais διερμήνευσις déjà PI., Tim. 19 c ; ἑρμηνεύ« explications » (E.,
ματαὰ
Ph.,
etc.), Noms
rares,
d'agent,
substituts de ἑρμηνεύς : épumveurhs (PL, Pit. 290 c, LXX Ge. 42,23, Poll. 5,154), avec 16 féminin ἑρμηνεύτρια «qui En outre ἑρμηνευτυκός (sch. E., Hipp. 589). concerne l’interprétation » (PI., etc.), qui ne prouve pas que ἑρμηνευτῆς soit usuel.
un
ἑρμηνεύω
«interprète,
ἑρμηνευτῆής Et.:
gardé
a
grec
Le
technique
Terme
emprunt
d'Asie
expliquer »,
«interpréter,
commentateur ». sans
Mineure
étymologie.
On
: Bosshardi,
a supposé
auf
Nomina
-eûç 36 sqq. ; Krahe, Die Antike 15,181. Voir aussi “Epuñç.
Ἑρμῆς
: -où ou
-έω
pour
l’ionien (Od.,
ion.-att.),
contracté de ᾿Εἰρμέᾶς (1], 5,390 hapax), ion: ‘“Epu£ne, 888
par abrègement de ‘Epuefäc (Od. 1,42, etc.), graphie pour
ion.
Ἑρμείης
aussi
(Cali,
etc.);
forme
*Epuñäç;
2) ἕρμαξ f. « tas πέτραι (Hsch.), ἑρμεών * σωρὸς lieux.
contractée en dor. et béot. Ἑ ρμᾶς. Avec une structure morphologique différente εἴ un suilixe nasal “Epu&oy (Hés., Fr. 23), contr. Ἕρμᾶν, -&vog (Call., lacon,, arc., etc.). Enfin, forme thématique dans thess. “Ερμᾶος, attesté au datif ‘“Epudou (IG IX 2, 715), -äo (ib. 471), mycénien a un datif aussi Ruijgh, Études,
de
266).
l’hypothèse
solide » (?), dit d’un lit (tardif). Enfin, Od. 16,471 ἑρμαῖος depuis
et
graphie chez Frisk. Il n’y a pas non plus de démonstration
accusatif
compris
ἕρμαξ;
pour ce dérivé en -pa de siructure ancienne d’établir une étymologie indo-européenne plausible : voir la biblio-
« pierre qui sert de lest » (Lyc. 618) ; 2} ἑρματικός « stable, est diversement
haut
sufMfixe rare que
Du thème en -+- de ἕρματ- on 8 : 1) ἑρματέτης πέτρος λόφος
plus
nous l’avons dit plus haut, se déduire du sens de « pierre »
Latte corrige
ἑρκάτη en épxdvn οἱ condamne la glose ἔρκατος. Avec vocalisme o, ὁρκάνη «enceinte, prison » (ZÆsch., Sept 346, E., Bacch. 611). Le toponyme “Opxærog à Calymna peut être une contamination de Bpyærog et de ὁρκάνη. Et.: “Epxog est un nom verbal comparable à τέλος, γένος, etc. Aucun rapprochement possible avec ( )έργω.
78
l’antiquité
« butte
: ἕρμασμα
‘EpuŒov
(crétois,
Schwyzer
179
a).
Le
Emaa, (Chadwick-Baumbach 194; $ 229, n. 154, R. Ε. Gr. 1967, 12
consolider»
où il pose un thème ‘Epu&hä&ç), ce qui concorderait avec 168 formes du type hom. ‘Epueläç, graphie pour “Epuñëç,
(Hp.), -aoudg
c.-à-d. *“Epuähäç mais on ἃ contesté que emaa, désigne
d’Hermès » ?
«soutenir,
aussi
(Hp.), ἕρμασις (Erot.) et -xootç à Trézène (IG IV 823, Ive 8. av.) ; ἑρματίζω « consolider » (Hp.), # lester, utiliser comme lest », etc. (E., hellén.). Voir aussi s.u. ‘Epuñç.
bien le dieu (M. Gérard, citée ci-dessous). Hermès, fils de Zeus et de Maia ; en outre «hermés, pilier, stèle » avec un Hcrmès.
Composés : Ἑ ρμαφρόδιτος ; avec un second terme tiré
—
Ἑρμῆς de
γλύφω
-txéç
: ἑρμογλύφος
(le tout chez
«sculpteur
Luc.),
d’Hermès»,
aussi -γλυφεῖον
-εὖς,
(Ρ}.). Nom
de
piante ἐρμοδάκτυλος « tue-chien, colchique ». Pour ‘Epyoκοπίδης, V. κόπτω. Dérivés : comme diminutifs, les hypocoristiques ῬΒρμίδιον (ou -ἤδιον) chez Ar., Paix 924, 'Ἑρμάδιον (Luc.), aussi «petite etèle» (Lydie): Hapax ἑρμητὴς à Érythrées, semble désigner un gâteau de sacrifice (Sokolowski, Lois sacrées, 1,64), ct. ἑρμῆς qui désignerait un gâteau en forme de bâton de héraut (Hsch., Schwyzer 694). Adj.
“Bpualog (Æsch.,
+qui
appartient
etc.), ct. Od.
à
18,471
Hermès, et sous
vient
d’Hermès »
ἕρμα ; fournit
Dsc.
un nom
de plante
(Strômberg,
Pflanzen-
namen 129); ‘Epuardyv nom d'un mois (Halicarn., Céos). Autres dérivés en rapport avec ‘Epyatog : fém. “Epyuetç (Hp., Ep. 17); “Epuaïotel pl. «adorateurs d’Hermès » (Rhodes, Cos, Délos), cf. ᾿Απολλωνιασταί et v. Charitraine, Formation 317 ; adj. tardif'surtout employé en astrologie : ἑρμαικός. Enfin, pl. n. “Epueïæ (Str. 8,8,12) « autel d'Hermès », ou « tas de pierres » (?). Des dérivés et composés d'“Eipuñç tiennent une grande place dans les noms propres. Sur les formes lydiennes qu'’on a voulu rapprocher et qui doivent se rapporter à un nom de la iune, voir Heubeck, Lydiaka 31-32, Et.: L'existence de mycén. emaa, ne confirmerait pas l'analyse
de
K.
Meister,
Hom.
Kunstsprache
155
sqq,,
qui admet ἘἙρμᾶξας; * Epyrhos, “Bppelac (simple graphie), Ἑρμέᾶς, ‘Epuñç : il ne faut pas poser de F intervocalique, donc *'Epuäëç. Avec suffixation en nasale ‘Epuäov, pourvu d’un w intervocalique, ct. myc, makawo = Μαχάων,
ou sans w, cf. myc.
dat. Posedaone, voir Ruijgh,
R. Ét, Gr., l. ε. Enfin thess. Ἕρμδος fournit une dérivation thématique.
Wilamowitz
(Glaube
1,159,285)
et
Nilsson
(Gr.
Rel.
1,503) dérivent ingénieusement 16 nom du dieu de ἕρμα 1 : ‘“Epyuñç serait nommé d'après le piller qui le représente (Wilamowitz) ou d'après 19 tas de pierres (Nilsson). Toutefois l’existence du pilier surmonté de la têôte du dieu est bien postérieure au nom du dieu. Cette anaiyse n'exclut pas une origine égéenne du mot, puisque ἕρμα, malgré son
aspect est également dépourvu d’étymologie. Bosshardt, Nomina auf -eûs 36 sqq., s'est laissé tenter par la
ressemblance avec ἑρμηνεύς, tc serait
l’eintermédiaire
l’interprète » (?).
hypothèse 594-597. 'e'pvos
entre
I! suppose
de Μ, Gérard,
les
une
e
pense que
dieux
origine
et
les
Hermès hommes,
égéenne,
« qui ressemble à une jeune pousse » (Dsc., Gp.) ; ἔρνυγας acc. pl, mot poétique désignant des cornes, cité comme
néologisme par Arist., Po. 1457 b, analogique de πτέρυξ ; doit p.-8, être rétabli dans la glose ἔρνυτας - ἔρνη, βλαστήμᾶτα, κλάδοι (Hsch.) ; enfin ἔρνατις * ἀναδενδράς (Hsch.). Verbe dénominatif : ἐρνόομαι « pousser » (Ph.). σμῆνος, lat. Et,: Suffixation en -vog, comme λῆνος, münus, etc. On rapproche Bpuevog de même sens, et on
mot semble superposable au skr. drpas- « courant, Doutes de J. Manessy, IF 71, 1966, 26-28,
&- avec
Autre
Afli primo congr. Micenologia,
aspiration
secondaire,
cf.
Le
flot »,
Epos, « amour » voir ἔραμαι. ἔροτις : f., chypr. selon Hsch., éol. selon Eust., 908, 57 ; attesté dans une épigramme du roi de Chypre Nikokréon (Kaibel, Epigr. gr. 846) et peut-être à Calchédon (SIG 1009), en outre E., ΕἸ. 625 : «fête»; P. Oxy. 2084
a éporñ. Voir Bechtel, Gr. D. 1,119 et 447. Et.: Rapport possible avec Épavog et p.-ê. éopri.
ἔρπις
Ibyc.,
Fr. 286 P. (voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,306, GL. 5, 1914, 193) n. «jeune pousse, rejeton », employé aussi métaphoriquement en parlant d'êtres humains (Hom,, poètes). Premier membre ἐρνεσι-, Β 16 modèle de ἑλκεσί-πεπλος,
dans ἐρνεσί-πεπλος « vêtu de feuillage » (Orph., H. 30,5) ; en outre ἐρνοκόμων - παραδεισαρίων (jardiniers) chez Hsch. Comme second terme, eù-epvhç «avec de beaux rejetons » (E., Str.), δυσ- (Poll.). Rares dérivés : ἐρνίον dim. (lyrique hellén.), ἐρνώδης
: «vin»
(Hippon.
Comme l'indiquent Lycophron, il s'agit «vin».
L'aspirée
7918
M.;
déjà nettement de l'emprunt du
initiale fournie
Lycophr. 168 mot
579).
scholies égyptien
par les sources
de irp
grecques
ne peut s’expliquer ; peut-être serait-elle due à l'influence de ἕρπω ? Voir sur ce mot O. Masson, R. Ph. 1962, 48-50.
ἕρπω {ef, plus t. ἔρφω ἑρπύσω,
: aor: ἔρψαι (LXX), mals en attique ἑρπύσαι toin hom. ἐρπύζω) analogique de ἐρύσαι, ἑλκύσαι? (att. seulement dans les composés) ou plus tard dor. ἑρψῶ. Sens : «ramper, glisser », d'où «marcher »
(dor., notamment argien, trag.), peut-être comme expressif ? Voir A. Bloch, Suppl. Verba 71 sqq.
terme
Nombreuses formes à préverbe : &v-, &p-, εἰσ-, ἐξ-, èp-, καθ-,
Tœp-,
assez
usuelles,
Tept-,
προσ-,
GUV-,
ὑφ-,
dont
certaines
sont
Premier Lerme de composé dans ἑρπ-άκανθα f. = ἄκανθος (Ps. Dsc.). Nombreux dérivés : ἕρπετον, tout animal qui marche Àà quatre pattes, cf. Od, 4,418, Alem. 89 P., opposé aux oiseaux (Hdt. 1,140); noter aussi X., Mém. 1,4,11 τοῖς μὲν ἄλλοις ἑρπέτοις πόδας, ἀνθρώπῳ δὲ καὶ χεῖρας ; comprend 168 serpents, σί. Hdt, 4,183, ὄφις καὶ σαύρας καὶ τὰ τοιαῦτα τῶν ἑρπέτων ; au sens de reptile (E., Andr. 269, Ar., Ois. 1069) ; éol. Bpxerov avec vocalisme zéro et psilose (Sapho, Théoc.) ; pour le suffixe, cf. Chantraine,
Formation s’étend» HN
: aussi
ἐρέθω, ἐρέας, ὄρνῦμι.
pose la même racine que dans
aussi
un nom de mois; neutre “Epuatov ‘temple d'Hermès (Éphèse, etc., pour l'accent, cf£. Hdn. 1,369) ; pl. Ἕρμαια (lep&) « fêtes d'Hermés » (att.) ; comme appellatitf ἕρμαιον n. « don d'Hermès, aubaine, proie » (S., PI., etc.), fournit aussi chez
374—
299 ; ἕρπης, (?),
30,116),
mais
semble
le rapport
ete.) « qui
« dartre » (Hp.,
-τὸς
désigner
entre
un
serpont
(Plin.,
ces notions n’étonne
pas ;
avec les doublets ἑρπήν, -fvoc (Ph. 2,64), d'après λειχἦν, etc., ἑρπήνη (EM 377,7), d'où 16 dérivé ἑρπηνώδης 4 de la nature de la dartre » (Ph., elc.), ἕρπηλα variantes
dans
les
mss.),
espèce
de
crustacé
(avec des (Numen.
ap. Ath. 305 a, 306 6) ; ἑρπηδών, -évog Î. «le fait de ramper » (Nic.), cf. 16 type ἀ’ ἀλγηδών, etc.; ἑρπηστῆς «animal
rampant » (Nic.,
AP),
forme
rare
et
poétique
comme τευχηστῆς, etc. Nom d'action rare ἔρψις « fait de ramper » (Ρ]., Cra.
419 d, Arist., P.A.
639
b),
Termes avec des suffixes apparemment familiers : ἕρπυλλος m., f. «thym, serpolet » (com., etc.), ct. lat.
serpullum, André, Lexique s.u., avec les diminutifs
ἐρπύ-
mot indiquant l'habitat de l'animal, cf. Nombres Fernandez, 17, Ο Woristudien
(Hsch.) le Strôomberg,
«se est
dénominatif ἀφερπυλλόομαι (Thphr.); enfin si ἑρπυξὴ
de insectos 165, et le transformer en thym»
authentique (Dsc. 3,69), 16 mot serait fait par croisement
avec πυξός. Il a été créé un déverbatif expressif ἑρπύζω « ramper » (Hom., alexandrins), qui a pu aider à la création de l’aor.
ἑρπύσαι (cf. plus haut). D'où ἑρπυστικός (Hp., Arist.) et 165 dérivés tardifs ἕρπυσις, -υσμός, -υστήρ, -υστής, -υστάζω. Ἕρπω, ἕρπετον subsistent en grec moderne. “Ὅρπηξ, qui doit appartenir au même radical, est distinet du point de vue grec, v. s.u. Et.: Grec ἕρπω, 8kr. sdrpati «ramper, se glisser, aller », lat. serpô «ramper, se glisser» ; le radical a fourni dans diverses langues un nom du serpent, cf. lat. serpens, skr. sarpa-, m. Le sens d'saller » en grec résulte d’un emploi
dialectal expressif, favorisé volontiers à 16 notion de supposé pour éol. ὄρπετον thém. skr. d-syp-at. "Ἑρπω, racine *ser- suffixée en -p-,
parce que le mot s’oppose « volers. Le vocalisme zéro se retrouverait dans l’aoriste etc., peuvent reposer sur une cf. sous ἔρχομαι.
éppaos : « bélier » (Lycophr.), « sanglier » (Call.), voir Cail., Fr. 653. Hsch. donne Eppxç * xprég,
éppevrl : [sle) Ale., Fr, 407 L.P., cf. Hdn. Gr. 1,505,7 : ἀπὸ τοῦ ἔρρω À ἐρρῶ περισπωμένου, À μετοχὴ ἐρρείς, ἐρρέντος ὡς παρὰ τὸ ἐθέλοντος ἐθελοντί. Cf. aussi ἐρόντι " μάλα, λίαν, πάνυ (Hsch.). Voir Brugmann, IF 17, 1904, 11, Schwyzer,
Gr.
Gr.
Ἐρρηφόρος, Ἔρρος
(Hsch.).
Obscur.
À
été
d'Apolion
Ἕρσος
(IG
!* 783).
ἐρρήσω
autres
(H. Herm.
formes,
259,
toutes
com.),
dérivées
du
présent
1,1,23).
en locrien. Formes
aor. ἤρρησα (com.),
pf.
ε
distinct du nom
de la rosée.
Rares dérivés : ἑρσήεις, ἐερσήεις «couvert de rosée, fraiss (Π., AP), avec la graphie attique, ἐρρήεντα δροσώδη, καταψυκτικά (Hech.) ‘ épouïx - ἐαρινά, νέα, ἁπαλά, δροσώδη {Hsch.), épodône (Thphr.). 1 existe un verbe ἔρσομαι «être mouillé» (Nic., Th. 62,631),
qui semble
une
formation
secondaire.
Une fille de Cécrops s'appelle “’Epon (cf. Ἡάνδροσος). Mais la glose d'Hsch. ‘Eppneôpor * οἱ τῇ “Epoy ἐπιτελοῦντες τὰ νομιζόμενα est obscure ; voir sous &ppnpépos. Le mot usuel était δρόσος, qui s survéeu.
Et.:
On
a donc *Frpoë
&(F)épon ou à(Fjépoë. nom
de la pluie,
skr.
et avec voyelle prothétique
Il est aisé de rattacher 16 mot au varsd-
n., vdrsati
«il pleut » (L-e.
“werseli), ir} frass « pluie» Mais 19 vocalisme e ne permet pas ΑὟ voir un nom d’action en -d. Ces mots se rangent dans une série étendue où l’on a fait entrer pour le grec οὐρέω (v. s.u.) et un certain nombre de noms désignant le mâle, skr. vfsan-, etc., qui représentent un développement particulier et avec lesquels &ponv n'a rien à faire.
194, avec la bibliographie, critique de
M.
Gé-
épuyyéve, ἐρυγεῖν, épuyh, voir ἐρεύγομαι 1 οἱ 2.
ἐρυθρός, voir ἐρεύθω. ἐρύκω
: t. ἐρύξειν, aor. ἐρῦξαι, donc sur 16 thème en x ;
l'exil
en outre forme expressive hom. à redoublement ἠρύκακον,
à préverbes avec &v-, ἀπ-, εἰσ-, ἐξ-,
ἐρυκακέειν (Chantraine, Gr. H, 1,398) «arrêter, retenir, empêcher, repousser » (Hom., poètes, X., PIb.), aussi avec
Terme
juridique
pour
désigner
περι-. Mot expressif attesté chez les poètes et dans 16 ton familier. Comme formes nominales, on ne peut citer que des
gloses : ἐρρετός * φθόρος (Hsch.), βέρρης * δραπέτης, suffixe de πλάνης, etc. (Hsch.), d'où βερρεύει * δραπετεύει (Hsch.). Et.: Obscure. On 8 posé * Fépoye pour pouvoir rapprocher lat. werrô « balayer , v. russe virœu, vrésti « battre le grain »,
mais le sens est loin et surtout (F)éppw, sans attestation de -pa-, supposerait
homonyme
:
trag., attique, surtout dans la comédie), ct. ἔρρ᾽ ἐς κόρακας, etc. ; noter lacon. ἔρρει τὰ x&Xx « la flotte est perdue » Hell.
BSL 45, 1949, 102, . 1. Autre analyse chez M. Leumann, Hom. Wôrler 258, n. 11, qui voit à tort dans Epoo un
rard, Studia Mycenaea Brno 103 sq.
εἰσήρρηχα (Ar, Th. 1075). Sens ; « s’en aller péniblement » (M. 18,421, Od. 4,367), d'où en général « aller à sa perte, disparaître ε, etc. ; le plus souvent à l’impératif (Hom.,
(X.,
le doublet à prothèse éépon. Sapho a dépoë, mais Pi., N. 3,78 Éepoë ; en outre &epouv ‘ τὴν δρόσον, Κρῆτες (Hsch.); ἀέρσην (P. Lit. Lond. 60 [hellén.]) : « rosée », 8 pl. « gouttes de rosée »; Od. 9,222 ἔρσαι (seule forme hom, du subst. sans prothèse) « Jeunes animaux, agneaux ». De même δρόσος chez Æsch. et Call., ν. s.u. ; ou ψάκαλον, ν. 8. ψακάς ; cf. Bechtel, Lexilogus s.u. ἔρση, Benveniste,
Baumbach
ἔρρω : locr. impérat. Feppéro (Berl. Silzb. 1927, 8), int. en fonction d'impér. Féppny (Schwyzer 415) ou Féppnvy (ibid. 409);
ἃ aussi
ἔρτις : κρημνός (Hsch.). II doit s'agir de la plante dont le nom est glosé χριμνούς * Aeuxdg τινὰς βοτάνας. L’important est que le mot semblerait attesté par des dérivés et composés mycéniens : efiwe (ἐρτί ξεν) savec erfis» et aetito (ἀέρτιτον) «sans erfis», cf. Chadwiek-
rapproché
KZ 43, 1910, 132) ce qui est plus plausible. Il existe aussi
épithète
: f. terme surtout ép. et poétique ; Hom.
ἔρσην, voir ἄρσην.
de οὐρανός (Specht, KZ 66, 1939, 200), ou de Epon (Fick, une
ἕρση
1,623.
voir ἀρρηφόρος.
: & Ζεύς
Epoas, £. pl, voir ἔρση.
ἑρπυλλίς * τέττιξ
le dérivé
aussi
et ἑρπυλλάριον,
λλιον
375—
m ® es μἹ
—
une géminée
ancienne.
préverbes : ἀπ-, κατ- ; rarement Bux-, ÈE-. Très
rares
dérivés
nominaux
χατερυκτικός
(pap.)
et surtout ἐρυκτῆρες «elasse d'affranchis à Sparte » selon Myron fr. } J, qui ne peut être qu'un nom d'agent en -τήρ issu de ἐρύκω. Présents dérivés : ἐρυχάνω, -κανάω (Hom., ct. Chantraine,
Gr. H.1,316 et 360).
Et.: Suffixe de présent -xw, généralisé à tous les temps,
comme dans διώκχω, etc, cf, Chantraine, o. c, 1,329 avec
᾿ἐρόκω la
—
bibliographie.
Malgré
l’opinion
contraire
le thème épu- (sur l'absence de Æ chez
0.c
de
Hom.,
Frisk,
Chantraine
1,137) est celui de ἐρύω, non de ἔρυομαι, ἔρυμαι.
ἔρυμαι : ἔρυσθαι, impt. ἔρυτο, etc., aussi une forme passée à la flexion thématique ἐρύομαι, assez rare (II. 9,248, etc.); avec un autre vocalisme radical, on a l'infinitit
athématique ῥῦσθαι (II. 15,141), impt, 3° pl. Ébaro (1]. 18,516), cf. p.-ôê. prés. 3° sg. urulo = ξρῦται ou pluriel ροῦνται (?) en mycénien, cf. Risch, Athenaeum 46, 1958, 337
et
Morpurgo,
(mais objections 105-111), avec
Mycenaeae
Graccilatis
Lexicon
s.u.
de Wathoelet, Sludia Mycenaea [Brno} des doublets thématiques du type
ῥύομαι, ete. Aoriste ἐρύσ(σ)ασθαι et ῥύσασθαι, futur ἐρύσ(σ)ομαι et ῥύσομαι. 11 existe d'autre part des formes avec l'initiale el- : εἴρῦτο, εἰρύταται, -ατο, -vro, qui
376— mais
ῥύομαι
s'emploie
en grec
tardif
(NT,
pap.),
et les
dictionnaires de grec puriste donnent ῥύστης + sauveur, libérateur ». Æi, : On pose grec *Fépu-y.at, quel'onrapproche aisément
des noms
sanskrits
varü-ldr- m. « protecteur,
vérü-tha-
n. « protection,
défenseur »,
défense»; en outre les formes
verbaies skr. vrnôti « défendre » ; en germ., got. warjan = wehren, etc. L'absence de digamma dans le mot grec
constitue
une
difficuité grave.
On
serait
amené
à poser
deux degrés vocaliques Fepu- et Fpü-, le dernier étant assuré dans el-pütac. Peut-être a-t-il existé des formes à prothèse ë-Fepu-, #-Fpu-. En dernier lieu Wathelet, 0.6. 105-I11 pose un radical *seru- / “srülat. serudre. Voir Ernout-Meillet s.u. servus.
épuai@n
: f. «rouille
des plantes»,
et rapproche
notamment
des
pourraient être des formes de pf. à sens de présent, mais
céréales (PI., X., Arist., Thphr., ete. ; l'iota long est assuré
l’infinitif est accentué εἴρυσθαι (Od. 3,268, 23,82, 23,161) ; en outre, apparemment pour des raisons métriques, εἰρύσσασθαι, εἰρύσσονται, εἰρύομαι (voir Chantraine,
par Orph., L. 600). Dérivés : ἐρυσιδώδης « attaqué par la routtle » (Arist., Thphr.), ἐρυσίδιος épithète d'Apollon à Rhodes en tant que protecteur contre la rouille (Str. 13,1, 64, qui donne
Gr.
H.
1,294
5ᾳ.,
373,
etc.)
« protéger,
sauver,
libérer »
(Hom., où le sens est parfois difficile à fixer, cf. Chantraine, L e.; poètes, rare en prose, mais parfois chez Hdt. et cf,
Th. 5,63) ; en outre un aor. pass. ἐρρύσθην se 1 Ev. Luc
1,74, 2 Ep. Ti. 4,17, Hld. 10,7.
Comme premier terme de composé, on À notamment dans l'onomastique, ᾿Ερύλαος, πμηλος, etc. (aussi Eûpu- par influence de eùpumais cf. Ef., Specht, KZ 59, 1932, 36 sqq.) ; 2) ἐρυσι- dans *Epuclääog (avec 16 doublet Edpuol-Axog), ᾿ἢρυσίχθων, V. s.u., et l'appellatif λις « protectrice de la cité » épithète d’Athéna
8) en raison
de composés
où
le premier
: 1) ἐρυ᾿Ερύ-μας, « large » ? à Eresos ἐρυσίπτο-
(I
6,306) ;
terme
ἐρυσι-
exprime l’idée de « tirer » (v. ἐρύω) ou celle de « rouge #
comme
rhodiennes
168 formes très douteuses
: ἐρυθίδη,
ἐρυθίδιος, ct. Solmsen, KZ 38, 1905, 442, n. 1). Verbes dénominatifs : ἐρυσιδάω « souffrir de la rouille » {Thphr.), ἐρυσιδόω « être cause de la rouille », et -όομαι 8 sens passif (Thphr.). Et,: Mot Ρ.-8, populaire, avec 16 suffixe rare -Bn. Le premier terme ἐρυσι- se rotrouve dans les deux mots qui suivent. Certainement apparenté à ἐρυθρός, ἐρεύθω, etc., 11 fait penser aux composés du type de τερψί-μθροτος, Ὦ est plus difficile d’y chercher un thème en # qui se retrouverait dans latin russus de *rudh-so-, v. sl. rusù « rOUX * QUi suppose un vocalisme ou; v.h.a, rosf suppose *rudhs-lo- et, le lituanien a raüsvas, rèsvas « rougeÂtre ».
(ν. épuol-Bn), la langue a pu préférer des formes du type
de fualroMç (Æsch,, Sept. Les dérivés présentent
épu-
ou
ῥῦ-.
Noms
protection » (Hom,,
militaire, avec
ἐρυμνός
129, etc.). également
d'action Hat.,
Th.,
le diminutif
«défendu,
:
Jes
1) ἔρυμα n. X.,
PIb.),
ἐρυμάτιον
protégé,
deux
fortifiée
« défense,
souvent
(Luc.);
terme
adj. usuel
(ion.-ati,
etc.),
d'où ἐρυμνότης Î. « sécurité, protection » au sens militaire (X., Arist., Plb,), ἐρυμνόω «fortifiler+ (Agath.); avec
16 vocalisme
ῥῦ-, ῥῦμα
« défense, protection » en général
(trag., Hp.); 2) ἐρυσμός « protection » (hapax, H. 280); 3) comme nom en -σὶς On à tardivement
«salut » (Epigr,. procher
l'adj.
Gr. 200 [Cos], ῥὀσιος
«qui
LXX)
sauve»
Dém. ῥῦσις
dont on peut rap(Æsch.,
Supp.
160
[lyr.], AP); 4) *Epu-acç n'est pas attesté, mais pourrait être supposé à cause du dérivé ἐρύσιμον (avec allongement métrique elp-) nom de plantes, sénevé, etc. (Thphr., Nic., Dsc.), cf. André, Lexique s.u. ergsimon, ainsi dénommées en raison de leur caractère salutaire, cf, Strämberg, Pflanzennamen 81 ; mais le suffixe -aujzoç peut être appliqué
directement au thème verbal. Noms d'agent peu usuels
:
ῥύτήρ
«gardien»
(Od.)
en homonymie avec un autre purhe (de ἐρύω), οἱ Éürdp « qui protège » (/Esch., Sepi. 318), en homonymie avec un
ῥύτωρ
de ἐρύω ; pour les suffixes v. Benveniste, Noms
d'action 33 et 36. Ce groupe archaïque
et compliqué,
gêné
ἐρύσιμον, voir ἔρυμαι.
thèmes
d’ailleurs par
l’homonymie de ἐρύω « tirer », ἃ disparu en grec moderne,
ἐρυσίπελας, qui
fait
rougir
dérivé -ατώδης Et.: Composé
: π. souvent
-τὸς la
peau,
au
« maladie
pluriel
érysipéle » (Hp.,
médec.),
adj.
(Dsc., Gal.). du vocabulaire médical.
le même
comporte
terme
terme, v. ἐρυσίδη ; 19 second
Pour 19 premier
radical que πέλμα, et présente l'aspect d'un neutre en -ας ; archaïsme ? Ou innovation ? ἓρυσίσκηπτρον
l’astragale
: nom de plantes diverses, notamment
(Thphr.,
Dsc.).
Composé
avec
σκῆπτρον ;
pour le premier terme, voir épuclôn.
EpuolxBwv Criti. 111
: 1) Fils d'Agraulos et de Gécrops
a); en ce sens, formation
comparable
(PL,
à ἐρύσι-
πολις, οἵ, ἐρύομαι ; « qui sauve 88 terre ε; 2) Thessalien, qui pour avoir dévasté un bois sacré appartenant à Déméter, est condamné par la déesse à une faim insatiable (Hellanic.
ap.
Ath.
416
b, Call,
Dém.
33 sqq.);
16 mot
est employé plaisamment dans un fr. de Straton 16 Com. (1,19), comme nom d’un animal qui dévore ou détruit
tout ; cf. encore Lyc. 1396 où ᾿Ερυσίχθων est paraphrasé par γατομῶν. Dans ces derniers emplois, 16 premier terme doit être rapproché de épûc « tirer, déchirer », etc. Autre hypothèse
de Schulze,
Q.Æ. 318,
cf. encore
Pokorny
868.
— 871 — ἐρύω,
-ομαι
: (εἰ-
Ηάϊ.,
Hp.),
infinitif athémalique
(Hés., Tr. 818), allong. mêtr. au début du vers ;
εἰρύμεναι
aor. ἐρύσ(σ)αι, -xo0au ou el- (Hp.), impér. BCH 50,15, mais le (Hom.), τύσω (Opp.),
(aussi εἰ- Hdt., Hp.), pass. ἐρυσθῆναι aor. Ξερυσάτω (Delphes Iv® &. av., sens est douteux); fut. ἐρύω, -ομαι τύσσω, -ομαι (Orph., Nonn., I. 21,176
Les formes de présent ou d'aoriste à initiale el- peuvent
être issues d'un thème à prothèse Ἐξ- Fepu- ; pour les formes hom., voir Chantraine, Gr. Hom. 1,30,136 avec la bibliographie. Sens : « tirer » (Un vaisseau, un char, un camarade Carnassiers.
Diverses
formes
à préverbes
:
(Épich.
et ἀναρρύω
139, Pi., O. 13,81, Eup. 395), avec ἀνάρρυσις (Ar, Paix 890), ἀπ-, ἐξ-, κατ- (tréquent, dans l'Od. pour des vaisseaux), xpo-, etc. Comme premier terme dans ἐρυσ- ἄρματες (ἵπποι) « qui tirent un char » (Hom.}) ; pour cette formation singulière, v. Sommer,
Nominalkomposita
11 sqq.
Dérivés : 1) Sur le thème épu-, rares et tardifs : adjverbal ἐρυ-σ-τός (S.), ἔρυ-σις «le fait de tirer» (Max. Tyr.),
épu-thp
«ce
qui
tire»
(Nic.);
2)
Dérivés
anciens
souvent de sens contret sur le thème pu- (exceptionnelle-
ment ῥυ-), pü-thp «rênes» (Hom., etc., jusqu'aux papyrus), + qui tire ἃ l’arc » (Od.) avec la graphie éolienne qui confirme le Æ : βρυτῆρες (A.D.); ῥύτωρ «archer » (Hom.,
inser.
hapax);
dit d'Apollon,
108,
Th.
(Ar.,
att.)
« tablette,
«timon»
ῥδμός
rayon » (Inscr.
att.),
avec
16 dérlvé ῥυμεῖος (inser. att.), ῥῦ-μα «tir d'un arc, cordes, etc. (Æsch., X., PIb.), ῥύ-μη « élan, charge » (Hp., Th., etec.), en grec tardif erue»w; noter les composés ῥυμουλκέω sremorquer » el ῥυμοτομέω « diviser une ville avec des rues» (Dicaearch., D.S., J.); adjectif en -τός, ῥῦτός épithète
de
pierres
(Od.
6,267,
14,10)
« tirées,
trainées»
(füroïor λάεσσι), ὰ n. pl. ῥῦ-τά « rênes » (Hés., Bouclier 308), d’où avec suifixe -to-, ῥύσιον, dor. ῥύτιον e ce que l'on tire, gage, Baisie en représaille », ete. (/. 11,674, SIG 56,41, Argos, trag., grec hellén., etc.) avec 16 dénominatif püordÇe (E., Plu., ete.), dor. ῥυτιάζω (IG IV 14,77, Épidaure) sopérer une saisie»; dès l’antiquité on 8 parfois voulu rapprocher le mot de ῥύσιος * sauveur » (cf. s. ἐρύομαι) ; à Lort, mais ce dernier a pu exercer une inlluence, cf. l'Agamemnon d’E. Fraenkel, note au v. 535. Deux dérivés très différents appartiennent au même radical : Évriç « pli, ride », etc. et ῥῦσός, voir s.uu. Certains dérivés ont pu comporter un sigma inorganique
ἔρχομαι
: ne fournit qu'un thème de présent ; l'impf.
de ὄρχατος avec εἴργω, ἔρχαται, ἐρχατόωντο ; cf. aussi ἔρκατος, ἑρκάτη avec consonne sourde, sous Épxoc.
NT; (Hp., fréquent en grec tarditf, LXX, possibles avec préverbes en attique, Th. 4,120, Th, 604) et l'on emploie l’impf. de εἴμι. Sens :
dérivation.
de
Pas
d'étymologie
Pas
Et,:
Ce
groupe
conflit
de
et ῥύσταγμα mots
homonymique
(Lyc.
souvent
avec
1089).
ἐρύομαι
«sauver»
et
en
son
thème * Fepu-/Fe0- ; il a disparu rapidement. Æl.: Pas d'étymologie satisfaisante.
ἔρφος Th.
376).
: n. « peau », d'un serpent p. ex. (Nic., Al. 248, Rime
avec
στέρφος
et
τέρφος,
Mmême
également alexandrins mais plus souvent attestés. thèses inconsistantes citées par Frisk.
sens,
Hypo-
est due
«allers
erf‘am
être
peut
qui
l'élargissement en "-ἄ- d'un présent suffixé en -fh-. Mais
les exemples ne prouvent pas avec évidence que ἔρχομαι exprime le terme du procès. On a également posé *Zpaxopet en rapprochant skr. yechdti, « atteindre », hitt. ar$k-, etc. Voir encore Szemerényi, Syncope 4 sq.
ἐρῳδιός : (l'iota souscrit est préféré par Hdn. 2,924) et ἐρωδιός m. « héron » (Hom., fon.-att., etc.) ; un doublet ἀρωδιός est donné comme variante dans la LXX. Enfin une forme ῥωδιός est attestée (Hippon. 16 M} avec chute (populaire ?) de l’initiale, cf. R. Strômberg, Wortstudien 44, Masson, Hipponax 116. C'est également cette forme qui
Et.:
D'autres
ont une
finale
avec
graphie
La
-ἰός,
comme
d’oiseaux
noms
variétés
les
Sur
subsiste en grec moderne. v. Thompson, Birds,
iota
de
hérons,
αἰγυπιός,
etc.,
souscrit
peut
Quant
par l'anatlogie des adjectifs en -ἴδιος.
s'expliquer
à l’étymologie, on est tenté d’évoquer lat. ardea « héron », qui est loin pour la forme, ou serbe réda « cigogne ».
ἐρωή, ἐρωέω : Les données philologiques sont complexes. Mots attestés chez Hom. et dans l’épopée alexandrine.
*Epwéo, aor. ἐρωῆσαι « s’écarter de, quitters, généralement complément
13,776), transitif
techniques se trouvait
hypothèse
Une
assurée,
arm.
dans
voisine
forme
complément
18,224)
supplétive,
à Α, Meillet (MSL 23,249-258). Il part de l’idée que ce présent exprime un terme du procès (cf. aussi Chantraine, Gr. Hom. 1,331-332). 11 pose ainsi un suffixe -x/,- qui comporte cette valeur d'aspect ; 11 peut alors établir 18 racine *ser-, cf. skr. si-sar-ti «couler, se hâter , ἕρ-πω, ete. ; la psilose est expliquée par dissimilation d'aspiration ;
maltraiter » (JI. 24,755,
τὸς (Od.
conjugaison
la
Pour
ν. εἶμι, ἐλεύσομαι. Le grec moderne 8 ἔρχουμαι, ἦρθα « venir ».
avec
16,108, 20,319), avec pucton-
Supplel.
Bloch,
(voir
avec concurrence de êx-, elo-, πορεύομαι. Formes usuelles avec les préverbes dv-, ἀπ-, δι-, elo-, ἐξ-, ἐπ-, Xat-, μετ-, παρ-, TEPL-, προ-, προσ-, GUV-, ὅπ-.
(ct. ῥυστήρ chez Phot.). Il a été créé, en tout cas, un dénominatif expressif ῥυστάζω «trainer en tout sens, Od,
«marcher»
parfois
venir+,
Verba 50, etc.). Employé depuis Hom. jusqu'au grec tardif
ἀν- dans αὐερύω éolien, de *&v-Fepüo «tirer la tête en arrière, égorger » une victime (Hom.)
contamination
: φραγμός
«aller,
que l’on tire de la mêlée, un prisonnier), parfois « déchirer »
de
Peut-être
(Hsch.).
ἔρχατος
est rare exemples 121, Ar,
avec variante) ; pf. εἴρῦμαι, 3° pl. εἰρύαται, de * Fe-Foù-.
à propos
ἐρωή
En
I.
χάρμης
au
(JI.
exprimé
«arrêter,
1,303,
Od.
génitif,
14,101);
emploi
πολέμοιο,
comparable
(II.
sans
11, 2,179, Od. 12,75 ; parfois emploi écarter»
16,441,
blessure
: c'est le même
Th.
«s’en
117
notamment
(II.
13,57,
dit du verbe
tirer » en parlant
sang
Théoc.,
qui jaillit d'une
« partir », ete.
d’une
Call.).
Chez
maiadie.
Nic.,
Emploi
avec les prév. ἀπ-, ἐξ-, ὑπο-, Substantif époñ f. « fait de quitter, d'échapper à » avec complôment πολέμου (Il, 16,302, 17,761), de même avec μάχης (Théoc. 22,192), δακρύων (Mosch. 4,40); sans complément « saiut » (D.P. 601). Dans une série d'autres exemples
par
homériques,
«élan»s,
d’où
le
mot
«portée»,
est
couramment
employé
traduit
principalement
ἐρωή
— 818 —
pour des javelines, traits, etc. : δουρός (II. 15,358, 21,251,
ἀφεσμός (Arist., H.A. 629 a), par croisement avec ἄφεσις
du
de ἀφίημι (ibid. 625 a). Dérivé : ἔσμιον * νόστιμον (Hsch.).
Emplois
Et. : Parfois rapproché de ἕζομαι ἐ se poser s, mais aussi
comparables en poésie tardive avec πετράων (A.R. 4,1657),
de Enue, plua un auffixe -ouoc (bien qu’on n’en ait pas d’autre exemple dans les dérivés de ἴημι), v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,493 et la bibliographie.
13,590,
3,62,
(II.
porte
qu'’il
coup
ou
homme
d’un
parfois
(II. 4,542);
βελέων
23,529),
14,488),
πορός (AP 9,490), γαστρός (Opp., Cyn. 3,173), περὶ Κύπριν (AP 10,112). On a voulu répartir les emplois de ἐρωή en deux termés homonymes, cf. Æt. En fait, si l'on posait comme signification fondamentale une notion générale de + départ, mouvement vif », on pourrait en tirer selon
et 168 constructions grammaticales d’une de «libération, répit», de l'autre celui
les situations part le sens d'eélan », etc.
De ἐρωέω, rares dérivés : ἐρωΐα «répit » (Théoc. 30,6) et ἀπερωεύς « qui empêche » (1], 8,361), avec 16 complément
ἐμῶν μενέων. Et.: Depuis Fick, KZ 22,370, les étymologistes distinguent deux groupes : 1) ἐρωή «élan » avec un exemple de ἐρωέω «couler, jaillir+ (17.1,303 = Od. 16,441); 2) ἐρωή * répit » avec un dénominatif ἐρωέω
« laisser », etc. Aucun
de ces groupes homonymes ne possède d'étymologie démontrable. Nous avons essayé de suggérer que les deux séries
d’emplois
peuvent
être
issues
d’une
signification
de « départ », d'où sélan», etc. Cetie analyse ne fournit d'ailleurs pas d'étymologie sûre. Il semble que ἐρωέω soit
un
déverbatif
comme
ὠθέω
et que
Dernière étymologie proposée mals Bosshardt, Nomina auf -εὺς 29.
ἐρωτάω, ἐσθής,
ἐρωή
en soit issu.
peu
plausible
chez
voir ἐρέω. ἔσθος, voir ἕννυμι.
ἐσθίω, ἔσθω, voir ἔδω,
ἐσθλός
: «beau, bon, noble», dit parfois de choses,
trésors,
richesses,
«brave,
noble»,
apparaît
plus Pi,
mais etc.;
surtout peut
finalement comme
sensible trag.)
et
que
ἀγαθός.
dialectal;
d'humains
aussi
qualifler
au
l’esprit,
ayant une coloration
Terme
composés
poétique dans
sens
de
etc. ;
morale
(Hom,,
ïo"lrcpos
1962, 75-81). Et.: Vieux mot d'êt. incertaine. Peut-être apparenté à skr. édhate « il prospère » (de ‘azdh-), thème i.-e. *es-dh-, οἵ, ἐύς, hittite aSu +bon » (Benveniste, Origines 191). Autres hypothèses moins plausibles de Schwyzer, Gr. Lomb.
77,
5 ; Specht, Ureprang 256 ; Pisani, Rend.
1943,
Ist,
550.
ἔσκον, voir εἰμί. ἕσμα, voir sous ἕζομαι. ἑσμός
(Od.,
poètes),
« étoile
du
soir »,
(poôtes); ἑσπέρᾷ f. « soir, occident » (Pi., ion.-att.), Comme second membre dans ἐφέσπερος « occidental » (S., O.C. 1059),
ἀκρέσπερος
«au début
de la nuit » (Arist., Théoc.,
Hp., etc.), τιος (AP), adv. ποθ-έσπερα « vers le soir » (Théoc.) et προσ-εσπέριος +vers l'Occident » (Arist.). Le suffixe -toç attesté ci-dessus dans quelques composés se trouve également dans le dérivé simple ἑσπέριος « du soir» (IF 21,560, Od., poètes) et «de l'occident » (Od., poètes, Th.), avec ξεσπάριοι nom des Locriens de l'Ouest. En outre 16 nom de pays ‘Ecrepiä (Agathyll. ap. D.H. 1,49) ; σπερίδες f. pl. (rarement au sg.), les Hespérides qui vivent à l’extrôme ouest (Hés., etc.), également nom de plantes odorantes le soir, cf. André, Lexique s.u. hesperis; Ἐϊδεσπερίδες (et “Εἰσπερίδες), ville de Cyrénaïque. Autres dérivés nominaux : ἐσπερινός «du soir»s (X., LXX, etc.), ἑσπερικός dans ἑσπερικὸν μῆλον = κἔτριον (Juba), enfin ἐσπερῖτις (gén. τιδος) χώρα chez D.L. Verbe dénominatif ἑσπερίζω « passer la soirée » (Doroth.) avec ἑσπέρισμα «repas de l'après-midi » (Lex. ap. Ath. 11d). Le grec moderne a plus ou moins conservé σπερίζω (cf. Kretschmer, ΟἹ, 11, 1921, 247) et σπερνός = ἑσπερινός. Mais les mots usuels sont pour le «soir » τὸ βραδύ, pour 4 l’occident » τὸ Sutexév. Et.: Vieux mot inanalysable : 18 correspondance est évidente avec lat, uesper, -ἴ (d'où gall. gosper irl. fescor «soir») peut reposer sur “vesper-os; lit. vâkaras, V. sl. vederù « soir » reposent sur *vege- et sont plus loin de même que arm, gizer ou gallois ucher. On a expliqué les variations de
par
forme
16 tabou
linguistique
(Havers,
Sprachlabu
125). Voir Pokorny 1178,
l'onomastique.
apparaît chez Pi., Sapho, Alc. et en arcadien. Dans l’onomastique la forme est attestée en arcado-chypriote, en éolien, et dans une partie du dorien, sans doute par influence de l'éolion (Masson, Beitr. Namenfoschung 13,
1,533, n.
saoir»
employé avec ou sans ἀστήρ (Il. 22,318, poètes, etc.) ; adj. « du soic, au soir » (Od., etc.), « du couchant, de l'ouest »
Hors des noms propres, un seul composé ἐσθλο-δότης (tardif.), et un seul dérivé ἐσθλό-της t. (Chrysipp.). Une forme ἐσλός, avec simplification du groupe -σθλ-,
Gr.
: m.
: « essaim d'abeliles, essaim » (ion.-att.). Premier
terme de composé dans ἑσμο-τόκος (AP). Avec préverbe
ἔσπετε, voir ἐννέπω. -ἦνος : m. prêtre d'Artémis
ἐσσήν, (SIG
352,
363,
Paus.);
chez
Call.,
à Éphèse, au pl
Zeus
66,
Fr.
178,23
«roi»; expliqué par οἰκιστήῆς (Hdn. 2,023), mais aussi « roi des abeilles » (M 383,30); l'emploi du mot à Éphèse apparaît comme une particularité propre à l'Artémision, ef.
E.
Kreischmer,
Οἱ,
18,
1930,
88.
Dérivés : éconvia, ἐσσηνεύω (inscriptions d'Éphèse). Le sens de οἰκιστής donné par Hdn. repose sur un rapprochement d'étymologie populaire avec ἔζομαι, ce qui explique aussi la graphie avec esprit rude dans le pap. de Call. (O. Masson, R. Ph. 1962, 49).
Et.:
Forme
en
-ἦν
comme
βαλλὴν
«rois,
κηφήν
«frelon », etc. Un emprunt à une langue d'Asie Mineure est plausible ; p.-ê. au phrygien ou au lydien ? On ne peut rien préciser, v. pour la bibliographie Frisk, en ajoutant R. Muth, Anz. Altertumewiss. Ὁ, 1952, 61-64, 123-128.
ἔστε : (ion., dor., étoi., trag, X.), béot. : ἕττε, locr. Evre, delph. hevre (Schwyzer 323 B 44), ou εἴστε dans un
— texte du 1v° s. (SIG 241), dor. ἔστε avec aspirée selon EM 382,28 : « jusqu'à ce que » (avec ie subj. généralement accompagné de la particule modale, ou l’optatif oblique), parfois « aussi longtemps que » (avec l'indicatif) ; employé
rarement comme adverbe dans des tours comme
ἔστ᾽ ἐπὶ
préposition avec l'accusatif (grec hellén.
(X.) ; ou comme
et tardif).
Æt.:
μ
évident.
rapport Quant
avec les prépositions
au second
élément
-re,
ἐν
et
clc est
11 est obscur.
1l
est difficile d’y voir 19 -te de &te (avec dentale i.-e. selon 19 témoignage du mycénien). Wackernagel, KZ 67, 194042,5, à supposé une forme abrégée de ἐς (ἐν) & τε (de *kWe-) ; cette analyse trouverait une confirmation si ἔσκε (pour εἰς & xe) est bien authentique (Archil, I3 Diehl). Voir encore P. Monteil, La phrase relative 316-317, ἑστία
: t. (att
Pi,
dans
les inscriptions
dialectales
doit être un atticisme), lort& (dor., béot., arc.), ion. lorin (Od., Hdt.) ; « foyer de la maison » (Hom., où 16 mot semble
chargé
de valeur
religieuse,
Th., etc.), « autel » avec
du
feu, proche pour 16 sens de ἐσχάρα (trag., etc.), « foyer, demeure » (trag., Hdt.), parfois empioyé au flguré. Employé également pour désigner une divinité du foyer, d'ailleurs peu personnalisée, cf. Nilsson, Griech. Rel. 1,337,
éoxépä
379— ἱστια-
(Rhodes),
observe
que
ἑστιατορία
le dérivé
usuel
«fêtes est en
etc.
(LXX).
-top-,
ce qui s’accorderait avec le fait que
non
ἑστιάτωρ
en
On -TAp,
s'applique
à l’homme offrant une liturgie occasionnelle, non à un fonctionnaire, cf. Benveniste, Origines 34 οἱ 48. Il existe
bien un doublet ἑστιατήρ * corrigé par Latte δοκιζόμενος
& δοκιμαζόμενος (Hsch.), ou δοχιζόμενος. La forme
ἐστιατήριον (inscription tardive, Philostr.) est une réfection
de ἐστιατόριον sur 16 modèle des dérivés en -τήριον ; 3) Autre dénominatif qui n'est qu'un mot de glossaire :
ἐφ-εστιάζομαι, εἐστιασμένος * donnent
posé en fonction de la glose d'Hsch. ἐφεὐωχηθείς, εὐφρανθείς ; Phot. et Suid.
ἐφεστιασάμενος,
verbe en -Üw ; mais
qui
n'oblige
pas
on a συνεστιάζομαι
à
poser
un
29,
73).
(BSA,
Le grec moderne emploie encore ἑστία « foyer, lieu de réunion », etc., ἑστιατόριον «restaurant », etc. Et.: ‘“Eotla, qui fait penser à olxix, κλισία, etc, pourrait
être un dérivé d'un thème Ἑέστο- ou *éorä-. L'iota initial du doublet dialectal ἰστία, etc., s'expliquerait par assimilation (Schwyzer, Gr. Gr. 1,255 et 531, Lejeune, Phonélique 208, Soimsen, Uniersuchungen 213 sqg., qui se fonde sur l’atonie de la syllabe) ; l'analogie de ἴστημι (Buck, IF 25,
Glaube 1,156 : cf, Hés., Th. 454, H, Hom., etc. ;
1909, 259) n’est’ pas démontrable. En ce qui concerne l'étymologie, elle dépend de l'existence ou l’absence d’un digamma initial. Les seules attestations d’un F initial
à l'époque romaine a été confondue avec Vesfa. Le mot figure comme premier terme dans ἐστι-οὔχος « qui possède » ou « garde un foyer » (trag., etc.), cf. sous
Le texte homérique n'enseigne rien, mais 16 F manque dans
Wilamowitz,
ἔχω. Comme second terme dans une quinzaine de composés en -ἔστιος, notamment ἀν-ἔστιος «sans foyer» (II. 9, 683, etc.), ἐφ-έστιος, ion. ἐπ-ίστιος « qui se trouve près du
foyer,
à
la
(S., etc.), ouvπεστιος
dans
maison»,
(Æsch., le
texte
etc.
etc.), hom.
(Hom.,
ôudoit
Hat.,
(Emp., être
un
etc.),
etc.);
παρ-
l'orth.
atticisme
(cf.
Wackernagel, Spr. Uni. 9 sq., Chantraine, Gr. Hom. 1,15). A date basse on a tiré de ces composés l’adj. ἔστιος « qui appartient au foyer » (Hld,).
Le mot fournit des anthroponymes comme ᾿Εἰστιόδωρος, Εὐ-έστιος, “Ἑστιαῖος, Ἰστιήτωρ, etc. Dérivés rares et dispersés : ἰστιήϊα «fonds en argent possédés par un temple d'Hestia» (SIG 57, Milet ve s. av.); ἑστιῶτις Î. d'un dérivé en -ὦτης « qui appartient au foyers (S., Tr. 954 hapax); ‘Ectiactæl «Coliège d'adorateurs d'Hestia », à Rhodes, cf. ᾿Απολλωνιασταί, etc. Noms de mois : Ἑστιαῖος à Chypre (lex.), "Ecttog à Magnésie. Enfin, en rapport avec l'équivalence ‘“Eorla = Vesta, ᾿Ἑστιαῖον «temple de Vesta» (D.C.), ᾿Εστιάδες
se trouvent dans la glose d'Hsch. γιστία * ἐσχάρη (mss -rn) et dans l’anthroponyme arcadien Ftorioc (IGV2,271). des
inscriptions
Schwyzer
362,7
dlalectales
Locride).
où
La
on
l’attendrait
disparition
du
(ainsi
Æ pourrait
être attribué à l'analogie : soit celle de ἐσχάρα (?), soit pour ἰστίᾷ celle de ἴστημι (7). On se résout mal, en effet, à renoncer au rapprochement avec lat. Vesta. Ce dernier mot pourrait être issu de ‘wes- « brûler », cf. v.h.a. wasal «feu s, grec cÜ avec le thème à degrés Inverses ‘eu-s(v.
Ernout-Meillet
s.u.
Vesia).
Voir
encore
Dumézil,
Religion Romaine 317. Si l'on cherche une étymologie sans w- initial, on n’aboutit qu’à des hypothèses inconsistantes : cf. ἐσχάρα (Solmsen ἰ. 6.), lat. sidus (Ehrlich, ÆZ 41, 1907, 289), ἕζομαι (Boisacq), slave jestéja «toyer » (Machek, Lingua Posnan. 5,59).
ἐστώ, f. voir εἰμί. 1 ἔστωρ,
-opoç : m. « cheville » qui fixe 16 timon (Il ἕχτορι,
cf.
pl. « Vestales » (D.H., Plu.).
sous ἔχω).
Dénominatifs : 1) ἑστιόομαι « être pourvu d'un foyer » (δῶμα, Ε. fon 1464, hapax); 2) Un autre dénominatif a pris beaucoup d'importance : ἑστιάω, lon. et dor. ἰστ-, avec augm. impf. eloriov (Ly8.), aor. εἰστίασα (X.) «recevoilr à son foyer, inviter »,
Et.: L'existence du mot, en raison de la variante, douteuse. S'il est réel, l'explication la plus plausible
est est
notamment à une fête, à un banquet, etc. (ion.-att., dor., etc.). Avec préverbes, notamment προ- et surtout συν- (le subst. correspondant συνεστίη doit être une faute,
Hdt. 6,128). Nombreux dérivés : ἑστίασις (attique), -ἅμα (attique, plus rare), -ἀσμός (TAM 2,201, hapax tardif) «banquet, fêtes, etcù Nom d'agent ἐστιάτωρ
24,272,
avec
dans
les
scholies
une
variante
de poser un dérivé en -τῶρ de ‘sed-, ÎLw, etc. (Schwyzer, Gr. Gr. 1,531, n. 12). Toutefois le suffixe -τωρ (et non -τήρ) surprend dans un nom d'instrument. : m. « fondateur » (inscr. tard.), tiré indépen-
2 Ἴστωρ
damment
du
même
radical
de ἕζομαι,
voir ci-dessus.
doxépä : ion. -pn À. «foyer bas, brasier» (IL, Od.,
« hôte » qui donne un banquet, notamment citoyen chargé
Ar., etc.), employé notamment pour des foyers de sacrifice, distingués des βῶμοι plus élevés ; s6 dit parfois d'autels
de la liturgie de l'Éoriäor (attique), avec les dérivés ἑστιᾶτόριον «salle de banquet ε : (Délos), ἱστιη- (Hdt.),
mobiles (ion.-att.), οἵ. Tréheux, BCH 1952, 664 ; 19 mycénien (PY Ta 709) ἃ le mot avec les épithètes ifowesa
éoxépa
—
380—
« pourvu d'un montant » pour désigaer un réchaud mobile et pedewesa « pourvu d’un pied ». Plus tard, divers sens dérivés : « bois à brûler » (Thphr.), « plateau » (Ph., Bel.),
dans la langue médicale « escarre » sur une brûlure (Hp.,
Arist.), cf. plus loin ἐσχαρόομαι, etc.; enfin chez Ar, Cav. 815, ἐσχάραι — τὰ χείλη τῶν γυναικείων αἰδοίων (d'où ἐσχαράδιν : landica [Gloss.]).
Dérivés ; ἐσχαρίς, -ίδος £. « réchaud » (Com., Plu., etc.) avec
le diminutit
«réchaud »
-lStov
(Ar.),
(Délos
1ve
« plate-forme»,
s.
etc.
av.),
ἐσχάριον
(PIb.),
«escarre »
(médecins}, à côté de ἐσχαρεῖον » plate-forme » (inscr. att.), En outre ἐσχαρεών (Théoc.) et -ρών (Délos I11° 8. av.) «foyer», ἐσχαρεύς « maître-coq» ekaraewe est obscur, cf. Morpurgo,
« pain cuit sur le gril» 4 qui
appartient
Comme
terme
dénominatif
au
(com.,
foyer»
médical
(Poll.), mais mycén. Lexicon s.u., ἐσχαρίτης
LXX,
(AP).
ἐσχάρα
ἐσχαρόομαι
etc.). Adj. ἐσχάριος
avec
«escarres
168
dérivés
a fourni πωσις,
le
-ὠμαὰ,
κοτικός ; l'adj. correspondant est ἐσχαρώδης. Il faut certainement rattacher à ἐσχάρα 16 nom de poisson ἔσχαρος (Com. ; Dorion, chez Ath. 330 a) nom d’une sorte de sole, cf. Thompson,
tiré de
ἐσχάρα
soit parce
Fishes s.u. Le mot serait
qu'il était cuit
au gril (cf.
Strôèmberg, Fischnamen 89), soit peut-être en raison de sa forme.
Le nom de danse spartiate ἐσχάρινθον (Poll.) est obseur pour 16 sens.comme pour la forme.
᾿Ἐσχάρα
(démotique
σκάρα) subsiste en grec moderne,
notamment pour désigner le gril. Et.: Terme technique et dans
est obscur ; on évoque πρό-κα, lat. reci-pro-cus, -xo- étant
ensuite pourvu du suffixe de rpir-xroc, μέσ(σ)τ-ατος, eLc., cf, encore Wackernagel, 1,719 sqq.
certaine
mesure
dérivé
en -ρᾶ ;
33,
1895,
40 sq. = KI. Schr,
ἐτάζω : aor, ἐτάσαι « examiner » (Hdt. 3,52, variante, Démocr, 266, P!., Crai. 410 d comme étym. de ἕτος, assez fréquent dans LXX). Le mot usuel est ἐξετάζω, aor. -doau, -άξαι (Théoc.),
où éE- marque l’aboutissement
du procès, «examiner, scruter, passer en revue», eftc, (ion.-att.), avec un second préverbe préposé ἐπ- (Mén.),
Tpo- (Phil., etc.), ouv- (Ρ]., D.). En outre παρ-ετάζω dans
la glose
παρήτασεν
παρετάξωνσι
moins
* ἐξήτασεν
«approuver»
παρδεταξάμενος une dérivation
(Hsch.)
et en
(Schwyzer
656),
arcadien au
moyen
οὐ -μένος sens incertain (ibid., 654) : de παρετός, adj. verb. de παρίημι, est
vraisemblable.
Dérivés nominaux ἔτασις, ἐτασμός « épreuve, souffrances (LXX), et ἐταστῆς (Lampsaque. Avec le préverbe ἐξ, ἐξέτασις «examen, enquête, revue » (ion.-att.), doublet tardif ἐξετασία (IG XIl 3, 174), aussi ἐξετασμός (D, etc.), Nom d'agent ἐξεταστῆς, nom de divers
fonctionnaires,
senquêteur,
contrôleur»,
etc.
(Æschin., © Arist, etc.), avec ἐξεταστικός « capable d’examiner » ou « qui concerne l'enquêteur » (X., D, etc.),
et ἐξεστατήριον «bureau de l’enquêteur», d’après 168 noms de lieu en -τήριον (SIG 976,61, Samos 119 s. av.). Anthroponyme ᾿Εξεταστέων « flls né pendant que son père était
une
KZ
ἐξεταστῆς » (Bechtel,
H.
Personennamen
514).
parfois avec la nuance de « à l’extérieur », etc., toujours 81 sens local chez Hom.; la valeur «à l'extérieur » est
Le grec moderne a encore (d)Eerdto + examiner, interroger à un examen », (ἐ)ξέτασις, etc. ’Etdto doit être un présent dénominatif tiré de l'adj. êtég « Vrai », au n. pl. ἐτά cf, la glose ἐτά * ἀληθῇ, ἀγαθά (Hsch.) ; cet adj. est attesté chez Call. (Fr. 202,19, 780), avec p.-ê. l'adv, ἐτῶς (Fr. 75,39). Voir encore sous ἐτεός. On peut se demander si mycénien etonijo est apparenté.
sensible chez Emp. 36, puis tantôt pour exprimer 19 degré extrême, notamment avec l'idée de malheur, crime, etc., tantôt pour exprimer 16 temps (ion.-ait, etc.), Adv.
du
religieux des plus anciens. pas d’étymologie.
: «qui
ἔσχατος
se
Apparemment
trouve
à l'extrémité,
dernier »,
ἐσχάτως (Ηρ., X.). Très rare en composition : ἐσχατο-γήρως (-ος) « extrêmement vieux » (hellén.), ou παρ-έσχατος + avant-dernier »
Et.: L'aspirée paser *seio-. La
mot
(9%).
attestée une fois en arcadien psilose serait due à l'origine
Cela
dit,
11 parsît
difficile
invite à ionienne
d'admettre
un
*s-e-to apparenté à skr. saiya- « vrai », lequel est dérivé du
Participe
du
verbe
«être».
Objections
légitimes
chez
Luther, Wahrheil und Lüge 51.
(Ph.).
Dérivés
: ἐσχατιά, -(h vextrémité,
bordure,
frontière »
au sens local (Od., poètes, ion.-att.), désigne en att. un domaine -éloigné (Dë&m. 42,6), oconfins » d’un territoire,
« camarade,
attestée)
n’est pas
att. attendue Fétarpog
(l’accentuation
m.
:
éraïpos
compagnon », etc. (Hom.,
1980, 304-306 ; rares emplois
ion.-att., etc.) ; 10 mot s'applique notamment dans l'Ilade à des camarades de combat, à des hommes du même
figurés chez Pi.; d'un toponyme ᾿Εσχατιά est -dérivé (Ténos), cL shabitante de l’’Koyanidw ’Eoyatiéme Redard, Noms grecs en -τῆς 9. L'adj. ἐσχάτιος est une
les ἑταῖροι macédonienne, l’armée âge, etc. Dans constituent la garde à cheval. Autre forme : ἕταρος (Hom., Æsch.). Féminin : ἑταίρα, -n «compagne»
ef. L. Robert, R.
Ét. Anc.
création poétique tardive
(Nic.).
Verbes dénorninatifs : 1) ἐσχατάω, seulement au participe ἐσχατόων, -ὀωσα +8e tronvant à l’extrémité » { ZI, seulement dans le catalogue du chant 2 et chant 10, ct. Shipp, Sludies
62) ; 2) ἐσχατεύω id, (Arist,, Thphr., PIb.); 3) ἐσχατίζω «arriver
trop
tard»
᾿Ἔσχατος eubsiste
(LXX).
semble
« courtisane » (var.
X.
(Π.
êrkon
4,441);
enfin
ἑταιρίς
avec 16 diminutif
Hell. 5,4,6, Ph.)
-
ἑταιρίδιον (Ph., Plu.). Second terme de composé
dans
φιλέταιρος « qui aime
avec φιλεταιρία, etc. De xœxol ἑταῖροι est tiré καχεταιρίη
en grec puriste.
L'existence de Éy-xarx à côté de év invite à poser *#EL'aspiration
forme
Autre
de
868 camarades » (Th., X.), également comme anthroponyme,
Et.: Sûrement dérivé de ἐξ, mais le détail est obscur. κατος.
πόρνη.
distinguée
{ion.-att.}),
«courtisane»s
etc.),
(Hom.,
16
traitement
phonétique
attendu, cf. dialect. ἐχθός sous ἐξ et M. Leumann, Hom. Wôrier 158, n. 1 avec la bibliographie. Le suffixe -xæ-toç
« mauvaise compagnie » (Thgn.
Dérivés camarades,
ἑταιρεῖος, les
amise
lon.
1169).
-fcog
(ion.-att.),
«qui
concerne
notamment
168
comme
épithète de Zeus, avec 16 subst. étaipelæ, ion. -nin (parfois finaie
-l«)
+camaraderie,
amitiés,
à
Athènes
«club
— politique»
(ion.-att.);
Étaipixée
«qui
concerne
les
camarades» (Arist, etc.) ouù equi appartient courtisanes » (Alciphr., etc.); τὸ Étatpixéy =— club
tique
(Th.),
mais
«taxe
des
courlisanes » (pap.).
e ἕτερος
381— t. « orge véritable » (Thphr,,
Pflanzennamen
aux poli-
Ο, Pl, 3,22,2), cf. Stromberg,
28.
Il existe un doublet ἔτυμος « vrai, véritable », seulement au neutre sg. ou pluriel, ou comme adv. chez Hom. L'adj.
L’adj.
pour compagnon » (Hom.) ; dans le grec tardif (Luc., etc.)
ἔτυμος est attesté ensuite en poésie, ainsi que l’adv. ἐτύμως. Composé ἐτυμό-δρυς «chêne véritable » glosé par Hsch. # τὰς γλυχείας βαλάνους ἔχουσα. À partir du grec hellén. (Arist., etc.), apparaît le subst. p.-ê. plus ancien τὸ ἔτυμον «l'élément véritable, authentique d’un
l’actif et 16 moyen
mot », son
ἑταιρόσυνος
«amical»
et 16 substantif
Étæpooûvn
sont
tardifs.
Verbes dénominatifs : 1) ἑταιρίζω « être le compagnon de»
(Hom.),
au
moyen
opt.
signifient
aor.
ἑταρίσσαιτο
« prendre
« être courtisane » avec
168
dérivés -ἰσμα + taxe des courtisanes » (pap.), -ἰσμός « prostitution », -ἰστῆς M. (Poll. 6,188), fém. -ἰστρια = τριθάς (PL, Smp. 191 e, etc.); 2) ἑταιρέω « se livrer à la débauche », en parlant d'un homme ou d’une femme (att.) avec ἑταίρησις (att.); 3) ἑταιρεύομαι «se prostituer » (hellén. et tardif). “Etaïpog
«associé » et Étarpelx
« société » subsistens en
grec moderne. El.:
En
ἕταρος,
;
ce
qui
concerne
les
doublets
etc., on admet que sur ἕταρος
ἑταῖρος
et
aurait été créé un
téminin *Érarpæ (cf. χίμαρος : χίμαιρα) ; ce féminin aurait été refait en ἑταίρᾷ, ion. -n, d’où la création du masculin ἑταῖρος. En
ce
qui
concerne
l'étymologie
proprement
dite,
16
« étymologie », d’où
les composés ἐτυμο-λογέω
strouver 16 vrai sens, l'étymologie», avec ἐτυμολογία, -λογυκός (hell., et tardif) ; dérivé ἐτυμό-της f. = τὸ ἔτυμον (Str., etc.).
redoublement
à
expressive
Forme
allongement
et
de
la seconde syllabe, ἐτήτυμος « véritable » (Hom., trag.), οἵ. Od. 3,241 κείνῳ δ᾽ οὐκέτι νόστος ἐτήτυμος ; dérivé ἐτητυμία (Call., AP, etc.). la notion de «réalité, etc., pour de ἔτυμον,
expriment l'utilisation
Tous ces termes authenticités, d'où
cef.
(Hsch.),
Dérivé de ἔτυμος : ἐτυμώνιον * ἀληθές Chantraine, Formation 42 sq.
l’e étymoilogie ». im
Lüge
und
Wahrheit
Luther,
W.
voir
mots,
ces
de
synonymique
la
et
l'histoire
Pour
Griechentum
altesten
rapprochement avec ἔτης, Fétäç (cî. s.u.) est sémantique-
1935, 51-59 ; Frisk, GH À 41, 1935 : 3,15 sqq. où 19 problème
ment
étymologique est envisagé. Cf. dAnôhg sous λανθάνω. Et.: Un rapport avec ἐτά, ἐτάζω (c'est-à-dire herdte)
très
satisfaisant.
initial (Chantraine, du
réfléchi
sous
Toutefois
l’absence
de
digamma
Gr. H. 1, 150) oblige à poser 16 thème
la forme
“se-
et non
pas
*swe-
comme
dans Ëtnç (voir sous ἔ). On rend compte de la dentale en évoquant v. sl. po-sélili « visiter» (de “selü « hôte », i.-6. “sel-o-). En outre auffixation en -xpés, comme dans γεραρός ο νεαρός, Mais ce rapprochement n'enseigne
rien. Voir aussi ἕτης.
ἔταλον, voir sous ἕτος. ἔτελις : m. nom d'un poisson mal identifié (Arist., HA 567 a, Hsch,, cf. Thompson, Fishes). Et.: On a pensé à lat. aflilus espèce d'esturgeon du Pô, peut-être mot ligure (?), ce qui n’est pas vraisemblable.
L'hypothèse de Strômberg,
Fischnamen
39, qui y verrait
un dérivé de ÉteXov (ἔταλον) n’est pas plus probable.
avec variantes), aussi comme adverbe « en vérité » (Hom,) ;
après Hom. on 8 plus que ἐτεόν « vraiment » dans des interrogations (Ar.). Démocrite emploie en outre ἐτεὴ f. «réalité s, avec ἐτεῇ «en réalité » Comme premier terme de composé êteo- exprime 18 réalité, l'authenticité, (pour 16 mycénien,
notamment dans l’onomastique v. Chadwick-Baumbach 195) :
ioniens.
être
doivent
L'étymologie est ignorée, comme celle de ἐτάζω. Quant à la structure de ces dérivés, le rapport entre pl. n. ἐτά (voir sous ἐτάζω) et ète(F)ôg est peu clair ; l'hypothèse d'un subst. *è-tûg ne repose sur rien. II est possible que bre(F)ég soit suffixé d'après son contraire xeve(F)6s, xev(F)éç. “Etu-jog serait en liaison avec ère(F)éc, mals le suffixe -μὸς ne s’appuie sur aucune analogle. Voir ἐτάζω εἰ ἑτοῖμος.
ἰοπ.-αἱϊ., rare dans 16 grec
tardif),
ἅτερος (dor., éol., également att. dans les crases
ἅτερος,
: (Hom.,
ἕτερος
θάτερα, etc.), myc. a,fero «un des deux », etc., la dualité étant signiflée par le suff. -τερος ; l’emploi se dérègle
grec
tardif.
Avec
négation
ion.-att.),
(Hés.,
où3-
en
qui
8 pris aussi 16 sens particulier de « neutre »; μηδ- (ton.-att.)
avec en dorien μηδάτερος
êreôs : adj. presque uniquement au neutre sg. èteév «vrai, véritable, authentique » (pl. n. ἐτεά I. 20,255
psilose
à
mols
ces
:
certain
est
figure dans
‘Etepod'ailleurs
rares,
Delphes).
(Crète, Argos,
possessifs,
plus de cent composés
comme
premier
terme,
avec
signifi-
des
cations diverses : Étep-aAxhc « qui porte secours à un parti » (1|., poètes, cf. ἀλκή, ἀλέξω), Étep-huepos « qui vit un jour sur deux » (Od. 11,303 en parlant des Dioscures, en outre Ph., Jul., etc.), ἑτεροζήλως +avec partialité » (Hés., Th. b44), ἑτερό-δοξος, -κλινής, -ρεπής, ἑτερόφθαλμος, ἑτερόπλους « valable pour un seul trajet », etc. Dérivés : principalement des adverbes, comme
ἑτέρωθεν
(Hom., etc.), τωθι (Hom., Hdt.), -oce (Hom,, etc.),érépora
Ἐτεάνωρ (Théra, viit s. av.), ’EtéF-œvSpoc (Chypre), cf. Sommer, Nominalkomposita 185 et 199; ᾿Ετεοκλῆς (Tégée, etc.), avec le dérivé ᾿Ετεοκλήειος chez Hom. et
οὐδέτερος
en mycénion, mais le hittite Tavag(a)lava n’est pas sûrement identiflé avec le mot grec (Schwyzer, Gr. Gr. 1,79, Page, History and the Homeric Iliad 23), etc. Aussi
«différence » (Arist., etc.), En outre, doublet en -oïog du type de toïog, ἀλλοῖος, etc. : ἑτεροῖος « d'autre sorte, différent » (Hdt., PL., etc.), avec des dérivés : ἑτεροιόομαι
*Eveé-xpntes
Risch,
«être
changé»
IF 59, 1949, 25 ; ᾿Ετεο-βουτάδης « vrai fils de Boutès » (Com., D.); appellatit de même structure ἐτεό-κριθος
(Hp.,
etc.),
+vrais
Crétois»
(Od.
19,176),
ct.
(Sapho),
ἑτέρως
μηδέτερος,
et
ἑτεροιωτυκός
(Od.,
d’où
(Hdt.,
Nom
Hp.,
ἑτεροίωσις
(Stoïc.).
de
etc.)
qualité
et
sur
adverbes
mêmes
ion.-att.);
-do
ἑτερότης
f.
«+chenger »
«altération » (Arist.,
etc.),
ἕτερος
—
382—
τερος subsiste en grec moderne.
ἑτοῖμος
Et.: La forme originelle est &-tepog, issue de *sm-leros, avec le suffixe différentiel *-tero-; mêôime fonction du suffixe dans 16 skr, eka-lara- al’un des deux, autre ». On rapproche un mot celtique pour «moitié», gall. hanner, bret. hanier et on évoque en germ. got. sundro
dit
sûr,
au plur.
«compagnons,
camarades
parfois
du
etc.,
passé
« prêt, disponible »,
à
propos
chez
de
Hom.
Homère,
l’avenir
« réalisé,
« actif, efficace,
͵ἑ'ι’οίμου «immédiatement,
sans
hésita-
tion ». Le mot est attesté depuis Hom. jusqu’au grec tardif et moderne. En composition, comme premier terme, compo-
sés rares et tardifs : ἑτοιμο-θάνατος «prôt à mourir » (Str.), ἑτοιμό-κολλιξ «qui donne volontiers du pain »
(Com.). Comme second terme, ἀνέτοιμος « impossible à atteindre » (Hés., Fr. 219), « qui n’est pas prêt » (PIb.), se rapporte à ἑτοιμάζω, cf. Frisk, Adj. priv. 13. Dérivés : ἑτοιμότης f «bonne disposition, empressemeont » (D., Plu., etc.) ; surtout verbe dénominatif ἑτοιμάζω, -ouct + préparer » (Hom., ion.-att., etc.), également avec les préverbes παρ-, προ-, προσ-, d'où ἑτοιμασία « bonne disposition, préparation » (Hp., grec tardif). Et.: Certains emplois anciens inviteraient à chercher une étymologie à l’aide de ἐτός, ἐτάζω (et ἑτάζω), mais
au même
groupe social », cf. 1]. 6,239 où les Troyennes interrogent sur leurs fls leurs frères, leurs époux, leurs etai, 16,456 ==
674, où les elai de Sarpédon sont distingués de ses frères et de ses cousins et doivent être ses compagnons ; en Od. 4,16 Ménélas invite 868 voisins et ses elai: il s’agit d'un lien social mais non de parenté proprement dite, malgré Latte (Hermes 1931, 34) : v, Jeanmaire, Couroi
εἰ Courèles
Certain»,
d’argent,
disposé » ; adv. #
seulement
appartenant
nourriture,
effectif » ; dit de personnes après
« à part », v.h.a. suntar « à part », cf. ἄτερ. Voir &-, εἴς.
ἔτης ; m., dor. ἔτᾷς, él. Feräg. Chez Hom,
de
: adj. (en attlque ἕτοιμος)
106 sqq., qui pense que le mot est proche de
ἑταῖρος, et Radt, Pindars IIter u, VIter Paian 118. Apvès Homère, 16 mot subsiste au sg. et au pl. dans 16 domaine
la structure resterait obseure. Composé
avec second terme
dorien,
οἶμος
19,
mais
éléen : αἴτε
avec
un
Fétäc,
emploi
différent,
αἴτε τελεστά, αἵτε
notamment
δᾶμος
en
« un parti-
«chemin s, selon
L'hypothèse
Prellwitz,
de Kuiper,
Οἱ, 21,
Gl.
1933, 278
1931,
85-89 ?
sqq., qui pose
eulier, un magistrat, le peuple », (Schwyzer 413,8) aussi Th. 5,79 (traité) ; de même dans la poésie lyrique ou trag. au sens de «citoyen ou concitoyen », cf, Pi., Pae. 6,10, Æsch., Supp. 247, E., Fr. 1014. C'est parce qu'il indique l'appartenance à un large groupe social que le mot a pris le sens de acitoyen », et par opposition à « magistrat », celui de «simple citoyen, particuliers. Cf. Stagakis qui
un locatif *étoï de ἐτός (*éréc) et un suffixe -poc, n'est
pense que chez Hom. ἔτης = ἑταῖρος et que ces mots ont nu sens large (Hisloria, 1968, 385 sqq). Et.: La dérivation du thème pronominal *swe- est certaine : on posera *swe-l-d. Le digamma est attesté à Olympie et par la métrique hom. ; la psilose est issue de
tu n’osais pas faire ce mensonge », terme de la conversation
pas plus vraisemblable.
ἐτός : adv. «en vain», seulement dans l'expression oùx ἐτός «Ce n'est pas en vain, ce n'est pas pour rien »
(i-e.
*swelios)
Ach.
411,
etc., ΡΙ,, Ε. 414 e, etc.), cf. PL., Le.
ἐτὸς
... ἠσχύνου
τὸ
ψεῦδος
λέγειν
«pas
oùx
étonnant
que
en attique ; dérivé probable ἐτώσιος adf. « vain, inutile » (Hom., Hés., Alex.), dit d’objets, d'événements, etc.
On admet
que ἐτώσιος comportait un F initial : chez
Hom. un seul ex. contraire Od. 24,283. Ailleurs le digamma
l'orth, homérique. Sur des traces d’aspiration, voir Radt, 0.c. 198. Une suffixation en dentale se retrouve en slave, v. russe svalà (i.-e. ‘svôlos) « beau-frère» ; en baît, lit.
svééias
(Ar.,
est toujours
possible,
et il est plus ou
moins
nettement
demandé par la métrique (Zl 5,854, 14,407, 22,292 ; Od. 22,256 = 273). Et.: La suffixation même de ἐτώσιος est singulière, cf.
«hôte ».
Voir aussi ἑταῖρος οἱ ἴδιος.
Chantraine,
Formalion
sémantiquement
ἐτήτυμος, voir ἐτεός.
42.
plausible,
Si
que
l’on
admet,
(F)erdorog
ce
est
qui
est dérivé
de
(F)étog, on posera donc * Feroç. On ἃ rapproché alb. hut « Vain », de ἐ.-6. *ufo et p.-ô. αὕτως au sens de «en vain », etc.,
ct. Moillet, MSL
ἔτι : adv. «encore » 811 sens temporel, ou avec valeur augmentalive « encore, plus ν, souvent avec un comparatif (Hom., ion.-att., etc.}; xpocétt «en outre» (Hdt., etc.), on a souvent oùxétt. Æt.: Viell adverbe qui se retrouve en indo-iranien, skrdti,
avest.
german.,
aili-;
en
cf. got.
ετι-τετικμενος,
italique,
lat.
ib= δέ, xal;
οἰο, Voir
et ombr.
on
Pokorny
cite
el «ets;
encore
en
phryg.
344,
ἔτνος, -eos : n. «soupe épaisse, purée », en principe faites avec des légumes secs, pois chiches, etc. (Ar., PL,
médecins). Comme premier terme dans ἐτνήρυσις » cuiller à soupe » (Ar.), cf. ἀρύω ; ἑτνο-δόνος « qui agite la soupe » (AP). Dérivés : ἐτν-ηρός « qui ressembie à de la goupe » (ap. Ath. 406 c); ἐτν-ΐτης « pain» de pois ou de fèves (ap. Ath. 111 b, 114 b), qui serait le même que le λεκιθίτης. Æt,:
Ignorée.
indo-européenne,
Si 19 mot
on
doit comporter
pourrait
y
une étymologie
reconnaître
-vog, cf. Chantraine, Formation 420.
un
suffixe
8, 1894, 235. Autre explication de Ebel,
KZ , 69, approuvée par Prellwitz et Bartholomae : i.-e. *sweto, cf. skr. svaidh, av. xvalô «de soi-même », donc « sans raison » (?). En somme rien de clair. .
Éros
: n.,
ξέτος
à
Héraclée,
Olympie,
Chypre,
etc. ;
mycénien welo (acc.), wetei (datif); « année en cours » en principe distinct de ἐνιαυτός « année révolues, souvent attesté chez Hom. avec des ordinaux ou avec un sens de durée, employé en attique pour désigner l'âge, cf. Isoc. 12, 270, γὙεγονὼς ἔτη τρία ἀπολείποντα τῶν ἑκατόν ; « chaque annéo » s6 dit κατ᾽
Étoc, mais en mycénien
avec un tour
remarquable wetelwetei (datif-locatif redoublé), ct. O. Masson, Ziva aniika, 15, 1962, 257 sqq. Aspirée initiale secondaire dans ἐφ’ ἔτος (SIG 742), avec ἐφέτειος et ἐφετινός, Schwyzer, Gr, Gr. 1,305. Le mot est attesté depuis Hom. jusqu'au grec tardif. Nombreux composés en -ἔτῆς; notamment avec un nom de nombre comme premier terme. Ces formes posent des problèmes relatifs à l'accent, à la flexion, à la
— contraction, à la jonction des deux termes. En ce qui concerne l'accent, la tradition homérique est flottante :
en J. 23,266 la leçon la plus autorisée doit être ἑξετέ(α) «âgée de 6 ans», oxyton, en revanche οἰέτεας loin) est proparoxyton en 2,765; enfin POd.
adverbiaux
neutres
πεντά-ετες,
ἑπτά-ετες,
: ἑξά-ετες,
(cf. plus offre les
383 —
εὐδίᾷ Et.: Vieux nom de l'année qui se retrouve en grec même
dans νέωτα, πέρυσι, σἧτες, Voir ces mots. Le thème en 8 auquel nous avons affaire ici semble 86 retrouver dans l'alb. vit « année » et le notable latin uelus qui a pris le sens de « vieux », en se disant d'abord du vin, ef. Benveniste, R. Ph. 1948, 124 sq. ; ce sons de « vieux »
τρίτετες (en ce cas l'accent pourrait s'expliquer par la fonction adverblale). D'autre part, Hdn. 1,419,4 enseigne que la langue commune accentue 168 composés en -ετῆς
apparaît également dans le thématique v. si. vetäzü, lt. véluäds. Autre dérivé de thème en & dans skr. vats-d-
oxytons (accentuation attendue), mais qu’en attique ils sont paroxytons, donc τρι-ἔτης, etc. L'attique, d'autre part, présente des exemples du passage à la 159 déclinaison masculine, notamment dans τριακοντούτης, -οὐ * l’homme de 30 ans » (Pi.). Cette dernière forme comporte en outre une diphtongue -ou- Cf. sous τριάκοντα, πεντήχοντα et Schwyzer, Gr. Gr. 1,593. Dérivations diverses, dont les exemples suivants donnent une idée : de τριέτης, fêm. tardif en “ἐτις, dérivés en -ετία «période de 8 anse, dénominatif τριετίζω. En outre, on observe des dérivés en -npoç, COmme τρι-ἐτ- ρὸς « âgé de trois ans » (Call., etc.), avec le féminin courant τριετηρίς (ἑορτή) « fête qui a lieu tous les deux ans » (Pi., lon.-att., etc.), d’où τριετηρικός (tardif), τριετήρης (Schwyzer 46, laconien) == μικιζόμεvoc, c’est-à-dire le jeune laconien à la 3° année de son éducation, ἃ subi l'influence des composés en -Apnç ; enfin τριετήρ (Orph.) montrant de façon imprévue l'analogie des noms d'agent en -rhp, cf. déjà drhp « âgé d'un an» (8., Fr. 751). Moindre variété de dérivation autour
Le nom racine wet- « année » apparaît dans hittite witi-
de διέτης, où l'on notera διετήρων, -ovos « âgé de deux ans » (épigr. tardive). Pour οἰέτης ν. s.u, Certains composés 86 rapportent à la
bonne
année,
l'année prospère : ainsi καλλιετής, épithéte d'un prêtre (L. Robert, Hetlenica !, 11 aqq. et 11-12, 547 sqq.) et surtout εὐετηρία
*ae-cupe, eÜpe, qui rendrait mieux compte de l'aspirée initiale (R. Ph. 34, 1960, 232-235).
Edpos : « vent du sud-est » (Hom., Arist, etc.). Composé hybride gréco-latin εὐρ-ακύλων (ὄνεμος καλούμενος εὐρακύλων Act. Ap. 27,14)
τυφωνικός, 6 avec comme
second terme lat. aquilé vent du Nord-Est, pour désigner un vent qui se trouve entre l'edpoç et l’aquild; lat. (Vulg.) euroaquil.
Æt.: On a posé Ἐεῦστρος de ebw « dessécher ». L'esprit doux serait dû Lautstudien 36.
à
l’analogie
de
αὖρα
selon
Sommer,
εὐρυάγνια, voir ἄγυια. ebpuéSera
: «aux larges routes», seulement dans la
formule ἀπὸ xBovèç εὐρυοδείης (Hom., toujours en fin de vers) ; pour εὐρύτ-οδος, élargi en -εἰὰ par commodité métrique d'après les féminins en -εἰα. Hypothèse inutile de Schulze, O.Æ. 487, suivi par Bechtel, Leæ. s.u. : il veut corriger en εὐρυεδείης en s’appuyant sur Simon. 542,24 P. εὐρυεδοῦς... ἀπὸ χθονός.
εὐρύοπα : originellement accusatif, épithète de Ζῆν ou de KpoviSny, toujours en fin de vers (Hom.) ; muis la même forme se lit également dans des formules, nom. εὐρύοπα Ζεύς (Hom. 16 ex.) et voc. εὐρύοπα Ζεῦ (I 16,241}). Il est clair qu'une formule d’accusatif athém. de Ῥεύρυοψ a été étendue au nom. et au voc. d'après les masculins en -x comme κυνῶπα, etc., cf. Debrunner, IF 45, 1927, 188-190, Chantraine, Gr. Hom. 1,200. L'adj.
se retrouve
dans
la
poésie
postérieure
comme
épithète
de χῆρυξ (B. Mus. Inscr. 90%, Halic, 111° 8. av.), de κέλαδος (Lyr. Adesp. 93, B), et de ἥλιος (Orph., L. 701). Deux sens sont proposés par les commentaleurs anclens
d'Hom. : εὰ la vaste voix», ou «au vaste regard » (cf. εὐρύς). Dans la première hypothèse, 16 second terme est l'accusatif ( )όπα de Ἐὄψ, ὁπός « voix » ; 6116 trouve appui d'une part dans certains emplois avec κῆρυξ
ou
κέλαδος,
dans βαρυόπᾶς dit de Zeus tonnant (Pi.), dans 16 vocalisme bref.
La
seconde
hypothèse
s'appuieralt
sur
un
seul
emploi tardif avec ἥλιος et rencontre en une certaine mesure un obstacle dans le vocalisme o bref. Il est très probable
que le sens originel est «à la vaste voix », dit de Zeus tonnant, et que le composé a été secondairement rattaché
à ὄψομαι, ὅπωπα « voir ».
i-e. *wrë-lo- avec un radical répondant à “Fe-Fpn-xa> tÜpnxæ.
On a supposé aussi L-e. “wrët- dans v. sl. ob-rétà
εὐρύς : adj. «large, étendu » (Hom., ion.-att., mais 19
arm.
mot n'est pas fréquent en prose ἐ ne se trouve pas dans
ge-rem « faire prisonnier » ; en grec, on aurait avec voca-
les papyri) ; l'acc. edpéa pour εὐρύν s'explique pour des
lisme
raisons
49
trouvai».
zéro
Un
et
vocalisme
élargissement
*wer-
u,
apparaît
‘“wyr-u
dans
dans
(F)apüo
« puiser #.
Mais
la forme
grecque
ebpeïv fait
difficulté
par son
vocalisme et son aspiration : 1) ebpeiv peut reposer eur “e-wr-e-, avec un e prothétique, l'aspiration serait ana-
logique
de édeïv ou
ἁμαρτάνειν
par
exemple;
2) on a
posé un aoriste à redoublement * Fe-Fpe-, cf, v. irl, füar ; on admet la chute par dissimilation du digamma initial
métriques,
cf. Chantraine,
Gr. Hom.
1,97.
Assez nombreux composés avec eûpu- comme premier terme, surtout en poésie : outre εὐρυάγυια et εὐρύοπα, εὐρυόδεια (οἵ. ci-dessus), Hom. ἃ εὐρυμέτωπος, -πορος, -πυλῆς, -oBevhc, -φυής. Composés de ce type dans l’onomastique : Εὐρύταλος, -κλέεια, -μαχος, etc. Déjà en
mycén. eurudamo, eurugota (= Edpu-Bérngç ?), ct. ChadwiekBaumbach
196.
εὐρύς
-— 888 —
Dérivés ; εὐρύτης Î. « largeur, étendue » (Hp., très rare) ;
εὐρωπός «larges (E.), cf. Verbe dénominatif εὐρύνω X., grec tardif).
genre
inanimé
comme
Chantraine, Formation 258. «élargir» (Od. 8,260, Hat.,
T existe d’autre
εὖρος
second
«largeur»
terme
de
ἑῆος comporte un esprit rude probablement dû à l’analogie de éoïo qui figure souvent comme variante, laquelle est satisfaisante 81 l'on admet l’emploi de cé pronom pour les trois personnes, cf. sous Ë, et voir Chantraine, Gr. H. 1,254, 274 avec l'article cité de Schwyzer ; toutefois
part un thème
(Od.,
composé
Hdt.,
en 8 de
trag.,
seulement
X.);
un éoïo pronom n’est guère possible Od. 14,505, 15,450, L'n de ἑῆος reste obscur ; quant à celui de ἠύς, ἠύ qui se trouve presque toujours en fin de vers, il doit reposer sur
ἰσο-ευρής
« de largeur égale ».
Et.: On pense à rapprocher skr, urü-, av. vouru- « large » et d'autre part 16 substantif sigmatique skr. vdras- n. «largeur ». Mais le vocalisme de la syllabe initiale est diffé-
un allongement métrique plutôt que sur une vieille alternance vocalique, cf. aussi l’influence des composés
rent en grec. Si l'on part de i.-e.
du type ἠύκομος. Dernière forme difficile, le gén. pl. ἑάων
“wrrus-
d’une
part, et
‘weros de l'autre, on atlend en grec * Fapùs, cf. βαρύς, et *Fépoc. Pour l’explication du vocalisme initial on a supposé *&-Feù-ç avec une prothèse, ou une métathèse d'un adjectif à vocalisme e * Fepôç (d'après un comparatif,
toujours
Schwyzer,
(adverbe,
Gr.
l'emploi
comme
remplacé
: roi
de
Mycènes,
flls
de
Sthénélos
puissance » épithète de Poseidon, Noter le nom du père, Σιθένελος,
etc.
: f. 1) fille de Phénix
Téléphaessa,
que
Zeus,
sous
la
(Homère,
etc.).
d'un
taureau,
a
enlevée et transportée en Crète; mère de Minos, Rhadamanthe et Sarpédon (Hés., Th. 357, Hdt., etc.) ; 2) nom géographique issu du nom de la jeune fille selon Moschos
Fr.
continent
Hdt., par
ete.
Semble..avoir
rapport
une partie du monde à la Libye.
Formes
dérivées
au
d’abord
Péloponnèse
par oppèsition
désigné
et aux
îles,
puis
ce
qui
est
pénétré
Thieme,
Siud.
avec
γέλως,
d'humidité
et
etc. ; en grec tardif eù tend à être Pour
une attestation
possible de εὖ
du
Les
dérivé
composés
ἐυτῆς
avec
(ma.
eù-
ἐητής) "
Wortkunde,
zéro
(cf. aussi Schwyzer,
skr. su- «bien+,
cf. soûs ὑγιῆς
et
IF 38, 1917-20,
159 &q.). Objection
:
il n’y a pas trace nette d'un Æ initial (JI 24,528 n'’est guère probant). On 4 tenté de tirer de ‘wesu- les deux composés mycén. wejarepe (s'il valait εὐαλειφής) et wejekea n. pl. (s'il valait εὐεχέα), mais le passage de “wesu- à *wey- serait inexpliqué. Cf. l’hypothèse hardie de F, Bader,
Éludes de compasition
nominale
en mycènien,
,
Les préfizes mélioratifs du grec (Rome, 1969). Il n’est pourtant pas impossible, en définitive, que i.-e. “esu- et *‘wesu- se solent confondus en grec.
59,
εὐσωπία, voir sous σιωπάω.
ἐύς : aussi ἠύς, le neutre est foujours #û. Mot d’Homère. hèv ou éûv; le gén. .
vocalisme
les expressions δωτῆρες, δῶτορ ἐάων et 16 skr. dâtd vdsänäm
ἔρως.
Rares exemples de l'acc. masc.
comme
finalement la racine “es- du verbe d’existence. On 8 rapproché dans une autro hypothèse skr. vdsu-, av. vohu- «bon», à quoi on ajoute des anthroponymes gaulois comme Bellovesus, etc. En faveur de cette seconde hypothèse, on peut faire valoir la plus grande extension de ‘*wesu- en i.-e.; peut-être aussi le parallélisme entre
n. 2 (rapprocherait lat. réd6). Le mot semble être un ancien
thème en 8 comme
expressions
de
avec l'addition d’un w secondaire, cf. Kronasser, Gedenkschr, Kretschmer 1,201 ; à cette série pourraient se rattacher
Dérivé : εὐρώεις « fangeux, moisi», épithète du monde souterrain (Hom., Hés., etc.); épithète aussi de πηλός (©Opp.). Verbe dénominatif : εὐρωτιάω « être moisi, gâté » (Thphr,), « croupir », cf, Ar, Nuées 44. Pourquoi le nom de la rivière Εὐρώτᾶς ne serait-ll pas dérivé de εὐρώς ? Et.: Pas d'étymologie. Aucune raison de corriger εὐρώεις en Hepéers Comme fait Schulze, Q.Æ. 476 sqq, ; de
des
trace
de la jeune
s'emploie volontiers au flguré (Thgn, Sim, B., E DL, etc.) ; sur le sens du mot voir Aly, Gl 5, 1914, 64 sqq,
l'hypothèse
avec
conserve
indo-européenne doit donc être trouvée. On en a proposé deux. D'une part hittite aëssuä «bon, convenable, agréable », à quoi i! faut p.-ô. ajouter hitt. hiérogl. wa-su-
en souffre, dit de la terre, de ce qui est moisi, de la rouille ;
écarter
εὖ
et
n'est pas issu de l’adj. εὐρωπός, voir sous εὐρύς. désigne
par καλῶς,
τὸ
Et.: Vieux terme archaïque, caractéristique, dans l'emploi adjectif, de la langue épique. Une étymologie
à l'Asie Mineure
: Edparig pour le nom
le
Et.: Ignorée. Hypothèses diverses chez Frisk. On pourrait se demander si les deux termes ne sonb pas indépendants l'un de l'autre et si le nom du contigent
: m.
adjectif),
Rien à tirer d’utile ἀγαθότης (Hach.).
fille (8., Fr. 39, E., Fr. 385); nom d'une source [7} (Pi., Fr. 70) ; d'autre part comme dérivé du nom géographique, Εὐρωπαῖος (D.H. 1,2), -ntog (Hät. 7,78), -εἰος (D.P.).
εὐρώς
l’expression
remment un composé verbal. sont toujours restés nombreux.
2,14-15, attesté H. Ap. 251, PL,, N. 4,70, Æsch,,
322,
forme
mycénien, avec Εὐ-μήδης, etc. Le préfixe exprime l'abondance, cf. εὐανδρία, εὔδοτος, la réussite, cf. εὐδαίμων opposé à δυσδαίμων, la facilité, cf. εὔθατος opposé à δύσθατος, etc., eù- s’oppose à Suc-. Εἰὐδοκέω est appa-
(ou d'Agénor) et de
forme
Od. 8,325,335),
en mycén., ν. sous ἕψω. L'adverbe εὖ occupe une très grande place dans la composition nominale, cf. chez Hom. εὔζωνος, ebËeστος, etc. ; avec allongement métrique ἠύκομος, ηὐγένειος, Eè- tient une grande place dans l'onomastique dès 19
(Homère, etc.). Forme abrégée du composé Εὐρυ-σθένης (Hdt,, etc.), à côté de l’adj. εὐρυ-σθενῆς «à la vaste
Εὐρώπη
mais
εὖ ποιεῖν, εὖ πράσσειν,
Gr. 1,412, n. 1.
Εὐρυσθεύς
(1|. 24,528,
artificielle créée sur 16 modèle des génitifs fém. en -ἄων, pour Ἐξέων (?). Sens : à de bonne qualité, brave à la guerre » ; toujours dit d'hommes, jamais de femmes.' Le neutre εὖ subsiste couramment en ion.-att. au sons général de « bien »
ef. skr. vdri-yas- « plus large #) ; eÜpog, Si ce n’est pas une création sur εὐρύς, pourrait être un traitement comparable,
cf. skr. vdras-. Voir sur ces combinaisons
en fin de vers
@
εὖτε
: « lorsque, comme », temporel et rarement
causa
(Hom.,
poètes,
homériques
parfois
pouvant
ct. Schwyzer,
Gr.
Hdt,,
être
les
dues
Gr. 2,660,
attestations
ροϑί-
à l'influence
homérique,
n. 3). L'emploi
comparatit
en deux vers de l'Il. 3,10 et 19,386 est des plus douteux. Voir sur l'utilisation d’eûre, Bolling, Language 31, 1955, 223 sqq. Et. : Incertaine. Selon Brugmann, Grundr. II*,2,731 sqq.,
de à ouù εἰ et -vre, ε. hôte. Debrunner, ZF 45, 1927, 185-
389 ---
εὔχομαι
avec une nuance p.-8. plus concrète que εὖχος attesté en arcadien au sens de « proclamation 661), en chypriote et en fonien au sens de # 680, 681, 699, 748); pour le suffixe, ef.
Formation 243; d'où l’adj. dérivé εὐχωλιμαῖος «lié par un vœu » (Hdt. 2,63), cf. Chantraine, ibid. 49, Mélanges
Maspero 2,221 ; 3) εὐχή « prière, vœu » (un seul ex. hom. Od. 10,526, ion.-att., etc.) parfois au sens général de,
«souhait »; en grec tardif προσευχή, etc. ; 16 mot est en
188, constatant que dans la moitié des exemples la proposition introduite par εὖτε se trouvait en asyndète et que la principale était introduite par 3é, ykp, ἃ émis une
somme
hypothèse
peut-être
ingénieuse
: l'origine
de la conjonction
εὖ τε «et justement s. Voir en dernier Phrase relative "R6-290.
lieu
P.
serait
Monteil,
; 16 mot est » (Schwyzer vœu » (ibid. Chantraine,
le moins
ancien
des
substantifs
servant
de nom
d'action, mais aussi 16 plus usuel ; d’où 195 dérivés εὐχίον, 1G XIV
622, et εὐχεῖον « lieu de prière » (pap.).
εὐτράπελος, voir τρέπω.
Autres noms d’action rares : 4) plur. εὔγματα « vantardises » (Od. 22,249), « vœux » (trag., Call.) ; b) πρόσ-ευξις est tardif et rare (Orph., H. 15,2). Sur 168 noms de la gloire et les rapports entre εὖχος, εὐχή, etc., voir Chantraine,
εὐτρόχαλος, voir τρέχω.
Formalion 183,'418 sqq., Steinkopf, Untersuchungen zu d. Geschichie d. Ruhmes bei den Gr., Diss. Halle 1937 ;
εὐφρόνη
: f. mot poétique et ionien pour désigner
la nuit (Hés., Tr. 660, Pi., N. 7,3, Héraclit, Hdt., Hp.). Évidemment «la
un
euphémisme,
bienveillante».
Sur
le
désignant
caractère
la nuit comme
religieux du terme
v. H. Troxier, Sprache und Wortschaiz Hesiods 13. Le mot
est tiré de εὔφρων, composé de φρήν. Mais la dérivation est d'un type qui n’est pas courant (cf. εὐφροσύνη), et ne s'observe que dans l'onomastique, cf. ᾿ΗἩ γεμόνη surnom d'Artémis (Call.), et des anthroponymes comme ᾿Ηριγόνη, Ἠπιόνη ; enfin Mv&uév& (Ar, Lys. 1248). Dérivé
: 16 patronymique
Εὐφρονίδης
(Kaibel,
Æpigr.
un vœu, une prière à (surtout chez les trag.), eûxtuxég 4 qui concerne un vœu, un désir » (hellén. et tardif) avec
d eèxtueh «l'optatif s; 6) on a enfin créé en grec tardif tûx-Thptog « qui concerne la prière », εὐκ-τήριον ἐ oratoire » : ce suffixe est resté productit, notamment
laire religieux, même
dans 16 vocabu-
s'il n’existe pas de nom
d’agent en
-rhp. Un radical εὐχετ- évidemment secondaire, et qui met
mieux en relief 16 thème, est attesté dans ἀπεύχετος « maudit » (Æsch.) et πολυεύχετος (H. Dém., etc.) ; 16 nom
Gr. 1029,6).
d'agent
εὔφρων, voir φρήν.
tardifs
εὐχερής,
voir δυσχερής.
εὔχομαι
: aor.
3° 8g.
ηὔξατο,
pf.
ηὗκται
au sens
passif; le pl. que pf. nüxto au sens actif (Thébaïde fr. 8, 8., Tr. 610) peut aussi être un vieux prétérit athématique,
M. Greindl, Κλεός, κῦδος, εὖχος, τιμή, φάτις, δόξα Diss, Munich 1988 ; 5) l'adjectif verbal est εὐκτός « souhaité, désiré » (II. 14,98, ion.-att.), avec ἀπευκτός « maudit, odieuxe (Æsch., att.), πολύευκτος (Æsch., etc.); en outre εὐκτέον adf. d'obl. (att.), εὐκταῖος « qui concerne
cf. Ei.
Sens
:
tous
les
emplois
se
rapportent
à
une déclaration insistante et solennellee En mycén. eukelo = εὔχεται est employé pour une prêtresse qui affirme 568 droits sur une parcelle de terre, mais 16 texte n'a rien de religieux. En grec alphabétique et notamment
εὐχέτης
n'est
et πὸ possède
cité guère
que
par
des
de réalité
grammairiens
(Eust.,
Zonar.).
En revanche, le vocabulaire épique fournit avec un thème comparable un présent dérivé qui offre des formes du type εὐχετόωνται, εὐχετόωντο, εὐχετάασθαι, donc du type d'un εὐχετάομαι avec distension ; il ne B'agit pas d’un dénominatif mais d’un doublet métrique équivalent pour le sens à εὔχομαι et propre à la langue épique (Hom., A.R.); la forme s’insère à côté de λαμπετόω, ναϊιετάω (voir une tentative Worier 182-186).
d’analyse
chez
M.
Leumann,
Hom.
correspondants : &x- # détourner par ses prières », ἐν-, ἐξ-
Ce radical tient une certaine place dans l'onomastique, avec Πολύ-ευκτος, Εὔξ-ιππος, Edy-Avep, etc. (cf. Sommer, Nominalkomposita 175). L'histoire de cet ensemble de mots illustre la spécialisation de termes exprimant la déclaration à haute voix et finissant par se rapporter au vœu, au souhait, à la prière. En grec moderne on a encore εὔχομαι, εὐχή « souhait, prière », προσευχή « prière », εὐχόλογιον, etc. Sur l'histoire de cette famille de mots, v. A. Corlu,
« proclamer, prier » (Pi., Æsch.), èx- « 80 vanter, souhaiter »
Mots retatifs à l'idée de prière, 1966,
chez Hom., les sens sont : !) « affirmer, prétendre », parfois
480 vanter» (Hom., poètes); 2) « promettre, faire vœu de » (Hom., trag.) ; 3) « prier à haute voix, prier » (originelle-
ment la prlère pouvant être liée à un vœu), « demander par des prières»s (Hom., ionien-attique, etc.), distinct en principe
formes
de
à
λίσσομαι.
préverbes,
(notamment
« prier,
de
même
demander ».
que
pour des imprécations),
certains
Nombreuses
aubstantifs
« prier », etc. (Hom.,
Et.:
Le
présent
thématique
1-244.
εὔχομαι
est identique
à
ion.-att.), xær- « souhaiter, faire vœu, lancer une impréeation » (ion.-att.), poo- «adresser une prière » (lon.-att…,
l'av. aojaite «annoncer solennellement, invoquer », skr. éhate «se vanter, louer», etc., avec 10 subst. dha- de
fréquent
*eugh=- (en grec *gh»-> χ après u). SI l'on a bien un prétérit eüxro (cf. plus haut), 1l pourrait correspondre
dans 19 NT),
Guv-
«86 joindre à un vœu,
à une
prière » (ion.-att.). Substantifs dérivés : 1) εὖχος n. (cf. κλέος) « gloire, raison de se glorifiler » (Hom, surtout ZL, Pi., S.), rarement « vœu, chose souhaitée » (S., Ph. 1203) ; 2) εὐχωλὴ Î. présentant des emplois variés : « gloire, raison
à av. gath. aogaddä, av. récent aoxia. Autre structure radicale, thème 11 *as,w-eghW- dans le part. skr. väghdi-
de
de *uogh*ey-, v. Ernout-Meillet a.u.
se
glorifier,
cri
de
triomphe,
vœu,
prière » (Hom.),
« qui fait un vœu » avec 16 présent causatif dans l. uoueë
—
cÜ
εὕω : aor. inf. εὖσαι «griller, Namber » transitif, dit notamment chez Hom. des porcs dont on grille la peau (Hom., Hés.) ; avec préverbes : ἀφ- (Sem., Ar.), èp- (Nic.). Dérivés rares et peu attestés : εὕστρα f. « échaudoir » (Ar,
Cav.
1286),
390 — au pluriel (Hom., Pi., trag.); pour 16 suffixe, cf, ἐρε-τμόν
à côté de dpé-rng. Le second est en llalson avec ἐφίημι «remettre,
confler s, comme
le confirme
le nom
d’'action
ἔφεσις « appel » au sens juridique, et l'emploi de ἐφέτης en
« orge grillée » (Paus. Gr.), cf. augsi P.
grec byzantin et moderne pour désigner le juge d’une cour
Teb. 9,14, εὐστόν n. «animal de sacrifice échaudé » (Schwyzer 729, Milet), εὔσανα pl n. = ἐγκαύματα (Hsch.).
d'appel. Parmi les composés de ἴημι avec ἐπι- rappelons
Hsoh. donne aussi χύτρα, ὄρυγμα ἐν οἷς τοὺς ὃς βυθίζουσι, On 8 chez Poll, 6,91 τὰ δὲ ἐκκαύματα εὔσανα, ὡς τὰ ξύλα καύσιμα. Voir aussi Εἰὖρος. Εἰ. : Vieux verbe concurrencé par καίω, qui tend à n’être employé que dans un sens technique, et qui disparaît rapidement. Étymologie évidente : le présent répond exactement à lat. @ré, skr. dgati « brûler », donc radicai
*eus-. Le n. εὖστόν comporte un vocalisme e qui s’oppose au vocalisme zéro de skr. usfd-, lat. ustus. L'aspiration de εὔω est donc issue de la chute du sigma intervocalique.
II arrive toutefois qu’une forme à esprit doux soit attestée. En ce qui concerne les dérivés nominaux, les données sont peu claires : εὐστόν devrait comporter un esprit doux, mais l’attestation épigraphique ne permet pas d'en décider; eVorp& semble avoir une aspirée qui serait analogique de εὔω ; eÜcævæ reçoit, dans 168 manuserits un esprit doux ; si 16 suffixe est -xvov, 16 maintien du sigma est d'ailleurs peu clair. Voir encore Pokorny 347 sq.
᾿εὐώνυμος (Hés.,
: adj.
Th. 409,
1) «au
beau
nom,
Pi., Pl.); 2) désigne
gauche, au lieu de σκαιός,
glorieux»,
(Schwyzer
ἀριστερός :
708) ; le mot est assez rare (1 ex. chez
Eschyle, 1 chez S., 1 chez Hdt, Th., et Χ, dans des
εὐώνυμον
Pl.). Surtout employé par expressions militaires : τὸ
xépaç, etc. Rare dans LXX
du grec vulgaire, voir Chantraine,
et NT. Disparait
-ἔομαι
moyen
fion.-att.);
Dérivé
«ôtre
: aor. régalé,
συνωχεύομαι
εὐωχία
-ἦσαι, -ηθῆναι, -ἥσασθαι,
pt.
«bonne
se régaler, «festoyer
chères
faire
la
fêle»,
ensembie »
(Hp.,
Ar,
etc.
(Arist.).
PL).
Voir
L, Robert, Hellen, 10,199 et 298. Sur ce modèle, δυσωχεῖν *
δυσχεραίνειν (Η 86}.), Ei.: Déverbatif avec vocalisme long de l'intrans. εὖ ἔχω «je me trouve bien », avec valeur causative (Schwyzer,
Gr. Gr. 1,720).
ἐφελιωμένος
: p.-8. « tachoté », dit de bœufs (IG XH Ier s, av.). Serait-ce tiré de
ἔφηλις, avec altération accidentelle de n en e ?
: m. pl. : 1) chefs (Æsch., Pers. 79) ; 2) dénod'un
collège de juges
à Athènes
(Cratin.
ἐφήλιδες " περόναι (Hsch.) et ἔπηλις * τὸ πῶμα τῆς λάρνακος (S., Fr. 1046 ap. Æi. Dion. p. 118 Erbse) ; enfin, 16 plus souvent « bouton » sur la peau, à éruption » (Nic., Th. 383,
858), généralement au pluriel (Hp., Thphr., Dsc.) ; compris aussi comme « tache de rousseur » et rattaché secondairement à ἥλιος : œl τοῦ᾽ ἡλίου ἐπικαύσεις (Hsch.). Et.: Rapport certain avec ἦλος « clou », mais se prête à des analyses diverses : 1) issu de ἐφ᾽ ἥλου (&v) « qui se trouve sur un clou, partie supérieure d'un clou»; 2) composé possessif, «pourvu d'un rivet+;.â la rigueur postverbal de ἐφηλόω, cf. sous ἦλος et ἔφηλος.
ἔφηλος
: adj. « clouë », ct. ἔφηλος ' 6 ἡλωμένος (Suld.) ;
en général « pourvu
d’un ἦλος, d'une pointe, d'une
: ils sont au
nombre de 51 et l'Aréopage leur remet les affaires de meurtre involontaire ou excusable. Les deux mots sont l'un et l’autre des dérivés en -τᾶς de ἐφ-ίημι, -ἰεμαι, mais entièrement indépendants l’un de l’autre. Le premier, hapax chez Eschyle, est issu de ἐφίεμαι « ordonner » et se trouve en rapport avec 16 nom d'action ἐφετμή « ordre, prescription ν, rarement «demande», surtout employé
tache,
d'unè verrue », dit de l'œil atteint d'une telle maladie, ou de la personne qui souffre de cette maladie (LXX,
Call., Fr. 289, Æl.) ; d'où ἐφηλότης f, nom de cette maladie (S.E.). Issu de ἧλος au sens de verrue, etc., cf. Strômberg,
Wortstudien 93, Forster, "Entypucog 44.
ἐφιάλτης, -où : m. (Phryn, com., Dsc., etc.) et ἐπιάλτης (voir Alc. 406 L.P.); est considéré comme
1687,52),
ou p.-ô. ἐπίαλος
«cauchemar », mais ce cauchemar un démon; avec 16 même sens,
par confusion avec le nom de la flèvre ἠπιάλης, acc. -ἢτὰ (Sophr.) et ἠπιόλης (Hdn. Gr. 2,518). Dérivés ; ἐφιαλτικός «qui souffre de cauchemars » (médec.) ; nom de plante, ἐφιάλτιον, -τία (Ps.-Dsc., Aet.), ainsi nommée parce qu'elle protège des cauchemars (Strémberg, Pflanzennamen 90). ᾿Εφιάλτης existe dans l'onomastique, nom du fils d'Aloeus ou de Poseidon et d’Iphimedela,
réputé
pour sa taille et sa force (1|. 5,385,
11,808, Pi., P. 4,89 [ici sous la forme
᾿Επιάλτας]) ;
aussi un nom d’homme en grec alphabétique, Éphialte (Hat,, etc.) et peut-être déjà en mycénien, anthroponyme
Epijata (PY An 115). Æt, : L'emploi du même terme pour désigner le cauchemar et un
mination
mallew
Dion.), proparoxyton selon Hdn. Gr. 1,91. Terme technique dont les sens sont divers. D'une part «rivet qui assure un clou » (IG XI 2,165,12, Délos), « fermeture », cf, la glose
Od.
2,58 = OGI 456,22, Mitylène
ἐφέται
on jette la balle s, avec
[ou -v&ç ?) (Alc. selon Eust.
εὐώχημαι : à l'actif « bien traiter à table, régaler », etc. ; au
«où
ἔφηλις : où -ἰς, gén. -ἰδος, où -LBoc, le nom. acc. piur. ἐφήλεις est rare,et tardit ; ion. ἔπηλις avec psilose (S., ÆI
Gedenkschr. Kretschmer
1, 61-69. Voir ὄνομα.
εὐωχέω,
415).
la
premier exemple, d'ailleurs caractéristique dans une inscription d'Éphèse (vr°-ve s. av.) relative à l'ornithomancie
ἐφετίνδα
II* 313,122), et l'adv,
(IG
etc.
par euphémisme
λαιός où l’usuel
ἐφετηρία t. de sens obscur
démon
n'étonne
l'onomastique.
Dès
pas,
pas plus
l'antiquité,
le
que
mot
son
a
été
rôle dans
rattaché
à ἐφ-άλλομαι «sauter sur quelqu’un ν, cf. ἐφιάλτης * 6 ἐπιπηδῶν (Hech.) ; cetto explication présente des difficultés phonétiques Gr.
Gr.
(non
2,465,
n.
élision 9
du
avec
ct. d'ailleurs ἐφιορχέω),
préverbe, une
tentative
voir
Schwyzer,
d'explication,
Ou bien ce rapprochement
est
correct, un traitement phonétique aberrant étant peut-être admissible pour un mot de ce genre. Ou bien il s'agit d’une étymologie populaire (cf. M. Leumann, Hom. Würter 80
—
éxivos
391 —
n. 45) et ἐφιάλτης serait un arrangement de ἠπίαλος nom d'une flèvre, d'après ἐφάλλομαι, en passant par ἐπίαλος et ἐπιάλτης : 16 rapport établi entre le nom du cauchemar
la
et celui de la flèvre se trouve confirmé par ἠπιάλης et
un
ἠπιόλης cités plus haut. 11 n’y a pas de raison d'autre part pour supposer avec M. Leumann, / c. une origine
odieux»; sans préverbe on a dans l’Odyssée ἤχθετο (2 ex.), ἐχθόμενος (4,502), ἐχθέσθαι qui doit être un
différente pour l’anthroponyme ᾿Εἰφιάλτης. Autres variations chez Hsch. s.u. ἐπιάλης * & ἐφιάλτης
aoriste plutôt qu’un
haine»,
ou
«le
fait
d'être
haï»
(att.),
cf.
début
de
l’article, ἀπέχθημα « objet de haine » (E., Tr. 426), ἀπεχθήεις «odieux » (tardif);
présent
sur
16 thème
de
(Théoc.,
Lyc.,
ἀπέχθομαι
présent
l'aoriste
a été
ete.)
«se
créé
rendre
(4,756) ; 3) il 4 été créé un
ὃν Αἰολεῖς ἐφέλην, ἄλλοι ἐπιάλλην καὶ ἐπωφέλην καλοῦσιν,
présent secondaire rare ἔχθω « haïr » (quelques exemples chez les tragiques); 4) ἐχθραίνω (aor. inf. ἐχθρᾶναι)
ct. Latte s.u.
«haïr,
ἐχενηΐς, -ἰδος : contr. -νῇς, -ÿ50g « qui s'accroche aux navires, qui retient les navires » (Æsch., Ag, 149 avec la note
de
Fraenkel);
usuellement
c’est 16 nom
d’un
petit
poisson capable d’arrêter les navires [7] (Arist., ete.), en latin remora (Echeneis remora, Linné) voir p. ex. O. Keller, Ant.
Thierwelt 2,378-379, Thompson,
Fishes s.u. Composé
de êxe- (v. sous ἔχω) el ναῦς. ἐχεπευκής
: “aigu,
βέλος (1|.
de
épithète
perçant»
1,61, 4,129) mais compris par Eust. «amer», interprétation évidemment secondaire se trouve
Cette dans
la poésie tardive, avec σμύρνα οἱ ῥίζα (Nic., Th. 600 et 866), avec ἀυτμή (Orph. L. 475). En outre περι-πευκής dit de βέλος (II. 11,845) et ἐμπευκής de ὁπός (Nic., ΑἹ.
202).
Et.:
Évidemment
composé
de
dépendance
(v. s.u.), avec un substantif qui devreit
être
de ἔχω
*reüxoç
n.
M8me si 16 thème en 8 n'a Jamais existé, le radical exprimant l'idée d'e aigu » 80 retrouve dans πεύχη, πευκεδανός, πευχάλιμος.
considérer
comme
ennemi+s
est
un
dénominatif
relativement tardif de ἔχθρα (X., Ph., etc.); avec ἔχθρασμα * ἔχθρα (Hsch.); 5) plus tardif encore, ἐχθρεύω sêtre
ennemi » (LXX,
Phd.).
L'ensemble de ce groupe exprime l'inimitié, différente de la haine proprement dite, qui est exprimée par μισέω ou στυγέω. Peut désigner les ennemis de la patrie dans une guerre, malgré la création de πολέμιοι, etc, H existe un dérivé (ou composé) obscur et rare ἐχθοδοπός «hostile, odieux » (S. et Ar. dans des vers lyriques, PI., Lois 810 d), avec un dénom. aor. ἐχθοδοπῆσαι (JI. 1,518, hapax) ; il semble que ἐχθοδαπός « étranger, ennemi » (1G Rom. 4,360) soit une réfection de ἐχθοδοπός ; 11 serait toutefois plaueible que ce dernier soit un terme pourvu du même suffixe que ἀλλοδαπός, ποδαπός, mais avec un traitement o d'une sonante nasale : outre les faits dialectaux connus, cf. encore ἁρμόττω, etc. En ce cas, l'élément radical serait 16 thème de l’adverbe dial. ἐχθός, altéré en ἐκτός en ionien-attique, et signiflant «au dehorss, voir sous ἐξ.
On ἃ encore aujourd'hui ἐχθρός, ἐχθρεύομαι, etc. Et.: L'analyse de ἐχθοδοπός
apporte un appui à l'éty-
mologie qui définit l'évBpés comme « l'homme du dehors »,
ἐχέτλη, voir ἔχω.
l’étranger extérieur à toutes relations sociales (ces relations sont au contraire établies dans le cas du ξένος
ἐχθές, voir χθές.
«hôte » et «étranger» à la fois); ἐχθρός répondrait au thème de lal. exird, et le développement sémantique serait comparable à celui de lat. hostis, cf. Ernout-Meillet
ἔχθος, ἐχθρός, etc. : ἔχθος n. « hostilité, haine ν, avec deux ex. hom., 1], 3,416, μητίσομαι ἔχθεα λυγρὰ Tpdov
καὶ Δαναῶν
«je provoquerai
des haines sinistres entre
Troyens et Danaens » ; Od. 9,277, Atèç ἔχθος en outre chez
Hdât., Th., trag., mais
non
ἀλευάμενος ;
en att. récent ;
sert de second terme dans εἰδ-εχθής (Hp., otc.), ἀπ- (S.) avec }9 dérivé ἀπέχθεια, φιλ- (Théoc. 5,137), etc. L'adj. correspondant et usuel est depuis Hom. ἐχθρός «haï, odieux», etc.; noter l'expression θεοῖς ἐχθρός, avec θεοισεχθρία (D.) ; au sens actif «ennemi, qui hait » (depuis
Hés.
et
Pi.,
lon.-att…,
etc.);
employé
souvent
comme substantif ; comparatif et superl. ἐχθίων (Æsch.), πιστος (depuis I/.); ἐχθρότερος, -τατὸος est tardif. Des composés comme ἐχθρό-ξενος, «ποιός. Enfin le substantif
ἔχθρᾶ, -n t. «haine,
hostilité » (Pi., ion.-attique),
qui
remplace ἔχθος. Thèmes verbaux : 1) ἐχθαίρω (l'aor. ἔχθηρα est déjà hom.), qui suppose peut-être un vieux neutre *ExBap tavoir de l’inimitié, haïr », également avec les préverbes : ἀπ-, ὑπερ-, Guv- (surtout poét. depuis Hom.); ἀποεχθἀνομαι « être ennemi, odieux » (Od. 2,202, ion.-att, etc.) ; le type peut être ancien, cf. Benveniste, Origines 16, mais 19 présent pourrait aussi être issu de l'aoriste inf, ἀπεχθέσθᾳι (usuel depuis Hom.), f. ἀπεχθήσομαι (Hat., etc.), avec
l'adj. ἀπεχθῆς + haï» (8., D., etc.), ἀπέχθεια « l'inimitié,
s.u. Ii reste à voir comment Ies termes grecs s’organisent
morphologiquement. ancien,
"Ἔχθος
la correspondance
peut
d’un
être
un
adjectif en
thème
en
-ρός
d’un
et
8
thème en 8 constituant un vieux procédé, cf. xuBpés, τὸ κῦδος, κυδίων, κύδιστος. Les formes verbales sont plus difficiles à ordonner : ἐχθαίρω peut aisément être considéré
comme
ancien,
et
p.-ê8.
ἀπεχθάνομαι,
cf. plus
haut, mais l’aoriste ἀπεχθόμην semble également ancien οἱ peut avoir donné naissance à ἀπεχθάνομαι, Voir la bibliographie
chez
Frisk,
notemment
M.
Leumann,
Wôrter
158, n. 1 pour l'explication
de
Autres
hypothèses
1956,
de
Cop,
HZ
74,
Hom.
ἐχθοδοπός, 225
sqq.,
etc. de
Puhvel, ΟἹ. 37, 1958, 288 sqq., qui, pour rendre compte de *EyOxp, évoque lat. instar. Voir aussi Pokorny 292.
ἔχιδνα, « vipère, aspic», ν. ἔχις.
éyivos
: m. « hérisson » (Archil., Emp., Ar.), « hérisson
de mer, oursin » (Épich., Archipp., PI.) ; en outre au figuré dans divers vocabulaires techniques, p. ex. « vase à large ouverture», qui servalt motamment à ranger des documents juridiques (lon.-att.), «enveloppe des chôtaignes », etc. (Thphr.), « troisième estomac des ruminants » (Arist.), « dents du mors » (X.), + partie ronde du chapiteau
dorien » (Vitr.).
—
ἐχῖνος
Premier terme de composé dans ἐχινο-μήτρα «la plus grosse espèce d’oursin ν, Echinus melo (Arist.) ; ἐχινόπους, «plante épineuses, v. André, Lexique sous echinopüs. “Exïvog est p.-8. attesté en mycén. comme anthroponyme
(ct. Chadwick-Baumbach 197). Dérivés : ἐχινίς « vase » (Hp.), -ἰσκος même sens, aussi « cavité de l’oreille » (Poll.) ; ἐχίνιον nom de plante (Dec.) ; ἐχινέα, -vñ « peau de hérisson » (Hdn, Gr.), également nom d’un vase (Délos, 1115 B. av.); ἐχινέες m. pl. espèce de souris en Libye (Hdt. 4,192); adj. ἐχινώδης «qui ressemble à un hérisson . (Arist., Str.). En outre, dans la toponomastique, ᾿Εἰχῖναι ou -άδες f. pl. nom d'un groupe d’fles dans la mer ionienne (II., etc.). Tous les dérivés évoquent soit les piquants du hérisson, soit sa forme ronde. Et.: Probablement dérivé de ἔχις « serpent » avec 19 suffixe -ïvo- (Chantraine, Formation 204) : ce serait l'animal aux serpents, l’animal qui mange des serpents (Schulze chez Lohmann, Gnomon, 11, 1935, 407), le mot étant un substitut de xhp par tabou linguistique. D’autre part, un suffixe -n- apparaît avec un autre vocalismé radical dans arm. ozni (de i.-e. “ogh-In-yo-). Le balto-slave a des formes reposant sur “egh-yo-, lit. eZfÿs, v. sl. jeël. Le germanique a un suffixe en /, v.h.a. igi!. Voir Pokorny 292, -ecoç
ἔχις,
«vipère,
f.)
(rarement
m.
:
serpent »
(attique, etc.). Dérivés : diminutif ἐχίδιον (Arist.), ἔχιον (Dac.), et ἐχίειον (Nic.) : noms de plantes, tantôt la vipérine (parce que le fruit ressemble à une tête de vipère), cf. Str&mberg,
54,
Pflanzennamen
ou
fleurs
les
que
ressemblent
aux
mâchoires de vipère, cf. André, Lexique sous echios), tantôt le Silène de France = ὠχιμοειδές, parce qu'il s’emploie contre les morsures de serpents ; ἐχιῆες (Nic., Th, 183) semble désigner « de jeunes vipères » (faute pour
ἐχιδῆες ? ct. ἀλωπεκιδεύς, etc.) ; ἐχἴτις t. nom d'une pierre (Plin., etc.) d'après sa couleur, cf£. Redard, Noms en -τῆς
54. Enfin, ἔχιδνα f. « vipère » (Hés.,
Th. 297,
ion.-att.),
plus usuet que ἔχις ; l'emploi d'un féminin pour un animal
de ce genre n’étonne pas, cf. ὕαινα, etc. : forme expressive
qui semble tirée d’un Ἐξχιδνος ; dérivés tardifs en -acoc, -herç ; rares composés tardifs avec ἔχιδνα comme premier membre.
Le grec moderne a encore ἔχιδνα, mals aussi ὀχιά. Et.: Les noms du serpent, 49 la vipère ont ôté exposés (tabou linguietique ?) à de multiples variations : ἔχις
n’est pas très loin d'Eqiç. Toutefois si ἔχις est à l’origine de ἐχῖνος, cela suppose *gh palatal ; en ce cas skr, dhi- = av. afi-, arm. iz devraient être rapprochés non de ἔχις, mais de ὄφις,
espoir
etc.
(Th.).
(Th.,
Chez
X.,
Æsch.,
etc.),
d'un
Perses
raisonnement,
d’un
78 et 89 la tradition
manuecrite hésite entre ἐχυρός οἱ ὀχυρός. Dérivés rares et tardifs : ἐχυρότης « solidité à (Ph., etc.),
ἐχυρόω «tortifier » (Phot., Suid.). En revanche, 11 existe un composé important, hypostase de ἐν ἐχύρῳ, 16 substantit ἐνέχυρον
Crète ve s. av.). avec ἐνεχύρωμα, ᾿Ἐνεχυριμαῖον = Avec vocalisme
Un autre dénominatif éveyupéæ (pap.) tardif (ÆM 706,41). évéxupoy est blâmé par Phryn. 342, o, doublet de même sens que ἐχυρός,
ὀχυρός (Hés., Æsch., E., etc.), chez Hés, dit de bois, chez Æsch. 46 personnos, puis souvent au sens militaire (1soc., X., Plb.) ; composés avec allongement au début du second terme dv-dyupog « non fortifié » (X., 51 569,7, 111° s. aV.).
Dérivés : ὀχυρότης (Plb.) et surtout ὀχυρόω (X., Arist., Pib., JG II* 834, etc.), avec «ωὠμάτιον, τῶσις, -ωτικός, etc.
« fortifier » ὀχύρ-ωμα,
Et. : Le terme 16 plus proche est skr. sdhuri- « victorieux, fort» (RV); un thème en u est également posé en germanique, p. ex. dans v.h.a. sigu- m. « victoire s. Un thème en 5 flgure dans skr. sdhas- « puissance, victoire », got.. sigis « victoire ν, thème
neutre en 8 = i.-e. *seghos (serait
grec Ἐἔχος, qui peut figurer dans προσεχήῆς, Voir sous ἔχω) ; un thème en n se trouve peut-être dans l'adv. ὄχα, voir sous ἔχω. Cet ensemble n’éclaire pas le vocalisme de ἐχυρός,
ὀχυρός. ancien, priorité logique
Si si à de
on relie l'adj. au thème en s, on jugera ἐχυρός on le relie au thème en n ὄχα on donnera la ὀχυράς. En ce cas ἐχυρός pourrait être anaἔχω.
1 ἔχῳ : aor. σχεῖν, ἔσχον, f. ἔἕξω, σχήσω (Hom., ion.att., etc)., parf. act. ἔσχηκα (Hdt. 3,80 avec préverbe pera-, Ρ]., Lois 765 a), moyen ἔσχημαι (eurtout en composition) ; l’aor. passif. ἐσχέθην est tardif; part. pt. hapax συνοκωχότε de sens intransitif (II. 2,218), de discutée,
structure
Chantraine,
v.
Gr.
H.
1,424-425,
passif p.-ê. ἐπώχατο (1]. 12,340, ct. ibid. 432). Le mycénien = ἔχει, etc. (Chadwick-Baumbach 197). Il existe 8 eke un doublet ἴσχω (Hom., ion.-att.), également avec préverbes,
de
*si-sgh-6,
présent
à redoublement
en
ἐ et
à
cf. l’aor. ἔσχεθον, à quoi répond zéro, vocalisme Chantraîne, o. c. 313 et 329 ; sur ἴσχω ont été constitués des dérivés : ἰσχάνω (Hom. et prose tardive) et ἰσχανάω (Hom.).
“Exo est le verbe que le grec a adopté depuis les tablettes mycéniennes et Hom. pour dire « avoir » mais, comme dans toutes 168 langues i.-e., il s’agit là d'une innovation : v. À. Meillet, Fesischrift Wackernagel 9 sqq., E. Benveniste, BSL 55, 1960, 120-126 : 19 verbe ἔχω comme tous les verbes «avoirs exprime un rapport de possession et constitue un « être à » renversé. De là viennent les emplois intransitifs comme, εὖ ἔχειν, ἑκὰς ἔχειν, eL même les locutions exprimant l'état physique ou mental ἄλγεα ἔχειν, τέλος ἔχειν, etc. Ce développement du sens « avoir » est issu d’un originel
de
« posséder,
l'étymologie,
le
sens
sens
de
tenir,
«retenire
retenir υ confirmé
étant
blien
par
conservé
dans les présents du type ἴσχω, -dve, -ανάω, ct. Chantraine, Gr. H. 1,313,816,360.
ἐχυρός : adj. « solide, sûr », dit d'un port, d'une position fortifiée,
392—
«gage»
(ion-att.),
des
dérivés,
notamment
ἐνεχυράζω « prendre un gage » (Ar., D, etc.) et ses dérivés plus rares -ασία, -ασμα, -αστός, -αστάἄς (Schwyzer 177,
Le verbe s'est largement utilisé avec des préverbes qui en déterminent le sens : &v- « supporter », ἀπ- «s'abstenirs,
ἐξ- « δίτο proéminent, l'emporter », ἐπ-- « tendre, s’étendre, occuper, B'arrêter », 6tc., κατ « tenir, se retenir, occuper; « contenir, περι«participers, μετetc., aborders, envelopper, dépasser», po- «saillir, surpasser», etc., προσ- «approcher, appliquer, s'appliquer s, auv- « tenir ensemble, se tenir ensemble », etc., ὕπερ- « tenir au-dessous, surpaëser », Üx- « tenir sous, soumettre, aubir», etc. En composition, ἐχε- figure comme premier terme dans
ἔχω
— 898 — plusieurs composés de dépendance comme ἐχ-έγγυος, ἐχέ-θυμος (Hom.), -μυθος «taciturne», -ppoy (Hom.), voir en outre ci-dessus ἐχε-χειρία, ἐχε-νηίς, ἐχε-πευκῆς. L'autre thème de présent ἴσχω est exceptionnel et tardit, ct. loxé-Supov (Délos). On à chez Hdt. 4,155 une variante plausible ἰσχόφωνος pour ἰσχνόφωνος ; et voir ἀσχεδωρος, pour un composé où flgurerait 16 thème d'aoriste. Au second terme de composé, on a des adjectifs en -exhç : Tpocexhe (Hdt, etc.), συν- (Hom., ete.), etc, avec les dérivés προσέχεια, ouvéyeux. Sur des composés mycén. en -exñs voir Chadwick-Baumbach 198. Ces pas l'existence en grec d'un vieux
formes ne garantissent
préverbes, notamment &væ-, ἐπὶ- « fait d’arrêter, retenue » (Od., lon.-att.), xaræ- (Hp., etc.), ὑπο- « promesse » (Hom,, etc.), v. ὑπισχνέομαι ; σχῆμα (οἵ. σχήσω) « forme, assez bien à lat. habilus (Æsch., ion.-att, etc.); Hsch. cite le tardif σχέμα d'où l'emprunt lat. schema; rares composés, p. ex. : προ- * Ornement, prétexte », etc. (ion.-
att.) ; dénominatif σχηματίζω, -ομαι « prendre une forme,
une attitude, donner une forme, une attitude », etc., avec
σχημάτισις, -ἰσμός, οίο, Adjectif verbal en composition “σχετος, cf. κατάσχετος (8., etc.) ; chez Hom. ἄσχετος « à quoi on ne peut résister », avec la variante difficile ἀάσχετος (II. 5,892, 24,708, p.-ê. avec redoublement de la particule négative, v.
thème neutre *Exoç. Les dérivés sont nombreux et divers : 1) avec 16 vocailsme e du thème de présent : ἔχμα « barrière, obstacle,
Lex. Ep. 8.u., Moorhouse,
appui, amarre » (Hom.), ce vieux mot technique se trouve
enfin
les
dans
inventaires
de
meubles
mycéniens
(Chadwick-Baumbach
197);
(Hsch.,
«possession»
sch.);
ἕξις
ἐχμάζω
est et
noté
rare surtout
et
ekama
tardif «état,
constitution » chez les médecins (prose ion.-att.) ; souvent avec des préverbes : ἐφ-, xaû-, μεθ-, προσ-, ὕπερ-, ete. ; f'adj. verbal ἕκτος est rare et tardif mais fournit le dérivé ἑκτικός « durable » (Stolc., médec.) et flgure en composition
dans ἀνεκτός « supportable » (Hom., ion.-att.), καθεκτός « qu'on peut contenir » (ait.), avec le dérivé xxbextuxég, Frpocextéç n'est pas attesté, mais on 8 προσεχτικός X., etc.); de l'expression cù ἔχειν eôtre en bon état» 8 été tiré dans le vocabulaire médical εὐεκτός (tardif). Plus usuellement, on à un composé en -τῆς, εὐέκτης Pib.) d’où -τικός, -τέω, εὐεκτία (Archyt.) et εὐεξία « bon état » (Hp., PL., etc.), sur quoi par dérivation inverse
εὔεξος * εὐφυῆς (Hsch.) ; formes de sens contraire καχέκτης Dsc., etc.), -τικός, -τεύομαι (pap.), -τέω (Plb.), καχεξία
déjà Hp., PL, etc.), l’adj. κακεξής (Phld., Rh. 1,36)
est douteux ; autre composé en -τῆς important πλεονέκτης
«cupideo», d’où -τικός, -τέω, πλεονεξία. Autres dérivés de ἐχ- : ἐχέτλη « manche Hés.,
Tr.
467,
A.R,,
D.8.);
on
η9
sait
de charrue »
à quoi
répond
l'explication d'Hsch. ...xœl % αὖλαξ, καὶ À σπάθη τοῦ &pétpou; d’où ἐχετλήεις «qui concerne le manche » (AP 6,41); verbe dénominatif ἐχετλεύειν * ἀροτριᾷν Hsch.). Il faut mettre à part pour le sens ἐχέτλιον « caisse à poisson » (Nic, Ther. 825); dérivé issu de *éye-6AZ avec dissimilation d’aspirée, cf. pour ce suffixe γενέ-θλη et Chantraine, Formation 375. La formation pourrait remonter à l'i-e. : le celtique a un mot pour s manche de charrue * qui ne diffère que par le vocalisme : gallois haeddel, m.
bret.
haez!
(celtique
888 sq.).
Pour
“Ἕκτωρ
commun
‘sagedlä,
et ἕκτωρ, ἑξῆς,
ct.
Pokorny,
ἐχυρός,
voir ces
répondrait
qui
attitude », etc,
gestes,
maintien,
aspect,
Studies in the gr. Negatives 49) ;
ἀνασχετός
(Od.
2,63),
ion.-att.
portable ». C'est d’un
thème
latent d'adj.
ἀνσχετός
verb.
«supen -τός
que sont tirés 168 substantifs ἐπισχεσίη « prétexte » (Od. 21,71), ὑποσχεσίη « promesse » (II. 13,369, A.R., Calil.), doublet rare de ὑπόσχεσις, On retrouve 16 thème σχ- de σχεῖν dans ἔἜσχερός (v. ἐπισχερώ), σχεδόν, σχέτλιος, σκεθρός, Ῥ.-ὃ. σχολή ; voir ces mots. 4. Le
vocalisme
o, î.-6.
“sogh-,
est assez
bien
attesté,
mais généralement dans des mots qui sont parfois restés en rapport moins étroft avec ἔχω. Le substantif thém. ὄχοι
« qui
contient,
garde,
protège » est
un
hapax
(Od.
5,404) de même que l'adj. ὀχός «solide» (Phil. Byz-). Mais les composés sont nombreux : δρύτοχος (voir sous δρῦς), Avl-oxog « cocher » (Hom., etc, peut-être mycénien), avec ἡνιοχεύς, ἡνιοχεύω, etc. ; mycén. kofonooko (ChadwickBaumbach 198). Divers composés présentent un second terme -ouxog de -οοχος, tels que σκηπτοῦχος
(Hom., etc.),
ῥαδδοῦχος (lon.-att.), mais 16 mycénien a des formes non contractées comme Κοίοποοξο ; formes analogiques δαδοῦχος, ἐστιοῦχος, λαμπαδοῦχος, λυχνοῦχος, πολιοῦχος, φλογοῦχος (ν. L. et J. Robert, Η. Ét. Gr. 1958, Bull. Epigr. n° 413), etc. ; dans tous ces mots le second terme signifie « qui tient, maintient ». Tl existe une sérile toute différente de composés en -oxog aveco des préverbes : comme Ev-oxog «lié à, soumis à », κάτ- + qui maintient » ou « qui est maintenu, possédé », μετ- « qui participe à », παρ- « celui qui ravitaille » (tardif) avec παρόχιον « auberge » (tardif), ὑπερ- « qui l’emporte », ὑπ- + soumis à », etc. ; ἔξοχος « qui dépasse, qui l'emporte » (Hom., poètes), avec les adv. ἔξοχον et ἔξοχα, d’où par
extension ὄχα dans la formule ὄχ᾽ ἄριστος ; Voir sur ces mots M. Leumann, Hom. Wärter 133-136. On trouve d'autre
part des formes f. : ὀχῇ «soutien, appui»s (Calk, Lyc., Ath.); avec préverbes : ἀνοχή « armistice, repos », ἐξ-
mots.
« excellence », etc., ἐπ- « arrôt, suspension , χατ
2. Le thème de présent redoubté ἴσχω, comme il était prévisible, n'a pas fourni de dérivé. Exception ἰσχάς, -&Bog « ancre » (S., Fr. 761, Luc., Lex. 15) qui doit être
sion, inspiration s, μετ- « participation s, παρ- « fourniture », συν- « resserrement, jonction s, etc. (Hom., etc.). Dérivés de noms : ὀχεύς « fermeture, verrou, boucle », etc. (Hom., Plb.), ὄχανον « poignée ‘d'un bouclier» (Anacr.,
originellement un participe, cf. Chantraine, Formation 850. 8. Du thème à vocalisme zéro qui a fourni l’aoriste ἔσχον, des dérivés divers : σχέσις «condition, manière d'être », distingué par Hp., Ari. 8 de ἕξις parce qu’il s'agit pour σχέσις d'un état mon durable, « attitude, relation », etc. (Æsch., ion-att., prose hellénistique et tardive), voir pour ἕξις, σχέσις οἱ σχῆμα chez Platon,
Mugler, R. Ét.
Gr. 1957, 72-92. Nombreuses formes à
« posses-
Hdat, etc.), ou ὀχάνη (Plu.); formes tardives Bypoc . «forteresse » (Lyc.); ὄχμα * πόρπημα (Hech.), avec 19 dénominatif ὀχμάζω « fixer, saisire (Æsch., E., A.R.). Pour dxupég, voir sous ἐχυρός. 5. Thème à vocalisme o et à redoublement (cf. ἐδωδή) dans ὁκωχή (EM 596,50), mals ὀκώχιμος (SEG IX, 72,32, Cyrène) incertain ; ὀκωχεύω (S., Fr. 327), avec préverbes :
συνοκωχὴ
*jointure»
(Hp.),
διοκωχή
«cessatlon » (Th.
ἔχω
—
3,87) et surtout, entre autres, ἀνοκωχὴ +cessation, suspension d’armes» (Th.),avec 16 dénominatif ἀνοκωχεύω «arrêter, s'arrêter, mettre en panne des navires » (Hdt., etc.) ;
l'orth. dvæ- s’est répandue par oubli de la forme redoublée origineile,
cf.
Chantraine,
Étrennes
Benveniste
12
sq. ;
Hp. emploie aussi ἀνακωχέω, d'où ἀνακώχησις * σύμπτωσις (Baccheios ap. Erotian. Autres
formes
s.u.).
à vocalisme
o, voir
συνεοχμός,
allongement de la voyelle, v. εὐωχέω.
et
avec
Beaucoup de mots
de cette familie subsistent en grec moderne. Outre ἔχω savoirs, σχέσις srapport», σχετικός «relatif», σχῆμα «formo », σχηματίζω « former ». ÆEt.: La constitution d'un verbe «avoir» sur *seghest propre au grec (οἵ, le début de l’article avec 16 bibliographie), mais Exc & un correspondant exact dans skr.
sdhate « vaincre, résistere (:-- ἔχεται, l-e. *segh-); en revanche ni le présent ἴσχω, ni l’aoriste ἔσχον n'ont de correspondant hors du grec. On a un thème en # skr. sdhas- sforce, victoire», av. hazah-, got. sigis, cÎ. sous ἐχυρός, mais l'adj, προσεχής ne garantit pas l'existence d'un thème sigmatique en grec. Le celtique a des noms propres comme gaulois Zeyo-Souvoy, Sego-vellauni; v. aussi plus haut ἐχέτλη, qui a un correspondant presque exact en celtique. Voir Pokorny 888. 2 ἴχω
ς
«transporter »,
seulement
89 ε. Feyéro (Schwyzer 686,24); (Masson, ICS 245); p.-8. pamph.
pamph.
impér.
chypr. aor. ἔξεξε lo-Fele (Schwyzer
L c, 27). À ce thème de présent se rattachent des formes nominales désignant surtout des véhicules : glose ἔχεσ-φιν "
ὅἄρμασιν (Hsch.); ὄχος « voiture», v. e.u. ὀχέω, ὀχετός ; mais ὄχλος doit appartenir à une autre base. pamphylienne, l'onomastique dans figure Fax(e)avec notamment, βεχί-δᾶμος ; v. en dernier lieu Brixhe, Études arch. class. 8, 1965, 102. Et.: Vieux verbe qui disparaît en grec. Dans d'autres langues indo-européennes, lat. uechô, ekr. vdkati, av. vazaiti,
v. si. vezo,
etc.
À
l'aoriste,
on
ἃ lat.
uêcf,
skr.
dväksam, v. sl. vësä. Le sens originel doit être « transporter
en voiture ».
ébla, «jouer,
ἐψιάομαι
: II faut partir du
s'amuser à (Od.,
A.R.,
présent
Call.), avec
ἐψιάομαι
168 préverbes
ἀφ- (8.), ἐφ- 4806 moquer des (Od.}, καθ- « id.» (Od.). Par dérivation inverse, le substantif ἐψία « jeu » (8., Fr. 3, Nie., Th. 880), avec les composés Φιλ-έψιος anthroponyme (Ar., PI. 177), adj. (Nonn)., δμέψιος « qui joue ensemble» (AP 9,826, etc.); en outre les n. pl. ἔψεια * παίγνια (Hech.), ἔψια (EM) ; voir Wackernagel, Spr. Unt. 46. On ajoute, avec chute de la voyelle initiale (Strômberg,
394 — ment de métaux. Employé aussi avec les préverbes de-, συν-.
Substantifs dérivés : ἔψημα « ce qui est cuit, soupe », etc, (ion.-att.), avec ἐψηματώδης (Dse.}, hellén. ἔψεμα (LXX) ; ἕψησις Î. « fait de cuire » (Hp., Hdt., PI., etc.). Les dérivés
ἐψη-τὴρ « marmite », -τήριον, -τῆς, -τρζός Sont rares et tardifs. L’adjectif verbal ἐφθός «cuit» (lon.-ait.) est une forme ancienne, cf. Lejeune, Phonétique 64, n. 5; avec préverbe, p. ex. ἄπεφθος de *épepBog (Thgn., Hdt.) ; autre
forme
édmréc
(ion.-att.),
aussi
employée
pour
désigner des patits polssons (Ar, X., etc.), cf. Strômberg,
Fischnamen 89. Autres adjectitfs : édavés «bouilli» (Hp., etc.), ἐψαλέος, avec le même suffixe que ὀπταλέος ; le n. pl. ἐψέϊνα est obscur (pap.). Ces termes
se sont eubstitués
à la famille
de
πέσσειν
pour exprimer l'idée de « cuire s. En grec moderne ψητός signifie «rôtis. En outre, de ἑψανός, ψανός « que l'on grille», d'où ψάνη +blé à griller», cf. Georgakas, Bys. Z. 41,380. Terme dialectal tiré de ἄπεφθος, ἀπόχτι « nourriture,
viande
séchée » (Crète,
Chypre)
par l’intermédiaire
de ἀπόφθι(ον), ct. Hatzidakis, GI, 3, 1912, 72 sq. Pour un autre verbe signifilant + bouillir », v. ζέω. Et.:
On
rapproche
arm.
ep‘em
«cuire»,
mais
il
est
difficile de tirer arm. p° de i.-e. *ps; voir Pokorny 325., : f. « aurore, matin ». Formes diverses suivant les
1 ἴως
dialectes : é01. αὕως, dor. ἀώς, &Féç (Argos, Mnemosyne
1914, 332), ἀδώρ (Hsch.) ; ion. ἠώς, ἠοῦς (Hom., Hdt.) ; att. ἕως, gén. Ëc (d'après l’analogie des masc. thém, en -& comme λεώς), Pour le rapport entre ces diverses formes, voir Et.
Comme premier terme dans ἑωσφόρος (Hom., Jl. 23,225, où l’on 8 cru voir une forme att., cf. Wackernagel,
Spr.
Unt. 100, Chantraine, Gr. H. 1,72, mals on a ἐωθινός dans l'ion. d'Hät.), dor. ἀωσφόρος (Pi., 1. 4 (8) 24) « étoile du matin ».
Dérivés : ἠοῖος « de l'aurore, de l’orient » (Od., Hdt.), avec ὑπηοῖος, ἑῷος (attique), d’où les graphies secondaires ἦῷος (Hés., Call., A.R.), ἑώιος (A.R.), voir Wackernagel, 0.c 106; ἕωλος s’est développé dans une toute autre direction « qui à passé l’aurore, qui est de la parlant de nourriture, d'où au figuré « éventé, fion.-att.), pour le suffixe, cf. Chantralne, 288-230. D'où ἑωλο-κρασία « vieux fond de verre
veille ν, en gâté », etc. Formation » (D.,etc.).
Formes adverbiales : ἕωθεν, hom. ἠῶθεν, dor. ἀῶθεν
« depuls l'aurore, depuis le matin, le matin » (Hom,, ion. att., etc.), d'où l'adj. ἐωθινός «du matin» (Hdt., Hp., att.), cf. Wackernagel, Spr. Unt. 104, n. 1; 11 veste
l’expression hom. ἠῶθι xpé «au matin » (et non «avant
1302),
l'aurore ») attestée J, 11,50, Od. 5,469, 6,36, οἵ. Chantraine, Gr. H. 1,246, M. Lejeune, Adverbes en -θεν 204-207 :
El.: 1gnorée. Ὧ verbe semble présenter la même suffixation que 198 verbes de maladie en -ἰάω ().
105 deux adv. ἠῶθι et πρό sont apposés. En grec moderne ἕως a disparu, mais ἕωλος subsiste, alnsi que ἑωσφόρος qui désigne Lucifer.
ἕψω : aor. ἑψῆσαι, t. ἑψήσω (ton.-att.), pt. ἥψηκα (hellén.),
Et.: Toutes les formes grecques s'expliquent en partant d'un radical *dusës- (cf. Lejeune, Phonétique 153, 189,
Woristudien 45), ψίαδδειν m παίζειν (Ar, ψιά * χαρά, γελοίασμα, παίγνια (Hach.).
Lys.
aor. pass. ἡψήθην (Hdt.), pf. p. ἤψημαι (Hp.) ; les présents ἐψέω, -de sont rares et tardifs. Le mycénien 8 peut-être
le futur passif ewepesesomena =m εὖ ἐψησόμενα, dit d’étoffes, meis
voir aussi sous ἔπω.
Sens
: « faire bouillir,
cuire »,
en parlant de viande, poisson, légumes, soupe, dit égale-
initiale
peut être issue
de l’aspiration
225).
L'aspirée
nagel,
Gôft. Nachr. 1914, 49 sqq. = ΚΙ. Schr. 2,1151 sq.
résultant de la chute de l's intervocalique comme dans cBw ; l’accentuation doit être analogique de celle de ἕωθεν où elle est régulière (loi de Vendryes), cf. Wacker-
— Si l'on pose grec *&Fwg
de i.-e. *dusôs, on trouve une
ἕως
395 — M.
L.
West,
GI.
44,
1967,
135);
éol.
&c
(Alc.,
Sapho),
exacte dans le lat. aurdra, à l'a final près.
béotien &ç et ἄως, dor. &ç (Lois de Gort., Pi,, Ar, Lys,
Mais O. Szemerényi KZ 73, 1956, 188 pense que l'« long initial du grec est secondairs et analogique.
173) : « jusqu’à ce que, aussi longtemps que », etc., avec le subj. et &v, l’optatif, l’indicatif, voir les syntaxes.
Le skr. offre avec vocalisme zéro usäs- f, « aube » 46 *usôs.
Le corrélatif est τέως. En outre, il y a des ex, chez Hom, de ἕως = τέως « aussi longtemps » adverbe non subordonnant ; archaïsme ou fnnovation accidentelle ?
correspondance
Un
thème
*dusr-
de
en r répondant à ce thème en 8 flgure dans
αὔριον,
ἄγχαυρος,
lit. auëra
«aubo»,
et
avec
un vocaliame zéro, ekr, usr-d « du matin ». Enfin, on a posé avec un vocalisme e *wes- pour skr. vasar-hdn dit du vent
D'autre part, à partir du grec hellén. et p.-ô. de l'attique
2 ἕως : lonien-attique, grec tardif, etc.; chez Hom. 16 mot est écrit εἴως devant consonne et ἕως (valant un trochée !) devant voyelle : il faut poser ἧος qui n'est jamais
récent, ont été créés des tours prépositionnels du type ἕως ἐπὶ, etc., et ἕως seul a fonctionné comme préposition avec le gén. Voir P. Monteil, Phrase relative 299-308. Et.: Repose sur grec commun *&Foç ; répond au relatif skr. ydvai «aussi loin que, aussi longtemps 406 », mais le -ος du grec reste inexpliqué, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,409 54ᾳ., 628 ; voir encore Szemerényi, Gl. 35, 1956, 94,
attesté dans les mss (Chantraine,
et P. Monteil, o. c. 800-302,
(? R.V.
1,122,3), väsard-
« du
matin », etc.
Gr. H. 1,11, maîs voir
Lé : forme éolienne pour διά, rare comme préposition (etf. Ale.
45
LP),
surtout
en
composition
avec
un
sens
superlatif, notamment dans des composés épiques ou poétiques : ζαῆς (v. sous ἄημι), ζαμενής » violent » (H. Herm.), ζαπληθῆς « très plein » (Æsch.), ζατρεφής « blen nourri», ζαφλεγής «très brillants, ζαχρηῆς, V. su.; ces adjectifs peuvent être constitués avec un substantif au second terme : ζάθεος « très divin ν, ζάκοτος « très irrité », ζάπλουτος +très riche», ζάπυρος «brûlant » (Æsch.),
ζάχρυσος
«tout
en ors
(E.)
et quelques
autres.
Dans
l’onomastique, noter Ζάλευκος (locrien, ef. Bechtel, H. Personennamen 184). Le langue épique présente dans quelques mots 3«pour ζα- attendu (Chantraine, Gr. H. 1,163, Risch, Mus. Helv, 3,1946,255 n. 2, et voir plus haut 3e-) ; il apparaît que la prononciation divergeant assez peu, des confusions se sont produites et l’on a ζα- pour δα- dans ζα-κόρος, ζάπεδον, ζα-χρυόεις.
ζάγκλη
: ?. (Nic., 41. 180), ζάγκλον n. (Th. 6,4, Call,
Fr. 43,71) « faucille », d'où ζάγκλιον = σκολιόν d’après Str. 6,2,3. Ζάγκλη est le nom ancien de la ville de Messine en
Sicile
(Th.
6,4,
etc.),
avec
16
nom
des
habitants
Ζαγκλαῖοι (Hdt., etc.) : la ville est ainsi nommée en raison de son port en forme de faucille, comme l'explique Th., L.e. en notant que 16 mot est sicilien. El.: Donc, mot sicilien (le terme grec est δρέπανον). Selon Niedermann, Essais d'étym. et de crit. verbale lat. 17 sqq., serait peut-être ligure et aurait donné au lat. falcula, faix, et. Ernout-Melliet s.u. faix,
Zaypeüs : m. nom d'une ancienne divinité, probablement chthonienne, qui a été identiflée avec Dionysos (Alcméonide, Fr. 3 Kinkel ; Æsch., Fr. 377 ; E., Fr. 472) ;
doublet dérivé Ζαγραῖος (Orph., Fr. 210), voir Nilsson, Gr. Rel. 1,686, n. !. Guthrie, Orpheus 113, y voit un dieu crétois. Et.:
11 existe
en
Asie
Mineure
un
nom
de
montagne
Ζάγρος, et si les deux mots sont en rapport, il n'y aurait pas lieu de chercher une étymologie à l'intérieur du grec. Les Anclens, approuvés par Wilamowitz, Glaube 1,250, ont analysé 16 mot en ζ-αγρεύς = Ἐδι-αγρεύς «le parfait chasseur », cf. Et.
Gud.
227,87,
ce qui
n'est qu’une
mologie populaire. Un rapport avec ζάγρη
éty-
est indémon-
trable.
Léypn où
l’on
ἄγρα
: βόθρος, prend
λάπαθον
les animaux
vivants,
(v. s.u.), ct. ζωγρέω,
«piège à fosse »
(Hsch.),
Donc,
ζωγρεῖον,
composé
etc. La
de
difficulté
réside dans 16 vocalisme de Çx-. Frisk s.u. ζαγρεύς suppose une contraction dorienne de ζωα-, donc *Cä&ypæ. Peut-être aussi influence
analogique
des composés
avec Ça-.
ζάδηλος, voir sous δῆλος. ζάει : βινεῖ καὶ πνεῖ, Κυπρίοι (Hsch.). 11 doit s’agir de deux mots différents. Au premier sens, serait un dénominatif de *géyä = skr. jyd, à côté de *g"iyä qui a donné Plä «violences, v. aussi fivée ; ct. Kretschmer, KZ 31, 1892, 381. Cependant, K. Latte corrigerait en xivet (?). Pour 19 second sens, on a supposé ζάει forme thématique
pour ζάη, composé de διὰ et ἄημι, ct. Schwyzer, 1,659.
Gr, Gr.
ζαής, « au souffle violent », cf. ζα- et voir sous ἄημι,
ζαιός : εἶδος ἰχθύος (Hsch.), ct. Plin., H.N. 9,68 et ζαζαῖος Opp. ap. Cyr. in An. Par. 4,182, nom de poisson, et
«ia dorée»; voir Thompson, Fishes Animauæ marins 8s. uu. zaeus et faber.
Saint-Denis,
ζακόρος : (probablement plus correct que ζάκορος) « desservant de temple s, m. ou f, (inscriptions attiques depuis
anclen,
le ve s. av.,
attesté
Hyp.,
dopuis
les
Men.,
etc.);
tablettes
le mot
est, trèe
mycéniennes
avec
—
397—
ζεύγνυμι
la graphie dakoro, cf£. Morpurgo, Lexicon s.u., et la biblio-
à Rome 53 (Od., Hdt., X,, οἷα., désigne parfois 16 triticum
graphie. ὑπο-ζακόρος « desservante subordonnés » Composés : (Hdt, etc.) ἀρχι-ζακόρος donné pour Laodicée n'existe pas, L. Robert, R. Ét. Anc. 1960, 316, n. 2 Verbes dénominatifs ζακορεύω (Délos), ὅπο- (Thèbes). Et.: Vieux terme rituel. ἢ existe un autre composé comparable νεω-κόρος « gardien, serviteur d'un temple » ; pour 16 second terme cf. xopée. Quant au premier terme,
monococcum ou engrain. Sg. ζειά chez Thphr. avec 18 variante ζέα dans des pap. et en grec tardit. En composition : ζεί-δωρος « qui fournit des céréales »
de la préposition
forme
une
les anciens y voyaient
en comparant Si&xovog. II est terme repose sur δὰ- noté Caζάπεδον à côté de δά-πεδον : torme du nom de 18 maison,
Six-,
plus probablé que 19 premier (ct. sous ζα-) : on a de même ce premier terme serait une cf. δόμος, etc.
ζακρυόεις, voir sous δάκρυ, Lä\n : f. «orage, bourrasque » (PI., trag., Pl.); ζάλον ἰλυόεντα «fange» (Nic, Th. 568). Verbe dénom., part. f. ζαλόωσα (χάλαζα) Nic., Th. 252. Mals il est plus difficile de rapprocher ζάλακες * ἐχῖνοι (Hech.). En grec moderne ζάλη se prend au sens de « vertige, en outre ζάλος étourdissement», d'où ζαλίζω, etc.; par contamination avec σάλος ? Voir, avec des analyses divergentes, Hatzidakis, IP 36, 1916, 301 et Kretschmer, ΟἹ. 11, 1921, 236. ΕἸ : Ignorée.
(Hom., poètes, épithète d'&poupa p. ex.); terme technique
ζεό-πυρον n. « sorte d’amidonnier » (Gal.). Comme second terme dans œuol-Loog « qui fait pousser le blé, fertile » (Hom., oracie chez Hdt. 1,67, épithète de αἴα, etc.). Noter 19 toponyme Οἰσε-ζέια à Lesbos, IG XII %, 74 (Schwyzer, Gr.
Gr. 1, 442, etc.).
Dans ζείδωρος et dans φυσίζοος les Anciens ont reconnu par étymologie populaire des thèmes apparentés à ζῆν, Coh, etc. (Emp., Æsch., etc.). L'adj. ζῆνος doit être une graphie pour ζέϊνος «fait avec de 18 farine d'amidonnier » (pap.). LLe terme zea est encore connu des agronomes latins. ΕἸ.: Rapport certain avec skr. pdva-, av. pâva- m. «céréales, orge», lit. pl. javaf «céréales», avec le sg. jävas.
Le second
terme
de composé,
avec le vocalisme
0
attendu, s'explique immédiatement. Pour ζειαΐ il faut admettre un dérivé *Çe/-ix (l'alpha long ou bref ?), ou un
allongement
métrique
de
ζεαί
ce
qui
semble
moins
plausible (passage du thème on ° du skr., etc., à la flexion
en -& d'après ὄλυραι, κριθαί ?). Quant à ζείδωρος 11 faut, ou bien y voir une formation libre sur ζειαί, oùu un thème
Ce(F)e- contracté. Voir Pokorny 512,
(Hsch.).
Σιδήταις
παρὰ
: & τέττιξ
ζείγαρη
Serait
pamphylien ; voir Gil Fernandez, Nombres de Insectos 126.
ζαν : mot chypriote très difficile dans ὅξαις ζαν, v. Masson, ICS 217, 10, etc.
1᾿ ΘΧργϑβϑίοῃῃ
longues relevées par des ceintures,
: f, robes
Lerpé
portées par les Arabes
et les Thraces
(Hdt.
7,69,75), ct.
ζάπεδον,
valant δάπεδον, voir ce mot, ζά et ζάκορος.
ζειροφόρος (Antim. 98 Wyss). Mot étranger ? Latte (glose d'Hsch. ζειρά) évoque ζτεραῖον (sic) λόπος dans
ζάφελος,
voir ἐπιζάφελος,
une
ζαχρηής
: (écrit aussi -χρει-), au pluriel, en début du
vers, dit de guerriers ou de vents.
(Il
12,347 — 360;
(Nic.,
Th. 290,
13,684;
débui
du
En
outre
ζαχρηές
ζαχρδῆς
(Epie.
in Arch.
Pap. 7,6). Et.:. Composé de Ça- = Bux- et d’'un second terme apparenté à l’aor. ἔχρα( )ον «s'attaquer à», etc. On peut supposer que -neïç, -nôv des mss recouvrent -ἀέες, -αέων (ct. ζαχραεῖς “ἐξαπιναίους (Hsch.), que l'on corrigerait en -xéaç ?) ; en reconstituant un dactyle initial on retrouve
un, rapport
direct
avec
ἔχραον.
Ou
bien
l'on
conserve
la longue -Ὦ- de la tradition et l'on pose un neutre Ἐχρῇος (xpälF)os). Voir p. ex. Bechtel, Lexilogus s.u.
SEG
11,1112.
ζειρατίς : ἱμάτιόν τι Σύρων (Hsch.). Obscur,
termes mystérieux et symboliques comme Alex., Strom. 5,8,47, ct. Kalléris, Anciens 126-128. Obacur; Frisk suggère une de ζάλη avec λαΐλαψ.
: béot.
ζεκελτίδες (Νίο.,
etc.,
ζακελτίδες 812-813.
Ath.
ap.
ζακυνθίδες,
et
Pour
a).
369
ou
γογγυλίδες
pour v.
Latte,
168
avec
κολοχκύνται
gloses
d'Hsch.
la Mantissa,
ζεύγνυμι, ζεῦγος, ζυγόν, etc, : 1} ζεύγνυμι, -be, aor. ζεῦξαι, aor. pass. ζευχθῆναι, ζυγῆναι, fut. ζεύξω, pf. pass. ἔζευγμαι : tous ces thèmes sont déjà hom. sauf les deux aor. passifs, 16 pf. actif ἔζευχα étant tardif (Philostr.) ; «atteler avec un joug » (ce qui se
bien
fait aussi
ζάψ : 1. « tourbillon, bourrasque » (poésie alexandrine). Cité avec des βέδυ par Clém. Macédoniens, contamination
arcadienne,
Sens : « violent s, etc.
5,625).
vers),
inscr.
d’où
41{6
pour
solidement,
les chevaux attacher
en poésie du mariage (Hom.,
pour‘les
bœufs),
ensemble », dit
souvent
que
ion.-att., etc. mais 16 verbe
simple est assez rare); avec préverbes divers : dvæ«atteler», ἀπο- « déteier ν, δια- « disjoindre ε, ἐπι- « joindre », κατα- «uNire, προσ- «attacher », συν- e attacher ensemble »,
ὑπο- « mettre sous 19 joug ». Ces termes expriment volontiers l’idée d’unir, etc., plus rarement celle de soumettre. : ζεῦξις «fait d’atteler, de joindre » Noms d'action
ἴζάω, voir ζώω.
par un pont (Hdt.) et surtout avec des préverbes les deux
ζειαί : ?. Ρ!., « varlété d'épeautre au sens large, amidonnier » friticum dicoceum,
l’Eupæ,
οἵ, Jagny,
The
plus ou moins
Wheais
118,
bien distingué de
J. André,
Cuisine
formes
les
plus
anciennes
étant
διά-
«séparation »
(ΡΙ., etc.) et ou- « réunion » (Hp., PI., etc.), 16 vocalisme e étant une innovation du grec due à l'analogie du verbe ;
—
ζεύγνυμι ζεῦγμα
«barrière,
(Th.,
p. ex. dans, ζυγόδεσμον « courroie » qui lie }6 joug au timon
E., Plb., AP, pap.), mot assez rare, avec quelques composés
(Π et encore dans des pap.), ζυγομαχέω, -μαχία se dit de
à
querelles, en principe de compagnons
préverbes;
une
pont
dérivé
écluse » (pap.};
de
bateau,
ζευγματικόν
pour
écluse», «taxe
le nom
etc.
398—
pour
d’action
franchir
ζυγή,
voir
ζυγο-στάτης, -στατέω, -στασία
de joug (D., Men.),
(PIb., etc.) se rapportant
sous IIE.
à la pesée. À côté de ζυγο-φόρος on a plus souvent ζυγη-
Vocalisme e secondaire dans l'adjectif verbal tardit ζευκτός (Str., Plu, etc.), avec ζευχτικός (tardif), διαζευκτικός « disjonctif », etc.; ζευχ-τήρ «qui unite (J.) avec le f. poétique -εἰρα (Orph.) sont tardivement attestés, mais ζευχτήριος «qui unit» se lit chez Æsch.; τὸ ζευκτήριον «joug» (Æsch., pap.), ζευκτηρίαι « cordages qui hssurent le gouvernail » (Act. Ap. 27,40). Substantif ancien et isolé LeûyAn f. « partie du joug qui repose sur le cou », peut-être avec un coussinet (Il., Æsch., Pi., Hat.), cf. Delebecque, Le cheval 60 et 179. Ζευξι- à servi comme premier terme de composés du type τερψίμθροτος, ct. ζευξίλεως (S.), et surtout dans l'onomastique avec Ζεύξιππος, Ζεῦξις, ete. Au présent en -vu- à vocalisme e qui est une innovation grecque répond un thème en nasale infixée, skr. yundk-ti,
φόρος n. 1.
lat.
fung6
thématique,
lit. jung-iù,
présent
en
.yod.
Extension du vocalisme e dans ζεῦξις, ζευκτός en face de 6kr. (prd-)yukil-, puktd-. Le dérivé en 1 ζεύγ-λη n’a de rapport direct ni avec lat. lugulum skr, yûgala- « couple ». )
ζεῦγος
π.
ecouple
de
bêtes,
« gorge+,
ni avec bœufs,
mules, chévaux (Hom., etc.) d'où «attelage, charlot » fion.-att.), enfin groupe de deux animaux ou de deux choses, « paire », rarement dit pour les époux (ion.-att.). En mycénien datif pl. zeukesi « paires», cf. ChadwickBaumbach 199 ; l'idéogramme ZE opposé à MO (μόνος) s'applique à des paires de roues, p.-ê. une fois à des surfaces (7). Quelques composés, notamment ζευγοτρόφος 4 qui nourrit un attelage » (inscr. att. du 1v° s.) et surtout ζευγηλάτης «conducteur d'un attelage de deux bôtes » (S., X. etc.) avec ζευγηλασία, Dérivés : ζευγεύς seulement dans le mycénien dat. pl zeukeusi: l’un des exemples (PŸ Fn 79+-1192) montre qu'il s’agit de gens qui possèdent ou s’occupent d’un attelage, En grec postérieur : diminutif ζευγάριον (att.),
ζευγΐτης « possesseur d'un couple de bœuf»,
classe
de
Solon
(attique);
plus
tard
(Call,
troisième
etc.)
avec
un fém, -ἴτις dit de bêtes attelées à deux ; dans le premier
emploi a fourni 16 dérivé
ζευγίσιον
«impôt des zeugites »
(Arist.). Dérivés plus éloignés et qui comportent une métaphore ζευγίον « battant d'une porte double » (inscr. hell.), ζευγίς f. « câble » (BGU 544).
le joug»,
cf.
Schwyzer,
Gr.
Gr.
1,439,
Nombreux dérivés : ζύγιον « banc de rameurs » (hell.), diminutif ζυγίσκον (16 I1* 1549, 9, Éleusis vers 300 av.), ζούγωνερ [= ζύγωνες) * βόες ἐργάται. Λάκωνες Hsch,, ζυγΐτης
nom
d'un
rameur
(voir
ci-dessous),
mais
16 t.
ζυγῖτις est une épithète d'Héra comme déesse du mariage (Nicom. chez Photius). Adjectifs : ζύγιος « qui se rapporte au joug » (att., etc.) aussi rameur du second rang sur une trière (Pollux, IG II* 1604) avec 16 doublet ζυγίτης (Sch. Ar,, Gren. 1106),
cf. Morrison,
CI. Quart.
41,
1947,
128 sqq. ; noter
le composé courant ὑπόζυγιον « bête de somme » (Hdt., Th.), ζύγιμος épithète de βοῦς (PIb. 34,8,9, hapax ; hypothèse chez Arbenz, Die Adj. auf τῖμος 94), ζυγικός « qui concerne la balance » (tardif). Adv. ζυγάδην (Ph.), ζυγηδόν (Hld.) «par couple ». Certains dérivés nominaux attestent une évolution sémantique
obscure
attelage » de
« portant
accidentelle,
: ζύγαινα
(Æsch.,
parfols
claire,
Épich.,
etc.) est une sorte de
requin, 16 requin marteau, (Stromberg, Fischnamen 35), dans les noms de poissons. Il y a des noms de plantes parce que son bois servail Wèrterbuch VI et 86, Byz.
d'autres
d’après la forme de sa tôte le suffixe -æivæ est fréquent : ζυγία f. « érable » (Thphr.)
à faire des jougs (Rohifs, Z. 37,67; Dawkine, J. Hell,
St. 66, 1936
I sq. ; autre opinion de Strômberg,
namen
ζυγίς = ἔρπυλλος
56;
fois
(Dac.)
variété
Pffanzen-
de
thym,
cf. André, Lexique s.u. zigis, mais on n'explique pas cette
dénomination. De ζυγόν est également tiré ζύγαστρον « boîte de bois, caisse » (S., E., X., Delphes 1v°-111° 8. aV.), avec ζυγάστριον (Poll.), La formation est comparable à δέπαστρον à côté de δέπας, κάναστρον à côté de κανοῦν, analogique de στέγαστρον tiré de στεγάζω eb otéyn : il ΔῪ 8 donc pas lieu de poser un verbe "ζυγάζω. La dérivation s'explique par l'emploi de ζυγόω, etc., pour exprimer l’idée de «fermer » d'après la pièce de bois qui clôt, qui ferme : παρὰ τὸ ἐζυγῶσθαι (Phot.). Verbes dénominatits : Cuydeest αἴπδὶ glosé chez Hsch. :
ζυγώσω * δαμάσω, κλείσω, καθέξω. Αἰσχύλος Κίρκῃ σατυρικῷ = Æsch.,
Fr. 490 ; en grec hellén. et tardif attesté
unir »
au sens de « réunir par une barre, fermer ν, otc., également
Thème en 8 à vocalisme e de forme attendue qui correspond exactement au pl. n. lat, iâgera avec le sens particulier de mesure de terre que laboure un couple de
avec &va- « ouvrir » (Ar., Fr. 654), ἐπι- « fermer » (Artem., Poll, 10,26), ôro- (Hp., Luc.). Dérivés : ζύγωμα « barre en travers» (PIb.), «arc zygomatique» (Gal., Poll.), ζύγωσις (Callix,); l’adj. verb. ζυγωτός « pourvu d’un joug » se lit S, ΕἸ. 702. II faut admettre un dérivé ζύγωθρον pour
Verbe
dénominatif
ζευγίζω
«atteler
ensemble,
(LXX, pap.).
bœufs (Ernout-Meillet s.u. iugum), m.h.all. jiuch. IIT) ζυγόν, -ζυξ, eto. : ζυγόν n. (Hom., ion.-att., etc.) parfois au m. ζυγός (H, Hermés 217, PL., TI, 63 b, gr. hellén.)
« joug»;
nombreux
sens dérivés
: traverse
d’une
lyre, banc d'un bateau, fléau d'une balance, rang de soidats (opposé à στοῖχο(ς), mesure de surface à Amorgos, etc.
Nombreux composés. Comme second terme de composé πολύζυγος «αὐχ nombreux bancs» (Hom.), éxaro- « à cent bancs» (Hom.), ὑψι- «assis sur un trône élové », épithète de Zeus (Hom.), etc. Comme premier terme
rendre
compte
du
dénominatif
en
-ἰζω,
impér.
aor.
ζυγώθρισον (Ar., Nu. 745) « pèse, examine » Belon 18 sch. ; autre interprétation de Poll. 10,26. Ζυγέω « former une ligne de soldats », etc. (PIb., Asci.). Le nom du joug ζυγόν est un vieux terme technique i-e, hitt. iugan, skr. yugd- n. (même accent qu'en grec), lat. ugum, got. juk, etc. IV) 11 existe un nom racine -QuË attesté seulement en composition ; &-CuË « non uni par le joug * (Archil.), d'où
— 399 — «non marié » (E.), ὁμο- « qui fait couple » (tardif) avec des dérivés, -ἔω, etc., et surtout σύζυξ «époux, épouse » (E.), ct. Chantraine, À. É, Gr. 59-60, 231 sq. 11 existe des f£ormes thématiques en -oç des dérivés en -éw, -lx avec des
ζέω
Zeuss.
Autre
forme
du
premier
membre
dans
Ζηνό-
δοτος, etc. L'onomastique fournit beaucoup de composés et des hypocoristiques qui en sont tirés, comme Δίων, etc.
Pour
le
second
terme
de
composés
cf. εὐδία,
ἔνδιος,
sens divers. 11 faut mettre à part περίζυξ (avec un doublet
p.-ê. αὐτόδιον. Adj. dérivé δῖος, ν. s.u.
-ζυγος
Zeus est le vieux dieu i.-e. du ciel, de la lumière, bien connu en skr,, en grec, en italique, également en hittite.
Inser. Del. 1442 B 70) « qui ne fait pas parlie d’un
attelage » en parlant de bœufs (inscr. att.), « dépareillé « en parlant d’objets (Schwyzer 462 B, Tanagra, Inser. Del. 1442 B 70) d’où de « rechange » (X., Cyr. V1 2,32),
S’il ἃ fourni en lat. 16 nom du jour diës, on observe ce sens dans des termes
grecs comme
ἔνδιος, εὐδία,
v. Tréheux, R. Ph. 1958, 84-91, Un nom racine à vocalisme zéro en composition appar-
Et,: Ζεύς répond exactement au skr. dyduh, comme gén. Au(F)éc à divah, etc. Pour lat. Juppiter, Jovis v. Ernout-
tient à un type fort ancien. Le skr. ἃ sa-ydj- «lié d’amitié , et le latin 19 terme juridique de vocabulaire noble coniux sépoux, épouse» qui répond en somme exactement à
Meillet s.u. ; 16 hittite a *siué, Siun(i). La flexion ancienne repose sur un thème
σὐ-ζυξ. V) Le vocalisme zéro figure également dans des noms d’action rares et secondaires Çuyñ, etc, du type φυγή : 16 grec a évité d’utiliser 16 vocaligme “o, attendu ici, dans
168 radicaux en *eu. Le simple Cuyñ « paire » est très tardif {rve s. ap.). Avec préverbes on a ἀνα- (PIb., LXX), ἀπο4 divorce + (pap. Iv® 8. aprês), παρα- « service de transport »
(pap.) ; enfin, à Érythrées dès le ve s. av. ὑποζυγή « réduetion en esclavage » (Schwyzer
Le
grec
a
conservé
bien
701
C 7).
les
mois
de
famille
cette
archaïque et l'a même développée. Le verbe est ζευγνύόω ou ζεύω ; ζευγάρι se substitue à ζεῦγος avec des nombreux dérivés, ζεῦλα à ζεύγλη ; ζυγός m. «joug, fléau, chaîne de montagne» avec ζύγι epoidse, ζυγιάζω + peser » ; οἵ, encore ζυγώνω +approcher», ζύγωμα « traverser », ζυγοῦμαι
« s'aligner ., ζυγός
«pairs,
etc.
Et.: Voir à la fln de I, I1, 111, IV,
Ζεύς : béot., lac., etc., Δεύς (ct. Lejeune, Phonélique 96 sq.), voc. Ζεῦ, acc. Δία (depuis Hom.), gên. Διός de AcFé6s (Céphaliénie), dat. Act de Δι έ (argien, Schwyzer 80), ArFet en chypriote dans les anthrop. AcFel-präog, AuFetθεμις,
et
remplacé
Diwe.
L'accusatif
Δία devait être Ζῆν
attesté chez
en
mycénien
ancien
Hom.
qu'a
en fin
de vers lorsque ie vers suivant commence par une voyelle ;
d’où
la flexion
: acc. Ζῆνα
poètes),
(Hom.,
gén. Ζηνός
(ibid.), Zivt (ibid.). Sur ce thème a êété créé un nom. Ziv (Æsch., Suppl. 162, lyr.) et un certain nombre de
formes en œ long : nom. Zäv (Ar, Ois. 570, Pythag.), gén. Ζᾶνός à Chios (Schwyzer 696, iv* s. av.), dat. Zävl (Sehwyzer 30) ; 16 nom. Ζᾶς (Pherec. Syr. 1,2) pourrait être
nom
sg.
Ζεύς
*dyë(u)m,
et
anciennement
à
*dy-ëu-,
l'accusatif,
Ζῆν
au
de
qui se retrouve dans lat. diem, skr. véd. dgäm,
alternant avec ‘diw- de ArF6ç, etc. Sur le plan de l'étymologie i.-e. il faut donc poser un thème I *dei-w- qui a fourni 16 nom du «dieu », lat. diuos, skr. devd-, et avec
16 vocalisme zéro radical, 16 gén. grec Δι()ός, skr. divah, d’autre part un thème II : °*dy-eu, *dy-ëu- avec l’allongement
des monosyllabes
correspondantes.
Ceite
de Ζεύς,
analyse
Ζῆν
et des formes skr.
permet
de
retrouver
la
vacine *dei- «briller » de skr. di-de-ti, grec δέατο (v. ce mot). Voir
d’autres
détails chez
Frisk,
avec la bibliographie,
à laquelle Îl faut ajouter Benveniste,
Lépupos
:
m.
d'ouest
«vent
Origines 59-60,166.
ou
du
nord-ouest »,
souvent personnifié chez Hom., qui est dit souffler de Thrace (Il 9,5) et généralement considéré comme violent (Il, 23,200, etc.), attesté chez Hom., Arist., etc. Au même
sens ζεφυρίη (Od 7,119). En composition ’Em-Lepüprot Aoxpol « Locriens de l'ouest » (Hdt., etc.) et ἐπι-ζέφυρος « qui se trouve à l’ouest » (Euph.). En outre φιλοζέφυρος (AP). Quelques dérivés : ζεφύριος « du vent d'ouest, occidental « (Hom.,
Arist.) sert d'épithète
à des caps,
à Chypre
f. -nts f. -ἴτις
p. ex. (Str.); ζεφυρικός (Arist., Thphr.), -ἤιος, (Nonn.), ζεφυρίτης nom du mois de mars (Lyd.),
(Orph.) aussi épithète d'Aphrodite chez Call. comme déesse
d'un cap Zéphyrion en Égypte, v. Pfeiffer ad Fr. 110,67. Le inot se trouve dans l'onomastique. Déjà Zepu,ro en
mycénien,
et
Bechtel,
H.
Personnennamen
504
cite
Ζέφυρος et Ζεφυρίδης. Εἰ. : Certainement en rapport avec ζόφος, voir ce mot. L’élément -u- peut
faire penser qu'il a existé
un
neutre
& ingénieusement
Ἐζέφος. Voir maintenant Risch, Mus. Helv. 25, 1968, 4 sq.
supposé que les formes en Œ venaient du sanctuaire de Zeus à Olympie où n devenait phonétiquement &: un nom, pl. ζᾶνες pour désigner des statues de Zeus est attesté à Olympie (Pausanias V, 21,2). Voir en dernier lieu M. Leumann, Hom. Wèrler 288 sqq. Autres formes encore
Léw : î. ζέσω, aor. ζέ(σ)σαι, les passifs ἐζέσθην, ἔζεσμαι sont tardifs, de même que 16 présent ζέννυμι (sur ζέσαι d'après σδέσαι à côté de oBévvôu:), au futur passif le
un compromis
chez
4,17). En
entre Ζάν et Ζεύς.
Schwyzer, composition
Gr. Gr. 1,576. on
trouve
On
Noter
l'ace.
des formes
Δᾶν
casuelles,
(Théoc.
mycénien 8 le participe zesomeno, cf. Chadwick-Baumbach 199. Sens : « bouillir, chauffer », aussi au figuré « bouillon-
p. ex.
ner » dit de la mer, des passions, etc., presque toujours intransitif (Hom., ion.-att.), Nombreuses formes à pré-
gén. dans Διόσ-κουροι, (mais le gén. Atec- supposé à Priène et Thasos est très douteux) nom de Castor et Pollux, d’où Διοσκο(ύ)ρειον, -prov sanctuaire des Dioscures, Διοσκούperx «fête des Dioscures », Διοσ-κουριασταί + adorateurs des Dioscures» (pap.), Διοσκουριάς f, nom de vilie, adj. διόσδοτος ; dat. dans Δίφιλος, chypr. AuFer-, etc., voir aussi sous διιπετῆς. Mais 19 plus souvent Sto-, Cf. Διόγνητος, Διογένης, εἰ l’adj. διογενήῆς (Hom., poèles) «rejeton de
verbes : &væ- (Hp., S.), ἀπο- (Hp.), ἐκ- (Æsch., Hdt,, etc.), ἐπι- (ion.-att.), ὑπερ- (Ar., Arist., etc.); ces formes à préverbes sont volontiers employées au flguré. Nems d'action : ζέσις « fait de bouillir, bouillonnement #
(PI., etc.) et avec préverbes
: dva-, ἐκ-, ὑπερ-. Comme
dérivés en -ua, on a des formes tardives
: ζέμα
(LXX),
ἀπο- « décoction » (médec,), et ἀπόζεσμα (Pap. Holm.), ἐπι- « bouillon » (Symm.); ἔκζεμα et -ζεσμα « éruption
Léo
—
400 —
chaud » (Nic.,
Le grec moderne 8 encore ζῆλος, ζηλοτυπῶ, etc. Et.: On pense au radical de δίζημαι, ζητέω εἐ p.-8. ζημία. Voir Pokorny 501.
médecins, etc.) avec ἀ- (Hp.), ἐκ- « bouilli » (Diph,, Siphn.), ὕπερ- (Arist.), Dérivé ζεστότης f. «chaleur » (Paus.).
ζημία : f, dor. Çäulä t. « dommage, perte, amende »,
cutanée, eczéma » (médecins). En outre ἀναζεσμός « irritation » (médecins).
L'adjectif
verbal
L’existence
est assurée
est
de formes
ζεστός
«bouilli,
à vocalisme
par 16 mycénien
o est attendue.
arepazoo
(PY
Un 267,
Elle
parfois
etc.)
En composition, notamment ἀζήμιος (ion.-att.), ἐπιζήμιος
« châtiment v en
ion.-att,
etc.).
«nuisible,
probabilité à la glose-Gén * τὸ ἐπάνω τοῦ μέλιτος (Hsch.),
X.). Verbe dénominatit
cf, Eust, 906,52, où il s'agit de la peau du lait.
amende, punir» (ion.-att.) également avec préverbe, p. ex. ἐπι- «infliger une amende » (X.), d'où 168 substantifs
dérivé
à une
(Épich.,
« bouilleur d’'huile» (pour les parfums), cf. ChadwickBaumbach, ἰ. 6. Ce composé en -ζοος donne un peu de
Adj.
exposé
général
amende » (ion.-att,).
ζημιώδης
«nuisible, : ζημιόω
dommageable » (PIi.,
« nuire à, frapper d'une
Les verbes de ce genre se renouvelient. En grec moderne 4 bouillir» se dit βράζω ; ζέσις s'emploie encore surtout
ζημίωμα
au flguré et ζεστός signifile «chaud», Çeoth «chaleur » avec ζεσταίνω, etc. Et.: Le thème ζεσ- de Ἐζέσ-ω (ct. surtout ζεστός, etc.)
Eust. 1833), ζημιωτυκός (Vett. Val. 67,19). Et.:
«ferveur, En
zèle»
a,
(LXX,
composition
d’où
«ambition»
et
finalement
etc.).
ζηλό-τυπος
sfrappé
par
l'envie,
envieux s, AVeC -τυπέω, -τυπία (attique). Second terme de composé dans un bon nombre d’exemples, notamment &- « qui ne doit pas être envié » (Sem., Æsch., etc.), ἐπι-
« enviable » (/Æsch., etc.), δύσ- « qui éprouve une mauvaise envie» (Od. 7,307), ἑτερό«partiale (Hés.), xaxé4 affecté » (Longin., etc.), πολύ- « très admiré » ou
« plein
d'émulation » (B., S.), dans l'onomastique Πολύζᾶλος, ete. Dérivés' : ζηλήμων « envieux » (Od, 5,118, Call., Opp.), d’après les adjectifs en -ἦμων, avec 19 dérivé ζηλημοσύνη (Q.8.), ζηλαῖος (AP). Substantits ζηλοσύνη = ζῆλος (H. Ap. 100, hapax), ζήλη «rivales (X. Eph. 2,112). Verbes dénominatifs : 1) ζηλόω «envier, être pris d’émulation, admirer », avec un complément de personne ou de chose, rarement pris en mauvaise part (Hés., Tr. 23, fon.-att., etc.). Adj. verbal ζηλωτός cenviable » (ion.att., elc.), avec πολυζήλωτος « très enviable, admiré », etc. Nom n’est
d'agent ζηλωτῆς «admirateur, zélateur », etc., qui pas pris en mauvaise part (ion.-att, etc.), avec
ζηλωτυκός «pris d'émulation» (Arist, etc.). Noms d'action : ζήλωσις « émulation, désir d’imiter » (Th. 1,132 et rares ex. tardifs), « jalousie » (LXX)}, ζήλωμα «rivalité, émulation, objet Æschin., etc.);
2) ζἄλέω
«avoir
d'émulation,
du
zèle pour»
bonheur»
(E.,
(SIG 734,7,
A P,
Delphes
187 8, AV.);
8) ζηλεύω = ζηλόω (Démoer. avec ζηλευτῆς (Eust.). À la différence de φθόνος, ment pris en bonne part.
55,
variante,
Simp.),
etc., ces mots sont générale-
Ζῆλος est emprunté dans 16 latin tardit zélus.
et
tardif),
dégât », le verbe
On 8 tenté de faire entrer le mot dans
; (PL, etc.),
sixième
de
Jettre de l’alphabet grec :
emprunt au sémitique, cf. hébr. zajit, aram. zëtä (Lewy, Fremdwërter 169 54.; Schwyzer, Gr. Gr. 1,140 avec la n, 4).
: dor. ζᾶλος m. (neutre aussi en grec tardif dans
1388
Inconnue.
ξῆτα
le celtique a des formations nominales, v. Pokorny 506.
ÆRhét.
hellén.
la série de ζῆ-λος, δίζημαι, etc. (9). Autre hypothèse Kuiper, Οσἱ, 21, 1933, 281 sqq.
redoublement gésati (de “ya-is-). Des formes verbales se trouvent également en tokharien, tokh. À ysäs de yäs;
Arist,
grec
Le grec moderne a ζημία « dommage, ζημιώνω, etc.
v.h.a. jesan «fermenter, bouillonner ». Le skr. possède aussi un présent en “yelyo yds-ya-ti et un présent à
quelques ex.) « envie » (Hés., Tr. 195, Lys. 2,48 où 16 mot est associé à φθόνος), mais 16 sens est en réalité plus général « émulation, rivalité » (ion.-att.), voir une définition chez
(X.,
ζημίωσις «fait d’infliger un châtiments (Arist.). En outre ζημιωτής M. « celui qui châtie » (Sch. Æsch., Pr. 77,
repose sur "μ68- et répond exactement à skr. yasati (mot de grammairiens) «bouillonner, bouillirs, en germ.,
ζἣλος
« châtiment », etc.
@
{nréo
: pr. (JI. 14,258, ion.-att., etc.) avec en att. f.
ζητήσομαι, aor. inf. ζητῆσαι et ζητηθῆναι, part. ἐζήτηκα (Din.) ; forme athém. part. f. ζάτεισα (Théoc. 1,85), verbe dénominatif,
οὐ.
Æt.
Sens
: « chercher,
rechercher,
une enquête, s’efforcer à », etc. Souvent
faire
avec préverbes
:
ἀνα-, èx- (tardif), ἐπι-, ou-, Doublets rares : ζητεύω (Hés.,
Tr. 400, H. Hom.) et ζἄτεύω (Alcm.). Dérivés : ζήτησις « recherche, enquête », également au sens
philosophique
ou
juridique,
et avec
les préverbes
:
ἀνα-, èx-, ἐπι-, συ- ; d'où ζητήσιμος « qui doit être cherché » (X.); ζήτημα «objet d'une recherche, d'une enquête » souvent
au
sens
philosophique,
« problème» ; aussi
avec
tm- ; diminutif ζητημάτιον (Arr., Lib.) ; en outre ζητηματικός (tardif), Nom d'agent ζητητῆς « enquêteur » (PL,), au pl. nom
en
outre
êx-
d’une commission judiciaire à Athènes ;
(LXX),
ἐπι-
(LXX),
συ-
(NT)});
d'où
ζητητικός « qui aime la recherche, la discussion », des philosophes sceptiques (attique, etc.); également
nom avec
ἐπι-, cu- (tardif}. Grec moderne : ζητῶ « chercher», ζήτηση « recherche, demande», ζήτημα «question, problème»; en outre ζητιάνος « mendiant », ζητιανεύω « mendier », etc. Et.: Dénominatif comme αἰτέω, δατέομαι, issu d’un adjectif en -τός : cet adjectif est attesté en arcadian ζᾶτός
(1G V 2,4,22), cf. δί-ζη-μαι, accessoirement ζημία, ζῆλος. Voir aussi ζητρός, ete. ζητρός, nom
du
ζήτωρ, etc. : ζητρόν * τὸν δημόκοινον (Hsch.), bourreau,
d'où
le
ἀδποτηίπαι
ζατρεύω
*
ἐν
μυλῶνι βασανίζω (EM 408,12), avec ζητρεῖον * τὸ τῶν δούλων κολαστήριον (Hsch., Phot., Eup., Ar, en outre Hdn. 1,372,7, 515,24 avec l’accentuation ζήτρειον). Nom d’agent en -τὼρ dans la glose ζητόρων * ζητούντων, γράφουσι δὲ ἔνιοι ζητητόρων (Hsch., Phot.). Reste la glose remarquable Ζητήρ (pour Zärhp ?) " Ζεὺς ἐν Κύπρῳ
— 401—
Lopés
(Hsch.) : elle désigne Zeus comme ayant pour fonction de châtier, d'exercer la justice, cf. Fraonkel, Nom. ag.
mais
1,144-145.
1947,
138-140
ζύμη
est
ces
Toutes
Et.:
formes
comme
bien
s'expliquent
des
noms d’agent issus de Çä-, ζη-, ct. δίζημαι, et Carég sous ζητέω. Sur 16 suffixe rare -τρός (de ἰατρός et δαιτρός Van
p. ex.), v. N. notamment 34.
Brock,
« gingembre *. Et.: Du pâli siñgivera-, skr. srhgavera- n.; vient du tamoul, c£. R. L. Turner, Compar. Diction. of the Indoaryan Lang., n° 12588.
: 6 τῶν μελισσῶν ἦχος, À τῶν ὁμοίων (Hsch.) ;
ζίγγος
en outre le dénominatif ζιγγόω « boîre » (Nicostr. Com. 38), donné comme cilicien (?), ce qui ne veut pas dire un mot indigène.
Et.: Les deux mots reposent sur une même onomatopée.
: T. «espèce
-ίδος
ζιγνίς,
de lézard»
604 b, les mss donnent des variantes).
(Arist., H.A,
Pas d’étymologie.
: n. «ivraie, ivrale enivrante » qui ressemble
ζιζάνιον
au blé (Év. Mait.
13,25, Gp., EM) = alpa.
Et.: Le mot a pénétré en grec par l'entremise des Juifs
et des Chrétiens. Probablement en dernière analyse du sumérien zizân « blé ». Voir aussi Strômberg, Wortsiudien 43.
ζίζυφον Mot
ἵζόφος
Édit. Diocl., Gp.).
: n.'sjujubier » (Colum.;
d’emprunt
: m.
obscur ; voir
Sommer,
« ténèbres », notamment
Lautstudien
154,
celles des enfers,
«obscurité, région obscure » c’est-à-dire l'ouest poètes, grec hellén. et tardif). En composition
(Hom., p. ex.
second
terme
ζοφο-ειδῆς «obscur+ (Hp.) μελανό-ζοφος (Simon.). Dérivés
ζοφερός
οἱ
«sombre,
comme obscurs
(Hés.,
Hp.,
Arist, etc.), ζοφώδης (Hp., Arist., etc.), ζοφόεις (Nic.), ζόφιος (AP), ζόφεος (var. Nic, Al. 501). Verbe dénominatif ζοφόομαι, -όω «devenir sombre, rendre sombre » (AP, Hld.) avec ζόφωσις (tardif). Et.: Évidemment apparenté à ζέφυρος, le vent d’ouest. Rapport possible avec δνόφος, des termes exprimant une notion
comme
« ténèbres » pouvant
présenter
des
formes
variées, v. δνόφος.
à
: voir ζεύγνυμι.
ἴδθος
: dens les pap. généralement ζῦτος, m. (excepneutre)
« bière », surtout
1939,
frappante
Peruzzi,
Toutefois
et du
E.
la
pourrait grec
Nencioni,
δὲ.
Ft.
Hurmnanilas
1,
ressemblance
inciter
avec
à expliquer
(Schrader-Nehring,
le
Realleæ.
1,143).
: f. «levaia » (Arist., LXX),
originellement
dit de la bière égyptienne (Thphr., Str, D.S., pap., etc.) : 18 bière étant une boisson nationale chez les Égyptiens ; mais Hérodote (2,77) a tort d’affirmer qu’ils ne connaissaient pas le vin (cf. Epmgç et O. Masson, R. Ph. 1962,
50). Figure comme premier terme de composé dans ζυτοποιός, -πώλης « marchand de bière », etc. (pap.). ζυτᾶς (Hach.), πόσις ζύθιον * ἀλφίτου Dérivés «brasseur s, ζυτηρά «impôt δ la bières, ζυτοκόν id.
(pap.). ΕἸ. : On pense tout naturellement à un emprunt égyptien,
«levure de bière »
(pap.), au figuré exprime la corruption (Év. Mat. 16,6, ete.).
En composition (pap.)
ζυμ-ουργός
et surtout
ἄ-ζυμος
Dérivés : ζυμίτης X., LXX,
«celui «sans
Hp., LXX, NT, etc.).
4
fait du levain »
levain,
non
levé » (PL,
(ἄρτος) « pain levé » (Crat. 99, Hp.,
etc.), entre dans la série des noms
de pains en
-ἴτης ; ζυμώδης « qui ressemble à du levain » (Arist.). Verbes dénominatifs : 1) ζυμόομαι « fermenter », ete., ζυμόω «faire fermenter » (Hp., LXX, Plu., etc.), d'où ζύμωσις
«fermentation » (PL,
«masse
qui
fermente»
«fermenté » (LXX,
(Ρ].,
Ti.
66
Ti.
74
etc.), ζυμωτικός
b, etc.),
ζύμωμα
Nic.),
ζυμωτός
b,
« qui fait fermenter »
(Dioel.); 2) ζυμίζω « ressembler à du levain » (Dsc.). Et.: Züumn serait un dérivé de nom, comme ἅλμη de ἄλς el on 19 tire, en posant *yüäs-mä, du nom-racine, skr. yäd-, lat, iäs n. qui signifle «soupe, bouillon » et comporte
donc mais
un sens assez différent. Autres formes apparentées, signiflant toujours «soupe», citées chez Frisk, ‘
Lwéypia, ζωγρέω, etc. : ζωάγρια n. pl. « rançon » pour sauver la vie d'un prisonnier (Hom., Call., grec tardif) employé parfois dans des inscriptions pour les offrandes à Esculape demandant le salut d'un malade; adj. dérivé ζωάγριος (Babr.). Issu de ζωὸν ἀγρεῖν avec le suffixe -Lo(autres exemples de ce genre sous &yp«). Par analogie, l'hapax μοιχ-άγρια «rançon de l'adultère » pris en flagrant
délit (Od.
B,332
épisode
d’Héphaistos
et
Arès). ΄ Verbe correspondant ζωγρέω « prendre vivans, faire grâce de
la
vic»
presque
: dans
l’Il.
seulement
à
l'impératif
uniquement
thème
de
(impf.
présent
ζώγρει
et
5,698
au sens de « ranimer ») ; le verbe est usuel en grec, d'Hat.
à Plb,
avec les aor. ἐζώγρησα,
ἐζωγρήθην.
De
Loypée
sont dérivés : 1) ζωγρία f. « fait de prendre vivant, de faire
prisonnier » (Hdt., Plb., Str, ete.) avec ζωγρίᾶς m. « celui qui est pris vivant » (Ctes., LXX) ; 2) ζωγρεῖον « cage, vivier » pour des poissons (Aq., Str., Piu., etc.). Voir
(IG
XI1
5,
Quad.
Janni,
aussi
Voir
: «plus
ζωκρότερος et
connu ; cf.
21, n. 2;
(vague).
l’intérieur
ζάγρη.
Luyôv
tionnellement
mot
16,
modèle
9-40,
médical
f. (Édit. Diocl.},
Gal.), -ἰς m,,
à aucun
Class.
ζύμη
: n. (Dsc.,
ζιγγίβερι
Vocabulaire
Fil.
il n’y
1017,
pur,
Naxos).
plus
Urbinati,
1967,
3, 20.
forts,
valant
ζῶρος
Peut-être
déformation
sous
(Asios,
Ar.,
l'influence de &xpog ?
Lwpôs
:
m.
abouillon,
soupe,
sauces
Arist., etc.), se dit du brouet spartiate ; en composition εὔζωμον n. désigne principalement la roquette eruca safiva (Thphr., pap.), proprement « qui fait de la bonne soupe +, cf. Strômberg, Pflanzennamen 107, Figure comme premier
terme dans ζωμήρυσις « louche » (com.), ζωμο-ποιός, enfin ζωμοτάριχος sobriquet comique. Dérivés : ζωμίον (pap.), ζωμ-ίδιον (Ar.), ζωμ-άριον (πιόά66.), tous diminutifs; en outre, ζωμίλη * ἄνηθον (Hsch., Phot.) « fenouil ».
ζωμός
-—
402—
Verbe dénominatif Couebe «faire bouillir dans la soupe » (Ar.) au
@
passif
(Hp.,
Dsc.)
avec
ζωμευτός
(Orib.);
avec
d'eau, mais avec peu d'eau ; d'où 165 discussions des Anctens
qui se demandent si le mot signifle « pur » ou « mélangé »,
pl n. ζωμεύματα « bouillons » (Ar., Cav. 279 hapax qui fait
ef. Thphr,
calembour).
propos
Et.: On est tenté de rapprocher ζύμη mais on ne pout pas poser d'alternance vocalique satisfaisante.
s'applique à un mélange fort ; parfois employé par extension.
ἴώννυμι : précents -μι et -μαι (Hom., ion.-att, ete.), -ûœ (Hp., etc.), aor. int. ζῶσαι, -σασθαι (Hom., ion.-att., etc.), pt. -ἐζωμαι (IG II* 1491, Th. 1,6) et ἔζωσμαι (Hp.) aor. pinf. ζωσθῆναι, pî. actif tardit ἔζωκα (Paus., D.H.) «ceindre,
86
attique,
ceindre»,
même
etc.,
avec
le
verbe
préverbe.
est
assez
Principaux
rare
en
Dérivés nominaux : l’adj. verbal ζωστός est tardivement Noms
on
d'action
à ζῶμα
préverbes
: ζῶσις
: &- (Hés., Pl.), εὕ- (Hp.).
et ses composés sont tardifs mais
«ceinture,
caleçon » (Hom.)
et des formes
à
: Sia- « ceinture, séparation, diaphragme », etc.,
περι-, αυ- (Æsch., Suppl. 462), ὑπό- + ceinture, séparation » graphie ζῶσμα parfois en grec hellénistique; dérivés περιζωμάτιον dimin., et περιζωματίας m. « qui a la forme d'une ceinture, zona » (Orib.); ζωγὺς À ζωτύς * θώραξ {Hsch.). Avec le suffixe de noms d'agent qui se trouve pour des inatruments : ζωστήρ dit notamment dans l’7L d’un ceinturon de cuir recouvert de métal qui recouvre 1e bas-ventre, voir Trümpy, Kriegerische Fachausdrücke 89 ;
employé aussi métaphoriquement,
nom
d’une algue, nom
d’une-montagne sur la côte occidentale de l'Attique, d'où
Ζωατήριος,
-ἰὰ
Wilamowitz,
de
noms
épithétes
Glaube
der
d'instruments
d’Apollon Hellenen
pi.
n.
et
d'Athèna,
2,104.
ζῶστρα
Avec
d’Emp.
Ath.
423
35,15
f, Plu.,
où
Quaesi.
le mot,
Conv,
opposé
à
677
à à
ἄχρητος,
chez les médecins pour du lait, etc. Composés : εὔζωρος
«tout à fait pur » (ion.-att.), ζωρο-πότης pur » (tardif).
« buveur de vin
Æt.: Ignorée. Le rapprochement (Soimsen, ZF 14, 1903, 436) avec v. sl. jarù «duv, âpre», etc., est indémontrable et ceux que l'on fait avec ζέω ou ζῴώω sont encore plus en l'air. Voir aussi ἐπι-ζαρέω ?
préverbes
utilisés : ἀνα-, ἀπο-, ἐπὶ-, κατα-, et surtout δια-, περι-, συ-, ὑπο-. attesté; mais en composition
chez
ct.
le euffixe
«ceinture » (Od.
6,38); au féminin composés hellén. δια-ζώστρδ « ceinture », περι- « tablier, ruban ». Le substantif de beaucoup le plus usuel est ζώνη, dit principalement de ἰὰ ceinture portée par une femme (Hom., ion.-att, ete.); la ceinture, partie du corps (II. 2,479, 11,234), également au figuré « tour, zone », ete. ;
en cormposition notamment dans βαθύ-ζωνος, eb-, καλλί-, etc. Diminutifs : ζώνιον (Ar, Arist.), ζωνάριον (tardif), En outre ζωνιαῖος «de la dimension d'une ceinture (Ath., Hech.), ζωνῖτις P. sorte de calamine marquée
ζωρυαί : n. pl. (IG IV 823,46 Trézène) — διωρυγαί, ei. ζῶρυξ (pap.) = διῶρυξ. Voir v. Blumenthal, GL 18,
1930, 154, n. 2.
ζώω, ζῶ, etc. : Le verbe « vivre » présente chez Hom. un thème ζώω, ζώεις non contracté ; pas d'autre thème hom. que celui de présent (mais βιώναι à l'aor., voir s.u. βίος). ὧθ verbe subsiste-en poésie et chez Hdt. avec un aor. rare ἔζωσα, pf. ἐζωκότα (Cyzique). L'attique emploie un thème en & contracté : L&, ζῇς, eto., impt. ἔζων (la forme ἔζην est mal attestée), ἔζης, ete., inf. ζῆν, futur βιώσομαι, mals aussi ζήσω (Ar., PL, etc.), aoriste t6lov, parfois ἔζησα hors de l’attique (Hp., ‘AP, etc.), pf. βεδίωκα, aussi ἔζηκα (Arist.}. ZAv se dit d'animaux, d’hommes el aussi 46 plantes, s'applique également à la manière de vivre ct peut s’employer au figuré, Parfois avec préverbes : ἀνα- « revivre » (tardif), δια-- « passer sa vie » (ion.-att.), ème- « survivre » (Hdt,, Pi.). 1) Le nom de la « vie » 8 le vocalisme 6: ζωή avec le doublet ion. ζόη (Hat, Hérod., etc.), dor. ζῴα et ζόα, mais dans un poème éol. de Théoer. 29,4, Çot& « proprièté d’être
vivant,
vie » par
opposition
à
« mort » (Od.,
ion.-
att, etc.) ; 16 mot se distingue de Bloc qui désigne souvent la durée de la vie, la manière de vivre (v. ce mot),
noter
ΡΙ., Epin. 982 à μακραίωνα Blov.... ζωῆς, mais Timée 44 c χωλὴν τοῦ βίου διαπορευθεὶς ζωήν. Dans 16 vocabulaire chrétien
c’est
ζωή
qui
s'emploie
pour
dire
sla
vie
éternelle » ;
2) ζωός «vivant» (Hom., ion.-att, etc.), avecies doublets
de bandes (Diosc.). Avec préverbes : περιζώνιον et -ἴδιον,
rares ζώς (1|. 6,887, 16,445, Hdt. 1,194) et ζοός (Archil.,
poignard
Épich.). Verbe dénominatif rare ζωόω +rendre vivant » (Hp., etc.) et ἀναζωόω, «rappeler à ia vie» (hellén. et tardif) avec ἀναζώωσις ; 3) ζώιον (Sem.) et ζῷον (ion.-att., etc.) +animai »
qui est porté
à la ceinture
(hellén.).
Ζώνη (avec quelques dérivés) est resté usuel en grec. Et.: Groupe issu de “yds- ; ζωστός à un correspondant dans av. ydsta-, lit. jûostas. Mais les formes verbales ne 80 correspondent pas d'une langue à l'autre. Le présent ζώννυμι, qui äpparlient d’ailleurs à un type grec productif, est entièrement isolé. On a cru voir un reste de prés.
par opposition à ce qui n'est pas animé ; dit des plantes,
athém.
peinture », etc., mais 11 ne s’agit pas nécessairement
dans
la glose d'Hsch.
serait, theesalienne (Schwyzer,
ζούσθω * ζωννύσθω
qui
Gr. Gr. 1,680) : on évoque-
rait lit. 3e sg. jüosti. Les formes nominales permettent des rapprochements plus précis : à ζῶμα (thème en *-mg) répond lit. juosmué (thème en *-môn) «ceinture » et à ζώνη dans une certaine mesure v. sl. po-jasni (suffixe -ni-) et
mais aussi de l’homme
(Hdt., ion.-att,
etc.) avec comme
emploi particulier « image » (de la vie ?), « représentation, d'un
animal, cf. plus loin ζωγράφος, etc. (ion.-att.) ; dérivés : d’où «signe du zodiaque » «(petite) image», ζῴδιον (Hdt.,
Arist,
tardif,
ct.
«petit
hellén.,
Scherer,
animal»
ou
etc.)
avec
Gestirnnamen « petite
ζῳδιακός
43
(hellén.
sqq.),
image » (Arist.,
et
ζῳδάριον
Délos,
etc.),
plus exactement skr. rdsnd- sceinture » si c’est une réfection
ζῳάριον « petit animal » (Sch. A.R., pap.), ζῳύφιον (Ath.,
de
Hsch.).
*ydsnä-
ἵωρός ion.-ati,
d'après ragand- « courroie ». Cf.
Pokorny
513.
: « pur, fort » à propos de vin coupé (If. 9,203, etc.),
se
dit
proprement
de
vin
coupé
d’eau,
Adjectitfs dérivés
: ζῳώδης
« qui ressemble à un
animal » (Démocr., etc.), ζῳικός « propre aux animaux » (Arist.), ζῴειος «animals opposé à ἀνθρώπειος (tardif), ζῳωτός « orné de figures » (Délos, hellén., etc.), Nom de
qualité
ζῳότης
(tardif).
bêtes » (Plb. 6,5,9) ; 4) ζωτικός
«apte
à
Adverbe maintenir
ζῳηδόν ia
vie,
la vie » (PI., etc.) illustre 16 déveioppement suffixe
«comme qui
—
403 —
ζώω
des
O. Le
Masson, Beitr. Namenforschung 8, 1957, 161 sqq. mycénien a probablement les anthroponymes Zowo
concerne
autonome
du
-τικος ;
5) ζώσιμος «apte à vivre, survivre » (tardif) est créé sur 16 modèle de βιώσιμος. Un thème Çw-, ζωο- ou ζῳ-, ζῳο- flgure comme premier terme dans d'assez nombreux composés. La présence ou l'absence de l'iota souscrit est souvent mal assurée dans nos documents, or ce détail est en principe important.
Sans iota, nous avons des composés de ζωός, ζώς, éventuellement
ζῴώω,
exprimant
l'idée
de
vie;
11 y à
aussi
des
composés de ζῷον « animal s, ou avec un sens encore plus particulier « image ». L'importance de ζῷον el certains de ses développements particuliers constituent un trait marquant pour cette famille de mots. Composés avec ζωο-
et Zowijo:
Chadwick-Baumbach,
200 ; O. Masson,
Studi
Micenei , 1967, 32-33. Autres composés avec ζωο- : ζωο-γενής (PI.), -γόνος, -γονέω, -ποιός, etc., -τόκος, etc. Avec ζω- : ζώ-πυρον «charbon
ardent » (PI.,
etc.)
avec
-πυρέω,
etc.,
et
des
anthroponymes, Ζώπυρος, etc.; ζώφυτος «fertilisant à (Æsch.), ete. Pour ζωθάλμιος ν. sous θάλλω. Noter le terme tardif et bizarre ζωθήκη (Plin., Ep. 2,17,21) « petite pièce où l'on se tient le jour ». Il
existe
un
groupe
important
constitué
autour
de
ζωγράφος +peintres (Hdt., ion.-att.), avec -γραφέω, -Yypagetov, etc. La graphie sans iota est considérée comme la mieux attestée, ce qui surprend. C'est
nettement
ζῷον
qui
sert de premier
terme
dans
ζῳο-τρόφος, -τροφέω, etc., ζῳο-φάγος, -φαγέω, etc.
et ζω- : un premier terme Zwo- parfois contracté en Zojoue un grand rôle dans l’onomastique, cf. p. ex. Bechtel, H. Personennamen 186-187. À Chypre notamment sont
Un seul dérivé est bâti sur la base ζη- de ζῆν : ζῆσις 1. (Dam.), plus ἀνάζησις également tardif.
attestés des anthroponymes du type Zw F6-Beyuiç (Schwyzer
autres
684,6)
constitués sur différente.
: 108 noms
à digamma
conservé
semblent
prouver
que ζωός repose sur CoF6ç ; sur les faits chypriotes voir
Et.:
Ze-
repose
éléments
sur “g’yô- et ζη- sur *g’yë-: voir les
de la
l'étymologie
même
racine
sous avec
βίος, une
éblov,
syllabation
" ἧ
(Hom.,
«vraiment », etc.
:
poètes,
peu
fréquent
À,
«si»
(chypr.,
dor.), voir sous el.
en prose), généralement combiné avec d'autres particules :
% ἄρα, À γάρ, À που, % τοι, % pév (Hom., Hat.), À μήν en attique
pour
introduire
un
parfois
serment ;
postposé
dans ἐπεὶ %, τί À. La particule depuis Hom. a servi pour interroger,
l'interrogation
étant
originellement
marquée
par le ton ; avec % ῥα, % ἄρα (avec crase ἦρα, en attique ἄρα), % που, À vu, À οὖν, etc., voir Auév et ἠδέ, ἤδη ; ef. Denniston, Greek Particles 279-288. Voir aussi # «ou ».
ἠξαιός
peur;
: «petit,
seulement
lF
dans
avec
: où3* ἠδαιόν « pas 16 moins du monde »
la négation οὐδ᾽
(2,880 et 4 autres ex.) toujours en fin de vers ; en outre,
οὐδ᾽ ἠδαιαί (14,141). Rarement sans négation (Od. 9,462, Opp.).
Et.:
Explication
très probable
: issu de où δὴ βαιόν
par fausse coupe des mots, voir Leumann,
Hom.
Wôèrter 50.
La particule À 8 disparu en grec tardif.
Et.:
Ignorée.
Voir Schwyzer,
Peut Gr.
être identique
à l’interjection
#.
Gr. 2,564 et n. 4.
HEn
: dor. ἤδᾷ, mais la poésie éolienne donne plusieurs
ex. de ἄδα (hyperéolisme ? voir 168 index de Lobel-Page) «jeunesse, vigueur, puberté»; souvent employé en ce sens précis (environ 16 ans), désigne aussi le sexe (de
2 À, « disait-il », voir ἡμί.
l'homme ou de la femme), d'où 16 dérivé ἐφήδαιον « pubis » ; 8 ἤ
: interjection de mécontentement
ou
d'impatience
(Ar, Nuées 105, Gren. 271, E., H.F. 906). Et.: On 8 rapproché le ë- de lat. é-castor, cf. Schwyzer,
Gr. Gr. 2, 564, n. 4.
4 # : «ou bien » (Hom.,
parfois
au
figuré
eardeur,
plaisire,
ete.
(Hom.,
ion.-
att., etc.). À fourni 16 nom d'”’H6n flle de Zeus et d’Héra. Composés en -nÉoç : πρωθ- (Hom.), &v- « qui n’est pas encore
parvenu
à la
puberté »;
avec
préverbes,
surtout
Épnôog « qui est arrivé à j'âge d'homme, éphèbe » (18 ans
ion.-att.) Issu de l'hom. ἧε,
à Athènes), composé possessif (ion.-att, etc.); le mot avèc son sens juridique se trouve au centre de dérivés
ἠέ (sur ἠέ et ÿ chez Hom., voir Meillet, R. Ét. Gr, 31, 1918,
généralement
296-299) ; ἠέ est la forme proclitique de %e, mais les grammairiens anciens ont donné pour l’accentuation des
natifs ἐφηθεύω, -do (d'après ἡδάω). Adverbe dérivé ἡδηδόν «à l’âge d’homme » (Heraclit.,
règles confuses, v. Vendryes, Traité d'accenluation, $ 76 ; la particule sert pour l'interrogation disjonctive ; elle se
Hdt.,
combine avec des enclitiques comme -xep, -τοι, D'autre part, elle s'emploie depuis Homère pour introduire le complément du comparatif, cf. Chantraine, Gr. H. 2,151 sq., et Benveniste, Noms d'agenl 136 sqq. Cotte syntaxe avec # est propre au grec, mais les autres langues i-e. ont des tours comparables avec d'autres syntagmes. La particule reste employée durant toute l'histoire du
grec. Et.: Comme le montrent les formes homériques, cette particule est issue de la particule afirmative %, suivie de l’enclitique disjonctif Fe, cf. lat. -ue.
etc.),
tardifs comme
ct.
Benveniste,
àpnôixég,
R.
Ph.
-εἰος, 168 dénomi-
1955,
9
En
outre
686, cf. ἡἧδοτά «ejeunesse (%)», Schwyzer pamphyl. Fraenkel, ÆZ 43, 1910, 207 sqq. Verbes dénominatifs : 1) ἡδάω, chez Hom. aussi ἡδώω, allongement
métrique
et
distension,
ct.
Chantraine,
Gr,
H. 1,76, crétois ἡδίω issu de ἡδέω « atteindre la puberté », (et. Hés., Tr. 132,698) « être en pleine jeunesse, en pleine vigueur » (Homère, ion.-att, etc.), aussi avec préverbes :
dv-, èv-, èe-. La plupart des dérivés nominaux sc relient apparemment
à ἡβάω : ἡδητῆς 4 qui est en pleine jeunesse » (H. Hermes 56, poètes), ἠδᾶτᾶς (Locride, ve s. av.), el6äräç (thessal.),
ἀδατὰς (sic Call., Lav. Pall, 109); d'où ἠδητικός (X.) ;
— la poésie hellén. emploie également #6hrwp et ἡδητήρ, avec ἀν-ηδητήριος « rajeunissant » (E., Andr. 552). C'est formellement de -τήρ qu'’est issu le suffixe -τήριον indiquant le lieu, dans ἡδητήριον «lieu de réunion des jeunes gens » (Plu., etc.) et déjà Hdt. 2,133 ἐνηδητήριον «lieu de plaisir ». Enfin, #6norç * pubescence » (médecins).
Autres dénominatifs moins usuels : 2) ἡδάσκω « devenir aduite, atteindre à la puberté » (Hp., X., etc.), analogique
de ynpdoxw ; 3) dénominatif comique ἡδυλλιάω, au participe f. ἠθυλλιῶσαι ((ὀρχηστρίδες Ar. Gren. 516, κόραι Pherecr. 108,29) « jeunettes» (chez Αν, à côté de ἄρτι παρατεtipuévo ! } ; pour la forme cf. Μ, Leumann, Gl 32, 1953, 215, avec une hypothèse peu vraisemblable, n. 5 ; en tout cas, dénominatif qui évoque implicitement les diminutifs
en -Ü\Mov. En grec moderne pubis ».
%6n
subsiste
au sens
de « puberté,
Et.: Bien que le baltique soit loin et qu’il n'y ait pas d'autre témoignage dans une langue i.-e., il n'est pas absurde de rapprocher, comme on le fait ordinairement, lit. jegà « force », lette jega, même sens. Aucun rapport
avec éépég.
ἡγέομαι
405 —
et en Macédoine, dont nous ne savons si l'a est long ou bref (cf. ἄγω ?), aspiré ou non, v. Chantraine, BSL 61,
1966, 160-161.
ἡγεμών,
: 3)
d’agent
Noms
l’epsilon)
(noter
-μόνος
« guide » (Od., ion.-att., etc.), « chef » (IL, ion.-att., etc.) ; a servi pour traduire un terme romain comme princeps ; pour la forme, voir Fraenkel, Gl. 32, 1953, 25; avec
préverbe καθηγεμών « guide » (ion.-att.) ; nombreux dérivés de ce mot important, ἡγεμονία (ion.-att.), -voc (Ar.), τικός (ion.-att.), ἡγεμόσυνα pl. n. « sacrifice pour avoir été bien par un dieu » (X., An.
conduits
rares et
4,8,25) ; dérivés
tardifs : ἡγεμονίς f. (Str, etc.), ἡγεμόνη £ épithète d'Artémis (Call.), ἡγεμονεύς tardif, désigne notamment un gouverneur romain. Sur ἡγεμών ont été créés des dénominatifs ; ἡγεμονέω «avoir autorité sur » (PL,
Ti. et Lois) ; le verbe usuel est
ἡγεμονεύω (d'après βασιλεύω, etc., sans l'intermédiaire ion.àä» (Hom., commander «guider, d'Ayepoveüs) att., etc.), avec ἡγεμόνευμα, L'appellatif ἡγέμων a comme doublet un anthroponyme ‘Hyépov. Les autres noms d'agent sont peu importants ; 4) ἡγήτωρ «chef » (Hom.),
ἐγἡτωρ
nom
d'Aphrodite
du
prêtre
épithète
de
Zeus
à Sparte
à Chypre ; 5)
avec
(X.),
l’autre
ἤβολος, voir sous ἀθολέω et ἐπήθολος,
suffixe de nom d’agent, ἡγητήρ « guide » (poètes), également avec les préverbes : &p- (AP), καθ- (Rhodes), xpo-
ἠγάθεος, voir sous ἀγα-.
(poètes), Ôp- (poètes), avec les dérivés f. ἡγήτειρα (poètes), προ- (A.R.), ἡγητηρίᾷ nom d'un gâteau à la fête dos
ἠγανές : καθαρόν, véov (Hsch.). Extrait de διηγανές, ν. BOUS γάνυμαι.
Ayav(e)os mot
du
: νεανίσκος
précédent.
(Hsch.).
Si le lemme
On a rapproché
ce
ainsi corrigé est correct,
on penserait plutôt à un composé de &yæ- et νέος, d'après ἠγάθεος, créé par un poète alexandrin.
Plynteria (Ath. 74 ἀ); 6) fynrhe (Æsch., Suppl. 239) et avec préverbes : elo- « celui qui introduit » (Th.) ; ἐξ«interprète, qui explique » (songes, etc,), titre officiel à Athènes
(ion.-att.) ; Trepe-; προ- (S., otc.) avec des dérivés
(ἐξ-, δι-)΄Ἡἡγητικός (hellén. et tardif). En composition, c'est une forme ἡγέτης, d'ailleurs plus ancienne, qui flgure comme second terme : ἀρχδγέτᾶς « fondateur » (Pi.), λᾶγέτᾶς « chef » (Pi.) ; déjà en mycénien
Ayavov : « poôle à cuire » (Anacr, 436 P). D'où ἠγάνεα * πέμματα τὰ ἀπὸ Tyyévou (Hsch.). Probablement issu par fausse coupe de τήγανον (compris comme une forme avec
rawakeia est probablement 19 chef de l’armée ; le mot qui est usuel en ion.-att. est κυνηγέτης « conducteur de chiens, chasseur » : ce terme est atlesté en mycénien et dans l'Od., il a fourni en attique un dénominatif κυνηγετέω
crase de l'article ?).
et
ἡγέομαι : dor. &y-, t. ἡγήσομαι, aor, ἡγησάμην (Hom., ion.-att., etc.), pf. ἥγημαι (Hdt,, etc.), ἄγ- (Pi.); avec le
concurrence avec des composés en -nyég, de ἄγω, et on les 8 tirés de ἄγω, ct. Ruijgh Études & 97. On a également au second terme de composé un thème
sens passif ἡγήθην (PI., Lois. 770 b, pap.) «marcher devant, aller en tête, guider, être chef de » ; après Hom.
« regarder
comme, avoir l'opinion que, penser que» (souvent au parfait). Formes avec préverbes : notamment de- « guider,
raconter », &t- «raconter, expliquer en détail », elc- «guider, proposer », ἐξ-- «être le chef, guider, expliquer », etc. ; ἐφ-, καθ- «guider, instituer», περι- «conduire autour,
décrire », xpo- «aller en tête», ὑφ- « guider » Nombreux dérivés, aussi bien du verbe simple que des verbes composés. Nams d'action : 1) ἤγησις (LXX), mais, auparavant, avec préverbes : &p- «récit», δι- «récit »,
εἰσ«propositions, «description s, de- « proposition » (LXX, avec préverbes (Æschin., Isoc.), etc.
ἐξ«récit, explication», περιdivection », etc. ; 2) 4ynuæ « direction, Pergame), mais surtout et d’abord ἀφ- «récits (Hdt.), «proposition » ; les dérivés en -uæ pour cette famille
de mots sont moins usuels que ceux en -orç; il y a en outre
des dérivés comme (Arist.). Pour ἄγημα
διηγημάτιον (Str.), διηγηματικός «détachement militaire » à Sparte
des
dérivés.
Ces
composés
se
‘sont
trouvés
en
en s, probablement secondaire, dans περι- ηγῆς « qui forme un cercle » (Emp., Hp., Cait., A.R.).
L'adjectif verbal -nyntog Ὧ9 figure qu'en composition (près de 20 exemples) et toujours avec le sens passif : ἀδιήγητος « indescriptible » (X.), ἀξιαφήγητος « qui mérite d’être raconté » (Hdt., etc.), περιήἤγητος « avec une bordure tout autour» (Antiph., inser. att.), avec ἀπεριήγητος (PL.) ; en outre εὐάγητος, 81 le sens de « mobile » était le bon (Ar, Nuées 278, mais cf. sous αὐγήῆ). Au
premier
composés peuple »
terme
avec &ynoi(poètes),
‘Aynou-, ‘Hynori-.
et
des
composés,
du type de de
nombreux
il
faut
ἁγησίλαος
relever
les
«chel du
anthroponymes
en
Pour les problèmes posés par l'aspirée
initiale, qui n'est pas toujours attestée, v. Chantraine, Études 92, n. 1, avec les articles cités de Schwyzer.
Le grec moderne emploie encore ἡγοῦμαι, ἡγεμών, etc. Noter encore χαθηγητῆς * professeur », ἡγούμενος « higoumène Et.:
(d'un couvent) ». Présent
dérivé
en
-έομαι
à vocalisme
long,
dont
ἡγέομαι
—
on
trouve
cf.
aussi
un
Correspondant
proche
dans
le
lat.
406— Théoc.,
δἄρίδ;
A.R.;
sur le digamma
et l’absence
d'aspiration,
peut correspondre à ἡγέομαι ou à lat. sägié. En irlandais
Chantraine, Gr. H. 1,151 et 184); en attique le mot (toujours avec psilose également) a pris le sens de vinaigre
on 8 avec vocalisme « quêter, chercher»,
{= ὄξος), en liaison avec certains dérivés de #Büç, notamment ἡδύνω, etc. (voir plus loin), ef. Ath. 67 c et
sagäx; Sakija-
got.
germ.
en
attaquer » qui
«chercher,
sokjan
bref et suffixe “ye-/yo- v. irl saigim cf. avec le même vocalisme lat,
il faut p.-6. ajouter hitt. ξαϊκ- ὶ « savoir», avec « présager », etc., voir Benveniste, BSL 33, 1932,
ἠγερέθοντο, -θέσθαι, voir ἀγείρω. : « mener, traîner », οἵ, κακὸς κακὸν ἡγηλάζει
(Od. 17,217), d'autre part avec κακὸν
βίοτον βαρύν (A.R.
Arat.
893,
oracle
chez Zos. 1,57. Voir sur le sens, notamment Ronconi, Sftud. It, Fil. CI. 14, 1987, 184.
chez
Arat.,
Et.: Doublet expressif de ἡγέομαι. Ou bien 11 faut poser
un subst. *hyAAoç, Ἐἡγήλη, mais il n’y en ἃ pas trace. Ou bien, contamination
avec ἐλάω,
-ηλάτης,
etc. ; ou
encore
influence de ἀγέλη ?
ἠδέ : « et», employé soit en corrélation avec juév, soit seul ; également ἦδέ καί, t* 45é (Hom., ép., très rare chez les trag.
dans
les
passages
lyr.
et
anap.).
Voir
Ruijgh,
Élément Achéen 55-57. Εἰ. : De $ « certes », suivi de δέ. ἤδη
: «déjà,
grec tardif).
maintenant,
Subsiste
cf.
-vement 16,844.
(= F-)
Festschrift
γάλα,
Krelschmer
ἄλλοι 244
ὄξος ; voir
sqq.
Adjectifs
plaît»
en
général,
dit
de
personnes
après
Hom.
(Hom., ion.-att., etc.) ; adv. ἡδέως avec le composé ὕπερmBéog (X.), d'où ὑπερ-ἥδιστα (Luc.); compar. ἡδίων, sup. ἥδιστος ; ἡδύτερος est rare et tardif. Nombreux composés avec ἧδυ- comme premier terme : ἡδυ-επῆς (Hom., poètes), ἡδυ-παθής (Antiph.) avec divers dérivés, ἡδύ-ποτος (Hom., etc.), ἡδυ-λογος (poètes), ἡδύτοσμος (ion.-att.), ἡδύ-πνοος (poètes, etc.). Noter les composés s'appliquant à des plantes : p. ex. ἡδύτ-γαιον = sixvoy (Héraci. Tarent. ap. Ath. 74 b), ἡδύτοσμον « menthe », avec la graphie ἡδέοσμον en grec tardif (BCH 81,2, etc.), ἡδύτσαρον « sécurigère » (Diosc.). Comme second terme, voir plus haut -n8ñç. Dérivés : adjectifs doublets de ἧἡδύς : ἥδυμος « doux, νήδυμος, v. en dernier lieu M. Leumann, Hom. Wrter 44 sq. 1l existe aussi un anthroponyme “ASupog, cf, Bechtel, H. Personennamen 510; Robert, Bullelin Épigr., 1960, 53 : le nom se trouve en Grèce du Nord et en Macédoine et comporte sûrement un alpha long; voir Chantraine, BSL 61, 1966, 164 sqq. Hypocoristique ἡδύλος
en grec puriste.
affirmatif subsiste parfois dans l’IZ, M. Leumann, Mus, Helv. 6, 1949, 87.
γᾶδος
agréable », dit principalement du sommeil (Hom., poètes) ; chez Homère toujours transmis sous la forme fautive
bientôt » (Hom., ion.-att.,
Et.: Juxtaposé de % et δή. Un sens anc:
Schwyzer,
aqui
μόρον (Od. 11,618),
1,272) ; cf. encore
Hsch.
composés sigmatiques ἃ second terme -nôñç, principalement ἀ-ηδῆς (Sapho, Hdt., P1.), θυμ- (Hom., poètes), avec -ηδέω, -ηδία, μελι- (Hom., poètes). Aux thèmes en 8 répond un vieil δα ) θοι ἡδύς. dor, ἑὃὐς, éléen, etc., Εἄδύς « qui plaît » (aux sens, goût, odorat, etc.),
141 et Friedrich, Hethit. Wärlerbuch, 175 sq.
ἡγηλάζω
chez
Voir
ἥδομαι, ἡδύς, etc. : Groupe important.
(A.D.,
A) ἥδομαι, dor. &5-, béot. (Corinne) Fä5- (ct. γάδεται * ἥδεται, Hsch.), aor. inf. ἡσθῇναι (ion.-att.), f. ἡσθήσομαι
Adv.
ponyme,
172,1,
avec
EM
le dérivé
742,52),
sert
Ἡδύλειος
surtout
d'anthro-
« d'Hédylos » (Délos,
distingué de εὐφραίνομαι (Ρ]., Prot. 337 c) ; distinet ausei
ΠΘ 8. av.); dérivés ἡδυλίζω « flatter » (Mén.), ἡδυλίσαι * συνουσιάσαι, ἡδυλισμός * συνουσία (Hsch.); au f. nom “HävAlvn (attique rve s. av.). Le thème de “Hä3u- tient une certaine place dans l'onomastique, soit dans des composés comme ‘Hô3ù-frog
de
(Bechtel,
(S., P1.), aor. moyen ἥσατο (Od. 9,353); à l’exception de cette dernière forme 16 verbe n’est pas attesté chez Hom.
Sens
: «avoir χαίρω
«se
plaisir,
avoir
réjouir»,
du
plaisir
Employé
à», avec
nettement préverbes,
notamment : ἐν-, ἐφ-, ὑὕπερ- et surtout ouv-. Des formes actives
ἤδω,
et
transitives
aor. ἦσα,
t. ἤσω
ont
été
«causer
créées
du
secondairement
plaisirs
Sophist., hellén. et tardif), d'après τέρπω ? cf. Schwyzer, Gr, Gr. 2,228, L'adj. verbal ἧστός est très tardit (Simp., Hsch., Suid.), avec ἧἡστυκός * agréable » (S.E.). Parmi les formes nominales, l’une fonctionne comme
un
nom d'action : fSovh « plaisirs, dit souvent du plaisir physique (Simon., ion.-att.), pour la formation, cf. ἀγχονή, αὐονή et v. Chantraine, Formaiion 208 ; dérivés : ἡδονίς = ἀφύδιον « petit poisson » (Cyran. 18), ἡδονικός (Arist.), l’adjectif est employé
pour 168 philosophes
de l’école de
Cyrène ; sur ἡδονή, d'après l'analogie des noms de qualité en -σύνη comme cüppocûvn, n été créé dBocûv& * ASovh (Hsch.); #o0nuæ"(Eup. 18i) est remarquable, formé sur le thème d’aoriste passif (mot créé par ie poète ?) ; B) Toutes les autres formes nominales consistent en thèmes sigmatiques avec en outre l'adjectif ἡδύς qui a fourni des dérivés nominaux ou verbaux. Substantif neutre sigmatique ἧδος : « plaisir e (Hom.,
191),
soit surtout
dans
des
noms
simples
(ibid. 510 sq.) avec notamment ‘Hôeïæ (attique, :ve 8. av.), :
(Antiphon
o.c.
‘HBéproy diminutif (Rhodes), ‘HBurd (attique, v° s. av.) d’après "Eparo ? Verbe
dénominatit
ἡδὗνω
«rendre
toujours au sens de «donner bon au sens propre, parfois dans un sens
agréable »,
mais
goût, assaisonner » figuré (Hp., Epich.,
ion.-att, etc.), avec ἤδῦνα, ἠδύνθην, ἥδυσμαι, ἡδυντός (Hp.), -τυκός (PL, Sph. 228 a). En outre fSuvrhp « assaisonnement » (Eratosth. ap. Hsch., Poil. 6,71), -τήριος (tardif),
avec les noms (ion.-att.), et
d'action ἥδυσμα + assaisonnement, sauce » -ματιον, ἡδυσμός «bon goût» (LXX).
Un trait typique de l’histoire de cette famille de mots est 19 sens particulier, technique et culinaire, du dénomina-
tif ἡδύνω et de ses dérivés, qui va de pair avec l'emploi de H30g en attique au sens de vinaigre.
Le grec
moderne
Et.:. Repose
sur
utilise encore notamment une
base
*swäd-/jswäd-
pour
ἡδονή. laquelle
on trouve des correspondances précises en i.-e.
Pour ἥδομαι on 8 un répondant exact dans skr. svädale « prendre bon goût », dit du soma (R.V. 9,68,2) ; il y a un
— 407 — doublet usuel à vocalisme bref svadaie, -ti respectivement «avoir bon goût » et « dornner bon goût ». Le nom d'action ἡδονή trouve appui sur skr. svdd-ana- « qui donne bon goût » (R.V.
ἦδος
5,7,6)
el -ana-
et des composés
n.
+le goût ». Le thème s de
en -δής
peut être
ancien,
L'adjectif ἧδύς a un correspondant exact dans skr, svädé-, ef. gaulois Suadu-rix ; forme normalement modifiée dans lat. suduis, germ. v.h.a. suozi, etc. Ἡδίων et ἥδιστος (cf. Seiler, Steigerungsformen 57) répondent à skr. svddiyas-, svddistha-.
présent
à vocalisme
« assaisonner », skr. säddyati,
etc. Un
zéro
dans
lit. sûdyli
présent à nasale est
attesté en grec même, voir ἀνδάνω.
ἠέ, voir À «où ».
ἠερέθομαι, voir 1 ἀείρω. ἠέριος
; s’observe
en grec avec
deux
sens
(et deux
origines) distinets : 1) forme ionienne (pour l'attique ûépn.oç, voir sous dhp) « brumeux » (Arat., A.R.), « qui se trouve dans l’air » (Simon. 114 B, AP), « de la nature de l’air » (Hp.) ; %) e matinal, du matin », clairement attesté
A.R. 3,417 par opposition à δείελον
sacrée » (ou « forte») : 16 mot est donné dans le lex. de Phot. et attesté Alem. 26 P, Cette correction, qui remonte à Abrens, est acceptée par Schulze, Q.Æ. 211, et Bechtel, Lexilogus s.u.
mais
c’est douteux, cf. l'hapax prd-svädas- « agréable » (R.S. Χ, 33,6), et voir J. Manessy, Les subslantifs en -as-, & 74.
Π existe un
ἦθος
ὥρην. Les exemples
ἤην : exclamation
attestée chez Mén.
465), ef. # 3.
(Per.
15, Dysc.
ἠθέω : aor. ἤθησα, mais hapax ptc. ἤσας (Hp. chez Gal, 19,103), pf. passif ἤθημαι « filtrer», au pass. « être simple
flltré» ; le
rare
est
à
formes
nombreuses
mais
préverbes, surtout : δι- (Hp., PL, etc.), également éxô:-, προσδι-; en outre ἀπ-, ἐξ-ηθέω. Dérivés : ἦθμός (hëOuoç vi°
Sigée,
8.
av.[?),
cf, Hdn.
« filtre », etc. ; d'où
1,543)
(ibid. διηθμεύοντες (Hsch.), ἠθμάριον * διυλιστήριον 8.. διυλίζοντες) ; en outre ἤθησις (inscr., Arist.) et & (hellén. et tardif) « fait de filtrer » ; ἤθημα (ἀπ-, δι-, παρ-) «ce qui est flitré » (médecins) ; ἠθητήρ (Marc. Sid.), -τήριον (Str.) ; adj. verb. ἠθητός « filtré » (pap., 115 s. av.) avec HOnnixés « qui convient au filtrage » (Thphr.). Enfin, la glose isolée ἠθήνιον * ἠθάνιον, ἦθμός (Hsch.). Ce verbe n'eôt plus usuel en grec moderne, on dit διυλίζω’ Et.: À cause du part. aor. ἥσας et du substantif ἦθμός, on pourrait poser un présent *#0w (ct. στερέω à côté de στέρομαι). Si -θω est suffixal (ct. ἀλήθω à côté de ἀλέω, πλήθω à côté de πλῆτο, et pour ἡθμός, ct. ῥυθμός), on peut
homériques sont plus ambigus : le sens de « matinal» est à peu près sûr Od. 9,52 (attaque matinale des Cicones, cf.
rapprocher
56-58 et Harrison, CI. Rev. 51,215). Dans I. 1,497,557, Η s'agit de Thétis montant de la mer vers l'Olympe,
Ὑ. norr. säld de i.-e. *së-Ilo- ; il faut poser "δξὶ- pour russe sito = lit. sietas « crible » Un vocalisme *si- (?) s'observe
«à l'aube » (mais ce pourrait être «comme
une vapeur »,
ou « dans la brume ») ; dans J[ 3,7 dit de grues, pourrait être « volant dans l'air » mais « à l'aube » est aussi plausible dans cette comparaison appliquée à des guerriers partant au combat, voir Bechtel, Lexil. s.u. et en sens contraire Risch, Wortbild, der hom. Sprache 105. Æt.: Au sens 2) qui semble en définitive homérique, il est plus probable de rapprocher la forme de l'anthroponyme
‘Hepi-Boix mycéniens
(II. 5,389) et peut-être commençant par Aeri-
des anthroponymes (avec alpha long ?
ou bref ?), οἵ. Landau, Mykenisch-Griechische Personennamen 16. Donc, apparenté au premier terme de ἄριστον
(v. s.u.) et à l’adverbe ἦρι, ἠέριος présenterait un allongement métrique de l’initiale, voir sous ἦρι.
H.
le
présent
à
suffixe
en
yod,
v.
sl.
pro-sèje
« cribler », inf. séjati, lit. sijo-ju, -1i. Comme forme nominale,
p-ê. dans ἵμαλιά etc, ν. s.u. Voir aussi Pokorny 889.
ἦθος
: π.,
au
pl. ἤθεα
«séjour
habituel,
gtte
des
animaux » (Hom., poètes) ; le sg. attesté depuis Hés.. (puis Pi., ion.-att., etc.) signifie « manière d'être habituelle, coutume, caractère », etc. Le sens de « caractère, comportegrande une prend Hés., chez attesté déjà ment+, importance, notamment dans la composition et la dérivation, cf. Johanna Schmidt, Ethos. Beiträge zum antiken Wertempflnden, Borna, 1944 ; Verdenius, Mnemos. 194445, 241-257 ; Zucker, Sitzb. Berlin, 1952 : 4, à propos de
ἀνηθοποίητος. Le mot figure en composition comme second terme dans
les composés en -ἤθης, (ion.-ait.), avec -θεια,
comme κακοΐθης + méchant » -ηθεύομαι, -ηθίζομαι ; εὐήθης
ἠερόεις, ἠεροειδής, voir sous ἀήρ.
*bon » a pris le sens de « trop bon, naïf », etc. (ion.-att.),
ἠερόφωνος : I. 18,605 κηρύκων ἠεροφώνων, puis Opp.,
avec -hôeux, -ηθικός ; συν- « accoutumé, habituel, familier », avec -ἤθειά (Hés., etc.) ; ἀηθῆς (Æsch., etc.) et de nombreux
1,621,
dit
de
grues.
Hsch.
donne
l'explication
μεγαλοφώνων, πληρούντων φωνῆς τὴν ἀέρα. On à voulu trouver dans 19 premier terme 10 radical de ἀείρω « qui élève la voix », mais une telle formation est inadmissible ;
autres. Au premier terme de composé on a, avec la voyelle
des noms thématiques, ἦθο- dans ἠθο-ποιός « qui peint les caractôres », -ποιέω, -ποιία (hellén.). Adjectifs dérivés : ἠθεῖος « fldèle, ami» (Hom., Hés.)
on a surtout pensé à &ñp « qui fait entendre βα voix dans l’airs ou « dans le brouillard #. Enfin, la scholie T glose ἔωθεν συγκαλούντων « qui appelle les hommes ἀδ l’aurore » ; cela suppose un premier terme répondant à ἦρι et ἡέριος, ce qui n'est pas absurde, les assemblées étant généralement
*habituel» (Opp.) avec le suff. -αλέος fréquent dans la poésie dactylique; enfin, correspondant à l'emploi
convoquées
psychologique et moral de ἦθος, ἠθυκός « qui concerne 16
à l'aurore ; on trouverait également un appui
dans l'exemple d’Opp., à rapprocher de l'emploi IL. 3,7 pour des grues.
d’héproc
Autre solution : correction en ἱεροφώνων «à la voix
avec
le
doublet
ἠθαῖος
(Pi.,
Antim.)
analogique
de
γενναῖος ; ἦθάς, -άδος «habituel », parfois « apprivoisé » (Hp., 8., E., Ar., etc.); d'où ἠθάδιος (Opp.), ἠθαλέος
caractère,
moral»,
etc.
(Arist,
etc.),
voir
Verdenius,
Le
Le grec moderne a ἦθος « caractère », ἡθυκός « moral »,
ἦθος
—
408
—
ἠϊκανός
ἠθοποιός est 16 nom de l'acteur. Dès le grec ancien ἦθος ne se confond nullement avec ἔθος. Æt.:
Radical
*swëdh-,
cf .Chantraine,
Gr.
Hom,
1,160.
Vocalisme 6 dans 16 parfait εἴωθα (voir ce mot). Vocalisme bref dans ëboc. 1 ἤια et ἧα : n. pl. «provisions de voyage » (Od.), e nourriture» (/[. 18,103). Hsch. glose le mot par βρώματα,
ἄχυρα (voir 2), ou ἐφόδια. Dénominalif : ἠνώμεθα * πεπληρώμεθα, ἐπισεσιτίσμεθα (Hsch.). Æt.:
ll
est
tentant,
si
l'on
admet
que
19
sens
de
« provisions » est essentiel, d’évoquer l’adj. ἥιος * πορεύσιμος (Hsch.) et de poser un dérivé de εἶμι « aller » (Thumb, KZ 36, 1900, 179-182). Pour d’autres hypothèses encore moins consistantes, v. Vondryes, R. Ét, Gr. 23, 1910, 74 ; Bechtel, Lexilogus s.u. 2 ᾗα
: π,
pL.
«paille,
chaume » (Od.
5,368,
Pherecr.
161) — ἄχυρα (Hsch., v. 16 précédent) ; on rapproche aussi
: & ἀλεκτρυών (Hsch.).
Æt.: On enseigne depuis Polt qu'il s’agit d'un composé
signiflant
«qui
chante
à
l'aurore».
Premier
terme
(de *äñc-1- ef. ἕως « aurore »), l'e étant soit une de locatif, soit un -1- qui se trouve entre deux composé, alternant avec le suffixe de abprov, le second terme *K©n-o- répondrait d’une part
désinence termes de ἄγχαυρος ; au thème
verbal de lat. canô, de l'autre au nom
en germa-
nique,
got.
καναχή
hana,
(voir
n.h.a.
Hahn;
ce mot).
On
du coq
enfin,
retrouve
en
des
grec
même
du même genre pour le coq dans d'autres langues i.-e.; on cite par exemple skr. usd-kala-, usah-kala- m. (mots de lexiques) ; cf. Feist, Wb. der got. Sprache, s.v. hana.
ἠιόεις
: dans
la fin de vers
èn* ἠιόεντι Σκαμάνδρῳ
(I!, b,36), adj. de sens inconnu ; les poètes tardifs ont pu
rapprocher l'adjectif de ἠιών «rives, par ex. comme épithète de IIévopuos (Q.S. 1,283), ou du poisson κόλλουρος (Marc. Sid. 22); cf. la glose d'Hsch. ἠιόεντι * ἠϊόνας ἔχοντι ; mais
compris
dans cet adjectif un doublet de ἰόεις, dérivé de ἴον.
ἄλευρα
« farine », mais
nécessairement et 16 remède Pas d'étymologie.
ce sens
ne
s'impose
pas
H. Ap. 120).
(1|, 15,865, 20,152,
Appel rituel. Peut-être tiré de l'interjection %, comme ζήνος de ἰή (LSJ) et voir sous Lftoc, cf. la glose d’Hech. παιανιστῆς à CÔté de πορεύσιμος sous ἤιος,
10 mot
est attesté
comme
une
épithète
de
πέδιον (Q.S. 5,299) dans un contexte qui suggérerait le sens de « nourricier » (cf. %:« 1). Enfin, l'EM 423,14 voit Et, : Dans le vers hom. 16 mot pourrait être apparemment
peut contenir de la paille.
ἤιε : vocatif, toujours joint à Φοῖδε
à
dénominations
108 gloses εἰαί * ἄλετοι καὶ ἀλέσματα τῶν ὀσπρίων τὰ ἀποκαθάρματα ; εἴοι - ὀσπρίων τὰ καθάρσια (Hsch.) ; on lit
en outre Νίο., Αἱ, 412 : ἤνα κριθάων, traditionnellement
ἠϊ-
un dérivé de ἠιών, encore que la dérivation ne semble pas strictement régulière. Hioy, d’autre part, se dit du rivage de la mer. Appliqué au Scamandre, pourrait signifier * au rivage sablonneux » (?).
ἠϊών
: (ἠών
rivage » (Hom.,
E., Or. 994), dor. ἀιών, -ovog Î. «rive, poètes,
également
Hdt.
et X.)
semble
se
L'étymologie par ἴημι, qui remonte à Aristarque, est moins vraisemblable mais pourrait être une étymologie
dire surtout du rivage de la mer, notamment
populaire, cf. e.u. LAtoc ; moins vraisemblable encore celle qui évoque ἦι- dans ἢι-κανός, rapproche ἧώς et traduit
Ἢϊὧν
le lac Copaïs (P., /. 1,33). 8 substantif ἠνών désigne aussi
«matinal,
16 dessous des yeux (Hsch.). ᾿Ηιόεις est peut-être dérivé
364).
rayonnant
à l’aube » (Ehrlich,
Ζ
40,
1907,
plat,
de
ἠΐθεος
; aussi ἤθεος (ou ἠίθεος ? B. 16, E., Ph. 945);
ἄθεος (Cerc. 9,11) doit être un hyperdorisme car Sapho ἃ ἠίθεος (φ44 L.P.) « jeune homme, célibataire ν, fait couple par
opposition
l'Il.,
parftols
avec
παρθένος
attesté
Semble employé
chez
(vieux
Hdt.,
pour une jeune
Ῥ.
mot
épique
depuis
grec
tardif).
et en
Tous
ces
mots
syllabe, sont
got. bien
widuwo, entendu
le confirmeraient
les
toponymes
comme
en dessous d’Amphipolis et l'emploi du mot pour
ce mot. Et.: Pas
*äwi-én.
d'étymologie.
Dernière
On
hypothèse
serait
proposée,
tenté
v.
de
poser
Pisani,
Rend.
Isi. Lomb. 77, 1943, 550, qui part de alæ « terre ».
ἧκα Hés.,
: +doucement, épop.
alex.),
lentement,
noter
un
l’absence
peu», etc. (Hom.,
d'aspiration ; superl.
ἥκιστος « le plus lent » (I 23,531), mais autre interpréta-
isolé en grec, et n'a
tion de Van der Valk, Scholia of the Iliad 1,238. Ces formes
une étymologie L.-e. données phonétiques
comportent une psilose épique (Chantraine, Gr. Hom. 1,187). Le thème avec aspiration a fourni les degrés de comparaison exprimant l’idée de «moins, le moins»,
Benfey on rapproche
un vieux nom i.-e. de la veuve : skr, vidhdvä-, V. Bl. υἵάουα, v. pruss. widdewü, i.-e. *widhewd; avec vocalisme zéro
de la seconde
que
Féminin
fille (Eup. 332).
tardif h:6én (Nic., AP). Entièrement fourni ni composé ni dérivé. Et.: Il est légitime de chercher pour ce terme très archaïque. Les invitent à poser * F0eFoc. Depuis
ainsi
d’un rivage
irl. fedb,
lat. uidua.
féminins ; et
le
lat.
répondant aux positits ὀλέγος, μικρός, etc. ; superl. adv. ἤἥκιστα «16 moins, pas du tout » (ion.-att.), mais ἥκιστος «le plus faible » est tardif (ÆI.). Comparatif ἥσσων, att. ἥττων
inférieur » (Hom.,
ion.-att.).
« moindre,
Ce comparatif
plus faible,
a fourni
un
uiduus « veuf, privé de», etc., est un dérivé secondaire. Pour insérer grec ἠίθεος dans cet ensemble, deux difficultés se présentent. D'une part l’n- initial qui a été diversement expliqué. De l'autre, il'est difficile de tirer le nom du jeune homme non marié de celui de la veuve, Doutes chez Ernout-Meillet s.u. viduus, et Wackernagel, Fesigabe
verbe dénominatif ἡσσάομαι, ἡττάομαι « être inférieur à,
Kaegi
ἑσσόομαι, aor. ἑσσώθην ; la flexion en -όομαι est la flexion attendue (type ἐλευθεροῦσθαι, etc.), le vocalisme radical
44,
douteuse.
n.
1 = KI.
Schr.
472,
n.
1. Donc
étymologie
être battu, surpassé » (trag., Th., ion.-att.), souvent aveu
au gén. ; l’actif ἡττάω
complément (PIb.,
etc.) ; le dérivé
« vaincre » est tardit
est, fait sur l'analogie
de νικάομαι
d'où 19 dérivé Inverse ἧσσα, ἧττα t. « défaite » (trag., Th., ion.-att.);
au
lieu
de
ἡσσάομαι
l'ion. (Hdat.,
Hérod.)
a
— 409 — posant
en
expliqué
est
bref
un
analogique
Ἐξσσων
de
κρέσσων. Autour de ἧκα, également avec psilose, on peut grouper quelques termes rares : ἤκαλος « tranquille » = ἄκαλος
(Cail, Fr. 198), ἠκαλέον γελόωσα + avec un doux sourire » (Hesch. = Call, Fr. 768); ἠκαῖον * ἀσθενές (Hsch.). Et.: Π faut poser pour ἧκα un adv. en -α, cf. ὦκα, πύκα, avec un « bref représentant un *-p, cf. Benveniste, Origines
89 sq. Quant au radical on 16 rapproche de lat. ség-nis «lent, paresseux », de *séc-nis. On a aussi évoqué en grec
même ἀκήν, ἀκαλά, cf. Bechtel, Lexilogus 156.
ἡλεός
τιον (Délos 11e s. av.); ἠλακατήν, grand poisson propre. Thompson, Fishes s.u.
dans
: seulement
comprend
On
6,94 == 275 = 309),
ἠχέστας
ἤνις
« ignorant
(βοῦς)
(I.
l'aiguillon »,
(Suid.), en admet-
en liaison avec ἠκέστης * ἀδάμαστος
tant comme second terme du composé -χεστός de xevréo, χένσαι. Mais it n’est pas possible de poser comme premier
en %- serait dont l’allongement terme &- privatif, Rh. ingénieuse de Schwyzer, Hypothèse inexplicable.
M. 80, 1931, 213 ; il aurait existé un singulier *Avy Fynxéomy (avec la particule négative de vn-xepBñç, etc.) et par fausse coupe des mots on aurait créé 16 pluriel ἥνις ἠκέστας. Critique de O. Szemerényi, Sprache 11, 1965, 6-12, qui part d’une formule ἦνις ἠκέστας à lire ἦνις σηκέστας C.-à-d. «élevées dans des parcs» (cf. σηχός, σηκέτης, ete. !).
ἠκή : ἀκωκή, ἐπιδορατίς, ἀκμή (Hsch.), avec le dérivé ἠκάδα - ἠνδρωμένην γυναῖκα (Hsch.), avec 108 composés en -ἤκης, voir sous ἀκ-, etc.
ἥκω : ainst I. 6,478, Od. 13,325, partout ailleurs chez Hom. ἵκω ; puis ion.-alt, hellén., etc. ; fut. ἤξω (Æsch., ion.-att., etc.), dor. ἡξῶ (Théoc.), l'aor. ἧξα est tardit ; enfln, en grec hellén. et tardif ἤἥχω a pris la flexion de pf. ἧκα, ἡκέναι, etc. Ce passage à la flexion de pf. s'explique par le sens du verbe : « je suis venu, je suis arrivé », etc. ; pour cette valeur perfective, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,274. :
préverbes
à
formes
Nombreuses
χαθ-
«atteindre,
la
ἠλάσκω : prés. «errer, aller çà et là» (I 2,470, 13,104, Emp., D.P.). Forme dérivée : ἠλασκάζω « errer # «errer à travers » avec l'acc. (H. Ap.
action
répétée,
convenait
à ce verbe,
p.-ê.
aussi
«fuseau»;
désignerait
plus
spécialement 16 tige (différant ainsi de ἄτρακτος)
comme
l'indiqueraient
616
certains
composés
et
PI,
Rép.
e;
au figuré dit de certains objets en raison de leur forme,
comme 16 sommet d'un mât. En composition χρυσηλάκαxog
(-ἅλ-
(Hom.,
Pi.),
épithète
poètes),
peut
d'Artémis
signifier
«à
et la
d'autres
déesses
quenouille
d'or»,
cf. Chantraine,
Gr.
H. 1,817. Évidemment apparenté à ἀλάομαι, mais 1 longue initiale est inexpliquée. Prellwitz a supposé une alternance vocalique en rapprochant lett. àl'a « demi fou » -à côté de aluôi répondant à ἀλάομαι, En grec même on rapproche
16 groupe
ἠλέκτωρ
: m.
de ἠλεός,
etc., voir ce mot.
+brillants,
dénomination
du
soleil
( 6,618), épithète d'Hypérion (JI. 19,398, H. Ap. 369), du feu (Emp. 22,2) ; acc. -τορὰ (Euph. 110); mais de façon inattendue dat. -τωρι (Epic. in Arch. Pap. 7,4), gén. -rwpos
(Choerob.).
Dérivés : ἠλεχκτρίς f. épithète de la lune
(Orph., H. 9,6)
et surtout ἤλεκτρον n. et ἤλεκτρος m., f. (le genre est indiscernable dans les exemples d'Hom., Hèés., PI.), «alllage d’or avec de l'argent»s, et «ambre» (Od., PL., Ar., etc.), d’où ᾿Ηλεκτρίδες νῆσοι « 168 1168 de l'ambre » (Str,, Plin.), ἠλέκτρινος (dor. ἀλ-) « d'ambre » où ἄ᾽ ἐ électron, brillant » (Call., etc.), ἠλεκτρώδης « qui ressemble à de l’ambre » (Hp., Philostr.); en outre ἠλέκτραι * τὰ êv τοῖς κλινόποσι σφιγγῶν ὄμματα (Phot.), terme d’ébénisterie. Verbe dénominatif : ἠλεκτρόομαι « devenir de l’électron »
Dans Jl’onomastique, noter (Rhodes), ’HXextpüev (d'après
«quenouille»s,
142);
Od. 9,457 ἠλασχάζει doit être traduit «échappe à, fuit » et la variante ἠλυσκάζει serait préférable, cf. ἀλυσκάζω sous 2 ἀλέα et voir Trümpy, Fachausdrücke 226. Par croisement avec ἀλαίνω a été créé ἠλαίνω (Théoc., Call.). Et.: Le suffixe -oxæ, qui exprime entre autres une
culier d’«être apparenté à»; en outre ἀν-, &p- (rare), δι-, εἰσ- (rare), èp-, μεθ- (rare), παρ-, περι-, προ-, συν-,
ἠλακάτη : Hom., etc.; par assimilation ἠλεκάτη (Délos, Cyrène, etc.) ; éol. (Théoc. 28,1) et dor. ἀλακάτᾷ (hlaxérä, E., Or. 1431 est un pseudodorisme)
voir
Et.: Obscure. Voir des rapprochements peu satisfaisants chez Frisk et chez Pokorny 676. Solmsen, Beiträge 121 8α., à supposé un mot d'emprunt, ce qui est indémontrable.
(Zos, Alch.).
voir ce mot.
Ath.),
(Mên.,
salaison
convenir , προσ- (dor. ποθ-} « concerner #, et au sens parti-
Et.: On pose *sëg- ou *sëi(q)- et on rapproche ἴχω, ete.,
d’un
᾿Ηλακάτη subsiste en grec moderne sous les formes ἀλεκάτη οὐ λεκάτη, ct. Schulze, KI. Schr. 357.
(II. 18,281),
ἥκεστος
à
-ἦνος est le nom
᾿Ηλέκτρα, ᾿Αλεκτρώνᾷ ᾿Αμφιτρύων ).
On sait que dans les langues d'Europe « électrique », pris au latin scientifique electricus, vient de ce nom de l’ambre. Et.: Obscure, ef. Fraenkel, Nom. Ag. 1,16, n. 4. L'hypothèse d’une origine carienne (Wilamowitz, Glaube 1,255;
n'est fondée sur rien. Le mot est apparemment en -rowp d’'un radical indo-européen,
un dérivé
mais quel radical ?
ἠλεός : «fou, à l’esprit dérangé », une fois épithète du vin (Hom., Call.), voe. ἠλέ (II. 15,128), voir plus loin, En outre ἀλεός (ἀλαιος cod.) * 6 μάταιος, ἄφρων. Αἰσχύλος (Hsch, = Fr. 654), ἀλεόφρων * παράφρων (Hsch.). Verbe dénominatif : ἀλεώσσειν * μωραίνειν (Hsch.). Nom de qualité ἠλοσύνη (Nic., épopée tardive), οἵ. Pfeiffer,
mais la scholie comprend « à la flèche d'or » : sens admis par Leaf, /i. 16,183 et repris par O. Steen Due, Class.
Philol. 92, 1987, 8, n. 14 ; éol. ἀλοσύνᾷ (Théoc. 30,12) ;
εἰ Mediaevalia
arrangements
26,
1965,
1-10.
Au
pl. n. ἠλάκατα
«laine
métriques
pour ἤλεο-,
ἄλεο-.
Composés : ἠλέματος (éol., dor. ἀλε-) « vain, déraison-
rassemblée sur la quenouille » (Od., Alex. Æt.) ; λακάτεια n. pl., nom d‘une fête à Sparte (Sosib. 18) ; le mycén. n.
nable . (Sapho,
pl.
avec second terme -ματὸς (de *men-, ct. μέμονα et αὐτό-
arakateja
«fileuses»
(?)
fournit
un
témoignage
archaïque, cf. Chadwick-Baumbach 200 ; diminutif ἠλεκά-
Alc.,
Théoc.,
A.R.,
Call., etc.)
: composé
ματος) ; le premier terme est évidemment à tirer de ἠλεός,
ἠλεός
—
mais le détail n’est pas clair, hypothèse chez Bechtel, Gr, D. 1,44; autres composés possibles : &AAo-ppovée «être inconscient, perdre la tête» (Hom., Hat., Hp., Théoc.) et ἀλλο-φάσσω « divaguer » (Hp.), si 19 premier membre
contient
le correspondant
éolien
de
ἦλεός
soit
Ῥᾶλλος de *äAyoç (cf. Bechtel, Lex. sous ἀλλοφρονέω et ἦλεός, M. Leumann, Hom. Wäërter 116, n. 82). Cette hypothèse permet de voir dans ἠλέ (1l. 15,128) une altération d’éolien Ῥἄλλε. Mais rien n'est moins sûr ; voir sous ἄλλος.
Dérivés : ἤλιθα adv. où ni l'iota, πί 16 suffixe -0« ne sont clairs ; d’un adjectif #A:-8oç, cf. Nic:, Al. 140; avec suff. -6oç dont le pluriel neutre aurait fourni un adv. (Lejeune, Adverbes en -Oev 22) «follement, de façon insensée »
chez Hom. seulement dans la formule de fin de vers #A0œ πολλή « follement grande », etc., reprise chez A.R., Nic., Man. ; en outre, au sens dé «follement, en vain » (Call,,
A.R.,
+Vain,
Nic.);
d’où
inutile,
l’adjectit
sot»,
etc.
dérivé
(Pi.,
ἠλίθιος
ion.-att.),
(dor. ἀλ-)
adv.
πΠελίθιον
(IG 1* 975, vre s. av.), d'où ἠλιθιώδης (Philostr.), -ότης f. « atupidité » (PL); dénominatifs rares ἠλιθιόω « rendre fou » (Æsch.), -«ἀζω + agir comme un fou » (Ar.). Sur ἥἤλιθα et ses dérivés voir R. Hiersche, Philol. 102, 1958, 140-148,
Et.: ᾿Ηλεός semble avoir le même suffixe que ἐνεός, κενεός, Quant au radical, on rapproche ἠλάσκω, ἀλάομαι « errer »
410 — Bref,
16
suffixe
ἠλίβατος
l'ensemble Ann.
Chantraine,
Ist. Or.
shaut,
escarpé,
inaccessible,
Hés., poètes, X., PIb.)
profond », etc.,
toujours
dit
chez Hom, et souvent ensulte de πέτρη, πέτραι,, mais aussi de δρύες, ἄντρον, Τάρταρος, κῦμα (Plu.); chez Q.S. et Opp. signifie simplement « énorme». En outre, ἡλιδάτᾶς « qui
fréquente
(Antiph. 133,3).
les
lieux
escarpés » épithète
d'un
bouc
Et.: Obscure. Les étymologistes cherchent à rapprocher αἰγίλιψ et la glose d'Hsch, ἄλιψ qui sont fort dificiles, ou
encore ἠλιτενὴς πέτρα * ὑψηλὴ (Suid.). ᾿Ηλιθάτᾶς d'Antiphane prouve que le mot était mis en rapport avec βαίνω. S'il ne s’agit pas d’une étymologie populaire, cela donne un appui à l’hypothèse de Buttmann, Lexilogus 2,176 8qq,. :
de *hAuré-Baærog (par dissimilation de syllabe) = ἄδατος, Süo-Barog, cf. ἠλιτόμηνος et voir sous ἀλειτής.
ἤλιθα, ἠλίθιος, voir ἠλεός. ἡλίκος (lon.-att.),
Napoli
le
latin
tälis,
quälis
Études
152-155,
2, 1960,
O.
grec pose avec lat. sur
Szemerényl,
1-13, puis les observations
de M. Lejeune, R. Ét. Anc. 63, 1961, 433-435. Voir aussi le suivant,
AME
: dor. ἄλιξ, éol. ἄλιξ «du
même
âge»
(Hom.,
ion.-att.), Aussi dans des composés : παν-αφ-ἤλιξ « tout à fait sans camarade » (II. 22,490), mais ἀφῆλιξ (ionien ἀπ-) peut être une dérivation inverse de ἡλικία qui signifie 4 éloigné de l'âge moyen », d'où « âgé » (H. Déméter 140, Hdät., Hp.) mais parfois « jeune » (Phryn. Com.). Autres composés : ὁμῆλιξ « du même âge » (Hom., Hés., Hdt,, etc.),
où ὁμ- renforce le mot, avec le dérivé ὁμηλικίη « égalité ΄᾿ d'âge,
groupe
de
camarades
du
même
âge»
ἰσῆλιξ +du même âge » (X.). ὍΘ ἦλιξ est dérivé ἡλικίοα ?. «hommes
(Hom.);
du même
âge »
(Il. 16,808), « âge» (IK. 22,419), En ion.-att. «âge» et notamment « âge militaire s, mais parfois « taiile», Voir pour le détail Chantraine, Études ἡλικιώτης «camarade du même
d’Hsch.
suppose un Chantraine,
: dor. ἀλ- (Hom,,
d'évoquer
d’une part, de l’autre la finale -xoç fait penser à -txôç. O. Szemerényi, dans une analyse ingénieuse, d’anciens composés sur des thèmes pronominaux, un second terme “-ali-, donc i.-e. *lo-ali-, *tdli- (ct. alô «faire croftre ») suivi d’un suffixe guttural. Voir
la glose
ἡλιαία, 1., voir sous ἅλής.
permet
157-159 ; d'où 16 dérivé âge» (lon.-att.), avec
βαλικιώτης * συνέφηδος.
crétois Faku(dräc. o.c. 155-159.
Voir
sur
Ἰζρῆτες,
qui
tout ce groupe
“Hauxlä « âge » subsiste en grec moderne avec quelques dérivés. Et.: Certainement
constitué
du
thème
‘swe-
et de la
suffixation attestée dans ἡλίκος, cf. ce mot. L'existence d'un F initial est garantie par la glose βαλικιώτης. Nous avons
le
un
dérivé
thème
d’ailleurs,
pronominal
propre
*swe-,
du
au
grec, constitué sur
pronom
personnel,
cf.
ë, ἑός, etc., ce qui explique le sens précis « du même âge ». Une difficulté est causée par 16 caractère athématique du mot, qui surprend. Ce pourrait être un archaïsme ; mais on peut
aussi
μεῖραξ),
estimer
cf.
que
Szemerényi,
c’est
cité
une
sous
réfection
(comparer
ἡλίχος.
ἥλιος : ép. avec psilose et sans contraction ἠέλιος, é01. ἀέλιος, crétois ἀδέλιος (Hsch.), dor. littéraire ἀέλιος (Tégée) avec ou sans et parfois ἅλιος, arcad. ἀέλιος aspirée : « soleil » (Hom., ion.-att., jusqu’au grec moderne).
: dor. ἀλ-, « combien grand, aussi grand que »
Dérivés : ἡλιώτης m., -Étiç Î. « du soloil » (S., poètes), mais surtout ἀπηλιώτης *vent du soleil, vent d’est » (Hdt., etc.), avec psilose ionienne, ἡλιακάς « du soleil »
pronom
(prose
relatif auquel
répond
16 démonstratif
τηλίχος, dor. r&)- « aussi grand, aussi âgé » (Hom., ion.att.), avec les composés pronominaux τηλικόσδε, τηλικοῦτος (att.) et l'interrogatif de quel âge » (ion.-att.).
Ei.: Évidemment
πηλίκος
«combien
grand,
issu du thème du relatif ὅς, #, 8.
Présente une finale -{xog qui, malgré la différence d'accent (loi de Wheeler ?), fait penser au suffixe d'appartenance τικός et surtout un élément ὅλ- ou ἄλι- qui répond immédiatement ΟἹ posera une
à -éli- de lat. tälis, quâälis, etc. Dès lors, suffixation -dli-ko-. Cette auffixation ne
peut être directement
rapprochée
de v. sl.
εἰ κά « quan-
lus », tolikü « lantus », dont 16 vocalisme est, taut différent.
hellén.
et tardive),
ἡλιάς
f. du
précédent
mais eurtout Ἡλιάδες . pl. « filles du A.R.), d'où le masculin ᾿Ηλιάδης « flls D.S., Luc.), ἡλιώδης « qui ressemble au Ἡλιών, -ὥνος nom de mois (Termessos),
(tardif),
soleil» (Parm., du soleil » (Str, soleil» (tardif), ἡλέτης M. nom
d’une pierre (Redard, Noms en -rnç, 54).
Verbes dénominatifs : 1) ἡλιόομαι « être exposé au soleil, recevoir un coup de soieil » (ion.-att.) et ἡλιόω « exposer au soleil » (Æt.) avec ἡλίωσις « oxposition au soleil . (Hp., Thphr.) ; 2) ἡλιάζομαι « se chauffer au soleil » (Arist., etc.), -άζω « cuire au soleil » (Str., etc.), avec ἡλίασις « exposition au soleil » (Gal., etc.), ἡλιαστήριον « place exposée au soleil pour sécher des fruits, solarium », etc. (Str., pap.) ; 3) ἡλιάω
— 411 — «“exposer au soleïls (Anacreont., etc.).
Composés terme,
(Arist.),
assez nombreux
Mmais
assez
peu
«ressembler
anciens
: -βλητος
soleil »
l’ombre » (E., Cyc. 680), et ἐπηλύγαιος « ombreux, sombre »
premier
On rapproche habituellement l'adj. λύγαῖος « ombreux »
au
avec ἦλιο- comme
ἦμαι
(Æ.),
-βολος
(A.B., Hsch.). (S., E., A.R.,
Lyc.), mais 11 ne s'agit peut-être que d'une
(Thphr.) «exposé au soleil ε, etc. Notamment dans des mots
étymologie
techniques, désignant des animaux, comme ἡλιοκάνθαρος, «κεντρίς (Strômberg, Woristudien 11) et surtout des
l’absence de voyelle initiale et la quantité longue de l'ÿ. Le mot usuel pour dire « ombre » est σχιά.
populaire : le mot se distingue de ἠλύγη
plantes : ἡλιοτρόπιον «héliotrope, tournesol», etc., en outre ἡλι-ανθές, ἡλιο-καλλίς, -σκόπος, etc.; ἡλιο-τρόπιον
ἐπηλύγαζομαι
dénomme
pourrait
aussi
une
pierre.
‘’HMtog subsiste en grec moderne. ΕἸ : La glose donnée comme crétoise par Hsch. (mais pamphyl.
selon Héraclide de Milet, cf. Bechtel,
pose
un
radicai
avec
un
vocalisme
remarquable
“säwel-, ‘sûl-. Même vocalisme qu’en grec dans got. sauil, à côté de ‘sdul- dans le dérivé féminin lit. sdulë
et dans gallois hau! m. Le skr. repose sur *sûl- avec séraet sdrya- m. « soleil» (à côté de süvar- n. qui vient de *suwel-);
vocalisme
zéro également
dans
irl. sdi! « œil » ;
19 lat. sôl reposerail sur ‘swël-. Ces diverses formes sont issues d'un thème neutre en -!-/-n-, comme le prouve en
av. l’association de hvara « soleil » (cf. skr. savar- n.), gén. gâth.
œvsng.
Alternance
comparable
et 16 dérivé f. sunno, allem. Benveniste, Origines 11-12;
entre
Æt.: L'- initial est par lui-même embarrassant. Comme être
analogique mots).
est beaucoup tenté
d'y voir
comme
De
toute
plus
dans
façon
un
usuel
que ἠλύγη,
élément
ἐπ-ήδολος,
on
de composition
ἐπ-ηετανός
(v. ces
ii n'y à pas d'étymologie.
Gr. Dial.
2,667) ἀδέλιος permet d'établir *&Fédog, de* cä ξέλιος. On
par
got.
sauil
n.
Sonne, etc. Voir encore Ernout-Meillet s.u. sôl:
’HAûorov
: épithète 46 πέδιον (Od. 4,563, A.R. 4,811
Str., Plu.
etc.) ; aussi attesté seul (IG XIV
Ἠλύσιος
λειμών,
χῶρος
(Luc.
inser.
1750) ; parfois
tardives)
séjour
des Bienheureux après la mort ; en outre ’HaAVoræe αὖραι, etc.
(IG XIV 1389).
Il existe, en étroit rapport, un adj. ἐνηλύσιος * ἐμδρόντητος,
xepauvé6Antos
foudre . (Æsch.,
(Hsch.);
ἐνηλύσια
fr. 263), cf. hAûorx
«frappé
par
la
«Iteu frappé par la
foudre » (Polem. Hist. 93) : 108 ôtres frappés par la foudre devenant des bienheureux, cf. À. B. Cook, Zeus 2,13 sqq.,
22 sqq., Nilsson, Et.:
Dans
ces
Griech. Rel. 1,71. conditions,
deux
hypothèses
s'offrent à
ἠλιτόμηνος, voir sous ἀλειτής.
l’étymologie. Si l’on part de ᾿Ηλύσιον, on supposera que le mot est « préhellénique » : c’est l'attitude de Frisk, avec renvoi à Nilsson, o. c. 1,324 sqq. Une voie meilleure est ouverte par W. Burkert, Gi. 39,
ἦλον
1960, 208-313. Les Anciens ont souvent rapproché ἠλύσιον de ἤλυθον, ἐλεύσομαι, ce qui ne convient pas, notamment
Pokorny
881.
: n. nom de piante = βράδυλον oùu κοχκύμηλον
(Seleuc. ap. Ath. 2,50 a). Inexpliqué.
à cause
ἧλος : dor. ἄλος m. (pour γάλλοι voir Æt.) « tête de clou, clou, cal » (Hom., ton.-att.). Second terme de composé dans dpyupé-ndog «orné de clous d'argent» (Hom.) et
ἐνήλυσιος « frappé par la foudre, atteint par la foudre » (οἵ, d’autre part sous ἐλεύσομαι, ἐπ-ηλυσία « sortilège »). Ἐν-ἤλυσιος est une forme claire (cf, les composés en πήλυτος sous ἐλεύσομαι). L’adjectif faussement interprété aurait été compris «celui qui se trouve dans l'Élysée », d'où la création secondaire de ᾿Ηλύσιον pour désigner le
quelques exemples tardifs avec ἦλος comme premier
terme,
ainsi ἡλο-κόπος «fabricant de clous * (pap.). Dérivés : ἡλῖτις f. épithète de λεπίς morceau de cuivre à Chypre
(Dsc.,
Æt.,
ct.
Redard,
Noms
en
-τῆς
-oœuæ (hellén.), προσ- (att., etc.). grec
moderne
χάρφι
est 16 mot
démotique
initiale. Mais
on
pourrait partir de
séjour des Bienheureux,
112);
diminutif ἡλάριον (pap.). Verbe dénominatif ἡλόω « clouer » (tardif) et ἡλόομαι ‘avoir des cals » (Gal.); surtout avec préverbes : ἐφ- (Æsch.), καθ- (ion.-att.), d'où καθήλωσις, En elou.
de la longue
pour
le
ἣμα, voir ἴημι, ἧμαι : 3° sg. ἧσται, 3° pl. εἴαται (graphie pour ἤαται), ἕαται, impf. ἥμην, avec ἧστο, εἴατο (Hom., poètes, Hdt,), l'ion, 19 plus souvent et l'att. toujours, emploient la forme
à préverbe κάθημαι (ion. κατο), 85 8g. analogique κάθηται, 3e pl. att. κάθηνται, impf. (ἐ-)καθήμην, etc. Sens : « être
Et.: On considère que la glose d'Hsch. γάλλοι * ἦλοι est une forme éolienne βάλλοι ; chez Hom. jamais la métrique n'impose le F et dpyupé-ndog pourrait être dû à la métrique (*æpyupHAog est impossible). On pose *wal-nos
assis ». Outre xær«- on a comme préverbes èp- (Od., poètes)
ou “wal-sos, ou *waslos et on rapproche Ἰ. uallus « échalas »
êté pourvu en attique de préverbes, p. ex : &y-, éxt-, Tpo-,
et uallum Mais
(Wackernagel,
la forme
ἠλύγη
grecque
KÆZ 25, 261 = KI. Schr. comporte
1,205).
une aspiration.
: f. «ombre, obscurité » (Ar., Ach. 684, Hsch.,
Erot. s.u. ἐπηλυγάζονται), en outre ἥλυξ (Choerob.) avec l'adjectif dérivé ἠλυγαῖος «ombragé, obscur» (Suid.),
ἡλυγισμένος * xexpuupévoc, ἐπεσκιασμένος (Hech.). Le verbe usuel est ἐπηλυγάζομαι, -ίζομαι (-Co tardif) « mettre dans
l‘ombre,
cacher
envelopper>»
(Hp.,
Th.,
PL,
Arist, etc.) avec ἐπηλυγισμός (Hsch. s.u. ἠλύγη) ; dérivé athématique postverbal ἐπήλυγα (acc.) « qui donne de
et rarement ἀφ- (II. 15,106), ἐν- (Od., E.), μεθ- (Od.), δφ(tardif). Κάθημαι, étant senti comme un verbe simple, a συγ-. Aucune forme nominale dérivée, Κάθομαι « être assis, être immobile, ne rien faire » existe encore en grec moderne. Et.:
Vieux
verbe
également
conservé
en
indo-iranien
et en hittite : skr. dsie, av. âste = ἧσται skr. dsaie = ἥαται (av. dyhonle est une réfection thématique); avec une autre flexion, hitt. 3° sg. esa(-ri), 3° pl. esanta-(ri),
louvite aë, etc. L'aspirée propre au grec a parfois été expliquée comme venant du traitement de *Hoyou, Ῥήσμενος (Lejeune, Phonétique 103-104). Plus souvent on y voit un
ἦμαι
—
effet de l'analogie, i.-e.
*ës-
et
ἥμαιθον
cf. ἕζομαι,
°sed-,
Porzig,
etc.
Sur
Gliederung
168 rapports
der idg. Spr.
412 —
du
91.
: n., nom d'une petite monnaie, ef. Hsch. :
ἡμιωδέλιον, διώθολον παρὰ KuÇuxnvois (Herod. 3,45, Phénix 1,8, cf. Ath. 359 e; Rhodes IG XII 1,891, cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,654, 3,301). Il s'agit peut-être d’une demi-obole. Et.: Ignorée. On pense à un composé de ἦμι-, bien que l’élision de l'iota étonne ; second terme énigmatique.
natif ἡμερεύω « passer 16 jour, passer le temps » (ion.-att.), avec δι-, παν- (ion.-att.), d'où ἡμέρευσις ε16 fait de passer la journéa » (tardif). Le grec moderne a gardé ἡμέρα avec de nombreux dérivés et composés : ἐφημερίδα « journal », etc. ÆEt.: “Hyæp est un vieux thème en r/n (-«p/-œt-) ; il,
(Debrunner,
Mus.
Helv.
3,40 844ᾳ.,
aussi Santiago, Emerila 30, 1962, 139-150). Ἦμαρ eomme παν-
second (Od.),
terme
xpo-
de composé
(tardif)
et avec
dans
αὐτῆμαρ
des noms
se trouve
dans
des
formules
en opposition
avec
νύκτας.
les neutres en -xp se prêtant à une fonction
adverbiale (Wackernagel, GI. %, 1910, 3, Benveniste, Orlgines 95 sqq.), soit comme un développement secondaire et accidentel (M. Leumann, Hom. Wérier Expression adverbiale en chypriote
600
av.) ἀματι-ἄματι
«chaque
jour»,
100), (Salamine
vers
Masson, 105 318
et surtout Ziva Antika 15, 1966, 257-266 ; noter le redouble-
ment itératif (cf. mycénien
Fereï-Feteï « chaque année »).
Dérivé ; ἠμάτιος « de jour » (Hom., Hés., AP). IL existe un autre dérivé substantif qui a fourni le substitut usuel
de ἥμαρ en ion.-att…, ἡμέρᾷ, ép. et ion. ἡμέρη, dorien ἀμέρᾷ (dans des documents où l’aspiration est, par ailleurs, notée),
locr. ἀμάρᾶ ; l'aspirée qui est propre à l'ion.-att. est considérée comme analogique de éaxépæ; quant à la
à peu senti comme
(Chantraine,
Épéç, ace,
Gr.
H.
un équivalent
1,272,
poétique de
Wackernagel,
Spr.
Unt,
ἐμός 50);
ἡμεδαπός « de chez nous » (att.). Le rapprochement de skr,
(Hom.),
Cet usage pluriel a été diversement expliqué : soit comme un archaïsme,
peu
figure
ἐνν- (Hom.), ἐξ- (Hom.) ; on constate d'ailleurs que ἧἦμαρ
: acc. ion. ἡμέας et att. ἡμᾶς, dor.
Adjectifs possessits ἡμέ-τερος, dor. ἁμέτερος, ἅμός, éol, ἀμμέ-τερος, ἄμμος, en outre ἀμός (Hom., trag.), qui a été
ct.
de nombre
14, 27, 91, 95.
Origines
Benveniste,
Éué, é01. ἄμμες, acc. ἄμμε (Hom., ion-att, ete.) « nous »
ἦμαρ : dor, arcado-chyp. ἅμαρ, gén. -aroç (cf. à Tégée l’expression solennelle ἅἄματα πάντα Schwyzer 661, 22). « jour » ; noter chez Hom. δούλιον ἦμαρ, μόρσιμον ἧμαρ, etc, (Hom,, poètes) ; chez Homère 16 mot (où %- est une ionisation de l’éolien &-) est plus usuel que ἡμέρη pour des métriques
«jour»
awr
arm.
qui repose sur *‘Amôr, ct. τέκμωρ à côté de τέκμαρ : voir ἡμεῖς
raisons
dans
exact
correspondant
un
possède
:
asmad-ïya « notre » fait poser jue3- = asmad-, ct. Schwyzer, Gr. Gr, 1,604. Pour -arog, cf. ἀλλοδαπός, etc., et Schwyzer, ibid, n. 1. Autre explication de Szemerényi, KÆZ 73, 1956 59 aqq., avec les n. 1 et 2 : il écarte l'explication tradition-
nelle reprise par Schwyzer et se demande s'il ne faut pas partir d’un vieil ablatif ἀσμςδ- (ct. skr. asmad-) suivi de
dircé = « de nous ». En
ce
qui
concerne
la flexion
de
ἡμεῖς,
etc.,
les
acc.
Qué, ἄμμε reposent sur *äaue et ont donné naissance aux nominatifs créés sur 16 modèle de la flexion nominale ἅμές,
ἄμμες mais en ionien ἡμεῖς (de -εες), d'où acc. ἡμέας et en att. par contr. irrégulière ἡμᾶς. Gén. dor. ἁμέων, éol. ἀμμέων, ion. ἡμέων, att. ἡμῶν. Le point de départ *aoue que nous avons posé répond exactement à av. ahma ; skr. asmädn a reçu une désinence nominale d’accusatif. Ces
formes suivie
reposent d'une
sur
un
particule
radical
-sme:
à vocalisme
*psme
de
‘pssme.
zéro
*gs-,
L'aspirée
initiale du grec peut s'expliquer par le traitement de -ouintérieur, ou, peut-être, par l’analogie de ὑμεῖς, Le thème *ps- trouve confirmation dans les formes du type lat.
type
nôs, skr, nas, got. uns. Au datif : ἡμῖν (rarement -μιν), dor. ἀμῖν (parfois -μιν), éol. ἄμμι(ν). Ces formes reposent
est devenu le nom usuel du « jour » durant toute l’histoire du grec. Figure comme premier terme dans un assez grand
sur *ow-y.a(v) et la désinence fait penser aux démonstratifs et interrogatifs indo-lraniens, av. ahmi, skr. dsmin, av. kdhmi, skr. kasmin ; l’ionien-attique innové avec la longue
finale -ep&
en rapport
évident avec -œp, elle est du
de celui des adj. en -ερος (Benveniste, o. c. 27). “Hyépa nombre
de composés
: ἡμερο-δρόμος
«courrier»
(Hdt.)
-xoutog « qui dort le jour » (Hés.), -λόγιον (tardif), -λογέω
(Hdt.),
τσκόπος
(ion.-att.),
terme dans des nombreux
Également
composés
comme
second
: êtep-, παν-, et avec
des noms de nombre ; avec préverbes : ὕπερ- « qui est en retard» (att.); ie plus remarquable est ἐφήμερος (ἐπᾶμερος Pi.), bien attesté en ion.-att. avec le doublet ἐφημέριος (Od., poètes). Sens : « soumis au destin de chaque jour, incertain » (ce serait le sens chez Pi.); « de tous les jours, quotidien»; «qui ne dure qu’un jour» (v. H, Fraenkel, Wege und Formen 23-38), avec des dérivés de
forme et de sens divers : ἐφημερίς f. + journal » (Plu., etc.), -lx catégorie
-£û
« monter
de
prêtres
la
garde
pour
de
le service
de jour
(LXX),
jour » (PIb.,
etc.),
-eurpLov
«poste de garde + (PIib.), v. aussi μεσημόρία, τήμερον. Dérivés : ἡμέριος « quotidien » et « qui ne dure qu’un jour » (trag., dans les chœurs),
ἡμερινός « de jour » (ion.-
att.) opposé à νυχτερινός, ἡμερήσιος « de jour, long d’un “jour» (att, etc.), cf. ἐτήσιος ; ἡμεραῖος id. (pap.), ἡμερούσιος « quotidien » (tardif, pap., etc.) fait sur ἐπιούσιος, cf. Dobrunner, GI. 13, 1924, 169. Verbe dénomi-
finale αὐἡμῖν. Le grec moderne a refait ce pronom sur le modèle du sg.
avec (ἐ)μεῖς, (ἐ)μᾶς.
ἠμέν
: répondant à ἦδέ « d’une part, de l'autre, ou…
ou » (Hom., poètes) : de # 1 « certes » el μέν ; voir uv. ἥμερος
:dorien
%-,
ct.
Tables
d'Héract.
1,172
('ά-
chez Pi. et Æsch. est une faute ou un hyperdorisme), (en «cultivé» (en parlant d'animaux), « domestique» parlant de terres ou de plantes), « civilisé » (en parlant attesté depuis Od. 15,162, ion-att., grec d’hommes), tardif, etc. Avec la particule privative, ἀν- « sauvage », dit de contrées ou d'hommes (Æsch., hellén., etc.), aussi
ἀνημερότης (tardif). Comme premier terme de composé dans des noms de plantes, ἡμερό-δρυς « variété de chêne », ou ἡμερό-φυλλος épithète de l’olivier (Isyll. 20). Dérivés : ἡμερίς (sc. ἄμπελος) « vigne cultivée » (Od., Ar., etc.), d'où ἡμερίδης m. épithète de Dionysos et du vin (Plu.); noms de qualité: ἡμερότης + fait d'être cuitivé ».
— 413 — dit d’un
pays,
e gentillesse,
douceur » (ion.-att.),
ἡμερία
« culture des plantes » (pap.)- Verbe dénominatif : ἡμερόω
«domestiquer, cuitiver, pacifler, civiliser» (ion.-att.), d'où ἡμέρωμα « plante cultivée » (Thphr.), -corç « fait de cultiver, pacifier », ete. (hellén. et tardif), -orhç m. (Max.
Tyr.), dit d’Héraclès. Le sens de tous ces mots est franchement différent de celui de δάμνημι et ses dérivés, qui signiflent « réduire, Le grec moderne
emploie encore ἥμερος, ἡμερώνω,
etc.
Et.: Ignorée. Celle qui part de skr. ydmati « dompter » est impossible
pour
le sens ; une autre de Deroy,
Études
Class, 18, 1948, 335, est inadmissible. Anciennes hypothèses Frisk.
chez
résumées
et Solmsen,
de Pedersen
ἡμί, ἦν, ete, : « dire » (Hom., att.). La forme la plus ancienne est l’'impf. 3° sg. % « disait-il » chez Hom. après un discours, en attique dans des incises : % δ᾽ ὅς. D'où la
première personne ἦν δ᾽ ἐγώ «disais-je ». Au présent, formes refaites sur le modèle de φημί (ct. l’accent) et d'ailleurs
rares : ἡμί dans des répétitions emphatiques (Ar.) et ἦσί (com.), ἧτί (Alem.), ἦσι (Sapho). verbe
qui
toutes faites. Æt.: On pose
ne
pour
subsiste
que
la 3° pors.
dans
de
des
l'impt.
‘ëg-t, ct. lat. aiô, adagium de “ag-; on 8 *6g-
ἦμιJamais
formules
*hx-x+
dans
de
ἄν-ωγα.
: « demi » (Hom., ion.-att, jusqu'au grec moderne). attesté seul, mais un nombre très considérable
de composés à toute époque : chez Hom. : ἡμι-δαής,᾽-θεος (Il 12,23), τονος, -πέλεχκα, -τάλαντον, -τελῆς. Parmi les innombrables exemples postérieurs, on pourrait relever :
ἧμι -ἐκτεῶν, -extov, etc., « demi-setier», CI. ἐκτεύς, -θνής, -xporpa « demi-tête, -όλιος «d'un et demir (cf. ὅλος), στόμος, -τομον, -χοον, -ωδέλιον, -ωδόλιον, etc. Dérivés : ἥμισυς, -σεια, -ou origineliement un substantif,
+ moitié, demi» doit être mais fonctionne comme
adjectif. Chez Hom. on a par exemple ἡμίσεες «la moitié des guerriers » (II. 21,7) et ἥμισυ, τὸ ἥμισυ ( IL 13,565, ete.) ; 19 suffixe -auç est issu de -tuç, comme le prouvent 16 crétois
(dor.)
phonétique,
: l'assibilation ou
aussi
bien
de -tu-
en
analogique
2,786), f.
Dial.
Gr.
« demi-setier » (Bechtel,
ἡμιτύτ-εκτον
ἡμίτεια
On a supposé
un rapport entre
‘sém- et *sem- «un»
εἷς) : voir Gonda, Reflexions on the Numerals « Two +, 1953, 35 sqq.
ἡμιτύβιον
: «linge
fin,
Ar., PI. 729, Hp.).
(ct.
« One * and
mouchoir ν, etc. (Sapho
119,
Et.: Composé obscur avec ἧμι- ? Ou emprunt ? Pollux 7,71
prétend
que le mot est égyptien.
dompter ».
soumettre,
Vieux
ἡνίκα
-συ- peut
(Lejeune,
être
Phoné-
ἤμορος, voir μείρομαι. ἦμος
: εἸἰογβαμθ » (Hom., Hés., Hdt., E.), généralement
avec l'indicatif, corrélatif de τῆμος. Formé sur le thème du relatif : on pose *yd-. La finale est obscure, voir sous τῆμος et Monteil, Phrase relative 291 8qq.
ἠμύω
: aor. inf. ἡμῦσαι (chez Hom. -υ- bref au prés.,
long à l'aor.), également avec les préverbes : xær- (A.R.), ἐπ- (Il.), ὑπ- (ct. ci-dessous). Sens : « se pencher, s‘incliner » dit de la tête, d'épis,
d’une
ville abattue
(/IL, S., alex.),
parfois transitif « abattre » (A.R., Musae.); en outre ἀμύω (Hés., fr. 216). Pf, ὑπεμνήμῦκε «il tient la tête baissée » (Il 22,491) : on pose*-cuauüxe, avec redoublement attique du type de ἐλήλαμαι, ἐμήμεκα, etc. ; l’insertion du -vpermet un allongement métrique et expressive. Et.: Ignorée. Terme expressif. ἤν
: interjection
opéré
de façon
insolite
qui appelle l’attention « hé, regarde »,
aussi ἡνίδε (ἤν et l'impér. ἴδε), ἤν ἰδού (Ar., Herod., hellén.). Placé après un démonatratif dans l'argien ταῦ-ἕν,
év, cf. Schwyzer,
τονδεῦν-
Gr. Gr. 1,612 et 2,566.
Et.: Le latin ën qui est identique peut être considéré soit comme un mot étymologiquement apparenté, soit, de façon peut-être plus vraisemblable, comme un emprunt.
ἠνεκής, voir διηνεκής. ἡνίαι : f. pl. (ion.-att.) (le sg. est rare) et ἥνια n. pl. (Hom., Hés., Pi.); la forme neutre a été développée chez Hom. pour des raisons métriques. Mycén. anija n. pl. f. avec anijapi prouve l'ancienneté de la forme
féminine, et le vocal. a du grec commun
(de même
dor.
tique 56), cf. dor. arc. ἥμισσον n. « moitié » (de -tFov) ; autres formes diaiectales : ἥμυσυς avec assimilation
@v-, etc.). Sens : «rênes ». Au second terme de composés : φιλ-ήνιος (Æsch.), ypuc-hvioc (Hom., ete.) ; aussi comme
régressive (Érythrées, ve s. av.), αἴμισυς (lesb.) inexpliqué. Le thème ἤμισυ- sert parfois de premier terme de composé :
premier terme, principalement dans ἡνίτοχος « qui les rênes » (Hom., ion.-att, etc., déjà mycénien),
ἡμισύ-τριτον
l'épopée
Verbes
«un et demi»
dénominatifs
(Archil.
: ἡμισεύω
167, Bergk.). «partager
en
deux»
(LXX}, avec ἡμίσευμα (ibld.) et par aphérèse μίσευμα (Pergae, Wilhelm, Gl. 14, 1925, 75 6qq.), et-huuoidlo * partager » (Héron,
Autres dérivés crétois), nom de
etc.).
: Auivä f. «moitié» (dor., notamment mesure en Sicile, d’où l’emprunt lat.
hémina; pour 16 suffixe cf. δωτίνη et Chantraine, Formafion 205 ; ἡμίχα * ἡμιστατῆρα (Hsch.), qui fait penser à l'adverbe δίχα; est-ce un accusatif athém. ou un nominatif f.en -ἃ ? Grec moderne : μισό, μισός, etc. Æt.: Vieux miot pour « demi », cf. skr. sämi-, lat. sémi-, v.h.a. sämi-. Beaucoup
de composés parallèles : skr. sämi-
jiva- = lat, sémi-uluus « à demi vivant », cf. ἡμί-βιος, etc.
aussi
ace.
-oyña,
n. pl.
-οχῆες,
tient dans
cf£. Chantraine,
Gr. H. 1,95,232; d'où ἡνιοχ-ικός (PI.), -έω (ion.-att.), mais hom. -ede, cf. Chantraine, Gr. H. 1,368, avec -σις
qui se rattache à ἡνιοχέω et -cla en face de ἡνιοχεύω. Et.: Le laconien ἀνιοχίον (participe répondant
à
ἡνιοχέων) dans une inscription où l'aspiration est toujours notée (Schwyzer 12) fait penser que le mot ne comportait pas originellement d’aspiration viendrait-elle ?). Entre autres
*ävol&
et rapproché
êfi)si,
pl.
de
celtique de la bride, m. irl.
un nom
“ansio-.
On
(mais de quelle analogie hypothèses, on a posé
a
évoqué
aussi
lat.
ânsa =
lit. qsà, etc. Très douteux. Voir Pokorny 48.
ἡνίκα : dor., éol. (Pi., Théoc.) : ävixa, ἀν-, conjonction relative
de
temps
« quand,
au
moment
où » (depuis
Od.
ἡνίκα
— 414 —
22,198, ion.-att., etc.), qui a pour corrélatifs τηνίκα, avec
un interrogatif πηνίκα.
ΕἸ : Inconnue. Tiré du thème de relatif sous la forme “yä-. Hypothèse compliquée de Szemerényi, GL 35, 1956, 112-113. Voir Monteil, Phrase relative 295-297. Particule
-v- avec
τ bref (cf. Ε, Rhesos 523) qui se retrouve’ dans
ἠπανᾷ : ἀπορεῖ, σπανίζει, doublet ἠπανεῖ * ἀπορεῖ, σπανίζει, ἀμηηχανεῖ (Hach.) ; subst. ἠπανία * ἀπορία, σπάγις ἀμηχανία (Hsch., EM 433,17); conjecture dans AP 5,238. Æt.: On pense au substantif πανία - πλησμόνη (ct. s.u.) ; mais comment
retrouver dans %- 16 représentant d'un à-
privatif ?
arcad. ôvé, οἷο., et finale -xæ de ὅ-κα, αὐτί-κα, etc.
fvis : acc. pl (II. 6,94 = 275 — 309) comme épithète de βοῦς, ἦνιν [ou #-], acc. sg. (IL. 10,292, Od. 3,382) comme épithète de βοῦν ; gén. ἥνιος (A.R. 4,174) « âgée d'un an . Æ, : Vieux dérivé à vocalisme radical long, tiré d’un nom
de
l’année
ἕνος
qui
flgure
aussi
dans
ἐνιαυτός
(ct.
Wackernagel, Gôlt. Nachr. 1914, 114 = KI. Schr, 2,1171,
n 1). Thème en I, à moins d'écrire ἦνιν comme une partie de la traditiôn et d’admettre que la quantité longue du « est métrique, analogique de #vic (de *#veyg ). Critique de Szomerényi, Sprache 11, 1965, 6-12, qui doute de l’existence de ἕνος, s’étonne de l’allongement initial de %wc et constate
suppose
que
un
l’accentuation
τ bref.
ἦνις
Il partirait
dans
des
« jeune » comme
chez
d’un acc. sg. (I 10,292, Anacr.
358
P.
«réparer », dit de vêtements,
Voir aussi
ἥκεστος.
concurrencé
par 16 plus fréquent ἀκέομαι (Hés., fr. 172, Ar, fr. 227, Gal, Aristid., etc.). Dérivé ἠπητής «raccommodeur, tailleur»
Batr.,
(X.,
Cyr.
pap.),
1,6,16,
condamné
avec
par
une
variante
Phrynichus
ἀκεσταί,
73;
féminin
ἠπήτρια (pap.); un pl. n. ἤἥπητρα «salaire du tailleur » (pap.) ; ἠπητήριον « aiguille » (ÆI. Dion.). Tous ces mots s'appliquent essentiellement à des travaux de couture. Æt.: Semble
πηδάω.
un
déverbatif
à
vocalisme
long
comme
Pas d'étymologie,
ἧπαρ,
-ατος : N. « foie », mentionné parfois comme siège
des passions ; est un mets apprécié, etc. (Hom., ion.-att, Plu, etc.). Composés : noter ἡπατο-σχοπέω « examiner
16 foie pour prédire l'avenir » (LXX).
Dérivés : ἧἡπάτιον nom d’un plat de foie (ion.-att.), ἧπατῖτις f. « du foie», dit notamment de la veine hépatique
ἠνορέη, voir ἀνήρ.
(médec.),
ἦνοψ, -oxoc : dans la fin de vers ἤνοπι χαλκῷ (1]. 16,408 et
aussi d'objets,
manuscrits
Od. 3,382) Boüv νῆνιν, ce dernier mot étant une contraction de νεῆνις
ἠπάομαι : aor, ἠπησάμην, Ῥ. passif participe ἠπημένος
18,349 — Od.
10,360);
en
outre
comme
nom
parfois
d'une
«couleur
pierre
de
foies
(tardif);
«l'hépatite » (Pline)
en
outre,
et d'une
plante
épithète de πυρός
(Redard, Noms en -τῆς 71, Strômberg, Pflanzennamen 41). Divers adjectifs dérivés signiflant tous « qui se rapporte
« froment » [?] (Call,, fr. 277). Le mot fournit également un
au foie » : ἡπατιαῖος (Hp.), -ὑκός (médec.), -ηρός (médec.).
Οὐρανός
(Call, fr. 238,16)
et comme
épithète
de
anthroponyme dans 1"11. Glose d'Hsch. : ἤνοπα * λαμπρόν,
πάνυ ἕνηχον, διαφανῆ. Le sens de « briliant » convient en tout cas aux exemples homériques. Et. : Deux points sont clairs : 1) 16 mot semble comporter un finitial (Chantraine, Gr, H. 1,152) ; 2) il entre dans la série des termes en -oÿ (Chantraine, Formation 258), série disparaie, mais où figure pour partie un second terme
-ok*-, ct. πωψ, ὄψομαι, etc. voir en dernier lieu P. Ramat,
Un subat. m. en -L&ç : ἡπατίᾶς, pl -ἰχι désigne les lobes du foie ; un autre subst. obscur ἥπατος désigne un poisson non identifié (com., Arist., etc.), cf. Stromberg, Fischnamen 45, Thompson, Fishes s.u.
Ce
vieux
médecins
nom
latins
du
foie,
(et dont
qui
a
été
emprunté
la dérivation
subsiste
par
168
dans
le
vocabulaire médical français, etc.) existe encore en grec puriste
dans
le
vocabulaire
συκώτι
issu de συκωτόν,
médical.
Le
mot
usuel
est
Riv. Fil. Class. 1962, 150-154). C'est le type de αἴθ-οψ «à l'aspect brillant, de feu », οἴνοψ, etc. Une telie finale apparaît dans des épithètes du bronze : αἴθοψ, vépoÿ. * Fav-oÿ s'insère donc à côté de ces deux derniers adjectifs
des animaux engraissés avec des figues (d'où lat. ficälum, fr. foie, cf. Ernout, Aspecis 127-129), Donc terme créé
et semble analysable. Mais l'élément radical est inexpliqué ;
peu probable).
nombreuses
Æt.: Un mot archaïque pour ce viscère noble qui a une importance religieuse n'étonne pas. On pose i.-e.
ἥνυστρον «caîllette»;
tentatives
énumérées
chez
Frisk.
: 1. 16 quatrième estomac des ruminants, fournit un mets délicat (Ar., Arist.) ; la
forme ἐν- (LXX) doit être due à l’analogie de Evrepa, etc.
Et.: Ce qui est clair, c'est 19 sufixe d'instrument -xpov ou -atpov. On a posé *Fävuorpov et rapproché un mot germanique
de‘même
sens, cf. norv.
dial. vinstr f. : seules
différent la quantité de la voyelle initiale, le timbre de la seconde voyelle (analogique de ὑστέρα ?) et 16 genre : bref, on part de *wênes-tro-/-trä-, ct. Frisk, s.u. avec
d’autres détails. On peut toutefois se demander si l'on ne doit pas insérer dans le dossier 16 thème du verbe ἄνυμι, ἀνόω « achever *, la cailiette étant l'estomac qui achève 16 travail de digestion. En ce cas on pourrait voir dans ἤνυστρον soit un dérivé de ἀνύω (malgré ia longue initiale, qui serait ionienne), soit plutôt un vieux mot rapproché de ἀνόω par étymologie populaire.
par
la cuisine
“yéker(-t),
dit chez
(l’hypothèse
gén.
*yéke-n-ejs,
Gal.
d’un
tabou
donc
et Orib.
du
linguistique
hétéroclisie
en
foie
est
*r/n:
c’est le type de skr. μάϊγὶ, yakndh, le latin est altéré avec lecur, iecinoris (et iecoris); on a seulement le thème en r dans av. ydkara, etc, mais il y a trace du thème en n dans pashto gfna (de *yaæna) et p.-8. dans le nom de parenté av. huyëäyna- ; thème en n dans lit. (j)ëknos ou (j)äknos f. Voir Benveniste, Origines 8,26,182, avec la bibliographie et des indications sur un rapprochement supposé avec
des formes à Z- initial, arm. leard, v.h.a. lebara, etc.
ἠπεδανός
: «faible,
fragile»
(Hom.,
A.R.),
dit Od.
8,811 d'Héphaistos à cause de son infirmité ; bien attesté chez
Hp.,
Et.: mais
dit d’un enfant, d’une
Formation étymologie
comme ignorée.
fièvre ; dolt être ionien.
ῥιγεδανός, On
rapproche
«tendre, fragile v (d'où *Hrog n., comme
meuxeSavés, par
etc.,
ex, lit. opùs
ῥῖγος à côté de
— 415 — ῥιγεδανός), et. Risch,
Wortbild. der hom. Spr. 98; skr. apud
ἠπίαλος
serait dérivé
Hoffmann,
« douce,
bénigne », par
(οἵ. K.
angoisse », p.-ê. v. p. afuvä
« panique,
“Hpä de ἥπιος
el désignerail une
flèvre
euphémisme.
Fesischr. Sommer 80-85). Tout cela reste en l'air. «rivage»s par ion.-att., etc.),
ἦπειρος : dor. ἆπι:ιρος, éol. äfl:eppoç opposition à la mer, « terre ferme » (Hom.,
et devient
etc.,
[168,
aux
par opposition
aux
occidentale
par
la Grèce
à désigner
tles. Sert dès l'Od. opposition
16 confinent
désigne
à parlir d’Hdt.
de l’Épire.
le nom
Sert de premier membre de composé dans Arewpoyevhç (Æsch., Pers. 42). Dérivés : ἠπειρώτης πι., -τὶς Î. «de la terro ferme » dit notamment
ion.-att.),
fîles (Hdt.,
aux
opposition
par
des habitants d'Asie Minoure el de ceux de l’Épire ; d'où
ἠπειρωτικός ; verbe dénominatif ἠπειρόομαι « être rattaché continent » (Th.),
au
« transformer
τόω
terre ferme »
en
le mot
encore
sens
8
de
Et.: Grec ἄπειρος, avec un suffixe en god, répond exactement, à ce suffixe près, au nom germanique occidental de la rive : anglo-sax. ôfer, allem. Ufer, etc., éty-
mologie certaine, mais dont la base est étroite. Le rapprochement
d'arm. ap‘n « rive » (avec
ἠπεροπεύς dant
*-n-) fait difficulté.
: m. « trompeur » (Od. 11,364 ; AP 9,524;
A.R. 3,617), -ηἰς ?. Hom. ἡπεροπεύω
ap. Str. 1,2,4. Verbe correspon-
(seulement
présent)
« tromper,
séduire »,
notamment par des paroles (Hom., Hés.) avec ἠπεροπευτῆς, soulement voc. -rà (II. 3,39 = 13,769 de Pâris ; H. Herm. 282 d'Hermès), ἠπερόπευμα «tromperie, séduction » (Critias 1,3 D.). Et.: On peut penser avec Bosshardt, Nomina auf -eùg 26, auivi par Frisk, que le très rare ἠπεροπεύς est un dérivé inverse de ἠπεροπεύω. (9 verbe serait alors un dénominatif
de
Ἐ κεροψ,
*ireporés.
Mais
le
mot
supposé
inexplicable. Pour un vocable de ce genre d'un emprunt ne serait pas Impossible. ἠπἰσ.λος
: «frisson,
frisson
de
fièvre,
reste
l’hypothèse
flévre
accom-
Dérivés : ἠπιαλώδης «qui a la forme d’une fèvre à flèvre
à
ἠπιαλέω
frisson»
(Ar.,
«souffrir Ariet.),
d’un
frisson,
ἐξηπιαλόομαι
« être
d’une saisi
d'un frisson 49 fièvre » (Hp.). Doublet ἐπίαλος (Alc. ap. EM 434,6) par analogie avec ἐπι- et notamment ἐφιάλτης, nom d'un démon, qui se trouve en rapport avec ἧπίαλος par étymologie populaire. H existe d'autre part un terme ἠπίολος « phalène » (Arist., H.A. 605 b avec variante -όλης ; le rapport supposé depuis longtemps .avec ἠπίαλος trouve une certaine
confirmation dans la glose d’Hsoh. : ἠπιόλιον * ῥιγοπυρέqtov. Dans des conditions comparables nous avons en lit. drugÿs « flèvre, papillon » (cf. russe drozati « trembler ε) ;
un papilion est volontiers un animal qui apporte et symbolise ia βόντο ; d'autre part, la finale -όλος pout être une
altération
de
“ὅλης
(cf.
Arlst.,
l.e.)
Dérivés
; ἠπιότης
f.
« gentillesse,
douceur » (hellén.) ;
dénominatifs rares ἠπιόομαι «être adouci» (Phid.) et p.-ê. ἠπιόω «aller mieux», intransitif (Hp.); ἠπιαίνω «adoucir» (Arist, Mu. 397 b). Le mot ἥπιος subsiste en grec moderne. Et.: Obscure. Souvont rapproché de skr. âpi- «ami ». On a aussi opposé ἥπιος à νήπιος en insistant sur les formules du type πατήρ Ôc ἥπιος ἦν, ce qui oppose apparemment à
νήπιος
+enfantin,
irréfléchi»,
dû
lui-même
à l'analogle des dérivés en -όλης du type μαινόλης, etc.; v. Bugge, Bezz. Beltr. 18,166, Immisch, GL 6, 1915, 198. Et, : Str&mberg, l. c., propose une hypothèse ingénieuse :
etc.
(M.
Lacroix,
Mélanges Desrousseaux 261 sqq.). L'hypothèse est spécieuse. Autre hypothèse de Vürtheim, résumée Gl 19, 1931, 176
(groupe de ἅπτω, ἠπὗω
: pr,
ἁφή 79).
dor.,
arc.
ἀπύω ; aor. ἠπῦσα «appeler à
haute voix » (avec complément
à l’acc.), « crier », parfois
dit de la lyre, du vent, etc. (Hom.,
trag. dans les chœurs,
Pi.); au moyen «faire convoquer devant le tribunal » (arcadien, Schwyzer 656). Également avec les préverbes :
ἐπ-
(11.}, ἀν- (alex.).
Dérivé nominal AxÜT&
sonore » dit d'un héraut (I
mer
(Q.S., Opp.),
7,384),
d'où ᾿πυτίδης
d’une
nom
« à la voix
flûte ou de la
d’un héraut (II.
17,324), Composé βρι-ἧἥπυος « à la grosse voix» (II. 13,521).
Et.: On pense à un dénominatif d'un substantif “Aruç «voix», ἥρα
etc. Il n'y 8 pas de digamma : 800,
sg.
(ou
pl.
n. ?) chez
initial. Obseur. Hom.
toujours
dans
l'expression ἦρα φέρειν, le pius souvent avec le prév. ἐπὶ «faire
plaisir,
plaire », cf. I,
1,572,
etc. ; ensuite,
parfois
avec le génitif = χάριν «en vue de * (B., Call., etc.). Un composé ἐπίηρα se trouve attesté dans la poésie post-homérique, cf. S., O. R. 1094, AP
pagnée de frisson » (Thgn., Ar., Hp., etc.), voir Strômberg, Wortsiudien 82.
frisson ὁ (Hp.),
paroles, de médicaments (Hom., Hdt., poètes), employé aussi en parlant de la température (Hp., PL.). Rares composés poétiques : ἠπιόςφρων, -χειρ.
ἥπιος
(Arist., etc.). Le grec moderne emploie «continent, terre ferme ».
ἤπι,ος Σ adj. «doux, bienveillant» (souvent avec la comparaison «comme un père»), aussi en parlant de
13,22, A.R. 4,375 ;
également prép. au sens de χάριν (Antim. 87) : issu de ἐπὶ ἦρα φέρων (IL. 1,572) par création fautive d’un mot composé ; d’'autre part ἐπέηρος, comp. -έστερος « qui plait, agréable » (Emp., Epich., etc.); dérivé ἐπιήρανος « agréable » (Od. 19,343), mais v. aussi ἤρανος. Sur ἐρίηρες n. pl. «chers », etc., voir s.u. En outre, βρέηρον * μεγάλως κεχαρισμένον (Hsch.), faute pour ἐρι- Ÿ Il n'est pas sûr que l'anthroponyme IloAu-hpne (Bechtei, H. Personennamen 194) doive être rattaché à ἧρα. Dans lesb. ἐπιτελέσσαντα ἠρώναις πάσαις (IG XI 2,242,8), ἠρώναις doit être un accusatif pluriel et signifier « service, chose’due » ; Bechtel,
Gr. Dial.
1,120 y voit un
dérivé de ἦρα avec le suffixe de ῥᾳστώνη, etc. Et.: La métrique homérique semble atiester un F initial (Chantraine, Gr. H. 1,152). En posant un thème “wêr-,
On
peut
évoquer
avec
Frisk
germ.,
V.
isl.
værr
«amical>s, v.h.a. ala-wäri « bienveillants; en outre, les mots signiflant « vrai » : lat. uêrus = v. irl. fir, en germ.,
v.h.a. wär, etc., v. st. vëra «croyances. Rapprochement hittite chez Gusmani, Siudi Micenei 6, 1968, 17-22.
“Hpä : ion. "Hpn, déesse, épouse de Zeus (Hom,, ion.att., etc.), chypr. erai = Ἥραι datif (Masson, 168 90),
— 416 —
Ἥρᾶα mycén.
era
premier
terme
(Hom., Gl,
8,
(Chadwick-Baumbach,
de
composé
201).
dans
Figure
᾿Ἡρα-κλέης,
etc.) ; pour l’explication du nom, 1916,
121-129,
pour
les
comme
formes
-xAñc
v. Kretschmer,
hom.,
Chantraine,
Gr. H. 1,80-31. D’où les dérivés : “HpaxAneln épithète de βίη dans une formule désignant 16 héros (Hom., pour la forme,
voir
Chantraine,
ibid.),
-κλήϊος
(ion.),
-κλεῖος
(att.), Ἡρακλείδης (IL, att.), ef. Debrunner, Festschrift Wackernagel 38; en outre ‘Hpæx\edv nom de mois, Ἡράκλεια toponyme, avec ἹΠρακλεώτης, etc. Dérivés de Ἥρα ; ‘Hpaïog «d'Héra» (ion-att.), t. ‘Hpal& nom de ville (Arcadie, vr° s. av., etc.), avec Ἣ ραιεύς nom de l'habitant ; en outre, Ἡ ρανών nom de mois (Ténos. Érétrie). Sur EpFadros, voir Et. Sur la déesse Héra, v. Nilsson, Gr. Religion 1,427 sqq. Εἰ.: Comme pour beaucoup de noms de divinités,
Hp., etc.), avec ἠρέμησις «tranquillités (Ti. Locr., Arist., etc.), ou ἠρεμία (Arist., etc.), qui est formeilement un dérivé de ἤρεμος, cf. 16 type ἐπίδημος avec ἐπιδημία et ἐπιδημέω ; 2) ἠρεμίζω « calmer, tranquilliser, arrêter « (X., Arisi.) avec le dérivé ἠρέμισμα +point d’arrêt » (tardif) ; 3) ἠρεμάζω « être tranquille, silencieux » (LXX). ’Hpéua, ἤρεμος, ἠρεμῶ, ἠρεμία subsistent en grec moderne.
Et. : La finale adverbiale en -x bref de ἠρέμα doit reposer sur
“-p, cf. Benveniste,
Origines
89 eL 93. On
rapproche
d'autre part un radical bien abtesté en indo-iranien, baltique, germanique et celtique, avec skr, rémate « être tranquille », lit. rImti, même sens, got. rimis Ὦ, «repos » (thème en 8), v. irl. fo-rimim « placer, meltre ». Une difficulté est causée par l’i- initial : préfixe (?) ou prothèse longue (?),
et. Gop, KZ 74, 1956, 228.
pas d'étymologie établie. Le mycénien Era et le chypriote
‘’Hpou interdisent de poser **HpFä,
qui d'ailleurs faisait
une difficulté phonétique, cf. Thumb-Scherer, Handbuch 2,160, etc. On ne peut donc évoquer ‘EpFaëror (éléen, Schwyzer
rapprocher
413)
qui
reste
lat. serudre,
obscur;
on
entendait
ce
dernier mot, le rapprochement reste théoriquement possible, car on ne peut plus poser *ñpfœç, v. s.u. Rap-
prochement avec un nom del'année ‘yêr- (ct. ὥρα), comme «déesse de l’année», Schrôder, Gymnasium 63, 1956,
GI. 36,
1958, 309 sqq. ; ces hypothèses sont fort douteuses.
Une
origine
préhellénique
est
plausible
comme
pour
ἥρως. Cf. Ruijgh, Études 8 69, n. 75,
ἠράνθεμον avec
: n. «anthémon » de printemps.
le premier
Pflanzennamen
terme 72.
Éxp
Pour
« printemps», la
formation,
Composé
cf. Strômberg, v.
aussi
Risch,
IF 59, 1949, 53 sqq.
possède
un
nombre
considérable
répartis en deux catégories :
de
;
1) La série la plus importante
est issue de la racine de
ἀραρίσκω, le second terme signifilant «adapté à» ou « pourvu de », etc. Chez Hom. : θυμήρης (Od. 10,362) et -äpne (II. 9,336, Od. 17,199 et 23,232) « agréable », χαλκήρης «pourvu d'une pointe de bronze», εὐήρης « bien en main, bien adapté » (Od. où le mot sert pour des rames et peut faire penser à la série 2), dit d’outils (Hp.). Nombreux autres exemples : dyx- (S.), épaë- (Æsch., S.), ἀμφ- (E., H.F. 243, avec la note de Wilamowitz, Ion 1128) et cf. sous 2, διήρης + double » (att.), διχ- « divisé en
deux » (E.), xæt-
« pourvu
de » (E.,
Supp.
110, etc.),
κισσ- +Garni de lierre S .), κωπ- « pourvu de rames » (Æsch.), peut faire penser à 18 série 2, λεχ- « qui reste 88
lit » (E.), λογχ- «armé d'une
ἤρανος : m. «protecteur, maître de » (A.R., alex.), glosé par Hsch. βασιλεύς, ἄρχων, σκοπός, φύλαξ. Verbe dénominatif, participe ἠρανέων * βοηθῶν, χαριζόμενος (Hsch.). La forme à préverbe ἐπι-ἤρανος est attestée
: le grec
composés (ou pseudo-composés) en -Apng, qui doivent être
ainsi
gr. ἥρως ; en ce qui concerne
60 sqq., ou « la génisse d’un an s, van Windekens,
πήρης
épées
(E.),
(att., etc.), τεῖχ(Hdt., etc.), ppev-
d’une javeline » (E.), Etp- « armé
x03-
equi
va
jusqu'aux
pieds »
«entouré de murs», d'où « assiégé » « pourvu de raison, sage » (Hdt., etc.),
faille distinguer ce mot de ἐπι-ἤρανος « agréable » (Od. 19,343) et de ἦρα, ἐπίηρος, ete. (voir sous ἦρα), un rapport sémantique semblant impossible à établir entre les deux
Xpus- srecouvert d'or » (E., etc.). La finale -ἦρης est devenue un simple suffixe, dépourvu de sens propre, surtout lorsqu'’ii s'ajoute à un thème d’adjectit : δολιχ- (Nic.), ἰσ- (E., etc.), Aeux- (Æsch., Pers. 1056), μον- (Hp., etc.). Parfois -ἦρης est 16 substitut d’un suffixe d’adj. : ὀμδρήρης (Nic.) à côté de -npéç (Hés.), πεδιήρης (Æsch., Pers. 566), πενθήρης (E.) pour -npéc. Voir Wackernagel, Dehnungsgeselz 41 ; 2) Second terme de composés -ἥρης, reposant sur 18
groupes. Depuis Fick, on évoque généralement skr. väraka-
racine de ἐρέτης,
avant lesimple
(Emp.,
Pl. Com.,
AP,
etc.), avec le sens
« qui protège, qui règne sur, qui défend contre ». Et.: Même suffixe que dans xolpævog. II semble
4 défenseur », véd.
vdrand-
« qui écarte,
fort », elc.
qu'il
Si 18
forme ἐπίηρανος n’invitait pas à supposer un Æ initial, un rapprochement avec ἥρως serait tentant pour le sens. ἡρέμα
: adv.
«doucement,
tranquillement,
un
peu »
(PL, Ar., Arist., etc.) ; une fois devant voyelle ἠρέμας avec sigma adverbial, cf. ἀτρέμας (AsR. 3,170) ; autre doublet hpeutle:] (Ar, Gren. 315) analogique du type πανδημέ[ει]. Dérivés : ἠρεμαῖος « tranquiile » (ΡΙ., Hp., ete.), compar. Hpsuéorepos (X., Thphr.), analogique des thèmes en s; d’où le nom de qualité ἠρεμαιότης f. (Hp.); adjectif secondaire #pejzoç « tranquille » (Thphr., époque impériale),
dérivé inverse tiré ἠρεμότης (tardif).
de
ἠρεμέω
avec
16 nom
de qualité
Verbes dénominatifs : 1) ἠρεμέω « être tranquille + (PL,
ἐρέσσω, V. S.u. : ἁλι-ήρης (E., Hec. 455),
ἀμφ- εὰ deux rames » (E., Cycl. 15), mais voir aussi sous }, κατήρης « pourvu de rames » (Hdt. 8,21), mats voir sous 1
;
en outre tous les noms de navires : τριήρης « à trois rangs de rameurs » (ion.-att…, etc.), δι- (Poll.), πεντ- (PIb., etc.).
ἦρι : adv. «de bonne heure» (Hom., béotien selon Α. B.
1095,
Schwyzer
789
Cumes).
En
composition
dans
ἠρι-γένεια « fille du matin » (IL., poètes) épithète de ’Héç, employée aussi comme substantif ; plus tard aussi -γὙενής (A.R.), ἠρι-γέρων «vielllard de bonne heure», nom du
séneçon en raison du poil blanc des aigrettes (Thphr.), cf, Stromberg, Pflanzennamen 56 ; ἠριπόλη « matinal » (AP),
ct. les composés en -xokog, -πηλέω, Æt.: Repose sur ἕἥερι (v. sous ἠέριος, ᾿Ηερίθοια), tandis que l'œ est bref dans *«yepe qui fournit 16 premier
— indéfini s, v.
4685
ou
s'agit
d’un
Origines
79
Η
e déjeuner ».
ἅριστον
de
terme
Benveniste,
«locatif» et 98.
On
“ayeri attesté
rapproche alors av. ayara, gén. ayqn « jour»,
en
mycénien
où
le
héros », c'est-à-dire
τορες,
etc.
datif
Ἀχρισ-ήρωι
signifie
« au
triple
« au héros très antique », οἵ, τριτοπά-
Formations
de
féminins
: 1) ἡρωΐς,
-lBos
(Pi,, etc.); 2) ἡρωίνη εὐ ἡρῴνη (Ar., inscriptions), ἡροίνᾷ
en germ., par ex. got. air « de bonne heure », ν. norr. ἄρ, La iongue initiale qui n'a aucun appui dans une autre un par s'expliquer pourrait indo-européenne langue
(lesbien), pour le suffixe, cf. Chantraine,
allongement métrique figurant dans ἠέριος et finalement
(A.R., inscriptions), constitué avec 16 suffixe hellénistique
ΟἹ. 39, 1961, 123-127.
dans *äepr > ἦρι, ct. D, M. Jones,
ἠρίον : « tertre, tombe » (1. 23,126, Delphes, Rhodes, prose
atilque,
etc.),
Composé
ἠρι-εργῆς * τυμδώρυχος
(Hsch.). Une hypothèse risquée de Kretschmer, Mélanges van Ginneken 207 sqq., cherche à rapprocher le nom de
fleuve ᾿Ηριδανός. mot
Et.: Vieux
conservé
au sens
de « tombe ». Dérivé
en -fov comme xmplov à côté de κηρός, ἢ. pl. μηρία à côté
Tiré
etc.
μηρός,
de
de
ἔρα
Anciens
les
par
«terre+
(Harp,, etc.), ce qui risque d'être une étymologie populaire.
Le témoignage de 1|, 23,126 μέγα ἠρίον fait croire qu'il y a eu un digamma initial. Dans ces conditions, on rapproche des mots germaniques : p. ex., v. norr. vor f. (i.-e. *vord) «colline, tas de pierres ou de gravier», ν. Nnorr. ver n. (i.-e. *voriom) « digue» ; Frisk admet pour ces mots un rapport avec le verbe got. warjan (all. wehren) « défendre, protéger », etc.
ἦρος
: m.
119 8. av.).
avec 16 diminutit Aploxoç
Sens
ἥρυγγος
(Délos,
1ve ou
inconnu,
: f, sorte
de
chardon,
eryngium
creticum
(Nic.); généralement ἠρύγγιον, Chardon-Roland, penicaut, etc. (Thphr., etc.); aussi ἠρύγγη (Pline) et ἠρυγγίτης (Plu.); adj. dérivé ἠρυγγίς f. « qui concerne l'Apuyyoç » (Nic.).
Un
masc.
ἤρυγγος
« barbe
de chèvre » est
Arist., H.A. 610 b : le texte est bon, développement sémantique secondaire.
il s’agit
attesté
d’un
Æt.: Formation expressive à nasale comme εἴλιγγος, πίσυγγος, qui fait penser aussi à des formes athématiques
comme φάρυγξ. Hypothèse hardie et ingénieuse de Strômberg, Pflanzennamen 72, qui admet une dérivation de ἕαρ, ἦρος « printemps », donc «fleur de printemps ».
@
ἥσυχος
417—
ἥρως, τ-ωος :
acc. 88. fpw
en
αἰΐ,
quelques
formes
contractées,
à côté de ἤρωα, n.-acc. pl. ἥρως à côté de
ἤρωες, fpoxs ; au gén. sg. parfois ἥρω d'après la déclinaison dite attique en outre quelques formes de thème en -v : -wvos, -œvL, etc. Le mycénien fournit la forme de datif tiriseroe à Pylos (Chadwick-Baumbach, 201, Hemberg,
Eranos 52, 1954, 172-190, Bennett, Olive Oil Tablets 43), = τριστήρωι. Le mot est commodément traduit « héros », terme de politesse usité pour les « héros » d'Homère, quel que
soit
leur
rang.
Mais
«héross
comporte
également
une signifilcation religieuse attestée après Homère : « demidieu » (déjà chez Hésiode), « dieu locat » ; ἐ s’agit d'un culte funéraire et 16 plus souvent d’un humain divinisé, comme Thésée, ou même Sophocle ; 16 mot s’est finalement appliqué (Ar., Alciphr,, etc.) à un mort, un revenant.
s'appliquant
à la fois aux
héros d'Hom.
Le mot ἥρως
et à des dieux
doit être un terme de respect et de politesse : « sire », etc.
Le culte des héros ignoré des textes homériques est certainement très ancien, puisqu'il est attesté, semble-t-il,
autres
formations
plus
Lardives
J’ormation
205 ;
; 3) ἡρώισσα, ἥρῳσσα
εἰσσα du type βασίλισσα, etc. ; 4) ἡρώασσα (hapax crétois, Coilitz-Bechtel 4952) ; δ) ἧρυς (Lilybée, r1 s. av., cf. Kretschmer, Gl. 15, 1927, 306) sur quoi on ne peut faire
que des hypothèses. Autres dérivés : ἡρώϊος «qui concerne des héros » (Pi.), et ἡρῷος (ῥυθμός} « vers épique, dactylique » (PI.) ; d'où le subst. ἡρῷον n. « sanctuaire d'un héros, herôon » fion.-att.) ; ἡρωικός « héroïque, qui concerne les héros » (PL,
Arist,,
etc.), dit aussi
Substantifs -ototal
dérivés
(IG
115
de l’hexamètre
: ἡρωϊασταί
1339),
τωσταί
dactylique.
(Delphes
(Lydie)
ive s. av.),
«adorateurs
de
héros », entrent dans la série des noms de confréries, comme ᾿Απολλωνιασταί, etc. ; ἡρωισμός « culte des héros »
(Mitylène), ἡρωισμός
Le
verbe
dénominatif
n'est apparemment
au sens de «écrire des ἀφηρωΐίζειν « transformer
ἡρωίζω
attesté
que
que chez
suppose Eust.
4,1
poèmes épiques», mais on lit en héros » à Théra (L, Robert,
R. Ph, 1944, 40-44). Outre 168 noms de divinités “Ἥρων et “Ἥρως, il existe un certain nombre de dérivés dans l'onomastique : Η ρωΐδᾶς, Ἡρώνδας, Ἡρωΐσκος, au fém. ἍἭρυλλα, etc. Et.: Il ne s’agit pas d'un thème ἧρωf- comme on l’enseignait
souvent,
puisque
le mycénien
liriseroe,
si l'inter-
prétation qu’on en donne est correcte, écarte cette analyse. Un rapport avec lat. serudre est malaisé. Un rapproche-
ment avec “Hpæ serait plausible. P.-ê, racine *ser- variante de ‘swer- et * wer-, cf. serväre. Ou emprunt.
Ἡσίοδος
: anthroponyme, avec 16 dérivé
᾿Ηαιόδειος.
Apparemment composé de ἧσι- « qui lance », cf. ἕημι, type
τερψίμδροτος.
Pour le second
terme on ἃ posé un fém.
* FoBh « voix », cf. αὐδή, ἀείδω, etc? ἤσυχο;
ἡσύχιος hapax)
:
(I. 21,598, « tranquille,
etc.,
ion.-att,,
Hésiode,
ion.-att.) calme,
avec
et ἡσύχιμος
les
doublets
(Pi., O. 2,32
gentil » (comparatif
et superl.
en -aftepos, -αἴτατος), οἵ. ἡσυχαῖος «doux, tranquille, immobile » (lon.-att.). Adverbe ἧἡσυχῇ ou -ἢ (noter l’accent final) « tranquillement, (ion.-att., etc.).
un
peus,
parfois
« secrètement »
Substantifs ἡσυχία «tranquillité, calme, silence » (Od. 18,22, ion.-att.) et ἡσυχιότης, -τητὸς f. (de ἡσύχιος) « tranquillité » (PL, Lys.). Verbes dénominatifs : ἡσυχάζω «être calme, tranquille, silencieux » (ion.-att.), l'emploi transitif est exceptionnel ; avec des dérlvés très tardifs,
-αστῆς M., -αστικός, -ἀἄστρια ; ἡσυχόομαι « être tranquille », qui est tardif (Ag.).
Ἥσυχος, Ἡσυχίη flgurent dans l’onomastique ; Η συχίδες est un nom 49 prêtresses des Euménides chez Call., fr. 681. ‘Hauxos, etc., subsiste en grec moderne. Æt.: Les formes à alpha long initial que donnent parfois les manuscrits doivent être des hyperdorismes. Pas
d'étymologie.
On
ne
sait
pas
sur
quoi
repose
la
syllabe -συ-. Quant à la syllabe finale, si elle est suffixale,
—
ἥσυχος on
se souviendra
que
168 suffixes
en
-χὸς
sont
parfois
expressifs.
ἦτα : n. (Hp., PL, etc.) septieme Jettre de l'alphabet ; Schwyzer,
voir
héth;
hebr.
cf.
emprunt au sémitique, Gr. Gr, 1,140.
418— Ἥφαιστος a fourni des dérivés dans l'onomastique : ᾿Ηφαίστιος, -ἰων, etc.; cet anthroponyme était connu déjà, semble-t-ll, dans le mycénien apaitijo (ChadwickBaumbach, 201) ; le nom divin y existait donc, Sur Héphaistos, voir Nilsson, Gr. Rel. 1,526 sqq.
Noter en grec moderne ἡφαίστειον « volcan » Et.: Nom divin particulièrement obscur.
#rop : n. (touj. n.-acc. sg. sauf ἥτορι Pi., fr. 52 f, et
@
variante Simon.
18 D) «cœur» (Hom., lyr.) : le mot désigne
16 cœur de façon description d'une
assez vague, ne s’emploie pas dans blessure, mais est considéré comme
la le
ἠχή : dor. ἀχά, ?. « bruit s, se dit ausei de cris ou du son d'instruments, ne se dit pas de sons articulés (Hom., poètes, grec tardif), d'où l'adj. ἠχήεις « sonore, bruyant »
siège de la vie et des sentiments, οἵ. J. Bôhme, Die Seele
(Hom.,
und
ef. Schwyzer, Gr. Gr. 1,246 ; il existe un doublet maseulin ἦχος (Arist., alex., grec tardif), parfois passé au neutre ;
das
Ich 6-8,
65 sq., T.
Bolelli,
Ann.
Scuola
Norm.
Pisa 17, 19, 65 sqq. Composé : μεγαλ-ἧτωρ, -opog sau grand cœur » (Hom,, Pi.). Dérivé : ἦτρον n. « Ventre, bas-ventre » (Hp., ion.-att.) avec l'adj, dérivé ἡτριαῖος
« du ventre » (Ar., com,, etc.),
ct. νεφριαῖος et Chantraine, Formation 49.
poètes épiques)
el ἠχέεντα pl. n. (Archil. 74,8 B),
dérivé ἠχώδης (Hp., grec tardif) ; dans l’'onomastique on a Füäxoç (arcad.), probablement hypocoristique d'un composé, de même
A
que Fäxuç (corinth., cf. Bechtel,
date
tardive,
nom
d'instrument
Gr. Dial, 2,217).
ἠχεῖον
n.
« gong,
Et,: Vieux neutre en *-y/n- (bien qu’il n’y aît pas trace de la nasale), -op serait un vocalisme éolien pour -xp. On rapproche v. isl. @dr f. « veine », v.h.a. δά (α )γα, m.h.a.
eymbale » (Ph,,
Plu.).
Parallèlement
à xh
âder
« veine,
(de
*en-ôtro-)
Topyd, etc.) ἠχώ, dor. &yc f. « écho », parfois personnifié
Hrprov
nerf»,
)
pl.
+entrailles»;
«entrailles ». Cf. Pokorny
: n., ou p.-6. ἠτρίον,
v.
irl.
Inalhar
344.
(attesté pour
ἄτριον (Théoc.
18,33) ;
«chaîne » d'un tissu, la trame se disant xpéxn (PL, E., ‘Theoc., étc.).
Et,: Suffixe -tov comme dans *plov. Rapprochement plausible avec ἄττομαι, ἄσμα, δίασμα. On 8 aussi rattaché à ce groupe ἐπήτριμος, V. ce mot.
ἥττων, etc., voir ἧκα.
notamment
une
Verbe
déesse faire
lon.-att.,
(Hom.,
B.
12,87,
A.R.).
Æt.: De %, À(F)é «ou » οἱ “ute = skr. uid « et, aussi », ct. Schwyzer, Gr. Gr. 2,564 et 576. Un logique avec εὖτε ne peut être établi.
rapport
étymo-
Hégaorog
: dor.
(pour
cette
“Αφ-,
éol,
graphie,
"Ap-, voir
Schwyzer,
attiques Gr.
Gr.
1,276 avec la bibliographie). Héphaistos, 218 de Zeus et d'Héra, dieu du feu, dieu forgeron, etc. ; 16 mot est aussi employé par métonymie dans l'épopée pour désigner le feu
(Hom.,, ion.-att., etc.). Figure dans des composés
comme
Ἡφαιστό-τευκτος «fait par Héphaistos» (S., etc.), &vἤφαιστος épithète de πῦρ (E., Or. 621), un feu qui ne vient pas d'Héphaistos, dit de la discorde. Dérivés : ᾿Ηφαίστιος et ᾿Εφαιστιών sont des noms de mois à Lesbos et en Thessalie ; ᾿Ηφαιστῖτις f, où -ίτης m.
(λιθός)
Redard,
nom
Noms
d’Héphaistos
d'une
pierre
rouge,
grecs en -vnç, 54. (att.);
᾿Ηφαιστεῖον
voir
les textes
Ἡ φαίστια temple
chez
pl. n. fêtes d'Héphaistos
(attique), -teïov est tardif (pap.), d'après ᾿Ασκληπιεῖον, etc. Enfin ἡφαιστιάς, -ἀδος f. est le nom d'un emplâtre (Gal.).
de
Hom.,
Hés.,
: ἠχέω
résonner»,
femmes,
Pi., Æsch.,
«résonners, dit
etc.), souvent
(Hsch.) avec ἠχητικός
(Philon),
eù-
anciennement.
vases
noms
*-oi-
comme
etc.).
aor. ἤχησα
notamment
du
métal
avec des préverbes
: ἀντ--
types
(tardif).
de composés.
Composés
sl;mathues
qui sont les plus anciennement attestés : chez Hom. ὑψηχής épithète de chevaux, Suc- (mais voir δυσηχής), πολυ-; plus tard Bæpu-, eù, etc. Composés thématiques : ἄντηχος
existé
Ἥφαιστος
des
à suffixe
d’agent (ou dérivé de ἠχή) ἠχέτης « sonore », notamment pour désigner la cigale (ion.-atf.) avec ἠχέτᾶ (Hés.) ;
ἡχητῆς
: particule de comparaison + comme, de même que »
nom
(Hp., E., etc.), xar- (tardif), ὑπ- (PL, E., etc.). D'où les dérivés nominaux : ἀντήχημα, etc. (mais ἤχημα est tardif), ἀντήχησις, etc. (mais ἤχησις est tardif); nom
Il y a deux
ἠὓπ
un
dans
dénominatif
«résonner,
(Hés.,
(H.
existe
(LXX),
etc,
qui
Cette répartition
anciennement
un
neutre
apparaissent
ne prouve
moins
pas qu’il ait
en & "ἦχος.
Subsistent en grec moderne : ἦχος « bruit », ἠχώ + écho », ἠχῶ «retentirs, ἤχηρός «sonore», etc. Voir aussi sous ἰάχω, ἰαχή. Et, : Ἤχή repose sur* F&yä ; ἦχος est secondaire et ἠχώ, personnification, désigne l'écho. 1l est difficile de trancher 8i ἠχέω est dénominatif de ἠχή ou déverbatif. Un radical verbal
bref
apparaît
dans
*F1r-Féxo, voir sous ἰάχω.
le
présent
à
redoublement
Comme il arrive pour des groupes concrets et expressifs, il n’y 8 pas de correspondants exacts dans d’autres langues
indo-européennes, mais des mots qui «ressemblent » : d'une part lat. udgire « vagir, chevroter, résonner » (avec -g- indo-européen) ; de l'autre, quelques mots baltiques et germaniques avec sw- initial, lit. svagiù, -éti « résonner » (l par antiphrase (voir sur H. Personennamen 207). Vocalisme
ces formes Bechtel, e également dans le
composé θερσι-επής (φθόνος) «l'envie qui inspire des mots audacieux » (B. 13,199). Rares exemples de θράσος «courage» (Fl 14,416, Æeach., Perses 394). Mais volr plus loin θρασύς. Composés avec θάρσος comme second membre, au nombre d’une dizaine, notamment : ἀθαρσής «sans courage » (Plu.),
εὐὖ- (Æsch.,
etc.), πολυ-
(Hom.)
« plein
de conflance en soi»; en mauvaise part : xuvobæpoñs «effrontée » (Théoc. 15,53), p.-6. par nécessité métrique, κυνο-θρασής (Æsch,, Suppl. 758), ct. θράσος, Dans toutes les formes sigmatiques, le vocalisme zéro -xp- doit être une innovation. Dérivés : θαρσαλέος, att. θαρραλέος «courageux, qui a confiance » (Hom., fon.-att.} rarement en mauvaise part (Od. 17,449, 19,91), mais le mot est bien distinct de θρασύς
Le sens originel du radical devait être « creuser ». Cette signification générale apparaît dans le dérivé τάφρος Î. (rarement m., cf. pour le genre f. Schwyzer, Gr. Gr, 2,34, n, 1), « fosse, fossé « dit notamment à propos de fortification,
etc.),
en 8 19 vocalisme e est attendu et se trouve attesté dans l'éol. θέρσος (Ale. 206 L.P., Choerob. in Theod. 1,166, EM 447,24). Ce vocalisme est confirmé par l’onomastique,
parfois
les préverbes
Archil.,
(Hippon.,
Gr. Rel. 1,534). Autre forme Ταργήλια (Milet, etc.). Dérivés : Θαργηλίων (Tæpy-) nom de mois (ion.-att.), Θαργήλιος (Tæpy-) anthroponyme (ion.).
assurance » (Hom.,
des aspirées M. Lejeune, Phonétique 48. Sens : « ensevelir, enterrer s, toujours dit pour des cérémonies funèbres,
parfois
ionien-attique
Α. θάρσος,
ἐθάφθην et le plus souvent ἐτάφην, ct. pour le traitement même
monde
θάρσος, θρασύς, eto. :
ϑθάπτω : 1. θάψω, aor. ἔθαψα; pt. pass. τέθαμμαι (Hom., ion.-att,
: n. pi. fête précédant la moisson dans le
Θαργήλια
au cuite d’Apollon
+ mortalité » (mêdec.) ;
b) Sur ie thème θαν- ont été constitués une quinzaine deux
θάρσος
τράφος
(PL, Lois 649 c); -αλέος fonctionne notamment en relation avec des thèmes en s, οἵ, κερδαλέος, etc. ; dérivé tardif,
θαρσαλεότης
« confilance en soi,
courage » (tardif)
opposé
à θρασύτης (Ph. 1,476), θαρσήεις même sens (Cail., Nonn.). Verbe dénominatif : θαρσέω (att. -pp-), aor. ἐθάρσησα
à Héraclée; d'où ταφρεύω « creuser un fossé » (att.) avec ταφρεία, τάφρευμα, -ευσις, -ευτῆς ; 10 doublet ionien τάφρη est rare (Hdt. 4,28,201) avec τράφη à Amorgos. Sous 18 glose d'Hsch. θάπτα ‘ μυῖα Κρῆτες on a cru
εὐθαρσέω (rare, attique); ἔθαρρητός n'est pas attesté, mais on a Oxppntéoy (tardif), et Oxppntuxég « courageux »
reconnaître
(Arist.).
θάπτερ»α * μνῆμα, ef. Latte,
Οἱ. 34, 1955,
196 sq.
Le grec moderne a encore θάδω, θάψιμο, τάφος, ete. Et.: Avec les deux aspects θαπ- et ταφ- du radical, ἐ faut
poser
retrouve
originellement
dans
arm.
*Oxp-,
damb-an,
Le
vocalisme
damb-aran
«fosse,
zéro
se
sépul-
ture #, etc., et on part de i.-e. *dhmbh-. Le vocalisme e *dhembh- ne subsiste nulle part. La coexistence de damban,
dambaran en avménien et τάφρος en grec a permis supposer un ancien thème en r/n. Cf. Pokorny 248.
de
(et. Szemerényi, Gl. 33, 1954, 244) « avoir conflance, bon courage, ne pas avoir peur » (Hom., ion.-att., etc.) avec
B. A côté de θάρσος (réfection de θέρσος), existe suivant un type connu
un adjectif à vocalisme zéro θρασύς
: sur
les problèmes phonétiques posés par [6 vocalismo de la première syllabe, voir Ef.; une forme θαρσύς a dû exister comme l’indiquent divers composés et 16 verbe dénominatif en -ûve. L'adj. θρασύς se trouve chez Hom. au sens de «braver, comme épithète d'Hector et d'autres héros, de πόλεμος +1e combat courageux », enfin, comme épithète de χεῖρες «des mains intrépides», noter encore chez
— 424—
θάρσος Th.
7,77
ἐλπὶς
θρασεῖα
τοῦ
μέλλοντος,
Toutefois, dans
le grec postérieur l'emploi de θρασύς s’est trouvé réservé au sens de «audacieux (en mauvaise part), téméraire, arrogant » (attique),
cf. Ar,
Cav.
181,
Ρ]., Lois
630
b et
la définition d’Arist., ÆN 1115 b : ἀλαζὼν à θρασὺς καὶ προσποιητικὸς ἀνδρείας. Cette spécialisation est secondaire comme
16 prouvent
les faits homériques
et les composés
anciens avec θρασύς au premier membre : θρασυ-κάρδιος «au cœur intrépide » (Hom.), θρασυμέμνων (Hom.), -μήδης (Pi.), également anthroponyme chez Hom., -μάχανος (Pi.); en outre, les anthroponymes Θρασυμήδης, Θρασύμαχος, mais ther. Θαρρύμαχος, rhod. Θαραύόδιος, ct. Bechtel, H,
‘Personennamen
212,
Schwyzer,
Gr.
Gr.
1,284;
pouvant être analogique de θαρσύς (attesté en composition) qui présente 16 traitement -xp- de r, θέρσος, etc., cf. Lejeune, Phonétique 108, n. 1.
Les dénominatifs θαρσέω et θαρσύνω sont des créations du grec. Le grec a perdu les vieux verbes radicaux attestés par ex. par skr. dhygnôti avec infixe nasal, et 16 thématique skr, dhdrsati, avec le pf. dadhdrsa, qui serait un grec
FréBopox. Pour
les autres
données,
germaniques,
θάσσω,
θαάσσω, voir θᾶκος.
θάσσων, att. θάττων, voir ταχύς.
Dans d'autres composés plus tardifs le sens d'arrogant, etc., apparaît, cf. θρασύτ-στομος (Æsch.), -δειλος « poltron vantard » (Arist., EN 1115 b).
Θαύλιος
θρασύτερος et -τατος (att.). Le verbe dénominatif
confirmerait
l’existence
Ἐθαρσύς et se présente sous deux formes : θαρσύνω θαρρ-), «encourager, donner conflance», ion.-att, etc.) et θρασύνω «encouragers,
généralement
d'une
audace
(Æsch., Ag. 222, Th.
au
moyen,
Gren.
le plus
848,
imprudente
de
(att.
eto. , (Hom,, qui se dit
ou
impudente
1,142), surtout employé
au passif et
souvent
en
mauvaise
part,
cf.
Ar,
etc.
De θαρσὔνω postverbal
est issu par dérivation
θάρσυνος
«plein
inverse l’adjectit
d'assurance»
{(1|.. 18,828,
16,70). Θρασύς pris en mauvaise part a fourni 16 nom de qualité θρασύτης, f. « audace, arrogance » (Hp., Th., Lys., Isoc., Arist.), L'usage de θρασύς οἱ θρασυτῆς en mauvaise part 8 conduit à employer la variante de θάρσος, la même
coloration
(Æsch.,
Hdt.,
Th,,
θράσος avec
etc.), cf. Æschin,
1,180 : ἀναίδεια καὶ θράσος et Ammontos, Diff. 71 V.: θράσος ... ἄλογος ὁρμή, θάρσος δὲ ἕλλογος ὁρμή. Le grec disposait, on le voit, 46 deux vocalisations θαρet Bpa-, la première étant en partie due à l'influence du vieux
θέρσος
n., conservé
en éolien.
Le 8ens
originel du
etc.,
voir Pokorny 259.
hypocoristiques : Θρασύλος (ct. M. Leumann, Οἱ. 82, 1953, 216 et 223, n. 2), Θρασώ épithète d'Athéna (Lye.).
Θρασύς a fourni 16 comp. et superl. θρασίων (Alem. 87 P),
baltiques,
: épithète
thessalienne
et surtout Phères, Béquignon,
de
Zeus
(Pharsale
Rech. arch. à Phères,
1987,
87 sqq…, n°es 52, 65, etc.); à comparer 165 gloses d’Hsch.
Θαύλια * ἑορτὴ ἀχθεῖσα ὑπὸ Κτεάτου * παρ᾽ à καὶ θαυλίζειν «φασὶ» λέγειν τοὺς Δωριεῖς, οἱ Θαυλωνίδαι * γένος ἰθαγενῶν ᾿Αθήνησι, nom de la famille attique qui procédait à la cérémonie 468 Bouphonia
(cf. Nilsson,
Gr. Religion 1,
140-141), On évoque encore la glose Θαύλιος À Θαῦλος ‘"Apns Μακεδόνιος (Hsch.), οἵ, Solmsen, Hermes 46, 1911, 286-291. Æt.: On suppose une dérivation d’un thème en -ἰ- qui se trouve attesté dans l'épithète méonienne d'Hermès chez Hipponax (3 Masson) Κανδαῦλα (vocat.), qui équivaut
selon le poète à χυνάγχης « étrangleur de chiens », cf. aussi
la glose Κανδαύλας ' “Epyuñç À ἩἭ ρακλῆῇς (Hsch.) et l’anthroponyme Κανδαύλης (Masson, Hipponaz 103-106). On peut tirer
du
second
bien connue
élément
une
base
“dhäw-
« étrangler »
par v. 8]. daviti « étrangier s, en germ.,
got.
*af-dauips = ἐσκυλμένος «torturé » On a supposé une formation parallèle dans θαῦνον * θηρίον (Hsch.), dont on ἃ rapproché lat. Faunus.
Rien à tirer de la glose d’Hsch,
Δαῦλις * ἑορτὴ ἐν "Apye:, dont 16 consonantisme ne serait pas grec, mais répondrait à celui de Κανδαύλης. Voir Feist, Etym. Wb, der got. Sprache 8.v. “ af-dauips ; Pokorny 235.
radical « avoir conflance » a tendu en attique à être coloré
différemment premières
dans les formes
étant
prises
en
en θαρ-
bonne
part,
ou en θρα-, les les
secondes
en
mauvaise part. On observe d'ailleurs cette répartition surtout pour θάρσοςθράσος, θαρσύνωϊθρασύνω. Par ailleurs, on 8 toujours θαρσέω (pris en bonne part), mais jemais Ἐθρασέω, toujours θρασύς, -«της (en mauvaise part, en général), jamais *Oxpoñc. Le grec moderne a θάρρος + courage, confiance, audace *, et θράσος «audace, sans-gênes. Le verbe θαρρῶ s'est affaibli au sens de + croire, penser », etc.
Et.: Famille de mots
bien représentée sous des formes
diverses dans d'autres langues i.-e. Θέρσος, refait d’après θαρσύς (attesté en composition) en θάρσος, n'a pas de correspondant exact, mais le sanskrit a le thématique
dhdrga- qui sevait gr. *Dépaoc. A l'adjectif θρασύς répond skr.
dhrgû-
(gramm.),
maie
les
textes
littéraires
ont
dhrgnû- + audacieux » refait sur le présent dhps-n-éti. En ce qui concerne le traitement phonétique de "dhys-û-, il
n'est pas indispensabie d’admettre que dans θρασύς l'e ‘ntervocalique est maintenu après sonante, la forme
θαῦμα : π. (mais chez Hdt. et parfois Hp. θῶμα et aussi θωῦμα, voir plus bas) « mervellle, objet d'étonnement et d'admiration » (Hom.,, ion.-att., etc.), se dit en attique de marionnettes, etc. ; signifle aussi « étonnement, admiration », etc. (Η οπι,, ion.-att., etc.). Comme premier terme de composé dans θαυματο-ποιός (avec ses dérivés) « celui qui
fait des tours», etc. (attique) et θαυματουργός (avec 568 dérivés) même sens. Dérivés : ϑαυματός « admirable ε (Hés., Bouclier 165, H. Hom., Pi.), dérivé de nom, ou adj. verb. de θαυμαίνω ? D'où θαυμάσιος « admirable, étonnant » (Hés., Η, Hom,, ion.-att, etc.), avec θαυμασιότης Î. (Hp., etc.), composés θαυμασιουργία, ete.; θαυματόεις « admirable » (poétique
et tardif).
Nombreux anthroponymes (cf. Bechtel, H. Personennamen 199); remarquer Θαύμων et Θαύμας, -αντος (Hés.). Verbes dénominatifs : 1) θαυμαίνω « adrirer, s'étonner »,
apparemment plus ancien que θαυμάζω (Od. 8,108, H. Aphr. 84); 2) le dénominatif usuel est θαυμάζω, même sens (Hom., ion.-att., etc.) qui a fourni de nombreux
— dérivés : adj. verb. θαυμαστός « admirable » (d'où 16 dénominatif θαυμαστόω « magnifier » dans la LXX), beaucoup plus usuel que θαυματός, avec θαυμασ-τῆς « admirateur » (Arist.), et θαυμαστικός (Arist.), θαυμασμός nom d'action
aperçu » (tardif, Gal., Porph.), θᾶτύς (dor. de *0&&rÜç ou Ἐθδητύς), dans ln glose ἐς θᾶτύν * ἐς θεωρίαν (Hsch.). Dérivé avec 19 suffixe “τρον, θέατρον (-nrpov) «1leu où
« admiration » (hellén. et tardif), enfin, avec une spécifica-
de nombreux dérivés surtout tardifs θεατρίδιον (Varron),
tion particulière θαύμακτρον « prix payé pour un spectacle »
θεατρικός « théâtrai « (Hp., Arist., etc.); verbe dénominatif
(Sophr. 120), cf. pour le suffixe Chantraine, Formation 332 ;
θεατρίζω
3) θαυματίζομαι * ἐκπλήττομαι (Hsch.).
théâtrale » (tardif),
Un
forme 1954, que la θωῦμα, est en
problème
orthographique
difficile est posé
par
se
d'Hérodote : θῶμα (ou θωῦμα). Szemerényl, GL. 33, 251-255, a cherché à le supprimer en admettant forme authentique dans 168 manuscrits d'Hdt. est mais que cette forme de la tradition manuscrite fait fautive et résulte d’une analogie qui a fait
l'attique
ἑαυτῷ
opposerait
à
(ce qui
cette
s'explique
combinaison
phonétiquement).
ingénieuse
des anthroponymes, d’ailleurs rares, Obpoy
On
l’existonce
(1G VII 1752,
θάομαι comme
l’explication que Szemerényi donne pour écarter ces deux satisfaisante.
ete. : θέα
contemplation » avec
syrac.
Oœa ? cf.
Kaibel,
CGF
ion.
(attique)
θέη
(Hat.),
1,200.
!l existe parallèlement un verbe : att. θεάομαι, ion. et hom. θηέομαι, aor. θηήσασθαι, etc., dor. θδέομαι (Pi.) avec des formes à hyphérèse ou Contractées : θάμεθα (Sophr.), θᾶσθε (mégar., Ar, Ach. 770), impér. aor. Oäcar (Épich., etc.), inf. θάσασθαι (Théoc.), pte. θᾶσάμενοι (hérael.), etc., cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,191. Sens : « contempler»
avec
les
deux
nuances
accessolres
possibles
de
l’admiration et d'un spectacle qui est offert, cf. ol θεώμενοι «les apectateurs » (Hom.,
ion.-att,
etc.) ; également
avec
les préverbes : ἐκ-, κατα-, συν-, tc Sur les rapports sémantiques entre θεάομαι et θαυμάζω
d’agent :
θηητήρ εὐ connaisseur » (Od. 21,397) et θᾶτήρ (B. 10,23), θεητής, Beërhc «qui contemple, spectateur » (lon.-att.), f. θεάτρια (Com. ap. Poil. 2,56), en outre, θεήμων « spectateur » (A. PI. 5,365). Noms d’action θέᾶμα, θέημα plaire
spectacle s, notamment
(Semon.,
ion.-att.),
d'un
θέᾶσις
spectacle
.
avec
« représenta tion
« acteur » (Hsch.,
Suid.) ;
(Thphr.);
au
second
terme,
notamment
(par hyphérèse), θηέομαι il pourrait s'interpréter dénominatif (avee passage de -äo- à -εο-, CÎ.
ibid. 242 sqq.) de 6#Z à côté de θεάομαι en Pour 16 déveioppement
phonétique
destiné
«contemplation,
Pas
ὅμοια,.
d'étymologie.
En
certain lien sémantique et θαῦμα, ete. gloses d'Hsch. : θῆδος (— OhFerx) * θαυμαστά, ?) * θαυμαστά, ψεύδεσιν lieu,
dernier
Szemerényi,
Gl. 33, 1954, 256 : *OZF& reposerait sur *dhmsvë- (?) de *dhem- à côté de *dhmbh- dans θάμθος, ταφεῖν. @
θειλόπεδον, voir εἰλόπεδον, θείνω : « frapper », au moyen
«être frappé », dit d’une
arme qui abat l’adversaire, mais aussi d'un fouet, de coups
de marteau, etc. (Hom., Æsch., E.), aor. sigm. part. θείνας (II. 20,481) ; autre aoriste, thématique, à vocalisme e et créé secondairement Beveïv, etc., mais l'indicatif n'est pas attesté (E., Ar.); fut. θενῶ «je frapperai+ (Ar., Ach. 564). ÀA côté
de
ce
thème
de
présent
rare
et poétique
sur
lequel ont été créés des aoristes secondaires et signiflant «frapper », existe un aoriste ancien à vocalisme zéro et à redoublement, quelques formes de pf. ou d'aoriste passifs qui se sont spécialisés au sens de « tuer ». Étymologiqueces formes
issues
de
*ghYen-
répondent
au
présent
θείνω, mais dans l'emploi elles en divergent. Aor, act. πε-φν-εῖν, ἔ-πετφν-ον, Aussi avec κατα-, « j'ai tué » (Hom.,
. Adj. verbal θηητός « admirable » (Héa., Tyrt.), θζητός (B.), Bexrég « qui peut être Vu » (att.) avec ἀξιοθέτητος,
« vue,
θεατριστῆς
l’indiquerait 16 dérivé θαῦμα. Un est senti en grec entre θέᾷ, etc, On a associé à ce groupe les (Ξ θῆ ξος) * θαῦμα avec θήγεια ψευδῆ, enfin θηταλά (-- θηξαλά
ment,
voir Mette, GI. 39, 1961, 49-70.
-Œrtog « qui mérite d’être vu » (Hdt., att.), Noms
θεατρισμς
(ion.-att.),
poser un présent radical, qui a pu toutefois exister comme
espèce de férule, Thapsia garganica. Et.: Le nom de la plante est identique à celui de la presqu’Île Thapsos en Sicile, d'où viendrait la plante, cf. Stromberg, Pflanzennamen 127.
spectacle,
avec
théâtre »
qui a conduit de θηέομαι à att. θεάομαι, voir maintenant Szemerényi, Studi Micenei 3, 71-72. Il n’y ἃ pas lleu de
θάψος : f, nom d’un arbrisseau, 19 Rhus Cotinus, bois qui servait à teindre en jaune (Théoc., etc.), d'où θάψινος ᾽ « de couleur jaune » (Ar., etc.); aussi θαψία ῥίζα (Thphr.) et θαψία (Arist., Thphr., etc.) autre piante, « thapsie »
«vue,
Suid.),
attique, issu de θέα.
: θηρίον (Hsch.). Voir sous Θαύλιος.
Déa, θεάομαι, θδέομαι, θηέομαι,
-ώνης
Schwyzer,
Et.: On pose habituellement θαυ- de *dhä-w-, *dhes-wet on rapproche aussi la famille de 0Œ(F)ä, etc., voir sous θεά. Mais 16 vocalisme de θῶμα est inexpliqué.
θαῦνον
spectateurs,
ἀμφιθέατρον « amphithéâtre » (tardif) avec l'adj. ἀμφιθέαTpog « en forme d’amphithéâtre » épithète de ἱππόδρομος, στοά, etc. Le grec moderne connaît encore Géærpov, θεατής, θέαμα, etc. Voir aussi sous θεωρός. Bt.: Le substantif attique θέα repose sur ἔθάᾷ (ct. O&& en syracusain), *Onn, attique θέα (abrégement 7°>e, οἵ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,349). Quant au verbe θδέομαι,
H. Personennamen 214, et ausai Θωμάντᾶς (IG IV 432) ; est peu
les
(NT,
(tardit),
Thespies), cf. pour la formation γνῶμα, γνώμων et Bechtel,
tormes
trouvent
θεατρο- figure comme premier Lerme dans des composés comme θεατρο-κρατία (PL, Lois 701 a), -κυνηγέσιον
la
écrire θωῦμα pour θαῦμα, comme on écrivait ἑωυτῷ pour
@
θείνω
425 —
à
Pi.) ; c’est à tort que certains gramm.
anciens accentuent
16 participe πέφνων pour πεφνών. Au passif, aor. radicat athématique ἀπέφατο * ἀπέθανεν (Hsch.),
on a voulu
corriger malgré l'ordre alphabétique
en ἐπέφατο, ce qui serait un plus-que-parfait, Parf. 3° gg. πέφαται, inf. πεφάσθαι avec un Î. πεφήσεται (Hom.) analogique des futurs redoublés à voyelle longue μεμνήσομαι, etc. (de φαίνομαι On ἃ également πεφήσεται, mais au pf. 85 sg. πέφανται).
θείνω
—
L'adjectif verbai attendu ἔφατός n'est attesté qu'en composition. On 6 trouve parfois au sens d'e écrasé, abattu», p. ex. chez Hom. μυλήφατος sécrasé par la meule » en parlant
actif
du
thème
du
grain
“φατος,
(Od. 2,355),
ou
ὀδυνήτφατος
avec
«qui
emploi
détruit
la
douleur », épithète de φάρμακα (H. 5,401 ; 11,847). Les autres composés se réfèrent à la signification «tué» :
᾿Αρηΐξεφατος « abaîtu, tué par Arès » (Hom.), mais le mot est repris
chez
les trag.
811 sens
vague
de
« guerrier » ;
le terme 16 plus remarquable est πρόσφατος « nouvellement tué » en parlant
du
corps
(ef l'explication'de
d'un
Photius,
homme
νεωστὶ
ou
d'un
animal
ἀνῃρημένος) ; nom-
breux exemples : I. 24,757 dit- du corps d'Hector miraculeusemént préservé, de même d'hommes ou de femmes qui viennent de mourir (Hdt. 2,89 et 121), 16 mot doit être un terme technique de la chasse et de la
pêche : {{ s'emploie notamment à propos de viandes (Hp., Acul. 49) ou de polssons (Mén. 397), par extension de fruite,
de liquides,
d'évênements,
déjà
de sang,
ZÆÆsch.,
etc.,
Ch.
finalement
804
à propos
προσφάτοις
δίκαις
«uné vengeance immédiate », plus souvent « frais, récent »
(Lys. 18,19, etc.) ; l’emploi au sens de « récent » est usuel
dans
ïe grec
l'adverbe
hellénistique,
προσφάτως.
est singulière,
mals
puis on grec
L'histoire
moderne,
avec
de l’adjectif πρόσφατος
claire : on
est toutefois
embarrassé
par l’emploi du préverbe προσ-. LSJ suggère «tué, abattu » (pour l’occasion) : le préverbe peut aussi exprimer la proximité locale ou temporelle, cf. πρόσ-παιος «immédiat ». Le nom
φόνος
d'action à vocalisme o est, comme
« meurtre,
assassinat,
mise
on l'attend,
à mort » (Hom.,
ion.-
att., etc.); avec accent différent : φονός # meurtrière » dans τὰν qovév (Pi., P. 4,250, hapax). Comme il arrive le plus souvent, ce nom d'agent flgure surtout en composition : très nombreux composés en -pévos, p. ex. : ἀλληλοφόνος, ἀνδροφόνος (Hom., etc.), ἀντί-, αὐτο-, Bou-, δολο-, θηρο-, μητρο-, μιαι- (Hom., etc.), ξενο-, παιδο-, (Hom., etc.), πολύ-, ταυρο-, φασσο- (Hom.) ; parfois avec sens passif, νεό-φονος « nouvellement tué » (E., El. 1172). Au total, plus de 70 composés. Ces composés ont parfois fourni des dérivés ; p. ex. μιαι-φονία, μιαιφονέω. Rares composés avec qovo- comme premier membre, Ῥ. ex. : qovo-ABhç « dégouttant de sang » (Æsch.). Nombreux dérivés : adjectits : φόνιος « meurtrier, mortel,
sanglant » (tragiques), φονικός « qui concerne le meurtre »,
terme juridique, att.);
pour
parfois
φοινός
« prêt à tuer,
et φοίνιος,
Voir
meurtrier » (lon.-
B.u.;
φονόεις
(Epigr.
gr. 874 a 8 Kaibel).
Substantifs ; DévaË, vraisemblablement avec un alpha long est le nom d’un chlen ; le terme le plus important est le nom d’agent œoveûg « meurtrier» (Hom., lon.att., etc.) avec de rares composés comme πατροφονεύς (Hom.). Verbe dénominatif qoveûe (parfois avec les préverbes ἄντι-, ἐμ-, ἐπι-, κατα-, συμ-)} « tuer », d'où les dérivés rares φόνευμα « ce qui doit être Lué » avec le nom d'agent φονευτής (LXX), féminin «τριὰ (Sch. E., Or. 260). Parallèlement
f. pl qovæl
à φόνος
«carnage,
existe
un
autre
massacre » (Hom.,
nom
d'action,
poètes) de sens
plus concret. Deux verbes dénominatifs tirés de φόνος (ou φοναί) : φονάω « être assoiffé de carnage » (S., grec tardif), et φονόω
426 — « souiller de sang » attesté par πεφονωμένον
ἔγχος
(Opp.,
C. 4,192). Enfin, le
système nominal offre une vingtaine de composés en -φόντης * meurtrier », qui semblent directement construits sur le radical verbal, mais où le vocalisme o
surprend (influence de φόνος) : Homère n ἀνδρειφόντης (cf. sous dvhp) et ᾿Αργει-φόντης (voir s.u.), Æsch. ἀνδροφόντης, S. πατρο-, Ε. μητρο-, αὐτο-, etc. Le grec moderne emploie encore φόνος, φονικό(ν), φονιάς, f. φόνισσα, etc. Et.: Toute cette famille de mots qui a éclaté en diverses directions est isgue d’une base °gh”en- « frapper», d'où par euphémisme «frapper, abattre», cf. Chantraine,
Sprache 1, 1949, 143 sqq. Le présent à vocalisme e et à suffixe *-y%Jo- a un correspondant dans lit. genià (inf. genéti)
«abattre,
élaguer» ; à côté,
avec
vocalisme
zéro,
V. 8l. Zfnjo, inf, deti «couper, moissonner ». Autre dérivation dans iat. (de)-fen-dô, ete. À l'origine de ces dérivés se trouve un présent athématique radical, skr. hdniti =
av. jainti = hitt. kuen-zi
«il frappe;
abat».
A côté de
cet athématique s’est constitué dans diverses langues un présent thématique : skr. hdnati « frapper, abattre », lit. genù « pousser 16 bétail, chasser », v. al. Zeng « chasser ». L’aoriste à redoublement possède également des correspondants hors du grec, p. ex. en indo-iranien : av. ava-
faynat « 11 frappa » = πέφνε, skr. ja-ghn-ant- = πεφνόντ-. Correspondance également au thème de pf. : ie skr. 8 les formes actives : ja-ghädn-a, 3° pl. ja-ghn-üh, en face de moyen πέφα-ται, 66 qui permet de poser i.-e. * g“e-gvhon-, *gve-gh"p-. De même enfin skr. haïd- = av. Jata- = grec σφατος, ἰ.-6. *gh"p-to-. Voir Pokorny 491.
θεῖον n.
: ép. Gécrov et aussi θήϊον (hapax Od. 22,493),
«soufre,
vapeur
sert notamment
de
soufre»
(Hom.,
ion.-att.,
etc.),
à des purifications.
Dérivés : θειώδης « sulfureux » ou « couleur de soufre » (tardif), θεάφιον (Hsch, s.u. θεῖον) ou θειάφιον (Tztz.) diminutif (?) en byzantin. de a donné soufre du cathartique L'utilisation l’importance au dénominatif factitif ép. θεειόω, ion.-att, θειόω, θεόω « purifier avec du soufre » (Od., médecins, etc.), également avec les préverbes : δια- (Od.), ἐκ- (Zos.), περι- (Mén., Hsch.), avec θεώματα * τὰ περικαθαρτήρια, (Hsch.) περιθείωσις (PI, Cra. 405 b). Noter l’'homonymie avec θειόω de Beïog, Le grec moderne emploie θειάφι, cf. plus haut θειάφιον. Ei.: On part de θέειον, d’où par hyphérèse θεῖον (mais l’hapax hom. θήϊον est une réfection métriquement commode), d’où finalement avec réduction de la diphtongue θεόω, etc. On pose alors un neutre *6Fécag d'où θέειον serait dérivé et qui signifierait proprement « fumée», ef, lit. dves-ià « rendre le souffe, l'âme ». Voir aussi θύω.
θεῖος : m. «frère du père» où « de la mère» (att.). D'où, en grec tardif, πρόθειος «grand onclos (insor. Laodicée) fait sur 16 modèle de lat. proavus ; θεία f. « tante » (pap., etc.), substitut de τηθίς ; en outre θίᾶς m. « grand oncle » (inser. Rhodes 115 et 155 s, av.). N’appartient pas à la série des vieux noms de parenté du vocabulaire noble. Les deux mots θεῖος et θεία subsistent en grec moderne. D'autre part f(h}ius apparaît en lat. tardif, d'où ital. κίο.
— Et.:
Terme
familier
apparenté
d’une
façon
ou
497 —
θέμις
tion d’hoplites ici décrite, comprend « à la surface penchée
d'une
autre aux mots à redoublement τήθη, τηθίς.
en avant », Si nous admettons ce sens, on verra une image
(Il 9,541) : mpobékuuve. .. .Sévipex....œùrfor ῥίζῃσι
θέλγω θέλξω
: avec l'aoriste ἔθελξα
aor.
p.
ἐθέλχθην
(Od.,
(IL,
Od.,
poètes),
poètes),
le
verbe
K. est
exceptionnellement employé en prose (PL, Banquet 197 e, et en prose tardive). Sens : « enchanter, transformer
«les
arbres couchés en avant avec leurs racines ». Cette image 8 conduit à appliquer l’adjectif à ce qui est abattu et arraché, le mot fonctionnant comme substitut de
ou paralyser par un charme », d'où « tromper; dit par
πρόρριζος : I. 10,16 (dit de cheveux ?), Ar., Cav. 528 (dit d’arbres et d’ennemis), Paix 1210 (d'un homme),
métaphore
Call, Del.
expressive
du
sommeil,
de
l'amour,
etc.
Également avec 168 préverbes : 8ix- et ἐπι- (tardifs), κατα(Od.}, παρα- (Æsch.).
Dérivés θελκτήριον
: θελκτήρ
«enchanteur » (H. Hom.
N. « charme » (Hom.,
trag.),
16,4), avec
dit, par
exemple,
dans 1᾽1]. de la ceinture d'Aphrodite, et θελχτήριος « qui enchante » (Æsch., E.); d'autre part, θέλκ-τωρ (Æsch., Suppl.
1040 lyr.), épithète de Πειθώ, où 16 suffixe indique
«l'auteur», non l'agent chargé d'une fonction, ct. Benveniste, Noms d'agent 31 et 39 ; avec le suffixe d'instru-
ment -τρον, θέλκτρον « charme » (S., Tr. 585) et θέλγητρον Noms d'action peu attestés : θέλγμα (Sch. Pi., P. 1,21) glosé par θαῦμα (Hsch.); θέλξις (ÆL, Plu,) avec κατα(Luc.). Enfin, 16 neutre archaïlque θέλκταρ (correction pour Gepxad) * θέλγμα (Hsch.), avec une suffixation qui fait penser à Yxrap, véxtap et au thématique θέλκτρον, cf. Gr. Gr. 1,520, n. 4, et Fraenkel,
Altind.
mot
-θελγής thème
autres ;
Et.:
Inconnue.
Comme
l'indique
voir ce mot, Frisk,
on
et cf.
a surtout
évoqué lit. fvelgià « regarder » en pensant au mauvais œil (de Saussure, MSL 8,443), ou encore germ., anglo-sax. dolg,
v.h.a.
fole
«bleasure ε,
proprement
* coup »,
cCf.
Havers, JF 28, 1911, 190-194,
θελεμόν fleuve
: épithèle de πῶμα à propos des eaux d’un
(Æsch,,
Suppl.
1027
lyr.),
glosé
par
Hsch.
[οἰκτρόν), ἦσυχον (« palsible » P. Mazon), rapproché θέλω par Hdn. 1,171. Sens et étymoiogie douteux.
σθέλυμνος
: figure
dans
deux
composés
hom.
pour
:
de
et
probablement
«à quatre épaisseurs de cuir, à quatre couches de cuir »,
d'ailleurs
τριθέλυμνος = τρίπτυχος
(Eust.
849,5).
Le mot simple n'est pas attesté, mais !l a été introduit de façon plausible par Sturz chez Emp. 21,6 pour θέλημ-
(ν)α : θελυμνά τε xol στερεωπά «surfaces οἱ volumes » Il y
a lIleu
important
maintenant
mais
d’examiner
plus difficile
16
προθέλυμνος,
composé
Chez
plus
Hom.
Ît est employé pour un bouclier dans un passage délicat
(I
13,180)
dans
xpo-,
τετρα-
« préhellénique».
Voir
aussi
Hester,
Lingua
Voir θέμις. :
θἆμις
Schwyzer,
cf.
-θελυμνο-
par la métrique, Pi., N. 7,83), θεμε[ρώτε]ρα (IG XIV 1018, 3, 1v* s. après). Bion atteslé comme premier terme de composé dans θεμερῶπις «au visage grave » épithète d'“Apuovin (Emp. 122,2), d'alôdç (Æsch., Pr. 134 lyr.); en outre, θεμερόφρονας * συνέτους, σώφρονας (Hsch.). Æt.: L'adjectif θέμερος (on attendrait plutôt θεμερός) se situe bien à côté du thème θέμις ou θεμι-» ct. κυδρός à côté de κυδι- et xûdog. Frisk (Eranos 48, 1950, 6 — Æl Schriften 408) évoque d'autre part les anthroponymes du type Θεμιστο-κλῆς où il voit, mais je crois à tort, un superlatif de Gépepoc dans 16 premier membre (cf. ᾿Άριστοχλῆς, etc.), et d'autre part κράτιστος à côté de κρατερός.
*bouclier»
22,122),
qui
θεμέρη : Pebala, σεμνή, εὐσταθῆς ; θέμερον * σεμνόν dp' οὗ καὶ τὸ σεμνύνεσθαι θεμερύνεσθαι (Hsch.). Outre cette glose, on relève θεμέρᾳ ὀπί (variante mal acceptée
du
15479 = Od.
selon
θέλω, voir ἐθέλω.
peut-être sous forme simple chez Emp. Le mot qui semble le plus facile est τετρα-θέλυμνος, épithète de σάκος (F
aq.,
θέμεθλα, n. pi., voir θέμος,
ce type doit être secondaire et tardif, à moins d'y incor-
porer ἀσελγής (voir ce mot). ! On a voulu rapprocher Τελχῖνες, Θελγῖνες chez Hsch.
2,03
13, 1965, 372.
En composition on observe comme premier terme θελξι(type τερψίμδροτος) dans θελξι-επής (B.), -ubporoc (B-), sigmatique dans παν-θελγής (Nonn.) et quelques
Cette analyse s’inspire de
celle de Diller, Phil. 97, 1948, 301-303. Autres explications chez Wackernagel, Spr. Uni. 2387-241 ; Bechtel, Lexilogus a.u. προθέλυμνος. Et.: L’obscurité du mot compromet toute analyse étymologique. À moins de recourir à l'hypothèse d’une origine « préhellénique », le rapprochement qui serait 16 moins inacceptable est celui qui évoque skr. dharün-aὮ. «fondement, sol», etc., cf. Mayrhofer, Elym. Wb. des
GI. 32, 1953, 29.
-ppov (E.); d'autre part au second terme
(de montagnes).
θέλυμνος résulterait d'une dissimilation de ἔθερυμνο(i.-e. *dher-). Krahe, Die Antike 15, 1939, 181 tient }9
« enchantement, charme » (E., Ath., Hld.), parfois au flguré.
Schwyzer,
134
: φράξαντες.... .«σάκος σάκεϊ προθελύμνῳ,
Æsch.,
Î. (exceptionnellement n. au nom.
Suppl.
type
335, PI.,
θέμιστος, 609,
acc. sg., cf.
Gorg. 505 c), la flexion hom.
θέμιστι
(également
617) ; 11 existe aussi
en
est
thessalien,
une flexion du
type
θέμιτος (Pi., O. 13,8, etc.), en outre, gén. θέμιδος (Æsch., Pr,
18, etc.), exceptionnellement
θέμιος
(Hdt. 2,50,
avec
4,124,132 Métropolis de var. -Boç), θέμεως (MAMA Phrygie), acc. δ6. θέμιν (Hés., etc.). Le mycénien atteste de son côté femi p.-8. à Cnossos, mais surtout le génitif sg. limito dans un toponyme pylien Τίηϊ ο akee avec le dérivé Timitija ou Temitijo (-ija), enfin, ce même génitit timito (ou 16 génitif pluriel) à Cnossos où le mot a été traduit « tribut ε, peut-être «limite » (cf. Ruipérez,
Wackernagel à proposé une solution ingénieuse et brutale en imaginant que προὸ- = τετρα-, eb serait un correspon-
Minos 5, 1957, 174-206 et Chadwick-Baumbach θέμις comporte des En grec alphabétique
dant éolien de τρα-, de *rrFpu-, ct. τράπεζα. Cette vue
divers et importants, avec, notamment, la formule hom.
reste malgré tout en l'air, et Diller, en songeant à la forma-
201). emplois
:
À θέμις ἐστί « ce qui est établi par la coutume, conforme
θέμις
—
à l'usage » (IL, Od.); la formule n’établit pas nécessairement une règle morale, cf. II. 9,276, 23,581, H. Ap. 541 ;
θέμις se distingue
de δίκη ; θέμις est attesté
encore chez
trag., PL, X. ; au pl, « droits », d'où « jugements », parfois
rapproché de δίκη, Hés., Tr. 221, Th. (Od. que
etc. 85),
(Η., Od, Hès., voir II. 16,387, «tributs » (11|, 9,156), « oracles»
16,403, Pi.). Ruipérez, convaincante, suggère
emplois
du
mot
désigné
les
d’une façon plus ingénieuse en se fondant sur certains
à côté de &yoph,
pierres
polies
où
qu'il aurait d’abord
siégeaient
les
Anciens
(Emerita 28, 1960, 99-123) ; le mot θέμις 8 fourni le nom de ia déesse Themis, déesse de la justice et déesse des assemblées. Sur les problèmes posés par ce mot voir Latte, RE s.v. Themis; H, Vos, Θέμις, diss. 1956 ; Nilsson, Harvard Theol. Rev., 50, 1957, 206-210, ete.
En composition comme premier terme sous la forme θεμις- où θεμι- : θεμισ-κρέων (Pi.), θεμι-σκόπος (Pi.), θεμίτξενος (Pi.), θεμί-πλεκτος (Pi.), mais θεμιστο-πόλος «αυἱ protège 108 droits» (H. Dem. 103), « oraculaire » (Delphes) ; également noms propres comme Θεμιστοκλῆς, Θεμιστόδωρος, etc. Second membre de composé dans ἄτ-θεμις + sans loi » (Pi., E.), avec ἀθέμιτος (Hat., X., etc.), ct. Hat. 7,33 : ἀθέμιτα ἔρδειν et, d’autre part, ἀ-θέμιστος (Hom., poètes, X., etc.), d’où la forme créée pour des raisons métriques ἀθεμίστιος (Od., ép.), notamment dans la formule ἀθεμίστια εἰδώς « sans foi ni loi » (Od. 9,428, ete.). Outre
les composés,
dérivés
créés
sur
des
thèmes
en
-vr- OU EN -tOT- : θεμιτός notamment dans l’expression οὐ θεμιτὸν (att.) = οὐ θέμις ; mais aussi θεμιστός « permis » (Æsch.,
δερὶ 694),
« oraculaire » (Pi.,
fr. 192);
en outre, θεμίστιος «protecteur de la justices (Plu., Mor, 1065 e), également nom de mois en Thessalie (IG IX
1,689, etc.), ou comme
anthroponyme ; autres dérivés
θεμιστεῖος, θεμιστόσυναι == θέμιστες (Orph, H. 79,6). Verbes dénominatifs : 1} θεμιστεύω « dire le droit, rendre un
oracle » (Od.,
H. Ap.,
E., grec tardif) avec θεμιστεία
«fait de rendre des oractes » (Str. 17,1,43);
2) θεμιτεύω
«célébrer
liyr.,
exigée
comme
par
la
νομοτιθυίτω.
11 convient » (E.,
métrique);
Κρῆτες
3)
θεμισσέτω
conformément
oriental, cf. Paus.
à
79
θεμιζέτω *
(Hsch.);
le
place alphabétique et Bechtel,
Ba,
lemme
forme
μαστιγούτω,
n’est
pas
à
sa
Gr. Dial. 2,787, corrige en
la
phonétique
du
crétois
Gr,, p. 186 Erbse ; il existe un hapax
part. aor. m. θεμισσάμενος «réglant (une querelle) » (Pi., P. 4,141); la glose d'Hgch. Oepratépey συνετῶν fournit
ρ.-δ,
le
nom
d'’agent
en
-τῶρ
correspondant.
L'ensemble des dérivés de θέμις s'organise autour de la notion de règle établie, loi établie par les dieux, etc. ; les
emplois
relatifs
secondaires ; c’est
aux
oracles
à cette
notion
en
dérivent,
aussi
que
mais
sont
se rapporte
16 nom de la déesse Thémis, cf. Chantraine, Ant. Class. 22, 1953, 74-77. Et. : Le sens du mot invite à évoquer la racine *dhé-/dha,-
de τίθημει et à rapprocher
av. dä-mi- î. « création » et
aussi m. f. « Créateur » : on observe la même différence de vocalisme long ou bref dans θέ-σις en face de -dâti-, etc. Mais la flexion en -στ- qui est largement représentée offre une grande difficuité dont on a voulu triompher par divers procédés : 1) Schuize, Æl. Schr. B1, et avec plus de détail E. FraenKkel, GI 4, 1913, 22 saqq., posent un thôme θεμι- qui serait premier termo de composé, le second terme étant un nom
428 — racine στᾶ- (cf. ἴστημι), avec un vocalisme zéro aux cas obliques. Cette analyse est reprise par Rulpérez (Emerila l.e.). Elle est artificielle el se heurte à de nombreuses difficultés, cf. H. Frisk s.uset Eranos 48, 1950, 1-6 ; 2)
des
H, Frisk lui-même, /. c. 6-13, pense que, sous l'influence
anthroponymes
comme
Θεμιστο-κλῆς
(cf. sa théorie
sous θεμέρη) et de ἀθέμιστος (créé sur le nrodèle de ἀ-χάριστος à côté de χάρις), le thème Bepuot- est une innovation d'abord introduite au pluriel, et dans la poésie
dactylique où elle était métriquement commode. Cette vue se trouve contredite d'’abord par l’emploi fréquent de
θεμιστεύω, ἀθέμιστος, ete, par l'existence de formes comme Θεμίστιος, ou du nom de mois Θεμίστιος en thessalien, enfin par 108 dérivés mycéniens femitijo, -ija qui supposent nécessairement des formes en -tatLo-, θε(ε)ωρός, 16 premier terme étant 16 subet.
attique θεά « spectacle » le second (FJopog + qui observe », ct. ὁράω, etc., θυρωρός, et voir M. Leumann, Hom. Wôrter 223, n. 20. Cette analyse se heurte à deux difficultés. L'une, mineure, que 16 mot θεωρός s'applique originellement à une fonction religieuse et diplomatique et que la notion de spectacle ne paraît pas à première vue essentielle ; l'autre, que 16 premier terme Oe& est de structure stricte-
ment attique. I faut donc admettre que des formes comme θεᾶρός, etc, sont empruntées à l'attique en recevant une coloration dialectale dorienne. En raison du sens religieux de θεωρός Buck, Studies D, M. Robinson 2,443 sqq., 8 supposé que l’extension de formes du type θεᾶρός, etc., s'explique en partie par l’influence du mot θεός + dieu ». Autres vues chez H. Koller, GI. 36, 1958, 273-286 : il
part de Ἐθεο-ωρός
+ qui observe la volonté du dieu» ;
Θήγω est un vieux mot, volontiers employé au figuré au sens d'«exciter », et parfois au passif d'être excité par la
boisson, ivre » (notamment les formes à vocalisme w). Concurrencé par ὀξύνω, et surtout ἀκονάω, ἀκονίζω, il disparaît en grec moderne. Εἰ. : On pose i.-e. *dhägô et on rapproche le subst. arm. thème en u, daku, gên. pl. dakuaç « hache. Les formes grecques en -w- obligent à poser une alternance anomale *ô/*ä comme dans βῶμος, βᾶμα, etc. Voir Kurylowicz, Apophonie en indo-européen 186.
θήκη : «boîte, cassette, étuis (Hdt., E., X., etc.), «tombe » (Æsch., S., Hdt., Th.). En composition, outre les
formes
à
παρακατα-
ὗπο-,
préverbes
+ dépôt
etc.,
une
magasins,
des
attendues
: &uæ-
d'’argent », συν-
centaine boftes,
de
des
« testament »,
« traité, convention »,
composés
meubles,
désignant
etc.,
où
l'on
des range
θεωρία, θεωρεῖν se sont trouvés en liaison avec la notion
quelque chose : ἐγγυο- et ἐγγυθήκη « meuble où l'on range des objets précieux en sécurité » (οἵ, Eyyuoc), ἀλαδαστο(inscriptions, Ar,), &pyupo- {(comiques), βιθλιο- (Cralin.,
de voyage, d'où sous l'influenee de θεᾶσθαι celle de visite d'un pays, spectacle, etc. Ingénieux, mais ne semble pas
LXX, tions,
démontré. Voir encore Szemerényi, Gl. 33, n. 2 Θεορός serait analogigue de ἔφορος.
Rare comme premier membre : Onxoxorég « fabricant d’étuis » (tardif), mais θηκο-ποιέω « emmagasiner » (pap.). Diminutifs tardifs : θηκίον et -εἴον, θηκάριον. Adjectif : θηκαῖος épithète de οἴκημα, probablement « tombal »
16 mot s’emploie en effet pour les délégations envoyées pour assister à une fête religieuse ou consulter un oracle ;
@
434—
Oñéa:
:
1.
pl,
plus
rarement
1954,
Θήθη,
250,
toponyme ;
notamment nom de la capitale de la Béotle et d’une ville
de Haute-Égypte (II., etc.), avec Θήθησι, Θήδασδε (Hom.), Θήδηθεν, etc. Sert de premier terme de composé dans On6äyevhç (Hés., Th. 530), -acy- (E., Suppl. 136, ete.), avec désinence de locatif à la fin du premier terme ? ou
(Hdt. 2,86). Et.:
Certainement
remment
identique,
issu au
de la racine genre
près,
de à
τίθημι. Appa-
skr.
dhäkd-
m.
thématique, mais il peut s'agir de créations indépendantes,
θηλέω, voir θάλλω.
nom. pl. ?
Dérivés : Θηδαῖος « Thébain », aussi comme anthroponyme (Hom., etc.); Θηδαΐς, -ίδος, pays de Thèbes fion.-at(.?,
etc.), πεπλο- (inecriptions), oxevo- (Æsch., inscripetc.), coxnvo- (Délos), χαλκο- (inscriptions), etc.
titre
d’un
poème
épique
(Paus.,
elc.),
avec
Θηβδαΐτης ; OnÉareds épithète de Zeus (Hdt., etc.), Θηδαϊκός (Hdt., etc.) ; On6d8äç anthroponyme formé avec un suffixe patronymique
(béot.,
mégar.,
Fraenkel,
Nom.
ag.
2,184,
Bechtel, H. Personennamen 560) ; Θηδάνᾶς est le nom d’un vent du Nord-Est
à Lesbos (Arist.),
Æt.: Pas d'étymologie ; hypothèses chez Frisk. Palmer,
Interprelation 457 pose mycén. legaja : Θηθαία. θήγω : dor.
θάγω
«aiguiser », égalemeut employé
figuré « exciter,
provoquer », etc. (Hom.,
tardif),
le
noter
pf.
pass.
poètes,
τεθἄγμένοι *
au
X., grec
μεμεθυσμένοι
(Hsch.) ; également avec des préverbes : ἐπι-, xate- (avec la glose d’Hsch. : κατ-θᾶξαι * παρακονῆσαι, μεθῦσαι),
παρα-, Guv- (E., Hipp. 689, au figuré), ὑπο-, etc. En outre, le dérivé θηγάνω (Æsch., Ag. 1535 d’après Hsch.}. Dérivés nominaux : θηγάνη « pierre à aiguiser » (Æsch.,
S.), avec le doublet θήγανον (Hseh.) et θηγανίτης λίθος (IG XIV 317, Sicile), qui entre dans une série de noms de
pierres en -ἔτης. Adjectif Onyadéos «aigu»
(AP):
si le
mot est ancien, vieille alternance -αλ-, -av-, cf. Benveniste,
Origines 45. La giose d’Hsch. : Onydveov - ὀξύ, ἠκονημένον peut être dérivée de θήγανον ; en outre Onyév * ol δὲ …. ὀξύ, ἀκονητόν. Nom d'action ϑῆξις " ῥοπή, στιγμή, τάχος (Hsch.), mais Latte corrige en θίξις. Tl existo des gloses qui comportent
un vocalisme
ὦ :
τέθωκται * τεθύμωται (Hsch.), τεθωγμένοι * μεμεθυσμένοι {(Hsch.) à côté de τεθαγμένοι cité ci-dessus, mais cf. θώσσω.
θηλή, θῆλυς, etc. : ces mots sont issus d'une forme radicale On- attestée dans θῆσθαι. K. Ond « mamelon, extrémité du sein d'une femme » E.,
(Hp.,
Pl.,
Arist,
H.
A.
493
a
où
mot
le
bien
est
distingué de μαστός), dit aussi des animaux. Comme second terme de composé, p. ex. ἄθηλος « à qui on ne donne pas 16 sein, qui ne tète pas » (Ar., Semon.),
avec 16 doublet ἀθηλής (tardif), εὔθηλος «au soin gontlé » (E., elc.) avec εὐθηλέομαι «être bien nourri>s (Æsch.), εὐθηλήμων, mais εὐθηλής εὐθᾶλής ost 116 surtout à θάλλω ; on a encore νεόθηλος # qui ne tète plus depuis peu » (Æsch., Eu. 450) avec veoBnkñç * qui vient de donner du lait »
(Opp.).
Dérivés
nominaux
τήθη
: θηλώ * τροφύς,
(Hsch.),
cf.
Plu. 2,278 d : la forme θηλονή « nourrice » (Plu. 2,278 d) est probablement fautive. Le terme le plus usuel est 16 verbe dénominatif θηλάζω «donner 16 sein à un enfant » (Phryn. Com., Lys., etc.), « téter », dit d’un jeune animal ou d’un enfant (Arist., etc.) ; rares formes avec préverbes, comme : ἀπο- « téter », etc.
D'où les dérivés nominaux : θηλάστρια « nourrice » (S., Cratin, Eup.); θηλαμών id. (Sophr., Thespis) peut-être tiré de l'inf. aor. θηλά-σαι sur }9 modèle de τελά-σαι :
τελαμών (?) ; la glose d’Hsch. θηλαμινοῦ * νεογνοῦ semblerait
gâtée,
mais
voir
Bechtel,
Gr.
Dial.
d’action rares : θήλασμα «fait de donner byz.), θηλασμός id. (Plu.).
1
glose d'Hsch. θήλαντο * ἐθήλασαν
1,361.
Noms
le sein » (pap.
est obscure, cf.
Bechtel, /. e. Ces mots ont tendu à disparaître, remplacés
— 435 — par βυζίον «Βοίπ ν, βυζαίνω sallaiter, téters, en grec médiéval et moderne. Voir sous Buvéæ. II. Parallèlement à θήλη 4 été constitué un thème en *u; θῆλυς (parftois 1.), -etæ, -v «féminin, femelle », employé au figuré « délicat », parfois « offéminé » ; désigne féminin,
le genre
grammaire
en
l'élément
mécanique
en
femelle où s'enfonce une autre pièce, etc. ; sur 16 comparatif
θηλύτερος, -pn (Hom., Schwyzer 424, Élide), v. Benveniste, Noms d’agent 117 sqq.
Comme premier terme dans d'assez nombreux compbsés : θηλυ-γενής, -γόνος (aussi θηλυγόνον plante, notamment = mercurialis femina), -μανῆς, -τόκος, -ppoy, ete.; comme second terme dans quelques-uns, comme : &-, μιξό-, ὑπό« efféminé » (Ar.). Adjectits dérivés : θηλυκός « féminin, qui appartient à la calégorie féminine », également pour le genre grammatical (Arist., etc.). Diminutif expressif : θηλυδρίᾶς m. «homme efféminé » (Hdt., Arist.), dérivé avec le suff. masc, -ἰᾶς, qui suppose un relais *OnA5Sprov (ct. Chantraine, Formation 72, avec 16 renvoi à W. Petersen, Greek Diminutives 246) ; d'où θηλυδριώδης « efféminé » (Ar, Th. 131), et de façon plus inattendue θηλυδριῶτις f. id. (Prisc.). Nom de qualité θηλύτης f. « caractère féminin » (Arist.), d'où
« caractère
efféminé,
délicatesse », etc. (Plu.).
Verbe dénominatif θηλύνω « rendre efféminé », au passif, « ôtre efféminé » (Hp., E., X., etc.), aussi avec 16 prév. èx,
Le grec moderne garde τὸ θῆλυ et surtout θηλυκός, avec des dérivés comme θηλυχί + boutonnière», etc. Et.: Θήλη est issu de la racine *dhë- «sucer, têter », cf. sous θῇσθαι, avec un suffixe *-lä; une telle forme est supposée par 16 dénominatif lal. féläre. Un suffixe en ! se trouve également supposé dans 16 lett. déls « flls »,
θήρ @npo-
flgure comme
environ,
premier
souvent tardifs. Parmi
terme dans
25 composés
les plus anciens
: 8npox-
τόνος (E., etc.), -τρόφος « qui nourrit des bêtes sauvages » (E.) et -tpopog « qui se nourrit de bêtes» (E.), -φόνος (Thgn.,
etc.);
avec
le
premier
terme
finissant
en
-Ὲ
:
Onpepéva (Paus. 5,3,3, ct. Han. 2,260) ; -Onpoc comme second terme de composé dans EvOnpog « plein de bêtes sauvages » (S., E.), dit du pied de Philoctète (S., Ph. 698),
«plein
de vermine»
+sans
bête
(?),
sauvage,
«sauvage»s
sans
gibier»,
(Æsch.);
etc.
Sur
ἄθηρος
l’emploi
de
composés de θήρ dans l'onomastique, voir Bechtel, H. Personennamen 209 : par exemple Βού-θηρος, etc. Dérivés : θηρίον « gibier » dit d'un cerf (Od, 10,171 et 180) n’est
pas
un
diminutif
(cf.
toutefois
Sieberer,
Sprache
2, 1950, 112), mais un substitut de θὴρ en lon.-att. ; se dit d’une bôte, et notamment d’une sale bête, bête venimeuse, serpent, etc. (cf. θηριακός, etc.), pris au flguré comme
terme injurieux. De θηρίον est, tiré l’adj. Onpraxéç spécialisé pour signifier « qui concerne les bôtes venimeuses », surtout
les serpents; s'applique aux antidotes, cf. # θηριακή et le titre de l’ouvrage de Nicandre, @npraxd. Autres dérivés de θήριον : θηριώδης « rempli de bêtes sauvages » (ion.-att.),
« qui
est comme
une
bête»,
parfois
e malin »
épithète d'un uicère ; nom de qualité θηριότης + état de bôête » (Arist.). Verbes dénominatifs : θηριόω et surtout Onpréouer « devenir comme une bête, être infesté de bôtes, devenir
malin » en
parlant
d’un
ulcère
(ion.-att.),
d'où
θηρίωσις «fait de devenir une bête», Onplauæ « uicère malin » ; θηριάζομαι « devenir une bête» (tardif) ; Omprofigure comme premier terme de composé dans une quinzaine
de mot : noter θηριο-μάχος, -μαχία, -μαχέω qui répondent au groupe
de lat. uenätiÿ
dans 16 vocabulaire du
cirque ;
tat. filius, ombr. sif feluif = suës lactantës issus de * félios ;
sur θηριο-δείκτης « montreur de serpents », voir L. Robert,
avec une suffixation un peu différente, lit. délë » sangsue » ;
Mélanges
enfin, avec d’autres vocalismes radicaux *dh-il- dans lett, dile « jeune veau » ; *dhl-I- dans m. irl. del « téton », v.h.a.
tila f. « poitrine d'une femme », ete.
Θῆλυς est un thème en v parallèle à θήλη, i.-e. *dhëlu-. Le
skr.
dhârü-
«qui
tètes
présente
un
correspondant
presque exact de la forme grecque, et fournit l'accentuation attendue pour un adjectif de ce type. Le grec se distingue
donc du skr. par le sens particulier et tout différent pris par le mot, ainsi que par son accent. E. Benveniste a pensé à
partir de θῆλυ, ancien neutre à ton radical (Origines 56). Mais
on
pout
aussi
évoquer
les
considérations
un
peu
différentes du même savant à propos de πῆχυς, dans Études sur la Langue Ossèle, notamment 68-69, Voir Pokorny 241,
Orlandos
343-347.
Diminutifs de θήρ : θηρίδιον (Arr., Gal.), θηράφιον dit d’insectes (tardif), suffixe issu p.-8. de ἐλάφιον à côté de ἔλαφος, mais semble comporter un alpha long, cf. Wackernagel, ΟἹ. 4, 1913, 243 ; d'où par dérivation inverse θήραφος «araignée » (Cyran. 62), mais Strômberg, Wortsiudien 23 préfère à tort tirer 16 mot de θήρα en comprenant « bête qui
chasse ».
Adij. dérivé θήρειος « de bête sauvage,
de gibier » (ion.-
att.).
Autour mots
de Ghp
s'est consfituée
relatifs à la chasse.
Le
toute une
substantif
famille de
usuel
est θήρᾶ
4 chasse, gibier », etc., mot 46 sens général qui s’applique aussi bien à la pêche qu’à la chasse, et au flguré, à 18
poursuite (Hom., ion.-att., etc.); ce mot peut être un dérivé
de Gñp (cf. μήτρα à côté de μήτηρ), ou encore un dérivé
θῆμα, θημών, voir τίθημι. θην
:
enclitique Prom.
«réellement,
sûrement,
suivant #, où (Hom.,
928,
θήρ
: m.
dit du
lion,
Théoc.,
Call.
(f. Lardif) du
sanglier,
une
«bête
certainement s,
Épich,
fois).
de
parfois
Pas
proie, opposé
Sophr.,
etc.,
Æsch.,
dénominatif
inverse
du
(Æsch.,
fon.-att.,
noter
Onpdeo le
pf.
«chasser, part.
poursuivre »
thessallen
πεφει-
d'étymologie.
ράκοντες), qui pourrait avoir reçu la flexion en -dæ selon le type de verbes en -ἀω exprimant un désir comme μηχανάασθαι, λυσσᾶν, etc. Autour de θηράω s'est organisé
bête
un système
aux
sauvage », poissons
et
aux oiseaux, parfois dit de vermine, parftois employé d'un homme, parfois de monstres légendaires (Hom., poètes) ; mot très rare en prose : Hdt. 3,129 avec la var. Onplov, P1., Rep.559 d, dit des frelons, Sph. 235 a ; la forme éolienne p semble signifier « bôte sauvage » chez Simon. 58 D ; habituellement dit des Centaures (Hom., etc.), etc.
cohérent
de dérivés
: noms d'agent,
θηρητῆρ
(Hom.) à côté de l'hapax θηρήτωρ ( I. 9,544) : 1 distinction
fonctionneile entre -rhp et -τὼρ n’est pas sensible dans ce cas. De θηρᾶτήρ : £ θηράτειρα (Cali.), θηράτηριος (S-), en outre 16 nom d'instrument θήρατρον « piège, fllet» (X., ete.), Autre nom d'agent θηρᾶτῆς (Ar., grec hellén. et tardif) avec θηρᾶτυκός « capable d'attraper » (X., etc.).
Nom
d'action
θήρᾶμα
«chasse,
butin»
(E.,
etc.),
Le
θήρ
— 436 —
substantif
θήρα
à
fourni
en
second
terme
de
composé
«θήρᾶς pour des chasseurs et des pêcheurs : ὀρνιθο-θήρᾶς (Ar.), ὀρτυγο-
(PL.), xoyxo-
(Épich.),
etc.
11 a également
donné des dérivés rares : θηράσιμος « qui mérite d'être chassé » (Æsch., Pr. 858), θηροσύνη « chasse » (Opp., AP)
d'après les noms en -oûvn ; θηρότις * θηρεύτρια (Hach.), d'après ἀγρότις? A côté de θηράω s’est constitué un dénominatif θηρεύω «chasser,
donner
la
chasse»,
souvent
employé
méta-
phoriquement (Od. 19,465, ion.-att., etc.), d’où Onpeurhç «chasseur» (IIL, fon.-att.), avec θηρευτικός (Ar, X., Arist., etc.); le doublet θηρευτήρ est tardif et artificiel {Opp.); 16 fém. θηρεύτρια (pap., etc.) appartient à un système productif. Noms d'action : θήρευμα « gibier » (S., E., Pl.), θήρευσις « fait de chasser » (PL, rare). Le grec moderne 8 gardé θηρίον, θηριώδης, etc., et d'autre part θήρα, θηρεύω. Les termes relatifs à la chasse se sont concurrencés par
les mots de la famille de
χυνηγέτης,
xuynyég,
ete. Voir
pour plus de détails, Chantraine, Études 65-83.
Et.: Θὴρ est un vieux nom-racine de la forme *ghwër-. Au pluriel θῆρες, θηρῶν peuvent répondre les formes du lit. oriental Zvéres, zvér], mais au sg. 19 lit. a un thème en i :
dvéris, cf, v. sl. zvërl. La forme latine est un dérivé, peutêtre secondaire, à vocalisme bref férus, etc,
θής, θητός : m. « travailieur salarié, qui travaille pour de
l'argent » selon
3,82,
Pollux
mais
chez
Hsch.,
vaut
δοῦλος, μισθωτός, παράσιτος (Od. 4,644, à côté de 3uὥες, mais cf. θητεύω, Hés., Hat., attique nom depuis Solon de la dernière
citoyens
classe des
θᾶτας * θῆτας (θάτας * ἈΚύπριοι (Hsch.) ; f. θῇσσα, (com., A.R.), comme adj. Dérivé θητυκός (loi chez D. Verbe dénominatif θητεύω d'un ouvrier agricole Od., att.), d'où Onrelæ
θητεῖον
athéniens) ; cf. encore
θύτας [cod.}), τοὺς δούλους. att. θῆττα « servante à gages » qualiflant τράπεζα, etc. (E.). 43,54, Arist.). + être salarié », dit notamment
fou d’un serf chez Hom. ?] (IL, « fait d'être serviteur » (5., Isocr.),
« salaire » (titre de com. cité par Ath.). Voir Β:
l'histoire de ces mots, E. Kretschmer,
Gl. 18, 1929, 79 sq.
Composés rares : θηττ-ώνιον (ef. ὠνέω, ete.) « salaire » (Suid.), θητ-ωνέω (IG IL* 1013,54). En grec moderne θητεία, etc.,se dit du service militaire. Et, : Comme d’autres termes du même genre, notamment
certains noms de l’esciave, n’a pas d'étymologie. Peut-être emprunt, cf. Frisk s. u.
Le mot ἃ été emprunté
rizô, d’où fr. irésor, etc. Æt, : Terme technique obscur qui pourrait être emprunté, On serait tenté de supposer un composé dont le premier
terme aurait la forme θησ-, de τίθημι « placer » (ct. pour ἴστημι, στησίχορος, Στησ-ἠνωρ), mais on ne connaît en fait aucun composé avec ce premier terme ; quant au second terme, il serait des moins clairs. Selon Mulier, Mnemos. 1925, 446 sq., il représenterait un nom de l’eau, cf. ἄναυρος
et il s’agirait à l’origine d’une citerne (?) ; selon E. Maass, ἘΝ. M. 74, 1925, 235-253, le second terme serait αὔρα « vent » et 16 mot désignerait un grenler pour les provisions,
construit en plein air ([) : voir Kretschmer,
194 sq.; v. Windekens, pélasgique).
Rien
Θησεύς
: « dépôt, magasin où l'on enferme provisions
et objets précieux, trésor ε, parfois « cassette », dans les papyrus « magasin à grains, grenier +, parfois employé au figuré (Hés., ion.-att., etc.).
Composés
rares et tardifs, notamment
θησαυρο-φύλαξ
Orbis
GI. 16, 1928,
10, 1961, 512-515
(théorie
de satisfaisant.
: Thésée, fils d’Égée et d'Æthra, roi d'Alhènes
(Hom., etc.), Le nom
est atlesté en mycénien,
Dérivés : Onontç f. « de Thésée » (Æsch., etc.), Θησεῖδαι Ρ]. « descendants de Thésée, Athéniens » (S., lyr.); Θησεῖον temple de Thésée, où se réfuglaient les esclaves fugitifs, d'où }9 composé Θησείο-τριψ (ct. τρίδω) « esclave fugitit » (Ar, fr. 459); en outre θήσειον nom de plante, p.-6. Corydalis densiflora. Æl. : Imconnue. Voir en dernier lieu P. Ramat, Internaz. Scienze Onom. 1961, 3, 268-271.
θῆσθαι
: int. prés. «téter»
Ρ 1 Congr.
(Od. 4,89), aor. θήσατο,
même sens (IL 24,58, H. Dém. 236, Call.), « donner le sein »
(H. Ap. 123). Actif : θῆσαι - θρέψαι, θηλάσαι (Hsch.). Remplacé par le dérivé θηλάζειν, V. sous θηλή. Et,: Vieux thème verbal dont il ne subsiste en grec que de rares débris. Racine *dhéë-, présent radical attesté par θῆσθϑαι, v.h.a. iden, lett. dét, et en somme dans lat. fémina, ancien
participe ; 16 v.h.a.
et 16 lett.
ont un
présent
en
yod, v.h.a. täju, lett, déju : l'hapax θῆσθαι
peut, donc
soit
être
et
sur
athématique,
soit
être
thémalique
*an-ye-cbeu. L'aoriste θήσατο
à comme
reposer
correspondant le
plus proche l'aoriste sigmatique skr. adhäsïi «il téta » (grammairiens), à côté d’'un aor. radical adhät. D'autres formes verbales comportent un vocalisme radical différent : il faut poser *dhay- pour skr. dhdyali «il téte», v. sk. dojo, got. daddjan ; noter aussi } de skr. dhiid- « tété, sucé », Cette racine exprime l'idée de « nourrir », notamment en parlant de la mère et du petit qui tète, mais aussi d’une
façon générale.
Oncaupés
en latin : ihésaurus avec thësau-
θῆλυς.
En
Nombreux
dérivés en /, cf. en grec Ond,
outre v. τιθήνη, γαλαθηνός
eb Onvloy * γάλα
(Hsch.). Voir aussi Ernout-Meillet, s.uu. /éliæ, félo, fémina,
fécundus ; Feist, Etym. Wb. der got. Sprache, s.v. daddjan.
θῆτα
: n. (Ar, etc.), gén. θήτατος (Démocr. 20), lat.
tardifs : θησαυρικός (pap.), θησαυρώδης (Philostr.). Verbe
pl, telates de θήτατες, sinon indéclinable ; huitième lettre de l'alphabet ; emprunt sémitique, cf. hébreu jéfh et v.
dénominatit usuel : θησαυρίζω «conserver, garder en sûreté », employé aussi au figuré (Hat., ion.-att., etc.),
Schwyzer,
(LXX,
pap.,
etc.).
Rares
dérivés
nominaux
également
avec divers dérivés : θησαύρισμα « ce qui est mis de éôté, trésor » (Démocr., S., E.), θησαυρισμός « fait de mettre de côté », ete. (Arist., Thphr., etc.), -torñç « qui aime à mettre de côté » (Poll. 3,115), avec θησαυριστικός (Arist.).
Le grec moderne a θησαυροφυλάκιον, etc.
conservé
θησαυρός,
θησαυρίζω,
Gr.
Gr.
: ἄρτοι,
θιαγόνες
i,140,
où παρετίθεντο
cf. Nic., fr. 136 ap. Ath.
θίασος
s'appliquant
:
m.
τοῖς
θεοῖς (Hsch.),
114 c.
«groupe,
essentiellement
confrérie
et
p.-ê.
religieuse »,
le
originellement
mot
au
— 437—
θλίξω
culte de Dionysos et aux ménades (Hdt., E., ion.-att., etc.), parftois employé au flguré, glosé εὐωχίαν par Hsch. Dérivés : θιασώτης « membre d’un thiase », parfois au
«entasser». Cette étymologie séduisante suppose qu'une aspirée i.-e. *gh, grec %, est devenue une sonore y après
figuré (ion-att.), f. θιασῶτις (Opp.), avec -ωτικός {Arist., etc.); autre forme sur le modèle des noms en -ἴτης, θιασίτης (inser. hellén., tardif) avec -ἴτις, -ττικός ; θιασώδης « qui concerne un thiase » (Nonn.); θιασῶνες * οἴκοι ἐν οἷς συνιόντες δειπνοῦσιν οἱ θίασοι (Hsch.). Verbes dénominatifs : θιασεύω «introduire dans un
θιγεῖν (pour Ἐτιχεῖν). On retrouve afnsi *dheigh- « façonner », attesté dans 16 présent athém. skr. déhmi « fixer par du
des
« célébrer
thiase » (E.),
bachiques » (Str.),
rites
΄
Le grec moderne emploie θίασος pour désigner une troupe de comédiens. Æt.: Le sigma intervocalique n’est pas expliqué. La finale -coç fait penser à θύρσος, qui appartient également
au vocabulaire du culte dionysiaque. On a pensé que le mot appartenait au groupe thraco-phrygien, en raison des rapports du mot avec le culte de Dionysos,'mais ce dieu peut également être d’origine crétoise.
(LXX;
pap.).
diverses (Hsch.). Et.:
lexicographes
comme Serait
viondrait E.
Les
θίδη
pris
et
au
lui-même
donnent
θίθωνος -
sémitique, de
Emprunis
Masson,
: f. « panier de papyrus
cf.
sémitiques
des
variantes
κιδωτοῦ,
Κύπριοι
hébr.
l’égyptien
tressé »
db)à
fëbhäh,
qui
«coffres;
v.
76.
θιξρός : adj. de 18 poésie alexandrine, de sens incertain, épithète chez Nic. des œufs de la tortue (AL 555) ἑψηθέντα è* ἀνθράκων (sch.), de la mort donnée par 16 serpent, ὀφίων
κῶρ ; chez
Call., fr. 654 de Cypris,
chez
Euph. 81
de Sémiramis. Gloses d’Hsch. : θιθρὴν * φιλόκοσμον, καλλυντικήν, ὑπερήφανον, καταφερῇ, καὶ θρασεῖαν, καὶ παρὰ μὲν Νικάνδρῳ τὴν ἔμπυρον καὶ καυστικήν - τινὲς δὲ χαλεπήν ; θιδρόν * τρυφερόν, καλόν, σεμνόν, ἁπαλόν. Anthroponymes dérivés Θίδρος, Θίθδρων, etc., ν. Bechtel, H.
Personennamen
n.
3;
ct.
θιγάνᾷ
508,
L.
Robert,
Olppov * τὸ τρυφερόν
Noms
(Theogn.,
indigènes
Can.
22,
15,20).
θιγγάνω
Peut-être dérivé de θιγ-, cf. Oryyéve ?
: aor. inf.
Ouyeïv (lacon.
σιγῆν,
Ar., Lys.
1004), f. προσ-θίξῃ (E., Héracl. 652) et τεθίξομαι (E., Hipp. 1086) ; aor. passif θιχθῆναι (S., E.) « toucher, tenir, atteindre » (Archil,
lon.,
trag.,
X.,
Arist.,
grec
par ἄπτομαι οὐ φαύω ; également avec préverbes : ἐπι-, προσ-, ὑπο-. Noms d'action : θίξις « fait de toucher » (Hp., Arist., etc.); θίγμα (1G Rom. 4,503), même sens, mais
μίασμα
(Hsch.) ; la corr. θιγήματα pour φιλήματα
(AP 12,209) est inutile. Θίγω «toucher, froisser » subsiste en grec moderne. El.: Au présent θιγγάνω, avec sa nasale infixée et son suif. -&vo,
répondent d’une part 16 latin avec
infixe ἥπρό
« façonner » (de l'argile, de la pâte), de l'autre arm. diz-anem
est une
trace. Voir
τεῖχος qui
à cette racine.
«tas de ‘sable,
Bés, θῖνός : m. (f.) «tas», notamment dune, plage tardive), cf.
sablonneuse » (Hom., U. Finzenhagen, Die
ion, hellén., prose geogr. Terminologie
des Griechischen, 1939, 10 sq. Le mot semble attesté en cf.
Chadwick-Baumbach
203.
dérivés
Rares
:
θινώδης, et 16 v. dénominatif ἀπο-θινόομαι « être ensablé » (Plb.). Pour le composé ἀκρο-θίνια pi. n. « ce qui se trouVe au-dessus du tas, prémices », voir sous &xpog.
Pas
Et.:
d’étymologie.
Bihliographie
Frisk.
chez
: se. ἄρτος, « espèce de pain (?) » (pap., 115 s.
θιώτης après).
θλάσπις, -ἰος, τεως : t. (Hp., etc.), θλάσπι n. (Dsc., Pilne), avec θλασπίδιον (Ps. Diosc.) nom de plante, notamment « bourse à pasteur » (Capsella bursa pastoris). Et.: Inconnue. Rapproché de θλάω par Dioscoride raison
en
2,156,
Strômberg,
θλάω
des
fruits
Pflanzennamen
: Arist.,
Hérod.,
forme
en
de' sillcule Ÿ Cf.
155.
(Hom.,
aor. ἔθλα(σ)σα
ete.,
Hés.), f. θλάσω (Hp.), pass. aor. ἐθλάσθην (Hp.), f. θλασθήσομαι (Gal.), pf. τέθλασμαι (com., Théoc., LXX) «meurtrir, écraser», également avec des préverbes : ἀμφι-, ἐν-, κατα-, συν-. Dérivés : noms d'action θλάσις «fait d’écraser» (Arist, Thphr.), θλάσμα « écrasement, contusion » (Arist., LXX, médec.), parfois avec préverbes ;
adj. verb. θλαστός « écrasé, friable » (Ar.; Arist. distinguant le mot de θραυστός « qui se brise en morceaux #), également
avec &-, εὖ-, etc.; nom d’agent θλάστης « qui écrase » (Hp.) = ἐμθρυο-θλάστης (Gal.), avec θλαστικός (Arist.). En outre, θλαδίας m. « eunuque » (LX.X, Ph.) avec θλαδιάω formes
eunuque » (Hsch.) = φλαδιάω ; ces
«faire
sont
apparemment analogiques de φλαδιάω, doublet de φλάω, à côté de l'aor. φλαδεῖν ; cf. aussi κλάδος à côté de xAdo. Θλάσις subsiste en grec moderne.
On admet généralement que 16 doublet φλάω est une réfection sur φλίδω (très rare mais ancien), qui aurait inversement été refait en θλίδω, cf. le suivant. Termes à la fois expressifs Æt,: Inconnue.
tardif) ;
manque chez Hom. et en attique où 16 mot est concurrencé
glosé
appartient
: . « couvercle » (Schwyzer 323 c 39, règlement
des Labyades).
et que le y serait passé à l'aoriste
datif digandin =— πλάσαντι
mycén.,
Composés : θιασάρχης, -ἐω.
θῖδις, οὐ θίδις, -εως
(cf. θάμδος)
mortier », avec 3* pi. impf. âdihan (Ξ ἔθιγ-ον ?) dont got.
d’où
θιασεία (Proci.); un dénominatif *Odlo est supposé par les gloses θιάσαι * χορεῦσαι (Hsch.), ἐξεθίαζε * χορείας ἐπετέλει, ἐπεθίαζεν * ἐχόρευεν, εἰ elles ne sont pas fautives, cf. Latte ss.uu.
nasale
θλίβω ἐθλίφθην d'où
diversement
et techniques,
influencés.
: aor. ἔθλιψα, f. θλίψω et -ouxe, au pass. aor. et ἐθλίδην, pî. τέθλιμμαι ; « écraser, presser »,
«accabler,
opprimer»
(var.
Od.
17,221,
ion.-att.,
grec hellén. et tardif) aussi avec les préverbes : ἀπος-, év-, d'action θλῖψις « pression » ἐπι-, κατα-, Guv-. Noms (Arist., etc.) d'où
«accablement,
oppression » (LXX,
etc.),
également ἐκ- ; Ἐθλῖμμα n’est pas attesté mais seulement êx-
«contusion » (médecins),
ἀπο-
«ce qui
est exprimé,
suc» (Dsc., Gal.), θλιμμός = θλῖψις (LXX, Α4.); enfin, θλιδή «frictions (Gal.), et èx- «oppressions (LXX),
θλίξω
—
avec θλιδερός « qui frotte » (Paul Ægin.), θλιδώδης « qui écrase » (Aqu.), θλιδίας m. — θλαδίας +eunuque» (Str.
13,4,1).
Le NT emploie θλίδομαι et θλῖψις au sens métaphorique de
«subir
des
épreuves,
épreuvess.
En
grec
moderne
θλῖψις signifie « tristesse », etc. Et.:
On
admet
que
θλέδω
438 — καλάθῳ ὅμοιον & ἐπὶ τῆς xepaññc φοροῦσιν αἱ Λάκαιναι " οἱ δὲ θολία (Hsch.), cf. aussi avec 16 même vocalisme θαλιοποιοί " ol τὰ σκυτούμενα κιδώτια καὶ τοὺς δερματίνους ῥίσκους ἐργαζόμενοι (Hsch.). Adjectifs : θολωτός « pourvu d'une tholos» (Procop.), θολικός id. (Suid.), θολοειδῆς
(Str.).
Θόλος « dôme, coupole » existe encore en grec moderne,
serait issu d'un croisement
entre θλάω εἰ φλίδω,
Et.:
1 θοάξω, +êôtre assis ν, voir θᾶκος.
B θοάζω, +se mouvoir vite ν, voir θέω. : ζεῦγος
ἡμιόνων
(Hsch.),
technique
θολός
ct. Theognost.,
Can.
20,20.
: m.
«saleté
Bolvn, θῶσθαι, etc. : 1, θοίνη, dor. Golv&, hellén. θοῖνα «festin que l’on offre» (Hés., Bouclier 114, ion.-att, dor, etc.). D’où σύν-θοινος + convive», εὔ-θοινος. Verbes
dénominatifs : 1) θοινάομαι « se régaler, festoyer », parfois «régaler » (Od. 4,86 [θοινηθῆναι], Hat,, trag.), actif très rare θοινάω «régaler» (E., Fon 982, Hdt., 1,129). D’où θοίνᾶμα « festin » (E., lyr, Posidon.) ; noms d'agent θοινᾶτήρ
« qui donne un festin » (Æsch., Ag. 1502) avec θοινᾶτήprov = θοίνη (E., ΕΝ. 515), θοινάτορες «gens qui festoient » (Ε., Ion 1206, 1217) avec συνθοινάτωρ (Ε., El. 638) de
θοινήτωρ
appliqué
θοινᾶτάς (inscr. Kallatis,
étymologie,
Aucun
à la peste
165 s. av.);
(AP
7,241};
dérivé θοινᾶτικός
(var. -vnt-) « de festin » (X., Econ. 9,7), sur le vocalisme dorien & dans les dérivés, voir Bjôrek, Alpha impurum
dans
l'eau, liquide
des
noirâtre
trouble » (Arist.) ; s’emploie surtout pour la sépia seiche, des poulpes et des animaux de ce genre Arist.) ; parfois
différent
sans
rapprochements proposés n’est satisfaisant, ni celui avec θάλαμος, ni celui avec des mots germaniques, slaves ou celtiques, désignant un creux, une vallée, comme got. dal(s), russe dol, gall. dol. Voir p. ex. Feist, Wb. der goi. Sprache s.v. dals, Pokorny 245,
θνήσκω, voir θάνατος.
θοιά
Terme
θολερός (Ηρ.,
comme
adj.
(Ath.,
Olymp.).
Th.,
etc.),
s'emploie
de la (Hp.,
Adjectifs
« trouble, bourbeux », dit notamment Hdt.,
et :
de fleuves
métaphoriquement
du
trouble de l’esprit (Æsch., S.), θολώδης (Hp., Arist.). Verbe dénominatif θολόω « troubler l’eau » (Hp., Antiph, Arist.), également dit du cœur, des sentiments (Ε. Phereer.), encore avec 168 préverbes : ἀνα-, Sux-, tx-, êne-, auv-, ὕπο-. Nom d’action : θόλωσις «fait de troubler » (Arist., Gal.), aussi avec ἀνα- (PI.). ‘ Le grec a encore θολός « troublé, obscurci», θολώνω, dit notamment du ciel qui se brouille, etc. Et.: Si l'on pose *0 Fokoç, on peut rapprocher des mots germaniques qui se rapportent à un frouble de l'esprit,
v.
sax.
l’esprit
fardwelan
«négliger+,
engourdi » et
parmi
v.ha.
les
gli-lwelan
formes
«avoir
nominales,
got.
140 sqq et cf, ci-dessous ; 2) θοινάζω «régaler, inviter à un festin» (X., Æl.); 3) inf. aor. θοινίσαι var. pour θοινῆσαι (Hdt. 1,129). Rares composés avec Boivn-/o- comme premier membre : θοινο-δοτέω +donner un banquet » (Crète, vers l'ère chrét.), θοιν-αρμόστρια «ordonnatrice d'un banquet »
dwals «fou» (répondant à grec θολός), V. 88Χ. dwalm (répondrait à un grec ἔθολμός), v.h,a. lwalm « engourdissement, vapeur », ete. Voir Feist, o, c. s.v. dwals,
(inscr.
2 θοός : « pointu », nom de certaines des 1165 Échinades (Od. 15,299), ct. Str. 8,3,26 ; Θοὰς δὲ etpnxe τὰς ᾿Οξείας.
apr.
J.-C.).
If. Θοίνᾷ est certainement iseu de *Owi-v&, comme 16 prouve
le
vieux
présent
θῶσθαι
(Æsch.,
Fr.
474,818),
avec le f. θωσούμεθα (Épich. 139); en outre, plusieurs gloses d'Hsch. θῶσθαι * δαίνυσθαι, θοινᾶσθαι, εὐωχεῖσθαι, Αἰσχύλος,
Δικτυουλκοῖς ; θῶται *
εὐθηνεῖται,
θοινᾶται;
θωθῆναι * φαγεῖν, γεύσασθαι ; θώσασθαι * εὐωχηθῆναι. Dérivé : θωστήρια * εὐωχητήρια καὶ ὄνομα «ἑορτῆς> (Hsch,),
οἵ, Alem.
1,81
Ρ ; il s'agit d’un
sacrifice
1 θοός,
Le
mot
«rapide », voir θέω.
est
employé
dans
la
poésie
alexandrine
avec
γόμφοι, ὀδόντες, πελέκεις (A.R.), dop (0.8.), ξίφος (AP). D'où l'aoriste 9,327)}, part. (Hermesian.,
factitif #06woæ pf. τεθοωμένος
«tailler en pointe» (Od. (Nic.), par métaphore
Opp.).
Εἰ : Inconnue.
com-
portant un repas de fête (Kukula, Phii. 66, 1907, 226 sqq.).
θορός,
θόρνυμαι, etc, voir θρώσχω.
Ces mots sont doriens et donnent à penser que θοίνη, etc., seraient également d'origine dorienne, ce qui expliquerait
ᾷ
fréquent des dérivés. Et,: Inconnue.
θόρυβος
: m. «tumulte,
bruit» d'une assemblée qui
peut exprimer soit l'approbation, soit, au contraire, le mécontentement ; plus généralement «désordre, confu-
sion » (Pi., ion.-att., etc.). Adj. dér. θορυθώδης
θόλος : f, construcilon circulaire avec un toit conique, «rotonde»
(Od.
22,442,
etc.),
notamment
nom
d'un
monument du sanctuaire d'Épidaure, du Prytanée à Athènes, etc.; à partir du grec hellénistique, désigne (généralement au m.) les rotondes voûtées des bains
publics. Diminutif GoMôStov (inser. att.), Autres dérivés : θολία «chapeau de soleils, rond, porté par les femmes (Théoc. 15,39) ; désigne aussi une cassette avec un couvercie
conique (Poll.) ; ct. aussi lacon. σαλία [σ- < 6-] * πλέγμα
tueux » (ion.-att.,
« tumui-
etc.).
Verbes dénominatifs : 1) θορυδέω 4 faire du tumulte »
(dans une assemblée, etc.), soit pour approuver, désapprouver,
«interrompre,
mettre
du
soit pour
trouble,
de
la
confusion » dans une armée, etc. (Hp., ion.-att.), également
avec les préverbes : dvæ-, δια-, ἐπι-, χατα-, etc. D'où θορυδητοτός + qui interrompt » (Ar., Cav, 1380, création plaisante), θορύθηθρον = λεοντοπέταλον «léontice», ct. Stromberg, Pflanzennamen 80; 2) θορυδάζομαι «être
—
troublé » (Év. Luc 10,41, avec une variante tup6-), l'act. Composés Θόρυθος, -δῶ,
termes désignant des bruits : ὅτοδος, On
retrouve 19 radical
Bopu-
:
m,
φλοῖσθδος.
θρῦλος,
vocalisme,
autre
Hp.
(ilon.-att,
νεύεσθαι
«chaise
etc.)
dans
les
inventaires
Verbes
percée».
: θρα-
dénominatifs
« être mis au chevalet » en parlant de cuir et en
évoquant
p.-ê.,
le supplice
du
cf. θρανεύεται * συντρίδεται
chevalet
(Hsch.),
(Ar.,
avec
Cav.
369),
ἀθράνευτον »
ἄστρωτον (Hsch.) = E., fr. 569 ; pf. passif συντεθράνωται [de συνθρανόω], glosé συμπέπτωχε (Hsch.), attesté Ἐ, Bacch. 633 pour le toit d'un palais qui s'écroule (créé sur θρᾶνος ou θρανεύω, συν- s’expiiquant p.-ê. par συμπέπτο wxe, etc.) ; enfin, à date basse θρανύσσω « brisers au part. aor. θρανύξαντες (Lyc. 664), d'après ἀμύσσω, νύσσω, ψηνύσσω, etc. tiré de θρανεύω. Peut-être rapproché de θραύω par étymologie populaire. Dérivés nominaux : θρᾶνίον même sens (Ar., Gren. 121), «banc de rameur » (Poil.j, avec θρανίδιον (Ar., fr. 399} ;
θρανέτης +rameur du rang supérieurs dans une (Th., Ar., ete.), οἵ, Morrison, Class. Quart. 41, 128 sqq. Vernant,
trière 1947,
peut-être sur un tabouret, ef. Taillardat, chez Problèmes de la guerre, 1968, p. 195, n. 52; f.
Bpävitig (κώπη, inser. att.); en outre Gpävtäg m. (Marcell. Sid. 29),
sorte
d'espadon,
le mot
est employé
à côté
de
ξιφίᾶς, et θρᾶνίς = ξιφίᾶς «espadon » (Xénocr.), dénommés d'après
la forme
de la lèvre
supérieure,
cf. Thompson,
Fishes s.u. À côté de θρᾶνος, hom. Opñvug
θρᾶνυξ, -uxos (Corinn.) et θρῇνυξ
Si l’on pose pour ces mots des suffixes -vo- et -vu-, on
obtient avec Frisk un radical θρᾶ- que l’on veut retrouver dans l’aor. inf. θρή-σασθαι, avec un éta ionien (?), chez Philet. Com. 14, θρήσασθαι πλατάνῳ paln ὕπο, qui est traduit « s'asseoir » ou « s'appuyer ».
Et.:
Ces mots semblent apparentés à θρόνος, voir s.u.
θρανόσσω, voir 19 précédent. Θρᾷξ, -xéç ; un Thrace, thrace, ép., lon. Θρῆϊξ, -1xos [F, mais à l’occasion 7 chez 198 Alex.] avec parfois Opf£, cf. Chantraine, Gr. H. 1,107, ou en ion. OpétÉ (Archil. 28 D); f. Θρᾷσσα, -ττα, Θρῇσσα, Θρήισσα, Θρέισσα (Hérod.), Θράισσα (Théoc., Ep. 20,1). En attique θρᾷττα (com.,
Arist.) désigne
chez
quelle
est
Kretschmer,
GIl
ces
mots,
voir
θράσος,
θρασύς,
voir θάρσος.
un petit poisson,
E.),
pass.
aor. ἐθράχθη
(8., fr. 1055), pf. intr.
τέτρηχα (Hom., ép.) « troubler, agiter », au passif et au pf. intr. «être troublé, agité » ; raroment avec préverbes : ἐν-
(Hp.), ἐπι- (Hsch.), (S.E.,
P.
ὑπο- (Plu.). Peu de dérivés, θραγμός
1,58), « farine de fèves» ; en outre 465 gloses qui
expriment l'idée de « briser» : θράττον * Grepov (Hech.) nom du pilon, θραττεύομαι * συντρίδομαι, συγκόπτομαι (Hsch.); Opéyavæ pl. neutre «groupe du pilon et du mortier» (Béotie) et avec vocat. à θρωγμός * τρίδος (Théognost., Can. 20), cf. Taillerdat, R. Ph, 1966, 75 sq. Le parfait τέτρηχα qui est visiblement un parfait ancien (ct. pour le vocalisme τέθνηκα, etc:), ἃ dû aider à la création de la conjugaison de θράσσω, etc. (de *Op&y-y°/o}. Le présent usuel est ταράσσω, avec un nombre important de dérivés et de composés. Æt.: Obscure. Pokorny 261.
θρᾷττα,
Voir
Bechtel,
Lexilogus
s.U.
ταράσσω,
voir Θρᾷξ,
θραύπαλος
: nom
de plante,
ephedra campulopoda
(Thphr.).
: f.
Opaurris, -ἰδὸς
H. À. 592 b).
d’un
nom
petit
oiseau
(Ariet.,
« tabouret de
pied » = mycén. taranu, Chadwick-Baumbach 203 ; doublet
élargi d’une gutturale, (Euph.).
hypothèse
(A.R.). Sur le vocalisme radical de tous Bjôrck, Alpha impurum 354 sq. Æt.: Nom de peuple sans étymologie.
(Æsch.,
d'architecture « poutre transversale », en principe de bois ; chez Ar, Pl. 545 « planche en travers, banc, escabeau »,
chez
originelle ;
de décider
θρᾶσσω : att. θράττω (Pi, Ηρ., att.), aor. inf. θρἄξαι
etc.
θοῦρος, voir θρῴσκω,
forme
et il est dificile
dans 16 présent à redouble-
ment τον-θορύ-ζω ; avec un Gpü-Jéo ; voir encore θρέομαι.
θρᾶνος
xévæbog,
(Arist.)
26, 1938, 56. Verbe dénominatif Opaxltæ « parler thrace » d'autres
comme
-βος,
en
expressive
Θρασκίας la
θορυδοποιός, -ποιέω (tardif). etc., subsistent en grec moderne.
Formation
Et,:
633,34).
(EM
est donné par des gramm.
θραύω
439—
«la thrace », cf.
Strômberg, Fischnamen 86 : p.-8. déformation de V.8. θρίξ ; diminutit θρᾳττίδιον. Dérivés : Θράκη (att.), Θρηΐκη (Hom.), Opfxn ion.), la Thrace; Θρῴκιος (att.), Opnixtos (Hom.), fion.) « thrace ε; -uxég (Luc.); enfin, Opaxlag m. «
θρίσσα, (Hom., Θρήκιος vent du
N.-N.-O. » (Arist., etc.), mais il existe un doublet
obseur
θραύω : aor. ἔθραυσα, aor. pass. ἐθραύσθην, pt. τέθραυσμαι « briser, mettre en pièces », parfois au flguré (Hdt., trag., parfois avec
etc., mais peu fréquent en prose attique), des préverbes : ἀπο-, κατα-, παρᾶ-, TEPL-,
ouv-. Noms
d'action
:
θραῦσις
«fait
de
en
mettre
pièces,
d'abattre » (Arist., qui distingue de κάταξις), chez Hsch. glosé σφῦρα, À τοὺς βώλους θραύουσα ; en outre, ἀπο-, κατα-, GUV- ; θραῦμα « débris, blessure . (Æsch., LXX) et θραῦσμα (Agatharch., Arist.). Adj. verb. θραυστός «brisé, qui peut se briser » (Thphr., etc.), également des composés comme ἀ- (E.), eù- (E.), etc. Comme nom d'agent θραύστης
(P. Oxy. 868,2) est douteux et Hsch. a la glose
κοχχοθραύστης * ὄρνις ποιός (Hsch.); 11 ΔῪ 8 pas de dérivé en -rhp, mais θραυστήριος « capable de dissoudre » (Æt.). Adjectifa isolés : θραῦλος « friable » (au compar., anonym. ap. Suid.), avec chez Hsch. θραῦλον * xédoupoy, ἄπυρον (texte probablement gâté) et θραῦρον “ ῥαγανόν, θραύομενον. Composé θραυσάντυξ « qui brise les rampes de chars » (Ar, Nuées 1264, texte tragique). Θραύω, θραῦσις, οἰ6., subsistent en grec moderne. Et.. Terme
technique
et expressif dont le vocalisme
s'explique mal et qui en grec ou -fsow (θρυλίχθη), θρύπτω.
fait penser
à
@
ἔθρυλίζω,
—
θρέομαι θρέομαι parlant
: «clamer, pousser une plainte», seulement en
de
femmes
(Æsch.,
E.,
uniquement
au
part.
prés., eauf Æsch., Sept. 78 θρέομαι, avec var. θρεῦμαι) ; en
outre
(d'après
θρεῦμαι ?),
impf.
θρεύετο
(poét,
IG
YV 11,616,4, Épidaure), et chez Hsch. θρέειν - θροεῖν. Nom d’action plus usuel que le verbe : θρόος, att. θροῦς «bruit de plusieurs personnes, murmure, Th.), dit aussi d’instruments de musique
dénom.
θροέω,
aor.
ἐθρόησα
«crier,
rumeur » (IL, (Pi.), d’où 16
clamer » (B., trag.,
grec tardif), parfois avec préverbes : Sux- « répandre un bruit, raconter partout» (Th. 6,46, X.), èx- (tardif), κατα(Poll.) xpoc«interpeller» (Æsch., Pr. 595); pass.
θροεῖσθαι, θροηθῆναι
« se laisser étourdir » (par le bruit),
4 δίτο effrayé ε, etc. (LXX,
NT, etc.), avec le nom d’action
συνθρόησις « trouble, embarras » (S.E., M. 9,169). Nombreux composés en -Bpoog : ἀλλό-θροος « qui parle une autre langue » (Od., Hdt., trag.); en outre, en poésie :
δημό-, δύσ-, ἡδύ-, κακό-, μιξό-, olové-, πολύ-, etc, On a parfois inséré ἁθρόος, voir s.u. Et.: Au présent thém. θρέ( ἔγομαι doit répondre en arm. un présent athém. à nasale erdnum, aor, erdu-ay «jurer», de *dhru-neu-mi (Frisk, Elyma Armeniaca, 6Η4 50: 1, 1944, 8 5qq.). En grec, termes exprimant les notions de
« murmure, tumulle », de structure plus ou moins voisine,
θόρυθος, θρῦλος, θρυλέω ; voir aussi θρῆνος,
440— adorer une divinité (Hdt. 2,64, LX X Sag. Sal, 14,16, etc.,
inscr.
D.H,,
de l’époque
impériale,
etc.).
Dérivés nominaux : le plus usuel de beaucoup est Bpnoxela, ion. -ntn £. «cuite, rites, piété» (Hdt., LXX Sag.
14,18,
Sal.
Act.
Ap.
26,5;
littéraires ou épigraphiques à l'époque impériale) ; autres dérivés : θρήσκευμα « culte, piété » (16 II* 1099), -evorg (Phint. ap. Stob. 4,23, 61 a); nom d'agent Opnoxeurhc sadorateur, fidèle » (inscr, etc.) ; dérivé inverse θρῆσκος « pleux » (Ep. Jac. 1,26), ct. chez Hsch. θρεσκός [sic] -
περιττός, δεισιδαίμων, et φιλόθρεσκος Hym. Is. 5; d'où θρησκώδης (Vett. Val.}, θρήσκια pl. n. «cérémonies religieuses » (P. Oxy. 1380, 116 s. apr. ; OGI 210, Nubie, 1I° s. apr.). Sur l’histoire de ces mots, v. J. van Herten, Θρησκεία, εὐλάδεια, ἱκέτης, Diss. Utrecht 1934, qui est à rectifler avec L. Robert, Études épigraphiques 226-235 : le terme s'applique à n’importe quel culte, il apparaît en ionien, disparaît à l’époque hellénistique, mais reparaît à l’époque impériale. Le grec moderne a θρῆσκος «religieux», θρησκεία «religion », etc.
Et.: Θρῆσκος étant secondaire et postverbal, il faut paftir de θρησκεύω où l’on voit habituellement un arrangement de θρήσκω * νοῶ et θράσκειν * ἀναμιμνήσκειν (Hsch.); ces gloses confirmeraient l'origine ionienne
θρἣνος : In. « plainte funèbre, lamentation » {1|, 24,721 pour les funéraitles d'Hector, Sapho, Pi., trag., employé
à côté de ὀδυρμοί chez PI., Rép. 398 d, etc.), noms de poèmes lyriques écrits par Simon., Pi.; voir Diehl, Rh. Μ. 89, 1940, 90 et 112. Au premier terme de composés principalement dans θρηνῳδός (Alciphr.), avec θρηνῳδέω (E.), -ωδία (PL), -ῳδικός (Plu.). Au second terme ; πολύ-θρηνος (Æsch.), ἀξιό- (E.), Ev- (pap.), mais φιλο-θρηνής (Mosch.). Dérivés : θρηνώδης «qui ressemble à une plainte funèbre » (PL, etc.), θρήνωμα = θρῆνος (pap., 1°° 8. av.), cf. pour le suifixe, Chantraine, Formation
186 sqq. Ce qui
est important c'est le verbe dénominatif Opnvée « entonner un charit funêbre » (II. 24,722, Od. 24,61, trag., ion.-att, NT), également avec préverbes : ἐπι-, κατα-, etc.; parfois
au pass. D'où θρήνημα «plaintes (E.), ἐπι-θρήνησις (Plu.); noms d'agent également rares : θρηνη-τὴρ « pleureur » (Æsch., Perses 938), le fém. en -ἤἥτρια qu’on supposerait
fréquent
n'est
attesté
que
dans
une
inser.
d’Égypte (SEG 8,621,18) et sch. E., Ph. 1489 ; θρηνητῆς id. (Æsch., Ag. 1075, pap.), avec θρηνητικός « plaintif » (Arist., Plu., Poll.), θρηνήτωρ seulement Man. 4,190. Le grec moderne emploie encore θρῆνος, Bpnvé, Bpnvoλογῶ. Ek.: Ces mots, qui se sont spécialisés pour désigner une plainte funèbre, reposent aur une base de sens général exprimant l'idée de murmure,
de θρησχεύω.
Il y aurait plus Join ἐν-θρεῖν * φυλάσσειν (Hsch.), où l'on pourrait voir un aoriste à vocalisme zéro ; en outre, l’adj.
ἀ-θερές * ἀνόητον, ἀνόσιον (Hsch.). Cette analyse, qui reste douteuse, suppose que l’emploi de θρῃσκεύω « observer uné pratique religieuse » proviendrait «observer, maintenir », etc. Bpw.l
:
parfois
θρῖαι,
f.
pl.
du
Nymphes
sens général
du
de
Parnasse,
nourrices d'Apollon, qui lui auraient enseigné la cléromandoie, la divination par tirage au sorl, voir les textes chez P. Amandry, Mantique apollinienne à Delphes 27-29 (Phitoch. 198, sch, Call., Ap. 45); la correction Θρῖαι dans H. Herm. 552 est des plus douteuses, voir Amandry, o.c. 62 ; le mot désigne d'autre part 168 pierres, 168 sorts qui servaient pour cette mantique (Philoch., ibid., Call.,
Ap. 45). Composé θριοδόλοι pl. «ceux qui jettent des cailloux pour la cléromancie » : (Epic. ap. St. Byz. s.u. Θρῖα, Suid.). Dérivés : θριάζειν * ἐνθουσιᾶν, ἐνθουσιάζειν (Hsch.) = 8., fr. 466 et E., fr. 478, d'où θρίασις (Suid. s.u. θρίαμβος) ; autre dénominatif θριᾶσθαι * μαντεύεσθαι (AB 265). Et.: Inconnue. Le mot 8 été rapproché par les anciens de θρίαμθος, du nom de nombre τρεῖς [?], enfin de θρῖα « feuilles de figuier », ce qui est accepté par Wilamowitz, Glaube 1,879 sqq. Voir aussi Amandry, o.c. 133.
etc. ; on rapproche en grec
θρώναξ * κηφήν. Λάκωνες (Hsoh.) et τενθρήνη « frelon », v. s.u Sur le plan comparatif, on évoque ekr. dhrdpati «résonner » (gramm.), et en germanique, v. sax. dreno, all. Drohne
attestations
nombreuses
+frelon s, drôhnen
«retentir s. Voir
Pokorny,
255 ; Mayrhofer, Æt. Wb, des Allind. %, 115.
θρίαμβος : m., hymne chanté en l'honneur de Dionysos (Cratin.) ; mais cet hymne n’a pas donné comme διθύραμδος naissance à un genre littéraire ; épithète du dieu (Trag. Adesp. 140, etc.); hellén. et tardif comme traduction de lat. friumphus (Plb., D.S., etc.), avec les dérivés
θριαμδικός = frlumphälis, θριαμδεύειν = friumphäre.
Em-
θρῆνυς, θρήσασθαι, eto., voir θρᾶνος.
prunté dans le lat. friumphus, probablement avec passage
θρησκεύω
par l’étrusque (v. Ernout-Melllet s.u.). Et.: Ignorée. Fait évidemment penser aux mots de sens
: «observer
une loi religieuse,
un rite,
θρίξ
— 443 — comportent
qui
voisin
διθύραμθδος,
finale,
même
la
ct. Brandenstein, IP 54, 1936, 34-38. On a pensé, est plausible, qu’il s'agit d’un emprunt et le mot
ἴαμδος ce qui
a été annexé par les théoriciens du pélasgique : notamment v. Windekens,
Orbis
2, 1953,
489-493,
de façon
d'ailleurs
arbitraire ; critique détaillée chez Hester, Lingua 13, 1965, 354 sq. Autres hypothèses incertaines résumées
chez Frisk.
composé avec un premier terme τρι- «troise. D'où “triLauisludien snak-, οἵ. angl. snag « pointe» (Sommer, 55 sqq.) ; ou bien ‘irisn-ak-, cf. &x-poc, etc., et i.-e. *Irisno- = lat. tern!(Kretschmer, B. Ph. W.1906,55). Hypothèse toute différente de Frisk, qui suggère sans conviction
θρῖον « feuille de flguier » (à cause de la forme ?) et θρινία ἄμπελος ἐν Koñrn (Hsch.). Cf. encore Hester, Lingua, 13, 1965, 372.
: m., avec les doublets tardifs τριγχός (SIG
Oplé, τριχός : f. «cheveu, poil » en général, dit aussi
1281, 6, Hi°-rve s. apr, ; Hsch.), θριγγός (var. Plu., Mor. 2,85 f), θριγχός (var. Dsc. 4,85) ; terme technique de
de la queue d’un cheval, des soies d’un porc, de 18 laine des moutons (Hom., fon.-att., etc.); parfois employé au
d’un couronnement employé surtout au
sens collectif ; 16 mot se distingue franchement de xéun
θριγκός
l'architecture «élément supérieur, mur, d'un épistyle, d'une stèles,
pluriel (Od. 7,87 [sing.], 16,267, inser, etc.) ; ἃ pu désigner par extension une clôture, un mur (E., 10π 1321, etc.), au figuré « achèvement » (E., PI.) ; pour l’emploi technique du mot, voir p. ex. J. Jannoray, BCH 1940-1941, 38 sq., et 1944-1945, 89 ; Süsserot, Olympische Forschungen 1, Berlin 1944, 125-128 ; cf. sous γεῖσον.
Dérivés : θριγκίον (Luc., App.) ; adj. θριγκώδης (Hsch. s.u. αἰἱμασιαί) ; ν. dénom. θριγκόω «couronner un mur d'un θριγκός » (Od. 14,10 où 11 s'agit de branches épineuses), métaphor. « achever, mettre 16 comble » (Æsch.,
E.), avec ἀπο-θριγκόω « placer 16 couronnement d’un mur » (Délos, 16 XI 2,144 À, 84, etc.), d’où Oplyxope = θριγκός (J., Plu.). La forme στριγχός * τειχίον, στρικτόprov στεφάνη δώματος (Hsch.), peut résulter d'un croisement de τριγχός et de στρικτόριον (= lat, strictorium). Et,: Terme d'architecture d'origine inconnue.
θρίδαξ,
-äxoc
:
f,
«laitue
sauvage»
(Épich.,
ion.
hellén.) avec les doublets : θίδραξ (Arr., Hech.), par métathèse de la liquide ; θρύδαξ (pap.), où une influence de θρύον reste douteuse ; θρόδαξ (Hsch.), avec θροδάκιον donné comme usuel, donc byzantin, par Choerob., Ox. 2,218, formes inexpliquées et p.-ê. fautives.
Dérivés
; θριδακίνη
Chantraine,
(att,
Formalion
204
hellén.) (et
même
θιδρακΐνη
sens,
chez
An.
cf.
Hsch.,
cf. θίδραξ), ou -Ivis f. (Stratt.), θριδακίσκα (Alem. 94 P.), θριδάκιον (Plu.). Adjéctifs : θριδακώδης « qui ressemble à la laitue » (Dsc.), et avec une formation poétique θριδακηίς (Nie., Th, 838). En outre, pour désigner une autre plante, θριδακίας m. = mandragore femelle’ (Dsc.). En grec démotique θρίδαξ est remplacé par μαρούλι, Et.: Peut être un terme indigène emprunté, avec Nehring,
men
89,
(d’après
Gl. 14, 1926,
pourrait
οἶδαξ
être
151. Selon
tiré de
«flgue
Strômberg,
θρῖον
verte»?).
Pflanzenna-
«feuille
de
L'explication
flguier »
par
le
phrygien (O0. Haas, Rev. Hiit. As. 1951, 4 et Ling. Balk. 2, 1960,
57-58)
est en l’air. Voir aussi τετρακίνη.
θρῖναξ, -ἀκος Heracl. 1,5, Nic., bref!), Call, fr. (AP 6,104). D'où un des noms de la (Str.)
(Nic.),
Le
mot
Nombreux chevaux
4 été refait en
composés
comme
καλλίτθριξ
(à la belle crinière), de moutons
épithète
de
(Hom.) ; οὐλό-
θριξ « aux cheveux bouclés » (Hdt., etc.), etc. ; voir encore ὄθριξ et ὕστριξ. Autre type : τριχό-φυλλος, τριχόδρως (v. sous βιθρώσκω), etc. Nombreux dérivés : certains se réfèrent étroitement à la notion de poil ou cheveu : τρίχιον diminutif (Arist.) ; ou 168 adj. τρίχινος « de poil » ou « de cheveu » (PL, X., pap.), τριχώδης « qui ressemble à des poils» ou «des cheveux,
qui
en
contient » (Hp.,
«choevelu » (Arist.,
Arist.,
etc.), cf τριχόομαι
etc.),
plus
τριχωτός
loin.
Quelques substanlifs de sens technique sont issus de θρίξ pour exprimer un rapport ou une ressemblance avec
cheveu ou poil. Le terme ie plus anciennement attesté et
16 plus répandu est θρίσσα, att. θρίττα (de *Bpuy-yæ) sorte d'anchois, Clupea alosa (com., Arist., etc.), dénommé en raison de 868 arêtes fines comme des cheveux, cf. Strômberg, Fischnamen 47 sqq., Thompson, Fishes s.u.
(v. aussi θρᾶσσα) ; diminutif θρισσίον (pap.); autres noms de ce poisson dérivés de θρίξ, τριχίς, -ίδος f. (Ar, etc.) avec le dimin. τριχίδιον (Alex.); τριχίᾶς m. (Arist, Mnesim.,
Dorio) désigne p.-8. un poisson différent
et est glosé d'autre part, Poll, 4,148, « couvert de poils » (ou de cheveux); en outre, τριχία f. «corde» (pap.);
τριχῖτις, τιδος Î. sorte d’alun ainsi nommé
structure fissure
flbreuse
dans
un
(Dsc.,
0s»
pap.,
(Paul
Pline);
Ægin.),
dérivé
en raison de 88
τριχισμός
« fine
apparemment
de τριχίζω ; τριχάς f «grive musicienne» (Arist.). Dans l'onomastique, noter Tpryäs « le chevelu, le poilu », sobriquet archaïque à Delphes (Schwyzer 320).
Verbes dénominatifs : 1) τριχόομαι « se couvrir de poils » et τριχόω {ef. plus
« couvrir de poils » (Arist, etc ), avec τριχωτός haut), τρίχωμα «cheveux, poilss (Hdt., E.,
X., etc.) et 16 dimin. τριχωμάτιον (Arist., etc.) ; τρίχωσις « pousse de poils » (Arist., etc.) ; 2) τριχιάω verbe désignant des
maladies
diverses,
notamment
une
maladie
des
paupières et une maladie dans laquelle les seins présentent de
: f. «fourche à trois dents» (Ar., Tab. pap.). En outre, p.-ê. θρινάκη (avec iota 799, et sous l'influence de τρίς, τρίναξ Θρῖνακίη «Île en forme de fourche » (?), Sicile (Od., etc.), avec le doubiet Θρινακίς
et l'adi. Θρινάκιος
« chevelure » (coiffée).
petites
fissures
(Hp.,
Arist.,
etc.)
avec
τριχίασις
(Gal., etc.) ; pour λειο-τριχιάω «avoir 108 cheveux lisses » appliqué plaigamment à des crevettes (Sophr. 26), cf. Chantraine, Maia
16 (1963) 136-142 ; 3) un certain nombre
de composés en -τριχέω COoMmme λειο-τριχέω (Arist.), λευκο- (Str.), οὖλο-, etc.; 4) τριχισμός (voir plus haut)
permet de supposer un Ἐτριχίζω. En grec moderne subsistent τρίχα « poil », τριχιά « corde »,
Tptvaxpiæ (Th., etc.) pour évoquer l’expression τρία ἄκρα
mais
«les trois 6808 ».
voir sous μαλλός. Εἰ. : Les noms du cheveu, de la chevelure, des poils, etc.,
Et.:
Terme
technique
obscur.
On
y
a
cherché
un
pour
les cheveux
on
emploie
usuellement
μαλλιά,
apit
— 442 —
varient d’une langue à l’autre. Pas thèses très incortaines chez Frisk.
d’étymologie ; hypo-
θρῖον : n. « fouille de figuier » (Ar,, etc.), ou de vigne (Hsch.), souvent cervelle de porc,
feuille
40
employé pour désigner un mélange de de lait, œuts, etc., enveloppé dans une
flguier
(Ar,
etc.);
dit
de
feuilles
en
général
par Nie. ; pour l’emploi de θρῖον dans diverses métaphores, v. Taillardat, Images d’Aristophane, passim; également dans
16 composé
λεπτό-θριος
avec
l’iota
par
bref
« aux
feuilles
abrégement
avec le figuier est sensibledans
métrique.
Le
rapport
n. pl. θριασταί
(Pollux
7,140) « gens qui cultivent le figuier ». D'un
Ἐθριάζω,
le
plaisanterie
composé
ἀποθρτάζω
«circoncire»
(Ar.,
fines » (Nic.),
thème verbal
«effeuillers,
Ach.
d'où
par
158); de *Bpréo,
ἐνθριοῦμαι « être empaqueté » (Ar., Lys. 663), actif srouler, tromper » (Mén., Sam. 241) ; ct. ἐντεθρίωκεν * évelAnxev À ἐσκεύακεν ἀπὸ τῶν θρίων δηλοῖ δὲ καὶ τὸ βακχεύειν ἴσως ἀπὸ τοῦ Διονύσου (Hsch.), Et.: Cf. p.-8, θρινία * ἄμπελος ëv Κρήτῃ (Hsch.). Frisk songerait à un mot méditerranéen. Mais voir aussi Pokorny 1096.
θρίσαι détruisit
: hapax la
aor.
ἔθρισεν
maison » (Æsch.,
δόμον
Ag.
536);
sch. et par tous les commentateurs
+il
moissonna,
compris
comme
par
la
Verbe
dénominatif
θρομδόομαι
«former
des
caillots
de sang », etc. (Hp., Nic., Gal.) avec θρόμδωσις « fait de se cailler » flait ou sang], « thrombose » (médecins). Θρόμϑδος etc., subaistent en grec savant. El.: Ces termes techniques et spécialisés reposent évidemment sur *dhrombh- et sont probablement tirés de la même base que τρέφω, ete., qui représente * dhrebh- ; v. ce verbe, qui avant de signifler « nourrir» à exprimé l’idée do « faire grossir », etc. Dans “dhrombh- il y a une nasale expressive et une déaspiration au contact de la
nasale, cf. θάμδος, à côté de rapeïv, στρόμθος à côté de στρέφειν, et v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,333. Hors du grec, les rapprochements tentés avec isl. drambr «nœuds dans le bois », ν. norr, dramb « orgueil », etc., ou en baltique avec lit. dramblÿs « qui a un gros ventre *, Jett. drañblis «goinfres, etc., restent en l'air. Voir
Pokorny Θρὀνα
257-258. : Ὦ,
pl,
ornements
tissés
d’une
étoffe,
fleurs ;
θρόνα ποικίλ᾽ ἔπασσε est dit d’une femme qui tisse (IL. 22,441) ; le mot est glosé par sch. Théoc. 2,59 : θρόνα " Θεσσαλοὶ μὲν τὰ πεποικιλμένα ζῶα, Κύπριοι δὲ τὰ ἄνθινα ἱμάτια ; et chez Hsch. θρόνα * ἄνθη καὶ τὰ ἐκ χρωμάτων ποικίλματα.
Bechtel,
Le
mot
Gr. Dial.
est donc
1,448,
chypriote
Ruijgh,
et thessalien (v.
L'élément
achéen
166),
un subastitut
Dans le grec alexandrin, il est employé pour des fleurs ou
de ἐθέρισε; surtout dans ἀπέθρισε «faucher, Couper » [les nerfs] (Archil. 138 Bergk), [des cheveux] (E., Or, 128, Hel. 1188, AP 6,107), [des hommes] (Nonn. 48,96) ; à côté de ἀποθρίξαι (var. E., Or. 128, Æl.), τξασθαι (Procop. à' propos de la tonaure des moines), influencé par θρίξ; en outre, la glose συνέθρισε * συνέτεμε, λεπτὰ ἐποίησε,
des plantes utiliéées pour des breuvages magiques (Théoc. 2,59, Nic.). On peut se demander si 16 terme ne
ἀπὸ τοῦ θρίσαι ὅ ἐστι τεμεῖν (Hsch.). La forme ἐθέριασς est
figure pas dans certains composés
ou même
dans tous les
composés en -θρονος. Le 088 16 plus favorable
est l’épithète
d’Aphrodite ποικιλόθρονος (Sapho 1,1) qui peut signifiler «à la robe ornée de dessins ou de fleurs», à comparer avec la formule de 1]. 22,441, mais Page, Sappho and
attestée dans LX X. Il faut bien admettre que ἔθρισε, etc., est une altération de ἐθέρισε (pour θερίζω voir s.u. θέρος)
Alcaeus
pour des raisons rythmiques, et que la forme a été ensuite
de dessins ou de fleurs », Lawler,
rapprochée 49 θρίξ.
80-84,
4,
maintient
la
traduction
«au
trône
bien
travaillé » En faveur de l’interprétation « à la robe ornée qui l'étend
Philol. Quart.
à tous les composés
en
27,
1948,
-Spovoc.
Voir
aussi sous θρόνος,
θρίψ, θρῖπός : m. « ver du bois » (Thphr, Mén., etc.). Au premier membre de quelques composés comme θρῖπόβρωτος, θριπεήδεστος «mangé aux vers» (Ar, Hyp., inscr. att., etc.), second terme ἐδεστός avec l'allongement des composés. Dérivé θριπωδέστατος, superlatif de θριπώδης « plein de vers» (Thphr., H.P. 3,8,5), mais 1 existe une variante θριπ-ηδέστατος, cf. ci-dessus θριπήδεστος. Æt.: Présente 18 même flnale que des noms de sens voisin : ἵψ, κνίψ, σκνίψ, mais reste obscur. Güntert, Reimworiblldungen 134, supposait une réfection de *Opbÿ (ct. θρύπτω) ; selon van Windekens, Le Pélasgique 26, serait une forme « pélasgique » pour ἔἜτρίψ, cf. τρίδω. Voir enfln Gil Fernandez, Nombres de Insectos 114 sq.
Opoéw, voir θρέομαι. θρόμβος : m.,
« masse
Hsch. fournit encore la glose xpôvæ * ἀγάλματα À ῥάμματα ἄνθινα, Et.:
L'emploi
mologie
en
ancien
posant
du
comme
mot
invite
sens
à chercher
« bariolé,
variées » plutôt que « fleurs ». Mais aucune
couleurs
étymologie
ne
peut être établie.
θρόνος
: m.,
«siège,
fauteuil,
trône»
bien
distinot
de κλισμός (Od. 1,145, Hom., etc.), mycén. tono = θόρνος avec métathèse, mais foronowoko « fabricant de trône» Chadwick-Baumbach,
208 ; après Hom.
se dit notamment
du trône d'un roi, au propre et au figuré, du siège de la Pythie ; dans le grec ehrétien,
du siège d'un
évêque,
ete.
En composition : ἀγλαόθρονος (Pi.), eù- (Hom,, Pi.), ὑφί- (PL.), xpucé- (Hom.), ποικιλό- εὰ trône bien travaillé » (Sapho 1) : sur ce mot voir l'édition Page, autre interprétation, sous θρόνα.
coagulée,
aux
l’éty-
et pour une
grumeau»
dit
de
(Æsch.,
Pl.),
de
(EM, Ptol.), Θρονΐτης (πι8. -τις) * πρώτιστος (Hsch.), avec 10 dérivé θρονϊτικός «en forme de trône» (inser.
Dérivés : θρομδίον (Dsc.), Opoybftov (poétique, Nic.), θρομθῴδης « plein de caillots, de grumeaux» (ion.-att). à côté du composé θρομδοειδής (Hp-).
Sidyma) ; un dévivé ancien se trouve attesté dans Bépva * ὑποπόδιον * À ἱερὸν ᾿Απόλλωνος ἐν τῇ Λακωνυκῇ (Hsch.),
l'asphalte (Hdt.), d'un caillot de sang la biîle (Hp.), du gros sel (Suid.).
Dérivés tardifs : diminutif θρονίς
t. (Them.),
θρόνιον
et ce terme ancien qui a fourni des toponymes s’explique
— 443— par
une
métathèse
pour
*OpévaË,
cf.
mycèn.
fono =
ete.
θόρνος,
Verbe dénominatif : θρονίζομαι « être porté sur 16 trône » (LXX),
avec
θρονιστῆς
« qui
élève
etc.) et 16 nom d’action θρονισμός
sur
le
trône»
(pap.
(D. Chr., etc.);
autre
apparemment
dérivé de *Bpovéæ qui a pu exister.
Vieux mot bien attesté en mycénien dans un sens banatl et qui s'est spécialisé pour désigner le trône royal, etc.
x\-6vog
dans
Suffixation -ονος comme
Ei.:
(à côté de
χρόνος, etc. Suppose une racine * dher- « soutenir,
κέλομαι),
porter », qui est attestée dans le skr. parf. dadhdra (serait Avec
εἶν * φυλάσσειν (Hsch.).
ἐν-θρ-
dans
grec *réBopæ), etc. En grec, on la retrouve
une autre structure radicale,
*dhrea,, on 8 Opävoc, Opñvuc, p.-8. aussi θρησκεύω, Voir ces mots, et Pokorny 252 sqq.
etc.
voir θρέομαι.
θρόος,
Ἐθρυλίσσω ou Ἐθρυλίζω (?}) : « briser, mettre en pièces », seulement Hom., I. 23,396 : θρυλίχθη δὲ μέτωπον ; en outre, part. aor. actif d’action θρύλιγμα (Lyc. ταράσσει, ὀχλεῖ (Hach.) parallèle, cf. Bechtel,
peut être un emploi « bavarder » ; Latte
θρυλίξας (Lyc. 487), avec te nom 880). 11 existe une glose OpuX [AJet » qui peut être un autre dénominatif Lexilogus s.u. θρυλίζω, mais ce
dans quelque contexte condamne
de θρυλέω
la glose.
Εἰ. : On voit habituellement dans ce verbe un dénominatif d’un Ἐθρῦλος qui reposerait sur *dhrus-lo- et répondrait à dryll
«fragment»;
un
verbe
tiré
de
“dhrus-
est
attesté en germanique par got. driusan e tomber, s'émietter», avec un suffixe guttural, lette druskà « morceau ». En grec on rapproche avec un vocalisme et une structure différente θραύω « briser ». Voir Pokorny 274.
OpGAos, écrit aussi θρύλλος : M.
«rumeur,
murmure »
(Bair. 135, Orph., pap., etc.) et surtout θρυλέω « rabâcher, répéter »
Ῥ.
ex.
(ait.,
hellén.),
également
avec
καταθρυλέω = καταθορυδέω
θρυλέω
rapport
εὐ
des
préverbes,
notamment
pf. passif « δίγο répété, répandu » (Χόπ.),
δια-
ou avec
pour sujet un nom de personne « avoir les oreilles rebattues » (ΡΙ., Rép. 358 c, etc.}, Dérivés nominaux : composés en -τος, la plupart
tardifs,
comme ἀθρύλητος (J. Chrys.), mais πολυθρύλητος « bien connu » est déjà chez Ρ]. ; en outre, θρύλημα « propos répôté, dicton» (LXX), θρυλητῆς (tardit). On peut, semble-t-il, rapprocher θρυλίζω (H. Herm. 488, correction
avec
probable
Thphr.,
[γἢ] « terre
plantée
de roseaux»
(pap.). Formes isolées et
plus ou moins douteuses : θρύσιος = θρύον (EM 456,31) ; θρύσκα ‘ ἄγρια λάχανα (Hsch.) est probablement une faute, ef. ἄνθρυσκον. Composé θρυοπώληῃης +Marchand de roseaux » (pap.)., existe
enfiln
un
dérivé
un
peu
plus
p. 204). En
grec moderne
fausse
note,
un
bruit
dit d’un flûtiste (Porph. θρυλῶ
sur
la
in Harm.,
signifle « répandre un
bruit e,
θρῦλος « bistoire connue, légende ». Et. : Le verbe Opudée s'insère dans la série des verdes en
τέω de sens voisin, comme λαλέω, etc. Il peut toutefois être dérivé de θρῦλος bien que le substantif soit plus rare et attesté (par kasard ?) plus tardivement. Il est plus facile d'expliquer 19 suffixe en ! dans le substantif que
dans le verbe. On posera une base θρῦ- à mettre en rapport
pour
noms de plantes et d'oiseaux, cf. Chantraine, Formation 252
et 346. Diminutif θρυαλλίδιον (Luc.). Frisk se demande si θρύαλλον « pluie de fumée » (Vett. Val. 345) ne serait pas un dérivé inverse.
Εἰ.: On 8 posé “iruso- et rapproché v. si. träsif « roseau », etc. L'aspirée serait issue de *rpuhov (?). Voir Pokorny
1097.
θρύπτω
: aor.
ἔθρυψα
(Hp.),
pass.
f. θρυφθήσομαι
et θρύψομαι, aor. ἐτρύφην (IL., etc.), puis ἐθρύφθην et ἐθρύθην (Dac.), d'où grec tardif et grec moderne Nombreux exemples avec des préverbes : ἀπο-, Sixatt., etc.), ἐν- (Hp., etc.), ἐπι-, xax-, ete. Sens : « briser, ramollir » (p. ex. ἐνθρύπτω se dit de pain dans un liquide, ou 16 dérivé nominai τὰ ἔνθρυπτα de gâteau,
etc.) ; des
(Arist.) θρύδω. (Hom., broyer, trempé espèce
figurés se sont développés,
emplois
« amollir » 19 corps et l'âme, en liaison, par exemple, avec μαλακία, ἁπαλός, etc. (surtout au médio-passif); également
au
moyen,
emploi
particulier,
« faire des
qui signifle
Comp.),
une
lointain
la forme et l’emploi : θρυαλλίς, -ἶδος f. nom d'une ou de plusieurs plantes, molène ou variété de Verbaseum (Thphr, Nic.), plante employée comme mèche, d’où 16 sens usuel de « mèche # (Ar., etc.) : inversement λυχνῖτις tiré du nom de la lampe a désigné la plante qui servait pour la mèêche (Strümberg, Pflanzennamen 78 et 106); pour 19 suffixe diminutif -αλλίς qui a surtout fourni des
note » (D.H.,
«faire
etc.).
16 toponyme Θρυόεσσα f. (II. 11,711), même lieu que Θρύον; θρυώδης id. (Str.), θρύϊνος « de roseau » (tardif); θρυΐτις
cithare » ; sens confirmé par θρυλισμός (ou -Ὑμός) « fausse
θρυαλ-)
pap.,
Attesté comme toponyme au bord do l'Alphée (II. 2,592). Dérivés : θρυόεις « planté de roseaux » (Nic.), qui fournit
19 renchéri » (attique). Ces emplois sont divers dérivés dont certains admettent matériel et le sens flguré, dont d’autres telle ou telle signification. I. De l'adjectif verbal θρυπτός sont
pour
de
θρύμμα.
roseau » (1|.,) Hp.,
: «jonc,
θρὔον
Pas
Inexpliqué.
(Hsch.),
: ἰχθὺς ποιός
Bpupis
Il
voir θρύον.
θρυαλλίς,
gall.
avec *dhrew- de θρέομαι, θόρυδος, οἰο., οἵ. Pokorny 255. Toutefois, on a remarqué que pour des termes exprimant un bruit, il peut s’agir d'une création qui repose plus ou moins sur une onomatopée. L'orthographe avec -λλpeut s’expliquer par une gémination expressive.
d’action θρόνωσις «mise sur un trône de l'initié les myslères des Corybantes » (PL, Eufhd. 277 d)
nom dans
θρύπτω
« friable » (Gal.,
Dsc.)
manières,
faire
répercutés dans à la fois 16 sens sont réservés à
tirés
et d'autre
θρυπτικός, part
« mou,
efféminé » (X.) ; autre dérivé dinlectal avec un suffixe rare,
θρύπταχον * κλάσμα ἄρτου. Κρῆτες (Hsch.). IK. Noms d'action : θρύμμα n. «morceau, débris . (Hp., Ar., elc.), d'où θρυμματίς «sorte de gâteau» (Antiph., etc.); θρύφις P. «fait de briser» (Arist.), mais aussi
« mollesse,
vie
corrompue»,
etc.
(X.,
Plu.)
avec
l'adj. dérivé θῤύψιχος = τρυφερός (Theognost., Hsch.), d'après μείλιχος Ÿ ou arrangement du composé θρυψέχρως * τρυφερός (Hsch.).
—
θρύπτω
444— et qui tombe en désuétude. Doublet (?) θρώσσει * yevvä,
ΠῚ. Réste une série considérable de dérivés bâtis sur un radical τρυφ- par dissimilation d’aspiration (de *Spue-) : a)
τρύφος
Hdt.,
N.
« Morceau,
Pherecr.,
etc.);
de
rocher,
de
pain»,
b)
parallèlement
etc.
aux
φοδεῖται (Hsch.), voir Latte. 1. Dérivés de θρω- rares et très peu attestés : θρωσμός
(Od.,
emplois
(θρῳσμός)
figurés de θρύπτω s'est constitué un groupe important et usuel autour du substantif τρυφή f. «mollesse, luxe,
ancien,
qui'fait 16 difficile (Ar, P1.). Sur le thème de rpupñ, deux composés qui se réfèrent au sens ancien du radical : ἄτρυφος
inscr.),
τρυφητής
m.
À côté de τρυφάω, ἐν-
« trouver
plaisir
avec ἐντρύφημα (Manilius),
espèce
de
vêtement
aime
la
bonne
« qui
(E.,
vies
et l'adj.
faire
16
difficile », etc.
ἐντρυφής
des
termes
usuels
se
rapportant
à
l’idée
bien
Dérivés : θορικός « qui concerne le sperme » (Arist., etc.), θοραῖος «contenant la semence » (Nic., Lyc.), θορώδης id. (Gal.), Oopéerg «issu du spermo, mêlé au sperme» (Opp., C. 3,522) ; verbe dénominatif Boplaxoue: « recevoir le sperme » (Ant. Lib. 29,3), sur 16 modèle de κυίσχομαι. C'est
également
constitué
le vieil
uniquement
-(Soc
sur
adj.
comme
(Hom.),
le
thème
à
vocalisme
o
qu'est
épique
θοῦρος
«impétueux » (IL
épithète
d'Arès,
trag.),
surtout
comme
épithète
f.
ἀ’ ἀλκή.
θοῦρις,
Formes
dérivées de même sens : θούριος (trag.), θουραῖος (Hsch.), θουρήξις (Hsch.), f. θουράς, -άδος (Nic, Lyc.). Verbes dénominatifs, part. f. θουρῶσαι (θουράω) «s'élançant sur » (Lyc. 85), Douprév ἐνεργῶν (Hsch.). Parmi d'autres gloses, θούρητρα * ὀχεῖα (Hsch.) == étalons, qui souligne 16 rapport avec θορός, ete. Θοῦρος repose certainement
Ar.,
(D.S.).
formes à préverbes, notamment δια-, à,
11,56 =
l’accent d’un nom d'agent, non pas d'un nom d'action, cf. βουθόρος épithète d'un taureau (Æsch., Suppl. 301).
la mollesse, 16 luxe, être efféminé, raffiné, faire 16 difficile » (attique, etc.); avec les dérivés τρύφημα N. « mollesse,
d’une
10,160,
définie de «saillir, féconder » (cf. plus haut θάρνυσθαι) : θορός m. (Hat., Hp., Arist., etc.) et θορὴ ?. (Hdt. 3,101, Alcméon) « semence, sperme », noter que θορός comporte
« solide » (Aleman) et τετράτρυφος « en quatre morceaux » (Hés.); sur ces mots, cf. Hofinger, Anli. CL. 36, 1967, 458 aqq. Nombreux dérivés : τρυφερός « tendre, mou » et en parlant de personnes « efféminé » (att.), avec 16 même suffixe que γλυκερός, θαλερός, etc. Sert de premier terme dans quelques composés, comme τρυφερό-χρως ; avec les dérivés τρυφερότης f. (Arist.), Tpupepla (Sor.), les verbes dénominatifs τρυφεραίνομαι «faire le délicat » (Ar, Guépes 688) et -εὐομαι (LXX); τρυφηλός (AP), τρύφαξ «débauché» (pythagoricien, cité par Stobée 4,1,95), pour τρυφαλίς Voir τροφαλίς sous τρέφω. Noter l'anthroponyme Τρύφων, pris en bonne part, notamment en Égypte (cf. Tondriau, R. Ét. Anc, 1948, 49-54). Verbe dénominatif issu de τρυφή, τρυφάω « vivre dans
aussi
s'avance » (II.
(Hsch, cf. Theognost.), donc «ligne, corde», est obscur, 2. Sur un radical θορ- qui doit être un vocalisme o
de ἀκολασία (attique), partois dit de la délicatesse, de celui
dit
qui
20,3, A.R. 2,823) ; θρῶσις giosé διαίρεσις, σπαρτίον, σεῖρα
débauche, bonne vie # (en bonne part), à côté de μαλθακία,
plaisir»,
«coteau
sur *Dop-Fog, ct. Bechtel, Lexilogus s.u.
(attique),
On est amené à poser une racine de type *dhres,- pour rendre compte du présent θρώσκω. On 8 admis pour le futur
« qui aime 19 plaisir »
etc.
θορέομαι
Le
une métathèse
de ἔθερο-
(dhera,-)
qui
aurait
développement de τρυφάω soutigne le sens original de tpupñ « mollesse, bonne vie, raffinement », parfois « délicatesse dédaigneuse ».
entraîné le Emerita 18,
Le grec moderne possède θρύδω « broyer, émietter » εἰ d'autre part τρυφερός « tendre » (se dit même de la viande), τρυφή « plaisir». Aucun rapport étymologique
ancien : * dhor-. Et.: On ne trouve guère qu'une correspondance possible en celtique, m. irl. dar- «saillir», avec le substantif der
n'est senti entre les deux groupes. Et,: L faut poser *dhru-bh-, ce qui
pas
loin
un vocalisme o
tantifs du type θορός doivent comporter
« jeune n’est
(Ruipérez, vocalisme de l'aoriste ἔθορον 1950, 386-407), cf. sous βλώσκω, Les subs-
de
fille » et 16 gallois -derig
«en
ruts
Voir
Pokorny
256.
θραύω εἰ Ἐθρυλίσσω. Hors du grec on peut retrouver “dhrubh- dans des mots baltiques, tels que lett. drubazas
θύαρος : m. «ivraie » (Ps. Dsc.). Et.: Suffixe -«pos comme dans κόμαρος,
« éclat de bois », etc. Rien de bien clair hors de ces termes.
Voir Pokorny 274 sq.
χίαθαρος,
de θύω « être furieux » : l'ivraie enivre.
Δρύπτω ἃ subi l'influence de θρύπτω. θυάω, θρῶναξ : κηφήν. Λάκωνες. V. Gil Fernandez, Nombres de insectos 129 , cf. θρῆνος, τενθήνη.
@
@
voir 1 θύω,
θυγάτηρ, -τρός : Hom., lon.-att,, etc,, vocalisme zéro dans -τρός, -τρί, -τράσι au gén. pl. -cpôv, Mmais att. -tépov : voir Chantraine, Morphologie,
$ 74. Le mot est
θρώσκω : ou θρῴσκω, Chantraine, Gr. H. 1,317 (Hom.,
bien attesté en mycénien avec fukate, Chadwick-Baumbach
trag.), aor. inf. θορεῖν (Hom., trag.), fut. θοροῦμαι (Hom., trag.). Formes rares : aor. ἔθρωξα (Opp.), comme si le thème étaît Opcox- [2] ; en outre, sur θορ-, p. p?. f. τεθορυΐης
203. « Fille » comme terme de parenté, peu employé pour des animaux ou au flguré. Figure rarement et tardivement au premier terme de composés comme θυγατρο-ποιία
(Antim. 65), prés. θόρνυμαι (Hdt, 3,109, [S.], Fr. 1127,9, Nic., Th, 130), à côté du vocalisme zéro attendu dans
(Cos, Rhodes), -μιξία (pap-). Dérivés. Diminutif θυγάτριον (com., pap., etc.) et outre, θυγατριδοῦς, lon. θυγατρίδιον (byzantin). En -δέος m. « fils de la fille, petit-fils», f. θυγατριδῇ « flile
θάρνυται * μετεωρίζεται * θάρνυσθαι γὰρ τὸ συγγίνεσθαι...., σημαίνει δὲ καὶ ὀχεύει (Hsch.) d'où θαρνεύει * ὀχεύει (Hsch.). Sens de θρώσκω : « sauter », exceptionnellement àsSaillir, féconder » (Æsch., fr. 133, Eu. 660). Avec pré-
verbes : &væ- (Hdt.), ἀπο- (Hom.), è&x- (Hom.), ἐπι- (Hom., Hés.), ὅπερ- (Hom., trag., Hdt.). Terme ignoré de l'attique
de la fille, petite fille» (And., Lys., etc.); Ovyarepets f. môme sens (Inschr. Magn. 196), forme isolée, d'après les patronymiques en -3-, -æ3-. Verbe dénominatit
θυγατρίζω
« appeler fille » (com.).
-- 445... Le grec moderne continue à employer θυγατέρα, plus usuellement xépn. Et.: Vieux nom
mais
θύμον θυμάλωψ, Et.:
Terme
radical
de la fille conservé dans 18 plupart des
-ὠπος m., « tison » (com., Luc., Lex, 24). expressif
et malaisé
doit se rattacher
à analyser,
à la notion
L'élément
de fumée
(cf. lat.
dans
fümus, gr. 2 θύω, “Oupég, θυμέλη, θυμιάω, v. s.u. 2 θύω).
l'italo-celtique) : skr. duhitdr- (l'accent de θυγάτηρ viendrait
Reste à rendre compte du suffixe : -œÿ figure dans des composés où il exprime la notion de vue, d’aspect, etc.,
langues
non
(mais
indo-européennes
principe
en
du vocatif θύγατερ = skr. déhilar), av. dugdar-, arm. dusir, v. sl. düsti, gén. dù£tere, lit. dukié, tokh. B tkäcer ; à l’ouest, got. dauhiar, all. Tochter; en outre, trace du mot en italique dans osque fultir: i.-e. *dhug(h)atér-. Le suffixe
mais le sens est eflacé dans plusieurs cas (cf. Chantraine, Formalion 257-258, Schwyzer, Gr. Gr. 1,426, n. 4). On pourrait poser un thème en ! (cf. αἴθαλος) à quoi s'ajouterait -ob. On évoquerait alors avec Frisk skr. *dhümarad'où par analogie dhümréd- « couleur de fumée » à côté de dhümari f. « brouillard », cf£. Mayrhoter, Etym. Wb. des
*-ier comme dans πατήρ, μήτηρ, φράτηρ. Voir Pokorny 277.
Le rapprochement
avec
skr.
duhé
«têter » relève
de la
glottogonie.
Altind, 2,109, s.u. dhämrdh,
θυεία, voir 2 θύω A 1.
, On
θύμβραᾶ (com.,
mangeur,
ou
d'un
grand
buveur
(Alexis
85), etc. ; avec 16 doublet θῦλαξ (com.), p.-ê. dérivé inverse
Dac.).
Autres
dérivés
nominaux
Forme hypocoristique (?) sans 16 suffixe -œx-, θυλλίς {Hsch.). Avec un vocalisme différent et inexpliqué : θαλλίς * μάρσιππος μακρός et θάλλικα * σάκκου εἴδος (Hsch.). apparentés
d'une
emploie
façon
ou
d’une
encore θυλάκιο(ν),
autre.
qui peut
désigner notamment une poche. Εἰ. : Ignorée. Un mot de ce genre peut être emprunté, ce qui irait bien avec la suffixation -axog.
θύλλα
: κλάδους À φύλλα À ἐορτὴ ᾿Αφροδίτης (Hsch.),
d'où Θυλλοφόρος épithète de Dionysos à Cos (SIG 1012,7).
Doit être une variante phonétique de θαλλ- ? Ct. θάλλω, θαλλός, etc,
θύμαλλος
: nom
de
poisson,
«ombres.
καλλος, 16 mot serait tiré de θύμον «thym» parfum
de
88
chair
Denis,
Animaux
d'après l'analogie de νυκτάλωψ
(Strômberg,
marins
Thompson, Fishes s.u. d'où îtal. femolo, etc.
SuMxe
à cause du
Fischnamen
60,
s.u.
fhymallus);
doute
Emprunté
dans
lat.
en
Saint-
de
fhymallus,
: f., «sarriette en tête»,
Thphr.,
« qui
herbe odoriférante s.u.
Lexique
André,
voir
Dsc.),
Strômberg, Woristudien 34 sq. Et.: Écarter le rapprochement
:
198).
Le grec moderne
a été
ihymbra ;
Images d’Aristophane, $ 385 pour l’explication de θυμδροφάγον βλέπειν. Autres composés, θυμθρεπίδειπνος et ἐπίθυμὄρον nom de plante : r ἐπὶ θύμθρᾳ γενόμενον (Hsch.), cf.
τύφω.
qui
a été proposé
éventuel avec θύμον,
Un rapport
θύμος
avec
« thym »,
mais le terme ne peut guère en être tiré directement (cf. 149). Niedermann pourtant Stromberg, Pflanzennamen
a évoqué des toponymes d’Asie Mineure Θύμδρη, Θύμθριον (GI.
19, 1931,
14).
Il est possible que le mot ne soit pas
de formation grecque.
Verbes dénominatits θυλακίζειν * t ἀπαιτεῖν q ἑπόμενον μετὰ θυλάκου, Ταραντῖνοι (Hsch.), donc « mendier avec un sacs, θυλακόομαι «devenir un sac» (Sch. ΑΡ,,
être
«fumée»
La sarriette était un condiment assez âcre, v. Taillardat,
θυλάκη = scrolum (Hippiatr.), θυλακώδης (Thphr., etc.), θυλακόεις (Nie.) « en forme de saca, θυλακῖτις £. dans la description de plantes (Dsc.) : μήκων « pavot » (en raison des sacs qui contiennent les graines), v&pSoc « nard des montagnes, valériane » (en raison des rhizomes en forme de gland, selon Strômberg, Pflanzennamen 36).
doivent
θυμ-
(Dse.).
ο θυλάκιον. En composition comme premier terme, par exemple dans θυλαχκο-φόρος (Hsch.). Diminutifs : θυλάκιον (ion.-att.), θυλακίς t. (Ael.), avec le composé παρσουλακίρ (= παραθυλακχίς) “ τὸν τρίδωνα ὅταν γένηται ὡς θύλακος (Hsch.), laconien;
Paix
sur
autres formes θύμθρον (Thphr.) et θυμδραία (Hp. ap. Gal.). Par métathèse θρύμδη (Gp.). Dérivés ; θυμδρώδης + qui ressemble à la sarriette » (Thphr.), Oup6ptrne olvos «vin parfumé à la serriette »
pour transporter de la farine (ion.-att.) ; sert dans diverses formules plaisantes : dit par oxemple des braies des Perses,
(com.,
que
voir'ce mot. Voir aussi αἰμάλωψ, ἡμεράλωφ.
BûXaxos : m., « sac » généralement de cuir, notamment
θυλακίσκος
imaginer
ne voit pas la nuit » et enyctalope » où -oÿ s'explique :
ϑυηλή, voir 2 θύω À 3.
gros
aussi
constitué θυμ-ἄλωψ
θύελλα, voir 1 θύω.
d'un
peut
θυμέλη, voir 2 Gùœ. Φ
θύμον : n., rarement -ος m., espèce de sarriette [notre thym n’aurait pas existé en Grèce] (ion.-att.). Comme premier membre
babl.
16 garou,
de composé
Daphne
dans
Cnidium
θυμ-ελαία
(Dsc,
plante, pro-
Pline),
avec
le
dérivé -αἵτης (οἶνος), vin parfumé avec cette plante (Dsc.) ; θυμ-οξ-άλμη f. mélange de vinaigre de saumure ou marinade parfumée à la sarriette (Dsc.). En outre, ἐπίθυμον variété de sarrlette, v. Strômberg,
Worisludien 34, André,
Lexique
s.u. epithymum avec le doublet ἐπιθυμίς. Le masculin θύμος « excroissance, thymus, ris des jeunes animaux» (médecins)
doit
être
issu
de
θύμον
comme
le
confirme
l’emploi médical de θύμιον. . Dérivés : θύμιον = σμῖλαξ, dit aussi en médecine pour l'excroissance
appelée
fic
(Hp.,
Dsc.),
cf.
Stromberg,
Pflanzennamen 97; θυμίτης «parfumé à le sarrlette » (Ar., Dsc.), θύμινον (μέλι), miel au même parfum (Colum., Apul.), θυμόεις «riche en sarriette», θυμώδης « qui ressemble à la sarriette » (Thphr,). Verbe dénominatif θυμίζω «avoir le goût de sarriette » (médecins), mais au passif, θυμιχθείς * πικρανθείς (Hsch.). Voir encore θύμαλλος et θύμδρα.
— 446—
θύμον
Epigr. gr. 339), θύμωσις (Cic., Tusc. 4,9,21) ; θυμαίνω (Hés,,
Et.: Probablement dérivé de θύω 2 au sens d'avoir une
odeur,
ct.
Strümberg,
Pflanzennamen
27.
Boucl.
262,
com.,
A.R.),
d’après
168 verbes
en -αἰνω,
aussi δυσθυμαίνω.
On note que toute la dérivation se rapporte à la notion de colère, humeur, etc.
θῦμός : m. sl'âme, le cœur» en tant que principe de la vie (d'où chez Hom. θυμὸν ἀφελέσθαι, etc.), tout en se distinguant de ψυχή qui peut désigner l’âme des morts, +ardeur,
courage»,
siège
des
sentiments
En grec moderne, on a d’une part θυμός « Colère », avec θύμωμα, de l'autre, ἐνθυμοῦμαι + se souvenir », avec ἐνθύμησις et θύμηση « mémoire », enfin θυμηδία « bonne
et notamment
de la colère (Hom., ion.-att., etc.) ; chez Platon 16 θυμός ou le θυμοειδές est une des trois parties de l'âme, siège des passions nobles. Voir sur θυμός W. Marg, Der Charakter
47
sqq.,
B,
Snell,
Die
Entdeckung
des
Geistes
humeur ». Æt.: Le rapprochement souvent répété avec skr, dhümd-, lat. fämus, v. s1. dymû reste difficile pour 16 sens, en dépit
22
de l’existence de θυμιάω « faire fumer » qui suppose un Ἔθυμός « fumée ». H vaut peut-être mieux évoquer θύω 1
et 172, Jäger, Eranos 44, 1946, 309 sqq.
Premier
terme
de
composé
dans
des
mots
parfois
« s’élancer avec fureur ».
expressifs, p. ex. θυμο-βόρος «qui dévore le cœur» (Hom., etc.), avec -βορέω (Hés.), -δακῆς (Od.), -ειδῆς (Hp., Pl.), -ραίστης (11.), -φθόρος (Od., etc.), θυμιηηγερέων «qui revient à sois (Od. 7,283), ct. pour la forme Gr.
Chantraine,
Leumann,
1,349,
H.
Hom.
Worter
θύννος dans
116,
(généreux,
de bonne
humeur », avec
à une
ap.
Hdt.
1,62,
Æsch,,
premier terme de composé, surtout
«guetieur
technique
de
avec
de
thon»
(Arist.),
-læ, -etov
pêche
(Str.),
-ἐω
ce qui
connue ; θυννοθήρας
« chasseur de thons » est le titre d'un
mime
de Sophron.
Fém. Ἐθύννη, ou plutôt θύννα (p.-ê. Hippon. 26), gén. θύννης (Antiph.), θυννάς -éSoc (Antiph. 181) et surtout θυννίς, (p.-6. Hippon. 26, Épich., etc.). Dérivés : θύννδξ substitut populaire de θύννος (com.), θυννίτης « pêcheur de thon» (Odessos, Mihailov, I.G. Bulg. 1,77), θυνναῖον « offrande pour le premier thon pris »
-la, -Éc, -αἰνὼ ; εὔ-
(Antig. Car.), θύννειος « de thon » (Ar.… etc.), avec θυννεῖα pl. n. « pêcheries de thon » (inscr., Trézène), θυννευτικός * qui concerne la pêche aux thons » (Luc.), mais Ῥθυννεύω
-læ, τέω. Avec
n'est
second terme, et constitués avec des adv. ou prépositions, présentent une grande importance : ἄθυμος « découragé »,
avec
(Oracle
les thons » (Ar.),
répond
terme : soit 16 type δακέτθυμος « qui mord le cœur», ἐχέ-θυμος « maître de soi», soit des composés possessifs comme μεγάθυμος, γλυχυ-, καρτερο-, etc. Adv. ὁμοθυμαδόν. Certains composés de type possessif, où θυμός figure au « triste»,
«thon»
θυννο-σκόπος
* guetter
Pius de 60 exemples de composés avec -θυμός au second
-ἕω, -la ; δυσ-
: m.
ion.-att., etc.). Comme
n. 83, θυμ-αλγῆς, θυμᾶρῆς, -ἦρης * qui réjouit le cœur ν, de la rac. de ἀραρίσκω (II., poètes, grec tardif), θυμηδής, «ηδία, etc. Noter θυμο-λέων «au cœur de Hion» (Hom.).
avec
ct.
pré-
pas
attesté ; θυννώδης
«comme
un
thon s,
c.-à-d,
verbes ὑπέρθυμος « plein de cœur », parfois « orgueilleux » (Hom., Hés.), πρόθυμος « disposé à, de bonne volonté, etc. » (ion-att.), avec dérivés προθυμία (1|., ion.-att.), προθυμέομαι
« stupide » (Luc.). Verbes dénominatifs θυννάζω « attraper
(ion.-att.) ; une autre série importante est constituée avec
Le grec a fourni au latin thunnus d'où viennent les formes des langues romanes, fr. fhon, etc., ce qui a apporté au grec moderne, par un nouvel emprunt, révvos.
un
1327
b), mais on a ἐνθύμιος « qui est
à cœur,
Ei.:
sujet de préoccupation » (Od., ion.-att., etc.) et le verbe à
ἐνθυμέομαι « se mettre dans l’esprit, réfléchir à, penser à » (ion.-att., etc.), avec ἐνθύμημα sidée, argument » (ion.att.), «enthymème » (Arist.), ἐνθύμησις « considération, idée», etc. (ion.-att.). Autres formes rares : ἐνθυμία sinquiétuder
ἐνθυμίζομαι H
existe
(Th.
-ἰάζομαι
5,16),
(tardif),
en
autre
groupe
non
moins
important
troisième partie de l'âme», selon Ρ]. siège du désir, de la
concupiscence. Composés plus rares : ἔκθυμος « ardenl » (tardif), ἀπόθυμιος « qui déplaît » (Hom., Hés., Hdt.). Les dérivés de θυμός ne sont pas nombreux : θυμέδιον «petite
mauvaise
humeurs
(Ar,
Guêpes
878).
Adj.
θυμικός «ardent, coléreux » (Arist., etc.), θυμώδης « coléreux » (Arist.,
etc.).
Verbes dénominatifs : θυμόομαι «se mettre en colère » (ion.-att.), rarement θυμόω
581,
LXX),
avec
θύμωμα
« mettre en Colère » (E., Suppl.
«colère»
(Æsch., Eum,
860,
Guépes
1087,
métaphore)
et
Mot hêbr.
tort
tannin
«monstre
marln,
8
On
méditerranéen.
probablement
évoqué
dragon » (Lewy, Fishes s.u. étymologie
populaire de θύω, θύνω. θύον, θύος, ν. 2 θύω,
avec
ἐπιθυμητός, ἐπιθυμητυκός et surtout τὸ ἐπιθυμητυκόν « la
(Ar,
Strômberg, Fischnamen 126 sq., Thompson, Le grec ancien avait rapproché le mot par
outre,
ἐπι- et de structure comparable ; ἐπίθυμος et ἐπιθύμιος sont très tardifs, mais l’on a couramment ἐπιθυμία à désir » (ion.-att.), ἐπιθυμέω «désirerv (ion.-att., etc.) avec ἐπιθύμησις « désir» (Is., fr. 168), ἐπιθύμημα «objet du désirs (Hp., PL, Arist.), ἐπιθυμητῆς m. «qui désire » (ion.-att.) avec 19 féminin ἐπιθυμήτειρα (Call.) ; en outre,
harpon»
Fremdwäërter 14 sg.), qui est loin à tous égards. Voir aussi
(tardif) = ἐνθυμέομαι, un
au
θυννίζω (Suid.).
16 prév. ἐν- : ἔνθυμος « qui a de l’idée » (n’est attesté que Arist., Poi.
thon
Φ
θύρα : t., ion. θύρη « porte, battant de porte » (Hom., fon.-att., etc.), pl. θύραι « portes à deux battants ». Se dit de la porte d'un roi, d'un homme puissant, où s’assemblent courtisans, clients, etc. Le mot se distingue en principe de πύλαι « portes d'uns ville », cf. Τ, 2,4, ete. Second
terme
Outre
πρόθυρον
(Hom.,
etc.),
qui
de composé
«porche,
nombreux
ne se ferme
pas»
dans une trentaine de mots.
entrée
adjectitfs
[avec
devant : ἄθυρος
les composés
la
porte»
«sans
porte,
remarquables
désignant les bavards, etc. ἀθυρότγλωσσος (E.), -γλωσσία (Plb.), τστομος (S.), -oroula (PIb.)], ἀμφί-, ἀντί- (Hom.), πολύ-, τετρά-, etc. Au premier terme dans θύραυλος, d’où θυραυλέω, avec élision de la voyelle finale du premier terme (voir sous αὐλή), θυροκόπος « qui frappe à la porte », d’où θυροκοπέω, etc., avec voyelle thématique à 16 fin du premier terme ; enfin θυρᾶωρός (Π. 22,69), p.-8. chypr. θυραξωρός (Masson, ICS 417), avec hiatus d'un α bref,
— « gardien
ct. ὁράω, ion.-att. θυρωρός, grec tardif θυρουρός de la porte », voir sous ὁράω.
Nombreux dérivés. Diminutifs : θύριον (att.) et θυρίδιον (Gp.) «petite porte » ; mais Buple, -ίδος f. à reçu le sens particulier de « fenêtre » (ion.-att.), d’où θυριδεύς « châssis
de fenêtre » (Délos), aussi θυριδόω « munir de fenêtres » {pap.), aveo θυριδωτός. En outre, θύρετρα n. pl. «portes « chambranle
précisément
plus
(Hom.,
porte»
d’une
(Chios) : sur
poètes, inscr. Délos), avec l'adj. θυρετρικός
le suffixe d'instrument -e-tpov dans un dérivé de noms, v. Chantraine, Formation 332 ; Oupedg « pierre servant de
le grec scufum,
porte au Cyclope» (Od. 9,240,313), puis dans » = lat. hellén. et postérieur egrand bouclier
en ce sens fournit des composés comme θυρεο- ou θυρεαφόρος, 16 verbe dénominatif θυρεόω «couvrir d'un bou-
447—
θύσανος
façons : thème en ἐ dans lit. nom. pl. dùr-y-s, gén. dûr-i-u, en ο dans got. daûr n. = n.h.a. Tor. C’est sur ce vocalisme zéro qu’est fait également avec une dérivation en *-à grec θύραι, Oûpä, arm. durk‘ pl. avec valeur de sg., gén., abl., dat. drag. Vocalisme *e/o *dhwer-, *dhwor- qui devait originellement alterner avec “dhur- dans skr. dvdr-ah,
lat. forës. Avec divers morphèmes
: “o dans skr. dudr-a-m,
v. sl. dvor-à « cour » ; *ä dans lat. acc. fords, abl. loc. foris.
Un degré
*dhwr- rendrait compte
de v. 8l. dviri « porte υ
et p.-8. de grec θαιρός (v. s.u.). Voir Ernout-Meillet sous forës pour l'importance du sens « dehors », etc., ο encore Pokorny 278 sq.
θυραυλέω,
etc, voir sous αὐλή.
etier » ; pour le suffixe de Gupeés, ct. Chantraine, Formation,
éol.
θύραος
concerne
« qui
vestibulo » (S., «entrée, v. plus loin. Adj. θυραῖος,
-ὥνος θύρωμα
θυρών, Enfin 51. hellén., etc.); pour
la
qui
porte,
trouve
se
à la
porte, dehors, à l'étranger » (trag., etc.), avec θυραία t. «ouverture » (inser., att.); pour le mycén. Chadwick-
Baumbach 204. Verbe dénominatif Gupée « pourvoir de portess (att, inscriptions, ete.) d'où θυρωτός « muni d’une porte » (Babr., etc.), θύρωμα, urtout pl. θυρώματα « menuiserie d’une porte avec l’encadrement », etc. (ion.att., inser.,
θύρωσις
etc.),
«fait
de
d'une
munir
porte »
(Épidaure). est tenté
On
d'admettre
dénominatif
d’un
l'existence
Ἐθυράζω « metire dehors » (excréments, ordures), 81 l’on admet comme correcte la glose d'Hach. θυράγματα *
ἀφοδεύματα. Le radical de θύρα, οἰδ., s’est prêté à la constitution de nombreuses formes adverbiales importantes, exprimant notamment l'idée d’«au dehors s, etc. Certaines formes
archaïques sont athématiques (cf. Æt.) : θύρ-δα * ἕξω. ᾿Αρκάδες (Hsch.), le suffixe serait une réfection du latif -Se ; θύσθεν «en dehors » (Tégée, Schwyzer 654) = θύρα-θεν, repose sur ἔθυρ-σθεν avec un sufixe -σθεν issu de ἔκτοσ-θεν « au dehors s, que θύσθεν soit l'aboutissement phonétique de ἔθυρ-σθεν, où que ce soit une réfection de *Gup-Oey, forme attendue, sur ἔκτοσθεν (Lejeune, Adverbes en -θεν 104). Les autres
thème
en & : latif Oûüpate
présentent un
adverbes
« dehors»,
etc. (Hom.,
ion.-
αἰϊ., etc.) pourrait être, soit un accusatif pluriel athématique (*6üpæoBe), soit un accusatif pluriel de thème en
&. Les
autres
formes
locat. θύρηθι (Od.
se rattachent
14,352),
à θύρᾷ :
nettement
instr. de sens locat. θύρηφι
(Od., Hés.), locat. θύρᾶσι (ΑΓ., etc.); tous ces mots signiflant « dehors», θύραθεν +«de dehors» (att.) a pris bientôt le sens «dehorse (voir sur ces adv. Lejeune, 0. c, notamment 163-164, 193-196). Comme dans d'autres langues indo-européennes ce nom de la porte & fourni des adverbes de sens « dehors », etc.
En
grec
moderne,
θύρα
est concurrencé
par
πόρτα,
de même que dans les langues romanes forés ne subsiste que dans des adv. comme Îr. dehors, etc. Et.: Vieux nom de la porte, surtout employé au pluriel.
Les
formes
athématiques
θύρδα,
θύσθεν
qui
supposent
un i.-e. “dhur- ont des correspondants dans v.h.a. turi pi., de i.-o. *dhur-es, en balt., lit. acc. pl. dur-is, gén.
durà, en skr. acc. pl, dür-ah (i.-e. * dhur-ns ; la sonore initiale
pose un problème). Le thème ‘dhur- à été élargi de diverses
θυρξεύς
: épithète d'un Apollon oraculaire en Achale
(Paus.7,21,13).
On
a supposé
un
rapport
avec
θύρσος,
mais comment ?
θύρσος
:
m.,
«le
thyrse,
bâton
des
bacchantes »
enveloppé de lierre, pourvu d’une pomme de pin à l'extrémité (E., hellén.).
Queiques composés comme second terme Dérivés. Diminutifs Noms de plantes : notamment
la
: θυρσοτινάκτης (E.), -φόρος (E.); : ἄτθυρσος (E.), eÜ- (E.). : θυρσίον (Héro), θυρσάριον (Plu.). θύρσιον proparoxyton désignerait
sarriette
(Ps.
Diosc.),
le
plantain
(Ps.
Apul. 1,71), θύρσις = Baxépæ (Cyran. 22), θυρσίνη (Dsc. 2,142) et θυρσίτης ou -ἴτις «petite saponaire » (ibid. 4,28, cf. Strômberg, Pflanzennamen 50, Redard, Noms en -τῆς 72), θυρσΐτης sorte de pierre (Cyran. 22,21, Redard, ibid. 55) ; enfin θυρσίων, selon Pline 9,34, serait un poisson qui ressemble au dauphin, pour Athén. 310 e, morceau
de choix tiré du poisson, cf. Saint-Denis, Animauæ marins
114,
Verbes dénominatifs : θυρσάζω «brandir un thyree» au participe féminin gén. lacon. θυρσαδδωᾶν = -αζουσῶν (Ar., Lys. 1813), θυρσόω Et.:
Mot
d'emprunt,
« transformer en thyrse » (D.S.). dont
on trouve
apparemment
un
correspondant dans le hittite hiérogl. fuwarsa « sarment » ; v. A. Heubeck, Praæegraeca 80 avec la bibliographie,
notamment
ϑυρωρός,
E.
Laroche,
Hiéroglyphes
hiltites
1,65 sq.
« gardien de la porte », voir ὁράω.
θύσανος : « houppe » pl. -ot m., « frange », à propos d’une ceinture, de l'égide, etc. (I/., Hdt., Pi., littérature tardive).
Dérivés : θυσσανόεις « pourvu de franges » (1L.), épithète de l’égide, 16 double sigma est métriquement nécessaire;
θυσανώτος id. (Hdt., J.), θυσανώδης « qui ressemble à des franges » (Thphr.), -ηδόν adv. « à la manière d'une frange # (ÆI.). Subsiste en grec moderne. Εἰ.: Mot technique en -ævog d'étymologie obscure. Hypothèses résumées chez Frisk, mais la glose d’Hsch. θύσσεται * τινάσσεται est douteuse, ct. Latte s.u., et le lette
duëa
«botte
Ἐρύθ-μα- est isolé Pokorny 264.
de
et
paîlle»
loin
qui
pour
permettrait
le
sens.
de
Voir
poser
encore
— 448—
θύσθλα
pl, objets servant au culte de Dionysos,
θύσθλα : n. de
branches
vigne,
tardif) ;
grec
6,134,
(I[.
etc.
thyrse,
peut aussi signifler en grec tardif fête de Dionysos, abusivement, par étymologie populaire d'après θύω « sacrifice » (Lyc.).
et 2,
Εἰ.: Dérivé de θύρσος avec le suffixe n. pl. -θλα, de Ἐθύρσεθλα, ct. Benveniste, Origines 203. Le rapprochement avec θύω 1 es’élancer » n’est pas probable.
1 θύω : « bondir, s'élancer avec fureur ν, dit du vent, des eaux, de guerriers (Hom., Hés., alex.), aussi θυίω (Hom., H. Herm. 560, ef. Chantraîine, Gr. H. 1,61 et 372) ;
très rares formes
à préverbes
: dva-, ÜTep- ; pas d’aor.
(Hom., Pi.)
usuel (ἔθῦσα Call, fr. 228); en outre θύνω
et aussi à l'impf. ἐθύνεον (Hés., Boucl. 210). Dérivés : θυιάς et θυάς -άδος Î. « furieuse, Bacchante » (Æsch., Tim., etc.), aussi pl. θυζαι «les délirantes » (S., Ant. 1151 iyr., Str. 10,3,10), Θυῖα n. pi., nom d’une fête de Dionysos à ÉHis (Paus. 6,26,1), Θυῖος m., nom d'un mois en Thessalie ot Béotie, Θυώνη surnom de Sémélé (H. Hom., Sapho,
Pi., etc.).
Quelques
dérivés
sont
thème
un
sur
faits clairement
θυσ- : Θύστα * Θυῖα (Hsch.) ot Θυστάδες * νύμφαι τινές, αἱ de (ἰδία.); Θυστήριος surnom ἔνθεοι, καὶ Βάκχαι Dionysos (EM 455,81); θῦνος * πόλεμος, épuh, δρόμος
(Hsch.) est tiré de Oûve ; θῦσις f. est donné par Ρ]., Cra. 419 e comme explication de θυμός. substantif ancien présente un sens et une structure
Un
particuliers : θύελλα « ouragan, tempôte » (Hom., trag., Ῥβ. Arist.), avec θυελλό-πους (Nonn.), d’après ἀελλό-πους (IL, 8,409, etc.), θυελλώδης (Sch. S.) comme ἀέλλώδης (Seh., I1.). Le mot doit être fait sur le modèle de ἄελλα II subsiste en
où le suffixe en / est ancien (v. sous ἄημι). grec moderne.
Verbes dérivés ; θυάω «ôtre en rut », dit de porcs (Arist.), d’après βακχάω, ὀργάω, etc. ; rien à tirer de la glose d'Hach. θυωθείς - εὐωχηθείς. Pour θυάζω et θυάκται, ν. θύω 2. Le grec moderne a perdu cette famille de mots, peut-être
concurrencée par θύω 2. Et.: Il,est probable que θύνω de *6u-vF-o (avec l'impf.
ἐθύνεον que
de “eDu-veF-ov)
l'on
retrouve
dans
recouvre skr.
un
en
-vü-
«secouer».
Les
présent
dhä-nd-ti
dérivés du type θύστα, θυστάδες, etc, attestent pour le grec un thème θυσ- qui confirmerait 168 formes de présent hom. comme θυίω, mais un rapprochement avec lat. différente, cfî. la rac. “dhü-,
fur6 (dont l'étymologie peu être toute Ernout-Meillet s.u.), reste en l'air. Sur
οἵ. Strunk,
Nasalpräsentien
125 sq.
2 θύω : Hom., ion.-att, ete., f. θύσω (ion.-att.), aor. ἔθῦσα (Hom., ion.-att, etc.), pass. ἐτύθην (ion.-att.), mais parfois ἐθύθην (ct. Mén., Sam. 185), pî. τέθυκα et téBupeæl (lon-att.); pour les variations dans la quantité de v, voir LSJ.
Le
verbe
est rare chez
Hom.
(II. 9,219
avec θυηλαί; Od. 9,231 ; 14,446 ; 15,222 ot 260 près de θυέων gén. de θύεα), où 11 désigne toujours l'offrande aux dieux par combustion, notamment de nourriture ou de prémices ; dans
le grec
postérieur,
se
dit
d'un
sacrifice
sanglant ou non, et peut avoir pour complément le nom d’un animal sacrifié ou celui de 14 fête que célèbre le sacrifice ; le moyen
s’emploie
souvent
pour
un
sacrifice
offert en consultant ἐκ-,
κατα-,
προ-,
les dieux.
GUV-,
etc.
Formes
Voir
avec
préverbes
Casabona,
Vocabulaire
du sacrifice 69-109.
À. Parmi 168 très nombreux dérivés nominaux, un grand nombre de mots anciens se rapporte au sens de « fumée,
sentir bon », etc., voir plus haut θυμάλωψ, θύμον, p.-ê. θῦμός. D'autres, tout en n’ayant pas toujours de rapport étroit avec la notion de sacrifice, doivent être présentés ici en relation avec θύω : 1. θύος π., au pl. θύεα «offrandes que l’on brûte », parfois +des gâteaux» (Hom., Æsch., Eup., Gyrène, Sokolowski, Lois Sacrées 2, 115 B, 58), mais Hp. emploie le mot au sens de « parfums, aromates », et ce sens est clairement attesté en mycénien pour fuwea pl. n. « produits aromatiques », cf. Lejeune, R, Et. Gr. 1959, 140 sqq. ;
Bg. θύος p.-ê. en mycénien et chez Æsch. (Ag. 1409 au sens de θῦμα). Θύος a été emprunté en lat. sous la forme ius «encens ». Divers composés : a) Quo-Séxog « qui reçoit des offrandes que
l’on brûle,
de l’encens » (E.), θυο-σκόος
examine
les sacrifices»
(Hom.,
employé
pour
haruspez
traduire
« prôtre
v. surtout par
ZI
D.H.,
qui
24,221}, adj.
dans
θυοσκόα lp& (IG XIV 1389). D'où avec hyphérèse pour Ἐθυοσχοεῖν, θυοσκεῖν * ἱεροῖς παρέζεσθαι À θεοῖς (7) chez Hsch.
et
θυοσκεῖς
(mes
-κινεῖς)
«tu
fais
observer
des
sacrifices (Æsch., Ag. 87), pour le second terme, voir s.u. κοέω ; b) composés avec premier terme Gun- (d'après le plur., mais cf. aussi θυηλή, etc.) : θυησπόλος « qui offre un sacrifice » (Æsch., E.) avec -πολέω, et plus tard -ἰα, -tov, τικός ; θυη-φάγος dit de la flamme (Æsch.); c) enfin θυώδης « odorant » (Hom,, etc.). Dérivés assez nombreux qui se rattachent aux notions de «fumée, parfum», eto. : θυόεις « odorant » (Hom., poètes), souvent épithète d'un autel, et θυήεις, même valeur (Hom., Hés.), avec extension de -n- ; insértion d'un
& dans θυῶεν * εὐῶδες (Hsch.); θυώματα pl. n. «aromates, parfums » (Hdt., Heraclit., Sémon.) ; ces formes s’appuient
sur un dénominatif Ἐθυόω attesté au p. pf. passif τεθυώμενος « parfumé », dit de l’huile, de vêtements (1]. 14,172, Call.),
avec aor. part. θυωθέν (Hedyl. ap. Ath. 11,486 b). Autres dérivés de sens technique : θυίσκη (LXX, J. avec la var. -oç) ou Oüaxn, -ος (pap., Suid., EM 458,53) « encensoir », ct. καδίσκος, etc.; θυητά n. pl. « fumigations » (Arétée) suppose p.-ê. un verbe Ἐθυάω. C'est également de θύος «aromate », thème sigmatique, qu’est issu θύεια (-eln Nic., Th. 91) parfois avec lotacisme -lx « mortier » (com., etc.), parfois « presse à huile » (pap-), avec le doublet θύειον (pap.) le diminutif Ou(e){Stov (Ar.), et la réfection tardive θυΐς, -ἰδος f. Le dérivé θυέσ-της qui entre dans une série de noms désignant des personnes (κηδεσ-τής, *Opéarne, etc.), désigne le « pilon » (Dionys. Trag. 12), à côté de l’anthroponyme Θυέσ-της Thyeste, qui doit signifier
le parfumeur, celui qui manie le pilon » ; Tuwefa,
anthroponyme, se trouve déjà dans la tablette mycénienne où figure le pl. n. fuwea. Θύεια à d'abord désigné 19 mortier en tant qu'’il sert à piler les aromates.
2.
Θύον
n. « bois parfumé,
thuya », Callitris quadri-
valvis (Od. 5,60, etc.), mais au pl. «offrandes mises dans les flammes » (Pi., fr. 129); de même SIG 1003
(Priène 11° 8. av.), le mot doit finalement s'appliquer à diverses offrandes, cf. à Milet Schwyzer 726,31 (v® s. av.), à Chios, ibid. 694 (1v° 8. av.) : 11 s'agit souvent de gâteaux.
:
— Il y a done, du point de vue grec, deux termes tranchement
θυῶν
côté
À
différenciés.
ἑκαστέων
(Schwyzer
726,42).
Enfin,
dans
65Œ
ἃ le féminin
on
de θύος
le
composé
πάνθυος « où l’on sacrifle à tous les dieux » (ibid. 726,30). Avec un suffixe différent et un sens botanique précis :
θυία ou θύα f. «thuya » ou Juniperus foctidissima, avec θυῖον «résine » (Thphr.). D'où probablement θυΐτης m.
«bois fossile d'Éthiople » (Dsc.). 3. Θυηλή ?. marque bien la relation entre l'idée de
« brûler, faire de la fumée » et le sacrifice. Sens " « offrande
sacrifiée dans ie fou » (/!. 9,220 non loin de l’inf. θῦσαι en 219 ; Ar,, Ois. 1520 ; grec postérieur). D'où p.-6. θυηλέομαι (Poil. 1,27), θυηλήματα pl (Thphr., Car. 10,13). Même suffixation que dans γαμφηλαί (γόμφος), ἀκανθηλή (ἄκανθα) ; avec l'accent remontant ἀνθήλη (ἄνθος, ἀνθέω), δεύκηλον (δείκνῦμι), ete. Il est difficile de décider si θυήλη est une dérlvation de nom (θύος) ou de verbe (θύω). Autres dérivés en -ἰ- : θυαλήματα pl. n. (Schwyzer 726,38), cf. Casabona, o. c. 124, ot θυλήματα e pâtes liquides » (1) offertes dans un sacrifice avec la viande, cf. Casabona, 0.c 123 (com., Thphr.), d'où θυλέομαι «offrir un gâteau en sacrifice»
(Porph., p.-ê. Poll. 1,27).
Elle est supposée
4, Il à existé une suffixation en -m-.
par θυμιάω, dénominatif en -ἰάω (ct. κονιάω, etc.) « faire fumer,
(Hip., Hat.,
ion.-att.,
etc.).
etc.
de l’encans,
parfum,
du
brûler », notamment
Également
avec
préverbes :
ἀνα-, êx-, ἐπι-, ὑπο-. Divers doublets tardifs : θυμιάζω, «ατίζω (Gp.), ταίνω ( Gloss.), -ατεύω (scholies) Dérivés nominaux : θυμίασις «fait de faire brûler, exhalaison », etc.,
aussi
avec
dva-,
ἐπι-,
etc. (heilén,
et
tardif), θυμίαμα « parfum que l'on brûler, etc. (Hdt., ion.-att., etc.), également avec préverbes dva-, ἐπι(S.), etc. ; noms d’instrument : θυμίατρον « brûle-parfum » (SIG 577, Milet}, avec les doubleta θυμιατρίς, -ἰδος f. (Dam.), mais le terme usuel est θυμιατήριον (ion.-att.) ; nom d’agent ἐπιθυμιατρός « celui qui brûle des parfums » (CIG 2983, Éphèse). Adjectif verbal, θυμιατός « capable d'être brûlé », comme parfum, etc. (Hp., Arist., etc.), avec θυμιατικός (PI., Ti. 61 c). Dérivé inverse, ion. θυμίη = θυμίαμα (Aret, S.D. 2,11). Θυμιάω suppose apparemment un substantif “Oupéç « fumée » (lat. fämus) mais ce mot n’existe pas avec ce sens : voir sous θυμός. Autre dérivé en -m- : θυμέλη (v bref ) « autel où l'on brûle les victimes, autel », dit notamment de l’autel de Dionysos (Épidaure, trag. etc.); pour le suffixe -μελ-,
ef. πι-μελή, θεμέλιος οἱ v. Frisk, Eranos 41, 1943, 51 sqq. Dérivé
θυμελικός
(grec
tardif),
uniquement
employé
au
sens de « théâtral », etc., en raison de la θυμέλη du théâtre de Dionysos. Tous les termes que nous avons examinés se rapportent de façon diverses aux notions de « brûler, faire de la fumée, parfumee, offrir un sacrifice ». B. Le verbe θύω s'appliquant purement et simplement à l’acte de sacrifier, 11 a fourni de nombreux dérivés, généralement
clairs,
se
rapportant
à
la
notion
de
θυωρός
449—
(Plu.) et πρόθυσις «base d'un autel>» (Paus. 5,18,9) ; 16 véritable nom d’action est θυσία, V. plus loin ; 8. θυτήρ nom d’agent «sacrificateur» (trag, etc.), d'où θυτήριον « victime» (E.), au sens d'autel (Arat.), pour désigner une constellation, et le féminin tardif θύτρια (Suid. s.u. ἱέρεια) ; 4. Autre nom d’agent, θύτης M. « sacrificateur » (hellén. et tardif), mais déjà μηλο-θύτης « où l’on sacrifle des moutons » (E.), συν-θύτης (F., arglen, etc.), φιλο- (Ar., etc.), lepo- (Tégée) ; 5. Adj. verbal ἄθυτος (Lys., etc.), βούθυτος (Æsch., etc.), avec βουθυτέω «sacrifier des bœufs » (S., etc.); de ces thèmes en dentales sont issus θυτεῖον « lieu de sacrifice » (Æschin.), θυτυκός « qui se rapporte au sacrifice » (hellén. et tardif) et surtout : 6. θυσία f. esacrifices, se dit couramment du saorifice sanglant et du repas qui le suit (Emp., H. Dem. 312,368; ion-att., grec postérieur), avec 16 composé Boubuala, d'où θύσιμος « convenable pour le sacrifice » (ion., Hdt., Schwyzer 721), le dénominatif θυσιάζω « sacrifier » (Strato Com., LXX, etc.), concurrent de ἱερεύω, avec divers dérivés plus ou moins tardifs : θυσίασμα (LXX), θυσιαστήριος « qui concerne le sacriflce » (Timée) et surtout θυσιαστήprov fréquent pour désigner l'autel du culte des Juils (LXX, etc.) 7. Un certain nombre de dérivés sont constitués sur.un radical Guc- où le sigma doit être secondaire : θύστᾶς * & ἱερεὺς παρὰ Κρησί (Hsch.), masc.; θυστάς, -άδος t. «qui concerne les sacrificess (Æsch., S.); θύστρα = θύματα (SIG 1026, Cos) ; θυστήριος épithète de Dionysos (EM 455,31) ; θυστά n. pi. « ce que l'on offre » (Érythrées), θυσμικός «qui comporte un sacrifice, épithète de ἕτος (IG XII 5,141, Paros). Formes isolées : θυώνᾷ « part d’un sacrifice » (Cos) ekb θύανον * τὴν θυώνην * ἐστὶ δὲ πέμμα dvri βοός (Hsch.); θυάκτας «prêtre qui sacrifie» (1G
IV 757 B, Trézène) suppose un présent Ἐθυάζω. Cet
ensemble
montre
«fumer », d’où
«répandre
comment
une
racine
signiflant
un parfum », s’est progressive-
ment spécialisée pour fournir un vocabulaire usuel du sacrifice. Voir sur l’ensemble Casabona, Vocabulaire du sacrifice. Aux termes divers que nous avons rassemblés,
on
pourrait
joindre
θυωρός, θυμάλωψ,
θύμον,
voir ces
mots. Le grec moderne
emploie encore, d’une part des termes
comme θυμιάζω, etc, « brûler de l'encens », etc., de l’autre θῦμα « victime», facilement utilisé au figuré. Æi.: On rapproche lat. suf-flô, -ire « faire des fumiga-
tions ε, qui doit reposer aur *dhw-T-, d'autre part avec 16 suffixe en *-m- supposé par θυμιάω, lat. fümus « fumée » (voir aussi θυμός), skr. dhümd-, v. s1. dymü, ete. Un très grand citées
nombre de formes de diverses langues i.-e. sont chez Pokorny 261-267, 263-271. Le sens originel
est «fumer, faire fumer », etc. ; comparer d'ailleurs τύφω. Les emplois de caractère religleux sont une innovation du grec. Une identité à l’origine entre θύω 1 et θύω 2 est indémontrable.
«sacrifier » : 1. θῦμα n. « victime d'un sacrifice, sacrifice # (Schwyzer
att. ; pap.),
74,33,
noter
Messénie ; 83
toutefois
ἱερεῖα et &yvè θύματα
Th.
B
11,
1,126
Argos,
etc. ; ion.-
l'opposition
entre
« offrandes non sanglantes s, mais
voir Casabona, 0. c. 146-152 et 309 ;
2. ἔθυσις n'existe pas, mais on a tardivement
θυωρὀς
Cali.,
134),
cf.
(Pherecyd.
θυωρόν * τράπεζαν
φυλάσσουσαν καὶ τοὺς lepeïc. xal μυρεψοὺς chez
ἔχκθυσις
Ariem.
sacrifice»
de
: «table
Nic.,
Th.
103
— «parfumeur».
Syr.
τὴν
τὰ θύη
οὕτω (Hsch.)
Également
la table de sacrifice θυωρίς, -ÉSos ?. (Poll.).
[2;
pour
—
θυωρός Dérivés : θυωρίτης * τραπεζίτης parlant
de
Pâris,
«celui
qui
(Hech.), au figuré, en
examine»,
donc
influencé
par θεωρεῖν (Lyc. 93); θυωρία «fête de sacrifice » (Didymes) ; θυωρεῖσθαι * θυωθεῖσθαι, εὐωχεῖσθαι (Hsch.). Par association avec θεός, θεωρία, on observe les graphies θεωρίς (Poll. 4,123), θεωρία (Didymes).
Et.: Composé de θυο- (et. θύος n.) et * Frpés, ct. θυρωρός, etc… et v. ὁράω, mais l'expression est un peu inattendue et l'analyse d'Hésychius éventuellement fausse. Peut-être la forme repose-t-elle sur Ἐθυε-ωρός, cf, ἀείρω, μετεωρός, de *6u-&Fopog, et. ἀείρω (Kalén, Quaest. gramm. graccae 11 8qq.).
450— être de types divers : cuirasse de bronze, cotte de maille, etc., v. Trümpy, Fachausdräcke 10 8qq. : l’existence de la cuirasse à l’époque mycénienne est prouvée tant par les tablettes que par l’archéologie. Le mot est employé durant toute l'histoire du grec ; à partir d’Hp. il est utilisé
par les médecins pour le thorax ou plus exactement le torse. Nombreux composés : θωρακο-ποιός, -φόρος et comme second terme, p. ex, chez Hom. αἰολο-θώρηξ, λινο-, χαλκεο-, Dérivés : θωρακεῖον « parapet » (Æsch., inscr. att., etc.)
et θωράκιον
d’'une
id. (ΡΙΡ.,
cuirasse»
(Hom.
etc.);
θωρηκτῆς
seulement)
peut
«soldat pourvu être
analysé,
soit comme tiré du nom, solt comme issu de θωρήσσομαι
θωή : £ (Zl 137669 ; Od. 2,192), augei θωϊζή (Archil., Thasos) et Owuñ (SIG 58, Milet), θδά (IG 1* 114,42}
mais θωρακίτης (PIb., etc.) en franchement dénominatif. Adjectifs dérivés : θωρακαῖος « avec un bouclier » (Délos (2}),
et de θώραξ « thorax », θωρακικός « thoracique » (Aët., etc.). Verbes dénominatifs : 1) θωρήσσομαι, - «se revêtir
samende ». Verbes dénominatifs : θόάω (IG I* 4,7 ; 12), f. «ἀσῳ (1G 11* 1362, 14) « frapper d'une amende» ; diverses formes dialectales : θδαίω (crétois), θωέω (delph.), θδέω (locr.), θσάδδω (éléen, Schwyzer 412,1), impératif passit θδιέστο (Locride, Schwyzer 363), fd'où θωΐασις «fait d'infliger une amende » (Delphes), ἀθώητος * ἀζημίωτος : (Hsch.). Composé de θωὴ : ἀθῷος (avec iota souscrit) « qui n’est pas frappé d’un châtiment, qui n'est pas coupable, à l'abri de» (ion.-att. avec ἀθῳόω « Considérer comme innocent (LXX, etc.). L. R. Palmer 8 tenté de retrouver des formes verbales correspondantes en mycénien, notamment fome = θῶμεν inf., voir Interpretation 206 δαᾳ. (?). Le grec moderne emploie encore ἀθῶος « innocent », ἀθωώνω « acquitter », etc. Et.: Dérivé en -ἰά (cf. στωιά, στοά, etc.). On tire 16 mot
Et.: On ne connaît pas d’étymologie. S’il s'agissait d’un emprunt, on pourrait supposer que lat. lôrica serait une forme parallèle. Bibliographie et critique ‘des théories
de
pélasgiques chez Hester, Lingua 13, 1965, 354.
*dhë-jdhô-,
racine
de
τίθημι,
cf.
pour
le vocalisme
d’une
armure,
revêtir d'une
armure » (Hom.),
également
dans le langage familler « prendre trop de vin, s'enivrer » avec le complément oïve, etc. (Hp., Thgn., Ar., toujours avec l'ôta ionien), avec θώρηξις «ivresse» (médecins), voir Chantraine, Symbolae linguist. Kurylowicz, 1965, 40-42 et plus loin *Odaocw ; 2) θωρακίζω «couvrir d’une armuré + est le terme de 18 prose (Th., X., etc.), avec θωρακισμός (LXX). Le grec moderne
emploie encore θώραξ
8 sens de « cui-
rasse » et de « thorax » avec des dérivés ; τὸ θωρηκτόν = 6 cuivassé.
θωμός. θώς, θωός : m. (1.), principalement le « chacal », canis aureus (Hom., Hdt.), mais chez Aristote, H.A. 507 b,
θῶκος, voir θᾶκος.
610 a, 630 a, semble plutôt s'appliquer à une sorte de
θῶμιγξ, -ιγγος : Î. « corde, corde d’arc, fil », etc. (Ηἀΐ,, trag., etc.). Dénominatif : θωμίσσει * νύδσει, δεσμεύει (Hsch.) à corriger p.-ê. en θωμίζει, ct. Latte, part. aor. pass. θώμιχθείς « fouetté » (Anacr.). Et.: Tiré d’un ἔθωμο- (?) avec un suffixe expressit -vyy-. Pas d'étymologie. On & pensé à lat. fänis, tokh. A et B tsu- « joindre », v. Duchesne-Guillemin, BSL 41,
1940, 178. pr.és
: m. «tas», de blé, de bruyère, etc. (Æsch.; Ar.,
Thphr.), d'où θωμεῦσαι * συμμῖξαι, συναγαγεῖν (Hsch.). Et: Vieux mot rare que 1 Ὅ: rapproche de termes german., got. doms, v. sax. dôm, v.ha luom, etc. « jugement, opinion », etc., p.-ô. phryg. δοῦμος qui désigne une association religieuse (voir s.u.). Tous ces mots dont 168 sens ont divergé dans les diverses langues seralent issus de la racine *dhë- de τίθημι « placer », avec le vocalisme 6; ef. aussi θέμις, θημών. V. Feist, Etym. Wb. der gol. Sprache 8.v. doms.
Owés θώραξ
: espèce d'oiseau (Hsch.). Obscur. : ép., ion. θώρηξ,
hyperéolisme ?), mycén.
éol. n. pl. θόρρακες
civette.
Et,: Ignorée, On a posé « le dévoreur », en rapprochant θῶσθαι, θοίνη ; on ἃ aussi rapproché v, sl. daviti « étran-
glers, ct. la glose phryg. δάος *.... ὑπὸ Φρυγῶν λύκος (Hsch.). Voir en outre Θαύλιος, avec Κανδαύλης,
θῶσθαι, voir θοίνη.
Ἐθώσσω : présent sans attestation. On a en fait 168 gloses suivantes : ϑῶξαι * μεθύσαι, πληρῶσαι (Hsch.) ; θωχθείς - θωρηχθείς, μεθυσϑείς. Σοφοκλῆς Διονυσίσκῳ = S, fr. 173 (ibid.); τεθωγμένοι * μεμεθυσμένοι (ibid.). Une explication est suggérée sans être exploitée par Schwyzer, Gr. Gr. 1,16, n. 1, à propos de θωχθείς : il s'agirait d'une forme familière abrégée pour θωρηχθείς, et il en irait de même pour les autres formes citées. Par étymologie
n. pl. forake, « cuirasse » qui peut
ont, été rapprochées
de
θήγω, dor. θάγω waiguiser, exciter», θᾶξαι * μεθύσαι (Hsch.), τεθαγμένοι * μεμεθυσμένοι (Hach.). Voir aussi s.u. θήγω. En dernier lieu, Chantraine, Symbolae linguist, Kurylowicz,
(Alc.
populaire, ces formes
1965,
39-43.
θωὔσσω : aor. ἐθώυξα « pousser un cri perçant, grondement», dit d'un chien (Hom., Fr. 25), d’un moustiqua
— 451 — (Æsch.,
Ag.
893),
en général
(trag.),
également
préverbes : ἄνα-, ἔπι-, ὅπο-. Dérivé ; θωύκτήρ
avec
les
(A. PI. 4,91).
Et.: Dérivé expressif en -ύσσω (Debrunner, IF 21, 1907, 242). Une dérivation de θῶς est peu probable. Repose p.-ô. sur une
onomatopée.
θώψ, θωπός : m., « flatteur », parfois aussi comme adjectif (Hat., Pi.). D'où θωπικός (Ar.), Verbes dénominatiff θώπτω (Æsch.) et aurtout θωπεύω « flatter » (ion.-att.),
θώψ
qui est usuel, avec les dérivés θωπεία, θώπευμα (att.), et 16 diminutif pl. θωπευμάτια (Ar, Cav. 788). En outre θωπευτικός « disposé à flatter » (PI., Arist.).
Et.: Depuis Saussure, Mémoire comme
un
nom
racine
répondant
156, θώψ est considéré à pf. τέθηπα
(v. sous
θάμδος), ct. Hsch. θώψ * κόλαξ 6 μετὰ θαυμασμοῦ ἐγκωμιαστῆς.
Noter
que
une racine en à.
cette
étymologie
introduit
un
6 dans
-Ë
: partieule
postposée
de
valeur
démonstrative
88-t, oùroa-t, vuv-t, Beupt, ἐνταυθέ, évreuOeut (att.) ; avec Insertion d'une particule
(PI. 227),
vuvuevÉ
(Ois.
: αὑτηγί (Ar., Ach. 784), τουτοδὲ
448) = vuvÉ pév.
La
partieule
est surtout fréquente dans la comédie. On la retrouve aussi dans él. to-t, béot. ταν-ί ; on peut également penser
qu'elle s’est ajoutée à -ve (attesté en thessalien) dans arc. gén. sg. τωνί, etc., v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,612. Les formes à nasale finale -ἰν sont douteuses en attique (Schwyzer,
tbid, 611, n. 3). Et.: Une particule moins clairement en
démonstrative - apparaît pius ou i.-e, notamment dans les formes
hitt. aéi, eni-, uni-, p.-ê. lat. uil.
:
désigne
aussi
le chant
en
l'honneur
du
dieu
(Hat.,
S,
Ar., ctc.) ; employé par 16 tyran Denys pour désigner le porcelet, à cause du cri de l'’animal (Ath. 98 d}, ct. Wackernagel,
ΚΖ
33,
1895,
48 = KL
Schr.
1,727,
d'où
l’emploi pour désigner le sexe de la femme (H. Diels chez Kretschmer, Gl. 1, 1909, 386). Sur Ἴακχος, voir Nilsson,
Gr. Rel. 1,599,664.
Dérivés : ’Taxxaïog «de Iacchos, dionysiaque » (hell.), ‘Taxxeïov sanctuaire de Iacchos à Athènes (Plu., etc.), léxy « couronne parfumée» à Sicyone (Hsch., Philet.
ap.
Ath.
678
a). Verbe
dénominatif
: ἰακχάζω
« crier
Ἴσκχε » (Hdt. 8,65 et Longus 3,11 [corr. pour ἰχκχεύσαντες]), Et.: lesu de layh, ἰάχω avec une gémination expressive, d'abord au vocatif Ἴακχε.
Ÿ : «ellèv, serait un pron. réfléchi indirect au nom. féminin (S. fr. 471, p.-8. II. 24,608), voir Wackernagel, Spr. Unt. 187 sqq. Pas de rapport avec le datif (FÆ)ju !
voir sous & Æt.: On rapproche got. si,, V. irl. si, skr. acc. si-m.
: m.
(avec
un
doublet
plus rare ἰήλεμος,
#cri», voir ἰήιος.
ἰαίνω : aor, Lävæ, ion. Ynvæ, aor. passif ἰάνθην (Hom., lyr.) « échauffer, amollir par la chaleur +, dit par exemple d'eau et de cire, d'où « réchauffer, réconforter » avec des
mots comme θυμός, ἧτορ. Toutetois Latacz,
Freude 220-
281 part d’un sens originel de « s’agiter, se répandre », etc. Chez Q.S. «guérir+ par rapprochement avec ἰᾶσθαι. Vieux
ct.
Bjôrek Alpha impurum 161) «lamentation, chant funèbre » (trag. dans les chœurs, Théoc.) ; p.-ê. adj. « lamentable »
(Ε. H. Ῥ. 109), d'où « lamentable, stupide » dit de poètes, de médecins » (Luc., Gal.) comme
ἴα : £. «une», voir ἰός.
lä :
ἰάλεμος
subst. en ce sens (Mén.
fr. 199), cf£. Hech, : ἰάλεμος " υἱὸς Καλλιόπης καὶ 6 κακοδαίμων [καὶ & καλὸς] καὶ à στερόμενος καὶ ὀρφανός " ἕνιοι δὲ οὐδενὸς ἄξιος. D'où ἰαλεμώδης « lamentable » (Hsch., Phot., Suid.). Dénominatifs ἰδλεμέω (Hdn.), ἰηλεμίζω (Cali.) « se lamenter » ; d’où (Æsch., Cho. 424, chœur).
ἰηλεμίστρια
« pleureuse »
Et. : Terme expressif lssu de l'interjection ἰή ; ἰάλεμος d'après le subat. ἰά-, Finale singulière qui se retrouve dans κοἆλιμος,
qui aurait
pu exercer
une influence
sur 16 sens
de ἰἄάλεμος, Voir ζήιος.
mot sans dérivé, cf. toutefois la glose inSovés * εὐφροσύνη, ἐπιθυμία, χαρά (Hsch.), ef. ἀλγηδών, etc, mais Latte se damande s'il ne faut pas corriger ἡδοναῖς Εἰ.: Habituellement rapproché de skr. isanydli «mettre
(dor. ἴᾷλα) fut. [ἐπ-)ιαλῶ (Ar, Nu.
en mouvement » à côté de is-yali, is-ndlti ; il faut admettre
(Hés.,
que
dorien), ἐπ- (Hom., Ar,), mais avec aspiration et apocope de l’initiale, φιαλεῖς (Ar, Guêpes 1348), φιαλοῦμεν (Paix
le verbe
grec
a subi
la psilose
et tenter
d’expliquer
ie sens, p. ex. parce que le mouvement revient lorsque l'on est réchauifé,
réconforté ? On posera un
thème
en
-r-/-n-
ef. vêd. isdn-i, Parenté probable avec ἱερός, douteuse avec ἰάομαι. Voir encore Pokorny 11 et 300; N. Van Brock, Vocabulaire médical 255 sqq. Ramat, Sprache 8, 1962,
4 sqq. et Latacz 0. c.
ἰάλλω
: «envoyer, lancer » (Hom., poètes), aor. ἴηλα
à
Athènes
: m., nom aous lequel Dionysos est invoqué et
à
Éleusis,
notamment
aux
Lénéennes ;
avec préverbe &x-
Th. 269);
(Th. 6,77, traité en
432), passages nettement plaisants et populaires ; toutefois les formes à ἐ- initial sont possibles, soit avec élision, soit avec élision inverse. Pas de formes nominales, sauf
Ἰάλμενος, ἐφιάλτης.
anthroponyme
Εἰ : Présent
Ἴακχος
1299) ; intr. « s’enfuir »
en
*-y°/o-,
et ἰαλτός
(Æsch.).
à redoublement
Voir
maintenu
aussi aux
temps autres que le présent : on admettra donc *L-ad- yo. L'aspirée dans deux ex. d’Ar, trouverait une confirmation
— chez Πάπ. Gr. 1,539 qui cite ἰάλλω. Si on l'estime de factitif un être peut le verbe étymologique, ἄλλομαι, οἷ. Leumann, Hom. Wôrier 80, n. 45. Mais cette
aspirée esl attestée dans des conditions si particulières (et. 165 2 ex. d’Ar.) qu’il est plus probable qu’elle résulte d’une étymologie populaire, cf. ἴημι et p-ê. ἐφιάλτης on s'en
Frisk,
Avec
(voir ce mot).
à l'éty-
donc
tiendra
mologie traditionnelle en rapprochant lathématique skr. iy-ar-li « mettre en mouvement ». ὶ'σ,μςος
: m., nom d'un vers, d’un'pied qui le caractérise
εἰ d’un
genre
littéraire
(Archil.,
Hdt.,
etc.),
«lambe,
Noter
dans
vers
ïambique,
la légende
de
satire » Déméter
Composés : p. ex., ἐαμθο-ποιός (Arisl., etc.), χωλίαμθος boiteux,
choliambe»,
cf.
Risch,
IF
59,
1944,
«satirique»
(Hdn.,
Hsch.),
ἰχμθύκη
«instrument
de
musique , cf. pour la finale σαμδύκη. Æsch. aurait employé ἰαμδίς (Hsch. = 23 Mette) qui désigne p.-ô. un accompagnemont de flûte, cf. παριαμθίδες (Épich. 109). Verbes dénominatifs : ἰαμθίζω «railler en vers [ambiques » (Gorg., Arist.), avec ἰαμδιστής (Ath.), ἰαμδιάζω (AP), ct. WilaGlaube
der
Hellenen
2,53.
Et.: Fait penser pour le sens et 18 forme à διθύραμθος, θρίαμδος voir 668 mots. Un terme de ce genre a bien des chances
d'être
emprunté.
Theander,
Eranos
21,
1921,
1 sqq. suppose que le mot est tiré de Yx. Liste critique d'hypothèses récentes chez Hester, Lingua 13, 1965, 854 sq.
ἴαμνοι, voir εἰαμένη.
ἰάνθινος, voir ἴον.
ἰανογλέφαρος
: «aux
yeux
de violette » (Alem.,
Parth. 69), cf. ἰανοκρήδεμνος * ἰοῖς ὅμοιον σμα... (Hsch.), ἰανόφρυς «aux sourcils
τὸ ἐπικράνιde νἱοϊοίίθ,
sombres » (P. Mich. 11,183, fin d'hexamétre) ; donc réfection de ἰο-γλέφαρος (Pi., etc.) d'après 168 composés plus fréquents de sens voisin ayant comme premier terme
κυανο-,
que
nous
Adjectif verbal : ἰᾶτός est rare (att.), d’où ἰατιυκός «apte à guérir » (méd.) ; composés assez usuels ; &v-läroc «incurable»
(p.-ê
en
mycén.
comme
anthroponyme,
Chadwick-Baumbach 204, mais sens?); Suc-, eù-. Noms d'’agent qui désignent 16 médecin ; 1) ἰᾶτήρ (Hom., Pi., trag., chypr.), mycén. ijaie; d'où inrhprov «remède » (Hp.,
ἰήτειρα gramme (B., S. qui a la
Aret.,
Q.S.),
terme
rare;
en
outre,
f.
« qui guérit » (Marc. Sid.) ; 2) ἰάτωρ (Alem., épitardive / G IX 2,317), avec ἰδτορία « art médical » dans un chœur) : il semble que tärhp soit « celui fonction de guérir », ἰάτωρ « celui qui a accompli à
«accomplit
une
guérison»,
cf.
Benveniste,
Noms
d'agent 46 ; 3)en fait, le nom usuel du médecin est ἰατρός (Hom.,
ion.-att.,
ete.);
sur
une
forme
à aspirée
isolée,
voir Van Brock, 0. c. 257. Le suffixe rare -τρός, thématisa-
Dérivés : lauGixég «lambique, satirique» (Arist., D.H., etc.), ἰαμδώδης «satirique» (Philostr.), ἰαμθεῖος «lambique», avec 16 subst. layuBeïov « vers Iambique » (Att.) d'où ἰαμδειοφάγος (D. 18,139) ; en outre ἰαμβύλος
mowitz,
nommé d'après une utilisation médicinale ignorons, cf. Strômberg, P/lanzennamen 81.
ou
16 nom de Ἰάμδη qui fait rire la déesse. «iambe 284 sq.
ἰάπτω
453 —
κυανο-χαίτης,
Aucun rapport 131-140.
ΐἀομαι
avec
κυανο-βλέφαρος ἑανός.
(AP
5,60),
Voir Taillardat, R. Ph.
etc. 1953,
: inf. ἰᾶσθαι (Hom., ion.-att.), on ne peut déter-
miner si chypr. ἰψασθαι (Idalion, JCS, 217,3) est contracté ou athém., ion. ἰΐσθαι est fautif ; aor. ἰᾶσάμην (ion. tn-, 11., etc.), f. ἰάσομαι (ion. In-, Od., etc.), aor. pass. ἰάθην, τήθην (ion.-att.), pf. ἴδμαι (Év. Marc 5,29); sens : « traiter médicalement, soigner», d’où «guérir». Composé ἐξ-
tion de
dans le gr. χαλέμι sorte de burin (Maidhof, Gl. 10, 1920, 11). Et.: Entre dans une série de mots désignant la tige, le chaume : lat. culmus, v.ha. halam, Halm « chaume, paille », en balt. et slave, v. pr. saime « paille », lett. salms « paiîlle », V. sl. slama, russe soloma « paille ». Toutes ces
*kolamä-.
*Kolamo-,
doivent reposer sur
formes
Le voca-
lisme des mots grecs en καλο- reste donc isolé. On ἃ supposé
une assimilation de l’o dans καλαμᾷ de Ἐκολαμᾶ. En fait, grec
le
à
présente
ia
fois
cf.
vocalismes,
deux
les
πλόκαμος, ποταμός Ot θάλαμος, θαλάμη, παλάμη. Voir aussi Ernout-Meillet
κάλανδρος
s.u. culmus,
et Pokorny
éolien de
612.
: m., variété d'alouette huppée (Dionys.,
Av. 3,1b). ital. calandra, fr. calandra, Le latin a l'emprunt calandre, cf. p.-ê. avec un sens différent lat. callandrum et s.u.u. calandra Oiseaux voir André, «perruque», caliandra,
Et.: Même finale que dans κορίανδρος, μάνδρα, Μαίανδpog, etc. De toute façon mot préhellénique. Sur le suffixe dans les toponymes anatoliens, voir en dernier lieu
Laroche, R. Hitt. As, 19, 1961, 57-96.
καλέω
: Hom,,
σιν (Η508.) à côté de καλαδῶται [καλαδουτοι cod.] " ἐν TH τῆς Δερεατίδος ἱερῷ ᾿Αρτέμιδος ἀδόμενοι ὕμνοι (Hsch.) corrigé par Schmidt en καλαθοίδια, Composé issu de καλαὶ ἀοιδαί. Autre hypothèse ; Fraenkel, G/. 4, 1913, 35.
καλάπους, καλαρῖνες, καλαρρυγαί, voir sous x&kov.
809 a).
d’un
pelit oiseau
(Arist.,
H.A.
terme serail un dans
ῥόπαλον͵
(-σηρις), -voc : Î, vêtement égyptien avec
etc.,
pourrait
être issu
d’un
(chypr. selon Hdn.
1,444),
fut. καλέω (II. 3,383, Od. 4,532, etc.), d'où καλῶ (att.) à côté de καλέσω (nouvel att.), aor. hom. ἐκάλεσ(σ)α et ἐκάλεσα (ion.-att.), formes passives sur xAn- : ἐκλήθην (Archil., etc.) avec fut. κληθήσομαι (att.), pf. κέκλημαι (Hom., etc.), avec κεκλήσομαι (Hom., etc.) d'où l'actif κέκληκα (Ar., etc.) ; formes tardives d’aor. act. ἐκάλησα et ἔκλησα : «appelers (par son nom «convoquer, inviter, nommers; comme
ou autrement) terme juridique
«convoquer au tribunal » (Hom., ion.-att, etc.), Nombreuses formes à préverbes : &væ- «invoquer, appeler ν, etc, ;
ἀπο-
généralement
«réclamer
son dû,
BECOUTS #,
χατα-
avec
nuance
de
accuser », ἐπι-
« CONVOQUET »,
blâme ; εἰσ-,
« invoquer,
μετα-,
ἐν-
appeler au
RXOX-,
προ-
AU
moyen + provoquer, offrir », etc., προστ, συν- « cConvoquer, rassembler ». Autres thèmes de présent ; 1) avec redouble-
ment et suffixe -oxc, κυκλήσκω s appeler, nommer », etc. (Hom., poètes) ; 2) καλιστρέω « appeler » (D. 47,60 d’après
Harp.,
Call.,
Arl.
67, Dem.
98),
semble
un
déverbalif,
mais est plutôt tiré d’un subst. en -τήρ, cf. ἐλαστρέω, βωστρέω. l’emploi
du
radical
comme
premier
de
invite à la danse »
« qui
on cite καλεσσί-χορος
terme
(Orph., L. 718); on a peut-être un type plus archaïque dans un anthroponyme comme Κλήσιππος (Bechtel, H, Personennamen 2b0), mais voir aussi sous χλέος.
Dérivés : très rares formes bâties sur xæAn- (contamination de καλε- et xAn-) : καλήτωρ épithète de κῆρυξ (H, 15,419),
avec
Καλήσιος
nom
expliquer
voulu
8
on
6,18);
{(1|,
d'homme
même
de
13,541);
(1.
(Z
anthroponyme
également
Καλητορίδης
un
comme
Ἐχολητήρ = *xækyrhp le difficile mycén. Korete, Taillardat, Ε. Ét, Gr. 1960, 1-6 ; un thème καλε- apparaît tardivement « nominatif » (gramm.).
κάλεσις
dans
καλάσιρις
ion.-att.,
ancien ; présent dérivé καλήζω
24,577),
nom
second
présent athém. si κάχημι (éol., cf inf. καλήμεναι I. 10,125 qui peut toutefols être un arrangement métrique) est
Pour
καλαοίδια : ἀγὼν ἐπιτελούμενος ᾿Αρτέμιδι παρὰ Λάκω-
: M.,
Le
nom racine dont on retrouve 16 radical mais 16 premier terme est inexpliqué.
composé
κάλαρις
καλα- ἔροψ.
καλαμίς)
écrire on a en skr. l’emprunt
pour
arabe
(ct.
calamistrum
comme
La
plupart
des dérivés
nominaux
sont constitués
sur
19 thème xAn-. Noms d’action : κλῇσις ?. «appel, invitation,
en bas des franges ou des glands (Hdt, 2,81, Cratin. 30) ; vêtement perse (Démocr. Eph. 1) porté dans les mystères
convocation,
d'Andanie (Schwyzer 74,17 ; cf. GI. 11, 1921, 76) ; composé
«invocation », etc., παρα- «invocation, exhortation, appel »,
τρυφοκαλάσιρις,
NOM
d'un
vêtement
de
femme
(Ar.,
fr. 820). Mais les Καλασίριες sont une catégorie de guerriers égyptiens (Hdt. 2,164, etc.), et leur nom doit être à l'origine de celui du vêtement. Et.: Le nom des guerriers doit être égyptien, mais n'est
pas encore clairement identifié. Voir Spiegelberg, Zeitschr. ägypl. Spr. 48, 1906, 8B7-90, sur les Καλασίριες et les ‘Epuorôbiec. Examen critique du problème chez Drioton-
Vandier, L’Égypie*, 1952, 572 sq.
jetait pour rameuter son troupeau 2,33,
AP),
d'où
(1], 23,845, Antim. 61,
καλαυρόπιον
(Artem.).
En
outre,
καλαυρόφις * βακτηριοφόρος (Hsch., hors de l'ordre alpha-
bétique), faut-ll lire Ἐκαλαυροφόρος ? Εἰ. : Semble
un
composé
que
προ-
ἐπι-
etc.
«surnom,
« défi, assignation
(ion.-att.,
titre»,
etc.),
etc.
surtout
(Hom.,
etc.),
avec
ἀνα-
de témoignage »,
pour production
Tpoc- « convocation en justice»; χκλῆμα seulement avec préverbe : ἔγκλημα « accusation, plainte en justice », etc. (ion.-att.), d’où ἐγκληματικός, -τίζω (pap.), οἱ ἐγκλήμων (faux archalsme, AP 5,187), en outre ἐπίκλημα (8., Ε'., Χ.). Noms d'agent : κλητῆρ, -ἦρος « huissier, recors » (ion.att.), désigne aussi par métaphore l'âne : pour ὁμοκλητήρ voir s. verbo
ὁμοκλῆ ; d'où pour la forme
sinon
pour
le
sens ἀναχλητήρια n. pl. « fête pour la proclamation d’un roi » (Plb.); κλήτωρ, “ορος est un doublet de xAnthe qui
xuÀaûpmll, τοπος ; f., «houlette de berger », que celui-ci A.R.
préverbe
nom s,
la phonétique
dénonce
ne
comporte
mais
pas
constitue
de
différence
une variante
de
sens
(cf. φράτωρ
fonctionnelle,
et eparhp ; le
mot est attesté à Téos, SI G 344, 111e s. av., pap., var, chez
Dém.);
en composition
ὀνομα-χλήτωρ
(Luc., Ath.), Ρ.-ὃ.
δειπνο-
(var.
20,27,
ap. Ath.
en
outre,
Ev.
Maih.
la forme
thématique
Artem,
κλητρός
dans
171
la
b);
glose
—
καλλιβάντες
485—
d'Hsch. κλητροί * κλήτορες, cf. N. Van Broek, Vocabulaire
bref Théoc. 29,12 : on n'a donc pas le suffixe -1& habituel.
médical, 33 8qq.
Sans raison bien solide, on évoque καλύπτω, lat. celäre, etc.…, cf. par exemple Ernout-Meillet sous celäre, et Pokorny 553
Adj.
verbal
κλητός
Hom,, etc., (mais
dénom. verbes
assez
χλητεύω
justice » (att.);
: ἀνα-
«lnvité, rare),
«sommer, nombreux
«rappelé
convoqué,
bienvenu »
d'où
κλητωκός
et le verbe
faire
une
emplois
au
de
assignation
-xAnrog
avec
service » — evocalus,
pré-
mais
τὸ
et ἀπαρα-, προσ-, Guy-, οἷσ, ; en outre, des composés comme
ἄκλητος, αὐτόχλητος et déjà chez Hom. πολύκλητος «appelé de toute part», dit des alliés des Troyens (1]. 10,420);
Sprache à
hypothèse
3,172.
propos
de
L'adj. procés,
peu
plausible
ἐκκλητός «susceptible
de
signifile
Kronasser,
«arbitres
d'arbitrage»,
avec
ou, le
dénom. ἐκκλητεύω. Malgré la différenco d'emploi, c'est de cet adj. qu'est issu le subst. ἐκκλησία «assemblée du peuple (convoquée) » à Athènes (ion.-att.), «communauté de fidèles (LXX, NT), d'où ἐκχλησιάζω (ion.-att.), ταστῆς (ion.-att.), -αστικός (ion.-att.), -ασμός (PIb.), καστήριον «local de l’Assemblée » (hellén.).
Deux formes adverbiales : avec 16 suffixe d'adv. -δὴν, κλήδην
«en
appelant
par
son
nom » (Fl. 9,11
hapax),
à
côté du composé ἐξονομακλήδην en appelant par son nom . (Hom.), et éri-xAnv e par surnom » (PL, ‘etc.) qui nous fournit l’accusatif d’un vieux nom racine que l'on
retrouve dans ὁμοκλή (voir s.u.). Tous
les
termes
examinés
se rapportent
aux
notions
d'«appeler», de «noma» et ont fourni notamment un vocabulaire de caractère juridique. Le grec moderne emploie encore καλῶ, xadvé, κάλεσμα «invitation », etc. Autres termes non apparentés mais qui ont subl l’influence de cetle famille v. sous κλέος avec χληίζω et κληδών. Voir aussi κέλαδος. Et,: H existe un thème ‘kol>,- qui figure dans ἐ-κάλε-σα, καλέω,
xAn-
κάλημι
dans
de
*kolea,-mi
χέχλημαι
etc., alternant avec
et dans
presque
toutes
*kl-ea,-,
les formes
nominales. Un vocalisme & de la première syllabe apparaît
dans le groupe éloigné pour le sens de κέλαδος, du Le
etc. Hors
grec, on 8ἃ ombr. impér. kafelu (
« gaine, fourreau » d’une épée,
7,188),
Poll.
« il fait des vers avec de la
χολλο-μελεῖ Comme
10;
II* 1558,
{Gloss.).
D’où
κολλητήριον
« colle,
soudure»
(Ph,
Bel.);
en outre, κόλλητρα pl. n. « prix du traveil d'un plombier » (pap.), pour 16 suffixe, οἵ. Chantraine, Formation 332 ; 2) Dénominetifs rares : ἐπικολλαίνω « mettre de l’enduit
sur»
(Thphr.), κολλίζω
(Gp.),
«collers
avec κολλιστής
(Gp.). Le
grec
moderne
8
encore
κόλλα
«colles,
κόλλημα
« collage, soudure ν, κολλητηρί « fer à souder », κολλητικός «contagieux ». Le terme a été emprunté dans 16 latin tardit, comme l'attestent les langues romanes : it. colla, fr. colle, etc, Le mot est distingué de γλοιός qui signifle proprement
«glus, Sur κολλάω, v. Martin, R. Et. Gr. 1967, 322. Et.: Dérivé f, en *-yo,. On à rapproché avec un vocaHsme différent v. si. klejl, russe Kle] «colle», de slave commun *Küleji (avec voyelle réduite). En outre, m.b. all. helen «coller ». Voir Pokorny 612.
κόλλαβος : m., espèce de gâteau ou de petit pain de froment
(Ar,
Philyll.),
employé
secondairement
par
confusion pour κόλλοψ, Une partie de la 1yre (Lue., Iamb.),
—
κόλλαβος
556—
comme 18 confirme Hsch. s.u. κόλλοπι. Verbe dénominatif
pap.,
κολλαδίζω
pap.) qui doit supposer un verbe Ἐκολλυδίζω, et κολλυδιστικός ; enfin, κολλυδιστήριον «bureau de change» (pap. et ostraca). Par emploi figuré, pl. n. κόλλυδα « petits
9,129
« jouer
au κόλλαθος à, jeu expliqué
: un joueur
se couvre
les yeux
avec
par Poll.
168 mains
et
doit deviner avec quelle main un autre joueur l’a frappé ; on ignore comme s’explique cette dénomination. Æt.: Mot populaire en -ὅος, sans étymologie
Cic.),
gâteaux,
D'où
κολλυδιστῆς
bonbonss
(Sch.
Ar.,
l'emploi pour le gâteau est, comme il semble, le plus ancien,
τρωγάλια (Hsch.). Sur les anthroponymes
fait penser à κόλλιξ et κόλλυρα.
L. Robert, Noms
claire.
Si
«changeur»
PL
768),
Κολλυδᾶς,
(Mên.,
ef.
NT,
κόλλυδα -
Κολλυδέσκος,
v.
indigènes 291.
Le grec moderne fournit notamment pl. n. χόλλυθα « blé
Kô\MÉ, -Txoç : m., pain rond peu estimé, probablement d'orge (Hippon., com.), chez les médec. depuis Hp., sorte de pilule ronde appelée aussi «trochiscos». Composé κολλικο-φάγος «mangeur de pains ronds grossiers », épithète d’un Béotien (Ar., Ach. 872). Dérivé : κολλίχκιος : κολλίκιος ἄρτος (Ath.), κολλίκιον (Greg. Cor.). Le mot a été emprunté en slave, cf. russe Aulic « gâteau de Pâques »,
Ei,: Obscure ; hypothèses de Pisani, Rend. 77, 1943-44, 553 sqq. Voir κολλύρα, etc.
κολλόροβον : houlette
recourbée
de berger
(BGU
dit
d'un
poids
ou
d'une
monnaie
(Sammelbuch
6954) ; écrit κολορόδον chez Hech. pour gloser xopüvn. Et.: Si la forme avea un seul -λ- était l’orthographe correcte, on penserait À un arrangement de χόλος « mutilé,
court » et de ῥόπαλον, etc. κόλλουρος
: poisson inconnu
(Mare.
Sid. 22}. D'où
p.-8. κολλουρίς f. «mauve de marais υ (gloss.). Et.: Hypothèse de Strômberg, Fischnamen 48 : pour κόλουρος « à la queue mutilée, courte» avec gémination expressive [?], et ia mauve des marais serait nommée
d'après le poisson (/bid. 25 [29}).
κόλλοψ
financier
désigner
l'inverti,
a été employé
cinaedus
(Diph.,
au
Eub.,
figuré AP,
pour
Hsch.),
cf. les emplois de ce genre de mots signiflant « peau », κασαλθάς, etc. Composé κολλοπο-διώκτης (Sch. Ar., Nuées
347,
Eust.,
s être inverti»
Autres καθέλκειν
(PI. Com.
Verbe
dénominatitf
186,6).
κολλοπεύω
;
dénominatifs de sens divers : χολλοπίζειν " (Hsch.); κολλοπῶσαι * χκατακολλῇσαι, par
rapprochement
Et.:
Suid.),
Terme
avec
κόλλα,
technique
cf. Achae.
d'origine
22.
obscure.
Explication
d'Hasch. s.u. κόλλοπες : διὰ τὸ clc κόλλαν εὐθετεῖν, en rapport avec la peau des bœufs. Cette explication n’est pas impossible, une finale -ox- figurant dans un certain nombre de noms d’animaux et ayant pu former un suffixe populaire. Autres hypothèses chez Boisacq, et chez Pisani, cité sous χόλλιξ,
: doutes
κολλύρα
: m., -ov n. (Poll. 9,72) « petite monnaie »
(Ar, Eup., Call.), « petit poids d’or » (Thphr.), « change, cours du change, agio » (inscriptions hellén. et tardives,
dans
russe
Kôlivo,
et
de
Ε.
Masson,
Emprunis
sémitiques,
: aveo l'orth. κολλούρα dans
un
pap, £,
sorte de paîn ou de petit pain rond non levé (Ar., Thphr., LXX, etc.), Diminutit xodAüplç f. (LXX) et κολλύριον avec divers sens médicaux : « pessaire, collyre pour 168 yeux » (Hp., médec., grec tardif, inser. et pap.). Dérivés : κολλυρικός « de pâte » (Plaute, Pers. 95), xoXAuρίων m,, nom d’un oiseau du genre grive, p.-ô. Turdus pilaris (Arist. H.A. 617 b), peut-être à cause de 88 couleur, cf, Thompson, Birds s.u:; à côté de κχκορυλλίων (Hach.), l’interversion des liquides étant facilitée par l'analogie de κόρυδος, etc. Verbes dénominatifs : κολλυρίζω «faire cuire des κολλῦραι» (LXX), κολλυρόομαι dans κεκολλυρωμένον λευκῷ κεχρισμένον (Hsch.). Le grec moderne ἃ χολλύριο au sens pharmaceutique et κουλλούρα «pain en couronne, bouée», etc, κουλλούρι «gimblette, gâteau rond au sésame », d’où κουλλουριάζω « enrouler ». Et,:
Suffixe -ὗρᾶ,
cf, λέπῦρον,
etc. Origine obscure,
cf.
κόλλιξ, avec l’étude citée de Pisani.
κολοβάφινος = χολοδάφινος, voir χολή. κολοβός, voir κόλος. κολοιός : m. «choucas, corvus monedula » (1]., Pi, Ar,, Arist., etc.), οἵ, Arist, H.A. 617 b et Thompson s.u. ;
16 mot figure dans divers proverbes ; d'où κολοιώδης * qui ressemble à un choucas» κολοιάω «crler comme un
(Plu.); verbe dénominatif choucas» (Poll. 5,89), mals
κολῳάω (I. 2,212) et κολφέω (Antim. 37) : 16 vocalisme « mal
est
expliqué
(allongement
d'une
métrique
forme
Ἐξκολόα où o serait issu de οἱ, où l'œ serait ensulte pourvu
d'un iota, d'après κολοιάω 1), Glose d’Hsch. κολουᾶν * θορυδεῖν, voir Latte. Noms d'action obtenus par dérivation inverse : χολῳός «orls aigus » (, 1,575, A.R. 1,1284) ; κολοιή * φωνή (Hsch.). ΕἸἰ. : Inconnue. L'hypothèse qui fait reposer 16 mot sur
une onomatopée, de même que le rapprochement κέλομαι, Ne reposent sur rien,
κολοιτία κόλλυξος
emprunté
108-110.
on ἃ déformé 19 mot d'après κόλλαδος, voir aussi la glose
κόλλοπες chez Hsch, D'autre part, κόλλοψ
morts,
hiip à changer ». Mais ce verbe n’a pas un sens proprement
: peau épaisse au cou des bœufs ou des pores
(Ar, fr. 506,3 et 646), lanière de culr gras cousue sur la corde d'une lyre et enroulée autour du « joug», plus tard «cheville » de cet instrument (Od. 21,407, Ar., PL, etc.), cf. Dict. Antig. s.u. lyra; d'où « barre » avec laquelle on tourné un treuil (Arist., Mech. 852 b). Par contfusion,
offert aux
κολλυδογράμματα «instruction élémentaire ». Et,: On a supposé un emprunt au sémitique, cf. hébr,
Ist. Lomb,
759,13), dit de la massue d'Orton, constellation (Hipparch.,
Ptol.),
euits
Cylisus (ib.
aeolicus
3,17,2);
cinerea
: f, arbre
(Thphr.,
qui pousse dans 168 1168 Lipari,
(Thphr.,
désigne
H.P.
avec
aussi
H.P.
1,11,2),
écrit
une
variété
de
3,17,8);
à côté de
κολουτέα
saule,
salix
κολυτέα colutea
— colutea pour n. pl. t. la ec av » er di au en s « bagu s.u. ar t, encf. J. André, Lexique uisc frre 19 bo
Εἰ.: Végétaux divers mais non apparentés ; le nom est inconnue.
'd'origlne
κολοίφρυξ
: Ταναγραῖος ἀλεκτρυών * καὶ ὄρος Βοιωτίας Gôft. de Bechtel, hypothétique Gr. Dial. 1,306 ; serait un composé
Explication (Hsch.). Nachr. 1919, 345 sq.,
(sans
xodotég
de
φάρυγξ
de
phonétique Ÿ
Palpha ?
de
disparition
(avec
et
thématique )
voyelle
ou
par
rapprochement plaisant avec Φρύξ ?) + ayant la gorge d’un choucas ». Le nom de l'oiseau serait passé à la montagne. Pour 16 premier terme Bechtel rapproche l'anthroponyme
Κολοιφῶν
arcadien
V
(16
2, 425,3).
En
dernier lieu,
Kronasser, Sprache 6, 1960, 176.
κολοκἄσιον : Nic., fr. 82, Diph. Siph. ap. Ath. 73 a, ete., «racine bulbeuse de l’AlyürtioG κύαμος », nénuphar rose. Voir J. André, Lexique s.u. colocäsium, Pas d’étymologie.
Emprunt ? Mis en rapport avec χόλος ? “ κολόκῦμα
; hapax, Ar, Cav. 692, dit à propos de Cléon
qui soulève devant lui des « lames déferlantes ». Probablement terme technique composé de κόλος et χῦμα : il s’agit
d’une lame soufflée par le vent et dont le sommet se brise, v. Taillardat, Images d’Arisltophane, $ 343, où l'on trouvera les interprétations contradictoires des scholies : la traduction «lame sourde » ne va pas. Mais il peut y avoir en ce vers prononcé par le charcutier une allusion plaisante À κόλον « tripe ». Autrement Kronasser, Sprache 6, 1960, 174,
κολοκύνθη : parfois -τη, cf. Ath. 69 c, Phryn. 401, plus tard -θα, -vôx (pap., LXX, etc., ct. Solmsen, Belträge 263), aussi, tardivement κολόκυνθος, -uvtog, -ἰντος m. «gourde, Calebasse », Lagenaria vulgaris dont le fruit
séché servait de bouteille (Hp., com., Arist., etc.).
557
κόλος
—
Κόλον a pris la forme χῶὥῶλον en grec tardif (influence latin terme de χκῶλον «membre », et davantage du cülus, G. N. Hatzidakis, Mes. kai Nea Hellen. 2,50),
avec chez 168 médecins tardifs κωλικός, κωλωκή, κωλικεύομαι, Le latin 4 emprunté colum ou colon, qui est passé dans ie vocabulaire anatomique européen. Æt. : Ignorée. Hypothèse de Lidén, KZ 61,23
κόλος, xédobog, κολάζω, κολούω : 1} κόλος, dit de bœufs, de chèvres, οἵθ.,
« sans cornes,
dont 168 cornes ne sont pas poussées » (Hdt., Théoc., Nic.,
Hsch.), dit d'une javeline sans pointe (1]. 16,117), dit de la bataille « interrompue » dans le titre ἀ᾽ Π. chant 8. Premier terme de composé, p.-ê. dâns κολαινίς épithète
d'Artémis (Ar., Ois. 874, inser., Paus. 1,31,5), si son nom signifle bien qu'elle accepte des victimes mutilées (Sch. Ar., ad loc., ct. Nilsson, Gr: Religion 1,484, n. 5), de κόλος et alvoc. En outre, composés descriptifs : κολόχειρ * à la laine courte » (Arist.), χείραργος (Hseh.); κόλ-ερος cf. εὔερος, etc., et ν. ælpog ; 10 composé 16 plus attesté est xédoupog «sans quouo+ (Plu.), «tronqué», dans 16 vocabulaire mathém. et astron. (Hipparch. Astr., Hero, etc.); sobriquet thessalien QéAoupog (vi* s. av.), O. Masson, Philologus 110, 1966, 253, n. 4 ; d’où κολούρα «colline tronquée » (inscr. Hermione, Epid., I1° s. avant, cf. Paus. 2,36), κολουραῖος « tronqué » dit de πέτρα (Call., fr. 235) ; aussi les gloses d'Hsch. κολουρίᾳ * τῇ ἀποτομίᾳ et κολουρῖτις YH * ... Euxekof (Hsch.); avec l’aspect d'un nom
d'action
κολούρωσις
«mutilations
(lamb.);
on
pense que de κόλουρος est issu l'emprunt lat. clära espèce de singe,
mais
cf. Leumann,
Sprache
1, 1949,
206,
n. 8;
enfin dans l’onomastique, sobriquet thessalien Koxéσιμμος, O. Masson, 0. c. 253 ; 2) Terme rare et archaïque, κόλος est concurrencé par un dérivé pourvu du suffixe familier et expressif -θος (Chantraine, Formation 261), κολοθός « mutilé, tronqué,
Composé κολοκυνθαρύταινα « cuiller faite d'une gourde » (pap.). D'où xokoxûvriov dimin. (Phryn. com.), -υνθίς * κολόκυνθα ἀγρία (Dsc., Gal.), κολοκυνθών, -ὥνος m. «plantation de gourdess (pap.); adj. κολοκύνθινος
ractourci » (PI., X., Arist., hell., grec tardif); pour l'ono-
(-ὕντινος,
Dérivés : κολόθιον «tuniqué sans manches» ou «à manches courtes » (pap.), avec la forme familière κολόδαξ, (gloss.); κολοδώδης « tronqué » (Polem., Phgn. 51, 0.L.);
-ἰνθινος)
« fait de gourde » (pap.,
Luc.);
adj.
f. -υνθιάς, -άδος (ΑΡ). Création
notable
ἀποκολοκύνθωσις
en gourde » titre d'un opuscule
D.C.
60,35
: création
Stiebitz, cité chez
« transtormation
satirique de Sénèque,
plaisante
d’après
ἀποθέωσις,
cf.
voir
Frisk.
Dans l'onomastique, p. ex., nom récent Κολοκχυνθιανός, L. Robert, Noms indigènes 293, avec les notes.
Grec
moderne
χολοκύθι,
avec
χολυθάκι
Et.: Entre dans Ia série des noms
τινθος dont
la suffixation n'est pas
« courgette ».
de plantes en ευνθος,
grecque.
Ath, 2,58 f
mastique, L. Robert, Noms indigènes 78, n. 3. Au premier
terme de composé, (LXX},
κολοδότης
p. ex. : κολοδό-κερκος
(LXX), -ppvy
-ρρινος (Délos).
1. « fait d'être tronqué, court » (Plu.). Verbes
dénominatifs ; κολοδόω
« mutiler, raccourcir », etc. (Arist.,
grec tardif), surtout employé au passif; d’où « mutilation, fait de raccourcir» (Arist., etc.), «membre amputé» (Arist, etc.), κολοδίζω «être mutilé » (ZG XIT, 3,323, Théra). Le grec moderne a gardé xoxobég, κολοβώνω, Ὅυ radical 49 κόλος sont tirés deux verbes qui
κολόδωσις κολόδωμα au passif
κολόθιον. ont connu
affirme que la courge vlendrait de l'Inds. Voir SohraderNehring, Reallex. 1,652 ; autrement Kronasser, Sprache
des développements
6, 1960, 174 8q., qui comprend
cf. Thphr., a signifié «tronquer, mutiler, émonder», H.P. 2,7,6, otc., avec χόλασις (Thphr., ‘C.P. 3,18,2) mais e), Grg. 491 (PIl., «contenirs de manière générale
« *grosse Gurke ».
κόλον : n. «gros intestin, tripe» (Ar., Cav, 455, Arist., P.À. 675 b, Nic., Poll.) ; désigne des nourritures conservées dans un pot (pap.) ; Ath. 262 a, attribue à κόλον le sens de
tpopñ el y rattache des mots δύσκολος,
βουκόλος
et même
aussi divers que xédaË,
χοιλία.
Composé comique κολοκορδόκολα n. pl. « tripailles » (AP 10,103), avec deux fois κόλον et cf. χορδή (?).
3) κολάζω,
«contenir,
originaux
aor. ἐκόλασα,
corriger,
châtier»
et divers ;
pî. pass. xexédacuor,
(ion.-att,
etc.),
etc. :
rarement
avec préverbes : &utt-, προ-, Guy- ; probablement dénominatif. Noms d’action κόλασις « fait d'émonder, de châtier »
(lon.-att.) : -aopæ «thâtiment » (Ar, X., etc.), -ἀσμός (Plu.), Noms d'agent : xo\xorhç m. «celui qui châtie », dit de Zeus, etc. (trag., PL, Loie 863 a) avec χολαστική
κόλος
—
558 —
(Pi., Sph. 229 a), κολαστυκός, etc., κολαστὴρ
(Arr.), et 19
f. κολάστρια
κολαστήριον
(Ezechiel),
κολάστειρα
(AP),
«maison de correction » (Luc.), «instrument du châtiment # (Plu.), «châtiments (X.), avec l'adj. -τήριος (Ph.).
Composés : ἀκολασία « licence », ἀκόλαστος « sans retenue ». Κολάζω, κόλασις, etc., se distinguent de τίνομαι ou τιμωρεῖν qui expriment l’idée de paiement exigé, parfois de vengeance ; κόλασις concerne le coupable qu'il s’agit de châtier et d'amender, cf. Arist., Rhet. 1369 b. Le grec moderne emplole encore κολάζω «châtièr, damner », κόλασις + damnation, enfer » ; 4) κολούω +tronquer, retrancher, diminuer, amoindrir » (Hom., ion.-att,, etc.), rarement avec préverbes : &xo-, κατα-, περι- ; la formation du verbe est peu claire, of. Ghantraine,
&@r.
Hom,
1,374.
Dérivés
nominaux
rares
:
κόλουσις +fait de couper, de rogner » (Arist., Thphr.), avec un emploi concret : xodoûcuæra * κλάσματα (Hsch.). Et.:
Tout
s’emploie
se rattache
plus
que
au
comme
viell terme
adjectif
κόλος
technique
qui ne
de l’élevage,
remplacé ailleurs par κολοδός et xédoupoc. Ce doit être un nom verbal issu d’un verbe radical signiflant « frapper », cf. sous κολάπτω. L'accentuation de κόλος sur 16 radical peut s'expliquer par le sens passif de l’adj, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,459. Avec un sens différent on a en slave comme
correspondants v, s1. kolü « πάσσαλος », russe Κοΐ « piquet, perche », etc. ; avec vocalisme long, lit. kuëlas « piquet ».
κολοσσός : «ττ- D.S,, -o- à Cyrène, m., à Cyrène aussi f. Sens
: +statue
Schwyzer
de forme
89,17,
Argos),
humaine » (Æsch.,
statuette
de
bois
ou
κολοασικός
(D.S., Str., Plu.)
d'argile
« colossal ».
C‘e_ât originellement un des noms de la « statue », sans considération de taille. E. Benveniste a mis l’accent sur la signification religieuse du texte de Cyrène et le sens de « double rituel ». G. Roux, en se fondant sur des considéra-
tions techniques et notamment sur le colosse de Rhodes, pense qu’il s'agit d'une status aux jambes étroites collées,
sinon remplacées par un simple pilier, vue hardie et séduisante (la fonction religieuse des χολοσσοί de Cyrène restant d'ailleurs hors de doute). Voir Ε. Benveniste, R. Ph, 1932, 118-135, 381 ; G. Roux, R. Ét. Anc. 1960, 5-40. Et.:
Emprunt
méditerranéen
certain, comme
le prouve
la finale. E. Benveniste évoque les tôponymes Κολοσσαί, Κολοφών, etc. Hypothèses arbitraires rappelées chez Hester, Lingua 13, 1965, 357. xoÀoouprôs
:
m.
«foule
tumultueuse,
κολούλια
: pl. n. (Xénocrate ap. Orib. 2,58,79), ouù
coluthia (Pline, H.N. 32,84,147) univalve, v. Thompson s.u.
κολούω,
sorte de petit coquillage
voir κόλος.
κολοᾧὤν,
-ὥνος
: m.
«sommet,
terme,
achèvement »
par métaphore (PI. Com., Jul,, Liban., éte.) ; seton Hach, = κολιός « pic-vert ν, voir sous χελεός, ou encore, poisson de mer ἰχθῦς ποιὸς θαλάσσιος. Dans 19 vocabulaire byzantin, le colophon
donne
désigne
la formule
flnale
où
le copiste
des-explications sur sa copie et son nom.
Verbe dénominatif κολοφωνέω «couronner, achever » tardif. Comme toponyme, Κολοφών ville d'Ionie en Asie Mineure, avec Κολοφώνιος « de Colophon, habitant de Colophon » ; κολοφωνία (misox) à donné naissance au nom de la colophane.
Et,: Fait penser à κολώνη, eto., mais de toute façon le détail n’est pas expliqué. Le fait que ce terme soit un toponyme en Asie Mineure a conduit à supposer que le mot n’est pas grec. Hypothèses chez Kronassèr, Sprache 6, 1960, 175 8α,
Ag. 416,
représentant un absent dans un acte rituel (Cyrène, SEG IX, 72 = Buck, Greek Dialects, n° 115, 1. 117 et 122 ; autre ex. SEG IX, 3,44), dit par Hdät. de statues piliers égyptiennes de grande taille ; le sens de « colosse » semble issu du colosse de Rhodes érigé en 292 av. ; cette valeur est bién attestée dans le grec heilén. et tardif (sans parler de l’emploi dans 108 langues d’Europe postérieures). Composés tardifs : κολοσσο-ποιός, κολοσσουργία. Dérivés : κολοσσιαῖος,
premier terme xoko-. ΝῚ le rapprochement avec xodo φών, etc., ni celui avec κέλομαι ne font l'affaire ; hypothège à partir d'un *xoXo- « grand » chez Kronasser, Sprache 6, 1960, 176.
tumulte »
(Il, 12,147 ; 13,472 dans des scènes de chasse, Hés., Ar., ef. Taillardat, fmages d'Aristophane, $ 676); d'où κολοσυρ-
τεῖ * θορυδεῖ, ταράσσει (Hsch.). Et.: Composé du type de κονιορτός, ἁμαξιτός, constitué en χολο-συρτός, Pour le second terme, cf. σύρω « traîner, tirer », otc., à côté de συρφετός. On ne sait que faire du
κόλπος : m. « pli, creux » d’où : 1) « genoux » ou « sein d'une femme qui porte un enfant », ete. ; « pli du vêtement »
(Hom.,
poôtes, etc.) ; 2) « goîfe, repli de la côte » (Hom.,
poètes,
X.,
technique
etc.), quelquefois
: ulcère
fistuleux
« vailée » (Pi., etc.) ; terme
sous la peau
en ce sens le diminutif xoAréptov. Comme second terme de composé
(médec.),
avec
; βαθύ-κολπος
« au
creux profond e pour désigner 16 creux de notamment des femmes troyennes (Hom.,
la robe, poètes),
dit ct.
βαθύτζωνος ; avec une vingtaine d'autres composés en πκολπος, Ῥ. ex. : ἀγλαό- (Pi.), εὔ- (AP), edpù- (Pi.). Adjectifs composés en -tog : ἐγ-κόλπιος « dans le sein », ἐπι-, ὗπο-. Dérivés : κολπώδης «qui ἃ beaucoup de golfes, sinueux ν, etc, (E., Plb., etc.), κολπίας, -ou « qui couvre la poitrine » (Æsch., Pers. 1060), « vent soufflant d’un golfe » (tardif), ἐγ-κολπίας id. (Arist.), κολπΐτης «habitant d’un golfe » (Philostr.), nom d'une peuplade de la mer Érythrée qui vit de piraterie et de contrebande ; verbe «pratiquer la contrebande » : διακολπῖτεύω dénom. (pap.),
avec
ἕλαιον
κολπιτικόν
(pap.)
«huiie
de
contre-
bande » ; de κολπΐτης « habitant du golte » Ÿ Ou de κόλπος «sein, girons, idée de «porter dans son giron»? Cf. Oksson, Eranos 48, 1950, 167.
Verbe dérivé : χολπόομαι,
κολπόω
« se gonfler, gonfler,
former un golfe », (B., etc.) d’où κόλπωσις « gonfilement » (Hdn.), κόλπωμα id., également nom d’un vêterment (Plu.,
Poll.), τωτός « gonflé » (tardif). Formes à préverbes du grec
hellén. ou plus tardif : ἀνα-κολπόω, ἐγ-, ἐπι- ; avec une «former une baïe, défivation différente, ἐγ-κολπίζω mettre dans un creux, dans la matrice », avec ἐγκολπισμός, κατα- «entrer dans un golfe» (Th.), περιν « contourner une bale », eto.
— Κόλπος subsiste en grec moderne
559
—
κόμβος
à la fois 811 sens de
qui fournissait des balais (Gai. 14,187). Le rapprochement
Le lat. tardif a emprunté le mot sous Ja forme colpus,
avec κολυμθδῶ, etc, n'est qu'une coïncidence ou le résultat d'un jeu verbal; il est inexplicable autrement, cf.
ascin, giron » et à celui de « goife ». pour
dans les langues romanes
11 est passé
colfus, golfus.
Strômberg,
Pflanzennamen
113.
désigner 16 golte.
οἵ, καπνός,
κολυτέα,
voir χολοιτία.
Schwyzer, Gr. Gr. 1,302, Lejeune, Phonétique, 72, n. 3. Le mot correspondrait donc exactement, au genre près, à v. norr. hualf, anglo-sax. hwealf ἴ, « voûte ». Les formes
κολχικόν
: n. « herbe de Colchide, colchique, colchicum
reposer
peut
Κόλπος
Et.:
*xFédmog,
sur
« formait une voûte,
verbales sont notamment m.h.a. walb
holfinn
norr.
se voûtaits, v. ν. norr. huelfa.
16 causatif
« voûté », avec
κολώνη
: f, sorte
κολύθδαινα
de crabe (Epich. 57). Frisk
admet un arrangement de κολύμθαινα d'après μολύδδαινα « plomb de ligne ».
κόλυθροι
«testicules»
pl.
: m.
(Arist.),
à côté
de
« figue mûre » (Ath. 3,76 f). Voir κολεόν.
χόλυθρον
κόλυμβος
: m., nom d'oiseau « petit grèbe, podiceps
minor » (Ar., Ach.
Birds
οἵ, Thompson,
876),
158 ; même
sens pour κολυμδίς f. (Ar., Arist., etc.), -&ç, -«ἀδος . (Ath, désigne
16 mot
mais
e),
395
des
habituellement
: f. «colline, tertre », etc. (ZL, Pi., S, etc.),
également toponyme, ville de Troade, comme second terme dans Κζαλλικολώνη colline près d'Iion (11.), à côté de
: ἱκετεῦσαι (Hsch.), voir κῶλον.
κόλσασϑαι
speciosum », plante vénéneuse. Tiré du nom d’origine, Κολχίς, la Colchide, v. Strômberg, Pflanzennamen 122.
olives
(Diph.
plongées dans de l'eau de mer ou de la saumure
χολωνός m., même sens (H. Déméter, Hdt., X., A.R., etc.), avec le nom de dème att. Κολωνός, mais l'adv. Κολωνῆθεν (D.21,64; 16 15 650). D'où Κολωνεύς (inser.) et Κολωνέται (Hyp., fr. 8), Composé
ὑψι-κόλωνος
«placé sur une haute
colline » (Opp.) ; dérivé κολωνία * τάφος. ᾿Ηλεῖοι (Hsch.). Et.: Les deux mots reposent visiblement sur un thème en n qui se reflète sous d’autres formes dans diverses langues : lit. Kkdinas « montagne », lat. collis « colline », anglo-s.
hyll,
angl.
hill «colline », de
germ.
*huln-i-.
La
racine pourrait être la même que celle de lat. -cellé « être 8levé » de *cel-d-6, gr. κελέοντες, ete, Voir Pokorny 544.
κολῳός,
* criailleries », voir κολοιός.
Siphn. ap. Ath. 56 b, pap., otc.), ot le terme 8 été emprunté
avec la chose par les Latins ; v. aussi sous κολύμφατος ;
avec le suffixe de noms de petits animaux -otva ; κολύμθαινα plongeur
sorte de crabe
: κολυμδάω
dénominatif
Verbe
ap.
(Archig.
13,174).
Gal.
«sauter
dans
l’eau,
plonger » d'où « nager » (att., hellén., etc.), souvent avec préverbes : &va- (Thphr.), Six- «traverser à la nage » (Plb.), &x- e sauter à l’eau pour se sauver à la nage » (E., Hel. 1609, NT), κατα- « plonger » (Th., Arist.). Dérivés :
noms Paus.,
d'action, etc.),
par
dérivation
κολύμδησις
«fait
inverse de
κόλυμθος
(Str.,
c.-à-d.
plonger»,
de
pêcher des perles (Peripl. M. Rubr. 35,68). Noms d'agent : κολυμδητήρ « plongeur » (Æsch., Suppl. 408) et plus souvent
-ητῆς (Th., PL, etc.), avec κολυμθητυκή (τέχνη) sart du
plongeur » (PI.);
autre
forme
χολυμδιστής
(Sch.
Opp.,
H. 1,173); le dénom. κολυμθιτεύω «jeter dans l'eau » (pap.), suppose une graphie originelle -ητεύω. Nom de lieu : κολυμθήθρα f. «piscine, citerne, cuve, bassin» ; (PL, grec hellén. et postérieur). Le verbe κολυμδάω 8 pris le sens de « nager » en grec tardif
en
«χολυμπῶ
éliminant
νέω.
Le
grec
mederne
a
πορος : m. (Rhinth. fr. 9) et surtout Inschr.
Magn. 217, 188 8. av. : οἱ κομάκτορες, καὶ οἱ κήρυκες καὶ οἱ διάκονοι τὸν ᾿Ερμῆν ἀνέθηκαν. Arrangement du lat. coactor
«collecteur
d'impôts », οἵ,
comactores:
argeniarii
(gloss.).
κομαρίδας κὄμ.α.ρος
: acc. £. pl., poisson non identifié (Epich. 47). : f, rarement
m.,
« arbousier,
arbre à fraises,
Arbulus unedo » (com., Thphr., Théoc.), avec xouxpo-pdyos (Ar, Ois. 240) ; xéu(u)ope n., -pie P. eb -poy n. = couleur rouge tirée de la racine du comarum palustre (P. Holm., Alchim., etc.), voir Lagercrantz, Pap. Graecus Holmiensis, p. 197. Le grec a encore χόμαρος «arbousier» οἱ κόμαρον « arbouse ». Et.: Strômberg, Pflanzennamen 58 a supposé qu'’il s'agit
d’un dérivé de κόμη «feuillage d'un arbre », avec un suffixe -apoc, cÎ. κίσθαρος à côté de κισθός.
conservé
« nager », κολύμπι « natation » (« plonger » se dit
Pour&), mais κολυμπήθρα = « fonds baptismaux ». ÆEt.:
κομἀκτωρ,
Toute l’histoire de ces mots est issue de κόλυμβος
nom d'oiseau. Malgré la divergence de sens et la difficulté du rapprochement -u6- = lat. -mb-, on -peut évoquer lat. columba et rattacher ces mots au radical de l’adj. de couleur κελαινός. Frisk pose avec hésitation *kolon-b(h)en renonçant à expliquer l’u. Voir Pokorny 547 sqq.
κόμβα
: κορώνη.
Πολυρρήνιοι
Dial. 2,788 rapporte à ce nom
(Hsch.).
Bechtel,
Gr.
crétois de 18 corneille 165
gloses κόμθησαν * ποιὸν ἦχον ἀπετέλεσαν et κομδακεύεται * κόμπους λέγει (Hsch.). Avec Frisk, on pense à des mots expressifs ge rapportant à des sons, comme χόμπος et
Boubto. κόμβος, etc. : glose de Suid. κόμδος * à κόμθος τῶν δύο χειριδίων ὅταν τις δήσῃ ἐπὶ τὸν ἴδιον τράχηλον (?) « nœud,
κολύμφατος
: φλοιός, λεπίδιον (Hsch.), donc nom de
plante (cf. André, Lexique s.u. lepidium) à côté de κολύμδατὸς (Gp. 2,4,1), p.-ê. influencé par βάτος et κολυμθάς = στοιδὴή «pimprenelle épineuse» (Poterium spinosum)
bourgeon»
(v.
Lampe,
Lexicon
s.u.);
comme
premier
terme dans κομδο-λύτης * βαλλαντιοτόμος « coupe-bourse, filou» (Hsch.); κομθο-θηλεία [de θῆλυς (7)} « boucle » (Seh.
E.,
Hec.
1170},
avec
les
variantes
orthogr.
:
κόμβος
—
κομποθηλαία (Sch. Æsch., Sept 871), κομπο-θήλυκα
n. Ρ}.,
var. pour πόρπακας (Hippiatr. %). Dérivés ; xoubloy « boucle » = περόνη (Eust. 794,13). Verbe dénominatif : κομδόω «iier+, d'où «tromper » (Lampe, Lexicon s.u.), κομθώσασθαι * στολίσασθαι (Hsch.), avec κόμδωμα * στόλισμα (Hsch.), pl. κομθώματα * τὰ dv τοῖς ῥάδδοις juuxpèv xpévoy ἔχοντα ὑπὸ πετάλοις (Hsch.) donc «nœuds d'une branche, bourgeons » ; κομβδώματα * καλλωπίσματα (Suid.), donc « ornements ». Avec préverbe, on a ἐγκομβόομαι « s’attacher, se nouer »
(déjà Epich. 7, com., hellén.), plus ἐγκόμδωμα nouée»
ou
«agrafées,
portée
par
les
esclaves
« blouse (Longus,
Thd., etc.), en outre, ἀνακομθόομαι « se ceindre » (Gp.). Tous ces emplois se rattachent à la notion de « boucle, nœud », etc. C'est en tout cas le sens que présente le grec
moderne avec κόμπος «nœud», κομπώνω, « paquet +, κομπολόγι e chapelet », etc. On est tenté d'évoquer ici les noms
κομπόδεμα
de parenté utilisés
pour désigner les petits-fils κόμδος, κόμδιόν, voir L. Robert, Études Anatoliennes 489-471, Hellenica 6, 96-97, Noms Indigènes 327-329. Ces mots sont bien localisés à Kéramos, Iasos, Milet, et en Lydie. Les emplois que nous avons relevés pour dire le nœud; le bouton d'un végétal, ou des gloses comme
καλλωπίσματα
« ornements »,
font qu’il n'est pas impossible que κόμδος, etc,, dans certaines régions, ait pu désigner figurément un jeune
enfant, un « petit-fils ». Et.: Terme technique sans étymoiogie. On ἃ rapproché des mots baltiques et slaves signiflant « accrocher », etc., lit.
Kabinti
«pendre,
accrocher»,
Kibfi
« B'accrocher »,
Υ. 8l. skobd « fibula +, ete. On ἃ aussi évoqué en grec même
σκαμδός
« courbé,
tortu»,
οὐ l’anthroponyme
Σκόμθος.
Voir Pokorny 918. κομἐω, xouéeoxe
: seulement
«s'occuper
— κόμιστρα (singulier rare) « salaire, récompense pour une vie sauvée » (Æsch., Ag. 965), pour toute espèce de service
(Ε., SIG 1184). À côté de κομιστής, on a l’adj. verbal dans une vinglaine de composés : ἀ-χόμιστος «Sans soin» (S., etc.), avec ἀκομιστία « manque de soin»s (Od. 21,284), Suc- « intolérable» (S., E.), etc. Dérivé : κομιστικός
exprimant
16
l'idée de « soin ».
présent,
de, soigner»
en
l’impt.
et
l'itérat.
parlant
d'humains,
« qui
peut
donner
des
soins,
qui
peut transporter » (ion.-att.). Noms d'’action tardifs ἐκτ-χομισμός « exportation, obsèques », etc, (Str., Phld.), μετα-κόμισις « transport » (tardit), εἰσ-κόμισμα «ce qui est apporté » (tardif). L'évolution du sens de κομίζω, ses composés et dérivés est remarquable ; la notion de « s’occuper de, veiller sur, soigner» a donné le sens de «sauver, emmener » et, finalement, «transporter:, cf. Wackernagel, Spr. Uni, 219 sqq., Hoekstra, Mnemosyne, 1950, 103 sq ; 8) Un type archaïque est représenté dans le système
des nombreux
composés
en -κόμος
: p. ex.
εἰρο-κόμος
« qui travaille la laine » (1|. 3,387, AP), γηρο-κόμος « qui soigne les vieillards» (Hés.), ἱππο-κόμος « palefrenier » (ion.-att.), ὀρεω-κόμος « muletier+ (ion.-att.), etc.; 668
composés noter
en -£w,
avoir des dérivés
peuvent
le neutre
γλωσσο-κόμον
etc.;
-la,
« boîte pour les languettes
flûtess, d'où «bofte», etc, avec γλωσσο-κομεῖον ; 4) κομμώ * % κοσμοῦσα τὸ ἔδος τῆς ᾿Αθηνᾶς ἱέρεια (AB 273). Apparemment fém. en -ὦ répondant aux
de
composés
en
gémination
d'une
pourvu
*xop.d)
-xoyuoç,
expressive (F. Solmsen, Rh. Mus. 56, 1901, 501 sqq.). De ce terme conservé pour désigner une prêtresse est issu le
dénominatif κομμόομαι, -όω «se parer, se farder, parer, orner », etc. (Eup., Arist., Thém.), ἐπι- (Thém.). Π οὰ κόμμωμα
etc. : groupe
1) κομέω
560
(Ath., κόσμησις
n. « parure » (Luc.), κόμμωσις
dérivation
Hsch.), (Suid.).
Nom
inverse
d'agent
« fait de parer »
xoupés *
περίεργος
m.
« coiffeur,
κομμωτῆς
valet de chambre » (Arr., Luc., Plu., etc.), avec le dénomina-
tif κομμωτίζω * ἐπιμελοῦμαι
(Suid.),
ο féminin
-ὦτρια
de chevaux, etc. (Hom., Hés., poésie tardive) avec ἀμφι-
«femme
(AP);
avec le suffixe d'instrument -ὠτριον «instrument de coiffure » (Ar., fr. 320,8) ; l’adj. tiré de κομμωτής, κομ-
2) κὀμίζω, -ομαι, aor. ἐκόμισ(σ)α, dor, (Pi.) -ἰξα, pass. ἐκομίσθην, f. κομιῶ, -οὔμαι (Od. 15,546, etc.), ct. Chantraine, Gr. Hom. 1, 451; hellén. et tardif κομίσω, -couæe « s'occuper de, veiller sur, se charger do», d'où « apporter, escorter, transporter,
gagner » (Hom.,
ion.-att.,
ete.),
Nombreuses
formes à préverbes : ἀνα- « ramener », etc., ἀπο- « emmener », glo- «introduire, importer», etc), ἐκ- «emporter, soustraire»,
μωτοιός,
de chambre,
avec
coiffeuse » (Ar., PI., etc.) ; en outre,
notamment
κομμωτικὴ
τέχνη
+l'art
de
rendre beau, toilette » (Pi, Grg. 463 b, etc.). Le grec moderne a gardé ; 1) 8 sens de « transpor-
ter», etc. : κομίζω, avec κόμιστρα «frais de transports», ete. ; 2) des composés du type archaïque en -χόμος : ἱππο-κόμος « palefrenier»,
voco-xépog
« garde-malade,
avec
νοσο-
κατα- «transporter, ramener au port#, παρα- « transporter, côtoyer », προσ- «amener, transporter ν, ouv- « ramasser,
κομεῖον « hôpital », otc. ; 3) une série de mots à géminées relatifa à la coiffure, la toilette, etc. : κομμωτῆς « coiffeur »,
récolter, gagner #. Le verbe κομίζω a entièrement éliminé xouéo. D'où par dérivation inverse le nom d'action κχομιδῇ «soin, entretien, approvisionnement, transport de pro-
-Tptov « salon de coiffure », elc.
visions, voyage, retour » (Hom.,, ion.-att., etc.), également
avec préverbes
: dva-,
ἀπο-,
κατα-,
eto.;
adv.
κομιδῇ
« exactement, complètement, parfaitement », etc., souvent employé dans les réponses (att.). Noms d'agent ; κομιστήρ « qui transporte, qui conduit »
(E,, Plu.) à côté de κομιστῆς « qui recouvre, qui transporte »
Et.: Kopéo est un déverbatif itératif répondant au présent à nasale xéuvo, ν. ce mot. On en a tiré κομίζω, puis, par dérivation inverse'xouS#. L'antiquité des composés comme ἱππο- κόμος est soulignée par le fait que hitt. assusfani « paletrenier » serait un emprunt à indo-iran. non attesté *asua-éam (a), ct. Mayrhofer, Sprache 5, 1959,
87.
κόμη
: f. «chevelure », donc différent de θρίξ, τρέχες
(E.), également dans plus d'un composé tardif, p. ex. : γραμματοκομιστής « porteur de lettres », etc. Fém. κομίστρια
« poil»s et «cheveux », généralement employé au sg. non au plurlel, dit aussi de la crinière du cheval (Hom., ion.-
est glosé ἐπιμελήτρια, Tpopég (Hach., AB
att., etc.), du feuillage des arbres (Od,, etc.), de la queue d'une comète (Arist.).
267). Avec le
suffixe d’instrument indiquant un prix, un salaire, pt. n.
— Une quarantaine de composés proparoxytona, à distinguer des
On
Formation
« à la crinière de cheval » dit du casque
({L.);
appartient
au
etc.
χομποῦμαι
« être
βαθύ-,
χρυσό-,
εὔ-, καλλί-,
(Str.)
χομο-
ou
(Amorgos),
κομᾶ-τροφέω
isolé
(v. sous
«laisser pousser ses cheveux ».
Dérivés : diminulifs, xoutoxä (Alem.), et κόμιον (ArT.). portant
«chevelu,
m.
Κομήτης
une
chevelure »
longue
(ion.-att.); parfois au figuré ; nom de la comète (Arist.) ; de plante, euphorbe (Dsc.); xouñers également nom afeuilu» (Orph.). Le mycénien a les anthroponymes
komaia, komawe = κομᾶεις, cf. Chadwick-Baumbach 211. Verbe dénominatif κομάω (κομέω chez Hdt.) «être chevelu», cf. chez Hom. κάρη κομόωντες ᾿Αχαιοί : à les jeunes
Athènes
portaient
famille
bonne
de
gens
les
cheveux longs, d'où 16 sens de «faire le fler », etc., cf. Taillardat, Images d'Arislophane, & 327. Formes à préverbes rares et tardives, avec dvæ-,
κατα-, etc. En grec moderne
avec divers dérivés poétiques.
Et.: Obscure. On a supposé que χόμη par avec θρίξ, τρίχες signiflerait «des cheveux et serait issu de χομέω #soigners. Schwyzer, Gr. n. 10 8 même envisagé que κομάω pourrait être de xopéo, mais κομάω n'a jamais 19 sens de
opposition soignés », Gr. 1,725, un doublet « soigner ».
κὀμμι : indécl,, ou gén. -εως, dat. -et {-ἰδι} ἢ, «gomme » (Hdt., Hp., Arist, etc.) ; produit tiré de l'Acacia Nilolica.
Dérivés κομμίδιον (Hippiatr, etc.); κομμιδώδης (Thphr.) ou -«ιμὦδης (Arist.) ; κομμίζω « ressembler à de la gomme » (Dsc.).
Le
mot
est
passé
en
latin
: cummi(s),
gummi, v. Ernout-Meillet s.u. Et.: Terme d'emprunt, venant de l'égyptien, cf. Schrader-Nehring, Reallex. 2,417, et surtout Nencioni, St. I. Fit, CI, 16, 1939, 12 : ég. kmÿjt, cf. copte komi, komme.
κομμόομαι,
voir κομέω.
κόμ-ῃ-ος : m. « bruit retentissant », dit chez Hom. pas de danseurs (Od. 8,380), des dents de sanglier
468 (1].
11,417 ; 12,149), puis de métal (E., Rh. 383); d'où « bruit, jactance, vantardise » (Hdt., Th., trag., Ar.) ; avee valeur de nom d’agent et oxytonaison xouxéç « vantard » (E.,
Ph. 600). En composition, p. ex. : ὑπέρ-χομπος « plein de jactance » Mén.),
noter
aussi
xouxo-Aäxéo,
-Aæxudog
«vantard », cf. Taillardat, Images d’Aristophane,
Dérivés : χομπώδης «sonore»
en
parlant
mots
ou
d'expressions
& 488 n. (tardif).
Verbes dénominatifs : 1) κομπέω +retentirs en parlant de bronze (II. souvent se
Th.);
12,151), « faire retentir » (D.L. 6,30), le plus « vanter, faire le fanfaron » (Pi., trag., Hat.,
2) κομπάζω
« parler
avec
jactance»
(Æsch.,
B.,
poètes, Lys., X.), « faire résonner un pot pour l'éprouver »
(pap.) ; d'où farons »
κομπάσματα
(Æsch.,
Ar.);
(sing. très rare) χομπασμός
« discours fan-
« vantardise »
l'hapax
dème
des
comique
Κομπασεύς
vantards»
fanfaron » (D.C.
(Ar.,
Ois.
« qui 1126);
43,22).
Le grec moderne 8 gardé κομπάζω κομπασμός, κομπαστής.
« être infatué », avec
Le sens de 668 mots repose sur l'idée d'un bruit qui résonne, puis c’est la valeur de «fanfaronnade », etc., qui a prévalu, le sens originel subsistant ici ou là dans des
papyrus. Et.:
Repose
p.-ê. sur une onomalopée,
comparer d'une
part βόμθος, de l'autre xévabog, etc. κομψός
:
mauvaise
sélégant,
joli,
chic,
part » (atl.), parfois
spirituel,
ἐ qui va bien»
sublil
en
en parlant
de la santé (tardif).
En composition : ἄ-κομψος (Archil.), περι- (Ar.). Dérivés κχομψότης élégance, raffinement . (PL, τεύω
« être fin, ingénieux » (Ρ]., ete.),
(S., Ant. 324), surtout moyen et au passif (att.), d’où
xouvelx «élégance de langage s, etc. (Ρ]., Luc.), mais cf. aussi xouvelx ᾿Αττικῶς * πανουργία “Ελληνυκῶς (Moeris 237); κόμψευμα « formule ingénieuse » (Arist., Luc., Gal.). Sur
κομψός
comme
Die Philosophie
terme
de
des Isokrates
style,
v.
105 sqq.,
Le gree moderne 8 encore χομψότης, κομψεύομαι, etc.
xouÿôg
H.
Wersdôrter,
127 sqq.
« élégant », avec
Et.: Le rapprochement souvent répété avec lit. Svdnkus «décent, convenable », d'où «aimable, poli» est des plus douteux. En posant un suffixe expressif -cog, on peut
tenter un rapprochement avec χομέω, κομμόομαι, etc. (ἔκομ-σος κομψός, avec un traitement tardif et expressif de -po-),
οἵ, Chantraine,
R. Ét.
Gr.
16 suffixe, voir aussi Stang, Symb.
58,
1945,
90-95.
Sur
Oslo. 23, 1945, 46 sqq.
rovaféw : AP 11,144, chez Hom., Hés., seulement aor. κοναδῇσαι avec comme thème de prés. xovablte (1|. 13,498, cf. 21,255, etc., Orph. ; pour ia répartition des formes dans le vers, Chantraine, Gr. Hom. 1,340 et 350). Sens : arésonner, retentir », dit notamment d'armes de
bronze. Substantif : xévabog m. «bruit retentissant » (Od. 10,122, Æsch., Sept 160, lyr.) ; adv. κοναδηδόν + avec un bruit retentissant » (AP 7,531).
Et.: Fait penser pour la finale à ἄραδος, ὅτοδος, θόρυθος ; pour 16 radical à καναχή, κόμπος. Repose plus ou moins sur une onomatopée.
(Ar.)
« fanfaron » (Th., Plu.), χομπηρός de
435 ; puis
Isocr., eto.), κομψεύομαι
« chevelure » subsiste.
κόμη
Le lat. a l'emprunt coma
(Æsch.,
un dérivé κόμπασος « vantard » (Hldn.) qui entre dans une série de mots familiers issus de verbes, cf. Chantraine,
mais
ἱππο-κόμος
donc
en outre, p. ex. ἀκρό-, Composé
κόνδυ
—
κομέω),
distingue
ἱππόκομος
descriptifs en -κομὸς composés en -κόμος.
561
κοναρόν
: εὐτραφῆ, πίονα, δραστηρίον ; κοναρώτερον *
δραστικώτερον est essentielle,
(Hsch.). on peut
Si l'idée de «force, Ltenter de rapprocher
efficacité » 16 mot de
ἐγ-κονέω. Quant à κονάριχον * γλαφυρόν (Hsch.), qui semble affecté d'un suffixe expressif, on ne sait qu’en faire.
κόνδαξ, voir sous κόντος.
(Plu.),
«fait de faire résonner des Jarres de vin » (pap.); noms d'agent : κομπαστής « vantard » (Ph., Plu., etc.), avec κομπαστικός (Poll.), mais aussi «l'homme qui frappe sur
Délos, etc.) ; glosé par Hsch. ποτήριον βαρδαρικόν, κυμθίον. Diminutif de forme anomale (d'après κόνδυλος ?) κονδύ-
les jarres pour les éprouver » (pap.);
Aov
de κομπάζω
est
tiré
κόνδυ, -uog : n. « coupe
(Délos,
etc.).
à boire » (hellén., Mén., insor.
La glose d'Hsch. inviterait à voir dans
κόνδυ
—
(Hom., etc.), f. κονΐσω (Hom., etc.), hellén. κονιοῦμαι, aor. ἐκόνϊῖσα (Hom., etc.), pf. p. xexôviuor (Hom., etc.) les formes ἐκόνισσα et κεκόνισμαι ont moins d'autorité ;
ce mot un emprunt, probablement à l’Orient, οἵ. Neumann, Unlersuchungen, 29 sq. : m.
κόνδυλος
«articulation », notamment
« articula-
tion des doigts », d'où « poing fermé » et « coup de poing », cf. Ar., Paix 123 (ion-att.), employé par Hp. pour un
gonilement des gencives. En composition, μονο-, δι-κόνδυλος (Arist.). Dérivés : κονδυλώδης « gonflé comme une articulation », κονδύλωμα «grosseur dure, induration », -ωσις (Hp., etc.), κονδυλωτός «avec des bosses», épithète de χρυσίς (IG IT* 1400,36); à côté du vb. dénominatif xov&uAéouar « se gonfler » (Aspasia ap. Ætius 16,118), cf. Hsch. s.u. κονδυλούμεναι ; autre v. dénom. κονδυλίζω «frapper d’un coup de poing» (Hyp., LXX, etc.), d’où κονδυλισμός (LXX).
Et.:
Më&me
parties du de κόνδοι * sûr hors du «tubercule,
suffixe
-vkog
que
agrestis
Et.: Obacure. À cause de son parfum pénétrant, a été rapproché de xviax, κνίζω par Persson, Beiträge 2,809, n. a. Une parenté élymologique avec lat. cunila a été envisagée, à moins qu'il ne s'agisse d’un emprunt ancien.
« cendre,
sable
d'une
arêne»
(Hom., etc.).
premier
Comme
terme
dans
des
composés
:
divers
κονι-ορ-τός « nuage de poussière », parfois dit de gens sales
et méprisables (att.), second terme issu de Bp-vout avec suffixe -to- (autre hypoth. de Pisani, Rend. Ist. Lomb. 77, 1948-44, 558) ; κονΐ-σαλος, ou p.-ê. mieux κονίσ-σαλος m,
«nuage
de poussière » (I[.), attesté plus tard dans des
emplois divers : « poussière mêlée de sueur qui couvre 168 lutteurs » (Gal.), divinité lubrique du genre de Priape qui dansait des danses indécentes (com., SIG 1027, Cos),
cf. Hsch. κονίσαλος * … σκίρτησις σατυρυκὴ ἡ τῶν ἐντεταμένων τὰ αἰδοῖα et voir Wilamowitz, GI. der Hell, 1,161 et 279 ; Goossens, Latomus 6, 1947, 319 ; dans κονίσ(σ)αλος le second terme est σάλος «agitation», et le premier peut être soit κονισ- (thème sigmatique), soit xovi- (datif ? ou allongement métrique ?); dérivé κονισαλέος « poussiéreux » (Antim.); xovi-moSeç sorte de chauseures couvrant une petite partie du pied (Ar., Assemblée 848), selon Poil.
πρεσδυτικόν ; dans
7,86 λεπτὸν ὑπόδημα
EM
529,2
et
Suid. sous la forme κονιόπους ; κονέποδες est aussi 16 nom de serfs à Épidaure (Plu., Mor. 291 e), mals κονιορτόποδες (Hsch. s.u. κονίποδες), cf. Niedermann, ÆZ 45, 1913, 182. Adverbe : &-xovett (ou -εἰ} « sans combat, sans lutte » (Th., D., SIG 36 B, Olympie ve s. av., Rhodes), 19 mot appartient au vocabulaire agonistique, ct. L. Robert, Arch. Eph. 1966, 110 avec la bibliographie (notamment Moretti,
Iscr. agon.
gr. 16-17)
τ le sens originel est donc
«sans se rouler dans la poussière»; n’apparaît que chez Quintus de Smyrne.
Dérivation.
Verbe
dénominatit
:
l'adj.
κονίω,
ἀκόνϊτος
-ἕομαι
Hom.
poussière,
se
et
l'intransitif
Æsch.
couvrir
de
poussière »,
κονίω,
cf.
noter
κονίοντες
πεδίοιο (I!. 23,372, etc.) ; s'est dit plus tard de lutteurs qui se roulent dans la poussière, rarement avec préverbes : ἀπο-, δια-, èy-. Dérivés du verbe : κόνιμα (Delphes), -toux (Gythère) « sable de l'arène », xôviaig « lutte dans l'arène » (Arist.), ἐγ-κονίστᾶς sens douteux (IG VII 2420 = Schwyzer 474, Béotie), xoviotpæ (Arist., etc.), κονιστήριον (ir° 8. av.) sarène, emplacement pour lutter », κονιστικός «qui
aime
se
rouler
dans
la
poussière » (Arist.).
dénominatif κονίζεσθαι * κυλίεσθαι, τοῦσθαι (Hsch.).
Dérivés nominaux
Autre
φθείρεσθαι,
κονιορ-
de κόνις : κονίᾷ (chez Hom.
cendre,
sable » (Hom.,
Hés.
-tn)
Bouclier,
Æsch.
Autre dénominatif : κονιάζομαι « être couvert de cendre » (Gp.).
κόνις, -ἰος, att. -ἐως, : f.,dat. hom. xévt de *xévi, att. κόνει ; « poussière », parfois
chez
de
et E. lyr.), « cendre pour la lessive, lessive » (Ar,, PL, etc.), * poudre calcaire, plâtre, chaux » (LXX, helién., inscr. et pap.), D'où xowéwo «badigeonner de chaux» (D., Arist., etc.), xoviäuæ «chaux, badigeon de chaux » (Hp., D., hellén.), κονίᾷσις «fait de badigeonner de chaux » (Délos, Épid., etc.), avec les noms d'agent κονιἄτήρ (ZG IV 1", 102, 251, Épidaure) et κονιάτης (Délos; P. Oxy. 1450, ete.) « plâtrier », avec χονιατός « badigeonné de chaux » (X., Thphr., pap.) et κονιατικὰ Epyæ « décoration en stuc » (pap., etc.).
corps; comme δάκτυλος, σφόνδυλος, Dérivé ἀστράγαλοι (Hsch.). Pas de rapprochement grec. On a évoqué sans certitude skr. kandabulbe», cf, Mayrhofer, Etym. Wb. Altind, 1,152.
κονΐλη : f, variété de marjolaine, origanus (Nic., médec., Dsc.). Emprunt lat. conile.
«couvrir
« poussière,
d’autres
les noms
dans
562 —
Outre xoviæ, dérivés isolés de κόνις : κόνιος « poussléreux » (Pi.), « qui soulève la poussière» épithète de Zeus (Paus. 1,40,6); κονιώδης « qui ressemble à de la cendre » (Gp.). Le
grec
moderne
emploie
encore
κόνις
poussière », χονίαμα «enduit, crépi», etc. Sur κορνιαχτός à côté de κονίορτος, ν.
« poudre,
Hatzidakis,
Gl, 8, 1912, 70 sqq. Et.: M paraît évidemment plausible de rapprocher κόνις de lat. cinis, -eris m. (avec un vocalisme e), la divergence de genre pouvant s’expliquer s’il s'agissait d'un ancien neutre en -is (cf. Benveniste, Origines 34); on aurait trace du thème en 8 en grec s’il faut écrire xovla-
σαλος, 8l xovic repose sur *xovo-yo, et κονίᾷ sur Ἐκονισ-ἃ, Mais tout rapport hypothèse.
avec
une
racine
Kovis, -ἰδος : f., généralement poux
ou
d’autres
parasites»
Hdän. Gr. 1,94). D'où (Gyran. 35). Grec moderne κονίδα. Et.:
On
évoque
d’abord
verbale
reste
pure
pl. κονίδες «lentes de
(Arist.,
κονιδισμός
anglo-sax.
AntyH,
«maladie
ap.
des
hnitu, v.h.a.
«lente » qui reposent-sur un 1.-e. *knid-.
Orib.,
cils »
(h)niz
Mais en gree le
vocalisme o a dû être introduit par étymologie populaire d'après κόνις « poussière ν, ct. Georgacas, G/. 36, 1958, 164. Pour un mot de ce genre, des variations de formes ne sont pas pour étonner : ainsi avec gh- initial russe, gnida, lett. gnfda, v. norr. gnit, Il existe encore d’autres variations,
p. ex. m. irl. gned ἴ. (i.-e. “snidä). Voir Pokorny
608,
et
en dernier lieu Gil Fernandez, Nombres de Insectos 22:
Kévvapos
: m., nom
d'un arbuste épineux, toujours
—
563—
vert, sorte de jujubier, Zizyphus Spina Christi (Theopomp.
κόπτω étable »
fumier, tas de fumier,
: f. «excrément,
κὁπρος
Hist., etc.), cf. κόνναρον * καρπὸς δένδρου ὅμοιος παλιούρῳ (Hsch.). Inexpliqué.
(Hom., ion.-att.). Composés : κοπραγωγός « qui transporte des excréments » (com.), ταγωγέω (Ar.), κοπρο-λόγος « ramasseur d'ordures »
κοννέω : «Comprendre, reconnaître», seulement xovνεῖς, xovvé (Æsch., Supp. 130 et 164, lyr.); en outre, κοννεῖν * συνιέναι, ἐπίστασθαι οὐ χοννοῦσιν * γινώσκουσιν
(Ar., Arist.), -λογέω (Ar.); en outre, p. ex. -ποιός, -ποιέω, -φάγος (Gal.), -pôpoc (Poll.), -popéæ «couvrir d'ordure »
(Hsch.).
Pour
Γχοννόφροσιν * ἄφροσιν,
El.: Fait penser à κοέω, mais ce présent appartient à un groupe bien défini qui repose sur xo/-, et d’autre
part,
aux
gloses
d'Hsch.
ἑωρῶμεν,
Exopev*
ἠσθόμεθα.
La formation même du présent xovvéæ n’est pas expliquée.
xévvos : m. ebarbe» (Luc., Lex. 5), cf. κόννος * & πώγων, à ὑπήνη, À χάρις et κοννοφορῶν * σκολλυν φορῶν (Hsch.). D'autre part, Suid. cite κόννος comme un objet donné à des jeunes filles à côté de φέλλια, p.-ê. des boucles d'oreille = Plb.
10,18,6 où les mss
donnent
κόνος.
Dans l'onomastique, on a Kévvos, Κόννιον, Κοννᾶς, etc.…, v. L. Robert, Sièles funéraires 168 avec ia bibliographie. Et.: Inconnue. La géminée peut être expressive. Le mot
aurait-i! un rapport
avec
κῶνος ?
-roôns (Hp.); κόπρανα « excréments » (Hp., Aret.), κοπρία «tas d'ordures » (Semon., Stratt, Arist., etc.); xoxpoy, » ; -Gvog (Ar., etc.), -eov (Tz.), -ιών (Crète) «1latrines κοπροσύνη « fait de mettre du fumier » (pap., V1* s. après) ; à l’époque romaine κοπρίαι m. pl. « bouffons grossiers »
(D.C.
Dans
61),
Tib.
(Suet.,
copreae
lat.
50,28),
l'ono-
mastique, Κοπρεύς (p.-ë. mycénien ; I[., etc.), Κόπρις, Kéxpov (v. Bechtel, H. Personennamen 6i1; L. Robert, Noms indigènes 53, avec la bibliographie) ; mais Koxpeaïos (Ar., Assemblée 317) peut être une création du poète. Adj.
Κόπριος «appartenant au dème nommé Κόπρος » ; Κόπρειος id. (insctiptions), mais mis en rapport avec χόπρος (Ar., Cav.
: « petit, court » (Adam., grec tardif et byzantin).
Figure commo premier terme dans des composés tardifs ou byzantins, 16 plus ancien et le plus remarquable étant κοντοπορεία «chemin le plus court entre Corinthe et
avec χοπριήμετος xoxprexég (pap.),
(Heraclit., Hp., inscr., hellén., pap.) «qui vomit des excréments» (Hp.),
excréments »
les
dans
vit
« qui
xémpivos
899);
« plein d'ordure » (Hp., ΡΙ., Arist.).
(Hp.); κοπρώδης xovrôs
ν == κόπρος κόπριο
:
nominales
Formes
: A.
Dérivés
Voir Latte s.u.
1v* s. av.).
d'ordures » (Amorgos,
« charge
(Ar.), τφορά
B. Verbes dénominatifs, p.-ê. *xonpéo « fumer », part. f. xoxphoovres (Od. 17,299), avee une var. xoxplocovτες ; xonpito id. (Thphr., ete.), èx- «faire des excréments » (Hp.), émi- « fumer » (Gp.), d'où κόπρισις (Thphr.), -touéç (Thphe., pap.) «fait de fumer»; κοπρόῳ « salir
Argos » (PIb. XVI 16, Ath. 43 e) ; cf. Wilhelm, Jahreshefte 9, 1906, 277-278 ; L. Robert, Ét. épigr. el philoi. 156, et Noms indigènes 261-263, à propos de l'anthroponyme Kévroç. Hatzidakis, Fesischrift Kreischmer 104 sqq., rassemble des données intéressantes et pense que le sens de «court» est issu de composés comme χοντο-μάχος, -Gédoc, -βδολέω. L. Robert, Noms indigènes, L c. se refuse à admettre cette explication, qui surprend en offet. Mais
purger, de nettoyer des excréments » (Hp.) ; κοπρεύω écrit xoxpeées «déposer des excréments» ΟἹ «des bouses »
il n'y en ἃ pas d’autre ; peut-être cetle évolution s'est-elle
πρίζω, etc.
produite
dans
le vocabulaire
militaire.
d’ordure,
d'excréments » (Arr.)
κόπρωσις
«fait
de fumer»
ἐκ-
avec
id. (Hp.),
mais &x-
(Thphr.),
«fait
d’où
de
(Chios, Schwyzer 693) ; chez Hsoh. κοπρεῦσαι * φοιτεῦσαι que Latte a corrigé en xonpeutral * φυτευταί. Le
conservô
d'un
thématique
Dérivé
Et.:
χόπρος,
conservé
a
moderne
grec
neutre
vieux
skr. sdkri, sakn-dh,
dans
κοπρῶνας,
en
cî. probablement
κο-
*r/n
1it.
κόνυζα : 1. (Hécat., Arist., Thphr., etc.), à côté de cxévutæ (Phéréer.) et κνύζα (Théôc. 4,25; 7,68), nom de
$ikii
plante, «inute » (variétés Inula viscosa, graveolens, britannica), ct. André, Lexique a.u. conyza ; d'où xovulhers « qui ressemble à l’inule » (Nic.), κσνυζΐτης οἶνος « partumé
rapport avec σκώρ ?
à l’inule » (Dsc.,
Hippon., etc.), pf. avec aspiration xéxopa (att., en compo-
La forme
Gp.}.
dialectale χνύζα a subsisté dans le grec de
Calabre kliza, cf. Rohlfs, Wôrterb. der unterit, Gr. s.u. Et.: La finale fait penser à des noms de plantes comme
μώλυζα, μάνυζα, ὄρυζα. Κνύζα, sl la forme était ancienne, pourrait être apparenté à v. norr. hnykr « odeur forte » (i.-e. *Anugi-), cf. κνύω, ete., et κόνυζα seraiît une réfection
d’après κονίς. Hypothétique. Peut-être mot Voir encore Szemerényi, Syncope, 75, n. 2.
d'emprunt.
κόππα : n., nom de la lettre koppa, occlusive sourde conservée par quelques alphabets archaîques ο et u (Lejeune, Phonétique 27) ; elle était placée et p (Parmeno 1) et a servi de signe pour 90 (pap., D'où κοππατίας m. «cheval marqué du signe
(Ar.), p.-ê. jeu de mot avec κόπτω. Composé : κοππαφόρος (Luc.). Et.: Emprunté au phénicien, cf. hébr. güph.
vélaire devant entre % etc.). koppa .
pose
on
«cacäre»;
Origines
cf. Benveniste,
donc
9,
i.-e.
*kek“rjn-,
544,
Pokorny
*kokYr/n-,
Existe-t-H
un
κόπτω : Hom., elc., aor. ἔκοψα (Hom.), t. κόψω (Alc., sition), part. κεκοπώς (Jl. 13,60), avecles var. -φώς et -πών (parf. ou aor. ? cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,397), médio-passif
aor. ἐκόπην (att.), pf. κέκομμαι (Æsoh.), avec ἀποκεκόψομαι (Ar., etc.), «frapper d’un coup sec, tailier, frapper une monnaie, trancher, hacher », d'où au figuré « fatiguer ».
Divers
préverbes
précisent
qui
19 sens
: ἀπο-
« Couper »,
δια- « couper en deux », êx- «amputer, détruire 9, κατα« couper, frapper une monnaie », otc., περι- « tailler, rogner, mutiler », xpo- «étirer», d'où intr. « progresser », συγ« détruire », etc.
Nombreux 1)
On
attend
dérivés un
de sens divers
nom
: Α. Noms d’action :
d’action κόπος
«coup » : Æsch.,
Ch. 23, E., Tr. 794, corrections probables ; mais usuellement le mot signifle « poine, souffrance, fatigue», etc.
(att.), avec en composition ἄκοπος « sans fatigue », ὑπόκοπος «un peu fatigué ». Pourtant un grand nombre de composés
plus ou moins anciens reflètent mieux le sens originel du
—
κόπτω
substantif verbal : avec préverbe : ἀδιάκοπος « ininlerrompu », ἀπά- « châtré », ἐπί - Laillé », παρά- « fou », ὑπέρ«arrogant» ; type ἱπποττρόφος ! ἀργυρο-κόπος « qui bat
564— 5} Le nom
d'action Ἐχάψις que l'on pouvait
n’est pas attesté, mais on à quelques formes à préverbeg généralement peu anciennes ; &væ- « intervalle » (mêdee.),
ἄντι-
Mbo-
« frottement » (Arist.) ;
de
pierress,
ξυλο-
«coupeur
de
bois»,
ὀρτυγο- (com., v. Taillardat, Images d’Aristophane,
$ 474,
n. 2), σφυρο- « qui frappe avec un marteau », χορτο- « qui fauche 6 fourrage », etc. ; noter 168 termes : δημο-κόπος « qui rebat 168 oreilles du peuple, démagogue » (att.) avec des dérivés, p. ex. -uxéç (PL., Phdr. 248 e), voir Wilamowitz,
Hermes 62, 1927, 277 sq. ; la glose ὠτο-κοπεῖ " κεφαλαλγεῖ,
ἐνοχλεῖ λαλῶν (Hsch.); de même ὀχλοκόπος id. (PIb.), Topvo- «qui fréquente 168 prostituées» (Mén. 902); enfin, μεσό-κοπος « de taille » ou « d'âge moyen » (com.). De κόπος sont tirés de nombreux dérivés : κοπώδης «fatigué, fatigant » (Hp., Arist,
etc.), xommpés
« fatigant »
(Hdn.), κοπόομαι, τόω ε86 fatiguer, fatiguer » (J., Plu.) avec,xéræaus (LXX) ; κοπάζω «se fatiguer, cesser » (Hdt., Hp.,LXX, ete.), d'où κόπασμα (Tz.) ; surtout κοπιάω « 86 fatiguer; être fatigué » (ion.-att., N.T., etc.), également avec
‘&y=;-aur
le modèle
des
verbes
en
-ἰάω
exprimant
une,
-maälàdie, un, désir, etc., cf. ναυτιάω, eto., d'où κοπιαρός «fatigant (Arist.; Thphr.), κοπιώδης = κοπώδης, κοπιάτης 4 fossoyeur » (tardif); mais li n'y a rien à tirer de κοπίαι * εἡσυχίαι (Hsch.) ; R)'xoxñ fi action de frapper, trancher » apparaît en gred‘Hellér,
mais on 8 aussi ἀπο-
(Æsch., ion.-att., ete.),
tx- (Plb., etc.};" παρα-- « démence » (Æsch., etc.), περι« émoñdage, mutilation, division de chapitres » (Th., etc.), προ- « progrès » (Plb., etc.), συγ- « syncope », etc. (tardif) ;
dérivès : nétaLov:e'morceau » (Alciphr.), κοπάριον + espèce de sonde υ (médec.);.xoxeùg
nom
les
sculpteur
olivés
(pap.),-ciseau
de
de l'ouvrier
ἐγ-, èx- « ciseau, couteau ». On peut également rattacher aux ou κόπος
certains noms
d'agent
(Luc.),
noms
qui écrase également
d’action κοπή
et d'instrument
: xoxis,
4 coupure » {Thphr.), 6) κοπετός
xpo-
fonctionne
« progrès» comme
δια-
«section » (Hp.),
« opposition » (Thphr.), ἀπο-
monnaie », θυρο- « qui frappe à la porte » ou « qui l’enfonce », &vec -κοπέω, etc., καλαμοequi coupe des roseaux », «tailleur
attendre
(Sapho
un
nom
58),
xpoc-
d'action,
ci,
Serég à côté de Ger : « coup», notamment «coup sur la poitrine » comme κόμμος (Eup., Aci. Ap., etc.). B. Noms d’instruments tirés de κόπ-τω : κόπτρα pl. n. « salaire du tailleur de pierres » (pap.), κοπτούρα f. « mortier pour faire de la farine » (pap.) peut-être un arrangement d'un Ἐκόπτρα ; xoxthprov «aire où le grain est battu »
(pap.). G. Adjectifs en -τός et noms d'agent en ττῆς : 1) κοπτός « haché, pilé » (Gratin., etc.), les formes à préverbes sont rares et tardives, p. ex. ouy- (Ath.), en outre, veé- « nouvellement
laillé » (Ar,
«gâteau (Ath.,
do
Guêépes
sésame
pilé»
θ48) ; subst. κοπτή
(σησαμίς)
(hellén.),
de
« poireau
mers
etc.), « pilule » (Dsc.) ;
2) Rares noms en -τῆς : ἐπι-κόπτης « censeur » (Timo 60),
avec une var. -σκώπτης ; περι-κόπτης « tailleur de pierres » (pap.),
mais
περικόπται
* κλῶπες, λΐῇσται
Τροκόπτᾶς (B. 18,28) « qui allonge nom du brigand Προκρούστης ;
(Hsch.) ; enfin,
on martelant », autre
8) Une douzaine d’adjectifs en -t:xéç, p. ex. : ἀντικοπτικός « qui résiste » (S,E.), ἀπο- «apte à couper » (Procl.), Ex- «apte à arracher », παρα- « fou, frénétique » (médec.}, προσ- « disposé à offenser » (Epict. 1,18,9). D. Formes diverses qui peuvent être tirées du radical verbal ou d’un nom d’action : 1) κοπάς f. « coupé, taillé » en parlant d'arbres (Thphr.), « taillis » (pap.), ἐπὶ- « terrain déboisé » (pap.), ct. Chantraine, Formation 350 sqq.;
d’où'*xordStoy « morceau » (gloss.) ; deux 2) κοπίσκος =— Al6avog σμιλιωτός (Dsc. θρον * φυτὸν λαχανῶδες ἄγριον (Hsch.), Le grec moderne emploie κόδθω
noms de plantes : 1,68,1); 3) κόπηlégume sauvage. «couper», κόπτης
-{Bog m. «bavarä; qui: rebat les oreilles» (Héraclit. 81, E,, Hç_o."lflz, lyr, Lye.) ct. sous κόπος 19 composé δημοκόπὸς, d’où κοπίζειν " φεύδεσθαι {Hsch.) ; κόπις, -ἰδὸς Î. « cou-
κοπιάζω
peret » (com.), « coutelas recourbé » (E., X.), ct. Schwentner
μεθοκοπῶ
KZ,
v. Hatzidakis, GL 2, 1910, 292 sq. Ei,: On a rapproché de κόπτω lit. kapiè (inf. käpti) « tailler, abattre », qui peut être un correspondant exact ; à côté du présent à nasale kampùà (prétérit kapaëd, inf. käpti) « être abattu, fatigué », etc. ; la structure de l’aib. kep «tailler+ n’est pas sûrement définie; on a en outre le dérivé lit. kapéju « fendre, tailler » = lette kapäju id,
72,
291
repas
du
jour
des
Hyacinthies
à
Sperte
(com., ct. Nilsson, .Gr. Rel. 1,531), d’où κοπίζω
« célébrer
cotte -fête » (Ath.) ; « piqp),re‘delloorpion » (Nic,
Th. 780),
ct. κόπιες * κέντρᾳ ὀρνίθεια (Hach.) ; de κοπίς κοπιδᾷς « mayçhand de couperets » (Corycos);
est tiré κόπανον
«couteau
e pilon »
de sacrifice,
hache» (Æsçh.,
Ch,
890),
(Eust. 1324, 32), d'où κοπανίζω « écraser « (LXX), κοπαvièpég (Hsch. s.y. κόπος),. οἰστήριον. (Hsch. s.u, ἀλήθινον) ; avec.émuxémavay « billot » (Mén.) ; 3) κόμμα
«frappe
phrase » (att…, -etc.),
d’une-.monnaie, également
avec
morceau,
petite
préverbes
: dro-
«rognure » (Théoc., otG.), Srar.e Gqupure », « rognure, ragoût fait de petits morceaux» (com,), xpoc«obstacle, dommage , etc. (tardit); dérivés : κομμάτιον « petit morceau,
m.
courte ‘phrase » -(Eup.),
«quelqu'un
qui.
s’exprime
xept-, eto.;
en
κομματίας
Courtes
phrases »
(Philostr.),, -ἀτικός - + consistant : en, petites , phrases » (Lue,, etc.) ; 4) κομμός m., nom d’action de gens très précls, «coup dont on se frappe la’tête et la poittine » (Æisch.), d'où
« chant de deuil » alterné dans la tragédie (Arist.).
«coupeur»,
χοπτῆρας
«couperet»,
486 fatiguer », etc. Dans
κόπωσις
« fatigue s,
les composés en -κοπῶ
le sens du verbe est très affaibli : ζεστο-κοπῶ « chauffer »,
+s'enivrer » avec μεθοκόπι
« ivrognerie », etc.,
qui se retrouve en slave, of. v. sl. kopdje, -ati «fendre, tailler, creuser »; en lat. avec vocal, a, capus, capô, οἵ. Ernout-Meillet s,u. Existe-t-il un rapport avec les termes
à 8 (mobile ?) Initial, σκάπτω, 930 sqq.
κοράλλιον (S.E.),
σκέπαρνον ? Voir Pokorny
: (Peripl. M. Rubr., Dsc., etc.), κοράλιον
κουράλιον
(Thphr.,
etc.), κωράλ(λ)ιον
serait
att.
selon Hdn. Gr, 2,537, Sens : « corail rouge », 188 nobilis L ; d'où κοραλλικός « qui ressemble à du corail » (Ps. Democr.),
-ἰζω «ressembler à du corail» (Dsc.). Voir sur le coreil Thompson,
Fishes
125-127.
Sur l’enthroponyme Κοράλλιον v. sous xépn. 6 mot est emprunté
dans lat. corallium, cüralium.
— Æt,: Le flottement entre 168 graphies xop-, Koup-, κωρrepose sur un rapprochement avec xépn, etc. Quant à Pétymologie, elle 681 obscure. Emprunt probable, mais à qui ? Schrader-Nehring, Reallexikon 1,628, supposent une
dérivation de xépn ἁλός « fille de la mer », qui serait un calque sémantique d’une expression indienne comparable. Lewy, Fremdwürter 18 sq., croit à un emprunt sémitique, critique cChez mais ct. hôbr. gôräl «petite pierres, Masson, encore Voir 110. sémitiques Emprunis E s. Reinach, Amalthée 1,100-185, L. Robert, Noms indigènes
277-283.
κόραξ, -ἀκος : m. «corbeau » (Od. 13,408, Thgn., PIL., ion.-att,
etc.),
souvent
employé
dans
des
expressions
proverbiales, ct. ἐς κόρακας, etc. ; et par métaphore pour désigner des objets crochus d'après le bes du corbeau : « grappin, crochet de porte, instrument de chirurgie », etc. ;
aussi comme nom de poisson (Diph. Siph.), ct. κορακῖνος, 191.
Gestirnnamen
étoile, v. Scherer,
d'une
nom
Rares composés : κορακχοειδῆς «qui ressemble à un corbeau . (Arist.) ; comme second terme : ὀξυ-κόρακος un crochet pointu » (Paul. Ægin.).
«avec
Dérivés divers parmi lesquels quelques noms
et
d’animaux
plante —
:
xopéxiov
« crochet »
(pap.)
nom
de
ἱεράκιον (Arist.) ; κορακίσκος (gloss.), κορακῖνος
m. « jeune corbeau » (Ar. Cav. 1053),
de
de plantes
poissons
de
couleur
sombre,
de mer appelé ombrine
le plus soüvent nom
notamment
σκίαινα (Épich.,
Ar., Arist., etc.),
v. Thompson, Fishes s.u.; T. κορακινίς xopaxiviStov (com., pap.), emprunt Jlat. Saint-Denis, Animaux
le poisson
(Gp.), dimin. coracinus, cf.
marins s.u. ; xopaxl&äç m. « sorte de
ahoucas, Pyrrhocoraz alpinus » (Arist., Hsch.), ecf. Thomp-
son, Birds s.u, d'où le toponyme pl. Kopæxtxt à Délos ; κορακεύς * eldos ἰχθύος (Hsch.); κοράκεως m., Îlexion dite
attique = χορώνεως
aux
fruits
noirètres
flguier
(Hermipp.
de
51),
couleur
pour
noirâtre
ou
le suffixe,
οἵ.
ἐρινεώς à côté de ἐρινεός ; avec un suffixe -hazog (cf. Chantraine, Formation 42), κορακησία f. plante magique (Pythag. ap. Pline), cf. André, Lexique s.u. coracesta ; Kopæxñatov toponyme (Pamphylie) avec χορακησιωτικόν μέλι (pap. hellén.); xopaxhorov semble être également
16 nom d’une jarre (pap. hellén.); κορακώδης « qui ressemble à un corbeau » (Arist.) ; enfin, κοραξός
« noir
de corbeau »
(Str.), d'où, avec changement d'accent κόραξος nom de poisson inconnu (Xénocr.), ct. Thompson, Fishes s.u. χόραξ. Verbes
dénominatifs
: (κατα)κορακόω
565 —
Kope-
qui doivent reposer sur une onomatopée, cf. χράζω, κρώζω et voir κορώνη.
κόρδαξ, comédie
-ἄκος
: m., nom
(att.),
qui
apparaît
d’une
danse
dans
le
de l'ancienne
culte
d'Apollon
(Amorgos) et celui d'Artémis (Sipylos, Elis selon Paus. 6,22,1); à Athènes cette danse est jugée inconvenante et
l'on reproche à telle ou telle personne de la danser, Dérivés : Kop3äx&, épithète d'Artémis à Elis (Paus., l'e.); κορδακικός « qui ressemble au cordax» {(Arist.), κορδακίζω « danser le cordax» (Hyp., eto.), d'où -ιἰσμός (D., etc.), τισμα (Hach.), -ἰστής « danseur de cordax » (prob. 76 XII 7,246, Amorgos ; P. Teb. 231). Et.: Mot dorien (Bjôrck, Alpha impurum 61, M. S. Ruipérez, Emerila 15, 1947, 42), comme le prouve l'alpha long, d'origine Inconnue, On a évoqué skr. kärdati « sauter », mais le terme pourrait être dravidien, cf£. Mayrhofer, Et. Wb. Allind. 1,255, Kuiper, Fesischrift Debrunner 244 ; en grec κραδάω, κραδαίνω, etc. Le mot pourrait ne pas être d'origine i.-e., cf. Nehring, Οἱ. 14, 1925, 785 sq.
xopSüAn
: f. « bosse, enflure » (Semon. 35 B, cf. EM
310,49), nom le haut
de
310,51),
d'une coiffure = χρώδυλος la
tôête
enfin,
«bâton,
(Créon
selon
massue»,
ap.
Hsch.
d'où
«jeune
Sch.
toupet roulé sur
Ar,
xopüvn,
Nuées
10,
ῥόπαλον
thon » (Str.),
…
EM
donc
également
sous la forme σκορδύλη (Arist., H.A. 571 a), ou κορύδυλις (Num.
ap.
Denis,
Ath.
304 e), v. Thompson,
Animaux
Marins
s.u.
Fishes
cordyla;
s.u., Saint-
d'où
κορδύλεια
(tranches) de thon (Ath. 120 f). Pour cette dénomination du thon, v. Strômberg, Fischnamen 36. Pour κορύδυλις,
v d'anaptyxe, ou influence de xépuc. Verbe dénom., parf. pass. ἐγκχεκορδυλημένος en boule » dans
Surnom
des couvertures
Κορδυλίων
L. Robert,
Composé
Noms
«ie
indigènes,
plaisant
(Ar,
bossu»s
INuées
(Str.
« roulé
10),
XIV,674),
ct.
252 sq.
et Lardif κορδυ-δαλλῶδες
+ bosselé »
ou « martelé ε, dit du 801 (Luc., Trag. 222), issu de κορδυλο-
avec
dissimilation
syllabique
et
suffixation
en
-ὦδης
(constitué de façon anomale sur le présent βάλλω).
Voir aussi κόρδυλος. Et.:
Obscure.
Suflixe familier en -üAn. Aucune
de chercher un rapport Bechtel, Gr. Dial. Reimuwortbildungen
avec κραδάω,
raison
etc. (cf. pourtant
1,450). Hypothèse hardio de Güntert, 117, qui suppose un croisement de
κόνδυλος avec κόρυς, xopupñ, κόρση.
« fermer avec un
παρῆσαι * πεποίηται παρὰ τοὺς κόρακας (Hsch.), probable-
κορδύλος : M. « triton », notamment le triton palustris (Arist.), Numenius a aussi les formes κουρύλος et κορδυλίς
ment issu de κόραξ « crochet s, d'où, par dérivation inverse,
(Ath.
erochet » (inser. tardives) ; inf. aor. κοράξαι * ἄγαν προσλι-
κόρακος m. « emplâtre « (P. Æg.) ; prés. κοράσσει * tôpxeï-
ται, καὶ ἄκλητος ἐλήλυθε (Hach.), κοράττειν * κορακεύεσθαι (Hsch.). traiter
Enfin, avec
σκοράκιζω
mépris », issu
«envoyer de ἐς
κόρακας
aux (att.,
elle
peut
reposer
sur
p),
cf.
κόραφος
nom
hellén.),
d'oiseau
(Hsch.), κορώνη et lat. corniæ « corneilie ». Avec formation différente, lat. coruos, cf£. Pokorny 567. Termes
c).
V.
Thompson,
Fishes
s.u.
Et.: Doit être issu de xop&üAn, en raison de la sorte de crête que semble porter 16 mâle.
corbeaux,
d'où σκορακισμός « traitement méprisant, malédiction », etc. (LXX, Plu.), Κόραξ subsiste en grec moderne. ÆEi.: Finale en -aË, fréquente dans des mots familiers fici
306
expressifs
xope-
: toutes 168 formes verbales sont Issuea de l'aoriste
etc.), ion-att., sigmatique κορέ-σαι, -σασθαι (Hom., avec 16 passif κορε-σ-θῆναι (Od., etc.); mais le part. pf. act. intr. κεχορηώς «rassasié» (Od. 18,372), moyen κεκόρημαι (Hom., Ar.) est également ancien, puis sur le radical en -c- de l'aoriste actif, passé d’abord à l’aor. passif, κεκόρεσμαι (X., Mém. 3,11,3, grec hellén., etc.) ; fut. xopéo (Η.), κορέσω {Hdt.). Tous les présents sont
— 566 —
κορε-
secondaires et tardifs : κορέννυμι qui fournit 16 lemme dans
Suid.
1095 dictionnaires (Them.), xopéo, xopéoxe (Nic.), κορίσκομαι intr. (Hp.); rares formes à préverbes : Üûxep- (Thgn.,
σιο-κόρος * θεοκόρος, νεω-κόρος (Hsch.), glose laconienne, Voir enfin sous Lé-xopoc.
Poll.), ἀπο-
On constate que ces composés désignent, à une exception près, des fonctionnaires religieux et qu’aucun n'implique nécessairement le sens de « balayers. On peut done se
(Gloss.)
: « rassasier,
86 rassasier » (parfois au
figuré), «être las de, être saturé » (sens de xoplaxouæ:). Le verbe n’est pas usuel en prose attique. Formes nominales ; κόρος «satiété»
(Hom.,
ion.-
: 6 τὸν véov κοσμῶν
demander
si l’emploi
…
oùx
de κορέω
ὁ σαίρων ; en
outre,
« balayer » ΠΘ résulte pas
att, etc.), parfois mis en rapport avec 1 ὕδρις ; Voir sur xépoc M. Dopchie, Recherches de philol. et de linguistique, Louvain 1968, 125-138 ; pour l'hellénisme tardif, M. Harl, Studia Pair. 8, 1966, 373-404,, En composition : ἄκορος «insatiable, infatigable » (Pi.), d'où &xopiæ «fait de ne pas se rassasier » (Hp.), «fait d’être insatiable » (Aret.) ; δια- «rassasié, saturé» (ion.-att.), κατα- (Arist., etc.), ὑπερ- (tardif), adv. προσκόρως «à satiété » (AP), éde« qui 860 dégoûte vite » (Arist., etc.) ; doublet avec thème en 8: &-xopñc (S., Them.), δια- (PI.), προσ- (tardif), d'où προσ-κορίζομαι «être ennuyé» (tardif); ces adjectifs
d'une spécialisation secondaire. Si cette vue était correcte, elle pourrait fournir l’explication de nom d’un fonctionnaire
peuvent être « actifs » ou « passifs ». Également des dérivés en -toç, principalement avec la particule privativé :
κορθίλαι 1V° s. av.) καὶ κόρθιν et κορθέλαι
ἀ-κόρη-τος (11., etc.), ἀ-κόρεσ-τος (trag., Χ., etc.). Dans αἱμακουρίαι (v. sous αἷμα) 16 diphtongue inattendue peut être due à l'analogie de κουρά. On enseigne que 18 glose κώρα * ὅθρις (Hsch.) présenterait le même radical avec vocalisme probable que le lemme est gâté.
long,
mais
il est
mycénien,
Cults 147.
Et.: Tout le système verbal est issu du radical xope- : même vocalisme dans στορέ-σαι, Bopeïv, μολεῖν, πορεῖν, etc. : tentative d'explication de M. Sanchez Ruipérez, Emerita 18, 1950, 386 sqq. Hors du grec, lit. rude,
le thème
e et intonation
en 8 lat. Cerë&s déesse de 18 végétation
à
côté de Cerus, arm. ser «origine, race, descendance » (i-e. n. ‘keros avec passage au type thématique), à côté
de serem « j'engendre ». Avec un thème Ε, lat. creë «créer, faire pousser », crêscô « pousser », etc. Voir Pokorny 577, Ernout-Meillet ss.uu.
Cerës,
creô. Les
sens
divers
de nourrir
et de faire
croître sont très compatibles, cf. p. ex., les emplois de lat. alô.
κορέω
: (com., D.), aor. ἐκόρησα (Od., att.), « balayer,
nettoyer », aussi = ἐξυδρίζω (Hsch.), cf. l'emploi chez Anacr. 366 P ; aurtout avec 16 prév. ἐκ- (com., Thphr.), en outre, ἀνα- (Phéréer.), &xo- (Hsch.), παρα- (com.). Dérivés : κόρημα «balayure, balai» (com.), κόρηθρον 4 balai » (Luc., etc.). Probablement par dérivation inverse, κόρος « balai » (Bion, Hsch.). Doublet κορίζω dans xexoρισμένος « nettoyé » (B.G.U 1120, 40). Ce qui est important, c'est l'emploi de -κόρος comme second terme de composés : anxo-xépog « balayeur de l’enclos » où sont les jeunes bêtes, ou, tout simplement, « bergor » (Od.
17,224,
Poll.
7,151);
νεωκόρος
(att,
etc.),
väo- et vä-xépos (dor., inscr.) « gardien d’un temple », qui en a soin, en greo tardif titre de cités qui ont construit
un temple ; avec une nombreuse dérivation : -xopée, -ἰα, -etov,
-tov
(att.,
helïlén.,
tardif);
noter
qui serait « celui qui
s'occupe du damos » (Lejeune, R. Ét. évoquerait
ensuite
168
autres
Gr. 1965, 17); on
fonctionnaires
appelés
koretere = κορητῆρες, au cas où il s'agirait d'un dérivé de xopée. Simple hypothèse (ci. sous xolpævog). Et.: Non établie.
κόρη, V. xépog. : pl. dans κορθίλας ποιεῖν à propos de jardinage ; ct. ' τοὺς σωρούς, καὶ τὴν * cuatpopal, σωροί (ibid.).
(1G 11* 2493, 16; 168 gloses κορθίλας συστροφὴν (Hsch.) Le sens serait donc
« tas ».
Et.: Fait évidemment penser à κόρθυς. κορθίλος (ou κόρθ-) : ὄρνις, ὅν τινες βασιλίσκον (Hsch.). Existe-t-il un trait physique ou une habitude de l'oiseau qui permette de rapprocher κορθίλαι ?
E., Hdt. 5,66), signifie ceux qui nourrissent des chèvres », cf, l’épithète de Pan Alyexépog (Nonn, 14,75). Voir Nilsson,
des bêtes », avec vocalisme
(δᾶμο-κόρος)
plus
Il est possible que le nom de la tribu ionienne des Αἰγικορεῖς m. pl., avec l'éponyme Αἰγυκορεύς (inscr.,
sér-ti « nourrir
le damokoro
l’explication
de
κόρθυς, -vog : f. « tas de blé coupé,
meule»
(Théoc,
10,46) avec les gloses κόρθυας * τὰ κατ᾽ ὀλίγον δράγματα (Hsch.), κόρθυς * copég (EM 530,3) et la citation ἄμμου xépBug « tas de sable » (ap. Suid. s.u. χορθύεται). Verbes dénominatifs
(I
9,7,
A.R.
πορθὐομαι
«8e
2,322),
xophüve
dresser»,
dit
«dresser,
d’une
vague
gonfier » (Hés.,
Th. 853), aor. ἐκόρθυσα (Hymn. Is. 160). Et.: Rapport apparent avec κορθίλαι, κόρθις,
Hors du
grec on a rapproché skr, éérdha- m., édrdhas- n. « troupe », got. hairda «troupeau», m. gallois cordd f. « troupe, familie » (i.-e. *Kkordho-, -à, * kerdhos, -à), mais la divergence de sens rend le rapprochement incertain. Voir Pokorny 579.
xoplavvov : Anacr,
com.,
mycén, kortjadono = xoplabvoy, dana (ct. Chadwick-Baumbach
Thphr.,
déjà attesté
en
pi. korijadana et koria,212); la forme du grec
alphabétique résulte d'une assimilation; en outre, κορίανδρον (gloss.) qui doit reposer sur une étymologie populaire et κολίανδρον par dissimilation (Gp.), enfin,
κορίαμδλον
en outre, forme p--ê. créée par à cause
: «coriandre»,
(Hsch.)
abrégée κόριον rapprochement
de l'odeur,
cf.
Et.: Mot probablement
coriandrum
(Hp., avec
Strômberg,
sativum ;
Nic., pap, etc.), κόρις « punaise »
P/lanzennamen
61.
méditerranéen.
κορίαξος : m. (Alex. Trall, 1,12), serait une variante de xépañog
(v. sous
xépaË)
et désignerait
un
poisson,
ct.
Strômberg,
Thompson,
Fishes
Fischnamen
115 « viande aux épices », donc, ct. κορίαννον,
sous
xôpaË.
Mais
selon
xôprov. κὀρις, -tog : att. -eog m. à punaise ν, Cimex Lectularius
(Ar., ete.), féminin chez Sor., Phryn. 277, gén. -ἰδος selon
—
567 —
Képos
Suid. ; aussi nom de poisson (Dorio ap. Ath. 330 a, béotien), v. Lacroix, Mélanges Boisacg 2,52, valant écydpa, poisson
A la différence de κόρος, rare en grec alphabétique et concurrencé par παῖς, νεανίας, κόρη est usuel en ionien-
plat, espèce de sole, ainsi nommé à cause de sa forme plate,
attique
cfî. Strämberg, Fischnamen 124 ; également nom de plantes, notamment hypericeum empetrifolium (Dso., Æt.), d’après
θυγάτηρ, rarement équivalent de παρθένος ; peut, d’ailleurs,
la forme de la feuille selon Strômberg, Theophrastea 50. Le lat. 4 de même cimicia. Verbe dénominatit : κορίζω « être plein de punaises »
(gloss.), mais ἐκχορίζω
punaises+
« débarrasser des
(AP
Nombres
mot, cf. τρόπις, τρόχις, οἴα. Voir Gil Fernandez, 938.
de Inseclos 109, Pokorny
xopxopuyn : f. «fracas, tumulle guerrier » (Æsoh., Sept 345 ; Ar., Paiz 991, Lys. 491); verbe dénominatif Braxopxopuyée « gronder à travers », compl. τὴν γαστέρα (Ar, Nuées 387); avec xopxopuyuég « grondement dans les boyaux » (Ps.
Luc.,
3), comme
Philopatr.
d'un
verbe
Ἐκορκορύζω. Mot à redoublement expressif reposant sur une onoma-
topée, constitué
sur 16 même
que βορθορυγῆ,
modèle
fille », assez
souvent
équivalent
de
se dire d’une joune femme. Emplois particuliers : « poupée,
pupille de l’œil » parce qu’on y aperçoit une petite image ; en architecture « statue féminine », notamment les caryatides (ZG 1* 372,86). C’est, d'autre part, 19 nom de
Perséphone,
9,113). ; Et.: Identique au russe Kori f. «mites. Vieux nom verbal, issu de *ker- « couper 3, cf. κείρω. Pour la forme du
: « fille, jeune
En
fille de
composition
Déméter
(ion.-att.,
κορο-πλάθος
arcad.,
«artisan
crét.).
faisant
des
statuettes » (PI., etc.). Le
mot,
étant
très
usuel,
ἃ
donné
naïssance
à
de
nombreux dérivés, notamment des diminutifs : xéptov (Lys.) et κώριον (mégar., Ar., Ach. 731), κορίδιον (Delphes, Naupacte), xoploun (Pi. Com.), avec xoploxtov (Poil.) et le masc. Koploxog nom d’un disciple de Platon, employé pour désigner une personne supposée ; χοράσιον (hellén. et tardif, Schwyzer, Gr. Gr. 1,471, n. 5), avec -æotStov (Épict.), τασίς (Steph. Med.), -ασιώδης (com., Plu.), κόριλλα (béot.), à côté de l'anthroponyme Κόριννα ; κορύδιον (Naupacte). 11 a dû exister aussi un diminutif χοράλλιον homonyme
du
nom
du
corail
(Luc.,
Apol.
1,
Alciphr.
-yués, ὀλολυγή, -yuôe. On ἃ pensé à rapprother xépxopæ *
1,39), qui a pu aussi servir d’anthroponyme et qui flgure dans le composé χοραλλιοπλάσται pL, ct. L. Robert, Noms
ὄρνις. Περγαῖοι (Hsch.), mais voir Latte s.u., et finalement
indigènes 277-283.
κόραξ.
Adjectifs : κουρίδιος (Hom., Hdt., poètes) «de jeune flile », d'où à propos du mariage « qui concerne une jeune
: espèce 46 bière gauloise (Posidon., 15 J.), à
κόρμα
oôté de κοῦρμι (Dsc. 2,88). Probablement emprunt gaulois, ef. P.-M. Duval, Vie en Gaule, 122.
xoppés, voir κείρω. κόρνοψ
: m., espèce de sauterelle, cf. πάρνοψ.
: m. « satiété », etc., voir κορέννυμι,
1 κόρος
2 κόρος : ép., ion. xoûpog ; f. xépn, ép., ion. xoûpn, dor. κώρα, de xépfæ (arcad. Schwyzer 676). La forme originelle des deux mots est attestée de façon évidente en mycénien avec kowo, kowa, surtout au pi., « garçons, fllies #, pour désigner les enfants d’une femme (ChadwickBaumbach
(Hom,,
212),
avec
etc.), κόρος
«garçon », on
ionien
le
dérivé
(trag., « fils»,
PI,
Koweja.
Lois
etc.;
772
κόρος
Masc.
κοῦρος
a, grec tardif) «rejeton
d’une
plante, branche » (Lysipp. 9 ; Hp. ap. Gal. 19,113) doît être un emploi flguré du mot. En composition, surtout xoupo-tpôpog « nourricière de jeunes hommes » (dit d'Ithaque dans l’Od., etc.) ; au second
terme dans &xoupog « qui n’a pas de fils (Od. 7,64), Atéoxoupor (ct. sous Ζεύς). Sur xoupé-tepor « jounes hommes » (Hom.), cf. Chantraine, Vieux
dérivés
de
xoüpag
Gr. Hom.
: κούρητες
1,257.
« jeunes
guerriers »
(11.), d'où Koupñres, dor. Kwop- (Hés., fr. 198, Crète, etc.) « Kourètes », nom d'êtres divins qui ont exécuté autour de Zeus enfant une danse guerrière, cf. p. ex., Jeanmaire, Couroi εἴ Courètes (pour 16 suffixe, cf. Chantraine, Forma-
tion 267 ; pour l’accent, Waokernagel,
Gôtt. Nachr.
1914,
flile . et par suite « légitime s, épithète de ἄλοχος, πόσις, λέχος ; voir encore l'opposition entre κουριδίη yuvh et πολλακὴ chez Hdt. 1,135; 5,18; cf. Bechtel, Lexilogus s.u. et pour le suffixe Chantraine, Formation 40. Autres adjectifs : κουρήϊος « de jeune fllle » (H. Dem. 108), κοραῖος «qui concerne une jeune fllle » (épique dans Arch. Pap. , 1924, 8), κορυκός « de jeune fille « (hellén., etc.), p. ex. à Tanagra (Schwyzer 462 B 29) pour qualifier une tunique.
D’autre part, en liaison avec In déesse Koré : Κόρειον « sanctuaire de Koré » (attique), Kôperx «fêtes de Koré » (Plu., Hsch.), Κορειτῆαι « culte de Koré » (IG V 2, 516, p.-ê.
Lycosoura),
graphie
pour
pourrait
qui
Κοριτεῖαι
supposer un ἘΚορΐἕτης. Verbes
dénominatifs
: xopeüouæt
une
«mener
vie de
jeune fille » (E., Alc. 313), « perdre sa virginité » (Pherecyd.
82 b), avec xépeupa « virginité » (E., Alc. 178), xopelæ id. (D. Chr., AP) ; ἐκκορίζω « déflorer » (com.), mais κορίζομαι «cajoler comme
une
petite
fille » (Ar., Nuées
le termo usuel étant ὑποκορίζομαι
68, hapax),
« adresser des noms
tendres à quelqu'un « (Pi., ion.-att., etc.), « user de diminu-
tifs» (Arist.), avec ὑπο-χόρισμα (Æech.), -ἰσμός (Arist., Plu.), τἰσις (Gal., etc.), τἰστικός (Ath., etc.) ; pour κουρίζω voir plus loin.
Quelques dérivés se rapportent à la notion de jeunesse en
général
: κούριος
+jeune»
(Orph.,
orac.
ap.
Paus.
9,14,3), κουρώδης (Aus.), xoupéouvos (AP), avec xoupoaûvn, dor. -ἃ « jeunesse» (Théoc., AP). En outre, le verbe dénominatif κουρίζω aêôtre jeuno» (Od. 22,185, A.R., Call.), trans. «mener les jeunes gens à l’âge d’homme » (Hés., Th. 347) ; quant à la glose χουριζόμενος * ὑμεναιούμενος (Hsch.), Ie sens en est lié à l’adj. xouplätog. Formes
exceptionnelles
et
inexpliquées
: chez
Hsch.
106 = ΚΙ. Schr. 2,1163), le sg. κουρὴς est rare mais ancien (Théra, Cyrène) ; dérivés hellén, ou tardifs : Κουρητικός,
κόρυξ * νεανίσκος ; κόριψ * νεανίσχος, avec l'anthroponyme
«ἥτις 1., κουρητεύω (Éphèse).
béot. Κόρυψ (Bechtel, Namensiudien 29).
κόρος
-— 568 —
Le grec moderne emploie encore xépm, κορασιά, κοράσι,
xopito:. Et.:
L'étymologie
la
moins
improbable
est
celle
notamm.
arm.
ser
« descendance », etc.
On
a parfois
rapproché xépog de lit. Sdruas « armure », et xépuç, en admettant que xoüpog est 16 guerrier en armes, cf. Bechtel, Lexilogus s,u., ce que Frisk écarte avec raison. 8 κόρος : m. mesure de volume pour 16 grain, la farine, etc., selon J, A.J. 15,9,2 = 10 médimnes attiques (LXX, J, Ev. Luc,, pap.). Æt. : On ἃ supposé un emprunt sémitique en rapprochant hébr, kôr, qui signiflerait «récipient rond», cf. Lewy, Fremdwôrier 118.
κόρσακις
: τράγος παρὰ Kparive
(fr. 438). Δίδυμος
ἤκονεν ἀπὸ τῆς Κόρσης * … Κόρσαι γὰρ τῆς Κιλυκίας (Hsch.). κόρση (Théoc. en
: (Hom., ion.), κόρρη (att.), κόρσᾷ (éol.), κόρρα 14,34).
attique
Sens
: «tempe,
seulement
dans
cheveux
les
des
tempes » ;
expressions
πατάσσειν,
τύπτειν ἐπὶ κόρρης « frapper au visage » (le mot usuel est κρόταφος) ; désignerait
parfois
la
tête,
cf.
Æi,
Dion,
Ῥ. 119 Erbsè : xéppny γὰρ xal xépony τὴν ὅλην κεφαλὴν σὺν τῷ αὐχένι λέγουσι ; pour certains emplois figurés dans l’architecture, cf. Hsch. … ἐπάλξεις προμαχῶνας, στεφάναι πύργων À xpôtapor À κλίμακες. Second
Lerme
de
composé
: πυρσό-κορσος
saux
poils
des tempes roux», dit ἄ η lion (Æsch., fr. 159), ψιλοxéponc « aux tempes dégarnies, chauve » (Call., fr. 191,29, Hdän,, voir Pfeiffer ad loc.); χορσοειδής (λίθος) « pierre couleur de tempes, grise» (Pline, H.N. 37,153). Dans l'anthroponymie, hypothèse contestable de Kretschmer sur thessal. Κορρίμαχος, GI. 2, 1910, 350; autrement Bechtel, H. Personennamen 254. Dérivés : κορσεῖα n. pl. (Nic., Al. 135) et xépoeæ (ibid. 415, comme d’un n. *xopoos ?) « tempes » ; χορσήεις = κορσοειδής (Orph., L. 498); en grec byzantin κορσΐτης
sorte de pierre (v. Redard, INoms en -τὴς 56), cf. plus haut
κορσοειδής. Æt.:
Probablement
adj.
substantivé,
cf.
κορσός
Bous
xoûpæ. Poll, 2,32 donne l'explication : xal κόρσας τινὲς ἐκάλεσαν τὰς τρίχας διὰ τὸ κείρεσθαι (ct. Wackernagel, KZ 29, 1888, 128 et Schwyzer. Gr. Gr. 1,285). Il s'agit en fait de la coupe
des cheveux
sur le côté
de la
tête,
cf.
Frisk, Gôted. H. À. 57 : 4, 1951, 14 = ΚΙ. Schr. 94 sqq, avec
l'évocation
de
faits
comparables
dans
d'autres
langues, indo-européennes ou non. On écartera donc les autres rapprochements avec κέρας et κάρηνα, οἵ. Boisacq s.u, avec lat. crista, crinis (1, Schmidt, Pluralbildung
374), avec lat. ceruïx (Otrebski, Lingua Posn. 2,256), avec χρόταφος
(Forbes,
Gl. 36,
1958, 258-260).
-όω, κορσωτήρ, Voir κουρά.
κόρσιον
: tubercule de la Nymphea Stellata d'Égypte avec
KopüGavres
les
doublets
κόρσεον
(pap.),
Dérivés
: κορυδάντειος
« de Corybante »> (AP),
-αντικὸς
(Plu., etc.), -αντίς f. (Nonn.), -αντώδης « à la manière des Corybantes » (LuC.), -ἀντεῖον n. «sanctuaire des Corybantes » (Str.). Verbes dénominatifs : κορυδαντιάω + célébrer les rites des Corybantes, être plein de la frénésie des
Corybantes»
(Ρ].,
etc.),
parfois
employé
au
figuré,
avec -ιασμός (D.H., Longin.), xopuGavrite « purifler par les rites des Corybantes » (Ar., Guêpes 119, Iamb., etc.), avec κορυδαντισμός * καθαρισμὸς μανίας (Hsch.).
Autre forme plus rare et sans dérivation : Küp6ævrec
(Phérécyde 48 ; S, fr. 862 ; Cail.). Et.:
Finale
τες, etc.
Frisk
comparable
à celle
évoque
vague
une
de “AGævrec,
ἀλίδαν-
possibilité du côté du
phrygien : Kretschmer, Sprache %, 1950, 67 compare v. norr, huerfa « tourner », etc. ; 16 forme originelle serait Κύρθαντες et Kopübavres seraît fait sur κόρυς (?). Voir aussi κύρδις,
κόρυδος : ou -δός, οἵ. Hdn. 1,143, m. ou f, « alouetie », alauda
crisiala
(Ar.,
ῬῚ.,
Arist.,
etc.);
avec
des
formes
diversement suffixées : κορυδῶνες pl. (Arist., H.A. 609 4 7), mais on attend Ἐκορυδόνες cf. χελιδόνες, ou à la rigueur ἙἘπορύδωνες ; κορύδαλ(λ)ος (Arist. avec var. -αλλός) ; «αλλός (Théoc., Babr.), -αλλά (Épich., inser. sicil.), “αλλίς (Simon., Théoc.). Glose d’Hsch. κάρυδοι * καρύδαλοι (?). Pour la suffixation en À, v. Chantraine, Formation 246 sqq, Sur l'oiseau κόρυδος, voir Thompson, Birds sous κορύδαλος. Dans l'onomastique on a Κάρυδος, -ύδων, -υδαλλός, ευδεύς, Bechtel, H. Personennamen 583 ; l'anthroponyme Κορυδαλ(λ)ός déjà en mycén. (Chadwick-Baumbach 212). Κορυδαλός aalouette » subsiste en grec moderne. Et.: Tiré de xépuc «casque» avec suff. -5o-, cf. Chantraine, Formalion 359. Le germ, a une suffixation
comparable dans le nom du cerf, i.-6. ‘kerud- d’où v. sax. hirot, v.h.a. hiruz. Le grec a d'autre part avec suff.
en -θ- : κόρυθος * εἷς τις τῶν τροχίλων ἀλεκτρυών (Hsch.). Voir sous κόρυς.
et κορύθων -
κόρυζα : f. «rhume, écoulement nasai» (Ηρ., Gal., Luc., etc.), d’où « sottise » (Luc,, Lib.). Dérivés : κορυζώδης «enrhumé » (Hp.), κορυζᾶς avec 16 suffixe familier -&ç « enrhumé » (Mén. 834) ; dénominatif κορυζάω « être enrhumé », d'où « être abruti » (PL., Arist., Plb.) et κορυζιᾷ * pipitat (gloss.). Avec la particule de renforcement βου- : Bou-xépula «gros
rhume » (Suid.
s.u,
cf.
Mén.
884);
βουκόρυζος
"
ἀναίσθητος, ἀσύνετος (Hsch.). Π n’y 8 rien à tirer 08 gloses d'Hech. : χορύναι * μύξαι
et χροῦμαι * μύξαι, Le mot subsiste en grec moderne et dans le vocabulaire médical français.
Et.: Finale -Ux comme dans χόνυζα, qui peut reposer sur un thème à dentale sonore, On ἃ l’habitude de rappro-
κορσός,
(Thphr.) (Hsch.).
(Hsch.).
qui
rattache *xép Fog à xope- au sens de « nourrir, faire croftre », ef.
en Phrygie (E., Ar., Str, etc.), 8g. Κορύδας * Ῥέας ἱερεύς
κορσίπιον
cher des mots germaniques désignant le « flux du nez », anglo-sax. hrof, v.h.a. (h)roz, noms d’action en face de anglo-sax. hrütan, v.ha. hrüzzan «grogner, ronfler »
Danielsson, cité chez Frisk, évoque à tort un rapport avec
κόρυς en se fondant sur la glose d'Hsch. κόρυζα * μύξα, κατάρρους περὶ κεφαλὴν πάθος où il faut voir une êty-
: m. pl. « Corybantes » prêtres de Cybèle
mologie populaire.
— xôpupcos
: πι., Ρ]. -α Où -ot εβοιηχηθὶ, d’une montagne »
précis
: τὰ ἄκρα
569
κορυφή
— Eranos 38, 1941, 36-41), χαλκο-κορυστῆς
«au casque de
χόρυμδα barre d'hourdis au sommet de l’étambot du navire
bronze », Ircxo- « au casque à crinière # (II., poètes). Dérivés : κορύθιον (gloss.), κορυστῆς M. « porteur
(I
casque,
Hdt.),
(Æach.,
9,241,
certains
avec
Æsch.,
E.,
A.R.);
emplois ombelles
d’une
plante
en
fleurs ou en fruits, dit notamment du lierre (Mosch., Plu, etc.); «chignon, toupet » = χρωδύλος (Héraclid. Pont. ap. Ath. 512 c, AP, com.). Composés : κορυμδο-φόρος e qui
porte
des
ombelles »
(Longus); au second terme δι-κόρυμόος «au double sommet » (Pac. Delph.}. Au t. κορύμδη « chignon » (Asios), qui tient le chignon » (Antim.).
«bandeau
de
guerrier » (/!.). En outre, quelques formes de sens
divers ; xépubog * εἷς τὶς τῶν τροχίλων εἰ περικεφαλαία {Hsch.), pour l'épithète d'Apollon Κόρυ(ν)θος voir plus loin; κορύθων * ἀλεκτρυών (Hsch.); κορυθάλη, -αλίς (EM
531,53,
276,28) = εἰρεσιώνη
«branche
d'olivier
entourée de laine», avec Κορυθαλία épithète d'Artémis à Sparte (Polém. Hist., Hsch.), cf. Nilsson, Gr. Rel. 1,123 et 490, le mot est aussi un doublet de κορυθάλη (Hsch.,
Dérivés : κορύμδιον « petite grappe » (Dsc.) ; puis divers noms du iierre, Hedera helix: κορυμδίας, -ou m. (Thphr.) κορύμθηλος (Nic.),, κορυμδήθρα (Ps. Diosc. 2,179), ct.
gloss.) ; dérivé κορυθαλίστριαι * œl χορεύουσαι τῇ Κορυθαλίῳ θεᾷ (Hsch.).
Strômberg, Theophrastea 91, Pflanzennamen 53; κορυμδΐτης
aor.
κισσός (médec., Pline), οἵ, Redard, Noms en -τῆς 78. En outre, κορυμδώδης adj. (v. L Dsc. 3,24) et surtout la glose d'Hsch. datif pl. χορυμδάσι * περιδρόμοις, δι᾽ ὧν συσπᾶται γύργαθος καὶ κεκρύφαλος καὶ δεσμοί. Verhe dénominatif κορυμθόομαι « être noué en chignon » (Nic. Dam.). Et.: Apparenté à xopueñ, avec ‘une nasale peut-être
χεχορυθμένος « casqué» ; au présent et à l'aor. le verbe signifie originellement « casquer, être casqué » et s’emploie au flguré au sens de «former une crête » (II. 21,306),
de caractére expressif ou populaire labiale, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,333. Lingua 13, 1965, 357.
qui a sonorisé la Cf. encore Hester,
Verbe
480
dénominatif
χορύσσασθαι
gonfler»
xopücow,
-ομαι
(Hom.,
-ξασθαι
(Ath.
127
(11.),
(II.
4,424),
mais
κορύσσεσθαι
poètes),
a), part. pt.
est
dovenu
un terme courant dans l’épopée pour dire « être armé », etc.,
cf. Leumann, Hom. Wèrter 210, Erbse, IIerm. 81, 1953, 171. Adj.
verbal
xopucrég
« bien
rempli,
plus
que
plein »
opposé à ψηκτός (IG II* 1013, etc.), cf. la glose xoputéy * τὸ ἐπίμεστον (Hsch.). Quelques formes présentent une nasale devant le 6 : ainsi l’épithète d'Apollon à Asiné Κόρυνθος et Képuñog
κόρυμνα : κόσμος T1G γυναικεῖος περιτραχήλιος (HeCh.). Rien ne prouve 406 ce nom de collier est à rapprocher du
(Paus.
précédent.
en outre, Hsch. fournit les gloses κόρυνθος * μάζης ψωμός
4,34,7;
inscr.),
cf.
Wilamowitz,
Glaube
(à cause de la forme de ce morceau de pâte),
xopûvn houlette,
: Quantité de l'u variablo, f. « massue. gourdin, bulbe
d'une
planles,
membrum
virile
(Hom.,
ion.-att…, etc.).
Composé : xopuvn-pépos « porteur de massus » (Hdt., etc.). Dérivés
: κορυνήτης
« porteur de
Et.:
Certainement
apparenté
à
κόρυς,
κόφινος, κάλαθος, ἀλεκτρυών. Et.:
Il est certain
qu'il
y a un
rapport
précis
entre
xépuc, xépuBos, xopûvn, κόρυμθος, κορυφή et plus loin le toponyme Κόρινθος (?). Souvent rapproché de xépac
Hés.,
des boutons en
κορυφή : dor. -p& « sommet, extrémité », etc., au figuré
xopuveônG « en forme de bulbe + (Thphr.) ; mais xopuvréevre
forme de bulbe » (Thphe.), avec κορύνησις
κορυνθεύς *
avec v.h.e. hiruz « cerf », lat. ceruos, ce qui est indémontrable et douteux. Voir encore Hester, Lingua 13, 1965, 357.
massue » (1|., Paus.) ;
est une var. fautive pour κορωνιόωντα Bouclier 289. Verbe dénominatif : xopuvéæ «former
1,106 ;
cChez
Ps.
(ibid.). en
raison
l'extrémité arrondie et élargie. Même suffixe ropüvn, etc. (Chantraine, Formation 207).
que
de
dans
«la somme, l’essentiel, 16 meilleur » (Hom., ion.-att., etc.).
Composés : xopup&-yevhç « Issu de la tête », dit d'Athéna (Pyth. ap. Plu,, Mor. 2,381 f) ; en outre, -xépugog comme second terme : δι-, τρι-, pexay-, etc. Nombreux dérivés : xopupatog « qui est à la tête, chef, chef de chœur », etc. (ion.-att.), d'où κορυφαιότης « suprématie» (Corp. Herm.}, κορυφαῖον « partie supérieure du
'“κορύπτω, VOir κορυφή. κόρυς, -ὐθὸς : acc. τυθα et -uv, f. «casque» (Hom., poètes, prose tardive) ; le mycén. offre de façon certaine le gén. sg. korulo et l'instrum. pi. korupi; en outre, 168
dérivés epikorusijo, -ija « ajusté au casque » et opikorusija épithète de opawoia (Chadwick-Baumbach 212).
filet
de
(X.),
ohasses
«partie
tympan
d’un
dans
la
construction » (inser.), -φαία « têtière dans 16 harnachement du cheval» (X.), κορυφώδης « pourvu d’une extrémité» (Hp.), κορυφάς, -dSog f. «bord du nombrils (Hp.). Noms d’animaux : χορύφαινα nom d‘un poisson = ἵππου-
Sur l'emploi hom. de xépug (et de 868 dérivés), qui doit s’appliquer à un casque de bronze, cf. Trümpy, Fachausdrücke 41, etc.; Gray, Class. Quart. 41, 1947,
pos, coryphaena hippurus, « coryphène » (Dorion ap. Ath, 304 c) ; pour la dénomination, cf. Strômberg, Fischnamen
114 8g.; Page, les notes.
(Xenocr.
Composés
αἰόλος;
History
: xopub-diE
dans
un
and
the Homeric
v. sous
vocabulaire
Iliad 249
ἀΐσσω ; -αιόλος
technique,
avec
ν. sous
κχορυθήκη
« armoire » ou « boîte à casques » (Délos 118 8. av.). Au second terme
: xpl-xopug
« au triple casque » (E., Ba,
V. la note de Dodds
ad loc.; également
123, lyr.),
τρι-κόρυθος
(E.,
Or, 1480) ; il faut ranger aussi dans les composés de χόρυς les formes suffixées en -τῆς par commodité métrique (Frisk,
59,137 ; κορύφια ap.
pl., espèce
Orib.
2,58,79).
de
mollusques = κολούλια
Noms
de
divers
objets
:
κορυφιστήρ «haut de fMet» (Poll.), « bandeau » (Hsch.), -torAs « bandeau » (Hsch.), cf. βραχιονιστήρ et Chantraine, Formation 328.
Divers doublets rares de xopupñ : κορυφίς f. (gloss.), κορυφών (gloss.), xépugog (16 IV 1*, 71, Épidaure), en outre, la glose d'Hsch. χόρυφος * κόρυμδος γυναικέῖος,
οἱ δὲ μαλλόν, τὰ τῶν παιδίων σκολλύφια. Verbes dénominatifs : [) χορυφόομαι « se gonfler et former
κορυφή
—
570
—
une crête » {1|., prose tardive), « être additionné » (tardif),
Dérivés κορώνιος * μηνοειδῇ ἔχων κέρατα βοῦς (Hsch.),
avec κορυφόω (médec.), d’où κορύφωμα « sommet » (Ath. mech.), πῶσις «sommet d’une pyramide » (Nicom.) ; 2) κορύπτω (terme du vocabulaire de l'élevage) « cosser, frapper avec la tête », dit de caprins (Théoc.), d’où des dérivés familiers : κορυπτίλος (Théoc.), χορύπτης (EM 532,9, Hsch,) et κορυπτόλης * xepatiorhç (Hsch.) avec un suffixe comme μαινόλης (Schwyzer, Mus. Helv. 8, 1946, 49-58) ;
done, «aux cornes courbées » ; également nom de mois à Cnossos ; κορώνιον n. « herbe aux corneilles # (Ps. Dsc.),
8) La glose d'Hsch. ἐκορυπτίας * ἐγαυρίας
«tu faisais
le fler » semble expressive.
Grec moderne xopueñ « sommet », κορυφαῖος « sommité », κορυφοῦμαι « être à son comble» à côté de xoppñ, xop-
φάδα, etc.” El.: Formation avec un suffixe en -φ- tirée d'un radical en -u-, Gf. xépuubog et, bien entendu, xépus qui fournit la base sur laquelle le mot est constitué. Cf. encore Hester, Lingua 13, 1965, 357.
xépxopos Guêpes
: m.
239,
Nic.,
(Thphr,,
Ps.
Th. 626),
nom
Dsc.),
xépxopog
de plantes
(Ar.,
: « mouron
bleu » (Anagallus caerulea), « corette, jute » (Pline 21,89). Voir Thiselton-Dyer, Journ. of Philoi. 33, 1910, 201.,
Et.:
Formation
apparemment
redoublée.
Pas
d’éty-
mologie.
c£. Strômberg, Pflanzennamen 42 ; κορωνίης m. épithète d’un cheval qui courbe fièrement 19 cou (Semon. 16 D.), d'où le v. dénom. κορωνιάω « courber flèrement le cou, faire le fler » (hellén., etc.), dit aussi de feuilles ou de tiges
qui se courbent : κορωνιόωντα πέτηλα (Hés., Bouclier 289). Autre verbe dénominatif κορωνίζω, au pt. κεκορώνικε 48
achevé » (IPE
2,298,9), évidemment
Un autre verbe *xopævitæ'a dû donner naissance κορωνισταί +qui chantent comme des corneilles» xopævioyuære « chants de corneille s» (Ath. 360 b) dit mendiants. On observera l'extension des emplois figurés où l'idée «courbure» est diversement attestée, jusque dans nom de la couronne, Lat.
corôna
est
pris
à xop&v&
: scanal,
égout
souterrains
aussi
de
: f. «corneilles, la cornellle
Corvus
de mer
att, etc.), voir Thompson,
Corone,
Puffinus
cornix,
Kuhlii
(Od.,
dit ion.-
Birds s.u.
En composition : κορωνεκάδῃ « une Hécube vieille comme une corneille» (AP), xopævo-Gédog «qui frappe les corneilles» (AP), κορωνόπους, -πόδιον pied de corneille», cf. André, Lexique
«corne de cerf, s.u.; au second
terme * τρικόρωνος « qui a trois fois l'âge d'une corneille » (AP). Le bec crochu de l'animal et ses pieds, également crochus, ont conduit à de nombreux emplois figurés (ct. κόραξ, iat. corvus, angl. crow, etc.) : « extrémité d’un arc » (Hom.), « poignée de porte » (Hom.), « extrémité du timon de la charrue» (A.R.), «poupe du navire» (Arat.), «excroissance au coude» (Hp.), scouronne» (Sophr. 163, Hsch.) ; ur Call,, fr. 227, voir Pfeiffer ad loc,
Dérivés : κορωνιδεύς m. * jeune Hech.);
κορώνεως
figues noires)
f,
comme
« figuier
corneille » (Cratin. 179,
noirs
(ou
qui
une corneille (Ar., Paiæ
porte des
628), pour
la finale, cf. ἐρινεώς, κοράκεως Épithète
t.
xopovig
«recourbée,
bombées,
dit
de
batoaux (Hom.), de bovins à cause de leurs cornes (Théoc.) ; comme substantif « couronne » (Stesich. 187 P), « coronis » signe de ponctuation marquant notamment l’achèvement
d’'une strophe ou d'une trlade, d'un chapitre, d'où métaphoriquement « fin e (Luc., Plu., ete.) ; au m. χορωνός « courbe » (Hp.), dit chez Archil. 48 D, d’un bœuf «aux cornes courbes» ou «fiers, cf. κορωνὰ βαίνειν (Anacr. 452 P) et plus loin xopæving ; dans J'onomastique Κόρωνος (11.
2,746,
etc.);
n.
xopævév
κόρωνα « coudes » (ibid.).
au
flguré,
de le et.
Et,:
Entre
dans
une
sérle de formes
expressives
: lat.
corniæ, ombr. curnaco « cornicem » invitent à poser un thème en n. On retrouverait ce thème dans κόραξ, κόραφος, et
avec à dans xop&vn. Radical différent dans lat. corvus, m. irl. crâ «corbeau». Autres rapprochements chez Ernout-Meillet s.u. cornix avec des miots de structure
;
(IG IX 1,
692 ; Corcyre, 1t° s. av.). Fait penser à yépyupæ, cf. s.u. “et à κορκόδρυα [xopxoppéæ Lobeck, Phrynichus 492) ὑδρόρυα (Hson.).
κορώνη
employé
à et de
plus haut ; de même corônis. Le grec moderne a encore xopævn « corneille ».
différente,
κορχυρέα
tiré de κορωνίς,
« articulation » (méd.),
pl.
κόσκινον
: Ὦ. «crible » (Semon., att., ete.).
Composés : κοσχινο-ποιάς « fabricant de cribles » (com.), -πώλης (com.), -pkpos (pap.); τυροκόσκινος «sorte de gâteau au fromage * (Chrysipp. Tyan. ap. Ath. 647 ἢ), Dérivés κοσκίνιον (Chrysipp. Tyan.), κοσκίνωμα « treillis, grillage » (tardif), κοσκινηδόν adv. «comme un crible » (Luc.). Verbes dénom. κοσχινεύω « cribler, passer au crible » (Démoer., pap., etc.), d'où κοσκινευτῆς ἐ cribleur », -τήριον sempiacement pour cribler», -tuxév « salaire pour
19 criblage » (pap.)
οἱ κοσκινίζω
« cribler » (médec.)
avec -lviarç (pap.). Le grec moderne a κόσκινον, κοσκινίζω, -ἰσμὰ, -LOTÉG οὐ χοσκινίδια « criblures ». Et, : Aucune des hypothèses énumérées par Frisk n'admet un commencement
κοσκυλμάτια
de démonstration.
: n. pl. «menues
rognures
de
Cuir»,
dit des propos subtils du tanneur Cléon qui trompe Démos
(Ar., Cav. 49), EL. : Forme populaire à redoublement (σ)κο-σκυλ-μάτ-ια,
issue de σχύλλω « déchirer », οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,423. H est tentant petits débris» suppose que 16 grec, alors que
de penser que le lat. quisquiliae «rognures, est un emprunt du mot grec, mais cela mot κοσκυλμάτια ait été usuel εἰ fréquent en pour nous c’est un hapax.
κόσμος : m. «ordre, bon ordre » au sens matériel ou moral, «forme» {1|,, ion.-att, etc.), « ornement » (déjà fl. 4,145 et 14,187, ion.-att., etc.) « organisation, constitu-
tion » (Hdt., etc.), « gloire, honneur » (Pi., etc.) ; en Crète nom d’un magistrat (qui maintient l’ordre), cf. Leumann, Hom.
Wôèrter 285,
Ruijgh,
L'élément
achéen
109 ; d’autre
part « ordre du monde, univers » (Pythag., Parm., PL, etc.) ;
en grec tardif « monde habité » = οἰκουμένη, 16 « monde »
— au
par opposition
des
monde
élus,
«les gens » en
enfin,
571—
κότθυβος Heubeck, Beitr. Namenforschung B, 1957, 272-276 pense
genéral (Ev. Jo.). Les emplois anciens de κόσμος exprimant
après
l'ordre bien organisé, avec des valeurs militaires et politiques sont analysés par Haebler, Archiv f. Begriffsges-
l.e, rapproche v. perse Odh- «ordonner», éas- dans sas-tra- « strophe », etc,
chichte, 11, 1967, 103-113, avec bibliographie. Nombreux composés : au second terme : ἄκοσμος (Hom.),
el- (Hom.), etc. Au premier terme : χοσμό-πολις, nom de magistrat dans diverses cités, qui fonctionne comme un composé de dépendance progressif ; en outre, nombre de composés assez tardifs où κόσμος signifile « monde» : mgy.oyov[a « cosmogonie » (Plu., donné comme titre à un
poème de Parménide), κοσμο-κράτωρ, -ποιός. -ποιία « création» (Arist.), χοσμο-πολίτης «citoyen du monde» (hellén., etc.), p.-ê. créé par les Cyniques selon Wilamowitz,
Glaube 2,275, κοσμο-τρόφος, χοσμουργός, etc. Dérivés : diminutifs tardifs : -tov, κοσμάριον,
-ἰδιον,
-αρίδιον «pelit ornement ». Adjectifs : κόσμιος « bien ordonné, sage, honnête » (ion.-att, etc.), d'où κοσμιότης f. «bonnes manières, moralité » (att., etc.), mais tardive-
ment κόσμιος « citoyen du monde » (Plu., Épict.) ; κοσμικός «du monde, de l'univers » (hellén., Plu., etc.), «de monde» (Æp. Hebr., etc.), χοσμωτός «transtormé
ce en
un monde ». Κοσμώ est le nom d’une prêtresse de Pallas à Athènes (Lycurg., fr. 48). Dans l'onomastique on 8 des composés comme Κοσμογλῆς, Κοσμό-πολις ou des dérivés Κοσμίας, Κοσμᾶς, ete. Verbe dénominatif : χοσμέω «mettre en ordre» des troupes, fonclion
epréparers de cosme»
un en
repas, Crète,
«organiser, remplir la «orner, honorer», etc.
(Hom., ion.-att., etc.), également avec préverbes : Su«-, xæta-, eto. D'où divers dérivés ; κοσμητός « bien arrangé »
Schulze
à *xoB-cyoc,
cf.
xeSvéc.
Enfin
Haebler,
skr,
védique
κὅσσυᾧος : αἰΐ. κόττυφος, M. « merle, furdus merula » (Arist, Matro, AP, etc.); nom du coq à Tanagra selon Paus,
9,22,4 ; aussi nom
d'un
poisson
de mer,
poisson
de
roche, labre de couleur foncée (Numen. ap. Ath. 305 c, médec., Æl.), peut-être nommé d'après sa couleur, mais οἵ. Strômberg, Fischnamen 116. Voir Thompson, Birds
et Fishes. Autre forme p.-8. propre à l'attique : κόψιχος (Ar., com.) pour désigner l’oiseau,
Dérivés ; κοσσυφίζω « siffler comme un merle + (Héron). Dans l’onomastique : Κόττυφος, Ιζοξυφίων, Bechtel, H. Personennamen 583, avec 16 féminin Qocûp& à Théra, ibid. 590. Le grec moderne à χόσσυφος « merle ». Et.: Le russe et le ν. slave ont kosü « merle » qui doit reposer
avec
sur
le
“kopso-,
sufixe
dissimilation
de
de
ct.
Pokorny
noms
6J4.
d'animaux
"'χοψυφος,
cf.
Ainsi
-φος,
Meillet,
κόσσυφος,
serait
MSL
une
18,
1913,
171 ; κόψιχος serait fait aveo le suffixe -ἰχος. :
κοσταί
figure
dans
une
liste
de
poissons
(Diph.
Siphn. ap. Ath. 357 a), cf. la glose d'Hsch. : κοστίας " κοιλίας κόμορος, où Îl faut p.-ô. lire κάμμαρος, κόστος
: m., -ov n., nom
d'une plante indienne
et de
88 racine utilisée comme parfum, Saussurea Lappa (Thphr.,
(Od. 7,127, hapax) et des composés &- (X.), eù- (H. Hom.), plus κοσμητικός «apte à orner » (Arist., etc.) et # κοσμητικὴ τέχνη sl'art d’orner » (Pl.). Noms d’action : κόσμησις
D.S., etc.), d'où xoctéivoc, couleur de costos pap., cf. Kalbfleisch, Rh. Mus. 94, 1951, 345 ; κοστάριον (Str. 16,4,26). Pour costus en latin, voir André, Lexique s.u.
«arrangement », également
Et.: Emprunt au skr. küsiha- m., ct. Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. 1,246.
avec
Sta-, κατα-
(PI., etc.) et
«ornement, parure » (X., P1., etc.). Noms d'agent : κοσμήτωρ «celui qui met en ordre, chef militaire » (Hom., prose
exceptionnellement,
tardive)
et,
Æschin.
3,185);
nom
xocunthp
de magistrat
(épigr.
chez
à Itanos), avec
les f.
κοσμήτειρα (Éphèse, Orph.), -ἤτρια (Hsch. s.u. Σαραχηρώ); χοσμητῆς « législateur » (PI.), « magistrat qui s'occupe des éphèbes » (Athènes), « qui orne » avec le verbe dénominatif
κοσμητεύω (-téw) «remplir les fonctions de Kkosmètès ». (inser. att., pap.), d'où -rel& (pap.). Noms de lieu ou d’instrument : κοσμητῆριον t cabinet de toilette » (Paus.) = κόσμητρον (Hsch. s.u. κάλλυντρα), κόσμητρον « balai » (Sch. Ar., Paiæ; Suid. s.u. κάλλυντρα). Nombreuses formes en grec moderne : κόσμος « monde », également au sens du français « beaucoup de monde », etc.,
xocu&
«orner,
doyen
d'une
parer +, avec κόσμημα, faoulté;
κόσμιος
mais χοσμήτωρ = convenable s,
«décent,
κοσμιότης, etc Æk,: Obscure. Dérivé en -μὸς οἷι en -σμος, mais de quoi ?
Voir les hypothèses énumérées par Frisk s.u. Il est clair que κόσμος exprime originellement 18 notion d’«ordre, mise en ordre», etc. Malgré la difficulté phonétique, 16 rapprochement le moins improbable est celui qui a été proposé avec lat. censed, skr. $amsali, etc. : on pose
xoguË[ér]äs
: m. « sacrificateur » (Inscr. Cret. 4,145,
11; Gortyne), cf. κόσθατοι * οἱ ἐπὶ θυσιῶν τε ταγμένοι (Hsch.) où 16 iemme doit être altéré, p.-8. κοσ»ύδατοι. ΕἸ. : Obscure. Si 16 mot est authentique, on serait tenté de 16 mettre en rapport avec 16 suivant (d'après 16 vêtement porté par le prêtre ?).
κοσύμβη : f, glosé par Hach. ἀνάδεσμα À ἐγκόμδωμα, καὶ ὅπερ αἱ Κρῆσσαι φοροῦσιν, ὅμοιον ἀσπιδίσκῃ ; d'après
D.
Chr.
72,
1, nom
d'un
manteau
porté
par
les
pâtres et les paysans. Dans l'EM, glosé éyxéyGoua en 311,5 et ἀναδολή en 349,15 ; Poll. 2,30 donne l'équivalent κρώδυλος (p.-ê. confusion avec xépup6oç). Terme parallèle
κόσυμθος m. joint à κοσσύμθη chez Hsch. (sous la forme
κόσσυμβος) : « résille » (LXX, 15. 3,18); d'où κοσυμδωτός épithète de χιτών (Ex. 28,35), glosé par Hsch, κροσσωτός (). Les divers emplois donnent l'impression que le désigne une frange, d’où un manteau à frange.
Et.: Mot sans étymologie comme beaucoup expressifs en -u6oç. Voir le suivant ?
mot
de termes
Ἐμόνσμος. Voir entre autres Froehde, ÆZ 23, 1877, 311 ; Brugmann,
Numeralia,
Risch, Wortb. der hom. 1942-45, p. χνι.
19;
Schwyzer,
Sprache
Gr.
41 ; Dumëzil,
Gr.
1,492;
BSL
42,
κότθυβος : nom d’un élément d’équipement militaire, à Amphipolis (Feyel, Rev. Arch. 1935, 2,31 et 34-37). Voir le précédent ?
—
κοτικᾶς κοτικᾶς
;
ἀλέκτωρ
(Hsch.),
cf£.
Koukoules,
᾿Αθηνᾷ
27, 1915, suppi. 87, οἱ s.u. κοττίς.
572— pas seulement le jou, mais aussi la coupe qui sert pour te jeu, le vin, le prix gagné, etc.
Au second terme d’un composé κοτίλιον
; sens
douteux,
probablement
un
récipient
{Tnser. Délos 1429 B H 25, n1° s. av.). Ressemble aux termes
vulgaires : κότιλον, κοτίλλιν ἐπὶ τοῦ αἰδοίου] (Hsch.). κότινος Thphr.,
:
m.
«olivier
sauvage»,
κοτινο-τράγος
(Ar.),
ἀγριελαία
(Ar.,
κοτινηφόρος
« qui
des oliviers
Dérivé
sauvages » (Mosch.).
: κοτινάς, -ἄδος
f. « fruit de l'olivier sauvage »
(Hp.), «olivier greffé sur un olivier Sur l’'emprunt latin cotinus, voir André, Æt.: L'hypothèse d'un emprunt est plausible, cf. Schrader-Nehring, Meallex.
sauvage» (Poll.). Lexique s.u. évidemment très 2,131.
κότος : «ressentiment, rancune, haine » (Hom,, Pi., Æsch,, Β. Rhes. 827, prose tardive), dit notamment du ressentiment des dieux, cf. Irmecher, Gôfterzorn 11 sqq.
Dans les composés descriptifs, au second terme ; ἔγκοτος «plein de ressentiment » (Æsch.), avec le dénominatif ἐγκοτέω « être plein de ressentiment » (Æsch., S, LXX),
d’'où ἐγκότημα, -σις (LXX) et par dérivation inverse ἔγκοτος « ressentiment » (Hdt.) ; doublet de l'adj. ἐγκότιος
(Chypre) ; autres composés de ce type : &- (Pi.), βαρύ(Æsch.), ζά- (Hom.), ἐπί- (Æsch.), παλίγ- (Sapho), etc. ; noter ἀλλόκοτος «élrange, monstrueux » (Hp., S., Ar., Th,, PL.) et veé-xotos « extraordinaire » (Æsch.) où le sons du second terme est trés affaibli. Rares dérivés : κοτήεις « plein de ressentiment » (ZI
5,191), cf. plus loin χεκοτηώς, à côté de κοτόεις (A.D. Adv. 189,12, EM
34,57).
Verbe probablement dénominatif : κοτέω, -ἔομαι, aor. κοτέσσασθαι, -έσαι, fut. κοτέσσομαι, p. pf. κεχοτηότι θυμῷ
Hom,,
(Hom.,
lyr.),
cf. Chantraine,
Hés.,
P.),
en
probablement
Gr. H.
outre,
1,428
κοταίνω
analogique
de
« η
vouloir à »
(Æsch.
Sept
485,
θυμαίνω.
Et.: Si xéroç était un ancien thème neutre en s, comme l'admet Fraenkel, Æ Z 43, 1909-1910, 193, en se fondant sur l’aor. κοτέσσασθαι, on pourrait mettre 16 mot en rapport selon un schème connu avec de vieux thèmes en u et en r qui signifient « combat, lutte » en celtique et en germanique : gaul. Catu-rïges, v.h.a. hadu- dans Hadubrand ;
avec
suiflixe
en
r:
m.h.a.
hader
«lutte,
querelle»;
en
outre, p.-8. russe, ν. sl. Kofora « bataîlle» ; avec initiale palatale, skr. édiru- «ennemis Machek, Stud. in honor, Deëev, 49, évoque tchèque Kkatiti se « se fâcher ».
κότταβος, ion. -ao- : m. (Anacr., Pi., trag. et com., hellén., ete.), nom d'un jeu qui passe pour venir de Sicile,
où le joueur lançait le reste de vin de sa coupe contre un but ; on a Imaginé des complications ; le vase qui servait de but pouvait être rempli d’eau avec de petites soucoupes
nageant à la surface, qu’il s'agit de faire couler (x. ou δι᾽ ὀξυδάφων) ; où bien, le but pouvait être plateau en équilibre sur une tige verticale, qu'il faive tomber (xérrabog κατακτός Ar. Paix 1244). du
cottabe
K.
Schneider
Sludi
fil.
voir
notamment
dans
e ling.
RE Sic.
Ath.
11, 1528 5,
1957,
487
sqq.,
d-e,
ἐν λεκάνῃ un petit s'agit de Sur le jeu
665
c-668
f,
Mastrelli,
Boll.
di
5 eqq. Le mot ne désigne
« qui
s’enivre au jeu du cottabe » (Ar. Ach. 525), Dérivés : κοτταδίς, -ἰδος f. « coupe à deux anses utilisée
pour
jeter»
#coupe,
etc.).
Composés produit
ἀνδρὸς αἰδοῖον [et κόθημα ΄
: μεθυσο-κότταδος
dans
support
ce
jeu
pour
(hellén.),
jouer
au
xotrabetov cottabe»
(-Btov)
(Dicéarch,,
helién.), « prix remporté au cottabe » (com., etc.), xorrabuxh ῥάδδος «support pour le cottabe » (hellén.). Verbe dénominatif : κοτταδίζω «jouer au cottabe » (Ar, Antiph.), par euphémisme plaisant pour « vomir » (Poll. 6,111, EM), également avec les préverbes : &mo(Χ., médec.), κατα- (Ar.), συγ- (com.), avec κοττάθισις,
κοτταδισμός el ἀπο- (tardifs). Et.: Obseure, On ne connaît pas 10 sens originel. Hypothèses chez Schneider et Mastrelli, ll. ce, Le mot fait penser
à la fois à κοττίς « têle », κόττος « dé » et à κοτύλη « petite coupe ». Malgré la diversité des sens, i! n'est pas impossible que tous ces tormes familiers soient issus d’un même
radical xot-, c£ sous xortiç et κοτύλη. KéTrava : n. pL, espèce de petites fgues (Ath., Hasch.), cf. lat. coflana n. pL. espèce de potites flgues syriennes (Pline, etc.), c£. André, Lexique s.u., et Olck, RE 6,2122.
Au sg. Hsch. donne καὶ % παρθένος παρὰ Kpnol κόττανον, οἵ,
l'emploi
obscène
de
oûxoy
et
Taillardat,
Images
d'Aristophane $ 113. Æt.: Obseure. Lewy, Fremdwëôrter 22 suppose un emprunt sémitique, en comparant hébr,. gdftôn, f. φέαππᾶ, « petit,
jeune».
Très
douteux,
: nom d'un engin de pêche (Ael, NA
κοττάνη
On suppose une ci. sous κοττίς.
dérivation
du
nom
de
poisson
12,48). κόττος,
κοττίς, -ἶδος : f, nom de la tête en dorien (Poll. 2,29), cf, Phot. s.u. πρόκοτταν ; autre forme κοτίς «occiput » {Hp. Morb. 2,20), οἵ, Erot. 115 Nachmanson, où 16 mot est
glosé τῆς κεφαλῆς À κορυφή et Gal. 19,113 où la glose est ἰνίον, παρεγχεφαλίς. Second membre de composé dans προκοττίς * % χαίτη (Hsch.) et πρόκοττα « frange sur le front » = προκόμιον (Polil. 2,29, Hsch.,
Phot.).
Dérivé : κοττάρια * τὰ ἄκρα τῆς κέγχρου (Hsch.). T1 existe un mot qui présente des sens divers et semble
κόττος = xûbog
apparenté,
κοττίζω = κυδεύω
(Cod.
Just.
1,4,25),
d'où
(Sch. Luc. Lex. 3), avec ἐκκεκοτισμένος
aruiné au jeu» (Hsch. s.u. Exxexoupévog), κοττιστής aleator (glosa.) ; d'autre part, κόττος * ὄρνις καὶ ἵππων δέ τινας οὕτως ἔλεγον [?] (Hsch.); le sens de «cog» est
confirmé sous πρόκοττα : xal ol ἀλεκτρυόνες κοττοὶ διὰ τὸν ἐπὶ TH κεφαλῇ λόφον ; composés ; κοττοθολεῖν " τὸ παρατηρεῖν τινα ὄρνιν et κοττανάδαθρον ἔνθα οἱ ὄρνιθες κοιμῶνται
(Hech.);
enfin,
κόττος
désigne
un
poisson
de rivière (Arist, H.A. 534 a), ce doit être 16 chabot, petit poisson à grosse tête cuirassée, cf. Thompson, Fishes s.u. et pour la dénomination d'après le coq, Strômberg, Fischnamen 119. Le
radical
κοττ-
est
bien
attesté
dans
l'onomastique
(grosse tête Ÿ Ou d’après le coq ? Ou 16 poisson ) ; Korτἄς, Ἰζοττίς, Κότταλος, -«ἄλη, Κότταρος, Κόττος, Κοττώ, voir L. Robert, Ifellenica 6,11-13, et Noms indigènes 283.
— Le grec moderns emploie encore κόττα « poule », κοττοπούλι « poulet s, etc., p.-ê., κότσος « Chignon ». Et.: Terme familie» obscur,
Le sens divers peuvent tous
se tirer de la notion de tête. On a pu évoquer aussi κοτύλη εἰ même xérraboc. Autres hypothèses Hubschmid, résumées chez Frisk.
κοτύλη
audacieuses
de
ap. Ath-
11, 479 a, usuellement « jatte, coupe » (Hom., ion.-att., ete.)s cf. Brommer, Hermes 77, 1942, 358 et 366 ; également
« mesure de capacité » pour des matières liquides ou sèches =6 κύαθοι ou M% ξέστης, soit cnñviron !/, litre; par métaphore «cavité», notamment celle de la hanche » (Hom., Hp., etc.), sorte de cymbales (Æsch. fr. 71), «creux de la main » (Poli. 9,122, etc.); noter ἐγκοτύλη jeu où un joueur en porte un autre dans le creux de ses mains (Paus. p. 175 Erbse, Ath.); on 8 aussi χότυλος « coupe » (Epigr. hom., com., inser.). En composition : κοτυλ-ήρυτος « puisé à pleines coupes »
(Il 23,34), cf. ἀρύω ; au second terme ἧἡμι-χότυλος «un demi-cotyle» (pap., etc.), δι-κότυλος « qui mesure deux Dérivés 25, Cos}, dérivés
etc.).
: κοτυλέα = χοτύλη Comme mesure (SIG 1026, κοτυλίς «cavité d'une articulation » (Hp.) ; diminutifa
-lsxn
(com.),
χοτυλίσχος,
-ἰδιον
(Eust.),
-loxtov
-Lov
(Ar,
(tardif),
com.},
Κοτυληδών,
-6vog, formation de type ancien, cf. Chantraine, Formation
361,
désigne
diverses
cavités;
suçoirs
5,433, Arist.), cavités anatomiques
l’articulation
de
la
hanche
du
poulpe
(Od.
(Hp., Arist.), cavité de
(Ar.
Guépes
1495,
Arist.),
creux d'une coupe (Nic. Alex. 626), nom de plante « nombril
de Vénus s, Cokyledon
umbilicus
(Hp.,
Nic.,
à cause des feuiiles creuses, cf. Strümberg,
Dsc.),
p.-û.
Pflanzennamen
44 ; d'où κοτυληδονώδης * en forme de verrue » (Gal.). Adjectifs
: χοτυλιαῖος,
-retog « du volume
d’un cotyle ©
(hellén., pap.), κοτυλώδης « qui ressemble à une coupe » (Ath.). Κοτύλων, -evog est 16 surnom d'un buveur (Plu. Ani. 18) ; 16 mot est attesté épigraphiquement, ef. L. Robert Ifellenica 11-12,489. Dès 16 mycénien, on a p-ê. l’anthroponyme ζοτύλων ou
Κοτυλίων (v. Chadwick-Baumbach 212, e.u. κοτύλη). Verbe dénominatif : κοτυλίζω « vendre » ou « distribuer par
petites
quantités » (com.,
Thasos,
Arist.,
pap.),
κοτυλισμός (pap.), -ἰστι (pap.), mais κοτυλιστής «celui qui joue à l'ÉyxorüAn », cf. ci-dessus (Jul.).
avec
signifie
Et. : Obscure. On 8 pensé en vain au lat. catinus. Le mot
appartient-il au groupe de κοττίς, etc, ? Voir Pokorny 588. En dernier lieu, Machek rapproche tchèque Koflaii se «devenir creux s, qui est un verbe dénominatif (Siud. in hon. Deëev 49). Le mot peut aussi être un emprunt. Kouflap(s,
(Dsc. pour
εἰδος
:
t.
«oloporte»
2,35 titre), Diminutif ἄνθρωπος, écrit ἀνος]
κουδάρι
ou
«mille
pattes »
de κάδαρος * &vog [corr. (Hech.). Autre diminutif
« peloton » en grec moderne,
avec
16 dénominatit
κουδαρίζω ou -ἰάζω (Sch. Théoc. 1,29), également en grec moderne ; v. Koukoules, ᾿Αθηνᾷ 30, 1919, suppl. 33 84., Strümberg, Wortsiudien 12. Le rapport entre 16 nom de l’animal et celui du peloton s'explique parce que l’animal
se roule.
Mais
on
ne
sait
pas
comment
s'articulent
les
divers sens et de toute façon xéGæpoc est inexpliqué. Voir Gil Fernandez,
Nombres
de insectos 36.
κοῦκι : n. « palmier-doum », Hyphaena Thebaica (Pline 13,62) ; nom de sa fibre (P. Baden, 35,23, 1° s. après),
avec χουκιο-φόρον δένδρον (Thphr.). Dérivés : xobxeov « fruit de cet arbre » (ostr.), χούκινος « qui vient de cet arbre, fait avec sa fibrc » (pap., etc.).
C’est le même arbre que 16 κόϊξ. Et.: Mot d’emprunt, p.-ê. d'origine
: f., désigne un creux selon Apollod.
cotyles » (Hp.,
coupé
573—
Hemmerdinger,
Voir
Οἱ, 46, 1968, 244. espèce
cucuma,
f,=lat.
:
κοὐκκουμα.
égyptienne.
de
récipient,
petite baignoire (P. Oxy. 1160) à côté de κουκ(κ)ούμιον (pap., Epict.), κούκουμος (pap.). Voir M. Cohen, Siudia Semitica J. Bakos dedicata, Bratislava 1965, 79-80.
gén.
1,55,
Horap.
:
κουκούφας
κοκκούφατος
(P.
Mag. Berol. 2, 18), avec le dimin. κοκκοφάδιον (P. Mag. Lond. 121,411), nom de la huppe en Égypte, cf. Dôlger, Byz. Zeilschr. 38, 1938, 213. Repose 81 une onomatopée. Fait penser à lat. cucubio, -ire, dit du cri du hibou, au skr. kukkubha- « faisan ». Voir Pokorny 536 ; Mayrhofer, Eiym. Wb, des Altind. 1,218 sq.
κουρά
de couper,
: ion. -ρή, f. «action
de tondre »
cheveux, barbe, laine, d'élaguer des arbres, de l'herbe ; d’autre parl, « boucle de cheveu coupée, laine de la tonte, partie coupée d’une poutre, d’un morceau de bois», etc.
(ion.-att., etc.).
Dérivés divers de sens et de formo : 1. celui
qui nom
celui «barbier, xoupeüg qui tond les moutons»,
les cheveux, coupe d'un oiseau d’après
son eri : ὄρνις ποιάς, ἀπὸ τοῦ φθέγγεσθαι ἐμφερὲς ἤχῳ γναφικοῦ μαχαιρίου (Π|530}.}; d'où κουρεῖον -eov « boutique de barbier» (att., etc.), plus le dérivé κουρεακός épithète de λαλιά (Pib. 3,20,5), cf. pour le sufixe Schwyzer,
Gr. Gr. 1,497 ; avec suffixe d'agent xoupeurhç même sens (pap.), f. κουρεύτρια (Plu.); xoupeutixés « qui sert pour
raser » (tardif), nom d’action κούρευμα (Hsch. s.u. κάρμα), cî. aussi κουρεύομαι plus loin. 2. xoûpetov, -ξον π. soffrande des cheveux οἱ d'un agneau » au troisième jour des Apaturies (S., Is., inscript.),
avec Koûpetoc épithète d’Apollon à Téos; κουρεῶτις, -tBog [ἡμέρα, éoprh], troisième jour des Apaturies où les enfants étaiont présentés à la phratrie, avec et l’offrande des cheveux (Pi., inscr, etc.),
un cf.
sacrifice Nilsson,
Gr. Rel. 1,137 el 493), finale p.-ê. sur ie moâèle de πατριώτης, τῶτις, ἡλικιώτης, θιασώτης (7). En outre, xoupedv et -nubv, -Évog, nom de mois à Magnésie du Méandre. 8. xouple, -ἰδος f. « qui sert à raser », épithète de μάχαιρα (Cratin.) et plus souvent « coiffeuse, femme de chambre » = κομμώτρια (titre de comédies d'Antiphane, Alexis,
Mén. fr. 862, PIb., pap.). 4. xoupläg (Luc., D.L.).
m.
«homme
qui porte les cheveux
courts »
5. κουράς [-ἀδος] - ἡ ἐν τοῖς ὁροφώμασι γραφή, ὀροφικὸς πίναξ
(Hsch.),
donc
coisson
d’un
plafond.
Ou
à
aussi
ἐγκουράδες * τὰ ἐν τῷ προσώπῳ στίγματα καὶ cl èv ταῖς ὀροφαῖς γραφικοὶ πίνακες (Hsch.), cf. Æsch. fr. 234. ὅπτιος, περιστερεὼν de plante, nom 6. κουρῖτις Verbena officinalis (Ps. Dsc., dénomination est inconnue.
Adjectifs : 7. κούριμος
Ps.
Apul.);
la raison de la
+ qui concerne le fait de couper,
κουρά
—
coupé,
rasé » (trag.,
χουρεύσιμος,
Plu.),
avec
un
et
voir
Cf. κουρεύομαι
doublet
très
Arbenz,
tardif
Die
Adj.
574 — esprit
léger;
accent
d'après
Papurñç
(Wackernagel,
Gèôli, Nachr, 1909, 59 = Kleine Schr. 2, 1117). D’autre part,
auf τιμὸς 79 sqq. B. xoupuxég « qui sert à couper, de barbier », etc. (pap., Plu.).
le π. xoüpov [κεράμιον]
désigne
d’où κουφεῖαι « tessons,
débris » (P.
Verbes dénominatifs : 1. κουριάω « avoir les cheveux qui ont besoin d'être coupés, evoir les cheveux longs » (Phéréer.,
détaxer», etc. (ion.-att.), également avec prév. ἐκ-, parfois « être allégé » (Hés. Tr. 463, Hp., trag.); d'où les
Plu., Luc., etc.), avec le suffixe des verbes de maladies en
-tdo ; 2. κουρίζω,
aoriste inf. -ἰξαι
«raser, couper » (Thphr,,
Hech.) ;
3. κουρεύομαι «avoir les cheveux coupés » (Sch. Nic. Alex. 417), « porter la tonsure, entver dans un monastère »
134,10).
(Just. Novel. KoGpog
coupée(s) , probable-
branche(s)
« bûche(s),
m.
ment avec un sens collectif : ξύλα... κοῦρον... φρύγανα... φυλόδολα (IG 11* 1362, 6 ; Iv° s. av.), à distinguer de κόρος «branche,
Verbe
dénominatif
un
récipient Teb.
κουφίζω
vide (pap.),
5,199).
«alléger,
souiager,
noms d'action κούφισις (Th., ete.), «ἰσμα (Ε. Ph. 848, etc.), -touôç (tardif); nom d'instrument χουφιστὴρ « coussin [qui soulage]» (médecins), κουφιστικός «qui allège, soulage » (Arist., médec.).
Le grec moderne a gardé κοῦφος «léger, frivole , κουφώνῳ « Creuser », κούφωμα « cavité ». En outre (ἀγριο-) κουφίτης espèce de fumeterre (Redard, Noms en -τῆς 68,73). Et.: Le mot est évidemment ancien. Le vocalisme o et la barytonèse surprennent pour un adijectif.
pousse », cf, sous χόρος,
Koupli£ adv. : ἔρυσάν τέ μιν εἴσω κουρίξ (Od. 22,188), x. édxopévn (A.R. 4,18), x. αἰνυμένους * τῆς κόμης ce qui est l'interprétation (Hsch.), λαμθανομένους...
κὀΦινο; : m. «grand panier d’osier» (com, Χ., inser., hellén., le mot serait moins attique que ἄρριχος AB 102), ef. Schulze, KL Schr, 498 ; aussi « mesure de
donc, « par les cheveux » : le mot est tiré de
capacité » = 9 chénices (inser, béotiennes). Dérivés : χοφίνιον (pap.), par dérivalion inverse κόφος (?) «panier, contenu d’un panier» (Arch. Pap.
d’Aristarque,
xoupé
en -1Ë,
les adverbes
d'après
ἐπιμίξ,
comme
le
sens originel pourrait être « en tirant une mèche », comme lorsqu'on coupe les cheveux (?).
Sur 16
Koupd et κοῦρος reposent sur un radical xopa-. traitement
phonétique,
la n. 3, K.
Forbes,
cf,
Lejeune,
Phonétique
108
avec
GI. 36, 1958, 238. Le groupe -po- est
conservé dans quelques mots : ἀ-χερσε-κόμης « à la chevelure longue,
non
coupée » épithète
de
Phoibos
(FI. 20,39,
poètes), mais on " &-xecpe- (Pi. P. 3,14); κορσός * κορμός (Hsch.), d'où le factitif xopaoûv
* κείρειν,
ot ses dérivés :
κορσωτὴρ « barbier » (Call. fr. 752), -thprov « boutique de
5,381) ; κοφινώδης « qui ressemble à un panier » (tardif), κοφινηδόν « à la manière d'un panier » (EM 798, 56 s.u.
φορμηδόν)
Verbe
dénominatif
κοφινόομαι
+avoir
panier sur la tête, châtiment des débiteurs en Béotie (Nic. Dam. 108 J.).
un
insolvables »
Le grec moderne a κοφίνι, κόφα, et le verbe κοφινιάζω «mettre en panier ». Diverses langues ont emprunté le mot : lat. cophinus, fÎr. couffin, angl. coffin, m.h.a. koffer. Et, : Mot technique sans étymologie, p.-ê. emprunt.
barbier » (Charon 9 = Ath. 520 e), plus }9 doublet inatiendu
de
κορσωτήρ,
κορσᾶς
(pap.).
xopowtedg En
(ibid.)
composition
fr. 41), ἀκόρσωτον (Hsch.).
et
16 dérivé
familier (Æsch.
: ἀπο-κορσότομαι
Dans
l'onomastique
Képons,
sobriquet d’un homme rasé (Chrysipp. Stoic. 3,198). «tonte, tonsure », emploie χουρά Le grec moderne κουράζω ete, κουρεύω, vCoiffeurs, κουρεύς, κουρέας « fatiguer, importuner », cf. Kretschmer, Byz. Zeitschr. 6,
408, Et.:
Radical de κείρω, ν. ce mot ; cf. hittite kars-mi «* couper », eL avec une dentale tokh. À Kärst-, B kärst«couper », etc., cf. Pokorny 945.
κόχλος Arist.,
Théoc.).
(Luc.,
Man.),
ct. Thompson,
«facile, aisé, léger » par opposition à lourd, vide»,
etc. -(ion.-att.,
etc.),
« sans fmporcf.
Treu,
Von
: xoupé-vaog
pierre
-ἰδος
précieuse
1.
d'Arabie
Fishes s.u, ; noter que Xénocr. connaît des
spirale
d’Archimède,
escalier
la forme
appelle
cochiea
en
etc.;
emprunté
Aspects du vocab.
(Ernout,
Orib.
id. (Paul. Aeg., Aet., gloss.).
une
partie
d’une
-οντος
(qui
serait
la variante
spirale,
κοχλιάξων
vis ou
machine,
participe
un
de
(influence
spirale,
présent),
ἄξων ?),
Pour
XÉVAGÉ, voir sous χάχληξ. Le iat. a tiré de cochlea, cochlear, -aris n. « cuiller », en raison de sa forme, ou parce qu’elle permettait de tirer de leur coquille (9) les escargois dont les Romains étaient
friands. Le grec a emprunté le mot sous la forme χοχλιά-
Homer zur Lyrik 76, etc. Composés
: κοχλίς,
escargots de terre et de mer ; désigne aussi divers objets :
κοχλιάζων,
: «légers d’où salerte», etc., chez Hom. 13,158 κοῦφα, Od. 8,201 comp. κουφότερον),
d'une
aussi du ‘yñç) (E.,
Autres dérivés : xoyAlaç m. « escargot » (com., Arist., etc.)
avec
vain,
nom
lat. 64, etc.), κοχλιός
κουρίξ et κοῦρος « bûche », voir κουρά.
tance,
aussi
diminutifs
dit τῆς
(Pline) ; κοχλία n. pl. « coquillages » (Hsch. s.u. ξιφύδρια) ; κοχλίδιον (pap., Epict.), -άδιον (Sch. Opp. H. 1,138).
49,20
κοῦφος au n. (I
Plusieurs
coquillages,
de
nom
féminin,
gastéropodes marins turbinés, bigorneau, buccin de la pourpre, de l'escargot {avec
en lat. dans
κούρητες, κουρίδιος, voir κόρος.
parfois
: m.,
« à l'esprit
Jéger » (trag.,
ete.),
πλόγος (Poll, Philostr.), -λογία (Th. 4,28, ete.), -xoug (Hsch.), -xTepog (Orph.), -véÂeæ « détaxation » (pap.), κουφο-κεραμεύς (pap.), etc. Au second terme de composé : ὑπό-κουφος + assez léger » (Dsc., Plu.). Dérivés : nom de qualité : xouporhç « légèreté » (Hp., Pi., etc.), qui peut se dive de nourritures légères, d’un
ptov,
surlout
comme
attesté
chez
mesure
les
;
médecins
le mot lat. est passé dans les parlers gallo-romains : fr. cuiller, ete. Le grec moderne a encore κοχλίας, κοχλιάριον, κοχλίδι.
Et.: perte
grec
Le rapport
avec xéyxoc,
de la nasale
a embarrassé,
moderne
xoyôke
est évident.
La
on a de même
en
κόγχη mais
« coquillages
pour
χογχύλιον,
etc.
avec xoyble itér. κοχύδεσκεν (Théoc. 2,107), 61) el p.-ê. χοχυδεύω (Sophr., P.S.1, 11,1214 d 6). expressifs à redoublement issus de χύδην (v. χέω). aurait tiré par dérivation inverse χοχύ * πολύ, (Hsch.), κόχος «courant violent» (Sch. Théoc.
impf. (Strait. Verbes On en πλῆθος ad loc.).
κοχὠνη : Î. « derrière, fondement » (Hp.), diversement glosé par Erot. 103 (Nachmanson), au duel et au pluriet chez Ar., com., Hérod., donc désigne les fesses. Et.: Depuis J. Schmidt (KZ 25, 1881, 112 et 116; 32, 1893, 373) on rapproche skr. jaghdna- « derrière »,
à côté de jdhghä f. « bas de la cuisse », en posant *xaydvä où καχ- répondrait à skr. jagh- (vocalisme zéro) : puis, κοχώνη par assimilation. Objections de Specht, KZ 66,
1939, 197 qui évoque προχώνη
(Archipp. 41) et rapproche
χάσκω « être béant » : χοχώνη
Noter
que
κοχώνη
προχῶναι
reposerait sur *xex—œvä
pourrait
et de πρωκτός
être
une
κραδάω
130,4),
(Phéréer.
abondance»
en
: «couler
κοχυὃἑω
(?).
combinaison
(Güntert, Reimwortbildungen
de 122),
506 sq.).
73, 1939,
Isl. Lomb.
: seulement
sant » (Hom.);
le
au
verbe
participe usuel
est
κραδάων
« brandis-
κραδαίνω
« brandir,
secouer, agiter » (Hom., ion.-att., etc.), 8 moyen « frémir, vibrer » (Hom., 6tc.); κραδεύειν est donné par Hsch, comme explication de κραδαίνειν. Parfois avec préverbe :
ἐπι-κραδάω
(A.R.,
Opp.)
«brandir, agiter »; (Tim. Perses 25), (ou -δάει) * σείει, Forme nominale
et
ἐπι-κραδαίνω
(Hid.,
Poll.)
δια-κραδαίνω «secouer violemment » ouy- (Arist.); en outre, ἀνα-κραδεύει σαλεύει (Hsch.). de sens concret : xpdôn f. « extrémité
d'une branche » qui s'agite, notamment du figuier (Hés. Tr. 681, ion.-att, etc.), maladie des arbres, consistant
dans la multiplication de petites nom d’une machine transportant un dans
la comédie
(Poll.
branches (Thphr.), personnage en l’air
4,128).
D'où ἀπο-κράδιος « cueilli à la branche d'un figuier » (AP) et les thèmes en 5 secondaires eù-xpadhç « aux belles
branches », épithète
d’un
figuier
(Nic.
Al.
δικραδές < τὸ ἐξ ἑνὸς πυθμένος δύο κλάδους ἔχων s.u. δίκελλον).
et que l'on a voulu tirer προχώνη de προχωννύω (Pisani, Rend.
κράζω
575 --
347),
(Hsch.
Doublet rare κράδος m. « rouille » ou « nielle du figuier » (Thphr. H.P. 4,14,4), mais selon Thphr. c'est, aussi le nom
de la branche.
κόψα
: ὑδρία et κοψία * χύτρα
Voir Hoffmann,
κόψιχος,
κράβαττος,
figuier »,
Gr. Dial. 1,166.
voir κόσσυφος.
κράξβατος
: terme populaire de formes variées avec
κράθατος,
κράδακτος
(Schulze,
288, n. 2) m. « petit lit bas » = att. σχίμπους Arr., pap. de l’époque impériale, NT).
KI.
Schr.
(Rhinth.
11
Composé : Ἀραδατο-πόδιον « pied de lit » (Sch. Od. 8,278). Dérivés : κραδάτιον {Épict.), -άκτιον (pap. ve-vie s. après), κρεδαττάριον (Æd. Diocl.). Adj. : κραδακτήριος (pap. tardif); χραθάτριος 4 été compris « valet de cham-
bre » (IPE 2,297). μ
avec Εἰ.:
emploie
divers
et
dérivés
couramment
composés.
occidental,
comme
le
prouvent
l'attes-
signifiant «chêne », cf. γράθιον.
pendant
suffixe, οἵ, Redard, Noms reste obscure.
«{chanl)
que
16
de la branche de
φαρμακός
était
battu
en -τῆς 242, n. 29, mais la forme
Verbes dénominatifs : &xo-xpaëlÇo « cueillir à un figuier » (Nic.) κραδάω «souffrir de la maladie dite xp&ôn » en parlant
d'un
arbre
(Thphr.),
Le grec moderne
οἵ, Strômberg,
Theophrasiea
: m., nom
Emprunt
d'un
possible.
Fischnamen
« brandir, vibrer », xpade-
a parfois
posé
un
présent
radical
perdu
*xépSo
à quoi répondrait κόρδαξ. Hors du grec on a évoqué
coquillage (Epich. 42).
Strômberg,
8 χραδαίνω
σμός « vibration ». ÆL : Les rapports entre xpdôn εὐ κραδάω (avec son dérivé κραδαίνω) ne sont pas sûrement établis : ou bien χραδάω est un dénominatif de κράδη qui signifierait « vibration », ou «Ce qui vibre, s'agite, s'agite », ou bien κράδη est un dérivé inverse de χραδάω qui serait un déverbatif (?). On
Et.:
chanté
(νόμος)
(Hippon. 153 M) ; on a également la glose κραδίης τυρός * & ὑπὸ τοῦ ὁποῦ τῆς κράδης πησσόμενος (Hsch.) ; κραδιαῖος « qui concerne 168 branches de figuier » (Orph.), κράδαλοι * κλάδοι (Hsch.), mais κράδαλος est glosé « vibrante par Eust. 1165, 20. En outre, κραδησίτης * φαρμακός, 6 ταῖς κράδαις βαλλόμενος (Hsch.) = Hippon. 152 M : sur le
κρεθδάτι « lit »
tation chez Rhinthon et le lat. grabätus. Hypothèse étymologique de Kretschmer, Fesischrift Bezzenberger 91 sqq., qui Lirc le terme d’un mot macédo-illyrien (?)
κράβυζος
: κραδίης
195.
grec moderne Emprunt
Dérivés
(Hsch.). Ct. κυψέλη ?
121
estime de façon très hypothétique que 16 mot repose sur
(ν. Pokorny 934) Kl, Schr. 217).
et 16 nom
du
cœur
κῆρ,
etc.
(?),
cardô
(Schulze,
Ἐχμραθό-βυζος, de κράδος * 6 λάρος (Hsch.) et βῦζα « hibou » (Nic.).
κράξω : présent rare (Ar., Arist, pap.), pt. κέκρᾶγα (trag.,
1. κραγγών,
: f. (Arist.
-όνος
H.A.
525
b 2, 21,
avec les var.‘ χραγών, Χράγγη) «Crevette grise, squilla mantis s. Hsch. fournit les gloses : κραγών * ἔνυδρον ζῶον * καὶ εἶδος καρίδος (où 11 faut lire κραγγών). Εἰ.: L'étymologie de χραγγών est ignorée. Hypothèse KZ
36,
1900, 59 sqq., qui rapproche
skr. éfñga- n. acorne» être emprunté.
Ce
nom
en l’air de Zupitza,
de
la crevette
pourrait
Ar.,
chez
von
le
prétérit
éxéxpayov
(LXX),
(LXX) ; comme
l'aor. ἔκραγον
κρᾶξαι
(Od.
(Thphr.,
(AP, Ev. également
formes non redoublées on a anciennement
14,467, Antiphon,
LXX,
etc.);
futur
Ar., etc.),
non
plus tard
redoublé
κράξω
Luc) «crier, criailler»; 16 verbe se trouve avec des préverbes, surtout dvæ- « pousser un
erl » (Od., Pi., Ar., etc.), Sux- (Ar.), &y- (Ar., etc.), xare-
: κίσσα
Blumenthal,
avec
fut. κεκράξομαι (com., LXX, etc.), mais κεκραγήσει * xpauyéoer (Hsch.), aor. secondaire et tardif xexpäkor
(Ar.). Autre
2. κραγγών
etc.),
(Hsch.).
Hesychsludien
Hypothèse 41.
douteuse
présent
tardif, avec
nasale
infix. suff. -&ve :
ἐχχραγγάνω (Mén. 728), ἐγ- (Hsch.), ἀνα- (Phot.). Du thème à redoublement sont tirés : κεκράκτης
m.
κράξζω
—
576
173, 34 ; mais ITsch. ajoute κίων μονόλιθος et ce dernier sens ferait penser à χαρᾶ « tôle » cf. sous xpävlov. Bechtel rattache à xpalvo, etc, des anthroponymes comme Kpavoëixa, Kpave, Κρανίχᾷ, Κραινῦς (H. Personen-
« qui crie» (Hp., Ar., Luc.), κέκραγμα « οΥἵ ν (Ar. Pais 637), κεκραγμός id. (E. I.A. 1357, Plu.). En outre, surnom
de
Cléon,
composé
plaisant
χεκραξι-δάμας
«celui
qui
l'emporte par ses criailleries » (Ar. Guêpes 596) combinaison
artificielle du type ᾿Αλκιδάμας, différent τερψίμθροτος.
et du
type
sigmatique
Radical sans redoublement : xp&yétäç m. « criailleur », épithète du choucas (Pi. N. 3,83), χραγός dans Pexpression
xpayèy
κεκράξεται
«il
poussera
de
grands
cris»
Cav. 487), 16 mot étant tiré de E-xpæyoy avec
autres formes longue )
où la quantité
: χράκτης
xpdx-Tpia
(Hsch.
« qui
(Ar.
alpha bref ;
de l’alpha est ignorée (p.-ê.
crie»
(Adam.
13},
avec
16
s.u. λακέρυζα) ; xpoxttixég
« qui
crie,
—
namen 255). Εἰ.: La variante xpäalve doit prouver que xpatolve est un compromis graphique entre la forme originelle et l'attique κραίνω. On peut donc partir d'un verbe dénominatif répondant à un radical issu 46 xp&ætoc, etc., comme
ὀνομαίνω
de ὀνόμα-τος ; on a été plus
loin en posant un
Ἐχρασαρ
«achèvement »
Origines
(Benveniste,
17).
κρδαίνω 8 été fait l'aor. ion. κρηῆναι, contracté en xpñvou
f.
(att.
sur
κρᾷναι),
quoi
le présent
créé
a été
secondaire
bruyant » (Luc., etc.).
κραίνω (cf. φῆναι, φαίνω). Voir encore Schwyzer,
Le grec moderne emploie encore κράζω, κράκτης « Crieur », κραξιά, κράξιμο « cri, croissement », etc. El.: Il apparaît clairement qu'au centre du système 80 trouve 19 parfait expressif xéxp&äyæ eù probablement l’aor. radical à voc. bref ἔκραγον ; le présent κράἄζω est secondaire ;
1,724 sq., Chantraine,
noter que les dérivés nominaux
du pf. : κεκράκτης, Kpäy-
repose
'
plus ou
laisse rapprocher
s'explique par la notion de « mettre la tôte, le terme sur »,
ef. gr. xxpävolv et bien entendu français achever.
κραιπάλη
avec un vocalisme différent.
Avec un radical dissyllabique cf. κάραγος, ν. s.u. Voir aussi
Composés : ἀ-κραίπαλος « qui guérit » où «est guéri de
Dérivés : κραιπαλώδης « ivrogne » (Phid,, Plu.), κραιπαλάω
χραυγή et xépaË.
« souffrir Plb.,
(Théoc.),
adj.
verb.
pf.
3°
sg.
ἀ-κρᾷαντος
ἐπι-κεκρᾷανται
(1].,
Od.};
en
(Od.
outre,
4,616);
chez
ἀπὸ
Hsch.
intr.
émuxpävet aor,
κρανέεσθαι
peut
κρῆναι
être
(It.
(IL.
9,626);
corrigé
en
15,599,
ép.),
Æsch.
Ag.
ἐπικράνῃ
κρᾶναι
1340
subj.
(Æsch.,
S.),
pass.
κρανθῆναι (Pi., trag.), avec pt. 3° sg. κέκρανται (Lrag.),
f. κρανθήσομαι (Æsch.), adj. verb. ἄχκραντος (Pi.,
trag.),
θεο-,
également
avec
δημο-,
joupo-,
etc.
(Æsch.).
de tête causé
par
l'ivresse » (Ar.,
PL,
etc.).
τοῦ κάρηνον πάλλεσθαι donc « parce que la tête subit si l’analyse
est séduisante,
on ne
sait comment rattacher xpar- à xdpä, xpä- « tête », cf, pourtant Fay, ΚΖ 41, 1893, 208. On enseigne généralement :
aor.;
mal
des élancements ». Mais
la glose xpéävoy * τέλεσον. Autre forme : κραίνω (ép., poét. depuis Od., médec.), fut. κρανέω (Emp., ÆÆsch., E.), moy.
d'un
Κραιπάλη, -& subsistent en grec moderne. Et.: Mot populaire, obscur. Expliqué par Gal, IX, 97 :
κραιαίνω : avec 18 var, mal attestée xpäalve (1|.}, aor. inf. κρηῆναι, impér. xphnvov (IL, Od.), pass. κρᾷανθῆ-
vœu
: f. «abus de la baisson, mal de tête causé
ce mal de têto» (Arist., Diosc., etc.), κραιπαλότκωμος «celui qui fait la noce dans un banquet » (Ar.), -βοσκος dit de la soif que donne l'ivresse (Sopat.).
moîns sur une onomatopée et se
de κρώζω
verbe
Le sens du
1,82,348.
Gr. H.
Gr. Gr.
par l’abus de la boisson » (Hp., Ar., etc.).
les plus anciens sont tirés
etc,
Sur
que lat. cräpula serait un empruni au grec. J. André, Ant. Class. 33, 1964, 92 sq., en s'appuyant sur un texte de Pline, N.H. 23,46, pense que κραιπάλη el cräpuia seraient des emprunts à une langue non i.-e, el désigneraient originellement la résine que l'on met dans le vin. Le grec n'offre aucun appui à cette hypothèse.
Sens : « achever, réaliser » (Hom., poètes), intr. « s'achever, se terminer » (médec,) ; sens tout différent « être 16 maître, régner sur » (S., E. et déjà Od. 8,391 où ce pourrait être
un
atticisme
selon
Wackernagel,
Spr.
Uni,
157),
Forme
à préverbe : ἐπὶ- (IL., etc.). Dérivés : κράντωρ « mattre, souverain » (Ε. chœurs, AP), «celui
qui réalise » (Epigr.
κάντορες * ol xparoïvres une
dissimilation,
mais
chez
Paus.
(Hsch.), qui
peut
8,52,6),
à côté
de
être
une
faute
d'agent,
pour
fonction-
nant comme nom d’instrument xpavrhp m., généralement pl. « dents de sagesse » qui achèvent la dentition (Arist.), sg. «dent» en général (Nic., Lyc.); au sens e maître, souverain » seulement chez Orph., avec le f. κράντειρα « souveraine » (AP, Orph.); adj. dérivé : κραντήριοι "
ol κραίνοντες καὶ ἐπιτελοῦντες (Hsch.); sûr le couple κράντωρ, -Thp, v. Benveniste, Noms d'agent 46 sqq. Autre nom d'agent : κράντης m. «celui qui achève» (Lye.).
coureur, de vents, d’un trait, etc. (Hom., Pi., Æsch.), ef. Treu, Von Homer zur Lyrik 6 sqq. Composés : χραιπνό-συτος « qui s'élance rapidement »,
«φόρος « qui emporte, rapidement » (Æsch.). Æt.: Inconnue.
κραῖρα
des
An.
Bekker
467
: αὐτό-κρανον "
λόγον τὸν ἐξ ἑαυτοῦ τὸ τέλος ἐπιφέροντα, οὕτως Αἰσχύλος (= fr. 760), donc « qui se suffit à soi-même» ; cf. encore
αὐτόκρανα * αὐτόδηλα,
ἑαυτὰ δηλοῦντα
(Hsch.),
et EM
: % κεφαλὴ καὶ ἀχροστόλιον ; κραῖροι [κραῖΐραι
Wackernagel] *
στόλοι
νεῶν,
μέτωπα,
κεφαλαξ
(Hsch.).
En fait, ces mots sont issus de seconds termes des composés :
ὀρθό-κραιρα gén. pluriel en fin de vers, βοῶν, νεῶν ὀρθοxparpdov
«aux
cornes
hautes»
(Hom.),
belles cornes » (H. Herm. 209), ἦμι-
eÜ-xpæcpæ
« demi-face,
flgure » (com., inscr.), « migraine » (médec.),
+ aux
moitié
de
μελαγ- « à la
tête noire » (Lyc., Arist., Mir.), &-
+fourchu » (A.R.);
secondairement
en
ont été créés des adj.
-og f. ou
m.
:
εὔ-κραιρος (Æsch., Opp., Tryph.), ὀρθό- f- (A.P., 14,12k), τανό-
gloge
rapide », dit des pieds d'un
que l'on explique par
xpévropes ; avec l'autre suffixe de nom
Composé,
: «impétueux,
κραιπνός
m,
f. «aux
longues
cornes » (A.P.,
Opp.).
Passé
secondairement au type en -nç, -nrog, εὐκραίρης (Max. 84). Le rattachement de mycén. kararewe à xpalpæ est des plus douteux, v. Chadwick-Baumbach 212 Et.: L'origine de ces mots se trouve dans les composés
— composés
rapportent
se
ekc. Pour le sons, ces
ὀρθόκραιρα,
téminins en -xparpx,
« corne »,
κέρας
à
tantôt
tantôt
à xdp& « têle », ce qui confirme bien la parenté de ces deux
termes. On pose xp&-p- ou xpüäop-yà ; l'& radical s'abrège devant -py- et le suffixe en r alterne avec le suffixe en n
dans κρᾶνίον, ἡμί-κρᾶνον, ete.
577—
xpâvos
(£AI 207, 55), le muflier, tête Pflanzennamen Adjectif (Plu., médec.). Kpävlov est
surtout comme nom de plantes, notamment de mort (Ps. Dsc., Gal., etc.), cf. Strômberg, 47. περι-κράνιος «qui entoure le Cerveau » nécessairement un dérivé et l’on peut poser
un *xp&voy non attesté directement, mais qui fligure comme κρἆμὗθἰ
: glosé par
ξηρόν φασιν ; οἵ. aussi
Hsch.
χαπυρόν
Ar. Cav.
τινὰ γέλωτα
καὶ
639 : ἀπὸ κραμδοτάτου
στόματος, ἐ bouche très délicate » d'après les scholies et Suid. (κραμδοτάτου - ἡδυτάτου, ξηροτάτου), ou « sonore» ct. χαπυρός donc adj. signifiant esec» au flguré. Subst. m. κράμδος maladie qui dessèche les grappes (Thphr.), cf. Strôèmberg, Theophrastea 167. Avec le suffixe -xXéoc de
αὐαλέος, etc., κραμδαλέος «sec, grillé» (Ath.), d'où 16 dénominatif κραμδαλίζουσιν * κχαπυρίζουσι (Hsch.). Autres dérivés ; κράμθαλα * μνημεῖα (Hsch.), dit p.-8. d'une urne funéraire; χράμδωτον * ἱκτῖνος « mlilan » (Hsch.), d'après le cri (?), mais οἵ. Thompson, Birds s.u. Verbe dénominatif avec vocal. o inexpliqué : χρομθόω « griller » (Diph.).
Parallèlement à κράμθος, on ἃ dans un emploi particulier κράμθη f. «chou, brassica Cretica » (Batrachom., Hippon., ion.-att., etc.), ainsi nommé à cause des feuilles recroquevillées, cf. Strômberg, Pflanzennamen 24, Dérivés : χραμδί-
Btov «petit chous (Antiph.); χραμδίον àdécoction choux » (Hp., etc.); κραμδίς (prob. -ἰδος, ) «ver chous
(Æl.);
κραμδήεις
(Nic.) ; xpaubiräg
m.,
« qui
v. L.
Ῥ. 765, avec
la bibliographie
Au
terme
premier
ressembie
Robert, (Arch.
de composé,
R.
Eph.
raros
à
un
de du
chou»
Et.
Gr.
1966,
1929,
152,
etc.).
exemples
tardifs
de
κραμθο- : κραμδο-κέφαλος « avec un cœur de chou » (pap.), -σπάραγον « tige de chou » (Gp.). Le mot usuel est aujourd'hui λάχανο. Et. : Terme expressif en -pBog, cf. σχαμδός, κλαμθός, ete…. mais l'accent diffère et κράμδος pourrait être originellement un substantif. Mis à part le vocalisme œ (populaire ?), on évoque des termes germaniques expriment l'idée de «rider, enrouler, recroqueviller s, cf. v.ha. (h)rimfan +rider », etc., qui reposent sur *gremb-, *gromb-, ct. une
second
terme
dans de nombreux
composés
: ἐπὶ- « chapi-
teau, Coiffure » (Pi., E., inscr.), *to-, voir κίων, ὁλε- (Ar.) et ὠὧλε- (Hp., etc.) «coude», v. sous dAévn, περι- « Chapeau » (Str.),
ποτι-
«oreiller » (Sophr.,
Théoc.);
surtout
des adj. en -xpävoç : βού-, δί-, Bopé- (Æsch. Perses 148), 148), ἑκατόγ- (Pi.), ἐλαφό-, ὀρθό- (S.), ταυρό-, τρί-» χαλκεό-, etc. Rare au prerier terme du composé : κρᾶνοκοπέω « couper la tête d'une plante » (pap.) ; p.-8. xpävoκολάπτης nom d'une araignée plus ou moins fabuleuse (Philoum. Ven. 15,1, Sch. Nie. Th. 764), les commentaires anciens expliquant qu’il s'agit d'une araignée ailée qui
pique avec la tête, et qui porterait aussi 16 nom
de xepo-
λοκχρούστης, Cf. Gil Fernandez, Nombres de Insectos 111112 ; toutefois, premier
Stromberg,
terme
est
Wortstudien
plutôt
κρανο-
22, pense
nom
du
que 16
cornouiller
(pour 16 second terme, Cf. κολάπτω). Verbes dénominatifs : χρανίξαι * ἐπὶ κεφαλὴν ἀπορρῖψαι (Hsch.) « se jeter la tête 18 première », à côté de ἀποκρᾷνίξαι « arracher de la tête » (AP 6,255), « coupor la tôête » (Eust. 1850, 30); κρηνιῶν * καρηδαρῶν (Hzach.) « ayant mal à la tête » ; suffixe des verbes de maladie et vocalisme radieal ionien, Et.: Il faut partir de *xpävoy, à quoi on pourrait joindre κράνα * κεφαλή (Hsch.) si cette glose n'est pas altérée. Évidemment issu de xp&ætog, κρᾶτός, etc., sans que le détail se laisse préciser. On peut penser à *xpäo-v-. Frisk juge
que
κάρᾶ,
le mot
est tiré du
radical
cus
obliques
de
xpäv- (?).
κρἀνον
: N, &cornouiller » (Thphr.),
ler» (médec.), puis χράνος f, ‘baguette de cornouiller» (pap.); voir xpäviov.
longue liste de mots assez hétérogènes chez Pokorny 948.
des
Le nam
Thphr.,
usuel du
Composé ; θηλυκράνεια « cornoulller sanguin » (Thphr.). Adj. dérivé : κρανέινος «en bois de cornouiller» (Hdt., X., etc.), avec
d'Alhènes).
p.-ê.
parfois
« piquant », cf. l'emploi
pour
des orties (Ar. fr. 560). Composé xpævæñ-xedog «au sol rocailleux », dit de Délos (H. Ap. 72) où -n- est métrique-
d'après
deux
neutre
: xpévetov
(Thphr.,
-tov.
doublets
: κρανάϊνος
ἐλάϊνος ; tardivement
(Hp., X.,
κράνινος
Str.),
(Paus.).
Le grec moderne a gardé κρανιά « cornouilier ».
Et.:
Κράνον,
-oç
peuvent
correspondre
exactement
à
lat. cornum, cornus si l’on pose i.-e. *krnom, -05; on ajoute
ment nécessaire.
Εἰ. : Ignorée. Pour la fAnale, cf. τανα()ός.
avec raison aux rapprochements latins lit. Hirnis, nom d’un
dieu κρᾶνίον
la variante
au
Dsc., etc.),
appelée Kpavad πόλις où αἱ Κρανααξ chez Ar.; de même les Athéniens sont appelés ol Kpævæolf chez Hdt. et chez Æsch., παῖδες Kpavæoë (Kpavaég étant un roi mythique Signifle
fruit
(Hp.,
E.,
-ἐα
avec
du
χρανία
f. (Hom.,
κραναὀς : «rocailleux, escarpé», dii principalement d'Ithaque chez Hom., souvent en ion.-atk. pour Athènes
Gal.),
Nom
«cornouiller» (Gp.), pour κρανο-κολάπτης
cornouiller est χράνεια
etc.), avec les doublets
(Gp.).
e fruit du cornouil-
: Ὦ, eCrâne », dit parfois de la tête en général
cornus,
qui
protège
Ernout,
les
Aspecis
cerisiers. 21,
V.
Pokorny
Ernout-Meillet 572
s.u.
sag.
{1. 8,84 pour un cheval [l’& pourrait être un atticisme (?), οἵ. Wackernagel,
Spr.
Unt. 225,
Chantraine,
Gr. H.
1,18,
Shipp, Studies 21], Pi. I. 4,54, att, etc.). Comme
premier
membre
de
composé
:
χρανιό-λειος
«chauve » (Com. Adesp. 1050). Second terme dans des mots
techniques, surtout médicaux : ὀπισθο-κράνιον « occiput », ἐγ-κράνιον (à côté de ἐγ-κρανίς f.) «cerveau» (Gal.) d'après ἐγχκέφαλος ; en outre, βου-χράνιον « tête de bœuf »
κρἀνος : R, «easque» (Hdt., ion.-att., etc.) ; c’est le nom usuel du casque qui s’est substitué aux divers termes homériques.
En composition avec premier terme thématique κρανο-ποιέω, -ποιία, -ποιός à fabriquer des casques », etc.
(Ar., etc.), Ἀρανουργός, (inser. att.).
-la (Poll. 7, 155). Dim. xpaviStov
—
κράνος
Le mot subsiste en grec moderne. Ε. : Doit appartenir au vaste groupe auquel on rattache
578— Gr. Grs 1,257), soit par étymologie populaire, est dépourvue
de
vraisemblance. Et.: Il est plausible que le dérivé xpæreutal
κἀρᾶ et κέρας. Présenterail alors le vocalisme zéro *krattesté
par
lat.
cor-n-à
«corne»,
avec
suffixation
en
-n- que comporte également lat. cornü. Les rapprochements proposés avec xkpuoy, κράναος sont peu plausibles.
κραπαταλός,
-αλλος
chez
Hdn,
1,158
: désigne
un
soit issu de
χράτος comme τελευτή de τέλος (Fick, KZ 22, 1874, 230), οἵ, la sch. de l'Illade: ἀπὸ τοῦ διακρατεῖσθαι τοὺς ὀθελίσκους ἐπὶ τούτων (τῶν βάσεων) κειμένους. Un verbe κρατεύω semble avoir existé, cf. xex[pétjeuxæ (16 XIV 1794)
« fixer,
consolider ».
Frisk,
après
Bechtel
évoque
objet sans valeur : p. ex. un poisson, un sot, une monnaie,
l’anthroponyme
cf. les gloses d'Hsch. : κραπαταλοί * ἰχθύες τινές et Xparerakég * παρὰ πολλοῖς 6 μωρὸς À νόμισμα. Le sens de potit poisson ne mène à aucune identification, cf.
H, Personennamen
Thompson s.u. et Strômberg, Fischnamen 96, n. 2 ; l’emploi
(HMom., poésie dactylique, Crète, Théra}, éol. κρέτος (Alc.) qui doit être 186 vocalisme ancien. Sens : le mot, qui relève d'une racine exprimant la notion de «dureté» (cf. Od. 9,393), eignifle « force», notamment force physique qui permet de triompher, d'où « victoire, pouvoir, souveraineté » (Hom,, ion.- att., etc.), voir Trümpy, Fachausdrücke 202 sqq.
pour désigner une monnaie peut n’être qu‘une plaisanterio de Phérécr., « Κραπαταλοί » étant le titre d'une comédie où
il affirme
que
le χραπαταλός
vaut
une
drachme
dans
t'Hadès, cf. Poll. 9,83. Dérivé : κραπαταλίᾶς ‘ ἀνεμώδης καὶ ἀσθενής, καὶ ἀνίσχυρα λέγων * ἀμείνων δὲ ληρώδης (Hsch.) = Phéréer. 99. . Terme
populaire
κράσπεδον
sans
: n.
étymologie.
«bordure,
κράτος
gréco-macédonien
Κρατεύδς,
ct. Bechtel,
261.
: n. (Hom,, lon.-att., etc.), également κάρτος
Second terme en composition ; &-xpærñç « qui n'a pas de pouvoir », d'où « qui ne se contient pas », etc., avec ἀκρατέω,
lisières
d’un
vêtement
(E., Ar., Théoc., NT, etc.), dit aussi du bord d’un pays, d'une montagne (S., E., X.), du flanc d’une armée (E.,
opposé
sens
est
de»,
« maître
éy-xpærhç
le
Mén.);
(Arist.,
ἀκρατεύομαι
ἀκράτεια,
composé
de
notamment
et
e).
«maître de soi», avec ἐγχρατέω, -εἰα, -εὐομαι. Autres composés de ce type : αὐτοκρατῆς e qui règne par soi-même, indépendant » (Anaxag., etc.), avec -κράτεια (pour lo doublet αὐτοκράτωρ v. s.u.); une vingiaine d’autres
Et.: Vieux composé dont 16 premier terme, sous la forme
composés, p. 6Χ. ; ἐπι- (Th.), aveo l'adv. ἐπικρατέως «violemment» déjà dans l’IL., laoxpærhe (Hdt., ete.),
Χ, etc.), D'où κρασπεδέτης, dit d'un choriste qui se trouve en queue
par
Verbe dénom.
opposition
à κορυφαῖος
κρασπεδόομαι
(Plu.
Mor.
678
« être bordé de » (E.).
xpäo-, relève de xkp&, κρατός, κρἄατος ; 16 second terme est πέδον
« plaine,
soi» employé
dans
un sens
vague,
cf. en
skr, dru-padd- n. « montant de bois ». Voir Itisch, IF 59, 1944-1949, 14 (avec la remarque de Β mol subsiste en grec moderne.
M.
Leumann).
vœu- (Hdt.), avec -éwœ « avoir la maîtrise de la mer » (Th.),
:
«fourrage,
herbe » avec
Bechtel, H. Personennamen
cf.
256-260 ; on a en éolien et en arcado-chypriote des formes le dérivé κραστίζο-
-κρέτης.
Sur
δημο-κρατία,
etc.,
ἀριστο-χρατία,
v. Debrunner,
ne sont pas issus d'adj. en -κρατῆς,
qui
Fests-
chrift Tièche 11-24, et plus haut s.u. δῆμος.
κρἀτα.ιγος : Thphr., et -αιγών, -ovoc (Thphr.) m. « aubépine » ou « azerolier », Et.: Depuis Prellwitz, terme décomposé en xpart-
(ct. κρατύς, etc.) et un radical aly- qui figure dans αἰγίλωψ, GI. 35, 1956,
terme ne soit tiré du nom
157 ; à moins que le second
de la « chèvre » αἴξ,
κρατάνιον : n, espèce de coupe (Polem. Hist. 20). Peut-être composé de κρατ- et ἀνία « qui triomphe de la
Au premier terme de composés, il existe une lorme (καρται-) Qui doit être ancienne (cf. χάμαι, κραταῖι-
πάλαι);
p. ex.
19,361),
(HL
: κραται-γύαλος «au
κραταί-πεδος
plastrons »
« Δ Χ solides 801
23,46),
(Od.
dur»
καρταί-πους « au pied solide », voir s.u., xpærtal-Bokog (E.), -πιλος (Æsch.). (trag.), οἵ. λᾷᾶας, “Xewg «rocailleuxs
De même dans l'onomastique Kpærai-pévne, etc. En outre, ‘qui c peut être ancien, parfois Κρατί-δημος, Kapt{-vexo Κρατο-, Kpare-, ct. Bechtel, ο, c. 256. Sur les hypocoristiques, voir plus Join.
A χράτος répondent divers adjoctifs : 1. κρατύς « puis-
peine » (?).
sant»
κρατευταί
ete,
: Σωκράτης,
tique
pœt « paître », voir γράω.
cf. encore Mayer,
duo- (S. Aj. 205) ;
16 second terme -xpdmng joue un grand rôle dans l'onomas-
en npc'm'ns
πολυ-,
-fæ « victoire navale » (And.);
: m.
1.
« chenêts » sur lesquels
168 extrémités d'une broche des deux d'un
sacrifice,
en
pierre,
Eup.,
inscr.
att.,
/G
terre
115
cuite,
1425,
s'appuient
côté de l’autel lors plomb
388),
cf.
(1|.
9,
214,
Chapouthier,
Rev. Et. Anc. 43, 1941, 14; désigne aussi des pierres qui soutiennent un pavement (ZG VII 3073, Lébadée), « guouse » d'un poids défini (IG 1* 371,13); dérivé cité
par Poll. 6,89 κρατευτήρια pl. n. A côté de κρατευταί existe un doublet rare et secondaire κραδευταί (IG II* 1425, 415, etc.). Altération phonétique inexpliquée : une influence analogique de κραδάω, κραδαίνω
est peu plausible. L'hypothèse que xpaë- serait 16 radical originel passé à xpot-, soit par assimilation (cf. Schwyzer,
(Hom,
᾿Αργειφόντης),
seulement
d’où
le
dans
verbe
ia
fin
de
vers
dénominatit
:
χρατὺς
κρατύνω,
ép. καρτύνω, « renforcer, consolider, régner sur, s'emparer etc. (HMom., lon.-att, etc.), également de, posséder», avec les préverbes : ἐπι-, προσ-, ouv-. Dérivés rares :
κρατυσμός «force, solidité» (Hp.), κρατυντήριος renforces (Hp.), -τιυκός id. (médec.), κρατύν-τωρ règne sur » (P, Mag.
« qui « qui
Leid.).
2. Dérivé en -ρος alternant avec -ὖς : κρατερός (Hom., ép., lyr,, Æsch. Pr, 168, anap.), καρτερός « fort, puissant, bruta! » (Hom., ion.-att, etc.); parfois comme premier
terme de composé : καρτερό-τθυμος (Hom., etc.), κρατερόppov (Hom., poètes), xpxrepævuxes épithète de chevaux notamment (Hom.), etc. Verbes dénominatits : καρτερέω
— «tenir
bon,
endurer »
(ion.-aîit.,
etc.),
également
avec
préverbes : ἐγ-, Stæ-, etc. Série de mots exprimant lendu-, rance : de καρτερός, χαρτερία ἐ endurance » (att.), καρτερικός, ef. Chantraine, Éludes 147 ; de καρτερέω le nom d'action καρτέρησις «fait d'endurer» (PL), καρτερόω factitif «rendre fort » (Aq., Herm.) avec le dérivé κρατερώματα * μίξις χαλκοῦ καὶ κασσιτέρου (Hsch.), donc variété de ι
bronze.
ἃ. κραταιός
bras,
du
« fort,
destin,
puissant,
d’un
fauve,
dur », etc.,
etc.
(Hom.,
épithète
d'un
poètes,
prose
579
—
κραυγή
ancien pour 10 compar. κρέσσων, V. ci-dessus. On a admis également un vocalisme e dans l'anthroponyme Kpec-
17,90. Autre avis de Schwyzer,
κραταιίς (Od. 11,597), ct. l'anthropon. ace. Kpdtouv (Od. 12, 124) ; rare au premier terme de composé : χραταιόφρων (tardif). Dérivé ; κραταιότης 1. = κράτος (LXX); verbe dénominatif xpætaido « renforcer, être 16 plus fort » (LXX, NT, etc.), avec χραταίωμα, -ωσις (LXX). 4. Comparatif ancien à vocalisme e attendu κρέσσων
&pog. Autre avis de Frisk, Nominalbildung 70. Kpærar-
est dans
un
ia diphtongue
allongement la
tradition
-εἰ-
secondaire
hom.
de
propre
la graphie
l'attique
à
χρείττων
l'attique,
atticisante
d'où
κρείσσων ;
avec le vocal. de καρτερός, dor. κάρρων (Alem., Epich.) de *xkpacv, issu de *xdpt-yov ; crétois κάρτων est une réfection
d'après
καρτ-ερός,
etc. ; ce
comparatif
signifle
cf.
tre l'aiternance ancienne avec le thème en 8 d’un thème en r dans κρατερός, καρτερός et d'un thème en n dans κάρτα (cf. σάφα), καρταίνειν, cf. Benveniste, Origines sition
P., etc.),
membre,
Kretschmer, GlI. 24, 1936, 237 ; Houbeck, Beitr. Namenforschung 5, 1954, 26. En ce qui concerne la suffixation, il est plausible d’admet-
tardive), fém. comme nom de plante, la chélidoine (Ps. Diosc.), cf. Strômberg, Pflanzennamen 82 ; féminin anomal
(ion.,
premier
au
*er-m—
posant
en
φόντης,
ρατι-,
qui
figure
Gr.
dans
Gr, 1,482.
En compo-
l'onomastique,
peut être
ancien, cf. Κυδι-άνειρα, ὀρι-βάτης, etc, à côté de κῦδος, Zur peut
indoiran. und griech. également être ancien
avec la suffixation de χάμαι, πάλαι, etc.; d’où κραταιός, comme παλαιός. Autres vues de Risch, Wortb. hom. Sprache 117 : κραταιός tiré de κραταίη, ce dernier issu de Ἐχράταια f. de κρατύς, cf, Πλαταιαί à côté de πλατύς. Pour χρατέω, l'hypothèse qui en fait un dénom. de κράτος est plausible.
Leumann,
Hom.
Wèrler
113 sqq., voit dans
κρατέω, sans nécessité, un dérivé inverse de ἐπι-κρατέω qui serait issu de ἐπι-κρατής (chez Hom. seulement l’adv. érexpatétag). On rapproche de ce groupe ancien, malgré la suffixation
« plus fort », donc « qui vaut mieux » et fonctionne comme l'un des comparatifs de ἀγαθός ; exprime essentiellement lidée de supériorité; verbe dénominatif κρειττόομαι
différente, skr. Krdiu- m. « force, intelligence, volonté », av. æralu m. « intelligence, volonté » ; la légère divergence
«avoir des excroissances » en parlant de la vigne, avec κρείττωσις (Thphr.). Superl. κράτιστος, ἐρ. κάρτιστος (Ποπι., ete.), d'où κρατιστεύω « être 16 plus fort, l’emporter» (Pi., att, etc.), οὐ κρατιστεία «sa hautesse » titre
craeft qui signifle à la fois « force » et « intelligence, adresse »).
(pap. τνϑ s.).
indo-européennes
5. Aux formes nominaies s'ajoutent de anthroponymes pourvus souvent de suffixes
nombreux hypocoris-
tiques : p. ex., Κρατύλος et Κράτυλλος, ct. M. Leumann, Gl. 32, 1953, 217, 225, Κρατῖνος, Κράτης, Κράτων, fém. Kpard, ct. Bechtel, o. c. 260 sqq. & Adv. xdpræ «fortement, très» (Hippon., ion,, trag., Ar. Ὶ, T'i. 25 d), « fortement vigoureusement », etc., adv. du type de σάφα probablement suflixé en nasale vocalisée, cf. 16 dénom. καρταίνειν * κρατεῖν (Hsch.).
7. Verbe
probablement
dénominatif
: κρατέω
(Hom.,
ion.-att., etc.), éol. κρετέω, aor. posthom. κρατῆσαι, éol. xperñont (Sapho) « être maître de, régner sur, commander à, l'emporter, être le plus fort, posséder, garder», etc. Avec préverbes : ἐπὶ- «l'emporter, être 16
maître , etc. (Hom., etc.), κατα- id. (Æisch., Mén. Fr, 571, etc.) περι-.-.
Dérivés
nominaux
: ἐπι-χράτησις
« qui règne sur » (tardif).
τοὺς κρατοῦντας
En outre, κρατῇρας
*
[?] (IIsch.) pour “κρατητῆρας par super-
position syllabiquo, ou par faute de 18 tradition, cf. Lewy,
KZ
69,
1931,
182.
Voir
aussi
κρατευταί
sens
eb κρατάνιον.
Le grec moderne a conservé plusieurs de ces mots en leur conférant parfois certains emplois particuliers :
ne
constitue
pas
une
difficulté ‘(ci.
anglo-sax.
On fait intervenir aussi l’adjectif germanique signiflant «dur», got. hardus, all. harl, malgré la différence de vocalisme
valant
’gariu-
ou
2,77
“*gorlu-).
sq.
Benveniste,
dislingue
deux
Inslitutions
séries,
l'une
« dure », l'autre « puissant ».
xpauyt : f. «cris (att, etc.). Dérivés : κραυγίᾶς * ἵππος & ὑπὸ κραυγῇς nl ψόφου ταρασσόμενος (Hsch.) ; Ἀραυγός - δρυοκολάπτου εἶδος (Hsch.), espèce de pic vert. Verbe dénom. usuel χραυγάζω « crier », dit de chiens, de corbeaux, d’hommes (poète cité par PI. Rép. 607 Β, D., hellén., etc.); d'où κραυγασμός «cri» (Diph.), mais Ἐχραύγασις n’existe pas; noms d'agent xpavyæothç (AB 2,223), κραυγάστρια t. (Hsch. s.u. μηκάδες) ; adj. κραυγαστιυκός « Capable de crier» (Proci, etc.), Deux dérivés expressifs χραύγασος «criard» (gloss.), ct. Chantraine,
αἰδης
(Bair.
Formation
243)
est
435, mais le patronymique Kpauyæ-
plus
ancien;
ct κραύγαζος
(Ptol.
Teir. 164). Autre
(Th., etc.),
κράτησις (LXX, etc.). Autres dérivés tardifs : κράτημα el Six-xpétnuæ « objet qui tient», etc. (médec.), κρατητῆς «possesseur+s (Proci.); adjectifs en -ἰκός, δια-, ἐπικρατητικός
de
μενον
dénominatit
(Hdt.
1,111)
(?) : κραυγανάομαι dans κραυγανώavec
la
var.
en
-γόμενον;
outre,
κραυγάνοί(νται) dans Sch. Call. Æt. fr. 1,20 (1, p. 7 Pfeiffer).
Le radical κραυγ- est bien attesté dans l'onomastique : Κραῦγις, Κραυξίδας (d'où Bechtel veut déduire un appellatif ἘΚραυξός), Κραυγαλίδαι, ct. Bechtel, H. Personennamen 496.
Le grec moderne s'emploie encore xpœuyh, κραυγάζω. Et.: Kpœuyh a l’aspect d’un nom d'action répondanl
κράτος « puissance, gouvernement, état #, κρατικός « d’état »,
à un verbe. On a rapproché divers mots appartenant au germanique et au balto-slave : par ex., V. norr. hraukr
κρατέω « tenir, occuper », etc., κράτησις « arrestation », etc.
«cormoran » peut
Et.: L'éol. xpétog atteste le vocalisme e attendu dans dans ce thème en s, cf. θέρσος, etc., tandis que χρατύς, etc., ont le vocalisme zéro, cf. θρασύς. Le vocalisme e est
Avec un vocalisme , got. hräk acc. sg. « cri du coq, d'un oiseau s, à côté du verbe Arükjan. Sourde filnale dans lit. Kkraukiù, Kraükli «eroasser, criere, avec slave, russe
correspondre
exactement
à
κραυγός.
κραυγή
—
580—
kruk « corbeau ». On 8 évoqué aussi avec une finaie palatalo skr. krôgati = av. raosaiti « piailler, crier ». Comme pour
κράζω,
κρώζω,
onomatopée.
le mot
Pour
la
doit reposer
Et.: ‘Traditionnellement rapproché de skr. Kkravis- n,, en posant “grewss-, où la laryngale devrait appartenir au radical, non au suffixe. Critique de Benveniste, Origines 81, qui voit deux types de formation différents, le grec
finalement sur une
bibliographie,
voir
Frisk
s.u.
κρέας étant le substitut d’un Ἐκρέαρ ; cf. aussi 16 suffixe
xpapos à γλίσχρος
: «complètement qui présente
desséché,
également
de skr. krärd-,
friable s, opposé
une
barytonèse
caractère
Gal.),
friable»,
Dénom.
opposé
κραυρόομαι
à
«se
γλισχρότης
dessécher»
D.C.).
Dans un sens spécialisé : χραῦρος m. (Arist.) et κραῦρα f. «maladie fébrile » du porc et du bétail (Suid., Phot. ;
κρείττων, voir κράτος.
p.-ê.
κρείων
à
Gortyne
Coilitz-Bechtel
5001),
avec
le
dénom.
xpaupée « souffrir de cette maladie » (Arist.). Et.: Ignorée. On a remarqué que θραῦρος rimait avec κραῦρος, ef. sous θραύω.
«péas Ach.
: dor,
par
contraction
795), n., gén. κρέως
xpñç
(att., mais
(Sophr.
22,
Ar.
à partir de 338
av,
lyr.),
2,145 ; Lejeune
R.
Ph.
1968,
gén.
xpeôv
(épopée
tardive).
Sens
“grua-
« maître,
souverain »,
notamment
dans
rore : κρείουσα
employé
surtout
l’expression
(II. 22;48,
Hés,
pour
εὐρὺ
κρείων.
110,
Théoc.)
fr.
vocabulaire poétique. Et.: Les anciens voyaient dans ce mot un participe. Aujourd'hui, on s'accorde généraiement à penser que la flexion avec dentale est secondaire, d'après ἄρχων, μέδων, etc., et l’on pense à une forme de comparatif que l’on rapproche du comparalif indo-ir., av. srayah-, skr,
(ion.-
; « morceau
de
et xpéouoæ (B. 3,1). En composition : θεμισκρέων (Pi.). Dans l’onomastique Kpéwv, -oucæ attestés après Hom. Patronymique Κρειοντιάδης (1L, 19,240). Vieux mot du
att.), κρειῶν de *upsémv (Hom.) ou κρεάων en effet attesté H. Herm. 130, si cetie forme n'est pas une Innovation ; dat.xpéaor (Hom., att, etc.), mais κρέεσσι (Or. ap. Hdt.
1,47), et κρεάεσσι
-ovrog
Féminin
Gedenkschn Kretschmer,
231),
*grü-
: ép., depuis IL, κρέων (Pi., Æsch. Suppl. 574,
Agamemnon,
κρέατος esb attesté); pl. nom. κρέα᾽ par élision (Od.), avec variante κρέατ᾽ à côté de κρέᾷ contracté et xpéæ {Hom,, Ar , etc.) forme la plus attestée mais obseure (Chantraine, Gr. H.1,209; Sommer,
radical
eruor « sang », V. 8l. krüvi f. « sang », etc. Voir Benveniste, 0. c. 174 sq., Ernout-Meillet s.u. cruor, Pokorny 621 sqq.
(Thphr.,
(Ph,
Même
dans lat. crüdus, v. ivl. ὐή et sous la forme *gru- dans lat,
inat-
tendue (PL., Arist., Thphr.), d’où nom de qualité κραυρότης
f.
avest. ærära,
sréyas-
de
viande, viande », souvent au pluriel ; au figuré « carcasse » cf, Ar. Gren, 191 et Taillardat, Images d'Arislophane & 65. Fréquent comme premier terme en composition, mais
sous des formes diverses : 1. xpex- où l'alpha doit être long, cf. Ἐ. Cycl. 245, Théoc. 26,24 : κρεα-νόμος « qui
(e secondaire
pour
av, sri-, skr. éri- Τ. Analyse rejetée par mais cf. Gonda, KZ
a).
À
κρείων de skr.
sance
loin ».
au
un
substantif
« souveraineté, richosse, éciat », etc, Seiler, Steigerungsformen 120-121 ; 73, 1956, 153 8ᾳ., qui rapproche
notamment εὐρὺ s’étend
l'origine
prthu-éri- « dont la puis-
distribue la viande» avec -νομέω, -voula (att, etc.), «δοσία, -Soréwæ (inser. hellén.); si le témoignage d’Hp.
κρἑκω : aor, κρέξαι (tardif) « frapper le métier, tisser » et parallèlement « frapper avec 16 ploctre un instrument à cordes», d’où «faire résonner» (αὐλόν Ar. Ois. 682,
est
authentique,
Bohv πτεροῖς
Ar. ibid. 772),
ct.
κρεηφαγέω
συν-
Pi.,
noms
l'Œ
(Hp.);
thématiques
κρεο-βόρος, variante
-δαίτης,
xpew-
résulte
2
(cf.
les
d'une
contraction,
xpeo-
composés
avec
d'après les ymnpo-,etc.)
-πώλης,
xpeoupyég,
-ἔω,
168
manuscrits
fournissent
(influence
κρέως) ; 8. dans
pas
uBuellement
etc.;
"κρεοχοπέω,
φάγος,
ne
de
κρε-άγρα
γεω-,
λεω-
etc.
et
(v. sous ἄγρα),
du
:
xpeoune
génitif
élision de -α-
ou de -o-. Rare
comme
second
membre
de
composé
: πάγ-κρεας
« pancréas » (Arist. « ris de veau », etc.), 3{-xdeac « double portion de viande» (Cos), ἀρτό-κρεας = lat. uisceratiô (tardif);
avec
finale
thém.
yAuxÜ-xpeog
« dont
16
viande
est savoureuse » (Sophr.) ; à côté de -xpewç dans δί-κρεως (Chios, SIG 1013), ἧδυ- (Arist.), exc.
Dérivés κρείσκος
: diminutifs (Alex.
189),
présente l'hapax xpetov (FL. 9,206), hyphérèse
mais chez
: xpedSiov, κχρεύλλιον
de xpe&-
(ion.-att.),
(Theognost.).
« billot pour couper pour *upé::.ov ou
de quoi Ÿ Le mot est employé au sens Euph. 155 ; enfin, Hsch. offre les gloses
Hom.
la viande » analogique,
de χρέας : xpetov -
ἀγγεῖον elc & xpéa βάλλεται et xphtov * ἐπίκοπον, xpeoδόχον, λέδητα ; κρήϊνον * κρεοθήκη, Adj, κρεώδης (Arist., Thphr.). En outre, κρηστήριον de forme sens douteux (IG 115 1643, 1ve 8. av.). Le
grec
moderne
empioie
χρέας,
ainsi
étrange que
et
de
κρεατινός,
κρεατωμένος « bien en chair » οἱ 168 cComposés : χρεωπώλης,
Ἀρεωφαγία.
(Sapho,
Ar.,
dans
également avec les
chœurs,
AP,
ὑπο-, δια-, Adj.
etc.).
verbal κρεκτός (Æsch., S.). Très rares dérivés à vocalisme e : κρεγμός « son d’instrument
à
corde»
A.R.,
(Épich.,
Poll.),
tapisserie » (Ar. Guêpes 1215). Toutes les autres formes nominales
κρεκάδια
« tapis,
ont le vocalisme o.
Athém. xpéx- dans acc. sg. xpéxa « trame d'un tissu » (Hés. Τ. 538), n. pl. xpôxec (AP 6,335), n. sg. Κκρόξ dans la glose d'Hsch. κρόξ * κρόκη, cf. Theognost. 40 ; le mot usuel est κρόχη « trame, tissu de laine », etc. En composition
ἀνθό-χροκος « lissé de fleurs» (E.), λινό- (E.), μελάγ(Æsch.), φοινικό- (Pi.), κροκύφαντος (M. Ant. 2,2). Dérivés
: xpéxtov
-ἰδος
κροκίς,
Muscipula
f,
« bandeau
planto
(Apollod.
ap.
dite Pline,
de
laine » (Anticlide
Silene
attrape-mouches, H.N.
24,164);
13),
xpoxûc,
-ô$og f. «flocon de laine» (ion.-att.), avec χροκύδιον (Gal., etc.) et κροκυδίζω « arracher des flocons de laine » Gal.), -ἰσμός
(Com.,
natif
factitif
(tardif).
Enfin,
(Gal.). De κρόκη
xpoxéo
«tisser,
κροχισμός
est issu un dénomi-
envelopper
« tissu » (tardif),
d'un
comme
voile »
d’un
présent ”'κροκίζω. Toutes 165 formes à vocalisme o concernent donc la nolion de tisser, etc., mais voir aussi κροκάλη.
Le grec modorne ἃ encore κροκίδι « bourre de laine », ete, Æt.: L'emploi de ce radical pour les instruments à cordes est secondaire, mais il est ancien pour le tissage. La présent thématique κρέκω est isolé. Le germanique
— offre diverses formes nominales : v. norois hroell m. (germ.
commun
*hrahilaz = gr. Ἐχρόχιλος)
« bâton
pour tisser »,
anglo-s. hréol (germ. commun ‘hréhulaz) « dévidoir », anglais moderne reel; en outre, anglo-s. hroegl n. « habit,
vêtement », v.ha.
hregil n.
remarque
divers
Frisk,
« vêtement », etc. Comme rapprochements
slaves sont plus douteux
: p. ex,,
letle
baltiques
krekls
des sons dont l'initiale est *(s)gr- et dont le radical se termine par diverses consonnes, notamment des labiales, ef. lat. crepô « craquer, claquer #, lit. skrebù, -éli « bruire,
16
crépiter , russe Kropotati. Le B grec pourrait être dû au contact de l’infixe nasal, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,333.
et
Voir
:
atl,
forme
κρέξ,
usuelle
mais
secondaire
695
semblent être d’une part 16 médio-passif athém. κρέμαμαι
au
Pi., etc.), et d’autre
à infixe nasal xp[pwfw.
radical on
κίρνημι,
trouve
athématique
(Pi., E,, ete.); cf. pour le vocalisme
etc,
aussi
part le présent
et
l'orth.
Lejeune,
Phonétique
xphjvaue
sous
8 190;
l'influence
du
subst. xpnuvég, cf. s.u. Ces divers présents ont eux-même fourni d'autres formes secondaires : χρεμαννύω (Arist., etc.),
κρεμάω (Arist., etc.), χρεμάζω
(LXX),
κρημνάω
{D. L.),
et par contamination avec les radicaux à brève Ἐρεμνάω (Demetr. Eloc.). Autres thèmes verbaux : aoriste sigmatique
apparemment
ancien,
inf.
:
569 sq.
κρεμάσαι
(IL,
Od.,
-χὸς
: {,, oiseau aux longues fambes qui n'est pas
sûroment identifié : plutôt le râle des genêts que le coq de combat, Machetes Pugnax (Hdt., Ar., Arist, P.A.
eréée sur le thème d'aor. sigmatique ; 168 formes anciennes (Hom.,
Pokorny
« chemise »
et cf£. Pokorny 619. Voir aussi κρέξ.
κρεμάννῦμι
xpnjaris
581—
a,
H.A.
616
b), ct. Thompson,
Birds
s.u. ; employé
figuré, « hâbleur » {Eup.). D'autres noms d'oiseaux doivent p.-ê. être rapprochés .:
χκερχάς * xpéE, τὸ ὄρνεον {Hsch.), κερκιθαλίς * ἐρῳδιός (Hsch.); enfin, sous κέρκος une équivalence ἀλεκτρυών est donnée (Hsch.) et sous κερκχίς... καὶ εἶδος ὄρνιθος. Dans tous ces mots, une « quoue » est possible. ΕἸ : L'hypothèse d'une
Hors
du grec
on évoque
contamination onomatopée
divers
noms
avec est
xépxog
plausible.
d'oiseaux
plus ou
moins comparables, skr. kykara- espèce de perdrix, m. irl. cercc « poule », v. pr. kerko « plongeon », russe kreéet « fau-
con », cf. Pokorny 568. En grec, fait penser à xpéxw.
ion.-att., etc.), pass. κρεμασθῆναι (Hdt., att.). Fut. κρεμόω (1. 7,83), κρεμῷ (atl), xpeudoo (com., LXX), pass. κρεμήσομαι (Ar, Luc., pap.). Parf. pass. κεκρέμασμαι (D.S., etc.) et κεχρέμακα (tardif et douteux). Adj. verb.
convenable », etc. (Hom.
κρεμαστός (att.). Sens : « prendre, suspendre s, au pass. «ôtre pendu, suspendu ». Également avec préverbes: :
(PL. Ale. 1,111 e, fautive d’II. 1,106,
ἀνα-, ἀπο-, ἐκ-, κατα-. Dérivés : κρεμάθρα f. «ce qui sert à suspendre » (Ar. Nuées 218, Arist. Rh. 1412 a). Noms d’action : κρέμασις (Hp.), également avec ἐγ- ou ἀπο- ; κρέμασμα (tardif), χρεμασία (tardif). Noms d'agent ou d’instrument κρεμαστήρ
20,19, AP), ct. Leumann, Hom. Wérier 33 sq. Adv. κρηγύως
« qui suspend s, nom de certains muscles (médec.), « perche où on accrocho des grappes » (Gp.), κρεμάστρα « queue d'une fleur qui pend » (Thphr. H.P. 3,16,4, cf. Strômberg,
tête et des mains » (?). Mais γυῖα, presque toujours employé au pluriel, signifie le corps et l’ensemble des membres.
Theophrasiea 116), équivalent de κρέμαθρα (Moer. p. 242 P. ;
var. ap. Arist. Rh. 1412 a). Adj. κρεμάς, -ἄδος t. « escarpé, en surplomb », dit d’un rocher (Æsch. Suppl. 795). En outre, composés sigmatiques tardifs de sens passif : ἀπο-,
êx-, περικρεμής. Le grec moderne emploie χρεμῶ, κρέμομαι, κρεμαστός, χρέμασμα, κρεμάλα « potence ν, etc. Et.:
Inconnue.
Curtius,
Grundzüge
155,
8 évoqué
lit.
Kariù, kärti « pendre, suspendre », mais ce rapprochement ne rend pas compte de la structure du thème. Quant au gol. hramjan « mettre en croix », Il appartient à un tout
autre groupe, οἵ, Pokorny 623 sqq. Bechert, Münch: Stud. Sprachwiss. 20, 1967, 5-8, rapproche skr. srämyali «fatiguer », ekc,, qui est loin pour le sens.
«pépéaka 636
c, Frag.
:
n.
Ad.
pl. 955
«claquettes,
castagnettes » (Ath.
P.), cf. Weber,
Rh. Mus.
82, 1933,
κρήγυος
: dor. κρᾶ- (Cerc. 7,14; Lysis Ep. 3) « bon,
βαμθαλιαστύν donnant un sens satisfaisant. 11 faut peutêtre associer à xpéubaiæ le nom de la bobine attesté dans ia glose d'Hsch. : χρέμδολα * ἐν οἷς τὰς xpéxæs ἐντυλίσσουσιν Εἰ.:
Terme
αἱ γυναῖκες. familier,
Et,: Gl.
Ignorée.
12,
1923,
κρήδεμνον
οἱ
κρήὃεμνον
pour
16
suffixe
κχκρόταλα,
ῥόπαλον, etc. Appartient à un groupe de mots exprimant
une interprétation de « vrai» (Théoc.
Combinaison
18 sqq.,
yuïx
:
qui pose xpn-
ou
dor.
arbitraire
γυῖον,
χρᾶ-
ἢ.,
de
(xp&-)
Schwyzer, de xkp&,
et comprend
au
souvent
«qui
pluriel
ct.
a une
« ν
qui couvre les cheveux, mantille » (Hom,, Ε, Ph. 1490), ct. notamment JI 22,470 et l’édition Leat 2,598 ; au figuré «la couronne des remparts d'une cité » (1], 16,100, Od., Hés,, E. etc.), cf. Leumann, Hom. Würler 296 et n. 60, Haakl, Gymnasium 66, 1959, 374 sqq.
Et.: Composé de κάρᾶ « tête » et δέω « lier ». Le premier membre pourrait reposer sur xpnvo- (cf. κρᾶνίον) avec dissimilation, cf. Ebrlich, Zur idg. Sprachgeschichie 6 sqq. S’agit-il d’un thème *krä- issu de ‘krea,- ? Frisk admet
*kreay-s, cf.xpdoreDov et voir sous xkpä, mais 16 traitement -05->-8- me semble peu admissible. Dans 16 second terme -Beuvoy, -& se trouve un dérivé de δέω «lier », cf. d'une part βέλεμνα, de l’autre δέμνια,
: dans κατὰ (ἀπὸ) κρῆθεν, voir sous κἀρᾶ οὐ
κρῆθεν ἀκ-,
ἄκρος.
κρῆθμον Pline), Et.:
: Hp.,
Call., Dsc., etc.,
et -oç m. (Eust,
«crithme, perce-pierre, cristemarine ». Inexpliquée, p.-ê. emprunt.
κρηματίς, -ίδος : f, nom d'un ustensile, vase de taille inconnue
cf.
Hdn,, etc.), par employé au sens
(Call., étc.). Semble appartenir au vocabulaire ionien.
194 sqq. Dénominatif κρεμδαλάζω « jouer des castagnettes » (Hermipp. 31), mais l'existence du nom d'action κρεμδαλιαστύς [. (H. Ap. 162) n’est pas assurée, une variante
II. 1,106, Hp.), dit de personnes
(16
VII,
3498,
15,20,
Oropos,
inventaire
d'un
temple). Dimin. d'ionien κρῆμα (att. κρᾶμα) « mélange s. En composition, noter xpnuo-pépor de sens incertain,
κρηματίς
—
à côté de οἰνο-χόαι (1G 115 1425,358), issu de Ἐκρηματιδοφόροι ? Ou bien de *xpñuæ-popor. κρημνὀς : m. «escarpement, à pic, précipice», dit aussi des rives d'une rivière, ou de la mer Hom., ion.att., etc.), Ièvre du sexe féminin (Hp., Poll. 2,174, etc.).
Second terme en composition : ἀμφι-, ἀπο-, ἐπι-, κατα-, οἴο., cf.
sqq.;
34
Studies
Prefix
Greek
Strômberg,
en
outre,
βαθύ- (Pi, etc.), ἱππό- «haut perché sur son chevai, emphatique » (Ar.), πολύ- (B.), ὁψηλό- (Æsch.}; au premier terme dans κρημνοδάτης, -βατέω « escalader les à pic» (AP, Str.), -τφοδέομαι « craindre 168 à pic » (Hp.).
582— ment»
(Inschr.
Magnesia
293,
D.S.,
etc.),
mais
Suid,
donne également Ia glose κρηπιδούμενος * ἀντὶ τοῦ ὑποδούμενος τὰς κρηπῖδας. Emprunts e base, bord
latins : crépida «sandale», crêépidé, -inis d’un trottoir», etc, cf. Ernout-Meillet s.u,
Æt. : Comme dans d’autres termes relatifs à l'habillement,
κνημῖς
«jambière»,
χειρίς
sgants,
on
poser 18 dérivation d’un nom, mais cela Le vieux rapprochement avec le nom kürpé ἃ étôé condamné par . Fraenkel, par Frisk. On à supposé un emprunt, ce mais sans démonatration évidente.
est
tenté
de
ne mène à rien. de chaussure Iit, cité et approuvé qui est plausible,
Dérivés : κρημνώδης « escarpé » (Th., etc.). Verbe dénom.
κρημνίζω (tardif) et surtout xaræ- « précipiter de haut en D.,
bas » (X.,
-ἰσις, -ἰσμός,
etc.) avec
-ἰσμα,
Le grec moderne ἃ γὙχρεμνός, yxpeuvito, ete. Et.: Le rapport avec xpiuvaut (l'orth. κρήμνημι est analogique de xpnuvéc), κρέμαμαι est évident. Le vocelisme ὅ est garanti par Pi. O. 3,22, N, 9,40.
κρήνη
hom.
Dialectal, prob. éléen xpadpæ * κόσχινον À ὄρυγμα (Hsch.), Dérivés ἄρτος
: dor. xpÂvë, éol. κράννᾷ f. « fontaine » (Hom.,
ion.-att., etc.), épithètes
κρησέρα : ion. -pn, Ζ «crible, tamis», notamment pour la farine (Ar. Ass. 991, médec., Poll.); Érot. 55,9 (Nachmanson) 16 décrit comme un morceau d'’étoffe.
μελάνυδρος,
καλλιρέεθρος,
: dimin.
«pain
de
xpnoéprov
farine
fine
(Poll., passée
etc.), au
χρησερΐτης
cribles
(Diph.).
Grec moderne : xpnodpe, κρησαρίζω. Et.: Finale semblable, à celle de διφθέρα,
ἀσκέρα, χολέρα, xucépn. Mais quel radical ? On a cherché à ratta-
distinct de ppéap (Hdt. 4,120, etc.) et de πήγη qui désigne
cher le mot à la racine de χρίνω, ou plutôt de *crë- dans
l'eau courante, cf. Wycherley, CI. Rev. 51, 1937, 2-8. Peu de composés : par exemple, καλλί-κρᾶνος « aux
lat,
belies sources » (Pi.), ou κρηνό-φυλαξ, nom d'un fonction-
ni un *xpñcoç (type décrit Schwyzer, Gr. Gr. 1,516). Le lat. a cribrum de *krei-, le ν, irl. crialhar de *kreiou “Κρδὶ- «crible ». Οἱ, Pokorny, 946.
naire à Athènes et Délos.
Dérivés : diminutits : κρηνίς, -ἶδος (E., Call., Théoc.), au pl. Κρηνῖδες comme toponyme (Str., etc.), κρηνίον (Inser. Délos 290,75, n1° s. av., Str., etc.), τίδιον (Arist., etc.). Adj. : xpnvetog
« qui concerne
ion.-att.) poét. κρηνήιος KonviéSes
(Æsch.,
une source » (Od. 17,240,
(Orac. ap. Dam Pr. 344), νύμφαι
fr.
168
N. — 355
M,)
est
des
plus
douteux ; xpnvitig Î. cqui pousse près d’une source » (Hp.). Parmi les nombreux toponymes, thess. Kpæyvoùv présente la phonétique attendue.
Κρήνη «fontaines subsiste en grec moderne (plutôt puriste). Et.:’Le mot repose évidemment sur Ἐχρασνᾷ, L'attique -pn- pour -p&- ἃ été expliqué diversement : soit par dissimi-
lation ancienne de -pnvn ticisme, Gr, Gr,
en -pêvn-,
soit comme
cf, Vendryes, MSL 22, 1922, 1,189-190 ; voir aussi εἰρήνη.
*kysnä- à côté de *krosno-, ct. xpouvés. κρηπίς,
-ἴδος
:
f.
«sandale»
solide,
hyperat-
64-67. Sehwyzer, Peut reposer sur
plus
ou
moins
crëlus,
crëui,
κρησφύγετον
obscur.
Poll.),
μονο-
« qui n'a
qu’une
sandale » (Pi.),
Au
premier
terme ; κρηπιδοποιός, κρηπιδουργός « cordonnier » (tardif). Dérivés : xpnræl®ia n. pl. «pierres qui forment une bordure » (Didymes),
χρηπιδαῖον
(Lys.),
-etov
(IG
XIV
(EM
538,1, etc.) y trouvaient le nom
Koñg du « Crétois » et pensaient aux grolbtes où se réfugiaient les Crétois. Parmi les modernes, certains ont rattaché xpnoau nom'de la tête et ont ponsé que c’était 16 lieu où l’on sauvalt «sa têtes (Kretschmer, KZ 31, 1882, 410; Solmsen, Rh. M. 53,155). Wackernagel, KZ 33, 1895,
56 sq, = Æl
de χρῆος « dette »,
Schr. 1,735, pose χρηεσ-
en admettant une dissimilation de l'aspirée, donc «le fait d'échapper à une dette », ce qui est plus ingénieux que convaincant. En dernier lieu, Kapsomenos, Οἱ, 40, 1962, 43-50, rappelant que l'on admet généralement que πρέσδυς a un premier terme πρές = πρός, tire parti des formes
πρηγιστεύω à Cos (Collitz-Bechtel 3742), πρήγιστος en Crète (ibid. 5034, etc.). Ges formes Lardives pourraient
: κρΐζσ,νος (Pherecr. 169),
derrière » (inser. att,
Ἐχρῆσις
: «refugo » (Hdt., D.H., Luc.). Subsiste
Les Anciens
ὀπισθο-
par
ni un
en grec moderne, Et,: LLe second terme est évidemment tiré du radical de φεύγω, Épuyov avec un suffixe -evoy. Premier terme
avoir
montant
Mais le crêtus latin. est inexpliqué,
et en grec il n’est pas plausible de poser
montante, utilisée pour la marche, notamment par les soldats, parfois portée par des femmes (X., Théoc,, Plu., Poli.), «fondement», base d’une construction, quai d'une rivière ou d'un canal (ion.-att., Pi.). Quelques composés : éri- « sandales montantes » (Thphr.),
«chaussure
ete.
un
des
degré
graphies
Ἢ
long
xpec-.
de
pour
e,,
mais
1I pose
Kapsomenos
alors
*xpno-pûyerov
(=rpospüyerov) d’où par dissimilation ce qui est compliqué et douteux.
143,
Hdt.,
pap.)
admet
χρησφύγετον
m. (att., com., etc.), avec χρίδανον n. xAl6ævog (dor. selon EM 538,19, Epich.
« récipient », en principe
de
terre,
plus
large à la base qu'au sommet, muni de trous, que l'on entourait de braise pour cuire, notamment le pain;
915, Ostie), «soubassement », χρηπιδ-ιαῖος « qui appartient au soubassement » (inser. ait.), cf. pour le suffixe σταδιαῖος, etc.
porter de l'eau (Str.), passage voûté dans gation (pap.).
Verbe dénominatif : κρηπιδόω « pouvoir d’un soubassement, soutenir », etc. (D.C., Plu., etc.), avec τωμὰ « soubasse-
Dérivés : κλιθάνιος, -txéç « qui concerne ce récipient » tourlière: (pap.); κριθανΐτης (pap.); -vov «récipient,
d’où,
par analogie,
récipient
en forme
d'entonnoir
pour
un canal d’ivri-
— (ἄρτος)
«pain
cuit
dans
cetle
une
tourtière » (Alem.
94
P,
Ar.);
: ἐπι-κλιδάνιος
qui « cuit
κριδάνας * πλα-
4 boulanger » (pap.),
κοῦντας τινας (Hsch.); κλιδανεύς avec -stov « boulangerie » (pap.). Composé (Carnéade).
(com.),
de pains ; χριδανωτός
entre dans une série de noms dans
tourtière»
«régnant
sur
les
tourtières »
à son
d'une
armé
cavalier
tour réemprunté
cuirasse ; 06 mot
Terme
obscur,
si la forme originelle est κρίδανος
on
dont
ignore
che souvent got. hlaifs, v.h.a. hleib « pain » et même lat. libum. Voir Russu, SI. Clasice 7, 1965, 114, et Hester
Lingua, 13, 1965, 373.
κρίζω : (Μόπ. 699), κριδδέμεν (Stratt. 47, béot.), pi. κεκρἴγότες (Ar. Ois. 1521), aor. % ὑπο-χριγεῖν (S. Ichn. 171 lyr.), aor. ! ἔχριξα (ÆL, Hsch.), également avec (ÆL)
« pousser
un
cri aigu,
un
rire
aigus.
Subst.
corrospondant : xpuyñ « grincement de dents » (Sch. Ar. Ols. 1520) à côté de 18 glose d'Hsch. κριγή (ou xplyn) " ἡ yAaŸE … et Hippon, 54 M, où le sens de « chouette » est net. Nom d’action tardif χριγμός « grincement » (Zon.). Thème à finate sourde dans l’hapax aor. 2 κρίκε ecraquer, grincer » (1[. 16,470) dit d'un joug.
Κρίκε
(i.-6.
avec
“krïg-),
sourde
κριγή
finale
a
de
gallois
plusieurs
cre
:
lit. Arykià, krÿkti «crier, grincer », en slave, russe kriéati ecrier », elc. On évoque aussi un vieux nom germanique du héron, v.h.a. (h)reigaro, heigaro par dissimitlation, cf. Pokorny 570. Tout ce groupe est finalement issu d’une onomatopée.
κριθή
: f, surtout pl. κριθαί «orges,
est dite ἄλφιτα ; distingué
de πυρός,
dont la farine
alors que σῖτος est
un mot de sens général, cf. Moritz, Class. Quart. 49, 1955,
129 sqq.
(Hom.,
ion.-att., etc.) ; également
employé
par
les médecins pour une grosseur à ia pauplère (Strômberg, Theophrastea 192, Worlsiudien G3), désigne aussi le sexe
de l'homme (Ar. Paix 965), d'où 16 sobriquet Κρίθων (Hsch.), cf. Schulze, K/. Schriflen 308, Taillardat, Images d’Aristophane $ 93. Le mycén. a sûrement kirita — χριθᾷ «orge», mais certains dérivés, comme l'instrum. pl. kiritewijapi, dit de femmes, sont obscurs, voir ChadwiekBaumbach 213, Ruijgh Éilude 88 101, 106.
La forme κριθὴ doit être l'élargissement d'un vieux nom racine Ἐχρῖθ attesté chez Hom. sous la forme n. 866, κρῖ, p. ex. 11, 8,564 xpt λευκόν, dit de l’orge mangée par 168 chevaux
(ct. Egli,
Heteroklisie
12).
Composés, surtout tardifs : κριθο-λόγος nom d’un magistrat à Oponte (Plu.), -πῦρον mélange d'orge et de froment
(pap.), -πώλης (Hippiatr.), -τράγος (Ar. Ois. 231), etc. Avec le mot au second terme : εὖ-κριθος (Théoc.), πολυ-
employé
parfois
au
sens
de
«manger
beaucoup
d’orge »
(en parlant d’un cheval), mais aussi «être malade pour en avoir mangé trop » (Arist., etc.), avec le suffixe des verbes
de maladie en -ἰάω ; d'où χριθίασις « maladie du cheval qui 8 mangé trop d'orge » (X., etc.) ; enfin, κριθίζω « nourrir d’orge » (Æsop., Babr.). Toponyme en Acarnanie : Κριθώτη «terre à orge » (D., etc.).
Le grec moderne emploie κριθή, surtout κχκριθάρι avec les adj. κρίθινος et χριθαρένιος. Et.: On a tenté de rapprocher χρὶ et κριθή avec les
*ghyzd(h)- et *gherzd- qui donneraient en grec ἔχραξζou ἔχρασθ-» ἔκρασθ-, où *yepB-, entre autres possibilités.
(*krigä).
correspondants
: χριθάω «se nourrir d'orge » (Æsch., S.), à côté de κριθιάω
Verbes dénominatifs en parlant d'un cheval
noms de l'orge en i.-e. occidental, lat. hordeum, v.h.a. gersta: mais ces formes supposent repectivement i-e.
Et.: La série xéxpiya, Expuyov, κρίζω, ExptËæ fait penser à xéxpäyx, Expayov, κράζω, Expäla. Οἵ. aussi κρώζω. Κρίζω se laisse rapprocher de v. norr. hrika «craquer, grinceræ
p.-ê. le millet (Thphr. H.P. de σητανίας πυρός « blé de
tardif), κριθάμινος id. (Polyaen. 4, 3, 32) sur 19 modèle de
(Ηρ.).
hypothèses mal justifiées ont supposé un emprunt, par exemple au sémitique (Lewy, Fremdwërier 105). On rappro-
bro-
κριθανίᾶς épithète de πυρός, 8,2,3), suffixe sur 16 modèle
même
Diverses
ou κλίδανος,
κριθαία « soupe d'orge », même suffixe que dans ἁλμαία, etc.
«qui concerne l’orges (pap.); σησάμτ-ινος, κριθικός κριθώδης « qui ressemble à l'orge » où « qui est fait d'orge »
par le grec.
technique
:
a été
Kal6ævog existe encore à côté de φοῦρνος. Et.:
(pap., etc.). Autres subslantifs
etc.), κριθάριον
printemps » qui pourrait avoir pris son suffixe à veävläç (?). Adjectifs : κρίθινος « fait avec de l'orge » (ion., hellén.,
comporter un i bref. Le lat. a créé un dérivé clibanarius un
(B.), et différents termes techniques, p. ex. ὀλυρόκριθον (pap.), auré- (pap.), etc. Dérivés : avec suff. dimin. κριθίον (Luc., Longus), κριθίδιον notamment pour une décoction d'orge (Hp., Posidon.,
Le mot a été emprunté dans le lat. clibanus, qui semble désignant
«pixos
588—
D'autres mots seraient plus aisés à rapprocher de κρῖ : p.-8. alb. drith, où ri peut toutefois reposer sur *-y- de l'i«e. ; arm. gari, gén. garwoy « orge » (i.-e. *ghy-yo-) peut aussi être comparé avec χρῖ(θ). Bref, l'iota long du grec (peult-être secondaire en raison du caractère monosyllabique
de
xpï-)
n'entre
dans
aucune
alternance
avec
ies
mots, i.-e. que l’on peut rapprocher. On à supposé que xpi était un mot voyageur ou un mot égéen, v. Frisk, et
Pokorny
446.
κίρκος κρίκος : Hom., jon.-att, et secondairement (hellèn., etc.) m. « anneau » d'un joug, d'un voile, d’un
rideau, d’une chaîne, bracelet en forme d'anneau, bague, cerceau, etc. (Il 24, 272; Hdt. 2,36; Arlet. ; Thphr.,
inser., etc.). La glose d’Hsch. κρίκα * xplxov doit être un pluriel neutre plutôt qu'un acc. sg. athém., cf. κίρκα pi. n. dans Pap. Mag. Lond. 121,299. La forme ancienne est xplxog et κίρκος est secondaire (Schwyzer, Gr. Gr. 1,267 ; Lejeune, Phonétique 122). Rares composés : κρικ-ηλασία «jeu de cerceaux» (Antyll. ap. Orib. 6,26,1). ; Dérivés : χιρκίον «anneau » (Délos 115 s. av.); κρικέλίλ)ιον « cerceau » (AI. Trall., etc.), peut pour le suffixe être rapproché de ψέλί(λ)ιον, mais peut aussi comporter le suffixe lat. de circellus. Hsch. fournit des dérivés bâtis sur xpix-, done anclens : ἐγκρίκια * ξύλα κεκαμμένα ;
ἐγκρικάδεια * συναφὴ χειρῶν el τοὐπίσω ; plus obscur : xpuxdBerx * τὸ ἐναλλάξαι τοὺς δαχτύλους ὥσπερ κρύδους (corrigé κρικαδειᾶν ou χρικαδαιᾶν et κίρκους). Verbe dénominatif : κρυκόομαι « être fixé par un anneau » (Str., etc.), avec κρικωτός
tardif), κρίκωσις
(médec.),
« formé
d’anneaux » (hoeilén. et
-couæ
(Eust.); κιρκόω « fixer
κρίκος
—
avec un anneau » (Æsch.
Pr. 74) qui prouve que 18 méta-
thèse de -pr- est déjà ancienne.
Voir aussi xlpxog et κιρσός. Le grec moderne emploie xpfxoc,
κρυκέλι « anneau ». Et.: Terme technique que l'on rattache à " (s)ger«courber » de κυρτός, xopævég, lat. curuos, etc. On pose *grig- issu d'une forme à redoublement “gi-gr-o-, *grigo-. En ce qui concerne 16 lat, cireus « cirque » avec les adv. cireum,
circä
pourraient
êlre
des
termes
apparentés
anciens. Il semble toutcfois plus plausible de les considérer comme
des
emprunts
du
latin au grec.
prunté au latin κέρκος pris à cireus au
Le grec
sens
a réem-
de « cirque ».
A lat. circus, cireulus se rattachent fr. cirque, cercle, etc.
584—
dans aor. act. Expïvæ (lesb. Exotvvæ), fut. κρινῶ, ép. ion, xpivéo, dor. -ἰω, Sens : « séparer, trier, choisir, trancher, décider » (au passif se dit d’un malade qui parvient à une crise), « faire passer en jugement », au passif « être con-
damné » (Hom., ion.-att., etc.). Nombreuses formes à préverbes, de sens souvent bien défini : &væ- « examiner, faire une enquête », δια- « séparer, distinguer, décider », etc., ἐγ- « choisir, admettre », elc- « admettre », au passif « pénétrer dans , èx- «séparer exclure », κατα- « condamner », παρα- « juger de travers », etc. (tardif et rare), xpo- « choisir, préférer , xpoc- «attribpuers. Deux composés ont pris une significatlon et une importance particulières : ἀπο- κρίνω «séparer», mais au moyen ἀπο-κρίνομαι « répondre »
(att, hellén., etc.) avec l’aor. ἀπεκρινάμην, puis ἀπεκρίθην κρῖμνον : n., farine grossière d'orge ou d'autre céréale, cf. Hp. ap. Gal, 19, 115, Hérod. 6,6 ; attesté en outre chez Eup.,
Arist.,
Dérivés
pap.,
ete.
: κριμνώδης
« qui
ressemble
à cette
farine »
(Hp., Ar., ete.) ; πριμνΐτης ἄρτος «pain fait avec cetie farine » (Iatrocl. ap. Ath. 646 a), cf£. Redard, Noms en
-τῆς un
90;
κριμνῆστις *
suffixe
emprunté
πλακοῦντος aux
εἶδος
composés
de
(Hach.), ἐδ-
avec
« manger »,
v. sous ἔδω. Et.: Un rapprochement avec xpi, Κριθή « orge » s'explique mai morphologiquement. 11 parait plus plausible de
rattacher Κριτμντον longue ἀδ κρῖμνον pourrait désigner Schwyzer, Gr. Gr.
: «teinture
κρίμνος
κρίμμον
à xpt- (ou xpt ?) de xptve : la quantité (ou xpfuvov) n’est pas sûre. Le mot ce qui reste dans le tamis. Doutes de 1,624.
acc.,
Ps.
de pourpre » (P. Holm. 8,43
Démocr.
alch,
p. 42 b cod.
écrit
κρημνός) ;
κριμνούς * λευκάς τινας βοτάνας (Hsch.). Et. : Emprunt late » (?).
(?).
Frisk
évoque
arabe
girmiz
« écar-
qui
n'est
pas
atiique,
toutefois
courant
en
grec
tardil ;
ἀπό-κρισις εἐ ἀπό-κριμα au sens de réponse sont rares el tardifs ; ὑποκρίνομαι signifle chez Hom. «expliquer en faisant sortir la réponse du fond de soi-même », et notamment pour des songes (Schwyzer, Gr. Gr. 2,525), d’où en fonien « répondre », mais en attique « interpréter une pièce de théâtre», d'où « déclamer » (àÀ propos d'un orateur), par métaphore, « jouer un rôles, etc., d’où bxo-xpirhç «interprète d’un songe », etc. (Pl.), « acteur » (att.) ; on a beaucoup discuté sur l'origine du sens d'acteur, soit « celui qui répond ε, soit plutôt, « celui qui interprète », cf. en
dernier
lieu
Zucchelli,
Hypokrites,
Gênes
1963,
avec
la
bibliographie, notamment dans un sens Else, Wien. Stud. 72, 1959, 75-107, et dans l'autre, avec raison, Lesky,
Studi in onore di U. Ε. Paoli 469-476 ; ὑπόκρισις « réponse » (Hdt.), « fait de jouer, fait de déclamer » un discours, etc. (att, etc.), avec le doublet ὑποκρισία ; plus tard ὑπόκρισις au sens de simulation (PIb., Phil., NT) et ὑποκριτής «simulateur » (LXX,
Nombreux
« décision,
NT).
dérivés,
surtout
jugement»,
etc.
avec
(Pi,
préverbes
ion-atl,
: 1. xplaiç
etc.),
avec
préverbes : &va-, ἀπο- (sens divers), δια-ν elo-, éx- « sécréxpivov
: pl. κρίνεα,
dat. P-v et
Vendryes
18, Hermann,
l'on
a
(Lejeune, supposé
157,
Gôlt. Nachr.
cf. l’expl.
Phonétique un
emprunt,
Chantraine,
Étrennes
1943 2 sqq., ete.
première,
: (-ἔω Opp. C. 4,263)
faire la culbute»
(I.,
PI.,
« plonger la tête la X.),
aussi
avec
les
préverbes : êx-, κατα-, xep-. Nom d'agent : κυδιστητήρ «cèlui qui saute la tête la première, acrobate qui fait la roue » (Hom., E., Tryph.); avec (par superposition syllabique ?} κυδιστῆς (Délos), κυβδιστῇρας (Hach.) Noms d'action : κυδίστησις (Plu., Luc.), -nue (Luoe.) «1e fait de faire la roue », Et.: Verbe expressif d'origine inconnue. Si xuËtorhç était anclen, on pourrait supposer un présent ῬἘκυδίζομαι, et κυδιστάω serait tiré de κυδιστῆς. On est tonté d'évoquer certains mots attestés dans l'EM et d'’ailleurs obscurs : κύθη * κεφαλή, etc., cf. sous κύμθη. À κύθη se rattacheraient
κύθηδος * 6 κατακύψας (EM 543,10), xu6n6äv * τὸ ἐπὶ τὴν κεφαλὴν ῥίπτειν (ibid.), mais selon Hsch. θεοφορεῖται, χορυδαντιᾷ ; κυδητίζω * ἐπὶ κεφαλὴν ῥίψφω (Hech.); κυδήσινδα (Poll. 9,122) glosé par Hsch. ἐπὶ κεφαλήν, À τὸ φορεῖν ἐπὶ νώτου, À κατὰ νώτου (Hsch.). Frisk se demande s1 κυθιστάω ne serait pas tiré de κύδος « rouler comme un dé », ce qui n'est pas impossible.
κύβξιτον : n. « coude » (Hp. Loc. Hom. 6}, mot sicilien selon Ruf. Onom. 72 et Poll. , 141 ; α'οὰ κυδιτίζω « pousser du coude » (Épich. 213). En outre, κύδωλον id. (Poll. L e.), qui résulterait d'une contamination avec ὠλένη (). Hsch. 8 κύδωλα ‘ κῶλα, À ὀσφύς, À μεγάλα ὀστᾶ, καὶ ὀλέκρανα, Et.: Le mot étant donné comme sicilien, il est plausible d'y voir un emprunt à un dialecte de l’Italie du sud ou au latin. Opinion contraire de Bechtel, Gr. Diat. 2,284 qui tire 16 mot de κύδος.
κύδος
: m.
«dé»,
dit
aussi
des
points
du
dé (E.,
ΡΙ., etc.), au pl. « table de jeu » (Hermipp. 27) ; objets en forme de dé : : « cube » (Ti. Locr.), d’où nombre cubique (PL, Arist.), ct. Muglor, Terminologie géométrique s.u. ; morceau de bois ou bloc de pierre en forme de cube (pap. et inscr. hellén.), gâteau en forme de cube (Eup.), morceau de poisson salé (Alex.), vertêbre (Rhian. 57) d'après ἀστράγαλος, creux dans la hanche de mouton (Simaristos ap. Ath.
399 b). Quelques (Ar, dés» pol., etc.).
Dérivés
composés : φιλό-κυθος « qui aime jouer aux « puissance six» (HipArist.), xvb6-xuBog : 1. κύδιον
thon salé en forme de cube
(com.,
— pap., ete.), mais οἵ, Thompson,
Fishes s.u. ; d'où κυδιάριον
595
κῦδος
— κῦδος,
-εος
: m.
«force
magique,
rayonnement
de
la
«récipient qui contient ce poisson» (pap.) et χυθιοσάκτης sarrangeur de poisson salé» employé comme
force» (Hom., Hès., tyr.), souvent complément de διδόναι, ὀπάζειν, etc,; une divinité donne le Æudos à un guerrier,
sobriquet (Str., Suét.); en outre, xu6lä (au pluriel κυθίαι) m. sorte de thon, p.-ô8. propre à fournir des κύδια (Opp. H. 1,183). 2. xufoot6v «fraction répondant au cube » 1/p° (Dioph.), suffixe de εἰκοστός, etc. 3. κυδεών emaison de jeu » (Tz.). 4. Adj. xubixéç «en forme de dé,
ef. I,
eubique » (PL, Arist., etc.).
Verbes dénominatifs : 1. χυδεύω « jouer aux dés » (com.), «prendre des risques » (PL, X., etc.), « tromper » (Epict.), d'où xvbelx « jeu de dés » (att, etc.), xubeurhç « joueur de dés» (S., att, etc.), -τυκός (att.), -τήριον « maison de jeu . (Plu,, Poll, etc.). 2 χυδίζω «construire un cube, mettre un nombre au cube » (Hero, Plu., etc.) avec κυδισμός (Theol. Ar.). 3. κυδᾷ employé par Hsch. dans la définition de πεττεύει. Le Le dé », Et.
lat. a emprunté le mot sous la forme cubus. grec moderne continue à employer xû6og « cube, etc. : Les noms du jeu de dés varient suivant les langues. On
11,300,
etc., à un roi, cf. I.
1,279,-elc, ; l’idée d'un
rayonnement de puissance apparaît dans κύδεϊ γαίων appliqué à Zeus ( . 8,61, etc.), ct. Trümpy, Fachausdrüäcke 196 avec la bibliographie, notamment Greindl, ZKleos, Kudos, eic., diss. Munich 1938, Rh. Mus. 89, 1940, 220 ; enfin Latacz, Freude 130-131 et surtout Benveniste, Insti-
tulions indo-européennes, 2, 57 sqq.
Composés : au second terme de composés, on a ἐρικυδῆς (Hom., B., Théoc.), dit des dieux, de leurs dons, d'un banquet ([), etc., éx en prose (X., Isocr., Plb.),
qepe- (B.). Dans Ἐπι-, Depe-, etc.
l'onomastique
᾿Αγλαο-
κύδης,
Διο-,
Au premier terme κυδι- selon la vieille alternance de -:-
avec des suffixes en -p- en -ν-, en -s-, χυδιάνειρα « qui donne le kudos aux héros », épithète de udyn, puis d'&yopi (1L.), cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,447, Sommer, Nominalkomposita 181. Benveniste, Origines 80, voit dans xu&- un thème
d’adjectif et dans le composé
un composé
possessif « où
a supposé que κύδος était un terme d'emprunt parce que
les hommes
selon
mastique, Κυδι-κλῆς, Κυδί-στρατος, mais déjà de bonne heure existe la formation secondaire Κυδο-κράτης, Κυδό-
Hdt.
1,94,
les Lydiens
affirmaient
avoir inventé
le
jeu de dés, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,458. Pas d’étymoiogie, ct. Frisk, avec la bibliographie.
Sur xûfog ‘ τρύδλιον, voir s.u. κύπελλον. κυδάζομαι
: Æsch.
fr. 141, Epich.
35,6, avec l'aor,
χυδάσσασθαι (A.R. 1,1337), act. χυδάζω (Epich. 6), pass. κυδασθῆναι (S. Aj. 722). Sens : «injurier»; les gloss. traduisent par λοιδορεῖν, Le subst. κύδος m. (Sch. S. L. c.) doit être un dérivé inverse. On a l'habitude de rapprocher
un
mot
de
structure
obscure : χυδοιμός « tumulte du combat » (I/., Emp., Ar. par
parodie,
s’agirait-il
Plb.),
d’un
mais
la
dérivation
composé Ÿ D'où
n'est
pas
κχυδοιμέω
claire ;
« mettre
en
désordre » (JI., Q.S.); sur ces mots, v. Trümpy, Fachausdrücke 158, Bechtel, Lecilogus s.u. ; en outre, κυδοιδοπάω
(Ar. Nuées 616, Paix 1152); cf. ἐχθοδοπέω. Gloses d'Hsch. : κυδάγχας * μάχας, λοιδορίας ; κυδαγχόμενα * λοιδορούμενα ; κυδάττειν * ἐπιφωνεῖν. Et.:
On
rapproche
de façon
plausible
des mots
slaves,
germaniques et indo-iraniens signifilant « blâmer, injurier » :
V. 8l. kuditi « μέμφεσθαι », russe proküditi, germ. m. h, all, gehiuze « bruit, cri, moquerie, sarcasme », p.-ê, skr, kutsdyati «blâmer, se moquer des. Voir Pokorny 595, qui ajoute avec sküii
liésitation m. « moquerie ».
κύδαρ
angl.
schälen
«crier+,
v.
isL
skäüla,
: τάφος (Hsch.). Est-ce une faute pour κῆδαρ ?
Formellement quel sens ?
16 mot
irait
bien
avec
κῦδος, mais ayant
κύδαρος : m. (Antiph. 321), -ov n. (pap.; AB 274; ἘΜ
543,39)
« petite
embarcation» ; le lat. a emprunté
cydarum. Et.; Inconnue.
vixog
Ni le sens, ni 18 structure ne sont clairs, Hypothèses chez Pokorny
956.
(Bechtel,
H.
la force rayonnante ». Dans
Personennamen
l'ono-
269).
Dérivés nominaux : adjectifs : 1. κύδιμος « glorieux » (Hés., H. Herm., Pi.); 2 κυδρός id. (Hom., touj. au f. dit de déesses, un ex. chez Æsch., X.); superl. κύδιστος surtout
chez
Hom.
pour
Zeus
et
Agamemnon,
d'où
χυδίστατος, voc. κυδίστατε pour κύδιστε (Nic.) ; comp. n. κύδιον (E.), cf. Seiler, Sieigerungsformen 76 ; κυδρότερος (Xénoph., B.) ; κυδέστερος (PIb., douteux) dénom. tardif κυδρόομαι e se glorifier » ; 8, κυδάλιμος épithète de héros, de nations, etc., se rapporte à la vigueur et l'éclat (Hom.), 16 suffixe serait une combinaison de -αλέος οὲ -ἰμος, CI
Risch, Wortb. der hom. Sprache 98. 4. Formations nominales ftardives
ou
᾿ secondaires
:
κυδήεις (AP, Man.), f. dor. -ἄεσσα (Épidaure), analogique des adj. en -herç ; ὑπερ-κύδαντας ᾿Αχαιοὺς « arrogants » (fin de
vers
II. 4,66,71),
analogique
des
formes
comme
ἀκάμας, Πουλυδάμας, cf. Risch, 0. c. 23 et 16 nom de dème Κυδαντίδαι (Wackernagel, Gl. 14,54 = KI. Schr. 2,862). Formes douteuses : κυδνός = κυδρός var. chez Hés. Th. 328,
16
XIV
2117.
5. Dans l'onomastique on 8 des formes Κυδεύς, Κυδίδς, Κυδείδης (Bechtel, H. Personennamen 270). Verbes dénominatifs : 1. κυδαίνω (aor. κυδῆναι) « donner force et éclat » (Il. 6,448), qui finit par prendre le sens d’honorer » (Hom., Pi., Plu.), avec le doublet secondaire κυδάνω (I. 14,73; 20,42), le présent -alve doit être tiré d’un thème en -n- (alternance ancienne -t-, -p-, -v-). 2. κυδιόων « plein de force et de fierté » (ZI.), avec κυδιόωσι (H. Hom.), κυδιάασκε (A.R., Q.S.); ne semble avoir rien à faire avec 19 thème en -ἰ- de κυδι-άνειρα, mais
entre
dans
la
série
métriquement
commode
des
présents en -ἰόω, cf. Chantraine, Gr. H. 1,359. Et.: Ἰζῦδος est un vieux mot qui exprime la force rayonnante des dieux donc
κυδίας : τὰ ἄνθη (— ἐξανθήματα) τῶν ὀδόντων (Hsch.).
possèdent
ou celle qu'ils confèrent.
à rapprocher
16 v. sl. éudo
n.,
gén.
Le sens invite -ese
« miracle,.
merveille », éuditi se « admirer s, mais le mot si. supposerait
un vocalisme *géu- Quant au rapprochement avec v. sl. éuti «entendre, percevoirs, il est plus éloigné et
κῦδος
—
ne convient guère pour le sens ; c’est pourtant l'opinion de
Pokorny 587, qui insère κῦδος dans la famille de κοέω, lat.
caueo, etc. Mais Latacz 0. c. évoque κυέω, κῦμα. Comme
κυδρός
l'indique
avec
Frisk,
Wackernagel
hésitation de
(iran. = «les
glorieux » ?)
Σύδροι
a
peuple
et skr.
éüdrd-
rapproché
en Arachosie membres
de
la
4e classe (KÆI. Schriften 1,330).
κυδοιδοπάω, voir κυδάζομαι. κυδώνια (μῆλα ou μᾶλα)
: n. pl. «coings » (Stesich.,
Alem., com., etc.), avec χυδώνιαι μηλίδες (Ibyc.). D’où κυδωνέα (-lx) f. «cognassiers, Pirus Cydonia (pap., hellén, Dsc.), -ΐτης (οἶνος) « vin de coings » (Π86., Colum.),
cf. André,
Cuisine à Rome
coings » (Æt.,
Paul.
Æg.)
176. Κυδωνᾶτον avec
un
suffixe
«boisson de pris
au latin.
Verbe dénom. κυδωνιάω «se gonfler comme un coing », dit de seins (A. PI. 4,182), ct. pour la métaphore Ar. Ach. 1199. Composé technique κυδωνό-μελι (et non κυδωνιο- ἢ « hydromel » produit avec un mélange de miel et de coings (Dsc., Orib.), ct. Stromberg, Worlsiudien 30. ; Autre nom du coing de forme voisine : κοδύ-μᾶλον (Alem. 100 P., mais cf. Ath. 81 f). Une confusion avec
κόττανον
d'Hsch. : χοδώνεα * σῦκα Περσικῶν. Le
lat,
ἃ
emprunté
est à l'origine de la glose
χειμερινά,
coïfôneum,
qui
καὶ καρύων 4
été
εἶδος
diversement
expliqué, cf. Ernout-Meiilet s.u. et cyd&neum. Du lat. viennent ital. cofogno, fr. coing (d'où angl. quince), v.h.a.
quiten, en sl., ν. russe gdunja). Et.: κοδύ-μᾶλον est la forme la plus anciennement attestée. C’est un arrangement, prenant l’aspect d'un composé (cf. -μᾶλον), d’un empruni à l’Asie Mineure. Puis le gréc a créé l’expression Κυδώνια μῆλα d'après la ville de Kydonia en Crète (La Canée). Sur le coing, voir Hehn, Kulturpflanzen 241.,
«devenir
enceinte,
porter
dans
son
sein »
(Hom., etc.), t. xuhow (Hdt., etc.), aor. ἐκύησα {ion.att.…, etc.), pf. xexûnxæ (hellén. et tardif), noter la distinction entre κυῇσαι et xueïv, PI. Banquet 209 a ; 16 passif κνηθῆναι, κυηθήσεσθαι se dit du petit ou de l'embryon qui est porté ; aor. ancien dans ὑποκυσαμένη (Hom.), κυσαμένη (Hés.), «ayant
conçu»s;
grosse » (Æsch.
d'’où
l’aor.
fr. 125,23).
factitif
Divers
Exuce
«a
rendu
présents refaits
: κύω
«être enceinte » semble parfois apparaître en attique (cf. ΡΙ, Lois 789 e), mais ne serait sûrement attesté qu'à partir de Arist. et LXX; κυΐσκομαι, -à « devenir ‘enceinte » avec suff. inchoatif (Hdt., etc.); plus préverbes, ἐπι" κυίσκομαι, -κυέω « concevoir derechef » (cf. Hdt. 3,108, ete.),
ἀπο-κυέω et -κυίσκω, συγ- (Lardif), ὑπο-κυσαμένη «devenue grosse de » (Hom.). Noms
verbaux
embryon»,
etc.
:
xûnua
(lon.-att.),
«petit
κύησις
que
«fait
l’on
de
porte,
concevoir,
grossesse ν (PI., Arist., Thphr.), κύος N. = κύημα (Ar. fr. 609,
IG
XII
5,646,
Céos),
2,10}, ἀπο- id. (Astrol.); κυηρόν * ἔγκυον, ἀπαλόν, βλαστόν (Hsch.). Composés. Au second terme : Ëy-xuog « grosse, pleine », dit de femmes ou d'animaux (Hdt., Hp., ete.) avec un
doublet
de forme
archaïque
en 7 ἔγκυαρ
(Schwyzer
725,
vie s. av.), En outre &-xuoy * ἀτόκιον (Hsch.). Au premier terme de composés : xuo-p6pog
« fertile » employé au figuré (P. Lond. 1821, 161; ÆM 546,8), xuopopée «être grosses, avec -φορία, -noic (LXX, méd., etc.); xboupæ f. plante abortive (Agathon Sam. ap. Stob. 4,36,12), cf. Strômberg, Pflanzennamen 95. IT. Parallèlement à xûnuæ existe un dérivé en -μα, moins étroitement 116 à χυέω, κῦμα qui exprimo l’idée de +gonflement, enflure» en général; d'où deux emplois du mot ; 1) surtout au pluriel, κῦμα, κύματα « vague, vagues de 18 mer », etc., dit aussi des vagues de la passion, etc. (Hom., ion.-att., etc.). De cet emploi sont issus de nombreux composés et dérivés : xujuæro-&Xyhç « qui se brise comme des vagues ν (S.), avec contraction κυματωγή f. «gréêve où se brisent les vagues » (Hdt, etc.), κυματοπλήξ (S.), etce. Au second terme de composés : ἀκύμων «sans
(E,
vague»,
Arist,
Aeuxo-,
etc.),
πολυ-,
ἀκύματος
etc.,
également
ἄτκυμος
(Trag.
Adesp.),
τρικυμία
(PL, E., etc.) « groupe de trois vagues » dont la troisième passait pour être la plus dangereuse. Voir aussi χολόκυμα.
Dérivés : χυμάτιον partie courbe d’un chapiteau (inscriptions, etc.), κυματίᾷς, -ἧς «qui 4 des vagues, qui torme des vagues » (ZEsch., Hdt.), κυματώδης (Arist., etc.), «ὁεῖς (Arist., Opp.), -ρός (gloss.) « plein de vagues ». Verbes dénominatifs : a) χυμαίνω, également avec êx-, etc., « se gonfler, former des vagues, des ondulations »,
parfois au figuré (Hom., ion.-att., etc.), adj. verb. ἀκύμαντος; b) κυμαὶ'ὀομαι 486 couvrir de vagues, être couvert par
la mer », “ὀω « inonder », etc. (Th., Luc., Plu., etc.), avec τῶωσις
(Str,
etc.);
c)
vagues » (Arist.). On rattache au nom
κυματίζομαι
«être
agité
par
les
de la vague les noms de Néréides :
Κυμο-δόκη, Κυμοθόη, Κυμώ. On à aussi évoqué le toponyme Kôumn (Kretschmer, Gl. 24, 1936, 277).
κυέω, ἔγκυος, κῦμα, eto. : I. κυέω
596 —
d’où
κυόεις,
-εσσα
« grosse»
(Cos, 1119 8. av.). Dérivés divers : κυητήριος « qui favorise la conception (Hp.), également avec ἀ- et ἐγ- : xuhtop dit d'un oiseau (Cyran.), κυητικός «propre à concevoir» (Clém. Paed.
2) Le mot κῦμα signifiant « gonflement, vague » s'est trouvé rapproché de κυέω, qui d'ailleurs repose sur la même racine et à pu équivaloir à xûnua, avec le sens d'e embryon,
fœtus»
(Æsch.,
Stromberg,
E.,
AP),
«bourgeon»
(Thphr.),
cf.
Theophrasiea 79. On ἃ de même en liaison avec
κῦμα les composés : ἀκύμων « au sein stérile » (Ε. Andr. 158) et surtout ἐγκύμων « enceinte, grosse » (E., PI., ion.-att.), cf. la giose d'Hsch. κυμάδας * ἐγκύους ; dénominatif tardif &yxupovée. Enfin, κυμαίνω se dit du ventre d'une femme,
Le
etc., dans la poésie tardive.
@grec
puriste
emploie
encore
Éyxuog,
ἐγκυμονέω,
Et,: Τ s’agit évidemment d’un élément radical signifilant « gonfler », etc. Le rapport posé avec lat. cumulus (Schulze, Kl. Schriften 218) n'est qu’une possibilité. Un ensemble assez disparate où flgurent également grec κύριος, xûxe, κοῖλος, etc., Be trouve réuni chez Pokorny 592-593. Le
rapprochement
16 plus net
est celui de
χυέω
avec
skr. svdyati « être fort, devenir fort », etc., avec un aor. rad. asv-a-i qui serait grec “E-xu-e, Voir d'autres formes
chez Frisk s.u. xuéo. Κυθὗρεια
:
f.
surnom
d'Aphrodite
(Qd.),
tiré
du
nom de l'îÎle Κύθηρα avec abrégement de l’-n- pour le vers
— (et. Wilamowitz,
κεύθω,
malgré
Glaube
Güntert,
1,95 n. 9). Aucun
Kalypso
rapport avec
187 sq., etc.
xueïv γυναικεῖον (Hech.), on à pensé à une correction en ἄκυθνον, cf. LSJ. Bien qu'il puisse s'agir d’un tour euphé-
mistique (cf. ὠκυτόκιον remède abortif, tiré de ὠκυ-τόκχος), corriger, cf. la glose äupov citée sous κυέω ;
et d’autre part ἄκυθος Call. H. Ap. 52 plutôt de xeô0o ?
κυκάω
: aor. ἐκύκησα,
au passif κυκάομαι, ἐκυκήθην
«agiter, mélanger des liquides » (lait, eto.), également au sens général de « bouleverser », etc. (Hom., ion.-att., etc.) ;
en outre avec les prév. : dvæ- (Ar.), δια- {D., elc.), èy- (Ar.), κατα- (Hp.), συγ- (Hp., Ar., P1.); pour Ar., v. Taillardat,
Images
d'Aristophane,
index.
xuxalve est attesté chez Suid. Substantif correspondant xuxedv, acc. -e(t)@
(I
11,624, 641
-ὥνος
etc.), vieux
Un
doublet
chez
thème
Hom.,
en 5 selon
Risch, Worib. der hom. Sprache 147, Chantraine, Gr. H. 1,212, atticisme (?) selon Shipp, Studies 33, dor. xuxäv, -ἄνος m. (IG IV 1 , 121, 102 Epidaure) : mélange de gruau d'orge et d’eau que l'on pouvait aromatiser avec diverses plantes, pouliot, menthe, etc. ; boisson de paysan utilisée
au fêtes d'Éleusis, cf. A. Delatte, rituel des mystères d'Éleusis, 1955. Noms
d’action
: κύκη-σις
(Ρ],,
Le cycéon, Épieur.),
breuvage
τησμός
(S.
Ichn. 117), -ηθμός (Max. Tyc.) « mélange, agitation » ; en outre, χύκημα * τάραχος (Hach.), à côté du nom d’instrument κύκηθρον «cuiller pour mélanger» au figuré (Ar. Paix 654, J., etc.).
Le grec moderne ἃ xuxedy « fouillis », etc. Et.: Présent intensif en -de de formation obscure. Voir Frisk s.u., Pokorny 597. Ce dernier rapproche lit. édukëtas «cuiller», fièkëämés «balayures». Voir aussi
κυρκανάω. κύκλος
d'agent
κυχλίστρια
att.),
«danseuse
d'après
de
κιθαρίστρια,
chœur
etc.;
cyclique »
3. κυκλάμινος
f. (m.) «cyclamen graecum, Lonicera periclymenum » (Thphr., Dsc.) ainsi nommé d'après les bulbes de la racine, cf. Strômberg, Pflanzennamen 36, avec une filnale d'après σησάμινος,
etc.
(mais
aussi
une
forme
χυχλαμίς
chez
Orph.); 4. Κυκλειών, -ὥνος m. nom de mois (Céos, 1ve 8, av.), d'après le nom de fête τὰ Κύκλ(ε)ια ; 6. dans l’onomastique Κυκλεύς (Æi., Suid.) doit signifler quelque chose comme «charron » et se trouverait confirmé par l’anthroponyme mycén.
kukereu
(Chadwicle Baumbach
214),
Formes
adv.
χυκλόσε (1L.), κυκλόθεν (ion.-att.), κυκλόθι (A.D.). Mots employés comme épithètes et adj. : 1. κυχλάς ne s'utilise qu'au féminin : «en cercle, circulaire », tardivement attesté (parfois introduit par corr. Β. Alc. 449),
mais ancien et usuel pour désigner les Cyclades : KuxAddeç, fles qui entourent Délos ; 19 lat. a l’emprunt cyclas vêtement de femme rond (Prop., Juv.) avec le dérivé cycladätus ;
2
κύκλιος
chœurs
«circulaire»
cycliques,
διδάσκαλος
(ion.-att.),
des
dit
dithyrambes,
notamment
etc.,
avec
des
xuxAo-
(Ar.); 3. d'où dérivé n. pl. κυκλιάδες dit de
fromages (AP 6,299); 4. κυκλικός « du cercle » (Arist.), employé tardivement pour les poètes du Cycle ; &. τόεις
(S. dans des chœurs, AP}); 6. -ὠδὴς (Hp.); 7. κυκλιαῖος dit de roues (ZG I* 349, 13); 8, τὰ xuxAlexd titre d’un ouvrage sur le cercle (tardif) ; 9 κυκλᾶτός « ferré » dit de chevaux
(Pap.
Masp.
279,
v1®
8. après),
κἄτος emprunté au lat. Verbes, tous dénominatifs : 1. xuxAéw un
chariot»
(Il.
7,332),
« faire
tourner,
avec
le suffixe
« transporter sur se
mouvoir
en
rond », mais, en ce sens intr, général. moyen (ion.-att.), d'où κύκλησις « révolution » (PI.) ; également avec préver-
bes ; xept-, ἐγ-, d'où ἐγ-κύκλημα machine de théâtre munle de roues qui en tournant faisait voir aux spectateurs ce qui était censé se passer dans «mouvoir en cercle, donner la
une maison ; 2. κυχλόω forme de cercle», atc.
(fon.-att., etc.), également avec περι-, d'où κύκλωσις «fait d'encercler » (Th., X., Plb., etc.), κύκλωμα « ce qui est
en forme de cercle, roue », etc. (E., etc.) ; 3. κυκλεύω « faire : m., pl. τ-οῖι, mais aussi n. -« collectif (surtout
au sens de roues) : « Cercle, roue », 6to. (il est, possible que 19 sens de « roue » soit originel), tout ce qui est de forme ronde, dit de remparts, d’une assemblée, des yeux, des joues, d'une orbite, etc. (Hom., ion.-att, etc.).
Nombreux composés. Au premier terme : Κυκλο-βόρος nom ἀ Ὅη torrent en atlique, -γράφος, -εἰδής, -πόρος, -σοδέω «faire tournoyer » (Ar. Guépes 1523), xuxAogoplæ tmouvement circulaire », etc. Déjà depuis Hom. κυκλοτερής *arrondi au tour, arrondi » (Hom., Hdt., Ρ].). Au second terme des composés, une trentaine d’exemples
avec
κύκλος
(inser.
κυθνόν : τὸ ἄκυον φάρμαχον, χαὶ πολύκυθνα πολύσπερμα * κυθνὸν γὰρ τὸ σπέρμα (Hsch.). En se fondant eur ἀκυητήριον * φάρμακον πρὸς τὸ uh
nous préférons
597—
valeur
descriptive
ou
possessive
εὔκυκλὸς
(Hom,, etc.), τετρα- (Hom., etc.), πο- (Od. 4,131), ἐγ(Epic.), mais Éyxuxdoy (Ar. Lys. 113 etc.) désigne un vêtement de femme. D'autre part, des composés en -tog par hypostase dont 16 plus remarquable est ἐγκύχκλιος, dans l'expression ἐγκύκλιος παιδεία qui a été très discutée : doit signifier la culture générale, communément reçue, cf. Marrou, Histoire de l'éducation 286 et 566 ; hypothèse peu probable de Koller, Οἱ. 34, 1955, 174-189. Pour
Κύκλωψ voir s.u.
Dérivés : Α, Substantifs : 1. Diminutifs : xuxAloxog (méd., Ptol.), -loxtov (Dsc.); 2. avec suffixe de nom
tourner
en
rond,
irriguer
au
moyen
d’une
roue » (Hp.,
pap., etc.), d'où κύκλευμα «roue à irriguer» (pap.), -εὐτήριον id., xuxAeurhc «surveillant d'une telle roue» ; 4.
χκυκλίζω
«faive
tourner»,
au
pass.
«tourner»
(Aga-
tharch., etc.), d'où -ἰσμός (Simp., Olymp.). Enfin, deux gloses d’Hsch. : χυκλάζει * κύκλῳ περιέρχεται et xuxAalves * στρογγυλοῖ, En grec moderne χύκλος, xuxAorephç, κυκλοφορῶ, etc. Et.:
Nom
de la roue conservé
dans
plusieurs langues :
8kr. cakrd- m., n., av. éaxra- m., germ., anglo-sax. hwëol n.: angl. wheel, m. bas all. wël de l'i-e. *kPe-k#l-0- avec redoublement expressif, mais avec voyelle d'appui qui prend 19 tirabre u au voisinage de la labio-vélaire (Lejeune, Phonétique 180), κύχκλος, cf. tokh. A Kukäl (B. kokale) « Voiture » ; mais
il n’y 8 rien à tirer de la glose d'Hsch.
κίκλην * τὴν ἄρχτον τὸ ἄστρον, Φρύγες où l’on veut voir un nom
du chariot (hypothèses de Porzig, Gliederung des
idg. Sprachgebiets 183, Scherer, Gestirnnamen 139). Il existe un type à vocallsme e sans redoublement, v. norr. huël, v. pr. kelan = i.-e, *k®elo-m n. avec un vocalisme e comme dans Épyov. Vocalisme o dans v. sl. kolo. Le verbe correspondant signifie « tourner », d'où + circuler, habiter », etc., v. sous πέλομαι. ᾽
—
Κύκλωψ
κυληξίς
à savoir Polyphème
le Cyclope,
: m.
τωπὸς
Κύκλωψ,
598—
(Od.), au pluriel « les Cyclopes » peuplade de géants avec un grand œil rond au milieu du front (Od.,E., etc.). D'où Κυκλώπί(ε)-ιος « cyclopéen », dit de murs faits de grosses
κυλίνδω, τομαι : Hom., lyr., trag., 2 ex. Ar.), τέω, -έομαι (ait.), f. κυλίσω (att.), κυλινδήσω (tard.), aor. ἐκύλῖσα (Pi, ion.-att.); pass. ἐκυλίσθην (IL, S., etc.), mais -ἰνδήθην (tard.), pt. κεκύλισμαι (Lue., Nonn.); de
pierres entassées (Pi., trag.), avec le f. Κυκλωπίς (Ε. I.T. 845). En outre, Κυκλώπιον est un dim. (Ε, Cycl. 266).
Th. 144 le mot est interprété « ceux qui ont
Depuis Hés.
un œil rond », cf. Schwyzer,
Gr.
ἐχύλῖσα (ἔ-ἰνδσα) est tiré 19 prés. κυλέω (Ar. Guêpes 202,
1,426 n. 4, Sommer,
Gr.
grec post.) : « rouler #, au pass. « être roulé », etc. Également
Nominalkomposita 1, n. % Cetle analyse peut ne pas paraître satistaisante d’un point de vue logique, le terme ne signiflant pas « qui n’a qu’un œil», mais « qui a un gros œil rond» Elle est pourtant très vraisemblable et, le mot est expressif. Hypothèse fantaisiste de Thieme,
avec préverbes : προ-, ἐκ-, ἐν-, Tept-, ἀμφι-. Dérivés : 1. κύλινδτρος « rouleau, cylindre », etc. (Démocr, 155, hellén. et tardif), ct. Mugler, Terminologie géométrique
s.u.; d'où κυλίνδρ-ιον, -faxog, -ἰκός, -ὅω (hellén.). 2. κὐλῖσις «fait de se rouler+, en parlant des athlètes (Arist.), etc., xpo- «fait de se rouler aux genoux de » (PL.) ; τισμός id. (tardif), -ἰσμα («rouleau », ete. (tardif), κυλίστρα « emplacement où se roulent les chevaux » (Poil, 1,183, Hippiatr., probabl. X. Eg. 5,3 où les mss ont xaX-) ;
KZ 69, 1951, 177 sq., qui part de ἘΠκύ-κλωφ « voleur de bétail » avec 16 mot ἔπεχυ (non conservé en grec, mais attesté en indo-ir.) au degré zéro (!). Emprunté en lat. sous la forme Cocles par l'intermédiaire de l'étrusque, cf. Leumann, GI. 29, 1942, 171.
κύκνος
: m.
«cygnes
(Hom.,
ion.-att, etc.),
ειστός (Antiph.), subst. srouleau » (pap.); une dizaine de composés dont τρικύλιστος (Épicur, fr. 125) « facile à
nom
d’un bateau probabl. d’après la forme de son avant (Nicostr. com. 10), et d'un collyre, p.-ê. d'après sa couleur (Gal.), avec le dimin. χυχνάριον (médec.). Küxvog a servi également pour dénommer un héros et des personnages historiques.
Composés
: κυχνο-κάνθαρος nom
d’un
bateau, xuxvé-
avec
Frisk d’une graphie
χύδνος * κύκνος, hypercorrecte.
il s'agit
Voir aussi
(Hsch.),
κυλ-οιδιάω
les
yeux
pochés »
(Ar, Lys. 472, Théoc. 1,38), de κύλα et οἰδέω, affecté du suffixe des verbes de maladies en -1ke ; il est plus difficile de rendre compte de la glose κυλοιάζειν * τὸ τοὺς ὀφθαλμοὺς ἐπυιλίνειν χλευάζοντα (Theognost. Can. 21). Dérivés : κυλίδες (Poll. 2,66), plus ἐπι-κυλ-ίδες « partie supérieure des paupières » (ibid.), κυλάδες (Eust. 1951, 18). Avèc une géminée (fautive ou expressive) χύλλια * ὑπώπια μέλανα et κύλλαδοι * ὑπώπια (Hach.). Un
d'où
terme
de
Κυλαιθίς
ce
genre
(Hérod.
(Larissa) = Κύλαλος
pour Κυλωΐδᾶς, studien 31 sq.
a servi
6,50),
dans
Κύλων
l’onomastique
(Delphes),
ct.
moderne
a χυλῶ
de se rouler»
(PL.,
«rouler», κύλημα « roulis »,
et la racine “kWel-- On pense généralement an de χυλλός «recourbé s. Voir aussi καλινδέομαι.
-ixoç : £. (m. IG I* 283,137)
« coupe à boire »,
pour le vin (Sapho, Ale., ion.-att, etc.). avec «puisé composés : xuix-fputog
dans
sk-
κυλίκιον
σχαλλίον *
κύλλα
des
puuxpôv
(Hsch.),
:
: σκύλαξ, ᾿Ηλεῖοι (Hsch.), voir σκύλαξ.
κυλλῆστις
: pain
égyptien
fait d'épeautre
Hdt,, Ar.) ; aussi κυλλᾶστις (pap.). Et.: Emprunt à l'égypt. KIä ou σὶ. 46, 1968, 241.
Namen-
Et, : On rapproche le mot du radical xu- que l'on a dans
κύαρ, voir ce mot.
Phil.
σκαλίς * σχαφεῖον (ibid.), etc. ; ombr. skalçela « 6x patera ». Voir encore Pokorny 550 sqq.
(Argos), Κύλασος Bechtel,
grec
Initiale
(Argos), ct. Solmsen, Beiträge 88 8q. ;
-ἰάδᾶς
Class.
de -tx-loxn, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,542, -ἰσκιον (Poll.), -lyvn (Alo, Ar.), cf. πελίχνη et Chantraine, Formation 195, avec l'emprunt lat. de Caton culigna, χυλίχνιον (Ar,, hellén.), -ἰχνίς (Achae., etc.) Lous diminutifs. En outre, κυλικεῖον « armoire où l’on range ies coupes », etc. (com., pap.), -διος « qui concerne une coupee (Poil.), -ὦδης 4 qui ressemble à une coupe » (tardif). El: Fait nécessairement penser à lat. calix (d’où fr. calice, all. Kelch), que les Latins croyaient emprunté au grec. Le vocalisme υ répond à celui que l'on trouve parfois comme voyelle d'appui, cf. μύλη, φύλλον et v. Lejeune, Phonétique 178 n. !. En ce qui concerne l'étymologie, on rapproche κάλυξ « calice », etc., skr. kaldéa- m. « pot ».
eb κύκυον * τὸν συκυόν
«avoir
«fait
Witt,
hom. κοτυλήρυτος, cÎ. ἀρύω, xv\uenyopée «causer en buvant » (com.), εὐ-Κύλυκος « aux belles coupes » (AP). Dérivés : χυλίκιον (Thphr., etc.), κυλίσκη (D.H., Poll.)
τοὺς ὀφθαλμοὺς κοῖλα, τὰ ὑπώπια (Hsch.). Premier terme dans
De
coupés », donc « abondant » (Call. fr. 773) sur le modèle de
olor. 179,
voir alxuog.
composé
κυλίνδησις
notamment Quelques
Latie
κύλα : n. pl «creux sous les yeux » (Hp., Sor.), cf. la glosc κύλα * τὰ ὑποκάτω τῶν βλεφάρων κοιλώματα, τὰ ὑπὸ 46
3.
KÜMÉ,
p.-8.
blanc » ; il n*y a pas à préférer l’explication qui reposerait sur une onomatopée (Walde-Hofmann s.u. cicônia).
: γλυκεῖα κολόκυντα
183.
1940,
κύκλος radical
on comprend le mot comme signiflant « le blanc » en rapprochant skr, éécati, « luire, briller », $uk-rd- « clair, lumineux,
κυκύϊζα
35,
οἵ.
en d ?), cf. Taillardat, R. El. Anc. 1956, 191, qui rapproche
8.. Emprunté par 16 lat. où eycnus se substitue à Et.: En accord avec Wood, Am. J. Ph. 21,19,
douteux,
Et.: Ἰζυλίνδω présente une structure comparable à celle de ἀλίνδω (thématisation d'un thème à nasale suffixé
Subsiste en grec moderne.
d'Hsch.
sens
κύλινδρος, κυλίστρα «endroit où se vautrent les bôtes »
: κύχνειος relatif au cygne, ou à Kyknos (Pi, S,
la glose
(9),
Le
hellén.), f. εἴτις « de cygne » (S. fr. 499) ; xuxviäç m. est 16 nom d'un aigle blanc selon Paus., cf. κορακίᾶς, Dans
mouvoir »
Plu.}.
πτερος dit d’Hélène (E.), -μόρφος (Æsch.). Dérivés
: κολοδή (Hsch., ct. Theognostus 21,19).
@
κυλλός
: «recroquevillé,
kr£t:
(Hécat.,
Hemmerdinger,
recourbé », dit d’une main
—
599 —
qui mendie, mais surtout d’une main ou d'un pied estropié, parfois d’une oreille (Hp., ion.-att, etc.).
Premier terme d'Héphaistos aux
de composé pieds estropiés
-lov caractérisant,
cf. μαλακίων,
κυλλοποδίων, ait (/L), avec le suffixe
etc., à côté
de xuMé-
(AP).
πους
Κύλλος, Κυλλίας, Κύλλων, ζυλλᾶς figurent dans l’onomastique comme surnoms, cf. L. Robert, Noms indigènes
2 «üpGn
Dérivés rares : κύλλαρος (Arist. H.A. 530 a), pfobabl. « bernard-l’hermite » : l’animal ayant les pinces très inégales et P. Louis traduit «ie bancal»; p.-ê. encore χύλλαιος *
βόστρυχος (Hsch.). Verbes dénominalifs : κυλλόομαι « se recroqueviller », τόω «recroqueviller » (Hp.,
«recourber,
Gal.), avec -ωσις,
-ou«
laisser tomber » (5. fr. 687},
; κυλλαίνω
qui est donné comme
ibid. 543,22.
χελλάς ; pour
l'u,
cf.
χυλίνδω.
Hors
du
grec,
on
8
Pokorny
928.
: cette forme recouvre apparemment deux
mots : un adjectif et un substantif. 1. . 15,536 « calotte d'un casque » ; Szemerényi y voit un emprunt asianique, hitt. rupahi-, hébr. gôba de même sens, Spraché 11, 1965,
1-6 ; cf. Cardona, Ann. Isl. Or. Napoli 8, 1968, 5-16 {?). tombant
de son
ἰδίο
la
première »,
char ; le mot
dit
est repris
d'un
p. ex.
soidat
Call. fr.
195,20, à côté du verbe χυβθιστάω. Μ, Leumann, Hom. Wôorter 231, suppose que 16 substantif est 16 terme originel et
que
l'emploi
interprétation
comme
d'un
adjectif
passage
où
résulte
flgurait
d’une
mauvaisé
16 substantif.
Il
faudrait au moins ajouter que des mots comme κυδιστάω,
κύμδη
ont dû
exercer
une
influence
analogique
pour
la
création de cet emploi, cf. encore Szemerényi, l c., Kuiper, Gedenkschrift Kreischmer 1,213.
Pour 19 suffixe -xxog, cf. οὐρίαχος, στόμαχος, etc.
1 κύμβη : f «coupe, vase» (Nie, Ath.), «canot » (S. fr. 127) ; κύμδος m. (Nic. Th. 526), avec 16 dat. xôpéet (Nic.
xuubloy
Al.
129),
«potite
οἵ.
Hsch.
coupe»
nom
d'un
oiseau,
cf.
Emp.
20,7
:
grand chose à tirer de la glose κόμδα * κορώνη. ΠΠολυρρήνιοι (Hsch.).
κύὐμινδις : m. où f, gên. -(Bog (PI. Cra. 392 a), nom d'oiseau, ct. Il. 14,291 (ἣν) χαλκίδα κικλήσκουσι θεοί ἄνδρες δὲ κύμινδιν ; en outre, Hippon. 61 M., Ar. Ois. 1181, Arist. H.A. 615 b. À été comparé dans l'antiquité avec voir
s.u.,
el
valeur plausible.
compris
«chouettes,
Arist., H.4.
ce
qui
est
615 b, dit que l'oiseau
ressemble à une espèce d' fépaË. Certains manuscrits d'Ar. écrivent κύθινδις et c'est sous cette forme que le
κῦμα, -avos : n., voir κυέω.
«la
: f,
Thompson, Birds s.u. Si 19 mot s’appliquait à un oiseau qui plonge, il pourrait se rattacher au précédent. H n’y a pas
une
5,586
«tomber sur la tête »
πτεροδάμοσι κύμθαις, Hach. : κύμβδας * ὄρνιθας ; χυμθατευταί * ὀρνιθευταί, mais Latte corrige κυμδαγρευταί. Voir
«courber,
I.
xuubntiée
Et.: Est-ce un emploi de xûu6n « coupe », οἵ, lat. festa «tête » ? Voir Frisk s.u. Mais que faire de xûGn ? ct. sous κυδιστάω.
κικυμωίς,
κύμβαχος
Dénom.
de la tête ; étym. de κυθιστάω
ibid. 545,27.
évoqué skr. kuni- « paralysé du bras», ce qui est p.-ê. possible, et kundd- « pot », ce qui ne l’est pas, cf£. Mayrhofer, Eilym. Wb. des Altind. 1,225 sq. Sur une racine *(s)gelrecroqueviller », voir
nom
545, 27, glosé par xôGn,
« hésiter » (Ph.).
El.: Doit être apparenté à χελλόν * στρεθλόν, πλάγιον,
2
: seulement ἘΜ
8 κύμξη
253-255.
cf.
κυνέω
s.u.;
(inscr.
d’où
att,
plus
com.,
mot est emprunté en lat., cf. André, Oiseaux s.u. cybindis. Æt.: On note dans le vers hom. l’opposition entre langue des dieux et langue des hommes. La finale -y3- conduit
naturellement à voir dans 16 mot un emprunt Voir
Kretschmer,
Würzburg.
4,
Ak.
Wien
1949-1950,
(Gossen).
Le
mot
est
mycénien,
πρίστης
« coupeur
Guêpes
1357),
de
cumin,
-κίμδιξ
même
kamänu(m),
Voir
Ε.
ougar.
Masson,
kmn,
Emprunts
κύνδαλος
xûuBn cumba, cymba que Pline, H.N. 7,298 croit phénicien.
sens,
“πώλης
cf.
Ar.
« Marchand
Æt.: On admet depuis longtemps un emprunt sémitique,
κυμθάλιον (Héron). Verbe dénom.
1,214 n. 11). Κύμθαλον subsiste en grec moderne. Le lat. a tiré de
Chadwlick-Baumbach
grippe-sou » (com.,
κυνάμυια, Voir sous κυών.
chars se renversaient en résonnant comme des cymbales » (autre explication de Kuiper Gedenkschrift Kretschmer
cf,
κυμίνινος «de cumin» (tardif), κυμινᾶς « marchand de cumin » SE G 8,143, Jaffa), κυμινεύω « parsemer de cumin » {orac. chez Luc.). Le lat. cuminum est emprunté au grec.
kamméôn.
-ἰσμός, -«ἰστής, -ἰστρια. Autre dénom. 1], 16,379 δίφροι δ᾽ ἀνακυμδαλίαζον 4108
Sophr., com.); mycén. Suppl. 8 s.u. Kummel
Dérivés : κυμινώδης « qui ressemble au cumin » (Thphr,
etc.),
cymbales » (hellén.), avec 168 dérivés plus ou moins tardifs :
sqq.
de cumin » (pap.).
οἵ, akkad.
« jouer des
14-15 ; Heubeck,
215. Composés divers : xujzivo-Béxov « boîte à épices », κυμῖνο-
«εἴον, Phéréer. 66, « petit canot » (Hsch., Suid.). Dérivé κύμθαλον n., génér. pl. -α «cymbales crouses » (Pi, Æsach., X., etc.), même suffixe que κρόταλον ; dimin.
κυμδαλίζω
1947,
206
κὐμἵνον : n. ecumin» (Hp., kumino. Sur le cumin, voir RE
usuellement
écrit
Jb.
Anz,
asianique.
phénic.
kmn,
sémitiques
hébr.
51
sq.
: m. « grand clou de bols », pl. -ot et -ὰ (Poll,
10,188, 9,120), cf. Hsch. s.u. χυνδάλῃ. sorte de jeu décrit par Poil., appelé κυνδαλισμός (Poll. 9,120), avec les παίκτης « qui joue à ce jeu» (Poll. -παίστης (Hsch. s.u. κυνδάλη). Dans Κυνδαλᾶς (L. Robert, Noms indigènes 16 même que celui de πάσσαλος.
Donnait lieu à une κυνδάλη (Hsch.) ou composés κυνδαλοibid.) de παίζω, ou l'onomastique, on 8 148). Le suffixe est
Pas d'étymologie.
Et.: On évoque depuis Curtius skr. kumbhd-, av. œumba-
m. «pot».
Mais
mot voyageur.
il s’agit p.-ê. d’un mot
d’emprunt,
Cf. aussi κύπη sous κύπελλον.
d’un
κυνέω douteux)
: aor.
ἔκυσ(σ)α,
: « donner
un
f.- κυνήσομαι
(Ε.
baiser, baiser » souvent
Cycl.
172
en signe
—
κυνέω d'attachement et de mais aussi autrement
respect, notamment chez (Ar.); surtout attesté en
Hom., poésie
{y compris les dial. d'Ar.), en prose on à φιλέω. Composé
600 — Perses, etc., οἵ, Gow,
CI. Rev, 69, 1955, 238 sq. ; O. Masson,
Hipponaz, p. 124 sq. Æt.: L'étymologie hittite qui rapprocherait hitt. kupahi (v. Blumenthal, Hesychsi. 27-30) est exclue, le mot dési-
principal προσ- (ion.-att., pap., etc.), inf. aor. -κύσαι (S., Ar.), mais forme nouvelle -κυνῆσαι (ion.-att.), fut. -κυνήσω
gnant une coiffure et non un vêtement, cf. J. Friedrich,
(Hippon.,
Pl.), -κεκύνηκα
Heih.
envoyant
un
d'une
(LXX),
etc. «se prosterner en
baiser, en baisant les mains
idole
ou
d'un
roi,
ou
tadorer », parfois
les pieds»
« envoyer
chez
Hdt. ; Aristote,
proskynesis comme
barbare.
Rhet.
1361
a, donne
la
Dans les pap. le mot signifie
« saluer », toujours de façon respectueuse.
Dérivés
: προσχύνησις
(PL., Arist,
etc.), -μὰ
f.
« prosternation,
117:
Szemerényi,
Sprache
11,
1965,
8-4.
des
baisera», etc. (cf£. Marti, Language 12,272). Le terme s’emploie originellement et en principe pour des Orientaux, notamment
Wôèrterbuch
adoration »
n. (hellén. et tardif), -ητῆς « adora-
κὔπειρον
: n.
(H. Herm.
(F
21,851,
107, com.,
Od.
Thphr.,
4,603,
Théoc.),
Thphr.),
-oç m.
κύπερος m. (ion.,
Hp., Hdt,, Dsc., Plu.) avec κύπερα " τὰ σχοινία Ex κυπείρου πεπλεγμένα (Hsch.) ; κύπαιρος (Alom. 60 P.), c'est probabl. cette forme qu'il faut Hire dans mycén. kuparo, kuparo, (et. Chadwick-Baumbach 215), avec 16 dérivé kuparowe
pourvu
du suffixe “-went-. Nom
de plante dont la racine
teur » (inscr. orientales, Εν, Jean, etc.), -nrñp « tabouret
est
pour 86 prosterner » (inscr. Adalia).
écailles arrondies, Cyperus rotundus (cf. Strômberg, Theophrasiea 79). Diminutits κυπαιρίσκος (Alem. 58 P.), κύπειρις (Nic.), κύπηρις (pap.). Verbe dénominatif κυπερίζω «ressembler au souchet » (Dsc. 1,7). Et.: Mot d’emprunt probable, ce que confirmeraient les variations de forme. Voir Mayer, Rend. Ist. Lomb. 94, 1960, 316 ; Ε, Masson Emprunts sémitiques 111 sq. (égéen ?).
Du simple est tiré l’adv. κυνητίνδα (Cratès Com.) qui concerne un jeu où l’on joue à s’embrasser. En grec moderne subsistent : xporxuvé « se prosterner, adorer, présenter ses hommages », avec un certain nombre
de
dérivés. Æt.: On admet que 16 radical κυ(σ)-- de l'aor. se retrouve
dans
un
présent
nasal
*xu—v-w—y.v.,
d'où
κυνέω,
ct.
Schwyzer, Gr. Gr. 1,692. Pour l’élément radical on rapproche hitt. kuwaë-zi, -anzi «balser»; 16 mot germanique
pour « baiser» : v.h.a. kuss, kussen, qui n'a pas subi la mutation consonantique, plus loin skr. cumbati, cf. Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind. 1,395. Voir encore Pokorny 626, qui évoque akr, cäpali «sucer », SchraderNehring, Reallexikon 1,668.
κυπάρισσος -trrog).
Composé
: «cyprèse
(Od.
5,64,
κυπαρισσ-όροφος
Hdt.,
etc,
att.
(E.).
Dérivés : -Érriov (Alciphr.), -ἰσσίᾶς, -ou m. « euphorbe, petit cyprès » (Dac., etc.), cf. Strôümberg, Pflanzennamen 35, André,
Lexique
s.u,
cupressus;
de cyprès » (Str.). Adj. : mycèn. kupariseja
dit de roues emploie
-ἰσσῴν,
pl. n.
«de
(cf£. Chadwick-Baumbach
κυπαρίσσινος,
att.
-ἰττινος
-ὥνος
bois
m.
de
cyprès »,
216) ; mals (Od.
« forêt
17,340,
lion. Pi,
ion.-att., etc.), κυφ- (ZG IV, 1588). Toponyme Κυπάρισσος en Phocide (II. 2,519), probablement attesté en mycén., d’où Kuparisijo appliqué à des hommes (ethnique ?). Autres toponymes : Κυπαρισσήεις (Elide, I. 2,513) avec le suffixe - Feyt- signifiant + pourvu de s, fréquent dans les toponymes; en outre, -ἰσσοῦς,
-ἰσσία, -τσσιαί. Épithètes de divinités : Κυπαρίσσιος (Apollon à Cos) ; Κυφαρισσία (Artémis à Sparte, 1G V 1,977); Kupagpiaoträç (Pan, à Lato,
Fnser. Creticae 1, p. 129).
Les formes à aspirées attestées dans le domaine ne sont pas expliquées.
Le grec moderne
a κυπάρισσος, κυπαρίσσι,
dorien
etc.
Æt.: Terme méditerranéen d'origine inconnue. Passé en iat. sous la forme cupressus, p.-ô. par intermédiaire étrusque,
cf. Ernout, Aspects vocab, lat. 31.
aromatique,
κὔπελλον
Trag, Lys., Ar., etc.), Dimin. -foxog (Hippon: 32 M.). Emprunt anatolien, employé à propos de Lydiens,
principalement
souchet
à
: n. « coupe, gobelet pour boire » (Hom., Ion
Trag., Q.S.), ef. I. 4,345 κύπελλα olvou ; mycén. et. Documents
331, 398,
[ku]pera,
mais la restitution a été mise en
doute, ef. Palmer, Interpretation 364. En
composition
ἀμφι-κύπελλον interprétée
90,43,
: «à
Ath.
:
Berpo-xüxeXAov
(Hom.), 483
deux
b.
épithète anses»
Voir
Ἐ.
Brommer,
Hermes
selon
entre
77,
(Luc.)
de δέπας,
et
surtout
diversement
Aristarque,
autres
Homérique 461; RE 5, 230-231 Fesischr. 57. Vers. deutscher Phil.
Helbig,
cf.
EM
Épopés
(Mau); Kretschmer, Salzburg, 1929, 4-26 ;
1942,
356
sqg.
Aristote,
Η.Α. 624 a, compare à des ἀμφικύπελλα les cellules des ruches d'abeilles, comme s’ii pensaît à une double coupe dont le pied creux forme lui-même une coupe renversée. Selon Ath. 483 a, 16 mot κύπελλον était connu des Chypriotes et des Crétois. Et.: Suffixe -ελλον, combinaison
de
-À- et de -yov. On
pourralt partir de 184 glose d'Hsch. κύπῃ * τρώγλῃ : on rapproche
alors
lat.
câpa
«cuve»,
akr.
käüpa-
m.
« fosse,
ereux », qui présentent un u long. Voir aussi κῦφός, qui a une longue.
κυτρῖνος : M. « Carpe » (Arist., Ορρ.). Même suMfixe que dans ἀτταγῖνος, ἐρυθρῖνος, dénommé d'après κύπρος shenné»,
Fischnamen
(9 nom
en
raison
de
88
couleur,
selon
Strô&mberg,
20 sqq.
de la carpe
ne se trouve
nuile part hors du
grec. 1 κύπρος : f. «henné», Lawsonia inermis, teinture qui en est tirée (Thphr, LXX, pap., Dec.). Dérivés : κύπρινον μύρον, ἔλαιον (Dsc., Arét., etc.); κύπριον * τὸ
ἀρνόγλωσσον (Hech.), soît « plantain ». Verbe dénom.
κύπασσις, -εως : petite tunique portée par Ies hommes et, par'les femmes (Alc. 357 [n. pl. -ἰδες], Hécat., Ion
« souchet »,
κυπρίζω
« fleurir ε, dit de l'olivier, de la
vigne (LXX, Eust.), avec κυπρισμός ibid. Et.: Ermprunt sémitique probable, cf, hébr. keper, Ἐ. Masson Emprunis sémitiques 52 eq. Le mot henné est lui-même pris à larabe.
--- 601
κόριος
---
2 κύπρος : m. mesure pour le grain (Ale. 812 ; 516 302, Gambreum 1ve s. av,) avec ἡμίκυπρον (Hippon. 148 8) glosé par Hsch. ἤμισυ μεδίμνου.
Il n’y ἃ rien à tirer de la glose d’Hsch. : χύφερον À xuphy * κεφαλήν. Κρῆτες. Le grec moderne a χυφός «bossus, etc, et axûbe
Et.: Ignorée. Hypothèse douteuse d’un tique chez Lewy, Fremdwôrter 263, n. 1.
4 courber », etc.
emprunt
sémi-
Et.:
Κύπρος : f., nom de l'île de Chypre (Hom.,, etc.); d'où Κύπρις, τ-ἰδος, τιδα, -ἰν f. (Hom., etc.) épiclèse d'Aphrodite née à Chypre, avec Κυπρίδιος « de Chypre » :
elle est appelée également
ou Κυπρογένεια.
Kurpoyevhc
Adj. dérivés : Κύπριος « Chypriote » (ion.-att.) et Κυπριακός (D.S.). Pour Kürprog et les noms en Κυπρο-, -χυπρος dans l'onomastique, v. O. Masson, Kuxnp. Σπουδαί 23, 1964, 3-12, qui évoque aussi myc. kupirifo. Κύπριος signifle «de cuivre» dans des pap. mag. ; ile de Chypre possèdant des mines de cuivre, Κύπρος a donné nalssance 81 nom du culvre : le lat. a dit aes cyprium,
et cuprum, terme probablement ancien, chez Pline 36, 193.
mais
qui apparaîtt
En grec moderne κυπρί désigne la clarine
(de cuivre)
du bétail. Et.;
Küxto
(avec
u bref
comme
χύφαι) peut être considéré comme un dérivé (l'aspirée de xéxüeæ doit être originelle). 11 faut partir de κῦφός, qui est isolé : on rapproche alors skr. kubhrd- « buffle bossu», kubjd- « bossu, courbé » ce qui reste douteux, également une forme à redoublement Æakübhf. «sommet, bosse s.
Le
rapport
Kreischmer
supposé 1,53,
par
entre
PBrandenstein,
av.
Kaôfa
kupä, etc.; de mots.
voir
Pokorny
591,
avec
préverbes
: dvæ-
«relever
la tôête,
montrer le nez », etc., Siæ- ἐ se faufiler, montrer le nez », etc., ἐγ- «8e pencher, fourrer le nez dans», ἐκ-, x&r&- «80
baisser », παρα- « se pencher de côté », προ-, συγ- « s8 pencher avec ν, d'où « comploter » (Hdt,, etc.), ὕπερ-, ὑπο-. Noms d'action : ἐπέ-χυψις « fait de baisser la tête, de se pencher en avant » (Hp.), παρα- (Ruf.), κατα- (Mén. 211), προ- (Porph.). Nom d'’instrument συγκύπται pl. «chevrons » (Ath. Mech.). Hsch. à la glose κύπτον * ταπεινούμενον. Autre forme tardive : παρακυπτυκός « fait pour regarder à la dérobée », épithète de fenêtre (Cod. Just.). Adv. ancien xû68æ « en courbant la croupe », sens obscène
ΕΝ : Groïelj,
Ziva
Ant.
4,
chez
L.
H.
Jeftery,
Local
sg. dans des expressions retors qui est un «code
Images
en mauvaise
d'Aristophane
part (Ar.,
$ 536.
Du
part.
κέχῦφα semble issu κύφω dans κύφοντα ὀφθαλμοῖς (LX X). Parallèlement à κύπτω, On a l'adj. κῦφός « penché, dit
de
(Od., Thgn.
vieiliards, 1201,
de
la charrue,
de
baume
(Alex.
indigènes 301 ; avec κυφώνιον
Trall.),
compare
hitt.
53
sq.
Employé
au
courtisane qui est une xbpôiç κακῶν (Aristaenet. 1,17). On aerait tenté de rapprocher xûp6n (sens incertain) à Délos (IG XI 2,161
B 76 et 199 B 10) ?
Æt.: Inconnue. Emprunt possible ou probable ; diverses hypothèses chez Jeffery, /. c.
: .
pl.
«issues,
son,
balle»
(Hp.,
Ar.,
Cratin., Épicur.) avec κυρηδιο-πώλης « marchand d'issues »
(Ar. fr. 696); Κυρηδίων, -ἰωνος surnom d'Épicrate (D.,
Ath.). Ef.: Ignorée.
att., ‘etc.) avec plusieurs
dérivés : κύφων + pièce de bois courbé, carcan » (Ar.,, Arisl.), « filou » (Archil.) et d'autres sens : pour χύφων chez Μόπ, Dysc. 102, voir éd. Handley ; p.-8&. aussi anthroponyme,
L. Robert, Noms
172,
plaisantes, dit d’un chicaneur civils (Ar. Nuées 448), d'une
κνρήζια, σίὼν
de », etc., souvent
1954,
Scripts,
cher, s'occuper
etc.
sortes
laires formant une pyramide à trois pans et tournant autour d'un axe sur lesquelles les lois, notamment celles de Solon étaient inscrites (att., Arist.) ; examen des emplois
κυρηβξάζω, voir κυρίττω.
crevettes,
toutes
κύρβεις, -cov : f. οἱ m., à Athènes ; tablettes triangu-
(Arohil. 28 D, Ar. Cav. 365, Th. 489). Déverbatit expressif tiré du présent : χυπτάζω « se pen-
avant»,
qui évoque
(Hdt. 5,49 ; 7,64; Hp., Ar.). Selon Hech. ὀρθὴ τιάρα. Nom d'homme rare Κυρθασίας (Gyrène); Bechtel, {hourrite) Kkurpisi- « casque » (?).
en
de
Κύρβαντες, voir sous Κορύδαντες.
att, etc.) «se pencher en avant, se courber, baisser la tête » (cf. Talllardat, Images d'Aristophane & 3783, n. 4).
courbé
bosse
on 8 pensé à lit. Æuprà, v.h.a. hovar « bosse, saillie », v. sl.
H. Personennamen 600.
Ρ).), cf. Taillardat,
«montagne,
chameaus οἱ n. κῦφος doit être écarté avec Frisk, en raison de l’attestation tardive de κῦφος. On peut se demander εἰ *käp- ἃ existé à côté de *käbh- :
κύπτω : lon.-atit., etc, aor. ἔχυψα (Hom., ion.att, etc.), f. κύψομαι, -w (att, etc.), parfait κέκῦφα (lon.-
employé
GedenKkschr,
κυρβασία : « bonnet pointu qui se tient droit et raide
Inconnue.
Surtout
19 montre l'inf. aor.
κυφωνισμός
«supplice
du
sorte de carcan»
{Sch. Ar. PI 476). De xupég est encore tiré κὐφότης f. 4 courbure, bosse » (HId.), κῦφος N. + bosse » (Hdn.). Verbe dénominatif : κῦφόομαι 4 être bossu » (médec.), avec κύφωσις « fait d'être bossu », χύφωμα « bosse » (médec.). Dénom. anomal xüxéæ dans part. aor. dvaxixdoaç
κὗριο; : adj. + maître de, qui a autorité, sgouverain », d'où « décisif, régulier » épithète d'éxxAmolæ, « véritable, courant», dit aussi du nom propre; subst. « maître », notemment «maître de la maison, représentant légal, tuteur » (attique, etc.), plüs tard au sens de « monsieur » ;
appliqué au Christ dans les textes chrétiens. Fôm. κυρία souvent écrit κύρα en-grec tardif « maîtresse de la maison », etc. (Mén., Philém., LXX, etc.). Dérivés : κυρία t. (de Ἐκυρι-ία et ct. plus loïn xupeta), * possession,
contrôle »
(Arist.,
hellén.,
etc.);
κυριότης
χυπώσας (Lyc. 1442), tiré de κύπτω sur 16 modèle de τυπόω
f. «domination, autorité » {chrétiens, byz., etc.), Adj. xuplaxés, « qui concerne l'empereur» (époque romaine),
à côté de τύπτω.
le Christ (chrétiens).
« mettre sur le dos, culbüter » (Nic.
Th. 705, Lyc.
137 jet
—
xÜpros Verbe
de,
dénom.
: 1. κυριεύω
posséder»
(X.,
Arist,
« être
maître de, s'emparer
etc.),
d'où
κυριεία,
κυρεία
602— κυρκανἀω
:
«mélanger,
agiters,
au
figuré (Hp., Ar.), également avec ovy-
propre
et
au
(com.). Dérivation
(Schwyzer, Gr. Gr. 1,194) « possession, contrôie » (tardif), cf. κυρία ; χυριευτικός, Adv. -κῶς « qui concerne le droit
inverse : κυρχάνη * ταραχή
de propriété » (pap.). 2. factitif pass. aor. ἐκῦρώθην, pt. κεκύρωμαι « être raliflé, confirmé », act. κυρόω 1. -dae,
"Ὅμηρος : l'autre leçon κυρθαίη (?) peut être fautive. Et,: Doublet expressif de xuxdw. L'insertion du p peut
aor. ἐκύρωσα « confirmer, ratifier » (trag, ion.-att, on pouvait attendre χυριόω, mais le verbe trouve eur &xbpog ; 16 n. κῦρος, -oug, « ratification, autorité (ion.-att.) doit être un dérivé inverse du verbe,
etc.) : appui », etc. ou est
tiré d’un ancien *xüpoç thématique, cf. Ef; autres dérivés : κύρωσις « ratification » (Th., Ρ]., etc.), κυρωτῆς
« personne chargée de ratifier » (inser. att.), χυρωτῆρες * ἄρχοντες (Hsch.). 19 composé négatif répondant à κύριος est ἀκῦρος «sans autorité », d’où en parlant de lois ou de décrets, «sans valeur, sans validité #, de personnes « sans autorité, sans pouvoir » (lon.-att.), en parlant de mots « impropre » (tardit); d'où le verbe dénominatif &xupéc « rendre sans valeur,
abroger », etc.
(Din.,
et
tardif),
avec
les
dérivés
ἀκύρωτος (Ε. fon 801, tardif), ἀκύρωσις (tardit, pap.), -ωσία (pap.). ᾿Ακυρότης £ « Usage illégitime » est tardit. Le grec a conservé xÜptoc « monsieur s, xupla « madame » xûprog «principals (et Bvouæ κύριον enom propre»), xupraxh «dimancher, xÜpoc n. «autorités, κυριότης «propriété », etc.
épithète
de
μάζα
(Hom.
(EM 548,43, Epigr.
Hdn.);
15,6),
selon
xupxaln Suid.
s.u,
être due à l'analogie de τύρθη ou de φύρω. κύρνοι
: οἱ νόθοι
(Hsch.)
considéré
par
Phot.
su.
comme un mot macédonien, C’est apparemment un anthroponyme ancien (à Mégare, cf. Thgn., et dans le grec du Nord-Ouest),
v. Soimsen,
Beiträge
104,
Kalléris,
Anciens
Macédoniens 1, 229-230. On ne peut voir que des homonymes dans κύρνα * κρανία (Hsch.) et dans le toponyme
Κύρνος. Εἰ.: Inconnue.
κῦρος
: π., voir κύριος.
κυρσάνιος, νοῖν σκυθάλιος, κυρτὀς
:
«bombé,
courbé,
convexe,
bossu»
(Hom.,
Hp., Arist, etc., pas en prose att.). D'’où χυρτότης t. «courbure, convexité » (Arist., Str, Plu, etc.). On peut
se demander sl χύρτιον « partie d’une voiture » (Poll. 1,143)
doit être placé ici ou sous κύρτος.
Et.: Le composé &xupog et le dérivé κύριος permettent de poser une forme thématique *xBpoc qui pourrait
mastique Küprog, Κύρτιος, cf. L. Robert, Hellenica 11-12,
répondre
41-42,
à skr.
édra-,
av.
süra
«fort,
héros ». Peut-être
tiré d’un athématique en r, cf. Éyxuap sous κυέω, Autres mots apparentés : akr. éduïra- «forte, et en celtique, gall. cawr « géant », etc. Voir aussi Pokorny 592-594 qui rassemble un matérie! hétéroclite. Mais πάσασθαι, etc., de *kwë-
pourrait
être
apparenté.
Le
est loin pour le sens. Szemorényi,
groupe
Syncope
de xuéo,
316,
etc.,
refuse
de
retrouver 16 radical de κύριος dans éxupég, etc.
Sobriquet xuptey « bossu » (Crates Theb. 9). Dans l’onoet Noms
indigènes
251-252.
Verbes dénominatifs : κυρτόομαι ε86 courber», avec ἐκυρτώθην (Od. 11,244) et κυρτόω « courber » (X., etc.), d'où κύρτωμα
« courbure,
convexité » (Hp.,
Pib.,
etc.), -worç
(médec., etc.), -ωτός « bossu » (Vett. Val.). Autre dénom. tardif κυρταίνω «se courber, former une courbe * (pap., Suid.). Le grec moderne a gardé χυρτός «courbe, convexe »,
ανοῦ κυρτότης, κυρτώνω, κύρτωμα.
ruploow bélier, Arist.,
: att. -ίττω, f. κυρίξω
« cosser », dit d'un
d’un taureau, également au figuré (Æsch., PL., etc.) ; nom d'action κύριξις (Æl.), avec préverbe
ἀγκυρίττει * μεταμέλεται, Ἐρῆτες (Hsch.), expression comparable à πάλιν ἐπαγχρούων chez Isyllos, cf. Bechtel,
Gr, Dial, 2,777.
-
Dérivé obscur : κυρίττολος * κορύπτης, πλήκτης (Hsch., la corr. κχυρέττιλος n'est pas indispensable). On évoquerait volontiers la glose d'Hsch. κυριττοί - ol ἔχοντες τὰ
ξύλινα
πρόσωπα
Κορυθαλίᾳ des
κατὰ
᾿Ιταλίαν,
καὶ
ἑορτάζοντες
γελοιασταί ; il s’agit de jeux comiques
personnages
portant
des
masques' d'animaux
τῇ avec
cornus
Et.: Vieil adj. avec un vocalisme zéro coloré en w qui se
retrouve dans lat. curuus, cf. irl. cor « civcuit ». Appartient finalement à une racine de grande extension, qui figure dans gr. xopôvn, lit. krelvas, v. sl. krivä « courbe », etc., voir Pokorny 935 sqq.
κύρτος : m. «nasse pour la pêche» (Sapho, PL, Arist., pap.…, etc.); également «cage d'oiseaux »* (AP 9,562); κύρτη f. «cage à oiseaux » (Archil.), « nasse » (Hdät,, etc.), stamis» (Nic. Alex. 625); béot. xéprov
(v. Taillardat, R. Ph. 1966, βάλος « pêcheur » (Smyrne).
74-75).
Composé
xupto-
etc.
(Nic.,
χύρτιον
(Poll.
tamis»,
(et. Nileson, Gr. Rel. 1,150). ΄ Thème verbal en -ζω : χυρίζω (EM 948,2), moyen κυρίζεσθε * τρίδεσθε (Hsch.). Dérivé obseur : κυρηδάζω
F
«nasse,
Dsc., Opp.), «ἰδιον « tamis» 1,143), voir sous χυρτός.
(Dsc.),
«cosser»,
κυρτεύς « pêcheur à la nasse » (Hérod., Opp.) avec xupteu-
dit
aussi
de
lutteurs,
-ouar,
-άσασθαι
(Ar.,
Cratin.), avec κυρήθασις, -ol« (Sch.), v. Taillardat, Images d'Aristophane $ 613; Hech. ἃ les gloses κυρηδά-
ζεσθαι * λοιδορεῖσθαι, διαμάχεσθαι et κυρηδάτης καὶ κύρηδος * & ἀσελγὴς ἐν τῷ λοιδορεῖν. ΕἸ. : Malgré la difficuité d’une explication précise, doit être issu de la racine de xépac, ct. aussi κορύπτω (vocalisme zéro en -up- comme dans ἄγυρις, etc. ?). Le rapprochement avec xûpo n’est pas probable,
Dérivés
Autres τῆς
id.
: xupric,
dérivés (AP)
-ἰδος
: xuprix
et xupTela
f.
«bouclier
« pêche
κυρτεύω n'est pas attesté. métier xupräs (L. Robert,
pour
tressé » (D.S.};
à la nasse » (ÆI.),
mais
D'où en byzantin le nom Hellenica 11-12, 39-42).
de
On a proposé d'insérer dans cette famille χυρσερίδες * τὰ τῶν μελισσῶν ἀγγεῖα, κυψελίδες (Hech.) ; cf, Groëelj, Ζινὰ Ant, 8, 1953, 262,
qui part
une influence de xpnaépæ qui corrige le lemme.
de Ἐκυρσέρα
« tamis»
et suppose
(?), mais voir
Latte.
— Æt,: Le plus vraisemblable est de rapprocher gr. κάρταλλος, de poser *gyto- et d'admettre une vocalisation -vp- du degré zéro.
du grec, skr. (moy.
Hors
a v. h. all. hAurt, pl. kurdi « clayonnage »
natte ». Le germ. qui peut
ind. ?) kdfa- « treillis,
répondre
au
mais
grcc,
treillis», etc., qui «claie, *gfi-. Voir Pokorny 584,
aussi
bien
au
lat.
crätis
suppose une sonante longue avec de nombreux rappro-
chements d'ailleurs douteux. Müller-Graupa, Οἱ. 31, 1951, 132 suppose que xûprog «chose tordue, tressée » serait
un substantif tiré de l’adjectif κυρτός
S. in lyr.), puis prés. xupéo (Æsch., S., Hdt.), xupñco (Æsch., Hdt.), ἐκύρησα (Hés., Hdt.), κεκύρηκα (D.S.). Surtout avec les préverbes : &y-, ἐπι-, προσ-, ouy- (hellén.) : «atteindre, rencontrer, tomber sur », etc., parfois au sens intr. « se trouver ». Pour Exupoæ, voir Debrunner, ΟἹ, 15,
1927, 25 8qq. ; pour ἐκύρησα, Chantraine, BSL 28, 1928, 27. Rares dérivés : xûpua « aubaine, proie » (Hom.), pour v.
431,
Images
Taillardat,
nommée
à cause de la forme du fruit.
Le grec moderne a κύστις « vessie, kyste », AVEC
κυστῖτις
« cystite » etc.
Et.: Dérivé avec un suft. -τι- d'un verbe signifiant « souftler s, skr. évas-iti, part. acc. sus-dniam, cf. Wackernagel, Spr.
Unt.
227.
Le
rapprochement
du
verbe
avec
lat. queror est loin d'être évident. :
κύτινος
κὗρω Σ IL, ete., aor. ἔκυρσα (II., Hés.), f. κύρσω (Démocr.,
Ois.
κύστη * ἄρτος σπογγίτης (Hsch.); κύστιον " τὸ ἁλικάκκαβδον (Hsch.) physalis alkekenge, «coqueret», plante ainsi
« courbé ». Hypo-
thèse spéciouse mais guère probable.
Ar.
κύφελλα
603—
d’Aristophane
$ 410.
de
«boutôn
m.
fleur
la
du
grenadier »
(Thphr., Dsc, Gal.), aussi Cylinus hypocistis, « cytinot » (Dsc.) à cause de 88 ressemblance avec la fleur du grenadier ;
d'où
κυτινώδης
«qui
ressemble
Il existe un anthroponyme indigènes, 49, n. 3.
au
χύτινος » (Thphr.).
Κύτινος
: L.
Robert,
Noms
Æt.: L'hypothèse d'un emprunt est évidemment possible, Mais il est plausible de tirer le mot de κύτος « boîte », etc. à cause de la forme du bouton. Cf. l'adj. &vOivog à côté de ἄνθος. : m. et Î. « luzerne en arbre, Medicago arborea »
κύτισος
Plus tard : cuy-, Tpoc-, ἐγ-κύρησις, συγκύρημα « rencontre,
(ion.-att., etc.), « cytise » (Thphr., Pline). On croit retrouver
occurrence,
16 mot. dans mycén. kufeso, ct. Chadwick-Baumbach 215, au sens de cytise faux-ébénier, Æi.: La luzeme en arbre est originaire d’Afrique. Emprunt probable.
coïncidence »,
etc.
(hellén.,
etc.),
En
outre,
auyxuplæ f. « rencontre, hasard » (Hp., Ev. Lué 10,31). Famille de mots concurrencée par τυγχάνω, mais assez bien attestée en ion. et grec hellén. Et.: Ignorée. L'u long de κύρω doit s’expliquer par le suff. de prés. *-y°{ye-. Pas de rapport probable avec καιρός
ou avec χυρίττω. 1 κύσθος : m. sexe féminin (Eup., Ar.) avec le composé χυσθο-κορώνη « olitoris » (Com. adesp. 1060), p.-8. xuoBovepéAn « dont Je kysthos est un fllet de chasse » (Com. 1059).
adesp.
Autre
: κυσός * % πυγή,
forme
À γυναικεῖον
αἰδοῖον
(Hsch.), cf. Hérod. 8,4; le mot est employé parfois de façon obscure (Hérod. 2,44 ; Call. 191,98); υ doit être
long, cf. Pfeiffer ad Call.
Divers composés expressifs : κυσο-βάκχαρις * & τὸν χυσόν μυρίζων (Com. adesp. 1062), κυσο-λάκων « pédéraste »
(Com. adesp. 1066), κυσολαμπίς * À περιλαμπομένη ταῖς νυξὶ xavBæplç
(Hsch.),
οἵ,
Strômberg,
Wortstudien
13 ; xuco-
νίπτης * πόρνος (Hsch.) ; xucoxhvn, V. Hsch. s. u. Verbe composé anomal : κυσο-δακνιᾷ * Ψψωριᾷ (Hsch.), fait sur le thème de présent Séxve avec le suffixe -ἰάω exprimant
la maladie,
l’envie,
etc,
Verbes dérivés : χυσιᾷ * πασχητιᾷ ; κυσανίζει (Hsch.) T1 est plausible de voir un dérivé dans κύσσαρος « anus » (Hp., Gal, Erot.); voir κύτταρος. Pour un anthroponyme Κυσᾶς, v. L. Robert, Noms indigènes 301 sq. Æt.: Un rapport avec lat. cunnus est vraisemblable. sont arbitraires, cf. les autres rapprochements Tous Pokorny 952. On cite, p. ex., gall, cwfhr « rectum ».
2 κύσθος
: n. [et χύστος] (P. Holm. 22,42,232) sont
obscurs, voir Lagercrantz
ad locum.
κυτμίς, -ἰδος : f, onguent fabriqué avec de la gralsse de chèvre (Lue, Et.: Ignorée.
Alex.
22,653).
κύτος : ἢ. «Cavité», dit pour le creux d'un bouclier, d'une jarre, du corps humain, de diverses cavités, de la
cale
d’un
navire,
etc.
(ion.-att,
grec
postérieur).
D'où
adv. « jusqu'à la peau » (Archil., Call.) d’après les
ἐγκυτί adverbes
en
-rt.
L'iota
est
long
chez
Archil.,
bref
chez
Call.
19 grec tardif a les diminutifs : κυτίς, κυτίον. En grec moderne : κουτί et xutlov « boîte », κύτος n. «cale» d'un bateau. Et.: Rapproché de σκῦτος, lat. cutis « peau », v.h.a. hut, «Hauts, v. pruss. keufo, etc, cf. Ernout-Meillet s.u. eutis. En ce cas 16 sens originel serait « enveloppe », ce qui
rendrait bien compte de l’ady. ἐγκυτί. κὗττσ,ρος
: m
«Cellule » d’une
ruche,
ἐ ΟΓΘῸΧ » dans
le réceptacle floral de la nymphéacée Nelumbium speciosum (ion.-att., ‘Thphr.), « fleur mâle du pin » (Thphr.), « calice » où repose le gland (Hsch.). Diminutif κυττάριον n. « cellule » (Arist.). Le grec moderne « cellulose », etc.
a κύτταρον
n.
«cellules,
κυτταρίνη
Et.: On 8 pensé à κύσσαρος « anus », mais 11 faudrait poser *uurFapoç, ce qui n’est guère plausible et le sens même n'est pas favorable à ce rapprochement : χύσσαρος
va avec κύσθος, xucéôg, etc., et κύτταρος isolé.
κύφελλα
κύστις, -εως : exceptionnellement -Loc et -1Boc « vessie » (IL, lon-att., etc.), parfois employé au flguré; avec
enuées,
κύστιγξ (Hp. ap. Gal. 19,116) fait d’après φῦσιγξ. Dérivés :
Mot
reste
finalement
: pl. n. «cavités des oreilles » (Lyc.
brouillard » (Lyc.
alexandrin.
1402),
1426, Call. 20).
Les Anciens rapprochaient κρύπτω
et
κύφελλα
—
posaient
Ἐκρύπελλα,
Voir
168
textes
chez
Pfeiffer
ad
Call. fr. 20. Les modernes rapprochent κύπελλον.
κῦφός, voir κύπτω. κύχραμος : Var. κε-, κι-, «οἶδθδιι migrateur», p.-8. le râle des genêts (Arist. H.A. 597 b), v. Thompson, Rirds s.u.
604— Dérivés. Diminutifs : xuvioxog employé comme surnom (Hat. 6,71), appliqué à un cynique (Luc.), xuvloxZ (Ar. Gren. 1360 lyr.); en att. -ἰδιον, -éprov. Autres dérivés :
Κυνώ f, nom dans un pap. κυνάς, -ἄδος f. chez Plu. Nom Adjeotifs
κυψέλη
: f. (pap. -&in,
PSI 4,358,8) contenant de
de femme (Hdt,, etc.), épithète d'Hécate mag., glosé par Hsch. % ἀναιδεστάτη ; « peau de chien » (Théoc.), comre adj. t. Κύναξ, Robert Noms indigènes, 151.
: xûvetog,
-eoç
+de
chiens
d'« effronté » (II. 9,373) ; substantivé,
(att.)
au
sens
a fourni le nom
de
disaient κυψέλη pour λάρναξ. Le sens de ruche est attesté
Ja peau de chien xuvén (Anaxandr.), mais généralement «coiffure en peau de chien », dit de diverses Coiffures, mais qui ne sont pas toujours en peau de chien (Od, 24,231); est devenu chez Hom., Hdt., etc., un nom du casque quelle qu’en soit la matière (/[.10,257,335, Hat. 2,151, etc.); voir Trümpy, Fachausdrücke 40 sqq. Autres adjectifs xuvutég « qui concerne 16 chien » (X., etc.), appliqué aux philosophes cyniques (Mén. fr. 104, etc.), κυνώδης « qui
chez Plu. De ex, 601 c, Au figuré, peut désigner la cire ο
ressemble au chien » (Arist., etc.).
‘forme arrondie, ot tout particulièrement «ruche » : c’est dans une ruche que le petit Kypsélos a été caché par sa
méêre (Hat.
5,92, 8); le passage de Plu,
Mor.
2,164
a,
ne nous apprend rien, mais Paus. 5,17, 5 parle d’un coffre offert en souvenir de cette histoire par les Kypsélides à
Olympie
et
affirme
gratuitement
que
les
Corinthiens le
cérumen des oreilies (com.) ; est dit, aussi chez Ar. Paix 631, d‘’une grande jarre contenant six médimnes ; enfin, au sens de « creux d'oreille » (Poll. 2,85, Hsch.). L'anthroponyme mycén. ÆKupesero doit représenter Ἰζύψελος. Dérivés : κυψέλιον « rucho » (Arist.), «ελίς « nid d'hirondelle» (Arist.), «cire des orellles» (Ruf, Arvet.), d'où
vivre
désignant
κυνισμός (Luc.). Κύων n’existe plus en grec démotique, mais xuvnyés, etc.,
κυψελέτης ῥύπος (EM 549,24); κύψελος, tiré de κυψελίς un
nid
+hirondelle
rousseline »
(Arist.
H.A.
618 a, 3I, Hsch.). Voir sur tous ces mots G. Roux, R. ΕἸ. Anc. 1963, 279-289. Et.: Dérivé en -ελᾷ d'un thème en s avec suffixe «ελᾷ, Il s’agit d'un contenant creux et arrondi : on peut penser à κύπελλον, et aussi à χύπτω.
κυών, κυνός,
κύνα, etc. : m. f. « chien, chienne », assez
souvent comme injure pour une femme impudente (Hom., ion-att., etc.) ; parfois employé pour désigner un gardien
(trag.); désigne également divers squales ou chiens de mer (Od., Epich., Arist., etc.). Norbreux composés : κυνά-μυια (IL., etc.), plus tard avec
-o- analogique
(LXX,
AP,
elc.)
«mouche
à chien v
ou plutôt s mouche impudente comme un chien » (Risch, IF 59, 1961, 59), surtout employé comme injure : probabl. pour ἔκυα-μυιὰ de L-e. *kuwn- (skr. u-va-), avec -v- pris à κυνός, ete., οἵ, lit. Sun-musé même sens ; la forme κυνάπαι-
δὲες (Sophr. ap. Sch. Genev. IL. 21,395) reste douteuse. Autres composés xuv-dyyn (v. sous ἄγχω) ; κυνάδακνος « morsure
do chien » (SEG
Chypre);
κυναλώπηξ
chien,
d’où
homme
6,802,36,
hybride
impudent
né
tabie d’imprécation, d'un
(Ar.,
renard
et
Les
noms
etc.),
d’un
du
chasseur, χυνηγέτης, dor. -Zyer&ç (mycén., ct. ChadwickBaumbach 215, Od., etc.) et κυνᾶγός, -γός (dor., hel-
lén.,, etc.), voir sous ἡγέομαι et ἄγω et Chantraine, Éludes 83 sqq. En outre : χυνό-γλωσσος «cynoglosse », κυνόδους «canines
κυνοδρομέω, θαρσής stique» κυνοῦχος
-δρομία
«chasser
nom (Hp.,
de poisson et Arist., etc.),
avec des chiens»,
xuvo-
(Théoc.), -κέφαλος «cynocéphale», -ραιστής (Od.}, -ροδον »églantiorns, -σπάραχτος (8.), «laisse,
κυνυλάγμος
sac
(Stesich.),
en
cuir»,
κυν-ῶπις
etc.,
κυνόφρων
et -ὦπης
(Hsch.),
(Hom.),
ete.
Compar. et superl. : xûvrepov (Hom.), -rærov (1|. 10,503), « plus, très chien +, cf. Chantraine, Gr, H. 1,259,
avec κυντερώτερος -τατὸς (Æech., com.) Adverbe χυνηδόν « comme un chien » (S., Ar.). Verbe dénominatif xuvilæ « faire le chien » c’est-à-dire commeo
un
Cynique
(Sioic.
3,162,
Epict.),
avec
subsiste. Les noms du chien sont σκύλος, oxull.
Æt,: Nom d’un antmal i.-e. 6 mot a une flexion archalque : à grec κύων répond skr. éu-vd, lit. Fuë: à κυνός skr. sünas, lit. guñs (le grec conservant l’accent ancien) ; l'irl. fournit cù (de *kw6), gén. con (de *kunos). L’arm. à gun, gén. ëan, dont 16 vocatisme fait penser à lat. canis où l'absence d’u ou w étonne. Voir Ernout-Meillet s.u, canis,
Pokorny 632 sqq. Voir aussi Κανδαύλης.
: ἐνέχυρα (Hech.), voir xoïov.
κῶα
: (κῶς Nicoch. 12), n. pl. xdex, -Ἔσι « toison » κῶας de brebis ou de chèvre qui sert de couche ou de couverture (Hom., Hdt., Pi., poètes), dit notamment de ia toison d’or, Diminutif xdStov, avec suffixe -ἰδιον (att.), puis κῳδάριον (Ar., com.). Dérivé tardif κωδᾶς « marchand de peaux de moutons » (pap.). On admet que mycén. kowo (PY Un 718) = χῶξος répond à κῷας, cf. Chadwick-Baumbach 215. Et.:
Inconnue.
On ne peut accepter une étymologie par
κεῖμαι et rien ne permet do poser “gôu- suffixé en -ας, en évoquant κύτος et i.-e. *(s)qeu-. Voir Pokorny 951 et Hester, Lingua 13, 1965, 373 sq.
κῶβαξ : & μέγας τέττιξ. Voir Gil Fernandez, Nombres de insectos 122-123.
κωβιός (-ίος) : πι., nom de petits poissons, notamment d'eau
de
poisson
comme
douce
le
mer
«goujon»
le
«gobie»,
(ion.-att.);
et
comme
dimin.
poisson
κωδίδιον
(com., Arist.); désigne ausei l’euphorbe (Dsc., Plin.). Dérivé :
κωδῖτις 1., sorte d'&qûn selon Arist. H.A. 569 b, cf. Hices.
Dans quelques composés, le premier terme est au génitif : κυνόσ-βατος «églantiers (Arist, etc.), etc. Au second
ap. Ath.
terme de composé, 16 nom ἀθ plante &ré-xuvoy « cynangue, Marsdenia erecia » (Dsc., Gai., parce qu’elle tue les chiens, cf. Strômberg, Pflanzennamen 65).
gôbië (c-).
285
b. Adj.
κωδιώδης
(Plu.). Voir Thompson,
Fishes s.u. Emprunté par le lat. sous la forme gôblus (c-),
Et.: Emprunt probable à une langue méditerranéenne, οἵ. Kretschmer, Gl. 16, 1928, 166.
— 605— pavot»
de
: Î. «tête
κώδεια
M*
1457,
aussi comme
motif
ete.), du bulbe de la clepsydre
décoratif
(Arist. Pr.
914 b); xdBex désigne à Délos une coupe en forme de tête de pavot. Au neutre, κώδυον bulbe d'une jacinthe en grappe (Thphr.). ΚΚωδίς est donné par Hsch, s.u. κωδία. Inexpliquée ; Kalén,
Et.:
Graecae
Gramm.
Quaest.
24,
pense que κώδυια est la forme la plus ancienne. Voir Frisk pour des étymologie ruineuses, et Szemerényi, Syncope 208 avec n. & et 6. Mais cf. κώδων. rarement
m.,
:
-ὠνὸς
κώδων,
f,
elle est bonne (Ar., etc.), également avec prév., et v. Taillardat, Jmages d'Aristophane $ 289. Anthroponyme
apparenté Κώδαλος (Nehring, Sprache 1, 1949, 166), ou plutôt nom anatolien (O. Masson, Hipponar, p. 176) ? à κώδυια,
κώδεια comme
αἴθων à αἴθυια, ct. Kalén cité sous κώδεια.
«grande coupe » ouverte et plate,
: M.
κώθων, -ovos
dont le rebord se replie vers l'intérieur, utilisée notamment par des soldats (Archil, Ar, X., inscriptions, etc.) ;
désigne des fêtes où l'on boit (LXX, Thasos); est en sicilien l'équivalent de κωδιός (Nic., Apollod., ap. Ath
309 c); nom du port intérieur de Carthage (Str., App.). Pour le vase, v. Leroy-Molinghen, Byzaniion 35, 1965, 208 sqq.
Composés : κωθωνο-ποιός, τχεῖλος + avec un rebord de kothon » (Eub.), etc. Dimin. κωθώνιον (inser., ve s. av., etc.). Dérivés : κωθωνία «fait de vider une coupe # (Aret.). Dénominatif κωθωνίζομαι « boire abondamment » (Arist.), avec κεκωθωνισμένος « qui a trop bu » (Eub.) et κωθωνίζω (Arist.), d'où κωθωνισμός Phot.); (Hach., «enivrer» poot-, mais la seconde dentale
est mal expliquée.
Faut-il
partir
d'un ἔμαθ-τος» Ἐμαστός ? Le substantif μάσταξ fait penser à πόρταξ, etc., μαστάζω à βαστάζω, type
expressif
κλαστάζω. Groupe de
et familier.
μαστεύω, VOir μαίομαι. μάστιξ,
-ἴγος : f, 1 existe
aussi
un dat. μάστί,
un
ace. μάστιν (I 23,500, Od. 15,182, AP 6,234), « fouet », notamment
pour
aussi appliqué
les chevaux
à des hommes,
(Hom.,,
ion.-att., etc.), mais
parfois employé
au figuré,
par exemple μάστιξ Διός (1|. 12,37) ; on peut rattacher à la forme sans gutturale la glose d'Hsch. μαστίδες * ἀκίδες À ἀγκύλαι == pointes ou lanières.
Rares composés : μαστιγο-νόμος et surtout μαστιγο-φόρος
— « porteur de fouet s, d'où sorte de garde qui fait ls police (Th., Arist., pap.).
Dérivés : μαστίγιον (M. Ant.) dimin. ; μαστιγίᾶς m. « qui mérite le fouet » (Ar., PL, etc.), pour le suffixe, cf. Chantraine, Formation 93 ; μαστιγία f. nom d’une plante utilisée en magie (pap.). Verbes dénominatifs : !. μαστίω, présent seulement, « fouetter » (1],, Hés., Nonn.), 2. épique partic. μαστιόων
(Hés. Bouclier 481) ; 3. μαστίζω « fouetter » post-homérique, très rare en att., mais l'aor. ἐμάστιξα est fréquent chez
Hom. : ce verbe peut, être issu de μαστίω ou dé μάστιξ et on verrait dans ἐμάστιξα un trait « achéen » de 18 langue épique,
cf.
Ruijgh,
Élément
achéen
88;
Ῥ.
aor.
passif
μαστιχθείς (AP) et μαστισθείς (SEG 8,246) ; noms d'agent : μαστίκτωρ (Æsch. Eu. 159) et par correction μαστυκτήρ (Æsch. Suppl. 466); 4. μαστιγόω (μαστιγέων Hdt. 1,114 est une faute), avec aor. ἐμαστίγωσα, 16 passif est également employé
avec
: « fouetter », etc. (ion.-att.), c’est 16 terme
les dérivés
mérite fouet»
μαστίγωσις
(Ath.),
usuel,
μαστιγώσιμος « qui
le fouet+s (Luc.); B. μαστιγιάω «qui désire 16 (Eup. 429), terme comique avec le suffixe de
στρατηγιάω, etc. Sur μάστιξ et μαστίζω
chez Hom., voir Delebeeque, Le chevat dans l’Iliade 186 sqq. Le grec moderne ἃ μάστιξ, μαστίζω, μαστιγώνω, etc. Et.: Suffixe *-ti- fonctionnant comme suffixe d’instrument, de même que dans &puatiç, AVec un y expressif et l'ailongement de l’iota. Issu du radical de μαίομαι,
μάσσασθαι, etc. μαστιχάω, μαστός
Ch. 531,
tardif
a
Ba.
(att., 701,
etc.),
ont
mais
Hom.,
μαζός ; enfin,
(LXX,
pap.,
etc.).
Hdt.,
Æsch.
le grec hellén.
Sens
et
: « poitrine,
sein s, etc., dit parfois de l'homme (II. 4,528 ; 5,393, ete.), Mmais le plus souvent de la femme (Hom., ion.-att., etc.) ; au figuré désigne une colline ronde, un mamelon (Pi., X.), également nom d’une coupe dont la forme fait penser à un sein (Paphos selon Ath. 11,487 b, Oropos, Délos) ; cf. Jaeger, Rh. M. 102, 1959, 337 sqg. sur l'emploi chez Clem. AL. et Ph. (Gal.) terme
μαστροπός, μασχάλη
voir μαίομαι, : 1. «aisselle » (H.
: au
premier
et -Serov (AP : φιλό-μαστος
terme
μαστο-ειδῆς ; -δεσμος
6,201) « soutien-gorge ». Au second s« qui aime le sein» dit de jeunes
animaux (Æsch.), γυναιυκόμαστος
Ηερπιὲς
242,
Ar.,
etc.),
d'où « angle » de deux branches, de deux feuilies, « branche »
(Thphr.), οἵ, Strômberg, Theophrasiea 47 ; « baie » (Str.), ecoin » (Tab. Heracl. 1,92); autres valeurs encore dans une glose d’Hsch. donnant des emplois divers : μασχάλη"
μέρος τι τῆς πρῴρας, ὅπου xal τὸ τέρθρον, & καλοῦσιν ἀρτέμωνα * À τοῦ τῆς ἐλαίας φύλλου τὸ μέρος. Au second terme de composé : ἀμφιμάσχαλος « qui entoure les deux aisselles» (Ar.), τραγομάσχαλος «aux aisselles de bouc » (Ar.). Dérivés : μασχαλίς 1. «angle de deux biranches » (Thphr., etc.), μασχάλινον et -Lovs panier de feuilles de palmier» (Hsch.), μασχαλέον * xovéoy, πίναξ | (ibïd.); μασχαλιαῖος « qui se trouve dans un coin » (IG I* 372, médecins),
Verbes dénominatifs : 1. μασχαλῆν (ou -&v ?) * τὸ τοῖς λευκίνοις σχοινίοις τὰς ἀγκύρας σχάσαντας περὶ τὸν ἀγκορίτην λίθον περιθεῖναι (Hsch.); 2 μασχαλίζεσθαι «être ceint autour des aisselles » (Æsch., S.), d’où « être mutilé », celui qui a tué croyant qu'en coupant les extrémités (nez, oreiltes, etc.) de sa victime, en les enfllant sur une corde et en faisant passer cette corde sous les aisselles, il se protégeait contre sa vengeance, cf. Nilsson, Gr. Rel.
1,99 et n. %, mais
explication
mise en doute par
Boehm, RE 14,2060; d’où μασχαλισμός « mutilation » (S.), μασχαλίσματα « extrémités d'un corps mutilé » (S.), Bull. Ép.
1971,
n° 290 ; avec un tout
autre sens μασχαλιστήρ nom d'instrument comme βραχιονιστήρ désigne une courroie passant sous les aisselles
μαστίχη, Voir μάσταξ.
μασθός
Composés
ματέω
et. L. et J. Robert,
: m. Ε.
611—
(-θος)
avec une poitrine
(Æsch., Hdt.), dans le harnachement du cheval (Poll. 1,147, Hsch.), avec &va- « bretelle dans un vêtement féminin »
(com.); 3 μασχαλίττει * ὑπὸ κόλπον καὶ μάλην φέρει {Hsch.): béotien pour μασχαλίζει? de μασχάλη, voirs.u. Μάλη est une forme populaire abrégée Μασχάλη subsiste en grec moderne. Et.:
Ignorée.
μάταιος, Voir μάτη. 1 ματέω, ματεύω : la forme 18 plus ancienne doit être ματέω attesté dans l'éolien μάτης, 2° pers. de Ἐμάτημι 29,15), avec les (ματῆναι Latte,
(Théoc. ματίσαι
ματεῦσαι,
Un. Giessen
cf. partic. ματίσας (Pap.
ζητῆσαι,
avec
gloses d'Hsch. ματεῖ * ζητεῖ; mais on attend un aoriste)»
iotacisante ; en
graphie
ματεῖσθαι ᾽
outre,
de femme (médecins) et quelques formes tardives comme βούμαστος (v. sous Boüç), etc.; avec un second terme
32,16)
en -ζος : δεκά-μαζος « avec dix seins » (Epigr. Gr. 406,10),
(Hp.), actif ἐμματέω «aller chercher dans le gosier» en faisant vomir (Nic. Al. 138) et κατεμ- (ibid. 536). Dérivés : μάτος n. ou m. «recherche » (Hp. ap, Gal. et
xuvé-polov nom de plante «chaméléon noir», etc. Dérivés : μαστίον « petite coupe » (Oropos), μαστάριον idem (Délos), mais « petit sein » (Alciphr.); ἐπιμαστίδιος e qui est au sein » dit d’enfants (Æsch., S., E.). Le grec moderne a gardé le mot μαστός. Et.: La forme μασθός est secondaire, bâtie sur l’analogie
de noms de parties du corps comme κύσθος, βρόχθος et στῆθος (celui-ci étant un thème en s), Pour μαστός (de Ἔμαδτος ?) el μαζός (de ἔμαδμος), un rapport avec le groupe de μαδάω n’est pas impossible si l’on pense au sein de la femme et de familières sur lesquelies
la nourrice. Il s’agit de formes on ne peut rien affirmer ; un
rapport lointain avec le μα- de μάμμη, etc., n'est pas exclu.
ζητεῖσθαι Hp. ap. Erot. 60,10 ; avec préverbe ἐσματέομαι
Erot. 60,10). Pour ματήρ et ματηρεύειν, voir μαίομαι, Le
verbe
en -εύω,
ματεύω
une
comporte
usuel
« poursuivre,
suffixation
secondaire
chercher » (II. 14,110,
Pi.,
trag.), avec ματευτής (tardif). Pour ἀπροτίμαστος, voir μαίομαι, Et.: Frisk rapproche pour la formation δατέομαι πατέομαι, eb pense qu’il faut partir d'une forme nominale en -το ; ματέω fait couple avec μαίομαι comme δατέομαι avec δαίομαι. Des formes telles que μάσ(σ)ασθαι, -μαστός, aussi
μαστύς
peuvent
ματέω.
L'étymologie
bien
se rattacher
à
μαίομαι
et
reste obscure, voir sous μαίομαι,
à
ματέω
—
B ματέω : " fouler », éol. Ἐμάτημι, cf μάτει (Alc. 74,3), part.
16
auct.
(Incerti
μάτεισαι
pl.
fém.
int.
LP),
fut.
ματήσην (Ale. 200); Hsch. a la glose ματεῖ * πατεῖ. Et.: Formation comparable à ματέω }, ou analogique de πατέω. Frisk et Pokorny 726 rapprochent lit. mint, minli « écraser, briser du lin », v. sl. mIng, meli «écraser »,
en celtique : irl. men f. « farine s, gall. mafhru « fouler aux pieds» de “my-ir-. gaul. manlalon «chemin » (?), ct. Vendryes, Lexique ét. de l'irl. ancien s.u. men et BSL 38, 1937, 113.
μάτη
: f. « folie, égarement » (Stésich., Æsch., Ch, 918,
Suppl. avec 16 A.R.). raison,
820 [mais une autre explication dans la sch.], S.) ; dérivé métriquement commode ματέη (Od. 10,79, D'où l'adverbe μάτην (accusatif), «en vain, sans faussement », etc. (H. Déméler 308, ion.-att., etc.).
Verbe
dénom.
ματάω
«être
vain,
sans
effet,
échouer »
{Hom., Æsch.). Adj. dérivé : μάταιος « Vain », dit de paroles ou d'actes, «fou » en parlant de personnes, parfois « impie, criminel » (ion.-att.), d'où ματαιότης (hellén. et tardif), ματαιοσύνη (tardif) et d'assez nombreux composés généralament tardifs : ματαιο-ποιός, -πόνος, -φρων, etc. Verbes dénominatifs : 1, ματάζω « dire » ou « commettre des folies » (Æsch., S.), pour le traitement phonétique, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,265 sq., avec en prose ματαΐζω (J.) et déjà chez Hdt. 2,162 ἀποματαΐζω «faire une inconvenance » (« se laisser aller «9), euphémisme «lâcher un vent », avec ματαιαμός « vent » (com.); il existe un doublet ματαιάζω (hellén. et tardif) ; 2. ματαιόομαι « être vain » dit de paroles, « devenir
ματαιόω
fou » (LXX),
avec
l’actlif
« inventer quelque chose de faux » (LXX),
d'où
ματαίωμα (Hermas). Voir aussi μάτταθδος. Le
grec
moderne
emploie
μάτην, μάταιος
auesi e vaniteux s, plus ματαιώνω
et composés, ματαιόδοξος, Et.:
Ignorée,
μἀτιον : n., 11®-11188. après),
cf.
et de nombreux
dérivés
ματαιολόγος, etc.
16 scepticismo
de
mesuroe
« Vain » et
de
capacité,
Frisk
en
672 — sur
ce mot
Égypte
(pap.,
662
e-664
f;
Hsch.
cite
le mot
:
(correct ?).
Composés : ματτυο-χόπης, sobriquet (Amm. Marc.) et ματτυολοιχός «lécheur de maîtyé » (Ar. Nuées 451, corr. pour ματιο-), cf. Taillardat, Images d'Aristophane 8 325.
Verbe (Alexis).
dénominatif
: ματτυάζω
Ei.: On a supposé
« préparer
unce mailyé »
un dérivé de Ἐματτύς, cf. LyObn à
côté de ἰχθύς, etc.; on est alors parti de ἔμακτύς avec assimilation
(pour
ce traitement
dialectal,
crétois, rave en thessal., v. Schwyzer,
notamment
Gr. Gr.
en
1,315). On
admet alors un radical *pax-, ct. μάσσω, C'est l’hypothèse de Kalén, Quaesliiones gramm. graecae 91 8qq., qui évoque aussi Ath. 663 b, ajoutant une analyse ultérieure
encore plus compliquée. On pourrait se demander ὶ ματτύη n'est pas purement et simplement un terme emprunté au macédonien. Voir Kalléris, Les anciens Macédoniens, p. 235-236.
1 μαῦλις ποιοῦσα.
: Hsch.
Pour
a la glose μάχαιρα καὶ # μίσθιον
Ie premier
sens,
voir
le suivant,
pour
16
second, le mot désigne l’entremetteuse. Verbe dénominatif :
μαυλίζω
«prostituer»
(Hsch.
su.
μαστροπός);
d'où
μαυλιστῆς à entremetteur » (Cat. Cod. Asir., Phot. et Suid.), «ἰστρια ἴ «entremeiteuse » (Suid. s.u. πυγοστόλος, EM 695,31) ; en
xœp*
outre,
Ἱππώνακτι,
μαυλιστήριον
glosé
Λύδιόν
λεπτὸν
q
aîinsi
par
Hsch.
νόμισμα,
:
donc
petite monnaie iydienne (qui peut être 16 salaire de l'entremetteuse), mais avec un autre sens du suffixe « maison de prostitution, bordel » (P. Lond. 5,1877, vi® 8. ap.), cf. sur ces mots
Μαυλίζω, Bt.:
sqdq.,
O.
μαυλιστῆς,
Tentative
Masson,
Hipponaz
178-179.
etc., subsistent en grec moderne.
de
partant
Jongkees,
d'un
lydien
Acta
*Mavë
Orieni.
qui
16,
1938,
serait le nom
de la déesse mère (cf. Mœua, Mau-evva, etc.) εἰ du suffixe de possession -li-, donc « qui appartient à la Grande Mère “Μαυξν, d'où «prostituée», etc. Critique O. Masson, L c. ; toutefois μαῦλις peul bien
d'emprunt
et même
un
mot
justifiée de être un mot
lydien.
: μέγας * τινὲς ἐπὶ τοῦ βασίλεως (Hsch.).
paris Et.:
Ath.
ματτύης * À μὲν φωνὴ Moxedovxh, ὄρνις, καὶ τὰ ἐκ τοῦ ζωμοῦ λάχανα περιφερόμενα ; Chez Poll. 6,70 ματύλλη
146
s.u.
chez
Depuis
Fick,
on
rapproche
des
mots
celtiques
signiflant « bon » comme v. irl. maith. Mais on ne sait pas si ματίς est un mot grec et Latte se demande même si 19 lemme est correct.
ματρυλεῖον, cf. sous μήτηρ. pérrabos : & μωρός (Hsch) avec ματτάδης * ἀποpév ; ματταδεῖ * περιδλέπει, ἀδημονεῖ ; ματταδόμενος [ou -βοεύνμενος] * μέλλων xal ἀποκνῶν (Hsch.). Et.: Terme populaire à suffixe -Boç ; pout-êlre tiré de μάτη avec gémination expressive, cf. Chantraine, Formation 261.
B μαῦλις, -ιδος, -toç : f. « couteau » (Call. fr. 75,9, Nic., AP, Hsch.), cf. μαυλίας dans Suid. et 16 dimin. μαυλάκιν (P. Fouad 84). Et.: Ignorée. Jongkees, Le. s.u. 1 μαῦλις, rattache 16 mot au nom supposé de la Grande Mère lydienne qui protégerait les armes de métal (??).
pañpos,
voir ἀμαυρός.
μαφόρτης, femmes
et
les
-οὐ
:
moines,
Mm.,
Court
pourvu
manteau d'un
porté
capuchon
par
les
(pap.
de
l'époque romaine), avec μαφόρτιον n. (ibid.) et μαφόριον ᾿ματτύη
(-«) f,
(-nç) M.
: nom
d’un
mets
délicat,
contenant notamment de la viande hachée, du poulet, des plantes aromatiques, qui se mangeait froid au milieu du repas et excitait la 801{ ; 66 mets est thessallen et macé-
donien
(com.
moyenne
et nouvelle);
long développement
fibid.),
p.-8.
sous
l'influence
des
composés
en
-φόρος,
-popov. Sur les diverses formes, cf. Α. Bazzero, Studi Scuola Papirologica (Milano) %, 1917, 95-102. Composé δαλματικομαφόρτης, -péptioy, dalmatique avec capuchon (pap.).
— Le lat. a emprunté le mot sous la forme mafortis, mafors, etc. Le grec 8 pris au lat. l'hybride coufpixouæpép-
TLOV. Ef: Emprunt sémitique, cf. hébr. ma‘aforet, aram. ma‘aforiä, etc. ; voir Lewy, ÆZ 59, 1932, 192, et H. Bauer echez Walde-Hofmann, s.v. mafortium.
μάχαιρα comme
: f. «couteau,
arme
de
ξίφος,
coutelas»,
désigne
parfois
parfois
un
distingué
sabre (Hom.,
ion.-att., etc.), une forme μάχαιρον n. se lit P. Oxy. 1289. Sur l’emploi chez
Hom.,
voir Trümpy,
Fachausdrücke
65.
Nombreux composés, p. ex. μαχαιροτ-ποιός (Ar.), -πώλης (PoH.}, -πώλιον (Plu.), -φόρος « qui porte un sabre » (Æsch., S., Th.), etc., ἀ-μάχαιρος « sans couteau» (Phéréer.). Dérivés : diminutifs μαχαέριον (Hp., X., Arist., otc.), dit notamment pour un chirurgien ou un barbier, μαχαιρίς, -ἰδος f. «couteau de boucher, petit couteau » (Ar., etc.), -fätov (Ph., Luc.). Avec un suffixe populaire de nom de métier, μαχαιρᾶς «fabricant
Zeitschr. tardifs
de
Papyr.
couteaux » (pap.,
Epigr.
: μαχαιρωτὀς
11,
«en
inser.);
1973,
forme
1-4. de
v.
O.
Masson,
Autres
dérivés
sabre»
(Gal.,
etc.),
μαχαιρίων, -ωνος p.-ê. = ξίφιον « glaioul . (Dsc., avec la variante -dvtov) d'après la forme des feuilies (selon Stromberg, Pflanzennamen 44). Pour l'onomastique, Frisk cite Μαχαιρίων (Paus.) et Μαχαιρεύς (Str., etc.) ; ajouter Μαχαιρᾶς (J.). Le lat.
a emprunté
le mot
sous la forme machaera.
En grec moderne μαχαῖρι est 16 mot courant pour dire
«couteau », avec μαχαιρᾶς + couteller ». Et.: La finale identique à celle de γέραιρα, χίμαιρα, donne à croire qu’il s'agit d’un dérivé en -yæ d'un thème en r, qui & pu
alterner avec
un
tbème
en n. Mais il n’y
8 pas d'étymologie : le rapprochement avec μάχομαι n’est pas plausible. Le mot ferait penser en revanche à μάγειρος. L'hypothèse d'un emprunt sémitique, cf. hébr. mekérä «“épées (Lewy, Fremdwôrier 177) est peu plausible. Iversement Gordon, Anliquily 30,22 sqq., pense que le terme hébreu serait pris au grec.
673 —
μάχομαι
34,,18,) aoriste μαχέσ(σ)ασθαι (Hom., ion.-att., 6ἰ0,), μαχήσασθαι (D.S., Paus.), passif μαχεσθῆναι (Plu., Paus.), fui. μαχήσομαι (Hom., Hdt.), μαχέσομαι (Hdt., prose tardive), μαχέομαι (II. 2,366), avec μαχεῖται (IL. 20,26), μαχοῦμαι (att.), pt. μεμάχημαι (att.). Sens : « combattre, lutter», au figuré en prose attique toire », etc. Avec les préverbes : ἀμφι-
«être contradicecombattre pour
la défense de » (Hom.), cf. Bolling, Am. Journ. of Phil. 81,
1960, 77 sqq., ἀνα- « reprendre le combat », ἀντι-, ἀπο-, δια-
« combattre jusqu’au bout » (dit aussi dans une discussion),
(ΡΙ., etc.), συμNombreux
Dans
-μᾶχος.
en
composés
168 paroxytons,
le second terme ἃ une valeur verbale : μονο- « qui combat un
dans
E.), « gladiateur » (Str.), ναυμάχος
duel » (Æsch.,
« qui combat 16
concerne
7,741),
sur mer » (AP
mer»
sur
combat
mais ναύμαχος
« qui
etc.),
πυγ-
Hdt.,
(ZL,
« boxeur » (Od., etc.), etc. Proparoxytons de sens divers : ἀγχέ-μαχος « qui combat corps à corps» (Hom., ete.),
δορίμαχος (Tim.), ἱππόμαχος (1]. 10,431 ; variante, Simon.),
mot
est employé
par Æsch.
pour la vigne et pour
Arès ;
avec 168 doublets μάχλης * ἀκρατής, πόρνος ; μαχλάδα ' πόρνην (οἵ. AP, Ph,, etc.); μαχλὶς * ἑταίρα, πόρνη (Hsch.). Composé : οἰνομάχλη (Théopomp. Com.). Nom de qualité : μαχλοσύνη « lascivité » (Il 24,30, ait de Pâris qui est efféminé, Hés., Hdt., etc.), mais μαχλότης,
-entog 1. est tardif (ΕΜ 594,29, Sch. Lyc. 771); adj. μαχλικός (Man.). Verbes dénominatifs : μαχλεύομαι +être
lascif » (Man.), μαχλῶντες * πορνεύοντες (Hsch.). Et.: Ignorée. Le rapprochement avec skr.
makhd-
«ardent, vif, gai » (?) épithète de dieux ne s'impose pas (Pokorny 699, qui traduit « ausgelassen »), cf. aussi sous
μάχομαι. μό,χομαι,
en τέομαι mais
la
: Hom.,
ion.-att.,
etc., avec
un
doubiet
rarc
: μαχέοιτο (II. 1,272), μαχέοιντο (ibid, 1,344, forme
1,476-477), μαχειόμενος
est
suspecte,
cf.
Chantraine,
Gr.
Hom.
partic. avec des allongements métriques 11,480 ; μαχεούμενος (ibid. 17,471), (Od.
la particule
paroxyton ; avec
accentue
1,230
Hdn.
mais
privative ὄμαχος « invincible » (Æsch., etc.) et l’adv. ἀμαχεί (Th., X.); avec préverbes : ἐπί-, πρό-, σύμ-, etc. Dans des composés progressifs : φιλό-μαχος, κλαυσί- (création d’Ar. Paiæ 1293), λυσι- (voir aussi plus loin les anthropoLes
nymes).
fourni
ont
de ces composés
importants
plus
des dérivés nominaux ou verbaux, p. ex., ἱππομαχία, ἱππομαχέω, μονομαχία, μονομαχέω, ναυμαχία, ναυμαχέω, συμμαχία, συμμαχέω, προμαχίζω. nom
Le
ion.-att., etc.). Sur avec πόλεμος, voir
lutte », parfois pris au figuré (Hom., l’emploi chez Hom. et la différence
Composés
poétiques
ἃ un sens plus
135 (p. ex. μάχη
Trümpy, Fachausdrücke général que πόλεμος).
œ
en
long,
« combat,
udyn
est
correspondant
d'action
dorien,
en
-ä
etc.,
-nç en ionien ἀκαμαντο-μάχᾶς (Pi.), ἀπειρο- (Pi.), &rapéo(Pi.), πεζο(B.), εὐθυ- (Pi.), Xcovro- (Théoc.), ὅπλο(Pi.), ete. Dérivés
: 1. μαχητῆς
m.
«combattant » (Hom., LXX),
dor. μαχᾶτᾶς (Pi.), τταρ * ἀντίπαλος (Hsch.) probablement œu pour & est
éléen, μαχαίτας (Ale. 350), la diphtongue μάχλος : « lascif », dit en principe des femmes, tanais que λάγνος se dit des hommes (Hés., Æschrio), mais le
pour ».
+ combattre
(Th., X.), ὑπερ-
xpos-
ete.),
(Hom.,
xpo-
(tardif),
κατα-
(tardif),
ἐπι-
analogique des acc. pl. en -αἷς, etc. ; 2. μάχιμος « combattant, capable de combattre » (ion.-att.), dit dans les pap. des troupes de nationalité égyptienne avec le dérivé
3. de μάχομαι, μαχήμων « Vaillant » 4. adj. en -τός : μαχητός « que l’on
μαχιμικός (pap.); (Il 12,247, AP); peut
combattre » (Od.
d’où
μαχητικός
12,119);
surtout
des
:
composés
ἀμάχητος avec l'adv. ἀμαχητέ (IL, Hât.), περι-, etc. (att.), «apte
(PL,
combattre»
à
Arist.);
ces
formes sont bâties sur le radical à -n- de μαχήσομαι, etc. Hsch, 8 le dénom. μαχᾶν © «ἀντὶ» τοῦ θέλειν μάχεσθαι. Nombreuses attestations dans l'onomastique, c?. Bechtel,
H.
Personennamen
μᾶχος,
etc. ; dérivés
296
sqq.
comme
Composés Μαχἑιων,
comme
Καλλί-
ion. -ἔων, eto,
de
«ἄξων, ct. mycén. makawo avec Ruijgh, R. Ét, Gr. 1967,13 ;
Μαχάτας p.-8. mycén. makala, cf. O. Masson, Beitr. Namenforsch. 16, 1965, 164, n. 37. Le grec moderne emploie encore μάχομαι, μάχη, etc.
Et.: Μάχομαι est un présent radical thématique et le doublet rare μαχέομαι doit être fait d'après le f. μαχήσομαι. Frisk se demande si μάχομαι n'est pas issu d’un aor. ἐμαχόμην, en s'appuyant sur le fait que J'aoriste ἐμαχεσ-
— 674 —
μάχομαι
σάμην est Lrès rare chez Hom. (Trümpy, Fachausdrücke 260, n. 333). La structure de μαχέσσασθαι reste obscure et
l’analogie de κοτέσσασθαι ne fournit pus une explication évidente ; le futur μαχοῦμαι reste également peu clair. L’étymologie
n'est pas établie.
un nom de peuple iranien supposé
Le rapprochement
apporte
en évoquant
(ἑταιρεία)
?. nom
μἆψ
: adv. « en vain, sans résultat, faussement
» (Hom.,
Hés.).
dans
Archacologia
IIomerica
3,
En grec moderne μέγαρον signifle « palais, palace », etc. Et.: Mot obscur : il pourrait être emprunté. Condoléon, !. e., après
Lewy,
Fremdiôrter
93-94,
l'identifie
au précé-
dent.
péyas,
du
parti des travallleurs manuels à Milet (Plu. 2,298 c). Rien à tirer non plus dans une autre perspective de védique makhd- : le sens en est mal défini, οἱ. Mayrhofer, Et. Wb. des Aliindischen 2,453 ; toutefois, L. Renou, Ét. védiques et Paninéennes XV, 141, se demande si le sens ancien ne serait pas « combattant »
Drerup
Méyapæ.
o. c. 127 βαᾳ., et l'appui que Frisk
χειρο-μάχα
lieu
On ne sait pas quel rapport il faut poser avec le toponyme
“ha-mazan- « guerrier »,
très obscures. Un rapport avec μάχαιρα « couteau » est invraisemblable, aussi bien qu’avec μῆχαρ, μηχάνη malgré
dernier
ch. O, 129,
avec
cf. sous ᾿Αμαζών reste en l'air et les gloses ἁμαζακάραν᾽ πολεμεῖν. Πέρσαι eb ἁμαζανίδες - αἷ μηλέαι (Hsch.) sont la tentative de Trümpy,
en
μεγαίρω :
1. μέγας, μεγάλη, μέγα sauf l’acc. m. sg. μέγαν toutes 168 autres formes de 16 déclinaison sont tirées du radical en ἐ ; comparalif μέζων, mais en attique et dans nos manuscrits
d'Homère
μείζων
(ct.
κρείττων,
ἀμείνων,
ete.,
mycén.
mezo, n. pl. mezoa,, etc., p.-ê. avec l'anthroponyme meravo,
cf.
Chadwick-Baumbach
(tardif) ; superl.
Gl. 49, 1971, remarquable Chantraine, qui y voit (I[. 16,776 ;
219);
μέγιστος (déjà
en
outre,
mycén.,
ct.
μειζότερος Baumbach,
173). Adv. μεγάλως (Od., etc.) avec 16 doublet μεγαλωστί de formation mal expliquée, ct. Gr. Hom. 1,251, Schwyzer, Gr. Gr. 1,624, une particule indéfinie répondant à akr. cid 18,26, Od. 24,40), dans des tours expressifs
Comme premier terme de composé : μαψυλάκᾷς « aboyant en vain » (Pi., Sapho), avec une finale en - (cf. ὑψι- ?), μαψι-λόγος +saux vains présages» (H. Déméter 546), μαψι-τόκος (AP). Dérivés : μαψίδιος + vain, inutile» (E., Théoc., ctc.),
(Hom., poètes), cf. Leumann, Hom. Wôrter 119. Sens : «grand, vaste, important s, parfois « puissant ε, associé à
-ἰδίως adv. (Hom.).
ἧύς et à καλός chez Hom. (cf. Treu, Von Homer z. Lyrik
Et.: Wortb.
Adv. en -s, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,620. Risch, homer, Sprache 114, observe que 16 mot se trouve
35 sq.) rarement pris en mauvaise part « excessif, orguelilleux », etc. (Hom,, ion.-ati., etc.), cf. Bissinger, Das
toujours devant voyelle (donc, élision possible). Pas d’étymologie : le rapprochement que Prellwitz fait avec μαπέειν N’est pas satisfaisant pour le sens.
Adjectiv METAZ in der griech. Dichtung, 1966. Au premier terme de composés : μεγάθυμος (Hom.), -κήτης (Hom.), pey&vep (Pi.), μεγα-σθενής (Pi., Æsch.), μεγήριτος (Hés.), cf. ἐρίζω, Μεγαλο- est beaucoup plus tréquent, cf. μεγάλτ-αυχος, -δοξος, -δωρος, -μερῆς, -μητις, -VOLX, -πολις, -πράγμων, -πρεπής, τφρων, -φρονέω, -φροσύνη {Hom. dit μέγα φρονέων, οἵ, Leumann, /. c} et de nombreux autres exemples hellénistiques et tardifs. Sur le superlatif μέγιστος, μεγιστόττιμος « avec les plus grands honneurs » (Æsch.), μεγιστο-άνασσα (B.).
μαψαῦραι
(Hés.
Th. 872,
Call.
Fr. 714,4). Les éditeurs
(Hés., cf. West) écrivent en deux mots μὰφψ αὖραι, mais Troxler, Wortschatz Hesiods 143 adopte μαψαῦραι de
μάρπτω et αὔρα (cf. s.u. Évæupoc) composé du type τερψίμδροτος, « qui soulèvent l'eau ». Approuvé par R. Schmitt, Nominaibildung des Kallimachos 91 n. 48.
μεγαίρω, voir péyac. 1 péyapa : n. pl., sorte
de cryptes
dans
lesqueiles,
aux Thesmophories, on jetait des porcs vivants (Paus., etc.).
Une forme μάγαρα,
p.-ê. fautive,
est attestée chez Mén.
fr. 870. (Phot.). Il existe des témoignages épigraphiques, οἵ, E. Masson, Emprunts sémitiques 117-118, avec le composé
ἀρχι-μαγαρεύς (L. Robert, Mélanges Bidez, 1934, 810-812). Dérivé μεγαρίζειν «accomplir ce rite» (Clém. Alex. Protr. 2,17,1). Et.: On a l'habitude de rapprocher ce mot de l’hébreu ma‘ärä « grotte, caverne », οἵ. en dernier lieu Ἐ, Masson, o. c. 88. 8 μἆγαρον
: N, « grande
salle », parfois « appartement
des femmes, palais » (Hom., Pi.), surtout employé au pl. Chez Hdt. 19 mot est attesté pour un sanctuaire, notamment pour j’oracle de Delphes et pour des temples égyptiens. Voir Wace, JHS 71, 1951, 203-2 ; Condoléon, Mélanges Merlier 1,293-316 ; F. Robert, Thymélé 210 sqq,. ;
μέγας μεγαλωστί τανυσθείς ; autre
adverbe,
le n.
μέγα
Dérivés : 1. de μέγας : μέγαθος n. (Hdt.) et μέγεθος n. (att. et manuscrits d'Homère), par assimilation vocal. selon Schwyzer, Gr. Gr. 1,255, même suffixe que πλῆθος (analogie?), « grandeur » chez Hom. toujours dit de la taille des porsonnages, « importance », otc. (Hom., ion.att., etc.), plus le dérivé μεγεθικός « quantitatif » (tardif).
Verbes
dénominatifs
μεγεθύνω
«faire
«s’agrandir » (tardif, sur le modèle
θόομαι
«s'agrandir»
(S.E.,
grandir»,
-ομαι
de μεγαλύνω) ; μεγε-
médec.);
2% de
μεγαλο-
:
μεγαλεῖος « splendide, magnifique » est un dérivé expressif, peut-être créé d'après ἀνδρεῖος (PI., X., Plb.), d'où μεγαλειότης à magnificence, majesté » (LXX, otc.), employé égaiement
tardits
comme
: μεγάλωμα
Formalion
187,
mais
titre
honorifique;
autres
dérivés
«puissances
(LXX),
ct. Chantraine,
Georgacas,
Gl. 36,
1957,
169,
pose
pour la koiné un verbe μεγαλόω ; μεγαλωσύνη « majesté, grandeur # (LXX, Aristéas), cf. pour la filnale en -wcûvn Blass-Debrunner-Funk, Greek Grammar of ihe New Testament$ 110 ; 3. du superlatif μέγιστος, μεγιστᾶνες m. Pl.
(μεγιστάν
sg.
est
rare)
‘«personnage
important,
magnat », etc. (Mén. fr. 877 [, LXX, NT), constitué d'après 168 noms de peuples en -&veç, cÎ. ’Axapväveç, etc., et voir Bjôrek, Alpha Impurum 55 et 278 sqq. Ruijgh,
—- 675 — Minos 9, 1968, 125. Verbe dénominatif tardif : μεγιστεύω « devenir
Liçnl: une
valant
place imporlante
dans
Meyaxdïç (sur ce nom
el l'expression
R.
und
Schmitt,
Μεγασθένης, £
Meyd,
Dichtung
l’onomastique
μέγα
Dichtersprache
xAéog 88
125-131),
elc., avec les simples Μέγης, Μέγων
etc.
Avec
le
radical
-φάνηςet 16 f. Μεγαλοστράτᾷ, Μεγαλῖνος,
etc.;
avec
μεγαλο-
:
voir
εἴ le
: Μεγαλοκλῆς,
el 168 simples Μεγαλίας,
μεγίστο- : Μεγισταγόρας,
Meyta-
τόνους, ete., et les simpies Μεγιστίης, etc., le à Μεγ,,στὠ, οἵ.
Bechtel,
La
H.
notion
«grande
bientôt
Personennamen
exprimée
dimension,
dit
a même
de
ce
μέγας
comme
mais
est
«important,
le
celle mot
de s’est
en
grec
verbe μεγαίρω, d'où
moderne
etc.
aor. ἐμέγηρα
signifie « regarder
«refuser,
pas
permettre »,
μεγήρας * refusant la vie de ce héros » (1], 13,563) ; souvent attesté avec une négation (Hom., Æsch., A.R.); adj. à particule privative ἀμέγαρτος ε4 Π ne peut envier », et parlant
de
personnes
Æsch., E.). Μεγαίρω
« malheureux »
(Hom.,
Hés.,
se retrouve à Salamine de Chypre
selon la sch. à J. 13,563, cf. Ruijgh, Élément achéen
162.
Gloses d'Hsch. : μέγαρσις * φθόνος ; μέγαρτος * ἀγνώμων καὶ φθονερός, ἀμέγαρτος δὲ & ἄφθονος (?) On a aussi rapproché Μέγαιρα nom d’une des Érinyes (Corn. N.D. 10), «die Erhabene » selon jalouse ».
Si
l'on
admet
le
Frisk ; plutôt
rapport
probable avec μέγας, sémantique comparable
«celle
qui
refuse,
morphologiquement
très
on observe un développement à celui de certains emplois de
ἄγαμαι. Et.: Méya, μέγας répondent bien à l’arm. mec «grand » (instr. mecaw thème en a), skr. mdhi n. «grand» (l'h s’expliquerait par la laryngale finale, Hamp, Word 9,136, voir aussi Beekes, Proio-Indo-Europeans Laryngeals 153), en posant i.-e. *mepa,. Comportant un & alternant avec 68 -a, On ἃ skr. mahd- (comme premier terme do composé) et mahänt-. En germanique, v. norr. mjgk «trèse qui suppose une finale en u. Mais hittite mekki, tokhar. À mâl- ne dolvent pas êlre évoqués ici, cf. Benveniste,
Hiltite εἰ Indo-européen 111 sq. Ce radical a été élargi en ! dans μεγάλη, μεγάλου, otc. Formation parallèle et un peu différente en germanique avec le got. mikils (de germ. commun “mekilaz); on s’est demandé si ie suffixe avait
une
valeur
augmentative
ou diminutive (Sieberer,
(Schulze, Sprache 2,
ÆI.
Schr.
75
sqq.),
1950,
118
sq.).
Il est
sûr en tout cas que le suffixe grec -œ\o- est indépendant de celui du germanique. L'i-e. possède encore d'autres mots apparentés, οἵ. lat. magis, magnus, ν. Ernout-Meillet s.u., Pokorny 708,
et en grec p.-ê. ἀγα-. Μεγαίρω serait un dénominatif comme γεραίρω, ἐχθαίρω, comparable
(au
suffixe
-p°/-
près)
à
l'armén.
mecarem
«estimer». 11 seraît donc tiré d’un ἔμεγαρ où d'un Ἐμεγαρός issu de μέγα.
μεδέων, -ἐουσα, voir μέδω.
à Gortyne,
Inser. Cret, A,184, βέδιμνος (dissimilation ou faute?). Comme second membre de composé, ἡμέδιμνον (superposition syllab, pour le plus rare ἦμιμε-) n., substantit adjectivé, et -og m. composé déterminatif, ct. IF 59, 1944-1949, 51 6g., « demi-médimne ». En
Risch, outre,
ἐξμέδιμνος (Ar.) el quelques autres. Dérivé : μεδιμνιαῖος « mesurant un médimne » (Gortyne), μεδιμναῖον * μέτρον μοδίου (Hsch.). Εἰ.: Μέδυιμνος peut faire penser à des dérivés de thèmes en “-men, comme λίμνη, ou à un thème en *-mno- de participe comme βέλεμνον, lat. alumnus. Le radical μεδ-
got. mifan, anglo-sax. metan, i.-e. ‘ med-, cf, μέδω,
certain
parfois avec l’infinitif, parfois avec le génitif, cf. βιότοιο
en
48 χοίνικες, soit 52 litres;
avec
un
céréales,
les
pour
se rapproche rejoindre les
μεγαλόδωρος, ne
à Athènes
mesure
« médimne»,
considérable » et
un sens social.
subsiste
excessif»s,
d'abord
tailles,
nombre de composés comme 1I, 6
est
grande
qui
pris parfois
ἹΜεγάλος
par
299-301.
: m.
μἐὃιμνος
très grand . (App.).
Μέγας
μέθυ
aisément de iat. modius « boisseau » eL va termes germaniques signifiant « mesurer » :
μέδομαι.
Ce qui n'est pas expliqué, c'est l'iota. Tentative d’explication de Thurneysen, JF 39, 1921, 189 sqq., Schwyzer,
Gr. Gr. 1,852. μέδω présent
«commander
à,
régner
678)
Schr.
ÆI.
Schulze,
: (mais cf.
eur»,
etc.
seulement (Emp.,
S.,
Hérod.); avec un complément au génitif de lieu, au participe une fois au sg. (Od. 1,7%), généralement au pl. dans la
formule ἡγήτορες ἠδὲ μέδοντες (Hom.). Le fém. Μέδουσα est le nom d’une Gorgone (Hés., etc.). Il existe un doublet
en -éov (Il, H. Hermès), f. -ἔουσα (Hés., H. IIom.). Dans l'onomastique on a Λαομέδων, ᾿Αλκιμέδων, etc., Μέδων et le toponyme Μεδεών, Voir Solmsen, Beiträge 41 sqq.
Cf.
Leumann,
H.
Würter.
326.
Au moyen μέδομαι «veiller à, prendre des mesures pour » avec des compléments comme δείπνοιο OU πολέμοιο, νόστου, etc. (Hom.) ; seulement présent, sauf f. μεδήσομαι
(IL. 9,650).
Μεδίμῳ * ἥρωι
d’après κύδιμος (7), voir et Latte s.u. Et.: La recine *meddans d’aulres langues, elle En latin modus, meditor On a de même v. irl.
(Hsch.)
Schwyzer, est
d’une
reste
Gr.
Gr,
extrême
obseur;
p.-8.
1,494,
n. 9
importance;
a pris des signiflcations diverses. sont des mots de sons général. midiur «iudico, cogito », mess
«iudicium », arm. mil (
(Æsch. Ag. 1356), cf, Éd, Fraenkel, ad !. Nom d'agent μελλῃτἡς m, «de caractère hésitant » (Th. 1,70, Arist.), +hésitants
de
AP);
Dérivés
diviser»
(D.H.),
(Plu.),
μέλισμα
nom
d'agent
(Anacreont.)
iardifs
:
«chant » (Str.), δια-
«chant,
μελικτάς
«chanteur,
assez
mélodie »
(Théoc.,
musicien ».
Mosch.),
Adverbe
μελιστί « membre par membre » (J.), mais la forme ancienne
est μελειστί (Hom., A.R., Philostr.) employé avec ταμών, suppose un présent Ἐμελείζω comme χτερείζω à côté de κτέρεα, cf. Chantraine,
surtout Bechtel, Lexilogus s.u., en outre, Gr. H. 1,250, Risch, Wortb. der hom. Sprache
310 ; 2 dénominatif aberrant, hapax μελεάζω « chanter une
chanson » (Nicom.
Harm.
2).
L'emploi de μέλος au sens de « membre » 8 été concurrencé
par
l'existence
de
termes
comme
κῶὥλον,
ἄρθρον.
En ce qui concerne la double signification de « membre », et d'air, chanson, voir Diehl, Rh. M. 89, 1940, 88 et 92 et cf. en irl. αἱΐ «articulation, manière d'être, poème ».
Le
grec
moderne
a
encore
μέλος
« membre,
partie,
air », etc,
-ÆÆt.: Semble être un vieux neutre sigmatique à vocal. e,
cË. yévog, ἔδος, etc. On rapproche
divers noms
de la chevilie : bret. mell, corn. cym-mal « articulation », étc.; on
mal, pose
qui se trouverait
le même
avec
μέλος
dans
skr. vais-d- « veau » avec (F)érog.
celtiques
pl. mellow, galt celtique *melso-
rapport
que
Frisk évoque en outre,
avec élément guttural, tokh. À B mälk + adapter ensemble », hitt. malk «tresser », etc. L'étymologie de Szemerényi,
Am. Journ. Ph. 72, 1951, 346, cf. μέλλω, μολεῖν est peu vraisemblable. Ces analyses seraient sans valeur si l’on admettait l'hypothèse hardie de Koller, G/ 43, 1965, 24-38, qui pose un Ἐμέλος « Aufgabe, Pflicht », «ce qui tient à cœur » (cf. μέλει μοι, etc.). Il y rattache tous les adjectifs
en -μελήῆς, Notamment λυσιμελής, pense que μέλος et ses composés s'appliquent au cuite et à la poésie chorale, d'où les emplois musicaux. C'est λυσιμελὴς « qui enlève les soucis », interprété
aurait donné
comme
naissance
« déliant les membres »-qui
à tous les emplois
où le sens du
radical est « membre » et d’abord à μέλεα ; très douteux. μέλπω, τομαι : Hom.,
poètes,
dans
les paities
lyriques
proportionné » (plus
chez les trag. ; l'aor. μέλψαι, -ασθαι, 19 f. μέλψω, -ομαι sont
ἐμμέλεια), eù- « mélodieux » (plus εὐμέλεια), #5v-, θελξι-
post-homériques ; signifie proprement « chanter eb danser » notamment dans un chœur, cf. I 16,182, mais peut signifier « chanter » en général, notamment avec l'accom-
terme : ἐμμελῆς
« harmonieux,
bien
(IG 115 5200), πολυ- (Alem.); pour πλημμελής voir s.u. Avec μελο- au premier terme, sauf le rare et tardif μελοκόπος, composés se rapportant tous au sens musical,
notamment μελοποιός « poète lyriques, avec -éw, -la, -ητῆς ; μελοτυπέω (Æsch.), μελῳδός, -éco, -ἰα, -nue ; en outre, μελεσί-πτερος « aux ailes mélodiouses » (AP abusivement créé sur le modôle de ἑλκεσίπεπλος.
Dérivés
assez
rares
: 1. diminutifs
7,194)
μελύδριον, au
pl
« misérables membres » (M. Ant.), « petite chanson » (Ar., Théoc., etc.), cf. Chantraine, Formation 72 sq., μελίσκιον
«petite chanson » (Antiph. 207,3), mais μελίσκον (Alem. 36 P), cf. Locker, Οἱ, 28, 1940, 76 sq. ; 2. adj. μελικός « musical, 1yrique » (D.H., Plu.) ; 3. adv. μεληδόν « membre par membre » (Posidon., etc.).
Verbes dénominatifs : 1. μελίζω se rapporte à la notion de emembre, morceau » et à celle de «air, chanson » : a) « démembrer, mettre en pièces » (Phérécyde, LXX, etc.),
également avec des préverbes δια- (D.S., LXX, Plu.), b} «chanter» (seulement en poésie, Pi., ἐκ- (LXX), Æsch., Théoc., etc.) avec ἀντι- (AP 5,221), Sta- « rivaliser
pagnement
de la cithare (cf. Od. 4,17,
H.
Hermès
476) ;
au sens de «chanter » peut s’employer absolument ou avec un complément d'objet interne (βοάν E. Tr. 547, γόον Æsch. Ag. 1415), ou avec le nom du dieu ou de 18 personne que l’on célèbre ; voir les articles de Bielohlawek,
Wien. Slud. 44, 1924, 1 sqq. et 125 sqq. Le mot implique souvent la notion de jeu, cf. Od. 6,101 et le dérivé μέλπηθρα. Voir encore Pagliaro, Ric. Ling.
,
1951,
13.
Une douzaine de composés en -μολπος : ἀναξί-μολπος (B.), ἀρχεσί- (Stésich.), ἐρασί- (Pi.), φιλησί- (Pi.), φιλό- (Pi.), ἀντί- (Æsch.), σύμ-(Εἰ., ete.). À ces composés répond avec ie même vocalisme μολποί pl. « chanteurs », association religieuse à Milet depuis 16 v° s. (SIG 57,272), plus μολπικοί (Milet); nom d'action μολπή
f. « chant
«chant » (Hom.,
épithète
môlé
de
danse » (Od.
Hés., Sapho,
de ἀοιδή (Erinna);
danse » dit
par
métaphore
6,101,
II.
18,606),
Pi., Æsch.) ; d’où μολπαῖος
μολπᾶτις d’une
f, « qui chante
navette
(AP
et
6,288) ;
μέλπω
—
684—
adv. μολπηδόν «comme hymne» (Æsch. Perses 389) ; verbe dénominatif uodrdÇo +chanter » (Ar. Gren. 380, Hermesian.), plus μολπαστάς épithète d'Apollon (AP 6,155) et la glose μολπαστής * συμπαίχτης, μολπάστρια δὲ συμπαίχτρια
μελετάω, ce
Cas
(Il,), dit de cadavres qui sont le jouot des chiens, μελπήτωρ
« chanteur » (tardif). Dans l'onomastique noter Μελπομένη nom (Hès.) qui devient la muse de la tragédie,
d'une muse et quelques
etc.
tels Μολπαγόρας, Εὔμολπος,
Æt.: Le vadical, avec ses alternances,
μελήσω,
ἔμελον,
-σει, -σομᾶαι
ép. μέλον,
d'origine
semble
moy.
μέλομαι,
fut. (att.),
ἐμέλησε
aor.
etc.),
(Hom.,
pass, ἐμελήθην (S., etc.), pt. μέμηλα, -ε (Hom., lyr., etc.), avec
un allongement
Specht,
KZ
Forssman,
zéro,
62,
qui surprend
1935, 67) ; sur
Untersuchungen
singulièrement
(il serait ancien
μεμᾶλώς
chez
65 ; d’où 16 moyen
passé
à
la
flexion
selon
Pi.,
οἵ.
à vocalisme
thématique,
μέμδλεται, -to (Hom.) avec μέμδλομαι considéré comme présent (A.R., Opp.) ; autre parf. μεμέληκε (att.), μεμέλημαι (Théoc., Call., etc.). Sens : « être l’objet de souci » ou «de réflexion » parfois avec une personne comme sujet (mais non en prose attique] ; emploi impersonnel fréquent avec l'objet au génitif, et 15 nom de personne au datif, c’est le type μέλει μοι τούτου ; « s'intéresser à, se soucier de » avec
complément
au
génitif, surtout
au
moyen
μέλομαι,
au parfait μεμηλώς, μεμέλημαι. Pour les formes à préverbes ἐπι- et μετα-, voir la fin de l’article. Composés
: dus)ig
«sans
soin,
sans
souci,
négligent »
(att.), avec ἀμέλεια « négligence » (attique), 16 dénominatif ἀμελέω « négliger » (Hom., ion.-att.), ἀμέλητος (Thgn.). L'impératif de ἀμελέω, ἀμέλει à fourni un adverbe familier, «ne t'inquiète pas, à coup
sûr » (Ar., etc.). Autre composé
μελησίμβροτος » qui plait aux humains » (Pi.). Dérivés : 1. μέλημα « soin, objet des soins, chéri » (Sapho,
Pi., Æsch., etc.); 2 μελησμός «soin» (EM 8. nom d'agent μελέτωρ « vengeurs (S. El. Benveniste, Noms d’agent 32.
444,54); 846), ct.
Restent deux groupes importants qui ont eu tendance à spécialiser leur sens : 4. μελεδῶνες f. pL « soucis » (var. Od. 19,517 ; H. Ap. 532 ; H. Hermès 447 ; Hès. Tr. 66),
au sg. tardif «soin», avec le doublet n. pl. μελεδῶναι (Od. 1. c., Sapho, Théoc.), sg. tardif + soin » ; sur ce auffixe
qui répond voir
à celui de lat. gravëdé,
Chantraine,
Formation
etc., cf£. ἀλγηδών
361 ; d’où
un
déverbatif,
μελέτη
serait
: μελετάω
μελεδωνός
m.,
et f.
« celui qui garde, surveille » (Hdt., grec tardif) ; μελεδωνεύς (Théoc. 24,106). Verbe dénominatif μελεδαίνω « avoir du
(attique), μελέτησις
en -nux,
dérivé
Gr.
Gr.
inverse
ion.-att.,
etc.),
1,705 ; en
comme
ἀγάπη.
e prendre
soin
de,
μελεδήματα
+ soucis,
(LXX),
roucoulent
qui
μελετητήριον «emplacement pour s'exercer » (Plu.), etc. Tous
168 termes groupés autour de μελέτη, μελετάω expriment non de
«souci»,
mais
celles
d'«occupalion,
exercice,
étude », etc. Deux composés de μέλω ont pris des sens particuliers et précis : 1. ἐπιμέλομαι et, semble-t-il, plus souvent
τέομαι,
-μεμέλημαι, etc., « prendre soin
avec -εμελήθην,
de, veiller à» (ion.-att., fréquent administratif) avec ἐπιμελής « qui
dans le vocabulaire prend soin der, ou
« qui est l'objet de soins » (fon.-att.), ἐπιμέλεια (ion.-att.),
ἐπιμελήματα
n. pl (X.); nom
qui surveille, fonctionnaires
d’agent ἐπιμελητής » celui
8 la responsabilité de», nom de divers (ion.-att.), d'où ἐπιμελητεύω (pap., SIG,
829 A 7, etc.), -τεία f. (IG II*, 1338,30). 2. μεταμέλομαι et μεταμέλει μοι 486 repentir, changer d’avis» (ion.att.,
de
etc.), avec
μεταμέλεια
ἐπιμέλεια ;
dérivé
«repentir » (att.),
inverse
analogique
remarquable
μετάμελος
«repentir, regret » (Th. 7,55 et grec tardif), ou « qui se repent » (D.S. 25,11). Le grec moderne emploie encore μέλει «il importe »,
μελετῶ « étudier ε, μελέτη « étude, méditation », μελετητῆς « qui étudie », ἐπιμελοῦμαι, ἐπιμελής, ἐπιμελητής « intendant », etc., ἀμελής, ἀμελῶ, etc. Dans
du
l’onomastique,
type
Bechtel,
H,
Μελητίδης Et,:
on
a
notamment
Μελήσιππος, elc., et d'autre Personennamen
Taillardat,
Inconnue.
305,
composés
part MéAnrog, pour
hypothèses
et.
le. patronyme
d'Aristophane
Images
Diverses
et
des
$ 459.
sont
énumérées
et repoussées par Frisk. Cf. aussi Pokorny 720, qui accepte
à tort 16 rapprochement
μέμβραξ
avec
plusieurs autres par Æl. N.A. Et.:
μέλλω.
: m., nom d'une sorte de cigale cité parmi
Inconnue.
10,44.
Méditerranéenne
selon G. Alessio, Arch.
ΟἹ. Ital. 29, 1954, 94, « pélasgique » selon Gil Fernandez, Nombres de Insectos 233-234, qui part d’un thème “ bher-,
bhr-. Frisk rapproche βράζειν (cf. sous βράσσω), en rappelant que ies noms d’insectes roposent souvent sur un terme exprimant
un
cf.
bruit,
xépaË, ete.
dérivés
un
colombes
des
dit
μελετητικός
(Argos
15,8, eto. ; Ibyc.,
Schwyzer,
adj. μελετηρός «qui aime à s’exercers (X.), (AB 438), μηλετητής «rhéteurs (Aristide),
finale se retrouve
poines » (7/. 23,62, Od.
est celui de
oratoire, de la médecine, etc., « étudier», etc.; μελέτη nom verbai correspondant, pout-être dérivé inverse (Hés., ion.-att, etc.) « soin, attention, soins médicaux, pratique, exercice » aussi bien pour l'art militaire que pour l’art
souci, se soucier de » (Archil., Thgn.), déformé en μελεταίνω
vi* s. av.), plus les dérivés
prose
doit être, plutôt qu’un déno-
ef.
(Hés.,
en
s'occuper de, pratiquer (un art, etc.) », dit de ia pratique
l’idée
: impf.
et usuel
rhétorique ; autres dérivés : μελέτημα « pratique, exercice »
indo-européenne ; hypothèses chez Frisk. Voir aussi v. irL -moilor «louer, priser » s.u. mol- chez Vendryes, Lexique. Sur un ensemble *mel-, μελ-π-, hitk. mald- « réciter » avec μέλος, cf. Szemerényi, Emerita 1954, 159 sq.
μέλω
important
μελέτη. Μελετάω
minatif, Sens
(Hsch.).
Rares dérivés à vocalisme e ; μέλπηθρα pl. n. « jouets »
composés,
5. Le groupe
dans
Strämberg, divers
noms
Worfsiudien d'animaux,
18.
La
ἀσπάλαξ,
E.), extension des
Ρ.-ὃ. d’après νοήματα, μελεδήμων
m.
«qui se soucies (Emp., AP); μελεδηθμός « pratique, exercice » (Oracle dans App. Anth. 6,140); p.-ê., par dérivation inverse et influence de μελέτη, μελέδη (Hp. Mul. 1,67 ἰ la forme est correcte). Avec ἢ, μεληςδόνες, -Bdv « soucis » (Simon., A.R., etc.).
peubpés, -ἀδος : f., p.-8. dissimilé de βεμδράς, voir ce
mot. Composé : μεμδραφύα espèce d’anchois (com.). Voir encore
Thompson,
Fishes s.u. βεμῦράς.
μέμνημαι, voir μιμνήσκω.
— 685 —-
μέμοριον
μἓμνων, τονος : M., ποπὶ d'oiscau « 6 chevalier combattant . philomachus pugnac (ÆL, Q.S., Dionys. Aves),
adv.
avec le dérivé μεμνονίδες f. pl. (Paus. 10,31,6), qui a été
(Hés.
Th. 712) ; ζαμενῆς (H. Hom.,
emprunté par le lat. L'étymologie du mol conviendrait à 668 oiseaux belliqueux, mais les Anciens l'expliquent parce qu'ils voleraient d'Éthiopie jusqu'à Troie, où ils
«très
fort » (Hom., etc.)
à mort
un combat
se livreraient
tombeau
de
Oiseaux
Birds s.u. et J. André,
Voir Thompson,
Memnon.
autour du
obscure, analogie supposée avec ἀκμηνός sà jeun » ; ἐμμενές
dans l'expression ἐμμενὲς el (Hom.), plus ἐμμενέως avec
Pi., etc.) ; ὑπερμενής
ὑπερμενέτης
(H.
Hom.)
et
ὑπερμενέων (Od. 19,62, cf. δυσμενέων) ; deux termes fréquents, δυσμενής +hostiles (Hom., lon.-att.), d’où δυσμένεια, -im (poètes, rare en prose), δυσμεναίνω (E., D.), δυσμενέων « hostile » par arrangement métrique (Od.), cf.
s.u. memnonis. Autre sens dans les gloses d’Hsch. μέμνων * & ὄνος et μεμνόνεια * τὰ ὄνεια xpéa ; ce second terme se
Leumann,
retrouve chez Poll. 9,48, indiquant que 16 mot s’applique au marché où cette viande était vendue. Le mot s’explique par
X., elc.), avec Εἰὐὐμενίδες euphémisme pour les Érinyes, εὐμένεια « bienveillance » (ion.-att.), εὐμενέτης m. (Hom.), εὐμενικός (Arist.\, εὐμενέω (alexandrins) ; pour πρευμενής,
de cet animal, cf. /!. 11,558 sqq.
l'entêtement bien connu
Μέμνων est aussi 16 nom d'un héros de l'Iliade « celui qui tient bon ». On s’est demandé si l'anthroponyme est plus ancien que 16 nom d’animal, cf. ἀλέκτωρ et ᾿Αλέκτωρ sous ἀλέξω. 11 n’y ἃ pas lieu de tirer Μέμνων de *MéSuwv, cf. μέδομαι. Π en va de même pour ᾿Αγαμέμνων, cf. Kretschmer,
Gl.
3,
1912,
330,
Prellwitz,
malgré
qui
ne
doit pas reposer sur -μεδμων, Les formes de vases abtiques ᾿Αγαμέσμων, ᾿Αγαμέμμων sont des arrangements populaires. Sur ᾿Αγαμέμνων et Méuvœv voir en dernier lieu Heubeck,
composé
un
Brandenslein
Gedentkschrif!
Ῥ Αγα-μέν-μων,
en
357-361,
outre,
pose
qui
GI.
Hamp,
49,
1971, 21. Æt.:
Forme
à
redoublement
Ltirée
de
la
racine de μένω.
I. μέμονα est un pf. archaïque, cf. Ei., attesté chez Hom. et dans la poésie iyrique, Flexion de type ancien ; 1re pl. μέμαμεν, impér. μεμάτω, inf. μέμαμεν selon Hsch.,
mais
Hdt. 6,84 ἃ μεμονέναι ; au part. μεμαώς,
μεμαυῖα,
avec la flexion μεμδότες avec allongement métrique, ou μεμαῶτες, cf. Ghantraine, Gr. Hom, 1,100,425,430 ; le vocalisme zéro est ancien au participe. Sens : « penser fortement à», d'où cavoir l'intention de, désirer» et souvent « être plein d’ardeur, de courage » à combattre, etc.
Seul
composé
attesté
chez
Hom.
ἐμμεμαώς
« plein
d’ardeur » : il est sûr dans 7 passages de l’II., mais peut êôtre issu d'un passage où un -e final se trouvait attesté devant u, οἵ. Leumann, Hom. Wôrier 52. S. Tr. 982 lyr.,
a ἐμμέμονε. I. pévog n. se dit de l’esprit qui anime le corps, mais toujours comme principe actif, peut signifier l'intention,
la volonté, la passion, l’ardeur au combat, la force qui anime les membres ; se dit d'animaux et finalement d'une javeline, du feu, de fleuves, etc.; s'emploie comme βίη
dans des périphrases du type μένος ᾿Ατρεΐδαο « le puissant Atride » (Hom., poètes, Pl., X.); voir encore Sneil, Enldeckung des Geistes 35 et surtout sur μένος, 168 anthro-
ponymes en -pévnç et l’expression lepèv μένος R. Schmitt, Dichlung und Dichtersprache $$ 181-194 ; pour la distinction
d'avec χάρμη, Latacz,
Worifeld Freude 23.
Composés : au premier terme, pevostxñç « Conforme au désir, qui satisfait 16 désir », cf. ἔουκα, dit de nourriture, de dons, d’une masse de bois (Hom.). Au second terme
une dizaine de composés en -μενήῆς exprimant soit la volonté, l'intention, soit la force : œuevhç « sans force » (E.), d’où ἀμενηνός dit notamment des âmes des morts, mais signiflant aussi «sans force» (Hom., poètes, Hp., Arist…, etc.), avec le dénom. ἀμενήνωσεν (I!. 13,562), forme
116, n. 83;
et ebuevhc e bien-
V. S.U, ; aussi ἐμμενές « avec ardeur » (Hom.). De aor.,
μένος
sont
μενεῆναι
créé
d'après
μένε-ος,
tirés
deux
« désirer
fureur » (Hom.,
vivement,
être
pris
de
rago,
de
Q.S.) ; on ἃ supposé que le présent a été
les présents
etc.,
dénominatifs : !. μενεαίνω,
cf.
en -αἰνω
Schwyzer,
Gr.
sur
le thème
Gr.
1,440,
de
gén.
dérivation
comparable à ceile de χτερείζω tiré de κτέρεα et surtout de βλεμεαίνω à côté de ἀδλεμής. 2 μενοινάω « désirer vivement, être plein d'ardeur » ; chez Hom.
noter la forme
à distension μενοινώω ot à l'impf. à côté do μενοίνδ, 85 pors, pl. μενοίνεον, aor. hom, μενοίνησεν ; le mot est ép. et lyr., ex.
trag.,
un
chez
Ar.;
d'où
par
dérivation
inverse
μενοινή « vif désir » (Call., A.R., AP). Ce thème de présant est inexpliqué, voir la bibliographie chez Frisk. Dans l’onomastique, nombreux composés en -μένης du
type
pépova, pévog, etc. :
Wérler
veillant » dit de dieux et d'hommes (Η. Hom., Pi., Æsch.,
2
expressive
Hom.
Eduévne,
8 sqg.,
Κλεομένης,
rattache
etc.
à cette série ᾿Αμενέας,
des anthroponymes
mycéniens
Baumbach 220, Le grec moderne
emploie
δυσμενής,
Bechtel,
Namenstudien ᾿Αμενίσκος,
en -μένης,
encore
Sur
voir Chadwick-
pévog
« feu,
ardeur »,
εὐμενής, elc.
El.. Cette racine exprimait 198 mouvements de l'esprit, elle a fourni en latin des termes relatifs à l'intelligence, comme mens, memini qui a pour le sens un correspondant
dans grec μέμνημαι, Mais le groupe de μέμονα, μένος s'est spécialisé avec la valeur d'«ardeur, voionté de combattre », etc. ; avec une évolution de sons encore plus marquée on ἃ μαίνομαι « être furieux » qui est rapproché de μένος,
IL. 6,100 sqq. ἀλλ᾽ 88e δύναται μένος ἰσοφαρίζειν.
λίην | μαίνεται,
οὐδέ
τίς
οἱ
Le parfait μέμονα répond exactement pour 18 forme à lat. memini; en germanique on a, sans redoublement,
got.
man
« penser,
vocalisme
en -τος,
zéro
croire»,
dans
le got.
avec ph
gaman
«se souvenir» ;
mun-um.
Adjectif
vecbal
voir αὐτόματος, ἡλέματος.
Μένος, neutre sigmatique, a un corvespondant exact dans skr. mdnas- n., avest. manah- n. En composition,
δυσμενήῆς
répond
dugmanah-
à
ske.
« ennemi ». Sur
durmanas-
«troublé»,
l'anthroponyme
avest.
avest. Haxd-
mani$ voir s.u. ᾿Αχαιμένης. 11 existo d’'autres formations nominales,
thôme
en
-li-,
*mpti-,
lat.
mens
f. (et
notamment
un
secondairement
mentiô), skr. mati- Î, en lit. mintis « pensée », aimintis, en germanique p. ex. got. gamunds, v. sl. pametl « souvenir ».
Mais le lit. mênas m. « souvenir » est un dérivé de menù «se souvenir ».
μέμοριον 2,893,404),
: inscr. (IG Rom. 4, 1850), μημόριον (SEG μνημόριον
(Keil-Premerstein,
Bericht Zwei-ter
μέμοριον
—
174), « monument funéraire ». Termes de l’époque impérialo résultant du croisement, de μνημεῖον cù de lat. memoria, le latin ayanti ensuite refait sur le modèle du grec memorium, cf. Walde-Hofmann s.u. memor, memoria.
μέμφομαι : fut. μέμψομαι, aor. ἐμεμψάμην, ἐμέμφθην
(Hés., ion.-att., elc.), également avec les préverbes, ἐπι(depuis
Hom.), κατα- (Pi., Th., etc.), « Hlâmer,
reprocher »
avec l'accusatif de la personne, mais aussi avec le datit de la personne et l'accusatif de la chose ; au sens juridique ο μεμφόμενοι «les plalgnants» (Gortyne, Inser, Cret. 4,41,7,13). Ce verbe prend une coloration juridique, non passionnelle. Composé remarquable de μεμψι- el μοῖρα « part, destin » : μεμψίμοιρος « qui se plaint, critiqueur, chicaneur » (Isoc., Arist.), avec -μοιρία (Hp., Arist.), -μοιρέω (PIb.).
Dérivés souvent
avec
(att.), également avec (Pi, trag., NT) id., v°8. av.); composés « blämable » (Æsch.,
préverbes : 1. μέμψις « blâme »
ἐπι- (tardif), κατα- (Th.) ; 2. μομφή μόμφος m. (Ε. fr. 638, Mantinée, possesaifs ou hypostases ἐπί- μομφος E.), κατά- (Æsch. Ag. 145); avec
&- privatif &uoupog « qui n'a rlen à blâmer » ou « qui n'est pas biâmable » (Æsch.) ; 3. composés secondaires en & de sens passif : ἀμεμφής « sans reproche » (Pi., Æsch., prose
tardive) avec ἀμεμφία (pout-être à écrire -eux, Æsch., S.) ; ἰνμεμφῆς * coupable » (Mantinée, Schwyzer 661, v° s. av.),
pour ἐμ- ; ἐπιμεμφής (Nic.), etc. ; on ajoutera φιλομεμφής (Démocr., (Plu.);
Plu.)
avec
4. adjectifs
le
superl.
verbaux
en
anomal
φιλομεμφότατος
-τός : μεμπτός
(Pi., ete.),
ἄμεμπτος «sans reproche, parfait» (Æsch., att., etc.), ἐπι- (Ph., etc.), κατα- (S., etc.); aussi μεμφητός (pap.).
Formes rares : 5. μέμφειρα Î. = μέμψις (Télécl. com. 62), personnification comique sur le modèle de πρέσδειρα ; 6. μεμφωλή * μέμψίς (Hsch., Suid.). Le grec moderne emploie encore μέμφομαι, μεμφψίμοιρος, -μοιρῶ, -μοιρία. Ef.:
avec
On
un
a
évoqué
got.
bimampjan
p aberrant et en celtique,
«raîlier,
en
posant
insulter»
mb!>
bl,
v. irl. mebul, gall. me/l, cf. Pokorny 725, Vondryes, Lexique
étym.
de l’Irlandais
s.u.
mebul.
Combinaisons
douteuses.
pév, voir 1 μήν. μενεαίνω,
μενοινάω, μένος,
Voir μέμονα.
μέντοι, voir 1 μήν. : Hom., ion.-att., fut. μενέω (Hom., ion.) εἰ μενῶ
(att.), aor. ἔμεινα (Hom., ion.-att.),
parf. μεμένηκα
(att.,
cf.
Sens
tenir
Chantraine,
BSL
28,
1928,
27).
: « rester,
bon, ne pas changer », avec l’ace. « attendre », avec l'inf. «s'attendre que» ; nombreuses formes à préverbes : ἀνα-
(Hom., etc.), δια-, ἐμ-, ἐπι- (Hom., etc.), κατα-,
(Hom.,
etc.), περι-
« attendre ",
προσ-
+rester
derrière » (Hom.),
« attendre » (ion.-att.).
Il existe
un présent à redoublement μίμνω (Hom., poètes); il souligne l'aboutissement du procès et l’idée d'attendre, avec 19 dérivé expressif μιμνάζω (I., alexandrins). Meve- est fréquent comme premier terme de composé de dépendance, notamment dans l'onomastique ; Μενέλδος,
τλεως, Μέναιχμος, Μεν-οίτιος (Hom., cf. o!rog), MeveSdtog,
Μενεπτόλεμος, mais aussi Μενο-πτόλεμος, etc. ; dans des épithètes,
μεναίχμης
(Anaer.),
μενε-δήϊος
(11.),
-κτυπὸς
(B.), -πτόλεμος (1]., otè.), -χάρμης et -χαρμὸς (1].).
Dérivés : nom d'action 1. μονή « fait, de rester, demeurer, permanence,
étape,
demeure»,
« monastère » (ion.-att.,
royale
de
Belgique
etc.),
cf.
(Leltres)
dans
16
grec
Chantraine,
1970,
3,91
chrétien
Bullet.
sq.;
Ας.
également
avec les préverbes : ἐμ- (PI.), ἐπι- (Th., P.), κατα- (tardif), παρα- (tardif), ὑπο- « résistance, capacité de supporter » (Arist., etc.) ; 2. avec le auffixe -Lä des composés καμμονίη «résistance victorieuse » (1|. 22,257 ; 23,661 ; À. pour le sens Trümpy, Fachausdrücke 201 sq.),
PI.; issu
ct. de
καταμονίη avec apocope de la préposition d'ailleurs métriquement nécessaire ; aussi ἐμμονίαι * συνθῆκαι
(Hsch.), περιμονία (tardif) et le simple povin « immobilité » (Emp. 27,4, mais parfois rapproché de μόνος ; οἵ. Bollack, Empédocle, Les origines, Fr. 92 b, 95 avec le commentaire), «fait
de
tenir
bon » (Tyrt.
8. Adjectifs
composés
1,54,
D., texte
douteux).
en -jovoç : ἔμμονος
« constant »
(X., Ρ).), ἐπί- (PIb.) avec ἀνεπέ- (Plu.), κατα- (inscr., Plb.), xap- et παρα- (Pi., Plu.), xpoc- (tardif). 4. L'adjectif simpie comporte le suffixe -ἰμὸς ; μόνυμος « stable, solide » (Hp., Th., Pl., etc.) avec le nom de qualité
tardif μονιμότης ; avec préverbe παραμόνιμος « constant, fidèle », dit d’un
esclave (Thgn.,
Pi.,
Hp.,
X., etc.).
5. Adjectif verbal μενετός 6 patient, qui peut attendre », donc de sens actif (Th., Ar.); rares formes à préverbes en grec tardif, et μενετέον « il faut attendre » (attique, etc.).
6. Formes ({pap.,
Lardives
byzantin);
: μένημα
n. «chambre,
un
lat.
avec
suffixe
cellule »
παραμονάριος
« gardien » (byzantin).
Sur l'anthroponyme Μέμνων, voir s.u. Il existe un parfait aberrant à voyelle longue ἐπιμεμηνάκαντι (Schwyzer 91,11, Argos, 1119 8. av.) qui supposerait un itératif ἐπιμηνάω, cf. ΕἸ. Le grec moderne a conservé μένω, μόνιμος. £t.: Verbe radical de structure archaïlque, qui ne se retrouve tel quel nulle part ailleurs. On 8 de la même racine dos formes diverses : en skr., formes athématiques
μενθήρη : φροντίς (Hsch.), probabl. chez Panyassis 12, ct. EM 580,6 et Suid. μενθῆρες * œl φροντίδες [sic]. D'où μενθηριῶ * μεριμνήσω, διατάξω (Hsch.), ἀμενθήριστος = ἀφρόντιστος, ἀμέριμνος (Timo 59, codd. ἀπ-), Et.: On pose un sufiixe -hpn (cf. μέρμηραι, -ρίζω et 16 radical de μανθάνω).
μένω
686 —
« attendre ν,
παραὅπο-
à redoublement, impér. mamandhi, optat. mamanyât, impf. dmamam «attendre, rester immobile » (seulement R. V. 10,27 ; 31 ; 32). En iranieu, v. perse man- « rester,
attendre », avest. lat.
manêre
iacëre. du
type
caus.
«rester »,
L'arménien
avec
« i! force à rester ». En
l'ë indiquant
ἃ l’itératif
cëläre,
de lat.
mänageiti
sédäre,
mnam
l’état
du
« rester « de
gr. ληκάω,
qui
type
*mênd-
fournit
un
correspondant à ἐπιμηνάω, cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,491. Les rapprochements proposés avec le hittite et le tokharien sont douteux. En celtique, on rapproche un nom verbal, ν. irl. ainmne,
ef. Pokorny
gall.
amynedd
« patience », de ‘* an-men-yd,
729.
μέρδει : κωλύει, βλάπτει. Cf. ἀμέρδω et noter l'aoriste μέρσε dans une épigramme, οἵ, L. Robert, Hellenica 10,278. Pour l’étymologie, cf. maintenant Beekes, ProioIndo-European Laryngeals 43,85.
— :
μἑριμνα
Pi., trag., Ar. ;
Emp,,
Hés., Sapho,
« anxiélé » (H. Herm.,
parfois
inquiétude»,
souci,
«pensée,
f.
en prose se trouve chez Hp. et en grec tardif) ; s'applique en mauvaise part à la pensée philosophique. Le mot
687
—
pépos
péppis, -ἴθος : f. « lien, corde » (Od. 10,23, D.S8. 3,21) ; dat. pl. -θαιῖς (Agatharch. 47), nom, -θος (Zonar.); οἵ. la glose μέρμιθα * μέρμιθον, σπαρτίον, Aerctèv σχοινίον, À ἀργυροῦν δεσμόν (Hsch.).
pourrait être originellement ionien. Composés : ἀμέριμνος « sans souci» (Mén., etc.), sens peu clair chez S. Aj. 1207, cf. Kamerbeek ; d'où ἀμεριμνέω,
Et.:
Obscure.
λίμινθες.
La
ἀμεριμνία (Plu.); en outre, (Arist:), λυσι- (AP), etc.
hypothèses
ὀξυμέριμνος
Au premier terme, μεριμνοφροντισταί penseurs » (Ar. Nuées 101).
Verbe apparemment
(Ar.),
«dos
πολυ-
Même
forme
s’expliquer
par
à μηρύω,
μήρινθος,
suffixe
peut
ou
finale
comporter
un redoublement
cf. Hester,
de Pokorny
733
un
brisé.
que
dans
ἕλμις,
-μι- suffixal Fait
Lingua
ne tiennent
penser
1965,
ou
aussi
360.
Les
pas.
mégito-
dénominatif μεριμνάω, aor. ἐμερί-
Héppvos : m., espèce de faucon, p.-8. la buse (ÆI. N. Α. 12,4), gén. μέρμνου (Call. /r. 43,66), qui ne permet
μνησα « se soucier de, réfléchir à » (S., Ar., X., D., etc.);
pas
d'où pl n. μεριμνήματα, dor. -ἅματα (Pi., S.), μεριμνητής
μέρμνης * τρίορχος. Théoc. 3,35 a l'anthroponyme Μέρμνων.
«anxieux » (Ε. Méd. 1226) avec -ητικός (Artém., sch. S. Tr. 109). Μέριμνα, μεριμνῷ subsistent en grec moderne. Et.: Mépuuva peut être issu d'un thème en -pov ou en -ux avec thématisation et vocalisme zéro (οἵ, βέλεμνον, etc.), mais la voyelle d'appui τ fait difMeculté, cf. μέδιμνος et voir Sehwyzer, Gr. Gr. 1,852. 11 ne serait pas impossible
que 16 substantif μέριμνα soit un dérivé inverse de μεριμνάω mais
cette
analyse
ne
facilite
rien.
Ces
termes
sont
rattachés de façon plausible.au verbe radical thématique skr. smdrali « penser à, se souvenir », avest. maraiti avec la forme à redoublement hi-$mar-; on 8 rapproché aussi ν. lituanien meréti « se soucier de » mais ce rapprochement est écarié par Fraenkel, Gnomon 22, 1950, 237. Voir Pokorny 969, qui ajoute des rapprochements celtiques
discutables, et cf. μέρμερος.
de fixer
ÆEt.:
À
Μερμνάδαι
la
cause
on
forme du
du nom
a pensé
nom.; de
la
Hsch.
donne
dynastie
que 16 mot
la glose
lydienne
pouvait
des
être lydien
(Neumann, Uniersuchungen 70). Autres hypothèses fragiles de Fauth, Hermes 96, 1968, 257, qui évoque l’anthroponyme
Μάρμαξ chez Paus. (et Βάρθαξ, ct. s.u.) et μόρφνος (??).
μέροπες, -ὧν, -coor : la formule homérique originelle et usuelle est certainement μερόπων ἀνθρώπων (1]. 18,490, etc.), en outre, par licence métrique μέροπες ἄνθρωποι (I 18,288); autre arrangement μερόπεσσι βροτοῖσιν (Il 2,285) ; dans la suite, μερόπεσσι λαοῖς (Æsch. Suppl. 90), puis comme substantif μέροπες = ἄνθρωποι (Æisch., E., Calt., A.R., Luc.). D'où μεροποσπόρος « qui fait naître des humains » (Man.) et le dérivé μεροπήϊιος ‘humain» (Man., Opp.). Μέροπες * ol &ppoves ὑπὸ Εὐδοέων est une glose obscure (P. Oxy. 1802,48). Mépoy désigne d'autre part un oiseau, le guêpier, Merops Apiasier
pépuepos : adj., dans l’II., toujours pl. n. μέρμερα ἔργα (I 10,289, etc.) ou μέρμερα sans substantif comme objet de ῥέζειν, μητίσασθαι (1|, 10,48, etc.) « funeste»; plus tard μέρμερον κακόν (Ε. Rh. 509); dit d'une personne ennuyeuse, odieuse (Ρ]. Hp. Ma. 290 e), d'animaux (Plu.,
(Arist.) appelé aussi dépoy. Enfin, Μέροπες est le nom des habitants de Cos (Pi., etc.), ils sont censés descendre
du héros Mépod issu de 1 terre ; les flls d'un Mérops sont
des
guerriers
alliés
des
Troyens
(Jl.
2,831 ; 11,329).
À
Mépoy répond un féminin Μερόπη qui est encore un nom d'étoile (cf. une hypothèse de Scherer, Gestirnnamen 128). Ce norn entre dans une série de noms d'oiseaux, de peuples
Opp.); avec 16 doublet μερμέριος (tardif). Le mot est glosé par Hsch. χαλεπά, δεινά, φροντίδος ἄξια ; forme à
εἰ d'hommes comme δρύοψ et Δρύοπες, ἀέροψ et *Aépoxes
redoublement
qui
quelque
intensif apparentée
chose
comme
« donnant
peines », etc. Μέρμερος tique
(ZI
14,513,
à μέριμνα beaucoup
existe également
Apollod.,
et signiflant
Paus.)
de
soucis,
dans
avec
de
l'onomasΜερμερίδης
(Od. 1,259). Présent apparemment
dénominatif μερμηρίζω
employé
chez
avec
méditer;
Hom.,
après
le
en -Ëx,
Hom.
terme
que
par
comique
φρεσί
: «réfiéchir,
{. en -ἰξω ; il n'est plus employé parodie
du
style
ἀπομερμηρίσαι
homérique,
«oublier
868
d’où
soucis,
se rendormir # (Ar. Guêpes 5), οἵ. Ruijgh, Élément achéen 87. La longue de la seconde syllabe peut être déterminée par
la nécessité métrique. D'où par dérivation inverse μέρμηραι « soucis » (Hés.
tardive (Hsch.)
Th. 55 ; Thgn.
1325 ; 16 XIV
1942, inscr,
en vers), avec p.-8. μερμηρικοί * οἱ πειραταί qui n’a pas l'aspect d'un terme poétique.
Autre dénominatif: μερμαίρω * φροντίζω, χολῶ (Suid.), μερμέρω * φροντίζω (Hsch.), cf. encore Photius, etc. Et.:
Outre
16 rapport
évident
avec
μέριμνα,
etc.,
on
peut rapprocher des formes nominales à redoubliement : arm. mormok’ « souci, mécontentement » (de *mor-m[or]oavec
un
suffixe
Nombreuses
ok'),
données
une
finale
obscure
(thraco-phrygienne?
macédonienne?). On observe que, comme le héros Mépoy est issu de la Lerre, l'oiseau μέροψ pond ses œufs dans la terre,
cf£. Chantraine,
Mélanges
Cumont
121-127.
1Ὲ est
difficile de savoir si le nom du héros est pris au nom de
notammont
hésiter », aor.
présentent
lat.
plus
memor,
douteuses
avest.
mimara-,
etc.
chez
Pokorny
969.
l'oiseau ou si 16 procès est inverse. Koller, Gl. 46, 1968, 18-26, part du vers 42 de l'H. Ap. avec la formule appliquée
à Cos πόλις Μερόπων ἀνθρώπων emplois du sont venus
et pense que les autres
mot comme adjectif et comme de cette formule détournée de
appellatif son sens,
l'expression πόλις μερόπων ἀνθρώπων « une cilé d'hommes mortels à se trouvant plusieurs fois dans l'Ilade, Æt.: Dans ces conditions, il n’y a pas lieu de chercher une étymoilogie du nom du héros Mérops et de son peupie. On trouvera une liste d'hypothèses chez Frisk, auxquelles on ajoutera un article de Ramat, Acad, Toscana La Colombaria 1960, 181-157 ; οἵ. Riv. fil. cl. 1962, 160. Qu'il
suffise de citer la glose d'Hach. μέροπες * ἄνθρωποι διὰ τὸ μεμερισμένην ἔχειν τὴν ὅπα Hyoov τὴν φωνήν * À ἀπὸ Μέροπος, τοῦ πατρὸς Φαέθοντος, Κῴου * λέγονται δὲ καὶ Κῷοι Μέροπες * καὶ ὄρνεά τινα, ὡς ᾿Αριστοτέλης.
μέρος, voir μείρομαι.
μέσαξα
—- 688 — Tr. 469, mais Troxier,
μέσαξα : ΡΙ. n. (gén. pl. Hés. Wortschaiz
ITesiods
150
y
voit
un
acc.
sg.,
cf.
βῶν
s.u.
βοῦς), μέσσαθα (Call. r. 177,5 ; 651), mais μέσαθοι (Tzetzès
ad Hes. ἐ. c.), enfin, chez Polt. 1,252 péaaBov avec la var, -Borov d’après les composés en -Borog : courroies qui fixont 16 timon de la charrue au joug et à l’attelage, cf.
la glose d'Hsch. : μέσσαθον * ëE ὠμοθοείων ἱμάντων À τὸν ἱστοδοέα πρὸς μέσον τὸν ζυγὸν προσδέουσιν & τινες ἐχέδοιον. Verbo dénominalif μεσαδόω « atteler » (Lyc.). Æt.: Composé venu p.-8. de l'expression (év) μεσῷ βοῶν «au
milieu
des bœuis », avec
intégration
dans
la flexion
thématique. Le premier termo *peou- (au lieu de μεσο-) surprend et peut s’expliquer par l'influence analogique de peré,
cf. Troxler,
Î. c. Sur les contacts
sémantiques
: n. (LXX
! Ki. 17,7 avec les variantes
-xvov δὲ -ἀντιον) ; gloses μέσακμον * κανὼν
τοῦ
ἰστοῦ,
ol
δὲ ἀντίον, οἱ δὲ T μεσάκτων À μεσάκρων [?] (Hsch.) ; μεσάτμῳ * τῷ κανόνι, τῷ μέσῳ καλάμῳ τοῦ ἱστοῦ (Suid.) ; donc «rouleau Et.:
Les
du
métier
Anciens
ont
à tisser ». dû
croire
que
le mot
était
issu
de μέσος. Terme technique qui peut être emprunté (où? et quand?). Voir Blümner, Technologie 1,149, n. 6.
corrompu
πέσκος (Nic.
et
pense
que
la
glose
se
rapporte
à
Th. 549).
μεσόδμη : f., cf. sous δέμω, Le mot semble désigner, notamment dans l'Od. et dans les textes épigraphiques,
une poutre transversale (cf. R. Martin, R. Ét. Gr. 1967, 314
84.) ce qui
pourrait
conduire
à tirer 16 mot
non
de
δέμω, mais de Sépoç avec une suffixation en -& comme dans ἑκατόμθη.
Peut-on rapprocher la glose d'Hsch. μεσόδμα *
γύνη «ὡς Λάκωνες» " La glose μεσοδόμα " γυνή. Λάκωνες n'éclaire rien. μέσος
entre
μεσο- et μετα-, CÎ. 8018 μεταύλιον.
μέσακλον
lemme
: hom.,
éol.,
Sapho,
etc.,
parfois
chez
Pi.
ou
dans les partics lyr. de trag., μέσσος, béot. (IG VII 2420) et crétois (οἵ. Bechtel, Gr. Dial. 2,697) μέττος : « qui est au milieu », dit de l’espace ou du temps (cf. μέσον ἥμαρ, μέσσαι νύκτες), «impartial, interméaiaire s; nombreux emplois du neutre substantivé avec prépositions (ἐν, εἰς, etc.), par exemple pour désigner l'espace qui sépare des
armées,
se dit
aussi
de
ce qui
est exposé,
offert en
prix dans un concours, etc. Le mot est employé depuis Hom. durant toute l'histoire du grec. Degrés de comparaison : μεσαί-τερος, -τατος assez rares (Hdt., PHI.), comme παλαίτερος, cf. Szemerényi, Syncope 251 sq,,
μεσσότατος (A.R., Man.); ἐν μεσσάτῳ (Il 8,223; 11,6) peonpGpla : f. (Æsch., elc., Hecat. 108 J), μεσαμδρίη (Hät.), région du midi, sud ».
att.), -{n (Archil. 74, * midi, milieu du jour,
Dérivés : μεσημθρινός «de midi, du sud» (att., etc.) avec μεσαμύρινός (Théoc.) constitué d’après les adjectifs
fait sur le modèle de ἔσχατος, νείατος ne fonctionne pas
proprement comme superlatif, pas plus que l’att. μέσατος, le second fils [de trois] (Ar. Guêpes 1502, Mén. fr. 233) ; sur mesato, mesaia en mycénien,
voir Chadwick-Baumbach
221, D'où 16 dérivé μεσσάτιος « qui est au milieu » (Call,
17 ;
H. Artémis 78), avec 16 substantif n. μεσάτιον = pécaboy
à côté du raro μεσήμθριος « du sud » (tardif), plus e fém. peonubprés, -ἀδος (Nonn.). Forme secondaire bâtie sur ie radical de dor. duép&, τὸ μεσᾶμέριον sù midia
(Poll. 1,148, cf. 142). Nombreux exemples comme premier terme de composê : μέσαδα, μεσσηγύς, μεσημδρία, μεσόδμη, cf. ss. uu. En outre, μεσάγκυλον « javeline avec une lanière au milieu » ;
de
temps
en
-ινός,
cf.
Risch,
Mus.
Helv.
2, 1945,
(Théoc.).
Verbes
εὕδειν)
μεσαιπόλιος « grisonnant » (/I. 13,361), forme en -or imposée
« faire la sicste » (Pl. Phdr. 259 a), « être à son plus haut point » en parlant du soleil et des étoites (Poli., Porph.) ;
τγεως, etc., μεσολαθής « pris par le milieu » avec μεσολαδέω,
dénominatifs
: 1.
Z. parlicipe poétique -ιἰάων
μεσημδριάζω (AP)
(avec
« faire la sieste », -ιἰόων
*être à midi » en parlant du coleil (A.R.) ; 3. peonuéplto «laire la sieste » (Str., J.).
Le grec moderne connaît μεσημδρία, -ἰνός au double sens do français «midi», mais emploie aussi μεσημερί «heure de midi», cf. χοιμοῦμαι τό μεσημέρι « je fais la sieste ». Au sons géographique en grec ancien et en grec moderne, 16 mot 16 plus usuel pour désigner 16 sud est vétoc.
Æt.:
Dérivé
en -lx tiré de l'expression,
grec commun
μέσον &uœp, d'où sous l'influence de ἁμέρα Ἐμεσαμέριος. La forme est expliquée au moyen d'une syncope par Szemerényi, Syncope 160-161, où l’on trouve une discussion détaillée. Schwyzer, Gr. Gr. 1,279 voit dans ionien
μεσαμδρίη une application de la loi d'Osthoff. L'attique μεσημδρία s’explique par l'analogie de ἡμέρα (mais voir aussi
Szemerényi,
o. c.).
μέσκος : κῴδιον, δέρμα, Νίκανδρος (Hsch.) ; on a fait de cette glose le /r. 119 de Nicandre. Les étymologistes ont expliqué le mot comme emprunt oriental, cf. aram. meskä, accad. masku, V. perse maëkä « peau », ct. Lewy, Fremdwërter 131. Mais Latte dans son Hsch. croit le
par la métrique, et cf. μεσαίτερος ; μεσεντέριον, μεσόγαιος, « saisir, interrompre », eLc., μεσόλευκχος « mélangé, parsemé
de blanc », μεσόμφαλος dit surtout du sanctuaire d'Apollon à Delphes, μεσονύχτιος, μεσσοπαγῆς * planté au milieu » (!. 21,172) ; μεσοπόρφυρος « mélangé de pourpre μέσσορος s borne » (Tab. Heracl. 1,63, etc.), etc. Dérivés
»,
:
A) Adjectifs rares, poétiques ou techniques équivailent sensiblement à μέσος : 1. μεσήεις (Ji. arrangement métrique à la fin du vers, peut-êlre τιμήεις, τελήεις, cf, Risch, Wortb. der hom. Sprache
et qui 12,269) d’après $ 56 e ;
2. μεσ(σ)ήρης * qui se trouve au milieu » (E., Ératosth.), et voir l'article -Apns, d'où μεσηρεύω sêtre neutre » (tardif); 3. pecaïog d'après 168 adj. en -αἷος (Antiph.) ; 4. μεσίδιος +arbitree dit d'un juge, etc. (Arist.), avec μεσίδιον « objet déposé
chez
un personnage neutre » (pap.)
et μεσιδιόω « déposer chez un personnage neutre » (pap.) ; 5. μεσάδιος «central », éol. selon la scholie D.T. 542, cf. διχθάδιος et μεσάζω. Β) Substantifs : 1. μέση ἴ. adj. avec χορδή s.e., la note la
plus
haute
du
tétracorde
le plus
bas,
origineltement
la corde du miliou dans une lyre à 7 cordes (att.) ; 2. μεσέτης m. «médiateur, arbitre» (NT, D.S., pap.), f. μεσῖτις employé au figuré (Luc.), d'où μεσιτεύω «être arbitre,
— négocier», parfois +mettre en gage » (hellén. avec -Trelx « arbitrage, négociation, mise en
et tardif), gage » (J.,
pap., etc.) ; 3. μέσης m. vent qui se situe entre 1᾿ἀπαρχτίας et 16 καικίᾷς,
c'est-à-dire N.N.E.
μεσεύς (Stéph.
(Arist.), avec le doublet
in Hp, 2,351) ; 4. μεσότης Î. « milieu, juste
miliou », Cf. μεσότης ἐστὶν ἡ ἀρετή (Arist. EN en
grammaire
« moyen » (Pi.,
Arist.,
dissimilé
à
côté
d’arcad.
etc.).
de Ἐμεσαχόθεν,
Lejeune,
μεσακόθεν
(Schwyzer
ct. πανταχόθεν,
etc,
664),
et l voir
Adverbes en -θεν 167 et 214.
D) Verbes dénominatifs : 1. μεσόω « être en son milieu » (ion.-att.), sans valeur factitive; 2. μεσεύω «se trouver entre deux, être neutre » (PIl. Lois 756 e, X., Arist.);
μεσάζω = μεσόω (LXX, D.S., etc.). Le grec moderne a gardé μέσος, milieu
Verbe dénominatif et πόω « remplir » (S., δια- (Arist.), ἐμ- (S.), voir dans ἀνάμεστος avec Strômberg,
1,106 b),
C) Adverbes : μέσοι locatif (Alc. 355) ; μεσσόθεν (Parm., alexandrins),
péra
689 —
μέσον,
μέσα
Preflx
Siudies 91
et 117,
Dérivés tardifs : μέστωσις « fait d'être plein, saturation, plénitude », μέστωμα id. Le mot μεστός est poslhomérique
et est venu
coneur-
rencer πλεῖος, πλέως
et πλήρης ; semblo être proprement
attique. Le grec
emploie
moderne
μεστός
« plein
mûr » avec μέστωμα « maturité ». Æl: Était peut-être à l'origine En
tout
«au
de », μεσίτης « médiateur, intermédiaire », μεσόγειος
: μεστόομαι « être rempli » (S., PI.) Arist.), également avec dvæ- (Ar.), κατα- (Phérécr.). Aucune raison de un dérivé inverse de ἀναμεστόομαι
cas,
μέσφα,
pas
un
de,
terme
rempli,
expressif.
d’étymologie.
: adverbe,
préposition et conjonction « jusque »,
avec 16 gén. (II. 8,508, Arat.), avec l'accus. (Théoc., Call.) ;
«central, méditerranéen #, μεσολαδῶ « intervenir », etc. Et.: Vieil adjectif i.-e. qui répond exactement à skr. mddhya-, avest. maiSya-, german., got. midjis, v.h.all.
avec préposition (Call.
milti, arm.
Crète ; Cyrène), μέττ᾽ &s (Gortyne, Schwyzer 179 IX 48), μέστε conj. (arcad., Schwyzer 656,30, etc.), éc prépos. (thessai., BCH 59,55) el μεσπόδε «jusqu'à ce ques
méêf-;
en celtique,
gaul.
Medio-nemeton
et irl,
mid- au premier terme de composé. De l'i.-e. medh-yo-, cf. encore Pokorny 706 sqq., Ernout-Meillet, s.u. medius, etc. Pour le traitement phonétique de μέσος, voir Lejeune, Phonétique 87
A.R.)
« jusqu'à
La
(Thphr.
H.P.
3,12,15);
Thphr.
emploie
aussi
le
mot
(ibid.) avec ἀνθήδων ou ἀνθηδονοειδής pour désigner des épines-blanches,
Crataegus orientalis,
Le mot 8 été emprunté
le v.ha.
mespila,
encore André,
Et.:
Mot
Nehring,
Reallexikon
byzantin
-a, d’où
μούσπουλον,
Cf.
s.u. mespilum.
emprunté
μέσσαυλος
dans le lat. mespilum,
etc., grec
Lexique
oxyacantha.
d'origine
inconnue,
cf.
Schrader-
2,65.
: (-ov)
cour
où
le
bétail
est
rentré (Π. 11,548; 17,112,657), dit de la bergerie de Pâris (II. 24,29}, de la caverne du Cyclope (Od. 10,455),
vi°s.
Et.:
après).
Issu
ef. Risch,
de
IF 09,
μεσσηγύ(ς), surtout
au
(Hom., H. Composé
M.).
sens
τὸ
Sur μέσαυλος
en attique,
μέσ(σ)ον αὐλῇς 1944,
ou
V. μέταυλος.
ἐν μέσσῳ
αὐλῆς,
19 s8qq.
parfois μεσηγύ(ς) local,
parfois
: adv.
avec
un
«entre sens
deux », temporel
Apolil., Thgn., alexandrins, Hp., Ératosth.). plaisant μεσσηγυδορποχέστης (Hippon. 114 c€
El.: Fait naturellement penser à ἐγγύς, dont l’analogic à peut-être fait introduire le sigma final, cf. Risch, Worib. der hom. Sprache $ 56 a. Pas d'étymologie. Pisani, Rend. Isi. Lomb, 73, 1939-40, 531, tente de reconnaître dans la
finale la racine de βαΐνω comme dans ἐγγύς et πρεσθύς : « qui va au milieu » (?).
μεστός
est celui
: « plein, rempli, rassasié » (ion.-att.), également
avec dvé- «rempli de » (Ar., D.), διά- (Arlst.), ἔμ- (S., PL Lettres 338 d), ἐπί- (Call., Poll.), περί- « entièrement plein » (X.), ὑπέρ- « débordant » (Ph.). Dérivé μεστότης f. (tardif).
Cerc.).
conjonction (inscr.
les emplois
n'étonne
de
comme
pas
pour
Pour
préposition
un
μέσφα
mot
et
signifiant
l’emploi 18 plus
préposition.
Et.: Un radical μεσ- peut être apparenté à μέχρι et à peré. Mois le μές thessalien peut n’être pas ancien et résulter de l'abréviation d'une des formes dissyllabiques : dans
l'unique
exemple
μὲς
τᾶς
πέμπτᾶς,
ON
à SUpposé
une haplologie pour uéote, -τα τᾶς πέμπτᾶς. Dans μέσφα la finale est obscure, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,680 n. 1; μέσφι appartient à la langue artificielle d'Arétée et peut
être
dû
à
l'analogie
de
μέχρι ; μέστα
cf. Bechtel,
Gr.
Dial. 1,379
οἱ
μέστε
et 2,767,
sont
et μέστε
fait penser à ἔστε ; quant à μέσποδι (de μέσφα où μέστε), on a voulu retrouver dans -ποδὲ un thème relatif */ #odsuivi d'un κ épideïctique, cf. Bechtel, Gr. Dial. 1,196.
mais A.R. 3,235 au sens de μέταυλος, cf. le simple μεσαύλη (pap.
entre
# jusque », cf. uéype ο ἕως. ancien
Opp.,
590,13).
conjonction
parallèles,
intérieure
sans ὅτε (Cail.,
: μέσφι (Aret.), μέστα
Schwyzer
confusion
comme
μέσπιλον : n. « nèfte » (Archil, Hp., etc.), exceptionnellement dit de l’arbre (Dec. 1,118), avec μεσπίλη « néflier »
ce que»,
Autres formes
(thessai.,
Délos 47, alex.), avec ὅτε (Call.,
μετά
μέτα, datif,
de»
: adv.
l'accusatif.
mais
Le
a divergé
préposition
et sens
origilnel
de
dans
16
avec doit
multiples
être
génitit, «au
16
milieu
directions ; avec
«au milieu de, parmi », d’où le génitif et le datif signifie avec 16 génitif «avec », concurrençant en cet emploi cûv en
attique ; avec
le
datif
«entre»,
etc.,
ct.
l'expression
hom. μετὰ χερσί ; avec l'accusatif et un pluriel pour « se rendre au milieu do», cf. 1|. 3,264 ἵκοντο μετὰ Τρῶας καὶ ᾿Αχαιούς, d'où par extension « vers, à la recherche
de », cf. II. 10,73 BH δ᾽ lévar μετὰ Nécropæ, d’où « à la suite de, derrière», cf. I. 13,492 μετὰ κτίλον ἔσπετο μῆλα ; finalement avec un sens temporel μετὰ ταῦτα. Μέτα employé
par Od.
adverbialement
signifle «au
milieu de, derrière #
opposition à mpéobe, cf. I. 23,133, « ensuite s, cf. 15,400. En phrase nominale équivaut & μέτεστι «it
appartient à », etc. En composition μετα- est très fréquent : pour exprimer
une idée de participation
dans
μετέχω,
etc., d’action
en
commun dans μεταδαίνυμαι, etc, ; de situation au milieu dans μεταίχμιον « qui se trouve entre deux armées » (ct. αἰχμὴ), « qui se trouve entre deux », etc.; de succession
—
μέτα μετακλαίω,
μετέπειτα,
changement
μεταδαίνω,
dans le temps,
la notion de τρέπω, etc. Le
(de
ebc.; souvent avec
μεταδάλλω,
μετα-
mycénien
a mela,
et les composés
cf.
sous
κτίζω,
voir
galerie
Chadwick-
Δωριεῖς ; tiré de μετά d'après l’analogie de θύραζε, etc. Autre adverbe : μεταξύ « entre deux 9 au sens local ou temporel, parfois avec un compiément au génitif (Hom., ion.-att, ete.), dans des textes tardifs, parfois « ensuite » ; Gr. Gr. 1,633 propose une combinaison
de μετά et ξύ(ν), cf. Ruipérez, Voir encore s.u. μέτασσαι.
Emerita
côté de μετά, i! existe dans dor., arcad., une préposition
20,
1947,
197.
certains dialectes, πεδά, voir a.u.
en
Depuis 16 moyen âge μετά est devenu jé, ct. Hatzidakis, kai
Nea
Hellen.
1,474,
mais
μετά
subsiste
comme préposition et en composition. Æt.: Obacure. Fait penser à des prépositions du germa-
nique ; μετά peut répondre à v. isl. med, got mip, anglo-sax. mid(i), v.h.a. mit(i), sur *meti ou *medhi, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 2,481 avec la n. 2. La finale -τὰ du grec peut être due à l'analogie de κατά, etc. On a évoqué des noms propres qui
seraient
Gl. 30,
illyriens,
1943,
ne peuvent
comme
162 sqq.,
165
sqq.
etc.),
dit
de
Kretschmer,
part, ces
mots
μέσος et de μέχρι.
galerle de
notamment
cf.
D'autre
pas être séparés de
μέταλλον : n. «mine, att.,
Melapa,
mine»,
mines
de
etc. (ion.-
sel,
678
d),
μεταλλικός
« qui
concerne
168
d’argent,
mines » (D.,
Arist., etc.), μεταλλεύς « mineur » (Lys., Ρ]., inscr.), μεταλλῖτις * γῇ τις (Hech.) « terre qui contient du minerai ».
Verbès dénominatifs : 1. μεταλλεύω « faire le travail de mineur,
tirer du
minerai » (PL,
LXX,
Arist.,
ete.),
tiré
de μεταλλεύς ou de μέταλλον, avec le suffixe -εὐω indiquant la pratique d'un métier; d’où μεταλλεία f. « exploitation d'une mine » (PL., Str., etc.), plus tard μετάλλευσις comme terme militaire (Phil. Bel. 91,19), μεταλλευτῆς = μεταλλεύς
(Str., etc.), -eutixéç « qui concerne le travail de mine » (PI. Lois 847 d, Arist., etc., pap.) ; 2. μεταλλίζομαι « être condamné Just.).
aux
Le verbe «interroger,
travaux
le plus
forcés
dans
anciennement
enquêter,
s'informer
les
mines»
(Cod.
est μεταλλάω
de #, parfois
coordonné
avec εἴρομαι (Hom., Pi., prose tardive) avec μετάλλᾷτος « qui peut ôêtre recherché » (Pi.). Le
mot
minerais, langues
a été emprunté
métal»,
puls
européennes,
en lat,
est
français
dans
passé
mefallum
dans
métal,
de
« mine,
nombrouses
etc.
ΕΞ : Le lien entre μεταλλάω et μέταλλον est surprenant, mais très probable. Après Eust. 148,10, Buttmann,
Lexilogus
1,139
d'autres
choses »,
percontor) ;
tire le verbe (Happ,
Eichhorn,
IF
De
de μετ᾽ 7i,
1966,
graecae
ἄλλα
+{chercher)
316
évoque
linguae
deriv, retrogr. conformatis, Diss. Gôttingen,
d’une
mine
1963,
25-28
:
dans
milieu » et désignerail la
(?).
En se plaçant dans une perspective inverse, on a supposé
que μέταλλον est un terme d’emprunt (Debrunner, Eberis Reallexikon 4,2,525, etc.). Frisk se range à ce parti, en admettant que μεταλλάω est un terme technique emprunté, qu'emploleraient au flguré les poètes épiques. Hypothèse « pélasgique » de van Windekens, Sprache 4, 1952, 135 sqq. μεταμὠνιος
: « vain,
inutile », toujours
au
neutre
pl.
(Hom., Pi., Théoc.), autres cas en rapport avec ἄνεμος, cf, Sim. fr. 16 : κονία μεταμώνιος ἀέρθη «]a poussière se souleva emportée par le vent », et Ar. Paix 117 où 16 lien entre ies deux emplois est sensible. Et.: Apparenté à ἀνεμώλιος et quasi-synonyme, composé en μετα- signiflant « emporté
par 19 vent », tiré de ἄνεμος
avec ie suffixe -ωὠνιος, οἱ, Chantraine, Formation 42 sqq. ; lesu de l'expression μετ᾽ ἀνέμων, par “uervoveudveog et perte de la 39 syllabe par dissimilation, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,37 et 263. D'où les formations artificielles d'Alexandrins ou de
grammairiens : μωνιὴ * ὀλιγωρία ἀχρεῖον (Hsch.).
μετανάστην
ἀτίμητον traduit
(I
μωνιόν * μάταιον,
Hom.
seulement dans
9,648 = 16,59),
vil réfugié» ; plus
«un
οἱ
tard
généralement
« émigrant,
fugitif »
(Hät. 7,161 à propos des Athéniens, où μετανάσται, Arat., Ph., pap.), f. “στις (Ph.) et μῖκός
cf£. Moorhouse, Class. Quart. 41, 1947, 31-45. Mais le sens de μικρός est devenu peu à peu banal. Figure au premier terme dans de nombreux composés, parfois tardifs et souvent techniques, comme μικρο-σκελήῆς
Avec une finale -g, un également divergent, on « élégant », lit. susmiëes « autres termes rassemblés
«aux
pattes grôles » (Arist.), otc. Parmi
plus
général
notamment σμῆν «râcler» ; dans cette direction on peut penser à σμίλη «ciseau». Dans cet ensemble confus,
μικροπολέτης
«citoyen
les termes de sens
d'une
petite
cité »
(attique) οὑ notamment des composés impliquant la notion
de
mesquinerie
«minutieux,
(attique),
μικρολόγος,
coupeur
de
avec
cheveux
μικροπρεπῆς,
etc.
seul lat. mica paraîtrait évident.
-λογία, -λογέομαι
en
quatre,
mesquin »
« mesquin » (Arist.),
μοιρό-
ψυχος, avec -Ψυχία « qui a un petit esprit » (attique), etc. Mixpés a un doublet thématique sans suffixe, avec gémination expressive de l’occlusive, juuxxéç (dor. et béotien d’après Ar. Ach. 909, Archyt., Théoc., aussi dans des textes littéraires ion., cf£. Hérod. 6,59, Inscr. et pap. tardifs), mot visiblement familier ; un composé μικκότρωγος est le nom d’un parasite chez Plaute, Stich. 242 ; ef. encore
pexxomperhç ( P. Oxy. 410,73). Forme sans gémination de l'occlusive μικός (inser. pap. 11°-111® s. après).
Dérivés
att.
1v° s. av.,
issus de yuïx-, termes
vocalisme différent eb un sens a rapproché anglo-saxon smicre petit, recroquevillé » Nombreux chez Pokorny 966 sq., qui cite
Trag.
expressifs
Adesp.
31,
ou familiers
1 μῖλαξ, μῖλος : «liseron épineux », voir σμῖλαξ.
2 μῖλαξ : glosé par Hsch. ἡλικία * ἔνιοι δὲ μέλλαξ * καὶ παρ᾽ Ἑρμίππῳ ἐν Θεοῖς (fr. 88) ἀγνοῆσας ᾿Αρτεμίδωρος " ἐκεῖ γὰρ μῖλάξ ἐστιν, δηλοῖ δὲ τὸν δημοτικόν. La glose peut être en partie gâtée. Semble signifler « jeune homme »,
et. la glose μέλλαξ chez Hsch. Et.:
Ignorée,
Baunack,
Phil.
70,
1911,
461,
suppose
une contamination de μεῖραξ (prononcé μῖρ-) et de μέλλαξ, Frisk un emploi métaphorique de σμῖλαξ «liseron » (?)Voir encore le suivant.
:
μι[λ]λός
: βραδύς, χαῦνος (Hach,) ; 16 mot est d'autre
υυώλος (Mosch. 1,13), μυκᾶς * μικρολόγος (Hsch.), ct. aussi les anthroponymes ; μυκύθινον * τὸ μιχρόν * καὶ νήπιον, cf. MixuBoc. Avec géminée et suffixe -ἰχος, *uboeuxyog (c£. ὁσσίχος, etc.) est supposé par lacon. μυρκιχιδδόμενος (de μικκιχίζομαι) désignant une ciasse d'âge de jeunes garçons,
part employé par le glossateur comme explication : ἀργός * μιλός, βραδύς ; νωχέλεια * ἀσθένεια, βραδυτής, ἀργεία, νώθεια, μιλότης ; νωχελής * & μιλός, βραδύς, ἄχρηστος. 11
cf. Bourguet, Laconien 102 sqq. et Marrou, R. El. Anc. 48,
textes littéraires
1946,
les comiques) ; il est resté assez vivant pour être utilisé comme explication. Mais il est ancien, comme le prouve
216-230
(avec
pour
la classe
précédente
xpo-).
De juxpég est tiré un nom de qualité (σ)μικρότης f. «petitesse», etc. (Anaxag., Pl, Isoc., Arist.). Verbes dénominatifs (c)uixpûve « déprécier » (Démétr. Eloc. 236), «diminuer»
(Dsc.),
aussi
avec
xara-
(LXX,
Démêtr.) ;
σμικρίζεσθαι * διαττᾶσθαι (Hsch.) = « être passé au crible », plus κατασμικρίζω « rapetisger, rabaisser » (Arist., etc.) ;
s'agit
d’un
probablement
adjectif
l'anthroponyme
familier,
et de l'attique (sinon
Μίλων
ignoré
des
on l'aurait chez
attesté dès le vie 8. av. Sens
:
«lent, mou», p.-ê. «soL» (χαῦνος). Voir Latte, GI. 34, 1955, 191 sq. = KI, Schr. 689 sq. On est tenté d'ajouter
au dossier l'anthroponyme Μίλαξ ou Μίλλαξ, c?. L. Robert,
Noms
indigènes
161
n, 2, 299 n.
1. On
voudrait évoquer
μι[λ]λός
—
702
à l’indo-européen. Selon Neumann, Untersuchungen 85 sq., serait emprunté au hittite ou à une autre langue d'Asie mineure.
également 2 μῖλαξ mais le sens que donnent 168 glossateurs pour ce terme ne permet pas 10 rapprochement. μὶλτος
:
«cinabre,
f.
«teinture
rouges
d'origine
minérale,
com.,
inscriptions
attiques,
vermillon » (Hdt.,
μιμιχμός : τοῦ ἵππου φωνή (Hsch.), avec μάξασα χρεμετίσασα (Hsch.) qu’il faut p.-ê. corriger en μιμίξασα,
mais le mot devait exister dès le mycén., cf. plus loin), «rouille des plantes » = épuci6n (Paus. Gr. p. 196 Erbse) employé
pour désigner le sang par euphémisme
linguistique
(P.
Et.:
de
ou tabou
Eu-prärog senduit IG VII 3073).
(Amips.),
etc.
Au
second
terme
de vermillon » (Dsc.), cuu-
:
(Lébadée,
(Eub. Com., Str., etc.), μέλτινος « de vermillon » (Plu., etc.), μίλτειος «de vermillon» (AP); substantits : μιλτεῖον
récipient où l’on met 16 mittog (AP 6,205), μιλτέτης minéral Iinguistique
millos (Pline 36,147), μιλτάριον par tabou «sang»
(Pap.
Mag.).
Verbe
dénominatit
μιλτοώ, -όομαι « enduire, être enduit de vermillon » (Hdt., Ar., etc.), avec μιλτωτός (Eust.). Anthroponymes : Μιλτεύς (IG IV 15,148, vre 8. av.), Μιλτίας, Μιλτιάδης, Μιλτώ f., etc.
Et.: On raîtache souvent 16 mot à μέλας (encore chez Pokorny 720), ce qui ne convient guère pour le sens, et suppose pour la phonélique une fermeture de ς en ι inexpliquée. Terme technique emprunté selon Schwyzer, Gr. Gr. 1,503, et Frisk. μἱλΦοι
: m.
pl, «cils
qui
tombent » (Dsc.,
Gal.)
avec
la variante μίλφαι, D'où μίλφωσις « chute des cils » (Gal.), comme
de
médicaux
Ἐμιλφόω,
ἕλκωσις,
mêmo
type
que
ἴλλωσις, etc, Par
d'autres
termes
dérivation
inverse
Hlägoç «celui qui souffre de cette maladie » (Vett. Val.). E!.,: Ignorée.
avec
diverses
: n., fruit de l'arbousier (com., Thphr.), variantes
μεμαίκυλον
(Thphr.,
Pline),
μιμάκυλον (Hach.), qu’on corrige. Et.:
Terme
μίμαρκυ;,
sans
-vog
étymologie,
probablement
: f., ainsi glosé par Hsch.
emprunté.
: κοιλία
καὶ
Wb.
des Allind.
présent
existe
ion.-att.,
en
fait avec du lièvre
(Ar., Phéréer., etc.). Et.: Semble comporter un redoublement.
Après Bolsacq
et Lidén, ZF 18, 1905, 407 sqq., KZ 41, 1907, -398 sq., Frisk rapproche des mots germaniques de sens voisin : anglo-sax, mearh « saucisse », norvég. mor « saucisse faite avec des tripes», v. isl. morr « graisse des tripes» : on pose i.-e. *marku- ou *morku-. On a également évoqué hitt. mark- dans markanzi 8° pl. «ils hachent ». Quant au latin murcus 1l faut sûrement l'écarter. On trouve chez Pokorny, 727, une longue liste de mots dont le rapprochement est des plus douteux. L'aspect de μίμαρκυς n’engage guère à chercher une étymoiogie en remontant
Mayrhofer,
s.u. mimäti.
Hom.,
mais
il est
rare
chez
Hom,
composition).
Le
thème
16 plus
important
exprimant l'état présent μέμνημαι (Hom., avec le f. μέμνησομαι (Hom., ion.-att., etc.). des formes passives, aor. ἐμνήσθην (depuis μνησθήσομαι, Le moyen signifile «avoir en
tête, penser à, se souvenir,
mentionner », l’actif « faire se
souvenir,
(pour
faire
penser
à»
les
cas
employés,
cf.
F. Bader, Rev. Ph. 1968, 50 sq.). Le suffixe -axw indiquant
le terme du procès, cf. διδάσκω, on s’explique que ce verbe s'emploie voiontiers avec des préverbos : ἀνα(fréquent, d'où ἐπι-, xpo-, συναναμιμνήσκω), ἀπο-, δια-, ἐπι-, κατα-, παρα-, Guv-, ὕπο- (fréquent), d'où παρ-, προσυπομιμνήσκω ; Pi. 1, 3/4,7 ὑμνᾶσαι est interprêté comme
valant ὑπομνᾶσαι
par Forssman,
Sprache Pindars
76. Autre
présent
μνάομαι,
μνῶμαι,
hom.
μνώοντο,
μνωόμενος, chez Hom. « avoir en tête, songer à » (Hom.), « rechercher une femme en mariage » (Od, 6,34 ; 14,91, ete.) :
il s’agit
là d’une
acception
spécialisée
du
mot,
cf.
lat.
mentionem facere et voir Benveniste, Fesischrift Debranner 13-18; ce sens subsiste en grec postérieur avec une application plus large « solliciter, rechercher », cf. Hdt. 1,96
μνώμενος
ἀρχήν,
également attesté chez Pi. et dans la
prose tardive ; composé προ-μνάομαι « faire des ouvertures mariage
d'où
pour
parfois
quelqu'un,
« solliciter » (S.,
faire
Ρ].,
office
X.).
de
Pour
marieuso »,
ces
emplois
particuliers, où le rapport avec μιμνήσκω est perdu de vue, voir encore, plus bas uvnothp, προμνήστρια, μνηστή, μνηστεύω, stc. Nombreux dérivés : 1. adjectif verbal μνηστός (tardit, Sammelb. 6138), mais les composés sont anciens : notamment ἀεί- (Æsch., etc.), εὔ- (S. Tr. 108), πολύ- (Emp.,
régulièrement
de boudin
depuis
est 16 parfait ion.-att., etc.) 11 a été créé Od. 4,418), f.
donc,
ou
711,
et factitif uvhow, aor, ἐμνησάμην οἱ factitif Euvnoæ (Hom.,
uvnati
de ragoût
Pokorny
et dans 19 grec postérieur. Formes sigmatiques : f. μνήσομαι
ἕντερα τοῦ ἱερείου μεθ’ αἵματος σκευαζόμενα, μάλιστα δὲ καὶ ἐπὶ λαγωῶν αὐτῇ ἐχρῶντο * ὁτὲ δὲ καὶ ἐπὶ ὑός ; espèce
2,639
« mugir », ekc., V. si,
ment μνήσκεται (Anacr. 94,4 B cité par Ath. 463 a). Ce
de
μιμαίκυλον
mimäti
éol. μιμναίσκω est donné par Hdn. 2,79,178 ; sans redouble-
Fesou (Chadwick-Baumbach 222). Puis, μιλτώδης + rouge »
du
skr.
μιμνήσκω, -ομαι : la forme à iota souscrit est secondaire,
Dérivés : dès le mycénien, on ἃ mitowesa dans la description de chariots « peints en rouge », à lire Ἐμιλτο-
contenant
a rapproché
« bredouiller », etc., ct.
Etym.
Mag.).
cinabre»
On
mimati
Composés : μιλτοπάρῃος « aux foues peintes de vermillon» dit de navires (Hom.), μιλτ-ηλιφῆς «peint de vermilion » (Hdt., PI Com.), μιλτ-ώρυχος (Poil.), μιλτωρυχία «mine
—
Æsch.);
dans
l’emploi
épithète
α’ἄλοχος
demandée
particulier
relatif
désigne une en mariage,
au
femme
une
femme
mariage
qui
a été
légitime
(Hom., A.R.), avec le composé πολυμνήστη « très courtisée » (Od.}, -og (Nonn.) ; dérivés plus usuels : μνηστεύω, -ομαι «rechercher une fllle en marlage», en atlique parfois «rechercher» en général (Od., ion.-att., grec tardif), également xpo- (tardif); d'où μνήστευμα (E.), -ευσις (AB 107), uvnorela (hellén. et tardif). Noms d'agent : 2. μνηστήρ (uvä-) + qui rappelle » (PL P.
12,24,
N.
1,16),
plus
souvent
« prétendant »,
où
la
valeur fonctionnelle du suffixe est évidente, ct. Benveniste, Nomas d'agent 38 (Od., Pi., trag., Hdt.) ; aussi le nom de
mois
Myvä&orhp
en
Messénie,
cf. Γαμηλιών
et Fraenkel,
Nom.
ag. 1,162 ; f. μνήστειρα « qui fait à penser à » (Pi.
— I. 2,5), e flancée » (AP 5,275), qui ne répond évidemment pas au sens propre de uvnorhp ; on 8 au contraire une
προμνήστρια dans conservée bien ancienne valeur « marieuse » (E., Ar., PL, etc.), p.-ê. προμνηστρίς (X. Mém. 2,6,386); d'où μνῆστρα pl. n. « flançailles » = lat. sponsälia (Charis. 34,7); 3. μνήστωρ « qui se souvient »
703
μῖμος
— fonctionne
également
comme
nom
d'’action
« souvenir,
mention » (att.) de Ἐμνδιᾶ, οἵ, πενία à côté de πένομαι, 11. Composés
avec
premier
terme juvnot- : μνησί-θεος
tégalement comme anthroponyme), μνησι-πήμων (Æsech.), μνησιδωρέω (Orac. ap. Ὠ. 21,52), μνησίκακος « rancunier »
(Æsch. Sepit 180 lyr.), cf. Benveniste, Noms d’agent 47 ; 4. μνήμων, -ovos, m., f, est en rapport étymologique
(Arist.), avec μνησωκακέω (att.), -κακία, p.-6. μνᾷσιχολεῖν, cf. Te Riele, Mnemosyne, 1968, 343, 12. Nombreux anthroponymes. Beaucoup de composés
avec μνῆμα,
avec
mais fonctionne comme
se souvient, comme nom
(Arist.,
nom
verbal : « qui
qui a bonne mémoire » (Od., ion.-att.), aussi de magistrats ou de fonctionnaires, μνήμονες
Gortyne,
Halicarnasse);
en
composition
dans
ἀμνήμων « oublieux » (Pi., Æsch., etc.), deu- (Arist.), πολυ(Plu.), et d'autre part ἱερομνήμων «représentant à l'amphictionie de Delphes », etc. ; d’où μνημοσύνη + souvenir»{JL, Sapho, Pi., Xénoph.), aussi comme nom de la mère des Muses (Η, Hermès 429, Hés. Th. 54, etc.), avec le
doublet μνημόσυνον de sens souvent plus concret « choses (Th.
5,11,
Ar,
Guêpes
538,
parfois
attique
en
4,166 ; rare
1,185,
Hdt.
cf.
mémorables »,
dans
NT);
edj.
μνημόσυνος (LXX). Autres dérivés de μνήμων : Μναμόναᾶ = Μνημοσύνη (Ar. Lys. 1248), c1. εὐφρόνη ; hypocoristique Μνημώ
(Orph.) ; adj. μνημονικός « qui concerne la mémoire,
qui a une bonne mémoire » (att., etc.) ; μνημόνειος (tardif) avec μνημονεῖον Où -tov « registre » (pap.) ; verbe dénomi-
le
premier
terme
Μνᾶσι-
:
dès
le
mycénien,
Manasiweko, puis Μνησίεργος (εἴ. Ε, Bader, Composés du type demiourgos 93 8g.), Μνήσαρχος, Μνησίλεως (Hom.), Μνησίμαχος, Μνησιπτόλεμος, etc., avec des hypocoristiques Μνησεύς, Μνησικός, MväotMoç, ?. Μνᾶσώ, etc. ; pour 16 chypriote Manasese, voir O. Masson, ICS 225 ; béot. Μνασίλλει qu’on a rapproché est obscur. Au second terme
de
composé,
on
@
-μνᾶστος,
-μνηστος
dans
᾿Αρίμνηστος, Ἐὔμνδᾶστος, Aluvéora (Tanagra) avec l'hypocoristique ᾿Αὐμνώ (ibid.); composé isolé d'aspect archaïque sans sigma "Αμνᾶτος (Gortyne) : liste chez Bechtel, H. Personennamen 319-328. Le grec moderne emploie μνήμη, μνῆμα, μνήμων, μνημονεύω, etc. ; « se souvenir » se dit θυμοῦμαι. Et.: Radical *mnä-, qui appartient à l’importante racine
*men-
de
μέμονα,
lat. memini,
etc., mais
qui
se
à J’actif et au
trouve peu attesté hors du grec. Le skr. fournit par exemple l’aor. sigmatique amnäsisuh « îls ont mentionné »,
« rappeler »
qui répond bien à ἔμνησα, mnäla- « mentionné s, cf. ᾿Αμνᾶτος
(ion.-att.), conjugaison régulière, noter ἀπεμνημόνευκα (ΡΙ.
à Gortyne, πιπᾶμαϊε « est mentionné » qui répond à μνάομαι.
Phd.
En grec, un bon nombre
natif μνημονεύω, -εὐρμαι sse souvenir» aussi
mais
moyen,
103
b);
avec
à
l'actif
168
et
au
préverbes
moyen
: &xo-,
δια-,
κατα- ;
d'où μνημον-ευτός (Arist.), -ευμὰ (Arist., Mén., etc.), τευσις (tardif). Noms d'action : 5. μνῆμα, qui se trouve en rapport morphologique avec μνήμων, « souvenir », dit généralement d'un objet, « monument, tombe » (Hom., Hdt., poètes, D.),
également mention,
avec notes,
préverbe, ouvrage,
p.
ex.
ὑπόμνημα
« souvenir,
commentaire » (attique,
etc.),
avec ὑπομνηματογράφος, ὑπομνηματικός, ὑπομνηματίζομαι, ὑπομνηματισμός, etc. ; d'où μνημεῖον, ion. μνημήιον, dor. μνᾶμεϊον même sens (dor., ion.-att., etc.) ; dérivés divers, apparermment diminutifs s'appliquant à des monuments
funéraires : μνημάτιον titre d’une pièce de Diphile, μνημάδιον
(ἐμνήσθην, -μνηστός, μνηστήρ et μνήστωρ, μνῆστις et μνηστύς,
etc.),
6.
μνήμη,
dor. μνάμᾶ
«souvenir»
psychologique, distinet de μνῆμα matériel, cf. -Benveniste, BSL 59, 4 mémoire » en tardif uvhoun
qui
8
une
(inser.) ;
réalité
souvenir objectif et 1984, 37, mais aussi
lant que faculté (dor., ion.-att.), (SEG 6,390, Lycaonie, tardif);
tardif μνημίσκομαι = μιμνήσχκομαι (P. Hamb.
doublet dénom.
37,4, τιϑ s,
après).
Avec les suffixes de noms d’action : 7. μνῆστις (μνᾷσ-) Î. «fait de penser, de se souvenir»s
(Od. 13,280, Alem., S.,
Hdt.), sur 19 sigma, cf. Æt. (dans λῆστις dont la significa-
non
étymologique
uné création grecque, mais est apparenté à μέμονα, μένος, μαίνομαι, Avec une forme *mrea,- de la racine.
usuellement
μνημήϊος
sigma
mais le suffixe -σκὼ présente 16 sens attendu 46 réalisation du procès par des efforts répétés, cf. Debrunner, Mélanges Boisacg 1,261, cf. lat. comminiscor. Tout le système est
vocabulaire
tardif
un
de partir de μνάομαι, μέμνημαι, puis l'aoriste factitif Euvnoe d'où sont issues les formes à sigma ; le présent μιμνήσκω, -ομαι serait secondaire (rare chez Homère),
propos
adj.
présentent
(pour une hypothèse qui ferait remonter très haut la sifflante, voir Ε, Bader, Rev. Phil. 1968, 49). Il est plausible
{inscription tardive), μνημάφιον (Aphrodisias, etc.) ; enfin, μνηματίτης λόγος «oraison funèbre » (tardif), on observe l'importance de μνῆμα et de certains dérivés dans le
funéraire;
de formes nominales ou verbales
: m., parfois
μῖμος du
culte
de
f., «imitateur»
Dionysos),
« mime », espèce
(JÆach. fr. 71
« imitation » (E. Rh.
d’acteur
qui
récite,
à
2656),
chante
et danse (D. et grec postérieur), aussi pour désigner par Sophr. notamment un genre littéraire, pratiqué (Arist., etc.), οἵ, Wüst, RE 15, 1727.
Au premier terme de composé : μίμαυλος acteur de mime accompagné par là flûte, μιμίαμδοι titre de l’œuvre d'Hérod., μιμόδιος (Man.), -γράφος (Phid.), -λόγος (Ph., Gal.), μιμῳδός. Au second terme de composé, une dizaine d'exemples, notamment : ἀντίμιμος « qui imite » (Ar., etc.), γυναικόμιμος « qui imite les femmes » (trag.) ; en liaison avec le nom du mime ἀρχέμιμος (Plu.), λογόμιμος « qui
tion est inverse -ot- repose sur -Ôr- et il peut y avoir influence d’une forme 811 l’autre) ; 8. *y.vnmç n’existe pas, mais avec préverbe ἀνάμνησις « souvenir, réminiscence »
Hist.), joue ou écrit des mimes parlés» (Hégésandr. παντόμιμος « pantomine » (voir sur ce genre L. Robert,
(Pi., etc.), ἐπί- « souvenir, mention » (Aristeas), ὅπο- « fait à
Dérivés : μιμάς, -ἀδος f. «actrice de mime » (tardif), μιμώ Î. «singe » où « guenon » (Suid. s.u. πίθηκος), μιμεία, avec la var. μιμία « farce » (Ph.), μιμάριον « mauvais lieu » (tardif, voir Thesaurus s.u.). Adjectif : μιμυκός « qui concerne
d'action 68 ; 10. μνεία {,
le mime » (hellén., etc.). Vorbe dénominatif μιμέομαι, aor.
de
rappeler,
mention » (Th.,
att.,
etc.);
9.
μνηστύς
se
rattache à μνάομαι « courtiser » et signifie « fait de rechercher en mariage » (Od. 2,199 ; 16,294 ; 19,13), 16 mot répond
μνηστήρ, ef. Benveniste, Noms
Hermes
1930,
106-122).
μῖμος
—
ἐμιμησάμην
et pase. ἐμιμήθην,
part.
μεμίμημαι
au sens
actif ou passif « imiter, reproduire, représenter s, employé pour des œuvres
d’art (H. Ap.
163, ion.-att.,
etc.) ; avec
des préverbes, surtout ἀπο- et èx- ; en outre, ἀνα-, ἀντι-, ἐπι-, etc. D'où les dérivés μίμησις « imitation, reproduction dans
une
mot
œuvre
a pris
Platon et Verdenius,
d'art
des
sens
ou
de
littérature» (ion.-att.),
techniques
dans
la philosophie
le
de
dans la critique littéraire, cf. par exemple Mimesis, Plato's Doctrine of Artistic Imitation,
1949 ; également ἀντι-, ἀπο-, ἐκ- ; μίμημα «ce qui est imité » (Æsch., E., PL., ete.), également avec ἀπο- (Hp.).
704 — 264), μίνθος £ (Thphr., Plu.); attesté dès le mycénien dans une liste de plantes aromatiques (Chadwick-Baumbach 223); cf. aussi καλαμίνθη. En outre, μίνθωνος [ἀπὸ τῆς μίνθης] (Phid. Vit. p. 37 J.), gén. de μίνθων, ct. p.-ê. Luc, Lex. 12. Et.: Emprunté comme lat. menla à une substrat. Cf. aussi Hester, Lingua 13, 1965,
ou
«qui
est
imité»
(Luc.,
Plu.),
tardivement
attesté,
mais ce type de suffixe peut être ancien, cf. Benveniste, Origines 42 sq.; d'où le dénominatif μιμηλάζω [-ἰζω ?] (Ph., Hsch.). Enfin, μιμερά (ou μιμηρά ?) * ἡ μιμητοκὴ
τέχνη, xel ἡ μίμησις, (Hsch.).
Le latin a emprunté mimus « mime ». ἴ9 grec moderne emploie encore μῖμος, μίμησις, etc,
μιμοῦμαι,
le verbe dénominatif correspondant. On ne peut admettre l'hypothèse de Schulze, Kl. Schr. 53, qui rapproche skr. mâyé Î. » image trompeuse », etc. ; Schwyzer, Gr. Gr. 1,423,
pitv
si μῖμος ne serait pas emprunté.
:
accusatif
anaphorique,
féminin,
le neutre
est rare,
(mycénien,
cf.
3°
pers.
réfiéchi
sg.
masculin-
indirect avec αὐτόν
Chadwick-Baumbach
222,
Hom.,
Hdät,,
parfois dans les ms. de Pi., A.R. où le mot s’emploie à l'occasion pour 16 pluriel). La forme dorienne est vuv (Épidaure,
Cyrène,
Alem.,
trag.),
cf£.
El.: Frisk dégage
la finale -θὸος comme
σπέλεθος et renvoie à Chantraine, Formation 269. Noter la giose d'Hsch. μίνθα τὸ ἡδύοσμον καὶ ἀνθρωπεία κόπρος. Le mot μίνθος aurait-il été créé sur μίνθη par antiphrase? Sur une hypothèse « pélasgique », voir Hester, Lingua
13, 1965,
360.
μινύθω : « diminuer, détruires, au sens intransitif « être diminué, détruit » (avec 16 doublet μινυνθάνω, Pap. Mich. 11,7), cf£. Chantraine, Mélanges Vendryes 95 (Hom., avec l’impt. itératif μινύθεσκον, Hés., poètes) ; Hp. au sens de
4 diminuer, réduire » offre un impf. ἐμινύθει, f. μινυθήσω, aor. ἐμινύθησα, pf. μεμινύθηκα. Rares composés avec les préverbes
ἀπο-
(tardif), mepe-
Le mot est important chez
(Od.},
συν-
(tardif).
Hp. où 1l existe une conju-
Bjôrck,
Alpha
diminution », μινυθήματα
« parties
du
corps
On
rapproche
d'autre
part,
l'adv.
μίνυνθα
«qui
dure
peu
de
temps » (Hom.,
A.R.,
cf.
1933,
121-130.
Ce savant
établit l'oxistence, en face des démonstratifs, d'un type d'anaphoriques atones au cas objet, caractérisés par une voyelle i : jiv répondrait à “mej, οἵ. skr. dma-, vey à *n°j, ct. vh, væl, lat. nam, skr. nänd, V. sl, na.
pivBaË μίνδις
: espèce d’encens perse (Amphis 27 Kock). 3
association
pour
l'entretien
d’une
tombe
(Tit. As, Min, I, 1,62, Telmessos), d’où μενδῖται membres de cette association (ibid., 40). Il s’agit sûrement d’un mot indigène, peut-être lycien mifñli, cf. Neumann, Untersuchungen ub
583
sq.,
Laroche,
BSL
58,
1963,
78
et
: ion.-att. et μένθᾶ (Thphr., ct. Solmsen, Beiträge
Chantraine,
ὦριος (AP 9,362), -ωρος (Α Ρ 7,481, etc.) εὰ la vie courte ».
Et.: Μινύθω est une formation parallèle à φθινύθω. Pour le suffixe -6co, cf. Chantraine, Mélanges
Vendryes
radical fait penser à la fois à *pOlvFo
et lat. minué.
s’agit
donc
en -Ow
d'un
(reposant
présent
en
finalement
-nu-
à infixe
sur i.-e.
95. Le
Il
nasal
suffixé
*mineumi),
à côté
mewijo, etc.,
L'existence d’un adjectif *uwvug est douteuse ; elle n’est pas indispensable
peuvent
pour expliquer
être
tirés
les composés
du radical verbal,
avec μινυ-
de même
que
μίνυνθα dont 16 suffixe -Ox est pris à δηθά de sens opposé et le radical ἔἜμινυν avec la nasale finale métriquement nécessaire
n’oblige pas à poser un accusatif *plvuv
ef. Lejeune,
(mais
Adverbes en -θεν 358 sq.). Pour l'indo-européen,
165 faits sont rendus obscurs par l’existence parallèle d’une racine *men-, cf. μανός à laquelle on peut rattacher des formes germaniques comme le got. minniza, etc. Pour l'irlandais min qui doit être un emprunl, cf. Vendryes,
Lexique étym. de l'Irlandais M 52. Voir encore Pokorny 711, Ernout-Meillet 405, Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. 2,636, Strunk, . c, R. Schmidt, Dichtung und Dichtersprache
88 58 et 206. μινυρι’,ζω
μίνθη
de
Composés tardifs : μινυ-ανθές * πόα, ἀσφάλτιον xal τρίφυλλον (Hach., Nîc.), μινύτζωον " ὀλιγόθιον (Hsch.), μινυ-
qui
3,
« peu
Formation 39).
Ἐ.
Baltici
dépéris-
temps » (Hom., Mimn., B., A.R.), d’où le dérivé μινυνθάδιος
de skr. minäli, οἱ voir sous μείων le mycén. cf, Strunk, Nasalpräsentien 80 sq. el 110.
Siudi
qui
sent », μινυθώδης « faible » (c£. Chantraine, Formation 431) ; en outre, μινυθυκός « qui diminue » (Cael, Aur.).
impurum 168 : parfois pour l'acc. pl. chez 168 trag. ; pour Pi, P. 4,36 lire (F)lv, ε, sous ë, Et,: Obecure. Le mot fait penser au chypriote ἵν, cf. s.u. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1, 608, n. 1, et l'analyse de Benveniste,
dans ὄνθος͵
gaison complète et des dérivés : μινύθησις f. « destruction,
Et.: Mïjoç est attesté depuis Eschyle et μιμέομαι est
se demande
de
μ.ι'.νθος : m. «excrément humain » (com.). Verbe dénominatif μινθόω o couvrir d’excréments » (Ar.), « abominer » (Archestr., Damox.).
Adjectif verbal μιμητός (X.), avec une dizaine de composés,
p. ex. : e- « aisément imité » (PL), σκοροδο- « qui ressemble à l'ails (Ar.), ete. Noms d'agent : μιμήτωρ est tardif ; le mot usuel est μιμητῆς «imitateur, artiste, acteur » (PL, Arist.), employé aussi à côté de γόης «histrion, imposteur » (PI. Rép. 598 d, etc.), d'où prumtixég « capable d'imiter » (PI., Arist., etc.), avec ἡ μιμητυκὴ {τέχνη] (PL Sph. 265 a, Rép. 598 b) ; composés de μιμητής : δοξομιμητῆς « qui n’imite que l'apparence » (PL. Sph. 267 e), συμ- (NT). Adjectif tiré de μῖμος ou μιμέομαι, μιμηλός « qui imite »
langue 360.
4,719),
:
«murmurer en se plaignant » (1]. 5,889, Od.
«fredonner,
murmurer,
gazouillers
(Ar.,
PHI.,
— Arist.), seulement thème de présent, mais aor. ἐμινύρισα
(Ρω,), d'où μινύρισμα n. « gazouillement » (Théocr.), -ἰσμός
(tardif), -ἰστρια « qui gazouille », dit du rossignol (IG XIV, 1934 f 5), enfin, avec un radical à gutturale μινυρίγματα
(Philox. 2,28) èst de sens douteux. Autre dénominatif μινὗρομαι « murmurer, gazouiller » (Æsch., S, Ar., (8}}.), Adjectif : μινυρός « plaintif » (Æsch. Ag. 1165 dit des cris de Cassandre, Phryn. com.) « gazouillant » (Théocr.).
Et.: Ces termes expressifs font penser à κινυρός, κινυρίζω» κινύρομαι et les deux séries ont dû influer l'une sur l’autre, ct. sous κινυρός. Selon M. Leumann, Homerische Wërier
Q41 sq., μινυρίζω serait 18 forme la plus ancienne de cetle série. Le Îat. minurriô, -Îre « gazquiller» doit être une adaptation populaire des verbes grecs d’après le type
ligurriô et ne fournit donc pas une étymologie. Voir encore μύρομαι qui & pu exercer une influence analogique.
etc.).
ion.-att.,
(Hom.,
acc. -ωα, -
: -ὧος Ou -ὠ, dat. -ῳ,
Μίνως
roi
Minos,
de
légendaire
ε᾽ -ov Crète.
Dérivés : Μινώιος, -ᾧος (H. Ap., etc.), f. -ἰς, -ἰδος (A.R., Cail.). Terme de substrat sans étymologie. Hypothèse de Brandenstein,
Jahrb, Kleinas.
Forsch, 2,13 sqq., qui pense
que le mot signiflerail «rois. Sur la formation en -ω, voir Heubeck, Praegraeca 48 sq. Quant à Μινώταυρος c'est apparemment un composé de Μίνως et ταῦρος, Mais v. Blumenthal, Z. füûr Namenforschung 16, 1927, 155 54., pense
408 le mot signiflerait « Stier-Mensch » on évoquant
Κένταυρος = homme-cheval (??).
μιργάβωρ
: τὸ λυκόφως (Hsch.). Glose laconienne ou
éléenne. Le second terme doit représenter -ä Fwç ‘ aurore »,
On a cherché au début μισγ- ce qui n’est guère satisfaisant pour le premier terme (cf. pourtant Lejeune, Phonétique 100 et 106), ni pour le sens : hypothèse de Brugmann reprise par Schwyzer, Gr. Gr. 1,218 et 442 (avec un repentir dans la n. 5). Kalén, Quaesi. gr. graecae 62 pose μιργ- en rapprochant lit. mirgéli « scintiller », V. norr. myrkr, acc. myrkvan «sombre». Mais la glose suivante séparée par
Latte est μιργῶσαι * πηλῶσαι : si l'on comprend « façonner
de
l'argile»
(d'un
μισγόω),
«aurove mêlée de jour vraisemblance.
μίργμα
l'explication
de
μιργάδωρ
et d'obscurité » reprendrait
de 18
[utpuo ms] : ἐπὲ τοῦ κακοπινοῦς καὶ ῥυπαροῦ
καὶ πονηροῦ
μιργοῦλον
(Hsch.).
:
Rapproché
μύσος,
μίασμα
du précédent
(Hsch.),
par Latte.
Cf.
les
deux
précédents.
Μιρίαυθος
probés
705 —
et μισηθήσομαι (LXX), pî. μεμίσηκα et μεμίσημαι (att.). Sens : «hair, exprime une
Hom. avec l’infinitif « ne pas accepter » (στυγέω exprime
la notion différente de répulsion), cf. IL. 17,272 μίσησεν 3° ἄρα μιν δηΐων xuol xûpue γενέσθαι ; également avec les préverbes : ἀντι-, ἀπο-, êx-, Sux-, προσ-, Ürep-. Nombreux composés avec μισο- comme premier terme (le contraire de φιλο-), parfois avec des dérivés en -éo et -læ. Par exemple : μισάνθρωπος (com.), μισέλλην, μισοβάρδαρος, -γύνης, -δημος, -θεος, -λάκων, -Aoyog, -πολις, -πόνηρος, -πόρπδξ, -σοφος, -τεκνος, -τύραννος, -χρήηστος, otc. Au second terme ἀξιόμισος (Æsch. Eu. 366), les autres formes sont en -μισής, cf. plus loin. . Dérivés : μίσημα n. «objet de haines (Æsch., E.), μίσηθρον « charme pour inspirer la haine » (Luc. D. Meretr. 5,4) et -tpov (LXX, Gal.), cf. στέργηθρον et φίλτρον. Adjectif verbal : μισητός « haï, haïssable » (Æsch., X.),
avec quelques composés : ἀξιο-, eù-, θεο- ; d'où μισητικός «disposé à haïr» (Epict.) et le dénominatif μισήτιζε " μίσει, στύγει (Hsch.). νθὸ
un accent paroxyton (d’après Ammon. 322 Nickau,
qui glose χκαταφερῇ πρὸς συνουσίαν) μισήτη « femme lascive», cf. Hsch. μισήτην * τήν καταφερῇ λέγουσι μισήτην * μίσηται δὲ γυναῖκες ὀλίσδοισι χρήσονται (Cratin. 816), οἱ δὲ ἁπλῶς μισητὸν, τὸν ἀνίκανον À ἄπληστον τῇ τροφῇ;; οἵ, encore Archil. [?] 206 W et Suétone Π', βλασφ. 24 [Taillardat}; d'où μισητία « avidité » (Ar, Ois. 1620, PI. 989); si l'interprétation de μισήτη pour désigner une femme
lagcive
: sur un graftite de Delphes (vnie-vi* s. av.) à la fois un nom
de personne et
un nom d'insecte (Rev, Et. Anc. 49, 1947, 36 sq.).
une
s’explique comment
prostituée
est
acceptable,
on
μισητός a signifié « avide » en général.
À côté de μισέω : μῖσος N. « haine », parfois « objet haîne » (trag.,
ΡῚ., X., etc.) ; fournit quelques
de
composés
:
ἀμισῆς « agréable » (X., Ph.), θεομισῆς « haï des dieux » (Ar., etc.), roœvroutehg «haï de tous » (ZÆsch. Eu. 644). Le grec moderne 8 conservé μισῶ, μῖσος, μισητός, etc. Et.: Il est douteux que μισέω soit un dénominatif de μῖσος : les dates relatives des témoignages ne prouvent pas grand chose, mais si μισέω était un dénominatif, on attendrait plutôt aor. *éproeoœ (n d'après plAnox?}. Pas
d'étymologie,
En
dernier
lieu
Pisani,
Rend,
Acc.
Linc. ΝῚ, 5,218 qui pose Ἐμίνθμος et part de μίνθος (?). μισθός
: m. « récompense, salaire, 8046 », ctc cf. IL.
10,304, 21,445, etc, ; en attique peut se dire de l’indemnité payée au citoyen pour assister à l'assemblée ou au tribunal ; s'applique à la location d’un objet comme au salaire d'un homme, le sens militaire de « solde » doit être une
et les mercenaives par ὀψώνιον). Nombreux composés. Au premier terme : μέσθαρνος « qui reçoit un salaire » (Poll. 4,48), avec μισθαρνέω (S., D., Æschin.,
Cf,
ou
innovation du grec (employé depuis Hom. jusque Mén. et LXX, mais concurrencé notamment pour les soldats
serait, selon Μ, Lejeune,
μιρόν
ne pas accepter » (on peut hair un vice) ; attitude plus qu'un sentiment, etc., chez
: ὅταν νυστάζῃ τις λέγουσι Ταραντῖνοι (Hasch.).
l’anthroponyme
Μίρων
? Voir
μίσγω : οἱ, μείγνῦμι ; μισγάγκεια,
Latte
ad
locum.
οἵ, ἄγκος.
μισέω : Pi., ion.-att., etc., aor. ἐμίσησα (1]. 17,272, etc.), aor. passif ἐμισήθην (ion.-att.), f. pass. μισήσομαι (att.)
sur
le
etc.), τοκός
présent
solde », etc.,
(Arist.),
formation
&pvujue ; μισθοδότης
« du
salaire », etc.
(att.,
remarquable
«payeur etc.),
avec
de
18
-δοτέω
et -δοσία ; μισθοπιπράσκω, -πρᾶσίᾷ (pap.) «locationvente », μισθοφόρος « qui reçoit un salaire, mercenaire» (Sur Ar. Cav.
555,
cf. Bjôrck, Æranos
38,
1940, 31)
avec
μισθοφορά « solde », μισθοφορία « Service de mercenaire », μισθοφορικός, μισθοφορέω. Au second terme de composé, une vingtaine d'exemples : ἄμισθος (Æsch.), avec l’adverbe
—
μισθός
ἀμισθί (Archil., etc.), ἀντί- (Æsch.), ἐμ- « qui touche une solde » (Th.), ὀλιγό- (PI.), etc. Dérivés : diminutif πἈμισθάριον (Hp., com., pap.) ; adj. μίσθιος (Plu.), ἀντι-, ἐπι-, κτηνο- (tardifs). Verbe dénominatif : μισθόομαι «louer pour sois un objet,
les
«louer
maison,
une
quelqu’un,
de
services
le prendre à gage », au passif ἐμισθώβην, μεμίσθωμαι « être loué »,
personnes
de
parlant
en
« être
engagé
pour
de
l’argent », à l’actif μισθόω « prêter pour de l’argent, offrir en location » (ion.-att., etc.), également avec 168 préverbes :
ἀπο-, δια-, ἐκ-, ἐπι-, μετα-, συν-. D'où de nombreux dérivés. Adjectif en -τὸς : μισθωτός «loué, mercenaire » (ion.-att.), avec ἀμίσθωτος (D.), μισθωτυκός « qui concerne les
location » (PL,
«une
mercenaires » ΟἹ
pap.),
Noms
d’action : μίσθωμα « prix convenu, salaire » (ion.-att.), avec -μάτιον (Alciphr.), μίσθωσις «action de prendre à etc.),
loyer » (att.,
«à
gages » ou
avec
divers
préverbes
en grec tardif ; d’où μισθώσιμος « qu’on peut louer » (loi chez D,, ete.) et avec un suffixe usité dans les termes juridiques, -σιμαῖος (Gloss.), Nom d’agent μισϑωτῆς m. «fermier des impôts », etc. (att., etc.), f. τώτρια (Phryn.
com. 74). Avec 16 suffixe -τήριον, μισθωτήριον «lien où se rassemblent les μισθωτοί » (Hsch. s.u. 8J* ἦλθες,
Éphèse).
De μισθωτός est peut-être tiré μισθωτεύω « être mercenaire » (Lycurg.
fr.
86).
En grec courant de l'époque hellén. et tardive ὀψώνιον tend à remplacer μισθός, mais μισθοφόρος subsisle. Le grec moderne ἃ μισθός «salaire»s, μισθώνω «1louer », μίσθωμα « loyer ». Et.: Le mot, qui exprime une notion essentielle, se retrouve en indo-iranien, en germanique et en slave, cf. 8kr. midhd- n. « prix d’un combat », avest. miZda- « prix, récompense », ossète mizd; en germanique, got. mizdo f. «salaire, récompense », v.h.all. πιδία, allemand Miete rétri«récompense, sl. mizdd v. loyer»s, «location, bution », etc. Le sens originel est ὁ récompense, prix pour une action d’éclat », ce que confirme en grec 18 composition
avec ἄρνυμαι dans μισθαρνέω, Indo-européennes
1,163
sq.
Cf.
cf. Benveniste, Institutions Pokorny
Et.: Terme pourrait être
peut-être
à la fois technique tiré d’un adjectif
morceau # (comme Ἐμιστύλος
Com.),
reste mal
καμπύλλω
terme
plaisant.
et expressif. Le verbe Ἐμιστύλος «coupé en
de καμπύλος). Cet adjectif
expliqué. Frisk suppose
Ἔμιστο-, issu de *uur-to-
queue
d’une
feuille, d’un
fleur (Thphr., Porph.). On comprend
fruit,
d'une
mal la glose d’Hsch.
& παρὰ τῷ φύλλῳ xôéxxoc, Poll. 6,94 applique 16 mot à des fruits : ὀπώρας μίσκους (sic). Enfin, Thphr. Caus. PL. 3,20,8, enseigne que μίσχος désigne en Thessalie un instrument aratoire : ἰσχυρότερον ἔτι τῆς δικέλλης … ὃ μᾶλλον εἰς βάθος κατιὸν πλείω γῆν περιτρέπει κατωτέρωθεν : cet
instrument
doit
être
ainsi
dénommé
en
raison
son manche. Composés ἄμισχος, xordo- (Thphr.). μίσχος ef. Strômberg, Theophrasiea 115 sq. Æt.:
Terme
technique
sans
étymologie.
Il est
de
Sur
difficile
de rapprocher ploxætog * κῆπος (Hsch.), lit. mi£kas « bois, forêt, bois de construction, loin
pour
bois à brûler », qui sont trop
16 sens.
p,l'.'ros : m. «lisse, cordon employé pour séparer les fils de la chaîne » (1|. 23,762, etc.), lat. licium, ct. Blümner,
Technologie 141 sqq., « fils » dans l’expression xark μέτον « fil par fil, dans l'ordre exact » (Phérécr., PIb.), pour le fil des Parques, etc. Au second terme de divers composés : εὔμιτος «au beau fil » (E.), λεπτό- e finement tissé » (E.), πολύ- «au tissu serré, ou damassé » (Æsch., Cratin., etc.), tef- (com., tardif). On a rapproché la glose d'Hsch. τριμίσκον " ἱμάτιον * ᾿Ασπένδιοι et même mycén. fomika, où to- (lire lor-) serait une forme du nombre quatre comme dans fopeza,
cf. Mühlestein,
Siudia
Mycenaea
Brno
1966,
115.
Au
premier terme : μιτο-εργός, -ρραφής. Dérivés : μιτώδης « bien tissé » (S. Ant. 1222), μίτινος «licinae » (Gloss.), μιτηρός «tissé » (sch. Ε. Héc. 924), μυτάριον diminutif (sch. E. Héc. 905). Verbes dénominatifs
μιτόομαι, Ἔμιτομαι] Le
-ὦσασθαι « tisser » (AP), μίσασθαι [d'un verbe (PL Com. 267), μιτίσασθαι « liciäre » (Gloss.).
mot
subsiste
en
grec
moderne
avec
notamment
μιτάρι, μιταρώνω. Et.:
Terme
hypothèses
technique
citées
par
ion. -pn
sans
Frisk
: f., chez
étymologie.
ne
se
Homère
laisse
Aucune
des
démontrer.
désigne une partie
de l'armure (/l. 4,137,187,216 ; 5,857} que l’on 8 identifiée soit aux couvre-ventres semi-circulaires utilisés en Crète
: «découper en petits morceaux », notam-
viande » (Strato
: m.,
pirpa,
ment la viande (Hom., Sémon., A P) avec l'aoriste ἐμίστυλα, -éumy ; comp. Sux-. Dérivé inverse μίστυλλον n. « morceau de
μίσχος
746.
μιστύλη, Voir μυστίλη.
μιστύλλω
706—
où ἔμιδ-το-,
un substantif
où Ἔμιθ-το-. On
évoque alors des infinitifs germaniques, got. maitan « tailler, couper», v. isl. meita «couper », meilill « ciseau », etc.
(de *meid-), ν. norr. meida « blesser » (de *meif ou *meidh-). Le skr. méihati « blesser » doit être tenu à l’écart, ct. Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. s.u. Nombreux autres rapprochements chez Pokorny 697. Autre hypothèse chez Schwyzer, GI. I2, 1923, 8.
au vir® s., soit aux ceintures que portent un certain nombre de statuettes masculines de bronze du vir1i® 8., voir en dernier lieu Rolley, Fouilles de Delphes V, Les statueiles de
bronze; Hom. oftre αἰολομίτρης (1]. 5,707) et ἀμιτροχίτωνες «à
la cotte
ceinture
sans
d’une
couvre-ventre » (Il.
jeune
fille,
d’un
16,419) ; autres
pugiliste,
etc.
sens,
(Hés.
fr.
1,4 MW, alexandrins), avec ἄμετρος e sans ceinture » (Call.). D'’autre
part
« serre-tête,
turban,
diadème », etc.
(Alem.,
Hdt., E., Ar., Call.) avec μιτρη-φόρος (-6-p-) « qui porte un turban » (Hdät., Plu., etc.), -popée (Ar.), μιτρό-δετος
(AP).
Rares dérivés tardifs : μιτρίον (gloss.), μιτρώδης « comme un turban» (An. Ox. 3,351), μιτραῖον (μιτρεόν Cod.). ποικίλον (Hsch.). Verbe dénominatif : μιτρόομαι « porter une miira » (Str.), μιτρόω « couvrir d’une mitra » (Nonn.). Le mot a été emprunté dans lat. mitra, d’où français
mitre.
μίσυ, -uoç
et -έως : n., minerai
de
cuivre
trouvé
à
Chypre (Hp.), truffe du désert trouvée en Cyrénaïque (Thphr.), cf£. André, Lexique s.u. misy. Est-ce le même mot?
Æt.: On pense naturellement (cf. Frisk s.u. et Pokorny 710 avec la bibliographie) à skr. mitrd- n. et m. «ami», originellement «amitié », av. miOra- m. «contrat, ami»
personnifié
dans
le dieu
Mithra,
le v. perse
a emprunté
— 707 — Ι1ὰ
forme
miGra;
racine
une
le
sens
premier
cf.
«lier»,
“mei-
est
«lien » et
μνάομαι, cf. μιμνήσκω.
pose
sens
Ce
l, c.
Pokorny,
on
péyos
de
«lien » convient au grec μίτρᾷ, et l'on a pu faire remonter la parenté de ces mots à l'i.-e. Mais, comme 16 nole Frisk,
μνάριον
: τὸ καλλύντρον.
μίτρα peut être emprunté à une source indo-iranienne : en cé 688 il faudrait admetire que dans quelque parler
μναρόν
: μαλακόν,
iranien
ou
indien
le
sens
matériel
existé.
«lien » ait
de
Voir encore Mayrhofer, Etym. Wb. des Alilind. s.u. mitré, 2.
μίιι-υλος : épithète de αἵξ (Théoc. 8,86). La forme et le
sens
du
mot
sont
incertains.
Les
scholies
Βοιωτοί (Hsch.).
fr. 481).
(Cratin.
θυμῆρες
ἡδύ,
Frisk suppose que le mot repose sur Ἐμνιαρόν, de μνίον, prononcé Ἐμνμαρόν, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,274, esculentus
Cyperus
plante,
μναύσιον ;
ou
(Tg.v;;za)wv
phr.).
donnent
οἱ μὲν χρώματος εἶδος τὴν μυτάλην, ol δὲ ὄνομα ἤκουσαν, οἱ δὲ τελευταίαν * Καλλίμαχος (fr. 691}). θήκατο
$ μὴ εἰς
alux πιεῖν μύταλον οἱ μιτύλαν αἴγά φησι τὴν μὴ ἔχουσαν χέρατα. De son côté Hsch. donne μίτυλον * ἔσχατον, νήπιον. AaxeBaliuoves et μύτιλον * ἔσχατον * ἀφ᾽ οὗ καὶ τὸν νεώτατον * ol δὲ καὶ τὸ émobaïvov, καὶ à νήπιος, καὶ & νέος, Quant à 18 forme, on ne sait si les terminaisons -αλον, -d\nv sont authentiques. D’'autre part, la coexistence de μύτιλος et μίτυλος pose un autre problème. Par interversion
}lVl':EL : éoûler (Hsch,) et καταμνιεῖ ' καταπίνει, κατεσθίει, Μνιεῖν γὰρ τὸ ἐσθίειν (Hsch.). Nic., (Lyc., varech» goémon, μνίον : N. salgue, Agatharch., Str., ete.) ; d'où les adjectifs μνιόεις (A.R.),
μνιαρός (Opp.), dit d'un tapis (AP 6,250) ; par dérivation inverse μνιός (Euph.
Ainsi
ni
le
sens,
ni
l'étymologie
ne
sont
établis
et
le
472,44) ;
Hsch. a μνοιόν * pañdaxdv. Cf. μνόος. Et.:
des voyelles μίτυλος peut être passé à μύτιλος, cf. Schwyzer,
Gr. Gr. 1,268. Toutefois on pourrait aussi partir de Ἐμύτιλος qui serait passé à μίτυλος, Enfiln, comme l'observe Frisk, 168 deux mots sont susceptibles d’être issus par dissimilation en sens opposés de μύτυλος. Pour le sens, l'explication de la scholie comme terme de couleur reste en l’air. Pfeiffer dans le fragment de Callimaque comprendrait τελευταῖον (s jusqu’au bout »). M. Leumann, Οἱ, 32, 1953, 217 n. 6 = KI, Schr. 244 admet le sens de « jeune », assez proche de celui que donne Bechtel, Gr, Dial. 2,377 « faible ».
156, cf. An. Ox. 2,378, EM
Obscure.
(Hp., Ar., AP), ct. Hsch. : xal ἡ πρώτη τῶν ἀμνῶν καὶ λεπτότατον πτερόν, κυρίως δὲ eroit 16 lemme fautif ; désigne Éphipp. 13,5. Et.: Le mot fait penser à
de laine
ou
μνοῦς : m. « duvet », dit de plumes
μνὀος,
μνοῦς * Éprov ἁπαλώτατον, πώλων ἐξάνθησις * καὶ τὸ τῶν χηνῶν ; mais Latte peut-être un gâteau chez χνόος, χνοῦς
et à μνίον ;
comme le pense Frisk, ἢ pourrait résulter d’un croisement des deux termes.
rapprochement que l'on fait avec μιστύλλω n'est satistaisant à aucun
égard.
Il resterait
la ressource
d'accepter
les éditeurs de Théocrite 16 sens de «sans corne» et d'évoquer lat. mulilus, mais cetle interprétation d’une
scholie peut être tardive, et précisément inventée un commentateur qui connaîssait le lat. mutilus.
par
p.('rus, -vog : Î, sorte d’enduit employé par les abellles (Arist. H. À. 624 a), cf. l’édition P. Louis ad locum.
μνᾶᾷ : ?., gén. μνᾶς, N. pl. μναῖ (att.), en ion. n. pl. μνέαι (Schwyzer 707, v1° 8. av., Hdt.), acc. pl. μνέας (Schwyzer,
J c, Hdt.), mais acc. sg. μνῆν (Hérod.
μνῴα, μνωία, voir δμώς.
avec
2,51), gén.
uvñç
poyyés 1ve
s,
chez
: sà
L.
Robert,
lonien μνῇ. Diminutif
μογοσ-τόκος
com.),
peut-être
à
lire
Ἐμναδάριον, de *uväsioy, Ἐμνδίδιον. Adjectifs : μνδαῖος,
μναῖος « pesant, valant une mine » (com., X., Arist.), avec
μναϊαῖος (Arist., etc.) ; μναϊεῖον N. « monnale d'or valant une mine Chantraine,
d'’argent» (pap.), Formation 49 et 68,
pour
-taïoc,
-1reïog
cf.
Composé : ἡμιμναῖον (IG 13, 371, X.). Et: Emprunt sémitique : comparer akkad. manä, ougaril. mn, hébr. πιᾶπδ. Il ne faut pas évoquer skr. mandä-, hapax qui désigne un ornement en or, cf. Mayrhofer, Eiym. Wb. des Altind. 2,564. Voir Ἐ. sémiliques 33 sq., et Szemerényi, IF
pose un phénicien * mané.
Masson, Emprunts 73, 1968, 197 qui
enrouée » (Pap. Paul
Noms
Ægin.).
indigènes
258,
(Ath,
Lond.
3,653,16,
Autres
exemples
à
propos
d'un
anthroponyme. Il rappelle grec moderne μουγγός et se demande si 16 mot aurait un rapport avec μογίλαλος, cf. sous μόγος.
(L
(Diph.,
la voix
après ; Hippiatr.;
(Hérod. 7,91) « mine», poids et monnaie valant cent drachmes, cf. pour les formes Schwyzer, Gr. Gr. 1,245, Wackernagel, Gl. 7, 1916, 263 n. Z, qui pose un nom.
μνᾷδάριον
violente
μογγάς, -ἀδος : 1., espèce de danse 14,629 d); avec une variante μιγγάς.
IG
4,27,
O.
C.
concurrence
de
S,
3,900,
la
par
p-ê.
« peine,
etc. : μόγος
pôyos, μογέω,
épithète
1744) ; ancien,
μόχθος, déesse
d'Ilithye,
fatigue »
effort, En
rare,
mais
composition naissances
des
11,270 ; 16,187 ; 19,103), d'Artémis (Théoc.) : le sens
(, peut
fait enfanter
être « qui
la pelne », le premier
dans
terme étant un arrangement métrique pour μογο- et non
un accusatif pluriel fssu de *péyovs comme l'enseigne Lexilogus
Bechtel, (Lyc.),
du cheval
s.u.;
plus
tard
épithète
de
ép.), de ὥρα
de Troie (Tryph.,
ὠδῖνες (Nonn.),
Dérivés : μογερός « qui souffre, malheureux, qui fait soufirir», etc. (trag. dans lyr. et anapestes), μογόεις
(Q.8.). Le verbe correspondant,
μογέω, (Nic.)
-ἧσω, «se
part.
ἐμόγησα,
donner
46
apparemment
la
parf.
peine,
dénominatif,
est
artificiel μεμογηώς
supporter
avec
peine,
μόγος
—
souffrir » (Hom.,
Hés., trag.). Rarement avec les préverbes
ἐν- et ouv- (tardif). Adverbe
: μόγις,
708 — μοιόν
: αἰδοῖον (Hdn.
plaisant
éol. μύγις selon Jo. Gramm,
du
Gr.
1,376).
Est-ce
un emploi
suivant?
Comp.
3,10, Sapho 62 «avec peine, difficilement, à peine » (Hom., Hdät., PI., grec tardif), qui entre dans une série d'adverbes
μοῖος
: σκυθρωπός
(Hsch.), voir σμοῖος.
en «ἰς : ἅλις, ἄχρι(ς), μέχρι(ς), χῶρι(ς), ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,620 ; Solmsen, Beilräge 169, y à vu des nom. sg. animés ; on Υ̓ verrait plutôt des thèmes neutres. Composé μογί-λαλος «qui parle difficilement » (LXX), avec μογιλαλέω ; sur μογγίλαλος, voir Blass-Debrunner-Funk, Greek Gramm. 0}
ἀντὶ μοίτου * παροιμία
the New Testament $ 34 et s.u. μογγός. Voir μόλις.
Sophr.
Dans l’onomastique on a rapproché Moyé& (béotien, Bechtel, H. Personennamen 322, vi® s. av.) ; douteux.
mütuum et attribue le mot aux Siciliens. Et.: On suppose un italique *moitos, ct. lat. mütäre «changer, échanger », mâluus « mutuel », et 16 mot grec
Et.: La rareté de μόγος n’empêche pas d’admettre que μογέω soit un dénominatif, et rien n'impose (ni d'ailleurs n’interdit) de croire que μογέω soit un intensif et μόγος un dérivé inverse. Si la glose d’Hsch. σμογερόν * oxAnpév,
μοῖρα, voir μείρομαι, μο’ι'τος 168,
semble
moins
ehose d'ancien, on pourrait tenter de rapprocher l'adjectif baltique lit. smagüs «iourd, fortv dit de coups, lette
μοιχός
dans
29, 1888, 85 aqq.). Mais Fraenkel,
son Lifauisches etym.
Wb., écarte cette hypothèse.
En grec, il est naturel d'évoquer μόχθος et μόχλος, mais cela ne fournit pas une étymologie.
μόϑος : « mêlée, tumuite du combat » (JL, Hés. Bouclier 158, Nic., Antim.), cf. Trümpy, Fachausdrücke 158. Avec un suffixe -ox- fréquent en dorien, μόθαξ m., fHs d'un hilote ou d’un périèque, élevé avec les ΠῚ6 d'un citoyen (Phylarch. 43 J., Plu. Cléom. 8); on a pensé
retrouver 16 mot dans la glose d'Hsch. μούσαξ * & ὑπὸ τοῦ βοαγοῦ τρεφόμενος, ct. Bourguet, Dialecte laconien 99, n 4.
Avec
un
autre suffixe, μόθων,
-covog M. : même
que 16 précédent selon sch. Ar., ἘΜ «impudent » (Ar. Pl. 279), invoqué
l'impudence, d’une
danse
et. Poll, 4,101
à côté
de
Κόθαλος
grossière propre
aux
sens
590,14 ; en attique comme le dieu de
(Ar. Cav.
635);
nom
marins (Ar.
Cav.
697),
goprixèv ὄρχημα xal ναυτικόν ; c'est, aussi
le nom de l’air de flâte accompagnant cette danse (Trypho
ap. Ath. 14,618 c). Dérivés: μοθωνία * ἀλαζονεία τις τοῦ σώματος κινητική (EM 589,57, cf. Hsch.); μοθωνυκός « violent » comme un μόθων (lon trag. ap. Plu. Per. δ). Tandis que μόθος présente chez Hom. un sens général, les dérivés μόθαξ et μόθων sont pris en mauvaise part en laconien et en attique, ce qui ne constitue pas une difficuité. Et.; Douteuse. On a rapproché v. sl. mofatl se « agitäri », russe moldti « secouer, dissiper, dévider », etc., skr, ménihati, malhndti «remuer, battre, agiter», lit. meniàris « bâton pour agiter ε, etc. Une première diffiéulté réside dans le 6 grec qui doit représenter un -dh-, une seconde dans la nasale du skr., bien qu'il ne soit pas impossible que ο du grec représente un , cf. Kuiper, Nasalpräsentia 104, n. 2 Si l’on admet que μο- peut représenter mn- (ct.
Varro,
plausible,
Lat.
5,179
mais
: m. «adultère»
traduit
est
admise
par
Bechtel,
dit de l'homme
qui séduit
une femme mariée (Hippon., ion.-att., etc.), « adorateur de faux dieux, idolâtre» (INT); on observe la même extension pour les verbes. Composés : μοιχαγρία, cf. sous ζωαγρία ; μοιχοληπτία «fait d'être pris en flagrant délit d'adultère » (Phryn. P. S. p. 35) ; μοιχότροπος « qui a les manières d'un adultère » (Ar. Th. 392). Au
second
terme
d’un
composé,
exemples
tardifs
:
κατάμοιχος « adultère « (Vett. Val.), p.-ê. dérivé inverse de καταμοιχεύω (pap.), δίμοιχος, παμ-. Dérivés : A. féminins généralement tardifs : μοιχάς (Æschin, Socrat. 20, etc.), μοιχαλίς (LXX, NT, Hld.), et au sens d'idolâtre (NT): en outre, μοιχή, -l (Ar. Byz.
ap.
Eust.
1761,
24),
-œwvæ
(Tz.);
la
forme
plus
anciennement attestée est μοιχεύτρια. B. μοιχίδιος « né par adultère » (Hécat., Hdt., Hyp., etc.), avec le suifixe de xoupiStog, οἵ, xépog, mais vaut μοιχυκός chez Ael.; en outre, μοιχώδης « adultère » (Com, Adesp., Ptol.), τιος (AP), -ἰκός (Luc., Plu,, etc.). C. Abstrait tardif : μοιχοσύνη «fait de commettre l’adultère » (Man.), suffixe d'après μαχλοσύνη, D, Verbes dénominatifs : 1. μοιχεύω «commettre un aduitère avec une fomme mariée, la séduire » (Xénoph., ion.-att.), au passif (avec l'aor. μοιχευθῆναι) en parlant de la femme (Ar,, ete.), mais dans le ΝΤ cette distinction entre
l'actif
et
le
moyen
est
cf.
perdue,
Wackernagel,
Hellenistica 7 sqq. = ΚΙ. Schr. 2, 1938, Schwyzer, Gr. Gr. 2,235 (ct. sur ce mot Bogner, Hermes 76, 1941, 318-320).
Dans la LXX μοιχεύω signifile aussi «adorer de faux dieux #. Dérivés : μοιχεία « fait de commettre l’adultère » (att.), μοιχεύτρια sfemme adultère» (PL, Plu.), mais « homme
ἄμοτον), on pourrait tirer μόθος, etc., de 18 racine *men-
attribuée
par
(que l'on a justement posée pour ἄμοτον) avec un suffixe en dentale aspirée.
16 laissera
de
tardif,
est
adultère»
même
que
μοιχευτός + adultérin » et ἀμοίχευτος ; 2. μοιχάω est proprement un terme dorien, lacon. μοιχάω dans une phrase X.
Hell
6,15
I
Lacédémonien
au
Kallikratidas, παύσει αὐτὸν μοιχῶντα τὴν θάλασσαν « il ne plus
être
l'amant
de
18 mer»;
en
crétois
la
forme passe à ἔμοιχέω, puis μοιχίω, «commettre un adultère » en parlant de l’homme, avec l'accusatif de la temme (Schwyzer 179 IT); plus tard μοιχάομαι « commettre un adultère » dit en parlant de l'homme
μοιμύλλω, voir μύλλω, s.u. μύλη.
qui
1.
μοιχευτῆς
μοιμυάω, οἵ, μυάω (sous μύω).
Lingua
μοῖτον =
Gr. Dial. 2,285, Pokorny 715 ; voir œussi Walde-Hofmann,
s.v. müio
ÆZ
cf.
Σικελοῖς À γὰρ χάρις
μοῖτον
serait emprunté. Une parenté remontant à l’indo-européen
ἐπίδουλον, μοχθηρόν est authentique et représente quelque smag(r)s (Solmsen,
: m, « service rendu, faveur », οἵ, Hsch.
et de la femme,
la nuance de la voix étant effacée (p. ex. NT, Ev. Mail.
— 5,32 el Ev. Marc
10,12), cf£. Wackernagel,
!. c.; en outre,
μοιχάομαι dans LXX peut signifier « être infidèle à Dieu » ; chez ÆlI. « falsifier » ; présents tardifs 3. μοιχαίνω (Vett. Val.) ; -d£w (anonyme ap. Suid.). Le grec tardif et chrétien emploie souvent μοιχάς et ses dérivés, pous avons
soit au sens propre, soit au sens figuré que observé dans LXX et ΝΤ «celui qui trahit
14 foi », etc. Le grec moderne a gardé μοιχός, μοιχεύω, etc. Le latin populaire les verbes moechor,
a emprunté moechus, d’où f. moecha, moechissô, etc., cf. Ernout-Meillet a.u.
Æt,: Tout le monde admet que μοιχός est un nom d’agent répondant au présent ὀμείχω « plsser », mais sans prothèse ou
de la prothèse
19 problème
(et. pour
s.u, ὀμείχω). II s'agit de termes vulgaires mot vulgaire tiré d’un verbe signiflant
de la laryngale
: l'emploi d'un « pisser» pour
désigner l'aduitère ne doit pas surprendre, cf. Wackernagel, Spr. Unt, 225, n. 1, qui évoque l'emploi de meiere chez Hor. Sat. 2,7,52, etc. Dans une société où l'autorité du
chef de famille s'impose et où la femme est faible, un terme méprisant est utilisé pour l’homme qui séduit la femme. D'autre part l’emploi des modes dans μοιχεύειν, μοιχεύεσθαι répond à celui que l'on observe dans γαμεῖν,
γαμεῖσθαι.
en
l’analogie
(Hsch.). Latte corri-
: τὸν éEûv. ᾿Ερυθραῖοι μόκωνα,
en
rapprochant
l’anthroponyme
acarnanien Μόχων, IG IX 19,571 (cf. Gnomon 1959, 32). Un adjectif Ἐμόκων pourrait expliquer la glose d'Hach. μοχκώνεις * περιφρονεῖς (MB. μοκκώνωσις).
de
κολούειν.
μόλις
ἀσχός; « outre », employé au figuré chez Ar., cf. Talllardat, Images d'Aristophane 88 160 et 209, notamment pour désigner un débauché (cf. lat. scorlum) «sac de cuir» (D.C.),
19 sens
La glose
μολγός
originel
de Suid.
étant
sur μολγός
et ἀμολγός ; mais
attribuée
aux
peut-être + peau
comiques
est
confuse ; elle mélange
l'explication el
de bœuf ».
peul
& μοχθηρός
répondre
à
est
l’emploi
un
dénominatif
: adv. qui se trouve en concurrence avec μόγις ;
il est posthomérique et fréquent chez les trag., les com., en att., sauf PI., rare en gr. tardif. Sens : « avec peine »,
parfois « à peine » (Pi.
Tht.
142 b, Arist.
μόλις = « sans peine » (Æsch.
Ag.
Ph. 217 b), où
1082).
Le mot subsiste en grec moderne.
Et.: Incertaine. Les rapprochements avec μέλλω (« en hésitant »?), avec μάλα (« seulement en utilisant sa force»?)
sont invraisemblables ; on a pensé aussi à μῶλος « effort, lutte s, hors du grec, lat. môlës, lit. pri-si-muoléti «se donner du mal», etc. Le vocalisme bref peut s'expliquer par une alternance vocalique, cf. lat. môlestus, soit par l'analogie de μόγις. Pour la formation, 16 mot entre dans la même série que μόγις, cf. sous μόγος.
Μολίων : anthroponyme (Hom., Pi.), Hsch. glose Μολίονε * poyntal. Ct.le précédent? Moins plausible, hypocor. d’un composé comme ᾿Αγχίμολος, cf. μολεῖν. Le mycén. a moriwo. Voir Ruijgh, Ε. Ei, Gr. 1967, 15; 9,
1968,
et
147,148.
: m., terme d'injure adressé à un mendiant
μολοξρός et que Bérard
Lye.
143
traduit « goinfre » (Od. 17,219 ; 18,26, puis
11 existe aussi
775);
anthroponyme
un
Μόλοδρος
(Th. 4,8,9) pour un Lacédémonien ; cf. Bechtel, H. Personennamen 502, qui donne de ce nom une inter-
prôtation aberrante. μολγός : m., selon Poll. 10,187 mot tarentin pour βόειος
Impliquerait
Ἐμολεύς « rejet, rejeton », de Ἐμόλος, οἵ. μολεῖν sous βλώσχω.
Minos
μόκρωνα gerait
Μολοσσός
709 —
Au
f. comme
adj. μολοθρὴ
κεφάλη
« tête (fleur?) d’une plante qui reste au niveau du 80] » [?) (Nic. Th 662), si la leçon est correcte.
Dérivés : μολόδριον « marcassin » (ÆI. N. A. 7,47), μολοθρέτης σῦς «sanglier » (Hippon. 114 b), ct. p. ex Masson, Hipponaæ, ad locum. Et,: Obscure. Ce peut être 16 nom de l’animaï ou un sobriquet appliqué à la fois à un animal et à un homme.
Diverses hypothèses : ἀπὸ τοῦ μολεῖν καὶ παραγίνεσθαι πρὸς βορὰν καὶ τροφήν (Sch. Lyc. 772), type d'une explication
d'Aristophane. Dérivés : μόλγινος « de peau de bœuf » (Théodorid. ap. Poll. 10,187) ; μόλγης, -τος m. (avec le même suffixe que πένης, etc.) vaut μοχθηρός (Cratès ap. Sch. Ar. Cav. 963). Et.: Terme familier ou vulgaire. Il s'agit d’un mot
de jeunes animaux ; apparenté à βλιθρόν * λαγρόν (Hsch.) et à BAdén d’après Fiek, Bechtel, Lexilogus et !. c., mais λαγρόν est glosé par Hsch. xpabôdtioy, cf. s.u. ; Groselj,
voyageur et obscur qui apparaît sous des formes diverses,
Ziva
D'une part got. balgs, v. norr. belgr, en celtique irl. bolg, qui supposent *bhelgh- ; d’autre part, v.h.ail. malaha-, v. norr, malir, qui supposent *molko-. On aurait deux prototypes présontant entre eux une alternance de b et de m, et une autre de gh et de k. On 8 admis que le mot grec 8
cf. μολεύω ; cf. encore Reynen, Hermes 85, 1957, 142. Si l'on évoque l'anthroponyme mycénien morogoro, il faut admettre une Jabio-vélaire à 16 pénultième,
êté pris au thrace ou à l’illyrien, sans pouvoir le prouver,
pousses », cf. βιδρώσκω 1972, 203-205.
Voir
Pokorny
747,
Vendryes,
BSL
41,
1940,
134
sq.,
antique ; de
et ὅδρια, ὀδρίκαλα « Jeunes
μέλας, μολόνω
animaux » (Curtius, Grundzüge
Ant,
2,
1952,
212
370), mais il ne s'agit pas
évoque
"'μ.όλος
«rejet,
rejeton »,
cf. Chadwick-
Baumbach 224. S'il existe un appellatit ἔμολος (c?. μολεύω) le mot pourrait signifier «l'anima! qui dévore les jeunes ot
voir
Chantraine,
Minos
12,
enfin Durante, Sfudi Micenei 11, 1970, 54-57 qui rapproche
νυκτὸς ἀμολγῷ.
ΑΙ. 147) «asphodèle ε, Asphodelus ramosus ou = ὀλόσχοινος, Scirpus holeschoenus.
μολεῖν, voir βλώσκω. μολεύω : «couper les vejets d'un végétal » (Loi att. chez Poll. 7,146), lesquels s'appellent αὐτομολίαι ; Hsch.
a la glose μολούειν * ἐγκόπτειν Latte corrige μολεύειν), et on
; plante toujours verte (Euph. 133, Nic.
μολόθουρος
τὰς παραφυάδας (mais explique uodobeiv par
Μολοσσός
:
att.
-ττός,
Molosse
peuple
d'Épire
(Hdt., etc.), aussi terme de métrique (- - -), avec Μολοσσία et Μολοσσίς nom de pays ; l'adj. μολοσσυώς est appliqué à une race de chiens de berger (Ar.
Th. 416).
μόλουρος
—
710—
: serpent non idenlifté (Nic. Thér. 491). On
μόλουρος
Verbes
admet que de ce mot serait tiré le nom d’une sauterelle ( ?) μολουρίς, -ἰδος ?. (Nic. Thér. 416). Gow εἰ Scholfield pensent qu'il s'agit ἄμ serpent μόλουρος, mais Gil «sauterelle ».
insectos
de
Nombres
Fernandez,
lit
on
lexicographes
les
Chez
notamment
dans Hsch. μολοῦρις * αἰδοῖον * κολοδὴ Aéyxn * À μόλις οὐρῶν, et μολουρίδες * βατραχίδες καὶ τῶν σταχύων τὰ γόνατα ; dans Suid. μολυρίς, μολυρίδος * μολυρίδας τὰς ἀκρίδας φασί. Æt.:
d’étymologie.
Pas
Aucune
raison
de rattacher
aussi
ces
mots à μολεύω.
μόλσον : σελίνου καυλός καὶ ἄνθος * οἱ δὲ τὴν ὑποφυάδα
(Hech.).
-δος
: & δημός. Αἰολεῖς.
à tirer de μέλδω,
Serait
cf. Latte
un
de
nom
s.u., Hoffmann,
: ion.-att., etc., avec le doublet
(p.-ê. Thgn. 417, Plu.), et μόλιδος le doublet μόλυδος (LXX), mycén. Baumbach 223). Nom du plomb. ont été altérées par divers accidents
Defiæ.
la Gr.
107); βόλιμος (SIG
(Gloss.), -χοέω
«couler
1110 ; inser.), -χοΐζω plomb » (médec.).
μόλιδδος
(1I. 11,237, AP) avec moriwodo (ChadwickLes formes anciennes phonétiques : βόλυδδος
241,28
Delphes;
16
du
(inser.), -xpous, -xpog
: appellatifs : μολύδδαινα
ligne, un fl à plomb,
« plomb » pour
une
etc. (1|, 24,80, etc.), « galène » (Hp.,
Formation 109 ; -βδίς, -ἔδος 1. idem (att., hellén.), à côté de μολδίς * στάθμιόν τι ἑπταμναῖον (Hech., donc un assez lourd),
Beiträge
avec chute d’un
60,
n.
2;
« ou d'un v intérieur
Szemorényi,
Syncope
75) ;
μολύδδιον π. « poids de plomb, sonde » (Hp.), μολίδιον n. etube de plomb » (médec.), -ἰδιον (Hero), μολυδδῖτις t. «cendre de plomb » (Dsc., Pline), cf. Redard, Noms grecs en -τῆς, 57 aq. ; μολυδᾶς « ouvrier qui travaille le plomb » (P. Oxy. 16517, 12), avec le suffixe -ἄς des noms de métier.
Sur les anthroponymes Μολυδᾶς, -ὦν, etc., voir L. Robert, Noms Indigènes 245. Adjectits : μολύδδ-ινος (μολιθ-} « de plomb » (ion.-att., Hp., etc.), -oùc (μολιδ--, μολυδ-) idem (att, etc.) ; -ὦδης
+de
plomb»
« qui ressemble
(Gloss.);
au plomb # (Dsc., Gal.),
μολυδρόν * τὸ μολυδοειδές
(Hech.), } faut peut-être adopter la variante μολυδρή dans Nic.
et. Hatzidakis,
GI. 3,
un
suffixe
que
l’on
retrouve
dans
des
termes
Thér. 662.
voyageur
mot
un
qui
que ce môt
des
sous
répandu
se serait
formes plus ou moins déformées jusque dans la Méditerranée Minos
Chantraine, 1972,
@
173
avec
12, 1972, 205-206,
le renvoi
κμολύνω : surtout
360
1965,
13,
Lingua
Hester,
encore
Cf.
orientale.
« couleur de
Arist.), nom de plante (Pline 25,155), οἵ. Strômberg, Pflanzennamen 26 et André, Lexique s.u.u. molybdaena et plumbagé, avec l’extension du suffixe -αἰνα, cf. Chantraine,
τικός
est
serait
plomb » (Ar. Assemblée
(AP).
(Solmsen,
(de -Pôtov),
faire avec un terme fbérique, il faut admettre
Rares exemples au second terme : ἀκρο-μόλυδδος, xuxAo-
poids
βολίμι, μολύδι
comme ancienne et 16 doublet ευ fait penser à une voyelle ü. Cela dit, d'où vient l'emprunt? Μ, Lejeune, Historia 10, 1961, 411, suggère que le mot pourrait être pris à une langue asianique. En général, on pense que le mot est un emprunt parallèle à lat. plumbum et que les deux termes viendraient de l'ibère. Sans nier que 168 Mycéniens aient pu avoir des relations avec la Méditerranée occidentale, nous ne pensons pas qu'’ils soient allés chercher 16 plomb aussi loin, et qu’ils aient emprunté directement le nom du plomb à l'ibère. 81 μόλυδδος ἃ quelque chose à
IV 11,102,275 ; 103,62, etc., Épidaure) ; Ἐβόλιθδος supposé par 16 rhodien περιδολιδῶσαι, Seion EM 590,8 μόλυδδος et μόλιθος seraient 168 formes correctes. Composés, souvent attestés tardivement : μολυῤδόδετος «fixé avec du plomb » (Poll.), -ειἰδῆς (Hp.), -τήξ (Théognost.),
Dérivés
plomb » (Arist.,
notation d’un 5 spirant ; d’autre part, la voyelle à apparaît
μόλυβδος
«χόος
du
comparables comme κέδδος, AûySog, Le mycénien moriwodo (à lire moriwdo) introduit deux données nouvelles. Dans ce terme d’emprunt, le mycénien w semble indiquer la
Dial, 2,241.
(Tab.
avec
«ôtre
emprunté, aux formes variées, ce qui n’étonne pas pour un nom de métal. On a tenté de tirer μόλυδδος de μόλιθος : Solmsen, Beiträge 59 sqq., qui suppose que le $ est suffixal et que ι s'est fermé en v devant B. Plue récemment, vues très hasardeuses de Maas, Gedenkschrift Kreischmer 1,132, qui pense que μόλυδδος est issu de “uodu6yog. 11 est plus probable que
μολπή, f, voir μέλπω.
graisse
être mélangé
(μολιδ-)}
1912, 77. Et.: Terme
μολόχη, f., voir μαλάχη.
μόλσος
de plomb,
: 1. μολυδδόομαι
Dsc., etc.), plus περιθολιθῶσαι inf. aor. «entourer de plomb» (Schwyzer 281, Rhodes) et les substantifs μολύδδωμα « ouvrage en plomb » (Moschio ap. Ath. 208 a) εἴ μολύδδωσις (Gloss.); 2. μολυύδδιάω +avoir le teint couleur de plomb », dit du visage d’un malade (Com. Adesp. 1082). Le grec moderne emploie encore μολύθι « plomb, crayon », μολυδώνω « plomber », μολυθός « couleur de plomb », mais
traduction
la
admet
52
pourvu
dénominatifs
Baumbach,
el
GIL. 49,
à Palmer.
thème
(attique,
de présent
etc.),
puis f. μολυνῶ, aor. μολῦναι, aor. pass. μολυνθῆναι, pf. μεμόλυσμαι, μεμόλυμμαι, μεμόλυγκα (hellén. et tardif). : « salir, souiller », etc., parfois dans
Sens
cf. Ysoc. 5,81, Pl. Rép. 535 e ; également
un sens figuré, avec préverbes
:
ἀνα- (Phérécr.), δια- (Plu.), κατα- (tardif), συμ- (hellén., etc.).
μόλυνσις «souillure» (LXX, etc.), Rares dérivés μολυσμός (LXX, Aristeas, Str.), τυσμὰ « tache o (Lardif), τυμμα
(Gloss.),
En
outre, deux
formes
plus
singulières
μολυνίης * ἡ πυγή (Hech.) : si l'on accepte cette correction de Meineke pour μολυνίη possible},
-ἰᾶς,
ion.
on
a un
masculin
-ίης ; μόλυχνον *
(Hsch.). Krahe,
expressif
δεισαλέον
pourvu
[ms.
avec (qui
Latte serait
du
suffixe
:
δυσταλέον]
Beitr. Namenforschung 2, 1950-51, 232 8ᾳ.,
ajoute de façon plausible le nom de fleuve béotien Μολόεις
qui signifierait «le boueux » et serait tiré de Ἐμόλος. Ce groupe de mots recouvre en partie le champ sémantique de μιαίνω, Mmais n’a pas pris comme μιαίνω un
sens religieux.
En
grec
moderne
on
emploie encore μολύνω
« souiller,
— infecter,
contaminor », μόλυνσις,
μόλυσμα,
μόνος
μολυσμχτυκός
« contagieux ».
Adverbes
: 5. μουνάξ
11,417 ; Arat.),
Et.: Verbe dénominatif en -όνω l'étymologie donnée pour Μολόεις
Liré d’un *pédog, si est correcte, cf. par
exemple αἰσχύνω. Hors du grec, on a pensé à skr. mdlam. et n. « saleté, ordure, souillure », qui pourrait répondre à un *uédoc, avec l'adj. dérivé malavant- « sale s, correspondant à Μολόεις, cf. Mayrhofe:, Elym. Wb. des Allind. 2,598, s.u. mdlam. Le lit. mulvé «vase, boue» fournit une comparaison plausible, mais le mot suppgse un vocalisme zéro, ce qui a conduit à supposer que μολύνω tiendait la place d'un *p.om')vm; en tout cas, le verbe
mulvinti n'apporte aucun élément utile, car c'est un factifit de type banal en lituanien. Tous cès mots ont été insérés,
notamment par Pokorny 720 sq., dans une famille (?) contenant des adjectifs de couleur comme grec μέλας, μίλτος, lat. âtre », etc.
711 —
« bleu-
melsuas
lit.
«rougeâtre »,
mulleus
cf,
Risch,
probablement
Wortb.
der
analogique
homer.
Sprache
de
ἅπαξ,
308;
on
etc.,
a voulu
tirer de cette forme les dérivés tardifs μοναξία f. « solitude » (Sech.
à
E.
Méc.
διξός)
1017,
el
Eust.),
peut-être
en posant *p,ougéç
l’anthroponyme
(parallèle
Μονάξιος
(ve s.
après), cf. Schulze, Κί. Schr, 313 sq., mais μοναξία pourrait
être tiré de μονάζω, 6. Adverbes suffixés : μουνόθεν dans
l'expression μοῦνος μουνόθεν «absolument seul» (Hat. 1,116, ef. Lejeune, Adverbes en -Oev 91) ; en outre, μονάδην (A.D. Adv. 198,4, EM 367,9), μούναδον (Opp. H. 1,444). 7. Un
groupe important
est constitué autour de l’adverbe
povæxÿ qui entre dans une série d'adverbes expressifs en gutturale aspirée comme δίχα, διχῇ, ἀλλαχῇ, etc., ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,598 : μοναχῇ (PL., X.), τῶς (Arist.) « d’uno seule façon », -οὔ (Arist., etc.) « à un seul endroit » ; il existe un adjectif postérieurement attesté et qui pourrait être tiré des adverbes, μοναχός «unique» (Arist., Phld., dans
6 moine
ensuite pour désigner
pap., etc.); employé
μόναπος : m., mot péonien, équivalent de βόνασος, βόλινθος « bison + (Arist. H. A. 630 a), avec d'autres formes, μόναιπος (Arist. Mir. 830 a), μόνωψ (Æi. N. A. 7,3).
le vocabulaire chrétien (AP 11,384, et voir de nombreux ex. dans le Lexicon de Lampe); cf. M. Harl, Ε. Ét. Gr. 1960, 464, À. Guillaumont, Rech. Sc. Rel. 1972, 199-218;
Et.: Incertaine. On 8 supposé un mob illyrien, que l’on rapproche de skr. mdänyä «cous, germ., v.h.all. mana« crinière », cf. Krahe, Sprache der Illyrier 1, 42.
d'où des dévivés : f. rares et tardifs μοναχή et μονάχουσα
μόνιμος, νοίν μένω. κμόνος : hom., ép., ion., μοῦνος, Théoc.
μώνος, 16 mot
est indirectement attesté en mycénien par l'abréviation MO. Sens : « seul, solitaire, unique » (Hom., ion.-att., etc.),
avec
l'adv.
μόνως
employé comme (Ar., ete.).
(Th.,
X.) [mais μόνον
adverbe]
eb
le
est également
superlatif
μονώτατος
Très nombreux composés avec μονο- comme premier membre : p. ex. μόναρχος «chef unique, monarque » (Thgn., ion.-att.) avec μοναρχέω, μοναρχία, μοναρχικός, μονό-βολος « d'une seule pièce » (inscriptions, etc.), -γενῆς (Hés., Hdt., etc.), -εἰδῆς, -ζυξ, -Oupoc, -xphmç (Pi.), -xpotoç (X.), -λιθος (Hdt.), -μάχος (Æsch., etc.), avec -πμαχία, -poyéo, -ἔυλος (Hp., X., elc.), -xous (Β.), -πρόσωπος, -σύλλαδος, -réxoc (Arist., Call.), avec -roxéo, -ypæg ou -ypous (Arist., etc.), μονόφθαλμος (Hdt., etc.), μονῳδία (Ar.), μονῳδός, μονῳδέω, etc. Movo- devient un préfixe
productif
substitué
à &-, bien
attesté
en
poésie,
et très fréquent dans les vocabulaires techniques. Aucun exemple
chez
Hom.,
premier
exemple
chez
Hés,
Dérivés : 1. μονάς, μουνάς, -ἄδος adj. tém. (E., poètes), une
fois
m.
(Æsch.
Perses
734)
« seule », subst.
« unité,
monade » (PL, Proci., etc.), d'où les dérivés μονυδιαῖος «de la taille d’une unité » (Hero), -txôc «eonsistant en unités, solitaire, unique » (Arist., etc.), μοναδισμός
« forma-
tion de monades » (Dam.), μοναδιστί adv. « par unités » (tardif). 2. μονιός (mais selon Hdn. 1,118 aussi μούνιος) « solitaire » dit de bôtes, notamment du sanglier, « sauvage » (Call., AP, etc.), avec μονίᾶς m. «solitaires, dit d’un
homme
et d’un animal (ÆL, Eust.). 3. μονία « solitude,
cétibat » (Maxime chez Emp.
μένω).
27,4
l'Astrologue) ; le mot
figure p.-ê.
au sens de « solitude e (Boilack,
4. μονότης
cité
μοναχισμός
subst.
un
pap.);
chrétiens,
(écrivains
« monastique »
μοναχικός
après);
8
vic
(Jérusaiem,
par M. Leumann, Festschrift Debrunner 304 est byzantin ; le verbe dénominatif μοναχόω « isoler » (Aq.) est tiré de
μονϑυλεύω, voir ὀνθυλεύω.
@
« en étant seul, seul » (Od. 8,371 ;
Î. « unité, unicité » (tardif).
déjà
cité s.u.
l'adjectit plutôt que du nom du moine. En ce qui concerne le nom du moine, il a connu une grande extension ; emprunté dans )9 lat. monachus, 11 est passé dans les langues romanes (français moine, etc.), en germanique (all. Monch, etc.), en celtique (irl. manach), D'autres termes ont été tirés en grec de μονάζω, voir plus bas. Verbes
dénominatifs
: 8.
μονόομαι,
μονόω
mais puoy- est attesté uno fois chez Hom.)
(ion.
pouv-,
« isoler, laisser,
priver de, être isolé, privé de» (Hom., ion.-atl, etc.) ; Hom. a l'actif une fois, mais d'une manière générale le
médio-passif, notamment l'aoriste μονωθῆναι est beaucoup plus fréquent que l'actit, ct. Wackernagel, Spr. Unt. 122
sq.,
également
μόνωσις
ἀπο-μονόομαι
« isolement », elc. mène
«solitaire,
qui
μονωτικός
« solitaire » (Ph.) ; 9
dans la solitude, (LXX, écrivains
une
(PL,
(Th,,
Ph.,
PL);
elc.),
dérivés
μονώτης
:
m.
vie solitaire » (Arist., etc.), d'où
« être seul, vivre
μονάζω
vivre seul dans le célibat, être moine » chréliens), d'où les dérivés tardifs :
μονασμός,
μόνασις « solitude », μοναστῆς « moine » (écriv.
chrétiens),
μοναστικός
(id.}, [. μονάστρια
« nonne » (id.),
avec μοναστήριον « cellule de moine, monastère » (id.); 16 mot μονή
tère»
qui entre autres emplois
8 une
origine
différente,
à ce groupe
rattaché
par
a pu signifler « monas-
cf. μένω,
mais
a pu être
populaire.
étymologie
Le grec à gardé μόνος « seul » (et μονός « simple, impair »),
« solitude »,
μοναξιά
μονιός
«solitaire » dit
du
sanglier,
μονάζω « vivre à l’écart, mener une vie monastique », etc. Il a créé des dérivés, gardé ou créé de nombreux composés.
Et.:
suffixe
Le
mot
-Foc
qui
repose
certainement
se retrouve
sur *y.ovFôc
ailleurs,
par
avec
exemple
le
dans
olFog « seul ». Le rapprochement toujours répété avec μανός « relâché, rare» et sa famille (voir ce mot) est loin de s'imposer, les sens ne se laissant pas facilement rapprocher.
μόρᾶ
-- 112 --
μόρᾶ, ct. μείρομαι, μοργίας : γαστριμαργίας καὶ ἀκρασίας (Hsch.), p.-ô. éoi. pour Ἐμαργίας, cf. μάργος, avec γαστριμαργία, etc.
de Charybde, ἐπιμορμύρω (tardif), En outre, μορμυρίζει ταράττει, ἠχεῖ (Hsch.).
pépyrov, voir μόρτιον sous μείρομαι. pépyos : φραγμός, καὶ τὸ ἐπὶ ταῖς ἁμάξαις φράγμα, ἐν & τὰ ἄχυρα, φέρουσι * [καὶ σχύτινον τεῦχος * ἄλλοι τεῦχος βόειον] (Hech.), donc scaisse» ou «ridelle » (en osier? en cuir?) posée sur les chariots pour porter la paille [récipient de cuir, notamment de cuir de bœuf], cf. Taillardat, R. Εἰ. Gr. 1951, 13. Parallèlement Poll. 7,116
τὸ δὲ ὑπὲρ διοκτύοις
τὴν ἄμαξαν
μόργον
περίφραγμα,
καλεῖται.
partic. μορμύρων « grondant » (1I. 5,599 ; 18,408 ; 21,325) dit de masses d’eau, d'un fleuve au cours violent, de l'Océan, du Scamandre déchatné ; ce mot rave est repris par A.R., 2ΕΙ., et au flguré par Man. Peu de formes à préverbes : itérat. ἀναμορμύρεσκε (Od. 12,238) à propos
& περιλαμθάνεται
Dérivé ᾿μοργεύω
« transporter
dans un morgon (Poll. i. c.). Et.: Pour un tel terme technique, dont le sens exact reste d'ailleurs mal fixé, l’étymologie est obscure. Frisk rappelle les hypothèses compliquées de Gelb, Jahrb. Kieinasiat. Forsch. Ὦ, 1951, 23 sq., qui suppose un terme
de substrat en évoquant ie toponyme ᾿Αμοργός, et de Petersson, cité par Walde-Pokorny, 2,283, lequel, partant de la glose d'Hech., rapproche ὀμόργνυμι (?). On peut
aussi se demander si au sens de τεῦχος βοεῖον la glose n’a pas eubi l'influence de μόλγος.
On compare lat. murmurô, -êre « gronder » avec le substantif murmur, arm. mémi-am, -im (de *mutmutam -im), lit avec simplification murméli, murm(l)enti; 16 skr. présente
d’une part p.-8. mürmura- m. « feu qui crépite », murmurd { nom d’un fleuve, de l'autre marmara- + grondant », autre vocalisme,
un
avec
᾿Αθηνᾷ Mopla οἱ Ζεὺς Μόριος (S. O. C. 705), protecteurs
p.ôpp.upos
: m.
(Arist.
H.
A.
570
b, Archéstr.,
etc.)
Wb.
des
du mot grec à propos de fleuves ou de la mer fait penser à μύρομαι. Autres rapprochements et autre étymologie
Pokorny
chez
μορμὡ
: l.
nominatif
on
748,
qui évoque μορμώ
gén.
-οὖς,
trouve
mais
surtout
aux
(?). cas
μορμόνα,
autres
que
le
μορμόνος, etc.
Sens : «démon femelle, croquemitaine » (Érinn. 1 B, 25 D, Ar. Ach. 582, etc., X. Hellén. 4,4,17, Luc.), peut
s'employer au pluriel ; au sg. personnifiée et mot employé comme exclamation pour effrayer les enfants (Théoc. 15,40, de
Gow,
Ar.
Cav.
693);
doublets
déformés
:
Moy6pé, Μομμώ (Hsch.). Dérivé ; μορμωτός « terrifié » (Lyc.), à côté d’un nom d'homme éolien Μόρμωττος, cf. L. Robert, Monnaies ant. en
Troade
de ces arbres ; cf. Nileson, Gesch. Gr. Rel. 1,442, et surtout
Latte, RE 16,302 sqq. Et,: Latte, ἰ. c., explique bien que le mot est tiré de μόρος, μόριον parce que ces arbres représentaient la part qui revenait à la déesse. Les explications qui rattachent le mot à la notlon de « destin » sont sans valeur. Hypothèse peu plausible de Heubeck, Beiir. Namenforschung 1,281t, qui suppose un terme de substrat signiflant « olivier », en rapprochant des toponymes comme Μύρα (lycien), Μύραι (thessallen).
Etym.
cf. Mayrhofer,
Altindischen 2,596 et 657. Le vocalisme du grec s’explique par une dissimilation, οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,647. L'emploi
cf. la note
μορίαι : f. pl. (ἐλαῖαι est exprimé ou 8.6.) « oliviers sacrés»e à Athènes dans les sanctuaires ou à l'Académie (Ar, Lys. qui emploie aussi une fois 16 sg., Arist.), D'où
expressif suffixé en ‘-y°/..
à redoublement
Et.: Présent
Verbe comme
1966,
120
et n.
dénominatif
1.
usuel
μορμολύττομαι
« effrayer
un croquemitaine » (Ar., PL, X., Ph.), « craîndre »
(PI. Ax. 364 b), seulement présent (aor. μορμολυξάμενος (Gal.
10,110), p.-8. thème
expressif élargi
avec
un À, cf.
par exemple πομφολύξαι de πομφόλυξ à côté de πομφός, βδελύττομαι à côté de βδελυρός ot βδέω. Mais Schwyzer, Gr.
Gr.
1,258,
suppose
aussi
bien
une
dissimilation
Ἑμορμορύττομαι, cf. μόρμορος. Dérivés inverses dor. -& (Sophr. 9, Str.), μορμολυκεῖον (Ar., vantail ». Autres dénominatifs de formes diverses : (Call. H. Artém. 70, H. Délos 297) avec
de
: μορμολύκη, Pi.) « épouμορμύσσομαι μορμύξαντες
avec dissim. μορμύλος (Dorio ap. Ath. 313 e, Opp.), nom
(Phrygie, 1v° s. après) « faire peur comme un épouvantail » ;
de poisson, « morme », sorte de pagel (Sparus mormyrus Linné), ct. Thompson, Fishes s.u., et Saint-Denis, Animauæ marins s.u. mormyr, le mot ayant été emprunté en lat. Sur l’emploi du mot comme anthroponyme à Chypre, c£. L. Robert, Noms indigènes 166. Autre forme pour désigner ce poisson μύρμᾶ (Epich. 62).
P.-8. μορμύρει
De ces mots ie lat. a tiré murmillé, nom de gladiateur avec un casque gaulois où se trouvait un poisson. Ce
terme
est
emprunté
dans
μερμίλλων,
μορμύλλων,
etc.
(inser. tardives).
Et.: Tivé de μορμύρω poisson,
cf. Stromberg,
en raison du bruit que fait le Fischnamen
76,
et avec
plus
de
précision Saint-Denis, /. c. Écarter le rapprochement avec
μύρομαι, μύρω « s'écouler ». Boisacq et d’autres ont pensé à
un
terme
démontrer
μορμόρω
« méditerranéen s,
ce
qui
ne
se
laisse
ni
ni réfuter.
: seulement thème de présent, chez Hom.
qui entre autres est glosé δεινοποιεῖ.
Formes nominales : μόρμορος
καὶ μορμυραΐα * φόδος
(Hsch.); μόρμορος présente un double intérêt : d’une part confirmer 16 *popuopértouos de Schwyzer, qui s'appuie aussi sur μορμόρυξις probable chez Pi. Paean 20,6 (Snell) ; de l'autre, expliquer le composé μορμορ-ὠπός « au visage comme un épouvantail s, dit des mots d’Eschyle (Ar. Gren. 925). Autres termes, p.-8. volontairement
déformés : μόρμη * χαλεπή, ἐκπληκτυκή ; μόρμοι * φόδοι κενοί ; μύρμος * φόδος (Hsch.), Dans
l’onomastique
on
a
rapproché
l’anthroponyme
Μόρμνθος, comme Γόργυθος à côté de Γοργώ, ct. Leumann, Hom. Wärter 155, n. 129, et voir aussi Μορμυθίδης chez Bechtel, H. Personennamen 584. Pour Μυρμίδᾶς (Bechtel, ibid.) et le nom de peuple Μυρμιδόνες évoqué par Frisk,
voir
μύρμηξ,
Mmais l'étymologie
par Mopud
n'’est pas
impossible.
Le
grec moderne
a μορμολύκειον
» épouvantail ».
— Æt.: On s'accorde à rapprocher lat. formidé « épouvantail » qui présente la même dissimilation que formica en face employé adverbe,
pour mais
faire peur aux enfants, parfois originellement pour désigner un
mitaine femelle, cf. Γοργώ, sur une onomatopée.
μορόεις
᾿Ακκώ,
comme croque-
etc. Il peut
reposer
Od.
18,298).
d’oreille
Le
sens
est probablementff e des
à trois chatons
müres », 60 qui est admis
qui
ressemblent
par 165 modernes,
à des
cf. Leaf ad
locum et Bielefeld dans Archaeologia Homerica
καμάτου
μετὰ
πεπονημένα (Hsch.), où πεπονημένα
τῇ
κατασκευῇ & ἐστι κακοπαθῆσαι (sch. d'Hom.), ou ἀθάνατα μόρου μὴ μετέχοντα (Apoll. Lex.). Le mot a été employé par les alexandrins : chez Nic. épithète de πότον (AL 130,136), de ἐλαία (? ibid. 455), d'un crapaud (ibid. 569) compris
«brillant»
par
Gow
et Scholfield,
cf.
Gow,
CI.
Quarterly 45, 1951, 104 ; épithète de τεύχη « armes » chez Q.S. 1,152 où Vian glose δαιδαλόεις. μ,ὀρον : n. «mûre noire », fruit de la ronce (Épich., Æsch., Hp.). Au second terme de composés dans des noms de plantes
ou de fruits : αἰγόμορον = κώνειον, κυνόμορον, voir aussi συκόμορον. Dérivés : μορέα, -ἔη f. «mûrier », Morus nigra (Νίο., Gal.) avec en grec moderne [6 toponyme Mopéæs, ct. Amantos, Zeilschr. Namenf. 5,64; μορέτης p.-8. vin de mûres (Zos. Alch. 184,16); μόρινος «couleur de müre » (pap.). Pour μορόεις, Voir s.u. Enfln, Frisk évoque la glose
d’Hsch. μορίδες * μάντεις (cf. s.u. μείρομαι) en supposant que μάντεις est une altération de μαντίαι cité par Dioscoride 4,37, cf. s.u. βάτος. Le grec moderne a μοῦρο «müûre », μουρία « mûrier ». Et.:
L'arménien
atteste
mor-i, mor-eni « buisson trouve
6,
notamment
«mûriers;
16
mot
lat.
mor,
-i,
-lw
«mûre»,
lat.
est,
môrum
«mûre+s
pense-t-on,
môorus
emprunté
en
germanique, p. ox., v.h.all. mär-, môrbere, m.h.all, mülber « mâre ε, en celtique, gall. merwydden peut être rapproché, ct. Pokorny 749, Vendryes, Lexique étym. de l'irlandais, M 40. Il est difficite de trancher si l'on a à l’origine un mot
indo-européen,
ou
s'il s'agit
d'emprunts
paralièles,
ceci paraîtrait surtout plausible pour le grec et 16 latin, mais moins pour l’arménien. Le rapprochement avec une racine
*mor-,
signiflant
enoirs,
cf.
μόρυχος,
est
peu
vraisemblable.
μόροξος
(Gal.,
Æt.), μόροχθος
(Dsc.)
« argile »
utilisée pour blanchir et nettoyer les vôêtements ; elle s'appelle aussi γαλαξιάς εἰ λευκογραφίς et serait égyp-
tienne (?). Æt:
On pense tout naturellement
qu'il s’agit d’un mot
d'emprunt. Toutefois l’alternance -y0-/-E- ne prouve pas nécessairement un emprunt, cf. le doublet ᾿Βρεχθεύς et Epexcéës et voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,326. Vaine hypothèse étymologique chez Pokorny 7383.
μόροττον
d’un
emprunt
est plausible.
μόρρια : Paus., μούρριανα Epict., n. pl, en outre, μο(υ)ρρίνη £. (Peripl. M. Rubr.). Nom d'un minéral peut-être
l'agate, dont
on faisait des
coupes. Ἐξ : Emprunt iranien comme l'enseigne Isidore 16,12,8. On rapproche persan mori, muri «boule de verre ». Emprunts parallèles dans lat. murra, avec le pl. n. väsa murrina, murrea. Cf. Walde-Hofmann s.u. murra.
μόρσιμος,
voir μείρομαι.
1 μορτός : ου μόρτος qu’écrit Latte, glosé par Hsch. ἄνθρωπος, θνητός, cf. aussi Cali. fr. 467. Le mot est attesté comme premier terme de composé dans μορτο-βάτιν * ἀνθρωποθάτιν ναῦν (Hsch.), et l'anthroponyme Mopréväoog à Théra. Dans
l'onomastique,
second membre Μνασίμορτος (à
quelques
: ’Ayéuoproc, Abydos, p.-ê.
exemples
de -voptog au
Κλεόμορτος, en éolien ; un mercenaire crétois) ;
Χαρίμορτος en Étolie et Crète ; enfin le dérivé Μόρτυλος à Delphes.
Ces noms sont donc localisés en éolien, en dorien et grec du Nord-Ouest, cf. Masson, R. Ph. Ei.: Il τ Π a aucune raison de
comme
éoliennes.
Bporég
1963, 218-223. considérer ces
(cf. s.u.)
ayant
un
formes
vocalisme
Zéro, nous avons ici de la même racine “mer- « mourir » un dérivé à vocalisme o, cf, skr. πιάγία- (qui doit conserver
l'accent originel), avest. maëa et maraia-, ct. Masson, l. c. et Mayrhofer, Elym. Wb. des Alfind. 2,595.
2 pôpros
:
sous
μόρτος
μέλας, φαιός, οἵ. μορύσσω
Hsch.
donne
également
et Pokorny 734.
μορύσσω : au part. pf. μεμορυχμένος (avec la variante -Ὑμένος) « sali, barbouillé » (Od. 13,435 suivi du complément καπνῷ ; Nic. Al 318,330, compléments ἀφρῷ, ὄξει ; 0.5. 5,450, complément αὔματι); à l’actif 25 sg. opt. aor. μορύξαις «tu dois barbouiller « (Nic. Al. 144). II existe un adj. correspondant connu par le comparatitf adv. μορυχώτερον « plus sombre » (variante chez Arist. Mélaph. 987 a); Μόρυχος est une épithète de Dionysos en Sicile, parce qu'il était barbouillé de lie de vin (Sophr. 94) ; c’est aussi 16 nom d’un personnage cité par les com. (Ar. Ach.
(est-ce
: m.
L'hypothèse
avec
de mûriers ». Partout ailleurs on
un
Et.:
C 4, mais
les Anciens tirent le mot de μόρος et comprennent
πολλοῦ
τοῖς Δημητρίοις (Hsch.) ; οἵ, Nilsson, Griechische Feste 323, n. 3.
originaire d'Orient,
: dans l’expression ἔρματα τρίγληνα μορόεντα
(1|..14,188;
boucles
exprossif
populaire
mot
un
est
Μορμώ
μύρμηξ.
de
μορύσσω
713—
: éx φλοιοῦ πλέγμα τι & ἔτυπτον ἀλλήλους
887,
un
Paix
1008,
sobriquet
etc.),
réputé
pour
sa gourmandise
parce qu'il se barbouille
de nourri-
ture?), ΡΙ. Phdr. 227 b, connaît une Μορυχία οἰκία, ct. Praechter, Hermes 42, 1907, 647. Bechtel, H.
Personenna-
men 495, cite les anthroponymes Μορυχίδᾶς à Tanagra et Μορυχίων à Ténos. Et.: Μόρυχος entre dans une série de dérivés expressifs en -χος, cf Chantraine, Formation 402 sq., et μορύσσω présente un suffixe verbal également expressif. Μορύσσω semble être un dénominatif de μόρυχος (il serait moins facile, mais non impossible de voir dans μόρυχος un dérivé inverse de μορύσσω). On peut rapprocher en grec 2 péproc et μόρφνος bien que les sens ne colncident pas exactement et hors du grec, des mots slaves comme russe mard-ju,
—
μορύσσω οἱ lituaniens.
arméniens
termes
des
aussi
évoque
734
Pokorny
elc.
«tache»,
mardska
«barbouiller>,
-H
propos
des
paroles,
notamment
au
forme,
Pi.
Æach.
I. 4,58,
Pr.
fait, 16 mot
à sa
belle
S. ΕἸ.
1159,
ou
humain
corps
s'applique cf.
forme ; en
belle
en
mis
des
concernent
et 11,367)
8,170
(Od.
hom.
ex.
212,449,
distingué de εἶδος « aspect », cf. PI. Rép. 380 d : ἀλλάττοντα τὸ αὑτοῦ εἶδος εἰς πολλὰς μορφάς « changeant son appaéquivaloir
peut
figures différentes» ; 16 mot
foule de
une
en
rence
à « beauté », cf.
Pi.
O.
6,76;
9,65,
etc.
Voir
Treu, Von Homer zur Lyrik 175 8q., qui marque ia différence
avec φυή et εἶδος ot Sandoz, Les noms grecs de la forme le rapport
implicite avec χάρις
Rare
comme
et tardif
Très
nombreux
composé,
exemples
montre
qui
οὗ κάλλος.
premier
μορφοειδής, popposxéroc.
107-119
et
55-68
1971,
Neuchatel
de
thèse
terme
comme
de composé,
second
terme
cf. de
surtout, techniques et tardifs, p. ex. : ἄὄμορφος
«laid » (Hät.
avec
le superl.
ἀμορφέστατος,
etc.)
« sans.
torme » (PL., etc.), d'où ἀμορφία, ἀμόρφωτος, ἀμορφύνειν * où δεόντως πράττειν (Hsch. = Antim. 72), γυναικό- (E.), διά- (Emp.), δύσ- (E.), eŸ- (Sapho, Æsch.), θηλύ- (E.), ἱππό- (PL.), καλλί- (E.), κυκνό- (Æsch.), παντό- (S.), ποικιλό(Ar.), πολύ- (Hp., etc.) avec πολυμορφία, τετρά- (E., etc.), τρί- (Æsch., etc.), ete. Très rares dérivés : μορφήεις, dor. -ἄεις « beau, bien bâti» (Pi. K. 7,22) à date basse, μόρφων « simulateur » (v.
Lampe
s.u.).
d'Aphrodite
comme
à
Dans
Sparte
l'onomastique (Paus.,
appellatif = μορφή
Μορφεύς
Morphée
des apparitions
Μέϊ. 11,635).
Μορφώ
f. épithète
Lyc.) ; également
employé
par Archyt. ap. Stob.
flis du Sommeil, ainsi nommé
qu'il fait naître dans
1,41,2 ; en raison
les songes
(Ovide,
Verbes dénominatifs : 1. μορφόομαι « prendre une forme » et μορφόω « donner une forme » (Thphr., Arat., LXX, etc.),
noter dans NT, Ep. Gal. 4,19 : ἄχρις οὗ μορφωθῇ Χριστὸς ἐν ὑμῖν ; également avec les préverbes : Jix- (Ph., Plu.), uera-(NT, Luc,, Plu., etc.), &va-, èx-, etc. Noms verbaux : μόρφωσις
NT,
« fait
etc.),
de
donner
également
μετα-
(Str,
ἀνα-,
ἀπο- ; μόρφωμα
avec
Luc., etc.)
une
les
forme,
(Thphr.,
forme»
préverbes : δια-
(Plu.),
« métamorphose» ; plus
rarement
E.),
peut-être
‘forme»
(Æsch.,
élergissement de μορφῆ (cf. Chantraine, Formation 186 8q.), μορφόω n'étant pas encore attesté, mais le mot est relié à μορφόω dans les exemples postérieurs. Nom d’'agant μορφώτρια Î. « qui métamorphose » (E. Tr. 437), adj. en -TUtÉG, μορφωτικός + qui donne une forme » (Gal., Proel.). 2. μορφάζω «faire des gestes, des grimaces» (X., Phid.), «imiter > (Eusèbe), avec μορφασμός nom d’une danse où l’on Imite des animaux (Ath., Poll.) et ἐπιμορφάζω « simuler, imiter » (Ph.). 8. μορφίζομαι (voir Lampe. s.u.) « simuler, imiter ». 4. μορφύνει * καλλωπίζει, κοσμεῖ (Hach.), cf. plus haut
ἀμορφύνει avec ἄμορφος. 19
sens
de « forme » dans
cette
famille
de
mots
a pu
se spécialiser au sens de beauté, mais aussi, tardivement, dans
celui
d’imitation,
poser
un
ancien
neutre
*péppoc
qui
répond
à
μορφή
comme yévog à γονή, etc., mais il n‘y a nuile part trace d’un verbe Ἐμέρφω. Le radical *merg’h- que l’on a posé
μορΦή : f., signifie « forme » en tant que cette forme dessine un tout en principe harmonieux ; par un hasard
les deux
714—
simulation.
Grec moderne : μορφὴ « forme, flgure », μορφιά, ὀμορφία « beauté », μορφάζω « faire des grimaces ». Et.: La glose d'Hsch. ἀμερφές * αἰσχρόν permet de
ne mène nulle part, cf. Frisk. Le latin /ô0rma, en revanche, fournit un rapprochement possible, malgré la difficulté que pose l'é&. Mais c'est fôrma qui serait un emprunt au
grec probablement par intermédiaire étrusque, cf. ErnoutMeillet s.u., Ernout, Aspecis 66, Monteil, Beau εἰ Laid en Latin 25 sqq.
péphvos : selon Hdn. 1,173, ainsi accentué, mais une accentuation μορφνός est également connue comme variante dans des mss. de i'Iliade et chez Arist, : à côté de αἰετός (I 24,316), comme substantif avec le qualificatit φλεγύας (Hés. Bouclier 134) ; enfin, chez Arist. H. À. 618 b,
μορφνός (sic) est une épithète ou un surnom de l'aigle appelé πλάγγος. Morphologiquement, il est probable qu’un
adj. μορφνός s’est substantivé en μόρφνος. Quant au sens on comprend
« noir », probablement
à cause de JI. 21,252
pour un aigle (16 même?).
où l'adjectif μέλας est employé
En revanche, Arist. l c., distingue l'aigle noir de l’aigle
l'aigle
μορφνός ; enfin, 1|. 24,316 Appelé xepxvôg, terme
tacheté ». Selon
Suid.
μόρφνος
serait
aussi
qui pourrait vouloir dire « sombre,
: εἶδος
ἀετοῦ … νεχροῖς σώμασι
τρέφονται, donc oiseau charognard. Il est difficile de tirer de ces données confuses une identification sûre. Thompson, Birds
s.u., pense
que
vautour,
c'est un
P. Louis
pense
au balbuzard, mais voir aussi André, Oiseaux s.u. morphnos. Pour notre part, nous pensons qu'il ΠΘ s’agit pas de l'aigle noir franchement distingué par Aristote, eL μόρφνος signifierait « sombre » (cf. περχνός) et non « noir ». Et.: Douteuse. Le fait que le mot rime avec ὀρφνός «sombre » n'explique rien. En posant à la fn du radical une labio-vélaire, on a pu rapprocher lit. mârgas « bariolé » avec le verbe mirgêli «être bariolé » (Solmsen, KZ 34, 1897, 24 sg.). En grec on évoquerait μόρτος 2, μόρυχος, μορύσσω ; dans la glose d’Hsch. μοριφόν * σχοτεινόν, μέλαν, le lemme doit p.-ê. être corrigé en μορφνόν. En se fondant sur l'afirmation d’Arist., 1. c., qui dit que cet oiseau
est νηττοφόνος
« tueur
canardso,
de
Pisani, Rend.
Ist. Lomb. 73, 1939-1940, 407 suppose une haplologie de *uop6o-pvoc, de “myg"o-g"hno-, cf, skr. myga « grand
oiseau », el “gh%en- « tuer ». Ingénieux mais très douteux. μόσσυν : τῦνος, m. «tour bois » (X., A.R. ; Call. /r. 43,68 ; μοσσύνοις doit p.-ê. être corrigé Composé : Μοσσύν-οικοι m. pl.
nom
d'une
peuplade
au
sud
de bois, construction de D.H., otc.) ; X. An. 5,4,26 en μοσσύνοιν. « habitants des mossynes »
du
Pont-Euxin
(Hécat.,
Hat., X., Arist., etc.). Dérivé : μοσσυνικοί * ξύλινοι πίνακες μεγάλοι, ὥστε ἐν αὐτοῖς καὶ ἄλφιτα μάσσειν * ἐν τῷ Πόντῳ δέ εἰσιν (Hsch.), ct. encore μοσσυνικὰ μαζονομεῖα * Ποντικὰ à Δίδυμος ἤκουεν * οἱ γὰρ Μοσσύνοικοι ἐν Πόντῳ εἰσί * λέγει δὲ τοὺς ξυλίνους πίνακας, c£. Ar. fr. 417. Et.: Mot employé notamment au sud du Pont-Euxin. Comme l'indique Frisk, c'est un emprunt iranien probable, ct. Lidén, Strena philol. Upsal. (192%) 393 sqq., qui évoque ossète occidental masug «tour»; voir aussi Schwyzer, Gr. Gr. 1,488 n. 4. Voir encore Bonner, CI. Qu. 46, 1952, 203.
μοσσύνειν, voir μασάομαι.
— μόσυλον
:
cinnamone
n.
avec
(Dsc.
1,14,
1 μὁσχος
cf.
Gai.
espèce
14,257.
Cf.
de
cannelle,
16
toponyme
(Hdt., E., etc.), dit de prostituées (Eup.
169), de jeunes
animaux (E.) ; par langage technique pour désigner une P. 5,9,1), cp{etiole,
queue d'une fouilles (Dsc. 2,179, cf£. Strômberg, Theophrastea 116) ; ces emplois fort anciens sont secondaires et plus
rares.
En
composition,
au premier
terme
le mot
désigne toujours le veau : μοσχο-θύτης (Gloss.), -λόγος sorte d'acteur de mimes (Inse. Gret. 4,223), -μάγειρος (P. Oxy. 1764), -σφραγιστής (pap.), -τόμος (Gloss.), -τρόφος (pap.) ; dans un composé descriptif μοσχό-ταυρος «taureau qui est encore un veau » (Vei. Tesi., Al. Le. 4,3),
sur μοσχοποιεῖν et ses dérivés dans 16 vocabulaire chrétien, et.
Pelletier,
Rech.
de
Sc.
Relig.
54,
1966,
411-416.
Au
second terme ὑπόμοσχος «avec un veau qui tête » (voir Lampe
s.u.),
μονό-μοσχος
mais
avec
l’autre
«avec
une
seule
emploi
du
mot
μόσχος,
tige » (Dsc.).
Dérivés : une même formation peut parfois servir pour le sens concernant l’animal, et le terme technique de
l'agriculture. 1. Diminutifs : il semble y avoir répartition des formes : μοσχίον « jeune veau » (Éphip., Théoc., pap.), κάριον même sens (LXX, pap., etc.), mais μοσχίδιον «jeunes
boutures » (Ar.
Ach.
996,
Æl.,
pap.).
2. Autres dérivés : μοσχάς, -dBoç L., tardivement attesté,
sert pour
les deux
séries
se prêtant à donner des (inscr. Pamphylie); dans
: « génisse » (Gloss.)
16 suffixe
féminins ; et « jeune pousse » la série relative à l’animal :
μοσχίᾶς m. dit de jounes animaux (Poll. 5,74), cf. νεανίας ;
μοσχών, -ὥνος M. « étable pour des veaux » (pap.), cf. : ἱππών, etc.;. μοσχάλειον n. « bouture . (Osir. Sirasbourg 677). 3. Adjectifs : μόσχειος « de veau » (E., X., Plb., etc.), d’où les substantifs μόσχειον « peau de veau » (X. Eg. 12,7)
et μοσχῇ même sens (Anaxandr.) ; avec la graphie μόσχιος (pap.); Μόσχιος nom de mois (inser. SEG 17, 829, 6); rôo-xwo;
ven
cuir
de
veau»
(pap.);
μοσχέναι
(nom.
sg.
μοσχίνης ) * ol σκιρτητικοί (Hsch:); be rapportant au sens botanique, μοσχανὸς σῖτος * & ἀπαρχόμενος * xal χόρτος 6 ἤδη καρπὸν ἔχων (Hsch.). 4. Adv. : μοσχ-ηδόν scomme une jeune veau » (Nic. Al. 357); glose obscure d'Hsch. : μοσχίνδα * τὸ ἑξῆς " καὶ ἀνελλιπῶς. 5. Verbe dénominalif : μοσχεύω «élever un veau » (Phitostr.), une bouture,
mais
usuellement
au
sens
botanique « faire
planter un rejeton » (D., Thphr.,
figuré dans le composé ὑπο-μοσχεύω
D.H.) ; au
« propager » (Eunap.
ap. Suid. s.u. μοσχεύω) ; d'où μοσχεία f. « fait de planter des rojetons » (byzant.), -ευσις f. même sens (Gp.), τεὐμα «rejeton, drageon » (Thphr., pap.), avec μοσχευμαςτικός malleolaris (Gloss.) ; enfin, μοσχευτικός « qui sert à couper des boutures * (pap.).
Dans les documents papyrologiques μοσχεύω μόσχευμα s'appliquent généralement à 16 greffe,
et cf.
H. Cadell, Ε. Ph., 1972, 256-265. Dans l’onomastique, on trouve Μόσχος, Μοσχᾶς, Μοσχίδης, Μοσχίλος, Μοσχῖνος, ΜΜοσχίων, comme noms
de
femme
Μοσχάριον, Μοσχείναᾶ,
H.
Personennamen
Μόσχιον,
Μοσχίς,
ct.
584,590.
L.
Robert,
Noms
indigènes 59-60. Le grec moderne
: m. el ἴ « veau, jeune taureau, jeune vache »
garçons, de jeunes filles (E.), de jeunes une autre métaphore, ἃ servi dans le de l'agriculture et de la botanique jeune pousse (1|. 11,105, cf. Thphr. C.
μοτώ
Bechtel,
en -τῆς 67,74.
Noms
et Redard,
Μόσυλοι
μοσυλῖτις
715 —
emploie
notamment
μοσχάρι * veau ».
Et.! Au sens de « veau », on peut poser un terme commun
au grec et à l’arménien “mozgho-: l’arm. mozi « Veau » est un dérivé qui répond exactement au grec μοσχίον.
L’emploi ancien mais secondaire du mot pour dire « rejeton, drageon », etc,, s'explique par une métaphore (cf. en anglais le groupe de suck, sucker). Τ| n'y a donc pas lieu, comme
le
note
Frisk
différents en évoquant
avec
raison,
de
poser
deux
mots
pour le sens botanique lit. mäzgas
«bouton, bourgeon s. Brandenstein, Festschrift Debrunner 82, a tenté de rapprocher de μόσχος et mori 16 nom de
peuple (arménien?)
des Μόσχοι.
2 μόσχος : m. «musc» (Æt., Alex. Trail.), d'où μοσχέτης m. « poulpe musqué », à l'odeur forte = ὀσμύλος (Sch. Opp.
H. 1,307, etc.), cf£. Redard, Noms
en -τῆς 83,
Thompson, Fishes s.u. Le latin tardif a emprunté au grec muscus, d'où muscätus. Ei.: Emprunt au pers. muëk, même sens, qui viendrait lui-même du skr. muskd- m. « testicule », à cause de la forme de la glande, mais voir Mayrhofer, Etym. Wb. des Allind. 2,657, qui croit plutôt à un iranien *muska «testicule », d'où l’animal à testicule, musc. Pour grec
μύσχον voir s.u.
μοτός
: m.
(Hp.,
Dsc,,
etc.), pl. τὰ μότα
(Hsch.),
au genre inanimé et avec changement d’accent, cf. μηρός, μῆρα ; le gén. pl. μοτάων (Q.S. 4,212) comme d’un fém. μοτή surprend et Vian corrige en tou&wv. Sens ; « charpie, compresse», otc., avec κασσιτέρινος, κοῖλος, στερεός désigne un drain (Hp.) ; Hsch. glose : μότα * τὰ πληροῦντα
τὴν κοίλην τῶν τραυμάτων ῥάκη. Composés
: μοτο-φύλαξ
m.,
τ-άκιον
n.
«bandage
qui
maintient un pansement ». Au second terme ἔμμοτος « soigné par de la charpie », où « utilisé avec de la charpie »,
« fixé par de la charpie » en parlant d’un remède (ÆÆsch. Ch. 471, Hp.), chez Hp. se dit d’une blessure qui dure et qui reste longtemps enveloppée dans des linges, cf. les textes chez Bechtei, Gr. Dial. 3,294.
Dimin.
: μοτάριον + charpie » (Gal,
EM).
Verbe dénominatif : μοτόω « panser une blessure » (Hp., LXX), également avec les préverbes : διὰ- « mettre un pansement qui laisse la blessure ouverte * (Hp.), περι(médec.). Noms d'action, μότωσις «fait de panser avec
de la charpie » (Hp., etc.), également avec δια-, περι- ; μότωμα
«charpie,
fllasse»
(Hp.,
pap.),
peut-être
créé
indépendamment. Autre dénominatif éu-porée (médec.) ;
μότημα
+ filasse » (pap.) peut
avoir été créé indépendam-
ment. Dérivé inverse de διαμοτόω, διάμοτον « charpie dont
on
bourre une blessure » (Paul. Ægin.). Le lat. tardif a empranté molarium et le grec moderne
emploie Et.:
μοτάρι. Ignorée.
μοττοφαγία : θυσία τις ἐν Σαλαμῖνι τῆς Κύπρου τελουμένη (Hech.). Hypothèse
douteuse
chez
Bechtel,
Gr.
Dial.
1,401.
μοτώ : f., espèce de cinname (Peripl. M. Rubr. 12,13, Gal.) avec μοτώδης (Gal.), Emprunt probable.
μουγκρίζω
—
μουγκρίξω exemple
Issu
: « grogner » (An.
d'un
d'une
mot
attesté
onomatopée,
μούλη
in Rh. 216,28)
en grec médiéval
cf. Andriotis,
: f. «mule » (pap.
Er,
1v° s. après;
3,86,
Diocésarée)
sobriquet Μουλᾶς, Et.: Emprunts
poûpyos
(P. Oxy.
est
et moderne.
AcË.
cf. L. Robert, Noms au lat. müla,
: «bai
brun»
En
Trall.),
outre,
de chevaux
922,19, etc., byzantin). P.-8&. de ἀμόργη,
ef. Andriotis, ’Er, AcË.
le
mâlie.
ou
ete.,
s.u.
μοῦσα : t. (Hom., ion.-att., etc.), avec μοῖσα (éol., Pi.), μῶσα (dor., Alem. passim, etc.), μῶά (lacon., Ar. Lys. 1298) : « Muse », souvent au pluriel ; dès l'épopée, les Muses sont ΔΌ
nombre
de
neuf;
sous
la
conduite
d’Apollon
elles
réjouissent les dieux de l'Olympe par leurs chants et leurs
chœurs ; ce sont des déesses des champs et des montagnes et Hés. évoque les Muses de l’Hélicon ; aux hommes
elles
font don de l'inspiration poétique, mais aussi de la connaissance et elles sont fllles de Mnémosyné ; voir par exemple, Wilamowitz, Glaube 1,250 sq., Nilsson, Griech.
Rel. 1,253, Boyancé, Le Culite des Muses chez les philosophes grecs, Marrou, Μουσικὸς ’Avñp, Dodds, The Greeks and the Irrational 80-82 ; comme
appellatif
« poésie,
l’onomastique,
musique,
culture ».
Nombreux composés : au premier terme Μουσ-ηγέτης, Μοισᾶγέτᾶς « conducteur des Muses » épithète d'Apollon
(Pi., att.), cf. ἡγέομαι ; μουσο-δόνημα (Eup.), -ληπτος,
-μανής, -μανέω, -μανία, -μαντις, -ποιός, -ποιέω, -πόλος, μουσουργός, μουσοχαρῆς, etc. Au second terme : ἄς-μουσος
Bechtel,
H.
Personennamen
cite Μοῦσα, Μουσάριον, Μουσίς comme Le latin
indigènes 173.
dit de mules
Dans
s.u.
Alex.
obscur.
—
premier
avec μουλάριον (Gloss.), μουλέων « muletier » (L. Robert, Hellenica 10,50 sqq., Edict. Diocl., pap.), mais μουλαγόρας (MAMA
716
a emprunté
Müsa,
müsica,
565
noms de femmes, müsaeum,
etc.
En
français le rapport entre Muse, musique et mosaïque n’est plus senti,
Le grec
moderne
a Μοῦσα ; μουσεῖον
sens « européen » de « musée,
et μουσικὴ
au
musique ».
Et.: Le sens originel étant en définitive mal défini, l’emploi du mot permet d'orienter l'étymologie dans des directions diverses. La dérivation en -æ conduit à
poser *uévr-ya
oùu *povB-ya.
Dans *uovr-yx
rapproché
de μένος, μέμονα la présence du τ est inexpliquée et la forme est morphologiquement difficile, ct. Wackernagel, KZ 33, 1895, 571 sq. = KI. Schr. 2, 1204 ; Lasso de la Vega, Emerila 22, 1954, 66 eqq., part de la même racine
‘*men-
mais
en
posant
*uov-ox : on
objectera
qu'un
suffixe -aœ est mal attesté et 19 traitement de -vc- anclen aboutit à la chute de σ ; l’explication de PI. (Cra. 406 a) rapproche μῶσθαι « désirer, aspirer à » et n été reprise
par Fick, KZ 46, 1914, 82 posant *u&-vr-yx> *uévrya>
μοῦσα,
ce qui
ne
convient
ni pour
la forme
ni pour
le
sens, Ehrlich, KZ 41, 1907, 287, part de *pévôyæ, ce qui lui permet d'évoquer μενθήρη, μανθάνω, lesquels pourraient être rattachés à la racine * men-, cf, s.u. μανθάνω, mais non à skr. ménihali « agiter, troubler » ; cette analyse
est p.-ê, possible. Dans une toute autre direction, on a voulu voir dans la Muse, *p.ôv'rya une « nymphe de la montagne »,
cf.
lat.
môns
(Wackernagel,
,
c.)
: cette
hypothèse qui sémantiquement n’est pas absurde se heurte à la difficulté que la famille de lat. môns n'est pas repré-
sentée
en
grec;
μούσαξ
cf. sur
ce mot
Ernout-Meillet.
: ct. s.u. μόθος.
« inculte » (ion.-att.), d’où ἀμουσία « inculture, ignorance »
(E., PL., etc.), et ὑπο-άμουσος (PI.), ἀπόμουσος (E.), εὕ(E.), παρά- (Æsch., E.), πολύ- (Plu.), φιλό- (Ar., etc.). Dérivés
Muses,
: À.
Adjectifs
qui est doué
: 1. μουσικός
pour les œuvres
« qui
concerne
des Muses,
168
« qui se rapporte aux
Muses » (Pi.), 3. μούσειος
idem (Ε.
Ba. 410, chœur). B. Subst. : 1.
côté
μουσεῖον
«sanctuaire
des
Muses,
de
μούσειος,
école
littéraire,
ON le
à
Musée »,
etc.
(attique) ; μουσεῖον et μουσίον ont pris en grec byzantin le sens de mosaïque (Malalas, etc.), d’où μουσάριον, μουσιόω, μουσόω « orner d'une mosaïque », μουσωτῆς « artisan qui fait une mosaïque » (voir Thesaurus et Lampe s.u.u., et ct. lat. mäsëum) ; 2. Moucatorat m. pl. société d’adorateurs des Muses ‘(Rhodes); 3. μούσωνες * οἱ κορυφαῖοι τῶν μαγείρων καὶ ol τεχνῖται (Hsch.) : obscur, hypothèse de Latte
s.u.;
μουσάριον
nom
d’un
collyre
pour
les
yeux
(Alex. 'Trall.). G. Verbes dénominatifs : 1. μουσόομαι « être inspiré, formé par les Muses », etc., surtout au parf. μεμούσωμαι (Ar., Phld., Plu., otc.) d’où μουσόω «donner l’art de chanter » (Ph.) ; avec préverbes : ἐκμουσόω dit de Dionysos 4 inspirer » (Ε. Ba. 825), au pass. (ÆL.) ; κατα- « embellir » (Jul.) ; 2 μουσίζομαι (E.), -laBe (Théoc.) « chanter, jouer » ; d'où μουσικτάς valant ψάλτης, τεχνίτης (Hech.); 3.
μουσιάζω même sens (Phld.).
-ωνος : M.
«mouflon » d'Europe
que
l'on
trouve en Sardaigne (Str. 5,2,7). Répond à lat. musmé, cf. Ernout-Meillet s.u. De toute façon térme emprunté.
cultivé,
raffiné, élégant » (ion.-ait., ete.) avec μουσυκὴ «art des Muses, 'musique et poésie, culture, philosophie » (Pi., ion.-att.), d’où μουσικεύομαι (Duris, S.E.); 2. μοισαῖος à
μούσμων,
μοῦστος
« moût » (très
; m.
tardif),
emprunt
au
lat.
muslum, avec p.-ê. μουστάριον ( P. Flor. 65,18) et μουστάκιον avec
sorte de gâteau
lat. pl. n. musiâcea Ath. 647 d).
μόχθος 306,
de la farine et du
(mustäceum)
vin nouveau =
(Chrysipp.
: m. « peine, effort, difficulté » (Hés.
Pi., trag.,
Démocr.,
X., LXX,
Tyan.
ap.
Bouclier
ignoré de Pl. et des
orateurs). Au second terme de composé : ἄ-μοχθος (Pi., etc.), (trag., ἐπί- (B., etc.), πολύNic.), (E, ἐμπεδό-
Arist.,
etc.), etc.;
vocabulaire
de
en outre
l'architecture
πρόμοχθοι,
substantit
« contrefortss,
glosé
du
par
Hsch. τὰ mpobebAnuéva τῶν τοίχων, cf. SIG 977 a, Délos, 1|5 s. av. Adjectifs dérivés : 1. μοχθηρός « qui peine, souffre » en parlant de personnes, « pénible» en parlant d’un état ou d'une situation, «en mauvais état» en parlant d'un animal ou d’un objet; d'autre part, au sens moral « mauvais, malhonnête », etc. ; en ce sens accentué à tort proparoxyton par certains grammairiens, mais au vocatif
cette accentuation
est bien attestée ; le mot est usuel en
ion.-att., comme son dérivé μοχθηρία en concurrence avec
— πονηρός, -lx ; verbe dénom. tardif μοχθηρόομαι (Nic.); 3. μοχθώδης (tardif). Verbes parfois
dénominatifs avec
:
1. μοχθέω
complément
à l'accus.
; 2. poybñers
cf, hébr. mêm. L’ionien emploie aussi u& (Démocr., Délos tir° s. av.) comme
« peiner, (II.
μύδάω
717—
souffrir »,
10,108, poètes),
v& d'après ῥῶ,
-Été faite sur vü et influencée Schulze,
ÆI.
Schr.
372
La forme ub peut avoir
par l’onomatopée
et Schwyzer,
Gr. Gr.
μῦ,
Voir
1,140,
plus le pl. n. μοχθήματα « peines, efforts » (trag.) ; également
préverbes : êx- (trag.), xepi- (tardif), xpo- (E.), (E.): 2 μοχθίζω «souffrir, se donner du mal »
avec συμ-
(I. 2,723, Thgn., Archil, alex.), moins usuel que μοχθέω, doublet de type connu, comme κομίζω à côté de κομέω :
on observe que μοχθήσειν en I. 10,106 et μοχϑίζοντα en IL. 2,7283 ont même valeur métrique ; d’où μοχθισμός (tardif) ; 3. μοχθόω « fatiguer » (Aq.). 1 grec moderne emploie μόχθος, μοχθῶ, μοχθηρός, μοχθηρία. Et.: Radical de μόγος, etc., pourvu d'un suffixe -Boç peut-être expressif, cf. βρόχθος, μάσθος, ὄχθος, mais ἄχθος est. un thème en s, cf. Chantraine, Formation 366 sq.
Il est peu naturel de poser *u6yo-Bog avec Schulze, ΚΙ. Schr. 437, n. 1. Hypothèse peu probable de Pisani, Rend.
Ist. Lomb. 73, 1939-1940, 528 qui rapproche « être ferme », ἀμιχθαλόεις, etc.
μοχλός barre,
skr. myakg-
: m. «levier s, dit aussi de n'imporle
par exemple,
celle avec
laquelle
quelle
Ulysse crève
l’œil
du Cyclope, plus particulièrement de la barre qui verrouille une porte et qui est fixée par le βάλανος (Od., ion.-att, etc.) ; la forme
μοκχλός condamnée
par Phryn.
308
Lob.
semble
attestée chez Anacr. 431.
Diminutifs : μοχλίον (Com. Adesp. εἰσκος (Hp., Ar., etc.). Adj. poyAuxég levier » (Hp.,
Verbes
Ph.
Bel. 59,18).
dénominalifs
levier » (ion.,
1084, Luc., pap.), « qui concerne un
: 1. μοχλεύω
poètes,
Arist.,
etc.),
« soulever égaloment
avec avec
B μ
:
el
ub uŸ
onomatopée
faite
avec
la
bouche
fermée, avec un ton plaintif (Ar. Cav. 10). Voir Schwentner,
Die prim, Interjeklionen in den indo-germ. Sprachen 24 sq. Cetle interjection semble de façons diverses être à la
base d'un grand nombre de mots, cf. μύζω, p.-ê. μῦθος, Ρ.-ὃ, μυῖα, p.-ê. μυκάομαι, μυκός, μύλλα, p.-ê. μύω, etc. μὑα.ξ, ap.
-ἄκος : M.
Orib,
« moule, coquille de moule » (Xénocr,
2,58,80,
Pline,
Diosc.),
également
«cuiller »
(médec.) à cause de la coquiile (mais cf. μυστίλη), désigne aussi
la
voute
de
l’abside
(tardif);
sur
l'animal,
ct.
Thompson, Fishes s.u. μῦς. Diminutif μυάκιον, Voir Thesaurus et Lampe. Terme rare suffixé en -«x- comme d'aulres noms d'animaux : ἀσπάλαξ, μέμδραξ, πόρταξ, σκύλαξ, ὅραξ, Et: Très Mais comme
la mousse,
probablement dérivé de μῦς, voir ce mot. Frisk le rappelle, Fick rapproche le nom de
lat.
muscus
en évoquant
allem.
Miesmuschel,
et L. Moyer évoque μύω « 8e fermer » ; enfin, on 8 supposé un terme de substrat répondant à lat. mürez « pourpre », ef. Ernout-Meillet s.u., mais les deux coquillages ne s6
ressemblient pas. abandonnées.
Toutes
ces
hypothèses
doivent
être
μυάω, voir μύω.
un pré-
μὕδἀω : «être humide », parfois « pourrir, se corrompre » (Hp., 5., AP, Pib., Dsc.), aor. μυδῆσαι * βραχῆναι,
verbes : ἀνα- (E., Luc., etc.), ἀπο- (Hp.), &x- (Ar., etc.), ἐπι- (HId.), ὑπο- (Hp.), d'où μοχλεία « fait de soulever »
παραρυῆναι,
en principe avec un levier, également comme torme médical
également
(Arist., médec., etc.), μόχλευσις même sens (Hp., Aret.) ; nom d'agent μοχλευτῆς é celui qui soulève avec un levier »,
d’action μύδησις (Aret., Dsc.), δια- (Sor.). Autre thème de présent, de sens transitif avec la voyelle radicale longue, μῦδαίνω «humidifier » (A,R.), glosé par Hsch. στάζει, σήπει ; également avec δια- (Nic.). Adjectifs : μῦδαλέος «imouillé» (I 11,54, Hés., S., Antim.) « moisi » dit de ὀδμὴ (A.R. 2,191) avec δια- (Æsch. Perses 539) ; arrangement tardif -αλόεις (AP.12,226).
seulement attesté
au
flguré
chez
Ar. ; adj. verbal
δυσμό-
χλευτος (Æt., Simp.), d'où μοχλευτυκός « qui concerne 19 fait de soulever » (médec.) ; 2. ἐμόχλεον « 118 soulevaient » (I
12,259,
pour
hapax),
ἐμόχλευον
3. μοχλόω
qui
«mettre
probablement
flgure une
dans
arrangement
quelques
métrique
manuserits ;
verrouiller » (Ar.).
barre,
Le grec moderne emploie encore μοχλός ἐ barre, levier ».
Et.: Doit
être apparenté
Pour expliquer l'aspirée, suffixe rare d'instrument
à μογέω,
Frisk *-slo-
μόγος
οἱ μοχθέω.
pose "'μογ-σλος avec un qui se retrouverait dans
lat. pâlus, cf. Ernout-Meillet s.u. Peu vraisemblables sorit les hypothèses de Schulze qui pose un *môlos α levier » et rapproche lat. môlior, KI. Schr. 437, n. qui évoque skr. myaks- cfixer», Rend.
, et de Pisani Isi. Lomb. 73,
1939-1940, 528.
16 lemme est correct il fait penser au nom héroïque Μόψος. Ce nam, de son côté, a été rapproché de l’anthroponyme-mycénien mogoso qui comporte une labio-vélaire. Heubeck,
avec
Substantifs
parf.
(Dsc.) ;
μεμύδηκα
préverbes : δια- (Hp.), περι- (Sor.), Nom
: μύδος
m.
«humeur»
(Nic.
Al. 248)
à
propos d’une plaie, d'où μυδόεις = μυδαλέος (Nic.) ; μυδών, “ὥνος m. «pus d'un abcèse (Poli. 4,191). Μύδρος est p.-ê. apparenté et d'autre part μύσος. Vieux groupe de mots, surtout attestés dans le vocabulaire médical.
Et.: Μυδαλέος fait couple avec un présent μυδαίνω selon un schème ancion, cf. avec des sens voisins ἀζαλέος, ἀζαίνω, αὐαλέος αὐαίνω, ἱκμαλέος Ixuolve, οὑ / Voir Benveniste, Origines 45 ; l'ü ἀθ μυδαλέος 8 fait introduire
μόψος : κηλὶς À ἐν τοῖς ἱματίοις * Κύπριοι (Hech.). Si
Voir
(Hsch.),
σαπῆναι
Lydiaka
43
8q.,
Praegraeca
75.
un v long dans μυδαίνω, cf. Schulze, Q. Ep. 169 sq. ; aussi bien une alternance entre v long et bref, surtout dans un mot expressif, n'est pas sans exemple. Μύδος attesté
un
poète
alexandrin
peut
être
un
précieux
archaïsme : en ce 048 μυδάω serait un dénominatif. Mais le présent en -άω pourrait également être un déverbatif (tiré
1 μῦ : n., douzième lettre de l'alphabet (inscription 1v° 8. av., épigramme chez Ath, 461 f). Tiré du sémitique,
chez
de
quel
verbe?), en
ce
cas
μύδος
serait
un
dérivé
inverse. La ressemblance de μαδάω et μυδάω est fortuite. D'une racine
*meu-,
*mü-, cf. Pokorny
746, on tire avec
—
μῦδάω
une dentale sonore hors du grec skr. mudira- m. « nuage », et l'on a évoqué mûd- Î. « joie » médate «être joyeux », ce qu'accepte Mayrhofer, Flym. Wb. des Altind. 2,269, en rapprochant allemand sauber, etc. ; avec vocalisme o, lit. mdudyli « baigner », en celtique, irl. muad-« brouillard », en germ. néerl. mot « pluie fine +.
μύδιον, voir μῦς, μ.’,δρος:
pierre
«masse
rougie
Antiph.,
doe
vomie
Arist.,
métallurgie,
par
Call.,
cf.
fer
ou
un
métal
rougie
volcan » (Æscn.
Nic.,
Kagarow,
de
etc.),
Eos,
terme
31,195
au
feu,
fr. 613,
technique
8,,
de
la
sqq.
Premier terme de composé dans μυδρο-χτύπος * qui forge 19 fer au feu » (Ε. H. Ε. 992), avec μυδρο-κτυπέω (Æach. Pr. 368). Dérivé μυδρίασις, ion. -ησις Î. « dilatation de Ia pupiite » (Cels., Gal., etc.), qui ferait poser un verbe : p.-ê.
parce
que
la
pupille
est
diffèrent.
particulièrement
Le grec moderne emploie encore μύδρος « masse de fer, boulet ». La
scholie
de
Cail.
H.
Arlémis
46
enseigne
:
μύδρον * σίδηρον πεπυρακτωμένον παρὰ τὸ μύρεσθαι καὶ διαρρεῖν. Depuis Benfey et Curtius, 16 mot est tiré de μυδάω, le suffixe -ρὸς va avec celui de μυδαλέος : il s’agit du métal que l’on fait fondre au feu. Autre téméraire de Crepajac, ÆZ 80, 1966, 249 8q.
étymologie
est tiré d'un présent dérivé. Se distingue de θῇσθαι, θηλάζεσθαι qui expriment proprement l’idée de « téter ». que 2 μύζω dont 16 sens, la conjugaison et la dérivation
brillante. Hsch. fournit la variante : σμύδρος * διάπυρος σίδηρος.
Et.:
l'élément y partic. ἐκμυζήσας (I. 4,218), d’où les présents μυζάω (médec.), ἐκ- (Alex. Aphr., Aristid.). Dérivés, toujours avec l’élément m, μύζησις (Gal.) et éx- (médec.) « fait de sucer +, ἐκμυζηθμός (Alex. Trall.) et ἐκμυζησμός (médec.) même sens ; μυζητήῆς m. « chenille » [?} (Sm. Ps. 77[78]46), p.-ê. parce que l’animal dévore 168 fruits. Composé avec le thème de présent au premier membre : μύζουρις et ἀπομύζουρις (Com. Adesp. 1352) sfellatrix>, au second terme figure οὐρά + queue » ; cf. Suétone περὶ Βλ. B 48 (Taillardat) et ibid. p. 126. Famille expressive, comme le souligne 16 fait que tout
Et.: Doit reposer sur l’onomatopée uü qui peint la position des lèvres pour «sucer». Donc, même origine
Ἐμυδριάω entrant dans la série des verbes de maladie en πιάω
718—
2 μύζω : murmurer, gronder» [en faisant μῦ, μῦ] (Æsch. Eu, 118,189, Ar.), en parlant des entrailles (Hp.), du bruit fait ρὰν le dauphin (Arist.) fut. μύξω (D.L.), part. pf. anomal μεμυζότε (Antim. 90), le verdbe est hom. dans ἐπ-ἐμυξαν «s murmurer en signe de désapprobation » (1L. 4,20), ct. encore ἐπεμύξατο * ἐπεστέναξεν, ἐπεγόγγυσεν {Hsch.), Avec un suffixe désidératif μυσιᾶν * ἀναπνεῖν, À συνουσιάζοντα πνευστιᾶν, οἱ δὲ εὐτροφιᾶν (Hsch.) « être bourré, rassasié e (Corn.). Noms d'action : μυγμάς «murmure, gémissement » (Æsch., Arist.,etc.), chez ies grammairiens fait de prononcer la consonne μ (D. T.), à côté de μυχμός « murmure,
μνελός : « moelle » (Hom., ion.-att.,, etc.), d'où « nourri-
gémissement » (Od. 24,416), probablement
avec un suffixe
ture excellenta», au figuré « vigueur» (Æsch. Ag. 76), «intérieur, cœur » (E. Hipp. 265), l’initiale est allongée
*-smo-. Autre dérivé p.-ê. μυγερός = νυκτίκοραξ (Cyran. 29).
métriquement chez Hom. Quelques composés : ἀ-μύελος (Arist., etc.), πολυ- (Hp.) ; au premier terme : μυελαυξής (Hsch.), μυελοτρεφής (Timothée le lyrique).
précédent,
Dérivés
:
μυελόεις
savec
de
ia
moelle»
(Od.),
dit
d'huftres (Matro), d’un bouiilon de poulet (Nic. Al 59}; -ὦδης * qui ressemble à de la moelle » (Arist.), -ivoç 4 gras » (AP 12,37) ; verbes dénom. : μυελόομαι, au partait « être plein de moelle » (LXX); la force » (LXX).
ἐκμυελίζω
« enlever
la
μεδούλι) ; le grec emploie couramment μυαλό « cervelle » au n. (d'après xpavlo). Fait
penser
pour
16 suffixe
à πιμελή
« graisse »,
à πύελος. Frisk rapproche 16 mot de μυών « muscle » avec la même alternance suffixale que dans ἀγχών, ἀγκαλή, les muscles et la moelle, parties molles s'opposant aux 0s. Le
terme
de
la moelle
est
propre
skr.
v.h.all.
mar(a)g,
obscure
medulla.
au
grec
majjdn-,
et a éliminé
avest.
mar(a)k.
Le
mazga-, lat.
a
l'ancien
V.
une
sl.
nom
mozgü,
innovation
également
: «sucer» êx-
finalement
mais
avec
sur l'onomatopée
une
autre
flexion
uü comme
verbale
et
le une
signification franchement différente. Les mots tirés de uü ont des formes
et des valeurs
langues
i.-e.
à l’intérieur
forme,
aucune
et
exactement
langue
à μύζω
diverses du
ne possède
grec
dans
les diverses
lui-même.
un
: le hitt. a mugdizzi
présent
Pour
la
répondant
« implorer », etc.,
le lat. müägiô «mugir», le v.h.all. muckaëzen « grogner, parler à voix basse ». Voir encore Pokorny 751.
μῦθος : m. « suite de paroles qui ont un sens, propos, discours », associé à ἔπος qui désigne le mot, la parole, la forme, en s’en distinguant (ct. Od. 11,561}, contenu paroles, avis, intention, pensée (cf. F. 1,273; Od.
des 15,
445, etc.), histoire, etc.; le mot est employé chez les trag, chez Ρ]., Arist., mais 11 tend à se spécialiser au sens de « flction, mythe, sujet d’une tragédie », etc., cf. Fournier, Les verbes dire 215 sq., et Β. Hofmann, cité
s.u. αἶνος. Au premier terme de composé : μυθογράφος « mythographe » (Pib.), avec -éw, etc., μυθο-λόγος « qui raconte des
histoires,
-ία, τυκός,
des
etc.
légendes », avec
(ion.-att., etc.),
μυθολογέω, plus
-ἡμα,
μυθολογεύω
(Od.
mais
12,450,453) « raconter une histoire (vraie) », dérivation en
μυέω, voir μύω. 1 μύζω
Repose
moelle,
Le grec tardif a la forme μυαλός, etc., blâmée par Phryn. 289. En grec savant on a μυελός e moelle» (démotique
Et.:
Et.:
(Archil.
(médec.);
aor.
42 bâti
W, sur
X., le
An.
4,5,27),
présent
avec
-εύω pour des raisons métriques ; μυθοπλόκος dit d'Éros (Sapho), μυθοποιός (PI., etc.), avec -ποιέω, -ποίημα, -ποιία +inventeur de fictions », etc. Noter μύθαρχοι * ol προεστῶτες τῶν στάσεων (Hech., v. Latte). Au second terme, plus de 25 composés, le plus souvent
—
püréopes
719—
poétiques : ἀκριτόμυθος « qui tient des propos confus » (F 2,246), « dificile à interprêter » (Od. 19,560), ἀληθόμυθος
Dérivés : 1. μυῖτις = μυόπτερον, cf, Redard, Noms en -τῆς 71 ; 2. adjectifs: μυιώδης = μυίαγρος (Pline 10,75),
« qui dit vrai » (Démocr.), ἀπαρά-
ne se
puexég « qui concerne 18 mouche » (Gloss.); 3. adv. μύινδα
laisse pas fléchir e (Æsch., E.), cf. παραμυθέομαι ; ἐγγαστρί-
παίζειν «jouer à la μυῖα χαλκῇ » sorte de colin-maillard
« ventriloque » (Hsch.),
(Poll., Hsch.), mais le nom du jeu repose sur une plaisanterie car l'adverbe évoque en fait le verbe μύω, cf. Taillardat, Suétone, Des Termes injurieuæ, des jeux 172.
beaucoup » (Hom.),
Doublets
« inexorable,
περισσό-
(E.), πολύ-
qui
e qui
parle
« fameux » (Pi., etc.), etc.
fournis par
Hsch., uüdx * qœvñ. Κύπριοι et
υὖθαρ * μῦθος (archaisme artificiel?). Diminutifs : μυθάριον (Str., ete.) avec p.-ê. le dénominatif pubæpebouo (cit. chez
Stob.),
-lStoy,
-ύδριον
(Tz.).
Dérivés
tardifs
gvec
Muïæ,
Μυίδιον
femme,
se
cf. Bechtel,
trouvent H.
attestés
Personennamen
comme
noms
de
590.
Le grec moderne a conservé μῦγα.
préverbes : ἐπιμύθιον « morale d’une fable », προ-, πᾶρα(et. παραμυθέομαι). Féminins nombreux, cf£. ἐχεμυθία
Et.: Entre dans une grande famille 46 mots qui désignent la mouche. Le grec repose sur *uba-yx> μυῖα ; les termes
« silence » (Plu.),
168 plus proches sont lit. mus-ià, mus-é et le v. s1. müsica
etc.
Adjectifs : μυθώδης « fabuleux, légendaire » (PI., etc.), μυθοκός « légendaire, mythique » (PL, etc.). Verbes dénominatifs : I. μυθέομαι, f. μυθήσομαι, aor.
« moucheron », mais le V. russe a myéica ; avec un vocalisme
poètes, jamais chez
ou, v.sl,mücha « mouche » de *mousd. Avec un suffixe k, lat. musca «mouche»; avec un suffixe n, l'arm. mun peut reposer sur *muno- ou sur *mus-no-. Radical sans 8
168 com. et les prosateurs) ; d’où μυθητῆς m. « qui raconte des fables » (Antig. Mir. 120) ; μυθητῆρες (Hsch.), μυθιῆται
dans v. norr. mÿ (*müäyga). En germanique encore sans 8 et avec suffixe guttural, v. sax. muggia, V.hall. mucka
=— στασιῶται
(*mukya-). Voir outre Frisk, Pokorny 762, Ernout-Meillet s.u. musca, Gil Fernandez, Nombres de insectos 20.
ἐμυθήσατο
« parler, raconter » (Hom.,
(Anacr.
353 ; voir
Page
qui
cite
d'autres
textes) ; p.-ê. d'après πολιῆται, et cf. plus baut μύθαρχοι ; formes à préverbes: ἀπο- (1]., Strait.), προσ- (0d., etc.), Sxo- (tardif) ; le terme important est παρα-μυθέομαι
Le mot peut reposer sur une onomatopée,
*mu représen-
tant 16 bourdonnement.
«encourager, rassurer, consoler » (Hom., ion.-att., etc.), d’où
παραρμυθία « consolation, encouragement » (ion.-att., cte.), -tov id. (att., etc.), mais παραμύθημα est tardif (Suid.), de même que παραμυθητῆς m. (Hsch. 8.. παρακλήτορες) avec παραμυθητικός (Arist., etc.); 2 μυθεύω, parf. μεμύθευκα sraconter+ (E., etc.) avec μύθευμα (Arist., D.H.y etc.); 3. μυθίζω «raconter » dorien (Théoc.), en lacon. μυσίδδω (Ar. Lys. 94, 1076, et l'aor. μυσίξαι ib. 981); 4. μυθιάζομαι «raconter des fables » (Babr.). En grec moderne outre μῦθος, μυθολογία, noter μυθιστόρημα « roman ». Le sens des mots de cette famille a évolué après Hom. De la valeur de « paroles dont le sens importe, avis, ordre, récit » on est passé à celle d'« histoire, mythe, fable », etc. Æt.: Obscure. Après Fick, Curtius, Walde-Pokorny, Elym. Wérterbuch 2,810, Frisk pense que μῦθος est un terme populaire et expressif tiré de l’onomatopée μῦ, avec un suffixe -boc qui ne surprendrait pas, cf. Chantraine, Formation 366. Mais le sens du mot, dès ies plus enciens textes, n'est pas en faveur de cette hypothèse.
μυῖα
: doublet
μῦα
chez
HP
Thphr.
3,7,5, Phot,,
« mouche » (JI., ion.-att., etc.), se dit de la mouche à viande, du gallinsecte (Thphr. L c.), employé pour l'abeille par les paysans (Eust. 257,6), ct. Gil Fernandez, Nombres de insectos 61. En byzantin μυῖαι ou μῦαι désigne de petites flèches, cf. Thesaurus s.u., d’où μυωτά pl. pelites têtes de
flèches (Paul Ægin. 6,88). Quelques composés : μυίαγρον «lin bâtard, cameiine # (qui n’est attaqué par aucun insecte), μυίαγρος nom d'une divinité qui détruit les mouches, en Élide et en Arcadie (Paus.,
Pline) ; μυιοκέφαλον
maladie
de
l'œil (médecins),
μυό-πτερον « bourse à pastours » Capsella Bursa Pastoris, plante ainsi nommée parce que la cloison du fruit fait penserà une aile de mouche, cf. Strômberg, Pflanzennamen
55 ; μυ(ι)οτσόδη f. « chasse-mouches » (Délos, 1115 s. av., Mên., etc.) avec μυιοσόδος (AP); p.-8. 1 μύωψ. Au second terme χυνάμυια, Voir sous κύων. Noter ἀπόμυιος
131,23),
« qui
chasse
épithète
les
mouches » (Paus.
de Zeus et d'Héraclès.
6,14,1,
EM
μῦκάομαι : Od. 10,413, aor. uÜxeïv (Hom., épop.) et μὐκήσασθαι (Ar., etc.), part. μέμσκα (IL, Od., poètes) ; « mugir », dit aussi de bruits sourds de portes, d'un bouclier, du fonnerre, de la terre et du ciel; très rare en prose;
aussi avec préverbes : ἀμφι- (Od.), ἀντι-, ἀπο-, ἐκ-, παρα(Æsch.}, περι-, ὅπο- (Æsch.).
Du
radical μυκ-
Hom. a tiré ἐρί-μῦχοι «aux
mugissements » ; en outre, composés
tardifs : εὖ-,
grands μέγα- ;
enfin, βούμυκοι « grondements souterrains » (Arist., Hsch.).
Noms A.R.),
d'action dit
p.-ê.
μυκηθμός de
brebis
« mugissement » (Hom.,
(Æsch.
fr. 278
C), 19 suffixe
souligne 16 caractère concret du dérivé; μύκημα (E., Arist., Call.), p.-ê. püxœuæ (pap.), μύκησις (Arist.) de caractère abstrait. Dérivé inverse juux « mugissement» (A.R.). Noms d'agent : μυκη-τῆς, dor. -ἅττάς M. « qui mugit » (Théoc.), d'où puxntlor σεισμοί « tremblements de terre accompagnés d'un grondement » (Arist. Mu. 396 a), cf. βρασματίᾶς, σεισματίᾶς, Chantraine, Formation 94; et l'adj. μυκητικός « mugissant » (Corn., S.E.); μυκή-τωρ (Nonn.), μυκάμων dor., épithète d'Hadès (H. Isis 42). Adv. μυκηδόν «en mugissant » (poète P. Oxy. 864,22).
Cette famille de mots se distingue de βρυχάομαι, etc., qui s'applique au mugissement, mais aussi au ruglssement, au gémissement d’un blessé, au bruit de la mer.
Le grec moderne emploie encore μυκῶμαι, μυκηθμός. Et.: Le couple ancien est juéuüxa, ἔμύκον, avec alternance vocalique comme dans κέκρᾶγα, ἔκραγον, λέληκα, ἔλακον ; on a créé un présent, intensif secondaire
μυκάομαι (c1. βρυχάομαι) et finalement l'aor. μυκήσασθαι (non homérique); le moyen s'explique par le fait que le sujet est le siège du procès. Les correspondances 168 plus proches se trouvent en germanique et en balto-slave : m.h.ail. mähen, mügen, müwen « mugir », lit. môkiè, mükti « mugir », v. sl. mykè « mugissement », russe myédi! +mugir», etc. Ces mots remontent finalement à l'onomatopée *mu, cf. 2 μύζω, lat. mägi6, etc., et voir Pokorny 751 sq.
—
μυκαρίς : νυχτερίς (Hsch.). μνκαρίς Lingua Posnaniensis 2,106, on
Selon aurait
Fraenkel, Ernst une déformation
par tabou linguistique de νυχτερίς d'après μυκτήρ,
μύξα,
etc, Mais Latte croit la glose gâtée.
Μυκῆναι : arg. -ἄναι, et plus rarement Muxivn (Hom., etc.), vieille cité d'Argolide. comme surtout « Mycénien», Muxnvaiog Dérivés ethnique (Hom., Hdt., Th,, ete.) et Μυκᾶνεύς cethnique (SIG 31, Delphes v° s. av.); aussi comme anthroponyme : (Paus.). Féminin Muxavic (Critias, E.). Adverbes (IL, ete.) et Muxävéabev Μυκήνηθεν «de Mycènes» (Schwyzer 97, Mycènes v:* s. av.), qui semble analogique, mais de quoi?
H existe un nom de déesse ou d'héroïne Μυκήνη (0d. 2,120). Et.: La finale du mot fait penser à ᾿Αθῆναι et comme
᾿Αθῆναι est issu de ᾿Αθήνη, on peut tirer Μυκῆναι du nom de la nymphe ce cas,
Muxfvn
ce serait
un
avec
terme
Gr. Rel.
Nilsson,
de substrat.
indo-européennes énumérées par Frisk, sont invraisemblables, par exemple celle de μύκης «champignon », d'où lieu où champignons avec Solmsen, JF 30, 1912, 125 n. 3; réfuté par Pflanzennamen 17,472. μὔκηρος
: M.,
Rom
de certaines
Les
1,349.
En
étymologies
qui les écarte, qui tire le mot l'on Lrouve des 27 et Stromberg, Krahe, Gnomon
amandes
en laconien
{Pamphit. ap. Ath. 58 b), ct. encore μύκηρος * ἀμυγδάλη * τινὲς δὲ μαλακὰ κάρυα (Hsch.). Composé : μουκηρόῤδαγος * καρυοκατάχτης (Ath. 53 b, Hsch.), le B est une notation de F, ct. ἄγνυμι et βάγος ; 168 mss. d’Athénée ont μουκηρόδατος et Hsch. pouxnpééec. Et.: Le rapprochement avec μύσσομαι, μύξα, lat. müeus Æulturpflanzen 615, parce que le fruit
serait mou, humide (?) est repoussé avec raison par Frisk.
Bechtel, Gr. Dial. 2,378 suppose un rapport avec ἀμυγδάλη: il faut alors admettre un terme de substrat, emprunté sous deux
μύκης
formes
très différentes.
! M., gén. -nroç (ion. -ec), pi. μύκητες eb μύκαι
(ef. Thesaurus
et LSJ ; aussi
nom.
sg. μύκη,
SEG
13,16,
Athènes v° s. av.) « champignon » (ion.-att., etc.), d’où des emplois très divers : excroissance sur des arbres (Thphr.), excroissance purulente sur une blessure (médec.), mouchure d'une mêche de lampe (Ar. Guêpes 262, etc.), sexe de l’homme (Archil.), garde de l'épée et couvercle du fourreau (Hdt. 3,64); plusieurs de ces sens sont recueillis dans la glose d'Hsch., qui a encore πῖλος xai
δερμάτινον ὑπηρέσιον. Dérivés ; μυκήτινος « de champignon » (Luc.), μυκόομαι «former
une
excroissance » (Hp.,
— μύκλος : Hsch. a les gloses μύχκλοι * αἱ περὶ τὰ oxédn, καὶ
«ἐν»
τοῖς
ποσὶ
xal
ἐπὶ
νώτου
τῶν
ὄνων
μέλαιναι
γραμμαΐ * καὶ ol λάγνοι καὶ ὀχευταί et μύκλαι * αἱ ἐπὶ τῶν ὄνων γραμμαὶ μέλαιναι τοῖς τραχήλοις καὶ ποσὲν ἐγγινόμεναι, A.
Au
sens
de
«lascit,
salace,
ardent
à
l'amour », le
mot est attesté (Archil. 183 Bergk, 270 West, Lycophr. 771, où la scholie affirme à tort ou à raison que le mot chez
Archil. est un anthroponyme) ; aussi comme épithète de l'âne (Lycophr. 816), p.-8. désignation de l’âne (P. Tebt. 409,7,
1°r s. après, écrit μοικλος).
En outre, glose d'Hsch.
μυχλός * oxodtéç * ὀχευτής, λάγνης, μοιχός, ἀκρατής. Φωκχεῖς δὲ καὶ ὄνους τοὺς ἐπὶ ὀχείαν πεμπομένους, donc ânes reproducteurs chez 165 Phocidiens.
B. La glose d'Hsch. donne en outre pour μύκλοι et pour μύκλαι 16 sens de « lignes noires sur le dos des ânes » et «lignes noires Β} les jambes des ânes ». L'EM 594,21
fournit cette définition de μύκλος : καλεῖται % ἐν τῷ τραχήλῳ τῶν ὄνων ὑποδίπλωσις (sun plis) et cite le jr. 650
de Call.
où
figurent
les mots
mais Hsch. s.u. ἐννεάμυκλος
ἐννεάμυκλος
ὄνος,
glose ἰσχυρός, ἐννεδέτης.
El.: Au sens A, μύκλος
et μυχλός
(de *puxados ?)
pourraient être rapprochés de lat. mülus « mulet » ; avec une autre structure, on pense à alb. muëk « mulet», v. russe müskü. Comme l'âne est venu de la région du Pont,
il s’agirait d’un
Quant
et à Ténos selon Seleuc. et Amerias (Ath. 52 c), avec la graphie μούκηρος qui reproduit la prononciation laconienne
proposé par Hehn,
720
plis,
dont 168 formes ont varié.
au sens B de μύκλαι
ce sont
μυκὀς
mot voyageur
d’autres
mots,
et μύκλοι
désignant
des
inexpliqués.
place alphabétique.
: ἄφωνος (Hsch.), hors de sa
Formes à dentales ; μυττός (de *-xy- ? ou pluiôt avec dentale géminée) - ἐννεὸς xal τὸ γυναικεῖον (Hsch.), μύτις, ct. s.u. ; autres
formes
exprossives : μύνδος
(S. fr.
1072,
Lyc. 1375, Call. fr. 533 au compar.), μυνδαρός (Hsch.) pour μυναρός du ms. Pour μύρκος et μυρικᾷᾶς Voir s.u.
En grec moderna le mot usuel est foubég mais on a aussi
en
Italic
méridionale
μύνδος
(mindo)
«avec
de
petites oreilles » (?), cf£. Rohlfs, Byz. Zeilschr. et H. Gramm. der unterit. Gräzilät 107.
37,58
sq.
Et.: lssu de l'onomatopée *mü, μῦ, cf. μύω, symbole des lèvres fermées. Suffixations diverses : avec une vélaire dans μυκός, cf. skr, mäka- « muet » ct mukka- n. « bouche » et voir Mayrhofer, Etym. Wb. des Allind. 2,613 et 648 ; avec une dentale géminée μυττός, etc., οἵ, lat. mülus; pour μύνδος, cf. arm. munf « muet « (de *mungo-).
μύκων : σωρός, θημών (Hsch.). On a voulu rattacher à ce mot Μυκήνη. Quant à l'étymologie, on a rapproché des
mots
germaniques
anglo-sax. müga
: v. isl. mügi,
mügr
« bas, masse »,
m. « tas de ὈΠ6 », etc., voir Pokorny
752.
μυλαικά : n. pl, nom d'une espèce de figues (Ath. 3,78 a). Probablement de la viDe de Myiai, cf. sous μύλη.
Gal.).
Le mot n’est plus usuel en grec moderne. Et.: Probablement dérivé d'un substantif comparable à lat. mücus, mais avec u bref, cf. μύσσομαι, μύξα, ete. Pour l’évolution du sens, cf. en slave, slovène gliva « agaric » apparenté à lit. glefvés « mucosité », etc. (Schulze, Kl Schr. 619). Hypothèse invraisemblable de Strômberg, Pflanzennamen 28.
μυλάσασθαι
: τὸ côux
% τὴν
κεφαλὴν
σμήξασθαι.
Κύπριοι (Hsch.). En grec moderno, 16 dialecte de Chios fournit μουλιάζω « faire tremper dans l'eau » avec μουλίασμα, Εἰ.: Depuis Fick, Vergleichendes Wb. 1,57, ct. Bechtel, Gr.
Dial.
1,451,
on
suppose
un
verbe
dénominatif
issu
d’un substantif Ἐμύλη ou Ἐμῦλον. De même, d'une racine *mü-
attestée dans v. si. my-ti « laver », on ἃ tiré en slave
— un nom du savon, ν. tchèque mydio, v. sl. mylo. Le grec μὖλοο- peut reposer sur *mä-dio- ; toutefois le slave admet *mü-dhlo- qui répond à un suffixe de type connu, mais qui ne permettrait pas de rapprocher le grec ; *mü-loserait également possible pour le grec, mais s'accorderait moins bien avec 16 siave. Voir Pokorny 741 qui constitue une grande famille disparate exprimant la notion d’humi-
dité, avec skr. mudird-, grec μυδάω, μύδος, etc.
μύλη : Od., ion.-att… ete., et μύλος (pap., LXX) aimeule tournée
à la main
7,104,
par les femmes » chez
« meule + en
principe
inférieure,
Hom., celle
cf£. Od.
de
dessus
s'appelant ὄνος (Ar., Arist., etc.); par métaphore 4 molaire » (LX Χ, etc.), « rotule » (Hp., Arist.), « induration dans la matrice » (Hp., Arist.).
Composés : μυλήφατος « écrasé par la meule » (Od. 2,355, A.R., Lyc.), cf. sous θείνω et Chantraine, Sprache 1, 1949, 145 ; μυλοειδής « qui ressemble à une meule » (JL 7,270). Après Homère : μυλαλγία « mal de dents » (Dsc., Gal.), μυλεργάτης « meunier » (AP), μυλοεργής « produit dans un moulin » (Nie.), μύλοικος
espèce de cafard qui se
trouve
N.
dans
«ouvrier
la farine (Pline,
qui
fait des
H.
29,141),
meules » (pap.),
μυλοκόπος
etc.
Au second terme de composé : χειρο-μύλη « moulin à brag » (X,), avec -μὖυλος, -μυλον et -μύλιον (tardif), λειχομύλη
« qui
lèche
la
meule»
nom
d’une
souris
( Bair.),
ὑδρο-μύλη et -μυλος (tardif). Voir aussi ἄμυλος. Dérivés : A. Substantifs : 1. μύλαξ m. « pierre de meule 9 (I 12,161, AP, Opp.), pour le suffixe, cf. λίθαξ, etc. ; 2 d'où avec un suffixe -pos, μύλακρος m. «pierre de meule » (Alcm.), au pl. = γομφίοι ὀδόντες (Hsch.), fém. μυλακρίς
épithète de λέας (Alex.
Æt.), « rotule » (Hippon,
162 M), aussi nom d’une sorte de cafard qui vit dans la farine plutôt que d'une sauterelle (Ar. fr. 583, Poll. 7,180), cf. aussi 7,19
où le mot
est donné
comme
équivalent
de
μυληθρίς ; toutefois il a été mis en rapport avec ἀκρίς et Photius pense que c’est une sauterelle, voir Stromberg, Griech. Woristudien 20, et surtout Gil Fernandez, Nombres de insectos 169 sq. ; Pl. Com. 73, cité par Phot., οἵ, Poil. 7,180, donne la forme μυλαδρίς : forme influencée par
dépéc,
ou faute de minuscule ; 3. μυληθρίς
(Poil. 7,19), pour ie suffixe, cf. 6 suivant.
même
Noms
sens
d’agent :
4. μυλωθρός M. « meunier » (att.), suffixe -θρός, p.-ê. d’un verbe μυλόω, cf. ; f. -wbple « meunière » titre d’une comédie d'Eubule ; -ὠθρικός + qui concerne un meunier » (Plu.), -ωθρέω «moudre» (Mén.), p.-ê. dérivé inverse μύλωθρον « moulin # (Phot.); μυλωθριαῖοι épithète de καλυπτῆρες « tuiles », sens obscur (Inscr. Délos 456 À 4, 115 s, av.) ; doublet secondaire μυλωρός « meunier » (Æsop., Poll.), p.-8. d'après πυλωρός ; B. μυλεύς épithète"de Zeus, protecteur des moulins (Lyc.). Autres dérivés : 6. μυλών, -Évog m. e moulin » (att., etc.), plus -wvixôs « meunier,
de meule » (pap., etc.) ; 7. μυλίδς m. avec λίθος à
meules,
Str,
etc.);
cf. 8.
Chantraine,
Formation
μυλέτης = μυλίᾶς
«dent
76
(Pl.,
molaires
« pierre Arist., (Gal.,
An. Ox. 3,82); 9 μυλάριον « petite meule » (pap.) ; 10, ἐπιμυλίς, -ἰδὸς f. «rotule » (Hp.). B. Adjectifs : 1. La formation apparemment la plus archaïque est μυλόεις « de meule » (Nic., Nonn.), l'antiquité du mot est prouvée par l'hydronyme Μυλόεις * ποταμὸς ᾿Αρκαδίας (Hseh.), cf. Krahe, Beitr. Namenforschung ?, 1950-51, 233; % μύλιος «de meule» (Procop.) et avec
μύλλα
721— préverbes
ἐπι-
(S.E.,
etc.),
δὲ
ém-
[φδὴ]
«chant
qui
accompagne la mouture » (Tryphon, etc.) ; 8, μύλινος « de pierre meulière » (inscriptions); 4. μυλαῖος « qui travaille
avec une ὀδόντες « (Ev. Luc. (Gal.) ; 7.
(Gal.).
meule » (AP) d'où μύλαιον « meute » ; dents molaires » (médec.) ; 6. μυλικός « 17,2), mais % uvAtch « emplâtre pour μυλητυκὴ ἔμπλαστρος « emplâtre pour
B, μυλιαῖοι de meule » les dents » les dents »
C. Le verbe signifiant « moudre » est ἀλέω. Les dénominatifs tirés de μύλη sont rares et de sens spécialisé : 1.
μυλιάω
«grincer
des
dentss,
au
participe
λυγρὸν
μὐλιόωντες (Hés. Tr. 530), suffixe expressif des noms de maladies, etc., cf. Troxler, Sprache u. Wortschaiz Hesiods 228 ; 2. μυλόομαι « êlre durci » (Hp.) ; 3. enfin, un vulgarisme
d’un sons tout différent μύλλω « posséder une femme » = βινέω,
de l'image
de la meule
qui écrase (Théoc.
4,68) ;
19 latin emploie de la même façon moiô ; d’où μυλλάς, -άδος f, «femme de mauvaise vie » (Suid., Phot.) ; enfin, μυλλός gâteau en forme de sexe féminin (sicilien, Héraclid. Syrac. ap.
Ath.
647
a),
en ce dernier
sens
p.-ê.
mis
également
en rapport avec μύλλα « lèvres » (?). 19 grec moderne emploie μύλος « moulin», μυλωθρός, μυλωνᾷς « meunier », μυλόπετρα « meule ». M existe un anthroponyme Μυλωθρός, cf. Bechtel, H, Personennamen 519 el de nombreux
toponymes comme
Μυλαί, etc. Et.: L'indo-européen a possédé, pour la mouture, technique bien distincte de celle du piton, un radical verbai *mel-9,, * mol-a,, *Mola, : avec o lat. molô (qui peut aussi avoir le vocal, ancien e), got. malan, lit. malù, mdlti, probablement hitt. 3° sg. mallai; avec vocalisme e : v. irl, mélim, ν. sl. meljo ; avec vocallsme zéro : gall. malu, arm. malem « j'écrase ». Le verbe signiflait originellement «écraser» et se rattache à skr. myndti, οἵ. Mayrhofer,
Etym,. Wb. des Allind. 2,672, En grec, on a trace d’un radical “mel- dans mycénien mereuro « farine » et meretirija «femmes qui tournent la meule», cË. aussi μάλευρον. Certains mycénologues ont voulu rattacher le mot à la racine de ἀλέω, Mais voir s,u.
1 vocalisme zéro en présent de sens ohscène
v (populaire?) figure dans μύλλω, οἵ. v.h.all. muljan,
le v.
norr. mylia, et également dans μύλη, οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,235, Lejeune, Phonélique 178 n. 1. Μύλη au vocalisme
zéro 8 le même Voir molë.
accent que μάχη. Pokorny
encore
716
sq.,
et
Ernout-Meillet
s.u.
μύλλα : n. pl. « lèvres » (Poll. 2,90, p.-8. aussi Hsch.). D'où
: μυλλαένω
« faire la moue,
tordre la bouche # (Phot.
εἰ Suid. s.u. σιλλαίνει), aussi avec δια-, Tpo-, μυλλίζω (Phot. et Suid. ibid.), μεμύλληκε * διέστραπται, συνέστραπται (Hsch.), comme
d'un
présent
μυλλάω.
Avec
un
redouble-
ment intensif μοιμύλλειν * θηλάζειν, ἐσθίειν, καὶ τὰ χείλη προσάπτειν ἀλλήλοις (Hippon. 124 M ; Com, Adesp. 1080), le redoublement μοι- pour μολ- par diesimilation, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,647, et voir aussi μοιμυάω sous μύω. Par dérivation inverse on a l’adj. μύλλος dans 18 glose
d'Hsch. μύλλον * καμπύλον, σκολιόν ' κυλλόν, στρεθλόν, καὶ εἶδος ἰχθύος μύλλος * καὶ παροιμία ἐπὶ τῶν ἀκουόντων «μὴ» προσποιουμένων, ἔστι δὲ καὶ κωμῳδιῶν ποιητὴς οὕτω καλούμενος : cet adjectif expressif présente des sens divers entre lesquels il est malaisé d'établir un lien (« de
travers,
loucheur,
grimaçant »)
mais
il entre
dans
μόλλα
—
722—
Μύλλος,
unicolor ; le masculin est tiré de μύραινα (féminin dépré-
Μυλλίων, Μυλλέας, ete., pour les femmes, Μυλλίς, Μύλλιον ; mais peut-être certains d'entre eux évoquent-ile
ciatif?) sur le modèle de λύκος à côté de λύκαινα : ct. encors la glose d’Hsech. μύραινος * À μύραινα ἀρσενυτῶς.,
le nom
voir Thompson,
notre
groupe.
Nombreux
de poisson μύλλος,
anthroponymes
cf. L. Robert, Noms
indigènes
165. Et.: Ces mots sont issus de l'onomatopée uŸ avec un suffixe -λὸς et une gémination expressive du suffixe. Frisk évoque en germanique, v.h.ail. mâla f., mah,all. mâl n,, all. Maul « gueuie » et d’autre part, après Wackernagel,
Κι. Schr. 1,329 sq. et 348, skr. mûüla- n. « racine » (par où se nourrissent les plantes), mais cf. Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. 2,667, pour qui une origine dravidienne ne semble pas impossible.
Le latin a emprunté 16 mot sous 18 forme muraena.
Μύραινα subsiste en grec moderne. Et.: Écarter l’hypothèse de Stromberg, Fischnamen 110, qui tire le terme de μῦς, ce qui ne va ni pour la forme,
ni pour le sens. Wood,
polsson
d’un
nom
Opp.),
(μύλος
: m.
qui
n’est pas sûrement identifié (Ar. fr. 414, Ephipp. 12,14); selon Gal. 6,729,747, poisson connu au Pont Euxin; selon Æl. N'A 14,23 se trouve dans le Danube ; cité par
Opp.
H.
1,180 à côté des τρίγλαι, rapproché
par Dorio
ap. Ath. 118 c, des πλατίστακοι et des ἀγνωτίδια, cité par Ar. fr. 414, Ephipp. 12,14. Certains l'identifient au mulet, d'autres à l'ombrine, sciaena umbra, ce qui est suggéré notamment par ie schol. d'Opp., cf. Thompson, Fishes 161 sq. Le latin a emprunté 16 mot sous la forme Saint-Denis,
mullus,
qui,
désigne
le surmulet.
selon
Animaux
marins
68
sq.,
Et.: Douteuse. Qu'il s'agisse du mulet ou de l'’ombrine, le rapprochement avec la famille de μέλας reste possible, démontrable,
sinon
cf.
encore Hester, Lingua
Strômberg,
Fischnamen
22.
Voir
13, 1965, 374.
μύλλω, voir μύλη. μῦμα
: n., mets fait de viande hachée, fromage, miel,
vinaigre,
herbes
ef. la glose ὑπόχυμά τι.
aromatiques
d’Hsch.
(Epaenet.
μῦμα *
ap. Ath.
θριδάκων
662 d),
τρῖμμα,
καὶ
Εἰ.: Obscure ; fait penser à μυττωτός,
μυναρός,
μύνδος, voir μυκός.
Σ
«excuse,
prétexte»
(Od.
21,111)
à
côté
de
172, a
zéro en v (?) entrerait en tout cas dans une famille de mots exprimant l'idée de « gras, lîsse », v.h.all. smero de “smer (u), irl.
smi(u)r
« moelle»,
p.-8.
gr.
μύρον,
cf.
Pokorny
970 sq. μυρίκη : Î. « tamaris » (1|., ion.-att, etc.), avec ἵ, mais parfois Ÿ par commodité métrique, cf. Solmsen, Uniersuchungen 14 sq.; Μυρῖκαι sanctuaire d'Aphrodite à Chypre (Hsch.). Dérivés : puplxtvog + de tamaris » (1]. 6,39 avec l'iota allongé, pap.), -lveog même sens (AP 6,298), -dBnç « qui ressemble au tamaris » (Thphr.); Μυρικαῖος épithète d'Apollon à Lesbos (Sch. Nic. Th. 613) ; μυριξ = genésla (Gloss.).
Le grec moderne
a gardé
μυρίκι et -κιά, Le latin a
emprunté myrice. ÆEt.: Obscure. L'étymologie sémitique de Lewy, Fremdwôrier 44 est invraisemblable et 16 rapprochement avec μυρσίνη, μύρτος dans Schrader-Nehring, Reallexikon 2,97, ne mène à rien. Done, mot d’emprunt qui s'insère en grec par sa finale à côté de ἑλίκη, ἀδίκη, mais d'origine inconnue et dont la forme originelle pourrait être en rapport avec le modèle de lat. tamariæ. Cf. André, Lexique s.u. famarix et Bertoldi, Arch. Glottoi. 36, 1951, 20 sq.
püplos : « innombrable, immense » (Hom., poètes, etc.), parfois sing., cf. χέραδος μυρίον (II. 21,320), généralement au plur. ; au plur. avec un accent marquant la différence de sens : μύριοι avec Une valeur numérale « dix mille » (Hés. Tr. 252, ion.-att,, etc.). Nombreux exemples comme premier terme de composé, soit au sens d’innombrable, immense : μυριόδους « à la dent
μι’ινη
Am. J. Philol. 49, 1928,
rapproché σμύρις « émeri » (parce qu’elle est lisse comme si elle était passée à l’émeri?). Le terme, avec vocalisme
v.
μύλλος
Fishes ss.uu.
«aux
μυριόκαρπος
immense » (AP),
brables » (S.), -πληθής, -ToUG, -φιλος,
innom-
fruits
* aUx
-ωπός
yeux
μυνάμενος « détournant » ou « ayant détourné » (Alc. 392),
innombrables » dit d’Argus (Æech.
qui
numéral : μυριαγωγός, μυρίανδρος, μυριάρουρος, μυρίαρχος,
ne
peut
pas
être
un
participe
aor.
(de "'μὐνομαι);
plutôt partic. prés. de μύναμαι, cf. Ε. M. Hamm, zu Sappho
El.:
und Alkaios
Généralement
Gramm.
143, n. 352,
rapproché
de ἀμύνω,
ἀμεύσασθαι.
μυννἀκια : N espèce de souliers qui devraient leur nom à leur créateur Müwaxog, selon Poll. 7,89 (cf. Athén.
851 a). Cf. μυννακωθείς (Hsch.).
Ar.,
Sophr.),
d'après ἑκατόνταρχος. Au second terme
dans
des
composés
:
numéraux
δισ-μύριοι, τρισ-ν TetpaxtO-, TETVENLO-, οἷο. Dérivés : μυριάς, -ἄάδος f. nombre de 10.000 (Simon., ete.), ef. Szemerényi,
120;
Syncope
ordinal
« dix-
μυριοστός
millième » (att.), d'après ἑκατοστός, εἰκοστός ; μυριαστός et rare),
p.-ê.
d'après
μυριάς,
Mais
on
à
aussi
πολλαστός, etc., ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,596 n. 4 ; μυριακός « qui concerne Jes dix mille » (Cyrène, 1v° 8. av.) ; μυριοστύς «corps de 10.000 hommes » (X.), ct. Benveniste, INoms
: 1. (Épich. [qui atteste l'ü], Æsch. Ch. 994, et σμόραινα
μυριοφόρος, etc. ; aussi μυριόνταρχος (Æsch. Perses 314)
(tardif
μύξα : f, voir μύσσομαι, μύραινα
Pr. 568), soit au sens
(PIi.
Com.,
Mnésim.,
Arist.),
« murène », muraena helena, avec le maseulin μῦρος (Dorio ap. Ath. 7,912 f), σμῦρος (Arist. H. Α. 543 a) ; Aristote croit qu'il désigne 16 mâle de la murène, mais il s’agit en fait d'une variété, la murène unicolore, muraenophis
d'agent 74; le suffixe indique qu'il s’agit d’un groupe constitué. Adverbes : μυριάκις « un grand nombre de fois, dix mille fois» (attique), à côté de μυριοντάκις (Hsch. s.u.
μυριάκις), fait
d'après
ἑκατοντάκις ; μυριαχοῦ
mille lieux » (Phld., etc.).
,
les
conduire »), ἐξοινέω
«se mal de
chez
de
on
peut
penser
ἐξοινόομαι,
xœt-
que
de
Prefix Sludies 72, Schwyzer, les f. notamment suffixés,
φιλοινία.
: A. substantifs : 1. diminutifs οἰνάριον « petit devient
un
mot
courant
pour
dire
«vin»
— (D., Alex., Thphr.), cf. pour le suffixe Chantraine,
Forma-
(Eub.,
Cratin.),
αἰδιον (Apolod.) ; 2. οἴνη f. « vigne» vieux nom
qui 8 été
tion
plus
formes
74;
; οἰνίσχος
rares
remplacé par ἄμπελος (Hés., poètes) ; 3. οἴναρον n. « feuille »
ou « vrille » de la vigne (X., Thphr.), -αρίς id. (Hp.), τάρεος « de vrille de vigne » (Ibyc., Hp.), -aplto « tailler la vigrie » (Ar.); 4 οἰνοῦττα « gâteau au vin» (Ar.), cf. μελιτοῦττα avec un suffixe *-owent- -όεις, ct. Chantraine, Formation 272 ; aussi nom
d’une plante qui enivre (Arist.) ; 5. olvév
οἴομαι
785—
ἴογπιθ grecque : hitt. wiyana, hitt. hiérogl. ιυα (ἰ)απα, Kammenhuber, cf. Laroche, BSL 5l, 1955, XXXIII,
Münchener Stud. Sprachw. 6, 1955, 53 sq. On se demande à quelle langue ces formes diverses sont empruntées. Le
mot pourrait être pris à une langue indo-européenne très ancienne et se trouver flnalement apparenté à lat. uitis, grec ἴτυς, ete. Il semble toutefois plus plausible que 18 culture de la vigne se soil développée dans des régions méditerranéennes, le Pont, ou le sud du Caucase : en ce cas
« cellier » (X., hellén.) et -εών (Gloss.) ; 6. olvéc, -άδος £., avec une suffixation en -ἀδ- qui exprime des rapports
19 terme ne serait pas indo-européen. De sémitique a emprunté arabe wain, hébreu
divers, présente des emplois variés : au sens collectit « vignoble » cf, Hseh. olvédec * ἀμπελώδεις τόποι, le mot
Inu (sémitique commun ‘*wainu). Α un autre niveau chronologique, c’est au lat. ufnum que sont prises les
mycénien, cf. Chadwick7,193), + vin» (Nic.); en (AP 9,645), ou « de vin » la ressemblance a fourni une plante, la bryone
formes celtiques (v. irl. fin, gall. gwin), germanique, (got. wein) ; au lat. ou au germ. les formes slaves comme ν. 8]. vino; au slave lit, vÿnas. Voir Pokorny 1121, Schrader-
semble attesté avec ce sens en Baumbach 225, « vigne » (AP fonction d'adjectif « 46 vigne » (A. Pl.); l'adjectif exprimant deux appellatifs pour désigner
(Hp. ap. Erot.) et « pigeon de roche » Columbia livia ainsi dénommé
pour
sa
couleur
(Arist.,
etc.,
cf.
Thompson,
son côté, le jajin, assyr.
Nehring, Reallexikon 2,642 sq., Ernout-Meillet s.u. ufnum. Cf. encore Kronasser, Vorgeschichte und Indogermanistik
(Symposion 1959) 122 sq., qui et Hester, Lingua 13, 1965, 361,
très prudent
se montre
Birds s.u.). Termes rares ou gloses : 7. Forv&a f. « vignoble »
(Thespies, Mélanges Navarre 354) ; 8. οἴνωτρον * χάρακα, À τὴν ἄμπελον ἰστᾶσι, pl. οἰνρώθρων
Δωριεῖς
à Rhodes,
(Hech.),
à
de
Hellenica
Robert,
cf, L.
côté
en
vin»
(Pi.,
Æsch.,
Hdt.,
att.,
la forme la plus ancienne est ὀΐομαι (Hom.), mais la plus courante en att. οἴμαι (trag., prose, etc.) ; quelques exemples de l’actit chez Hom. ὀΐω avec iota bref ou long selon la situation dans le vers et οἴω dissyllabique ; lacon. ol&
Arist.) ;
2. οἰνώδης « qui a l'odeur du vin, qui ressemble au vin », ete,
(Hp., Arist., etc.) ; 3. olvxég « qui concerne la vigne ou 16 vin » (inscr., pap.
hellén. et tardifs); 4. οἴνινος « de vin »
(Archestr.) ; B. olvéc, voir A. 6.
C. Verbes
dénominatifs
: οἰνίζομαν
«se
procurer
du
vin » (IL,, prose tardive), -ἰζω « ressembler au vin » (Thphr,,
Diosc.) ; d'où οἰνιστήρια n. pl. fête à Athènes pour l’accès à l’éphébie, où du vin était offert à Héraclès el aux assis-
tants (Eup., Hsch., Ph.), cf. ἁγιστήρια, χαριστήρια, ᾿Ανθεστήρια, etc.; οἰνόομαι « prendre du vin, s'enivrer» souvent
au
parf.
φγωμένος, (Οἀ.,
l’att. μεθύω ; l'actif οἰνόω
senivrers
{Stoie., Plu.), voir Müri, Mus. Ὠ.
K=n
onomastique,
on
trag.,
a
Helv. des
ion.)
répond
est rare;
à
οἵνωσις
10, 1953, 36. toponymes
comme
les
îles, f pl. Οἰνοῦσσαι (même suffixe que dans olvoürræ), Οἰνοῦς fleuve el localité en Laconie, cf. Krahe, Beiir. Nament.
2,
1950-51,
233.
Nombreux
anthroponymes
comme Οἰνόφιλος, Οἰνεύς, Οἴνων, Οἴνιχος, Fouvlæg, ct. Bechtel, H. Personennamen 345. Sur Οἰνάνθη ( ξοινάνθα) εἰ Οἰνανθίς, ν. L. Robert, Noms indigènes 178 n. 4 ; sur mycén. pirowona, volr Baumbach, Gl. 49, 1971, 176. En grec moderne olvog avec οἰνοπώλης, -πωλεῖον est puriste. Le mot usuel est κρασί, cf. κεράννυμι. ΕἸἰ.: Terme largement répandu autour de la Méditerranée, lié à la culture de la vigne et à la fabrication du vin : lat, uInum au genre n. n’est pas emprunté au grec, ot peut
reposer sur *woinom, mais l'ombrien a uinu p.-8. emprunté
au lat. ; toutefois 19 lat. peut aussi être un ancien uiînum; arm.
gini
n.
« vine
de
*woinyom;
alb.
vêné
de
758,
10, 282
GL 49, 1971, 176 ; 11. olvlaË (7) - εἶδος κόρακος (Hsch.), B. Adjectifs : 1. olvnpég « qui concerne le vin, qui contient riche
Ch.
Æsch.
S. Œd. Col. 28, fréquent chez Ar., assez bien attesté en att. ;
ne permet de rapprocher mycén. wonewe, cf. L. Baumbach, Studies in Mycen. Inscr. and Dialecis 1953-1964, 253,
vin,
22,12,
10,193 ; 17,580;
: Od.
génit.
et n. 2 ; avec la notalion y pour F : 9. γοίνακες * βλαστοί {(Hsch.) ; 10. γοινέες * κόρακες (Hsch.), dénommés d'après leur couleur (cf. οἰνάς), avec p.-ê. un auff. -εὖς, mais rien
du
ο’ι’ομιι.ι.
*woinä;
}9 hittite présente des formes qui s'accordent mal avec la
(Ar.
Lys.
81,
etc.)
dont
la
forme
contractée
n'est
pas
expliquée ; aor. hom. ὀξσατο avec iota long (ou ὀίσσατο), avec la forme passive ὠίσθην (Hom.), mais après Hom. οἰηθῆναι (ion.-att.), -σασθαι (Arat., οἵ, Wackernagel, Spr. Unt. 188 n. }), futur olfcouæs (att.), -θήσομαι (Gal.). Sens - « avoir l'impression que » (Il 13,283 κῇῆρας οἰομένῳ == Sentant venir les déesses du trépas), « avoir le sentiment que, croire personnellement », parfois avec Uune nuance
en incise,
de modestie ou de courtoisie, souvent employé
sous la forme οἴμαι : le sens est bien distinct de celui de νομίζειν
en reconnaissant
« croire
une
vérité
admise », ou
ἡγεῖσθαι « guider l’opinion, penser en assumant la pleine responsabilité de son jugement ». La prédominance du moyen s’explique bien, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,234, Balmori,
Emerila
1,42
sq.
L’emploi
impersonnel,
οἴεταί
μοι
«ii
me semble » (Od. 19,312) est occasionnel, mais cf. Debrunner Mus. Helv. 1, 1944, 43 et Szemerényi, Syncope 218,
Rares emplois avoc préverbes : ἀντ- (PL.), κατ- (LXX), συν- « avoir la même opinion » (P1.), ὑπερ- (Hsch.). Le verbe est déjà rare dans ΝΤ
et pap.
Formes nominales : la plus ancienne οἱ la plus archaïque est l'adj. verbal composé avec allongement de la première syllabe
ἀνώιστος
«imprévu»
(JL
21,39,
Mosch.),
avec
l’adverbe ἀνωιστί « de façon imprévue » (Od. 4,92). Dérivés nominaux tirés du radical oln- de οἰηθῆναι, etc. : par οἴησις «opinion»s (PL, opposé à σαφῶς εἰδένχι Arist.)
«suffisance,
infatuations
(Héraclit,
E.,
Ph.),
οἴημα « opinion » (D.C.), « suffisance » (Plu. Mor. 39 d, 43 b)
Jjoint à τῦφος οἱ à ἀλαζονεία ; d'où οἰηματίας m. (Ptoi.,
Suid., Hsch. s.u. δοκησίσοφος) ; olnrixég «imbu de ses opinions » (Ph,). Verbes dérivés expressifs : δυσοίζει * δυσχεραίνει, ὑπονοεῖ, Λάκωνες ; δυσοίζοντος * οἰωνιζομένου xal ἄγαν φοθεῖσθαι, ὑποπτεύειν (Hsch.), ὑποπτεύοντος ; δυσοίζειν mais voir 8,.8. δυσοίζω ; ὑποίζεσθαι * ὑπονοεῖν (Hsch.) ; ὑπεροιαζομένου ὑπερηφανευόμενου (Suid.).
οἴομαι
—
Gertains
dérivés
soulignent
la
valeur
du
verbe,
786—
soit
aiva-; sur skr. éka-, voir Mayrhofer, Etym.
dans le sens de la « suffisance », soit dans celui du « soup-
Wb. des Alilnd,
1,126. Inséré dans une liste disparate chez Pokorny 286,
çon », etc.
Æt.: Il faut partir de ὀΐομαι,
ὀίω d’où οἴομαι,
finalement, en incise et dans un mouvement
οἴω et
οἱρών : ol- chez Hsch., m., glosé par Ératosth. 38 ap, Hdän. 1,35 # χάραξις τῶν ἀρότρων «le sillon tracé par
rapide οἵμαι
avec l'imparfait ᾧμην (Ar.) à côté de φόμην, cf. Schwyzer,
la charrue », cf. encore
Gr.
À êx τῆς κατὰ
Gr.
1,280,
679
n.
7;
en
outre
les
précisions
de
Szemerényi, Syncope 216-218. Les formes visiblement anciennes ὀΐσ(σ)ασθαι, ἀνώιστος
Theognost.
Can.
38;
Hsch.
glose
μετρήσεως εὐθυωρία, donc « limite » (on
connaît les rapports entre 19 sillon et la frontière, ct, s.u. Bpoç) ; en chypriote (ICS 217, 8 εὐ 31), Schulze, Kl. Schr. 665, a correctement interprété ifoironi comme lv (= ἐν) τῷ οἱρῶνι « jusqu'à la limite de, dans les limites
invitent à partir de*àFic-pouau> “( Filopor> *E(F)youoe> οἴομαι, οἵ. Chantraine, Gr. Hom. 1, 29, 371 sq., 405, 407. Mais l’étymologie est inconnue. Le rapprochement avec lat. 6men (osmen cité par Varron n'est pas sûr) est inadmissible (sur ômen voir en dernier lieu Benveniste, Hiitite εἰ indo-européen 10 sq. ; Instilutions indo-européennes 2,2566).
de»;
cf.
locum. Et.:
encore
Gr.
Frisk,
après
Douteuse,
f. «sillon ν, sira-
Brugmann, 1F 29, 1911-1912, 229 sq., pose *à-cc-y°/o-pet,
Bechtel,
vocalisme
Dial.
1,451
Schulze,
n. « charrue ν, simd
et
Masson
évoque
ad
skr, sità
ἴ. ὁ limite », mais le
diverge.
avec un préfixe o et -eo- répondant à skr. isyati « mettre
en mouvement », Cf. oluæ ; hypothèse comparable de Krogmann, KZ 63, 1936, 181, qui pose un vocalisme o de la même racine ‘eis-; même modifié ainsi, le rapprochement est sémantiquement impossible. Tout en maintenant hors du jeu lat. ômen, on s'est demandé si οἴομαι ne peut être mis en rapport avec Ie nom de l'oiseau, grec αἷετός, οἰωνός, lat. auis, etc., en tant qu’il fournit des présages. Doutes de Szemerényi !. c. qui rapproche skr, évik « clairement + = avest, duië en posant *à(F)wyye. Beekes, Laryngeals 58 pose pour lo grec ‘aswis-.
@
ds : gén. ὄϊος, nom. pl. ὄιες (Hom., ct. Chantraine, Gr. Hom. 1,219), attique οἷς, gén. oléç (aussi chez Hom.), flexion différente de celle de πόλις, ὅξις (SIG 566,30, Argos,
vèe s. av.)
qualité » (Hom.,
etc.),
corrélatif de τοῖος bâti sur le radical du relatif &ç, ct. aussi ποῖος, ὁποῖος, etc.; fonctionne comme relatif se
référant à la qualité, sert à exprimer la comparaison (d'où les adverbes olov, οἷα «comme»); ἃ edmis un emploi causal,
consécutif
l’infinitif) ; admet
(généralement
avec
enfin un emploi
détails en dernier lieu chez
la particule
exclamatif.
Monteil,
Phrase
te
οἱ
Voir des
relative 178-
197. Æt.: Même dérivation que τοῖος, Voir ce mot.
olFog
plus
bas.
: «seul,
par
μόνος.
Schwyzer,
Sens
Pour Gr.
Gr.
(ICS
217,14),
pour
16 mycén.
isolé », concurrencé,
le tour 2,700,
οἰόθεν otoc atout Chantraine,
Gr.
puis
éliminé
seul», Hom.
voir
voir 2,151;
l'explication de M. Leumann, Hom. Wéërler 258 aq., est peu vraisemblable. Composés : οἰόβατος (AP), -Pouxédog (Æsch. Suppl. 304), -βώτας (S. Aj. 614), -Lovog (S. Œd. R, 846), -νόμος (Simon., À. PI.), οἰοπόλος « isolé » (Hom.), avec -πολέω (E.), -ppov (Æsch.), «χίτων (Od.}; en mycén. owowe est souvent transerit olFoF#ç et compris «à une soule anse», mais cette interprétation est des plus douteuses, cf. ChadwickBaumbach 226 et 230, Szemerényl,
Siudi Micenei 3, 1967,
57.
Verbe
dénominatif
: olubfvar
(οἰόομαι)
brebis » et « bouc », mais
par πρόδατον dont 16 sens est plus large (cf. s.u.) mais qui en prose attique s’emploie pour les ovins, μῆλον désigne le petit bétail. Rares composés : οἱο-νόμος « qui fait paître des moutons,
berger » (Delphes, rv* s. av., AP, A. PL.), -«πόλος « qui deux
de
moutons » (H.
composés
où
le
Hermès
premier
314,
terme
Pi.,
a reçu
A.R.);
la
608
voyelle
thématique ont des homonymes avec un premier terme olog «seuls. Pour d'autres composés plus obscurs, voir οἰσπώτη et οἰσύπη. Sur la possibilité d'un composé mycén. voir L. Baumbach, GL, 49, 1971, 176. Dérivés : οἴδιον diminutit (Théognost.), οἴεος « de brebis », dit de peaux, de fromages (Hdt., SIG 1027, Cos), à côté de
δέα * μηλωτή (Hech.) ; ὅα id. (Hsch.), οἰΐας * τῶν προδθάτων τὰ σκεπαστήρια δέρματα (Hach.), olar * διφθέραι, μηλωταί {Hech.) ; avec vocalisme long (ancien?) ᾧα f. « peau mouton » (com., inscr. att., Poll. 10,181), « caleçon bain » (Théopomp. Com. 37) ; voir aussi s.u. dl&.
olos, oï« (-), olov : Hom., rare chez Pi, Æsch., S., poètes ; chypr.
f. « ovin,
chez Hom, 16 sexe est précisé (Hom., ion.-att.) ; concurrencé
s'occupe
οἷος, οἵα, οἷον : « de laquelle
m.,
«éêtre laissé
seut » 1. 6,1 ; 11,401, Q.S.). Adv. οἱαδόν (Nic. Th. 148). Voir encore Ruljgh, Élément achéen 127 sq.
Et.: Repose sur i.-e. “oiwo-, avec le même suffixe -Foç que dans*yévFoc> μόνος, Ἐδλξος» ὅλος, *BeErFég> δεξιός, qui indique une relation spatiale. Μδηιθ radical que dans oïvn (voir ce mot) ; forme identique à avest. aëva-, v. perse
de de
Le nom usuel du mouton en grec moderne est πρόβατον avec προβατίνα « brebis», etc. Et,: Vieux nom de l'ovin qui se retrouve dans la plupart des langues i.-. : le skr. dvih, duyah répond exactement à
B( F)ie, δίξγιος (mais les adj. oYeog et skr. avy-aya- doivent créations
de
résulter
parallèles);
encore
cf.
lat.
ovis,
v. irl. oi, en germ., p. ex., v.h.all. ouwi, anglo-sax, éowu, angl. ewe (de “awi), got. awi-sir « bergerie » ; on baltique, lit. avis;
le
19 slave
8 des
formes
correspondant
masculin
le hittite
bawi-,
mais
langue
louvite
dérivées
étant
hiérogl.
oufnä.
hawa-,
ef.
ovlca
Le
« brebis #,
louvite
Laroche,
a
Dict,
44-45.
oloos : m. (ou οἷσός Ÿ) «osier, gattilier » utllisé pour faire des paniers, ete. (Thphr.), d'où olcov * σχοινίον (Hsch.), οἴσαξ, -ἀκὸς f. « osier » (Gp.) avec 16 suffixe -axfréquent dans les noms de plantes, cf. Strümberg, Pflanzen-
namen
(tardit).
78.
Composé
: οἰσόκαρπον
n. «fruit de l’osier »
Autre forme olgûæ, -n 1. = λύγος (Poll. 7,176), ct. Paus. Gr. 199 Erbse ἀκανθώδης βοτάνη ἐξ %c πλέκονται σχοινία ; οἱσύα ἀγρία = ἑλξίνη (Ps. Dsc.). D'où les com-
— posés
: οἰσυο-πλόκος
(Poll.
7,175),
οἰσυουργός
(Eup.) ;
dérivés, N. pl. οἴσυα « marché aux paniers » (Lycurgue), adj. οἰσύινος « d'osier » (Od. 5,256, Th., X.). Comme
il arrive souvent
ces mots
s’appliquent
à des
Et.: On pose d'une part * FourFos, 16 traitement tF>0 de l'autre
normal,
étant
avec
différente
syllabation
une
Ἄ For-tu&, en admettant le traitement xu>ou, cf. Schwyzer, Gr. Gr.
1,272
: ce traitement
doublet
οἷσος à pu exercer ici une influence
On part alors de *Fov.—w-,
n’est pas constant,
mais
16
analogique.
avec un vocalisme o et suffixe
*-tu-, Hors du grec la forme la plus proche est v. 8]. vétui f.
«branche » de “voi-tw-i avec finale en -I. Ces mots appartiennent évidemment à la famille ἴτυς, ἱτέα, voir ces mots.
de
supérieur
de
orifice
+œsophage»,
: m.
οἰσοφάγος
dans créé futur trans1968,
l'estomac (Hp., Arist., Thphr., Gal.), parfois écrit des textes tardifs εἰσωφάγος. Composé arbitraire par un médecin : le premier terme est le radical du οἴσω, 16 second celui de l'aoriste φαγεῖν, Sens : « qui porte ce que l'on mange », cf. Georgacas, Οἱ. 36,
terme est accentué d'après les composés
174. Le second
πολυφάγος.
comme
mange»s,
signifile «qui
-péyoc
où
»,
—
thynni (Arist. H.A. 557 a, 602 a), cf. Gil Fernandez, Nombres de insecios 157 (aussi emploi du mot pour l’abeille,
cf. ibid. 62); Ρ.-ὃ.
Sylvia
Class.
diverses.
plantes
787
οἰσύπη
L'analyse de Strômberg, Wortstudien 61, qui pose pour le premier terme 16 mot οἷσος est inacceptable. Le sémitique eurait une formation comparable dans accad, Sériltu a qui conduit vers le bas», cf. Mayrhofer, Bibl. Orientalis
Rev.
nom
d'un
trochilus
69,
oiseau
(Arist.
1955,
insectivore
H.A.
592
12 ; également
agite (S., E.), enfin, « passion S., E., PL, etc.).
mal
b),
identifié,
cf£. Whitfield,
tout ce qui pique,
violente, folie », etc. (Hdt.,
Composés poétiques : οἱστρο-δίνητος (Æsch. Pr. 589), -δόνητος (Æsch., Ar.), -Sovog (Æsch. Suppl. 16), -μανῆς (Tim. Perses 90), οἱστρο-πλήξ « piqué par un taon, rendu fou » dit d’Io, des bacchantes, etc. (trag.), οἰστρήλατος (Æsch., E.) avec οἰστρηλατεῖται * μαίνεται (Hsch.). Au second terme dans (tardif), mais πάροιστρος
ἄν-οιστρος « qui ne pique pas » « fou, enragé » (tardif) est une
dérivation inverse de παροιστρέω. Dérivés : οἰστρώδης «pris de folles (Pi., Épicure), οἰστρήεις « qui rend fou » où « qui est fou » (Opp.), adv. οἰστρηδόν « follement » (Opp.). Verbes dénominatifs : οἱἰστράω (Ρ]., Arist., Mén.) p.-ê. avec une*flexion en -ἄω péjorative comme dans καπράω, δαιμονάω, mais -éo (Théoc., Luc., Jul.), l'aoriste en -σα (trag., PI., Arist., etc.) est ambigu, de même que le passif
en -ἤθην. Sens
: « piquer,
rendre fou s, parfois au sens
passif « être pris de frénéale ». Également avec les préverbes :
ἀνα- (E.), Se- (tardil), ἐξ- (tardif), παρ- (LXX, etc.). Dérivés : οἴστρημα
N. « pigûre » au
propre
et au
flguré
(S., AP),
Pour οἴσπη, voir οἰσύπη. Et.: Composé dont le premier terme est 8(F)r- « brebis »,
οἴστρησις f. « folle passion » (tardif) avec παρ- « frénésie, folie » (tardit). La coexistence des deux sens « taon » et « piqûre, folie » n’est pas en soi surprenante et se trouve illustrée par la légende d’Io, οἵ. Wilamowitz, Glaube 1,273 ; il n'est pas facile de débrouiller si l'emploi comme nom d'agent (ou d'instrument, ce qui revient au même) ou celui comme nom d'action est plus ancien : pour l’accent, cf. N. Van Brock, Vocabulaire Médical 24 sq. On observera aussi qu'on 8 un synonyme μύωψ pour désigner 16 taon. Le grec moderne a conservé 16 mot avec certains dévelop-
sans
pements
18, 274 n. 19.
: .
οἰσιτώτη
(-ωὠτή selon
Hdn.
d'après
1,343,
les
dérivés comme μηλωτή, etc.), « Suint », saleté de la laine du mouton surtout à l'arrière-train, aussi « excréments de mouton » (Cratin., Ar. Lys. 575, D.C., Poll., Hsch.).
serait
voyelle
thématique "'σπωτη.
donc
Le
de
liaison.
second
Le
rapprochement
sémantiques
: m. (rarement
13, 1905,
ce mot ; !e lit. de son côté a une formation parallèle mais féminine aistrà « violente passion s». Pour le suffixe rare
féminin) « trait, flèche e (Hom.,
Pi.), rare en attique sous la forme olatég (E., Th., PI.), ct. Trümpy, « sagittaire ».
Fachausdrücke
67;
aussi
nom
de
plante
Composés : οἰστο-βόλος «qui tire une flèches (AP, Nonn.), οἰστο-δέγμων « qui contient des flèches + (Æsch., Perses 1020), -56xn /d. (A. R.), -θήκη « earquois » (Poll.). Verbe dénominatif : latebe : « tirer une flèche » (Hom., Nonn., AP), également avec ἀπο- (AP), δια- (Od.). Dérivés : διστευτήρ (Nonn., AP), -τῆς «archer » (Call Ap. 43), οἴστευμα « flèche, trait » (Plu.). Æt.:
Brugmann,
chez Hom.
JF
29,
1911-12,
231,
constatant
ôt- ne constitue pas une diphtongue,
que
suppose
un préfixe à- (cf. à 2), et un adjectif verbal *lorég qui répondrait au présent skr. isyail « mettre en mouvement,
lancer » et même léç « flèche » ; of. encore olorpos. Pourrait aussi être l'arrangement d’un mot d'emprunt.
olorpos
: m. «taon»,
fabanus bovinus
inspiration », etc.
El.: Le dérivé est tiré du même radical que οἶμα, voir -tpog, cf. N. Van
Biorés
« verve,
σπατίλη
avec
«excrément liquide » proposé par Meillet, MSL 291 84., est plus que douteux.
terme
(Od. 22,300,
Æsch., Arist,), aussi un parasite du thon, p.-ô. la Brachulla
Brock, o. c. 17-40. On
l’hypothèse
accepter
de
Fick,
KZ
43,
ne peut guère
1909-10,
136,
qui
rapproche la glose d'Hsch. ἰστυάζει * ὀργίζεται en posant un substantif Ἐϊσ-τύ-ς au vocalisme zéro. Latte estime la glose corrompue.
οἰσύα, voir οἷσος.
οἰσύπη
: f. (Hdt. 4,187, Hp.) avec chez Hdt. la variante
fautive (ou syncope?) οἴσπη également connue d’Hsch. ; οἵσυπος m. (Dsc, 2,74, Pline, Hech.) « suint, graisse qui se trouve
dans
la
laine
des
moutons s, οἵ.
Dsc.
ἰ. c. mais
Hsch. glose simplement par προδάτων κόπρος οὐ olèg ῥύπος : on peut se demander si le sens est exactement le même
que celui de οἰσπώτη. Dérivés : οἰσυπίς, -{Boc 1. « touffe de laîne grasse » (Hp.) ; οἰσύπειον * ἔριον ῥυπαρὸν προδάτων (Hsch.); οἴσυπον = λάδανον sorte de résine (PHne). Adjectifs : οἱσυπηρός {Ar. Ach. 1170, etc.), -όεις (Hp.), -dông (Hp.), tous dits de la laine qui a du euint. Et.: Probablement composé
comparable
à οἰσπώτη,
οἰσύπη
—— 788
l’on suppose de la brebis
ὀι-σύπ- avec comme premier terme 16 nom sans voyelle de liaison et un second terme
Ἔσύπη inexpliqué.
— 16 nom
du «serment » en celtique et en germanique, v. irl,
deth, got. aipbs, allemand Eid, angl. oath, c'est p.-ê. le fait d'aller au lieu de prestation du serment, cf. all. Æidegang,
: fut, souvent au moyen οἴσομαι (Hom., ion.-
οἴσω att.,
dor.
etc.),
contracté
οἰσῷ,
-οὔμας
(Ar.,
Théoc.,
Archim,), « je porterai, j'apporterai » ; l’aspirée de Πποίσοντι (Héraclée, Schwyzer 62, 150) n'est pas expliquée mais cf. Bechtel, Gr. Dial. 2, 385 ; autres formes : fut. passif
οἴσθήσομαι (D., etc.) et parfois oïcouer (E., X.) ; autres thèmes qui n’ont, pas le sens futur, mais qui sont tirés du
futur et créés d’abord à l'impératif : οἷσε, -ete, -ête (Hom.), avec l'inf. οἱσέμεναι (Hom.), de façon comique
et
voir
Benveniste,
Instilufions
indo-européennes
2,116 et 164. Le sens du mot grec s’expliquerait-il par la marche de l’homme vers le terme de son destin ? 2. Depuis Bartholomae, IF 12, 1901, 30 le mot a été rapproché de
l'avest.
αδία-
m.
«châtiment,
faute»
(sens
originel
« part»), mais le terme franien répond bien à αἶσα, ct. s.u., et αἴσα ne peut guère être associé à οἶτος, Uune alternance “oi-/*ai- étant insolite. Voir encore Krause, GI 25, 1936, 143, qui pencherait pour cette dernière étymologie et Beekes, Laryngeals, 128, qui pose a,oit- (9).
olce (Ar. Ach. 1099, 1101, 1122, Gren, 482), ct. Chantraine, 1,417 βα., M. Leumann,
Gr. Hom.
Kt. Schr. 239. Plus tard,
aoriste sigmatique de type normal, inf. ἀνοῖσαι (Hät. 1,157, mes. ἀνῶσαι), οἵσαι (Ph. 1, 611), subj. ércoloë (arcad., Schwyzer 664,21), ct. Hsch. οἴσωμεν * κομίσωμεν. Οἴσω est bien attesté avec des préverbes : dv-, ἀπ-, δια-, εἰσ-, ἐν-, ἐπ-, etc., tous les composés de çépœÏ Ce futur existe encore dans la xouvñ.
eremis
-@tOT-),
à
quelqu’un » (Hdt.
6,66
avec
une variante
δύσ- « difficile à supporter » (Æach., etc.), &-xpéo-
οιστος (Æsch., Isoc.), εὐπρόσ- «d'abord faciles (E.), ἀν-ὑπ-οιστος + insupportable » (Timae., D.H., etc.) : 16
thème de présent duratif φέρω ne se prêtait pas à fournir l'adjectif verbal, le radical d’aoriste était peu commode, celui
du
Meillet, οἱστός, PI, Cra, ἄνοισις
futur,
également
ὀχεύω (Schwyzer 214, Théra vu® s. av,, où on trouve aussi le pluriel, ibid. 179 11, 3, Gortyne ; Plu. Pyrrh. 28), l'existence - d’une forme contractée secondaire olpéo n'est pas certaine, cf. Mimn. 15 Diehl, Com. adesp. 36. Au
Adjectif verbal olorég esupportable» (rare, Th. et tardif); comme on l'attend, plus usuel en composition &v-
οἴφω : «faire l’amour avec », complément à l'acc., dit de l’homme, mais non des animaux pour lesquels on emploie
ponctuel,
ἃ
été
préféré,
ct.
Fesischrift Krelschmer 140 8q. ; parallèlement à adjectif d'obligation οἰστέον (Isoc., trag., Mén.). 420 c, ἃ créé olaiç pour expliquer οἴησις, cf. aussi (Suid.), ἐξ- (J.).
En composition dans οἱσο-φάγος, cf. s.u., et probable-
second
terme
de
composé,
φιλ-οίφ-ἃς
m.
(Théoc.
4,82), composé en -@, à côté de φίλοιφος πασχητῆς (Hsch.) ; κόροιφος (sch. Théoc. 4, 62, EM
631, 23) où les Anciens
voyaleñt un premier terme κόρη, également anthroponyme à côté de Κόροιδος (Bechtol, H. Personennamen 570), ct. Et. Dérivés : οἰφόλης m. glosé par Hsch. 6 μὴ ἐγκρατῆς, ἀλλὰ
καταφερὴς πρὸς γυναῖκα, cf. IG XII 5,97, Naxos; , -oùlg * γυνὴ καταφερής, μάχλος, πασχητιῶσα (ibid.); pour
le suffixe
οἵ,
Chantraine,
Formation
238;
Meillet,
BSL 33, 1932, 130 ; Schwyzer, Mus. Helv. 3, 1946, 49 8α.
Sur la décadence de 668 mota et leurs substituts μίσγεσθαι et plus
tard
γαμεῖν,
etc., voir
Wackernagel,
Spr.
Uni,
228. Et.: On repproche depuis longtemps les mots de même
ment Οἰσεζέα toponyme à Lesbos « qui produit de l’épeau-
sens,
tre », cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,442. D’autre part, Bechtel, Hist. Personennamen 346, a voulu à tort rattacher ici une série ancienne d'anthroponymes composés en -οἰτᾶς,
faits germaniques évoqués par Pokorny 298 sont douteux. L'opposition “oibh-/*yebh- ou *yobh- πθ répond à aucune alternance connue : la meilleure interprétation est celle de Pisani, Mél. Pedersen 242, n. 1, altération du radieal en raison du sens du mot. Autre explication de Brugmann,
-oirng, comme ᾿Ανεμ-οίτας, Mev-ofrng, etc. ; voir l’article suivant. Et.: Ce radical fournit, dans la conjugaison supplétive de φέρω avec l'aoriste d'aspect perfectif et momentané #veyxov, le radical du futur et de l’adjectif verbal qui ne sont pas eux non plus duratifs. À cause de oletés, 11 faut poser un radical οἷσ-. Pas d’étymologie. olros
: m.
+destin », généralement
mauvais,
parfois
avec xæxég (Hom., S. El. 167, Ε. I.T. 1091; p.-ê. fautit, tous deux lyr.) ; 16 mot qui est rare n'exprime pas clairement la notion de part, commie μοῖρα et alox. Composé Οἰτόλινος m. «chant du destin » [?] le mot (est-ce un anthroponyme?) aurait été emprunté par Sapho (fr. 140 b) à Pamphos selon Paus. 9,29,8. Au second terme μεγάλ-οιτος « très malheureux » (Théoc.). Dans l’onomastique p.-ê. ᾿Εχοίτης, Διοίτης, ‘Eppolrne, ᾿Αλκοίτᾶς, ct. Bechtel, Namenstudien 25, H. Personennamen 345, Ruijgh,
Études 8 302, n. 17. Et.: Deux voies ont été tentées pour l’étymologie : 1. d’après Brugmann, ZF 37, 1916-17, 241, dérivé de εἴμι 4 aller » avec suffixe *-fo- et vocallsme o (cf. πλοῦτος, pépros,
χόρτος) ; la forme est identique à celle que l’on pose pour
skr.
ydbhali,
v.
sl. jebp,
russe
jebù,
-dilf,
mais
les
IF 29, 1911-12, 238 n. ! et 32, 1913, 319 sg., approuvée par Schwyzer, Gr. Gr. 1,722 n. 1, Beekes, Largngeals 65, poserait
* (o,)yebh-J(a,)eibh-.
Une langue où l'aspirée est représentée par une sonore fournit peut-être l’anthroponyme Κόροιθος et 16 nom d'un héros laconien Οἴδαλος, dont le sanctuaire, d'après Pausanias 3,15,10, se trouvait près du temple de Poseidon
γενέθλιος ; le terme serait « illyrien », cf, en dernier Ileu Krahe, Die Sprache der Illyrier 1,46.
οἰχμή
: δούλη,
οὗ δὲ olquäv (Hsch.).
οἴχομαι : Hom., ion.-att., tend à disparaître en grec tardif et INT, f. -ἦσομαι (att., etc.), pas d'aor., part. ᾧχωκα, οἴχωκα avec flexion active (F 10, 252, ion., poètes, à côté de ᾧχηκα, variante II 10, 252, hellén. et tardif) ; voir sur ces formes Chantraine, Gr. Hom. 1,424,
n. 3 : parfait sans redoublement avec morphème alternant wfn pour Meillet, BSL 24, 1923, 114, ou analogie de μέμδλωκα pour Wackernagel, Gôtting. Nachrichten 1902, 739 n. 1 ; pour ᾧχηκα voir aussi Wackernagel, Spr. Unt.
— 254 ; enfin,
moyen
ᾧχημαι, οἴχ-
(ion.
et grec
tardif).
789
ὀκλάξζω
— En
grec
moderne
olwvés
« présage»,
οἰωνίζομαι.
Sens : rarement «aller » (II. 1,68), ordinairement « s’en aller, s'éloigner, disparaître » et par euphémisme « mourir », avec un sens proche du parfait, souvent accompagné
Et.: L‘'étymologie la plus plausible, qui remonte à Benfey, rapproche le mot du nom indo-européen de l’oiseau, conservé dans lat. avis, skr. nom. pl. véyah, etc.,
d’un
avest. nom. pl. vayô, valeur étymologique ; le vocalisme ὁ- a été vocalique par Schu)ze,
participe
qui
précède
qui exprime «être
parti,
l'action
qui
disparu»,
accompagne
etc.,
cf.
ou
Schwyzer,
Gr. Gr. 2,274 et 292, Bloch, Geschichte supplel. Verba 28 : 19 cas fait penser à celui de ἥχω, mais ce dernier signifie «je suis arrivé». L'aspect est souvent précisé par des
préverbes : ἀπ-, Sux-, ἐξ-, é- «aller vers, atteindre » (avec ce préverbe la notion de départ est exclue), xar-, μετ«aller chercher », παρ- « être passé », etc. Autre thème de présent οἰχνέω «aller, approcher » (Od., Pi., S.) avec l'itératif oïxveoxe (Il.) ; «s'en aller »
(S. Aj. 664, El, 313) ; avec οἰχνεύω (Pi., fr. 206). Également avec des préverbes : δια-, εἰσ-, ἐξ-, κατα-. Le mot n’existe plus en grec moderne.
En ce qui concerne les rapports
Et.:
olyvée,
on
évoquerait
xivéo ; 11 est
entre οἴχομαι
ὑπίαχομαιὁπισχνέομαι que
possible
οἰχνέω
continue
374.
Anatyse
laryngaliste
ancien
présent en *-neumi. Le vocalisme o est rare au présent,
valeur
augmentative,
cf.
(ef. ᾧχετο) et ifanem présent en nasale comme οἰχνέω ;
en outre, le substantif ijavor « hôte » ; plus ioin, en baltique, 1it. elgà f, «cours, marche » et en celtique, v. irl. degi, gén. -ed « hôte », cf. pour le sens arm. ifavor. Voir encore
ἴχνος. SI l'on tire οἶχ-, etc., avoc un suffixe en aspirée vélaire 49 la racine * ef- de el e aller », ce qui ne se laisse ni démon-
trer ni réfuter, on pourrait rappeler que les présents en =yo) semblent comporter en grec un aspect déterminé, cf. τρύχω, etc., et voir Chantraine, BSL 33, 1932, 77.
οἷωνός : m., ὀϊωνός p.-ê., selon Tryphon, cf. Brugmann, οἰωνός
Zeus
…
φίλτατος
16,
οἰωνῶν
(Il. 24,293) ; oiseau observé dans l’ornithomancie (Hom., poètes), d'où « présage » (Hom., ion.-att.), parfois « oiseau » en général.
Au premier terme dans des composés, p. ex. : οἰωνό-θροος, -xTévoc,
-μαντὶς,
-πόλος
(I.,
Pi.,
Æsch., = augur
chez
D.H.), -σκόπος, -σκοπέω, Les dérivés font ressortir l'importance du terme dans l'ornithomancie et du sens de « présage» : οἰωνίζομαι
«observer les présages des oiseaux » mais aussi « prédire » en général (X., D., hellén., etc.), rarement avec préverbes :
ἐξ-
«éviter
comme
«entreprendre
sous
un de
Benveniste,
Inslitulions
indo-
ὅκα, ὅκκα et ὄκκᾶ, voir ὅτε,
ὀκίστια
l'aigle est pour
12,
européennes 1,268. Une autre analyse, moins plausible, rattache olcvég au radical de οἶμα, οἴστρος, ὀιστός. Schmeja, IF 68, 1963, 35, Sprache 1971, 180, évoque dôv « œuf » (?).
Hors du grec, les rapprochements les plus clairs se trouvent en arménien avec l'aor. 3* sing. &j « descendre »
216;
(Sprache
il se retrouve dans des noms d’animaux comme κορώνη, χελώνη, dans υἱωνός (voir s.u. υἱός), et semble avoir une
ὀκέλλω, voir κέλλω,
oiseau de prote », cf. Od,
Beekes
1972, 123 eq.) qui pose a,owigôn, Quant au suffixe -avés,
et la glose d’Hesch. εἴχεται * οἴχεται doit être gâtée.
IF 29, 1911-12, 233, « grand
de
et
où κίω! un
1893,
p.-ê. arm. haw où l'h serait sans suffixé en grec même dans atetés ; expliqué comme une assimilation ÆI. Schr. 662 et J. Schmidt, KZ 32,
mauvais
présage » (Plur.),
uer-
nouveaux
auspices » (Din.),
d'où
οἰωνιστής «interprète du vol des oiseaux» (IL, Hés. Bouclier), « augure » (D.H.), -ἰστικός « qui concerne cet interprète ou l'ornithomancie » (PI., Arist., etc.); noms
: n. pl. (SEG 13, 13, 120, Athènes, v* s. av.);
si le sens de « herse » est correct, fait penser à lat. occa, grec ἀξίνη, etc.
dans
aussi
se trouve
(Hsch.),
383, 21), par ψέλλια
: glosé par κρίκος (EM
ὄκκαβος
des inscriptions
latines.
ὀκλάζω : fut. -άσω, aor. -ἄσαι « s'accroupir, plier les genoux », au figuré «s'abaisser, s'abattre » (I:. 13, 281 [avec μετ-], lon.-att., etc.), au sens actif « calmer » (tardif) ;
avec
ἐπ-, xœr-,
: ἐν-,
préverbes
uet-
pied
de
«changer
quand on est accroupi » (Il L. 6.), ÛT-. Noms tirés du verbe : ὄκλασις f. « fait de s’accroupir » {Hp., Luc.), -ouœ n. danse perse où les danseurs s'accroupis-
saient de temps en temps (Ar.). Autres formes nominales : avec un radical en dentale ὀκλαδίᾶς m. « pliant » (1G 15,282, Ar. Cav. 1384, 1386, Luc.),
épithète de δίφρος chez Paus., ὀκλαδία = ὅκλασις (Suid.) ; enfin, ὀκλάς, -άδος ?. «les jarrets pliés » (Arat. 517), qui mais
la plus ancienne,
pourrait être la forme être secondaire.
peut
aussi
Adverbes : ὀκλαδόν (A.R., Nonn.), -δις (Hdn.), -διστί (Babr.) «en position accroupie ». En outre, sans dentale, ὀκλάξ (Hp., Phéréer.), analogie des adverbes en -E comme λόάξ, γνύξ, etc. Anthroponymes : "Ὄκλασος 818 de Penthée selon une sch. d'E., cf. Thesaurus, du même type que Δάμασος, cf. pour le suffixe Chantraine, Formation 485. Et.: Groupe bien défini, mais dont on ne peut savoir s’il
faut poser à l’origine une forme verbale (βόκλάω, à côté de κλάω « briser »), cf. δαμάζω à côté de δαμάω, ou nomi-
verbaux : οἰώνισμα « présage » (E., LXX, otc.), -ἰσμός (LXX, Plu.), oldveaig «recours aux augures » (J.); avec
nale (ὀκλάς, -&Bog, etc.), ct. κλάδος, avec les formes athéma-
les deux
tiques κλαδί,
fonctions du suffixe -τήριον, οἰωνιστήριον « ce
qui fournit des présages » (X. Ap.
12) et « emplacement
La
etc.
convient ; cette
familie
«ensembler».
plier ensemble »
de « briser,
notion
un
fournit
Autre
bon
exemple
hypothèse
de
de
la
Frisk,
où l’on prend les auspices » (D.H.). Avec une formation aberrante, comme d’un verbe en -εὐω, οἰωνευτῆς (pap. ;
IF 49, 1981, 99 84ᾳ., ‘aujourd’hui abandonnée par l'auteur.
cf, Kalbfleisch,
Frisk
Rh. Mus.
θ4, 1951,
96
et Ægyplus,
δι1. Le terme
usuel
pour
dire « oiseau » est ὄρνις.
1947,
particule
à-
évoque
aussi
les gloses
d'Hsch.
κλωκυδά
cf. s.u.,
et ὀκκῦλαι * τὸ ὀκλάσαι καὶ ἐπὶ τῶν πτερνῶν καθῆσθαι : formes
variées pour
des mots
familiers.
ὄκνος
-
1 ὄκνος
: «hésitation,
timidité»s
et
« crainte » (Il., ion.-att., etc.). Second terme de composé : &-oxvoc,
hésitation, «Hp. Épid.
même adv.
-ὡς
parfois # sans
sans crainte» (Hés., ion-att.) d'où doxviæ 6,4,18) ; ἀνόκνως est tardif ; en outre, p. ex.
δυσόχνως « avec beaucoup
de paresse » (M. Ant., etc.).
Dérivés : ὀκνηρός «timide, hésitant » (Pi., ion.-att.), « qui fait hésiter, inquièter » (S. Œd. R. 834), d’où tardivement -mpla f. = ὄκνος (LXX, pap. byz.), -ηρεύω « inspirer de l'hésitation ou un doute» (LXX); autres adj. ὀκνηλός (Théognost.), -«ὦδης (tardif), -αλέος avec un suffixe poétique (Nonn.). Verbe dénominatif ; &xvéæ « 'hésiter, craîndre, ne pas oser », etc. (1I., ion.-att, etc.), la forme ὀκνείω (Il 5,265) présente un allongement métrique de la seconde syllabe, ef. Chantraine, Gr. Hom. 1,101, Shipp, Siudies 28,118), également
avec
(hellén.),
κατ-
les
préverbes
(att.);
avec
: ἀπ-
le
nom
(Th.,
ΡῚ.,
etc.), Sta-
d’action
ἀπόκνησις
(Th., etc.), ὄκνησις (byzant.), Le grec moderne connaît ôxvnpés « paresseuxs, ὀκνός «indolent », ὀκνότης + lenteur, indolence », Et: Obscure. Benveniste, BSL 35, 1935, 102 sq., rapproche hitt. iknigant- « perclus, paralytique » (de *e/-), ce qu’accepte Neumann, Unfersuchungen 20. Malgré le composé ancien &oxvog on ne peut guère poser un F- initial, pour lequel on n'a pas d’autre indice.
B ὄκνος : m., variété de héron, « butor » (Arist. H.A. 617 a, Anton. Liber. 7,6) appolé aussi ἀστερίας. Et.: Fick ἃ posé *Byxvog qui serait tiré de ὀγκάομαι «criere,
60
qui
est
phonétiquement
difficile.
Comme
16
pense Frisk, le mot est finalement identique au précédent et s'explique par le fait que 16 butor reste immobile pendant 16 jour. Sxopvos
: m. « sauterelle » (ZÆsch. fr. 402,
Hsch.), cf.
s.u. Éxopvæ et Gil Fernandez, Nombres de insectos 166 sq.
ὄκρις
: m. ὁ pointe, coin », etc. (Hp.).
Composés
: ὀκρί-βας «ce qui s'appuie
(pose Ies pieds)
χιλλίδας, le second terme étant issu de Balve, voir Chantraine, Formalion 289 8q.; avec voyelle de liaison ὀχριοειδής (Hp.). Dérivés : ὀχριόεις « pointu, pourvu d’avêtes » (Hom., Æisch., Alexandrins), avec la même suffixation que untiéers commode ; ὄκρις
Î. « rocailleux » épithète
de φάραγξ (Æsch. Pr. 1016, hapax). Verbes dénominatifs : 1. ὀχριάομαι
ὀκρυόεις : «qui fait frissonner, horrible» (II. 6,344 ; 9,64, A.R., AP), issu par fausse coupe de ἐπιδημίοο κρυόεντος ; toutefois la forme ὀκρυόεις à dû s’imposer de bonne heure aux aèdes et M. Leumann
dans
homér.
ὀχριόωντο, au flguré +s'exciter, se mettre en colère» (Od. 18,33), 16 présent entre dans la séris métriquement commode des verbes en -τάω cf. Chantraine, Gr. Hom. 1, 859, Risch, Worib. der hom. Sprache 274 ; part. ὠκριωμένος (Lyc. 545) ; 2. ὀκριάζων * τραχυνόμενος (S. fr. 1075). Et.: Répond exactement à lat. ocris «mont escarpé » (Liv. Andr.), ἀ' οὐ mediocris, ombr. ukar, ocar, gên. ocrer (Ernout, Dial. ombrien 90), V. irl. ochair «coin, bord » (le vocalisme de skr. asri- f. «coin, arête » est ambigu), ef. d'autre part avec vocalisme a &xpog, etc., s.u. dx-, et pour cette alternance rare Kurylowicz, Études indoeuropéennes 111. Voir encore Beekes, Laryngeals 128.
pense que Zl. 6,344
κακομηχάνου ὀκρυοέσσης est authentique. Voir Leumann, Hom, Wërier 49 sq. Il est possible que ὀκριόεις ait aidé à la création de la forme nouvelle ; cf. Rulijgh, Élément achéen
103.
ὀκτάδιον
(Hech.).
ὀρνιθάρια
πρὸς
: καλάθιον
On
voudrait pouvoir rapprocher ὀκτάς,.
ὄκταλλος, voir ὀφθαλμός. ὀκτώ : «πυϊξ » (Hom., ion.-att, etc.). Formes dialectales : béot. et lesb. ôxté et ὄκτο (Bechtel, Gr. Dial. 1,275 et 73), d'après δύο à côté de δύω ; héracl. ἠοκτώ d'après #E, ἑπτά (Schwyzer 62,34), éléen êtto (Schwyzer 419) d’après ἑπτά. Au plus
premier
terme
ancienne,
cf.
de composé,
ὀκτωκαίδεκα
ὀκτώ-
avec
est
des
la forme la
dérivés
et des
composés (mais plus tard δεκαοκτώ), et des composés possessifs : ὀκτωδάκτυλος « de huit doigts » (Ar., inser.), ὀκτώβολος avec ὀβολάς (Messénie), ὀκτώ-πους (inscr. att, Cratin., Pl.); mais 18 forme la plus usuclle est déjà chez Hom. ὀκτα- (analogie de ἑπτα- et cf. ἐξα-} : outre ὀκτα-κόσιοι (voir διακόσιοι), ὀκτά-βλωμος (Hés.), -δάκτυλος, -έτης,
τετηρίς, -χνημὸς (1|.}, -ρῆνος (Hp.), -πηχὺς (inser., etc.), «πόϑης
(Hés.),
poulpe
(Alex.
pieds»
huit
-ποὺς «à
(Bair.),
nom
du
Trall.).
Dérivés : ὀκτάκις, -κιν « huit fois » (Hdt., etc.), ὀκτάς t. enombre huit» (Arist.), ὀκτασσός «octuples (pap. 1119 s. après) d'après δισσός, -αχῶς « de huit façons » (EM,
Simplicius). Hi existe d’autre part des formes à sonore, ὀγδοήκοντα, ὄγδοος.
Pour le nom Ἐῤχτώκοντα, cf. ochimogo.
sur des pointes », donc «tribune, plate forme, chevalet, » (PL, etc.), siège d’un cocher (Hsch., Phot., Suid.), cf.
métriquement
790 ---
La
de dizaine ὀγδοήκοντα on attendrait lat. octéginla, armén. ul‘sun, v. ivl.
forme
pourrait
grecque
être refaite sur le
modèle de ἑδδομήκοντα où la sonore semble s’expliquer et de ὄγδοος. L'hom. et ion. ὀγδώκοντα {1|. 2,313, 327,
Hdt.) doit reposer sur une contraction plutôt que sur l'influence de ὀχτώ comme l’a pensé Sommer, Zum Zahlwort 25, n. 2. Voir Szemerényi, Numerals 12 sq., 18, 25.
L'ordinal ὅγδοος (Hom., Thumb-Kieckers,
Handb.
etc.) vient de &ySo(F)oc, der
Griech.
Dial.
1,
3805,
οἵ. 309.
11 répond au lat. octäuos. Sur 16 vocalisme de la seconde syllabe, voir Szemerényi, o. c. 88. Sur les occlusives sonores
analogiques de ἕδδομος, ibid. 12, 14. Dérivés : ὀγδόατος « huitiôme » (Hom., poètes) avec le suffixe ordinal de τέταρτος, etc… ct. ἑδδόματας, εἴνατος, etc. ; ὀγδοάς, -éSoc f. «anombre huits (Plu., etc.), ὀγδοαῖος adu huitième jouras (Pib., Plu., etc.), d'où ὀγδοαῖον " θυσία παρὰ ᾿Αθηναίοις τελουμένη Θησεῖ (Hsch.), voir Latte et Plu. Thes. 36; correction pour ὀγδόδιον où Sommer, Nominalkomposita, 47 n. 1, a vu à tort un composé
en rapprochant αὐτόδιον. Ei.:
Vieux
nom
de
nombre
octé, skr. astd, avest. aëta, ἰτὶ, ochi, skr. asfau, germanique, got. ahfau; l'éléen ὀπτώ sur 16 nom de nombre notamment indiqueraient que la
indo-européen,
cf.
lat.
lit. o-Stuo-ni, à côté de l'arménien ul* comme sept. Les faits sanskrits forme est un duel, ce
— qui à donné
naissance
hypothèses
incertaines.
aussi
Szemerényi
(Syncope 399 sq.) qui pense à poser à l’origine
"okitôé pour
Voir
Frisk,
chez
Voir la bibliographie rendre compte
à diverses
de la palatale.
Sur les formes en -ôu, -ou,
173.
ct. Szemerényi, Numerals
ὀλίγος
791— ὀλιγηπελέων
M.
:« arrêt », voir sous ἔχω ; en outre, Wackernagel,
K. Schr. 1,129 sq. et Benveniste,
BSL
59, 1964, 32.
Leumann,
par les dieux
«bonheur
aux
etc.
« faiblesse » (Od.
prospérité
hommes » (Hom.,
poètes,
116
accordée
parfois chez
Hdt., X.), se distingue en principe de &pevog, ου πλοῦτος (et. Z/I 16,5696) qui s'appliquent particulièrement à 18 richesse, et de εὐδαιμονία qui souligne la notion de « faveur des dieux»; ct. De Heer, Μάκαρ, εὐδαίμων, ὄλθιος, εὐτυχῆς Amsterdam 1969, Composés : au premier terme, ὀλβοδότης, dor, -δότᾶς m. (E., poètes), -δότειρα f. (E., Opp.), τδοτήρ m., -δότις f. sont tardifs ; -«θρέμμων (Pi.), -pôpos (E.)Au second terme : ἄν-ολδθος « malheureux » (trag., oracle chez Hdt. 1,85), d'où ἀνολθία (Hés.), eü- (Ε., etc.), πάν- (Æsch., etc.), πολύ- (Sapho, etc.). Dérivés : 1. &A6tog « heureux ,prospère » dit de personnes, cf, Od. 17,420 : οἴκον ἕναιον ὄλθιος ἀφνειόν ; chez Hom.
et Hdt. aussi pl. n. BAêtæ « richesse, prospérité » (1|, 24, 543, Od., poètes) ; ὄλθιος se dit des hommes à qui les dieux accordent la prospérité, μάκαρ des dieux qui mènent une vie sans soucis, De Heer, o. c.; compar. et superl. ὀλδθιώτερος, -τατος (Hdt.), mais B)ÉLatog (poètes alex.)
π,
83,
qui
correspondant
évoque
ὀλιγηπελίη
5,468).
Autres composés avec 16 même second terme, εὐηπελίη
« mauvais ἀσθένεια Forme ment de matériel,
Würier
Substantif
εὐηπελεῖς * πρᾷοι,
ὀλβάχιον, voir οὐλαί, : m.
Hom.
« prospérité » (Call. Dém. 136) cf. εὐηπολία * εὐθηνία, εὐεξία
Bdal : !. pL., voir οὐλαί.
ὄλβος
15, 24, 245, Od. 5,457, f. -éouca
(Od. 19, 356) «sans force, faible». Participe issu de ὀλιγηπελής, même sens (AP 7,380, Opp.), constitué par commodité métrique, cf. Chantraine, Gr. Hom, 1,349, δυσμενέοντες,
ὀκωχἠ
: H.
εὐήνιοι
p.-8. création du poèlte, (Hsch.), mais la glose
doit
être
gâtée;
κακηπελίη
état» (Nic.) avec κακηπελέων (Nic.), ἀνηπελίη * (Hsch.) ; νηπελέω « être sans force » (Hp.). verbale qui prouve que l'n résulte d’un allongecomposé : ἀναπελάσας * ἀναρρωσθείς (Hsch.),
aoriste de *&v-ancddlo. EL.: Ὦ est tout naturel de poser un substantif Ἑἄπελος n. (9 radical se retrouverait dans des anthroponymes « illy-
riens » comme Τευτίαπλος (éléen, Th. 3,29), Mag-aplinus, Aplo;
on
a voulu
aussi à tort
rapprocher
᾿Απόλλων,
À
côté de ce groupe, on 8 placé en germanique v. norr. afl, anglo-saxon, afol n. « forces. Toutefois, Frisk fait
remarquer que les mots germaniques ont été rapprochés de lat. ops, opus, ce qui rend difficile l’explication de l’à-, Voir Bechtel, Lexilogus s.u. et Pokorny 52.
ὀλίγος
: « petit » (Hom., poètes), «en petit nombre »
(après Hom., ion.-att.), aussi au sens de « peu » dans divers
idiotismes : ὀλίγου Beïv, ὀλίγου, etc. (pour la concurrence avec μικρός, Voir s.u. μυκρός avec la bibliographie). Au
premier
terme
de
composé
dans
de
nombreux
Et.: Obscure. Voir la bibliographie chez Frisk.
exemplées. Deux seulement chez Homère : ὀλιγηπελέων (v. a.u.) et ὀλιγοδρανέων (v. a.u. Bpdw). Après Hom. : ὀλιγαρχία « régime où commande un pelit nombre » (Hdt., att., etc.), avec ὀλιγαρχέω, -ἰκός (att.), -ἧς (D.H.), fait sur le modèle de μοναρχία, οἵ. Debrunner, Festschrift Tièche 15 84., ὀλιγήμερος (Hp., etc.), ὀλιγήριος avec le second terme Hplov (AP 7,656), ὀλίγαιμος et ὀλιγόαιμος (médec.), ὀλυγότγονος (Hdt., etc.), -εργής (Hp.), -émme (Poll.), -erlx (X.), -Bepuoc (Arist.), -μισθὸος (PI.), -παὶς (PL.), -xorog (Arist.), -σιτος (Pherecr.), -τόχος (Arist.), -τρόφος (Hp.), -χρόνιος (Thgn., Hdt., etc.), etc. Pour ὀλίγωρος voir ὥρα. Degrés de comparaison : compar. ὀλίζων {1|.18, 519, poètes) à côté de ὀλείζων (inser. att.) d'où le dénom. ὀλιζόω (Orac. ap. Eus. PE 5,22) avec ὀλιζοῦται (Hsch.) ;
ὄλεθρος, voir ὄλλυμι.
de μείζων, elc. ; ὀλιγώτερος (Hp., S.E.), superlatif ὀλίγιστος
est une forme
artificielle, p.-ô. d'après
μακάριστος ; com-
posés, vocat. ὀλδιόδαιμον «au destin fortuné » employé à côté de μοιρηγενές (1]. 3,182) ; en outre, ὀλδιόδιος (inscr.),
τδωρος
(E.), -Bupuog
(tardif), -μοῖρος,
-τελής
(Simon.),
ὀλδία = ὅλθος (Phot.), doil être tiré de ἀνολθία ; ὀλδήεις «heureux » (poésie
tardive).
Verbe dénominatif : ὀλδίζω «rendre heureux, juger heureux » (trag.), aussi ἐπ- (Nonn., ete.); d'où ὀλθιστὴρ m. « qui donne la prospérité » (tardif). ᾿Ολθία f. est 16 nom de plusieurs
cités.
"Ὅλδιος subsiste en grec moderne.
Seiler, Steigerungsformen 101 sq., estime que la graphie ancienne est ὀλίζων et que la diphtongue est analogique (Hom., Hés., Ar., Pl., etc.) ; au comparatif l'usage attique
est d'utiliser ἐλάττων, Où μείων. Dérivés : ὀλιγότης, -nrog
ὀλέκρανον, voir ὠλέκρανον. ὄλιβρον
: ὀλισθηρόν, λεῖον, ἐπισφαλές
(Hsch.).
D'où
ὀλιθερ»άξαι * ὀλισθεῖν οἱ ὠλίδραξαν * ὥλισθον (ibid.). Et.: Se rattache comme ὀλισθάνω à Une racine * lei-/*sleique j’on retrouve p.-ô. dans λεῖος « lisse » avec un morphème "
(d'ailleurs
rare),
l’ô-
initial
s’expliquant
comme
une
1. « petit nombre » (PL., Arist., ete.) ; ὀλιγοστός « avec peu de compagnons » (Mén., Fr. 208, Plu.), cf. πολλοστός, εἰκοστός. Adverbes : ὀλιγάκις + rarement » (ép., ion.) au sens local : ὀλιγαχοῦ «en peu de lieux » (PI., Arist.), παχόθεν « de peu
de lieux » (Hdt., Latte. Verbe
Arist.);
dénominatif
ὀλίγινθα * ὀλίγον (Hsch.),
: ὀλιγόω
«diminuer»
(LXX).
ct. TI
prothèse. Semble répondre à anglo-s. slipor, v.h.all. sleffar « glissant » ; en outre, v. isl. sleipr. Formes verbales :
est p.-8. possible que ὀλίγιοι * εἶδος ἀκρίδων, τινὲς ῥιζίον ὅμοιον βολβῷ (Hsch.) soit tiré de ὀλίγος, ct. Gil Fernandez,
v.h.all. slifan,
Nombres
all. schleifen,
Pokorny 663 et. 960,
m.
bas
all. slipen,
ete. Voir
de
inseclos 95,
mais
la
forme
correcte semble
être ὄλιγγοι (ct. Latte), ce qui prouve que le mot doit être
ὀλίγος
—
mis en relation au moins
par étymologie
populaire
avec
λιγύς (pour la sauterelle), cf. sous λιγύς, λιγαντήρ, λίγγω. ᾽Ολίγος à subi de bonne heure une altération de l’occlusive, cf. ὀλίος, Pl Com. 168. ᾿᾽Ολίγος et Alyog subsistent en grec moderne. Et.:
Le
rapprochement
souvent
répété
avec
λοιγός,
lit. ligd « maladie », est douteux. Voir aussi arm. alk‘at et Beekes, Laryngeals 74, 83, 87.
ὄλισβος
792— “sli-n-dhô dans lit. lendù «ramper,
Avec un autre vocalisme, formes nominales v. sl. slédä « trace » (de *sloidho-), en celtique slaod « masse glissanle $ avec une formation obscure dans 16 détail. Probablement aussi le verbe &kr. srédhati + broncher, faire un faux pas».
Le
radical
ὁλκή
mot vulgaire affecté du suffixe -βος, ct. Chantraine, Forma-
de
tion 362 et par ex. σάραδος,
drachme
ὄλισθος, etc. (?). Tibiletti, Alhenaeum 47, 1969, 303, suppose un emprunt au sud-ouest de l’Asie Mineure et
évoque la glose d'Hsch. ἀλίσδη * ἀπάτη.
ὀλισθάνω
: att., -aivo (Arist., hellén. et tardif) ; la
forme la plus ancienne est l'aoriste ὥλισθον (Hom., ion.att., etc.), avec 25 sg. indic. ὥλισθας (épigr. environs de l’ère chrétienne, d’après les aor. sigmatiques) ; ὀλισθῆσαι, aor. sigmatique (hellén.) avec le fut. ὀλισθήσω (helién., etc.), et le parf. ὠλίσθηκα (Hp., etc.); sur le présent en -dvo,
-alve, ὀλισθήνασα partic. aor. fém. (Nic. Al. 89), d'où la corr. ὠλίσθηναν pour ὠλίσθησαν (Nie. fr. 74,51) « glisser, tomber en glissant », etc. ; également avec des préverbes :
ἀπ-, δι-, ἐξ-, κατο, Tepe-, ὅπ-.
Dérivés
: noms
d'action,
ὀλίσθημα
n.
«glissement,
chute, luxation », le suffixe exprimant 16 résultat du procès (Hp., ΡΙ., etc.); ὀλίσθησις Î. « glissement, luxation » Ie suffixe indiquant le procès pur et simple, également avec les préverbes : ἀπο- (Plot.), κατ- (médecins), xept- (Plu.); dérivé
inverse
ὄλισθος
m.
fait
d’être
glissant
(Hp.,
hel-
lén., etc.), c'est aussi le nom d'un poisson glissant, gluant, mais non identiflé (Opp.), οἵ. Stromberg, Fischnamen 28 et Thompson, Fishes s.u.
Adjectifs : ὀλισθηρός « glissant » dit d’un terrain, etc., «difficile à saisir » (Pi., fon.-att.), tiré du radical verbal ὀλισθη-. Les autres adjectifs sont rares : comparatif fém.
ὀλισθανωτέρα (Gal.) de ὀλισθανος (quel accent? mais cf. ἱκανός, λιχανός, etc.), tiré du radical verbal ὀλισθεῖν (de ὄλισθος selon Thumb, IF 14, 1903, 346), ὀλισθήεις (AP, formation poétique); ὀὁλισθάς (Hdn. 1,147) issu du substantif ὄλισθος avec changement d'accent ; ὀλισθητικός « qui rend lisse » (Hp.) avec le suffixe -ἰκός, -τικός signiflant l'aptitude, suppose p.-ê. un adj. en -τός, ct. εὐολίαθητὸς (Jambi.).
Présent expressif : ὀλισθράζω « glisser » (Épich. 36, Hp.), teit penser à ὀλιδράξαι, ct. s.u. ὀλιθρός ; d'où ὀλίσθρημα « ruse, flatterie » (Theodotion).
Le grec moderne a gardé ὀλισθαίνω, -nua, -ηρός. ΕἸ : Tout le système est issu de la forme la plus ancienne
ὀλισθεῖν, à laquelle le suffixe Ô se prêôtait à conférer un sens aoristique (οἵ. Chantraine, Mélanges
et autour
cf
de
laquelle
s’est constituée
αἰσθέσθαι, αἰσθάνομαι,
aboutir
*dhdh.
à une
étymologie
οἷο.
La
est de
Vendryes
une
doit
enfin
être
rapproché
de ὁλι-β-
: À. « fait de tirer, d'entraîner, d'avaler, d'attirer,
peser +, d’où
l'emploi
(ion.-att.);
une
au
sens
de
douzaine
poids,
de
poids
composés
d'une
à pré-
verbes, p. ex. : ἀνολκῆ « action de hisser » (Th.), xœr-, ete,
Parallèlement ὁλκός m. de sens plus concret + machine à tirer un navire à terre » (Hdt., lon.-att.), « traits, rênes » (S.), «trace, ornières, raie», etc. (ion.-att., etc.) avec sens intransitif, οἱ, Frisk, KL
Schr. 331 ; enfin, nom d'une
araignée (Dsc.), cf. Gil Fernandez, Nombres de tnsectos 155 8ᾳ. ; fonctionne comme adj. « qui attire » (PL., Arist.), ο « qui est attiré » (Ph., Hld.) ; au second terme de divers
composés, p. ex. : ἐφολκός (Æsch., att.) avec ἐφόλχιον, «ολκίς, etc.… ἀφ- (Str.), eb avec -ουλκός résultant d’une contraction ou analogique ξιφουλκός (Æech.), roË- (/Æsch.), δικτυ- (Æsch., etc.), λιν-, voir aussi νεωλκέω, etc. Dérivés : subatantifs : 1. ὅλκάς, -άδος Î. « vaisseau remorqué » d'où
« vaisseau
de
charge » en
général
(Pi.,
ion.-att, etc.), aussi ὁλκαδιυκός (Arist.) et ὀλκαδοχρίστης ; ᾧ. δλκεῖον n. large récipient servant notamment à pulser do l’eau (SIG 869, 16, Philém., Mén., etc.) suffixe d'après
ἀγγεῖον, la graphie ὁλκίον est secondaire ; d'où dimin. daxiStov (pap., 1115 s. après) ; 3. ὁλκεῖς * οὗ τὰ ἀμφίδληστρα ἐπισπῶνται (Hsch.), de ἔδλκεύς ; 4. ὁλκότης — ὁλκός {Hsch.), probablement au sens de « poids ». Adjectifs : 1. ὁλκαῖος e qui traîne, qui est traîné » (Νίο,,
Lyc.) d'où les appellatifs -αἴον n. « étambot », ainsi nommé parcée qu'on
tirerait 16 navire
pour
le mettre à l'eau selon
sch. A.R. 4,1609 (à moins qu'’il ne s’agisse de l'endroit où l'on frappe une remorque), attesté A.R. 1,1314, parfois introduit A.R. 4,1609, où Fraenkel garde la forme pseudo-
épique ὁλκήϊον ; l'antiquité de ὁλκαῖον est garantie par ἐφόλκαιον (Od. 14,350) dont 19 sens est pou clair (gouvernail ? planche de débarquement? étrave?); enfin, ὁλκαία f, aqueues (Nic., A.R.); % ὄλκιμος « souple, ductile, visqueux » (médec.),
« qui
sert
à
tirer»
(Paul
Ægin.);
8. ὁλκήεις « pesant » (Nic.). Verbes dénominatifs : 1. ὁλκάζω «tirer» (pap., Hsch.), 2. ὁλκῶν * ἐφέλκων (Hsch.). Et.:
Peut
correspondre
#sillon#; ὅλκος est le nom Voir ἕλκω et Pokorny 901.
exactement
d’action
au
lat.
répondant
sulcus
à ἕλχω.
δὄλλιξ, -txog : coupe à bolre, de bois (Pamph. ap. Ath.
494 f).
conjugaison,
mailleure faire
18 sq.)
ὀλι-θ-
dans ὀλιδ-ρός. Cf. Pokorny 960 sq.
: m. penis coriaceus (Ar. Lys. 109, Cratin.), sur le radical de ὀλισθεῖν,
se glisser dans », ete,
reposer
En parlant de o-lidh- et en admettant
voie -σθ-
pour sur
que !’à-
initial est prothétique, on rapproche aisément des mots germaniques et baltiques veposant sur ‘sleidh-: anglo-sax.
slidan, anglais slide, m.h.all. sliten « glisser », lit. sljsti, prétérit slÿdau avec un y secondaire à côté de l'adj. slidùs «glissante. On a évoqué un présent Àà nasale infixée
δλλῦμι, -μαι : (Hom., att, etc.), ὀλλύω, -ὕομαι (Archil, Th., And., etc.), aor. ὥλεσα et ὠλόμην (Hom., fon.-att., etc.), passit ὠλέσθην (LXX), fut. ὀλέσ(σ)ω (Hom.), ὀλέω (ion.), ὀλῶ (att.), ὀλέομαι (Hom.), ὀλοῦμαι (att.), parf. ὅλωλα (Hom., fon.-att.), intransitif répondant au moyen des autres thèmes, et &AdAexæ transitif, forme détruire, se perdre, postérieure (ati., etc.) «perdre, périr », etc., noter aussi l'optatif exprimant une malédiction
— ὅλοιτο, etc. ; le participe aoriste avec allongement métrique
οὐλόμενος (Hom.) conservé sous cette forme chez les trag. fonctionne comme adjectif au sons de « perdu, maudit », etc. Le verbe simple n'est usité que chez Hom., les poètes et la prose tardive, la prose attique employant ἀπόλλυμι (où le préverbe souligne le terme du procès) qui est courant
mais pout être renforcé ou précisé par un autre préverbe :
déan-, διαπ-, cuver-, προσαπ-, ἐπαπ-, ἀνταπ-; autres formes avec préverbes : δι-, ἐξ-, xot-, περι-, συν-. Autre thème de présent ὀλέκω (Hom., rare chez les « détruire,
trag.)
26,
BSL
eb Meillet,
du procés, cf. ἐρύκω,
indique
-xo
tuer » ; !e suffixe
« qui « qui
« qui
perd ses fruits» (Od. 10, 510, cf. Thphe. H.P, 3,1,3), -ouxog « qui détruit la maison » (ZÆsch.). Longue au 25 terme : ἐξώλης « anéanti, maudit » avec -ddetx, παν-; d’où ὥλης, Robert, Hellen. 6, 14 ; 13, 132. Dérivés : noms d'action : 1. ὄλεθρος m. « destruction, mort », aussi ce qui cause la destruction (Hom., Hés,, ion.-att.), la valeur animée du suffixe est sensible, cf. par exemple J. 11, 441 ; composés πανώλεθρος (Hdt., trag.) avec πανωλεθρία (Hdt., Th.), ἀνόλεθρος (Hom.); d'’où ὀλέθριος « destructeur, mortel» (Hom., surtout poétique), mais chez Hp. « en danger de mort » ; verbes dénominatifs :
ὀλεθριάω «être avec 18 suff. -ἰάω (LXX), surtout ὀλεθρεύω et ses les cf.
mourant » (Archigènès ap. Ætius 9,40), des verbes de maladie ; ὀλεθρεύω « détruire » avec ἐξ- (LXX), ἐξολέ-θρευμα (LXX); dérivés sont gouvent écrits ὀλοθρ- dans
mss et les pap., ὀλοθρ- par assimilation vocalique, le grec moderne; 2 ἀπόλεσις « destruction, perte»
(tardif). Noms d'agent : 8, ὀλετήρ « destructeur, meurtrier », la fonction
mais
d'agent
semble
(Batr.,
etc.),
habituel
n'apparaît
claire
Alem.
93,
παιδ-
d'où
ἀνδρ-ολέτειρα
guère
//,
(Suid.),
que
les
composés
en
-epyñs
soient
larement
actifs.
On
pose
depuis
assimilation
longtemps
vocalique,
*ère-Féç>
cf. Schwyzer,
*ädo-Féc
Gr. Gr.
par
1,472.
Le grec moderne emploie ὄλεθρος, ὀλέθριος, ξολοθρεύω. Et.:
(pour
Il faut partir d'un radical &A- alternant avec ôke-
ὥλεσα, ὄλεθρος, ὁλοός).
côté de ὥλεσα,
comme
On
pose
donc ὄὅλενῦτμε
à
στόρνυμι à côté de στορέσαι :
pour ce dernier le skr, fournit un vocalisme zéro, au présent cf. s.u. Celui de ὄλλυμι n’est pas plus clair. Sur le couple
: ὠλεσί-καρπος
sq.
119
bien
1 sq.
1925,
mais qui peut être ancienne,
Nasalpräsentia
Strunk,
ct.
sens,
sirnôii,
détruit les bôtes sauvages * (E.) ; avec une longue initiale
pour la métrique
élision ou hyphéréso de ο, à côté de ὀλοεργῆς (Man.) même
le terme
Composés du type τερψίμθροτος : ὀλεσήνωρ détruit les hommes» (Thgn., Nonn.), ὀλεσί-θηρ commode
ὀλολύζω
193—
18,114,
f.
-τειρα
(Æsch.) ; παιδολέτωρ
«meurtrier d'enfants » (Æsch., etc.); 4. ὀλέτης (Epigr. Gr. 334), avec ἀνδρολέτης (épigramme), f. -τις (AP); B. ὄλυσος * & ἀπολλύς (Hsch.), c£. μέθυσος de μεθύω, corr. pour ὅλοισος. Dans l'onomastique, on ne trouve pas trace de ce groupe ;
le vocalisme
du
grec
étant
difficile
à expliquer,
δλ-]όλε- voir Strunk, Nasalpräsentia 121 8q., et l'hypothèse de Ruiperez, Emerita 17, 1949, 107. Beekes, Laryngeals 131,
236, pose "961-9.. Quant à l’aor. ὠλόμην on ne peut démontrer qu'il est refait sur un *ddépäy, ὥλετο qui serait uthématique. Voir encore οὖλος, Pas de rapprochement étymologique plausible hors du grec : celui avec lat. aboled, deleô est inacceptable. Hypothèses chez Pokorny, 306.
ὅλμος
: dans les mss.
fait à l’origine d’un tronc
d'Hés.
et Hdt. 5-, « mortier »
d’arbre creusé
(II. 11,147
dans
une comparaison, Hés., Hdt., Ar., inscr.), ct. Palmer, Eranos 44, 1946, 54 sq. ; d'où divers objets creux, siège de la Pythie, embouchure d'une flâte, coupe, ete.
Rares composés : ὁλμο-κόπος, -ποιός ; au second terme : ἔνολμος « qui est sur 16 siège de la Pythie » (S.), ὑφόλμιον partie inférieure du
Dérivés creuse
mortier d’une flûte (Phéréer., etc.).
: ὁλμίον
du
gond
(BGU
d'une
1666,12),
porte » (S.E.,
δλμίσκος pap.),
« partie
creux
d'une
dent (Ruf., Poll.); ὀλμειός c« mortier » (tardif), avec même suffixe que στελε(ι)ός. Le
grec
désigner
Et.:
la pièce
On
de 18 forme
verbal
moderne
emploie
ὅλμος
et
ὁλμο-βόλον
le
pour
d'artillerie.
pose *Foxuég originelle
à vocalisme
du
« cylindre, mortier,
rouleau » en raison cf. Palmer
l c. Nom
o tiré de la racine de εἰλέω,
cf. ce
mot.
ὁλόκληρος, ct. κλῆρος. ὁλοκόττινος
: m., -ον n., monnaie d'or = lat. solidus
Masson,
(Ædict. Diocl., pap.). Composé de ὅλος et de lat. (aurum) coctum selon Psaltes,
11 existe un adjectif ὁλοός «destructeur, mortel », épithète du destin, de la mort, du feu, etc. (Hom., Æsch.,
approuvé par Kretschmer, GI. 3, 1912, 313 sq. où l’on trouve une justification du traitement cf>rr. Aussi
’Oxer&ç
à
Halicarnasse
Beitr. Namenforschung
A.R.);
autres
formes
semble 10,
être
1959,
rares
carien,
cf.
168 sq.
: ὀλοιός
(1ἰ,
1,342;
22,5,
H, Aphrodite 224) avec οἱ pour o, cf. οἰέτεας et Chantraine, Gr. Hom. 1,168 ; ὁλώιος (Hés. Th. 591) d'après ὀλοφώιος selon Frisk, corrigé en ὁλοίιος par Nauck d’après ὁμοίιος et γελοίιος ; οὐλοός (A.R. 2,85 ; 3,1402), avec un ailongement métrique et d’après οὖλος ; vocatif ὁλέ (Alem. 116),
avec hyphérèse pour ὀλοέ (ou ἘῤλεέὉ), ct. μέλε de μέλεος ; enfin, ὀλόεις arrangement poétique d'après les adjectifs en -εἰς, -evrog (S. Tr. 521), Composé ὁλοότφρων « qui veut faire du mal», dit de ὕδρος, λέων, σῦς, κάπρος (11.}, également d""Axdac, Αἰήτης, Μίνως, ct. pour Atlas Tièche, Mus. Helv. 2, 1945, 69, qui rappelle que Cléanthe lisait ὁλοόφρων et comprenait περὶ τῶν ὅλων φρονοῦντος, mais
aussi
composé
Armetrong,
Class.
plus tardif ὁλοεργός
Rev,
63,
1949,
δ0,
« dévastateur » (Nic.)
Autre
avec
ὁλοχότιον (BGU 1082).
ὀλολύζω : Od., lon.-att., aor. ὠλόλυξα (Od., ion.-att.), fut. ὀλολύξομαι (ion.-att.), τξω (LXX), présent hapax ὁλολύττω (Mén. 1047, Kock), « pousser des cris nigus », notamment dans une cérémonie religieuse, le plus souvent des cris de joie, plus rarement des cris de douleur ; le mot est utillsé à propos de femmes : toujours chez Hom., 19 plus souvent ensuite (D. 18, 259 dit d'Eschine mêlé aux pratiques de magie de sa mère, par dérision), noter Hid. 3,5 : ὠλόλυξαν αἱ γυναῖκες, ἠλάλαξαν 3k ol ἄνδρες ; également avec des préverbes : ἀν- (trag.), ἐξ- (Bair.), ἐπ- (trag.), κατα
«saluer
du cri rituel » (Æsch. Ag. 1118),
συν- (X.). Sur la valeur rituelle de ὁλολύζω et de ses dérivés, voir Rudhardt, Notions Fondamentales
176-180.
ὀλολύζω Dérivés
— : ὀλολυγή
f. «cri
rituel,
cri de
joie»
794
—
(Hom.,
l’aspect d’une désinence de locatif, mais reste énigmatique.
Hät., poètes, cf. E. Méd. 1176) mais Th. 2,4 cri des femmes lors de l'attaque de Platées; avec ὀλολυγαία épithète de
Le second terme est issu de τρέχω « courir». On observe une formation quasi identique dans ὀλοοίτροπα * παρὰ “Posiorg ὀπτὰ πλάσματα εἰς θυσίαν (Hsch.) e gâteaux que
la chouette (1α XIV, 1934, épigramme funéraire) ; ὀλολυγμός «cri de joie», en général poussé par des femmes (trag.);
l’on
roule
pour
les
-μα (E.) ; ὀλολυγών « coassement de la grenouille » (Arist…,
Studies,
Æl., Plu.), aussi nom d'un animal mal identifié, dénommé d’après son cri (Eub., Arat. 948, Théoc. 7,139, etc.), ct. Birds s.u., cf. Harder, Gl. 12, 1923, 137, Thompson,
qu’une étymologie
sch. Théoe. εἶδος ὀρνέου, οἱ δὲ ζῷόν τι ἐν βορδορωδέσι μάλιστα διάγον, À À ἀηδών. À pu désigner un oiseau, 16 même André,
lat. acredula,
qu’en
21-22;
Oiseauæ
mais
il n'est pas et
Aratos
chez
identifié,
doit
il
Théoc.
cf.
122-123,
ὅλος
guerait
onomatopée
avec
redoublement
1,4283 ; Chantraine, comme
d’autres
Gr. Hom.
verbes
reposer
sur
une
Schwyzer,
Gr.
Gr.
doivent
qui
(cf.
1,376), avec finale en -ὐζὼ
présentant
un
p. ex. βαύζω, γογγύζω, ἰύζω, κοκκύζω, de dérivés d'onomatopées, il est assez
sens
comparable,
etc. Pour le cas aisé de trouver
populaire, mailgré l’appui d’une scholie
(Hsch.), aor. AP, Nonn.),
par Beekes,
Proio-Indo-european
Laryngeals
42.
exemple ὑγιὴς καὶ ὅλος (Lys. 6,12; IG IV, 15, 126 Épidaure) ; ὅλως signifle «complètement », οὐδ᾽ ὅλως « pas du tout » ; le n. ὅλον signifie « le tout » ce à quoi il ne manque aucune partie, cf. les textes d'Arist. rassemblés par
de sens. Le grec moderne conserve p. ex. ὀλολυγμός « lamentation, expressifs
n'est
« tout entier, complet, tout », cf. Od. 17, 343 dit, d'un pain entier, Od. 24,118 dit d'un mois entier ; 16 sens originel est donc « tout entier » (ion.-att.), parfois «intact », par
Wallach,
Termes
«destructeur »
: att., aussi Hdt., οὖλος (Hom., épique, ionien)
Naber, confondant ainsi les deux mots malgré la différence
Et,:
ὀλοός
Shipp,
Et.: Le sens invite à tirer le mot de λέπω, λοπός ; p.-ê. dénominatif de λοπός. Il faut alors admettre que ὁ- est une prothèse. Cf. ὀλούφω, Hypothèse d’un emprunt
ὀλολυκτόλης M. «crieur» (An. Ox. 4, 336) avec la même suffixation que μαινόλης, σκωπτόλης, Mais sans présent
eri plaintif ».
évoquant
de
« dépouiller » (Nic.}.
envisagée
Dérivés inverses : ὄλολυς * & γυναικώδης, καὶ κατάθεος, καὶ βάκηλος (Anaxandr., Μόπ. 1046 Kock, Phot.); 16 sens d'« efféminé » se rattache bien à ὀλολύζω ; ὀλόλους τοὺς δεισιδαίμονας ἐκάλουν οἰωνιζόμενοι Μένανδρος Δεισιδαίμονι, Θεόπομπος Τισαμένῳ (Phot.), donc « superstitieux», mais Kôrte, fr. 99 de Mén., écrit ὀλόλυας avec
cuire ». L'étymologie
ὀλόπτειν : λεπίζειν, τίλλειν, κολάπτειν ὥλοψα sarracher » [des cheveux] (Cail.,
cependant s'agir d’une grenouille, cf. Gow ad locum. Noms d'agent rares : ὀλολύκτρια f. ecrieuse professionnelle dans un sacrifice » (SIG 982, Pergame 11è s. av.);
correspondant.
faire
GlI. 45,
de πᾶς
1967,
23-39.
comme
il est rapproché
de
En
gros,
le mot
se distin-
en lat. totus de omnis.
Toutefois
πᾶς
dans
des
formules
expressives,
ef. Pl. Ale. 1,109 b : SAov τε xal πᾶν ; parfois ὅλοι équivaut à πάντες notamment dans des pap. (pour S. Aj. 1105 οἵ, Kamerbeek ad L.) ; on relève enfin le vocatif οὖλε
« salut » (Od. 24, 402 : οὖλε xal μέγα yaïpe où οὖλε n’est pas
en
1,723,
fonction n.
5);
nominatif
cette
impératif,
d’où
De
6;
laps.
de
forme
οὔλειν
en
malgré
a
été
cité par
outre,
Schwyzer,
interprétée
Str.
14,
Gr.
Gr,
comme
un
1, 6, et cf. Luc.
οὐλείοιεν * ἐν ὑγείᾳ φυλάσσοιεν.
dans d'autres langues i.-e. des formes similaires, sans qu’on puisse trancher s’il s'agit de radicaux apparentés ou de créations parallèles. On a ainsi rapproché lat. ululäre « hurler », à côté de ulula f. « chouette, hulotte »,
(Hsch.), Voir Van Brock, Vocabulaire médical 187 avec la bibliographie et le rapprochement de lat. saluë. Sur
skr. ululi- «hurlant» et sans redoublement «chouette»; lit. ulula (bañgos «les vagues
tardifs,
à côté des verbes
uläka- m. hurlent »),
ulälôti, uloli, en grec p.-ê. ὑλάω
: on
admet alors dans ὁλολύζω une dissimilation de v-v en o-v. Un rapprochement également proposé avec ἐλελεῦ, suppose un autre type de rapport avec alternance vocalique. Combinaison téméraires, chez Theander, Eranos 15, 1915, 98 sqq.
les
composés
ὁλότχληρος κόττινος
ct. cf.
ὁλό-κνημος, Dérivé
anciens
κλῇρος,
s.u.
Oho-oyepñç
ὁλό-καρπος,
-λαμπής,
étant
etc.,
-Aeuxoc,
: ὁλότης, -nrog
faits
οἵ.
avec
ἐπισχερώ,
παν-
ὁλο-
ὁλό-καυστος,
-Xpucog,
etc.,
etc.
f. « totalité » (Arist.,
etc.).
Verbe dénominatif : ὁλόομαι « être constitué comme tout » (tardif), d’où ὅλωσις Il existe
un
doublet
:
un
(tardif).
ὁλοός
donné
par
plusieurs
gloses,
notamment ; Sxcuvouévne μὲν τῆς πρώτης συλλαδῆς δηλοῖ ὁ φρόνιμος καὶ ὑγιής, ψιλουμένης δὲ ὀλέθριος (Suid.), d’où ὁλοεῖται * ὑγιαίνει (Hsch.). Sur Οὔλιος
ὄλονθος, voir ὄλυνθος. ὀλοοίτροχος : J. 13, 137, Hdät. 5,92 B, ὀλοίτροχος (Hdt.
l'histoire de ὅλος Wallach, Gl., 45, 1967, 23. Composés assez nombreux, presque toujours hellén. ou
Démocr. 162, oracle chez 8,52, Théoc. 22,49), ὁλοί-
τροχος (X. An. 4,2,3), la graphie avec aspirée suggérée par la tradition manuscrite résulte d’une confusion avec ὅλος, cf. la glose d’Hsch. ; pour l'accent, cf. Wackernagel, ΚΙ. Schr. 2,1186. Tous 168 contextes s’accordent pour faire donner au mot le sens de « pierre ronde qui roule », sens d’ailleurs fourni par des lexicographes comme Hsch.
épithète d’Apollon, v. 3 οὖλος. Nous avons indiqué 16 parallélisme sémantique entre ὅλος et lat. tofus, c&c et lat. omnis, de même en diachronie ὅλος a éliminé πᾶς comme tofus ἃ éliminé omnis : on a
ὅλος « tout », ὅλοι « tous » en grec moderne. Et.: Le mot est identique à skr. sdrva- « complet, intact » (le sens de « tout, chaque » est secondaire), avest.
Le
dérivé
ὁλότης
possède
également
haurva-.
des correspondants
Æt.: Voir Bechtel, Lexilogus s.u. Il pose au premier terme ôdoo- qui serait issu de * FodoFo- « fait de tourner,
exacts
rouler s, 4 Ἐ rapproche de εἰλεός (de * FexeFoc), donc de
loppements parallèles. On pose * sol-wos avec le vocalisme o. En latin on a avec vocalisme zéro secondaire salvus; le
2 εἰλέω srouler » et εἰλύω ; 16 -o:- du premier
terme
a
dans
skr.
sarvaiät-(-i)-
f.,
avest.
haurvaiät-
d'être intact », mais il s'agit vraisemblablement
« fait
de déve-
— mot
signifie
«intact,
en
bonne
santé » avec
le
nom
de
notion saläs, enfin, saluë « salut » (cf. οὖλε) d’où salued. L'italique fournit des formes disyllabiques, osque sadaFc, ombr. saluvom; ces formes donnent un appui à grec
ὁλοός,
p.-ê. de
*solowo-
avec
vocalisme
ο initial d’après
l’analogie de ὅλος. On rapproche encore, p. ex. tokhar. A salu- « entier » dont le vocalisme est ambigu, alb. gjallë
«vivant».
Π
existe
Ῥ. 6Χ. lat. solidus,
d’autres
formes
reposant
sur
Phryn. P.S. 19 B, Phot.) dit de sang (AP 15, 25, 1} ὀλὸς λιδρὸς ἱρῶν ; d'où ὀλώδης (Hp.). Et.: Frisk suppose un croisement de θολός, de même : supposer ancien sens, avec ὀὁρός, Autre étymologie “salos, cf. lat. saliva, v.h.all. salo « sale », etc. (Preliwitz).
ὀλουρίδας
ὁλοσχέρεια,
ν. ἐπισχερώ.
: εἶδος κόγχης (Hsch.) et ὀλούροισιν * ἄνω
τῆς θύρας στρόφιγγες (Hsch.), donc « coquillage » et « gonds ».
Apparenté
etc., qui ne s’appliquent sement ou une plainte.
à ἐλύω avec vocalisme οἵ Voir Latte.
gémissement
λαΐίνειν (Hsch.), donc s arracher ». Et.: Obscure. Le rapprochement mèêne
ne
Groselj,
Frisk
à rien.
Ziva
1954,
4,
Ant.
ineline
apparent avec ὀλόπτω à accepter l’hypothèse de
173
qui
évoque
le nom
du
*embô, d’où par ‘assimilation *ombô
et umbô. Ce même savant fait reposer ὀμφαλός sur Ἐόμφανος (o. c. 80, n. 4).
Le caractère populaire de ces mots peut rendre compte de ces nombreuses variations.
ὄμφαξ, -äxoc : f. (m. parfois en grec tardif) « raisin vert » (Od. 7,125, ion.-att., etc.), dit aussi d'olives (Poll. 5,87), au figuré dit d’une très jeune fille (poésie tardive), s'applique à l'aigreur de la colère, notamment dans l'expres-
sion ὄμφακας βλέπειν d’Aristophane $ 360.
(com.),
cf.
’Taillardat,
Images
Rares composés : ὀμφακό-μελι, ὀμφακο-ράξ, Dérivés : 1. ὀμφάκιόν n. « jus de raisin vert » où «d'olives vertes» (Hp.,
pro-
Et.: Obscure. On ἃ pensé que 19 mot se rattachait à ὀμφαλός etc., p.-ê. avec un suffixe nasal vocalisé (?),
ancienne entre formation en ! et formation en n, cf. Benveniste, Origines 43 ; elle rend compte des formes lat.
avec
raisin vert » (Épich.,
irl.
alternance
1,484.
transitif « voler du
ν.
une
Gr.
moyen
d'olives, etc. (LXX, Dsc.).
"Ὄμφαλος,
Gr.
du
lat.
de tribu épirote, n. pl. "Ὄμφαλες, génit. sing. cf. Schwyzer,
contenir de l'&uçaË » (pap.).
avec
ὄνομα oùu ὄνυμα avec voyelle d'anaptyxe. L'état II ‘’anom- avec allongement radical
Dérivés ; diminutif ὀνομάτιον (Long., Arr., pap.). Adjectit ; ὀνοματ-ὠώδης « de la nature du nom » (Arist.) ; -uxôg « qui concerne le nom » (D.H., etc.). dénominatifs
complexe
d'analyse. Ou bien on a restitué une iaryngale initiale comme l’a fait Benveniste, Origines 181, en posant “aenavec suffixe -m-. L'état I élargi par *-men serait *a,én-men-
(Hom., etc.), eù- (voir s.u.), καλλι-, πολυ- cf. R. Schmitt, o. c. $$ 369, 371, etc., en outre avec la particule privative
Verbes
cet ensemble
à ces langues, cf. Szemerényi, Syncope 110, 224 sa., qui part de *nëmp, pmen-. Voir Cowgill, Evidence for Laryngeals 1960, 113, Beekes, Laryngeals 47 et 229, ct Orbis 20, 140. Bon exemple des difficuités posées par des mots évidemment apparentés, mais dont les relations sont obscures, Ct. Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind. 2, 153; Hamp, Münch. SI. 29, 1971, 72 ; Schmitt, Dichi. und Dichierspr. 91, n. 562.
l'aoriste
poètes, rare en prose, cf. ὀνομανέω Hdt. 4,47, 18. 3,33), également avec ἐξ- (Hom.), en dor. Tim. Locr. ὀνυμαένω ; 2 le verbe usuel est «nommer, appeler s (Hom., lon.-att., etc.), t. (att.), aor. ὠνόμασα (Od. 24,339, lon.-att:), part.
ὠνόμακα (PL.), pass. f. ὀνομασθήσομαις, aor. -σθην, part. -σμαι ; en dorien et éol. ὀνυμάζω, aor. ὀνυμάξαι, ete. ; également avec des préverbes : δι-, ἐξ-, (pour la formule
ἕπος τ᾽ Épar’ èx τ᾽ ὀνόμαζε +et dit on lui donnant tous 808 noms » selon Mazon [?], cf. aussi Jacobsohn, 1934-1935,
132 ; d'Avino,
Studia
Pagliaro
2,
KZ
62,
7-33
qui
@
ὄνομαι : (. hom. ὀνόσσομαι, aor. ὠνοσάμην (Hom.) avec deux formes anomales, &éværo (Il 17,25) à côté de ὄναται *
ἀτιμάζεται,
μέμφεται
(Hsch.);
ces
formes
plus
fréquents du type
p.-ê,
comprend « disait en formulant complètement son propos »),
refaites
ἐπ-
de ἔραμαι, ἄγαμαι, ete. (autrement Schwyzer, Gr. Gr. 1,862) ; οὔνεσθ᾽(ε) (II. 24,241) doit résulter d’un passage
edonner
un
nom
à ε, xær-,
μετ-
«changer
le nom »,
nap-, προσ- ; adjectif verbal ὀνομαστός « nommé, nommabie, renommé » (Od., etc.), ὀνυμαστός (Pi., anthroponyme à Cyrène), ἀνωνόμαστος (E., Ar.); avec l’adverbe ὀνομαστί « par son nom » (Hät., Th., Cyrône, sur la quantité de 1 voir LSJ); d’où ὀνομαστικός « qui appartient au nom, qui sert de nom» (Hippias Sophist., PI, Arist.) avec % dvoyuæctuf (πτῶσις) « nominatif » (Str., gramm.) ; le nom d'agent ὀνομαστῆς = lat. nôminätor est tardif. Comme nom d'action issu de ὀνομάζω, ὀνομασία f. « nom, dénomination », également
ὀνομασμός des
est
noms»
Comme
très
(Gal.),
noms
tardif; -ἰσμός
propres,
avec
préverbes,
3. ὀνοματίζω «liste
p.
de
ex.
H.
Personennamen
thématique
avec
un
allongement
anomal
de 18 syllabe initiale, mais on préférera le leçon d'Aristarque
ὀνόσασθ(ε) : « blâmer, se fâcher », etc. ; avec κατ- « blâmer vivement, mépriser», à l'aoriste κατονοσθῆναι (Hdt. 2, 136 el 172); pour le c inorganique, cf. ὀνοστός. Adjectit verbal ὀνοτός (Pi., Call., A.R.), mais aussi ὀνοστός « blàmable, méprisable » (J{. 9, 164, Lyc.), avec un σ inorganique
« discuter
(H.
noms »
sur
(Thessalie).
Κλεώνυμος,
"Ovoud-
350 et 154.
Radlcal qui entre dans 18 grande série des neutres
en “-mp, gén.
flexion
cf. γυμνασία ;
Le grec moderne a conservé Svoux, ὀνομάζω, etc. Æt.:
la
(et. ὀνόσσασθαι), qui fournit une forme métrique plus commode. De ὀνοτός 16 présent ὀνοτάζω «hblâmer e
xprtaç, etc., lacon. ᾿Ενυμακρατίδᾶς (Schwyzer, 12, 45, etc.) cf. Bechtel,
à
d'après les athématiques
sont
*-mplos, d’où les deux présents dénominatifs
ὀνομαίνω et ὀνομάζω comme θαυμαίνω et θαυμάζω, avec une dentale sonore comme dans δεσπόζω ; Voir aussi
Hermès
30,
Hés.,
Æsch.
Suppl!.
10, parfois corrigé) ;
Hsch.‘a la glose ὀνητά * μεμπτά (analogique d'&ynté, mais Baunack, Philo!, 70, 1911, 464 sq., corrige on ὀνοστά et Leumann en ôvoré, voir Latte)., Nom d’action très tardif, ὄνοσις f. « blâme » (Eust.). El.: Obscure, N. Van Brock, Rev. Η , el Asian. 22, 1964, 141, fait intervenir hitt. banfaniga qui signifierait
« blâmer ». Le
rapprochement
avec
irl. on « faute » anim
(dont l'a- n'est pas sûrement expliqué) est des plus douteux, et plus encore celui avec lat. nota. On 8 aussi évoquê
européennes, dont le plus proche est arm. anun. Le voca-
la familie de skr. nindati (voir sous BverBog) ; cette explication suppose un radical 5voS- dans ὀνοστός alors que cette forme possède un c inorganique, ct. ὀνοτός, -τάζω.
lisme e de ᾿Ενυμαχρατίδᾶς, s'il est ancien, se retrouverait dans l’albanais emêër, émen el en baltique, v. pruss. enmens
ὄνος : m., f, déjà attesté dans mycén. ono (Chadwick-
Schwyzer, Mélanges Pedersen 65. Nombreux correspondants dans diverses
langues
indo-
m. (i.-e. *enm-?), ce qui est mis en doute par Szemerényi,
Syncope été Gr.
244 ; la voyelle υ de ὄνυμα,
expliquée Gr.
comme
1,352),
un
ou par une
vocalisme
ἀνώνυμος, réduit
etc., ἃ
(Schwyzer,
dissimilation (Lejeune,
Phoné-
tique 162 n. 3), Les autres langues i.-e. présentent un radical "nëmp, cf. lat.
nümen,
akr.
ndma,
avest.
näma,
got.
namo
n.
de
*nomôn; ie hitt. a l@man qui peut être issu d’une dissimilation, ct. Kronasser, Etymologie der hethit. Sprache 1, 59 ; le tokh. À Aom, B ñem est ambigu, ct. Szemerényli, Syncope
110 n. t. Vocalisme zéro probable dans v. irl. alnm, gali. enw, V. sl. ime, p.-8. dans v. pr. emmens cf. Szemerényi, Syncope 244 sq.
et albanais emér,
Baumbach 226), « àne, ânesse » (Hom., ion.-att., etc.), employé par métaphore d'objets qui « travaiilent », ou p.-8. qui peuvent être tirés par un Ane, « treuil », la meule
supérieure
d'un
moulin
(aussi
ὄνος ἀλέτης) ;
désigne
aussi une coupe à boire (Ar. Guépes 616), un fuseau ou une quonouille (Poll.); fournit aussi 19 nom de divers gadus merluccius : un poisson emerinche», animaux (Épich., Arist, etc.), probablement à cause de sa couleur grise, cf. Thompson, Fishes s.u. et Stromberg, Fischnamen 100 ; aussi nom d'un cloporte, d’un pou de bois (Arist.), cf, Gil Fernandez, Insectos 49.
Quelques
plantes
composés
: ὀνο-βρυχίος
désignant
des
animaux
ou
des
« sainfoin », -θήρας +«épilobe velu,
—
&vué
805 —
Zeitschrift
p.-ê. en mycénien dans des tablettes concernant la laine et des textilés, pour désigner des pièces d'étoffe destinés
37, 1937, 68), -πυξος espèce de chardon, ὄνοσμα n. * odeur
à garnir un vêtement, ef. Ruijgh, Études $ 214, avec des
Pflanzennamen
dérivés et des composés (ci-dessous) ; en grec alphabétique
138 et 61. Composés de dépendance : ὀν-ηλάτης, ὀνο-κίνδιοξ (Eup. 182) ὀνο-κόμος « celui qui s'occupe des ânes » (16 IIs, 10 B 7), -κόπος « qui fait des meules », -κτηνοτρόφος «qui élève des Aness (pap.), -τρόφος id. (pap.), -popôés id. (Hdt.).Noter ὀνοδατέω « faire couvrir une jument par un Âne #. Composés déterminatifs (en dehors des noms de plantes), p. ex. : ὀνοθήλεια. «ânesse» (pap.), ὄναγρος «âno sauvage », valant &vos ἄγριος (titre d'une comédie attique, LXX, etc., cf. Risch, IF 59, 1944-1949, 286). Au second terme de composé ; ἡμίονος f., M. «mules et
pour la patte d’une ancre, un instrument de chirurgie, un instrument pour cueillir des fruits, un coquillage (cf.
osier
fleuris,
-κάρδιον
oiseaux », -wopBov
d'âne,
orcanetie
«mulet»
-Éme,
(Hom.,
«chardon
foulon,
jaune»,
cf.
avec
Stromberg,
divers
dérivés,
des
cabaret
Bye.
d'âne » (Rohlfe,
« pet
etc.)
à
-etog,
-υκός,
-ἴτις, cf. Risch, ibid, 22.
Dérivés : 1. diminutifs de sens divers : ὀνίσκος seulement au figuré, notamment nom de poisson plus petit que l'évoc, Ρ.-ὃ. le gadus poutassou ou 16 gadus minutus, ct. Thompson, Fishes s.u. et Strômberg, Fischnamen 100, «cloporte, pou de bois s, cf. Gil Fernandez, Insecios 49,
serres recourbées » (Hom.,
ressemble
(8.e. marΝΤ «qui
à un âne » (Arist.).
Au
premier
«ânes asinus
En
fait, 1 doit être rattaché
«être écorché par
terme ὀνυχογραφεόμαι
les ongles » (Hp.). Dérivés : 1. p.-8. mycén. onukeja (nom. pl.) qui vaudrait «femmes qui s’occupent d'onukes», cf. Ruijgh, L e.; 2 dimin. ὀνύχιον «petite griffes (Arist.) avec divers emplois figurés ; 8, ὀνυχιμαῖος « de la taille d'un ongle » (com.),
même
-ἰαῖος
108 suffixes,
voir
des nome 49 (sur ὀνυχιστὴρ
voir
sens
Formation
(Eust.),
pour
plus loin),
Verbes
dénominatifs
ongles » (Cratin.), fourchu» dit du
: 1. ὀνυχίζομαι
«8e couper
avoir le pied signifie aussi
«ἰζω «fendre le sabot, porc (LXX), ὀνυχίζω
méticuleusement » (Ar.,
etc.),
les
également
avec
ἀπο- et ἐκ-. Dérivés ὀνυχισμός M-, ἀπονύχισμα N. ; Nom d'instrument ὀνυχιστήριον « instrument pour tailler les ongles » (com.) ; à côté de ὀνυχιστήρ m. employé comme complément de ὀνυχίζω = « il présente les fourchons du sabot » (LXX); . δνυχόω « courber en forme de griffe » (Orib., médec.). Le grec moderne a νύχι « ongle, griffe, serre », etc., avec
νυχιάζω « donner un coup d'ongle ». Et.: "Ὄνυξ entre dans une grande famille de mots populaires qui désignent l’ongle, la griffe, la serre, etc., et dont les formes sont variées Une racine ‘noghrendre compte de v.h.ail. nagal, all. Nagel, angl.
peut nail,
γαΐδαρος,
irlandais ingen f. peut entrer dans 18 système en admettant un vocalisme zéro “pgh-. L’arménien, le grec et le lat.
de
à sumér.
ansu
qui a fourni les formes divergentes de &vog, lat. (où l'on observe l'absence de rhotacisme), armén.
ë, gén. isoy, ct. Schrader-Nehring, Walde-Hofmann et Ernout-Meillet, s.u, ὄνος.
voir s.u.
ses
et
emprunté à l'arabe. Ei.: Il n'y a pas de nom indo-européen de l'Ane, qui est un aAnimal sanatolien, méditerranéen. Hypothèse compliquée de Brugmann (ZF 22, 1907-1908, 197 sqq.) qui croit le mot pris à une langue « pontique méridio-
nale » (?).
etc, Sur μῶνυξ,
μον-, πλατυ-, πολυ-,
v. sl. noga « pied», nogät! « griffe, ongle», en baltique, p. ex. lit. nagà «sabot », nâgas « ongle, griffe»; le skr. présente une aspirée sourde (populaire?) dans skr. nakhdm., n. «ongle, griffe », cf. aussi persan naœun; le vieil
Verbe dénominatif : ὀνεύω « tirer avec un treuil » (Th.), « relever, hisser » (com.), avec ὀνεύεσθαι * τείνειν (Érot.). L'importance du mot &voc, de ses dérivés composés reflôte 16 rôle joué par cet animal. Le grec démotique a remplacé ὄνος par
Nominalkomposita
96 sq ; en outre, en grec postérieur &xp-dvuxoç (et -ονυχος),
+examiner
Adjectifs : 1. ὄνειος « d'âne » (Ar., etc.) avec êvelæ Sopé) « peau d'âne » (Babr.) ; 2. dvexég « d'âne « pour quer une catégorie, cf. ὀνικά κτήνη (pap.), dans ὀνικός μυλός — la meule supérieure; 8. ὀνώδης
(ou
poètes, Arist.) ; sur l’extension
cf. Sommer,
de la forme thématique,
de marjolaine, origanum heraclioticum (Nic., Dsc., Gal.), et. Redard, Noms en -τῆς 75, Andrews, Class. Phil. 56,
formation obscure, cf. Stromberg, Pflanzennamen 61, 155, avec ὀνωνῖτις ; B. ὀνᾶς * δοῦλον, ἀνόητον (Hach.).
reukonuke = λευκόνυχες
mycénien
Ξώνυχες), pokironuke = ποικιλόνυχες (ou -ὦ-}, et. ChadwickBaumbach 226 et Ruijgh, ! c, γαμψῶνυξ et «“ὦνυχος « aux
Chantraine,
arrête-bœuf », ainsi nommée parce qu'elle arrête la charrue ;
: en
Composés
« treuil » (Hp.), ôviStov « petit âne » (Ar.), ὀνάριον (com., etc.), d'où ὀναρίδιον (pap.), ὄνιον (pap.), ὄνυδιν (pap. 1ve 8. après) ; 2. ὄνη « ânesse » (BGU 228), ὀνάς, id. (tardit) ; 3. ὀνίς, -ἰδος . «excrément d'âne » (Hp., etc.) à côté de ôvraïx * τοῦ ἵππου τὸ ἀφόδευμα (Hsch., Phot., Suid.) ; 4. évitig espèce 1961, 75 ; 5. dviä4 m. nom de poisson, espèce de scare (Nic. Thyat. ap. Ath, 320), même sufixe que dans ἀκανθίας, καρχαρίας ; 6. ὀνεῖον n. « écurie d'ânes » (Suid.); 7. ὄνωνις ou-vig, -ἰδος f. nom de plante, ononis antiquorum « bugrane,
s.u.), etc.
Fishes
Thompson,
Reallexæ. 1,27t sq., su. asinus, Frisk
présentent plus de difficuités : l'armén. efungn « ongle, griffe » peut reposer sur *enogn, *enongn passant à *enungn, enfin par dissimilation du premier n, efungn; le grec
présente également une prothèse dans ὄνυξ, quant à l’u de la soconde syllabe, il donne un problème : dissimilation
d’avec l'à- initial, ct. ὄνυμα ? En latin unguis est difficile et inviterait à poser ‘ongh-. Ernout-Meillet l’initiale par une prothèse « populaire». Voir Pokorny
780,
Ernout-Meillet
s.u.
unguis,
expliquent Frisk s.u., Szemerényi,
Syncope 239 sq. Explication par des laryngales chez Austin, Language 17, 1941, 41 ; Beekes, Laryngeals 47 pose ‘a,nogh-. Cf. Rix, Münch. St. 27, 1969, 72.
1 ὄνυξ, -vyog : m. « ongle, griffe, serre » (Hom., ion.att., etc.),
se dit aussi
de la corne
du
pied
d'un
cheval
ou d’un bovin (X. Eg. 1,3, Arist. H.A. 486 b, etc.), donc équivalant pratiquement à ὁπλή ; ce sens est ancien comme 16 prouve 19 composé μῶνυξ (cf. s.u.) ; employé au figuré,
2 ὄνυξ, -υχος : m., LXX, etc.).
pierre
précieuse,
« onyx » (Ctés.,
Composé : σάρδονυξ « sardonyx, sardoine » (Philém. com., J., etc.), cf. σάρδιον.
ὄνυξ
—
806 —
Dérivés : ὀνύχιον espèce d'onyx (Thphr., LXX), aussi comme nom de femme (Robert, Noms indigènes 275) avec l'adj. ὀνύχιος (Suid.) ; ὀνυχίτης m., -ἴτις (λίθος) sorte d'onyx (Str., Dac.), cf. Redard, Noms en -τῆς 58. Adj. : ὀνύχινος « d'onyx, qui ressemble à l'onyx » (hellén,, etc.),
-igo-) « frêne » ; en germ., v. norrois askr m. « frêne, lance, bateau », v,h.all. ask, anglo-sax. aesc (germ, commun
employé dans d'onyx », pour
*63-, Osi-, ôsen-: lit. ûos-is, lett. uôsis, en slave, russe jds-en-i, tous ces mot reposant sur “ôs-; avec un vocalisme
des des
pap. pour brebis (?);
des vêtements « couleur à ce propos hypothèses
hardies de Ruijgh, Études $ 214 n. 82. Et.: Presque sûrement identique à ὄνυξ
«ongles à qui font penser
cause des zones brillantes de la pierre à l’ongle, cf. RE 18,535 (Schramm). Il est très douteux qu’il s'agisse d’un emprunt modelé, sur 16 nom de l’ongle par étymoiogie populaire, Reallexikon 1,212.
Voir
encore
Schrader-Nehring,
“aska,
‘aski); en grec
mais cf, aussi Les
autres
ὀξύη a été modelé
Ruipérez, langues
ont
ὀξύγγιον
880 d’après Pollux 6,48) ; glosé par Hsch. τυρὸς ἀχρεῖος ; même suffixe caractérisant -lä que dans des noms de vins, de pains (ἀποπυρίας, ὀβδελίᾶς, πιτυρέας), de fromages
(ὀπίας). une
base
vraisembiable
à ce dérivé
un doublet Ἐὀξερός (Scheller, Münch. Stud. Sprachwiss. 6, 1955, 87), Hypothèse spécieuse qui lit 6 ξερίας « le sec » (mais l'article dans un lemme et l'e font difficulté) de Schulze (voir Latte s.u.) et Bolling, Language 12, 1936, 220.
: ἐργαλεῖόν
τι γεωργικόν,
σιδηροῦς
γόμφους
ἔχον, ἑλκόμενον ὑπὸ βοῶν (Hsch.) ; semble f., dialectal, non ionien-attique. Et.: Dérivé du nom indo-européen de la « herse », nom d’outil aux formes variées : lat. occa avec une géminée peu claire ; en celtique, v. gall. ocet, gall. et bret. oged ct 0g
(de "οκα) ; en german,., v.h. ali. egida; 16 baltique présente des formes diverses, lit. akédios et ekëéios, v. pruss, akeles. On pose un prototype i.-e. *ogetä, et on admet pour le grec
une
réfection
sur ὀξύς et une
4 hache » Cf. Pokorny
qui
reposent
sur
emprunt
au lat. axungia.
emploie
le
suffixation
d’après
mot
pour
Images
l'aigreur
de
la
colère
d'Arislophane $ 362.
Composé : κρομμυ-οξυρεγμία (Ar. Paix 529).
Et.: Composé de ὀξυ- et ἐρυγμός, de ἐρεύγομαι avec 16 suffixe -l& : *dEu-cpuyule, est devenu par métathèse des voyelles et disparition d'un v ὀξυρεγμία, ct. Strômberg, Wortsludien 99.
si
l'on pose à côté de ὀξύς (comme γλυκερός à côté de γλυκύς),
ὀξίνα
thèmes
67.
: n. «graisse de porc» (Dsc., Orib., ete.),
Aristophane
ὀξερίας : m,, nom d’un tromage sicilien (Com. Adesp.
trouve
1947,
bref, lat. ornus de *os-en-os ; voir encore des rapprochements celtiques chez Pokorny 782 sq.
{fr. 473), ct. Taïilardat,
On
des
15,
ὀξυρεγμία : ?. «renvoi aigee de l'estomac, brôlure d’estomac » avec -ἰώδης et le verbe dénom. -ἰάω (médecins);
ὄνωνις, Voir ὄνος.
Et.:
Emerita
sur l’adj. ὀξύς͵
ἀξένη
22.
ὀξύς, -εἴα, -ὐ : « aigu, pointu » dit notamment d’armes, de pierres, de montagnes, d’un angle, de douleurs perçantes, d'une maladie, d'une bataille ; par extension, notamment d'une vue perçante, d’une lumière vive, d’un son aigu,
d’un goût aigre, acide ; par métaphore « coléreux» (cf. ὀξύ-θυμος et Taillardat, Images d'Arisiophane 8 357); après Homère, « vif, rapide». Le mot, qui est utilisé depuis Hom., ἃ un vaste champ d'emploi et peut interférer
avec δριμύς, ταχύς, ete. Très nombreux composés avec ôEu- au premier terme dans un des sens que nous avons énumérés. Par exemple :
ὀξυδελής (Hom.), puis ὀξυ-ἄκανθα varièté d'épine, -βαφον «saucière », -βόᾶς «aux crig aigus», -τγαλα «lait suri », -fxoog « prompt à -yoog, -δερκής «ἃ l'œil perçant», « aiguisé », entendu», -Onxtoc être «â ou entendre»s
εθυμος, etc., « coléreux , -κεδρος « cèdre piquant », -κώκυτος, -λαλος « qui a la langue pointue », -λάπαθον plante « parelle, patience crépue », -μέριμνος « étudié de façon pénétrante »,
τμολπὸς
ὄξος, voir ὀξύς. @
phonétique
cf.
le mot
la
glose
a pu
voir
Schwyzer,
Gr.
Gr,
« aigu »,
en vient vite aux mains» Certains composés évoquent aussi bien la notion de vinaigre, p. ex. ὀξύμελι « mélange de vinaigre et de miel » (Hp.). Au second Lerme de composé, surtout avec préverbes : ἄπιοξυς, ἐπ-, xar-, p.-ê. dérivés inverses de verbes en
être
d'Hsch,
compris
ὀξυόεντι
secondairement
*
ὀξεῖ
À
ὀξυίνῳ
(c'est
ce qui sembie pou plausible) ; ὀξύινος « en bois de hêtre » Délos), plus tard -étvog (Gp., ete.).
Le grec moderne a gardé ὀξυά, Et.: Répond au nom L.-e. du frêne (le nom ancien du hôtre ayant été appliqué par le grec au chêne, voir φηγός). Les formes les plus proches se trouvent en albanais, armén. et germ. : alb. ah (de *ask- ou *osk-), où le mot comme
« fragon », -πεινος
1,189),
probablement à tort que Bechtel, Lexilogus et Risch, Wortbildung 8 66 e, tirent l’adjectif directement de ὀξύς (Théophr.,
-μυρσίνη
-ppoxog « sensible» en parlant d'une balance, -puyxoç «au bec, au nez pointu *, τστομος, -σχοῖνος espèce de « jonc pointu », -tovog « au son aigu, oxyton », -yetp « qui
«hôtre » (att.), forme tardive ὀξέα, d'après ἱτέα, μηλέα, etc. ; parfois écrit ὀξεῖα d’après le ?. ἀ' ὀξύς ; désigne aussi la javeline (Archil., E.). Dérivés : ὀξυόεις « de hêtre » épithète de &yxog et de δόρυ (Hom.) ; tel doit être 16 sens originel, mais
aigus»,
« affamé », -πευκής « pointu », -πρῷρος « à la tête pointue »,
ôtéa : 1. (et -Un fréquent et préféré par Phryn. ; sur 16 problème
chants
«aux
en grec signifile « hêtre » ; arm.
hacl (avec
un
suft.
-οξύνω, ct. Stromberg, Preflx Sludies 41. : I.
Dérivés
Π existe
un
thème
neutre
sigmatique
qui
n'est pas proprement dérivé, mais répond à ὀξύς comme HBog à ἡἧδύς, etc. : Boç « vinaigre » (ion.-att.). Composés : ὀξάλμη « sauce faite de vinaigre et de saumure », ὀξέλαιον « sauce de vinaigre et d’huile », ὀξοπώλης «marchand de vinalgre» Au second terme ; κάτοξος « trempé
de vinaigre » (Posidipp.
com.).
Dérivés : noms; 1, ὀξίδιον n. diminutif (pap., ete.); 2 ὀξίς, -lBog f. « bouteille de vinaigre » (com., pap.), ct. Chantraine,
Formation
343 ; 3.
ὀξίνης
m.
«aûr,
aigre »
— souvent dit d'un vin (Hp., Thphr., Plu.), par métaphore, dit d'un homme aigre et coléreux (Ar.), cf. Taillardat,
Images
d'Aristophane
& 358
doit
suffixe
: le
avoir
un
caractère familier, cf. ἐλαφίνης, ἐργατίνης, κεγχρίνης et des anthroponymes comme Αἰσχίνης ; 4. ὀξαλίς, -ἰδος f. aoscille » (Nic., Cf. φυσαλίς), glosé également # ὀξεῖα æpûE # ὀξίνης olvog (Hsch.) ; 5. ὀξηλίς nom de plante (Théognost.). Adjectifs : 1. ὀξηρός « de vinaigre, acide » (8., Hp., médec.); 2. ὀξωτός « mariné au vinaigre » (Ar. jr. 180); 3. -&Bng « qui ressemble au vinaigre, acido » (Gal., etc.) ; 4. -ἴτις « qui a le goût du vinaigre ν, épithète de στυπτηρία «alun » (P. Holm.). Verbe dénominatit : ὀξίζω «traiîter avec du vinaigre» ou «avoir le goût de vinaigre » (tardif), avec παροξίζω, etc. 11. Dérivés directement tirés de ὀξύς : ὀξύτης, -ἢτος f. nom de qualité « fait d’être aigu » dit d'un angle, de la vue, de l'intelligence, signifle aussi «acidité, rapidité, oxytonaison » (lon.-att.) ; ὀξύς, -dBog f. «surelle, petite Gal.)
oseilie » (Pline,
entre dans 16 petit groupe
des noms
en -υδ- comme ἐμύς. Verbe dénominatif : ὀξόνω, 1. -vvô, aor. ὥξῦνα, pf. tardif ὥξυγκα, aor. passif ὠξύνθην, part. ὄὥξυμμαι, et, tardif, ὥξυσμαι «rendre pointu, aiguiser, Hdt.,
exciter » (Hp.,
préverbes
S,
(Od.,
: ἀπο-
etc.) ; surtout
etc.),
ë-
employé
(Thphr.),
avec
des
(tardif),
ἐπ-
χατ- (tardif), παρ- (ion.-att., fréquent), συν-, ὑπ- (tardif). D'où les noms d'action ὀξύσματα pl n. « fait d'aiguiser des outils » (Délos 1r1° 8. av.) ; ἀποξυσμός « acidité » (tardif), παροξυσμός m. «irritation, paroxysme » (Hp., D., etc.) ;
adj. verbal ἀνόξυντος, ἀπαρόξυντος, εὐπαρ-, avec παροξυντικός « qui excite, qui exaspère » (ion.-att.) ; nom d'agent :
παροξυνταί est glosé par Hach. ol τρεφόμενοι ὑπὸ τῶν ἑταιρῶν ὡς dv Sh ἐρασταί, ὀξύντης est cité par Hdn. ; nom d'instrument en -τήρ : ὀξυντήρ « couteau pour tailler les roseaux à écrire » (AP 6,64); enfin, BEuvrpæ «salaire de l'aiguiseur » (/G II*, 1672, 121, et inscriptions), cf. Chantraine, Formation 332.
Rares
anthroponymes,
comme
Οξύθεμις,
pl. n. autres
"Οξυλος,
ct.
Bechtel, H. Personennamen 354. Le grec moderne emploie ὀξύς avec des composés comme
ὀξύθυμος, etc., ὀξύνω, BÉog « vinaigre», ὀξυκός « acétique », etc. Et.: Le mot 8Eùç présente pour ie vocalisme la même difficulté que ὄκρις, lat. ocris en regard de la grande famille de mots
Apophonie
de
ὀξύς
186).
bâtis sur &x- (ct.ces
et Kurylowicz,
D'autre part on tente de rapprocher le 8
radical
du
mots
sigmatique
inclus
dans
dxoarñ,
: «opale » (Lardif),
Ernout-Meillet
cf. lat. opalus
”
ôTeas
Lexilogus
d’une
divinité
cf&. Masson,
@
ὀπάων,
Hisloria
mineure
ICS
H. ὀπάζω,
p.
f
à
et voir
s.u.
Chypre,
1967,
414.
’Ordæov
Épithète
Μελάνθιος,
144.
ὀπάσ(σ)ω,
inf.
aor. ὀπάσ(σ)αι,
-ασθαι
cf.
Lejeune,
l c.
Le
verbe
s'emploie
également
avec
préverbes : ἐπὶ-, κατα-, περι-. HI. ὀπηδός e compagnon, camarade » (H. Hermès 450, ép., mais déjà latent chez Hom., cf. ὀπηδέω) ; la forme dorienne ὁπᾶδός est courante chez les trag.; ὀπηδός se trouve rarement
chez
ΡῚ. (Phdr.
252 c, Phib. 63 e), mais
la prose tardive a adopté en général ὁπᾶδός. Sur ὀπᾶδός (et ὀπάων), voir Bjôrck, Alpha impurum 110. Verbe dénominatif OmnBée, ὀπᾶδέω « suivre, accompagner », dit aussi
d'objets
ou
de notions
abstraites (Hom.,
Hés.,
Pi.,
raro chez les trag.) ; d'où ὀπάἄδησις Î. « fait d'accompagner,
de suivre » (Criton ap. Strab. 2,8,24) ; ὀπηδητὴρ * σύνοδος, ἀκόλουθος (Hsch.). Autre dénominatif ὀὁπηδεύω (A.R. 4,
675, 974). Le
grec
moderne
gnon », etc. Æt.: Il paraît
emploie
plausible
ὁπαδός
de
placer
«adepte,
compa-
à l'origine
de
cette
famille un nom verbal *ôr& « suite », tiré de ἔπομαι. Tous les
mots
sont
attestés
avec
une
psilose
caractéristique
dans ce cas de la langue épique.
1. ogawoni qui atteste la labio-vélaire et ôréæv sont affectés d’un suffixe - ἔων, cf. par exemple de μάχη Mayéov, mycén. Makawo,
p.-8. κοινών,
cf. Bechtel, Lexilogus,
s.u.
ὁπάων ; Schmid, IF 74, 1969, 137. 2. C'est
également
de *ômé
qu'il
faut
tirer
le
verbe
ὁπάζω, peut-être par l’intermédiaire de “èxéæ ; on a noté que ὀπάζω peut prendre une valeur causative, cf. Bechtel, 0. c. s.u. ὀπάζω. 8. C'est OmnSéc/ôr&Ség qui présente le plus de dificultés. Kronasser,
chez
Haas,
pensé que ὁπᾶδός quantité
longue
Gedenkschrift
1,132,
a
était un dérivé inverse de ὀπάζω. La de
l'æ
fait obstacle
pourrait le lover en supposant
analogique de ὀπάζω, ὀπάων,
Krelschmer
l'& de ὀπηδός
à cette
analyse.
On
que la quantité longue est
ὁπάων. Voir encore Frisk avec la bibliographie.
s.u.u.
ὄπεας : n. avec la variante -exp (Poll. 10,141), dat. ὑπέατι (Hdt. 4,70) « alène » ; cf. bréaræ - émhtie (Hsch.) ; dérivé avec contraction de -ex-, ὀπήτιον (Hp., LXX, etc.), avec ôr- (Gloss.); diminutit ὀπητίδιον n. (Poil. 7,83 où la au Com.
Nicocharès
est peu
claire).
Et.: Terme technique ancien, comme le montre la formation en -ας ou -ἀρ, Selon Photius et Orion 16 mot s'explique παρὰ τὸ ὁπὰς ἐμποιεῖν, Toutetois Schwyzer,
voir nærhp.
ὀπάζω, ὀπηδός :
Ζ
θ0, 1932, 224 sq., en posant ὁπα- ξατ- (torme du suffixe
I. ὀπάων, -ovoc est d’abord attesté en mycén. dans 16 nom d’homme, dat. ogawoni, cf. Chadwick-Baumbach 227, Lejeune, Mycenaean Siudies Wingspread 87, Ruijgh,
chas », ce qui paraît douteux.
Minos 9, 1968, 131. Les formes du grec alphabétique sont
vocalisme
ὀπάων (Hom.,
bien
trag.), ὁπέων (Hdt.). Sens : « compagnon,
camarade ε notamment à la guerre; s'applique, Mérionès par rapport à Idoménée ; cf. encore
16,
« poursuivre » (I[. 8,341, etc.), mais plus souvent « donner un compagnon à » (1, 13,416, etc.), d'où « donner » en général, le complément pouvant être soit un objet, soit des richesses, soit une notion abstraite (κῦδος, etc.) ; au moyen « prendre pour compagnon » (Hom., Hés,, trag.),
référence
ὅπατρος,
s.u., Stagakis,
les
composés en -ἤκης, lat. acus… Voir Pokorny 21.
ὀπάλλιος
807—
p. ex. à Bechtel,
-Fevril
doit
non y
attestée
avoir
un
secondaire
traitemènt
en
comprend
grec)
rapport
D'une façon ou d'une autre, avec
de ὑπέατι,
phonétique
d’un
«pourvu
(un
ὀπή
«trou».
Enfiln,
etc., est inexpliqué.
peu
comparable
16
Ou
à éol.,
arcad. ὑμοῖος, 6é01. ὑπίσσω ?), où bien analogique, de ὑπό p.ex.?
:
ὀπή
—
ὀπή : L «ouverture, trou, trou dans le toit par où passe la cheminée », au pluriei, en architecture, trous
dans
la frise qui reçoivent
l'extrémité
des
poutres (ion.-
808— c'est le sens chez Hom.
et Hés. ; avec un sens en définitive
identique mais pris favurablement # protection des dieux » (Pi. P. 8,71). % S'appliquant aux hommes « souci des
att, etc.) ; « capacité de voir, vue » (Cerc. 4,23 à côté de ἀκουά). Au second terme de composé : στενωπός, Ép. στεινωπός «au passage étroit » (Hom., Hp., etc.), εὐρωπός « large » (E.), πολυωπός «aux nombreux trous » (Od. 22,386) avec
dieux, respect qui leur est porté », cf. oùre δαιμόνων οὔτε θεῶν ὄπιν ἔχοντας (Hdt. 9,76), en général « respect pour
un doublet en -ωπῆς
(Hom., Pi.), « se soucier de » (Thgn., A.R., etc.), seulement
à la première
(AP);
syllabe
du
tous deux avec l'allongement
second
terme
doivent être distingués des nombreux
de composé,
composés
ils
en -ωπός
qui se rattachent à &b, ὥψ, cf. Sommer, Nominalkomposita 1 sq. Sans allongement ἐνόπαι f. pl. « boucles d'oreille» (S. fr. 64) hypostase de dy ὅπαις « mis dans les trous » ; de même διόπαι, de sens identique (Ar. fr. 320, inscr.), mais δίοπος « à deux trous » (inscription d’Épidaure, Ath.). Pour jerérn Voir s.u.; pour βορθορόπη, ct. βόρδορος et Taillardat, Suétone:
Sur les termes injurieux p. 123.
= καπνοδόκη (Diph. com., Poll. 2,54); d'où ὀπαῖον «lanterneau » (IG I*, 374, Plu. Per. 13), cf. auesi ἀνοπαία ; ὀπήεις « pourvu d'un trou» (Hp. Mul. 2,114).
Le grec moderne ἃ gardé ὀπή « trou, orifice ». la racine “ok“développement par l’alexandrin de « endroit par
Hermez
84, 1956, 285. Verbe
dénominatit
:
ὀπίζομαι
«respecter,
craindre »
thème de présent (ὠπίσατο Q.S.) ; avec ἐπ- (Od., Thgn.) ; ὀπίδδομας dans une épigramme lacon. (Schwyzer 38). Adj. ὀπιδνός « terrible » (A.R. 2,292), probablement postverbal,
cf. Chantralne,
Formation
193
et 195.
Fraenkel, Nomina agentis 2, 128 n. 2, rattache à cette
famille
les noms
homériques
: Δηιοπίΐτης,
*Ortrng
(JL
11,420 et 301), ce qui est loin d'être évident, ct. Redard,
Noms en -τῆς 195. Les
sens
divers
de
cette
famille
qui
expriment
d'abord des notions religieuses se tirent bien de la racine *a,ek#-, *ok*- de ὅσσε, Bb, ὄπωπα. Dans certains emplois, elle peut participer à l’idée de mauvais œil, cf. Porzig, Namen
für
Satzinhalte
352.
Au
sens
de
« vengeance » le
populaire en rapport
avec ὄπισθεν. ὄπισθεν : Hom., ion.-att., ete., ὄπισθε (ion., poètes), ὄπιθε(ν) (Hom., poètes) « derrière, par-derrière, ensuite » ; pas de signification d'ablatif et s’opposent
à πρόσθε(ν),
ct. Lejoune, Adverbes grecs en -Bev 348 6q. ; il existe une forme
(Lyd.).
: «lorgner,
Kaufmann-Bühler,
ces adverbes sont affectés d’un suffixe -θε(ν) qui ne comporte
‘Orricoi : nom des Osques (Th., Arist., Str.). Le mot est employé au sens de «barbare» (AP 5,131), avec
ὀπιίπεύω
Voir
mot a pu être mis par étymologie
ὀπηδός, voir ὀπάων.
ὀπικίζω = βαρδαρίζω
hôtes », p. ex. (Pi.).
Et.:
Dérivés : ὀπαῖος adj. « avec un trou » épithète de κεραμίς
Et.: Le mot est évidemment tiré de (9,ek#-) de ὅπωπα, ὄψ, mais ÎT a connu un particulier : du sens de * « vue » (restauré Cercidas en un passage) il est passé à celui où on voit, trou, orifice ».
des
guetter,
épier»
(Hom.,
Hés.,
poètes tardifs), aor. ὀπιπεῦσαι f. ὀπιπεύσειν (la graphie ὀπιπτεύω d'après ὀπτεύω, est sans autorité). Dérivé tardif : ὀπιπευτήρ, -ἦρος m. « qui lorgne + (Man.). Parallèlement Hsch. a la glose ὀπῖπα " ἐξαπατᾷ, ἀπατέων
À ἀπατῶν d'où Latte se refuse à tirer une forme verbale ὀπιπᾷ. Composés ; voc. παρθενοπῖπα « lorgneur de filles » (I. 11,388), p.-6. γυναικοπίπης, Hippon., r. 118,16 M ; plus tard παιδοπῖπαι pl. (Ath,), et le terme plaisant πυροπίπης « qui a l’œil sur le grain » (Ar. Cav. 407, Cratin.).
Dérivé : ὀπιπηρά * ὀφθαλμιῶσα (Hsch.). Et.: ᾽Οπιπεύω est un dénominatif. Bien que l'existence de *bmurdo solt douteuse, παρθενοπῖπα peut inviter à poser un appellatif *èxtirfh. Ce terme peut comporter un redoublement clair et 16 vocalisme T qui semblerait inexplicable trouve une correspondance dans skr. fksate «il voits. Autre vue de Beekes, Laryngeals 129 qui pose
‘opi-a,k®*- avec le préverbe ὀπί, ce qui vaut p.-ôê. mieux.
ὅπις : acc. -wv (1., Hés.), -18x (Od., etc.), dat. Snï (Pi. O. 2,6) et -ἰδι . Le mot, qui se rattache à la notion de «voir», s’emploie avec deux éclairages différents : 1. S’appliquant aux dieux par rapport aux hommes, Îl eignifie la vigilance vengeresse des dieux' pour toute faute commise, cf. 1], 16,888 θεῶν ὅπιν oùx ἀλέγοντες;
dilalectale
ὄπισθα
citée
par
A.D.
Adu.
153,
18, οἵ,
πρόσθα et Lejeune, o. c. 355 sq. Au premier terme de composé, exemples assez nombreux avec ὀπισθο- (voyelle thématique de liaison), par exempie ὀπισθό-δομος «opisthodome, chambre de derrière du temple d'Athéna » (att.), -ποὺς « suivant » (trag.), -σφενδόνη (Ar.), -rovog nom de maladie (Hp., PI.), -φύλαξ, -φυλακία, -φυλακέω dit de l'arrière garde (X.), τ-χειμών « hiver tardif » (Hp.), etc. Pour ὀπισθέναρ voir Bévap. Au second terme de composé ; μετόπισθεν (Hom., etc.), xat-
(Hom,,
Dérivés
ete.),
: ὀπίσθιος
etc.
« qui se trouve
derrière » (ion.-att.),
A P), ct. Chantraine, Formation 39. ὀπισθίδιος (Sophr., Cali., Superlatif ὀπίστατοφ (1. 8,342 ; 11,178), forme ambiguë, pour “émisD-xrog selon Schwyzer, Gr. Gr. 1,535 ; aussi bien ou mieux, d'un radical ôres-, οὐ encore, analogique
de ὕστατος ; plus tard ὀπίστερος (Arat., Nonn.) et ὀπισθότερος (Arat.) avec ὀπισθότατον (Hsch.). Autre adverbe : ὀπίσ(σ)ω (Hom., ion.-att.), éol. ὑπίσσω (Sapho) «derrière» (par opposition avec πρόσω) «en retournant », au sens temporel s’applique à ce qui viendra après, donc à l'avenir; également p. ex. εἰσοπίσω (8.), ἐξ- (Hom., etc.), d'où superl. ὀπισώτατος «le dernier »
(hellén.). Sur ὄπισθεν οἱ ὀπίσω, ν. Schwyzer, Gr. Gr. 2,
540 sq. ; sur l’emploi relativement à l’avenir par opposition à πρόσω, Treu, Von Homer zur Lyrik 133 84., Palm, Ann. Ac. Scient. Upsaliensis 13, 1969, 5-18. Un radical ὄπι- figure dans l'adverbe κάτοπιν (οἴ. ἔξοπιν Æsch., μέτοπιν S.) « dorrlère, après », également. au sens temporel (ion.-att., etc.) avec une désinence d'acousatif ou un -v final d'adverbe. Tout le système repose sur le radical de la préposition mycénien opi « sur, pour », attestée avec 19 datif et l'instru-
— mental,
souvent
avec
un
nom
d'homme,
aussi
avec
Composés : ὁπλο-θήκη, -μάχος, -μαχία, -μαχέω,
un
complément désignant du bétail. Fréquent en composition, ct. opia,ra (voir ἄλς), opidesomo = ἐπίδεσμος, opikereminija ε. xeXéovres, opikorusija (voir κόρυς), opirogo (voir λείπω), opiturajo = ἐπιθύραιος, opogo, ct. ὅπωπα, E, etc., cf. Chadwick-Baumbach 227, Baumbach GI 49, 1971, 176, La forme ἐπί existo aussi en mycénien, cf. s.u. ἐπί. En grec alphahétique on a probablement ὀπί() dans ὀπώρα. Le grec moderne a conservé ὄπισθεν, ὀπίσθιος avec des composés contenant ὀπισθος-, εὐ d’autre part πίσω ; enfin, κάτοπιν. Et.: La préposition ὀπί, dont l’existence est garantie par le mycénien, répond avec un autre vocalisme à ἐπί (voir ce mot). Le vocalisme o se retrouve dans lat. ob, v. 8l. ob avec des emplois différents, cf. Ernout-Meiliet s.u.
ob.
Pour ὄπιθε(ν) et ὄπισθε(ν) 16 première forme s’explique
ὅπλον
809 —
-ποιός,
-φόρος, etc. Au second terme de composé ; ἄνοπλος (Ηἀ.),
&- (Th.), év- «armée» (Æsch.), ὑπερ-
(Tyrt.,
S.), eb-
voir s.u. ; également
(Ar., etc.), pub-
avec
le suffixe -tog :
ἐνόπλιος «armé » (Gorg., Call.), « martial », avec ou sans ῥυθμός, devient un terme de métrique (X., etc.).
Dérivés : 1. ὁπλέτης « homme armé, soldat de l'infanterie de ligne » (ion.-att., etc.), ὁπλῖται est γυμνῆτες, à ἱππεῖς ; f. -miç épithète de Composés : ὁπλιταγωγός, ὁπλιτοδρόμος. (PL,ete.), -τεύω (Th., etc.), -τεία (Ρ].) ; 2
opposé à ψιλοί, à χείρ (Poll. 3,150). Dérivés : ὁπλιτικός ὁπλάριον diminutif
rare (Délos, Didymes), employé avec un sens péjoratif par Plu., Flamin, 17 ; 3. ὀπλικός « qui concerne les armes »
(tardif); 4. comparatif ὁπλότερος « plus jeune, plus vigoureux » (Hom., Théoc.), dit seulement de personnes, hommes
ou femmes, comparatif différentiel comme κχουρότερος; superlatif ὁπλότατος (Hom., Hés., Pi.) : il faut accepter
πρόσθε(ν) εἰ de ὀπίσ(σ)ω : cette dernière forme vient d'un
l'explication des Anciens qui partent du sens de « capable de porter les armes, Vigoureux » par opposition aux
ancien *opityô cf. le directif hittite appezziya « par la suite,
γέροντες,
pius tard », οὐ voir Laroche, Rev. Hilt. As. 28, 1970, 47 ;
2,188,
immédiatement,
la seconde
à l'analogie de
peut être due
cf. en outre ἔπισσαι et Benveniste, Origines 82,
cf. Bechtel,
Lexilogus
s.u. et Schwyzer,
Gr.
Gr.
Les autres formes nominales relévent de l’onomastique,
Ῥ. ex. “OxAévixog ; c'est à un composé de ce genre que se
ὀπιτίων, τωνος : m.
plante
Bunium
p.-8&.
à bulbe,
ferulaceum (Thphr.). ὃπλἠ
(I
situer “OxAntec pl., nom d’une des quatre tribus ioniennes
: f. « sabot ., dit toujours du cheval chez
11,536 = 20,501,
Ar.,
etc.),
pied fendu des bovins (H. Hermès
le terme
propre
après
Homére
Hom,.
dit
du
77, Hés,, Pi., ion.-att.),
étant ynàñ ; dit aussi du
Ar.) ; glosé aussi par
porc (Sémon,,
Hsch. al πυξίδες (?). Adj. ὁπλήεις
« pourvu d'un sabot » (poète chez D. Chrys, 32, 86). Æt.: Obscure. Depuis longtemps on rapproche ὅπλον : 11 faut supposer que 16 sabot est, l'équipement des pattes
de l'animal (autre nom ὄνυξ), Autre hypothèse ingénieuse de Bechtel, Lexilogus s.u., qui rapproche ἀπλή « simple » (ct. s.u. ἁπλόος) et peine pour expliquer l'é ; 16 mot serait à l'origine adjectif avec χηλή 8.-e. Cette hypothèse suppose que le terme s'applique proprement aux chevaux à l’origine. à l'é initial
on
pourrait
par
nécessité
y voir
un
traitement de ‘sm-, la vocalisation des sonantes nasales en 0 semblant
moins
ὁπλίας : Aoxpol τοὺς τόπους ἐν οἷς συνελαύνοντες ἀριθμοῦσι τὰ πρόθατα καὶ τὰ βοσκήματα (Hsch,), Le Thesaurus suggère que l'on voit en ces lieux de nombreuses
traces de sabots (?). Donc, cf. ὁπλή ? ὅπλον : n., surtout au piuriel ὅπλα « instruments » en Bénéral, d'où «agrès»e, cordages d'un navire (Od., Hdt., etc.), «outils» surtout ceux du forgeron, de l'orfévre (Hom.), «armes» &b «armures: du guerrier, emploi assez rare dans l’7I,, notamment pour l'armure d’Achille, cf. encore
Pi, N. 8,27, IG I, 1,9 (pour ὅπλα chez Hom., voir Trümpy, Facimausdrücke 81 3q.) ; au sing. chez Hdt. 4,23, PI. Rép. 474 a, etc. ; dans un sens technique 16 bouclier de l'hoplite, de l'infanterie lourde (16 IIs, 1012, Th. 7,75, etc.) ; d’où ὅπλα « hommes en armes », ou encore « places d’armes », etc. ; animal
5,66,
E., etc.); de Plu. Sol. 23, on conclurait qu’il
s'agit de guerriers (mais 168 mss ont ὁπλῖται) ; E. Benveniste, Inslitutions
indo-européennes
1,290,
se défend,
pense
qu'’il
d'’artisans; l'aspiration du gén. Ὁπλήθων 57,2,
V° s. av., est inexpliquée, mais
s’agit
à Milet, SIG
voir Frisk ; ils sont
censés descendre d'un certain “Ὅπλης ; 668 mots sont tirés épithète
divine
γυμνῆς de γυμνός. apparemment
Enfin, 11 existe une
composée
:
en
Arcadie
Ὁπλόσμιος épithète de Zeus à Orchomène (Schwyzer 428, cf. Arist. P.A. 673 a), ‘OrAoëule nom de tribu à Mantinée (Schwyzer 662) ; enfin, 'Οπλοσμία est une épithète d’Héra en
Étlide (Lyc.
614).
Ces mots
sembleraient, composés
de
ὅπλον et ὀδμή ou ὀσμή « odeur », ce qui ne serait qu'un jeu
de
mots.
Kretschmer,
Vaseninschriften
149,
en
se
fondant sur ὁπλοδμία suppose une forme réduite du radical de δάμνημι. Verbes dénominatifs tirés de ὅπλον
rare qu’on ne l'enseigne.
80 dit des « armes » avec lesquelles un du sexe de l’'homme, etc.
(Hat.
de ὅπλον comme
“OxAf ; subsiste en grec moderne.
Quant
rattache un hypocoristique comme ‘“OxXeùç (Hés. Bouclier 180, etc.). C’est aussi parmi les noms propres qu'il faut
: 1. ὁπλέω « préparer,
à l’impf. ὥπλεον (Od. 6,73) ; Z. δπλίζω, -ομαι « préparer » dit de mets ou de boissons (Hom.), de chars, de vaisseaux, de guerriers (Hom., lon.-att., etc.) : pour 16 couple de dénominatits-Éc,-lLo, ct. κομέωϊκομίζω, etc. ; conjugaison : aor. ὥπλισα, -σάμην, au passif ὡπλίσθην, part. ὦπλισμαι, mais le partf. actif ὥπλικα est tardif ; avec préverbes : ἀφ- (11.}, ἐξ- (att.), ἐφ- (Hom., etc.), xaû- (ion.-att.), etc. Noms d’action : ὅπλισις « fait d’armer » (att.), égalemont avec ἐξ-, xuû- ; ὁπλισμός (Æsch., tardif), également avec ἄνθ-, ἐξ-, καθ- ; ὄπλισμα «arme, armée » (E., PI.) ; ἐξοπλισία t. « revue, prise d'armes » (X., Énée 19 Tact…, etc.), peu différent de ἐξόπλισις, avec le doublet ἐξοπλασία (Arist. Afth. 15,4; SIG 410 Érythrées), analogique de γυμνασία, δοκιμασία, etc.; nom d'agent ὀπλιστής « guer-
rier » (tardif, substitut de l'usuel ὁπλέτης) ; 3. ὄπλεσθαι
«se préparer » un repas (1|. 19,172 ; 23,159) ; plutôt que d'un présent radical à vocalisme o (Schwyzer, Gr. Gr.
1,722), il s’agit d'une faute de la tradition pour ὁπλεῖσθαι, cf£. Risch, Homer. Worib. 8 97, Chantraine, Gr. Hom.
ὅπλον
—
1,311
et
861 ; à
moins
que
l’anthroponyme
mycénien
810— peut
s'agir
d'une
allernance
ancienne
entre
suflixes
en
oporomeno, si on le lit ὁπλόμενος, ne garantisse ὅπλεσθαι. La diversité des emplois homériques, notaniment ceux
v et À, cf. αὐαλέος et αὐαίνω, et voir Benveniste, Origines 45 sq. ; de ὀπτανός est tiré ὀπτάνιον « cuisine » (Ar., com,,
de ὁπλέω au sens de « préparer des mets », montre
inscriptions ; pour
qu'il
s'agit d’un radical de sons très général dont la signification
s’est spécialisée dans la marine et surtout dans l'armée. Le grec moderne a gardé ὅπλον « arme, fusil », ὁπλίτης « homme de troupe », ὁπλίζω, Εἰ.: Certainement tiré avec vocalisme o el suffixe -Aode la racine de ἕἔπω, cf, ce mot.
ὁπός figue
: m. suc d’une plante, notamment suc acide de
utilisé
pour
faire
cailler
16
lait
(F
5,902,
ion.-
Ar.
Paix
819,
voir
Taillardat,
Images
d'Aristophane $ 117) ; -txôç « bon à rôtir » (pap.) ; ὀπτανεύς « rôtisseur » (pap. dès le 1115 s. av.) ; 81 la forme est ancienne elle donnerait une réalité au dérivé ὀπτανεῖον (pour ὀπτάνιον) fourni par des manuscrits de prosateurs, dialecta! cité par Hdn. 2,417; avec un
et ὀπτανήϊον suffixe latin
ὀπτανάριος * assalor, coclarius (Gtoss.), Verbe probabiement dénominatif êxtée (Od., ion,abt., etc.), partic. ὀπτᾶντες (Épich.), ὀπτεύμενος (Théoc. avec une phonétique dialectale), aor. ὥπτησα (1L, ion,-
att., etc.).
att., etc.), passif ?. ὀπτήσομαι (Luc.), aor. ὠπτήθην (Od.,
Au second terme de composé : πολύοπος (Thphr.). Au premier terme ὀπο-βάλσαμον « baume, suc du baurier »,
ion.-atl.), parf. p. ὥπτημαι (Ar.), actif ὥπτηκα (Euphro com., 1π|6. 8. av.) « faire rôtir, faire cuire, faire griller », dit de la viande, du pain, de poteries, au flguré « mettre sur le gril » (Ar. Lys. 839) dit de l’amour, cf. Taillardat, Images d'Aristophane $ 302 ; également avec préverbes, notamment δι-, dE-, ἐπ- (Od.), κατ, παρ- « griller légèrement », ὅπ- douteux (Thphr. H.P. 4,8,14). Dérivés : nom d’action ὄπτησις « fait de rôtir » ou « de cuire » (SIG 57,34, Milet v° s. av., opposé à ἕψησις, Hp., Arist.), κατ-, παρ-, d'où ὀπτήσιμος « propre à être rôti » (Eub.); p.-ê. ὀπτάσια dans P. Holm. 9,39 δὸς εἰς ὀπτασίαν, tiré de ὀπτᾶσθαι, sur le modèle de θερμασία ; noms d’agent en -τήρ : ὀπτήτειρα f, épithète de κάμινος (Call.) ; comme d'un verbe *ämteïo «mettre au feu », ὀπτευτήρ « forgeron », dit d’Héphaistos (byzantin et poétique, Coluth. 54), p.-ê. d’après καμινευτήρ ; suffixe -τῆς en composition : ἀρτόπτης « boulanger » (Hsch. s.u. πάσανος) ; γαστρόπτης
-xdpxacov suc toxique du carpason, -κάλπασον ef. ThiseitonDyer, Journ. of Philoi. 34, 305, -παναξ + gomme, résine du panacés», Cf. André, Lexique s.u. opopanaz, -φυλλον
suc des feuilles du silphium : sur ces composés voir Risch, IF 59, 1944-1949, 287, composés où le premier terme est déterminé. Dérivés : 1. ὀπίᾶς (τυρός) M. fromage fait au suc de figue (Ar., E.), pour le suffixe cf. Chantraine, Formation 94 sq. ; 2. ὅπιον « opium, suc de pavot» (médec.); 3. ὀπώδης «plein de suc » (Hp.) ; 4. ὁπόεις « ploin de suc » (Nic.) ; 5. de cet adjectif est tiré 16 toponyme ’Oréers vilie de Locride (11.), ᾽Οποῦς (Th., inscriptions, etc.); d'où le nom de peuple ᾽Οπούντιοι m. pi., parfois avec une aspirée initiale
cf.
(SZG,
597
Schwyzer,
sur le nom
B
Gr.
2,
Gr.
etc.);
pour
1,253,
Bechtel,
de fleuve ᾿Οποῦς,
voir
la
forme
en
Gr.
Dial,
-ὄντιοι,
2,12 ;
Krahe, Beitr. Namen-
forschung %, 1950-51, 233.
Verbe dénominatif : ὀπίζω « extraire le suc d'une plante » (Thphr., etc.), où « faire cailler le lait avec ce suc » (Arist.),
avec ëZ- (Arist.), d'où ὀπισμός « fait d'extraire le suc» (Arist., Thphr., etc.), ὄπισμα « sue extrait » (Dsc.). Cette
du
famille
groupe
de
de
mots
χυλός,
de
sens
χυλίζω,
très
d'aire
précis
se distingue
sémantique
697 ia
Β) permettent psilose
de poser uno
généralisée
n'est
aspiration
guère
initiale.
expliquée
pour
faire
cuire
des
saucisses » (Poll.
10,105),
f.
-οπτίς (Délos ni1° s. av.) avec dans une autre inscription -ποτίς [sic] (faute ou déformation familière) « plat pour faire cuire des saucisses » : ces deux composés doivent reposer sur *-om—h-mç avec superposition syHlabique facilitée par l’existence αὀπτός, cf. encore, autrement, Fraenkel, Nomina agentis 1,213 el 2,115.
plus
On se demande si cette famille de mots qui a fini par tomber en désuétude n'a pas été gênée par le grand groupe
516
de *ok®. voir ὅπωπα. Et.: ᾽Οπτάω pourrait être un déverbatif en -τάω comme ἀρτάω, etc. Il est plus simple d’y voir un dénominatif de ὀπτός (pl. n. ὀπτά, cf. Risch, Wortb. der hom. Sprache
large.
Εἰ:: Ὅο rares témoignages (p. ex. μεθ᾽ 'Οπουντίων,
«plat
Mais
(origine
jonienne?). Dans 668 conditions, on rapproche des noms baltiques el slaves du suc d’une plante. On peut poser i.-8. *sok®os pour grec ὁπός, lit. plur. sakaï, v. pruss. sackis, v. sl. sokü « sue » ; avec une initiale sw-, lit. svekas
b). Le
$ 112
rapprochement
Kretschmer
(Festschrift
ὀδελός
que
a tenté
Schwyzer
251)
n'est
qu'une
vue
avec
de
«résine », lette suakas (cf. une telle alternance sous Ë, #E).
l'esprit. C’est à πέσσω qu'on souhaiterait relier ὀπτός. Tentative de Benveniste, Origines 157 sq., qui pose en
Le
face
latin
structure Pokorny
sucus
est
p.-8.
apparenté
différente
avec
une
mais
diphtongue
présente
eu
ou
ou,
une
Cf.
1044.
ὀπτάζομαι, ὀπτάνομαι, ὀπτίλος, ὀπτός, ete., voir ὅπωπα. ὀπτός : ὀπτάω, etc. : 1. ὀπτός « rôti », notamment à ia broche, opposé à ἐφθά
de
*(a,)p-ek*-
πέσσω
pour
où degré zéro avec *-io, *a,pk*-l0> Austin, Language 17, 1941, 88.
un
thème
1
“azep-k%-,
ὀδπίπ)τός ; voir encore
ὀπυίω : Hom., poètes, crétois, cf. Lois de Goriyne 7,42, attique rare ὀπύω (Arist., Cerc., Moeris), fut. ὀπύσω (Ar. Ach. 255) ; à l’actif « épouser, prendre comme femme iégitime », au passif « être épousée» dit de la femme;
est glosé
par
Hsch.
tà
χατὰ νόμον μίέγνυσθαι ;
(Od., etc.), « cuit», dit de pains, de poissons, etc. (ion.-att.),
le mot
de potertes (Hdt., etc.), du fer (5, Ant. 475), en composition
voir Wackernagel, Spr. Unt. 228 n, 1, où l'histoire du mot est décrite ; chez Plu. Sol. 20, 19 mot est employé pour la
ἡμίοπτος, rement
-
«bien cuit » (Hp.), qui n'est pas nécessai-
un dérivé
inverse de ἐξοπτάω.
Dérivés : ὀπταλέος « rôti, cuit » (Hom., Ath.), à côté de ὀπτανός «rôtis, opposé à ἑψανός (com., Arist., etc.) ; il
fllle épiclère ; si l’homme
de la famille du
est destinée est impuissant, veut
dans
cette
elle peut
famille ; c’est le mot
père à qui elle
ὀπυίεσθαι qui 6116 de Solon,
il avait
—
811—
une vaileur juridique « épouser s, mais Plutarque l'aurait compris « se livrer à qui elle veut », cf. Flacelière, Rev. Ph.
ὑπόπτης
« soupçonneux », αὐτόπτης,
en
et -τῆς
1949, 123. En grec hellén. et tardif le terme devenu rare
la vue» avec ὀπτική «optique » (Arist.); depuis PL, ete., formes à préverbes: ἐπ-, συν-, ὑπεροπτικός ; 4. verbes dénominatifs en -οπτεύω : &x- (tardif), διesurveiller » (II. 10,451, etc.) avec des dérivés, ἐπ- (Od., etc.)
signifie « avoir des relations sexuelles avec » (Cerc., Luc.). l’emploi
pour
encore
Voir
en
Élément
Ruijgh,
crétois
achéen 107 sq. Dérivés : nom d'action ὀπυστύς f. (c p.-ê. analogique) en crétois, cf. Benveniste, Noms d'agent 71, Noms de l'époux,
n. pl. ὀπυιηταί (Hérod. 4,84), tiré du radical de présent, p.-8. substitut d'un ancien Ἐῤπυστής, cf. Fraenkel, Nomina agentis 1,280 ; ὀπυ-όλαι * γεγαμηκότες (Hech.), avec Je
suffixe quasi participial de μαινόλης,
etc., ct. Chantraine,
Formation 237. Un présent dérivé *èmudloue semble supposé par le subj. aor. passif ὀπυασθώμεθα (Lyr. Alex. Et.: Obscure. Wackernagel, !. c., reprend l'étym. i.-e. qui évoque skr. pusyati « nourrir, entretenir » ; mais on se rallierait plutôt à l'explication de Hammarstrôm, Gl, 11, 1921, 212, οἵ. étrusque puia « épouse » ; ce rapprochement, admis par Schwyzer, Gr. Gr. 1,62, pourrait faire supposer que 19 mot est « méditerranéen ». Dans les deux cas l’èinitial (prothèse? préfixe?) serait à justifier. Voir aussi Beekes, Laryngeals 55.
ὅὕπωπα,
ὄψομαι,
ὄψ
el ὥφ,
signiflant
etc. ; racine
«voir » : A. Formes verbales radicales : elles interviennent dans la conjugaison supplétive de ὁράω « voir» Futur ὄψομαι (Hom.,
-τός
est
Liré
l'adj.
etc.; 3. des formes
ὀπτικός
« qui
concerne
avec ἐποπτεία, κατ- « épier » (ion.-att.) plus des dérivés en -εἰα, -Euoig ; ὕπο- « Boupçonner », elc. ; verbe simple
ὀπτεύω (Ar. Ois. 1061 et grec tardif), probablement secondaire, cf. Leumann, Hom. Wôrter 118 ; verbes dénominatifs tardifs et rares : ὀπτάνομαι « ôtre vu, apparaître » (LXX,
pap., ΝΤῚ, p.-ê. sur 16 modèle ἀ' αἰσθάνομαι ; avec les doublets ὀπτάζομαι (LXX, Nu 14,14), et ὀπταίνω (Eust.
969,
33);
5. noms
d'agent
en
-rhp : ὀπτήρ
« guetteur,
espion » (Od., Æsch., S.) « témoin oculaire » (Antiphon, X.),
1,52).
Adesp.
@
” oTuTa
lon.-att.,
etc.),
souvent
avec
préverbes,
surtout
ἀπ-, εἰσ-, ἐπ-, xat-, παρ-, περι-, προ-, συν-, ὅπ-, ὑπερ-, 80}. pass. ὀφθῆναι (ion.-att.), parf. ὥμμαι (att.) ; il existe
avec préverbes : διοπτήρ (Il 10,562), ἐπ- dit d'un dieu tutélaire (Æsch.), κατ « espion » (Æsch.), aussi nom d'un instrument
médical
(Hp.);
d'où
ὀπτήρια
pl
n. présents
faits par le jeune marié lorsqu’il voit sa flancée dévêtue (Poil., Hsch.), plus généralement cadeaux offerts lorsque
l'on voit un enfant pour la première fois (B., Call.), également
6. à
avec
avec
xat-
«lieu
le suffixe
préverbes
d'où
de
: διόπτρον
l’on voit » (Strab.,
noms
d’instrument
466
qui
voit
Delphes) ;
-τρον,
à
formes
travers»
(Alc.),
διόπτρα t. instrument de mesure, avec -wxéç, -ÎLœ, etc. ; εἴσοπτρον « miroir » (Pi., etc.), avec «ἰκός, -ἰζω, τίσμα ; ἐν« miroir » (E., etc.) avec -uxôg, -ἰζω, etc. ; xœt- « miroir » c'est
le
mot
le
plus
usuel
(Æsch.,
etc.),
parfois
écrit
χκάτροπτον (inscr. att.), avec -κός, tk-} ἀκραῖδ « il regarde » (à moins que ks ne représente ks cî. plus loin akgst), voir Mayrhofer, Ætym. Wb. des Allind. 1,95. Les formes grecques on -ωπός avec μέτωπον,
tecture
πρόσωπον doivent être mises en rapport avec skr. praltka-
ὀπωράριον = pomarium (Gloss.) avec suffixe pris au latin. Verbe dénominatif : ὀπωρίζω «cueillir, récolter des
n., ete. Ce qui est imporlant, ce sont Jes noms de i'œil, nombreux δἱ variés, les variations, parfois inexplicables,
étant dues au tabou linguistique et à la crainte du mauvais
on
Lond.);
(pap.
douteuse
πιμαῖος ; b. -txég « d'automne » (Gp.), avee -ἰκή « remède contre
dysenterie
la
les fruits) ; (Pline) ; 6.
par
(donnée
fruits » (ion.-atl.).
Pour l'onomastique voir le début de l’article et Bechtel,
épiclèse de
œil, cf£. Havers, Sprachiabu 59 sq. En grec même le vieux duel ὅσσε se rapproche du v. si. oël, de l'arm. aë-k', En
H. Personennamen 610. En outre, "Oxwpeñg Zeus protecteur des récoltes à Acraiphia.
posant
Les denx emplois du mot se continuent en grec moderne, d'une part dans φθινόπωρο(ν) « automne », d'autre part
i.-e.
“ok%; (ct. Frisk s.u. ὄσσε, Schwyzer,
Gr. Gr.
1,565), on admet que ὄσσε est une réfection de la vieille forme
en
-
d'après
Benveniste,
les duels
Origines
78,
en -e el on pose
voil
un
*okYy-e;
élurgissement
!
dans
*ok®y-e. Enfin, Forssman, Mänch. St. Sprachw. 25, 1969, 39 sq., reprend l'historique du problème : ur thème en ἐ aurait subi au duel le double traitement, *-y2, d'où ὄὅσσε ou *-ia, d’où v. si. oéi. Au grec ὄκκον avec géminée expressive répond arm. aknr avec géminée et suff. nasal « œil »,
cf. Lejeunc, Phonélique $ 66 n. 1. Les deux formes grecques ἄκταλλος et ὀφθαλμός doiveul être associées à skr. dksi « œil » (avesk, αδὲ duel). On cst conduit à poser une occlusive sourde à explosion aifflante ks, ce qui permet de rapprocher akgi,
aksndh
avec
élément
‘ijn
εἰ
grec
ὄχκταλλος
avec
suffixe en !; avec une aspiration expressive (φθ répond à akr. ks comme dans φθίνω et Asindti) et un second suffixe,
on 8 le terme usuel on grec ancien ὀφθαλμός ; 16 laconien ὄπτιλ(λ)ος ἃ subi l’influence du groupe de ὀπτός, -όπτης, ὀπτεύω, ete.
dans ὀπώρα, ὀπωρυκό(ν) « fruit » Et.: Certainement composé avec la préposition èxt« après » (c£. ὄπισθεν, mycén. opi), On pourrait être tenté de voir dans 16 second terme le mot ὥρα en prenant appui sur les formes à aspirée initiale, mais ces dornières sont secondaires et dues précisément à l'analogie de épæ. Depuis Schulze, Q. Æp. 475, on pose pour ie second terme *o[c]xp& » élé » avec contraction de ox. Le mot grec signifierait l’«après été n On part alors d'un n. "'ὅ[σ]αρ, dont la forme alternerail avec un radical en n attesté en slave, bultique εἰ germanique, V. al. jeseni, russe ôsenl f., v. en german., gol, asans Î. pruss. assanis vautomne»; « moisson, été », v.h.all. aran m., arn Î., etc.
᾿Οράτριος : épithète de Zeus en Crète (1, Cret. 3, 1I, 3 B 13 et 19; Hiérapytna). Pourrait valoir * Fphrerog, cê. Schwyzer,
Gr. Gr. 1,224.
La racine qui exprime à la fois l'idée d'« œil » et celle de «voir»,
s'est
le visage,
prêtée
οο
Voir
par
extension
encore
ὄὅπις,
à
désigner
l'uspect,
ὀπή,
ὄσσομαι
dont
les
sens ont divergé de plusieurs manières. Pour l'étymologie, cf, Frisk, Pokorny 775 sqd., Ernout-Moillet s.u, oculus.
ap.
(Æsar.
soins
avec
sexaminer
:
ὁραυγέομαι
Stob. I, 49, 27). Composé copulatif, ce qui est exceptionnel
pour des formes verbales, de ὁράω et de αὐγέομαι (sous Fohalle,
178 après
1931,
19,
Gl.
æbyñ), cf. P. Wahrmann,
Étrennes Benvenisle 44 sq. ὀπὥρα
: 1.,
composés
ion.
τῇ,
parfois
avec μεθ-, 16 nom
1497 ; FTopora CIL
avec
une
aspirée,
propre Ἡοπωρίς
cf.
108
V
1i,
(IG
V1 21752) ; Alem. /r. 20, les mes d'Ath.
donnent χειμάχῳ * πχραν, tous les edd., Diehl, Page, etc., lisent χεῖμα κωπώραν {ou χωπώραν), mais Schulze et Deroy, Anl. ΟἹ. 1970, 375, κωπάραν. Sens : fin de l’été, de fin juiliot à fin seplembre (Hom., ion.-alt., etc.), d'où après Hormère fruits de cette saison, raisins, flgues, eLc.
(θέρος qui est joint à ὀπώρα
chez
Hom., ct. Od. 11,192,
désigne l’époque de la grande chaleur et de la moisson). Premier terme de composé dans des termes qui
se
Au second Lerme, composé do dépendance φθινόπωρον n.s automne » (ion.-att.) avec -uxég (tardif), -ivog (Hp., ete.), «ἰς (Pi.) ; hypostase avec la préposition μετα- : μετόπωρον
Th,
Hdal.),
« automne », d'où
μεθ-
(Phid.,
-ινος (Hés., Th.,
Hach., X.),
mes.
μεθ-
d’Hp.)
(tardif)
Gr.
(Schwyzer,
1,2-42, Lejeune,
Gr.
« de
l'automne » ; -[Lo « ressembler à l'automne » (Ph.).
il y a trace d’une flexion athématique d’un radical épndans hom. ὅρηαι (Od, 14,343; variante de Zénodote Gento, accent incertain, ZL 1,56 et 198), éol. Bpnup[t] (Sapho
81,
pn
sic),
30,22) ; les
(Théoc.
3° sing.
peuvent
résulter
d'une
ioniens (Hp.,
Hérod. 2, 67, etc.) elles répondont au radicai
de lesb. ὄρημι, cf. Bechtel, Gr. Dial. 3,196. Impf. ἑώρων (att.), de nFop- avec augment long; ὅρα (Il. 16,646), ὥρων (Hdt., ion.) ; parf. actif substitué à ὅπωπα, éopäxa (att.) de *Fe-Fépäxa : 19 esl ancien comme l'atteste 4 métrique (Ar. Th. 32,33, Mén. Épitr. 166), et ἑώρακα une
est
ion.
graphie
secondaire
(Hérod.
ὁρώρηχκα
4,77,
participe dor. f. ὡρακυῖα (IG
D., etc.);
analogique,
etc.)
et
de
allongée,
Q.Ep.
475
cf.
Shipp,
et
de
Sludies
Deroy,
longie 77 ; autres
op.
c.
379;
la
pénultième vues
2
de
τὰ
est
Schulze,
ὀπωριαῖα
D.S., etc.) « voir, dans ce système
(ibld.
40),
IV* 1, 122 Épidaure), moyen
aor.
paseif
porter la vue ὁπ- se rapporte
(Arist.,
ὁραθῆναι
ὅπωπα gnison supplétive ὁράωϊδψομαιεἴδον
trouvant
(Isoc.,
l'imparfait ;
ὥρηκα
Hom.
se
-e- ;
quant aux attestations de ὁρῇς, ὁρῆν, etc., dans des textes
ἑώραμαι
finale
formes
de
régulière
contraction
Dérivés : 1. ὀπωρινός «de l’automne à (Hom., ion.att., etc.), l'iota est bref, cf. Hés. Τ, 674, att., mais chez
la
n. 2) ;
236
Phonétique
dor. du type ôpñv (Ar. Lys. 1077), impér. ὄρη (Épich. 170)
rapportent aux fruits et qui sont plutôt tardifs : ὀπωροκάπηῆλος, -λόγος, -πώλης (pap.) -φόρος, -φύλαξ « gardien d'un jardin » (Arist., pap.), ὀπωρώνης « marchand de fruits » (D., pap.) équivaut à ὁπωροπώλης, etc.
(Ηρ.,
ὁράω, uvec ὄρομαι, οὖρος el les composés en -opog, -oupoG -wpoc : llom. (forme à distension ὁρόω), ion.-att., etc., d'où en ionien ὁρέω par traitement phonét. de -άω
sur, contempler ». Conju-
e
ἑόρᾶκα
purement el simplement
à l'idée de vue, c'est la racine qui fournit le nom de l’œil,
«fruits » (Thphr.); 3. τιμος « qui donne des fruits » (Anon. ap.
ὁρα- est franchement duratif, ἰδ-- est ponctuel et se rapporte
Suid.), p.-8. d’après κάρπιμος ; 4. ὀπωριμεῖος
à
« de fruits »
:
la
notion
de
perception,
cf.
Gonda,
Lingua
9,
1960,
— 814 —
δράω
178 84., À. Bloch, Suppleliva Verba im Griechischen 91 sq., Prévot, R. Ph. 1935, 133 8ᾳ., Thordarson, Symb. Osl,
de Leumann, Hom. Wôrier 92 ; plus tard désigne une chevilte de bois, en tant qu'eile maintient (Épidaure, Hero,
46, 1971, 108-132; ôpæ- signifie «tenir les yeux sur» et se rapporte au sujet, non à l’objet et à la perception comme εἶδον. Également attesté avec préverbes : &p-, δι-, εἰσ- (Hom., etc.), ἐν-, ἐξ-, èp-, καθ-, πάρ-, avec des sens
Hippiatr., Gp., etc.) avec 16 diminutif ἐπιούριον et ἐπίορος à Délos ; pour ce sens particulier, cf. Hiller von Gaertringen, Aih. Miit, 51, 1926, 152 sq., P. Wahrmann, Gl. 17, 1928,
256. Sur l'étymologie de odpog, cf. Et.
«négliger ν, ὑφ- ἐ regardor avec soupçon ». Cf. aussi Bechert,
Un second terme de composé *&pos apparaît clairement dans ἔφορος « éphore » nom de magistrat, notamment à Sparte (Hdt., Inscriptions, etc.) au sens général de « sur-
Die Diathesen von ἰδεῖν und δρᾶν bei Homer., 1964.
veillant » (trag., etc.) ct. aussi φρουρός.
divers, notamment « négliger, mal voir », περι- « regarder avec indifférence, permettre», προ-, προσ-, συν-, ὑπερ-
Dérivation
nominale
peu
les
En outre, un certain nombre de composés en -oupoc,
pour la plupart tirés
τῶρος dont le sens est toujours net, mais les formes diverses et peu claires en raison d'accidenis phonétiques et d’ana-
développée
termes anclens et importants
étant
et
tardive,
de êx-, cf. sous ὅπωπα : ὄμμα, ὄψις, otc. 1. Adj. verbal : ὁρατός « visible » (Hp., PL.) opposé à ἅπτός ou à νοητός plus ancien que ὀπτός ; ἀόρατος « invisible » (PL, etc.) avec ἀορασία «cécité » (Plb.); προορατός « prévisible » (X. Cyr. 1,6,23), distinet de πρόοπτος « prévu e (ion.-att.), ἀπροσόρατος « qu'on ne peut regarder en face» (Pi.) ; 2. nom d’agent tardif ὁρατῆς « spectateur » (LXX, Plu.), à quoi ne répond aucun *èmanç, mais il y a des composés
comme ἐπόπτης, κατόπτης, Ote. ; en outre, Éparhp glosé ὀπτήρ chez Hsch.; 8, des formes en -τός et en -τῆς, sont issus
des
adjectifs
en
-τικός
exprimant
l'aptitude
:
Gpxtixég « propre à voir, capable de voir » (Arist., Ph,), ἐφορατικός « apte à surveiller » (X., Économ, 12,19), παρ«insouciant de » (Plu.) ; προτ « habile à prévoir »(Arist., ete.), suv- = συνοπτικός ; 4. des formes en -τὸς et -τῆς vient
logies. Les formes les plus ancionnes sont en -cpoc, chez Hom., θυραωρός var. pour πυλαωρός (II. 22,69) εὐ πυλαωρός (ibid.) présentent
Wèrier
228,
forme
très
un α bref obscur (voir Leumann,
n. 20,
qui
douteuse
du
pose θυρεωρός, chypriote
Hom.
πυλεωρός) ; la
(ICS
417)
pourrait
être lue Gup&Fopés, d'où θυρωρός, πυλωρός, voir θύρα et πύλη ; θεωρός, Voir su, τιμωρός, etc. ; att σκχευωρός de σκευή, σχοπιωρός de σκοπιά, ὑλωρός de Un ; toutes
ces
formes
ont
un
premier
terme
en
-&/-n ; on
s’expliquerait bien aussi le traitement phonétique de νεωρός, de *v&Fopog ou -Frapoc, Cf. sous ναῦς ; une autre série de formes en -oupog ést généralement expliquée par *—o-opoç,
cf.
Et.:
κηπουρός
«gardien
de
jardins ν, voir
« envisager,
κῆπος, olxoupég, + gardien de la maison » dit d'un chien, de la maîtresse de maison, etc., cf. οἴκος, avec la glose
avoir pour but » (médec., 1v° Β. aprés) ; noms exprimant l'action verbale : 5. ὅραμα n. «ce qui est vu, spectacie,
d'Hsch. οἰχῶρος ; ὁδουρός Voir ὁδός ; τεμενουρός (Kaibel 781, 11), etc. Gloses αὐλουρός * οἰκόφυλαξ « gardien »
vision,
très
(Hsch.), σταμνοῦρος « gardien des jarres d’huile » (Hsch.), etc.
différent de celui ' ὅὄμμα ; également avec παρα- « vue fausse»; d'où ὁραματίζομαι «avoir des visions * (Aq.) avec -ισμός, -ἰστής ; 6. ὅρασις «fait de voir, vision »
Noms d’astre : ᾿Αρχτοῦρος, Νυκτοῦρος (Plu.). Le second terme -cpos 8 proliféré ; ἀρκυωρός, οἱ. ἄρκυς, θυωρός «qui garde 168 offrandes » (Call.), cf. θύος, μυλωρός, cf.
(défini comme
l’ivépyerx de ὄψις Arist. de Anim. 426 a),
μύλη, οἰνωροί * ol ἱεραγωγοὶ Atovécou (Hsch.), στασιωρός
parfois « les yeux » (Démad., Arist., Plu., etc.), aussi avec
«qui garde le parc» (E.), φρυχτωρός « qui surveille la flamme » (Æsch.) ; l’extension des formes en -wpés à pu
également
16
présent
dénominatif
apparition » (X.,
ἐφ-, Tpo-, ὑποψία. Autre
etc.,
Arist.,
notamment
épxtitwo
LXX,
Ge-
etc.)
sens
esoupçon»
(PIb.)
=
être
type de présent archaïque
: moyen
ὄρομαι
dans
favorisée
par
l'existence
l'appellatif
dpa,
cf. s.u.
Sur le laconien παιδισκιωρός Voir sous παῖς.
168 formulies homér. : ἐπὶ δ᾽ ἀνέρες ἐσθλοὶ ὄρονται (Od. 14,104), ἐπὶ … ὄροντο (Od. 3,471) au pl. que parf. de forme
Ε. Bader s’est efforcée de relier les formes nominales à trois états de 18 racine. 1) Eile rattache à “sor- 168 formes
aclive
à aspirée du type de Épopoc, ppoupég, ct. οἰχῶρος * olxoupés
ἐπὶ δ᾽ &vhp ἐσθλὸς ὀρώρει (11. 23,112) « surveiller,
notamment des troupeaux ». Le mycén. fournit des exemples du participe oromeno « veillant sur » (du bétail), ef. Chadwick-Baumbach 228 : on note l'absence de F initial en mycén., ce qui met en cause l’étym. ; 16 Æ semble également
ignoré
dans
ὁράω ct. Chadwick,
certaines
Mélanges
formes
dialectales
de
Chantraine 29. Voir Et.
Le sens de « veiller à, surveiller » est très sensible dans
quelques
(Od. R.
noms
15,89)
d'agent
dit
Schmitt,
de
:
Nestor
Dichlung
und
oÜpog
oùpoc
tenir
᾿Αχαιῶν
Dichiersprache
est repris par Pi., A.R. Verbe « garder,
« gardien,
dénominatif
garnison » (I. Cret.
1,
IX,
protecteur »
(Hom.),
$ 581,
ct.
le mot
crét. οὐρεύω 1,128;
Dréros
1119 8. AV.), AVec οὐρεῖα pl. n. « pôste, garnison » (ibid. 52) ; pour la graphie ov cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,691 ; autre forme crétoise dpeïx (Collitz-Bechtel 5075, 18" s. av.) ct. Bechtel, /. c.; en outre, ὀρεύειν * φυλάσσειν (Hsch.), l'o est défendu par Schulze, Q. Ep. 17, n.3. Avec préverbe : ἐπίουρος « gardien, garde », etc., employé avec un complément au génitif ou au datif désignant des animaux, un pays, etc. (Hom.,
homér.
Théoc., A.R.), répond
ἐπὶ … ὄρονται,
ce qui
rend
bien à la formule
inutile l'explication
(Hsch.);
elles
répondent
à ὄρομαι,
2)
Elle
pose
“wéôro-
pour hom. πυλαωρός, πυλωρός ; θυραωρός θυρωρός, ἀρκυωρός, θυωρός μυλωρός κηπωρός etc., avec 16 mot simple βῶροι * ὀφθαλμοί (Hsch.), ct. ὥρα. 8) Enfin * worwopour les formes en -oupog ; οὖρος, ἐπίουρος, κηπουρός, olxaupés etc. (R. Ph. 1972, 192-237). Le verbe grec moderne signifiant « voir» est βλέπω. De la famille de ὁράω subsistent les termes plus ou moins puristes : ὅρασις (et τηλεόρασις), ὅραμα, ὁραματίζομαι εὐ d'autre part φροῦρος,
etc., cf. sous ce mot.
Εἰ.: Pour ὁράω l’existence d'un F initial est garantie par l'imparfait ἑώρων mais l’aspirée ne s’explique guère, à moins de poser *swor- à côté de *wor-. Le radical de ce présent n'est pas analysé sûrement. Plutôt qu’un dénominatif, 11 paraît plausible d’y voir un déverbatif de valeur durative du type de ποτάομαι, οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,718, mais ce peut être aussi une innovation pour le
radical en épn-. On à en effet un vieux présent athématique ὅρημι
en
éolien,
‘dont
certaines
traces
Hom. et en ion., cf. Wackernagel, Spr. Gr. Dial. 1,83 ; 3,198, où 16 morphème
subsistent
chez
Uni. 71, Bechtel, *êë peut exprimer
— 815 — Pétat ; ce présent avec un autre vocalisme radical fait penser au lat. uereor. Enfin, le présent ὄρομαι certainement arehaïque et attesté en mycénien présente deux difficultés:
ὀργή
tion 198 ; 1 appartient
formes
expriment
qui
verbaies
répondent
précisément
la
des
formes
notion
de
gue ov, ci. aussi Bechtel, Lexilogus s.u. Mais it est également
nécessaire ailleurs de poser "sor- ce qui permet d’associer les nombreux composés du type ἔφορος, φροῦρος, etc. On pourrait alors évoquer avestique pasuë -haurva « qui bétail»s,
le
lat.
serväre,
Ernout-Meillet
cf.
s.u.
seruos. Les autres rapprochements que l’on peut faire hors du grec reposent sur “æwer-[wor-, notamment v.h.all. wara
f. cattention»
avec
wara
= wahrnehmen
neman
répondrait grec * Fop& (peut être supposé
à
quoi
par mpoupé) ;
on évoque aussi en german., got. war(s) « prudent », etc., v. norr, varr, etc., tokh. À war, B wera « odeur » (i.-e.
*woros).
Formes
verbales
à vocalisme
de sens divers
e :
outre lat. uereor « craindre, respecter », lette veru, vértiés «regarder, considérer ε, tokh. À wär, B wärsk « sentir », hitt. werite- « craindre s, cf. encore Pokorny 1164. Voir
aussi
s.u.
ὥρα.
Racine
exprimant
d'4 observer,
l'idée
surveiller, garder, protéger », qui se retrouve dans
wrû, cf. ἔρυμαι οὐ voir Ε. Bader,
BSL
ὀργεών, -ὥνος πι., voir ὄργια.
sur,
surveiller ». Pour oùpog Frisk pose *(F)ép(F)og, ce qui rend compte de l'hiatus de ἐπι- dans ἐπὶτουρος et de la diphton-
garde
ὀργάς, -άδος f, .voir ὀργή, ὀργάω.
nominales
« veiller
66, 1971,
“wer-u/
139-202.
Sur les verbes « voir » et les noms de l'œil, Prévot, Rev. Ph.
1935, 133 sq., 238 sq.
1 ὀργή 1 Î. «mouvement naturel, disposition, tempérament, caractère », d'où « passion, colère », en ce dernier
sens distinet de χόλος qui implique une amertume
rancune,
(5., E.). Rares composés : ὀργανοποιός «fabricant d'instruments » (D.S., etc.), ἀνόργανος (Plu.). Dérivés : ὀργάνιον dimin. (A P 5,190, M. Ant.), ὀργανικός
de θυμός chez
Tr.
804
«manière
à propos
du
chez
Th.
(voir
sur le sens
de
la
musique»
(AP),
c'est
un
présent
ὀργανίζω
que
suppose ὀργανιστής «ingénieur» (pap.), ὀργανιστός et ὀργανισμός (tardifs) ; ὀργανόομαι « être organisé » (S.E., Porph.) et δι- «être pourvu d'organes » (Iambli,}), avec ὀργάνωσις (Porph.) et &- (lambl.). ᾽Οργάνη f. épithète d'Athéna
à Thasos
(IG XII
Suppl.
380, ve s. av.),
(Hsch.)
Le grec moderne a ὄργανον (également au sens d'orgues)
avec ὀργανικός, ὀργανισμός,
16 verbe
(δι)λοργανώνω,
etc.
Et.: Le ταοῦ entre dans une série cohérente avec ξόανον
{ξέω, -Eooc), ὄχανον
(ἔχω, -oxos), ct. Chantraine,
Forma-
7,11
la femme,
ce
originel
Marg,
Der
Charakler
«heureux
caractère,
docilité».
n’est pas caractère, (peut-être εὐπειστεία
Formes
élargies
en -nroç (d'après ἄνοος - ἀνόητος, ete.), ἀνόργητος (hellén.), δυσ- (Arist.) avec Sucopynolæ (Hp.), εὖ- « d'un heureux tempérament » (Hp., Gorg., Th., etc.) avec edopynolæ etc.),
Bapu-
(AP).
8 : περιοργής
Passage
« AVeC
000
secondaire
grande
aux
thèmes
ardeur » (Th.,
grec
tardif) avec p.-ê, l’adv. περιοργῶς « avec ardeur » (Æsch., Ag. 216, mais it vaut mieux lire περιόργως avec la forme thématique,
cf. Ed.
Fraenkel
ad locum),
φιλ- (Nic.).
Dérivé : ὀργίλος « irascible » (Hp., X., D., Arist., etc.), pour
16
suffixe,
ct.
Chantraine,
Formalion
248;
d'où
ὀργιλότης ?. « caractère irascible » (Arist., Plu.). Verbes dénominatifs : 1. ὀργάω «être plein de suc» ou de « sève » dit d’une
terre fertile, de plantes
qui bour-
geonnent, de fruits qui mûrissent, etc. (Hdt., X., Plu., etc.) ; en parlant d'hommes ou d’animaux « être rempli d'ardeur », notamment de désir amoureux (Ar., Arist., etc.), plus Th.,
plein
de
seulement
générai
d’ardeur » en
désir,
thème
de
présent
mais
p.-ê. plus que parf. ὥργητο (Th. 2,21 ,var., cf. Hsch.) et ὠργηκότες (J., A. J. 17,9). Rares formes à préverbes : ἐξ- (Plu.), ἐποργῶσαι * μηνιῶσαι (Suid.). Rares dérivés généralement tardits : ἐξόργησις f. « violent désir » (Hermias, ὀργή (Hsch.) où la fonction in Phaedr, 62 a) ; &pynrds subjective
suffixe -τύς (cf. Benveniste, Noms
du
d'agent
67 sq.) convient ; ὀργασμός « orgasme » (tardif).
A côté de ὀργάω existe un appellatif
Délos
(Schwyzer 783), οἵ, aussi Hsch., Phot., équivaut à ἐργάνη, cf. sous ἔργον : 1l est difficile de trancher laquelle dos deux formes est plus ancienne ; ὀργάναᾶ est l'épithète de χείρ (E., Andr. 1014).
de
Au second terme de composé : &vopyoc « qui coléreux + (Cratin., Hsch.), δύσ- « qui a mauvais coléreux » (S.), eÜ- «au caractère agréable » chez Archil.) avec p.-8&. 10 dérivé εὐοργία *
etc.);
Verbes dénominatifs ; ὀργανίζω est douteux, ct. Thesaurus s.u., mais On à διοργανίζω « arranger » (tardif), κατ- « jouer
changeant
Sémon.
in der Sprache des frühgr. Dichtung 18 sq. et Diller, Gnomon 15, 1939, 597; sur l’emploi chez Thucydide, Huart, Vocabulaire de l'analyse psychol. chez Th. 1806 sq.).
(Æsch.,
latin.
de
sens se trouve encore chez Hdt., Th ; spécialisé ensuite au sens d's ardeur, passion, colère », en att., notamment
flûte » (Gloss.)
au
au sens
mais qui couvre un champ
comportement ε,
comportement
« être
pris
s’employer
205 au sens de « caractère », Hés.,
d'être,
généralement
suffixe
peut
Hom.,
apparalt dans H. Dem.
«qui permet d'agir, pratique, efficace» (Arist., etc.), -Érnç m. « ingénieur » (pap. 1ve 8. après), -&prog « joueur de un
qui
et une
sémantique différent. Le mot ὀργή non attesté chez Hom.
en
ὄργανον : R. « instrument » (ion.-att., etc.), instrument de chirurgie (Hp., etc.), instrument de musique (Simon., PL., etc.), organe des sens (PI., etc.) dit du corps δὲ de ses organes (Arist., etc.), dit de la logique comme instrument de connaissance (Arist.), rarement « résultat d'un travail »
é
colère notamment
(E.,
ὀργάξω : « pétrir », voir ἐόργη.
avec
et des
composés en -opyég.
Fabsence d’aspiration (qui peut s’expliquer par une psilose) et l'absence du digamma en mycénien : racine *sor- alternant avec “wor-, ou *swor-. Aux
à la famille de ἔργον, ἔρδω
qui peut
avoir à l'origine
ὀργάς, -άδος f.
une fonction quasi participiale,
cf. μαινάς, ete., et Chantraine, Formation
351, 356. Sens :
«terre grasse, humide et fertile» mais qui en général n'est pas cultivée, cf. Harp. s.u. et Poll. 1,10, dit notam-
ment du terrain sacré d'Éleusis entre Athènes et Mégare (IG 15, 325 ; Il*, 204; E., X., D., Call., Plu.); 16 mot
répond V.
bien
Schmidt,
à
18
Sprach.
signification Untersuch.
propre zu
de
ôpyde ; cf.
Herondas,
109-110.
— 816 —
ὀργή En
grec
byzantin
ὀργάς
esl
dit
d'une
fille
nubile
çef.
Thesaurus).
Issu de ὀργή 811 sons postérieur de « colère » : a } ὀργίζομαι
un délive sacré » où «en êlre possédé » (Arisl., ele.), ἐπ(-Anacreont.), xœr- «initicee aux mystères » (Plu, etc.),
ouv-
(Plu., etc.);
dérivés
: ὀργιασμός
« fait
de
célébrer
(Ar., Pl.) ; également avec des préverbes : &vr-, ἀπ-, δι-, ἐξ-, παρ-» περι-, συν- ; rares dérivés nominaux : παρόργισμα
des ὄργια » (Str., Plu.), ὀργιαστῆς « celui qui célèbre des ὄργια » (Plu., App.), dpytacrixéç «qui convient à des ὄργια, excitant », dit de Ja Aûte (Arist.). À côté de ὀργιάζω
(LXX},
deux
e 86 mettre en colère » (attique), rarement à l'actif « irriler »
-ouôç
(LX Χ} εἐ provocalion
à la colère, colère » ;
formes
lardives
ὀργιάς
f. « mystique » (Man.)
et le
b) ὀδργαίνω «mettre en colère» (S.), «être on colère» (S., E.); c) de ὀργόομαι, pf. κατωργώμεθα + nous nous sommes mis en colère » (pap.). Le grec moderne a gardé ôpy& « désirer ardemment », ὀργίζομαι « se mettre en colère », ὀργή » colère », ὀργασμός « excitation ». Π à pu se produire dos interférences ontre le groupo
doublet ὀργιάω avec Je participe ὀργιόωντες (Man. 4, 229, etc.). Outre ὄργια on 8 ὀργεών, -ὥνος « membre d'une confrérie retigieuse + (attique), issu de “épyndy, Ἐὀργᾷ ἕων,
de ὀργάω, ὀργάς se rapportant à une terro fertile οἱ les
tions,
composés ou dérivés de Fepy- « Lravailler » au vocalisme o, mais 16 rapprochement. de ὀργάς acc. pl. dans S., Ant. 355
voir un Fpoylwv — Fopyley, ct. ibid. et Ruijgh, Études
(Tovar,
Emerila
10,
1942,
228-235)
n’est
pas
probant.
On évoquerait aussi bien véopyog (Thphr., C.P. 3,13,3) dit d'une terre toute prête à produire. Cf. encore Szemerény! sous Ef.
Le grec moderne à dpydve voir Andriotis, Er, AcË. s.u.
« iabourer », ὄργωμα, mais
génit. -ovog, οἵ, ὀργειόνας (H. Ap. 389), tandis que ὀργειῶνας (Antim. 67 W) résulte d'un croisement entre 168 deux formes, cf. . Bader, Composés du type demiourgos $ 12, Ruijgh, Minos 9, 1968, 122 ; d'où ὀργεωνικός (inscripetc.);
saur mycén.
ivorokijanejo
où
l’on
a tenté
de
8 226 avec la n. 139 ; l’existence d’un ὀργεύς ost doutcuse,
16 meilleur témoignage étant celui d'Harp. ὀργέων dvri τῶν ὀργεώνων Λυσίας ἐν τῷ περὶ Θεοπόμπου κλήρου. Noter aussi ὀργεῶναι ΄ ἱέρειαι (Hach.). Ces
mots
s'uppliquaient
à
des
cérémonies
du
culte,
mais se sont spéciulisés pour des cultes à mystères, nolaimn-
Le passage de dpyñ au sons de colère trouve un parallèle
ment pour Déméter et des cultes initiatiques. Sous l'influence du christianisme ic mot ὄργια à pu être détourné de son vrai sens, ce qui ἃ abouti à la valeur prise par orgie en français. Sur l’histoire de cetto famille de mota dans l‘antiquité, voir N. M. van don Burg, ᾿Απόρρητα, δρώμενα, ὄργια, Diss. Utrechl, 1939. Et.: L'étymologia la plus probable tire ὄργια et ὀργεών de la base *werg- de EpSw, ἔργον, etc. ; 11 s'agit des actes sacrés, el Fon peul rapprocher l'emploi paralièle de
dans v. irl. ferc Î. + colère s, avoc vocalisme
τὰ δρώμενα, ct. Wilamowilz, Glaube 2, 70. Ruijgh, Minos
Et.: On rapproche depuis longlemps ὀργὴ de skr. ür/d .
«nourriture,
vigueur»
(pour
la
phonélique,
cf.
ὀρθός
et voir Schwyzor, Gr. Gr. 1,3G3, qui poso tin /). La correspondance morphologique n’est pas parfaite car Wackernagel-Debrunner, Allindische Gr. 11 : 2, 260 sq., pensent
que urjd est un élargissomont de ärj-. Pour 19 sens le rapprochement convient à la valeur propre de ὀργάω. e, cf. Pokorny
1169, Mayrhofer, Elym. Wb. des Allind, 1,116. Szemcrényi, Syncope 219-229, critique avec des arguments de valeur cette
étymologie.
Mais
son
hypothèse,
qui
pose
pour
ὀργή un nom d'action ὀρ(ο)γά Liré de ὀρέγω et ayant subi une syncope,
est hasardeuse.
D'autre
de cotte famuille : il sc demande
pas
«bien
travailtée»
d'où
donc
si
ne
le
mot
«graso. Voir
« Lerriloire
si 16 mot
» fortile»
seraît nussi
pas
Mix,
réservé
emprunté Afünch,
associés à dpyñ.
part, il sépare ὀργάς
ne signiflerail
(ct. Epyoy, ἔρδω),
mais on objectera qu’il s'agit de terres non cultivées ; ensuite s’il ne serait pas en rapport avec ἔργω « écarter, enfermer »,
l.e., pose à l’origine un *Fopyä e acle rituel », Toutefois, H faut indiques que par élymologie populaire, lorsqu’il s'ugissail notamment de Dionysos, ces mots onut pu être
à
aun
au
St. 27,
dieus;
hittite
enfin,
(varkant-
1969, 93.
113, 1672) et ὀρόγυια (Pi.,
ὄργυια : f., inscr. ubt. -vx 6 ÂAr., inscr.),
gén.
-äç, -Rç,
pl.
D.
-af « brasse » (Hom.,
ion.-att., etc.). Au
second
de composé
terme
on
avec
& normalement
un nom de nombre au premier terme, -épyutog (θά, 11,312, ion.-att.),
de
parfois,
-ορόγυιος
brasses» ; forme
rare
(Sapho,
πεντώρυγος
Ar.)
(X.,
«loug
Cyn.
tant
de
2,6,
1G
religieux (SIG 57, 4, inscription des molpes à Milet v® s. av., tragiques), mais plus particulièrement pour certains cultes
H, 1627, 356) et quelques autres formes chez X. ct Thphr., cf, ΕἸ. Dérivés : ὄδργυιαῖος (AP 6,114), τ-όεις (Nic. Th. 216) « qui mesure une brasse » ; parf. passif dpyuvtauévog « étendu pour mesurer uno bvasse» (Lyc.); égulement comme avec δια- (1lippareh.), περι- « pris dans les bras » (Ctes.). Et.: Le mot est évidomment issu de ὀρέγω « étendre » et 8 l’aspect d'un participe parfait féminin sans redoublement (avec xelp s.6.%), comme &yuræ, elc. On admet une syncope de ὀρογυῖα (ussimilé de *épeyvia ? ou avec vocalisme 0Ÿ) en raison de l’oxytonaisqn (?), ct. Schwyzer,
à mystères,
Gr. Gr.
B ὀργή
: hapax
difficile chez Hérond.
IV, 46 ; p.-6.
adj., opposé à βέθηλος. Discussion par V. Schmidt, Sprach. Unters. zu Herondas,
sous-entendu {avec qui
Blass
cst
k09-114, qui estime que 16 substantif
yuvh
(avec
Büchoeler)
plutôt
que
yñ
ct antres) ; on aurait un adj. ὀργός « inilié »,
appartiendrait
au
groupe
de
ὄργια,
ὄργια : n. pl. (ὄργιον est raro et tardif) ; se dil de rites notamment
ceux
de
Déméter,
Dionysos,
des
Cabires (H. Déméter 273, 476, Hat., ete.), parfois employé au
figuré
(Hp.,
Ar.,
etc.);
évoque
souvent
l'idée
d'un
culte orgiastique, désigne à l'occasion les objets du culle.
Verbe
dénominatif
: ὀργιάζω
«célébrer
des
ὄργια »
(E., Ba. 415) ou une cérémonie religieuse en général (PL, Plu., etc.), également avec dos préverbes : ἐξ-- « inspirer
1,255 sq., 381, 474. Bonveuiste,
Origines 152, jouc
46 l'alternance “azer-g- dans ὄργυια, *a,r-eg- dans ὀρέγω. !! faut admettre alors un parfait sans redoublement (cf.
ὀρώρεγμαι) et sans allongement du radical. Autre hypothèse de
Szemerényi,
Syncope
229
sq.
: ce
savant
part
d’une
forme *époyvïa d’un ancien purf. ὥρογα ; Κὠρογυῖα serait devenu
par syncope *dpyurx
ct par abrégement
normal
—
817 —
de la longue devant sonante-+consonne ὄργυια ; la forme dpéyuta, qui semble en effet secondaire, s’expliquerait par une anaplyxe à cause de la liquide, anaptyxe qui pout présenter aussi la forme ôpuy- ; ainsi s'expliqueraient les composés en -wæpüyvog avec allongement de la première syllabe du second terme de composé et le passage de -vutog à -γυος, Szemerényi discute aussi l'accentuation de ὄργυια. Objections de Bcekes, Laryngeals 37.
ὀρεύς
d'action
en -τύς
(forme ancienne?
: (Hre ρ.-δ. -tua
OÙ
-copa)*
%
appétit »
Et.:
Le présent ὀρέγω
peut
être rapproché
16 suffixe cf. δάκτυλος, κόνδυλος, que
on remarque
τολυπεύειν
tation
mais
«se
donner
tions
On
rapproche
généralement
une trame, commencer », cf. Pokorny
n'est peut-être
lat.
ordior
voir
aussi
en
les
posant
‘a,r-eg-,
objections
de
cf.
sous
ὄργυια,
Szemerényl,
Syncope
parallèles,
mais
indépendantes
de
lat.
réæi,
rêéctus,
en germ., got. raihts « recht », avest. rdsta- « dirigé, droit ».
du
Il serait également imprudent de mettre directement en rapport grec ὄρεγμα, iat. regimen n. « direction », avest.
πιαὶ ».
Et.:
laryngaliste
226, 230. L'aor. ὁρέξαι, et ὀρεκτός doivent être des forma-
-ὑλὴ (pour
κορδύλη) ; pour 18 sens
signifle aussi
dans ὀχκέλλω (Frisk) ou
plutôt prothèse (Schwyzer, Gr. Gr. 1,411, Lejeune, Phonélique $ 192). Cette prothèse peut recevoir une interpré-
ἐρίων (Hsch.), done paquet on pelote de laine; ὄρδικον χιτωνίσκον. Πάριοι (Hsch.) qui reste peu clair; l’aoriste ὡρδυλευσάμην * ἐμόχθησα (Hech.) atteste un présent
ὀρδυλεύομαι qui peut être issu de Ἐὄρδυλος,
immédia-
tement de lat. regô « diriger en droite ligne, diriger », etc., irl. rigim « j'étends ». L'o initial propre au grec a été diver-
τῶν
τολύπη
poètes
alexandrins?); 5. adv. ὀρέγδην «en s’étendant » (Sch., I. 2,543), Hsch. s.u. ὀρεκτῇσι μελίῃσι. Voir aussi ὄργυια. En grec moderne, ὀρέγομαι « désirer », ὄρεξις « envie,
sement expliqué : préfixe comme ὅρδημα
ou ionisme des
« ourdir
rasman- m. n. «ligne de bataille ». Les formes verbales sont diverses en indo-iranien et ne se laissent pas rapprocher
60, mais l'hypothèse
que spécieuse.
de ὀρέγω : en skr. présent à inflxe nasal r-À-jdti « s'allonger, 86 hâter » qui ne peut guère être rapproché de ὀριγνάομαι et irajydti « il dirige », ct. Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind.
ὀρεᾶνες : m. pl = ἄνδρες dans le vocabulaire de la Pythie (Plu., Mor. 406 e) ; fait penser aux noms de peuples dialectaux attestés en grec occidental comme ᾿Ακαρνᾶνες, Δυμᾶνες, etc. Le lemme de la glose d'Hsch. dpeloves * ἄνδρες est p.-8. fautit. Pas d'étymologie.
1,91, l'avestique a l'itératif-causatif räzayeiti. Voir Pokorny 854 sq., Ernout-Meiliet s.u. regô ek Benveniste, Vocabulaire
des inslitulions indo-européennes 2, 9-15 pour le sens propre de la racine et le rapport avec lat. rêx s roi », skr. räj-, ete.
ὀρέγω, -ομαι : Tul. ὀρέξω, -ouor, aor. ὥρεξα, ὠρεξάμην (ITom., ion., etc.) ; parf. et pi. que parf. moyen ὀρωρέχαται,
-aro (IL. 16,834 ; 11,26), ὥρεγμαι (Hp.), aor. passif ὠρέχθην
vocabulaire
(Hp., X., ete.) « tendre » (notamment les bras), e sè tendre, chercher à atteindre » (au sens propre ο au sens figuré), pour l'emploi chez Hom., voir Trümpy, Fachausdrücke 118 8g. ; le mot se distingue franchement de πετάννυμι «élendre, étaler» el signifie «étendre en ligne droite »
190,
E., Théoc.,
radical du présent ὠριγνήθην fulur -ἥσομαι (D.C.); Lhème
Hérod.),
aor.
fait
(Antipho Soph., dc présent en
(Plu.,
406
Mor.
e).
dans
le
Obscur ;
(Æsch., Sept 532, E., Hipp. 1277) à qui couche dans 18 montagne » dit par exemple des Centaures, d’animaux ; le mot est déformé dans ὀρέσκιος épithète de Dionysos (AP 9,524), peut-être influencé par σχιά ; Verbe dénomi-
suv le
natif ὀρεσκεύω dit d’un serpent (Nic., Th. 418). Et.: Composé dont le premier terme est âpec- de ὄρος
Jsoc.), nasale
« montagne » ; le second terme avec vocalisme 0 (cf. δορυσ-
σόος à côlé de σεύομαι, ναυστόλος à côlé de στέλλω, etc.) est issu de χεῖμαι « être couché », cK. skr. -Saya- « couché », dans vahyesaya-, etc.; on attend au second terme -xotog où -xooç et Bechtel, Lerilogus s,u, propose d'écrire -xotos ;
en 1, cf, Schiwyzer, Gr. Gr. 1,695 ; ὰ glose d'Hsch. ὀριχᾷται *
γλίχεται, ἐπιθυμεῖ peut être une faute pour dpuyv&rac. Noter aussi ὀρεγιάω * subô (Gloss.). Dérivés de ὀρέγω : 1. adjectil verbal ὀρεκτός « tendu »
la longue n’est pas expliquée par la métrique (?).
(II. 2,5483, Str.), ou «rccherché, souhaité » (Arist., etc.) ; également en composition : notamment eù- et surtout ἀν«sans désir, sans appétil » (Arist.), «non désiré » (Plu.),
: Frisk
la juge déterminée
ὀρεσχάς, -ἄάδος : f. « branche de vigne avec une grappe »,
ef. la glose d'Hsch. τὸ σὺν τοῖς βότρυσιν ἀφαιρεθὲν κλῆμα, eb Harp. s.. ὀσχοφόροι où 16 mot est donné comme valant ὄσχη.
ἀνορεκτέω (lardif), -εξία « manque d'appétit e (tardif), antonyme d'BpeËiç ; dérivé en -ἰκός, ὀρεκτυκός « appétitif, qui désire » (Arist., Épict.), « qui éveille l’appétit » (Dsc.) ;
Et.:
dénominatifs : ὀρεκτεῖν * ἐπιθυμεῖν (Hsch.), ὀρεχτιῶν * ἐπιθυμῶν (Hsch.); 2. ὄρεγμα n. «fait d’étendre » [le
Obscure.
Hypothèse
douteuse
de
Strümberg,
Worlstudien 53 sq., de *âp-ocxkç, combinaison de *Bp- et ὄσχη avec passage de ο à e (?), le premier issu d'une contamination avec ὄρμενος.
joues (Tab.
Heraci. 2,33); 3. ὄρεξις «désir, appétence » (Démocr., Arist., etc.), cf. pour la définition du mot Arist. De anim. 414 b; 4. ὀρεκτύων * ὀρέξεων (Hsch.) atteste un nom
Pythie
fleuves
ὀρεσκῷος : Il. 1,268, Od. 9,155, Hés., fr. 79,5, ὀρεσκόος
soulignant p.-ôê. le terme du procès, éventueliement issu d’un présent en -väue avec la fermeture de la voyelle «
bras, etc.) (Æsch.), « élan » (E., Hel. 546), ait de que l’on tend (E., Ph. 307), mesure de longueur
ia
des
épithète
épéovro, voir ὄρνυμι.
Autres thèmes de présents : J. participe ὀρεγνύς (II. 1,851 ; 22, 37), -νύμενος (AP 7,506), Loujours avec χεῖρας, formes rares résuttant de l’extension de -νυμι ; 2. ὀριγνάομαν Bouclier
de
ou
voir ’Opouréres,
avec connotalion de direclion ; également avec des préverbes, surtout ἐπ-, en outre ἀν-, ἀντ-, ἀπ-, παρ-, προσ--
(Hés.,
: nom
ὀρεμπότης
.
ὀρεύς
terme
étant
: lon. οὐρεύς « mulet » où « mule » (IL., Ar., Arist.)
moins usuel que ἡμίονος (voir s.u. Bvog).
ὀρεύς
— 818 —
En composition
: ὀρεω-κόμος
« muletier » (att., Ar., PL,
ὀρθαγορίσκος
une
allusion
aux
cris
aigus
de
l’animal,
tout
rapport
IG 11*, 10 B 4, ve-ive 8. av., etc.), -xouée (Poil. 7,183), -πολέω « s’occuper de mules » (Suid.), -πώλης « marchand de mules » (Suid.) ; le premier terme fait difficulté en raison de i'-w- (une forme ôpeo- est donnée par Hsch., et des mss) ;
Ces
voyelle
dit en géométrie des angles droits, des perpendiculaires, ef. Mugler, Terminoiogie géomélrique s.u.; après Hom,, ion.-att., etc., «en ligne droite, directe», etc., d'où au
thématique
en
composition,
avec
influence
du
gén. ὀρέως (?). Dérivé : bpexéç « de mule», p. ex. dans ὀρικόν ζεῦγος (18., PL, Æschin.), Ei.: Jssu de ὅρος, ion. οὖρος « frontière », mais le sens originel du mot est « sillon », cf. s.u. ᾽Ορεύς signifie donc étymologiquement «l’animal qui trace le sillon» cf, Schulze, Q. Ep. 407, n. 3. Bechtel, Lexilogus 261 8q., et, par exemple, 1|. 10,352 où les mules sont préférées aux bœufs pour le labour. La psilose du mot chez Hom. répond à celle de οὖρος ; en attique 6116 peut s’expliquer par un rapprochement d’étymologie populaire avec ὄρος à monta-
gne » (cf. la glose citée dans le Thesaurus).
deux
ἀναιρούμενοι ὠρέγοντο « s’allongeaient », goît 2 ἐφθέγγοντο καὶ ἐστένοντο « mugissaient, gémissaient », soit 3. ἐκόπτοντο « étaient abattus » : c’est le sens 1. qui fournirait un sens et une étymologie plausible, cf. Et. Mais le mot repris dans le grec postérieur ἃ été diversement interprété : a) chez Théoc. 11,43 11 est employé à propos de la mer, donc au sens de « mugir» qui conviendrait aussi chez Hom., mais peut en avoir été déduit abusivement ; b)
dans
toutes
les
autres
attestations
ie mot
se traduit
bien par « palpiter », dit du cœur (καρδία, xéæp), cf. Ar., Nuées 1368, A.R. 1,275, Opp., H. 2,583, ou θυμός (A.R. 2,49), dit aussi de la vessie (χύστις), cf. Nic., Al. 340, « qui
palpite » (ou
se gonile) ; dans
le /r.
6 d'Aristias
le
texte et le sens sont douteux (le sujet est πέδον) ; voir encore Van der Valk, Researches 1,267 sqq. Et.: Le rapprochement avec ῥοχθέω « bruire, gronder » n'est qu’une étymologie populaire, celui avec ἐρέχθω « briser » ne convient pas. 1l reste la possibilité de chercher un rapport avec ὀρέγομαι, en posant un suffixe en -Déo, p.-ê. avec le relais d’un parfait *épexOa, ct. Risch, Worlb. der hom.
Sprache & 111 a, ce qui confirmerait la glose.
ὀρθαγορίσκος
: m. «cochon de ialt» (Ath. 140 b,
Hsch.), désigne aussi un poisson inconnu ainsi nommé à cause de son grognement (Pline 32,19), cf. Thompson, Fishes s.u, Strômberg, Fischnamen 69; d'où 16 dérivé
explicetions
rompent
avec ὄρθρος autre que par étymologie populaire.
ὀρθός
figuré
: «debout,
la
notion
dressé » (Hom.,
de
«restauré,
ion.-att.,
redressé »,
etc.),
d'autre
se
part
celle de «réussi, qui est un succès », enfin, celle de « véridique, correct, honnête », etc. Nombreux
exemples
au
premier
terme
hom. ὀρθό-κραιρα, cf. κραῖρα ; puis, avec ὀρθό-βουλος « sage », -γώνιον « rectangle », bien », -OpeE « qui fait dresser les cheveux corne droite», -στάδην, -σταδόν «en se -στάτης
oColonne,
ὀρθόμαντις cité
ὀρεχθέω : verbe expressif attesté pour la première fois II 23,30, dit de bœufs égorgés (βόες σφαζόμενοι), 168 scholies donnent comme sens soit 1. ἐξετείνοντο ἀναιρούμενοι ou
dernières
orthostate»,
« prophète
prospère » (Pi.)
etc.
de
composé
des sens divers -δαής + qui sait », -“χέρως « à la tenant droit »,
Sur
l’analyse
véridique » (Pi.), ὀρθόπολις qui
sont
:
proprement
des
de
« ἃ la
composés
possessifs dont le premier terme prend apparemment une valeur verbale, cf. Sommer, Nominalkomposita 174, 184,
Dans l'onomastique, composés en ’OpBo- comme ’OpOévous (Milet), etc.; ξορθαγόρας (SEG 11,336, Argos) et ᾿Ορθαγόρας ; ce dernier anthroponyme a fourni à Ar, un terme plaisant pour désigner 1᾿ὄλισδος (Assemblée 916). Au
second
Lerme de composés
; ἄνορθος, p.-ê. « penché »
(16 IT9, 463); ἐξ- «redressé » (Ath.), dérivé inverse de ἐξορθόω ; κάτορθος, etc. Dérivés : 1. ὄρθιος « droit » dit notamment d’un chemin raide,
dit
de
d’une
d‘un
cheveux,
voix
cri (JI,
etc.,
haute
11,11
des
avec
(avec
emplois
l'expression
etc.), de troupes
particuliers,
νόμος
formées
ὄρθιος),
en colonne,
de pierres dressées verticalement dans la construction, boutisses (ion.-att., etc.), d’où ὀρθίᾷξ, -ἄκος «16 bas du mât » (PoHi. 10,134 = Épich. 106) avec chez Hsch. ὀρθίας ‘ ἰστὸς νεώς ' τίθεται καὶ ἐπὶ κακεμφάτου (c.-à-d. dans un sens obscène) ; adverbe ὀρθιάδε «en pente raidev (X., Lac. 2,3); verbes dénom. : ὀρθιάζω « faire entendre une voix aiguë» (Æsch.), cf. ὀρθιάζειν * μαντεύεσθαι également
(Hech.), aussi au sens de « dresser » (AP),
Hech.
ὀρθιάζοντα
pubère »; attesté
gloser
pour
en des sens
« devenu
ἐξηνδρωμένον
divers
avec
chez
différents pré-
verbes : dv-, ἀντ-, ἐν-, ἐξ-, ἐπ-, etc.; du verbe sont tirés : ὀρθιάσματα pi. n. «cris aigus e (Ar., Ach. 1042), (tardi). ὀρθιάω = ὀρθόω -ίασις sérections (médec.), 2. ὀρθηλός « haut, droit » (inser, Délos 1ve-un° s. av., Str.),
p.-ê. d’après ὑψηλός, à côté de ὀρθηρός (pap. 1° s. après) ;
βορθαγορίσκια * χοίρεια κρέα, καὶ μικροὶ χοῖροι Bopôxγορίσχκοι (ms. βορθάκεοι) Λάκωνες (Hsch.). Ath., . c, expose que Polémon admel cette forme mais que d’'autres
3. ὀρθότης 1. « fait d'être dressé, droit, rectitude, correction » (ion.-att.) ; 4. ὀρθοσύνη f. « rectitude » (hapax Démocr. 40) en llaison avee πολυφροσύνη, οἵ. Wyse, Wôrter auf -σύνη 62 ; B. ὀρθέσιον * ὄρθιον, μακρόν, ὀξύ, μέγα (Hsch.), plutôt
préfèrent ὀρθραγορίσκος ; seion
qu'un
Ath.
elle s'expliquerait
ἐπεὶ πρὸς τὸν ὄρθρον πιπράσκονται « parce qu'on les vend à l’aube » ; 19 mot aurait subi une dissimilation des liquides. Bechtel, Gr. Dial. 2,328, admet cette explication qui reposerait sur une plaisanterie. Elle paraît bien artificielle. Selon
Pisani,
Paideia
13,
1958,
143,
la
forme
originelle
serait bien ὀρθαγορίσκος et le nom aurait été créé par allusion railleuse au nom du tyran de Sicyone "OpBæyépæs, ce
qui
est
possible.
De
toute
façon
cet
anthroponyme
a donné lieu à d’autres emplois plaisants, ct. sous ὀρθός. Dans
le
cas
du
porcelet,
on
pourrait
aussi
voir
dans
dérivé
doit être un
composé
résultant
par
super-
position syllabique de Ἐὀρθοθέσιον, οἵ. les composés en -θέσιος. Onomastique : outre les anthroponymes comme "Opbwv ou ᾿ὈΟρθόννας, ef. Bechtel, #. Personennamen 352, il existe le nom d'un génie compagnon de Priape *Opôdvvne, gén.
-ou m. (Pl.
Com.,
inser.
d'Imbros,
Str.) avec
gémi-
nation expressive à côté de ᾿Ορθάνης (Phot., Hach. qui explique τῶν ὑπὸ τὸν Πρίαπόν ἐστι θεῶν, καὶ αὐτὸς ἐντεταμένον ἔχων τὸ αἰδοῖον), formation masculine en -&ç/-n6
avec 16 même suffixe que ᾿Εργάνη.
— Épithètes d'Artémis de formes diverses et de sens obscur. Une déesse de la fécondité qui ne s’est peut-êtré pas confondue tout de suite avec Arténñs porte à Sparte et en Arcadie les noms de βορθασία (Schwyzer 5, vi® s. av., 673 Arcadie), ἔορθαια (Schwyzer 5, etc.), Fpobala (ibid.), en outre ξορθεία, Βορθεία, Βωρθέα, Βωρσέα, etc, cf. Risch, Mus. Helv. 11, 1954, 29 n. 41 et Page, Alcman, Partheneion
77 ; autres formes ᾿Ορθωσία, -tn (Pi., Hdt., inscr. de Mégare), d'où ᾿Ορθώσιος appliqué à Poséidon, à Délos, visiblement sous l'inffuence de ὀρθωτός, etc. Les mss de X., Lac. 2,9, Plu. 239 c, donnent Ὀρθία qu'il faut p.-ê. corriger en ᾿Ορθεία, Les explications de ce nom sont
sonante
1,363, en outre, pour le traitement de 0F, ibid. 301. Ces mots peuvent être rapprochés de skr. värdhali « élever, faire pousser », avest. varad même sens, avec skr. vardha-
m. Voir encore Pokorny 1167. Ruijgh, Études & 130 n. 315, veut rattacher ὄρθός à ὄρνῦμι en arguant du fait que mycén. ofwoweo gén., si c'est dp0 Fo Feoç « à l'oreille droite » cf. s.u. οὗς, exclut le F initial : mais il doit être tombé par dissimilation,
trouvée
a été
λυγοδέσμα
aussi
appelée
déesse
la
deboul dans des branches de saule ; 168 modernes y voient une déesse de la végétation et de la fertilité, ou une déesse guérisseuse, notamment pour l'accouchement (ὀρθοῖ τοὺς à l'épithète même attribuent certains γεννωμίνους), une signification phallique (!). Le vénète Reitia que l'on évoque (Haas, Sprache 2, 1952, 222-224) serait un calque
sémantique. Enfin selon Λυπουρλῆς (’Entor. Ἔπ, Φιλοσ. Ex. Θεσσαλονίκης 10, 1968, 365-401) 11 faut partir de ᾿Ορθρία et voir dans la déesse une déesse de l'aurore. Verbes dénominatifs : 1. ὀρθόω, ὥρθωσα, etc., « relever, redresser, «rétablir,
rendre droit, diriger droits, d'où au conduire à bonne fin s, au passif «être
réussir »,
otc.
(Hom.,
des préverbes noms
ion.-att.,
etc.),
très
flguré exact,
souvent
avec
: dv-, ἀπ-, δι-, ἐξ-, ἐπ-, xat- ; d’où de
«fait
t.
ὄρθωσις
d'action
les
réussir »
redresser,
(Démocr., Plu.) et surtout avec préverbes : ἀν-, δι- (Hp., ῬΙ.), ἐπαν- (Arist.), xxt- (Hp.) ; noms en -μὰ n., toujours avec préverbes : &- « instrument pour redresser, redressement, réforme » (Hp., Arist., Plu.), &a- « érection » (inser., Corcyre,
Delphes),
ἐπαν-
« correction » (Pi.,
D.,
Arist.),
κατ- « réussite » distingué de εὐτύχημα « succès par chance » (Arist.,
M.M.
1199
a,
etc.),
«acte
vertueux,
juste»
avec (LXX,
qui
maintient
préverbes Plu.,
;
droit,
qui
διορθωτῆς
Épict.),
xer-
protège » (Pi.,
«Correcteur, «celui
qui
P.
1,66);
réformateur »
réussit»
(tardif) ;
avec des dérivés en -ἰκός, διορθωτικός «capable de corriger » (Arist, etc.), κατα « capable de réussir, qui réussit » (Arist.) ; 2. διορθεύω « raisonner droit » (hapax, E. Suppl. 417). Cette famille de mots, qui dans l'Iliade correspond seulement aux notions dc « dressé, vertical », à pris 16 sens
de « droit », puis s’est enrichie de diverses valeurs abstraites ou morales.
En toute
grec
moderne
la variété
des
subsiste sens
la famille
anciens
de
« debout,
ὀρθός, droit,
avec juste,
correct », à côté des composés ὀρθογραφία, -δοξία, -φροσύνη, l’adv. ὀρθά « droit, debout, bien, avec raison », ὀρθότης «rectitude », etc.
Et.: L'étymologie traditionnelie ct plausible tire ὀρθός de * Fop0 Féc 16 digamma initial étant garanti par argien FopGayépæg, lacon. βορθασία, FopOeix, etc., et la glose d’Hsch. βορσόν * σταυρόν. ᾿Ηλεῖοι (c£. Bechtel, Gr. Dial.
2,830).
On
rapproche
haut », cf. pour ce mot
alors
Mayrhofer,
skr. Etym.
ürdhvd-
Lejeune,
BSL
61,1966,
2, 25.
En
grec
*haut » doivent être tenus à l’écart, οἵ. Ernout-Meillet s.u. En dernier lieu Beekes, Laryngeals 241.
3p0pos
« dressé
Wb. des Allind.
1,117, R. Schmitt, Dichtung und Dichtersprache $$ 518 8q., avec la n. 1461 a ; pour le traitement phonétique de la
: M.
du jour ε, cf.
«aube,
précède
qui
moment
PL, Crit. 43 a ὄρθρος
la naissance
βαθύς,
951
Lois
d
Bpôpou μέχρι περ ἂν ἥλιος ἀνάσχῃ (H. Herm. 98, Hés., Tr. 577, attique), le sens propre a été méconnu grec tardif, cf. Wackernagel, Spr. Unt. 193.
Au
premier
terme
de
composé
dans
m.
: ὄρθρο-βόᾶς
le
« qui
chante à l’aube » dit du coq (AP 12,137), cf. ἠυκανός ; -γόη dit de l'hirondelle (Hés., Tr. 568); -λάλος «bavard à l'aubo» dit des hirondelles (AP 6,247), σύνορθρος « se levant
avec
le soleil»
Ag.
(Æsch.,
253),
περίορθρον
« les
environs du iever du soleil » (Th. 2,3). Dérivés : ὄρθριος «â l’aube » (H. Herm. 143, Thgn., Épich., att.) avec ὑπ- (Anacreont.); ὀρθριοφοίτης « qui va de bonne heure » (Suid., Phot.), ᾿Ορθρία serait le nom d’une déesse à Sparte selon Schwenn, Rh. Mus. 86, 1937, 298, mais voir aussi Page, Aleman Partheneion 71 sq., 76 ;
ὀρθρινός « de l’aube, à l’aube » (Arat., suffixe que dans ἑωθινός ; -ἰδιος id. suffixe αἰφνίδιος, παυρίδιος, Degrés ὀρθριαίτερος, -τατὸος (Hdn.), ὀρθρίτερον
LXX, AP), même (AP), ef. pour le de comparaison : (pap., 115, 155 s. av.),
ces deux types de comparatifs sont faits sur 16 modèle de ceux de πρωΐ (Schwyzer, Gr. Gr. 1,534, Radermacher,
Festschrift Kretschmer 154 8q.).
par
opposition à ἁμάρτημα (Stoie.) ; noms d'agent : dphothp ocelui
cf.
voir encore ὀρθρός, Mais lat. arduus « escarpé », V. irl. ard
Zichen, RE 25 Ἐ, 3, 1469) ; Pausanias, 3, 16, 11, explique
que
initiaie en grec, cf. s.u. ὀργή et Schwyzer, Gr. Gr.
156,
1943,
30,
Gl
(Kretschmer,
incertaines
et
diverses
ὄρθρος
819—
Verbes dénominatifs
: 1. ὀρθρεύω, -ομαι
« être éveillé
avant |Ὲ jour, souffrir d’insomnie » (FE., Théoe.), cf. Phryn.,
PS 93 B ὀρθρεύεσθαι καλοῦσιν οἱ ᾿Αττικοὶ τῷ λύχνῳ προσκεῖσθαι πρὶν ἡμέραν Ὑενέσθαι ; ἐπ- «s'éveiller de bonne heure » (D. Chrys., Lue., etc.) ; 2. ὀρθρίζω « s’éveiller, se lever tôt» (LXX, NT), ὀρθρισμός (Aq.), ἐπορθρισμός «fait de faire quelque chose à l'aube » (Plu-). Le nom d'Orthros, le chien de Géryon, serait selon Οἱ, 13, 1924, 270, un dérivé inverse de Krotschmer,
m,
ὀρθρεύω, ce nom signifierait ocelui qui est en éveil au petil matins. Mais sa forme est incertaine : "Ὄρθρος est attesté chez la forme la mieux ad u. 203. Ce fait dissimilation des
Apollodore, attesté est ne ruino pas p, soit un
Q.S., etc., mais chez Hés. "Ὄρθον, cf. West, Theogony l'étymologie, soit qu'il y ait rapprochement abusif avec
ὀρθός. Mais un doute peut subsister. En grec moderne ὀρθρός désigne les matines. Εἰ.: ’Op6pég se caractérise morphologiquement morphème
dh>
6 cf. Benveniste,
Origines 202,
par le
ο par un
suffixe en r qui peut alterner avec un suffixe en n, ce qui
permettrait de rapprocher v. sl. rand « à l’aube » en posant pour le mot slave *wrädh-no-. Ces mots appartiendraient à la famille de *Fopeôç; ef. J. Schmidt, KZ 33, 1895,
456 aq., Lidén, G.H.Â. 5, 1899, 23 sq., Benveniste, 0.c. 19. Dans cette hypothèse le mot serait apparenté à ὀρθός rapprochement que Frisk justifle en remarquant qu’il
ὄρθρος
-—
significrait « la croissance du jour », ce qui paraît plausible
si l'on
pense
à skr.
vdrdhati
«faire
pousser », beaucoup
moins si l'on songe à gr. àpBég.-Un autre Frisk réside dans le Æ initial de épOxyoplaxog, douleux que ce terme ait quelque chose ὀρθρός, Dans ces conditions le Æ initial n'est pas ὀρθρός,
et
la
vieilie
étymologie
qui
argument de mais il reste à faire avec certain dans
évoque
lat. orior,
ortus m. dit des astres, grec ὄρνυμαι, garde des chances.
ὀρΐγανον
: n., -oç f. et m.
(souvent
écrit ὀρείγανον
dans les mss, ἐρι- dans des pap., 11° 8. av.), nom de diverses labiées aromatiques et âcres, mal discernables, notamment
la le
marjolaine bâtarde (Épich., Hp., Ar., Avist., etc.); mot est déterminé par des adj., p. ex. ὀρίγανος
Ἡρακλεωτυκή, λευκή, μέλαινα, etc., ou par le premier terme de composés de détermination : &ypt- « marjolainc » (et. pour la forme
lisch, /F 59,
1945, 267), τραγ- diverse-
820— posant *épivFo, cf. φθίνω, ce qui de ὄρνῦμι, ὁρούω (Schwyzer, Gr. Gr. Ἐδρίνψω, comme κλένω (Brugmann, Le radical *Opr- se retrouve peut-être
sur un vase corinthien (Bechtel, Gr. Dial. 2,247) mais ce nom isolé peut admettre d'autres explications. Hors du grec on cite arm. impér. ari «lève-Loi», aor. y-are-ay { atpærég
στόρνυμι, d'après aurait été créé
un un
Formation 49.
Sur des dérivés de ὄροδος dans la toponymie et l'onomastique avec ’Opoblç, ᾿Οροθιτᾷδες, ᾿Οροδίαι, ’Opoblrns, voir Robert, Noms indigènes 75.
Verbe dénominatif “époGlŸo dans la glose d'Hsch. ὠροδισμένοι * κεχορτασμένοι ὁρόδων (-βοῶν ms.).
— Le
grec
moderne
a conservé
Bpoboc,
ῥόδι
825 —
n., ῥοβίθι
Le grec moderne garde 16 miot sous la forme flgure déjà dans des manuscrits byzantins.
« pois chiche ».
Εἰ.
mot
Le
fail penser
évidemment
part
d'une
Spos
Et.: Gertainement
à grec
nom
verbai
du type
ôppés qui
τροφός,
θορός
épéGiv0oc, de l'autre à lat. ervum « pois chiche ». Probable-
« qui jaillit », avec psilose ionienne, « ce qui coule » ; répond
langue
inconnue de la Méditerranée orientale. Voir s.u. ἐρέδινθος
à skr. sard- «coulant» issu du radical verbal de skr. sisarti, « couler » avec l'aor. asarat. Le lat. ἃ 16 neutre
avec la bibliographie.
serum « petit lait » avec le vocalisme e attendu. Voir encore
une
à
indépendamment
faits
emprunts
ment
épéBauvos : m. « branche, rameau » (Thphr., Nic., A P). Diminutif ὀροδαμνίς f. (Théoc.).
Pokorny 909 sq., qui groupe sous *‘ser- un grand nombre de mots dont l’appartenance à cette racine n'est pas
Call.,
certaine, notamment en grec même ῥῴώομαι dernier mot s'expliquant mieux autrement).
Et.: Serait une graphie pour éol. ρόδαμνος (cf. s.u. ῥάδαμνος) selon Frisk, qui pense que l’o initial est une
notation de Æ, en renvoyant à Schwyzer, Gr. Gr. 1, 313 n. 2, ct en rapprochant ὀρίνδης qui est un mot d'emprunt, mais ῥάδαμνος à parfois été pris pour tel (voir s.u.). On
évoquera aussi ᾿Οράτριος, cf. s.u. À côlé de ὀρόδαμνος on a un
doubliet ὄραμνος
(Nic., Al.
154, AP)
propose d'expliquer comme un croisement
ὀροθύνω
que Frisk
avec ὄρμενος.
: aor. ὀροθῦναι «exciter, exhorter » (Hom.,
Æsch., Pr. 202) ; rarement avec préverbes : ἐξ- (Cypr., Q.S.), ἀμφ- (inser, thessal.). Ek: On a supposé une réfection d’un itératif de ἐρέθω, Ἐδροθέω, d'après les verbes en -ὔνω ; il faudrait surtout évoquer θύνω de sens voisin. Finalement pour l'étymologie populaire 16 mot à l'aspect d’une combinaison de ὄρνυμι
ὄρομαι,
ὅρος : att.; corcyr. épFog (Schwyzer 135, 2, v° s. av.), crét. et arg. ὦρος (SIG 681, 59; Mnemos, 1914, 332 et 342), Héraci. ὄρος (Schwyzer 62,53, etc.), ion. οὖρος (Hom., Hat., inscriptions); 8 mégar. ὄρρος (Berl, Siteungsber.
1888,
885)
voir
Lejeune,
Phonétique
avec la note. Sens : « limite » (d'un champ),
8
145
d’où « borne »
marquée par une pierre, une colonne, etc., également borne hypothécaire, frontière (d'un territoire), en musique notes qui limitent les intervalles, nombres, d'où terme
en logique « définition », cf. Koller, GI. 88, 1959, 70 sq. (Hom.,, ion.-att., etc.). P.-ê. mycénien wowo, cf. ChadwickBaumbach 228. Au premler terme de composé dans ὁρο-θεσία f. « fixation des limites » (inscr. hellén., pap., Act. Ap.) issu apparem-
un
: épithète
Éniane),
404,
538, 1e7 s. après), Au second terme de composé avec trois formes ; -opog, -ouvpog (ion.), -æpos (allongement de
voir ὁράω.
ὋὈρομπάτας 1,
(ce
ment de ὁρο-θέτης (Gloss.), de Spov θεῖναι avec 16 sufixe ττῆς ; en outre, n. pl. ὁροθέσια, et dénom. ὁροθετέω (0GI
et θύνω.
(pour
@
et ὁρμή
adopte
Hermes une
de
Zous
1915,
attestée
158.
explication
de
Bechtel, Sittig,
ὀρειδάτης. Là-contre Cook, Zeus 2, 869, 16 mot « delphique » ὀρεμπότης.
à Chypre Gr.
Dial.
évoquant
qui rapproche
composés, ou éventuellement de -opf-). Ainsi on 8 à Héraclée (Schwyzer 62, 1. 60 et 90) à la fois &vropas «borne opposée » et τέτρωρον « place marquée par quatre
bornes » où l'œ est une longue de composé résultant d’une
contraction.
En
(Schwyzer
ὄρον : n., selon Harp. 139, 23 σκεῦός T1 γεωργικὸν ὡς ᾿Ισαΐος (fr. 5) … μήποτε μέντοι τὸ ὄρον παρά τε Αἰσχύλῳ {fr. 154) καὶ παρὰ Μενάνδρῳ (fr. 160) σημαίνει & τὴν πεπατημένην σταφύλην πιέζουσι, cf. encore Phot., Suid., donc la pièce de bois avec laquelle on écrase les grappes de
664,
outre
: δίωρος
Arcadie),
savec
μέσσορος
deux
bornes »
(Héraclée),
ὅμορος
tlimitrophe, voisin » (att.) et -oupog (ion.), avec -opéo, τουρέω, pour ὁμορρέω (SIG 1044, 16 Halicarnasse) cf. Lejeune, Phonélique $ 145 avec la note ; rpéc-oupog (S., Hät.), τορος (X.), cûv-oupog (Æsch.), -opoc (Ait.), τήλουρος «aux frontières lointaines, lointain » (Æsch., E.), -opog
raisin ; même sens pour ὅρος à propos d'olives (PolL. 7,150 ; 10,180), cette dernière forme pourrait être un neutre
(Ε.). Avec 16 suffixe -toç : μεθόριος « qui forme la frontière entre » (Th., etc.), ὁμ- (Call., etc.), ὅπερ- « au-delà de la frontière » (Th., etc.) ; ἀμφούριον n. palement fait par le
sigmatique, cf. SEG Et.: Ignorée.
vendeur
11, 244, 1 (Sicyone, ve s. av.).
ôpévriov : n., plante qui sert de remède à la jaunisse (Archig. ap. Gal. 13,236).
aux
propriétaires voisins
pour
garantir la vente
(pap. 1115 8. av.), avec ἀμφουριασμός (SEG 3, 674, 11* 8. AV.), cf, Withelm, GI 14, 1925, 68 sq., 83, voir aussi εὐθυωρία. Dérivés : 1. ὅρια pl. n. (ὅριον est rare), «région frontalière » (Hp.,
Schwyzer
att., arcad.,
664, etc.),
p.-ê.
mycén.,
Chadwick-Baumbach I. c. ; % ôplæ ? « frontière » (IG Π
Et.: Strômberg, Worstudien 5l, tire le mot de l’anthroponyme ’Opévrna, autres exemples de ce genre ibid. et dans Strômberg, Pflanzennamen 134, Ce pourrait êlre
2630); 3. ὅριος épithète de Zeus protecteur des des champs (Ρ]., D.), plus tard = lat. Terminus
le médecin
Plu.);
ὁρός
qui a imaginé cette médication.
: m., partie séreuse du lait, petit lait (Od., Hp.,
Arist., etc.) ; dit aussi de divers liquides : sérum du sang, sperme, partie liquide de la poix, etc. (Hp., PI., etc.).
Composés
: ὀρο-ποτέω
«bolre
du
petit
lait»
(Hp.),
avec -morin 1. ibid. Dérivé : ὀὁρώδης «qui ressemble à du petit lait» (Thphr., etc.). Verbe dénominatif ἐξορίζω « extraire Ie petit
lait » (EM 349,29, Hsch.).
cf.
4. ὁραία τεκτονυκὴ
bornes (D.H.,
glosé par lat. gruma (Gloss.) ;
B. épraïog λίθος = « borne » (Gloss.) ; 6. épixûg s’emploie au sens logique « qui concerne la définition » (Arist.). Verbe dénominatif : δρίζω (ion. οὐρ-), F. - et -ἰσω,
aor.
inf.
(Th.,
etc.)
ὀρίσαι,
parf.
«séparer
délimiter, déterminer,
ὁρίζων avec κύκλος
par
ὥρικα une
(D.)
au
passif
frontière », d’où
ὥρισμαι « séparer,
définir » (ion.-att., etc.), 16 participe
s.e. à fourni un véritable appellatif
pour désigner l'horizon (Ti. Locr., etc.) ; 16 mot
est passé
en latin puis en français (anglais horizon, all. Horizoni, etc.).
ὅρος
—
Avec préverbes : surtout S- (également émbc-, etc.), ἀφ-, ἐξ-, περι-, προσ-, ὑπερ- ; dérivés : ὅρισμα n. « limite » (ion.-att.) avec &p-,« ce qui est mis à part » (LXX), διet περι- (Lardif) ; ὁρισμός M. « délimitation » (Arist., etc.),
également avec des préverbes, notamment &e- « définition, délimitation, aphorisme » (Hp., etc,), δι- « division, distinction, définilion » (PL, Arist.), περι- « délimitation », etc. (inser, heilén., Plu., etc.), προ- (Hp.) ; διόρισις « distinction »
(PL, Arist.), mais ὄρισις et deux ou trois autres composés
sont tardifs. Nom
d'agent éprathç m. « arpenteur » (inscr.
att., Héraclée, etc.), mais ecelui qui détermine + (D.), d’où ὁριστικός « qui concerne la délimitation, la définition »
(Arist.). Cette familie de mots
illustre clairement le passage du
826 — sigmatique
ὀρεσ-κῶος
(v.
s.u.),
ὀρέσδιος
(Opp.);
2.
un
premier terme ôpr- qui doit représenter un type archaïque, cf. Chantraine, Beilfräge Pokorny, 1957, 21 sq., dans
ὀρίδακχος (Opp.), οὐρί- et ὀριθάτης (E., fr. 773, Ar., Ois, 276), ὀρίγονος (Tim., Pers. 88), -δρόμος (E., Bacch. 985), -κοίτᾶς (P. Oxy. 2395, 1, 10); 3. à ces deux types sont substitués des composés où flgure la voyelle thém. -ocomme voyelle de liaison, p. ex. ὀρο-βάδων * vebp&y (Hsch.), ὀρο-δεμνιάδες * νύμφαι (Hsch.), -κάρυον (Str.), «μᾶλίδες (Théoc. 5,94), -τύπος (Æsch.), avec élision ὄρογκοι + montagnes » (Nic., etc.), cf. Hsch. s.u. ; 4. formes plus anciennes où flgure un 688 de ὄρος : dat, sing. dpet-yevhc, -δρόμος (Pi., E., Nonn.), -κτιτος (ΡΙ.), -Aexhe (Emp.), -νόμος (E., etc.), -tpopog (S., etc.), -χαλκὸς « bronze de
« concret » à l’« abstrait », allant des sens de « limite, borne,
la
frontière»
taiton, cf, Michell, Class. Rev, 69, 1955, 21 sq. (H. Hom, 6, 9, Hés., Boucl. 122, etc., voir Str. 610 e), composé de détermination fait sur le modèle des composés à second
à
ceux
de
«délimitation,
définition,
terme
logique». Cette évolution est encore plus frappante, si l'on rapproche comme nous pensons devoir le faire hom. οὖρον n., pl. oùpæ « sillon », ef. IZ. 10, 351 oùpæ ἡμιόνων,
Od.
B,124
oùpæ ἡμιόνοιϊν «le
l'entendent
les scholies
de
sillon des
l'Zl.;
muless
devient
une
comme
mesure
de
montagne », en
fait alliage
de
cuivre
rouge,
sorte
de
terme verbal comme -âper-Spôzog, etc., cf, Risch, 7F 69, 1944,
27 ; emprunté
populaire
en
auri-) ; dans
lat. dans Peripl.
M.
orickalcum
(par
Rubr.,
Giessen
P.
étym. 47,
longueur, d'où, par extension, Slaxou οὖρα (1]. 23, 481, 523) et οὖρα (A.R. 2,795). Voir Bechtel, Lexilogus 281-262,
ὠρό-χαλκος ; avec le dalif pl. ὀρεσί-τροφος « qui a grandi
avec la bibliographie, nolamment Wackernagel, KI Sehr. 2, 1082, qui pense que οὖρα est un collectif répondant à οὖρος. On ne s’étonne pas que le nom du sillon devienne celui de la frontière, cf. la légende de Romulus délimitant
exemples tardifs ; sur le modèle de ὁδοι-πόρος, pseudolocatit dans ὀροιβάδες * œl alyec (Hsch.) «celles qui
avec
(Thphr.),
une
charrue
l'emplacement
de
Rome,
et Vendryes,
C’est du nom du sillon qu'est tiré ὀρεύς nom de la mule, ef. s.u. En outre, on peut se demander si oûpol en 1|. 2, 153 Le
grec
δροθεσία
modorne
du sillon, cf. s.u.
emploie
« délimitation,
déterminer,
ὅρος
«limite,
bornage»,
commander»
(avec
terme » avec
Bprov,
ὁρίζω
l’expression
« fixer, courante
Bpiote), δρισμός, etc. Et.: Peu sûre. La forme corcyr. BpFog sans aspiration rend
incertaine
l'initiale
: mais
l'aspiration
de
l'attique
pout résulter de ia chute du w initial, ct. Schwyzer, Gr. Gr.
1, 306 et 226 sq. On pourrait alors poser * Fop Foç et rapprocher lat. urväre (amb-) « délimiter avec une charrue » (Festus citant Ennius, Dig.), dénom. de urvus (Gloss.), en admettant “wrwos, avec un vocalisme différent de
celui de grec “urvd
si
“worwo-.
le
mol
On
signifle
Lateinische Eigennamen
évoque «sillon,
aussi
osque
limites,
uruvü
cf.
de
Schulze,
549 n. 1, Vetier, Fandb.
der ltal.
Dial. 1,442. Peut-être apparenté à ἐρύω «tirer». Le rapprochement de &pFoç (sans F initial) et de lat. urvus (de *;vos) avec ὀρύσσω était moins plausible et semble condamné
par
les faits
mycéniens.
Voir
encore
Ruijgh,
Études 8 129 n. 305, qui songerait à rapprocher 18 famille de ὁράω, la borne étant chargée de « veiller sur les terres », mais cela irait moins bien avec le sens de « sillon ». ὅρος
ei.
: n, (Ηοπι.,
ion.-att., etc., en
Chadwick-Baumbach
l'initiale dans οὔρεος, -ex (Théoc., «montagne,
228),
-et, -ex,
mycèn.
allongement
pi. n. orea,
métrique
de
-“ἐσι (Hom., lyr.), ὥρεος,
etc.) « montagne, hauteur », aussi en Égypte désert, monastère » par opposition avec la
les
montagnes»
dit
69,
ef.
Andrew,
1948,
257,
Class.
(Hom.)
et
quelques
Phil.
44,
1949,
P/lanzennamen
95,
Risch,
116
: jl
faut voir dans ôpeo- une forme de l'adj. ὄρε(ι)ος d’où également ὀρεοφύλαξ (pap., etc.), ἀρειο-νόμος (AP). Dérivés : !. ὀρέσ-τερος « qui vit dans les montagnes » {Hom., E.), épithète de y& (S.) tiré de Bpog, comme
ἀγρότερος
de ἀγρός ; 2. ὅρειος (de *-capoc) « des montagnes » (depuis H. ITerm. 244, ép., poètes), la forme οὔρειος est une licence
poétique; avec ἴ, bperdg, -άδος (AP), nymphes des montagnes (Bion, Nonn.), n. ὄρειον nom de plante ; 3. ὀρεινός (de ὀρεσ-νός) « montagneux » en parlant de lieux, opposé à πεδινός, aussi « montagnard » en parlant de peuples (Hdt., Th., etc.) ; 4. ’Opéomng anthroponyme (Hom., etc.), mycén. orela (Chadwick-Baumbach 228), avec ᾿᾽Ορεστάδης ; ᾽Ορέσται pl. «habitants de la montagnes, nom d'une tribu épirote ; appellatifs : ὀρέστιον n. = ἑλένιον à grande aunée » (Dsc.,
Pline),
cf. Strômberg,
Pflanzennamen
102 ;
ὀρεστιάδες f. nymphes des montagnes (1], 6,420, F/. Hom. 19,19) arrangement métrique pour “ôpeordBes ; ὀρεστίαᾶς m. vent de la montagne (Arist.), cf. ἀπαρκτίας, ᾿Ολυμπίας et
Chantraine,
Formation
96 ; 5.
doublet
anomal
ὁρίας
(Arist. ap. Ach. Tat., Inir. Arai. 33) ; 6. ὀρώδης « montagneux » (EM 208,4) ; . p.-8. Orea anthroponyme mycénien, οἵ. Chadwick-Baumbach %28. En grec moderne ὄρος subsisto encore, notamment
“Ayrov ὅρος pour usuel est βουνό, cf. Et.: Frisk, après montagne » est un
dans
le mont Athos. Le terme démotique s.u. βουνός. d'autres, admet que ὅρος « élévation, nom verbai issu de ὄρνυμαι, ὀρέσθαι
« s'élever » avec 16 vocallsme du verbe au lieu du vocalisme € attendu. On a évoqué aussi skr, rgva- « haui » qui peut être tiré de ce radical sigmatique avec suffixe *-twvo-.
R. Et, Gr.
1967, 343-349. Nombreux exemples
ὀρούω, voir ὄρνυμαι,
le radical
ὀροφή, -φος, voir ἐρέφω.
: 1. avec
Hon
Stromberg,
plaine cultivée (pap.), cf. Cadell et Rémondon, de composés
du
marchent sur la montagne»; enfln, composés du type ὀρεο-σέλινον « ache de montagne » Alhamania macedonica IF
Mélanges Boyer 1925, 13-17.
n’est pas aussi le nom
dans
— Bprraë ὄρπη
: θρασὸς ἄνεμος
ὀρσολόπος
827—
(Hsch.) — ὅρπαξ ?
ὀρρωδέω
: σίδηρος ἐν & τὸν ἐλέφαντα τύπτουσι,
p.-8. cf.
ἅρπη.
: att., Th., Ar., PL,
D., ἀρρωδέω
ion., Hp.,
Hdt,., terme expressif pour dire « avoir peur, trembler de » ; également avec préverbes κατα- (Hdt., PIb.), ὑπερ- (Hdt.,
E.), d'où ὀρρωδία,
ἀρρωδίη
« peur, angoisse » (Hdt.,
Th.,
E., etc.).
ὅρπηξ
: att. ὅρπηξ, éol. ot dor. ὅρπᾶξ « rejoton, jeuna
pousse », d'où # baguette » (J[. 21,38, Hés., Sapho, A.R., Call.), dit d’une lance (E., au flguré « rejeton, descendant » (Orph.).
Tr. 468, Pi., Hipp. 221) ;
Composé : εὐόρπηξ « aux belles branches » (Nonn.). Pas de dérivé. Et.: Terme technique de l'agriculture sans étymologie claire. Suffixe familier en -Æx- comme dans οἴξξ, etc., cf. Chantraine,
Formalion
381.
Le
rapprochement
avec
lit. vérpa «épis de Walde-Pokorny 1, 277 et 2,502, est maintenant abandonné avec raison par Pokorny 1156.
Frisk, s'inspirant de Curtius et de Bechtel, 73 et Lexilogus s.u., part de ἕρπω,
GI. 1, 1909,
pose un dérivé *ëçmoç
Æt:
Obscure.
Explication
des
lexicographes
anciens,
par ex. Hsch. s.u. ὄρρος : ol γὰρ δεδοικότες ἰδίουσι τὸν ὄρρον & ἐστιν ἱδροῦσιν, cf. p.-ê. Ar,, Gr. 237; une explication différente vient de Bréal, MSL 8, 1893, 309, ot est adoptée par Lasso de la Vega, Emerita 23, 1955, 121 : on rapproche ital. codardo, français couard (de lat. coda) mais ce mot se dit de l’animal qui serre la queue entre les jambes et ὄρρος ne signifle pas queue ; dans cette hypothèse on pose un adjectif Ἐὀρρώδης « peureux»; d'autre part, il faut admettre que l’attique -pp- à été emprunté en ionien (où
l’on aftend -po-) et qu’en ionien ôpp- est passé à &pp(d'après quel traitement phonétique ou quelle analogie?). Beaucoup de savants admettent au contraire que att.
qui
Spp- est issu de &pp- par assimilation vocalique (ou étymologie populaire évoquant 8ppoc?), ct. par exemple Schwyzer, Gr. Gr. 1, 255, Bechtel, Gr. Dial. 3, 90. Mais on ne débouche sur aucune étymologie plausible. Hypothèses anciennes de Prellwitz, BB 24, 1898, 217, Solmsen, IF 13, 1902, 134,
pense au groupe de lat. sarpô κ tailler la vigne », sarmentum
Ehrlich, Belonung 54, résumées chez Boisacq s.u. ἀρρωδέω
et accepte le sens de « ce qui rampe, 80 glisse » en évoquant
un mouvement lent qui s'étire sur le sol; on pourrait se demander s'il s'agit vraiment de pousses qui rampent. Autre
vue
encore
de
Brugmann,
Grundriss*
I 477,
«sarment», mais cette familie présente un vocalisme différent qui se retrouve dans grec &prn « faucille » et ne fournit pas un point de départ très plausible pour le sens de
«rejeton»
(que
l'on
coupe?).
L'hypothèse
encore
différente de Gonda, Mnemos. 1938, 160 sqq., qui pose un indo-eur. “ser- « branche pointue», n’est pas plus satisfaisante.
Bppos
et p. 717 n. 1,
ὀρσοδάκνη : ?., nom d’un insecte mal identifié, p.-ê, « mordelle » qui natt à la base du chou (Arist., H.A. 552 a) οἵ, Gil Fernandez, Insectos 140. Le premier terme doit
être ὄρρος (-po-), 16 second tiré du présent δάκνω
souligne
le caractère populaire du mot.
: m. « derrière, anus », distinet de πύγη « fessier,
fesses » (Ar.), « extrémité de l’os, sacrum » (Gal., etc.).
Au premier terme de composé dans ὀρρο-πύγιον (att., Arist.), ion. ôpoo- (inscr. Samos :v° s. av.) « croupion d'un oiseau », voir aussi ὀρσο-δάκνη, ὀρσο-θύρη, ὀρσο-λόπος. Au second terme de composé : ἄψορρος, cf. s.u. &b, παλίνορσος « à reculons » (FI. 3, 33, A.R.), dit Ar., Ach. 1179 (avec la graphie -pp-) d’une cheville déboîtée, ct. Wackernagel, Spr. Unt. 226, qui compare παλιμπυγηδόν ; pour Emp. 135,1 =— 201 B, J. Bollack estime que παλίνορσος signifie « qui s'élance do nouveau » ce qui supposerait un rapprochement avec Spvüue par étymoiogie populaire.
Dérivé : ὀρρώδης « qui appartient à 1 ὄρρος » (Hp., Gal.). Gioses d'Hsch. obscures : ὄρροχμόν * ἔσχατον, &xpoy ; serait fait sur le modèle de νφοχμός, cf. Belardi, Doxa 3, 1950, 216 ; voir encore Specht, KZ 66, 1939, 199, enfin Latte s.u. qui comprend « qui partes postremas tenet» ;
ὀρρόθδηλος * ὀδός. ᾿Ιταλιῶται (Hsch.), ct. Kalén, Quaest. Gr. Graecae 76 qui comprend « seuil élevé » ; ὀρριδιᾶν * τὸ ἐπὶ τὰ ἰσχία καὶ τοὺς γλουτοὺς πεσεῖν (Hsch.) « tomber sur le derrière », doit bien être issu de ὄρρος. Ct. οὐρά.
ὀρσοθὔρη : 1. (Od. 22, 126, 132, 333) « porte de derrière », qui donne du mégaron dans un couloir Axûpn, cf. Wace,
JHS 71, 1951, 203, J. Bérard, R. Et. Gr. 67, 1954, 18 ; emploi obscène, plaisant et fliguré, pour désigner le derrière dans un fragment où le texte est peu sûr (Sémon. 15 D = 17
B),
ce
qui
le sens
confirmerait
« porte
de
derrière » ;
donc, 16 premier terme serait &ppog (-ρσ-), ct. Wilamowitz, Herakles 376 n., Wackernagel, Vega, Emerita 23, 1955, 114.
Spr. Unt. 226, Lasso de la Toutefois, certaines gloses
anciennes comprennent + porte haute » ou « dont le seuil est haut placé » (c£. Hsch., etc.), sens que ne recommande ni le passage de l'Od., ni l'emploi de Sémon. Elle a conduit certains à expliquer le premier terme par skr. 7avd- « haut » ou vars- dans vdrs-man- n. «sommetο ; d’autre part à évoquer en grec les gloses ἐρθυρίς, ἐριθυρίς (EM 377, 36 : οὐ εἰρεθύρη * ὀρσο-θύρη, μεγάλη θυρίς, voir ἐρι- 7 στροφεύς (Hsch.), toutes deux obscures, la seconde avec στροφεύς « gond » faisant douter de l'équivalence ὀρσοθύρη ; ef. pour ces vues Schulze, Gr. Graecae 75 ; Büchner,
doute Risch,
Q. Ep. 566, 5 ; Kalén, Quaest. Rh. Mus. 83, 1934, 97 ; avec
IF 59, 1944, 20,
Et.: Vieux mot indo-européen dont l’absence chez Hom.
n'étonne pas, cf. Wackernagel, Spr. Uni. 224. On rapproche arm. οὐ, pl. o#-k' (ihème en !-), v.h.a. ars, anglo-sax. ears m, « derrière » (thème
en o-), celt. v. lri. err « queue,
terme » (de “ersd) ; hitt. arraë « derrière » (dont 16 détail est peu clair). K. Forbes, GI. 36, 1958, 264, refuse de tirer ὄρρος de *üpaoc.
radical sigmatique possible
mais
On 8 essayé de rapprocher ὄρσος du
de ὄρος « montagne », ce qui est p.-ê.
non évident.
Voir
Pokorny
340.
ὁρσοί
: τῶν ἀρνῶν οἱ ἔσχατοι γενόμενοι (Hsch.). On
à admis que 16 mot avec un autre vocalisme et une autre
flexion répond à ἕρσαι employé en ce sens, cf. s.u. Épan (?).
ὀρσολόπος : m.
épithète d'Arès qui taille l’ennemi
en pièces (Anacr. 393 P.), d'où
chercher
querelle » (H.
Herm.
ὀρσολοπεύω
308,
Max.
« pourchasser,
107), flexion en
ὀρσολόπος
-- 828--
τεύω pour la métrique ; ὀρσολοπεῖται «(mon cœur) est déchiré » (Æsch., Perses 10, où l'étymologio n’est plus sentie). Et.: Bonne explication de Schwyzer, Gl 12, 1923, 21 8q., reprise par Lasso de la Vega, Emerita 23, 1956, 114 sq. =
&
τὸν
λέπων
politique»;
cf.
encore
Épich.,
fr.
92
Hech. pûæ * χορδὴ ἐφθή. Et.: Le rapprochement
avec lat. aruïna « graisse,
et
lard »
est des plus douteux ; aruîna se trouve chez Hsch. sous ἴ
glose ἀρδέννη * χρέας. Σιυκελοί.
πολεμίου) εἷ, λέπω
φεύγοντος
(τοῦ
ὄρρον
=— 9 méli-mélo
au sens de « écorcher », etc., et 16 fr. lailler des croupières.
2 bpûa
: f. « outil », peut-être une pioche, utilisé dans
une carrière (P. Cair. Zen., 1115 8. av.). Peut-être librement ὃρταλίς
surtout
mais
294)
Alexæ.
: f. «poulo » (Nic.,
tiré du radical de ὀρύσσω.
ὀρτάλιχος « petit d'un oiseau » (Æsch., Ag. 54, Ar., Ach. 871, béotien = 4 cog », οἵ.
Stratt. 47,. sch. Ar, ad loc. et Hsch. ὀρτάλιχοι * ol ph πετόμενοι νεοσσαί, καὶ οἱ ἀλεκτρυόνες ; omployé par S., fr. 798 pour des jeunes animaux ; acc. -ἰχῇα (de -ἰχεύς) fin de vers, pour la métrique (Nic., Af. 228). P.-8. évopta-
λίας * τᾶς νεοσσείας. Κρῆτες
(Hsch.)
« nichées » (corr.
de
ἐνοργείας). Verbe dénominatif ἀνορταλίζω battre des ailes un oisillon qui
comme hapax),
cf.
Taillardat,
1344,
Cau.
à voler (Ar.,
s’essaie
Images d'Aristophane & 332.
Et.: "Ορταλίς, probablement ancien, fait penser à des dérivés comme δορχαλίς, etc. On 8 généralement ajouté à ce radical 16 suffixe expressif -tyog, cf. κόψιχος et des anthroponymes surtout en béotien. On est tenté avec Frisk de partir d'un *éproç ; on pourrait le rattacher à
ὄρνυμι s'il s'agit bien d’aoisillons qui tentent de voler » (?). H est encore plus difficile de rapprocher ὄρνις.
ὄρτυξ : -vyoc (-vxog Philem. 245, gramm.), m. (t. Lyc. 401) « caille, Colurniæ vulgaris » (Épich., ton.-att.); le F initial est garanti par γόρτυξ (Hsch,) ; désigne aussi une plante = στελέφουρος variété de plantain, cf. français herbe aux caiîlles (Thphr.), ct. André, Lexique s.u. ortyx,
Au premier terme de composé : ὀρτυγο-θήρᾶς + chasseur de
cailles»
-κόπος,
(att.),
cailles,
«éleveur
de
cailles»
ete., se dit d'un jeu où l’on frappe
Taillardat, [mages
autre
-κόμος
d'Aristophane
type : ὀρτυγομήτρα mère
accompagne
des
callles)
(Ar.),
une caille (et.
268 n. 2), -τρόφος (PL.) ;
(de même désigne
16
râle
des
etc.), mais Hsch.
ὄρτυξ ὑπερμεγεθής, ct. Thompson,
«Tiz », dit du grain et de la plante.
Dérivés
: ὀρύζιον
(tardit), ὀρυζίτης
de riz » (Chrysippe de Tyane),
πλακοῦς
« gâteau
cf. Redard, Noms
en “τῆς
90. Composé : ὄδρυζο-τροφέω (Str.). Le grec moderne emploie ῥύζι, mais aussi πιλάφι. Et.: Emprunt à l’iranien oriental, cf. afgan vriëë f. pl. «riz», etc., cf. Morgenstierne, Ef. Vocab. of Pashlo 91. Pour le skr, vrihi ct. J. Bloch, Vingi-cinquième anniversaire
de l’École fr. d'Extrême-Orient 37-47. Cf. aussi ὀρίνδης. ὀρυμαγδός : m. «fracas», dit du fracas d'hommes qui se battent, travaillent, etc., d’animaux, de cris, jamais de sons articulés (Hom., Simon., A.R.). Doublet athéma-
tique ὀρυγμάδες * θόρυθοι (Hsch.). Et.: Terme expressif avec la même finale que ἄραδος, κέλαδος, ῥοϊδδος, χρόμαδος, etc., dont l'accent diffère, οἵ. Chantraine, Formation 359 sq. Le radical a fait penser à ὠρύομαι « hurler », dit de loups, lions, etc., ou plutôt à dpuyeïv, ἐρύγμηλος (ct. ὀρυγμάδες ?), voir Kretschmer, KZ
38,
1905,
135.
Hypothèse
précisée
par
Szemerényl,
Mélanges Pagliaro 3, 239, qui part de ὀρυγμάδες (élargis-
sement d’un Ἐὀρυγμός ?), pose un radical épuy- avec prothèse o, un présent Ῥὀρυγάζω, d'où *èpuyæBués, puis sous l’influence des noms en -Boç, ὀρυμαγδός.
en français roi des genêts
qui
et semble guider les cailles dans leurs mlgra-
tions (Cratin., Arist., LXX,
ὄρυζα : (Aristobule, Mégasthène, Str.), ὄρυζον (Thphr.),
glose 19 mot
Birds s.u. ; Strômberg,
ὀρύσσω : Hom., etc., att. -tro, plus tard -ye (Arat. 1086), ou impér. -ye (IG XIT 5, 519, Sériphos) ; fut. ὀρύξω (Hom,, etc.), aor. ὀρύξαι (Hom., etc.), aor. pass. ὠρύχθην (att.), ?. ὀρυχθήσομαι (att.), parf. pass. ὁρώρυγμαι (Hat.,
de
PL., etc.), partois en composition ὥρυγμαι (Antiph., Sophr.),
composé : φιλόρτυξ « qui aime 168 cailles » (PL., Lys. 212 d). Dérivés ; dimin. ὀρτύγιον n. (com.), "Opruylæ, -ἰη ?. « tle
d'où le parf. résultatif aspiré ὀρώρυχα (Phérécr.) ; formes plus tardives à sonore finale aor. pass. dpûyny, aor. ? actif
aux Callles» anclen nom de l'îÎle de Délos (Od. 5,123, Str. 10, 5, 6) ; aussi d’autres lieux de Grèce (Str. 6, 2, 4) ; Artémie est appelée ᾿Ορτυγία (S. Tr. 212, cf. Kamerbeek,
thémat.
Wortsiudien
23, André,
ad locum) ; voir Tréheux,
Oiseaux
BCH
114. Au
second
terme
70, 1946, 560-576.
Anthroponymes : “OpruË et ’Opruylov, ct. Bechtel, H. Personennamen 585. Déjà en mycén. wotuko = p.-b. ορτύγων. La forme‘usuelle en grec moderne est ὀρτύκι n. Et.: Même suffixe expressif que dans d'autres noms d'oiseaux comme βαΐθυξ, ἴδυξ, κόκκῦξ (avec une longue), ef. Chantraine, Formation 397. Le F initial permet de rapprocher
skr. védique
vartikä £f., plus tard
«caîlle s, qui comportent des suffixes mais différents de celui du grec,
variaka-
fréquents
m,
en skr.
1 bpûa : f. « saucisse » titre d’une pièce d'Épich., et. la glose d’Hsch. ὀρούα * χορδή * καὶ σύντριμμα πολιτικὸν εἰς ὃ ᾿Ἐπιχάρμου δρᾶμα (on ἃ corrigé à tort en σύστημα)
ὥρυγον.
Sens : « creuser,
faire un canal, déterrer,
enterrer, arracher [les yeux, etc.} » (Hom., ion.-att., etc.).
Avec préverbes ; dv-, δι-, ἐξ-, ἐπ-, xat-, παρ-, περι-, ὑπ-. En composition, radical athématique avec allongement de la prémière syliabe du second terme : κατῶρυξ, -uxos «enfoncé,
enterré,
creusé », comme
substantif
« caverne »
(trag, etc.), 19 dat. plur. κατωρυχέεσσι (λάεσσι, λίθοισι, Od. 6,267 ; 9,185) semble issu d’un adj. κατωρυχῆς avec en grec tardif κατώρυχος ; διῶρυξ, -ὐχος, Mais dans des textes tardifs -v‘yoc f. « tranchée, canal, mine », etc. (Hät., Th., X., pap., etc.). Dérivés : . parallèlement à ces composés, dérivé inverse
de ὀρύσσω, SpuË, -uyoc « ploches (AP) avec ὀρύγιον (Hsch. s.u. σκαπάνη); 16 mot désigne aussi des animaux : une antilope qui vivrait en Libye et en Égypte décrite comme n'ayant qu’une corne (Ÿ), p.-ê8. oryæ leucorys, mais cf. les notes de P. Louis, H.A. 499 b, P.A. 663 a ; -
en
# poussin » (Théoc.),
se
Opp.),
AP,
ὄρφνη
— 829 — aussi une antilope indienne à quatre cornes, Tefraceros quadricornis (ÆL) ; par analogie nom d'un grand poisson (str. 3,2,7}, ct. Thompson, Fishes s.u.; voir aussi SaintDenis, Animauæ marins s.u. orea qui pense que ce serait
l'orque, l’épaulard. Le nom ἀθ l'antilope dait être l'adapta-
tion d'un terme indigène rapproché de ὀρύσσω par étymo1ogie populaire : noter que 16 radical se termine en sonore
et qu’'Hdât. 4, 192, fournit une forme ὄρυς. 2. Adj. verbal ὀρυκτός «creusé, obtenu (Hom,,
creusant»
en
d’où épuxri f. « fosse, tranchée » (Phil.). 3. Nom verbal exprimant l'état ὄρυγμα n. « excavation, tranchée » (ion.att.), également avec Sux-, ὑπ- ; noms d'action : 4. ὀρυχή f. « fait de creuser » (inscriptions, Luc.), avec διορυχή [ou
-ep-] (D., etc.), κατ- (Hsch.), aussi ὀρυγή (D.H,, etc.), ; . ὄρυξις { « fait de fouiller » (Arist., Épidaure),
également avec ἐπ- (IG IV, 823, Trézène), xœr- (Thphr.), ὑπ- (tardif) ; 6. ὀρυγμός m. (Inschr. Prien. 368,18) ; noms d'agent : 7. épuxThp « mineur » (Zenon Stolc.) avec le ?. -τρίς [également διορυχτρίς) épithète de la machine de guerre dite tortue (Poliorc.); 8. ὀρύκτωρ (Greg. Naz.) ; « soc de charrue »
« celui qui creuse » (Æsop.),
9. ὀρύκτης
(Str.) ; 10. δρυγεύς * fossorium « bêche » (Gloss.). Cet ensemble de mots relève de l’idée de « fouir, creuser ».
Il a éliminé la famille de θάπτω qui, à l’exception de τάφρος, s'est spécialisée dans un emploi funéraire, et se trouve en concurrence avec celle de σκάπτω qui signifie plutôt
Études
101
sq.;
2. ὀρφάνιος
« abandonné »
est poétique et employé au flguré (AP 7,466). Substantifs :
3. ὀρφανία f.. « situation d’orphelin » (att.), « privation de » (Pi.) ; 4. ὀρφανότης f. « situation d'orphelin » (hapax, inscr. de Cappadoce). Verbes dénominatifs : 1. ὀρφανίζω «rendre orphelin » (E., Ale. 276, 397), au passif (Pi., P. 6,22), plus généralement
Hdt., etc.), les exemples de composés sont tardifs ;
δι- (LXX)
Chantraine,
« priver
de»,
etc.
(poètes) ; également
avec
ἀπο-
(Æsch.) ; d’où ὀρφανιστῆς m. qui ne fonctionne pas proprement comme nom d'agent de ὀρφανίζω et signifie « celui qui s'occupe des orphelins » ( BCH 36, 1912, 551, Selymbria),
« tuteur » (S., Aj. 512), ct. Kamerbeek ad locum ; 2 ὀρφανεύω « s’occuper d'orphelins » (E.), -εὐομαι « être orphelin » (E.), avec ὀρφάνευμα n. « état d'orphelin » (E.), -elx £ id. (pap.), mais ce peut être une graphie itaciste pour -ἰα ; 3. -όομαι «être privé de » (AP). ᾿Ορφανός est un dérivé en -ανός d'un nom thématique *appos supposé par trois gloses d'Hsch. : ὀρφοθόται * ἐπίτροποι ὀρφανῶν avec 16 second terme apparenté à
βάσκω, d'où ὀρφοβοτία * ἐπιτροπὴ et ὥρφωσεν * ὠρφάνισεν, aor. de *ôppéw. Tous ces termes expriment l'idée de « privation » mais appliquée à la situation importante du point de vue institutionnel de l'orphelin (cf. I. 22, 490). Le sons général de « privé de + a disparu et 1ὰ où 11 semblerait apparaître, Îl s'agit d’une métaphore.
Le grec moderne a gardé ὀρφανός, ὀρφανεύω, ὀρφανοτρο-
«bôcher, piocher +, et s'emploie pour les travaux agricoles.
φεῖον.
Le grec moderne a gardé ὀρύσσω, avec Bpuyuæ « excavation », ἀρυκτόν « minéral, minerai », etc. Et.: Radical ὀρυχ- : 168 formes à sonore sont secondaires,
orb, -oy « orphelin #, lat. orbus « privé de », cf. ErnoutMeillet (mais ce mot a pris tardivement le sens d’« avougle »
cf. p. ex. ἐτάγην,
Schwyzer, Gr.
Debrunner-Funck,
Gr.
1, 715,
Gr.
760,
Blass-
Et.: ῬΌρφος à des correspondants exaots dans armén. et c’est orphanus
emprunté
au gree qui a assumé
le sens
L'à- initial est une
d'orphelin et est passé dans les langues romanes) de i.-e. *orbho-. Un dérivé *orbhyo- a fourni au celtique orb(b)e, orpe n. « héritage » (bien de l'orphelin ?); de même en
prothèse, ou pourrait reposer sur une laryngale, cf. Beekes, Laryngeals 39. Dans ccs conditions on peut évoquer
germ. (p.-ê. emprunt au celtique), got. arbi n., v.h.all arbi, erbi n.; au m. nom de l'héritier, v. irl. orb{b)e, got.
hors
arbja, etc., avec le composé arbinumja, cf. Benveniste, Vocabulaire des inst. indo-européennes 1, 83 δα.
οἱ the New
Test. $ 76.
Le
prêsent
comporte un suifixe *y°/, d’où ὀρύσσω, et ὀρύχω est une secondaire
formation
du
grec
et accidentelle.
quelques
mots
qui comportent
une
sourde
finale : lat. présent en -à- avec infixe nasal : runcô 4 sarcler »
(d’où runcô, -ônis « sarcloir +), skr. luñcati (avec ! pour r) « arracher », p.-8. lette räkä « fouiller, remuer la terre ». En outre, des appellatifs isolés : en “rugiu) « porc» (16 fouilleur), alban.
essart », de 1958,
475.
*roug-so,
cf.
Restelli,
L'aspirée
qui
ne
celtique ruchi (de rrdh «excavation,
Rend.
flgure
Ist.
qu'en
Lomb.
grec
91,
pourrait
être expressive. Si l'on cherche à poser une racine sane gutturale finale,
Enfin,
Benveniste,
ces mots «séparer,
Hittite et Ind.-Eur.
au radical verbal attesté dans hitt. fJarp-zi retrancher#, ’orbho- étant posé comme un
dérilvé du radical verbal à vocalisme ou reposant ΒῈ “ager-bh-, En ce 688
en flnno-ougrien,
mot doit être librement tiré de ὀρύσσω,
démontrable, ct. Perpillou, Subst. en -eûs
fait entrer ὀρύσσω dans une vaste famille hétéroclite.
ὀρφανός
: «orphelin,
sans
père»
(Od.
20,68,
ἰοη.-
att., etc.), dit aussi de parents qui ont perdu leur enfant, et d’une manière plus générale, parfois avec métaphore « privé de » (poètes, etc.).
Comme premier membre de composé : ὀρφανο-δικασταί « juges dans 168 affaires relatives aux orphelins » (Lois de
Gortyne), Dérivés orphelins, le suffixe
tardivement -τρόφος, -τροφεῖον, -φύλαξ. : 1. ὀρφανικός « qui appartient à la catégorie des qui concerne 168 orphelins » (, PL., Arist., etc.), -ἰκός souligne la valeur juridique du terme, cf.
o comme Aouxéç “orbho- aurait eu
d'abord un sens général qui subsiste plus ou moins dans lat. orbus ; cf. déjà Polomé, Ogam 6, 1964, 159. Ε. Benveniste pense aussi après Collinder que *orbho- aurait été emprunté
ce qui ne s'impose pas, le rapprochement de οὐροί (v. s.u.) est peu vraisemblable, celui de ὅρος «limite » ne l’est pas plus. Quant à dpûæ « pioche » tardivement attesté, le Pokorny 868 sq.,
11 eq., rattache
’Opheüs
cf. finnois
orbo,
orvo « orphelin ».
: Orphée, le flis d'Olagros. Pas d'étymologie ὶ 12. On peut se
demander si 16 mot n’est pas dérivé de “orbho-, ἔόρφο-, cf. ὀρφανός, Orphée étant privé de son épouse (?). Ou encore, nom mythique préhellénique. ὄρφνη : dor. -ἃ . « obscurité », se dit parfois du monde souterrain et de la nuit (poètes, depuis Thgn., Pi., rare en prose, X., Lac. 5,7, etc., Tim. Locr., Plb.). Dérlvés : bppvaïog « sombre, ténébreux » (Hom., comme épithète de la nuit, Æsch., E., A.R.) ; -ώδης (Hp., etc.) ; ὄρφνινος (PI., X., etc.) s’applique à des couleurs sombres, brun foncé, ct. ΡΙ., Tim. 68 c, Roiter, Farben Weiss,
ὄρφνη Grau
— 880 — und
Braun
114
n.
1,
(Arist.,
Plu.),
-6c
(Nic.),
-herc (Q.S., Man.); Hsch. à la glose ὄρφνιον * τὸ μέλαν ἱμάτιον καὶ ὀρφνίδες, cf. pour ce dernier mot παρορφνί« noir » (Schwyzer 462 B
Swrog « avec un bord sombre » Ο
χορεύω
«former
un
chœur»
et
de
σκιρτάω
« sauter» ; à
l’actif ὀρχέω
# faire danser » (lon Trag.) ; également
préverbes
&x-
:
«perdre
par
sa
danse»
(Hdt.
avec 6,129,
bapax), ἐξ-, xar- (Hdt, etc.), παρ- (Luc.), περι- (Thphr.,
40, Tanagra) ; ὀρφνίτας m. épithète de τάλαρος « panier »
Luc.),
ou de εἰροκόμος ct. LSJ Supplement (AP 6,289) est obscur,
Dérivés : 1. noms d'action : ὀρχηθμός m. e danse » (Hom., H. Ap.), sur la valeur «intransitive » de -θμος, ct. Benveniste, Origines 201 ; -ησμός (Æsch., £u. 875), -ηστύς (It., Od., E., Cycl. 171), -nor t. (Épich., ion.-att.) : Benveniste, Noms d'agent 86, s'efforce de marquer que ὀρχηστύς
voir Redard, Noms en -τῆς 114. Ces mots expriment la notion de « sombre ν et non celle de « noir ». 118 se distinguent de ἔρεδος et de σκότος parce 4818 ont désigné des couleurs. Et.: Les mots signiflant « sombre, noir » sont souvent difficiles à expliquer. On a essayé de rapprocher ἔρεδος en posant “org‘“-s-no- (Hirt, [F 12, 1901, 226) ce qui est malaisé. D'autres hypothèses encore sont recueillies chez Frisk.
ὀρφώς : -äc,gén. -ὦ, etc. (com., att., Arist.), selon Han. est
ὀρφώς
1,224
à Ja κοινή
appartient
et ὄρφος
att.
(Arist., etc.). Nom de grands poissons de mer de l'espèce perche, Serranus gigas le mérou, et Polyprion le cernier, Voir Thompson, Fishes s.u., Strômberg, Fischnamen 21, Saint-Denis, Animaux marins s.u. orphus (emprunt au grec).
Dérivés : ὀρφακίνης m. (Dorion apud Ath.), cf. δελφακίνη à côté de δέλφαξ, doit supposer ἔδρφαξ ; ct. aussi ἐλαφίvng, Ctc. Un autre dérivé, ὀρφίσκος, désigne un autre poisson = κίχλη variélé de labre. La forme ὀρφεύς (Alex., Marc. Sid.) joue avec le nom du héros ’Oppeñ. Le grec moderne emploi ὄρφος # Mérou ». Et.: La forme du type ὀρφώς de déclinaison dite atlique
8e retrouve dans d'autres noms de poissons comme ἀχαρνώς (y a-t-il analogie de λαγώς où l’œ s'explique étymologiquement?). Sans pouvoir affiner 16 détail de l’éLlymologie, le mot est apparenté à ὄρφνη, ὄρφνος, « le mérou » ayant une couleur brun foncé, cf. Strôümberg, Fischnamen 21. Autres
étymologies inacceptables indiquées chez Frisk, notamment
le rapprochement
οἵ, encore À P 11,284, Explitation el sans douteux. Bechtel, BB 30, 1904, 270 ot Lexilogus 255, influencé par l’expression
ἔρκος ᾿Αχαιῶν « rempart des Achéens », évoque ἔρχατος, τάω, et ὄρχατος si ce mof veut bien dire « clotûre ». Depuis Curtius, 16 mot a été rapproché de ἄρχω, ἀρχός « chet », un
le
ὄρχημα « danse » (Simon., S., X.) et ὑπόρχημα + danse d’un mouvement vif » (PL, etc.). 2. Noms d’agent : ὀρχηστήρ m. (Hom.,
suffixe
obstacle
superlatif
dans
-poc.
Cette
le vocalisme
ὁρ-
analyse
du
en -τήρ se rattache ὀρχήστρα (. «lieu où 16 chœur danse » (PIL, Arist.); 4. au dérivé.en -της, ὀρχηστοδιδάσκαλος «maître de danses (X.) et l'adjectif ὀρχηστικός « qui convient à la danse, apte à la danse », etc. (PI., Arist., etc.).
Le grec moderne emploie ὄρχησις « danse ν, ὀρχηστῆς + danseur », ὀρχήστρα « orchestre », ὀρχοῦμαι « danser ». Et.: Frisk, après Schwyzer, Gr. Gr. 1, 702, 719, voit dana
ὀρχέομαι un intensit-itératif de ἔρχομαι, ce qui n'est très satisfaisant ni pour 16 sens, ni pour la forme, ἔρχομαι étant un présent dérivé. Une autre hypothèse ancienne évoque skr. rghäydti
Hermes, 1964, 482.
et
ὀρχίλος nom
: ou ὄρχ-,
d’un
Arist.,
petit
Thphr.,
cf. Schwyzer,
oiseau,
etc.),
Gr. Gr. 1,485, m.,
probablement
cf.
Thompson,
339,
16
roitelet
Birds
s.u.
(Ar.,
Suffixe
diminutif «ἔλος comme dans τροχίλος, κορθίλος, σποργίλος ; le mot tiré de ὀρχέομαι à cause de la vivacité sautillante de l'oiseau, cf. τροχίλος. : βόη. -εὡς, ἰοῃ, -ἰος, surtout
au
pl. -εἰς, -ἰες m.
«testicules» (Hippon., ion.-att.), «orchidée» (Thphr., Dsc.), d'après la forme de la racine, espèce d'olive, d'après 88 forme (Call.), cf, Strômberg, P/lanzennamen 37 et b5.
Au premier terme de composé : ὀρχί-πεδα n. pl. « région des testicules » (Ar.), Cf. λακκόπεδον et sur ces composés Risch, IF 59, 1944, 15 ; d'où -πεδίζω (Ar., Ois. 142, Hsch.) ; ὀρχι-πέδη composé de éën « entrave » signifie e impuissance » (AP
10, 100).
André,
Oiseaux
155 (Sémon.,
Ar.), &v- (Hp.), avec théma-
tisation ; enfin, ἐνόρχης, -ov m. « entier » (Ar., Théoc., ete.) avec suffixe -Z substantivant, de même τριόρχης « buse » (Ar.); ἐνορχής par analogie est traité comme un thème sigmatique à Milet (SIG 57,20, v1° 8. av.). Dérivés : diminutif ὀρχίδια n. pl. (Dsc.), ὀρχάς, -éBoc d'olive (Nic.,
etc.),
avec
le suffixe
est
posé
par
-a5-
comme
dans βουνιάς « navet ». ὄρχατος,
problème
difficile
la
glose
d’Hsch.
ὀρχιδόν * ἡθηδόν (à sa place alphabétique). Elle répond à un passage d'Hdat. 7,144, où il s'agit de distribuer à chaque Athéniens 10 drachmes venant des mines du Laurium.
voir ὄρχος.
ὀρχέομαι
se déchaîner », cf. Pokorny
Mayrhofer, Elym. Wb. des Allind. 1,119.
Un
(Hsch.)
« tremblier,
adj. « entier » en parlant d'animaux (/I. 23, 147 ; Hp., etc.), τρι- «buser Buleo buieo, cf. Thompson, Birds 286-287,
1 ὀρχάς : f, espèce d'olive (Nic.), voir ὄρχις. αἱμασιά
I,
PI., etc.), -ἥστρια Î. « danseuse » (Poll., Moer.) ; 3. au dérivé
f. espèce
περίδολος,
IG
(éolien?
radical
Minos 10, 1969, 36. "Ὄρχαμος serait dérivé de ὀρχά. Pour
:
-naréç (IL,
Au second terme de composé : ἔνορχις (Hdt.), Év-opxog
militaire : on peut voir dans cet oka un ôpxé *+commandement » = ἀρχή, cf. Chadwick-Baumbach 177, Ἐ. Bader,
2 ὀρχάς
dor.
rencontre
Krelschmer, KZ 36, 1900, 268). Depuis, le mycénien 8 fourni un mot oka avec comme complément un nom d'homme au génitif dans les tablettes dites oka, de contenu
l'emploi chez A.R., v. Giangrande,
Hés., alex.), -ηστῆς,
785, Épich., Pi., etc.) avec les f. -norplc, -ἰδος (com.,
ὄρχις
ὄρχαμος : m., chez Hom. dans les formules ὄρχαμος ἀνδρῶν, ὄρχαμε λαῶν ; Æsch., Pers. 129 ὄρχαμος στρατοῦ,
avec
oLc.).
s’applique à l’art de la danse, ὄρχησις au fait de danser ;
32).
Namenstudien
(Æsch.,
(Bechtel,
ὀρφοδόται
ôppo- dans
avec
ὑπ-
: Hom.,
ἰοη.-αἰδ.,
aor.
ὀρχήσασθαι
ion.-att.), « danser » le plus souvent en groupe,
(Od.,
distinet de
Les
mss
écrlvent
ὀρχηδόν
et ὀρχιδόν.
J. Labarbe,
Loi
Navale de Thémistocle G2 sq., donne des raisons de penser
— 831 — que l'adverbe signifie « ἃ condition qu’ils soient pubères »
dans /o-gi (Chadwick-Baumach 229), mais voir aussi &ç. Le radical du relatif se trouve aussi dans des conjonctions
en rapprochant #6n56v qui figure dans la glose d'Hsch. existant
rapports
et 105
en
pubes
lat.entre
dans
diverses
arezi
langues.
En
iranien
avec
comme ὅπως (voir sous πῶς), ὅτε, etc. Le relatif ὅς subsiste en grec puriste, mais il est, souvent suppléé par 16 mot invariable ποῦ,
et publicus
(Benveniste, Rev. Phil. 1955, 7-10). Le grec puriste garde ὄρχις, mais on dit ἀρχίδια, Et.: Nom d'une partie du corps, bien conservé vocalisme
Zzéro
ὅσιος
Æt.: Le grec ὅς repose sur *yo- et répond à skr. pab, μᾶ, yad, avest. yô, yd, yal, phryg. ios, ν. sl. ide, Î. jade; i.-e. "yos, *yd, *yod; à crétois ὅτερος répond skr. yalard-, avest.
(le grec pourrait à la rigueur avoir aussi un vocalisme zéro). Ailleurs des dérivés : arm. orji-k' pl. gén. -wog (de *orghi-yo-) ; alb. herdhë f. et m., irl. uirgge f, de *orghigä-
anaphorique
Suffixe en ! en baltique : lit. erZilas « étalon », lotte êrzelis, cf. Pokorny 782,
1954,
yatära.
À
l’origine ce thème fort,
proche
n'était pas relatif, mais
du
démonstratif
*aygo-
I-41,
Moods
96 &q., 126,
Monteil,
op. c. 1-17. Voir
encore Pokorny 288.
8 &s : « celui-ci » dans καὶ &ç voir s.u. 6.
B., Ar., Thphr.), ὀρχός m. « bord de la paupière », ταρσός (Poll. 2,68), ὀρχάς * περίθολος, αἱμασιά (Hsch.), « qui enclôt » dans ὀρχάδος στέγης (S., fr. 812). Doublet dérivé : ὄρχατος «jardin avec des arbres »
8 ὅς
au pl. « jardin, rangées d'arbres
ou de vignes » (/{. 13,123, E., fr. 896, Moschio trag. 6,12),
en
grec
{Ach.
tardif
ὄρχατος
ὀδόντων
(AP),
κιόνων
ὄρχατος
Tat.).
Diverses gloses avec un suffixe en u : ὀρχμαΐ * φραγμοί, καλαμῶνες, φάραγγες, σπῆλυγξ (Hsch.) ; ὀρχμούς * λοχμῶ-
δὲς καὶ ὄρειον χωρίον oùx ἐπεργαζόμενον (Lex. Rhet. Cant. 29) ; chez Poil. 7,147, ὀρχάμη n’est pas sûr et il faut p.-6. lire ὁρκάνη. Le grec moderne connaît ὄρχος au sens de « parc militaire ». Et.: Pour fixer 19 sens originel du mot, on peut hésiter entre la notion de « rangée » et celle de « jardin ». En tout
cas, l’'adverbe ὀρχηδόν
(-ἰδόν) n'entre pas dans 16 dossier,
et certaines gloses évoquent l’idée de « clôture #. L'étymologie reste obscure. Il n'est pas absolument impossible de chercher une explication dans la direction de « clôture », etc.,
ci. ὄρχατος, ὀρχάς. En ce cas, ces mots feraient penser à la famille de εὔργω, mais avec une aspirée finale au lieu d'une ver&jà sonore «corde termes
sonore et on poserait “wer-gh- « enfermer », cf. lit. « entermer » (dont l’occlusive peut reposer sur une ou une aspirée, cf. εἴργώ), en germ., v. norr. virgill », m.h.all. erwergen, all. erwürgen « étrangler », les germaniques comportant une spécification parti-
culière, cf£. Pokorny, 1154 8q. ; Frisk rappelie encore alb. varg «couronne, chaînes d'après Mann, Language 26, 1950, 385. On rattache souvent à cette famille le toponyme
béotien Ὄρχομενός dont la forme ancienne est Ἔϊρχομενός (et. Bechtel, Gr. Dial, 1, 252). Ce dernier rapprochement ne se justifie ni pour le sens (?), ni pour la forme (vocalisme e, absence de / en mycénien). Le mycén,
8 deux toponymes
ekomeno et okomeno.
à côté
de l’anaphorique "95)0- de lat. is, etc. Voir Gonda, Lingua 4,
ὄρχος : m. rangée de vignes ou d'arbres fruitiers, 16 plus souvent au pl. (Od. 7,127 ; 24,941, Hés., Bouclier 296,
Od. 7,112 ; 24,222, AP),
un
: pronom
possessif,
voir
ajoutant
en
Ë,
s.u.
le
gén. mycén. wojo, cf. Chadwick-Baumbach 229.
@
ὅσιος : avec le neutre substantivé τὸ ὅσιον, τὰ ὅσια; le mot définit la situation de l'homme par rapport aux dieux et cette situation se trouve éclairée dans deux couples fréquents ὅσιος χκαὶ δίκαιος, ὅσιος καὶ ἱερός ; ὅσιος désigne ce qui est permis, recommandé aux hommes par des dieux : ὅσια καὶ δίκαια signifle ce qui est, fixé comme règle dans la conduite humaine par, les dieux et par les hommes, il s'agit dans ὅσιος d'une situation religieuse, d’où les traductions « pieux, conforme aux prescriptions des dieux»; ὅσιος opposé à ἱερός présente au fond 16 même sens : ὅσιος signifie ce qui est permis à l'homme (donc, éventuellement profane) et ἱερός ce qui appartient aux dieux, d'où τὰ ὅσια χρήματα opposé à
τὰ ἱερά χρήματα ; ὅσιος «pieux » avec
εὐσεδής
une
appliqué
résonance
signifie
à un homme
morale
et se
qui n'implique que je respect des
distingue
de
et des
dieux
rites, cf. le début de l'Eufhphr. de PL “Ὅσιος est attesté depuis Thgn., ion.-att., etc. En grec chrétien le sens est
« pieux,
saint », etc., voir
Bolkestein,
Hosios
en Eusebes,
Amsterdam 1936, Terstegen, Eusebes en Hosios, Utrecht 1941, J. Rudhardt, Notions fondamentales 30-36, 168170, Benveniste, Vocabulaire des insi. indo-européennes
2, 198-202. Composé : ἀνόσιος « impie, contraire aux lois divines », parfois joint à &Bixog qui concerne les lois humaines, 16 mot est considéré par Frisk, Adj. priv. 10 sq., comme un composé
possessif « à qui l'Écroy est étranger » ; ἀφ-όσιος qualiflant
ἀσεδήματα (inser. 195 8, av., Égypte, cf. Strômberg, Prefiæ Studies 41.
Dérivés : ὁσίᾷ, ion. -In (de *ôoi-v& selon Frisk, Eranos
43, 1945, 220 = ΚΙ, Schr. 372) ; dans l'Od. 16, 423 ; 23,412 dit de ce qui est permis par les dieux ; cinq exemples plus
relatif «Jequel, qui » (Hom., cf.
difficiles dans les H. Hom,, H. Herm. 130, 173, 469, H. Dém. 211, H. Ap. 237, 16 mot a été diversement interprété « rite,
Chantraine, Gr. Hom. 1, 277 sqq., ion.-att., etc.). Ce thème relatif (concurrencé chez Hom., Hdt., et quelques dialectes
offrande », etc. ; en fait, ce doit être l'acte désacralisant comme il ressort de H. Herm. 130, H. Ap. 237, les autres
par 16 thème de l'articla τό, ete.) ἃ fourni des dérivés : ὅσος, ép. ὄσσος «de quelle quantité », olog «de quelle qualité », corrélatifs de τόσος, toïog ; ὅτερος « lequel des deux » (Crète, Lois Gort. 9,53) ; d’autre part ὅστις, ὅστε
exemples
1 &s, #, ὅ : pronom
(sur l'emploi de ces deux formes cf. Monteil, La phrase relative 101 sq., et 124 sq. ; voir en outre s.u. τε, avec le
livre de Ruijgh Aufour du we épique, En mycén. peut-être
1945,
sont
moins
55 sq., van
Benveniste,
nets;
der Valk,
voir
ibid.
[. c.; cf£. encore ὁσία
Jeanmaire,
1951,
417,
à Cyrène,
R.
Et,
Gr.
et surtout Buok,
Greek
Dialects n° 115 8 5; le mot a subsisté dans 16 grec postérieur. Nom de qualité tiré de l’adjectif ὁσιότης Î. « piété », ete.
(PL, X., etc.). Verbe dénominatif : ὁσιόω
«rendre
conforme
à la loi
ὅσιος divine,
— purifier » surtout au passif
(att.);
souvent
avec
préverbes : ἀφοσιόω (att.), καθ- (att.) « purifier » ou, plus exactement « rétablir dans 1 ὅσιον », cf. Rudhart, Notions fondamentales 168 sq. ; ἐξοσιόω est plus rare. Noms d'action tardifs : δοαίωσις « purification » (D.H.), également avec ἀφ- (D.H., Plu.), x«0- (Poll., pap.) ; ἀφοσιώματα (pl. n.) καθάρματα, καθάρσια (Hsch.). Nom d'agent ὁσιωτήρ nom d’un animal de sacrifice à Delphes (Plu.). En grec moderne ὅσιος signifie « saint, bienheureux ». Et. Pas d'étymologie. La tentative de Brugmann, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1, 344, est repoussée avec raison par Frisk.
832 — à Délos (Bechtel, H.
Personennamen
585) ; forme attique
selon Alh. 105 b, pour la forme commune ἀστακός (Philyl., Arist., Matro, Archestr., etc.) laquelle provient par assimilation vocalique.
α' ὀστακός
᾿Αστακός subsiste en grec moderne. Ei.:
Le
mot
est
issu
du
radical
du
nom
de
l’os,
cf.
ὁστέον, skr, asthi; le terme skr. 8 un gén. en nasale asth-ndh et un composé possessif andsihala- « sans 0s ». On pourrait
donc poser ‘osfhn-go-. L'ôcraxég est l'animal tout en os, ou dur comme des os. Sur cette dénomination cf. Schulze, ΚΙ. Schr. 376. Voir encore Benveniste, Origines 7 et 29,
boréov : n. (ion., hellén.), att. ὀστοῦν éol., pl. n. ὄστια
ὀσμή = ὀδμή, voir ὄζω,
{Alc. 255), dor. ὀστία (Théoc. 2, 21, etc.), avec passage de
ὅσος : épique ὅσσος, -n, -ov, crétois ὅζος et ὅττος, pronom relatif «combien grand» au pluriel « combien nombreux », etc. « tous ceux qui» (Hom., ion.-att., grec moderne), avec ὁσάκις, ὁσαχῇ, ὁσαχοῦ, ὁσσίχος (Théoc.),
ὁσσάτιος (1|. 7,758, A.R.), ot ὁσημέραι « tous 108 jours » pour ὅσαι ἡμέραι.
Cf. ὅς εἰ τόσος,
-ex à -tæ, Sens : « 0s » (Hom., ion.-att, etc.), aussi « noyau d'un fruit » (pap. 1115 s, av., etc.). Au premior terme de composés : ὀστεο-κόλλος, plante = σύμφυτον plante propre à ressouder 168 os, notamment consoude, cf. André, Lexique s.u. symphyton, Strômberg,
Pflanzennamen «instrument
32 ; ὀστεο-κόπος pour
extraire
maladie
les
o8»;
le
des ο8, -λόγον premier
terme
est parfois ὀστο-, ct. ὀστοθήκη (inscriptions funéraires) avec “θήκιον (Schwyzer 625, Lesbos), -θηκάριον (Éphèse) « urne
ὄσπριον : n. (aussi tardif -eov, pap.), surtout au pl. 4 légumineuses, légumes à cosses », etc., par opposition à λάχανα « légumes verts » (ion.-ait., etc.). Composés : ὀσπριο-πώλης « marchand d’ospria » (IG 115, 1658) avec le f. -πωλις (tardif), -poyéo (Hp.), etc., ὀσπρηγός « qui transporte des ospria » (Abydos ve-vi® s. après}, sur la forme du premier membre, cf. Schulze, KI. Schr. 430 n 4.
Dérivés : ὀσπριώδης + qui ressemble à des Borpiæ (Aq.,
funéraire », voir J. Kubinska, Monumenis Funéraires 64-66.
Au second terme dvécteog « sans os » épithète expressive du poulpe, mais autre vue de Troxler,
Wortschaiz Hes. 22
(Hés.), πολυτόστεος (Arist.), etc., avec ὁλόστεον vVariété de plantain (premier terme ὅλος « tout ») ef. Strômberg, 0. c. 88 8q., André, Lexique s.u. holosteon. Dérivés
:
généralement
bâtis
en
faisant
abstraction
de ia finale -eov; diminutifs, ὀστάριον n. (médecins), τ-αρίδιον n. (tardif). Dérivé ὀστέτης à qui concerne les 08 »
Orib.), -ἰγίτης (y = semi-voyelle développée entre les deux «, pap. vi* 8. après) « vendeur » ou « cultivateur » de
(Ruf.),
Iégumes ; verbe dénom. ὀσπρεύω « semer avec des ὄσπρια »
Ach.
(16
2. -ὦδης (X., Arist.), -edông (Plu.) « qui ressemble à l'os, de nature osseuse ». Termes Lechniques rares ἐξοστεΐζω « tirer de l’os », ἐξόστωσις « excroissance sur un 08s »,
ITs, 1241) formé
comme
de ἔδαπρος.
Hsch. fournit les gloses ὄσπρος * ἰδίως τις λέγεται ὡς πίσος
καὶ
ἐρέθινθος ; Boxpæ * ποικίλα.
Nom
de
plante
ὀσπρο-λέων = ὀροδάγχη (s.u. ὄροδος). Le mot ὄσπριον subsiste en grec moderne.
ct. Redard,
auffixe
de
matière,
863,
béotien,
cosse» par Ehrlich, Belonung 120, ni celui de σπείρω «semor»s par Stromberg, Wortsiudien 47, ne donnent satisfaction. Cf. encore Belardi, Doxa 3, 1950, 217.
mot
ὄσσε, voir ὅπωπα.
est concurrencé
: « Vôir » (Call., A.R.), Mais surtout au figuré,
« voir en son esprit, prévoir », d'où « faire prévoir » (Hom.) ; προτὶ-
Arist,
Adjectifs
(ion.-att.), etc.);
par κόχκαλον,
: 1. avec
ὄὅστεινος
τόϊνος
(Aq.)
(ΑΥ,,
ed'os»;
surtout puriste ; le
etc.
Et.: Vieux nom de l’os qui appraît en indo-européen sous diverses formes. Le lat. os, gén. ossis présente un radical οϑ8- qu'il est difficile de tirer de *ost-. (9 cas mis à part, on doit poser *osi- pour rendre compte de avest. asi-,
cf.
*éorsiov
préverbes:
ὀστέϊνος
101.
gén.
sg.
ast-d,
gén.
pl.
asfqm,
n.
acc.
sg.
as-éa.
Le skr. présente une alternance ancienne d’un élargissement en *ijn dans dsihi, gén. asthndh avec une sourde aspirée (pour le radical en i, cf. avest., asii-aojah « force des 08 ») ; le hitt. emploie haëtai n., gên. haëtiy-as avec alternance entre ἐ et la diphtongue ; 16 grec ὀστέον de
ὄσσα, voir 1 &4.
avec
en -τῆς
8 conservé ὀστέον,
Le grec moderne
ΕἸ. : Ignorée. L'hypothèse d’un emprunt ne repose pas sur grand chose. Ni 16 rapprochement de σπεῖρον «enveloppe,
ὄσσομσ,ι
Noms
«regarder,
prévoir»
(Hom.),
ἐπυ- « avoir sous les yeux #, d'où « prévoir » (Hom.) κατ(AP). Ces verbes n’ont plus de rapport étroit avec ὅπωπα en prenant le sens 46 « prévoir », cf. Treu, Von Homer z.
Lyrik 62 et Prévot, R. Ph. 1935, 148. Et.: Présent en “-y°Jo bâti sur *ok®ὄὅπωπα.
« voirs,
cf, s,u.
ὀστακός : « homard » (Aristomen. 6, Eun.), nom propre
doit
être
une
thématisation
de
ce
radical,
cf-
Sommer, Fesischrift Debrunner 426 sq. Frisk évoque aussi vénète osiiiakon « ossuarium ». Voir encore Ernout-Meillet s.u. 08, Pokorny 783 qui cite des faits orméniens et celtiques. On peut poser indo-eur.
*a,es-l(h),
ct. Beekes,
Laryngeals
130. En grec sont apparentés : ὀστακός,
Borpaxov,
γᾶλος,
6, 77.
Cf. encore
Benveniste,
Origines
ἀστρά-
ὄστλιγξ, -ἰγγος : f. (une var, ἄστλιγξ est connue d'Hdn. 1,44) « mèche de cheveux » (ce qui semble être le sens originel), vrille de vigne, langue de la flamme, bras de la pieuvre, donc toutes choses qui s’enroulent et se replient (Call.,
— et
Nic.)
A.R.
Thphr,
cf£.
R.
ὀσφραίνομαι
833—
Nominalbildung
Schmitt,
des Kallimachos 82.
Le lat. osfreum
est emprunté
au grec.
L'initiale peut être une prothèse ou une
Et.:’Oatpaxov comme ὄστρεον est apparenté au nom de l'os, cf, ὄστεον et ὀστακός, en tant qu’ils désignent des
laryngale. Suffixe expressif à nasale que l'on retrouve dans des termes de sens plus ou moiîns voisin : μῆριγξ,
objets durs. Tous deux supposent un radical en -r- ôotp-, Ὁ» alternant anciennement aveo la nasale de skr. asthn-dh
Et.: Obscure.
πόλιγγες, εἴλιγξ, στρόφιγξ, θῶμιγξ. ὄστρακον et ὄστρειον :
I. ὄστρακον n. « carapace, coquille », employé pour des etc. tortues, des escargots, des cCoquillages marins, (H.
Hermès,
Arist.,
Hp.,
Æsch.,
le
analogie,
Par
etc.).
nom a été donné à des objets en terre cuite, pots (Ar., Lys.), tesson (att.), notamment le tesson employé pour voter. Ces deux significations ont donné naissance à des
compdsés et des dérivés de sens bien différents. Composés : ὀστρακό-νωτος, -ρινος, τχρὼς et surtout ὀστρακόδερμος chez Arist, genre des testacés. Avec -όστρακον comme deuxième terme : μαλακόστρακος « crustacé » (cf.
Arist., H.A. 490 b, 536 b, etc.; en outre, λει-ὀστρακον,
gén., et de -eto-. Mais à la fois 16 Voir aussi
ὀστακός. On pose donc ὄστρειον avec un suffixe ὄστρακον, p.-ê. influencé par ὀστακός, présente suffixe p et un suffixe -n- dans -axov de *-pxov. ἀστράγαλος.
ὄστριμον : n. « enclos, abri pour le bétail » (Antim.). Glose d’Hsch. : ëv & at θεριναὶ μοναὶ τόπος * ol δὲ ἔπαυλις. Lyc. 94 le pl. est p.-6. un toponyme. Et.: Terme rural d'élevage attesté chez les Alexandrins dont on ἃ peu de chances de trouver l'étymologie. Hypothèses anciennes citées ef écartées par Frisk. Ce savant rapproche ὄστρακον, etc, évoque lat. festfudô nom de la
tortue qui désigne aussi un toit protecteur. Mais ὄστριμον n’exprime pas forcément la notion de toit.
oxknp-, τραχυ-, etc.
Dérivés : A. substantifs : 1. diminutif dorpéxtoy n. (Arist.) ; 2. ὀστρακίς, -ίδος f. « pigne de pin » (Mnesith. ap. Ath. 57 b); 3. botpaximiç'm. nom d'une pierre (Dsc., Pline), f. -ἴτις espèce de calamine (Dsc., Pline), cf£. Redard,
Noms
en
-τῆς
69;
4. ὀστρακίᾶς
m.
nom
d'une
pierre
ressemblant à une agate (Pline) ; d’autres dérivés se ratta-
chent à la notlon de pot de terre, tesson : B. ὀστρακίτης homonyme d'un terme cité ci-dessus désigne un gâteau cuit dans un pot de terre (Ath.), ct. Redard, o. c. 80;
6. ὀστρακεύς m. « potier » (A.PI.); 7. -ᾶς m. (Han., MAMA 8, 718), cf. O. Masson, Zeifschr, Epigr. 11, 1973, 7-9. B. Adjectifs : 8. n. pl. ὀστρακηρά « testacés » (Arist.) ; 9. ὀστράκινος « de terre cuite » (Hp., att.); 10. -eoG
etc.) même
et -coç (Nic., pap.,
-οὖς (Gal.)
même
sens;
sens ; 11. -όεις
12. ὀστρακώδης
deux significations «avec d'huîtres, etc. et « qui est LXX, pap.).
cerapace»e couvert de
C. Adverbes : ὀστρακίνδα nom
(AP)
participe
et
aux
dit do tortues, tessons » (Arist…,
d'un jeu à lancer des
tessons (Ar., Poll.), semble affecté du suffixe adverbiai πινδὰ relatif aux jeux ; Taillardat, Rev. Et. Anc. 1956, 189 sd., envisage d’y voir un composé de χινέω (de
Ἐῤστρακο-κινδὰ ?) ; mais voir sur εἰνδὰ Szemerényi, Syncope 96-97. D. Verbes dénominatifs : 1. ὀστρακόω «rendre la peau dure
comme
une
carapace » (Arist.),
« couvrir
le
sol de
tessons » (inscr. att. τγϑ s. av.), -ὀομαι « être couvert d'une
carapace » (Lys., Gal.), 2 ὀστρακίζω « écrire un nom sur un tesson, exiler» (att., Arist.), également avec ἐξ- d'où ὀστρακισμός M. « ostracisme » (Arist.). T. Parallèlement à ὄστρακος on a ὄστρειον, -eov n. «huître,
coquillage
bivalve, poupre,
Arist.), cf. Thompson,
mureæ » (Æsch.,
att.,
Fishes s.u.
Les composés reflètent ces divers sens, cf. ὀστρειογραφής «peint
de
pourpre»
(poète
ap.
Plu.)
et
d'autre
part
λιμνόστρεα pl. n. « huftres de parc » (Arist.). Dérivés ὀστρέίνος «de la nature du testacé » (PL.), ὀστρε(ι)ώδης « coquillage » (Arist., etc.), -etcocég « d'huître » (Zonar.}, τίτης m. (Orph., L. 344), ct. Redard, Noms en -τῆς 54, p.-8.1a nacre, D'autre part ὀστρῖνος « pourpre » (P. Oæy. 109, r11°-1ve 8. après), probablement issu du Jat. osfrinus (Varron).
ὀστρύᾷ
: -ύη, ὀστρύς, -Vog (aussi ὅστρ-), dotpute, -ἰδος
f., nom d'un arbre au bois dur, charme-houblon, ‘fer, Ostrya carpinifolia (Thphr., Pline).
bois de
Et.: Obscure. La finale en -ὐ fait penser à éEûæ, celle en -ἰδ- se retrouve dans divers noms de plantes et peut être secondaire, celle en -uç fait penser à σίκυς. Heubeck,
Praegraeca 37 range ὄστρυς avec σίχυς dans une série de termes d'emprunt. Cf. encore Neumann, Gl 37, 1958,
106-112.
: ion.-att, aor. ὀσφρέσθαι
ὀσφραίνομαι par
analogie
avec
le
type
Exex,
3°
mais
(att.),
pers. pl. ὥσφραντο
(Hdt. 1,80), p.-ê. à corriger en ὥσφροντο ; fut. ὀσφρήσομαι (att.), d'où les aor. ὠσφρήσαντο, (Arat., ÆI., etc.) -ἤθη (Hsch.) ; sur le radical du présent ὀσφραίνομαι, aor. pass.
ὀσφρανθῆναι
(Hp.,
Arist.), f. -θήσομαι
(LXX};
présent
secondaire et tardif : ὀσφράομαι (Paus., Luc., etc.). Sens : «percevoir une odeur ou un parfum, sentir» avec le génitit « avoir le sens de l'odorat », etc., rarement
et tardi-
vement avec des préverbes : περι- « flairer autour », Sr-, xet- ; à l'actif au sens causatif, tardif et rare, ὀσφραίνω « faire sentir » (Gal.), également avec ἀπο- (AP),
παρ- (Gp.), προσ- (Gp.). Le verbe ὀσφραίνομαι se dit de
celui qui sent, exerce son odorat, tandis que ὄζω
signifle
sémettre une odeur, porter une odeur ». Dérivés : noms d’action : 1. ὄσφρησις « odorat, organe de l'odorat « (PL, Arist.); 2 ὀσφρασία «odeur» (LXX), « fait de sentir » (Épict.) créé sur le type de θερμασία, etc., cf, Chantraine, Formation 85 sq.; 3. ὄσφρανσις « sens de l’odorat #(Clearch. ap. Ath.), fait sur le radical du présent ;
4. dérivé inverse ὄσφραι f. pl, « odeurs » (Ach. Tat. 2, 38), cf. la note
fleurs»
de
(Eust.);
Vilborg,
5.
avec
adj.
ὀσφράδιον
verbal
n. «bouquet
ὀσφραντός
de
« odorant »
(Arist., etc.) à côté de -αντικός « capable de sentir » (Arist.)
et de ὀσφραντήριος « capable de sentir » (Ar., Gren. 895, hapax,
p.-8. créé par le poète) ; toutes ces formes
issues
du radical de présent ὀσφραίνομαι ; 6. d'autre part ὀσφρητός «que l’on pout sentir » (S.E., Gal.), avec -ntuxôç (Gal., D.L.). Composés comiques en -ὑσφράντης : καπνοσφράντης « qui flaire les odeurs de cuisine » (com., Alciphr.), κώνωπε {Alciphr.).
ὀσφραίνομαι
—- 834 —
Le grec moderne ἃ gardé ὀσφραίνομαι, Et.:
Depuis Wackernagel,
KZ
33,
ὄσφρησις
1895, 43 = KI. Schr.
glose d’Hsch. ὄὅσχαι * κλήματα βοτρύων γέμοντα, ct. Harp. 140,15, qui donne aussi comme équivalent ὀρεσχάδα,
1, 722, on est tenté de voir dans ὁσ- φραίνομαι un composé du thème à vocal. o (qu’on a dans lat, odor, cf, grec εὐώδης)
dit
avec vocalisme zéro du suflixe ‘ods->
diverses
ὃσ-, et d'un second
terme verbal -φραίνομαι dérivé de φρὴν qui peut convenir
à une opération des sens, cf. hom. ἀφραίνω et εὐφραίνω (Hom., ion.-att., etc.), avec f. -φρανέομαι, aor. εὔφρηνα, pass. ηὐφράνθην, et 16 fut. εὐφρανθήσομαι. En ce qui concerne ὀσφραίνομαι, Îl subsiste une difficulté dans
de
Ach.
branches
997)
d’ormeaux
est une
corr.
attestalions
(Nic.,
pour
16 mot
Al.
109);
χλάδος
ὄσχος
(Ar.,
amétrique.
Dans
est écrit avec un &- initial :
ὥσχη * κληματίς (Suid. s.u. ὠσχοφόροι, EM 825,2, Hsch.) ; m pl ὥσχοι " τὰ νέα κλήματα αὐτοῖς τοῖς βότρυσι͵ (Hsch.), ct. EM
619,32 avee l'initiale fautive ol- ; le sing.
chez Aristodémos
cilé par Ath.
495 ἴ.
Composé : ὠσχοφόρια n. pl., avec -pépor m. pl., τφορικός
l'existence en attique du fut. ὀσφρήσομαι, de l'aor. ὠσφρόμην. Frisk, après Schwyzer, rapproche 168 formes de sens voisin (en fait beaucoup plus général) αἰσθήσομαι,
(att.), nom d’une fête athénienne célébrée 16 7 Pyanepsion où des jeunes garçons vêtus de toilettes féminines portaient
αἰσθέσθαι, αἰσθητός sans prendre nettement parti sur la
versée, cf. Jeanmaire,
chronologie. Cette diMeulté morphologique ne ruine pas l'étymologie de Wackernagel. Elle ne doit pas conduire
van der Loeff, Mnemosyne
1916, 404 sq.
Hypostase (Gal.).
sexcroissance
à rapprocher de ὠσφρόμην skr. jlghrati, « sentir », ghrânan. «odeur, nez » avec Brugmann, IF 6, 1898, 100 Βᾳ., et Schwyzer, Gr. Gr. 1,644 n. ὅ, qui supposent un appeliatif
*c-ppoc
«flairant
une
odeur»s.
Critique
décisive
de
Debrunner, IF 21, 1907, 42. Aussi bien la racine de fighrati ne semble pas exister en grec. Il faut donc s’en tenir à l'hypothèse de Wackernagel, malgré la diffleulté
morphologique ὀσφῦς acc.
de ὠσφρόμην.
: périspomène
-Uv, surtout
l'Eoyn (ou &oxn),
Et.:
n.
longlemps,
εἰ Courètes
on
344
rattache
sq., Rutgers
de le
la
vigne»
mot
à
σχεῖν
réaulte d'un emploi métaphorique
de % ὄσχη. En ce qui
concerne l’étymologie, autre hypothèse de Scheftelowitz, IF 33, 1913-1914, 141, 144, qui évoque un terme persan
selon Hdn.
employé
au
du
(Épich.,
2,937, f., gén. «ὐος,
singulier ; « hanche,
isolé,
persan
de κωλῇ
(éol., Sapho,
ion.-att.);
(SIG 57, 1037, Ar., Paiæ
moyen
azg,
moderne
azay.
reins », Hom.,
mot
Couroi
est contro-
diffieile de décider si les formes avec &- initial sont anciennes. Il est malaisé aussi d'assurer avec Strômberg, Worstudien 53 sq., et Frick que le sens anatomique de ! ὄσχη
employé dans les réglements de sacrifices où 11 est distingué
familier
l’interprétation
e tenir » avec un préfixe à- (ef. ὄζος) ou &-. En fait, 11 est
ὅτε
sens
dont
ἐπόσχιον
Depuis
est
au
rite
19 mot
1053, etc.) ; voir encore
: «lorsque,
ion.-att.,
puisque », quelquefois
arcad.,
chypr.)
avec
« que » (mycén.,
les
doublets
ὅτα
etc.), ὅκα et Sxxa, de *63-xæ (Alem., inser.
Sokolowski, Lois Sacrées 1 (1955), n° 59, avec la bibliographie.
Cyrène, etc.), mais ὄκκᾷ contient la partieule x& (voir sous xe) ; pour ces suffixes, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,629,
Composés : ὀσφυ-αλγής (Æsch., fr. 111, Hp.) «qui souffre d'un lumbago ν, d'où -ἐω, -lx (Hp.); ὀσφύηξ
Monteil,
ἄλλοτε.
«aux
Hom.
reins
brisés » (poète
ap.,
Leæ
de Spir.
209)
avee
16
parties du corps comme
lEûç,
Sur
la possibilité
des formes
très douteuse
avec la particule
de
trouver
chez
*k*e cf£. Monteil,
o. c.
261 sq. et surtout Ruijgh, Autour de re épique $ 663 sq.
second terme issu de ἄγνυμι. Diminutif : ὀσφύδιον (Théognost.). Le mot subsiste en grec puriste. Et.: La finale du mot fait penser
Phrase relative 272 ; ὅτε signifle « tantôt » comme
Le
grec
moderne
emploie
au
sens
de
«lorsque » ὅτε
et ὅταν. à d’autres
νηδύς.
Aucune
noms
de
raison d’y
cherchHer un composé dont 16 premier terme serait 16 nom de l'os, c6 qui a conduit à proposer pour le second terme des
hypothèses diverses el invraisemblables,
Et.:
L'attestation
décisive
que
ie
repose
eur
88 281
sq., 395
du
suffixe
*-le, non
mycénien de
sur
cette
“k®e.
ote
prouve
conjonction
Délails
chez
de
façon
temporelle
Ruijgh,
0.c
sq.
faisant intervenir
φῦ- de ἔφυν (Kretschmer, ΚΖ 31, 1892, 332) ; ou la glose σφυδῶν * loyupég (Persson, Beiträge 1,415 et 2,717); Schwyzer, Gr. Gr. 1,302 pose gén. *doxFog el rapproche avest. aséu-, etc., ci. Frisk, et Pokorny 783. Meillet pense,
ὅτι, ὅττι, etc. : « que, parce que ». etc., est la conjonction issue du relatif &ç τις qui a joué un rôle toujours plus important au cours de l'histoire du grec, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,645, etc., Monteil, Phrase relative 247-260.
BSL 27, 1926, 131, que !’à- est une prothèse, ce qui demeure
Forme familière attique, ôtui (E., Ar.).
une possibilité.
ὄτλος
1 ὀσχὴ ὀσχέα
: t. «scrotum, bourses » (Hp.) ; autres formes
f. (Arist,
(Arist., H.A.
H.A.
510
493 a, Poli.,
a, Ruf.,
G.A.
719
Hsch.),
b), ὄσχεος ὄσχεον
(Poil.
m. 2,
172), ct. ὄσχεα * βαλλάντια, μαρσύππια À τὸ τῶν διδύμων ἀγγεῖον (Hsch.). Composé : ἀν-οσχ-ἦν * ἄνανδρος (Η86}.). Dérivés : ὄσχιον « bord de 14 matrice » (Gal. 19,127).
S., Tr.
acharge,
: m. 7), d'où
ὀτλέω
souffrance » (Æsch.,
« supporter,
Sep!
18,
endurer » (Call., A.R.,
Lyc.}, τεύω (A.R., Babr.). De ὀτλέω est tiré ὄτλημα n., ct. ὀτλημάτων * κακοπαθημάτων (Hsch.) et Théognost., Can.
13.
Et.: Ces mots expriment non la notion de « porter » mais celles de « supporter, endurer ». Nom verbal thématique de τλῆναι,
avec
un
vocalisme
zéro et une prothèse,
Gr. Gr. 1,412 ; aussi Beekes,
Laryngeals
55.
Et,: Selon Frisk, après Strômberg, emploi métaphorique de 2 ὀσχή, ce qui serait possible, mais non évident. On
cf, Schwyzer,
pourTait chercher un préfixe à- et -σχεῖν « tenir ».
ὅτοξος : m. « bruit perçant », dit du bruit de la bataille (Hés., Th. 709), de chariots (Æsch., Sepi 151, 204), du
2 ὄσχη
: ?. branche de vigne avec ses grappes dans la
tonnerre (S., O.C.
1479), de flûtes (S., Aj.
1202), cf. lat.
— strepitus. Verbe dénominatif : ὀτοδέω (Æsch.). Même suffixe expressif -βος que dans &pabog, θόρυδος, κόναθος, φλοῖσθος. On ἃ parallèlement l’interjection ὀτοτοῖ, exclamation de douleur (trag.) avec ôtororoi, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 2,800 sq. et le verbe dénominatif ὀτοτύζω (/Æsch., ibid, 1,716.
Ar.), cf£. Schwyzer,
ὀτόστυλλον (Épich.
161
cité
: n., ou -oç m., nom de plante inconnue Ath.
chez
70
f) corrigé
par
Ahrens
en
ὀπόφυλλον.
I. ὀτρύνω, aor. -Uvæ, hâter » (Hom., rare chez
Frisk pense que oùx est issu de οὐκί par élision, et oùx de οὐχί. Combinaisons ayant une fonction syntaxique oÙre, οὐδέ. H a été créé des pronoms : οὔτις « personne » (Hom., ion.), avec οὐτιδανός ssans valeur » (Hom., Æsch., Sept 361, Opp.), fait penser aux dérivés du type ἠπεδανός, etc., mais
fut. -υγέω « pousser à, exciter, les trag.), également avec pré-
l’onomastique
᾿Οτρυντεύς (II. 20, 383, 389), avec
16 patronym. ᾿Οτρυντείδης. I1. ὀτραλέως adv. « vivement, avec ardeur » (11. 3,260 ; 19,317, Od. 19,100, Hés., Bouclier 410, Sapho 44, A.R. 1,210}, l’adj. -λέος est par hasard (?) attesté plus tard
(Opp., Q.8.).
Π ὀτρηρός « vif, zélé », dit, par exemple, de serviteurs (Hom.), employé plaisamment chez les com. pour des objets (Ar., Ois. 915, Matro). ÆEt.: L'ensemble de ces mots fait penser au jeu archaïque -αλ-, -ap-, ταν-, οἵ, Benveniste, Origines 45.
᾿Οτρύνω est un présent suffixé en v et en *-yej, comme
κλίνω, πλύνω, etc. Le vocalisme zéro en v s’expliquerait en posant "ἑ si l’on admet que le w 8 coloré le 7, sans traitement consonantique de *tw-: on peut ainsi rapprocher skr. tvdrate, turdii « se hâter », avest. Owäsa- « qui se hâte » (de *fvarta-); en germanique, v.h.ail. dweran « tourner
rapidement », ct. Pokorny 1190. Pour ὀτραλέως en face de ὀτρύνω, la vocalisation en œ fait penser à τράπεζα à côté de τρυφάλεια ; où analogie de θαρσαλέος à côté de θαρσύνω. ᾿Οτρηρός doit être une formation nouvelle cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,482, Chantraine, Formation 23t. L'&- initial est un préfixe ou une prothèse. Voir encore vopüvn et τύρθη.
ὀττεύομαι, voir 1 ὄψ. : devant
devant
voyelle aspirée oùx,
οὐκί (épique), oùxt forme expressive (/l. 15,716 ; 16,762, NT).
Le
mycén.
fournit
des
exemples
où
le
J. 22,459,
tous 168
autres exemples au neutre), d'où οὐδενοσωρός (Hom., cf. s.u, ὥρα), οὐδενία f. (PI,, etc.), οὐδενόω, -wors (tardif) ; depuis le milieu du τνϑ s. av. on ἃ οὐθείς, cf. Schwyzer, bientôt
cède
qui
1,408,
Gr.
Gr.
de
nouveau
la place
à
οὐδείς. En grec moderne la négation objective est d'une part comme négation de phrese δέν de οὐδέν, d’autre part ὀχί «non», cf. Wackernagel, Vorlesungen 2,257. Et,: !l est remarquable que le grec (qui 8 gardé au vocalisme zéro *a- en composition, cf. s.u, &-) ne conserve aucune trace de la négation de phrase i.-e. *ne, cf. skr. nd,
ν. 8l, ne, lit. ne, got. ni, iri. ni, lat. ne et non. Le renouvel-
lement de la négation comme outil grammatical exposé à s'user n'étonne pas. Mais l’étymologie de où reste obscure. L'hypothèse d'un emprunt (Wackernagel, Vorlesungen 2,257) est une solution désespérée. On a tenté de rapprocher
des mots qui « ressemblent » plus ou moins à où : ekr, ud, got. üt = «auss, « complètement ε; ou bien lat. au-,
v. 8l. u- (c?. u-bogü
« pauvre »), lette au-
« insensé ») ; de façon
plus plausible
Cowgill,
{et.
Schwyzer, présente
οὐαί
36,
Lang.
arm.
347).
1960,
(ct. au-manis oÿ «ne
outre
Voir,
…
pas»
Frisk,
Gr. Gr, 2,591 n. 5. La négation subjective μή au contraire
une
étymologie
claire, voir s.u.
Emprunt
Épict.)
NT,
(LXX,
: «hélas»
au
sémitique, mais transerit en même temps lat. uae, cf. Blass-Debrunner-Funk, Gr. Gramm. of the New Test. $ 4. Voir encore Lowe, Hermathena 105, 1967, 34-39.
oùyyla,
οὐγκία : Arist. avec οὐγκιαῖος, οὐγκιασμός ;
une forme ὀγκία est attribuée à Épich. 203, Sophr, 151. Emprunt ancien par des Grecs de Sicile du lat. uncia.
οὖδας
voyelle oùx,
11,515,
(Od.
Hom.
rare chez
encore
σαλπιγκτήρ (Hach.) avec 16 suffixe -τικός marquant l'aptitude, ὀτρυντικός et παρ- (Eust.). Composé par dérivation inverse : ἐργότρυς * κατάσκοπος ἔργων (Hsch.).
Th.,
avec la particule -χι, cf. ναΐχι, skr. hi dans nahi, avest. zi;
Οὐδέ a fourni οὐδαμός, οὐδαμοῦ, etc., cf. s.u. ἁμός. D'autre part de οὐδέ εἷς « pas même un », on a tiré οὐδείς
verbes : ἐξ- (Æsch., Th.), παρ- (Pi., grec tardif), ἐπ- (Hom., ion.-att., etc.), c’est la forme la plus usuelle. Dérivés : nom d'action ὀτρυντύς f. « appel » (1I. 19,234 sq., Antim. 91); nom d'agent ὀτρυντὴρ * xApuË, κελευστής,
trag.,
traitement attendu de la labio-vélaire après où (autre hypothèse envisagée par Wackernagel, Vorlesungen 2,257),
Q.E. 376.
ὀτρύνω, ὀτράλεος, ὀτρηρός :
où
avec l'indéfini *k#i- dans οὐκί avec 16
Οὐ se combine
le 3 peut être issu de la désinence de *ob-r:8, οἵ. Schulze,
ὀτρύγη, -φάγος, voir τρύγη.
Dans
οὖδας
835—
: gén.
dat.
-coc,
Chantraine, Gr. Hom. trag., non attesté en
οὔδει
la flexion
(ct. pour
1,210) « sol, surface du soi » (Hom., prose).
Dérivés : οὐδαῖος « qui se trouve sur ou sous le sol » (tardif); les formes plus anciennes sont avec préverbes : Call.),
caractère proclitique du mot apparaît bien (ct. Chadwiek-
κατ-ουδαῖος « qui est sous terre » (Hés., H. Herm.,
Baumbach 229), p. ex. oudidosi, outemi, oukitemi (= οὐκί ou οὐχί), ouge (= οὔτε), cf. Chadwick-Baumbach 229 avec la bibliographie et Ruijgh, Études 88 285-289. Où, négation de nom et de phrase fonctionne comme négation objective, niant un fait, par opposition avec μὴ qui est une négation subjective. Pour les emplois de où, cf. Schwyzer, Gr. Gr.
ὑπ-
2,591 84ᾳ., 1959, etc.
-ας, cf. Chantraine, Formation 421, Benveniste, Origines 81 sq. Mais l'étymologie reste obscure. Le suffixe sigmatique
Moorhouse,
Sfudies
in
the
Greek
Negalives
id.
(Plu.,
Opp.),
ἐπουδαῖοι * ἐπιχθόνιοι
(Hsch.),
Verbe dénominatif bâti sur un radical οὐδ-, προσουδίζω « jeter à terre » (Hdt., E., Plu., D.C.) avec ἐποτούδιζε *
κατέδαλλεν
ἐπὶ γῆν
(Hach.)
=
Sophr.
141
(prév. mot-
pour προσ- et augment devant 16 préverbe).
Et.: Entre dans la catégorie archaïque des thèmes en
οὖδας
—— 836 —
peut alterner avec des formes en nasale, ce qui permettrait d'évoquer armén. gelin aspl» de “weden-o (Schetteiowitz, BB 29, 27 et 44) et hittite uine de ‘udn- «terre», cf. Friedrich,
Pagliaro
Helhit.
3, 7-17.
Wèôrterb.
Mais
s.u.
et
premier
terme
f. acc. pl. (Hom.),
dans
οὐλοχύτας
p.-ê. substitut do ἐσὐλὰς
χυτάς, ct.
classica
de rendre
compte
κατάργματα ; d’où οὐλο-χυτέομαι « répandre des οὐλοχύται sur » (Thphr.
ap.
οὐλοχόϊον (écrire
Porphyr.,
οὐδός : Hom., ion., parfois ainsi noté en att. dans l'expression ἐπὶ γήρως οὐδῷ (PI., Rép. 328 e, p.-ê. Lycurg. 40), dor. ὠδός (Cyrène, Hsch.) la forme ὁδός est garantie
en att. (S., O.C. 57, 1590 ; IG 115, 1168 ; Mén., fr. 629) οὐδῷ
qui
désigne
le terme de la vieillesse, mot aurtout poétique concurrencé par βηλός. El,: Inconnue. On est tenté de poser *à5 Foc qui rendrait compte du doublet οὐδός ὁδός, cf. Schulze, Q. Ep..113 avec la note 9 et les add. On ἃ essayé de rapprocher οὖδας (mais la diphtongue de ce mot s’observe dans tout le domaine grec, cf. s.u.) et de façon encore moins satisfaisante ὁδός et ἔδαφος.
οὐδών, -ὥνος : m. chaussures faites de poils de chêvre 10,50), d'où les dérivés -ώνιον (Edict, Diocl., Asiné),
-wv&proy
(Charis., Gloss.).
Et,: Le mot
est attesté en lat. sous la forme
αδ,
m., chez Martial 14,140, qui donne l'objet comme Donc, mot éventuellement emprunté ef. Neumann, Uniersuchungen 38.
oûBap,
-dtog : n.
emamelle », dit
à
l'Asie
d’un
-ônis
cilicien, Mineure,
animal
(Od.
9,440, Hdt. 4,2, Théoc., Arist., H.A. 523 a), dit exceptionnellement par Æsch., Ch 532 de la poitrine de la femme ;
formule
poétique
traditionnelle
pour
une
terre
fertile
οὖθαρ ἀρούρης (1|. 9,141, etc.). Glose obscure d’Hsch. : οὔθαρα * ἐπὶ ἀσκοῦ & κατὰ τὸ οὖϑαρ τόπος, ol δὲ περὶ ὃν στρέφεται & χορός À 6 τροχός. Dérivés : οὐθάτιος épithète de μαστός (AP 9,430), ὑπουθατίᾶς m. «nourrisson qui tête» (AP 10,101), οὐθατόεις « qui concerne la mamelle » (Nic,, Orph.), « fertite » (Opp.).
Et.: Vieux neutre à alternance r/r qui entre dans une catégorie archaïque de l'i.-e., cf. Benveniste, Origines 19. Le skr. a un radical on à dans âdhar, gêén. âdhnah. Les
autres langues ont généralisé le radical en -r : lat. über, -cris « mamelle », d'où « fécondité », avec l’emploi comme adj. «fécond, riche» (et überfäs); la première syllabe
Abstin.
2,6). Autre
p.-ê, -χοεῖον) * &yyeïov
ἐμβάλλονται πρὸς ἀπαρχὰς
(Poll.
composé
Sludia
de la diphtongue où-, cf. Schulze, Q. Ep. 114. Ni àFo3ni &FeS- (Belardi, Doxa 3, 1949, 217) ne sont plausibles.
«seull », notamment dans ἐπὶ γήρως
de
Schwyzer, Gr. Gr. 1,439, ou composé de oùdal et χέω avec 16 suffixe -τὸς, cf. la glose d’Hsch. οὐλόχυτα * τὰ
Hamp,
rien ne permet
Comme
composé
elc & αἱ ὁλαὶ
τῶν θυσιῶν (Hsch.), apparem-
ment tiré de Ἐοὐλοχόος, -χοέω. Dérivés : ὀλθάχνιον (n.) * κανοῦν. Δεινολόχος (Hsch.), syracusain, cf. Deinolochos fr. 13 et EM 621,20 et 257,64 (la forme ὀλδάχιον doit être corrigée), « panier où l’on met les Bdal», suffixe complexe -ax- + -vio-, cf. πέταχνον, Chantraine, Formation
κανοῦν où ὀλδακήϊα ὁλαγμεύειν * ὀλὰς ὀλαιμεύς * Tù τὰς risque ὀλαιςχο»εὺς Et.:
doit être corrigé. La glose de Phot, βάλλειν est obscure. Hsch. donne ὁλὰς βάλλων [sic] pour quoi Latte τὸ τὰς ὁλὰς βάλλον «ἀγγεῖον». se rattachant
mot
Vieux
195, ct. encore Hech, s.u. εὔπλουτον
à un
Dans
rite agraire.
l’arcadien ὀλοαί, il faut admettre que ο = F comme dans δοάν (voir Bhv), plutôt que de poser un radical dissyNabique ὁλο-.
On part donc de *oXfF-.
Les rapprochements
avec
ὄλυραι « épeautre » et ἔλυμος « millet » sont Indémontrables. οὐλαμός
: m., dans l'Iliade toujours οὐλαμάς
ἀνδρῶν
« troupe de guerriers », mais n’implique pas la mélée avec l'ennemi, cf. Trümpy, Fachausdrücke 159 ; employé par Nic. pour un essaim d’abeilles, par Pib. et Plu. pour un
peloton de cavaliers. Composés tardifs : οὐλαμησφόρος « guerrier» (Lye.), οὐλαμώνυμος « qui tire son nom de l'armée au combat », épithète de Néoptolème (Lyc.). En grec moderne comme peloton de cavalerie.
chez
PIb., le mot
désigne
un
Et.: Hsch. donne la glose γόλαμος * διωγμός (le Ὑ atteste un F initial eb l'accent proparoxyton serait lesbien, ef. Bechtel, Gr. Dial. 1,120). Le F initial est admis dans la métrique hom., cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,124. Il faudrait poser à l'initiaie un allongement métrique qui aurait êté
conservé dans le grec postérieur. On tire οὐλαμός de ia racine de 1 εἰλέω « serrer, presser ». Même suffixe et même vocalisme
que
dans
πλόκαμος,
ποταμός.
οὔλαφος, voir 3 οὗλος.
οὖλε, « salut », voir ὅλος.
peut reposer sur ou- comme en grec, ou sur ὥ- comme en skr. Les aulres langues supposent un à : en germanique, v.hall. ülar, m.h,all. üfer; en baltique, lit. üdr-dju, « donner du lait» en pariant d’une femelle qui allaite;
att., etc.), glosé par Hsch. ἐπιπόλαιον ἕλκος εἰς ὕγειαν ἧκον. Composé : οὐλοπρόσωπος «avec des cicatrices sur le
en
visage » (Cal, Cod. Astr.).
siave,
formes
refaites
aur
le
sulfixe
-men,
cf.
russe
οὐλή : f. «cicatrice, blessure cicatrisée » (Od., ion.-
vÿmja n. En germanique, v. norr. jügr, V. sax, ieder supposent un radical *ëudhr- ou *eudhr-. Les alternances vocaliques radicales (*ëudh-, "oudh-, *üdh-) restent obscu-
Verbe dénominatif : οὐλόομαι «se cicatriser», -όω « cicatriser » (Arist., etc.), nom d’action οὔλωσις (Gal.), également avec ἀπ-, ἐπ-, κατ-, συν-. On 8 reconau dans
res. Voir
mycén.
Pokorny
347
et Szemerényi,
Gl.
34,
1965,
272,
qui pose une alternance ‘eudh-/*oudh-/*udh-, ie vocalisme à étant sccondaire. Analyse laryngaliste chez Beekes, Laryngeals 292,
orawesa
un
Ἐσλά ξεσσα
«avec
Chadwick-Baumbach 230, Lejeune, 22 — Mémoires 2,80. Douteux, cf. 1971,
des
éraflures » cf.
R. Et. Anc. 1958, GI 49, Baumbach,
177.
Οὐλή subsiste en grec moderne.
οὐλαί : t. (ép., ion., depuis Od. 3,441), ὁλαέ (att.), ὁλοαί (arcad., Sehwyzer 675). Sens : grains d'orge que l'on plaçait sur la têle dos animaux au moment du secrifice.
Et.: On part d'un radical
* Fox- (ct. pour 16 digamma
Chantraine, Gr. Hom, 1,125) avec un suffixe -σᾷ ou -vë, οἵ, K. Forbes, Gl. 36, 1958, 242. Les rapprochements
— que l’on propose ne sont pleinement satisfaisants ni pour la forme, ni pour le sens. Le lat. uolnus, -eris n, «blessure » fait difficulté, cf. Ernout-Meillet s.u. On a
rapproché en celtique gall. gweli m. « blessure », ν, irl. fuil . «sang», m. irl. fuili «blessures sanglantes» une correspondance plus vague : en germ. v.
« cadavres sur 16 champ
et avec isl. valr
de bataille », p.-ê. hittite walhmi
« combattre », etc., cf. Pokorny
1144 sq. Le tout se ratta-
cheraif à la famille de lat. uellô «arracher », grec ἁλίσ-
κομαι,
etc.
οὕλιος : « pernicieux, destructeur », voir 3 οὖλος.
οὖλον : n., généralement au pl. οὖλα « gencives » (Hp., PL., Arist., etc.).
Æsch.,
Le mot οὖλον subsiste en grec moderne. Et.:
Obscure.
*{F)o)-vov.
On
Mais
on
peut
ne
poser
un
radical
sur
débouche
*(F)oxcov
aucune
ou
analyse
plausible : ni ! εἰλέω « presser » (en raison de la structure
massive de la gencive?), ni 2 εἰλέω « faire tourner, envelopper » (la gencive étant ce qui enveloppe les dents?) ne fournissent une étymologie bien plausible.
oûv
837 — Rares
composés
qui
se
rattachent
tous
au
sens
de
«funesle» : οὐλο-βόρος «à la morsure funeste » (Nic., Th. 826), τθυμος * σχέτλιος, δεινόθυμος (Hsch.), οὐλότφρων = ὀλοόφρων (Æsch., Supp. 750). Dérivés : οὕλιος «funeste» dit de ἀστήρ (JL 11,62), d’Arès (Hés., Bouclier, Pi., S.), d'Apollon et d'Artémis {Phérécyde, Délos, Milet) ; comme le pense Frisk, doit être une épithète de ces divinités en tant qu’elles envoient la mort, mais Str. 14,1,6, rapproche 16 mot de οὔλειν ef. s.u. ὅλος ; secondairement (cf. Frisk) le mot 4 pu être appliqué à Apollon guérisseur, ce qui expliquerait 18 forme "OMog à Lindos (p. ex. SIG 765,17). Ainsi apparaît une contamination entre οὖλος et certaines formes de ὅλος, Autres dérivés, p.-6. οὔλιμος " ὀλέθριος (Hsch.), οὔλαφος * vexpég (Hsch.), d’où le composé οὐλαφηφόρος Call., fr.)
194, 38) et οὐλαφηφορεῖ * vexpogopet (Hsch.). Bechtel, Gr. Dial. 3,323, voit dans οὔλαφος un composé dont le second terme serait ἀφή, ce qui est pou plausible, II ne reste qu’à supposer un suffixe expressif en -αφος, cf. Chantraine, Formation 263, ce qui ne donne pas non plus grande satisfaction.
Et.: Famille de ὄλλυμι, apparemment de *BAFog à côté
1 οὖλος : « tout entier », voir ὅλος,
de *édeFég> ὀλοός, cf. s.u. ὄλλυμι ot Bechtel, Lexilogus s.u. Pour οὖλος "Ὄνειρος 16 sens de « trompeur . et le rappro-
2 οὖλος
chement de lit. υ est peu l'hypothèse de Thieme, Sfudien
: dit de tissus, de tapis, de chevelure (épalsse
plausible ; moins 12, n. 1.
encore
d citant
Semos,
et crépue), de duvot, de polls : « serré, épais, crépu, bouclé » (Hom.,
ion.-att., etc.), dit de plantes
dont les pousses se
recourbent (de la vigne, du persil, etc.); a pu prendre secondairement 16 sens de « serré, dense » en parlant de
bois ξύλον, δένδρον (Thphr., etc.), d'où l'emploi pour des paroles rapides et concises (Plu., AP), des mouvements de danseurs(Call.), équivaut alors à xuxvôg, συνεστραμμένος.
Compoëés : οὐλό-θριξ + aux cheveux bouclés » (Hdt., etc.), τκάρηνος «à la tête crépue» (Od,), -κέφαλος (Phéréer.),
4 οὖλος Sch.
Hsch.,
Déméler fibid.). Æt.: étant
mais
: m.
«gerbe»
A.R.
1,972),
(Ath., sch. Évidemment
mieux
attesté
(Ath.
apparenté
en
chant
aussi
A.R.),
618
laquelle
(ce dernier
des sens plus
de
Οὐλώ
est appelée
à ἰουλός
et présentant
l'honneur
mot
divers),
sans redoublement.
«κόμης (Plu.), -xoproc (Alex., etc.), -xpavog (Arr.), τφυλλος
(Thphr.).
οὖν
Dérivés : οὐλάς, -ἄδος épithète de χαίτῃ (Nic.), aussi = Trhpa, θύλακας «besace» (Call., fr. 24 et 724, AP, Hsch., etc.); οὕλιος épithète de χλαμύς (B.). Æt.: Le sens ancien de οὖλος « bouclé, crépu s se tire aisément de 2 εἰλέω « tourner, rouler », cf. Bechtel, Lexilogus 258. Mais la forme originelle du mot est difficile à définir : * Fékvoc ou * Fé)aog, ou encore de façon moins plauaible
Ἐβ- ἔλο-ς avec prothèse, ou *Fé-Fhoc avec redoublement. Le sens secondaire de « dense », etc., n'impose pas un rapport
avec
Rapproché
de
1
εἰλέω
λῆνος
«6errer,
«laine»
par
presser»
Cf.
Pisani, Paideia,
ἴουλος.
1966,
150.
8 οὖλος
: « pernicieux,
funeste, destructeur », épithète
d'Arès (Il 5,461, 717), d’Achille (ZI. 21,536), dans la poésie hellénistique dit d'Éros (A.R. 3, 297, 1078), de χεῖμα (Bion), de στόμιον gueule d'un serpent (Nic.); deux emplois hom. posent un problème : avec "Ὄνειρος (II. 2, 6 et 8) où le sens « funeste » est acceptable, mais Bechtel comprend +trompeur » et Thieme « éphémère » (?), cf. Et.; d’autre part dans οὖλον κεχλήγοντες (Il. 17, 756,759) dit de petits oiseaux poursuivis par l'épervier et «criant à 18 mort », maîs Certaines sch. eb Mc Kenzie, Class. Quart. 21, 1927, 206, comprennent « vivement, violemment », emploi qui se rattacherait à 2 οὖλος, mais en admettant un sens attesté en grec hellén. et postérieur.
: (Hom.
où
c'est
p.-ê. un
atticisme,
attique),
ὧν
(Πϊ., dor., Pi., B., lesb., béot.), on trouve exceptionnellement οὖν chez Hp. et 16 thessal. oùv peut ôtre une graphie thessal. οὐ pour w. Particute affirmative voiontiers employée pour souligner une affirmation, une négation,
une rectification, une explication, cf. IL 2,850 φημὶ yèp οὖν; οὖν finit par marquer une simple liaison + donc ». Se combine par exemple avec ye, dans yoÿv affirmatit, avec Bé dans δ᾽ οὖν « ce qu'il y 8 de sûr, c’est que ε, μὲν οὖν affirmatif sert tantôt à souligner une conclusion, tantôt à rectifier ce qui vient d’être dit « dis plutôt»; oÜxouv accentué sur la première est une négation forte, mais dans une interrogation pressante signifle «n'est-il pas vrai que? » ; dans cet emploi 16 mot s’est affaibli, est devenu une interrogation banale « n’est-ce pas» (la tradition manuscrite hésitant parfois entre les deux orthographes) : le mot comme 16 «n'est-ce pas» français est devenu une simple liaison « donc » et équivaut à oùv ; enfin μῶν (crase
de μὴ et οὖν) est une interrogation dubitative « est-ce que
par hasard » qui attend une réponse # non » ; la particule
μῶν se combine parfois avec oùv, l’étymologie étant oubliée (Æsch., Gh. 177, etc.) ; enfin, on trouve μῶν oùx équivalant à oùxouv. La particule οὖν est fréquente dans la xowñ, οἱ, par ex. Blass-Debrunner-Funk, Gr. Gramm. of the New Testament & 451. Sur les emplois de οὖν, voir encore Schwyzer, Gr. Gr. 2, 586 sq., Humbeort, Syniaxe grecque $$ 743 sq., Denniston,
οὖν
—
838 —
Greek Particles 415 sq., pour Homère, Roynen, GI. 36, 1958, ! sq., 37, 1958, 67 8g., pour Platon, Des Places, Études sur quelques parlicules de liaison chez Platon 1,225.
Alc. 338) mais ὥρανος (Sapho 1, Alc. 355). Sens « voûte du ciel » [de bronze ou de fer] (Hom., etc.), « séjour des
Et.: Ignorée. Voir Schwyzer [. c. En ce qui concerne la relation entre &v et oùv, c’est en ionien que ὧν fait dificulté. Wackernagel 8 supposé que cet &v serait issu de μῶν,
fr. ciel (ion.-att.), « palais de la bouche » (Arist.) ; Οὐρανός
et Meister que la forme viendrait de % oùv, ct. Schwyzer, [. c. D'autre part, on est tenté de rapprocher la particule du participe du verbe « être » (avec l'interprétation « cela étant»), mais cette hypothése rencontre des difficultés
phonétiques de
skr.
insurmontables.
satydm
Enfin,
« vrai », suppose
un
Schwyzer grec
en partant
* (hJo(ly)Jon
serait passé à ’oyon dans 16 mouvement Tout cela est peu vraisemblable.
de
qui
la phrase.
οὕνεκα, voir ἕνεκα. οὖνον, οὕνει, voir ἐριούνης,
hymmne en l'honneur d’Artémis (Ath. 619 b, Poll. Voir aussi Ὦπις.
oùpd : ion. -h, f, « queue» κέρκος
de
loups,
(Hom.,
de
notamment
chevaux ; distinct
ion.-att.,
etc.) ; le mot
en
de lions, de principe
de
signifie en somme
« arrière-garde », etc. (X., Plb., etc.).
Composés : οὐρᾶγός « chef de l’arrière-garde » (X., Plb.), -yéo (PIb., etc.), -la (PIb., etc.), oùpæbépog « qui dévare sa queue » (tardif). Au second terme dans : κόθουρος, πάγουρος (voir ces mots), κόλουρος (voir κόλος). Dérivés : 1. οὐραῖος « de la queue » (1|. 23,520, dit de la queue d’un cheval, Hp., A.R., etc.), avec -αἰα (Aret.), ταῖον n. « queue » (S., E., Mén., Arist.), de la queue d’un chien, d’un poisson, ete. ; 2. «talon d’une lance », partie opposée à l’alyud
f. « queue » peut se dire οὐρίαχος m. (Il 13,443,
A.R., AP), extrémité de la rame (Poll. 1,90), p.-ê. arranmétrique
du
suivant ; 3. οὐραχός
m.
« pointe
du
cœur » (Hp.), organe procho de la vessie dans 19 fœtus (Gal.), « extrémité des sourcils » (médec.), extrémité d’une
tige ou d’un chaume (ÆI.) avec le même suffixe familier que στόμαχος ; 4. oùpaË, -αγος t. nom du coq de bruyères à Athènes (Arist., H.A. 559 a), à cause de 88 queue ;
5. οὐράδιον dimin. (Gp.); 6. οὐρώδης variante pour ὀρρώδης
(Hp.). Οὐρά subsiste en grec moderne. Et.: A l'intérieur du grec, il est évident que οὐρά (de *èpoé) doit être rapproché do ὄρρος 4 croupion » (ἔδρσος), ce
qui
pose
16 problème
du
traltement
du
groupe
-pa-
ancien en grec (cf. aussi les mots xoupé, κορσός, dxepacκόμης, ἀκειρεκόμᾶς eb Lejeune, Phonétique 8 109 avec la note).
poserait tique et Hora du celtique, Pokorny
Voir
aussi
K.
Hés.
dans
est 16 nom
le langage
d’une
courant
divinité,
répond
fils et époux
à de
Gaia « Terre» de qui descend Kronos, père de Zeus ; Oùpavés qui enferme dans la terre ses enfants et est mutilé par son fils Kronos, illustre un mythe de transmission de la souveraineté. Au premier terme de composés souvent tardivement attestés, parmi les plus notables : oùpævé-Setxrog « qui se montre dans le ciel» (H. Hom.), -μήκης « qui s'élève jusqu’au ciel » (Od. 5,229, ion.-att.), -vixoç (Æsch.), -σκόπος nom de poisson, le même que le καλλιώνυμος uranoscopus scaber «rascasse blanche » dont les yeux sont tournés vers le haut, cf. Thompson, Fishes s.u. καλλιώνυμος, Stromberg, Fischnamen 57 sq., Saint-Denis, Animaux marins s.u. uranoscopus.
Forbes,
GI.
36,
1958,
237,
« qui réside dans 16 ciel » (Hom., etc.), ὑπ- « qui est sous 16 ciel » (Hom., efc.), ὑπερ- « au-dessus du ciel » (PL., ete.).
1,38).
c6 qui se trouve derrière, d'où dans le vocabulaire militaire
gement
depuis
etc.),
Au second terme de composés avec préverbes : ἐπουράνιος
Οὖπις : nom d'Artémis (Call., Arlém. 204) avec οὔπιγγος
chiens,
dieux » (Hom.,
qui
*ôpayé pour rendre compte du traîtement phonéSchwyzer, Gr. Gr. 1,286 avec la bibliographie. grec on rapproche bien, avec vocalisme e en v. iril. err f. «queue ». Voir encore s.u. ὄρρος et 340.
oùpavés : dor. ὠρανός (Alem. 1,16), béot. ὠρανός (Corinn. 654 III 40 P), lesbien &pavoc (Sapho 52, 54,
Les
dérivés
se rattachent
soit au
nom
du
ciel, soit au
nom de la divinité Ouranos : 1. οὐράνιος * qui se trouve dans le ciel, haut comme 16 ciel » (Pi., att.) ; 2. t. οὐρανίς épithète de τελετή (AP 15,5) ; 3. -lx nom d’une des Muscs, aussi épithète d'Aphrodite (Hés., PI., etc.), d’où Οὐρανιάς, -άδος jeux en l'honneur d'Ourania à Sparte ; 4. Οὐρανίωνες désigne à la fois les habitants du ciel (Hom., Hés.) et 168 descendants d'Ouranos, d'où l’emploi pour les Titans (IL, , 898) : pour la double fonction du suffixe, cf. Risch,
Wortb. der hom. Spr. 8 24 c ; 5. Οὐρανίδᾶς fils d’Ouranos, dit de Cronos {Hés., Pi.), au pl. à la fois les dieux du ciel et les Titans (Hés., Pi., etc.) ; 6. le diminutif οὐρανίσκος s’emploie en grec hetlén. et tardif avec divers sens techniques : « toit d’une tente, dais, palais de la bouche », etc., cf,
Scherer,
Gesfirnnamen
193 ; 7. adj. tardif οὐρανόεις (Nic.,
Man.).
Verbes jusqu'au balle en ce jeu); (Eust.)
dénominatifs : 1. οὐρανίζω ou -ἰζομαι « s'élever ciel » (Æsch., fr. 766) ; 2. οὐρανιάζω « jeter une l’air+ (Hsch. s.u. οὐρανίαν (accus.) qui désigne 3. οὐρανοῦσθαι « monter au ciel, être divinisé»
avec -ωσις
(ibid.).
Le grec moderne a gardé οὐρανός « ciel », -ἰσχος * palais de la bouche » et connaît οὐρανύς + couleur bleu ciel ». Ei.: On a pensé depuis longtemps à l’hypothèse spécieuse qui rapproche Οὐρανός de skr. Varuna-, en posant
Ἐῤ(
)ορανός avec prothèse à côté ἀὁ Ἐ{
)ορανός, cf. Solmsen,
Uniersuchungen 297 sq. (9 rapprochement avait encouragé autrefois G. Dumézil à comparer la fonction mythique des deux divinité dans Ouranos-Varuna (1934) cf. BSL 40, 1939, 53 et d'autre part Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. Malheureusement cette étymologie ne tient pas phonétiquement, comme l'a montré Wackernagel, Spr. Unt. 136, n. }, notamment en raison de la contraction constante de ofo- et parce que les formes éoliennes cp-/bp- peuvent représenter épp- (ct. E. M. Hamm, Gramm. z. Sappho und Allkraios 88 36 et, 88). Wackernagel, KI. Schr.
1,632, pose *(F)opoævés, avec l’accent d'éppavég, dérivé
d'un * FopcoEn évoquant pourrait être « pleuvoir » οἱ en
-ano-,
qui répondrait du skr. vargd- n.-m. « pluie ». &yavov, ἔδανον, Frisk suggère que oùpavés tiré d'un radical verbal, cf. skr. vérgali même οὐρέω, en rappelant que des noms
skr. -ana- se rattachent à des verbes
en -dgati,
Alfind.
Wackernagel-Debrunner,
cf.
façon 16 mot
toute
2,
11
Gr.
signiflerait « celui qui donne
De
198.
oûs
839 —
—
Dérivés : οὔριος « avec
la pluie,
aussi
qui féconde ». Interprélation plausible mais non certaine.
« favorable»,
un
employé
vent
favorable,
notamment
avec
succès »,
comme
épithète
Οὐρανός pourrait à la rigueur être emprunté. Autre étymo-
de Zeus (ion.-att., surtout poètes), 16 mot s'emploie aussi comme équivalent de ἀνεμιαῖος pour un œuf clair; avec
Specht,
% oùplæ (πνοΐ) « vent favorable » (ion.-att.), et 19 composé
de
vraisemblable peu indo-européenne logie ÆKZ 66, 1939, 199. Voir Pokorny 1151.
oûpat, -αγος, f, voir oùpd.
οὐριοδρομέω « naviguer avec un vent favoreble » (D. S., Ph.). Verbes dénominatifs : 1. οὐρίζω « mener sur la bonne
οὐρέω
voie » (trag.), avec des. formes à préverbes : ἐπ-ουρίζω « pousser dans la bonne voie », parfois intrans. (att.) avec
«uriner » (Hés.,
ἐούρουν,
aor. ἐούρησα,
ion.-att.),
également
part.
avec
ἐῤύρηκα
préverbes
:
δι-, êv-, ἐξ-, κατ-, προσ-, Autres composés : δυσ-ουρέω, avec δυσουρία (médec.), ἰσχ-ουρέω avec ἰσχουρία « rétention d'urine » (médec.), στραγγουρέω
avec -lx « strangurie ».
Dérivés : οὔρησις f. « miction » (médec.), également avec
ἀπ-
οἱ LE-, οὔρημα
d'instrument
noms
n. « urinesa;
d'organe : οὐρητήρ M. « urêtre » (Hp.,
Arist.)
ou
et plus tard
«uretères (Gal.), mais οὐρητρίς f. «pot de chambre # (tardif); οὐρήθρα f. « urèthre » (Hp., etc.); adj. -verbal οὐρητός « diurétique » (Orib.), d’où οὐρητυκός « qui urine souvent » ou « diurétique » (Hp.,
Arist.,
qui expriment
désignent une maladie, cf. ναυτιάω. Le grec moderne a οὐρῶ, οὖρον, l'influence
de
grec oùpeïv
cf. Scheller, Mus.
Et.:
On
Helv.
18, 1961,
une envie ou
oùpodoysiov.
sur l'histoire de
lat.
Pour
ürina,
-âre
140.
pose un itératif * ορσέω,
répondant
au skr.
värgati « pleuvoir » ; ce serait un euphémisme substitué à ὀμείχω, cf. Wackernagel, KI. Schr. 1,632. Apparenté de
loin à Epon et à οὐρανός. Le verbe s’insère dans une famille de mots où l'on relève par exemple skr, vâr, väri n. « eau »,
ct. Pokorny
80 sq.
oùpia : f. nom d'une espèce de canard (Alex. Mynd. ap. Ath. 395 e). Et.: Obscure.
(Plb.)
Habituellement tiré de la famille de noms
de l'eau évoquée s.u. οὐρέω.
«avoir
un
: m. pL, hapax dans l'Iliade 2,153 : désigne 168
sillons ou fossés par lesquels on tire les bateaux vers la mer (« fossés de hâlage » Mazon).
échoués
Et.: 51 la manœuvre est assez claire, l'étymotogie du mot est incertaine. On le fait entrer généralement dans
la famille mal définie de ὀρύσσω
« creuser ε, cf. Bechtel,
favorable » ἀπ-
«avoir
des
vents
et οὔριος «œut clair ». Et.: Depuis Prellwitz, on rapprochant ὄρνυμαι, ὀρούω.
a souvent posé *#pFoc en II faudrait alors admettre
que la diphtongue où est un homérisme ou un ionisme.
: m. « gardien », voir ὁράω,
2 οὖρος 8 oùpos
m. « frontière », voir ὅρος,
: n. « montagne », voir Spoc.
4 οὖρος
oùs : n. (Hom., ion.-att., etc.) ; écrit ὅς (IG I*, 372), dor. &ç (Théoc., hellén.), autres cas bâtis sur la flexion en
κατος, Alem.
etc., ὥατα
chez Hom. (fr. 80) ct.
: οὔατος, οὔὕατα, οὔασι, chez Szemerényi, Siudi Micenei 3,
1967, 59 sg.; à Tarente &ræ (Hech.) de *abcœrx ; ou *oForx, ci. Szemerényl, 0. c. 629 En attique : ὠτός, ὠτί, ὧὦτα, ὦτων, ὠσία (p.-ê. Od. 12,200). Il a été créé secondairement un nom. sg. οὖας (Simon.), ὥας (Sophe.). Sens : «oreille » également au figuré, « anse », « ornement archi-
tectural ». Au premier terme de composé : ὠταλγέω, etc., « souffrir écouter, l'oreille, «tendre ὠτακουστέω oreilles», des
épier» de ὠτὶ ἀκουστόν (ion.-att.) opposé à ἀνηκουστέω (voir sous ἀκούω), avec ὠτακουστήῆς (Arist., etc.). Au second terme de composé. Thèmes en 8 dans mycénien qelorowe « à quatre anses », lirijowe « à trois anses », anowe «sons anse», owowe dont le sens est obseur ; en outre,
l'anthroponyme oùpoi
vent
contraires » (PIb.); 8. οὐριόω « abandonner au vent » (AP). Le grec moderne connaît οὔριος ἄνεμος « vent favorable »
etc.).
Dérivé invorse : οὖρον n. « urine » (Hdt., Hp., Thphr.), avec οὐροδόχη, -δόχιον (tardifs) ; d’où οὐράνη L. « pot de chambre » (Æsch., fr. 486, S., fr. 565), mais selon Pollux 2,228 = οὐρητήρ ; οὔρειος « pour l’urine » (Antisth. ap. Phot.). Verbe dérivé : οὐρητιάω « avoir envie d’uriner » (Ar., etc.) entre dans les verbes en -ἰάω
le doublet ἐπουριάζω (Luc.)et le dérivé inverse ἔπουρος (S.), xæt- «mener à bon port » (8.) ; 2. ἐπουρόω (PIb.) εἰ κατ
..
: impf.
sée»,
56
cf.
sq.;
Oluwowe = ’Op0FeFnç « à l’oreille dres-
Chadwick-Baumbach
Heubeck,
Studi
230 ;
Micenei
4,
Szemerényi,
1967,
36,
o.
c.
et voir
s.u. ὀρθός, Ces formes ont un correspondant exact dans ἀμφώης « à deux anses » (Théoc.) où l’æ résulte de l’allongement du second terme de composé. radical Ἔρατ-, issus du Composés
οὐατ-
:
mycén.
V. 51. rouä « fosse ». Mais il est aussi naturel de rattacher
anowolo «sans anses » — *dvéFarog ou Ῥἀνώξατος, οἵ. Szemerényi, 0. c. 59, avec ἀνούατος (Théoc.) ; ἀπ-ούατος,
le mot à obpoy, -x « sillon », cf. s.u. ὄρος.
« de mauvais augure » (Call.) cf. Ε, Schmitt, Nominalbildung
Lexilogus 261,
qui évoque
aussi avec un radical différent
des Kallimachos 108, n. 33; ἄμφωτος «ἃ deux anses » (Od.22,10), p.-ê. pour*&upéærog ou -ὦατος avec allongement
1 oûpov : n. « urine », voir οὐρέω. 2 oûpov
: «distance, mesure
de longueur»,
cf. Bpoc
«limite, sillon ». 1 oüpos : «vent Zavorable » (Hom., poètes, rare en prose), employé par métaphore, cf. Æsch., Sept 690, etc.
de l’initiale du second terme, plus tard ἄμφωτις, -ἰδὸς f. « vase à deux anses » ou «Coiffure qui couvre les deux oreilles », τρίωτον e jarre à trois anses » (pap.), avec p.-ê.
δρίωτον en Crète (Morpurgo-Davies, CI. Rev. 1970, 280), ἄωτος « sans oreille, sans 8186 » (PI., etc). ; παρωτίς, -ἴδος 4 tumeur près de l'oreille, lobe, boucle près de l'oreille », etc.
(tardif), μυόσωτον, -οτίς f. « à l’oreille de souris, myosotis »,
— 840 —
οὖς
tiré de μυὸς ὦτα, cf. Stromberg, Pflanzennamen 42. Autres composés désignant des boucles d'oreilles : ἐνώτιον atiesté
dans
textes
des
(Æsch.,
littéraires
hellén.,
etc.)
et dans des pap. est clairement une hypostase de êv ὠτί ; d'où 105 diminutifs ἐνωτίδιον (Délos et Tanagra, Schwyzer 462 B 53) et ἐνωτάριον (Hsch. s.u. βοτρύδια). Mais ἐνῴδιον (inser. att. depuis 359 av., pap.) est plus difficiie, Si la forme est ancienne on a 16 choix entre l'hypothèse de Wackernagel, Philol. Anz. i5, 1885, 199 sq., qui pose
Ἐξνο(υσ-)ΐδιον passé à *évotStoy,
puis à ἐνωίδιον (cette
vue suppose un radical'*ous- et une haute antiquité pour 19 suff. -ἰδιον), el celle de Szemerényi qui part d’un adj.
ἐνώειος (ct. les adj. en -oFnç), d'où *évéetov et plus tard avec suffixe diminutif *évæsiBtov, ἐνῴδιον, Si la forme n'était pas ancienne on pourrait supposer un arrangement familier (syncopo?) pour ἐνωτίδιον. La glose ἐξωδάδια * ἐνώτια * Λάκωνες, si elle reposait aur ἐξωβάδια, présenterait l’allongement de composition, mais le suffixe -dôtoc et la préposition é&- (non dv-) sont peu expliqués. Sur ces composés voir Szemerényi, o. c. 53-54, 87-88. Dérivés : ὠτίον n. « anse, orcille » (com., LXX, NT, etc.), -éproy n. (com., tve s. av.) ; ὠτίς, -ἰδος Î. « outarde barbue » Otis tarda (X., Arist., etc.), le nom
vient
des moustaches
blanches allongées en arrière de chaque côté comme deux oreilles, cf. Thompson, Birds s.u., Fr. Robert, Noms des oiseaux en grec ancien 163 sq., André, Oiseaux s.u. ôtis; ὧὦτος « hibou des marais » ainsi nommé à cause des aigrettes portées sur les côtés de la tôte (Arist., etc.), ct. Thompson, Birds s.u., André, Oiseaux s.u. ôtus.
Adjectifs : οὐατόεις « pourvu d'ansess (Simon., Call., etc.), à rétablir chez Hom. pour ὠτώεντα (I 23, 264, 513) et chez
Hés.
(Tr.
657),
cf.
Wackernagel,
Spr.
Unt.
168 ;
ὠτικός « qui concerne l'oreille » (Gal., Dsc.).
Sur ὠκίδες * ἐνώτια (Hsch.) voir Szemerényi, o. c. 54. Le terme du grec démotique est ἀφτί, cf. Andriotis,
Ἔτυμολ. Λεξ, avec la bibliographie. Ef.: Le grec oùç entre dans une série de formes variées du nom de l'oreille qu’ii est difficile de ramener à l'unité. Il n'y a rien à tirer pour expliquor les faits grecs des vieilles formes de duel comme avest. uëi (i.-e. “us-I avec vocalisme zéro) ; le v. 8]. duel μξ (de “ausï) aide à rendre compte de lit. ausis et de lal. auris. En germanique, le got.
auso suppose un thème en nasale et une diphtongue initiale avec à ou avec ὁ. L’arm. ukn semble égaloment avoir un élargissement en n mais est créé sur le modèle de akn « youx s, En v. slave uxo/usese suppose uno filexion sigmatique ausos, *auseses; en celtique, v. irl. au repose également sur un thème en s. Le grec de son côté présente de façon à peu près constante un vocaligme o, un morphème -œr- dans la flexion hors du nom.-acc.
sg., d'importantes
traces d'une flexion
sigmatique. Le nom.-acc. oùç doit comporter une contraction de -oo- comme le prouve la graphie äç des inscriptions du vieil attique : la forme doit reposer sur *ousos ce qui correspond, à V. s1. uxo, gén. usese (pour quoi on pose à l’initiale au-). Le mycénien confirme l’importance de ce type sigmatique par ses composés en -&Fnç dont il reste trace dans le grec alphabétique. Deux difficultés se présentent : 1. la flexion en nasale du type “à Færoç avec allongement métrique oùætog. On a observé que 16 germanique possède des formes à nasale, ef. par ex. Benveniste, Origines 7 et 24, mais le type got. auso est différent, et d'ailieurs productif en germanique.
Szemerényli, 0. c. Gi sq., s’applique à montrer que gén. *àFærog est une innovation du grec par analogie de formes ancienncs
en -ἀτος.
2. Le vocalisme pas
de
;
o dc la diphtongue
correspondance
sûre
hors
initiale ne trouve
du
grec.
Szemerényi
suggère qu'il serait dû à l'analogie du nom de l'œil, cf. ibid,
65 avec l'exemple de l’arm. akn. L'analyse hardie de Szemerényi trouvc appui sur les composés en -dmg, sur λαγώς et pour le vocalisme a sur παρειαί, éol. παραύα, mycén. parawajo, ct. ibid. 65. On peut préférer les vues laryngalistes de Beekes,
qui pose
*a,us-,
“a,ous-,
*a,us-
et
explique la coexistenca de παρειαί, ἄτα εἰ oùç (Spracke, 1972, 123-125).
οὐσία : t., ion. -{n, dor. ὠσία (Archyt.), ἐσσία (PI., Cra, 401 c, créé aur f. ἔσσα du part. ἕντες), voir s.u. elut. Remarques
chez Coilinge, Gl. 49, 1971, 218-229.
οὖσον : n., généralement au pl. οὖσα (Lyc. 20, Antim. 57 cf,
amarres»,
navire,
d'un
«cordages
Hgch.)
Wyss,
Wilamowitz, Hermes 59, 1924, 273, qui évoque σοῦσον ( ?). οὐτάω : impér. οὕτας forme non contractée, cinquième (Od. 22,356, cf. Chantraine, Gr. Hom.
dactyle 1,78 et
856) ; 3e pers.
Æsch.,
sg. oùr&
hapax,
corr.
d'Hermann,
Ch. 640 ; présent plus usuel οὐτάζω (Hom., trag.) ; aor. radical
athém.
ancien
hom. oùræ
(Hom.),
avec
l’infinitit
οὐτάμεναι, -μεν (Hom.), participe passif οὐτάμενος (Hom.) qui se trouve au centre du système ; avec οὐτάζω a été créé aor. οὕτασα (Hom., E.), f. οὐτάσω (E.), parf. pass. οὕτασται (Hom., Æsch.); enfin, en liaison avec οὐτάω, aor. oÜrnoe (Hom.), partic. passif οὐτηθείς (1|. 8,537). Sens : « blesser », mais s’emploie en principe pour le combat de près, par opposition à βάλλειν, avec σχεδόν,͵ (IL. 5,458), αὐτοσχεδόν (Π|, 7,273), ct. Trümpy, Fachausdfäcke 92 sq. Composés : ἀνούτατος « non blessé » (II. 4,540), νεούτατος «nouvellement
rattachent
blessé»
aisément
(Z
au
13,539;
radical
18,536,
ancien
de
Hés.),
οὗτα,
se
etc.;
l'hapax ἄουτος « non blessé » (1!. 18,536 à côté de νεούτατον) présente
une
structure
doublement
inattendue : &-
pour
&v- et commo radical, dérivé inverse de οὐτάω ? Enfin, adv. ἀνουτητί «sans faire de blessure » (1]. 22,371, Q.8.) issu de οὐτάω, Cf. ἀνούτητος (Nic., Nonn.). Le
usuel
mot
en
grec
pour
moderne
dire
« blesser»
est τραυματίζω. Et.: Toute la conjugaison s’est bâtie autour de l'aoriste radical οὗτα. Étymologie obscure. On a tenté de rapprocher
le (I
mot
de
ὠτειλή, cf.
14,518 ; 17,86).
K.
l'expression Meister,
Hom.
οὐταμένην
ὠτειλὴν
Kunsisprache
229,
se demande si 16 terme n'est pas emprunté.
οὐτιδανός, voir sous où. οὗτος, αὔτη, τοῦτο : « celui-ci, ce démonstratit le plus fréquent, sert et répond dans une certaine mesure dans un exposé s'applique 19 plus
» (Hom., ion.-att, ete.) ; à interpeller quelqu’un à la seconde personne ; souvent à ce qui pré-
cède, etc., cf£. Humbert, Syntaxe Grecque $ 35 Βα., Sehwyzer, Gr. Gr. 2, 208 sq. Avec l'adv. οὕτω(ς). Subsiste en grec moderne : toÜroç, TOÜTN, τοῦτο. Et.: La flexion attique de ce démonstratif montre qu'il est constitué du thème de l’article ὁ, & (ἢ), τὸ suivi d’une
particule v (cf. πάνυ, skr. sé de *sau), puis du thème de la forme vo-/r&-. On note la généralisation dela forme masc. au gén. pl. τούτων et, dans 108 dialectes, des formes de nom. Î. pl. ταῦται, en béotien la généralisation de formes
8 42, n. 97. D’autre part, 11 existe une seconde série de formes de sens un peu différent centrées sur l’aor. à vocal,
zéro
ὥφλον
d'où
le présent,
expressif
par
son
double
vase du Dipylon toro (Schwyzer, p. 383, n° 1 ; Guarducci,
suffixe qui souligne l'aboutissement du procès ὀφλισκάνω ; d’autre part ὥφλησα, ὥφληκα, ὰ forme arcadienne à Æ initial est énigmatique, mais le témoignage du mycénien prouve que le Æ est secondaire. Avant ce témoignage Solmsen, KZ 34, 1897, 450, Fraenkel, Phil. 97, 1948, 162, voyaient déjà dans les formes à F initial une graphie
Epigr.
mycén.
inverse.
230 et
fautif, estime que ὥφλον résulte d’une syncope, enfin part de ὥφελον qui serait un composé ὀπί = ἐπί, et du radical ἕλ- de elAov.
comme οὗτον, οὗτα. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,611, Chantraine, Morphologie 125 sq. Un redoublement du radical de l’article sans insertion de u semble s'observer dans une forme attestée sur un
qui
Greca
porte
Baumbach,
@
ὀφέλλω
84 --
1,
foto
135-136)
et
welo,
Chadwick-Baumbach
cf.
dans
Sf. in Mycenaean
une
tablette
Inscr. and Dialect s.u. ἰοῖο.
ὀφείλω : (ion.-ati., I. 11,686, 688, 698), ὀφέλλω (Hom., arcad., Schwyzer 665 À, éol. IG XII Q, 67), crétois ὀπέλω (Sohwyzer 179 X 20) et ὀφήλω (crétois, Bechtel, Gr. Dial. 2,688 ; arcad. Schwyzer 657,40). Le mycénien a les formes
indicatif 3° pl. operosi, participe operole (— ὀφείλοντες), ?. operosa : la graphie de ces formes ne permet pas de préciser le vocalisme de la seconde syllabe, -ελ-, -ελλ-, -ëà-. Sur le radical de ce présent a été bâtie en αὐΐ. une conjugaison ὀφειλήσω, ὠφείλησα, parft. ὠφείληκα ; aoriste radical thém.
ὥφελον
(Hom.,
ion.-att.).
Sens
:
«devoir,
être
obligé à, devoir rendre ε, etc., l'impf. ὥφελλον et l'aor. ὥφελον s'emploient pour exprimer un vœu non réalisable
« je devrais » ou « j'aurais dû » souvent précédé de εἴθε, etc., tardivement associé à une forme verbale personnelle, par
exemple ὄφελον (sic) ἀπεθάνομεν (LXX, Ex. 16,3). Également avec des préverbes : &vt-, ἐν-, ἐπ-, Tpo-, προσ-, συν-. Avec une signification plus limitée et plus technique aor, ὀφλεῖν (ion.-att.) p.-ë. déjà en mycén. comme aoriste de opero (Chadwick-Baumbach 231) ; d'où 16 prés. double-
ment suffixé ὀφλισκάνω (ion.-att.), plus les doublets ὀφλίσκὼ (Suid.) et ὀφλάνειν (Hsch.), d'où en att. fut. ὀφλήσω, aor. ὥφλησα (rare), parf. ὥφληκα et en arcad. partic. dat. pi. ξοφληκόσι, 35 pl. { οϊ]φλέασι (arcad., Schwyzer 661 A) « être redevable, condamné
perdre
un
procès,
à une amende, être condamné,
encourir
un
blâme»,
etc.
Également
avec les préverbes ἐπ-, προσ-.
Dérivés : I. Du radical du présent suffixé ὀφείλω, rares exemples : ὀφειλέτης m. « qui doit, débiteur » (S., PL.), f. -ἐτὶις (E., Rh. 965) d'où -ἔσιον n. « petite dette » (Eust.) ; noms d’action ὀφείλημα 466 qui est avec ὀφήλωμα fait sur ἀνάλωμα VI 14), ὀφείλησις « dette » (pap. inverse ὀφειλή (X., Vect. selon EM Ep.
Rom.
dû »+ (Th., PL., Arist., etc.) (crétois, Schwyzer 181 1115 s. av.) et dérivation 644,3, Ev. Matth. 18,32,
13,7) ; ὀφείλεια ( P. Oxy. 1495) est douteux.
11. De l’aoriste ὀφλεῖν, ὄφλημα n. «amende, dette » (18., D., Arist., pap.), ὄφλησις « amende » (LXX, Phot., Suid.), ὀφλητής m. « débiteur » (Gloss.), ὀφλοί * ὀφειλέται (Hesch.) est douteux, cf. Latte s.u.
III
Le
mycénien
atteste
opero — ὄφελος,
1Ὲ
mot
souvent
à
apudosis
opposé
Baumbach
231,
Lejeune,
parallèlement
signifle
«manque,
« paiement », Mémoires
1,73,
una déficit,
cf.
forme dû »,
Chadwick-
Parol.
Pass.
70, 1960, 6, Baumbeach, Si. In Mycen. Inscr. and Dial. 198,
Le grec moderne 8 gardé ὀφείλω, etc., à côté du plus usuel χρωστῶ. Æt.: On 8 un présent ὀφείλω pour lequel on pose *ôpéd-vo, mais le mycénien opero est bien entendu ambigu et pourrait à la rigueur être *ôpéAo ; l’aoriste correspondant est
ὥφελον, à côté des formes secondaires, mais déjà hom. ἀφείλησα, etc. ; sur ὥφελον, Chez Hom. ct. Ruijgh. Études
Szemerényi,
Syncope
199-201
croit
le
F
initial
1 ὀφέλλω : « devoir », cl. ὀφείλω. 2 ὀφέλλω
: Hom., Pi., Æsch., Théoc., opt. aor. éol.
ὀφέλλειεν (Il 16,651, Od. 2,334) mais subj. ὀφέλλωσιν (ZI 1,510 prés. ou aor.), indic. ὄφελλςε (1|, 2,420, Théoc, 25, 120), ὥφελλε (Od. 16,174), aussi avec ἐξ- (Od. 15,18), doivent relever du thème de présent lequel est attesté chez Hom. Sens : «augmenter, accroître,
bien faire
prospérer », cf. οἴκον ὀφέλλειν (Od. 15,21), au passif « prospérer ». Rares dérivés : ὄφελμα n. « accroissement, avantage » (S., fr. 1079), -μός m. même sens (inscr. de Lydie). Adjectits
tardifs : ὀφέλσιμος « avantageux » (Cail., H. Ap. 94, Orph., Opp.), sur le modèle de χρήσιμος ὀνήσιμος, comme de Ἔδφελσις ; ὀφέλλιμος ld. (Max.) apparemment tiré de ὀφέλλω. Substantif
neutre
sigmatique
ὄφελος,
seulement
et acc. sg. «avantage, utilité, secours» att., etc.). Nombreux adj. composés avec
nom.
(Hom., ion.l’allongement
de la première syllabe du second terme : déjà en mycén. pl. n. noperea, = νωφελέα chors d’usage » (ChadwickBaumbach 281) ; en grec alphabétique une quinzaine de
composés, p.ex. : ἀνωφελής « inutile » (X., Æsch., ion.-att.), Bpor- (B.), δημ- (Démocr., etc.), xowv- (Phil.), πολυ(Arlst.), etc.; οἰκωφελής est tardif mais existait p.-ô. du temps d'Hom., cf. οὐκωφελίη « accroissement du patrimoine » (Od. 14,223). L’adj. simple ἀφελής est secondaire et très rare (pap. 11° s. après).
Verbe
dénominatif avec l'e- des
composés
: ὠφελέω
« rendre service, aider, soutenir » (ion.-att., etc.), également
avec préverbes : &vt-, ἐπ-, προσ-, auv-, Dérivés : ὠφελίη, -Lä (inser. ve s. av., ion.-att.) ou -εἰὰ (cf. LSJ s.u. ὠφέλεια) « utilité, secours » employé par Th. avec un sens militaire ;
plus rarement
ὠφέλημα
(trag.
ὠφελήσιμος « avantageux,
est ὠφέλιμος personnes
«utile,
(att.,
etc.),
-narç
(S.). Adjectifs,
utile » (S., Ar.), la forme usuelie
qui rend cf£.
X.),
service », parfois
Arbenz,
Adjektiva
36 gq. Autres détails chez Leumann, Hom.
auf
dit de τιμος
Wèrter 120.
L’onomastique fournit des composés : mycén. opérano ==
᾿᾽Οφελάνωρ, à quoi répond béot. ᾿Οφέλανδρος ; "Operdoxdelδᾶς (Argos) ; d'autre
part avec la forme des composés en
πωφελής : ᾿Ανδρωφέλης, Δημ-, Olx- ; p.-ê. mycôn. dat. posoperei (ἘΠοσωφέλης < ἘΠροσ-ὠφέλης). Anthroponymes simples : p.-ê. mycén. opela = ᾿Οφέλτης, ᾿Οφέλτας, ᾿Οφελίων, etc.; p.-ê. mycén. operela =" Οφελέστᾶς, voir
Bechtel,
H.
Personennamen
354
sq.,
Chadwick-
Baumbach 281.
Le grec moderne a gardé d'une part ὄφελος « utilité, avantage, profit », et d'autre part ὠφελῶ, -δια, -ἱμος, etc.
ὀφλέλω
——
el
sur ἔὀφελ-ψγοο,
reposant
Et.: Le présent ὀφέλλω,
8492— En grec moderne, au puriste ὄφις, répond
16 démotique
l'optatif éol. ὀφέλλειεν sur *ôçe)\—o-, serapprochent aisément de &pekog ; Pedersen, KZ 39, 1906, 336, évoque arm.
φίδι (de ὀφίδιον). Et.: Le vieux mot ὄφις doit correspondre à skr. dhi-,
‘awel dans aweli et.le verbe dénom. y-awel- « ajouter, augmenter »s dans af-awel «davantage », a*-awel-um de *obhel-. Si cette étymologie hypothétique est correcte,
avest.
elle invite à conférer à ὄφελος 10 sens originel d’s accroissement, , sensible chez Hom. On se pose alors la question de l’identité éventuelle avec mycén. opero qui indique un manque, un à valoir cf. M. Lejeune, Mémoires 1, 73, etc.
Si cette analyse était admise, ὀφείλω οἱ ὀφέλλω auraient
ai-
*og®hi-; en -iw.
m.
« serpent », avec
l'armén.
labio-vélaire
possède, avec un vocalisme
L’allongement
de
l’o de
ὄφις
dans
i-e.,
donc
ὅ, ië, inatr.
IL. 12,208
au
6° pied est une licence métrique homérique, cf. Chantraine, Gr. Hom. 1,104 (l’aliongement est introduit par analogie d'Hom. chez Hippon. et Antim.). Le nom du serpent était exposé à l'action du tabou linguistique et a pu prendre des formes variées. I est
finalement la même origine. L'hypothèse d’une homonymie de mycén. opero et de hom. ὄφελος est moins plausible. Pour l'étymologie, voir encore Mayrhofer, Flym. Wb. des
occlusive palatale) et ἔγχελυς, à lat. anguis, en baltique, v. pruss. angis, etc., avec labto-vélaire sonore et initiale n.
Altind. 2, 393-394.
Voir
8 ὀφέλλω : « balayer » (Hippon. 81 Μ), d’où ὄφελμα
possible
que
ὄφις
Havers,
Specht,
ΚΖ
soit
apparenté
Sprachlabu
64,
1937,
45,
à ἔχις
(vocalisme
Ernout-Meillet
s.u.
e et
anguis;
13, qui croit à l’existence en grec
d’une forme ὄπφις. Voir encore Mayrhofer 1,68 s.u. ahi.
fibid.) avec la glose ὀφέλμασι * σαρώμασιν (Hsch.) ; avec le suff. d'instrument ὄφελτρον * κάλλυντρον (Hsch.), d'où ὀφελτρεύω (Lyc. 1165).
ὀφλισκάνω, voir ὀφείλω.
Très rare, Lerme évincé par σαίρω, σαρόω, grec moderne
σαρώνω. Et.:
ὄφνις On
rapproche
arm,
awelum
« balayer ».
dont
: ὕννις, ἄροτρον
on rapproche
(Hsch.).
v. pruss.
Vieux
wagnis
terme
« soc » de
agricole
“woghnis,
p.-ô. v.h.all. waganso, lat. uômis, -eris m. + 80C », Lhème en s,
ὀφθαλμός, voir s.u. ὅπωπα.
En
grec
même
on
δεσμοὶ ἀρότρων. ὄφις
: gén.
-ewç,
ion. -τος (Hés., Hdt.), parfois -εος
(E.), m. «serpent» (Hom., 1|. 12,208, ion.-att, etc.); « bracelet » en forme de serpent, nom d’un poisson, d’'une
constellation, Au
premier
de
terme
de composés,
l'ichneumon,
et
Hsch.), cf. Gil Fernandez,
aussi
tous assez
d’une
Inseclos
phie ; -xoug (Luc.), -σκόροδον
tardifs avec
sauterelle
(LXX,
138 avec la bibliogra-
« câprier»; ὀφιοῦχος
« qui
tient le serpent, serpentaires, nom de constellation (Eudox,, Arat. 76, etc.), cf. Scherer, Gestirnnamen 184 sq.
Dérivés Arist.,
: 1. diminutif ὀφίδιον (inser.
Thphr.,
etc.),
désigne
un
att.
poisson
rve s. sv., (Pline),
cf.
Thompson, Fishes s.u. ὄφις ; 2. épläorg « maladie du serpent»,
maladie
où
la
peau
devient
comme
celle
d'un
serpent (Gal.), comme d'un verbe de maladie *dqeko ; 3. dérivés en -τῆς : ὀφίτης (Môoc) + serpentine » (Orph., Dsc. ; etc.) avec le doublet ὀφιῆτις πέτρη (Orph.), ct. Redard,
INoms
en -τῆς
59, la dénomination
est liée à la
couleur verte à filet jaune de la pierve, qui par ailleurs s'emploie contre les morsures de serpents; ὀφίτης signifle aussi e zona » (Gal.) ; 4. ὀφιόεις « riche en serpents » (Antim.) est une forme certainement ancienne comme le prouvent dans la toponymie Ὀφιοῦς m. nom de fleuve, ᾿᾽Οφιοῦσδα nom de Cythnos, de Rhodes et de diverses autres 1108 (Arist., Antim., Hsch., etc.), cf. Krahe, Beitr. Namenforsch.
2, 1950, 233-234 ; 3, 1961, 161 sq. ; ὀφιοῦσσα est aussi 16 nom d'une plante magique d'Éthiopie (Pline 24, 163) ; B. ὀφιώδης « qui ressemble à un serpent » ou « qui a des serpents » (Pi., Arist.); 6. ὀφιακός dans τὰ ὀφιακά titre d'un ouvrage de Nic., cf. θηριακά"; 7. ὀφιόνεος « de serpent » (Opp., C. 2,237 ; 3,436), forme « poétique ε, l'hypothèse d'une différenciation de -t-tveog, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,491 n. 1, Kretschmer, GI 11, 1921, 228, est peu plausible : bâti sur le radical ὄφιο- des éompoaés, avec influence
de yopyôve (t)og.
au
même
groupe ὄφατα
*
’Axapväves (Hsch.), cf. Bechtel, Gr. Dial.
2,76 avec la bibiiographie, mais la glose ὄφατα est peu claire, cf. Meringer, [F 17, 1904-1905, 132. Voir encore
Specht, ÆZ 66, 1939, 43.
etc., également = ὀφίασις.
le radical ὀφιο- : ὀφιοτβόρος (Orac. ap. Plu.), -δηκτος (LXX), -κτόνη «espèce de scolopendre », -μάχος εἰ -μάχης nom
rattacherait
ὄφρα
: adv. relatif et conjonction temporelle et finale
« aussi longtemps que, jusqu’à ce que », avec, suivant les cas, l’indicatif, le subj. avec &v ou xev, etc. ; safin que »
avec 16 subj. seul (Hom.,
ép.), exceptionnellement valant
τόφρα IL. 15,547. Le corrélatif est τόφρα. Sur l’emploi de ce mot, cf. Chantraine, Gr. Hom. 2,262 sq., P. Monteil, Phrase relative 308-316 avec ia bibliographie. Et.: Bâti gur le thème de relatif &- avec dissimilation de l’aspiration (cf. τόφρα sur 16 présentatif to-). La finale est obscure : on a évoqué tokh. A kupre « quand » tiré de *k*%o-, arm. erb « quand » de *ebhr-. Voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,631,
Monteil,
0. c. 309
n. 1.
ὀφρῦς : 2., acc. sg. ὀφρῦν, rarement ὀφρύα, acc. pi. -ῦς, mais -υὰς (Od. 9,389), cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,571 B. Surtout employé au pL « sourcils » (Hom., ion.-att., etc.) ; noter que le froncement de sourcil marque une attitude hautaine, cf. Taillardat, Images d'’Arisiophane $ 326 ; d’où « crête, levée de terre, falaise, digue ».
Composés comiques : ὀφρυανασπασίδης « qui fronce les sourcils» (Epigr. ap. Hegesandr.), ὀφρύχκνηστον * ἐρυθριῶντα, οἱ γὰρ ἐρυθριῶντες κνῶνται τὰς ὀφρῦς (Hsch.), ὀφρυόσχιος. Au
second
terme
: κυάν-
(Théoc.),
Aeux-
(Oracle
ap.
Hdt. 3,57) aussi nom de l’armoise ; μιξ-- « dont 108 sourcils se rejoignent » (Cratin.), ouv- id. (Arist.), χρυσ- nom de poisson, « daurade » (Épich., etc.), ef. Strômberg, Fischnamen 26, Saint-Denis, Animaux marins s.u, chrysophrys.
Dérivés : 1. diminutit ὀφρύδιον (Hsch. s.u. ἐπισχύνιον, Théognost.) ; 2. ὀφρύη f. « hautour, levée de terre » (Hdt., E., pap.), avec -ὐᾷ (Argos, Schwyzer 89, 14) ; 3. ὀφρυόεις «escarpé, qui surplombe » (F 22,411, dit d'Ilion ; Hät. 5,92, dit de Corinthe), cf. Bowra, JHS 80, 1960, 18 sq.,
— 843 — ia
traduction
de
Mazon
«sourcilleuse»
4. -ὦδης « qui a des rebords » (Gal.). Verbes dénominatifs : 1. συνοφρυόομαι
est
littéraire;
au parf. « avoir
les sourcils froncés » (S., E.), xæt- au parf. s être sourcilleux »
(Philostr, Luc.), ἐξοφρυωμένοι * ἐπηρμένοι * ὑπερήφανοι (Hsch.); dppuéouæ « être sourcilleux, arrogant » (Timo, Luc., etc.) ; dérivés : ὀφρύωσις « rebord, bordure » (Paul Ægin.), + arrogance » (Origène), τωμα id. (voir Thesaurus) ; 2. ὀφρυάζω « faire un signe avec les sourcils » (Amips.),
«être arrogant » (tardif); 8. ὀφρυγνᾷ * ὁμοίως [cjest-àdire = ὀφρυάζει mais 19 ms. donne ὅλως]. Βοιωτοί (Hsch.), d'après ὀριγνάομαι selon Schwyzer, Gr. Gr. 1,695 n. 2; 4. ὀφρυάω « avoir des collines » (Str.).
Dans l'onomastique : ᾽Οφρυάδας, "Οφρυλλος (Bechtel, H. Personennamen 480) et peut-être déjà l'anthroponyme
mycénien
reukoroopu,ru = Λευκότοφρυς,
Baumbach
231, Lejeune, Mémoires
cf.
Chadwiek-
1,54, Palmer,
Gnomon
26, 1954, 66, reukoro présentant un lapsus ou une assimi-
lation régressive pour reuko-. Et.: Le mot a une étymologie indo-européenne évidente par le rapprochement de skr. bhräk, acc. bhrüvam ἴ ; même nom-racine en celtique dans v. irl. forbru acc. p (Ξ ὀφρῦς), en germanique, anglo-sax. brü. Les autres langues présentent des formes diversement suffixées : en slave où la forme originelle a pu être *bry, forme en dans v. 8]. brävl, de même en baitique, lit. bruvis; dérivé
ὀχέω
(Lycurg., fr. 26 selon Harp.); autres dérivés : ὄχευσις f. « saillie » (J., Plu.) ; pour marquer le résultat du procès
ὄχευμα n. «embryon,
fœtus » (Arist., H.A.
577 a); noms
d'agent ὀχευτής m. « étalon » (pap., Dsc.), dit d’un homme
(AP 11,318), avec le f. ὀχεύτρια (Hsch. s.u. ψόαν) ; comme adj. verbal ὀχευτή est dit d'une jument qui a été saillie (Dsc.); ôxeutixéç «salaces dit en principe d’animaux etc.).
(Arist.,
Formes marginales plus ou moins secondaires ou même
artificielles : ὀχή = ὀχεία (Arat. 1069), à côté de ὀχέωνται (ibid. 1070, fin de vers), ὀχῶν * ὀχευτυκῶς ἔχων (Hsch.). Et.: Obscure. Le vieux rapprochement avec ὀχέομαι dont le sens originel doit être « aller en voiture » (puis et secondairement « à cheval »} ne convient ni pour 16 sens ni pour la forme. Prellwitz et Boisacq tirent le mot de la farnille de ἔχω au sens de « se rendre maître ». On pourrait penser aussi à la glose d’Hsch. ὀχάομαι * ἀνάλλεσθαι, cf. Treg. Adesp. 250 et évoquer alors l'ensemble de mots que Meillet 4 tenté de constituer avec ὀχλεύς, yara ξόχος, cf. ce mot s.u. y. Bosshardt, Nomina auf -εὖς 30, pose ingénieusement un dénominatif tiré de ὀχεύς (cf. s.u. 1 ἔχω) « verrou, barre de bois» qui entre dans un trou d’un mur ; on pourrait rappeler une métaphore un peu différente et d'ailleurs en sens inverse, dans l’emploi de
χήλων au sens de Jevier.
en nasale en germanique dans v. norr. brän, pl. brynn, cf. aussi tokh. B pärwâne duel ; en dentale dana avest.
ὄχξω, κέομαι : dans un verbe unique se confondent p.-ê. deux présents dérivés qui expriment l'un la notion d'a aller
brvat- f., macédonien ἀδροῦτες * ὀφρῦς * MaxeSéves (Hsch.), m. iri. bräad gên. duel.
ter », cf, Æi. Au moyen, le sens de ὀχέομαι est « aller en
Un
certain
nombre
de langues
présentent
initiale dont l'explication varie sulvant Szemerényi, Siudia Pagliaro 3,233. En ce grec
ὀφρῦς,
Meillet,
BSL
27,
1926,
130,
ἃ supposé
qui pourrait
se trouver
aussi dans
&6poüreç.
Hypothèse
ingénieuse
de
anglais
eye-brow,
allem.
voyelle
les cas, cf. qui concerne
prothèse
rapprochant
une
une
macédonien
Szemerényi
voiture » (c{. Hdt.
1,81, ΡῚ., etc.), « conduire des chevaux
attelés » {Π|. 10,403 ; 17,77) avec ἐπ- (IL. 10,330 ; 17,449), dit d'un voyage par mer (I 24,731), d’Hermés voltigeant
Β} les flots (Od. 5,54) ; en attique, d'un navire qui flotte,
ef. d'ailleurs τὰ ὀχούμενα titre d’un traité d'Archimède,
en
et l'expression figurée PI., Phd. 85 d (comparaison avec un
admet
radeau), dit d’un bateau à l’ancre (Ar., Cav. 1244, mais cf. Taillardat, Images d'Aristophane $ 874) ; à l'actif, rares
qui
Augebrauen,
en voiture, transporter », l’autre celle de « porter, suppor-
que ὀφρῦς repose sur *&xpple, où ὁπ- serait le radical ὁπde *ok#- de ὄμμα, ἐνῶπα, ὀπτίλος, etc.
exemples
ὀχεή : « caverne, trou » (Arat. 956, 1026, Nic., Th, 139, Orph.). Bt.: Mot hellénistique artificiel, doublet de χειή ; p.-ê. d'après ὀκρυόεις à côté de κρυόεις, ef. Schwyzer,
Gr. Gr. 1,434 ; 3,491 n. 6.
rapportant
au sens
Gren. 23 βαδίζω τοῦτον δ᾽ ἀχῶ donne
ὄχα, ὄχανον, ὀχῆ, etc., voir s.u. 1 ἔχω $ 4.
se
à ce drôle une
précis
de
ὀχέομαι
Ar.,
ε6 marche à pied et je
monture », cf. X., Εᾳ.
Mag.
4,! ;
plus généralement l'actif signide « porter» (Thgn. 534, Hp., Art. 52, etc.), mais aussi « supporter », cf. Od. 7,211 ; 11,619 ; 21,802, Pi., O. 2,74), avec des emplols marquant
la continuité,
cf. νηπιάας
ὀχέειν
Od.
1,297
«continuer
ces jeux d'enfant» cf. p.-ê. Æsch., Pr, 143; emplois permettraient de rapprocher 16 verbe
certains de Ëx
(et. ἀνέχω, etc.) ; Od. 7,211 ὀχέοντας ὀιζύν, comme πονόν =* ἔχεμεν καὶ ὀιζύν (1|. 13,2, Od. 8,529), d'où ἔχειν τε καὶ
ὀχετός, voir ὀχέω.
ὀχεῖν (P1., Cra. 400 a), et 16 sens de « tenir » dit de l’ancre
saillir » (ion.-att.), οἵ, ΡΙ., R. 464 d τὸ μὲν θῆλυ τύκτειν, τὸ δὲ ἄρρεν ὀχεύειν ; passif ὀχεύομαι dit de la femelle, ct. Arist., H.A. 575 ἃ ὀχεύει καὶ ὀχεύεται ; et encore
(E., Hel. 277), Taillardat, l. c., et ὀχεία « ancre » (Hsch. — Trag. Adesp. 251). Le verbe ὀχέομαι, -ἐω n’a que 16 thème du présent en att.; aoriste et fut. ὀχήσομαι, -σασθαι (Hom., etc.), pass. -θῆναι (Hp.); à l'actif -Foœ (Call.), -σὼ (Æsch., E.). La géminée de ὀκχέω (Pi., O. 2,74) est
ὀχεύεσθαι « s'accoupler » (Hdt. 2,64) ; également avec des
p.-ê. expressive, mais'ef. Schwyzer, Gr. Gr. 1,717 n. 4.
ὀχεύω
: aor.
ὥχευσα,
parf. pass. ὥχευμαι
« couvrir,
prévorbes : ἐπ- ; xar- (LXX), parf. pass. dit de dattiers (pap.) ; παρ- ; προ- ; dit pour 168 animaux, terme d’élevage, se distingue franchoment ἀ' οἴφω. Dérivés
: ὀχεία
f. nom
Arist., pap.), dit pour
ὀχεῖος (Æisch.,
«apte
d’action
« monte,
des plantes fertilisées (pap.), d'où
à la monte » (Din.); -etoy
Arist.),
saîlle » (X.,
également
«lieu
où
« étalon,
se font
mâle »
les montes »
Dérivés qui
: 1. ὀχετός
transporte
un
«canal»,
liquide,
de
c'est-à-dire l'eau
(Pi.,
installation inser.,
att.),
employé en anatomie, parfois au figuré ; pour la dérivation peu claire, cf. Chantraine, Formation 300. Schwyzer,
Gr. Gr.
1,501, d’où le composé ὀχετηγός «celui qui trace
un canal » (Il 21,257, AP), ct. Chantraine, Études 90, mais ὀχεταγωγός chez Poll. ; 2. ὄχετλα * ὀχήματα (Hsch.) ;
ὀχέω
—
844 —
3. ὄχημα n. « chariot » (Pi., Hdt., etc., ct. Pi., fr. 106,6, où 16 mot désigne un char à mules distinet de ἅρμα),
obscures citées dans le Thesaurus,
dit de vaisseaux
avec 16 suffixe en -ὅος cf. κόσυμδος « frange », κόμδος, etc. Toutefols, un rapport avee ὄχθος, ὄχθη paraît plausible ;
(trag., Pl.) ; par métaphore
Et.: Termo
tout ce qui
transporte, communique (Pi., Pl.), d’où ὀχηματικός avec τὸ ὀὄχηματικόν « troupes portées » et ὀχημάτιον (tardif) ; 4. ὄχησις
f. « fait d’être
Arist.).
porté
ou
transporté » (Hp.,
PI.,
faire penser qu’il a existé un ὀχέω Îl peut
populaire.
s'agir
d’un
répondant
rapprochement
Οἵ, 2 ἔχω, ὄχος
par
JHS,
Adkins,
ef. encore
préverbes
Et.: Les Anciens ont pénsé à ὄχθος, cf. 18 glose d'Hsch.
à ὀχθεῖσθαι. Mais les modernes n’ont rièn trouvé de très rapprochement
à côté de
16 présent étant un itératif du type de pobéæ
θροέω
à
côté
de
θρέομαι,
ἔχθω,
ἔχθομαι,
avec
est
etc.,
accepté
par Frisk, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,719 n. 13 ; 11 est morpho-
logiquement
excellent,
mais
sémantiquement
assez
peu
satisfaisant en raison de la coloration de ὀχθέομαι qui exprimer
Gôtt. Nachr.
un
sentiment,
une
émotion.
Hermann,
1918, 286 sq., évoque ἄχθος, -ομὰι, ce qui
paraît phonétiquement
exclu.
ὄχθη : f, généralement au pl. -αἱ « hauteur +, en partieulier rive d'un fleuve, falaise, etc. (Hom.,
m.
«hauteur,
colline » (poètes,
ion.
depuis
poètes) ; ὄχθος
H.
qui
suppose
un
composé
de ὀκτώ
et
ὀχλεύς, -ἐω, -ίζω, voir ὄχλος.
et p.-8. ὄχλος.
survie de cette famille.
Le
169,
à 1 ἔχω,
ὅχλος
Ap.
17);
: m., emploi le plus fréquent « foule », cf. Æsch.,
Pers. 42, E., Or. 108, particulièrement la « masse » par opposition aux chefs (X., Th.), avec une coloration politique
et
péjorative
(Th.
7,8,
PI,
X.),
d'où
aussi
+ quantité »
en général (att.) ; plus rarement « trouble, agitation », etc,
(att.). Au
:
προσ- (Suid.). Dérivés ὄχθησις * Bépubos, τάραχας (Hsch.). Autres présents : ὄχθασθαι * ἀπὸ τοῦ ὄχθη, οἱ γὰρ στένοντες ἑαυτοὺς μετεωρίζουσι (Hsch.), mais Latte corrige ὀχθεῖσθαι ; ὀχθίζω (Opp., Hal.), προσοχθίζω, -ἰσαι, t. «ἰῷ, parf. -ὠχθικα (LXX) avec προσόχθισμα « offense » δεινοπάθεια (LXX) et προσοχθισμός * πρόσκρουσις, (Hsch.). Le témoignage de la LXX atteste une certaine
satisfaisant.
1928,
il s’agirait d’un collier à huit gouttes, c.-à-d. pendeloques,
étymologie
1969, 12 sqq. ; avec
16,
*ol6oç issu de εἴδω (en aâmettant une aspiration initiale?),
ὀχθέω : 16 verbe simple n’est attesté chez Hom. qu’à l'aor. ὥχθησαν «être troublé, avoir de l'humeur » (F 1,570), surtout au partic., cf, Π 11,403, etc. : ὀχθήῆσας 8' ἄρα εἶπε πρὸς ὃν μεγαλήτορα θυμόν et d'autres formules analogues ; f. ὀχθήσω (Q.S.); Hsch. à ὀχθεῖ * στένει, στενάζει ; selon J. Audiat, R. Ét, Anc, 49, 1947, 41-57, ἰ6 mot s’applique à un trouble de l’âme, à l’indignation,
semble
de la toilette, p.-ê. familier, ce qui irait bier
pourrait admettre, avec élision de la voyelle finale ler terme, un composé ayant 16 second terme ol6oç
GL
Et.: ᾽᾿Οχέομαι est un itératif répondant à 2 ἔχω «transporter». Certains emplois de ὀχέω pourraient
φέδομαι,
811,4.
qui peut signifler « cou », cf. ce mot. Cf. encore Kretschmer,
᾽Οχετός «sconduite d’eau», etc,, subsiste en grec moderne.
mais
on du
cf. EM
premier
terme
de
composés
tardifs,
en
principe
péjoratifs: ὀχλαγωγός et ses dérivés (J., PIb.), ὀχλο-ἄρεσκος « qui flatte la foule » (Timo), -κόπος id. (Plb.), -κοπέω (Plu.) ; -κρατία (PIb.), pour 16 second terme cf. δημοκρατία s.u. δῆμος, Au
second
terme
; ἄοχλος « qui ne cause pas de gêne,
de trouble » (Hp.), à côté de &v- (Arist.), πολύ- « nombreux, populeux » (Arist., PIb.) avec -οχλέω (D.H., D.S.). Dérivés : 1. ὀχληρός « pénible, importun », dit de personnes ou de choses (ion.-att.), d'où ὀχληρία (tardif) ; qui concerne la populace » (hellén., etc.), 2. -txôç « populaire,
« qui trouble » (tardif); 3. -ὦδης « pénible, qui donne du mal » (Th., PL), mais avec l'autre aspect sémantique de la famille
«vulgaire» (Plu.); 4. seul substantif ὀχλεύς * μόχλος, στρόφιγξ, δέσμος, ἕρμα, πόρπη (Hasch.), gloso confuse, dont certains termes semblent répondre à ὀχεύς, mais cette confusion s’explique par le fait que μόχλος « levier » signifie
aussi
« barre
fermant
une
porte»;
ἐποχλεύς
m.
4 6816 d’une roue » (Ath. 99 c, citant Simaristos, cf. Eust. 1944, 26, qui affirme qu’il s’agit d'un morceau de bois entre îes roues) ; la corr. -οχεύς n’est pas indispensable ;
d’où ἐπωχλισμέναι (Apoll., Les. s.u. ἐπώχατο) : τοῖς ὀχεῦσι λεγομένοις ὄπερ ἐστὶ μόχλοις … ἐπωχλισμέναι). Verbes dénominatils: 1. ὀχλέω « mettre en mouvement, bousceuler » (F
21,261),
Importuner,
« déranger,
troublers
les deux mots éont distingués par S., Ph. 726, 728 (voir
(Hp., Hdt., Arist, Plb., etc.), avec préverbes : δι- (Ly8., D., etc.), ἐνοχλέω même sens (att.), mais dv- « soulever »
aussi l’analyse de Gagnepain, Noms
(S.E.).
en -ος el -ἃ 68 sq.) ;
ὄχθος signifle aussi « grosseur, tubercule » (médec.) ; d’où ὀχθηρός « qui a des collines, vallonné » (Euph., etc.), -ώδης «couvert
de
collines » (D.H.),
«de
grosseurs » (médec.),
ἐποχθίδιος « qui est sur la rive» (AP). "OxOn « bord, rivage » subsiste en grec moderne. Et.: Môme suffixe que dans μόχθος, βρόχθος, etc. Le rapprochement avec ἔχω, satisfaisant pour la forme, est difficile à justifiler pour 16 sens. Il n'est pas probable que
εὔοχθος soit un composé de ὄχθος « hauteur », cf. s.u.
ὄχθοιξος
: m., bande ou bordure de pourpre sur le
devant de la tunique (Ar., fr. 320, Phéréer.
100), « collier »
( , 387, 35, etc.). Glose d'Hsch. ὄχθοιδοι * περιάπτειν τινὲς εἰώθασι περὲ τοὺς χιτῶνας, À καλοῦσιν ὀχθοίδους * εἰσὶ δὲ τὰ λεγόμενα λώματα. Autres gloses plus ou moins
Dérivés
:
ὄχλησις
souffrance »,
«trouble,
etc.
(Démocr,, Épicure, etc.), avec ἐν- (hellén.) ; ὄχλημα (S.E.) et êv- (Épieure, médec.). Adj. en -roç : ἀόχλητος « sans trouble» avec ἀοχλησία termes d’Épicure, ἀνενόχλητος (Hdn., etc.); d’où ὀχλητικός «qui trouble» (Procl.) ; 2. autre dénominatif ancien en -ἰζω à côté de -éc, ὀχλίζω « soulever » (Hom.,
Call,
A.R.),
aussi
avec
préverbes
:
&v- (A.R.), δι- (Nic.), μετ- (Hom., eto.), παρ- (AP), ὁπ- (A.R.) ; 8. ὀχλάζω « être agité, bruyant » (Aq.). 4. ᾽Οχλεύονται chez Hach. serait une faute pour ὀχλεῦνται selon Latte.
En grec moderne &xAog s populace », ὀχλαγωγία « attroupement », ὀχλοδοή + cohue, brouhaha », mais ὀχληρός
«importun,
Ek.: notions
gênant»,
Le sens de
de
etc.
cette
« mouvement,
.
famiile
de
agitation»,
mots d'où
se réfère aux d’une
part
ὀψέ
— 845 — t'emploi pour « foule, populace », de l'autre pour « trouble, gêne, souffrance », sans qu'il y ait lieu de se demander
si le sens
«concret.»
L'hypothèse
ou
le sens
«abstrait»
qui pose un sens de « lourde
est
originel.
charge,
masse »
n’est pas plausible. Pour la forme, Frisk part de * Foyakog
répond
qui
l’affaire),
aussi
ferait
*Fox\og
(cependant
bien à ν. norr. vagl « perchoir », dont l'emploi étroit peut être issu d’un sens de « barre, levier ». Ce sens de « levier » retrouve dans le v. norr. vog Î. (i.-e. *wogh-à), lat. uectis; avec la valeur de «mettre en mouvement » en
se
germanique dans got. gawigan « mettre en mouvement », wegs « mouvement de la mer», ‘ vague», v.h.all. wäga etc., en lat. dans uerdre « secouer », eLc. «balance», Tous ces mots, ainsi que grec ὄχλος, sont généralement
rattachés
à la
Meillet
Toutefois,
supposé
a
*wegh- « secouer » homonyme voiture», οἵ. γαιαόχος s.u. Ch. Andler 249-255. arbitraire, il faut poser trés vaste qui se serait Pokorny 1118, Sealey,
etc.
« voiture », (F)éye,
ὄχος
de
racine
racine
d'une
l'existence
de “weyh- « transporter en γῆῇ et Meillet, Mélanges
Si cette hypothèse peut paraître pour *wegh- un champ sémantique diversement spécialisé. Voir encore GI. 37, 1956, 281 sq.
ὄχμα, ὀχμάζω, ὄχμος, voir 1 ἔχω.
laire est original, Porphyr., etc. « Voix, rumeur», qui peut être d'origine divine, cf. Od. 1,282, personnifiée (IL. 2,98), voix prophétique de mauvais augure (Pi., O. 6,62, PL. L c.); pour la personnification et ia valeur religieuse, οἵ. Ghantraine, Fondation Hardt, Entretiens 1, 1952, 59.
Verbe dénominatif ὀττεύομαι (seule la forme attique est attestée) « chercher à percevoir des présages, présager » (Ar., Plb., D.H., Plu., etc.), employé à propos de cris (Plu., Mor. 356 e, Æl., N.H. 1,48) mais aussi de façon plus générale; p.-ê. d'après μαντεύομαι ; d'où ὀττεία « divination d’après les sons » (D.H.). Et.: "O% est un nom-racine associé au verbe athématique attesté dans skr. vdkti sil dit», indiquant ‘wek*en i.-e. Pour 16 nom-racine on pouvait attendre en grec une longue au nominatif. Inversement, le sxr, vdk et le latin uôx présentent une longue généralisée à tous les cas. Le dérivé ὅσσα est constitué avec 19 suff. *yd/y9, comme
γλῶσσα
à côté de γλῶχες, φύζα
Chantraine,
ex., Pl,, O. 4,13, P. 9,11) « char,
voiture », etc., noter chez
E., Hipp.
1166, etc. ἁρμάτων
ὄχος ; Je mycén. a f. woka « chariot » à Pylos, p.-8. distinet
de
igija,
Chadwick-Baumbech
cf.
ὄκχος (Pi., O. 6,24) est peut-être Schwyzer, Gr. Gr, 1,717 n. 4.
231.
La
géminée
de
mais
cf.
expressive,
Et.: "Oxog m. est le nom verbal thématique à vocalisme 0 répondant à Féxo, cf. 2 ἔχω et désigne le char de guerre, élément important de la civilisation indo-européenne. La forme répond au v. sl. vozü m. « Voiture ». Un neutre sigmatique à vocalisme e comme on l’attend est conservé
dans la glose d’Hsch. ἔχεσφι * ἄρμασιν ; un vocalisme 0 analogique de ὄχος m. est attesté dans ὄχεα. En indoiranien on trouve avec un à qui peut correspondre à un vocalisme o vähd- m. « voiture, bête de trait », avest. väza-
également
m.);
(et. ὄχος
le thème
en 8 : skr.
vahas-
avec allongement vähas- n. « véhicule», dit de Autres dérivés dans le domaine occidental avec nasal, v. irl. fën « espèce de voiture » de “weÿh-no-, gwain et le lat. emprunté au celt. couinnus; en v.h.all.
wagan,
un suffixe skr,
all.
Wagen
« voiture » de
et
l'éloge. suffixe gallois germ.,
*woÿh-no-;
avec
“ilo-, lat. uehiculum n. « véhicule » qui rejoint
vahiira-
n. « vaisseau »,
p.-ê.
grec
ὄχετλα
(voir
sous
ὀχέω), mais 19 suifixe grec peut être -8Ao-. Voir encore s.u. ὀχέω, Ernout-Melllet s.u. vehô et Pokorny 1118.
ὄχυρος, voir ἐχυρός.
Autres
mots
de
la même
2 ὄψ, : ὁπός ἴ. « œil, vue, visage », voir ὅπωπα. : (Hom., ion.-att., etc.), éol. ὄψι (Lyr. Adesp. 57 adv.
Bergk),
ὄχεσφι (Hom. nombreux
99 sq.
ct.
famille en grec, voir ἕπος (et εἰπεῖν), ἐνοπή.
ὀψέ
ὄχος : m. (Pi., Hät,, Æech., trag.), souvent au pl. ὄχοι (H. Dém., etc.) et avec la flexion des neutres en 8 : ὄχεα,
Formation
à côté de φύγαδε,
un
«après
temps,
long
tard,
dans
tard
la
Journée, au soir », avec ie gén. « après » (tardif).
Composés : au premier terme, ὀψ-αρότης « qui laboure terd » (Hés., Tr. 490), ὀψήμερα « soir » (Gloss.) ; généralement sous la forme ὀψι- (peut-être d'après ἦρι-, ἀγχι-, otc.) : dbl-yovog « celui qui est né tard», d'où des sens divers « postérité, né de parents âgés », etc. (Hom., poètes, Hdt., Arist.), -xotrog « qui se couche tard, qui dort tard » (ZÆsch.),
« qui
“μαθῆς
s'instruire,
à
tard
commence
vieux
trop
pour apprendre » (attique), -πέδων « qui est resté longtemps
enchaîné »
(Mén.),
tard»
s'accomplit
«qui
-τέλεστος
(Fl 2,325), -φόρος « qui produit tard » (Thphr.), etc. Au second terme dans ἀπ-οψέ (A.D.), xær-odé (Alex. Trall.) «tard,
au
Dérivés
soir ».
: 1. adj. ὄψιμος « qui se réalise tard, tardif »
(IL. 2,325, X., hellén., etc.) ; hypothèse spécieuse d'Arbenz,
Adjektiva auf -yxoc 22 sq., qui pense que dans 1᾽1|. ὄψιμος signifie « bien visible » et aurait été détourné de son sens,
mais
cf. πρώιμος ; ὄψιος
avec
des
compar.
et
«tardif»
superl.,
(Pi.,
surtout
Arlst., au
Thphr.)
neutre
adv.
ὀψιαίτερος, -τατος (attique, etc.) d’après παλαίτερος, ct. aussi
πρωιαίτερος,
et voir
Szemerényi, Syncope
251 ; en
outre ὀψίτερος (Pi., Plu., pap.) ; ὀψινός (époque romaine) avec le suffixe de ἐωθινός, cf. sur l'histoire du suffixe Wackernagel, Spr. Unt, 105 n. 1; adv. probablement n. pl. avéc suff. diminutif τιχος, οἱ. ὁσσίχος et Chantraine,
Formation 404, ὀψίχα * ὀψέ. Βυζάντιοι (Hsch.); 2. substantifs : ὀψία f. « soir » (pap., etc.) est issu de l’adjectif ὄψιος comme le prouvent les expressions plus anciennes δείλη
ὀψία ou ὀψίη (Hat. 7,167, Th. 8,26, D.) ; de même ὀψιότης f.« caractère tardif » (Thphr.)
est également tiré de ὄψιος.
1 Ἐὄψ : «voix», abtesté seulement aux cas du sing, autres que le nom. : ὁπός, ὀπί, ὅπα, ef. IL. 16,76 ᾿Ατρείδεω ὀπὸς ἔκλυον, T. 1,604 ἄξειδον … ὀπὶ καλῇ (Hom., Hés., poètes). Composé εὐρύοπα, Voir s.u. et sous ὅπωπα Ὦ. Dérivé : ὅσσα t. (Hom., Hés., Pi.), la forme ὅττα est
Verbe dénominatif : ὀψίζω « faire tard, arriver tard » (X., Plu.) avec ὀψίζεσθαι « s'attarder, être pris par la nuit » (X., ete.) et ὀψισμός (D.H.). Dans l'onomastique on a Οφί-γονος et "Ὄψιος, aussi "Ὄψιμος et "Ὄψινος (οἵ. Bechtel, H. Personennamen 355 et 520) et déjà en mycén. p.-8. opisijo = "Odrog, ct. Chadwick-
extrêmement
Baumbach
rare, Pl., Lois 800 c, traité dont le vocabu-
231.
ὀψέ
— 846 —
Le grec moderne 8 ἀπόψε «ce soir » avec ἀπόφψινος εἴ d'autre part ὄψιμος stardif», ὀψίπλουτος * parvenu », ὀψίγόνος
« posthume ».
Et.: La finale en -e de ὀψέ n'est pas expliquée, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,631 ; J'éolien ὄψι fait penser à ὕψι mais doit être issu des composés où l'. final est analogique
de ἦρι, etc. Le radical 8ÿ- présente une sifflante finale (s adverbial?) comme ἄψ et d’autre abs qui répond à &) qui oriente ὀψέ doit être apparenté à lat. op, (mycén. opi) « derrière,-après », cf.
part vers ob s.u.
latin ops- (comme une étymologie : et en grec à ὀπί ὄπισθεν, οἷο..
deux
ex.
du
sens
de
+ provisions », généralement
« soide
destinée à acheter l'&bov » (tandis que la farine est distribuée), dit aussi de toute espèce de salaire, le mot se substi-
tuant à μισθός, cf. Launey, Armées Hellénistiques 2,726, 729; avec ὀφωνιάζω (hellén., premier ex. chez Mén.) «donner des provisions ou un salaire» -ασμός, -αστής. Le latin a emprunté opsonium « provision, marché », cf. Ernout-Moillet
s.u., d’où
opsondre,
-ätor (emprunté
dans
grec ὀψωνάτωρ, Ath.). Au second terme : εὔοψος « riche en poisson , πολύ-, (com.), pià- ; avec εὐοψία, -ἔω ; πολυοψία,
Avec
16 préverbe παρ-,
παροψίς,
«ἰδος f. « friandise,
amuse-gueule » (com.), « plat où sont servies des friandises »
ὀψιανός (λίθος) : pierre noire, p.-8. l'obsidienne ( Peripl. M.
Rubr.
,
Pline,
H.N.
36,
196
pl.
n.
obsiana,
etc.).
Seion Pline la pierre serait ainsi appelée d’après 16 nom d’un certain Obsius qui l’aurait découverte.
ὀψείοντες, voir ὅπωπα, A. ὅπωπα. ὄψις, ὄψομαι, voir ὅπωπα. Φ
ὄψον: n. ce qui accompagne la galette ou 16 pain : légumes, oignons, olives, parfois viande, souvent poisson
(Hom., ion.-att., etc.), distingué de τραγήματα. Composés ; au premier terme dans ὀψολόγος, -Aoyla
«art de la cuisine » (Ath.), -νόμος « fonctionnaire chargé de surveiller 16 prix du poisson », -ποιός « cuisinier » (ion.-att.), avec -ποιία, -ποιέω, -ποίημα, -ποιητυκός, ο[6., ὀφοφάγος « qui se nourrit de mets délicats » (trag.) ; parmi les plus
notables : ὀφ-αρτυ-τής m. «cuisiniers avec -τυσία, -turixég (comiques, etc.), dérivé inverse ὀψαρτύω (hellén.), cf. pour le second terme ἀρτύω s.u. ἀραρίσκω ; ὀφώνης «acheteur ἀ ὄψον, de poisson, qui approvisionne » (Ar., fr. 503) avec -ἰα, -£c (Critias, Ar., etc.), ὀψώνιον n. un ou
(com.,
NT.,
Juvénal,
Pétrone) ; 19 mot
se trouve
sous la
forme parozis avec la variante parazi dans un graîfite gallo-romain de la Graufesenque (Vendryes, BSL 25, 1924, 42); d'où παροψίδιον (pap.), παροψωνέω « acheter des friandises » (Com.) -ὦνημα (Æsch., Ag. 1447). Dérivés : ὀψάριον n. diminutif, souvent « poisson υ
(Ar,, ete.) avec -αρίδιον (pap.), ὀψάρης, -οὐ m. « marchana de poisson » (inscr. tardives) et 16 nom tardif de métier et
sobriquet
ὀψαρᾶς,
cf.
L.
Robert, Noms
indigènes
170,
avec la note 9, et pour l’ensemble Kalitsunakis, Fesischrif! Krelschmer 1926, 96-106.
Verbe dénominatif : ὀφάομαι « manger comme ὄψον » (Plu. 668 b), παρ- (Luc.) d'où παρόψημα (Philostr.) ; avec προσόψημα (D.S., Ph., ete.). Le grec moderne 8 ψάρι, nom courant du poisson issu de ὀψάριον. Outre cette évolution bien connue, on retient comme trait notable la concurrence faite par ὀψώνιον au mot μισθός, Et.: Obscure. Schulze, Q.Ep. 498 sq., rapproche 8-d-ov
« ce qui est mâché » de ψῆν, ψωμός (l'ô- serait une prothèse plutôt qu'un préfixe?) cf. 2 à-. Voir aussi Bechtel, Lexilogus 263, avec des considérations sur le préfixe ὁ-.
πάγη, ἴ., πάγουρος m., voir πήγνυμι.
ia métrique « péonique » (Piu., Heph.) ; 3. avec un & dans
19 radical : παιᾷνίδες 1. pi. épithète de ἀοιδαί (Pi.), παιδνίᾶς m.
πάγχυ, voir πᾶς.
«chanteur
(IG
V
1,209,
etc.,
Sparte) ;
Noms en -τῆς 59; 4. παιηοσύνη [9ὲ6] * ἰατρεία (Hsch.). Verbe dénominatif παιωνίζω (ion.-att.), «ἄν-ίζω (dor., etc.) « entonner un péan » (10η.-ἰΐ., etc.), composés
πάθος, voir πάσχω.
ἀντι-, συμ-, D.H.),
-Bivog : m.
péans»
παιανῖτις f. « pierre précieuse (et bienfaisante] ε, ct. Redard,
πάθνη, voir φάτνη.
παιἆν,
de
(dor.,
trag.,
hellén.),
παιήων,
-ονος
(Hom., ép.), παιών, -ὥνος (lon.-att.) ; dans cette forme la contraction (pour -ἐὼν attendu) s’explique parce que la
In- ; d'où
παιᾶνισταί
péan » (IG
XIV
m.
pl.
1084,
Mën. Dyscolos métrique).
230,
παιωνισμός
(Th.),
«association
Rome ; SIG
cf. l’éd.
παιᾶν-
do
(Str.,
chanteurs
de
1110, Le Pirée ; p.-ê.
Handley
pour
la difficulté
Sur 16 nom de dème Παιανία, voir Wackernagel, GL 14,
voyelle précédente est : et l'accentuation -dv (pour -&v) est analogique ; forme dialectale, lesbien Πάων (Sapho 44,33). Cette forme remonte à un prototype en -ÉFov
1925, 61 sq. = ΚΊ, Schr. 2,869 sq.
attesté
16 mycénien, ct. Ruijgh, [. c., le terme étant originellement
dans
le mycénien
(Cnossos)
Ruijgh, Minos 9, 1968, 119. Παιάξων,
datif
pajawone,
voir
Et.: La forme originelle est Παιᾷ ἔων, comme le prouve un appellatif appliqué
qui est à l'origine de tout le système,
est
à la fois ie nom d’un dieu et le cri par lequel on 16 salue.
raFiE
la répartition de ces deux formes, cf. LSJ),
Pisani, Rend.
chant en l'honneur d'Apollon (et par extension pour d’autres dieux), le péan (Hom., ion.-att.) ; rares emplois de παιών au sens de « guérisseur » (trag.) ; enfin, le mot est employé pour désigner un pied à cinq temps qui exprime l'agitation et la joie (Arist., Heph., etc.). Dérivés : 1. παιώνιος « qui concerne le péan υ et d’autre part « salutaire, sauveur » (Æsch., 8., Ar., etc.), avec les f. "ιάς, -άδος (AP), -ἰς (S.E.), -lx épithète d'Athéna (Paus.); comme appellatif παιωνία « pivoine » (Thphr., Ps. Dsc.), dit surtoul 4618 racine en raison de ses propriétés Mmédicinales, οἵ. Strômberg,
Pflanzennamen
99, nom
d’un
«coup » : les
maladies
avec
une
autre
explication
seraient
arrêtées
par
un
Mus.
89,
1940, 90 et 109 sq. ; étymologie en partant de παύω
par
chez
Diehl,
Rh.
Acc. Lincei 6,5, 1929, 208. On peut penser
que ce théonyme
est un terme de substrat ou d’emprunt,
cf. Ruijgh, £. c., voir aussi Πάν, Sur un rapport éventuel avec GL. 6, 1916, 207 et Kretschmer,
Παίονες,
ef. Macurdy,
Gl 21, 1938,
176 sq.
: f. « fine fleur de farine » (Ar, Nuées 262,
παιπάλῃ
médecins), mais chez Ar. Nuées 260, désigne par métaphore
Ois.
le doublet παιπάλημα n. (Ar.
un roué ; avec
431,
Æschin. 2,40, Luc. Pseudol. 32) ; la métaphore est confirmée
par l'emploi en ce sens de ἄλημα ct. Taillardat,
Ifmages
métaphore
dans
Doivixes πολυπαίπαλοι
Z, παιωνικός
objections
de
M.
chez
d'Aristophane
cette
de
suffixe que
coup magique d’Apollon guérisseur ; même rapprochement
antidote (Orib.) ; παιώνιον n. « hôpital « (com.), nom d’une pilule (Gal.); forme archaïsante παιηόνιος (A. PL); « salutaire » (Gal.) et dans le vocabulaire
Même
dans 'Tä(F)ovec, etc. Pas d'étymologie. Schwyzer, ZF 30, 1912, 445, évoque παίω «frapper» en posant un subst.
Παιήων est 16 nom d’un dieu médecin (1]., Pi.), titre, et, finalement, nom d'Apoilon sous la forme Παιάν (Æsch. Ag. 146, etc.), ou Παιών (PL, etc.). Comme appèllatif παιήων (Hom.), παιάν et παιών (pour désignent 16
à une divinité.
remonte Leumann,
à Homère
(Od.
S. Aj. 381, 390,
8 413
evec la note ;
si on la reconnaît
15,419),
Homerische
malgré
les
240,
qui
Wérier
παιπάλη
—
rapproche trancher
Σιδόνες évoque
πολυδαίδαλοι
certains
(Π.
emplois
23,743)
et
de παϊπαλόεις
sans
au sens
de + sinueux » ; dit de l’éther dans 16 fr. 225 anon. Call. Schneider et glosé πεποικιλμένος ; en outre, avec 16 même
sens « subtil » παιπαλώδης (EM 515,7, Suid.) et παιπάλιμος
(Theognost. Can. 10) ; παιπάλεος dit d'un pic-vert (Antim. 158 W), cf. Leumann, o. c. 241 avec la note. Verbes dénominalifs : 1. παιπαλᾶν
* περισκοπεῖν,
ἐρευνᾶν (Hsch.),
ef. παιπάλημα ; 2. παιπαλώσσω * τὸ παίζω καὶ τὸ παροινῶ (Theognost. Can.
31
A);
8. παιπάλλειν * σείειν
(Hsch.),
pourrait être un intensif de πάλλω, en liaison avec παιπάλη par l'emploi du tamis. Une autre série de termes, de sens très divers, se groupe
autour
de l’adj.
hom.
παιποαλόεις
employé
pour
des 1168
(I 13,33, etc., Od. 4,671, etc.), 16 sommet d’une 116 (ZI 13,17), une montagne (Hés. Th. 860, H. Apollon), le sommet d'une montagne (Od. 10,97,148,194), un cheniin, un sentier de montagne (Zl. 12,168; 17,743}; le mot est généralement glosé τραχύς, σκολιώδης οἱ P. Mazon traduit srocheux»; il est apparent que 168 aèdes ne connaissalent pas 16 sens propre de J'adjectif ; l'analyse de M. Leumann,
0. c. 236-239, donne des raisons de penser
que 16 sens originel serait « poussiéreux » et qu'il s'appliquerait d'abord aux chemins, sentiers. Deux composés se rattachent au champ sémantique mal défini de παιπαλόεις : δυσ-παίπαλος dit de βῆσσα (Archil. 190 West), κύματα « vagues » (B. 5,26), “OBpus (Nic. Th. 148); δυσοδοπαίπαλος «aux chemins escarpés » (Æsch.
Eu.
387).
D'où
le dérivé
inverse,
n. pl. παίπαλα
«escarpements » À côté de χρημνούς (Call. H. Artemis 194), Et.: En ce qui concerne παιπαλόεις, δυσπαίπαλος, elc., Îl faut avouer que le sens suggéré tant par les lexicographes
anciens que par les textes est quelque chose comme « rude, rocheux ». En partant de là, on s'est engagé pour l'étymo-
logie dans des directions qui n'ont mené posant
pour Ἐπαίπαλος
nulle part. En
16 sens de «repli » (qui ne donne
d'ailleurs pas satisfaction), Fick, KZ 44, 1911, 148, suivi par Bechtel, Lexilogus s.u., Buppose une « racine » “ pele« {ourner » (?), ce qui ne repose sur rien ; tout au plus
pourrait-on tenter de rapprocher la racine qui figure dans διπλόος, etc., et qui exprimerait la notion de « μ ; Worms,
Hermes
81,
I953, 31
n. 2, aboutit
au même
sens
en partant de πάλλω dont Il tire arbitrairement les notions de « pointu, crevassé » (?). Palmer, Gl 27, 1939, 134 sq.,
part
d'un
Ἐπαίπαλος
qu'il
rattache
à
παιπάλλω
en
imaginant qu'il est fait allusion à des tremblements de terre. Ces analyses séparent παιπαλόεις de παιπάλη. D'autres sont partis de l'emploi de παιπαλόεις pour des chemins poussiéreux, ce qui permet d’associer παιπάλη, cf.
Doerdelein,
variantes
Trendelenburg
Παιπάλη rattacher,
Lexilogus,
n°
2362,
et
et Stürmer
Leumann,
de
menues
cités par
Leumann.
tout
peut
« fine fleur de farine », on avec
avec
à παιϊιπάλλω
cas,
se
« secouer » comme
πάλη à πάλλω. Il veste la difficulté pour παιπαλόεις d'une grave déviation du sens originel, mais dans la langue homérique elle ne semble pas exclue. Voir encore Shipp, Essays 54.
848
— répond au français senfant» et se trouve concurrencé par τέκνον, lequel étymologiquement marque mieux la flliation et se trouve chez 168 trag., surtout à propos de
la mère
(ct. s.u.); παῖς
exprime
l’enfance
et la jeunesse
et 16 mot s'emploie de façon assez large dans des tours comme dx παιδός ; parfois précisé, cf. παῖδες vexpol (Il 2,289), mais s'applique à l’adolescence, cf. παῖδα cupopééy (JI. 21,282), παῖδα κόρην γαμεῖν (Ar. Lys. 595) ; s'applique aux garçons et aux fliles, mais pius souvent aux garçons, cf. en Locride παῖς opposé à xép& (Buek, Gr. Dial. n° 59), De bonne heure παῖς ἃ pu signifier e ΠῚΒ » ou « fille », en exprimant la filiation, en principe par rapport au père (I 2,609, ete., Th. 1,4, etc.), peut être dit de filles (F. 1,20, etc.). Cet emploi est fréquent sinon constant dans divers dialectes : l'ionien (υἱός est très rare chez HdLl.), le
lesbien,
le
thessalien,
le
béotien,
le
chypriote,
ct.
Bechtel, Gr. Dial, notamment 1,124 et Buck, Greek Dialects, index; cf. παίδων παῖδες = descendants, et l’emploi de παῖς pour l’adoption ; il existe des emplois figurés, p. ex. ἀμπέλου παῖς dit du vin (Pi. N. 9,52) ; aussi dans des expressions comme Λυδῶν παῖδες « Lydiens s, ζωγράφων παῖδες (PI.). Enfin, notamment en attique, παῖς dans un emploi tout différent se dit du serviteur ou de l'esclave (Æsch. Ch. 653, Ar. Nuées 132, etc.). Au premier terme de composé : παιδεραστῆς « pédéraste » (Ar, etc.); παιδαγωγός +qui conduit les enfants à l'écoles, etc., avec -ἔω, -ἰα, -ἰκός, parfois au figuré, notamment chez PI ; παιδέρως « pédéraste », mais surtout nom de végétaux, notamment du chêne vert; espèce d'opale, rouge (pour se farder) ; παιδογόνος « qui engendre des enfants», etc. (att.), avec -yovlæa ; παιδονόμος nom de magistrat en Crète, à Sparte, etc., καιδοποιός (E.), et surlout παιδοποιέω, -ἰα, -σις, etc., bien attestés au sens d'«engendrer»v en parlant du père; παιδο-τρίθης
« maître de gymnastique » (lon.-att.) avec -rprbéo, etc. ; παιδο-φίλης M. =— παιδεραστῆς (Thgn.) ; παιδο-φόνος € qui tue des enfants » (1|. 24,506, E.), Au second terme de composé
etc. : ἄπαις
«sans
(ion.-att.), ἀντίπαις «qui ressemble à un (Æsch., etc.), &- < avec deux enfants » (Æach.),
enfant. »
enfants eù- « aux
beaux enfants » (ion.-att.), χαλλι- id. (trag., Pl.), βούπαις cf. s.u. βου-, etc.; πάμπαιδες (Chalcis, Thespies); noter ἀτρυπάμπαις catégorie des enfants de 12 ans à Sparte, voir
ce
Gnomon
mot,
ct.
1971,
aussi
658,
πρᾶτοπάμπαις
qui
le
tirerait
et voir Szemerényi.
premier
membre
de
ἅτερος avec syncope, et παιδόπαις" « petit-flis e à Lesbos, cf.
Bechtel,
Gr.
Dial.
1,124.
Dérivés : A. Substantifs ; divers diminutifs aux emplois divers,
soit
répartition
que
les
dialectaie
sens
varient,
: 1. παιδίον
soit
n.
qu'il
y
(ion.-att.)
ait
uno
« jeune
enfant », désigne aussi un jeune esclave de sexe maseulin
ou féminin (inscr. att., Ar.); d’où παιδιότης f. « enfance » (tardif), etc. ; 2. la valeur diminutive de παιδίον s'effaçant, l’attique a utilisé παιδάριον « petit enfant », parfois aussi « jeune esclaveε; d'où -αρίσκος (Hld.), -αρίδιον (Gloss.), καριήματα * παιδάρια (Hsch.), p.-ê. lacon,, ct. ἐριφιήματα, καρύηματα ; παιδαρίων, -cvog (Hsch. s.u. προύνυκος) «portefaix, garçon de courses», -αριώδης » enfantin, puéril » (PI,, etc.) ; παιδαρικός « qui concerne des esclaves »
@
ποαῖς
: aussti en deux
ayllabes
πάϊς chez
Hom.
(εἴ.
(pap. vi° 8, après J.-C.), « puéril » (byzant.), -αριεύομαι ε86
Chantraîne, Gr. Hom. 1,29 ; lesb. Sapho 27,4 ; 49,2, etc.), béot. /G VII, 690, mais aussi πῆς), gén. παιδός (pour
n'est pas très fréquent en attique, plus usuel en laconien
l'acc.
semble-t-il ; ces
παῖδα
les Alex.
emploient
parfois
πάϊν).
Le
mot
conduire
en
enfant » (Aristox., dérivés
ont
etc.) ; 3. lc suffixe
volontiers
une
-laxog
signification
— particulière
: παιδίσκος
« jeune
garçon » (ΑΡ,
Ass.
1146,
Χ. Hellen, 5,4,32, entre παῖς et ἡδῶν dans un dialogue entre Spartiates, Hérod., Plb, etc.), f£. -loxn « jeune fille » (X. An. 4,3,13, Mên. fr. 88 dit des filles de Danaos, «esclave, jeune servante » (Lys., Aspis 266), souvent pap., ΝΤῚ et aussi afille, prostituée » (Tdt., 1,93, Is.
6,19,
etc.);
le
gymnase » à
composé
Sparte
-opog
OU
poser
autre vue de M. Leumann,
Hom.
d'un
1,133),
pourrait
à la base un iomien
terme étant en tout
-wpog
du
signiflant
« veiller
cas composé
sur»,
cf.
Ἐ.
Bader,
R. Ph.
1972, 217), cf. la glose d’Hsch. παιδικκέωρ
dérivés
; παιδισκεῖος
(inser.
manteau
d’un
épithète
avec
(?) ; 1ve Β.
πέπαισμαι (Ar., avec gutturale, : fut. παιξοῦμαι παῖξαι (Ctésias,
Cratès Com., LXX, etc.), parf. πέπαιχα (Plu. Dém. 9), aor. pass. ἐπαίχθην (Plu., Hld.), part. πέπαιγμαι (Phld.,
faire
V
Wôrter 224, note 2 d, qui supposerait
-ewpog (le second
« surveillant
aor. παῖσαι (Hom., etc.), parf, passif Pl.); parallèlement flexion analogique peut-être originaire du domaine dorien (un Syracusain ap. X. Banquel 9,2), aor.
Ἐ, Bernand, Inseriptions comme un enfant ε, d'où
(IG
mais
un *rouSlexioy,
παιδισκιωρός
παῖς
849 —
instrument
de
de Philae 2,143, etc.) « jouer « danser, jouer un jeu, jouer
musique » (Od.,
ion.-att.,
etc.), d'où
e plaisanter» (opposé à σπουδάζω, joint à χλευάζω), parfois « railler » (ion.-att., ete.), cf. sur l’emplol du mot Meerwaldt, Mnemosyne 56, 1928, 159 sq., qui pense que 16 mot signifle originellementl « se conduire comme un enfant,
faire
l'enfant»;
également
avec
des
préverbes
:
διὰ-
av.); de παιδίσκη sont sôrement tirés παιδισκάριον (Mén.
(PL., etc.), èx- (LXX), ἐμ- (Ar, LXX,
fr. 333,
κατα- (Ar., etc.), συμ- (Ar., etc.), etc., avec les sens de « jouér, railler», parfois « tromper ». Les dérivés sont le
ctc.)
εἰ παιδισκεῖον
sur παιδίσκη, παιδίσκος, 6,130 et 315, Immisch, 1939,
52,
Le
Roy,
« maison
de
filles » (Ath.) ;
cf. Wackernagel, Gl. 2, 1910, ibid. 218 sq., Locker, Gl. 22,
BCH
85,
1961,
226 ; παίδισκος
est
etc.), ἐπι- (tardif),
plus souvent bâtis sur le radical à gutturale : ἃ. παῖΐγμα n. « jeu » dit de la flûte et de la lyre (E. Bacch.
en principe dorien, παιδίσκη, souvent en mauvaise part,
Alex.
devient de plus en plus usuel ; 4. πάϊλλος « petit garçon » (IG VII, 700, etc., béotien) avec une géminée fréquente dans les anthroponymes béotiens, mais qui, ici, peut
Txpa- (pap.) ; d’où φιλοπαίγμων « qui aime 19 jeu » épithète de la danse, de danseurs, du lion (Od. 23,134, Hés., Arist.)
reposer sur -ὃλ-, cf. lacon. ἔλλα ; 5. rares exemples
(mais φιλοπαίσμων chez «jeux» (Stesich. 232), (LXX); b. παίγνιον n. au figuré (att.) ; avec une
d'un
appellatif παιδία f. « enfance » (Hp. Prorrh. 20,2), « puéritité, enfantillage » (PI. Lois 808 e, 864 d), qui se trouve
p.-ê.
avec
Thgn.
alilongement
1305,
cf. 1348),
métrique
duns
doit p.-ê. se lire
gén.
παιδείης
chez Lys, 20,11 ;
Adesp.
37,15),
avec
les composés
161, Lyr.
et d'autres composés tardifs, Avor-
Ρ],) ; d'où παιγμοσύναι {. pl. d’autre part ἐμπαιγμός, -μόνη « jouet, jeu», parfois employé aspirée probablement expressive
n'est qu’un
jeu, une
à σπουδῆ),
une
reposer sur παιδ-ν- avec -yv- issu de -5v-, mais le mot se trouve lié à παίζω dont 16 Ç est ambigu, ct. Schwyzer,
manière
amusement
de passer le
temps
(opposé
(att., Th.,
PL, etc.), cf. Koller, Mus. Helv. 13, 1956, 123 sg.; sur l’oxytonèse les données des mss. οἱ des gramm. anciens sont confuses, cf. Scheller, Oxytohierung 78, lequel observe
Gr.
Gr.
1,208,
Lejeune,
1956,
43;
Phonétique
παέγνιον
aussi
Scheidweiler,
un
100,
cf.
fr. 202,28),
à côté de παιδιά « jeu d’enfant, jeu » en général, ce qui plaisanterie,
Philol.
et
( Anacreoni.), ouu-, ete,
15,60 ; Call.
Théoc.
(Erinna,
εχνιον
ἐμ- (LXX)
68
n.
1;
pourrait
à côté
de
παίγνιον, παιγνία, ion. «ἴη {, « jeu o (Hät. 1,94 ; 2,178, etc.), « fête » (Ar. Lys. 700), d'où παιγνιήμων « joueur, badin »
que Lois 808 et 864 d παιδία est proche de παιδιά ; d’où παιδιώδης « puéril, qui donne de l'amusement » (Ion Hist., Arist.); sur παιγνίον, -fn, voir παίζω.
(Hdt.
2,173)
ment
à tirer un
B. Adjectifs : 1. παιδνός «edans l’enfance» (Od.), «enfantin » (Æsch., E., alexandrins), mot rare ; 2. παίδειος (ou -eïoc, Hdn. 1,135), « d’enfant » (Pi., trag, Pl. dans
surtout en composition ἐμ- « moqueur, trompeur » (LXX),
les Lois) avee παιδήιος (Nonn.) eb τὰ παιδήνα nom d'une fête
3.
de
la
phratrie
παιδυκός
« qui
à
Delphes
concerne
un
(Schwyzer
jeune
323
A,
25);
garçon»,
ou
plus
chez
avec
dérivé d'un
Hdn.) ; c. noms
d'agent
Delphes),
(inscr.
loxupo-
servant
le suffixe -μὼν
nom
exceptionnelle-
(doublet παιγνήμων
: παίκτης
« joueur » (AP),
«danseur
xœko-
de
corde,
trapéziste » (pap. byzantin), συμ- (AP), f. συμπαίκτρια (Ant, Lib.); formes en -στῆς : παίστης « musicien »
(pap.), συμπαίστης (PI. Min. avec
319 6),
£ -παίστρια
« facétieux » (Clearch.);
-καιστικός
OÙ
-στωρ
(X.,
AP);
avec
d.
(Ar.),
le suffixe
παίστρη
f.
rarement « une flile » (B., ion.-att., ete.) avec le n. παιδικόν
-twp,
συμπαίκτωρ
et surtout pl παιδικά « bien-aimé » parfois dit d'une fille, le plus souvent d'un garçon (ceom., Ρ]., etc.), à Sparte παιδιυκόν nom d'un concours de jeunes garçons, mais
«lieu
où
2. παιδεύω (conjugaison entièrement régulière) dont le champ sémantique est complètement différent de celui de
généralement
écrit
avec
une
aspirée
expressivo
παιϊδιχόν
(IGV 1,260, etc.); 4. παιδοῦσσα f. (de παιδόεσσα) « enceinte » (Hp.) = τέκνα ἔχουσα (Call. Fr. 679, çf. Pfeiffer) ; 5. παιδίνορ * παιδίσκη (Hsch.) pourrait être laconien, mais
la forme
masculine
C. Adverbes
grec tardif)
étonne.
: παιδόθεν « depuis l'enfance υ (Ibycus [?],
et êx
παιδιόθεν
issu de παιδίον (LXX,
Ev.
παίζω
l’on
joue»
(Hérod.
3,11,64),
cf.
παλαίστρα.
: « élever » (rarement), « former, éduquer » (distingué
de τρέφω
qui
signifie originellement
« faire grandir » PI
Criti. 54 a), « donner une culture », d’où ol πεπαιδευμένοι « les gens cultivés », etc. (ion.-att.), dans LXX, etc. « châtier,
punir»; aussi avec préverbes : dva-, ἐκ-, ἐμ-, κατα-, μετα-, συμ-, etc.; adj. verbal ἀ-παίδευτος « sans éducation », etc. (attique), avec ἀπαιδευσία f., εὐπαίδευτος (att.) avec εὐπαιδευσία, παιδευτός « que l’on peut enseigner »
Marc 9,21).
(ΡΙ. Prt.
Ὦ. Verbes, Le mol παῖς ne se prête pas à fournir des dénominatifs signiflant quelque chose comme « avoir des
formation, culture » (lon.-att.), mais dit du fait de nourrir un enfant (Æsch. Sepi 18), chez PI. peut être joint à τροφή (ler Alc. 122 b, etc.), mais s’en distingue ; au sens
enfants » (on
cependant l'un
se
dit γεννᾶν,
il a
donné
rapportant
à
τίκτειν,
deux la
etc., mais
verbes
notion
de
dérivés
cf. sous
3.),
Importants,
« jouer » (comme
un
enfant), l’autre plus important encore à celle de « élever,
former » (en principe un enfant) : 1. παίζω (Hom., etc.),
324 b); noms
verbaux
: παιδεία
1. « éducation,
de « culture » s’oppose à τέχνη (Pri. 312 b), sur,ce terme d'un contenu
très riche voir le grand livre de Wl Jaeger,
Paideia; autres noms d'action : παίδευσις « éducation, fait d'instruire », parfois joint à tpopñ, à ἀρετή, à φιλοσοφία
παῖς
-
(att.,
etc.)
marque
et couvre Hoit,
un
Noms
mieux
champ en
que
παιδεία
sémantique
-σις
129
et
l'action
verbale
est en faveur du sens e bondir », s'élancer de tous côtés » ;
large,
cf. aussi
n° 379
Nickau;
ct. Bechtel, Lexilogus s.u., et Erbse, Hermes 81, 1953, 171, pour les lexicographes anciens. Et.: Présent à redoublement intensif du type de
moins
Ammon,
παίδευμα n., où le suffixe présente un sens d’état désigne d’une part la matière enseignée (Pl. Lois 747 c, X. Œcon. 7,6, D,
Arist.), de l’autre celui qui est formé, l'élève ?E.,
PI.), cf. Kerenyl, Paideuma 1,157 ; nom d’agent παιδευτής m.
«celui
qui
instruit,
éduque » (surtout
P.
dans
Rép.
et Lois), se distingue bien du banal διδάσχαλος ; avec -evrixéç « qui concerne l’éducation » (PI., otc.) et -ευτήριον n. « école » (tardif : D.S., Str.). 8. Dénominatif factitif : Ἐπαιδόω supposé par παίδωσις « adoption » (Élide), ct. Bechtel, Gôtiing. Nachr. 1920, 248 et Gr. Dial. 2,865. | Sur Παιδέας etc., Παῖς, Παιδικός, Παίδευσις, Παίγνιον, οἵ.
Bechtel,
H.
Personennamen
850 ---
356,478,
605,616;
sur
μαιμάω, etc. Si le sens originel était celui d'aétinceler, briller », qui peut en effet s'associer à la notion de « bondir rapidement », on admetirait comme hypothèse le rapprochement de Fick, BB 8, 1885, 331, avec lat. fax « torche », en posant une initiale “Zhw-, cf. lat. foæx, lit. Ζυάκ, ce qui reste douteux.
παίω : béot., comme
on l’attend πηὼ (Hdn. 2,949),
fut. παίσω (E., X.) et παιήσω (Ar. Nuées 1125, Lys. 459, p.-ê. avec un sens plus duratif), aor. ἔπαισα (Crète ve s. av., Æsch., X.), parf. πέπαικα (Ar., D., LXX) ; au passit ἐπαίσθην (Æsch.), πέπαισμαι (Ath.) : « frapper, battre » (souvent dit de coups répétés), « abattre»; sur le sens
Παίζων, L. Robert, Noms indigènes 177. En grec moderne on à παιδί « garçon » (f. παιδοῦλα), παίγνιον « jouet, jeu », παίζω « jouer », etc., mais παιδεύω
480 taper de la nourriture », ct. Taillardat, Images d'Aristophane $ 152 ; généralement remplacé aux temps
* punir, châtier », cf. plus haut LXX. Et.: On est amené à poser un radical παυ- ou xæF-, d'où xaF-1-5-. Le radical παυ- est attesté dans nom. παῦς (Kretschmer, Gr. Vaseninsehr. p. 188), en chypr. génit. Φιλοπαξος (Masson, ICS 135), avec un nom. πᾶς, cf. δίπᾶς (ibid. 84,92,157). Mais voir en dernier lieu G. Neumann, KZ 84, 1970, 76-79, qui croit que le digamma
autres que le thème du présent par τύψαι, πατάξαι «donner un coup #, πλῆξαι « frapper ?, p.-ê. à cause d’un sens plus duratif de παίω, ct. À. Bloch, Gesch. der suppl. Verba 153; noter aussi πὺξ παιόμενος « frappé à coup de poing» opposé à ἐγχειριδίῳ πληγείς « frappé d’un coup de poignard » (Lys. 4,6); également avec préverbes : ἄντι- (Hp., Ariet.), εἰσ-, ἐμ- ε86 Jeter dans», παρα-
n'appartient
et veut
«frapper à côté, faire une fausse note », parfois au flguré,
écarter un thème παυ-, wx/fF-. Le mot appartient en tout cas à une famille de termes familiers exprimant la notion de « petits. On observe notamment avec vocallsme zéro
ouu- «frapper ensemble », ὕπερ- «l'emporter sur ». Rares dérivés nominaux, avec un sens technique : παῖμα n. « frappe de monnaie » = κόμμα (Schwyzer 178, 15 8. av.) ; παραπαίσματα « crises de folie» (Œnom.) avec
des
formes
pas
claires
au
radical
dans
skr.
dans
DuoxaFoc
putrd-
« fils », avest.
pubra,
osque puklum « fillium », tous avec un suffixe *-flo-, lat. puer « fils » et « jeune garçon » (fait sur le même type que
gener, socer, cf. Risch, Gedenkschrift Kreischmer 2,109 sq.), cf. aussi Monteil, El. de Phon. εἱ Morph. lal. 86, qui pose *powero-. On admet une racine *‘pew-, “pow-, mais les autres formes comportent une voyelle a (familière, comme le pensait Meiliet, il n'est pas possible de poser ‘pou-). Ainsl s'expliquerait grec παῦς, etc., à côté de παῦρος, etc., lat. pau-per (de *paw(o)-par-o8 « qui gagne peu »), paucus: en germbnique, got. faw-ai pi. « peu nombreux », v.h.all. fao, [δ. Voir encore Pokorny 842 et Mayrhofer, Eiym. Wb. des Altind. 2,304, s,u. putrdh. Voir encore Szemerényi, Innsbrucker Beilr. z. Kulturwissenschaft, Sonderhef! 15,194.
παισά
646 t.).
: πλακούντια
παιφάσσω
παρὰ
Κώοις
(Iatrôci.
ap.
Ath.
: I. 2,450, A.R. 4, 1442, etc., seulement
thème de présent, également avec éx- (Il. 5,803), περι(Q.S. 13,72). Sens déjà mal connu par les Anciens ; Hsch.
8 la glose πυκνὰ &x* ἄλλου ἐπ᾽ ἄλλον ὁρμᾶν, ἐνθουσιαστικῶς ἔχειν, σπεύδειν, θορυδεῖν, πῆδαν, οἵ. ibld. παραιφάσσει * τινάσσει, πηδᾷ, παρακινεῖ, donc « 5 ὀἰδποοῦ comme un fou », ce qui convient bien à II 6,808.; chez A. R. ce sens
convient
aussi;
autre
sens
p.-8.
pour
le
présent
sans
redoublement διαφάσσειν, si on lit dans la glose d’Hsch. διαφαίνειν (ma. διασιλλαίνειν que garde Latte) et dans
παιπάσσουσα (Sic) παντὶ φαινομένη (Ibid.) qui se rapporte et s’applique bien à J[ 2,450, où Athèné bondit (διέσσυτο) l'égide en main ; ce peut être ce passage qui a suggéré le sens de « briller, étinceler ». La majorité des données
παραίπαιμα * παρακοπῇ (Hach.) et παράπαιστος « dément » (Hsch.); autres dérivés en -τός : ἔμπαιστος « estampé, repoussé », à côté de ἔμπαισμα (Délos) et ἐμπαιστυκὴ τέχνη (Ath.); ἀνάπαιστος « martelé, forgé » (Délos), mais aussi anapeste» (Com., en métrique «pleds qui reculent, Arist., etc.), nom d'instrument ἀμπαιστήρ « marteau d'une
porte » (IG IV* I,102, Épidaure).
Dérivés inverses : ἔμπαιος, Cf. s.u.; πρόσ-παιος « qui s'abat subitement » (Æsch, Ag. 347, S., Arlst., PIb.). Et.: La prétendue forme chypriote παβίω citée par Schwyzer, Gr. Gr. 1,713 n. 6, n’existe pas (Masson, ICS, p. 817). Toutefois, il est plausible de faire reposer παίω sur *roFle, c£. καίω, etc., en rapprochant lat. pavié (mais οἵ, Ernout-Meillet s.u.). Les formes du type f. παΐσω ne sont pas anciennes et ne constituent pas une difficulté insurmontable à cette explication. Une telle analyse permet de supposer que 16 fut. et l'aor. anciens παύσω, ἕπαυσα auraient donné naissance au verbe παύω suivant l’hypothèse ingénieuse de Schwyzer, IF 30, 1912, 448 aq. Autre combinaison encore plus' douteuse de Ehrlich, Untersuchungen 99 et de Sommer, Gr. Lautstudien 78, qui posent *ræfow en rapprochant ί. pinsô « broyer »,
ce qui ne convient pas pour le sens. Il reste douteux d’autre part que παιάν appartienne à cette famille, et c'est douteux également pour πταίω, cf. s.u.
παλάθη : f. « brique de fruits » (surtout flgues) séchés et pressés dans un moule (Hat., Thphr., LXX, etc., Hsch. a.u. Cf. Alph. Wiliems ad Ar. Equ. 756 (t. I, p. 254). Dérivés : παλαθίς, -ἰδος t. (Ph. Bel., Str.), -vov n. (Polem, Hist.), et παλάσιον (Ar. Paix 574 avec assibilation
— du 6); παλαθώδης « qui ressemble à une palathé » (Dsc.). Æt.: Le mot fait penser à des termes signiflant « plat », comme παλάμη, παλαστὴ (lat. palma), p.-ê. πελανός qui désigne un gâteau ; mais Frisk évoque aussi avec un
vocalisme
différent
χορο-πλάθος,
expriment
l’'idéo
façonner.
de
πηλο-,
Il est
πλάθ-ανον
possible,
qui
mais
non
παλαίω
851— Chadwick,
16 suggère
comme
de πάλαι,
ἰ. c, soit retirer
parajo du dossier, cf. par exemple Heubeck, /F 68, 1958, 136, Sprache 4, 1958, 90 (mais cf. Gnomon 32, 669).
Szemerényi, Sludi Micenei 1, 1966, 41, écarte toute racine en labio-vélaire pour τῆλε et pour πάλαι et renonce à donner une étymologie de πάλαι, mycén. parajo, etc.
évident, que tous ces mots reposent sur une même racine,
ct. 8.. "πλάσσω,
Aucun
les
qui
étymologies
etc., et
rapport avec πίμπλημι,
supposent
des
emprunts,
Lewy,
Semitische Fremdwôrter 77 οἱ Grimme, GL 14, 1925, 17, sont inutiles. En dernier lieu Hadjioannou identifie παλάθη au V.hail. flado qui a fourni 19 français flan, Orbis 19, 1970, 483-490.
parfois
: adv. «autrefois, il y ἃ longtemps»,
πάλαι
«auparavant » (Hom., ion.-aît., etc.). Au premier terme de composé : παλαι-γενῆς (Hom., poètes), -yovog (Pi.), τφατὸος « dit depuis longtemps » (Od., poètes). Au second terme : ἔκ-παλαι « depuis longtemps » (hellén. et tardif).
Adj. dérivé παλαιός « vieux » (dit de personnes, de vin, de vaisseaux), « ancien » (Hom., ion.-att., otc.), avec parfois
la graphie et la prosodie παλεός (Ar. Lys. 988, Tim. Pers.
παλαίω : éol. -auur (Hän. 2,930), béot. -ἤω (ibid. 949), fut. -αἰσω, aor. -αὖσαι, pass. -αισθῆναι « lutter . (il s'agit de la lutte, distinguée du pugilat, c£ I. 23,621, etc.), «lutter» en général et aussi au figuré (Hés. Τ. 413, etc.) ;
également avec divers préverbes : &va-, ἀντι-, Sta-, êx-, κατα-, προσ-, συν-. Adjectif verbal ἀ-πάλαιστος « Impossible à combattre » (PI.), δυσ- (ZÆsch., etc.). Dérivés : 1. πάλαισμα n. «lutte, reprise à la lutte », οἵ, Æsch. Eu. 589, « lutte » dans les jeux (Pi.), « combats »
au figuré (trag.) ; sur l’emploi de πάλαισμα (et de παλαίειν) pour une joute oratoire, cf. Taillardat, Images d'Aristophane $ 579, pour une prise à la lutte, donc une ruse, ibid. 8401 ; 2. 16 masculin à vaieur de nom d'agent correspondant παλαίμων est supposé par le dénominatif παλαιμονέω «lutter» (Pi. P. 2,61); il ost attesté comme nom ou
-roros fait sur πάλαι (Pi., etc.) et παλαιότερος (1], 23,788,
épithète de divinité pour désigner les dieux marins (E. I. T. 271 ; Call. fr. 197,23) et comme épithète d'Héraclès
métriquement
(Lyc. 663, Hsch.) ; avec παλαισμοσύνη
90) ; comparatif et superl. les plus fréquents : παλαίτερος, nécessaire,
Pi, N. 6,53),
plus
ancien
que
παλαίτερος, cf. Szemerényl, Syncope 253, -ὁότατος (PI. Ti. 83 a). Composés de παλαιός : παλαιο-γενὴς (Ar.), =yovog (PI. Com.), -μάτωρ (E.), -πλουτὸς (Th.), etc. ; au second terme dans παμπάλαιος, προπάλαιος. À παλαιός semble répondre en mycénien parajo + vieux »,
dit de opposé
personnes, de tissus, de chariots, etc., parfois à newo, cf. Chadwick-Baumbach 232 et Et.
Dérivés : παλαιότης Î. « ancienneté », aussi « Caractère désuet » (att.); verbe dénominatif παλαιϊιόομαι, avec le parf. πεπαλαίωμαι « vieillir, être vieilli » (Hp., PL, etc.), παλαιόω «rendre vieux » (LXX), également avec προ-, d'où παλαίωσις «fait de vieillir » dit de vin, etc. (Hp.,
LXX,
Str.) et παλαιώματα
Treu,
Von
pl. n.
(LXX).
Homer zur Lyrik 127 sq., constate que chez
Hom. le mot s’oppose à νέος ; c’est en fait un terme de sens général au vaste champ sémantique, tandis que
γεραιός
et γηραιός
s'appliquent
à des
personnes,
avec
souvent une nuance de respect ot que &pxatog signifle « antique, primitif » ; noter le couple ἀρχαῖος xal παλαιός (Lys. 6,51, D. 22,14). En grec moderne παλαιός subsiste et a fourni un préfixe péjoratif παλιο- : παλιόπαννο « guenille », παλιογυναῖκα, etc. Et.: Ἰάλαι est un adverbe en -αἱ qui fait penser à χαμαί, καταί, παραΐ ; sur cette flnale obscure, qui ne peut être un locatif, ct. Benveniste, Origines 97. Dans 16 cas
de παλαιός
On
admettait
un
racine on a rapproché,
en supposant
τῆλε
πήλυι,
«au
loins,
béot.
skr.
suff.
un
-Féc.
Pour
vocalisme
cargmd-
la
zéro,
« extrême ».
Le mycénien parajo complique le problème. Si on accepte
le sens probable de « vieux », il faut renoncer à la suffixation en -Fog, ce qui n’est guère gênant, cf. Ruijgh, Études $ 185. Pour la consonne initiale, il faut supposer que pour ce mot la labio-vélaire initiale est déjà devenue labiale en mycénien. Autres solutions non moins difficiles : soit renoncer
complètement
à l'étymologie
traditionnelle
Î. « art de la lutte »
(Hom., Simon., inscr. à Priène), plus une var, παλαιμοσύνη (Aristarque selon Eust. 1587, 40, Tyrt. 9 D), cf. Wyss,
Wôrter auf -σύνη 24, mais Porzig, Namen für Satzinhaile 223, envisage que le mot soit directement tiré de παλαίω, il entre dans la série des termes
désignant un art ou une
technique ; ἱπποσύνη, τοξοσύνη ; 8. nom d'agent παλαιστῆς m.
«lutteur » (Od.
8,246,
Hdt.,
dans
Pl.),
plus
sens
un
général (trag.), avec dvui- (ÆL.) ; d’où παλαιστικός « qui concerne la lutte, apte à la luitos, etc. (Arist., etc.) ; 4, nom de lieu παλαίστρα f. « palestre » (ion.-att, etc.), d'où
Délos, etc.), παλαιστρίδιον,
(Hp., Tégée,
παλαιστρόφυλαξ
εἰκός « qui concerne la palestre », parfois équivalent de παλαιστικός ; -ἰαῖος « qui convient pour une palestre »,
εἴτης
de
« protecteur
la palestre»
en
de divinités (Caît. /r. 554, v. Pfoeiffer; Ténos),
«habitué
épithète
principe
5, 911,
IG XII
de la palestre » (Plu.).
Parallèlement à παλαίω, nom d'action πάλη f. « lutte » (Hom.,
etc.)
qui
pout
être
ancien,
opposé
à
πυγμή
*boxe, pugilat », avec δια-πάλη f. « dur combat» (Plu.). Composés : ἀντί-παλος «antagoniste, rivals, d'où par extension « qui est égal, qui correspond » (ion.-att.), ἰσό« égal » (X., grec tardif) ; ἄπαλον * ἀνοχὴ ἀπὸ τοῦ παλαίειν (Hsch.);
composés
sigmatiques
: δυσ-παλῆς
scontre
qui
Î1 est difficile de lutter » (PL, trag.), loo- « équivalent » (Parm., Hdt., Th., ete.). Dans l'onomastique : Παλαίστρα, Παλαιστώ noms de
courtisanes,
οἵ.
Bechtel,
Æ#.
Personennamen
517,
610.
Le grec moderne a gardé πάλῃη « lutte », παλεύόω « lutier », παλαιστής, ἀντίπαλος. Et.: Ilw\als est proprement un terme technique. La formation même est peu claire. Si l’on admet que comme dans κεραίω, λαγαίω il y aurait un suffixe de présent *-pel-yo- (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,876) les formes d'aoriste
ἐπάλαισα, etc., seralent analogiques.
Il n'est pas facile de
rapprocher πάλλω ni pour la forme ni pour le sens; un lien entre πάλη et πάλλω est tout de même possible.
παλάμη
—
παλάμη
: 1. «paume de 18 πιϑίῃ », d'où la main en
tant qu'elle empoigne, qu'elle agit, qu'elle tire, qu'’elle est habile, et par métonymie sla force, l’habileté », dit
en particulier de l'action bienfaisante ou malfaisante des dieux {Hom,, poètes), noter Thgn. 624, παλάμη Brétou « un moyen de bien vivre » ; 16 mot ἃ un champ sémantique différent de χείρ «la main » et «le bras», mais les deux termes par métonymie désignent la force. Les dérivés et les composés s'emploient toujours avec des sens figurés de « force, adresse #. Composés : ἀ-πάλαμος «au bras indolent, paresseux » (Hés.), βαρυ- «dont le bras s’abat lourdement » (Pi.), δυσ- « difficile à combattre e (/Æsch.), eù- +habile, combattre» pouvoir et «sans ingénieux » (ZÆÆsch., etc.), πυρ- dit de la foudre (Pi.), cf.
aussi Hsch. πυρπαλάμης * πυρπαλάμους ἔλεγον τοὺς διὰ τάχους τι μηχανᾶσθαι δυναμένους καὶ τοὺς ποικίλους τὸ ἦθος et 16 dénominatif διαπυρπαλάμησεν (H. Hermés 357) avec la note de J. Humbert. Dérivés : παλαμίς (on à corrigé πάλαμις) * τεχνίτης παρὰ τοῖς Σαλαμινίοις (Hsch.), mot chypriote, cf. Bechtel, Gr. Dial.
1,452,
παλαμίς,
formation
même
que
γάστρις,
AVEC
στρόφις,
-ἰδος £. « taupe » (Alex. Trall.), ainsi dénommée
À cause de son art à construire ses galeries. Verbe
déno-
minatif : παλαμάομαι, aor. -ἤσασθαι « fabriquer, combiner adroitement », etc. (Alc., E., Ar., X.), à l’actif παλαμῆσας "
Images Taillardat, cf. (Hsch.), ἐργάσας τεχνάσας, d'Aristophane & 417; d’où -nux «plan, projet » (com., Æl.). Avec un autre radical, ἀπάλαμνος «incapable de se défendre » (F. 5,597), «sans force » (Alc. 360), « contre quoi on ne peut pas se défendre », d'où « intolérable, coupable », etc. (Pi. O. 2,63, Soi, Thgn., E. Cycl. 598) ; d'autre part dérivé παλαμναῖος « dont la main commet un acte de violence », d'où « meurtrier », parfois « vengeur »
(trag., etc.), les deux tirés du thème cf. ἀτέραμνος, etc. Le grec παλαμάχκια. Et.: Les
formes
encore
emploie
moderne du
type
en *n, ἔπάλαμα n.,
ἀπάλαμνος
πλάσσω,
lat.
en
grec
plänus,
παλαστή, gr.
mAdË.
obligent
πέλαγος, Même
Ρ.-8.
que
dans
: «tirer au sort», νοὶς πάλος.
usuelles sont moyennes,
présent
du
πεπάλακτο ; à l'actif « éclabous-
πεπαλαγμένος,
ser , au passif « être éclaboussé,
toute
παλάσσομαι sali » (Hom.,
la conjugaison
σταλάσσω.
288)
expressif
le
suffixe
fait penser
Le rapprochement
généralisé
dans
à αἰμάσσω,
λαιμάσσω,
ancien (Curtius,
Grundzüge
« farine» et παλύνω «saupoudrer » n’est
avec πάλη
qu’une
dont
possibilité ; mais
l'étymologie
de
Fick,
préférée
par Bechtel, Lexilogus s.u. qui rapproche πάλκος * πηλός (Hsch.)
et lit. pélké
ne vaut
: f. (ion.-att.), -ἀστᾶ
παλαστή
pas mieux.
(Hp.,
(éol.), -αιστὴ
refait
a supposé
qu'on
pap.),
Arist.,
« marais»,
sur παλαίω
ce
qui
ne satisfait guére, -awothç m. (Hero, LXX, d'après perpnrhe), -αἰστός (inser. tardive) « palme, largeur de doigts ».
quatre
Composés : δι-, Tpt-, τετρα-, πεντε-, ἑξα-πάλαστος, etc., 4 mesurant trois palmes », etc. Dérivés : παλα(ι)στιαῖος ἐ mesurant une palme » (ion.-att.,
pour
hellén.)
16
suffixe,
ποδιαῖος
cf.
Formation 49. Le sens originel de « paume
et
Chantraine,
de la main » apparaît dans
παλαστῶσαι * χειροτονῇῆσαι (Hsch.) et p.-6. ἐπαλαίστωσα (ms. ἐπαλαίωσα) « tenir un enfant dans 868 mains» (Aq,. La. 2,22), avec παλαίστωμα (Aq.). Et,: Tiré de la même racine verbale que παλαμή. Même suffixe
dans
que
Frisk, Suff. ἰ
ἀγοστός,
Solmsen,
ct.
Beiträge
17 = Kl. Schr.
in Ind.-Germ.
}
sq.,
153.
παλεύω : «servir d’appeau» en parlant d’un oiseau (Ar. Ois. 1083, 1087), au passif « être attiré par un appeau » (Philostr. Imag. 2,33), employé au figuré (Phil., Plu,, etc.). Dérivés ; παλευτά * τὰ λίνα οἷς τὰ θηρία παλεύεται (Phot.), -εὐτικόν * θηρευτικόν (Hsch.); παλευταί ' οἱ τὰ
ἰστῶντες
οἷς τὰ
θηρία
παλεύεται
ibid.; παλεύτρια
Greg. Cor. p. 1017 S.). Et.: Le verbe a l’apparence d'un verbe dénominatif, mais tiré de quoi? Une dérivation de πάλη « luite » serait invraisemblable. Terme du vocabulaire de la chasse sans En dernier lieu, hypothèse de Machok, étymologie. Gedenkschrift Kretschmer 2,20.
πελανός,
suffixe
Verbe
à poser
παλάσσω : int. fut. παλαξέμεν (Od. 13,895), 168 formes parf.
Et.:
f. «oiseau qui sert d’appeau » (Eub., Arist., etc.) . Composés : πορνοδοσκός M. «tenancier d’un bordel,
: θρίδαξ (Hsch.).
(It. 18,292);
888 —
avec les dérivés : -lx (Æschin.), τέω (Ar., Hypér., Hérod.), -eïov (tardif). Autres composés πορνο-λύτᾶς m. (inser. de Tarente, cf. Parlangeli, Gl 40, 1962, 50}), -κόπος « débauché » (Mén. 902), -τελώνης «fermier de l’impôt 8 les πόρναι » (Philonid. 5), -rpeÿ « débauché » (Phryn. 389).
Dérivés : 1. πορνίδιον (avec les deux scansions -ἴδιον et ἰδιον) n. diminutif (Ar., comiques), -ἰκός surtout dans πορνυκόν τέλος (Æschin., LXX), -εἴον n. « bordel » (Ar., Antiphon),
-ocûvn
« prostitution »
(tardit
et,
littéraire,
résultatif πέπρᾶκα (Is., D.). Sur xp&- est refait 16 présent secondaire πιπράσχομαι (Lys. 18,20), πιπράσκω, -foxo (Call., p.-ê. Hp., Luc., Plu.). Formes isolées : aor. ἔπρησα (Schwyzer 714, Samos v1® Β. av.), fait sur ἐπρήθην ; parf. πεπερημένος (I 21,58) pour πεπρημένος d’après l'analogie de περάσαι ; la glose d'Hsch. πέρνησον * πώλησον avec un aoriste sigmatique tiré du présent πέρνημι ne saurait être
(NT), aussi au sens de pratiquer l'idolâtrie (LXX, etc.) ; ἐκ-πορνεύω « forniquer, également avec préverbes prostituer, pratiquer l'idolâtrie» (LXX), κατὰ- « prostituer » (Hdt.). D'où xopvelx « prostitution » (Hp., etc.,
ancionne
«fornication »
et
constitue
une
réfection
bizarre.
Formes
dialectales : πορνάμεν * πωλεῖν et πορνάμεναι " πωλούμεναι (Hech.) présentant un vocalisme zéro de type éolien, ct. ΕἸ. Sens : « vendre en transportant ailleurs, en exportant », chez Hom. la plupart des exemples sont employés à propos d’esclaves que l'on vend à l’étranger, cf. 1|. 21,40,
68,78,102,454 ; 22,45, Od. 14,297 ; 15,387,453, 1]. 24,752 avec l'expression πέρην ἁλὸς «au-delà de la mer»), dit de
trésors
(II.
18,292);
en
ion.-att.
πραθῆναι οὐ πεπρᾶσθαι se disent des
osclaves
politiciens
πωλεῖν
ou
mais
qui
aussi
les formes
souvent du commerce
en général ; se dit au
se laissent acheter ; le présent
ἀποδίδοσθαι,
voir
usuelles
s.u.
et
figuré de
usuel
Chantraine,
est
Rev.
Ph. 1940, 11-21. Sur le sens propre du verbe, aussi Benveniste, BSL 51, 1955, 38, Instilulions indo-européennes
1,133. Formes à préverbes avec &ro-, Tapo-, auv-, etc. Dérivés nominaux tirés de xp&- (‘pr-ea,) : 1. nom d’action πρᾶσις, lon. πρῆσις f. « vente» (ion.-att., pap.), également dans des textes tardifs avec préverbes : ἀπο-, δια-, pera-, xpo-, etc. ; d'où πρᾶσιμος « à vendre » (PL, X., pap.) ; 2. ἀπόπρᾶμα n. « sous-location ». Noms d’agent : 8. πρᾶτήρ m. « vendeur » (ion.-att.) avec πρᾶτήριον (ion.
πρὴ-) n. « marché » (Hdt., hellén. et tardif); 4. πράτωρ (Ténos, r* 8. av., Milet, pap.), id., plus προπράτωρ (Din. et Is. éhez Poll. 7,11) « courtier » ; essai peu convaincant de distinguer les fonctions du suffixe chez Benvoniste,
Noms
d'agent 48; d’où 19 dénominatitf πρατορεύω
(Ténos
1115 s. av.) ; ὃ. πράτης (1s., Hypér., pap.) avec des composés : συμπράτης (Lys.) et un grand nombre d'autres, moins nombreux que ceux en -“πώλης et surtout plus tardifs,
p. ex. : pour l'att. ἀρτο-πώλης, ἀρτο-πράτης (Hiérocl. Facet. 225 ; BGU 317, vi° s. après), ἐλαιο-, olvo-, etc. ; verbe
verbal
dénom.
ἁπο-πρᾶτίζομαι
: πρᾶτός
«à
vendre,
«νοπᾶνο»
vendu»
(LXX);
(S.
Tr.
6. adj.
276,
ait
d'Héraclès vendu en esclavage, inecr., pap.) avec des composés comme ἄπρᾶτος + qui n’est pas vendu » (att.), etc. ; 7. npÆ&ruci « taxe sur 168 ventes » (inscr.), -xôv « commission sur les ventes » (pap.). Sur
un
thème
qui
se
présente
en
grec
sous
la
forme
Man.). Verbe dénominatif xopvevouar « se prostituer » dit d'une femme ou d’un homme (ion.-att.), à l’actif au même sons (LXX, Luc.), au sens plus large de « forniquer»
-euueæ (pap.,
(tardif),
πόρνευσις
(LXX);
+idolâtrie»
(NT),
de f.
1v° s. après) ; avec 16 sufixe
“τριὰ : πορνεύτρια (Ar. fr. 121 = Poil. 7,201). Ῥι. 155, X. Mem.
NT),
« prostitué » (Ar.
πόρνος
est tiré 19 masc.
De πόρνη
1,6,13, D., etc.) « qui fornique » (LXX,
«idolâtre » (Suid.). Sprache
Benveniste,
118,
1, 1949,
que
pense
est
πόρνη
un euphémisme : cette vue est étymologiquement possible,
mais dans l’usage du mot en grec, elle est fausse. En grec moderne « vendre » 80 dit πουλῶ, ! eubsiste en grec purlste des mots comme πρᾶτήριον, etc. D'autro part on a gardé πόρνη, πόρνος, πορνεῖον, etc.
TIlépvnue
Εἰ.:
πέπρᾶμαι,
combiné
appartient
l'aor.
avec
16 part.
περάσαι,
à un type de présent archaïque
à
infixe nasal, cf. p. ex. Benveniste, Origines 161, Strunk, Nasalpraesentia 57, elc., en grec πίτνημι, etc. Le vocalisme
e dc la première voyelie est anomal, peut être dû à l’analogie
de l'aoriste : le vocalisme zéro attendu pourrait être attesté dans πορνάμεν, πορνάμεναι cités plus haut. Un présent correspondant est attesté dans v. ivl. renaid «il vend » (avec vocal. zéro). 9 vocalisme zéro figuro peut être dans l'adjectif verbal xépvn qui a pris un sens particulier mais devrait être considéré comme un adjectif dérivé
en
à vocalisme
*-nä
cf. skr.
zéro,
bhinnd-,
lirnd-,
grec λέχνος, Schwyzor, Gr. Gr. 1,489 ct 362, le sens étant *femme vendue (à l’étranger)+ L'hypothèse qui évoque les subatantifs ποινή, qepvñ οἱ qui supposerait que le terme signifie « vente » est peu plausible. Cf. toutefois Szemerényl, Syncope, 285 sq. dont l'analyse est juste, mais πόρνη doit signifier « vendue», Toute cette famille de mots se rattache
à πέρᾶ, πείρω, πορεῖν, cf. les exemples de πέρνημι.
περόνη, Voir πείρω. Σ
πὗρ’περος
«vantard,
qui
fait
16
malin,
fanfaron»
(Pib., Épict., grec chrétien), avec le dénom. περπερεύομαι (NT,
Μ.
περπερεία
Ant.,
ἴ.
grec
chrétien),
«Vantardise»
aussi
(Clem.
éu-
Alex.),
(Épict.);
-érnç
d’où
(grec
— chrétien). Composé ῥωπο-περπε-ρήθρα à. « vantardise pour rien du
tout » (Com.
adesp.
294).
En grec moderne περπερήθρα 1. οἵ περπέρω
« bavarde,
commère » Et.: L'apparition tardive du mot 8 suggéré l'explication que le mot ost emprunté au latin perperam, perperus « de travers, mal », blien que pour le sens le rapport ne soit pas étroit. Autres hypothèses peu vraisemblables indiquées
πέρυσι(ν)
889—
ΕἸ.: Selon Æl. L c, l'appellatif vlendrait du nom du héros, ce que Strômberg, Fischnamen 96, essaie de justifier ; Bosshardt, Nomina auf -εὐς 71, suppose la réfection d'un mot étranger, Voir encore Thompson, Fishes s.u., qui
identifle le poisson avec un poisson appelé bohar en arabe (7) et essaie même de trouver l'étymologie de ce côté (??).
chez Boisacq.
Πέρσαι peuple
Περσεφόνη
: pl. (le sing. Πέρσης est plus rare), nom d'un
iranien
(Hdt.,
etc.).
Le
nom
du
frère
d’Hésiode
Ilépong peut résulter d'un avrangement de Περσεύς sur ce nom. Dérivés : περσικός « perse » dans # Ilepauxi # la Perse » (Hdt.), περσικαί sorte de pantoufles de femmes (Ar.), etc. ; Trepouxi « pêcher » (emprunt qui date des environs de l’ère chrétienne) avec περσικών M. « jardin de pêchers»; autres emplois notables ; περσικὰ καρύα « noix », περσικὸς ὄρνις (Ar., etc.), ce qui s'explique parce que la poule et le coq ont êté introduits, venant de Perse, au temps
des
guerres médiques, meais cf. aussi Taillardat, Images d'Aristophane $ 30. Féminin ; Περσίς (Æsch., Hdt., etc.) dit d’une femme, du pays, etc. Verbe dénom. περοίζω «parler perse , etc. (X., etc.) avec l’adverbe περσιστί (Hat., X.). Æt.: Πέρσαι est emprunté au vieux perse Pärsa. On a admis un traitement IInpo->Ilepa-, ct. Meillet-Benveniste, Gr. du vieuæ perse 28,49. Mais M. Lejeune, Phonétique* 8 223 add. prétérerait II&po->II&po->IIepo-, l'abrégement d’une longue devant sonante semblant plus ancien que le passage de & à n. En ce cas il faudrait peut-être supposer une -influence du nom de héros Περσεύς, d'où les Grecs
tiraient le nom Πέρσαι,
arbre égyptien Cordia myxa, Sébestier (Hp., hellén., etc.), cet arbre serait originaire de Perso ; dérivés : περσέιϊνος «de sébestier » (pap.), πέρσειον n. fruit de cet arbre
(Thphr., André,
ete.)
avec
le diminutif
Lexique s.u. persea.
Mêre
περσίδιον
(pap.}).
Voir
suffixe que dans μηλέα,
cuxf, etc. Pour la dénomination d'après le pays d’origine, ct. Stromberg, Pflanzennamen 123,
Mepoeûs : m., Perséo, fils de Zeus ot de Danaé (II., etc.),
et Hés., -péverx
(H, Od.), pour 16 suff. -e:& à côté de -n cf. IInvehérerx à côté de Πηνελόπη, analogie des f. en -ειᾶ ; épouse d’Hadès, Déméter
des Enfers et en même temps le nom de Koré, enlevée par
reiné sous
fille de Hadès.
Nombreuses autres formes : Depoepévä (Simon., PL., thessal.), -φόνεια (Hsch.), Πηριφόνδ (ZG, XIV, 631, cf. Bechtel, Gr. Dial. 2,13), Πηρεφόνεια (lacon. selon Hsch.), Φερσεπόνη (Inser. Cret, 2, ΧΝῈ 10, 115 8. après) ; avec un second terme tout différent : Περσέ-φασσα (Æsch. Ch. 490, etc.), Φερσέ-φασσα (S. Ant. 894 ; E._Hel. 175, 1yr.), Φερσέφαττα (Ar. Th. 287, Gren. 671), d'où Deppéparta (PI. Cra. 404 c ; IG, 115, 1437). Dérivés : Φερρεφάττιον ou -cïov nom d'un sanctuaire (D. 54,8, AB 314) ; περσεφόνιον noms de plante = ῥαμνός (Ps. Diosc. 1,90) et φερσεφόνιον « verveine », cf. Strômberg,
Pflanzennamen 100, voir aussi André s.u. Persephonion qui donne le sens papauer silvatica, il doit s’agir d’un pavot, cf. le début de l’Hymne à Déméter.
Et.: Obscure. Présente l'apparence d’un composé, Si l'on pose comme premier terme Depoe- (avec quel sens?), on peut rendre compte des farmes en Ilepoe- par dissimilation des aspirées, IImpe- et Φερρε- par traitement du groupe -pa-, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,288; Πηρι- d'après l'analogie de ‘Apxi- (ibid. 1,444). Mais Frisk remarque que l'on peut également partir de Περσς- en supposant pour
περσέα : avec les variantes -alx, -lu, -ela, f, nom d'un
: ion. depuis H. Dem.
Φερσε-
Le
d’aspiration.
anticipation
une
second
terme est également obscur. On est tenté de relier -pæcoc, -partTa à φόνη en posant *pär-yë (*-n-i-y,}. Mais cette
enalyse
de
φόνη
rapprocher
do
pas
n'impose
φόνος
«meurtre +, θείνω « frapper», d'autant que Perséphone n'est pas par vocation une « tueuse » (cette 6tymologie
chez Eust. en Od. 10,491 ; Kretschmer, Gl. 24, 1936, 236). Ehrtich, ÆZ 39, 1906, 560 sq., suppose que le composé signifierait «celle qui rapporte beaucoup » (ce qui irait avec les liens établis entre Perséphone et Déméter), le premier lerme étant issu d’un neutre ἔφερος (?) et le
second de la racine “gh“en- attestée dans εὐθενέω,
Cette
Adi. dérivé Περσεῖος (E.), Περσήιος (Théoc. 24,73) ; patronymiques : Περσηιάδης (11.), ἹΠερσείδης (Th., etc.), f. Ileponts — Alemène (E., etc.). ÆEt.: Obscure. Les lexicographes anciens rapprochent 16 mot de πέρθω. Hypothèse peu probable de Ramat,
analyse ingénieuse est approuvée par Heubeck, Beütr. Namenforschung 7, 1954, 28 sq., mais on ne saurait dire
VII
RE
Cong.
Intern.
Sc. Onomastiche
1961,
111 261
sq., qui
qu’elle emporte la conviction. Hypothèse plus prudente d'un emprunt à un substrat chez Wilamowitz, Glaube 1,108 et Nilsson,
Gr.
Rel.
1,474. Voir encore
Bräuninger,
19,944 sq.
évoque v. sl. perg « frapper », etc. Hypothèse plus plausible de Heubeck, Kadmos 4, 1965, 142, qui voit dans le mot un
hypocoristique d'un composé ἘΠερσίπολις (ou ἹΠερσέπολις ? οἵ. πέρθω). H est également possible que 16 mot soit un terme de substrat. Bosshardt, Nomina auf -eôc 185-136, cherche à y retrouver un nom préhellénique de la terre. περσεύς
: nom d’un poisson inconnu de la Mer Rouge
(ÆL NA 3,28), οἵ, θρᾷ γινόμενος (Hsch.).
πέρσος " &
ἰχθῦς
ποιὸς
èv *Epu-
πέρυσι(ν) (A.D.
Synt.
:
ion.-att.
50,19,
cf.
depuis aussi
Simon,
Schwyzer,
dor. Gr.
Gr.
πέρυτι 1,619)
«l'année dernière » avec προπέρυσι (PL.) ou xpo- (Phéréer. A.D. Adv. 166), «il y a deux ans»; d’où περυσινός « de l'année dernière » (ion.-att.), attesté en mycén. sous la forme perusinuwo » περυσινός dont le F s’explique par l'antithétique newo, ct. Lejeune, Mémoires 1,37, Heubeck, Sprache 9, 1963, 195. Dans la langue tardive,
notamment
dans
des papyrus,
πέρυσι(ν)
—
890—
on relève plusieurs exemples dos formes πέρυσυ (par assimilation vocalique?), πέρισυ (par interversion de voyelles voisines et de timbre comparable, avec l’analogie du préverbe xept?), cf. le dossier ‘iscuté chez
colère, ses soucis, ses privilèges ( II. 2,237, etc.) ; également avec les préverbes ; xætæ- (Hom., etc.); περι- signiflerait
Kapsomenakis,
proprement
Voruniersuchungen
64,
avec
la
note
2;
cuire » (notamment (ion.-att.), employé
du au
« faire dorer
pain, figuré
des gâteaux), « digérer « chez Hom. «cuver» 88
à la cuisson » mais
n'est
attesté
d’où par syncope πέρσυ, Tepauvés, cK. Kapeomenakis, ibid. Autre dérivé περισύδς oOù περσύᾶς, vin de l'année précédente (Hp. ap. Gal. 19,130). Le grec moderne emploie couramment πέρσι «l'an
PL, X., ct. Taillardat, Images d'Aristophane $ 400), συν(Arist., Thphr.). Composés : 1. ἀρτοκόπος, voir s.u. ἄρτος avec 168 données
dernier », περσινός,
mycéniennes ; 2. δρυπεπῆς, voir s.u.
Et.: Vieil adverbe identique pour la forme et pour ie sens à l’arm. heru, i.-e, “peruti. On peut rapprocher aussi en
german.,
v.
isl.
/ fjord,
m.h.all.
verl;
en
outre,
en
celtique, V. irl. onn-urid « de l'année précédente » (interversion de voyelles?). Sans / final skr. parüt el’année précédente ». Composé dont le second terme est le nom
de l'année (cf. ἔτος) p.-6. au locatif, pour la forme en i,
qu'au
figuré au sens
Dérivés
:
1.
de « colorer,
adjectif
verbal
en
farder, tromper » (Ar.,
“-lo-,
surtout
attesté
dans des composés comme on l'attend, parfois au sens de emôris dans ἡλιό-πεπτος (Hipp.) ou «grillé» dans ἐσχαρό-πεπτος (Hp.), mais généralement à propos de la digestion, notamment dans ἄ-πεπτος « non digéré », δυσ« difficile à digérer » (Hp., Arist., etc.), d’où 98 substantifs : ἀπεψία, δυσ- f.; le simple xextég «cuits est rare (E.
cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,622 avec la note 3..Le premier terme *per- signifie «auparavant » (ce qui est dépassé) et flgure aussi dans le lit. pérnai «l’année dernière »,
fr. 467, pap.) ; Plu. 126 d, énumère ἐφθά « bouillis », ὀπτά
m.h.ail. vern, avec un second terme différent ; *per- est apparenté à la grande famille de πέρᾷ, περί, ete. Voir
« qui aide à la digestion » (Arist., etc.). Noms verbaux : 2. πέμμα n. « gâteau, pâtisserie » (Stésich., ton.-att.), d'où -étiov (Ath.), avec ἐπί- «gâteau de sacrifice » (inser.); 3. πέψις « fait de faire mûrir » (Arist.) « de cuire » (le mot comprend en même temps 168 notions de ἔψησις et de ὄπτησις selon Arist. Mete. 380 b, 381 a), « concoction » (Hp., Arist.), « digestion » (Arist., etc.), avec Ex- (Arist.),
Pokorny
810
πέσκος
84.,
1175.
: n. « peau,
écorce » (Nic.
Th.
549);
Hsch.
a
168 gloses πέσχον * [πικρόν] À κώδιον À δέρμα et πεσκέων * δερμάτων. Composé : &-xeaxhç «sans enveloppe, étui » épithète de τόξα (S. /r. 626).
sans
Ei.: Serait créé, selon A.D. Syni. 8,21, par une déformation de oxéxe. De nos jours Güntert, Reimworter
145 aq., pense que le mot croisement avec μέσχος m. πέλμα qui irait mieux pour technique obscur.
πεσσός
serait fait sur xéxog par Frisk partirait plutôt de le sens que πέκος, Torme
: att. πεττός m., plur. n. exceptionnel πεσσά
(S. fr. 429, Euph. 61), surtout au pluriel πεσσοί « pierre ovalc» employée pour des jeux qui ressemblaient au
trictrac ou aux dames (cf£. Lamer, RE 13,2, 1900 sq.) et que Palamède était censé avoir inventés de même que les dés (Od. 1,107, ion.-att., etc.) ; dit d’une table, du lieu où l'on joue, en médecine d'un pessaire (en raison de 88
forme),
du
coin
de l’œil, employé
Au premier membre
en ordre
aussi
en
architecture.
de composé dans πεσσονομέω
les pions » (com.),
au
flguré (Æsch.
« placer
Supp.
13).
Dérivés : πεσσάριον N. « pessaire » (méêdec.), πεσσικός [-ττοΊ (Aplon); verbe dénom. πεσσεύω [-ττοῇ « jouer au jeu
des
xrecaol » (Héraclit.,
att.);
également
avec
168
prév. δια- (Luc.), μετα- (att.) ; d'où πεσσεία f. [-ττ-] (S., PL, etc.), πεττευτῆς (Pi., eto.), πεττευτικός (PL.) avec ἡ πεττευτική, τὸ merteuTixév (Pl.); enfin, πεττευτήριον «table astronomique » (pap.). Le grec moderne a πεσσός « pion ». Æt. : Terme de substrat ou terme étranger. Les différentes étymologies énumérées et repoussées par Frisk sont inacceptables.
πέσσω
: (Hom., etc.) att. πέττω,
aor. ἔπεψα
(Hom.,
ion.-att.), fut. πέψω (Ar.); passif, parf. πέπεμμαι (Hp., Ar.),
aor. ἐπέφθην (Hp., Ar., Arist.), fut. πεφθήσομαι (Arist., etc.), présent
secondaire
refait esur les autres
thèmes
verbaux
πέπτῳ (Arist., ete.) ; « faire mûrir » (Od. 7,119, etc.), « faire
« cuits, rôtis » dit plutôt de viande,
πεπτά dit plutôt do
pains et gâteaux ; d'où πεπτικός e capable de digérer » ou
σύμ- (Gal.), Dérivés rares : 4. πεπτήριος terme poétique équivalent à πεπτωιός ; 5. πέπτρια Î. nom d'agent p.-8. tardif « boulangère » (Hsch. s.u. σιτοποιός). Dérivés présentant une vieillo alternance avec vocal. 0 : !. πόπανον π. « gâteau de sacrifice» (att., hellén.), d'où ποπανώδης « qui rvessemble à un gâteau» (Hsch. su. φυσακτήρ), ποπάνειον panifilcium (Gloss.), ποπάνευμα « gâteau » (AP); ces formes ne prouvent pas l'existence
d’un verbe en -cûœ ; pour la forme de πόπανον, cf. ὄργανον, ὄχανον, πλόκανον et Chantraine, Formation 198 ; 2. ποπάς, -&Soc (AP 6,232) est un équivalent de πόπανον dont le mot est secondairement issu, cf. πλοκάς à côté de πλόκανον et de πλόκος. On observe dans cette famille de mots, l'unité de sens « coction, maturation, digestion », cf. Détienne, Les jardins d'Adonis 210-211 et passim. Le grec moderne a conservé πέψις « digestion s, πεπτιxôg, etc. Et.: Nous observons en i.-e deux verbos bâtis sur *pek- signiflant ecuire, mûrirs Un présent radical thématique, skr. pdcati, v. sl. peko, lit. avec interversion des occlusives kepd, alban. pjek; en italo-celtique * pek “
est passé à *k’ek*0, d'où lat. coquô, gall. pobi; d’autre part un présent dérivé ‘pek*-ye/p- dans skr. pdcyate, grec πέσσω. À l'aoriste, il apparaît une correspondance entre grec ἔπεψα, lat. coxi et skr, subj. aor. pdkgat. Les formes que l’on rapprocherait peuvent être des créations parallèles : pour l’adj. verbal πεπτός = lat. cocius, gallois
poeth « chaud », en baltique, lit. képlas « cuit»; pour 16 nom d'action πέψις = skr. pakil-, péakti- f, «le fait de cuire, 16 plat cuit » ; il est en tout cas évident que πέπτρια n'a pas de rapport direct avec lat. coctor (et, décoctor) ou skr. paktér- ra. En grec πέπων est apparenté, voir ce mot. Cf. encore Pokorny 798, Ernout-Meillet s.u. coquô, Mayrhoter, Elym. Wb. des Altind. s.u. pdcati. Voir aussi ὀπτάω, ὀπτός.
— πετάννυμι, -ύω : att., X., etc., surtout employé avec préverbes, la forme ancienne est πίτνημι (Hom., Pi., trag.) avec un doublet thém. en -
(I!. 21,7, ct. aussi Chantraine,
Gr. Hom. 1,301), mais la forme ἔπιτνον (Hés. Bouclier 291) est une création anomale du poète; présents tardifs : πετόζω (LXX}, τάω (Luc.); aor. ἐπέτασ(σ)α, pass. ἐπετάσθην, part. πέπταμαι (toutes ces formes chez Hom., ion.-att., etc.); πεπέτασμαι est secondaire, employé avcc préverbe
depuis
Hdt.
1,62
(oracle);
(D.S.); (Mên.).
résultatif tardif δια-πεπέτακα (E.), -&oco (Nonn.), ἀνα-πετῶ
d'où
parfait
le
futur ἐκπετάσω Sens : «étendre,
étaler, ouvrir s, dit de bras, de tlssus, de portes, etc. : 16 verbe simple est rare sauf à l'aor. act. et pass. et au parf.
passit. Formes à préverbes : ἀνα- (Hom., ion.-att., etc.), δια- (Pi., Ar, etc.), èx- (ion.-att, etc.), κατα- « répandre sur, couvrir de » (Hom., ion.-att.); παρα- (Pib., etc.), περι«étendre autour » (X., etc.). Rares dérivés tirés du verbe entrant dans des formations
productives : 1. πέτασμα n. « ce que l'on étend, couverture, tenture,
tapis,
rideau » (Æsch.
Ag.
909),
surtout
avec
préverbes : êu- (inscr., J.), κατά- (inser., LX X), παρα{Hdt., etc.), Üxo- (Pl.); Z πέτασις Î. «fait d'étendre » (byz.), ἐκ- « déploiement, extension » (Plu.) ; 8, πετασμός id. (LXX); 4. adj. en -τός, περιπεταστός NOM d'un baiser (Ar. Ach. 1201). Nombreux autres dérivés de sens divers dont certains remontent à Hom., bâtis sur un radical πετα-. Dérivés
avec suffixe en -λ- : 5. πέταλον n. « feuille » (Hom., poètes), en prose et dans les inser. « feuille de métal », notamment
d'or, 19 doublet pl. πέτηλα (Hés. Boucl. 289, etc.) s’explique par des raisons métriques,
ct. M. Leumann,
Hom.
Wèrier
128 avec la n. 91 ; πετάλη f. = πέταλον (AP); dérivés de sens divers πετάλειον « feuille » (Nic.); -αλία f. p.-6. « panier » (P.
Cairo
Zen.
99,3;
Ostr.
pour 16 sens et l’accent Scheller,
dans
SB
7402),
ct.
Oxytonierung 46; -dMoy
n. « petite éclisse » (médec.), -αλῖτις f. = φυλλῖτις «langue de οο » plante (Nic.), -αλώδης « qui ressemble à des lamelles de métal » (Hp.), -αλόω * couvrir de plaques de
πέτευρον
891— d'où
πετάσιον
(tardif),
-ὦδὴς
«couvert
d'un
chapeau »
(Dsc., etc.), πετασῖτις f. herbe aux teigneux, chapeau d’eau (Dsc.), cf. André, Lexique s.u. ; p.-8. πετασών, -ὥνος
«jambonneau, jambon « (Ath. 657 6) : [6 mot existe aussi en lat. et ce produit serait à Rome importé de Gaule, ef. André, L'alimentation el la cuisine à Rome 145;
8. πέταχνον
« large coupe
plate»
(Alex.), écrit πέτακνον
chez Hsch. ; terme familier, pour la formation, ct. κυλίχνη,
πελίχνη et Chantraine, Formation 195 ; d'où πεταχνόομαι * boire à une telle coupe, boire sec » (Ar. fr. 288) ; 9. ἀναπετῆς *ouvert, élargi+ (Hp., Aret.), avec ἀναπέτεια (médec.), δια- (Hp., etc.), dérivés sigmatiques secondaires et isolés ; Îl existe des composés en -πετής dans la famille de πέτομαι et de πίπτω. De
cette
familie
il subsiste
surtout
en grec
moderne
πέταλον « fer à cheval », πεταλᾶς « maréchal ferrant ε, etc. Dans l’onomastique on a Πέταλος p.-ê. déjà mycén., ΠΠετάλᾶς, Πετάλη, Πεταλώ, cf, Bechtel, H, Personennamen 594 et 596. Et.: Le présent à nasale πίτνημι de * poi-n-ea,- appartient à un type ancien qui se retrouve dans σκχίδνημι, κέρνημι, correspondant
à
un
aoriste
à
Vocalisme
e,
oxeSkout,
κεράσαι, οἷο., sur quoi a été refait πετάννῦμι, σκεδαννῦμι ; le parf. πέπτἄμαι
ἃ une brève
secondaire (Schwyzer,
Gr.
Gr. 1,770, n. 6) en face de κέκρἄμαι, mais cf. ausei Beekes,
Proto-Indo-European Laryngeals 188. Ce présent n’est pas attesté hors du grec.
Formes apparentées hors du grec dans lat. pateô « être ouvert, large » avec palulus et p.-ê. pandô. En outre, des formes nominales dons diverses langues : en iranien, avest. pabana- «large, vaste s, en baltique, lit. petÿs et v. pr. pelte « épaule », en germ., v. norr. fadmr « brasse, longueur de deux bras étendus » ; avec suff. en !, v.h.all.
fedelgold « feuille d'or » ; la famille est également représentée
en celtique, cf£. Pokorny S24. Voir aussi πατάνη.
métal » (LXX, pap.), -ωσις ; -αλίζειν" βλαστεῖν, φυλλολογεῖν
πέτευρον : n., semble la forme la plus autorisée, cf. ‘Théoc. 13,13, Nic. Th. 196, 168 inscr. de Délos et les gloses de Poli. et d’Hsch.; la forme πεταὺυ- apparaît à date
(Hsch.), mais πεταλιαμός signifie « ostracisme » à Syracuse où les noms étaient écrits sur des feuilles d'olivier ;
basse dans des dérivés et dans les emprunts latins. Sens divers. Le mot est ainsi glosé par Poll. 10,156, πέτευρον *
ἐμπεταλίς * ἔδεσμα διὰ τυροῦ σκευαζόμενον (Hsch.), hypos-
oÙ τὰς ἐνοικιδίας ὄρνιθας ἐγκαθεύδειν συμθέδηκεν * ᾽Αριστοφάνης λέγει (= /r. 839) ; Phot. πέτευρον * πᾶν τὸ μαχρὸν καὶ ὑπόπλατυ, καὶ μετέωρον ξύλον ; Hsch. πέτευρον ‘ σανὶς ἐφ’ ἧς œl ὄρνεις κοιμῶνται, καὶ πᾶν v ἐμφερὲς
tase de ἐν πετάλῳ, fromage fait dans une feuille ; 6. autres
dérivés en -À- plus ou moins clairs mais indépendants du nom de la feuille ἐκπέταλος « large, plat » épithète de
ἀγγεῖον (Mosch. ap. Ath. 485 e); πέτηλος « étendu » [?} (Arat. 271), « devenu
grand » dit de bovins (Ath.
371 b)
expliqué ἀπὸ τῶν κεράτων ὅταν ἐκπέτηλα ἔχωσι, cf. chez Hsch. la glose βοῦς πετηλός, avec πεταλίδων ὁῶν [« long?] (Achaeus
/r. 8, et voir la glose d'Hsch.) ; autres
termes
τούτῳ κτλ. ; 16 mot signifle « perchoir s, planche à poules (Ar., Théoc., Nic.), perche du sauteur ou de l’équilibriste (Manil., ete.), plate-forme (Pib.), « tablettes, panneau » où sont
inacrits
des
textes
administratifs
(Oropos,
Délos,
cf. aussi Call. fr. 186,5 avec 18 note de Pfoiffer). d'affichage » panneau «petit : πετεύριον Dérivés
obscurs : πετήλας * τοὺς μικροὺς καὶ θαμνώδεις φοίνικας (Hseh.) ; πετηλίς * ἀκρίς (Hsch.) n’appartient pas nécessairement à cette famille, cf. s.u. πέτομαι, détails chez GHl Fernandez, Insectos 77; πετηλίας espèce de crabe (Æ N. À. 7,80) est rapproché par ÆI. de πέτομαι (crabes
(Érythrées, tv° s. av.); πετευρίζομαι «faire l’acrobate» (Phid.), d'où «ἰσμός (Plu.), -ιστήρ (Man.), -ἰστῆς supposé
volants?), mais voir Strômberg, Fischnamen 40 qui écrit πεταλίης (?), pense que la mot signifie « large » et rapproche
Lucilius. Et.: Terme technique obscur. On répôte une étymologie
πατελίς
« patelle » (Sch.
Opp.
H.
1,138) où
il voit
claire
avec
πέτασος,
large
chapeau
Le
lat,
a
emprunté
pefaurum,
pelaurista,
etc.,
depuis
une
de Kretschmer, KZ 31, 1892, 449, qui pose un composé de πετα- (= πεδα-, voir ce mot) et αὔρα « air » ; explication
porté
comparable de Baunack, Philol. 70, 1911, 469 et, Schwyzer,
déformation de ἔπεταλίς (?). 7. Série
par lat. petaurista.
notamment par ies éphèbes (hellén., etc.), employé aussi au flguré ; pour le suffixe, cf. Ghantraine, Formation 486 ;
Gr. Gr. 1,198; 2,498, n. 2, de *rer&(F)opoy doublet de πεδᾶ( ἔγορον (Alc.) valant μετέωρον ; en ce qui concerne
πέτευρον
—
892
le flottement εὐἰαυ, Schwyzer voit dans -eu- une forme hypercorrecte pour -œu-, Baunack admet -&Fopov à côté de -ἥξορον. De toute façon la présence du préverbe dialectal et rare πετὰ- dans un mot qui a été attique serait invraisemblable. L'hypothèse de Persson, Beiträge 2,825 n. 2, qui tire le mot de πέτομαι « voler », est sémantiquement difficile. Pour la morphologie, Benveniste, Origines 112, rapproche le type de ἄλευρον et pose *pelé-wr, mais ne s'explique pas davantage.
: Hom.,
πέτομαι πέταμαι
(Sapho,
Simon.,
Pi,
Arist.),
seulement chez un poète cité chez PI. Phdr. 252 b) peut être tiré de ποτή ou de ποτάομαι ; 3. déverbatif ποτάομαι « voleter » avec un sens itératif (poètes depuis 1|.}, rarement τέομαι
forme
etc.)
blâämé
par
Luc.,
Lex.
25,
est
secondaire visiblement
cette forme semble plus usuelle que ἔπτατο), à l'actit intransitif ἕπτην (Hés., prose hellénist. et tardive, ancien? ou analog. de Eornv?); enfin, sur πέταμαι, πετασθῆναι (Arist., LXX) ; parf. intrans. κατέπτηκα (Mén. Kol. 40) ; 1126).
Sens : « voler », dit d'oiseaux,
Pais
77 et
d'insectes, de l’ârme
: A.
Avec
le vocalisme
e
En
composition
Hés., S.) ; 2 avec un radical sigmatique
:
:
ἀνα-πετῆς * qui s'envole à (Æsch.), ὕπερ- (Plb, etc.), ὑψι(Ε. Hec. 1101) ; l'adv. παλιμπετές (Hom. poètes) a été rapproché de πίπτω « qui tombe en arrière », mais plutôt de πέτομαι « qui s'envole vers l'arrière », ct. R. Schmitt, Dichtung und Dichtersprache $ 479; ce savant adopte aussi pour διιπετῆς épithète des fleuves chez Hom., l'interprétation de Lüders «qui volent au ciel» (ibid. 453-486) ; enfin
Humbach,
ΚΖ
81,
1967,
276-287
voit
dans 16 premier terme 16 radical de διερός et comprend « qui court rapidement » ; 3. sur le modèle des nombreux
adjectifs en -σιμος : ἐκπετήσιμος
en âge de s’envoler »
(Ar. Ois. 1355, fr. 582, grec tardif), hypothèse douteuse pour justifler 16 suffixe chez Arbenz, Adjektiva auf -ἰμὸς 60, Dérivés à vocalisme e : 4. πετεινός « ailé, qui vole » (Thgn., Hdt.) avec les doublets πετηνός (trag., Ar.) et chez Homère, par distension, xerenvég (I 2,459, etc.) ct. Risch, Worib. der
12,62),
l'adj. verbal
en composition
τὰ
ἀεραι-
et Schwyzer, Gr. Gr. 1,719 n. 3; dérivés nominaux : πωτήματα pl. n. « vols » (Æsch. Eu. 250, Ia correction xone s'impose pas), πωτήεις * Volant » (Nonn.). C. Thème II *ptes,> “plä: 1. πτηνός, dor. πτᾶνός « qui vole », parfois employé au figuré (Pi., trag., PL., Arist., etc.) ; 2. nom d’action πτῆσις « vol » (Æsch., Arist.), d'où πτήσιμος «ailé » au figuré (Jul.) ; 3. πτῆμα (Suid.).
Le grec moderne a conservé πέτομαι, πετῶ Avec πέταξα, πετεινός « 606 », πτηνόν « Olseau ». Et.: Le présent πέτομαι est certainement ancien et πέταμαι secondaire ; à l'aoriste, πτάσθαι peut être primaire el πτέσθαι secondaire ; l'actif ἔπτην ἃ l’air ancien mais
vers,
1. «πέτης, dor. -πέτᾶς m., ὑψι-πέτης, -ἂς « qui vole haut » (Hom., Pi., etc.), d'où -πετήεις (Hom.), &xu- «au νοὶ rapide » (Hom.,
# les oiseaux » (Od.
avec
(IL, Sapho),
pourrait être analogique, cf. plus haut. Ce présent repose sur une racine exprimant un mouvement rapide vers un but. À πέτομαι répondent skr. pdtaii « voler, se jeter sur, sur, se hâter », etc., avest. palaiti, lat. petô «se diriger
de Patrocle qui s’envole, parfois employé au flguré. Surtout attesté avec des préverbes : dux- «s'envoler», ἀπὸ(Hom., etc.), Sux- «voler à travers», elc-, êx-, ἐπι(Hom., etc.), κατα- (Ar., Arist., Mén.), μετα- (Luc.), παρα- (Arist., Call.), περι- (Ar, etc.), προσ- (Æsch., Ar., etc.), ὑπερ- « voler au-dessus » (Hom., etc.). Dérivés
(5.), etc.,
ἄμφι-
avec les préverbes : éx-, ἐπι-, ὕπερ- ; cÎ. στρωφάω, τρωπάω
à côté de ἔστην, στήσομαι ; aor. athém. ἔπτατο (Hom. ion.-att.) à côté de thémat. Ezcrero (I 4,126, attique où
(Ar.
περι-
aussi avec
πότητος * αυὶ se soulève en volant » (Hés. Tr. 777) à côté de ἀερσιπότης, -ou (Bouclier 316, AP), dérivé en -à de ποτάομαι ; avec un vocalisme long πωτάομαι «voler, voltiger » ( 12,287, H. Ap. 442, Pi., Ar., etc.) ; également
refait sur ἔπτην, πτήσομαι d'après 16 modèle dn ἴσταμαι
fut. πτήσομαι (lon.-att.) et πετήσομαι
Alc., Call.),
Sapho),
ποτητά
d'après l’aor. πτάσθαι ; en grec tardif ἵπταμαι (Mosch., Babr.,
(Hom.,
èx- (IL,
de l'athém.
ion.-att., etc., à côté
—
se
jeter
sur,
attaquer»
et
avec
un
sens
affaibli
«rechercher, solticiter », 16 sens de « voler » se trouve dans le terme augural praepes « qui vole en avant » dit d’un
oiseau ; en celtique on 8 gall. hedant «volant», hedeg «volers. On peut rapprocher également le rare ποτέομαι et
skr.
paldyati
«voler,
«laisser
tomber,
abattre » est sûrement
πωτάομαι.
Les
se
aoristes
grecs
hâter», ne
mais
se
&kr.
päldyati
indépendant
retrouvent
pas
de en
skr, ; dans cette langue H existe un aoriste thématique à redoublement et à vocalisme zéro apaplat qui ne permet pas de décider laquelle est la plus ancienne des deux
formes
πτέσθαι
et πτάσθαι.
radical du type
I n’existe
"piä-, πτῆναι
peut
pas
en skr.
de
donc être analogique
de στῆναι, φθῆναι, cf. plus haut. Voir encore Pokorny 826 sq. et, d'autre part, πτερόν, mrépuË. En grec πίπτω appartient certainement à la même famille et peut-être πίτυλος.
mérpä, -n : f. «roche, rocher», dit des rochers d'une montagne, d’une côte, d'écuells, dit du rocher énorme que 16 Cyclope roule devant son antre, de cavernes (Hom., ion.-att.,
probablement
etc.);
ancien
répondant
collectif
hom. Sprache 8 35 d, plus Πετήνη nom de navire en att. (inser.) et πετηνίς * ἀκρίς (Hech.) avec p.-ê. πετηλίς, cf,
à πέτρος, ct. Weckernagel, Vorlesungen 2,14, mais 19 sens
Gil
semble
(parfois f. sous l'influence de λίθος qui est 16 mot usuel)
supposer un radical sigmatique mais un neutre Ἐπέτος ne possède pas d’appui étymologique, bien qu'’on ait des
« plerre », notamment pierre que l'on jette (Hom., poètes) ;
composés en -ποτῆς (cf. toutefois
qui
Fernandez,
qui rapproche
Insectos
77;
la
forme
πετεινός
Benveniste,
&kr. palard- en supposant
Origines
14,
l’alternance de
suffixes en 8 et en r) ; la forme peut être analogique mais
de quoi?
Il est en revanche
quasi
certain
que
πετηνός
est tait sur πτηνός. B. Avec le vocalisme o : 1. ποτή « vol, envoli » (Od. 6,337, vers parfois athétisé ; H. Hermès 544 avec une variante) ;
2. ποτᾶνός « qui vole » (PL., Épich., trag. dans lyr.), -ηνός
s’est
dégradé
Πέτρος
le surnom doit
en
répondre
grec
tardif
donné à
« pierre»,
par Jésus
l'araméen
πέτρος
etc.;
à l'apôtre
Κηφᾶς,
est
m.
Σίμων, tiré
de
πέτρα. Composés : au premier terme : πετρηρεφῆς « aux voûtes de rocher » (Æsch., E.), πετρο-βάτης « qui marche sur les rochers » (tardif), πετρο-βόλος « qui ο 19 des pierres » (X.},
«engin
pour
jetter des pierres » (Plb.)
avec
-βολία
{(X.), τκυλιστής « qui roule un rocher » dit de Sisyphe, titre d'une pièce d’Æsch., -ppteñs « qui se jette du haut d’un
— salivum » (E.), -cé)evov «persil, petroselinum rocher» (Dsc., etc.). Au second terme, composés assez nombreux : μεγαλό-πι:τρος dit de l'Acropole (Ar.), λευκό-πετρον (PIb.) ;
avec préverbes : ἀντί-πετρος (8.), ἐπί-πετρον « qui pousse sur la roche » nom de plante (Hp.), ὑπό-πετρος « dont 16 fond est rochoux » (Hdt., Thphr., Str., pap.), cf. aussi Kretschmer, G/ 21, 1981, 221, etc. Dérivés : πετραῖος « qui vit dans les rochers, de rocher, de pierre » (Od. 12,23, poètes, Arist.), épithète de Poseidon en Thessalie (Pi. P. 4,138) ; elle convient à ce dieu mais est en outre justiflée par une légende, cf. Nilsson, Gr. Religion 1,447 ; πετρήεις «rocheux » (Hom., Hés.) avec 19 doublet tardif anomal πετρώεις (Marc. Sid.) ; avec le suff. de matière, πέτρινος (Hdt., etc.), cf. aussi Schwyzer 89,
Argos εὐ SEG 4,448, Didymes, où πέτρινοι λίθοι est opposé à λευκοὶ λίθοι (= marbre) ; πετρώδης (ion.-att.), —hpnc (S. Ph. 1262), cf. s.u. -hpne. Dimin. -ἰδιον n. « petit -ὥνος
rocher » (Arist., etc.); πετρών,
«lieu
m.
rocheux »
{Priène). Divers noms de plantes tirés de πέτρα d'après le lieu
: πετραία
poussent
elles
où
« cÂprier s, -αἷον =
πήγανον
893— plante
amère
dont
ct. Strômberg,
105 graines ont une
Pflanzennamen
147.
En
odeur
de résine,
outre, πευκαλέον
Enpév (Hsch.), cf. αὐαλέος et πευκαλεῖται * ξηραίνεται [ἢ ἀντὶ τοῦ ζητεῖται] ᾿Αριστέας (Hsch.). Voir encore s.u. ἐχεπευκής. Le grec moderne
Et.: en
8 gardé
Il existe des noms
baltique,
“peuk-,
germanique,
lit. puëls (de
xeûxn
« pin ».
apparentés celtique
*puk-);
du pin et du sapin
: v. prues. peuse
en germanique
Î. de
et celtique
avec un suff. -ἐ- : v.h.all. fluhla, m. irl. ochtack t. ITeôxn doit
être
un
adjectif
substantivé
(*meuxég)
signifiant
l'arbre qui pique, comme λεύκῃ « peuplier blanc » à côté de Aeuxég ; v.h.all. fluhla, allemand Fichte serait morphol. comparable à liofh, Lichi à côté de λευκός,
Dans l’'onomas-
tique, hors du grec, on a évoqué Πεύκη, 116 dans le delta du Danube (Mayer, GL. 24, 1936, 195) et 16 nom de peuple qui
serait
illyrien
Peucetii
1,112 84ᾳ.) ; ἐχε-πευκῆς
(Krahe,
Sprache
doit supposer
der
un thème
"'πεῦκος, οἵ. ζεῦγος ou avest. raoëah*leugos-) en face de l'adj. grec λευχός,
Illyrer
inanimé
n. « lumière» (L-e. etc. Selon un type
archaïque, à côté d’un thème en s, adj. en -αλέος (πευκαλέος) et -άλιμος (πευκάλιμος), οἵ. κέρδος et κερδαλέος, εἶδος et
ἀσπάραγος ἄγριος «asperge sauvages, πετρίνη (Dsc.), πετρίς = πετραῖον (SIG 1171,7), πετρώνιον « tussilage » (Dsc.), Adv. πετρηδόν «comme des pierres» dit de la grêle (Luc.). Verbe dénominatif πετρόομαι « être comme de la pierre,
εἰδάλιμος et voir Benveniste,
pétrifié » (Lyc., etc.), «être lapidés (E.), aussi avec préverbes χατα- « être lapidé » (X.), ὑπο- « être changé en pierre » (pap.); d'où πέτρωμα « lapidation » (E.), mais aussi « tas de plerres » (Paus.) et en ce sens élargissement
de ῥῖγος, ct. graphie. Pour «piquant » qui ou d’«amer »,
de πέτρος, cf. Chantraine, Formation 187.
Il existe un radical parallèle terminé en gutturale sonore, cf. πυΐμή (voir s.u. πύξ) et surtout lat. pungô « piquer », qui établit bien un lien ontre les deux groupes.
Le lat, pelra est emprunté au grec. Le grec moderne à gardé πέτρα avec des dérivés et des
composés comme πετροχελίδονο(ν) « martinet », πετρέλαιο(ν) « pétrole ». Et.: Parmi les étymologies aucune n'’est satisfaisante.
énumérées
chez
Ffrisk,
TeuxeSavég πευκεδανός
Voir
est moins claire, mais on pourrait poser à côté de *reïxog comme ῥιγεδανός à côté
encore
πευκάλιμος,
πεύκη RE
πευκεδανός,
voir πεύκη.
pin,
Dérivés
: πευχήεις,
pin,
couvert
de pins,
la trag.
dor.
perçant,
une
nom
: n
Diocles
de
plante
Medic.,
«rue,
γαΐα graveolens»
ete.).
«graine de rue » (Gp.).
torche
-Éeiç «de
828,
Composés : ἀγριο-πήγανον «rue sauvage » (Æt., Hsch.), πηγανέλαιον *huile de rues (médec.), πηγανό-σπερμον
cf. Gossen,
20,1708 (Hom., ion.-att., etc.), distinet de ἐλάτη οἱ dans
Pokorny
{com., Thphr.,
: f. «pin parasol, Pinus Pinea»,
de πίτυς ; désigne
Chantraine, Formation 362 avec la biblio16 sens ces adjectifs expriment la notion de figure aussi dans πεύκη (à cause des feutiles ?), qui s’appliquerait aussi à la résine.
πεφνεῖν, voir θείνω. πήγανον
πεύθομαι, voir πυνθάνομαι,
Origines 46 sq. L'origine de
en
bois
de
pin, de bois de
aigu ε; -tvog « de pin,
de
bois de pin » (S., E., inscr., Plb.); -ὦδης «couvert de pins* (Inschr. Olymp. 46,36); -dy, -ὥνος m. «bois de pins, pinède à (Hdn. Gr. 1,29, 6tc.) ; meuiBag * λαμπάδας (Hech.); πευκία f. dit du goût de la poix, équivaut à πικρία sur quoi 19 mot a pu être formé selon Scheller, Oxylonierung 40 (byz., Tz.). A la mêôme famille se rattachent deux adjectifs de structure archaïque : I. πευκάλιμος «aigu, pénétrant » employé chez Hom. (II. 8,366; 14,165 ; 15,81 ; 20,35),
dans l’expression φρεσὶ πευχαλίμῃσι *dans son esprit pénétrant », employé avec πραπίδες (Orac. ap. D.L.), μήδεα (IG, IV, 787, Trézène); 2. πευκεδανός épithète de πολεμός (I. 10,8) glosé mexpég « qui pique, amer »; dit de βέλεμνα (Orph. L. 500), ἀσπίς (Orph. L. 609), θάλασσα (Opp. H. 2,83); avec un accent différent πευκέδανον n. « peucédan, peucedanum officinale » (Thphr., Nic. Th. 76)
Dérivés : πηγάνιον (Thphr.) ; adj. πηγάνινος, -εἰος (Gal.), τ-όεις poét. (Nic.) « de rue à ; -ὦδης 4 qui ressemble à 18 rue » (Thphr.) ; en outre, πηγανίτης οἶνος « vin parfumé à la rue » (Gp.), -ἴτις χολή « suc de rue » (Sopat. com.
n. «emplâtre
ἴ., -ρόν
πηγανηρά
18) ;
de la rue »
fait avec
(médecins) ; verbe dénominatif : renyavite « ressemblor à de la rue » (Dsc., Gal.). Et.: Le mot présente un suffixe qui figure dans de
nombreux noms de plantes, comme λάχανον, fPéxavov, πλάτανος, ῥάφανος. Πήγανον est tiré de πήγνυμι par Plu. Mor. 647 b et cette explication est répétée par tous les étymologistes, p. ex. Strômberg, Pflanzennamen 144, qui attribue à πήγνυμι 19 sens de « planter » (?). D'autre part, Benveniste, Origines 47, fait le rapprochement avec πήγνυμι δὰ passage, sans se poser le problème du sens. En réalité, la rue était une plante médicinale importante; cf, Pline 20,131-143. Parmi ses vertus, elle était censée
guérir les piqûres l'étymologie
Détienne, emprunt
si
et arrêter le sang, ce qui justifierait
cette
action
Jardins
d'Adonis
mot
(Chantraine,
du
était
177
réelle;
sq.
voir
L'hypothèse
Formation
200,
Gr. Gr. 1,490) serait p.-ê. la moins contestable.
encore
d'un
Schwyzer,
*
—
Πήγασος
894—
Πήγασος : dor., οἴο., Iäy-, nom d'un cheval qui serait né de l’union
de Méduse
*de
de Poséidon
(Hés.
Pégase»
sous la forme
Th. 281,325,
(Ar.)
avec
d’un
étalon
vigoureux,
et
E., etc.). D'où Inydaetog
f. Häyæalç
xp&vä
«source
Pégase, Hippocrène » (Mosch. 3,77, AP 11,24). ÆEt.: Le mot présente une formo comparable
de
«blanc»
attribué
à
cet
adjectif
est
de
d'un
à celle
tardif
grosse vague
prétation
des appellatifs comme κόμπασος, μέθυσος, πέτασος et des hypocoristiques comme Δάμασος, "EAxcog, "Apxeoog ; il fait penser aussi à Πήδασος nom d'un cheval d'Achille. Pégase ayant donné d’un coup de sabot naissance à la source Hippocrène, Hés. Th. 282, tire 16 nom de xnyñ, πηγαῖ, étymologie acceptée par Nilsson, Griech. Rel. 1,461 ; Kretschmer, Gl. 31, 1948-1952, 95 sq., tire le mot de πηγός «solide, forts, cf. ἵππους πηγοὺς (I. 9,124) ; Ie sens
d'une
et
épais » dit de chevaux {1|. 9,124, Alem. d'Hom.
δα].
de
(J. 5,388 ; 23,295) ; une a conduit
couleur
à
comme
donner
au
fausse intermot
l’indiquent
1,48),
la valeur
les
gloses
du
type ol μὲν λευκόν, ol δὲ μέλαν, cf, Kretschmer, G/ 81, 1948, 95 sq., Leumann, Hom. Würler 214 n. 8, Reiter, Farben weiss, grau und braun 74 8g. ; 16 sens est « blanc » (Lye.
336 ; Sammelb.
4314,15,
épigr.
1116 &
av.).
Callim.
Art. 90 est ambigu mais la scholie glose λευκούς en rapprochant πηγεσιμάλλους (7); une schol. sur pap. Pfeiffer
2, p.
104
fait
aussi
allusion
ce dernier étant p.-ê6. issu de
au
l'hom.
sens
de « noir»,
κύματι
πηγῷ ; ct.
aussi R. Schmitt, Nominalbildung des Kallimachos
12, n. 3.
Avec 16 sens de « gel, froid » : % πηγάς, -άδος Î. « gelée » (Hés. Τ. B05); 3. πηγυλίς, “ἰδος Î. « glacée, froide » (Od,
secondaire, cf. s.u. πήγνυμι ; on ne pout donc interpréter
14,476,
Πήγασος par « cheval blanc + comme le font en dernier
chez Call., voir πιδυλίς s.u. πῖδαξ ; 4. πηγετός = παγετός
lieu Wilamowitz,
«glace,
Glaube der Hellenen 1,275, Schachermeyr,
Poseidon 179 en comparant Λεύκιππος qui est d'aiileurs un nom d'homme, voir encore Reiter, Farben Weiss, Grau und Braun 74-75 avec la bibliographie. Schwyzer, Gr. Gr. 1,62, suppose que 16 mot est un tetme de substrat,
possibilité indémontrable.
Α l'intérieur du
grec on peut
donc rapprocher soit πηγός « fort », soit πηγή, mais pour ce second cas il peut s'agir d'une étymologie
πηγή
: f,
dial.
courante », bien
autres
distingué
que de
l'ion-att.
xpñvn
populaire.
πᾶγά,
« fontaine»,
«eau cf.
a.u.
et voir Th. 2,15 ; employé seulement au pi. chez Hom., cf. 11. 20,9, Hdt., Æsch., ete., 96 dit auesi d’une source, ct. J. 22,147,
Hdat. 2,28, etc. ; au flguré dit chez 168 trag.
de larmes; en l'origine, etc.
poésie
et
en
prose
désigne
la
source,
Dérivés : diminutifs πηγίον (pap.), πηγίδιον (Suid.). Adj. πηγαῖος « d’une source» (ion.-att.) avec πηγαῖον * ἀρδάνιον (Hsch.), cf. ἀρδάνια s.u. ἄρδω ; πηγιμαῖος Han. Epim. 68. Verbe dénominatif anydÇo « jaillir, sourdre, faire sourdre » (AP,
Héraclit.), également
avec les préverbes
:
ἄνα- (Hsch.), κατα- (stoic.); aor. moyen πᾶγάσασθαι « se baigner
dans
une
source » (Dodone,
tardif).
Le grec moderne emploie encore πηγή « source #, πηγάδι « puits ε, πηγάζω. Et.:
Obscure.
En
évoquant
les noms
de la source
qui
A.R.), gel»
« givre, (D.P.);
froid » (AP, dérivés
Alc.),
clairement
pour πηγυλίδα tirés
du
radical
verbal, se rapportant presque tous à la notion de « flxer, consolider » : &. πηκτός « fixé, planté, construit » (Hom. Hés., S, etc.), souvent en composition : &-, δουρί- (Æsch.), εὖ- (Hom., etc.}, κρυσταλλό- (E.), σύμ- (Hdt.), avec πηκτὴ {, «cage à oiseaux», pouvant servir de piège, distinct de παγίς (Ar. Ois. 528, Arist. H. A. 614 a), avec dor. πᾶκτᾷ « fromage » (obtenu avee du Jait caillé, Théoc. 11,20, AP, pap.), cf. Gow, Theocritus, ad locum, plus le renvoi à Rohifs pour la survivance possible en Italie méridionale ; 6. πηκτίς, -ἰδος Î. (dor., éol. πᾶκ-) nom d'une harpe lydienne (Sapho, Alc., Pi., Hdt., etc.), « piège » pour attraper les oiseaux (Dionys. Av. 3,1); 7. nom d'agent, ἐμπήκτης m. « celui qui affiche des tablettes » (Arist. Alh. 64, etc.) ; 8, πηκχτικός (et ἐμ-) « qui fait geler » (Thphr.), « qui coagule » (Dac.); 9 dérivés exprimant l'état : πῆγμα «ce qui est construit, ce qui est gelé » (Æsch., Arist., Plb., etc.), également avec les préverbes : δια- (tardif) « traverse », παρα- (tardif), xpoc- (Hp.), συμ- (tardif) et le dimin. -μάτιον (Ph., Proel.); 10. nom d'action πῆξις «fait (Hp.,
de fixer, PL, etc.),
de consolider, de coaguler, de geler» également avec des préverbes, notam-
ment tx-, êu-, παλιμ-, περί-, συμ-, οἷο, ; forme aberrante
et tardive faite sur 16 thème de présent : πήγνυσις (Ps. Thales ap. Gal. 16,37) 11. Sur l'existence douteuse d’un nom d'instrument paketere n. pil. et d'un f. paketirtja
expriment l’idée de « froid, glacé » comme v. si. studenici
en
à côté de studenä, en baltique, lit. allinis à côté de ddltas
Minos 12, 1972, 390 84., estimant qu'il s'agit de « goujons,
et les gloses vi6æ (forme p.-ê. macédonienne = νίφα) * χιόνα, καλεῖται δὲ οὕτως καὶ xphvn ἐν Θρῴκῃ (Phot.), νίδα * χίονα καὶ κρήνη (Hsch.), Ογοξο}}, Ζίνα Ant. 4, 1954,
chevilles » et écartant la possibilité d’une ρες, σφακτήρια. B. Avec [6 vocalisme bref πᾶγ- : deux une signification particulière : 1. πάγη lacs » (Æsch., S., Hdt., Pl., X.) : c’est arrête, fixe l'animal ou l'homme qui
173 δα., rapproche πήγνυμαι, au sens de « se flger, se glacer »
(et. πηγυλίς « glacé », παγετός « glacé », otc.). Cf. aussi Σ;τύξ, γνῦμε
:
Hom.,
lon-att.,
ete.,
dial.
autres
que
l'ion.-att. πᾶγ-; thématique -ûe (X., Arist.), autre présent πήσσω (hellén. et tardif), fut. πήξω (Hom., ion.-att, etc.), aor. ἔπηξα (ibid.), pour l’aor. athém. de sens passit ἔπηκτο
(/I. 11,878),
ct. Chantraine,
Gr. Hom.
1,383 ; aor.
pass. παγῆναι et πηχθῆναι (depuis Hom.) ; part. intrans. πέπηγα (Hom., ion.-att.), pl.-que-parf. transitif ἐπεπήχεσαν (D.C.); au passit πέπηγμαι (D.H., Arr., Jul.) : « planter, fixer », d’autre part « rendre solide, geler, coaguler ». Avec préverbes : dva-, ἀπο-, ἐκ-, ἐμ-, xat- et èyxor- (Hom., etc.), παρα-, περι-, συμ- (Hom., etc.). Dérivés : A. avec vocalisme long : 1. πηγός +solide,
mycén.,
voir
L.
Baumbach,
Οἱ,
49,
1971,
178,
et
lecture *opaxrÿ-
termes présentent Î. « piège, coilet, l’instrument qui est pris; dimin.
παγίς, «ἰδος ?. « piège » (Ar. Ois. 194,527, Call.), dit chez les comiques,
par exemple,
de femmes
ou de leur parure
(Ar. fr. 666, Mén., etc.), d'où -ἰδεύω, -ἰδευμὰ (LXX, etc.) ; 2. avec un sens franchement différent πάγος « rocher, falaise » (Od. 5,405,411 ; Hés., Pi., trag.) conservé en attique dans le nom de l'Aréopage : "Άρειος πάγος ; Frisk interprête 16 mot + ce qui fixe, ce qui plante », selon Havers, Sprache 4, 1952, 27, « celui qui fixe » ; 11 nous semble plus
plausible d'attribuer à ce nom d'action de πήγνυμι un sens intransitif «ce qui est fixé, dur»; autre sens après Ham. «gel, troid » (trag., Pl., Arist., etc.), parfois thème
en 8 par analogie
avee
χρύος, ῥῖγος ; plus
tard « sel»
—
πηδάω
895—
produit par l'évaporation de Ja mer, «sang figé », etc. ; premier terme de composé dâns πάγουρος # crabe pagure » (Ar. Cav. 606 ; Arist. H. À. 525 b, 5, ainsi nommé parce
correspondant dans lat. pepigï à vocalisme zéro ; quant à l'optatif πεπαγοέην (Eup. 435) Ja forme citée dans une
que l'arrière-train est fixe} ; au second terme dans ἐπίπαγος acroûte dure, gelée» (Plu., médec.), en réalité dérivé inverse de ἐπιπήγνυμαι ; 8. παγετός m. «froid, gelée » (Pi., Hp., X.) avec l'adj. en -ὦδης (Hp., S., Arist.); 4. παγερός «froid, gelé, coagulé » (D. Chr., Aret.), ct. κρυερός ; B. παγώδης = παγετώδης (Thphr.); ct. d'autre
bref,
soît un aoriste à redoublement, soit un parf., ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,748 sq., 76b. Parmi les formes nominales, on admet que πηγός répond pour la forme à lat. pdgus « borne, district » (cf. aussi Bonfante, Afti Isf. Veneto Sc, Lil. Art,
avec un part pour ce développement de sens πάχνη; domaine sémantique différent : 6. πάγιος « ferme, solide »
1937, 97,2,57) ; et παγός à germ., V. sax. fac « enclos », allem. Fach. L'adjectif en -lo- comporte un vocallsme
(PL, Arist.), avec 108 dérivés tardifs παγιότης f. et παγιόω ;
bref ancien dans παχτός comme dans lat. pactus ; vocalisme
7. παγεύς « support » (Héron) ; 8. adj. verbal Ἑπᾶκτος dans
long dans πηκτός, lat. compäctus, πῆξις, lat, compäctid. Les formes latines se rapportent soit à pangô soit à paciscor. Le radical présente en effet une dorsale finale qui peut être sonore (comme en grec) ou sourde (l'alternance sourde/sonore s’expliquant p.-ê. par un ancien présent athématique). La sourde est bien attestée en germanique dans le présent à nasale infixée, got. fahan, v.h.all. fdhan «attraper s, german. commun */a-n-x-an. Le grec même
καταπακτὴ θυρή « trappe . (Hdt. 5,16, parfois corrigé en xarappaxrh), d'où les dénominatifs πακτόω « consolider » (Archil., S.), auesi avec les préverbes ἐμ- (Hdt.), ἐπι«fermer » (Ar.), comportant
le vocalisme bref attendu, ce
qui a incité Wackernagel, Spr. Uni. 11 à penser que la torme hom. est πἄκτός, non πηχτός. Pour d'autres formes à vocalisme zéro, cf. πάξ, πάσσαλος, πάχνη. C. Composés : au premier terme, πηγεσί-μαλλος « À la laine épaisse » (J/. 3,197), forme du premier terme certaine-
ment déterminée par des ralsons métriques, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,444 avecla n. 4. Au second terme : 1. adv. ἅπᾶξ «une fois » (Hom., etc.) ; 2 une douzaine de composés en
-πηξ comportant les divers sens admis dans [8 famille, ἀντίmnË « corbeille » ou « bofte » probablement tressée (F. 105
19,40, 1338, 1388), selon Eust. lesbien == κιδωτίς, ct. Bergson, Eranos 48, 1950, 12, εὐπάξ «bien ajusté » (E. Or. 1428) ; χρυσταλλοπήξ « gelé » (Æsch. Pers. 501), etc. ; 8. avec 18 forme thématique -πηγός une douzaine de composés, p. ex.
ἁρματοπηγός « qui construit des chars » (Hom.) ; vœu-«constructeur de navires » (att.) plus de nombreux dérivés, -læ, -toy, τέω, etC. ; copo- « faiseur de cercuells» (Ar,) ; tardivement domdo-, ἀμαξο-, etc.; 4. avec suffixe sigmatique et sens passif : εὐπηγής « solide » (Hom., etc.), καίνο- « nouvellement fait » (Æsch.), μελαμπᾶγής (Æsch.) dit du sang caillé
(Sepi 167), d’une mauvaise monnafe, où une crasse noire s'est incrustée (Ag. 393, ct. Ed. Fraenkel ad l.), περιπηγῆς «gelé tout autour » (Nic.), etc.; les formes à vocalisme long doivent être les plus anciennes, selon Wackernagel, Verm. Beitr. 18, mais les composés à vocalisme bref 168
plus nombreux : ἀπαγῆς « qui ne se tienl pas» (Hdt., etc.), γομφο- (Ar.), Sopu- (Æsch.) dit de vaisseaux, eù- (X.), ἣμι- (Hp., Pi.), μεσσο- « planté au milieu » (II. 21,172), construits (Hom., etc.), συμ«nouvellement Tpæto(PL., etc.), ὅδρο- « glacé » (Emp., etc.). 81 l'on considére le domaine sémantique, on constate que le sens originel de «fixer», d'où « construire, être solide, fixe » à conduit à des emplois très divers, celui de e piège » et surtout de « coaguler, geler, être frold », etc. En
grec
moderne
πηγνύω
« ficher,
planter,
coaguler »,
πήζω « coaguler, épaissir » ; πάγιος « solide » avec παγιώνω, πάγος «glacé, gelées avec παγώνω, παγωτόν « glace », παγίς « piège » ; mais depuis le grec byzantin παγίς, παγίδα, παγίδι signifile «côtes (du corps de l'homme, etc.), οἵ. πάγιος. Et.: Au présent en -ν-ῦμι du grec avec vocalisme long, qui doit être une réfection, répond le présent à infixe
nasal lat. pangô «consolider,
fixer », cf. ζεύγνῦμι
à côté
de lungô (sur la correspondance sémantique entre le grec et 16 latin, cf. Schulze, Æl. Schr. 217); pour les ζα 8 germaniques, cf. plus loin. Le parf. πέπηγα a p.-ê. un
scholie d’Hom.
sans
contexte
est ambiguë
: l'« doit être
mais il serait long et dorien selon certains, 16 sens
peut être transitif ou intransitif,
présente
une sourde
dans
on pourrait donc
πάσσαλος
(voir
s.u.).
y voir
Cf. aussi
Pokorny 787 sq., qui invoque des formes indo-iraniennes et celtiques douteuses, et Ernout-Meillet s.u. pacô, pdæ.
πηδάω : dor. πᾶδ- (Ar. Lys. 1817, Sophr. 20, cf. Et.), aor. πηδῆσαι, mais part. πεπήδηχα (tardif), « sauter, bondir » plus concret et expressif que ἄλλομαι (I., ion.ait., etc.), employé pour le saut en équitation (X., etc.),
dit
du
cœur
ou
du
pouls
qui
bat
(Sophr.,
ion.-att.);
également avec les préverbes : ἀνα- (Hom., ion.-att.), ἀπο-
(Hp., ion.-att.), S- (ion.-att.), éu- (Hdt., etc.), εἰσ(Hdt., etc.), ἐπι- (ion.-att.), κατα- «sauter en bas» (X., etc.), μετα- «sauter d'une place à l'autres (tardif), προσ(And., etc.), περι- (Luc.), προ- (Æsch., etc.), ὅπερ- « sauter
par-dessus » souvent au figuré (att.). Noms verbaux : πήδημα n. « bond » (trag.), également avec dvæ- et &x-, pour l'emploi dans 19 vocabulaire du sport, cf. Jüthner, Wien. Stud. 59, 1935, 68; πήδησις f. ebattement du cœur » (Ρ]., Arist.), « bond » (Plu., Arr.), également avec les préverbes : &va- (Hp., etc.), ἀπο(Plu.), ἐκ- (Pi., ete.), èu- (Hp.), ἐπι- (Plu.), etc.; πηδηθμός m. « battement du pouls » (Hp.), cf. κινηθμός et Benveniste, Origines 201 ; nom d'agent xnSnthç +danseur » (tardif), ἐπεισ-- directarius « cambrioleur » (Gloss.) ; -ητυκός « capable
de sauter, qui saute bien » (Arist., etc.), éx- « qui saute υ dit du pouls (Gal.), εἰσπηδησιών « cambrioleur » (Gloss.). Dérivé familler en gutturale νυκτι-πήδηκες M. pl. « sauts de
lit,
espèce
de
pantoufles » (Hérod.
7,59,
Poll.
7,94).
Dérivé inverse τρίπηδος ou -δὸν dit de l'allure de chevaux (Hippiatr.).
Dans l'onomastique, le nom du cheval d'Achille Τήδασος (11.} pourrait appartenir à cette famille ; Πήδασος est aussi
16
nom
susceptibles
d'un
Troyen.
de venir d’un
Toutefois
substrat,
ces
comme
formes
sont
le toponyme
Πήδασα en Asie Mineure. Le grec moderne emploie couramment πηδῶ, πῆδος, πήδημα, etc., qui ont pris la place de ἄλλομαι, etc. Et.: Verbe ef. Schwyzer,
avec vocal apa-pad«tomber #, lisme long
dérivé expressif, probablement déverbatif, Gr. Gr. 1,719. Frisk et Pokorny évoquent
bref skr. pddyate » tomber » (ä-pad- « entrer », séchappers), en german., anglo-sax, -fetan V. norr. fela « trouver 16 chemin ». Avec vocacomme πηδάω, p. ox. lit. pédinu, péduoti «faire
—
πηδάω
des pas ». ‘Cotte analyse n'exclut pas un rapport lointain avec le nom du pied, cf. πούς, donc avec πηδόν. Mais πηδάω ne semble pas être un dénominatif de ce nom. Hypothèse invraisemblable de Deroy, Ant. Class. 32, 1963, 429.
896— substrat.
Pourtant
selon Strômberg,
du thon, et un second terme ἀμύς « tortue aquatique » (?).
πήληξ : «casque» (surtout Z/.), employé par E. pour la crête d'un serpent. Terme technique, cf. Trümpy, Mais Πήληκες
(Od.,
Adrados, Emerita 25, 1957, 109.
etc.),
souvent
au
plurlel,
le navire
étant
gouverné par deux avirons ; employé par Arist. pour les tentacules avec losquelles le nautile se dirige, et les pattes qui servent à certains insectes pour sauter ; sert de méta-
phore à Æsch., Pi,
Composès : πηδαλιοῦχος, «ἐω (Ph., etc.). Dérivés de πηδάλιον : πηδαλιώδης, -ωτός (Arist.), Verbe dénominatif πηδαλιόομαϊ « ôtre pourvu d'un gouvernail à (terdif). ἘΠΙήδαλον qu'il faut p.-ê. supposer est tiré de mnôév avec 16 même suffixe que πέταλον, ῥόπαλον, σχύταλον,
etc.,
qui
ont
-toy, cf. Chantraine,
Le
grec
moderne
également
Formation
a conservé
fourni
des
dérivés
en
245, 253.
πηδάλιον
« gouvernail »,
Fachausdrücke 46, 51, le mot est déjà une glossa chez Hom,
πηδός
: où πῆδος m., arbre dont le bois était utilisé
subsiste comme
nom
d'un dème
Et.: Les Anciens tiraient le mot de πάλλω
att., ct.
en songennt
à l’aigrette du casque. Le mot, qui fait penser à Odpä£, n’a pas d'étymologie i.-6. Pout-être terme d’emprunt, et. Nehring, GL 14, 1925, 184.
πηλίκος : «combien grand, de quel âge » (lon.-att.), corrélatif de τηλίκος, ἡλίκος, ÆEt.: Ces formes sont souvent rapprochées de v. sl. kolikä, folikü dont le vocalisme radical est bref, tandis que celui du suffixe est long mais cf. s.u. ἡλίκος. Ct. d’autre part
lat. quâlis.
πηδαλιοῦχος, etc. Et.: Probablement tiré de la racine du nom πούς « pied », avec vocalisme Z et voyelle thématique. On rapproche lit. pédà, pédas «plante du pied, semelle+, lette péda « id. » ; vocalisme long aussi en ν, sl. dans l'adj, dérivé pési « à pied », cf. Pokorny 791. En grec l’emploi pour le plat de la rame s'explique par la situation de cette partie de la rame et sa largeur.
79 sqq.,
128 sqq., 16 mot contiendrait πηλός 9 boue # d'après l'habitat
πηδόν : n. « plat de 16 rame », d'où « rame » (Od., A,R.). Dérivé πηδάλιον . « rame qui sert à gouverner, gouvernail » ion.-att.,
Fischnamen
πηλός
: m., dor. πᾶλός (Sophr.
32, inser.) « glaise,
argile » (utilisée comme mortier ou comme terre à potier), « boue, vase, fange » (ion.-att., etc.). Composés : πηλότγονος = γηγενής (Call.), «πατίδες dit de chaussures à grosses semelles (Hp.) à côté de πηλο-πατέω
« piétiner dans la boue » (tardif), «πλάθος « potier » (Luc.), -“πλαστος
+ façonné
avec de l’argile » (Æsch.),
-φόρος
« qui
porte du mortier » (pap.) et -popée (Ar., etc.), otc. Au second terme : ἀκρό-πηλος « dont la surface est boueuse » (PIb.),
et dans des textes tardifs : ëu-, ὑγρό-, ὑπο-, etc.
pour des essieux, etc., mais qui n'est pas identifié (Thphr.,
Adjectitfs dérivés
: πήλινος,
avec 16 auffixe de matière,
H.P. 5,7,6, EM 669, 40).
« d'argile » (D., Arist.), πηλώδης « boueux, qui a de la vase »
Dérivé p.-ê. πήδινος, Variante ancienne pour φήγινος (1l. 5,888, Eust. 613,9, EM 669, Hsch.) ; mais l'hypothèse que la variante orthogr. peu attestée πηδήεσσα « planté
(Parm., Th., Pl., Arist.), -ders poét., même sens (Opp.), arrangement métrique pour Ἐπηλόεις p.-6. sur le modèle
de pédoi », pour nïôn- en I. 11,183, devrait être prise en considération, ne repose sur rien malgré Schwyzer, KZ 63,
vase » (Paus.). Verbe dénominatif πηλόομαι «s’enduire de glaise » (Épidaure, Plu.), « être enduit de boue » (J., Plu.),
1936, 65. Toutefois,
actif πηλόω
Orchomène
11 existe un toponyme
(Schwyzer
664,
18),
peut-être
Παδόεσσα tiré
du
à
nom
de
εὐρώεις ; πηλαῖος
les préverbes
« enduire
« d'argiles
(Man.),
de glaise» (Luc.,
« vivant
dans
la
etc.) ; aussi avec
; ἀπο-, περι-, προσ-, GUU- ; d'où πηλώσις
d'arbre παδός (Thphr., H.P. 4,1,3) qu’il faut probablement
« action de couvrir de boue » (Plu.), τωμὰ 6 boue » (tardif).
lire πᾶδός et identifler à πηδός. Selon Métrodore ap. Pline 3,122, serait un nom gaulois du pin.
Il existe un dénominatif expressif προ-πηλακίζω, étymologiquement «rouler dans la boue», d'où avec un sens affaibli «injurier, outrager», etc. (ion.-att.); πηλακίζω n'apparait que dans PSI 5,495 (In* s. av.) puis EM
Et.: Ignorée. Tentative très peu plausible de Deroy, Ét, Class. 16, 1948, 341, Ant. Class. 32, 1963, 429 sq., pour rapprocher 16 mot de πηδόν, πηδάω en évoquant de plus mycén. Padajeu,
669,49 ; l'EM pose une forme πῆλαξ dont l’existence reste douteuse ; προπηλακίζω s’insère dane la catégorie des
πηΐσκος : m. « fils », SEG Z, 509 = Inscr. Cret. 1, p. 90,
verbes en -ακίζω dont certains sont de coloration voisine comme χλιμακίζω, σκορακίζω, φενακίζω (avec &), etc.
ne ?, 5 et 7 (Eltynia, v1° au ve s. av.). Æt.: Hapax obscur, Fait penser à ia famille de πῶλος, etc.
Specht, KZ 66, 1939, 19, pose *rn Floxoç (selon lui, de -1Sxoç [?]) et rapproche de πῶλος où il voit πω - [?).
πηκτίς, οἵ, πήγνῦμι, πηλαμύς, -ύδος : f. « jeune thon », pendant 88 première année selon Arist., H.A. 571 a (S., /r. 608 ; Phryn, Com. ; Hices. ap. Ath. 3,116 e, etc.), -uSelæ f. « pêche aux thons » (Str.), -etov « madrague » (ibid.). Et.: Souvent considéré comme
un terme étranger ou de
Dérivés
: προπηλακισμός
m. « injure,
outrage » (ion.-att.),
plus usuel et de sens plus concret que προπηλάκισις (hapax, Pl., Rép. 329 b), ct. Rôttger, St. z. Platon. Substantivbildungen 19; avec πηλακισμός (Suid.) ; προπηλακιστής m. « celui qui outrage » (Diogen. Oen.) et -ἰστικῶς (D. 30,36). Formes apparentées plus ou moins douteuses : πάλκος © πηλός (Hsch.) qui ferait penser à lit. pélké « marais tourbière » ; πάσκος * πηλός, cf. ΕἸ. Le grec moderne a gardé πηλός +glaise, argile, boue, mortier », πηλοφόρι . «oiseau 46 maçon ». Et.: Ignorée. Le rapprochement le plus anciennement proposé est avec lat. palds Î. « marais » ; Schulze, K/. Schr.
— 897 — 112 ajoute lat. palleô « être blême », πελιός, etc.; Meillet, MSL 13, 1905, 291 sq., rapproche lat. squälus « couvert de boue, sales et v. si. Kkalü «boue», idée reprise chez
πηλός,
πλίνθος, -πλάθος, lit.
Schwyzer, Gr. Gr. 1,426 n. 4 avec la bibliographie, notam-
La glose πάσκος à tirer πηλάς de
a conduit Sommer, Ἔπασ-λος, cf. encore
ment
pélasgique
127
qui
par
repoussée de
v.
Walde-Hofmann ;
Windekens,
groupe avec
balà «maraiss. Laulstudien 74,
Le
πῆλυξ ! ῥαγάς (Hsch.) ; done, « erevasse » ; cf, σπῆλυγξ s.u. σπήλαιον πῆμα
: n. (le dor. a un , cf. Pi., P. 8,81), «souffrance,
maiheurs, noter πῆμα κακοῖο (Od. 3,152), δύης πῆμα (Od. 14,338) dit parfois de porsonnes « fléau », cf. 1], 22,421, Hés.,
Tr. 346 ; terme
de composés
seulement
poétique ; une
avec le vocalisme o attendu
douzaine
au suffixe,
par
ex. : ἀπήμων «indemne, sans souffrance», mais aussi «qui ne fait pas de mal, propice » (Hom., poètes, Hdt., PL, Phdr. 248 c), πολυ- (H. Hom., etc.) et chez Æsch, αὖτο-, Seväpo- « qui détruit les arbres», xœwvo-, μνησι-, πρῶτο- ; d'où, tardivement πήμων « funeste » (Orph.). Verbe dénominatif : πημαίνω, f. -avë, aor. ἐπήμηνα (dor. -&væ, 16, 1°, 1085), parfois au moyen, aor. passif ἐπημάνθην, f. pass. πημανούμενος (S., Aj. 1155) «faire souffrir, endommager, détruire » (Hom., poètes, en outre Hdt. 9,13, ΡΙ., Rép. 364 c, Lois 862 a, 932 e, 933 e).
Doublet de genre animé πημονή f. (trag., Th. 5,18 : ἐπὶ πημονῇ « avec l'intention de nuire »), p.-ê. sur 19 modèle
de ἡδονή ; d’où avec ἀ- privatif ἀπημονέη f. (Call.); avec le suffixe -oûvn : ἀπημοσύνη Î. «sécurité, tranquillité » (Thgn., Paros) et πημοσύνη «souffrance » (Æsch. et E. anapestes, cf. Wyss, Wôrter auf -cûvn 33 et 39). Famille archaïque et surtout poétique qui 4 disparu. Et.: Obscure. Nom d'état en -μὰ sans étymologie évidente, comme σῶμα ou σῆμα. En grec même, on à rapproché
ταλαίπωρος et d'autre part πηρός mais voir s.u. On ἃ aussi tenté d'évoquer πένομαι, πένθος, etc., et hors du grec, lat. patior,
ct.
Ernout-Meillet
s.u. patior.
correspondance formelle, acceptée Frisk, rapproche avest. päman- n.
Une
meilleure
après d'autres par nom d’une maladie
de peau et en skr. 16 m. pämdn- « maladie de peau, gale » ; pour
un
mellleur
rapport
sémantique
on
ajoute
et pämd
et Haudry,
BSL
66, 1971,
πῆ, πῆν, voir πάσσω.
Πηνελόπεια
Bonfante,
Riv.
Mélanges
Ind.
Cumont
121
et
125
n.
3,
Gr. It, 19, 169) se retrouve dans 168
et notamment
d'oiseaux comme
ἀέροψ,
δρύοψ, μέροφ. πήνη
: L., les fils enroulés de la trame, d’où « canette,
bobine » (E.,
Hec.
471,
Ion
197,
AP
6,166);
à côlé de
πῆνος * ὕφασμα (Hsch.). Dérivés : πηνίον, dor. πᾶν- « trame, navette avec du fil » (I 23,762, Thphr., AP), d'où espèce de chenille, Abraxas grossulariata, cî. Gil Fernandez, Inseclos 37 (Ar., fr. 377,
Arist., H.A. 651 b) ; d’Athéna (ÆI., AP), cf, Redard, Noms en Verbe dénominatif δομαι
(Théoc.)
Πηνῖτις, -ἰτιδος Î. « tisseuse » épithète Π ἀνέτης nom d'un Messénien (Hat.), -rnç 198 et 211. πηνίζομαι (com., pap.), dor. πᾶνίσ-
« dérouler
le fM de la trame »; également
avec les préverbes : dva- (Arist.), &xo- (Thphr.), &x(Arist., au flguré Ar., Gren. 578), d'où πήνισμα n. « trame » (AP, Ar., Gren. 1315 dans une parodie d'Æsch.) ; en outre,
πηνώμενον * πηνιζόμενον, τριθόμενον (Hsch., Phot.). Εἰ.:
Ignorée.
(voyelle
a
et
Les
rapprochements
gémination)
ou
german.,
avec
lat.
pannus
anglo-sax.,
got.
fana, v.hall. fano, all. Fahne (avec i.-e. a ou &) « pièce d'étoite », etc., ne conviennent ni pour la forme ni pour
le sens.
πηνήκη : f., sorte de perruque, distinguée de ἔντριχον et προκόμιον (Luc., Dial, Mer, 5,3, etc., Phot., Poll. 2,30,
6,170); d'où πηνηκίζειν * ἀπατᾶν (Hech., Cratin. 319) avec Sux- (Cratin, 282), et πηνηκισμάτων * φεναχισμάτων (Hsch.). Et.: Cette perruque peut faire penser à une bobine de fil.
Le mot doit être tiré de πήνη sur le modèle de φενάκη. πηνίκα
: « quand υ (att.), sur le radical de l’interrogatit
(πῶς, πότερος, etc.) et cf. ἡνίκα,
skr.
päpmän- m. « souffrance, dommage » d’après päpd- « mauvais, méchant », cf. Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind.
2,255 s.u.u, päpdh 126.
Chantraine,
noms d’animaux
G/. 36, 1958, 242,
K. Forbes,
d'oie sauvage, (Alc., Ibye., Ar., Arist.), ct. Thompson, Birds s.u., André, Oiseaux s.u. penelops. L’anthroponyme
Pélasgique
hypothèse
sqq.,
πηνέλοψ : éol. ot dor. xäv- m., espèce de canard ou Πηνέλεως (1|.} est p.-8. issu de ce mot comme IInvedôrerx. El.: La finale -ob (cf. Chantraine, Formation 259,
mais
Ernout-Meillet,
πήρα
: ép. depuis POd., -6xn (Hät., Ar., etc.),
Π δνελόπᾷ (AP 6,289). Pénélope, épouse d’Ulysse, Sûrement tiré de πηνέλοψ (Solmsen, KZ 42, 1908, 232), comme
Μερόπη de pépod ; finale -εἰὰ par analogie avec ᾿ἀντίκλεια, ἠριγένεια, etc, cf. Risch, Wortb. der hom. Spr. 8 50 c. Solmsen, KZ 42, 1908, 232 a raison de tirer l’anthroponyme de πηνέλοψ, mais 11 n'y ἃ aucune raison de penser qu'il s’'agit d'une ancienne divinité en forme d'oiseau ; durant toute l’histoire du grec ancien des noms d'oiseau ont
servi à dénommer des femmes, cf. Περιστερά et Bechtel, H. Personennamen 591, Toutes les autres explications de Πηνελόπεια sont ruineuses.
πηός
: forme non ion. πᾶός (Théoc. 16,26, aussi comme
var. Nic., Th. 3) «parent par alliance » (Il 3,163, Od. 8,581, etc., Hés., Call.), « parent » en général, p. ex. SEG
2,461 (Histria). Dérivé παῶται * συγγενεῖς, οἰκεῖοι, Adxevec (Hsch.). Verbe dénominatif, part. aor. pass. παωθείς (Ale. 70), Dérivé tardif πηοσύνη «parenté par mariage » (A.R. 1,48), cf. par ex. xnpocûvn. Æl: Terme de parenté qui doit remonter à l'indoeuropéen. La viellle étymologie qui pose ἔπᾶσος et rapproche 19 lat. par(r)icïda a été reprise notamment par'Gernet, Institutions indo18-29 et Benveniste, Ἐ. Ph. 1937, européennes 2,154-156. Pour une autre étymologie de par(r)ieïda cf, Wackernagel, Gnomon 6, 1930, 449 sqq. =
Κι. Schr. 2, 1302 sqq. En ralson de son Z πηΐσκος ne peut
être évoqué.
πήρα : ion. -n f. « sac de cuir », notamment pour des provisions (Od., Ar., grec tardif), avecle composé πηρό-δετος
— 898 —
πήρα
(L &ç) + qui est noué autour du sac » ou « qui noue 19 sac »
(AP 9,150), πηρο-φόρος (Hsch. s.u. θυλακο-φόρος). Diminutif πηρίδιον n. (Ar., Mén., grec tardif). D'autre part πηρίς οὰ -ἰν, -ἵνος {, « scrotum » (Nic.), cf. γλώχῖν-, ῥηγμῖν-, σταμῖν-, avec le dérivé πηρίνα f. (Gal.), le sens du mot est dû à l'influence de repiværov.
Ἰπήρα « besace, sacoche » subsiste en grec moderne. Εἰ.: Ignorée, comme
signifiant
des
pour θύλακος et beaucoup de mots
contenants,
être
peuvent
qui
empruntés
: ᾿Ασπένδιοι τὴν χώραν τοῦ ἀγροῦ (Hsch.). La
glose d'ailleurs peu claire (Bechtel traduit « Ackerteil »} semble indiquer que le lemme serait un accusatif pl. n. Pas d'étymologie ce qui n’'étonne pas pour une glose pamphylienne, Hypothèses chez Frisk et Bechtel, Gr. Dial. 2,823. En dernier lieu, W. Dressler, Ar. Or. 33, 1965, 184,
songerait à lire xspla — πεδία plur. neut. avec le rhotacisme du pamphylien.
πηρός : ait. πῆρος selon Hdn. 1,190 (ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,383), ct. aussi la glose d'Hgch. πηρόν * ἐστερημένον τῆς φωνῆς * ἕνιοι δὲ πεπηρωμένον καὶ βεδλαμμένον αὐτοῦ τὴν διάνοιαν … τὸν πλάσσω, pour le traitement phonétique cf. κορύσσω, etc.;.il est probable que les autres formes verbales et nominales reposent égalément sur πλαθ-, bien que le -0- (1.-e. -dh-) soit en principe un
morphème de présent, cf. βρίθω, πλήθω, etc., où 16 -θ- est également généralisé (formes analogiques πλάσμα, -πλασμός et dans le verbe xérAaxæ). Pas d'étymologie sûre, mais un rapport avec la racine * pela,- qui exprime l'idée d'« étendre,
êtendue » est probable, ct. παλάμη, παλάθη, etc. Voir encore Beekes,
Proio-Indo-European
Laryngeals 200.
l’écorce
plate ». La
forme
secondaire
πλάτανος
présente
un suffixe banal qui se trouve à l'occasion dans des noms
de plantes, cf. βοτάνη, ῥάφανος, ete. Οἱ, Schrader-Nehring, Reallexikon 2,194, Stromberg, Pflanzennamen 39. Le lat. ἃ platenus.
πλατανιστής
—
Ἐπλατανιστής
: supposé
par
lat. platanisia
(Pline,
H.N. 9,46), désigne une espèce de grand dauphin qui vit dans les eaux du Gange, Platanista Gangelica. Ei.: Ne peut être rattaché étymologiquement au précédent mais le mot (emprunté?) doit en être rapproché par étymologie populaire. Voir Thompson, Fishes s.u.
912— Thème sigmatique : πλάτος Ὦ, « largeur, étendue », etc, (Simon., Emp., Hdt., PL., X., Arist.), en géométrie » largeur » par opposition à μῆχος «longueur+, signifie aussi « latitude »;
adjectifs composés : ἀ-πλατῆς « sans largeur » (Arist., etc.), εὐ- (X.), ἰσο- (Th., Arist., etc.) ; dérivé πλατικός « général, au sens large, détaillé » (grec tardif). Formations anciennes de sens concret : πλαταμών, -ὥνος
πλάταξ, -axos
: m.
nom
elexandrin
du
poisson.
κορακῖνος, p.8. pour désigner un poisson du Nil (Ath. 809 a), d’où πλατάκιον (pap.). D'après Ath. 11 est ainsi nommé
ἀπὸ τοῦ περιέχοντος, donc d'après sa taille, le mot étant alors tiré de πλατύς. C'est, semble-t-il, à tort que Strômberg, Fischnamen 75, explique πλάταξ par 16 bruit que ferait l'animal en évoquant πλαταγέω car il ne s’agit pas d'un elaquement, cf. Frisk. Autre nom de poisson, p.-ê. apparenté, πλατίστακος identiflé par Dorion, ap. Ath. 118 e, à la plus grande éspèce de mulets, mais selon Parmenon, ibid. 808 f, synonyme de σαπέρδης (ct. ce mot) et de xopaxtvog (comme πλάταξ) qui désigne entre autres un poisson du Nil. Tentative d'analyse peu satisfaisante chez Strômberg, Fischnamen 31 : il est difficile de poser un superl.*r\kriotog de πλατύς ; la finale -axcoç qui ne s’explique guère marque le caractère populaire du mot. Ce caractère populaire est confirmé par son emploi pour désigner le sexe de la femme (Hsch., Ph.) : la métaphore évoque vraisembla-
blement l’idée de πλατύς, ct. πέδιον chez Ar. πλᾶτις, -ἰδος, f., voir πέλας.
πλατυγίζω : «battre l'eau avec les ailes et 168 pattes, barboter » dit d’oiseaux aquatiques, parfois au figuré (Ar.,
Eub.). Tiré de πλατύς d'après πλαταγέω et surtout πτερυγίζω, ct. Taillardat, Images d'Aristophane $ 532.
1 πλατύς, -εἴα, -ὑ : «large,
étendu,
plat»
(Hom.,
ἰοπ.-αἰΐ,., etc.), dit de la prononciation des Doriens, rares emplois figurés avec γέλως, p. ex. Souvent au premier terme de composés, p. ex. : πλατύλογχος (Ar.), -ppoog (Æsch.) ; fréquent dans des termes techniques -πρόσωπος,
avec “γλωσσος, -xovAog, -xcpxog, -xepoç, -φυλλος, notamment chez Arist. et Thphr.
Le f. πλατεῖα 1096,
πλατεῖα
& fourni + paume
des
de la
appellatifs, main»
et
cf. Ar.
surtout
Gren.
πλατεῖα
[6B6ç 5.-6.] « large rue » (Philem., Hérod., grec hellén. et tardif), οἵ, L. Robert, Études Anatoliennes 532 sq., qui mentionne les dérivés n. pl πλατεῖται, ξυστο-πλατεῖται, La déesse de Hiérapolis-Castabala 44, n. Z, etc. ; 16 lat. 8 l’emprunt plaiëa qui a donné le français place; d'où πλατειάζω +frapper du plat de la main » (Phéréer.) ; «prononcer à la dorienne », c.-à-d. avec beaucoup d'«æ longs (Théoc. 15, 88); à côté de πλατεῖα͵ πλατεῖον n. «plateau, table » (PIb.). De πλατύς, πλατύτης f. « largeur » (Hp., X.), dit de la prononciation
(Démétr.)
;
verbe
dénominatif
xAatôve
«élargir, agrandire (X., Arist., grec hellén. et tardif), aussi avec des préverbes : δια-, ἐκ-, êu-, κατα-, etc.;
d’où
πλάτυσμα
n.
objet
plat,
plaque,
aussi
nom
d’un
gâteau plat (Hérod., Héron, pap., etc.), la forme τυμμαὰ est
tardive, avec -σμάτιον (Héron, Orib.); τ-υσμός « élargissement,
dilatation,
(Timon, LXX,
distension », parfois
Dsc., etc.).
« jactance,
vaanité »
m. « pierre plate » (H. Herm, rochers
plats
inondé
(Arist.),
(Arat.,
pour
128, Arist., A.R.), banc de
Gal.),
terrain
le suffixe,
plat
qui
peut
être
cf. τελαμών ; le radical
semble comporter une laryngale finale ; d'où πλαταμώδης (Arist.); πλάτη !. au pl. « omoplates » (Hp., SIG 1024, Poll.), généralement dans le composé ὠμοπλάτη ; outre certains emplois pour désigner des parties du corps d'animaux
chez
Arist.,
le mot
est employé
pour
désigner
le
plat de la rame, d'où ἰβ rame et par métonymie 16 bateau (tragiques) ; πλάτης οἱ πλάτᾶς m. (et parfois πλάτη f.) désignent ou
en Asie Mineure
renferme
des sépultures,
une plate-forme cf. I. Kubinaka,
qui supporte Monuments
funéraires 80 84. οἱ passim; πλάτιγξ * τῆς κώπης τὸ Expoy (Hsch.) avec un suffixe expressif ; πλάτων * χαλκωμάτιόν T @ τὸν ὀρὸν ἀντλοῦσιν ὅτε γάλα συμπήσσωσι (Hsch.), {large] cuiller pour séparer le petit lait de ce qui est caillé ; πλάτωνις, -180G M. cerf aux larges andouillers (Gyran. 59), Dans l'onomastique Πλάτων est 16 nom en forme de sobriquet (+aux larges épaules ») du philosophe Platon, d’où Πλατώνειος, -ἰκός, etc. Dans la toponymie Πλάταια (Il 2,604, etc.), surtout au pl. -af (fon.-att.), même variation d’accent que dans &yutæ, -ol « Platées » ville de Béotie. Le grec moderne a gardé πλατύς, πλάτη « épaule », πλάτος «largeur», πλατεῖα « place, orchestre, parterre » dans un théâtre, etc. Et.: ἸΠλατύς répond exactement à skr, pyihü-, avest, porobu- «largew meis sur lit. plaiàs v. Kurylowicz, Apophonie 223 n. 13 ; πλάτος avec vocalisme zéro analogique (ct.Bépog et βαρύς) s'oppose à des formes à vocalismo e dans skr. prâthas- n. «largeur» = avest. frabah- n.,
p.-8. irl. leth n. « côté », etc. ; πλάτη a été créé à côté de πλάτος, comme βλάδη à côté de βλάδος. ἃ πλαταμών correspond avec le vocalisme dissyllabique ekr. prafhimén-
e attendu et un radical m. «extension, largeur ε,
cf. le type de τελαμών. Le toponyme Πλάταια est considéré comme un correspondant de skr. pythivt f. « terre », 418 large surface » (f. de prthü-), mails Szemerényi, Syncope 157, et Hiersche, Tenues aspir. 12, n. 73, pensent que
l'origine en est mAxteïx par assimilation. Au grec πλάτη répondent dans diverses langues des formes suffixées : irl, leithe f. «omoplate » (de * plelyd-), v. st. pleste « épaules (de “pletyo-); avet un suffixe en nasale le hittite a pallana- « épaule » (de “pltano-), ct. Laroche, Rev. Phil. 1949, 38, Benveniste,
BSL
50, 1954, 42 ; en celtique l'irl.
8 lethan «large » (*pletano-), mais il est douteux qu’il faille évoquer grec πλάτανος dont la forme répondrait exactement au hittite, cf. s.u. Le verbe radical correspondant est skr. präthati « élargir, étendre », -te « s’étendre », etc. Le grec πλαταμών, 16 skr. prathimdn et prthivl invitent à poser un thème à laryngale * pleto,-|plta,- et l’on admet que la laryngale devant voyelle a donné naissance à l’aspirée sourde du skr. pythü de *plieu-, präthas- de * pellaos, cf. Mayrhofer, Etym. Wb. des Allind. 2,333, Pokorny 833.
— 2 πλατύς : «salé, saumâtre » (Hdt. Arist., Mete. 358 a b [Gäwp, ὕδατα]). Ei.:
Hypothèse
ingénieuse
de
2,108
[πόματα],
(11.
17,432),
Heubeck,
Gl.
37,
Æsch.,
Pers.
876
Gestirnnamen
141 8qq.
1958,
πλατεῖ (Od. 24,82) οἱ πλατὸν λλήσποντον
cf. aussi
qui fait entrer 16 mot dans 18 famille de πολύς et surtout
Scherer,
258 sq., après Passow et Pape : ce savant part de l'expression πλατὺς ᾿Ελλήσποντος attestée deux fois chez Hom.,
“λλησπόντῳ
πλείων
918—
: l’expression
de
«large Hellespont » aurait été mal comprise parce qu'elle né semblait pas convenir à un détroit. D’autre part,
l’Hellespont chez Hdt. 7,35 est qualifié αὐ ἁλμυρός, On s'étonne pourtant de cette déviation de sens chez Hdt.
et Arist. L'étymologie précédemment proposée évoquait skr. ραϊά- « piquant » ce qui présentait des difficultés, cf. Mayrhofer, Elym. Wb. des Alfind. 2,191.
πλείων, πλέων, n. πλεῖον, πλέον : Hom,, ion.-att., etc.,
en outre, nom. et acc. pl. πλέες, πλέας (IL, Mytilène), d'où πλίες, πλίας en crétois (Lois de Gort. 7,18,24, etc.), sur arcad. πλός (Schwyzer 654,16) et att. πλεῖν (Ar.) = πλέον, surtout devant À et un nom de nombre, cf. Et. Autres détails chez Seiter, Sfeigerungsformen 113, notamment egur l'alternance πλει-ἰπλε- et πλῆον à Milet (Schwyzer
ct.
726,
Et.). Comparatif
« plus,
πολύς
de
plus
grand,
plus nombreux », etc. (Hom., ion.-att., etc.). Superlatif πλεῖστος «le plus, 16 plus grand, le plus nombreux », etc.
(Hom.-att.,
ete.).
À. Famille de πλε(ἴ)ον ; composés, πλεονέκτης «cupide, qui
πλέθρον : n. (ion.-att., etc.) et πέλεθρον (Hom, ; IG 11), 1126 [delph.J; IG IX 1, 693 fcorcyr.}; 16 XIV, 10
à plus que
[syracus.]) ; « mesure de longueur de 100 pieds, mesure de surface de 10.000 pieds carrés», à Syracuse « piste de
«augmentation de salaire » (pap.), tation de prix » (pap.).
course ». Au second terme de composé : ἀ-πέλεθρος * non mesurable, immense » (Hom,, Nonn.), δίπλεθρος « qui mésure deux
Dérivés : πλεοναχός «de plusteurs façons » (Épicur., Arist.) avec -αχῶς (ἰδίά,), -αχῇ « à plusieurs point de vue » (Pl.), πλεονάκις « souvent » (lon.-att.) ; πλειονότης . excès de longueur de la corde (Nicom., Harm.), πλειότης « pluralité » (Theol. Ar. 12). Verbe dénominatif ; πλεονάζω « être abondant, excessif, excéder » en parlant de personnes « en faire trop, dépasser les bornes », au pass. « être exagéré » (lon.-att., etc.) avec τασμός (Arist., LXX, etc.), -«oue (LXX, pap.), avec -ασματίζω (pap.), -«arç (tardif). B. Famille de πλεῖστος, Au premier terme de composés : πλείαταρχος (B.), πλειστοδόλος « qui amène 16 plus gros point aux dés » (AP 7,422), πλειστο-λόχεια « petite aristo-
pièthres»
avec
-oy
slongueur»
ou
«surfaco
de
deux
plèthres » (hellén. et tardif), -lx f. (corcyr.), δεκάπλεθρος (Th.), Ex- « de six plèthres » — 1 stade (E., El, 883, Méd. 1181), ἐξά- (Hdt.), ἡμί- (Hdt.), etc. Dérivés
; πλεθριαῖος
« de
la taille d'un
plèthre » (PL,
X., etc.) avec le suffixe des adjectifs de mesure en -ἰαῖος ; πλέθριον n. nom d'une partie du gymnase à Olympie (Luc., Paus.), πελεθρονιάς, -άδος Î. « grande centaurée » (Ps. Dsc.). Verbe dénominatit: πλεθρίζω (Thphr., Car, 23,2) au figuré p.-ô. « faire le malin » (si 16 texte est correct), d'où πλέθρισμα * δρόμημα (Hech., Phot.); aussi ἐκ-
πλεθρίζειν « courir , en faisant des allers et retours de plus en plus courts (Gal. 6,133).
Et.:
Le
suffixe est 16 même
Étymologie
obscure,
Parmi
que
dans
βέρεθρον,
hypothèses
les
etc.
énumérées
chez Frisk la plus plausible serait celle de Kretschmer, GL, 9, 1918, 225, qui relie le mot à πέλομαι, en acceptant l'amélioration
nant
proposée
de la charrue,
par Thierfelder chez
sillon».
La
forme
Frisk « tour-
homér.
πέλεθρον
semble la plus archaïque. Szemerényi, Syncope 214 sq. (avec d'autres détails), pense que πλέθρον en serait Issu
par syncope.
-εξία,
iss autres » (Th.,
etc.) avec
tardif
grec
ἔχω ; en
etc., ct. s.u.
-extéo,
-ἐκτημα,
πλεο-μισθία
πλεο-τιμία « augmen-
loche » bonne pourlesaccouchements (Pline), πλειστόμδροτος «où il y a beaucoup de monde » (Pi.), etc., dans quelques
Πλειστῶναξ, anthroponymes avec des hypocoristiques comme (Bechtel,
H. Personennamen
371
Πλήσταρχος (Tégée), Πλειστίας, Πλειστώ L 6q.).
Dérivés : πλειστάκις « très souvent » (ion.-att.), -αχόθεν (Ar.), πλειστήρης «très long» dit du temps (Æsch., Eu. 769), ef. s.u. -hpne ; d'où πλειστηρίζομαι glosé par la scholie καυκῶμαι
hautement,
« affirmer
se targuer
que » (Æsch.,
Ch. 1028) ; mais πλειστηριάζω « enchérir » (Lys., ΡΙ, Com., Them.), d'où -nprxcuég * ὑπερθεματισμός (Hsch.) = « fait
d'enchérir ».
En grec moderne πλέον a donné πιό qui sert à l’expression du
comparatif;
on
aussi
a
πλειονότης
# majorité »,
πλειστάκις,
Πλειάδες : L. pl., rarement -dç sing. (att.), chez Hom., Hés., Sapho Πληϊάδες, avec allongement métrique selon Schulze, Q. Ep. 174 sq.; d'autre part Πελειάδες (Hés., Alcm., Pi, Æsch., E.) est refait sur Πελειάδες de πέλεια,
πλειοψηφία, etc.; πλεῖστος subsiste avec πλειστηριάζω à mettre aux enchères », etc.
les Plélades étant considérées comme des colombes fuyant le chasseur Orion. Nom de la consteilation des Plélades (plus tard nom donné à Alexandrie aux sept meilleurs poètes tragiques).
ἔπλημτῶν, πλείων avec abrégement s'expliquant par l’analogie de πλεῖστος (et de μείων ?). Les formes πλέες, πλέας, crét. πλίες, πλίας onl été diversement expliquées Benveniste, p. ex., Origines 54-55, pose * plew-es,. Si comme 1 est plausible il s'agit d’une innovation on peut admettre que sur πλέον à été créé un pl. n. πλέα (attesté à Gortyne sous la forme πλία), d’où πλέες et πλέας, οἵἱ, Leumann, ΚΙ. Schr. 214 sq. suivi par Seiler, 0. σ. 119 et Egli, Hetero-
Et.:
Formation
en
-ἀδ-
comme
Ὑάδες.
Étymologie
obscure. On trouve une ressemblance dans un nom iranien
des Piéfades : persan pl. parvin, paîto f. pl. pérüne, à quoi l’on joint avest. acc. f. pl. paoiryaëingas nom d'une eonstellation. Mais toutes ces formes divergent dans le détail : les formes de l'avest. et du persan ont pu subir
l'analogie d'avest. paoirya- « 10 premier ». En grec Πλειάδες 8 pu être influencé par le verbe πλέω car leur lever et leur coucher ont un sens pour les navigateurs. Voir Pokorny 800
Et.: Comparatif et superlatif de πολύς bâtis sur la racine *plea- de πίμπλημι, etc. Pour le comparatif on pose
autre
klisie
76;
Siudia
Mycenaea
chez
Szemerényj,
qui écarle aussi
franchement
hypothèse
Brno
38,
encore
l'idée d'un radical x\ef-, en effet inadmissible pour ie grec. La forme πλεῖν uniquement attique (voir plus haut) et p.-ê. familière est obscure, Benveniste, /. c,, y voit la
πλείων
—
réfection d’un ancien
une
grande
* plëis> Ἐπλεῖς ce qui lui conférerait
antiquité.
Szemerényi,
Syncope
255-267,
tenant compte des conditions dans lesquelles la forme est attestée, y Voit une syncope de πλεῖον, 06 qui est finalement
plus plausible. Mais l’arcadien πλός reste inexpliqué, ct. Schwyzer,
!. c. L'ë
de *n).-qyow
est
assuré
par
l'avest.
914— Formation
pour
les
199,
bras
Benveniste,
Origines
du
(Eub.)
poulpe
108, d'où xAextéviov
et
les
dénominatifs
πλεκτανάομαι « être enlacé » (Æsch., Ch. 1049) et -όομαι id. (Hp.) ; 4. πλέξις f. « action d'entrelacer » (PL., Pit. 308 d) aussi avec ἐμ-, περι-, συμ- ; AVec -εἰδιον (Suid. s.u. ἔρσις) ; B. πλέγμα n. «ce qui est entrelacé, tressé, travail de van-
fräyah- « plus, beaucoup », l’ady. skr, präyah. Les formes enm du grec comme πλῆον ou Πλήσταρχος sont secondaires
nier s, dit d’une nasse,
d’une
Eu,
etc.),
combinaison » (Pl., etc.),
et ne représentent rien d’ancien, cf. Seiler, . c.
de
cheveux»
Le superlatif πλεῖστος
montre
un e ancien
(alternance
ëls,), comme on l'attend et trouve un appui dans avest. fraëstom 416 plus s, V. norr. fleistr « le plus ». Voir encore s.u. πολύς et πίμπλημι, en outre, Pokorny 800, Mayrhofer, Etym. Wb. des Aitind. 2,377.
Tr. 617; Call., Zeus 89 ;
πλειών, -ὥνος : m. (Hés,
6,93 ; IG IX 1, 880, 13, inscription métri-
Lyc., 201 ; AP
que). Le mot emprunté par 168 Alexandrins à Hés. signifie toujours chez eux « année, achèvement de l’année », cf.
πλειών * B ἐνιαυτός * ἀπὸ τοὺς καρποὺς τῆς γῆς συμπληροῦσθαι (Hech.). Chez Hés. le mot n’est pas clair. Mazon traduit « grain » en rapprochant la glose πλειόνει * σπείρει (Hsch.), mais πλειόνει ne peut être un dénominatif de πλειών, -ὥνος et la glose à été corrigée on πλείονι * πλήρει, Troxler, Spr. u. Worischaiz Hesiods 186 sq., comprend «abondance » Le plus sage est p.-ê., avec Wilamowitz dans son édition, de comprendre «année, achèvement de l’année rurale » qui mène le grain à maturation.
Et.: On tirera donc le mot de πλέως, épique πλεῖος avec le suffixe -dv (d'après les noms de mois?), cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,488.
πλέκω : ion.-att.…, la forme πλεγνύμενος chez Opp. est une création alex. artificielle, f. πλέξω (ion.-att.), aor. ἔπλεξα (IL., ion.-att…, etc.); passit ἐπλέχθην (Od., ion.-att.) et ἐπλάκην (ion.-att.…, la forme ne peut entrer dans un vers
hom.), d’où les f. πλεχθήσομαι et πλακήσομαι (ion.att., etc.) ; aor. refait et rare ἐπλέκην (Tim., Pers. 157, parfois
ailleurs
Hdn. 2,356,
comme
var.),
parf.
πέπλοχα
Hp. donne à la fois πέπλοχα
att.
selon
et πέπλεχα,
passif πέπλεγμαι ; désidératif mAcEelco (Hdn., Épim. 249). Sens d'où
technique « tordre,
« tresser» entrelacer,
Avec de
ἐμ-,
« tresse
συμ-;
d'où
πλεγμάτιον (Arist.), -ματεύομαι * ἐμπλέχεσθαι {(Hsch.) ; 6. πλέκος n. sigmatique « objet d'osier » (Ar., Ach. 464, Paiæ 528, parodies d'Euripide); les composés tardifs ἀμφι-, περι-, συμ-πλεκήῆς « tressé, emmêlé » (Orph., Nonn.) sont apparemment tirés de ce thème, mais créés indépendamment ; d'où περιπλέκεια « complication » (Jambl.) ; 7. πλέκτρα n. pl. « travail de vannerie # (Samos 1v* s. av.) ; 8. noms d‘agent rares et tardifs : ἐμπλέκτης m. «celui qui
tresse des cheveux » (Gloss.), ἐμπλέκτρια (1.)* κομμώτρια (EM 628, 5, cf. Moeris 201, Hsch. s.. χομμώτρια) = coiffeuse.
Adv.
ἐμπλέγδην
«par
enchaînement » (tardif),
περι-
«en tenant dans ses bras » (AP, etc.).
Il existe apparemment un dénominatif xAexéo tiré de πλέκος [1), forme vulgaire pour décrire l'étreinte amoureuse : σπλεχοῦν (Ar., Lys. 152, d’après Hsch. et Poll., 168 mes ont πλεκοῦν), parf. pass. διεσπλεκωμένη (Ar., PI. 1082), κατασπλεκῶσαι * κατελάσαι (Hsch.), d'où σπλέκωμα n. {(sch. Ar., PI. 1082); hypostase tirée de ἐς πλέκος avec aphérèse à l'initiale, cf. σκορακίζω. Avec un tout autre
sens πλέκωμα * δράγμα (Sch. Théoc. 7,157), qui ne suppose pas forcément un verbe πλεκόω. B. Vocalisme o : 1. πλόκος nom verbal du type λόγος, «boucle de cheveux, tresse, couronne, gulrlande » (Pi., trag., etc.) ; nombreux composés : composés de dépendance,
δολο-πλόκος, στεφανη-, etc., οἱ surtout composés possessifs ou avec préverbes : ἰό-πλοκος, πολύ-, Sid-, oûu-, etc. ; d’où
ἐμ-
πλόκιον
«boucle
etc.),
n. « coïlier » (inscr. hellén., Plu.,
pour
168
tenir
cheveux », etc.
avec
(hellén.)
et
Ρ]. ἐμπλόκια nom d'une fête à Athènes (Hsch.), στεφανη(AP); avec des subst. f. comme δολο-πλοχία, εὐθυetc.;
πλοκία,
adjectifs
:
πλόκεμος
« bon
pour
tresser »
également à πλόκος qu'il faut rattacher des appellatifs concrets : πλοκάς, -άδος f. « boucle, tresse » (Phéréer.), πλο-
le vocalisme
cordes,
avec
(PL.,
tourner » ; au figuré « combiner,
cheveux,
d'un
e : 1. l'adj.
verbal
ne
présente pas le vocallsme zéro attendu (ct. ἐπλάκην), πλεκτός «tressé » dit
également
etc.
(Thphr.); δια-πλόκινος « tressé » dit d'un canot (Str.) ; c'est
de
{entre autres συμπλέκεσθαι « être enlacé » pour lutter ou dans une étreinte amoureuse] ; en outre, dva-, δια-, ἐκ-, ἐπι-, καταν, προσ-, θἷο, Dérivés.
(NT);
d'osier,
panler,
dit
construire », souvent en mauvaise part « machiner », dit de mensonges, cf. Taillardat, fmages d'Arisiophane & 391 ; aussi avec des préverbes : particulièrement év-, zepe-, συν-
A.
« assemblage,
corbeille
de
paniers,
de
couronnes,
etc.
κεύς m. « celui qui tresse » (Épich,, Hp.); verbe dénominatif πλοκίζομαι « avoir les cheveux tressés » (Hp., Aristaenét.), πλοκή f, « fait de tresser, tisser » (Épich., Arist.), « tiseu » (E., IT B17, PI., Lois 849 6), d'où « tromperie » (E.), dramatique # intrigue d'une nœud «combinaison, (Arist.), etc. ; le mot a un sens plus général que πλόκος et ne s’applique pas à la chevelure ; il est combiné avec des préverbes : ἐμ- « mélée, mélange », etc. κατα- « entrela-
(Hom., ion.-att., etc.), même extension du degré e que dans
cement,
στρεπτός ; également
dérivé περιπλοκάδην entreméôlement », etc.; adverbe (AP); 8. πλόκαμος m. atresse» de cheveux, parfois * boucle » (Π|, 14,176, poètes, prose tardive), au second
plus de 25 composés
: εὖ- (Hom.),
συμ- (LXX), θεμι- (Pi.), etc., avec πλεκτόν ἐ panier » (SIG 1016, Tasos) ; d'où les dérivés en -exéç, συμπλεκτικός « qui concerne l'art d'entrelacer » (PI., PU. 282 d), « copulatif » (gramm.), περι- (Gal.); 2. πλεκτή Î. «repli d'un serpent, corde, filet » (Æsch,, E., PL, pap.), iesu de πλεκτός plutôt que nom d'action tiré de πλέκω, mais οἵ, Frisk, KI. Schr. 374 ; 8. πλεκτάνη 1. « repli, tentacule du poulpe », etc. (com., Arist., etc.), issu de πλεχτός, ct. Borévn, Chantraine,
terme
complication »,
de
nombreux
mep:-
composés
id.,
chez
συμ-
Hom.
« combinalson,
: eù-, καλλι-,
puis lo-, xuavo-, λιπαρο- toujours dit de femmes; χρυσο-, etc.; εὐπλόκαμος à un féminin marqué dans
εὐπλοχάμιδες (᾿Αχαιαΐ, Od.), d’où πλοκαμίς, -ἴδος (poésie hellén.) sur le modèle du couple χνημίς, εὐχνημῖδες ᾿Αχαιοί, ct. Leumann, Hom. Wôrter 122 sq.; en outre,
— πλόκαμα * τὰ περιόστεα (Hsch.), πλοκαμώδεα * τὸν οὖλος βόστρυχον ; 4. πλοχμός, surtout au pluriel -ol « boucles » (Fl
17,52
*-amo-
dit
d’un
Troyen,
guerrier
(cf. Chantraine,
Formalion
A.R.,
138)
qui
suffixe
AP),
n'oblige
pas
à supposer un radical en s, mais cf. dans Æt, v.h.all. flahs; B. πλόκανον π, tout objet tressé (PL, Tim. 52 e, 78 € ; X., Cyn. 9,12, etc.), même suffixe que dans ξόανον, ὄργανον. Cette famille de mots qui s'applique à la technique du tressage, de la vannerie (raroment dit de cordes ou de tissus) a connu en grec un développement particulier avec le radical πλοκ- pour la coiffure féminine. En grec moderne, πλέκω àtresser, tricoter, tramer»
avec πλεκτός, πλέξιμο, οἷο., d'autre part Aoxi « entrelacement, intrigue », πλόκαμος « tresse », πλοχάμι e bres du poulpe ». Et.: Le présent radical thématique πλέκω n’a pas de correspondant exact.hors du grec. Mais le lat. a dû avoir un itératif en -dre
*plecé, bien attesté dans les composés
implicäre, explicäre, d'où plicô « plier, replier » et surtout avec élargissement
pectô, v.hall.
flecié. flehtan
Cette
ἐ : pleciô « tresser, entrelacer ε, comme
forme
se
« tresser » (suffixe
retrouve
en
germanique,
en 8 dans v.h.all.
flahs,
anglo-sax. fleax « lin ») ; en slave, v. sl. plelo, plesti, russe
pletit, plesil «tresser » aussi « tromper ». Le radical plek- se retrouve en skr. pragna- m. « turban » (i-e. *plok-no- ct. Mayrhofer, El. Wb. des Allind. 2,370) et d'autre part dans les composés lat. simplex, dupleæ. Si *pl-ek- est considéré comme un thème II, on retrouve la racine dans lat. duplus, etc. On a même évoqué *ples,de πίμπλημι, πλείων, οἷο, cf. Monteil, Phonétique εἰ Morphologie du latin 128.
πλεονεκτέω, TAcoveËla, etc., voir πλείων. πλεύμων,
-ovog:
M. (la forme πνεύμων généralement
donnée par nos mss résulte d'un rapprochement avec πνεῦμα, cf. Arist., Resp. 476 a ; πλεύμων est attesté parfois chez Hp. ; aussi S., Tr. 667 ; ZG IV*, 1, 122, 56 Épidaure, 105 s, av. ; Moeris p. 309) ἐ poumon » surtout au pl. (Hom., ion.-att, etc.), d’où « méduse » (PI., Arist.), avec 16 composé tardif ἁλιπλεύμων (ef. Thompson, Fishes S.u. πνεύμων). Au premier terme de composés duns πλευμο-ῥρρωγήῆς «avec une déchirure dans 16 poumon » (Hp.). Dérivés : πλευμονώδης + qui ressemble au poumon » (Arist.), -tcôç (Arist.), πλουμονία f. «inflammation des poumons,
pneumonie»
(com.,
médec.),
plus
souvent
l'hypostase περιπλευμονία (ion.-att.) ; en outre, πλευμονίς, εἰδος f. id. (Hp.); πνευμόνιον dimin. (Hégésandr.), -(ἃς « qui concerne le poumon * m. (Poll. 2,215). Formes abrégées chez les médec. : πλεῦμος m, « pneumonie » (Hp.), πλευμάω « souffrir de pneumontie » (Hp.) avec
la var. -60. Le grec moderne
πλέω
915 —
plavate « flotter » le poumon étant l'organe qui flotte dans l’eau ; pour un fait ossète correspondant, voir Benveniste, BSL 52, 1956, 40 = Langue ossète 41; même relation, en balto-slave, différente toute une formation avec v. pr. plauti, lit. plaüéiai m. pl., v. sl. pljusta n. pl. de * pleu-fyo- et les verbes lit. plaûti, v. s1. pluti.
πλευρά : f. au sing. rare « côte » (Hdt., Arisi.), au p!. «côté,
flanc » d'un
homme,
d'un
animal,
d’un
vaisseau,
d'une armée (Hom., ion.-att., etc.) ; πλευρά désigne aussi 16 côté d’une figure géométrique, cf. Mugler, Terminologie géométrique s.u.; d'autre part, plus rarement πλευρόν n.
généralement au pl. πλευρά 4 côté, flanc » d’un hommé ou d’un animal, ion.-att.).
d’un
Iieu, d’une
armée
(1|. 4,468 ; 11,437 ;
Souvent au second terme de composé : &-xAeupog t sans côte » (Arist.), e&- « aux flancs larges » (Arist.), ἀντί- « aux côtés parallèles » (S.), περί- « qui entoure les flancs » (E.), ἰσό- (Xen.), nombreux exemples avec un nom de nombre :
δί-, τρί-, τετρά-, ποντά-, etc. Issu d'une hypostase παραἀ ὍΠ cheval » (Χ.),
πλευρίδια n. pL « protection des flancs
ef. προμετωπίδιον, προστερνίδιον. Rarement
au
premier
ex., πλευρο-χοπέω
: P.
terme
« frapper 19 flanc » (S., Aj. 236).
Dérivés : πλευρία pl. n. « côtés » (Hp., Delphes) avec πλευριάς, -ἄδος f. «côté d’un terrain » (Schwyzer 62, 54, Héraclée), cf πεδιάς et l'adj. πλευριαῖος « qui est sur le côté » (Béotie) ; πλευρίτης
Redard, (Hp.,
Noms
m.
costale » (Pol}. ;
en -τῆς 101), -ἴτις f. [νόσος] + pleurésie »
Ar., etc. ; Redard,
o, c. 103), aussi nom
de plante,
à cause
des marais»,
« germandrée
= σχόρδιον
« vertébre
de
son
effet thérapeutique (Ps. Diosc. ; Redard, 0. c. 75) ; πλευρώματα « flancs » d’un homme ou d’un objet (ZÆsch.), élargissement poétique, cf. Chantraine, Formation 186, mais chez Ath., Mech. 17,13, le mot est un terme technique peu clair ;
πλευρισμός sens peu clair, πλευρικός. Il y a trace ἐμπλευρόομαι «Be heurter παραπλευρόω « couvrir les V.A. 3,85).
Onomastique
p.-ê. « digue » (pap.) ; adj. tardif d'un verbe dénominatif dans aux côtes de quelqu'un » (S.), flancs » d'un navire (Philostr.,
nom
: Πλευρών
d'une
d'Étolie
ville
(Hom., ete.) avec l'adj. Πλευρώνιος (11. 23,685, etc.), confirmés par le mycén. pereuronade « Ἰλευρώναδε et l'ethn. pereuronijo (Chadwick-Baumbach 236) ; ct. Krahe, Zeitschr. Ortsnamenforschung 8, 1932, 159. Ei.: Le grec a conservé πλευρά « côté, flanc » avec
πλευρικός οἱ πλευρίτης « pleurésie ». Ei.: Obscure. Formation comparable à celie de veupd, etc.,
à analyser en nAeF-po-, issu de ἔπλε- αρ, appartiendrait
à la vaste famille de * pel- « étendre », ct. πέλαγος, παλάμη, etc. (Benveniste, Origines 112). Objection de Frisk qui pose
comme
sens
originel
« côte ».
emploie les formes refailes πνεύμων,
«μονία, etc. Et.: Le nom du poumon est un des noms de parties du corps qui varient dans les diversés langues i.-o. La forme
la plus proche du grec est skr. klomdn- m. «ie poumon droit », au pi. 4108 poumons », si l’on admet une dissimilation de p-m en k-m, en posant i.-e. * pleumon-. Le latin pulmô, -ônis si l'on admet qu'il est issu de *plu-môn se distinguerait par le vocalisme zéro du radical et le vocalisme long du suffixe. On tire 16 mot grec et le mot skr. 46 πλέω,
πλέω Hdt,,
: Hom.,
Th.,
etc.),
ion.-att, mais
etc., fut. πλεύσομαι
parfois
-σοῦμαι
(outre
(Hom.,
Théoc.
où
c'est un f. « dorien », Th., Lys., Pl.), πλεύσω (tardif) ; aor.
ἔπλευσα (ion.-att., etc.), part. πέπλευκα (8.); au passif , ἐπλεύσθην (Arr.) : πέπλευσμαι (Χ., D.), f, πλευσθήσομαιaor. «aller par mer, naviguer » dit d'hommes et de bateaux, «flotter », dit d’uno 116 (Hädt. 2, 156), au figure (8., Ant.
190,
D.
19,250,
etc.);
nombreux
emplois
avec
des
préverbes : ἀνα- «remonter en bateau, mettre à la voile »
—
πλέω
916 —
(Hom., etc.), &xp- « partir en bateau » (Hom,., etc.}, δια-
*bateau,
«faire une traversée » (ion.-att.), elc- « entrer à bord d’un bateau » (att.), éx- « partir en bateau» (ion.-att.), ἐμ« naviguer à bord d'un vaisseau » (att.), ἐπι- « naviguer sur,
au dérivé πλοῖον de *rA6(F)rov «bateau»s Voir encore πλώω,
attaquer par mer, flotter sur ν, etc. (Hom., ion.-att., etc.), κατα- « débarquer, descendre un fleuve » (ion.-att.), παρα«dépasser en naviguant, longer la côte » (Od., ion.-att.), Trept- « contourner »s en naviguant ou en nageant (ion.att.), προ- «naviguer devant » (Th.), προσ- « naviguer contre » (lon.-att.), etc.; plusieurs composés à double préverbe, Ῥ. ex. &ex- « percer la ligne des vaisseaux ennemis » (Th., etc.). Nom d'action : πλόος, cContr. πλοῦς m. (en grec tardit quelques formes athém. gén. πλοός, dat. xAof) « navigation, voyage par mer, moment de prendre la mer » (ion.-att.) ; une soixantaine de composés divers : ἄπλοος «non navigable » (ait., etc.), éM- (Hom.), εὕ- (Théoc., etc.), cf. le nom d'homme mycén, euporowo (Chadwick-Baumbach 236), πρωτό- « qui prend la mer pour la première fois » (Hom., etc.) ; notamment avec des préverbes ; ἀνά-, ἀπό-,
διά-, elo-, ἐκ-, κατά-,
παρά-,
περί-, πρόσ-,
etc.
: ces
mots fonctionnent comme adj. ou plus souvent comme nom d'action : περί-πλους « qui peut être longé par mer » (Th.), « qui navigue autour de » (AP), mais aussi e la navigation
autour de, périple » (att.) ; d'où quelques dérivés f. en -ἰἃ et -ἰἄ : ἄπλοια «impossibilité de naviguer » (ZÆsch., eto.), εὐπλοίη (Hom., etc.) et εὔπλοια (Æsch., etc.), εὐθύ-πλοια (Str.), etc. ; verbes dénominatifs en grec hellén. et tardif, εὐπλοέω, ταχυ-, etc. Πλοῦς au premier terme dans πλου-δοκέω « attendre un vent favorable » (Cicéron, Afi. 10, 8, 9). Dérivés de πλόος : πλοῖον n., p.-8. ancien mais ignoré d'Ilom, « bateau » (ion.-att.), quand le mot est opposé à γαῦς, désigne un bateau de commerce, cf£. Th, 4, 116, mais avec μακρόν désigne un bateau de guerre (Th. 1,14), sans μακρόν (X., Iell. 1, %, 1) ; s'est substitué à ναῦς dans le grec tardif; d'où les diminutifs πλοιάριον (Ar., X,, grec tardif), -αρίδιον (pap.). Adjectifs: πλόϊμος « apte à naviguer, convenable pour la navigation, navigable » (Th., D., etc.),
écrit πλόιμος chez D., mais les mss de Th. sont en faveur de
πλὧιμος,
ionisme,
forme
influencée
par
πλώω,
cf.
Arbenz, Adjektiva auf τιμὸς 48 8q.; πλοώδης « qui flotte » au figuré (Hp., Art. 14), ct. Strômberg, Worlistudien 25 ; πλοὐκή * xl πλόιμος θάλασσα (Suid.) ; verbe dénominatif πλοΐζω, -ouæt « naviguer » (PIb., etc.), substitut de l'ancien πλοωΐζω, ct. πλώω. De TAéw,nom d'action hapax πλεῦσις (Hsch. s.u. νεῦσις) et ἐπίπλευσις « attaque » (Th. 7,36), opposé à &véxpouerç «repH », pour l’usuel ἐπίπλους. En grec moderne πλέω « flotter, voguer ν, pour « naviguer » on dit ἀρμενίζω, etc., πλοῖον « navire », etc. Et.: Le présent thématique πλέ( ) correspond à skr, pldvate « flotter, nager» avec un adj. verbal pluiasignifiant
«flotiant,
inondé »,
etc.;
v.
sl.
plove,
pluti
« voguer » (avec o issu de e) ; on ajoutera malgré son sens particulier lat. pluit « il pleut » qui doit reposer sur * plovit
de “plevit. Le sens de « naviguer » important en grec et naturel dans un peuple de marins, résulte d'un développement particulier, le radical signifiant originellement «êôtre dans l’eau, flotter, être inondé » ou « inonder », etc. À côté du nom d’action πλό( )ος, 16 skr, à 19 nom d’agent oxyton plavd- « qui flotte, radeau », etc., cf. 19 russe plou
canot », tokh.
B plewe
(de
*plowo-)
répond πλύνω,
« bateau » ;
v. norr. fley n. πλοῦτος et ct.
Mayrhofer, Et. Wb. des Altind. 2, 383-384.
πλέων, comparatif, voir πλείων. πλέως, πλῆθος, voir πίμπλημι. πληγενεῖς
ἐκ τοῦ
: οἱ μὴ
À μητρὸς
πατρὸς
αὐτοῦ
ἀδελφοί (Hsch.) « demis-trères ». Serait-ce un composé
de
πλήν ? p.-6. à Hre Ἐπληγγενεῖς ?
πληγή, voir πλήσσω. πλημμελής : « qui commet une faute » (Démocr., att.) avec 16 dénominatif πλημμελέω « commettre une faute, se tromper » (attique), d'où πλημμέλεια « faute, erreur » (att., etc.) ; en outre πλημμέλημα (Æschin., LXX), noug (LXX). Métaphore reposant sur l’idée de faire une fausse note (cf. Arist., Probl, 919 a) de πλήν et μέλος (voir ces mots) par opposition à ἐμμελής. Voir pour le détail S. Daniel, Vocabulaire du culte dans la Septante 341-361. Le grec moderne ἃ πλημμελής, πλημμέλεια, πλημμελειο-
δίχειον « tribunal correctionnel ».
πλήμνη : f. «moyeu d’une roue » (/L, Hés., Bouciler, Hp., A.R.); aussi πλημνόδετον n. «anneau avec lequel les rayons sont fixés au moyeu » (Poll.).
Et.: Traditionnellement rapproché ‘de πίμπλημι, πλήθω *ce qui est plein dans la roue », cf. ia glose d'Hsch. ἀπὸ τοῦ πληροῦσθαι ὑπὸ τοῦ ἄξονος, même suffixe que dans βέλεμνον, κρήδεμνον, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1, 524.
πλημῦρίς, -ἰδος, ace. -iv : Î. « flot montant de 18 mer, marée,
(Od.
inondetion »
9,486,
Hdt.,
poètes,
Arist.),
«excès d'humeur dans 19 corps » avec les doublets πλήμῦρα (suft. -y«), mêmes sens, dit dans les pap. de l'inondation du Nil (Théophr., grec tardif) et le rare πλημυρία (leçon douteuse chez Arét.). TlAmubpioy est le nom d’un cep près de Syracuse (Th. 7,4 et 36). Ver)be probablement dérivé πλημύρω « déborder » (Archil. 102
D
dans
un
passage
2,576,
EM
obscène ; Call.,
H.
Délos
263 ;
AP), au figuré (B. 5,107), à côté de πλημυρέω « être gonflé, plein d'humeur »(Hp.), « couler en abondance » (A. PI., etc.). La graphie fréquente dans 168 mss de tous ces mo}a avec -pu- résulte d’une fausse étymologie par πλὴν et μῦρομαι, Le flottement dans la quantité de l’u de πλημυρίς (bret dans l'Od., long chez les trag.) est dû à l'analogie de πλημύρω, πλήμῦρα ; quant à l'accentuation πλήμυρις (sch.
A.R.
676,25)
6116
s’expliquerait
par
l'analogie de ἀνάπωτις (et de xApupa?), ct. Wackernagel, KI. Schr. %, 1164 n. 1. Le grec moderne ἃ πλημμύρα + inondation », -& « inon-
der ».
Et.: Πχημυρίς répond à πλήμη (ct. s.u. πίμπλημι) comme éApuple à ἄλμη (p.-ê. par l'intermédiaire d’un adj. *Anpupés comme ἁλμυρός). Voir Bechtel, Lecilogus s.u. πλημυρίς.
πλήν, Voir πέλας.
—
πλήρης, voir πίμπλημι.
πλίνθος
917—
πλήσσω : Hom., ionien, ete., πλήττω (att.), le doublet ἐχπλήγνυμαι (Th,4,126) est un hapax, f. πλήξω (Hom.,ete.) ; aor. ἔπληξα (Hom., etc.), dor. πλᾷ-, aor. thém. à redoublepass.
80Γ,
-eto (Hom.),
avec l'inf. -έμεν, le moyen
πέπληγον,
ment
(dor.,
πληγῆναι
wAdy-);
éol.
préverbes
avec
«πληχθῆναι (ion.-att.), -πλαγῆναι (E., grec tardif), f. passif πληγήσομαι, πλᾶγήσομαι (att.) ; parfait πέπληγα (ion.-att,, seulement πεπληγώς chez Hom., cf. Lyonnet, BSL 35, 1934, 41-44), sens passif chez des écrivains tardifs ; πέπληχα (hellén.) pass. πέπληγμαι ; 16 verbe simple n’est pas
employé
au
présent
pour
lequel
on
a
τύπτω,
πατάσσω, παίω (pour πέπληγα en face de τύπτω, πατάξαι, voir Α, Bloch, Gesch. Suppl. Verba 83 8q.), en fait 16 verbe simple est surtout attesté à l'aor. et au parf. passifs ainsi
qu’au fut, redoublé πεπλήξομαι;; noter, p. ex. S., Ant. 172, Lys. 4,15, etc. Sens : « frapper, donner un coup, piquer s, opposé à βάλλειν, par métaphore au passif «être frappé par
le
avec
malheur,
des préverbes
tantes
la
subir
: ἀπο-, &x-
tête»,
etc.
une
défaite»; nombreux
qui introduisent « chasser », mais
ἐπὶ-
« faire
des
emplois
des nuances surtout
reproches,
impor-
« falre
perdre
gourmander »,
κατα- « terrifler », etc., παρᾶτ au passif «avoir l’esprit dérangé », etc. Au premier terme de composé : πλήξιππος « qui pique, fouette les chevaux » (Hom., poètes).
Formes nominales : 1. Nom racine πλήξ, -γός nom d'un bandage
(Sor.),
mais
e qui
pour
baguette
d'une
frappe,
violent,
cingler
qui
se
dispute » (Hp., etc.), avec ἐπυτλήκτης (Gloss.). Sur le radical à vocalisme bref de l'aoriste
voir πέλας,
πλησίον,
11, πλήχτης
6,294);
(AP
épithète
m.
πλάκτωρ
10.
surtout
une
cinquantaine
de
com-
posés de sens actif ou passif : ἀἁλιπλήξ « battu par la mer » (Call.), ἀμφι- «qui frappe des deux côtés» (S.), βου«aiguillon» ou plutôt «hache pour abattre un bœuft»
ἐπλάγην des adjectifs sigmatiques ont été créés tardivement composés de sens passif : ἐκπλαγῆς « terrifié » (Plb., Luc.), κατα- (PIb.).
1l existe un verbe dérivé ancien πληκτίζομαι « se battre amoureusement » (Ar., «lutiner 21,499), (I avec» Hérod.), etc. ; d'où πληχτισμός m. (AP) ; pourrait être un
dénominatif de πλήκτης ; plutôt un déverbatif : pour 16 -x-, ef. Schwyzer, Gr. Gr. 1,706, λακτίζω et lat. plecté. Le grec moderne emploie πλήττω « battre » mais aussl «s'ennuyer», πληκτύκός «ennuyeux s, TAnyf « blessure, fléau » avec πληγώνω, etc. ÆEt.: Racine *plea,- suivie d’une gutturale sourde ou sonore. Sourde dans πλήσσω, de *plä-g- dont on rapproche verbe
un
signiflant «se
slave
plaindre » (proprement
« se
frapper la poitrine »), cf. v. sl. plaëo se, russe pldéu qui supposent un f.-e. 4, de même que le nom verbal lit. plôékis « coup »; forme radicaie en ἄ (a,) dans lit. plakü, pläkti « frapper, corriger ». Une sonore finale dans mAäyé, ion. πληγή, qui se retrouve en german. anglo-sax. flôcan «applaudir», got. avec redoublement fai-flocun «ἐκόπτοντο» v.h.all. fluohhon; même sonore avec 16 vocalisme bref
dans πλαγῆναι et ἰ6 présent nasalisé πλάζω, cf. lat. plangô.
L'alternance sourde/sonore de l'occlusive flnale se retrouve dans d'autres familles de mots et est parfois expliquée
par l'existence d'un ancien présent athématique. D’autres rapprochements sont p.-ê. possibles, mais présentent des
difficultés : πλάξ à cause du sens (πλήσσω signifierait-il «aplatir +?) lit. plieklu, pliekti «frapper, fouetter» ot de leurs vocalismes. Proto-Indo-European
+punir» en raison et Beekes, 832
lat. plectô, -ere Pokorny Voir
Laryngeals 200.
(IL, poètes), xuuæro- « battu par les vagues » (8.), olorpo«piqué par un taon » (Æsch., ete.), παραπλήξ « frappé de côté par les vagues » (Od.), « fou » (Hdt., att.), « paralysé » (Hp.) avec -In, -ἰκός (Hp.). etc. ; 2. adj. verbal en composition ; plus de 60 composés en -τὸς : ἁλίπληκτος (P1.), ἀμφί- (S.), ἀπό- « Irappé, paralysé », avec -ηξίη, -ἰα (lon.-att.), ἔκ- et surtout dvéx- «intrépide » (PL, X.), Eu-(S.), θαλασσό- (Æsch.), σιδηρό- (Æech.), ppevé- (Æsch.), χαλκό- (8.), χερό- (S.), ete. ; 8. d'où πληκτικός «qui frappe » (PL, etc., cf£. Sph. 220 d, etc.), &xo- (Hp., etc.), &x- « terriflant » (Th., otc.), παρα- « paralysé » (Hp., etc.), etc. Noms d'action : 4. πληγή, dor. πλαγά « coup, plaie, blessure, piqûre, malheur » (Hom., ion.-att., etc.) ; d'où πλήγανον * βακτηρία (Hsch.), πληγάς [-ἀδος] * δρέπανον (ibid.); δ, πλῆγμα n. «δοιρ reçu, blessure » (8., E.), « pigûre » (Arist.) ; 6. πληγμός m. attaque d'apoplexie, morsure
Au premier terme de composés : πλινθουργός « fabricant de briques » (Pl.), τέω (Ar.), πλινθο-φόρος « qui porte une ou des briques (Ar., pap., etc.), πλινθυφῆς « construit en briques » (Æsch.), etc. Au second terme : δίτπλινθος « fait de deux briques » (inscr. att.), ἰσχέ-πλινθα n. pl. p.-ê. « jambages d’une porte » (SIG 247 1", 15, Delphes). Avec le
d’un serpent (tardif) avec xæræ- « consternation » (LXX);
suffixe
7. πλῆξις, avec des
(Hät. 1,50). Dérivés : 1, Diminutifs divers : πλινθίον « petite brique,
dor. πλᾶpréverbes
« coup, choc » (Tim. Locr.), surtout : κατά- «consternation, stupeur »
πλίκιον : espèce
Ath. 647 e).
de
gâteau
Tyan.
(Chrysipp.
ap.
πλίνθος : t. « brique» séchée au soleil ou cuite (ion.att.,
etc.);
d’où
divers
matériaux
en
forme
de
brique
« pierre taillée pour la construction » (inscriptions, avec le pl. πλίνθα à Sardes), « lingot d’or » ou d’argent (Plb.,etc.), 4 plaque de métal » (inscriptions), « plinthe d'une colonne #
(Milet).
-tov,
ἡμι-πλίνθιον᾽ « lingot d'une demie formées
en
brique »
carré
ou
(Th.), ἀπό- sapoplexies (Hp.), Ex- « consternation, terreur »
brique » (Th.,
(Æsch., Th., etc.), ἔμ-- ἐ stupeur » (ÆI.), ἐπί- ἐ reproche »
rectangle » (hellén., et tardif), «rectangle » (Str., etc.) ; πλινθίς f. « pierre taillée en forme de brique » (IG 11", 1668), « carré, cube » (tardif) ; πλινθάριον « petite brique » (tardif), πλινθίδιον « petit carreau » (tardif); 2 πλινθῖτις [ ?] (Gal.) ; 3. adjectifs : t. espèce d'alun en raison de sa forme πλίνθινος « fait de briques » (ion.-att.), εὐκός (pap.), -ἰακός « qui s'occupe de briques, les fabrique » (D.L.), p.-ê. de
(Hp., ment d’une nail»
Æschin.), « châtiment » (LXX, pap.). Noms d’instruet d'agent : 8 xAjxrpoy, dor. πλᾶκτρον π. « pointe javeline » (S.), « ergot d’un coq # (Ar., Arist.), « gouver(Hdt. 1,194 ; S., fr. 143), usuellement « piectre »
(H. Hom., Pi., PL., inscr., etc.) ; 9. πληκτὴρ m. = πλῆκτρον (Hdn. Gr.), avec πλακτήρ * τὸ τοῦ ἀλεκτρυόνος πλῆκτρον {Hech.) ; 1. ἐπιπλήκτειρα épithète d’un fouet (AP 6,233) ;
Χ,
d'où
«troupes
πλινθίον, ct. θηριακός de Onploy, etc.
πλίνθος Verbe
— dénominatifs
: 1. πλινθεύω
« faire des briques»
(ion.-att.), aussi « construire en briques » (Th. 4,67), avec êx- « enlever des briques » (Is.), mais aussi « bâtir complètement [en briques] » (Æsch., Pers. 815, correction, cf.
Mazon, Rev. Ph. 1954, 7 8q.) ; d'où πλινθεία f, + fabrication de briques, formation en carré » (hellén.), -etov n. « briquerio » (att., etc.), « casier, bloc de maisons » (heilén., etc.), πευσις
À. «fabrication
«construction
en
de
briques » (Épidaure), -εὐμα
briquess
(Trag.
adesp.),
-euthç
n.
« bri-
quetier + (Poll., pap. tardifs) ; 2 πλινθόομαι « construire comme avec des briques+ (AP), à côté de πλινθωτός «en forme de brique » (tardif).
En grec moderne πλίνθος « brique, carreau », πλίθος, πλιθᾳ, -b, -dpr, οἱο., id. avec l’adj. πλίνθινος. Et.: Terme technique qui comme χέραμος risque d’être emprunté et issu d'un aubstrat, cf. κέραμος. Abondante bibliographie chez
Frisk. Voir encore
Hester,
Lingua
13,
918— ef. Arist., Rh, I861 à ; s'oppose à πενία, etc., cf. s.u. πένομαι avec la bibliographie ; se distingue de ὅλδος qui est d’ailleurs un terme poétique, voir ce mot ; employé au flguré (p. ex. : PI., Euthphr. 12 a); parfois personnifié (Hés., Th. 969, cf. la note de M. L. West, Ar., etc.), ct. λούτων. Composés : 8 premier terme, p. ex. πλουτοδότης * Qui donne la richesse » (Hés., etc.), à côté de -Sorhp et -δότειρα, -κρατία (X.), -pépoc, -χθων (Æsch., Eu. 947), etc.; composé copulatif πλουθυγίεια «richesse et santé » (Ar.). Au second terme : nombreux composés de divers types,
ἄπλουτος, ἀρχαιό-, ἀρχέ-, βαθύ-, ζά-, καλλί-, νεό-, φαλαιό- ὑπέρ-» etc. Dérivés : 1. πλούσιος, lacon. πλούτιος (EM 156,20) «riche, opulent » (Hés., Tr. 22, H. Herm., Thgn., ion.att., etc.); d'où πλουσιακός « qui concerne les riches» (com.,
Plu.,
Aphrod.) ; 2
M.
Ant.)
πλουτηρός
et
πλουσιάω
« être
riche » (Alex.
4 qui enrichit » (X., Œe.
2,10) ;
1965, 363.
8. rAoûtEE, -ἄκος « richard » (Eup. 159, Mén. 397) familier
πλίσσομαι : «avancer au grand trot » [Od. 6,318), ct. la glosé d'Hsch. πλίξαντα ‘ διανάδαντα ; avec des préverbes : διαπλίσσοντες (variante sans valeur J. 23,120), διαπεπλιγμένος « qui marche à grands pase dit d'un
et péjoratif, ct. Bjärck, Alpha impurum 48 οἱ 260 ; 4. πλουτίς f. « faction des riches » à Milet (Plu., Mor. 298 c) ; 5. adv. πλουτίνδην « d'après la richesse » (Arist.), -ἰνδα (IG VH, 188). Verbes dénominatifs : 1. πλουτέω « être riche » (Hés.,
beau
Tr. 818, Thgn., ion.-att., ete.); 2 πλουτίζω
général
prétentieux
(Archil.
60
D — 93
Lasserre),
au figuré parl. actit intransitif διαπεπλιχώς [στόμα] « la bouche grande ouvertes (Hp.) ; ἀπεπλίξατο «il est parti à grandes enjambées » (Ar, Ach. 217); περιπεπλιγμένα (Strattis 63) « avec les jambes écartées autour » glosé par
Poll. 2,172 διηχότα τὰ σκέλη, ct. la glose d'Hsch. περιπεπλίχθαι * διηλλάχέναι τὰ σχέλη ἀσχημόνως ; ἀμφιπλίσσειν « écarter les jambes » (Poll. 2,172) ; f. passit 29 pers. καταπλιγήσει ainsi glosé par Hsch. xaraxpærnôhoe. τὸ βῆμα γὰρ πλίγμα λέγουσι, τὸ oùv κρατῆσαι μετάγοντες ἀπὸ τῶν κυλιομένων καὶ τοῖς ποσὶ κατεχόντων οὕτως φασίν, οἵ, Ar., fr. 198; terme du vocabulaire de la lutte ; l’actif signiflerait « donner un croc en jambe » selon Pisani suivi par Taillardat, Images d'Arislophane
$ 614.
Formes 6,318,
sch.
nominales Ar.,
Ach.
parallôles : πλίξ * βῆμα 217),
aussi
(sch., Od.
« entre-jambes,
région
pelvienne » (ach. Ar.), ct. encore Hsch. et Suid. ; πλίγμα n. e éntre-jambes » (Hp. ap. sch., Od., l. c.; EM 395,12; cf£. Hsch.); πλιχάς, -άδος ?. «entre-Jlambes, périnée » (Ηρ., médecins) avec πλιγάς (Gal.), et πλίχος (sch., Od., l c.). On remarque l'emploi anatomique de 668 mots.
Adverbes : ἀμφίπλιξ
(S., fr. 596) dit de serpents qui
« Chevauchent # en s'enroulant
l’essieu
ou
le timon
d'un
char(y a-t-il en même temps évocation de πλέκω ) ; περι-
περιειληφώς (Hsch.), περι-πλίγδην * περι-θάδην (Hech.). Ε{ : Obscure. Hypothèses de Pedersen, Vergl. Gramm. der kelt. Spr. 1,84, qui évoque v. irl. silassait f. « cuisse », skr. plehaie «aller», ce que repousse Mayrhofer, Etym. WBb. der Altind. Sprache 2,387 ; Plsani rassemble 168 données grecques et rapproche v. el. plesati « danser », Mélanges
Boisacg 2,181
sq.
« enrichir e
(Æsch., S., X.), aussi avec xæta- (Hdt., X.) ; d'où des dérivés tardifs : -corhg (inscr.) -ἰστήριος (Ph.), -ἰσμός (Eust.). Noms divins : outre Πλοῦτος : 1. Πλούτων, -covog m. Pluton dieu souterrain, « le riche ε, liè au culte de Koré et Déméter,
comme
dispensateur
des
produits
terre,
la
de
avant de se confondre plus ou moins avec Hadès (trag., Inser.), cf. Nilsson, Gr. Religion I, 471 sq. ; Frisk rapproche
avec raison la glose d’Hsch. εὔπλουτον
κανοῦν * εὖ
Exov
πλούτου, διὰ τὰς ἐπ᾽ αὐτῷ ὁλάς * πλοῦτον γὰρ ἔλεγον τὴν ἐκ τῶν κριθῶν περιουσίαν ; 2 Πλουτεύς (Mosch., Luc., AP, inscr.), cf, Perpillou, Subslantifs en 8 209, formation hypocoristique, cf. ci-dessous Ie
-eù nom
mycénien ; 3. Πλουτώ nom de divinités féminines. Dans l'onomastique composés comme Πλούταρχος, Πλουτᾶς, comme hypocoristiques οἱ Πλουτοκλῆς Πλουτῖνος, Πλουτίων (Bechtel, H. Personennamen 372) à quoi on joindra mycén, porouteu = Πλουτεύς, ct. Perplilou, L c. Le @grec moderne emploie πλοῦτος m., τὰ πλούτη « richesse », πλούσιος, πλουτίζω, πλουταίνω, etc. Et.: Dérivés à vocalisme 0 avec le suffixe *-lo- qui entre dans une série claire, cf. φόρτος et Chantraine,
Formation
300, tiré du radical de πλέ( )ω au sens de « floiter », d'où « se répandre, inonder », d'abord employé pour une moisson
abondante. Analyse Satzinhalte 261.
πλόνω (I
peu plausible de Porzig, Namen
für
: thème de présent chez Hom. ἱπιρῖ. πλύνεσκον
22,155),
πλύόνω
(ion.-att.,
etc.),
aor.
ἔπλυνα
(Hom.,
πλόκαμος, voir πλέω.
fon.-att., ete.), t. πλυνέω (Od., ion.) et πλυνῷῶ (att, etc.), pass. parf. πέπλυμαι (ion.-att.), aor. ἐπλύθην (hellén. et tardif), f. -θήσομαι (Com. adesp.) «laver », notamment des étoftes et des vêtements (distinet de λούω « baigner » et de νίζω «nettoyer en frottant », (p. ex. les maîns, les
πλοῦτος : m. (aussi n. en grec tardit, NT, cf. ἔλεος, etc.),
pieds) ; usuel en ion.-att., etc., au figuré dans divers tours expressifs, « maltraiter » (Ar., Dém., etc.), fait penser au
πλοῖον, πλόος, πλοῦς, voir πλέω.
«richesse,
abondance
de
biens » (Hom.,
ion.-att.,
etc.),
français laver la iête, mais l’image est celle de la lessive
ou du foulon, cf. Taillardat,
d’autre
part
πέπλυμαι
au
Images d'Aristophane & 590 ;
passif signifie «être
ruiné, détruit » (aussi avec xoto-) ; formes
nettoyé,
à préverbes
:
au figuré (Æschin, 3,178, Poll. 7,38), περυ- (D., etc.).
Dérivés : 1. νεό-πλυτος «nouvellement lavé» (Od., Hdt.), ἔκ- (Æsch., PL), &- (Sémon., Ar., ete.), δύσ(Hp., etc.) avec 16 simple rare πλυτός (Hp.) ; ces formes sans la nasale du présent comportent la structure ancienne πλυτικός
(Alex.
Aphr.,
Sens.
89,12)
reste
douteux, car la forme usuelle est avec la nasale πλυντικός «qui concerne le lavage ou la lessive » (Ρ]., Arist.) ;
3. composés sigmatiques évidemment secondaires : ἐυπλυνῆς « bien lavé » (Od, 8,892 et ailleurs dans l'Od.), veo- (Poll.). Appellatif tiré du radical à nasale : 4. πλυνοί m. pl. e lavoirs »
(Hom., (inser.
Éphor.), +bac
à laver»
(Luc.), d'où πλύνιον
de Sicile) ; 5. πλύνος, avec
recul
n.
de l'accent « eau
de lessive» (P. Hibeh 1,114, etc., déjà Ar., PI. 1061, Gom. adesp. 715), cf. Taillardat, ἐ, c.; d'où πλυνεύς « celui qui iave, foulon » (Poll. 7,85, inscr.). Noms d'action : 6. πλύσις f. « lessivage » (PL, etc.), souvont avec préverbes : περί- (Hp.), κατά- (X.), ἀπό- οὐ ἔκ- (tardif) ; aussi ἀπό-πλυνσις (Sophonios) ; d'où πλύσιμον glosé lavalorium (Gloss.), au pl. « étoffes à laver » ou p.-ê. « palement pour 19 lavage » (P. Cair. Zenon 457,7, 115 s. av.) ; 7. πλύμα n. « eau qui 4 servi à laver, eau de lessive », aussi
« infusion » (com.,
Arist.,
pap., etc.), à l'idée d’eau
sale se rattache l’emploi du mot pour une κατατετριμμένη ἑταίρα (Poll. 7,39), également avec &xo- et περι- (tardif) ;
les mss ont parfois πλύσμα, cf, Phot. ; 8. πλυσμός * πλυτὴρ (Hsch.) surprend
Noms d'agent ou d'instrument : 9. πλύντρια Î. « laveuse » (IG Β, 4783, Poll.) eb πλυντρίς (Ar., fr. 841), mais ce mot signifle
aussi
«terre
à
foulon»
(Menestor
ap.
Thphr.,
C: Pl 2,4,3 ; Nicoch. 4), cf. Capelle, Rh. Mus. 104, 1961, 58; 10. Au m. πλυτήρ donné comme glose de πλυσμός doit être un nom d'instrument ; “xAvvrhp 8 peut-être existé cf. πλυντήρια N. pl. « fête où était lavée la statue en bois d'Athéna Polias» (inscr. att., X., Plu., etc.), πλυντηριών,
-tÉvog M. ποπὶ de mois, notamment à Thasos ;
verbe dénominatif dans πλύνον καταπλυντηρίζω (Hsch. = Com. adesp. 715) «plonger dans l'eau de injurier » ; 11. πλύτης (Choerob., EM 435,49)
(Poil.
7,387) « celui
qui
êtant
fait
femmes
mais
on
par
des
lave
ἃ χναφεύς ; 12
lh lessive, et πλύντης
les vêtements»; le travail les formes
πλύντρον
de
m.
sont
rares
n. = πλύμα (Arist.),
au pl. « salaire pour la lessive » (pap. 1119 8. av., Poll.).
Le
grec
moderne
rinçure », πλύση,
&
πλύνω
etc., « lavage,
«+laver»,
πλύμα
« lavage,
blanchissage », πλυντήριον
«lavoir, blanchisserie », πλύστρα « laveuse ». Et.:
IlAve
*y°lo comme
comporte
κλίνω,
une
nasale
suivie
d’un
suffixe
κρίνω, etc. La nasale a été étendue
à la plupart des thèmes de la conjugaison (exc. πέπλυμαι,
ἐπλύθην), également dans la plupart des formes nominales. La même racine au vocalisme zéro se dans le parf. moyen pupluve qui répond «fiotter, nager » οἱ l'adjectif en *-to-, inondé », d'abord attesté dans des uda-plu-ld-
plot
«train
«nageant
de
bois»s;
dans
retrouve en skr. au présent pldvate pluta- « nageant, composés comme
l'eau », etc., cf. encore
16 nom
d'action
xAboig
russe
répond
À skr. pluii- !. « flot », aussi dans le vocabulaire grammatical
«allongement d’une voyello ». Dans ces diverses formes, il peut y avoir des formations indépendantes et parallèles.
Le
présent
πλύνω
avec
sa
conjugaison
et
les
formes
nominales qui lui ont emprunté sa nasale est un système
ἀπο- (Od., etc.), èx- (ion.-att.), ἐμ- (tardif), κατα- (att.),
attendue ; 2
πλώω
919 —
—
proprement grec. Si l’on se souvient des rapports entretenus entre le grec et l'arménien, on ne s’étonne pas de trouver en arménien un présent à suffixe nasal lua-na-m, aor. luaçi
qui signifie aussi « laver, baigner ». Voir encore πλέω, πλώω dont 16 sens diffère et d’'autre part πύελος.
πλώσσειν : φθείρεσθαι (Hsch.). Y a-t-il un rapport avec le suivant, ou la glose est-elle gâtée?
πλώω
: Hom., Hât., etc., aor. radical rare ἔπλων (avec
divers préverbes, Od. 3,15 ; 12,69 ; 14,339 ; Hés., Tr. 650) ;
partic. ἐπιπλώς (1|, 6,291, on attend -πλούς, comme γνούς et cf.
EL),
aor.
sigmatique
ἐπιπλώσας
(L
3,47),
formes chez Hdt., Arr. , Ind.; fut. πλώσομαι
autres
(Hat.), τ
(Lyc.); parf. πέπλωκα (Hat., Lyc., E., Het. 532, Ar., Th. 878
[parodie
dva-
d’E.]);
(Hdt.),
«flotter»,
ἀπο-
aussi
(Hom., Hdt.),
avec
des
préverbes,
ἐκ- (Hat.,
etc.), êre-
(Hom., etc.), κατα- (Hdt.), παρα- (Od.), περι-, Tpo-, συν-, etc. Chez Hom. πλώω {(1|. 21,302 ; Od. 5,240) signifie « flotter » mais les formes d'aoriste toujours avec préverbe équivalent à ἔπλευσα « voguer, naviguer » ; chez Hät. 168
données des mss sont contradictoires et confuses, mais cf. Bechtel, Gr, Dial. 3,196, 208 ; le verbe signifie assez souvent « nager », notamment en parlant de poissons.
Composé : δακρυπλώειν « verser des flots de larmes » (Od. 19,122) n’est pas un véritable composé (Von der Mühll l’écrit en un mot), expression créée sur le modèle de Séxpu xéov, cf. Leumann, Hom. Wärier 36, n. 1. Dérivés : 1. adj. verbal πλωτός « flottant » dit d’une 6 (Od. 10,3, Hdt. 2,156, οἵ. Giusti, Mondo elassico 7, 1937, 63 sq.), de poissons ou d’animaux qui nagent (S., Hp.,
Arist., etc.), t navigable » (Hdt., etc.), « propice à la navigation » (Arist., etc.) ; composés ; ἄσπλωτος « non navigable »
(Arist., etc.), δύσ- (AP), eb- (AP), πρόσ- « navigable # (Hdat.) ; 2. d'où πλωτικός « qui voyage par mer » (PI., Aæ., Plu., etc.); 3. verbes dénominatifs : πλωτεύομαι « être parcouru par des bateaux » (PIb.) et ἀναπλωτάζω « flotter à la surface» (Clem. Alex.). Formes atflématiques : 4. πλώς, pi. πλῶτες un des noms du poisson mulet =
κεστρεύς
(Épich.
44 ; Xenocr.
ap.
Orib.), ct. Thompson,
Fishes s.u. πλῶτα ; 5. f. πλωτίς p.-8. « radeau » (Demetr, in Cai. Cod. Astrol. 8 (3) 98) ; adj. en -ἰμος : 6. πλώιμος « qui convient pour naviguer, apte à naviguer », etec. (Th., ete.), οἵ, πλόιμος S.U. πλέω ; 7. πλώσιμος « navigable » (S., Œd. C. 663, Diogénien), cf. Arbenz,
8. πλωάδες (et πλωιάδες) d'oiseaux aquatiques
Adjektiva auf -tuoç 46 et 48 ;
1. pl. « qui flotte » (Thphr.) dit
par A.R.
2, 1053 (mais les mss ont
πλωίδες) cf. l'éd. Fraonkel ; 9. nom d'action κατάπλωσις f. «retour par mer» (Hérod. 1,68); 10. nom d'agent πλωτὴρ « marin » (Ar., PL, Arist.,etc.) épithète des Dioscures à Épidaure. Verbe dénominatit πλωΐζω « naviguer » (Hès., Tr. 634, Th. 1,13), moyen πλοίζομαι (PIb., etc.), d'où πλώϊσις f. « voyage par mer » (Justinien, byz.). On a tenté de tirer de πλωίζω 16 mycén. porowito si c'est Ἐπλωξιστος : [] s’agirait d’un nom de mois de la saison favorable pour naviguer, ct. Chadwick-Baumbach 236 s.u. πλέω. Le grec moderne a πλώϊμος et πλωτός « navigable », πλωτάρχης * CApitaine de corvette ».
πλώω
—
920 —
Et.: L'aoriste ἔπλων, dans ἐπ-έπλων, ἀπέπλων ἃ l'aspect
aéré,
La forme n'est
d'un aor. radical athématique tel qu'Eyvæv.
qui
cause
des
vents»,
« asthmatique » (Hp.),
etc.
avec
(Arist.,
-τιάω
etc.) ; -τίᾶς
«avoir
de
m.
l'asthme »
peut être pas ancienne et ne présente pas de trace du F
(tardif) ; verbes dénominatifs πνευματόω, -ὀομαι « trans-
final attendu.
à l'aor.
former en vapeur s, au moyen « s'évaporer » (Aristote, ete.),
présent *rAd(F)e > πλώω
d'où -τωσις (Arist., Dac.), τωτικός « qui cause des vents »
sigmatique
Elle peut être créée paralièlement
ἔπλωσα
sur
le
déverbatit à vocalisme d issu de πλέω, cf. Schwyzer, Gr. Gr.
(médec.);
1,722, ῥώομαι, etc. L'adjectif verbal πλωτός, etc, est également bâti sur un radical πλω- tiré de πλώ()ω. Le
avec une aspiration » (tardif), avec ἀπο- « expirer » (tardif) et πνευματισμός (tardif) ; 8, πνεῦσις f. « fait de souffler»
v. el. plavati,
est tardif, mais un composé est ancien : ἀνάπνευσις « fait de reprendre haleine» (IL.), « de respirer» (Pl.); plus tard εἴσ- (Arist.), Ex- (Arist.), Eu- (LXX), ἐπί- (Str.), etc. ; 4. l’adjectif verba! présente un σ inorganique et secondaire :
vocalisme
se retrouve
& de πλώ()ω
dans
russe pldvail « nager ». Toutefois les langues germaniques présentent des formes avec *plô sans w : cf. v. isl. flôa, anglo-sax. flôwan (avec un w secondaire) « inonder », got. flädus m. = πόταμος, V. isl. δά, etc. A-t-Il existé dès li.-e. un radical *plé- à côté de *plo-v-? Le champ sémantique de cette famille est mal défini, couvrant à la fois les notions de « inonder, flotter, nager,
ἄπνευστος
πνεύμων, Voir πλεύμων.
laconien
(hellén., etc.), aor. sigm. πνεῦσαι « souffler » (Hom., ion.att., etc.), mais aussi avec préverbe impér. ἄμπνυε « reprends ton souffle » (11.22,222) et ἄμπνυτο « il reprit sa respiration,
En
πέπνῦμαι se relie aisément à πνέω au sens de « respirer » hellén. (Plb. 6,47 ; 6,53) et pour
F'emploi hom. voir s.u. πέπνῦμαι ; sens : « souffler, exhaler une odeur, respirer », aussi au flguré dans des tours comme pévex πνείοντες « respirant la fureur » (ZI 2,536, etc.), etc, etc.);
ion.-att,
ἀνα-, ἀπο-, ὑπο-, etc.
Dérivés
εἰσ-,
ἐκ-,
également
ἐν-,
ἐπι-,
préverbes
des
avec
κατα-,
Tept,
:
: J. avec 16 vocalisme o πνοὴ ἴ., dor. πνοά,
ning 186-168), avec πνοιά (Pi., O. 3,81 ; B. 5,28) f. « souffle,
respiration, exhalaison » (Hom., poètes, grec tardif), champ
sémantique différent de celui de ἄνεμος « vent » oùu αὔρα « brise » ; avec préverbes, ἀνα- (Pi.), ἀπο- (Arist.), &i«- (Hp.), ἐκ- (E.), xæræ- (Pi., etc.) ; composés adjectifs nombreux de types divers : ἄπνοος « sans souffle » (Hp., etc.), δύσ(S.), εὕ- (Hp., etc.), εὐθύ- (Pi.); avec préverbes : ἀντί(Æsch.), ἔκ- (Hp.), Eu- « qui respire, vit » (Hdt., etc.), ἐπί- « inspiré » (Pl.), etc.; composés ayant un premier terme adjectif ἧἡδύ- « au souffle agréable » (Pi., E., 8., etc.) ; πύρπνοος «au souffle de feu» (Æsch., E., etc.); d'où des composés en -xvoix : ἀνάπνοια (Arist., etc.) avec ἀναπνοϊκός (tardil), ἄπνοια (Hp.), ἀπό-, διά-, ἐπί- (Æech., ΡΙ.), εὕ-, ταχύ- (Hp.), etc.; 2. πνεῦμα n. « souffle » (du haleine,
dans le NT
odeur » (ion.-att.,
l’Esprit Saint,
etc.),
aussi
ou les mauvais
préverbes : &u-, xpoo-, d'où des composés
πνευματο-ποιός, -φόρος ; dérivés
70
tardifs comme
: πνευμάτιον diminutit
(hellén., etc.), -τικός « du vent, du souffle, de la respiration, qui cause des vents», etc. (Arist., etc.), employé par opposition avec σαρχικός, ψυχικός (NT); -τιὸος « qui annonce du vent » (Arat.) ; -τώδης « de la nature du vent,
souffle » (Od. 6,456,
(Théoc.
12,13)
et
εἰσπνήλᾶς
(Cail.,
subsistent
πνέω
« souffler, respirer » ;
mvoñ,
sq.
Toutes
les
formes
etc., comportent
un
nominales, vocalisme
à
l'exception
e y compris,
de
p. ex,
πνεῦσις et ἄπνευστος où l'on attendrait un vocaliame zéro. Dans le verbe les seules formes à vocalisme zéro sont
ἄμπνυε,
ἄμπνυτο,
ἀμπνύ(ν)θη,
πέπνυμαι. Mais 11 est dou-
teux 406 πεπνυμένος +sage», πνυτός id., doivent se rattacher à cette famille autrement que par étymologie populaire, malgré Ruijgh, L'élément achéen 134, et Frisk qui semble
hésiter, cf. s.u. πέπνυμαι. En ce qui concerne l'étymologie i.-e. de πνέω, le mot doit appartenir à une famille de nuance expressive qui peut plus ou moins reposer sur des onomatopées. En germanique, le ν. norr, fnÿsa « haleter, souffler bruyamment », la comporter peuvent +éternuer» fnéosan anglo-sax. diphtongue eu de xveu- ; d'autres mots germaniques reposent sur *fnês-, /nôs-, comme anglo-s. fnesan « haleter », mohall. pfnäsen id., v. isl, fnésa id.; d'un germanique
*fnëh-, v.h.all. fnehan, etc. ; ct. Pokorny 838 sq. Sur le douteux ekr. abhikndyate «être humide, sentir mau-
vais », ete., cf. Mayrhofer,
Elym.
Wb.
des Altind,
1,275,
s.u. knäyate. Voir encore ποιπνύω.
« esprit » et
esprits ; avec
εἴσπνηλος
grec moderne
Et.:
ép. πνοιῇ métriquement nécessaire (cf. Wyatt, Meir. Lengthe-
ration,
prononcer
mæ(:üp.a s'emploie au flguré «esprit, génie », etc., avec πνευματικός « Epirituel s, τ-ότης « spiritualité ». Pour le développement du groupe issu de πνεῦμα en grec et dans les langues d’Europe cf. Chantraine, Sfudii Clasice , 1960,
προσ-;
vent, etc., cf. πνεύματ᾽ ἀνέμων Æsch., Pr. 1086), « respi-
pas, sans
vent,
tpäv; le mot équivaut à ἐραστής et s’oppose à ἀΐτας = ἐρώμενος ; tiré de εἰσπνέω sur le modèle des adj. en -ηλος.
(Hom., I. 5,697), cf. Szemerényi, Syncope 71 sqq., Nehring, Class. Phil, 42, 1947, 106-121 ; parf. πέπνευχα, pass. aor. πνευσθῆναι (Thphr., etc.), ?. πνευσθήσομαι (Aret.) ; le parf.
(Hom.,
16
fr. 68) « amoureux », cf. les éditions de Gow et Pfelffer ; les lexicographes enseignent qu'en laconien εἰσπνεῖν =
868 espritsv (1[. 11, 859, 22, 475, etc.) avec ἀμπνύνθη οὐ -607
exemples
ne respire
avec
4 être essoufflé, avoir de l’asthme, haleter » (Hp., Arist., etc.); 5. il faut mettre à part 16 terme poétique probablement
πνέω : ép. πνείω (ct. Chantraine, Gr. Hom. 1,101), fut. πνεύσομαι (ion.-att.), -σοῦμαι (Ar, Arist., etc.), -σὼ
quelques
« qui
+ vanner
Théoc.) avec l’adv. ἀπνευστί (PI., etc.), le subst. ἀπνευστία (Ariet.), d’où ἀπνευστιάζω (Arist.) ; ἀναπνευστός « respivable » (Arist.) mais pour ἀνάπνευστος (Hés., Th. 797) vair a.u. &- ; en outre, des formes tardives avec διά-, εὐδιά-, ἡδύ- (AP), θεό- (NT), etc.; d'où πνευστικός (Diph. Siphn., var. ap. Ath. 69 e, Gal.), ἀνα- (Arist.), δια- (Aret.), θεο- (Théophane), etc.; verbe dénominatif πνευστιάω
naviguer ». Voir πλέω εἰ πλύνω.
dans
πνευματίζω
πνίγω
: 1. πνίξω (com.), πνιξοῦμαι (Épich. 155), aor.
ἔπνιξα (Hdt., ion.-att.), passif aor. ἐπνΐγην (att.) οἱ ἐπνέχθην (terdit), ? πνιγήσομαι (Ar, Hp., etc.) et πνιχθήσομαι (tardif), parf. πέπνιγμαι (Ar.,etc.) « faire suffoquer, étouffer, étrangler » (ion.-att.), parfois « noyer » (X., ef. Schulze, Ki. Schr. 148) avec un champ sémantique différent de celui de &yyo «serrer, étrangler s, mais les deux mots
— sont parfois rapprochés ; en outre, πνίγω
« cuire à l'étout-
l'Aréopage
tée » (Hdt., Ar.), πνίγομοαι « suffoquer de colère » (com.)
etc.);
%
πνῖγμα
n.
« étouffement,
suffocation » (Hp.), πνιγμός m. sfait d'étouffer », etc. (Hp., X., Arist., etc.), avec πνιγμώδης * qui fait étouffer »
(Hp.) et -μονή (Hdn., Epim., etc.), cf. φλεγμονή, πημονή ; 3. πνῖξις f. « fait d'étouffer, d’asphyxier » (Arlist., Thphr.),
«de noyer» (P. Mag. Par.), avec χατάπνιξις -(Thphr.), ἀπο- et συμ- (tardif) ; 4. πνιγή { est douteux, mais on a περιπνιγή
(Vett.
Val.);
5. pour
la
causée
n. (Hp., ion.-att.), d’une partie de la πνιγετός m. « étoufmême suff. que dans
par une chaleur accablante, πνῖγος opposé à ῥῖἴγος, aussl nom technique parabase dite d'un seul trait ; 6. d'où fement » (Ptolem., Hsch. s.u. ἀγχόνη) πορετός, παγετός,
Noms
suffocation
d’instrument : 7. le plus usuel est πνϊγεύς m.
sétouffoir qui sert à étouffer les charbons ardents » (Ar., Arist.), « muselière pour chevaux » (com.), noms de certains
de l'air où l'on introduit hydrauliques appareîls (Héron, etc.) ; fonctionne comme nom d'agent de πνίγω et ne peut être rattaché à aucun eubstantif (rôle ancien du suffixe -εὐς), on observe aussi que l’« bref fait tirer le mot
de ἐπνΐγην, ct. Perpillou, Subsl. en -εὖς $ 401 ; 8. πνικτήρ
m. « qui étouffe, qui fait suffoquer ἐ (Nonn.) ; 9. πνιγαλίων, -wvog m. démon succube qui apparaît dans un cauchemar,
parce qu'il fait suffoquer (Themiso
« brûlé
αἰθαλίων
avec
le rapprochement
ap. Paul Ægin.
3,15) :
le soleil »
par
n’éclaire pas grand chose.
Adjectifs : 1. adjectif verbal πνικτός « cuit à l’étouffée » (com.), « hermétique » (Hero), + étranglé » (NT), composés tardifs ἡμι-, ποταμό- ; % πνιγηρός « étouffant » dit surtout de lieux (Hp., Th., att.), de πνῖγος ; 3. πνιγῖτις ζ. [γῇ] sorte d’argile cuite (Dsc. 5,157 ; Pline 35,194), cf. Redard,
Noms
en -τῆς 109 ; 4. πνιγόεις « étouffant » (AP
Nic.,
Th.
B.
425),
composés
Ϊ
est
bref
sigmatiques
(Nic., J.), συμ-
7,536,
métriquement
nécessaire;
περιπνϊγῆς
« suffoqué »
tardifs
« étouffant » (D.S.).
Présent dérivé : πνῖγίζω « étrangler » (AP 12,222). Le grec moderne emploie les mots de cette famille avec leurs sens anciens : πνίγω « étouffer, étrangier, noyer », etc.,
πνίγομαι + couler bas s, πνιγηρός ε étouffant, suffocant », πνιγμός
«étouffement,
strangulation,
noyade »,
πνίξιμο
« strangulation ». Æt.: Verbe expressif sans étymologie. Frilsk suppose un croisement de différents mots, ot 11 est bien vral que
Pinitiale de πνίγω fait penser à celle de πνέω. Mais les autres termes dont Frisk estime qu'ils ont pu exercer une influence
comme φρύγω « griller » et κνίψ (voir ce mot) sont très loin et pour la forme et pour le sens. En fait, on ne peut retrouver aucune racine dans le radical πνῖγ- ; l'iota long y est
constant
à l'exception
de la brève
de πνιγῆναι
qui est
analogique d'aoristes en -nv à voyelle brève, cf ἐτρίδην, et de deux formes nominales πνιγόεις métriquement nécessaire, et πνιγεύς.
où la brève est
Mvéé : gén. Πυκνός (au dat. la forme Πνυχί est tardive) f. «Pnyx»,
colline
située
à l'ouest
de
l’Acropole
et de
l’on
prit l’habitude
substrat sans étymologie.
simple ; en outre, des composés comme ἐναποπνίγω, etc., οἱ καταπνίγω, Tepe-, συμ-. Dérivés. Noms d’action : Î. πνίξ, -vyég f. « suffocation, (Hp.,
où
de réunir
l'Assemblée
(att., ete.). Le nom Πνύξ doit être secondaire par rapport à Iluxvég, «ἰ, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,269. Toponyme du
et d'autre part πνίγει « il fait étouffant » (Arist., Pr. 941 b, 944 b) ; le composé avec ἀπο- est plus fréquent que 16
contraction »
πο-
921 —
Le rapprochement
avec πυκνός
«serré» qui doit remonter à l’antiquité (ct. Πυκναία = TlvôE Ion Trag. 65) n’est qu’une étymologie populaire. @
το-
: radical
d'interrogatif
(accentué)
et
d'indéfini
(atone) qui a fourni des adverbes et des pronoms ; pour l'opposition entre formes toniques et atones cf. ποῦ « où ? » et ποὺ « quelque part, peut-être », etc. A. Adverbes : πόθεν « d'où? » (Hom., ete.), xé0ev (Hat., ion. littéraire), πόθι « où? » (Hom., poètes, pas en prose) ; ποῦ id. (Hom., etc.), xoù (Hdt., ion.), +où? » (forme de gén.); ποῖ « dans quelle direction? » (att., mais chez Sapho εἰ Pi, on trouve aussi ποὶ pour zou) p.-ê. forme de locatif mais cf. Lejeune, Adv. en -Bev 293 ; πεῖ (Sôphron 5, etc.) ; ὅπει «où» forme de locatif (Schwyzer 288, 100) ; πόσε « dans quelle direction » (Hom.),
finale obscure,
cf. Lejeune, o. c.
300 ; πῦς (Sophron B, et 75) à côté de δόπυι (Argos, etc.) cf. Lejeune, 0. c. 294-295 ; πότε, lon. xôte, éol. πότα, dor. πόκα « quand » avec l'indéfini ποτε «un jour» (Hom., etc.), cf. pour le suffixe s.u. ὅτε ; πὼ « encore » (Hom., att., etc.) avec xe (Hdt.) 16 plus souvent après négation οὔ-πω, μή-πω, où πώποτε, dor. où πώποκα (Épich. 170) ; avec un autre vocalisme dor. n dans ἄλλη 7n « quelque part » (Cyrène), πήποκα = πώποτε (Sparte v* s, av. ; Théocr.), instrumental qui répond à v. perse kä particule de renforcement,
got.
hwe,
etc.;
xw
fonctionne
comme
ablatif
dans quelques textes doriens, cf. Thumb-Kieckers, Handb. der griech. Dial, 1,169,217 ; πῶς «comment? ε, πὼς « de quelque façon » (Hom., ion.-att., etc.) avec κῶς, xeG (Hat.), généralement considérés comme des formes d'ablatif issues de -5d ou d’instrumental issues de -6, ef. Schwyzer, Gr. Gr. 1,623 sq. B. Adjectifs : 1. ποῖος « de quelle qualité, de quelle nature? » (Hom., ion.-ati, etc.), avec 16 relatif &rotoc, même
suffixe
que
dans
olog, τοῖος ; ποιός
à
fourni
16
dérivé ποιότης * qualité » créé par PL., Thi 182 a et rapproché de ποιέω {!), le dénom. ποιόω (Thphr., ete.); 2 πόσος ede quelle quantité, de quelle tailles, etc. (attique), κόσος (Hdt.) avec le relatif ὅποσος et l'indéfini ποσός, d'où τὸ ποσόν « la quantité »; d'où le composé hom. ποσσῆμαρ, cf. s.u. ἧμαρ ; dérivés : ποσότης Î. « quantité » (Ariet., etc.), ποσ-ὦδης « quantitatif» (comment. d'Aristote), -ἰνδα « à combien » nom d’un jeu {X.) cf.puivôæ, ὀστρακίνδα, etc. ; -éxe{ç) « combien de fois » (PI., Call.); πόστος « le quan-
tième » (Od. 24,288, atl.), dissimilé de *roc(c)ostés cf. Schwyzer, Gr. Gr.
1,598,
accentué
d'après πόσος ; d'où
ποσταῖος «au quantième jour» (X.) ; πόσος est un dérivé en *-yo- d'un adverbe “*k“oti, ct. skr. kati, lat, quot, etc, voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,612 ; 3. πότερος « lequel
des deux » (Hom., ion.-att.), κότερος (Hdt.) avec 16 relatif ὁπότερος ; correspond exactement à skr. kafard- (pour la différence
hvabar,
d'accent
lit. katras;
cf.
Sehwyzer,
4. ποδαπός
+de
Gr.
quel
Gr.
1,381),
got.
pays? » (Hat.,
att.), «de quelle sorte » (D., etc.); dans 16 grec hellén. et tardif ποταπός d'après πότερος, πότε plutôt que par influence des deux x sourds ; sur ὁποδαπός dans les mss d’Hdt., cf. Wackernagel, Spr. Uni. 35, n. 2 et Bechtel, Gr, Dial. 3,88. Formation comparable à ἀλλοδαπός, ct. s.u. ὄἄλλος avec un radical *kod, plutôt que analogie de
ἡμεδαπός.
— 922 —
ποLe grec moderne
πότε,
πόσος,
ποῖος,
a gardé la plupart de ces mots, ποῦ,
etc.
Εἰ.: Toutes ces formes reposent sur 19 radical d'interro-
gatif (accentué) et indéfini (atone) *#o- qui existe à côté de *k®#i- (cf. τίς) : cf. skr. kdh « qui ὅν, en germanique hvas, lat. quod, arm. o, lituanien kds, v. sl. kü-to, etc. N existe aussi des formes à vocalisme e, cf. τέο, s.u. τίς,
En grec ‘k*“o- passe à πο- mais la labiale est étendue analogiquement à des formes comme πήτποκα, πεῖ, πῦς, etc. D'autre part les formes du type ion. (Hdt.) κῶς, κότερος, etc., ont été-diversement expliquées, cf. Lejeune, Phonétique Grecque 37. Nous avons examiné au passage les formes adverbiales et les euffixes des adjectifs. Il reste 168 caractéristiques adverbiales τθι et -Oev qui sont obscures : voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,628 sq., Lejeune, Adverbes en -θεν 251-257, 285-290, 362-878, 386-396.
πόα : (att.), ép., ion. xofn (Hom., etc.), dor. (Pi., etc.) ποία fî. «herbe [collectif], herbage, herbes médicinales » (Hom., ion.-att.), chez les poètes alex. « fenaison, temps de la fenaison ».
Composés : ποηφάγος (Hp.), τφαγέω (Hdt.), ποιο-λόγος {Arist.), -νόμος « qui paît de l'herbe » (Æsch.), mais proparoxyton ποιότνομος «avec de riches prairies » (id.). Au
second terme λεχε-ποίης, οἵ. λέχος. Dérivés : 1. ποάριον (xot-) n. diminutif (Thphr.) ; 2. adjectifs : ποιήεις (Hom.), -Éerç dor. (Pi., S.) «riche en prairies» ; σηρός
id.
lyr.);
(Ε. dans
ποάζω « être couvert d'herbes » (Str.)
dénominatif
verbe
avec
ποασμός
m.
« sarclage » (Thphr.), ποάστρια f. « sarcleuse » (Archipp.), -dotprov « sarcloir #, tirés de ποάζω « sarcier » rétabli chez Philem. Com, 116,4. Sur 16 prétendu *rôæc « prairio » on béotien, qui résulte d’une fausse lecture, cf. Finley, GL 83,
1954, 311. ITéœ gubsiste en grec moderne
puur désigner la mousse.
Et.: Repose sur ἔποι Κᾷ, ct. Schwyzer, Gr. Gr. 1,188 et 180 n. 1, Lejeune, Phonétique grecque 216. Le mot correspond à lit. pieva Î. « prairie ». En grec, !l n'y a rien à tirer
de la glose ποινά ‘ ποία. Λάκωνες (Hsch.) et l'hypothèse d’un croisement avec la glose κοινά * χόρτος (Hsch., cf. éd. Latte)
est impossible.
toute idée d’un
Écarter aussi comme
rapprochement
Frisk
avec πῖαρ ou ποιμήν.
ποδαπός, voir sous πο-.
ποδάρκης, voir s.u. doxéo. ποδηνεκής, voir s.u.u. διηνεκῆς οὐ éveyxeïv.
fort et plus large que le français «regretter»; parfois «réclamer, exiger » avec un infinitif, ou bien avec un sujet
qui n’est pas un nom de personne ; parfois au passif, cf, Pl., Phaedr. 255 à ποθεῖ καὶ ποθεῖται ; également avec des préverbes : ἐπι- « aspirer à, regretter » (Hdt., PL, etc.) ; ἄντι- (X.), ὕπερ- (tardit). Ο9 verbe considéré comme «itératif-Intensif »s peut aussi être un dénominatif de πόθος, . Dérivés. Noms d'action: πόθησις (tardif), ἐπι- (NT, etc.) ;
πόθημα
(Hsch.},
ἐπι-
(Aquita);
ἐπιποθία
(Ep.
Rom.)
« aspiration » ; ποθητύς 1. (Opp., C. 2,609, hapax dont it n°y ἃ ren à tirer'pour la fonction du suffixe). Nom d'agent :
ποθήτωρ «quelqu’un qui désire ardemment» (Man.): Adjectifs : ποθητός (Chéronée) avec des composés tardifs : &- (Hach.), ἐπι- (NT), πολυ- (Str.), τρι- (Bion), etc. ; ποθήσιμος (prob. IPE 1», 627), Le nom d'action usuel répondant à ποθέω est πόθος (qui est tiré du radical de θέσσασθαι comme λόγος de celui de λέγω) « désir de ce qui manque, désir ardent », parfois «amour», «regret ε, etc. (Hom., ion.-aît., etc.), parfois personnifié (Æsch., Supp. 1039, Paus.) ; aussi nom de deux plantes funéraires, entro autres l’asphodèle (Thphr. 6,8,3,
Pline 21,67), cf. Strômberg, Pflanzennamen 107 ; forme plus
rare ποθή f. « désir, aspiration à ε (Hom., grec tardif) de sens p.-ê. plus concret, cf. Bolelli, Stud. ital. fil. class. 24, 1960, 111 ag. ; Gagnepain, Noms grecs en -oç el en -ἃ 69-70. Adjectifs dérivés: ποθεινός « désiré, désirable » (lyr., trag.,
parfois en prose attique) d'après les adj. en -εἰνός comme ἀλγεινός ; secondairement -ἰνός (AP 7,403, 467) d'après les adj. en -ἰνὸς pour avoir une brève. En grec moderne subsiste πόθος «désir, aspiration, amour, regret » avec ποθῶ, ποθητός. Et.: Avec le vocalisme o, πόθος et ποθέω répondent à un présent radical à vocalisme e attesté par l’aor. θέσσασθαι (voir ce mot), donc *gh“odh- à côté de *gh‘edh-. À ποθέω correspond en celtique v. irl. guidiu «supplier, prier ». En irl. on à comme appellatif un dérivé en "μᾶ, guide t. « prière » comparable à ἐπιποθία mais formé indépendamment. Pour d'autres formes Ρ.-ὅ. apparentées en baltique et en slave, voir Frisk et Pokorny 488.
πόθι, ποῖ adv., voir πο-. Tros ; préposition = ποτί voir ce mot.
Troséw : f. ποιήσω, aor. ἐποίησα, parf. moyen πεποίημαι (tous depuis 1᾽11.}, part. act. πεποίηκα, aor. Ραϑθ.ποιηθῆναι fion.-att.), fut. ποιηθήσομαι (D.), πεποιήσομαι (Hp.) ; «faires (anglais fo make), sfabriquer, produire+, dit d'objets, de constructions, d’œuvres d’art, cf. Πολυμ.έἃἔς
ἐποίξβηϊ ᾿Αργεῖος (SIG 6); hypothèses sur l'emploi dans ποδοκάκκη, 1., voir s.u.u. κάκαλα et πούς.
πόθεν, voir sous πο-.
certains vases attiques, R.M. Gook, JHS, 1971, 137 sq. ; « produire, créer », rarement dit de Zeus ou du Créateur, ct. Hés., Tr. 110, Ρ]., Zim. 76 c; après Hom. dit d’un poète qui composé une œuvre; « causer », avec lepd « célébrer un sacrifice » ; plus rarement « faire arriver à tel ou tel
ποθέω : Hom., lon.-att, etc, inf. athém. -huevar (Od.,
résultat », cf. D. 4,5 οὐδὲν ὧν νυνὶ πεποίηκεν ἔπραξεν « il
et. Chantraine, Gr. Hom. 1,306) à côté de indic. ποθήω (Sapho 36), aor. inf. ποθέσαι (Hom., lon.-att., etc.) et -ἤσαι plus rare (att.), fut. -ἔσομαι, -hco (lon.-att.), part.
n’aureit rien entrepris de ce qu’il a réalisé aujourd’hui » ; avec deux acc. « faire telle ou telle chose à quelqu'un» ;
actif πεπόθηκα (tardif), pass. -ἡμαι (tardif) « désirer celui ou ce dont on se sent privé », le sens étant à la fois plus
avec un adverbe εὖ, xaxdç, otc. « traiter blen, mat », etc. ; au moyen «construire pour soi, avoirs (des enfants) ;
périphrage du type ὀργὴν ποιεῖσθαι = ὀργίζεσθαι ; distine-
— tion chez Th. entre πόλεμον ποιεῖν « provoquer la guerre »
et
πόλεμον
ποιεῖσθαι ; enfin, « considérer
περὶ πολλοῦ ποιεῖσθαι
franchement Fil. ΟἹ.
« estimer
de πραττεῖν
15, 1938, 243
beaucoup
et Sp&v,
sg.;
Valesio,
comme », »;
se
ct.
distingue
cf. .
Braun,
St. It.
Quad.
Istituto GlottoI.
Bologna 5, 1960, 97 sq. ; voir auesi δράω οἱ πράσσω. Avec préverbes : ἀνα- (rare), &vrt- « faire en retour », au moyen «rechercher, prétendre à » (att.), ἀπο- « repousser » (au moyen, tardif), êx- « exécuter, suffire » (ion.-att.) « être
possible » (Pib.,
etc.),
au
moyen
« produire » (Ar.),
ἐμ-
«exécuter dans, produire dans » (Hom., ion.-att., etc.), peru- «changer », au moyen « prétendre à » (att.), παρα«contrefaire,
fasifler s,
etc.
(Th.,
etc.),
περι-
« Sauver,
conserver, mettre de côté », etc. (att.), προ- « faire auparavant, préparer » (rare), προσ- « adjoindre, concilier », au moyen 486 concilier, prélendre à, feindre» (att.), cuu- « collaborer, aider » (att.), ὑπο- au moyen « soumettre,
séduire », etc. (att.). Dérivés
: 1. adj. verbal
ποιητός
« fait », souvent
chez
Hom. pour des malsons et des armes, parfois avec 16 sens de «bien fait#s; «adoptif» (Ρ)., etc.), parfois « feint » (Pi., E.); composés &- (Pi., etc.) αὖτο- (Sophr., etc.), εὖ(Hom., B., A.R., mais devrait piutôt s'écrire en deux mots), θεο- (Isoc.), χειρο- (Hdt., att., etc.) ; avec préverbes : ἐπι- (tardif), xpoc- (PI., etc.), εὐμετα- (Hp.), ete. Noms d'action : 2. ποίημα « objet fabriqué, œuvre » (Hät., etc.), « poème » (PL., etc.), « acte » par opposition à πάθημα (PI.) ; composés généralement tardifs, rarement avec préverbes : λογο- (Antiph.), ὀψο- (LXX), tirés en fait de λογο-,
ὀψο-ποιέω ; Tpoo-
(Arist.,
etc.);
dérivés
:
-ἡμάτιον
(Plu., ete.), -nudtixog « poétique » (Plu., etc.) ; 3. ποίησις «fabrication, créatlon» (Hdt., etc.) opposé à πρᾶξις par Arist, (E.N.
1140
a, elc.), « création
poétique » d'où
«poésie» (PI., etc.), parfois «adoption » (pour elo-); exprime plus nettement l’action verbale que ποίημα ; composés avec glo-, £x-, μετα-, TepL-, προσ-, etc. ; aussi παιδο-ποίησις (Ρ].) et d’autres composés de ce type en grec
tardif; pour la distinction entre ποίησις et ποίημα cef.
πουκίλος
923 —
dans un autre domaine sémantique παιδο-ποιός « qui fait des enfants » (Hdt., etc.) ; avec des adjectifs xæxo- « qui fait du mal, nuisible », etc. ; vecstepo- « révolutionnaire »
(Th.); nom de fonctionnaire väo-, v&-, et νεω-ποιός (inscriptions) « fonctionnaire qui s’occupe de la construction ou de l'entretien d’un temple», avec -ποίης (SIG 46,6 Halicarnasse, v:° $. avant, etc.) parce qu'il s'agit d’un fonctionnaire.
Les composés, noms d’action du type λογοποιία, ont connu une grande extension, cf. Buck-Petersen 136-137 : noter εὐποιία « bienfaisance » (grec tardif). En grec moderne « faire » se dit χάνω, cf. s.u. κάμνω. Il existe encore de ποιῶ l'expression περὶ πολλοῦ ποιοῦμαι, etc., et surtout !les formes nominales ποίημα ‘ p%ème », ποίησις « poésie », ποιητῆς « pOète » AVeC ποιητικός, -vef. Et.: Pour fixer l’étymologie, il faut tenir compte des formes d'aoriste à / intervocalique : argien ποίξεσε
(Schwyzer
101), motFécavg
(ibid. 440, 9). IlorF£w
(ibid.
105),
est généralement
béot. ἐποί ξξσε
considéré
comme
un dénominatif issu d'un *rcocFôg, mais ce ἕποιξος n’est pas attesté et ne flgure que dans
les composés
κλινοποιός,
d'autres
λογοποιός,
etc.
Dans
du
type
composés
de
ce type le simple n’est pas attesté, cf. πτολιπόρθος, θεοπρόπος, cf. Chantraine, Formation 9. 11 est pourtant difficile ou impossible de tirer ποιέω des composés du type λογοποιέω, issu de λογοποιός et qui est postérieur. Frisk tente de voir dans ποιέω un déverbatif (?) et dans -ποιός une forme venant d’un présent radical comme dans
τοξο-φόρος de pépo. Le rapport entre ποιέω et -ποιός n'est done pas parfaitement clair. En revanche, on s'accorde à expliquer le radical de ces deux mots en posant i.-e. * k Yeiattesté dans le présent à nasale skr. cinôli «entasser, arranger », rapprochement qui convient pour la forme et pour le sens : Frisk suggère de retrouver l'u du &kr.
dans le F de ἔποιξέω et de “nocFoc ; avest. dinvaiti, ete., v. 51, ὀϊπὰ « ordre » (avec ! et probablement thème éiniti « mettre en ordre », οἵ, Pokorny 637 sq.
en u},
Ardizzoni, Riv. fil. class. 90, 1962, 225 sq. ; sur ποίησις et
ποίημα chez PI., Vicaire, Les moits désignant la poésie et le poète
dans
l’œuvre
de
PI.
154-158;
4.
nom
d'agent
ποιητῆς « fabricant, inventeur » (PI.), « poète » (PI., etc.), ct. Vicaire 0. c. 147-153 ; f. -ἤτρια (hellén. et tardif) seuiement
créer,
au sens de poétesse ; dérivé
inventif,
μουσικός
rormruxég
à capable de
poétiques,
parfois
employé
à
côté
de
(att.), Ÿ ποιητυςῇ
[τέχνη]
«l'art de la poéaie »
(PL, Arist.); d'où ποιητικεύομαι «s'exprimer de façon poétique » (tardif). Désidératif cité par Hdn. : ποιησείω « désirer faire ». Innombrables composés synthétiques en -ποιός οἵ, Buck-Petersen,
d’artisans
Reverse
: κλινο-ποιός
casques ε, λοφο- « de
Index 90-92.
« fabricant
Noms
de fabricants,
de lits», xpavo-
crinières ν, Aupo-
« de
« de lyres », λυχνο-
+de lampes », τρίηρο- « de trlères e, etc., tous ces termes étant attiques ; dans le vocabulaire de la cuisine ὀψοποιός «cuisinier s, σιτοποιός «boulanger» ou +boulangère »,
&pro-, etc. Le sens peut être plus général, par ex. dans λογοποιός « qui raconte
des nouvelles », aussi « historien » ou « logo-
graphe » (att.) avec toute une dérivation que l’on trouve encore dans d’autres composés comme ὀφοποιός : λογοποιέω,
«ἰα, -υκός, -nua ; pube- « qui raconte des fables » (PL.), avec -Éc, -la, -ἡμὰ, -ἢσις ; τραγῳδοποιός, κωμῳδο-, etc. ;
ποικίλος
: « de toutes couleurs », dit, d’étoffes, tissées
ou brodées, d'armes (Hom., ion.-att.), dit aussi d'animaux, serpents, faons, dit d’un portique peint, le Poecile ; par métaphore « changeant, compliqué, subtil » (ion.-att.), dit de personnes «subtil, astucieux » (ion.-att.), chez Hés., Th. 511 pour Prométhée, chez E. pour Ulysse, sens ignoré d’Hom., mais cf. 165 composés ; voir aussi Treu,
Von Homer zur Lyrik 219. Nombreux composés. Au premier terme : ποικιλό-δειρος (Hés., Aic.) -θρίξ (E.), -Bpovog cf. s.u. θρόνα avec la bibliographie, plus Bolling, AJPh 79, 1958, 275 sÿ., Risch, St. Clas. 14, 24 ; -μήτης «astucieux » dit d'Ulyese (Hom.), seul exemple hom. de ce sens de l'adj.; -“μορφος (Ar.), -varos (Pi.), “πτερὸς (E.), -φορμιγξ (Pi.), ete. Au second terme dans plus de vingt composés, p. ex. δια- (Hp.), παμ- dit de vêtements, d’œuvres d’art, etc. (Hom., etc.), περι- (X.), πολυ- «aux couleurs variées» (E., Eub.), « varié, subtil 4 (Æp. Eph.), ct. EL, etc. Le mycénien offre d'une part l’anthroponyme pokirogo (Ποίκιλοψ ou -Aoxog?), de l’autre l'adjectif pokironuka pl. n. dans des tablettes de textile = ποικιλόνυχα « aux ongles colorés », cf, s.u. ὄνυξ, Dérivés : 1. ποικιλία f. « barlolage, broderie», aussi « diversité, variété, raîfinement » en bonne et en mauvaise
ποικίλος
—
924—
part (ion.-att., etc.) ; 2. -{äç m. nom de poisson qui serait
ποιμένα
censé émettre des sons et ressemblerait à la grive de mer (Paus., etc.), p.-ê. dénommé d'après ses couleurs, cf. Thompson, Fishes s.u., Stromberg, Fischnamen 25,70 ; 8. «ἰς Î. oiseau tacheté, p.-ê. 19 chardonneret (Arist.), cf. Thompson, Birds s.u. ; 4. -eûç m. brodeur ou tisseur de dessins (Alex. Com.).
son peuple » (ou de ses hommes), l’expression est employée surtout pour Agamemnon, aussi pour Achille, Nestor, etc., et pour des Troyens, cf. Benveniste, 0. c. 2,89-90 ; pour des expressions comparables en skr. ct. R. Schmitt, Dichtung und Dichtersprache $ 582 ; après Hom. cf. ναῶν ποιμένες (ZÆsch., Suppl. 767) ; dens LXX et ΝΤ « pasteur
Verbes dénominatifs : 1. ποικίλλω, aor, ποικῖλαι, parf. pass. πεποίκιλμαι (lon.-att.), act. -ἰλκα (tardif) « représenter en
couleur », notamment
en
brodant
ou
en
tissant
des
Hom.
(Il
étoffes (ion.-att.), « orner, travailler » dit chez 18,590)
pour
ie
bouclier
d’Achille,
« varier,
embellir
16
style », parfois « parler de façon obscure » (att.); aussi avec préverbes : δια-, ἐκ-, ἐμ-, κατα-, etc. ; d'où ποίκμα π. « décoration tissée ou brodée » (Hom., etc., οἵ, Wace, AJA 1948, 51 sq., 452), « variété, diversité » (PL, etc.) ; ποικιλμός m. «raffinement, variation » (Épicure, Plu.), “Aoig « varlôté, complexité » (PL, Lois 747 a); -λτός «varié, arrangé » (Théopomp., LXX), -Aths m. ouvrier qui tisse des flgures ou les brode (Æschin., Arist., etc.), t. -lirpuæ (Str.), τλτοκός « qui concerne cet art's où « y est
habile » (LXX,
changer
Poll., etc.);
2.
parf.
πεποικίλωκε
« faire
de couleur » (Æsch., fr. 609) ; 3. ποικιλεύομαι
«être changeant » ou « artificieux » (tardif). Le grec moderne n'emploie plus ποικίλος qu'au sens de « varié, divers », et ποικίλλω pour « varier, enjoliver ». Ε:
Adj. dérivé en -lAog avec accent paroxyton comme
dans vœut-lAog ὀργίλος (l'accentuation s’explique par la loi de Wheeler, cf. Vendryes, Trailé d'accentuation 148). Il pourrait être tiré d'un substantif Ἐποῖκος. Cette forme n’existe
pas
en
grec,
mais
est
attestée
dans
d’autres
langues i.-e. : 6ekr. pésa- m. «ornement, parure» avec l’adj. pesald- « orné » dont 10 sufixe diffère un peu de celui de ποικίλος ; avest. paësa- m. «lèpres mais « parure » dans zaranyd-paësa «à la parure d'or»; lit. ραΐδαδ m. «tache de suie » ; avec la même forme le germ. a un adj. signifiant « bariolé », v.h,ail. fëh, got. fllu-faihs πολυποί-
κιλος : l'emploi adjectif peut être ancien dans un composé possessif et étendu à Ia forme simple ; toutefois got. fllu-faihs et skr. puru-pésa- « aux formes multiples » sont des créations parallèles ; il est d'autre part inutile de voir dans πολυποίκιλος, rare εἴ relativement tardif, le réaul-
tat d'un croisement
entre un Ἐπολύποικος
et ποικίλος, ct.
Frisk, L'i-e. “poiko- est un nom d'action du type λόγος à côté d’un verbe *peik-. On trouve comme verbes le prés, skr. pürhédti (présent à nasale) « tailler, arranger, orner », V. pers. ni-pi0- « écrire », ν. sl. pisati « écrire », lit. piésti « peindre, écrire », etc., i.-e. * peile-/* pik- avec 16 sens originel
de « piquer, marquer » ; on peut joindre πιχρός, proprement «qui coupe, pique» cf. s.u., et p.-ê. la glose d'Hsch.
πεικόν * πικρόν, πευκεδανόν
qui, si elle est correctement
transmise, présente 16 même vocalisme que Xeuxée, Voir Pokorny 794 sq. Il existe une forme parallèle à sonore finale πίγγαλος, cl. aussi lat. pingô et voir Ernout-Meillet.
ποιμήν, -Évog : m. « gardien de troupeau », que ce soit pour des bovins ou des ovins (Hom.), mais après Homère Îl e’agit toujours de moutons ou de chèvres et 10 sens propre doit s'appliquer au troupeau de moutons, ct. Benveniste, Institutions indo-européennes 1,41. Le mycénien a pome, avec datif pomene, gén. pomeno, adj. dérivé porinijo, ct. Chadwick-Baumbach 237. On relève chez Hom. surtout dans l’I[, de très nombreux exemples de Ja farmule
(-μένι) λδῶν qui fournit une fin de vers « pasteur de
qui enseigne la vérité » Composés : avec ἀνήρ, ποιμάνωρ = ποιμὴήν λαῶν (Æsch., Perses 241), d'où ποιμανόριον « troupeau, armée » (ibid. 74), ct. Sommer, Nominalkomposita 182 sq. Au second terme
de composé : φιτυ-ποιμήν
« qui garde
les plantes »
(Æsch., Eu. 911) doit être une création du poète. Autres
formes tardives : βου-ποίμην
ἀρχι- (NT),
(AP),
etc.;
ἐπι-ποιμένες (Od.‘12,131) serait fait comme ἐπι-βουκόλος. Dérivés : 1. avec le degré zéro attendu du suffixe -μὴν : ποίμνη Î. « troupeau de moutons » (Od. 9,122, lon.-att., etc.) pour le sens cf. Hés.,
Th. 446, Hat.
1,126 ; exceptionnel-
lement dit par métaphore d’humains (Æech., PL.) ; d'où ποΐμνιος « de troupeau » (E.) avec la forme substantivée -toy «troupeau » (Hdt., S., etc.), -Atog (I 2,470, Hés., Tr. 787), cf. pour le suffixe Risch, Wortb. der hom. Sprache $ 46 ; -ἰκός (pap. 1115 8. après) ; -ἴτης m. (E., Ale. 577, dit de chiens chez Poll. 7,185), -ιὦτης (tardif), ct. Redard, Noms en -τῆς 114; adv. -nDev « venant du troupeau » (A.R. 2,491) ; 2. avec 19 degré e du suffixe, ce qui est moins archaïque : adj. ποιμένιος (AP, API), τυκός (Théocr., Call.) « du berger », mais Pl., Rép. 345 d, à déjà ποιμενυκὴ
[τέχνη] ; ?. ποιμένισσα Verbe
« bergère » (pap.).
dénominatif : ποιμαίνω
e faire paître », au moyen
« paître » (Hom., ion.-att.), au figuré l'actif prend des sens divers « guider, gouverner » (E., /r. 744), « chérir, soigner »
(Pi., Æsch., PL); « tromper » (E., Hipp. 153, Luc.) ; aussi avec des préverbes : Bix-, συν- ; d'où ποιμαντήρ = ποιμήν employé
ποιμενικός
par
métaphore
(Gal.,
paître » (Ph.). Terme apparenté
Hach.),
(S.,
jr.
ποιμασία
432),
ποιμαντικός ==
πῶῦδ « troupeau » (Hom.,
dans des formules comme ol&v moutons chez Hom.; employé poissons par les Alexandrins.
de
faire
Hés.,
alex.)
Î. saction
πωέα ; ne se dit que des pour
Ποιμήν, ποίμνη, ποίμνιον, ποιμαίνω moderne.
des
enfants,
des
subsistent en grec
Et.: Ces mots appartiennent à une racine signiflant «garder, protéger» qui 8 souvent un sens pastoral. À ποιμῆν répond en baltique lit. pliemuë, gén. -meñs « jeune pâtre » avec un 6 au nominatif, 16 vocalisme radical étant par ailleurs discuté, cf. Fraenkel, Litauisches Et. Wb. s.u.
Avec un vocalisme long x&ü n. « troupeau » répond à 8kr. päyé- m. accentué sur la finale, avest, pdyu- « gardien s, ct. Benveniste, Origines 56. Le verbe correspondant repose sur *per,-> *pô- dans skr. pdti « garder » d'où des composés comme gopd- m. « bouvier », nrpdy(i)ya- « qui protège 108 hommes », nf-pi-ti- f. « protection des hommes » ce qui donne l'idée d’une alternance *pes,-y-> * pôy(avec.x&0, päyd- et ποιμὴν où la diphtongue est abrégée par 18 consonne nasale suivante) et "ρῖ- de *pogi-, ct. Benveniste, o. c. 168. En grec on a rattaché à cette famille πῶμα, ct. s.u.; Benveniste, /. c. introduit aussi πῖαρ « graisse » ce qui ne s’impose pas. On a évoqué encore la famille de lat. päsco. Voir Beekes, Laryngeals 168, et Lindeman, Norsk Tids. Sprokvid. 22, 1968, 110.
— ποινή
πολίος
925 —
: £ « prix du sang » (Il 14,483, etc.), « châtiment,
Et.:
Prèsent
à redoublement
intensif comme
κοικύλλω,
paiement pour un crime, vengeance » (Hom., poètos, etc.),
ποιφύσσω, CÎ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,647, issu du radical de
exceptionnellement
πνέω,
pris
en
bonne
part
«récompense »
ne s'emploie plus en prose att., remplacé par Sixn.
ποιφύσσω
Rare au premier terme de composés : ποινήλατος ἐ pour-
par
les déesses
de la vengeance » (tardif),
avec
ποιφυξεῖς
le
verbe -λατέομαι « être poursuivi », -ηλατέω e poursuivre comme une furie » (S.E.); et -ηλασία (tardif) ; ποινο-ποιός « qui exerce la vengeance » (Ps. Luc.), ποινουργός « bourreau » (Lyd.). Au second terme : ἄποινα n. pl. « rançon, prix payé pour racheter la vie ou la liberté, compensation, indemnité
1G XIV,
de
guerre»
(Hom.,
poôtes),
sing.
de
« souffler, s'essouffler » à
: «souffier » (poésie
figurerait
dans
hellén.);
16 titre d’un
mime
le
f. dor.
de
Sophr.
selon la sch. Nic, Thér. 179 avec le sens de ἐκφοθήσεις un présent ποιφύζειν. Dérivés : ποίφυγμα
n.
Nic., . c. connaît
«grognement,
halètement »
(Æsch., Sepi 280); adv. ποιφύγδην « en sifflant » (Nic.,
seulement
Untersuchungen
z. Sprache Pindars
145 sq. ; d'où adv. νηποίνει (textes de
lois οὐ SIG
1ve s. av.);
en outre,
l'idée
ποιφῦξαι - ἐχφοδῆσαι ; enfin, la sch.
position syilabique pour *drcé-xowæ d'après τίνωποίνη ; d’où l'adv. ἀποίνι (Agath.) et ἀποινάω « réclamer le prix du sang à un meurtrier » (Loi chez D. 23,28), -ἄομαι (E., Rh. 177); avec ἀνάποινον (Hom. Z 1, 99); en outre, νήποινος « sans vengeance » (Od., etc.) de ἔνη-ποινή (?) ou plutôt
194,10,
avec
« tu effrayeras, feras fuir », cf. Sophr. 50 ; Hach. 8 la glose
1389, inscr. mêtr. : créé sur ἀπο-τίνω par super-
second terme tiré de ἄποινα, cf. Forssman,
donc,
l'origine.
(Pi, P. 1,59, Æsch., Supp. 626), parfois personnifié « déesse(s) de la vengeance » (Æsch., Æschin.). Le mot
suivi
etc.,
ἀντίποινα n. pl
Th. 371). El : Présent à redoublement intensif comme le précédent, qui repose sur une onomatopée, cf. φῦσα,
πόκος, voir πέκω.
πόλεμος,
voir πελεμίζω.
πολιός : « gris blanchâtre, presque blanc » distinet de λευκός «blanc éclatant » (Hom., poètes, prose tardive), dit de la mer (à cause de son écume?), du fer, du loup
(Æsch.), παλίμποινα (Zsch.), γυναικό-ποινος « qui venge une femme » (Æsch.), τεκνό- (Æsch.), ὑστερό- (Æsch.), ὠκύ- (Æsch.), νηλεό- « qui châtie sans pitié » (Hés.). 81 en mycén. les ekerogono sont des *éyyepérouwar ou « des salariés » (ct. Chadwick-Baumbach 287), nous aurions
(IL 10,384 ; Théoc, 11,24 ; 16 IV 14,181 Épidaure), du printemps à la douce lumière (Hés., Tr. 477,492), de l’air ou du brouillard (A.R. 3,276), de l’éther (E., Or. 1376) ;
un composé
discussion
qui ne se rapporte
pas à l'idée de vengeance
mais est de caractère purement économique. Dérivés ; L. ποινίον «amende » (Delphes 1v°
s. av.) ;
2. adj. ποίνιμος « qui venge » (5.), ct. νόμιμος, ote. ; 3. -αἴος id. (tardif). Verbes
dénominatifs
: 1. ποινάομαι
«se
venger » (E.),
avec -ἄτωρ « vengeur » (ZÆsch., E.), -Arwp (Nonn.) où le suff. -τῶρ 86 trouve bien à sa place ; -nrhp (Opp.), t. -ἥτις «vengeresse
τιμωρήματα
»
(AP);
peut
et la correction
ln
glose
être
analogique
-Auæræ
est inutile.
d'Hsch.
de
ποινώματα
μισθώματα,
*
etc.,
Le grec moderne ἃ conservé ποινή « peine, châtiment », ποινικός « pénal », etc. Le latin 8 emprunté poena, d'où pânire, cf. ErnoutMeillet s.u.
Et.: Le terme est identique pour la forme et pour le sens avec
racine
l'avest.
kaend
“A’ei-;
Frisk
f. « vengeance,
évoque
aussi
réparation s,
lit. Adina
d'une
f. « prix s,
v. 8]. cénd f. « prix », i.-e. *koi-nd. Le verbe correspondant est τίτνω « faire payor, faire expier ». Le champ sémantique de ποινή est nettement différent de celui de τιμή, bien que les deux familles de mots se soient parfois contaminées, ct. Heubeck, Gymnasium 56, 1949, 232 ; Luther, Weltansicht und Geistesleben 64 sq.; Benveniste, Institulions indo-
européennes 2,54. Voir aussi sous τίω et τιμή. moîos, Voir xo-.
ποιπνύω
: avec
l’aor.
part.
secondaire
ποιπνύσας
{11. 8,219) ; « s'agiter, s'affairer » souvent dit de serviteurs (Hom., un ex. chez Pi,, un ex. chez Emp.). En outre, uné forme nominale ποιπνύτροισι (Antim. 186 W) avec la glose d’Hsch. ποιπνύτροισι * σπουδαίοις, La glose d'Hsch. ποιπνυός * θεράπων reste énigmatique,
autour
de
Pi.,
P.
4,98
dit
πολιᾶς
du
ventre
de 18 mère de Jason : « chenu » serait sarcastique mals peu plausible, plutôt « blanc» ; en fait le mot s'emploie principalement pour les cheveux (Pi., O. 4,28), la tôte blanchissante d’un vieillard, ct. I. 22,74, etc., dit de personnes (S., Œd. R. 182, etc.) ; parfois avec le sens de
« vénérable » même sans qu'’il s’agisse de personnes (Æsch., Supp. 673); voir Reiter, Farben Weiss, Grau und Braun 54-63. Le mycénien a poriwa pl. n. dit d'étoffes et poriwo comme
anthroponyme
(Chadwick-Baumbach
237).
Composés : πολίο-θριξ (Str,). -κρόταφος (IL, Hés., B.), -xpos (E., Ar.). Au second terme ὑπο-πόλιος à un peu gris » (Anacr.),
&m-
e grisâtre»
(D.),
p.-ê.
dérivés
inverses,
ct.
ἐπιπολιόομαι οὐ Strômberg, Prefix Studies 101 sqq, ; pour μεσαυ-πόλιος Voir μέσος. Dérivés : !. πολιάς, -ἀδος f. «aux cheveux blancs» dit d'une vieille femme
(Luc.,
Lex. 12) ; 2. πόλιον n. nom
de plante, germandrée, Teucrium polium (Thphr., Nto., Dsc., etc.), à cause de la couleur des boutons (Dse. 3,110) ;
8. πολιά t. [p.-ê. de xoAu& ?] « couleur blanche 468 cheveux » (Mén.), nom d’une maladie des poils « canitie » cf. Arist., G.A. 784 b, etc.; 4. πολιότης f. « blanchissement des cheveux » (Arist.).
Verbes dénominatifs : 1. πολιαίνομαι « devenir blanc d'écume » dit de la mer (ZÆsch., Perses 109) ; 2 -όομαι, h Πολοιδάν (lacon.,
Schwyzer
Formes
52).
avec
-τοὸ
divers
dans
dialectes : Ποτειδάων (crétois, béotien, IG VII 2465, Corinne 658, etc.), -τειδά Fwv (propre à Corinthe, Schwyzer 123), -τειδάν (Cos, Corinthe, Épich. 54,115, etc.), Ποτοίδᾶν (éol., Pergame, ve s. av., Schwyzer 642). Le mycénien atteste Posedao, gén. -ono, dat. -one, donc Ποσειδάων.
Autre forme Ποτειδᾶς ou Ποτιδᾶς (Épich., Eup., Sophr.), cf. Et. Les formes
de
Ποσιδήιος,
. Dérivés
à σ doivent s'expliquer par l'analogie
etc., où
l’assibilation
: 1. les dérivés
est phonétique.
les plus anciens
sont
du
type
ἸΠοσιδήϊιος (I. 2,506, H. Ap.), dor. -ätog nom de mois à Épidaure ; avec -frov temple de Poséidon (Od. 6,266), formes confirmées par le mycén. posidaijo avec 16 Jatit posidaijode «au sanctuaire de Poséidon » et ies dérlvés posidatjeusi datit pl. (prêtres de Poséidon?), posidaeja
p.-ê. nom de l’épouse de Poséidon ; plus tard Ποσιδεῖος, «εἴον « sanctuaire de Poséidon », Ποσιδεῖα n. pl. « fête de Poséidon » (Délos) ; d’où le nom de mois Iloc:Bnïôv (Anacr.,
IG D, 377), puis -εῶν (att.).
Dérivés du thème en nasale : 2. Ποσειδώνιος (aussi comme nom'd’homme), -δώνιον + sanctuaire de Poséidon » (Th.), IloceSôvæ n. pl. «fêtes de Poséidons; dor. Ποτειδάνιον (Delphes), Ποσειδάνια (Rhodes) ; 3. d'où pour des confréries d'adorateurs de Poséidon, Ποσειδωνιασταί n. pl. à Délos, -δἄνιασταί à Rhodes ; 4. Ποτείδαια f. nom d'une colonie de Corinthe en Chalcidique ; 5. anthroponymes : Iloce(S-enwos, etc.; Ποσιδήιος, Πέοτιδάϊχος (béotien, Bechtel, Gr. Dial, 1,267).
— Et.:
de
Voir
Ruijgh,
Ποτειδάων.
La
R. Ét. Gr.
forme
1967,
6-16.
corinthienne
troravés
931— 2 πόσις
H faut partir
en
-kFov
est
nécessairement secondaire (p.-ê, analogique de *TIoëFov,
πόσος,
ct. s.u. Παιάν) comme le prouve le témoignage du mycénien ; les formes du type Ποτοιδᾶν, Ποσοιδᾶν restent cf.
obscures,
p.
Ruijgh,
7.
En
revanche,
les formes
du
type IToc:Shtoc, mycén. posidaijo attestent une alternance ijei. Auijgh, en comparant Ἕρμῆς à côté de ‘Epuéoy et en se fondant ur la syllabation de Ποσιδήιος, pose un radical ἘΠοτειδᾶσων, “ForerSéhœv à côté de ἘΠοτειδᾶσᾶς»
#lorer>ghäç>Ilorei>&ç. Toutefois Ποτειδᾶς attesté chez fes comiques pourrait être une forme familière répondant aux sobriquets en -äç. Quant à l’étymologie proprement dite, il est tentant de voir dans ce théonyme un juxtaposé
issu d'un vocatif *Iforer (ct. πόσις) Δᾶς (vieux nom de la terre, cf. 5% et Δήμητηρ) « maître, époux de la terre », hypothèse de Kretschmer, GI. 1, 1909, 27 sqq., 382 sqq., qui 8 été acceptée par de nombreux savants ; meis le vocatif supposé *IToter reste isolé, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,572.
justifier
Nombreuses
chez
1958-1959,
Frisk.
225-240,
hypothèses
En et
encore
dernier lieu Ruijgh,
o. c.
plus
difficiles
Heubeck, 10,
qui
IP
à
64,
admettrait
l’analyse de Kretschmer.
πόσθη, voir πέος. πόσις : τιῖὸος M. «époux » (οἱ maître de la maison) (Hom., Alem., trag., Chypre, ICS 84), distingué de ἀνὴρ (S. Tr. 550), très rare en prose (Arist. Pol. 1253 b avec
ἄλοχος), ct. Chantraine, Rev. Ét. Gr, 1946-1947, 219-222. Et.: Vieux terme l.-e. qui désigne l’époux en tant que maître de 18 malson : skr. pdti-, avest. paili- « maître, époux #, en baîltique, lit. pâis (d'un plus ancien patis), let. pais « époux », tokh. A pais, B peiso « époux », lat. potis « puissant, qui pout », i.-e. *potis; le mot figure dans des composés anciens : skr. dampati-, avest. dangpaitis, grec δεσπότης (voir ce mot), ou avec la racine que l’on retrouve dans οἶκος, skr. vis-pdti- « maître de la maison ε, 1t. vies-pats « seigneur» ; lat. hospes « hôte s, en germ., got. brub-fabs « flancé », mais en 81., par ex. russe gos-pôdi «seigneur, Dieus, la dentale sonore fait difficulté, ct. Szemerényi cité plus bas 373, 383. Ces formes posent des problèmes. On peut se demander si à côté de “poli- a existé un radical consonantique *pot-. Cette vue 4 d'’abord été soutenue par Meillet, MSL 10, 1898, 138 sqq., Ernout-Meillet s.u. potis, puis
par d'autres savants, notamment Benveniste, Word, 1954, 256 = Probièmes 301-307. En revanche, Szemerényi, Syncope 337-383, s'est appliqué ἃ rattacher toutes les formes à *poti-. En ce qui concerne l'étymologie voir des hypothèses
chez
Szemerényi,
o. c. 388
sq.
SI Szemerényi
se refuse à poser un ancien *pol-, c’est, qu’ii entend avec de bons arguments contester l'analyse qui depuis Pedersen tire “poti d'une particule *pet- d'identité valant « même, self +, *poli- signiflant la personne en propre, le ipse. Cette analyse a été présentée d'une martière particulièrement nette par Benveniste, [. c. qui souligne la nominalisation de * pot- en *poti pour désigner le maître et l'emploi de ia particule “pot, pel, avec un pronom pour désigner l’ipséité. Szemerényi par une analyse approfondie écarte tout rapprochement avec lit. pâts, pât, hittite pat «même » (qui répond à v. perse patiy « en outre » = la préposition
avest. paiti). Voir aussi πότνια,
: f, voir πίνω. voir πο-.
ποταίνιος
:
inattendu»
nouveau,
«frais,
trag.), d’où « inattendu,
(ΡΙ.,
surprenant » (B., trag.);
Hp.,
d'après
Eust. et Phot. 16 mot serait dorien et équivaut à πρόσφατος ; à côté de l’adv. ποταινί * προσφάτως (Zonar.). Formation parallèle dans la glose προταίνιον * πρὰ μικροῦ, παλαιόν (Hech.) et προταινί « devant » (Ε. Rh. 523) où la sch. voit un
béotisme ; l'épigraphie
béotienne προτηνέ « Et.: On explique (huépoc) «les jours par Ἐποτὶ ror-vi avec Gr.
Dial.
1,309,
ποταμός
atteste
auparavant » προταινί par d'avant » et superposition
Schwyzer,
: «Cours
Gr.
d'eau,
en
effet avec
graphie
(IG VII, 1789). πρὸ ται-νί (et. s.u. -vel de même ποταινί, -ἰος syllabique, cf. Bechtel,
Gr.
fleuve,
1,612 ; 2,507,517,
rivière » m.
(Hom.,
avec toutes sortes d’épithètes : ἱερός, βαθυδίνης, διιπετής, etc., ion.-att., etc.). Composés : au premier
terme,
ποταμο-γείτων
nom
de
diverses plantes habitant au bord des fleuves et rivières, ct. André, Lexique s.u. polamogilon; -φύλαξ « garde du fleuve » (pap.), avec -ακίς ?. épithète de navires (ibld.). Au second terme : καλλι-πόταμος (E.), πολυ- (E.); en outre, ἱππο- « hippopotame » (tardif). Dérivés : 1. ποτάμιον n. « petit fleuve à (com., Str.) ; 2. -loxoc id. (Str.); 3. ποταμεύς M. Nom du vent d'Est à Tripolis (Arist.); 4. -trng m. ouvrier qui travaille sur les rives du Nil (pap.) ; 5. -tog « qui vient d’une rivière » ou « d’un fleuve, qui concerne une rivière » ou « un fleuve »
(Pi., Hdt., trag., etc.), noter of ἵπποι ol ποτάμιοι (Hät.) ; B. -tæïog id. (Arist., Ruf.) ; 7. formes poét. -htog (Nonn.), t. -ηἰς (A.R., Nic.) ; 8. -dông + qui ressemble à un fleuve » (Eun.) ; 9. -nvñ fe épithète de μήτηρ pour la déesse d'un fleuve (SEG 6,556, Pisidie), suffixe rare employé pour des
termes géographiques ; 10. adv. -ηδόν « comme un fleuve » (Luc., Aret.).
Verbe dénominatif ποταμόομαι « constituer un fleuve » (Aq.). Dans l'onomastique nom de lieux comme Αἰγὸς ποταμοί ; noms de personnes : Ποταμόδωρος, Πόταμις m. L'existence (c£. Ποτάμιλλα m. syracusain d'un - anthroponyme Schwyzer, Gr. Gr. 1,561) est des plus douteuses, cf. D.L. 8,63 (ἐά, Long.). Le grec moderne emploie ποτάμι « cours d'eau, rivière » avec l’adj. ποταμήσιος, etc.
Et.: Iloræpéç est un dérivé dont le vocalisme et la auffixation répondent au type de οὐλαμός, πλόκαμος : on le rapproche depuis longtemps de πίπτω, aor. ἔπετον (-cov) «tomber » : 16 torrent, 16 cours d'eau est de l’eau qui tombe,
s'abat, mais l’épithète διιπετῆς (voir ce mot et s.u. πέπτω) ne se laisse pas rapprocher sans difficulté. L'étymologie de πετάννυμι qui évoque la racine quasi homonyme supposerait que la rivière est considérée comme une nappe
d'eau qui s’étale, ce qui ne paraît pas très plausible : c'est l’hypothèse qu'après Fick propose Wackernagel, Vorles. über Synt. 2,80 8G., qui évoque all. Faden, anglo-sax. foedm « ouverture des bras». Riche bibliographie chez Frisk.
ποτανός, ποτάομαι, ποτέομαι,
Voir πέτομαι,
πότε
—
πότε, πότερος, Voir πο-. ποτί : «contre, vers», etc., prépos. et préverbe équivalent
de πρός et προτί (Hom., donc éoi., dor., parfois chez Hp. comme
homérisme), souvent avec apocope, surtout devant
l’article xor τόν (Sparte), ποτόν (Élide), πὸδ Δάφνη (16 ΨΊΙ, 518,. béotien), d'où aussi πο-, cf. Lejeune, Phonélique 280. Autres formes : xoL en argien (Épid. 1v° 8, av., parfois à Delphes) doit être issu de ποτὶ par dissimilation devant un mot commençant par une dentale ; ποτί est devenu posi en mycén. conformément à la phonétique du dialecte (Chadwick-Baumbach 238 avec des ex. comme prép. et prév.), peut-être ποσυκτῆρες, Cf. Uxc ; enfin, πός (arcad., chypr., etc.), cf£. Lejeune, Phonétique 276 n. 7.
Et.: Ilor( répond exactement à avest. paili, ν. perse Patiy « contre, près de ». Les diverses variantes πότ, πός, πο- doivent s’expliquer phonétiquement comme le confirme mycén, posi. 11 est donc inutile de rattacher πός à lit. pès, ν. 8l. po « derrière ε, lat. posil, malgré Schwyzer, Gr. Gr. 2,508. Pour 16 rapport de ces formes avec προτὶ, πρός, voir s.u. xpôç. Voir encore Bonfante, Word 7, 1948, 250 sq.
πότμος,
Voir πίπτω.
πότνια
: f.
«maîtresse»,
exceptionnellement
dit
de
ὰ maîtresse de la maison (cf. Ap. ap. Apoll. Leæ.) pour laquelle on emploie en fait δέσποινα ; s'applique à des divinités,
notamment
Artémis
maîtresse
des
fauves,
Déméter et Koré, Héra, etc. ; au pl. les Euménides (Hom,,
poètes, etc.); la forme secondaire dissyllabique au vocatif πότνα θεά (Od., etc.) est d'abord employée pour des raisons métriques (Chantraine, Gr. Hom. 1,170 ; Sjülund, Metrische Kürzung 9 sq.) ; 16 mycénien ἃ potintja épithète d'Athéna et désignation de diverses divinités, notamment potinija
asiwya et silo potinija « déesse des céréaies », οἵ. Ruijgh, Études $ 88 ; dérivés : potinijaweijo, -wejo et -wijo, ct. Ruijgh, Études $8 101 et 223, Studi Micenei
1967, 4,40-52,
Chadwick-Baumbach 238 avec la bibliographie, notamment
Lejeune, 859-364,
Par. en
del
dernier
Pass.
17,
lieu
Risch,
1963,
401 = Mémoires
Minos
%,
12,294-300.
Dérivés : ποτνιάδες f. pl. épithète des Euménides, des Bacchantes (E.), construit sur le modèle de μαινάδες. Verbe dénominatif : ποτνιάομαι « implorer les potniai » (en principe Déméter et Coré, les Érinyes), « pousser un eri d’horreur et d’indignation », employé surtout pour des femmes et parfois des hommes (grec tardif), cf. Mras,
Gl. 12, 1923, 67 sqq., d'où 166 noms d'action -ασμοί pl. (Str.), -ασις f. « gémissement » (Poll.), nom d’agent -αστῆς
m,
«qui
se lamente » (Phld.);
en
outre,
prés.
dans ποτνιάζου * εὔχου, παρακάλει (Hach.). ” Toponyme
: Ποτνιαί
nom
d’une
-άζομαι
ville où 86 trouvait
un sanctuaire de Déméter et Coré (Paus.), avec les dérivés
Ποινιάς, -d3oç t. (Æach., E.), Morviebg épithète de Γλαυκός titre d'une pièce d'Æsch. Et.: Le mot correspond exactement à skr. pdinë- t. « maîtresse, composition
déesse s- avest. pabni skr. vird-paini « femme
ἴ, « maîtresse»; en de héros », sa-pdtni-
«l’une de plusieurs femmes», avest. ha-pabnt, ct. Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. 2,202, en baitique, v. lit. viespatni « maîtresse de maison ε. Il s’agit d’un féminin archaïque de πόσις qui fait penser immédiatement au
féminin du nom du «roi», skr. räjfi qui répond à räj-
932 — (räjan- étant secondaire) ; autres féminins comparables mais légèroment différents, v. irl. rigain (de *réggnï), lat. rêégina sûrement secondaire. Voir en dernier lieu Szemerényi, Syncope 389-395. Ce savant, pour écarter avec raison le rapprochement de πόσις, etc., avec l’adverbe *pot- (voir sous πόσις), tire πότνια et skr. pdini de i.-e. *potini (ce
qui n’est peut-être pas indispensable), évoque les féminins indo-iraniens
en -ini,
mais admet alors une syncope pour
skr, pdtni, räjfit, grec πότνια, ce qui peut paraître douteux,
moû, voir xo-. : m.
ποῦπος
«huppe»
sur
une
Tyan.
ap.
repose
(Cyran.
20);
gâteau
(Chrysipp.
onomatopée, cf. ἔποψ. ποι’ιριον
Ath.
: Ὦ,
espèce
de
14,647 d).
moûs : ct. πόρ * ἀελλόπος, en outre,
gén. ποδός m. (Hom., ion.-att., πούς. Λάκωνες (Hsch.), mais ἀρτίπος, etc., d'après πόδα, etc., πῶς ᾿πός ὑπὸ Δωριέων (Hech.),
etc.), dor. πός, Hom. a aussi et cf. πώλυπος ; noter aussi les
acc. secondaires du type τρίπουν, ἄπουν ; sens : « pied » (Hom., ion.-att., etc.) avec divers tours prépositionnels,
Ῥ. ex. παρὰ ποδός « immédiatement », &x ποδός « ur les talons », etc. ; 86 dit depuis Homère du pied d’un objet, de «l'écoute d’une voile» plus tard mesure de longueur (Hdät., etc.), « pied » en métrique (Ar., etc.). Au premier terme de composé : x6B-apyog, ct. s.u.
ἀργός ; -ἄάρκης, οἵ. s.u. ἀρκέω ; -hveuog cf. ἄνεμος ; -γός, dor. -ἄγός « guide ε, cf. ἄγω ; -ηνεκῆς cf. διηνεκῆς ; -ἥρης, cf. τήρης : ποδο-κάκκη « entraves » (Lois chez D.L., etc.), v. κάκαλα ; -στράδη «lacets (X.); ποδοχέω εἰ -ouxéo « gouverner avec l’écoute », etc. Pour ποδάγρα, voir
&ype ;
pour ποδάνιπτρον, voir νίζω. Au
second
terme
de
composé
environ
200
exemples.
Adjectifs descriptifs et possessifs ou avec préverbes : ἀελλό- (Hom., etc.), αἰγί- (Hat.), ἀντί- (PI.), ἀρτί- (Hom.), ἀργυρό- (inscr. att.), δεινό- (S., etc.), καρταί- (Pi, etc.), voir καρταῖπος ; χαλκό- (Hom., etc.), ταχύ- (E.), ὠκύ(Hom.), etc. Avec au premier terme des noms de nombre : etc. Sur δίπους, δίπους, τρίπους, δεκάπους, Terpa-, τετράπους et leur
origine indo-européenne, cf. R. Schmitt,
Dichtung und Dichtersprache 88 431-436. Quelques composés
de dépendance : ἀερσί-πους, ct. ἀείρω ; εἶλι- ct. s.u., καμψί-, etc., voir aussi νηλίπους, πωλύπους, σχίμπους, χυτρόπους 5008 χέω. Le mycénien atteste le dat. ροάδΐ, l'instr. pl. popi = getoropopi = instrum. Popphi = ποπφι, les composés
τετράποπφι, firipo — τρίπους avec firipodiko = τριποδίσκος
nom
d'ustensiie
Cambridge
et
Colloquium
nom
d'homme,
cf.
Chantraine,
165.
Composés thématiques : ἀνδράποδον voir s.u., τετράποδον
(PIb.), composés dérivés en -ἰος : ἐπι-πόδιος, παρα-; etc., surtout en -tov en fonction de diminutlfs : Xeovro-, μελαμ-ν χυτρο-, otc.
Adverbes issus de πούς : ἐκποδών « hors des pieds, du chemin, dont on est débarrassé » (ion.-att.), ἐμποδών « dans les pieds » (lon.-att.) et tardivement ἐπ-εμποδών, παρ- ; composé ἐμποδο-στάτης « qui barre le chemin »
(LXX), avec -στατέω (Épicure, pap.) ; dérivé : ἐμπόδιος
— « qui est dans les pieds, empêche » (HdL., PL., etc.) ; verbe
(Hdt.,
Æsch.),
« empêcher » (ion.-att., etc.), d’où
les noms
ἐμποδίζω
dénom.
généralement
«entraver >
parfois
d'action : ἐμπόδισμα (PI., D.), τισμός (Arist.), (Ar.), πολυ- (Thphr.), etc.;
dimin. et expressif, cf. σπέργουλος et πέργουλος ; B. πυρραία t. «tunique rouge » [?] (Suppi. Ep. 4,188, Halicarnasse, 1π5 8. av.); 6. πυρρότης À. « couleur rousse des cheveux » (Arist.) ; 7. πυρσίτης M. « couleur de feu » (Philostr.). Verbes dénominatifs : 1. πυρσαίνω «teindre en roux » ou « en rouge » (E., Philostr., Poll.) ; 2 πυρρίζω «rougir » (LXX}; 3. πυρράζω «devenir rouge feu» dit du ciel (NT); 4. πυρριάω « devenir rouge, rougir » (Ach. Tat.,
dérivés
: πυρηνίς
(Sohwyzer
462
Î. avec
B
30,
la graphie
Tanagra
=fvtoy « pépin » (Thphr.),
18
béotienne
8.
av.)
πουρεινις
« bouton» ;
« bouton » (Délos), -ηνίδιον id.
nom
de son inventeur
selon Aristox.
et Str.; d'où
qui concerne le pyrrhique, aussi comme
terme métrique ;
εἰχιακός terme de métrique ; verbe dénominatif πυρριχίζω «danser la pyrrhique» (Arist., etc.), d'où -ἰχιστῆς (Lys., Is., inscr.), τἰχισμός (J.) ; 4. πύρρα est
rouge
(Arist.
H.
À.
592
f. «oiseau b);
de couleur
pour
(Délos, pap.) ; πυρηνᾶδες, pl., p.-ê. «fabricants de boutons»,
Hld., etc.).
nom d’une association πορηνώδης « comme un Tlupég est tombé en ses dérivés, cf. s.u. En
Onomastique : nombreux noms de personnes Πύρριχος (Th. VII 39,2, vre s. av.), Πύρρος, Πυρρίδης, ete. Avec un radical Ilup- tardit : Πύρων, ète. Enfin, avec une finale avec digamma : (Mycènes vie s. av.), Πυρβαλίων (Argos) et le
subsiste
en
grec
à Éphèse (Ephés. 2, n° 79); adj. noyaus (Thphr.). désuétude, remplacé par σῖτος ou revanche, xupñv « noyau, pépin »
moderne
et
cette
famille
a
fourni
les
-ίχιος
le suffixe
comme Πύρραξ, Πύριχος, Πυρξίᾷς nom de
πυρρός
—
960—
chevai Πύρξος à Corinthe, οἵ, Bechtel, H. Personennamen 892 sq. Déjà en mycénien les anthroponymes puwo, puwa, puwino, cf£. Chadwick-Baumbach 241. En grec moderne πυρρός « roux », πυρρούλας « bouvreuil ». Pour l’emprunt de πυρρός en latin et en roman, voir Kahane,
Gl
39, 1951,
1383.
Æt.: Le rapport de ce groupe de mots avec πῦρ « feu », πυρυός « torche », etc., est évident. Mais 11 est difficile de concilier xupFog dont l’antiquité est assurée tant par le grec alphabétique que par 16 mycénien, avec l’att. xuppés. On pourrait supposer deux dérivations différentes, l’une en -Foç (suffixe qui s’observe dans les adj. de couleur), l'autre en -σὸς comme dans l’appellatif (cf£. s.u. πῦρ), voir Lejeune, Phonélique 119 n. 2 Analyse un peu différente de K. Forbes, Gl. 36, 1968, 262 sqq., admettant que xupFog à été créé secondairement, ce qui va mal avéc les données mycéniennes. F est évident en tout cas que xupFog ne peut donner πυρρός en atlique. Le double p résulterait-il d’une gémination expressive comme le suggère Frisk ? Le *Trupa Foç admis par Schwyzer, Gr.
Gr.
1,885, n’est pas vraisemblable.
πύσσαχος : ξύλον καμπύλον τοῖς μόσχοις περὶ τοὺς μυκτῆρας τιθέμενον κωλύει θηλάζειν (Hsch.). Obscur. Pour la lecture πυσσάκω
dans Lyr. Adesp. 46 a B, voir
Adesp. 974 Page.
πυτίζω, voir πτύόω. πυτίνη, νοῖν βυτίνη. πῶω,
de l'affermage, de taxes, etc. ; rarement
préverbes attestés assez
tardivement
(X.,
παρά-, προ-
nombreux
composition,
πωγονο-φόρος
(Scyil.), πωγωνο-τροφέω
ex., δασυ-,
terme
«laisser
dans
eb-, μακρο-,
plus τιλλο-
« qui
porte
une
barbe »
pousser 18 barbe» de
trente
« qui
composés
s'arrache
(Str.,
la barbe»,
n. diminutif (Lue.,
ct. Scherer,
Gestirnnamen
EM
-ιἰήτης épithète
etc.), «ἰᾷς m.
@
Inconnue.
de
Zeus
(EM
698,8,
-πώλης
moderne,
Bibliographie
chez
voir encore Benveniste,
Insliluiion indo-européennes
πεπωλήσεται
à côté de l'usuel Frisi.
(Æn.
Tact.
10,19)
«chercher à vendre » s'oppose à ὠνέομαι + acheter » et se
1,133.
1. Noma d’agent : πωλητῆς m. fonctionnaire qui afferme diverses
taxes, qui vend
les biens conflsqués,
etc. (att.),
« vendeur » (Plu.) ; -nrhp (SIG 241,195, Delphes 1v° 8. av., Ph.), t. -hrpia « vendeuse » (Poll.), également avec un premier terme, λαχανο-πωλήτρια « marchande de légumes » (Ar.), ἀλφιτο- et στεφανο- (Poll.); la forme usuelle en composition pour dire «vendeur de…» est -πώλης, f. -πωλις, -ἰδος dans une multitudes d'exemples : ἄλλαντοπώλης « marchand de saucisses » (Ar., etc.) avec -πωλέω
(Ar.), θεατρο- « marchand xomto-
« marchand
de places
de gâteaux»,
de théâtre»
(Ar.),
ct. Morpurgo-Davies
et
Lewick, Class. Rev. 1971, 162-166, λαχανο- « de légumes » (Gritias, pap.}, λυχνο- «de lampes» (Ar.), μελιτο- « de miel » (Ar., Antiph.), μυρο- « de parfum» (Lys., etc.) et 1. μυρό-πωλις (Ar.), mpobæto- + de moutons» (Ar.), auro+«de blé, de céréales » (Lys., etc.), tupo- « de fromage » (Ar., etc.) avec -πωλέω (Ar., Mén.), χοιρο- « de porcs » (Ar.), etc. ; créations plaisantes : Sxevo- « de laurier » dit d'Apollon (Ar. fr. 764), ψηφισματο- «de décretss (Ar. Ois. 1038); par plaisanterie aussi πώλης seul (Ar. Cav. 131,133,140); nous avons cité des f. en -ἰς, -1Boç ; Il en existe bien d'autres : ἀρτό-πωλις « boulangère » (Ar.), avec «πώλιον, -πωλικός ; ἁλόπωλις (inscr.) « marchande de sel #, à côté de -πώλης ; ἱματιο- « marchande de manteaux » figues » (Ar.),
en
à côté
de -πώλης (Pherecr.),
ete. ; les
tirés d'un
librement
sont
-πώλης
ἰσχαδοradical
Schwyzer,
«rovendu » (IG VII
παλίμπωλος sont
tirés
des
noms
en -πωλος,
dérivés
Gr. Gr. 1,451 ; rares
de
3073); lieu
P. ex.,
2. de ces noms : en
liaison
avec
rares adjectifs : πωλητός +à vendre» (SIG 1006, Cos 115 8. AV.) ; πωλητικός ἐ qui concerne la vente » (PI. Sph. 224 d), cf. Chantraine, Études 134 ; πώλιμος «à vendre » (pap. π|9 s. av.). Cette famille de mots s'est trouvée en concurrence avec
celle de πέρνημι, πρᾶθῆναι, etc., dont le sens origlnel est différent, cf. e.u. πέρνημι et Benveniste, /. c. Lorsque les formes de 18 famille de πέρνημι sont restées usuelles, elles
: « aller souvent, aller et venir », voir πέλομαι.
(Eub.)
:
dérivé inverse πώληῃ (dor. -&) !. « vente » (Sophr, 71, Hyp.) ;
Suid.) ;
ποωλέω : Τ. -σω, aor. ἐπώλησα, au passif aor. πωληθῆναι, fut. πωλήσεται
en
de
f. « vente » (X, Œcon. 3,9, Arist., pap.), πώλημα n. « ce qui est vendu » (X. ap. Poll. 8,127, 7,8 ; inser. Tauromen{um) ;
107 ; «-ἴτης m. « barbu » {Han.,
subsiste en grec
πωλέομαι
composés
outre,
pap. : βιδλιο- (Ath.), κεραμο- (Din.), μαχαιρο- (Plu.), ete. ; 8. les nome d'action sont relativement rares : πώλησις
-vtég, -1atog « barbu » (Gloss.).
Et.:
de
en
Nombreux exemples en -toy Ou -etov à date basse et dans les
« barbu » (Cratin., etc.), désigne aussi une comète (Arist.),
Πώγων γένεια.
dérivés
τνϑ s. av.);
πωλητής, -Thp, πωλητήριον N. « boutique» et, pour ies composés, des formes en -tov, -etov ; ἀρτο-πώλιον (Ar.), μυρο- (Ly8s.), παντο- (PL), d\extpuo- (Phryn. Com.), οἷο.
: p.
τετρα- (Ps. Dsc. 2,143), etc.
: πωγώνιον
698,8),
(inser.
etc.), ἐπι-, κατα-,
ἀλλαντοπωλεῖν, etc.; sur χοιροπωλεῖν, voir yotpoc. Sur ie sens propre de πωλέω « mettre à prix, chercher un gain »,
d'agent
nom de plante (Thphr., Dsc.), cf, Stromberg, Pflanzennamen
Dérivés
δια-
verbai, comme les composés en -ὦνης, -ποίης, -άρχης, ef. Ruedi, Vom Hellanodikas zum Allantopoles, Zürich 1969,
Tpæyo- « avec une barbe de bouc » (Cratin.), aussi comme 56, de même
ἀντι-,
(Ρ1.), συμ-
verbes
composés
τι'ὦγων, τωνος m. « barbe », dit parfois pour des animaux, pour une flèche (ion.-att., etc.), et, par métaphore, d'une gerbe de flammes (Æsch., Ag. 306).
D.8.). Au sécond
: ἄνα-,
{inser., Ath.) à côté de -πώλης et de -πωλικόν,
νοὶν πο-.
sens
de « trahir e, etc, (D.), Nombreux
«de
En
au figuré 6
marquent
:
la réalisation
de
la vente
et il s’est constitué
un système partiellement supplétif : πωλέω s'employant surtout au thème de présent, cf. Chantraine, Rev. Ph.
distingue de πέρνημι (ct. s.u.) et aussi de ἀποδίδοσθαι surtout employés à l’aoriste qui indique la réalisation de
1940, I0-21,
la vente (lon.-att., etc.) ; se dit aussi de la vento d'offices,
composés
En
grec
moderne
comme
sont
usuels
ἀρτοπώλης,
xovAé
« vendre » et des
-πωλεῖο(ν),
παντοπώλης
— 961—
πώλυπος : gén. -ou, avec la flexion thématique (Epich.
etc.
παντοπωλεῖο(ν),
«épicier » avec
πωμάριον
Et.: IlwAéo pourrait être un déverbatif, mais on ne connaît pas de présent radical correspondant. On a évoqué
61,124, Simon. 514 P, Hp. Aff. 5) et πούλυπος, gén. -ov (Thgn. 215, Ar. fr. 189,191) ; autre flexion πῶλυψ, -πος
comme forme verbale du domaine indien pdnale « négocier,
(Diph.,
Siphn. ap. Ath. 356 e, Dsc., Poll.) ; forme la plus
acheter », qui semble représenter en m.-indien un ancien présent à nasale i.-e. “pj-n-âfi: on a rattaché à ce verbe skr. pana- n. « pari, enjeu, salaire»; en baltique et en
souvent
attestée πουλύπους (Od. 5,432, etc.), acc. -ποὺν
: iit, pelrîas « gain », ebc., V.
slave
« dépouilles,
sl. plénü
butin », etc.; le germanique fournit. sans suffixe nasal : v. norr. fair (i.-e. *polo-) «à vendre », v.h.ail. 4 (1.-e. * pêlyo-), v.h.all. feili, all. fell, présentent un vocalisme obscur, Tous les emplois confirment le sens de « chercher un profit, vendre pour avoir un profit». Voir encore Pokorny 804. 11 n’y a pas leu de rapprocher ἐμπολή qui
à
a toutefois pu être rattaché par étymologie populaire cette famille.
πώλος : m., f. « poulain » quel que soit 19 sexe (Hom. ion.-att., etc.), 19 mot est attesté dès 16 mycénien : poro Chadwick-Baumbach
Ca 895,
au duel (KN
241, cf. aussi
employé par Arist. pour de jeunes l’onomastique); animaux ; en poésie par métaphore s'emploie pour une
joune fllle, plus rarement pour un jeune homme (Anecr., Æsch., E., etc.). Au premier terme de composés : πωλο-δάμνης m. « dompteur de poulains » (X.), tiré du radical du présent δάμνημι, οἵ. Schwyzer, Gr. Gr. 1,451, Ruedi, Vom Hellanodikas
zum
Allantopoles,
E.,
X,,
(8.,
-δαμνέω
Zürich
-lx,
etc.),
152 ; avec
1969,
-ἰκός ; πωλο-δαμαστής
(pap.). second
Au
possessifs
terme surtout dans des composés
avec αἰολό- (Hom., etc.), καλλί- (PL.), κλυτό- (Hom.), Aeuxé- (Æisch.), ταχύ- (Hom.), enfin et- (Hom., 8.), etc. Dérivés
: diminutifs
(Ar.,
: πωλίον
-dpcov
etc.),
(PL
ap. D.L.), τάδιον (pap. 111°-1v° s. après) ; fém. πωλάς, -άδος (pap. byz.). Adj. πωλ-ικός « 41 concerne les poulains, attelé avec des poulains » (S., E., inscriptions d’Arcadie, d’Épidaure, de Samos), «de jeunes fllles » (Æsch. Sept
116 ; -εἰος (Suid.).
454), cf, Chantraine, Éludes Verbe dénominatit : (X., Poli., etc.), avec (X., Str., pap.), -εὐσις « poulain » (Max. Tyr.), (Max. Tyr.), τευτικός
πωλεύω πωλεία dressage -eurhç «habile
« dresser un jeune cheval » ?. sélevage de poulains » de poulains à (X.), -εὐυμὰ « qui dresse 108 chevaux » à dresser les chevaux »
Il&XAoc
est
(Æl.). Dans
l'onomastique
attesté
en
mycén.
et
en grec tardif; IlwAd f. est une épiclèse d’Artémis à Thasos (Hp., IG XII 8,359), ct. Nilsson, Gr. Religion I, 483, n. 3. Le grec moderne emploie πῶλος οἱ πουλάρι. Et.: Pour le sens πῶλος répond exactement à allemand
Fohlen, Füllen, commun */ulan v.h,ail. fulin n. sur un radical le vocal.
retrouve
6 du
dans
got. fula, v. norr. fole, v.h,all. folo, germ. avec les dimin. v. norr. /yl n. (de ‘fulya), (de */ul-Ina-) : toutes ces formes reposent à vocalisme zéro “pi-. L’alternanee avec grec
n'est
f'alban.
expliquée,
mais
« jument » (f.,
de
pas
pelë
cet
pôln-)
& se
et
p.-6. dans l’armén. ul « chevreau » (dont l'u peut reposer
ou «ποδα, gén. -xou Où “ποδος, enfin πολύπους, -ποδὸς (Arist., etc.); 16 mycén, a 16 dat. polupode (PY Ta 722,
Chadwiek-Baumbach 239) m. «poulpe»; le mot est employé par Arist. pour des insectes (Arist. H. A. 581 b, etc.), par Hp., Thphr., etc., pour un polype dans le nez. Dérivés en ce sens πωλύπιον (Hp.) ; d'autre part πολυπόδειος « de poulpes (com., Poll.), πολυπώδης +de la nature du poulpe » (Arist.). Enfln, avec 19 sens « qui a de nombreux pieds » πολύπους, d'où πολυποδία f. (Arist.), πολυπόδιον n. « réglisse des bois » sorte de fougère, πολυποδίτης « vin parfumé avec cette fougère » (Æt.). Le latin a pôlypus (depuis Plaute) d’où fr, poulpe, ete, En grec moderne πολύπους +polypes, mais le nom usuel du poulpe est ὀκταπόδι. Et.: Le nom d'’insecte πολύπους, les dérivés comme πολυποδία, -Lov sont évidemment composés de πολύς et πούς, Le nom du poulpe est plus difficile. Avec hésitation nous avons adopté la présentation de Frisk et de Thompson s,u. πολύπους,
Voir
encore Pokorny
842 sq.
forme
avec πωλὺ» confirmée
par le lat,
pôlypus, la flexion thématique, sont en faveur de l’hypothèse qu’il s'agit d'un terme méditerranéen emprunté, modifié sous l'influence de πολύς et πούς. On notera toutefois que la flexion comme composé de πούς est déjà attestée et chez Hom. et même en mycénien. 1 πῶμα : n. «couvercle » d’un carquois, d’une jarre, d’une boîte (Hom., Arist., hellén.). Dérivés : πωμάτιον n.
-ærläç
(Sor.),
diminutif
m.
escargot
qui
recouvre
sa
coquille d’un couvercle pour l'hiver, helix pomatia (Dsc.). : 1. dénominatifs Dsc., LXX, etc.);
Verbes (Arist,,
fermer » «couvrir, πώμαζω égulement avec préverbes :
le couvercle » (Hero),
ἀνα- «lever
&xo- id. (pap.,
etc.),
ἐπι- « mettre un couvercle » (Hero), κατα- « fermer » (ibid.), περυ- « couvrir complètement » (Hp., Arist.); d’où ἐπι-
πωμασμός (Eust.) ot le dérivé inverse ἐπίπωμα « couverclie » (Gal.) avec ἐπιπωματυκός (tardif); 2 πωματίζω même sens (Gal., couvercie»
etc.), avec les préverbes (Gal.), ἐπὶ- «mettre un
: &xwo- « enlever le couverclos (Arist.,
Thphr.), περι- (Hp., Thphr.), d'où ἐπιπωμάτισις (byz.) ; 8. présent isolé d'apparence faussement archalque ἐπιπὼμάννυμαι (Hero, Spir. 1,28). Le grec moderne a gardé πῶμα «couvercie, bouchon », etc., avec πωματίζω « boucher ». Et.: Nom verbal en -mn de *pô-mp tandis que le skr. 8 päira- n. « récipient », otc. (de *pô-tro-m) et que le germ. fournit le got. fodr n. «fourreau, gaine, enveloppe », allem. Fuller « doublure ». Le skr. atteste un verbe pdti «protéger, garder » souvent employé au sens pastoral.
Aussi
a-t-on
πῶυ,
ποιμήν,
cherché
Cf.
à
faire
Pokorny
entrer
839;
dans
on
cette
poserait
famille
“peo,-
et
*pesr-y-.
% πῶμα
sur ô οἱ sur u), cf. Moillet, Rev. Êt. Arm. 10, 1930, 184 sq.
On a voulu rapprocher ces mots du groupe de gr. παῖς, lat. puer, 66 qui oblige à poser une alternance insolite.
8
πωμἀριον
: n. «bolsson ν, voir πίνω. : «verger » (pap. 1115 s. après, etc.), emprunt
au lat, pémarium; d’où les dérivés ; πωμαρίτης « Marchand
de fruits » (pap. v1° s. après), f. -[rraca (pap. vi® 8. après).
— 962—
πωρέω πωρέω,
πωρητύς,
VOIr ταλαίπωρος.
un
présent
à suffixe
-ἰάω
des
verbes
de
maladies,
cf.
ναυτιάω, etc. πῶρος
et
168
: m. « pierre utilisée surtout pour 168 fondations
substructions,
tuf » (Épidaure,
rve s. av., inscr.,
Arist., Thphr., etc.); chez les médecins, « calcul » dans le rein ou la vessie (Hp., Arist., etc.). Au premier terme de
composés
: πωρο-κήλη
(Gal.), πωρόμφαλον
tumeur
dure
dans
les testicules
«calcul dans 16 nombril » (Gal.).
Dérivés : 1. dimin. πωρίον n. «petit cals ou « petit calculs (médec.), -ἰδιον idem (médec.). % Adj. πώρινος
«de
tuf»
(Hdt.,
Ar.,
inscr.);
πωρεία (λίθος)
cal d’un 08 (ibld.), «devenir dur» (Avist.), « devenir insensible 4 (médec.), par métaphore dit des séns ou des
(NT),
ct.
LXX,
Jb.
17,7
:
« endurcissement,
insensibilité ».
Ef.: Terme technique de la construction (employé secondairement par les médecins). Sans étymologie. Un emprunt serait possibie. Hemmerdinger, R, Ét. Gr. 1966, 700,
rapproche
évoquant
un
avec
mot
témérité
mycén.
qui
un
akkad.
n’existe
pälu
(?),
en
pas.
t. «tut+
(Str.), πωρώδης (Gal., Hach.). 3. Verbe dénominatit : πωρόομαι « devenir une pierre », dit d'un calcul (Hp.), du sentiments
Le mot πωρί n. «tuf, pierre meulière» subsiste en grec moderne, avec πωρώνω + pétrifier, durcirs, πώρωσις
πεπώρωνται
ἀπ᾽ ὀργῆς οἱ ὀφθαλμοί pou ; aussi avec préverbes : δια(Hp.), ἐπι- (Hp.), συμ- (Hp.); avec Ies noms d'action πώρωμα π, (ot ἐπι-)} « cal » (Hp.) ; πώρωσις f. «formation d'un cal » (Hp.) et au flguré « aveuglement » (NT) ; et. la glose πώρωσις * τύφλωσις (Suid.), aussi πωρός * τυφλός ; avec ἐπιπώρωσις « formation d'un cat» (Aret.); 4. πωρίασις . «induration de la paupière » (Gal.) semble supposer
môs, voir πο-.
πωτάομαι, Voir πέτομαι. môu, Voir ποιμήν.
môuË
: avec la variante φῶὥυξ (Arist. H. A. 615 b, d'oiseau
mal
identifié, ct. Thompson, Birds s.u. φῶυξ ; peut-être variété de héron, le butor.
une
617 a) et πῶυγξ
(Ant. Lib. 5,5, EM)
nom
Ei.: Terme aux formes variées et expressives. Pourrait reposer sur une onomatopée, de “phiz- «souffler ».
(Lettre toujours affectée, à l'initiale du mot, d'un esprit rude; ῥ- dans cette position continue presque toujours un groupe *sr- ou *wr-; en deuxième terme de composé, après voyelle, -pp- (étymologique) alterne avec -p-l.
ῥα, voir ἄρα.
ῥᾶ : Alom. 104, S. r. 1086, Ion, trag., mais i1 existe une variante ῥᾷ préférée par A.D. Adv. 156,8; ὁρ. ῥῆα (écrit ῥεῖα, cf. Chantraine, Gr. H. 1,71, avec dix exemples de ῥέα où la scansion monosyllabique est toujours possible, parfois nécessaire, et qui pourrait recouvrir un ancien *àä éolion ou «achéen », voir l'examen complet des faits
chez Leumann, Hom. Wôrter 18, n. 10), peïx également chez Simon. 20 ; éol. βρᾷ ou Pp& = Fp& (A.D. Adv. 183, 21, Hdän. 2,214); chez Alc. 34 8 ff« peut être une forme épique ou une faute. Adv. signifiant « facilement ». Degrés de comparaison : comp. ῥήϊον (Hp.), superl.
ῥᾷστα (att.) et ῥάϊστα (Théoc.), d'où ῥᾷσσον (EM 158,15), p.-ê. analogique Seiler,
Steigerungsformen
73 ; l'autre
secondairement de O&ccov, ct.
type
de
comp.
et
scrupule, malhonnête » (Arist., etc.), d'où comme appellatif «fripon, malfaiteur » (pour 19 grec hellén., cf. L. Robert, Hellenica 11-12, 136-137) ; dénominatif ῥᾳδιουργέω « se la couler douce, être sans scrupule » (X.) ot «ôtre un malfaiteur » (PIb., grec hellén., etc.); en outre, ῥᾳδιουργία (X.), -nue (hellén.). Autres dérivés : du comparatif δήϊον, ῥξον, ion. ῥηΐζω, att: ῥαΐζω, aor. -ἔσαι avec, p. ex., la glose d’Hach. ῥαϊξία * τόπος ἴδιος ἰἱατροῦ ἐν Ταραντίνοις, «devenir plus supportable » [des aliments} (Hp.), « 86 remettre d'une maladie », cf. Van Brock, Vocabulaire Médical 212 (Hp., att.) ; à côté de ῥαίαν * ὑγιείαν (Hsch.).
Du
superlatif ῥήϊστος, ῥᾷστος,
ῥᾳστώνη,
ion.
ῥῃστώνη
«facilité, gentillesse », aussf «relâche, loisir, indolence » (ion.-att,, etc.), avec les dénominatifs -éo «aller mieux » (Hp.), -eûo (X., etc.) et son dérivé en -ευσις. Le suffixe
en
-évn
Schwyzer,
est IF
peu
clair
45,
1927,
(hypothèse 259),
invraisemblable
voir en dernier lieu
IF 62, 1956-1956, 277. 19 grec moderne a gardé d’une part ῥαθυμῶ, «nonchaiance s, de l'autre intrigue, tripotage ».
ῥαδιοῦργος,
-lx
de
Moid,
ῥαθυμία
« manigance,
superl, est attesté dans ῥηΐτερον (ép.), ῥήτερον (Thgn.), ῥάτερον (Pi.) et superl. Enétara (Od. 19,577 = 21,75),
Et.: L'hom. ῥῆα et l'éol. βρᾷ iInvitent à partir d'un ancien “ Foäa qui peut reposer sur * Fpüäc-æ où * Fpäy-e,
cf. Seiler,
avec
o.c. 91.
Parailèlement
à ces adverbes
ont
été
créées des formes d'adjectif : ῥάων (ion.-att.), parfois au sens de « qui se porte mieux », ῥᾷστος (att.) ob ῥήιστος
(Od. 4,565, ion.) ; ῥηίτερος (1!. 18,258 ; 24,243).
comme
“-p,
Gr. 1, 622). Un problème est posé par ῥάθυμος,
: ἐ est difficiie de le tirer d'un en
admettant
qu'il répond
à
celui du type καλλίζωνος, cf. les doutes de Seiler, ὁ. c. 73.
et de situations
Aucune des étymologies énumérées par Frisk pour ce mot certainement ancien ne peut se démontrer.
etc. ?)
douteuse,
cf. Wackernagel, Hellenistica 26 æ KI. Schr. 2,1067. Dérivés : adv. δηιδίως (Hom.), ῥᾳδίως (ait, ete.), ion. δηῃδίως (Hdn. 7,69), éol. βρδιδίως (Alc. 129), à côté de l'adf. ῥηίδιος (Hom., ép.), ῥήδιος (Thgn.), ῥάδιος (att.) sur quoi on a fait le comp. ῥᾳδιέστερος (Hypér., Plb., etc.). Sens « facite, commode », noter ῥάδια confortables » (com.) ; l’adv. signifle
Gr.
l’iota de $$ ou de βρᾷ composé
(att.), d'où l'adv. en -ως, ῥᾳθυμία surtout péjoratit, ῥᾳθυμέω «se donner du bon temps, être paresseux # (att.) : l'orthographe du premier terme est incertaine et l'existence de l'iota (cf. καλλί-ζωνος,
cf. Schwyzer,
en -æ (finale obscure, p.-ê.
ῥάθυμος * au
En composition ῥὰ- ou ῥᾳ- figure dans eéœur léger, sans souci » dit de personnes
la finale d'adverbe
pl. n. « chauseures quelquefois «à la
légère, aans sérieux », d'où le composé ῥᾳδιουργός « sans
fâ, nom de plante, voir ῥῆον.
αβάττειν : ἄνω καὶ κάτω βαδίζειν * τινὲς δὲ τύπτειν καὶ ψόφον ποιεῖν [καὶ φράσειν) τοῖς ποσί, καὶ ῥάσσειν (Hsch.), cf. aussi Photius 479,18 : σοδεῖν καὶ τρέχειν καὶ συντόνως ποδοκτυπεῖν. Et.: Terme expressif
sans
étymologie
plausible.
Cf.
aussi dppdbaxæ * ὀρχηστήν * ἀπὸ τοῦ ἀρραδάσσειν ὅ ἐστι ὀρχεῖσθαι (Hsch.).
ῥάξδος
—
964—
ῥάξδος : f. « baguette, badine » (distinct de βακτηρία,
nance
&/æ
qui
peut
reposer
sur
*d/‘“a,.
Les
suffixes
ct. X. Eq. 11,4), « baguette magique, hampe d'une lance, baguette qui est 16 signe de l’autorité, verge », etc., d’autre
divergent aussi fortement ; δάδ-οαμνος ἃ p.-8. subi l'analogie des mots de sens voisin comme ῥάμνος ou θάμνος ; ῥἄάδιξ
part att., Au une
présente un suffixe familier bien atlesté dans des termes
srayure» dans la robe d’un animal (Hom., ion.etc.). premier terme de composé : ῥαδδοῦχος « qui porte baguette en signe d'autorité » (Ar., Th., PI., etc.),
“ouyée ; ῥαβδο-φόρος,
-popée,
aussi
botaniques, tels σπάδιξ, σκόνδιξ, cf. Chantraine, Formation 382 : 16 mot répond exactement au lat. rädiæ «racine » dont le sens diffère, οἵ, Ernout, Philologica 1,152. On pose comme radical °wrd-d- alternant avec ‘wra,-d-. Une
ῥαδδητ-φόρος pour
des raisons métriques (Lyc.); etc. Au δίρραδδος (Arist.), παχύ- (Diosc.), πολύ-
second terme (Arist.), etc.
:
Dérivés : 1. ῥαδδίον n. diminutif « petite baguette », avec divers emplois particuliers (ion.-att, etc.); Z. ῥαδδωτός « avec des lignes, des stries » dit de vêtements,
lages, &- (IG (Hsch. cation Arist.,
bâton » (com.),
«battre
« gauler un arbre » (Thphr.,
avec
un
etc.), « battre
du grain » (LXX), également avec ἐκ- et ἐπι- ; d’où les dérivés ῥαδδισμός m. «fait de battre» notamment du grain (pap., grec patristique), -orhç «celui qui bat 16 grains (pap.); 2. ῥαδδεύομχι peu clair, «tendre des lignes » (?], ct. Arlst., H. A. 620b ; 3. ῥαδδόομαι 6 être marqué de rayures » (Lyd.), ct. ῥαδδωτός, ete. Le grec moderne a gardé ῥάδδος «barre », ῥαδδί n. « bâton », etc., ῥαδδίζω « battre, gauler » avec ῥαδδισμός, «ἰστῆς. Εἰ. : Terme technique et agricole probablement apparenté
à ῥάμνος,
ῥαπίς.
Le
suffixe
-δὸς
est souvent
expressif,
cf. ὀρυμαγδός, etc. Pour ῥάδδος, !l fait aussi penser à xAd5og « branche » qui est apparenté à κλάω. Hors du grec on rapproche habituellement lit. vi/bas « branche, baguette », etc., v. sl. *vrüba, russe vérba « osier », toutes ces formes présentant comme le grec un vocalisme zéro, *torb- ; vocalisme e dans lat. uerbera « verges, coups », d'où uerbënae, cf. Ernout-Meillet s.u. Toutefois, Szemerényi,
Syncope 54, préfère voir dans ῥάδδος une thématisation de ῥαπίς en composition, avec Ἐῤῥαπιδο-φόρος donnant par syncope ῥαδδο-φόρος, d'où ῥάδδος.
ῥαγή, voir ῥήγνῦμι. Ῥαδάμανθυς
: éol.
que présente le vocaliame. Alessio, Studi Eir. 18, 1946, 413, 8 supposé que ces mots sont « méditerranéens », hypothèse
repoussée avec raison par Belardi, Doxa
Βραδάμανθυς
(gramm.)
m.,
roi
hypothèses aussi douteuses chez Frisk. m.
«branche,
rameau,
pousse » (LXX,
Suid., Hech.), d'où le dérivé ῥαδαμνώδης (tardif); autres formes ῥόδαμνοι * κλῶνες, βλαστοί (Hsch.); ῥάδαμον καυλόν, βλαστόν (Hsch.) introduit par conj. chez Nic., Alex. 92; d’où ῥαδαμεῖ * βλαστάνει (Hsch.). . Avec
un
ῥάδιξ, «ἴκος
vocalisme
m.
(Sapho 102,115) :
Le lesbien atteste βράδινος = βράδινος
puis
de végétaux,
est dit d'une lanière,
le mot
de corps
humains, d'Aphrodite, οἵ, Treu, Von Homer zur Lyrik 171-172. Autre forme : δοδανός épithète de δονακεύς « oseraie » (1ι. 18,576) avec les variantes ῥαδαλός et ῥαδινός ; d’où ῥοδάνη f. « fi1 de la trame » (Batr, 183, etc.), p.-ê. à cause
de 88 souplesse ; aussi foBavilw == τὸ συνεχῶς τὴν κρόκην τινάσσειν (sch. B I. 18,576) et ῥοδανιστήριον = tramartum (Gloss.). Avec un vocalisme différent, 168 gloses chez Hech. :
ῥαδάνη * xpôxn * ὁμοίως ῥοδάνη ; ῥαδανόν * ῥαδινόν, ἀπὸ τοῦ ῥᾳδίως δονεῖσθοι ; ῥαδανᾶται * πλανᾶται ; ῥαδανίξεται " τινάσσεται ; βραδανίζει " ῥιπίζει, τινάσσει ; composé ῥαδανῶροι * οἱ τῶν λαχάνων κηπουροί. Τ᾽αραντῖνοι (Hsch.) : désigne des plantes, des légumes,
donc, 16 premier terme
le second appartient à la série examinée s.u. ὁράω, mais Bechtel, Gr. Dial. 2,420, à Ρ.-δ. raison de juger 16 premier en évoquant ῥαφανουροΐ * κηπουροί terme corrompu (Hsch.). Æt.: La variation des suffixes (-tvog, -«vog) ne surprend pas
dans
Quant
genre.
ce
de
termes
des
radical
au
en
ῥαδ- ou ῥοδ-, on a évoqué la glose d'Hsch. ῥαδές * τὸ ἀμφοτέρως ἐγκεκλιμένον, suspecte pour la forme et pour le sens et, mieux, l'hom. περιρρηδῆς + qui glisse, qui tombe », οἵ. s.u. et Bechtel, Lexilogus s.u. περιρρηδῆς. Ce du flottement radical
rapprochement ne rend pas compte
entre ῥαδ- et ῥοδ- (vocalisme zéro diversement réalisé ?). Quant à l'étymologie i.-e. proprement dite, aucune des hypothèses mentionnées avec scepticisme par Frisk ne
ῥάδιξ, voir ῥάδαμνος. ῥάδιος, voir ῥᾶ.
ῥάζω pour
:
: «souple, élancé, vif » (1|, 23,583, poètes, X.).
ῤαὃινός
donne satisfaction.
de Crète qui est devenu un des trois juges des Enfers (Hom., etc.); la finale -νθ- conduit à attribuer cet anthroponyme à un subastrat. L'hypothèse carienne de Wilamowitz, Glaube 1,56 n. 3, ne repose aur rien. Autres
ῥἀδαμνος
3, 1951, 218.
de coquil-
de coupes (X., Avist., Délos), avec les composés : 15, 372, Arist.), μελανο- (Xénocr. ap. Orib.), -ouæ comme explication de σκυτάλια), -œor « fabride cannelures » (IG I*, 374, fin du ve s, avant, etc.) ; ces formes ne supposent pas nécessairement
l'existence d’un présent "ῥαδδόω. Verbes dénominatifs : 1. ῥαδδίζω
parenté avec grec ῥδίζα est plausible malgré les difficultés
long
«branche,
et
une
formation
rameau v (Nic.),
différente
«feuille
un
: « grogner » dit en principe d’un chien, employé
onomatopée, mots
comme
expressifs
*sr- ou ensemble,
(Cratin.
homme
“wr-).
ῥύζω
et récents
Le
25).
sur
une
Dans
ces
le ᾧ- initial est originel
se situe
dans
un
(non
autre
cf. s.u.
ῥάθαγος, voir ῥαθαπυγίζω.
de
ῥαθάμιγξ, -ἰγγος
palmier » (D.8.).
repose
de sens équivalent. ἀράζω
verbe
verbe
Le
:
1.,
surtout
au
pl.
ῥαθάμιγγες
Th. 188, Pi.) ; aussi
Le grec moderne 8 ῥαδίκι « chicorée sauvage, pissenlit ν,
« gouttes » (1|,.11,586 = 20,501,
Et.:
« éclaboussures de poussière » (I!. 23,502), « petites taches # (Opp.); verbe ῥαθαμίζω «asperger» (Opp., Nonn.);
Ces
mots
appartiennent
à une
famille
de termes
populaires aux formes diversifiées. On observe une alter-
Hés.
— Hsch.
donne
pour
ce verbe
expressif
diverses
variations
ῥαίω
965 — Associé
à
des
préverbes,
principalement
epi-
employé
qui peuvent être authentiques : ῥαθμίζεσθαι - ῥαίνεσθαι (syncope ? ou dérivé d'un ῥαθμός ?) ; ῥαθαίνεται - ῥαίνεται, βρέχεται (contamination avec ῥαίνεσθσι ?) ; ῥαθασσόμενοι ῥαινόμενοι... (également chez Phot.), cf. στχλάσσω.
pour des rites de purification ; en outre, dva-, dxco-, δια-, ἐπι-, κατα-, etc.
Et.: Formation populaire comporte p.-ê. une valeur
« arrosé,
λάιγγες, voir
στροφάλιγξ,
en -ty& où la nasalisation d'harmonie imitative, cf.
etc. Rapport
probable
avec ῥαίνω,
ῥαθαπυγίζω : +donner un coup sur 16 derrière » (Ar. Cav, 796), à côlé d'une variante ῥοθοMag.), d'où ῥοθοπυγισμός (Thom. Mag.). terme
Mot
familier
librement
est tiré de mwyh.
Le
composé
premier
(Suid., dont
terme
Thom.
16 second
est expressif,
apparemment issu de ῥάθαγος * τάρχχος, ἦχος, θόρυδος, ψόφος (Hsch.) d’où ἐρραθάγει * Expôter et ἐδρατάγήσεν ᾿ ἐψόφησεν (Hsch.); p.-ê. dissimilalion syllabique d’un Ἐῤαθα[γο]πυγίζω latent, cf£. Ehrlich, Zur indo-germ. Sprachgeschichie 7. H est très probable que 16 vocalisme Éu- est ancien dans ces termes expressifs, cf£. πάταγος,
λαλαγή, elc., le vocalisme ῥο- pouvant être dû à l’influence de ῥόθος.
qui attribue 16 mot à Archiloque et Fraenkel, Gedenkschrift
1,100.
(ve s.), Bechtel,
premier
Dans
l’onomastique,
H. Personennamen
terme
de
surnom
“Pæi6og
492.
composé
: ῥαιδο-ειδής
(Ηρ.),
-xpævog (AP), etc. ; en outre, la glose ῥαικακερεῖς * στρεῦλοκέρατοι (Hsch.) est un composé où il faut lire pour le
premier terme éarÉo- et corriger la dernière syllabe en -o: ou en -otç, Dérivé : ῥαιβθότης ?. « fait d'être tordu » (tardif, Eust.) ; adv. ῥαιδηδόν (Euph.) ; verbe dénominatif poarbéce « replier, tordre » (Lye., Gal.).
dans
des
composés
en
-ppavtog OÙ -ραντος : αἰμό-, veé-, êtc. ; d'où ῥαντίζω (LXX, etc.), mais Hsch. à la glose ῥαντίζει * σκώπτει (métaphore) ; avec
des préverbes,
notamment
mepi-
(LXX) ;
tormes nominales dérivées : ῥαντισμός m. «fait d'arroser » (LXX ) et περι- (Sm.), ῥάντισμα n. nom d’une affection des yeux,
p.-6. «suintement » (Vett.
Val.), Noms
d’action : 3.
ῥάνσις Î. « fait d'arroser » (pap.), περί- «aspersion d’eau lustrale » (PI. Gra. 405 b) ; 4. ῥάσμα n. « aspersion » (Duris 10 J., médec.). Noms d'agent et d’instrument : δ. ῥαντὴρ M. «celui qui mouille s nom du coin de l’œil (Nic. Th. 6783),
ecelui qui arrose» (Mon. Ant. 23, 150); d’où ῥαντρίς f. (inscr. Oropos) et ῥαντήριον n. instrument pour asperger d’eau lus-
trale (Délos) et usuellement περι- (Hät.
1,51, inscriptions,
etc.), ἀπο-
création
(Ε.
Jon
435,
inser.);
enfin,
littéraire
d'Æsch, Ag. 1092 : πεδοραντήριον « sol arrosé » [de sang), ct. Ed. Fraenkel ad l.; 6. ῥαντής [-τἄς] « celui qui asperge » (P. Oxy. 1050, p.-8, IG V 1,197, Sparte), περι- fonctionnaire
part, désignant une infirmité, etc., Cf. λαιός, φαυλός, κλαμόός, lat. caecus, etc. On a aussi
σκαιός, observé
qu'un suffixe -δός peut 86 trouver dans des mots indiquant
une infirmité, cf. κολοδός, σκαμβός. Toutefois, pour ῥαιδός 6 ὶ doit plutôt être radical. Fl est en effet possible d'évoquer des formes germaniques, p. ex., got. wraigs « σκολιός », i.-e. “wrai-g“-o-, cf. Fraenkel, I. c, qui mentionne l’aiternative lit, srdigé «escargot». Le mot peut également
mis en rapport
avec
ῥουκός
(autre
vocalisme,
autre
Priène).
Le grec moderne a gardé ῥαίνω «asperger, arroser », ῥαντίζω, ῥάντισμα, ῥαντιστήρι « goupillon ». Et.: On part d’un radical ῥαν-, l’initiale devant normalement être précédée d'un s- ou d'un w- et l'on cherche un degré zéro de ‘sren- ou ‘wren-, ce qui ne débouche sur aucune étymologie plausible. Le hittite purnädi«arroser » présente une phonétique ambiguë, cf. Szemerényi,
KZ 73, 1955, 74. Le rapprochement proposé par Solmsen, KZ 37, 1904, 590, avec un verbe slave signiflant « tomber, répandre », cf. russe ronilt, etc., n'est guère vraisemblable.
En rapprochant de ῥαίνω, ῥάσσατε, ἐρράδαται la famille de ῥαὐθάμιγξ, etc., Kuiper, Gedenkschrifl Kretschmer 215216, n. 15 et 23, suppose une origine « étrangère ».
aor.
ῥαῖσαι,
: aor.
ῥαίω
Æt. : Le vocaligme a caractérise des mots pris en mauvaise
être
etc.), aussi
verser l'eau lustrale (inscr. Anaphé,
ῥαιβός : « tordu, cagneux » dit notamment des jambes, opposé à βλαισός (Arist., Nic., etc.), cf. Poll. 2, 192,
Au
taché » (Hp.,
religieux à Sardes (inscr.) ; 7. ἀπόρρανθρον instrument pour
ῥάθυμος, voir ῥᾶ.
Krelschmer
d'où éavite = ῥαίνω (Poil, 10,30) ; 2. adj. verbal ῥαντός
en outre,
ce mot.
Εἰ.:
Dérivés : 1. ῥανίς, -ἴδος f. « goutte » (Ar., ion.-att…, ete.),
pass.
f. δαίσω
ῥαισθῆναι,
« briser, écraser » dit notamment pour un naufrage (Hom., poètes) ; également avec des préverbes : ἀπο-, δια-, ἐχ-. Plus de dix composés en -τῆς : chez Hom. θυμορραϊστῆς
ou -palomnç « qui détruit la vies (1].}, xuvo- «tique du chien » (Od. 17,300, Arist.) ; en outre, p. ex. ἀνθρωπο(titre d’une comédie de Stratt., épicièse de Dionysos à épithète de chiens XAuxoTénédos), Poo- (Tryph.), etc.
(AP),
«intact»
Avec
verbal
l'adj.
γιγχντό-τραιστος
(tardif),
ἄρραιστος
-porotog
:
(Lyc.).
Au
premier
élargissement) ; voir encore duGév. Divers rapprochements
terme dans ῥαιστό-τυπος « frappé de coups de marteau »
chez Pokorny
(Man.).
1158.
Dérivés : ῥαιστήρ « marteau » (1/. 18,477), 1. p-ê. d’après
ῥαίνω : 1|. 11,282, ion.-att, inf, aor. ῥῆναι (ion., Hp.), ῥᾶναι (att, hellén.), pass. ῥανθῆναι (Pi, etc.), f. ῥανῶ (Antiph,, Lyc.); parf. passif ἔρραμμαι (hellén.) et -σμαι (tardif), act. διέρραγκα ; formes aberrantes : aor. impér. 2 pl. ῥάσσατε (Od. 20,150), avec 16 participe περιρασάμενοι (SIG
982,
Pergame
r1° s. après),
p.-ê.
sur le modèéle
de
σφῦρα, mais m. (AP 6,117), ou sans que le genre puisse être déterminé (Æsch. Pr. 56, Call. Artem. 59, etc.) ;
en
avec dans
Gr.
défini
1,410 el 435.
Sens
: « arroser,
asperger », etc. ;
dans
une
liste de matériaux et instruments de construction, cf. L. Baumbach, Minos 11, 1970, 388-390. D'où ῥαιστήριος « qui concerne 16 marteau » (Opp.), « destructeur » (A.R.) ;
κεδάσσαι, etc., mais aussi avec 16 parf. moyen 85 pl. ἐρράδαται (Od. 20,354), pl. que pf. -Baro (1|, 12,431), analogiques de formes comme ἐρηρέδαται, cf. Chantraine, Hom.
ὀπιρχιστῆρες opira= ,lere
p.-8.
mycénien
un
autre
désigner un
croc
le système
suffixe ou
une
ῥαίστωρ * χραντήρ défense
fonctionnel
E. Benveniste.
du
de sanglier
suffixe
-τωρ
(Hsch.)
doit
et entre
mal
ἰοἱ que
l'a
— 966 —
ῥαίω Dénominatifs
possibles qui seraient tirés d'un
ou Ῥῥαιστής : ῥαιστάζει - πονεῖ, πονεῖ, ὠθεῖ, ταράττεται
ἔῤῥαιστός
ὠθεῖ (Hsch.) et ῥαστάζει ©
être analogique, suggère qu’on aurait un croisement de ῥήγνυμι et de παίω. Cette hypothèse trouverait un certain appui dans 16 fait que dans 168 composés hom. en -ραϊστης est dissyllabique,
si c’est FpaFira
comme
dans
16 mycén.
ou FpxFiova, employé
pour des roues
: n., plus souvent au pl ῥάκεα,
ῥάκη « loques,
lambeaux, haillons, morceaux d’étoffe» (Od, att., etc.), employé au figuré de chairs (Æsch. Pr.
Hdt,, 1023),
des rides d’un vieiliard (Ar, PI. 1065), de ruines.
Composés : paxé-Buroc «habillé de haillons» (E.), τδύτης, -ou m. (tardif). Dérivés : 1. ῥάκιον n. forme de diminutif, surtout au pl. -ux (Ar., etc.), avec 16 composé
τάδης
(Ar.
Gren.
842);
2
comique
ῥακώματα
n.
ῥακιοσυρραπ-
pl.
« haillons »
(Ar, Ach. 432), terme emphatique el tragique mis dans la bouche d'Euripide, cf. Chantraine, Formation 187, toutefois
le verbe ῥακόω
existait p.-8. déjà. Adjectifs : 3. ῥάκινος
« en loques » (Schwyzer 462 B 37 Tanagra ; etc.), -ov n., nom d’une matière (Zos. Alch.); 4. -ὀξις id. (AP) ; 5.
-dônç id. (D.C., AP, etc.). Verbe dénominatif ῥακόομαι
«être déchiré,
(Hp.), «être rldé » (Plu.), cf. plus haut d'où -ὡσις Î. « fait de se rider » (médec.).
Ar.
dispersé » Pl.
1065,
Diverses formes plus ou moins claires sont attestées dans des lexiques : &xop
axiauxta flgure chez Hsch. dans l’explication de ῥάκη et suppose p.-8. un verbe ἀπορρακίζω. Gloses : ῥακωλέον * ῥάκος (Hsch.) p.-8. faute
pour ῥωγαλέον, cf. Debrunner, IF 23, 1907, 14; βράκαλον * ῥόπολον
(Hsch.),
nom
d'’instrument,
même
suffixe
que
ῥόπαλον, σκύταλον, avec B notant F; aussi βράκετον ᾿ δρέπανον, κλαδευτήριον (Hsch.), plus en attique ῥάκετρον «couperet » (Poll.
7,25,
avec
la
variante
ῥαχ-ὀ
d'après
ῥάχις ?), d’où 16 dénominatif ῥακειρίζω « couper en deux » (PI. Com. 252, mais ῥαχ-- chez Poll. 2,136, mis en rapport avec ῥάχις) ; toutes ces formes présentent le suMixe
d'instrumont -tpov (avec dissimiiation d'un dans βράκετον) et sont peut-être tirées d'un radical verbal (aor, 2 paxeïv). Sur βρόκος, βράκεα « vêtements », qui ne doit pas appartenir à cette famille, voir s.u.
Le grec moderne a gardé ῥάκος,
-oFevr-]
“Ῥαμνοῦς,
-oüvrog
nom
de
Némésis
aussi ἹΡαμνουσίς,
qui
avait
un
temple
à
Rhamnonte,
-{Sog (Cali. Art. 232) dit d'Hélène 8110
de Némésis. Et.: Si 19 mot n'est pas un terme
reposer sur 16 radical fabp--ê. analogique de θάμνος,
de substrat,
de ῥάδδος,
avec
il peut
un suffixe
warawita
brisées (Chadwick-Baumbach 241 ; autre hypothèse chez M. Lejoune, Mémoires 1,37); mais présence ou absence de w devant ia liquide rendent warawita et opira,tere inconciliables.
ῥάκος
[de
d’un dème attique, d’où -οὐσιος, ‘Pæayvouola est une épielèse
(ibid.).
Εἰ : Terme technique obscur à vocalisme a qui fait penser à παίω, πταίω. Frisk, en notant que 16 sigma peut
-pol-
avec le suffixe -ous
ῥακώδης.
Ef.: Les gloses du type βράκχλον, βράκετον font poser un finitial, On & rapproché la famille de skr. vrécdi! « fendre, abattre des arbres », urdscana- n. «le fait d’abattre », ava-vraéca- m, « éclat », etc., V.8L, vraska « ride » de “wrosk-à.
On pose à l'origine * wresk-, (de *wrek-sk- ?), Voir Pokorny 1163. Cette élymologie est donc très hypothétique.
ῥακτήριος, ῥάχτρια, voir ῥάσσω. ῥακτός, voir ῥήγνυμι. ῤἆμνος Σ 1., nom de diverses épines, par ex., « bourguépine, paliure » (Eup., Théoc., Thphr., etc.). Dérivés
ῥάμφος
Plu.). Composé
Call.,
(com.,
des oiseaux
: n. bec recourbé
avec finale thématique λεπτότραμφος
« au
bec mince » (Paul. Ægin.). Parallèlement ῥαμφή ἴ, « couteau recourbé » (Pib. 10,18,6, cf. la glose d’Hsch. ῥσμφή * κοπίς, μάχχαιρα). Dérivés : ῥάμφιον n. « petit bec » (tardif), ῥαμφίς, -ἰδος f. « crochet » (Hero),
espèce
aussi
de navire
(Hsch.),
cf,
κορωνίς ; ῥάμφιος M. == πελεκανός (Gyran.), foulque, oiscau de mer ; ῥαμφώδης « qui ressemble à un bec » (Philostr.).
En outre, diverses gloses : ῥαμφησταί * ἰχθῦς ποιοί (Hech.),
poisson non sûrement identitié (cf. Strômberg, Fischnamen
43), qui ne doit pas être identique à ῥαφίς, la finale -norhç fonctionne comme suflixe, p.-ô. par analogie avec ἀλφηστής,
ct. ce mot; adj. ῥαμψόν * καμπύλον, βλαισόν (Hsch.), ῥχμψὰ γόνατα * βλαισὰ γόνατα * cà B αὐτὸ xal δαιδά (ibid.), d'après γαμψός ; verbe dénominatif ἔῤαμφάζομαι « donner des coups de bec » attesté par la glose ῥαμφάξει " ῥύγχει ὠθήσει (Hsch.), Anthroponyme Ῥαμφίας (Spartiate chez Th.).
Le grec moderne a gardé ῥάμφος n. « bec ». Εἰ. : Terme expressif sans étymologie claire. On rapproche avec vocalisme e ῥέμφος * τὸ στόμα % ῥίς (Hach.). Le mot fait aussi penser à ῥσιδός et pour la nasale, à χσμπ-, yvour-, xpapte- ; d'autre part, à ῥέμθομαι « tourner en rond ,
etc.,
ῥόμθος
« toupie »;
ces
voir
qui
mots
sont
loin pour le sens.
favis, pavrip, voir ῥαίνω.
ῥάξ, bäyéc : att., helién. et grec tardit, οἱ ῥώξ (Archil, LXX,
(LXX)}
Nic, etc.) f, m.
« grain de raisin ε, parfois
employé pour diverses baies, au flguré petite araignée venimeuse, cf. Gil Fernandez, Insectos 41 (avec en ce sens le dimin. ῥαγίον) ; enfin, bout du doigt (médec.).
Composé
: ῥαγο-ειδής
«qui
à
ressemble
du
raisins
(médec.).
Dérivés : outre ῥαγίον, ῥαγικός « de raisin », ῥαγώδης
« qui
ressemble
raisin»
à du
(Thphr.),
ῥαγίζω
«cueillir
du raisin » (Théoc. 5, 113) ; on ajoutera volontiers ῥάματα (de ῥάγματα ?) * βοστρύχια [corr. Ρ.-8. βοτρύδια), σταφυλίς. Μακέδονες (Hsch.), plutôt grec de Macédoine que macédonien proprement dit.
En grec moderne : ῥῶγα « grain de raisin, bout du sein, tétine » continue ῥώξ.
Et.: En raison du sens du mot, qui concerne la vigne, on pense qu’il s’agit d'un terme de substrat et l’on évoque lat. racëmus « grappe de raisin », cf. Ernout-Meillet s.u., Gr. Gr. 1,425. Le vocalisme de ῥώξ, reste Schwyzer,
inexpliqué.
ῥαπίζω, -ομαι : aor. act. ῥαπίσαι,
pass. ῥαπισθῆναι,
parf. paszs. part. ῥεραπισμένος (Anacr. 457), la forme du redoublement
donne
à
croire
ct. ῥερυπωμένος sous ῥυπόω,
que
le
mot
est
familier,
« battre avec une baguette,
— 967—
ῥάσσω
un bâton » (att.); en grec tardif « gifler » (pour ἐπὶ κόρρης πατάξαι), distingué de κολαφίζειν (Ev. Mait. 26,67) ;
avec συρ- (tardif). Noms
également avec préverbes : &x:-, aussi «reprocher », ἀπο-,
{Hp.,
δια-, êx-, κατα-, Tepe. Dérivés : ῥάπισμα « coup, gifle » (Antiph, NT, Luc., ete.), -ἰισμός (Cornut.) et ἐπιρραπισμός (PIb.), ἐπιρράπιξις (Fon
βελόνη ; d’où ῥαφιδεύς M. « qui coud, brodeur » (AP corr.
Hist.).
(suffixe
-(3-
de
petits instruments)
Archipp.,
douteuse),
d’instrument : 7. ῥαφίς, -ἰδος f.
hellén.,
-εἰὰ .
etc.)
(Delphes),
«aiguille
équivalent
-εὐτῆς
à coudre »
familier
« brodeur»
d'att,
(LXX),
τευτός (LXX), ῥαφιδᾶς m. (pap. 1ve s. après ; AP 11,288; cf.
Masson,
Zeits.
f. Pap. 9, 1972,
101);
δαφίς désigne
Parallèlement existent des composés en -poxtc, d'abord
aussi 16 poisson βελόνη « orphie » (Arist., Opp., Epich. 51,
dans χρυσόρραπις (vocal. ) « à la baguette d’or » épithète d'Hermès (Od., H. Hermès 639, Pi. P. 4,178) : il s’agit
mais avec une variante ῥαπ-), ct. Strômberg, Fischnamen
de
l'emblème
du
héraut
de
Zeus;
en
outre,
37. Voir aussi s.u. ῥαπίς.
Nom
ἐύρραπις
(Nonn.). Le mot simple ῥαπίς est expliqué ῥάδδος chez
propre ᾿Ῥαψώ,
mineure,
/G
II*, 4547
pour une nymphe
ou une déesse
(Attique, 1v° avant).
Pour ῥαψῳδός, voir s.u.
Hseh. et Phot., 16 reste de la glose étant confus et mélan-
geant plusieurs mots. Le grec moderne a gardé ῥαπίζω «donner une gifle », avec ῥάπισμα n. Et,: Frisk note que ῥαπίς, terme de lexique, a pu être tiré de χρυσόρραπις, et que «ἰς fonctionne comme suffixe de composé ainsi que dans ἄναλκις, puis constate que
Le grec moderne continue d’employer ῥάδω « coudre », ῥάπτης et ῥάφτης « tailleur », ῥάφτρια « couturière », etc.
ῥαπίζω n'est pas nécessairement un dénominatif de ῥαπίς.
et qui
Ce pourrait
en mycénien, cf. la bibliographie ei-dessus sous 4. Il est vrai, Heubeck, IF 64, 1959, 124, n'acceptait pas le rapprochement de mycén. rapie et, de ῥάπτω, mais, depuis, il a été confirmé. Heubeck, ibid. 119 sqq., traite de l’anthroponyme hypocoristique warapisiro, qu’il interprè-
même
un
être un
dérivé
déverbatif.
Le
d'un
nom
radical
rapprochement
perdu,
avec
le
ou
dérivé
fd6Bog, également populaire eb avec le vocalisme a, est tentant ; cf. ce mot, où l'on a vu un dérivé de ῥαπίς. Enfin, on 8 souvent évoqué ῥέπω et ῥόπαλον.
ῥάπτω att…
: Od.,
etc.),
£. ῥάψω
fion.-atl.,
mycén.
ion.-att,
etc.),
(lon.-att.,
parf.
erapemena
aor. 2 ἔρραφον
etc., aor.
pass.
etc.),
ἔρραμμαι
ἔραψα aor.
(IL,
pass.
ion.-
ῥαφῆναι
(ion.-att,
etc.),
Et.: Le témoignage du mycénien ruine l'étymologie traditionnelle qui rapprochait des mots baltiques, p. ex, lit. verpiù, veñpti «filer», à côté de virpéti «trembler, frémir, vibrer », ce qui ne convenait guère pour le sens
pl. que
parf, actif
ἐρραφήχει
ῥάσσυ, att. ῥάττω, ἴοπ. ῥήσσω : 1. -ξω, aor. ἔρραξα (att.)
formes à préverbes
intrans,
: &væ-, δια-, Ev-, ἐπι-, κατα-, περι-,
Ouv-, etc.
Formes nominales : 1. adj. verbaléorréç (Od. 24,228, ete.),
: πολύ-
(Théoc.),
παρ-
(IG
de w- initial
ῥάπυς, ῥάφυς, ct. ῥάφανος, et pass. ἐρράχθην
parfois en composition
par l’absence
ct.
(X. Eph.), Sens : « coudre, piquer ensemble », etc., déjà depuis l'Odyssée « comploter, machiner », etc, ; nombreuses προσ-,
impossible
terait comme ράψιλος ; même si son analyse était juste, 11 faudrait poser un autre verbe ῥάπτω homonyme (cf. ῥάθδος, etc. ?).
(décrivant des tissus), formes tardives
(Nonn.),
est rendu
VII,
«frapper, jeter à terre », etc.,
(LXX)
« se jeter sur » (att., hellén.). Formes
à préverbe,
notamment avec cuv- (Th. 8,96 ; X. Hell. 7,5,16), ἐπι- (ion. ἐπιρήσσω) 4 secouer, ébranler, se jeter sur » ( JI 24, 464, 456, S., etc.), ἀπο-
(D.C.);
pour
xæro-,
Îl est le plus souvent
22,152,
impossible de distinguer entre κατα-ράσσω et κατ-αράσσω ; en poésie ῥήσσω (qui garantit la quantité longue de l'a dans
ion.-att., ete.) ; également avec préverbes : &væ-, Sux-, κατας-,
ῥάσσω) se dit de danseurs qui frappent 16 801 avec les pieds
2421),
συρ-
(Arr,
«couture », aussi Guv-,
eic.;
Gal.).
Noms
« jointure,
parallèlement
d'action
: 2.
bordure », etc. plus
de
trente
Éeeñ
(Od.
composés
t. en
“papog : ἄρραφον « sans couture » (NT, etc.), πολύρραφος «bien cousu, attaché » (S. A/. 575), surtout des composés
de dépendance régressifs : νευρο-ρράφος 4 cordonnier » (Ar, Pl.), avec -έω, -læ ; ἰστιο- «qui coud des voiles » (Ar.),
ete.;
en
outre,
au
flguré
δικο-
«chicanier » (D.
Chr., etc.), d'où -ρραφέω (Ar., etc.), εἰα (Man.) ; μηχονο(S., E.), cf. Taillardat, Images d’Aristophane $ 419
(I 18,571, H. Ap. 516, A.R., Euph.).
Formes nominales : dérivés de ῥάσσω : 1. noms d'action rares : ῥᾷᾶξις ne semble pas attesté (cf. Thesaurus s.u.), mais on ἃ les composés ἀπό- «sorte de jeu de balle » (Poll.
9,103,105),
πρόσ-
«fait
de
heurter»
(Ph.,
pap.),
σύρ- « heurt, rencontre » (Arist., etc.) ; 2. καταρράκτης m. «à pic» (S. Œd. C. 1590), « qui s'abats (Str.), comme appellatif «chute d'eau, cataracte » (D.S., Str.) ; divers sens techniques : « herse » dans une fortification, « pont » ou « passerelle mobile » (LXX, App., etc.) ; aussi nom d'un oiseau de mer, p.-8. lc plongeon (Ar., Arist. 509 a, etc.) ;
n. 8, etc.; 3. ῥάμμα π. «couture, ourlet, suture » (Pi., lon.-att.), aussi avec les préverbes : διά-, ἐπί-, περί-, et les dérivés ῥαμμάτ-ινος (Hld. dans Orib.) et -ὦδης (Hsch.). Noms d'agent : 4. mycén. pl. raplere si c'est δαπτῆρες,
ion. Καταρρήκτης m. est le nom d’un fleuve en
Phrygie
ef. Chadwiek-Baumbach 241-242, Ruijgh, Études $ 23 n. 16
(Hat.);
(Lyc.) ;
3.
κατα-ρρχκτήρ
épithète
d'un
oiseau
4. d'un ἔῤακτήρ latent est tiré ῥακτήριος
« qui sert à
et $ 92 et voir Et., d'où un féminin rapitira, = ῥάπτριαι et un adj. dérivé rapferija n. pl. = ῥαπτήριαι épithète
donner des coups » (S. fr. 802), p.-8. dit de sons discordants
de brides, ct. Ruijgh,
(S.
2 219-220 ; 16 grec
o. c. et surtout Lejeune,
alphabétique
Mémoires
a seulement
ῥάπτρια
fr.
699),
avec
ῥακτήρια * τύμπανα
ῥακτήριον * ὄρχησίς
τις (Hech.)
et
(ibid.) ; 5. f. ῥάκτριαι pl. « gaules »
de ῥαφή : 6. ῥαφεύς M. « celui qui. coud », au figuré pour
pour abattre les olives (Poll. 7,146 ; 10,130), ia forme de neutre chez Hsch. et Phot. étant fautive, Enfin, on voudrait évoquer mycên. ragitira, qui désigne des femmes, mais ce rapprochement présente de graves difficultés, cf.
«celui
qui
Chantraine, Études Mycéniennes 102, n. 5, Heubeck, /F 64,
propre
(Poil. 7,42), cf
(Eust.), avec περι- nom d’une prêtresse au Pirée (inser.) ;
5. ῥάπτης m. « tailleur » (tardif), d’où ῥαπτικός. En fonction de
noms
d'agent trame,
on
a
des
termes
machine » (Æsch.
Perpillou,
issus Ag.
Subsi.
apparemment 1604),
en
-eûc
81
sens
$ 402,
1959,
125-126,
Lejeune,
Mémoires
2,220-221.
ει
ῥᾶσσω
—
Tt s’est produit dans
le grec
helténislique
—
et tardif une
certaine contamination entre ῥάσσω ct ῥήγνυμι, Et.: Pas d’étymologie claire. It serait tentant d'évoquer avec Bechtel, Lexilogus 293, le présent ἀράσσω (οἵ.
ταράξαι,
968
θράσσω), mais il faudrait admettre pour ce verbe
Et.:
Les
variations
dans
la forme
de ces
mots,
p. ex.
ῥάφυς et ῥάπυς, donnent à penser qu'il s’agit d’un terme emprunté ; il se trouve toutefois sous diverses formes dans grec
d'autres langues i.-e., mais l’absence de prothèse en prouve que la parenté ne remonte pas à l’indo-
un f initial car ῥάσσω présente nécessairement une initiale
européen. Îl s’agit d'un vieux nom de la rave, cf. avec des
Fe- ou op-. En posant Fpäx-
vocalismes
(cf. ῥαχία),
on rapproche
divers
: lat,
rûpum
n.
«rave»,
-a
Î., V.h.all,
avec tchèque rdz “wrdgh-, cependant
ruoba, lit. rôpé ἴ., qui peuvent tous reposer sur “räp- ; mais v. sl. répa, russe répa Î., feraient admettre *rëp-
ces mots slaves peuvent aussi être reliés à russe rezaif ecouper, abattre », v. si. rézali κόπτειν, que l’on rap-
La forme grecque âœp- avec l'« bref et l’aspirée est encore
en slave, russe razili «frapper», « COup », etc., qui peuvent reposer sur
proche
de ῥήγνυμι.
même
contamination
Voir Pokorny
Peut-être
le
qui s'est
slave
a-t-il connu -la
produite
en
grec
tardif.
1181,
ῥᾳστώνη, voir 6.
*parâvn
différente. L'emploi du nom de la « rave » pour le raifort, 16 radis et 16 chou traduit 16 déclin de la culture de la rave, pour laquella on a créé le terme nouveau et clair
γογγυλίς
(ct. s.u. γογγύλος).
Nehring,
Reallexikon
Lingua
: f, attesté dans dor. fordväv - τορύνην et
βρατάνᾶν * τορύνην. ᾿Ηλεῖοι (Hsch.), donc « cuiller à pot » ;
suffixe
-ἀνᾶ
Chantraine,
comme
dans
Formation
δρεπάνη,
198-199,
Le
θηγάνη, mot
peut
etc,,
ct.
être
tiré
d'une forme verbale comme * Fpæreïv ou nominale comme * Fpœrn. On doit p.-8, en rapprocher le présent βρατάνει ‘ ῥαΐζει ἀπὸ vécou. ᾿Ηλεῖοι (Hsch.), si le verbe signifie bien «tourner vers le mieux », cf. βλαστάνειν : βλαστεῖν, etc. ; le composé à premier élément privatif ἄρρατος (ct. s.u.) inviterait
à
poser
un
appellatif,
cf.
ἄμαχος
à
côté
de
μάχη, ἄνοσος et νόσος, etc. Enfin, avec un suffixe -άριον et un vocalisme Go- qui pourrait être éolien, ῥοτάρια (ms. ῥοταρία) * τορύνιον (Hsch.). Voir Bechtel, Gr. Dial. 2,864. Et.:
Tous
ces termes
doivent
être
issus
d'un
radical
verbal connu : skr, vdrtate, lat. uerld e tourner, se tourner »,
en germanique, got. Voir Pokorny 1166.
ῥάφανος
wairpan
e devenir » = all.
werden.
: aussi -άνη (Bair, Hippiatr, Hech.) ; aussi
ῥέφανος (Hp., grec tardif) f, «chou, Brassica cretica » (att, etc.), serait 16 mot attique pour κράμθη ; parfois «railor,t,
Raphanus
ῥάφανον
* τὴν ῥαφανῖδα.
présente
16 même
salivus » (Arist.,
suffixe
᾿Επίχσορμος que
pap.);
cf.
(fr. 204);
d'autres
noms
Photius
ῥάφανος de
plantes
d'origine i-e ou non, cf. λάχανον, πύανος, πήγανον, πλάτανος, οἷο. Composés : ῥαφανουρός « jardinier » (Hach.), ῥαφανέλαιον «huile de radis » (Dsc., pap.). Dérivés : 1. ῥαφανίς, -ἴδος ?. «raifort » (com., Thphr., ete.), d'où -ἰδιον (PI. Com.), τιἰδώδης « qui ressemble au raifort α (Thphr.) ; verbe dénominatif -ἰδόομαι « subir 16 châtiment infligé aux adultères ε, du raifort enfoncé dans le fondement (Ar. Nuées 1283) ; 2. ῥαφάνιον « raifort » (pap.) ; 3. ῥαφάνινος (pap., Diosc.) ; 4. ῥαφανῖτις, -tBoc t. espèce d'iris (Pline 21,41) ; 5. adv. ῥαφανηδόν « en forme de raifort » ou « de radis » (médec., à propos d'une fracture). Forme parallèle, mais de structure et de sens différents : ῥάφυς !. «raves ou «navet» glosé βουνιάς (Speus. ap.
Ath. 369 b) à côté de ῥάπυς (Glauc. ap. Ath. 369 b, voir
aussi 371 c) ; la finale en -ὖς fait penser à σίκυς, κάχρυς : malgré son attestation tardive la forme peut être ancienne.
Hsch. a une glose ῥαφανίς * … Τρύφων δέ φησι παρὰ Δωριεῦσι τὰς μικρὰς ῥαφανῖδας λέγεσθαι, τὰς δὲ μεγάλας ῥάφας, mais l’existence d’un appellatit ῥάφη à été suspectée et l'on a corrigé ῥάφας en ῥαφάνους OU ῥαφάνας.
Voir Pokorny 852, Schrader-
1,612;
2,251.
Cf.
encore
Hester,
13, 1965, 375.
ῥάφοι
: ὄρνεις τινές (Hach.). Obscur.
päx(a
: ion. ῥηχίη, emplacement que vient battre la
mer, où elle déferle, opposition à ἄμπωτις
côte rocheuse (att.), « flux» par (Hdt.), en grec hellén. et tardit,
par métaphore « bruit d’une foule » ; d’où ῥαχιώδης « avec des brisants » (Str.).
Et.: Sûrement apparenté à ῥάσσω, ἐἁττω « baître, heurter » : soit dérivé p.-ê. collectif d’un *$&xog « coup », soit tiré du
ῥάχις,
radical verbal,
τίος
: att.
cf. Scheller,
-εὡς
Oxgfonierung
f. (rarement
m.)
39.,
«colonne
vertébrale, échine », souvent au figuré « arête, crête » d'une
montagne, parfois nervure d’une fouille, arête du nez, etc.
{1|, 9,208, ion.-att., etc.), aussi $xo- (Poll.). Dérivés : 1. ῥαχίτης M. « qui concerne l'épine dorsale », donc « moelle épiniére » (Arist., médec.), d'où ἐπιρραχίτιδες ἀρτηρίαι (Hippiatr.), ct. Redard, Noms en -τῆς 101 sq. ; 2. ῥαχιαῖος « de l'épine dorsale, du dos » épithète
de μύες
(Ηρ., Gal.) ; 3. verbe dénominatif tiré de ῥάχις : paxlto « fendre le long de la colonne vertébrale », dit notamment
de
la victime
d'un
sacrifice
(Æsch.
Perses
426,
S.,
Ε᾿ ;
ef. Hsch. s.uu. ῥαχίζειν et ῥαχίζων), également avec les préverbes : δια-, κατα- (rare et tardif); d'où ῥαχιστός «fendu, ouvert » (Amphis), ῥαχιστής «sacrificateur qui ouvre
la viclime » (Phot.) ; de façon
servi au
désigner
pour
figuré
claire, ces mots
ont
la vantardise
le mensonge,
(on n'ose évoquer l'emploi figuré de fr, assommer), ῥαχίζω (Din. fr. 80), cf, ῥαχίζειν * τὸ εἰκαίως καὶ ῥᾳδίως ψεύδεσθαι (Hsch.};
ῥαχιστῆς
+ vantard »
(Theopomp.
Com.
43);
ῥαχιστήρ * ψεύστης, ἀλαζών, μεγαλουργός, μεγάλα xaxoupγῶν, μεγάλα ψευδόμενος (Hseh.). Formes isolées issues de ὁάχις avec réfection du radical : 4. ῥάχετρον valant ῥάχις (Hsch.), mais selon Poll. 2,136 « milieu de l'épine dorsale », selon Phol, 482,24 « extrémité » dans la région du cou, avee un suffixe de nom d'instrument
comme
dans
p.
ex.
δέρτρον : ῥάχετρον
boucher » (Poll. 7,25), ef. Schwyzer,
Gr.
scouteau Gr.
1,532,
de d'où
ῥαχετρίζω (Poil. 2,186) à côté de ῥάκετρον, cf. s.u. ῥάχος ; B. ῥαχάς * χωρίον σύνδενδρον καὶ μετέωρον (Hsch., Phot.), même suffixe que dans δειράς, σπιλάς, ete. ; avec la forme autrement suffixée, gén. τοῦ ῥάχα (IG XIV, 352, Sicile, époque romaine) montagne »; 6. Ρ.-ὃ. « sur 16 dos Autre forme
: 668 termes se relient au sens de « crête, adv. ῥαχάδην * ἐπὶ τῆς ῥάχεως (Hsch.), ». apparentée avec vocalisme long ῥᾶχός
(var. orth. ῥᾶ- οἱ ῥά-, d'après ῥάχις), ion. ῥῆχος [. comme nom de ptante, «épine, haie d'épines », οἷς, (Hat., 8., X., Thphr., etc.), d'où ἐύρρηχος et ῥηχώδης (Nic.) ; verbe dénominatif : aor. ῥαχῶσαι «couvrir d'épines» (IG I, du
fin
463,82,
entre b&x6ç et ῥάχις, cr. ἄκανθα, lat. spina, Ir, épine dorsale. Le grec moderne emploie Édyn «dos, crête», etc. ;
noter ῥαχάτι N. e repos, flemme », d'où ῥαχατεύω. part
On
Et.:
noté par ὁ- dans la glose d’Hsch. (autre alors
opinion lit.
raëÿs
fourche,
de
l'édition
dans
«chaume », avec
: N,
râZas
αἱμασιᾶς rapproche
On
8,..).
«chaume,
pointe
Tout
1180.
Pokorny
sèche ». Voir
branche
Sécow reste douteux,
rapprochement avec ῥᾶχία, ῥἀχνος
ὀρήχου * τῆς
Latte
p.-ê.
un F étant
et ‘*wrägh-,
*wragh-
de
d'où ῥάχνιον (P. Ox. 2058, v1° s. après). ῥαψῳδός
des
poèmos
homériques et épiques (Hdt., PL,, att., etc.), d'où ῥαφψῳδιυκός
(PL, etc.), -lx (PI., etc.), τέω (PI., Isoc., etc.). Ei.: Évidemment composé de dépendance progressif issu de ῥάψαι ἀοιδήν (φδήν ; voir ἀείδω), 4 s’appliquerait à la composition linéaire de l’épopée par opposition avec les strophes lyriques, cf. Hés. /r. 265 = 357 MerkelbachWest (à propos d’Homère et d'Hésiode ἐν νεαροῖς ὕμνοις ῥάψαντες ἀοιδήν, Pi. N. 2,2 Ὁμηρίδαι ῥαπτῶν ἐπέων ἀοιδοί), οἵ. Patzer, Hermes 80, 1952, 314-325 : 16 mot, attesté après Homère, exprimerait la succession des vers, non
la réunion
de
morceaux
épiques
plus hypothétiques de Sealey, R. El
divers,
Déductions
Gr. 70, 1957, 312-355.
L'analyse de Patzer est dans le détail contestable. Le plus sage est d'appliquer au mot la notion générale de « celui qui compose des poèmes », cf£. R. Schmitt, Dichtung und Dichiersprache $$ 608-609. Autrement, Tarditi, Maia 20,
1968,
137-141,
qui désigne possible.
ῥέγκω
168 épigones
: Æsch.,
un
ῥαψῳδός
dans
voit
de la poésie
E., com.,
aussi
péjoratit
terme
épique,
ῥέγχω
(Hp.,
aussi ῥογχαλίζω « ronfler » ( Gloss.) ; nom radical ou dérivé Aur.),
aussi
avec
2 ῥέξζω
vocalisme
βάπτειν
qui l'a éliminé
βαπτὸν στρῶμα (Et. vocalisme bref ῥέγος composé avec vocal. α Dérivé de ῥέζω : pl. dire
divers δηγεύς
«celui
Termes
variés
et
expressifs
reposant
glose
d'Hsch.
(Epich.
107,
est glosé par
Phot.,
ἘΜ
703,27).
Orion.), etc.; forme secondaire à n. avec ἀλιπόρφυρον (Anacr. 447) ; : χρυσοραγές * χρυσοδαφές (Hsch.). n. ῥέγματα [xoufe] (Ibyc. 316).
qui
teint », sont
attestés
des
dérivés
: ῥεγεύς (EM 703,28, et variantes avec α), (Hsch. et sch. I. 9,661), ῥογεύς (Hach. et IG
!,209,27,
1e
s. av.,
Sparte),
cf.
Perpillou,
Subsi.
en
«εὖς 88 129 et 396) ; 8118 forme à vocaligme o est la plus ancienne, ce vocalisme isolé s’explique mal. Hsch. fournit en outre ῥεγισταί * ol βαφεῖς, mais 16 texte est contesté. El.:
Cette
famille
de
mots
archaïque
et
appelée
long
cf. s.u. sur
une
harmonie imitative. L'initiale peut être sr- ou wr-. On a rapproché des termes celtiques, v. irl. srennim « ronfier » de
à
disparaître rapidement se rapproche à première vue de skr. rdjyati «se coiorer, rougir, s'émouvoir s, avec l’appellatif räga- m. « Coloration, couleur, émotion », cf. Pokorny 854.
Π subsiste deux difficuités : le vocalisme o de ῥογεύς el l’absence de prothèse (admettre un radical * (s)reg- ?).
ῥέθος : n. « visage » (S. Ant. 529, Ε. H. Ε. 1205, Call. fr. 67,13, Théoc. 29,16, Lyc., au pl. A.R. 2,68) ; ce sens est considéré par les grammairiens anciens comme éolien
(et. Sapho 22 LP, et 19 composé ῥεθο-μᾶλίδας joues comme des pommes » = εὐπροσώπους scholle à //. 22,68) ; chez
Hom.
+ avoc les selon la
ce sens « visage, bouche »
est piausible en Il. 16,856 = 22,362, mais en I. 22,68 le mot signifie « corps » = c& μέλη (ct. Théoc. 23,39). Le passage
du
sens
Ei.:
Aucune
(Schwyzer,
originel
de
+ visago,
bouche»,
101
sqq.)
des
deux
hypothèses
citées
Οἱ. 12, 1923, 23-26 et Frisk, ne semble
à
celui
chez
Frisk
IF 49, 1981,
plausible.
ῥεῖα, ῥέα, voir ῥᾷ. ῥελατωρία : 1. « quittance, reçu » (P. Oxy. 3125, a. 325 après). Formation grecque à partir du latin reläâtor « celui qui enregistre » ; le mot apparaît, en transcription latine, dans Code Theod. 13, 5,8. ῤειτος
: nom
ῥέμβομαι
Æt.:
la
Appeliatif sigmatique ῥῆγος n. «couverture, tapis », généralement au pl. (Hom.) avec un vocalisme long ; la notion de «tissu teint» est confirmée par la glose τὸ
sifflante » ; avec parallèlement 16 présent ῥώχω (Sor, 1,123),
ῥώχειν * βρύχειν τοῖς ὀδοῦσι,
composés
: aor. ῥέξαι «teindre», le mot
54, 1930, 101.
glose
les
παρρέκτης * πάντα πράττων ἐπὶ κακῷ.
ῥωχμός pour expliquer ῥέγκος (Erotian, 751 Nachmanson) ; en outre, ῥωγμός (Æt.), ῥογμός (Cael. Aur.) «respiration mais Hsch. ῥώκομαι.
dans
Arist,
expressifs à vocalisme 0 : ῥογκιῆν * ῥέγκειν. (Hsch.), sur 16 modèle des verbes de maladies ῥογχάζειν (Hsch. dans l’explication de ῥυγχιάῥογχασμός (Gal.), -αστῆς — näsälor ( Gloss.) ; (Cael.
ajoutant
xvoy, μελῶν, σωμάτων) chez Hom. par altération d'une ancienne formule 8 été démontré par Snell, Enldeckung des Geistes 24-26, Μ, Leumann, Hom. Würter 218-222. Voir encore Vivante, Arch. Gloitol. IL. 40, 1955, 41 sq.
t. (Hp.).
ῥογχός
en
de μέλη « membres » (cf. la glose d'Hsch. ῥεθέων * σπλάγ-
ῥέγκος n. «ronflement, respiration stertoreuse » (Hp.), aussi ῥέγχος (Hp.), d'où l'adj. ῥεγχώδης (Hp.); à côté de ῥέγχη f. (Erotian. 332 Nachmanson) ; nom d’action ῥέγξις
inverse
: « faire, célébrer un sacrifice », etc, Voir s.u.
est
ce qui
Hérod., Mén., hellén.), presque uniquement au thème de présent «ronfler» ; également avec les préverbes : &mo(AP), ὑπο- « ronfler doucement » (Hp.). Formes nominales :
Dérivés Ἐπίχαρμος en -ἰάω ; ζειν), d’où
Épyoy,
V
récite
«rhapsode s, qui
: m.
1 ῥέζω
Pour
1v°-vi° s. après) ;
Ρ.-ὃ. « manteau » (pap.
ῥέμβομαι
--
sémantique
ie rapport
pour
s. av.);
ive
96
d'un
objet
identifié
non
à Délos,
BCH
Obscur.
: «aller et venir,
tourner en rond,
errer,
agir au hasard » (Mèn., Plu., pap., grec hellén. et tardif), seulement au présent sauf dans la glose ῥεμφθῆναι *
ῥέμθεσθαι (Hsch.), parfois avec ἀπο-, etc. Dérivés inverses : ῥέμδος m. « vagabondage » (Plu., Aret.) avec ῥεμδὴ t. id. (Hp.) et ῥεμδός « vagabond, qui va çà et là» (pap., Aristid.,
etc.),
avec
ῥεμδάς
comme
*srenk-nä-mi, m. irl. ergimm « ronflement 5 de ‘srenk-s-ma Voir Pokorny 1002, Meid, JF 65, 1960, 39. Cette famille
souvent élargi en ῥεμδώδης
de mots fait penser à ῥύγχος.
(Pib., Plu.), Verbe dérivé : ῥεμδεύω
fém.
« qui erre,
(LXX),
plus
sans plan, vain »
(LXX)
; nom d’action
pépéouau
—
comme d’un présent en -άζομαι, tude,
angoisse»
970
ῥεμθασμός m. « incerti-
influence
(LXX).
Nom d'action à vocalisme o (parfois u, voir El.) ῥόμδος m. instrument de bois attaché à une corde et que l'on fait tournoyer (E, Hel. 1362, Theocr. 2,30 où l’instrument peut ôtre une roue, mais voir Gow, J'HS 54, 1934, 1-13), « toupie, tambourin, mouvement circulaire rapide » (Pi., Critiag, etc.) ; d'autre part le mot désigne le losange parce qu’il a la forme d'un rhombos (Arist, Eucl., cf£. Mugler, Dict. termin.
géoméirique), désigne aussi, en raison de 88 forme, 16 turbot (Ath., etc.), ct. Strômberg, Fischnamen 38, Thompson,
Fishes s.u. Composé ῥομθοειδῆς en (Hp.,
forme
de losange »
etc.), également
ἄντι-, loo-, περι- ; d'où de nombreux adjectifs en -poxoc : &vripporog « qui contrebalance » (att.) avec ἀντιρροπίη (Hp.), lo6- « en équilibre » (att.) avec ἰσορροπία, ἰσορροπέω ;
κατό-
«qui
penche,
incline»,
avec
καταρροπία ; ὀξύ-
«irascible » (PL, etc.), etc.; d'où ῥοπικός (Antig.); 2. nom d'action περίρρεφις Î. « fait de glisser de côté » (Hp.), ῥέψις (byz.) ; 8. adjectif verbal tardif ἄρρεπτος « qui ne s'incline pas», d'où ῥεπτυκός « qui incline»s (Stoic.), et ῥεπτέον (Archig. dans Orib.); 4. près de vingt adjectifs cités sous 1. ἀρρεπῆς ( Sioic.), ἐπὶ- (PIb., etc.), κατα- (Hsch.) ; surtout : étepo- « qui fait pencher tantôt d’un côté tantôt
Dérivés de ῥόμθος (ῥύμθος) : 1. ῥυμδίον » petite toupie » (Sch. A.R. 4,143) ; 2. ῥυμθόνες f. pl. « anneaux d'un serpent » (A.R.), ct. ἀγκόνες ; d’où ῥυμθδονάω «efaire tournoyer, au
décisive, crise » (Alc., ion.-att,
composés sigmatiques concurrents des cComposés en -poxog
etc.).
lancer
—
loin>
(Phld.,
Æl.);
la
finale
fait
penser
à
d'un autre » (Æsch., Hp.), d'où -peréo, -pétetæ ; ἴσο- « qui est en équilibre » (Nic.) ; dEu- «aux mouvements vifs » (Pi. O. 9,91). L'ensembie de ces dérivés au vocalisme e,
à l’exception du
vioux nom
verbal Goxñ, présente
une
σφενδονάω ; 3. adv. ῥομδηδόν « à la manière d'un rhombos » (Man.). Verbes dénominatits : 1. poubéæ (Tim. Lew., Hsch.
grande unité. Il existe d'autre part des dérivés à vocalisme 0
s.u. βεμδικίζει)
« bâton, bâton de chasseur, masgue » désigne aussi 16 sexe de l’homme (Hom., ion.-att., etc.), avec quelques com-
et ῥυμδέω
«faire
toupie» (PI. Cra. 426 6) aussi « bourdonner », dit des oreilles
tourner
comme
une
avec èx-, περι- οὐ ἐπι(Sapho); d'où ῥομδητός
qui désignent des objets ou des instruments : B. ῥόπαλον
a
posés : ῥοπαλο-ειδής (Dec.), -μάχος (Hsch.), etc. ; d'où ῥοπάλιον n. id. (inser. hellén. et pap.); en outre, des dérivés de sens divers : ῥοπαλωτός « en forme de massue # dit d’une coupe (D.C.) ; ῥοπάλωσις f. nom d’une maladie des cheveux qui se forment en ῥόπαλα (médec.); ῥοπαλώδης dit du pouls qui bat (Gal.) ; oraduxég « en forme de massue »,
donné naissance à un groupe franchement différent exprimant d’une part l’idée de « tourner, tournoyer », etc., servant d'autre part à désigner le losange.
sont de plus en pluslongs (métric.) ; ῥοπαλίζει * στρέφει, κινεῖ ὡς ῥόπαλον (Hsch.), d'où formellement ῥοπαλισμός pl.
(AP),
-ητῆς
m.
(Orph.
H.
31,2);
%
avec
un
sens
tout
différent, ῥομδόομαι au parfait « avoir reçu la forme d'un losange » (Hero), à côté de ῥομθωτός (Cailix, AP, Aristeas).
Parallôlement
à ῥέμδομαι,
etc.,
l’appellatit
ῥόμδος
En grec moderne on relève d'une part ῥεμδάζω « rêver, révasser », etc., de l’autre ῥόμθος +1osange ε, ete. Et.: Bien que ῥέμδομαι apparaisse assez tardivement dans nos textes, il est clair que ce verbe forme avec ῥόμδος attesté depuis Pi. un couple ancien du type λέγωϊλόγος. Le doubiet de pépz6oç, ῥύμδος, ι9 les lexicographes anciens considèrent comme attique, résulte d’un traitement
phonétique probablement familier, cf. ῥυφέω à côté de fopéæ et voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,851, mais il ne faut pas rapprocher ῥυθός, valant ἐπικαμπῆς (Hän. Gr. 1,187), qui est loin pour 16 sens et 16 forme (plus loin s.u. ῥυδόν). Deux étymologies ont été proposées. On a posé |.-e. “wæremb- en évoquant des mots germaniques, m.b.all. wrimpen
«rider,
sens.
n’est
ll
Saussure,
MSL
froncer
pas 8,
plus 1804,
le visage » qui
plausible 443,
baisser, se Courber ». Finalement,
le
de
est loin
pour
rapprocher
lituanien
reñgtis
le
avec « se
on a rattaché ces mots
expressifs pourvus d’une nasale et d'une racine “wer- « tourner », cf. Pokorny 1152,
labiale à la en évoquant
également ῥάμφος, ῥέμφος, ῥάμνος, ῥάδδος et même ῥέπω. L'étendue de cette « famille » répond au vague de la notion posée.
c'est-à-dire plus gros à l'extrémité, dit d’un vers où 168 mots
svaideur,
érection » (Ar., Lys.
668) ; 6. ῥόπτρον
n. partie
du piège qui s'abat pour prendre la souris, verrou d'une porte (Archil., att., etc.), sorte de tambourin ou de timbale
(AP, Plu.), glosé œlSoïov par Hsch. ; d’où par dissimilation
ῥόπτον
(IG 1V 1", 122, 41,
Épidaure, 1v° 8. av.)
sens
douteux dans un contexte médical, Le rapport sémantique
entre ῥόπαλον, ῥόπτρον et ῥέπω semble s’établir de façon plausible si l’on admet pour ces deux noms d'instruments le sens « ce qui s’abat », ce qui est en accord avec 16 radical
de ῥέπω «bâton
Le
«incliner,
s'abattre » et le
composé
καλαῦροψ
que jette le berger », cf. s.u.
grec
moderne
8 conservé
ῥέπω
«pencher
vers»,
ῥοπῇ + penchant », et d'autre part ῥόπαλον « Mmassue ». Æt.: On pose immédiatement un radical *wrep-, *wrop-. Deux problèmes se posent alors ; 1. Il semble plausible de rapprocher les termes familiers à vocalisme zéro ῥαπίς,
ῥαπίζω,
ῥαδδός ; en
revanche
il
faut
écarter
ῥάπιω
# coudre » ; 2. On rattache 668 mots avec beaucoup d'autres à une grande racine “wer- 4 tourner +, cf. Pokorny 1152 ; la notion est tellement faux, le rapprochement
ῥέω
vague et générale que, n'est guère fructueux.
vrai
ou
: Hom., ion.-att., etc., aor. ῥυῆναι (Od. 3,455, etc.),
les emplois flgurés ètant nombreux ; également avec des
en dor. suffixe en -Œ, dans ἐξερρύᾷξ (Épidaure), subj. ἐ[γ]ρυᾷ (Calymna) ; fut. ῥυήσομαι (att.), part. ἐρρύηκα (att.) ; autres formes dialectales et refaites : fut. ῥεύσομαι (Thgn., com., Hp., etc.), d’où f. ῥευσοῦμαι (Arist.), ῥεύσω (AP), aor. ἔρρευσα (Ar. Cav. 526, anapestes, Hp., grec
préverbes : &væ- (tardif), dvri- « faire contrepoids » (Æsch.),
tardif) ; « couier, s’écouler » avec 16 complément indiquant
ῥέπω : Hom., ion.-att, t. ῥέψω et aor. ἔρρεψα (lon.-att.) *pencher», notamment en parlant du piateau d'une balance, « l’emporter, aboutir à, prévaloir, incliner », etc.,
δια- « osciller » (Hp.), ἐπι- « pencher vers, faire pencher » (Hom., Thgn., etc.), x&æræ- «Incliner » et « faire pencher, abatître », rept- « pencher de côté » (Hp.).
Dérivés : 1. ῥοπή Î. « fait de pencher », dit notamment de 16 balance, «balancement, poids qui fait pencher,
le liquide
au
dit des cheveux
métaphores,
employé
dans
diverses
qui tombent,
d’un
flot de paroles,
datif;
d'une
matière qui se liquéfie, peut exprimer l'échec, 16 changement, etc. Nombreux emplois avec préverbes : dv««refluer #, ἀπο- « découler, glisser, tomber », &ix- « COuler
— à travers, se répandre », elo- « couler dans », ἐκ- « s'écouler
de s, ἐν- (rare et tardif), ἐπὶ- « couler à la surface, sans Cesse ε, κατα- « Couler, découler,
couler
se répandre », μετα-
«couler d'un autre côté », παρα- «couler le long de», περῖ- « COuler autour #, xpo- « s’épancher », xpoc- « couler vers»,
Üxo-
Dérivés
«couler
: les
attestés malgré
sous,
trois
couler
degrés
peu
à
vocaliques
peu,
B'écouler ».
sont
clairement
de rares irrégularités. À. Vocalisme
zéro :
1. adj. verbal ῥυτός « qui coule » (ion.-att.), nombreux composés ἁλί-, αἰμό-, μελέ-, etc., et avec préverbes ἀμφί-, περί- (depuis J’Od.), pour ῥευστός voir sous B, d'où ῥυτόν n. +rhyton, vase » souvent thériomorphe, par
où
le liquide
16 dimin.
ῥύτιον
s'écoule
(S.,
(Martial);
Dém.,
2
troué à la base, inser.,
nom
etc.),
d’action
avec
ῥύσις
f.
«courant, flot » (PI., Arist., etc.), souvent avec préverbes,
διά-, Ex-, ἐπί-, κατά-, etc.; pour ῥεῦσις νοῖν sous Β ; 3. ῥύμα forme tardive pour ῥεῦμα, d'où p.-8. le Lerme expressif ῥύμιγξ * χείμαρρος (Hech.); de miel» (Gal.); B. ῥύδξ, -ὅκος m.
4. ῥύημα « gâteau «torrent, flot de
lave », etc. (Th., Pk, Arist, etc.), p.-ê. mot sicilien, ct. Bjôrck, Alpha impurum 285 ; Frisk évoque aussi la glose
douteuse d'Hsch. ῥοίαγξ - φόραγξ ; 6. dérivé expressit avec aspiration et 19 suffixe -ετός de συρφετός, νιφετός, etc., ῥνάχετος [ῥυᾶχετός ?] « populace » (lacon., Ar. Lys. 170) ; c£. pour 18 forme et ie sens Taillardat, Images d'Arislophane $ 678; 7. ῥυάς, -άδος formation adjectivale origineliement f. «qui coule, qui tombe » (Arist.), comme appellatif nom de poissons qui se déplacent en bancs en suivant 16 courant (Arist.), cf. Strômberg, Fischnamen ‘ 50 sq., Thompson, Fishes s.u., également « écoulement » nom de diverses maladies, notamment des yeux (médec.) ; d'où ῥυαδικός « qui souffre de cet écoulement » (médec.) ; 8. adv. ῥυδόν «en abondance » (Od. 15,426, Cali.), avec la glose d’Hsch. p.-ô. lacon. pouSév * ῥευστικῶς ; en outre,
ῥύδην (Crates, etc.); 9. verbe dérivé futaxouor « s'écouler, avoir
la diarrhée » (grec
tardif,
l'ex.
d'Archil.
142
B
est douteux) ; pour ῥύτρος voir ῥόα, pour ῥυθμός voir s.u. B. Vocalisme
e : 1. ῥέεθρον n. (ép., ion. depuis l’ZI.),
ῥεῖθρον (att.) n. « courant d’une rivière » terme littéraire, pour le suff., cf. Chantraine, Formation 872 sq. ; 2. ῥεῦμα n. eflot, courant d'une rivière » (ion.-att.), e écoulement,
suppuration s, etc. (médec.), d'où -μάτιον (Arist., Plu.), -ματώδης « qui s'écoule, ressemble à un écoulement » (Hp., etc.), -ματικός « sujet à écoulement e (Arist., médec.), «ματίζομαι
« s'écouler,
couler,
souffrir
d'un
écoulement à
(tardif), -μοτισμός « écoulement » (médec.); 3. ῥέος n. eflot» (Æsch. Ag. 901, Pr. 401, 676, 812); 4. dans la toponymie “Peïvot ruisseaux d'eau salée sur la route d'Athènes à Éleusis (Th., Paus.), un autre près de Corinthe
(Th.) ; de *eFerog, ct. Krahe, Beitr. Namenf. 5, 1954, 89 ; 5. d'où
le composé
apparemment
ancien
génit.
du-ppetoc
(TebppeFéoç) «au beau cours » (Il. 6,508 ; 4,483 ; 5,265 ; 21,1 ; 24,692), qu’il n’est pas nécessaire de tirer directement de ῥέω comme le veut Schwyzer, Gr. Gr. 1,513; 6. parallèlement à ce composé, avec une structure métrique différente,
la forme (Hom., Risch,
suffixée en -τῆς : εὐρείτης Hés.), ct. aussi ἀκαλαρείτης,
Woribildung
der hom.
(Hom.,
E.), βαθυ-
tous de -ρεέτης, ct.
Sprache
29.
Avec
un voca-
lisme e secondaire : 7. ῥευστός + qui s’écoule, qui flotte, fugitif » (Arist., Plu, grec tardif, l'attestation chez Emp.
121
reste
douteuse) ; 16 mot
est
notable
tant
ῥήγνῦμι
971 —
(Plu.), -σταλέος (Orac. ap. Eus.) ; 8. ῥεῦσις f. (hellén.) — ῥύσις (vocalisme e emprunté à ῥεῦμα), aussi avec des préverbes, ἀπό-, κατά-, σύρ-, ete. C. Avec
o selon
16 type
de λόγος
à côté
de λέγω : 1. ῥόος M. « courant d'un fleuve », etc. (Hom.), chypr. pôFog (ICS 217,19), atl. ῥοῦς (en grec tardif dat. hétérocl. bot) ; également nombreux composés : ἀγά(Hom.), αἰμό- (Hp., etc.), βαθύ- (Hom., etc.), Ëx-, ἐπί-, èû(Hom.), ὠκύ- (Hom.), etc, notamment χειμάρροος, contr. -ppouc,
aussi
-ppoc
(Hom.,
ion.-att.,
etc.),
adj.,
puis
appellatif, v. χεῖμα ; 2. foñ, dor. ῥοά, dat. pl. phoFoïar (Schwyzer 133,2, Corcyre, vi° s. av.), employé uniquement au pl. chez Hom.,, « flot, flots » (ion.-att., etc.), pour la distinction des deux mots, cf. Bolelli, Si. It. Fil. Class. 24,
1950, 91-116, Gagnepain, Noms grecs en -ος et en -&, 71-72.
Dérivés : 3. ῥοΐσκος m. diminutif (Halaesa) ; 4. poelStov n. (fibid.}), avec ῥούδιον « règles . des femmes (Æt.); 5. ῥοώδης « au courant violent » (Th., Arist., etc.), «qui
souffre
d'écoulement,
de
diarrhées,
etc.
(ΗΡ,,
médec.) ; 6. foïxég « fluide » (Hp.), dit aussi des femmes qui ont leurs règles (médec.) ; 7. verbe dénominatif ῥοΐζω (ἵππον)
« mener
un
cheval
à l'eau » (Hippiair.), d’où la
glose d’Hsch. ῥοῖσμός * & τῶν ἵππων
t ῥισμός À ; B. avec
Un suffixe *-ya, : ῥοῖα « flux » (Hp.), surtout une trentaine
46 composés en -ppotx : αἱμόρροιχ, avec un doublet en -pois, -ἰδος, ἄρροιχ, διά- « diarrhée » (Hp., Ar.), εὔ-, παλί-, etc. Sur ῥόα, ῥοῦς comme nom de plantes, voir pôc. De
nombreux
mots
subsistent en grec moderne
«coulers, ῥεῦμα scourante, ῥευστός « dépérir », foñ, ῥύαξ « ruisseau », etc. Et.:
Famiile
le sens,
avec
«fluider,
de mots très claire pour la forme
des
alternances
: ῥέω
vocaliques
bien
ῥεύω el pour
définies.
Nombrouses correspondances dans diverses langues indoeuropéennes,
de
sans
formations
qu’on
puisse
savoir
Au
présent
parallèles.
8’il
ne
ῥέω
s'agit
{de
pas
*srew-)
répond skr. srdvaiti « couler » ; au nom d’action ῥόος skr. srava- m. sle fait de couler, l'écoulement », V, sl. o-sirovä,
russe éstrou « Île » (== entouré de courants ») ; en face de f.
ῥοὴ on a d’une part lit. sravä £. « l’écoulement, les règles # et d’autre part en skr. giri-sravë f. « torrent de montagne » ;
pour ῥύσις avec son vocalisme zéro ancien, skr. sruil f. « chemin, rue », mais en composition vi-sruti- !., cependant l’arm, afu «canal» est ambigu; pour ῥυτός on 8 skr. srulé- « qui coule #, avec pari-sruia-, etc., et en lit. srâlos Ὁ!. (sg. dial. -ἰ4) f. « purin, urine des animaux ». Formes diverses suffixées avec -m- que l’on peut relier au n. ῥεῦμα, mais qui sont masculines ; lit. sraumuë, gén. -meñs « rapide » {i.-e. *sroumon-), v, russe strument « torrent », etc. ; forma-
tion en -mon suffixe
‘-mo
dans le nom en
gorman.,
de fleuve thrace Vv.
norr.
Σιτρυμών;
siraum = Sirom,
en
celtique, v. irl. sruaimm n. « fleuve +; si ῥέος et 16 composé Euppeñg sont anciens, on évoquera
le skr.
(madhu)-sravas-
m. «regorgeant de miels nom de plante (lex.). On a aussi cherché à rapprocher entre elles des formes verbales
particulières, ainsi 16 lit. prétérit pa-srèvo du dor. éppèë (οἵ, Schwyzer, Gr. Gr. 1,743) ou l'inf. lit. sravéti qui entre dans une série importante et l'aoriste éppûn. Il est certain que *ar-ew- de ῥέω, skr. sravali est un thème II de *ser- attesté dans skr. sisarii, gr. Épro,
par
le vocalisme e que par le c inorganique ; d’où ῥευστικός
16 vocalisme
ῥήγνῦμε
etc.
: où «ύω, . ῥήξω, aor. ἔρρηξα (toutes ces
ῥήγνῦμι
—
formes depuis !'JL, ion.-atl., elc.), parf. moyen ἔρρηγμαι (Od. 8,137 avec cuv-, ion.-att.), mais aussi 18 forme assez
« je suis brisé #
archaïque ἔρρωγα
usuelle et apparemment
(Archil., Hp., trag.), participe À. ἐρρηγεῖα (Tab. Heracl.) dit de la terre meuble et opposé à ἄρρηκτος, οἵ. κατερρηγότος ' (helién.);
aspiration
sens
au
(Hsch.);
Breppnypévoug
pass.
aor.
transitif
Eppnya
avec
ῥαγῆναι
(Hom.,
ion.-
att., etc.), ῥηχθῆναι (grec tardif) ; f. ῥαγήσομαι (Æsch., ion.-att.) ; présent refait ῥήσσω, ῥήττω (Hp., hellén., etc.) ; « briser, détruire, faire éclater, éciater », employé
au flguré
de larmes qui jaillissent, de 186 voix qui éclate, 16 champ
sémantique
diffère
ainsi
de
celui
de
ἄγνυμαι
dont
les
dérivés expriment l’idée de « morceau, débris », tandis que
ceux de ῥήγνυμι évoquent celle de la « fente », de l'éclat; ἀνα-, ἀπο-, δια-, ἐκ-, ἐπιégalement avec préverbes (Æsch,), κατα-, παραὰ-, περι-, προσ-, dépendance
de
Composés
ὑπο-.
progressifs
avec
premier
le
terme ῥηξι- ; ῥηξι-κέλευθος « qui ouvre un chemin » (AP), -voog
« qui
l'écorce
brise
se
l'intelligence »
brise » (Thphr.),
(AP),
-yDwv
τ-φλοῖος
« qui
fait
«dont
éclater
la
terre» (Orph, pap. magiques); surtout ῥηξήνωρ « qui rompt les rangs des guerriers ennemis » épithète d'Achilie
(Hom.), ct. Hés. Th, 1007, d'où ῥηξηνορίη (Od. 14,217) ;
972— «fonte,
crevasse,
avec un ῥωχμαί fendu » crevassé
suff. -σμός, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,493 ; t. pl. « rides » (Marc. Sid.). Adj. : 6. ῥωγαλέος « déchiré, (Hom.) ; 7. ῥωγάς, -άδος 1. et m. « fendu, déchiré, » (Théoc., A.R., Nic., Babr.).
flssure » (/!.
23,420,
hellén.
et
tardif)
C. Vocalisme zéro de timbre α : 1. ῥαγή « fissure, déchirure » (Hp.), avec διαρραγή (Hp.) ; cf, la glose ῥάγα * ἀκμὴ, Bla, ὁρμή... (Hsch.; voir aussi Erotian. 108,3 Nachmanson) ; composé Sixppæyñ (Hp.) ; 2. ῥαγάς, -άδος «flssure,
crevasse»
(Ephor.,
LXX,
etc.),
d'où
-άδιον
(Celse) ; 3. ῥάγος N. « lambeau, haillon » (pap. 115 8. après), avec ῥαγόεις + déchiré » (Nic. Th. 821); il n’est pas nécessaire de supposer une analogie de ῥάκος ; 4. une vingtaine de composés en -(p)pæyhe : ἁλιρραγής «battu par la mer » (AP), αἷμο- « dont le sang sort à flots » (S.) avec divers dérivés ; διχο- (E.), περι- (AP, elc.), πυρο- « qui craque dans le feu » (Cratin., Ar.), etc. ; B. pxxrég « raboteux »
(Lyc.), cf. ῥακτοί * φάραγγες,
πέτραι, χαράδραι (Hsch.) ;
6. en liaison avec les emplois qui expriment la notion de violence, cf. la glose d'Hsch. sous 1. ot des composés
comme αἱμορραγής, adv. ῥάγδην « violemment, en masse » (Plu. 418e, mais souvent corrigé en δράγδην) ; dérivés ῥαγδαῖος «violents dit d’'un orage (Arist., Plu.), de
écarter les interprétations aberrantes de Muller, Mnemos.
personnes
46,
termes ont pu être mis par étymologie populaire en rapport
1918,
135,
qui
évoque
lat.
regô
et de
Jernstedt,
cf.
Indog. Jb. 14, 1980, 151, qui pose un verbe ῥήσσω « jeter, abattre ».
Dérivés : A. Avec le vocalisme # : 1. adjectif verbal en *-lo- où ce vocalisme surprend : ῥηκτός (1|. 13,323) et des composés : &ppnxtog « qu'on ne peut briser, indestructible » (Hom.,
poètes),
dit
de
la
terre
incuite
(Tab.
Heracl,), avec 16 doublet éol. αὔρηκτος = &Fpnxtog (Hdn. Gr. 2,271), ἁλίρρηλκτος « où se brise 18 mer » (AP), δύσ(Gal.), εὔ- (Arêt.); d’où ῥηκτυκός «capable de briser » (Ηρ., Æt.), κατα- « purgalil» (Hp.), Noms d'action : 2. ῥῆγμα « fracture, rupture » (Hp., etc.), « fente, brèche »
(Arist… elc.), également avec Ëv- et σύν- ; d’où ῥηγματίης m. « qui souffre d’une fracture, d’une déchirure » (Hp.), ῥηγματώδης (Hp.) ; 3. ényulv (ou -ulç, ces deux nomin.
(com.,
Plu.),
avec édacw « frapper ». Le grec moderne a
-aiôrng
gardé
ῥῆγμα «brèches, ῥαγάδα ῥαγδαῖος « violent ».
f. (Poll.);
ῥήξη
ces
derniers
+«rupture,
conflit »,
ῥαγίζω
«fêler»,
«fissures,
Ei.: La racine présente nettement une alternarnce “wrêg-, *wrôg- ; l'a bref de l'aoriste ἐρράγην et de quelques formes nominales est certainement secondaire, cf. Beekes, Laryngeals 183 ; p.-ê. analogique de ἐπάγην, etc. En ce qui concerne l’étymologie, deux voies ont été explorées, Frisk est tenté de rapprocher arm, ergicanem « déchirer, briser », aor. ergici, causatif ergicuçanem, mais le vocalisme en εἰ de l'arménien semble interdire cette étymologie, ct. Frisk, Elyma Armen. 29 = KI. Schr. 277. Auparavant Meiliet, MSL 9,142, avait évoqué un verbe attesté en baltique et en slave : lit. ré#iu, réëli sarracher », V. 8l.
étant donnés par Hsch. el par lui seul), gén. -μῖνος « ligne où se brise la mer, brisants », souvent avec 16 gén. ἀλός
rézg,
ou ϑαλάσσης (Hom., poètes), dit par métaphore (Emp. 20,5),
ῥάσσω : deux familles de mots ont pu se contaminer.
pour le suif., cf. Chantraine, Formation 68 ; seion Pisani, Rend. Ist. Lomb. 73, 1939-1940, 40, analogique de θίς,
Voir encore Pokorny
θινός ; 4. ῥηγμός m. « fissure » (PSI 4,422, 111e 8. av.) ; 5. ῥῆξις (FoñEeg Alc. 410) « rupture, flssure, interruption » (Hp., Arist.), avec préverbes : ἀνά-, ἀπό-, διά-, Ex-, κατά-, περί-, πρόσ- ; 6. ῥήκτης M. « qui flssure », nom d’une sorte de tremblement de terre (Arist, Lyd.); 7. Fpnyakéov îms. Tpn-] * διερρωγότα (Hsch.) peut être une réfection de * Fpwyaéog, ct. Leumann, Hom. Wôrier 273.
B, Avec le vocalisme 6 : }, nom-racine ῥώξ ?. seulement à l’acc.
pi. ῥῶὥγας
«fente,
passage
étroit » (Od.
22,143),
rézati
Le
mot
doit
eau
qui
tombe
(Hom., poètes, elc.); ἀρρώξ «sans fente, sans entaille » (S.); κατα- «escarpé » (S.), etc.; ὦ. διαρρωγή « fente, intervaile » (Hp.), ct. ῥωγαί * ῥήξεις (Hsch.) ; 3. ῥωγίον n., nom d’un petit récipient (Zos. Alch.), Noms d'action : 4.
ῥωγμὴ
ῥωγματίης
f.
«fractures
(Hp.),
doublet de ῥηγματίης
«fente»
(Hp.);
(Arist.),
B. ῥωχμός
d'où
m.
raziti,
cf.
s.u.
1181 sq.
être
issu
du
composé
n.
pl.
πολύρρηνες
(I, 9,154 = 296), avec des formes thématiques au nom. sing. πολύρρηνος (Od. 11,257) s«riche en agneaux» ; acc.
sing. ὑπόρρηνον * qui a un agneau sous elle » (/I. 10,216). Pour cette forme du composé, cf. s.u. &phv avec la
m.
rivière,
russe
Ἐῤῥήν : ace. ῥῆνα (Nic.), dat. pl. ῥήνεσσι (A.R,) «agneau ».
comme
d’une
pour
ῥῆμα, ῥῆσις, ῥήτρᾶ, voir 2, εἴρω,
bibliographie.
: bras
Mmais
pñyos : voir 2. ῥέζω.
ct. Wace, JHS 71, 1951, 203 sq., J. Bérard, R. Ét. Gr. 67, 1954, 23 ; avec préverbes : ἀπό- «abrupt, escarpé », aussi appellatif
«κόπτω»;
De ces composés est issu le composé tardif énvopopess «qui
porte
une peau
d'agneau » (AP)
et les dérivés
ῥῆνιξ, -uxoç Î. « peau d'agneau » (Hp.), ῥηνικός « d'agneau » (Hp.).
En outre, plusieurs gloses d'Hsch.
: ῥᾶνα * ἄρνα ;
p.-8. éléen τρανόν [lire Fpavév] * ἑξαμηνιαῖον πρόδατον ;
ῥήνεα * πρόθατα (p.-8. analogique de xrhvex) ; la glose ῥύεινα * ἄρνα, Κύπριοι doit être gâtée. On a aussi rapproché
le nom d'’île ‘Phvetx,
— 973 —
ῥίζα
Et.: Toutes ces formes peuvent être issues des composés
Formes verbales : 1. la plus archaïque est 16 parf. Épptyæ
du type πολύρρηνες, mais ἔδὴν a pu exister comme nomin.
« frissonner » de peur ou d'horreur, parfois avec un complé-
ancien, cf. Ruijgh, Élément achéen 161. Il ne faut pas évoquer le lat. rêné, cf, Benveniste, Rev. Ph. 38, 1964,
ment à l’acc, (Hom., poètes), aor. ἐρρίγησα (Hom., poètes), 1. ῥιγήσω
(Il 5,351), parfois avec ἀπο-
(Od. 2,52), κατα-
Selon Amm. Marcell. 22,8,28, le mot viendrait de la rivière Ra, l’actuelle Volga, cf. encore André, Lexique s.
(Hp.); présent rare ῥιγέω «craindre » (Pi.), ἐπιρριγέω « frissonner » (Hp. Epid. 1,14) ; 2. ῥιγέω pout être interprété comme un dénominalif tiré de ῥῖἴγος, mais la forme 18 mieux attestée est ῥιγώω assurée par le subj. ῥιγῷ (PI. Grg. 517 d), opt. ῥιγῴη (Hp.), inf. ῥιγῶν (Ar. Ach. 1146,
u.u. rhä et reum Ponticum.
ΡΙ. Rép. 440 c), f. -dow (Od. 14,481, X.), aor. -ὦὥσαι (Hp.,
201-212,
ῥῆον : n. « rhubarbe » (Gal.), appelée aussi & (Diosc.).
fnoés, sens douteux (= cité par
Photius
et
ἀρχός Ὁ)
dans
Epich.
206,
Suidas.
ῥήσσω, voir ῥήγνῦμι. ῥητΐνη : t. « résine de pin » (ΗΡ., Arlst., etc.) ; composé copuiatif ῥητινόκηρον « cire mélangée à la résine » (médec.), pour le genre neutre, cf. Boûtupov. Dérivés : ῥητινώδης « résineux » (Hp., Thphr.), ῥητινίτης (οἶνος) « vin résiné » (Dsc.); verbes dénominatits : ῥητινίζω «êtrésineux » (Diosc.); -όω, -ὀομαι « mélanger, être ruultngé avec de la résine » (Hp., Diosc.). Lelat. résina ne permet pas de poser une forme dialectale
*énotv& malgré M. Leumann,
Lat. Gramm.
141.
»Le grec moderne ῥετσίνα est emprunté au lat. médiéval
resina, ct. Andriotis, Ἔτυμ. Λεξ. s.u.
Ar.). Sens : « avoir froid, frissonner », 068 formes employées
au sens physique, qui se distinguent ainsi de ῥιγέω, ἔρριγα, ont été créées par analogie avec le verbe de sens contraire ἰδρώω « suer », cf. Szemerényi, St. Micen. 3, 1967, 76 ; Îl a dû exister des formes secondaires en dit d’un coup de vent (Phil. fr. 28 H), au figuré
Κατεσπίλασεν * ἀπροσδοκήτως ἐπεφάνη, avec une citation de Theoph. Simoc. (Suid.). Σπιλάς est p.-ê. un dérivé de κατασπιλάζω
dans
la valeur
que
nous
venons
Au
premier
terme
de
composés
; σπιθηρο-
ειἰδῆς (Alex. Aphr.), -δολέω (P. Mag. Par.). Divers doublets expressifs ; σπινθαρίδες f. pl. (H. Ap.), mais
σπινθαρίς p-ê.
1 σπιλάς, -άδος : ?. « violent coup de vent, tempête »
avec πίνος
σπινθήρ, -ἦρος : m. « étincelle » (I[. 4,77, Ar., Arist.,
F.
inverse
marque»
etc.),
au
1, 402 sqq.
(Plu., Hid, 5, 31, AP
tache,
Ep.
à
est
un
nom
cCause
de
ses
yeux,
des
oiseaux
Robert,
Noms
.d'oiseau : cf.
lat.
spiniurnie,
Thompson,
64,
André,
Birds,
Oiseaux
145 ; -ἀρυγες pl. (A.R. 4,1544), cf. μαρμαρυγαί, πομφόAuyes, etc. ; σπίνθραξ, -ακος m. (Sext. Ca. 8,6), cf. ἄνθραξ, Verbe dénominalif : σπινθηρίζω «lancer des étincèlles » (Thphr., Plu.), aussi avec ἀπο- (Arist.), d'où ἀποσπινθηριαμός (Hsch, Suid. s.u. περίπτερα). En grec moderne ; σπινθήρ, σπίθα, σπιθοδολῶ. Et.:
Comme
l’indique
Frisk,
on
a
rapproché
depuis
— tongtemps
la
familie
base
une
lit.
spind£iu,
pas
ii n’est
Mais
rayonner », etc. i.-e.
de
’spindh-.
spindéti
en
poser
présente
une forme spuôdrs «brillant» (i-e. “spondh- Ὧ et le lituanien peut reposer sur le vocalisme zéro *sppdh-;
en Ce cas l'i de σπινθήρ est propre au grec (exemples de Ÿ pour
& chez
Schwyzer,
Gr.Gr.
1,350
sq.).
Dans le grec de la LXX
«briller,
lette
16
part,
D'autre
de
possible
σπλήν
1039 -—
Il n’est
pas
absolument exclu de rapprocher lat. sciniilla, des mots de ce domaine sémantique ayant pu subir des altérations diverses. Mais il faut écarter avec Pariente, Emerita 20, 1953, 394 sqg., l'hypothèse de Niedermann, ZF 26, 1909, 58-59, qui posait un radical « méditerranéen » *stinth-.
en liaison avec le composé εὔσπλαγχνος
pitoyable»
a
donné
naissance
: Proci., d’où σπινώδης (Ptol. Tetr,) « mince,
pelit ». Même suffixe que dans loxvés. Doublets expressifs : σπιγνόν * μικρόν, βραχύ (Hsch.), Ρ.-8, σπίκανον * σπάνιον (Hsch.), si 16 Lexte est correct.
-pdyog
σπλάγχνα,
«qui
dévore
les
entrailles»
«sans
cœur»
(S.),
ἀσπλαγχνέω
second
ἀφοθό-
«sans
Gren. 496) ; εὕ- « avec les entrailles
en bon état » (Hp.), mais au sens de « pitoyable » (LXX, NT)
il
s’agit
d'un
autre
« courage » (E.) ; θρασύ-
mot;
en
outre,
«au cœur hardi»
εὐσπλαγχνία
(E.); μεγαλό-
«au ventre large » (Hp.), mais « au grand cœur » (Hp.), etc.
lors
d'un
sacrifice
(Ar.,
etc,),
« manger la fressure »
«examiner
les
entrailles
d'une victime pour prophétiser » (Str.) ; εἰζω « manger la fressure dans un sacrifice» (LXX), au passif {inscr. de Cos, 1ve s, av.), d'où σπλαγχνισμός (LAX ) ; mais στι:λαγχνί-
σπλεκόω, voir πλέκω, σπληδός : (f.?) «cendre» (Lyc. 483, Nic. Th 763) avec 16 doublet σπληδώ * σποδὸς Aexth, κόνις (Hach.). Et, : Obscure. Frisk suppose un croisement entre σποδός et χλῆδος ce qui est bien douteux. On a tenté de rapprocher iat. splendeô. Voir Pokorny 987 et Hiereche, Tenues aspiratae 206.
ζομαι
terme
σπληνός
m.
«rales
(Hdt,
Hp., Ar.,
« compresse » (Hp.) ; avec αἰγὸς
σπλὴν « variété de Mmauve » (Ps. Dsc.). Au second membre de composés ; ἄσπληνον n., -oç m., noms de plantes qui guérissent les maladies de la rate,
indépendant
«avoir
pitié»
(LXX,
NT)
calqué sur le sémitique. Sur l'anthroponyme rare ExAfy (métèque à Délos) voir Bechtel, Namenstudien 43-45.
Il n’est pas sûr que les Grecs
aient senti la parenté
entre σπλήν et σπλάγχνα, Ce dernier terme est au centre d’un
champ
courage,
par métaphore
Au
{sic}, voir Mayser-Schmoll, Gr. der griech. Papyri 1.1", 159 ; 3. σπλαγχνικός « qui concerne les viscères » (Dsc.).
σπλάγχνα, voir σπλήν.
Antiph.),
(LXX).
(tardif);
Verbes dénominatifs : σπλαγχν-εὐύω
: gén.
exception-
Dérivés : 1. σπλαγχνίδια dimin. (com.) ; 2 sur σφλανγνίδης
: « pinson », voir σπίζω,
σπλήν
« qui a bon cœur,
terme avec les acceptions diverses de σπλάγχνα : ἄ-σπλαγχνος « qui ne mange pas de σπλάγχνα (PI. Com.),
Ét.: Incertaine. Voir Hiersche, Tenues Aspiratae 192.
σπῖίνος
à
«cœur »
nellement σπλάγχνον « pitié » aous l'influence du sémitique ; sur l’histoire de σπλάγχνα, -ov voir Egli, Heteroklisie 44-47. Composés au premier terme σπλαγχνο-σχοπία «examen des entrailles», -τόμος épithète de Zeus à Ghypre,
peur au ventre » (Ar.
σπινός
et du NT σπλάγχνα
En
sémantique
complexe
:
«viscères,
cœur,
pitié ».
grec moderne
; σπλήν, σπλῆνα
«rate»,
σπληνιάζω
« souflfrir de la rate, être atrabilaire », d’autre part σπλάγχνα «viscères, entrailles» au propro et au figuré, σπλάχνο
« bien-aimé », σπλαγχνίζομαι emprunté
«avoir
pitié».
Le
splën aux sens de «rate», « emplâtre»,
latin
a
etc. C’est
notamment cétérac, doradille, herbe darée (Dac., etc.), l&- initial a été diversement interprété : &- privatif selon
de ce mot que vient l'anglais spleen.
Vitruve
cause de son utilisation dans les sacrifices et dans la mantique, et du rôle qu'on lui attribuait dans certaînes
rate»
1 4,
10;
en
(Hp.), ὑπό-
σπληνίζομαι
signifile
outre
: ἐπί-σπληνος
id. (Hp.), «avoir
mais une
« malade
le verbe
de la
dérivé bro-
compresse » (tardif)
ou
«porter la marque d’un coup», cf. ὑπεσπληνισμένον " ὑποπιασμένον À πεποικιλμένον (Hsch.). Dérivés : 1. σπληνίον n. « compresse » (Hp.), nom de diverses plantes, notamment de l'&oxAnvoy (Hp., médec.) ; 2. σπλην-ἄριον « compresse » (Dsc.) ; 3. -ἰσκος ou -ἰσκον id. (Hp., inser. Samos) ; 4. axAnv-frnç m. « qui concerne la rate » (Diocl.) et surtout σπλην-ῖτις f. épithète de φλέψ (Hp.); B. -uxôç «de la rate, malade de la rate», etc. (médec.) ; 6. -ὠδὴς id. (Hp., médec.). Verbe dénominatif : σπληνιάω «souffrir de la rate, être hypocondriaque » (Arist., Plu.), avec le suffixe des verbes de maladie. Autre forme σπλάγχνα n. pl. « viscères, cœur, foie, reins, poumons », dit notamment quand on les mange dens un sacrifice (Hom. [Mazon traduit « fressure »], Ar., inser.… etc.),
Et.:
La
rate
était
mis en relations mutuelles,
à
mais qui présentent
toujours
en diffère par l'insertion d’un *gh devant le sufiixe. Gette gutturale se retrouve dans 16 &kr. plihdn- sane s initial et avec Ë ; cette dernière forme au p- initia!l près se laisserait rapprocher de lat. liêën qui peut reposer sur *lihën ; autres formes plus ou moins aberrantes, irl. selg, lit. blu£nis, ν. sl. siézena, armen. p‘aycaln,
Faute de connaître l'origine exacte de oxAfv, difficile de rendre compte de σπλάγχνα.
rare au sing. pour dénommer
régulière),
pilus un
(S.E.).
fois
vocalique, peut faire penser à d'autres noms de parties du corps comme φρήν, etc. Hors du grec l'avest. aparazan- de *splgh-en présente la même initiale sp- que le grec, mais
partirait
ments
à la
linguistique. En grec σπλήν, malgré l'absence d'alternance
On
Ρ]., Arist.), aussi pour le siège des senti-
important,
de graves variations que l’on pourrait attribuer à un tabou
grec.
la rate (Æsch.,
viscère
Mmaladies. Ainsi s'explique le fait que les langues indoeuropéennes ont des noms qui devraient pouvoir être
dit aussi des humains, pour les entrailles de la mère, p.-8. pour des enfants, cf. Artem, 1,44 ; chez Æsch., Emp., E., désigne les entrailles en tant que siège des sentiments ; un viscère, p. ex. le poumon,
un
que
la
flexion
σπλήν,
σπληνός
de
soit
une
σπληχ-ίσπλαχ-
suffixe
nasal.
Frisk
H est
Il est plausible innovation
du
(alternance
peu
suggère
par
que
anticipation de la nasale on 8 obtenu oxAæy-x-v- ; l'expli-
cation
de
σπλήν
comme
«haplologie»
pour
*oxAnxhy
σπλήν
—
1040—
est peu plausible ; la forme repose p.-8. sur σπληγχ- d’où σπλὴν où la nasale viendrait d’un ancien gén. Ἐσπλαχνός, pour être insérée ensuite dans σπλάγχνα (Egli, o.c. 44).
avec
aussi
etc.),
aspiration σφόγγος (inscr. Délos, 1ve s, av., pap.; cf, Hiersche, Tenues Aspiratae 207) « éponge » ou « glandes » νήριον
(Hp., etc.), aussi =
qui ressemblent à des éponges
laurier-rose (Ps, Dac.).
Composés : σπογγο-θήρας m. «pêcheur d’éponges » (Plu.), -κολυμθητής id. (Lycurg.), -τήρας M. « parasite des éponges » (Piu.), cf. τηρέω ; etc. Dérivés : 1 diminutifs : oxoyylov n. (Ar. Ach. 463, avec la variante ap-, Dsc.), -éprov n. (M. Ant., etc.); 2. «ιἰά f. «éponge » avec la valeur collective du suffixe (Ar., avec la variante op-, Æschin., Aret., etc.), cf. Scheller, Oxytonierung
donné
73 ; 3. -Lä
m.
équivalent
de
comme
sans contexte,
σπογγιά) ; 4. σπογγεύς
d'éponges»
«pôêcheur
—eûç)
(parfois
fr. 856,
(Ar.
m.
Thphr.) ;
(Arist.,
6. σπογγίτης
«spongieux » (Hp., Arist.);
5. σπογγώδης
« poreux » dit d’une plerre (Pline, byz.), -ἴτις f. plante spongleuse, p.-8. « champignon » (Æt.), cf. Redard, Noms en -τῆς 61 et 77, Verbe dénominalif σπογγίζω « essuyer avec une éponge, essuyer» (Ar., Phéréer., D., otc.); également avec préverbes : dxo- (Antiphon) et -ἰσμα, -ἰσμός ; èx- (att.) ; en outre, &va- (Hp., etc.), περι- (Hp.),
avec
-ἰσμός ; προ-
(Æt.);
d'où
σπογγιστυςὴ
[τέχνη]
«l’art d'effacer » (PL. Sph. 227 a). Le lat. ἃ emprunté spongia de σπογγιά d’où spongi©sus. Grec moderne σπόγγος, σφουγγάρι avec σφουγγαρᾶς, σφουγγαρίζω «essuyer avec une éponge », etc. Æt.: Τ ne faut pas attacher trop d'importance à l’alternance ox-/ap-, la forme à aspirée semblant secondaire et p.-ô. populaire, ct. Hiersche, Tenues Aspiratae 207-208. En ce qui concerne l'étymologie proproment dite, 16 mol peut être rapproché d'armên. sunk, sung « champignon, chône-liège », lat. fungus « champignon », etc. : il s'agit d'emprunits faits indépendamment à une ou plusieurs langues méditerranéennes,
ef. Hiersche, o.c. 229-231. cendre,
«braise,
f.
:
σποδός
Verbes
ete.
poussière »,
(Od.
9,375, ion., trag.), le sens ne diffère pas de celui de l’abt.
πτέφρα.
ἀντί-σποδον et -σπόδιον n. substitut de la cendre (médec.). Dérivés : 1. σποδιά, lon. -ή f. «tas de cendres » (avec le sens collectif attendu), « cendre » (Od. 5,288, Hp., E., ΡΙ. Com., LXX, AP, etc.), cf. Scheller, Oxytonierung 67 ;
σποδιάς,
(Thphr.);
giluus
-éSog
-vdông
« prunellier, Prunus
«couleur
( Gloss.) ;
(Poseidon.,
f.
Dsc.),
%.
de
σπόδιον
d'où
insititia» ‘
cendre » (Erot.),
n.
-ἰακός
«cendre «fait
de
-ταῖος =
métallique » cette
cendre »
{médec.); 3 σποδεύς m. «pain cuit dans la cendre » (Philet. ap. Ath. 114 e) correction pour σπολεύς ; 4. σποδίτης [ἄρτος] même sens (Hp., Diph., cf. Redard, Noms en -τῆς 91) ; B. σπόδειος et -toc « gris comme la cendre » (Semon., pap., etc.) ; 6. αποδώδης attesté pour la couleur et pour le goût
(App.,
Gal.);
sur
l’emploi
de
dérivés
Roiter,
: 1. σποδό-ομαι
de
σποδός
Farben
Weiss,
«être réduit
en
« couvrir de cendres »
(LXX}); composé συνεσποδωμένον * συγκχεκομμένον (Hseh.) ; 2. «ἰζὼ « faire cuire dans la cendre » (Ar., PL.) ; intransitif «ôtre couleur de cendre » (Dsc.), aussi avec ὑπο- (Dsc.); 3. σποδέω «écraser, détruire » (Æsch., E., Ar.), chez les com. employé aussi au figuré pour
« mâcher »,
dit par exemple pour des amandes ; également dans un sens érotique, ou encore «donner un mauvais coup » (Taillardat, Images d’Aristlophane 88 141, 193, 633); certaines formes à préverbes : κατα- « abattre, réduire en poussière » ou « faire mordre la poussière » (Æsch., Ar., etc.), ἀπο- « écraser complètement » (Ar.) ; avec les gioses d’Hasch,
ἀπεσποδῆσθαι * ἀπερρῖφθαι, ἀποθανεῖν et ἀπεσποδηκότων [Six ms.] * φλεγομένων ἐν τῇ τέφρᾳ ; tous les emplois s’expliquent si l’on admet que σποδέω signifie « réduire en poudre ». Composé du type τερψίμδροτος : σποδησι-λαύρα ᾿ ἡ πόρνη λεγομένη οὕτω παρὰ τὸ διατρίδειν τὰ πολλὰ ἐν ὁδοῖς À καὶ δημοσίᾳ συμπλέκεσθαι * τὸ γὰρ σποδεῖσθαι καὶ ἐπὶ μίξεως τίθεται (Suétone Peri blasph. 33 Taillardat) ; sur σποδόρχης M. « eunuque », voir E. Maass,
Rh. Mus, 74, 1925; 432. Et.:
Ce groupe
σπολάς,
demeure
obscur,
f., sorte de casaque
-άδος
Ar., X., Poll. VII,
de peau
(S. fr. 11,
70).
Et.: Dérivé en -&3- d'un nom verbal ἔσπόλος ou p.-8. Ἐσπολή, dont le radical signifierait « arracher, dépouiller » ;
on rapproche aisément σπόλια * tù παρατιλλόμενα ἐρίδια ἀπὸ τῶν σκελῶν τῶν προδάτων (Hsch.) petites touffes de laine arrachées aux pattes des moutons : ἄσπαλον * σκῦτος (Hsch.); cf. p.-&. σπαλύσσεται ᾽ σπαράσσεται (Hech.); on a aussi rapproché thessal. σπόλος « pieu »
(IG IX 2, p. x1) et même σπάλαξ (v. s.u.). Hors du grec, on relève immédiatement lat. spolium n. « dépouille d’un animal », au pi. « dépouilles d'un ennemi », qui se superpose
à grec σπόλια pour la forme, en baltique lit. spdlis « débris de lin », pl. spâlial « débris, raclures » ; il s'agit de mots
techniques et populaires parmi lesquels on fait généralement entrer all. spalien « fendre », etc, cf. Pokorny 985, Hiersche, Tenues aspiralae 193-195 qui écarte skr. phdlati et traite des rapports éventuels de cette famiile avec σφάλλω et du problème de l'aspirée.
Composés : onoo-et&fç « qui a l'aspect de la cendre » (Hp., Arist.); au eecond terme : ἔνσποδος «couleur de cendre » (Dsc.), cf. Strômberg, Prefix Sludies 126 et 130 ;
d'où
dénominatifs
cf.
cendres » (Hp., Lyc., AP), -ὥσασθαι
douteuses.
ion.-att.,
(Hom.,
m.
:
σπὀγγος
très
restent
‘Toutes ces hypothèses
pour désigner des couleurs, Grau und Braun 89-92.
σπονδύλη,
σπόνδυλος, voir σφονδ-.
σποργίλος : m., nom d'un barbier à Athènes (Αν, Ois. 300,
ce
PI. Com.) ; le contexte
soit
originellement
un
chez
nom
Ar.
rend
d'oiseau,
plausible
que
probablement
19 moineau, cf. des formes voisines et variées : σπέργουλος ‘
ὀρνιθάριον ἄγριον (Hsch.), à côté de πέργουλον (ibid.), οἱ σπαράσιον * Bpveov ἐμφερὲς στρουθῷ... (Hach.). Εἰ.: La forme la plus archaïque et la plus σποργίλος qui entre dans une série de noms
comme ὀρχίλος,
claire est d’oiseaux
τροχίλος, etc. ; σπέργουλος doit être une
transeription d'une forme dorianne en -ὖλος, prononcé κουλος (ce qui 4 conduit certains à corriger dans la glose
d'Hsch. &yprov en ᾿Αργεῖοι) ; σπαράσιον finale rare, cf. xopdatoy, κορυφάσιον. Et. : Comme
16 montre
Frisk,
présente
les formes
une
de la série
σποργΐλος, σπἐργουλος
ont un
bon
correspondant
στάδιος
1041— Dérivés
dans un
: diminutifs
: σπυρ-ίδιον
n.
(ΑΥ.,
com.), σφ-
nom germanique et baltique du moineau avee vocalisme e : v. h. all. sperka, v. pruss. spergla-wanag(is) « épervier »
(pap. hellén.), -Éyveov (Poll. 6,94), cf. κυλίχνιον à côté de χυλίχνη, πολίχνιον, cte. Adj. σπυριδώδης «en forme de
(proprement « vautour de moineaux ») ; avec un autre voca-
panier»
lisme, pruss. spurglis « moineau ». Pour σπαράσιον on 8 posé
(tardif).
ce qui
*omap-Féaiov, germanique
du
norr.
germ.
sporr,
de rapprocher un nom
a permis
moineau,
got.
commun
sparwa,
V.h,all.
‘sparwa(n)-.
sparo,
Autres
plus éloignés mais p.-8. apparentés, grec ψάρ, lat. parra. Voir encore Pokorny 991 et Redard, Noms en -τῆς 84.
Cf. encore πυργίτης S.u. πύργος. σπόρθυγγες, voir σπύραθοι. σπύραθοι : Hp., Dsc., πύραθοι (Nic.), pl. m., f. «crottes de chêvres et de moutons ». D'où σπυράθια pl. n. (Dsc.) et σφυραθία f. (Poll. 5,91) avec σπυραθώδης « qui ressemble à une crotte de mouton » (Hp.). Autre thème : σφυράδες t. pl (Ar. Paiæ 790, Hsch.), mais σπυράδες « pilules » (Hp.). Autre forme plus éloignée σπόρθυγγες * αἱ συνεστραμμέναι μετὰ ῥύπου τρίχες eb σπορθύγγια * τρίδολα, τὰ διαχωρή par opposition à σκέπασμα «couverture, étoffe» (Pi. Plt. 279 d); aussi avec les préverbes : ἀπο- (Thphr.), κατα- (Hdt.), xpo- (tardit) ; e) -xothp m. «Ce qui couvre, tuile » (Hsch. s.u. σωλῆνες),
στέγω : surtout au thème de présent, aor. ἔστεξα à partir de Plb., passif στεχθῆναι (byzant.), «mettre à l’abri, couvrir, protéger », souvent employé pour ce qui ne
prend pas l'eau, mais aussi au sens général de « protéger,
soutenir », etc. (lon.-att., etc.); ἀποcontre » l’eau, etc. (Emp.,
épithète de κέραμος et de ὄροφος (Poll.) ; d) -αστρίς, -ἰδος t. « imperméable » épithète de διφθέραι (Hdt. 1, 194), p.-ê. «toit » (OGI 109,4, 11° 8. après) ; e) -xoxpoy n. «enveloppe, voile » (Æsch. Ch. 984, fr. 716), « couverture » (de peau
« protéger, protéger «.conserver »
PI., Arist.), xepi-
(Ηρ., Arist.), ὑπο- (X.). Dérivés : 1. στεγνός « qui est à l'abri de l’eau» (ion.att.), d’où στεγνόν n. «abri» (X., etc.), «constipé »
selon Poll.
10, 182, mais cf, Plu. Grass,
3, P. Oæy.
109},
constipation »
« récipient » (Antiph.) ; /) -αστὴς τέκτων = leclor lignarlus
(Hp.), Ρ.-δ. «caractère secret » (Plb. 3, 20, 3 correction), πνόω «boucher, rendre imperméable, Constiper», etc. (hellén. et tardif), aussi avec ἀπο-, etc., nom d’action τνῶσις f. (hellén. et tardif), -νωτυκός (médec.), composés στεγνοποιέω, -φυής, OtC.; 2. στεγανός « qui met à l'abri, protégé, qui est à l’intérieur» aussi dans des emplois flgurés; στεγανώτερον * σιωπηλότερον (Hsch.); d'où
(Gloss.) ; g) -ἄσιμος «relatif à la toiture» (pap. 115 s. av.); h) -αστός « couvert » (Str., Poll.) et -αστέον « qu'il faut couvrir» (X.); 2. στεγόω « couvrir » (tardif), avec στέγωσις (pap. I11° s. après). Sans c- initial : τέγος n. « toit » (Od., att., Mén., Hérond.), tout lieu couvert (Pi.), mauvais lieu (PIb., etc.). Dérivés : τέγεοι θάλαμοι = p.-ê. «sous le toit» (II. 6,248 mais cf. Leaf), δόμοι «maison couverte d’un toit» (Emp. 142), pour le suffixe, S. Schmid, -eog und -etoç (Zurich 1950), 39 ; tout différemment, τεγίδιον n. nom d'un vêtement féminin (Schwyzer 462 B 38, Tanagra, 1115 s. av.; pap. 1118 8. av.), οἵ, τεγείδιον * κοσμάριον ᾿ποιὸν γυναικεῖον (Hsch.). Enfin, τέγη f. = τέγος (Vett. Val., Hsch.). Le lat. a emprunté slega « pont d’un navire », segestre, -rum, fegesirum (de στέγαστρον), οἵ. Ernout-Meillet s.u.
(médec.) ; d’où
-«νότης f. «imperméabilité,
στεγανότης f. (tardif), -ανόω « couvrir » (tardif), -ανώματα * τὰ dv τοῖς τοίχοις, οἱ λεγόμενοι σύνδεσμοι [?] (Hsch.) ; στεγάνη 1. « couverture » (AP 6,294) ; d'où -ανίσαι [-ἦσαι ms.) * στέγῃ ὑποδεχθῆναι (Hsch.) ; composé στεγανό-πους « aux pieds palmés » (Alem., etc.); 3. στεκτυκός « qui protège de l’eau » (Pl.), οἵ, Chantraîne, Études 135 et 137 ; 4. *arextés
n’est
pas
attesté,
mais
on
a
ἄστεκτος
*
ἀφόρητος, ἀθάστακτος « insupportable » (Hech.), ἄστεκτα τὰ où δυνάμενα κατασχεθῆναι. Αἰσχύλος ΣΙεμέλῃ = fr. 362
(Hech.),
οἵ, AB
456;
en
outre,
chez
Paul
segestre.
Ægin.,
Grec moderne : στέγη «toit, abri», στεγάζω « couvrir d'un toit, abriter », στέγασις, στέγασμα, στεγανός « étanche », στεγνός « séché, 860 », ete. Et.: Famille de mot importante qui s'est diversement
Dec. ; cf. l'emploi de στέγω au sens de « soutenir » ?
Appellatifs correspondants à στέγω : 1. otéyn, dor. et éol. -ä, f. «toît, plafond, tout lieu couvert, magasin », enfin, au pl. en poésie et dialectal « maison » (ion.-att., etc.) ;
développée
l’emprunt lat. slega atteste le sens de pont d'un navire. Au premier terme de composés : στέγαρχος « maître de maison » (Hdt., Antiph.), στεγήρης «pourvu d’un toit, couvert » (Mosch. Trag.) et, avec un sens particulier, 18 série de στεγᾶνόμος +qui habite une maison e (Lyc.), « propriétaire » (Poll.), titre religieux (Olympie, 1°r s. av.), d'où -νομέομαι edonner à bail, louer » (pap. 1118 s. av.), -νόμιον « loyer » (Ath., Poll., pap.) et le doublet στεγονόμιὸν «revenu» (byz.). Au second terme une trentaine de composés en -στεγὸς : ἄ-στεγος «sans toit » et aussi «incapable
de
fermer
16
bouche»
(LXX,
etc.),
«couvrir,
protéger,
; 1.
rendre
στεγάζω, étanche»
aor.
sthagayati;
-ἄσαι
(ion.-att.,
etc.),
aussi avec des préverbes : dxo- peul signifler « couvrir complétement » (Thphr., Arist.) οἱ «découvrir» (Str., inscr. Théra), ἐπι- (Ctes.), κατα- (Hdät., Pl.), ὑπο- (tardif), etc. ; concurrence
στέγω
et, à la différence de στέγω
langues
indo-européennes,
le
palatalisé
g non
fait
difficulté
et Kuiper,
Fesischrift Debrunner 249, pense qu'il s'agit en skr. d’un mot de substrat, mais voir encore Mayrhofer, Eiym. Wb. des Altind. 3,523, qui se montre très réticent ; [6 lat. 8 sans 8 initial fegô où Ernout-Meillet veulent reconnaître un
ancien présent athématique. En baltique, vocalisme radical ë danslit. sliegti. À στέγος répond
κατά-
Inf.
plusieurs
et qui présente à l’initiale un 8 mobile. Au présent radical thématique στέγω qu’a concurrencé στεγάζω, surtout aux thômes autres que 16 présent, répond le causatif skr.
exactement
en celtique
sans s- initial ν. irl. fech « maison ». En revanche, στέγη n'a pas 46 correspondant hors du grec bien que la forme soit certainement très ancienne (vieux nom radical selon ErnoutMeillet). L’antiquité de cette famille de mots est garantie par la richesse de l'alternance vocalique. En lat. vocalisme ë dans fégula, part. iéri, p.-8. téctum « toit » (Mais 1 pour ce mot peut être un aliongement phonétique, cf. âctus,
« couvert » (Hdt.), ὑπό- « couvert, qui se trouve sous un toit » (Emp., S.), μονό- « d’un soul étage » (D.H., Str., pap-), τετρά- «h quatre étages » (D.S., pap.), etc. 2 Thème sigmatique plus rare στέγος n. «toit» (E., LXX, inscr. en Laconie), « maison » (trag.), « mauvais lieu » (Man.) ; composés en -στεγής : οὐρανο-στεγής (/Æsch. fr. 619) doit signifler « qui supporte le ciel», dit de l'effort d'Atlas, mais Wilamowitz corrige en. οὐρανοῦ aréyn ; autres exemples tardifs : λιθο-, ξυλο- (byz.), etc: Dérivés : 1. dimin. στεγύλλιον « boutique » (Hérond. 7,83) ; 2. -ἴτις 1. = πόρνη (Poll. 7,20,1, Hseh.), cf. un des
sens de στέγος. Verbes dénominatits
dans
et en faveur d’un e bref ancien, grec ἄστεκτος), vocatisme 0
dans foga qui doit remonter à l'i.-e. En germanique, par ex., v.h,all. dak n., all. Dach « toit » (i.-e. *togom, vocal. o), avec le verbe dénominatif, v.h.all. decchen, all. decken « couvrir » ; en baltique, lit. stégas m. « toit » (i.-e. "φ δρο-), répond au vocalisme long du présent stiegli. .
στείβω
: seulement
l'aor. κατ-έστειψας
thème de présent, à l’exception de
(8. O.G, 467)
«mettre
16 pied sur,
fouler, marcher sur » (FI. 11,634 ; 20,499, Od. 6,92, trag., poètes) ; aussi avec des préverbes : ἀνα- (AP), δια- (PL,
—
1047
ἄστιπτος
« fort, vigoureux, qui reste à part », στοῖδα et στίδα « pile », στοιθάζω «empiler, entasser », στοιδιά « pimprenelle épineuse ». Æt.: Le sens originel de la racine est « fouler aux pieds, tasser, écraser », attesté dans στείδω, d’où ctot6 « bourre », aussi nom d'une plante qui sert à bourrer, etc, στιθάς « litière, lit », ete. ; orl6og peut signifler « atelier de foulon »,
-et- ; en
mais
Nonn.), ἐπὶ- (S., etc.), κατατ « marcher sur, fouler aux pieds » (Sapho, S.). Dérivés : À. Avec le vocalisme zéro, ce qui est le plus fréquent
: 1. adj.
verbal
en
‘«fo-
στιπτός
(S.), « dur » dit des vicillards d’Acharnes
οἵ.
στιπτοὶ
Images «non
évopaxes
(Thphr.
d'Arisiophane
$ 371;
foulé » (S., p.-8. OGI
Ign. en
37)
«bien
tassé »
(Ar. Ach.
180),
et
Tailiardat,
composition
606), varlantes avec
στεῖρα
—
généralement
«chemin,
que
sentier
l'on
foule », ce
outre, σύνστειπτον * συμπεπυχκνωμένην, συμπεφυκυῖαν (Hsch.) ; 2 στίθος m. « chernin foulé, sentier, trace de pas,
qui a conduit au sens de trace, avec ατιδεύω « suivre à la piste»; le vieil adj. στιθαρός «serré, épais» a pris le
pisto»;
sens de «solide,
aussi
«atelier
de
foulon»
(pap.
{
s. après) ;
composés : ἄστιδος «non foulé » (AP), ὁμό- (Hsch.); et surtout ἀστιδής «non foulé » (Æsch., S.), ἀπο- «à l'écart » (S.), ἧλιο- (Æsch.), νιφο- «où l’on foule la neige » (S.), xBovo- « qui foule la terre » (S.); d’où στιδεύς m. « chien de chasse » (Opp.) = ὁδευτῆς (Hsch.), «foulon » (pap.) ; avec le verbe dénominalif στιδεύω «auivre à la piste » (D.S., Plu.), glosé par Hsch, ἰχνεύειν, πατεῖν, πορεύεσθαι ; d'où -εἰα £. «fait de suivre à la piste» (D.S.) = 6864 (Hän.),
doublet
pour
raison
métrique
στιδίη
(Opp.
C.
massif » ; développement inattendu dans
στίδη « ce qui rend solide, givre », cf. πάχνη : 11 représente p.-ê. une alternanco expressive qu'on retrouverait dans στῖφος, .voir ce mot. du grec, pas de parallèle le pius
Hors comme
paralléle exact. Frigk évoque proche armén. slëp, gên. -oy
« tréquent, continuel » (pour 16 sens cf. πυκνός) sltipem « presser, forcer», -aw, -ou «qui se doivent reposer sur i.-e. *steib-, *stib- (avec ia rare en i.-e.). Avec une labiale sourde le verbe
et 16 verbe hâte», qui consonne b lat. dérivé
1,37) ; -eïov n. «ateller de foulon » (pap.); -εὐτῆς m. «chien de chasse » {Sostrat. ap. Stob.); στιθυκή «impôt sur les foulons » (pap.); verbes dénominatifs : στιδάζω « suivre à la trace » (Æsar. ap. Stob.), ἐστίδακα * πεπάτηκα (Hech.) et parf. ἐστίδηται « a été exploré » (S. Aj. 874), de στιθέω où -do, plus ἀστίδητος (Lyc., ete.) ; Συτίδων nom d'un chien (X. Cyn.); 3. στιδάς, -άδος f. occupe un champ sémantique différent : « { de paille, de jonc ou de
slipäre
feuilies, matelas, lit », aussi
solide» avec labiale sourde : en baltique, lit. stiprùs «fort, solide », avec 16 verbe stimpù, slipti « s'engourdir » ; lette stipi « devenu raide » ; en germanique, p. ex., anglosax., m.h.all. sfif, all. steif «raide, dressé ». On ἃ évoqué
«gîite»
d'un
animal,
parfois
«tombe » (ion.-att.), d’où -ἄδιον n. (hellén. et grec tardif), στιθάζω «répandre pour faire une literie» {tardif), στιθαδεύω
« utiliser
comme paille » (Dec.) et 168 composés
στιθαδο-χοιτέω (PIb.), -ποιέομαι (Arist.). Formation archaïlque à vocalisme zéro : 4. στιθαρός « solide, épais, massif » dit chez Hom. de parties du corps,
« serrer,
presser,
exprimée
dans
des
adjectifs
H. Personennamen
Pokorny
487. Voir encore
ἄγχαυρος
«le
moment
qui précède
l'aube »
(Call. fr. 260,64) ; στίθη est glosé πάχνη, πηγυλίς ; comme στιδαρός signifie « solide », στέδη évoque la raideur que le gel cause aux plantes, etc. ; d'où στιθιᾶν * ῥιγοῦν (Hsch.).
rigide,
«raide,
Στίπων,
1 στεῖρα
de
signiflant
aussi l’anthroponyme grec corinth.
ct. βριαρός, σθεναρός, etc., la forme repose p.-ê. sur un ancien *ori6xp n.; adv. στιβαρηδόν « en se concentrant », opposé à σποράδην (Orac. Chald. 2,4, Des Places).
épithète
aussi
atteste
Tous ces mots relèvent d’une notion de « serré, pressé »
στειλειή, voir στελεά,
blanche » (Od. 5,467 ; 17,25; Gall. Ep. 31,3), d'où ortéher
latin
alipes « pieu, poteau» avec stipula «tige, chaume» qui expriment ce qui ost serré, ce qui se dresse. Ailleurs avec une finale -bk- ou -b- ; en baltique, lit. stiebas « mât, pilier, tige », en slave, p. ex., russe sfébeli « tige ».
d'objets, seulement après Hom. (Ar, gr. hellén.) de personnes, cf. Treu, Von Homer z, Lyrik 49 ; pour le suffixe,
B. Avec un iota long (cf. Et.) : 5, στίθη Î. « givre, gelée
entasser ». Le
ct. Bechtel, 1015.
: « stérile » dit d'une vache ou d’une chèvre,
p. ex. (Od., etc.), d'une femme (Hp., etc.), aussi au figuré (Ph.), ne se dit pas d’un champ ou d'une terre ; parfois «qui n’a pas d'enfant, vierge » (Lyc., Luc.), pour des raisons métriques στεῖρος dit d'une génisse à qui Hermione est comparée (Ε. Andr. 711, avec la var. στερρός) et
εὐνούχους στείρους (Man.); κατάστειρος «tout à fait Stérile » (Vett. Vai. 4,26). ; Dérivés : στειρώδης «qui semble stérile » (Hp., Vett. Val., Man.), στέριφος « stérile » dit de femmes ou d'animaux
C. Rares formes avec vocalisme o : 6. στοιθή Î. tout ce
(Ar,, Pl., Arist.), avec le suffixe -pog des noms d'animaux
qui sert à bourrer, bourre, etc., désigne notamment la pimprenelie épineuse, Poterium spinosum, utilisée comme balai, comme emballage pour les amphores (Hippon.,
comme ἔλαφος selon Leumann, Οἱ. 42, 1964, 118, d'où στεριφευομένη * παρθενευομένη (Hsch.). Verbes dénominatifs : στειρόομαι « devenir stérile », —ôc « rendre stérile » (LXX, Phid., Ph., etc.), d'où -ὠσις (Ph.), -ωτικός (Vett, Val.).
Hp., Arist., Épidaure 1v° 8.), employé par métaphore pour «remplissage, bavardage » (Ar.), d'où στοιθίον (Ps. Dsc.), cf. Dawkins, JHS56, 1936, 10 ; d'où στοιθάς = στιδάς (Zonar.), adv. στοιθηδόν « en bourrant » (Simpl. In Arist.) ; le verbe dénominatif στοιδάζω avec -άσω, -άσαι «empaqueter, entasser » (LXX, etc.), avec δια- « mettre entre, interposer » (Hdt. 1,179), aussi d'autres préverbes, ἐπι«empiler» (LXX), κατά- (tardif), etc., avec, en grec hellén, et tardif -αστός «emballé, entassé » (pap.), -αστῆς
m. «embelleur, arrimeur » (pap.), -xarç et -ασία « action de bourrer, d’entasser », -άσιμος « qu'on peut entasser ». En grec moderne, formes et sens divers : p. ex., στιδαρίς
En grec moderne στεῖρα f. « stérile », d’où l'adj.
«stérile,
infertile s, στείρωσις
«stérilisation ».
στεῖρος
«stérilité », στειροποίησις .
Æt.: Vieux mot i.-e. désignant d'abord l'animal sans petit, reposant sur “ster-ya,, οἵ. armén. sier] « stérile », skr. sfart- qui sont des correspondants exacts, ét avec suff. -lis lat, sterills (d'après gracilis, fertilis, selon Leumann, GI. 42, 1964, 118); en germanique la forme refaite got. stairô ἴ. « femme atérile » ; voir encore Pokorny 1031 et Mayrhofer, Eiym. Wb. des Alfind. 3, 512.
στεῖρα
—
1048—
2 στεῖρα, στερεός, etc. : A. στεῖρα Î. « étrave », au dat. -οῃ (1.1,482,..... etc.),
slarr «raide», etc., et ies verbes m.h.all. siarren, all. erstarren « devenir raide », etc. ; le tokh. B scire « dur », ete., est ambigu, cf. Duchesne-Guillemin, BSL 41, 1940, 167-
glosé τὸ ἐξέχον τῆς πρῴρας ξύλον κατὰ Thy τρόπιν (Hsch.), cf. aussi Poll. 1,85 μέσον τῆς προεμθολίδος καὶ τοῦ
168. On rattache
ἐμθδόλου À στεῖρα καλουμένη ; ausel nom d'un bandage {médec.); forme élargie d'aspect technique στείρωμα τρόπις (Hsch.). Composé : ἀνάστειρος « à l'étrave relevée » (Pib.).
par métaphore de paroles dures, de personnes rudes, en géométrie de volumes (cf. Mugler, Terminologie géoméir. 378); douteux au sons de atérile (Ε. Andr. 711, lire στεῖρος, Arlat. GA 773 b, voir Louis). Le champ sémantique ne se superpose que partiellement à celui de σχληρός « dur, amer,
austère », non
Composés
assez
« solide ».
nombreux
: στερεομετρία
« mesure
des solides, stéréométrie» (PI. Epin., Arist, etc.) avec (A. PI.), etc.
Arist.,
: στερεότης
Épicur.).
τόομαι
(-ppé-)
Verbe
« consolider,
1. «dureté, solidité » (PI.,
dénominatif
:
fort », au
moyen
rendre
στερεόω, «se
Pass. durcir »
(Hp., X., Arist., LXX, etc.) ; également avec 198 préverbes :
ἀπο-
(Arist.,
Ph.), κατα-
solide,
squelette,
LXX,
etc.), -ωματίζω
dureir»
(tardif); d'où στερέωμα
consolidation,
(LXX,
(tardif),
Str.),
-ὠτικός
στερέωσις
« solide » (Emp.)
entre dans
franchement
à
στερεός
:
la série des adj. en
divergentes
στερέϊνος στερέμνιος
“orépepx,
ct. ἐρυμνός, ἔρυμα, etc., mais aussi le synonyme ἀτέραμνος, « ferme,
solide » dit du sol, d'un rocher
(Th., 1G 113, 1668) avec στεριφότης Î. (tardit), στεριφόομαι « devenir dur » ou « solide », στεριφώματα pl. n. «fondations solides » (App. BC 4,109) : la formation de στέριφος est singulière, p.-ê. expressive et, surtout, le mot se trouve
homonyme
de στέριφος « stérile » ; la langue ἃ pu mettre
en liaison les notions
de dur et de stérile,
οἵ, Plu.
Mor.
366 c, où se trouvent rapprochées une femme στεῖρα et la terre improductive ὑπὸ στερρότητος. Le
grec
moderne
à
gardé
στερεός
«solide,
forme »,
στερεότης, στεριά « terre ferme », etc. Et.:
Στεῖρα,
terme
technique
affecté
du
suffixe
*-ya
comme πρῷρα de sens voisin, est issu de στερ- comme στερεός ; donc, dans le bateau, la partie dure qui se dresse. Στερεός repose p.-8. sur arepe(F)éç, avec le même
suffixe que dans ête(F)ég, xeve( F)6c. La racine commune
à ces deux
mots
Pokorny
est “ster-, qui se
retrouve avec vocalisme o dans des mots germaniques signifilant «rigide, Immobilev, etc., cf. v.h.all. stara-blint «aveugle», avec le verbe siarën «regarder fixement », v. isl. slara, etc. ; aussi avec gémination expressive, all.
1022
sqq.
στόρθυγξ, Enfin,
στρηνής,
nous avons
vu
lement les deux groupes aient été apparentés. Voir aussi Mastrelli, Alene e Roma, 1960, 17. .
crrdxw
: στίχουσι,
Hsch.,
parfois
chez
Ηά . comme
var, fautive pour στεῖχ-, corr. erronée S. Ant. 1129 (ef. F. Letoublon, art. à paraître dans Rev. Philol.), aor. rad. στιχεῖν (Hom., Hdt., Call.), mais hapax aor. sigmatique περίστειξας (Od. 4,277) « marcher, marcher en rangs », etc. (épique, ion., poètes, trag., Alc., Sapho, inser. de Lesbos). Souvent avec préverbes : ἀπο-, δια-, κατα-, μετα-, παρα-, περι-, προσ-, Verbe dérivé créé par commodité métrique, impf. 3° pl. ἐστιχόωντο «marcher», aussi «marcher en rang», cf.
στιχάει ; voir aussi M. Leumann,
Hom.
Wèrler
185-187.
Formes nominales : . Nom-racine athém., gén. sing. στιχός, Pl. στίχες, στίχας . «rangs de soldats, ligne de bataille » (Hom., poètes), au figuré chez Pi., aussi dans
soldats,
radical ancien qui doit reposer sur *atepeuvévy, στέριφος
Voir
B. Forme thématique
«solide, ferme » (PI. Epin., Épicur., Phid, etc.); d’où τιώδης (Porph.) et le verbe dénominatif -ἰόομαι (Zeno) : cf. s.u,;
στριφνός.
στηρίζω,
AP qui tfournit l'acc. sing. στίχα.
de
« qui consolide » (môdeec.),
τωπός, COMME στενωπός, CtC.; à date basse (pap. t" s. après), d’aprés πέτρινος, ete. For{nalions
Arist.,
f. «action
-@ThGç M. « Celui qui renforce » (tardif). Divers adjectifs servent de doubletis στερωπός
« corps
flrmament » (Hp.,
στέρφος,
avec préverbe συνεστιχόωντο (Nonn.) ; à l'actif en poésie alex. et tardive στιχόωσι, part. n. pl. στιχόωντα, aussi avec rept-, mais déjà IL 15, 635, 3° sg. prés. ὁμο-στιχάει «il accompagne » qu’il n’y ἃ pas lieu de corriger en ὁμοῦ
par une fronde, -σαρκος « à la chair ferme » (Hp.), areppô-
Dérivés
cf.
de formes
arixes (Il., Théoc., Nonn.), présent στιχόωνται (Orph.);
-μετρέω et -μέτρης, -Tayhç dit de projectiles envoyés utog
diverses,
famille des mots
à propos de στέριφος une contamination possible entre les notions de « dur » et de « stérile ». Il se peut qu’originel-
B. Adjectits apparentés: 1. στερεός (Hom., ion.-att., etc.),
d'où l'att. στερρός (att., etc.) avec passage de e à y, ct. Βορρᾶς et voir Lejeune, Phonélique historique 8 263, Scheller, Oxylonierung 114 et n. 1 (autrement Forbes, GI. 36, 1958, 269). Sens : « dur, solide », dit d'une pierre, de fer, de monnaie de bon aloi, de mesures, de longueur ou autres,
à la même
d'arbres », ote.
dérivée στίχος m. «rangéo, (X.
Lac.
11,5,8,
flle de
ΡΙ., Arist.,
etc.),
«vers » (Ar., Pl.), «ligne d'écriture » (D.H., etc.). Au pre-
mier terme de composés, teur»
(App.
Anth.),
p. ex. στιχο-γράφος plus
souvent
au
« versifica-
second
torme,
mais également assez tard : δί-στιχος avec διστιχία, μονό«composé d'un seul vers» (AP, Plu.), ὀλιγό- (Cali.), πολύ- « aux nombreux vers » (Ammon.), « aux nombreuses cannelures » (Str.) ; τετρά- « à quatre rangs » (LXX), etc.
Dérivés ; στιχάς f, au dat. pl. στιχάδεσσι (Epigr. Gr. 1035)
forme poétique occasionnelle = στίχοις ; dimin. στιχίδιον (Plu.); en outre, p.-e. στίχη espèce de tunique (Edicl. Diocl. 7,56), d'où στιχάριον (pap. 1115 à v° s. après). Adjectifs : στίχ-ινος « composé de vers » (AP), -txôç id. (tardif), τήρης « en rangs » (Hld.). Adv. -ηδόν «en rangs » (tardif).
Verbe
dénominalif
xept-omugite
tout
«ranger
autour »
[un fllet] (Æsch. Ag. 1383, forme métriquement nécessaire),
στιχίζω « mettre en rang » (LXX avec la variante oroux-) d'où στιχισμός « action de compter les lignes » (Tz.), -στής «celui qui écrit des lignes ou des vers » (Tz.).
C. Avec le vocalisme radical o, groupe le plus développé : στοῖχος (qui entre dans la catégorie de λόγος, etc.) « rangée, assise » de pierres ou de briques, file dans une procession, un chœur ou une colonne de soldats ou de bateaux, rangée d'arbres, de piquets, etc. (ion.-att.). Composés : στοιχηγορέω
«raconter en bon ordre» (Æsch.). Surtout au second terme de composés : chez Hom. τρί-στοῖχος «sur trois rangs», dit do dents (Od. 12,91) avec l'adv. τρι-στοιχεί
ou -xÉ «en trois rangs » (I 10,473, Hés. στοιχεί
«en
ligne»
(1. 23,358
Th. 727), μετα-
et 757, sens contesté
par
Aristarque) ; en outre, &vri-atouxos « rangé en face » (E.), &- « qui n’est pas en rang » (Thphr.), περί- «rangé en rond »
— (D.), πολύ- «en nombreux rangs» (Arist., Thphr.), où«qui se trouvo sur la même ligne, correspondant » (Arist., etc.). Dérivés : στοιχάς, -dSoc f. dit d'oliviers plantés en rang (Sol, ap. Poll. 5,86), Σ;τοιχάδες nom des îles d’Hyères qui sont rangées le long de 16 côte varoise (A.R., Str.), d'où le nom de la lavande στοιχάς parce que pour les Grecs
de Zeus à
épithète
Guv- ; sur le radical du participe στοιχούντως
«de façon conforme » (0GI 532, Galatie), d’où στοίχημα n. « gage » (Eust.), « pacte » (byzant.) ; 2. στοιχίζω « mettre en rang, mettre en ordre » (Æsch. Pr. 484, X.), d'où πισμός (Poll. 5,36); également avec préverbes, surtout περι- «entourer » [comme avec un filet de chasse] (D., hellén., etc.), διαστοιχίζομαι «arranger, régler » (Æsch.
Pr. 230), κατα- (tardif). De στοῖχος est tiré στοιχεῖον n., surtout au pl. στοιχεῖα suffixe que dans -“Ὑραμματεῖον, μνημεῖον, on{même μεῖον,
peut
sing.
au
etc.);
ligne
la
désigner
d'ombre
qui indique l’heure dans un cadran solaire (Ar. Ass. 652,
com.) cf. σκιὰ … ἀντίστοιχος (Ε. Andr. 745) ; d’autre part στοιχεῖα désigne les « éléments » de l'alphabet en tant qu'on disposés
les apprend
Hisi.
Marrou,
οἵ,.
de
en ligne
l'éducation
211
immuable,
ordre
un
selon
sqq.,
distinets
en
principe des γράμματα qui désignent dos signes tandis que les στοιχεῖα envisagent les lettres comme éléments expressifs composants les mots, cf. surtout PI. Crat. 424 c, 427 d, Théét. 202 e ; c'est de cet emploi qu'est issu
le sens d'« élément », principe élémentaire en physique et en
philosophie
(PL,
Arist.,
etc.);
«corps
puis
célestes,
esprits, démons » (grec tardif) ; dérivés avec des sens divers στοιχειώδης « élémentaire » (Arist.); verbe dénominatif
στοιχειόω «enseigner les principes» (Chrysipp., etc.), «ensorceler » (byzant.), ct. Blum, Eranos 44, 1946, 315 ; d'où στοιχείωσις f. «arrangement des lettres, enseignement
des éléments » (Épicure,
dans Ie got.
Le un
présent thématique correspondant exact
sleigan, v. isl, stiga,
à en
all. sfeigen, en
celtique, v. iri. ffagu « marcher, aller », i.-e. *sleighé. Le skr. atteste un présent à vocalisme zéro et à nasale stighnoii
«monter»;
«atteindre,
à quoi
répond
toucher»,
où
longue est secondaire.
avec
vocalisme
e,
en
11
slave,
qui
v.
sl. po-
suppose
une
En baltique, verbe dérivé en *-y/o-
lit.
sfeig-iù,
fonder », etc., cf. Fraenkel,
nominales.
inf.
stelg-lis «se
Lilauisches Et.
Avec 16
vocalisme
Wb.
hâter,
s.u.
zéro
: v.h.all.
sieg m. « sentier, passerelle », v. norr. stig n. « pas, marche »,
germ. commun
*stiga-z, répondent à gr. στίχος ; anglo-sax.
stige m. « action de monter et descendre », thème en -ip.-ôê. tiré d’un nom-racine, cf. grec nom. pl. στίχες. Avec le vocalisme o de grec στοῖχος, alb. shfek, shtegu « passage, entrée,
chemin, raie 4, en germanique,
got.
siaiga, v.h.all.
steiga Î. « sentier » ; en baltique, lette staiga f. « marche » avec l'ady, lituanien slaigà «tout à coup » (ces dernières formes répondraient à un grec *arotx/h); cf. encore Pokorny 1017 sq.
:
att., Arist., hellén. et tardif) ; aussi avec des préverbes
περι-,
german.
Formes
Théra (16 XII 3, 376), -αδεύς à Sicyone (Sch. D.T. p. 192), Στοιχεία épithète d'Athéna à Épidaure (IG ἘΝ 15, 487). Adjectifs ; στοιχ-ιαῖος « d’une longueur égale à une rangée » (inser. att.), c£. pour 16 suff. ποδιαῖος, etc. ; -ἰκός (tardif), στοιχώδης «en lignes verticales» (Thphr. HP 8,4,2) corr. pour -erdông. Adverbe στοιχηδόν «en ligne » (Arist., Thphr., A.R.}, -ηδίς (Theognost.). Verbes dénominatifs : 1. στοιχέω «s’avancer en ligne » notamment comme terme militaire, «être en ligne», d'où « s'accorder avec, être content de», etc. (X., inscr. ἄντι-,
langues indo-européennes. vocalisme e στείχω trouve
siigno
elle serait originaire des fles d'Hyères, cf. Dsc. 3,26, explication acceptée par Stromberg, Pflanzennamen 127 ; d'où στοιχαδίτης οἶνος « vin parfumé à la lavande » (Dsc.).
Épithètes de divinités : Στοιχαῖος
στελεά
1049 —
etc.), -oux n. « principe élémen-
στελεά οἱ στέλεχος : À. στελεά (ÆÆn. Tact. (Od. 21,422, Nic. Th. στειλειόν (Od. 5,236) n. aussi -εόν n. (tardif);
18,10), ép. στελεή (A.R.), στειλειή 387) f, τ-εόν (Æn. Tact., Babr.), ; στελεός et -εἰός (inscr. att., etc.), στειλεός (Hp.), στειλειός (Æsop.),
gèn.
-ecoù
Th.
d'un
marteau,
στελεά
(var,
(Æn,
Nic.
d’une
Tact.
387)
houe»;
18,10)
«manche
στειλειή
d'une
(Od.
doit désigner l’œil
nache,
21,422)
et
de la hache
où l’on peut enfller 16 manche, cf. J. Bérard, R. Et. Gr. 68, 1955, 8 sq. et Pocock, Am. J. Philol. 82, 1961, 346 sqq., aussi Eust, Hsch., ἘΜ 726,52. Dérivés : στειλειάριον
(Eust.) ; participe
parf.
d’un
dénominatif
en
-όομαι :
ἐστελεωμένος « pourvu d'un manche » (AP 6,205). B. στέλεχος n. (parfols m.) «tronc d'arbre », aussi « arbuste », parfois « souche, bûche » franchement distingué
de καυλός « tige » (Pi., Hdt., ion.-att…, etc.), cf, Strômberg, Theophrastea 95 sq. ; aussi, ἀστέλεχος * 6 δακχτύλιος, ἕδρα (Hsch.). Composés : στελεχητόμος (AP), στελεχόκαρπος (Thphr.).
Au
πολυ-στελέχης
second
terme
(Thphr.),
cf.
βραχυ-,
Strômberg,
uaxpo-,
ὁ0.6.
πολυστέλεχος (AP) est exceptionnel. Dérivés : στελέχια * πρέμ«ν »ια (Hach.) pl n. «qui
comporte
(Thphr.,
un
tronc»
Dsc.) ; στελεχιαῖος
ou
«ressemble
« qui forme
l’adv. στελεχηδόν est une var. douteuse A.R. 1, 1004.
μονο-,
103 sg.;
στελεχώδης à
un
tronc»
un tronc » (Gal.) ;
pour στοιχηδόν,
Στέλεχος n. « tronc » subsiste en grec moderne.
taire » (Épicure), mais -ωματιυκοί «ceux qui dressent un horoscope d'après les signes du zodiaque » (tardif) ; τωτῆς m. «celui qui enseigne les éléments » (tardif), -οωτικός
comme
«élémentaire » (Épicure); sur l’histoire de στοιχεῖον et de ces dérivés, voir Burkert, Philol. 103, 1959, 167 sqq.,
στει- doit être un allongement métrique. Στέλεχος comporte
en outre, Mugler, Terminologie géométrique 380-381. Le grec moderne a conservé les différents aspects cette
famille
diversifiée
: στίχος
« vers,
caractère
d'imprimerie»,
-εόν
κολεός, -εόν, στειλειή comme ἀρειή, νευρετή, οἴ.
Risch, Wortbild. der hom. Spr. 120 et Schuize, Q. Ep. 175, le même suffixe aspiré, p.-8. expressif, que τέμαχος, ef. Chantraine, Formation 403.
ete.,
de
On a supposé que ces mots sont dérivés d'un appellatif
ligne », στοῖχος
perdu *oréhog n. (Schulze, 1.c.), cf. avec des formations diverses : armén. sietn, pl. stefun-k‘ « tronc, branche », etc. ; en germanique, anglo-sax. siela m. « tige », etc., tous ces mots appartenant finalement à la racine de στέλλω, cf. Pokorny 1019.
« flle, rang, rangée », στοίχημα « pari », στοιχεῖον « élément,
rudiment,
Et.: Στελεά est suffixé comme δωρεά, etc., στελεός,
στοιχειό
«esprit,
revenant », d'où στοιχειώνω « devenir un revènant ». Εἰ.: Famille importante représentée dans diverses
στελέφουρος
—
στελέφουρος
: m.,
Ρ.-ὃ.
(Thphr.), ct. Stromberg,
une
variété
do
plantain
Theophrastea δ0,
στελίς, -ἰδος : ?. «gui, viseum album » (Thphr.), Strômberg,
ct.
Theophrastea 72. On n'ose risquer l’hypothèse
que le mot serait tiré de στέλλω parce que la glu fixe.
στέλλω ion.-att,
: -ομαι, etc.),
aor.
lesb.
inf. στεῖλαι,
aor.
ἀπό-,
-ἀσθαι
(Hom.,
ἐπίστελλαι
(Bechtel,
1050 — πίδιον, -ἰκός et ἐπιστολεύς « vice-amiral» dans la flotte spartiate (X.) ; orod 8 fourni des composés en -στολος où le second terme signifie « vêtement » : λινότστολος « vêtu de lin » (B.), μελανό- « vêtu de noir » (Plu.), νεδριδό- « vêtu d'une peau de faon » (Orph.), χρυσεό- «aux parures d'or » (E.), Dérivés : créMov (Délos, AP, etc.), στολίδιον (Æn. Tact.), στολάς, -ἄάδος f. «jaquette de cuir» (ÆI.); στολίς 1. « vêtement »,
au
pluriel
«plis»
(E.,
Arist.,
etc.),
d'où
Gr. Dial. 1,37, Thumb-Scherer, Handbuch 2, 96), fut. στελέω (Od. 2,287, etc.), -&, -οὔμαι (att.), part. passif
-εἰδώδης « qui fait des plis » (Hp.), -ἰδόομαι « se vêtir » (E.), -ἰδωμα n. «pli> (AP), τ-ἰδωτός dit d'une tunique qui
ἔσταλμαι (ion.-att.) d'où l'actif résultatif ἔσταλκα (att.), pour ἔστολα (gramm.) d'aspect archaïque, ct. Chantraine,
fait des plis (X., cf, Poll. 7,54). 3. De στόλος et éventuel-
Parfait grec 44 ; enfin, aor, passif σταλ-ῆναι (Pi., ion.-att.),
«θῆναι (hellén.) : « disposer, préparer, pourvoir d’armes, vêtir, préparer pour le départ, envoyer », etc., avec des sens techniques « carguer les voiles », et chez les médec. « être astringent,
constipant»;
au
moyen
«se
procurer,
se
préparer, se mettre en route, se restreindre », etc, ; l'actif peut également s’employer intransitivement « se préparer à partir, s'en aller » (Hdt., trag.) ; ces emplois très divers issus d’un sens originel de « dresser, disposer » ont conduit
à un emploi important des préverbes : &va- «ouvrir, repousser», etc., ἀπο- «chasser, envoyer», etc, D« séparer, diviser », ἐν- « vêtir », é&ri- « envoyer, ordonner », κατὰ- «équiper, abaisser, reprimer», μετα- « appeler », mepi- « vêtir, envelopper », etc., ouv- «replier, réduire, carguer des voiles », ὑπο- « réduire, carguer les voiles », etc.
Dérivés : A. Avec le vocalisme o: 1. στόλος m. « action d'équiper, expédition (surtout par mer), voyage, armée, flotte » (Pi., ion.-att., etc.), «proue» d'un navire (Pi., Æsch.), «appendice, excroissance » (Arist.) ; plus de 60
exemples au second terme de composés dans des fonctions diverses (pour πυγο-στόλος cf. s.u. πυγή), P. 6Χ. ναύστολος, douteux chez Æsch. Sepi 858, mais on 8 ναυστολέω «faire une traversée » (Pi., trag., grec tardif) avec -lx et -nu&; πομπο-στόλος «qui conduil une procession » (Délos), avec -στολέω ; νεκυο-στόλος «qui Conduit les morts » (AP) ; αὐτό-στολος « qui agit de lui-même » (S.), εὕστολος « bien équipé » (S.), ἰδιό-στολος « qui voyage à ses propres frais, équipé aux frais d’un particulier » (Plu.) ; avec préverbes : ἀπό- « messager, expédition maritime » (ion.-aêt.),
(NT,
amessager
de
Dieu»
(LXX),
etc.) ; avec un suffixe -vov « extrémité
«apôtre»
de
l'étrave »
(Gallix., Str., D.S.). Certaïns composés en -στολος doivent
lement do στολή est tiré le dénominatif στολέζω « plier » [les voiles] (Hés. Tr. 628), « équiper, habiller », au pass. « être équipé, armé » (E., hellén. et tardif) ; aussi avec les préverbes : xœra- (Plu.), συν- (E.), bno- ; d’où στόλισις « action de vôtir » (Ph.), -vouæ « équipement » (E.), -ἰστῆς «prêtre préposé aux vêtemants sacrés» (LXX, Plu.), αἰστήριον « vestiaire d'un temple » (Plu.), -torelæ « fonction de στολιστής » (pap.) ; autre dénominatif hapax Ἐ-άζομαι dans ἐστολάδαντο (inscr. mêtr. Marathon 11° s. après, BCH 50, 1926, 529), pour le 3, ct. hom. ἐρράδαται et Ghantraine, Gr. H. 1,435, mais la désinence -xvro confirme le caractère récent de ia forme. 4. στολμός m. « équipement, habillement » (Æach., E.), même type que κορμός, etc. B. Vocalismo
zéro dans
des formes
Lardives,
p.-8. sur
le modèle du parfait moyen : 1. -oræ\uæ n. seulement dans des formes à préverbes : ἐπί- «commission, ordre » (Thphr., pap.), Sid- «réglement » (pap.), ἀπό- glose de ἄφεμα (EM 176, 4); 2 δια-σταλμός m. «assiette de l'impôt » (pap.); 8. στάλσις f. «arrêt d'un écoulement » (Gal.), διά-ὀ «arrangement, entente» (LXX), περιoTæAvexés
«péristallique»
(médec.),
aussi
avec
dva-,
δια-, etc. ; 5. pour στάλιξ ct. s.u. C. Très rares formes à vocalisme e ; στέλμα * στέφος, στέμμα
(Hsch.),
mais
le
peut
lemme
être
fautif
pour
στέθμα ; στελμονίαι * ζώματα (Hsch. = X. Cyn. 6,1) « sousventrière » des chiens de chasse ; pour la formation cf. ἁρμονία et ef. Scheller, Oxyfonierung 58 sq. Cette
famille
une notion simple
mots
de
issue
racine
d'une
exprimant
« arranger, préparer » 8 éclaté avec des
sens très divers comme le prouvent, p. ex., στόλος « expédition » mais στολή « vêtement ». Dans cette variété on B pu se demander si στόλος « éperon de navire » ne doit
plutôt être rapportés à στολή ; certains sont ambivaients,
pas être dissocié et rattaché à στελεά, στέλεχος, otc.
Β. ex. ἄστολος dit de la barque de Charon se rapporte à
Le grec moderne atteste στέλλω.οἵ στέλνω « envoyer », στόλος «flotte», otodf « parure, ornement, tenue » avec στολίζω « parer », etc., mais ἐπιστολῇ « lettre ». Et.: Une première difficulté se présente par le fait que le lesbien, à côté de formes comme l'aor. ἀπό-, ἐπί-στελλαι
στόλος
(Æsch.
Sepi
857),
872), à στολή. 2. στολή στόλος quelquefois
ment,
mais
dit d'une
Î. d’emploi
tunique
moins
(S. /r.
général
« équipement », Je plus souvent
que
« vête-
robe », etc. (ion.-att.), plus tard «arrêt, pression,
réduction » (Épicure, médec.) en liaison avec certains emplois de στέλλω ; variations selon les préverbes comme
dans des inscriptions, présente des gloses avec une initiale
les
(Hsch., confirmé par Sapho 46), avec le préverbe xær(«)- ;
verbes
correspondants
δια-στολή
« écartement,
ox- dans σπόλα = στολή (Sapho 57), κασπολέω * ὑποστορέσω
séparation » (hellén, οἱ tardif), κατα- « action de réprimer,
autres gloses d’Hsch.
de
σπολεῖσα *
contenir,
rement,
bienséance », etc.
abrégement », etc.
(Plu.,
(Plu.,
etc.);
etc.);
συν-
« resser-
formes
les plus
départ
d’une
expédition » (Th.,
etc.),
στολεύς « commissaire aux expéditions » (D.);
(Zoronst.),
ἐπιστολᾶ-γράφος
avec
un
vocalisme
e
:
σπελλάμεναι * στειλάμεναι ; κασπέλλει * στορνύει. | Ces
ἀπο-
ἐπι-στολή
en attique une confusion pour στέλλω entre * slel- « envoyer »
avec
d'une
«ordre oral ou écrit, message, lettre » (att., etc.), avec divers composés en -στολη-, -στολᾶ- et -crodo-, p. ex.
ἐπιστολη-φόρος
σταλεῖσα ; enfin,
εὐσταλέα ;
données ont conduit Schulze, puis Bechtel, ὅγ. Dial. 1,125 sq. (doutes de Hamm, Grammatik 16 n. 3) à admettre
anciennes et les plus usuelles : ἀπο-στολή «envoi flotte,
: εὔσπολον * εὐείμονα,
« secrétaire
royals (inser. hellén., Délos, PIb., etc.), ἐπιστολο-γραφικός (Porph.); d'où l’emprunt lat. epistula, avec ἐπιστόλιον,
et “sk“el- «arranger », cette dernière racine étant attestée par 19 lesbien ; mais *skel- ne trouve aucun appui étymologique hors du grec et risque de π' δίτο qu'une vue de l’esprit. Frisk inclinerait à rattacher σπόλα, εὕὔσπολος à *sp(hJel- «fendre, couper », cf. σπολάς.
—
oTevés
1051 —
En s'en tenant à *stel- pour expliquer στέλλω on ne trouve pas hors du grec de correspondance évidente.
expressive. Hors du grec, 65 formes qui semblent les plus proches se trouvent en germanique, v.h.all. slampfôn, m
On évoque toutefois armén. sielc-anem, aor. stelci « créer »
h.
où le c a été diversement expliqué, cf. Pedersen, KZ 39, 1906, 427 ; mais pour slein, pl. stelunk“ « tronc, tige », etc., cf.s.u. στελεά, de même pour anglo-sax. stela m. « tige », etc. ; c'est une tentative hasardeuse que de groupor 068 mots
commun
et d'autres mots encore plus éloignés comme slal m. «emplacement, étable », etc., avec grec
Voir
un
1019 sq.
vaste
rassemblement
de
termes
chez
m.h.all. otéMo.
Pokorny
all.
: ἀσφοδελόν (Hsch.) ; glose douteuse.
στέμξω : κινῶ συνεχῶς (EM su. ἀστεμφῆς= Et. Gud. 218, 15 Stef., attribué à Æsch., cf. fr. 635) ; ὑδρίζειν « maltraiter » selon Eust. 235,8 ; d'où στεμδάζειν * λοιδορεῖν, χλευάζειν (Hech.) ; -ἄάξαι * ὑδρίσαι (EM 158,37); avec le nom d’action aveybéoers * λοιδορίαι (Hsch.). Avec particule privative ἀστέμθακτος dans ἀστέμβδακτον χλέος
(Euph.}, glosé ἀκίνητον À βέδαιον À τετιμημένον (Et. Gud.), ct. encore ἀστέμδακτα [τιμωρουμένη] p.-ê. «de façon inébranlable» (Lye. 1117); enfin, ἀστεμδής * ἀθαμβδής, ἀτάραχος (Hsch.). Avec vocalisme o et sans nasale : στόθος * λοιδορία, ὄνειδος (Hsch.), cf. Lyc. 395 ; avec στοβάζειν * xaxodoyeïv (Hsch.), στοδασμάτων " λοιδοριῶν (Hsch.); στοδέω «injurier » (EM 385, 19, cf. Epic. in Arch. ἐπι- (A.R. 3, 663 ; 4, 17256).
Ayant
une
finale
aspirée
: ἀστεμφής
Pap.
7,9) et
« inébranlable,
solide » (Hom.) voir s.u.; στέμφυλα n. pl. (sing. rare) « marc » d'olives ou de raisin, reste de ce qui est écrasé
(lon.-att.), d'où στεμφυλίτιδες τρύγες «vin de marc » (Hp.), στεμφυλίας [oïvog] id. (pap. 111* s. av.), mais στεμφυλίδες désigne des olives noires (Ath. 56 c) ; composés tardifs comme στεμφυλουργός (pap.). H a p.-ô. existé un n.
sigmatique Ἐστέμφος (et. ἀστεμφής) ; si le thème en 8 est avec στέμφυλα,
ancien on 8 un jeu de suffixes de Caland
comme αἴσχος, Αἰσχύλος, etc. Avec
vocalisme
0,
στόμφος
M.
emphatiques,
« propos
prétentieux » (Longin) et déjà στόμφαξ, -äxog « bavard, grandiloquent » (Ar. Nuées 1367, appliqué à Æsch. par Phidippide), pour le suffixe, cf, Bjôrek, Alpha impurum 48 ;
verbes
: στομφάζω
dénominatifs
« parler
avec emphase »
(Ar, com.), d'où -ασμός, -αστικός (Eust.); στομφόω id. (Phld.) ; adjectifs tardifs tirés de στόμφος : στομφώδης, et
στομφός
(avec
dépiacement
sonors finale, ‘ arép6os citant Hp.) est fautif, Termes expressifs et στέμφυλα s'expliquent heurter,
écraser»,
ce
d'accent).
Enfin,
avec
* βαρύηχος, βαρύφθογγος (Gal. Hp. écrit σομφός. de sens très divers : στέμδω et bien par les idées de «secouer, qui
est
confirmé
par
le
composé
négatif ἀστεμφής ; on tire aisément de cette valeur originelle le sens de « maltraiter, injurier » dans
στέμδω,
-άζω,
στόθος, -Éc ; c'est de la notion d'« injurier », donc « crier » que l'on pourrait déduire le sens de στόμφᾷξ « bavard, qui crie fort », etc. mais cf. aussi s.u. στέφω. On a en grec moderne στέμφυλο(ν) «marc de raisin », στεμφυλίτης « piquette », στόμφος « jactance ». Et.: Le caractère expressif et populaire de cette famille de mots se trouve confirmé par la variété des formes.
La
nasale qui se trouve généralement
attestée peut être
“stamp-
«frapper, (i.-e.
écraser,
*stomb-).
piler », germanique
Ce rapprochement
satis-
faisant pour 16 sens el pour la forme, ne rend pas compte des variations du radical en grec : sur l'éventualité douteuse
d’une alternance -po-/-u6-, ct. Schwyzer, Gr.Gr. 1,333 ; la série sans nasale στόδος, etc., semble secondaire et tardive,
cf.
pour
la
disparition
possible
de
la
nasale
Schwyzer, 0.6. 1,213, Mayser-Schmoll, Gr. der gr. Papyri I.1*, 165. Pour l’étymologie, nombreuses formes diverses
chez
ατελύπην
slampfen
Pokorny
1011.
στενός : ion. στεινός, la forme éolienne στέννος donnée par des grammairiens anciens est des plus douteuse,
cf. Lejeune, Phonélique historique $ 159 n. 1. Sens : « étroit », dit notamment de chemins, de passes en montagnes, pris parfois au figuré de la gêne, ou encore de Ia pauvreté du style (ion.-att, etc.), comparatif στενότερος, “τατος, cf. Et. Souvent au premier terme de composés : στενό-βρογχος «au goulot étroit» (Éplict.); -Topog «au défilé étroit » avec le pi. neutre -πορὰ « défilés » (ion.-att.), -στομος «à
étroite»
l'embouchure
etc.),
(Æsch.,
-χωρὸς
« qui
tient peu de place » (Hp.) avec les dérivés plus fréquents,
-χωρία, -χωρέω, etc. ; στενωπός « étroit » d'où 16 substantif στενωπός, -h
composé,
« passage étroit, détroit » qui est un ancien
ὅπωπα
cf. s.u.
(Hom.,
ion.-att., etc.), termes
comiques στενοσλέσχης et -λεσχέω (Ar. Nuées 320) « discuter serré », Dérivé : στενότης {, «étroitesse», d'où « pauvreté » (ion.-att., etc.). Verbes dénominatifs : 1, dérivé inverse
στείνομαι (parfois avec ἐν-, ἀμφι-, περι-) seulement prés. et imparf. « être resserré, étroit, être rempli», parfois « être gêné » (Hom., Hés., A.R., Théoc.), à l’actif « resserrer, tasser » (tardif, Nonn., Orph.); 2 στενόομαι (ion. στει-) « êlre resserré », -ω «resserrer » (hellén., etc.), souvent
Théoc., etc.), d'où στένωμα « passage
avec ἀπο- (Thphr, étroit», tardifs.
τωσις
«retrécissement»,
ἀποστενωτικός,
tous
A côté de l'adj. existe un appellatif sigmatique στένος n. «gêne, souffrance » (Æsch. Eu. 521) et chez Hom. στεῖνος avec le diphlongue empruntée à l'adj. « passage étroit » (Hom.) et aussi « gêne, détresse » ({],, H. Ap. 583) ; pour le sens cf. Zumthor, Neuerungen 43 sq.; pour la
forme cf. Æt. Autre adj. στενυγρός « étroit » (Semon., Hp., grec tardif) avec στενυγρῶσαι inf. aor. et στενυγροχωρίη (tous deux chez Hp. selon Gal.) ; toponyme
(Hdt. 9,64). La @glose d’Hsch., συμδέδυσται est énigmatique. στενός
En grec moderne
Στενύ-κληρος
στάνει * «σν»τείνεται,
« étroit », στενοπορία
« défilé »,
στενόχωρος, στενότης « étroitesse, pénurie », etc. Et.: L'adj. cvevôg, ion. στεινός, repose certainement sur*orevFéç, comme 16 confirment par leur-o- στενότερος, -τατος ; ce pout ôêtre
οἵ, Zrevi-xAnpog
la thématisation
et pour
des
d'un radical en u,
exemples
plus ou
moins
comparables, Chantraine, Formation 122, mais l’origine du F reste obscure, Bechtel, Gr. Dial. 3, 124. Voir aussi Szemerényi, Syncope 105 n. 3. Un radical στενυ- peut s'associer à un thème sigmatique dans 16 jeu de la loi de
Caland
et στένος
groupe de mots Pokorny 1021.
peut être anclen.
L'étymologie
reste obscure ; voir des hypothèses
de ce chez
στένω
—
στένω
: «gémir
distinct de ia
de
profondément
et bruyamment », bien
κλαίω, οἰμώζω, ὀλολύζω,
mer,
etc.,
avec
un
etc.,
complément
peut
« gémir
se dire sur
quel-
qu'un », etc. (Hom., poètes, prose tardive) ; seulement au thème de présent, moyen rare ; aussi avec des préverbes : κατα-,
ἐπι-,
dva-,
Tept-
μετα-,
«résonner tout autour »,
1052
— des présents divers, cf. Beekes, Laryngeals 192, qui rappro-
che στενά-χω de stanihi. Parmi 168 verbes dérivés, στενάζω est une création grecque, de même qu'il
serait
imprudent
de
probablement
rapprocher
de
στενάχω
l’anglo-sax,
stencecian « souffler » et du v. norrois stanka « gémir ». H existe une série de termes probablement apparentés
ὑπο-. Dérivés expressits égaloment commodes pour la métrique
sans s- initial dans la glose d'Hsch. τέννει * στένει, βρύχεται
(Chantraine,
répondre à skr. fdnyali «résonner, tonner»; toutetois iänyati pourrait présenter un vocalisme zéro et en ce cas
Gr. H. 1,112) : 1. στενάχω, -ομαι (Hom. où
16 mot est fréquent, poètes), soulement thème de présent ;
qui doit être lesbienne
ou thessalienne
aussi avec des préverbes : ἀνα-, ἐπι-, περι-, etc.; p.-ê. στεναχέω (Thasos, etc.), d’où στεναχίζω, -ομαι (Hom.), aussi avec &væ-, ἐπι-, ὑπο- ; la suffixation de στενάχω
être rapproché
est expressive mais obscure ; Risch, Worib. der hom. Sprache 243, a supposé une analogie de ἰάχω (?) mais voir Et.; 2. στενάζω «gémir profondément », ut. -άξω,
athématique. Voir encore Pokorny 1021,
de anglo-sax. punian
(-vv- de -vy-)
et
« résonner, retentir ».
Le latin lonat (parfois tonil), avec vocalisme o, appartient
à la même famille et remonte peut-être à un ancien présent Mayrhoter, Eiym.
Wb. des Allind. 3,510.
aor. τάξαι (Æsch., trag., attique, etc.), aussi avec préverbes : ἄνα-, ἐπι-, κατα-, συν-, ὑπο- ; C'est 16 dérivé le plus usuel.
place alphabétique). Le mot est rapproché depuis Curtius
Ces thèmes de présents ont fourni chacun des dérivés :
de lat. sfercus n. Analyse précise de Benveniste, Origines 9,
(type λόγος)
1. de στένω : α) στόνος m. (Hom.,
poètes),
dit de la mer
(S. Ant.
« gémissement »
591)
16 mot
se lit
chez Th, 7,71 ; plus de 15 composés : ἀγά-στονος « grondant » dit
de
la
mer
(Od,
H.
Ap.},
trag.);
qui montrent d'où στονόεις Corcyre
vi°
on observe
les emplois
relatifs
à la mer
que στόνος s'applique d'abord au bruit ; (στονόξεσσα t. sing. épithète ue ἀξυτά, s.
avant,
Schwyzer
133,2)
« qui
cause»
ou
« qui pousse des gémissements » (Hom., poètes), hypothèse
hardie ur
//. 24, 721, de Szemerényi,
Sprache
H,
1965,
18-15, cf. Ruijgh, Autour du τε épique $ 334 ; b) Etévrop m. nom
les
d'homme
(1]. 5,785) cf. pour 16 suffixe -τῶρ dans
anthroponymes
Benveniste,
Noms
d'agent
anthroponyme «l’homme à 18 grande avec le sers originel de la racine.
voix»
64 ;
cet
concorde
2. De στενάχω, στοναχῇ Î. « gémissement » souvent au pluriel (Hom.,
Pi., trag.), vocalisme
suffixe rattache
série
de
le mot
xavæxi,
ἰαχή
à
στενάχω
o d'après
et
(tardivement
l’insère
aussi
στόνος,
16
dans
la
otevæxñ) ;
d’où στοναχέω (poètes) avec l'aoriste στοναχῆσαι seule forme attestée chez Hom.; -αχίζω, var. de στεναχίζω ; aussi avec des préverbes comme ἀνα-, ἐπι-, ὗπο-, 8. De στενάζω : στέναγ-μα n. surtout au pl. (Æsch., S., Ar.), avec -ματώδης (Gal.), στεναγμός (Pi., trag., Pi.), avec -μώδης (Paul. Æg.). En grec moderne στενάζω, στέναγμα. Et.: Στένω entre dans une famille indo-européenne signifiant
cémettre
un
bruit
sourd,
gémir»,
l'emploi
pour le bruit du tonnerre est caractéristique ; on a des correspondants exacts dans skr. stanati « gronder, tonner », en baltique, lit. sfenù, en germanique, anglo-sax, slenan «gémir » = i.-e. “slenô; le nom d'action στόνος a des correspondants dans 19 russe siôn, skr. abhi-sfand- « roulement de tonnerre» qui peuvent être des formations parallèles.
Présents
en
: κόπρων
(sic,
Hsch.
pas exactement
à 88
mais ne rendant pas compte de l’alternance entre la sourde et la sonore. On n'ose risquer l'hypothèse que le mot aurait été déformé par antiphrase sur le radical de στέργω.
«lamentable » (Æsch.),
&àl- «où la mer gronde » (Æsch.), αὐτό- «se lamentant aur lui-même » (Æsch.), βαρύ- « aux lourds gémissements » dit d'acteur (D.), ct. chez Hom. βαρὺ στενάχων ; πολύ(Hom.,
o'repyé,vos
*-y@/g- : avec
vocalisme
e, vieux
βὶ. stenjg « gémir » ; avec vocalisme zéro, anglo-sax. stunian,
στέργω
: aor. inf. στέρξαι, f. στέρξω, part. ἔστοργα
(Hat. 7,104), pass. parf. ἔστεργμαι (Επιρ., 4.Ρ), aor. ἐστέρχθην (Lye., Plu, etc.); « montrer de l’attachement, chérir»,
dit,
par
exemple,
des
entre les parents et les enfants liens de famille,
des liens
sentiments
(cf. PI. Lois 764
sociaux,
parfois
avec
b), des un
sens
général « aimer la vérité », etc. ; ne se dit pas en principe de l'amour physique ; a pris le sens d'accepter, se contenter de, etc.; champ sémantique franchement différent de celui de ἐρᾶν, différent de celui de φιλεῖν, recouvre en partie celui de ἀγαπᾶν (Thgn., ion.-att., etc.) ; avec pré-
verbe,
sens privatif de ἀπο-
dans
ἀπο-στέργω
« cesser
d’aimer, repousser » (Terp., Æsch., Théoc., LXX, etc.), Srep- (Poli.). Dérivés : 1. nom d'action à vocalisme o : oropyñ « pen109 = 522 chant pour, inclination, affection» (Emp. Bollack,
opposé
à Neïxog,
Antiphon,
hellén.
et taradif) ;
au socond terme de composés : ἀπόστοργος (Plu.), ἄστοργος 87 = 411 (Emp. «sans affection» (Æschin.), xaréBollack), φιλό- « qui aime tendrement », avec -ἔω et -ία (attique, hellén., etc.) ; 2. στέργηθρον n. nom
de diverses
plantes qui passaient pour rendre amoureux (Dsc., Pline), cf. Strômberg,
s.u.
alergéthron,
Pflanzennamen
«affection,
92 et
raison
147, André,
Lexique
d’aimer » (Æsch.,
E.)
pour le suffixe, cf. Chantraine, Formation 873, Benveniste,
Origines 203 ; 3. στέργημα n. «charme d'amour» (S. Tr. 1138) ; 4. στερκτός «aimable n (S. Œd. Roi 1338) avec στερχτικός «disposé à aimer » (Arist.). En grec moderne : στέργω «consentir à », le sons d’avoir de l'affection étant réservé à ἀγαπῶ. Εἰ.: Depuis longtemps, on rapproche un nom celtique de l’amour ὑ v. irl. serc, gallois serch, bret. serc'h, cf. Pokorny 1032, Ἐ. Lewy, Fesischrift Dornseiff 226; de plus en slave on évoque Vv. si. sfrégo, sirésti, s1. commun “sterg-, i.-e. “*sierg-.
v. norr. slynja, all. moderne siôhnen ; il existe en sanskrit
des formes athématiques, injonctil stan (i.-e. *sten-t-) avec l'impératif afanihi trésonne », d’après anihi, rudihi, etc., si ces formes sont anciennes, elles pourraient être à l'orlgine
réciproques
στερεός, στερρός, Voir 2 στεῖρα.
στέριφος, voir 1 et 2 στεῖρα.
— : n., surtout au pl, -« (f. στέρνα pap.) « poi-
στέρνον
trine », chez Hom.
toujours dit do ἰ8 poitrine de l’homme,
donc distinet de στῇθος, ou d'un animal ; chez les trag. dit aussi de la poitrine de la femme, et aussi comme siège des
sens
au
sentiments ; 16 mot
est conservé
anatomique
aréphos
1053 —
« qu'on peut confisquer » (pap., inscr, tardives) ; στέρημα n. id. (Ps. Callisth.) ; nom d'agent ἀποστερητής M. « celui qui ne paie pas ce qu'il doit, fraudeur » (PL, etc.) avec le f. -στερητρίς (Ar. Nuées 780) employé plaisamment ; adj. στερητικός c«négatif, privatif» (Arist, Thphr.,
par les médecins, mais est ignoré d'Aristote. Au premier terme de composé dans στερνο-χτύπος
Plu., etc.), plus ἀπο- « qui prive » (Ar. Nuées 728, 747).
(Tim.), -μαντις (S. fr. 59), -τυπῆς (E.), στερνοῦχος « à la large poitrine » dit de la plaine de l’Attique (S.). Au second terme de eomposés ἀμφί-στερνος (Emp.), δασύ(Hés,, etc.), εὔ- (Emp., etc.), εὐρύ- (Hés., etc.), λασιό(AP), πρό- « qui se trouve devant la poitrine » (Æsch. Ch. 29), etc., d’où προστερνίδιον n. armure protégeant le poitrail du chevat (X.), plus tard στερνίδιον id. Verbes dérivés provenant d’hypostases : ὑπο-στερνίζομαι
στεροῦμαι
« mettre sous la poîtrine » (Plu.), cf. ὑπόστερνον * ὑπογάστρίον (Hsch.), περι- « mettre autour de la poitrine » (Aristaenet.), ct. περιστέρνιον, -ἰδιον (Phot.). Rares dérivés : στερνίτιδες [πλευραϊ] «les côtes de la poitrine » (Potl.), cf. Redard, Noms en -τῆς 105 ; στέρνιξ * ἐντεριώνη (Hsch.), même finale famillère que dans χόλιξ;
στέρνιον n. « mets difficile à digérer » selon Alex. Trall., etc., mais ! n’est pas sûr qu'il s'agisse de « poitrine », cf. LSJ.
Le
grec
moderne
«être
gardé
ovep&
de,
Æt.: Στέρνον « poitrine », avec le vocalisme e et 16 même
suffixe que τέκνον, doit signifler quelque chose comme « ce qui est large, ce qui s’étend » (cf. l'emploi occasionnel
de ἰσθμός, ἴσθμια au sens de cou). Le mot appartiendrait
o.c., Frisk a bien analysé le système On part du présent thématique à
e crépouar; l'impératif σταρέστω (phocid., 324) est parfois expliqué comme une forme
d'aoriste à vocalisme zéro Thurab-Kieckers, Handbuch
(Bechtel, Gr. 1,275); mais
Dial. 2,132, il est p.-ê.
plus naturel d’admettre le passage de e à œ devant p, ce qu’admettraient Frisk et Schwyzer, Gr. Gr. 1,274. Au
présent a été ajouté un suffixe & dans στερῆναι, -ἤσομαι (si la forme était ancienne on attendrait *orapñvor avec vocalisme zéro), puis στερηθῆναι, -ηθήσομαι ; puis l’aor. actif στερῆσαι (στερέσαι p.-8. d'après ὀλέσαι, ou simple flottement phonétique dans 168 pap.), fut. -ἦσω ; enfin, les présents στερέω et στερίσκω, ce dernier sur 16 modèle
de εὑρίσκω à côté de εὑρήσω. m. irl. serb « vol » qui peut reposer sur
στεροπή : !., voir ἀστεροπή.
pose exactement à στέρνον et sans qu'aucun prenne le sens particulier de « poitrine» ce qui est une innovation du
στέρφος
grec. On peut rapprocher en germanique, v.h.all. slirna «front» de “siernyä, en slave, russe storond Î. «côté,
région » de “sfornd, V, sl. prostranù «large » de “slorno- ; gallois sarn « strätum », « pavimentum » 6 i.-e. “sifno- — skr, stirnd; «être privé de, manquer de, perdre » (Hés.,
“sfer-wä ; rappro-
chement également douteux avec le verbe germanique signifiant « voler », got, sfilan, v.h.all. sfelan, v. isl. stela où 1Ἰ serait dû à l'analogie de hehlen, etc.
donc à la racine de στόρνυμι, skr. strndti, etc. Cette famille fournit des dérivés en "-πο- / -nä sans qu'aucun se super-
323)
n.
: A.R., Lyc., AP, τέρφος (Nic. Al 268, Th.
«peau,
enveloppe,
pelure» ; cf.
τέρφη
rapprocher.
Composés
: στερφό-πεπλος
bôtes » (Lyc.). Au second
peau
noire » (Æsch.
«vêtement
terme
de
« vêtu de peaux de bêtes » (Ibyc. 337 P) semble
inser.
de
Thasos),
fut.
usuel
-how
(Od. 13,262,
(ion.-att.)
mais
p.-ê.
στερῶ (Æsch. Pr. 862), parf. ἐστέρηκα (att.) ; d'où le présent contracté στερέω dans l'impératif στερείτω (Ρ]. Lois 958 e) bien attesté dans le composé ἀπο-στερέω qui est aussi le thème le plus usuel pour les autres temps ; entre les formes avec ou sans &æo- voir verbal 115-116 ; autre présent ; στερίσχω,
sur le rapport Brunel, Aspeci
pass. -ouau (Hdt., Th., trag., etc.), ἀπο- (S. Œd. C. 376) ; l’aor. ἐστέρισε (IG XII 9, 293, Érétrie 1ve-1110 s. av., inscription
métrique ; AP
11, 335)
ne peut
guère
88 tirer
de στερίσκω, mais apporte quelque appui à ἀπο-στερίζω (Hp.
Gland.
17).
Dérivés peu nombreux : surtout 19 nom d'action στέρησις f. «perte, privation, confiscation » (att., etc.) aussi avec ἀπο-
(Hp.,
p.-ê.
d'après
Th.,
PL,
Dém.),
forme
αἵρεσις, εὕρεσις ; d'où
tardive
-eois
(pap.),
στερήσιμος, -ἐσιμὸς
de
« à la
fr. 721).
être un fut. ou un prés. en fonction de futur, parf. ἐστέρημαι (E., PL, pap.) mais στέρεσαι
peau
: pjeAk-oteppog
conjugaison suffixée en -n- : participe aor. στερείς (E.), mais plus souvent atepnôñver (Pi., ion.-att., etc.), fut. -σομαι (attique), plus rarement -ηθήσομαι (var. chez Isocr., grec tardif), ἀπο-στερεῖσθε (And. I, 149) peut (ion.-att.) ; à l'actif au sens de « priver de, dépouiller de »,
* λέπυρα
(Hech.) ; aussi στρέφος * στρέμμα, δέρμα, βύρσα. Δωριεῖς. Voir aussi ἔρφος de même sens mais qu'’il est difficile de
Dérivés : στερφίνα * δερματίνη, οἱ δὲ στεῖρα À σκληρά (Hsch.); σκληρόν, στερεόν (Hsch.). Verbe dénominatif : στερφόω (sch, A.R. 4,1348, sch. Nic. Al. 248)
ion.-att., grec tardif) ; sur l'impératif σταρέστω, voir Et. ;
aor. στερῆσαι
ôter »,
Étymotogie incertaine. On a rapproché depuis longtemps
Le grec moderne a gardé στέρνο(ν).
στἑρομσ,ι
« priver
privé »
Et.: Avec Brunel de la conjugaison.
vocalisme Schwyzer
a
ol δὲ δέρματα ὄνεια * οἵ, aussi στέρφνιον * «habiller de peaux» avec acc. στερφωτῆρα supposer
un présent στερφοῦσθαι, ct. Wackernagel, Spr. Unt. 256; en outre, στρέφωσις (faut-il corriger en στέρφωσις 7) *
κάλυψις Εἰ.:
ἀγγείων On
(σ)τέγος,
a un
ete,;
δέρματι
γινομένη (Hech.).
flottement
lc
pour
à l'initiale entre
suffixe,
or-/r-,
cf.
cf. Sépoc, εἴλος, πέχος,
κῶας, etc. Terme technique sans étymologie claire. On 8 rapproché le mot de l'adj. στερεός en évoquant des
expressions comme βοέῃσ᾽ στερεῆσι (II. 17,493) où στερεὰ δέρματα (PI. Pri. 321 a), cf. Persson, Beiträge 1,432. Pour rendre compte de l’étargissement *bh, on cite des formes slaves, germaniques et celtiques : russe sférbnutt «devenir dur, raide, se dessécher », v. norr. sfjerfl m. « tétanos », sfirfinn, v.h.ail, sterban « mourir », en ceitique, m. irl. ussarb «mort» (de *ud-sterbhä), gallois serfyll
«usé, Vieilli», m. lrl. srebann m. «peau» (Vendryes, Wôrter u. Sachen 12, 1929, 244), voir encore Pokorny 1024 sqq. Les formes qui reposent sur arpep- (*sirebh-) peuvent
appartenir
à
un
thème
II
*sfr-ebh-,
ou
plutôt
στέρφος
—
résulter d’accidents
secondaires.
Aucun
rapport
probable
avec στρέφω, etc.
1054 — Delphes (Plu.). Formes isolées : 7. χρυσο-στέπτωρ (Manetho) ; στεφέτην * ἱκέτην (Hach.), fait avec le suffixe
de στεῦται
! 3° pers. sing. prés., στεῦτο
imparf.
(Hom.,
A.R., Æsch. Pers. 49), στεῦνται 3° pl. (Maiistas, 1115 s. av.), στεῦμαν (conj. chez Orph.); « déclarer solennellement », aussi «s'engager à, promettre, menacer », etc., parfois empioyé avec εὐχόμενος dont le sens est voisin ; emploi gauche et obscur en Od. 11,584, Nekyia, cf. M. Leumann, Hom. Wôrter 211. Et.: Vieux mot épique. Wackernagel, Spr. Unit. 201 (et. aussi Schwyzer, Gr.Gr. 1,679 n. 5), tire Ja forme de l’aor. sigmatique attesté dans skr. véd. astosfa 3° pers. sing. moyen (avec perte, par dissimilation, du second 5) ; sur στεῦτο qui n’est plus senti comme un aoriste a été créé 16 présent στεῦται. En védique, on a le présent actif siduii, le moyen est surtout bien attesté dans l’avest. stuyë ; le sens de cette racine est en indo-iranien « célébrer, chanter », ete. Voir maintenant J. Narten, Pratidänam Kuiper 12 8qq., qui rapproche directement στεῦται de védique sidve.
στέφω
: -ὁμαι, aor. inf. στέψαι, -ασθαι (Hom., ion.-
att, etc.); aor, pass. στεφθῆναι, fui. στέψω, τομαι, parf. passif avec vocalisme e ἔστεμμαι (ion.-att.), 18 forme ἐστεθμένος (Schwyzer 725, Milet vi* s. av.) est analogique
de
στέθματα.
Sens
: «entourer,
envelopper,
couronner, couvrir d'une couronne, honorer d’une ronne », se dit d'offrandes religieuses, etc. ; souvent
couavec
des préverbes : &væ- « couronner », ἐκ- id. (pour Œd. R, 3, voir Mazon, Rev. Ph. 25, 1951, 16), mals aussi ποτοῦ
ἐχκκενῶσαι καὶ τὸ
ἀποθέσθαι
v
ἐκ
μεταφορᾶς
τῶν
τὰ
στέμματα ἀποτιθεμένων (Pausan. 177 Erbse), ἐπι- « couvrir, remplir, être couvert de» (Alem.), au moyen «remplir un cratère» (Hom.), x&re- «couvrir de guirlandes, couronner », περὶ-- «entourer, encercler ». Formes nominales : Î. στέφος n. « couronne, guirlande » (Emp., trag., prose tardive), dit de libations envoyées en hommage
à un
mort
plus de 20 composés
(Æsch.
Ch.
95);
: χρυσο-στεφῆς
au
second terme
«Consistant
en une
couronne d'or » (S.), habitueilement au sens passif xæræ(S.E.), κισσο- (Anacreont.), Jeuxo- « couronné de blanc »
dit de rameaux de suppliants (Æsch. Suppl. 191, 334), ἐπι- de cratères pleins (Hom.), ete. ; 2. στέμμα, surtout pl. -«ræ « couronne », plus souvent «bandelette, chapelet enroulé à une branche » (Hom., ion.-att., etc., sur FI. 1,14 cf,
Servais, Ant. Class. 86,
1967, 415 sqq.), se dit en iat. de
l'ornement des images des ancêtres, de l'arbre généalogique (Plu., Sen., Juvenal, Pline) ; dans des inscriptions grecques
tardives « association » ; rares Composés comme στεμμάτοφόρος (Ptol.) ; dérivés : στεμματίας épithète d'Apollon (Paus.),
στεμματιαῖον
glose
obscure
(Hsch.,
AB
305});
verbe dénominalif στεμματόω «couvrir de bandelettes » (Ε. Héraci. 529); le doublet στέθματα * τὰ στέμματα (Hasch.)
est
obscur,
essai
d'explication
phonétique
chez
Sehwyzer, Gr. Gr, 1,817 ; 3. στέψις Î. et κατά- «action de couronner » (tardif) ; 4. adj. verbal στεπτός (Α. PI.), mais déjà
ἄστεπτος
«sans
couronne » (E.),
ἐριό-
«entouré
de
laine » (Æsch. Suppl. 22) οἱ d’autres composés plus tardifs ; 5. στεπτικόν «argent pour une couronne » (pap. 1115 s.
après); 6 στεπτήρια " στέμματα & οἱ ἱκέται ἐκ τῶν χκλάδων ἐξῆπτον (Hsch.) ; Στεπτήριον n. nom d’une fête à
ἱκέτης;
comme
8
στεφών " ὑψηλός,
appellatif
«couronne
de
ἀπόκρημνος
(Hsch.),
montagnes » (Schwyzer
709, Éphèse 1119 s. av.) ; 9. doublet 46 στέφω, στέπτω (SIG 1026, 29 Cos).
Deux noms d'instrument en -&v& les formes
στεφάνη
les plus
vivantes
Î. « Gercle du
mais
et surtout -ανο- sont déjà
homériques
: 10,
casque », « casque » lui-même (IL.),
ef. Trümpy, Fachausdrücke 43, Hainsworth, JHS 78, 1958, 52, aussi diadème porté par une femme (Hom., etc.) ; d'autre part «corniche d'un rocher, couronnement d'une muraille », etc. (Hom., prose hellén. et tardive), en outre, emplois techniques divers ; 11. στέφανος m. «enceinte, couronne, couronne de vainqueur, couronne décernée comme récompense, gloire, honneur», etc. (F. 13, 736, ion.-att…, etc.) ; nombreux dérivés : στεφάνιον n. (Délos, pap.), -loxog (Anacr., inser, de Cos, grec tardif), -εἰς t. «parapet » (de στεφάνη ? tardif), -lä m. (tardif), -fenc m. «oû l'on reçoit une couronne, qui reçoit une couronne » (attique), d'où -ἐτικός (tardif), στεφανᾶς « marchand de couronnes » (L. Robert, Rev. Ph. 18, 1944, 53) ; adj. -ἰαῖος (hellén, οἱ tardif), -κκός (tardif) ; verbes dénominatifs : στεφανίζω, aor. dor. -ίξαι (Ar. Cav. 1226) ; surtout στεφανόω, -ὀομαι qui se substitue À στέφω ; au pass. chez
Hom.
et
Hés.
«ôtre
tout
autour,
entourer,
former
un cercie », etc. ; après Hom, « couronner », d’où «récompenser, honorer, orner , ete. (ion.-att., etc.) ; également avec des préverbes surtout περι-, en outre, &xo-, ἐπι-,
κατα-, etc.; d'où στεφάνωμα n. (Thgn., etc.), -ωματικός (Thphr.), τωσις Î. (inscriptions), -orhc m. (Hdn.), -ωτίς f,
«qui
convient
pour
faire
des
couronnes » (Thphr.),
avec -ωτρίς (ibid.), ἀ-στεφάνωτος (Sapho), στεφανὠτυκός (Thphr.), -dôns (E.). Composés : στεφανοπώλης (pap.)
« marchand
de couronnes », À. -πωλις
(Plu., etc.) ;
surtout pour des raisons rythmiques στεφανη- : -πλόκος (Thphr.), -πλοκέω (Sapho), -pépoc « qui porte une couronne » (B., E., etc.), d'où -φορέω, -φορία ; à Athènes στεφανηφόρος est dit de drachmes portant une couronne au revers, cf. L. Robert, Études de numismatique 105-135. Quelques rares noma propres : Στεφανοκλῆς, Φιλοστέφανος, surtout Eréqayos. En grec moderne στέφανο N. « couronne de mariage », στεφανί « cercle, cerceau, cCouronne », στεφανώνω « COUronner,
marier,
Et.: Exteo,
στεφάνωμα
« mariage»,
etc.
présent radical à vocalisme e, n'a pas de
correspondant sens originel
épouser»,
exact est
hors
«serrer,
du grec.
SI l'on admet
entourer », on
peut
que le
avec
Frisk
et Pokorny rapprocher 16 présent skr. 46 forme différente stabhndti, parf. tastdmbha « fixer, tenir ferme, soutenir,
arrêter » en rappelant 16 rapport qui existe entre πύχα « solidement », πυκάζω «serrer, fixer » et ἄμπυξ, Le mot entre ainsi dans une vaste famille où l'on rassemble skr. slambha- m. « fixation, appui, pilier », lit. sfémbas «tronc, tige », ce qui permet peut-être d'évoquer en grec ἀστομφής, στέμδω, toutes ces formes à la différence de στέφω, comportent des radicaux à nasale (vues un peu différentes chez Frisk). Autres formes citées encore chez Frisk et Pokorny 1011.
: souvent
στῆθος l’homme
et
de
la
au
femme
pl. -ea, -n N. +poitrine » de [à
la
différence
de
στέρνον)
(Βοπι,, etc., mais très rare chez 168 trag. et 168 lyr.), désigne aussi au pl. le siège des sentiments ; au flguré chez les médec. «paume de 18 main, dessous du pied », aussi «banc de sable » (PIb.).
105
στήνια
--
Et.: La coexistence de στήλη, στάλξ, στάλλᾷ s'explique en posant *oræäv&, antérieur au passage
l'allongement compensatoire est de & à n en attique, cf. Lejeune,
Rares composés : στηθόδεσμος (Poli., médec.), -ἰς (LXX, pap., etc.), -lx (Sor.), -n (EM 749,44), -tov (EM
Phonétique historique $ 152. Issu de la racine de στέλλω avec vocalisme zéro, comme dans ἐπίσταλμα, στάλσις, οἷο,, qui sont tardifs, et dans στάλιξ. Hors du grec, on trouve un
ibid.),
correspondant
« bandage
qui
soutient
la
poitrine».
Au
second
terme : εὐρυ-στηθής (Arist. H.A. 632 b) et d’autre part μεγαλο-στηθότατος et μικρο-στηθότατος superl. (Mnesith. ap. Orib.). Dérivés : 1. dimin. στηθίον (Alex., Arist.), -ἰδιον (Phryn.), -Évrov (com. moyenne, LXX, Poll., inser. att.), condamné
par
Phryn.
361,
p.-ê.
analogique
χιονιστήρ (Gloss.); δ. στηθάριον «buste» (tardif); 6. adjectifs στηθυκός (Arist.), -ιαῖος (inser. 1v° 8. après) ; 7. verbes dénominatifs : &xo-arnûl{o «réciter par cœur » (EM 277,56, grec tardif, voir Lampe), ἐκ-. En grec moderne στῆθος « poitrine, cœur, courage », avec
στῆθι et de nombreux composés et dérivés. El.: Comme στῆθος est attesté avec un n en éolien et en dorien (or&0og à Sicyone, Schwyzer 130, résulterait d'un traitement phonétique secondaire propre à ce dialecte,
cf.
Schwyzer
1,129),
ad
11 n’est
locum
pas
et
possible
Thumb-Kieckers, de rapprocher
le v.h.ail.
et v. sax. siollo m.
(thème en n) «support, poteau », etc., de l'i.-e. *sf[-nAutre hypothèse moins piausible suggérée avec hésitation
par Risch,
Worib.
der hom.
Sprache
102.
στῆμα, voir στήμων.
de χελύνιον
«lèvre, mâchoire » ; . -αἴον « parapet » (tardif) ; 3. στηθίᾶς " ὄρνις ποιός (Hsch.) ; 4. στηθιστήρ poîtrail d’un cheval de guerre = προστερνίδιον, même suffixe que dans βρα-
“
exact dans
Handbuch
la famille
de
στήμων
: dor. στά-, gôn. -μονος m. chaîne qui est
verticale dans le métier à tisser, opposé à xpôË, (Hés., pap.).
ion.-att.,
Quelques
pap.,
etc.), se dit aussi
composés,
p.
ex.
de
xpôxn
flls (ion.-att.,
στημονο-νητικὴ
[τέχνη]
«l’art de filer » cf. 2 νέω (PI. Pit. 282 e), -quñc (PL.), avec un premier terme apparemment thématique ornuopραγέω « se déchirer pour n'être que des fils » (Æsch. Pers. 836) ; au second terme les formes en -μῶὼν sont tardives πολυ-στήμων (byz.), xpuco- «tissé de fils d'or» (Lyd.) ; avec finale Lhématique : μανό-στημος «au tissu lâche » (Æsch. fr. 688), ἀραιό- (Hsch.), πολύ- (Hsch.).
Dérivés κίκιννος
diminutif « boucle
qui
στημόνιον
ressemble
(Arist.),
à du
flts
στημονίᾷς
(Cratin.),
adj.
ἵστήμι, στῆναι, etc. Étymologie obseure. On évoque la glose d'Hsch. στήνιον * στῆθος, ce mot pouvant être apparenté à skr. sidra- m. « poitrine d’une femme »,
στημόν-ιος « qui ressemble aux flls de 16 chaîne » (Thphr.),
armén.
στημονίζομαι (Arist.).
πθος
stin
reste
(de
‘siëno-),
obscure.
gén.
Risch,
stean ; toutefois
Worib.
der
hom.
la
finale
Sprache
73,
-txôg « qui sert pour la chaîne » (pap. 111° s. av.), τώδης dit à propos d’une toile d’araignée (Plu.). Verbe dénominatit : Avec
suppose que στῆθος est construit sur 16 modèle 46 πλῆθος,
βέλεμνον,
*orivog (d'où στήνιον) étant lié à στῆθος comme plënus à
(Délos, cation
πλῆθος, Autres vues chez Pokorny 990.
vocalisme
zéro
ancion
du
etc., ou syncope récente,
r11# s, av., pap. hellén.), du groupe de consonnes,
suffixe,
ct.
στημνίον n.
λίμνη,
« chaîne »
d’où avec simplifiστημίον (pap. plus
tardifs).
στήλη
: Hom., ion.-att, etc., dor. στάλᾷ, éol. στάλλᾶ
(Mytilène,
Larissa)
?. « bloc de pierre dressé,
stèle, stèle
Parallèlement avec vocallsme zéro du suffixe στῆμα n. «verge de l'homme» (Ruf., Poll.)\; glosé chez Hsch.
porter une dédicace, inscrire sur une stèle
ἐν ναυτικοῖς ὀνόμασιν ἀναγέγραπται * καὶ ἐπὶ φυτοῦ τίθε-
ün nom pour l'honorer, ou le condamner ; aussi « borne » dans une course, ou borne marquant une frontière.
ce groupe s.u. ἴστημι. Et.: Au sens de « chaîne », στήμων appartient au voca-
funéraire, stèle inscrite » qui peut un décret, un traité, etc.; on peut
Parfois au premier
terme
de composés
: στηλογραφέω
«inserire sur une stèle » (Ph., etc.), -xoxéo
id. (Hyp.),
ται;
les formes
à préverbes sont plus usuelles, voir pour
bulaire de la vieille technique du tissage et répond
pour
Dérivés : 1. στηλίον (inser. tardive), -lScov (Thphr., Hsch.), -ἰς, -ἴδος, -ύδριον (inser. tardives), tous diminu-
|9 sens à lat. sidmen n, : sur 168 mots en -μῶν qui pourraient être d’anciens neutres, cf. Benveniste, Origines 122 sq., avec un vocalisme -men/-mon ; on a encore, p. ex., en baltique, lit. slomuo, gén. -meñs «taille, stature », en germanique, got. siomin (dat.) = gr. ὑπόστασις ; en skr.
titfs;
sthd-man
«κόπας surnom de Polémon le Périégète (à tort -κοπᾶς Merkelbach, Zeitschr. Papyr. Epigr. 11, 1973, 270).
aussi
στηλλάριον,
Drew-Bear,
2, arhAnea * Thv νύσσαν
GI
50,
1972,
221 ;
(Hsch.), donc borne pour une
course ; 3. στηλίτης, Î. -ἴτις « qui ressemble à une stéle » (Luc., AP), mais usuellement «inscrit sur une stêle » comme
“τῆς
114
marque
sq.;
d'infamie
d'où
(att.),
στηλιτεύω
cf.
Redard,
«inscrire
Noms
sur une
en
stèle »
n.
« emplacement », répond
exactement
à grec
στῆμα avec 16 vocalisme zéro du suffixe, Avec vocalisme à du radical le grec a στώμιξ ‘ δοκὶς ξυλίνη (Hach.), et. p.-ô. lit. stuomuô
et pour le suffixe russe dialect. stamik;
vocalisme zéro dans arduvog et σταμῖνες, voir ces mots. Cf, encore Pokorny 1007 sq.
(Ph,, Plu.), «flétrir » (tardit), d'où -ἔτευμα (Poil.) ; 4. verbe
dénominatif ornàéo «dresser une stèle, inscrire sur une stèle, marquer une IImite » (hellén. et tardif), aussi avec des
préverbes : ἀνα-, ἐν-, κατα-, περι- ; d'où -ouæ « pilier »,
στήνια : N. pL, fête célébrée à Athènes trois jours avant 168 Thesmophories, où les femmes échangeaient des injures et des grossiéretés (Ar. T'h. 834, Eub. 148, I G II* 674,
τωσις « fait d'inscrire sur une tablettc », tous deux tardifs. En grec moderne στήλη «stèle, colonne » aussi « pile »
Hsch., Phot.), d’où στηνιῶσαι * PAacpnuñoo, λοιδορῆσαι (Hsch.).
et d’autre part “evjua, οὐ -LUGLG,
στηλιτεύω
«flétrir,
stigmatiser»
avec
Et.: Obscure.
On n’ose pas rapprocher ia glose obscure
στήνιον * στῆθος (Hsch.).
στηρίζω
—
1056 —
στηρίζω : τ-ομαι (Démocr., E., etc.), aor. inf. -ἰξαι, εἰξασθαι (Hom., Hés., att.), et -ἰσαι, -ἰσασθαι (LXX, etc.), passif -ιχθῆναι (Tyrt., etc.), fut. -(ξω, -ἰξομαι (Hp., att.) et -ἰσω, ττ͵ῶ (LXX, etc.), pass. -ιχθήσομαι (tardif) ; part. ancien ἐστήριγμαι avec le plus-que-parf. ἐστήρικτο (Hom.,
στίζω
d'opprobre ; également
ἀντι-, ἀπο-, ἐπι-, ὑπο- ; 3. «caractèére
fixe,
avec divers préverbes
plus
flxité », etc.
rarement
(Arist.,
grec
-ἰγμός tardif),
παρὰ-, περυ-. Dérivés : 1. Bouclier
166,
:
m. aussi
« immobile » (Procl.).
En grec moderne στηρίζω « appuyer, étayer », στήριγμα «appui, étai », otc.
Et.: Σαλπίζω est un dénominatif de σάλπιγξ et στηρίζω
cf. Schwyzer,
606,
KZ
Σ τῆρις à Milet
Depuis longtemps ce groupe de mots στερεός, etc. Voir aussi σκηρίπτομαι.
στήτα
: f.
«femme»
(Théoc.
46,
1913,
375).
est rapproché
14;
aussi
au
tatouage»
(Hés,
sens
de
et de
« virgule,
« point » en
1,149,
Pisani,
Rend.
Ist. Lomb.
73,
de
Dosiad.
au
fer rouge » (att.),
à côté
de
στιγμα-
“μιαῖος « minuscule, qui ne dure qu'un instant » (heilén. et tardif), pour le euffixe, cf. Chantraine, Formation 49,
-txéç (tardif); 3. στιγμός m. «marque au fer rouge » (Æsch. Suppl. 839); 4. στίξις t. irl. Henaid, lat. tollé, ct. Strunk, Nasalpraesentien 54, Vocalisme zéro dans skr. fuld, « balance » et en germani-
que, got. pulan, v.h.all. dolën « supporter ».
ταλάσσαι
—
Les formes du verbe grec sont spécialisées au sens moral de «prendre sur sois; pour «soulever» l'on emploie
ἀείρω. Mais le sens de « soulever » est conservé dans des termes énumérés sous B à D, D’autre part, le sens déterminé de la racine a interdit en grec la création d’'un présent.
1090— On
admet
aisément
qu'il ait été substanlivé dans ταμία
en raison de l'importance domestique de la fonction, puls masculinisé dans ταμίας qui entre dans une série nette de
substantifs en -ἰᾶς, cf. νεανίας,
etc. Autres
vues encore
chez Frisk s.u.
Voir encore τελαμών, τέλλω, τέλος, τόλμη, Τάνταλος, ete. Autres données comparatives chez Pokorny
1060, Ernout-
Meillet s.u. follô.
fr.
ταλαύρινος, voir ῥῖνός. ταλἀωρ,
πωρος
: m.
fr.
75)
« arc » (Euph.
9,12, Choerobose.) ;
suffixe
cf,
ὀξίνης ; -tov
N.
coagulum
ÆL : Tiré de ταμεῖν avec la même finale que le nom de plante κύτισος ou d'instrument μάδισος. La signification se
« flancées;
si c'était un composé de τέμνω.
glosé
par
Hsch.
%
μελλόγαμος
: f., ion. -ἴη «intendante » (Hom., Alem, X.
Lib.), aussi comme terme religieux à côté de Ἰστία
(SIG
1026), au m. ταμίας, ion. -Îng «intendant, celui qui distribue » (Hom., ion.-att., etc.); le mot est employé pour Zeus, pour des rois, mais il s’applique aussi aux officiers qui distribuent la nourriture à bord (7/. 19, 69), à des
magistrats et à des fonctionnaires, au sens de « trésorier », etc. ; en grec tardif traduit 19 lat. quaestor ; ct. ausei composés
ταἀμιοῦχος
«intendant »
(Æsop.,
Hsch.),
ἑλληνοταμίαι m. pl, fonctionnaires athéniens qui administrent le trésor de la ligue de Délos; encore avec
dpyupo-,
lepo-.
‘Verbe
administrer,
dénominatif
: ταμιεύω
contrôier #, etc., souvent
«être
au moyen
« épargner, diriger », etc., parfois au flguré ; avec préverbes, surtout &tœ-, ausei προ-, ὑπο-, &pyupo-, σιτο- ; nombreux dérivés : ταμιεῖον n. 6 trésor, trésor de l’État, magasins » (ion.-att., etc.), souvent écrit -μεῖον dans les pap., d'où 16 diminutif -ἰείδιον (Suid., p.-ê8. Mén. Sam. 402 [= 283] Jacques) ; ταμιεία f. «administration d’une maison, fonction de trésorier » (Hp., PL., X., Arist., ete.), -ἔευσις Î. id. (ÆI.), ταμιεύματα
N.
pl.
«gestion
de
la
maison » (X.), « appro-
visionnements » (D.S.), ταμιευτῆς m. = ταμίας (Poil. 3,115 variante), -εὐτικός «qui concerne l’économie » (Poil.)
avec τὸ ταμιευτυκόν « administration, économie » (M. Ant. 1,16) ; τιεύτωρ = ταμίας, terme tardif et poétique (Man.),
ταμιεύς
(St.
ταμιεῖον ( Gloss.).
(tardif),
Byz.),
p.-ê.
Autre
dérivé
inverse ; -εὐτήριον =
dénominatitf
: ταμιόω
confiseô
De ταμίας, ταμιακός « qui concerne 16 Lrésor, le fisc » (grec hellén. et tardif), ταμικός id. (inser., pap.). Le mycénien atteste un anthroponyme famijeu = Ταμιεύς, ct. Perpillou, Subst. en -eùç, 8 241. En grec moderne ταμίας « caissier », ταμεῖον « Caisse », etc.
Et,: Il s'agit dans les emplois homériques (cf. p. ex. !l. 19,69) de l'homme ou de ia femme qui distribue, et la vieille étymologie qui tire ces mots de ταμεῖν, etc…,
est satisfaisante; mais la morphologie reste obscure. On ne peut guère partir do ταμία, les dérivés primaires en -lx comme xevix, μανία ne fournissant pas de noms d'agent.
le
: 1., gén. τάλιδος (S. Ant. 629), acc. τἄλιν (Cail.
rapla
trésorier,
pour
justifie par l'expression σχίζειν τὸ γάλα « faire caiîller 16 lait» (Dsc.) et p.-ê. γαλατμόν * λάχανον ἄγριον (Hsch.),
παρθένος, καὶ κατωνομασμένη τινί * οἱ δὲ γυναῖκα γαμετῆν * οἱ δὲ νύμφην ; cf. encore R. Schmitt, Nominalbildung des Katlimachos 24, n. 14. Étymologie inconnue.
168
138),
(Gloss.).
ct. ταλαώρεα * τοξεύματα (Hsch.). Pas d’étymologie.
τᾶλις
τάμισος : t. «présure» (Hp., Théoc., Nic.), d'où ταμισίνης τυρός fromage fail avec de la présure (Diocl.
Schwyzer,
dans
ταμία
a cru
tirer de
Gr.Gr,
le substitut Pi.
(mais
1, 473
n.
3,
cherche
à
voir
d'un ἔτάμιᾶ que Wilamowitz avec
un
suffixe *-yx on attend
*raïvæ). Le plus simple est de partir d’un adj. Ἐτάμιος, le suffixe -tvoç étant primaire comme dans &ytog, etc.
τᾶν
: dans la formule & τᾶν, expression affective de
la conversation (S., E., mais surtout chez les com. [21 ex.
chez Ar.], ΡΙ., etc.); elle doit signifler originellement «mon pauvre », donc exprimer la commisération, mais le plus souvent elle est colorée d’une nuance ironique, amicale, etc, cf. en français mon pauvre ami, Voir Bjôrck, Alpha impurum 275-277 ; De Vries, Mnemosyne 4° 8., 19, 1966, 225 sqq. Et. : Kretschmer, GI. 1, 1907, 58, à proposé une hypothèse
ingénieuse et plausible : t&v serait issu de τάλαν dans le mouvement rapide de la conversation.
ταναός, voir τανυ-. τανεῖαι, Voir τανυ-.
τανηλεγής : seulement dans τανηλεγέος
θανάτοιο en
fin de vers (/I. 22,210 = 8,70, Od. 11,171 = 398 ; 19,145 — 2, 100, etc., Tyrt.), adv. -έως (SEG 1, 450, Phrygie). Le mot entre dans une série de composés en -λεγής, δυσ-ηλεγής dit de θάνατος et de πόλεμος, ἀπηλεγέως (Q.S.), δυσηλεγής (Hom.), (Hom.), ἀνηλεγής οὐ -Éec
cf. s.u, ἀλέγω οἱ ἄλγος ; pour τανηλεγέος Blass et Bechtel (Lexilogus s.u.) veulent rétablir ἀνηλεγέος en estimant
que
le τ
efface
l’hiatus
Wôërler 45, se demande où figurait le t de 154 et 159, tente de posant comme premier
à la césure,
et Leumann,
Hom.
si le - n’est pas issu d’une formuie liaison. Mais Szemerényi, Syncope défendre la leçon traditionnelle en terme de composé tœvF- de twvu- ;
le sens serait « à la longue souffrance » ; le non-allongement de l'« de ταν- issu de cavF- s'oxpliquerait par le fait que la syllabe se trouve au temps faible (?).
τανθαρύζω : «trembters, seulement dans lu glose d'Hsch, ἐκτανθαρύ «ζ»ω * τρέμω (mais -τονθορύζω Latle) ; dérivé τανθαρυστοί « qui tremblent », épithète de ὅρμοι « colliers » (Théopomp. Com. 95) ; τανθαλύζει (ms. tavr-) * τρέμει. Δωριεῖς * ol δὲ σπαίρει (Hsch.); influencé par τανταλίζει (voir Τάνταλος) ? Avec vocalisme Ο ; τοιθορύσσεῖιν
σείειν
(Η86}.};
pour
le
redoublement
rot-,
cf.
Lojeune, Phonélique historique 8 150 ; τοιθορύκτρια * ἡ τοὺς σεισμοὺς ποιοῦσα (Hsch.) ; ἐτανθόριζον * ἔτρεμον (Hsch.) est douteux. Voir encore Debrunner, /F 2}, 1907, 266, Ei.:
Termes
populaires
expressifs,
à
redoublement
intensif. Voir une hypothèse chez Frisk et Pokorny 275.
-
Τάνταλος
: m. père de Pélops,
grand-père
d'Atrée,
1091
---
τανυ-
Pi.), à côté de τανυσί-πτερος
(Od., Hés., Alc., Ibyc., Ar.) ;
roi du Sipyle en Lydie, célèbre pour sa richesse et Β88 crimes ; son châtiment aux enfers consisLe, dans l'Odyssée,
en outre, τανύ-δρομος «à la longue course» (Æsch.), πέθειρα «aux longs cheveux » (Pi.), -θριξ «aux longs
à souffrir de la faim
poiis » (Hés.), -exAoç
et de la soif malgré les fruits qui sont
au-dessus de βᾷ tête et l'eau qui est au bord de 868 lèvres. Selon une autre tradition, une énorme pierre est suspendue au-dessus de sa tôte (Pi. O. 1, 55 ; PI. Cra, 395 e).
-Toug
Dérivés : Τανταλίδαι m. pl. « descendants de Tantale » (Æsch. Ag. 1469, 1γ1.), -kç, -ἴδος f. « fille de Tantale» = Niobé
de présent τανυ-,
probablement
« à la longue robe » (Hom., poètes),
« aux
pieds
rapides»
(S.
Aj.
837)
bien distinet de ταναύπους, cf. ταναός, Voir sur la confusion dans
les composés
entre un adjectif *roœvés et un radical
Risch, Wortb. der hom.
Sprache
$ 70 Ὦ,
fA. Pl.} ; adj. -etog « de Tantale » (E., etc.), σεος (AP), εἰκός (Man.) ; τῖτις f. nom de plante « grémnil » (Ps, Dsc.) =
C'est à tort que Sommer, Nominalkomposita 127, veut retrouver dans tous les composés le thème verbal ravu-, L'adjectif *rœvg supposé par une partie des composés
Γοργόνειον λιθοσπέρμιον, ces deux derniers noms évoquent
Β des correspondants elairs hors du grec, skr. ἑαπά- « fin,
l’idée
mince, frêle », etc, lat. fenuis « mince, menu », etc. (avec passage à la flexion en -i- comme dans grauis, mais un vocalisme e qui surprend), en germanique, par ex., V,
de
pierres),
pierre donc
(les
graines
le premier
qui menace
Tantaile.
Verbes
dénominatifs
Anacr,
443;
τανταλίζεται
mais (Zen.
le 6,4)
ressemblent
doit :
1.
faire
τὰ
s'applique
talents de Tantale s'agitent
allusion
τανταλίζω
proverbe
à
est
de
à la pierre obscur
Ταντάλου à
la
petites
chez
τάλαντα
richesse
: 168
(ou pèsent) dans sa bourse ;
gloses d’Hsch. : τανταλίζεται * σαλεύεται ; ἐταντάλιζεν " ἔτρεμε ; ἐτανταλίχθη * ἐσείσθη ; 2. part. aor. pass. ravταλωθείς (S. Ant. 134), πέσε τανταλωθείς est glosé par la scholie διατιναχθεὶς ἄνωθεν κάτω, διασεισθείς, Mazon traduit « balancé dans 168 airs». Ces dénominatifs font allusion au supplice de Tantale, soit parce qu'il est secoué,
soit à cause de la pierre suspendue sur 88 tôte, cf. ΡῚ, Cra. 395 d, qui évoque à ce propos ταλαντεία : il peut y
avoir influence de τάλαντα, ταλαντεύω. Tévrækos est p.-ê. déjà attesté (falaro) comme ponyime en mycénien, Chadwick-Baumbach 247. Et.:
du on
Il n'est
pas
évident
que
le nom
de
anthro-
Tantaie,
roi
Sipyle, doive s'interpréter-à l'intérieur du grec. Si veut l'expliquer par le gree, on pose une forme à
redoublement ἔταλ-ταλ-ος qui serait dissimilée en Tévræroc
et on repproche le mot de ταλα- dans ταλα-εργάς, ταλάσσαι, etc. Avec cette explication, rien n'impose de comprendre le mol «celui qui porte» [le ciel] comme “At)oç, maigré Wilamowitz, Glaube 1, 64 et Schwenn dans RE H, 4,-2224. De son côté PI. Cra. 395 e, tirait le mot de ταλάντατος «le plus éprouvé ».
A. τὰνυ- flgure comme premier terme dans divers composés, soil en fonction d'adjectif, soit en fonction de verbe :
t. Tavu- représente un vieil adjectif *ravüç « étroit, mince, effilé » ; τανυτγλώχϊς «avec une longue pointe » (Il 8, 297), τανυ- ἧκης « avec une longue pointe » (Hom.),
«aux
cheviiles
fines»
(Hés.;
punur-
(de
“punnwa),
v.h,all. dunni
(thème
en
ἐ)
«mince », v. 81, finäkü ; autres formes plus éloignées, en baltique et en celtique, ct. Szemerényi, Syncope 155,
Pokorny au
1069. Ces adjectifs sont issus de la racine
vocalisme
zéro,
cf. τάνυμαι
qui
flgure
dans
*len-
certains
de nos composés et τείνω. B. τανεῖαι f. pl. «solives » (Thphr, H.P. 4, 1, 2) est purement et gimplement 16 f. substantivé de Ἐτανύς.
« mince,
C. ταναός
etc.
étroit, long»,
16,589
(II.
dit
d'un épieu; H. Dem. 454 dit d'épis; poètes); tanawo est un anthroponyme en mycénien, mais fanawa dans un inventaire de roues reste énigmatique.
Au premier terme de composé : ταναό-δειρος «au long cou mince e dit d'oiseaux (Ar.), ταναύ-ποδα « aux longues pattes minces » dit de brebis (Od. 9,464 ; H. Ap. ; H. Herm.), la seconde syllabe qui doit pour la métrique être nécessairement longue s'explique mal : de tavæF-, ou bien de ταναο- comme œu 46 œo en béotien, cf. Chantraine, Gr: Hom, }, 33, Szemerényi, Syncope 159 et 273 ; τανα- avec élision de ο dans ταναήχης « À la pointe aiguë » dit d'armes (11.), de joncs, de montagnes (Opp., Orph.); de même
τανα-υφής
long tissu » (S.
«au
Tr.
602),
-ὥπις
(Emp.) ;
avec le premier terme en -ar, d'après ταλαι-, παλαι-, etc., ταναί-μυκος « dont les meuglements portent loin » (AP). Il n'y 8 pas moyen de retrouver dans ÉroavaFég un
vieux suffixe -a/Foç. Szemerényi, Syncope 156-158, suppose de façon ingénieuse que ie f. de Ἐχανύς, τανεῖα, à subi
TAVU-, ταναός, τανεῖαι, τάνυμαι, τείνω :
τανύτσφυρος
norr.
H.
Dem.),
avec la variante τανί- (Hés. fr. 43 MW, etc., Ibyc. 282 a !1, B.) par analogie avec καλλί-σφυρος, ou par dissimilation des deux υ, cf. Specht, KZ 61, 1934, 277, autres vues chez Ε. Bader, R.Ph. 49, 1975, 41-44: τανύ-φλοιος «à la mince écorce » (II. 16, 767, Théocr.), mais certaines gloses
donnent μακρός ; τανύ-γλώσσος à la langue effilée, bavard», dit des corneilles (Od.}), τανυ-πρήων «à la pointe allongée », dit de l'Hélicon (Cosmogonie dans P. Oxy. 2816). Le premier mernbre tayu- a été senti de bonne’ heure comme tiré du présent τάνυμαι, avec 16 sens de « long », d'où l'ambiguïté de certains composés. On rattache
aisément à τάνυμαι, τανυπτέρυξ «qui étend ses aîles » (H.), -nrépuyog (Simon.), -πτερος (H. Dém., Hés., Ibyc.,
une
assimilation
Πλατεῖα), »ταναός.
(cf£. Πλάταια
en *ravaïa
qui aurait
donné
naissance
au
m.
à côté
de
ἔτανα-ός
D. τάνυται, 3° pers. du sing. (II. 17,893), d'où la flexion
thématique : τανύω, -ouct, -ovto, ete. (Hom., Hdt.), aoriste inf. τανύσ(σ)αι, τασϑαι, pass. -obñver ; parfait médio-passif τετανύσϑαι (1., Od., etc.), fut. τανύω (Chantraine, Gr. fT. 1,452) et -c({c)o (AP, Orph.), passif -σσομαι (Archil.) « tendre » [un arc, etc.], au flguré « rendre plus intense », aussi « étendre », au moyen
(Hom.,
Hés.,
Pi., Théoe.,
« s’étendre », etc.
prose fonienne) ; aussi avec des
préverbes : ἀπο-, èx-, ἐν-, ἐπι-, κατα-, Tœpa-, CLc Très rares dérivés (les dérivés usuels étant tirés de τείνω) : 1. τανυστύς ?. « fait de bander l’arc » (Od. 21,112), avec suffixe archaïque dans un emploi concret comme pour
ἀκοντιστύς
(l'analyse
fonctionnelle
de
Benveniste,
Noms d'agent 68 et 82, ne se laisse guère vérifler) ; 2. sur le même radical τάνυσις f. «tension, extension » (Hp-,
Aret.), équivalent rare en ionien de τάσις ; 3. ἐντανυσμός est
donné
comme
explication
de
τανυστύς
(sch.
d’Od.
21,112). Le présent τάνυται, dont la survie en grec a été
τανυ-
—
limitée,
représente
un
type
Indo-européen
ancien
1092 — et
dit de ia respiration
(Hp.) ; verbes
répond exactement à skr. lanuté, actif landti. La question
« marquer
le
se pose de savoir s'il faut poser un type
plus
usuel
τονάω
« tendre,
ton»
(Ti.
Locr.,
hellén.
à nasale,
ce qui
semble en effet le plus plausible, done “ip-nu-, cf. Strunk, Nasalpräsentien 72-73. En ce qui concerne le grec, il est notable que le radical du présent ait été généralisé à tous les temps et dans les quelques dérivés nominaux avec, à
l’occasion (τετάνυσμαι, τανυσθῆναι, τανυστύς), inorganique. Le présent usuel est τείνω, Voir E.
UN
-0-
E. τείνω, aor. actif. inf. τεῖναι, passif ταθῆναι, parfait moyen
τέταμαι
(Hom.,
passif ταθήσομαι «tendre
de
ion.-att.,
(Pi.), parfait
force
[un
arc],
etc.),
fut.
τενῶ
(att.),
actif τέτακα
(PL,
D.H.)
prolonger,
alton-
étendre,
ger », otc., au sens intransitif « s'étendre, être situé », etc,
(Hom., ion.-att, ete.); nombreux emplois avec dva(συνανα-, προανα-, etc.), ἀπο-, ἀντι-, Sux- (ἐπιδια-), ἐκ- (διοκ-), ἐν- (ἐπεν-), ἐπι-, κατα-, παρχ- (employé notammnent au sens de « torturer »), προ-, συν-, ὕπερ-ν ὑπο-, etc. Paralièlement, un présent intensif à redoublement avec vocalisme zéro et auffixe *-y6/p- : τιταίνω + tendre avec
des
effort,
efforts,
tirer,
se hâter»,
être
tordu,
au
avoir
depuis l'Iliade, médecins),
moyen
des
«s'exercer,
faire
convuisions » (épique
rares formes d’aoriste : τιτήνας
(1L. 13,534), τιτηνάμενος (Orph.), partois avec préverbes : ἀνα-, περι-, συν-. Dérivés : avec le vocalisme e : 1. τένων, -Ὄντὸς m. « tendon, tendon d'Achille, muscle du cou » (Hom., poètes, Hp., Arist.) ; 2. il a pu exister un neutre sigmatique *révoç, cf.
lat.
ftenus,
qui
serait
à
l'origine
adjectifs composés en -revhg {v. a.u.u.), ἁλι-τενῆς
de
près
: outre ἀτενής
« qui s’étend
jusqu'à
de
trente
et εἰλιτενής
la mer », aussi
«peu profond » (hellén., etc.), βυρσο- «tendu de peau » (E.), δια- « qui se tend» (Thphr.), êx- +assidu », elc. (tardif), εὖὐθυ- « droit » (Phil.), epe- « tendu tout autour » (Hp.), σχοινο- «tout droit» (Hdt., etc.), ὑπερ- « tendu par-dessus » (Æsch.), etc. ; certains de ces composés sont directement tirés d'un verbe ; d'où ἐκτένεια f, περι-, etc… Avec 16 vocalisme ο : 3. nom d'action tévog m. « tension, tendon,
corde,
(ion.-att,
hauteur
etc.);
au
(d’un
second
son],
terme
effort,
de
intensité »
composés
près
aigu,
oxyton»,
cordes » (Hp.),
avec
-τονέω,
ete. ; déjà
chez
σχοινό-
«tendu
Hom.
παλίντονος
avec
des
épithèle
de l'arc « ramené en arrière » (Hom., S., Hdt., etc.) ; aussi avec de nombreux préverbes, p. ox. : πρότονοι « haubans de l'avant » (Hom., etc.), d'où προτονίζω (AP), ἐπί« hauban de l'arrière » (Hom., etc.), désigne aussi certains tendons, avec ἐπιτόνιον « cheville qui sert à serrer », etc. ; adjectifs issus de présents à préverbes : διά-τονος « violent » (Thphr.), διάτονον n. nom d‘un genre musical, d'où -ἰκός « diatonique », διατόναιον N. « solive » (pap.) ; de l’expresslon χεῖρα τείνειν +étendre le brass sont issus d'une part yetporévoc « qui se fait le bras tendu » (Æsch.), de
l'autre
χειροτονέω
«voters,
χειροτονία
dérivés de τόνος ; τόνιον « ligament,
« vote»
(att.) ;
bandage » (médec.),
τονικός « qu’on peut tendre, qui concerne le ton » (Arist,
hellén, etc.) ; -αἷος «tendu » (Alex.), -Laïog « mesurant un ton * (Arist.), -dônç * qui demande un effort, difficile »,
(Eust.);
présent
id.
renforcer », aussi
et
tardif),
également
avec
le
les
fÎ. « renforcement,
τόνωσις
d’où
« marquer
force » (médec.), -ωτικός « qui renforce » (médec.) ; 4. τονή
f. « tenue d'une note » (music.), mot technique, rare.
Au vocalisme zéro : 5, nom d’action usuel τάσις f. «tension, extension, caractère aigu du sone (Hp., Arist., etc.), surtout avec des préverbes : dud-, ἀντί-, ἀπό-, διά-, Ex-, ἕν-, ἐπί-, κατά-, παρά-, περί-, πρό-, σύν-, ὑπέρ-, ὑπό-, etc., aussi avec des doubles préverbes, cf. napéx-, etc. ; 6. adjectif verbal τατός « tendu» (Arist.), aussi avec èx- (PL.), èv-, et avec des formes plus complexes, comme ἀν-επί-τατος (S.E.) où &v- est le préfixe négatit ; d'où les dérivés en -uxôç : τατικός « qui exerce une tension » (Orib.) et avec ies préverbes : &væ-, δια-, êx-, dv-, xpo-, etc. Avec redoublement : 7. adj. τετανός « tendu, raide, rigide, plat» (Ηρ., Thphr., etc.), en composition τετανόθριξ « aux cheveux raides » (PI. Eufhphr. 2 b, S.E.), d’où par abréviation τετανός * avec des cheveux raides » (pap.) ; appellatif τέτανος m. «tension convulsive d’un muscie, tétanos » (Hp., PI., Arist., etc.), d'où τετανικός « qui souftre du tétanos », -ώδης « qui ressemble au tétanos » iessus de l’adj. τετανός : τετανόω dérivés (médec.); «rendre lisse, supprimer les rides » (Dsc.), avec τετάγωθρον n. (Dsc.), -ouæ n. (médec.) « produit qui supprime les rides ».
Sur le radical du présent τείνω : 8. τεινεσμός m. constiaccompagnée
pation
(Hp.,
d’entrailles
(médec.),
en -ὦδης
cf. Strômberg,
Gal. ; terme
avce la citation de
91
Wortstudien
torsions
de vaines
le dérivé
avec
Nic.),
expressil
et technique tiré du radical du présent ; 18 finale -εσμός p.-8. d'après l’analogie de πιεσμός (Schwyzer, Gr.Gr. 1, 493, n. 6) ; la graphie τηνεσμός chez Nic. Al. 382 et Hsch. est inexplicable et doit être fautive malgré Bechtel,
Gr. Dial, 3, 333. Le
moderne
grec
gardé
a
viser
vers,
«tendre
τείνω
à » et τόνος.
Et.: Tout 16 groupe de mots que nous avons placé sous
de
cinquante exemples : &tovoc « relâché » (Hp.\, avec ἀτονία et ἀτονέω, βαρύ- «qui a un son grave, baryton », avec -τονέω, εὔτονος » vigoureux » (Hp., etc.) avec εὐτονία εἴ εὐτονέω, ἰστό- «tendu sur le métier s, ὁμό- « qui 8 la même tension », avec -τονέω, ὀξύ- «qui a un son
: ἐπὶ-, cuv-,
préverbes
: τονίζω
τονέω
(tardif);
ton»
dénominatifs
E
repose
verbale
sur
*len-.
la racine
l’aoriste
dans
Le
radical
skr.
a une
vieille
athématique
forme
d-fan
«it
étendit », i.-e. “é-len-t, à quoi on peut rattacher τένων, -ovrog, cf. Strunk, Nasalpräsentien 107. H est possible aussl de faire remonter à l’indo-européen le thème sigmatique
supposé par drevhc, ἁλι-τενής, etc., qui trouverait un correspondant exact dans lat. fenus, -oris n. « lacet tendu » et skr. fénas- n. « descendance » (RV 5,70,4, hapax). En ce qui concerne ἰ9 verbe, les formes anciennes du grec
doivent être l'aor. ἕτεινα, p.-8. d'i.-e.
“e-léns-m, cf. skr.
atäns-I-t actif à vocalisme long, moyen
a-las-i avec voca-
iisme zéro. Le parfait moyen τέταμαι est ancien, cf. skr. ta-in-e mais à l'actif on n'a pas 16 ἔτέτονα attendu qui répondrait à skr, latäna, lat. telinit, et seulement le parfait
résultatif et
le
fut.
secondaire τενῶ
sont
τέτακα
fait
également
sur τέταμαι ; ταθῆναι
des
créations
du
grec,
de même que 16 présent τείνω de**rev- μέ[ο- est une création grecque qui par τάνυται,
s’est substituée au vieux présent attesté etc. Parmi les formes nominales τατός doit
être ancien et se laisse immédiatement rapprocher de skr. latd-, lat. tentus. Cette vue est également plausible pour 19 nom d'action τάσις= skr. tdti- avec ses composés
— comme sdri-tati-, cf. aussi lat. contentiô, etc. En revanche, il serait imprudent de rapprocher τόνος de lit. fänas « tumeur » et de skr. fä&na- m. « fil, ton » : il doit s’agir de tardive du grec. cette famille de
création
c'est une
à τονή,
Quant
parallèles.
formations
Π faut, bien entendu, faire entrer dans mots τανυ- avec l'adf. lat. lenuis, ete.
NT,
(LXX,
-φρονέω
avec
etc.),
«humble»
Éplot.),
(LXX,
(J.,
τφροσύνη
Dérivés : ταπεινότης Î. «situation basse, abaissement, honte », parfois « bassesse » (ion.-att., etc.). Verbe dénomihumilier », etc., décourager, «abaisser, natif ταπεινόω souvent au moyen « être abaissé, découragé, humilié », elc. ;
également avec les préverbes : éx-, κατα- ; d'où ταπείνωσις f. «abaissement, humiliation », etc. (PI. Lois 815 a [dans un mouvement de danse], hellén., etc.), ταπείνωμα n. terme d'astrologie, positlon d'une planète opposée à τὕψωμα (Plu., S.E., pap., etc.). avec
moderne
grec
ταπείνωσις,
ταπεινώνω,
ταπεινοσύνη,
modeste,
chez
! parfois τάρανδρος (Ph. 1,384 et farandrus
avec la dénomination du renne dans les langues finnoougriennes : mordve £ardo, tcheremis gardô, dordô, etc.
Au premier terme de composés : surtout ταπεινότφρων parfois
τάρανδος
Ernout-
sqq.,
1065
(voir sous Α), Voir encore Pokorny Meillet s. u.u. fendô et tenuis, cte. ταπεινός : « Qui se trouve bas », de rang peu élevé, « insigniflant, « bas » pris au sens moral, parfois en « misérable, pauvre » (Pi., ion.-att,
ταράσσω
1093—
dans
la langue
À de l'Iiade. Voir
Tarentum
(Hdt., Th., etc.), aussi nom
passe
de
et
son
dieu.
D'où
de la rivière qui y
Ταραντῖνος
« Tarentin,
de
Tarente » (Hdt., etc.) ; τὸ ταραντῖνον nom d’un vêtement de fine étoffe transparente
16 diminutif ταραντινίδιον
(Mén.,
hellén.
et tardif),
avec
(Luc., Alciphr.), ef. p. ex. Pol.
7,76; d'où ταραντίνινος « fAit avec cette étoife » (Schwyzer
462 B, Tanagra
111° Β, av.); Ταραντῖνοι
désigne un corps
de cavaliers armés de Javelots (heilén.) d'où Tæpayrivæpχος, -άρχης, -αρχία, -αρχέω. Dénominatif tapavtiwite «monter
à cheval
comme
un Tarentin » (St.
Byz.).
ΕἸ.: Selon Kretschmer, GI. 14, 1925, 87 ; 30, 1940, 104, c'est la ville située sur le fleuve Taras. Le suffixe -αντο joue un certain rôle dans la toponymie.
ταράσσω : ait. -vro (Pi., lon,-att, etc.) ; aorieté actif ταράξαι (Hom., ion.-att, etc.), passif -αχθῆναι, fut. -éEo, passif -dFouar (mais -αχθήσομαι Mén., Épict.), parfait passif τετάραγμαι (ion.-att.) ; actif de sens résultatif avec aspirée τετάραχα (tardif); le parfait intransitit ancien τέτρηχα a donné naissance à θράσσω, cf. s.u. ; «hbouleverser,
«troubler
etc.,
faire
peur»,
(Ar,
médec.),
« troubler
tiques », aussi
des
avec
etc.],
mer,
[la
aglter
le
troubler
corps,
ia cité, causer
préverbes
l'estomac»,
etc.
troubles
poli-
des
: ouv-,
l’esprit,
παρα-
ἐπι-,
et
avec deux préverbes ἐκκατα-, συνδια-, etc. Composés : ταραξι-κάρδιος (Ar.), ταράξιππος (Paus., D. Chr.). Dérivés du thème verbal ; ταραγμός m. « agitation, bouleversement » (Æsch., E.), τάραγμα (E., D.H.), pour une différence de sens possible entre les deux mots, cf Chantraine, Formation 146 ; τάραξις f. « agitation, bouleversement » (Ar.),
employé
aussi
168
par
médecins
pour
les intestins ou les yeux (Hp., etc.), également avec êx(Hp.), ἐπι- (PL), ovv- (Hp., Arist.), βορθοροτάραξις «tourbiilon de fange » (Ar. Cav. 309); noms d'agent : ταράκτωρ M. « celui qui trouble, agite » (Æsch, Sept 572), τχτῆς id. (Lyc.) avec ταρακτικός «propre à troubler » (Lyc.) ; enfin, ταραξίας (Suid., Évagre) qui semble tiré de τάραξις ; avec des suffixes de noms d’instrument : Tépax-tpoy n. «machine à brouiller» dit de Cléon (Ar.
Paix 654); -τήριον glose de topüvn (Sch. PI. Hp. Ma. 290 d). Nom d'action ancien : ταραχὴ f. « désordre de l’intestin », etc. (Hp., médec.), «désordre» en général, « désordre politique, rébellion », etc. (Pi., ion.-att, etc.),
d'où
(ion.-att.);
-ὦδης
φιλο-τάραχος
πολυ-τάραχος, «tranquille,
ἀτάρακτος
au
sans
(PL,
second
terme
ete.),
-axtéo
« tranquillité, ataraxle du sage » (Hp.,
etc.),
ἀτάραχος à
(Épieure), Démoer.,
côté
de
-αξία
f.
Éploure,
Phid., etc.); τάραχος m. wagitation+ est rare hellén., etc.), τάρχη * τάραξις (Hsch.) est obscur, fautif.
:
composés
surtout
(tardifs),
inquiétude » (Arist,
X.,
de
(X., p.-ô.
En grec moderne : ταράζω « agiter, remuer, troubler »,
—
ταράσσω
« agita-
ou 16 vin, cf. en grec à οἶνος τρέπεται «le vin tourne, devient aigre » et l’appellatif τροπίας « vin tourné », et il
pour ταραχή,
renvoie à Lidén, Armen. Studien 105 sqq., Mélanges de philol. offeris à J. Vising, Gôteborg 1925, 378 sqq. En revanche, malgré Frisk, il ne semble pas plausible
ταραξίας
ταραχή,
ταραγμός,
τάραγμα,
avec
1094—
teur », etc. un
être
peul-être,
pouvant,
verbe
(le
ταράξαι
ταράσσω,
“dh®ra,-gh-
à poser
est conduit
On
Et.:
dénominatif en face de *dhres,gh- pour le parfait τετρηχυῖα,
Voir Beekes, Laryngeals
τετρήχει, οἵ. s.u. θράσσω).
de rattacher à cette même racine la glose ταργάναι * πλοκαί, συνδέσεις, πέδαι (Hseh.) et ses dérivés, voir s.u. σαργάνη. Noter aussi l’attribution occasionnelle aux Lydiens, τάργανον * ὄξος AvSol (Hsch.).
199.
reste obscure ; hypothèse chez Bechtel,
Mais l’étymologie
Beekes, [.6., semble évoquer Lexilogus s.u. ταράσσω. τρᾶχύς (2). L’étymologie de Rosén qui rapproche ταράσσω de τρέχω est repoussée avec raison par Ruijgh, Mnemos.
et
Hom.
(E.
τετάρθηκα le verbe
les
poètes,
1.4.
857);
de δείδω qui s’applique à une crainte réfléchie ; également
τάρθος n. « peur » (Il. 24,152 — 181, trag., rare en prose f. (Od.
l’adj.
d’où
18,342),
ταρθόσυνος « qui a peur » ou « qui fait peur » épithète de φόθδος (Æsch. Sepi 240), p.-ê. d'après γηθοσύνη, -συνος, cf. Wyss, Wäôrter auf -σύνη 27 et 38. Autour de répboc, des composés : ἀταρδῆς « sans peur » (IL,
Pi.,
peur
au
quelques
et
«terrifiant » (Æsch.)
Bœpu-
etc.),
exemples tardifs ; sur ἀταρδής, ἀταρδομάχᾶς « qui n’a pas Composé
combat » (B.).
Æsch.,
3,63,
(Il.
ἀτάρθητος
outre,
en
S.);
:
verbe
tiré du
-τὸς
en
ἀτάρδακτος
Autres adjectifs :
(Pi,, B.), p.-ê. analogique de ἀτάρμυχτος,
ταρθαλέος « qui 8 peur » (H. Herm. 165, S.) « terrible » (S.), entre dans la série θαρσαλέος, σμερδαλέος, δειμαλέος, otc., la forme pourrait être ancienne ; ταρδήεις (Nonn.) sûrement tardif, ταρθάλυξ glosé & ταρακτικός (Hdn. Gr. 2,743), donc
trouble »,
« qui
φεψάλυξ
terme
expressif
fait
qui
penser
à
« étincelle ».
Famille de mots qui a tendu à disparaître, remplacée par
φοδοῦμαι,
Ἰαρδέω,
etc.
les
que
anciens
grammairiens
attribuent au chypriote, appartient aux éléments archaiques de la langue épique, cf. Ruijgh, Élément achéen 163.
Et.: Chez Hom. ταρδέω est beaucoup plus fréquent que τάρθος εἰ ἀταρδῆς el 11 est peu probable que le verbe Depuis
soit dénominatif.
Kuhn,
13,
ÆZ
1864,
454,
on
a
l'habitude d’évoquer skr. tdrjaii (ép. et class.) « menacer » et même lat. toruos « qui regarde de travers, farouche », gallois iarfu « chasser », etc. ; aucun de ces rapprochements
ne
Wb,
s’impose.
Voir
des Altind.
Pokorny
1076
sq.,
Mayrhofer,
Eiym.
1,485 avec la bibliographie.
(Phoenix, vinaigre» tourné, «vin répyavov : n. nes. av. ; Hsch.), verbe dénominatif olvog τεταργανωμένος
«vin
aigre»
(PI.
Com.);
aussi
séchés », est la forme Hdt.
d'une
9,120,
attique ; le m. τάριχος
en
usuelle
momie
embaurnée,
cf. aussi
ταργαίνειν * ταράσσειν
{Hsch.}.
Et.: Terme technique d’étymotogie obscure. Le mot est généralement rapproché de στεργάνος, ce qui ne va pas pour le sens et de τρύξ, ce qui ne va ni pour 18 forme ni pour le sens. Frisk adopie une hypothèse ingénieuse
en évoquant la famille *er-k-, *ir-ek- de ἀτρεκῆς, ἄτρακτος, skr. farkü- « fuseau », p.-ê. lat. lorqued, cf. Pokorny 1077 ; mais il faut poser *iy-g-. Frisk s'appuie sur l'emploi de fa notion de « tourner » pour des liquides comme le iait
est adjectit = ταριχευτός
(Alex.) ; τάριχος
ζωμο-τάριχος
(Il. 17,533). Appellatif correspondant
tardive) ; élargi en ταρδοσύνη
Nn.
S. fr. 646 ; chez les com. τάριχος se dit d’un coquin, cf. Taillardat, Images d’Arislophane ἃ 434, avec 16 composé
de φοθοῦμαι qui signifie proprement « fuir » et de la famille
avec ἐκ-, προ-, ὑπο-
-ous
Collectif, peut-être sous le neutre τάριχος de κρέας « du poisson, de la viande, salés ou
se dit chez
Hom.
chez
distingué
mais
à θαρσέω,
est opposé
effrayé »,
être
peur,
«avoir
originelie, l'influence
parf.
prose;
en
rarement
et τάριχος,
(ion.-att.), aussi τάριχον n,, cf, Egli, Heteroklisie 78-75 ; le masculin « poisson salé, séché, fumé » doit être la forme
: béot. τάρδειμι (Han. Gr. 2,930), lesb. ταρβέω τάρδημο (Alc.), aor. inf. ταρθῇσαι, 16 présent et l'aoriste chez
-ou : m. (Épich., ete.)
τάρῖχος,
IF 75, 1970, 318.
113 et par Strunk,
1968,
4e s, 21,
(Æl, NA 12,6). Composés : ταριχο-πράτισσα f. « marchande de poisson salé » (byz.), ταριχο-πώλης M. « marchand de poisson salé » (com., etc.), avec -πωλέω (PI., etc.), -πώλιον n. du poisson
(insecr., Thphr., etc.), τφαγία f. «fait de manger salé » (médec.),
etc.
second
Au
terme
: φιλο-τἀριχος
« qui
aime le poisson salé » (Antiph.), ὠμο- « chair de thon salé » (comédie moyenne, Dsc.), le premier terme serait ὥμος. Dérivés : 1. ταρίχιον n. diminutif (Ar., ete.) ; 2. ταριχηρός «qui concerne la salaison, de salaison» (Arist., etc.), «celui qui fait des salaisons » (pap., etc.), même suffixe que dans dEnpéc, etc. ; 3. avec le suffixe populaire des noms
de ue
métier, ταριχᾶς « marchand de poisson salé» (pap. « saler, væpuxeve dénominatif Verbe s. après).
fumer », etc.
(Udt.,
etc.),
» dit d'une
« embaumer
parfois
momie (Hdt., Pi.) ; au passif parfois employé par métaphore « dépérir, se desséche: » (Æsch., Sophr.) ; aussi avec les préverbes προ- et ἐν- ; d'où ταριχεία, ion. -nin f. « salaison » et parfois « momiflcation » (Hdt., Arist., etc.), ταρίχευσις f. «embaumement de momies », fait de conserver et momification (Hdt.); ταριχεῖον π. «usine de salaison » (pap. 1119 s, après) ; -euthç m. «embaumeur de momie » (Hdt., pap.), «fabricant de salaisons» (pap.), -eurñp m. id, (Man.), ταριχευτός « salé, conservé
» (Dsc,, Plu.), τεὐυτιυκός S
mpéc (Dsc.). Forme isolée ταριχώτης = ταριχευτῆς defix.) qui suppose p.-ê. un dénominatif en -όω. Emprunts
; arm.
salé ». Le grec moderne
lafexz
« hareng », syr.
färizd
(tab.
« poisson
emploie encore ταριχεύω, -ευσις.
Sur ὠοτάριχον, βοτάριχον « poutargue » et grec moderne χαθιάρι, c£. Georgacas, Πρ. *AxaS. ᾿Αθηνῶν 1973, 178185. Et.:
Ignorée.
Terme
technique probablement
emprunté.
Y a-t-il un rapport avec ταρχύω ? ταρμύσσω : « effrayer » (Lyc. 1177) ; aor. ταρμύξασθαι
φοδηθῆναι (Euph.,
(Hsch.) ; adj. verbal
Nic., Hsch., EM
ἀτάρμυκτος
*
«sans peur »
162, 4).
Et.: Formation expressive en τύσσω comme αἰθύσσω, κινύσσομαι, etc. Pas d'étymologie claire ; ni ie rapprochement avec τρέμω, τέτραμος, πὶ Celui avec un *rappés tiré de τείρω (Debrunner, IF 21,1907,243) ne s’imposent.
— τάρπη : f. «large panier d'osier » (inscr. att. τν s. av., Poll. 10,158, ΕΜ, syracusain selon Hsch.) ; ταρπός m. id.
(Poil. 7,174). En outre, τερπός m. (pap. In° s. av.), τερπόνη t. (Peripl. M. Rubr. 65). Avec des variations de l'initiale,
p-ê. σάρπους * κιδωτούς. Βιθυνοὶ δὲ ξυλίνας οἰκίας (Hsch.) ; δάρπη * σαργάνη, κόφινος (Hsch.) ; en revanche, des termes comme σαργάνη ou ταργάναι ne doivent pas être apparentés. Et.: Obscure. P.-8. mot voyageur avec des formes variées. Voir encore des hypothèses chez Güntert, Relmwortbildungen 142, Bechtel, Gr. Dial. 2, 289.
ταρσός : att. ταρρός m. ; 1. « claie s, panier ou plateau d'osier pour faire sécher, notamment des fromages (Od. 9,219, Théoc.), lit de roseaux utilisé dans la construction (nat. 1,179, Th. 2,76, inscr.) ; racines emmêlées qui formeni
un
lacis
désigner (
diverses
s'emploie
2. le mot
(Thphr.);
surfaces
au
figuré
pour
du
pied»
: «plante
planes
11,877,888, Hdt., Hp., etc.), « plat de la main » (méde-
cins tardifs) ; d'autre part, « pelle de la rame, plat de la rame +, d’où « rame » (Hdt., Th., E., Plb.) ; « plat de l'aile étendue » (Mosch., D.H., AP, Æl., etc.), Rare au second terme de composés : εὔταρσος un lacis de racines » (Thphr.).
σύνταρρος
(AP),
désigne
aussi des flgues
Oxylonierung 87 ; 2. ταρσώδης « qui
sèches ; voir Scheller,
8 l'air tressé, emmélé » dit de racines (Thphr.) ; 3. ταρσῆται ‘ ἀγγεῖα ἐν οἷς ol τυροὶ φύχονταν (Hsch.). Verbe dénominatif : ταρσόομαι « être en forme de réseau » dit de racines, de veines, etc. (Hp., Thphr.), « être pourvu de rames » (Polyen), à l'actif 4 donner des atles » (Lyd.) ; aussi avec des préverbes : ἐκ- (Hp.), cuv- (Thphr.) ; d'où τάρρωμα n. «rangée de rames » (Poli.), « action de ramer » (Ar. fr. 868). En français farse et mélatarse désignent 468 0s du pied. EL. : Ἰαρσός est un vieux terme technique tiré du radical du verbe τέρσομαι (voir ce mot qui a été remplacé par
ξηραίνω, etc.) et c'est bien cette nobion qui est à l'origine de tous les emplois. courant,
ταρσός
Mais τέρσομαι étant sorti de l'usage
s'est détaché
de la notion de « sec », etc.,
et désignant un objet plat a pu servir avec 66 sens dans divers vocabulaires techniques, surtout pour la plante du pied et le plat de la rame. Pour la forme, ταρσός 8 des correspondants en armén. et en german. : arm. l'a# « perche où l'on fail sécher du raisin », etc., « perchoir à pouies » (de "ἐγ8-, grec ταρσ-, tpæc-), en germanique, v.h.ail. darra Î. « instaliation pour sécher des fruits », etc., suédois
et norvég. farre m. « claie » ou « plaque d'osier » pour faire sécher ie malt, le pain, la viande, etc., germ. commun
*parzô,
passé à “parzdn- m. et issu de i.-c. *forsd (= grec *ropcé). Voir Frisk avec 18 bibliographie.
Téprapos grand
: m., parfois f., pl. Téprapæ n. « Tartare »,
gouffre qui se trouve sous 18 terre (Hom.,
poètes).
Composés : Ταρταρό-παις « enfant du Tartare » (Orph.), -Ppoupog « qui garde le Tartare» (P. Mag. Par.), etc. Adj. Ταρτάριος (Phérécyd. Syr., etc.) -etog (Ε. dans un chœur), -cog (insor.), -ὦδης « qui ressemble au Tartare »
(anon. ap. Suid. s.u. σοδαρός) ; Ταρταρίτης m. « habitant du Tartare » (voir Redard, Noms en -xn
Verbes dénominatits
: , ταρταρόω
Tartare » (Acousilaos,
grec
tardif),
κατα-
(Orph.,
S.E.),
d'où ταρτάρωσις f. (Phld.), κατα- (Proci., Lyd.) ; 2. ταρταρέζω « frissonner de froid » (Plu. 948 f), ct. 1e Thesaurus. Sur le Tartare, voir, par ex., Worms, Hermes 81, 1953, 39 sqq., W. Karl, Chaos und Tartaros in Hesiods Theogonie (diss. Erlangen-Nürnberg 1967, 69 sqq.).
Et.:
Inexpliquée.
Probablement
emprunt
oriental.
τάρφεα : n. pl. (A.R. 4, 1238), datif -εσι (1|. 5, 555 ; 15, 606); «fourrés » avec le complément ὅλης ; ταρφύς « dense, serré » dit, p. ex., de traits (Hom., poètes), m. pl. “ἕες, Î. pl. -εἰαί accent d'après θαμειαέ, πυκιναί, ct. Schwyzer,
Gr.Gr.
Gr.
Chantraine,
1,385,
Hom.
L,191 ;
au n. pl. ταρφέα adverbialement «souvent » (Hom.), cf. M. Leumann, Hom. Wèrten, 166. Sur l'expansion en mycé-
nien
lapacole
à lire p-ê.
un adv., voir Lejeune,
τάρφα ἐόντες, Fréppæ
étant
Mémoires %, 239.
Et.: Termes archaïques de la famille de τρέφω : 16 parallélisme entre adj. en -dç et n. sigm. en -og est ancien, ef. κρατύς,
κρέτος ; plus souvent avec vocalisme
du thème
sigmatique analogique de celui de l’adj., οἵ. ταχύς τάχος
et ici τάρφεα n. pl. à côté de ταρφύς.
« avec
Dérivés : 1. τρασιά (Eup., S,, Ar., etc.), ταρσιή (Semon.), τερσιά (Jui., d'après τέρσομαι) sciaie » pour faire sécher des flgues, du grain, du fromage,
τάσσω
1095 —
185).
« précipiter dans le
ταρχύω : A.R. 3, 208, fut. -σω (II. 16,456= 674), aor. -Üaon (Il 7,85, Q.S., etc.), moyen -ὕσασθαι (A.R., Nonn.), passif -υθῆναι (Lye., AP), part. passif τετάρχυμαι (épitaphe métr., n* après, /G XIV, 1374); « ensevelir
solennellement
un
mort»;
avec
l’adj.
verbal
ἀτάρχυτος
«non enseveli » (Ps. Phocyl., I.yc.). Diverses gloses d'Hsch. (qui ne sont p.-ê. pas toujours
correcles) : ταρχάνιον ' ἐντάφιον ; τέρχανον * πένθος, κῆδος ; τέρχνεα * [... ἐντάφια ; στερχανά * περίδειπνον, ᾿λεῖοι ; ἐπίταρχον * ἐπιτάφιον, ἐντάφιον ; autres formes encore
dans les scholies À, Β et T de l’Iiade 7,85, avec
des gloses confuses, ταρχέα, ταρχύματα οἱ ταρχῶα. Le verbe ταρχύω s’applique à des funérailios solennelles et ne signifie jamais « embaumer 3, οἵ. Andronikos, Totenkult
6 (dans Archaeologia Homerica).
Et.: La forme et le sens excluent tout rapprochement avec ταριχεύω, à une langue qui est le nom Tarbund-, ces hittite far- «
τάριχος. On admet maintenant un emprunt d'Asie Mineure : on évoque lyclen Irggas d’un dieu et en louvite le nom d'un dieu formes étent issues de la racine verbale vaincre ». Voir Heubeck, Lydiaka 81 avec
étymologique a Le rapprochement la bibliographie. d'abord été fait par Blümel, Gl ib, 1925, 78, Kretschmer, Gl. 28, 1940, 194. Cette élymoiogis suppose que ταρχύω signifie originellement «faire un héros de, traiter comme un dleu s. Pour lies faits hittites, voir surlout Laroche, Rev. Hill. εἰ As. 16, 1958, 88-99.
τάσσῳ : att. -vro, aor. ἱπί, τάξαι, passit ταχθῆναι, tardif ταγῆναι, ἑαΐ, τάξω, fut. pass. ταχϑήσομαι, tardif (Pi., ion.-att.), ταγήσομαι, parfait passif τέταγμαι 85 pl. τετάχαται
(Th., X.), parfait actif résultatif τέταχα
en att. récent ; « placer, désigner,
mettre
un paiements, paiements, etc. οἵ. Wackernagel,
dans
un
ranger des certain
troupes
ordre,
en bataille,
prescrire,
exiger
«être d'accord pour un au moyen (ionien-attique, mais non homérique, Hom, Unters. 222) ; nombreuses formes
à préverbes : ἀπὸ- +«metlre à parts, ôtæ- « arranger, ordonner », etc., ἐν-, ἐπι- « ordonner », κατας- « artanger, prescrire », μετα-
« changer », παρα- « ranger côte à côte »,
—
τάσσω
1096—
προσ- « poster, prescrire », συν- sranger, organiser, compo-
τάζω
ser, prescrire », ὅπο- « placer derrière », etc. ; sur προστάσσω, ἐπιτάσσω, συντάσσω « ordonner » avec plus de rigueur que κελεύω, voir Pelletier, Flavius Joséphe 277-288.
ration », τάξις
Dérivés
105),
: J. ταγῆ
le composé
avec
au
« poste»
ταγοῦχος
sens
(Ar.
militaire
Lys.
« commandant » (Æsch.
Eu, 296); d'où « temps de guerre » opposé à l'hapax ἀταγία «temps de paix e (Schwyzer 557, Thessalie), Studi Pisani 1, 231-234 ; autres sens tardifs somme … province, commandement, de amende », etc. ; sur le présent ταγίζω « fourrir
ef. Buck,
Class. Philol.
hellén.
verbes,
et tardif
cf. Chadwick, de ταγή * lieu ration, fixée, les animaux »,
15, 1920, 39 ; surtout avec « ordre,
: δια-
pré-
testament », etc.,
êm- « taxe, ordre », etc., avec ἐπιταγίδιον, συν- + commandement, ordre», Üxo- «aubordinations; 2. τάγμα n. « commandement,
(X.,
militaire », ete.
détachement
etc.)
avec ταγματάρχης, etc.; avec préverbes : διά- « ordre, édits, etc., ἐπέ- «injonction, ordres (PI., att., etc.), πρόσ- sordre, commandement » (att.), oûv- «corps de
Et.:
sarrangement », notamment entente, tribut, arrangement
«disposition des troupes, des mots, syntaxe », d’où
συντάξιμον n. «liste fiscalo» (7) (pap. 155 s. après), cf. Arbenz, Adj. en -μος 92 ; ὑπό- « soumission, fait de placer derrière », etc. ; de τάξις sont issus des composés
comme
ταξίαρχος nom d'un officier, avec -αρχία, -αρχέω, ou des dérivés ταξείδιον et ταξίδιον «arrangement, voyage » (grec tardif) ; ταξεώτης m. nom d'un fonctionnaire byzantin (L. Robert,
Charisterion
1, 1964,
Orlandos,
336-337) ;
4. adj. verbal τακτός «prescrit, fixé » (Th., X., ete.); souvent en composition avec &-, ἀπό-, δύσ-, ἐπί-, σύνet daûv-, etc. (ion.-ati.), d'où les appeilatifs dérivés ἀταξία, eù- (att.) ; B. τακτικός « qui concerne la disposition d'une armée » (X., etc.), ct. aussi pour τακχτικόν Chantraine, Études 132 ; souvent avec des prévorbes : ἀντι-, ἐπι-, προσ-, συν-, ὑπο-, etc. (att., hellén., etc.) ; noms d'agent : 6. τάκτης (inser, att.), avec préverbes : &væ- (inscr. Milet),
δια- (tardif), ἐπι- (tardif), ὑπο- (tardif), généralement λιπο-τάκτης — « déserteur » fonctionnaires, de noms
(D.H., etc.) en liaison avec λιποταξίου ypopñ (att.) issu de τάξιν λείπειν ; 7. ἐπι-τακτήρ m. «celui qui donne un ordre » (X.),
(pap.
ve
s.
ἀπο-
après),
«celui
cf.
qui
se
Lient
ἀποτάσσομαι
à l'écart, ermite »
«s’écarter»,
auv-
ecelui qui dispose» (EM 421,24) avec συνταχτήριος ; 8. διατάκτωρ + ordonnateur » (Orph.), ἐπιτάκτορες (Hsch., Suid. s.u. σημάντορες) ; 9. composés
sigmatiques
tardifs :
ἀρτιο-ταγής «occupant la même place » (Iambl.), μεσο«placé au milieu » (Iambl.), ὁμο- « qui occupe la même place » (Euclide), ἐν-ταγῆς « chargé de » (pap. tardit) à côté de év-rdytov «charge, mission e (pap.) ; 10. adv. hellén. et tardif ἐπιτάξ « en ligne », d’après ἅπαξ, etc. Dans cette famille de mots, τάσσω, etc., signifie « placer » mais avec un champ beaucoup plus restreint que τέθημι, etc. L'idéo est celle de placer où il faut, selon une organisation, d’où d’une part l’importance de ces mots dans les vocabulaires administratif el militaire, de l’autre la signification fréquente de « ordre, prescription », etc. Le grec moderne ἃ gardé τάσσω « placer, préposer à » stc.,
«nourriture
arrangement
ν,
des
ταξίδε
Famille
cf.
M.
Leumann,
bôtes,
« voyage »,
régulièrement
formée,
Mus.
avec
Helv.
25,
cette réserve
τᾶτᾷ : «papa» (AP 11,67) vocatif ; au mère » (Hérond. 3,79), aussi τἄᾶτί (ibid. 5, dénominatif τἄταλίζω « cajoler » (ibid. 1, 60 un suffixe p.-ê. analogique de βαυκαλίζω, Schmidt,
Uniers.
zu
Herondas
i,
19,
116.
fém. + 69); ; G, 77) p. ex.
petite verbe avec Voir
Parallèlement
τέττα Vocatif (Il 4, 412), terme amical et familier employé
par Diomède parlant à Sthénélos. Sur les anthroponymes du type
par
ment s, παρά- « arrangement, ligne de batailie », etc., aûv-
ταγή
qu’on attendrait plutôt un présent ἔτάζω. Ταγός appartient sûrement à la même famille, même si l’@ est ancien, ce qui n’est d'ailleurs pas certain. Pas d'étymologie.
3. nom d’action τάξις f. « arrangement, ordre, dispositif militaire », ete, (ion.-att, ete.); avec préverbes ; διάcommande-
« ordre,
avec p.-ê. (dum)taxal, 1968, 243 sqq.
voir
disposition », ἐπί- « injonction,
avec
ταξιδεύω « voyager », etc. L’infinitif τάξαι ἃ fourni 16 lat. taxâre « évaluer, taxer »
troupes, constitution, ouvrage, traité » (X., PIb., etc.), etc. ;
« arrangement,
«promettre»,
aussi
El :
L.
Robert,
Termes
le
vocalisme
&
hypocoristiques,
16
assez tardivement
Τατᾶ,
Taria,
etc.,
348.
indigènes
Noms
familiers
Ἴατα,
redoublement,
caractérisés
la
gémination.
attesté, peut être rapproché de
lat. faia, ct. Ernout-Meillet
s.u,
russe
fatd-
idfa, skr.
m.
À côté de τέττα avec vocalisme e, lit. fêtis, fêlë « père », telà « tante» ; en slave, russe et v. sl. ἐσία, etc., « tante ε, v. 8], feläka ; voir encore Pokorny 1056. Ges mots appar-
tiennent
tous
au
même
type
de
vocabulaire
que
ἄττα
et πάππα.
rarÜpas, voir τέταρος. raÿ : n. indéclinable, dix-neuvième lettre de l'alphabet (Hp., PI,, inscr. att. du 1v® 8.). Issu
Et.:
du
sémitique = hébr.
idwæ,
Schwyzer,
cf£.
Gr.Gr. 1, 140, Lejeune, Phonélique historique 5 4, n. 2.
ταῦρος : m. « taurcau » (Hom., ion.-att, etc.) ; 16 mot est aussi l’équivalent de κοχώνη (Poll. 2,173), de γυναυκεῖον αἰδοῖον
(Hsch.
s.u.
ou
ταῦρος)
encore
de
πέος
(Suid.
s.u. πέος). Nombreux composés : au premier terme dans ταυροδόλος 4 qui sacrifie un taureau » (inser.), -θύσια n. pl. « sacrifice d’un taureau » (inscr.), -xa0drnç, -καθαψία (ef. L. Robert, Les gladiateurs 318); -κερως (E.), -κρανος (B.), -κτόνος 4 qui tue un taureau » (S.), τμόορφος (E.), -σφάγος (S., etc.), τφθογγος (Æach.), etc.; au second terme de composés
rares «le
: ἐπίταυρον * ἰσχυρόν (Hsch., douteux), θεό-ταυρος
diou-taureau » épiclèse
de
Zeus
(Mosch.),
ἱππό-
«un
cheval-taureau » (Hid.). Dérivés : I. ταυρίδιον (Suid.) ; 2. -ecog #de taureau » (trag., Ar., pap.), dans ᾽1}. seulement 16 ζ, ταυρεία comme
épitiète de xuvén, ἀσπίς ; aussi épithète de Poséidon (Hech. s.u. ταῦρος) ; d'où l'appellatif ταυρεία [Sopé], -ἐὰ f. e peau de taureau, de bœuf » (Ariemid.) avec ταυρίζω = τείνω [An. Ox. 2, 417, ct. Grégoire, Byzantion 12, 1937, 298) ; 3. ταύρεος est en général un traitement phonétique de ταύρειος == « de taureau », cf. IG
chez
Hés. Boucl.
II*,
104, ταύρεος épithète
1672,
I61, etc.;
de Poséidon peut
être une forme éolienne pour ταύριος, οἵ, Schmid, -εος und -εἰος 26; 4. ταυρικόν [ζεῦγος] « attelage de bœufs » (pap. hellén.), aussi τὸ ταυρικόν (pap. tardifs), cf. ἱππικός, etc.; B. -ὦδης + qui ressemble à un taureau »
— (Nic.) ; 6. Ταυρε()ών, Éphèse,
id.
à
Cyzique,
m.
Amorgos
Alexandrie;
Poséidon
-ὥνος
7.
Taureïos
nom
(inscr.,
Ταυρεασταί
à Éphèse
de mois
à Milet,
Hérond.),
Ταυρών
confrérie
(inscr.
1097 —
qui
t°* s, après),
adore aussi
à
Istria qui connaît également Tavpeæctai; οἵ. ailleurs ᾿Ασκλαπιασταί, etc. ; 8. ταυρίνη . emprunt au lat. faurina sorte
de
chaussure
d'où le nom
en
peau
de
taureau
de métier ταυρινᾶς,
(Ædict.
Diocl},
-&Soc (MAMA
6, 234,
Apamée, aussi à Éphèse). Adverbes 9. ταυρ-δόν « comme un
taureau » (Ar.,
furieux
qui
Pl.)
regarde
pour
en
évoquer
dessous,
l'image
cf.
du
tdureau
Taillardat,
Images
d'Aristophane $ 373 ; 10, ταυρίνδα * paxAueh παιδιὰ παρὰ Ταραντίνοις (Hsch.). Verbes dénominatifs : 1. ταύρωσον * ταῦρον ποίησον (Hech.), cf. ταυρίνδα ; ταυρόομαι « prendre la forme d’un taureau » (Ε. Ba. 922), « ôtre furieux comme
un taureau »
{Æsch. Ch. 275, Β. Méd. 92) avec &xo- (Ε. Méd. 188) ; 2. ταυράω Où -“ἰάω dit de vaches, «être en rut » (Arist. HA 572 a). Dans l’onomastique : Ταῦρος (déjà myc. tauro), Ταυρίσκος, etc., cf. Bechtel, H. Personennamen 587. Le grec moderne a gardé ταῦρος, etc. Et. : Terme spéciflant le sexe de l’animal et appartenant au vocabulaire de l'élevage. Le vocalisme a est p.-ê. populaire. Hors du grec, on a des correspondants exacts dans lat. laurus, osque ταυρομ (acc. sing.), ombr. turuf, foru (acc. pl.) ; en baltique, lit. fadras « buffle, aurochs », v. pr. lauris « bison »»; en slave, v. sl. lurä, russe lur
« buffie, aurochs » ; avec métathèse de ur en rw en celtique, gaulois
Taruos,
dieu
qui à l’aspect d’un taureau,
irl. larb
(d'après ferb « vache » ?), cf. Friek, Il n'y 8 pas lieu de rapprocher les termes germaniques avec initiale sf- et vocalisme (ef. aussi
-eu-, Cf. @ot. avest. sfaora-
stiur, «gros
v.h.all. slior « taureau » bétail ε) ; encore moins,
ταχύς
ταχύς
: +rapides
opposé
à βραδύς,
dit d'hommes,
d’animaux, des pieds, de la pensée, de l'action, etc. (Hom,, ion.-att., helién., etc.) ; avec deux formes adverbieles : τάχα, ayant une finale du type de σάφα, employé avec un sens temporel e bientôt » (Hom., Pi., parfois dans 18 tragédie eb la prose attique), d'où « probablement 3, proche mais distinct de ἴσως (les deux mots parfois associés, ct. Pl. Pit, 264 c; depuis Hés. Τ, 401, ion-att…, etc.) ;
aussi ταχέως, comme βραδέως (I 23, 365, Hés., etc.), avec ταχεωστί (Phéréer.) d'après μεγαλωστί et ταχύ ou τάχος (att., grec tardif) ; comparatifs : θάσσων, “ττων, adv. θᾶσσον, -ττον, superlatif τάχιστος,
adv. -ἰσταὰ (Hom.,
att., etc.) ct. ΕἸ ; aussi ταχύ-τερος, -τερον (lon., Arist., etc.) et avec le suffixe de θάσσων, mais une autre syllabation, les formes
ταχίων,
Ὠ. -tov (Hp., hellén.
et tardif) ; l'adv.
τάχιον à pris le sens de*«auparavant », cf. L. Robert, Hellenica 11-12, 16-26 ; 13, 108. Sur les comparatifs de ταχύς Voir Seiler, Steigerungsformen 37-40. Nombreux composés : ταχύπωλος +aux poulains rapides » (IL, Théoc.) seul composé homérique ; en outre, p. ex.
ταχυ-άλωτος (Hdt.), -βουλος (Ar.), -ἥρης « à nage rapide » (Æsch.),
-πορὸς
(Th.),
-ναυτέω
(Æsch.),
(Æsch.}, -popog -Trous (Ar.), etc.
Dérivés : 1. τάχος n. « vitesse, rapidité » (Il 23, 406, 615, ion.-att.)
2
prépositions;
des
à
J’ace.
ταχυτῆς,
dor.
employé
souvent
ou
avec
(Il. 23,
740,
adverbial
-τάς
Od. 17, 315, etc., ion.-att.), p.-ê. de caractére plus abstrait 418; voir aussi que τάχος, cf. Chantraine, Formation Mignot, Suffixe -τῆς, -τητος, passim, et $ 5 pour l'accentuation ; 3. adj. dérivé ταχινός (hellén. et tardif) d’après
ancienne ;
pas
n'’est
forme
18
etc.;
ῥαδινός,
θαμινός,
d'où ταχίνης * λαγωός, ἔλαφος (Hsch.), ct. ταχίνᾷς donné comme nom laconien du lièvre par Ælian. NA 7,47.
Verbes dénominatifs : 1. ταχύνω « hâter » ou s se hâter v
füru, aram. tôr, hébr. sôr, et de supposer, soit un emprunt
(trag., X.), dérivé de ταχύς avec une suffixation -n- yê/o- ; aussi avec des préverbes : &m- (Th., Plu., etc.), cuv-
à l’indo-européen
(Hdt.,
pensons-nous,
d'évoquer par
les formes
le sémitique,
sémitiques, soit un
accadien
emprunt
au
sémitique par l'indo-européen, ou encore deux emprunts parailèles à une source commune. Hypothèses téméraires de Deroy, Par. del Pass. 17, 1962, 421. Le lien souvent posé entre ταῦρος et ταὺς est douteux.
raÜs
: μέγας,
πολύς
(Hsch.),
ταύσας
μεγαλύνας,
πλεονάσας (Hsch.), comme d'un verbe ἔταύζω ? Εἰ.: ταχύς,
Adjectif en -ύς de type archaïque comme παχύς, à quoi correspond comme souvent un appellatif
sigmatique, ct. avest. lavah- « force, puissance » ; en outre, l’adj. skr. tavds- « fort, puissant, actif » ; 16 tout se rattache à un verbe radical, skr. taviti « être fort, puissant » ; les
etc.);
2
κατα-ταχέω
devancer », etc.
hâter,
«se
(Pib., pap.), hypostase de κατὰ τάχος ; 3. ταχίζω «hâter . (tardif).
l'onomastique ; Ταχύδουλος, dans formes Rares Τάχιππος, οἵ. Bechtel, H. Persone :namen 419, cf. aussi Εἰ. Ταχύς,
forme
a concurrencé
archaïque,
d’aspect
victo-
rieusement l'ancien adj. ὠκύς, οἵ. ce mot. Le grec
moderne
8 conservé
ταχύς
srapide s, ταχύνω,
τάχος « vitesse », ταχινός « matinal e ; ταχυδρόμος + courrier, facteur , ταχυδρομεῖον « poste », etc. Et.: Le comparatif θάσσων, θᾶσσον a embarrassé les grammairiens
qui
ont
proposé
diverses
explications.
autres rapprochements proposés avec τύλη ou ταῦρος sont douteux, voir Beekes, Laryngeals 249. D'’autre
L'ælong (garanti par l'accent Oäccov) entre dans une série
part, à tort ou à raison,
etc. Il est donc plausible de voir dans θᾶσσον chez Homère une graphie attique, cf. Wackernagel, KI. Schr. 2, 1181 sqq., Chantraine, Gr. Hom. 1,180. On pourrait
on a rapproché
un
mot
lydien
tavéaë, Heubeck, Lydiaka, 24 et 81.
ταυτότης : f, otc., voir s.u. αὐτός. ταφή
τάφος
: (, τάφος m. « ensevelissement », voir θάπτω.
: n. « stupéfaction », voir θάμθος.
de faits attiques où l'analogie a dû jouer, cf. ἄσσον, μᾶλλον,
tenter
Ἐθαγχίων
justifler
mais
phonétiquement
l'«œ
long
en
posant
cette forme n’'a pas d'appui étymologique
sérieux. Enfin, Seiler, o.c. 40, suppose que θᾷσσον, θάσσων sont des formes à vocalisme long ancien où } ὴ attendu en jonien a été remplacé παχύς,
dans
τάφρος : f., + fosse, fossé », Voir θάπτω.
de
H,
τάχιστος.
Cette
l'anthroponyme Personennamen
426,
par
& du fait de l’analogie
analyse
trouve
Τήχιππος Gr.
Dial.
un
(Érétrie) 3,
126,
certain
où
de
appui
Bechtel,
reconnaît
un
taxés
—
vieux thème sigmatique *rHxoc équivalent de τάχος, mais de ταχύς
L'étymologie
la formo est isolée.
reste ignorée.
Voir Frisk s.u. avec la bibliographie.
1098 — Et.: Particule i.-e. *k’e; rapprochement certain avec iat. -que, skr. -cæ, en germanique, par ex., got. -h dans
ni-h «neque » Aucun
rapport avec la finale des adverbes
τότε, πότε, ὅτε où la dentale n'est pas issue d’uno labioταώς
: atl. ταῶς
d'après Trypho
l'aspiration cf. Schwyzer,
acc. ταών, βόπ. ταώ
Gr.Gr.
ap. Ath.
397 e, eur
1, 219 ; plus tard ταών ;
(ταῶ) οἱ ταῶνος (Arist.), n. pl. ταῴ
(Arist.), ταοί (tardif), déjà chez Ar. dat. pl. ταῶσι acc. ταῶνας (Plu.); « paon », Pavo cristatus; aussi
avec nom
de poisson (Philostr.) à cause de sa couleur, cf. Stromberg, Fischnamen 119 ; nom d’une pierre = ταΐτης (Pline HN 37,
187). Dérivés : ταών-τος O -εἰος (Luc.) « de paon », -ἰκός id. (Alex. Aphr.), ταΐτης m. = πάγχρους nom d'une pierre multicolore (Cyran.), cf. Redard, Noms en -τῆς 62 ; aussi ταωνίτης (Lapid.). Et.: L'animal est venu de l'Inde en Grèce par la Perse. Le nom est certaînement emprunté à une langue orientale, parallèlement à lat. pâud. Voir Schrader-Nehring, Reallexikon 2, 163 ; Steier, RE XIX 2, 1415-1417.
τε
: partieule enclitique «ets, mycénien
ge. L'emploi
de cette particule pose des problèmes difficiles, cf£. en dernier lieu Ruljgh, Autour de τε épique. En mycénien,
la particule ge est l'outil comme l’est καί (ignoré du naire ; elle est employée d’objet, etc. (au lieu que de plus ravement la particule on
a ouge
seul
voir Ruljgh,
ou
o.c.
ordinaire de la coordination mycénien) au premier millépour des noms de personne, sert pour la liaison de phrase), est répétée avec la négation,
répété ; sur l’expression
88 208-209.
Dans
le grec
obscure
ekege
postérieur τε
fonctionne rarement comme coordonnant isolé, mais surtout répété, notamment dans des tours comme οὔτε... οὔτε, etc. En
dehors
de ces emplois,
τε est utillsé chez
Hom.
et
les poètes qui l’imitent pour souligner un fait permanent, mais
cet usage
largement
véiaire, cf. s.u. ὅτε.
majoritaive
n’est
pas
constant
et les données sont confuses. Le plus grand nombre des exemples s'observe avec 16 relatif dans & xe, etc., d'où,
secondairement δέ te, y&p Te, καί ve, ἀλλά τε, etc. Ruijgh
τεγγύρος
τέγγω
: ὄρνεον ποιόν (Hsch.).
: aor. ἰηΐ, τέγξαι, pass. τεγχθῆναι, fut. τέγξω ;
«mouiller, tremper, humidifier », parfois samollir en mouillant » (Pi., B, poètes, rare en prose proprement attique), distingué de βρέχω (Gal. 10, 808) ; parfois avec
des préverbes : ἐπι-, ἀπο-, κατα-. Dérivés : nom d’action τέγξις f. « fait d'imbiber, d'humidifier » (Hp., médec.), aussi avec ἐπί-ὀ (Hp.); adjectif verbal τεγκτός et ἐπί- (Arist., médec.), en outre ἄτεγκτος « qui ne peut être amolli » (Arist.), au figuré (Æsch., S.). Æt.: Lat. lingô de *tengô, parfois fingu6ô, d'après unguo (d'où le français leindre), en germanique au vocalisme zéro, v.h.all. fhunkôn, dunkôn «tremper», et au vocalisme e allemand de Suisse link « humide ».
Téyos, voir στέγω.
τέθηπα, voir θάμδος. τεῦμός, voir θεσμός. τείνω, νοίς τανυ-, etc. τείρεα, Τειρεσίας, voir τέρας. πζρω
: seulement thème de présent, un parf. inf. pass.
τέτορθαι est cité par Hdn. Gr. 2, 69 ; souvent au passif « user, faire souffrir, torturer s, dans les descriptions de bataille dans l‘Zliade, en outre chez les poètes ; avec ἐν- et περι(rare et tardif), voir τορεῖν qui est formellement l'aor.
de τείρω.
estime que l’origine du tour se trouve dans l'expression &ç τε où le te connexif a pris une valeur nouvelle, ct. Ruijgh,
τέρετρον,
τετραίνω,
o.c. & 18 ; ce savant pense aussi que &ç we s'est établi dans
exemple,
lat.
la langue
percer », etc.
après
l’époque
des
tablettes
mycéniennes
et
qu'à l'époque d’Homère il tendait à disparattre, Mais il y a d'autres théories. On peut écarter celle de A. Bloch, Mus. Helv.
12,
1955,
147-173,
qui voit dans 19 τε
généralisant
une particule différente de Ia conjonction : elle signiflerait
« comme on sait » et se rattacherait soit à l'interjection τῇ, soit au pronom de seconde personne ; vues comparables de L. R. Palmer dans Wace-Stubbings, A Companion to Homer 176-177. Une autre analyse différente de celle de Ruijgh semble plus défendabie, c'est, celle qui rattache te au thème de l'indéfini, à la foie pour sa valeur générale
désactualisante et sa fonction connexive. Il s'agirait alors d’un archaïsme, cf. lat. quisque, skr. yah Kkaë ca, avest. yo δϊξξα ; voir, avec diverses nuances, Gonda, Mnemoayne 4° 6., , 1954, 177-214 et 265-295, Monteil, La phrase relative 108-123 et l'histoire complète des théories chez Ruijgh, o.c. 88 71-93.
comme εἴτε, οὔτε.
:
τρίδω,
τρύω.
exprime
lJ’idée
τιτρώσκω, racine
La
ferô.
Racine τέρυς,
par
CÎ, do
« user,
τεῖχος : n. « mur, murailles d'une ville, fortification » (Hom., ion.-utt., etc.) ; il s’agit parfois d’un talus, d'un mur de briques, de pierres ou de bois; le mot est employé pour les Longs Murs qui relient Athénes au Pirée. Composés : τειχεσι-πλῆτα, voir s.u. πέλας ; en général
avec premier terme en Ο : τειχο-δόμος
« constructeur
de
murs », avec -δομέω, -δομία (hellén. et tardif) ; τειχο-μαχέω « combattre sur un mur » (ion.-att.), avec -μαχία (Hat., etc.),
-μάχᾶς (Ar.), -μάχος (App.); -ποιέω (inscr. tardive, Poil.), -ποιία (hellén. et tardif), -rouxég (inser. depuis 16 1ve 8. av.), -ποιός
(Æsch.,
remparte 1ve 8. av.).
(Æsch.),
Au
ἀμφι-
solides » (Pi.,
Te ne subsiste en grec moderne que dans des conjonctions
“-yê/0-. τέρην,
ÆEt.: Présent à vocalieme e et à suffixe avec plausible Rapprochement *ter-
magistrats
chargés
inscriptions),
parfois
second
(Æsch.), E.),
mais
terme
de
μελανchez
de
composés
(Pi.), Hom.
εὖforme
réparer
-xône
168
(Milet
: ἑπτα-τειχῆς
«aux
murs
thématique
secondaire choisie pour des raisons métriques, εὐτείχεος, cf. Risch, Woritb. der hom. Sprache* $ 49 c, mais une fois
—
1099
τέκμαρ
— Et.:
acc. εὐ-τείχεα (Il 16,57) de -τειχῆς, avec une accentuation
Ῥεῖχος
anatogique de -τείχεον ; pour εὐ-τείχητος voir plus bas.
désignant
Dérivés : 1. diminutifs : τειχούδριον n. (X.), cf. pour 16 suffixe de valeur dépréciative Monteil, Mélanges Chantraine,
couple comme
139-156 ; -ἄριον n. (pap. 1°" s. après), dépréciatit ; -ἰδιον n. (Zonar.) ; 2. -lov n. + mur s, notamment mur de clôture (Od., Ar., Th., X., etc.), ne désigne jamais les murailles d'uno ville, cf. sur le sens Sieberer, Sprache %, 1950, 97 ;
3. τείχωμα
n. = φραγμός
“«ὧμὰ
qui
ne suppose
avec
στέφανος — τειχικός
(AB
pas un
314),
verbe
(inser.
élargissement
en
en -6o ; 4. —rel.i(o'rôç
d'époque
romaine) ;
5. adjectifs : τειχιόεσσα f. (11. 2, 559, 646) «aux bonnes murailles », épithète de villes ; n’est pas dérivé de τειχίον mais présente la forme -ἰόεσσα pour des raisons métriques, ef. Risch, ο.6. $ 56 à ; ε«ἰοῦσσα nom
d'un lieu près de Milet
(Th.), ce suffixe archaîque n’étonne pas dans un toponyme ;
aussi -ἰόεσσα (Archestr.) ; 6. τειχήρης (ct. s.u. -hpnç 1) ; T. ἐν-τείχιος «entouré de murs» (D.H.) et «ἰδιος (Luc., Ono8.); 8. τειχυκός épithète de στέφανος traduit 16 lat. corôna ualläris couronne décernée au soldat qui entre 16 premier dans les retranchements ennemis (époque romaine).
Verbes dénominatifs : 1. τειχίζω,
f. -ἰῶ, ‘aor. ἐτείχισα,
parf. τετείχικα «construire un mur, une fortification, fortifler » (ion.-att.), premier ex. au moyen ἐτειχίσσαντο (1I, 7,449) ; souvent avec des préverbes : epi- « entourer d'un mur » (att.), ἀπο- « séparer par un mur », aussi +par un blocus » (Hdt., Th., etc.), ἐπι- «construire un mur, une fortiflcation contre l'ennemi» noms d'action : -ἰσὶς f. saction de
(att.); d’où divers construire un mur »
(Th., X.), gurtout avec des préverbes ἀπο-, ἐπι-, περι-, ὗπο- ;
τισμός
de
sens
plus
concret
(Th.),
aussi
avec
dve-, ἀπο-, δια-, ἐπι-, περι- ; -ἰσμα ἢ. < le mur construit » (E., Th., etc.), aussi avec ἀντι-, ἀπο-, δια-, ἐπι-, παρα-, προ-, ὑπο- ; eur les rapports de sens entre les suffixes, cf.
Chantraine, Formation 145 et 147 ; nom d'agent τειχιστῆς m. « celui qui construit des murs + (LXX, Liban.) ; 2. τειχέω
employé par Hdt. à côté de τειχίζω, avec τειχητός « fortifié » (inser. att. ive s. av.) et εὐ- τείχητος = εὐτειχῆς (H. Aphr. 112). Parallèlement existe un doublet τοῖχος m. ἐ mur d’une maison » ou
grec
helién.
«cloison,
et, tardif),
ion.-atl, etc.), cf. 6 εὖ probablement
Ar.
«ie bord
mur
aussi
intérieur », (Hom.,
« flanc»
du
navire
ion.-att.,
(Hom.,
πράττων τοῖχος 416 bon bord », au vent » employé
au figuré chez
Gren. 537.
ét τοῖχος dont 168 sens divergent,
une
muraille,
γένος
des
remparts,
et γόνος,
τέκος
τεῖχος
constituent
et
téxoç,
un
etc. La
forme thématique à vocalisme 0 τοῖχος correspond exactement à skr. deha- m. (aussi n.) «corps», avec deht f. «mur, digue, remblai », avest. pairi-daëa m. « enceinte,
Jardin », ct. l’emprunt παράδεισος ; en germanique, got. daigs m. avec un sens différent « pâte », 1-e. "dhéigho-. Le thème sigmatique à vocalisme e τεῖχος ἃ un correspondant dans l'osque fefhûss acc. pl. « mürds » qui présente le vocalisme e mais la flexion thématique. Rapprochements moins ctairs de formes propres à une seule langue : tokh. ÀA tseke — « figüra » ; armén. dêz « tas », cf. 16 verbe dizanem
«entasser s. À la base de cette famille existe un présent athématique, cf. skr. déhmi « enduire, fixer par du morties » ; le lat. a un présent à nasale infixée fingô « façonner », etc.,
ef. avec un sens différent gr. θιγγάνω. Le sens propre de 18 racine est « ce qui conduit à des sens divers : faire un mur de terre, ou en utilisant poterie », cf. got. daigs « argile, pâte
façonner de la terre », « entasser de la terre, du mortier, faire de la », etc. ; autre spéciali-
sation dans grec θιγγάνω, cf. s.u. avec d'autres détails. Voir encore Pokorny 244, Ernout-Meillet Mayrhofer, Etym. Wb. des Allind. 2, 62.
s.u.
fingô,
τἆκμιι.ρ : , indéclinable, doit signifier proprement « marque », d'où deux emplois « terme, but » (Pi.), « ligne de séparation » (Hés.), d'où plus souvent « signe procuré par les dieux, signe » en général (Pi., Æsch., E., A.R.),
chez les médecins « symptôme » (Hp., Aret.) ; aussi τέκμωρ n. indécl. (Hom.), le plus souvent « terme » (JI. 7, 30 : τέκμωρ Ἰλίου εὕὅρωσιν, cf. 9, 48; 9, 418 = 685 : δήετε τέχμωρ Ἰλίου ; 16, 472 ; au sens de but 13, 20, Od. 4, 372, 466) ; en outre, au nom., /I 1, 526, dit d'un signe de tête qui garantit la promesse de Zeus, μέγιστον τέκμωρ «signe, gage le plus puissant»; en outre, Alem. 5,2, 11 3 Page, «limite, terme », employé avec πόρος, cf. Vernant, Hommages M. Dclcourt 38-69,
Verbe dénominatif : τεκμαίρομαι (Hom., ion.-att., etc.), aor. inf. τεχμήρασθαι (Hom., ion.-att., elc.), fut. τεκμαροῦμαι, aor. passif participe ἐχκτεχμαρθείς (Oracle ap. Euséb.) « fixer, désigner, prescrire » (Hom., Hés.) dit de divinités, mais aussi d'humains ; après Hom., généraloment
*reconnaître
par des signes qui ne trompent pas, conjec-
turer », etc.
(Pi.,
Hp.,
ion.-att.,
etc.), à l’actif τεκμαίρω,
Composés assez nombreux : mycén. toko-domo « constructeur de murs, maçon » ; en outre, τοίχαρχος « chef d'une
aor.
bordée sur un bateau » (Artem.), τοιχοδιφήτωρ = τοιχωρύχος (Hsch.), -δομέω (Oropos), -ποιός (Milet), τοιχωρύχος m. «perceur de murs, cambrioleur», avec -ἔω, -ἰᾷ (att.), etc. Au second terme, p. ex., ἀργυρό-τοιχος (Æsch.), &- (E.), épeubl- (Æsch.), ὁμό- (Æsch.) ; avec un suffixe de dérivation ἐν-τοίχιος « qui est sur le mur » (X. An. 7, 8, 1, Ruf. ap. Orib.) semble exister en mycénien, cf. Ruijgh,
Dérivés : τέκμαρσις f. « action de juger par des signes, des symptômes » (Th., Hp., grec tardif); adj. verbal
Études $ 84, Baumbach, Minos 12, 1971, 390. Dérivés peu nombreux : τοιχίδιον n. diminutif (tardif), τοιχίον (IG XIV, 894) ; adj. τοίχιος « qui appartient à un
mur e (Lébadée). Verbe dénominatif : τοιχίζω « donner de la bande, gîter » (Ach, Tat., Eust.). Le grec moderne a τειχιό et τεῖχος « muraille s, au pl. «remparts ».
τεκμῆραι
Æsch.
surtout
« montrer
lyr., Nic.,
dans
distinguer,
par des signes,
prouver » (Pi.,
Arat.).
composés
des
obscur »,
etc.
: ἀτέκμαρτος
(Æsch.,
Pi,
Hdt.,
«difficile Th.,
à
Tr.),
parfois « sans limite » (Orph.), Suc- « difficile à distinguer » {Æsch., S., E., etc.), ἀξιο-- «croyable » (X.); en outre, τεκμαρτός « qu'il est possible de déterminer » (Cratin., hexam.), d'où τεχμαρτικός « apte à conjecturer, sagace »
(Poli. 9, 152, qui condamne 16 mot) et -τέος (méd.). Dérivé le plus fréquent et de structure remarquable τεχμήριον n.
formé sur l'aoriste τεκμήρασθαι « signe (en principe certain), preuve ν, d'où l’expression τεκμήριον δέ distincte de σημεῖον, et.
Diller,
Kieine
Schr.
126-128
(Hat.,
lon.-ati,
etec.) ;
avec τεχμηριώδης * qui peut servir de preuve » (Arist.), “τόω «fournir un indice, une preuve * (Th., D.C., Orib.),
τέκμαρ
—
-ἰόομαι
4 trouver
des
indices
dans»
(hellén.
et
tardif),
κἰωσις t. (Arr.).
1100 — au flguré (Hom.), Guv- « aider à combiner » ou « à construire »
(Hom.,, PI.), ἐπι- « machiner » (Opp.) ; d'où ἐπιτεκταντῆρες (ms. -texv-) * οἱ παρασκευασταί [Hsch.) ; le vocalisme
D’autre part, de façon inattendue, on a tiré à l’époque romaine du vieux τέκμωρ (qui ne présente pas de flexion avec formes en o) les dérivés τεκμορεύω « donner des gages
l'ancienneté ; 2. Textovée « faire un travail de charpentier »
de loyauté », attesté en Pisidie (SE G ?, 750, etc.), τεκμορεῖοι
ou «de menuisier » (Ph.); à côté de ἀρχι-τεκτονέω « ôlre
[ξένοι] (Hdt., des
délais,
E.,
signifle
Av.,
retarder»
(Antiphon),
aussi
etc.),
ou
«expérimenté,
d’'où
plutôt
vieux
-ὠνεύομαι
«être
« causer
habile,
fourbe »
cf. Harp., Phot., Suid. ; 4. τριδεύς m. « mas-
seur » (Str., pap.), « pilon » (Gal., etc.) ; 5. Tp:6&ç £. « femme débauchée ε, notamment homosexuelle (tardif); 6. -axéc adj. familier aux sens divers « souvent porté, usé » dit de vêtements (AP, pap., etc.), « expérimenté » (Gal.), dit du sexe d’un vieil homme (AP 5,128), rapporté à τριδάς (Luc. Am. 28) ; pour les suffixe où l'« représente p.-ê. ,
Gr.
et Schwyzer,
cf. τρίδων
« expéri-
1, 497 ; 7. -α
Gr.
menté » (tardif), οἵ. τριδακός et μεῖραξ ; B. -ἰκός « fondé 9.
(tardif);
pratique»
la
sur
comme
(Hsch.)
-[Stv
glose de SiSuË ; 10. -alœ f. « mortier » (Suid., Zonar.) ; 11. τρίδανον n. peut désigner un morceau de bois que l’on frotte contre un autre pour obtenir du feu (voir 16 Thesau-
rus), aussi glosé λήκυθον (Hech.), c.-à-d. « flacon d’huile » avec laquelle on se frotte, mais devient une mesure de liquide (Gal., pap.) ; 16 dénominatif τριθανόω (Sm.) signifie «user, détruire » ; noms d’action : 12. τρῖμμα n. « copeau, fragment » (inscr., Gal.) ; boisson ou sauce faite d'éléments triturés (com., pap.), par métaphore « vieux routier, roué » dimin.
(Ar.); (Joh.
xepi-
Chr.),
πρόσ-
parure» D.),
«ce qui est frotté contre, infligé à » (Æsch.), ὑπόcf. etc.), Ar., (Hp., $ 385, etc. ; 13. τριμμός
piquante culinaire préparation Taillardat, Fmages d'Aristophane
m.
avec
expert » (Ar.,
de, un
habitué
« un
«fard,
ἐπί-
(Hp.),
; ëx-
notamment
préverbes,
souvent
médec.);
(com.,
-μάτιον
frayé » (X.
« passage
Cyn.,
etc.) ; ἐπι-
« frottement »
14. τρῖψις «destruclion. malheur (LXX); usure, massage » (ion.-att., etc.), également
(Ag.), ouvf. «friction,
etc.), ἔν- id. (X., etc.),
avec ἀνά- « friction » (Hp.,
Noms d'’instrument, « destruction » (LXX). 15. τριπτήρ m. «mortier, cuves où tombe pressoir
(att.),
d'où
-τήριον
16.
τρίπτης
M.
( Gloss.);
le bain » (Plu.). Au centre de ce champ
«instrument
qui
«esclave sémantique
développement
usure,
temps
frotter »
frictionne
après
très variés avec passé », d'où
le
« occupation, travail,
autour de διατριδή
philosophique,
recherche
usage,
d'agent l'huile du
se trouve la notion
de « frotter » d'où sont issus des emplois 198 sens de « friction,
pour
σύν-
expérience,
habileté
acquise »,
avec aussi des emplois particuliers comme celui de τρίδος «chemin fréquenté ».
loin avec un autre sens τρίθανον, mais ἄλε- ne peut se tirer aisément ni de ἀλέω, ni de ἄλς, ct. Schwyzer, Gr.Gr. 1, 263 οἱ 438 ; terme technique populaire. Nombreux dérivés avec des sens très divers : 1. tptô#
En grec moderne, p. ex., τρίδω « frotter, écraser », etc., διατρίδω «séjourner, s’occuper den, διατριδὴ « séjour,
« usure, usage [par opposition à la théorie), temps
analogie
passé,
délai » (ion.-att.), surtout avec des préverbes qui précisent 19 sens : ἀνα- « éducation » (tardif), ἀπο- «usure, dommage » (D., etc.), « délai, retard, manière de passer 16 temps »
et
surtout
2. τρίδος
«occupation,
m.,
parfois
t.
étude»,
(d'après
etc.
ὁδός )
(ion.-att,
«temps
ete.) ;
passé,
usure » (Æsch. Ag. 197, 391, cf. Fraenkel ad loc.), « cavité d'un os, point de frottement » (Hp.), plus usuellement
«chemin
fréquenté,
sentier»,
ekc.
(ion.-att.),
au
figuré
occupation,
thèse », etc.
Et.: La forme ancienne du radical est τρῖδ-, mais par avec
des
conjugaisons
où
Ÿ est
caractéristique
de certains thèmes, on ἃ mpl6ñvou, d'après ῥῖφῆναι, etc., tpt6oc, -ἡ d'après στίδος, oTiyh, etc. Le rapprochement 16 plus plausible pour 18 racine τρῖ- est 16 groupe latin de trivi, détrimentum à côté du présent lerd ; xpt- peut repôser
sur *iria-. La sonore B reste obscure et un rapprochement avec le v. sl, trébiti, russe ferebiff « frotter, nettoyer », qui doivent reposer sur i.-e. *ferbh- (plutôt que *lerb-), ne
s'impose pas. Cf. encore τείρω, τετραίνω, τρύω, etc.
τρίγλη
—
τρίγλη
: et τρίγλᾶ (Arist. et grec tardif)
avec la
première syilabe accentuée ( ou Ÿ, ἔ, « trigle » ou « grondin » (Épich., Arist., pap. hellén, etc.). Composés
: τριγλο-φόρος
(AP},
-θόλος
Arist.),
-fov
id. (Piu.).
n.
(pap.
« qui
attrape
Diminutif
hellén.,
des
grondins »
: τριγλίς
Geop.) ; aussi
réfection
de
τρίγλᾷ
d'après
Ies
mots
en
(Antiph,,
-ἴτις Î. sorte
d’épûn selon Dorio ap. Ath. 285 a. Sophron
a τριγόλας,
τ-όλας
comme
μαινόλᾶς, ete., cf, Bechtel, Gr. Dial. 2,245. Et.: Le mot est tiré de τρίζω, en raison de l'espèce de grognement
que produisent
1138 —
les cartilages qui recouvrent
les outes lorsque l’on tire le poisson de l'eau ; ainsi s’explique
τριγλίζειν * κατὰ μίμησιν ἐπὶ τῶν γελώντων (Hsch.), cf. κιχλίζω tiré de κίχλη. Voir Stromberg, Fischnamen 71 sqq., évoquant 16 nom allemand Ænurrhahn à quoi on peut joindre fr. grondin. Voir encore Thompson, Fishes s.u.
τρίς, τρίτος, νοῖν τρεῖς.
(Hom,,
Tpiroyéveza : ἴ., épiclèse obscure d'Athéna
@
Hés. Th.). Nombreuses interprétations anciennes et modernes, cf. LSJ et Frisk ; West, Theogony ad v. 895. La plus plausible est celle qui est parallèle au sens de Τριτο-πάτορες (ct. s.u. rœrhp) : «la vraie fille » de Zeus, le premier terme étant l’ordinal τρίτος dont l'e serait allongé par nécessité métrique, ct. Kretschmer, Gi. 10, 1920, 36-46, et Pôtscher, Gymnasium 70, 1963, 529. Doublet
Τρϊτογενής (H. Hom, 28,4, oracle ap. Hdt. 7,141, Ar, Cau, 1189, Inser. attiques). Hypocoristique Tpird f. (AP 6,194), aussi Τρττωνίς (A.R, 1, 109), ce mot désignant aussi une la
naissance
en rapport
avec
ἐντρίτωνίζειν
(Ar.
par la légende
mise
Arcadie
en
source
d'Athéna ; dénominatif
Ἐφ. 1489) mot plaisant « mêler 16 vin avec trois parties d'eau », associé dans ce passage à Τριτογενής. Le théonyme
de la Mer Rouge et
Τρίτων (voir ce mot) a pu exercer une action sur certains de
de l'Océan Indien, cf. Pline 32,63, qui explique le nom parce qu’on les mange en trois bouchées (δάκνω), mais c’est plutôt une étymologie populaire d'un mot d'emprunt ; voir Thompson, Fishes s,u.
τριττύς : att., τριπτός (Céos 1v° 5, av.), τρικτύς (Délos), gén. -bog f. : 1, tiers d’une phylé; τριττύαρχος M, chef
τρ(δα.κνον
: πὸ, coquillage
géant
τρίζω : Od. 24,5,7, Hp., Arist., mais généralement au parf.
τέτρῖγα,
« pousser
notamment
des cris aigus,
au
part.
τετριγῶτες
(Hom.)
siffler, grincer », dit notamment
d'oiseaux ; formes tardives fut. τρίσω, τριζήσω ; aussi avec des préverbes : &væ-, δια-, xatæ-, περι-, ὑπο-, etc. ; noms d'action τριγμός et τρισμός « cri aigu, sifflement, grincement » dit de perdrix, de souris, de polssons, aussi de dents qui grincent (Hp., Arist., Thphr., Plu., etc.) ; autres dérivés : τρίγλη (voir s.u.); τριξέλλας = gryllus (Gloss.) ; τριγόνια pl. n. = τεττιγόνια Var. Chez Arist. HA 532 b, cf. Gil Fernandez, Insecios 124 aqq. Le grec moderne a'gardé τρίζω «crier, grincer » avec τριζόνι N. « Crécelle », τριγμός « craquement, grincement ». Et. : Le mot repose sur une harmonie imitative, cf. avec
un # initial στρίγξ, lat. sirideô ; en outre, tokhar, À frisk« gronder », cf. Duchesne-Guillemin, BSL 41, 1950, 148.
En grec, τρύζω est une forme comparable un
peu
mais de sens
Frisk
étymologie
que
populaire
ce
rapprochement
résulte
et qu’il s'agit d'un mot
d’une
emprunté.
Tprorris, voir ὅσσε. τρίπλαξ, c1. τρεῖς et pour la finale δίπλαξ.
Τριπτόλεμος
on corrige τρικτύα, cf. Sophr. 3) ; aussi τρίττοιὰ (7G 1", 76) et τριττοὰ (1G I, 5,5, Éleusis, v° 8. av.) greaphies pour (?) τριττύα où analogie des adj. en -otog (1); aussi τρικτύς ou τρικτύα (Sophr. 3) ; formation plus obscure τρικτεύαν (Delphes 1v° 8. av.), voir s.u. κηΐα. du
Sur la fonction d'agent 74.
La
Et.:
τριασός,
forme
auffixe
τρικτύς
τριττός
suppose
(ἔτριχμος),
cf. Benveniste,
-τύς,
une
tirés
de
gutiurale
τρίχα,
Noms
comme
Mais
on
pourrait admettre aussi une sourde, cf. skr. frikd- « triple »;
τριττύς est bâti sur l'analogie de τριττός ; τριπτύς est Un hapax
dieux
: nom d’un oiseau, « buse ». Voir s.u. ὄρχις, pense
Dérivés : τριττύα f, (Ister, Porph., Épich. 187 ms., mais
énigmatique.
marin,
fils de Poséidon
et
d'Amphitrite (Hés., etc.) ; plus tard au pluriel « Tritons »,
τριήρης, voir s.u. ἐρέτης. mais
d'une telle division, d'où -αρχέω (Pi, inscr. att, Poll, etc.) et τρικτυαρχέω (Délos, 111° et ne s. av.), -ἄρχης m. (EM)}; 2. sacrifice de trois animaux (Call., etc.); 8, nombre trois dit d'une triple victoire (Philostr.), avec les gloses τριττύς (Phot.), τριτύς * τριάς (Hach.).
Τρίτων, -ὠνος : dieu
différent.
τριόρχης
ces termes.
: m., héros d'Éleusis à qui Déméter
confla le grain des céréales et qui eut pour mission d'en
enseigner la culture (Æ. Dém. 153, etc.). Æl : Obscure. Deux voies ont été explorées : Kretschmer, Gl. 12, 1921, 51 sqq., pose un composé de πί(τ)όλεμος (ct. πελεμίζω) « celul qui fait trois fois des efforts, qui fait beaucoup d'efforts ». Selon Nilsson, Arch. 7. Rellgionsw. 32, 1935, 84 84ᾳ., ie nom de ce noble d’Éleusis aurait été rapproché par étymologie popuiaire de τρίπολος « (champ) trois fois retourné » ; voir encore Wilamowitz,
Gl, der Hell.
2, 51, Allen - Halliday- Sikes, Homeric Hymns
146,
eto.
marins
(Mosch.,
Paus.) ; dieu
du
lac Tritonis
en
Libye (Hät., A.R.), ausstf nom d’un fleuve en Libye (Hdt,
Æsch., ete.), identifié avec le Nil (A.R.). Dérlvés : Τριτωνίς, -ἰδος ?. lac en Libye (Pi., Hat.), vase en forme de Triton (pap.) ; -1&ç f. lac en Libye (E.); τίος adj. (Orph.); -loxog petite figuration de Triton (Délos).
Et. : Τρίτων est évidemment apparenté au nom de la mère de Triton, ᾿Αμφιτρίτη, où le préverbe ἀμφιest, un arrangement d'étymologie populaire. Ni ᾿Αμφιτρίτη, ni Τρίτων ne possèdent d’étymologie. En revanche, ces mots ont pu exercer une influence par étymologie populaire sur des mots apparentés à Τριτογένεια.
τριφολῖνος (οἶνος) : vin de Trifollum en Campanie (Ath. 26 e); emprunt latin ; grécisé en τριφύλλινος (Gal.
14,19).
τριχάϊκες : épithète des Doriens (Od. 19, 177, Hés. fr. 283 M.-W.). Et.: Deux interprétations ont été données : 1. composé coïnme dat. κορυθάνκι « au casque bondissant » (1|. 22,132),
— (I.),
gén. πολυάϊκος
un premier
avec
donc
ct.s.u. ὰίσσω,
1139 —
τρύξω
& Δημητριακὸς καρπός (Hsch.) : ni " - ni l'&- ne se laissent
terme θρίξ, τριχ- 4 dont 168 cheveux bondissent de toutes
alsément
parts » cf. Apollon. ap. schol. Od, !.e., EM. Gette interprétation, que nous acceptons, est reprise par Leumann, Hom. Wäërt. 65, Frisk s.u., Risch, Wortb. der hom. Sprache* $ 72 b, Liebermann, Donum Scherer 142. ® Comme l'adjectif s'emploic pour les Doriens, beaucoup de savants modernes estiment qu'il s’applique aux trois tribus des Doriens (saux trois tribus »), bien que le fragment d'Hés. et Ie commentaire de l'Æi. Gen. ne disent en réalité rien de tel, ef. l'édition M.-W. Cette interprétation est adoptée par Bechtel, Lexilogus 317 sq. (avec Fick), Meillet, BSL 21, 1920, 130 5ᾳ., Schwyzer, Gr.Gr. 1,93, Benveniste, Institutions indo-européennes 1,311 : ces savants admettent un
3,120,
composé de τρίχα et d'un nom-racine apparenté à οἶχος et répondant à skr. vis- «communauté, clan », avest. vis-. À cette analyse M. Leumann, le., oppose que l'on attendrait au premier terme τρι- plutôt que τρίχα ; nous ajouterons qu’avec Ἐτριχα- Εικ- l'œ long et l'u long du grec ne se laissent expliquer que par des combinaisons très contestables.
τροπαλίς, τρόπις, τρόπος, voir τρέπω. τροφαλίς, τροφή, τροφίς, voir τρέφω. τρόχος, τροχός, Voir τρέχω. τρύθλιον : n. «écuelle, bol » (Ar., LXX, ΝΤῚ ; 16 mot est employé au flguré chez Ar., cf. τρύδλιον εἰρήνης « un bol de (Ar.
Ach.
cf. Taillardat, peut
être
11-12,
de
aussi
Images très
487 ; chez
16 quart
278),
d'une
pour
le sexe
d'Aristophane
grande
taille, cf.
les médecins,
κοτύλη.
de la femme,
$ 116. L.
petite
Anthroponyme
Le τρύθλιον
Robert,
Hellenica
mesure de liquide,
rare
Τρύθλιχος
pour un compagnon de banquet d'Antoine (L. Robert Le.). A propos de ce nom, Van Effenterre, Rev. Ph. 37, 1953, 41-46, tente de serait « pot»
montrer
que
le vrai
sens
de
τρύδλιον
τρυγάω
att…, etc.), f. τρυγήσω
ete, aor. τρυγῆσαι (lon.-
lon-att.,
Images d'Aristophane 88 178 et 716 ; aussi avec des préverbes : ἀνα-, ἀπο-, ἐκ-, ἐπ- προ-. Forme nominale parallèle : τρύγη f. « vendange, récolte » (H. Ap. 55, Ath. 40 b, pap. 115 s, après, AP, etc.), 16 mot peut parfois s'employer pour la moisson (H. Ap. est comme
63,
1957-1958,
Gr. 35
l'indiquent
les lexicographes,
cf.
Hsch.
τρύγη * $ πυρὸς καὶ $ χριθὴ καὶ πᾶς ἄλλος καρπὸς καὶ ποιὰ βοτάνη, οἴο.,, voir Thesaurus ; p.-8. desséchement [d’un lac] (Nie. Th. 368), mais voir Gow, Class. Quart. 45, 1951, 114 ; vpûyn doit être un dérivé inverse plutôt que 19 nom dont τρυγάω serait tiré; composés : τρυγη-φόρος « qui produit du raisin » ou « des céréales » (H. Ap. 529), τφάγος « qui mange les récoltes » (Plu,) ; avec un doublet
peu clair ὀτρυγη-φάγος épithète d'un êâne (Archil. 48 W), confirmé par la glose d'Hsch., p.-ô. fautive : ὀτρύγη (- χ
ms. hors de l'ordre alphabétique)
Dial.
84.,
qui
traduit « mangeur de chardons ».
Dérivés
: 1. τρύγ-ητος
m.
«vendange,
temps
de la
vendange, récolte » (Th., Thphr., LXX, pap.) même suffixe
que dans ἄμητος ; d'où
-ἡτικός
« qui concerne les ven-
danges » (pap. νιὃ s. après) ; 2. -σίς f. « vendange » (pap.
1119 8, av., Plu.), d'où -ἥσιμος « bon à cueillir » (EM 271,32,
Hech. s.u. διατρύγιος) ; -nuæ n. «récoite de miel » (glosé ad Tim. Lex. Plat. s.u. βλίττειν); 4. τρυγητήρ m. (Hés. Boucl. 293), -ητῆς m. (LXX, pap., etc.) « vendangeur 3, τἥτρια f. (D., Poll.), -ητήριον n. e pressoir à vin » ( Gloss.) ; προτρυγητήρ, -ThÇ Nom d'une étoile qui se léve peu avant la vendange
(astronomes,
etc.), cf.
Scherer,
Gestirnnamen
123 89.; B. τρύγος η. (ΕἸ. Gud. 536), m. (Hsch. s.u. τρυγητός) ; 6. adj. δια-τρύγιος (Od. 24, 342) [ὄρχος] « une rangée où les fruits mürlssent euccessivement », sons de la tradition, cf. v. 344 ; sens moins probable « entremêlé
d'arbres fruitiers » ou « de vignes » (Schwyzer, Gr. Gr. 2, 449). Noms de personne : Tpuyaïog dans la Paiæ est p.-ô. une création d’Arlstophane ; Ilporpôyatog épithète de ἸΠροτρύγαια * ἑορτὴ Διονύσου καὶ Ποσειδῶνος (Hach.). Quelques termes de lexique qui sont rattachés à cette famille signiflent «sécher», etc. : τρύγει * ξηραίνεται (Zonar., Theognost. Can. 241), τρυγεῖ * ξηραίνει (Hach.) ; ἔτρυγεν * ἐξηράνθη, ἐπὶ λίμνης (ibid.), ct. plus haut τρύγη, ὀτρύγη, etc., en outre, τρυγαδόλια * εἰς & καρποὺς ξηροὺς ἀπετίθεντο (ibid.); aussi τρυγητός «asséchement d’un lac» (sch.
Nic.
Zh. 868, ct. Hdn. Gr., Ammon.
s.u.).
Ces emplois s’accordent avec 168 gloses qui attribuent à τρύγη le sens de xéprog, etc. Il apparaît d'autre part que la famille de τρυγάω ne concerne pas uniquement la vendange, mais a fini par s’employer pour les récoltes en général. En
grec
moderne
τρυγῶ
signifie « vendanger,
Hester,
Lingua
13,
1965,
récoiter,
378.
(lon.-att…, etc.) « récolter du raisin »,
exceptionnellement « récolter du blé, des figues, du miel » ; parfois au figuré en bonne ou mauvaise part, cf. Talllardat,
ambigu)
ZF
Bechtel,
Et.: Pas d’étymologie. La ressemblance avec τρύξ ne peut guêre être une coïncidence, voir 8.8. τρύξ ; aussi
familier d’un ustensile, sans étymologie.
: Hom.,
Schwentner,
ct.
tirer 16 miel des ruches ».
Τρύδλιον « plat », subsiste en grec moderne, Et.: Nom
et
(prothèse ?},
Dionysos (Ach. Tat., ÆI.) avec θεοὶ προτρύγαιοι (Poil.), οἱ
τροῦλλα, τροῦλλος, τρούλλιον, voir τρυηλίς.
paix»
expliquer
* xéprog, καλάμη ; avec
la variante ἀτρυγηφάγου (sic) * πολυφάγου * τρύγη γὰρ
'rpôyouros
Σ «passoire
pour
le
marc»
(Ar.,
Phryn.,
Poil.), d'où -ἐω (Suid.).
Et.: Composé avec au premier terme le radical de τρύξ, plus un second terme à vocalisme o fonctionnant comme nom d'agent issu d’un radical verbail signifiant « filtrer,
tamiser », etc. On
a pour ce dernier rapproché
un nom
germanique du tamis, du fittre, par ex., v.h.ali. eib, anglo-sax. sefe n.; on évoque aussi un nom du jonc en vieil isl. 46 n., en
raison
de son
caractère
poreux,
etc.;
ef. Pokorny 894.
τρύζω : Hom., Hp., poètes hellén., surtout au thème de présent (avec un itératif τρύζεσκε chez Théoc.), aor. EcpuËa rare et douteux « faire un doux murmure, roucouler» dit du bruit des grenouilles (Théoc. 7,140), de la
tourterelle (Poll. 5, 89), dit par métaphore d'hommes qui bavardent (1]. 9, 811) ; chez les médecins de bruits de liquide, de diarrhée ou d'urine (Hp.) ; aussi avec 19 préverbe ἐπι- (Call., Euph., Babr.).
— 1140 —
τρύζω
retle » (Ar,, poésie hellén.), aussi comme nom de femme ; sert
des composés plaisants avec un premier terme τρυγpour désigner la comédie, etc. : τρυγῳδός « poète comique #
à désigner un poisson «ia pastenague » (Epich., Arist., etc.),
(Ar.
sorte de raie dont la queue est armée d’un dard venimeux ; Arist. H.A. 535 b, suivi par L. Lacroix, Ani. CI. 6, 1987, 285,
-txôg (Ar. Ach. 886), le premier terme étant τρύξ, ct. Kerényi, Symb. Osi. 36, 1960, 6. Le grec moderne a gardé τρύξ, τρυγία au sens de « lie ». Æt.: Obscure. La ressemblance avec τρυγάω ΠΘ semble pas être fortuite, les deux mots 80 rapportant à la vigne et au vin. Frisk se demande si τρυγάω πὸ s'est pas employé d’abord à la fois pour la vendange el 16 travail du pressoir : τραπέω s'étant Imposé pour ce dernier sens, τρυγάω Nne se serait plus dit que pour ies vendanges puis pour ies autres
Forme nominale correspondante τρυγών, -όνος Î. « tourte-
explique ce nom par le bruit que ce poisson fait quand on le sort de l'eau, mais Strômberg, Fischnamen 118 sq., pense qu'il est appliqué à ce poisson redoutable par euphémisme et antiphrase. Τρυγών présente 16 même suffixe que
ἀηδών,
ἀλκυών, etc. Diminutif tpuyévroy n. (AP, Them.) ;
désigne aussi la verveine ; adj. τρυγόνιος (Opp.). 81 on lit
τρυγανῶσα avec les moilleurs mss. chez Ar. Assemblée 34, on a un dénominatif signifiant «faire un bruit léger » (à la porte) ; cependant depuis Bentley on corrige en
θρυγανῶσα, d'après la glose Bpuyav& * xvärou, ξύει (Hsch.) et Theognost. Can. 20 θρυγονᾶν τὸ ξύειν. Nom d'action τρυσμός πι, «roucoulement, murmure, d’entrailles » (Hp., Gal.), cf. γογγυσμός, etc.
Doublets
de
τρύζω : τρυγύζω
est p.-ê. fautif,
τρυλίζω
(Ps.
« murmurer,
Hdn.,
bruit
cf.
LSJ)
gargouiller » (Hp.),
avec ἐν- (Ar. Th. 341, Poli.), d'où τρυλισμός (Hp.), analogique de θρυλίζω, voir θρῦλος; enfin, στρύζω (Erot. 83 Nachmanson s.u. τρύζω). El.: Verbe
expressif reposant sur l'harmonie imitative,
ct. γρύζω, ἰύζω et d'autre part τρίζω. -ι-ρυηλίς
var.
-n,
: f. « cuiller, louche » (Luc.
-nç)
cf.
τρυηλίς *
Lex.
ζωμήρυσις
7, avec
(Hsch.);
des
aussi
τροῦλ(λ)α f. «cuiller, petit récipient» utilisé comme mesure de liquide (inscr, Chypre, Olymp. Hist., Hippiair.), avec 16 diminutif τροὐλίλ)λιον n. id. (Hero, Æt., pap. 119 s. après, Hippiatr.), parfois τρύλλιον n. (pap. πὸ s. après), et τροῦλλος m. nom d’un récipient (Zos. Alch.), par métaphore «coupole, édifice à coupole » (Ilo. Mal.). En outre, τρυπήλα * ropûvn (Hsch.); d’après rpurde ? Et.: Emprunt au lat. frulla, irullium, dérivés anciens (Caton) de trua « écumoire, cuiller percée » (Titinius, Σ115Ité s. avant), tout comme la forme truella (Scaevola,
Guêpes 650, 1337), -ἰα « comédie » (Ar. Ach. 499, 500),
soit un terme de
récoltes, ΠῚ est vraisemblable que τρύξ
substrat, cf. Porzig, Zeits. fûr Ind. u. Iran. 5, 1927, 271 8q.
'l'pü)lrâo) : Od. 9,384, ion.-att., etc., aor. inf. τρυπῆσαι
(ion.-att, etc.), parf. τετρύπηκα (Ar.) « trouer, percer» ; également avec des préverbes : δια-, ἐπι-, κατα-, Ûro-, etc.; parfois dans un emploi intransitif : εἰστρυπάω (ÆI. Dion. 117 Erbse, su. ἐκτρυπῆσαι), ἐκτετρύπηχε « 6110 s'est faufilée
dehors » (Ar. Assemblée
337),
cf. ἐκτρυπῆσαι
ap.
Æl. Dion., ἀποτρυπῶν (Hsch.). Dérivés : 1. τρύπημα π. « trou », dit aussi chez les com. du sexe de la femme (att., etc.), d’où -μάτιον (Hero) et ἐκτρύπημα « sciure faite en creusant un trou » (Thphr.) ; 2. τρύπησις f. « l’action de trouer » (Arist., Thphr.), aussi avec ἐκ- (Hp.), περι- (médee.) ; 3. adj. verbal τρυπητός « troué » (Arist.), aussi avec &-, Buc-, eù-; 4. τρυπητῆς m. « celui qui perce » (Pi. Crat. 388 d) ; 6. -ητήρ m. « récipient percé » (Ph. Bel, 90,28) ; 6. nom d’instrument de formation différente, moins étroîtement lié au radical verbal de τρυπάω, τρύπανον N. « tarière, trépan », morceau de bois
que l'on enfonce dans un autre et que l’on fait tourner pour allumer du feu (Od. 9,385, lon.-att., etc.), même suffixe
que
dans
d'autres
noms
d'instrument,
cf.
Chantraine,
Formation 199; d'où -άνιον, -ανώδης, -ανικός, -ανίζω, «ανισμός ; -ανία f. « courroie d'une tarière » (Poll. 10,146) ; doublet de τρύπανον, τρυπάνη f. (Hdn. Gr, Hsch.) ;
7. dérivé inverse : τρύπη, τρῦπα f. « trou » (AP, Hdn. Gr.,
195 s, avant). Selon une suggestion de J. André, τρυήλη (var. dans Lucien) et τρυηλίς seraient issus de truella, selon la correspondance lat. camella] gr. κάμηλα. L'hypothèse d'un emprunt du lalin au grec, soutenue par Varron (L. Lat, b, 118), se trouve dans un passage corrompu où 168 formes latine et grecque sont manifestement fautives ; 6116
Hsch., Eust.). Composé : τρυπ-αλώπηξ « renard qui se fauflle », épithète d'un filou (Com. Adesp. 1170), cf. Taillardat, Images d'Aristophane $ 414.
ne s'accorderait guère avec la chronologie.
de τρύω, τετραίνω.
τρύμη,
Voir τρύω.
τρύξ, -γός f. « vin non formenté, moût, vin nouveau » (Anacr.
4i,
Ar.,
com.,
pap.,
etc.),
aussi
«lie»
(Archil.,
Hdt,, com., Théoc.), parfois « piquette » (Hp.), etc. Au premier terme de composé dans τρύγτοιπος, cf. s.u. Au second terme dans &-rpuyog (LXX, etc.), ἕν- (Hippiatr.), ὑπό- (Hp.) ; aussi ἀτρυγής (AP). Dérivés : 1. rpuyla f. « vin doux » et «lie » (Ph. Bel., médec., pap.); 2. τρυγ-ίας m. même sens (LXX, pap.
mi°
s.
(Hsch.);
après, 4.
eic.);
-tvov
ἢ.
3. nom
Groupe de mots techniques et familiers qui se distingue Le grec moderne a gardé τρυπῶ, τρῦπα, τρύπανον, -dyn, -ανίζω ; avec τρυπώνω «faufilers et «se faufller », etc, Et.: Évidemment apparenté à τρύω, cf. ce mot. Radical comparable en baltique et en slave dans des mots de sens assez
différents
: iit.
trupù,
-éfi
«mettre
en
morceaux »,
τρύγιος * τρυγία οἴνου À ἐλαίου
trupüs «friable», traupüs «cassant»; v. si. trupù (de *Iroupos) « bûche », etc. ; russe frûp «cadavre»; autres exemples chez Pokorny 1074. Ces rapprochements présentent deux difficultés. Pour le sens, en admettant que tous ces mots remontent à la racine de τρύω, Îl semble que les termes greca et balto-slaves ont été constitués
d’un
indépendamment
pigment
noir
utilisé
en
peinture (Pline) ; 5. -ὦδης « qui ressemble à de la lie# (Arist., médec.), etc. ; 6. -epôç id. (Polyzelus ve-1ve 8.). Sur le modèle de τραγῳδός, -ῳδία ont été constitués
avec
des sens différents.
Pour la forme,
les mots baltiques et slaves supposent une alternance *troup-[lrup-, tandis que le grec présonte partout un v
long.
Cet
G s’explique
p.-ê.
par le caractère familier de
—
τρώγω
1141 —
cette famille. D'aute part, pour la morphologie, l'attestation tardive de τρύπη incite à penser qu’il s’agit d'un dérivé inverse, donc que τρύπάω n'est pas un dénominatif.
(Call.
fr.
739),
(Hsch.) ; p.-8. τρύσκει * τρύχει, ξηραίνει νόσος, πόνος (ibid.).
IT, τρύχω,
rpürévn
: !. «aiguille de la balance » (ion.-att.), d’où
-ανεύω « peser » ( Gloss.), et τρυτανίζω
Et.:
Mêmo
Chantraine,
suffixe
que
dans
Formation
199.
Le
(tardit).
πλεκτάνη, βοτάνη,
mot
οἵ.
est tiré de la racine
de τρύω, donc l’ouverture où se meut cette aiguille comme
l’explique la scholie à Perse 1,7 pour expliquer l'eiprunt lat. frutina (mais avec ) «foramen intra quod linum vel lingua de quo examinatio est ».
τρυφάλεια ; 1., est apparemment 16 féminin d’un adj. en «ἧς ; lorsque le mot est employé avoc αὐλῶπις (I 5, 182 ; 11, 363, etc.) on peut. se demander s'il est employé adj.
comme
comme
ou
nous
subst.;
qu'il
pensons
fonc-
tionne comme substantif, ainsi que l'indiquent les autres attestations : il s’agit d’un adj. substantivé, xépug étant 8.0. (comme dans xuvén) ; Bechtel, Lexilogus s.u. compare
11. 19,880 à 22,314 et en conclut que τρυφάλεια équivaut à φάλοι ν, κόρυς τετράφαλος, donc «casquo à quatre donc à quatre cimiers ou quatre cornes ({|., Od. 22,183) ; Fachausdrüûcke
Trümpy,
Bechtel,
outre
voir,
40
sqq.,
Gray, Class. Quari. 41, 1947, 114 sqq., Krischen, Phil. 97, 1948, 184 sqq.
Et.: Le second terme du composé est clair : -φάλεια est le f. d'un ἔ-φαλής dont l'existence est rendue piausible par τετραφάληρος, cf. Bechtel, 0.6., s.u. τετράφαλος,
«quatre»
τρυ-
terme
premier
Le
représentant
En
est obscur.
de
nombre
τράπεζα,
on est
19 nom
rapprochant
tenté de poser i.-e. “(k“)tur- (ct. aussi Τυρταῖος) à côté de *(k®)t{w)r-, la syllabation “-tru- au lieu de *-turrestant difficile à justifler, mais trouvant un appui dans
avest. éaûru-, gaul. peiru-, lat. quadru- (mais ombr. petur-). Voir
les
de
doutes
Szemorényi,
79
Numerals
avec
la
τρυφή,
λεπτόν,
ἀσθενές
(ἰδίά.}
; τρῦσις *
avec un suflixe -yo qui note p.-6. l'achève-
ment du procès (cf. σμήχω, etc., Chantraine, Gram. Hom. 1, 330), » détruire, épuiser, ruiner », au passit « s'épuiser,
être accablé » (Hom., ion.-att., etc.) presque uniquement au thème de présent ; participe futur τρύξοντα (Od. 17,387),
τρύχεσθαι « se consumer d'amour » (Ar, Paix 989) ; aussi avec des préverbes, surtout : κατα- (Hom., etc.), ἀπο-, èx-, etc. Dérivés : τρῦχος n. « loque, haitlons, vêtement déchiré » (5., E., Ar, Arist., Thphr.), cf, λαῖφος, done dérivé sigmatique secondaire ; dimin. τρυχίον n. (Hp., Aret.) ; adj. τρυχ-ηρός « usé, déchiré » (Ε. Tr. 496), plus tard « épuisant,
douloureux » (Vett. Val.), même suffixe que dans λυπηρός ; -tvog « déchiré » (J., Gal., etc.), cf. τρίχινος et les adj. de matière en -tvoc. Verbe apparemment dénominatif, doublet de τρύχω,
τομαᾶι : τρυχόομαι, -όω (aussi avec êx-) surtout parf. τετρυχωμένος (Hp., Th., PI., Plb.), aor. τρυχωθῆναι (Hp.), à l’actif aor, ἐκτρυχῶσαι
(Th.
« épuiser complètement »
3,93),
fut,
ἐκτρυχώσειν
(Th.
fournissent
une
conjugaison
à
7,48)
: ces
τρύχω ;
formes
présent
rare
τοῦται (Mimn.), -6e (Gal., Han.); d'où τρυχώσεις Î. pl. « épuisement » (Max. Tyr.). Et.: Le part. τέτρῦμαι, qui fait penser à d’autres parfaits
comme εἴρῦμαι (de * Fe-Foüpae), εἴλῦμαι (de * Fe-FAUuot), présente un radical en à qui apparaît au centre de toute la famille, ainsi que
baltique
lit.
et en
trü@-n-iù,
dans τρύπάω.
slave
-n-éti
dans
Ce radical se retrouve en
v. sl.
« pourrir,
se
tryjo,
gâter»,
tryti
« τρίδειν ν,
mais
avec
un
vocalisme eu/u, V. sl. ἔγουρ, truti « frotter, user », lit. fru-nù,
-éli « se corrompre », etc. On repproche aisément avec un vocalisme e de la première syllabe τέρυς, τείρω, τέρετρον, etc. Même famille que τετραίνω, etc. Laryngeals 178.
n 61.
τρυσ[σ]όν * νοσερόν,
On
peut
poser
*ler-o,-u-, cf. Beekes,
τρύφος, Voir θρύπτω. τρώγω : Od. 6,90, lon.-att… etc., fut, τρώξομαι (att…, etc.),
τρύω οἱ τρύχω :
aor.
rpayeïv,
presque
uniquement
avec
des
prôverbes
:
flguré;
κατα-, παρα-, δυτίου! ἐν-, aoriste postérieur τρῶξαι, avec κατα- (Batr., Hp.), parf. pass. τέτρωγμαι, avec δια- (Ar.) ;
également avec des préverbes : ἀπο-, ἐκ-, κατα-, ὕπο-, etc, Τρυσί()- au premier terme de composés ; τρυσ-ίππιον
«ronger, croquer » dit d’animaux herbivores, d'hommes qui mangent des fruits, des légumes, des desserts, etc. ;
I. τρύω, pass.
fui. τρύσω,
τέτρῦμαι
« user,
aor. rare ἔτρυσα, épuiser+
ΔΌ
propre
« marque sur un cheval » (Eup., Poll, ÆM),
surtout parf. et au
d'où 16 dérivé
inverse τρύσιππος (Theognost. Can.), tpuol-Brog « qui rend la vie misérable » (Ar. Nuées 421 à côté de φειδωλός) ; τρυσάνωρ 4 qui exprime la misère de l'homme » (S. Ph. 209). Au second terme : ἄττρυτος « infatigable » (Æsch., Cali., etc.), ἀλί-- « batiu par la mer» (Théoc., AP). Dérivés : τρύμη f. « tarière » selon Didyme, cfî. Taillardat, Images d'Aristophane & 414, d'où « fllou » (Ar. Nuées 448), cf. ibid. ; mais la sch. d'Ar, donne aussi τρύμη οἱ τρῦμα n. au sens de « trou » ; plus -étiov n. (douteux EM
7652,51).
D'où τρυμαλιά f. «trou»s (LXX, Ev. Marc, etc.), aussi pour le sexe de la femme (Sotad.), pour le suffixe cf.
épuodié ; avec Τρυμαλῖτις * *Appoëtra (Hsch.), cf. Redard, Noms
en -τῆς 213 ; enfin, τρύμα n. avec
à un
autre
sens
de
τρύω = πόνος
Dérivés rares qui se rapportent mais
à celui
d'«user,
faire
non
souffrir»
ὕ, se rapportant
(Theognost.
Can.).
au sens de « trouer » : τρύος
n. = πόνος
10 sens de « manger » est tardif, Π apparaît dans le NT, non dans LXX. Souvent avec des préverbes, p. ex., ἀπκο-, δια-, èx-, ἐν-, κατα-, παρα-, Drro-, etc. Nombreux dérivés. A. Avec 16 vocalisme ë : 1. Nomracine τρῶγες m. pl. +«charançonse, Onpla τὰ ἐν τοῖς ὀσπρίοις (Stratt.), cf, p. ex., θρίψ ; aussi en composition : κυαμο-τρώξ « qui croque des fèves» (Ar.), θυλακο- « qui ronge les sacs » (Hsch.), φυλλο- « qui ronge les fouilles » (Antiphan.) ; voir encore τρῶγας sous 11; 2. adj. verbal τρωκτός « que l'on peut croquer, manger », avec τὰ τρωκτά «dessert » (Hdt., X., etc.); 3. τρώχτης m. proprement «rongeur », dit de
(Od.
marchands
phéniciens
14,289 ; 15,416), cf. τρῶκται
âpres
au
gain
χεῖρες dit pour un
usurier âpre au gain (AP), glosé dans les lexiques πανοῦρ-
γος ; aussi nom de poissons (Æi.), cf. Thompson, Fishes s.u., qui pourrait être emprunté dans lat. irucla, mais cf. Ernout-Meillet s.u. ; en composition, p. ex. πτερνο-τρώκτης
τρώγω
—
«rongeur
(Phot.,
de
jambon » nom
Suid.),
£. τρωκτίς,
d'une
souris
τρίχο- = τριχότδρως
-ἰδος (Tz.) ; adj. τρωκτικός
(Batr.),
(Hsch.)
ξυλο-
« glouton, cupide »
difficile de trancher si Τρωγλοδύται est un composé grec
d’après le mode de logement de cette pouplade ou si c’est l'arrangement d'un nom indigène; enfin, si la forme
originelle est Tpcoyo-Bôtet ; 11. τρῶγας * τρώγλας (Hech.)
pourrait être un sens particulier du nom racine τρῶγες, ou une altération par dissimilation de τρὠγλη. B. Vocalisme zéro en &, Cf. τραγεῖν : 1. τραγ-ανός « que l’on peut manger » (Hdn. Gr., EM), ct. ἐδανός ; aussi au sens de +cartilagineux» (médec.) ; 2. τραγάλια = τρωγάλια à
côté
de
l’hapax
expressif
τραγαλίζω
sgrignoter » (Ar. Guêpes 674) ; 3. τραγήματα n. pl. rarement au sing. «choses à grignoter, friandises, dessert » (com.,
X. Arist., etc.), d'où -ημάτια, -ηματώδης, -ηματίζω, τραγηματο-πώλης, -πώλιον : p.-8. aur le modèle de ἐπιφορήματα et cf. Chantraîne, Formation 178. Sur τράγος,
voir s.u. En grec
ἔφαγα.
moderne
τρῴώ(γ)ω
« manger 9
avec
l’aoriste
Æt. : Sur l’alternance ancienne τρῶ-τρἄ- ct. Kurylowicz,
Apophonie 204-205, Beekes, Laryngeals 246-247. On a évoqué deux mots arméniens que le traitement phonétique à éloignés l'un de l’autre : aracem « paître » = τραγεῖν, et l‘ure, gén. ὕροου « menton », qui peut reposer sur i.-e. “trôg- (celui qui mâche). Le vocalisme du tokh. A B ?räskde *träk-sk- est ambigu. Voir Pokorny 1073
τρωπάω, voir τρέπκω. τρωχάω, voir τρέχω.
τρώω,
Voir τιτρώσκω.
«mites:;
(Ph., Tz.}; 4. τρωγάλια n. pl., sing. rare, « frlandises que l’on croque, noix », etc. (Pi. fr. 124, Ar., Arist., inser, hetién.) = τραγήματα ; 5. -ανα n. pl., id. (IG V 1,363, Sparte 1°" s. après) ; 6. -ματαὰ n. pl. (Philox.) ; 7. τρῶξις 1. «action de ronger» (Hp., Arist.), avec ἀπό- (Phld.); d'où τρώξιμος « bon à manger » dit du raisin (Théoc.), de légumes croqués crus (Hlp., pap.), désigne. aussi une espèce de chicorée, cf. André, Lexique s.u.; 8. τρῴξανα pl. n. branches tendres que peuvent brouter les bôtes (Thphr. GP 3,2,2), fait penser à ὄψανα, λείψανα (et voir τραύξανα de sens un peu différent) ; 9. τρωξαλλίς, -ἰδος 1. « sauterelle » (Alex., Dsc., Pline) avec un suffixe diminutif -αλλίς, cf. πυραλλίς, etc, v. Chantraine, Formation 252, Gil Fernandez, Insectos 104 ; 10. τρώγλη f. «trou », de souris, de serpent, et « trou » en général (Batr., Hp., Arist., Hérond., LXX, etc.) : dans ce mot le radical indique à l'origine ce que l'on fait en rongeant ; d'où -λύδριον dimin. (Hdn. Gr.), “λίτης m. nom d'oiseau (Hdn. Epim., Eust.), probablement « roitelet », c£. Redard, Noms en -τὴῆς 85 ; -ἴτις 1. nom de diverses plantes, équivaut p.-6. à τρωγλοδύτις, cf. Redard, fbid. 77 ; composé τρωγλο-δύτης (ct. s.u. δύω) « qui s’enfonce dans un trous dit de renards, de serpents, etc., aussi nom du roftelet ou troglodyte (Ruf., etc.), cf. Thompson, Birds 287 89.; d'où -δυτέω et -δυτικός (Arist.) ; -δύνων nom plaisant d’une souris ; d'autre part nom d’une peuplade éthiopienne Τρωγλο-δύται (Hat. 4,188, avec une variante Tpwyo-, cf. l'édition Legrand, Str., etc.), avec -δυτικός, -δύτις, notamment τρωγλοδύτις espèce de myrrhe qui serait originaire d'Éthiopie (Gal., Alex. Trall.), cf. (par simplification ?). τρωγλῖτις ; i! est
(Theognost.),
1142—
τύβαρις : acc. -ἰν, f., nom d’une salade dorienne « ἐν ὄξει σέλινον » (Poll, 6,71), donc, céleri avec du vinaigre, Et.: Sans doute emprunt, d'origine inconnue. Hypothèse invraisemblable de Neumann,
τυγχάνω
Untersuchungen
86 sq.
: Hom., ion.-att., etc, aor. τυχεῖν (Hom.,
ion.-att., etc.), parfois τυχῆσαι
(Hom.,
Hés.), avec redou-
blement subj. τετύχῃσι, opt. τετύχοιμι (tardif et littéraire), fut. τεύξομαι {Hom., ion-att, etc.), part. τετύχηκα (Od. 10, 88, ion.-att., etc.), participe -ηώς où -ηκώς (F 17,748),
τέτευχα
(D.,
grec
hellénistique,
etc.),
déjà
plus-que-parf. ἐτετεύχεε (Hdät.); moyen aor. τεύξασθαι (LXX) ; pass. aor. ἐν-ετεύχθην et parf. ἐπι-τέτευγμαι (PIb.); satteindre, toucher, rencontrer » généralement avec un complément au génitif; intransitif «réussir [opposé à σφάλλειν), se trouver, se produire par hasard, se rencontrer » souvent avec un participe ; sur l'’emploi chez Hom,,
οἵ, Trümpy, Fachausdrücke 117, le mot, généralement à l’aoriste, indique que l'arme atteint le but visé et s’oppose à ἁμαρτάνω ; également avec préverbes : ἀπο- « manquer, ne pas réussir», ἀντι- «rencontrer» ou sobtenir en échange », ἐν- « rencontrer, avoir une entrevue, solliciter, lire»s (pour ce dernier sens, cf. Chantraine, Mélanges Grégoire 2, 1950, 122-126), ἐπι- «rencontrer s, συν- «8e rencontrer, rencontrer », etc. Dérivés : 1. τύχη Î. «rencontre,
hasard,
fortune », parfois
avec le complément δαίμονος, ou l'adj. ἀναγκχαία, dit aussi bien de succès que d'échecs, « destin », souvent aussi dans l’expression ἀγαθὴ τύχη (Archil., Pi., ion.-att., ete.) ; sur la tyché dans la tragédie, cf. Nilsson, Gr. Religion 1,732, avec la bibliographie ; voir encore Luther, Wellansicht und Geistesleben 62 8α., Herzog-Hauser, Wiener St. 63,
1948, 157-163, P. Joos, Tüxn, φύσις, τέχνη
(diss. Zürich
1953), A. Zimmermann, Tyche bei Plalon (diss. Bonn 1966) ; ἰὰ Τύχη est personnifiée (H. Dém. 420, Hés. Th. 360, Alcm., etc., aussi dans les inscriptions, etc.) ; dérivés :
a) τυχηρός « dû à la fortune, heureux », etc. (Æsch., Ar., Arist., etc.) ; δ) -αἴος « dû au hasard, à la fortune » (Plu., J., AP), avec Τυχαία = Τύχη (inser. de Palestine), Τυχαῖον temple de la Fortune (D.C., inscr.) ; c) Tuyeïa n. pl. fêtes en l'honneur de Tôyn (Lampsaque) ; d) τυχυκός « fortuit » (Pib., Phid., etc.) ; ε) -άδιον diminutif (Eust.) ; f) évruxeλός - ἐντευκτικῆ (Fsch.), donc saffable»; g) verbe dénominatif tuydteoBo: * στοχάζεσθαι (Hsch.), l'aor.
τυχασάμενον *
στοχασάμενον
(Erot.
85,
Nachm.)
doit
être une variante pour στοχασάμενον (Hp. Art. 4) ; 2. τεῦξις f. « fait d’atteindre » (AP,
préverbes
: ἔν-
srencontre,
Plu., Arr.,
S.E.) ; saurtout avec
conversation,
relation » (PL,
Ariet.), dans les pap. « pétition », etc. ; ἐπί- « fait d'atteindre le but, succès » (ΡΊ. Def., Arist., Phld., etc.), ἀπό- « échec,
insuccès » (Pi. Ax., Phld., Plu.), ὑπό- « réplique » (S.E., etc.);
8. ἀπό- τευγμα n. « échec » (Arist., etc.), ἔν- « rencontre » (D.S.), ἐπί- « succès, réussite » (Phid., D.S., etc.), mais 16 simple τεῦγμα répond à τεύχω ; 4. l’adj. verbal en -τευχτὸς se rapporte en général à τεύχω (voir s.u.), mais on a en grec tardif, p. ex., ἀνεπίτευκτος + qui n’atteint pas son but »; avec des dérivés en -τικός hellén. et tardifs : ἐπιτευκτικός « capable d'atteindre 16 but » (Arist., etc.), ἐν(Plu.), ἀπο- (Phld., Epict., ete.) ; aussi xaxo- (E.), etc. Au second membre de composés -τυχῆς qui se rattache
τύλη
— 1143 — « heureux,
pour le sensà la fois à τύχη et à τυχεῖν : εὐτυχῆς qui réussit » (Pi., ion.-att., etc.), avec -ία, -Éc,
-nuæ, τ-σις ;
Les formes à aspirée du type τύχος, l'analogie de τεύχω « faire ».
-ἰζω sont dues à
δυσ-τυχῆς « malheureux» (ion.-att., etc.), avec -lx, -éo, -μα ; ἀ-τυχής +qui échoue, malheureux » (ion.-att.)
que l'on rapproche de mots slaves, baltiques et germani-
avec -ἰα, -ἐω, -nuæ ; un préverbe comme premier membre :
ques
ἀπο-τυχῆς * manquant » (PI. Sis.), -lx (Democr., etc.); ém-ruyhç « qui atteint le but, réussis (ion-att, etc.), avec -lx « succès»; προσ-τυχῆς * habitué à » (Ρ]., etc.) ; en outre, par ex., ἀνδρο-τυχὴς [βίοτος] «une vie unie à
avec un autre vocalisme en diphtongue
un
enfin en celtique, v. irl. toil, gall. lwll «creux, trou » si ces mots reposent sur *uk-slo-. Voir Pokorny 1032. Mais plusieurs de ces mots ne reflètent pas le sens précis de
homme » (Æsch.) ; au
second
terme
-τυχος,
dâns
des
attestations très tardives : ὀφψί-τυχος « qui atteint tardivement 16 bonheur », δύσ-, κακχό-, etc. Onomastique : Τύχανδρος, Εὐτυχής, Εὔτυχος ; Τύχων, κῶνος (aussi épiclèse d'Hermès), Τύχιος, Τυχαῖος,
Et.:
grec
modernc
τυχαίνω
«rencontrer,
obtenir,
se
: v.
αἰδοῖον
terme est envisagé, d’où 16 sens d’s atteindre, rencontrer »
et ε80
rencontrer,
se
produire », cf.
encore
Nasalpräsenila
Chantraine,
Gr. Hom,
1,316,
rapproche celtiques.
quelques mots germaniques, balto-slaves et En german., got. daug, v.h.all. toug «être
Kuiper,
(1937)
156.
On
utile », d'où v.h.all. fuh? « valeur, force », angl. doughily + valeureux » ; en balt., lit. daüg « beaucoup » ; en slave, russe djüiij «fort, robuste, puissant» ; en celtique, irl. dûal «qui convient s, etc.; i.-e. *dheugh-/dhugh-. Voir encore Pokorny 271.
glose crétoise Ÿ) ; éol. rvide «ici» (Sapho) ; forme analogique de ὅπυι, πῦς, qui répondent à skr. Κά « où ? », cf. Adverbes
s.u. πο- et Lejeune,
hache φ pour
hellén.,
Détos,
tailler la pierre ; aussi
etc.,
Hsch.)
« hache
«ciseau,
de combat »
(Hat. 7,89, -χ- donné par la majorité des mss.) ; au second terme de composé eÜ-ruxog (var. -y-) « bien taillé », dit au figuré de la langue (B., Æsch., Théoc., Call., etc.) ;
d'où
εὐτυκάζου
(Η861.),
(me.
généralement
-αζον) * εὔτυκ[τ]ον ἔχε, ἕτοιμον lu chez Æsch.
Sepi.
150 (avec une
var. εὐπυκάζου); εὐτυκίζω (EM 399) avec εὐτυχές (Hsch.) et -ὥς * ῥᾳδίως καὶ τὰ ὅμοια (ibid.). Dérivé de τύκος (ou extrait de εὐτυκίζω) : τυχίζω «tailier des pierres» (Ar. Ois. 1138, Poll.); d'où -ἰσματὰ « pierres taillées
d'un
mur»
(E.
Tr.
814
avec
χανόνων,
fr.
125) ;
ἀποτυχίζω = ἀποπελεκάω « tailler la pierre à coups de hache », dans la glose ἀποτυχίσαι * ἀποπελεκῇσαι λίθον, καὶ ἀποτυχισθείς * ἀποτιλθείς, ἀπὸ τύχου * ἔστι δὲ λιθοξοϊκὸν συιδήριον (Pausan. Gr. 163 Erbse); aussi ἐκ(16 M*, 1670), etc. Noms d'instruments τυκίον (Eust.)= τύχος ; avec un sens différent τυκάνη « fléau, instrument pour battre les céréales » (Theognost. Can. 24, Eust.) = lat.
tribula, trahea (Gloss.) ; -ἄνιον n. id. (pap., Gloss.) ; autre forme τυτάνη * Bpyavév τι & χρῶνται εἰς τὸν ἀλοητὸν τοῦ σίτου (Hsch.), p.-ê. analogique de noms d’instrument comme τρυτάνη ; enfin, τρυγάνη * % tèv σῖτον ἀλοῶσα (Gloss.), influencé par τρυγάω δ 16 texte est correct.
de
caractère
thnüli
technique
«heurter,
frapper » ;
istukali « tailler,
quelques
de
« fabricant de coussins, de
tardifs : τυλο-πλόκος
‘composés
etc.), aussi =—
terme
premier
Au
Phot.).
(Hsch.,
Str,
Hero,
Nic.,
matelas » (pap., ve s. après), τυλουφάντης id. (Hypér.), TvAo-p- id. (tardif); au second terme : δίττυλος « à deux bosses » (D.S.), περί-- « entouré de moulures » (Délos), ete., « avec des cals » (Sor.), γονο-τύλη « cal du genou » (Hsch.). Dérivés : 1, diminutifs τυλ-ίον n. « petit clou » (Hero, etc.), -αίνιον N.
-kptov n. (inscr. et pap. du 1115 au vi* s. après),
« cal » (Aret.) : Frisk suppose une dérivation d’un Ἐτύλαινα qui
être
pourrait
analogique
φλύκχταινα ; 2.
de
«coussin » (S. fr. 468, hollén, pap., μάνδαλος (Hsch.), donc «verrou»; (Hsch.);
4.
n.
etc.); 3. τύλαρος * d'où τυλαρώσας "
τῶνος
τύλων,
-etov
la
«ἃ
m.
peau
D. tuXéerc, -εσσα, -ev « Calleux » (Gloss.); calleuse» (Nic.) ; 6. -bône id. (Plu., médec.). Verbes dénominatifs : 1. τυλόομαι, -ὀω « être rendu dur, calleux » δὲ « rendre dur, calleux » (X., Théoc., médee.)
avec τετυλωμένος « garni de clous » (Hdt. 7,69) eL τυλωτός
en -Bev 295-298.
τύκος : Poll. 7,118 et 125, B. H.F. 945 τύκοις [corr. pour τύχαις), τύχας (inser.
russe
Ar.,
tolet » (X.,
μανδαλώσας
œui : êBe. Κρῆτες (Hsch.); lv τυΐν ‘ ἐν τούτῳ (ibid.,
füknoti,
verbal
(Sapho, com., pap., AP, etc.) ; τύλος m. « cal, bosse, clou,
Æt.: Le lien étymologique avec τεύχω « faire, fabriquer » est universellement admis, cf. Snell, JHS 93, 1973, 178.
exprime un procès dont le
nom
: ὕ (AP) f. « bosse, cal, coussin, bourrelet », etc.
τύλη cheville,
avec le suft. -éve,
sl.
un
grec τύκος,
trouver, arriver ν, etc., τύχη « hasard, destin, chance », otc.
Tuyxéve,
est
faire fondre du métal », etc. ; avec ἅ, v. sl. fykati, russe tÿkal] «piquer, frapper » = lette (ükdi « pétrir, presser », dont on 8 rapproché v.h.all. dûher « presser ». On évoquera
Τύχη, etc. ; Bechtel, H. Personennamen 433. En
Τύκος
id. (Hdt. 7,63); également avec des préverbes : ἀπο{Phéréer.), &x- +couper une callosité s (médec.), περι(médec.) ; d’où le nom
d'action τύλωσις
renforcement » (Épidaure, devenir
de
calleux »
περι- ; TÜÂouæ
également
n. glosé par τύμμα
s.u. yovoréAn),
(Hech.
(médec.),
construction),- « fait
de
terme
f. « durcissement,
« plante du
avec
(Hsch.),
tx-
et
valant τύλῃ
pied » (Poll. 2,198) ;
adj. ἐκτυλωτικός « qui guérit les cals » (médec.) ; 2. τυλίσσω « enrouler » (tardif), surtout avec
principa-
des préverbes,
lement év- « enrouler » (Ar, com., NT, Gal, etc.), d'où τόλιγ-μα n. (Hsch. dans l’explication de ἔλιξ, ἑλιγμός) : 14 notion d'enrouler est issue de l'idée de gros et rond qui figure dans τύλος (cf. 16 sens de coussin) et le suffixe -ἰσσω
est emprunté à ἑλίσσω ; dérivé inverse ἐντύλη f. « couverture » ou « drap » où l'on enroule (pap. 115 8. AVv.).
Le grec moderne
a τύλος
τυλώνω «gonfler, durcirs, envelopper, emballer », etc. Et.:
» durilion,
τυλίζω
ct
callosité,
-ἰσσω
bonde »,
+«enrouler,
Famille de termes techniques divers se rapportant
tous à l’idée de « gonfler, durcir », avec des spécialisations variées comme «clou, tolet », etc. Le sens originel étant assez vague, on a rapproché des termes divers : p. ex., en baltique et en slave avec à, v. pruss, tüälan « beaucoup », lit. fdlas «assez nombreux », V. sl. fylù «nuque»; en germanique,
boll,
alt.
v.
Dolle
norr,
polir
« tolet », etc.,
«arbre,
toutes
cheville »,
ces formes
anglo-sax.
reposant
p.-8. sur *lul-no- ; dans les langues occidentales, on pourrait
τύλη
—
penser, en celtique, au gallois fwl « bosse ronde » ; ii n'y 8 rien à faire du lat. tullius, ef. Ernout-Meillet s.u. Voir
en
mots
Si les
1081.
Pokorny
encore
nous
que
‘fu-I-
avons cités ne fournissent pas une étymologie bien vraisemblable, en revanche il semble plausible, avec une suffixation
etc.,
avec τύμδος, τύφη,
d'établir un rapport
différente,
la forme de la racine restant mal définie. Ταύς ne se laisse pas aisément rapprocher.
τύλλος
: m. «caisse, coffre » (D.C. 79,20). Sans éty-
mologie.
raire » (cf.
: m. «tombeau », à l'origine « tumulus
funé-
Od.
ion.-
4,584,
etc.),
d'où
att.…, etc.) ; 16 mot est devenu
« tombe » (Hom.,
un terme général désignant
toutes sortes de chambres funéraires. Composés : p. ex., τυμδοχόος «qui construit un tombeau, un tumulus » (Æsch. Sept 1027), -χοέω (var. 1]. 21,823, Hdt.), τυμδοχόη f. « action de construire un tertre » (II. 21,323),
οἵ, Chan-
traine, Gr.Hom. 1,86; τυμδό-χωστος (S. Ant. 848), τυμδωρύχος * qui ouvre, qui viole un tombeau » (Ar., Luc., etc.), avec -éo (D.S., Plu., inser,, ete.), -ἰα (inser.) ; au second terme ὀθνιό-τυμδος « qui ἃ sa tombe en terre étrangère » (Man.).
Dérivés : 1. τύμδ-(ε)ιος « tombai » (Lycophr., inser.); 2. τἰδιος (Orph.) d’après ἐπι-τυμδίδιος ; 3. dans des hypostases ἐπι-τύμδιος (Æsch., S., Plu., AP, etc.), et ἐπιτυμθίδιος « qui se trouve sur une tombe » (Æsch., Théoc.,
et. Roux, Rev. Ph. 37, 1963,63), etc. ; 4. τυμδήρης « sépulcral » (S., Ar.) ; 6. τυμδ-ΐτης λᾶας « pierre tombale » (AP, ct. Noms
en -τῆς
115) ; 6. -lov
diminutit
(tardif) ;
. τυμδὰς yuvh * τυμδάδας ἔλεγον τὰς φαρμακίδας, ἀπὸ τοῦ περὶ τοὺς τύμδους διατρίθειν καὶ τοὺς νεκροὺς ἀκρωτηριάζειν (Hech.); B. -οσύνη f. nom d’une muraille à Constantinopie
qui était faite de pierres tombaies
(vi® s.
après). Verbe dénominatif : τυμδεύω à ensevelir », partois avec
τάφῳ
(S.,
E.,
Ar.),
intrans.
«être
enseveli » (S.),
ἐν-τυμδεύομαι « reposer dans la tombe » (Ph.); dérivés : τυμδ-εία f. (Suid.), -eupa π, « tombe » (8.}, « qui doit être mis οή tombe, cadavre » (E.). Par dérision τύμδος a désigné un vieillard dans & τύμδε
(Ar. Lys. 372), γέροντα… τύμδον et γέροντος … τύμθου (Ε. Méd. 1209, Héracl. 167), d’où le composé τυμδογέρων (Ar. fr. 55 D, Com. Adesp. 1172), glosé par Hsch. ἐσχατόγηρως, καὶ παρηγμένος τῇ διανοίᾳ ; d'où παρ-τετύμθει * παραφρονεῖ, ἡμάρτηκεν (Hsch.) ; τετυμδωμένος = decrepilus
$ 57.
m. du
«petite radical
(Gloss.).
Voir
Taillardat,
Emprunt latin tardif : tumba
[mages
d'Aristophane
(Prud.), d’où le fr. tombe.
En grec démotique le mot usuel pour « tombeau » est τάφος. Et.: A la différence de τάφος, qui désigne ce qui est
colline », gall. fom: f. « monticule s, foit issu de τύτφη avec une désaspiration après la
nasale comme dans Opôuboc à côté de τρέφω, θάμβος à côté de ταφών, κόρυμδος à côté de κορυφή. Voir encore Pokorny
1080 et 1082, Hester,
Lingua 13, 1965, 379.
τύμπανον : parfois τύπανον n. « tambourin » (ion.-att. depuis H. Hom. 14,3), aussi nom d’un instrument de torture, c£. ἀποτυμπανίζω (Ar.), «roue à eau » (PIb., pap.), «tambour, caisse dans une machine » (Hero, aussi -ος au m.).
Composés : p. ex., τυμπανο-τερπής « qui aîme 16 tambour »
(Orph.),
τύμβος
Redard,
1144 —
-δουπὸος
«qui
fait
un
bruit
de
tambour»
(Orph.), etc. Au second terme de composés, rares exemples : «roue sérvant à tirer l’eau» (Pib.), φρεατο-τύμπανος
χαλκο-
(Palladius).
Noïmbreux dérivés : 1. τυμπάνιον n. « tambour, rouleau »
dans une machine (Hero), nom d’une coupe de cheveux (Stratt.) ; 2. -εὐς m. « cylindre » (Hero) ; 3. -ἰᾶς, ion. -ἕης m. (ὕδρωψ) sorte d'hydropisie où le ventre est tendu comme
un
tambour,
malade
souffrant
de
cette
maladie
{médecins) ; 4. -ἰτης « hydropisie » (médec.), cf. Redard, Noms en -τῆς 104 ; 5. -ἰκός adi. «hydropique » (Alex. Treil.); 6. τόεις ὕδρωψ «hydropique frappé de cette
variété de mal»
« qui
7. τυμπανώδης
(Nic. Alex. 342);
résonne comme un tambour » (Sor.) ; 8. avec un suffixe pris au lat. τυμπανάριος « joueur de tambour» ou «de tambourin » (pap. vi° s, après).
Verbes dénominatifs : 1. τυμπανίζω « jauer du tambour » «du
ou
tambourin»
(Ep.
ἀπο-τυμπανίζω
Hébr,
Str.),
LXX,
(com,
Luc.),
d'où
valant
m.
τυμπανισμός
« des (Ar,
«action de battre des tambours » ou par ex., dans 16 culte de Cybèle
aussi
(Str., pap.), « joueur de tambour» m. d’une pièce de Sophocle; f. -ίστρια (D.,
tambourins », etc.), τιστῆής
au pl. Luc.);
titre avec
(Lye, D, Arist., pap., etc., préverbe ἀποτυμπανίζω souvent écrit -τυπανίζω) s'applique à une exécution capitale
: le supplice
est souvent
considéré
comme
une
sorte de crucifixion, cf. Keramopoullos, ‘O ὑποτυμπανισμός, 1923, et Gernet, Anthropologie de la Grèce Athènes, ancienne 294-296, 302-318, 323-326 ; toutefois, après avoir
incliné vers cette interprétaion, Latte pense ensuite à la décapitation, ef. KI. Schr. 389, puis 400-403 ; de toute façon ie mot se rattache pour 16 sens à τύπτω plutôt qu’à d'où ἀποτυμπανισμός (tardif) ; τύμπανον «tambour»; un tambour» comme tendu «être 2 τυμπανόομαι (Hippiair.).
En grec moderne τύμπανον « tambour », τουμπανίζω, etc.
Le latin a emprunté Zympanum « tambour, tambourin ν, d'où
le français
tympan,
a pris
qui
un
sens
anatomique
au xvIt* s. Et.: Le mot a bien l’aspect d’un vocable grec avec un suffixe -avov comme dans Bpyævoy, τρύπανον, etc. Les anciens le tiraient de τύπτω
(cf. EM
771), d'où la graphie
on 8 avec le même sens corcyr. τῦμος (vi* 8. av.), l'u long
τύπανον ; la nasale peut être secondsire ou remonter à l'indo-européen, cf. skr. pra-stumpati s.u. τύπτω et Kuiper, Nasalpräsentia 106 sq. Autre hypothèse, p.-8. plus plau-
étant
sible,
creusé, τύμθος est le nom du monticule placé sur la tombe avant de signifler « tombe » en général. À côté de τύμδος, garanti
par
la
métrique
(Corcyre,
16
1X
I,
869,
870) ; ayant une longue qui peut alterner avec une brève, le mot fait penser à lat. fumulus « monticule », iumeô sgonfiers, en germanique, anglo-sax. püma, v.h.all.
dümo, all. Daumenr « pouce ». Mais rôuGog
comportait un
auffixe en labliale sonore, ce qui ne répond pas à un type i-e. Il est possible que τύμθος, de même que m. icl. tomm
el
qui
remonte
trouvant associé aux
déjà
au
xix®
8. : le τύμπανον
80
cuites orgiastiques du Cybèle et de
Dionysos, on a cherché un rapprochement sémitique : araméen fuppa, hébreu fop, surtout au pluriel fuppim, etc. Le mot grec aurait été rapproché par étymologie populaire de τύπτω et pourvu de suifixe -ævov. Voir plus de détails chez Ε. Masson, Emprunts sémitiques 94 sq.
— Τυνδαρίδαι
1145 —
τύπτω
: inscr. dor. Τινδαρίδαι (Sparte), épiclèse
figuré sur cette matrice, la marque d'un sceau, un bas-relief,
des Dioscures, Castor et Pollux, sing. dor. -δᾶς (H. Hom., Pi., Hdt., etc.), patronymique qui les caractérise comme
d’où « forme, modèle, ligne générale, type.» (ion.-att, etc.!, voir surtout G. Roux, Rev. Et, Anc. 63, 1961, 5-13 ; 2. dimin.
fils de Tyndare, TuvSépeog (Od., E.), ou -εως (Æsch,, etc.) et de Léda. Adj. dérivé Τυνδάρειος, f. -ἰς,, appliqué à Clytemnestre et à Hôlène comme filles de Tyndare. ÆEt.: Hypothèses aventureuses de Maresch, Gl. 14, 1925, 298 sq., et Kretschmer, Gl. 30, 1943, 87, qui voient dans ce groupe de mots des termes « proto-indo-européens s,
où ils retrouvent 16 nom étrusque de Jupiter, Tindt Tinia et un nom étrusque supposé du flis Our, fur (mais la seule désignation sûre du « fils » en étrusque est clan), donc = Διοσ-κοῦροι ; dans 16 même esprit, vues différentes de
Alessio, Studi Etr. 18, 1944, 417, qui pose Τινδαρίδης = Θεό-δωρος en retrouvant l'étrusque Zur = δῶρον. Hypothèses repoussées par Nehring, Lang. 16, 1940, 1-11 ; Nilsson,
Gr. Rel.
1, 380.
dorien ; 16 mot
est ancien
puisque Ar.
emploie plusieurs fois τυννοῦτος, -ἰ +si petit» fait sur le modèle de τηλικοῦτος. Noms propres : Τύννος, Τύννιχος, Τύννων, otc., dans des régions diverses (Bechtel, H. Perso-
nennamen 486). Εἰ. : Mot familier avec gémination expressive, cf. τυτθός.
τύντλος « boueux,
: m. « boue, fange» (Mén. 923), fangeux » (Com.
si l'on corrige en τύπτης, nom d'agent régulier de τύπτω ; 8. adj. τυπικός « qui subit l’impression » avec l’adv. ruxuxéc (Plu,, Gal., Ep. Cor.) ; 9. τυπώδης « qui contient l'essentiel, typique » (Arist., Str.).
C. Verbes dénominatifs * 1. τυπόομαι, -όω « être imprimé, marqué », « marquer, imprimer, frapper une monnaîe » (att,
quvvés : « potit » (Call. fr. 471, Théoc. 24,139), souvent considéré comme
τυπίον, -«ἰδιον n. « petit modèle » (inscr. hellén.), -ἄριον n. « petite figure » (Tz.) ; 3. τυπίς, -ἰδος 1. « marteau » (A.R., Call.), cf. κοπίς, etc., Chantraine, Formation 338 ; 4. τυπάς, -dBog t. id. (S. fr. 844, Hsch.), plutôt à rapprocher de τύπτω que de τύπος, οἵ, λαμπάς, etc.; 5. τυπετός = κοπετός (D.H.), -ητός id. (inser. métrique); 6. τυπίας χαλκός «bronze martelé + par opposition avec τροχίας (Poil. 7, 105); 7. τύπης = πλήκτης (Hsch., Theognost.) ;
Adesp.),
d'où -ὠδὴς
dit de paroles ; verbe
hellén.), souvent avec des préverbes : &væ-, ἀντι-, ἀπο-, Bra-, èx-, dv-, ὑπο-, etc., d'où les dérivés neminaux : (Thphr.,
formation », ete.
f. «impression,
τύόπωσις
otc.)
avec 46 nombreux composés, ἀνα-, ἀπο-, δια-, etc. ; τωμὰ n. ce
qui
est formé,
ou moulé
(trag.,
etc.)
avec
divers
préverbes ; ἀνα-, ἀπο-, ἐκ-, etc. ; -οτῆς m. «celui qui forme » (tardif), τ-ωτός « imprimé, marqué » (Lyc.), avec des composés &-, etc.; -œrutég «formateur », ete. (tardif) ; 2. τυπάζω = τυπόομαι dit de traces de pas (Opp.) ; -άζειν * d'où τυπαστήριον * τὸ τῶν ἁλιέων κόπτειν (Hsch.), στυμνίον (Hsch.), Ρ.-ὃν, εἐ harpon ».
dénominatif -&Çw (Ar. Paixz 1148) «travailler dans la boue » À propos du travail dans un vignoble (les gloses interprètent πηλοπατέω et βωλοκοπέω dans les sch., σκάπτειν ἀμπέλους chez Hsch., ἐπιρραίνειν πηλῷ chez Phot.) ; au flguré chez
image », etc., mais
Sosip. Εἰ. : Pas d'étymologie.
(ion.-att., etc.), plus ἀντιτυπ-ία, τ-έω, -σις, -ἧς (tardif), ἀπό- « image » (Délos), Ëx- « travaillé en relief », ἔν- « frappé »
τύπτω τέτουμμαι
: aor. τύψαι, aor. passif τυπῆναι, parf. passif (Hom.,
ion.-att.,
autres
etc.);
formes
: aor.
τυπεῖν (Ε. lyr.), τυπτῇσαι (tardif), aor. pass. τυφθῆναι (Plu., etc.) οἱ τυπτηθῆναι (Ph.), fut. τυπτήσω (att.), duratif, fait sur le radical de présent avec le suffixe ë, τύψω (tardif), parf. act. τετύπτηκα (Philostr., Poll.), formation comparable à τυπτήσω, τέτυφα (Theodos.) ; τετύποντες (Cail. H. 3,61) semble fait sur le modèle de πεπλήγοντες et n'a pas clairement une fonction de parf. : « frapper », dit chez Hom., notamment à l’aoriste, du coup donné de près avec une arme, cf. Trümpy, Fachausdräeke 98 sqq.; en attique τύπτω comporte souvent un aspect duratif sensible « donner des coups », etc., de même au fut. τυπτήσω, cf. Pl. Gorg. 526 e, mais îl existe un supplétisme, aor. ἐπάταξα, parf. πέπληγα, cf. Bloch, Suppl. Verba 88 aussi avec des préverbes : ἀντι-, ἀπο-, κατα-, προ-, ÜTO-, Nombreux dérivés : A. Quelques-uns expriment l'idée de « coup, blessure » : 1. τυπῇ À. « coup, blessure » (II. 5,887, A.R., Nic.), pour le sens concret de ce mot rare, cf. Gagnepain, Noms en -og et en -n ; 2 τόμμα n. « blessure,
piqâre » (Hp., Æsch., Arist., etc.); blessure » (Nic., J.), ὑπό-
partie
d'un
3. τύψις f. « coup, trépied ou d’une
table (Délos, 11* s. av.). B. Autour de τύπος s’est constitué un important
bulaire
de caractère
technique
: I. τύπος
m.,
voca-
désigne
d’abord l’'emprointe en creux (imprimée) ou en saillie (repoussée) que laisse la frappe d’une matrice, l'emblème
D. Composés divers : 1. -τυπος flgure dans des composés
de sens actif ou passif, avec des premiers termes de types
divers
: ἀντί-τυπος
«qui
fait
écho,
qui
correspond,
aussi « qui résiste, qui s'oppose », etc.
dit de monnaie d'argent (Poll.), « qui peut recevoir une empreinte » (Ph.), otc. ; avec un promier terme nominal
et un sens actif ou passif, selon l’accent : ἁλί- « battu par les flots », ζηλό- « piqué par l'envie » ; λατύπος « tailleur de
pierres,
-ἰα, τίη
maçon»,
‘Hp.,
(Æsch.),
Thphr.\,
χαλκότυπος
de bronze » (Hom.), χρυσό-τυπος
composés Tporumhç
ὀρει-τύπος
t façonné
ôpo-
« qui frappe
« blessures
mais
-τύπος
avec
«carrier», causées
etc.,
avec
la montagne » par
des
armes
« forgeron » (ion.-att.),
de l'or » (E.). Plus rarement,
en «ἧς de sens passif : ἀντι-τυπῆς (Épicur.), * qui s’avance» (Plot, cf. H. R. Schwyzer,
Mus. Helv. 20, 1963, 190), στερνο- « qui vient de coups sur la poitrine » (E.), etc.; avec le second terme -τύπη :
λᾶ-τύπη f. « éclats de pierre, gypse, terre à chaux » (inser.
abt., Plu., χαμαν-
etc.), μοιχο-τύπη
« prostituée » (Mén.,
οἵ, Suétone,
Peri Blasph.
« femme etc.),
aduitère # (Hsch.),
avec
-τυπέω,
-τυπία,
p. 125 sq. (Taillardat) ; autres
formations :. ἐντυπὰς (adv.) κεκαλυμμένος «avec les contours du corps qui ressortent » (1|. 24,163, A.R., Q.S.),
ὥστε τὸν τύπον τοῦ σώματος φαίνεσθαι ἐντυπάδια * ὅταν τῷ ἱματίῳ τὴν χεῖρα
(Hsch.); d’où πρὸς πρόσωπα
κατειλημμένος στήσῃ (ibid.) mais Latte juge 10 lemme fautif; ἐντετύπασται «il est enveloppé » (inscr. Pisidie). En grec moderne τύπτω « frapper », τύπος « empreinte, cachet, coin, type », etc., τυπικός * de forme », otc. Ht.: Présent à suffixe *-y2/p- οὗ vocalisme zéro (* py>T). L'indo-européen fournit des formes apparentées : skr. lupéti, tumpdti, tépati, etc. « blesser », V. 81. füpatl « batte-
τύπτω
—
mont»
du
cœur,
täpülä
«bruit».
Autres
formes
avec
1146 — 8
mobile initial : skr. pra-slumpali « cosser avec les cornes » (gramm.), p.-8. lat, stupeô encore Pokorny 1034.
(cf.
Ernout-Meillet
s.u.).
Voir
désordonné» ; glose
: M.
συρδηνέων
en
« maître absolu », dont le pouvoir
n’est
pas limité par des lois (ce τύραννος, le sens étant distingué de celui de βασιλεύς, se trouvant souvent désigné par un mouvement populaire, cf. aussi Bengtson, Gr. Geschichte 102 8ᾳ4. ; depuis l’H. à Arès où 16 mot s’applique à un dieu, Pi., ion.-att…, etc.), parfois employé au féminin, parfois royale.
comme
Composés
adjectif;
: 81 second
au
pluriel,
désigne
terme : μισο-τύραννος
la
famille
« qui hait
les tyrans » (ion.-att.), ὀλεσσι- (AP), φιλο- (D,H., etc.), la6- « despotique » (Arist.), etc.; au premier terme : τυραννο-διδάσχαλος (PI. Thg. 125 a), -κτόνος (grec tardif), -ποιός (PI. Rép. 572 e), -φόνος (AP). Dérivés : 1. τυραννίς, -ίδος f. « pouvoir absolu, tyrannie » (Archil., Pi., ion.-att.), ἀρχὴ étant ρ.-δ. s.e. ; 2. -lœ 1. id. (Xénoph., pap.) ; 3. -εἴον n., surtout pl. -εἴα « résidence d’un tyran » (Str., D.S., J., Plu, etc.) ; 4. adj. -ἰκός « qui appartient à un roi » ou à « un tyran » (cf. τυραννικὸν αἷμα Æsch. Ag. 828), « qui convient à un tyran, qui est propre à un tyran » (ion.-att., etc.), cf. Chantraine, Études 116 sqq.,
161. Verbes dénominatifs : 1. τυραννεύω (p.-8. analogique de βασιλεύω) forme la plus ancienne (Alc., Hdt., etc.) et la plus usuelle, surtout à l’aor., fut., parfait, avec 16 doublet
en -Éw (trag. selon les besoins métriques, PL., etc.), -ἦσαι (E., X.), τήσω (Piu.), -yxæ (PIb.) «avoir un pouvoir absolu, être tyran, roi, régner », etc. (ion.-att., etc.); en outre, συντυραννέω (Str.). Avec des suflixes de sens précis :
2. désidératif -σείω
(Sol. seton D.L.);
3. -ἰάω « désirer
maladivement être tyran » (J., D.L., etc.), ct. στρατηγιάω ;
4, -ἰζω «prendre λακωνίζω, etc. Le
grec
moderne
‘ tyraqniser,
Æt,:
le parti ἃ
du
gardé
tyran»
(D.
τύραννος,
17,
avec
7),
ef.
τυραννῶ
tourmenter », etc.
Terme
de substrat ou emprunté
à l’Asie Mineure
{comme βασιλεύς, ἄναξ, mais κοίρανος doit avoir une étymologie indo-européenne) : le rapprochement avec l'étrusque luran = Vénus (maîtresse ) reste très douteux, ct. Heubeck, Praegraeca 68-70 et Gusmani, Studi Pisani 1, 511, qui évoquent hittite hiér. farwana ; cf, encore Hester, Lingua
τύρβη
13,
1965, 366.
: σύρθη (Suid., Eust.) ?. « désordre, confusion,
tumulte » (Hp., Isoc., X., ΡΙΒ., etc.) ; adv. τύρδα (σύρδα Hsch.) « pêle-mêle » (Æsch. fr. 618, 3), origine de l'a inconnue, cf. σάφα, mais aussi Schwyzer, Gr.Gr. 1,623 n. 1; verbe dénominatif τυρδάζω « mélanger, mettre pôtemêle », etc, (Ar., NT),
aussi « mener joyeuse vie » (Alex.) ;
avec &va- (Ar. Cav. 310); d’où τυρδασία f. glosé ὄρχημα διθυραμδικόν
(Poll.),
(Hsch.);
-xouæ
ἡλιβατὸν
ἀέρα
χορῶν
ἀγωγή
τις
διθυραμδικῶν
(ἰατά! et peu clair). En outre, τύρδησις *
(Hsch.)
et
Τυρδηνός *
ἐπίθετον
τοῦ
d'Hsch.
αὐλητῆς * σύρδη Ὑὰρ À αὐλοθήκη -εὐς
«sens fl’:puwos
confuse
χορός
$ 80;
dessus
(Ath.,
Suid.),
adverbe
dessous » (Ar.
Hror
(7) * À ταραχωδής ;
cf.
expressif
συρθηνεύς..,
Perpillou,
et
obscur
fr. 866) ; second
Substantifs
συρθάβυττα terme
p.-ë,
apparenté à βύω « bourrer », ct. s.u. βύττος. Et,: Famille de mots éxpressifs et obscurs. L'alternance entre x- et c- devant υ ne semble pas s'expliquer phonétiquement, cf. Schwyzer, Gr.Gr. 1,308, aussi Frisk supposerait que le σ- est analogique de σύρω. Le radical tup6n’a pas un aspect indo-européen, tant à cause du vocalisme que du b final (on attendrait plulôt un *Zwybh-). Aucun des rapprochements proposés n’est plausible (en dernier lieu, Szemerényi, Hermes 103, 1975, 328 suppose pour τυρδασία un emprunt à un “farwant- hittite), sauf, bien entendu, 16 latin furba.
Mais la concordance
totale entre les deux
mots isolés, grec τύρθη et lat. lurba, invite à penser que le mot latin est emprunté au grec.
τῦρός
: m. + fromage » (Hom., ion.-att, etc.).
Au premier terme de composés : τυρο-δόλος, -θόλιον * panier à fromage », -χνηστις « râpe, couteau à fromage » (Ar, Délos 115 s. av.) cÎ. κνῆστις s.u. xvolo, -κομέω sfaire
du
fromage » (Poll.),
-verrog
dos
«au
fromage + (Ar.), -xdAng «marchand de -πωλέω (Ar.), οἷο. Au second terme, par (pap.), πολύ- (Pherecr.) ; pour τυράλφιτον voir L. Robert, Hellenica 11-12, 480-481.
couvert
de
fromage » avec ex., ἀρτό-τυρος et τυροτάριχος, Pour Boûtupoy,
voir a.u. βοῦς. Le mycén. a turo, (Chadwick-Baumbach 251
et voir ELl.). Dérivés : I. dimin. tup-lov n. (com., pap., etc.), -ἶσκος (tardif) ; 2. τυρ-άσιον n. (pap. PSI 6, 606), diminutif ou plutôt instrument pour faire le fromage, cf. Mayser, Gr. der Griech. Pap. 1 3, 44); 3. -ακίνᾶς m. dorien, espèce de gâteau au fromage (Philox. ve-rve s. av.), Ρ.-ὃ. dérivé de *-éxtvoc d'après ὀμφάκινος ; 4. -ἰτης (πλακοῦς 8.e.) « gâteau au fromage » = lat. scriblita ( Gloss.), ct. Redard, Noms en -τὴς 91, et voir s.u. στρεδλός. Adjectits : ὅ. τυρόεις, -oùc, dor. -ὥς, Î. -oùcaæ, -ὥσσα 9 pain, gâteau au fromage », etc. (Sophr., Théoc., etc.) ; 6. -ὦδης + qui ressemble à du fromage, qui contient du fromage » (Hp., SIG 1025 Cos
1v°-I11*
s. avant,
Plu.,
etc.).
faire cailler s, au Intriguers (Com.
Verbes : τυρεύω « faire du fromage, figuré «faire du gâchis, embrouiller,
Adesp., D, Arist., elc.), aussi avec ἐν- ; d'où -εύματα pl n. « fromage » (E.), «intrigues » (Com. Adesp. ) ; -εἰα t. «action de faire du fromage » (Arist.), « fromage » (Schwyzer 721, 9, 1v® s. av.), emplacement où l’on sèche 168 fromages (Tab. Héracl. 1,71), -euvorg f. «action de faire du fromage»
(Arist.), -eurñp m. «qui fait du fromageo (AP, dit d’Hermès) ; 2. -έω même sens à l’aor. ἐτύρησας (Alem. 56) ; B.
τυρόομαι
«cailler,
se
transformer
en
fromage »,
etc.
(Sopat., etc.), aussi avec ἀπο-, ἐπι-, συν- ; aussi à l'actif « faire du fromage ν, d’où « mettre le gâchis » (LXX, etc.) ;
avec auv-, συντυρούμενος «où il y ἃ des manigances » (Ar. Cav. 479), ct. Taillardat, Images d'Arislophane $ 418 ; avec ἀπο- (Erot.), ἐπι- (Nic.). Dérivés : τύρ-ωσις f, «ωτός
(tardifs).
Avec un c- initial : συρδηνὸς χορός (Zenob. 6,1), αὔτη τέτακται κατὰ τῶν ἀτάκτων χορῶν se dit des chœurs
Le grec moderne à τυρός, Tupl n., τυροδόλι, τυροπώλης, τυροκομῶ, etc. Ei.: Le fromage, à la différence du beurre, était connu
désordonnés ; d’oû
des Indo-Européens.
᾿Απόλλωνος
(Hsch.).
συρδηνεύς
(Cratin.
84)
« bruyant,
L'avestique
a, par ex., tüiri- n. «lait
— caillé », d’où
furo, où ro, doit être lu -ryo-, c’est de
mycénienne
forme
qu'il faut rapprocher le grec τυρός,
forme
cette dernière
de la
raison
fromage s. En
+devenu
tüirga-
rübopos
1147 —
lequel doit reposer sur Ἐτῦρ-γος, cf. Ruijgh, Études $ 238 avec la n. 22. On évoque aussi m. indien füra- « fromage », ct. Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind. s.u. tuvarah. En ce qui concerne la racine, voir Frisk s.u.
τὗφη : f, nom d’une plante employée pour bourrer les coussins et les matelas, espèce de roseau, massetto Typha angusiata (Thphr., Str., Dsc.); mais τύφη nom d’une coiffure est un emprunt au lat., voir plus loin ;
adi., p.-ê. τυφήρης « fait de ce roseau » (AP 6, 249), mais voir aussi τύφομαι. Et.:
La forme
de ce roscau
permet
de rapprocher des
mots attestés dans diverses langues i.-e. : lat. fäber, -eris : -tog,
ιῃ’,ρσις
« tour, tour
pl. -εἰς
(Pi,
ete.
fortifiée»,
cité
fortification,
d’une
nom.
-ἰδος,
parfois
X.,
Hp.,
poètes hellén.), parfois « maison fortifiée dans la campagne » 7,115, Amorgos, 11°-187 s. av.); chez Hsch. (IG Χ
προμαχών
ἔπαλξις,
τύρρις * πύργος,
τύρσος * τὸ
οἱ
ἐν
ὕψει οἰκοδόμημα. Diminutit τυρρίδιον π. (Sicile). parallèle
probable,
Emprunt
Et.:
au
lat. furris
et à
l’osque fiurri (toutefois 16 mot osque peut être pris au iatin, 16 mot latin au grec). Mais il semble que cet emprunt soit fait à une iangue indo-européenne. On a voulu rapprocher
dans
ainsi
le toponyme
plus
et,
Βου-δοργίς,
qui
figurerait
le toponyme
« lydien »
« illyrien » -dorgis
loin,
Téppa/Tépox d'où sont tirés les ethniques
Τυρσηνοί et
*Tarsei > Tusci (= Etrusci). Voir, avec bibliographie, Heubeck, Praegraeca 65-66 ; ce savant partirait de l'i.-e, *dhergh-jdhrgh- qui exprime l'idée de « ferme, solide », cf. Pokorny 254. Le lat. turris a fourni des mots aux langues romanes (français four, etc.) et a été emprunté en germanique, ail. Turm, etc.
Τυρταῖος
: nom
d’un poète laconien,
Tyrtée
unique,
qui
se
laisse
interpréter
excroissance,
nœuds
des
arbres », aussi
nom
de la truffe (cf. pour la formation lat. &ber) ; en germanique, Ῥ. ex., v. norrois püfa Î. « tertre ν, anglo-sax. päf « touffe de feuillage, plumet, aigrotte» ; voir aussi chez Pokorny 1080 sq., des rapprochements plus douteux en celtique. Le latin a emprunté au germanique ?ä/a «aigrette », qui a fourni le byzantin τύφη chez Tz. ; et 16 grec moyen
τοῦφα
« aigrette », puis p.-ê. moderne
τοῦφα
On pose *täü-bh-, avec la racine de τύλη,
« toufte ».
τύμδος.
τυφλός, voir τύφομαι. τι’ιᾧοι
ξ σφῆνες (Hsch.). On part de i.-e. *dhubh- (donc
τύφοι issu de Ἐθύφοι)
et l'on évoque m.b.all. dôvel, all.
Dôbel, Dübel, angl. dowel (germanique commun *dub-ila-) « souche, cheville, tenon, clou ». Cf. Pokorny 268.
τὔφομαι, τῦφος, τυφλός : τύφομαι, -
(ion.-att.),
aor. pass.
τὔφῆναι
(Ατ΄, etc.),
(milieu
actif θῦψαι (PIb., Hsch,, Suid.), fut. pass. τυφήσομαι (Mën.), parf. τέθυμμαι, τετύφθαι (ΡῚ., Poll.), pl.-que-parf. ὑπετέθυπτο (Apolloph. com., ve s. av.) : «fumer, être
comme
enfumé, être réduit en cendres », etc, à l’actif plus rare «enfumer, réduire en cendres », etc. (ion.-att.) ; aussi avec
du vrte 8.), Τυρταῖος ᾿Αρχεμθρότου (Suid.). ΕἸ : Forme
n. « tumeur,
signifiant « quatrièmee, avec Pott, suivi par Bechtel, Gr. Diat. %, 346 ; aussi Ε, Kluge, ZF 39, 1921, 129-180 ;
des préverbes : ἀπο-, Bux-, &x-, ἐν-, ἐπι-, ὑπο-. Dérivés : À. : 1. τῦφος m. s'applique à diverses flèvres
on partirait du cardinal non attesté *ruprog, sur une forme réduite du radical de à4»; voir s. U.u. τέσσαρες, τράπεζα, τρυφάλεια. Pour le sens, soit «né 19 quatrième jour (du
(le nom
cf. plus loin τυφώδης ; 16 mot
mois) » (Bechtel), soit plutôt « quatrième enfant » (Kluge) ; comparer en tout cas Τριταῖος chez Bechtel, H. Personennamen 521. Écarler une hypolthèse « illyrienne » de v. Blumenthal, RE s.u. Tyrtaios 1, 1942,
l’abrutissement, d'où « déraison, illusion » (hellén. et tardif) et, finalement, « prétention, jactance, vanité », sens fréquent chez les écrivains chrétiens; en attique τυφός (oxyton) 8 pu désigner un être stupide, cf. Suétone, Peri Blasph.
propre
: « petit»,
parfois
au
sens
de
«tout
jeune»,
mais noter aussi τυτθὰ κεάσαι « fendre en petits morceaux » (Od. 12, 888); adv. τυτθόν «un peu », dit surtout d'une distance, aussi «de pou+ avec ἁμαρτάνειν (Hom. où le mot est plus fréquent que μικρός, poètes, Hp.). Bt.: Fait sur 16 même radical expressif que tuvvés, avec une
aspiration
rappeile des suédois futla sein »
et
une
gémination
expressives.
Frlsk
formations germaniques comparables «jeune fille», v.h.all. lut(i)a «bout du
: # γλαῦξ (Hach.). Le mot repose sur une harmo-
τυτώ
nie imitative ; cf. Plaute, Men. 653 : nocluam quae tû tä usque dicat, d'où lat. futubäre «crier » en parlant de 18 chouette. Autres formes qui présentent une onomatopée
du même genre : en baltique, lit. fâtäoti « corner », tutütis «filûte, sifflet» aussi nom d'un oiseau, p.-ê. « corneille » ou «huppes; skr. ihulhukyrt m., nom d’un oiseau (lexi-
ques). Autres formes en grec : τοῦτις " ὁ κόσσυφος, ταύTacoG
*
ὄρνις
ποιός
(Hsch.).
Voir
encore
Pokorny
1097,
la
flèvre
étant
πυρετός)
caractérisées
par l’état de stupidité où se trouve 19 malade (Hp. Inf. 39),
Ῥ. 60 et 143 τυτθός
de
Taillardat ; composés tupo-yépoy « vieillard
abruti » (Ar.), οἵ, Taillardat,
«μανία
s'applique à l’hébétude, à
(médecins);
Images
-πλάστης
d'Aristophane
« inventeur
de
mensonges »
(Ph.), plus -πλαστέω ; dérivé τυφώδης «frappé fièvre qui abrutit » (Hp., Erotian.), οἵἱ, Strômberg, siudien
79, « trompéur » (Vett.
Val.) ; verbe
& 467 ;
d’une Wori-
dénominatif
τυφόω, rare à l'actif « aveugler comme avec de la fumée » (Ale. 336), généralement au passif et au parf. τετύφωμαι « ôtre aveuglé, stupide, fou » (ΡΙ,, Dém., ‘etc.), dit d'une foile vanité (Luc. Nec. 12) chez les écrivains chrétiens «être aveuglé par l'arrogance» et «être trompé », cf. Lampe; aussi avec les préverbes : êx-, ἐπι-, ὑπο-, dérivé τύφωσις Î. «fol orgueil» (Tz.); dérivé inverse ὑπότυφος « arrogant ε" (lon Ch. selon Plu. Per. 5, meis 16 mot appartient au vocabulaire de Plu., non à celui d’Ion) ; 2. τυφεδῶνα accus. (cf. les noms de maladie en -εδών; ici l'ü semble commandé par la métrique) « folie » (Call. fr. 203,40, aussi P, Lil. Lond. 77, fr. 2,16) à côté de τυφεδανός « stupide » (déjà Ar. Guêpes 1364), ct. χηθεδών,
ληθεδανός ; 3. avec un sens tout différent : θῦψις καὶ θῦψαι " ἐπικαῦσαι, οἱ ἀπολελειμμένοι τῆς θύψεως ἄνθρακες, ol
τύὔφομαι
—
1148 —
ἡμίκαυτοι (Suid., cf. ibid. s.u. θυμάλωπες) «fait de se consumer s, ὑπό- saction d'ailumer, provocation » (Pib. 6,11 a 9) ; 4. Τυφάων ct. s.u. Τυφωεύς. B. τυφλός
par
parfois
(Pi. N.
« sombre,
sans
7,23,
S.
issue », etc.
Œd.
R.
371,
(att., etc.).
389,
Composés,
Dérivés : 1. Noms de serpents : τυφλίας m. (Philoumen.),
εἶνος et τίνης (Arist.), «ὠψ (Nic.) ainsi nommé à cause de ses petits yeux, p.-6. l'orvet, aussi -ἔτης qui subsiste en grec moderne, cf. Redard, Noms en -τῆς 85, Georgacas, τῖνος, τίνης,
Kretschmer τὴν avec
1,126;
le diminutif
noms
de
-ἰνίδιον
poissons
:
: notamment
pour un poisson du Nil, οἵ. Stromberg, Fischnamen 42 ; 8. «ὅτης t. «aveuglement, obturation » (Démocr., PI., Gal.), se dit d'une syllabe terminée par une consonne (Plu.), -dông (Hsch.) comme explication de βλάνος mais la glose
est p.-ê. gâtée. Verbes dénominatifs : 1. τυφλ-όω, -όομαι «rendre
aveugle,
être
rendu
aveugle»
aussi
au
figuré
(Pi., ion.-att., etc.) ; avec des préverbes : &xo-, êx-, ἐν-, ἐπι-, etc.; d'où τύφλωσις «action de rendre aveugle » (att.), aussi avec ἀπο- οἱ ἐκ- ; 2 τυφλώττω « être frappé de cécité » (hellén. et tardif), avec
le suffixe de verbes de
maladie
se
en
trouve
précisément
dans des présents relatifs à la vue comme
ἀμδλυώττω.
Comme
-ώττω
dont
le confirmera
l’origine
l’étymologie,
toute
cette
familie
est issue d’une base “dhubh- > tup- qui exprime l'idée de fumée, d’où les termes relatifs à l'obscurité, la cécité, d’autre part ceux qui expriment l'obscurcissement de
l'esprit, la stupidité, enfin ceux qui signifient l’aveuglement sur soi-même, la prétention, la vantardise, la vanité, sens
bien attesté dans les textes patristiques pour τῦφος « présomption, vanité de l’homme ». En grec moderne on 8 d'une part τυφλός « aveugle », etc., de l'autre τῦφος « présomption ». Et.: L’adjectif τυφλός est affecté du même auffixe -λός que σιφλός, τραυλός, χωλός qui désignent divers types d’infirmes. On évoque un thème en u dans v. irl. dub «noir» et en germanique un radicai thématique à voca-
lisme
ο
*dhoubho-
dans
got.
daufs = πεπωρωμένος
«insensible, à l'esprit aveugle » (avec daubei « πώρωσις »), v. norrois daufr ssourd, lent», v.hall. foub « sourd,
causaltif
p
dans
dhä-p-dyali
«enfumer »
θύω
« produire
la fumée
du
sacrifice », voir ce mot,
Ct. aussi lat. fà-mus, skr. dhàmd-, p.-ê. grec θῦμός.
etc.),
Ῥ. ex., τυφλό-στομος « dont l'embouchure est bouchée » (Str.), etc. ; ὁλό-τυφλος (grec tardif), ὑπό- qui ne voit pas bien clair » (Plu.).
Gedenkschrift
de
voir Mayrhofer, Etym. Wb. des Altind. s.u. Tous ces mots se rattachent à la racine “dhua- attestéo dans
+ avougle » (Π|, 6,139, ion.-att., etc.), employé
métaphore
morphème
Τυὐφωεύς
: -céoç m. (1]. 2,782, 783, Hès. Th. 821, 869,
H. Ap. 367) ; autres formes Tüpæç, gén. et accus. -& (Pi. P. 1,16, Æsch., Ar, Hdt.), Τύφδων (Hés. Th. 306, H.Ap. 306, 862), -ὥν, -ὥνος (Pi., etc.). Le mot désigne un monstre né, suivant ia iégende, soit de Gé, soit d'Héra ; il est père des vents selon Hés. Th. 869, etc. ; τυφώς comme appellatif désigne la tourmente, la tempôête (Æsch. Ag. 656, S. Anl.
418,
Ar.),
d'où
le composé
τυφωνοειδῶς
«comme
un
ouragan » (Str.). Dérivés : Tupäévtog (A.R.; au n., nom de tiedu chez Hés. Sc. 32), -ἀονίς f. (Nonn.), -cv(c)toc (tardif), -csvexég (Plu.), -ὠνιαχός (P. Mag. Lond.), -evix t., nom de plante (Ps. Dsc.). Et.: Il s’agit d’une divinité préhellénique ou empruntée à l'Asie Mineure, comme 16 prouvent la forme Τυφωεύς, élargissement d'un ἔΤυφως (ct. Ruijgh, Minos 9, 1968, 119-120) et d’autre part la légende, voir par exemple le commentaire de West, Theogony p. 380-383 ; encore Worms, Hermes 81, 1953, 29-44, Van der Valk, Mnemosyne 45 8., 6, 1953, 279-282. Vian, Élémenis orientaux dans la religion grecque (Colloque de Strasbourg 1958), 17-37. Le rapprochement étymologique avec τύφομαι résulte d'une étymologie populaire (on notera l’u bref, à la différence de τύφομαι). L'origine du sens de « tempête, typhon » est peu claire. Sur l'histoire postérieure du mot, cf. H. et R. Kahane dans Klymologica, Festschrift W. von Wartburg, 1958, 417
sqq.
τύχη, νοῖς τυγχάνω. τωθάζω moquer
de»
: aor.
τωθάσαι,
par des
gestes
fut.
-ἄσομαι
grossiers
« railler,
(jon.-att.);
se avec
les préverbes δια-, ἐπι-, κατα- ; autres formes, θωτάζει * ἐμπαίζει, χλευάζει (Hsch.) ; ἐπιτωθάζοντες * χλευάζοντες (ἰδία.). Dérivés : τωθ-ασμός m. « geste grossier de raillerie » (Arist. Pol. 1336 b, D.H., Ph.), aussi avec ἐπὶ- (Pib. 3,80) ;
τάσματα pi. n. (Suid. s.u. ᾿Αδάμ),
-αστῆς M. «celui qui
fait de tels gestes » (Poil. 6,29, etc., Hsch. ταστικός, dit d'une danse (D.H. 7,72),
s.u. κόβαλος), de personnes
(Poll. 5,161).
stupide », etc. Ces mots expriment l'idée que l'esprit est enveloppé d'obecurité, de fumée. L'idée de fumée est
Ei.: Terme expressif, p.-ê. populaire. Pus d’étymologie.
franchement exprimée dans le présent grec τύφομαι qui
τωκάλιον
n’a pas de correspondant hora du grec. Frisk évoque des mots germaniques : v.h.all. fävar, täbar « fou » et 16 nom
τώρα : « maîntenant » (Syria 23, 1942-43, 179, 37, 111° 8.
de la vapeur,
de l’odeur, m.h.all. Zufl, dufi, all. Duft, etc.
Pour le skr. dhäpa- m. « fumée », dont 16 -p- est issu du
: n. (pap. tardif). Objet non identifié.
après, etc.). Analogique de τήμερον ? oùu plutôt crase de τῇ ὥρᾳ. Le mot est usuel en grec moderne.
Y {Par suite d’une innovation grecque, tout υ initial est aspiré, que cette aspiration soit étymologiquement justiflée
(p. ex. ὕπνος) ou non (p. ex. ὕδωρ) ; on a l’esprit rude là même où sa présence enfreint ia loi de Grassmann (dissimilation
régressive
des
aspirations),
ainsi
dans
ὑφαίνω,
(d’ascendance i. e.), ὕθλος, Gpyn. La graphie du linéaire B ne permet pas de vérifier si cette innovation est déjà acquise
à date
mycénienne.
Au
Ier millénaire,
dans
les
dialectes à psilose, perte de l'aspiration pour v comme pour
&, ἐ, etc. De cette situation découle, notamment, l'impossibilité de
groupe les composés chypriotes en eù- ; c’est pourquoi Fick (chez Hoffmann, Gr. Dial. 1, 313 ; ct. Bechtel, Gr. Dial. 1, 441) proposait de faire plutôt intervenir got. lup « en haut » (forme à diphtongue) alternant avec v.sax. up ; mais cette explication n’est pas elle-même évidente.
Ὑάδες
: ü et G, f. pl, nom
« Hyades » (,
18, 486,
d'une
constellation, les
Hés., ion.-att., etc.), tardivement
“Ὑάς f. sg, se dit de la constellation ; se dit aussi de nymphes (Hés., Phéréer.). Et.: Depuis Hellanicus, le mot est rapproché de ὕει
démontrer rigoureusement, pour ὕπερ, ὅπο et termes apparentés, leur (très probable) correspondañce avec . skr.
car le coucher de ces étoiles répond à une saison pluvieuse, ef. Hés. Tr. 615 et chez Virgiie le nom Pluuiae. Ce n’est
updri/äpa, got. ufar[uf, gaul. Ver-/Vo-, ete., plutôt qu'avec
qu’une
lat. s-uper/s-ub]. û, et (par psilose) ù : préposition et préverbe chypriote,
dans des formes rares : peut-être à τύχᾳ = ἐπὶ τύχῃ, U-xnpos t. — τὰ ἐπίχειρα » gratification », ct. Masson, et 217,5,
b τύχᾳ
ce
dernier
On pourrait
exemple
étant
admettre
un
ICS 266,3,
évident ; mais
traitement
pour
phonétique
de σὺν τύχᾳ, ef. Thumb-Scherer, Handb. der gr. Dial. 2,172, et voir ὕγγεμος, ὑστάς. En outre, i} y a l'obscur vFois Uav (ICS 217, 10 avec la bibliographie) ; 18 première partie de l'expression doit contenir
après v- un
étymologie
constellation, voisine
avec
avec
des
truie entourée
ὑάκινθος
«ζαν
un
de
peu
apparenté
(?)
*g®yam
différentes
de
Class.
240-242, Puhvel, Lang. 30, 1954, tout autre, M. Lejeune, BSL 50,
que
les
deux
derniers
signes
devraient
donc γᾶν, infinitif d’un verbe γάω fierait « pour
A
élément alternant
eù-
la étoiies
:
m.,
être
lus
ga-ne,
(cf. yalo), qui signi-
f.,
Ü-ynpog, (mal
on
expliqué)
trouve dans
un
premiet
sq.,
Schwyzer,
pensér
qui
à une
lat. Suculae,
qui
aussi « pied
deux
gloses
Gr.Gr.
2,517.
On retrouve ce radical dans ὕστερος, p.-ê. dans ὕσπληγξ, GorprE, ὕθρις. L’explication par i.-e. "μά- (qui n’a pas fait difficulté, si l’on rattache
à ce
Anacr,,
Samos,
E., X.,
pap.), il doit s'agir de vioiet foncé, cf. Treu, Von Homer zur Lyrik 51 et 218 et la discussion d’André, Termes
197-198 ; avec le composé
bler à une jacinthe »,
1103
fait
«jacinthe », parfois
jacinthe » (Od., dit des cheveux,
Et,: Il existe bien une préposition "ἤά : skr. ûi-, ûd« vers le haut », germanique, p. ex. got. äl, allemand aus, p.-8. vénète u (Lejeune, Rev. Ef. Anc. 54, 1952, 74 sq.), etc.
d’aliernance connue)
faibles,
Aldébaran
Composé : ῥακινθο-ειδῆς + qui ressemble à la jacinthe » (Dsc.). Dérivés : GaxlvO-tvoc «de jacinthe, de couleur
de couleur
Pokorny
plus
étoile
violet (J., LXX, etc.) ; nom d'une pierre précieuse, p.-ô. l'aigue marine (Apoc. 21,20 ; Peripi. M. Rubr. 56, etc.).
chypriotes : εὐ-τρόσσεσθαι ἐπιστρέφεσθαι, Πάφιοι (Hsch.), εὔτχους * χώνη. Σαλαμίνιοι (ibid,) ; ct. Bechtel, Gr. Dial. 1,440-441.
Voir encore
lumineuse
dans un sens 77-78, a pensé
48,
en jouir ».
côté de ὑ- dans
le
1953,
Phil.
454); 1954,
présente
d'alouette bleu, Delphinium Agacis » (IL 14,348, Sapho, Thphr., Théoc, Paus., etc.), aussi d’une variéié de bleu
à Blog « vie » (oxplications
Hamp,
qui
peut être un calque sémantique du grec ou une création indépendante. Voir Scherer, Gesfirnnamen 146 8Βα4., Szemerényi, KZ 71, 1952, 216 sq.
plus difficile, Fraenkel,
admet un
mot,
de ses petits. De même
ὕαινα, voir 84
142-144,
Le
même suffixe que Πλειάδες, etc., doit plutôt être tiré de Ÿç «truie» (cf. "Apxroc, "Eptçor, etc.), οἵ. aussi pour la formation συάδες * œl Vec, ἐσχηματισμένως (Hsch.) ; la
accusatif pluriel de la racine de αἰεί, -œtç, répondant à get. aiwins = « pour toujours»; la seconde partie est
/F 60, 1950,
populaire.
“ἱνο-δαφῆς
« teint
dela couleur jacinthe » (X., Aristobul. ap. Arr., Cherito) ;
-ὦδης « qui ressemble à la jacinthe » (Dsc.), -ἴζω « ressem-
Parallèlement, Ὑ άκινθος est 16 nom d’un jeune,homme laconien qui fut tué par Apollon avec le jel malheureux d’un disque : probablement divinité préhellénique qui fut évincée par Apolion et devint un héros, mais resta assoclée
à ce dieu dans la formule ᾿Απόλλων
“Ὑάκινθος
ou
-Brog.
D'où τὰ 'Υακίνθια (crétois Fax-), nom d’une fête dorienne
-
—
δάκινθος
1150 — @
(Hdt., Th., X.), τὰ "γακινθο-τρόφια, [δίο à Milet, “Ὑακίνθιος (erétois Bax-}, nom de mois dorien (Sparte, Rhodes, Théra,
Crète,
etc.),
cf.
Nilsson,
Gr.
Rel.
1,
317
par la passion, violence, démesure, outrage, coups portés à une personne », le lerme ayant une valeur juridique, ef. Dem. 21 ; chez Hom. le mot est employé, par ex.,
sq.
Et.: La forme originelle du mot est βάκινθος el 4 été transerite en ionien “γάκινθος, cf. Schwyzer, Gr.Gr. 1, 224
au début de l'/liade à propos de la violence faite à Achitle par Agamemnon, dans l'Odyssée pour les prétendants, chez Hés. Tr. 217, oppèsé à δίκη (Hom., trag., ion,att., etc.).
et n. 1, Kretschmer, Gi. 13, 1924, 248. Les étymologies pélasgiques qui ont élé proposées sont inacceptables, cf. Frisk, aussi Hester, Lingua 13, 1965, 366. I est possible que 16 mot soit un emprunt paralièle à celui de lat. uacci-
Rares composés : ὑδρίγελως «rire outragcant » (Man.); 8 second terme ulo-vêpts « qui hait la démesure . (LXX), φίλ- (Crates), παύσ- (p.-ê. Æsch. fr. 702). Verbe dénominatit :ὑδρίζω, aoc. ὑδρίσαι, pass. ὁδρισθῆναι, ful. en att. -ιῶ et -ἰοῦμαι «commettre des excès, des
nium « airelle ».
ὑάλη : σκώληξ (Hsch.), άλεται * σκωληκιᾷ Gil
Fernandez,
Insectos
(ibid,), ε.
146,
violences,
ὕαλος : f., parfois m,, hellén. ὅελος selon Phryniech. transparente. «matière 1,243), Gr.Gr. (ct. Schwyzer,
Au premier terme de composé dans ὑαλουργός m. « verrier » (Str., pap.), avec -ἰκός, -εἴον ; δαλόχρους (AP), ὑελοψός « verrier » (Hdn.), avec -ἰκός (tardif), etc. Dérivés : adjectifs : 1. bé\uvog « de cristal, de verre » (Corinne 689, mais texte douteux, Hp., Ar., inscriptions), avec le suffixe de matière -ἰνος ; 2. -εος, -oùç +de Verre, transparent » (Str., AP, pap.) p.-ê8. aussi myc. wea,reja, weareja (wea,-, wea- notant alors ὅα-} « en cristal de roche ,
voir Chadwick-Baumbach, 251; 3. -tx6ç «αὐυἱ sert à faire du verre » (J.); 4. «-ἴτις f. (ἄμμος, γῆ) « qui sert à verre » (Thphr.,
du
joue (AP ou
du
«à
Str.);
5.
-όεις
épithète
d’une
5,47) ; 6. -ὦδης
* qui ressemble à du cristal»
verre » (médec.).
Subatäntifs
« verrier » (inscr. chrétienne,
1. δαλᾶς
m.
grophie
οἱαλᾷᾶς)
avec
suffixe
familier;
rares
CZA
3436,
ITI,
2.. ὑάλωμα
nom d’une maladie des yeux chez les chevaux
:
et tardifs
n.,
(Hippiatr.),
ef. γλαύκωμα, etc. ; 8, diminutif δέλιον N. « miroir » (Suid. s.u. σπέκλον) ; 4. d’où ὑελιάριος « fabricant de miroirs » (MAMA 3,10, Séleucie), ou ὑλιάριος (ibid. 591, Corycos). Verbe dénominatif SaWltw
(et Sex-)
Trowbridge,
L.
Urbana
Philological
sludies
in ‘ancient
de
démesure,
maltraiter,
commettre
des
(Arist. HA 615 b, Hsch.).
« avoir la couleur du
“Ὑόρις est un terme important pour la pensée morale et
verre » (Dsc., Ph. Byz,, etc.). Sur les realia voir, par ex., M.
user
crimes » (Hom. seulement présent, surtout au participe, ion.-att, etc.) : souvent avec des préverbes : ἀνθ-, &e-, ἐν-, ἐξ-, ἐφ-, καθ-, περι-, προσ-, συν-, ὑπερ-. Dérivés : 1. ὕδρισμα n. « acte de violence, outrage » (ion.-att., etc.), aussi « objet d’un outrage » (E. Or. 1038), plus ἐν-ύδρισμα «objet d'un outrage » (J., Plu.); 2. avec le suffixe plus expressif -pôc, ὑδρισμός m. « outrage, acte de violence » (Æsch. fr. 485) ; 3. nom d'action ἀνθύδρισις f (comment., d'Aristote). Noms d'agent : 4. ὑδριστής m. « Violent, brutal », etc., dit notamment des prétendants dans l'Od., opposé à δίκαιος, à σώφρων, etc. (II. 13, 633, Od., ion.att., etc.), aussi ἐφ- (tardif) ; £. -ἰστις (EM 595,38) ; 5. -ἰστήρ id. (var,'Il. 13,633, Opp., Nonn., AP) ; t. -ἰστρια (LXX) ; 6. Géptaroc proparoxyton et de sens actif au n. (Phéréer. 162, ΡΙ, Com. 98) correspondant à ὑδριστῆς, Cf. Schwyzer, Gr.Gr. 1542 n. 3; d’où compar. ὑδριστότερος (Hdt. 3,81 ; PI. Lois 641 c, X.), superl. ὑδριστότατος (Ar. Guêpes 1308, PI. Lois 808 d, X.) ; les composés (tardifs) avec la particule privative &v- et le préverbe ἐφ- peuvent avoir un emploi actif ou passif ; 7. ὁδριστυκός « insolent, violent, brutal», ete. (att, Arist., etc.); 8. de façon différente S6plç, -ἰδος f. nom d’un rapace nocturne, p.-ê. le grand-duc
albâtre, cristal, ambre jaune » (ion.-att.), « Verre» (PL, Avist., etc.). Il existe un doublet ὑάλη (Hsch., Phot., Suid.),
faire
ὅὕξρις : -Loc, -εος, -εως, f. « violence injusts provoquée
juridique des Grecs. Chez Homère, il caractérise la violence brutale, qui viole 168 règles, et il se trouve déjà clairement
glass,
1928.
opposé à Sixn chez Hésiode, cf. Latte, KI. Sckr. 234 sq. ; le mot s'emploie aussi pour l’état d’âme de l’homme qui agit ainsi el se trouve mis en liaison avec xépos, cf. Latte ibid. 13 et plus haut s.u. κορέννυμι. L'hybris appelle la
Lo grec modorne a conservé γυαλέ « verre », Avec γυαλικά, γυαλᾶς, γυαλέζω, οἰο. Et.: Terme technique (peut-être déjà mycénien) d'origine obscure. Frisk fait remarquer la ressemblance du mot avec le début du nom prétendu scythe, c’est-à-dire du
des dieux,
nemesis
Nileson,
cf.
Geschichie der
Gr. Rel
1,
nord de l’Europe, de l’ambre suali-ternicum (Pline HN 87,33), ct. Schrader-Nehring, Reallex. 1,398. Sur la confusion du nom du verre et de l’ambre, cf. germanique glésum «ambre » (Pline, Tacite), et v.h.all. glas, cf. ibid. 97.
notamment 735. Voir encore Gernet, Recherches sur la pensée juridique et morale en Grèce 1-33, C. Del Grande, Hybris, Naples 1947,
: «bossu» (Hp. Aph. 6,46; Théoc. 5,43) ; chez
Ef.: Inconnue. Il est probable que des heliénistes ont pensé à rapprocher le mot de ὑπέρ, Ce qui serait satisfaisant pour le sens, mais reste inadmissible. Les étymologistes ont généralement analysé 16 mot en ὑ - —
ὑβός
Le
et xuprég ; ὕδος (ou ὅδος ?) « bosse + d’un chameau, d’un chypriote
n
conservé
ὕθρις,
avec
16
verbe
ἐπί, ct. s.u., et le radical de βρι-αρός, etc., cf. Pokorny 477
(Arist., etc.).
Verbes dénominatifs : ὑδόομαι « devenir bossu » (Gal.), d'où ὕδωμα n. «bosse» (Hp.), -ωσις Î. « conditions qui peuvent rendre bosau » (Hp., Gal.); 2 ὑδάζειν * τὸ ἐμεῖν, ol γὰρ ἐμοῦντες ἀπὸ τῆς βίας xupralvery ἐοίκασιν (SUId.), donc « 80 plier en deux pour vomir ». ÆEt.: Terme à la fois médical et expressif ; avec sa finale -Bég, fait penser à στραδός, κλαμθός : ces mots ont pu s'influencer l’un l'autre. Pas d’étymologie.
moderne
βρίζω, βρισιά, etc.
Théoc. l'u est long, p.-8. pour des raisons métriques ; le mot est également cité par Gal. 18, 1, 74 à côté de κυφός bœuf
grec
et 1103, ce qui est morphologiquement très peu plausible. 94, Szemerényi, JHS Hypothèse hittito-louvite chez 1974, 154, supposant un terme ‘hu(wa)ppar 4 outrage », emprunté en grec (?).
ὕγγεμος, voir yévro.
@
ὑγιής
: acc. sg. et nom.-acc. n. pl. ὑγιᾶ et parfois
— byrñ, etc. «sain, en bonne santé, en bon ὀἰαί », dit aussi d'objets, ou d'opinions, de paroles, aussi d'un magistrat
intègre, ef. L. Robert, Hellenica 4,40, etc. (Il. 8,524, dit de paroles, ion.-att., etc.); comp. et superl. en -ἐστερος, Gorg. 526 d), mais forme populaire en -έστατος (PL
-vôrepoc (Sophr. 34, p.-ê. Épich, 154, où les mss se divisent en
et
-ἰώστερος
-Léatepos).
Raros
tardifs avec
composés
byto-, P. ex., ὑγιο-ποιέω « guérir » (D.S.). Dérivés ; 1. ὑγίeux, -εἰα, ion. -eln, hellén. et tardif Syeïx par traitement phonétique, ef. Schwyzer, Gr. Gr. 1,194 (Simon., Ri., ion.αἰΐ., etc.) ; aussi épiclèse d’Athéna (Plu.), divinité (Hp., Antiph, Paus., inser,, etc.) ; aussi Ὑγία comme nom de femme ; 2. très rare ὑγιότης Î. « justesse » en logique (S.E. οἵ, «intégrité d'un magistrat» {Rhodes, M. 8,118); J. et L. Robert, Bull. épigr. 1946, ne 156); 3. dimin. ὑγείδιον nom de divers onguents (Gal.); 4. ὙὝγιάτης m. épiclèse de Dlonysos (Ath., Eust.), fait d’après ᾿Αγυιάτης, ct. Redard, Noms en -τῆς 206. Adjectifs : 5. ὑγιεινός qui appartient
tirer du
un
à
thème
système
sigmatique
productif
se
ὑγιής ; le mot
laisse
aisément
peut signifler
1151 —
ὑδέω
ὑγρός : «liquide, fluides (opposé à Enpéc), dit de l'huile, épithète de ὕδωρ (Od. 4,458), ὑγρὰ κέλευθα (Hom.) dit de la mer, avec les expressionsτὰ ὑγρὰ et τὴν ὑγρήν ;
aussi «humide, moisi», enfin au figuré « souple », dit de membres (ct. X. Ε. 1,6, etc.), « mou, conciliant » ; parfois aussi dit d’une vic facile, opulente, ces derniers développements en grec hellén. et tardif (Hom,, ion.-att.). En composition, au premier terme dans de nombreux
composés
souvent
techniques
: p. ex.,
ὑγρο-λειχὴν nom
d’une maladie de la peau (médec.), τ-μελής «aux membres souples # (X., Poll.), -cæpxoc (Arist.) ; ou en poésie tardive :
ὑγρο-κέλευθος, -πορος, -πορέω, etc. Au second terme δίτυγρος (Hp.), ëv- (Arist.), B- (Hp.), κάθ- (Hp.), ct. Strômberg, Prefilx Siudies 124 et 155; en outre πάν(Plu.),
etc.
Dérivés : !. ὑγρηδών, τόνος f?. «humidité, fluidité » (Hp.), À. Bloch. Festschrift Debrunner 22, n. 21, suppose
d'après σηπεδών
qu’il a existé
pour
expressif
ce
suffixe
une forme *syeSdv (ct.
Chantraine,
Formation
pour le sens τηκεδών, σηπεδών) ; 2. ὑγρότης,
361,
dor. -ὀτᾶς
«en bonne santé » (PI. Rep. 408 e, ete.), mais le plus souvent
f. plus usuel « fluidité, souplesse » (Ti. Locr., ion.-att., etc.) ;
avec un sens actif « sain, qui maintient en bonne santé », dit de régions, de nourritures, de régimes, ete. (ion.-
ὑγρίην * τὸ οὖρον. Διονύσιος (Hsch.) par euphémisme. Verbes dénominatifs : 1. ὑγραίνω « mouiller, humidifier » (ion.-att.), égaiement avec les préverbes : δι-, ἐξ-, καθ-,
att, etc.); anthroponyme Ὑγίεινος, Ὑγεῖνος, Ὑγῖνος d'où lat. Hyginus ; 6. ὑγιηρός «sain» et « qui donne la santé »
(Pi.,
ion.-att.),
moins
usuel
que
le
précédent,
fait d'après νοσηρός ; avec Un superl. ὑγιηρότατος (Hät. 4,187), mais -ηρέστατος (Hdt. 2,77) d’après ὑγιέστατος, d'où p.-ê. ὑγιήρης (Hp. Aer. 9); 7. acc. ὑγιέντα (Pi. O. 5,23), analogique de χαρίεις, of. M. Leumann, Hom. Wärter 66, n. 34, Forssman, Sprache Pindars 85 ; 8. ὕγειος (P. Oxy. 1294, I1°-i11° 8. après). Verbos dénominatifs :
cf. les composés
correspondants
en -vypoc ; d'où 16 nom
d'action tardif avec la nasale conservée Üypævars Î. « fait d’humidifier » (Gal., etc.), ταντικός ἐ capable d'humidifier » (Diph. Siph. ap. Ath., ete.); 2. ὑγράζω «être humide, devenir humide » (Hp.) ; d’où -ασία ?. « humidité » (Arist.,
Épicur.,
etc.),
-«ouæ
n.
id.
(Hp.);
aussi καθυγρασμός
1. ὑγιαίνω «se bien porter, être sain d’esprit » employé
«humidification » (médecins); 3. ὑγρώσσω « mouiller » (hapax Æsch. Ag. 1329), forme singulière sur le modèle des noms de maladie en -ώσσω, cf. Sehwyzer, Gr.Gr.
aussi au fguré (ion.-alt.), pas d’exemplo du sens actit, ni de formes médio-passives ; également avec des préverbes :
1,738 8 G. En grec moderne
δι-, dE-, cuv-; d'où ὑγιαντός « qu’'on peut guérir» (Arist.), ὑγίαναις « guérison » (Arist.); 2. ὑγιάζω, aor. «guérir», τ-άζομαι «être (LXX) τίασα, parf. «ἰακα guéri » (Arist., hellén. et tardif), aussi avec ἀφ- (médec.), ἐξ- (Hp.), d’où ὑγι-τάσματα n. pl. = ἀκέσματα (AB 364) ; καστήριον n. « hopital » (pap. 11° s. après, Gloss.) ; -αστός
ὑγρότης, ὑγραίνω « humecter », ὑγρασία,
« qu’on peut guérir » (Arist.) ; -αστικός « qui sert à guérir, préverbe avec etc.); Gal, Str, (Arist… selutaire»
on a dypés
«liquide,
humide », avec
Et.: Incertaine. On a rapproché, d’une part v. nour. vokr, acc. vokvan, germ. commun ‘wak-wa, i.-e. *wog-woou ‘wog*-o-. Le rapport parfois supposé avec lat. Nvidus, ἄνεδ est peu plausible. Voir encore Pokorny 1118.
ὕδερος
: m. « hydropisie » (Hp., Arist.), aussi ὕδερος
εἷς ἀμίδα « diabète + (Gal.), à cause de la polyurie, Strômberg,
Wortsiudien
90.
Dérivés,
tous
ct.
chez les méde-
ἀφυγιασμός « guérison» ; 3. sur l'existence douteuse de ὑγιόω, voir N. Van Brock, Vocabulaire médical 144-145, Pour tout ce qui concerne ὑγιής et ses dérivés voir ce
cins : adj. ὑδερικός, -ὠδὴς, -ἰώδης «* hydropique » et 168
livre 143-171.
des verbes
Le grec moderne a gardé ὑγιής, ὑγεία, ὑγιεινός, etc, Et.: On s'accorde à voir dans bytñç un composé dont le second terme est issu de la racine signifiant « vivre » de ζῆν, βίος, etc. : on part de *g“iyë- avec 19 même ë que dans ζῇῆν, d'où la langue a tiré un adjectif sigmatique
en
-ἧς (pour le traitement de la labiovélaire initiale après ὅcf. Lejeune, Phonétique historique $ 31). I faut partir de “su-g‘iy-es-, le premier terme “su- signifiant « bien»; on a là 16 seul cxemple grec du préfixe su- « bien », largement attesté notamment en indo-iranien : une forme comme avestique hu-Jyd-ti- «une bonne manière de vivre» = grec εὐζωΐα fournit un correspondant assez proche. Sur le problème difficile d’un rapport supposé entre éûs et Ÿ-, voir s.u. ἐύς avec 19 renvoi au livre de F. Bader.
verbes ὑδεραίνω
(Hp.), «ἰἀω (Hp.,
de maladies
(-ἄω
Æt.:
que
Latte
Si l'on
attribue
part
du
avec le suffixe
est douteux)
dropisie » d’où ὑδερίασις ; d'autre (Hsch.)
etc.),
« souffrir d’hy-
part ὅδερος * γαστὴρ
au chypriote.
sens de ventre
et si l’on admet
que ὕδερος signifie « gros ventre, ventre gonflé », on rapproche en indo-iranien un terme identique, à la réserve près du genre et de l'accent : skr. uddra- n., avest. udaraὮ, « Ventre » ; en lat. uferus m. « bas-ventre, matrice », ete.,
dont la sourde ἐ n'est pas expliquée ; avec un autre vocalisme en baltique, v. pruss. weders « ventre, estomac #. Toutefois,
du point de vue grec, ὕδερος (mais non ὅδερος) est certainement associé à ὕδωρ pour désigner l'hydropisie, cf, d'ailleurs, s.u. ὕδωρ, ὑδαταίνομαι, ὑδαλίς, ὄδρωψ.
ὑδέω alex.),
: «appeler, aussi ὁδείω
nommer, (Call. H.
célébrer» à Zeus
76,
(Cali., p.-86.
poètes
Ε. Hyps.
III 15, cf. Bond), au passif ὑδέομαι « être dit, être appelé »
ὑδέω
— Gôäerv
aussi
(Arat.,
A.R.),
outre,
G3n * φήμη,
Et.
(Suid.,
(Théognost.
dôh
Gud.
539,56).
Can.
19);
En
ὕδης "
1152 — incomplète de udoro ; 4. ὑδρία t. « aiguière, pot » en général, «urne » (att.,
Locride
v* s. av.,
etc.),
plutôt
collectif en
συνετός, À ποιητής (Hsch.), probablement altéré dans ὕδνης " εἰδώς, ἔμπειρος [7] (Hach.). ΕΠ.: Avec un vocalisme zéro, ces mots correspondent au skr. ptepe. uditd-, présent passif udydie avec le présent actif vâdati « parler ». En grec on a αὐδὴ et ἀείδω (voir ces mots). On poserait "a,u-d- pour skr. uditd- et grec ὑδέω, *a,w-ed- pour ekr. vädati, *aeu-d- pour αὐδή. Voir Beekes, Laryngeals 89 et 127, et 56 pour ἀείδω; et sur αὐδήεσσα Beekes, Sprache 18, 1972, 127-128.
«ἰα que tiré de l'adj. ὕδριος, cf. Scheller,
ὕδνον : n. « trufte » (Thphr., etc.), avec le composé ὑδνόφυλλον * À ἐπὶ τοῖς ὕδνοις φυομένη. πόη (Hech., apparentées encore en
Hsch. ôBpdvn * d ἀκραιφνές, καὶ καθαρόν ; ὑδράν " εἰς θυσίαν ἀκραιφνές. 'Ρίνθων, qu’il faut corriger en ὑδράναν ου ἢρανον; ὑδρανός * à ἁγνιστὴς τῶν ᾿Ελευσινίων ; 9.
56,
ὑδρών, -ὥνος M. nom du mois où se lève la constellation
l’Italie
dans
usage
62 d);
ap. Ath.
Pamphil,
formes
Sud,
du
Dawkins,
M.
R.
JHS
d’où ὑδρια-φόρος et les diminutifs ὑδρ-ίον (Hp.), -ἰδιον (inser. ait., Délos), -ἰσκῃ (heilén., etc.) ; B. ὑδρινεῖον n. « aiguière » (pap.
de Gäwp, en admettant 16 sens « qui a du suc, succulent » ; Pflanzennamen 79, suggère « plante née de la partant de ὕειν « pleuvoir». Enfin, Winter,
Strômberg, pluie s, en
Am. J. Phil. 72, 1951, 66, pose un composé de ὕς « cochon » all. Saubrotf comme
sowbread,
cf.
«nourriture»,
dnnam
de *(#)&vov = skr.
de
noms
plante.
angl.
Rien
de
soiide.
&5pa, voir ὅδωρ. : -ατος n., aussi forme vuigaire 6Bpc sur un graft.
ὕδωρ
de Délos SEG
métathèse comme
3, 672 (selon Zingorle,
du
type
'AG6ùp/’A0pd);
dit pour la mer chez
ἀλμυρόν,
Gl. 21, 1933,
souvent
dit
seau»
en
15-20,
général,
Hom.
sauf avec des adj.
pour
les
rivières,
aussi
pour l’eau de pluie ; ὕδατα sert dans des toponymes pour des sources d’eau minérale ou d'eau chaude ; au tribunal se dit de l’eau de la clepsydre (Hom., ion.-att., grec hellén. et tardif). Très nombreux composés. Au second terme
avec un élément thématique : ἄν-υδρος e sans eau » (ion.att., etc.), &- (Thphr.), Ev- (Hés., etc.), Ep- (Hom., etc.), μελάν- (Hom., etc.), πολύ- (PI., etc.), ete. ; avec le thème SBar-, &v-lBatoc « sans eau . (Man.). Surtout au premier terme : ὑδρ-αγωγός, etc. « qui amène de l'eau », -αλέτης «moulin à eau » (Str.) avec -αλέτας « mounier » (Sardes 1V®-V9 8. après) -kpyupog « mercure », -αὐλις « Orgue hydrau-
lique»,
-κήλη
«sourcier s,
ὕδρο-γνώμων
« hydrocèle »,
-μέλαθρος « qui habite dans l’eau » (Emp.), -πότης, -Toréo, «ποσία » buveur d’eau », etc. (ion.-att.), -ppôn 4 conduite d'eaus (att., etc.), -φόρος, -φορέω, ete. » porteur d'eau s,
etc.
(ion.-att.,
premier terme ὕδατο-
etc.);
rares
composés
avec
le
: ὑδατο-τρεφῆς « nourri par l'eau »
(Od. 17,208), -xoXog (Hp.), etc.; avec un premier terme au
datif ὑδασι-στεγής « imperméable » (AP 6,90), οἵ, Schwyzer,
Gr.Gr. 1,446. Nombreux
ὕδρα
dérivés : A. Du radical $8p-. Substantifs :
f. «hydre»,
dit
notamment
de
l’Hydre
de
Lerne
(Hés., S, E., ΡΙ., Hérond.) ; 3. ὕδρος m. « serpent d'eau, coluber nutrix» (Il, 2,723, Hdt., Arist., Call.); sur S3pæ et
ὕδρος comme nom de constellation Eudox.
s. après)
est
peu
clair
: Friek
le croit tiré du Ἐὔδρῖνος ou “dBpïvog ) ; 6. ὑδρ-ότης t. «humidité» (Proclos); 7. -oua n. = ὄδρευμα (inser. d’Égypte),
formation
en -oux
qui ne suppose pas nêces-
sairement un verbe en -όω, -όομαι ; 8. ὑδράνας acc. pl. «récipient pour l’eau lustrale » (Schwyzer 74,37, Andanie ter s. av.), probablement d'un nomin. dBpdv&, cf. chez
Et.: Obscure. Pokorny 79 rapproche en hésitant le mot
rarement
11%-In°
ὕδρα (Ptol.).
1986, 1.
et
Oxylonierung 56,
chez
Hipparch.)
cf. Scherer,
(bellén, etc., depuis Gestirnnamen
190 ;
à côté du composé ἔν-υδρ-ις « loutre » (Hat., Ar., Arist.) ; 8. 16 mycén. udoro = ὕδρος ou ὕδρον, nom d’un récipient en forme de seau (Chadwick-Baumbach 260), la graphie udo KN K 873 peut valoir ὕδωρ ou être une notation
Toponymes la
Mer
: 1. Ὑδροῦς,
Ionienne,
cf.
-οὔντος ville de Calabre sur
Kretschmer,
Gl.
14,
1926,
89 ; 2.
Μεθύδριον n. ville d'Arcadie qui se trouve entre deux cours d'eau (Th. 5,58), d'où -reûç habitant de Methydrion, avec 19 gén. obscur Μετιδριήων (Orchomène), cf. Schwyzer,
Gl. 12, 1923, 6, n. 3 et Thumb-Scherer,
2,140.
Handb. gr. Dial.
Adjectifs : !. ὑδρ-ηλός « mouillé, humide » (Od. 9,113 ; poètes, Hp.); 2. -npôç id. (Sophr., trag. adesp., etc.) ; 8. -ὦδης id. (Thphr.); 4. -otog + de l’eau » (Olymp. in Phd.) ; à côté du substantif lacon. ou béot, οὐδραία * ὑδρία, μέτρον τι, ᾿Αττικοῦ μετρητοῦ ἥμισυ (Hach.); B. ὕδριος « d’oau » (Hero) ; à côté de ὑδριάς, -άδος f. épithète de νύμφη (PI. Epigr., AP, etc.), encore avec ἐφ- et μεθ- (AP) ;
forme
8.
obscure
ὑδραλής,
glosée
μετάβδολος
et aussi
ὄφις ὕδατος (Hsch.). Verbes dénominatits : 1. ὑδραίνομαι, -αἰνω 4 se baigner, arroser », etc. (Od., E, surtout dans les chœurs), aussi avec
&e- (E.), d'où p.-ê. ὑδραντυκός + propre À l'irrigation» (pap.); 2 ὑδρεύομαι, -εὐω «aller chercher de l'eau» (Od., Ἠάϊ., Th., PL., etc.), également avec les préverbes :
ἐφ-,
προσ-;
(Hdt,,
d'où
ὑδρεῖον
n. (ion. -ἦϊον)
« cruche»,
etc.), -εία f. « action de tirer de l’eau,
ete.
irrigation »
(att., hellén., ete.), -τευσις f. « irrigation » (Thphr.),
τευμα
en
outre,
n. ‘«réservoir,
puits », etc.
(Str.,
inscr.,
etc.);
ὑδρεύς «celui qui puise de l’eau» (Man.), avec -εὐτής ( Gloss.) et -euruxés (tardif). B. Du radical δατ-. Dérivés, en principe moins anciéns, dont aucun ne remonte à Hom. Substantifs : 1. ὑδάτιον n. « pelite quantité d'eau » dit de l'Ilissus (PI.), d’une petite
pluie (Thphr.), d’eau à boire (Soran.) ; 2. -ατίς, -ἰδος « bulle d'eau, ampoule avec du liquide » (médecins), cf. pAuxtiç et
Strômberg, Worlstudien 102. Adj.: 1. ὑδατ-ώδης « liquide, aqueux », etc. (Hp., Arist., Thphr., etc.) ; 2. -εινός + humide » (Hp.), suffixe analogique des dérivés en -etvég issus de thèmes en s, ct. Chantraine, Formation
195 8q. ; 3. -ρός « con-
tenant de l'eau » (Æsch. fr. 44, texte douteux), ct. αἱματηρός; 4. -tvoç « humide » (Thphr.), + d’eau à (Plot.), « transparent comme de l'eau », dit de tissus (Call., Théoc.); B. -txôg «d'eau, qui vient de l’eau » (Thphr., pap. 115 8. après) ; 6. -όεις terme poétique, «liquide, transparent » (AP, Nonn.).
Verbes dénominatifs
: 1. ὑδατόομαι
(aussi avec ἐξ-)
« devenic aqueux » (AP}, « être hydropique » (Hp., médecins) οἱ ἐξ-υδατόω «transformer en eau, humidifier »
υἱός
--- 1158 -(Hp., Thphr., ete.), ἀ᾽ οὰ -ὠσις f. (médecins) ; 2. ὁὑδατ-αίνομαι «être hydropique » (Ηρ.), -xive « avoir des règles mêlées d’eau » (médec.) ; 3. -ἰζω dans δι-υδατίζω « donner à boire »
(Sch. J. 6,307), ἐξυδατισθέν * dc ὕδωρ ὁδατισμός m. ὁ bruit d'eau » (médec.).
d’où
(Hsch.);
C. Formes diverses dont certaines présentent une structure archaïque. Composés : probablement second terme
en f. -vn dans ἁλοσ-ύδνη avec mycén. instr. pi. a,roudopi, ct. s.u. ἀλοσύδνη ; au premier terme mycén. udonooi, datif pl. où 16 premier terme doit représenter fudp (1) plutôt que *udër-, εἴ. Mühlestein, Rh. Mus.
108, 1965, 155-
i65, Ruijgh, Études $ 336, Perpillou, BSL 67, 1972, 110-111. Mots simples : 1. le dat. ὕδει =— ὅδατι (Hés. Tr. 61) est interprété
Schwyzer,
à tort par
datif en εὐ d'un
nom
1,548,
Gr.Gr.
racine ; il s’agit d'un
comme
un
en 5 et
thème
ὅδος, Call. fr. 268, doit être ancien ; pour la coexistence de
thème en s et en r, cf. μῆχος et μῆχαρ, etc. ; 2 ὑδαλέος « hydropique » (Hp.)
μυδαλέος,
cf.
etc.;
pour
16 suffixe,
ef. Benveniste, Origines 45 ; aussi ὑδαλίς * ὁδρωπιῶν (Hsch.), ct. Strômberg, Wortstudien B4 ; 3. -apñç « mélangé d’eau », dit surtout du vin (lon.-att.); τὸ ὑδαρόν (Hsch.) comme glose de ὑδαρές; d'où ἐξυδαρόομαι, -όω «devenir de l'eau, transformer en eau» (Arist., etc.); 4. ὕδρωψ m. «hydropisier accumulation de sérosité dans 16 corps, notamment dans le ventre (Hp., etc.), « personne atteinte de cette maladie » (Hp., etc.) : le mot est affecté d'une finaïe
-o,
probablement
des termes
issue
relatifs
yeux
aux
ἄμδλωψ, μύωψ, etc., et utilisée ensuite pour des noms de maux ou de maladies αἰμάλωψ, μώλωψ, etc.; d’où ὑδρωποικός, -τάω, etc. Voir aussi GBepog. En grec moderne ὕδωρ est un mot puriste qui 4 été remplacé
par νερό,
Mais
il subsiste
des
dérivés
ὑδρία, ὑδρεύω, des composés comme ὑδρο-πότης,
comme
*udni. En grec, il y 8 trace du thème en n dans ἁλοσ-ύδνη ct. s.. ; Ρ.-δ. aussi dans les toponymes Καλυδών, -ύδνα (?). vocalisme
zéro
radical
apparaît
également
en
skr.
avec le génitif ud-n-ds, locatif uddn(-i), sur quoi est refait un
nominatif
ud-a-kd-
n.;
verbe
udanydii
« arroser »
à quoi 8 pu répondre en grec un ὑδαίνω refait ensuite en ὑδραίνω; radical en r dans l'adj. anudré- = ἄνυδρος. Avec un autre vocalisme radical, hitt. wadar et wedar, locat. wedeni ; en germanique, avec vocalisme germanique a — i.-e. o, thème en nasale dans got. wafo, gén. walins, v. norr. vain, mais thème en r dans ν. sax. waiar, all. Wasser, etc. Le radical en r 8 fourni le nom d'animaux aquatiques,
en grec ὕδρα et ὕδρος
le feu
(cf. s.u. πῦρ),
séries
de
formes
l’indo-européen
animées
ou
disposait
inanimées;
de deux
aux
neutres
comme gr. ὕδωρ s'opposent des féminins comme lat. agua et got. alva (de *ak“-), skr. plur. dpah (de *ap-), etc. Comme
pour le feu, le grec a préféré pour l’eau la forme
de genre inanimé. Voir sur ce probléme Meillet, Linguistique
hist. εἰ linguistique générale 1, 211-229.
ὕει, ὑετός, voir ὅω.
uFars ἕαν, chypriote, voir à ὕθλος : m. «vain bavardage, radotage » (PL., D, Porph., Jul.), Composé ὑθλορρήμων «radoteurs (Tz.). Verbe dénominatif ὑθλέω «bavarder, radoter» (Ar., Ephipp.), aussi avec ἐξ- (Phld.), συν- (Luc. Lex. 14). Autres
formes
probablement
apparentées,
gloses d’Hsch.
σθλός * σαλός, φλύαρος ; ὑλλεῖ * θρυλλεῖ, λέγει, Et.:
Obscure.
Terme
familier
formé
rare -Bdog, ct. ἄεθλος, au f. ἰμάσθλη.
avec
16
suffixe
Persson, Studien 8,
évoque Ger « il pleut s, ce qui peut passer
pour un simple
jeu de mots (mais cf, français ennuyeux comme la pluie, etc.). On pourrait aussi supposer une onomatopée et rapprocher
ἰύζω.
διήν
: τὴν ἄμπελον (Hsch.) ; on à proposé d'en rappro-
cher myc. wejewe « vignes (?)» 1 alors *ulñ.Fcc. Obscur. On a supposé que la vigne était considérée comme la
fille de l'arbre auquel elle s’accrochait (?), c£. Thesaurus.
etc.
Et.: Vieux nom neutre de l'eau avec flexion en r/n. La correspondance la plus directe s'observe dans l’ombrien utur n. où 16 thème en n est attesté par l'ablatif une de
Le
emprunté à un présent comparablo au présent skr. un-dd-mi, 3° pl. u-n-dénii «arroser » ; le lit. a de même vanduô «eau ». On a observé que pour des éléments comme l'eau ou
à quoi correspond skr. udrd- m.
nom d’animal aquatique, avest. udra- « loutre +, en germanique, v.h.all. offar, ν. norr. oir, etc. Avec un à inexpliqué, . ddra f. et -as m., en slave, p. ex., russe vÿdra f.; en lat. lutra (avec un rapprochement par étymologie populaire avec lutum ?). D'autres formations du grec peuvent être anciennes, cf. sous C, notamment ὕδος que l’on peut rapprocher de skr. ûtsa- m. « source #, de *ud-s-0-. Les langues indo-européennes possèdent d’autres formations dont le grec ne présente aucune trace, p. ex., v. slave voda dont la finale a a été diversement expliquée et la forme de genre animé lat. unda, avec un infixe nasal
υἱός
: « fils» (Hom,,
ion-att., etc.), aussi ὁός (att.),
forme plus archaïque υἱύς (lacon., crétois) et Sûç (inser. att.) et Üc contracté (ibid.); accus. υἱόν (crétois), υἷα (Hom.), vléx (Hom., rare), usuellement vlév (Hom,, lon.-att., etc.) ; gén. υἱέος (Hom., ion.-att.), vlog (Hom,, thessal.), υἱῆος {poètes heltén. et tardifs), υἱοῦ (Corcyre vi° 8. av., Od. 22,238, ion.-att., etc.) ; dat. υἱέι, υἱεῖ et ul (Hom.), υἱεῖ et υἱῷ (ion.-att.); nom. pl. viées, vles et υἱεῖς (Hom.), υἱεῖς et υἱοί (ion.-att.), ὑιῆες (poètes hellén. et tardifs); accus. υἱύνς (Crète), υἱέας εὐ υἷας (Hom.), υἱεῖς et υἱούς (ion.-att.); gên. υἱῶν (Hom.), υἱέων et υἱῶν (ion.-att.) ; datif υἱάσι et υἱοῖσι (Hom.), υἱέσι et υἱοῖς (ion.-att.), ct. Schwyzer, Gr.Gr. 1,674 sq., et pour la phonétique 1,199, Chantraine, Gr. Hom. 1,227 8q., enfin, Ruijgh, Études 88 324-325 ; ce dernier savant admet que υἱύς et υἱύν sont devenus υἱός et υἱόν par dissimilation progressive ; il voit un autre cas de dissimilation dans le nomin. huiç (1G 1° 472, vi° 5. av., mais Simon. 637 reste douteux). Une autre dissimilation se présente peut-être dans le nom du « fils» en mycén., nomin. iju (mais 18 lecture ju pour 16 signe *65 n'est pas tout à fait assurée),
dat. ijewe et d’autre part, p.-ê.,, Ljo (mais ct. Ruijgh $ 325) ; 19, 367, Lejeune, !nlerpreiation voir encore Palmer, Mémoires 2, 389-390, Lee, Kadmos 5, 1966, 25-43, Durante,
AION
8,
1968,
17-30,
en
dernier
lieu
Heubeck,
Siud.
Micen. 13, 1971, 147-155. Le mot υἱός « Π18 », Courant en attique, est rare chez les tragiques ; il est concurrencé par παῖς qui est seul attesté chez Haât.
υἱός
-
1154 --
Rares composés. Au premier terme : υἱο-ποιέομαι sadopter» (PIb.), etc, avec -læ, -τὸς ; υἱο-θεσία ?. sadoption » (inser., NT, D.L.), issu de υἱὸν θέσθαι, avec -θετέω, -θετος. Au second terme αὐτουιός dit du Christ (Origène). Dérivés : 1. féminin exceptionnel υἱή « fille » (Sammelbuch
ὕκης : m. (Antim,, Philet., Call. fr. 394 ct 509), accus, Ρ!. ὕκας ἀγεληΐδας (Numen.) ; p.-8. Gxn (Hippon. 169 M), ὕκος (Hsch.) ; nom d'un poisson inconnu, soit = ἐρυθρῖνος
101,
accepté
Égypte,
τ9 s. après),
p.-ê. ὑά [?] (Schwyzer
625,
à
Cyrène
selon
Zénod.
et
Clitarque,
soit = ἰουλίς
Hermippe de Smyrne, voir Thompson, Obscure.
Et.:
par Strômberg,
Fishes s.u. avec
rapprochement
Le
Fischnamen
selon
« porc » est
Üç
100.
Mytilône 150 s. après), selon Klaffenbach, ÆZ 65, 1938, 258-260, qui rapproche les deux formes ; 2. diminutifs
ὑλακόμωροι, voir ὑλάω.
δίδιον (Ar. Guêpes 1356, hapax), le mot a été concurrencé
ὁλάω : impart. moyen ὑλάοντο (Qd. 16,162, fin de vers),
par le diminutif de üç « porce; υἱάφιον (Gloss.), pour le suffixe, οἵ. Chantraine, Formation 75-76; 3. noms du petit-fils, de types divers : a) υἱωνός (Hom., Théocr.,
seulement
inscriptions tardives et pap.), 16 rapprochement pour le suffixe avec χοινωνός (cf. aussi Schmeja, IF 68, 1963, 26)
ὑλακτέω, aor. ὑλάκτησα (Luc. Nec. 10), d'habitude seule-
n'est pas évident, Benveniste, Inslitutions indo-europ. 1,267-268, en évoquant οἱωνός, suppose un suffixe augmentatif et compare anglais grand-son ; ἰὰ glose d’Hsch. υἱωνεῖς * υἱῶν υἱεῖς est analogique du n. pl. υἱεῖς; f, υἱωνή (J., gramm.); b) l’attique emploie, au contraire, un suffixe diminutif ὑϊδοῦς (Ρ]., X., D., Arist, etc.) et διδεύς (Isoc., Hsch.), avec le suffixe de ἀδελφιδοῦς, etc., cf. Chantraine, Formation 363-364 ; tém. ὑϊδῇ (pap. 1er s. av., Poil., Hsch.) ; 4. υἱότης Î. « fait d'être 16 Fils » (écrivains chrétiens). Verbe dénominatif : υἱόω, -éouœ « adopter », d’où -ὠσις f. « adoption » (tardifs). Le grec moderne a conservé γιός, ὑοθεσία, elc. El.: Le radical thématique de υἱός s'est substitué de bonne heure, au nominatif et à l'acc. sg., à vlûg par dissimilation. Les accusalits υἱέα, υἷα, υἱέας, υἷας, υἱεῖς sont des créations nouvelles pour vlüv, υἱόνς. Aux autres cas, on peut se demander si les formes à vocalisme e de la prédésinentielle du type υἱέος, υἱέι, υἱέες sont anciennes, les formes du type vlog, ult, υἷες (avec une barytonèse éolienne ) résultant d'une hyphérèse ; ou si inversement ces dernières formes sont ancliennes et 168 formes à vocalisme e dues à l’analogie des adj. en -ûç, gén. yAuxéog, etc. Le dat. pl. hom. υἱάσι pour “uléar est analogique de πατράσι, etc. A υἱύς répond le tokh. B soy, tokh. A se « fils » avec le
dénominatif expressif tiré des nombreux dérivés avec gutturale, comme d'un *dAdxmmç, οἵ. πυρακτέω ; AUSSI ἀν 60 les préverbes : ἐξ-, περι-, προσ- ; d’où ὑλακτικός « qui a envie d'aboyer » (Arist. Luc., Ph.), προσυλάκτησις f. « action d'aboyer, d'invectiver » (Simp. in Ph.) ; participe épique
gén. tokh. À seyo ; l'armén.
modèle
usir « fils» 8
de dusir « fille ». D’autres
été refait
langues
sur le
présentent
un
auffixe -nu- : skr. sänûh, aveat. hunuê, lit. säünùs, ν. slave aynü, en germanique, got. sunus, V. isl. sunr, v.h.all. et
anglo-sax. sunu ; si l’on fait abstraction auffixaux -yu- ou -nu-, on dégage une racine dans skr. δήϊ6 «mettre au monde», avec proprement « celui qui est mis au monde » ; on
des éléments *sûü-, attestée sutd- « flls », peut évoquer
en celtique le nom d’action, v. irl, sufh de ° su-tus « naïssance, fruit ». Coes formes, liées à une racine verbale et suffixées diversement, se présentent dans des conditions différentes
de
celles qui
comme
cées
caractérisent
les grands
noma
de
parenté
« père, mère », etc. Elles sont d'ailleurs concurren-
par
des
termes
divers,
skr.
puirdh,
avest.
puôro,
grec παῖς ; ailleurs elles ont été éliminées : on a filius en lat. (ef. Lejeune, BSL 62, 1967, 67-86 et Hamp, BSL 66, 1971, 213-227), en celtique, p. ex., v. irl. mace, en lette dêls ; le
hittite
prolongement l’instabilité
est
du des
isolé
avec
louvite noms
du
uwa-,
fidaimmiflls, voir
Institutions indo-européennes 1,235 sq.
le lycien
a tideimi
« nourrisson ». Sur encore
Benveniste,
au
présent
et
à
l’imparfait ; « aboyer » (Od,,
Théoc.), dit au figuré d’un homme (S. fr. 61 : ὑλῶ, correction pour ὑλακτῶ), de Cassandre (Tryph.). Plus usuellement ment au thème de présent (1|. 18,586, Od., ion.-att., etc.),
ὑλακτιόωντες
avec
une
finale
métriquement
commode
(Q.5.). Autres verbes avec gutturales : aor. ὑλάξαι (D.C.),
prés. ὑλάσσω (Chariton, Eust.), mais l’existance d’un présent ὑλάσκω (Æsch. Supp. 877) est des plus douteuses. Formes nominales avec suffixe en gutturale : 1. ὑλακή f. « aboiement » (poète chez PI. Lois 967 d, A.R., AP, Plu,
Luc.), d'où second terme μαψυλάκᾶς « qui aboie en vain 9 au figuré (Sapho 158, Pi.); au premier terme ὗλακὀ-μωροι {û- allongé pour ia métrique) épithète de chiens (Od. 14,29 ; 16,4), d’où μόθος ὑλακόμωρος «bataille de chiens qui aboient » (Nonn.
D. 36,197);
a été créé p.-ê. plaisamment
d’après ἐγχεσίμωροι, ἰό-μωροι (voir ces mots) et signifie p.-8. proprement «illustres par leurs aboiements » ; dérivés :
ὑλακόεις « aboyant » (Opp.), participe ὑλακόωντες (Opp.) ; 2. ὑλαγμός m. « aboiement » avec le suffixe -μός de coloTation concrète (I!. 21,575, X., ct. Delebecque
X. Cyneg.
p. 150, Arist, etc.) et le composé χυνυλαγμός (Stesich.) ; aussi -«αγμὰ n. (Æsch., E.) ; ces formes avec gutturale font
penser à ἰυγμός, οἴμωγμα, -ωγμός, etc. ; elles se rattachent à ὑλάσσω, ὑλάξαι, mais δὐλάζω n'est pas atlosté ; ὕλασμα (Cyran. 42) est tardif et douteux. Onomastique (Hylax
…
: ὝὙλαξ
latrat)
ge
attesté par Virgile,
trouve
confirmé
par
Bucol. 16
8,106
patronyme
(Od. 14,204). Parmi les noms de héros, Ὑλακίδης Kretschmer, Gl. 14, 1925, 33 sqq., rapproche Ὕλας ; mais pour Ὕλλος nom d’un flls d'Héraclès, voir “YAAeïs. « Aboyer » se dit γαυγίζω dans le grec démotique. Ei.: “Y)do doit être un vieux mot reposant eur l'harmonie imitative, cf. p.-ê. lit. ulüoti + hurler » et avec redou-
blement lat. ululäre « hurler, ulula » f. « chat-huant », skr. ululi-
«hurlant », ûl0ka-
m. « chouette ε, etc. Formations
comparables dans ὁλολύζω, etc., cf. s.u.
GAn
: f. «région
boisée,
bois,
forêt+,
distingué
de
δένδρα (Th. 4,69),»+ broussaiile, bois de construction » et « bois à brûler » (Hom., ion.-att., etc.) ; puis « matériau, matière» [aussi au sens philosophique] (Avist., Pib., médec., etc.), cf. aur la notion de matière Happ, Hgle. Stud. zum Aristotelischen Materie-Begriff, Berlin 1971 ; peut désigner Ia matière, le sujet d'une œuvre littératre,
d'un ὕδατος
traité, (Phot.),
etc.;
enfin = τὸ χαθίζον τοῦ ofvou À τοῦ
« dépôt,
sédiment,
sécrétion » (pus,
etc.)
— 1155 — du
corps
humain
(Ar. fr. 879,
pap.
11° s. av.,
médecins
hellén. et tardifs), οἵ. ὅλις. Au premier terme de nombreux composés : ὑλο-τόμος « bûcheron », dit aussi de haches (Hom., etc.) avec -τομέω,
«τομία ; ὑλο-δρόμος _y.ocvéœ
« pousser
oqui
en bois
court
dans
de façon
les
boiss
excessive », dit notam-
ment de ia vigne (Thphr.), dit aussi au figuré -νόμος « qui vit dans les bois » (Arist., AP, etc.), dit de Pan (fnser. Cret. I, XVI, 7, p. 129); AP), « qui pâture au bois [ou dans les broussailles) » (Hés. «qui
mange
du
bois»
(tardif),
etc.,
aussi
(Hsch.)
sludien
Gil Fernandez,
(autres
vues
de
(Plu.); -σκόπος -péyoc Τ . 591),
probablement
cf. Stromberg,
ὁλομήτρα * εἴδος σκώληκος 23
(Ar.),
Wori-
Insecios
191).
Le premier terme peut présenter la forme ὕλη- : ὑλη-χοίτης «qui couche dans les bois » (Hés.), ὑλᾶτόμος (Théoc.) ; pour un mot qui signifle « gardien de la forêt » on a ὑλωρός (Arist.), plus ὑλωρέω (Thessalie), ὑληωρός épithète de (A.R., AP), cf. pour 16 second terme
Pan et des Nymphes
s.u.
ὁράω
acc.
pi.
avec (Nie.
la
bibliographie ; d'où 55),
Th.
ὑληωρέας qui
sigmatique
adj.
fonctionne
comme équivalent de ὑλώδης ; enfin, on 8 p.-ê. un terme ûM- (d'après 168 premiers termes en —ὄρι-, οὐρι-θάτης [et. s.u. ὄρος] où l’-e- relève de Caland) ὑλι-δάτης * qui marche dans tes boiss 133), accus. -Géroug (Anaxil., mais il existe une avec ἦλι-), c£. aussi IG I, 4762 : -θάταισι. Parfois
au
second
terme
de
composés,
une
εὐνάς
premier du type la loi de (Antiph. variante douzaine
d'exemples, surtout hellén. et tardifs : &v-vAoc « sans bois » (Thphr.), ἄ-ὕλος e immatériel » (p.-ê. Arist., Plu., etc.), Ev- « qui se trouve dans la matière » (Arist., etc.) ; etc.
Dérivés
: rares
substantifs
: 1. ὅλημα
n., surtout
au
pluriel « buissons » (Thphr.), élargissement de &An, cf. Chantraine, Formation 178, d’où l'adj. -nuarucôg ibid. ;
2. ὑληρεύς * νομεὺς év ὕλῃ φυλάττων (Hsch.) doublet de ὑλωρός, peul-être par l'intermédiaire d'un adj. *SAñpns ou ὑληρός, cf. Perpillou, Subst. en -eûs $ 155 ; 3. groupe de formes peu claires concernant le vin : ὑλίτης (corr. pour ὑλήτις) * οἴνου εἴδος (Hech.), mais on pourrait aussi lire ὑλήτης à côté de ὑλητήρ (?) dit d’un vin (pap. BGU
1069, 117) ; s’agirait-il d’un vin flitré (9) ; 4. ὑλειῶτα
vocatif, épithète de Pan (AP 6,106), analogique de ἸΤὰν ὀρειώτας (AP 9,824) ; 5. nom propre Ὑλεύς : pour un chien (X. Cyn. 7,5), un compagnon de Calydon (Apollodore), ct. anthroponyme myc. ureu, Nombreux adjectifs: 6. ὑλήεις,
-ἄεις
« boisé,
riche
en forêts»
(Hom.,
poètes) ; 7. ὕλιος
« boisé, non cuitivé » (BCH 87,1963, 3, Locride νϑ s. av.) ;
8. ὑλώδης « boisé » (8., Th., X., ètc.), mais aussi « boueux, limoneux » (Dsc., Plu., elc.) ; 9. -ἰμος « qui appartient à la forêt » (E.); 10. -αἴος « qui se trouve dans les bois »
{Théoe., etc.), d'où 16 toponyme ‘YAain déjà chez Hat. et aussi l'anthroponyme Ὑλαῖος (L. Robert, Noms indigènes B1l avec la n. 4); mais aussi ὑλαῖος « matériel, de 18 matière » (Iambi., grec tardif); 11. -ixôç « matériel » (Arist, etc.), cf. Chantraine, Études 131 ; 12, -&og « maté-
riel + (Orph. fr. 353, hapax), p.-ê. d’après πατρῷος, eto. Pour ureu et urajo en mycén., voir Chadwick-Baumbach 252.
Verbes dénominatifs : 1. ὁλάζομαι, aor. -ἀσασθαι « aller chercher du bois » (1G
115, 1035, ete., Poll. 7,109, Hsch.),
d'où ὑλασία f. *action de ramasser du boiss (16 11, 1177) à côté de ὕλασσα * 4 ξυλεία καὶ φρυγανισμός {(Hech.) forme fautive ou dialectale (?) ; ὑλάστριαι f. « femme
ὑμεῖς
qui ramasse
du bois » (Phot.) ; 2, ὑλίζω,
aor. -ἔσαι, parf.
pass. -ἰσμένος, adj. verbal -ἰστός (dérivé de ὕλη au sens de
«dépôt,
saleté ») « filtrer,
nettoyer » (Cratin.
fr. 354,
Dec., pap.), surtout avec des préverbes : ἀφ- (AP), δι(Archyt., ΡΙ, Ti. 69 a, LXX, etc.); d'où, avec δι- : διουλtarhp m. « tissu pour filtrer, passoire », etc. {médec., pap.), “ἰστήριον N. (pap., Hsch.), -vopæ n. « liquide filtré » (Gal.), πισμός
Mm.
«action
de
flltrer,
clarifler »
(Clem.
Alex.),
τἰσις À. id. (Suid.) ; avec d’autres préverbes : ἀφύλισμα … γάλακτος comme explication de ôpèg γάλακτος (Hsch.) ;
en Égypte avec un emploi différent ἀφυλισμὸς χωμάτων
«nettoyage de digues » (pap.), παρύλισμα τενάγους (pap.), cf. Westermann, Ægyptus 6, 1925, 121; 3. ὑλόομαι « être Simp.).
matérialisé » (Dam.,
L'histoire Du
sens
celui au
de
de
de
cette
famille
« broussaillés,
de
forêt,
« matériau » (souvent
sens
philosophique
et
mots
est remarquable.
bois»,
en
on
bois),
d’autre
part
est
d’où
passé
à
« matière »
« matière,
dépôt,
sédiment », ce qui a conduit à la création du verbe ὑλίζω « flitrer », etc.
En grec moderne, on 8 ὑλο-τόμος « bûcheron », etc. (« forêt » se dit δάσος), ὕλη « matière » avec ὑλικός « matériels, ὑλισμός « matérialismes, d'autre part διυλίζω « filtrer ». Et.: Inconnue. Aucun des rapprochements cités, mais repoussés, par Frisk n’est plausible. Le lat. silva ἃ pris
tous les sens 46 GAn mais il n’existe aucune parenté entre les deux termes.
ὕλιγγες
ὑλίμη
: λόγχαι
: μάχη
(Hsch.). Obscur,
τις
(Hsch.).
corrompue.
Hypothèse
hittite chez
Kronasser,
Glose
compliquée
Sprache
6,
isolée, d’un
1960,
peut-être
emprunt
au
178.
ὅλιες : ou ὅλις « vase, boue », etc. (pap. Iv® et 1119 8. av., LXX,
EM).
Déformation
de
ἰλύς,
sous
l'influence
de
ὑλίζω, ὕλη « dépôt, vase » ; se lit / G TI* 2498,9, Iv° s. av., dans un passage correspondant à IG I* 94, 20, 23, où l'on a
ἰλύς.
Ὑλλεϊς (Ηἀϊ.,
: m. Ρ]., nom d'une des trois tribus doriennes
etc.);
St. Byz., etc.
aussi,
tribu
illyrienne
selon
(autres formes : Ὑλλῇες,
Ὕλλειοι,
A.R.,
Scymn., D.P., etc.). Ét.: Malgré une notamment
par
nom
théorie
d’une
de
v. Blumenthal,
Wilamowitz,
développée
Οἱ.
152-154
18,
1930,
et
Hesychstudien 2 8ᾳ., les Ὑλλεῖς illyriens n'ont sans doute rien à faire avec la tribu dorienne, cf. Latte RE s.u. Phyle, 995. Sur les TAAeïç doriens, vaine tentative de Lagerkrantz, Streitberg-Fesigabe 218 5ᾳ., et voir aussi Bengtson, Gr.
Gesch. 48 et n. & ; en fait 118 sont désignés comme descendants d’Hyllos, flls d’Héraciès. Mals cf. aussi 16 suivant.
ὕλλος
: m.,
nom
d'un
poisson
(Cyran.),
nom
de
l'ichneumon égyptien (Tim. Gaz. dans Hermes 3, 1868, 25). Ét.: On a cherché des rapprochements avec la racine de ὕδωρ, p. ex. Durante, Antiquit. Indog., 1974, 399 sq. qui pose “ud-lo- et admet un rapport de “YMAeïg et TiAuprol avec ὅλλος. Plus probablement, mot d'emprunt.
ὓμ.ιἳ; : aco. ὑμᾶς, ion. ὑμέας, dor. nom. ὑμές, accus. ὑμέ, éolien ὕμμες, acc. ὄμμε (les formes ion. et éol. depuis Hom.) « vous». Adjectifs possessifs : ὑμέ-τερος (Hom.,
ὑμεῖς
—
ion.-att., etc.), ὑμός (Hom., οἵ. Chantraine, Gr. Hom. 1,271-272, dor.), ὄὕμμος (éol. selon A.D.) « votre» ; pour ὑμεδαπός «votre compatriote» (Hdn. Gr, Hld., etc.), voir ἡμεδαπός s.u. ἡμεῖς, L'accus. oué, ὕμμε repose sur houe, 16 nom. ὑμές, ὕμμες peut également être ancien, puis furent créés le nom. ὑμεῖς (de -éec), l'acc. ὑμέας, ὑμᾶς, le génitit ὑμέων, ὑμῶν, ὑμμέων, puis les datifs ὑμίν, ὑμῖν, ὄμμι(ν), toutes formes parallèles à la flexion de ἡμεῖς, ct. ce mot ; 18 correspondance la plus proche se trouve
Le
dans le skr. accus. yusmdn,
radical
de ces formes
est
avest.
“us- qui
abl. yäémaz.
répond,
au
degré
Zéro, au lat. vôs, skr. enclitique vas ; le y initial de sanskrit yusmän, nom. yäydm et du got. jus, quelle qu’en soit l'origine, n’a pas dû exister en grec. Voir
encore
Szemerényi,
Schwyzer,
Einleitung
Gr.Gr.
in
die
1,600
vergl.
sqq.;
Sprachw.
avec une hypothèse eur l’origine de ἄμμε,
ὕμμες.
Le grec
moderne
en
outre,
195-203,
ἄμμες, Uupe,
a créé ἐσεῖς, ἐσᾶς, etc., d'après le
singulier.
1 ὑμήν, -évoc : m. «membrane, peau fine», notam-
1156 — de Lammer,
Ph.
W.
b2, 1932, 381,
qui admet que le mot
est en définitive le même que le précédent et désigne l’hymen de la jeune fille et que le cri serait une sorte de
plaisanterie rituelle ; il repousse donc les vues de P. Maas, Phil, 66, 1907, 590 sqq., et de Boisacq, qui séparent complè-
tement les deux termes et rapprochent le mot de ὄμνος. Dans une direction toute différente, Muth suppose que
ὑμὴν est un terme rituel d’origine probablement préhellénique, dans un long article (Wien. Stud. 67, 1954, 5 sqq.) où ! traite aussi du dérivé ὑμέναιος. Enfin, Diehl, Rh. Mus,
89, 1940, 90, groupe ὑμὴν (au sens originel de « couture, suite »), ὄμνος et ὑμέναιος. ὕμνος : m. «chant, hymne, poème », notamment en l'honneur des dieux (cf. ΡΙ. Lois 700 b, Rép. 607 a), se dit
des poèmes de Pi., aussi de chants de deuil (Od. 8,429, où il s’agit du poème chanté par Démodocos sur le Cheval de Troie, ion.-att., etc.).
Composés : au premier terme : ὑμνο-διδάσκαλος (inser.), -θέτης (Théoc.), -ποιός (E.), -πόλος (Emp., Simon., etc.), aurtout ὑμνῳδός (E., etc.), -φδία (E., etc.), -ῳδέω (Æsch., E., Pi., ete.); au second
terme ; εὔτυμνος « célébré dans de
ment en anatomie (Hp., Arist., Thphr., A.R.). Au premier
nombreux
terme de composé dans ὑμενο-ειδήῆς (Hp., Arist., -πτερος (Str, Luc.). Dérivés : Guév-tov n. (Arist.), -ὦδης «pourvu
26,7, Anacr., E., etc.), avec ολυμνία nom d'une Muse (Hés., etc.\; hypostase ἐφύμνιον n. «refrains (A.R,, Call.), d'où ἐφυμνιάζω (Ératosth.). Dérivés : 1. ὑμνάριον n., dimin. (Lyd. Mens.) ; adj. 2. ὑμν-ώδης «plein de chants élogieux» (Philostr.) ;
membrane,
d'uno
membraneux » (Hp.,
membrane »
ὑμενόομαι
(Clearch.).
«devenir
membrane » (Hp.,
une
d’une
Arist.),
τἰνος
Verbes
dénominatits
membrane,
Gal.), -όω
Dsc.),
se
« constitué
couvrir
« couvrir d'une
d'une
membrane »
(comment. d'Hp., vit° 8. après) ; ἐξυμενίζω « entever une peau » ou « une membrane » (médec.), d'où ἐξυμενιστήρ m. « couteau
pour enlever une membrane
» (ibid.).
Et.: Vieux terme technique habituellement rapproché de skr. sydman- n. (pour 16 traitement de *sy- initiat, ct. Lejeune, Phonétique $ 127), malgré la différence de quantité de l'u (cf. A.R. 4,1648), de suffixe et de genre ; le sens du mot
hymnes υ (H.Ap.,
Call., etc.) ; πολύ-
(H. Hom,
B. -ἰκός «consistant en hymnes » (Didymes 11*-111° 8, après). Verbe dénominatif ὑμνέω «chanter, louer, célébrer », parfois en mauvaise part (Hés., H.Hom., Alc., Sapho, trag., ion.-att., etc.), parfois « répéter sans cesse, radoter » (S. Aj. 292, PL., ct. P. Louis, Métaphores de Platon 84) ;
aussi avec des préverbes : &v- (E.), ἐξ- (PIb.), ἐφ- (trag., Ρ).), καθ- (helién.), συν- (tardif) ; d'où 108 dérivés ὑμνητός « célébré » (Pi, LXX), avec πολυ- (Pi.) et d'autres composés tardifs; Suvnthç m. «celui qui chante des hymnes, qui
grec semble aussi diverger, 16 skr. signiflant « lien, courroie, couture » ; on évoque aussi en baltique, v. pruss. achumeno « fil de cordonnier », enfln, hittite Sumanza, ct. Kronasser,
célèbre » (PL,
Elymologie der hethit. Spr. 1, 199. Ces formes se rattachent à un présent signifilant « coudre » : skr. s/oyati avec participe
ὀρχήστρια, p.-8. -ητρίς (var, Poll. 1,85); nom d'action tardit ὄμνησις f, « célébration » (LXX, D.S.), aussi avec ἀν-
syûté- (οἵ. Mayrhofer, Elym. Wb. des Altind. 3,477), Ἐ. siûti, v. sl. Sijo, dili, got. siujan, grec χασσύω, etc., le radical se présente sous les formes "syü- et *aû-; οἵ, encore Pokorny 916.
(voir Lampe) ; adj. ὑμνητυκός « qui loue, célèbre » (Str.). Le grec moderne utilise ὄμνος «hymne, louange », ὑμνῶ,
2 ὑμήν
: avec l'&- bref ou long, aussi ὑμέν (Call. r.
(Pergame,
inser. att.), -rhp
inscr.
atl.),
-orpex
id.
(AP,
(Pergame)
Opp.),
f. ττριὰ
analogique
de
ὑμνῳδία, ὑμνολογία, ete. Et.:
Le
mot
semble
avoir
eu
d’abord
une
coloration
religieuse, voir Wünsch, RE s.u. ὕμνος. L'étymologie en est obscure. Formellement, il semble issu αὑμήν, comme
473), cri rituei poussé lors du mariage (E. fr. 781, Tr. 814, Ar. Paiæ 1332, Ois. 1736, Théoc. 18,58) ; le mot est
λίμνη de λιμήν,
souvent uni à ὑμέναιος, qui est également attesté seul (ZI 18,493, Hés. Bouclier, Pi., trag., Ar.); le mot peut désigner une divinité (Pi. fr. 128 c, E. Tr. 310, 314) ; aussi au sens d’s hyménée, mariage » (S., E.) ; forme dialectale ὑμήναος (Sapho, épigramme à Cyrène) et ὑμήναιος (Cail, fr. 76, 43) ; autres dérivés : ὑμενήϊος (AP 9,524) épithète de Dionysos, qui selon certaines traditions serait le père d'Hyménaios ; ὑμεναϊκὸν μέτρον (Serv.). Verbe dénominatif : ὑμεναιόω « entonner le chant d'hyménée » (Æsch. Pr. 557), « prendre pour femme, épouser » (Ar. Paix 1076, Théoc. 22,179) ; aussi avec des préverbes au sens d'entonner 16 chant d'hyménée : dv- (8. fr. 725), συν- (Plu.). Et.: Obscure. Plusieurs types d’explication ont été retenus. Frisk prend franchement parti en faveur de celle
que ὕμνος est issu de 2 ὑμὴν
comme
ποίμνη de πουμήν,
Mais ἐ! est masculin
στάμνος, etc. Dans cette direction
on peut penser
(P. Maas, Philol. 66, 1907,
590 6qq.) ; ou de 1 ὑμὴν au sens originel de « lien », ὄμνος signifiant alors «chant assemblé », vieille hypothèse de Brugmann, Curt. Stud. 9,256; on observe que ὕμνος s'emploie bien avec le verbe ὑφαίνειν, cf, B. 5,10, etc., et voir Diehl, Rh. Mus. 89, 1940, 89, Patzer, Hermes 80,
1952,
323.
Cependant,
ces
formules
n'autorisent
pas
à
tirer ὄμνος du radical de ûph, ὑφαίνω avec Aufrecht et d'autres érudits cités chez Frisk, ce qui comporterait de grosses difficultés phonétiques ; d’autres hypothèses sont
énumérées et repoussées avec raison par Frisk. Quant à l'hypothèse d'un emprunt à un substrat, elle n'est qu'une échappatoire peu plausible (malgré les cas de διθύραμδος, ἔλεγος, λίνος, ete.).
— f. «soc de la charrue» Babr., Plu., AP, etc.),
Hdn., Corn.,
: τίος 6162 et tardifs,
ὕνις, τεως (pap. hellén.
autre graphie ὕννις (sch. Hés. Tr. 425, Hsch.) ; doublet ὄννη (Hsch.) avec l’accus. pl. ὕννας (Æsop.) ; composé Tyr.); (Max, avec un soce «combattant ὑννι-μάχος
dérivé ὄνιον N. « soc + (pap. 1ve s. après). Le mot subsiste en grec moderne : Üvi(ov).
Et.: Dès l'antiquité, Plu. Mor. 670 a, a rapproché le mot du nom du porc &ç (parce que 16 soc fouille la terre comme
l'animal) ; en ce sens
28,
IF
Brugmann,
366
1911,
voient
sqq.,
382
Grundzag!
Curtius,
dans
ὄνις
et
un
composé de ς et d'un mot signiflant «museau, groin » apparenté à m.h.all. snouwen «souffler, haleter», all. Schnauze, donc i.-e. *su-sn-i-. Autre vue de Lidén, KZ 56, 1928-29, 219, qui suppose que le mot est tiré de üç avec
un suffixe -vi- d'après
ὄφνις
ms.,
(ὀφνίς
Hsch.),
Ὑπερβόρεοι
1157 —
avec
gémination expressive dans certaines formes. Mais la brève radicale du paroxyton ὕνις s'accorde mal avec
adj.
les
d’après
(Nonn.),
en
: ὑπάτη
--ΐζος ; substantifs
[χορδῇ] corde la plus élevée de la lyre qui donne la note la plus grave (Philol., Pl, etc.); ὅπατος [στρατηγός] «consul » (ΡΙΡ.,
D.H.,
M.
cf.
etc.),
Siratégos
Holleaux,
D.S., d'où ὑπατοικός, -eûo, -εἰα ?. (Str, Hypatos; (Plb., « proconsuls ἀνθ-ύπατος D.H., etc.); composé D.H., etc.) avec -ἰκός (D.C., Plu.), -εύω (Plu.), -εἰα (Hdn., etc.), ἀνθυπατιανός (Just.). Ὕπατος subsiste en grec puriste. ΕἸ Σ Le mot, constitué avec un suffixe -xrog d'après δέκατος, ἔσχατος, etc., est lssu du radical qui 8 fourni ὑπό et ὑπέρ (voir ces mots) ; avec un suffixe différent, il répond exactement à skr. uparnd- et, avec un s- initial propre à l'italique, à lat. summus.
ὑπεμνήμυκε, voir ἠμύω. ὕπερ, ὑπέρ : avec allongement métrique dans ὑπεὶρ ἅλα
ces deux hypothèses. Pour le développement sémantique supposé, cf. en gallois gwch « groin » et « 800 de charrue ». terme un supposant ingénieuses, étymologies Ces d'origine indo-européenne, pourraiont être compromises par le fait que la charrue ancienne ne semble pas comporter
(Ησπι., ion.-att., selon les gramm.
proprement de soc, l'extrémité durcie du sep en tenant lieu. Nous ne connaissons ni chez Hom. ni chez Hés. de nom du soc. Cf. aussi W. Schiering chez W. Richter,
au nom de, concernant », etc. ; avec l’accusatif « au-dessus de, en dépassant ε, notamment à propos de nombres ou de quantités, au sens temporel «en dépassant » c'est-à-dire « antérieurement à », « en violation de », etc. Avec le datif seulement en arcad. (Sehwyzer 65B, 1115 s. av.).
Landwirischaft,
Homerica,
Archacologica
Drach-
147-152,
mann, RE X1X 2, 1461 sqq., s.u. Pflug.
Ümap : n., indéclin, chez Hom. Od. 19,547, dans 16 passage où se trouve la fameuse distinction entre les songes véridiques et les songes trompeurs, ὕπαρ «songe véridique » est opposé à ὄναρ «songe trompeur κ ; même opposition en Od. 20,90 ; l’expression est bien attestée
dans
le grec
postérieur
chez
prose, notamment dans chez Platon, encore Plb.,
Pi.,
Æsch.,
également
en
les inscriptions d’Épidaure, Plu., etc., souvent opposé à
etc.); formes dialectales, lesb. ἵπερ anciens, cf. Schwyzer, Gr.Gr. 1,184 ;
pamphyl. ὑπαρ (Schwyzer 686,2) ; arcad. ὁπέρ, ct. Bechtel, Gr. Dial 1,318; préposition surtout avec le gén. « audessus
au-delà
de,
de,
défense
la
pour
de,
lieu
au
de,
Les divers emplois de ὑπέρ se retrouvent en composition : « au-deseus de » dans ὑπεράλλομαι, ὑπερδάλλω, etc.,
« pour la défense de » dans ὑπερμαχέω, ὑπερασπίζω, etc., »de façon excessive» dans ὑπεραλγέω, ὑπερήφανος, ὑπερήδομαι, etc, Le lesbien semble employer περί pour ὑπέρ. Dérivés : 1. ὕπερον n. (parfois -oç m.) «pilon mortier» (Hés. Tr. 423, ion.-att., etc.), aussi nom
d’un d’un
551 b) ;
insecte dont la chenille est arpenteuse (Arist. HA
ὄναρ ; Indique que la vision est conforme à la réalité d'où
2. ὑπέρα f., surtout au pi. ὑπέραι « bras » qui permettent
l'emploi adverbial « en réalité », ete,
d'orienter la vergue (Od. 5,260, etc.), οἵ, Hermann,
Æt.: En partant de l'opposition ὄναρ ὕπαρ, on a supposé depuis
longtemps
(cf.
Hermann,
GGN
1918,
282
sqq.,
M. Leumann, Hom. Wôrier 126, 316), que ὕπαρ a été tiré de ὑπό d'après l’antonyme ὄναρ, lequel aurait été rapproché par étymologie populaire
ἀνά.
Cette
Eranos
analyse
48, 1951,
est
de 18 préposition éolienne
combattue
131-135 = KL
par
H.
Frisk
Schr. 361-365.
èy =
dans
Ce savant,
constatant l'arbitraire de cette construction et se fondant sur les exemptes homériques, admet que ὕπαρ désigne originellement un songe véridique, ce qui le conduit à faire entrer dans la famille de ὄπνος « sommeil » avec une alternance ancienne du suffixe, en évoquant le dénominatif hitt. Zuppar-iya- « dormir », sur un thème en r (voir aussi s.u. ὄπνος). 1l subsiste une difficulté de sens. H. Frisk rappelle qu'en russe son signifle à la fois «sommeil » et «rêve», qu'en germanique, v. norr. svefn, anglo-sax. swefn, etc., qui appartiennent à la famille de ὕπνος, signifient «rêves. Certains dérivés désignent le rêve :
outre ἐνύπνιον, lat. somnium, skr. svépnya- n., ν. δὶ. sûnije. En grec un vieux nom du rôêve prémonitoire, ὕπαρ, aurait été supplanté
par ὄναρ
« rêve trompeur,
rôve ».
ὕπατος : «le plus élevé, le plus haut », dit notamment de Zous, parfois aussi «le meilleur » (Hom., ion., poètes) ;
d'où
avec
un
suffixe métriquement
commode
ὑπατήϊος
GGN
1943, B ; degrés de comparaison : ὑπέρτερος « qui se trouve au-dessus,
qui dépasse,
qui l’emporte,
supérieur » (Hom,
poètes, prose tardive), d’où ὑπερτερίη « partie supérieure d'un chariot » (Od., etc.) et ὑπερτερέω (tardif) ; au superlatif en -txroc, mêmes sens (Hom., poètes, prose tardive) ;
aussi ὑπερώτατος (Pi. N. 8,43) comme d’un adj. ὕπερος. Adverbes : ὕπερθε, καθύπερθε (Hom., etc.), οἵ. Lejeune, Adverbes en -Bev 341-344. Ὑπέρ ne subsiste pas en grec démotique, sauf en composition.
Et.:
A
ὑπέρ
répondent
en
indo-iranien,
skr.
updri,
‘avest. upairi, v. perse upariy « au-delà », etc. (i.-e. “upér(i}); dans d'autres langues, armén. ver dane i ver (i= év)
« vers le haut », en gaulois ver- dans Vercingelorix, en germa-
nique, got. ufar et d'autre part, v.h.all. ubir (de “upéri), lat. s-uper. À Üxepog répond avest. upara- « supérieur , skr. Üpara- « qui est derrière, sous, après », lat. superus « supérieur », suprä «au-dessus ». Voir Schwyzer, Gr.Gr.
2, 518-522. Cf. aussi s.u. Ürro, ὑπό.
Ὑπερβόρεοι, -stot : m. pl. « Hyperboréens » nom d’un
peuple fabuleux qui selon Hdt. 4,32, remettait des enveloppées dans de la paille de froment aux puis ces offrandes allaient à Délos et chez d'autres La légende est surtout importante à Délos, où l’on
offrandes Scythes, peuples. montrait
Ὑπερβόρεοι
—
la tombe des vierges hyperboréennes. Sur toute cetle légende, voir, p. ex. Daebritz, RE, s.u. Hyperboreer, el Nilsson, Gr. Rel. 1°, 380 sq., 548. Les Hyperboréens sont aussi considérés comme un peuple bienheureux, de même que les habitants de l'Élysée (H. Hom.
7,29, Pi. P. 10,30,
Hdt., Cratin, Str., etc.); d'où l’adj. dans Ὑπερθδόρεος τύχη (Æsch. Ch. 373); aussi Ὑπερδορὶς xôpn « vierge hyperboréenne » (D.H.). Ei.: Ignorée. Revue modernes
chez
serait
rapport
en
des
Daebritz,
avec
habitent au-delà
du
hypothèses
RE.
Seion
Βορέας
Βορέας,
anciennes
Hdat.
Lec.,
et désignerait
16 vent
du
Nord.
ct
le
mot
ceux
qui
1158 — d’étymologie inconnue. 3. Hypothèse ingénieuse et compliquée
de
M.
Leumann,
d'un
“onepnpevéovres,
ὖπξροπλος
Rh. Mus.
17, 1862, 340, voyait dans Ὑπερδόρεοι une dénomination « macédonienne » (avec notamment B pour φ) des Περφερέες qui accompagnent les vierges hyperboréennes, cf. Hdt. Le. 164-169,
avec
une
ὑπερδεής
v.
Windekens,
autre
Rh.
Mus.
100,
1957,
argumentation.
: dans ὑπερδέα δῆμον ἔχοντα
élargissement
n. 83
d’un
: il part
*ürepnpevhc
Pedersen,
des montagnes », voir s.u. En revanche, Ahrens,
de
116,
ὑπέρινος, voir ἰνάω. ὑπερκύδαντας,
opinion
Wôrter
« très riche » (cf. &pevoc el εὐηφενής) qui aurait été altéré en ὑπερηφανέοντες (par rapprochement avec φαίνομαι, tc et déviation de sens ?), d’où par dérivation inverse (?) le mot usuel ὑπερήφανος, Uetle analyse, qui n’est pas plus démnontrable que lcs autres, est admise par E. Risch, Wortb. der Spr*, 8 111 b.
KZ 36, 1900, 319, tirait le mot du nom de la montagne que l'on pose à la base de Βορέας, donc « les gens d’au-delà
Même
Hom.
(1|. 17,830)
οἰο., voir κῦδος.
; «arrogant, orgueilleux, violent, excessif »,
chez Hom. seulement dans le tour ὑπέροπλον εἰπεῖν ; le mot se trouve encore chez Hés. avec βίη, ἠνορέη, puis chez Pi. et Théoc. ; superlatif ὑπεροπληέστατος (A.R. 2,4)
qui suppose une forme ὁ poétique » ὑπεροπλήεις. Dérivés : ὑπεροπλ-ία, -In f. « arrogance » (II, 1,205 au pl, Rhian.), dénominatif
verbe
(Théoc.);
courage»
«force,
par la force » ou «traiter avec
« vaincre
-ἰζομαι
mépris » d’après
avec hyphérèse pour -δεέα ; la moins mauvaise interprétation semble être «tout à fait inférieur [en nombre] » (Apollon. Lex., Hsch.), cf. ἐπι-δεῆς et δέομαι, mais Eust. rapporte le composé à δέος « craînte ». Voir encore l'édition
Apollon. Lex. (Od. 17,268 à l’opt. aor. -ἰσσαιτο).
Leaf qui admet une correction ὑπὲρ Δία,
« dont les armes l’emportent », d’où «plus fort» (cf. 16 comparalif ὁπλότερος), mais 16 mot est généralement pris en
: « arrogant » (Hés, E.), dit parfois d’un
ὑπερήνωρ langage
d'un
même
ou
Hom. ; avec ὑπερηνορέη dit notamment
des
Anthroponyme
animal.
(Hom.)
(I!.
13,258).
sing.
-ἔων
ὑπέρ-διος,
dans
comme
l'excès
rité,
“θυμος,
-μενής,
-heavog, etc. ; 19 second terme est ie nom des armes, ὅπλα
part,
mauvaise
d'où
« arrogant »
chez
(A.R.); ὑπερηνορέοντες
prétendants,
Εἰ, : Composé dont le premier terme exprime la supério-
ὑπερφίαλος
: «violent,
arrogant » dit dans l'Il. des
cf. δυσμενέων
des prétendants des Cyclopes, l'Od. dans Troyens, (Hom., poètes), toutefois, le mot se trouve parfois en bonne
et Risch, Wortbild. der hom. Spr! $ 111 b. Et,: Entre dans la série des composés en -fvop, cÎ. s.u.
part « puissant, brès fort », cf. Od, 21, 289 et l’adv. ὑπερφιάλως avec νεμεσᾶν (F 13, 293), elc.; en outre, Ion Tr.
Pour cette extension en participe présent,
« versez
10 : olvov ὑπερφίαλον κελαρύζετε
ἀνήρ.
le
ὑπερήφανος
: dor. -ἄφανος
(Pi., B.), adv.
-ηφάνως
«arrogant, suffisant, présomptueux+, parfois «d'une insoleñte prodigalité », rarement en bonne part « magni-
vin
en
bruyamment
abondance ».
Et.: Deux types d’explications ont été donnés : t. Les modernes, depuis Buttmann et Osthofi, cités chez Frisk, e iuxuriant,
excessif », ainsi
que
lat.
etc.;
-L
évoquent
ὑπερφυῆς
fique, splendide », etc., voir aussi Thphr. Char. 24 (Hés., Pi., B., Æsch. Pr, 405, prose att., etc.), D'où ὑπερηφανία f. « arrogance, orgueil » (Sol., prose att.), avec καθ- (Phld.) ; chez Hom. ὑπερηφανέοντες M. pl. « arrogants » (72. 11,694), d’après ὑπερηνορέοντες, voir l'article précédent, et
superbus
et rattachent
Chantraine,
rieuvement attesté ὑπερηφανέω « être arrogant, traiter avec
« qui déborde de 18 coupe » : le texte cité d’Ion Trag. est en faveur de cetie explication. Elle a été reprise par
mépris » (Hp.,
Marinalos, Πρακτ.
Gr.
Hom.
1I, 349.
hellén.
et
Verbe
tardif),
dénominatif
parfois
aussi avec ies préverbes : ἀνθ-, καθ-. Subsiste en grec moderne sous in avec -eux, -εύομαι.
-εὐω
posté(tardif),
serait alors un élargissement (cf. φῖτυ) ou plus probablement le produit d'uno dissimilation, v….u passant à v.….t,
cf. éventuellement πίτυρα. 2. Les anciens partaient de l'expression ὑπὲρ … φιάλην τῆς ’Axa8.
puis par Forssman,
forme
φύομαι,
à
ὑπερφίαλος
περήφανος
ὑπερῴα
Münch.
᾿Αθηνῶν
Slud. 26,
40, 1965, 1 s9q ;
1969, 27.
: ion. -ῴη, f. « palais » dans la bouche (FL.
Et. : Terme expressif d'étymologie obscure. 11 est certain qu'il contient le préverbe ὑπερ-, probable que l’y est
22, 495, Hp., Arist., Plu., médec., etc., mais Arist. emploie
analogique de composés comme ὑπερ-ἤνωρ, etc. Plusieurs hypothèses ont été proposées : 1. A première vue on est tenté de rapprochier le mot do φαίνομαι « celui qui se
pap., LXX,
souvent οὐρανός) ; ὑπερώϊον,
-ῷον n. (Hom., Ar, inscr.,
Act. Ap.) «partie la plus élevée de la maison,
étage », où, chez
Hom.,
habitaient
les femmes,
cf. Wace,
montre » ou «veul se montrer supérieur», mais cette hypothèse est morphologiquement très peu plausible.
JHS 71, 1951, 207 sqg. ; 16 mot est usuel en att., pour les pap. voir M. Nowicka, La maison privée dans l’Égypte Plolémalque ; adj. ὑπερῷος « qui est en haut, à l'étage », etc.
Elle est admise
Lexilogus s.u. ὑπερηφανέω.
(Épidaure, papyrus, grec tardif, etc.).
14, auggère
En grec moderne ὑπερῷον désigne l'élage supérieur de la maison. Et,: L'explication la plus satisfaisante cst do voir dans
2. Schwyzer,
de *ünepnedv
χατηφόνες
par Bechlel,
Gr.Gr.
qui
1,489,
serait
n.
uno
forme
une dérivation
parailèle
à l’hapax
(II. 24, 253) équivalent de κατηφέες,
lui-même
— ces termes des dérivés d'un adverbe *ûrrépe (cf. ὑπερώτατος, Pi.), tiré de ὑπέρ Voir
Schwyzer,
avec le Gr.Gr.
même
suffixe que
ävo,
κάτω.
2,518.
ὑπήνη : f. « moustache », distingué en principe de πώγων, γένειον, mais barbe et 14
parfois employé plus généralement pour la moustache (Æsch. /r. 58, Eub. fr. 100,
Ar., PI. Com.) ; chez Arist. HA 518 b, 16 mot, opposé à yéveroy, se dit de la lèvre supérieure qui se couvre de
1159 —
valeur générale qui subsiste seule dans le grec courant d’aujourd'hui. Sur l’emploi et la répartition de ὑπηρέτης dans 165 dialectes, cf. E. Kretschmer, GL. 18, 1930, 77 8q., et Fraenkel, Nom. ag. 1,190.
Et.: Composé de ὑπό et de ἐρέτης + rameur ». Mais Ît ne signiflait pas 4 rameur inférieur ». Le préverbe Üré souligne que le rameur est un subordonné qui obéit au κελευστής, ef. Richardson, Class. Quart. 37, 1943, 55 sq., Schwyzer, Gr.Gr. ?, 524, n. !.
poils. Dérivés : ὑπηνήτης M. « dont 18 moustache commence à pousser » (Il. 24,348 — Od.
10,279,
AP,
prose
ὑπηρέτης
: dor. (Épidaure, Cos) -τᾶς m. ; ce terme 8
dû signifier « rameur », cf. Et. et semble atteslé cn ce sens (SIG 1000, 31 Cos), mais les valeurs uauelles gont, avec des applications diverses, « aide, subordonné, serviteur,
assistant » (ion.-att., ete.); se dit, p. ex., du serviteur qui porte les armes et ie bagage d'un hoptite, d'un aide des Onze ou bourreau (PI., X., ct. encore Ev. Mall. &, 25), de l'assistant d'un médecin,
cf. J. et L. Robert,
Bull. Ep.
1955, 292, 1958, 282 et 286; composé ἀρχι-υπηρέτης (inser. et pap. tardifs). Dérivés 1. ὑπηρ-έτις, -ἰδὸς f. «servante» (att.) ; 2. «ετικός « de service, qui rend service », etc. (att.) avec ὑπηρετικὸς κέλης et -etixdv πλοῖον « bateau de service, annexo»; 3. ὑπηρέσιον n. = -ετικὸν πλοῖον (Eratosth. Str.), aussi «salaire des rameurs » (Phot.) ; 4. ὑπηρεσία ..
«corps
de
rameurs»,
cf.
Ὦ.
50,30
; oŸ τε ναῦται καὶ
οἱ ἐπιθάται καὶ À ὑπηρεσία (attique, etc.), semble parfois désigner l'équipement d'un navire à rames, cf. Plb. 1, 25, 3 (sur l’emploi de ce mot, cf. Chambeu, Philoi, 111, 1987, 159-260 ; en outre, « service, ensemble des serviteurs », ete.
(att.). Verbes
dénominatifs
:
1.
ὑπηρετέω
«servir
ὑπισχνέομαι
tardive),
t. ὑπηνῆτις épithète de τρίχα (Theod. Prodr.). Composé ὑπηνόθιος « qui vit de sa barbe », c.-à-d. grâce à son allure arrogante (Ρ]. Com. 124). Ces mots ne subsistenl pas en grec moderne. Ei.: Pour la barbe et la moustache, 16 grec possède deux mots qui s’expliquent, yéverov οἱ μύσταξ, et deux qui ne s’expliquent pas, πώγων et ὑπήνη. En ce qui concerne ce dernier mot dont 14 finale fait penser à σαγήνη, elc., aucune des étymologies citées, mais non retenucs, par Frisk ne semble défendable. Il est donc plausible d’y voir un terme d'emprunt, p.-ô. rapproché de ὑπό par étymoilogic populaire, cf. Lamer, IJF 48, 1930, 228 (comparant ἀπήνη) ; Ph, Woch. 51, 1931, 1002-1007 ; Fink, Hermes 80, 1952, 112.
! comme
rameur » (SIG 524, 33, μιϑ s. ; D.S.) ; usuellement « servir, rendre service, obéir », etc. (ion.-att.), aussi avec ouv-, ἐξ-,
ὕπνος
: Hdät,
att., substitut
de ὑπίσχομαι
(Hom., ion., delph.), aor. ὑποσχέσθαι (Hom., etc.), fut. ὑποσχήσομαι, parf. ὑπέσχημαι (att., etc.) « s'engager à,
promettre,
proclamer »,
etc.
Wackernagel,
Spr.
Unt.
217 aq., pense que ce présent s’est substitué à ὑπίσχομαι par analogie avec l'antonyme ἀρνέομαι, Voir 1. ἔχω. Le gree moderne garde ὑπόσχομαι.
ὕπνον
: π., espèce
Ütrvos
: m.
de lichen
(Æt.).
«sommeil ε, se dit aussi d'un
engourdis-
sement. profond ef, par image, de :a mort (Hom., ion.att, etc.) ; chez Hom. Hypnos est 10 frère de Thanatos. Au premier terme de composés : ὑπνο-δότης « qui donno
sommeil » (Æsch.),
f. -δότειρα
(E.),
-μαχέω
« rési-ter au
sommeil » (X.), τφόρος * qui apporte 16 sommeil » (Plu.) ; au Bucond
terme une
treniaine de composés
&-urcvog « sans sommeil » (Hom.,
en
-uxvog
elc.), aussi anthroponyme
myc. aupono, avec ἀυπνία, ἀυπνέω, ἀυπνοσύνη, ἔν(Ε,, etc.), κάθ- (Arist.), ὠμό- «à peine endormi (Eup., Philostr.), ete. ; pour &ypuxvog cf. s.u. ἀγρός ; rares composés en -ὕπνιος, surtout l'hypostase ἐν-ύπνιον N. à pendant le sommeil », adverbial à côté de ὄνειρος (I 2,56 = Od., 14,495), puis empioyé librement = « songe » (ion.-att., etc.) avec ἐνυπνιο-χρίτης, ἐνυπνίδιος ; l’adj. ἐνύπνιος est rare (Æsch.).
Dérivés : 1. ὑπνεικός +qui donne sommeil» (Hp., Aret., etc.); 2. τ-ώδης «somnolent, endormi, qui fait dormir » (E., ΡΙ., Arist.), d'où -ωδία (Jambl.); 8. -ηρός « somnolent » (Hp.) ; 4. -ηλός « somnotent, qui fait dormir » (Nic., prose tardive! ; 5. -αλέος id. (Pi. Pae, 8,84, Nic , etc.). Verbes dénominatifs : 1. participe ὑπνώοντας (1|. 24,344, Od. 5,48; 24, 4) «s'abandonnant au sommeil #, autres ex. chez les Alexandrins presque tous au participe ; en
outre, impf. -deoxe (Q.S.) ; cette forme a été diversement par l'analogie de ἰδρώω (cf. notamment expliquée, Chantraine,
Hom.
Gr.
est celle d'une
forme
1,366) ; l'hypothèse
à distension
d'un
la plus simple
présent
cn -do,
cf. Szemerényi, Stud. Micen, 3, 1967, 77-78 ; 2. ὑπνώσσω, att. -ὦττω «être somnolent 9 (ion.-att.), avec ie suffixe indiquant des états du corps ou des maladies ; également
ἄνθ-, προ- ; d'où -ἐτημα n. «service » (Antiphon, PI.) ; τέτησις Î. « service » (Arist.), aussi avec ἐξ-- (pap.) ; 2. ὕπηρετεύω (Messénie, Cos\, d'où -ετεία £. (App. Anth.).
combiné avec 168 préverbdes ἀφ- et ἐφ- (tardif) ; 3. ὑπνόω
H faut mettre à part ὑπηρέσιον n. (homonyme de 3.) coussin 80 lequel sont assis les rameurs (Th., Isocr., pap.), d'où couverture sur laquelle monte un cavalier
d'où ὑπνωτικός + somnolent » et « qui endort » (Hp., Plu., Arisl., etc.), dit notamment de narcotiques ; B. ὑπνίζω «endormir » (Phryn.), ἐξυπνίζω « éveiiler » (grec tardif) à côlé de ἔξυπνος «éveillé»; 6. ὑπνέω — ὑπνόω (hapax douteux et tardif). Le grec moderne emploie ὕπνος, ὑπνώττω « som-
(D.S.)
: hypostase de ὑπ᾽ ἐρέτῃ
406 qui se trouve sous
le rameur ».
En grec moderne ὑπηρέτης +serviteur » -er&Ô « être au service de », ὑπηρεσία « service », etc. Ces
mots
appartiennent
tous
au vocabulaire
maritime
οἱ 11 reste des traces de ceb emploi. Mais ils ont pris une
!
« endormir » (ion., 143),
aussi
avec
hellén.), les
parfois
préverbes
«dormir»
(Ar.
Lys.
: καθ-, ἀφ-, ἐξ-, Tap- ;
meiller », 6tc.
El.: Ὕπνος indo-européens
entre dans une grande désignant ie sommeil
famille de mots en général. Sur
ὕπνος
-
“sup-nos reposent également en slave, vieux slave säné, russe son ; alb. gjumê ; avec un vocalisme différent *swopskr. sudpna-, lat. somnus (avec a-svapnd-, lat. in-somnis}, armén. k‘un ; en germanique, V. norr. svefn semble reposer
sur
‘swep-.
En
baltique
et en celtique,
on a posé
1160 --« vers,
aux
dérivés
Gr.Gr.
*sop-
sur » (cf. l'indo-iranien)
ὑπέρ,
ὕπατος,
ὕπτιος,
et en
ὕψι.
grec
Voir
même
Schwyzer,
%, 522-533.
ὑπόβξρυχα, voir βρύχιος.
pour lit. säpnas, V. iel. süan ; de même p.-8. *sep- pour tokh. À späm, elc., mais ct. Schindiler, Sprache 12, 1966,
67 sqq. Le suffixe en n dans ὄπνος, etc.,
au-delà,
ὁπόγυζ(ι)ος, voir *yôn, 2
alterne suivant
un type ancien avec r dans ὕπαρ, cf. le verbe hittite suppariya- « dormir » et avec un autre vocalisme lat. sopor
ὑποδεξίη, voir δέχομαι.
« torpeur, engourdissement, sommeil #
ὑπόδρα, voir δέρκομαι ; en outre, Risch, Wortb. der
Le én
verbe radical correspondant à Üxvog est conservé indo-ivanien, skr. svdpiti, participe supid-, parf.
hom, Spr*,
susväpa, etc. ; en slave, V. sl. säpati, russe spati ; en outre,
ὑπολᾶϊς, voir λᾶας,
ἐῈ y a un causatif à voyelle longue, lat. sôpié, v. norr. ssfa. Pour la différenciation sémantique entre tes diverses racines
niste,
signifiant
PBeitr.
zur
« dormir », voir s.u. δαρθάνω
et Benve-
Indogermanistik
yewidmet,
J.
Pokorny
11-16. Ce savant rapproche εὔδω de skr. svdpiti en posant *seu-d- à côté de ‘sw-ep-. Voir encore Pokorny
ὕπο, ὑπό : secondaire de mais assuré en aussi chez B. et et Benveniste, locrien, éléen)
1048.
épique aussi ὑπαΐί chez Hom. (variante ὑπό devant X, v, p, F et dans ὑπαὶ Seloug, 1]. 2, 824 ; 3,217 ; 11,417 ; 12,149), attesté trag. ; pour la finale en -al, ct. καταί, παραί Origines 97 ; ὑπά (lesb., Alc., Sapho, béot., serait analogique de κατά, μετά ; Βυπύ
(hapax, ion., ve s. av., Cumes,
Schwyzer 791), 16 second υ
Ρ.-ὃ. par assimilation au premier; enfin, arcad. êmû (Schwyzer 664,15) présente la même finale v que ἀπύ, etc.
(cf. Buck, Greek Dialects & 22) puis dissimilation du premier u;
voir
aussi
Schwyzer,
Gr.Gr.
1,
182
et 448;
attesté en mycénien dans quelques exemples,
upo
est
notamment
comme adverbe, cf. Chadwick-Baumbach 252, Baumbach, Gl, 49,1971, 184. Adverbe et préposition avec 19 datif-locatif,
8 128 a.
\
ὑπομηλίς, voir 1 μῆλον. ὕπτιος
chez
: «sur le dos, renversé ν, dit notamment
Hom, d'un guerrier qui tombe, « renversé, à l'envers », etc. (Hom., ion.-att., etc.), τὰ ὕπτια désigne chez 168 animaux, notamment les quadrupèdes, le dessous, poitrine et ventre, c.-à-d. la partie que l’on voit lorsque l'animal est renversé (Jüthner, Phk. Woch. 53, 1933, 367) ; 16 mot signifie aussi
«plat» en parlant d’un terrain, d’un pays (Hdt.,etc.), d'où par métaphore «relâché, mou, indifférent » (hellén. et
opposé
à
la
dans
tardif);
terminologie
en
(D.L.);
passif»
«non
ἀνύπτιος
« passif »
grammaticale
géométrie
ὕπτιον et παρύπτιον définissent des variétés de quadrilatères, cf. Mugler, Terminologie géométrique 444, Dérivé : ὑπτιότης f., reflétant les divers sens de ὕπτιος : dit de feuilles renversées (Thphr.), du calme, d’une rivière, de la platitude du style, du relâchement (hellén. et tardif). Verbes dénominatits : 1. ὑπτιάζω « pencher », au passif air au
«se pencher en arrière d'un (tardif); négligent»s «ôtre
486 pencher » (S., etc.), méprisant » (Æschin.),
de, sous les ordres de, au pouvoir de, sous l’influence de,
passit ὑπτιάζομαι signifile aussi «être couché sur le dos » (J., etc.) ; également avec des préverbes : ἐξ-, èv-, Tpo- ; d'où ὑπτίασμα n. dit d'un corps couché (ZÆÆsch, Ag. 1284,
par
cf.
le génitif et l’accusatif « sous », etc. : a) avec le datif-locatit « sous » surtout lorsqu’il n'y 8 pas mouvement,
complément
d'agent
avec le, génitif ; b) avec 16 génitif-ablatif «de sortant de», etc.; avec le génitif «sous » (cf,
dessous, par ex.,
Τ.
le fail
16, 606),
de»,
parfois
proche
du
« en dessous
+ sous l'action de » et avec des compléments
ad
Fraenkel
des
loc.),
renversées
mains
pencher en arriére ν, etc. (Hp., Luc., etc.); 2. -ὀομαι tourné en arrière, dégoûté » (Æsch., «être retourné, épique
«sous»,
arrière », dit des cornes de la lune (Arat.).
de
mouvement
ou
d'extension,
sau
voisinage de », etc. ; se distingue mal en grec hellén. et tardif de l’emploi avec 19 datif-locatif qui tend à disparattre. Nombreux
exemples
en
composition
au
sens
de
» sous »
dans ὕπειμι, ὑπάργυρος, ὑπασπίδιος, ete. ; « sous Ies ordres de, inférieur» ὑπο-δαμνάω, ὑπηρέτης ; cun peus dans ὑποχινέω, ὑποδεῆς, ὑπόλευκος, etc.; « secrètement » ὑποκλέπτω, ὑποθέω (ΡΙ. P. 2,84), ὑπο-ποιέω, etc. En grec démotique dx6 n’existe plus que dans des composés. On emploie pour dire « sous » κάτω, κάτω ἀπό, κάτω cé, etc. El.: La préposition ὑπό répond à skr. üpa, avest. upa « près, Vers » ; en germanique, par ex., got. uf « ὑπό, ἐπί », en celtique, gauiois Vo-, v. irl. fo un 8 initial obscur lat. gub (comme Voir Pokorny 1106. Le sens de « en grec, en italique, en gotique, valeur
« de
dessous » 8 pu
donner
« 8018 », i.-e. *upo. AÂvec super en face de ὑπέρ). sous » est bien attesté en celtique. Mais une naissance
au
sens
de
arrière
des suppliants (Æsch. Pr, 1005) ; -σμός M. « action de se
d’agent « par 16 fait de, par », etc., parfois pour exprimer l'accompagnement (cf. I[. 18,492 8q.) ; c) avec l’accusatif nuance
en
médec.) ; d'où -ωσις t. « dégoût » (médec.) ; 3. τάω, participe -ὄωσα,
subj.
Le grec moderne verse », eLc.
Et.:
La
3° pers.
sans
assibilation,
en
à la ren-
« sur le dos,
atteste ὕπτιος
-τιος
finale
ἐ 80 pencher
-&nac
sing.
dans
comme
αἴτιος, ἄρτιος, νύκτιος, cf. Schwyzer, Gr, Gr. 1, 466 n. 1, à p.-ê. évité toute confusion avec la famille de ὄψι, etc., mais les mots doivent en fait être apparentés ; la fonction du τ reste d'ailleurs ignorée. Le mot est synonyme du lat. supïinus, apparenté à sub, m. irl. fden, fôen « couché sur ἰὰ dos». 11 faut partir de ôx-, que l’on retrouve dans
ὑπό,
ὑπέρ,
Mélanges
Saussure,
ete.;
ὕπατος,
Grauz
a posé ἔὐπο-τιος. Hypothèse spécieuse de Sittig, Das Alter der Anordnung
unserer Kasus (1931) 12 sqq. : il part de *üxrég correspondant à skr. supld- «endormi» (cf. ὄπνος) et 16 mot signiflerait
expliquerait ventre,
sur
scouché
que
pour
les animaux
16
dos
pour
les animaux
dormant
dormir»;
τὰ ὕπτια
sur le ventre.
ce
désigne
qui
le
—
ὕραξ, -axoç m. « musaraigne » (Nic. Al. 37). Et. : Lerapport avec 16 lat. séreæ « souris » est évident, cf. Ernout, Philologica 1, 142. On poserait *sur-ak- répondant à *swër-ak-. Même suffixe que dans d’autres noms d’ani-
maux,
ἀσπάλαξ,
δέλφαξ,
σκύλαξ,
etc.
L'étymologie
obscure, toutefois Donat ad Ter. Eunuchum
est
1024, enseigne
16]
—
ὕσγη
de ses dents et de ses rayures, cf. Thompson, Fishes s.u., Strômberg, Fischnamen 100 &q. qui rassemble les noms
de poisson tirés de ὅς οἱ de σῦς) ; d’où δαίνειος (Pline, Cyran.), -trng nom d'une pierre (tardif), cf. Redard, Noms
en -rnç 62. Adjectifs Π
est
tentant
de
: 4. ὕειος
rapprocher
«de porc» le
(ion-att.) ;
mycénien
we-e-wi-ja
que l’animal était ainsi appelé en raison 46 son cri strident
employé
(stridere, strepere). Cette indication a conduit à rattacher
Baumbach 252, Baumbach, Gl. 49, 1971, 184, Chadwick, Athenaeum 46, 1958, 308, Documents* 492 ; cette hypothèse
ces
mots
“swer-
à la racine
de
skr. sudrati « résonner »,
au degré zéro all. surren, avec redoublement et gémination de l'r iat. susurrus « bourdonnement ». Dans ces
conditions il est plausible d'évoquer ὕρον * σμῆνος. Kpñres (Hsch.), d'où *ôplx dans la glose ὑριατόμος * ὁ τὰ κηρία τέμνων τῶν μελισσῶν (Hsch.).
ὑράξ
: μίγδην, ἀναμίξ (Hsch.), ὑρράξ ou ὄρραξ si 16
mot est éolien (Thcognost. Can, 23). Adverbes en -ἀξ comme πατάξ, εὐράξ, etc. Serait-ce une variante de εὐράξ ? Aucun rapport plausible avec le précédent.
ὑριχός, voir σύριχος.
ὑρτήρ : πλυνεύς (Hsch.). Obscur. ὕρχη mariné,
: f. «récipient de terre» contenant parfois
du
vin
(Ar.,
pap.
hellén.,
du poisson Poll.),
éolien
selon Poll. 6,14 et d’autres grammairiens anciens. terre, urceus « pot à eau » avec 16 même
suffixe que alveus,
épithète
de
διφθέρα,
cf.
Chadwick-
rencontre des difficultés : 18 graphie we pour u ne présente pas par ailleurs d'exemples sûrs, il faut poser un suffixe -ëwio- qui n’est pas attendu dans ce type de dérivés ; non admis par Palmer, Interpretation 27, 462, Ruijgh,
Études 124 ; B. δικός Id. (X., hellén., grec tardif), parfois écrit detxéç; 6. ὁηνός « qui 8 la nature d’un porc» (ΡῚ. Lois 819 d), d'où δην-ία f, « nature de porc » (Ar, com.), ὁηνέω (PI. Thi. 166 c), ὑηνεύς m. (com. att.) : dans tous ces mots }9 porc est considéré comme symbole de la balourdise, de la stupidité, cf. Taillardat, Images d'Aristophane 8 451 ; la finale -νός demeure peu claire, le rapprochement
avec σκαληνός, γαληνός n'enseigne rien; plus tard, ddông (Plu.), -ωδία (Ath.). Verbe dénominatif : Silw « pousser des cris de cochon » avec ὑϊσμός (Poll. 5,87). A Argos Ὑστήρια est 16 nom d'une fête d’Aphrodite où
des
porcs
étaient,
sacriflés
(Zenod.
ap.
Ath.
96
a),
Ρ.-8. fait d'après μυστήρια. ΠΘ
Εἰ, : On peut rapprocher lat. orca f. grand réciplent de
comme
grec
moderne
n'emploie
plus
Ÿç,
mais
γουροῦνι
εἰ xoïpoc. Déjà dans le NT, ὕς monosyliabe qui se prononçait comme οἷς est remplacé par χοῖρος, cf. Blass-Debrunner
urna f. vase à col étroit où l'on met des liquides, urne funéraire. Plutôt qu’'àÀ un emprunt du latin au grec,
Funk, Gr.Gr. of the New Testament 8 126, 1 a. Et.: Vieux nom indo-européen du pore domestique
on pensera à des emprunts parallèles à une langue méditer-
sauvage, du sanglier, le mot se dit plus particulièrement de la truie qui 8 porté : cf. lat. süs, ombrien sf, en germanique, v.h.all. sû = n.hall. Sau, angl. sow « truie s, en iranien, avest. hä$ (Hoffmann, Münch. Siud. 22, 1967, 33 sqq.), i.-e. *sü-s ; 1 existe aussi des dérivés : par ex., skr. säkard- ; le germanique, got. swein n. et 16 vieux sl.
ranéenne. Voir encore Ernout-Meillet et Walde-Hofmann, Latl. etym. Wb. sous ces mots.
ὗς, ὑός : m., 1. « sanglier » et « laie », s porc » et « truie » (Hom.,
ion.-att…, etc.), 54 θαλάττιος
nom
de poisson
non
identifié, p.-ê. 16 même que ὕαινα (Epich., Archestr.). Au premier membre de composés : ὑ-φορδός s porcher » (Od., etc.), d'où 5-popéée (SIG 986, Chios ve-ive s. av.), aussi avec voyelle thématique, d’où δο-φορθός m., -ἰα f., -toy N. “εἴον n. (hellén. et tardif); ὁ-σπέλεθος m. « excrément de porc » (Poll., D.C.), ὑτόφθαλμος plante « œil de Christ », dite aussi ἀστὴρ ’ATrexéç ; avec voyelle thématique
So-Gooxés (Arist.), ὑο-μουσία «mauvaise musique » (Ar.), -πώλης (Poll.), -cepiç espèce de chicoracée (Pline) ; ὁσπολεῖν * συδωτεῖν (Hsch.), analogique de ὑσπέλεθος ou faute pour ὑοπολεῖν ; mais le nom de fleuve Ὕσπορος (Nonn.
26,168)
est
un
arrangement
d'un
terme oriental
d'après Βόσπορος, οἵ. LSJ Supplement ; pour ὑοσ-κύαμος où 16 premie: terme est un génitif, voir κύαμος. Dérivés : 1. ὑΐδιον et UBtoy diminutits (X.) ; 2. avec le suffixe des noms de ileu ὑών, -ὥνος m. « porcherie » (pap. ε9 8. av.); 3. avec le suffixe féminin dépréciatif -αινα, ὄαινα « hyène » (Hat., Arist., etc.) ; elle ressemble au porc par son allure, sa crinière hérissée ; le cas diffère de
celui de λέαινα
qui
est 16 f. de λέων,
cf.
Chantraine,
Formation 108 ; désigne aussi un poisson de mer, une variété
de sargue, le charax puniazzo (Numen. ap. Ath., ÆL); en ce sens aussi ὑαινίς, -ἰδος t. (Épich.) ; si cette interprétation est juste, 19 poisson serait ainsi nommé à cause
ou
svinija f. comportent des suffixes en nasale et ont dû d'abord signifler « porcelet». Au centre du systéme se trouve le nom de la truie, animai bien connu pour 88 fécondité. On a pensé à tirer ce nom de la racine i.-e, ‘sû« mettre au monde » de skr. suvdli, etc. Voir Szemerényi,
Syncope 332-334, Benveniste, BSL 45, 1949, 74-91 (avec 1e rappel d’une hypothèse ancienne de Polivanov, supposant que l’i.-e. aurait pris le nom du porc au chinois) et Institu-
fions indo-européennes 1, 27-36. En grec ancien Üç est au cœur de cetle famille de mots et désigne
«la
truie»
en
même
temps
que
c'est
un
nom
d'espèce ; en outre « verrat » se dit κάπρος et « porcelet » χοῖρος. Voir aussi σῦς.
ὕσγη Quercus
d'un petit chêne, le chêne kermès,
: f, nom coccifera,
où
se trouve la cochenille qui fournit
une teinture écarlate (Suid., aussi Paus. 10,31,1, correction
pour 5ç). Dérivés : ὕσγινον n. +teinture écarlate » tirée de cotte cochenille, aussi manteau écarlate (Nic., AP (tous deux avec un t long par allongement métrique], pap., Pline, etc.), gén. sing. ἰσγινης et ἰσγενης (Edici. Diocl.}); au premier
terme de composés : ὑσγινο-δαφῆς « teint d'écarlate » (X.,
ὕσγη
—
Ciearch., clc.), -ecShs « d’apparence écarlalc» (P. Mag. Par.); dérivé, doytvées «de couleur écarlates (Nic.). { : Ignoréo.
Paus., !.c., douns
(Theognost.);
p. 25
B).
D'où
les
écrit ὄσχλος
composés
technique
et
πάσσαλος ;
ἀπ᾽ ὑσσάχω
λυθεῖσα
(Fr,
lyr. adesp. 974 Ῥ = Alem. 117 D) donc « clou, cheville ».
un
avec bibliographie (p. 1110, avec Ehrlich).
avec
nom
de
nombre
familier
qui
pourrait
être
ὕσσαξ : m., sexe de la femme, terme familier probablement dorien (Ar. Lys. 1001, gén. pl. ὑσσάκων). L'existence de ὕσσαχος, etc., a p.-6. aidé à la création de ce mot,
qui,
en fait, est Liré de ü
certaines parties
ὑσκυθά
οπῆπ,
(Poli. 7,80 et Phryn.
galato.
comme premier terme ἐννήύσκλοι * ὑποδήματα Λακῶωνιxév ἐφήδθων (Hsch.), ἔπτυσχλοι * ἀνδρεῖον ὑπόδημα (Hsch. - Hormipp. fr. 67). Dérivé ὑσκλωτός (Dicaearch.). Et.: Terme emprunté.
ὑστακός *
Et.: Dérivés familiers en -axog comme τριθακός, λιθακός ou en -ax- comme κάμαξ, λίθαξ, elc. 11 est plausible de rapprocher Booaxogs de ὑασός. Mais la forme ὕσταξ est inexpliquée et il est peu plausible de 18 rattacher à ἔστωρ comme Boisacq, s.u. ἕστωρ ct dans ses Addenda
le mot comme
ὕσκλος : in. «ce qui sert à attacher les sandales » (crochets ?, lacots ?), cf. les gloses ἀγκύλαι, βρόχοι (Hsch.), ἀγκύλοι
1162 —
: ὑὸς ἀφόδευμα (Hsch.), Obscur, p.-ê, fautit,
du corps
avec
(βύσταξ,
lc suffixe -ax-
de
p. ex.), cf. l’emploi
de χαΐρος εἴ voir Ernout, BSL 41, 1940, 121 n, 1, Taillardat,
Images d'Artstophane & 108. ὗσμΐνη
: f, (Hom., lyr., etc.), aussi le datif athématique
ὑσμῖνι [μάχεσθαι] fin de vers dans II. 2,863 ; 8,56, « mêlée, combat ». Dérivé ‘“Yoywveral nom d'une tribu à Épidaure, formation comparable à μαχητῆς, αἰχμητής. Le mot ὑσμένη est Liré d'un vieux dérivé athématique attesté par ὑσμῖνι, comme ἀλκή à côté de ἀλχί, ef. Egli, Heteroklisie 12, Chantraine, Gr. Hom. 1,231. 11 équivaut en gros à μάχη, πόλεμος, mais dans certaines formules 1l sembie pius proche de ὄμιλος « mêlée»; on note aussi
l'épithète caractéristique xpæreph. Voir Trümpy, Fachausdrüûcke 162-165. Et.: Le suffixe archaïque -μῖν- se retrouve dans ényuïv-, σταμῖν-, etc. On pose à l’origine un *Souég (avec un suffixe «σμό-, cf. Schwyzer, Gr. Gr. 1,493) qui répond formeliement
à skr. yudhmd- m. « guerrier », à côté de yüdh- Î. « combat » et du présent yüdh-ya-le «combattre s, mais ud-podhali signifie «il beulllonne, il part en colére » : 16 combat est une mêôlée, une agitation comme 16 prouvent les termes de sens plus général dans d'autres langues, cf. en baltique, lît. judù, judéli «se mouvoir», judùs « querelleur », en latin fubeô, iusst «emettre en mouvement, ordonner ». Wackernagei chez Nilsson, Homer and Mycenae 173,
se demande si l'anthroponyme éléen Ὕσμων (Paus. 6,3,9) appartient à la même famille. Voir encore Pokorny 511.
ὕσπληξ partois (Théoc. f,
dit
: -nyoc (Phryn., iner., PI. Phdr, 254 e, etc.),
ὕσπληγξ, -nyyoc 8,68), à Épidaure d’un
appareil
(Hero, etc.), dor. ὕσπλαγξ (IG IV 1°,98) gén. ὕσπλᾶκος
qui
se
détend,
avec
une
corde
et
une pièce de bois dans une machine (Hero), dans un piège à oiseaux (Théoc., Dionys. Av. 8,68, etc.), surtout installation pour faire partir les coureurs tous ensemble (inser. Délos, att, etc.). Dérivé, dor. ὑσπλᾶγίς, -ίδος dans ἀπὸ μιᾶς ὑσπλᾶγίδος +d'une seule ligne» donc «d’un commun
accord » (Ar.
d’Aristophane Et.:
Lys.
1000),
ct. Taitlardat,
Images
$ 580.
Obscure.
Depuis
de -πληξ (cf. πλήσσω
Curtius,
on
pose
un
composé
« frapper ») et de ὑσ- (de ὕστερος),
ce qui n’est satisfaisant ni pour la forme, ni pour le sens. Jüûthner,
Die Antike
15,
1939, 251,
pense
substrat (peut-être rapproché de πλήσσω populaire).
ὕσσακος
à un
par
terme
de
étymologie
: attesté dans ὑσσάκους * πασσάλους
ὑσσός Plu.). Ei.:
: m. « javeline » = iat. pium (Plb., D.H., Str., Terme
technique
qui
risque
d'être
emprunté.
Bechteil, cité chez Frisk, avait supposé sans preuve un emprunt au carion, en évoquant des noms propres comme
Ὕσσωλλος,
etc.
L'hypothèse
d’un
emprunt
sémitique,
avec des termes signiflant « flèche », akkad. ussu, phén. hs,
hébr. hês, etc., n’est guère plus séduisante.
ὕσ(σ)ωπος : 1., la planto n'est jamais décrite, mais on peut penser à une espèce d'origan, p.-ê. Origanum hirlam, hysope (inscr. Céos, v* s. av., hellén. et tardif) ;
voir André, Lex, botanique 167 ; d'où ὑσωπίς * À σάμψυχος (Hsch.) ; ὑσσωπίτης [olvoc] vin parfumé à l'hysope (Dsc., Pline, Colum., Geop.). Et, : Probablement emprunt sémitique, hébr. 'ëzôb (Lewy,
Fremdwérier 38).
ὕστάς : πίλ]αστὰς ἀμπέλων; ὑστάδα * % δασεῖα ἄμπελος (Hsch.) ; inversement παστάδες * … τῶν ἀμπέλων œl συστάδες
(Hsch,). On admet que ces formes seraient
chyprioles avec chute à l'initiale du σ récent, cf. ὕγγεμος
*
συλλαδή. Σαλαμίνιοι (Hsch.), Bechtel, Gr. Dial. 1,412.
ὑστέρα : 1., -pn « utérus », parfois au pl. (Hp., Hat., Thphr.,
médecins),
oiseaux
(Arist.).
« emplacement
Dérivés
: ὑστερικός
de la matrice, outre, ὕστερον
matrice, qui souffre En médec.), Arist.,
œufs»
des
« qui
chez
concerne
168
la
hystérique » (Hp., n. « arrièro-faix »
(Hp., Arist.) et ὑστέρια n. pl. id. (tardif). Le mot a fourni aux langues d'Europe « hyskérie », etc., parce qu'on a pensé autrefois que cette maladie avait son
siège dans l’utérus. Grec moderne ὑστερῖτις. Et.: Ce mot affecté du suffixe -repog au féminin pourrait désigner 416 fond de la matrice, ce qui est derrière », mais tout rapprochement direct avec skr. äilara- e ce qui
est au-dessus », etcé. ef. s.u. ὕστερος)
(qui appartient à la même
est sémantiquement
pas nécessaire d’évoquer 16 nom du
impossible.
famille, Il n'est
ventre, grec ὕδερος
(ct. s.u.), gkr. uddram n., etc. Le lat. ulerus fait difficulté,
ct. Ernout-Meillet s.u. Pour le rapprochement avec ὕδερος, cf. Pokorny 1104. Hsch. à la glose ὕστρος * γαστήρ.
(EM
785, 7, Phot.), Hsch. ἃ les gloses ὕσσακος * ὑστακός et ὕσταξ * πάσσαλος κεράτινος et Theognost, Can. 24,9
ὖσπρος
: ἐαυὶ
est
derriére,
après » dans
l'espace
ou
dans le temps, quelquefois + qui arrive trop tard », quelque-
ὑφαίνω
—— 1163 — fois « inférieur » (Hom.,
-xoug
tard υ (Æsch.},
plus
adverbes
ὕστερον,
-α
ὕσταριν Schwyzer
premier
«qui
botepé-Toivog
exemple,
par
composés,
de
ion.-att., otc.). Au
surtout
au
sens
presque toujours
châlie
tramer » avec des mols comme Bédoy, elc. (Hom., ion.-att.,
tard », ete. ;
trop
arrive
« qui
Lerme
temporel
424, élécn, cf. Thumb-Kieckers,
(sur Hand-
buch 1,238 et 250), ὑστέρως (tardif). Dérivés : 1. (à) borepala (ἡμέρα) « le lendemain » (ion.att.), ef. À προτεραία et voir Sehwyzer, Gr.Gr. 1, 468. Verbes dénominatits : 1. ὑστερέω, aor. -nox (Hdt., etc.), parf. -κὰ (Th., D.S., etc.), aor. pass. -ἤθην (tardif) « être tard, en retard, être inférieur, manquer queique chose, être privé de » (ion.-att.), souvent avec xaû-, parfois avec
ἀφ-, ἐφ- ; avec les dérivés : ὑστέρημα dans un paiement,
«qui
+ retard
-ησμός m.
NT), -nors . (NT),
manque » (LXX,
Ὡ, « insuffisance,
dette » (pap. vr® s. après) ; adj. -ητυκός
vient après»
dit d’une
flèvre
(Gal.);
2. ὑστερίζω
« arriver plus tard, arriver en retard, être inférieur » (Th.,
Isoc., D., Arist., etc.), aussi avec ἐφ- et xaû-. Superlatif Gorærog « dernier » au sens local, plus souvent temporel, parfois s'agissant du rang ou du degré «extrême » = ἔσχατος
ὥὕστατον
eb
(Hom.,
surlout
Aussi ὑστάτιος
ion.-ait.,
-ταταὰα ; ὑστάτως
(Hom.,
poésie
etc.);
est
tardif
avec
ἰστόν ; uuissi « comploter, combiner,
etc.), « construire, composer », cf. pour cet emploi Β, Schmitt, Dichtung und Dichterspr. 8 607 (Pl., poètes) ; également
avec des préverbes : &v-, δι-, ἐν-, ἐξ-, ἐφ-, Tap-, συν-, etc. Dérivés : 1. adj. verbai ὕφαντός « tissé » (Hom., ion.aft,
etc.)
avec
quelques
composés
: au
premier
terme,
ὑφαντο-δόνᾶτος « tissé par une rapide navette » (Ar. lyr.), -ποιέομαι «faire du tissage» (tardif); au second, τετρα-, tpt-,
&v-, èv-, Oco- (patristique, etc.) ; 2. nom d'agent ὑφάντης m. « tisseur » (att., Arist, pap., inser.) avec des composés ἐριο-, ouv-, TemiB-, etc. ; f “τριὰ (grec tardif) et -τρὰ
(c£. Mayser, Gr. der gr. Pap, 1 3,82 ; 3. d'où ὑφαντυκός « qui concerne le tissage » avec -τικὴ (τέχνη) (att, ete.) ; 4. -τεῖον n.
« atelier de
tissage » (pap.
111°
s.
av.);
p.-6.
-τών, -ὥνος id. (pap. 119 Β. av.); B. plus un sufllxe lat. “τάριος « tisseur » (Cyzique); noms verbaux : 6. ὄφασμα n. « tissu, pièce d'étoffe, robe » (Od. 3,274, trag., PL., etc.),
adverbe
aussi avec ἐν- (D.S.), ἐξ- (E.), ct. Wace, Am. J. Arch. 52, 1948, 61-55, d’où -μάτιον (Hsch. s.u. προγωνίαν) ; aussi ὕφαμμα (IG 11", 1424 a 397; 1425, 402), cf. Schwyzer,
et rare.
Gr. Gr. 1,524, n. 2, 81 le mot appartient bien à cetto famille ;
hellén. et tardive), d'après
7.
ὕφανσις
f.
«action
de
tisser»
(Gal.,
Poll.),
συν-
μεσσάτιος, d’où ὑστατίη f. « fin » (Q.S.).
dans une métaphore (Pi. PIt. 310 e), plus 19 doublet ὑφασία
Du sens local, on est passé dans cette famille de mots au sens temporel plus fréquent, puis à celui ptus général
(EM
d’infériorité,
En
etc.
grec moderne
; ὕστερα
«ensuites,
ὑστερῶ
« être
inférieur», ὑστέρημα « privation », ὕστατος « dernier ». Et.: Ὕστερος répond exactement à skr, élfara- « plus haut » mais aussi « postérieur », de l’i.-e. *ud, οἵ, Schwyzer, Gr.Gr. 2,517, et voir sous û, d. Le superlatif ὕστατος répond à skr. wilamd- ; c’est une innovation
te même suffixe que δέκατος,
du grec avec
ἔσχατος.
785,26);
8. avec
Gr, Hom. 1, 358. Autres formes nominales
: -ἰχος (gén. pl. -lyyov Opp. G. 3,891) m. et 1.
porc+ -{Sog aussi
Æi.),
au
pl.
p.-ê.
+«soics
(Pl. Com. 28), «fouet?» (Ph.). Dérivé
de
ὑστριχίς,
f. «fouets pour punir les esclaves (Ar., Poll.), «maladie de la queue du chevai» (Hippiatr.).
Et.:
Composé
dont
le second
(Tim.
Pers.
terme
est Opl, -ἰχός
320,7,
Poli,
ὑύζω : «faire
un
mot de ce genre,
est p.-ê. acceptable.
hou-hou+ (Poli.), Onomatopée.
ὑφαίνω : Hom., ion.-att, etc, aoriste ὑφῆναι (Od., ion.-att., etc.) et ὑφᾶναι (B., dor,, mais aussi hellén. et tardif par analogie avec μιᾶναι,
τετρᾶναι, elc.), aor. pass.
ὑφανθῆναι (ion.-att.), fut. ὑφανῷ (att.) ; parf. pass. ὕφασμαι fion.-att.);
(D.H.,
parf.
actif
postérieur
etc.) « tisser » (Hom.,
συν-,
παρ-,
ἐξ-ύφαγχα
ion.-att., etc.), chez
Hom.
186,
παρ-
être
des
ἧμι-
etc.),
< pourvu
«à
dérivés
Eub., Lardif
tissé»
moitié
d’une bordure » (Ar. fr.
Phot.), d'où παρυφίς ?. « vêtement
d’une bordure » (Mén. 414, Poll.),
πλινθ-
pourvu
« construit
avec
des briques » (Æsch.), cuv- « lissé ensemble 9 dit par ex. des rayons d'une ruche(Arist.) avec le dérivé συνύφειαι t. pl. «rayons d'une ruche » (Arist.), etc. ; 3. 168 Composés thématiques comportent un sens actif : λινότυφος et
«style », etc, Et.: La technique fonds de l‘i-e. et 1 plupart des langues exprimer cette notion,
telle étymologie
doivent
(Longin., etc.) « texte » ; d'où 168 composés de sens passif :
Ἐῤτριξ ou *totpiË, une
qui
qui n’est pas plus archalque, ὕφος n. (Phérécr., hellén. et tardif) «tissu» mais souvent en grec
λίνυφος m. ecelui qui (pap.), πόκ- « qui tisse Formes tardives et 785,26) ; 1 n’y 8 rien
pour
Chantraine
(une ruse contre), πάρ-- « bordure » (inscr., Plu., etc.), cuv«tissu, construction », etc. (Pl.), γυναικο- (pap.); d'où
avec le τ étendu au nomin. Deux explications ont été données. Pour les modernes (cf. Schwyzer, Gr,Gr. 2,517 et n. 4) on aurait un composé de ‘ud- (ct. ὕστερος) « avec les poils dressés », mais cette valeur de *ud- n'apparaît jamais en grec. Les Anciens (cf. PI. Com.) comprennent «aux poils de porc » 66 qui est satisfaisant pour 19 sens, mais pourrait être une étymologie populaire. On attendrait
Toutefois,
cf.
inverses : 1. ὑφή f. « tigsu s, surtout au pl. (trag., Pk, Arist., hellén. et tardif), également avec ἐφ «tramer »
{inser. 119 8. av.), Arist.,
-tpoy,
Formation 332, ὕφαν-τρον n. « salaire du tisseur ». Doublets épiques : hapax ὑφάω dans ὑφόωσι (Od. 7,105), ὑφανάω dans ὑφανόωντας (Man. 6,433), οἵ, Chantraine,
εὐ-υφῆς
Et.: Obscure. Peut-être termes indigènes.
e porc-épic » (Hdt.,
suffixe
le dimin. tardit ὑφάδιον ; 2. parallèlement thème sigmatique
ὑστιᾶκόν : n., sorte de coupe à boire (Rhint, 3 = Ath. 500 ἢ ; ὑστιακχκός * ποτήριον ποιόν, ᾿Ιταλιῶται {Hsch.) ; ὑστίς (ms, δετίς) * ὑδρίς. Ταραντῖνοι (Hsch.),
ὕστριξ
le
tisse le la laine » douteuses à tirer
lin» (pap., inscr.), dp66(pap.), ταπίδ- (pap.). : ὑφάζω = ὑφαίνω (EM de ὕφα = ὕφασμα, ct. 16
Thesaurus.
Le grec moderne a ὑφαίνω «tisser, tramer », ὑφαντῆς «tisserand s, ὑφαντήριον «fabrique de tissuss, ὕφος de «tisser» appartient au vieux existe une racine attestée dans la (mais non en italo-celtique) pour de forme alternante ‘“webh-, *ubh-.
La forme à vocalisme zéro
*ubh- se retrouve dans le grec
ὑφαίνω avec un suiixe qui n'est pas de structure archaïque : Hl combine -œv- avec *-yé/,-; termes plus archaïques en ekr. avec des formes verbales à infixe nasal signiflant « attacher » : de “ubh-: ubhndti, undpti, umbhdti thématisé,
en face de l'adj. verbal ubdhd- ; l'avest. a ubdaëna- « tissu » ;
ὑφαίνω
—
on a un vocalisme “wëbh- dans 16 nom de l’araignée drnaväbhi- (et -vdbhi-) «ia tisseuse de laine », cf. Debrunner, Fesischrif! Sommer 20-24. Vocalisme e en germanique, v.h.all. weban « tisser, tresser », etc., V. isl. vefa, etc. ; degré e aussi dans tokh. À wäp-, tokh. B wäp-. Enfin,
on
pourrait
retrouver
le
vocalisme
e
en
grec
même, si l'on Interprète 16 mycén. ewepesesomena, épithète de tissus, comme roprésentant un participe futur paseif
d'un verbe Ἐβέφω,
avec prothèse Ἐξβέφω,
cf. Beekes,
Laryngeals 67 ot Baumbach, Gl. 49, 1971, 167. Voir encore Pokorny 1114. Sur l’extonsion de la racine *webh- en indo-européen et ses synonymes, voir Porzig, Giiederung 186 sqq.
ὕφεαρ, -éapoc : n., nom arcadien du gui Hsch. oû le mot est écrit ὑφαίαρ).
(Thphr.,
Æt.: Obscure. Bechtel, Gr. Dial. 1,395, après Prellwitz, 8 admis un composé de chypr. ὑ- (cf. s.u.) οἱ *pé/Fap qui serait tiré de la racine de ἔφυν, cf. l'explication d’Hsch. τὸ ἐπιφυόμενον ταῖς πεύκαις καὶ ἐλάταις, mais la racine de ἔφῦν
ne présente
jamais
δὲ πὸ doit
pas
admettre
de
degré vocalique *pef- ou *peu-. ὕψι
: adv.
Fréquent
«en
haut,
comme
vers
premier
le haut»
terme
de
(Hom.,
Hés.).
composés,
p.
ex.
ὑψι-δρεμέτης e qui tonne au haut du ciel » Hom., Hés.), -ζυγος
dit de Zeus
« qui trône bien haut » (Hom., Hés.),
-bpovog dit de dieux (Pi.), -κερὼς dit d'un cerf (Od., etc.), -xopog
dit
d’arbres
s’élèvent «qui
(Hom.,
ete.),
haut » (Hom.),
vole
haut»,
-πέτηλος
-πέτης
-πυργὸς
«aux grandes cornes » «aux hautes cimes »
«aux
feuillages
(Hom.)
«aux
hautes
et -πετής
qui
(E.)
tours » (Simon.,
Æsch.), etc. ; avec élision de l'iota : ὑψ- αύχην « qui redresse le cou », d’où « qui fait le fier » (E., Pl. Phdr. 253 d, etc.),
d'où ὑψαυχενέω, -ἰζω
«redresser
le cou,
faire
16 fler »
(heilén. et tardif), -aôxhç +qui se vante hautement» (B.), avec -αυχέω (S.) ; -epepñç «au toit élevé » (Hom.,
Ar.), τηχῆς «aux hennissoments aigus » (1].}, -épopog « au toit élevé »
(Hom.), etc.
Dérivés : 1. adverbes : ὑψοῦ, -όθι « en haut », -ὅσε « vors }9 haut », εόθεν « d'en haut » et -όθε « en haut », ct. Lejeune, Adverbes 227, 3I2, 313 (Hom., poètes), en outre, ἵφοι (Sapho 111, cf. ἵψος) ; 2. degrés de comparaison : ὕψιστος (Pi., trag., A.R., prose tardive) ; employé par ex. dans Ζεῦ
ὕψιστε, mais aussi, de façon plus générale, semble analogique de μέγιστος, κύδιστος, le superlatif hom. étant ὕπατος ; le comparatif ὑψίέων (Pi. fr. 213) est un hapax ; autres formes isolées : ὑψίτερος (Théoc. 8,46) et l'adv. ὑψοτάτω (B. fr. 16,6) ; 3. d’après les couples κῦδος, κύδιστος, μῆκος, μήκιστος à été créé l'appellatif ὄψος n. « hauteur » (Emp.,
Æsch.,
Hdt.,
attique,
etc.),
ct. Bôhme,
Sprache
7, 1961, 211 ; la forme ἵψος citée par Hdn. est inexpliquée, sur ὕψι, ὄψιστος, ὕψος, cf. Wackernagel, Spr. Uni. 213 eq., Seiler, Sleigerungsformen 109 8g.; d'où ὑψήεις +haut » (Nie., AP, d'après αἰγλήεις épohers, etc.) ; verbe dénominatif : ὑψόω « élever, exalter » (hellén. et tardif), d'après ταπεινόω
à quoi
16 mot
avec
dv-, ἐν-, ἐξ-,
avec
l'adj.
est parfois
ouv-;
-ὠματικός,
d'où
-ὠσις
opposé ; également
ὕψ-ωμα f.
n.
«action
« hauteur » d’élever,
de
glorifier », -ὠωτῆς M. « celui qui exalte » (pap.), avec -coruxée, terme d'astrologie (Lous hellén. et tardifs) ; autre dénomi-
natif,
participe
«haut,
élevé»
aît…
etc.)
ὑψεύμενος au
avec
sens
des
(Hp.
propre
composés
Praec.
et au
7);
figuré
comme
4
ὑψηλός
(Hom.,
ion.-
ὑψηλότ-κρημνος
1164— « aux cimes élevées » (Æsch.), ὑψηλό-νους (PI.), ὑψηλότφρων (PL.), ὑψηλο-τάπεινος « qui a des hauts et des bas » (Ph.) ; dérivé ὑψήλωσις «action d'élever » (Gal.).
Anthroponymes : formes composés, “Ὑψικράτης, Ὑψῶναξ, “YqoxAñç (Thasos vr° s. av., noter la forme du premier terme}. Hypocoristiques : Ὑψεύς, Ὑψώ t. = "“Υψυπύλη (Ar. fr. 226), etc.
En grec moderne ὑψηλός et φηλός « haut » avec ψήλωμα, ψηλώνω, etc. ÆEi.: La
finaie en -: peut représenter un ancien locatif
comme dans ἦρι, ἄρτι, ἀντί, à moins que la forme ne soit analogique ; racine de ὕπτατος, ὕπό, ὑπέρ, etc. Le morphème 8 reste obscur. On pense à celui qui figure dans ἄψ
à côté de ἀπό, et ὀψέ, éol. ὄψι « tard ». En ce qui concerne ὄψι, la sifflante se retrouve en celtique, v. irl. 6s, uas « en
haut, au-dessus » (de “oupsu) ; adj. dérivé en ! qui fait penser à ὑψηλός, mais avec un vocalisme différent, ν. irl. uasal shaut», gaulois Οὔξελλον, -x avec Uxellodänum etc. ; en slave, de 8]. commun *äpso- «haut » est tiré v. sl, vysokä, etc. « haut# ; enfin, le lat. présente également
un 5 fina! peu clair dans sustineô à côté de sub. Voir encore Pokorny 1107.
ὅω : «pieuvoir », généralement à la 3° pers. prés. et imparf. ὅει, ὅε (Hom., ion.-att…, ete.) ; dans ce tour ancien le procès est exprimé en tant que non personnel, comme pur phénomêne, mais par une sorte de rationalisation on a
dire
pu
(Lue.), aor. inf. ὅσαι
ὕει;
ὁ θεὸς
oùu
ὕει
Ζεὺς
(PL.,
Hdt.,
νεφέλαι
Gouor
d'où
etc.), d’où
l’impér.
Ücov
dans Scov & Ζεῦ (prière chez M. Ant. 5,7), fut. ὅσει (Cratin.), avec
119 pers. pl. ὕσομεν (Ar. Nuées 1118, 1129) ; le verbe
peut aussi signifler « faire pleuvoir » avec complément à l’accusatif; d'où l'emploi passif dépevog (Od. 6,131l), ὕεται, fut. ὕσομαι et aor. ὑσθῆναι (Hdt.) ; sur l'e impercf.
verbe,
cé
sonnel » dans
Chantraine, Fondalion 8q.; pas de formes à
Wilamowitz,
Glaube
1,21,
Entretiens 1, 1952, 56 Hardt, préverbes, sauf ἐφ-ύει (Thphr.)
avec 16 parf. paës. ἐφ-υσμένος « mouillé par la pluie » (X. Cyn. 9,6). Dérivés : 1. ὑετός m. « pluie » (JI. 12,133, ion.-att., etc.),
dit notamment
d’une averse, tandis que
pluie continue,
cf. Arist. Mu.
ὄμδρος est une
394 a 31 ; même suffixe que
dans νιφετός, παγετάς, etc. ; d’où l'adj. ὑέτ-ιος « qui cause de Zeus,
la pluie », dit notamment
Arist,
etc.)
hellén.,
avec
« de pluie s, etc. (ton.,
le superlatif
ὑετιώτατος
« qui
cause le plus de pluie » (Hdt. 2,25, corr. pour ὑετώτατος) ; -ὦδης (d. (3.) ; τ-ία £. « temps de pluie » (hellén. et tardif) ; verbe dénominatif factitif ὑετίζω «arroser de pluie » (LXX, pap.). ‘’Yer, dont ὰ prononciation avec l'iotacisme étart devenue malaisée, disparaît dès le NT, remplacé par βρέχει qui est le mot du grec moderne, lequel emploie encore ὑετός.
Et.:
Les
verbes
signifiant
« pleuvoir»
varient
d’une
langue à l’autre, cf. s.u.u. οὐρανός, Épon, ausst lat. pluit.
On rapproche de Gc (reposant sur *Syo ?) 16 verbe tokhar. signiflant e pleuvoir » : tokh. À 3* pers. pl, swiñc (athém.
*suw-enti) dit de fleurs, tokh. B 85 pers. sing. et pl. suwam (*suwd-nt};
on
a avec
un
suffixe
en &
(comme
dans
le
subj. tokh. B swäsam) tokh. À swase, tokh. B swese « pluie »
de *swos-. On rapproche encore alban. sh/ « pluie» (de *sü-) et v. prussion suge (— suje) id. 1Ὲ existe une racine “*seu-jsä- « presser, flitrer +, cf. skr. sunéii « presser, flltrer ». Voir Pokorny
912.
AVANT-PROPOS
DU
FASCICULE
IV-2
Α sa mort, en juin 1974, Pierre Chantraine laissait en manuscrit la matière du fascicule IV-1
(P-Y) et seulement quelques éléments du début de ® (articles φάδα 1, φαγεῖν, φάγρος ! et 2, φάζαινα ; grandes lignes de φαίδιμος, pardpés et de φαίνω).
La fin du Dictionnaire restait à écrire. Trois élèves du maître disparu ont accepté d’entreprendre cette rédaction, se répartissant ainsi les tâches : Section pd6a - φράτηρ (sous réserve des articles déjà préparés par Pierre Chantraine) : Jean TAILLARDAT Section φρέαρ - χηραμός
: Olivier MAsson
Section χηρωσταί - ψ
: Jean-Louis
PERPILLOU
Ils se sont efforcés de se conformer au modèle procuré par les précédents fascicules, et de rester fidèles aux méthodes de travail et de présentation de Pierre Chantraine. Les rédactions de chacun d’eux ont ensuite, sur manuserit, été revues d'une part par 168 deux autres, d’autre part par Françoise Bader (attentive plus particulièrement aux notices étymologiques), puis par moi-même. Chaque auteur est en définitive resté maître du compte À tenir de ces diverses interventions. Les épreuves sont passées par les mêmes mains. Mais sont en outre intervenus à ce stade, avec un œil neuf et une précieuse vigilance, Jean Irigoin et Pierre Monteil. On aura enfin beaucoup de gratitude à Danica Lecco, documentaliste, qui a assuré la délicate dactylographie de ce fascicule (comme elle l'avait fait pour tous les fascicules précédents) et qui, de plus, s’est chargée de la confection de l’index. Les uns et les autres, chacun dans le rôle à lui ou elle dévolu, nous avons mené ce travail d’équipe avec amitié et avec ferveur. C’est la dernière offrande que nous pouvions faire à Pierre Chantraine. Nous voudrions qu’elle ne fût pas trop indigne de lui. Michel
LEJEUNE.
1 φάβα, -ατος : n. «fève » (Ædict. Diocl., etc.) ; d'où φαβατάριον n. « plat pour faire cuire des fèves » (pap.), φαθάτινος adj. «de fèves # (pap. 111° 8. après), pabäroy n.
«farine»
ou
Anthroponyme
«gâteau
de
: Φαβᾶς,
fèves » (pap.
v. L.
Robert,
Ive
6.
Noms
aprés).
indigènes
147. Æt.:
Emprunt
au
lat. faba,
fabätärium,
fabâta
(puls).
2 φάβα : μέγας péboc, καὶ τὸ σύνηθες ὅσπριον (Hsch.). La seconde partie de la glose se rapporte à 1 φάδα ia première est obscure (lire φόβᾷ, de φέβομαι ?).
et
LAo- « qui se nourrit dans les bois », dit de bovins ; en outre : ἰχθυο- (Hat., etc.), μονο- « qui se nourrit seulement de »
(ait, etc.) avec 19 superlatif μονοφαγίστατος (Ar.), παιδο(Pi.), παμ- (Alem.), πασπαλη- «mangeuse de millet » (Hippon.), etc.; noter ἰαμδειοτφάγος « dévoreur de vers lambiques », dit d’Eschine par D. 18,139 ; 10 dénominatif
παματο-φαγεῖσται # être frappé de confiscation » (IG IX 1,334, locrien, ve s. av.) qui suppose *räuæro-pdyog ; de ces composés est issu φάγος «glouton » (Év. Mali., Év. Luc) ; hypostase προσ-φάγ-ιον ἢ. « ce qui s’ajoute au pain
ou à la galette », «fromage », etc. (Év. Jo., pap., etc.), οἵ. Bees, Mélanges Boisacg 1,31; ἄφαγος « qui jeûne »
φαγεῖν : aor. (Hom., ion.-att, etc.), sert d'aor. à ἐσθίω, présente en grec tardif des formes comme ἔφαγα
(schoi. A.R.). Dérivés assez
(LXX 2 Rois 19,43, cod. B, v* s. après), etc., d’où le fut,
qui fournit
φάγομαι
(LXX,
« glouton » (Cratin. 45F), avec le composé κατα-
« manger,
dévorer,
NT,
analogique
de
πίομαι,
ἔδομαι)
rares
: Î. avec
généralement
16 suffixe
des dérivés
de noms
«engloutir », etc. ;
Poll. 6,40 et employé
par des comiques,
nombreux emplois avec des préverbes : ἀπο-, δια-, ἐχ-, ἐμτ-φαγεῖν, ce dernier sans présent correspondant, « manger
et Poll. qui s’étonne
qu'Æsch.
avaler+;
au
figuré
mot ; aussi
un morceau », ἐπι- « Mmanger un ὄψον avec la galette d'orge », κατα- «avaler complètement, dévorers, παρα-, περι-,
hapax,
προ-, TTPOG-, συγκατα-, GUV-,
2,537 ; 2 -éSauvæ
terme
sobriquet
κατω-
plaisante
déformation
ancien)
populaire
(fr. 709)
-&ç
: φαγᾶς blâmé par
cf. Mén. fr. 357,
ait employé le Ois.
(Ar.
d’un
oiseau
du
précédent
(et non
288) pas
Szemerényi
selon
Masson,
Fesischrift
O.
f.
«ulcère
cancéreux,
cancer»
(Hp.,
terme, rares exemples : φαγο-
trag., D., etc.), c'est un mal qui dévore (mais, Gal. 19,419,
λοίδορος « qui avale ies insultes » ( Gloss., cf. aussi Lampe), φαγέ-σωρος «gloutons et φαγεσωρῖτις γαστήρ (Com.
le mot semble signifler « fringale »}, d’où l'adj, -εδαινικός
Adesp.
«souffrir
Composés
1183,
: au
premier
1184), οἵ, Redard,
Noms
en -τῆς
115, com-
(Plu., Dac.), 16 verbe -εδαινόομαι d'un
cancer #, avec
(Hp., etc.), τόω (Aq.),
-ωμὰ
n. (médec.),
-αινίζω
posés plaisants, le second terme est c&pog « tas, masse » ;
{Aq.) ; f. fait sur un Ἐφαγεδών, cf. σηπεδών et Chantraine,
φαγ-ανθρώπων * ἀκαθάρτων (Hsch.) est une interversion de ἀνθρωπο-φάγων. Nombreux exemples au second
Formation 361, au féminin comme d'autres maladies, cf. γάγγραινα, etc.; 3. également
noms avec
de un
terme de composés
suffixe -œtvæ, φάγαινα
Ammon.
Diff.
128
en -pdyog « qui mange
de dépendance
attestés),
p. ex., chez
les hommes », dit du
(plus de 150 composés
Hom., Cyclope
ἀνδρο-φάγος (Od.
10,200),
« fringale », cf.
Nickau, φάγαινα μὲν À μετὰ τὰς νόσους πολυφαγία, φαγέδαινα δὲ φῦμα ἀνήκεστον ; mais Hsch. glose φάγαινα correspondants
: φάγων,
avec ᾿Ανδροφάγοι nom de peuple chez Hdt. ; duo-pdyog
par
«qui mange de la viande crue», dit de bêtes sauvages, aussi de peuples (Hom., ion.-att, etc.), d'où -φαγέω, -φαγία (Plu.), «φάγιον « victime mangée crue » (Milet 6,22, 1119 Β. av.), σιτο- (Hom., Hat.), λωτο- (Hom., etc.) ; chez Hés. δωρο-φάγος « dévoreur de présentsa, dit de rois;
-cvog « glouton » (Varron, Vopiscus) et φαγόνες * σιαγόνες,
φαγέδαινα ; 4
masculins
Ὑνάθοι (Hsch,) ; 5. φάγημα
π. « nourriture, plat » (tardi?)
avec προσ- = προσ-φάγιον (Æsop., Moeris), cf. τραγήματα
su. τρώγω ; 6. φαγήσια n. pl. efête où l'on mange », avec 16 composé couplé φαγησι-πόσια « fête où l'on mange
—
φαγεῖν
1168 —
et l'on boit » (Clearch.), cf. ἐτήσιος, ἡμερήσιος, et 16 tardif φαγητόν avec p.-ê. l’influence de σίτησις ; 7. φάγιλος
Φἀε,
mot par ἀμνός), ef. Plu. Mor. 294 c ; 8. φαγεῖον et φαγητόν «nourriture » (tardifs); 9 φάγυλοι ' μαστοί, μάρσιπποι (Hsch.), τύλιον * μαρσίππιον (Phot.); φάγυλοι désigne p.-8. les seins en tant qu’ils nourrissent l’enfant et lc sens l’objet (?).
de
sert
qui
ἔφαγα
outre
moderne,
grec
En
forme
la
par
« bourse » s'expliquerait
de
d’aoriste
à
τρώγω, nombreuses formes nominales : φαγί « nourriture », φαγητό «plats, qayoméee « bombance », φαγᾶς « goulu », ete. Et.: L'aoriste φαγεῖν qui sert d'aoriste à ἐσθίω relève d’une base i.-e. à vocalisme a de sens plus large « partager, répartir » attestée dans skr. bhdjati « partager ε, moy. -le
«recevoir uno part, profiter de » ; le sens de « manger », etc., apparaît dans les appellatifs bhak-id- n. « portion, repas,
bhaks-d-
nourriture»,
boisson,
«nourriture,
m.
plaisir » avec les verbes bhaksdyali et bhdksati « manger, boire, profiter de ». Le sens originel de + partager » 80 trouve dans tokh. B pâke, À päk « partie », d’un i.-e. * bhagos m., d'où skr. bhdga- m. « possession, bonheur », avest. baga-, baya- n. « part, bonheur» ; d’autre part, skr. bhâga- m. «celui qui attribue, maître » comme épithète de dieux, en avest. baya-, v. pers. baga- « dieu », cf. Mayrhofer, Et. Wb. Altind. 2,457 8q. ; faits parallèles en slave : v. sl. bogatù
bogü «dieus. Voir encore u-bogü «pauvre», «riche» Pokorny 107, Ramat, Ann. Ist, Or. Nap. 5, 1963, 33. Pour βαγαῖος, voir s.u.; contre la correction de R. Schmitt,
GI. 46, 1968, 74 sqq., Lejeune,
voir maintenant Heitsch, Florilegium
1979, 224.
Anatoilcum,
φάγιλος, voir s.u. φαγεῖν. @
1 φάγρος
: m., mot
crétois
pour ἀκόνη
«pierre
à
aiguiser » d’après Simias (fr. 27) chez Ath. 327 e. Εἰ. : Peu claire. Lidén, Armen. St. 57 sqq., à rapproché de l'arm.
bark « âpre,
amer » dit du goût,
aussi
+ violent,
coléreux », si ce mot repose sur * bhag-ro- ; 16 rapprochement qui
ne
concerne
que
deux
langues
d'ailleurs
voisines
conviendrait pour la forme et pour 16 sens (il faut admettre en grec que l'accent de l'adjectif est remonté pour marquer la fonction de substantif). On a rapproché poËéc, v. s.u.
@
2 dééypos
! m., nom
de poisson,
la brême
16 pagre
(Hp., com., Arist., etc.) = lat. pager
au
cf.
grec,
Saint-Denis,
Animaux
marins
de mer, emprunté
s.u.
pager,
Thompeon, Fishes s.u. φάγρος ; 16 mot désigne aussi un poisson du Nil et c'est pour ce poisson que semble utilisée la forme φαγρώριος (Str.) ; Hech. a aussi la glose
φάγωρος * ἰχθῦς ποιός. Isid. (c£. Thompson,
Fishes
d’un
sg.
du
: 3° pers.
A. φἄε
la notion
thématique,
aoriste
« briller » ou « apparaître » (Od. 14,50%, en parlant d’Eôs),
subj. προ-φάῃσι
(Max.
280), opt. φάοι
(id. 22
formes du participe : masculin -φάων au
composé
ἀμφι-φάων
άμ.φι-φὥν
sbien
«gâteau
orné
visible» d'un
et 509);
second terme du
(orac.
cercle
ap.
de
Synes.),
chandelles»
(Phéréer., etc.) eb dans les noms propres Εὐρυ-φάων, ’Avmi-, Eevo-, Τηλε-φῶν, etc. (ν, Bechtel, H. Personennamen
460
sqq.);
au
simple,
seulement
dans
pôvra
-
λάμποντα (Hsch.) ; féminin : φάουσαι (accent de la tradition, Aral. 607, en parlant d’une constellation), contracté
dans ᾿Αριστοφῶσα, 1911,
355
84ᾳ.) ; fém.
Ἴο-,
Κλει-τφῶσσα
archaïque
dans
(Bechtel,
KZ
les noms
propres
44,
ἙΕὐρυ-φάεσσα (H. Hélios 4), Πασι-φάεσσα, Τηλε-φάασσα (Mosch. 2,40, avec v. !. -φάεσσα), Τηλε-φᾶσσα (Apoliod.) ; -pdacax est le fém. à degré zéro *quFat-ÿya correspondant
à -φάων (v. Schwyzer, Gr. Gr. 1,525) et non le féminin de -φαῆς qui est du type Καλλι-φάεια (Paus.), seui aitendu, cf. les noms héroïques ou historiques en -Ὑένεια, -κλεῖα, «χράτεια, -σθένεια, -φάνεια. Β. Autres
formes
verbales
: 1. directement
formé
sur
qaFf-, un présent factitif à suffixe -oxo et avec redoublement : πιφαύσχω «faire luires (Æsch.), « expliquer » (Hom., etc.) ; présent intransitif en -σκὼ sans redoublement : φαύσκω (EM), δια-φαύσκω «luire» en parlant de l'aube (Plb.) avec δια-φώσκω, refait sur φῶς, même sens (Hdt., D.H.), ἐπι-φαύσκω « luire » (LXX, NT) avec sluires (Arist.) ἐπι-φώσκω (NT, pap.), ὑπο-φαύσκω avec ὑπο-φώσκω (Arist, etc.); fut. ἐπιτφαύσω (NT), aor. διτέφαυσα (LXX) ; 2. de quFe-, avec suffixe -θω (comme τελέ-θω, φλεγέ-θω, etc.), seulement un participe présent φαέθων « brillant » en parlant d'Héllos (IL., etc.) ; usité aussi comme nom propre Φαέ-θων (Od,, etc., Bechtel, H. Personennamen 564), avec -θοντίς (AP), -θοντιάς dans φαεθε-'. présent au répondant aor. (Opp.); φαέσασθαι * ἰδεῖν, μαθεῖν (Hech., voir Bechtel, Lexilogus 325) où 16 sens de « voir » est lié à la façon dont les Grecs concevaient ia perception visuelle (voir Mugler, REG 73, 1960, 40-72) ; 8. un présent φαύειν
est tardivement attesté
(Hsch., EM 673,49 ; 789,28, Eust. 1728,6 qui 16 dit éolien},
avec διαφαύει (Hsch. glosant φώσχει ; Gloss. 11 124,38 ; 147,26 ; 276,29), ce dernier survivant à Bova (v. el-dessous) ;
φαύω doit être une formation régressive -φαύσω, aor. -pœuox (v. ci-dessus).
tirée
de
fut.
C. Dérivés nominaux tirés de pæF- : 1. nom d'action éclats «lueur, f. φαῦ-σις «lumière » (Plu.), ὑπότφαυσις
ne peut éclaircir » (Piot.
s.u.) le poisson
fut appelé par les Grecs fagrus « quod duros dentes habeat
îÎta ut ostreis in mari alatur». Lidén (cf. sous 1 φάγρος) suggère donc que le mot est 1 φάγρος.
ΐαδἀσαι φαδει»άσαι,
exprimant
διάφαυσις avec (LXX), « ouverture, lucarne » (Hdt,
LXX, Ph. Bel.) ; 2. διά-φαυμα n. « aube » (pap. tardifs) ; 8. avec c secondaire : ἔφαυσ-τό- dans ἄφαυστος * qu'on
Composés : ἀγριό-, ὀξύ-φαγρος (Ορρ.). Le grec moderne emploie φαγγρέ, etc. Æl.: Selon
: tout ce groupe
de «lumière », etc., repose sur qaF-, νοῖν Et.
en âge d’être mangé » (Arist. fr. 607 qui glose 16
«agneau
φάος, φῶς
: γνάψαι (Hsch., hapax) scardere. Lire cf. φάδι, frama, κρόκη, πηνίον (du Cange
s.u.) dont φαδιάζειν « fexere » (Id.) est le dénominatif ; φάδι est la forme populaire de ὑφάδιον (voir s.u. ὑφαίνω). Le grec moderne conserve φάδι et ὑφάδιον « fll de trame ».
6,6,7 ; v. H.
Heiv. 20, 1963, 188 5q.), ἡμί-φαυστος
R. Schwyzer,
Mus.
« ἃ demi-éclairé »
(Poll.); 4. nom d’agent qœuathp m. «lampe, torche+ (inser. Épid., 1119 8. AV.), φαυστήριος adj., dit de Dionysos «illuminé par les torches » (Lyc.}, φωστήρ m. (refait sur
φῶς) « lumlère, éclat » (INT) mais aussi glosé Buplc(Hsch.), donc « ouverture », fenêtre ou porte ; plur. « astres lumineux » (LXX, NT, etc.) ; 5. mais 19 dérivé de loin 19 plus important est φάος n. (Hom., poètes), avec diectasis ot devant consonne φόως (1|. 8,282, etc., v. Chantraine, selon (pamphylien 1,81), φάθδος — φάξος Gr. Hom.
φάε
— 1169 — Heraclid. Milesius ap. Eust. 1654,20), gén. φάεος (Parmen., Pl.
Cra.
407
c, citant
un
poète, Call. H. Art.
117, etc.),
nation, lumière » (hell. et tardif), φώτοισμα n. « phase de la lune » (tardif), φωτ-ιστήριον n. « baptistère » (inser., V1° s,
d'où φάους (X., Arist.), dat. φάει (Hom., Æsch., S, etc.), nom. acc. pl. φάεα (toujours &, metri gratia, Hom., Call.), d'où dn (B., etc.), gén. φαέων (Arat.), dat. pécar (Call., & metri gratia), φαέεασι (Hés., Cali.); φάος est donc un
après),
dérivé en -ec- de qaF-.
d'homme,
Formes attiques usuelles : nom.-acc. φῶς contraction de φάος (H. Herm. 402, Alem., Anacr, Æsch., etct, gên. φωτός (PL, etc.), dat. φωτί (Luc., etc.); pl. φῶτα (inscr. u° 8. av.), φώτων (inser. 1v° 8, av.), φωσί (Ps.-Democr. Aich.), avec thème æt- secondaire et récent (v. Chantraine, Morphologie* 71 sq., Egli, Heleroklisie 61) ; le datit φῷ (inscr. att., E.) peut être analogique du type λεώς. Sens
: «lumière » du jour, des astres, du feu, des Ilampes,
au
pl. — lat.
luminaria
(Gloss.),
φωτοιστῆς
m.
«illuminateur » dit de Dieu (Cyr. Jo.), φωτειστικός, -h, τόν « qui illumine » (Ammon. Phil,, etc.) ; 3. nom d'homme Φώτ-ιος, n. de femme Ddr-tov, avec dérivé Φωτίων (n. pap.,
fin du 115 s. après) ; faut-il en rapprocher
φώτιον * προσφιλές, ἡδύ (Hsch.) ? ὮὨ. Composés : 1. pœuar-, de φα ἔ-, dans φαυσί-μδροτος «éclairant les mortelss (Pi.), dans Φαυσιάδης {1|.}, Φαυσίων, noms propres qui supposent un composé en H. Personennamen
(Bechtel,
Daœuoi-
448, Lexilogus 325) ;
2. φα( )-ε-, thème de\l’aoriste, dans le nom propre Φαε-νίκης (Bechtel, H. Personennamen 435); on admet traditionnellement
que
les
anthroponymes
chypr.
Φαύ-
etc., dit aussi des yeux (Od., Pi., etc.), « fenêtre, ouverture » (inser. rv° s. av., etc.) ; employé au flguré par 168 poètes : en parlant de salut, de délivrance, de joie, de victoire, de gloire, etc. (Hom., Æsch., etc.).
δαμος, -χλέξης reposent sur Ox(F)o-, forme alternante de φαῖξε-, οἵ. Masson, ICS 389,-397 avec bibliographie ; 8. qacol-ubporog, selon les Anciens : «qui éclaire les
Dérivés de φάος : a) un adjectif reposant sur *paFesνό- : φαεινός, -ἢ, -ὁν (Hom., poètes), compar. φαεινότερος (I.), éol. φάεννος (Sapho), superl. φαεννότατος (S.),
8 p.-ê.
ion.-att. pävég (Parm., Ar., PL., etc.) « l1umineux, brillant » ;
R.
Dichtung
Schmitt,
und
mortels»
les
regarde
« qui
signifié
d'abord
mais
(Il., eu‘(.),
etc.
de l’aurore,
soleil,
mortels s, dit du
184,175,
Dichitersprache
(v. avec
bibliographie) ; qae-ot- rappelle hom. ἕλκχεσι- et surtout ἀλφεσι- lié à l'aor. ἦλφον (et. Schwyzer, Gr. Gr. 1,443) ;
anthroponymes : lesb. Φαέννης, rhod. Φάεννος, arg., lac. Démnvog, arc. Φαήνα, lac. Φάδεννος (Bechtel, H. Personennamen 440 sq.) ; φᾶνός donne le dérivé pävôrne, -nroç Î. « éclat, brillant » (Phld., etc.) et 8 été substantivé en att. :
4. composés avec 16 substantif φάος : a} au premier terme :
φᾶνός m. « torche » (Ar., etc.), mais πᾶνός (ν. s.u.) à cause de l’initiale % a chance d’ôtre un mot différent ; dérivés
etc.),
de φᾶνός « torche » : pävlov n. nom
de
fomme
(Mén.),
« petite torche » (AP) et
qävéptov
(Eust., etc.), φάναξ même
sens
n.
«lanterne,
fanal »
(Gloss.) ; composé tardif
φᾶἄν-άπτης * allumeur de lampes » (1v® Β. après) ; se rattache
?. «torche » (Hés.,
E., Aris-
& p.-ê. dû à l’analogie
de φᾶν-
à φᾶνός 16 substantif φανή tonous
1,37 Powell)
avec
« qui
qävalog
d’où
elc.),
-φανής,
φανῆναι,
(φανερός,
apporte la lumière » dit de Zeus ou d’Apollon (E., Achae.) ; b) présent dérivé : φαείνω (ἀμφι- H. Ap.), intrans., « briller, lancer des éclairs » (Hom., rers (Nic.\; au moyen «briller»
(Call.), aor. intr. padvOn,
poètes}, (A.R.),
φάανθεν
trans. « éclai«apparaître »
et ἐξεφάανθεν
(I.),
ἐξεφαάνθη (I., Od.) « briller, lancer des éclairs » et aussi « apparaître, se révéler » (pour le sens, v. Prévôt, Acoriste 40 sqq.); souvent interprété comme dénominatif de
φαεινός, ν. Chantraine, Gr. Hom. 1,345 (pour l’aor. φάανθεν, etc, diectasis de Ἔφάενθεν, v. ib. 1,81), mais on attendrait un verbe en -ἔω et, d'autre part *pxFeov-ye (Schwyzer, Gr.
Gr. 1,283) est invraisemblable ; en fait, un substantif
FraF-ev-,
doublet
expliquerait
φάαν-θεν,
bien,
de
qaF-ec-
non
mais aussi
(c£.
seulement
φαάντατος
«très» et «plus brillant»
*alF-év, *olF-éc)
φαείνω
(Od.),
(*poFev-yo),
φαάντερος
(AP)
(*poFev-Tepoc et -tatoG avec
diectasis).
Dérivés
de
φωτ-
brillant » (X.,
LXX,
σκοτεινός, etc.),
φαεινός
« éclairer,
: 1. φωτεινός, Plu.,
; 2
etc.)
créé
φωτ-ίζειν
illuminer » au
-ἢ,
propre
-6v sur
+lumineux, 16
modèle
«briller»s (D.S.,
de
(Thphr.,
Plu.)
et au
figuré (Plb.), « instruire « (LXX, etc.), « baptiser » (NT,
etc., v. Lampe, s.u.), aussi avec les préverbes : Stæ-, ἐπι-, κατα-, μετα-, TEML-, προσεπι-, συμ-, GUVEX-, ὕπο- ; d'où ἀ-φώτ-ιστος « Obscur » (J., Arr., etc.), φωτ-ῖσμός M., avec ἐπι-, κατα-, πάρα-, περι- ; φώτεισις [. οἱ δια- « illumi-
(Cali.) et, p.-ê. avec l'acc. φάος, φαοσ-φόρος
φαεσ-φόρος
(Lyr. Adesp.}, ce dernier donnant apporte la lumière, qui porte une dit
spécialement
de
la
Fatt. φωσφόρος « qui torche » (E., PI., Ar.,
planète
Vénus
(Ti.
Locr.,
Arist., etc.) ; φαυο-φόροι * Αἰολεῖς, ἱέρειαι (Hsch.), c.-à-d. quFo-pôpor (composé du type σκυτο-τόμος) ; φαο-στασία prétendue de φαντασία (Sophron.) ; b) au plus de cinquante composés en -φαῆς, par
f, étymologie second terme,
ex. : χρῦσο- « qui a l’éclat de l'or » (Poef. Lesb. fr. p. 296 L.-P.), νυκτι- (Parm.), παμ- (Æsch.), Aeuxo-, μελαμ-φαῆς
(E.);
anthroponymes
Et-, Καλλι-φάης,
(Bechtel,
etc.
H. Personennamen 435); 5. composés avec le thème de substantif φωτ- : a) une soixantaine de composés qui ont
un premier terme qwœT(o)- sont attestés surtout depuis l'époque hellénistique et la plupart sont tardifs (voir Lampe
: φωτ-αγωγός
s.uu.)
« qui apporte
avec -αγωγεῖν (LXX), -αγωγία,
de la lumière »
φωτο-ειδῆς « lumineux »
(Ηρ., Plu., etc.), φωτο-φόρος adj. « qui illumine » au propre et au figuré (tardif, v. Lampe s.u.), subst. f. « support de lanterne » (inser.), etc. ; b) avec -pos, gén. -poros 81 second terme, une douzaine de composés : σεληνότφως n. « clair de lune » (Chaerem., rve s. av.), λειψί-φως adj, « dont la lumière décroft » en parlant de la lune (Vett. Val.), etc. ; quelques adjectifs composés tardifs en -potog avec, à
l’occasion, des dérivés en -φωτεῖν et -φωτία : αὐξί-, λειψί-, ληξί-, πλησί-, τρισσότφωτος ; aussÉ ἀγλαο-φῶτις, -ἰδος f. «pivoine», litt. «à la lumière bvillante » (Ps.-Dsc., Pline, etc.).
Assez nombreux anthroponymes, voir Bechtel, H. Personennamen 435 sq., 440,443, et ci-dessus, dérivés et composés.
En grec moderne : φῶς, φωστήρ, φωτεινός, φωτιά, φωτίζω, φωτισμός, οἴο. Dans 16 dialecte de Bova (Calabre) diafdägui
«le
jour
tardif διαφαύει
point»
(v. Rohlfs,
est la survivance
Lexicon
du
gracecanicum
présent
Italiae
inferioris, s.u.).
Et.: Le présent homérique πιφαύσκω, la glose pdbos,
le.laconien Φάθεννος, etc., permettent de poser avec serti-
φάε
—
tude un thème p&F-. On rapproche skr. bhd-ti « il luit, il éclaire », bhd-ti- f. +lumière» dont le radical à voyelle dans hom.
"bhea,-) se retrouve sûrement
“bhä- (=
longue
πεφήσεται « Îl apparaîtra » (v. φαίνω) et p.-ê. dans pévra * λάμποντα (Hsch.), cette glose paraissant supposer un *pä-ue
athématique
verbe
même
2,493),
Altind.
Wb.
(Et.
Mayrhofer,
58,
1981,
59,
KZ
(v. Specht,
« brillers
ἩΤ0
— la
finale
*-r-o-;
avec
un
autre
suffixe
complexe
*-r-u-,
lit. gaidrüs « clair, serein », dit du temps, cf. gr. φαιδρύνω ; avec “-i-, V. pruss. gaidis « froment », cf. φαιδι- ; voir Fraenkel, Lit. Et. Wb. s.u. gaidrä. On pose *gha-i-d(Pokorny 488), d'où φαιδ- ; pour le traitement grec de -oi- v. Lejeune, Phonétique* $ 196, n. 1. Doivent être apparentés φαικός et φαιός, Voir s.uu.
que φημί « dire ». Suffixé en *s, *bhä- fournit un thème *bhé-s- dans skr. bhäs- n. puis f., et bhäs-d- m. « lumière, splendeur », bhds-ati « il brille », etc., cf. Mayrhofer, o. c.
2,498. Avec suffixe ‘w, on 8 gr. q&F- (*bho-w-) et, p.-8., skr. vi-bhdv-a-, vi-bhdu-an- « lumineux, resplendisJ. Manessy,
o. c. 2,493,
Mayrhofer,
ct.
sant » (*bhea,-w-),
(Fi.) et φημί
Substantife en -as- 63. Voir aussi φαίνω (Et.) pour leurs rapports avec pde, φάος.
φαέθων, voir φάς, B. φάξαινα
: f., maladie des chevaux (Hippiatr.). Obseur.
φαίδιμος, φαιδρός : 1. φαίδιμος, -ος, -ov (-ἅ, -ον ΡΙ.) : « brillant, glorieux », souvent comme épithète de héros, “Exrep, ᾿Αχιλλεύς, aussi épithète de yuïa, ὦμος (Hom., poètes ; usité comme anthroponyme, Bechtel, H. Personennamen 564) : φαιδιμόεντες hapax, élargissement métriquement commode (I 13,686). I. Parallèlement φαιδρός «brillant, éclatant», d'où «rayonnant,
jJoyeux » (Sol,
Pi.,
Æsch.,
fon.-att.,
etc.),
dans l'onomastique Φαῖδρος et Φαίδρα, -n (déjà Od. 11,21). Au premier terme de composé φαιδρο-είμων (Agath.), φαιδρωπός « à l’œil brillant », dit par ex. d’un Jeune tion (Æsch., E.), φαιδρό-νους « au cœur plein de joie e (Æsch. Ag. 1229). Dérivés : 1. φαιδρότης Î. « clarté, rayonnement de joie » (Isoc., Plu., etc.) ; 2. il n’est pas sûr que la glose d’Hsch.
φαίδει * ὄψει permette de poser un n. Ἐφαῖδος, Verbes «rendre
figuré
dénominatifs brillant,
(PI.
Lois
aussi avec ἀπο-,
: 1. φαιδρ-όνω
nettoyer » (Hés.,
718
b), pass.
de
poètes,
«rayonner
sens factitit att.,
etc.),
au
de joie » (X.),
ἐκ-, ἐπι-, περι- ; dérivés : nom d’agent
ευντῆς M. « celui qui rend brillant,
nettoie », notamment
les φαιδρυνταί qui nettoient la statue de Zeus à Olympie (Paus.,
Inschr.
inscriptions Ch. 759), «rayonner Pour les Bechtel,
Olymp.
466),
aussi
qorBuvralf
dans
des
(7G 11* 1078, 16, etc.), £. φαιδρύντρια (Æsch. d'où φαιδρυντικός (Poll.); Z φαιδρόομαι de joie » (X.). anthroponymes Φαῖδρος, Φαίδων, etc., voir
H.
toponymes,
Personennamen
436, 564.
Φαιδριάδες
pl,
t.
nom
Noter,
d’une
entre autres
partie
des
falaises de Delphes.
en grec moderne dans φαιδρός, -ὄότης, -ύνω, -ὕνομαι, etc. Et.: Le thème φαιδ- fournit, selon la loi de Calanddes dérivés
en
“i,
*r,
°n,
*u et p-ô.
*s :
qar3-(- (dans φαίδι-μος, Φαιδιππίδης supposant ἔΦαιδιδιππος), φαιδ-ρ-ός, Φαίδ-ων, qorB-u- (dans φαιδυνταί qui peut être ancien et dériver d’un verbe *parBéve) οἱ, p.-ô.,
*çaü-oç;
voir
F. Bader,
Mélanges
Benveniste
24.
On rapproche traditionnellement φαιδρός de lit. gaidrà, giedrà οἱ giedra « ciel pur, sans nuage », mots qui ont aussi
: πήγανον (Hsch.}, «rue », Ἡμία graveolens,
plante à fleurs jaunes ; cf. φαικός ? Φαικὄς,
-h,
τόν : synonyme
de
λαμπρός
(S. fr.
1107
P., Hsch.) ; adv. φαικῶς * λαμπρῶς (Hech.). Nom propre : Φαϊκὸς (Thespies, v° 8. av.). Dérivés : φαικάς, -&Boç ἴ, (AP), φαικάσιον n. (Ératosth., etc.) « chaussures blanches », p.-8. des + mules », mais aussi soullers campagnards selon Hsch.; emprunt latin phaecasia n. pl. et f. sg. Nomes propres dérivés : Φαικίας, Φαικίνας, Φαικύλος, Φαίκων (ν. Bechtel, H. Personennamen 495, J. et L. Robert,
Bull. Épigr. 1964, n° 620). Εἰ.: Peut être une réfection de φαιός sur 16 modèle de λευχός El
(ainsi
Wb.
s.u.
Fraenkel, gaidrä)
GI. 4, 1913,
ou
un
ancien
38 8g.; aussi Lil. ar-x-,
avec
élargis-
sement *k (Solmsen, KZ 37, 1904, 698). Voir s.uu. φαιός, φαίδιμος.
φαιλόνης, φαιλόνιον, voir φαίνω À. φαίνω
: -ομαι (Hom., ion.-att., etc.), fut. trans. φαντ-έω, 12,230,
-& (I1. 19,104, ion.-att, etc.), fut. intr. τέομαι (Od.
etc.) οἵ aurtout -haopær (Hdt., ion.-att., etc.), dor. -ησέω (Archim.), avec redoublement πεφήσεται (I. 17,165) ; aor.
trans.
ἔφηνα
(Hom.,
ion.-att.),
dor.
Epäva,
moyen
ἐφηνάμην (ion.-att.), aor. intr. épévny (Hom., ion.-att, etc.), ἐφάνθην (att.) ; l'aor. intr. réqn * épévn À πεφύκασι (Hsch.) est artificiel et formé sur ie fut. πεφήσεται selon le modèle proposé par les couples (Hom.) βῇ : βήσεται, GT : στήσεται, τλῆ : τλήσεται ; parf. médio-passif πέφασμᾶι, 3° sg. πέφανται (Hom., ion.-ait., etc.), ϑοί, intrans. πέφηνα 3 (ion-att, cf. Chantraine, Parfaii 43), dor. xépävæ (Sophr.), puis trans. πέφαγκα (att. récent) ; sens des formes transitives : « montrer, mettre en lumière, faire connaître » ; sens des formes Intransitives : « devenir visible, venir ἃ la lumière, se montrer, apparaître»; nombreuses formes à préverbes, p. ex. : &væ-,
ἀπο-, δια-, êx-, êu-, κατα-, περι-, TPO-, ÜTO-, etc. A. Quelques composés et dérivés sont faits sur le thème de présent φαίνω,
-ομαι : pl. φαινο-μηρίδες « qui montrent
leurs cuisses », dit des jeunes filies spartiates (Ibyc. fr. 58
Page, mais Poll. à qavo-) ; φαΐνοψ « à l’œil briltant »,
PMG dit
Le sens flguré « rayonnant, joyeux » est celui qui subsiste
Wackernagel,
qaicavov
du
soleil
(Hymn.
18.};
dans
l'onomastique,
Φαινέ-λαος, Φαίν-ιππος, Φαινο-κλῇς, Φαννό-θεμις, 668
par
ex.
ct. sur
Riv. Fil. Class. 93, 1965, 440 sq. ; avec
formes Arena,
des hypocoristiques comme Φαινίας, Φαινύλος, Φαίνυλλα, Φαινώ, etc. (Bechtel, H. Personennamen 438 sq.). Dérivés : 1. φαινίς . «anémone » (Alem. [] fr. 176 PMG Page); 2 φαινόλης M. «manteau de couleur voyante»
blanc
ΟἹ
pourpre,
quelquefois
«manteau
de
peau * (pap., depuis le 1°" s. après, Épict., Ath., ete-), mais 16 mot est connu déjà chez Rhint. 7, à l'acc. φαινόλαν avec l'adj. καινάν (le mot serait fém. ?) ; 168 formes φαίνουλα, παίνουλα, πένουλα (Ædict. Diocl.) sont modelées sur lat.
— paenula (qui est lui-même emprunté
au grec, cf. Ernout-
Meillet, s.u.) ; dimin. φαινόλιον n. (pap. 115 s. après). Le mot
φαινόχης est populaire et a subi une métathèse par analogie
avec les noms d’instruments en -ôvn, -6vroy, dans φαιλόγης (NT II Ep. Tim, 4,13), écrit ailleurs φελώνης, φελώνις (pap.) «manteau, pélerine»; d'où le dérivé courant φαιλόνιον (φελόνιον, φαιλόνιν, φελόνιν, φαιλώνιον, φελώvtv) n. «pôlerine» et chasuble», v. Spicq, Notes de lexicographie néo-leslamentaire 2,917 sq. Le grec fnoderne a gardé φαιλόνι (ped-) « Chasuble ». L'antiquité de φαινόλης est confirmée par le f. φαινόλις épithète de ἠώς, abec (H, Der., Sapho) «claire, brillante, lumineuse» ; 608 mots appartiennent à un type ancien de formes quasi participiales, cf. μαινόλης et Meillet, BSL 33, 1982, 130, Schwyzer, Mus. Helv. 3, 1946, 49-58, Chantraine,
Mélanges H.-Ch. Puech 127 ; 3. adverbe φαίνινδα sorte de jeu de balle où l'on montre 16 balle à l'un pour la jeter à l’autre (Antiph. Com., Suétone, IL. παιδιῶν 68 Taillardat, Ath., etc.), v. Mendner, Gymnasium 66, 1959, 517-524 et, ici, s.u. qevvic. B. Les autres composés et dérivés présentent un radical φαν- où plus rarement φα-. Au premier terme de composés : φανο-κρατἠς, πνιχος, etc., peut-être par inversion des mots en -φανής. Au second terme plus de 150 composés
sigmatiques en -pavñç : ἀ-φανής (S.), δυσ- (Plu.), τηλε«que l'on voit de loin,
monumental » (Od. 24,83, poètes,
inser.) ὑψι- (B., 16 113 3639), δημο- « public » (Ph.), θηλυ«qui ressemble à des femmes» épithète de (Plu.), etc.; très souvent avec des préverbes
vexvéoxot : p. ex.,
ἄμφι-, δια-, En-, ἐμ-, ἐπι-, κατα-, περι-φανής, etc.; d'où des dérivés en -etx et des dénominatifs en -ἰζω, p. ex. : &-pdvetx f. « obacurité, destruction », ἀφανίζω « détruire »,
ἀφανισμός « destruction », etc. ; ἐμφάνεια et -lx f. « manifes-
tation, apparition », ἐμφανίζω « montrer, exhiber, expliquer», d’où -torç, -ίσιμος, -ἰσμός, -ἰστῆς, -ἰστικός, ἐπιφάνεια « apparence », d'où « surface », cf. Mugler, Terminologie géométrique s.u. Dans l'onomastique, nombreux composés en -φάνης : ᾿Αριστο-φάνης, Κλεο-φάνης, etc. ; aussi Φανό-δικος, -θεος, etc., d'où les hypocoristiques Daviæg, Φανίων, etc. ; v. Bechtel, H. Personennamen 438-440. Dérivés : l. φανερός «visible, manifeste», dit aussi d’argent comptant, « illustre s, etc. (ion.-att., etc.), avec
-ερότης Î. (tardif), -ἐρόομαι «apparaître clairement » (Hdt.), -ερόω (tardif), τέρωσις f. (Hsch.) ; composés φανερο-
μισής et -φιλος (Arist.) ; sur φανερός qu‘un » en
grec
byzantin,
voir
au
sens
Tabachovitz,
de « quelEranos
30,
1932, 97 ; 2. avec 16 suffixe -nr- (cf. κέλης, etc.), Φάνης nom d’une divinité orphique, rapproché de ἐφάνθη (Orph.) ; 3. nom d'action en -σις : a) radical p&- : φάσις Î. « dénonciation, information » (att.), mais aussi « apparence,
phase de la lune » (Ti. Locr., Arist., hellén. et tardif) ; de φάσις «dénonciation » sont dérivés φάσιμος adj. « dénoncé » (inscr,
1v° s. av.),
φάσαξ
m.
+ dénonciateur»
(Com. Adesp., mot familier) ; composés de φάσις : ἀπό« sentence, assertion » (D., Arist.), διά- (Thphr.), Eu-paceç «apparence », aussi +signification, expression » (Arist., hellén., etc.), πρότφασις qui désigne chez les médecins le « phénomène
précurseur » ou la + première manifestation »
d’une maladie, puis «la cause observable, visible » et, plus généralement la « cause » (aussi chez Th. 1,23,6 et 6,6,1), v. F. Robert, REG 89, 1976, 317 sqq., avec bibliographie ;
Spicq, 0.c. 2,765 sqq. ; mais πρόφασις est aussi « ce qu’on
1171 —
paivd
allègue », d'où_tprétexte»
(Zl
19, 802, ion.-att:voto.)
pour cette dualité de sens, voir ci-dessous ΕἸ ; dénominatit
προφααίζομαι
«donner
comme
raison,
prétexter:-,;*àt%
(Thgn., ion.-att, etc.), -σιστικός (LXX, Ph.) ; b} les fornies
avec le radical φαν- sont en général postérieures : φάνσις f. «apparence» (Porphyr.), ἀπότφανσις « déclarationss
{Arist…, etc.) à côté de ἀπότφασις même sens ; ἀνά-φαναις
«apparence » (tardif), mais
déjà
avec
un
sens
juridlq{le
ἄνπανοις « adoption, fait d’adopter » (Leg. Gori. 10,88), ct. le suivant ; 4 suffixe subjectif -τός : ἀνπαντύς » qualité d'adopté » (ibid, 11,21, cf. Benveniste, Noms d'agent 71) ; 5. avec le suffixe -cue, φάσμα n. « epparition, fantôme, signe prémonitoire » (Aesçh., Pi., Hdt, ion-atl,, etc.), d'où φασματιάω « avoir des hallucinations » (Hp.) ; 6. adj. verbal en -tog : a) -pavrog (avec le simple φαντός « visible », Orph,) dans les composée &-pævrog « invisible » (Hom., ion.att., etc.), νυκτί- « qui apparaît la nuit» (Æsch., E.), τηλέ« qui britle au loin » (Pi.) ; avec des préverbes : ἄμπαντος *adoptés {(Gortyne), ἀπόφαντος +déclarés (Chrys.),
d'où «sans
*éupavrog, ἀνέμφαντος
(Demetr.), ἐμφαντικός +expressifs expression » (Plu., etc.), ἐπί- (S.),
περί- (S.), πρότ-φαντος «évident, annoncé » (Pi., Hdt,, S, etc.); plusieurs anthroponymes en -qaœvrog et en Davro- (Bechtel, H. Personennamen 441 sq.); b) -patog
dans
de
rares
composés
: πρόφατος
4 mis
en
lumière,
glorieux » (Pi, O. 8,16), ὑπέρ- « qui brille plus que tout» (PL. O. 9,65, p.-6. Paean 9,14), cf. von der Mühll, Mus. Helv. 11, 1954, 53-55, qui inclinerait à interpréter aussi par φαίνω le φατός d’Hésiode, Tr. 3; en gree tardif κακ-έμφατος (Procl.); expressions «sans ἀν-έμφατος squi sonne mal» ou «vulgaire» (en parlant d'un mot, Quint., schoil,) ; ἀ-παρ-έμ-φατος « qui n'exprime rien en plus », terme grammatical chez D.H., etc., = lat. infinitiuus «infinitif»:; d’où des adj. en (-φα)τικός, Comme ἐμ-φατικός (Phld.), παρεμφατικός (A.D.), Noms d'agent :
en -φάντης
7. composé celui
enseigne
qui
: ἱερο-φάντης M.
les rites,
qui
« hiérophante,
initie » (Hdt,,
ion.-att,
inser.), d'où -φάντις f. (inser, Plu.), -qavréo (Ph., Luc,, etc.), -φαντία f. (Plu.), τφαντικός (Luc.), συκο-φάντης (att.), cf. s.u. σὕκον, etc.; 8 Davrhp épithète de Zeus (SEG 17,406, Chios) ; 9. avec le suffixe -τῶρ qui dans les textes les plus tardifs doit être dù à l’influence du lat. :
φάντωρ m. «celui qui montre » (IG II* 3411, épigramme 11 s. après), ἐκφάντωρ «celui qui révèle s, avec -τορία, -roptxés (tardifs); aussi dans des textes tardifs, θεοφάντωρ, oùpavo-, lepo- (Suid.) avec 16 ἴ, -φάντρια
(CIL, τν9 8. après); 10. du radical φαντ- qui apparaît dans de nombreux dérivés est librement tiré 19 verbe dénominatif
φαντάζομαι parfois
«devenir
+s’imaginer»,
visible, rarement
(ion.-att.),
apparaître»
aussi
avec
préverbes
:
èu-, ἐμ-, κατα- ; actif φαντάζω «rendre visible, représenter » (tardif), d'où φάντασμα n. «apparition, image, fantôme », etc. (trag., PL, etc.), -μάτιον (Plu.), -μός m. (Épicur.), φάντασις fapparitions mentale, «image « apparition, signe » (PI. Ti. 72 b) avec éu- « imagination » (Plot.), φαντασία f. « apparence, image (souvent distinguée de αἴσθησις), imagination ν, etc. (PI., Arist., hellén., etc.), avec φαντασ-ιώδης (Philostr.), -ἰάζομαι (Ph.), -τόομαι (Plu.) et «ἰόω, -ταστικός ἐ qui reçoit des images » (Épicur., Plu.) ; en outre, φαντασ-τός (Arist., etc.) -τυκός « capable de former des images, des représentations » (Ρ]., Arist.) ; 11. adverbes
en dentale sonore
qui comportent
à la fois
φαίνω
-- 1172 --
le radical φα- eb φαν- : τφαδόν dans ἀμ-φα-δόν « ouvertement » (Hom.) à côté de ἀμ-φα-δά probablement adv. (Od. 19,391) mais adj. (A.R. 3,615), d'où ἀμφάδιος (Od. 6,288) avec l’adv. ἀμφαδίην (I. 7,196, Thgn., etc.), τφανδόν dans ἀναφανδόν (1|., Hdt., Pl.) avec ἐξ-αναφανδόν
(Od.); Bra-pdSny, ἀμ-φά-δην, dor. -δᾶν (Archit., Sol., Alcm.) ; ἐκ-φάν-δην (Philostr.) ; ἀνα-φαν-δά (Od., A.R.). Pour φανή « torche », etc., voir s.u. φάε, C. Le
grec
moderne
emploie
φαίνομαι
« paraître,
appa-
raître s, φαινόμενος « apparent », φαινόμενον « phénomène », etc. Et.: La plupart des mots de cette famille reposent sur un radical qæv- d'où est tiré, avec le suffixe *-ye-/-yo-, φαίνομαι; quelques autres sont bâtis sur le thème alternant pä-/p&- : p&- dans 16 futur hapax πεφήσεται «il apparaîtra », p&- dans φάσις οἱ ses composés, dans
πφατος et -φατικός, dans les adverbes comme ἀμφαδόν. La base est l'i.-e. *bh{e)a,- qui signifle « éclairer, briller »
(skr. bhd-fi « il luit, 11 éclaire », etc., voir s.u. φάε Et.) et sexpliquer, parler » (φημί, lat. färi, etc.) ; l'ambivalence sémantique
de
“bhfe)a,-
apparaîtt
clairement
en
grec
même, par ex. dans φάσις + apparence » et « dénonciation », dans πρόφασις « première manifestation d'une maladie » et «prétexte », dans ἀποφαίνειν «faire apparaître» et déclarer ». Quant à la nasale de φαν-, elle pourrait se retrouver dans palaïte pa-na-a-ga-an-zi, Β signifie bien «il apparaftra » (ainsi Watkins dans le recueil collectif Flexion und Woribildung 378) ; noter aussi la possibilité d'un “bheo-n- dans akr. bhänù- m., avest. bänu- m. «lumière, éclat », arm. banam + je découvre ». Pour * bhes,-
et ses divers élargissements, voir s.u. φημί (Æt.). ᾧαιός, -&,
τόν
: Æsch.
(voir les composés),
PI.,
etc.
Selon PI. Ti. 68 c, Arist. Top. 106 b 6, etc., se dit d’une couleur obtenue par mélange de blanc et de noir, donc :
L. + gris » οἵ « gris-sourls » { = μύϊνος EM 790,3) ; 2. mais aussi « gris sombre » tirant sur le noir (glosé μέλας par
(Bechtel,
teint
sombre
par
basané (LXX),
les pauvres
(inscr.
111° $ pullus
D.C.
Le sens
du
1°' 8. av.),
vêtement
gens
av.,
deuil » (Plb.);
lat.
(pap.,
en
dans
ce
(amictus),
d’où
du
τὰ
dernier
pulla
moutons
laine
(Philostr.),
Plb.);
de
non
vêtement
φαιά
emploi,
à
chez
de « gris sombre » est le seul usuel
koiné ; conservé
en
grec
byzantin
ὑπόφαιος
ε grisûtre »
(Ps. Arist. Περὶ
φυτῶν
828 b 13), v. Reiter,
o.c., 82 sq. ;
φαιώδης, -eç *au teint basané » (Vil. Sapph. P. Oxy. 1800, I, 22) ; n. pr. Φαιωνίδας (Bechtel, H. Personennamen 496). L'ethnique Φαίᾶκες, Φαίΐίηκες pourrait être un dérivé de φαιός (v. Radermacher, S.B. Wien. Ak. 202 : 1, 1924), d'où fe n. pr. DalëE (Bechtel, o.c. 544, J. et L. Robert, Bull. Ep. 1944, n° 62).
Verbe dénominatif
ἔφαιόω
supposé
par
ὑποφαιόομαι
«devenir gris» (Nicet. Chon. Hisi. 401 D) et p.-ê. (aveç‘apa en hiatus) par χλαῖναν φαωτάν (Delphes, 105 s. Av.) à couverture de laine grise ».
Mot isolé : ἡ φαιά nom d'un emplâtre (Androm. ap. Gal, 13,906, etc.). Ek: On rapproche communément φαιός de φαιδρός et de φαυκός : il y aurait au départ un Ἔφαι- « luire,
briller » reposant sur
*g’hoi-
(ct. Pokorny
488),
mais le
détail de φαιός échappe : ancien ἔφαι-σός, ἔφαι-ός ou même ἔφαι-σός ? Voir la bibliographie s.uu. φαίδιμος, φαικός ; en outre Fraenkel, Nom. ag. 1,175; Specht, Urspr,
197,199,334,
φαιρίδδω, φαιρωτήρ, voir s.u. σφαῖρα et, pour la forme, Schwyzer,
Gr.
Gr.
1,334.
Φαῖστος : nom de villes de Crète (myc. paito), du Péloponnèse, de Thessalie. ÆEt. : Inconnue, nom de lieu probablement préhellénique. Selon Georgiev, Festschrift J. Sundwall 153-154 et Aiti e Memorie del 190 Congresso internazionale di micenologia,
Rome, 1968, 1, 371, dérivé de τὸ φά()ος «lumière» : *paF-vatog ; Georgiev compare les couples xépäog π., κέρδιστος, κῆδος n., κήδιστος, etc. L'absence de F dans myce,
pailo rend
φάκελος
cette
analyse
invraisemblable.
: m. (-λ- simple garanti par le mètre chez E.,
porté
devil
etc. (Hdt., E., etc.), « llasse » de lettres (Synes. Ep. 134) ;
ε vêtemenl sert
(praetexia)
de
437);
Opp.; mais φάκελλος est indirectement attesté par la remarque de Philod. Rh. 1,74 S.) « fagot » de bois, de cannes,
à laine
teinte
Personennamen
(Erot. s.u. πελλόν, Phot. s.u. κίαλον). Dérivés ; φαιότης Î. # couleur gris-bleu » d’un feuillage
Pollux, Hsch.), épithète du pain bis (Alexis), d’une personne
au
H.
et
φάκελοι traduit lat. fasces chez D.C. Conservé en grec moderne 8008 18 forme φάκελλος, Composés : κομπο-φακελοσρρήμων « fagoteur de mots
la
pompeux », hapax
de
traduire
D.H. dans
et moderne ; 3. « gris-
forgé
par
Ar.
(v.
Taillardat,
Images
d'Arisiophane $ 501), d'où κομποφακελορρημοσύνη (Lyd.).
Ἐδλοφάκελος
(pap.,
après)
11° s.
n’existe
bleu » φαιὰ χολή, καλοῦσι δ᾽ αὐτὴν ἰσατώδη c.-à-d. « cou-
Le composé
leur pastel » (Gal. 15,35 K.) ; 4. au flguré en parlant d’une
p.-8. pas : le pap. a ὁλοφακςεῖ.
voix « rauque » (?) (Arist. Top. 106 b 7), ete. Voir Reiter,
Et.: La ressemblance avec ! σφάκελος « gangrène », de sens très différent, doit être fortuite. En revanche, on peut
Farben
Weiss,
Grau
und
logie optique s.u. Composés : φαιουρός
Braun
78-84,
Mugler,
Termino-
se demander si φάκελος ot 2. σφάκελος « doigt du milieu »
grise . (Lycophr.) ;
ne sont pas deux variantes du même mot, cf., pour l'initiale
φαιοτρίθων sau manteau sombre » (Gr. Nyss.); φαιοχίτωνες f. pl. « (Les Érinyes) à la robe eombre » (Æsch.) ; γλυκύφαιον * τὸ ἐρυθρόδανον, Kpñres « garance » (Hsch.) ; λευκόφαιος « gris clair, tirant sur ie blanc», en parlant de moutons, de flgues, de vêtements (pap. 1115 s. av., etc.) emprunté par lat. leucophae-us, -ätus (Vitruve,
flottante @-/op-, φαλάγγιον et grec moderne σφαλάγγι etc. (Schwyzer, Gr. Gr. 1,884) ; pour le sens, cf. φάλαγξ,
Martial), voir André,
«h
la queue
Termes de couleurs 74 ; μελανό-φαιος
« gris sombre » en parlant de flgues (Ath.) ; μελανοπτεροφαι-ολο-σώματος « aux aîles noires et au corps entièrement griss (pap. littér. r1e-ine s. après); n. pr. Πάνφαιος
σκυτάλη, σκυταλίς srondin de bols» et, flgurément, « phalange » des doigts. Rapprochement possible avec lat,
fascis et, p.-8. φασχίς (voir s.u.), si l'on suppose un ancien Ἐφάσκελος, d'où σφάκελος par métathèse (pour des faits parallèles, voir s.u. pdoxov, Et.), puis φάκελος.
φάκηλος : ou plutôt σφάκηλος, orthographe fautive de 2
σφάκελος
+doigt
du
milieus
dans
le
Glossaire
de
φάλαγξ
-- 1173 — P. Lond.
1821. 297
(v1° Β. après) ; cf. Bell et Crum, Ægy-
1 φάκτον,
plus G, 1925, 193 et 212 sq.
Priccian.,
-ou
: n.
etc. ; cf.
εϑοίο,
Lampe,
action,
du
faits
Cange,
(Leo
Thes.
Mag.,
ling.
lat.).
C’est le mot latin factum n., même sens, passé en grec dès
φακιάλιον depuis
: n.
«voile,
le r1°-1r1° s. après,
les formes φᾶκε-,
turban, inscr.,
paxt-éloy,
serviette » (attesté
pap.,
etc.);
-ὦλιον,
on 8 aussi
φακιάριον,
πακιά-
λιον et, par rapprochement pseudo-étymologique, φάκελλος m. (Phot., Suid.). Conservé en grec moderne φακιόλι Emprunt
au lat.
faciäle.
Voir
Georgacas,
Gl.
au plus tard.
2 φἆκτον, -où : , désigne un récipient et une mesure. Le texique de Cyrille (cod. Matritensis ; v. Naoumides,
Gr, Rom. Byz. St. 9, 1968, 280) donne : φάκτον * pétpoy παρὰ ᾿Αρκάσιν, κοτύλαι ᾿Αττικαὶ τρεῖς. Cf. Hsch.
« fichu, turban » avec φακιολίζω. Æt.:
le v° s. après,
36,
1958, 187.
φ 76 ... καὶ τὸ μέτρον φάκτον ; 14, φ 74 φάκται [leg. φάκτα] * Anvol, σιπύαι, πύελοι. Peut-être attesté en mycénien, si pakoto est un substantif dans pakolo apetemene
aicôs
: m., 1. «lontille, Ervum lens », plante et graine
{Solon, etc.) ; pl. φακοί ssoupe de lentilles» (Phéréer., etc.) ; 2. «lentille d’eau » (Dsc.) ; 3. « récipient en forme de lentille » (Hp., LXX, etc.) ; 4. toute tache sur la peau, spécialement de rousseur (pap., 111° s. av., Plu., etc.) ; 5. ornement en forme de lentille (Ath.). Composés : comme premier terme on a qaxég dans
l’adjectif φακο-ειδῆς « en forme de lentille » (Arist., etc.) ; dans 168 substantifs pox-eyég m. « cuisinier en (soupe de) lentilles » (pap. 1119 8. av.) avec φακηψός
m.
av.),
«emplâtre
ct.
φακὸν
ἔψειν ; φακό-μελι
n.
lentilles et au miel » (tardif); -πτισάνη lentilles et d'orge » (Gal.); φακοπώλιον
(pap. t* 8.
aux
f. « décoction de n. « boutique où
*214VA8
2
Gl.
1971,
49,
(voir
Chadwick-Baumbach
184 ; discussion
chez
252;
Baumbach,
Lejeune,
Mémoires
1,341, n. 29), Et. : Outre que le mot peut être mycénien; les précisions données par le lexique de Cyrille interdisent de voir en φάκτον un emprunt au latin factus, -us m. et facium, -i n. «quantité
d'huile»
pressée
et
faite,
«mesure
d’huile »
{Varron, Pline, etc.). Faudrait-il rapprocher φάκτον et παχύς (ancien *paydc, i.-e. *bhpgh-à-) ? Rapprochement possible phonétiquement (ct. Opexrés, θρεπτός en face de
τρέχω, τρέφω)
et
sémantiquement
(péxtov
serait
à
l'origine le vase à « grosse » panse ; cf. l'idéoggramme myc.
*214); pour la « épais » (Hom.).
dérivation
en
-ro-,
cf.
l’adj.
πάχετος
l'on vend des lentilles » (pap. 11° s. après) ; φάκοψις « au visage
marqué
de
taches »
Au second terme de composés ; ἠρί-φακον * θαμνίσκον, Adxeves «lentille hâtive s? (Hsch.); κρομμυό-φακον n. «mélange d'oignons et de lentilles» (pap.), ὁλόφακος m. «lentilles non écrasées» (pap., Gp.). Mats δίφακος (Hsch.) doit être une mélecture de δίψακος (ct. Latte ad 1.). Dérivés : 1. qaxñ f. (Ar., etc.), reposant sur φακέα (Épich.)
«soupe,
βολβο-φακῇ κολπο-
purée
de
lentilles s, avec
jeu
de
mots
sur
βολβο-),
Axyævo-
(pap.),
τευτλοτφακῇ (Heraclid. Tar.); pour πολφο-φάκη, voir s.u. πολφοί ; 2 φάκιον n. « décoction de lentiiles » (Hp.) ; 8. adj. φάκινος, -n, -ov « fait de
φακινο-πώλιον
N.
(pap.,
φακινᾶς m. « marchand 4. φακώδης
de taches
1{8
lentilles » (Sopat.), d’où
s.
après) = φακοπώλιον ;
de lentilles » (pap., 1115 s. après) ;
« à couleur de lentille » (Hp.,
de rousseur » (Diocl.)
etc.), « couvert
et ὑποφακώδης
(Hp.) ;
5. φακω-τός, -ñ, -6v «en forme de lentiile », etc. (médecins), φάκωσις f. « maladie du blanc de l'œil » (Gal. 14,763). Anthroponyme : Dax&ç (de φακοί « taches
de rousseur +), repose sur
ἈΦακό- ἕεσσαι ou
dérivés
-ἔοσσαι
Φακούσιος, Φακουσιακός. Le grec moderne conserve
(*-Four-yoe) ; φαχός,
φακῇ,
etc.
Et. : L'initiale de φακός fait penser à lat. faba (*bhabä),
v. 8l. bobä, v. pruss. babo «fève s, aïb. bathë (*bhakä) «fève des marais» (Vicia faba). Mais la finale rappelle
celle d’atoaxog « branche de laurier », d’&puépaxog, ἀ ἄρακος « gesse à où l'on a vu un sufflxe -ko- emprunté, ν, Nehring, Gl. 14, 1925, 154. En somme, rien de sûr. Voir aussi
Ernout-Meillet, s.u. faba, et la bibliographie chez Frisk.
Ἐφάκται,
voir-2 φάκτον.
Transeription
φαλά
du
lat,
e cocher»
portant
et
168
factionärius.
: μικρὰ κάρα (Hsch.). Obseur ; of. pédos ?
(I 6,6),
-αγγος : 1, 1. «ligne de bataille»
au Ρ]. «rangs
d’une
armée
alignée » (II., etc.) ; « ordre de
bataille en ligne», opposé à κέρας «colonne»s (X.); «troupes d'hoplites en lignes (X., etc.), spécialement «phalange + macédonienne (Plb., etc.); «camp» (X.);
donne lieu à divers emplois métaphoriques, en particulier «rang des cils» (tardif); 2. plèce de bois cylindrique : «bille
de
bois,
rondin » (Hdt.,
inser.
Délos,
111° s. av.);
«rouleau de bois» pour déplacer des fardeaux ou des navires (A.R., etc.); «fléaus de balance et « balance» dite romaine (Arist.) ; 3. « phalange #, chacun des 08 constituant le doigt (Arist., médecins) ; 4. « aralgnée venimeuse, tarentule » (Ar., X., etc.) ; masc. chez Arist.
Les sens 3 et 4 de φάλαγξ sont dérivés de 2 (« rondin
v. L. Robert, Noms indigènes 148. Toponyme : Φακχοῦσσαι, Φακοῦσαι ville d'Égypte ; s'il est grec, 16 nom
φακτονάριος (pap. ve-vie 6. aprés) couleurs d’une faction au cirque.
φάλαγξ,
les composés
f. (Ath.) « purée de lentilles et de muscari »,
(Ath,
: m. (pap. !v® s. δρτὸβ, Jo. Malalas)
Φακτιωνΐριος
( Gloss.).
:
de bois ε), comme le montre la filière sémantique paraltèle de σκυτάλη, σκυταλίς. Bien que l'acception militaire de φάλαγξ soit plus anclennement attestée, elle est sûrement métaphorique, donc secondaire.
Composés : φαλαγγ-αρχία ? «corps de batallle » (Arr., etc.), avec Br-, τετρα-φαλαγγαρχία (ÆI.) ; φαλαγγ-άρχης m. «chef de corps » (Arr., etc.) avec δι- (Suid.) et τετραφαλαγγάρχης (EM) ; φαλαγγο-μαχέω «livrer un combat d'infanterie » (X., pap.), -udyäs m. (AP); mais φαλαγγοσ-τορύναι * ὄργανα πολεμικά (Hech.) est un juxtaposé ; povo- (Arr.), δι-, τετρα-φαλαγγία (Pib., etc.) ; Dérivés : J. φαλάγγιον n. «rouleau de bois» (Hsch., -clov EM), «tarentule» (PI, X., etc.), « phalangère » (Anthericum
ramosum
L.),
plante
soignant
la
piqûre
φἀλαγξ des
—
tarentules
(Dsc.);
(Dsc., etc.), -xAnxtoc
composés
:
φαλαγγιό-δηκτος
(Gal.) « piqué par une tarentule» ;
verbe dérivé : φαλαγγ«ι»ῶσα * teÜnououévn, ἠρεθισμένη (Hsch.); 2 φαλαγγ-ίτης m. +soldat d’une phalange » (Plb., ete.), -Leng m. (Gal.) et -ἴτις Î. (Dsc.)
« phalangère »,
v. Redard, INoms en -τῆς 42, 77 -Uvixh adj. 1. dit d’une σπεῖρα « bataillon # (PIb.) ; 3. φαλαγκ-τήριον n. « bille do bois » (inser. Milet, v° s. av.), pour la formation v. Fraenkel, Nom. ag. 1,204, n. 2; 4. φαλαγγ-ικός m. = φαλαγγΐτης, dit d’un soldat (Ezek. Exag. 198) ; &. φαλαγγηδόν adv. «en ordre de bataille » (Il 15, 360, Pib., ete.).
Verbes dérivés : ! ὑπερ-φαλαγγ-έω « étirer sa ligne de bataille » pour déborder l’ennemi par les ailes (X., tacticiens), avec -norg f. (Arr.); 2. φαλαγγ-όω « pourvoir de
1174 — Nominalbildung
62-64,
qui
rapproche
φαλός,
φαλακρός de la série parallèle μύλος, μύλαξ,
ἔφάλαξ,
μύλακχρος.
φάλανθος : adj. 1. « aux cheveux blancs » dans φάλανθον Νέστορος κάρα, fragment de l’Ayaidv σύλλογος de Sophocle, fr. 144 a Radt (in Gyr., cod. M, qui glose πολιόν ; v. Naoumides, Gr. Rom. Byz. 51. 9, 1968, 269 sqq.), hapax desens; 2 usueilement : «au crâne luisant, chauve » (pap.
11° s. av., Phryn. P.S, 124,1 Borries, D.L.).
Composés : ἀνατφάλανθος « au froni dégarni, chauve sur le devant de la tête » (pap. T11° s. av.) ot ἀνα-φάλαντος même sens (LXX ; c'est la forme dès 16.1π|5 8. av.),
usuelle
dans
les pap.
bois » (Phryn. P.S.), « procession aux Dionysies » (Hsch.), -œorç f. «distichiasis+ pathologie des cils (médecins),
Dérivés : φαλαντίᾶς m. « homme chauve » (Luc., Poll.), avec ἀνα-φαλαντίας (Phryn. P.S. 26,14) et ἀνα-φαλανθίας m. (Phryn. P.S. 124,1) «homme au front dégarni» ; ἀνα-φαλαντίασις f. « calvitie partielle » (Arist.) ; φαλάντωμα,
ct. φάλαγξ « rang des cils » ; ὑπερφαλάγγωσις t. (An. Ox.),
-&vog n. « calvitie » (LXX) et ἀνα-φαλάντωμα n. « calvitie
τίωσις f. (Suid.) « débordement par 168 aîles » ; 3. ἐκσφαλαγ-
partielle » (LXX).
γίζω « e'écarter de la ligne » (Demetr.). Φάλαγξ a été emprunté par le lat. palagga, palanga,
Φάλανθος est attesté comme nom d'homme (Bechtel, H. Personennamen 437), notamment du Laconien fondateur de Tarente (Paus.) ; c’est aussi une des lectures possibles,
rouleaux un chemin » (Polyen, etc.), -œueæ n. « rouleau
phalanga
«rouleau
de bois»,
« palanche » de
de
portefaix ;
d'où p(h)alangärius « portefaix * (pap. Tebt. 686, 11°-111° 8. après).
En grec moderne : φάλαγξ, φαλαγγάρχης, etc, et aussi σφαλάγγι « araignée ν, Et.: La
nasale
de
φαλαγγ-
pouvant
être
secondaire
(voir Chantraine, Formalion 398 sq., Schwyzer, Gr. Gr. 1,498), on pose ordinairement * bho/-a,-g- à quoi répondrait germ. commun “belkan- (v. isl. bjalki « solive ») et * balkan(anglo-sax. balca, bealea «solives, etc.), c'est-à-dire “bhelo!-(a)-g- avec la perte attendue du a. Peuvent être
encore rapprochés, avec plus ou moins de vraisemblance, diverses formes en baltique et en slave, voir Pokorny 122 sq. Une parenté avec lat. fulcid « étayer » n’est pas sûre.
φάλαι : ὅρα, σκόπει (Hsch.), voir φαλός. φαλακρός, -ἅ, -ὁν : «chauve » (Anacr., Hat., etc.) ; φαλάκρα £. « calvitie » (Synes. Calu.). Comme premier terme de composés : φαλαχρο-ειδής «assez chauves (D.C.); phalacre-coraz nom d'oiseau, «cormorans ou «ibis solitaires (Pline, v. Thompson, Birds 295-297). Au second terme de composés ; ἀνα-, ἀνω-,
ἦμι-, μεσο-, ὀπισθο-, ὑπο-φάλακρος. Dérivés : φαλακρότης, -τος ἴ. « calvitie » (Arist.) ; verbes dénominatifs : φαλακρόομαι «devenir chauve » (Hat., etc.) et ἀποφαλακρόομαι (Phryn. P.S.), φαλακρόω « rendre chauve, raser la tôtos (LXX), d’où φαλάκρωμα n. «calvitie»
(LXX}
et shomme
chauve » (Cicéron),
φαλά-
χρῶσις Î. « calvitie » (Plu., etc.) ; φαλακριάω « être chauve »
(Suid.).
En κρίων, nymes chauve Grec
onomastique, anthroponymes : Φάλακρος, ΦαλαΦαλακρῇς (Pap. IFAO 92,10 et 152,12); toponombreux : Φαλάκρ-ἃ et -ac, littéralement « Mont #, selon Étienne de Byzance ; Φάλακρον. moderne : φαλάκρα et καράφλα, φαλακρός,
φαρακλός, καραφλός. Et.: Le rapport avec φαλός «blancs est certain {ef. φάλανθος, avec Et.). L'étymologie populaire y voyait
un composé : & x ἄκρον ἔχων φαλόν (EM), meis il s’agit plutôt d'un dérivé en -ρό- de ἔἜφάλαξ ; ainsi Frisk,
entre
autres,
de
myc.
parato,
nom
d'homme
à Cnossos.
Sert aussi de toponyme (Paus.). Mot éliminé en grec moderne par φαλακρός. Et.: Rapporté justement à φαλός « bianc+ par Phrynichus, o.c. 124, 3. Le second terme de ce composé est ἄνθος selon Photius : φάλανθος * φαλακρός * ἄνθος γὰρ À λευκὴ θρίξ (pour ἄνθος « chevelure », cf. aussi Συναγωγή 402,29, Suid. p 41 et œ 2518, EM 786,57, Ps.-Zonar. c. 1794). Mais il s’agit d’une formation familière : on a φάλ-ανθος au lieu du Ἐφαλ-ανθής attendu comme on 8
les hypocoristiques des adjectifs dv-, Πάτρο-κλος, etc., etc. Les formes en adjectifs verbaux de λευκαίνω.
"Αν-, Μέλ-, Πολύ-, Φίλ-ανθος à côté μελ-, πολυ-, quà-avbhe οἱ Σώτμενος, à côté de Σω-μένης, Πατρο-κλέης, φαλάντ- sont p.-ê. dues à l’analogie des en -ævrog, Cf. ἀλεύκαντος, λευκαντέον
“ φάλᾶρα : n. pl., voir φάλος.
φάλαρος, φαληρίς, φάληρος, φαλιός, Voir φαλός.
φαλίζει : θέλει (Hsch.), voir ἐθέλω. φαλίς
: κάνναδις
(Hsch.)
«chanvre»
Dérivé
de
φαλός « blanc », à cause de la couleur claire de 58 filasse ;
cf. serbe belojka, slov. de v. sl. bel «blanc»), ΚΖ 81, 1967, 183, n. 1).
φάλκη
bellca «chanvre blanc » (dérivés all. Weisshanf (selon Crepajac,
: & τῆς κόμης αὐχμὸς
À νυκτερίς
Pour le sens de + saleté de la chevelure », Voss
πάλκος * πηλός impossibie.
Le
(Hsch.), sens de
ce
qui
est
(Hsch.).
8 rapproché
phonétiquement
« chauve-souris » est attesté
dans
Orac. Sib. 14,160 Geffcken. Sans étymologle.
édens
: m. « contre-étrave » (hapax, Poll. 1,85 8q.),
voir Cartault, La trière athénienne 34 6q. On ne saurait affirmer que ἐμφαλκωμένοις * περιπεπλεγμένοις (Suid.) soit un dérivé de φάλκης. 122 et par Et.: Prellwitz, s.u., suivi par Pokorny
—
spécialement pour les fêtes de Dionysos ({π86», att., Hdt., etc.), très rarement l'organe lui-même (Hippon., Ar. Lys. 771), sens qui est pourtant le plus ancien. Φαλῆς (Ar.
Walde-Hofmann, s.u. fuiciô, admet un rapport avec φάλαγξ. Selon Boisacq (après Curtius et Brugmann), mot apparenté à lat. falx, flecté. En fait, sans étymologie, ce qui n'étonne pas pour un terme technique.
1 φάλλαινα, par
«baleine » (Æsch. aussi
tout
Lyc.).
fr. 464,9
animal
Autre
Ach. 263) et Φάλης (Luc.) sont aussi 19 nom du φαλλός divinisé ; Φαλλήν, -ἦνος (Paus., Orac. ap. Eus.) est connu
-nç : 1., première sylinbe Tongue assurée
le mèôtre ; la graphie
forme
marin
: φάλλῃ
φάλλ-
est
la plus
autorisée
:
Mette, Arist., etc.) ; désigne monstrueux
(Ar.
« baleine » (Lyc.
Guêpes
35,
84,394), ct.
φάλί(λ)αι * φάλ(λ)αιναι (Hsoh.). Dérivé : φαλαίνιος, adj. m. employé comme sobriquet (P. Oxy. 2399,35, 1°" s. av.) ; pour cet emploi métaphorique,
cf. grec moderne φάλαινα « grosse femme ». H est phonétiquement impossible que le latin ballaena soit directement emprunté au grec, voir Ernout-Meillet,
s.u. En grec moderne : φάλαινα, avec φαλαίνιον, etc, Æt.: Un rapport direct ou indirect avec φαλλός,
Φαλλήν
est certain.
Dès
lors,
deux
explications
sont
possibles : 1. on posera un couple φάλλαινα! ἔφάλλων (doublet de Φαλλήν ; ; v. sous φαλλός) rappelant δράκαινα! δράκων, λέαιναϊλέων ; 2. où bien l'on suivra Persson, Beitr. 2,797, n. 5, en tenant φάλλη, f. de φαλλός, pour 18 forme primitive ; le mot aura été secondairement pourvu du suffixe -œivæ à connotation toujours péjorative. La première analyse semble préférable; de toute façon, aucune
parenté
avec
les
noms
de
langues
(v. Osthoff, Etym. Parerga
« baleine » d'autres
1,321-336).
2 φάλλαινα, -nç : t. 1. « papillon de nuit, phalène » (Nic. Th. 760; φαλλ- codd.; première syllabe longue assurée par le mêtre). Mot rhodien selon la scholie ad loc.
Autre forme : φάλλῃ * % πετομένη Quxh «le papillon voltigeant » (Hach.) ; 2 φάλ(λ)αινα * # ἐν TF κεφαλῇ θρίξ (Hsch.) ; pourrait désigner « 16 frison », cf. la métaphore inverse avec βόστρυχος «frison», puis «insecte ailé » (Arist.). ÆEt, : Le papillon de nuit et la baleine n'ayant absolument
rien de commun, il est invraisemblable que 2 φάλλαινα soit 19 même mot que 1 φάλλαινα (maigré Preltwitz, 8.u.) ; l’'homonymie n’est que fortuite. Essai d'explication par des dérivés de φάος chez Osthoff, Fiym. Parerga 321 sqq. : soit ἔἜφαειλαινα « ἔφα ξεσελ-ανμα (?), soit dissimilation de *pävaiva (ct. hom. φαεινός, att. pävés). Mais, vu ‘la couleur claire des phalènes dans la lumière des lampes (οἴ. Nicandre, Le.), on partira de *pxAy&ä (prononciation rapide du f. de φαλιός « blanc #), d'où φάλλη, avec paroxytonèse marquant la substantivation. Le suffixe péjoratif -ætvæ aura été ajouté à cause du caractère inquiétant des phalènes : sortant brusquement de la nuit vers les
lampes, elles voltigent comme les ψυχαί des morts
(sur
l’êâme-papillon, ef. Roscher, Lexikon der gr. u. rôm. Mythologie 3,3234 sq. ; O. Keller, Antike Tierwell 2,437 sqq.
et, ici, s.u. ψυχή). Voir Gil Fernéndez, Nombres de insecios 204-207. φαλλὀς, κοὔ : m. « pénis » surtout en érection (inser. att., 1G I* 45,13, Hat., Ar., etc.) ; autres formes : φαλῆς,
“fivog m.
avec
(S., Ar., etc.), φάλης,
accent
dorlen),
-nrog
φάλης, -eo
m.
m.
(Sophr.,
(Hippon,,
Luc.,
d'après
τμύκης, Gén. -εὼ et -τὸς 7). Désigne presque toujours un
fascinum
erectum,
représentation
matérielle
du
pénis,
φάλος
1175 —
comme épicièse de Dionysos à Lesbos, v. Herter, RE s.u. Phallen,
Composés : φαλλ-αγωγεῖον, -ou N. « chariot qui transporte un phallus » (inser., rve s. avant), -ayoyl& f. « transport d’un phallus » (Inser.), «αἀγώγια n.
pl
« procession
où l’on
transporte un phallus » (Corn.) ; φαλλο-φόρος « porteur du
phallus # (Semus), -φορέω (Philomnest.) ; et, p.-ô. faits sur στεφανηφόρος, etc., φαλλή-φόρια n. pl = « φαλλαγώγια » (Plu.), «φορέω (Plu.) ; φαλλῳδός « qui chante le phallus » (Atil. Fort.), tous ces composés se rapportent aux proces-
sions de Dionysos ; φαλλοδάτης, -ou M. « prôtre se juchant et vivant sur un pilier phallique » (mot créé par Luc.). Comme second terme de composés : ἀνασεισίφαλλος «qui secoue le phallus+ (Hippon.), éxli-poñkog m. «air accompagnant
une
phallique» (Trypho
danse
déterminatif, fascinum ereclum
ἰθύτφαλλος : 1. composé des
Dionysies
(Cratin.,
Ath.) ;
ap.
etc.) ; par
métonymie
«chant
et
danse en l'honneur du fascinum+ (Hyp., etc.), d’où ἰθυφαλλικόν (μέτρον, Héph., etc.), ἰθυφαλλικά n. pl. «poèmes en mêtre ithyphallique » (D.H., Poll.) ; 2. composé possessif, « qui a un fascinum » pour chanter et danser
aux Dionysies (Hippoloch,, etc.) ; par extension « paillard »
(D. B4,14, etc.) ; περιφάλλια n. pl. « procession en l'honneur
de Dionysos» (Hsch.); σαρδανάφαλλος * γελωτοποιός (Hsch., v. 5.ὰ, σαρδάνιον) ; τριφάλης, -NToG « qui a un sens, latinisé en
*1-p[q>œnoç même
phalius énorme » (Ar.),
triphallus (Priapées, Varron). Dérivés : φαλλυκός, -ἡ, -6v « qui concerne le phallus » et substantivé, n., φαλλικόν «chant phalliques (Ar., etc.) ; φαλλίων = « φαλλοφόρος » (Suld.), Aussi nom propre (J., AJ et BJ, si 16 nom est grec) ; φαλητάριον π. « petit φαλῆς » (Nonn. Abb. hist. Juin., Migne 36, 1048) ; verbe dérivé : φαλλαρίζω s avoir une conduite obscène » (Epipha-
nius Const., 1v° 6. après), Nom propre Φαλλῖνος (Bechtel, H. Personennamen 482); Φαλληνίας, nom d’un archonte imaginaire (Ar. fr. 554).
Et.: Mot phrygien
populaire
(?)
emprunté
dont
βαλλίον,
substantif
par
l'ionien,
est
thracoproche
le plus
{voir s.u.); φαλλός, comme βαλλίον, se rattache à un groupe étendu de mots i.-e. signifiant fondamentalement « (se) gonfler » et qui permettent de poser une racine * bhel(Pokorny 120 sqq.). Les formes Φαλλήν et 1 φάλλαινα ont invité à poser "δῆμπό-, d'où φαλλός (Schulze, “ΚΙ. Schr. 808 ; cf. Adontz, Mélanges Boisacg 1,9), mais *-Inferait
attendre
une
répartition
dialectale φαλλὀ-{"'φᾶλο-
et, d’autre part, on ne voit pas pourquoi l'on aurait 16 traitement «récent » de -λν- comme dans ὅλλῦμι ; on posera tout simplement *bhol-yo- (cf. βαλλίον), dérivé en *-0- d'un *bhoi-i- en alternance hétéroclitique avec * bhoife)n- (Φαλλὴν et 1 φάλλαινα).
φάλος, φάλἄρα : I. φάλος : m., partio métallique du casque (Hom.) ; elle n’est pas Identiflée : les lexicographes anciens (voir
Thesaurus, s.u.) l'expliquent tantôt par « bossette» ou #clou », tantôt par « visière ν, Selon Dennis, Leaf et Reichel
(v.
Lorimer,
s'agirait
d'un
Homer
ihe
and
ornement
du
Monuments
casque
en
239
forme
8qq.),
de
äl
corne,
φάλος
—
sens égaiement admis par Trümpy,
Fachausdriteke 41,282.
On 8 pensé aussi à des bandes métalliques horizontales constituant le casque (Krischen, Philol, 97, 1948, 184 sqq.) qui correspondraient aux opawoia mycéniens do Pylos, cf. Documents* 378, Wace-Stubbings, ÀA Companion io Homer 614.
Composés : ἄτφαλος « sans phalos » (Hom.), ἀμφί-φαλος « qui a un phalos de chaque côté » ou « entouré de phaloi » (Hom.), τετράφαλος «à quatre phalois (Hom.), toutes épithètes se rapportant au casque; pour τρυφάλεια
(Hom.), τρυφάλη (Hsch.), v. ci-dessous et s.u. τρυφάλεια, Dérivé
: adj. φαλωτός
+ pourvu
de phaloi » (Eust.).
IF. A côté du thème pad-o-, on a des formes hétéroclitiques en -*7, -*êr, -“es : 1. φάλαρα (avec -«p- de "7), n. pl., parties métalliques du casque, « plaques » ou « bossettes #? (H, 16,106), « bossettes » ou « disques » de métal ornant le harnais des chevaux ou des mules (Hdt., E., etc.), « bandage » pour les joues (médecins), + ornements » (Plu., etc.) ;
le sing. φάλαρον chez Aesch., Perses 663 (lyr.) : + bossette » au sommet de la tiare royale perse. Composés : &pyupo(Plb.), eù- (Hech.), xyodxo- (Ar.), χρυσο-φάλαρος (E., Plb., etc.). Dérivé : Φαλαρῖτις, épithète d’Athéna « au casque » (Call. fr. 638),
cf£. Redard,
Noms
en -τῆς
214;
2. p.-ê, trace de ἔφαλ-ηρ- (*-Er-) dans τετρατφάληρος (en fin de vers, Zl. 5,748 =— I1,41), épithète du casque, jointe, les
deux fois, à ἀμφίφαλος ; l’explication par un allongement métrique de -ἄρ- est possible aussi ; 3. trace de *pxd-ecdans τρυφάλεια, VOir s.u, Emprunté en latin : phalerae f. pl. ; hybride latino-grec :
φαλεροῦχος « portant des phalerae» (pap. mag.). En grec moderne : τὰ φάλαρα « ornements métalliques du harnais ». El.:
Inconnue,
comme
le
sens
exact
du
mot
φάλος.
Les Anciens évoquent φαλός, φαλιός « blanc » : il s’agirait de la « pièce lumineuse, miroitante » (Orion 158,22 Sturz, EM "787,3 sqq. ; cf. Apion fr. 145 Noeitzel), ce qui peut n’être qu’une
étymologie
populaire ; noter cependant
1176 — "'φαλ-ι-|"'φαλ-υ-, mais
à φαλός : 1. 168 à φαλός « blanc e : φαλύνεν * λαμπρύνει ; φαλίασεται ΄ λευκαίνεται, ἀφρίζει ; ἔφαλάω dans impér. φάλα [Taillardat : φάλαι cod.] * ὅρα, σκόπει, pour 16 sens, voir s.u. παμφαλάω ; % lié à φαλός «ἴοὰ» : φαλίττει
{Tollius : φαλίπτει cod.] * μωραίνει et, p.-ê., φαλωθείς ' παρατραπείς, IV. adj. φάληρος (Nic.), φάλᾷρος (dor, Théocr.), φαλᾶρός (Hsch.) « blane, marqué de taches blanches», nom de bélier chez Théocr.; aussi «chauve » (Hsch. s.u.), sens
expliquant les n. pr. Φάλαρος (inser. Tégée), Φάληρος (Hés. Bouclier 180, etc.), Φάλαρις, Φαλαρίουν ( = -ἰων), voir Bechtel, o.c. 493 ; n. de lieu Φάληρον, port de l'Attique ; qad-Eple, ion.-att. -nple, gén. «ἰδὸς f. 1. «fouique, Fulica
atra » (Ar.,
blanche
et cornée
Lexilogus 313, Pokorny Boisacq et Frisk). φαλός,
489,
etc.
Et.: "'φαλᾶ
chez
1. adj. φαλός * λευκός ... καὶ φαλὸν τὸν ἐμμανῇ (Hach.) ; φαλόν.. ... ol δὲ τὸν μωρόν (Hsch.); 1. χρηέοντα pl n.
(Démocr. 174) forme isolée ; futur χρῆσται (S. O.C. 504, Phéréer, Ar, Phryn.), et χρήσει (Hdt. 7,8). Exprime la convenance durable (Zl. 16,631, etc.). Au γὸ s. av, se distinguera ainsi de l’adj. en -τέον et de δεῖ. Sur le rapport entre δεῖ et xpñ, voir Redard, Recherches sur χρὴ, xpñoBæ 55 sqq., plus récemment Benardeto, Οἱ. 43, 1965, 285 sqq. ; enfin, À. Christol (per lifleras) oppose -réov comme une nécessité forte imposée dans
l’instant, δεῖ étant un terme non marqué.
Voir également
sous 2 δέω, et bibliographie développée chez Frisk s.u.
Régime 1,124,
du
etc.,
accusatif
type
infinitif,
encore volr
d'interprétation
nominal
: avec
Chantraine,
difficile
Gr.
gén.
Hom.
(aussi
avec
Od, 2,805,
χρεώ),
χρή
D.H,,
D.S.,
Plu.),
4 banqueroutier»,
τκοπίδης
dit des
avec
suffixe
partisans
de la σεισάχθεια
Solon (Plu. Sol. 15) ; ἀχρεοκόπητος
figuré pour «intact»
patronymique,
(s.e. δύναμις)
de
emploi
(P. Mag. Par. I, 527) ; χρεωλυτέω
«acquitter une dette» (J., Plu., inser.) avec -λύτησις Î. « paiement, acquit » (pap.) ; χρεότνομος m. nom de fonction
(sens incertain ; BSA 26, 1924-25, 166, Sparte, 1112 s. après) ;
χρεωφειλέτης, ion. χρεοφελέτης «débiteurs (Hp., Æn, Tact., D.S., etc.), χρεωφείλημα « dotte » (Poll. 8,141) ; χρεω-φύλαξ m. « celui qui tient le registre des débiteurs de l’État » (inser. du 1v* s. av. au 115 s. après) avec plusleurs
dérivés. En second terme de cômposé, surtout ἀξιόχρεως, ion. ἀξιόχρεος (Hdt., Hp.) thématique [survivance du thème sigmatique en béotien, acc. pl. ἀξιοχρειέας (I G VII 1734,9)] d'où le sens spécialisé de + dette » est absent, 16 sens général de « propre à l’usage » expliquant les différents emplois à propos de personnes et de choses, et les différentes constructions avec l’infinilif etle génitit. Surtout prose ionienne, attique,
hell.
Au
sens
de
« dette»
: ὑπότχρεος,
nom.
pl.
frôquent dans la formule οὐδέ τί ce χρή : voir Chantraine,
τχρεοι, ace. -χρέους (PIb., D.H.), -xpeoç, dit de personnes
0.c
datif
«endetté, écrasé de dettes » (Ar., Plu.), de chases « obéré »
de personne, et infinitif (S. Anl. 736) : inffuence de -téov ? Dérivés nominaux :
(D., 1s.). Aussi avec κατά- ο ὑπέρ-. Dérivés tardifs : χρεώστης « débiteur » (Ph,, J, Plu., etc.) avec -τέω « être débiteur » (tard.) et plusieurs dérivés.
40,
Redard, 0. c. 51 ; plus
tard,
avec
parfois
1. χρειώ (— Ἐχρηώ), et χρεώ monosyllabe, gén. -οῦς, dat. -oÿ (1|, 8,57) f., trait récent de la langue épique
8. xpel&
?., ion. xpeln (Thgn.
62) ; cf. χρηΐα * πενία.
(Chantraine, Gr. Hom. 1,70), nom d'action en -d sur χρὴ pris pour base verbale, « besoin, nécessité » (v. Chantraine, Formation 116) ; substantif féminin, à caractère nominal
Κρῆτες (Hsch.) ; usuel en attique : « recours fait à un objet,
mieux préservé : déterminé par un adjectif (ZI. 10,172, etc.), sujet de verbes (!I. 10,172, etc.). L'emploi de χρεώ comme neutre, certain tardivement (A.R. 1,491, inscr.), n'est pas
notions
sens militaire, et, avec affaiblissement, « chose, affaire » (att.), e utilité » et « emploi fait de » (Thgn. 62, att., etc.) ;
assuré dans l'épopée (v. Redard,
o. c. 65) : contamination
« fréquentation » (att.), sens qui le relle aux valeurs socia-
de χρεών ? Terme proprement épique, absent de la prose jonienne et attique ; forme peu vivace, sans dérivation
les de χρῆσθαι ; sens concrets de » agrès de navire» (ÆL),
propre. Syntaxe et formules communes avec xpi (/!. 11,606
commun,
τί δέ σε χρεὼ ἐμεῖο :).
d'où
Prend
tardivement,
en
poésie,
le
sens
de
+ nécessité
fatale » (= χρεών A.R. 1,440) et même de « chose, affaire »
(= χρῆμα A.R. 8,33). v.
Chantraine,
Gr.
Hom.
1,70,
mais
autrement,
Shipp, Sludies* 30. Déclinaison : att. nom. χρέως, gén. χρέους (Lys. 17,5), χρείους (E. 1.4.. 273), χρέως (D. 49,18),
plur.
*yphex> χρήϊα (crêt.), ypé& (Hés.
Tr. 647), χρέᾶ
(Ar. Nu. 39, etc.), gén. xpeüv (att.), χρειῶν (ép.) ; dat. χρέεσσι (Man. 4,135), χρήεσσι (A.R. 3,1198). Pour l'arc. χρήατα (Schwyzer 665 A, Orchomène, 1v° s. av,), lecture douteuse,
v. Benvoniste,
Origines
112.
Sens
: « usage
à
faire de… #, d'où « besoin » et « chose à faire, affaire », en coneurrance défavorable avec χρῆμα, et «emprunt contracté » (cf. κίχραμαι) avec spécialisation juridique ultérieure οἱ développement de dérivés et composés surtout autour de la notion de « dette ». Au premier terme de composés généralement tardifs,
on 8 lo thème en a altéré : χρε-αγωγός * & ὑπὲρ étépou τὸν ὀφειλέτην ἄγων (Hsch.) ; χρεο-δοσία «paiement d’une dette » (Hdn. Æpim. 207) avec χρεοδοτέω (Hdn. Ibid.) ; χρεω-κόπος
= credilor,
la demande
decoclor
( Gloss.),
donc
« mauvais
payeur, banqueroutier », avec χρεω-κοπέω « faire banqueroute» (Str, Plu, etc.), -κοπία « banqueroute » (PIb.,
qui
de
résulle
Hollerbach,
Zur
Bedeulung
Rh. Mus. :
dans
(rhét.),
etc. 105,
dénominatif
1962,
« occupation » par
fonction,
exploitations
maxime,
mot»,
«bon
(att.),
à accomplir,
«chrie», d'une
Thraede,
en
service
et surtout
Dérivés
2. χρεῖος [= *xpñoc) et χρέος n…, var. χρέως Od. 8,308; 11,479 ; χρείως Od. 8,355 : allongement de χρεῖος au temps fort,
à une personne », avec les spécialisations de « pénurie » par notamment
successives un
exercice
v.
Redard,
des
Worles
168 au
d’un lieu rhétorique,
o. c. 80 sq. ;
χρεία,
1964,
167 sq.
χρειὀω
«êlre
utile »
(5.Ε..};
χρειακός adj. (Peripl. M. Rubr, 16), χρεακοί (BGU 14,88,9, I® s. après) à propos de « gens de service » à bord do navires, aussi du personnel de temple (Mélangyes Desrous-
seauæ 149, 11° s. aprés) [pour le suffixe, cf. πεδιακός, κυριακός, etc.] ; χρειώδης adj. « nécessaire » (Phld., Plu,, Luc., inser., etc.). Le plus ancien et le plus important est
ἄχρειος « inutile, bon
à rien» (att.), ion. &yphtog, avec
valeur morale et sociale qui s'oppose à χρηστός ; au n. adverbialisé « pour rien » aux sens divers : « vainement » (1L, 2,259), «en faisant semblant (de rire) » (Od. 18,163),
« sans
cause
cf. l'épithète
» des
(Théoc.
25,72) ; adv.
Athéniens,
ἀχρειογέλως
ἀχρείως
(tard.),
« qui
rit pour
rien, comme un sot » (Cratin. 323) ; d'où un dénominatif ἀχρειόω, ἀχρεόω « rendre inutile » (Dicaearch., Plb., LXX), «mésuser dev (LXX), passif «devenir inutile» (SIG 569,31, Crète, Er1° 8. av.; BCH 35, 1911, 286, Délos 1158. Av.,
Pib, LXX, etc.), et un abstrait ἀχρειότης f. « inutilité » (LXX)
et ἀχρειοσύνη
( Gloss.).
4. χρεῖος adj., de χρήϊος « qui a besoin s, d’où
« pauvre,
démuni> (poét., Æsch. Sup. 202, Ε. H.F. 1337, fr. 112, puis D. Chr., Lue., etc.), cf. ζά-χρεῖος « qui a grand besoin » (Théoc. 25,6).
— 1274 —
χρή Dérivés verbaux
:
χράομαι, χρηΐζω, κίχρημι :
χρείων Od. 8,79) ; « prêter à quelqu’un (Hdt,, att.); tardivement « procurer »
A. Anciennement
exemples de 2° et 3° sg. du présent actif notamment chez Sophocle (El. 606, Aj. 1373, Ant. 887) au sons de « désirer,
(épopée, H. hom., Hés.)
: formes peu
nombreuses, suns & inorganique, déjà diversifiées pour le sens. 1. Parfait
moyen,
d'emploi
formulaire,
attesté
par le
P-G-Pf. : φρεσὶ γὰρ κέχρητ᾽ ἀγαθῇσι «elle avait de bons sentiments » (Od.
3,266 = 14,421 = 16,398) ; le participe
correspondant χεχρημένος
est construit
avec
le génitif
« qui désire, aspire à » (FI. 19,262).
2. Présent, dénominatif, au pte. moyen : Ἐχρηόμενος» χρεώμενος en trois syllabes «avoir à sa disposition pour s’en servir » (Il. 23,834); au ptc. actif χρείων = χρήων «rendant un oraclo» (Od. 8,79), actitf secondaire qui suppose l'existence, peu attestée à cette époque, du moyen au sens de «recourir à l’oracle». À ce présent s0
joint à partir de l’Odyssée le ptc. futur χρησόμενος + pour consulter l’oracle » (8, 81 ; 23, 323 = 10, 492, 656 — 11, 165 ; H. Ap. 252 — 292) qui suppose lui aussi un présent moyen
de sens oraculaire.
3. Un autre présent dénominatif χρηΐζω à finale secondaire «ἰζω (d'après χατίζω ) : -εἰς (Od. 17,558), pte. -ov (I 11,885; Od. 11,340; 17,121; Hés. Tr. 630); puis surtout ionien. Sens : « désirer obtenir». Discussion des empiois au sens de srendre un oracle » chez les Tragiques, Redard, 0. c. 84 sq. Sont donc déjà connues la valeur oraculaire ot celle de désir d’usage, mais la spécialisation de cette dernière dans un vocabulaire financier pour «emprunter » el « prêter » est ultérieure, comme l'affaiblissement au sens de « pratiquer, fréquenter » appliqué à des personnes. B. Ultérieurement base, développement
: le moyen restant la diathèse de de divers thèmes temporels accom-
pagnés secondairement d’un actif, d’où parfois un passit. 1. χρῶμαι présent, χρέομαι (ion., dor, Sophr. 126) de Ἐχρήομαι, avec des emplois très divers. Contraction en n, mais en fonien puis dans la langue
hellénistique,
χρῆται,
χρῆσθαι sont fréquemment représentés par χρᾶται, χρᾶσθαι analogiques du type ὁράω, Aor. ἐχρησάμην, fut. χρήσομαι, parf. xéxenueæe. Sens général : « rechercher l'utilisation de quelque chose » (ion.-att.) ; avec double datif (Démocr. 173, Th., X,, etc.) ; datif (ion.-att.) ; neutre adverbial du type χρέωνται οὐδὲν ἐλαίῳ (Hdt. 1,193) ; pius tard l'accusatif de la chose utilisée (Arist. Œc. 1350 a 7, LXX, NT., inscr. 1{19 8. après, pap. 1π5 8. après). D'où un aoriste passif rare
ἐχρήσθην
«ôtre
utilisé»
(Hdt.
7,144,
D.
12, 15, inscr.
119 8. av., Hsch.). Sens spécialisé de « faire recours au dieu, l’interroger » : depuis l’Od. (8, 81 ; 23, 323), usucl en ion.-att., absolument
ou avec θεῷ, μαντηΐῳ, μάντεσι, etc. Autre spécialisation, à l'aoriste « emprunter pour l'usage », avec l’acc. (E. Æi, 191,
Thphr. Char. 30,20, Batr. 186), différent de δανείζομαι qui désigne l'emprunt d’argent à intérêt (voir s.u.). Le parfait conserve ie sens de + rechercher, désirer », et aussi de « éprouver » (en bien ou en mal) : συμφορῇ (Hdt.
avoir bescin », issu du parfait.
Nombreuses formes à préverbe (voir Redard, 0.c, 44-47) :
— Usage et abus : δια-χράομαι (Hdat.), ἐπι- (Hdt, Th., PL, Luc.), κατὰ- (att.), παρα- (Hdt, Pib., D.H.), προ(Xénocr. 1,8), συγ- (PIb.), xpoc- (PIb.). — Emprunt (moy.) et prôt (actif) : ére-xpéo (Plu.), συγ-χράομαι (Pib.), προ- moy. « emprunter » (inser., pap. 119 8, AV.), actif « prêter » (inser., pap.).
— Mise à mort (ot. χρηστός) : δια-χράομαι (Hat. 1,24 ; 1,110, etc., Th, Ant., Plu.), passif «ôtre tué» (D.L.), κατα- (Hdt. 3,146, Plb.), ἀνα- (Th., D.C.). Pour ces formes, voir Redard, 0. c. 46, et Benveniste,
Problèmes de linguis-
lique générale 1,312 sq. : euphémisme «en quelqu'’un, 16 liquider » [cf. fr. « exécuter ε].
— -
finir
avec
Sens oraculaire : δια-χράω, ἐκ-, παρα-, Suffisance : ἀντι-χράω (aor., Hat. 7,127), ἐκ- (Ηἀϊΐ,
8,70), κατα- (Hat.).
La plus importante est ἀπο-χράομαι, où se retrouvent les diverses valeurs : « birer parti de d’où « abuser ν, οἱ « mettre à mort » (ion., att.) ; à l'actif « suffire » (Épich., att.), «rendre un oracle » (ÆL.). En attique influence de χρῇ
sur la 3° sg. ἀπόχρη, imparf. ἀπέχρη. Adverbe ὑπο-χρώντως « suffisamment » (att.).
2. A partir de ἐχρησάμην, puis ἔχρησα (E., etc.), institution d’un présent κίχρημι[κίχραμαι (sur le modèle ἔστησα [1στημι!σταμαι). Actit « prêter » (D., Plu.) ; « rondre un oracle » (Lib.); moyen Luc.).
Autres (Inser.
formes
Cret.
; avec
1,38,3,
+emprunter » (Antiphan.,
nasale (cf. πίμπλημι)
11° 8. aV.) ; présent
Plu.,
κίγχρημι
contracté
tardif
κιχράω (LXX). 3. Aussi à partir de l’aoriste (sur 16 modèle Ecxédage/ axeSévvouz), institution d'un présent xpfvvüpe « prêter » (Thphr.
Car. 5,10 ; 10,13 ; pap. hell.), d’où par thématisa-
tion χρηννύω (au moy., pap. 119 s. av.). 4. Autres présents secondaires : χρη-ἴσκομαι (hapax,
besoins
Hat.
3,117),
«avoir
(dialectal
χρητέομαι
mégar., etc.) pour χράομαιϊχρέομαι. Et.:
La
valeur
de
pour
d'utilisation
«recherche
son
profit » ne permet pas de rapprochement décisif.
Plusieurs probièmes
: 1. xpñ est considéré comme
un
substantif neutre par la majorité : Ahrens, etc., voir Frisk s.u. 1 y a d'ailleurs en E. Héc. 260 une variante τὸ χρῆ. Mais type de neutre insolite en grec : l’'emploi comme
prédicat ne peut faire préjuger originel.
du
genre
du
substantif
Q. Si c'est un féminin, c'est un thème en -ë, sans compa-
raison directe avec πλήν, Shv, μεσόδμη
qui sont en -à.
Voir Pedersen, La cinquième déclinaison laline
71
sqq.
8. La nature exacte du rapport χρήϊχρῆσθαι : on donne
1,42, att, inscr.).
Tous ces emplois ramènent à une signiflcation unique « avoir recours pour son usage propre ».
ÀA partir de ἐχρησάμην constitution
pour son usage » (Nic.); quelques
de ἔχρησα
actif,
d'où un présent χράω, répondant aux divers emplois du moyen : pour un oracle ou un devin « répondre » (cf. déjà
le verbe pour dénominatif du substantif xpñ. Mais les formes du parfait κέχρημαι, qui paraissent les plus anciennes, pounhient être primitives et avoir fourni le point. de départ de tout le verbe, χρή restant isolé comme nom-racine.
— 4. Maigré les difficultés, le “gher- de lat. hortor, ombr. heriest «il voudra », et finalement χαίρω, otc., reste la
moins mauvaise étymologie, voir Frisk s.u. xpñ. Xpñjpa n. et χρῆσις f. : entretiennent en grec un rapport de complémentarité
fonctionnelle
287 54.).
(Chantraine,
Pormation
1. χρῆμα, absent de l'Jliade, apparaît au pluriel comme concurrent de χρέος dès l’Odyssée, Fortement orienté vers 168 désignations concrètes par son suffixe : « biens, richesses » d’où «l'argent » (comme revenu utilisable, opposé à κτῆμα
« capital »), et finaioment « chose, affaire ν, en un sens très affaibli : τί χρῆμα ; = τί ; voir Bergson, ÆEranos 65, 1967, 79-117. Les quelques exemples auxquols on prêôte un sens oraculaire (voir Redard, 0. c. 87) sont récusés par L. Robert, Noms indigènes 381 et notes.
Παραχρῆμα χρῆμα
hypostasiant
disposition
loculion παρὰ τὸ « sur le champ,
immédiatement » (Hdt., att.) ; notamment
dans des tours
préposition
pour
une
l’usage » d’où
avec
«à
adv.
et article : èx coù παραχρῆμα, ἀπὸ τοῦ,
εἰς rd. Tardivement comme préposition avcc génitif : παρα-
χρῆμα τῆς εὐεργεσίας « au moment de+ (D. Chr. 11,130). Dérivés ; χρηματίζω, au sens général de «s'occuper d'affaires » (att., hell.), avec ses propres dérivés (emplois oraculaires : D.S., J., Plu,, Porph,, Luc,, inscr.) ; à l’époque hell. « agiv en qualité de » (Plb., D.S., Str., Plu.) ; tardivement «porter un titre, un nom, vn surnom» v. L. Robert, Monnaies antiques de Troade 68, n. 5 ; Vieillefond, Les « Cestes » de Julius Africanus 15 sG. ; au moyen « négocier » (Hdt.), d'où e«se livrer au négoce, aux affaires » (att., hell.) ; noter χρηματιστέον (X. Lac. 7,3) ; plus spécialement sfaire payer » (PIb.) ; χρημάτισις . « opération » compor-
tant bénéfice (X. Econ.
11,11 ; 20,22 ; Æl. fr. 186), terme
d'astrologie (Vett. Val. 289,31) ; χρηματισμός
m. « béné-
fice » (PL,, Isoc., D.) : plus tard tout acte ou activité public, politique, diplomatique, juridique (Pib., D.S., inser., LXX, pap.) ; réponse oraculaire Χ Χ, Artém. 1,2, Vett.
Val. 1,7, etc.) ; tardivement « appollation, titre, désignation, nom (d'une personne)»; χρηματιστῆς m. «négociant » (PL, X.), « juge itinérant » (pap. mre et 115 s. aV.) ; xpnueτιστήριον N. Hieu où se font les affaires (D.S. 1,1, Plu.), où se rend Ja justice (LAX), tardivement « lieu de l'oracle » ; χρηματιστικός adj. 86 réfère à ces différentes notions (PL., etc.).
Composés de χρηματίζω
: κατα-χρηματίζω,
-ἰσμός
m.
termes de finance concernant paiements et jouissance (inscr. hell., pap. 11° &. après), ἀπο- au passif « être enre-
gistré » pour un document
officiel (Inschr,
Magn.
293,5).
Au premier terme de composés : χρηματο-δαίτᾶς m. dor, « qui répartit les biens » (Æsch. Sept 729 [lyr.]) ; -ποιός « qui procure de l’argent » (Ar. Ass. 442, X. Econ. 20,15) ; τφθορικός «ruineux » (PI, Soph. 225 d); composés plus tardifs de sens technique : χρηματ-αγωγός m. « transporteur de fonds » (pap. u° s. av.), χρηματο-φύλαξ m. traduit 19 lat. praefectus aerarii (Vett. Val. 38,34); «φυλάκιον n. « trésor » (Str. 12,2,6) ; χρηματουργία f. terme d’astrologie, «influence » des astres (Cat. Cod. Astr. 8 (4), 214). Au second terme de composés possessifs, deux types : -χρήματος et -χρήμων. Le phis ancien -χρήμων, parfois poétique : &-xphuwv « pauvre » (Sol., Pi., Ἐ. Méd, 461),
avec ἀχρημονέω (Pl Com. ap. Poll. 6,196) οἱ ἀχρημοσύνη (Od, 17,502, Thgn.
156) ; πολυ-χρήμων
« très riche » (PIb.
1275 —
xpno-
18,35,9;
Man.
4,21)
avec
πολυχρημοσύνη
(Poil. 3,110) ;
φιλο-χρήμων (Dam. Isid. 238, Lyd. Mag. 3,53) avec φιλοχρημονέω (PI. Lois 729 a) el φιλοχρημοσύνη (ΡΙ. Lois 938 c, Ps.-Phoc. 42), Paralièlement - χρήματος presque uniquement en prose :
ἀ-χρήματος « pauvre » (Hdt., Æsch., etc.), -l (Th., D.H.), τέω (Hsch.) ; φιλο-χρήματος (And., PL, etc.), -ἰα (PI., etc.), -éo
(Antiph.
Soph.,
PI., etc.) ; πολυ-χρήματος (Str., etc.),
«ἰα (X.), -ἐω (Str. 9,2,40 prob.). En onomastique, nom de femme rare Χρῆμα, O. Masson,
Z. Pap. Epigr. 23, 1976, 263. Χρῆμα a subsisté en (grec «argent » (monnalie).
contemporain
au
sens
de
2. Au sens de « besoin », l'ionien 8 aussi χρήμη f. (Archil. 56,5, Ps.-Hdt.
Vit. Hom.
13,14) avec χρημοσύνη ?. (Thgn.
389,394, etc.) ; χρησμοσύνη
inorganique,
se sépare
(Tyrt.
10,8, elc.),
du groupe
doubiet à c
de χρησμός
qui s’est
apécialisé dans 16 lexique oraculaire, voir s.u.
3. χρῆσις Î. s'oppose à χρῆμα
comme
terme abstrait :
c'est « l’usage qu'on fait » de ce à quoi on 8 recours, avec des acceptions diversifiées : au sens général (Pi. O. 11,2,
N. 1,43, Démocr. 242, Hp., Th., ΡΙ., X., D., Arist.), « relations avec quelqu'un, commerce d'amitié », cf. déjà χρεία (Isoc. Æp. 2,14, Arist.), tardivement « usage grammatical » (D.H., A.D.); en liaïson avec χρήσασθαι «emprunter », χρῆσις «emprunt » (Arist., Plb., Ps.-Phoc.); le sens de « prêt » est possible dans les exemples tardifs et Redard, 0. c. 96, le rattacherait à χρῆσαι « prêter », tout en maintenant comme sens originel celui d'emprunt (c£. l'ambivalence de fr. « louer ») ; emploi oraculaire au sens attendu
de « consultation » de
l’oracle
(Pi. O. 13,108),
cependant
discuté : « oracle rendu » selon LSJ, avec témoignage d’une
inscription
tardive
de
Pergame
(Abh.
Berl.
Akad.
1932,
5, 50 : n1° s, après) ; ce témoignage unique résulte d’une ambivalence acquise comme celle de fr. « consultalion » dans les vocabulaires médical et juridique.
Plusieurs formes à préfixe toutes post-classiques, hell., et tardives : dans 16 vocabulaire grammatical κατάτχρησις 4 usage, emploi » (pap. 115 s. av., Gal.), parliculièrement «emploi abusif », « catachrèse » (Arist. ap. Cic. Orai. 27,94,
etc.); σύγτ-χρησις « synonyme » D.H., Lac., Démétr. (Ath. 11,477 c) ; dans le vocabulaire économique πρό-χρησις « emprunt » (pap. du 111° s. av. au 116 s, après),
ἔκ- χρησις
« id. » (inser, 195 8, av.) ; ete.
Le grec moderne emploie encore xpñon (puriste χρῇσις). Æt.: L'opposition lexicale entre 16 dérivé en -μὰ « ce à quoi on a recours * et le dérivé en -σις « le fait d'y recourir »
est très explicite. La
base commune
des deux termes se
trouve dans xpñ, voir e.1. xpno-
: base secondaire commune à χρησμός, χρήστης,
χρηστός, otc. 1, χρησμός m. « oracle », désigne non la question posée, mais uniquement la réponse formuiée (Pi. P. 4,60, Hät., att., SIG 1044,49, Halic. 1ve-ure 8&. av.). Pourvu d'une puissance agissante, l’oracle est formulé en vers, d’où l’importance des expressions avec ἄδειν et des composés
en -ῳδός, etc. ; son rôle politique est attesté par la collection,
le colportage
particulier Hdt.
et
la répétition
de
ces
réponses
(en
1,62 ; 8,96 ; surtout 7,6 ; Th. 2,8).
La glose d'Hsch. χρησμός * τιμωρία attesterait un sens
—
Χρησ-
non technique de « recours, secours accordé à quelqu’un * (Redard, o.c. 92, n. }). A fourni des composés, dont deux très importants : a. χρησμῳδός adj. (S.), subst. «chanteur d'oracles, devin » (PL), d’où τῳδέω (Hät, att., Plu.), -ῳδία f. (Æsch., PL,
Plu.), τῴδημα n. (Hsch., Eust.), τῳδυκός adj. (Luc.). b. χρησμολόγος adj. (Hdt, S.) ; subst. +compllateur » et « colporteur » d’oracles (Hät., Th., Ar.), d'où -Aoyée
(Ar, LXX, D.8.), -Aoyla t. (D.S., Poll.), «λόγιον (Poll.), -λογική (Poll.). Plus tardifs sont d’autres composés : χρησμο-γράφιον n. (Rev. Phil. 44, 1920, 249, 251 : Didyme, 11* Β. av.) ; xpnou-
nyépoc (Rev. Phil, 46, 1922, 114, I G Rom. 4, 1540), -yyopéo (Luc.) ; etc. 2, Noms d’agent : χρήστης m., « diseur d’oracles » {inser. 1115 8. av., etc.), et dérivé χρηστήριον n. «lieu de l’oracle » (H. Ap. 81,216, Hés., Hdt., E., etc.), « sacrifice préliminaire » avant l'oracle (Pi. O. 6,70, Æsch.,
S., E,
χρηστήριος
1126,33);
Il*
16
adj.
« oraculaire »
(Æsch. Eum. 241, etc., Hdt., E., inscr.) ; χρηστηριάζομαι « consulter l'oracie à (Hdt., Théop., D.S.), actif «rendre un oracle» (Ephor. 31 b, inscr.) et παρα- « rendre un oracle mensonger » (Str.).
Au sens de « propre à l'usage », χρηστήριος adj. (inser. vie, 119 8. av., Pi. Com, 27, Str, atc, pap.) ; subat. pl. n. χρηστήρια « ustensiles, mobilier, installations » (inscr. vr®, 11* s. av., Str., otc.) ; [peut-être χρητῆρες m. (pap. 115 s. av.) pour χρηστήρια dans cetto valeur : si la forme est bonne, absence de c confirmant une tendance à la spécialisation des thèmes, voir plus bas Et.].
complémentaire
La forme dans
une
χρήστωρ
glose
en -væp
n’est attestée que
(Hsch.)
* μάντις
qui
ne
laisse
donc pas définir d’opposition avec -τήρ. En ce sens, composés : ὕπο-χρήστης M. « acolyte de celui qui dit 1956 oracles » (inscr. Milet 1er s. av., 115 8. après) ;
müBo-yphoräç
m. dor. «inspiré
par la Pythie»
(Æsch.
Ch. 940). Dans le sens économique χρήστης à les deux diathèses : «emprunteur» [χίχραμαι : χρῶμαι] (Phoc., D., inser. 113* 8. av.), « prêteur, usurier » [χίχρημι] (Ar., Lyc., Lycurg., Ps.- Phoc. 83, etc.). 8. χρηστός
: adj. verbal « que l'on peut
utiliser s, d'où
notion de pertinence extrême, d'excellence : associé souvent à γενναῖος, ἐσθλός ; antonyme de ἀχρεῖος, s'oppose aussi à αἰσχρός, etc. Apparaît dans Batr. 39, puis commun en ion.-att., notamment dans de multiples valeurs morales et sociales ; fréquent dans les épitaphes à partir de l’époque hellénistique, avec la formule au
vocatif χρηστὲ (χρηστὴ) χαῖρε, Guarducel, Epigr. Graeca 8, 151-152. Noter la χρηστὴ τελευτῇ « fin heureuse» ; p.-8. de Ἰὰ χρηστόν τινα ποιεῖν == ἀποκτιννύναι à Sparte, gelon Arist, /r, 592 = Plu. Quaest. Rom. 52, Quaest. Graec. 5 (ν. L. Robert, Études Analoliennes 369) ; peut s'expliquer aussi par l’idée de disposition définitive prise à l’égard
1276 — « inutilité » (Hp., PL, etc.) ; adv. ἀχρήστως « inutilement » ; πάγ-χρηστος « à tous usages + (Ar., X.), n. pour des remèdes
(Gai., etc.) ; φιλό- (X., D.H.), μισό- (X.), πολύ- (Arist.), δύσ-χρηστος «incommode, difficiles (Hp., X., hell.), d'où -téo (Plb.), etc. Dans 16 vocabulaire grammatical : ἄχρηστος « inusité », d'où « désuet, obsolète » (Eust. 118,25) avec ἀχρηστεύω «être inusité» (Sch. D.T. 195 H); καταχρηστικός
« employé
à tort » (Phld.
Rh. 1,89 S.), d’où
adv. καταχρηστικῶς « par abus de terme » (Str., S.B.). Sont à mettre à part deux composés qui se réfèrent à la notion d'oracle : πυθό-χρηστος à propos d'oraclos rendus à Delphes (Æsch. Ch. 901, att., hell.) ; Oe6-xpnotog à propos de la {oi mosaïque (Ph. 2,577) ; Îls sont à rapporter à χρῆσθαι au sens spécialisé de « consulter l’oracle ». Au premier terme, formes moins anciennes : χρηστό-φιλος « qui 8 pour amis des gens de bien » (Arist.), -φιλία (Arist.) ; χρηστοτ-ἤθης « d'un caractèére bon et honnête » (Arist., Ptol.), -ἤθεια (LXX, Démétr.); et plusieurs termes exprimant
l’excellence dans un talent.
Dérivés ; χρηστότης £. (ait., hell., LXX), -σύνη Î. (SEG 3,435),
χρηστικός,
de
personnes
:
«habile
à
l’usage »
(Arist.), de choses : « propre à l’usage * (Plu.). Dans l'’onomastique, noms en Χρηστο- et -χρῆστος, Bechtel, H. Personennamen 471. Le grec moderne utilise encore χρηστός avec les valeurs de « bon, honnête, de valeur », etc.
4. χρήσιμος adj., non forcément issu de χρῆσις pour la forme (Redard, o. c. 101), très proche de χρηστός pour le sens : qualifle celui en qui ou ce en quoi on cherche
et trouve recours, ressource, avec tions et ies mêmes spécifications
168 mômes morales ο
associasociales
(Thgn. 406, Hdt., Th., att, etc.). Fréquent dans les décrets
d’edepyecia. Cette proximité peut expliquer le très petit nombre des
dérivés et composés : χρησιμότης f. (inser, tard., Gloss.) χρησιμεύω (Thphr. fr. 175, LXX, D. 8., Dse., Luc., Gal.) ; peut-être χρησιμολογέω « parler dans un dessein édiflant » (Phld. Po. 5,13} ; -λογία (ibid.). Le grec moderne emploie encore χρήσιμος au sens de sutile, Et.:
profitable ». Malgré l'ancienneté
notamment
χρηστήριον on
ensemble
formes
peut
de
(H. Ap. 81,214),
considérer
à c inorganique
: xpñ,
comme
xperd,
elles,
d'entre
certaines
dans
plus
tout cet
récentes
χρεῖος,
les
ἀχρήϊον
(sous χρεία), χρῆμα (Qd.) sont épiques, tandis que χρηστός, χρησμός, χρηστηρ-, χρήστης n’apparalssent qu'à partir du vi® s, av.
Le
sens oraculaire, sans être exclusivement
lié
à ces formes à σ, se développe d'une façon privilégiée autour de χρησμός, χρηστηρ-, χρήστης. La cohérence de ces termes rend inutile une analyse de χρησμός en xpn-0u66, une base xpno- ayant de toute manière fonctionné dans 16 vocabulaire grec, étant elle-même issue de χρή, voir s.u.
χρίμπτομαι : aor. χριμφθείς (Od. 10,616, Pi. P. 12,21),
d'une personne ; en tout cas euphémisme (v. sous χρή les verbes δια-, ἀπο-χρᾶσθαι). Au second terme de composés : ἄ-χρηστος « inutile, sans
présent (Æsch., E., Théoc.), aor. ἐχρίμψατο (H. Ap. 431, Euph.) ; actif rare sans préfixe : présent χρέμπτω (Æsch.,
effet » (Bair.
Avec préverbe, surtout ἐγ-χρίμπτω, aor. ἐνέχριμψα (A.R.), passit ( 23,334, Hdt.), fut. moyen -ῴομαι
70,
Hdt.,
Hp.,
att.),
«impraticable »s d’où
«impitoyable » (Hdt. 8,111, etc.), « inutilisé » d'où « encore
S, E., A.R.).
nouf » (Luc. Lez. 9, Ath. 3,97 c) ; au sens actif « qui n’use pas des (Ε. Tr. 667); ἀχρηστέω «être inutile » (S.E.) ;
fréquent à l'aoriste ἐν-εχρίμφθην (Hom.,
ἀχρηστόω
ἐγγίζει, ἐμπίπτει (Hsch.).
+rendre
Inutile » ou
«inutilisable s, ἀχρηστία
Hat., Hp., B»
Opp., Arat.). Forme à conjugaison contracte ἐγχριπτᾶται "
— Avec d’autres préverbes : ἀποχριμφθέντα * ἀποχωρισθέντα (Hsch.), συγχριμφθέντα * συνενεχθέντα (Hsch.). Sens : « frôler, effleurer », avec des emplois transitifs au
moyen, mais surtout à l'actif : « mener tout près de, faire
approcher de», intransitifs à l’actif, mais surtout au moyen : « s'approcher » avec ou sans complément (surtout au datif). Et.: Le sens général comme 16 groupe initial xp- font naturellement chercher un rapprochement avec χραύω et χρίω. Mais formation de date évidemment grecque dont on ne peut tenter de rendre compte qu’à l’intérieur de cette
langue : le groupe -xr-, expressif, peut avoir joué un rôle dans la création de présents comportant aussi une nasale,
comme σκέίμπτομαι OÙ γνάμπτω, sans qu’on puisse parler de croisement entre deux formes précises, voir s.u. σκίμπτομαι.
χρίω -ouot
: ({hapax AP 6,275) présent actif (Hom., S., etc.), moy.
et
pass.
(Hom.,
Hdt,,
etc.),
avec
imparf,
χρῖον (Od. 4,252), xpleoxe (A.R.) ; aor. ἔχρῖσα (Hom., etc.), moy. χρἴσάμενος (Hom., etc.); part. moy. xéxpiuer (Hat.), κέχρῖσμαι (LXX), actif κέχρῖκα (LXX) ; aor. pass. ἐχρίσθην (Æsch., Achae.); fut. moy. χρίσομαι (Od., etc.), pass. χρισθήσομαι (LXX). Sens : « frotter, oindre, enduire » (Hom., ion.-att., etc.), d'huile (Hom.,
après etc.),
le bain (Hom., etc.), pour des funérailles pour une consécration (LXX) ; dit aussi
d’objets, dans 16 sens spécialisé de « teindre » (Hdt, X., inscr. 11° s, après) ; emploi p.-ê, illustré dès le mycénien
avec l’adj. verbal kirita n. pl. pour des tissus (pawea, Chadwlek-Baumbach 257). L'emploi à propos de l'agressivité, de l'insistance d’un taon et d’un moustique est propre à Æsch. (Pr. 566, 597, 675, 880). Formes à préverbe : dvæ-, ἀπο-, δια-, ἐπι-, ἐγ-, κατα-, περι-, συγ-ν ὕπο-. Dérivés très souvent accompagnés de formes comportant
ces préverbes : l. χρῖσις Î. «
-xpouv,
gén.
-χρόου»
-χροῦ
(Od.
12,246,
ion.,
E,, Arist., Lell.), notamment à propos du teint dans 168 signalements de personnes (inscr., pap., v. L. Robert,
Noms
indigènes
231)
d'où
comparatif
-ούστερος
(Hp.,
Arist.). Thème avec longue, nom. sg. -χρῶς, acc. et n. sg. -xpoy, gén. sg. -xpo (Hp., Ar, ΡΙ., Arist., Théoc.). Avec dentale, acc. sg. -ypær«x (E.), gén. sg. -χρωτος (Hp., E.,
Ar., Arist.) et formes adverbiales συγχρῶτα «chair contre chairs (Artém.), προσχρῶτα «id.» (Artém.) issues de locutions prépositionnelles.
Dérivés : 1. ion. χροιή (Π. 14,164), att. yporé, χρόᾶ f.
Alciphr.) ; en
premier ou second termes de quelques composés, dont seul
ἀ-χρώματος
« incolore » (PI,, Plu.) est notable
4. Sur le thème
à dentale xpcor- : verbe
et ancien,
dénominatif
χρωτίζω « teindre » (Plu.), moy. « se donner une teinture de » flgurément
(Ar.), et formes
à préverbes
Dans
Nombreuses acc. ot n.
Plu,
rhétorique (Aps.); χρωματισμός m. «fait de colorer » (Diosc.) ; χρωμάτινος adj. « coloré » (Pertpl. Mar. Rubr.) ; n. pl χρωμάτια = χρώματα (AP). Χρωματο- flgure aux
probablement myc. nom. sg. akorowe (duel -wee) à Cnossos à propos de bœufs biancs «sans taches » (ἀLejeune, Mémoires 2,51 ; mais &- + de couleur uniforme »
pap. in° s. av.). -ypooç> -xpous,
(Hp.,
tution d'une conjugaison régulière avec les formes actives
Un diminutif χρωτίδιον n. (Cratin.).
(Cratin., Eup., et Com., formes thématisées en
χέχρωσμαι
E., etc.), passif (PI.), aor. ἐχρώσθην (PL., etc.), d’où consti-
(Od. 16,175, avec adaptation métrique évitant le crétique),
Chadwick-Baumbach 257) ; acc. sg. -xpox (ταμεσί- Hom. ; λευκό-, γλαυκό-, etc., Trag., att.), gén. sg. -xpoog (ἀπαλόH. Aphr., Hés., etc.), nom. pl. -xpoec (μελανό- Hom., etc, μελάγ- (Hät.), acc. pl. -ypoxç (ταμεσί- Hom., xtové- Philox.), n. pi. -xpox (μονό- Arist.) ; μελαγ-χρής
« colorer »
l’anthroponymie,
un
petit
(suy-, cuv-ava-).
groupe
de
noms
en
Χρωμο- avec Χρωμ-ίππα, Χρῶμις, ete., Bechtel, H. Personennamen 472, le type rare Μέλαγεχρος (Alc.), ibid. 803,471
et les simples Χρωτάριον
outre Χωτάριον 1976, 263. Et.:
οἱ Χρωτώ Ibid. 483 ; en
(sic), O. Masson,
L'adjectif
Zeit. Pap. Epigr. 23,
akorowee
mycénien
(duel)
un
suggère
thème *xpoFoc- qui, avec des accidents divers, peut rendre compte de l'ensemble des formes. Χρώς nom. peut
résulter d’une
contraction
de
Ἐχροξώς,
et χρόα
acc.,
χροός gén., eto., d'hyphérèses dans Ἐχροόσ-α, ἔχροοσ-ός (Szemerényi, Studi Micenei 2, 1967, 21 sq., Risch, Woribildung* 81,88). Ce thème explique directement le composé
n. sg. #ü-ypoéc, type auquel appartient la forme mycénienne, tandis que μελαγ-χροιῆς nom. sg. en représente une adaptation métrique ; avec hyphérèse μελάγ-χροες Ρ]. et μελανό-χροες pl. (autres composés, ef. plus haut) doivent
reposer sur *-ypoFees ; μελαγ-χρής nom. sg. aurait subl
l’influence du modèle αἰδώς -αἰδής (Schulze, Q. Ep. 362, n. 2). Χροιή . (att. χροιά, χρόα) est un dérivé en -ά du thème
*xpoFoc-
touché
par
une
hyphérèse
et dont
la
« surface du corps, corps, peau + et, chez les pythagoriciens
forme est paralièle à ῥοίδ, ποίᾷ (voir s.u.). Le 29 terme
«surface
thématisé
d'un
objet » (Arist.,
Épicur.,
etc.) ; « carnation,
de
composé
-ypoos,
-Xpoug
(Od.,
ete.)
peut
teint, couleur » (att.), d'où les notions de εὔχροια et ἄχροια en médecine (Hp., Arist., Thphr.); « nuances » mélodi-
reposer sur *ypoFoc-0-ç avec hyphérèse.
ques (Aristox., Cleonid.); ἐπιχροαξ f. pl. scouleurs » (Thphr.), xpoïx n. pl. «id.» (Emp.). Verbe : χροΐζω,
avec χραύω, malgré Frisk s.u. χρόα, mais 16 vocalisme de
χρῴζω act. et moy. « toucher, être ou venir en contact, s’unir à » (B., Théoc.), « teindre, colorer, tacher » (Arist., Alex., Thphr, Nie, Lue.) avec nombreux préverbes dans
ce sens : ἐγ-, ἐπι-, κατα-, ovy-. De là les termes de gloses
Le témoignage
du mycénien
rend plausible un rapport
ce verbe qui rime avec ψαύω eL χναύω et paraît faire eouple avec χρίω (ct. ψίω, χνίω) est un problème spécifique qui ne concerne pas 168 formes nominales. Ce rapprochement ne permet d’ailleurs pas de poser une étymologie claire (ν. Frisk s.u., Pokorny 457).
— 1280 —
χῦλός
xüÀôs : m. « jus » comme liquide, spécialement « sève » des plantes (PI., Thphr.), + décoction » (Diosc.), « tisane
d'orge » (Hp.,
Ephipp.),
« suc » des chairs animales (Hp.,
Arist.) ; état liquide sous lequel les aliments sont digérés, «chyle » (Gal.) ; « saveur, goût » (Ar., Gorg., Épicur., etc.). Au second terme de composés chez les médecins et les naturalistes : ἔγ-χυλος «juteux, succulent» (Hp., Thphr., etc.), yAuxé- (Hp., Xénocr.), διά- (Arist.),
eÜ- «juteux» (Thphr, etc.) ἀ᾽ οὰ -ἰα, & «sans jus» (Thphr., Xénocr., etc.) d'où -lu, λεπτό- (Thphr.), πολύ(Xénocr., etc.), δύσ- (Xénocr.). Au premier terme de rares composés tardifs : χυλοειδής « qui a l’aspect du en chyle » (Ps.-Hp., Dérivés : χυλάριον (Gal., Geop.). Dénominatifs : 1. et «ôtre réduit en
infusion,
jus » (S.E.), χυλο-ποιέω « transformer Alex. Trail., Paul. Aeg.), avec -ποίησις. n. diminutif (M.A.) ; χυλώδης « juteux »
χυλόω, surtout passif -όομαι « réduire » jus» par pressage, ou décoction, ou
ou digestion
(Hp.,
Gal,
Diosc.,
Geop.), avec
χυμεία et χημεία : f. «alchimie, art de la tranemutation
des
métaux»
(Zos.
Alch.,
Olymp.
Alch.,
Joann.
Antioch., etc.). Dérivés : χύμευσις Î. (et χήμ-) « id. » (EM, Eust., Tz.), χυμευτικχός « relatif à l'alchimio » (Zos. Alch., Olymp. Alch.). Les χυμευτὰς εἰκόνας [ynu-, ot même χουμ-] byzantines sont,
entre
autres, des
enluminures
(voir
D.
Lecco,
in
Lemerle, Cing études sur le XI s, Byzanlin 36) dont les couleurs pouvaient être obtenues à partir des sucs extraits de plantes (brou de noix, garance, cucurmine, etc.). Æt.: L'incertitude graphique montre des termes byzantins pour iesquels le choix entre ynu- et quu- est vain. Pour χῃμεία, étymologie souvent répétée de Pott (ZDM G 30,
1881,
6
sq.)
qui
y
reconnaissait
16
nom
même
de
l’Égypte, voir s.u. Χημία. L'activité des chimistes ne se limitant pas à l'art (égyptien ? ; voir
bibliographie
chez
Frisk s.u. χημεία) de la transmutation des métaux mais s'étendant à toutes les préparations de teintures, d'extraits,
préfixes ἀπο-, êx-, èy- et les dérivés correspondants -coyuœ
de décoctions, de sucs, etc., on a probablement affaire, plutôt qu’à une étymologie populaire, à une convergence
n.
de dérivés de χυμός et de Χημία que l'iotacisme empêche
(produit),
2. χυλίζω préfixes -toux n. Formation Comme
-œctç
f.
(action,
notamment
« digestion ε);
«extraire le jus » (Hp., Arist., Thphr.), avec ἀπο-, ἐκ-, ἐγ- et les -dérivés correspondants (produit), τ-ἰσμός m. (action), voir Chantraine, 145 ; 3. χυλιάζω « id. » (AëL.). d'autres termes de l'alimentation, peut avoir
servi d'anthroponyme : voir L. Robert, Noms indigènes 311,
sur un gén. Χύλου (?). Voisin de sens et de forme est χῦμός : M. « suc », qui vaut
pour les sucs naturels
des végétaux
de
démêler,
les
« transmutations »
réussies
fait sur la couleur du métal. Discussion Ὦ. Georgacas, Gl. 36, 1958, 193.
xüpés
portant
du
mot
en
chez
: voir χῦλός.
χυρβιάζω * σκιρτῶ (Hach.).
el surtout des
animaux (ion.-att.), du point de vue de la « saveur » et de
χύρρα
: οὕτως
εἰώθασι
ταῖς
ὑσὶν
ἐπιφθέγγεσθαι
la « succulence » (Arist…, Thphr., Plu.), objet de préparations
(Hsch.), donc appel destiné à mener Ies pores ; χυρράθιοι *
culinatres (tard., mais voir déjà χυμίζω plus bas). La tradition manuscrite ne reflète cependant pas toujours cette
δεσμοὶ συῶν (Hsch.) ; χυρρεῖον * στρεπτὸν
distinction, qui n’est pas évidente dans tous les composés. Seuloment au second membre de composés : ἔγ-χυμος « imprégné de suc, sapide » (Hp., PL., Arist.) ; εὔ- « sucoulent, sain » (Hp., Avist., Ptol., Gal., etc.) avec -lx ; &- « sans goûte (Arist., Thphr., Xénocr.); xaxé- (Arist., Ath., Diosc., Gal., etc.) avec -lx ; δύσ- (Arist, Thphr.) avec εἰα ; ὀλιγό- (Xénocr.), πολύ- (Xénocr.), γλυκύ- (Gal.,
mots désignent un e tribart », carcan en bois que l'on met
Paul. Aeg.) avec -ἰα. Dérivés : χυμίον n. diminutif (com.) ; χυμώδης « juteux » (Schol. Nic.). Dénominatifs : 1. χυμόομαι « être changé en jus » (Gal.), act. avec ê&x- s presser, pour tirer le jus ; 2, surtout χυμίζω «relever une saveur, assaisonner » figurément à propos de
poètes (Ar., voir Talllerdat, Images d'Aristophane $ 755) ; avec préverbe ê&x- «extraire le jus» (Arist.) et dérivés «ὠσις Î, τῶμα n. (èx-) « ecchymose κ (Hp.). Et.: On a depuis longtemps rapporté les deux termes à la racine de χέω (v. Frisk s.u. χυλός). Mais le degré zéro attendu est yü-. Deux explications ont été proposées pour χῦ- : Vendryes (v. Chantraine, Formation 134,240) y a vu un vocalisme populaire expressif. Schulze (voir Pokorny 448) a supposé des doublets -σμο- et -σλο- des
suffixes -μο- et -λο- : ἔχυ-σμο-, ἔχυ-σλο-. Cependant un doublet -σλο- est sans parallèle. Pour χῦμός, outre la possibilité de ce doublet, faut-il tenir compte de l'existence
de ζύμη et ζωμός ? Enfin, on pourrait songer à des quasiparticipes °ghus-lo-, *ghus-mo- « qui se répand », sur un radical sigmatique (Pokorny 448) attesté d'autre part dans le tokh. (B kusäm, présent 3° sg.).
& δεσμεύουσι
τοὺς χοίρους * ἔστι δὲ ξύλινον (Hsch.). Ces deux derniers au cou des porcs pour les empêcher de traverser les haies ; on retrouve l'un de ces termes, avec une autre orthographe,
chez Eustathe : χύριον ‘ δεσμὸς & δεσμεῖται τὰ χοιρίδια et χύριον * ξύλον & προσδεσμεύονται οἱ ὕς. Enfin, 1 y a chez Ar. Ach. 800 un appel χύρρε χύρρε (ms. χοι-) : cf. Eust. καὶ τό χύρρε συδοτικόν (ἐπίφθεγμα) ; v. Radermacher, Fesischrift Kretschmer 1926, 160.
ÆEt.: Mots probablement dialectaux issus de χοῖρος et dont 16 υ fait penser au béoilen; mais la géminée fait difficulté : gémination expressive ?
XÜTAov, χύτρα, χύτρος, voir χέω. χωλός : adjectif indiquant une infirmité, en général du pied, « boiteux », πόδα, σκέλος étant souvent précisé (Hom., ion.-att., etc.), mais aussi de la main (Eup.,
Hp.,
et voir composés) ; figurément «chancelant, mal assuré » (att., hell.) ; en métrique, d’un vers Tambique « boîteux », c.-à-d. terminé par un spondée (Heph., Demetr.). Au second membre de composés : χειρό-χωλος « manchot » (Hlppon. 171 Masson), κατά-χωλε « affreux boîteux ! » (Ale. Com. ; Zeus à Héphaistos), πρό- « très boiteux » (Luc.), κλεψί- «qui dissimule sa claudication » (Luc.),
ἀμφί- « boiteux de deux pieds »s (AP, cf. χωλὸς ἀμφοτέροις Lue.).
Au premier membre : χωλο-ποιός * fabricant de boiteux » (Ar. Gr. 846, à propos d'Euripide, ct. Ach. 411), χωλό-πους
—
χώρα
128].--
«au pied boiteux » (Man.), χωλ-ίαμδος « choliambe » (voir
EL.: Il faut partir de l’aoriste χῶσαι, mais cette forme
plus haut ; Demetr.).
est
Un dérivé abstrait tardif χωλότης f. « claudication » (Plu., Jul.). Surtout plusieurs dénominatifs : 1. χωλεύω trans. (aussi avec &xo-) et intr. «rendre, être infirme,
les dérivés -eix f. « boîterie » (Ρ]., Luc.) -evpæ n. « id. » (Hp.); 2. χωλόομαι moy. « devenir boîteux » (Hp.), τόω
de χόος en -6w (voir 165 formes de présent -χοῖ, etc.), ou en -ἔω avec contraction de *yoñow en χῶσαι (pour la contraction, voir Lejeune, Phonétique* 260), que d’un intensif à vocalisme o de χέω, avec la même contraction. Dans ce dernier cas, cf. tokh. B Kewu
*peudh->
pseud-, etc. Sur les théories de cette sorte, voir la position
: «froiter, gratter » (Hermipp., PI. Com.) ;
ψαθάλλω
une
forme
d'aoriste moyen
(Hsch.). Æt.:
Pas
d'étymologie
à
dans ἐψαθήλατο * éxvhooto proprement
parlier
: forme
peut-être populaire en rapport avec ψαίω et ψῆν. Pour le
-8- on compare ψαθυρός ; 14 coexistence des suffixes œ ot up et du suffixe sigmatique de ψάθεα * ψωμία (Hsch.) peut alors évoquer une hétéroclisié.
prise ici, Préface IX.
ψάγδᾶν, ψάγδας, σάγδας : m., sorte d'onguent égyptien,
ψαθυρός : adj. « friable, de peu de consistance » (Hp., Arist., Thphr,, Nie.) ; formes volsines : ψαθαρά * εὔθλαστα, σαθρά, Enpé, ἀσθενῆ, ψαθυρά (Hsch.); ψαδυρός même
avec diverses formes, ψάγδαν (Ar. fr. 206, Eub. 102), σάγδαν (Eup. 198), σάγδας (Epil. 1), voir LSJ s.u. et Fraenkel, Nom. Ag. 2,176, note; cf. WATAHE (Ath.
ψαθυρόν (Hsch.).
Peut-être aussi ψάδδα * # κινάδαρις (Hsch.), un dérivé de κιννάδαρι, κινναδάριον désignant précisément une
φαθυρότης f. «friabilité+ (Arist., Gal.); ψαθύρματα * ἀποκόμματα (Hech.). Dénominatif : ψαθυρόομαι «s’émietter, se désagréger »
15,690 e), ψάγδας * {ψαγδῆς} μύρον ποιόν (Hsch.}, σάγδας * εἶδος μύρου À ψάγδας (Hsch.). pommade pour les yeux (Gal. 12,786). Et.: Emprunt assuré à l'égyptien, v. Splegelberg, Hermes 56, 1921, 332-333. Il faut partir d'égypt. sgnan « graisse, onguent ε, précédé de l’article p}, donc * p;-sagnên dissimilé en *p-sagdé/än ; 168 formes en -ας ont une finale hellénisée ; la variante σάγδας sans l'article ou plutôt avec une simplification à l’initiale.
ψάγιος : adj. hapax PI. N. 7,69 (qualifie 16 chant, ὅαρον, de quelqu’un qui va déviant de la mélodie, πὰρ μέλος), avec 168 gloses d'Hésychius ψάγιον * πλάγιον, λοξόν, ἐπικεκλιμένον, et peut-être ψάδιον * κάταντες. Termes
qui expriment
une notion
d'obliquité. Sont-ils
à rapprocher (et comment ?) de xAkytog ?
sens
Dérivés
avec :
la
glose
ψαδυρόν * ἀσθενές,
μαδαρόν,
«miettes
(Ath.) ;
n.= ψωθίον
ψαθύριον
(Aq., Ps.),.
Et.: Voir s.u. ψαθάλλω. ψαίρω
avec
ses
: seulement
ailes
palpiter # (Hp.),
présent,
«effleurer, balayer » (l'air
«s’agiter
légèrement,
« bruire en s'agitant » (pour
des feuilles,
: Æsch.
Pr.
394),
Luc.).
Formes à préfixe : Six- «agiters ou « balayer» d’un souffle (Ar., Hermipp.) , «se disperser » (Nic.) et « disperser » en grattant (Opp.) ; ἐπι- « effleurer » (Opp.) ; μετα- «écarter » une pierre d'un léger mouvement du pied (E. Pk. 1390). Et.: Apparaît comme un présent radical en *-yê/p-. Mais it doit être secondaire et issu d'une rencontre de ψάω avec σαίρω. Rapprochement peu probable avec evestique et russe signiflant « honte » chez
MSL
ψαέναι
(Gal.),
des formes Benveniste,
23, 1935, 405. Voir Frisk s.u.
: φθάσαι, [xrisai] (Hsch.). 81 19 Jemme n’est
pas altéré, et que d'autre part 18 glose fasse bien intervenir φθάνω, la correspondance phonétique de l’initiale est
ἘΨαίω : présent non attesté ; aor. moy. ψαίσασθαι et pass. ψαισθῆναι « moudre, écraser, briser menu » (Thphr,
identique à celle de ψίνομαι (voir s.u.) avec φθίνω. On peut ajouter au dossier ψατῆσαι * προειπεῖν (Hech.) οἱ ψατᾶσθαι * προκαταλαμδάνειν (Hsch.). Pour la forme d’infinitif, voir
ap. Porph. Abst. 2,6).
Taillardat,
φαιστὴ μᾶζα gâteau d'orge avec huile et miel (Hp.), Vatarév n (πέμμα où πόπανον), surtout pl. -&, pour le
REG
73,
1960,
10 βᾳᾳ.
Lejeune, Phonétique* 39. Voir φθάνω.
Pour
l'initiale,
voir
Adjectif verbal ψαιστός « brisé » 6.-à-d. susceptible d’être émietté,
dit de gâteaux,
spécialement
pour
16 sacrifice
:
— 1284 —
ψαίω sacrifice
(Ar., Antiph.,
Herod.,
AP).
Com.
Adesp.,
Dans le même
inscr.
rve-ir1® s. av.,
sens, diminutif ψαιστίον n.
rapproche lit. spâkas « goutte » (Pokorny 980; Fraenkel, Lit. et. Wb., s.u. spôgti); Chantraine, Formation 352,
(AP, p.-ô. inser. 1115-115 8, av.) ; adj. ψαιστώδης * qui est
analyse
comme
etc. ?), ce qui n'est pas assuré non plus. Si le rapport avec φῆν est possible, l’analyse de détail resto donc très
du φ » (AB).
simplifiée
:
Dans un autre sens, forme à initiale
σαιστός *
ἐλαία
θλαστή
(Hech.),
dans
un
a-x-,
incertaine,
vocabulaire populaire et technique rural ?
avec
avec
un -x-
secondaire (venu de elxkç,
en particulier
l’alternance n/&.
Dérivé du thème ψαι- : ψαϊ(σ)μα * σῖτον ὀλίγον (Hsch.) ; ψαίστωρ
« qui essuie », à propos de l’éponge
(AP) ; adj.
ψαιδρά ΄ ἀραιότριχα « au poil rare » (Hsch.). Enfin,
plusieurs
formes
paraissent
reposer
sur
εὐτελές, φλύαρον, οἰκτρόν (Hech.) ; autre témoin, l’hapax ψαίνυνθα θεσπίζοντα adv. «sans rien dire qui vaille, faussement » (Lyc. 1420); pour la finale complexe, voir μίνυνθα sous μινόθω, et Schwyzer, Gr. Gr. 1,629. Et.: Ces formes supposent un thème de présent secondaire à ψῆν, dans le même rapport que xvolwxvijv, et qui
groupe
que χναίω, πταίω, ῥαίω, où
la diphtongue «t ne reçoit pas
d'explication
satisfaisante.
D'autre part, comme d'autres mots à initiale ᾧ-, a fait l'objet de epéculations dans lesquelles ᾧ- représenterait un ‘p- dans un substrat indo-européen préhellénique, d'où un rapprochemont avec παίω
(Haas,
Ling.
par les formes, voir s.u. ψῆν.
-ἄδος : f., lon.et
ψαλάσσω
139), présent moyen διαστέλλεσθαι (Hsch.), ἐκινήθη (Hech.). Sens
et « faire vibrer » une corde d'instrument
hell. φεκάς, -άδος ; toute d'or,
(Lyc.).
Adjectif verbal : ἀ-ψάλακτος « qu'on n’a pas touché » (S.),
« indemne » (Crates Com., Ar. Lys. 275) ; ἀπο-φψάλακτος = ἀκρότητος (Phot.) à propos d'instruments dissonants ou joués sans cadence ; ὀρθο-ψάλακτος « sonore, aigu » figurément d’une querelle (S. Zchn. 249). Æt.:
Dérivation
expressive
de
ψάλλω ; avec
la même
conjugalson, voir αἰμάσσω, παλάσσω, σταλάσσω, etc.
ψάλιον,
voir φαλόν.
ψαλίς, voir φαλόν. ψάλλω : fut. ψαλῶ (LXX, NT), δον. ἔψηλα (PL, etc.) ἔψᾶλα (LXX) : « pincer, tirer » avec les doigts une d'arc ou d'instrument de musique (E., Lyc., API), plus généralement « jouer d’un instrument à cordes » plectre (ion.-att, inser. 11° s. av., Ath,). Le passage
d'Æsch. Perses 1062 καὶ
graîn»
(Lyc.
Formes à préfixe : &væ- (Lyc.), δια- (Hsch.), μετα(Hsch.), προ- (8.), ὕπο- « tâter » quelqu'un (Ar. Lys. 84).
Æsch.,
: «miette,
de
διαψαλάττεσθαι * τὸ el ἔρευναν aor. moyen ἐψαλάξατο * ἔψαυσεν, : etoucher légèrement, palper »,
AP), pl. «gouttes» de pluie (Arist.), de aang (Simon., Æsch.), « pluie » (S., E., Ar.), « crachin, pluie fine » (Hdt.,
parcelle
à rapprocher
: (-vro est tardif : ÆI.), fut. -ἀξω
puis corde d'où sans
menue
Suid.),
Posn. 3, 1951,
79 sqq., Merlingen, Hine âltere Lehnwürierschicht im Griechischen 1, 1963 ; 2, 1967). Ne peut être dissocié de ψῆν, dont il ne se distingue que
ψακάς,
(Hsch.,
un
νύντες * φωμίζοντες (Hsch.); ψαίνυον ἀχρεῖον (Hsch.) ; ψαίνυσμα * ὀλίγον (Hseh.); ψαινύθιον * φευδές, μάταιον,
même
: μέγα
2 σφάκελος, le doigt du milieu étant le plus grand ?
thème de présent secondaire en -vu- construit sur ψαι- : ψαι-
fait partie du
ψάκελον
de
sable
(ΑΥ.,
X., Arist.).
ψάλλ᾽ ἔθειραν
καὶ κατοίκτισαι
Diminutifs : ψακάδιον n. et ψεκ- (Polioch., Thphr.) ; ψάκιον * ἀραιόν, pu[e]xpév (Hsch.). Adjectif : ψάκισσα f. « mouchetée » pour une jument {pap. r11° s. av.), avec un composé ψακαδ-ισχίοις dat. pl. pour des chevaux « à la croupe mouchetée » (pap. 1115 8. av. :
στρατόν est métaphorique : « prends tes cheveux pour harpe et pleure notre armée ». Ultérieurement l'accent est mis sur le chant qu’accompagne la harpe, « chanter des hymnes » (LXX, NT). Plusieurs formes à préfixe : ἐπὶ- (S., LXX, Piu, Poll.),
voir Mayser,
ἀπο- (Lyc., Philostr., Hsch.), δια- (Eup., Him.), κατα(Plu, Porph.), παρα- (Plu., Philostr., Onos.), ὑπο- (Phi-
Grammatik der gr. Pap.
1, 8, 103).
Verbe dénominatif : ψακάζω « bruiner » (Ar., Nicoph.), pto. aor. pass. ψεχασθείς « humide de bruine » (Thphr.),
lostr.}.
à goutte » (Ar.,
Dérivés : 1. ψαλμός m. « pincement de la corde » d’arc
X., Luc.), « moulliers (Thphr, Hld.), x&tæ- e arroser finement » (Æsch., Plu.), ὑπο- (X. , Alciphr.). Autre dérivé de ψακ- : ψάκαλον n., -oç M. « nouveau-né
(E.), «jeu de l'instrument » avec ou sans chant (Pi, Æsch., Telest, Aret.), « chant hymnique, psaume » (LXX,
surtout
d’un
avec
préfixes ἐπι- « verser goutte
animal » (Ar. Byz.,
Hsch.) ; pour l'explication de la
NT). Avec préfixes : ἀντί-ψαλμος adj. « qui répond à la harpe » (E.), δια- (oxyt.) m. + concours de harpe » (inscr. de harpe » (Ptol.).
métaphore, voir Benveniste, Institutions 1,24, qui rappelle
115 8. AV.), ἐπι- M.
aussi δρόσος et Épon.
Composés : ψαλμο-χαρής adj. « qui aime jouer (AP) ; ψαλμ-ῳδός m. « psalmiste » (LXX), avec harpe » (Arlstid.). Dénominatif ψαλμίζω psaumes », -ἰστῆς m. ( Gloss.) ; 2. ψάλμα n.
Le nom
terme de
est, attesté
femme
(Bechtel,
dans Æ.
l’anthroponymie Personennamen
: Ῥεκάς, 599) ; aussi
Ψακάς surnom d'un homme qui postillonne en parlant (Ar. Ach. 1150, cf. schol.). Et,: La forme ionienne et hellénistique ψεκάς résulte d'une dissimilation (voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,258). La coexistence d'un thème en -ἀδ- et d’un thème en -αλ- a
des parallèles dans ἰκμ-άδ- ἰκμ-αλ-έος, ῥωγ-ἀάδ-ἰδωγ-αλ-έος, χῖρ-ἀδ- χιρ-αλ-έος, etc. (hétéroclisie *-p-d-/*-[-).
Waudç
se raîtache peut-être à ψῆν, mais il faudrait
pouvoir rendre compte du -x- : Schwyzer,
Gr.
Gr.
1,497,
analyse ψ-ακ-αδ- avec un « infixe » -ax-, et, après d'autres,
« accompagnement
de la harpe » -le t. « chant « chanter des « air d'instru-
ment à cordes» (AP, Max. Tyr.), ἀπό- (Ptoi., Porph.), διά- (LXX) ; 3. ψάλσις f. « pincement de la corde » (Philoatr.) ; 4. adj. verbal ψαλτός ἐ chanté avec harpe » (LXX) ;
5. adj. ψαλτικός « qui concerne 165 instruments à cordes » (Ath., ÆL ap. Ar. Byz.). Noms d'agents et d'instruments : φάλτρια f. une « harpiste » (PI., Ion Trag., Arist., Mén., Plu., etc.), est 16 féminin de ψαλτήρ * ψάλτης (Hach.) ;
ψάλτης m. un « harpiste » (Mén., LXX, etc.) ; ψαλτήριον n.
«instrument
à cordes,
harpe»
(Arist,
Thphr,
LXX);
— ψάλτιγξ * κιθάρα (Hach., φόρμιγξ, σύριγξ, σάλπιγξ,
Suid.), forme analogique de etc. (sur ce groupe de noms
d’instruments
v. Chantraine, Formalion 398).
de musique,
La langue moderne dit φέλνω. Et.: Du point de vue du grec, fait partie du groupe de
présents
πάλλω, σκάλλω, σφάλλω,
et
est probablement
rapporté à ψῆν, sans que cela implique une étymologie (malgré Wilamowitz ad E. HF 1064). Autre rapprochement ancien et douteux avec lat. palpor rapporté par Frisk avec bibliographie. En fait création grecque sans pré-
histoire, comme Ψαθάλλω ou ψηλαφάω.
ψαλόν
: εἶδος χαλινοῦ
(Hsch.),
en
fait
«anneau »
1960, 5 sqq.
Tous les éléments de vocabulaire en ψαλιο- et ψαλίδ(avec doublets de timbre ε, et possibilité de métathèse dialectale J-> ox-) reposent sur cette base qui désigne divers objets de forme arrondie. Pour ce regroupement
voir
Taillardat,
108 développements
REG
91,
1978,
1-11 ; pour
parallèles en grec des suffixes -to- et
«ἰδ-, voir en dernier lieu Meier, -ἰδ-, passim. Α. ψάλιον n., pl. ψάλια fréquent (Æsch., E., Ar., PL, X., etc.), avec ψέλλιον, ψέλιον (Sch. E. Phén. 792) « anneau de caveçon » ouvert
en
U,
d'où
le «caveçon » tout
pièce de harnais qui n’est pas le mors, tenant
les naseaux
(voir Taillardat,
entier,
mais un anneau
1978, avec bibliogra-
phie) ; aussi « collier » porté par une biche (Paus.) ; défi-
nition plus vague ψάλια * κρίκοι, δακτύλιοι (Hach.).
(Plb.), divers objets av.), Ce n’est donc
de fer qu'un
doublet de ψάλιον ci-dessus. Variantes phonétiques : ψίλιον n. (Délos, 1115 8. av.), ψίλλιον n. (inser. 1r1° s. av.), σπέλίλ)ιον n. (éolien : sch. D.T., An. Ox, 4,326).
Composé
JeMo-pépoc
à propos de
Perses « porteurs de
bracelets » (Hdt. 8,113).
Dénominatif *JeMée représenté par les formes φελιώσας (pte. aor. : AP 7,234) et ψελιουμένη (Pline 34,70).
C.
ψαλίς,
gén.
-ἰδος
t. (S., Ar.,
pap.
n
s.
après,
AP, Poll.) avec σπαλίς donné pour la forme ancienne (Sch. D.T. 320 H), et ψαλίδιον n. (pap. tardif) : « forces »,
ciseaux faits d’une seule lame pliée en U, l’arrondi formant
ressort ; c’est 18 forme usuelle des ciseaux dans l'antiquité. A cette acception se rattache le composé plaisant ψαλιδό-στομος (Bair. 295) à propos de crabes dont les mandibules jouent comme les extrémités de tels ciseaux. Dérivé ψαλίτης m., nom d'un ver, « cuius cornua forficulae speciem referunt » (voir Redard, Noms en -τῆς 85\.
Par leur forme aussi 108 anneaux
en arceaux doivent ainsi être désignés de portage
d’un
autel
(LXX),
et, en
anneaux fermés, divers « colliers » de renforcement, d'ornementation, dans des engins ou en architecture (LXX, Ph., pap. 115 8. après [φαλλ-], Hsch.), aussi des « bracelets » comme bijoux (S. fr. 413). Enfin, acception fréquente
de ce qui doit être 16 même cintrées, à Uusages divers
du théâtre (ψελ- inscr, Aphrodisias). Composé : ψαλιδο-ειδής « qui a l'aspect d'une voûte »
(Ph., Gal.). Verbes
dénominatifs
:
1.
par
référence
au
sens
de
« ciseaux » : ψαλίζω « couper avec des ciseaux » (Anacreont., Archig. ap. Orib., Antyll., Babr.), cf. ψαλίξαι * κεῖραι (Hsch.) ; avec préverbes : ἀπο- (Dsc., Heliod. ap. Orib.), δια- (Paul. Aeg., Gal.). D'où ψαλισμός, ψαλιστέον, ψαλιστός « voûter » (Bito), d'où -«ωὠτός (D.H.), et -oua n. (Str., inser. Isaurie r1° s. après). 8. Enfin ψαλίττεται * ἀμιλλᾶται (Hsch.) expliqué ingénieusement chez Taillardat (1978) par le tracé du parcours
Ce
groupe
mot : « construction voûtée, «égout+s? (S. fr. 367),
dans la course δίαυλος.
est représenté
la langue
dans
moderne
par
16 nom des ciseaux (en U, ou croisés) ψαλίδα ?., ψαλίδι n. mobile, couverte et
Ὦ. σπαλίων, gên. -ovog m., galerie
en forme de tonnelle, qui dans la poliorcétique permettait le travail des sapeurs (Agath, Mén. Prot., Suid.) : ce terme se rapporte à un objet à arceaux.
Π faut écarter le rapprochement qui 8
Æt.: Incertaine.
été fait avec ψάλλω « pincer » (Boisacq, Schwyzer,
Gr. Gr,
1,328 sq.). Hypothèse de Taillardat (1978) : c’est ψαλqui serait issu de σπαλ- par métathèse ; radical “ap-el(degré zéro *sp-°I-) à rapprocher de “sp-er- (c?. σπεῖρα). Cependant le mycénien 8 déjà pasaro, et une métathèse
sT-> Ψ- ne paraît pas connue de l'attique (voir Hiersche, Tenues Aspiratae 194 n. 23).
ψάμαθος
B. ψέλιον n. +bracelet » ouvert [notamment chez les Perses] (Hdt., X., pap. 1° s. av. - 1°7 8 après), « collier ouvert, torque » des Gaulois non identifiés (pap., arr° s.
« galerie voûtée » (PI. L. 947 d), «niche » (ἰπ80Ρ. Délos, voir Will, BCH Suppl. I, 1973, 594, n. 19, 596), «arc voûté » en architecture militaire (Ph.), « passage voûté, vomitoire »
(médecine). 2. Par référence au sens de « voûte » : ψαλιδόω
(spécialement de caveçon). Le terme, avec la valeur de «boucie, anneau de ceinturon », 8 été reconnu dans 16 mycénien pasaro (PY Ta 716.1) par Taillardat, REG 73,
sémantique,
ψάμμος
1285 —
(Hom.,
: f. «sable»
puis
poètes),
pl. τοι
« graîns de sable », d'où l'idée de multitude (poét.). Au second terme de quelques composés : λεπτο- (Æsch.),
πολυ- (Opp.), eù- (AP), ἀ- (Hsch.), Dérivés : ψαμαθώδης « sableux » (H. Herm., A.R.), et ψαμαθηΐς ?. même sens (Nic.), pour la forme, cf. χλωρηΐς ; ψαμαθίς, -ἰδος t. poisson de mer non identiflé : d'après Fischnamen
son habitat (Stromberg,
81) ? On songe alors
à un poisson du genre de l’équille, voir ψαμμῖτις ; ψαμαOlx * αἰγιαλός (Hsch.) : pour le sens collectif, οἵ, Chantraine, Formation 82, avec αἱμασιά, ἀνθρακιά, Texouk, σχοινιά, etc,, et Scheller, Oxylonierung 57. Dans un papyrus
tardif σαμαθον = *hapoÿdv «caîisse à sable » Ÿ (P. Oxy. 1290,
1, v° 8. après),
Papyrusurkunden
voir Preisigke,
Würterbuch
der gr.
s,u.
Le terme est présent dans l’anthroponymie : Ῥαμάθη (Hés.), Ῥαμάθεια (Pi.), Fayd0a (inscr.), Ῥεμάθη (vase attique) avee probablement une dissimilation, cf, ‘Pexds, Gr. Gr. 1,258 avec Κεσσάνδρα, etc., voir Schwyzer, bibliographie. Et.: Forme analogique de ἄμαθος, par croisement avec ψάμμος, voir s.u. ἄμαθος. Voir encore Beekes, Laryngeals 189 sq. avec bibliographie.
ψἀμμος
: f. (m. Archim.), dor. -& (Æsch. lyr., Ar. lyr.),
éot. φόμμος m. (Alc. 306, 14 L.-P.); pour le passage à la déclinaison
première
à
cause
du
genre
féminin,
voir
Schwyzer-Debrunner, Gr. Gr. 2,32 n. 4. Sens : « sable » (rare chez Hom., fréquent à partir d'Hdt.), » poussière »
{Alc.) ; en outre ψαμμήν * ἄλφιτα (Hsch.). Composé à préfixe : ὑπό- « sableux, qui recèle du sable »
(Hat.,
X.,
Éphor.,
Plu.).
— 1286—
ψάμμος
Au premier membre de quelques composés ; ψαμμοειδῆς e d'aspect sableux » (Hp.), ψαμμόγεως
« qui a un terrain
sablonneux » (Hdn.) ; ψαμμουργία t. et -oupyucñ t. « extraction de l’or du sable » (Zos. Alch.) ; ψαμμοδύτης * ἰχθύς ….
Kretschmer, GI. 4, 1913, 336, Bjôrck, Alpha impurum 45, 219). Écarter les analyses de Pokorny 991, faisant appa-
169, pour qui Jäp-
est une contraction de
Kunstsprache
dans le sable, cf. ἀμμοδύτης ; voir Thompson, Fishes s.u., Strômberg, Fischnamen 81 et, plus bas, ψαμμῖτις.
Ἔψαερ- (bibliographie chez Bjôrck, o. c.).
dans jes urines (Ruf., Aret., Alex,Aphr.) ; 2 φαμμίτης (ἀριθμός) * problème des grains de sable », traité d'Archimêde, voir Redard, Noms en -τῆς 113 ; ψαμμῖτις 1. nom de poisson
: « équille,
jançon » (Archestr.),
voir
Redard,
0. c 23; 3. adjectifs : ψαμμώδης « sableux » (Hdt., Æn. Tact., Hp., Gal.) ; ψαμμαῖος même sens (Inschr. Prien. 326,
Meister,
de K.
ou
w : *hapF-,
eformant»
raitre un
(Hsch.) poisson expressément désigné comme se dissimulant
Dérivés : 1. ψαμμία n. pl. « grains de sable », spécialement
25, 1881, 20,
ÆZ
ψᾶρες, ete. (Schmidt,
el le type bép,
Et.: Incertaine. Voir Frisk s.u. qui rappelle les rapprochements lointains avec lat. sfurnus, v.h.a. slara, etc.,
d’une part, et grec σποργίλος d’autre part, avec la bibliographie. Voir aussi s.u. ἀστραλός. Comme pour beaucoup de noms d’oiseaux, formes probablement apparentées mais instables.
ψαυκροπόδης
: voir σαυχρόν.
2, et tardif); ψαμμιαῖος « de la taille d'un grain de sable »
(Olymp.) ; ψάμμινος « de sable » (Hdt., Philostr.) ; ψαμμωτός « de plâtre » ou « de stuc » (LXX) ; 4. ψαμμακόσιοι (Eup.),
ψαμμακοσιογάργαρα
(Ar.
Ach.
3), formations comiques
pour indiquer un nombre immense de centaines ; 5. ἐπι-ψαμμίζω « recouvrir de sable » (Hero), d'oû ψαμμίσμός M. « ensevelissement dans le sable» (Paul. Æg.) ;
6. διατψαμμῶσαι « polir au sable» (inser. Lesbos). En outre,
termes de gloses
: ψάμματα
ψαύω : (IL., etc.), fut. φαύσω (Æsch., etc.), aor. ἔψαυσα (Pi,, ete.), part. ἔψαυκα (S.E.), pass. ψαύομαι, aor. ἐψαύσθην
εὐ φαμματίζουσα * ψωμίζουσα (Hsch.).
des gens flgurés : « affliger », etc. ; peu fréquent au passif (Plu, Dsc.). παρα-
(Hp.,
Gal.), avec
nation
même
(ainsi Ernout-Meillet,
s.u. sabulum)
et
à considérer que cette base ψαφ- est en rapport avec tout le groupe de ψῆν, sans qu’il soit possible de rendre compte du détail. Pour le “-bh- on rapproche lat. sabulum « sable » qui peut reposer sur 16 même base (v. Walde-Hofmann s.u.). Voir Frlsk s.u., où l’on trouvera aussi mention de spéculations peu probables de Specht, Ursprung 265 (alternance
*m/bh), puis de Deroy, Gl. 35, 1956, 183 εἰ n. 3 (préhellénique). A fourni, avec äuaBog, un des éléments des formes croisées ψάμαθος et ἄμμος, v. s.uu.
ψάρ
: m., 2 ex. chez
Homére,
gén.
pl. ψᾶρῶν
(Fl
17,755), acc. pi. ψῆρας (1L. 16,583) ; puis formes poétiques
en
-n- : φῇρα,
ψῆρες,
ψήρεσι
(Q.S.,
AP
7,172),
et
formes en -&- : Jép, ψᾶρες, etc. (Antiph., AP 9,373, Dsc, Plu., Gel.). Doublet thématisé ψᾶρος ou φάρος m. (Arist., Gal.). Sens : « étourneau », Siurnus vulgaris voir Thompson, Birds s.u. Dérivé : ψᾶρός adj. « moucheté, étourneau (Ar., Arist., LXX, etc.).
tacheté » comme
un
Α ces formes s’ajoutent ψάρις * γένος στρουθοῦ (Hsch. : lire ψάρες ?) et φαρίχοι * ψᾶροι (Hsch.). Sur l'emploi dans l'anthroponymie, voir discussion chez L. Robert, Noms indigènes 170.
Le grec moderne 8 conservé ψαρός « moucheté, grisâtre ».
Ψψαρόνι
« étourneau »,
Le problème morphologique est posé par les deux représentations différentes de & chez Homère. On peut considérer
Vhp comme ancien, et 16 génitit ψᾶρῶν comme iseu d’un allongement métrique de Ἐψᾶρῶν (voir Chantraine, Gr. Hom.
1,22,
Risch,
Woribildung*
4). On
8 donc
tenté
de
restituer une alternance ψήρ, gén. Ἐψᾶρός (voir Frisk s.u.) d’où seraient issus les formes poétiques à ψηρ- généralisé
formes
à préfixes
Plu.,
S.E.), xept-
: ἐπι-
ποτι-
(Nie.),
Pi., S.),
Hdt.,
(Hés.,
(Pi.), προσ-
(S., Dec, Æ1.), συμ- (Hp., X., Arist., Thphr., PIb., inser, 119 s, avant), ὅπο- (Plu.).
Εἰ. : Semble être une formation populaire à vocalisme a (Chantraine, Formation 182). L'existence de ψαφ-αρός et de ψῆφ-ος conduit à poser ἘΨἄφ-μος plutôt qu'une gémiexpressive
paiper, tâter », aussi dans
: « toucher,
X.). Sens
(Antipho,
Plusieurs
* σκαράγματα,
(Hp.). Verbe rare en prose attique
{Dsc.), part. ἔψαυσμαι
caresse » (Démocr.,
f. « contact,
: ψαῦσις
Dérivés
des préfixes
Plu.,
: éri-, σύμ-, παρά- ; ψαῦσμα
n.
sens (X. Eph.).
Création
Et.:
de
grecque sur le radical
ψῆν,
formant
système d’une part avec ψαίω, ψαίρω, ψέω pour le consonantisme, d’autre part avec χραύω, χναύω, θραύω pour la diphtongue
-œu-.
ψαφαρός : ion. ψαφερός, voir ψῆφος. Ψάω : voir φῆν. ψε, ψιν : voir σφεῖς. Inoxpliqué.
ἐπιψέγειν * ἐπικηδεύειν
καὶ
* τάφος,
ψέγος
du
Chercher
côté
d’une
forme dialectale de oréyog au (ν. S. Æl. 1165, Lyc. 1098) ?
sens
altération
de
(Hach.). d’une
ou
stombe ,
etc.
ψέγω : prés. (S.), fut. ψέξω (PI.), aor. ἔψεξα (Thgn., S., PL), parf. pass. ἔψεγμαι (Hp.) : + blâmer, critiquer ». Adjectifs verbaux : ψεκτός e blâmable » (PI., Arist., PIb.), adv.
-&ç
πάμ-
(tard.),
+tout-à-fait
(Man.),
blämable »
et, avec initiale simplifiée &-cexroç © ἀγαθός, παρὰ “Plvθωνι Ταραντίνῳ (Hsch.) ; ψεκτέος act. (Plu.), pass. (S.E.).
Noms d'agents : ψέκτης m. « dénigreur, détracteur » (Hp., Pl.), d'où φεκτικός «enclin à critiquer » (Arist.,
Poll.);
παμ-ψέκτωρ
m.
«contempteur
de
tout » (Man. ;
voir Fraenkel, Nom. Ag. 1,127). Nom verbal φέξις f. « reproche, blâme » ( Gloss.).
Forme {Xénoph.,
à vocalisme o : ψόγος m. « blâme, reproche » Pi., Æsch.,
faute » (Simon.).
D’où
prose att, etc.), « objet de blâme,
quelques
composés
: ἐπί-ψογος
« blämable » (X., Plu., Max. Tyr.), e qui blâme » (Æsch.), φιλό- « détracteur » (E., PI.), xaxé- « dénigreur » (Thgn.).
Dérivés : φογερός «détracteur > (Pi., Plu.); φογερά, καὶ oùx ἄξια ἀκοῆς (Hsch., Ghoerob.).
ψόγεια *
—
ψεύδομαι
1287 —
Dénominatif : ψογῆσαι (-Éw) et ψογίσαι (-ἰζω) « blèmer » (LXX), fut. pass. ψογηθήσονται, -ἰσθήσονται (Vett. Val.) ; d'où ψογιστής m. (rhét.). Et.: Inconnue. À côté du verbe plus ancien μέμφομαι (voir s.u.) et du nom hérité ὄνειδος (voir s.u.), c’est une innovation grecque. À été rapproché de ψῆν, ou, mieux,
gémination ; on
reconnaît
16
suffixe
-λό-
d’adjectifs
désignant des infirmités, voir notamment τραυλός,
ψεύδομαι, φεῦδος, φυδρός : A. prés. ψεύδομαι
(Ηοσπι., att.), fut. φεύσομαι (Hom.,
de l’interjection ψό (ct. ψόφος), D'autre part le modèle λέγωϊλόγος a pu jouer un rôle, mais ll paraît vain de
Pi., att.), aor. ἐψευσάμην (Hom., Hdt., aît.), parf. ἔψευσμαι
chercher si ψόγος dérive de ψέγω ou l'inverse (voir Frisk
hellénistique : prés. ψεύδω (S.), ψεύσω (S., X.), aor. ἔψευσα
s.u., avec bibliographie).
ψεδνός (Hom,
2,219,
AP,
Aret.),
«chauve » (Luc.},
d'où,
parlant du sol, « dénudé » (Aristid.), tous ces pouvant être inspirés du passage homérique.
en
emplois
Composés : ψεδνο-κάρηνος « à la tête chauve » (Orph.), ψεδνό-θριξ « au cheveu rare » (Tz.). Dérivés : ψεδνότης 1. «calvitie» (Adam.), ψεδνόομαι « devenir chauve » (S.E.). Donc composés de date très tardive.
et dérivés tous
Synonymes de forme voisine : ψηνός (Sémon. 40, voir s.u. Ἐψήω), ψανός (Hsch., voir s.u. ψῆν), ψιλός (voir s.u.), ψαιδρά (voir ci-dessous). Et.:
Lo sens suggère
de chercher
en direction
de ψῆν,
mais la formation n'est pas claire : 10 $ doit appartenir au
suffixe comme Solmsen
att.) ; actif surtout chez les tragiques et en prose
(Æisch., P1b.), avec un passif fréquent et plus ancien : fut,
: adj. « rare, clairsemé » à propos ἀθ cheveux
I.
(Hat,,
dans yoeBvég ou ὀλοφυδνός.
Hypothèse de
(Beiträge 136 n. 2) d'une altération ancienne du
texte homérique à partir de *Jorsvég (cf. ψαίω) ou *hiSvés (c£. φιλός), contestée par Frisk s.u. ψεδνός. On notera cependant qu'il serait tentant de faire alterner un Ἐψαιδνός
ψευσθήσομαι (S., Gal.), aor. ἐψεύσθην (Hdt, att.), part. ἔψευσμαι (Hdt., att.). Au moyen exprime toute espèce de manquements : mensonge\ tromperie, violation de serment, falsification
de
documents,
etc.;
d’où
au
passif
«être
trompé, être dans l'erreur, être déçu de son attente », et à l’actif + tromper ». Plusieurs formes à préfixes, l’actif pouvant aussi y être
secondaire : Suæ-, κατα-, ἐπι-, παρα-, Dérivés : 1. noms d’agents ψεύστης
(I. 24,261, Hdt,,
Pi, S, Arist., LXX,
m.
« menteur »
etc.), τ-τις 1.
(Epigr. Gr., Gyrène), -thp m. (Man.), avec -τάζω # mentir » (Tz.); 2. adjectitf verbal : ἄτψευστος «sans tromperis » (ΡΙ., Plu, AP), avec -τέω (PIb.) ; 3. formes en -μα, -μός dans lesquelles -c- n’est plus phonétique : φεῦσμα n., χατά-, διά- « mensonge, tromperie » (PI., LXX, Luc., etc.) ; 4. nom d'action διά-, κατά-ψευσις f. «récit mensonger » (Str,) ; 6. une épithète d'Apollon ‘Vevcl-oruË « qui hait 16 mensonge » (AP).
B. ψεῦδος π. thème en 5 : « mensonge » 16 plus souvent délibéré, parfois dû à l'erreur, « flction » poétique, « feinte, ruse » de guerre, puis « fraude, faisification » de mesures,
«chauves avec ψαιδρά * ἀραιότριχα (Hsch. : voir su. Ἐφαίω). Rien de décisif ici non plus, l'objection de Frisk (pourquoi aurait-on préféré un ψεδνός que rien n'appelle ?)
documents, récits, ete. (Hom.,, lon.-att, etc.), « boutons » qui viendraient au nez des menteurs (Théoc. 12,24, voir
demeurant très forte.
φύδραξ).
sémitique ; dénomination done créée en @grec même; comme ceux de ph, kh, 16 nom de ps a été modelé sur celui
Se trouve au premier terme de plus de cent vingt composés en φευδο- et ψευδ- (voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,440) de toutes les époques ; parmi les plus anciens on retiendra, pour des messagers ou des prophètes mensongers : ψευδάγγελος (1!. 15,159, Arist.), avec -ἧς (Ar.), εἰα (X., D.C.), ψευδό-μαντις (Ηἀΐ., Æsch., S, E.), ψευδο-κῇρυξ (S-) ;
de p (πεῖ).
pour
ψεῖ : n. indéclinable «psis, vingt-troisième lettre (valant ps) de l’alphabet (Hellad. ap. Phot.), plus tard ψῖ par iotacisme. Lettre additionnelle sans correspondance
Gr.
Gr. 1,326, Lejeune, Phonétique* 39, et,
ici, s.u. φθείρω.
ψελλός : adj. « qui articule mal, qui bredouille » (Arist.… « bredouillé,
ininteiligible » (Æsch.,
Gom.
Adesp.).
Dérivés : ψελλότης f. « mauvaise prononciation » (Arist., Plu.),
φελλίζομαι
douiller, balbutier s.u. τραυλός) ; avec παρα- (Str.), συμ*parler enfantin »
(ΡΙ.,
Arist.),
puis
actif
(Avist.)
« bre-
» (distinct de τραυλίζω « bléser s, voir préfixes : ἐπι- (Arr.), xara- (Philostr.), (Ar, Max. Tyr.); d'où φέλλισμα n. (Him., Sor.), -σμός m. (Plu.), -στής m.
( Gloss.).
Apparaît assez tard dans l'onomastique, Σίμων à ῬῬελλὸς ἐπικαλούμενος,
grand-père
de
Josèphe
surtout à l'époque byzantine, Michael Æt.:
visées
notamment
inser. (Gorg.,
rve 8. avant, Critias,
et6.);
PI., inscr.
φευδο-μάρτυς 111* 8, avant),
par
168 δίκαι
(J.,
Vil.
1),
et
Ῥ ελλός et autres.
Adjectitf expressif avec initiale onomatopéique
et
« faux avec
témoin » -μαρτυρέω
(att., LXX), -μαρτυρία {-ἰῶν δίκη : att.) voir Kretschmer, GL, 11, 1921, 110 ; ψευδό-πιθος à propos d'une mesure de contenance falsiflée (inscr. Thasos,
ψέλιον, voir ψαλόν. Phlid.),
falsifications,
attiques : ψευδ-εγγραφή t inscription frauduleuse » (Arist.,
ψείρει : φθείρει (Hsch.). Forme dialectale, p.-8. crétoise : voir Schwyzer,
des
v° 8. Av.) : comparer
le nom « persan » comique VeuSaprdéas sur ἀρτάδη (Ar. Ach. 91) ; pour des ruses de guerre par simulation : ψευδαυτόμολος (X.), φευδ-ενέδρα (X.), φευδο-δοήθεια (Χ., Polyaen.);
dans
ψευδο-δίκταμνον
le
vocabulaire
des
sciences
naturelles
n. « faux-dictame » Ballota Acelabulosa
{Hp., Thphr., Dsc.) et d'autres noms de plantes ; φευδἀργυρος « faux-argent » : le zinc ? (Str.), etc.
Au second membre de rares composés : ἐπι-ψευδής « menteur » (JI. 4,235, si on " ἐπιψευδέσσι, plutôt que ἐπὶ ψεύδεσσι, voir Leumann, Hom. Wôrter 136 sq. et Levet,
Le vrai εἰ le faux 217 8qq.) ; φίλο- « qui aime à mentir » (I 12,164, PL, Plu., Gal.), avec -la (Hp.); &- +sans tromperie » (Hés., Hdt., ΡΙ., Æsch., F., ῬΙ., etc.), avec -erx (Corinn., PI., Arist, etc.), τέω (S., Ar, PL, etc.) ; μῖσο- « qui hait 16 mensonge » (Luc.).
ψεύδομαι
—
Dérivés : 1. ψευδάρια n. Ρ]., titre d'un traité d’Euclide {Phot.) ; 2. adjectifs divers, au sens de ἐ mensonger, faux » : φψευδής (Hés. Th. 229 texte non assuré, ion.-att.) d’après ἀληθῆς (v. Frisk) ; ψευδήμων (Nonn., AP) ; on peut grouper ψεῦδις (Pi.), ψευδαλέος (Nonn.), φευδάλμιον * ψευδές
(Hsch.) dont les suffixes peuvent, avec celui de ψεῦδος d’une part, et de ψυδρός (ou ψυδνός voir plus bas) d'autre part,
constituer
un
système
(voir
F.
Bader,
Mélanges
Benveniste 21).
C. Radical au degré zéro ψυδ-, et, avec un élargissement
aspiré, ψυθ- : surtout ψυδρός « mensonger, faux » (Thgn. 122 v.l. φυδνός, Lyc.), et VuSpeüs nom de mois (Schwyzer 136, Corcyre, 1v® Β. av.) ; ψύδη n. pl. (Æsch. Ag. 999 [lyr.], ἘΜῚ ou φύθος n., -n pl. (Æsch. Ag. 478,1089 [lyr.], Call, ÆM)
la
tradition
du
texte
d'Eschyle
étant
hésitante;
plusieurs gloses ; ἔψυθεν * ἐψεύσατο (Hsch.), ψυθιζομένων γογγυζόντων (Hsch.), ψυθιστάς * φιθυριστάς (Hsch.), ψυθῶνες * διάδολοι (Hsch.), les dernières évoquant 16 chuchotement
des
médisances
φιθυρίζω. Sur l’ensemble Luther, « Wahrheil et Levet, Le vral De ce groupe
soufflées
à l'oreilie,
voir
aussi
s.u.
de la question du vrai et du faux, voir » und « Lüge » 80 sqq., 115 sqq., 133 sqq., εἰ le faux 1,200 sqq., 226 sqq. existent en grec contemporain ψεῦμα
Et.: Au grec ψυδ- peut correspondre arm. sui (thème en 0) «mensonge ». Tous deux peuvent reposer sur un radical *pseu-/pau-, forme éilargie d’une racine *bhes« souffier », thème II *bhs-eu-, cf. skr. bhdsträ- f. « outre, soufflet », -psu- en composition « souffle » (v. Mayrhofer,
Ælym. Wb. 2,489 ; 388-9). Pour 16 sémantisme « souffler » > *«souffler du vent »> « mentir », voir Taillardat, Bulletin Budé 1977, 352 sqq., avec de nombreux exemples de ceîte métaphore en plusieurs langues, spécialement hom.
ἀνεμώλια βάζειν. Le radical serait pourvu d'élargissements *-d- et *-dh-, voir aussi φιθυρίζω s.u., φύδραξ s.u. Vl'on
accepte
cette
hypothèse,
on
renoncera
aux
analyses et rapprochements anciens rapportés pour l'essentiel par Frisk su. Phonétiquement, seul Osthoff
(Etymologische Parerga 233 84.) avait auparavant déjà posé clairement “ps- à l'initiale pour rendre compte de 18 correspondance entre grec et arménien, suivi, d’ailleurs par Meillet, Esquisse d’une gramm. comp. de l'arménien class.* 142.
ψέφας L.-P.
: n. (Pi. fr. 324, Hsch.) et φέφος n. (Ale. 437
: ψέφους
Reimwortbildungen
113
sq.,
et
Frisk
snu.
κνέφας
et
ψέφας). Voir aussi Szemerényi, Syncope 401 n. 2, et Sludi Pisani 3,971-975,
ψέφει
avec des combinaitsons diverses.
: δέδοικεν, ἐντρέπει, λυπεῖ, φροντίζει (Hsch.) ;
μεταψέφω * μεταδουλεύομαι (Η80}.}; μεταψέφειν * μεταμελεῖσθαι (Hsch.) ; ἀψεφέων * ἀμελῶν (Hech.) ; ἀψεφές " ἀφρόντιστον. Σοφοκλῆς Φαίδρᾳ [= fr. 692] (Hsch.). N faut peut-être ajouter ἐπίσσοφος, nom d'un magistrat annuel à Théra (Schwyzer 227,199), voir Frisk, Nachträge
s.u. ψόφος. Groûpe sémantiquement homogène qui exprime l’idée de «souci, préoccupation ». Et.: Inconnue. Si l’on rapproche ces formes de ψόφος, ce qui ne pose aucun problème phonétique ou morphologique, l’absence de tout rapport sémantique est patente : il faudrait alors chercher une métaphore intermédiaire. Mais il n’est alors pas plus arbitraire de chercher du côté
de ψέφας.
(démot. ψέμα) n., φευτία t. « mensonge, » Jeurito.
Si
1288 —
corr.
Lobeck
pour
mss
ψόφου,
σκότου),
ψέφος ᾿κάπνον (Hsch.). Sens : « obscurité, ténèbres ». Composés : ψεφο-ειδῆς glosé par ψεφαρός (Gal.), Jeqauγοῦς ‘oxorewñç (Hsch.).
Dérivés : ψεφηνός (Pi. N. 3,41 mss : corrigé φεφεννός par Porson d'après ÆM); ψεφαῖον * λυπρόν, σκοτεινόν (Hsch.) ; ψεφαρός « sombre, nuageux » (Hp. ap. Gal.).
En outre, gloses φάφα * κνέφας (Hsch.), σεῖφα * σκοτία. Κρῆτες (Hsch.). Æt.: L'archalsme de la forme est souligné par l’existence
de φεφαρός : Benvenisto, Origines 33, suppose que ψέφας est un ancien Ἐφέφαρ et admet que ψάφα recouvre un vieux neutre en “-n (0. c. 93). Pour l'étymologie proprement dite, elle est masquée par la variété et le croisement possible de formes qui trahissent le tabou touchant les ténèbres : δνόφος, xvépas (voir Havers, Sprachtabu 124; Güntert,
ψηλαφάω : surtout présent (Od. 9,416, Hp., Ar., PL, Χ. LXX, Plu.), fut. -ἦσω (LXX), aor. -σα (PL, LXX) ; passif fut. -ηθήσομαι (LXX), aor. -ἤθην (S.E., Plu.). Sens : «tâter,
tâtonner,
chercher
à
tâtons,
palper,
caresser,
flatter ». Formes à préfixe : ἐπι- [Ρ].}, dva- +reprendre, revoir» un procès (Just.), xæra- (Luc.), παρα- (Phld.), προ- (Paul. Æg.). Dérivés : 1. ψηλάφημα n. « attouchement, caresse » (X.,
Ph.),
προψηλαφήματα = προοίμια
« préludes » musicaux
(Procel.) ; 2. ψηλάφησις t. « palpation » (Hp., Épicur., LXX, Plu.),
&væ-
«reprise,
σκότος
B. ψηλαφητὸς épaisse,
ou
dans
révision»
«obscurité
laquelle
on
doit
d'un
procès
(Just.);
palpable » tant elle est «à
se diriger
(LXX) el dérivés tard.; 4. ψηλαφίη t. ion. « (Hp., Phid., Arét.) ; &. ψηλαφώδης « tâtonnant des mains dans certaines maladies (Hp.); 6. παίζειν «jouer à colin-maillard » (Phryn.) ; 7.
tâtons »
palpation » » à propos ψηλαφίνδα ψηλαφίζω
présent secondaire = ψηλαφάω (Anaxil.). Et.: Verbe expressif dont il est difficile de préciser ce qu'il doit à ψάλλω et à ἀφάω (Fick, BB 28, 1904, 102) : l'objection de Frisk (pourquoi l'aoriste ?) n’est pas diri-
mante. L'hypothèse d'un composé à premier terme *J&AZ (Bechtel, Lexilogus 336) vaudrait plutôt comme analyse secondaire et implicite destinée à jusLifler l'institution du
terme
technique
μηλαφάω
«sonder », voir
μήλη,
et la
rencontre peut être en outre toute fortuite.
ψήν
: gén.
ψηνός
M.,
egallinsecte s,
Cynips
psenes
(Hat., Ar., Arist, Thphr.) : insecte parasite des figuiers sauvages, dont le voisinage est utilisé par 168 arboriculteurs pour la pollinisation des flguiers cultivés (caprification) ; Hérodote a assimiié à cette technique la fécondation
artificielle des dattiers par rapprochement des fleurs mâles et femelles (Hdt. 1,198). Dénominatif : ψηνίζω « provoquer la fécondation e par caprification, attesté en métaphore obscène (Com. Adesp.}, et en dérision du comique Magnès, qui avait titré une
comédie ävec (Ar. Cav. 523); προ-ψηνίζω (EM) ; ὑποψηνίζω métaphoriquement : ὑπεψηνισμένη = ἀκμαία πρὸς
τόκον (Suid.).
—
1289 —
ψῆφος
Attesté comme anthroponyme (Théra, archaïque), Bechtel, H. Personennamen 588. Et.: L'insecte étant blastophage, on rapproche ψῆν
-θέτημα n., -λογέω (LXX). Dérivés : 1. diminutifs : ψηφίς,
«ronger, mâcher ». Solmsen, Beiträge 135 sq., pose *s];o'a—'t')v
(IL.
avec une argumentation phonétique fragile que contestent Gil Fernändez, Nombres de insectos 117 et Frisk s.u.
fr. 85,8),
Il reste que ψὴν a une finale attestée dans ἐσσήν,
κηφήν,
voir s.uu. D'autre part, le cynips étant cause aussi de l'apparition de boursouflures (galles) sur divers végétaux, on pourrait songer au radical “bhs-> «souffler ν,
ct. l'emploi
métaphorique
de
ὑπεψηνισμένη
pour
une
grossesse à terme, avec le français vulgaire « cloque » pour
« Grossesse ».
ψῆν
: £. (Ar,
plutôt
comme
PL, Antiph.,
un
Ath,
allophone
de
Luc., Alciphr.),
ψῆσσα (Alex. Trall.), ψησία (Suid.), nom d'un poisson plat d'identiflcation non assurée qui passait pour « un poisson
coupé en deux » (Ar., PL, Lue.) ; voir Thompson, Fishes, s.u. : « plie » ou 4 sole », mais probablement pas le turbot, qui est plus gros ; surnom péjoratif d’un viveur, sans qu'on puisse préciser le reproche (PI. Com.).
Composés : φψηττο-ειδῆς (Ariet.) ; Ψηττό-ποδες, plaisant d’un peuple mythique (Luc.).
nom
reposer
sur
᾿"ψ’ηχ-μοι ; selon
Strômberg,
Fischnamen 87 sq., dériverait de ψήχω, le poisson étant qualiflé
d'après le conlact rugueux de sa peau ; pour des
dénominations
de
cette
sorte
fe. limande (voir Strômberg,
ψῆφος
on
compare
notamment
[. c.).
: f, dor. ψᾶφος « petit caillou » poli (Pi., Hdt.)
à divers
usages
: « pierre
instrument
du
eux-mêmes
(att.,
calecul
précieuse » (Philostr,
(ion.-att.),
hell.);
pour
d’où
ie vote,
les
Luc.) ;
« comptes »
« jeton
de vote »
(ion.-att.), d'où le « vote » lui-même,
« suffrage, opinion »
(ion.-att.),
« décret,
et
le résultat
d'un
vote
jugement »
{ion.-att.). Le rôle des composés et dérivés de ce terme est grand dans le vocabulaire de la démocratie des cités grecques ; plus tard, on retrouve des emplois concrets dans le voca-
bulaire de la mosaïque et des pavements. Au second membre de composés, au sens de « pierreries » :
ἔμτψηφος surtout
au
«orné
de
sens
de
pierres
précieuses»
«suffrage,
(inscr.
volonté » et de
Olbia) ; « droit
de
vote » : lad- (att.), avec «ἰα ἴ. ; μονό- (Æsch., Pi.) ; ὁμό(Hdt., And.), ἀντί- (Pi.) ; σύμ- (PL., Arist., D.). Au premier membre
: Ψηφο-ειδής « qui 8 l'aspect d'un
caillou » (Thphr.) ; ψηφο-κλέπτης m. (Ath.), -παίκτης m. (Eudox. Com., S.E.), avec “ἔω (Lys., Artém.), -παιξία t. ( Gloss.)
pour
des prestidigitateurs.
Dans
le vocabulaire
politique : φηφο-φορέω «voters (D.H., Luc., S.E.), -“φορία t. (Arist., Phid, D.H., Plu.), -pépoc (D.H.); φηφο-ποιός « Lruqueur de votes » (8.) ; comique ψηφηδακεῖν «mordre
avec
son
« caillou » pour
aussi
comme
attique
voter
(Cail.
(Sch.
Hom.
à l’actif,
: moyen
vote » (Ar.
Ach.
376).
À
propos
fut. -κτῶ
(Th.,
«déposer
son
X., Æschin,
jeton»
D.H.,
(εἰς ὑδρίαν
Plu.).
« dans
« voter », dans toutes les circonstances
et
pour tous les objets pour lesquels cette procédure est prévue, d'où « décrêter, décider de » ; passif pour ce qui est voté, décidé par vote, notamment condamnation (att.) ; actif « faire voter, mettre aux voix » (att.), et d'autre part « traiter par les jetons », C.-à-d, « compter, calculer » (Plb., AP, Plu.). Formes à préfixe très usitées, notarament dans
les institutions délibérantes d'Athènes (βουλή, ἐκκλησία) : &ro- moy. avec génitif de la personne « acquitter, absoudre »
et aussi « exclure » (att.) ; δια- « décider par vote » (att.) ;
ἐπι- act. « soumettre à un vote », moy. « décider par vote » (att.) ; κατα- moy, aveec gén. de la personne et acc. de la « condamner
peine
18 sentence,
décret », passif pour
par
et pour le condamné (att.) ; ἀνα- act. « remettre aux voix »,
Diminutifs : ψηττάριον (Anaxandr.), ψησσίον (Zonar.). Paralt
donné
l’urne »), c.-à-d.
Enpéc, voir s.u. Ἐφήω A. fin.
Ef:
sens
Luc.),
avec gutturale (voir 4.) et nasale expressive : « vote » (Eresos, 1vè s. av.) [et. λἃϊγγες «galets» Od. 5,433 ; 6,95, voir Chantraine, Formation 399], et ψᾶφαξ, -αχος (Greg.
Sens
A.2.
: à considérer
ψῆττα
Démocr.,
-ἴδος f. « petit caillou »
I. 21,260) ; avec ψηφιδ-ώδης « caillouteux » ( Gp.) ; ψηφίον n. (Aq., Orib.); ψηφίδιον n. (lamb.). En composition Ynp:Bopépog m. un « votant » (Hdt.), et μελαμψήφῖς « aux galets noirs » (Call.) ; 2. ψᾶφιγξ, -vyyoc ?., forme éolienne,
ancien
: voir “h
pôs
21,260,
(inscr., Gloss.),
Cor.), ct. λίθαξ ; 3. φηφίζομαι, fut. -ιοῦμαι, aor. -ἰσάμην, parf. ἐψήφισμαι (usuel en att.), moins fréquent et moins
: voir Ἐψήω.
Ymvés
£. (inser. tard.), τθέτης m. ( Gloss.), -θετέω
de
mosaîques : ψηφοθεσμία f. (inscr. t1°-n11° s. après), -Ocolæ
moy. « revoter » (att.) ; συμ- moy. « voter avec qqun » (Ar.).
Avec ce verbe la série des dérivés habituels : ψήφισμα n. « décret + pris par un vote de l’Assemblée (att,) ; ψήφισις
f. le «scrutin»,
m.
du vote, ψηφισμός
même
procédure
sid.», ces deux derniers presque toujours avec l’un des trois préverbes principaux, dans les emplois des verbes
κατα-
correspondants : &xo-, δια-,
(att.);
ψηφιστῆς
m.,
avec ses formes à préfixe, concerne calcul et comptabilité
δια-, συμ-, ὑπο- (tard., Gloss.), sauf avec ἐπι- : magistrat qui 4.
une
met
Parallèlement
voix
aux
question aux
formes
1115 s. après).
(pap. relevées
sous
3.,
formes
dialectales principalement mais non uniquement doriennes, sur un thème à gutturale : aor. ἐψάφιξα (dor., thess.), et
dérivés nominaux ψάφιγμα, ψάφιμμα n. (Crète, 11° 8. aV.), [ψ]άπιγμα n. (Tymnos, ve-1ve s. av.), ψάφιξξις ?. (Locride, Schwyzer
362.45,
ve
s.
graphique, voir Schwyzer,
av.)
[avec
géminée
purement
Gr. Gr. 1,238).
5. ψηφάς, -ἄδος m. « prestidigitateur » (Cat. Cod. Asir., tard.) ; 6. adjectifs : ψηφικός « comportant des calculs » (Vett. Val.) ; ψήφινος qualifile un alabastre (AB, Hsch.), une statue de marbre marbre
(P. Mag. Par.) : il peut s’agir d'un
précieux, οὐ du poli donné à la pierre ; 7. dénomi-
natif : ψηφόω « orner de pierres » (Lyd.), avec un adjectif verbal -ωτός (inser. 1°° 8, après, Gloss.), et un abstrait «οὡσις Î. ( Gloss.).
On rapproche ψἄφαρός, ion. -ερός (Hp.) « friable, émietté, poussiéreux » (ion.-ait.), En composition ψαφαρό-θριξ « à la toison sale » (H. Pan), ψαφαρό-χρως « à la peau rugueuse » (E.). Dérivés : ψαφαρία f. « sécheresse » (Dsc.), ψαφαρΐτης adj. m., crasse « de poussière » (AP), et ψαφαρόομαι * se désagréger » (Olymp. Alch.).
:
ψῆφος
—
Ψαφαρός
fait
partie
d’un
groupe
d’adjectifs de
sens
analogue à finale -αρός ; πιναρός « Crasseux à, ῥυπαρός « snie 3, κλαδαρός « friable », etc., voir Chantraine, Formation 227.
Et.: Le thème ψἄφ- paraît se rattacher au groupe de ψῆν, mais présente, comme ψάμμος, Un vocalisme a qui peut être une innovation grecque, à moins de poser des élargissements différents de la racine *bhes- «frotter, émietter» ; thème II *bhs-ea-> ψη-, *bhs-ea-> bä-, ce qui reste sans un début de preuve. Au sens de « caîllou », Frisk mentionne un terme hittite dont la forme reste très éloignée ; paëäila- ; voir Friedrich, Heth. Wb. s.u.
Ψψήχω
: voir ἔψήω B.
Ἐψήω, ψήχω, ψωμός, φώχω : Α. Ἐψήω, ind. 89 sing. ψῇ (S.), inf. ψῆν (Ar.), impart. ἀπ-έψη (E.), fut. ψήσω (Ar.), aor. ἔψησα (Hippon., PL., Ar., A.R.); moyen usuel, passif non attique, aor. ἐψήθην (LXX), ἐψήσθην (pap. 1°° . après), pft. ἔψησμαι (Poll.). Les contractions en & sont tardives : ἀνα-ψᾶν (Dsc.). Normalement employé avec des préfixes : ἀνα-, ἀπο-, κατα-, παρᾶ-, TEËL-, συμ- (Hdt., Com., lon.-att., hetl., tardif, inger, 1115 8. av., pap. dopuis 16 1115 s. av.). Sens : « gratter, racler, frotter ».
Dérivés : 1. substantifs sur ψη- : -ψημα n. ἀπό- et περί«rognures, déchets, rebut » dit aussi de personnes (Dsc., NT, pap, τι15 s, av., inscr. tard., Phot.) ; παράτ-ψησις 1. =
παράτριμμα
(Gloss.);
%
adjectifs
: dmvég
« chauve »
(Sémon. 40), ψᾶνός * ψεδνός (Hsch.) ; 3. avec c inorganique
(cf. ἔψησμαι) parchemin
Cic.,
: adj. verbal nadlu-Jmotoc
gratté
Plu.);
pour
resservir
ἀπόϊψ]ηστος
à
(Plu.),
propos
à propos eubst.
d'une
n.
du
(Cat.,
mesure
rase
(inscr.), ἀπότψηστρον * 7 ἀπόμακτρον τοῦ μετρουμένου σίτου (Hsch.) ; 4. formes plus éloignées : ψηκεδών * κονιορτός (Hsoh.) sur τηκεδών ; ψήληχες * τῶν ἀλεχτρυόνων ol voboγένναι (Hsch.),
coqs dégénérés
(sans crête, avec
jeu sur
πήληξ, ).
Enfin, les mots ψηρός = ξηρός (Suid.), μεσόψηρον * ἡμίξηρον (Hsch.) ; ψαρόνn. nom d'une poudre siccative (Paul. Æg.), et ψηροπυρίτης * αὐτόπυρος ἄρτος (Hach. ; voir
Redard,
Noms
en
-rnç
91)
paraissent
de
sens
très éloigné de tout ce groupe et doivent représenter des
accidents
ou
des variantes
phonétiques
de l'initiale de
Enpés, ete. B. ψήχω présent à suffixe -χω, comme ψώχω plus bas, comparable à σμήχω qui est de sens proche :-la base est ÿn- avec ë ancien ; fut. ψήξω (X.), aor. pass. ἐψήχθην (Nic.), parf. pass. ἔψηγμαι (S.). Avec préfixes : ἀπο-, κατα-, παρα-, ὑπο- (lon.-att., A.R., Dsc., Plu., Luc., etc.). Sens : « gratter, frotter »,
spécialement + frictionner » et « bouchonner, étriller #. Dérivés : 1. substantifs : ψῆγμα n. « rognure, râclure, poussière » (ion.-att.,
hell.,
inscr.
11°
s.
av.),
diminutit
«μάτιον . (inser. Délos 115 8. av., Plu.), ἐπί- « écume » de mer (Dac.); ψῆξις 1. « pansage » des chevaux (X.), ἀπό-, παρά- (méd.) ; 2. noms d'instruments : ψήκτρα f. « étrille » (S., E., Ar., pap. 1119 8. av.), diminutit ψηκτρίον n. ( Gloss.), et 168 termes de glose ψηκτρίς, ψήκτρια (Hsch.), d'où «ἰζω ; ἀπό-ψηκτρον n. remède pour 198 contusions de l'œil
(Gal.) ; παλέμτψηκτρον = deleticia charta, ct. παλίμψηστον
1290 — (Gloss.}); 8. adj. verbal ψηκτός (μόδιος) (mesure) «rase », cf, ἀπόψηστος ( Gloss.). En outre, ψηχράν * τὴν λεπτήν, donc « moulue fin» (Hsch., Suid.).
Les formes en &, ψᾶκτήρ * Jiperpæx (Hsch.), et φάκταν * τὴν ψωκτὴν μᾶζαν (Hsch.), surprennent dans un groupe où ë paraît ancion, vair El.
C. Formes à vocalisme ὦ : 1. Jayés chair (Od. 9,374, ion.-att,
m. « bouchée » de
Plb.), surtout de pain
(LXX).
Quelques composés comiques : Joyuo-xédaË m. « flatteur pour quelques miettes » (Ar., Philém., Sannyr.), d'où -ακώοὶ; φωμο-κόλαφος m. « qui se laisserait gifler pour manger » (Diph.) ; φωμ-όλεθρος m. surnom de parasite (Suid., Hän.), φωμό-δουλος M. «osclave pour un peu de pain » (Hsch.). Dérivés : diminutif φωμίον n. (pap. ° s. av., NT, D.L.),
ψωμίς £. (Arist.). Dénominatit ψωμίζω, fut. «nourrir à la main et par petites quantités » (ion.-att., LAX, NT), d'où φώμισμα n. « bouchée » (Arist., Plu.), ψωμισμός m. « fait de nourrir par bouchées » (Sor.).
Nom d'insecte ψώμηκες * ol τοῦ σίτου τὰς ῥίζας ἀπεσθίοντες (Hech.), ct. σκώληξ, μύρμηξ, probablement une larve de coléoptère (Gil Fernändez, Nombres de insectos 118).
Forme obscure φῶμιγξ * σφήκωμα (Hach.), donc cimier d'un casque : appartient au groupe des mots techniques en -εγξ (Chantraine, Formation 398 sqq.).
De Jwyéç, ψωμίον a survéeu en gree moderne le nom usuel du pain, Joyl. Pour cette spécialisation sémantique, voir Kretschmer,
2 ψώρα
Gl. 15, 1927, 60 sqq.
f, ion. -n « démangeaison © due surtout à la
« gale » (ion.-att…, helt., LXX, pap. tard.), diverses maladios
de végétaux (Hp., Thphr.).
Composés
: ψωρ-όφθαλμος
satteint
de
blépharile »
{Gal.), d’où -ἰα (pap., Gal., Dsc.) et -ιάω (Gal.) ; ψωραγριάω 4 souffrir de gale opiniâtre » (LXX).
Adjectifs : φωρός « galeux ; rugueux, râpeux » (Herod., Dsc.), -αλέος (X., Longus), -ἰκός (Plu.), -ὦδης (Déc., Gal., pap. 115 s. après).
Substantifs : ψωρΐτης m. « plerre poreuse » (Gyran., voir Redard, Noms en -τῆς 83), ψώρωσις (Lyd.). Dénominatifs : ψωριάω «avoir des démangeaisons », spécialement de la gale (Hp., Plu.) d'où φωρίασις f. (Dsc.) ; φωράω « id. e (PL.). Le grec moderne dit ψωρίτης « gueux, va-nu-pieds ».
3. ψωλός adj. « praepulio retracto » (Ar., Diph.), ψωλή 1. dor.
-& «membrum
virile praeputio
retraclo » (Ar., inscr.
Panticapée, v* s. avant), d'où ἀποψωλέω « praepuiium refrahere alicui » (Ar.), ψωλο-κοπ-έω, -ἔομαι « (faire) souffrir de priapisme », ψώλων = πόσθων (Hsch.). 4. ψωθίον n. et ψωθία (ou -τά) t. « miette, potite bouchée » (Phéréer., Poll.) voir Scheller, Oxylonierung 127.
5. ψωχὸς γῆ * Jaupuwdône (Hsch.), ou faut-il lire, avec un substantif, ψῶχος - yñ ψαμμώδης ? voir Frisk s.u. ψῆν. Sur cette base ᾧω-, -μό-, -pô-, -λό- peuvent avoir constitué un système de suffixes complémentaires. D. ψώχω, présent à suffixe -yc, aussi ἀπο- + égrener » des épis en les frottant dans 165 mains, voir Delebecque, 88, 1975, 139 sqq. (Nic., NT, Dsc.) ; avec une initiale REG simplifiée σώχω (Nic.) eb κατα-σώχω «râper » (Hdt.)
— Schwyzer, (Hsch.).
Gr.
Gr.
1,329.
On ajoute
ψωκτόν * τράπεζαν
Et.: H y a entre ψῆν et 16 présent secondaire ψαίω le même rapport morphologique qu’entre xviy et xvælo (voir s.u.) : c'est ë le vocalisme primitif. De toutes ces formes, seul ψῆν, qui peut s'analyser en "bhs-ë-, cf. skr. psd-li,
et être un ancion athématique réaménagé en *hh-pw, se prête
donc
étymologie «frotter,
bd-bhas-ti
en rigueur
à une
comparaison
et reçoit
: c’est une forme élargie d’une racine émietter » elle-même
« mâcher » (v.
attestée
Mayrhofer,
en
Wb.
*bhes2,409).
Le radical à vocalisme c, Ψψω-, donnant d'abord des dérivés nominaux, peut aussi être ancien (discussion sur l'appartenance de ce dernier radical à Ἐψήω, voir Beekes, Sprache
18, 1972,
126).
Mais on considérera comme des innovations limitées au grec 19 jeu 468 élargissements notamment occlusifs, 19 Jeu
des timbres a et / et des diphtongues
dans ψαι-, ψι-,
ψαυ-, etc., que faute de données comparatives, on ne peut sans abus projeter en indo-européen. Pour de telles constructions, voir Boisacq s.u., Schwyzer, Gr. Gr. 1,328,676,
Pokorny 145 de Frisk s.u.
84.,
avec
la nette
et judicieuse
restriction
Ψίαθος : f, et ψίεθος (Antig., et tardif, condamné par Phryn.), « natte de jonc » pouvant servir de dormir (inscr. att. ve s. av., Ar,, Arist., Callistr., à tire masc, dans Ar. Gren. 567), de protection » (Apollod. Poliorc.), « natte » iage pour des transports (pup. 1118 Β. av.).
paillasse pour Thphr. ; selon « fascine, claie comme embal-
Composés : ψιαθο-πλόκος M. « tresseur de nattes » (pap. 187 s. après, Greg. Cor, Suid.), -ποιός m. même sens ( Gloss.).
: φιάθιον
n. diminutif
(Philem., pap.
tardifs) ;
φιαθώδης (Eust., schol. Ar.), φιαθηδόν adv. « à ln manière de nattes» (sch. Th., Suid.); dénominatit φιαθίζομαι + coucher sur une natte » (Hieroci. Philogelos). La langue moderne dit encore ψαθί, même sens. Et. : Terme
Wibros, ψύθιος : épithète de ofvoc (Eub., Anaxandrid.), σταφυλή (inser. Cyrène 1ve s. av., Dsc.), ἔλινος (Nic.) : sens inconnu. On trouve le terme, emprunté par le latin, avec les deux orthographes psithia, psythium (Virg., Pline, Columell.).
Et.:
Inconnue.
Ressemble
a
priori
au
dérivé
d'un
toponyme.
ψιθύρα
: t., nom
d'un instrument de musique libyen,
sorte de castagnettes (S. [lyr.J, Poll. 4,60). Et,: Terme emprunté qui peut avoir
subi
en
grec
l'influence de ψιθυρίζω pêr étymologie populaire (malgré l'éloignement sémantique), d’autre part celle du groupe de
λύρα, κιθάρα. κινύρα,
Plus tard
emprunt
(LXX)
sémitique
la
série s’augmente
(voir s.u.), facilité
de
de
même
par κινυρίζω,
ψιθυρίζω : dor. buc. -ίσδω (Théoer., Bion) + chuchoter, gazouiller, bruire», à propos de personnes, d'oiseaux, d'arbres (Ar., PI, Plu, Poll.), aussi «chuchoter» des médisances, une dénonciation, etc. (LXΧ, Alciphr., Thém.).
Formes
à préfixe
: surtout
δια-
(Thphr.,
Plb,
LXX,
Luc.), 108 autres tardives : ἐπι-, περι-, προσ-, ὗπο-.
ψιάδδοντι : 3° pl. en laconien (Ar. Lys. 1302) « s’ébattent », voir *étbla, où on ajoutera l'adjectif en *-wentattesté par les gloses Ψψίης * μακάριος, εὐδαίμων ; φψίεσσα * εὐδαίμων, μακαρία ; dlevra * τὰ αὐτά (Hsch.).
Dérivés
ψίλον
une
sanskriti dans
Elym.
1291 —
technique emprunté.
On peut en rapprocher
γύργαθος, κάλαθος, qui ont la même finale et se rapportent à la vannerie.
Dérivés : ψιθύρισμα π. « bruissement, chuchotement » (Théoc., AP),
-ἰσμός M.
même
sens
(LXX,
Phid.,
Plu.
Luc.,) et «calomnie » (NT, Plu.), -ἰστῆς m. «le chuchoteur » épithète d'Hermès à Athènes (D. 59,39), « dénonciateur » (NT), avec -ἰστικός adj. (Cat. Cod. Astr.).
Probablement
dérivé
inverse
ψίθυρος
m.
(avec
accent
récessif marquant le substantif) « chuchoteur, calomniateur, délateur » (Pi, Ar, LXX, Plu.), adj. (même accent) « qui murmure», à propos de médisances (S. Aj. 148), de musique fredonnée (Ar.), d'oiseaux qui gazouillent (AP).
Doivent aussi être secondaires les termes rares Ψίθυρ (Han., Theognost., EM), ψεδυρός (Æsch. Supp. 1042 [Iyr.}, Hsch.), φιδόνες (Hsch.), donnés pour synonymes de Ψίθυρος, Noter Ψιθύρα, nom de femme à Delphes, Bechtel, Ail. Frauennamen 123 n, 5. : ΕἸ : On a proposé une étymologie qui, parlant d'une dissimilation de ᾽|'ψυθι.»- (Specht, ÆZ 6!, 1934, 277,
Kretschmer,
Gl. 26,
1938,
57 sq.)
permet
de rapprocher
Ψψύθος et par là ψεύδομαι, Le rapprochement devient plus significatif si l'on pose, avec Taillardat, Bulletin Budé 1977, 8353, une étymologie commune à tous ces termes par une
racine “*bhes- «souffler» d'où «émettre des bruits sans signification ». Toutefois, cette étymologie reposant sur
de sang » (IIl. 16,459, repris dans Hés. Boucl. 384). Termes
uné simple possibilité phonélique, on observera que φιθυρίζω appartient à un groupe où les successions vocaliques sont identiques : μινυρίζω, τινθυρίζω, τιττυδίζω,
de
comme
ψιάς : f., bapax homérique ψιάδες αἱματόεσσαι « gouttes gloses
: ψίδες * ψιάδες,
ψακάδες ; ψιάζει - ψακάζει ;
ἘΨιθυρός se range avec κινυρός, μινυρός, ὀϊζυρός.
ψίακα * ψακάδα (Hsch.).
De là on est tenté de conclure qu’il s’est constitué sur le
Et.: L'initiale est celle de ψακάς qui est synonyme, et peut être celle de ψῆν. Le radical ψι- fait songer par sa
schéma d'autres voerbes de petit bruit plus anciens, à partir d'une onomatopée sur laquelle repose aussi ψίζομαι. Toute tentative proprement étymologique devient alors fragile. Voir encore Frisk s.u., et Mayrhofer, Eiym. Wb. 1,295, s.u. ksvédati.
forme à ψίω : mais le rapport de ce dernier avec ψῆν ne 8e laisse pas préciser, ce qui ne surprend pas vocabulaire où l'expressivité n été créatrice.
ψίζομαι : pte.
ψιζομένη * χλαίουσα
dans
(Hsch.),
un
éol.
ψισδομένα (Sapho 942 L-P.); ἔψιδεδ»εν * ἔκλαυσεν (Hsch.); avec nasale expressive ψίνδεσθαι * κλαίειν (Hsch.). Sens : « pleurer ». Et.: Formes
qui reposent sur une onomatopée.
Ψψίλον
: n. dorien pour πτίλον, voir s.u. Outre Ψίλαξ,
épithète de Dionysos à Amyclées (Paus.), il faut probablement y rattacher plusieurs termes laconiens visiblement spécialisés : ψίλινος στέφανος guirlande de rameaux des chefs de chœur aux gymnopédies (Sosib. ap. Ath.), d’où
ψίλον
—
φιλινοποιός
(inser.)
et
ψιλοδάφος
(Gloss.).
En
outre,
φιλόψιλος (Alem. 32 Page) avec la définition de Suid., et φιλεῖς * οἱ ὕστατοι χορεύοντες (Hsch., cf. Suid.), malgré Bosshardt, Nomina auf -edç 77 et Frisk qui rangent ce terme sous le suivant ; v. Perpillou, Subsl. en -eùç 147-148.
1992 — ψίμυθος : m. (inser. Délos, 1ve s. av., AP), ψιμύθιον n. (Ar., PL, X., etc.), φιμίθιον n. (pap. 1115 s. av. ; Schwyzer 74,22 ; Andania, rer s. av.) Ψψημύθιον (Choerob.), et formes avec
-μμ-
comme
possibles
fard, comme
Composés
ψιλός
: adj. « chauve, glabre, polé, à poil ras » (Od.
14,437, ion.-att.) d’où «dégarnis dans de nombreuses acceptions {(1|. 9,580, ion.-att.), notamment pour des troupes légères, dépourvues d’armement défensif, avec
emploi substantif (ion.-att.). En particulier ce mot a plusieurs acceptions
dans le domaine grammatical : 1. pour l’absence de l'esprit rude (Démétr., D.T., A.D.) δὲ pour les lettres %, t, x opposées ainsi à , θ, χ : 19 sens est alurs enon aspiré » (Arist,, Ath,
etc.);
2
pour
l'orthographe
+ dépouillée,
simple »
des voyelles τὸ € ψιλόν, τὸ v ψιλόν, opposée à leur graphie tardive œt, οἱ (représentant des évolutions phonétiques æt> ε, Ot> v et graphie inverse] (Han., Théognost., ete.). Pour ces acceptions, voir quelques dérivés plus bas. Quelques composés surtout à partir de l’époque hellénistique, reflétant la diversité des emplois de l’adjectif. Au second membre, ἀκρό-ψῖλος « dont 16 bout est, sans
poil»
(Hp.), ὑπό-
« presque dépourvu
de poils » (Ptoi.),
διά- (terre) « nue, sans cultures » (pap. 115 s. après).
Au premier membre
ψῖλο- μετρία f. « vers non accompa-
gnés de musique » (Arist.), + prose » (Them.) ; φτλο-κόρσης
« chauve » (Call., Hdn.), d’où -xoppéæ (Diog.) ; ψτλό-ταπις f. « tapie ras»
(pap.
1115 8, av.),
C.-à-d.
qui
n’a de poils
que d’un côté, par opposition à ἀμφίταπις qui en a des deux côtés (Lycon ap. D.L., Clearch.) ; φτλο-κέραμος où -oy pour une sorte de dallage (Délos, 11° s. av.); ψιλᾶγία f. « troupe de [250] $Taol » (Arr.) ; φτλότφυτος pour une terre «sans plantations » (pap. 1°' s. av.). Dérivés : ψιλότης, -nrog Î. «calvitie» (Hp., Arist,
Plu., etc.}, «esprit doux » (PIb.), ψιλής, -ἥτος m. (Æsch. fr. 172 Mette), légère, gymnète
ὁπλῖται, sle
voir
chauve»
pl. -ÿrœu (Eust.), soldat de l'infanterie (οἱ -ἴται Eust. ; lotacisme ou analogie de
Redard, (Ar.),
Noms mais
en -τῆς 42) ; ψίλδᾶξ, -ἄκος
pour
l’épithète
de
Dionysos,
voir sous πτίλον et sous Ψίλον.
(Dsc.).
Verbes
tardifs
(Dsc.,
Jul.,
Gp.)
«blanc
de
céruse »
teinture, dans des onguents.
: φιμυθοειδής
dénominatifs
(Gp.),
: ψιμυθιόομαι
φιμυθιοφανής
«ôtre teint
à la
céruse » (Lys. ; inser., Achale, après le i1t° s. av., Schwyzer
429 : ψημ-), actif (Plu.) ; ψιμυθόω (Thom. Mag.); ψιμυθίζω {Zonar.), d’où -ἰστῆής m. ( Gloss.). Formes tardives : ψιμμίον n. (Zos. Alch.}, ψιμεῖον n. (pap. 1y° 8, après).
Æt, : La chose désignée comme l'instabilité des notations vocaliques dénoncent un emprunt. Faute d'un mot qui l’appuie, l'hypothèse do Hess, plusieurs fois mentionnée par Schwyzer ( Gl. 11, 1921, 76, Gr. Gr. 1,329), d’une origine égyptionne, sans être invraisemblable, reste en l’air,
ψίνομαι
: « couler », pour la vigne qui perd 808 fleurs
avant la formation des raisins (Thphr.). Autres témoins de cet emploi technique : ψινάδες * αἱ ῥυάδες ἄμπελοι ( Hsch.),
ψινάζει *
ἀπορρεῖ
τὰ
ἀσθενῇ
τοῦ
καρποῦ,
φυλλορροεῖ
(Hsch.). On peut noter dans ces gloses l’emploi de ῥεῖν où le français viticole dit précisément « couler ». Dans des
emplois moins spécialisés on cito aussi ψίνοντος [= φθίνοντος] (IG XIF 5, 867, pour Gortyne), ψιμένω [= φθιμένου] (1. Cret. 1, p. 293, Rhaukos), ψίσις [= φθίσις] * ἀπώλεια (Hsch.).
Et.: Forme dialeciale de φθίνω (voir s.u.). Les témoins épigraphiques sont crétois, et on a relevé des termes techniques d'origine dialectale chez Théophraste (Strèmberg, Theophrastea 72). Pour 18 phonélique voir Schwyzer,
Gr. Gr. 1,326, Lejeune, Phonétique* 38 sq. Malgré Bechtel, Gr. Dial, 2,694, il ne paraît pas s'agir d’une assibilation de 6 devant (, puisque l'équivalence ᾧ = φθ se retrouve
dans ψαέναι οἱ belpet, voir s.uu.
ψίντᾶ, ψύττἄ : voir σίττᾶ, ψιττἀκη
: 1. (Arist.),
avec formes
diverses
: ψιττακός
m. (Call., D.S., Piu., pap.), σιττακός (Phld., Arr.), βίττακος (Eub., Ctes.), σίττας * ὄρνις ποιός * ἕνιοι δὲ τὸν ψιττακὸν
Dénominatifs : 1. φιλόω « dénuder de ses poils, de ses cheveux, de sa végétation » et, figurément, de toute espèce de choses (ion.-att.), passif +«êôtre épilé, rasé, tondu,
λέγουσιν (Hsch.) : « perroquet ».
dépouillé », etc. (ion.-att.). Formes à préfixe : ἀπο- (ion.att,), περι- (Hdt.), κατα- (D.S.). De là les abstraits ψίλωσις
Oiseaux 134. Le flottement de l’initiale en grec rend cependant difficile l’identification du terme indien et laisse skr. sûka- m. «-perroquet » assez loin.
f. «fait de dénuder » (Hp., Cléarch., Plu., etc.), et en grammaire +l'absence d'aspiration » (Eust.\, aussi avec
&ro- (Thphr.). Ψίλωμα n. état de dénudement des 0s (Hp.) ; en outre : ψίλωθρον et -dôpiov n. « dépilatoire » (Hp., Thphr.). Formes Lardives : ψιλωτῆς m. « qui ne fait pas les aspirations » (Tz.), τωτικός même sens (Eust.), « qui rend chauve » (Gal., EM). 2. ψιλίζομαι = ψιλόομαι (D.C.). La langue moderne dit ψιλός au sens de « mince », ot Φιλικό n. eun rien, une broutille », ψιλολογῷ « dire des riens, papoter ». Et.: Adjectit en -λό- (voir Chantraine, Formation 2838) sur la même base expressive que ψίω, qui peut 86 rattacher de plus loin au groupe de ψῆν.
Ei.: Terme d'origine orientale, peut-être indienne, commie l'oiseau lui-même selon Pline (10,117}, voir André,
ψίω
: fut. ψιῷῶ (ἐπι-ψιεῖ
Hsch.), φίσομαι (Lyc.), aor.
ἔψῖσα (Euph.), parf. pass. ἔψῖσμαι (AP) : « nourrir (surtout un enfant) à petites bouchées, ou par tétée » de lait, de bouillie de gruau, etc. (Euph., AP) ; glosé par ψωμίζω (Eust., Phot.) ou ποτίζω (Orion); au moyen « mâcher » (Lyc.). Formes à préfixe : &- (Æschi. fr. 427 Mette), ἀπο(EM), ἐπι- (Hsch.), κατα- (EM). On rapproche ψέξ, gén. φῖχός, pl. ψῖχες, m. et ?. « mie, miettes » (Arat., Plu., Alex. Aphr.) ; Hsch. atteste peut-être un pluriel ψῖχαι,
Entre dans une série de noms plaisants : Vix-dorek
— (Batr.), Viyo-Sixdéxenç, -κλάστης, -μάχος, noms de parasites, avec l’hypocoristique
Ῥ χίων (Alciphr.).
Dérivés surtout diminutifs : φιχία n. pl (NT), ψιχίδια
lombaires » ( Gloss.), ψυαδυκός « qui souffre de lumbago » (Orib.), φοΐτης μνελός M. « partie lombaire de la moelle épinière » (Gal.).
n. pl. (Hsch., EM) ; ψιχιώδεις ψωμοί (Eust.). Æt.:
L'initiale
-
est soit
expressive,
soit
Εἰ.: à relier
au
radical de ψῆν ; le timbre 7 est celui des verbes πρίω, χνίω, χρίω ; le suffixe χ est celui de ψήχω, ψώχω, mais aussi de σμήχω, τρύχω : chacun de 668 éléments est donc une pièce mobile qu'on trouve en grec dans diverses çombinaisons
: Cette
situation
ne
permet
pas
ψόφος
1293 —
de
posèr
une
étymologie consistante.
Si ψυ- représente
possible
que
l'initiale
bien
b-/p-
σφ- (cf. φιν et Qe pour
le timbre
repose
sur
terme, voir s.u. reste obscure.
ψόγξαι
ὀσφῦς.
L’étymologie
ψαέναιίφθάνω,
bation
quant un terme dialectal plutôt dorien.
bruit,
spécialement ἐπὶ τοῦ σαπροῦ xal μὴ συναρέσκοντος
Dit
ancien
à côté de 2
proprement
dite
: ἀκοῦσαι (H‘ach.). En rapport avec φθογγή ?
de
gros
plus
complètement l'idée d'un rapport avec ὀσφῦς en admettant, avec Meillet, une voyelle prothétique dans ce dernier
ce cas, correspondance
un
il est
σφάκελος et φάκελος ?). À ce moment on ne peut écarter
En
façon
un
aqe, etc., ψάκελον
Ψό : interjection de timbre vélaire qui s’oppose aux sifflements et soupirs doux suggérés par ψι- (ψίζω, ψίττα, Ρ.“8. ψιθυρίζω). Exprime 16 dégoût physique et la répro: « pouah » eb de toute
originel,
phonétique
idontique
ψείρειϊφθείρει
dlivouar/pBlve,
à celle
eb évo-
(Æl
Dion. 337 ; cf, Æsch. fr. 21 Mette, Phot.). À servi de base à plusieurs groupes de termes désignant
ψόθος
des
ψόλος : m. « suie, fumée » (Æsch. fr. 88 Mette), avec
choses
dégoûtantes
ou
exprimant
le dégoût
et ses
manifestations, sans qu'il soft possible de cerner précisément ce qui dans ces groupes peut appartenir d’autre part
à des racines “bhes- « souffler » et * bhes- « frotter +, le tout ayant été élaboré en grec même : voir les tentatives men-
tionnées par Frisk s.u.u. Ψόλος, ψόφος, A. Un premier groupe est constitué de mots exprimant
la puanteur : φῴα f. « puantour de ce qui pourrit » (A.R. fr. 5); φωΐα * σαπρὰ δυσωδία (Hsch.) ; φώϊζος * ἄφοδος ὑγρά, À ὄνθος, δυσωδία, καὶ ἣν καλοῦσι μίνθαν * ol δὲ
αὐχμὸν À μόλυσμα (Hsch.). B. Un autre désigne différentes formes de crasse et de saleté ; ψόλος m. « suie, fumée » (Æsch. fr. 88 Mette),voir
s.u,
avec
ψόμμος * ἀκαθαρσία,
Alcée
(fr. 306
(14), H,
5 sqq. L.-P.); voir Frisk s.u. sur d’hypothétiques rapports
avec ψῆν, de * bhes- « frotter », ou ψῦχή, de * bhes- « souffler », avec bibliographie.
1 ψόθος * ψώρα, ἀκαθαρσία (Hsch., cf. Æsch. fr. 21 Mette, Ar. fr. 892, Phryn. Com., Phot., Suid.) ; φόθιον " αἰθαλῶδες (Hech.) ; ψόθωρεον» * αὐχμηρόν (Hsch.); φοθώ«ρ»α * ψώρα (Hsch.) ; Jobéxn ἀκαθαρσία (Ηἀπ.) ; ψοθοιὸς 6 ἀκάθαρτος (Theognost. Can. 53). Le mot rime avec ses synonymes ὄνθος, σπέλεθος, σπύραθος, voir s.uu.
un
: voir $é.
composé
plaisant
ψολοχομπίαιν
f.
pl.
«hâbleries
fu-
meuses » (Ar. Cav. 696), et φολόεις (xépouvog) « fumant » (Od., H. Aphr., Hés., Arist.), « noirâtre » (Nic., Opp.).
Forme apparentée ψελός * αἰθαλός (Hsch.). Et.: Obscure et probablement complexe, voir ψό, La finale -Aog évoque des termes du même
registre ; ἄσδολος,
αἴθαλος, θολός. ψόφος : m. « vacarme, grand bruit qui se produit », «eris inarticulé d’animaux, « grand bruit » que l'on fait de queique chose en paroles (H. Herm., att., hell.).
Au second terme de composés : &-Popoc «sans brult » (S., E., Arist., Com. Adesp.), Es- «sonore» (AP). Au premier terme : ψοφο-δεῆς « qui craint le bruit », pour des animaux, des hommes (PI, pap. 115 s. av., D.H., Plu.), -εἰδῆς à propos de consonnes (D.H.), -μήδης « qui aime le tapage » épithète de Dionysos
(AP).
Adjectif ψοφώδης « bruyant » (Hp., Arist.). Dénominatif : ψοφέω «produire un bruits,
surtout
des choses, ou au moyen de choses (ion.-att.), notamment de la porte dans la comédie nouvelle (Mén., Com. Adesp.).
Avec préfixes : ἀπο- « faire un bruit malséant », notamment uñ pet (Hp., Avist., Macho), ἐμ- (Hp.), ἐπι- « reten-
C. Un troisième groupe serait celui des manifestations de dégoût ou de réprobation :
tir» (Call.), «applaudir» (Œnom. ap. Eus.), συμ« produire un bruit retentissant » (avec des armes : PIb.),
2 ψόθον * θόρυδος (Hsch.); ψοθάλλειν * ψοφεῖν (Hsch.) ; ψοθεῦσι = ψοφέουσι (Call. fr. 194,106 ΡΙ.) ; si tant est qu'il soit vraiment distinct de I. ψόθος. Ψόγος, voir s.u. ψέγω : puisqu’il s’agit de reproches
Üxo- « faire un bruit léger » (Hp.). D'où le nom d’action φψόφησις f. ἀπο- «pets (Plu.), ἐπι- — increpalio
exprimés,
λόγος
peut
avoir
fourni
un
modèle
lexical
et
morphologique.
Ψόφος m., « grand bruit » voir s.u.
Ψόαι
: £. pl. « muscles des relns » (Hp., LXX) ; autres
formes : ψύαι, φυαί (Hp., Euphro, Clearch., Aret.) ; φοιαί (Arist. HA 512 b 21) doit être tenu pour une graphie inverse de ψυαί, dépourvue d’autorité. On ajoute les formes diversement iotacisées ψειαί - ἀλώπεκες « muscles » (Hsch.), ψίαι * ἀλώπεκες (Hsch.). Témoignent aussi pour u (à ?) ancien φοῦαι * ἀλώπεκες (Hsch.) glose probablement. laconienne ; φύλλες * ἀλώπεκες (Hsch.). Composé et dérivés tardifs : φυ-αλγικός « douleurs
neutre
ψοφήματα
pl.
«emphase
(Cratin., Arist.), (Gloss.), et le
Greuse » (S.).
Adjectifs : ψοφητικός « qui émet un bruit» (Arlst.) ; ἀ-ψόφητος «sans bruit» (S.) avec l'adverbe ἀψοφητί, -tet (PL, D., Arist., Mên., Ph.). Ce terme est présent dans l'anthroponymie : Ῥόφαξ (Phrygie), voir L. Robert, Noms indigènes 151 ; ”A-Yogog, Μενέ-ψοφος (Bechtel, H. Personennamen 472). Par une évolution sémantique peu expliquée, ces termes
concernent
dans
la démotique
contemporaine
la
mort : ψόφος « la mort », φόφιος « mort », ψοφῶ + mourir », Vopohoyé «agonisers, voir Kretschmer, GL 26, 1938, 54 sq. Peut-être la même métaphore que fr. vulgaire cf. déjà att. vulgaire «elaquer, crever » =— e mourir», διαρραγῆναι (voir Taillardat, Images d'Aristophane $ 63) ?
ψόφος
—
Et.: Voir é
s’analyser
termes
-oxoc
d'étymologie
: f,
(EM
819,10)
et
-dxtov
(Dsc.,
93.
D'où ψυδρακόω « former des pustules » (Crito ap. Gal.). Et.: Les Anciens (schol. Théoc.) tivaient le terme de ψυδρός et par là de ψεύδομαι, condamnant 108 menteurs
ψὓ'χή : f£. «βουΠ6, respiration, haleine » (Phryn. PS 128 B), « force vitale, vie » (Hom., etc.), nettement sentie comme
un
etc.),
une
ce peut
animal}]
étymologie
populaire.
On a aussi cherché à le faire dériver de ψῆν [pour les démangeaisons ?] notera
enfin
la
(Groäelj,
Ziva
suggestion
de
Ant.
7,
1957,
Taillardat,
44).
Bulletin
1977, 364, qui le rapporte directement à *bhes- « souffler » ; ef. fr. souffler et boursouflure, allem. die Blase et blasen,
angl. blister et blas! ; ψύδραξ témoignerait du sens ancien de ψεύδομαι *« souffler » (voir s.u. Et.), la désignation du mensonge par ψεῦδος étant alors considérée comme d’origine
métaphorique.
ψυδρός, ψύλλα
ψύθος : t.
: voir ψεύδομαι.
+puces
(Ar,
Χ.,
Arist.,
etc.);
sorte
d'araiîgnée venimeuse qui saute (Arist. HA 622 b 31); insecte parasite de diverses plantes (Thphr. HP 7,5,4 ;
8,10,1);
φύλλος
m.
«puce»
(Épich.
199),
et
ψύλλος
θαλάσσιος « puce de mer » petit crustacé sauteur des rivages (CGyran. 45,78). Sur ces divers animaux, v. Gil Fernändez, Nombres de Insectos 21,68 notamment. A êté utilisé dans l'anthroponymie comme
sobriquet,
v. L. Robert, Hellenica 11-12, 517 n. 4 : Ψύλλος, (aussi G. Daux,
REG
85,
Ῥύλλα,
1972, 79-82).
Dérivés : ψυλλία f. (douteux, Ptol. Teir. 181) ; ψύλλιον n. (et ψυλλίον) Plantago Psyllium, « plantain » (Dsc. 4,69, Luc. Trag. 157), -etov (Orph. A. 961) ainsi nommé à cause de l’aspect aplati et brillant des graines (voir Strômberg, Pflanzennamen 55), cf. le nom familier du français « herbe aux puces » ; Ψύλλερις -ἰδος « id. » (Ps. Dsc. 4,69), avec le même suffixe que ἡμερίς ; ψύλλακας * τὰς φύλλας (Hech.), avec un suffixe assez tréquent dans les noms d'animaux, ct. πόρταξ, σκύλαξ, κόραξ, GpaË, σπάλαξ, ἀσπάλαξ, v. Chantraine, Formalion 397 ; ψυλλίζω « attraper ies puces » (Suid.). Composés : ψυλλόδρωτος « dévoré de pucerons » à propos de plantes ( Gp. 12,7,1) ; ψυλλοτοξότης m. composé plaisant, évidemment parodique de ἱπποτοξότης, «archer monté eur une puce » (Luc, V.H. 1,13). Grec moderne : ψύλλος m. ἐ puce » et adf. « mince, fin »
Et.: ΨῬύλλος est secondaire
par rapport à ψύλλα qui
comporte 16 suffixe *-ya de μυῖα, ete. (v. Ghantraine, Formation 98). Ψυλ- fait partie d’un groupe de formes évidemment apparentées, mais affectées de métathèses et d'aceidents divers qui empêchent de poser un original unique, ce qui n’est pas étonnant dans un tel mot, populaire et familier. On ἃ des formes “plus- : arm. lu, skr. Pplügi-; *pusl- : lat. pülex; *b(h)lus- : lit. blusà ; voir Meillet,
MSL
22,142,539
Βα.
et
bibl.
chez
Fraenkei
Lit. et. Wb. s,u. blusà, Frisk s.u. ψύλλα. Avec une métathèse “ psul- ou * bhsul-, la formo grecque peut avoir été influencée par ψῆν par étymologie populaire (voir déjà Meillet 0.c.).
association
«personne»
Ar., LXX,
traditionneile
(LXX).
Anciennement
ou
moins
(trag.,
Ar.,
etc.),
NT), toute créature La
de l'être (Pi., Hdt,
On Budé
d'où
avec
etc.). L’âme de l’être vivant, siège de ses pensées, émotions, désirs, etc. (Pi., Hdt., Th., PL, etc.), d’où cet être lui-même, «l'individualité personnelle » (Trag., PL, (Æsch.,
une
souffle,
ἀπο-, ἐκ-πνεῖν (Simon. 48,2 Page, Pi. N. 1,47, Ε. Or. 1163,
à ces boutons qu'ils appelaient aussi ψεύσματα, ψεύδεα : être
: notion de « souffle », voir ΕἸ.
comparative.
Cyran., sch. Théoc. 12,24) « cloque, pustule » venant sur le nez (sch. Théoc.), la tête (Dsc., Gal.), la cornée de l'œil (Gyran.) ou toute partie du corps : voir Strômberg,
Wortstudien
ψυχή, 3 ψύχω
: constituées en grec, 068 formes ne peuvent
en
ψύδραξ
1294 —
partie
Trag.,
l'âme
matériel
des
«gense
vivante [esclave,
immatérielle
et
immortelie
PIl., etc.).
séparée
d'un
qui séjourne
dans
mort,
souffle
l’Hadès
plus
(1|., Od.,
etc.) et apparaît sous 18 forme d'une chose légère et volante comparée à une fumée (1|. 21,100 sq.), à des
chauves-souris (Od. 24,6) ; 16 mot en est venu tôt à désigner un papillon (représentations peintes archaîïques, Arist, HA 551 a, Thphr., Piu.), précisément une ospèce nocturne, la phalène (schol. Nic. Thér. 760}, voir s.u. 2 φάλλαινα.
Le papillon est encore appelé aujourd'hui ψυχάρι [voir plus bas diminutifs] (Immisch, Gi. 6, 1915, 193 sqq., Gil Fernändez, Nombres de Fnsectos 201). Pour Ies définitions et pour un accès à l’abondante bibliographie, on retiendra surtout Onians, Æuropean Thought 93 sqq., et, plus récemment, Jarcho, Phil.
112, 1968, 147 sqq.
Se trouve au second
membre
de plus de 70 composés,
parmi lesquels : ἔμτψυχος «animé » (Hdt., Simon., S., E., PL., etc.); &-Juxog «sans souffle, sans vie » (Archil., Simon., E., Pi, etc.), «sans âmes (PL.), figurément «lâche » (ZÆsch., X.), avec -ἰα f. (Hp., Æsch.) ; εὔτψυχος ede bon courage » (Æsch., E.), avec -ἔω, -lx f.; ὑπέρψυχος (corps) «trop fort pour l’âme » (Pl.) ; ἰσό-ψυχος
«d'une âme égale » (Æsch.) ; βαρύτψυχος * dont l’âme ost accablée . (S., Cat. Cod. Astr.) ; πάμ-ψυχος «en pleine vie » (S.) ; φιλό-ψυχος « qui tient trop à la vie » (E.), avec
τέω, -la f.; μεγαλό-ψυχος « qui a l'âAme noble » (Isoc., Arist., PIb., Plu.), avec σέω, -ἰα f.; μικρότψυχος * qui a l'âme
mesquine,
ou basse » (Isoc.,
D., Arist.),
εἰα. Dans la langue de la LXX, puis dabevé-, ἱερό-, ὀλιγό-, ὁμό-, σύμ-.
du
avec -éw,
NT : ἀντί-,
Au premier membre d’une trentaine de composés dont peu sont anciens. On notera surtout quy-xyoyég m. sconducteur des âmes des morts» épithéte d'Hermès (Hsch.), « qui évoque les esprits» (/Æsch., E.), « voleur d'enfants» à Alexandrie (Phryn. PS), avec les dérivés -ἔω, «ἰα 1., τικός adj.; ψυχο-πομπός «conducteur des âmes » épithète d'Hermès (D.S., Plu.), de Charon (E.}; φυχο-ρραγῆής « dont l’âme se brise, qui agonise », plutôt «dont le souffle est haché, haletant » (E.), avec σέω (E., A.R., Plu, Hld.), -ἰα f.; φυχεμπορυκός « qui concerne le trafic des choses spirituelles » (PI.).
À. Dérivés : 1, diminutifs ; Ψψυχάριον n. « âmelette » (PL, M. Ant, Jui, etc.); ψυχίον n. (inser.), ψυχίδιον n. (Luc., D.C.). 2 Adjectifs : ψυχικός « qui appartient à l'âme» avec des accoptions diverses (Démocr., Arist., Plb., Plu.) ; ψυχαῖος (tard.) ; ψυχήϊος (Pythag. ap. Luc.). 3. Dénominatif : Ψψυχόω «animer, donner vie» (API,
—
ψῦχρός
1295 —
M.
fraîcheur
Ant.), et ψυχότης f. (tard.), avec 165 composés ép-Juxéo
(Thphr.).
(A.R.)
Dérivés : ψυχεινός adj. «frais, rafraîchissant » (Hp., Χ,, Avist., Thphr.) formé réguiiérement sur ψυχεσ-- (cf. φαεινός), opposé à ἀλεεινός qui est fait sur son modèle (voir s.u, 1 ἀλέα) ; ψυχεῖον n. +lieu où l'on met l’eau à rafraîchir » (Semus). Verbes dénominatifs : ψυχόομαι « 80 refroidir » (Hp.),
Ph.,
Nonn.), d’où
φυχόομαι
d’où
-ωσις
-ωσιὶς
f.
f,
«action
(Gal,
d’animer+
Porph.),
(Ph.,
surtout
per-eu-
« être insuffié d’un corps à un autre » (Olymp.),
d'où τωσις f. la réinsufflation d’une âme dans un nouveau corps, alias, « transmigration des âmes, môtem-
psychose » (D.S.,
Gal., Alex.
Aphr.,
Porph., etc.).
B. Verbe 2 pûxw « souffler », hapax à l'état simple ψύξασα (I 20,440), mieux attesté dans des composés
: :
ἀπο- « perdre le soufflo, la conscience, la vie » (Od. 24,348, 8., Th., NT) ; êx- « perdre par expiration, mourir » (Hp.,
Arist., LXX, NT) ; &va- « reprendre haleine » (Hp., Nic., Opp., D.H., etc.) ; &ix- au sens d’« aérer » en les sortant de l’eau les coques des navires, ce qui 108 allège en séchant
le bois (Th. 7,12) ; dans un sens non technique (X, Cyr. 8,2,21) ; ἐπι-φύχω «faire sécher» une peau de chèvre humide (Épich. 85,245 Austin).
Dans l'onomastique, noms de femmes : Puxh, -éprov, Bechtel, H. Personennamen
Ψυχαρίς,
617,
4 soufiler, émettre un souffle », présent à suffixe déterminé (voir Chantraine, Gr. Hom. 1,230), issu probablement d'un
Co dernier représente la racine
*bhes- « souffler »,
cf. skr. bhds-trä- Î. «soufflet», sous une forme “bhs-eu-, cf. skr. véd. d-psu- «sans souffle, sans
Pour
cette analyse
élargie force ».
et la distinction fondamentale
entre
2 ψόχω et 1 ψόχω « refroidir #, voir Benveniste, BSL 33, 1932, 165-168. Il faut noter d'autre part que le vocalisme du grec pose un problème (cf. aussi τρύχω, etc.) : on considérera que 18 longue y représente un degré plein dans
un système finuer
morphologique
phonétiquement
développé
la diphtongue
pour
ψῦχος,
1 ψύχω
À. ψυχρός adj. « froid, frais, glacial » dit des éléments : ion.-att., etc.), figuré-
ment du style, d’écrivains (PL, X., Avist., etc.), « Vain, stérile, sans chaleur » (lon.-att.). Entre dans un certain nombre de formes préfixées ou composées : &u- « froid »
(Hp., Dsc., ὑπό- « (Ptoi.,
Thphr.), κατά- « vraiment très froid » (Hp., S.E., Gp.); περί- «entièrement Ffroid» (Hp., Thphr.) ; frais, un peu froid, frisquet » (Hp., Gal.), flgurément A.D.); ὑπέρ- «très froid, glacial » (Sor., Luc,) ;
φιλό-
« qui aime le froid » (Thphr.,
Plu.).
Substantifs dérivés : ψυχρότης f. «froid, fraîcheur » (Hp., PL, Plb.), « froideur » (D., Plu.), ψυχρία f. « froideur » (Chrysipp., Plu.) ; ψύχρα f. « froid » (schol. Od.) ; ψυχρασία
f. « action de refroidir » (Épicur.).
qui
est représenté
en
grec
(tardif); moyen et passif intr, fui. ψυχθήσομαι (Hp.), puis ψυγήσομαι (NT, Gal.), aor, ἐψύχθην « se rafraîchir e [de
sa suée par un bain de rivière, de mer]
(1|.
10,575 ;
21,561, Hp., PL, X.), ἐψύχην (Æsch., Ar, PL, inscr. 116 8. av.), puis ἐψύγην (Dsc., Gal.), parf. ἔψυγμαι (Hp., (Od. 4,568,
J.
10,575 ; 13,84, Hés,
diverses préfixes
accup: ἀνχ τ
E., PL, etc.); ἀπο-
(F 11,621 ; 21,561, Thphr.), flgurément « rester indifférent »
(Arist.) ; δια-
(Hp,
Hdt.),
ἐμ-
(Philonid.
ap.
Ath,,
Antyl. ap. Orib., Aret, Gai.), ἐπι- (A.R., Ph,, Plu.), pass. (Hp.), xare(Hp., Arist, etc.). La notion commune à ces termes est celle de « fraîcheur, froid » et «rafraîchissement, réconfort », mais aussi de « frisson,
grelottement ». Nombreux dérivés
nominaux
présentant
souvent
eux
aussi des préfixes: 1. post-verbaux dva-büxh f, παρα-ψύχη f, « rafraîchissement, réconfort » (att, hell,, pap. 11° 8, av.)
moderne
flgurément).
B. ψῦχος n. «froid, fraîcheur, froidure» (Od. 10,555, ion.-att, etc.), d’où «ia saison froide, l'hiver » (Hdt., S., etc.),
Pratiquement pas de composés : εὐ-ψυχῆς adj. « d’une
Heph.
Aatr.), avec les préfixes pour diverses modalités et
manifestations
du
froid
et de la fraîcheur
ἀνά-
(Hp.,
Posid., LXX, NT), ἀπό- (Thphr., Simp.), ἔμ- (Aret., Ruf. ap. Orib., Gal.), κατά- (Hp., Arist., Thphr.), mept- « frisson » (Hp., Ph,, etc.), « refroidissement » (Arist., Thphr., Plu., etc.); 3. ψῦγμα n. «remède rafraîchissant » (Hp.), « accueil froid » (J.), « repos, moment de détente » (D.H.) ;
διά- « Lerre froide, stérile » (pap. 115 s. après) ; 4. ψυγμός m. et ψυχμός m. (tard.) «rafraîchissement, refroidissement, frisson de malaise » (LXX, Dsc., Gal., Poll, Vett. Val., Ruf. ap. Orib.), περί- « froid, frisson » (Ρ],, Gat, Cod. Asir.) ; 5. noms d'agents : JuxThp m. « vasc à refroidir » le vin (att., hell., inscr. att. et lon.), &væ- « qui rafraîchit, repose » (E.),
οἶνι-
pour
olvo-
(pap.
119
s. av.)
: voir
Fraenkel,
Callix., inser. Eleusis rv° s. av., Délos 115 Β. Av., pap. {π|5 s. av.), « Iieu frais à l’ombre » (Hés., Æsch., E.) ; avec παρα:
ψυχρό(ς) « froid », ψόχρα P. «1e frold », ψυχραίνω « refroidir » (aussi
C. 1 ψύχω (ion.-att.), prés. ψύγω (Dse, 6Ρ., EM), ψυγέω (tard.), fut. JüËg (Alex., Arist.), parf. ἔψυχα
Nom. Ag. 2,7 sq. Plusieurs dérivés : ψυκτήριον n., -τηρίδιον n., -τηρίσκος m., -τηρίας m. nom de vese (com. att.,
Verbes dénominatifs : ψυχραίνομαι « être froid » (Plu., Alex. Trall.) avec -œvruxés (Haän.); ψυχρίζομαι « être froid » (Gal.) ; ψυχρεύομαι « avoir 16 style froid » (Hermog.) avec ψύχρευμα n. « propos froids » (Gal.) ; Juxpéo (tard.). ce groupe
« 86 refroidir » ( Gloss.).
boissons (Alex., Euphro) fait sur ἐψύγην (voir Perpillou, Subst. en -cûç 88 93, 401), ct. φυγεῖα * ἀγγεῖα ἐν οἷς ὕδωρ ψύχεται, xal & τόπος αὐτός (Hsch., et inser. 1119 8. av. ἢ) ; 2. φῦξις Î. «fait de se rafratehir, de se délasser » (Hp., ΡΙ., Arist., etc.), « difficulté, embarras » (Vett. Val.,
Et.
C'est
ψυχάζω «se mettre au frais » (Alciphr., Ach.), φυχίζομαι
l'indo-
: notion de «froid », voir
eau, neige, glace, vent, etc. (Hom.,
«rafraîchissant »
sur l’aoriste ἑψύχην ; ψυγεύς M. «vase à rafraîchir» les
européen (cf. -vope/-vüpet). ψῦχρός,
eÜ-Juxog
con-
en grec, sans posée
(Hdn.),
Pl., Alex.) : erefroidir, rafrafchir » avec tions figurées. Usuel surtout avec des
Et.: Ψυχή apparaît comme un post-verbal de 2 ψύχω Ἐψύω.
agréable »
φυκτήριον n. «réconfort » (S.); adj. φυκτήριος « rafratchissant » (Hp., Achae.). 6. φυχτικός adj. «id.» (Hp., Épicur.),
« refroidissant » c.-à-d.
« embarrassant » (Heph.
Astr.), δια- (Hp.), ἐμ- (Gal., Orib.), xœræ- (Arist.). Quelques emplois hellénistiques et tardifs de certains de ces dérivés pour la désignation de lieux ou de dispositifs de séchage mettant en jeu une «aération» pourraient
témoigner d'un contact secondaire ‘avec 2 φύχω : ψυγμός
ψῦχρός m.
— ; ψυκτῆρες ot
1932, 165-168, récuser l'enchaînement sémantique souvent
ψύκτρα f. même sens
allégué «souffle » > « fraîcheur », l'haleine n’étant pas froide, le vent ne l'étant pas nécessairement, et ψυχρός
«liou de séchage » (pap. 111° s, av., LXX)
ψυγοί glosant ταρσοί (schol. Od.);
1296 —
(inser. att. 1°F s. av., Hsch.). On pout aussi considérer que ce sont de purs et simples homonymes des dérivés
se disant de l'eau, de la neige, etc. On hésite à poser
eli-dessus.
base expressive de plus, qui évoquerait le frisson.
Et.: La cohérence de ce groupe duxpég/fUxoç/1
ψόχω
1 Ψύχω
: +refroidir », voir ψυχρός.
ou ne présentaient pas un tel système (fïyoç). Fuxpés et
B ψύχω
: « souffler », voir ψυχή.
ψῦχος sont complémentaires selon la loi de Caland (ct. κυδρός [κῦδος, etc.), L'étymologie, comme celle du verbe
ψῶ, ψωμός, ψώρα, ψώχω
(adjectif/nom/verbe) a assuré sa stabilité face à d'autres désignations du troid qui n’étaient pas spécifiques (πάγος)
correspondant 1 ψόχω « refroidir ε, est distincte de celle de
ψυχή, mais inconnue. I! faut, aveco Benveniste, BSL 33,
ψώα
: voir $é.
: voir Ἐφήω G. et D.
une
&
:
n.
indéclinable
« oméga
»,
vingt-quatrième
et
hermine), C’est un dérivé de ὅ ξις à degré long *àFla
ou
dernière lettre de l'alphabet (Hellad. ap. Phot., etc.). Instituée en Jonie pour apécifier ὅ (long et ouvert), cette
d’un seul et même mot, il est vain de chercher une étymo-
lettre (le plus récent
logie propre pour &« « bordure », avee rapprochement
des signes
additionnels)
a d'abord
reçu comme nom 16 son de la voyelle qu'elle notait (τὸ & ;
notamment
dans l'expression τὸ ἄλφα xol
t &
pour
(Théognost.), Tardivement totalité), la symboliser lorsque les quantités perdent leur pertinence et que, phonétiquement, o et w tendent à se confondre, dénomination de & μέγα pour le signe Ὦ (par opposition
à à μικρόν pour 16 signe O). &
:
exclamation
marquant
étonnement,
admiration,
indignation, douleur ; & forme d’interpellation précédant un vocatif (Hom., etc.). Sous une forme à deux syllabes
&
appel « ohé, holà » (Æsch., Ε.., X.), reproduit en latin
ôhë (Plaute, Hor., etc.). Dans un usage professionnel, marque le premier temps du rythme donné à la chiourme
* Fya,
οἵ, skr. dvi-ka- n, « peau
ce dernier, 8.0.
&Gà
: 1. «tribu e spartiate en Laconie (7G V 1,26,11,
11919 s. av., etc., Plu.), avec ὠβάτας * τοὺς φυλέτας (Hsch.), ὠδὰς ὠθάξαι «partager en tribus» (Plu.), et
ὠγὴ [= àFh] * κώμη (Hsch.). Et.: Forme laconienne dans laquelle βὶ note Æ
(Poll.\ comme vêtement rudimentaire et comme couverture (Hermipp., Phéréer, Theopomp. Com., Iv® 8, av,, Poll., Hech.) ; ®. « frange, bordure » ment (Ar. [?], LXX), d’où figurément «bord, (Crète 11* s. av, Longus, Poll., Hdn.). Et.: Ce sont deux emplois du même mot,
inser. att, d'un vêteextrémité » le second
restreignant la désignation à celle de la partie (cf. 16 fr.
cette
Chadwick,
voir
notation,
70. Le terme correspond à 2 oŸn « village », mais cette forme est d'analyse et d’étymologie discutées ; cependant le mot laconien serait en faveur d'un w ancien. Voir s.u.
songerait
ὠία (Crète 11° s. av.), Deux sens distincts d'un mot qui doit cependant être unique, sans que 16 lien entre ces deux sens soit très clair : 1. « peau de mouton » avec 88 laine
de
Sur la
Mélanges Chantraine 32 sqq., et déjà Bourguet, Le laconien
che le nom de l’œuf).
ὥα, ᾧα, ὅα : f, les grammairiens se partagent sur l'orthographe : ὅα (Poll., Hän. Gr.), Ga (Theognost.) ; Hésychius à ὅα, olx, ὥα et ὠΐαι trissyllabique ; des inscr. donnent
ancienne
possibilité
2 οἴη.
de ce qui pourrait être « hérité » dans une émission vocale aussi simple et spontanée. Voir Frisk avec bibliographie.
de
latin ôra (Fick-Bezzenberger, BB 6, 1881, 236) déjà écarté par Boisacq, Walde-Hofmann, Frisk. Bibliographie chez
par le maître de nage : déx ou doxéx (Ar. Gr. 180,208). Comme d’autres cris, a donné lieu à un verbe qui en exprime l’émission : ὥζω (Ar. Guêpes 1527), ct. de même ἀλαλάζω, οἴζω, blio ; d’où ὠγμός m. (Hsch.); ἐπὠζω « glousser » (Ar. Ois. 266, mais le scholiaste rapproEt.: H n’est naturellement pas possiblo de faire la part
de mouton ». S'il s'agit
* διωθεῖτο (Hsch.) « il repoussait ».
ὠβάλλετο
Et.: Un rapport avec ὀδελός (Schwyzer, Gr. Gr. 1,295) difficile
est
à
Si le lemme
établir.
plutôt
à une
forme
n’est
à augment
on
altéré,
pas
temporel
d’un
composé de βάλλω avec préfixe à-, ct. ὀχέλλω, ὀτρύνω. ὥγανον : κνημὶς ἁμάξης (Hach.), et περιώγανα * ἐπίσσωτρα, οἱ δὲ τὰς χνημίας αἵ περιπήγνυνται ταῖς ἁμάξαις (Hach.). Æi: Incertaine. Cependant, plutôt qu’un emprunt «iltyrien » avec v. Blumenthal, il vaut mieux tenter d'y voir, avec Frisk, KI. Schr. 47 sq., GEW s.u., le radical de
ἄγω
(voir s.u.) avec le vocalisme de
suffixe -avo- avec Formation 198.
Ὠγυγίη
racines
verbales,
dy-oy-ÿ. voir
Pour le
Chantraine,
: t., nom ou qualification de l'île de Calypso
dans l'Odyssée. L'adjectif ὠγύόγιος est employé à propos de l’eau du Styx (Hés.), du feu (Emp.), de la force (S.), de montagnes (Pi.), d’Athènes (Æsch.), de Thèbes (Æsch.,
S.), de l‘fle de 608 (Call.), d'antres (Æsch. Eum. 1036).
᾿Ωγυγίη Sens
— précis
inconnu
des
anciens,
mais
connotant
1298 —
une
dont la coïncidence avec les efforts des étymologistes est
extrême antiquité, cf. ὠγυγίου * παλαιοῦ, ἀρχαίου, μεγάλου πολύ (Hsch.), et ὠγύγια * ἀρχαῖα τείχη (Hsch.).
fortuite. Discussion chez Schindler,
Le nom du roi mythique thébain ou athénien "Ὥγυγος ou ᾿Ωγύγης peut être un dérivé inverse inventé par 168 grammairiens (Varr., Fest.). Æt.: Inconnue. Inventaire de diverses interprétations chez Güntert, Kalypso 167 sqq.
ὧδε
-wôns : voir ὄζω.
Importante monographie de D. Op
de Hipt, Adjektive auf -ὦδὴς im Corpus Hippocraticum, Hambourg, 1972, à compléter par A. Leukart, Kralylos
19, 1974 [1976), 156-170.
ὠδίς -ivog : . (Æsch., PI.), ordinairement pl. -îves (1. 11,271, etc.), nom. récent -lyv (LXX, NT). « Douleurs de l'entantement » (J[. 11, 271, ion.-att, hell., etc.) d'où des
emplois métaphoriques : celui (ou ce) qui est mis monde (Æsch., E., Arist., Nic., AP), souffrances efforts comparés à ceux de l’accouchement (Æsch.,
au ou S.,
LXX),
de
d'un
effort mental,
une
production
«expulsion,
ὥστης
(Hsch.).
Aussi
eù-dôtv « à l’accouchement (API),
ἀπειρ-
sous
forme
athématique
heureux » (Opp.,
« qui
ignore
encore
:
Æl., AP), l’accouche-
ment » (Nonn.). Au premier membre, ὠδῖνο-λύτης nom d'un poisson (Pline) utilisé pour faciliter la délivrance des femmes en couches, voir Thompson, Fishes 296. Dénominatit dStve (I7. 11,269, etc.), les autres temps
plus récents Opp.), -noù (Aqu.), att.,
: fut. ὠδινήσω (LXX), moy.
(LXX), aor. ὥδινα (AP, ot pass. -ησάμην, -ἤθην
«souffrir les douleurs
Théoc.,
Plu,
LXX.
de
NT),
l'enfantement » (Hom., et
figurément
« souffrir,
physiquement ou moralement » (Od., att.), « produire à grand effort d'esprit» {(PL, Hdn.). Formes à préfixe : συν- « souffrir ensemble » (E., Arist., Æ1.), &y- « accoucher »
(Nonn.). Et.: 51 l'on isole le suffixe -In- (Chantraine,
Formation
158,168) qui n’est pas fréquent et entre dans dos mots d’étymologie souvent obscure, On songe à une forme longue de la racine *ed- « manger » : *ôd- dans ê3-08-h,
bannissement » (LXX).
m.
dit d'un
séisme
brutal
3.
Noms
« qui
ἐξ-, K« choc », tard.) ; ὠσμα n.
d'agent
:
abat » (Arist.),
avec préfixes : ἐξ- de bourrasques « qui déroutent » les navires (Hdt, Hp., Æschin.), d’Arès « le Bouteur e (E.);
En composition, au second membre : co-wôlvn épithèle d'Artémis qui donne des couches heureuses (Chéronée), δυσ-ὠδινος (accouchement) « douloureux » (AP), Papuἀριστ-
ὠθήσω (trag., Ar.), aor. ἕωσα et ὥσα (Hom.), ἔωσα (att.), ὦσα (ion.), ὥθησα (hell.), parfait tardif Écoxa (Plu.) ; au passif, fut. ὠσθήσομαι (E., D.), aor. ἐώσθη (X.), puis ὥσθην (Arr., Plot.), parf. ἔωσμαι (Th, X.)
ὥθημα n. (parallélement à ὥθησα), εἰ ἀπ-, (Hero, tard.) ; 2. ὠσμός m., parallèle à (ἔγωσμαε : etc., et ἀπ-, δι-, xpo- (LXX, Hero, méd. ὠσμὴ t. e coup, choc » (pap. 11° s. après); ἔξ-
l’esprit (tardif).
eù-
ὠθέω : moy. -ἔομαι, fut. ὥσω (Hom., E., prose att.),
pousser, se précipiter, se ruer», avec de nombreuses formes à préverbe dès la langue homérique pour les modalités spatiales d’un acte toujours brutal : &v-, ἀπ-, ἐξ-, δι-, ὑπ- (Hom., etc.), puis ela-, ἐπ-, παρ-, προ- (Hp., etc.), Trept-, συν- (att.), ἐν- (A.R., Plu.). Ces préfixes se retrouvent dans 168 dérivés nominaux dont la forme est d'autre part tributaire de celle du verbe : 1. ὦσις f., non phonétique (*derc attendu), sur ὥσω, Oax : «fait de pousser ou de heurter, pression, choc » et &x-, δί-, BE-, πρό-, oûv- (Hp., Th, PI, Arist.); puis ὥθησις , et
φδή, φδός, voir ἀείδω.
(Nonn.),
89, 1975, 53-65,
mais pte. ion. ἀπ-ωσμένος (Hdt.) : « pousser fortement, heurter, projeter, précipiter, repousser », au moyen ἐ 88
: voir 2 ὥς.
le résultat
ÆZ
dx- de vents (Eust.) ; xpo- pl. poutres en saillic d’où l'on fait tomber des pierres sur l'assaillant (Æn. Tact.). Et
plusieurs noms d'instruments : δι-ὠστήρ m. pour extraire un fer d’une plaie, « diostre » (Paul. Æg.), bâton de portage
enfilé dans les anneaux de l'Arche (LXX) ; δι-ώστρα f. piston ou poussoir mobile d’un engin de jet (Ph. Bel, Héro) ; ἐξ-ώστρα f. (Plb., Poil., Hsch., Sm.) et ἔξωστρα n. pl, (inser. Délos 111° 8. av.} : machine de théâtre, passerelie
d’assaut,
balcon,
qui
ont
en
commun
d'ouvrir
un
accès ou une vue directe sur ce qui est normalement fermé. 4. Adjectif verbal ἄπ-.ωστος « repoussé, qu'on pout repousser » (Hdt, 8.), ἀνωστόν * ἔμδλητον (Hsch.)
{Latte], (Han.).
simple tardivement ὦστόν * τὸ ἀποδίωκτον D’où le présent secondaire ὠστίζομαι, fut.
ὠστιοῦμαι « se bousculer » (Ar., Téléclid.), formé comme ῥαντίζω sur ῥαντός (voir Schwyzer, Gr. Gr. 1,706). Dérivé nominal ὠστισμός m. — ὠθισμός (Moer.) ; 5. ὠστικός adj. «propre à pousser, brutals (Arist., Arr.), avec
ἀνωστικῶς
adv. (S.E.),
ἀπ- στικός (Gal.), ἐξ- (Épicur.),
Tpo- (Gal., S.E.).
30 sqq.),
Autre présent ὠθίζομαι, dans 16 même rapport que αἰνέω αἰνίζομαι, κομέωϊκομίζω, χατέωϊχατίζω, etc. (voir
ct. arm. uiem « manger » (itératif ou dénominatif Ÿ voir Frisk, Etyma Armen. 13, et GEW s.u.), éventuellement
Schwyzer, Gr, Gr. 1,735 sq.) : « se pousser » d’où « se quereller » (Hat., Luc.), actif « pousser » (Thém.) ; avec préverbes
ancien
*dà54 ? (Benveniste,
BSL
59,
1964,
lit. dodas « moustique » < *ôd-o-. En fait terme isolé en grec, où l’étymologie reste incertaine. Pour le passage de la notion de « manger » à celle de « douleur » et de ce qui la provoque, on retiendra ὀδύνῃ (voir s.u.), et, plus spécialement pour les douleurs de l’enfantement, arm. erkn, gên. erkan Feureiv, etc.). )ὲ même qu’*&Foipæ s’est
réduit à ᾿αἴρω, de même ᾿Ἰἀξαιωρέω est devenu αἰωρέω. Dans ce système, αἰώρα ne peut guère être qu’un substantif déverbal. Voir Taillardat, RPh 57, 1988, 21-25.
J.T.
ἀεκήλιος : hapax, I. 18, 77, dans la fin de vers ἀεκήλια épya. — Chantraine avait adhéré à la doctrine traditionnelle (Bechtel, Lexilogus, s.u. ; L.S.J. ; Frisk, Nachträge, 22 ; etc.) selon laquelle cette forme serait une réfection de ἀεικέ-Moç « inconvenant, indigne, affreux », qui se relie à ἔοικε « il convient », mais cette position est arbitraire car on ne voit pas comment -δι- (au temps fort) aurait pu être remplacé par -e- (placé au temps faible), et -ε- (placé au temps faible), par -n- (qui apparaît au temps fort). Comme l’a montré R. Philipp (LfrgE, I, 173), suivie avec raison par Μ. W. Edwards (G, S. Kirk, The Iliad : A commentary. Vol. V, books 17-20, Cambridge, 1991, 153), il s’agit en fait de maux « que l’on ne peut vouloir, que l’on ne peut accepter », donc « affreux, insupportables, etc. », ἀεκήλιος étant un composé négatif dont 16 second
membre repose sur la racine *wek- de ἑκών, ἕκηλος, etc.
A.B.
ἀήρ : Hom. ἀήρ, ἠέρος ; att. ἀήρ, ἀέρος ; ion. ἠήρ, ἠήρος. --- Voir Taillardat, RPh
57, 1983, 24-25, et voir 1 ἀείρω ci-dessus.
J.T.
“Αἰδης : toute tentative étymologique devra prendre en compte la forme thessalienne 'AFi5ov, Hansen, Carm. Ep. Gr. I, 121, ainsi que les formes épigraphiques à aspirée initiale, Bull. Ep. 1987, n° 298. L.D.
οἴθω : « brûler ». — Ajouter αἴθουσα, nom de la grande ciguë, Conium maculatum, dans Ps.- Dsc. IV, 78. Sens factitif (« brûlante ») possible à condition d’y voir une dénomination par antiphrase, la ciguë ayant pour effet bien connu de glacer et d’insensibiliser l’organisme. Se comprend mieux au sens
intransitif « noirci » (c£ αἰθάλη « suie », Αἰθίοπες « 168 hommes au visage noir », etc.), par qui parsèment dite nigricans, noire (Rolland,
allusion aux taches (cf. C. maculatum) d'un pourpre noirâtre la tige ; à rapprocher de Pline, XXV, 151, où cette tige est du latin médiéval cicuta nigra et du français dialectal sgû Flore populaire, VI, 199-200). S. A.
αἶνος : m. « fable » (Hés.) ; « éloge » (Od., ion.-att.) ; « décision » (inser.).
— Selon À. Blanc, « Formes 46 la racine *hgen- : une concordance gréco-
αἶνος
— 1814 —
germanique », BSL 90/1, 1995, 179-229, ce mot est issu de *&v-yoç « accep-
tation » et est apparenté au niveau grec à ἀναίνομαι (cË. s.u.). L'élément radical commun, *&v-, continue une racine *hçen- qui est à la base de la famille du perfecto-présent germanique *ann/*unnum « accorder » (cË. all. mod. gännen). Pour F. Bader (per litteras), l’origine de aivog « énigme » est différente : *shpeino- « langage lié », avec psilose et/ou interférence de la racine étudiée par Blanc. A.B.
οἵξ
: « chèvre ». — À propos de αἰπόλος, M. Meier-Brügger, Griech.
Sprachw. I, 92, et K. Strunk, Papers Szemerényi, 77-88, partent non pas, comme on 16 fait d’ordinaire, de oiy- τ -πόλος, mais d’un composé ancien *aig-kWôlo- formé à une époque où existaient encore les labiovélaires, traité
par assimilation puis simplification (*aikkW6lo- > *aikW6lo-). S. compare equidem, qu'il dérive de *eg(o)-quidem. — Le composé myc. agkipata est analysé par Ε. Bader (Studies Palmer, 23-5 ; cf. déjà J. Taillardat, Inf Litt. 6,
1954, 196, n. 24) comme αἰγι-πάταᾶς ou -πάτᾶς (cË. -βότης et -βώτης). --- Voir la note s.u. δίζα, glose qu’il faut probablement amender en *oitx. Il est tentant d’analyser ce nom de la chèvre comme le nom-racine d’une racine i.-e. *hpeig- « bondir, se mouvoir par à-coups » : voir en ce sens, après d’autres, J. Manessy-Guitton, Languages and Cultures, 421-2 et F. Bader, Langue des dieux, 128, avec mention de la glose αἶγες « vagues » citée DELG s.u. αἰγιαλός. M. Mayrhofer, EWAia I, 264 signale cependant une difficulté formelle, à savoir que le nom de la chèvre repose sur une forme *aië-, avec palatale, alors que la racine de skr. éjati « s’élancer » comporte une (labio)vélaire (cË£ iñgdyati « mettre en mouvement », ibid. 186). L'objection n’est pas insurmontable, car on peut admettre un cas d’« échange de gutturales » en fin de racine, mais elle reste à prendre en compte. Ch. de L.
αἱρέω : issu de *sr-ye/o- selon B. Vine, 1998, 48-49 (*oipæ — αἱρέω par influence de d&ypéo) ; racine *ser- de hittite Sa-a-ru « butin » (« *soru), gall. herw « razzia », etc., auxquels F. B. ajoute lat. seruus, l’esclave étant le plus souvent un homme « razzié », prisonnier de guerre, cf. δοῦλος (*do-sel-o-), littéralement « pris », avec le sens « prendre » qu’a en hittite la racine *dehz(proprement « échanger », d’où « recevoir, prendre », hitt. dahhi, skr. &-da-t, etc., en diathèse interne / « faire prendre > donner » en diathèse externe factitive). F. B.
αἰχμή : l'onomastique fait connaître le composé Αἰχναρέτα (J.-C. Decourt, Inser. de Thessalie I, n° 9), qui partage avec Αἴχνουν (Ξ Αἴχμων, à conserver tel quel en SEG 35, 584) et Αἴχνα (Bull. Ép. 1997, n° 325), également thessaliens, comme avec ’Aptotouxvoc à Cos (LGPN I, III s. a. C.), « le changement sporadique de l’articulation de la nasale » que l’on observe aussi « dans (crét.) δαρκνά » (O. Masson, Buil. Ép. 1996, n° 153). S. M. 1 &iœ : « entendre ». — Une forme avec w ancien est attestée par 16 futur chypriote aœwiyêsomai. M.E.
— 1375 —
ἀκτή
ἀκακία. — Ajouter après « orientale » : Selon J. Kramer, ZPE 97, 1993, 146, calqué sur l’égyptien (copte kake, keke, KeKer, « sombre », « noir », couleur du bois et des gousses de l’acacia), l’&- initial s’expliquant par l’in-
fluence de ἄκανθος.
G. H.
ἀκαλαρρείτοο : analysé in DELG s.u. ἀκή, £ « silence » comme un composé ἀκαλο-ρεξέ-τας « qui coule doucement », fait l’objet d’une autre analyse par M. Meier-Brügger, GL 73, 1995/96, 60-63. Comme dans ἀταλα- où il voit, après d’autres (bibliogr.), un composé négatif de la racine *telhg- « (sup)porter », ἀκαλαreposerait sur la racine *kelhy- « bruire » et le composé signifierait « qui coule sans bruit », cË l’expression positive ῥόος κελάδων, I. 22, 16. J-L. P.
ἄκανθα.
— Insérer p. 46, haut, 3e ligne : La désignation, particulière à
l’Egypte, de l’acacia nilotica (dont les caractéristiques les plus évidentes ne sont pas 165 épines) par ἄκανθα pourrait être due à l’assonance sentie par les Grecs entre ce nom et le nom égyptien de l’acacia, démotique snt.t. Voir
J. Kramer, ZPE 97, 1993, 145-146.
G.H.
ἀκεύει : τηρεῖ. Κύπριοι (Hsch.) : « surveiller ». — Il s’agit d’un verbe dénominatif *akeu-ye- « faire attention », dérivé de “*akeu-, cf. aussi le par-
ticipe ἀκεύοντος (crétois) et les anthroponymes ᾿Ακευσαγόρας et ᾿Ακευσώ, La racine est ἀκ- ; le verbe appartient donc au groupe 46 ἄκρος, ἀκούω. Voir M. Meier-Brügger, dans Die Wissenschaften vom Altertum am Ende des 2. Jahrtausends n. Chr., éd. E. Ἐ. Schwinge, Stuttgart, 1995, 137. M. E.
ἄκος : « remède ». — Ajouter l’anthroponyme attique Ἐξήκεστος, avec 16 patronyme en -iônç (Solon) et l’abréviatif Ἐξηκίας (nom du fameux peintre de vase, sur lequel voir J.-M. Pailler, La lettre de Pallas 4, 1996, 8), à comprendre sans doute comme « Apaisé » (cf. l’emploi de ἐξακέομαι chez Homère). Ch. de L. ἀκτέα : ce nom du sureau, réputé sans étymologie, pourrait être d’origine indo-européenne (ou gréco-arménienne ?) selon K.T. Witezak, Linguistica Baltica 1, 1992, 201-11, qui évoque arm. hac@ « frêne » (pour le traitement, cf. arm.
c‘in = gr. iktivoc). On rapproche ce dernier de ὀξύη, ὀξέα, mais l’auteur, s'appuyant sur Dzaukjan, pense que 165 correspondant arm. de ὀξέα sont uxi « a kind of tree » et koïi « a particular bush » < *oskéwä. Pour la finale, cË, dans
165 deux cas, πτελέα, myc. pterewa (arm. t‘eti), μορέα (arm. mori),
… Ch.deL.
2 ἀκτή (Anuritepos ἀκτήν, etc.). — Ajouter à la fin du 1« $ : Selon Ε, Skoda, Les phytonymes.…, 275-283, ἀκτή désigne l’épi (d’où les emplois aux sens de « grain de blé » et de « nourriture (à base de blé) », par spécialisation, du terme général (1 ἀκτή) ; cf. στάχυς « épi », ancien adjectif « pointu », substantivé (Ch. de Lamberterie, Les adjectifs en - ύς, 1990, $ 257). On peut partir d’un seul ἀκτή géographie et en botanique.
« pointe », avec une double spécialisation en F.S.
ἀλέγω
— 1876 —
ἀλέγω : « tenir compte, se soucier » (Hom., poètes). — En faveur du ratta-
chement de ἀλέγω à Aéyo, on fera valoir : (1) 16 vers εἰ δέ μοι oùx ἐπέεσσ᾽ ἐπιπείσείτ)αι, ἀλλ᾽ ἀλογήσει(ῷ (O 162 et 178) « s’il (si tu) n’entend(s) pas cet ordre, s’il (si tu) n’en tient (-s) aucun compte » (P. Mazon), à rapprocher de la
formule οὐκ ἀλέγω ( ἰζω) de même sens (sur ἀλογέω, dénominatif d’un composé privatif *&-ÀoYog « qui ne tient pas compte », voir DELG s.u. λέγω, p. 626a) ; (2) l’existence de lat. neglego, qui pour le sens correspond exactement
à oùk
ἀλέγω. Il s’agit visiblement de formules anciennes dans les deux
langues ; la rareté du préverbe &- en grec doit tenir à son caractère résiduel et ne saurait être objectée à l’analyse de Seiler, qui est de loin la plus satisfaisante. Quant au verbe latin, il pourrait reposer sur un syntagme *né ge lego de type archaïque, constitué de la négation tonique suivie d’une particule et du verbe enclitiques (« loi de Wackernagel ») et comparable, dans une cer-
taine mesure, à oÙ cev ἔγωγε # σκυζομένης ἀλέγω (© 482-3).
Ch. de L
ἀλέξω : « défendre, repousser » (Hom. +). — Sur toute cette famille, voir maintenant l’étude détaillée de Griepentrog 1995, 33-57, dont il ressort notamment : (1) que l’idée de base est moins celle de « force, vigueur » que de « protection, défense, résistance » ; (2) que le thème I est bien attesté hors du grec, ainsi dans got. alhs (gén. sg. alhs, dat.-acc. alh) « temple » (< « lieu protégé »), qui fournit un répondant exact au nom-racine de la formule ἀλκὶ πεποιθώς « confiant dans sa capacité à se défendre » (noter le
lien de N 471 à T. avec ἀλέξασθαι au v. 475). Il faut donc partir d’un nomracine i.-e. *hgélk-s, gén. *hg]k-6s, avec généralisation du degré plein en germanique (le grec est ambigu). Quant au verbe v.a. ealgjan « protéger, défendre » (« g.c. *algojan), on pourrait y voir le dénominatif d’un abstrait
*algo- « protection » comparable à gr. ἀλκή. Pour le type, cf. qui appartiennent au même champ du lexique (voir CEG 1996 . (8) que les anthroponymes en ’AAx1- reflètent d’authentiques (c£. ἄναλκις), c’est-à-dire des formes relevant du « système
φυγ- et φυγή, s.u. ὑσμίνη) ; thèmes en -i46 Caland »
auquel appartient aussi ᾿Αλκάθοος (Il. +) « schnell im Bezug auf die Abwehr » (pour 16 second membre, cf. ᾿Αλκιθοή et déjà l’abréviatif myc. a-
ki-to ᾿Αλκίθωι, Docs 528 sq.), d’un thème ἀλκα- < *alk-n- en regard de ἄλκαρ. Sur ce dernier point, la démonstration se Benveniste, 23 et 27-8. — À la suite de type de racine les formes à élargissement cas parallèle de *haweg-s- en regard de
trouve déjà chez F. Bader, Mélanges Schindler, G. signale que dans ce -s- sont bâties sur le thème II, c£ le *hçeug- « accroître ». Ch. de L.
ἀλέξω. — Aux anthroponymes appartenant au thème II ἀλεκ-, on peut ajouter, pour le mycénien, la forme mutilée ]-re-ki-si, pour laquelle est proposée de manière assez probable (voir DMic s.u.) la restitution [a]-re-ki-si : ainsi, la première attestation de l’hypocoristique Αλεξις verrait sa date considérablement reculée. N. G.
ἀλέω : « moudre ». — Ajouter : ὁ ἀλε-τρίβανος « pilon », Âr, Pax, 259, etc. (ἀλεῖν « moudre » + *1ptBovoc, substantif dérivé de τρίβειν), composé tauto-
— 1877 —
ἄμαθος
logique ; la forme ἀλε-(τρίβανος) est faite comme φοβέ-(στρατος), ‘Hyé-(Aoxoc), etc., et non sur *d\e-ye- qui donnerait *Aer-. J.T
ἁλικάκκαβος et -ov (Dsc., Ps.-Dsc., Hsch., pap.), nom de plantes dont le fruit fait penser à une « marmite » (κάκκαβος), essentiellement 16 coqueret, Physalis alkekengi, et la morelle somnifère, Withania somnifera (baies sphériques incluses dans un calice vésiculeux), le mouron, Anagallis arvensis (pyxide renfermant les graines semblable à une boîte à couvercle). S. Amigues, « Phytonymes grecs et morphologie végétale », J Savants 1984, 151-154, reprend l’analyse de Strômberg, Pflanzennamen 114, en ἁλικάκκαβος, mais écarte le rapprochement du premier terme avec 16 nom de la mer (aucune des espèces précédentes n’est maritime) et voit dans
ἁλι- le datif de ὅλς « sel » ; d’où 16 sens de « pot à sel, salière » proposé pour le composé employé métaphoriquement comme phytonyme (On connaît en Grèce rurale l’usage d’'une gourde évidée, également globuleuse, comme salière de ménage). S. A. ἀλίνειν : la glose d’Hésychius xotokivar: καταλεῖψαι est confirmée par un passage indiscutable d’une inscription de Sélinonte du début du Ve a.C., RPh 69, 1995, 128, 1. 16. L. D.
ἅλις : [aménager la fin de l’article : ] … assurent le rapprochement avec ἁλής,
ἀολλής et avec 1. εἰλέω, mais
voir ce dernier pour 168 contaminations avec 2. εἰλέω.
J.-L. P.
ἅλς. — Concernant ἁλιεύς « pêcheur », il paraît intéressant de suivre J.-L. Perpillou (Minos 9/2, 1968, 208-212, puis Substantifs en -eûç, 1973, 61 n. 33, 161) quand il suggère pour myc. aa-ri-e la lecture /haliën/, qui a l’intérêt, à la différence des autres interprétations, de tenir un compte très précis de toutes les difficultés (notamment philologiques) présentées par la tablette PY An 724, Sur l’accusatif en -ÿv de thèmes en -εύς, voir en dernier lieu Hajnal 1995, 80-81 et 16 c. r. de cet ouvrage par N. Guilleux (BSL 92/2, 1997, 203-204). Pour 16 sens, on admettra avec J.-L. Perpillou que ay-ri-e dans les documents du deuxième millénaire désigne plus vraisemblablement des « gens de mer » que des « pêcheurs », N. G.
ἀλφή : « aire à battre ». — Un féminin thématique ἄλωος est apparu en Thessalie, BSA
1993, 187-217, 119 a.C.
L.D.
ἄμαθος et ἄμμος : « sable ». — Ajouter que le ἅμμος de LSJ (s.u. ἄμμος) est un fantôme issu d’une analyse abusive de ὕφ-αμμος (Thphr. passim), καθ-αμμίζω (Arist. HA 620 b 29), ἐφ-αμμίζω (P Teb. 60, 42, 29 s. av.) : pas plus que καθ᾽ ἔτος (pap. passim) ou καθ᾽ ἐνιαυτόν (Ev. Luc. 2, 41) ces formes n’indiquent une aspiration initiale dans ἄμμος, ἔτος ou ἐνιαυτός. On peut songer à l’influence analogique de ka0* ἡμέραν et de ὕφ-αλμος uel sim. J.-L, P.
ἀμπλακεῖν
— 1878 —
ἀμπλακεῖν : « manquer, être privé de ; commettre une faute » (Trag.), avec ἀμπλακία « faute » (Hp., Trag.). — Tentative de rapprochement avec πλάζομαϊι « errer » et πλανάομαι « id. » chez À. Blanc, « Erreur et errance : à pro-
pos α ἀμπλακεῖν et ἀμπλακία », in Nomina rerum, 79-85.
Α. Β.
ἀμύμων, selon 16 DELG, « irréprochable ». — À. Heubeck, ΟἹ. 65, 1987, 3744, conteste à juste titre l’analyse traditionnelle, car le terme s’applique parfois à de franches crapules (Égisthe, œ 29), ce qui a toujours embarrassé les commentateurs. Il y voit un dérivé déverbal en -jov (type de μνήμων,
τλήμων,
φράδμων, etc.) d’un thème verbal "ἀμυ- à rapprocher de ἀμεύ--
σασθίαιλ᾽ ἀντίους (Pd. Pyth. 1,45, etc.) « surpasser » ; le sens précis de la racine est assez difficile à déterminer, cf. le fameux uñ πρίασθαι uñ ἀμεξύσασθαι à Gortyne (« faire passer » > « faire le commerce de » ?) et ἀμύνω « repousser ». Dans l’adjectif, l’U s’expliquerait comme un allongement métrique à partir du génitif ἀμύμονος (c£. ἀπειρέσιος, θεμείλια). On comprendra donc « der andere übertrifft », simple épithète ornementale sans aucune valeur d’intégrité morale. La racine est sans doute à reconstruire comme *homew- / hamu-, avec peut-être l’itératif-causatif lat. moveë si
*évinFépne > ἀντήρης, cf ἐἀξέλιος > Ἐἡξέλιος > ἥλιος. C£. À. Blanc, RPh 66, 1992, 247-254, et BAGB 1996/1, 12-15. À. B.
e
— 1379 —
αρμα
ἄντρον : « caverne, antre » (Hom. +). — La manière la plus économique d’expliquer la relation avec arm. ayr serait de partir d’un étymon *antër commun aux deux langues et d’admettre en grec un processus de dérivation
Ἐάντήρ — ἄντρα (collectif) — ἄντρον (singulatif), parallèle à ἀστήρ —
ἄστρον
(Ch. de Lamberterie, BSL
73, 1978,
242-4). On
manière, pour le nom 46 la « flèche », *ihv- (Ξ skr. ἔϑω-) (voir la note s.u.).
— ἄστρα
8 de la même
— Εά
> Τά — tôç Ch. de L.
dop : n, « épée ». — On ajoutera la tribu corinthienne des ᾿Αορεῖς et les ’AFopot à Corcyre, c£. C. D. Hadzis, BCH 121, 1997, 1-14. S. M.
ἀπηνής, -ἐς « rude, hostile » (Hom., +). — Représente *à&1(0)-Avéo- « porté au refus », adjectif en *-es- déverbatif correspondant à un verbe *&x-oivopou « refuser » (cf. ἀναίνομαι « refuser »). Voir À. Blanc, RPh 59, 1985, 255-263, BSL 90/1, 1995, 179-229, et BAGB 1996/1, 6-7, C£, ici-même, aivoc, ἀναίνομαι et προσηνής. Α. Β.
ἀρβύλη
: « sorte de chaussure ». — I est probable que ce mot est un
emprunt à une langue d’Asie Mineure. On peut le rapprocher de hitt. arpu« difficile » : *arpuwalli- (> *arbuli/a-) « prêt à un terrain impraticable ». Voir G. Neumann, Orbis 20, 1971, 482-485. La forme ἄρμυλα' ὑποδήματα. Κύπριοι (Hsch.) doit être secondaire, avec un flottement b/m propre au chypriote attesté également dans ku-me-re-na-i /kumernahi/ de κυβερνάω. Une explication par une étymologie populaire (influence de ἁρμόζω) n’est pas nécessaire. M.E.
ἀργός : « blanc » ; « rapide » (Hom., +). — Sur l’interprétation de myc. tomako στόμαργος (avec une variante tumako OTÜLOPYOC) « au mufle blanc » et podako πόδαργος « aux pattes blanches », voir DMic et en dernier lieu J.T, Killen, Minos 27-28, 1992-93 [95], 101-7, qui donne de bonnes raisons de penser que cette interprétation de fumako est meilleure que celle qui veut y voir ᾿θύμαρχος ou toute autre chose, et que podako désigne bien des pattes blanches et non des pieds rapides. Ch. de L.
ἀρείων,
ἄριστος
: « meilleur ; 16 meilleur », etc. — « En thess. Asto- »
p. 106 b. Le chypriote atteste également les premiers termes Aristo- et Asto-, et aussi Arito-. ; M. E. ἀρήν : « agneau ». — Notons l’apparition de l’accusatif singulier Fdvvo en crétois archaïque, avec l’assimilation régressive -pv- > -vv-, SEG 41, 744, L 21, L.D. ἅρμα : n. généralement employé au pluriel, « char ». — O. Panagi, Papers… Szemerényi (1992), 137-44, trouve des traces du sens ancien (Ξ mycénien) de « roues » chez Homère (e.g. B 777) ; cf. aussi ἁρματοπηγός
(A 485) « Radermacher » et non « Wagner », ἁρματροχιή (F 505) « Radspur » et non « Wagenspur ».
Ch. de L.
ἄρχω
— 1380 —
ἄρχω : « commander ». — Pour les attestations dialectales et épigraphiques du nom d’agent ἀρχός, voir l’étude d’O. Masson, Ooperosi. Festschrift Ε. Risch, 1986, 451-457. L. D. &oon. — Rubrique Ét. : on peut donner plus d’unité aux formes du grec et du hittite hiérogl. en analysant explicitement 16 radical posé par L. Palmer selon un schéma benvenistien : *hges-hg- > *äs- (hittite has-), *hos-ehg> *sä-, *has-ha- > *sä-. Les formes grecques présentant un 8 intervocalique s’expliquent bien par l’hypothèse d’un élargissement d (voir sous ἅδην) : sur une base *sad- a pu se constituer un thème sigmatique : *sad-s- (cË. “aug-s-). Le futur mycénien asesosi « engraisseront » = ἐἁσ(σ)γήσονσι illustrerait un type déjà ancien de futur secondaire en -ἤσω sur base en 8 ; *45-6-noocomme αὐγ-σ-ησο-, ἐδφ-σ-ησο» (?), ἀλεκ-σ-ησο-. Mais ces jeux formels sont115 licites ? J.-L. P.
ἀστεμφής : « inébranlable, immobile » (Hom., poètes). — Composé formé du ἀ- intensif (cf. ἀτενής) et d’un second membre déverbatif appartenant à la racine *stembh- « arrêter, fixer » qui apparaît dans les présents sanskrits stabhnäti, stabhaydti, stabhuyâti (tous RV) et stambhate (skr. cl.). Comme ἀστεμφής (littéralement « bien fixé ») ou ἀστεμφέως apparaissent notamment dans des passages relatant la fixation des éléments du cosmos et que dans des contextes de teneur identique le sanskrit emploie des formes de STAMBH-, ΟἹ peut se demander si l’on n’est pas en présence d’héritages phraséologiques très anciens. C£ À. Blanc, RPh 68, 1994, 19-31. Δ. B.
ἀστράβη
: « selle, siège ». — Pour G. Neumann, Incontri Linguistici 1,
1974, 103-108, emprunt à une langue d’Asie Mineure, c£ hitt. asatar « siège » de la racine as- « être assis ». Le mot comporte le suffixe -ba- qui apparaît dans d’autres mots étrangers. M.E.
ἀσφόδελος : « asphodèle », Asphodelus ramosa (Hés., Arist., Thphr., etc.). — Selon M. Biraud (« Usages de l’asphodèle et étymologies d’ ἀσφόδελος », Actes du Colloque : Les phytonymes grecs et latins, 35-46), ce mot peut trouver son origine dans un phénomène de parétymologie. La plante avait un nom dans les langues du substrat ; une matrice phonétique de son radical [A + cons. constrictive + cons. occlusive + voyelle + cons.] est reconstituable par la comparaison des noms latins et grecs hastula, assula, albula,
albücum, ἄρβηκας et ἀσφόδελος, Certains de ces noms résultent d’une resémantisation liée à une caractéristique de la plante (sa hampe, sa floraison). Il peut en être de même pour ἀσφόδελος, en mettant ce nom en rapport avec le radical de σφοδρός. Ce rapprochement repose sur les propriétés énergétiques de son bulbe dans ses usages alimentaires et médicinaux décrits par les Anciens (riche en glucides, 11 contient un alcaloïde toxique tonicardiaque). Le α- initial pouvait être rapproché par les Grecs du préfixe augmentatif
(ἄξυλος, ἄβρομος) ou de la voyelle prothétique (ἀσφάραγος, ἄσταχυς) ; pour le suffixe -ελος, voir des adjectifs du même
domaine sémantique, comme
— 1381 —
ἀφελής
στυφελός, (ἐπι)ζάφελος, πέμπελος, δυσπέμφελος, ῥάκελος (Ξ σκληρός, Hsch.), κραμβατέλος (Ξ ξηρός, Hsch.). Μ. Bi. ἀτρύγετος, -ov : épithète fréquente de 18 mer chez Homère, de l’éther, etc. — À. Leukart (O-o-pe-ro-si. Festschrift für Ernst Risch zum 75. Geburstag [A. Etter ed.], 1986, 340-345) y voit de façon vraisemblable un composé contenant le ἀ- intensif (cf. ἀτενής) et un second membre qui se relie à τρύζω « murmurer, gargouiller, gronder ». L’adjectif doit faire allusion au bruit du ressac. Donc : « au puissant grondement », uel sim. A.B. Bibliographie critique des interprétations proposées, et hypothèse d’un
*n-trug-eto- « un-dry-able », d’un thème verbal *tr(e)ug-, cf. ἔτρυγεν - ἐξηράνθῃη, ἐπὶ Myuvnç ; τρυγητός = Enpacia ; etc, chez B. Vine, 1998, 62-64. ᾽ F. B.
αὐθέντης. --- G. T. Rikov, « Sanskrit sanéti, Greek ἄνυμι and αὐθέντης », Orpheus 4, 1994 (Sofia), 63-66 : le caractère anit de la racine grecque *tv-, en face 48 hitt. senhu-, skr. sanéti, est secondaire et issu des formes où *H s’amuissait devant voyelle. A.C.
ἀυίδετος, dans la glose ἀὐιδέτου
- ἀφανοῦς, ἀοράτου (Hsch.) : peut-être
« invisible, qui ne peut être vu » (avec la valeur potentielle de *-eto-, en regard de *-to- : *n-wid-to- > ἄϊστος « non vu ») ; myc. o-wi-de-ta-i peut être, non un composé du nom du « mouton », mais le même privatif à traitement ο de *n-, régulier devant labiale comme après (cf. pe-mo, etc.). F. B. αὔξω : « augmenter, accroître ».— Pour expliquer certains sens ou emplois latins (augur, auctor gentis, etc.) ou grecs, plutôt que de doter, à la suite de Benveniste, la racine du sens d’acte créateur, il vaut mieux partir de l’idée d’accroissement à partir d’une quantité éventuellement nulle : une naissance suivie d’une croissance, un gonflement qui, comme pour les plantes, semble naître de rien avant de grossir (voir B. Jacquinod, RÆA 90, 1988, 315-318). Pour un lien avec l’idée de souffle (fr. souffle / boursouflure), voir
sous ἄωτον.
B. J.
ἀφελής, ἐς : [nouvelle rédaction par J. T.] « dénué de telle qualité, bonne ou mauvaise ». A. dénué de mauvaise qualité, sans défaut (Ξ ἄκακος Et. Gud. 240, 4). 1. dénué de défaut physique (Ξ ὑγιής, ὁλόκληρος Sch. Ar. Equ. 527, Synagoge, etc.), 1. en parlant d’êtres vivants : a) non mutilé, intact, parfait corporellement, dit d’animaux destinés au sacrifice (Solon ap. Polluc. 1, 29 = /r. 82 Ruschenb. : τὰ ἔμπηρα καὶ ἀφελῆ ὠνόμασε « (Solon) 8 employé les mots de victimes estropiées et de victimes parfaites ») ; b) dit de citoyens Athéniens admis aux charges d’archontes et de prêtres (Synagoge, Et. M.) ; c) opposé à τυφλός (Ephrem de Nisibe, t. II, p. 115 a, éd. Assemani) ; 2. en
parlant de choses : intact, en bon état ; δι᾽ ἀφελῶν πεδίων à travers les plaines
ἀφελής
— 1382 —
prospères, florissantes (Ar., c, cf. Sch.). IL. dénué de défaut moral ou social, 1. en parlant de personnes : a) dénué de ruse et de malice, dit d’une personne ou de son caractère, simple, accommodant, facile (usuel), d’où, ironiquement, simplet, naïf (Luc., D. Deor., 4, 3) avec adv. ἀφελῶς (Cic., QF 1, 2, 3 ; Vett.Val. 168, 23) ; δ) sans reproche, parfait socialement ; sens indirectement attesté par ἀφέλεια, £, grandeur, gloire (Paus. att.), directement par ἀφελές valant
διαφόρως « excellemment » (Philochoros ap. Phot.). 2. en parlant de choses, dénué d'’artifice, de complication ou de prétention : a) frugal, simple, dit de la façon de vivre (BEt. M.) ; b) comme terme de rhétorique, en parlant de l’élocution ou du style : dépouillé, simple, sans affectation (Arist., etc. ; usuel). B. dénué de telle bonne qualité, spécialement de pudeur, de vergogne ou de retenue : a) impudent, cynique, dit d’un homme politique (ostraca de bannissement, Athènes, 457 a. G. ; cf. Fr. Willemsen, Athen. Mitteilungen, 80, 1965, 118-120 ; E. Vanderpool, Ostracism at Athens, Cincinnati, 1970, 7, 26-
27), dit d’une femme facile ter effrontément (Théognis ἀφελῶς... καὶ ἀνειμένως il (Ael. Arist., t. IL, 116 Jebb)
17,36).
(Rufin, AP 5, 42) ; adv. ἀφελῶς παίζειν plaisan1211) ; κατηγορίαν... ἐποιήσατο... Μιλτιάδου... α accusé Miltiade effrontément et sans retenue ; b) dit d’une chose : ἀφελὴς αἰδώς (Anacreontea
Ét. : Tiré de l’aoriste ἀφ-ελεῖν comme l’indique Etym. Gud. 240, 4 De Ste-
fani : ἀφελής * παρὰ τὴν ἀπό πρόθεσιν καὶ τὸ ἑλεῖν " ὅπερ σημαίνει Tè ἄκακον. Il équivaut au participe passif ἀφαιρεθείς (τι) « privé, dénué (de telle ou telle qualité »). Analyse garantie par la figure étymologique de Clé-
ment d'Alexandrie : Ÿ δὲ ἀφέλεια ἕξις ἀφαιρετικὴ τῶν περιττῶν (Péd. INI, chap. XI, 65, 8). Formation parallèle à ἐφ-ελής, ὀξυ-λαβής, μεσο-λαβής, etc. Voir J. Taillardat, REG 93, 1980, p. XVI sq. ; aussi B. Forssman, Serta indogermanica. Festschrift für G. Neumann…, Innsbruck, 1982, 65-69, et O. Panagl, Fesigabe für Manfred Mayrhofer, 1 (Ξ Die Sprache 32, 1986), 276-280.
J.T.
ἀφύη : « petits poissons, friture, menu fretin ». — En faveur de l’analyse comme un composé privatif formé sur la racine φυ- « croître », voir en dernier lieu M. Meier-Brügger, MSS 52, 1991, 123-5 : 16 mot s’applique à des poissons qui n’ont pas grandi. Formation comparable dans skr. ébhva- « fantôme, monstre » (pour ce dernier sens, cf. all. Unwesen). On part donc d’un composé *n-bhuH-o-, dont le grec atteste le collectif. Mais il peut s’agir aussi de formations indépendantes, et c’'est même la solution la plus probable, car la forme indienne suppose un traitement *-bhuH-o- > *-bhw-o- que l’on retrouve dans les adjectifs latins probus et superbus, mais non dans le substantif grec. Ch. de L. ἀχνύς : « chagrin ». — Voir la belle étude de M. West, ZPE 67, 1987, 1719 (Bull. Ep. 1988, 458), qui justifie la présence de cet abstrait rare, et de
son dérivé ἀχνυόεις, dans des textes poétiques où avait été préférée la leçon L. D. ἀχλύς « ténèbres ».
— 1888 —
βάκανον
ἄχωρ, -οΟρος : aux sens indiqués dans 16 DELG (« maladie de peau, pellicules, teignes »), ajouter « affection desquamative du cuir chevelu ». Ét. : À propos du rattachement au groupe de ἄχυρα et &xvn, il faut remarquer que ἄχωρ, masculin, peut reposer sur un ancien neutre (cf xéÂop,
τέλωρ, ἕλωρ), doublet de &xvpov ; il a dû signifier « balle (des céréales) » comme ἄχυρον, ἄχνη et, par métaphore, « desquamation furfuracée » (F. Skoda, RPh 60, 1986, 215-222).
F.S.
ἄωτον : « flocon de neige », etc. — En admettant que le sens premier a été « gonflement » (cf. B. Jacquinod, REA 90, 1988, 319-323), on peut ana-
lyser ce terme comme un dérivé du type de νόστος de la base*haw-ehz- de ἄημι : *how-oh ;-to- (avec *oh; donnant o, cË. sacerdos ou θωμός). Finalement ἄωτον s’intégrerait dans une vaste famille qui, outre aûpa, lat. uentus, ἄημι, ἄελλα (*how-el-), engloberait aussi le groupe de αὔξω. Voir 16 complément proposé à la notice sur ce dernier terme. B. J. βαβαί (douleur risation 213, qui vable en H
: exclamation exprimant une manifestation bruyante et soudaine ou étonnement). — Pourrait être une variante de παπαῖ, avec sonoexpressive des occlusives, si l’on suit N. Maurice, BSL 82, 1987, 211s’appuie notamment sur la gradation entre παπαιϊιάξ et BaBoi obserEur., Cycl. 153-156. N. G.
1 βάκανον (Thphr., HP I, 5, 3 [conj. Amigues, CUF, 1988]) « guimauvechanvre », Althaea cannabina, décrite dans Dsc. ΠΙ, 149, sous 16 nom de « chanvre sauvage » ( ἀγρία κάνναβις). L'identification proposée (Amigues, 0.c 81-82 ; reprise à titre d’hypothèse par Glare, LSJ Suppl.? [1996], s.u., pour une référence [P. Fay. 117, 12] concernant βάκανον 2 ; voir déjà André,
Lexique [1956], s.u. bacanum) s’appuie sur la glose βάκανον - τὸ ἀγριο-κάναβον / &yprov κάναβον (lexique du Parisinus gr. 2419 ; Du Cange). La métathèse βακαν-καναβ- se retrouve peut-être, sans déplacement de la nasale, dans skr. bharngd-, av. bangha- / grec κάνναβις (Mayrhofer, KEWA II, 461). Βάκανον 1 est en tout cas indissociable de κάνναβις et autres termes apparentés. S. À. 2 βάκανον (papyri 15:-29 siècles ; médecins 6°-7e siècles) : crucifère à graine oléagineuse cultivée en Égypte pour l’usage médical et la production d’une huile comestible ; peut-être le chou-colza, Brassica napus oleifera ($lgem en égyptien démotique ; voir S. Aufrère, « Études de lexicologie et d’histoire naturelle », BIFAO 87, 1987, 43-44), plus probablement 16 radis (c£ Dsc. I, 37 : τὸ ῥαφάνινον ἔλαιον ; Pline, 19, 79 : raphanus ; lexique de Nicomède : βάκανον * ῥεπάνιον ἔλαιον), Raphanus sativus var. oleiformis (R. Germer, Flora des pharaonischen Âgypten, Mainz am Rhein, 1985, 55-56). 51 l’on admet que βάκανον 2 présente 16 suffixe -ανο- reconnu dans d’autres phytonymes (Chantraine, Formation des noms, 199), 16 radical βακ- rappelle 16 nom égyptien b3qg du Moringa peregrina (βάλανος [même finale -&œvo-] dans Thphr., Dsc., ainsi nommé « arbre aux glands » d’après
βάκανον
— 1884 —
la forme de sa graine, oléagineuse également), indigène en Égypte et cultivé
pour la production d’huile bien avant l’olivier. Un emprunt fondé sur une propriété commune semble possible. S. A.
βινέω : « coïre, futuere » (Sol., +). — L'existence du doublet dialectal βενέω invite à repenser entièrement l’_étymologie du mot. Ch. de Lamberterie, RPh 65, 1991 [93], 149-60, part d’un verbe « épouser » construit sur Bev- < *gYen-, degré plein du nom indo-européen de la femme ; l’T serait dû à l’influence de κτνέω « secouer », plus lointainement de βιάομαι « faire violence ». — Le verbe a été emprunté par le latin, à preuve la forme binet sur un graffito de Pompéi (G. Lambin, Kentron 8/3, juin 1992, 121-4). Ch. de L.
βλάβη, βλάπτω. --- DELG, p. 177 : « (...) on admet généralement que la forme originelle est βλαπ- et que βλαβ- résulte d’une assimilation (...). On évoque skr. mrc- £, marké- m. « dommage, destruction » (...) ». — Nouvelle proposition étymologique de J. Puhvel, HS 109, 1996, 167, et HED 4 [1997],
237 : partir non pas de *m/k#-, mais de *g#/k#- (> βλαπ- / crétois Blox-), qui serait à la base de hitt. gullak(k)juwan (« *g#/k#-wont-, avec a médian purement graphique ou d’anaptyxe) « damaged, harmful, compromised ». À. B.
βλύζω : « bouillonner, déborder ». — N. Maurice (BSL 82, 1987, 216-217) propose de doter ce terme expressif d’une étymologie synchronique. En effet, l’analyse des sens et emplois à l’intérieur du groupe de βλύζω met en évidence des liens étroits, en grec même, entre la base héritée *b}-u- de φλύω (le plus souvent élargie en dorsale) et /blu/ (apparemment élargie en den‘tale, peut-être sous l’influence de κλύζω), qui semble bien en être une variante à occlusive initiale sonore : à preuve, le syntagme occasionnel, dans
16 cadre de la parole, oïvou ἀποβλύζων (F 9, 491, dit d’Achille petit, qui recrachait du vin sur la tunique de Phœnix), lequel répond, pour la base à occlusive initiale aspirée, à une association lexicalisée dans le composé oiνόφλυξ, -vYOG « qui vomit le vin » ou « qui est gonflé de vin », d’où « ivrogne »
et dans ses dérivés οἰνοφλυγία ο οἰνοφλυγέω, -ίζω.
H
N. G.
βούπρηστις, zoonyme de sens clair (« celle qui enflamme les bœufs »), désignant une bestiole proche des cantharides, dont l’ingestion fait périr le bétail (Nic., Pline, Élien). Comme phytonyme, le terme correspond à « une sorte de légume sauvage » (Gal., Hsch. ; cité sans précision déjà dans Thphr:). S. Amigues, « Βούπρηστις nom d’animal et nom de plante », RPh 64, 1990, 89-97, se fonde sur la définition de l’Etymologicon Magnum : « légume sauvage qui ressemble à la moutarde et à la ravenelle », pour proposer la fausse roquette, Bunias erucago, qui partage la saveur brûlante et peut-être, comme la roquette, la réputation d’aphrodisiaque des cantharides. Ces caractères communs suffisent à expliquer l’extension du nom de l’animal à la plante et l’analyse de Bov- comme préfixe augmentatif ἘΜ rapproche Boûrpmotiç « la grosse brûlante » de S.A. βούπαις « 16 gros garçon ») paraît n’être qu’une réinterprétation.
— 1385 —
γίγνομαι
βρύσσος : m. « petit oursin de mer » vivant en eau profonde. — Terme laissé sans étymologie par Chantraine (absent du GEW de Frisk), mais il peut s’agir (F. Skoda, RPh 59, 1985, 85) d’un dérivé en *-ye/o- du radical
βρυχ- (βρύχιος « profond », etc.).
F.S.
γαλέη : « belette », γαλόως « sœur du mari ». — Selon Oettinger, 1998, dans plusieurs langues et dialectes romans, la « belette » et la « commère » sont homonymes, ce qui s’explique par le comportement de la commère ; une relation métaphorique comparable explique aussi les deux sens d’i-e. *g/hz-i« belette » / « sœur du mari ». F.B.
γαμφηλαί : « mâchoires d’un animal ». — Le vocalisme a observable dans le radical de ce terme poétique, dont il est difficile de rendre compte, pourrait trouver une justification en synchronie si l’on rapprochait la forme du groupe de γαμψός et γνάμπτω et, notamment, de γναμπτήρ « mâchoire » et γναμφαί
glosé γνάθοι chez Hsch. (cf. N. Maurice, BSL 82, 1987, 201-2083).
N. G.
γαμψός : « recourbé ». — Le rapprochement déjà proposé dans le DELG avec γνάμπτω amène peut-être à supposer (voir N. Maurice, BSL 82, 1987, 201-2083) l’existence, en synchronie grecque, d’une base /g(n)a(m)p/, qui pourrait être la principale variante expressive de /ka(m)p/ : voir κάμπτω, DELG s.u., et, ici même, le lien possible avec σκαμβός et, moins directement, χαβός. N. G.
γαστήρ : « ventre ». — Parmi les composés, ajouter ὀγάστωρ (Hsch.), cité s.u. ὁ- mais non ici, et qui doit être ancien : 11 est à ὁμογάστριος (Hom.) dans un rapport qui rappelle celui de ὄπατρος (Hom.) / ὁμοπάτριος (att.). — Ch.de L
γέμω : « être plein, chargé » (ion.-att., etc.). — Dans l’article cité, DELG sous Ét., O. Szemerényi vise à élargir le champ dialectal de la racine *gem« greifen, zusammendrücken, pressen » en y ajoutant des formes iraniennes : parthe 'bg’m /abgäm/ « tourment », 'b’Ym'dn /abzämädan/ « torturer », ’b’ymy3n labYämin/ « agonie » < ir. abi-gäma- / abÿjäma- « accabler ». L’auteur admet que lat. gemd, formellement identique au présent grec, s’explique en partant de « *to be full > sigh ». Ch. de L. Yyfipas : « vieillesse » (Hom., poètes, Hp.). — Schindler, Flexion und Wortbildung 267, pose un paradigme acrostatique à alternance *ë/e pour rendre compte de la relation entre γῆρας et yépoc, parallèle à *yék#-r /yék#-n- dans les thèmes en -7r-/-n- (ce dernier BSL 70, 1975, 5-6) et, pour citer un autre thème sigmatique, à ἦθος / ἔθος. Ajouter au dossier skr. jarés- « âge » (EWAia Ι, 576). Ch. de L.
γίγνομαι, B) *gon- : le corpus des Inschriften von Arykanda (par S. Sahin, 1994 = IK 48), n° 46 (IIe p. C.), fait connaître le nom 46 l’arrière-petite-fille, tEexyôvn, en face du m. ἐξέκγονος déjà connu à Patara, cf. CI. Brixhe, Bull.
Ép. 1996, n° 421.
S. M.
γλαυκιόων
— 1386 —
γλαυκιόων : « aux yeux de chouette, aux yeux jaunes et brillants ». —
W. Pätscher, « Der Sinn von γλαυκιόων in der Ilias 20, 172 und in der Aspis 430 », Glotta 72, 1994, 105-108, rattache ce qualificatif d’un lion au verbe γλαυκιᾶν « être comme une chouette » (cf. βεμβικιᾶν, σοφιστιᾶν, κορυβατιᾶν, κυβιστᾶν « rouler comme un dé » à propos de poissons, I/. 21, 353-5, μολυβδιᾶν « être livide comme du plomb », Fr. com. adesp. 1082 Edmonds, λεοντιᾶν,
ἀνθρωπιᾶν, ἐλεφαντιᾶν, ὑλακτεῖν « aboyer comme un chien », à propos du cœur
d’Ulysse,
Od.
20,
13-16),
c’est-à-dire
« avoir
les yeux jaunes
et
brillants », comme ceux d’une chouette, la nuit. Le rattachement à γλαυκός « bleu clair » ne semble plus possible, à date ancienne.
M. Br.
γλαυκός : « bleu clair » et non « terrible, étincelant ». — W. Pôtscher, « Γλαύκη, Γλαῦκος und die Bedeutung von γλαυκός in Hom., IZ. 16, 34 », Rheinisches Museum 141/ 2, 1998, 97-111 (voir en particulier, n.1, une bibliographie complète de la question), montre entre autres que le nom de la déesse marine renvoie à la teinte de la mer, bleu-gris, bleu-vert, bleuâtre, que l’anthroponyme Γλαῦκος (myc. ka-ra-u-ko) signifie « aux yeux bleu clair », et que, si jamais il y a eu une parenté de γλαυκός et γλαῦξ (avec 16
sème commun « briller », c£. γελάω, γαλήνη, ἀγλαός, etc.), la distinction est ancienne entre le « bleu clair » de la mer et le « (jaune) clair » des yeux de la chouette (n. 48, p. 107).
M. Br.
γλαυκῶπις : « aux yeux de chouette, aux yeux clairs, lumineux », épithète d’Athéna, de la lune (Empédocle, f B 42 Diels-Kranz), de Cassandre (Ibycos, fr. 22 Page). — W. Pôtscher, « Die Bedeutung des Wortes γλαυκώπις », Philologus 141/1, 1997, 3-20, étudiant toutes les occurrences du composé, qu’il compare à βοῶπις, qualificatif d’Héra notamment, rappelle que la chouette, oiseau d’Athéna (déesse minoenne, aussi associée au serpent, cË a-ta-na-po-ti-ni-ja KN 208), est remarquable d’abord par l’éclat nocturne de ses yeux (cf. χρυσῶπις, Ar, Thesm. 315-324, et γοργῶπις θεά, encore pour Athéna, Soph., Aj. 450). Le sens n’est pas « aux yeux bleu (clair) » (cf. κυανῶπις), sauf dans des emplois tardifs influencés par
γλαυκός.
Μ. Br.
γνάμπτω : « courber, plier ». — L'influence de κάμπτω sur ce groupe de « termes expressifs, (.…) anciens et rares », reconnue par P. Chantraine (DELG s.u.), pourrait s’inscrire de manière plus générale dans un phénomène de sonorisation expressive des occlusives initiales (cf. N. Maurice, BSL 82, 1987, 201-203). À preuve la sous-représentation numérique des attestations de γνάμπτω et du nombre de ses dérivés, qui, en cas de concurrence avec κάμπτω, se signalent soit par leur caractère marginal, soit par une spécialisation sémantique : ainsi, hom. γόνυ γνάμψειν « fléchir le genou » (concrètement), en face de γόνυ κάμπτεῖν « se reposer ». N.G. γυνή : 16 nom indo-européen de la femme s’organise en un paradigme alternant dont il est surprenant que le grec ait éliminé le degré plein “gven- ; une
— 1381 —
Séuo
trace indirecte en est sans doute conservée dans le doublet βενέω de Brvéo, voir la note s.u. Ch. de L. γωνία : « angle, coin ». — Ajouter aux dérivés l’hapax παραγωνίζω « tendre à former un angle aigu », leçon des mss, dans Thphr., HP 1, 10, 5 (voir Amigues, CUF, 1988, 101) ; ignoré des dictionnaires à la suite d'une correction d’éditeur (Schneider 1818 : παρακανθίζω), 11 appartient à un groupe 46 termes techniques marquant une évolution dans un sens généralement défavorable (παρα-) : παρακανθίζῳ « devenir épineux », παραλιθάζω « devenir pierreux », etc. En face de γωνιάζω formé tardivement (Porph.) sur γωνία, -yovite peut
s’analyser comme un dérivé du thème ywvo- (cf. voyitw/véuoc) présent dans γωνοξιδής (en concurrence avec γωνιώδης — celui-ci rare - chez Thphr.). S. À. δάκτυλος : analysé par J. Puhvel, Analecta Indoeuropaea (1981), 347 sqq. comme *dËrçd -ulo- « little one of the decad ». Voir aussi le c.r. de cet ouvrage par R. Schmitt, AArmL 4, 1983, 81 : « For the decadic or pentadic finger
concepts deduced by Puhvel… from Greek δάκτυλος “finger” (« *dAmd -ulo“little one of the into account the *okto(u) “8” and TPS 1948, 69 =
decad”) or from the Germanic “finger”-word, one has to take octadic or tetradic system reflected in the dual form of IF in Av. aûti- “palm, four fingers’ breadth” (cfr. W.B. Henning, Sel. Pap. I, 347) too. » Ch. de L.
δείδω : « craindre ». — À propos de ἀδεής, ajouter les formes étudiées par C. Dobias-Lalou, Verbum 1994, 252-3 : ἀδιής (Théra), d’où l’adv. ἀδιέως (Cyrène) ; plutôt qu’une évolution phonétique (€ > 1 en hiatus), -81- représente ici le degré zéro de la racine, 165 adjectifs en -ἧής étant fréquemment déverbatifs. La base verbale pourrait être soit le parf. δείδιμεν, soit plutôt l’aor. hom. δίε « il prit peur ». Le même texte cyrénéen d’inspiration théréenne atteste aussi le verbe dôniC « assurer l’impunité », où l’on a voulu
voir à tort le dénominatif d’un subst. "ἄδηα (Ξ ἄδειο) et qui dérive en fait d’un adjectif en -ἥς, soit du même ἀδιής (’dôin-i£o) avec hyphérèse de -ipar dissimilation due à l’-t- suivant, soit peut-être de ἀδεής (“dôce-ilo > ἀδηίζω comme *tpées > thér. τρης) ; il faudrait alors supposer qu’ont coexisté dans 16 dialecte ἀδιής et ἀδεής. L'aor. arm. erkeay doit être comparé non à δεῖσαι, mais à hom. δίε = aor.
rad. thém. *dwiy-%-, passé en arménien à la flexion moyenne en raison de son sens (erki- + -a-). — Il faut joindre au dossier louv. kwaya- « craindre », tokh. AB wi- « avoir peur » (< *dwi-), À weyem « craintif » (dérivé de *wey« crainte » < *dwoyo-) en regard de À wu, B wi « deux ». La racine verbale *dwey- / *dwoy- / *dwi- « douter > craindre », issue dans son principe du numéral « deux », est donc de date indo-européenne. Un parallèle éclairant est fourni par i.-e. *bheyH- « craindre » en regard de *bho, *bhey- « tous les deux » (Meillet, MSL 8, 1894, 235). Ch. de L. δέμω
: 11 est peu probable que 16 sens i.-e. de la racine
« construire par rangées égales et superposées
», Benveniste
ait pu être ayant donné
Séuo
— 1388 —
trop d’importance à un passage où, en Babylonie, il s’agit d’une construction en briques, technique qui a peu de chance d’être anciennement connue des Indo-Européens. Chez Hdt. 2, 127, dans la Septante et chez Polybe, il ne s’agit pas de couches de briques, mais de pierres (éventuellement aussi de bois). Or en Grèce préhistorique, les murs de pierre n’étaient pas constitués de couches égales. Si l’on abandonne l’hypothèse de Benveniste, le composé myc. naudomo « armateur » cesse d’être étrange et n’a pas besoin d’être déclaré récent. Il faut trouver un sens originel qui puisse rendre compte du sens de construction (en bois) en germanique, qui n’a pas de raison d’être tenu pour récent, soit quelque chose comme « agencer ». Enfin, il n’y a pas lieu de distinguer deux racines (*demH- et *dem-), ni deux mots δόμος. Voir
B. Jacquinod, REA 92, 1990, 219-231.
Β. ὅ.
δενδίλλω : « jeter un coup d’œil, faire un clin d’œil ». — O. Masson (Bull. Ép. 1991, n° 191) rattache à ce verbe rare l’anthroponyme Δένδιλος (notamment J.-C. Decourt, Inscr. de Thessalie I, n° 50, 40, avec l’adj. patronym. Δενδίλειος, 1. 39, 1*e moitié 1119 a. C.), c£ Bechtel, HPN 490. S. M.
Sévôpeov Hom., Sévôpov att. : « arbre ». Pour 165 données philologiques, c£. Ἐ, Skoda, Redoublement, 164-166. — Klaus Strunk, « Griechisch Sév3peov und Zugehôriges » (Analecta Indoeuropaea Cracoviensia, vol 11 : Kuryiowicz Memorial Volume. Part one. Ed. by W. Smoczynñski. Cracovie, 1995, 357-63), conteste l’explication traditionnelle (redoublement expressif ; dissimilation
de *Sép-SpeF ov en Sévôpe(F)ov) et préfère voir dans ce mot un composé *ôéuSpeF ov qui aurait d’abord désigné l’arbre fruitier planté à proximité de la
maison (c£ δόμος et δεσπότης < ἔδεμσ-πότης). On se trouve ainsi dispensé de recourir à un redoublement dont la présence n’est guère facile à justifier du point de vue sémantique (F. Skoda, 0.c., p. 236 : fonction intensive, l’arbre étant pris comme symbole de solidité ?). Δ. Β. δέρη : « devant du cou, gorge » (Hom., +). — Le rapport de l’étymon *eerwäavec
les
autres
langues
i.-e.,
qui
remontent
à
un
prototype
*e"riwä-,
fait problème, car la forme grecque est isolée : partir dans un cas d’une racine simple et dans tous les autres d’une base en -i- (ainsi IEW 475 à la suite de AiGr 11|2, 462 ; solution un peu différente Persson, Beitr. 890) est assez artificiel. Essai de solution chez O. Szemerényi, Scr. Min. IV, 1920-2 (« 1971), par restitution d’un paradigme alternant. — Noter que l’emploi géographique, bien attesté en grec, se retrouve en iranien : av. grfuuë- « col, colline », phl. grvak, pers. girtve « mons depressus, collis », Ch. de L
δέρκομαι : « voir » (Hom., poètes). — La forme védique (d)dréan (8° pl. act.) appartient à un paradigme d’aoriste radical athématique (K. Hoffmann, IIJ 4, 1960, 119-20 = Aufs. 146-7), à preuve la 115 pl. adarfma et 16 moyen 3° sg. âdarsi / 3° pl. édréran. Il faut donc récuser, comme l’avait déjà vu Kuiper (IIJ 3, 1960, 205-6), la comparaison de gr. ἔδρακον avec un **adréam fictif. La flexion thématique du grec est construite à partir d'une forme 89 pl. i.-e.
— 1389 —
δίζα
*edz‘Ë-ent (-ont) anciennement athématique. — D’après B. Forssman, MSS 16, 1964, 17-9, le grec aurait conservé une trace de cette formation originelle
dans le participe δρακέντ- (Pd.), que l’on fait dériver, à tort, d’un **éSpdinv dont aucune forme personnelle n’est attestée ; au reste, cette forme 5paxeic a un sens actif et non passif (P. Chantraine met d’ailleurs « passif » entre guillemets). Pour le type, cf véd. krânt- de kar-, gmént- de gam-. Le participe δρακών n’est pas attesté avant Euripide, et 16 subst. δράκων est au départ un nom en -ον- et non en -οντ-. Ch. de L. δέχομαι : à côté des composés actifs en -δόκος « qui accueille, qui fait honneur », l'onomastique amène à poser des composés passifs en -50K0ç « accueilli, honoré » : ainsi chez Homère d’un côté ξεινο-δόκος « hospitalier », de l’autre le nom de l’aède Δημόδοκος, dont l’interprétation est donnée par Homère luimême : À. λαοῖσι τετιμένος (v 28, acc. 6 472) « D., tenu en honneur auprès du peuple ». Voir G. Nagy, The Best of the Achaeans (1979), 17 sqq. (bibl.). Cf.
aussi Λαόδοκος (IL.), déjà myc. rawodoko (voir DMic s.u.).
Ch. de L.
δῆλος : « bien en vue, visible ». — La forme ancienne ἔδέαλος de cet adjectif est désormais directement confirmée par le factitif δεξαλῶσαι (infinitif aoriste) avec un digamma hypercorrect à Mantinée au IVe siècle, BCH 1988, 283-284. L. D. διαττάω : « filtrer » (Hp., P1.) ; sans préverbe, 3° pl. ionienne σῶσι Hdt. 1,
200, cË. pf. ἐσσημένος, Inser. Délos). — On pose traditionnellement *tF &yo en rapprochant skr. titaü- « crible ». Nouvelle analyse due à J. Puhvel (HS 109, 1996, 166, et HED 4 [1997], 179) : poser *kyä- (donc *ky-ehg-) pour δια-ττάω, 89 pl. ion. σῶσι (« “kyä-yo-nti) et pour σήθω, et, avec nasale infixée, *ki-n-ä- pour le verbe hittite 3° sg. kinaizzi « 11 sépare » : correspondance limitée au grec et au hittite, mais qui paraît valide. Α. B. δίδωμι (p. 279 b et 281) : les présents δώκω et δυάνω n’existent pas, cf. W. Cowgill, Language 40, 1964, 344-365, et M. Egetmeyer, Glotta 71, 1993, 39-59. M. E.
δίζα
< αἵξ, Λάκωνες (Hsch.). — J.-L. Perpillou, BSL 67, 1972, 115-22,
soupçonne à juste titre la forme transmise d’être une simple faute pour "αἶζα (confusion A / A). La forme ainsi obtenue, peut-être identique à myc. asza (qui peut s’interpréter comme un génitif οαἴζας, 51 ce n’est pas le féminin d’un adjectif de matière *olCoc qui serait dans 16 même rapport avec oûye(1)os
que popuros πόρφυργος avec popurejo πορφύρεγος), repose sur *aly-ya et doit être rapprochée en grec même du thème otyr- attesté en composition, et en arménien de ayc, thème en -i- (gén. pl. aycic’). Les échanges entre nomracine, formation en *-i- et dérivé en *-iha- (remanié par le grec en *-yo-, à moins qu’il ne s’agisse d’un traitement phonétique propre à la finale) se retrouvent dans d’autres noms d’animaux, ainsi κίσσα « pie » et νῆσσα « canard » ; la formation en *-iha- peut s’analyser soit comme une sur-
δίζα
— 1390 —
caractérisation féminine du nom-racine (type de φύγ- — *pûy-yo > φύζο), soit comme un ancien collectif du thème en *-i-, ce qui se comprendrait bien pour des animaux qui vont en bande. Noter qu’en arménien le terme le plus usuel n’est pas le terme de base ayc, mais le dérivé ayci (gén. pl. ayceac”), avec suffixe *-iya- (collectif ?) de date récente. Ch. de L.
δίζημαι : « chercher » (Hom., +). — J.L. Garcta-Ramén, « Griego Catéo (: hom.-jon, δίζημαι), véd yä 2 ‘pedir’ e IE * #hg- ‘pedir, desear, buscar ansiosamente’ », in Miscellanea linguistico graeco-latina, T1-84, part d’une racine *yehg- « demander, chercher » (cf. skr. YA- 2 « demander, supplier », prés. ydäti ; avest. yäsaiti « 11 demande », tokh. B yäsk- « prier, quémander »), qui a selon lui fourni au grec un pfésent à redoublement moyen (et à vocalisme plein remarquable) *yi-yehg-mai > *Citnuot > δίζημαι et un adjectif verbal (à degré plein anomal) *yehg-to- > skr. ydta-, grec *CLŒTÔG, sur lequel repose
ζατέω / Entéo.
A.B..
Διόνυσος. — Aux deux attestations peu exploitables du théonyme que fournissait jusqu’à présent la documentation syllabique (di-wo-nu-sol, PY Xa 1419.1 εὐ di-wo-nu-so-jo, PY Xa 102), on peut désormais (depuis Hallager et alii, 1992 et 1997) joindre le témoignage très intéressant de KH Gq 5, puisque la forme di-wo-nu-so (au datif de destination) apparaît ici dans un contexte clair et indéniablement religieux. Il s’agit en effet d’une tablette d’offrandes consistant en vases de miel (cf. la partie idéogrammatique :
ME+RI 209VAS)
et concernant 16 sanctuaire de Zeus, comme
l’indique
(ligne 1) 16 latif di-wi-jo-[de] = /diwyonde/ : Dionysos s’y trouve honoré en même temps que son père (di-we, ligne 1). On confirmera en outre la connexion, en PY Ka 1419, du premier de ces théonymes avec le vin (myc. wo-no = lwoinos/), quelles que soient la lecture et l’interprétation globales que l’on donne du datif wo-no-wa-ti-si. Au total, avec 165 nouvelles données fournies par le site de La Canée, la figure de Dionysos au deuxième millénaire commence à émerger de l’obscurité. N. G.
δόμος : « demeure ». — Cette rubrique ne s’impose pas. Gr. δόμος comme lat. domus désignent et le bâtiment et le chez-soi. Le sens de bâtiment est sans doute le plus ancien, même si en latin il subit la concurrence de aedes,
et en grec celle de οἶκος. Voir sous Sépo.
B.J.
δοῦμος : « association religieuse ». — Bibliographie sur ce terme anatolien et ses attestations récentes, Bull. Ep. 1992, n° 202. L.D. δρέπω : « cueillir ». — Bien qu’il appartienne à une formation productive, le dérivé δρεπάνη (ZZ. +) « faucille » a chance d’être ancien, car 11 a un correspondant exact dans arm. artewan, gén. pl. -anac“ « cil, sourcil » < *drepand- : désignation métaphorique (les sourcils comme « faucilles », en raison 46 leur forme arquée), selon un procédé usuel dans 16 vocabulaire de l’anatomie. Voir REArm 17, 1983, 21-2. Ch. de L.
— 1891 —
εἶδος
δρώψ : ἄνθρωπος (Hsch.). — La réalité du terme, mise en doute par Frisk et Chantraine à la suite de Latte, est assurée par l’anthroponymie, à preuve Δρωπίδᾶς, -ns (attesté en attique depuis 16 119 s. a. C), Δρωπούλος, -υλίων,
Δρώπακος, etc. Voir O. Masson, Verbum 10, 1987, 257-8 (Ξ OGS 597-8) et La langue et les textes, 260.
Ch. de L.
ἐγγύς : « près ». — Malgré le scepticisme de P. Chantraine, l’analyse de V. Pisani est la plus probable, car elle est appuyée par le parallèle de μεσί(σ)ηγύ(ς) « entre deux » (voir la note s.u.). Π s’agit, dans 165 deux cas, de composés nominaux dont le premier membre (tv-, uecon-) est un adverbe ou un préverbe ; quant au second, -γύ(ς), il repose sur i.-e. *-g#u-, degré zéro de *gWey- « aller », neutre adverbial à valeur d’absolutif : « en allant vers (même valeur directive du préverbe ἐν- que dans ἐμβαίνω), au milieu ». Le verbe βαίνω, quelle qu’en soit l’analyse exacte, est d’ailleurs lointainement apparenté, comme 16 signale à juste titre Pisani : on part d’une racine i.-e. à triple forme *g#vem-, *gveho-, *gvew-, parallèle à *drem-, *drehg-, drew« courir » (Lamberterie 1990, 926-87). Ch. de L.
ἐγώ : le chypriote atteste un adjectif possessif ermewés, au lieu de ἐμός, formé sur l’acc. ἐμέ et avec un w secondaire caractéristique du chypriote. M. E.
ἐγώ, ἐμέ, etc. : ont fourni l’adjectif possessif ἐμός et le réfléchi ἐμαύυτο-, formé à partir du dat. ἐμοὶ αὐτῷ (dor. ἐμὶν αὐτῷ), à l’origine des anthroponymes rares Ἔμαυτος, Ἐμαυτίων et dor. du N.-O. Ἐμίναυτος et son féminin, à rapprocher d’un autre nom d’origine pronominale, ᾿Αμέτερος, connu aussi au £ (Bechtel, HPN 512), cf. O. Masson, Philologus 110, 1966 (Ξ OGS, 81-83). S.M. ἕζομαι. --- Sous B.1, consacré à ἕδος, on ajoutera le mot graphique o-pie-de-i (PY An 1281). Le contexte religieux (avec la mention de po-ti-ni-ja ige-ja, ligne 1) évoque l’emploi de ἕδος pour désigner 16 lieu où siègent les dieux. L’intitulé lacunaire de la tablette ne permet pas de trancher entre deux interprétations formellement et sémantiquement acceptables : syntagme prépositionnel attestant le datif-locatif singulier de ἕδος /opi hedehi/ « pour la résidence (de la déesse) » ou composé en -ἧς /opihedehi/, qui désignerait alors la « personne chargée de surveiller la résidence de la déesse » (C. J. Ruijgh, Res Myc., 396), et que l’on pourrait rapprocher de la glose citée
DELG s.u. : ἐφεδές * ἐπίπεδον, ταπεινόν, χαμαί. Dans l'un ou l’autre cas, le mycénien fournit un jalon précieux entre le témoignage du grec alphabétique et celui des langues indo-européennes. N. G.
εἶδος : « aspect, forme ». — La prothèse è- du participe hom. ἐ(ξ)εισάμενος est à prendre en compte pour l’étymologie. Elle se retrouve peut-être dans
le doublet &(Flio(F)oc de (Fio(F)oc « égal », et il faut en rapprocher de toute manière l’augment - du prétérit ἠ(ξ)ιδ- de οἶδα, ainsi que l’initiale vn- du composé privatif vñ(F}hç (voir les notes s.uu.). La racine est donc à poser
εἶδος
— 1392 —
comme i.-e. *h ;weid- (en ce sens, mais trop timidement, Lamberterie 1990, 945-9, avec bibl.). Ch. de L.
εἴκοσι : « vingt ». — Sur le thème εἰκάς, dor. ixdç, outre 16 nom du héros éponyme Εἰκαδεύς, 11 faut signaler l’anthroponyme Ἰκαδίων, connu notamment par l’intermédiaire de Lucilius (1292, Marx), cf. O. Masson, « Noms de pirates chez Lucilius et Orose », Ziva Antika, 47, 1997, 135-186, et pour 165 autres attestations, ZPE 119, 1997, 71. S.M. εἶλαρ n. « protection, défense » (Hom.), avec génitif de ce qui est protégé (εἶλαρ vnôv « protection pour les navires », I/. 1, 338) ou de ce dont on se protège (κύματος el\ap « protéction contre les flots », Od. 5, 257). — On admettait traditionnellement un rapport avec 1 εἰλέω « repousser, enfermer ». En fait, le sens invite à rattacher ce terme à la racine *Fepv- / *FepFde (F)épvyor « protéger » (indo-européen *weru-, cf. skr. vrnôti « défendre »)
en posant *FépF-ap > Ἐξέλξαρ > ἔλαρ noté εἶλαρ (pour la dissimilation p..p > λ..ρ, cË *vakpapos > ναύκληρος). Ce vieux dérivé en -αρ a été remplacé par un dérivé en -μα, ἔρυμα, qui repose sur la même racine (cf. ἄλειμ-μα à côté de ἄλειφ-αρ) et qui présente les mêmes possibilités 46 construction (cf. ἔρυμα τῶν νηῶν « protection pour 168 navires », Hdt. 9, 96, et νιφετοῦ... ἔρυμα « protection contre la neige », Call., fr. 677 P£). Voir À. Blanc, REG 103, 1990, 236-240, et BAGB 1996/1, 4-5. A.B.
εἰλιτενής : hapax (Théoc. 13,42) probablement créé comme épithète de ἄγρωστις « chiendent » d’après εἰλετίας qui qualifie dans Thphr., HP IV, 11, 13 un roseau « à lier » (voir le DELG s.u. εἰλέω 2 « faire tourner, lier »). S. Amigues, « De la botanique à la poésie dans les Idylles de Théocrite », REG 109, 1996, 482-483, écarte 16 rapprochement traditionnel (LSJ, Gow, etc.)
du premier terme avec ἕλος « marais » et 565 variantes en composition ἕλεο/ ὅλειο-, 16 chiendent n’étant pas par excellence une plante « qui se répand à travers 168 marais ». La suggestion de P. Chantraine (DELG s.u. εἰλιτενής :
premier terme rattaché à εἰλέω 2, second terme à τείνω,
16 composé évo-
quant « la progression de la plante rampante ») est confirmée par la réalité botanique (le chiendent se propage en recourbant son rhizome) et par le contexte littéraire (nombreux indices prémonitoires d’un encerclement magique). D’où le sens proposé : « qui se répand en boucles ». S. A. 2 ἐλάτη : « spathe », i.e. « enveloppe du fruit des palmiers encore en fleur » (Dsc. I, 109, 4), utilisée en médecine (Dsc. ; Gal.) et en parfumerie (Epich. ; εἴ ondôn, Thphr., Od. 28). B. Herzhoff, Index der Pflanzen und ihrer Erzeugnisse in U. Eigler - G. Wôhrle, Theophrast De odoribus, Stuttgart (Teubner),
1998, 94-95, voit en ἐλάτη la reconstruction par étymologie populaire d’un terme oriental conservé dans ar. talat chez 168 cultivateurs de dattiers du
golfe Persique, attesté en outre par hébr. faltalim traduit ἐλάται dans LXX, Ca. 5,11. La réfection de la forme empruntée s’explique bien par un rapport
avec ἐλαύνωῳ (suggéré dans le DELG s.u. 2 ἐλάτη) : la spathe membraneuse
— 1898 —
ἐλεύθερος
du palmier fait penser à une feuille de métal ou de tout autre matériau
« ductile» (sens de l’adjectif verbal ἐλατός depuis Aristote). Ἐλάτη
a donc
pu être entendu comme la partie mince et plane de l’inflorescence du palmier, avant de désigner par extension le jeune fruit qui s’y trouve enfermé (Dsc. I, 109, 5) ο plus vaguement « la pousse tendre du palmier » (Gal. 12, 151). S. A.
ἐλαφρός, ἐλαχύς : la laryngale qu’invite à poser la prothèse du grec est confirmée par la longue du participe parfait véd, rarah-and-, d’un thème *h 7le-h Ilrggw}‘- : en ce sens Garcia-Ramén, Sprache 34, 1988-90, 30 (accepté EWAia IT, 422 et Krisch 1996, 26). Noter toutefois l’absence de prothèse vocalique dans arm. lanj-k‘ (gén. -ac‘) « poitrine » < * « poumons », formation de duel comparable à aë“-k', -ac“ « yeux » (Lamberterie 1990, 179-86). Il est inexact de parler d’une « contamination » entre ces deux adjectifs, car ils s’expliquent l’un et l’autre à partir d’une même base i.-e. *h;Ingwh.,
degré zéro de *h ;leng#h- (> lit. leñgvas). L’adjectif ἐλαχύς répond exactement à skr. laghü-, raghü- « léger, rapide », et en grec ce sens hérité transparaît sans doute encore dans le composé ἐλαχυπτέρυξ, Pi. Pyth. 4,17 (Lamberterie 1990, 182-8). Le -x- du superlatif ἐλάχιστος est dû à l’analogie du positif, par un nivellement parallèle à celui qu’a opéré le sanskrit, aussi bien pour l’apophonie que pour le traitement de la consonne finale de la racine : réghryas- (léghryas-), laghistha-, alors que l’iranien a gardé une trace de l’alternance ancienne : comp. ranjiio (d’où le sup. ronjizta-), en regard du positif rayu- (EWAia II, 423-4). En revanche, il y a eu bel et bien contamination entre ce groupe et celui des formes sans nasale radicale que sont lat. levis, v.sl. l'iguku, v.irl. laigiu. Ch. de L. ἑλένιον, lat. helenium, nom de plantes dont certaines ont été mises en rapport (Pline, Élien à la suite de Sostratos, Hsch., ÆM) avec divers épisodes de la légende d’Hélène ; ce serait donc « l’herbe d’Hélène », comme κενταύριον, la centaurée, est « l’herbe du Centaure », etc. S. Amigues, « Un conte étymologique : Hélène et les serpents », J. Savants, 1990, 177-198, examine sept espèces ainsi nommées (de Thphr. au Ps.-Apul.) qui, totalement dépourvues de ressemblance morphologique, possèdent toutes des propriétés vulnéraires ; d’où 16 rapprochement de ἑλένιον et de lat. uulnus « blessure » sur une base commune *welen- , l’esprit rude étant probablement secondaire et dû à l’analogie de Ἑλένη. Ainsi entendu, ἑλένιον « l’herbe aux blessures » entre dans 16 groupe des phytonymes formés sur le nom du mal que la plante était censée guérir. S. À.
ἐλεύθερος « libre » (Hom, +). — En faveur du rapprochement avec i.-e. *h jleudh- « croître », à l’égard duquel on peut juger 165 réserves de P. Chantraine excessives, voir É. Benveniste, Voc. I, 321 sqq. (mais la racine y est posée comme “leudh-). La laryngale qu’invite à poser la prothèse du grec est confirmée par la longue des composés sanskrits vi-rädh- « plante », anä-rädh-, upä-rûh-, svä-rü(d)h-, dont le second membre est un nom-racine à degré zéro
ἐλεύθερος
— 1394 —
de 18 racine RU(D)H- / RO(D)H- « croître » (EWAia ΤΊ, 467-8). — Myc. ereutero,
-ra s’applique à des exemptions fiscales (J.T. Killen, Minos 27-28, 1992-93 [95], 109-28). Ch. de L.
ἑλλέβορος (è-) : « hellébore ». — M.-C. Girard, Connaissance et méconnaissance de l’hellébore dans l’Antiquité, Québec, 1988, 8-9, résume, sans apport personnel, les hypothèses étymologiques relatives à ce terme. Après Chantraine, DELG, s.u., et Strômberg, Wortstudien, 48-49, M.-C. G. estime plausible l’analyse en *E\Aé-Bopoc « nourriture de cerf », tout en doutant de l’innocuité de cette plante pour le cerf [au juste pour le « faon », ἑλλός, encore plus vulnérable que l’adulte]. Compte tenu de ces réserves justifiées par la toxicité violente de toutes les espèces réunies sous ce nom, on pensera plutôt à un terme du vocabulaire pastoral arcadien : l’hellébore vient en tête des plantes médicinales 165 plus réputées d’Arcadie dans Thphr., HP IX, 15, 5, et 6116 était naturellement redoutée des éleveurs qui la savaient mortelle pour les chevaux, les bœufs et 165 porcs (HP ῚΧ, 10, 2) ; de même que les chevriers de Lesbos appe-
laient εὐώνυμος, litt. « au beau nom », le rhododendron jaune fatal à leurs troupeaux (voir S. Amigues, « Sur l’arbre sinistre de Théophraste et de Pline », J, Savants 1983, 33-48), les bergers d’Arcadie ont pu chercher à neutraliser l’hellébore au moyen de l’antiphrase. L’accord étant fait sur 16 second terme Popoc (« ce qui est mangé », sens passif bien attesté quoique rare en composition ; voir le DELG s.u.), reste à expliquer ἑλλέξ- (forme produite par dissimi-
lation de ἑλλό-[βορος] ; c£ Hérodien, 2, 418 pour ἀνδρεφόνος au lieu de &vSpotévoc). O. Masson, « Notes d’anthroponymie grecque et asianique », BNF 13, 1962, 75-81, ἃ authentifié l’appartenance à l’arcadien de la variante μεσλός de ἐσθλός « excellent » (pour la notation de l’aspirée en arcadien, normale ou irrationnelle, voir Bechtel, GD I, 319), connue en chypriote sous les formes ἐσλός et EXMo)- dans les anthroponymes (O. Masson, « Notes d’onomastique chypriote », Kypr. Spoud. 27, 1963, 3-8 ; en dernier lieu, M. Egetmeyer,
CEG 1997, s.u. ἐσθλός »). Si l'on admet la possibilité du traitement (h)eAÀo- de ἐσλο- en arcado-chypriote, on peut considérer (μ)ελλέ-βορος comme un phytonyme d'origine arcadienne signifiant « excellente pâture » (à rapprocher de fr. « pensacre » ou « pali)n sacré » [Rolland, Flore populaire, V1,158] pour l’ænanthe safranée, une des plantes les plus vénéneuses de notre flore, très dangereuse pour 16 bétail). — Ce n’est certainement pas par plaisanterie, comme 16 suggère 16 DELG, qu’Aristophane (/fr. 332, 6 K.-A.) inclut ἑλλέβορος dans une énumération d’objets de parure féminine : il s’agit d’un bijou d’or (Hsch. € 2147), de petite taille (Phot. κοσμάριόν u οὕτω καλεῖται), ainsi nommé parce qu’il rappelait un aspect de la plante : boucle d’oreille ou pendentif en forme de grosse goutte aplatie comme le fruit 46 l’hellébore ? — Pour 16 dérivé t\AeBopivn, l'identification traditionnelle avec une herniaire semble confirmée par une ressemblance frappante entre Herniaria cinerea et Helleborus cyclophyllus : fleurs de même forme et pareillement vertes. S. A. ἕλος : « marais ». — Le toponyme mycénien mentionné au premier alinéa est attesté au datif-locatif, sous la forme tantôt e-re-e = /helehej / (PY Jo 438,
— 1395 —
ἐνίσσω
Xn 442), tantôt e-re-i - /helehi/ (PY Jn 829). Pour l’attestation d’e-re-e en PY
An 724, voir s.u. ἐρέτης.
N. G.
Εελχανος : chypriote walkkanios (ICS, n° 299, 4) est un nom de mois et non pas un anthroponyme.
M.E.
ἐμπάζομαι (Hom., alex.). Défini par Chantraine comme « s’attacher à, saisix, s’intéresser à ». Reconnaissant l’inanité des rapprochements avec ἔμπης « complètement ; en tout cas, toutefois » ο avec μαπέειν « saisir vivement », Frisk avait lancé l’idée d’une relation avec πήγνῦμι « planter, fixer » (cf. aor. pass. éxdynv). En fait, ἐμπάζομαι signifie « se soucier de, respecter », et se relie vraisemblablement à la racine *pehg- « veiller sur » (skr. pdti « il pro-
tège », etc.). Cet présent se laisse segmenter en ἐμ-πᾶ-ζο-μαι et 8 sans doute remplacé un plus ancien *(éu-)xa-pr / *(Éu-)n&-yev, radical athématique, de la même façon que xTi-Cœ ἃ remplacé un ancien *Ktei-pr (cË. 3° sg. skr. kséti), 89 pl. Ἐκτί-εντι (cf. myc. ki-ti-je-si = KTi-evo1, superposable à la 89 pl. védique ksiyénti). Voir Α. Blanc, RPh 64, 1990, 143-150. — La racine « garder, protéger » était traditionnellement posée sous forme *pehz- et on y rattachait en grec ποιμήν « berger », πῷῦ « troupeau » et πῶμα « couvercle » ; mais en posant une laryngale n° 3 on ne pouvait pas rapprocher lat. päsco. 11 vaut donc mieux poser *pehs- (c£. R.S.P. Beekes, Laryngeals, 178, et Comp. I.-E, Linguistics, 145 ; F, Bader, Studies … Palmer, 17, et BSL 73, 1978, 103 sqa,. ; Ch. de Lamberterie, Die Sprache, 26, 1980, 133 sqq.). La forme ἐμπάζομαι est une pièce importante à ajouter au dossier : elle prouve indirectement l’existence en grec du vieux présent athématique 1 sg. *pehy-mi, 1 pl. *pha-me/o... (c£. ci-dessus) et, surtout, son vocalisme & est un argument de poids en faveur d’une laryngale n° 2. — À signaler que certains composés en Πασι- peuvent appartenir à cette racine : voir F. Bader, BSL 73, 122-128. A. B.
ἐμπολή : « marchandise ». — En faveur du rapprochement avec πέλομαι (c’est-à-dire avec la racine *kWel- dont dérive aussi πωλέω), voir les notes
s.uu. ἔμπορος et πωλέω,
Ch. de L.
ἔμπορος : le sens de « négociant » n’est pas nécessairement un pur avatar de celui de « voyageur » : il pourrait, au moins pour une part, procéder d’un dérivé « qui fait passer », voir la note s.u. πωλέω. Ch. de L. ἔνθα : signalons l’anthroponyme sans doute nouveau ’EvBaëSiow « l’enfant d’ici, de 18 maison, du pays », dérivé de ἐνθάδε, au 119 p. C. en Macédoine, cf. M. B. Hatzopoulos, Ziva Antika 47, 1997, 55. S.M.
ἐνίσσω, ἐνίπτω : « blâmer ». — Un sens plus archaïque, « exprimer, prononcer », est parfois attesté (notamment Ë ἐνίψω, Od. 2, 137, ἐνίψεις, IL. 7, 447, Od. 11, 148, aor. ἠνΐπαπε, Od. 20, 17 ; cf aussi ἁδείας ἐνίπτων ἐλπίδας, Pi., P. 4, 201). Ce verbe pourrait reposer sur l’univerbation de la préposition-
préverbe *h;en > v et du présent à redoublement de la racine i.-e. *sek#« dire » : voir O. H, MSS 57, 1997, 19-46. Du présent en *-ye/o- (*h;en si-
ἐνίσσω
— 1396 —
sk#-ye/o- > ἐνίσσω) et du futur en *-se/o- a été extraite secondairement une racine dissyllabique *évux- (d’où le nouveau présent ἐνίπτω). Le présent à redoublement est perfectif (« exprimer, prononcer », puis « tancer, blâmer »), à côté du présent imperfectif thématique *h en sekVe / o- > ἐν(ν)έπε)ο« dire, raconter » (aspiration de *hexW#- < *sek#- visible dans la forme laconienne ἐφενέποντι SEG 12, 371, 3, issue de *tx-ev-hénovu). L'opposition du présent perfectif à redoublement et du présent imperfectif thématique sans redoublement est reflétée en latin par insece et inquit. Ο. Η. ἕννῦμι, -ὕμαι : « vêtir, se vêtir ». — À propos du futur ἀμφιῶ chez Ar., Cav. 891, on peut se demander s’il n’est pas déjà un témoin indirect d’un présent néologique ἀμφιέζω qui est donné pour tardif : trait de langage populaire induit par les réfections ἠμφίεσμαι, ἠμφιεσμένος etc. en attique ? | J-L.P.
Cf. CEG 1997, s.u. : ajouter parmi les composés ἱματιώνης « marchand de manteaux, 46 vêtements », cË. Chr. Marek, Istanbuler Forsch. 39, 1998, 209,
n° 86, 1. 6, signalé par CI. Brixhe, Bull. Ép. 1995, n° 583. ἐντορνεία
S. M.
(-vix Hero, Bel. 97 ) : nom d’une pièce ou d’un ensemble de
pièces curvilignes (c£. τόρνος « tour »), en particulier « rebord » du cylindre d’un boîtier de ressort chez Héron. F. Salviat, « Sources littéraires et construction navale antique », Archaeonautica 2, 1978, 258-260, corrige avec raison dans Thphr., HP V, 7,3 À δὲ τορνεία (hapax, à considérer désormais comme vox nihili) en Ÿ δ᾽ ἐντορνεία. S. Amigues, « Termes techniques de construction navale dans Théophraste, HP V, 7, 1-3 », RA 1990, 92-95, retient la conjecture de F. S. mais conteste le sens de « bastingage », déjà proposé pour Évtopveio en contexte analogue dans P. M. Fraser - C. H. Roberts, « À New Letter of Apollonius », CE 48, 1949, 289-290. Pour des raisons techniques (quantité et qualité des bois énumérés) et lexicales (ἐντερόνεια dans Ar, Eg. 1185, glosé ἐγκοίλιαι « couples » [scholies, lexicographes], représente évtopveia contaminé plaisamment par ἔντερα « tripes » [c’est le Charcutier qui parle]), S. À. entend évtopveia comme l’ensemble des pièces cintrées qui forment les « couples », la « membrure » d’un navire. S. À.
ἐπήρεια : £ « mauvais traitement, menace » (Th., orateurs attiques, etc.), avec ἐπηρεάζω (ion.-att.) / ἐπηρειάζω (arcadien, Tégée, IG V 2, 6, 1. 46). — Après étude des emplois, il ressort que ces mots se rapportent à la volonté de nuire (Ennpedto « chercher querelle, susciter des embâches, etc. »). Proposition de rapprochement avec ἐρέθω et ἐρεθίζω « exciter, provoquer » (Hom., +), et plus loin avec la racine *her- de skr. rnôti, arm. yarnem, lat. orior, etc, chez Α. Blanc, REG 102, 1989, 175-182. La racine ayant commencé par une laryngale h,, le -n- de la forme arcadienne ne soulève aucune difficulté. A.B.
ἐπίσιον : n. « pubis, sexe de l’homme ou de la femme » (Hp., Arist., Lyc., Gal., Poll. + ; Archil. r 40 West, est douteux). Le mètre postule une seconde
syllabe longue êxet- ou êrt- chez Lycophron, seule source sûre d’information
— 1397 —
ἐρείκη
sur ce point (v. 1385 : ἐπείσιον AVBCDE ἐπίσειον dett. ἐπίσιον schol.). Commentaire d’Hérodien (IT. ὀρθογραφίας, t. II, 2, p. 509, 11 sqq. Lentz) : ἐπί-Guov, T ἐφήβαιον - διὰ τοῦ L τὰ δύο * ἀπὸ γὰρ τοῦ τὰ σία τὰ Enpe ‘ ξηρὸν γάρ ἐστιν. Ἢ παρὰ τὸ «ἐπρεισιέναι [«ἐπρεισιέναι Sylburg : εἰσιέναι Hérodien] ἐπείσιον. Σημαίνει δὲ τὸ αἰδοῖον τοῦ ἀνδρὸς καὶ τῆς γυναικός. Γράφεται δὲ καὶ ἐπίσειον ( ) « epision : 16 pubis. Le mot s’écrit avec un iota aux deux endroits, car il vient du nom de la berle [Sium angustifolium L.] séchée, vu que 1e pubis (epision ) est sec. Ou bien le mot epeision vient du verbe epeisienai. Il désigne le sexe de l’homme et de la femme. On trouve aussi la variante episeion ». Ét. : Le témoignage du lexique de Cyrille (cod. Z de Madrid) ouvre une explication pour ce mot réputé sans étymologie : ὄπισον * τὸ τῆς γυναικὸς αἰδοῖον, Μακέδονες (voir N. Naoumides, Gr. Rom. Byz. Studies, 9, 1968, Ῥ. 280) ; cet ὄπισον est un dérivé d’ôm / ἔπι « derrière » (voir s.u. 2. ὄπισον). Le doublet ἔπισσος (*epi-tyo-) d’ômo(o)oc (*opi-tyo-) a fourni un dérivé
Ἐἐπίσσ-ιον (avec suffixe -vov des noms de parties du corps, γονάτιον, iviov, kpaviov, τὰ μηρίο) > ion.-att. "ἐπίσιον. À une date indéterminée (Ve siècle a. C. ?), "ἐπίσιον a été rapproché par étymologie populaire de ἐπεισιέναι (cf. supra, Hérodien) prononcé /ep&siénai/, d’où ἐπείσιον prononcé /epésion/. La prononciation iotacisante, à partir du 1115 siècle a. C. a fait 16 reste : lepésion/ est devenu /eptsion/, c’est-à-dire értorov, forme souvent attestée dans nos manuscrits (Hippocrate, Aristote, par exemple). J. T. ἐπίσταμαι. — Les explications qui ont été fournies pour expliquer cette
forme par rapport à ἐφίσταμαι (x au lieu de φ, aoriste ἠπιστήθην par rapport à ἔστην et ἐπέστην) sont toutes insuffisantes. Ainsi, H, Rix dans Verba et Structurae. Festschrift für Klaus Strunk zum 65. Geburtstag, éd. H. Hettrich et alii, Innsbruck 1995, 237-247, propose de partir d’un nom d’agent *epistä- « qui se présente (devant un juge / une assemblée et soutient sa cause), expert », cf. lat. festis issu de *trito-stà- et appartenant au même champ sémantique. Le verbe serait un dénominatif sans suffixe pour lequel 11 apporte des parallèles, p. ex. skr. bhisdkti « soigner ». Pour l’évolution sémantique il renvoie à v.h.a. firstän « comprendre ». Μ. E.
ἔργον : l’hapax nom d’agent αὐτορρέκτας « auteur responsable d’un acte » au sens probable de « meurtrier » est apparu à Sélinonte dans une inscription du début du Ve siècle, RPh 69, 1995, 139. On rapprochera les termes d’une structure sémantique et morphologique voisine, αὐτοφόνος εὐ αὖ-
θέντης.
L. D.
ἐρείκη : « bruyère ». — P. Koemoth, Osiris et les arbres. Contribution à l’étude des arbres sacrés de l’Égypte ancienne, Liège, 1994, 275-277, montre que 1 ἐρείκη dans laquelle s’enkyste le cercueil d’Osiris échoué sur la plage de Byblos (Plut., De Iside, 15-16) ne peut être qu’un tamaris [Tamarix sp. ; différenciation spécifique impossible pour les Anciens], aucune bruyère n’ayant un tel habitat. La synonymie ἐρείκη famarice du CGL (3, 428 , 40 ;
ἐρείκη
— 1898 —
3, 539, 7) est donc effective dès c. 100 p. C. et se retrouve chez les médecins tardifs (Orib., Syn. 3, 122 ; Paul. Aeg. in CMG IX, 1). — À la suite de Sträm-
berg, Wortstudien, 42, 16 DELG fait de ὑπέρεικος (Nic.) / ὑπερικόν (Hpe., Dsc.) « millepertuis » une « plante qui pousse sous (ὑπο-) la bruyère (ἐρείκη) ». L'inachèvement souvent noté par ὑπο- (ὑπόλευκος « blanchâtre » ; ὑποπίμπλημι « remplir presque complètement » ; etc.) confinant à la simple ressemblance, on préfèrera comprendre « plante à l’aspect de bruyère », ce qui convient parfaitement au « millepertuis à feuilles de bruyère » (très commun en Grèce), Hypericum empetrifolium (c£. Dsc. ITI, 157, s.u, κόρις uel
ὑπερικόν * φύλλον ἔχει παραπλήσιον τῷ τῆς ἐρείκης) ; de là 16 nom a pu être étendu à d’autres Hypericum à feuilles non linéaires.
S. A.
ἐρέτης, ἐρέσσω. --- On maintiendra pour l’attestation d’e-re-e en PY An 724 l’analyse (enregistrée avec 468 réserves dans le DELG) qui fait de cette forme un infinitif présent (Ξ /erehen/), en dépit de la proposition récente de Hajnal 1995, 237-238. Il paraît en effet préférable de privilégier une interprétation qui s’appuie sur une analyse rigoureuse et attentive aux données paléographiques de PY An 724 dans son ensemble, telle que la mène J.-L Perpillou (Minos 9/2, 1968, 208-212). N. G.
ἐρτνεός : « figuier sauvage » [changer la rédaction 46 la dernière phrase du second alinéa :}
Verbe dénominatif ἐρινάζω « caprifier », suspendre des figues sauvages près des figues cultivées pour en favoriser la pollinisation par les insectes
parasites (Thphr., voir aussi sous ψήν), avec ἐρινασμός. [dans le paragraphe étymologique, ajouter après « οὗ ἔριφος » :] :le figuier sauvage serait alors le figuier-bouc, fécondateur considéré comme le mâle de l’espèce. J.-L. P. Ἐρινύς : composé à rection verbale en -u- : *eri-snu- « qui provoque que-
relle, discorde » (ἔρις) avec la racine *sneh - (c£, νεῦρον) comme deuxième élément selon G. Neumann, Sprache 32, 1986, 43-51. L'étude philologique de Α. Heubeck, Glotta 64, 1986, 143-165 confirme l’étymologie proposée. M. E.
ἕρσῃ : « rosée » (Hom., poètes). — Que la prothèse de tépon, dépon soit la trace d’une laryngale est confirmé par le composé skr. prä-vrs- « saison des pluies » (EWAïa 11, 522-3). Pour 18 qualité de la laryngale, on pose *howerssi l’on estime que ἀ- est originel et que ἐ- en est une altération secondaire d’après la voyelle de la syllabe suivante, ou alors on pose *h;- si on laisse de côté ἀ-. En faveur de 18 première solution, voir en dernier lieu Griepentrog 1995, 342 (enseignement de Schindler) ; M. Mayrhofer, tout en la préférant, laisse le débat ouvert. La laryngale ne laisse pas de trace dans oùpéo et hitt. warXa- puisque ce sont 468 formations à degré ο (en dernier lieu Melchert, AHP 49 et 163, à la suite de Eichner et Peters : war%a- « mist,
steam » < *hgwôrso-). — Il faut retirer du dossier la forme louvite, pour
— 1399 —
ἔτος
laquelle C. Watkins (Sel. Writ, I, 311 < 1987) propose une explication bien meilleure. Ch. de L. ἐσθλός : 16 chypriote atteste probablement un premier élément (H)ellopar assimilation de Eslo-. M.E.
ἐτάζω : « examiner ». — Malgré le scepticisme de P. Chantraine, un lien avec skr. satyd- et, en grec même, avec ὅσιος est probable (voir les notes
s.uu. ἐτεός et ὅσιος).
Ch, de L.
ἐτεός : « vrai, véritable ». — Tout cet ensemble procède d’une racine i.-e. *set- « être stable », plus précisément d’un thème I *set-u-, 16 thème II *stew- étant attesté par arm. stoyg « vrai » : voir Meillet, MSL 22, 1920, 61-3 (= Études… IE, 177-9), et Lamberterie 1990, 480. À la base du mot arménien, Meillet pose un étymon
*stew(w)-a- (avec gémination
expressive)
; mais
comme le traitement de la diphtongue i.-e. *eu en arménien est contesté, il vaudrait mieux partir d’un substantif *stow(w)-à- « vérité », du type de gr. γονή, πομπή, arm. step (voir la note s.u. στείβω), devenu secondairement adjectif (le passage d’une classe à l’autre est constant dans la langue). — La
forme alternante *sot- est attestée dans ὅσιος ; voir la note s.u., avec référence à une étude de G.-J. Pinault qui met en évidence la concordance phraséologique de l’anthroponyme Ἐτεξο-κλέξης avec 16 composé véd. satydgravas- « dont la renommée est véritable », c’est-à-dire non usurpée (articulation entre l’idée de « vérité » et celle de « justice »). Cette étymologie permet, incidemment, d’analyser la « racine » i.-e. *stehg- « être debout » comme un thème II *st-ehy-, en un système parallèle, pour ne citer qu’un exemple connu, à *dr-ehg- en regard de *dr-ew« courir ». Ch. de L.
ἕτερος : à propos de &tepoc, citer 16 laconien ατροπανπαῖς, dont l'interprétation est assurée par πρατοπανπαῖς. É. Bourguet, Le dialecte laconien (1927), 117 y voit une syncope ; Meillet, dans son c.r. de l’ouvrage (BSL 28, 1927, 116-7), pense que ce pourrait être le degré zéro du suffixe, comme
dans ἀλλότριος ou lit. añtras : « la forme ατρο- est à retenir pour les comparatistes » (p. 117).
ἔτος : à côté du verbe τριετίζω (Spt.),
Ch. de L.
. Dubois, Olbia (1996), 91 signale
à Olbia le participe ἑπταετιζομένα dans une épigramme funéraire du IV® s. (forme dorienne à l’initiale d’un pentamètre) et en rapproche εἰναετίζομαι (Call.). L'emploi du moyen doit être une commodité métrique. Parmi les adverbes en -etes sans adjectif correspondant, ajouter πάνετες « toute l’année » (Pd. Pyth. 1, 20). — Le lemme σῆτες annoncé en fin d’article est en fait τῆτες. Ch. de L.
εὐμαρής
εὐμαρής,
— 1400 —
-ἔς « facile à manier, aisé » (Alc., Pi., poètes), avec εὐμάρεια
« facilité, commodité » (PL., ion.-att.). — L’analyse traditionnelle qui faisait de ce terme un composé possessif contenant £ù- + μάρη « main(s) [substantif Ê sg. en *-ä ou nt. pl. sigmatique] ne tient ni du point de vue morphologique ni du point de vue sémantique, et l’existence même de la forme μάρη est sujette à caution. En fait, on peut montrer que dans les textes les plus anciens εὐμαρής signifie « accordé volontiers » ou « accordé en abondance » : -μαρής, second membre sigmatique déverbatif à vocalisme réduit (c£ att.
εὐτραφής face à τρέφω), se relie à 18 racine *smer- « accorder comme part », moyen « recevoir comme part » de μείρομαι, 3° sg. parf. moy. εἵμαρται (*sesmr-toi). Voir À. Blanc, REG 105, 1992, 548-556, développant une suggestion de B. Forssman. À. B. εὔρτπος. --- On peut penser avec B. Forssman, MSS 49, 1988, 5-12, que la
forme myc. e-wi-ri-po contredit une formation avec eù- et ῥιπή. On attendrait e-u- et, de plus, le sens « au courant violent » est peu satisfaisant pour un détroit. Il propose *huru-hap-0- > *eurüpo- et ensuite une dissimilation progressive, cf φῖτυ < *p'itu avec dissimilation régressive. Il s’agit donc
d’un composé avec εὐρύς et *hgep- « eau » attesté par skr. äp-/ap- . Le sens est « qui a de l’eau / des cours d’eau large(s) », cf. v. ind. dvipé- < *dwi-hap-o« qui ἃ de l’eau de deux côtés, île ». M.E. εὖτε : (Hom., poètes, parfois Hdt.). — Aussi dans l’épigraphie : plomb de Pech Maho, cf. M. Lejeune, J. Pouilloux, Ÿ. Solier in Rev. Arch. de Narbonnaise, 21, 1988, 51. Μ. Μ.-Β. ἐχενηΐς, -ἴδος : « usuellement, c’est le nom d’un petit poisson capable d’arrêter les navires [?] (Arist., etc.), en latin remora (...)», DELG, p. 391. — 6 fait, divers auteurs anciens, aussi bien latins (Ovide, Lucain, Pline) que grecs (Plutarque, Élien, Oppien, mais pas Aristote), rapportent la légende selon laqueile l’_échéneis-remora peut arrêter les navires, fait prodigieux auquel il devrait son nom (ἐχε- + vAF-18-, c£ Ex au sens de « arrêter, maîtriser, contenir »). Il est en fait probable que la légende est née d’une réinterprétation du nom composé qui, initialement, indiquait seulement que le poisson 8 la particularité de pouvoir s’accrocher aux navires : ἔχε- + VAF-15-
est la transposition nominale de ἔχε-(σθαι) (τῆς) νηός (ion.) / νεώς (att.), cË. À. B., « ὰ
composé au mythe : l’_échéneis » dans Les zoonymes, p. T7-89.
A. B. Untéo : « chercher, rechercher » (Hom., +). Voir s.u. δίζημαι.
A.B.
ζώννυμι : l’explication (due à Wackernagel) 46 skr. räsnä- comme l'altération d’un plus ancien *yäsnä- est confirmée par 165 données du moyen-indien (Mayrhofer, KZ 76, 1959, 159 ; EWAia Τ, 450). La reconstruction d’un étymon i.-e. *yës-nä- est donc légitime. Ch. de L.
— 1401 —
θέα
ἡνίκα : forme sans élargissement -κα attestée dans une bilingue koinèchypriote : vôv - a-ni /hani/ (Kafizin 267). M. E. ἥρως : « héros ». — À propos du prétendu féminin ἥρυς, sur lequel P. Chantraine est à juste titre réservé, voir maintenant J. Chadwick, « HPYE — À Greek Ghost-word », Papers in Honor of Oswald Szemerényi II, 1992, 99102 : simple forme fautive dans deux inscriptions de Palerme dont le graveur avait une faible connaissance du grec. Ch. de L. ἦτορ : n. « cœur » (Hom., lyr.), terme en usage à la période archaïque, puis homérisme, surtout employé dans les épopées tardives. — Comme le cœur, le θυμός et les φρένες, " ἦτορ désigne à la fois une donnée physiologique et un siège de l’affectivité : dans l’émotion, il bondit (πάλλεται) ou au contraire se fige (παχνοῦται) ; lorsque la personne est blessée ou angoissée au point de défaillir, il est délié (λῦτο), rompu (κατεκλάσθη), déchiré (δεδαιϊιγμένον) ; en revanche, celui du guerrier plein de vigueur qui résiste est pourvu d’ààκή, la force défensive. Selon M. Biraud (« Signification et histoire du mot ἦτορ », LAMA 10, 1989, 1-32), il s’agit d’une notion pré-scientifique (elle sortira de l’usage avec les progrès de l’anatomie) qui renvoie à tout ce qui, dans le corps, se tend, palpite ou défaille, en particulier aux artères (et à leurs pulsations), aux tendons et aux nerfs (et à leur tension ou leur tremblement). Ceci rejoint les rapprochements des notices étymologiques des dictionnaires de Chantraine, Frisk et Pokorny (noms de vaisseaux sanguins, des nerfs, des tendons). M. Bi. θάπτω : « ensevelir, enterrer ». — Ét, : le lemme *dhmbh- « ‘graben’, nur griech. und armen. » de JEW 248-9 auquel! renvoie P. Chantraine est périmé. Sur l’ensemble du dossier, voir maintenant Clackson 1994, 120-1. En arménien, où les formes ne sont guère anciennes, il faut de toute manière écarter dambaran, qui comporte un suffixe -aran d’origine iranienne et n’a donc rien à voir avec τάφρος (voir déjà Frisk en ce sens). En revanche, damban est probablement à prendre en compte, mais 11 faut évoquer aussi av. daxma« tombe », dissimilé de *dafma- < i.-e. *d*mbh-mo- (K. Hoffmann, KZ 79,
1965, 238 = Aufs. 338). Tl faudrait préciser 16 rapport de cette famille avec 16 mot τύμβος, dont 165 emplois sont bien proches de ceux de τάφος et de ταφή. On notera, entre autres, l’expression ἐπιτύμβιος αἶνος (Esch. Ag. 1547) en face de ἐπιτάφιος λόγος. Clackson signale à juste titre que τύμβος pourrait s’expliquer comme πύργος, qui appartient à une strate indo-européenne mais non grecque du lexique grec ; le parallélisme est complet pour la forme (τυμβ- < i.-e. *dhmbh-
comme πυργ- < *bhrgh-), et dans les deux cas il s’agit d’un trait caractéristique du paysage.
Ch. de L.
θέα : « vue ». — On notera l’apparition à Thasos, au Ve siècle a.C., de la forme contracte θῆ < ion. θέη, Bull. Ep. 1993, n° 395. L. D.
θεάω
— 1402 —
θεάω : à propos de ἀμφιθέατρον, voir H. Petersen, GL 64, 1986, 211-3 : le mot ne désigne pas un théâtre en rond, mais un bâtiment où il y a des places pour voir des deux côtés, trait par lequel un amphithéâtre s'oppose à un théâtre, où les sièges des spectateurs se trouvent d’un seul côté. De fait, θέατρον, avec son suffixe de nom d’instrument, signifie non pas « Schau », mais « Mittel zu schauen, Platz zum Schauen, Zuschauer-Raum » et désigne donc les gradins par opposition à la scène. P. cite à ce propos une inscription latine de 17 av, J.-C. (époque où l’on 8 construit les premiers amphithéâtres) qui montre que lors des ludi saeculares il y avait une scaena mais pas de theatrum, donc une simple estrade, les spectateurs restant debout, un peu comme dans un spectacle de foire. Le mot ἀμφιθέατρον est le neutre gubstantivé de l’adjectif ἀμφιθέατρος « qui comporte des places pour les spec-
tateurs des deux côtés », épithète de ἱππόδρομος ou de στοά (données LSJ, attestations depuis D.H).
Ch. de L.
θειλόπεδον : « endroit où sèche 16 raisin ». — L'apparition d’une forme θιλοπεί à Mylasa, J. Mylasa 843, incite à préférer, en Od. 7, 128, la leçon θειλόπεδον d’Hésychius à θ᾽ εἰλόπεδον adoptée par Chantraine dans le DELG s.u. (cf. Bull. Ep. 1989, n° 300). L.D. θεός. — DELG, 429b, rubrique Adjectifs dérivés : « La forme θήιος chez Alc. (...) n’est pas expliquée » ; pour L. H. Jeffery - À. Morpurgo-Davies, cependant, in Kadmos, 9, 1970, 132, crét. θιηιος permet de comprendre lesb. θήιος : 165 deux formes sont issues de *theh-ëu-iio-. M.M.-B. [Insérer dans le 2°/ de l’étymologie, après la 115 phrase :] En faveur de cette hypothèse sigmatique, noter que le mycénien a matereteija, avec i comme sur un thème en 5 : cf. de même areijo, erateijo, etewokereweijo et, a contrario, igeja sur une base thématique. J-L.P.
θέρομαι : une forme laconienne *cepi5ôœ correspondant à ion.-att. θερίζω avec 16 même « moissonner la sourde ὅ- < Schwyzer, Gr.
sens est conservée en grec moderne dans 16 tsaconien se/indu » ({ = r chuintant sonore en position intérieure, en regard de p- à l’initiale) : M. Vasmer, KZ 51, 1923, 108, avec un écho chez Gr. I, 212, n. 1. Ch. de L.
θέσσασθαι [corriger l’accent paroxyton du DELG] « demander par des prières » (Hés., +). — En faveur de l’ancienneté du présent en *-y%-, il y a non seulement l’iranien, mais peut-être aussi le germanique, si l’on admet que le présent germ. *bidja- (got. bidjan, v.a. biddan, v.h.a. bittan) repose sur une racine non pas *bid-, mais *bed- et celle-ci à son tour sur i.-e. *"hedh-. En ce sens (mais pour la racine seulement, sans évoquer le type de présent) O. Szemerényi, Ser. Min. TV, 2271-2 (« 1979), avec renvoi à Seebold, KZ 81, 1967, 112-3. Ch. de L. Θῆβαι. — Les réserves 46 P. Chantraine concernant le témoignage du linéaire B, réduit dans le DELG à te-ga-ja, doivent maintenant céder devant
— 1408 —
θύρα
la cohérence et la solidité du dossier, à ne considérer que la documentation thébaine (cf. l’état des lieux, détaillé et justement nuancé, établi par M. Lejeune, RPh 68, 1994, 168-169), Le toponyme béotien est en effet connu, dans les archives de Thèbes même, à la fois par le latif te-ga-de =
lthégwansde/ (TH Wu 51, 65, 96), par 16 datif-locatif te-ga-i = /trégwajhi/ (TH Ft 149) et, de manière indirecte, par l’ethnique au datif-locatif te-qa-
jo-i = It'égwajoihil (TH Gp 175). Les données mycéniennes rendent par les langues sémitiques — « bon » et l’akkadien thébu « être bon (« Anthroponymes et toponymes grecs
donc caduque la tentative étymologique invoquant notamment l'hébr. tôb » — qui émane de J. Bernardi 1988, 77 d'origine sémitique », in Sens et pouvoir de la nomination dans les cultures hellénique et romaine, Montpellier, 71-83). Par ailleurs, concernant le rapprochement, avancé prudemment par À. Bartonek (Minos 23, 1988, 39-46), entre Θῆβαι et l’hapax égyptien di-g3-73-s ou diqa-ê-s (inscription du xive siècle av. J.C.), on préférera à l’appréciation très positive de DMic (s.u. te-qa-de) un jugement plus réservé, sachant que les correspondances phonétiques supposées ici sont des plus discutées et que l’argument invoqué pour justifier la correspondance surprenante entre les occlusives initiales (gr. ΔὟ = ég. /d/) est mal fondé, puisque dmjt, loin d’être 16 nom de la Thèbes d’Égypte, est seulement celui d’un de ses quartiers. N. G.
θυγάτῃρ. --- Ajouter au dossier mycénien, outre tu-ka-te-re = /t'ugat(e)rei/ (MY Oe 106.2), 16 datif pluriel tu-ka-ta-si = /trhugatarsi/ (MY Oe 112.2) : bibliographie DMic, s.u. tu-ka-te-ge. N. G.
θύμον n., et -ος m. — θυμττιδᾶν [-τῦ- ou -1X-7], scil. ἅλων (Ar., Ach. 772) « sel mêlé de thym broyé », οὗ Schoi. Ach. 772, 1099. La forme θυμττιδᾶν est nécessairement masculine, car ἅλες est masculin, même en mégarien (cf. Ar., Ach. 760 où ἅλες est repris par αὐτῶν, et non par mégarien œùtâv). Elle est le résultat du croisement du banal θυμῖται (ou avec accent dit « dorien »
θυμΐται) ἅλες et de "θυμιδῖται ἅλες, dérivé du diminutif τὸ "θυμίδιον, 16 mot banal ayant imposé au mot plus rare la séquence θυμῖτ-, iota long compris (voir J. Taillardat, Les phytonymes…, 285-289). J.T. θύρα : « porte, battant de porte » (Hom., +). — Sur l’ensemble du dossier comparatif, voir Griepentrog 1995, 117-152, et plus spécialement 140-1 sur les formes grecques : thème en -α- 46 date grecque selon l’auteur, bien qu’attesté indirectement dès le mycénien opiturajo ὀπιθυραιϊο- « portier » (voir DMic s.u.), avec des traces de nom-racine dans des formes adverbiales. G. récuse, à tort semble-t-il, le rapprochement de θύρα et du pluriel arm. durk“, gén. drac‘ (thème en -a-), préférant voir dans ce dernier la trace d’un nom racine *dhwër- par chute précoce de -w- devant -d- (> arm. u) ; mais comme dans le même temps il reconstruit le nom. pl. i.-e. comme *dhwôr-es (> skr. dvârah), 11 est contraint d’imputer cet " à un nom. sg. i.-e. *dhwôr qui n’a laissé nulle part de traces. — Ajouter le sg. arm. dutn, reflet normal du Ch. de L. nom-racine *dhur- à degré zéro généralisé.
ἰαύω
— 1404 —
ἰαύω : pour justifier l’indication « présent à redoublement » (DELG, 454), il faut poser explicitement un thème *hai-haw-e/0o- de la racine qui, sans ce redoublement verbal, est celle de αὐλή < *hgew-la. J.-L. P.
ἱερός : le dérivé ἱερεύω de ἱερεύς est apparu sous la forme archaïque ἰαρόξξω en crétois d’Eleutherna, SEG 41, 739, 1. 7.
L.D.
ἵημι : d’après K. Strunk, ZVS 100, 1987, 333-4, la glose καθε " ἐπίδος (Hsch.) recèle la trace d’un impératif en -e (à côté de -ec, ancien injonctif) de l’aoriste de ce verbe, et καθεδε (ibid.) serait 16 même forme augmentée d’une particule (la correction κάθελε proposée par Latte ne vaut rien pour 16 sens, car il s’agit bien de « proposer » et non de « détruire »). La forme ἕ
serait bâtie sur ἕτε d’après 16 modèle de σχέ / oxête (p. 336). Comme forme à psilose, on peut citer au moins Hés. Théog. 830 ôn° ἰεῖσαι (cf. ὄπα... ἱεῖσι, F 152), qui ne peut guère être qu’une psilose ionienne. Il est vrai que les éditeurs d’Hérodote mettent un esprit rude dans l’'expression tévor Ἑλλάδα γλῶσσαν, mais cela ne prouve évidemment rien. West (note ad loc. et p. 91, n. 1) signale avec raison que la tradition manuscrite d’Hésiode atteste bien ὄπ- (ὄφ- très mal établi), et que l’expression se retrouve telle quelle avec psilose H.H. 27,18. — Pour 16 parfait passif ἕωμαι, citer 16
fameux ἀφέωνται du NT (BDR $ 97). Chez Hérodote (II, 165) la forme est ἀνέωνται, donc ne prouve rien pour l’aspiration. Myc. eeto, que l’on a voulu rattacher à ἵημι, est interprété par I. Hajnal (MSS 51, 1990, 21-75) comme eh-ento, injonctif 85 pl. du verbe « être » à désinence moyenne. Ch. de L.
Page 459 a milieu, ajouter avant ἐξεσίη : myc. (KN Fp 14) e-ke-se-si = ἐξέστ (dat.) « (pour la) députation » ; voir J. Taillardat, REG 97, 1984, 365373.
J. T
ἰθύς : « droit ». — L’apparition en crétois du féminin εἰθεῖα, BCH 109, 1985, 163, appuie la restitution d’un étymon *ei0ûc ; voir Lamberterie 1990, 287-288. On notera l’apparition de l’épiclèse d’Artémis d’aspect archaïque ἰθυβέλεια « dont 165 traits vont droit au but » dans un oracle d’Ionie, ZPE
88, 1991, 70, 1. 11, Ie* p.C.
L D.
ἥκελος : 16 digamma initial de cet adjectif est désormais attesté dans le sobriquet Εἵκελος 46 Sélinonte, Bull. Ep. 1990, 863, ca 500 a.C. L. D.
ἱλάσκομαι : « chercher à se rendre favorable ». — La question de l’origine de cette famille complexe et difficile a été entièrement renouvelée par G. Klingenschmitt, MSS 28, 1970, 75-88, qui a montré que les formes les plus proches du grec se trouvaient en arménien : verbe alaë‘em « prier » < i.e,
*s/hg-ske/o- (vel sim. [Ch. de L.]), subst. alawt‘k‘ « prière » < *s]hy-ti-. Le présent grec est, mufatis mutandis, dans le même
rapport à la forme armé-
— 1405 —
ἰχώρ
nienne que γιγνώσκω vs. arm. &anaë‘em « connaître » (« *âçh;,——sl%e/ o- vel
sim., cf, aussi canawf’ « connu » < *Enhz-to-) : il faut partir d’un inchoatif à redoublement *si-sZhy-ske / o-. Les critiques de Clackson (1994, 173-4) portent peu, car le grand mérite de K. est d’avoir enfin restitué de manière convaincante la racine verbale qui jusqu’alors était mal posée ou même faisait défaut, et c’est là l’essentiel, même 51 l’on ne suit pas nécessairement l’auteur sur tous les points. — Le détail des formes grecques reste en partie obscur, car les différents thèmes verbaux se sont influencés mutuellement. L’un des points forts de l’étude de K. est que l’aoriste sigm. moy. ἰλασ(σ)-, dont 1 est tantôt bref (A 100, 147) et tantôt long (A 444, y 419), doit être le reflet indirect d’une formation i.-e. *selhy-s- dont l’initiale a été altérée, en partie ou en totalité, sous l’influence du présent. Pour expliquer l’& de ἱλάσκομαι en regard de la longue de ἵλαξος, on peut poser soit un néodegré zéro de date grecque (sous l’influence de l’aoriste ?), soit un traitement *-sJhg- > *-sl- après redoublement (cf. la chute des laryngales en composition, fait bien connu depuis une étude classique de Kuiper) qui permettrait d’expliquer aussi le pluriel πίμπλαμεν (« *-p/- < *-plh;-) de πίμπλημι (« *-pleh;-) « remplir » : en ce sens M. Weiss, MSS 55, 1994 [95], 136. Mais dans ce cas c’est la longue de ἵλαξος qui est inexpliquée, alors que pourtant le traitement i.-e. *s/hy- > gr. *hAŒ- correspond bien à ce que l’on attend. — En partant d’une racine i.-e. “selh,-, 1 devient possible d’interpréter lat. sôläri « apaiser, réconforter » comme un itératif du type de gr. πωτάομαι. Ch. de L. ἷνις : « fils, fille » (chypriote). — Étude approfondie d’O. Masson, REG 88, 1975, 1-15. Ch. de L
2 ἴός : « trait, flèche » (Hom.). — M. Meier-Brügger, MSS 49, 1988, 75-7, part d’un thème “ihv- (Ξ skr. fsu-) dont l’épopée atteste le collectif *hF « >
ἰά (Y 68), forme sur laquelle a été créé un nouveau singulier tôç sur le modèle de κύκλος / κύκλα,. Phénomène voisin dans ἀστήρ > ἄστρα —> ἄστρον et "ἀντήρ > ἄντρα —> ἄντρον (voir la note sous ce dernier mot), mais avec un neutre au nouveau singulier.
Ch, de L.
ἴσος : « égal », etc. — Se rattache sans doute à la racine *weid- qui est en fait *h weid-, la laryngale justifiant la prothèse du doublet ἐξίσξος dont le mycénien ewisu- atteste peut-être la forme originelle *tF1oVû-, Voir en ce sens
Lamberterie 1990, 945-9 et les notes s.uu. εἶδος et νῆϊις.
Ch. de L.
ἵστημι : la racine i.-e. *stehg- est susceptible d’une analyse *st-ehy-, voir la note s.u. ἐτεός. Ch. de L.
ἰχώρ : voir l’étude de J. Jouanna et P. Demont, REA 83, 1981, 197-209, qui prend 16 contrepied de Leumann, Hom. Wôrt. 310. Les auteurs estiment, avec raison, que priorité doit être donnée au sens attesté dans les traités techniques sur le sens poétique (Ξ homérique) prétendu de « sang des
ἰχώρ
— 1406 —
dieux ». Il s’agit d’un mot ionien, employé dans le vocabulaire médical au sens de « sérosité, sanie », qui ne se confond ni avec le sang (αἷμο) ni avec le pus (τύον). Cette sérosité s’écoule soit d’une blessure externe (ainsi pour Aphrodite dans l’Iliade), soit d’un ulcère interne (ainsi chez Eschyle, à propos du désir de meurtre qui est comme une « nova sanies », selon l’interprétation donnée déjà par Wilamowitz). Ch. de L. κάνδυς : « sorte de manteau
» (X. ; IG). — Le mot, clairement iranien,
comme d'ailleurs l’indique Hésychius (χιτὼν περσικός), remonte à un étymon v.p. *kantu- : voir O. Szemerényi, Ser. Min. IV, 2084-5 (« 1980), avec bibl. ; cË. aussi le dérivé κανδυτάναι « porte-manteau », connu au nom. pl. par
Hsch. (κ. À κανδύλαι * ἱματιοθῆκαι, ὅπου τὰ πολυτελῆ ἱμάτια ἔβαλλον, « 648 Latte) et maintenant à l’acc. κανδυτάνας par Ménandre (Sic.), qui vient de *kandu-däna- «a holder for Kanduÿ». 11 s’agit d’un dérivé en *.tu- de la racine *kam- « couvrir » bien connue ailleurs (got. ga-haman « se vêtir », lat. camisia qui vient du germanique, etc.), et en grec même dans κόμη (note s.u.) ; cË. aussi 16 doublet *skam- « avoir honte » (got. staman sik) < « se couvrir la figure ». Ch. de L. κάπρος : « sanglier » (surtout en contexte épique et narratif, p. ex. Homère) et « verrat, porc (domestique) mâle » (surtout en contexte technique, zoologique, p. ex, chez Aristote). — Selon M. Briand (« Grec κάπρος : du (porc) vorace au sanglier » in Les zoonymes.., 91-115), ancien adjectif (cf. la formule homérique σῦς κάπρος) signifiant « qui avale, happe, dévore », apparenté à κάπτω « happer, avaler avidement, gloutonnement », hom. κάπη
« crèche, mangeoire », etc. (cf. Sch. vet. in Illadem 17, 21a : κάπρος δὲ t εἰδικόν, ἀπὸ τοῦ κάπτειν). En latin, caper « bouc » peut de même être appaTenté à capio « prendre, saisir » (cË. got. hafjan « élever », all. happen « avaler ») : une matrice commune (cf. aussi gr. τράγος « bouc », apparenté à τρώγω) a donné dans une langue (grec) une désignation du sanglier, dans l’autre (latin) une désignation du bouc, si bien qu’il est inutile de supposer un transfert de nom d’un animal à l’autre. M. Br.
κάρχαρος : « aigu, pointu » (Alem., +), avec le composé καρχαρόδων « aux dents aiguës » (Hom. et ion.-att.). — Adjectif à redoublement expressif reposant sur un élément radical ἔχαρ-. Quelle que soit l’_étymologie de cet élément au niveau indo-européen (on admet traditionnellement *khar-, avec une sourde aspirée, cË. skr. khéra- « dur, pointu »), κάρχαρος est en relation en grec même avec χάραξ, -ακος m. ou Ê « piquet, pieu, échalas » (ion.-att.) et χαράσσω, -ττῶ « aiguiser » (Hés., +), « graver » (Arist., +). C. À. Blanc, REG 107, 1994, 686-6983. Α. B.
κασίγνητος : B. Helly (Dialectologica graeca 175) signale dans l’inscription d’Hestiaiotide qu’il publie (fin 1115 a. C., 1. 4) une forme d’acc. κασιέα, qui laisse supposer un nom. Ἐκασιεύς bâti sur 16 thème de l’hypocoristique κάσις, avec une assibilation qui témoigne de l’influence de parlers non thes-
— 1407 —
Κιμμέριοι
saliens (cf. κατίγνειτος, SEG 81, 575, 16, Larissa, II a. C.) ; comme pour 1685 S. M. κάσιοι laconiens (Hsch.), le sens « frère, cousin » est probable. κασσύα. --- Rubrique Ét. : il ne faudrait pas faire remonter un composé avec κατί(ο)- à l’indo-européen, mais à une époque où, en grec, *cyû® s’est réduit à *ydo, l’affaiblissement de *s- étant antérieur à celui de *y-, lequel paraît encore récent en mycénien : 16 composé serait alors à analyser *kKaTγύω > κασσύω. J-L.P.
κατηφής,
-ἔς « abattu, honteux, troublé » (Hom., ion.-att., etc.). — Des
concordances d’emploi observables dans les textes homériques avec les formes de la racine Ἐθαφ- θὰφ- qui exprime la stupéfaction (θάμβος, Oœu-
βέω, τέθηπα, ταφών), permettent d’interpréter κατηφής comme *Kata-TnôNG « complètement stupéfait, abattu » (κατα- en valeur intensive et -τηφής, second membre en *-es- déverbatif, issu de *-OŒbmc ; haplologie). Voir A. Blanc, « L'accablement et la stupéfaction : κατηφής et τέθηπα », Logopédies. Mélanges… J. Taillardat, 1988, 33-48, et BAGB 1996/1, 11-12. A. B. κάχρυς : « orge grillée ». — Ajouter à la fin de l’article du DELG, à propos de la difficulté de l’aspirée en face de κάγκανος : « On connaît cependant
des cas de désaspiration après nasale στρέφωμστρόμβος, etc. »
: τρέφαγθρόμβος,
ταφώψμθάμβος, J-L.P.
κῆπος : m. « jardin ». — C’est aussi la désignation d’un type de coiffure, notamment dans un groupe de sobriquets surtout béotiens, comme Κάπων (Bechtel, HPN 601), cf. O. Masson in Hellenika Symmikta II, 1995, 83. S. Μ.
κιδνόν * ἐνθάδε. Πάφιοι (Hsch.) : « ici » . — Dérivé du thème démonstratif *ki-, cË lat. cis. Selon B. Présper, HS 108, 1995, 75-83 il s’agirait d’un composé *kf{-dinom avec deuxième élément *din-o- « jour » (cË. v.-ind. diném). La forme serait syncopée et il y aurait un passage sémantique de « aujourd’hui » à « maintenant ». Cependant, pour que 168 deux parties de la glose se correspondent, B. P. est obligée de supposer une valeur temporelle pour
ἐνθάδε. κῖκυς < *pÜtv) redoublé sentée en
Μ. E. : f, « selon de la grec
force » (Od., poètes). — Dissimilation 46 ἔκῦκυς (οἔ φῖτυ M. Meier-Brügger, La langue… (1992), 269, « nom-racine racine verbale héritée *£uh;- / *Êweh]- “être fort” » reprépar κυέω, κῦμα, etc. Ch. de L.
Κιμμέριοι : 16 question est renouvelée entièrement par l’ouvrage d’Askold Ivantchik, Les Cimmériens au Proche-Orient, Fribourg-Gôttingen, 1993, 12754. L’auteur montre qu’il faut partir d’une base *Gimër- ou *Gimir-, qui ne se rattache à aucune langue connue : « La restitution de la forme originelle du nom des Cimmériens permet de rejeter avec une pleine certitude toutes
Κιμμέριοι
165 étymologies connues [en riel linguistique n’apporte ethnique des Cimmériens, raisons extra-linguistiques,
— 1408 —
fait : proposées] de ce nom » (p. 153). Le matédonc aucune information sur l’appartenance même s’il est probable par ailleurs, pour des qu’il s’agit d’un peuple iranien. Ch. de L.
KVn : « jambe, tibia » (Hom., +). — Étant donné que les formes germaniques (v.norr. hem, v.a. hamm, v.h.a. hamma, etc.) reposent sur germ. comm. *rammô- « jarret » < i.-e. *Æonhgmehz-, il est peut-être plus satlsfalsant de faire reposer les formes grecques et celtiques sur un degré zéro "'|Πι}ι2ηιἁ|ι2 *Ænhgm;- ce qui rendrait plus cohérente l’alternance du paradigme : en ce sens Griepentrog 1995, 298-9, qui pour l’analyse des formes celtiques renvoie à Beekes in Laryngaltheorie, 94. Ch. de L.
κόθουρος : épithète du faux bourdon, de οὐρά et κοθώ : βλάβη (Hsch.), glose corroborée par l’existence d’une petite famille onomastique : Ko6-dxo, Κόθος, Κόθων, etc. (Bechtel, HPN 253), c£. O. Masson, Epigr Anatol. 23, 1994,
141.
S.M.
κόμῃ : « chevelure ; crinière ; feuillage des arbres » (Hom., +). — O. Szemerényi, Ser Min. IV, 2089-41 (« 1980) montre que ce mot n’a rien à voir
avec le groupe de κάμνω, κομέω, mais dérive d’une racine i.-e. *kem- « couVrir » qui donne à beaucoup de langues des noms de la peau, du poil ou du
vêtement (voir la note s.u. κάνδυς). L'expression homérique κάρη κομόων-τες ᾿Αχαϊοί signifie proprement « who cover with hair the (whole) head », par opposition aux ἔάβαντες ὄπιθεν κομόωντες (B 542) « who shave their head and leave the hair only at the back » et aux Θρήϊκες ἀκρόκομοι (A 533) « who shave off all hair except on the top of their head ». « That the Achaeans
are called κάρη κομόωντες ᾿Αχαιοί does not mean therefore that they grow hair on their heads — who doesn’t ? — but that, in contrast to some outlandish folks, they let the hair grow over the whole available surface, and not just one part of it » (p. 2040). Ch. de L. κόνις : « poussière », ete. — À propos de kovin, noter B. Forssman, IF 101, 1996, 304 : « κονίη < *konis-iya- (Risch, 117) ; die Form mit Y kônnte an das
übliche in-Suffix angeglichen sein ; ähnlich àvin. »
Ch. de L.
κονίς, généralement pl. κονίδες « lentes de poux ou d’autres parasites » (Arist.). — Reconstruction d’un paradigme indo-européen alternant chez Griepentrog 1995, 474-6 (en ce sens déjà Hamp, KZ 76, 1962, 278) : thème fort *Éonid- / faible *Enid-, donc nom. *Fonf{t)s, gén. *Énidés. Certaines langues présentent des altérations inexpliquées du groupe initial *ên- : v. suéd. gnit, russe gnida, v.irl. sned, arm. anic (cette dernière forme faisant difficulté aussi pour la finale) ; G., sur une suggestion de Schindler, admet une déformation tabouis-
tique de *£nid- en *honid- dont il veut retrouver un équivalent dans hitt. ishahru-< *shoahoru- en regard de *(s)hgakru- Le grec est la seule langue à refléter un degré plein *fonid-, avec l’albanais thë qui reposerait sur 16 même
— 1409 —
κράμβη
étymon d’après Huld que suit G. — L'autre solution, préférée par P. Chantraine, est de partir d’un terme hérité *knid- dont l’initiale aurait été altérée en grec d’après κόνις, la lente ressemblant à un grain de sable. C’est peut-être plausible, mais l’on peut aussi tenir le raisonnement inverse : comme il existe en grec une série de verbes à initiale kv- qui signifient « gratter, démanger » (Perpillou 1996, 40-69) et qui auraient pu provoquer une attraction sur 16 nom de la lente (les poux qui grattent la tête), l’absence d’une telle influence inviterait à tenir la forme pour ancienne (?). Ch. de L. κόρθυς : « tas de blé coupé, meule » (Théoc.) ; -ὕομαι « se dresser » (ZI. 9, 7, A.R.). — L. Renou, EVP 13, 119 (Ξ comm. de RV 5.27.3), à propos de skr. fâärdha-, Sérdhas- « troupe », pose pour la racine srdh- le sens premier de « se gonfler ». Cela expliquerait bien, du côté indien, la racine 2 sardh- « péter », à partir de « souffler, enfler » (état de la question EWAia II, 619-20, avec des réserves que l’on peut lever), et ἄμ côté grec 16 fait que κορθύομαι s’applique à des vagues. Ch. de L.
κουρά : — Pour κουρεύς « barbier », le chypriote atteste korous < *koreüs Μ. Ἐ. κράββατος. --- Insérer dans DELG après l’alinéa initial : Pour l’histoire du mot et 868 diverses formes, voir J. Kramer, Arch. f Pap., 41/2, 1995, 205216. Et à la fin du $ Et.: Le mot aurait été emprunté indépendamment par les Romains et les Grecs en Grande Grèce (Messapie Illyrienne). G. H. κράδη : £. (Hés., etc.) « branche de figuier, broussin de divers arbres, sorte ἀ᾽ ἀγκυρίς dans les théâtres ». — Appartient probablement, comme le suggère
P. Chantraine (DELG, p. 575), à la famille de κραδάω, κραδαίνω, mais le sens fondamental semble en être « imprimer un mouvement de bas en haut » (comme on le fait pour une lance), « dresser pour lancer ». Le verbe appartient au vocabulaire militaire (c£ &vard\\o) et se dirait d’une arme de jet ; Kpdôn serait donc *« le fait de brandir, ce que l’on brandit », d’où « branche dressée » à propos du figuier, plutôt que « branche qui s’agite », qui convient mal. — Le rapport avec le nom de la danse κόρδαξ serait admissible dans la mesure où 16 κόρδαξ s’accompagnerait d’une gesticulation plus ou moins obscène. CË J. Manessy-Guitton, « La branche de figuier en grec ancien ou de la lance à la danse » in Mots chiffrés et déchiffrés, Mélanges offerts à E. Brunet, Paris, Champion, 1998, 567-580. J. M.-G.
κράμβη (DELG s.u. κράμβος), synonyme non attique de ῥάφανος « chou » chez Athénée ; a donné lieu à la falsa lectio γάμβρηῃ dans Thphr. HP I, 8, 1, par dissimilation des consonnes initiales de καὶ κράμβη et métathèse de -p(voir Amigues, CUF, 1988, 76). Malgré la correction palmaire de E. H. F. Meyer, Nicolai Damasceni De plantis, Lipsiae, 1841, 78, fondée sur la traduction latine caulis, le fantôme ycuBpn figure encore, comme leçon douteuse, dans
LSJ Suppl.! (1968).
S. A.
κραστῆναι
H
— 1410 —
κραστῆναι : διάκονοι γυναῖκες (Hsch.). — Ce lexème hésychéen comporte, selon toute probabilité, un antécédent mycénien. On lit en effet, dans une liste d'hommes (KN B 806 v. 2), le composé ko-wo-ka-ra-te-ne, pour le second élément duquel J. L. Melena, Studies on some Mycenaean Inscriptions from Knos808 dealing with Textiles, Salamanque, 1975, 70 et 74, propose l’interprétation tout à fait recevable /krastenes/. En l’absence d’une lecture assurée pour le premier élément ko-wo-, on ne peut guère préciser la sphère d’activité de ces individus. On soulignera toutefois la fréquence avec laquelle la documentation syllabique paraît attester, en regard de féminins en -à- pour le grec N. G. alphabétique, des athématiques en -en- : cË. infra, s.u. ὠλένη. κράτος : [ajouter dans le DELG après le 29 $ :] L'étymologie grecque souvent admise pour Ναύκρατις, « puissante par ses navires », doit être écartée. J. Yoyotte (Annuaire du Collège de France 1991-1992, Résumé des cours et travaux, p. 637-642) a démontré que Naucratis transerit un toponyme
égyptien qui survit dans le village actuel de El-Nogrâsh. C’est après coup que le mot fut doté d’une désinence et d’une explication grecques. Strabon XVII, 1, 18 est un exemple probable de cette réinterprétation lorsqu’il associe la fondation de 18 cité à une victoire navale des Milésiens (καταναῦμα-
χήσαντες... πόλιν ἔκτισαν Ναύκροατιν).
G. H.
κρέας : le pluriel contracte κρᾶ < *kpéFaha est désormais connu par deux exemples siciliens : dans l’inscription sélinontine du Ve siècle RPh 69, 1995, 128, 1. 20, et au premier membre de κραφάγος « glouton » dans une inscription funéraire de Cefalù, IG XIV 351, revue par G. Manganaro, Arch. Class. 17, 1965, 200-201. L. D. κρείων : (]., +) « maître, souverain », uel sim. (c£, infra). — Voir J. Narten, ZVS 100, 1987, 270-96, et M. Peters in Miscellanea linguistica graecolatina, 106-8. Π faut partir d’une racine i.-e. *Freyh-, comme le montrent les formes indo-iraniennes, et par conséquent la forme la plus ancienne est κρέων, garantie par l’onomastique : nombreux anthr. notamment à Chypre, comme Ζωσικρέξοντος (gén., avec -Fhypercorrect), ’Ayaboxpéov,
Πσυθοκρέων, Φιλοκρέων, et le simple Κρέοντος (gén.). N. y ajoute ᾿Ανακρέων (« sich hervortuend, hervorragend », p. 294). La forme homérique résulte d’un allongement métrique, pour des raisons évidentes, Ce premier point semble acquis, et rend caduque la relation jadis admise avec 16 comp. véd. Sréyas- (sup. Sréstha-, av. sraiiah-, sräeïta-) pour partir de *-eyy- (« *-eyh- + *-y®s-) ; 11 faut souligner ici le caractère conservateur de l’onomastique. J. N. pose le participe d’un thème verbal *fréyh-%- « sich auszeichnen, vortrefflich sein », essif en regard du factitif *Éri-né-h- « vortrefflich machen, volkommen machen » ; le sens originel du mot grec serait donc « hervorra-
gend », d’où « herrschend » mais aussi « herrlich, gewaltig ». M. P. part plutôt du sens de « glänzen » et pose un thème en *-on- comparable à av. sraiian« Schänheit » (subst. n.), élargi secondairement par -τ- comme tant d’autres
— 1411 —
κτύπος
mots grecs (ἄκων, δράκων, θεράπων, λέων). L'homérique εὐρυκρείων (en un ou deux mots, peu importe) signifierait alors « weithin Glanz habend, versendend », et la relation avec skr. prthusri- resterait valide, cf. véd. $ri-, av. srt« Schônheit » ; il s’agirait d’éclat plus que de puissance. Pour le type, P. rapproche 168 composés en -pœvt- < *-paFovt- (‘Avaliddv, ᾿Αρξιφῶν), issus dans leur principe d’un thème en *-w%n- attesté dans skr. vibhävan-, fém. vibhävañ-, cË. gr. φαείνω de ἔφαξεν-. L'emploi adjectival de κρείων résulterait d’une « interne Ableitung » à partir du substantif à nasale, en regard du dérivé externe qu’est av. srira- (et véd. sriré- dans le privatif a-srird- « laid, odieux », avec un doublet a-s/il4-), bâti sur 16 nom-racine ; cË le parallèle de *piHwon« pourvu de graisse » (référence à Schindler, ZVS 89, 1976, 68). Ch. de L. Kptôç « bélier » : « < *kris-yo- zu *kris- (got. hrisjan), erweitert *kris-d(ved. krfdati), mit Bedeutungen wie (sich) schütteln, tollen’ ? » (B. Forssman, IF 101, 1996, 304). Ch. de L.
κροκόδιλος : « lézard ». — Chantraine, DELG, s.u., accepte l’explication traditionnelle qui fait de cet animal un reptile vivant dans 165 galets (Kpôtrn « galet » - δρῖλος « ver »). Nouvelle analyse de D. Arnould (« À la pêche au crocodile : la postérité d’Hérodote, II, 68-70 », RPh 70, 1996, 13-24) : Kpoxodoit être apparenté à κέρκος « queue effilée d’un animal » (sur la base xepx/ kpox-, voir J. Manessy-Guitton in Les phytonymes…., 229) ; de même que ῥινόκερως désigne l’animal « qui a une corne pour nez », Κροκόδιλος (« *Kpoκό-δριλος) doit signifier « qui a un δρῖλος pour *Kpôrog (Ξ κέρκος) » : 16 lézard est défini, dans une sorte de redoublement du sème « allongé, pointu », comme l’animal dont la queue est comme un ver. D. À. κτίζω : sur l’ensemble de cette famille, voir maintenant Casevitz 1985. — Le mot arm. Xen ne doit pas être comparé à κτοίνα, car il est emprunté à l’iranien, comme l’avait déjà vu Hübschmann, Arm. Gram. (1897), 213-4 ; voir en dernier lieu J. Gippert, Iranica Armeno-Iberica (Vienne, 1998), 243-4. On part d’un étymon ir. anc. Xayana- (Ξ véd. ksdyana-, ksayané-) « lieu habité », attesté en second membre de composé en avestique et passé normalement à Yën en moyen-iranien. Ch. de L. κτύπος : « bruit fort » d’origine variée, résultant le plus souvent d’un choc (essentiellement poét.). — Dans le cadre général d’une possible sonorisation expressive des occlusives initiales, N. Maurice (BSL 82, 1987, 204-208) reprend l’hypothèse ancienne émise par H. Güntert (Über Reimwortbildung im Arischen und Altgriechischen, Heidelberg, 1914, 158), selon laquelle κτύπος et κτυπέω
résulteraient d’un croisement entre δοῦπος, (-γ)δουπέω et τύπτω. Jouent en faveur d’une telle étymologie synchronique (qui rendrait donc caduque la proposition de Meillet faisant intervenir un préfixe k-) divers arguments : l’emploi presque exclusivement réservé à la poésie des formes ressortissant aux
κτύπος
— 1412 —
deux premiers lemmes ; le déséquilibre numérique observable entre les différents groupes lexicaux, celui de τύπτω ayant un effectif fourni, à l’opposé de ceux, très restreints, 46 κτύπος et de δοῦπος ; l’absence d'une forme à préfixe êK- parmi 165 composés de τύπτω (à négliger l’hypothétique ἐξετύπησε conservé par Pollux) et pour δουπέω ; 16 parallélisme morphologique entre les thèmes temporo-aspectuels des verbes τύπτω, δουπέω et κτυπέω, lieu d’influences et de réfections analogiques. On remarquera en outre que, malgré une apparente synonymie des noms ainsi que de plusieurs composés en “(γγδουπος et “KTUNOG (voire “tuxoc), il semble exister, dans l’usage des verbes, une gradation de κτυ-πέω (presque toujours déterminé par un adverbe d’intensité chez Homère) à (γδουπέω, c’est-à-dire, pour ne prendre en compte que l’occlusive initiale de chaque verbe, de la sourde à la sonore. N. G. κύανος : « smalt ». — Pour l’étymologie, il faut évoquer le nom iranien du fer, à reconstruire comme *swana-, ainsi que le montre V. I. Abaev, Festschrift Knobloch, 1985, 12-3. Quant à savoir si nous tenons là un vieux mot du fonds i.-e., comme 16 pense Abaev (avec renvoi à IEW 594 : racine *kew- « briller »), ou s’il s’agit d’un mot voyageur, c’'est un autre problème. Ch. de L.
κυβερνάω : « gouverner un navire ». — Dérivé dénominatif de *kürb-na avec anaptyxe et métathèse du 7, c£ κύρβις « pilier, cône, tampon », de la racine *kWerb- « tourner » selon G. Neumann, KZ 100, 1987, 64-69 et HS 105, 1992, 188. Le chypriote ku-me-re-na-i /kumernahi/ « ils gouvernent, dirigent » est un indicatif du présent et non pas un infinitif, c£ G. Neumann, Kadmos 13, 1974, 146-155. La forme avec -m- est plus récente et ce flotte-
ment b/m se retrouve en chypriote (v. s.u. ἀρβύλη) et dans la glose éolienne κυμερνήτης. Μ. E. κῦδος : n., « force magique, rayonnement de la force » (Hom., Hés., lyr.). — M. Meier-Brügger, La langue… (1992), 269, prolongeant une suggestion de I. Hajnal (ZF 98, 1988, 80, n. 76), part d’une alternance *keud- / kud-, au lieu de *kud- / küd- que l’on pose d’ordinaire en s’appuyant sur l’ancienne diphtongue à intonation rude de v.sl. ëudo. Il suppose que 16 grec a remplacé, ici comme en d’autres exemples, l’alternance εὖ / ü par 0 / ÿ, que le 0 de κυδάλι--
μος remplace un ancien ᾿κευδάλιμος et que κυδρός, donné avec © par les Modernes, comporte en fait un ù (le mot n’est guère documenté hors de la poésie dactylique). La thèse est d’autant plus séduisante que la longue *x du mot slave (dont la parenté avec le grec est contestée à tort par À. Vaillant, GCLS 1/236) s’explique par 18 loi de Winter et non par un degré long i.-e. : &udo et
κῦδος seraient ainsi 165 reflets, le premier direct et 16 second indirect, d’un neutre i-e. *féud-%s-. On se demande cependant pourquoi l’alternance ancienne
est conservée dans λευγαλέος : λῦγρός et πευκάλιμος : πῦκινός.
Ch. de L.
κυλλός : « recourbé ». — L'adjectif s’explique par une évolution *k#Inés > *kulnôs (attesté par l’anthr. myc. ku-ru-no(-jo) ?) > κυλλός, de la racine *kWel« tourner » (πέλομαι). Voir M. Meier-Brügger, HS 103, 1990, 30-82. Μ. Ε.
— 1418 --
λαγχάνω
Κύπρος : E. Neu, dans Der indogermanische Wortschatz, éd. W. Meid, Innsbruck 1987, 181-182 et idern, Das Hurritische : Eine altorientalische Sprache in neuem Licht, Wiesbaden 1988, 37 rappelle le hourrite kab/pali d’une racine *kab/p- « cuivre » qui pourrait être à la base du nom de 1716 de Chypre. Elle serait nommée d’après ses ressources en ce métal pour lesquelles elle était fameuse dans l’antiquité. Μ, Ε. κώπῃ : « poignée, rame ». — Ajouter 16 nom de la pièce d’Eschyle intitulée ᾿Αργὼ À Κωπαστής « Argô ou 16 Rameur » (fgt 46 Radt), sur lequel voir en dernier lieu la brève note de C. Cusset dans La lettre de Pallas, 4, 1996, 9. Noter Pabsence d’un verbe *Kaxd£o, qu’elle soit fortuite ou due à l’existence d’un supplétisme entre les verbes « ramer » (ἐρέττω, ἐλαύνω) et le substantif κώπη en attique. Ch. de L. λαγχάνω : [refonte de l’ensemble de l’article par J.-L. P.] Od., ion.-att… etc., aor. ἔλαχον (IL, Od., ion.-att., ete.) ; pour le mycén. rake = Adxe, voir M. Lejeune, MPM Il], p. 145, n. 33 ; J.-L. Perpillou, RLGA, p. 189-200 ; au sens causatif de « faire obtenir » subj, λελάχωσι, etc. (11.) ; parf. λέλογχα (Od. 11,304, Hés., Pi., Hdt., E., et parfois prose tardive), avec une 3° pers. plur. Ae\dyac. (Emp. 115), usuellement εἴληχα (att.) avec le passif εἴληγμαι ; fut. λάξομαι (Hdt.), AmÉopon (PL.) ; l’aor. pass. est εἰλήχθην. Les formes anciennes (cf. Ét.) sont λέλογχα et avec vocalisme zéro Aaxeïv. D’où λαγχάνειν comme λαμβάνειν puis εἴληχα comme εἴληφα et λήξομαι comme λήψομαι. Sens : « faire valoir un droit » (Hom., ion.-att, etc.), le tirage au sort n’étant qu’une procédure facultative ; l’emploi généralisé à Athènes de tirages au sort pour Pattribution des magistratures et pour l’accès aux tribunaux a imposé le sens 46 « tirer au sort » ; complément au gén. ou à l’ace. ;
des tours ambigus (p. ex. Pl. Lois 745 d : τὸ λαχὸν
μέρος) ont entraîné le
sens intransitif « échoir », cf. Debrunner, Mus. Helv. I, 1944, 86-88, Princi-
paux préverbes attestés : ἀντι-, ἀπο-, δια-, ἐκ-, ἐπι-, μετα-, προ-, συν-. Sur λαγχάνω, vues anciennes chez B. Borecky, Survivals of some tribal ideas in classical Greek, Prague, 1965 ; voir plus récemment J.-L. Perpillou, o.c., p. 165-204.
Dérivés : 1. Nom verbal à vocalisme ο : Aôyxn « lot, part » (ionien, Ion Hist. 15, 516 1013,12, Chios IV° s. av.), cf. les gloses d’Hsch : λόγχη * λῆξις, μέρις et λόγχαι - ἀπολαύεις mais on attendrait l’accent sur la finale ; avec 168 composés εὔλογχος (Démocr. 166) et evAo À-p (pour *eipap
« protection » > εἴλαρ, cf. CEG 1996, s.u.).
A.B.
μαραίνω : « (s’)éteindre ». — Ce présent causatif en *-n- appartient à la racine *mer- « disparaître ; mourir » (cf. Bpotés et lat. morior) et non à celle de μάρναμαι. Voir M. Meier-Brügger, HS 102, 1989, 62-67. M.E. μαργαρΐτης : « perle » (Thphr., etc.). — Ilya Gershevitch, « Margarites the pearl », dans : C.-H. de Fouchécour et Ph. Gignoux (éd.), Études iranoaryennes offertes à Gilbert Lazard, Paris, Association pour les études iraniennes, Paris, 1989, 113-136, explique le nom grec de la perle comme un emprunt à un composé iranien *myga-ahri-ita (“*ahri « 0s » — « coquille »), signifiant « né de la coquille-oiseau », où « coquille-oiseau » est une métaphore pour « huître ». A.C. μάργος « furieux » : parmi 165 composés, ajouter στόμαργος (cË. s.u.).
A. B. μάρη « main » (Pi., fr. 310) : forme qui a probablement été extraite du comA.B. posé εὐμαρής (voir s.u.) pour explication étymologique.
μέλδομαι : sur ® 362-3 λέβης... κνίσην (v.l -n) μελδόμενος « chaudron où fond la graisse », à première vue surprenant pour la diathèse et la syntaxe, voir l’article de M. Schmidt, G.
65, 1987, 65-9.
Ch. de L.
μεσ(σ)ηγύ(ς) : « entre deux ». — L'analyse de Pisani est certainement juste dans son principe, même s’il faut la modifier sur certains points. Cet adverbe doit s’analyser comme un composé dont le premier membre est le vieil instrumental adverbialisé uéo(o)n de μέσί(σ)ος, auquel répond exactement véd. madhyë « au milieu (de) », et 16 second un neutre adverbial reposant sur 16 degré zéro *g#u- de i.-e. *gWew- « aller » à valeur d’absolutif, donc « en allant au milieu ». Le -ç est une adjonction facultative de date récente, comme dans οὕτω(ς) ou εὐθύ(ς). Voir Lamberterie 1990, 932-5 (avec histoire de la question et mention d’autres composés nominaux en *-gPu-,
μεσ(σ)ηγύ(ῷ
— 1416 —
en grec et ailleurs), et en dernier lieu, à propos du premier membre, B. Forssman, ZF 101, 1996, 305. La formation de μεσί(σ)ηγύ(φ) est donc parallèle à Ch. de L. celle de ἐγγύς « près », litt. « en allant vers » (voir la note s.u.).
1 μήδεα. --- À propos de Ét. : « … Il ne semble pas probable que μήδεα soit tiré de μήδομαι », on notera cependant que la notion de « souci (majeur des hommes) » ferait partie du même ensemble de désignations indirectes que τὰ αἰδοῖα « (les parties) honorables » (et non pas « honteuses »). J.-L.P.
1 μῆλον : « pomme ». — Pour l'adjectif μήλινος, traduit « de pommier » dans 16 DELG, ajouter 16 sens « de cognassier » qui s’impose dans Thphr, HP IX, 18, 1, au sujet de la fleur de la guimauve, Althaea officinalis, du même rose pâle que celle du cognassier (et non « jaune de coing » comme l’indique LSJ à la suite de Hort [Loeb, 1926] et des traducteurs précédents). — C’est également 16 coing au lieu de la pomme (DELG) qu’évoque le nom de l’île de Μῆλος (voir H. Baumann, Le Bouquet d’Athéna. Les plantes dans la mythologie et l’art grecs, Paris, 1984, 142 et 139, fig. 266 : monnaie de Milos représentant un coing côtelé d’une variété encore répandue en Grèce). S. À.
μήτηρ. --- Onomastique : signaler 165 hypocoristiques Ματερίνη et Ματερώ (A. Β. Tataki, Macedonian Edessa : Prosopography and Onomasticon, Mélétèmata 18, Athènes, 1994, n° 202-203), où le radical Matep- (et non Ματρ-) semble propre à la Grèce du Nord, cf. O. Masson, OGS 417. S.M. μίσυ : « minerai de cuivre ». — Peut-être *misu- « brillant », adjectif déverbal en -u- de la racine *meis- « scintiller, briller », emprunté à une langue du groupe hittito-louvite, cf. hitt. misriwant- « clair, brillant ». Voir G. Neumann, Kadmos 28, 1989, 94-95. M. Ε. Hitoc : m. « lisse, cordon employé pour séparer les fils de la chaîne ». —
Signalons le sobriquet rare Μιτάλων, connu en Béotie à côté de Μίτος et de Mitiov (Bechtel, HPN 608), cf. O. Masson in Hellenika Symmikta II, 1995,
83-84.
S. M.
μολοβρός : « goinfre ». — Composé de Ἐμόλος (οἔ skr. mélam « boue ») et du degré zéro de la racine *gWerhz- « manger » : « qui mange des ordures ». Voir G. Neumann, HS 105, 1992, 75-80. Μ. Ε. μολύνω : « salir, souiller ». — O. Masson (ZPE 110, 1996, 95-99) propose de rattacher à ce groupe le sobriquet surtout thess. Μόλυκί(κ)ος, sa variante
Μόλυξ et le £ à aspirée expressive Μολύχα. Le rapprochement avec les verbes 46 sens analogue φορύνω, « avec le présent φορύσσω, l’adjectif verbal
HOPUKTÉC », qui reposent sur un thème *popu-k-, et μορύσσω, avec l’anthroponyme Μόρυχος, et l’existence par ailleurs de la glose μόλυχνον * δεισα-λέον « fangeux, 5816 », invitent à poser ici aussi un radical élargi en dorsale, Ἐμολυ-Κ-. S.M.
— 1417 —
νῆις
μόνος (att.) / μοῦνος (Hom., ion.) « seul, solitaire, unique ». — L’étude 465 emplois homériques (M. Biraud, « Conceptions dynamiques de la totalité et de la restriction dans la langue homérique : étude sémantique des couples
de lexèmes οὖλος et πᾶς, οἷος et μοῦνος », Hommage à René Braun, Annales de la Faculté des Lettres de Nice, n° 56, 1990, 83-94) montre que, à l’inverse de οἷος qui s’emploie pour caractériser l’élément qui s’extrait d’un ensemble, μοῦνος caractérise l’élément qui reste quand on a retiré tous 165 autres, en particulier le guerrier qui continue à combattre après le repli de ses alliés (I. 11, 405, 467 et 17, 472, etc.). Dans 16 même sens, Ch. de Lamberterie (1990, 193-4) part d’un adjectif "μονός « restant » (c£. μονή « demeure ») qui aurait été altéré en μόνβος sous l’influence de οἶξος. M. Bi. νεβρός : « faon » (Hom., +). — Le mot arm. nerk « teinture » n’a rien à voir ici ; c’est un dérivé inverse du verbe nerkanem, aor. nerki « *plonger > teindre », composé de arkanem « jeter » (Ch. de Lamberterie in M. Leroy et F. Mawet (edd.), La place de l’arménien dans les langues indo-européennes, Bruxelles, 1986, 53-7). En revanche, le rapprochement avec lat. niger et le rattachement à 18 racine i.-e. *neg”- « faire nuit » serait défendable pour la forme (voir 165 études mentionnnées dans 18 note s.u. νύξ), mais pour le sens il est contestable, car il implique une dénomination de l’animal non pas « d’après sa vive couleur » (P. Chantraine), mais au contraire comme « le noir », ce qui ne va nullement de soi.
Ch. de L.
νέννος : m. « frère ou père de la mère » avec la var. νόννος. — O. Masson, in Hellenika Symmikia Il, 1995, 85-87, plaide en faveur d’une origine grecque, et non égyptienne, ni micrasiatique, ni même celtique, de Νόννος, avec les dérivés Novveias, Νένναιος ; il rapproche aussi Νίνας, Nivviov, avec un autre vocalisme, du nom de la grand-mère, vi(v)vn. S. M.
νέος : « jeune ». — Signalons l’apparition du déadjectif essif νεβεύω, νεύω < *veFev (et ἀρχινεύω) au sens de « faire partie d’une classe de jeunes gens ou de jeunes filles » en Grèce du Nord, Bull. Ep. 1995, n° 303 et 421. L. D. νῆϊις : « qui ne s’y connaît pas ». — Liinitiale (pan-grecque) vn-, bien loin d’être analogique de νηλεής et de νημερτής, est à rapprocher (1) de l’augment long ἡ- dans le prétérit ἠ(ξ)ιδ- de οἶδα, (2) des formes à prothèse ἐ- que sont le participe hom. ἐ(ξ)εισάμενος et peut-être 16 doublet ë(FHio(F)og de (F}io(F)oc « égal », si cet adjectif se rattache à cette famille (voir 165 notes s.uu.). En sanskrit, le composé nztha-vid- « qui connaît les mélodies » (ntthd-, et non le féminin nftha- « ruse » qui conviendrait pour la forme mais non pour le sens) comporte le même allongement du premier membre que vf(F }1c et appartient à la même catégorie morphologique (nom d’agent « qui sait » au second membre), l’une de celles où l’on attend une trace de la laryngale (voir la note ici même 1996 s.u. ἐλεύθερος), ainsi que 16 montre J. Schindler ap. Griepentrog 1995, 342, avec cependant la mention suivante : « ein seltener Fall von analogischer Dehnung muB in nrthd-vid- vorliegen, da die
v
— 1418 —
Wurzel *weid- keinen anlautenden Laryngal besitzt ». Mais la comparaison avec le grec invite précisément à poser la racine comme *h;weid-. Ch. de L
νῆστις : « qui ne mange pas, à jeun ». — Alors que νήστης a une finale de date grecque, qui se retrouve dans ἀλφηστής et ὠμηστής (formes citées DELG s.u. ἔδω), νῆστις est, au contraire, un mot hérité qui s’analyse dans son principe comme un composé privatif *n-h;d-ti- « privé de nourriture ».
Le thème nominal i.-e. *h ,d-ti- « nourriture » est attesté en iranien (*aspasti« luzerne », litt. « fourrage pour chevaux »), en anatolien (louv. azzti- « nourriture », dont l’initiale peut cependant reposer sur *h ;ed-), et sans doute aussi en grec même dans ἄγρωστις « chiendent » si Pon suit pour ce mot l’analyse de M. Meier-Brügger, HS 103, 1990, 33-4 (avec bibl. sur les données des autres langues) : composé déterminatif signifiant « herbe, fourrage des champs », avec finale -ὠστῖς < *-o-hdti-. — L’arménien présente un correspondant presque exact de νῆστις sous la forme nawt', adjectif qui a le même sens que le mot grec et d’ailleurs sert à le traduire dans l’Évangile (Mt 15, 32, Mc 8, 3), si on analyse ce mot, en suivant G. Klingenschmitt (1982, 167, cf. Clackson 1994, 154-6), comme issu de *n-hd-tiyo- (la finale -iyo- étant de date arménienne), avec un traitement de la laryngale qui se retrouve dans canawt‘ « connu » < *Enhz-to- et alawt'k‘ « prière » < “s[h-ti-
(voir la note s.u. ἱλάσκομαι). La variante an- (à côté de n-) est due au modèle des composés privatifs en an-, au même
titre qu’en grec Ἐνωφελής (myc.
nopereaz) « hors d’usage » a été refait en ἀνωφελής.
Ch. de L.
νήφω : « être sobre ». — Sous Ét., il faut exclure du dossier arm. nawt‘, car cet adjectif ne signifie pas « sobre », mais « privé de nourriture », ce qui est tout différent ; il correspond, pour 16 sens et pour l’origine, à νῆστις (voir la note s.u.). Dès lors qu’on ne peut partir d’une base gréco-arménienne *näbh- (voir Clackson 1994, 154-6) et que d’autre part « les formes nominales sont en grec au centre du système », ainsi que le signale à juste titre P. Chantraine à la suite de Frisk, on préfèrera de beaucoup le rattachement à la racine i.-e. *heg#h- « boire » (hitt. ekuzi, tokh. À et B yoktsi), idée ancienne développée récemment par M. Weiss, HS 107, 1994, 91-8, qui rapproche lat. ébrius (dérivé d’un thème i.-e. *h jég#h-r-, du type de gr. ἧπαρ) et sôbrius (< *se-h,og#h-r-iyo- selon l’auteur). En grec, W. part de νήφων, τοντος (d’où est tiré secondairement νήφω, plus récent et plus rare), réfection d’un plus ancien νήφων, -ovoc attesté comme nom propre ; quant à la forme väde, attestée dans des conditions philologiques douteuses, il y voit un hyperdorisme créé par un commentateur ancien de poète. Dès lors que disparaît cette seule trace d’un -Œ- prétendument ancien, le thème vneovpeut s’analyser comme un composé privatif *n-h,g#h-on-, qui forme avec le thème en -r- à la base de l’adjectif latin un système comparable à πεῖραρ /
ἀπείρων.
Ch. de L.
νγύξ : Ε, « nuit » (Hom., +)— Reconstruction d’un paradigme indo-européen alternant et d’une racine verbale sous-jacenté chez Schindler, ΚΖ 81, 1967,
— 1419 —
ὄις
290 sqq. et à 88 suite Griepentrog 1995, 476-9 : thème *nokY-t- / nekW-t-, d’une racine *neg#- attestée dans hitt. neku- « faire nuit » (cf. lat. niger, et peut-être veBpôc). G. conteste à bon droit l’ancienneté des formes sans -t-, qui sont propres au grec, Ch. de L. οἶδα : « savoir ». — A. Ringe Jr, MSS 50, 1989, 123-57, à la suîte de Schwyzer (Gr. Gr. I, 778), trouve 16 point 46 départ des formes en ἰσ- dans la 3° pl. ἴσίσ)αν « savaient » < *F{5-cov, solution qui a l’avantage d’expliquer indirectement la variation t / Y (10x/8x) dans la forme homérique transmise ἴσασι(ν) « savent ». II admet cependant que dans certaines formes dialectales (in£ τισμεν, SEG XI, 1105) 11 s’agit d’une évolution phonétique ὃμ > σμ.
La racine est à poser comme *hweid- (n. s.uu. εἶδος εἰ νῆϊς), mais au degré ο la laryngale disparaît sans laisser de trace. — En arménien, l’aoriste gitac‘i de gitem, en regard du type normal en -em, -ec‘i (« *-e-ac“-i), montre que l”-e- du présent est un ajout récent et qu’il faut partir d’un thème *get< i-e. *woid- (Ch. de Lamberterie, REArm 16, 1982, 25-6 ; vues comparables
mais un peu différentes chez G. Klingenschmitt, Altarm. Verb, 135-6). Ch. de L. οἶκος : « demeure ». — Benveniste a introduit la notion de clan, c’est-àdire de consanguinité, dans l’iranien vis- et vrspati-, ce que les textes n’imposent pas (voir 16 lit. vië&épats “seigneur de village”). Il n’y a pas de raison de donner comme indo-européenne la liste des quatre cercles d’appartenance sociale de l’iranien, liste qui n’a pas de correspondance exacte en indien, et qui, de ce fait, ne peut même pas être tenue pour indo-iranienne (voir B. Jacquinod, REA 92, 1990, 219-231). Π ne faut pas négliger l’'ensemble cohérent lat. uzeus, germ. weihs “village”, skr. vésa “maison”, gr. οἶκος “maison”, qui oriente vers l’idée d’installation, qui est un des sens du verbe skr. visati
(voir J. Schindler, BSL 67, 1972, 32).
B. J.
ὄις : « ovin, brebis ». — Sous Ét., ajouter arm. hoviw « berger » < *owi-pa« gardien de moutons », cË. skr. avi-pald- et lat. opilio (« *owi-palion-) de même sens (sur ces composés et d’autres formations comparables, voir F. Bader, Studies Palmer, 21 sqq. et BSL 73, 1978, 125 sqq.). — 1.-e. *owi- peut procéder en théorie soit de *hséwi- (en ce sens Lindeman, Laryngeal, 46-8) ou *hséwi-, soit de *ho6wi- (Mayrhofer, IdgGr /2, 135 ; EWAia I, 135). Selon Ε. Kortlandt, St. Cauc. 5, 1983, 12, l’h- de arm. hoviw invite à partir de *hze-,
car *hgo- et *h,o- auraient abouti à *o-. Mais la distribution h- / @- en arménien est le plus souvent étrangère à des critères étymologiques ; il n’est pas exclu, en l’occurrence, que hoviw ait pu subir l’influence de hawt et hawran « troupeau ». Il est bien préférable de poser *hgéwi-, à cause des données anatoliennes (lyc. xawa-, Melchert, AHP 286) et tokhariennes : en ce sens G.-J. Pinault, SEC 2, 1997, 190-3, qui, à la suite 46 Schindler, reconstruit un paradigme acrostatique i.-e. *hpôwi- / hoéwi- (> *6wi- / awi-) dont 16 thème faible à degré -e- est conservé (et même étendu à l’ensemble de la flexion) dans tokh. B @,w, nom. pl. awi « brebis », alors que 165 autres langues ont,
— 1420 —
ὄις
à l’inverse, généralisé le thème fort (le cas de l’indo-iranien restant indécis). Selon l’auteur, le thème dissyllabique *owi- de hom, ὄιϊος, ὄιϊες, ὀίων, ὀΐεσσι, à côté du thème monosyllabique *owy- de otôc, οἰῶν, « remonte à un phénomène optionnel sans doute dès l’indo-européen », à preuve tokh. B awi qui suppose non *awyes, mais *awiyes. Ch, de L.
ὀμείχω : dans le passage des Travaux, la restitution de ὀμείχειν, au lieu de ὀμιχεῖν de la tradition manuscrite, se justifie d’autant plus que le syn-
tagme ὀρθὸς ὀμείχειν # « uriner debout » à un correspondant védique ärdhvé meksyämi (AV 7.10.2), trace d’un tabou indo-européen (Watkins 1995, 14, avec histoire de la question) : dans une formule ancienne, la contraction d’un plus
ancien "ὀμτχέειν en fin d’hexamètre n’est guère vraisemblable. Le présent radical thématique ὀμείχω restitué répond exactement à skr. méhati (= av. maëza-) dont meksydti est le futur, c£ aussi v.a. mïgan. Voir EWAia II, 381, avec
bibl.
Ch. de L.
ὄνομα : on s’accorde aujourd’hui sur le fait qu’il faut partir d’un paradigme i.-e. alternant dont les diverses langues attestent 165 membra disjecta, mais
la forme exacte en est discutée, notamment pour l’initiale (*h;- ou *hg- ?). Une solution possible est celle de G.-J. Pinault, EZE 3, 1982, 15-36, qui pose
*h néhzmn (cas forts) / *h,nhgmén- (cas faibles) et justifie, pour le sens et pou la forme, le lien avec ὄνομαι (voir note s.u.). Autres données EWAia s.u. näman- (II, 35-7). — Sur 165 anthroponymes laconiens en Ἐνυμα-, voir en dernier lieu O. Masson, Verbum 10, 1987, 256-7 (= OGS 596-7) Ch. de L.
ὄνομαι : « blâmer ». — G.-J. Pinault, EZJE 3, 1982, 15-36, justifie, pour le sens et pour 18 forme, le lien avec ὄνομα : il faut partir d’une racine i.-e.
*h jenhg- « qualifier » dont les formes verbales ont été spécialisées en valeur négative, donc « mal nommer, blâmer ». Cette restriction est ancienne, car 6116 s’observe non seulement en grec, mais aussi dans v.irl. *ana- « blâmer »
(Watkins, Sel. Wr. 94-6 [< 1962]).
ὀξύα : voir la note s.u. ἀκτέα.
Ch. de L.
Ch. de L.
ὁὀπάων : ajouter l’anthr. ᾿Αμοπάων (Hom. +), sur lequel voir la note s.u. ὑσμίνη.
Ch. de L.
ὁπεῖος = ὁποῖος à Sélinonte, au Ve a.C., R Ph 69, 1995, 128, B. 1 n’est donc plus possible d’alléguer un compromis entre ὁτεῖος et ὁποῖος (Μ. Bile, Le dialecte crétois, 1988, 206) pour rendre compte de cette même forme en Crète à Pépoque hellénistique. L. Ὦ. 1. ὄπισον : nom d’une chicoracée. Hésychius (o 1020 Latte) a conservé cet
hapax dans la glose ὄπισον - λάχανον ἄγριον À τρωκτὸν * À ἐπίσιον JT : Ἰἄπιστον cod.) « opison
: légume sauvage, à savoir la chicorée ; ou le sexe ».
Sur le sens de τρωκτόν, voir s.u. τρώγειν.
— 1491 —
ὄπωπα
Ét. : Les chicoracées sont toutes caractérisées par le suc laiteux qu’elles sécrètent, d’où les noms latins lactuca (scil. herba) et français laiteron. Les Grecs connaissaient bien ce suc qu'ils appelaient 6 ὀπός et Théophraste signale que l’ôrôç de la chicorée (θριδακίνη) servait de remède contre certaines maladies (HP 7, 6, 2 et 9, 8, 2). Le substantif 1.ὄπισον est 16 neutre d’un adjectif déverbal en -00ç : morphologiquement, ὄπισον (scil. λάχανον, cË. lactuca herba) est à ὀπίζειν « extraire le suc d’une plante », ce que μάδισος « houe » est à μαδίζειν « arracher, épiler », ce que κόμπασος,
κραύγασος, etc, sont à κομπάζειν, κραυγάζειν, οἰς, Il s’agit d’une formation J.T.
bien attestée dans la langue familière.
2. ὄπισον : « sexe de 18 femme ». Terme connu par 16 Lexique de Cyrille
(cod. Z de Madrid) : ὄπισον
* tà TG γυναικὸς
αἰδοῖον, Maxédoves (voir
N. Naoumides, Gr. Rom. Byz. Studies, 9, 1968, p. 280) et, probablement, par
Hésychius (o 1020 Latte) : ὄπισον σιον (JT : Τἄπιστον cod.).
* λάχανον ἄγριον À τρωκτόν
" À ἐπί--
Ét. : Mot réputé macédonien, mais qui peut aussi bien être grec. Deux étymologies en sont théoriquement possibles : (α) ou bien 11 s’agit du nom de la plante 1.ὄπισον usité comme terme « anatomique ». En ce cas, l’on rapprochera, avec N. Naoumides (loc. cit.), l’emploi métaphorique que la comédie grecque fait de certains termes de botanique : βληχώ, κνέωρον, κόκκος, μύρτον, pédov, ῥοδωνιά, σέλινον, σῦκον ; (b) ou bien 2.ὄπισον est un dérivé de ἐπί / ôxi au sens spatial de « après, derrière », cf. ὄπι(σ)θε, ὀπίσω. On retrouverait ainsi une façon fort commune de désigner cette partie du corps : outre lat. posticum (Varron), on a fr. le postérieur, le derrière, ital. il deretano, il di dietro, esp. el trasero, all. der Hintere, angl. the behind, gr. mod. démotique 6 πισινός, dérivé de πίσω (ce dernier, du grec ancien ὀπίσω ; au milieu du VIIe a. C., Sémonide d’Amorgos, 17 West, connaît déjà,
en ce sens, ἡ ὄπισθεν époobûpn « la porte de derrière »), En définitive, 2.6m60v peut être 16 neutre substantivé de l’adjectif ὄπισσος (Hsch.) reposant sur *opi-tyo- et dont le doublet *epi-tyo- est représenté par ἔπισσος, -ἃ, -ov. L'étymologie par ὄπισσος est préférable 1) parce qu'’elle s’intègre dans un système très répandu de dénomination, 2) parce qu’elle permet d’expliquer éntoiov (voir ce mot). J.T. ὅπωπα : C. J. Ruijgh, La langue et les textes, T6 donne de bons arguments pour interpréter le futur ὄψομαι comme 16 subjonctif à voyelle brève d’un aoriste sigmatique *dw- évincé par F15-e/0-, à mettre en rapport avec le présent ὄσσομαι « (pré)voir » (qu’il analyse comme un dénominatif). De fait,
1167 τοὺς ἂν ἐγὼ ἐπιόψομαι, où δὲ πιθέσθων « ceux sur qui j’aurai jeté 165 yeux, que ceux-là obéissent » rappelle de près À 262 où γάρ πὼ τοίους ἴδον οὐδὲ ἴδωμαι. Ch. de L. Ajouter sous la rubrique E (812a, |. 1 du bas) à côté de Ἐπωπεύς 165 formes mycéniennes, à préfixe ὑ- valant êm- (cf. infra s.u.), u-wo-ge-we (Ξ d(F)-oxwfFec, KN C 902), la variante graphique de Pylos, wo-ge-we, et
ὄπωπα
— 1422 —
celle, morphologique, de Cnossos wo-ge-ne (Ξ 0(F)-oxwfjvec, due à l’influence analogique de l’accusatif singulier en -ἤν des thèmes en -eûc) : bibliographie détaillée DMic s.uu. (voir, en dernier lieu, N. Guilleux, c. r. de Hajnal 1995
in BSL 92/2, 1997, 208).
N. G.
ὀρεοτύπος : voir sous τύπτω. ὅρος : « borne ». — La forme à géminée intérieure ὅρρος < Ἐπόρξος d’Héraclée du Pont, DGE 172, récemment suspectée par CI. Brixhe, REG 109, 1996, 640, est attestée aussi en Chalcidique au IVe siècie a.C., M. Hatzopoulos, Actes de vente de la Chalcidique centrale, Athènes, 1988, 456. 1,. D. ὀρρωδεῖν : terme expressif pour dire « avoir peur, trembler de » (att. ; &pp- ion.). — Ét. : Le verbe ὀρρωδεῖν est le dénominatif d’un composé
Ἐὀρρ-ώδης, valant ὃς τοῦ ὄρρου ὄζει (κακῶς), cf. Didym. in Sch. Ar. Ran. 228 : Δίδυμος, τὴν τράμιν, οὐχ ὥς τινες τὸ ἰσχίον. ἔνθεν κοὶ τὸ ὀρρωδεῖν, τὸν ὄρρον ἱδροῦν. “Ὅμηρος [Od. Y 204] « ἴδιον ὡς ἐνόησα » * τοῦτο γὰρ πάσχουσιν οἱ φοβούμενοι et Hésychius : οἱ γὰρ δεδοικότες ἰδίουσι τὸν ὄρρον (où ἰδίειν et ἱδροῦν sont des euphémismes pour χέζειν). La forme ἀρρde l’ionien peut être un emprunt à l’attique avec 0-& dissimilé en x-œ. Bien entendu, au V° s., l’_étymologie d’ôppwdeiv était depuis longtemps oubliée, comme en français contemporain, celle de reculer ou d’acculer. Pour 16 fait,
rapprocher certains emplois de τιλᾶν, ἐγκεχοδέναι κατὰ toïv σκελοῖν. tagruel, chap.VT) : « dont dist Pantagruel gherabe, tant il put
C’est un effet bien connu de la peur, cf. Rabelais (Panle pauvre Lymosin conchioit toutes ses chausses (...), : Saint Alipentin, quelle civette! Au diable soit le mas», et les nombreuses locutions vulgaires françaises du
‘genre avoir la trouille, les colombins, les jetons, etc.
H
1
τινά, βδύλλειν τινά, 6
J.T.
ὄρυξ «épaulard, orque » (Orcinus orca) Strabon 3, 2, 7 ; Hsch. o 1350 :
ὄρυξ - (...) κοὶ ἰχθῦς ; le « narval » (Monodon monoceros) est hors de cause. Ét. : Comme 16 lat. orca, ὄρυξ paraît emprunté au celtique de Turdétanie (Ibérie) où l’épaulard était assimilé à une « truie de mer », *orca, indoeur. *porkä. En grec, cet emprunt a été déformé par étymologie populaire :
rapproché du mot ὄρυξ « pioche », donc d’ôpûtterv « fouir », et transformé en accusatif ὄρυγα, le celtique *orca acquérait ainsi une motivation sémantique puisque l’_épaulard devenait « la pioche (de mer) », cf. Pline, N.H., 9, 12-15 : grauidas (scil. ballaenas) lancinant morsu incursuque ceu Liburnicarum rostris fodiunt. Le nom des îles Ὀρκάδες « 165 Orcades (the Orkneys) » conserve peut-être aussi le souvenir d’un celtique ancien *orea « delphinidé » (le globicéphale, Globicephala melaena ?). Sur orca, ὄρυξ et la matrice métaphorique DELPHINIDÉ = PORC, cf. Taillardat, in Nomina rerum. Mélanges J. Manessy-Guiitton, LAMA 13, 1994, p. 383-387. J.T. 2 ὄρυξ Conserver les lignes rédigées par Chantraine, DELG, p. 828, col. 2, dernier alinéa : « désigne une antilope qui vivrait en Libye et en Égypte décrite comme n’ayant qu’une corne (?), p.-ê. Oryx leucoryx, mais cf. les notes
— 1428 —
ôwov
de P. Louis, H.À. 499 b, PA. 663 a ; aussi une antilope indienne à quatre cornes, Tetraceros quadricornis (ÆI.). Le nom de l’antilope doit être l’adaptation d’un terme indigène rapproché de ὀρύσσω par étymologie populaire : noter que le radical se termine en sonore et qu’Hdt., 4, 192, fournit une
forme ὄρυς.» ὅσιος : « pieux
[. T] », etc. —
Malgré
16 scepticisme
d’H. Frisk que
suit
P. Chantraine, un lien avec le groupe de ἐτάζω « vérifier », ἐτεός, ἔτυμος « vrai » est probable, en partant d’une racine *set- « être stable, établi » (voir la note s.u. ἐτεός) : un adjectif *sotiyo- « conforme à l’ordre établi, pieux », dérivé de *sôto- « ordre », rendrait bien compte de ὅσιος et de skr. satyd-, qui synchroniquement s’analyse comme un dérivé du participe séni- / sétdu verbe « être » mais qui dans certains de ses emplois (« pieux ») est tout proche de l’adjectif grec. Voir en ce sens G.-J. Pinault, Langue, style et structure dans le monde indien (Paris, 1996), 43-4, avec histoire de la question. Ch. de L. ὄσσομαι : « voir, prévoir ». — Le problème, sans doute impossible à résoudre mais qu’il faut néanmoins signaler, se pose de savoir si ce présent est bâti directement sur la racine (déverbatif) ou si c’est un dénominatif du nom-racine désignant l’œil. En faveur de cette dernière analyse, voir l’étude de Ruijgh citée dans la note s.u. ὄπωπα. Ch. de L. 4 οὖλος « gerbe » ; Οὐλώ, épiclèse de Déméter. — Essai pour rattacher à ce groupe l’épithète d’une déesse chypriote wo-lo-we-a-i /wolweai/ (dat.) chez M. Egetmeyer, Kadmos 32, 1993, 35-36. M. E.
ὀφείλω : ajouter à l’inventaire des formes 16 myc. (jo)oporo = ὦφλον (MY Ge 602, 1), aoriste thématique 3° plur., avec le degré zéro attendu dans le radical. Cette forme mycénienne contestée par O. Szemerényi, qui veut voir dans ὦφλον une syncope de ὥφελον (Syncope 199-201), entache ses hypothèses d’arbitraire. J-L.P ὄψον. --- Ét. : « On appelle ὄψον toute pitance qu’on mange avec le pain (μετὰ ἄρτου, sch. Hom. A 630) ». On écartera l’analyse de Bechtel (Lexilogus, p. 264), compliquée et qui ne tient aucun compte de la locution tradi-
tionnelle ἐπὶ τῷ σίτῳ (ou τῷ ἄρτῳ, où TH μάζῃ) ὄψον
ἐσθίειν
(ou ἔχειν)
« manger une pitance avec (c’est-à-dire en plus de ) son pain » ou « avec sa galette d’orge ». D’où les verbes composés ἐπ- εσθίειν, ἐπι-φαγεῖν, Em-Seurveïv, ἐπι-τρώγειν. L'opson est, à la lettre, « le supplément » parce qu’il s’ajoute (ἐπί) à la galette ou au pain. Dans 18 locution canonique, ainsi que dans 165 verbes composés ἐπεσθίειν, etc., la préposition-préverbe ἐπί exprime en effet l’accumulation comme chez Homère, I 639, n 120, etc. Le même ἐπί se trouve dans 16 composé τὸ ἐπί-τῦρον qui est dit des olives noires écrasées qu’on mange « avec le fromage (en plus du fromage) ». On cherchera donc dans ὄψον un mot apparenté à myc. o-pi = ὀπί (Ξ ἐπί) « en plus de, avec ». Ce
ὄψον
— 1424 —
« mot » se dissimule dans l’adverbe ôwé, non pas au sens classique de « après un longtemps, tard », mais au sens possible (bien que non attesté) de « en plus ». Depuis longtemps les étymologistes sont d’accord pour reconnaître, dans ion.-att., etc., ὀψέ, éol. ὄψι, crét. ὀψα-ίγονος) et pamph. anthrop.
’Owa-(yeverc), un radical "όψ qui est à &w ce que 16 latin ops- est à abs- et qui, en définitive, est apparenté à ὀπί / ἐπί. Selon un procédé hérité de l’indo-européen (cf. skr. épara-, gr. ὕπερος, ὑπέρα, lat. superus, d’i.-e. Ÿs]uper), cet *ôw grec a été thématisé en ὄψ-ο-. Morphologiquement, le rapport de ὄψ-ο- à ôw-1 est le même (à l’accent près) que celui de ὑψ-ό- (dans ὑψό-θεν, -61, -σε, ὑψοῦ) à ὕψοι. J.T. πάγχῃ : « entièrement ». — Selon M. Meier-Brügger, HS 107, 1994, il s’agit d’un composé adverbialisé à second terme en *khu-t- de χέω ser », donc à l’origine avec signification « complètement versé », cË skr. hü-t- « complètement sacrifié ».
87-88, « versarvaM.E.
παῖς : « enfant ». — Le gén. chypriote pi-lo-pa-wo-se /Philopäwos/ (ICS, n° 135, 1) ne peut pas être utilisé pour prouver un radical *pau-. Le w est secondaire et propre à la flexion nominale du chypriote. M. E.
παποῖ : exclamation de douleur ou d’étonnement. — Pourrait être, d’après la gradation entre παπαιάξ et βαβαί observable en Eur., Cycl. 153-156, 16 doublet moins expressif de βαβαί (c£ N. Maurice, BSL 82, 1987, 211-218). N. G. πατέω : « marcher sur ». — H, Schmeja, dans Studia Onomastica et Indogermanica. Festschrift für Fritz Lochner von Hüttenbach zum 65. Geburtstag, éd. M. Ofitsch, C. Zinko, Graz 1995, 229-232, fournit des exemples d’un second membre de composé -πάτης issu par haplologie de -πατήτης (cË. ppevαπάτης [Lyr. Alex. adesp.] pour -απατήτης [ἀπατάω]) : Kautopates dans des inscriptions latines d’époque impériale, supposant *KŒUTO-TŒTTNG « qui éteint en piétinant la (lumière) brûlante » (dans le culte de Mitlira), et
σταυροπάτης « qui piétine la croix » (VIe s. après J. C.). παχύς : « gros, épais ». — Aux ajouter εὐπαχής « d’une bonne naires quoique leçon de tous les très vraisemblable de Schneider 208).
M. E.
adjectifs composés en -ἧς formés sur πάχος, épaisseur, assez gros », absent des dictionmss. dans Thphr., HP IV, 6, 2 et conjecture (1818) en IV, 2, 6 (voir Amigues, CUF, 1989, S. A.
πέμπελος : « vieux, vieillard » (Lyc., Gal., Hdn., lexicographes). — Chantraine signale, sans faire d’autre proposition, que l’explication de Galien
(παρὰ 7 ἐκπέμπεσθαι τὴν εἰς “Αιδου πομπήν « de l’expression être emmené en procession chez Hadès ») est une étymologie populaire (DELG, p. 879). Comme cet adjectif s’est appliqué à des personnages connus pour leur grand âge (Protée, Hécube, Nestor, Tithon, Priam), et que la vieillesse s’accom-
— 1425 —
πλήμνη
pagne généralement de 18 décoloration du système pileux, il est possible de 16 rattacher à la racine *pel- de πολιός « gris blanchâtre », πελιδνός, πελιός, πελλός, latin palleô, etc., en posant une forme à redoublement Ἐπέλ-πελεο-ς > πέμπελος (pour la dissimilation, cË£. *pal-boïdo > παμφαλάω). C£. A. B, «πέμπελος : un adjectif à redoublement expressif ? », HS 110, 1997, 233-240. Ajouter au dossier la belle forme homérique μεσαιπόλιος « grisonnant » (I. 18, 361), appliquée à Idoménée qui, on 16 sait, n’est plus tout jeune et le déplore volontiers (cf. I. 13, 485-486). A.B.
πέρπερος : « vantard, qui fait 16 malin, fanfaron » (Plb. +). — Chantraine, DELG, p. 888, observe : « L’apparition tardive du mot a suggéré l’explication que le mot est emprunté au latin perperam, perperus « de travers, mal », bien que pour le sens le rapport ne soit pas étroit ». Chantraine a raison d’être dubitatif : perperam signifie « à tort, par erreur » et ne peut aucunement rendre compte du mot grec ; quant à perperus, qui est un hapax (Acc., pæt. 23), Cest vraisemblablement une simple transcription de πέρπερος en latin (cf£. A. B., « Les traductions de I Cor. 13, 4 : À propos du grec περπερεύεσθαι et du latin perperam », in Hommage au doyen Weiss, Nice, Publications de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines, n° 27, 1996, 147-167). L’étude des emplois de πέρπερος montre que ce terme se réfère à l’ostentation (donc « prétentieux », uel sim.), si bien qu’on peut le mettre en rapport avec πρέπω, qui fait allusion à l’apparence remarquable d’un individu : la forme originelle *rp£x-epoc est passée à πέρπερος par interversion de -pe- et le sens est devenu péjoratif (qui se distingue — qui cherche trop à se distinguer — prétentieux), cË. Α. B., « Deux adjectifs en -epos (μαλε-ρός et πέρπερος) », REG 110, 1997, 68-88. A.B. πηδόν : « plat de la rame ». — Il faut mentionner ici 16 mot fr. pilote < ît. pilota, qui vient vraisemblablement d’un mot byzantin (non attesté) Ἐπηδώτης « homme de barre ». Voir Β. Biville in M. Iliescu & W. Marxgut (edd.), Latin vulgaire - latin tardif III, Tübingen 1992, 38. L’explication du mot français a certes été contestée (voir DHLF s.u.), mais sans raisons décisives, et l’origine du mot italien est sûre de toute manière, puisqu’on a les doublets pedot(t)o, -tta de piloto, -ta. Ch. de L. πίμπλημι : « emplir ». — L'explication de πίμπλαμεν donnée p. 902b n’est pas la seule possible, voir la note 5.ὰ. ἱλάσκομαι. Ch. de L.
πίνω : impér. aoriste πίον Déméter ! » (graffite sur une impér. suppose un indic. ἔπια, J. Taillardat, Rev. Arch. 1980,
dans Δήμητρος Tiov « bois en l’honneur de coupe, Aléria, début du IIIe siècle a. C.) ; cet prototype de gr. mod. m. Voir L. Jehasse et 299-304, J.T.
πλήμνηῃ : £ « moyeu d’une roue » (IL., +). — Traditionnellement expliqué comme « ce qui est plein dans la roue » (cf. πίμπλημι, πλήθω), mais rappro-
πλήμνη
— 1426 —
ché à présent de *k#el- « tourner » par F.M.J. Waanders (Mykenaïka, 1992, 594), probablement avec raison : il faut poser *k#[h;-mnehg- « (partie) qui tourne (autour de l’axe) ». A.B. ποθέω : « désirer, regretter » (Hom. +), πόθος « désir, regret » (Hom. +). — Selon R. Plath, « Der mykenische Männername qo-te-ro », MSS 49, 1988, 8595, go-te-ro, que l’on a proposé de lire ἘΚνότερος (cf. πότερος) ou
Ἐχνόθηλος (οἔ πόθος) ou *XW6vtEpoG « der Stärker in Kraft » (cf. DMic II, p. 209), représenterait plutôt ἘΧνόθερος (racine *g#vhedh- de θέσσασθαι et
πόθος), adjectif en -epos devenu anthroponyme et reposant sur πόθος. On aurait ainsi au second millénaire un premier exemple du système dériva-
tionnel que constituent δολερός : δόλος, φοβερός : φόβος, etc. Explication séduisante, mais qui reste hypothétique dans la mesure où il ne s’agit que d’une possibilité de lecture parmi d’autres, et où l’adjectif correspondant à
πόθος au premier millénaire est différent (ποθεινός).
A.B.
πόλις : la forme de datif chypriote ptoliwi, déclarée obscure par Chantraine, constitue un exemple caractéristique de w secondaire dans la flexion nominale du chypriote. M.E. ποτί : CI. Brixhe et G. Neumann, Kadmos 24, 1985, 175-6 analysent cypr. πός comme non pas issu de *poty-, mais présentant un -s ancien qui se retrouverait dans 16 préverbe néo-phrygien 106-eKOVEG, Ch. de L. πουκρίς : « petite perche » (Perca fluviatilis) ; mot béotien (poisson d’eau douce in inser, d’Acraiphia, antérieure à 224-210 a.C.) dont la graphie πυκρίδας (acc. pl.) se dissimule p-ê. sous les leçons des manuscrits dans Ar.
Ach. 879 (πυκτίδας codd. B Ald. : πικτίδας codd. R À G). Au vocalisme radical près, répond à περκίς, -ἰδος £ « perchette » (Dsc.). Ét. : Πουκρίς est la métathèse de ἐπρυκ-ίδ- (*prk-), écrit Ἐπρουκίδ- en béotien, avec vocalisation ρυ de *r (Ὑ ) et 16 même πρ- initial que dans les termes
apparentés πρακνόν, πρεκνός, προκάς, προκνίς et πρόξ (Pokorny, p. 820 sq., « racine » *perk-). CÉ. J. Taillardat in Nomina Rerum, 387-389.
J.T.
πρίασθαι : M. Meier-Brügger (1992, 56-7) fait valoir avec raison que gr. πρια- n’est pas l’aboutissement phonétique d’une séquence indo-européenne *kWriha-, mais le résultat d’un remaniement propre au grec. À la suite de Rix (1976, 215), il part d’une 3° pl. *kWrihy-ento, qui aurait abouti en grec à *kWriyanto. De fait, nombre de thèmes verbaux athématiques présentent un -&- non étymologique qui provient, entre autres sources, d'une finale de 3° pl. (ainsi les parfaits, les aoristes sigmatiques, un aor. comme Éxevo).
Quant à ἀπριάτην, c’est 16 type même de la forme homérique artificielle : ἀπρίατος / πρίατο (πρίασθαι, πριάμενος) sur 16 modèle productif de ἄφθιτος ! φθίσθαι (φθίμενος), ἄλυτος / χύτο. Ch. de L. L'interprétation de πριᾶ- comme aménagement du *xpt- phonétiquement attendu remonte à W. Cowgill, Evidence for Laryngeals, ed. by Werner
— 1427 —
πταίωῳ
Winter, 1965, 150, relayé par Κὶὶ. Strunk, Nasalpräsentien und Aoriste, 1967, 47 n. 80. Noter que dans toutes ses occurrences homériques il ne peut être qu’au temps faible, et qu’un dactyle peut donc s’être ainsi commodément substitué à un spondée plus ancien. J.-L. P. προμηθής : à propos du nom de Prométhée, voir J, Narten, « Das vedische Verbum math », IIJ 4, 1960, 121-35 = KI. Schr. I, 11-25, qui montre que cette racine, confondue à tort avec manith- « frotter », signifie « dérober, ravir » et joue notamment un rôle important dans les mythes védiques relatifs au vol du feu ; elle se demande dès lors prudemment (p. 135, n. 40) si l’analyse du nom 46 Prométhée à l’intérieur du grec ne serait pas la réinterprétation d’un ancien nom du « voleur de feu ». L’analyse formelle de la base grecque ua0- fait difficulté de toute manière, qu’on 18 rattache à μαθou à skr. math- (à poser en fait comme mathi-, racine sef), voir EWAia II, 298-9. Ch. de L. προσηνής,
-ἐς « gentil, doux, salutaire » (Emp., Anacr., etc. ; προσανής
Pi.). — Antonyme de ἀπηνής, À rattacher à la racine *hsen- 46 ἀναίνομαι avec le sens premier « qui accepte » : voir ci-dessus, s.u. οἶνος, ἀναίνομαι et ἀπηνής. Α. Β, πρύτανις : signalons l’apparition de la variante πρώτανις Bull. Ep. 1998, n° 382, 16 a.C.
à Mytilène, L.D.
πταίω : « buter, tomber ». — Selon Chantraine, DELG, p. 946, mot sans étymologie. Le rattachement de gr. πτη(κ)- et de tokh. AB pyäk- « battre, frapper » à une racine i.-e. *pyeho(-k)- (c£. O. H, « Eine weitere griechisch-tocharische Gleichung : griechisch πτῆξαι und tocharisch B pyäkisi », Glotia 70, 1992, 136165 ; LIV, 433 sq.) permet toutefois d’intégrer πταίω dans la même famille et confirme que ce mot est lié à lat. pauire « battre la terre » et pauêre « être frappé d’épouvante » (cf£. Ernout-Meillet, s. uu.). Gr. πταίω repose sur *pyehowye/o- (réfection du présent *pyehy-we/0o-). La variante noiw et l’initiale de lat. pauire et pauêre peuvent s’expliquer par la chute du premier *y devant celui de la syllabe suivante (LIV, 484, n. 4 et 5). Quant au grec παίω,
on pourrait y voir aussi une réfection analogique : aToi& — παίω d’après un degré zéro *11x- < i.-e. *pihok-. Les verbes latins pauire et pauêre se laissent tirer de *pyehow-ye/o- et *pyehow-eh;-ve/o-. La racine brève /päw-/ s’explique par chute de la laryngale dans *pyehg-w- ou par un degré zéro *pyho-w- ; pauêre pourrait aussi avoir été refait par analogie sur le modèle de pläcäre : placëre (c£. P. Schrijver, The reflexes of the Proto-Indo-European laryngeals in Latin, Amsterdam, 1991, 163 sq.). Pauire peut être passé secondairement à la quatrième conjugaison, sous l’influence des vieux composés dépuuio et obpuuiô. G. Meiser (1998, 194-195) vient de montrer que les bases dissyllabiques ont été traitées comme des bases monosyllabiques lourdes (ainsi sepelire et 165 composés en -ire comme aduenire, conuenire, etc.) : c’est d’après aduenire que uenire appartient à la quatrième conjugaison. O.H.
πτήσσω
πτήσσω
— 1428 —
: « s’accroupir, se blottir », καταπτήτην (Z. 8, 136), πεπτηώς
(Od. 22, 362 ; -via, 13, 98, et 14, 354). — Le plus souvent, on rapproche πτήσσω du verbe arménien t'ak‘&‘im, aor. t‘'ak‘eay « se cacher » (ainsi LIV, 446-447, à la suite de Klingenschmitt, Altarm. Verbum, Wiesbaden, 1982, 70 et 78), tandis que l’on rapporte la 3° duel aor. καταπτήτην et 16 participe
parfait πεπτηώς à πίπτω (cf. DELG, p. 949). Ce dernier rapprochement est exclu par le sens (πίπτω signifie « tomber », καταπτήτην « 11 se sont jetés à terre », et πεπτηώς « s’étant jeté à terre ») et par la morphologie (πτήσσω avec
πτηκ- < ATÜK- est différent de πίπτω, πεπτεώς < -ηώς avec -n- < *-&). — La gutturale finale de πτηκ- < πτᾶκ- représente soit un élargissement (*-k-, cf. *_g- dans l’éolien ἔπταζον [rta-y-]), soit le -κ- aoristique (poser un sg. *£πτη-κ-α à côté du duel ἐ-πτή-την), cf ion. πρήσσω (*prha-k-) à côté de περᾶν (*perhg-, LIV, 427) ou ion. πλήσσω (*plhg-k-) à côté de i.-e. *pelhg(LIV, 423). Il se peut que πτήσσω / πτῆξαι recouvre une racine i.-e. *pyeho(k)- « battre » qui se retrouve dans le tokharien B pyâkisi « battre ». En ce cas, on pourrait regrouper πτῆξαι « frapper » > « choquer », πταίω, ATOËV et lat. pauire, pauëre (cf. bibliographie ci-dessus, s.u. πταίω, et voir ci-dessous πτοᾶν). Pour πτήσσω, 16 sens est passé de « battre » (conservé dans πταίω et πτοᾶν, ainsi que dans αἰγυπιός, sur lequel voir M. Meier-Brügger, HS 108,
1995, 53) à « s’abattre en bas (rapidement) ».
O. H.
πτοᾶν : à l’actif « terrifier, frapper de terreur », au passif « être terrorisé,
épouvanté » (e.g. πτοιῶμαι, Thgn. 1018, dor. ἐπτοάθης, E., J. A. 586, lesb. ἐπτόαισεν, Sappho, 31, 6). — Peut remonter à i.-e. *pyohg-eye/o- et appar-
tenir à la même racine que πτήσσω, πταίω et tokharien ÂB pyäk-. On sait que la brièveté d’un mot a pu retarder ou empêcher la contraction de voyelles contiguës, cË θεός en regard de ἐνθουσιάζω (M. Lejeune, Phonétique, 259). Un verbe contracte ion.-att. *tôv peut donc avoir été remodelé en πτοᾶν afin d’éviter des formes monosyllabiques. Bibliographie s.u. rtoio. Ο. Ἡ. 1 πύξος, lat. buxus, nom du « buis » généralement tenu pour préhellénique ou emprunté à une langue indéterminée (Frisk, Chantraine), peut-être micrasiatique (Boisacq) vu la distribution géographique de l’espèce. S. Amigues, « Étymologie méconnue ou réinterprétation étymologique : le cas de πύξος ». Actes du colloque : Les phytonymes grecs et latins, Nice, 1993, 916, penche pour une origine indo-européenne, en invoquant la présence de Ppu-ko-so à Pylos où le buis à pu être importé des confins septentrionaux de la Grèce et le rapport constant dans 165 textes (Thphr., Dsc.) entre πύξος et
πυκνός « Serré » qualifiant ses feuilles, ses fruits et surtout son bois. Πύξος est donc interprété en grec même comme le substantif correspondant à un adjectif Ἐπυξός, doublet de πυκνός, qui s’intègrerait dans la série étudiée par Ε. Skoda, « Les adjectifs grecs en -σός traduisant des particularités ou des défauts physiques », REG 104, 1991, 367-393. À πύξος se rattache 16 com-
posé πυξάκανθα
(Dsc.) « buis épineux », très probablement Pépine-vinette
de Crète, Berberis cretica.
,
S. A.
— 1429 —
σάβανον
2 πύξος dans une énumération de champignons (Thphr., ΗΡ I, 6, 5) doit avoir 16 sens de « morille » attesté par 16 grec moderne. Le composé ὀνό-TvÉOc « morille d’âne » s’entend bien d’un chardon (Oropordon illyricum) à capitules renflés dont 165 ânes sont friands. Précisément cette 1466 de renflement liée à la forme de la morille s’apparente à celle de compacité notée
par ἔπυξός / πυκνός (voir πύξος
1), mais aussi sans doute à l’image du
« poing » présente dans πύξ, πυγμή, TÜKTNG, etc.
S. À.
πωλέω : « chercher à vendre » (ion.-att., etc.). — Les correspondants allégués pour partir d’une racine i.-e. *pel- ne rendent pas compte de la forme grecque, qui doit être avant tout interprétée à l’intérieur de la langue, et à cet égard 11 serait bien étrange qu’elle soit sans rapport avec πωλέομαι (Hom. +) « circuler » (cité DELG s.u. πέλομαι). Le rapprochement, fait déjà par E. Schwyzer (Gr Gr. I, 720), convient autant pour la forme (actif factitif bâti secondairement sur un moyen plus ancien, comme πείθω sur πείθομαι) que pour le sens
: « faire commerce, vendre
», c’est proprement
« transporter,
faire circuler », à preuve πέρνημι, ἔμπορος et bien d’autres termes du même champ lexical (ainsi ἀγώγιμα « marchandises »). Ce mode de désignation est si usuel en grec que 16 prétendu i.-e. *pel- risque bien d’être illusoire, au moins pour rendre compte de πωλέω. Dès lors 16 rapprochement avec ἐμπολή n’est pas une « étymologie populaire » ; l’une et l’autre forme procèdent d’un développement similaire à partir de *kWel- « aller et venir ». P. Chantraine s.u. ἐμπολή laissait en suspens le problème de l’origine (*pel- ou *kvel- ?), aussi bien pour ce mot que pour πωλέω, mais la seconde solution, qui évite de multiplier les entités, est bien préférable. Ch. de L.
πῶλος : « poulain » (Hom. +). — Un parallèle pour le composé πῶλοδάμνης est fourni par l’anthroponyme chypriote po-la-ka-ta-se /Polaktas/
(avec &yo).
Μ. Ε.
ῥικνός : « recroquevillé, réduit ». — Sur 16 radical pix- on a l’anthroponyme Ἐρικνίδας reconnu par O. Masson (REG 101, 1988, 170-172) dans une dédicace argienne du 115 a. C. (P. À. Hansen, Carm. epigr. Graec. II, n° 818), qui « suppose un anthroponyme correspondant *Fpixvoc, Ῥίκνος », déjà connu « avec une aspiration expressive » à Amphipolis (‘Pixvoc, SEG 41, 562, 5, 2nde moitié IVe a. C.). S.M. σάβανον : « tissu de lin ». — La plus ancienne attestation du mot est un édit de Dioclétien (LSJ, Revised Suppl. s.u.). Il faut ajouter le composé σαβανοφακιάριον « serviette de lin », hybride gréco-latin connu lui aussi au 1115 s, p. C. (LSJ s.u.), et surtout 16 dérivé σαβανᾶς « fabricant de tissus de lin », nom de métier identifié par J. B. Curbera, ZPFE 108, 1995, 101-2 dans une épitaphe juive de Sicile ; ce mot est attesté dans un texte connu depuis plus de trente ans, mais on y avait vu, à tort, un anthroponyme. Voir O, Masson, Bull. Ép. 1996, 146 (REG 109, 574). Du coup, l’étymologie sémitique du mot, critiquée par P. Chantraine, retrouve de la vraisemblance. Ch. de L
σάλπη
σάλπη
— 1480 —
: À. Kessigoglu, GL. 64, 1986, 247, explique le sens de la glose
d’Hsch. σάλπη
- ἰχθῦς ποιός, ὃν καὶ Boûv καλέουσιν : ce poisson est connu
(Épicharme, Aristote) comme σκατοφάγος, trait qu’il partage avec certains bœufs, notamment ceux de Béotie et de Chypre (sources citées en ce sens). Ch. de L. σάρξ : « chair ». — En faveur du rattachement de ce mot à une racine i.-e. *twerk- « couper », que P. Chantraine conteste à la suite d’E. Risch, K. McCone, MSS 53, 1992[94], 99-100, fait valoir 16 nom d’agent *tworké« coupeur », désignation du sanglier ravageur reflétée par v.irl. torc « sanglier » et la glose av. θβογοϑβῦ, à amender en 6Barssô (avec bibl.), Ch. de L. σίον : [ajouter :] toponyme mycénien (locatif) si-jo-wo-te = *aro-F ôvt-er « à la Cressonnière ». Sur la forme et les emplois du suffixe, voir M. Lejeune, MPM IV, 12-24. J-L, P.
σιπύη : « petite boîte ; huche ». — On ajoutera à cet article du DELG le composé sicilien ὁμοσίπυοι qui désigne les membres d’une même famille comme ceux « qui ont la même huche » chez Aristote, Pol. I, 2, 5, qui est désormais corroboré par la forme μπομοσέπυοι d’une inscription archaïque de Sélinonte, RPh 69, 1995, 128, 1. 3. L.D. σισύμβριον : corriger dans le DELG « menthe aquatique » en « calament », Calamintha nepeta (cf. S. Amigues ad Thphr, HP II, 1, 3 [CUF, 1988]), d’après 1) l’indication d’habitat en terrain sec dans Dsc. IIT, 41, et Pline, XX, 247 ; 2) la correspondance entre σισύμβριον et calamentum dans [Arist.], De plantis, I, 17. S. A.
σκαμβός : « tordu, aux jambes arquées ». — Rapprochement plus probable avec 16 groupe de κάμπτω qu’avec σκάζω, selon N. Maurice, BSL 82, 1987, 202-203 et 224, qui souligne la symétrie dans la structure consonantique
entre σκαμβ-ός et vaUw-6c. H
N. G.
σκομβρίζειν : 1. Hésychius : σκομβρίσαι - γογγύσαι - καὶ παιδιᾶς ἀσελγοῦς εἶδος ; 2. Id. p 88 : ῥαθαπυγίζειν * & τινες «σ»κομβρίζειν - τὸ 16 σκέλους πλάτει παίειν κατὰ τῶν ἰσχίων, τὸ εἰς τὸν γλουτὸν σιμῷ ποδὶ τύπτειν ; 8. Photius ; σκομβρίσαι παρὰ Ἰόβα [Juba II] ἐν β᾽ Διεφθορυίας λέξεως παιδιᾶς ἀσελγοῦς εἶδος ἀποδίδοται, κοὶ κατὰ τὸ ἦτρον πλατεῖ τῷ ποδὶ πλήσσοντος, ὡς ψόφον ἐργάσασθαι ; 4. Souda : σκομβρίζει - γογγύζει. Ét. : Les sens, apparemment divers de « gronder, maronner » (γογγύζειν), « frapper, porter des coups » (noiew, τύπτειν) de quelque façon qu’on les donne (pied ou main), peuvent se ramener à l’unité 51 l’on part du nom de poisson σκόμβρος « maquereau » (Scomber scomber) ; car σκομβρίζειν a d’abord signifié « transformer quelqu’un en maquereau » [pour le sens du dénominatif, cË πτωχίζειν τινά « rendre quelqu’un πτωχός, « appauvrir »], c’est-à-dire lui porter des coups tels que son dos (ou toute autre partie de
— 1481 —
στείχω
son corps) reste marqué de bleus dus aux contusions. Ce bariolage est si caractéristique qu’en différents lieux 11 a servi à désigner le Scomber scomber : en ancien provençal, vayrat (à Avignon, en 1446) et dans les dialectes d’oc modernes, veirat (à Palavas), baïrai (à Carcassonne), etc., noms qui définissent le poisson comme « le tacheté, le marbré » (du lat. uariatus, cf. lat. uarius « bigarré, tacheté »). En français même, le « maquereau » est le poisson « taché », car, comme l’a établi P Guiraud, son nom est dérivé « d’un verbe maquer, macher qui signifie frapper et, secondairement, contusionner, d’où l’idée de fache ». Donc référence à la couleur du maquereau, plus précisément à son dos vert et marbré de rayures d’un bleu noirâtre. ExoufpiÇeiv admet d'être transposé par « zébrer qqn de coups » (cf. « être tigré de bleus »). Par métonymie (le conséquent pour l’antécédent), σκομβρίζειν a pris le sens de « gronder, maronner », la notion de « bruit d’un coup »
(ψόφος) étant secondaire.
J.T.
σκύβαλον : « excrément, ordure, rebut ». — Dans le sens de « balle de grain » le mot est attesté dès 16 III s. avant J.-C. dans la documentation papyrologique (P Cair. Zen. III 59494 1. 16, IV 59732 1, 4). Ce sens n’est donc pas propre au grec moderne, mais beaucoup plus ancien. J.-L. P. σπινθήρ, -ῆρος͵: m. « étincelle ». — Connu comme anthroponyme (cf. J. et L. Robert, Bull. Ερ. 1971, 289), comme 16 dérivé Σπίνθαρος (J.-C. Decourt, Inser. de Thessalie I, n° 53, 12, 1ère moitié IITe a. C.). S. M. σταθμός : nom masculin, comportant des significations diverses, généralement regroupées selon trois pôles sémantiques (« balance », « pilier » et « gîte »). — J. Chadwick (La langue.…, 1992, 283-288), propose de partir d’un nom d’action, signifiant *« fait de se tenir debout », « immobile » ou « à la verticale », dont tous les sens concrets, seuls attestés, peuvent se déduire. N. G. στείβω : « mettre le pied sur, fouler ». — Ε . : il faut préciser 16 rapport avec les formes arméniennes. On compare d’ordinaire le présent stipem (aor. stipec‘i) à oteiBo, ce qui pour la forme est possible, mais se heurte à l’objection qu’en arménien ce type de verbe est normalement dénominatif. Il vaut donc mieux partir du substantif-adjectif step « hâte ; fréquent », qui 8 une double flexion, à 18 fois thème en -a- (instr. stipaw) < i.-e. *stoib&- (Ξ gr. στοιβή) et thème en -ο- (instr. stipou) < *stéibo- (= lit. stiebas, intoné rude selon la loi de Winter). Le degré zéro *stib- n’est pas attesté en arménien, mais l’adjectif stuar « fort » < *stiwar repose soit sur *stip-°ro- (cf. lit. stiprüs), soit sur *stibh-°ro-, avec la même base que στιφ-ρός et 16 même suffixe que στιβ-αρός (Lalies 10, 1992, 249-50 ; BSL 89, 1994, fasc. 2, 182). — Ch. de L. στείχω : p. 1049 col, 1 à propos de l’adjectif στοιχιαῖος, traduit « d’une longueur égale à une rangée », se reporter au texte de IG 22, 463, 57 : ὑπερτόvaua … πάχος στοιχιαῖα, μῆκος ὀκτώποδα, et traduire plutôt « des linteaux … d’une rangée en épaisseur et de huit pieds en longueur ». J.-L. P.
στέλλω
— 1482 —
στέλλω : [DELG, s.u., à la fin de l’inventaire initial des formes, ajouter :]
, — ὰ futur σταλώσω avec le -0- de ἀνάλωσαι (MYT 24, 74 : Β. Hodot, Éolien, p. 199-200). J-L. P στόμα : ajouter myc. tumako στύμαργος, variante de tomako στόμαργος. Voir DMic s,u. et en dernier lieu J.T. Killen, Minos 27-28, 1992-93 [95], 1017, qui donne de bonnes raisons de penser que cette interprétation de tumako est meilleure que celle qui veut y voir ᾿θύμαρχος ou toute autre chose. Ch. de L.
στόμαργος (Æsch., S, E.). — Défini dans le DELG, s.u. στόμα, par « au langage vif et violent ». Cliantraine y voyait στόμα - ἀργός « rapide ». L’analyse des contextes où le mot est attesté permet 46 l’analyser en στόμα + μάργος « furieux » avec haplologie (A. Blanc, RPh 65, 1991, 59-66, et BAGB
1996/1, 8-9).
A.B.
στῦλος : [alinéa Ét. : il ne faut pas poser de À dans un radical *st(h)ehg-, mais écrire *stehs-, étant donné que le sthi- du sanskrit est le produit phonétique dans cette langue de *stho- au degré zéro ; donc écrire :]
… la racine *stehg-
de ἵστημι …
J-L.P.
σφεῖς : on ajoutera la forme de datif σφέσι apparue à Mantinée, voir Bull. Ep. 1988, n° 508. L.D.
σῶρι, σῶρυ
: nom d’un minerai. — Ce mot est peut-être un emprunt, à
rapprocher du hitt. suwaru- « lourd ». Voir G. Neumann, Kadmos 28, 1989,
95, n. 6.
M. E.
τέκτων. — Les dernières tablettes mycéniennes découvertes à Thèbes fournissent un datif pluriel remarquable, te-ka-ta-si = /tektasi/, avec degré zéro du suffixe nasal (cf. textoivœ). La forme est citée par M. Lejeune (RPh 68, 1994, 165) avec 165 références TH ὰ 242, Gp 102, 180. On la joindra donc à te-ko-to-ne et te-ko-to-na-pe, déjà dans le DELG, où l’on complétera les indications bibliographiques concernant cette dernière forme en se référant à la discussion de N. Guilleux (BSL 92/2, 1997, 207-209 = c. r. de Hajnal 1995). N. G.
K
τέλφουσα : nom d’une source attesté dans plusieurs régions de la Grèce. — G. Neumann, ZVS 98, 1979, 85-89, l’explique de façon convaincante
comme un participe prés. act. fém. de la racine *dhelb}- « creuser » (IEW 246, LIV 124) non attestée ailleurs en grec. Il y a de bons parallèles dans la toponymie germanique (p. ex. Delft aux Pays-Bas) et balto-slave. M.E.
M
τέμει /l 13, 707, τέμίν)οντα - ἀμέλγοντα et ἔτεμεν - ἤμελγεν (Hsch.). Ces formes appartiennent à la racine *kYem-e/o-camati. Voir K. Strunk, Gloita 68, 1990, 49-61.
« humer, avaler », cf. skr. M. E.
— 1433 —
Τιθρωνή
τέμνοντα : glosé ἀμέλγοντα (Hsch.), — Π faut conserver cette glose, au lieu de l’éliminer comme veut 16 faire Latte, et la rapprocher de tetueïv « atteindre ». Pour le sens, on rappellera que le correspondant skr. duh- de gr. τυχ- « trouver, obtenir » signifie « traire » ; la racine teu- a dû connaître un développement du même ordre. Ch, de L. τέσσαρες : [milieu du 29 alinéa, p. 109 : l’exemple mycénien getor-owe (sic) pour r n’est pas pertinent, puisque r y précède une voyelle, et getoro-popi signifie peut-être « à quatre pieds », mais comme substantif désigne des « quadrupèdes » ; changer la rédaction :] (déjà en mycénien avec traitement po de r, dans getoro-popi, instr. plur. « quadrupèdes », sc. « petit bétail », à comparer avec getorowe « à quatre anses » = KWETp-ÔFec nt.). J.-L. P. Signalons deux formes thessaliennes 46 l’ordinal « quatrième », πέτριτεν = Tétaptov en Hestiaiotide, Dialectologica Graeca, Madrid 1993, 171, 1119 a.C., πέτροτος à Scotoussa, BSA 1993, 187-217, 115 a.C. L.D.
τηλύγετος : épithète d’enfants, de sens et d’origine inconnus. — Se fondant sur l’association phraséologique de Avypo- à τηλύγετος en E 152-7, B. Vine (1998, 64-66) aménage l’explication donnée pour ce dernier par M. Janda (« Homerisch τηλύγετος », Glotta, 66, 1988, 20-25), et en fait un *TnA\e-Adyetog « having misery/pain (etc.) at a distance, i. e. one who is sheltered or protected from harm — a designation equally applicable to children and young adults (the latter including inexperienced warriors) » ; pour l’A. *Adyetoç est un substantif abstrait correspondant, dans le système de Caland-Wacker-
nagel, à λυγρός, λευγαλέος, comme πάχετος à παχύς et (περι-)μήκετος à μακρός.
F. Β.
τίθημι : la forme béotienne &véGE, dont l’authenticité a été contestée par B. Forssman que suit P. Chantraine, est confirmée par deux dédicaces phocidiennes (À. Jacquemin, BCH Suppl, IX, 1984, nr. 764 p. 150 et 769 p. 152). — En ce sens K. Strunk, ZVS 100, 1987, 833, qui pense à une autre trace possible de cet aoriste radical athématique, à savoir l’impératif θές, ancien injonctif qui
à dû supplanter un ancien "θής (= skr. dhäs) d’après le pluriel θέτε, selon 16 modèle des formes thématiques σχές / σχέτε, -σπες / -onete, ἄγες (Hsch.) / ἄγετε, qui elles aussi sont à interpréter comme des injonctifs. S. rappelle (p. 331) que le moyen θέο est analysé depuis Wackernagel (Vorles. 218 sqq.) comme un injonctif, car c’est 18 meilleure manière d’expliquer le tour homérique prohibiΕ μή μοι... ἔνθεο (A 410) ; ainsi Chantraine, GH II, 230-1 ; Schwyzer-Debrunner, GG II, 315 et 343 ; Stephens, TAPA 113, 1983, 69-78. Ch. de L. Τιθρωνή : épiclèse d’Athéna (Paus. 1, 31, 4). — H. Petersmann, HS 108, 1990, 38-50, propose une explication convaincante : *ti-trro-nä, de l’adjectif verbal en -n6- de la racine *dRerhz- de θρώσκω avec redoublement du prés., cË£. τιθηνός. Le sens de l’épiclèse est certainement lié à des rites de fertilité et au rôle de la déesse comme protectrice des femmes. M.E.
τολύπη
— 1434 —
τολύπῃ : £. « pelote » et autres sens métaphoriques comportant un sème « rotondité ».— À la suite de N. Maurice, RPh 65/1, 1991, 161-167, on corri-
gera la traduction « botte (de poireau) » (Eub. 41 K.-A,) en « boulette (de poireau) », puisqu’il s’agit de bouchées de nourriture, trop volumineuses, dont des courtisanes se gonflent les joues de manière disgracieuse. Ét. : L'hypothèse d’un point de départ Ἐτυλύπ-α autrefois suggérée par Fick (GGA, 1894, 247) et enregistrée par Frisk s.u., a été reprise par N. Maurice ([.c.) pour servir de base à 18 reconstruction d’un plus ancien Ἐτυλυφήπ-α, à tirer lui-même d’un nom d’agent ἔτυλ-υφίπ-τηρ, antécédent du tardif τυλυφάντης « fabricant de coussins », et peut-être indirectement attesté dans le nom de fête mycénien turupterija. Quant à la modification du vocalisme, de u-u à o-u, 6116 peut être analogique d’autres termes tech-
niques comme κορύνη ou topôvn.
N. G.
τραπέω : « fouler du raisin ». — Ajouter p. 1129 a : « aor. rad. athém. du type ἤνεικα (Schwyzer, Gr. Gr. 1, 744 sq.) dans myc. jo-te-re-pa-to (KN Fp 14)
= ὡς TpÉTO(V)TO « quand on a foulé (les olives) » ; voir J. Taillardat, REG 97, 1984, 365-373. » J.T. τρεῖς : la forme thessalienne τρέττος « troisième » de Scotoussa, BSA 1993, 187-217, 119 a.C., s’explique phonétiquement par *tpitiog = lat. fertius. Cette variante ancienne de l’ordinal n’était jusqu’ici attestée en grec que par l’anthroponymie, Bechtel, HPN 271. L. D.
Tpttoyéveux : « l’enfant première-née » : 1) Épithète d’Athéna depuis Homère (A 515, © 39, y 378, etc.) expliquée par Hésiode, Théogonie. 895-896 : Athéna est « l’enfant premier-né » de Zeus et de sa première épouse Métis, 2) figure (oxñpo) de la pyrrhique, danse chère à Athéna (Ar., Nuées, 989) ; figure dite aussi ἡ ᾿Αθηνᾶ (P Oxy. 2738 ; voir E. K. Borthwick, Hermes 98, 1970, 318-331 et Eupol. 18 K.-A.). Le masculin τρττογενής « l’enfant premier-né » n’est connu que par la
vieille formule métrique παῖς μοι τριτογενὴς εἴη, μὴ TPLTOYÉVELA « puisse mon
enfant premier-né
être un fils et non une fille » (Schol. Hom.
©
39,
Souda τ 1019 Adler), prière prononcée par les Athéniens au jour de leur mariage (Phanodémos in Harpocration, p. 294, 3 Dindorf). Ét. : On partira de τριτοπάτορες « les Aïeux », littéralement « les pères de
la troisième génération » (= τρίτοι πατέρες Philochore in Harpocration, Ῥ. 294, 3 Dindorf ; τρίτοι ἀπὸ τοῦ πατρός Lexeis rhetoricai, in Anecd. Bekkeri, I, p. 307, 16), c’est-à-dire « les arrière-grands-pères, les bisaïeuls » (Ξ πρόπαπποι Aristote, fr. 415 Rose ; Lexeis rhetoricai, loc. cit.). L’iota long de
τρττοπάτορες, τρττογενής, Τρττογένεια est dû à un allongement métrique. Dans 16 composé τρϊτοπάτορες, le signifié de τριτο- s’est effacé avec le temps et, à l’usage, s’est chargé du sème « aînesse » qui a éliminé le sème « troisième » (c’est-à-dire « de la troisième génération »). Autrement dit, τριτο-, terme initialement transparent, a perdu sa motivation étymologique et a, dès lors, changé de sens, devenant un simple synonyme de xporto-. Dans
— 1485 —
υ
τριτοπάτορες, τριτο- à été d’abord compris comme un πρῶτο- exprimant « l’aînesse » dans la chaîne des générations successives de l’ascendance paternelle. Puis, par une extension de sens fort ancienne et très explicable (puisque τριτο- équivaut à xpOTO-), τριτο- à fini par désigner « l’aînesse » à l’intérieur d’une même génération de frères et de sœurs, en sorte que
τριτογενής et τριτογένεια ont été créés pour être les équivalents de xpotoγενής et πρωτογένεια. CÉ J. Taillardat, REG RPh 69, 1995, 283-288.
100, 1987, p. XII ; détails dans J.T.
τρόπις : « quille ». — M. Janda, Die Sprache, 37, 1995, 1, 5-11, justifie le rapport avec τρέπω « retourner » dans le cadre de la métaphore du labourage de la mer. L. D.
τρόώγειν : [À propos de τρωκτός, adj. verbal de τρώγειν : En parlant de légumes, sauvages ou cultivés, τρωκτός ne signifie pas seulement « comestible », mais surtout « qu’on mange cru » (Hippocrate, Mul., II, 118 = t. VIII, p. 254 Littré, oppose τρωκτός à ἐφθός ; Galien, Gloss., t. XIX, p. 147 Kühn) et τὰ τρωκτά désigne en particulier les laitues et 165 autres chicoracées (Artémidore, Onirocr., 1, 67). Le mot τρωκτός est alors l’exact synonyme de τρώξιμος dont 16 neutre substantivé τὸ τρώξιμον signifie, depuis Hippocrate (nt., 34 = VII, p. 252 Littré) « crudité, salade » et, depuis au moins le IVe ou le Ve siècle p. C. (Didyme, Géopon., 12, 28), « chicoracée » en général (laitue, laiteron, etc.). J.T. τύμβος : Ét. : Le mot désigne certes un tertre (et non, comme τάφος, une tombe creusée), mais uniquement un tumulus funéraire, et non n’importe quel tertre. Dès lors un lien avec le groupe de θάπτω n’est pas impossible, voir la note s.u. Ch. de L. τύπτω : « frapper ». — On pense traditionnellement que le composé ὀρεοτύπος, attesté chez Théophraste (HP 3, 3, 7 ; 3, 12, 4 ; 4, 13,1 ; CP 5, 11, 3), désigne des carriers (LSJ, s.u. ; DELG 1145) ou des bûcherons (LSJ, s.u. ; Bailly) et qu’il a au premier membre une forme de ôpoç « montagne ». Il est
plus probable qu’il s’agit de muletiers (cf. ὀρεύς « mule »), ainsi désignés parce qu’ils donnent un coup de fouet à leurs bêtes pour les faire avancer : il faut partir de *dpn(F)-0-türoc, avec abrègement du n, cf. À. B., « Les dpeoτύποι de Théophraste : carriers, bûcherons ou muletiers ?», RPh 70, 1996 (1998], 199-210. A.B.
Il faut ajouter, à la suite du composé ἔν-τυπος « frappé », ὑπό-τυπος « frappé, taillé par en-dessous », employé substantivé au sens hapax de « cave », cf. M.-C. Hellmann, BCH 116, 1992, 264. S. M.
%, et (par psilose) ὑ : [nouvelle rédaction par J.-L. P.] préposition et préverbe souvent considéré comme chypriote, mais d’emploi probablement plus développé en grec archaïque, voir plus bas.
D
— 1436 —
En chypriote, formes rares : peut-être ὑ τύχᾳ = ἐπὶ τύχᾳ, ὕ-χηρος £ = τὰ ἐπίχειρα « gratification », cf. Masson, ICS 266, 8, et 217, 5, ce dernier exemple étant évident ; mais pour ὑ τύχᾳ on pourrait admettre un traitement phonétique de σὺν
τύχᾳ, cf. Thumb-Scherer, Handb. der gr. Dial. II,
p. 172, et voir ὕγγεμος, ὑστάς. En outre, il y a l’obscur vF ous Cav (ICS 217, 10 avec la bibliographie) ; la première partie de l'expression doit contenir après v- un accusatif pluriel de la racine de αἰεί, -αἷἰς, répondant à got. aiwins « pour toujours » ; la seconde partie est plus difficile : Fraenkel, ZF 60, 1950, 142-144, admet un -£av de *g#yom- (?) apparenté à βίος « vie » (explications un peu différentes de Hamp, Class, Phil. 48, 1953, 240-242, Puhvel, Lang. 30, 1954, 454) ; dans un sens tout autre, M. Lejeune, BSL 50, 1954, 77-78, à pensé que les deux derniers signes devraient être lus ga-ne, donc γᾶν, infinitif d'un verbe γάω (c£. yoiw), qui signifierait « pour en jouir ». Le même préverbe paraît être présent dans des termes du vocabulaire commun que les Grecs n’analysaient probablement plus clairement : ὑ-γιής est à analyser plutôt en rapport avec ἐπι-βιῶναι « survivre » (voir s.u.) ;
Ü-beop est 16 nom d’une plante décrite comme ἐπι-φυόμενον (voir s.u.) ; ὕ-βρις relève de la même notion que ἐπι-βρίθω (voir s.u.) ; le myc. uwogewe (KN C 902, 6) désigne peut-être une sorte d’inspecteurs,
ἐπ- πῆξες.
À côté de ù- dans ὕ-χηρος, on allègue un premier élément alternant eùdans deux gloses chypriotes : εὐττρόσσεσθαι * ἐπιστρέφεσθαι. Πάφιοι (Hsch.), εὔτχους * χώνη. Σαλαμίνιοι (ibid.) ; cf. Bechtel, Gr. Dial. I, 440-441. Mais il peut s’agir de formes altérées ou pourvues d’'autres préverbes, cf. K. Strunk, Ooperosi, 1986, notamment p. 260. Ε. : Il existe une préposition *ud : skr. ût-, ûd- « vers 16 haut », germanique, par ex. got. ut, allemand aus, p.-ê. vénète u (M. Lejeune, RÉA 54, 1952, 74 sq.), etc. Voir encore Pokorny p. 1108 sq., Schwyzer, Gr. Gr. ΤΙ, p. 517.
On retrouve ce préfixe dans ὕστερος, p.-ê. dans ὕσπληγξ, ὕστριξ, ὕβρις. ‘Cette explication par i.-e. *ud-, qui n’a pas d’alternance connue, interdit d’invoquer les deux composés chypriotes en eù-, qui sont mal établis. Tentatives anciennes de concilier ù- et eù-, Hoffmann, G7 Dial. I, p. 813 (citant Fick), Bechtel, Gr. Dial. I, p. 441. Sur l’ensemble de la question, voir J.-L. Per-
pillou, RLGA, p. 125-136.
J.-L. P.
ὕβρις : remplacer les sens donnés dans le DELG en tête d’article par « voies de fait, violence physique, viol, outrage, démesure, injustice brutale » ; introduire à la fin de l’alinéa « Rares composés » : nom de personne myc.
Puskegiri m. = *Duyé-Bpts ? c£ φυγο-πτόλεμος, voir M. Lejeune, MPM
III,
Ῥ. 158, η. 63 ; changer l’étymologie : Et. : Il est probable que 168 Grecs ont pensé à rapprocher 16 mot de ὑπέρ, ce qui a donné lieu à des associations avec ὑπερφιάλως (Od. 1, 227), ὑπερβαoin (Od. 8, 207), ὑπερηφανέων (I 11, 694), etc. : satisfaisant pour le sens mais morphologiquement impossible. Mais la mise en avant de 18 violence physique comme poids qui s’abat sur la victime conduit à privilégier une
analyse qui mette le terme en relation avec le verbe &m-Bpt0w « peser sur,
— 1481 —
ὕφεαρ
s’abattre violemment sur » (à propos du combat), voir Zl. 7, 343, et, par consé-
quent, à proposer une segmentation û- (Ξ ἐπι-) et *Bpt- (nom-racine ? ou déverbal ?) < *g#ri- < *g#rH,-i- de *gWer-H2- « écraser ». Sur cette interprétation, voir Ch. de Lamberterie, Adjectifs grecs en -ύς, $ 198, p. 551-555 ; J.-L. Perpillou, RLGA, p. 129-131. La flexion en ; bref serait secondaire et due au voisinage de ἔρις uel sim. Écarter une hypothèse anatolienne en l’air de O. Szemerényi, JHS 94, 1974, p. 154. J.-L. P. ὑγιής : [discussion du paragraphe étymologique depuis « Il faut partir … »] À l’étymologie traditionnelle *su-giy-es- avec un premier terme *su« bien » on peut opposer que ce serait le seul exemple grec de ὑ- < *H ;susans trace de la laryngale initiale. Le terme s’oppose au groupe de θνήσκειν et paraît être en rapport paradigmatique avec ἐπι-βιῶναι et exprimer d’abord la notion de « survie ». Il faudrait alors supposer au premier terme 19 préverbe *ud- > û- = èm-. C£. Ch. de Lamberterie, Adjectifs grecs en -ὕς, $ 209, p. 803-805 ; J.-L. Perpillou, RLGA, 1996, p. 126-128. J.-L. P.
ουἱός : M. Lejeune, RPh 68, 1994[96], 165-8, rend probable l’interprétation de myc. i-65 comme iju « fils », l’une des formes mycéniennes de ce mot à côté des autres variantes que sont ujo et ijo. Donc, dès le second millénaire, diversité aussi grande qu’au premier, ce qui s’explique facilement en partant d’un étymon instable *suyu-. La variante ujo est une nouvelle découverte des documents de Thèbes. Ch. de L. ὕπνος : à l’appui de son analyse (acceptée par P. Chantraine) de hom. ûx-
νόωντας comme forme à diectasis à partir de ᾿ὑπνάοντας, O. Szemerényi (77-8) cite 16 parallèle de skr. svépna- — svapnäyate « to feel sleepy », en grec même de γόος — yodo, μῶμος — μωμάω, cÉ. aussi lat. dônum — dônâre. Le même processus de dérivation existe aussi en arménien (hog, gén. hogoy « souci » — hogam « se soucier », etc., voir G, Klingenschmitt, Altarm. Verb, 89 sqq.), et notamment dans la même sphère sémantique, à savoir des états du corps ou des états d’âme. Ch. de L. ὑσμίνη : « mêlée, combat » (Hom., lyr, etc.). — Ajouter les données onomastiques étudiées par À. Heubeck, GL 63, 1985, 2-4, à compléter par H. Mühlestein, Gl. 64, 1986, 128 : ᾿Αμυθάων (Hom, +) et déjà myc. amutawo, gén. amutawono = *Ham-huthä-wôn « Mitkämpfer », du type de ᾿Αμοπάων (Hom. +) < *Ham-hok#ä-wôn « Mitbegleiter », sur un subst. ᾿θα « combat » qui est au nom-racine skr. yudh- dans le même rapport que φυγή à φυγ-. M. ajoute l’anthr. myc. utajo, gén. utajojo = Huthaios, fait sur ce même substantif comme ’A\KoÏoc sur ἀλκή [toujours 16 même système formel, c£ ἀλκ-, εὐ dans le même champ du lexique : résistance, combat, fuite], akorajo ᾿Αγοραῖος, akatajo ᾿Ακταῖος. Ch. de L.
ὕφεαρ, -έαρος : « gui ». — La difficulté, rappelée par P. Chantraine, d’un vocalisme “pef - ou ἔφευ- inconnu dans la racine de ἔφῦν peut être levée par
ὕφεαρ
— 1438 —
l’hypothèse d’une dissimilation de *Épvop en ὕφεαρ éventuellement orientée J.-L. P. par l’effet de série des neutres en -cop (au cas direct). φάγρος : 1. Nom de divers poissons : le « denté » rouge tex macrophthalmus), le « pagre » (Pagrus vulgaris) ou le erythrinus, L.), c£ Ἐ, de Saint-Denis, Animaux marins, p. etc. — 2. « pierre à aiguiser » (Simias), mot donné comme
à gros yeux (Den« pagel » (Sparus 80 sq., s.u. pager, crétois par Athé-
née 6, 327 e : ἡ γὰρ ἀκόνη κατὰ Κρῆτας φάγρος. Ét. : Il s’agit bien du même mot : 1) C’est le nom transparent d’un poisson « dévorant » (adjectif en -pd- tiré de φαγεῖν ; accent récessif de substantivation), ainsi appelé « quod duros dentes habeat ita ut ostreis in mari alatur » (Isid.). — 2) Quant à la pierre à aiguiser, elle est un outil « dévorant » 16 fer (Sophocle, Ajax, 820 : σφαγεὺς … σιδηροβρῶτι θηγάνῃ venxovnc). Discussion chez Taillardat, Nomina rerum. Hommage à J. Manessy-Guition, LAMA 13, 1994, p. 390-391. J.T.
φθίνω : « se consumer ». — J.-L. Garcia-Ramén, MSS interprète, à la suite de C. J. Ruijgh, myc. egitiwoe comme
51, 1990, 7-20, un part. parf.
(hekwhthiwohe(s) « (porcs) victimes de consomption », forme à rapprocher de hom. ἔφθιται et surtout de ἔφθιεν (Z 446), qui doit relayer un vieux parfait *Édôte (ou un plus-que-parfait *èdOiee). Chez Homère, 16 part. Ἐἐφθιμένος, lui-même relais du ἐφθιξώς qui continue la forme mycénienne, est conservé indirectement dans l’aor. -φθίμενος, issu de la forme ἔφθιδν réinterprétée comme aoriste, — Le mycénien atteste aussi le nom de femme agitita, qui serait au premier millénaire ᾿Αφθίτα, forme abrégée d’un composé héroïque en ἀφθιτο- : voir M. Lejeune, RPh 61, 1988, 181-4 (= MPM IV, 245-8), avec renvoi à des travaux antérieurs (A. Heubeck, H. Schmeja, E. Risch).
La racine i.-e. est à poser comme *dhgwhey-, en fait forme élargie de *dhegwh. « brûler > se dessécher, se flétrir » (pour le sens, οὗ lat. sitis « soif », dont le rattachement à cette famille n’est pas à mettre en doute). Ch. de L.
querôiterv. — J. Taillardat propose de remplacer l’article qu’il avait rédigé (DELG, p. 1204) φίκις, -ἰος et jamais dans des Genre incertain.
par ce qui suit : -ἰδος (voir Ét.) Ε (?) : « anus ». Mot très rarement attesté et textes littéraires ou médicaux : il est évidemment vulgaire. Le substantif est cité sine interpretatione par Hérodien, 1,
88, 35 Lentz : τὸ δὲ φίκις βαρύνεται « 16 mot φίκις a une finale atone » (Lentz a corrigé à tort en κίκις). L’accent φίκις donné par Hérodien et sa remarque ne permettent de définir ni la quantité de l’iota suffixal, ni celle de l'iota radical (φίκις exclut pourtant ἔφτ-κτ-). Quant au denotatum de φί-κις, il est assuré par le P. Oxy. 3070, du 1-" s. après J.-C, (publié par P. J. Par-
sons en 1974), où 165 mots ψωλὴ καὶ φίκις sont dans un contexte (texte et dessin pl. VIIT) qui ne laisse aucun doute sur la réalité représentée. Le mot semble indirectement attesté, dès la seconde moitié du 1115 s. avant J.-C.,
— 1439 —
φοῖνιξ
30, 1978, p. 36 (avec bibliographie). Dérivés : 1) φικιῷ (Souda, b 298 Adler, sine interpretatione). Selon Ὦ. Bain, ZPE 52, 1983, p. 6 sq,, il pourrait être un verbe dénominatif φικιᾶν, rappelant par ses diverses connotations βινητιᾶν, πασχητιᾶν, etc. 2) φικιδίζειν ἐπὶ τοῦ παιδεραστεῖν (Souda, φ 292, χ 42 Adler). Morphologiquement et sémantiquement, φικιδίζειν est très clair. Pourtant, selon R. Kassel, Gromon 55, 1983, p. 6, et Kassel-Austin, PC.G,, t. IV, p. 2, ad _ Aristophontis, f 3, φικιδίζειν ne serait qu’une vox nihili. Ét. : Si l’iota suffixal de (φίκ)ίς est bref, ce qui est plausible, on aura affaire au suffixe -τὸ- (cf. supra, φικιδίζειν) apparaissant dans 16 nom de quelques
parties du corps (ἐπιγλωσσίς, παρηίς, πραπίδες, προβοσκίς, φολίς, toutes féminines). En définitive, paraît seul possible un substantif À φίκις, gén. φίκτ-ὅς ou φίκίδ-ος (avec ou sans élargissement -5- ; pour de tels cas, voir Chantraine, Formation.., p. 336, 338). Malgré C. Gallavotti, Museum criticum, 18-14, 1978-1979, p. 368, n. 6, le mot φίκις, à cause de sa date d’apparition (IITe s. av. J.-C.) et de son iota bref φῖ- probable, a peu de chances d’être une adaptation du latin tardif fica. Φίκις doit être le parallèle sémantique du lat. pôdex (cf. pëdere), du français vulgaire le pétard, le pétoulet, du lituanien bizdas (cf, bezdù « Ῥξά »). On peut en effet rapprocher la base indo-eur. onomatopéïque *p(h)u-k- ( et /ü/, Pokorny, p. 847) que permettent de poser armén. p ‘uk' « souffle, vent, pet », persan et afghan puk « souffle ». Au départ, il y a eu un "φῦκ-ι- (avec ἔφῦκ-ιδ-) « la partie du corps qui fait phuk», devenu par assimilation régressive $tk-1- (et qixc-15-) ; cf. βυβλίον > att.
frpMov. La nouvelle forme φίκις avait l’avantage d’éviter toute collision homonymique avec le nom de poisson φῦκίς (qui est sans rapport étymologique). Donc parenté probable, mais lointaine, de φίκις avec
πῦ-γή [de *pth)z-g-1.
J.T.
φλέγω : « enflammer ». — Le dérivé à vocalisme o, φλόξ, gén. φλογός « flamme », désigne aussi (Thphr. [repris dans Pline, XXI, 64 : flammeum, quod phlox uocatur...} ; Nic. ; AP) une fleur coronaire très précoce, ainsi nommée d’après sa couleur. Cette fleur est inodore, ce qui exclut la giroflée des murailles au parfum intense, Cheiranthus cheiri, généralement proposée (cf. J. André, Les noms de plantes dans la Rome antique, Paris, 1985, s.uu. flammeum et phlox). Selon S. Amigues (ad Thphr., HP VI, 6, 2, et VI, 8, 1 [CUF, 1998]), il s’agit du souci des champs, Calendula arvensis, dans sa forme cultivée (ou de C. officinalis, le souci officinal ou souci des fleuristes, d’origine inconnue), la forme sauvage étant dite (HP VI, 8, 1) τὸ φλόγινον [s.e. ἄνθος] τὸ &yprov. À rapprocher d’autres dénominations du souci comme « fleur de flamme », en part. anc. fr. « flammine » et noms vernaculaires actuels « flamin », « flaminette », etc. (Rolland, Flore populaire, VII, 164). S. A.
2 φοῖνιξ : le dérivé *porvikiov restitué par myc. ponikijo (inventaires de denrées aromatiques à Cnossos) a suscité de nombreuses tentatives d’identification, résumées avec références bibliographiques dans Y. Duhoux, « Les pre-
φοῖνιξ
— 1440 —
miers phytonymes grecs ; les données mycéniennes » in Les phytonymes..., p. 112. On retiendra en particulier l’équivalence posée par P. Faure (déjà dans Parfums et aromates de l’Antiquité, Paris, 1987, 110-113) entre ponikijo, l’aromate « phénicien », et le ladan sémitique hellénisé en λήδανον / λάδανον (voir le DELG s.u.). Aux arguments de P. F. l’observation du ladanum extrait de Cistus ladanifer du Midi de la France (identique ou très semblable au produit de Cistus creticus) permet d’ajouter que cette substance présente, quand elle a la consistance de la poix, le brun foncé ambré des dattes très mûres. Si l’on suit
d’autre part J. Taillardat, CKG 1996, s.u. 3 doiviË, pour qui la couleur des dattes « pourrait, à 6116 seule, justifier 16 nom φοῖνιξ du palmier-dattier », il paraît légi-
time de rapprocher à 18 fois ponikijo / *powvikrov et φοῖνιξ 3 46 l’adjectif de couleur φοῖνιξ 1 « bai brun, brun fauve ou rougeâtre ». S. A. 8 φοῖνιξ, -τκος m. « palmier-dattier ; datte ; palme ; etc. » — Traditionnellement expliqué comme l’arbre « phénicien » (voir s.u. 2 Φοῖνιξ), c’est-àdire d’origine orientale ; voir Schrader-Nehring, Reallex. 1, 184 sq. ; Strämberg, Pflanzennamen, 128. Mais la couleur ocre-roux (cf. 1 φοῖνιξ) 465 dattes en régime est très remarquable et pourrait, à elle seule, justifier le nom
φοῖνιξ du palmier-dattier.
J. T.
Ajouter aux sens de « palmier-dattier » et de « datte » ceux de « spathe du palmier » (Dsc. I, 109, 4 : φοϊῖνιξ, ἣν ἔνιοι ἐλάτην À σπάθην καλοῦσι...) [voir 2 ἐλάτη] et de « parfum de palmier » (Thphr., Od. 28), huile aromatisée avec
la spathe desséchée (cf. Antiph. 105, 2-4 : μύρον... φοινίκινον). φόρτος : « charge, fardeau ». — À propos de κυματοφορτίδες
S. A. * κόγχοι
(Hsch. κ 4532) « les cargos des mers », DELG, p. 1223 a, fin du 35 $ : le lemme κυμα-τοφορτίδες, à scander — - - | — < ion. ἔψήξν > ψῆν
(c£ *&FéMoc > *Héduog > ἥλιος) ou sur Ἐψήξν avec un *ë- ancien, auquel cas il faudrait poser *-eh;-. A. B. ψίθυρος : m. « chuchoteur, calomniateur, délateur » (Pi., Ar., +) ; adj. « qui murmure ». — J. Puhvel, HEÆD 4 (1997), 296, propose de partir de *gh#sdhu- > *ehwsidhu- (anaptyxe) > ψιθυ-, ce qui permettrait de rapprocher hitt. kusduwai- « injurier, calomnier », c’est-à-dire g’sdu- < *gh#sdhuΑ. Β. ὠλένη : « coude, avant-bras ». — Ajouter au dossier de ce mot ancien 168 formes mycéniennes de Cnossos o-re-ne-ja = /ôleneial/, o-re-ne-a = lôleneha/ (nom. nt. pl.) et o/-re-ne-o = /ôlenehô/ (nom. £. du.), adjectifs qui s’appliquent à des vêtements très probablement pourvus de manches courtes : ο DMic s.u. et, en particulier, J.-L. Perpillou, SMEA 25, 1984, 225. — Le grec syllabique confirme donc l’ancienneté d’dAjv, qu’on ne connaissait jusqu’ici, au sens
propre du moins, que par la glose de Suidas ὠλήν " Bpaxiov, et apporte un soutien fort au rapprochement déjà proposé par J.-L. P. (DELG s,u., fin de l’article) avec 16 thème en -n- de l’arménien uin : cf. N. Maurice, Minos 23, 1988, 133. Ainsi, malgré la possibilité que dans cette langue une telle flexion puisse plus souvent résulter d’une réfection récente que constituer un réel archaïsme, on préférera voir dans la coïncidence entre grec ὠλήν et arménien uin une nouvelle isoglosse, comme il est fréquent dans le domaine lexical. Les deux formes divergent sur un seul point, celui des alternances suffixales, mieux conservées en arménien qu’en grec, puisque un oppose au cours de sa flexion degré zéro (gén. sg. utan) et degré fléchi (nom. pl. ufunk"), tandis que le grec ne présente que le degré plein (sur les paradigmes arméniens, c£ À. Meillet, Esquisse d’une gram. comp. de l’arm. cl.2, Vienne, 1986, 61 et 77-80, et R. Schmitt, Grammatik des Klassisch-Armenischen…, Innsbruck, 1981, 101-104). N. G.
ὠνή : « achat ». — La forme phonétique attendue oÙvn, en face d’éolien ὄννα < *wosna est désormais attestée en Chalcidique, au IVe siècle a.C., M. Hatzopoulos, Actes de vente de la Chalcidique centrale, Athènes 1988, p. 45. L. D ὥρα : £ « période définie de temps, saison, heure, moment propice ». — À côté 46 ἄ-ωρος « hors de saison » (pour une mort prématurée), 11 a existé un
— 1448 —
ὡρα
surcomposé plus explicite, ἀωροθανής, usuel dans l’épigraphie de Phrygie, οὗ CL Brixhe, Bull. Ep. 1995, 479, et LSJ, avec 16 Revised Supplement. S. M. ὦρα : £. « soin, considération, sollicitude ». — P. Charneux (BCH 115, 1991, 299-302, et cf. BCH T1, 1953, 391, n. 3) met en évidence dans plusieurs décrets hellénistiques 165 juxtaposés ou composés πολυώρεῖν « faire grand cas de » et πολυωρία « grande considération », connus aussi par les textes et les payrus, qui sont les antonymes des usuels ὀλιγ-ωρεῖν εὐ ὀλιγ-ωρία ; l’existence de l’anthroponyme Πολύωρος (cf. LGPN I et Π) rend la dérivation claire. Ch. relève aussi le surcomposé ἀπολυώρητος « peu estimé » chez Philodème, Econ. 24, 24. S. M.
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ABRÉVIATIONS
1444 —
ET BIBLIOGRAPHIE
Dans la mesure du possible, on ἃ employé les mêmes abréviations que le DELG (voir p. 1357-1363). Figurent ci-dessous soit des ouvrages pour lesquels la tradition linguistique a préféré une autre abréviation (e.g. KEWA au lieu de Etym. Wb. des Altind.), soit des ouvrages parus après la rédaction du DELG. Actes du colloque international : Les phytonymes grecs et latins (Nice, 1416 mai 1992). Université de Nice, Centre de recherches comparatives sur les langues de la Méditerranée ancienne (LAMA), n° 12, 1993 AHP : voir MELCHERT AiGr : J. WACKERNAGEL et À. DEBRUNNER, Altindische Grammatik, Güttingen. I (J.W.), 1986 ; IV1 (J.W.), 1905 ; 1/2 (A.D.), 1954 ; IIT (J.W.), 1980 ; Introduction générale (par L. RENOU), suppléments aux t. I et IL/1, 1957 ; supplément au t. ITI, 1977 ANREITER, Peter, BAROTSIEWICZ, Lézl6, JEREM, Erzesébet and MEn, Wolfgang, 1998 : Man and the animal world. Studies in Archeozoology, Archaeology, Anthropology and Palaeolinguistics in memoriam Séndor BOKONYI, Budapest, AKAPRINT
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SIGNATAIRES
DES NOTICES
Suzanne
AMIGUES
S. À.
Dominique
ARNOULD
D.A.
Françoise
BADER
F. B.
Michèle
BrrAUD
M. Bi.
Alain
BLANC
A. B.
Michel
BRIAND
M. Br.
Alain
CHRISTOL
A.C.
Laurent
DusBors
L.D.
Markus
EGETMEYER
M. E.
Nicole
GUILLEUX
(Ex-MAURICE) N. G,
Olaf
HAOKSTEIN
O. H.
Geneviève
HussoN
G. H.
Bernard
JACQUINOD
B.J.
Charles de
LAMBERTERIE
Ch. de L.
Jacqueline
MANESSY-GUITTONJ, M.-G.
Michael
MEIer-Brüccer
M.M.-B.
Sophie
MINON
Jean-Louis
PERPILLOU
S. M. J.-L. P.
Françoise
SKODA
F.S.
Jean
TAILLARDAT
J.T.
ACHEVÉ D’IMPRIMER EN NOVEMBRE 1999 SUR LES PRESSES DE L’IMPRIMERIE Ε. PAILLART À ABBEVILLE
DÉPÔT LÉGAL : 4° TRIMESTRE 1999 N° ΟἾΜΡ, 10855