Dictionnaire de la defense et des forces armees : les hommes, les moyens, les... 2037490011, 9782037490016

15x22x3cm. 1988. reliure editeur. 352 pages.

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Dictionnaire de la defense et des forces armees : les hommes, les moyens, les...
 2037490011, 9782037490016

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préface de

|

JEAN-PIERRE CHEVENEMENT

DICTIONNAIRE ~ DELA

-|DEFENSE ET DES

FORCES ARMEES LES HOMMES, LES MOYENS, LES MISSIONS.

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DICTIONNAIRE » DELA

DEFENSE ET DES

FORCES ARMEES LES HOMMES, LES MOYENS, LES MISSIONS.

Catherine Durandin, agrégée d'histoire, docteur és lettres, professeur a l'Institut national des langues et civilisations orientales.

Jeanne Labrousse, diplomée de l'Institut d'études politiques de Paris, docteur en études politiques, directeur du bureau de Paris d’Eurotunnel.

Général de brigade aérienne Alain Bernier. Alain Chevalier, diplémé de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales docteur en ea et en sciences économiques, professeur a l'Ecole supérieure de commerce de Paris.

Alain Christnacht, sous-préfet.

Alain Di Stefano, docteur en droit.

Général de brigade Jean-Claude Egretaud. Jean-Henn Lebrun, contréleur d'Etat.

Capitaine de vaisseau Patrick Lecointre. Jacques Lutfalla, contrdleur général des armées.

Général de brigade Daniel Roudeillac. Avec le concours

de Philippe Faverjon, secrétaire général de la rédaction (défense, armées) de la Librairie Larousse.

17, RUE DU MONTPARNASSE - 75298 PARIS CEDEX 06

Cet ouvrage a été réalisé par les services éditoriaux de Larousse dirigés par Bernard WILLERVAL

Equipe éditoriale : Jacques Florent, Jules Chancel

Direction artistique : Henri Serres-Cousiné Jean-Jacques Brisebarre Maquette : Alix Colmant Dessin : Lucien Lallemand Alain Doussineau

Recherche iconographique : Bernard Crochet Correction — relecture : Bernard Dauphin Christine Lavergne, René Louis Suivi de la fabrication : Claude Guérin

© Librairie Larousse, 1988. Toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, de la nomenclature contenue dans le présent ouvrage et qui est la propriété de l’Editeur, est strictement interdite. Librairie Larousse (Canada) limitée, propriétaire pour le Canada des droits d’auteur et des marques de commerce Larousse. — Distributeur exclusif au Canada : les Editions Frangaises Inc., licencié quant aux droits d'auteur et usager inscrit des marques pour le Canada.

ISBN 2-03-749001-1

PREFACE Les Frangats s‘accordent trés largement sur la valeur de lindépendance nationale et sur limpératif de défense qui en découle. Dans le monde out nous vivons, dominé par la compétition économique internationale et par la rivalité des deux superpuissances, cet assentiment patriotique

est un atout précieux pour la France.

Il n'est pas moins utile qu'une telle adhésion nationale soit éclairée par une connaissance aussi exacte et précise que possible des données de la défense : données politiques, économiques, techniques, nationales et internationales. , Cest a quoi je pensais quand jai introduit en tant que ministre de l’Education nationale, en 1985, les armées et la défense parmi les sujets détudes de léducation civique, a l’école et au collége. Dans

la

méme

perspective,

je salue

Vheureuse

initiative

de

ce

dictionnaire. Il sera, jen suis convaincu, un instrument de référence et de travail pour tous. Je pense aux maitres et a leurs éléves mais aussi, au-dela, a tous les citoyens désireux de sinstruire sur la défense nationale.

Ministre de la Défense

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AVANT-PROPOS Par son histoire, par sa place dans le monde et en Europe, par son poids économique et son influence politique, la France assume dans les relations internationales un réle de premier Ba Puissance pacifique et démocratique, notre pays ne peut pas ignorer la rivalité des plus grands Etats, qu’attisent les idéologies et les fanatismes, les intéréts et les inégalités du développement économique. Si la stratégie de la dissuasion répond a la menace nucléaire qui pése directement sur son territoire, la France ne

peut pas faire fi de la présence

en Europe d’armes atomiques, eonventionnelles et chimiques qui mettent en danger la souveraineté et l’intégrité de ses partenaires et la sécurité de ses abords. De méme, nos alliances au Moyent-Orient et en Afrique appellent a la vigilance contre toute tentative de contournement de notre force de dissuasion

par des initiatives hostiles sur notre flanc sud. De méme encore,

nos lignes d’approvisionnement en matiéres premiéres et nos débouchés sur tous les continents doivent étre protégés contre les actions militaires ou terroristes et les risques de déstabilisation politique. Troisiéme puissance maritime du globe, il nous faut aussi garantir la protection de nos terres outre-mer, la sécurité de nos ressortissants, la liberté

et l’indépendance de nos alliés hors d’Europe, notamment dans le Pacifique, ou les oppositions s’intensifient avec le développement économique. Arrétée ar un Parlement quasi unanime, la loi de programmation militaire pour ee années 1987-1991 planifie notre politique de ae. Elle fixe pour cette période a prés de 3,80 p. 100 du produit national les ressources budgétaires et leur répartition pour répondre

aux besoins

de notre sécurité, de notre

indépendance et de nos solidarités internationales.

Pour succincte qu'elle soit, cette analyse marque tout a la fois l'importance des enjeux, l’ampleur des moyens nécessaires, la complexité des choix. Au-dela du large accord politique sur les objectifs assignés et sur la stratégie générale,

le débat sur la défense,

riche et ouvert,

répond

a une

nécessité vitale : il n’existe pas de défense effective sans une participation qui dépasse |’élan naturel du patriotisme. Les livres et les revues consacrés a la défense foisonnent. Curieusement,

ourtant, il n’y a pas d’ouvrage qui permette a chacun de maitriser les notions, e vocabulaire et les faits principaux d’un sujet qui semble réservé aux initiés, arce qu'il marie l'histoire et isprospective, la recherche fondamentale et e développement des techniques, l'économie et le droit. Cette lacune nous est apparue

flagrante lorsque,

civils et militaires, nous

nous

sommes

reunls,

a l'Institut des hautes études de défense nationale, en un groupe de travail composé d’officiers des trois armées, d’universitaires, d’économistes, de gestionnaires et d’administrateurs. Né dans I’amitié que créent l’appartenance a un groupe sans sectarisme et la diversité des activités personnelles, cet ouvrage souhaite apporter au public les informations nécessaires pour qu'il exerce son jugement propre.

La forme choisie est celle du dictionnaire, parce qu’elle repond le mieux a

5

la diversité du sujet et parce que la recherche d’une définition claire ou d'une description précise constitue le moyen le plus sir pour écarter les préjugés et pour lever les malentendus. Le Dictionnaire de la Défense et des forces armées a donc une vocation et une ambition. Sa vocation est de traduire en termes simples les faits, les concepts et le vocabulaire essentiels de la défense. I] n’est ni encyclopédique ni universel : la richesse et la diversité des spécialités et des techniques, [a multitude des armes et des stratégies dans le monde excluent une approche si vaste. II définit les termes, les notions, les traités qui apparaissent le plus frequemment dans les débats et les controverses, lorsque leur sens ou leur portée dépassent ceux que le langage courant leur assigne. II cite les caractéristiques générales des armes et des matériels le plus souvent utilisés par nos forces. II] décrit l’activité des principales entreprises frangaises qui produisent du matériel de défense. Il donne une courte biographie des plus hauts responsables politiques et militaires de la défense. II donne également la définition d’un grand nombre de sigles dont, dans ce domaine

comme

ailleurs, les spécialistes usent et,

parfois, abusent. Enfin, il apporte le sourire de quelques pages consacrées a l’argot militaire. Au-dela de ce contenu,

le Dictionnaire a une ambition. Ses auteurs ne

prétendent nullement fournir aux spécialistes la somme des connaissances acquises dans leur domaine. En revanche, pour mieux approcher une actualité en constante évolution, les auteurs désirent offrir au lecteur occasion de participer pleinement a un débat dont les enjeux sont la paix dans le monde, I|’indépendance et la sécurité de notre pays.

Les auteurs

Nous tenons a remercier tout particuliérement, parmi ceux qui nous ont permis de rassembler la documentation et l'information nécessaires, le Service d’Information et des Relations Publiques des Armées (SIRPA).

Il va de soi que les auteurs s’expriment ici 4 titre personnel et qu’ils ne sauraient engager les administrations, les entreprises ou les institutions auxquelles ils appartiennent.

@ *

= Lecarré noir placé a la gauche d’une entrée du dictionnaire indique que l'article est illustré par un dessin, une carte ou un document photographique.

L’astérisque placé a la fin d'un mot indique que celui-ci fait l'objet d’un article. [—] Ce symbole indique les renvois. Les articles traitant des grades trouvent leur illustration en fin d'ouvrage.

ABM

(antiballistic missile) [missile

antibalistique] Les systémes antimissile stratégiques comprennent des dispositifs d’alerte, sa-

tellites pour détecter les départs de missiles et radars transhorizon, et des dispositifs d’interception, radars de poursuite et de guidage et missiles antimissile a téte nucléaire. Comme dispositifs d’alerte, les Soviétiques possédent 1 réseau de satellites de détection de lancement, 2 radars transho-

rizon et 11 radars de détection et de poursuite a la périphérie de |’'URSS. Ils disposent d’un systéme d’interception autour de Moscou avec 100 missiles ABM

opérationnels,

limite fixée, depuis

1972, par les accords avec les Etats-Unis. Le systéme Galosh, avec ses radars Dog House et Cat House, a été modernisé et

comprend 16 lanceurs rechargeables ; il est complété par un systéme de missiles Gazelle, en silos, associés au radar de Pushkino, au nord de Moscou. En outre,

les Soviétiques ont étudié la transformation rapide de missiles sol-air en missiles antimissile : il semble que les SA 10 et SA X 12 B aient une capacité antimissile. Depuis le démantélement du systéme Safeguard, les Américains ne possédent plus de systéme ABM.

pour leur alimentation en personnels. Les appelés d’un corps d’active forment, aprés avoir accompli leur service militaire, la ressource en réservistes d’une unité de réserve. Un corps d’active est abonné a plusieurs bureaux du service national. Un corps de réserve est abonné 4 un ou plusieurs corps d’active. [> dérivation] abri

Les abris doivent permettre, pendant un conflit,

le maintien

du fonctionnement

des centres de décision gouvernementaux et réduire la vulnérabilité des populations, dont ils contribuent a assurer la protection contre les risques classiques ou nucléaires, biologiques, chimiques

(NBC). Les abris antiatomiques peuvent étre antisouffle, et protéger contre les effets immédiats de l’explosion nucléaire (souffle, chaleur, rayonnement initial), ou

antiretombées, et ne protéger que des effets différés produits 4 plus grande distance par le rayonnement des poussiéres radioactives. La durée pendant laquelle les retombées peuvent se produire et la contamination radioactive subsister impose de concevoir l’abri pour permettre une survie prolongée. L’efficacité de la protection dépend de |’épaisseur et de la densité des parois (a 1 500 kg par cm2, soit environ 65 cm de béton ou 90 cm de terre, le rayonnement gamma est

abonnement Systéme par lequel une unité d’active et

arrété) et de la qualité de l’alimentation

une formation de réserve sont rattachées A un méme bureau* du service national

La priorité qui a été accordée a la modernisation de l’armement nucléaire

en air, en eau et en produits alimentaires.

7

__

ACCOMPAGNEMENT

n’a pas permis de développer la construction d’abris sur crédits publics tandis que les abris financés par des particuliers

restent peu nombreux.

Un recensement

des capacités d’abris a été entrepris ainsi que la définition de normes de sécurité

pour les constructions neuves.

Unique corvette anti-sous-marine du type C65, l’'Aconit a été admise au service actif en 1973. Contrairement aux autres batiments

de

combat

de

surface,

elle

n’a

qu'une seule ligne d’arbres. Caractéristiques principales de l'Aconit

accompagnement

La notion d’accompagnement est liée a la notion de mouvement. Elle implique une idée d’appui. En lutte antiaérienne, l'accompagnement est le procédé qui permet d’assurer la défense antiaérienne particuliére d’une unité en mouvement. accord

Aconit

déplacement

3 000 tw — 3 850 tpc

dimensions hors tout’

long. 127 m,

vitesse maximale

27 noeuds

autonomie

5 000 milles mar. a 18 noeuds

équipage

230 hommes

larg. 13,4m

de défense

Huit pays sont actuellement liés a la France par des accords de défense

Ses

armes

sont

:

Cameroun, Comores, Céte-d’Ivoire, Djibouti, Gabon, République centrafricaine,

— en lutte anti-sous-marine

Sénégal,

des torpilles;

Togo.

Ces

accords

prévoient

coque,

et

équipements

1 sonar remorqué,

principaux : 1 sonar

de

1 Malafon*

et

généralement que la France et le pays concerné se prétent aide et assistance mutuelles en cas d’agression extérieure. Il y a donc, en principe, réciprocité. Ces accords sont en outre adaptés de facon

— en lutte antiaérienne : 2 canons 100 mm; — en lutte antinavire : 8 Exocet*.

pragmatique

L’acquisition d’un objectif comporte sa détection grace 4 un capteur adapté a sa

aux

circonstances

et

aux

spécificités de chaque pays. Ils peuvent ainsi

s’étendre,

dans

certains

cas,

a la

défense intérieure. Certains accords ne sont pas publiés (Cameroun et Togo). Les huit pays liés a la France par des accords de défense autorisent le stationnement de forces prépositionnées, permanentes ou temporaires, dites forces de présence. Ils bénéficient également de missions d’assistance militaire. Les personnels affectés a ce titre représentent prés de 50 p. 100 des effectifs consentis aux pays africains et malgaches. accrochage Mot couramment utilisé pour désigner le heurt de deux adversaires au combat. L'accrochage d’un tir courbe désigne la mise en place initiale des coups sur l’objectif.

En lutte antiaérienne,

l'accro-

chage est l’instant précis du début de la poursuite automatique du capteur électromagnétique ou optronique d’un missile sur un aéronef. 8

de

acquisition

ou

ses

signatures*

caractéristiques,

sa

localisation dans le plan ou Il’espace, son identification. L’acquisition des cibles est une des fonctions majeures des systémes de surveillance du champ de bataille (SCB) et d’acquisition des objectifs. Elle doit s’effectuer de jour comme de nuit et par tous les temps. Ces systémes mettent en ceuvre des capteurs* travaillant dans toutes les gammes de fréquences, y compris les trés basses fréquences (détecteurs acoustiques sous-marins), les fréquences radioélectriques (radars), les ondes optiques (visible et infrarouge), et

utilisent les vecteurs les plus divers (« poissons » tirés par les bateaux, sonars embarqués, véhicules terrestres, cules télépilotés, drones, avions,

véhisatel-

lites).

action extérieure Engagement des forces armées d'une puissance a l’extérieur de son territoire

ADAV;,

et des abords

immédiats

vue soit de défendre et ses ressortissants, la sécurité des pays liée par des accords de fait, économique

de celui-ci, en

activation

ses propres intéréts soit de contribuer a avec lesquels elle est ou par une solidarité ou culturelle.

Opération consistant a activer, c’est-a-dire a mettre sur pied de guerre, une unité ou une formation

L’ac-

ADAC (avion a décollage et atterrissage courts)

tion extérieure peut se dérouler dans un cadre strictement national ou au contraire international. Les buts peuvent

Avion équipé de dispositifs hypersustentateurs trés performants qui permettent

étre militaires, économiques ou humani-

taires. Toute action extérieure suppose une capacité de projection de puissance. de force Style de combat ot le chef militaire, aprés avoir appliqué sur l’adversaire la totalité des feux dont il dispose, bénéficie de leurs effets pour faire progresser ses éléments directement sur leurs objectifs. L’action de force s’oppose habituellement a I’action en souplesse.

de réserve. [> mobilisation]

l'utilisation de terrains trés courts (L = 500 m environ).

action

ADAV

BADAV

(avion a décollage et a atterrissage verticaux) Seul avion de combat de ce type en service opérationnel, le Harrier anglais s'est illustré lors de la guerre des Malouines en 1983-1984.

(avion a décollage et 4 atterrissage verticaux)

Chasseur-bombardier britannique Harrier P-1127 (Ph. British Aerospace Corporation)

=—

_

ADJUDANT

adjudant Troisiéme grade des sous-officiers de l'armée de terre, de I’air et de la gendarmerie. I] se situe entre celui de sergentchef, ou maréchal des logis-chef et celui d’adjudant-chef. Le grade correspondant dans la marine est celui de premier maitre. /— tableau des grades en fin d’ouvrage]

adjudant-chef Quatriéme grade des sous-officiers des armées de terre et de l’air et de la gendarmerie. I] se situe au-dessus de celui d’adjudant et avant celui de major. Le grade équivalent dans la marine est celui de maitre principal. (— tableau des grades

compte 144 aéronefs de combat en ligne (74

avions

embarqués,

28

avions

de

patrouille maritime et 42 hélicoptéres) et environ 160 aéronefs de servitude (125 avions et 35 hélicoptéres). Les aéronefs de combat sont répartis en deux grands commandements : l’aviation* embarquée et la patrouille* maritime; les appareils sont réunis en flottilles. Les aéronefs de servitude sont placés sous les ordres des commandements régionaux de la marine; ils sont réunis en escadrilles. L’aéronautique navale dispose de 6 bases opérationnelles : Landivisiau et Hyéres pour les réacteurs de |’aviation embarquée,

Lann-Bihoué

et Nimes-Ga-

rons pour la patrouille maritime

et les

en fin douvrage]

Alizés,

ADL

drier pour les hélicoptéres. En outre, la base de Fréjus-Saint-Raphaél abrite le Centre d’études et d’expérimentations aé-

(Aprés la Durée Légale)

Lanvéoc-Poulmic

et

Saint-Man-

Sigle désignant la situation d’un militaire servant au-dela de la durée légale du service national.

riennes

admission

(Nouvelle-Calédonie). /—- Marine nationale]

au service

actif

Incorporation d’un batiment dans les forces de la marine nationale. Derniére phase de l’armement*, l’admission au service actif est prononcée par le ministre pour les grands batiments et, par délégation, par le chef d’état-major de la marine pour les autres.

aérolargage Mise en place par voie aérienne de forces militaires parachutées sur des zones de saut, en territoire généralement

hostile.

L’aérolargage concerne les personnels et les matériels. Les procédés d’aérolargage varient selon les hauteurs de mise 4a terre.

aéromobilite Aptitude 4 conduire des actions de combat a partir de l’espace aérien proche du sol. L’hélicoptére est l’outil clé de l’'aéromobilité. L’armée de terre dispose d’une division* aéromobile au sein de la force d'action rapide (FAR). aéronautique

navale

L’aéronautique navale rassemble la totalité des moyens aériens de la marine. Elle 10

et militaires,

et celle de Guers-

Pierrefeu les moyens industriels de soutien. La marine dispose de facilités au Bourget (base de Dugny) et a Tontouta

aéronef Tout appareil capable de se déplacer dans les airs. On distingue principalement les appareils a voilure fixe, les avions, et les

appareils a voilure tournante, les hélicoptéres. Apparaissent maintenant des engins sans pilote, appareils téléguidés, programmés, les drones, et télépilotés ou

RPV (remotely piloted vehicule).

aéroportage Mise en place par voie aérienne de forces militaires par atterrissage d’assaut sur des terrains sommairement aménagés. [— poser” dassaut]

Aérospatiale Publication mensuelle technique dont le tirage s’éléve a 70 000 exemplaires.

aérospatiale (Société nationale industrielle) [SNIAS] Société aéronautique francaise créée en 1970. Son capital est détenu a 99,5 p. 100 par l’Etat. Elle participe en sous-traitance aux programmes Mirage F1, Mirage 2000

AGENCE

et ATL 2. La division « systémes balistiques et spatiaux » participe au _programme Ariane* et produit les missiles balistiques M4 et S3. La division « engins tactiques » assure la production des missiles

antichars

Hot

et

Milan,

des

missiles sol-air Roland, des missiles airsol, mer-mer,

air-mer

et également

de

engin nucléaire air-sol moyenne portée (ASMP).

La

division

«

hélicoptéres

»

concerne les programmes d’hélicoptéres de moyen tonnage (Super-Puma), d’hélicoptéres légers Dauphin, Ecureuil, Gazelle.

aérotransport Mise en place par voie aérienne de forces militaires en utilisant des plates-formes

parfaitement équipées.

affectation de défense Tous les Frangais dégagés des obligations militaires sont, entre 35 et 50 ans, réser-

vistes du service de défense, y compris ceux qui ont été exemptés ou dispensés du service national actif ainsi que les réformés, a l'exception toutefois des han-

dicapés graves. Le service de défense est destiné a satisfaire les besoins de la défense en personnels non militaires. I] concourt essentiellement 4 assurer la protection des populations et le maintien des activités indispensables a la vie et a la défense de la nation. Les réservistes du service de défense peuvent recevoir une affectation collective ou une affectation *individuelle de défense. L’affectation collective de défense touche actuellement plus de trois millions de personnes. Elle est destinée a maintenir sur place en temps de crise les personnels des administrations, des collectivités locales et de certaines entreprises essentielles pour le pays. Quant 4a l’affectation individuelle, qui concerne 65000 personnes, elle a pour but d’alimenter en

personnels sécurité

les corps

civile,

de défense

les organismes

de la

mis

sur

pied en cas de crise, tels que le service du ravitaillement et les services et établissements soumis au régime de l’affectation collective de défense,

dont le personnel

doit étre renforcé. (> service* national]

SPATIALE

affectation

EUROPEENNE ___

rapprochée

Affectation proche du domicile de certains appelés ayant notamment des charges familiales.

Agence pour la maitrise des armements et du désarmement (arms control and desarmament agency) [ACDA]

Organisme créé par les Américains en 1961 dans le cadre du développement de la politique du contréle des armements. Les objectifs sont au nombre de trois : — conduire,

aider

et coordonner

la re-

cherche sur la formulation politique du désarmement et du contrédle des armements ; — préparer la participation américaine aux négociations de désarmement ; — informer le public. Le travail de cet organisme a été mis en sommeil durant les premiéres années de l’administration Reagan. (+ désarmement; contr6le* des armements]

Agence

spatiale européenne

(ASE)

Créée le 30 mai 1975 sur décision de la Conférence spatiale européenne (CSE) du

31 juillet 1973, par la fusion du Centre européen pour la construction des lanceurs d’engins spatiaux (CECLES) et du centre européen de recherches spatiales (CERS), l’ASE regroupe a ce jour onze pays européens. La convention appliquée Budget de I’ASE (1986) Recettes (%) Trlande

0,2

Grande-Bretagne

9,5

Suisse

1,5

Espagne

2,4

Pays-Bas Belgique

2,7 3,0

Danemark

0,8

France

21,6

RFA

18,1

Suéde

1,8

Italie

10,7

Autres revenus

Patil

11

__

AGENCEMENT

Caractéristiques principales de l’Agosta

déplacement*

1 200 t genéve — 1 450 t surface - 1725 t plongée

dimensions hors tout

longueur 67 m, largeur 6,8 m

vitesse maximale

20 noeuds

équipage

54 hommes

équipement

4 tubes lance-torpilles

Agosta

Budget de I'ASE (1986)

Sous-marin téte d’une série de 4 unités : Agosta (1977), Bevéziers (1977), La Praya (1978), Ouessant (1978).

Dépenses (%)

budget général

8,4

observation de la Terre

itale.

télécommunications

24,9

systéme de transport spatial

27,6

station spatiale et plate-forme

13,5

autres recherches

14,4

agression En

termes

constituée

de

par

défense,

toute

l’agression

mesure

prise

est

par

l'adversaire qui menace, directement ou non, les ressortissants, le territoire, la population, les forces, les lignes de

communication

par I’ASE et ratifiée par les divers Parlements nationaux entre 1976 et 1980 rappelle le caractére pacifique de ses activités spatiales. L’ASE gére directement tous les programmes dont elle a la responsabilité, a l'exception du_programme Ariane, dont la gestion technique est déléguée au centre national d'études spatiales (CNES), compte tenu de l’importance financiére et technique de la participation frangaise dans ce programme. L’'ASE a accés au centre spatial de Guyane, propriété frangaise, mais dont ASE est le principal utilisateur.

et d’approvisionnement,

le libre exercice des activités économiques, ou les alliés de |’Etat agressé. La nature de l’agression, son étendue et les

moyens mis en ceuvre déterminent les modalités de la riposte. La politique de défense est la mise en place par un Etat des ripostes aux agressions qui menacent

sa souveraineté et son indépendance. Dans la présentation a l’opinion publique, l'adversaire est toujours l’agresseur et lui-méme assure provocation.

sa défense

contre

une

aide a la navigation

dé-

Tout systéme radioélectrique radar inertiel ou autre permettant au pilote de contréler la position de son appareil et de déterminer sa route.

part, par les unités participant 4 une opération aéroportée. Elles sont essentiellement constituées par les préparatifs en vue du combat et le conditionnement des moyens transportés en vue d’un largage ou d'un poser* d’assauts ultérieurs. On

aide a la pénétration Le perfectionnement des systémes antimissile /— ABM] a entrainé le développement de moyens permettant d’accroitre la probabilité d’arrivée sur l’objectif de la

agencement Ensemble

des mesures

prises, avant

parle habituellement de « camp d'agencement

».

agent d’influence Relais pour la diffusion de fausses informations et la manipulation de l’opinion, il est a la désinformation* ce que la source* est a l’espionnage”. 12

téte nucléaire. Ces moyens

sont appelés « aides a la pénétration ». Les plus simples sont des leurres qui, en multipliant le nombre d’échos, masquent la position de

la véritable téte et saturent le dispositif antimissile. Pour faciliter la pénétration, on peut également utiliser des tétes manoeuvrantes (+ MARV] qui rendent diffi-

cile interception par des missiles ABM.

ALBION

aide technique



assistance*

militaire technique ; service* national.

Ailleret-Lemnitzer (accords) Signés en février 1967 par le général Ailleret, chef d’état-major des armées, et par le général Lemnitzer, commandant des forces alliées en Europe, aprés que le général de Gaulle eut décidé du retrait de la France du dispositif militaire de lOTAN, ces accords établissent les moda-

lités de la coopération avec les forces de lOTAN en Europe. Ils stipulent que engagement francais n’est pas automatique, que le volume des forces qui y sont consacrées est décidé par la France, que ces forces restent sous le commandement national et que des plans d’opérations sont préparés, dés le temps de paix, a cet effet. Ces accords n’ont pas été publiés. La reconduction en 1969 de la participation de la France au traité de Atlantique Nord n’en a pas, semble-t-il,

modifié la substance. Air Actualités Publication des armées, mensuelle, dont

le tirage atteint 30 000 exemplaires. Air et Cosmos Publication hebdomadaire technique dont le tirage s’éléve a 11000 exemplaires. Air Fan

Publication mensuelle technique dont le tirage s’éléve 4 16 500 exemplaires. ’

air land

battle

Concept stratégique de l’OTAN intégré dans le cadre le plus général de la

(PLATEAU D’) ____

s'inscrit ainsi dans celui de « la défense de l’avant » du général Rogers, l’espace stratégique restreint du théAatre d’opération Centre Europe interdisant aux Occi-

dentaux de « céder du terrain pour gagner du temps ». Il permet aussi d’élever le seuil d’emploi de l’armement nucléaire tactique.

Air liquide (I) Société anonyme frangaise créée en 1902 pour l’exploitation industrielle du procédé de liquéfaction de l’air. Elle intéresse la Défense notamment par sa maitrise des technologies des trés basses températures. Ainsi les systémes infrarouges de certains missiles ont recours aux réfrigérateurs de l’Air liquide.

air-sol moyenne

portée

(ASMP)

Le missile air-sol moyenne portée est propulsé par statoréacteur. Il est doté d’une arme thermonucléaire de forte puissance. L’ASMP constitue l’armement des vecteurs nucléaires pilotés Mirage IV P et Mirage 2000 N.

ajourne Les

jeunes

gens

assujettis

au

service

national peuvent étre ajournés 4 la suite des opérations de sélection. L’ajournement n’est prononcé qu'une seule fois et pour une durée maximale de quatre mois. A l’issue du délai prévu, les intéressés sont soit déclarés aptes au service national actif par la commission locale d’aptitude,

soit exemptés.

[> exemption;

sélection]

doctrine Rogers, commandant de l’OTAN

de 1979 a juin 87. La doctrine Rogers est

ALAT

l’application a l'Europe et a l'OTAN des concepts stratégiques américains de riposte graduée en matiére nucléaire et d’« armée 2 000 » dans le domaine conventionnel. « Air land battle » est le pendant d’« armée 2000 » qui planifie les opérations combinées aéroterrestres utilisant des matériels de haute technologie pour compenser la supériorité numérique des forces du pacte de Varsovie. Ce concept

terre.



aviation légére de l‘armée de

Albion (plateau d') Zone d’ensilement des missiles stratégiques frangais située a l’est du mont Ventoux. Avec la force océanique stratégique et la force aérienne stratégique, ce site constitue la composante terrestre de la triade frangaise de dissuasion. 13

=

ALCATEL

Alcatel

La Compagnie financiére Alcatel sous sa forme actuelle a été constituée a la suite de l’accord signé entre la CGE et ITT le 30 décembre 1986. Le groupe exerce son activité dans cing grands domaines : les télécommunications publiques, la communication

d'entreprise,

|'électroni-

que et l’optique, le service et l’ingénierie

radioactivité, il utilise des matériels de détection dont les données alimentent des

systémes de prévision automatisée de retombées radioactives. Il met en ceuvre et forme des unités spécialisées pour l’alerte (réservistes de l’armée de lair), la prévision des retombées (affectés de défense) et la mesure

de la radioactivité.

ques et réseaux d’infrastructure par fais-

alerte de premier rang Stade d’alerte auquel sont astreintes chaque mois certaines formations de la force* d'action rapide. Les unités placées en alerte de premier rang sont destinées a étre engagées sur trés court préavis.

ceaux hertziens, satellites d’observation (spot), télécommunications militaires par

ALFOST

informatiques,

les sociétés

de services.

Alcatel concoit et met en ceuvre des systémes spécifiques au service des liaisons militaires : transmission 4 haute sécurité sur cables optiques, relais tacti-

liaisons spatiales ;dans le cadre du programme Telecom, Alcatel a développé, pour

les communications

militaires,

le

systéme Syracuse qui assure des liaisons par satellite de haute sécurité. ALCM

(air launched cruise missile)

Missile* de croisiére porteur aérien.

lancé

depuis

un

alerte



ALINDIEN opérationnel.

commandant opérationnel. —

commandant

Alize Avion embarqué de sireté. Il est équipé d’un turbopropulseur et dispose d’un radar de surveillance. Son équipage est de 3 hommes. 2 flottilles de l’aéronautique* navale en sont dotées. Principales caractéristiques de I’Alizé

La rapidité de l’annonce aux populations

rayon d action pratique

600 km

de l’imminence

autonomie

4h45

d’un danger d’agression,

permettant la mise en ceuvre du dispositif de protection des populations, dépend de la qualité de la détection des vecteurs ennemis et de la fiabilité du réseau de diffusion de l'information. Le service de l’alerte de la direction* de la sécurité civile dispose de moyens de communication spécialisés : réseaux téléphoniques et télétypes, sirénes. Egalement chargé d’assurer le contréle de la

plafond pratique

11 000 pieds

vitesse maximale

500 km/h

poids total

8,2 t

Alouette

Hélicoptére en service au sein des armées et de la gendarmerie. L’Alouette II est un appareil léger de liaison, d’observation et

Caractéristiques de l’Alouette II SE 3130 ou SA 318C

poids maximal

1600 kg

vitesse de croisiére

160 km/h (moteur Artouste II) 180 km/h (moteur Astazou II A)

autonomie

3h (moteur Artouste II) 4h (moteur Astazou IT A)

Caractéristiques de I’Alouette III poids total en charge

2 100 kg

vitesse de croisiére

200 km/h

autonomie

2h 30 (1h 30 en version armée)

14

(180 km/h en version armée)

ALPHABET PHONETIQUE ____

d’évacuation sanitaire. I] peut transporter quatre passagers ou deux blessés couchés extérieurs.

Son

autonomie

varie

entre

ALPHABET

PHONETIQUE

A

ALPHA

N

NOVEMBER

B

BRAVO

O

OSCAR

trois et quatre heures. L’Alouette III est un hélicoptére a vocations multiples (liaison; antichar; évacuation, notamment

C

CHARLIE

ie)

PAPA

D

DELTA

Q

QUEBEC

secours en montagne). I] peut transporter

ES

ECHO

R

ROMEO

six passagers ou deux blessés couchés sur brancard et deux blessés assis. La vitesse de croisiére de |’Alouette III en version lisse est de l’ordre de 200 km/h. ALPACI



commandant

opérationnel.

alphabet phonétique Alphabet utilisé par toutes les armées alliées dans la communication (phonique généralement) de lettres ou de sigles. Alphajet Alignement d’avions sur un aérodrome (Ph. Dassault — Bréguet Aviation) i

F

FOX-TROT

S

STERRA

G

GOLF

T

TANGO

H

HOTEL

U

UNIFORM

I

INDIA

V

VICTOR

J

JULIET

W

WHISKY

TLE

ILO

X

X-RAY

L

LIMA

Y

YANKEE

M

MIKE

Z

ZOULOU

___— ALPHAJET

@ Alphajet Avion d’entrainement et d’école de chasse construit par Dassault (France) et Dornier (RFA). Biplace, biréacteur, d’une masse de

7 250 kg, l’Alphajet, qui vole 4 Mach 0,85 a 11000 m, équipe en particulier la célébre patrouille de France. —

illustration p. 15

[— noyau actif]

amiral Vice-amiral ayant rang et appellation d’amiral. L’amiral porte cinq étoiles et est l’équivalent d’un général d’armée. -> ami-

Principales caractéristiques de ]’Alphajet dimensions

C'est ainsi qu’au moment de la montée en puissance des forces, des réservistes viennent compléter les effectifs des unités d’active et que des militaires de carriére rejoignent de leur cété des unités constituées essentiellement de réservistes et mises sur pied a la mobilisation*.

envergure 9,16 m hauteur 4,19 m longeur 11,85 m

ral de France]

poids maximal au décollage

7 250 kg

amiral de France

plafond

15 000 m

vitesse

Mach 0,85 a 11000 m

distances de roulement

600 m (atterrissage) 700 m (décollage)

AM

39



Dignité équivalente a celle de maréchal de France. Le dernier amiral de France fut nommé en 1869. Sous Louis XIV,

Louis XV et Louis XVI, cette dignité fut réservée aux princes du sang si bien que les grands marins de I’époque, tel Tourville, recurent la dignité de maréchal de France.

Exocet.

étroitement

BS amphibie Les opérations amphibies sont des opéra-

les personnels de réserve aux personnels d’active au sein des unités mobilisées.

tions combinées, mettant en ceuvre des moyens navals, terrestres et, éventuelle-

Systéme

consistant

a méler

Opération amphibie Passage d’un cours d’eau par un VITT AMX (Ph. GIAT)

10-P

ee

Automitrailleuse

ment,

aériens

AMX

AMI.

10 RC

et ayant

documen GIAT

pour

objet

un

débarquement ou un rembarquement. Les véhicules amphibies sont des véhicules qui flottent et peuvent se déplacer sur l'eau.

Caractéristiques de I’A.M.X. 10 R.C équipage

4 hommes

poids total en ordre

15t

de combat

SAMX

10

Famille de véhicules de combat de |’infanterie. Deux principaux types d’AMX 10 sont actuellement en service dans l’armée de terre. L'AMX 10 P est un véhicule chenillé, amphibie, apte au combat en atmosphére contaminée. La division blindée regroupe 115 AMX 10 P. L'AMX 10 RC roue-canon est un engin blindé de reconnaissance. I] est équipé du télémétre laser et d’instruments de tir et de pilotage de nuit a intensification de lumiére. I] est en dotation dans les divisions d’infanterie (36) et dans

certaines

divisions

légéres

blindées.

85 km/h

armement

1 canon de 105 1 mitrailleuse de 7,62

BAMX

30

Le char AMX 30, d’un poids en ordre de combat proche de 36 tonnes, est un engin blindé apte 4 mener, en ambiance classi-

que ou nucléaire, un combat visant a la fois la destruction directe des forces

ennemies et en priorité des forces blindées ainsi que l’exploitation immédiate et profonde des effets des autres armes, en

particulier autonomie

Caractéristiques de I’A.M.X. 10 P 1 pilote, 1 tireur

équipage

vitesse

1 groupe

de combat

de 9 hommes

de l’arme nucléaire. D’une proche de 500 km ou de

15 heures, l’AMX 30 est armé d’un canon

de 105 mm a chargement semi-automatique en tourelle. Sa portée pratique est d’environ 2000 m. Son armement auxiliaire comprend soit une mitrailleuse de 12,7 mm

poids total en ordre

14t

de combat vitesse maximale

65 km/h

armement

1 canon de 20 1 mitrailleuse de 7,62

jumelée

au canon,

soit un

canon de 20 mm et une mitrailleuse de 7,62 mm. II dispose également de dispositifs d’observation et de conduite de tir de nuit a infrarouge,

intensification

de lu-

miére et lumiére blanche. —

illustration p. 18

17

Char AMX 30 documentation GIAT

AMX Le

ANT

30 B2

char

AMX

30

B2

est

une

version

améliorée de l’'AMX 30 dotée d’une conduite de tir automatique et apte a tirer d’une munition fléche. Celle-ci, d’un

calibre de 105 mm, perce jusqu’a 5 000 m une plaque de 150 mm d’épaisseur inclinée a 60°. La portée pratique de combat est d’environ 2500 m. Le parc actuel d’AMX 30 et d’AMX 30 B2 est de

(armement nucléaire tactique)

Armement utilisé pour appuyer les opérations militaires. Sur les blindés au contact, l’arme la plus efficace est l’arme* nucléaire a effets collatéraux réduits. Sur

les arriéres et les points de concentration des forces, on utiliserait des armes

nu-

cléaires classiques. Les vecteurs dont la France

s'est dotée constituent

un arme-

1 400 engins.

ment préstratégique et non un armement tactique.

ancien

Antarctique

La

combattant

qualité

d’ancien

confére

certains

connue

officiellement

combattant,

droits,

qui

peut

étre

re-

4 ceux

qui

ont

combattu dans une guerre ou lors d’opérations assimilées a une guerre. Le nombre des ressortissants de |’Office des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) était estimé en 1987 a

3350000,

dont

prés

de

2000000

titulaires de la carte du combattant* 800 000 pensionnés.

de et

Au plan national, il existe plus d’une centaine d’associations d’anciens combattants, structurées en sections régionales,

départementales

et

locales.

d‘honneur de porte-drapeau]

[+ dipléme

(traité de I’)

Signé le 1° décembre 1959 a Washington, par les 13 Etats (Argentine, Australie, Belgique, Chili, France, Japon, NouvelleZélande, Norvége, Union sud-africaine, URSS, Grande-Bretagne, Irlande du Nord et Etats-Unis), ce traité est le premier

accord aprés la Seconde Guerre mondiale concernant

une entente sur la limitation

des armements. Le traité bannit les armements nucléaires du continent antarcti-

que sant

et démilitarise

cette zone,

l’établissement

de

interdi-

bases,

la

construction de fortifications, les manceuvres militaires et les essais d’armes de toutes sortes. Le traité définit en outre les grandes lignes d’une coopération pour

l'exploration scientifique. Ce traité a servi de modéle aux traités

ANP (armement nucléaire préstratégique) —> armement* préstratégique.

18

de 1963 sur la démilitarisation de l’espace et au traité* de Tlatelolco sur l’'Amérique latine. ( désarmement ; dénucléarisation]

a

anticité

APTE)

—- frappe.

antiforces antimissile

— —

d'une grille; dés qu’il déclenche un harpon cher dans la grille et ment l’hélicoptére sur

frappe. ASV; ATBW.

approches

ANZUS Pacte tripartite entre les Etats-Unis, I’Australie et la Nouvelle-Zélande (Australia, New Zeland, United States), signé le

1% septembre 1951. Le traité est un des éléments de l’organisation de la défense du Pacifique par les Américains. II] ne prévoit aucun engagement automatique des Etats-Unis a l’égard de ses deux autres

D'OF FICE

est posé, le pilote qui vient s’accrosaisir ainsi fermele pont.

maritimes

Les approches maritimes sont les étendues océaniques au voisinage de nos cétes. Cette notion ne comporte pas de définition géographique précise ; les approches s’étendent cependant loin en mer. Par contre, les atterrages sont les zones de mer a proximité immédiate des cotes, a partir d’une distance ot les marins

«

atterrissent

»,

c’est-a-dire

se

partenaires, mais une consultation en cas

placent avec précision par rapport a la

de crise. [> traité de San* Francisco ; OTASE]

cote, soit A une vingtaine de mille marins en mer.

Apilas Lance-roquettes antichar d’un calibre de 112 mm, |’Apilas pése 9 kg et perce plus de 700 mm de blindage a 400 m. L’arme est jetable aprés utilisation. L’Apilas est une arme de transition destinée 4 compléter le pouvoir de destruction du lanceroquettes antichar de 89 mm en attendant le développement de |’antichar moyenne portée. appel

sous

les drapeaux



fe-

port* d‘incorporation.

appele Jeune du contingent effectuant son service militaire, par opposition aux engagés ou aux militaires de carriére.

appontage L’appontage est le poser d’un aéronef sur le pont d’un batiment. Sur un porte-avions, les avions classiques effectuent leur approche en se guidant sur un miroir d’appontage ; en final, les pilotes sont pris en charge par l’officier d’appontage, situé a l’entrée de la piste a babord, qui leur donne les ultimes conseils ou au besoin l’ordre de dégager. En appontant, le pilote remet aussitét la manette des gaz a fond pour pouvoir redécoller sans encombre si la crosse* n’a pas accroché un brin* d’arrét. Sur les batiments porteurs d’hélicoptéres, les hélicoptéres se posent au-dessus

appui Aide apportée par une unité a une autre

spontanément ou sur ordre et comportant le plus souvent fourniture de feux. L’artillerie appuie les chars, les chars appuient l'infanterie. On parle également d’appui aérien. appui (avion d’) Partie de l’aviation de chasse spécialisée dans le soutien direct et indirect des troupes au sol. Les objectifs de l’aviation d’appui sont des cibles terrestres (concentration de troupes et objectifs d’infrastructure).

apte d’office Les jeunes gens qui, sans présenter d’excuse reconnue valable, ne se rendent pas a la convocation au centre de sélection* sont déclarés aptes d’office au service national. Les intéressés sont convoqués a nouveau dans un centre de sélection dans les quatre jours qui précédent la date fixée pour l’appel de la fraction du contingent a laquelle ils appartiennent et, s'ils sont reconnus effectivement aptes a servir,

immédiatement

incorporés.

S’ils

ne déférent pas a cette convocation, ils peuvent étre déclarés insoumis. Le nombre de ces recensés d’office augmente réguliérement (15 p. 100 environ pour la classe 85, 20 p. 100 pour la classe 88).

19

_____ APTE-CADRE

allumage du moteur d'apogée

arrét de ;


régions* aériennes]

rémunérations et charges sociales 62,4 %

Echelon central. Le chef d’état-major de l’armée de I’air dispose : — — — — —

alimentation 3,7 % ,

fonction-

entretien programme

des matériels 12,9%

yi

nement 9,9%

carburants 11,1%

Les dépenses de fonctionnement

TITRE Ill entretien programmé des matériels 11,8%

fabrication matériels aériens 26,3 %

matériels commissariat

2,0 %

fabrications électro -

munitions

84%

niques

5,2 %

de l'état major de l’armée de I’air; de la direction du personnel (DPMAA) ; de.la direction du matériel (DCMAA) ; du commissariat (DCCA) ; de l’inspection technique (ITAA);

— de l’inspection

des réserves

et de la

mobilisation (IRMAA) ;

— de l’inspection du Commissariat (ICAA); — de l’inspection du service de santé air (ISSAA).

@ Moyens. La composante nucléaire stratégique mise en ceuvre par l’armée de lair se compose de 18 Mirage IV équipés de missiles ASMP et 18 missiles SSBS S-3 du plateau d’Albion. Les avions de combat au nombre de 450 se répartissent entre la défense aérienne : 180 intercepteurs Mirage Fl et Mirage 2000 et la FATac : 270 avions de reconnaissance et d’appui Mirage Fl CR, Mirage III E, Mirage VF, Jaguar, dont une partie assure

investissements

mateériels sol 2,0 %

DCAé (1) :

forces nucléaires 18,9 % infrastructure 4,2 %

(1) Direction des constructions aéronautiques

Les dépenses d’équipement

TITRE V

documentation SIRPA

26

2,7 %

études 18,5 %

aussi la mission nucléaire préstratégique.

Les avions de transport comprennent : 5 longs courriers Douglas DC8, 70 avions de transport tactique C 160 Transall, des avions de liaison.et une centaine d’hélicoptéres. L’activité est réalisée a partir d’une trentaine de bases opérationnelles, dix stations de défense aérienne et de 20 bases a vocation de support. L’ensemble des missions aériennes s'est traduit par l’accomplissement de 400 000 heures de vol annuelles.

ARMEE DE L’AIR____

Chefs d’état-major de I’armée de lair / 1963

général d’armée aérienne Stehlin

1963 / 1967

général d’armée aérienne Martin

1967/ 1970

général d’armée aérienne Maurin

1970 / 1973

général d’armée aérienne Gauthier

1973 / 1976

général ne d’armée aérienneee Grigaut Se er

Se

ee

1976 / 1979

général d’armée aérienne Saint-Cricq

1979/ 1982

général d’armée aérienne Fleury

1982/ 1986

général d’armée aérienne Capillon

16.10.1986

général d’armée aérienne Lerche

@ Personnels. Les effectifs d’active de l’armée de l’air pour 1988 s’élevaient a 100 000 personnes,

5 000 civils et 95 000

-— 28000 spécialistes du domaine technique; — 27000 personnes chargées des taches

militaires dont :

d’encadrement,

— 7000 officiers; — 42000 sous-officiers;

protection;

d’administration

et

de

— 36000 appelés du contingent.

— 46000 militaires du rang. Le personnel féminin représente 10 de ces effectifs et est pratiquement toutes les spécialités. Les effectifs taires se répartissent en : — 4000 membres du personnel gant;

En cas de crise ou de conflit, les réserves

p. 100 dans mili-

assurent le renforcement des unités opérationnelles et la mise sur pied d’unités spécifiques. [— forces* aériennes stratégiques ; forces * aériennes tactiques]

navi-



carte p. 28

TITRE V (équipement)

1218

TITRE V et TITRE Ill (fonctionnement)

—-—— 120

110

ahOs 1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

100 1988

Evolution des crédits de paiement en francs constants, base 100 en 1981

docume SIRPA

_

2

__ARMBESDRCIVAIR.

MANCHE

Taverny

CAFDA~ CFAS

OCEAN ATLANTIQUE Nimes GFCA e)

Aix-les-Milles

O 4e RA

MER MEDITERRANEE

GFCA _ : Groupement des Fusiliers Commandos de |'Air

RA

CAFDA_

CEMAA : Chef d'Etat-Major

de l'Armée de I'Air FATAC

: Commandement

CTAA COTAM

de la Force Aérienne Tactique

: Région Aérienne MG peeteniest A.

: Commandement “Air” des Forces de Défense Aérienne — : Commandement des Transmissions de |'Armée de |'Air = Commandement

; du Transport Aérien Militaire : Forces Aériennes Stratégiques

EMAA _ : Etat-Major de |'Armée de |'Air

FAS

CFAS

CEMA _ : Chef d'Etat-Major des Armées CEAA : Commandement des Ecoles

: Commandement de la Force Aérienne Stratégique

Carte des régions aériennes

SIRPA documentation

28

CC

armée de métier Armée composée exclusivement de mili-

infrastructure 1,9 %

taires

fabrications

de carriére

ou

sous

contrat,

par

opposition a la notion d’armée nationale fondée sur le principe de la conscription et du service militaire obligatoire.

CARMER DE TERRE

rémunérations

et charges sociales 38,0 %

36,4%

Barmée de terre Si la doctrine de la France est fondée sur la dissuasion nucléaire, les forces conven-

tionnelles n’en restent pas moins

indispensables, pour protéger l’armement nucléaire, et surtout pour échapper au dilemme du « tout ou rien ». Le réle de Yarmée de terre est bien évidemment capital en la matiére. @ Missions. Sur les approches terrestres du territoire national, en Europe et en Méditerranée

occidentale,

l’armée

de

terre fait face 4 une menace susceptible de se développer sur deux directions; il convient alors, sous menace

nucléaire et

vie

courante 13,2%

études 7,8%

activités 2,7 %

Emploi des crédits

(1988) rémunérations

entretien programmé

et charges

des matériels

sociales

21%

70,5 %

chimique, de pouvoir concrétiser la volonté de la France, d’honorer ses engagements vis-a-vis de l’alliance atlantique. Dans ce contexte, l’armée de terre doit

pouvoir

sengager dans l’une des deux zones Northtag ou Centag tout en se couvrant dans I’autre zone et tout en garantissant la possibilité d’un emploi significatif des armes nucléaires de théatre. Hors d’Europe, face 4 des menaces encore limitées, l’armée de terre doit étre

en mesure de mener des actions d’assistance rapide en combinant |’intervention a partir de la métropole et la mise en

6,7 %

2,9 %

alimentation

carburants

fonctionnement 17,8 %

Les dépenses de fonctionnement (TITRE II!)

place de forces prépositionnées. Sur

le territoire

prendre

en

compte

national,

elle

doit

le contournement

Chefs d’état-major de l’armée de terre général Lorillot

fabrications d’armements et de munitions

61,8%

forces nucléaires 1,0 %

habillement

01.12.56

5,9 %

23.09.59

général Demetz

30.06.60

général Le Puloch

08.03.65

général Cantarel

01.04.71

général de Boissieux

01.03.75

général Lagarde

01.10.80

général Delaunay

10.03.83

général Imbot

25.09.85

général Schmitt

Les dépenses d’équipement

27.11.87

général Foray

(TITRE V)

entretien programme

des matériels 11%

infrastructure 4,1 % études 16,2 %

docume SIRPA

29

__... ARMEE DE TERRE. Ee

eee

ee

Principales commandes en 1987 et 1988 et livraisons en 1988 de l’armée de terre ee SS SS OE aa

re

Commandes

Programmes

Livraisons

1987

1988

1988

hélicoptéres SA 342 Hot

15

15

15

chars AMX 30 B 2 canon 155 tractés et 155 AU F1

64 26

75 61

a 18

4

6

0

216 000 0

214 000 1 000

194 000 31 300

0

1 600

0

25

25

28

(véhicule avant blindé)

255

255

253

VBL (véhicule blindé léger) véhicules tactiques ponts flottants motorisés

105 2 678 35

180 S227, 34

12 3 873 46

1

0

0

lance-roquettes multiples (1)

munitions :

— obus 155 et 105 — roquettes antichars portables —

roquettes LRM

engins blindés chenillés VAB

systéme de renseignements (1) Programme

mené en coopération entre les Etats-Unis et quatre pays européens.

18,5 TITRE V (équipement) TITRE V et TITRE Ill (fonctionnement)

198]

1982

1983

———s —-——

1984

1985

1986

1987

Evolution des crédits de paiement en francs constants, base 100 en 1981. documentation SIRPA bn

30

100 1988

ee

toujours possible de la dissuasion par le terrorisme et la subversion. A cet égard, elle est chargée de contribuer a la couverture de l’Hexagone par une organisation et une action trés centralisée en coordination avec la gendarmerie. @ Les moyens. Pour faire face aux menaces prévisibles a l’horizon 2000, l’armée de terre doit pouvoir disposer des équipements majeurs suivants : 4240 blindés d’accompagnement de tous types, 1400 chars de combat,

ARMERSDECTERRE

articulé en un état-major d’armée (> /”*armée*j. Des formations dites de réserve

générale (38 000 hommes) sont suscepti-

bles de renforcer le corps de bataille. La composante du secteur francais de Berlin comprend un état-major, un régiment d’infanterie, un régiment de chasse, une compagnie de génie.

La derniére

composante

englobe

les

forces stationnées outre-mer, soit environ

15000

hommes

appartenant

aux forces

400 hélicoptéres

de souveraineté, de présence et aux forces

de combat et 200 hélicoptéres de transport, 550 lance-roquettes multiples et

temporaires. @ Les effectifs de l’armée de terre mise sur pied de guerre sont de 532000 hommes. 270 000 rejoignent a la mobilisation les 262 000 hommes d’active ins-

canons

de

155,

700 systémes tion, 38 000 types, 600 13 systémes liaisons.

4000

postes

antichars,

sol-air, 37 engins d’acquisivéhicules tactiques de tous engins de franchissement, de commandement et de

truits du temps de paix issus des 300 000 postes budgétaires alloués. 60 000 ne sont pas directement utilisables en temps de guerre. Ces 60000 postes correspondent

Principaux matériels de l’armée de terre ¢ 1340 chars AMX 30 B2 e 4240 engins AMX

e ¢ ¢ ¢

de

bataille

blindés

AMX

30

et

d’accompagnement

service (organismes du service national, administration générale, écoles, infra-

structure, réserves, etc.). A l’issue d’une

déflation

10 et VAB

500 canons de 155 dont 165 AU F1 1440 armes antichars Milan 180 systémes sol-air Roland 340 hélicoptéres de combat SA 341

SA 342 e 130 hélicoptéres PUMA

a la fraction de contingent 4 l’instruction, aux engagés de moins de deux mois de

de

transport

¢ 1400 m de pont flottant motorisé

de

ses

effectifs

budgétaires

amorcée en 1983, l’armée de terre devrait

330

disposer de 292 000 postes budgétaires a horizon 2000 (appelés 62 p. 100, carriéres 38 p. 100). A cet horizon, les pourcentages de féminisation seraient de

(PFM)

10 p. 100 des sous-officiers, 0,9 p. 100 des

SA

et

e 30 lanceurs de missile Pluton

¢ Organisation. Les cadres et militaires du rang, qui appartiennent tous statutairement a une arme ou a un service, sont

regroupés au sein de quatre grandes composantes : Les organismes de commandement, de formation et de soutien générent, a la mobilisation, la trame de commandement territorial (— organisation” territoriale de la défense]; les forces de la défense*

opérationnelle du territoire ;les centres mobilisateurs et organismes de soutien; deux divisions légéres blindées; les régiments de protection des régiments d’artillerie nucléaire. Le corps de bataille regroupe le corps blindé mécanisé et la force* d'action rapide. Le corps blindé mécanisé est

Yordre

de

2,4

pour

100

des

officiers,

militaires du rang. Les personnels de carriére et sous contrat représentent : officiers 6,3 p. 100, sous-officiers 20 p. 100, militaires du rang 12 p. 100. Le contingent fournira : officiers 0,6 p. 100, sousofficiers

1,8 p. 100,

militaires

du

rang

59,3 p. 100. 42000 personnels civils de I’Etat servent par ailleurs dans les formations et organismes de l’armée de terre. ¢ Formation et entrainement des personnels d’active et de réserve de l’armée de terre se déroulent dans les écoles et les formations. Les 45 écoles et centres d’instruction ou d’études assurent chaque année la formation initiale, de perfection-

nement et de spécialisation de 40000 éléves ou stagiaires de toutes catégories.

L’instruction individuelle et collective est cependant assurée en priorité au sein des formations. L’entrainement vise a déveoil

,

____ 2 ARMEER IDETERRE See

FAR ~ : Forces d'Action Rapide

nad

: Poste de Commandement

Forces d'Action Rapide : Poste de commandement Corps d’'Armée

O

PC

: Poste de Commandement Division Militaire

: Division Blindée

DLB

: Division Blindée Légére

: Division Infanterie de Marine : Division Alpine

DI DAM

: Division d'Infanterie : Division Aéromobile

Implantation des grandes unités

32

PC.FAR

>> PC.CA

: 2€ Corps d'Armée : 3€ Corps d'Armée

de l’Armée documentation SIRPA

: Poste de Commandement Tre Armée

Real Ter CA : le" Corps d'Armée 2e CA

PC ISA

de Terre

ARMEMENT

lopper l’aptitude opérationnelle des unités. Il nécessite un minimum de 50 journées passées hors garnison avec les matériels organiques. —

Armée

carte p. 32

Aprés

la PEO

sont

NUCLEAIRE

effectués

les essais

officiels a la mer, suivis d’une période de démontage aprés essais. Au cours de cette

période, le batiment passe en armement définitif. On procéde alors aux essais de bon fonctionnement : aprés examen et essais satisfaisants, chacune des installa-

et Défense

tions donne lieu a recette si le matériel

Publication bimestrielle des réservistes dont le tirage atteint 19 000 exemplaires.

est fourni par l'industrie, ou acceptation

armée-nation

les recettes ou acceptations sont acquises,

Les armées entretiennent avec la nation des relations étroites. La conscription, le

concept méme de la dissuasion nucléaire supposent l’adhésion la plus large possible des citoyens aux principes qui régissent la défense de la France. Dans cette optique, afin d’entretenir et d’améliorer ce qu'il est convenu d’appeler |’esprit* de défense, les armées s’efforcent de développer les liens et les contacts avec la nation, notamment par une politique de communication confiée au Service® d’information et de relations publiques des armées (SIRPA). Cette politique est orientée en priorité vers les personnes ou les groupements susceptibles de diffuser au mieux, dans les milieux civils, les infor-

mations qu’ils regoivent. C’est ainsi que les armées privilégient les contacts avec les élus locaux, les représentants de la presse, ceux des associations de jeunes, de cadres de réserve ou d’anciens combattants. Les relations armées-nation combent, dans chaque département,

inau

délégué* militaire départemental (DMD).

Armées

d’aujourd’‘hui

Publication

mensuelle

interarmées

le tirage s’éléve a 130000

dont

exemplaires.

armement

Phase finale de la construction d’un batiment. Un batiment est dit « en construction » depuis sa mise en chantier jusqu’a la date d’armement pour essais. Il passe en position « armé pour essais »

lorsque les travaux sont assez avancés et permettent a l’équipage de vivre a bord. Aprés la prise d’armement pour essais ont lieu des essais préliminaires qui précédent la présentation aux essais officiels.

si le matériel est fourni par la direction des constructions navales. Lorsque toutes a lieu l’examen des installations, au cours

duquel est vérifiée la conformité des installations aux spécifications. A la suite de cet examen des installations est prononcée la cléture d’armement qui marque la fin de la période de construction. Le batiment effectue alors son entrainement militaire individuel puis une traversée de longue durée pour mettre a lépreuve ses équipements. A son retour au port d’armement se réunit la commission supérieure d’armement qui propose l’admission au service actif du batiment. Armement

Publication bimestrielle technique dont le tirage s’éléve a 10 000 exemplaires. armement

conventionnel

Equipements en principe non nucléaires

d'une nature analogue a celle des armes utilisées couramment dans les derniéres guerres connues. Cette expression s’applique également maintenant, dans le contexte

nucléaire,

a l’armement

atomi-

que utilisé lors des préliminaires tactiques d’un affrontement militaire. II s’agit alors des armes nucléaires a courte ou parfois moyenne portée utilisées sur un théatre géographique limité, ou dont l’effet destructeur est susceptible de créer des dommages trés importants a l’adversaire mais pas son anéantissement. /— ar mement

tactique]

armement L’armement les armes

qu'elle

soit

nucléaire nucléaire utilisant

de

[— ANT; armement

comprend

l’énergie

fission

ou

toutes

nucléaire,

de

fusion.

préstratégique ; armement

stratégique ; dissuasion]

BS

______ ARMEMENT

armement

PRESTRATEGIQUE

préstratégique

Le terme d’armement nucléaire préstratégique (ANP) n’est utilisé qu’en France. I] désigne l’armement nucléaire destiné 4 donner |’ultime* avertissement. Cette appellation remplace celle d’armement nucléaire tactique pour bien montrer que la France refuse le combat nucléaire et que l'emploi de |l’ANP est étroitement couplé a celui de |’armement stratégique.

armement stratégique Equipements a capacité nucléaire destructrice supérieure, généralement montés sur des missiles a longue portée. Dans le langage commun,

et par opposi-

tion a l’armement conventionnel, ils constituent les armes de la derniére bataille et de l’anéantissement. armement tactique Armes nucléaires a courte et moyenne portée utilisées pendant la bataille sur tout le théatre d’opérations.

En France,

l’‘armement tactique est appelé armement préstratégique pour bien montrer son réle d’ultime avertissement avant l’em-

désobéissance formelle 4 un ordre donné, la détérioration volontaire de matériel, de vétements et de locaux, le manquement

a un départ en mission. arraisonnement L’arraisonnement est l’action de demander A un

nance

navire

son

identité,

et sa destination.

sa prove-

Le terme

a été

dénaturé pour l’assimiler a visite. Pour éviter toute confusion il est préférable de ne pas l’employer. [> reconnaissance et visite]

arrondissement

maritime

Subdivision d’une Seule la 2° région

région* maritime. maritime comporte

encore des arrondissements, Brest, Lorient et Rochefort.

L’arrondissement

ceux

de

de Brest reste placé

sous les ordres du préfet maritime; les arrondissements de Lorient et de Roche-

fort sont commandés général de marine.

par un officier L’autorité du

commandant d’arrondissement s’exerce sur le littoral de son arrondissement et sur les unités et services qui y sont

implantés.

ploi de l’armement stratégique. /- AN7] arsenal

armistice

Convention par laquelle les belligérants conviennent de cesser ou de suspendre les hostilités sans mettre fin a l'état de guerre. L’armistice est signé par des militaires et non par des plénipotentiaires civils.

Ce terme arabe, repris par les Vénitiens pour leur Arsenale, a été adopté en France pour désigner les établissements de construction et d’entretien de la marine de guerre. Ultérieurement l’arsenal a désigné les établissements industriels de production d’armement terrestre.

armurier

Dans les unités, appellation usuelle du militaire, généralement un sous-officier, chargé de la perception et de |’entretien des armes. arms

control

—- contréle* des

armements.

de

la nation,

l’intégrité

de

son

territoire ou l’exécution de ses engagements une faute grave

et sont comptés en jours pendant lesquels 'appelé effectue son service normal mais ne peut quitter son unité, une fois celui-ci terminé. Les arréts peuvent durer jusqu’a 60 jours et sanctionnent dans ce cas la 34

16

L’article 16 de la Constitution du 4 octobre 1958 permet au président de la République de prendre les mesures exigées par les circonstances « lorsque les institutions de la République, l’indépendance

arréts Les arréts sanctionnent

article

internationaux

sont

menacées

d'une maniére grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu ». Larticle 16 n’a été appliqué qu’une fois, du 23 avril au 30 septembre 1961, lors du putsch d’Alger. (— états* d’exception]

SS

ASSAUT VERTICAL

articulation

artillerie

Constitution d’une troupe en différentes

(ASA)

fractions subordonnées, dont la composition (articulation des moyens) et le chef

Ensemble de formations d’artillerie destinées a intervenir contre les objectifs aériens. Celles-ci sont dotées des systémes

(articulation du commandement) nettement précisés.

sont

artillerie

Lartillerie est l'une des huit armes constitutives de l’armée de terre. Elle assure l'appui des autres armes par le tir de ses canons et de ses missiles sol-sol ou antiaériens. L’artillerie participe également au recueil du renseignement sur le champ de bataille par ses observateurs et ses radars. Elle regroupe 13 p. 100 des officiers de l’armée de terre et 31 régiments. Les cadres de I'artillerie acquiérent leur formation spécifique d’arme a Draguignan. Les unités élémentaires de

l’arme sont des batteries. artillerie

de marine

Contrairement

a ce que |’on croit habi-

tuellement, l’artillerie de marine n’est pas

lartillerie de la marine. C’est une subdivision de l’arme des troupes* de marine, composante de l’armée de terre. L’artillerie de marine est I’héritiére du corps de l’artillerie de marine créée en 1692. Ses personnels sont communément appelés « les bigors ». L’artillerie de marine regroupe huit régiments. Les missions et les €quipements de I’arme sont identiques

a ceux

de I’artillerie dite « métropoli-

taine ».

artillerie nucléaire L’artillerie nucléaire est constituée par les canons, autoporteurs ou tractés, tirant des obus a charge nucléaire dont la puissance varie entre 0,1 et 5 kilotonnes.

En France le vocable d’artillerie nucléaire désigne les régiments Pluton ou, prochainement, Hadés. Dans la doctrine francaise de défense, le nucléaire tactique

ou préstratégique ne saurait étre assimilé 4a une artillerie d’usage courant. II est, dans ce cadre, l’instrument d’arrét d’une progression militaire ennemie utilisé en avertissement avant déclenchement de la salve stratégique. [> ANT; armement préstratégique]

d’arme 30 mm.

sol-air

Hawk,

artillerie

Roland

et

bitubes

de

sol-sol

Ensemble des formations d’artillerie destinées a intervenir contre les objectifs a terre. Celles-ci sont dotées de canons de 155mm 155 mm

automoteur

modéle

Fl,

automouvant, de 155 mm

de

tractés

et de 155mm 4 grande capacité de tir. La mise en place des premiers lanceroquettes multiples (LRM) a été programmée pour 1988. artilleur

Terme générique qui sert a désigner les personnels appartenant a l’arme de Iartillerie. L’artilleur peut étre en service dans lartillerie sol-sol, sol-air ou nucléaire. ASAT



armes spatiales.

aspirant Ce grade se situe entre celui de major et celui de sous-lieutenant. C’est le plus élevé que les appelés puissent détenir pendant le service actif. Les aspirants sont assimilés a des sous-lieutenants en ce qui concerne

le droit au commandement,

la

discipline et la notation. L’insigne du grade est un galon coupé de deux traits noirs. [> grade et tableau des grades] assaut

Bond final de l’attaque menée par une petite unité, ayant pour but l’irruption dans la position ennemie et l’abordage au corps a corps. assaut

vertical

Procédé de combat

terre

une

troupe

qui vise a mettre a

par

aérolargage

ou

héliportage sur ou a proximité immédiate de l’objectif qui lui a été assigné. L’opération de Kolwezi, en mai 1978, peut étre

considérée dans certaines de ses phases comme un assaut vertical. 35)

_____ ASSEMBLEE

assemblée Parmi

PARLEMENTAIRE

en

parlementaire

les six commissions

permanentes

cause

la salubrité

communications,

publique

transports,

(télé-

nettoie-

qui existent dans chacune des deux as-

ment, etc.).

semblées figurent, a l’'Assemblée nationale, une Commission de la défense

assistance

nationale

L’aide militaire de la France s’exerce par

et des forces

armées

et, au

Sénat, une Commission des affaires étran-

géres, de la défense et des forces armées. L’article 34 de la Constitution de 1958 place dans le domaine de la loi un certain nombre de matiéres concernant la défense. Il s’agit : des régles concernant « les sujétions imposées par la défense nationale aux citoyens en leur personne et en leurs biens »; des régles relatives aux « garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l’Etat » ; des principes fondamentaux « de lorganisation générale de la défense nationale ». Par ailleurs d’autres dispositions constitutionnelles attribuent au Parlement compétence pour autoriser la déclaration de guerre* (art. 35), et proroger au-dela de douze jours |’état* de siége (art. 36) ou l’état* d’urgence. Le Parlement a également compétence pour approuver la ratification des traités de paix, des traités ou accords relatifs a l’organisation interna-

militaire technique

le biais soit des accords de défense, soit

des accords d’assistance militaire technique. Ceux-ci s’appliquent aux pays du champ d'action du ministére de la Coopération (on parle alors de coopération militaire), mais également a certains Etats

d’Afrique

du

Nord,

du

Moyen-

Orient et d’Amérique latine relevant du quai d’Orsay. Le Maroc est actuellement le point d’application privilégié de l’assistance militaire technique en Afrique du Nord ot servent a ce titre plus de 200 cadres. Une quarantaine de cadres sont également détachés au MoyenOrient. La notion d’assistance militaire technique regroupe la mise a disposition de conseillers et de spécialistes militaires, la formation des cadres nationaux et l'aide directe. (+ coopération militaire]

association de cadres de reserve — cadre de réserve.

tionale ou comportant cession, échange ou adjonction de territoire (art. 53). Dans le cadre de ses pouvoirs financiers, le

ASTARTE

Parlement est naturellement appelé a discuter et a adopter le budget du ministére de la Défense. Il vote les lois* de programmation militaire.

Le programme ASTARTE couvre la réali-

assistance aux péches L’assistance aux péches est une mission traditionnelle de la marine. Le batiment d’assistance a une équipe médicale importante

(dont

un

chirurgien-dentiste) ; il

peut effectuer de menues réparations et dispose d’une agence postale. La marine effectue l’assistance 4 la grande péche

(avion station relais de transmissions

exceptionnelles) sation de quatre stations de transmissions aéroportées permettant la diffusion de lordre d’engagement aux différentes composantes des forces nucléaires stratégiques. Reliés au réseau RAMSES *, les systémes de communication et les avions du programme ASTARTE seront résistants et durcis aux effets de l’impulsion* électromagnétique (IEM).

niers.

ATBM (anti tactical ballistic missile) [missile

assistance aux services publics Mission susceptible d’étre confiée a des unités des forces armées en cas de carence prolongée de certains services publics dans des secteurs essentiels 4 la défense, a l'économie du pays ou mettant

Systeme de défense analogue au systéme ABM* (anti ballistic missile). Le probléme a résoudre est cependant plus difficile car, compte tenu des portées réduites (5 000 km), des temps de vol courts et des trajectoires tendues que ces portées impli-

(morutiers)

36

et

l’assistance

aux

germo-

antimissile balistique tactique]

ALZANT C=

quent, la détection est plus difficile et les

délais

de réaction

plus restreints

(une

dizaine de minutes).

Ateliers de construction mécanique de I'Atlantique (ACMAT)

Les Ateliers de construction mécanique de |’Atlantique, outre les véhicules légers de reconnaissance et d’appui (ULRA), sont spécialisés dans la gamme des véhicules adaptés aux systemes de communications modernes type Syracuse* ou RITA*. La gamme de fabrication comprend également les engins couvrant les besoins de la médecine d’urgence, ambulance médicalisée et hdépitaux mobiles. ATILA Systéme d’« automatisation du tir et des liaisons de l’artillerie », qui facilite la mise en ceuvre des régiments d’artillerie du corps de bataille. Relié a chacun des éléments actifs, l’ordinateur du poste de commandement régimentaire détermine,

a partir des données relatives 4 la balisti-

que de l’obus, des données météorologiques sur la trajectoire, de la situation, de la nature et des dimensions de |’objectif, de la position des piéces, etc., les éléments de tir pour chacune des piéces des batteries. Ces éléments s’affichent automatiquement sur les piéces et autorisent ainsi des tirs d’efficacité immédiats. @ Atlantic

L’Atlantic est un avion lourd de patrouille maritime de conception frangaise. I] est doté de 2 turbopropulseurs et dispose d’une autonomie de 17 heures. Son poids total est de 43,5 tonnes. Pour accomplir

ses missions de surveillance maritime et de lutte anti-sous-marine,

il est équipé

d'un radar, de moyens de guerre électronique, d’appareils d’analyse des bruits recus par les bouées acoustiques qu'il Principales caractéristiques de I’Atlantic rayon d action pratique

plafond pratique

4000 km

30 000 pieds

vitesse maximum

555 km/h

poids total

43,5 t

Atlantic Avion de pairouille maritime (Ph. Dassault-Bréguet)

eY/

____ ATLANTIQUE

NORD

(TRAITE DE L’)

largue et d'un MAD*. Comme armes, il emporte des torpilles et des grenades. Bien que concu pour des opérations sur mer, il a été utilisé avec succés dans des

opérations aéroterrestres, en Mauritanie et au Tchad. II est trés souvent utilisé pour des missions de service public, de recherche en mer ou sur terre (en Afrique). L’Atlantique 2, destiné a succéder a l’‘Atlantic, a le méme aspect extérieur. Par

contre, ses équipements seront entiérement nouveaux et son systéme d’armes sera largement informatisé.

Le traité de |’Atlantique Nord a été signé a Washington le 4 avril 1949 par les et leurs alliés occidentaux,

a

l’origine, la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, I'Italie, le Luxembourg,

la Norvége, le Portugal, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Le traité fut complété par un protocole d’accession de la Gréce et de la Turquie,

signé a Londres, le 22 octobre 1951 et ratifié par les parties contractantes le 18 février 1952. La République fédérale d’Allemagne accéde au traité lors du protocole signé a Paris le 23 octobre 1954, ratifié le 5 mai

1955. La conception et l’élaboration de ce traité de sécurité se situent dans les années de guerre froide et d’affrontement Est-Ouest. Le coup de Prague de février 1948 qui instaure en Tchécoslovaquie un régime communiste crée en Grande-Bretagne et en France une inquiétude croissante

face a la menace

soviétique,

pour

Les débats

la zone

Atlantique

Nord.

au sein du gouvernement,

de l’administration et du Sénat américains ont porté sur l’extension géographique du traité, sur le caractére automatique ou non de l’engagement des

parties contractantes en cas d’une attaque dirigée contre l'une d’entre elles, sur la consultation et l’intervention du Congrés américain en cas de crise. Il résulte de ces équilibres un traité qui souligne a l'article 3 : « Afin d’assurer de facon plus efficace la réalisation des buts du présent traité, les parties, agissant individuellement et conjointement, d’une maniére continue et effective, par le

Atlantique Nord (traité de I’)

Etats-Unis

défense

ren-

force la solidarité occidentale et incite le gouvernement britannique a prendre |'initiative de conforter les liens d’une défense de l'Europe occidentale. Les négociations entre les Cinq, Grande-Bretagne, France

développement de leurs propres moyens et en se prétant mutuellement assistance,

maintiendront et accroitront leur capacité individuelle et collective de résistance a une attaque armée. » Larticle 5 du traité ne prévoit pas d’engagement automatique des parties contractantes en cas d’agression dirigée contre l’une d’entre elles : « Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l'une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence, elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles, dans

l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnue par l'article 51 de la Charte des Nations unies,

assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitét, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de |’Atlantique Nord. » -+ OTAN; traité de Bruxelles *]

et les trois puissances du Benelux, abou-

atlantisme

tissent

Politique de défense qui consiste 4 envisager la protection du monde libre sous la

le 4

mars,

a

Bruxelles,

a

la

signature d’un traité de défense. Frangais et Britanniques considérent que ce pacte n'a de réalité que s'il est associé 4 une couverture américaine. Les conversations

entamées le 21 mars 1948 par les alliés européens et le partenaire américain aboutiront 4 la conclusion d’un accord de 38

forme d'une alliance, le traité de ]’Atlantique Nord et son organisation, dans la-

quelle les Etats-Unis avec leurs forces stratégiques assurent a l'Europe une protection nucléaire tandis que l’action combinée des armées américaines et des

TCM —$ Mirage*

IV, Mirage* 2000 Nj. Les Soviétiques et les Américains désignent sous ce terme les appareils capables de missions interconti-

nentales. (Bear,

Les

Bison,

Soviétiques Backfire

en

ont

450

et le tout récent

Black Jack) et les Américains 350 (B 52, FB 111 et B1B).

bombe —

A, bombe



bombe

incendiaire

armes* guidées.

Type de bombe dont I’effet de destruction privilégie les incendies. On utilise principalement des bombes au phosphore ou au napalm (essence gélifiée).

bombe Bombe

lance-grenades de nombreuses

équipée

sous-

munitions (grenades 4 retards variables), destinée au pourrissement de zones étendues.

bombe laser Bombe lancée par avion et capable d’évolutions dans un domaine restreint, et dont

le guidage sur son objectif est assuré par la désignation de ce dernier au moyen d’un laser. (> armes* guidées]

bombe a neutrons Arme a radiations renforcées selon les Américains ou arme 4a effets collatéraux (ECR)

selon

les

Frangais,

la

nucléaire. A ce titre, elle utilise la fusion



x

bombe a fission

bombe

guidée

bombe 4 neutrons est une arme thermo-

bombe antipiste (BAP) Bombe équipée d’un dispositif de pénétration et de retard qui la fait exploser sous le béton de la piste d’atterrissage, provoquant des cratéres de grande dimension. dopée

bombe

réduits

atomique

fission.

bombe

SMATIBOMBEIAINEUTRONG.___

fission. —

fission.

a fragmentation

Type de bombes dont le corps est préparé pour produire 4 l’explosion un grand nombre d’éclats de petites tailles. C’est une bombe antipersonnel. bombe

a fusion

bombe

H —



fusion.

munitions, destinée zones étendues.

au

traitement

la fission, et les neutrons libérés ont une

énergie environ sept fois plus forte. L’arme a neutrons est une arme de faible puissance dont la caractéristique essentielle est que les effets des rayonnements seront ressentis a plus grande distance de la verticale du point d’explosion (point zéro) que les effets mécaniques et thermiques. Par exemple, une charge de 1 kt explosant a environ 300 m daltitude n’aura pratiquement aucun effet mécanique au sol alors que les rayonnements seront mortels dans un rayon de 800m a 1000m

autour

du point d’explosion,

méme pour les équipages d’engins blindés. La possibilité ainsi offerte de neutraliser l’envahisseur sans détruire le territoire que l’on veut défendre permet de considérer l’arme 4 neutrons comme une arme privilégiée pour la défense. Les

fusion.

bombe en grappe Bombe équipée de nombreuses

et comporte donc une amorce de fission. A puissance d’arme égale, la fusion dégage environ dix fois plus de neutrons que

sousde

adversaires de la bombe a neutrons réfutent les « avantages tactiques » en avancant que cette facilité d’emploi bana51

____ BOMBE

THERMONUCLEAIRE

lise le nucléaire et rend plus facile et plus probable la bataille en abaissant le seuil

de dissuasion. A partir du moment ot le responsable politique juge nécessaire de franchir le seuil nuclaire,

l'utilisation de la bombe

a neutrons en complément des autres armes nucléaires tactiques, dans certaines zones, permet de conférer une efficacité et une crédibilité certaine a la frappe préstratégique d’ultime avertisse-

mer, etc. La veille par bordée est utilisée

lorsque le stade d’alerte est élevé : c’est un poste de veille renforcée. I] ne peut pas étre tenu plus de 3 ou 4 jours sans baisse de rendement due 4a la fatigue. La demi-bordée est la fraction couramment adoptée pour le service au mouillage. En service par bordée, les changements de quart s’effectuent 20 h.

4 2h, 8h,

12h,

16h,

ment. /— effets" des armes nucléaires]

bouclier spatial

bombe thermonucléire Appellation des armes utilisant l’énergie de fusion*.

Ensemble des moyens envoyés dans I'espace pour assurer la défense militaire d'un pays : satellites de communication, satellites d’observation, et dans le cadre de l’initiative* de défense stratégique

bombe AN 22 Premiére bombe nucléaire équipant le Mirage IVA. D’une puissance de 70 Kt, elle constitue avec son vecteur la premiére composante des forces aériennes stratégiques*. Elle est remplacée par le missile ASMP* monté sur des Mirage IV rénovés (Mirage IV P). bombe

AN

52

Bombe nucléaire tactique équipant les Mirages III E et les Jaguars (puissance

25 kt). bons

offices

Intervention d’un Etat tiers en vue de faciliter un accord entre des Etats parties a un différend, sans proposer directement une solution au litige. Les propositions formulées lors des bons offices ne s'imposent pas aux parties qui sont libres de les accepter ou de les refuser.

de combat, chaque recoit un numéro qui permet de

reconnaitre

son

tiers*,

sa

bordée,

sa

demi-bordée et sa spécialité. La bordée représente la moitié de l’effectif, la demibordée le quart de l’effectif. Un cahier des roles précise le poste tenu par chacun, repéré par son numéro, dans les diverses circonstances de I’activité a bord. II existe ainsi un rdle de combat, un réle de veille

par

tiers

ou

par

bordée,

un

réle

de

manoeuvre, un r6le de ravitaillement a la

52

missiles en vol, de destruction

de satel-

lites en vol. Le réle du bouclier spatial est de rendre invulnérable aux attaques nucléaires par missiles le territoire a défendre.

Brejnev (doctrine) La doctrine « Brejnev », dite de la souveraineté limitée, a été formulée dans

le cadre du développement de la crise soviéto-tchécoslovaque d’aotit 1968 et de son réglement par |l’intervention des ar-

mées du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie dans la nuit du 20 au 21 aoiit 1968. Cette doctrine définit un espace socialiste,

et dans cet espace, une expression spécifique de la souveraineté d’Etat : le devoir de préserver le socialisme d’un Etat s'il est menacé de I’intérieur ou de |’extérieur est partie intégrante de cette conception de la souveraineté. En termes précis,

selon la déclaration du 3 aofit 1968, « la

bordée Sur un batiment homme

(IDS), satellites de détection de lancement de missiles, de destruction des

défense des acquisitions du socialisme dans chaque pays socialiste est la cause commune de tous les pays de ce systeme ». Le réle dirigeant du Parti communiste soviétique confére a ]’URSS une responsabilité militaire accrue.

brevete Dans la marine, le matelot breveté est un matelot titulaire d’un brevet de spécialité. Dans I’armée de terre, |’officier breveté est un officier titulaire d’un brevet sanction-

nant

ses études a l’Enseignement

mili-

$$$

LLLCBRIGADE

taire supérieur scientifique et technique (EMSST) ou 4 I’Ecole supérieure de guerre (ESG).

brigade franco-allemande La France et |’Allemagne fédérale ont décidé de créer une grande unité mixte expérimentale, destinée a renforcer le pilier européen de I’alliance atlantique. Cette brigade, composée de cinq régiments (France) ou bataillons (RFA), comprendra un bataillon de commandement et de soutien mixte, deux régiments/bataillons d’infanterie, dont un

francais, un régiment de blindés légers francais et un bataillon d’artillerie allemand. Commandée par un officier général, alternativement frangais et allemand, son état-major sera situé 4 Boblingen (prés de Stuttgart). Grace 4 la grande souplesse d'emploi de ses unités qui seront mises en place a partir de 1989, cette brigade est destinée a étre l'un des éléments moteurs de la coopération militaire franco-allemande.

brigade de gendarmerie La brigade constitue la plus petite unité organique de la gendarmerie départementale. Elle est commandée par un sous-officier supérieur. Les brigades territoriales sont implantées, en régle générale,

au

chef-lieu

de

chaque

canton

(groupe de communes, partie d’un arrondissement). Des postes provisoires ou permanents peuvent étre créés dans la circonscription d’une brigade. Des brigades spécialisées (de recherches ou de renseignements judiciaires, motorisée, de montagne, fluviale) ont une zone de compétence variable.

brigade logistique Grande unité organique des corps d’armée et de la force d’action rapide regroupant des éléments de commandement et des formations des armes et des services,

chargée de la manceuvre

logistique.

brigade de recherche Placée dans le chef-lieu du département ou au siége du tribunal de grande ins-

tance

et composée

DE ZONE

de gradés

et gen-

darmes officiers de police judiciaire et de spécialistes de photographie judiciaire et de police technique, elle effectue des recherches et enquétes et diligente des délégations judiciaires. brigade des sapeurs-pompiers de Paris Forte de 6900 hommes, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est chargée d’assurer la protection des personnes et des biens dans Paris et les départements des

Hauts-de-Seine,

de

la Seine-Saint-

Denis et du Val-de-Marne. Sa mission initiale de lutte contre lincendie s'est élargie et englobe a présent le secours

contre

aux

victimes,

les inondations,

le secours

l’assistance

aux

personnes et des opérations diverses. De plus, des détachements

spécialisés

de la brigade sont également stationnés a Lacq, Biscarosse et Kourou.

Rattachée a l’arme du génie, la brigade est soumise a un statut militaire mais dépend pour emploi du préfet de police de Paris. Organiquement, elle comprenait également jusqu’en 1988 l’unité d’instruction de la sécurité

civile n° 1, stationnée

a

Nogent-le-Rotrou.

brigade de zone (BZ) Brigade affectée a chaque zone* de défense pour assurer des interventions dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire. D’un effectif de 3 500 a4 4000 hommes,

la brigade de zone comprend au moins : deux régiments d’infanterie, un régiment de l’arme blindée, une

ou deux compa-

gnies du génie et un bataillon de commandement et de soutien. Face aux actions d’envergure, la brigade de zone serait chargée de préparer et de faciliter l’intervention de grandes unités du corps de bataille. Les cadres et militaires du rang affectés dans les brigades de zone proviennent, pour

l’essentiel,

des

réserves.

personnels d’archive y sont affectés 4 la mobilisation.

Certains

cependant 53

SSSSSSSSSSSFSFSS BRIGADIER —_—SSsSsSSsSsSSsSsSSSSSSnn

brigadier Grade des militaires du rang de l’arme blindée

cavalerie,

de

l’artillerie

et

train, qui sont d’anciennes armes

du

mon-

tées, et de la gendarmerie entre 1*° classe

et brigadier-chef. Ce grade est équivalent a celui de caporal dans l’armée de terre et l’armée de l’air et 4 celui de quartiermaitre de 2° classe dans la marine. [— tableau des grades en fin d’ouvrage]

brigadier-chef Grade des militaires du rang de l’arme blindée cavalerie, de l’artillerie et du train, qui sont d’anciennes armes montées, et de la gendarmerie entre brigadier

et maréchal des logis. Ce grade est équivalent 4 celui de caporal-chef dans l’armée de terre et dans l’armée de I’air et a celui de quartier-maitre de 1° classe dans la marine. [/— tableau des grades en fin douvrage]

brin d’arrét Sur un porte-avions, les brins d’arrét sont

des cables tendus a l’entrée de la piste oblique,

au

ras

du pont,

et

enroulés

autour d’un frein. A l’appontage, la crosse de l’avion accroche le brin qui se tend et freine progressivement l’avion. Sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, il y aura 3 brins d’arrét a 15 métres d’intervalle.

brouillage Parmi les contre*-mesures électroniques actives figure le brouillage des récepteurs ou capteurs adverses. Le brouillage des

récepteurs suppose une bonne connaissance des matériels électroniques adverses si l’on veut en prolonger les effets. Dans le domaine des radiocommunications, la mise en ceuvre d’un brouillage dévoile la présence d’une unité de guerre* électronique et améne l’ennemi 4a protéger l’ensemble de son systéme de transmissions

en

procédant

a des

contre*

contre-mesures électroniques. Un brouilleur puissant risque en outre de géner les liaisons amies; enfin, c’est un objectif électronique facilement localisable, donc neutralisable. Il en résulte que l’emploi des brouilleurs est limité aux périodes de crises ou aux actions de courte durée, a

54

l'appui d’autres moyens. Parmi les différents types de brouilleurs, on distingue : les brouilleurs 4 bruit; les brouilleurs répéteurs, qui reprennent une partie de l’émission et la renvoie; les brouilleurs répondeurs, dont |’émission commandée par l’émission amie se superpose 4 elle; les brouilleurs suiveurs, plus spécialement adaptés aux émissions en évasion de fréquence.

Bruxelles (pacte de) La rupture Est/Ouest de 1947 conduisit les Occidentaux 4 organiser un nouveau systéme d’alliance. Une conférence fut réunie a Bruxelles du 4 au 12 mars 1948, a linitiative

de

Paris

et

de

Londres,

autour d'une proposition adressée aux trois pays du Benelux. Le traité signé le 17 mars

entre la France,

|’Angleterre et

les pays du Benelux était conclu pour cinquante ans. Il prévoyait une assistance automatique en cas d’agression contre lun des signataires en Europe, et des consultations en cas d’agression dans un autre continent ou en cas de menace de l’Allemagne. (> Communauté* européenne de défense;

accords*

de

Paris;

accords*

de

Londres]

@ budget de la défense Dernier étage du cycle de la programmation, l’élaboration du budget annuel de la

défense est l’acte le plus important puisqu’il s‘intégre a la loi de finance, votée par le Parlement a chaque session d’automne. Le Premier ministre fixe les enveloppes budgétaires sur proposition du ministre des Finances. La direction des services financiers (DSF) est l’intermédiaire obligé entre les Finances et les Armées. Les états-majors rédigent leur projet de budget en tenant compte des directives du ministre de la Défense et des contraintes transmises par la DSF. Le chef d’étatmajor des armées est tenu informé de leurs travaux et veille 4 leur cohérence avec la programmation*. La délégation générale pour l’armement (DGA) donne son avis sur la faisabilité technique et industrielle des programmes. En

avril,

la

DSF

envoie

4

chaque

état-major des directives pour préparer le schéma directeur et fixe les enveloppes

a OS

FSS

BUD CED DEMLACDERENSE

Lae

équipement

wrt

fonctionnement

(pensions non incluses)

16,7 %

94,6 %

70,4%

7.9%

94,5%

Education

Budget

nationale,

annexe

Défense

Economie

Affaires

Equipement,

Finances

sociales

Logement,

y compris

des PTT

et

Aménagement

Brivancation

du Territoire

LIL

Université et Recherche

Intérieur

en millions

et des Transports

192 335

171 744

174276

| 118078

mo76

de F

| 102027

| 51760

Structure du budget de la Défense, par rapport 4 celle d’autres Ministéres

|

(1988)

document SIRPA

Evolution des dépenses militaires dans quelques pays occidentaux en % du produit intérieur brut (PIB)

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987 (estim.)

France

4,0

4,2

4,1

4,2

4,1

4,1

4,0

4,0

Grande-Bretagne

5,0

51

5,4

53)

5,5

by

5,0

4,7

Italie

2,4

Pd)

2,6

2,7

DA

DoT

Id

all

RFA

28)

3,4

3,4

3,4

oh)

3,2

Syl

3,1

E-U

Dyk

5,4

6,1

6,4

6,2

6,5

6,7

6,5

~Répartition du budget entre dépenses de 1

ee

(titre III) et pests

equipement Mien Titre IIT

—~—«s#Evolution du budget depuis 1983. __ Se

eae

Se

de francs

Titre V

Oe

intérieur brut marchand



oe

a

1983

133 222

4,01

1984

53,1

46,9

1984

142 100

3,93

1985

523

47,7

1985

150 200

3,86

1986

52,2

47,8

1986

158 350

3,80

1987

49,3

50,7

1987

169 200

3,88

1988

47,9

52,1

1988

174 276

3,82

—_——eeEeEeSEee

5

_____ BUDGET

DES CORPS

DE FONCTIONNEMENT

Budget de la défense (1988)

Pourcentage du budget

Pourcentage des effectifs

¢ forces nucléaires stratégiques et préstratégiques

22

5

¢ forces terrestres

18

34

¢ forces aériennes ¢ forces maritimes

12

8

12

6

¢ gendarmerie

8

11

* outre-mer

3)

3

e recherche et essais

6

3

° organismes de formation

6

9

¢ soutien des personnels

5

6

¢ soutien des matériels

4

11

¢ administration générale

4

4

des crédits de fonctionnement

et des crédits d’équipement VI). Fin mai, le ministre

(titre III)

(titres V et

de la Défense

adresse la synthése de ces schémas direc105

teurs au ministre des Finances. Courant juin, la négociation entre ces autorités

aboutit a une « lettre plafond » qui, aprés décision du Conseil des ministres, fixe une enveloppe et les contraintes et prio-

100 —

N

eee ae

oO

st

CE

wo

sO

nm

ERS oe

ce

ES ae

rités a respecter. Courant juillet, cette enveloppe répartie entre les états-majors conduit a la préparation détaillée du

« bleu », projet de budget par titre et chapitres, présenté au Parlement. L’été

Pe

Evolution du Budget et de la Défense

est consacré a la rédaction du « blanc »,

1981-1988 eh francs constants

projet de budget en structure de program-

(Crédits de paiement, base 100 en 1981)

mes,

Femmunerations

ViGkCGUTCTITG

parlementaires. A la session parlementaire d’automne, le budget est voté par

10,7 %

l’Assemblée nationale puis par le Sénat.

et charges sociales

fonctionnement

En

et aux réponses aux questions des

décembre,



&

a

&S

eS

SS

=|.

8

3

is}

8

activités

7t

SQUIDE roe Itt 1/0

infrastructure

Emploi des crédits

56

et stocks

ae

Sire =

10,7 %

iste

fabrications

E

la

loi

de

finances

est

publiée au Journal officiel, et le premier trimestre de la nouvelle année est consacré a la rédaction et a la publication du « vert », budget voté par le Parlement.

33,2%

opérationnels

here etudes

e

développements 14,7%

carte p. 58-59

budget de fonctionnement des

corps

"

;

Le systeme des budgets de fonctionne-

ment consiste a attribuer au chef de corps

. . un budget global oupimencr seebien: Ty totalité evens de sa mission en lui laissant la latitude des voies et des moyens. Ce budget, établi aprés concertation avec

LLC $$$

l'échelon

supérieur,

s’articule

en

deux

parties : la partie consacrée aux activités et celle consacrée a la vie courante. Pour atteindre les objectifs souhaitables en matiére d’instruction et d’entrainement et de vie des personnels, le chef de corps définit chaque année son programme d'action compte tenu des normes et directives diffusées par le commande-

BUNDESWEHR

distribuée et ouverte : informatique générale (gamme Bull DP5), informatique scientifique et technique (gamme Bull

SP5), informatique et bureautique distribuée (gamme Bull Questar), micro-informatique professionnelle (gamme Bull Mi-

cral). Elle produit aussi des éléments périphériques (dérouleurs de bandes, imprimantes) et des cartes 4 microprocesseur

ment. I] évalue, en conséquence, le mon-

(Bull CP8). Bull posséde un outil indus-

tant des crédits nécessaires pour mener a bien son action. @ Classement des objectifs. Le chef de corps classe ses différents projets en activités programmées (c’est-a-dire prescrites dans les directives annuelles ou imposées) et en activités souhaitables. Pour ce qui concerne le budget vie courante, le chef de corps classe ses projets en priorités : — réalisations a caractére obligatoire; — réalisations non obligatoires mais jugées prioritaires; — réalisations souhaitables.

triel moderne qui emploie 700 personnes.

¢ Approbation

des

programmes.

propositions du corps l’échelon supérieur. A cessus de concertation, est avisé du montant budget pour réaliser arrétés en commun supérieur.

Les

sont étudiées par l’issue d’un prole chef de corps définitif de son les programmes avec l’échelon

Bundeswehr L’article 87a de la loi fondamentale de la

RFA stipule que la Fédération met sur pied des forces armées pour la défense. La diéte fédérale prend les décisions relatives

aux

moyens

financiers,

aux

effectifs et aux grandes lignes de ]’organisation de la Bundeswehr. En temps de paix, la Bundeswehr regroupe 495 000 militaires et 176 700 fonctionnaires,

em-

ployés et ouvriers civils. L’armée de terre représente 341000 hommes, l’armée de lair 110000, la marine 38000. 6000

réservistes sont a tout moment présents sous les drapeaux. Pour atteindre le volume des effectifs nécessaires,

185 000

militaires de la réserve effectuent en effet chaque année une période d’exercice. La Bundeswehr compte 12,7 p. 100 de mili-

La ges-

taires de carriére, 42,2 p. 100 de militaires sous contrat et 45,1 p. 100 de militaires

tion n’est pas soumise directement a la surveillance administrative du commissa-

du contingent. L’armée de terre comprend le corps de

riat. Par contre,

bataille,

¢ Exécution

des programmes.

les régles relatives a la

régularité des opérations demeurent

en

l’armée

territoriale

et

l’office

général de l’armée de terre. Alors que le

vigueur.

corps

@ Transferts. Des transferts de ressources entre les budgets activités et vie courante sont possibles dans des limites fixées par le commandement. ¢ Contréle. Le contréle est effectué a l'issue de la gestion. La mesure des écarts entre les prévisions et les réalisations permet de porter un jugement objectif sur

l’armée territoriale reste sous commandement national. Les divisions du corps de

de bataille

est intégré

a |’OTAN,

bataille sont articulées en brigades,

soit

17 brigades blindées, 15 brigades d’infanterie blindée, 3 brigades aéroportées et 1 brigade d’infanterie de montagne. L’armée territoriale comprend 3 commandements territoriaux,

5 commandements de

les résultats obtenus.

région militaire, 6 brigades de défense du

Bull

vices, 29 commandements

La Compagnie des Machines Bull, dont le siége est situé a Paris, a pour action-

défense et 80 commandements de cercle de défense. L’armée de l’air regroupe plus de 500 avions de combat placés sous le commandement des forces aériennes tac-

territoire,

naire principal |’Etat Frangais. Elle propose quatre familles de produits articulés autour

d’une

architecture

de

réseaux

4 commandements

des

ser-

de district de

57

r

[] aere5 Importance des budgets militaires

(en milliards de dollars)

Ee

58

Ratio entre le budget milita et le PIB

de 5a 10

Fay de 10 4 100

oe

eres

‘leet = ke-8

Budgets militaires et armements

1

de 100 4 1000

nucléaires

19

Pays détenteurs d’armes nucléaires

Armements nucléaires

Pays disposant d'une technologie suffisante pour leur permettre de fabriquer les armes nucléaires mais qui y ont renoncé en adhérant au TNP

(traité de non-prolifération) Pays susceptibles de fabriquer (éventuellement avec une aide extérieure) des armes nucléaires

59

a

BURE AUR Cio)

tiques, soutenues par le commandement de soutien et l’office général de l’armée de l’air. La marine met en ligne 195 batiments de combat et de soutien. Bureau (1°) Appellation du bureau d’un état-major chargé des dossiers traitant des effectifs, de l’organisation, de la mobilisation, des

personnels civils. Cette appellation n’est plus utilisé dans l’armée de terre. Bureau (2°) Appellation du bureau chargé du renseignement au sein d’un état-major. Cette appellation tend a disparaitre au sein de l’armée de terre pour faire place a celle de bureau renseignement.

Bureau (3°) Appellation du bureau d’un état-major chargé des dossiers traitant de l’instruction individuelle et collective, de l’entrai-

nement, des plans et des prestations. Cette appellation n’est plus utilisée dans I’armée de terre. Bureau

(4°)

Appellation du bureau d’un état-major chargé des dossiers traitant de la logisti-

que et de |’infrastructure et du domaine militaire. Cette appellation n’est plus

utilisée dans l’armée de terre.

bureau de défense Bureau d'une préfecture de département ou de région chargé de la préparation et de la mise en ceuvre des mesures de défense civile. Ce bureau assure notamment les liaisons avec les autorités militaires et peut étre chargé de la préparation et de l’application des mesures nécessitées par le maintien de l’ordre. En temps de crise, ses effectifs peuvent

forcés par défense. Bureau

affectés

étre ren-

individuels

de

du service national

(BSN)

Organisme chargé de la gestion des appelés et de l’administration des réservistes non officiers de l’armée de terre. Il doit satisfaire au mieux

aux besoins du

plan * de mobilisation. Sa premiére tache consiste a affecter et désaffecter les réservistes. Ensuite,

il édite et met

en place,

par l’intermédiaire des brigades de gendarmerie, les documents de rappel (fascicules* de mobilisation et ordres de rappel). Enfin, il convoque aux périodes d’exercices

les sous-officiers

et hommes

du rang de la disponibilité et des réserves.

C 130 « Hercules » Avion-cargo déchargeant du matériel dans l’Antarctique

60

des

iC 130 Hercules Quadriturbopropulseur de transport tactique construit par la société Lockheed (E-U). Le 1% prototype a volé pour la

a été construit dans différentes versions a plus de 5000 exemplaires et il est en service dans 55 pays. Dans sa derniére version acquise par l’armée de I’air fran-

avions nucléaires stratégiques (Mirage IV P) et des avions de combat (assaut et défense aérienne). Conduit par un équipage de 4 hommes, un C 135 peut livrer plus de 40 tonne de carburant a 3000 km de son terrain de départ. Le F de C 135 FR indique qu'il s'agit de la version destinée a l’armée de I’air francaise. Le R indique que depuis 1985 ces

caise, le C 130 H a une masse maximale de 70,3 tonnes (79,3 tonnes en surcharge)

franco-américains

C F M 56, qui amélio-

rent sensiblement appareils.

les performances

premiére fois le 23 aofit 1954. Depuis, il

et une charge offerte maximale de 19,3 tonnes qu'il peut transporter 4 une distance de 3700 km (13 tonnes a

avions sont remotorisés avec des moteurs

des

5000 km).

C 160

C 135 FR Le C 135 est un quadriréacteur dérivé de l’avion de transport civil Boeing 707, dont la mission est le ravitaillement en vol des

Avion de transport tactique biturbopropulseur construit en coopération francoallemande. II se caractérise par rapport au C 130 par des distances franchissables et des charges transportées plus faibles (6 tonnes a 5 000 km sans ravitaillement).

Principales caractéristiques du C 135 F

Par

contre,

le volume

de

soute

et le

poids maximal au décollage

136t

plafond

15000 m

gabarit sont supérieurs a ceux du C 130 et permettent le transport de gros matériels (systéme de défense sol-air Crotale en particulier). Enfin, ses performances tactiques sur des terrains courts sommairement aménagés sont supérieures a celles du C 130. -+ TRANSALL]

vitesse

900 km/h

cabinet

militaire

distances de roulement

2500 m (décollage) 1 800 m (atterrissage)

Ensemble

des collaborateurs

capacité

30/50 t pour ravitaillement a 2 000/

dimensions

E39,87m,H12,70m,

L 41,56m

4 000 km avec retour

base

militaires,

constituant |’état-major particulier du chef de I’Etat ou de certains membres du gouvernement.

Le Premier

ministre,

le

ministre de la Défense et celui chargé des Départements et territoires d’outre-mer disposent d’un cabinet militaire. 61

____. CADRE, NOIR eee

Cadre

noir

Le Cadre noir comprend |’ensemble des officiers et sous-officiers chargés de l’enseignement de |’équitation dans l’armée francaise et, en particulier,

a l’école de

Saumur. Devant son nom 4 la couleur des uniformes

de ses écuyers, le Cadre noir

perpétue les traditions équestres francaises. I] est rattaché pour emploi, depuis 1972, a l’Ecole nationale d’équitation qui dépend du ministére chargé de la Jeunesse et des Sports.

cadre

de réserve

Les armées ont besoin de cadres de réserve, officiers et sous-officiers, tant pendant la durée de leur service militaire,

pour compléter l’encadrement des unités en temps de paix, qu’ultérieurement pour constituer et alimenter les unités de réserve en vue de la mobilisation*. Les cadres de réserve sont aussi un des liens privilégiés des relations armée-na-

tion*. Lorsqu’ils sont présents sous les drapeaux, ils ont les mémes droits et les mémes devoirs que les cadres d’active. [- officier de réserve ; sous-officier de réserve]

@ Associations

de

cadres

de

réserve.

L’objet essentiel des associations de cadres de réserve est d’entretenir des liens de camaraderie entre officiers ou sousofficiers de réserve et de contribuer au

développement Certaines

sont

de

l’esprit

de

défense.

interarmées,

comme

l’Union* nationale des officiers de réserve (UNOR) ou la Fédération des officiers de réserve républicains (FORR) qui fédérent un grand nombre d’associations, d’autres

sont interarmes

ou regroupent

des offi-

ciers d'une méme arme ou d’un méme service (infanterie, artillerie, etc.). Outre ces associations nationales, il existe un

grand nombre d’associations régionales, divisionnaires, départementales ou _locales. En régle générale, chaque association d’officiers de réserves a son homolo-

gue pour les sous-ofliciers.

cadre spécial Le cadre spécial de l’armée de terre n'est ni une arme ni un service. C’est un corps de personnels officiers et sous-officiers destinés a participera la constitution et 62

au fonctionnement de |’état-major de l’'armée de terre et des états-majors des régions militaires, des divisions militaires

et des grandes unités. Les personnels du cadre spécial peuvent en outre étre appelés a encadrer et commander des formations de l’armée de terre chargées du recrutement,

de l’instruction et de la

mobilisation. Ils peuvent également étre appelés a faire partie d’organismes interarmées ou relevant d’une autre armée ou de tout autre organisme rattaché au ministére de la Défense. Les officiers du cadre spécial sont recrutés parmi les officiers de carriére des armes de l’armée de terre et du corps technique et administratif de l’armée de terre.

campagne double

simple - campagne

En vertu des articles L.12 et R.14 du Code des

pensions

civiles

et

militaires,

un

fonctionnaire peut avoir droit a des bénéfices de campagne acquis notamment en temps de guerre et pour service a la mer ou outre-mer. Les bénéfices de campagnes sont calculés pour la durée de ces campagnes en fonction de la nature des opérations et du lieu ot elles se déroulent. Selon le cas, le coefficient multiplicateur est de 1,5 (demi-cam-

pagne), 2 (campagne simple) ou 3 (campagne double). canaux

internationaux

Les principaux canaux internationaux sont régis par des conventions qui stipu-

lent la liberté de passage. ¢ Canal de Suez. L’Egypte a reconnu le principe d’une liberté générale de navigation, y compris pour les batiments israéliens (traité de Washington du 26 mars 1979).

@ Canal de Panama. En 2000, lorsque les Etats-Unis n’auront plus la responsabilité de la défense du canal, s’appliquera le régime de neutralité garantissant le libre passage

comme pour

pacifique

en

temps

de

paix

en temps de guerre, y compris

les navires de guerre;

ce sont les

clauses que prévoit le traité Carter-Torrijos signé en 1977.

CANON

¢ Canal de Kiel. Le canal a été interna-

155 AUF1

Principales caractéristiques du canon 155 AUF 1

tionalisé en 1919 au traité de Versailles; ce régime, dénoncé en 1936, a été remis

en vigueur en 1945.

équipage

4 hommes

cannibalisation

poids en ordre de combat

43 t

matériel non en état, qu'il soit réparable ou non, des ensembles, des sous-ensem-

munitions embarquées

42 coups complets

bles ou des piéces critiques.

cadence

6 coups en 45 s

portée

24 km

Opération qui consiste 4 récupérer sur un

canon

155

AUF1

Canon automoteur de 155 mm

monté sur

un chassis AMX 30. Sa tourelle est blindée

et pressurisée. I] est capable de tirer tous azimuts,

a 24

kilométres,

Canon de 155 mm

6 coups

en

45 secondes. L’AUF1 équipe les régiments d’artillerie du corps de bataille. L’armée de terre dispose de 195 canons AUF1. Le

GCT F1

63

CAPACITE D’ACTIONS EXTERIEURES

canon automoteur 155 grande cadence de tir (GCT) peut tirer 8 coups/minute en automatique. Le poids en ordre de combat du 155 AUF1 est de 43 tonnes.

est un triple galon d’or ou d’argent. Un capitaine a normalement vocation a commander une compagnie ou un escadron dans l|’armée de terre.

capacité d’actions extérieures Moyens dont dispose un pays pour entreprendre des actions militaires hors de son propre territoire afin d’assurer soit la protection de ses alliés, soit la protection de ses propres intéréts et de ses lignes de communications. La force * d’action rapide, les formations navales, les troupes aéroportées et leurs moyens sont des éléments de la capacité d’actions extérieures de la France.

capitaine de corvette (CC) Grade équivalent 4 celui de chef de bataillon, employé dans les corps d’ofhciers de marine et d’officiers spécialisés de la marine. Le capitaine de corvette porte 4 galons; on l’appelle « comman-

capacité de dissuasion



seui/ *

de dissuasion

capacité de projection de puissance Ensemble des aptitudes de l'appareil militaire d’un Etat qui confére a celui-ci la possiblité de projeter ses forces hors de son territoire national. La capacité de projection de puissance repose sur les moyens maritimes et aériens a long rayon

d'action et les formations terrestres susceptibles d’étre engagées sans délais en opération.

capacité opérationnelle Appréciation a un moment donné de l’aptitude d’une formation a remplir une mission.

Cette

appréciation

intégre

les

paramétres suivants : — réalisation des dotations et disponibilité des matériels;

— aptitude

des matériels 4 faire campagne ; — réalisation quantitative et qualitative des effectifs; — niveau d’instruction des personnels et entrainement des unités.

capitaine Dernier grade des officiers subalternes dans l’armée de terre, l’'armée de I’air et

la gendarmerie qui se lieutenant et celui de Le grade équivalent lieutenant de vaisseau. 64

situe entre celui de commandant. dans la marine est L’insigne du grade

dant

».

capitaine de frégate

(CF) Grade équivalent a celui de lieutenantcolonel, employé dans les corps d’officiers de marine et d’officiers spécialisés de la marine. Le capitaine de frégate porte 5 galons — 3 or et 2 argent —: on l’appelle « commandant ». capitaine

de vaisseau

(CV) Grade

équivalent

a celui

de

colonel,

employé dans les corps d’officiers de marine et d’officiers spécialisés de la marine.

Le capitaine

de vaisseau

porte

5 galons; on l’appelle « commandant ». Pour se rappeler dans quel ordre se

suivent les grades d’officiers supérieurs de marine, il sufft de remarquer qu’ils sont dans |’ordre alphabétique : corvette, frégate, vaisseau.

capitulation Reddition d'une place, d’une armée ou des forces militaires d’un Etat. La capitulation sans condition est la convention par laquelle le vaincu accepte toutes les conditions imposées par le vainqueur. caporal Grade des

militaires

du

rang

entre

1" classe et caporal-chef dans |’infanterie,

le génie et diverses armes ou services de l’'armée de terre et dans l’armée de I’air. Grade équivalent a celui de brigadier dans les anciennes armes montées et dans la gendarmerie ou quartier-maitre de deuxiéme classe dans la marine. Les insignes du grade sont un double chevron de couleur.

caporal-chef

aux personnes justifiant de mérites per-

Grade le plus élevé des militaires du rang dans certaines armes montées de l’armée de terre et dans l’armée de l’air. Grade equivalent a celui de brigadier-chef dans la gendarmerie et A quartier-maitre de 1*° classe dans la marine. Les insignes du srade sont un chevron d’or ou d'argent et deux chevrons de couleur.

sonnels ou de services exceptionnels en temps de guerre. La carte du combattant donne droit au port de la croix du combattant.

capteur

Systéme destiné a détecter la signature* des cibles pour lesquelles il a été concu, et a la transformer en signal électrique utilisable dans les systémes de transmissions et de traitement de |’information. Les capteurs sont utilisés aussi bien dans les systémes de surveillance du champ de bataille, dans les systémes d’acquisition des objectifs que dans les armes ellesmémes.

carénage Le carénage d’un navire est, 4a proprement parler, un passage au bassin pour nettoyer la caréne. Par extension, ce terme

désigne la période de travaux au cours de laquelle a lieu ce passage au bassin : le terme carénage a été officiellement remplacé, pour désigner cette période, par expression « indisponibilité périodique d’entretien et de réparation » (IPER). f__, indisponibilité *]

carte du combattant

Créée aprés le premier conflit mondial, la carte du combattant est attribuée a foutes les personnes qui justifient de la qualité de combattant

et, notamment,

a

celles qui ont appartenu, pendant 90 jours, 4 une unité reconnue combat‘ante Ou qui ont participé a six actions Je combat ou ont recu une blessure de suerre. La qualité de combattant peut également

étre

reconnue,

4a titre individuel,

carte

du service

national

Aprés leur recensement, les jeunes gens recoivent une carte du service national sur laquelle figurent leur numéro d’immatriculation et les coordonnées du bureau* du service national (BSN) chargé de les administrer.

Casabianca Sous-marin nucléaire d’attaque du type Rubis*, admis au service actif en 1987. casoar

Nom donné par les éléves de I’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr au plumet blanc et rouge qui orne leur shako*.

Casoar (le) Publication trimestrielle de I’Ecole de Saint-Cyr dont le tirage atteint 8 000 exemplaires.

casques

bleus

Terme journalistique utilisé pour désigner les forces mises 4 la disposition de YONU. Celles-ci portent un casque bleu en opération. Cassard Corvette antiaérienne du type C70 AA. Le

Cassard est la premiére unité ; son admission au service actif est prévue en 1988. Une

deuxiéme

C70 AA, le Jean-Bart,

est

prévue pour 1991. Les armes et équipements principaux du

Cassard sont 1 hélicoptére léger et :

Caractéristiques du Cassard

déplacement *

4000 tw — 4 300 tpc

dimensions hors tout

longueur 139 m, largeur 14 m

vitesse maximale

30 nceuds

équipage

240 hommes

65

SS

CATARUETE

— en lutte antiaérienne, 1 systéme Tartar*

américain, 1 systéme de missiles SATCP* Mistral,

1 tourelle

de

100mm

et

des

moyens de guerre électronique trés per-

formants pour la lutte contre les missiles ; — en

lutte anti-sous-marine,

1 sonar

de

cavalier Appellation réglementaire du militaire du rang de l’arme blindée cavalerie (ABC) et

par extension, appellation usuelle de tous les personnels qui servent dans |’ABC.

coque et des torpilles; — en lutte antinavires,

8 Exocet*.

catapulte La catapulte est un dispositif qui permet de donner 4 un avion une vitesse sufhsante pour lui permettre de voler. Les catapultes sont a vapeur. Sur les porteavions frangais, il y a une catapulte sur la piste oblique et une catapulte a babord avant;

elles ont une

Fonctionnement

longueur de 50 m.

d’une catapulte a4 vapeur

équipant les porte-avions

L’arrivée de vapeur a haute pression (1) pousse dans des cylindres jumelés (2) les pistons (3) solidaires du chariot de lancement (4), auquel est accroché, par lintermédiaire d’une élingue largable (5), l’avion a lancer (6). En fin de course,

aprés le décollage, le chariot est rapidement arrété, ses deux béliers (7)

pénétrant dans les cylindres (8) remplis d’air, parcourus par un Le chariot, ramené 4a sa par le chariot de remise freiné par le chariot de

puissant jet d’eau. position initiale en batterie (9) tension (10), est

prét pour un nouveau lancement. (11) Pont; (12) Croc.

Catapulte pour porte-avion

66

CECLANT — opérationnel.

CECMED — opérationnel.

CED —défense.

commandant

commandant

Communauté

européenne de

CENTRE

D’INSTRUCTION

DE PREPARATION

MILITAIRE

Centre administratif de la gendarmerie nationale (CAGN)

Centre d’expérimentations Pacifique

Le CAGN administre les personnels des organismes centraux de la gendarmerie nationale ainsi que des gendarmeries des transports aériens et de l’armement.

Organisme responsable du champ de tir et des moyens nécessaires aux expériences nucléaires frangaises qui se déroulent sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa en Polynésie.

(CEP)

centre air de perfectionnement et d'information pour les réservistes (CAPIR)

Centre d’exploitation du renseignement militaire (CERM)

Les CAPIR ont pour but de développer les liens entre l’armée de |’air et ses réserves et de préparer certains réservistes a remplir les taches qui pourraient leur étre confiées en mobilisation. Ils dispensent une information sur la défense et !’armée de l’air et organisent l’instruction de perfectionnement et d’entretien. Ils sont également chargés de participer 4a l’encadrement de la préparation* militaire air. Centre de détection controle

et de

(CDC) Premiers

du

maillons

contréle opérationnel

de

la

chaine

de

de la défense aé-

rienne, les CDC concourent 4a |’établissement de la situation aérienne, effectuent

le guidage des missions d’interception et contrélent les mouvements de circulation aérienne militaire.

Centre d’entrainement prémilitaire et des réserves (CEPR)

Le CERM assure l’exploitation du renseignement de caractére militaire et adresse des synthéses au chef d’état-major des armées, auquel il est rattaché.

Centre des hautes

études

militaires (CHEM)

La mission du CHEM est de préparer annuellement une vingtaine d’officiers a exercer ultérieurement d’importantes responsabilités de commandement et de direction. Colonels et capitaines de vaisseaux recoivent pendant 9 4 10 mois une formation sous forme d’un travail collégial, en comités. Les comités réfléchissent

sur cing ou six sujets annuels qui traitent de stratégie militaire et intégrent les facteurs politiques et économiques. Les auditeurs du CHEM sont en méme temps auditeurs militaires a |’Institut* des hautes études de défense nationale (IHEDN).

centre

d'information des réserves

militaire

Organisme chargé de coordonner au niveau départemental toutes les activités d'information, d’instruction et de perfectionnement conduites au profit des réservistes de l’armée de terre. Les CEPR sont placés sous l’autorité du délégué* militaire départemental (DMD).

Organisme chargé de l'information des cadres de réserve de l’armée de terre. L’activité de chaque CIMR est coordonnée, au niveau départemental, par un centre* d’entrainement prémilitaire et

Centre d’expérimentations aériennes militaires (CEAM)

centre d’instruction de préparation militaire

Centre chargé a l'occasion de la mise en service de matériels nouveaux d’en définir les conditions d’emploi et de rédiger les manuels d'utilisation.

(CIMR)

des réserves (CEPR).

(CIPM)

Organisme chargé, dans certains départements,

larmée

des

préparations*

de terre.

militaires

L’activité

de

de chaque 67

____ CENTRE

D'INSTRUCTION

DES RESERVES

CIPM est coordonnée par un centre* d’entrainement prémilitaire et des réserves (CEPR). centre d’instruction reserves de l’armée

des de mer

(CIRAM)

Installés auprés des autorités maritimes de métropole et d’outre-mer, les CIRAM sont notamment chargés d’organiser I’instruction complémentaire facultative (ICF) des réservistes, de préparer leur avancement et de coordonner I’activité de la préparation* militaire marine. centre

la mobilisation,

ils assurent

l’incorpora-

tion des réservistes et l’équipement des mobilisées.

(—~ mobilisation; parrai-

nage]

Centre national d’études spatiales

(CNES)

Le CNES, institué par la loi du 19 décembre 1961, a été chargé a l’époque, a partir des études et des réalisations sur les fusées sondes et véhicules d’essais militaires, de développer un lanceur civil. Le CNES est responsable de la mise en ceuvre de la politique spatiale de la France. Son premier lanceur Diamant

a

permis le lancement d’une dizaine de satellites scientifiques. Le programme Ariane*, entrepris en 1973, est un succés technique et commercial du CNES et de ses

services

des

trois

intéressées. Immédiatement

administrations

visualisées

sur

des

cartes lumineuses, ces informations sont

tenues constamment 4 jour pour permettre de renseigner les automobilistes, la presse et certaines associations d’usagers

de la route.

mobilisateur

(CM) Constitués de petits détachements de militaires d’active, les CM sont des organismes chargés, en temps de paix, de préparer la mise sur pied des unités de réserve dont ils stockent les matériels. A unités

routiére est devenu un organisme interministériel, avec la participation successive du ministére des Transports (direction des routes) et du ministére de I'Intérieur (police nationale). Le centre recueille 24 h sur 24 les informations routiéres en provenance des unités ou

partenaires

européens

au

sein

de

centre

nodal

(CN) Ensemble essentiel du systéme de transmissions RITA*, le centre nodal comprend un central automatique numérique (CAN), un centre de raccordement radio (CRR) et huit stations de faisceaux hertziens.

Le CN, appelé aussi noeud, regroupe plus de trente personnes et une douzaine de véhicules, il est totalement autonome sur le terrain.

centre d’opérations aérien (COAA)

d’appui

Les centres d’opérations d’appui aérien sont chargés de la coordination air-terre pour la mise en ceuvre de |’appui aérien. Placés prés du commandant de la 1" armée et des commandants de corps d’armée et reliés au poste de commandement de la Force* aérienne tactique, ils assurent le contréle tactique des missions aériennes d’appui au profit des forces

terrestres.

l’Agence* spatiale européenne.

Centre national d'information routiére (CNIR)

Centre d’opérations défense aérienne

de la

(CODA)

vices techniques de la gendarmerie natio-

Centre d’opérations de la chaine de controle opérationnel de la défense aérienne a la disposition de la Haute* autorité de défense aérienne (HADA).

nale,

[> défense aérienne]

Situé a Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et rattaché au groupement des ser-

68

le Centre

national

d’information

CERCLES

Centre d’opérations des forces aeriennes stratégiques (COFAS)

Centre chargé du contréle opérationnel des forces aériennes stratégiques et de la transmission des ordres d’engagement. [— forces aériennes stratégiques]

centre

d’opérations

de zone

(COZ)

Les centres d’opérations de zone constituent le deuxiéme niveau de la chaine de contréle opérationnel de la défense aérienne. Ils sont responsables des décisions d’engagement et de la conduite instantanée des opérations effectuées a Vaide des intercepteurs et des moyens de défense sol-air.

centre

(COD)

opérationnel

de défense

Créés par un décret du 2 décembre 1986, les centres opérationnels de défense sont des organismes interministériels, civilomilitaires, d’aide au commandement. IIs

sont mis sur pied en temps de crise ou de guerre a l’échelon des zones de défense, des régions et des départements, par décision gouvernementale ou, lors-

que les circonstances l’exigent, par les préfets compétents. Chargés de recueillir et d’exploiter le renseignement et de suivre ]’évolution des situations afin de préparer les décisions des préfets. Ils se sont substitués aux centres de renseignement et de coordination (CRC).

Centre opérationnel de la

presse internationale

défense



de

SIRPA.

Centre opérationne!l de soutien de I’armée de terre (COSAT)

Organisme installé 4 proximité du PC du chef d’état-major de l’armée de terre chargé du soutien de l'ensemble des forces terrestres et de l’organisation des mouvements et transports de surface hors des zones de responsabilité opérationnelle des groupements de forces. Le COSAT assure le déclenchement des plans

(LES TROIS) —___

d’acheminement et de soutien établis dés le temps de paix et l’adaptation et la régulation de ces plans en fonction de la situation du moment.

centre de renseignement et de coordination (CRC) — centre opérationnel de défense.

centre de resistance Groupement éventuel de plusieurs points d’appui, c’est-a-dire d’organisations défensives occupées par un effectif de lordre d’une compagnie renforcée. Le point d’appui s’articule en postes de combat. Il doit étre en mesure de se défendre face a toutes les directions. centre

de sélection



sélection.

Centre technique de la gendarmerie nationale (CTGN) Le CTGN assure des fenctions de traitement de données, d’étude, d’essais et de

maintenance

d’équipements et de maté-

riels, et de transmissions. I] est implanté a Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

centre

de transmissions Ensemble de personnels et de moyens spécialisés destiné 4 acheminer les informations orales, écrites ou graphiques entre les états-majors ou les postes de commandement des unités militaires. L’importance de chaque centre est directement fonction du volume d’informations 4 transmettre et du niveau des autorités desservies.

cercles (les trois) Zones d’engagement éventuel des forces frangaises définies par l’énoncé des missions confiées aux forces armées. Le territoire métropolitain forme le premier cercle. Le second cercle englobe les approches européennes du territoire national et l’Europe. Le troisiéme cercle regroupe les zones géographiques du monde ow la France peut étre amenée a s'engager pour la défense de ses intéréts nationaux, le respect de ses accords de défense ou la sau: 2garde de ses ressortissants. 69

CERTIFICAT

DU SERVICE

MILITAIRE

certificat du service militaire A leur retour & la vie civile, les appelés peuvent recevoir de leur chef de corps un certificat témoignant de leur participation a la défense et de la valeur des services rendus. Ils peuvent également obtenir un certificat de pratique professionnelle sur lequel figurent les emplois tenus,

leur

durée

et

les qualifications

professionnelles obtenues. Ce certificat peut aussi étre délivré sur leur demande aux militaires de carriére ou servant en vertu d’un contrat. cessez-le-feu Arrét des hostilités sans conséquence sur

l'état de guerre éventuel. chaland (CDIC)

dimensions

de

la

cuve

et les chars légers, de moins

de 30 tonnes. L’armée frangaise est actuellement dotée d’AMX 30 B 2 et d’AMX 10 a roues. A partir de 1991, les AMX 30 devraient étre progressivement remplacés par un nouveau char, l’'AMX Leclerc, qui sera doté d’un canon de 120 mm. - AMX]

charge creuse Charge d’explosif dont la forme est calculée pour provoquer dans une direction température et a trés grande vitesse qui perfore les blindages des engins de

Le CDIC a été congcu comme drome du transport de chalands de débarquement (TCD) Foudre*. Par rapport aux engins de débarquement d’infanterie et de char (EDIC) qu'il remplace, il a une cuve plus grande. Ses superstructures moins élevées permettent d’en enradier deux dans le TCD. Ses logements rudimentaires ne lui permettent pas d’étre autonome. Ses principales caractéristiques sont identiques a celles de l’engin* de débarquement d’infanterie et de char. Les différences principales portent sur : x

a 125 mm,

déterminée, lors de sa mise en détonation, un jet de matiére en fusion a haute

de débarquement

d’infanterie et de char

— les

tuellement les chars lourds, pesant plus de 50 tonnes, les chars moyens, ou chars de bataille, pesant de 35 a 45 tonnes et dotés le plus souvent d’un canon de 105

combat. Le pouvoir de perforation d’une charge creuse est proportionnel au calibre de la charge et indépendant de la vitesse du vecteur porteur, ce qui induit

une utilisation privilégiée de cette charge dans les roquettes et missiles antichars. générateur

piézo-électrique

: 40

10,4 m;

— la vitesse : 10 noeuds.

chaland

de transport

charge

de

materiel (CTM)

creuse

WED AAA

char Engin de combat blindé, généralement chenillé et armé essentiellement d’un canon en tourelle. Certains chars peuvent également étre équipés de missiles sol-air ou sol-sol. Aujourd’hui, on distingue habi-

blindage

(explosif)

Le chaland de transport de matériel (CTM) est un engin de débarquement automoteur de 24 m de long, qui peut étre embarqué sur un transport* de chalands de débarquement. I] est muni d’un porterampe a l’avant pour le plageage*.

70

formation

du jet occasionné sur un blindage

Charge creuse

CHASSEUR

charge militaire Nom habituellement donné dans un vecteur piloté ou non a la partie constituant la munition transportée. Pour un missile qui comprend

une enveloppe de structure, une charge propulsive, une case d’équipements de pilotage, la charge militaire classique (explosif conventionnel) ou nucléaire peut ne représenter qu'une fraction modeste de la masse totale de lengin.

i Charles-de-Gaulle Décidée en février

1986, la construction

du premier porte-avions 4 propulsion nucléaire (PAN) frangais a été confiée a l’arsenal de Brest. La préfabrication a commencé fin 1987. Le batiment doit étre

admis au service actif fin 1996.

Le Charles-de-Gaulle sera équipé de 2 chaufferies nucléaires identiques 4 celle des SNLE de nouvelle génération. II pourra emporter un groupe* aérien de 40 aéronefs. chasse Subdivision d’arme de l’aviation militaire

appelée combat

aussi

parfois

longueur

: 261,5

ee ouea stn

m

de l’ordre de 27 noeuds

équipage

1950 hommes

armes d autodéfense

systéme SAAM (surface air anti-missile)

Le Charles-de-Gaulle Maquette du futur porte-avions nucléaire ?

i

de

1. chasseur

Le mot chasseur désigne 4 la fois l’avion et le pilote. L’avion de chasse ou chasseur désigne l’avion de combat de défense aérienne (combat air-air), par opposition

a l’avion d’assaut ou chasseur bombardier (combat air-sol). L’état de la technologie gomme de plus en plus cette distinction et les avions des prochaines générations effectivement

aptes

2. chasseur

vitesse maximale

pesass

aviation

aux deux missions avec des performances non dégradées.

36 000 tpc

dimensions hors tout

«

».

(Rafale, etc.) seront Caractéristiques principales du Charles-de-Gaulle

déplacement

ALPIN

Appellation traditionnelle des fantassins métropolitains, parachutistes, alpins ou mécanisés.

chasseur alpin Militaire de l’armée de terre spécialement entrainé au combat en moyenne et haute montagne. Les chasseurs alpins appartiennent a la 27° division alpine, grande

unité de la FAR.



_____ CHASSEUR

DE MINES

Chasseur de mines

@chasseur

de mines

Le chasseur de mines est un batiment équipé d’un sonar qui permet la détection et la classification d’une mine. Un chasseur de mines travaille toujours en temps réel, par opposition aux batiments équipés de sonars de surveillance remorqués, qui enregistrent leurs missions puis remettent ces enregistrements pour dépouillement a terre. La marine francaise dispose de deux types de chasseurs de mines

: Circé*

et Eridan*.

[-- déminage]

chef

des armées Titre conféré par l’article 15 de la Constitution du 4 octobre 1958 au Président* de la République et en vertu duquel il préside les conseils* de défense. chef

grade

des officiers

supérieurs

dans l’infanterie, le génie, le matériel et

les transmissions.

Grade

équivalant

a

celui de chef d’escadron (ou d’escadrons)

dans les autres armes de |’armée de terre et la gendarmerie, de commandant dans l'armée de l'air, et de capitaine de corvette dans la marine. L’insigne du grade est constitué de quatre galons. chef de corps

Officier

désigné

pour

commander

une

formation de l’armée de terre. Les chefs

de corps sont désignés par le chef d’étatmajor de l’armée de terre. Ils exercent ke

chef d’escadron(s)

Premier

grade

des

officiers

supérieurs

dans I'artillerie, le train, la gendarmerie

(chef d’escadron) et dans l’arme blindée cavalerie (chef d’escadrons). Grade équivalant dans l’armée de terre a celui de chef de bataillon dans l'infanterie, le génie, le matériel et les transmissions, a celui de commandant dans |l’armée de

lair et a celui de capitaine de corvette dans la marine. L’insigne du grade comporte quatre galons.

chef d’état-major

de bataillon

Premier

leur commandement pour une période limitée a deux ans. Les chefs de corps sont en principe du grade de lieutenant-colonel ou de colonel.

généralement

Officier général ou supérieur placé a la téte d’un état*-major. Les attributions ont été fixées par un décret du 8 février 1982. Le chef d’état-major des armées (CEMA) assiste le ministre de la Défense dans ses attributions relatives a ]'emploi des forces et a leur organisation. II établit les plans d’emploi et assure la direction générale de la recherche et de l’exploitation du renseignement militaire. I] a autorité sur les chefs d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), de la marine (CEMM) et de larmée de l’air (CEMAA), lorsque des fonctions opérationnelles leur sont confiées, ainsi que pour la coordination

CHUTEUR OPERATIONNEL _____

des travaux

relatifs

soit & ses propres

attributions, soit aux aspects interarmées

de la préparation de

crise,

chef*

il

a

des forces. vocation

d’état-major

(CEMGA),

exercant

général

A

En

cas

devenir

des armées

le commandement

opérationnel supréme. Les chefs d’étatmajor de chaque armée sont notamment chargés d’établir la doctrine d’emploi de leur armée respective. Ils sont responsables de l’instruction, de l’entrainement et

de l’organisation qu'elle implique et ont vocation a devenir en cas de crise les adjoints opérationnels du chef d’étatmajor général des armées. Ils sont réunis périodiquement en comité* des chefs d’état-major pour éclairer le ministre sur les questions interarmées.

chef d’état-major général des armées

(CEMGA)

Titre et fonction pouvant étre conférés en cas de crise ou de guerre au chef* d’état-major des armées et en vertu desquels il assure alors le commandement de l'ensemble

des opérations

militaires,

chiffre

Le réle essentiel du chiffre est d’assurer la sécurité des communications,

c’est-a-

dire le secret et l’authentification* des messages transmis a travers un réseau. Les matériels de chiffrement associés aux moyens de transmission utilisent des clés secrétes composées d'une combinaison de plusieurs dizaines de caractéres. Chaque message clair destiné a étre transmis est transformé dans |’équipement en un message chiffré par un algorithme cryptographique qui superpose le texte clair et les éléments de codage générés en fonction de la clé secréte. A la réception, le traitement inverse permet a tout détenteur d’un équipement doté du méme algorithme et de la méme clé secréte de déchiffrer le message recu. Cette technique s'applique aussi bien aux messages écrits (cryptographie*) qu’aux communications téléphoniques (cryptophonie*) et aux transmissions de données. Les réseaux de chiffrement sont cloisonnés entre eux pour limiter les risques de compromission et des régles trés strictes régissent la création, la circulation et la

sous réserve des dispositions particuliéres relatives aux forces nucléaires stratégiques et préstratégiques. Dans ces cir-

détention des clés de chiffrement. Cellesci peuvent emprunter plusieurs types de support physique : papier, cartes magnéti-

constances, les chefs d’état-major de lI’armée de terre, de la marine et de ]’armée

forme électronique.

de l’air sont les adjoints du chef d’étatmajor général des armées pour la conduite des opérations militaires. chefferie

Organisme de direction du service de santé adapté a l’échelon de commandement divisionnaire (division des forces — division fusionnée). La chefferie médi-

cale est placée sous la responsabilité d’un médecin-chef. CHEM — militaires.

Centre des hautes études

chieftain Appellation du char de bataille en service au sein des forces britanniques. Le chieftain est un char de 46 tonnes équipé d’un canon de 120 mm.

ques, canons a clés, ou étre diffusées sous

Chrysler Entreprise automobile américaine qui a créé quatre nouvelles divisions : Chrysler motors (automobile), Chrysler financial (services financiers), Gulf Stream Aero-

space

(aviation

d’affaires)

et Chrysler

Technologies, aprés le rachat, en 1985, de

Gulf Aerospace. Grace a des investissements importants réalisés dans les matériaux composites et le matériel militaire, la société envisage de réaliser en 1990, 10 a 12 % de son chiffre d’affaire hors du secteur automobile.

chuteur opérationnel Parachutiste apte a la pratique du saut a ouverture commandée retardée, a grande hauteur, avec charge, en équipe de jour comme

de nuit. [ > commando” de rensei-

gnement et d’action dans la profondeur]

us

_____ CIRCE 6s ser

Oe

——————

ee

Principales caractéristiques de la Circé déplacement *

460 tw — 495 tpc

dimensions hors tout

longueur 51m, largeur 9m

vitesse maximale

15 noeuds

autonomie

3000 milles marins 4 12 noeuds

équipage

50 hommes

Circé Chasseur de mines admis au service actif en 1972. La série comporte 5 unités : Circé (1972), Clio (1972), Calliope (1972), Cybéle

(1972) et Cérés (1973).

La Circé est €quipée d’un sonar de chasse aux mines et de 2 poissons* autopropulsés (PAP). Elle embarque une équipe de plongeurs démineurs.

circonscription militaire —- organisation territoriale de

circonstances

Porte-avion

74

Le circuit primaire d’un réacteur est le circuit d’eau a haute pression qui passe dans la cuve du réacteur, est réchauffée

par le coeur puis passe dans un échangeur ou elle transmet son énergie calorifique a l’eau du circuit* secondaire avant de revenir dans la cuve. Le circuit primaire est totalement étanche; l’eau du circuit primaire est légérement radioactive. circuit secondaire Dans un réacteur, le circuit secondaire est

le circuit classique d’une machine a vapeur. L’appareil évaporatoire est léchangeur qui transmet au circuit secondaire |’énergie calorifique du circuit* primaire sans communication entre cir-

la défense.

exceptionnelles

circuit primaire

—- article 16.

Clemenceau

cuit primaire et circuit secondaire.

CLASSE D’AGE

circulation

aérienne militaire Organisme d’élaboration et de contréle des régles d’exploitation des mouvements aériens de |’aviation militaire.

sion. Ce systéme du niveau du corps d’armée est destiné a préciser et confirmer les renseignements obtenus 4 l'aide des moyens de recherche générale.

citation

classe

Mise a l’ordre* du jour d’une personne ou d'une unité ayant accompli une action d’éclat. Les citations individuelles 4 |’ordre des armées de terre, de mer et de l’air,

Premier grade accessible aux militaires de rang. Les soldats et matelots qui,

des

corps

d’armée,

des

divisions,

des

brigades ou des régiments conférent, de plein droit, selon les circonstances, la croix* de guerre ou la croix* de la valeur militaire. Lattribution a la méme unité de plusieurs citations collectives a l’ordre de larmée donne au drapeau et aux militaires de cette unité le droit de porter une fourragére*. Les batiments cités a l’ordre de l’armée arborent une flamme aux couleurs de la décoration.

(1"°)

effectuant le service national actif, se sont

distingués par leur maniére de servir et leur instruction militaire peuvent étre nommés aux distinctions de 1*° classe dés quiils ont effectué six mois de service. Liinsigne qui distingue le premiére classe, est un chevron de couleur.

classe d’age classe

de recrutement

Les jeunes gens nés au cours d’une méme année constituent une classe d’Age. Ceux qui sont recensés la méme année forment une classe de recrutement. En régle générale, le recensement s’effectue a dix-

CL 289 Systéme de surveillance du champ de bataille 4 base de missiles a vol programmé emportant des moyens d’obser-

sept ans, mais cette formalité subsiste jusqu’a cinquante ans, notamment pour les hommes qui ont acquis postérieurement la nationalité frangaise.

vation, d’enregistrement

[— contingent]

et de transmis-

1h)

_____ CLASSE DE MATERIEL

Notion utilisée dans les différentes armées pour regrouper les matériels en fonction de critéres spécifiques répondant a des besoins catalogués. Par exem-

COcOM (Comité de coordination pour le contréle multilatéral des exportations) [coordinating committee on multilateral exports control]

ple, suivant que leur classe est inférieure

Siégeant a Paris, ce comité, créé en 1949,

ou supérieure a celle d’un pont, des véhicules seront autorisés ou non a emprunter ce pont.

comprend

classe de materiel

classification des cibles Cette opération consiste 4 déterminer le

plus précisément

possible, en fonction

des éléments recueillis 4 l'aide de capteurs* plus ou moins spécialisés et performants,

la nature,

voire

l’identité

d’une

cible, au profit des systémes de surveillance du champ de bataille aéroterrestre ou

maritime,

et

d’acquisition

Code de justice militaire

des

objectifs.

classifie Se dit d’un document ou d’une information couvert par le secret* — défense et ne pouvant étre communiqué qu’a une personne ayant fait l’objet d’une procédure d’habilitation*.

g@Clemenceau Porte-avions admis au service actif en 1961. Ses installations comprennent : une piste oblique de 257m; deux catapultes a vapeur de 50 m, I’une babord avant, l'autre sur la piste oblique | |prov babord

;

un hangar de 180 m x 23 m; — deux ascenseurs, l'un 4a |l’avant, l'autre latéral derriére |’ilot; — un miroir d’appontage; — des brins d’arréts. Le

Clemenceau

peut

embarquer

groupe* aérien de 40 aéronefs. —

illustration p. 75

tous les pays membres de lOTAN sauf I’Islande, plus le Japon. Il a pour mission de compléter les mesures de contréle national des exportations vers les pays de I’Est par |’établissement de listes des matériels que les participants s'interdisent d’exporter a l'Est en raison de leur possible utilisation a des fins militaires, directement ou du fait de leur contenu technologique.

un

Institué par une loi du 8 juillet 1965, le Code de justice militaire détermine l’organisation et la compétence des juridictions des forces armées, en temps de paix et en temps de guerre, la procédure pénale militaire, les infractions d’ordre militaire

et les peines applicables. Le Code de justice militaire a été profondément modifié par la loi du 21 juillet 1982, qui a supprimé, en temps de paix, les juridictions militaires sur le territoire national et confié aux juridictions de droit commun le soin de juger les infractions militaires. [-~ justice militaire]

Code du service national La conscription fut introduite en France par la loi Jourdan du 19 fructidor an VI (S septembre 1798), mais ce n’est qu’avec

la loi du 21 mars

1905 que le service

militaire devint obligatoire et égal pour tous.

L’ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense fit éclater le cadre strictement militaire dans

Principales caractéristiques du Clemenceau

déplacement*

22 000 tw —- 33 000 tpc

dimensions hors tout

longueur 265 m, largeur 51m

vitesse maximale

32 noeuds

autonomie

7500 milles marins a 18 ncoeuds

équipage

1950 hommes

armes d'autodéfense

2 batteries Crotale *, 4 tourelles de 100 mm

76

lequel était régie la défense et introduisit la notion de service* national dont le service militaire constituait l’un des aspects. Quelques années plus tard, divers textes législatifs furent promulgués, notamment la loi du 9 juillet 1965 instituant un service national différencié pouvant étre accompli sous quatre formes (service militaire,

service de défense,

service de

l'aide technique et service de la coopération). Il parut alors nécessaire, devant la

multiplicité des textes en vigueur, de les rassembler en une loi unique, articulée logiquement. Tel fut l’objet de la loi du 10 juin 1971 portant Code du service

d’entente avec la doctrine américaine de l’Arms* Control. [> contéle des armements ; désarmement]

COFAS

—- Centre dopérations des

forces aériennes stratégiques.

@ Colbert Croiseur antiaérien lance-missiles (CLM) admis au service actif en 1959. Le Colbert est le batiment de commandement de l’escadre de la Méditerranée. Principales caractéristiques du Colbert

national. Modifié a plusieurs reprises, ce code comporte, outre sa partie législative,

déplacement *

8 500 tw

une

dimensions hors tout

long. 181 m, larg. 20,2 m

partie

décret

réglementaire

du

31

aofat

1972.

résultant

du

Il contient

notamment l’ensemble des dispositions relatives aux modalités d’accomplissement

du

service

national,

dont

celles

concernant le service des objecteurs* de

11 300 tpc

vitesse maximale

32 noeuds

autonomie

4000

conscience, et traite en particulier de la durée des obligations militaires, du ré-

équipage

gime des reports* d’incorporation et des dispenses* ainsi que du service* national féminin.

Ses

coexistence

larme nucléaire, ce qui établit une parité de principe, dans ce domaine, avec l’adversaire. La coexistence pacifique, suppo-

sant la négociation en vue du réglement

conflits,

570 hommes

armes

et

équipements

principaux

sont : 1 systeéme Masurca’*, 2 tourelles de 100 mm, 6 affaits doubles de 57mm et 4 Exocet*.

pacifique

La coexistence pacifique, dont le principe est énoncé par Staline et pris en compte par les Occidentaux a la suite du XX* congrés du PC de I’URSS en 1956, se caractérise par le refus de la guerre au profit de la négociation pour résoudre les problémes posés entre Etats a systemes sociaux différents. L’expression de la coexistence pacifique dans le domaine de la politique extérieure est la détente. La notion de coexistence pacifique ne remet pas en cause la conception soviétique d’un conflit fondamental entre les systémes socialiste et capitaliste. La nouvelle ligne stratégique soviétique tire ses origines de I’évolution de la perception de la menace par les Soviétiques : la technologie soviétique a permis l’obtention de

des

milles

a 25 noeuds

rend

possible

une

plage

Le Colbert (Ph. ECP-Armées) Hic

collectivite

locale

Les collectivités locales n’ont pas responsabilités propres en matiére défense,

a l'exception

de de

des compétences

dévolues aux autorités locales pour les questions de police. Cependant, elles Ta

MILITAIRE ————____"[{"{_————————————————

____ COLLEGE

interviennent dans le domaine de la défense : gestion des services de secours et de lutte contre l’incendie, action sani-

taire et sociale, infrastructures.

transports

collége militaire —

collectifs,

/ycée militaire.

comitée de défense Couramment nommé « conseil » selon la pratique qui généralise ce terme lorsqu’une réunion est présidée par le chef de I’Etat, il constitue véritablement l’organisme supréme de direction et de décision en matiére de défense (ord. 7 janvier

colonel

Grade

1959).

Réuni sous la présidence du président

le plus élevé des officiers supé-

rieurs de l’armée de terre, de l’armée de

lair et de la gendarmerie. Le grade correspondant dans la marine est celui de capitaine de vaisseau. Les insignes du grade sont composés de cinq galons. [— grades et tableau des grades]

coloniale

appellation

des

ministres pour les questions relevant de leur responsabilité. Le secrétaire général de la défense nationale, les chefs d’état-

(la)

Ancienne marine.

de la République, le conseil de défense comprend le Premier ministre, les ministres de la Défense, des Affaires étrangéres, de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances et, s'il y a lieu, d’autres

troupes*

de

major, le délégué général pour l’armement, le secrétaire général de VElysée et le chef d’état-major particulier du président de la République y assistent le plus souvent. En application du décret du

Cols bleus

14 janvier 1964, le conseil de défense arréte notamment la mission, l’organisa-

Publication hebdomadaire de la marine et des arsenaux dont le tirage s’éléve a 25 000 exemplaires.

forces nucléaires

COMAR marine.



commandant

de la

de

la marine

restreint

fense, le comité de défense restreint est

Ce comité, présidé par le ministre de la Défense, comprend le chef d’état-major des armées et les chefs d’état-major de terre,

de défense

Prévu par l’ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la dé-

comité des chefs d’état-major

de

de défense restreint ;président de la République]

comité

COMELEF — commandant des éléments frangais.

larmée

tion et les conditions d’engagement des stratégiques. [+ comité

et de

un organisme de décision en matiére de direction militaire de la défense. I] est présidé par le président de la République qui peut se faire suppléer par le Premier ministre. Celui-ci le réunit et fixe sa composition pour chaque réunion. En régle générale, les chefs d’état-major par-

l'armée de l’'air. Le comité des chefs d’état-major est réuni au moins une fois par trimestre. I] est consulté sur les orientations stratégiques résultant de la

ticipent a ces travaux. [> comité de défense]

politique

Ce comité a un réle consultatif et se réunit périodiquement sous la présidence du préfet de zone. Instance de concertation entre les autorités civiles et militaires de

de défense

du gouvernement,

sur l’organisation des forces et des armées et sur les questions concernant le statut des militaires. I] examine, en parti-

culier, la cohérence des plans d’emploi des forces élaborés par le chef* d’étatmajor des armées avec la planification et la programmation établies par les chefs d’état-major de chaque armée. 78

comité

la zone,

de défense

le comité

de zone

de défense

de zone

approuve notamment les plans* généraux de protection (PGP) des départements et le plan général de protection zonal. [- zone de défense]

COMMANDANT DES ELEMENTS FRANCAIS _____

comité interministériel du renseignement Il réunit sous la présidence du Premier ministre les principaux membres du gouvernement pour définir les orientations de la recherche du renseignement. Comité mixte armées - CEA Comité de six membres provenant par moitié du commissariat a I’Energie atomique ét-du-ministére de la Défense. Le représentant du chef d’état-major des armées le préside. Le comité mixte examine les programmes d’études, approuve l'emploi du budget mis a la disposition du CEA pour I’exécution des programmes militaires, suit son exécution et arréte les comptes de chaque exercice.

Comité politique consultatif Organisme de haute instance du pacte de Varsovie. Cet organisme n’est pas perma-

nent et se compose des premiers secrétaires du parti, des chefs de gouvernement,

des ministres

des Affaires

étran-

géres et de la Défense. Le comité se réunit en sessions ordinaires ou extraordinaires (deux ou trois fois pas an) dans I’un des pays du pacte. Le comité dispose d’un secrétariat permanent a Moscou dirigé par un officier général soviétique qui est

aussi le’ chef d’état-major unifié du pacte et le premier adjoint du chef d’état-major général de l’armée soviétique. /— pacte de Varsovie]

Comité des programmes majeurs Comité présideé par le ministre de la Défense et qui réunit autour du délégué ‘général. pour I’armement et du chef d’état-major des armées quelques hauts responsables du ministére pour classer dans cette catégorie les programmes* d’armement

qui le méritent, suivre leur

déroulement et prendre les décisions qu’appelle éventuellement leur déroulement. /-- délégation générale pour l'armement]

Comité supérieur de défense nationale Organisme prévu par l'article 15 de la Constitution

du 4 octobre

1958

et deé-

nommeé Conseil* supérieur de défense par l’ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense, selon la pratique qui généralise le terme de conseil lorsqu’une réunion est présidée par le chef de l’Etat. Chargé en principe de l'étude des problémes généraux de la défense, il n’a pratiquement jamais été réuni et son réle est passé aux comités* de défense. COMLOG — commandement logistique opérationnel. commandant

Appellation de commandement, (commandant

l’officier exercant un quel que soit son grade

de détachement,

de divi-

sion, de région, d’escadre, etc.). Appellation donnée au titulaire du premier grade de la hiérarchie des officiers supérieurs dans les armées de terre et de l’air (chef de bataillon dans |’infanterie, le génie, les transmissions et le matériel ; chef d’escadron dans I’artillerie, le train, la gendarmerie ; chef d’escadrons dans |’arme blin-

dée cavalerie) ainsi qu’a tous les officiers supérieurs de la marine (capitaine de corvette,

de frégate, de vaisseau).

Cette

appellation est également donnée 4a tout officier de marine commandant un bAtiment, quel que soit son grade. Celui-ci est chargé de la préparation au combat de son batiment et de l’exécution des missions qui lui sont confiées. Sa responsabilité est totale en toutes circonstances. commandant

d’armes

Dans une garnison, officier le plus ancien dans le grade le plus élevé, chargé du

service de garnison. commandant

en chef

Officier général relevant directement du commandement supréme. commandant frangais

des éléments

(COMELEF)

Officier supérieur ou général désigné pour assurer le commandement des éléments militaires francais prépositionnés 79

_____ COMMANDANT

DE LA MARINE

hors du territoire national dans le cadre d'une mission temporaire notamment en

action extérieure. On parle ainsi du COMELEF Bangui, du COMELEF N’Djamena.

— l'amiral commandant la force océanique stratégique (ALFOST); — l'amiral commandant en chef désigné pour le théatre atlantique (CECLANT), qui est le préfet maritime de la 2° région maritime;

commandant

- l’amiral commandant en chef désigné pour le théatre méditerranéen (CEC-

de la marine

(COMAR)

Les commandants des arrondissements maritimes de Lorient et de Rochefort portent le titre de commandant de la marine 4 Lorient ou a Rochefort. En métropole, la marine est présente dans les

ports de commerce oi elle a des intéréts. Lofiicier de marine qui commande le détachement porte également le titre de commandant de la marine 4... Il y a un COMAR 4a Dunkerque, au Havre, a Bordeaux, Marseille et Ajaccio. En outre, il

existe un commandant de la marine a Bayonne, vice-roi de l’ile des Faisans en vertu de la paix des Pyrénées (7 novembre

MED), qui est le préfet maritime de la 3° région maritime ; — l’amiral commandant les forces maritimes du Pacifique (ALPACI);

- l’'amiral commandant les forces maritimes de l’océan Indien (ALINDIEN).

commandant

organique

Le commandant organique est responsable de la préparation et de la mise en condition des forces. La chaine de commandement organique reléve du chef d’état-major de chaque armée.

1659). Outre-mer, les unités de la marine,

stationnées dans les DOM-TOM ou dans les pays avec lesquels la France a conclu

commandant

des accords, sont commandées également

plus ancien dans l’ordre de succession au commandement assure la fonction de « commandant en second ». Le commandant en second est le remplagant désigné du commandant. S’il n’est pas officier supérieur, il porte le titre d’officier en second.

par des COMAR. Le commandant de la marine dépend : — du commandant de zone maritime pour les actions en haute mer ;

— du commandant supérieur des forces frangaises pour la défense du territoire et des eaux territoriales;

— du préfet ou du haut-commissaire pour les opérations de service public. Il existe des COMAR aux Antilles (Fortde-France), a la Réunion, en NouvelleCalédonie (Nouméa), en Polynésie (Pa-

peete),

a Dakar et a Djibouti.

commandant

commandant opérationnel Pour la marine, le commandant opérationnel est chargé d’assigner des missions a ses subordonnés, de répartir entre ceux-ci les forces dont il dispose et d’assurer ou de déléguer le contréle Dans

la marine,

il y a 5

grands commandants opérationnels : 80

Dans une unité de la marine, I’officier le

commandant

supérieur

(COMSUP)

Officier général de l’armée de terre, de la

marine ou de l’armée de |’air qui assure le commandement

nationale, Sénat, etc.).

opérationnel.

second

des forces stationnées

dans un ou plusieurs DOM-TOM.

militaire

Officier général ou supérieur responsable de la sécurité d’un palais national (Elysée, Assemblée

en

On parle du COMSUP Antilles-Guyane, de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et dé-

pendances,

de la zone

sud

de l’océan

Indien.

commandant

tactique

Le commandant tactique est le commandant des forces sur le lieu de I’action.

Commandement air des forces de défense aérienne (CAFDA)



défense aérienne.

$$$

Commandement V'armée de lair

des écoles de

Commandement

aérien militaire

(CEAA)

du transport

(COTAM)

Commandement spécialisé situé sur la base aérienne de Tours, responsable de la formation morale, militaire et techni-

que des personnels admis dans les écoles et centres d’instruction de l’armée de lair. Chaque année, le CEAA recrute et instruit

environ

LULUCCOMMANDO MARINE

1600

officiers

(dont

1200

de

réserve), 170 pilotes et navigateurs, 2 000 techniciens du personnel non navigant. Il recycle 3000 sous-officiers. Une cinquantaine de spécialités sont enseignées dans 16 écoles ou centres d’instruction.

Commandement logistique opérationnel n° 1

Le COTAM est un des grands commandements aériens spécialisés de l’armée de lair. Il a pour mission d’acheminer les personnels, les matériels et les approvisionnements nécessaires aux forces nucléaires stratégiques en priorité, et aux forces

aéroterrestres

et

maritimes

en

second lieu. Le transport aérien militaire participe aussi a la manceuvre des armées sous forme d’opérations aéroportées, d’évacuations sanitaires et de missions spéciales. Le parc aérien du COTAM est constitué de 400 avions et hélicoptéres : DC 8; Caravelle; C 160; Mystére 20 et 50; Puma; Ecureuil et Alouette.

(1° COMLOG)

Subordonné au Centre* opérationnel de soutien de l’armée de terre (COSAT),

le

1% COMLOG est responsable de la conduite du soutien des forces engagées dans un conflit majeur en Centre-Europe dans les domaines des ravitaillements et des évacuations. Le 1° COMLOG et le COSAT doivent étre en mesure de se substituer l’un a l’autre en cas de neutralisation de l’un d’entre eux.

Commandement des transmissions de l’‘armée de Yair (CTAA) Le Commandement des transmissions de l’armée de l’air est responsable en tout temps de la constitution, du fonctionnement, de la manceuvre et de la protection

des réseaux de transmissions d’infrastructure de l’armée de I’air. Les liaisons sol-sol 4 grande distance utilisent les supports filaires et radio et comprennent notamment un puissant réseau hertzien troposphérique 4 grande capacité servant aux trafics téléphoniques, télégraphiques et de transmissions de données. Ce grand commandement participe directement a

l'efficacité de l’action de l’armée de l’air car la mise en ceuvre de systémes d’armes complexes et géographiquement dispersés requiert l’échange concerté et systématique d’un important volume d’informations de toutes natures.

Activité du COTAM

en 1986 :

110 000 heures de vol;

495 000 passagers et 27 000 tonnes de fret; 395 000 parachutages en hommes ;

29 000 tonnes de matériels larguées.

commando

Détachement de volume trés variable apte a vivre et combattre dans l’isolement et disposant d’une large initiative dans l’accomplissement de ses missions. Par extension,

combattant

individuel

formé

et entrainé pour servir dans de tels détachements : on parle de centres d’entrainement commando pour désigner les organismes chargés de dispenser |’entrainement spécifique individuel ou collectif des commandos. Les trois armées disposent de commandos dont les missions sont toujours spécifiques. Les commandos de l’air sont plus particuliérement axés sur la défense et la sécurité des bases aériennes. commando

marine

La marine dispose d’un groupement de fusiliers marins commandos qui comprend 5 commandos de 84 hommes : Jaubert, de Penfentenyo, Montfort, Tre-

pel et Hubert. Ce dernier commando est un commando de nageurs de combat. 81

____. COMMANDO

DE RENSEIGNEMENT

commando de renseignement et d’action dans la profondeur (CRAP) Equipe de combattants parachutistes apte au saut a ouverture commandée retardée chargée plus spécialement de renseigner et

Commissariat a lénergie atomique (CEA) Le Commissariat a l’énergie atomique fut créé'par une ordonnance du 18 octobre 1945 pour permettre 4 la France de

de conduire des actions spécialisées, no-

tamment dans la profondeur du dispositif ami ou ennemi. Les CRAP sont regroupés au sein de la 11° division parachutiste et font l’objet d’un entrainement particulier.

commissaire Les

commissaires

constituent

le corps

d’administration générale de chacune des armées. IIs exercent leurs fonctions tant dans les services du commissariat* de chacune des armées que dans les étatsmajors et les différentes formations de ces armées. Ils sont les conseillers du commandement en matiére administrative, financiére, juridique et logistique. commissariat Service administrateur et pourvoyeur particuliérement chargé de la solde et de ses accessoires, des indemnités de déplacement, des dépenses de transport, des

traitements et salaires. I] fournit alimen-

Filiales de la société de participation du CEA

entreprises

CEA

15 269

22 407

Cogema

972

8728

9700

Groupe Cisi (1)

607

482

1089

Technicatome

330

669

999

Sfec

30

123

153

STMI

100

468

568

Eurodif-Production

63

1032

1095

Intercontréle

86

250

336

SICN

64

544

608

Gaeta

chauffage et éclairage). Chaque armée dispose de son commissariat. Le commis-

International-Cis

commissariat sont recrutés a partir d’un aux trois armées.

concours commun

total

7 138

tation et matériel (denrées, vétements, équipements, couchage, ameublement,

sariat de l’armée de terre s'est substitué a l’ancien service de l’intendance. Les offciers de recrutement direct du

autres

cadres personnels

138395533

Total

57 9 585

Ey!

89

27992

37577

(1) Cing entreprises du Groupe Cisi adhérent a l'accord de groupe : Cisi Holding, Cisi Télématique, Cisi Systémes, Cisigraph, SGES.

Répartition des dépenses du CEA par secteur Dépenses (millions de F)

Secteurs

applications militaires programmes nucléaires protection et sireté nucléaires recherche fondamentale innovation et valorisation industrielles programmes d’intérét commun

7274 3 107 897 2 063 1 080 464

——————————S———— eee

sous total

opérations hors programmes

et taxes

% des dépenses par secteur

eae

100,0

2 342

=

17 227

as,

SS

82

eee

14 885

Sa Gnaeus ee ae

total général TTC

48,9 20,9 6,0 1339 7,2 3,1

ee.

COMMISSION

sombler le retard pris par rapport aux Anglo-Saxons depuis 1940 dans un donaine

ou elle avait brillé, et dont les dossibilités venaient de se révéler avec les sxplosions d’Hiroshima et de Nagasaki es 6 et 9 aotit 1945. Le CEA est composé un établissement public de recherches st d’un groupe industriel constitué de sociétés de droit privé. Cet ensemble est lirigé par un administrateur général qaommé pour trois ans par décret. Le srogramme d’activité du CEA est arrété sar le Comité de l’énergie atomique orésidé par le Premier ministre. L’établissement public CEA comprend notamment la Direction des applications miliaires (DAM), I’Institut de recherche fonJamentale (IRF), l'Institut de protection >t de sGreté nucléaires (IPSN) et l'Institut

Je recherche technologique et de dévelopsement industriel (IRDI). Le groupe CEA ‘assemble plus de 37 000 personnes, qui ravaillent soit dans |’établissement puslic, soit dans les filiales de la société de

Jarticipation du CEA. Le budget de 1’étaslissement public est principalement fiqancé par subventions de I|’Etat : soit 35 p. 100 des ressources

Commission

en 1986.

armées-jeunesse

créée officiellement en 1955, la Commis-

sion armées-jeunesse est un organisme a a disposition du ministre de la Défense.

son but est de l’informer sur les besoins,

es souhaits et les réactions des jeunes ace a l’armée. En retour, elle est le canal rivilégié de diffusion de l'information

nilitaire auprés de la jeunesse. Présidée yar un officier général, la commission lispose d’un secrétariat général perma1ent et comprend, outre des représenants du ministére de la Défense et

‘autres administrations civiles, des délé-

siés des mouvements de jeunesse, des ‘eprésentants des branches « jeunes » des yndicats professionnels et des mouvenents étudiants. Les réflexions sont me1ées au sein de groupes de travail qui se éunissent mensuellement. Au cours des lerniers cycles, les themes suivants ont ‘té étudiés : propositions relatives au ervice de défense civile, solidarité envers es plus défavorisés, universalité, diffé-

DU DESARMEMENT

renciations, contenu du service national, toxicomanie, illettrisme, information des jeunes sur le service national, enfin

préparations

militaires

et

reports

d’incorporation. commission

consultative

Créées en 1975, les commissions consulta-

tives permettent aux appelés de participer a la vie de leur unité. Il existe quatre commissions permanentes qui se réunissent généralement 4 un rythme bimestriel. Ce sont : la commission de |’information et du cadre de vie, la commission

d’hygiéne et prévention des accidents, la commission de l’ordinaire et la commission du foyer. D’autres commissions peuvent étre créées en fonction des besoins. Les membres des commissions sont désignés par les commandants d’unité, a l'issue d’une réunion de concertation avec les appelés. Ils font connaitre au commandement les suggestions et critiques de leurs camarades et informent ceux-ci des décisions retenues par le chef de corps, le commandant de batiment ou

de la base.

commission

du désarmement

Organe qui fait partie des structures d’organisation du dialogue stratégique Est-Ouest au niveau mondial. La commission a été créée par la session extraordinaire de l’ONU qui s'est tenue 4 New York du 23 mai au 1% juillet 1976. La session a adopté des recommandations qui visaient la réforme des mécanismes de négociation et de délibération ainsi que la définition d’un programme d’action en vue de parvenir progressivement

a « un désarmement général et complet » sous un contréle international efficace. La commission est chargée de préparer les travaux de l’assemblée générale de l'ONU concernant les questions de désarmement et de sécurité internationale. Tous les Etats membres de l'ONU sont membres

de la commission

du désarmement.

A

cette occasion, la France décida de rom-

pre avec la politique de la « chaise vide » qu'elle pratiquait depuis 1962 a la conférence du désarmement de Genéve. 83

_____ COMMISSION

PARLEMENTAIRE

commission parlementaire Parmi les six commissions permanentes qui existent dans chacune des deux assemblées parlementaires figurent, a |’Assemblée nationale, une commission de la

défense nationale et des forces armées et, au

Sénat,

une

commission

des affaires

étrangéres, de la défense et des forces armées. Outre leur réle de contréle de l'activité gouvernementale, ces commissions examinent notamment les projets et propositions de loi concernant la défense et le statut de ses personnels, les

crédits affectés par le budget au ministére de la Défense et les lois de programmation militaire.

commission

régimentaire



consultative.

Commission

commission régionale de défense économique Chaque préfet de région dispose, pour exercer ses responsabilités en matiére de défense

économique,

d’une

commission

régionale de défense économique. Créées par

un

arrété

du

10 février

1988,

ces

commissions sont composées de fonctionnaires appartenant aux services territoriaux des ministéres concernés par les questions de défense ainsi que de personnalités qualifiées extérieures a l’administration. La coordination de leurs travaux avec les directives du Secrétariat* général

spécialisée. Il en existe actuellement huit qui concernent les marchés : — de génie civil; — de batiment;

— d’aéronautique et d’engins spatiaux ; — d’électronique et de télécommunications;

— de matériels mécaniques, électriques et d’armement ;

— d'informatique; — d’approvisionnements généraux; — de matériels biomédicaux. Le président et le vice-président de chacune de ces commissions sont nommés par le Premier ministre; les membres sont désignés par les ministres qui envoient ordinairement des dossiers a la commission concernée.

Communauté défense

européenne

de

(CED)

Le projet d’intégrer l’Allemagne a la défense européenne traduit de l’inquiétude des Occidentaux face au climat créé par la guerre de Corée, a |’automne 1950. Le

24

octobre

1950,

le

président

du

rée par le haut fonctionnaire de, défense du ministére de l’Economie \et des

Conseil francais propose un plan de communauté de défense créant une armée européenne commune rattachée a des institutions politiques de l'Europe unie. Le probléme est pour les opinions publiques, celle de la France en particulier, d’accepter l’idée d’un réarmement allemand, quelles que soient ses modalités. Le traité instituant la CED est signé

Finances.

a Paris, le 25 mai

de la défense nationale (SGDN) est assu-

commission spécialisée des marchés Les marchés que passe I’Etat pour réaliser des travaux ou acheter des biens et services sont strictement réglementés par le code des marchés publics. Ce code décrit la procédure de passation en organisant les conditions de mise en concurrence chaque fois que l'état du marché le permet. Dés que le prix obtenu dépasse un certain seuil, variable selon l'objet du

marché, les documents contractuels doivent étre soumis avant notification a l'examen pour avis d’une commission 84

1952.

L’hostilité des milieux politiques frangais a la CED conduit I’Assemblée nationale a écarter, le 30 aofait 1954, la CED.

L’échec du projet aboutit

4 une formule

de substitution, lors des conférences de Londres, de Paris et des accords du 23 octobre 1954. [-+ Paris* (accords de); Londres" (accords de)]

compagnie Unité

élémentaire

généralement

commandée par un capitaine. La compa-

gnie a un effectif variable et regroupe plusieurs sections, pelotons ou brigades.

CLC $a

compagnie

de gendarmerie

CONSEIL DE GUERRE

conseil

de discipline

La circonscription de la compagnie correspond généralement a l’arrondissement et son siége a la sous-préfecture. Le commandant de compagnie, officier supérieur ou subalterne, dirige l’action des brigades.

armées,

compagnie

(appelés) ou du certificat des services militaires (militaires sous contrat ou de

tournante

Unité élémentaire de l’armée de terre chargée de renforcer une formation fran¢aise stationnée hors du territoire national dans le cadre du dispositif des forces prépositionnées dans un pays ami ou dans les DOM-TOM. La compagnie tournante est une unité organique d’une formation de métropole. Elle effectue un séjour variable de 4 4 6 mois. COMSUP



conception

commandant supérieur.

de manceuvre

Ligne de conduite du chef définissant les bases nécessaires et suffisantes pour l’accomplissement de l’ensemble de sa mission. conditionner

Ensemble des opérations appliquées aux matériels et aux produits en vue de

faciliter leur distribution ou de réaliser leur protection contre les aléas de tous ordres qu’ils risquent de subir en cours de transport ou pendant le stockage. On conditionne une charge avant son aérotransport. confidentiel-defense



secret-

défense.

conflit

limité

Conflit ouvert dont la localisation ou 'enjeu ne mettent pas en cause les intéréts vitaux des puissances nucléaires ou de leurs proches alliés. conscription



Code du service

national.

conseil défense.

Un conseil de discipline, selon le réglement de discipline générale dans les est

réuni

dans

une

formation

pour émettre un avis sur la réduction de grade des militaires du rang appelés, le refus du certificat du service militaire

carriére). Il est également réuni lorsqu’un chef de corps envisage d’accorder une réduction ou la remise totale de la durée du

maintien

en

service

pour

punition

encourue.

conseil

d’enquéte

La loi du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires prévoit la consultation d’un conseil d’enquéte avant de prononcer les décisions suivantes : sanctions statutaires,

mise a la retraite pour

aptitude physique insuffisante des militaires de carriére, suspension du droit a

l’obtention Le conseil organisme lavis doit

ou a la jouissance de pension. d’enquéte constitue donc un administratif consultatif dont étre obligatoirement recueilli,

selon

procédure

que

une

ne

soient

compétente

déterminée,

décidées

certaines

par

mesures

avant

l’autorité graves

de

nature a porter atteinte a la situation des militaires. Conseil d’étude des réserves Créé

par

Défense,

un en

arrété date

du

du ministre 16 juin

de la

1983,

le

Conseil d’étude des réserves a pour mission de conduire une réflexion sur le réle et l’avenir des réserves, de faire des propositions sur les réformes a apporter a leur organisation et de rechercher les moyens d’améliorer leur instruction et leur entrainement. Présidé par le secrétaire d’Etat auprés du ministre de la Défense ou son représentant, il comprend des militaires d’active et des membres des associations de cadres de réserve.

conseil de guerre de défense



comité de

Appellation donnée jusqu’en tribunaux militaires.

1928

aux 85

CONSEIL DES

_$$ _——_— ————————————__$_$_$_$

MINISTRES

Conseil des ministres Les projets de loi et les décrets concernant la défense sont délibérés en Conseil des ministres.

C’est le cas, notamment,

des textes relatifs a l’organisation générale de la défense nationale et des nominations d’officiers généraux. L’état de siége et l'état d’urgence sont également décrétés en Conseil des ministres. Leur prorogation au-dela de douze jours ne peut étre autorisée que par le Parlement. [> Assemblée République]

parlementaire,

président

de

la

Conseil général de l’'armement Le conseil général de l’armement a été créé par un décret du 8 avril 1988. Présidé par le ministre de la défense qui peut le saisir pour avis de toute question relative a l’armement,

il examine

en particulier

celles concernant I’incidence des progrés scientifiques et technologiques sur |l’évolution des armements ainsi que la situation des activités scientifiques, techniques, administratives et industrielles internes au ministére de la Défense et la formation et l'emploi des ingénieurs des corps militaires de l’armement. Composé notamment de |’inspecteur général de l’armement, de l’adjoint au délégué général pour l’armement, des délégués et directeurs de la délégation générale pour l’armement, du délégué aux études générales du ministére de la Défense,

de l’administrateur

général du

Commissariat a l’énergie atomique (CEA) et du président du Conseil scientifique de défense, le Conseil général de l’armement

se réunit au moins une fois par an. II ses avis au délégué général pour l'armement qui peut assister, de droit, a ces réunions.

remet

Conseil des recherches et études de défense (CRED) Conseil créé en juin 1976 pour arréter la politique générale, les principales orientations, l’organisation et le financement des

recherches

et

des

études

amont,

c’est-a-dire le domaine qui s’étend de la recherche fondamentale 4 la réalisation expérimentale de démonstration. Le CRED réunit sous la présidence effective 86

du ministre les quatre chefs d’état-major et diverses autorités concernées par ces recherches. [> recherche* et développement]

conseil de révision Organisme

qui

jugeait

l’aptitude

des

jeumes gens au service militaire. Les conseils de révision ont été remplacés en

1971 par les commissions locales d’aptitude. [> sélection]

Conseil scientifique de défense Conseil composé de 17 personnes nommées.en raison de leurs compétences pour donner

des avis au ministre et au

délégué général pour l’'armement sur la prospective et les orientations a donner aux recherches. II vise également 4 mieux associer la communauté scientifique a

l’effort de défense.

Conseil supérieur de l’armée de terre Conseil supérieur de la marine Conseil supérieur de l’armée de Yair

Présidés par le ministre de la Défense, qui peut les consulter sur les sujets d’ordre général intéressant leur armée, ainsi que

sur l’établissement des listes d’aptitude au grade d’officier général, ils sont composés respectivement du chef d’état-major des armées, du chef d’état-major et de |’inspecteur général de chaque armée. En plus de ces membres de droit, chaque conseil comprend également, en nombre varia-

ble, des officiers généraux de la premiére section, nommés

par décret. Le ministre

peut appeler a siéger dans ces conseils, a titre consultatif, toute personnalité militaire ou civile en raison de sa compétence dans les questions traitées. La mission et la composition de ces conseils sont actuellement fixées par un décret du 8 février 1982.

Conseil supérieur de défense Le Conseil supérieur de défense est un organisme qui comprend des membres de droit et des membres nommés parmi les officiers

généraux,

les

hauts

fonction-

naires et des personnalités privées. Pré-

ML

——

sidé par le président de la République et a la disposition du gouvernement, il est chargé de l'étude des problémes généraux de la défense. N’ayant pratiquement jamais

été réuni,

son

réle est passé

aux

comités* (ou conseils) de défense.

Conseil supérieur de la fonction

CONSIGNE

que ce ministre estime utiles (décret du 17 mars 1975). Ils portent le titre de conseiller du gouvernement pour la défense et sont choisis parmi les officiers généraux ayant recu rang et appellation de général de corps d’armée ou d’armée, de général de corps aérien ou d’armée aérienne,

de

vice-amiral

d’escadre

militaire (CSFM)

d’amiral.

Le Conseil supérieur de la fonction militaire a été créé en 1969. Présidé par le

conseiller spécial auprés ministre de la Défense

ministre de la Défense, c’est un organisme

consultatif chargé de donner des avis sur les questions de caractére général relatives a la condition et au statut des militaires. Il comprend actuellement quarante-neuf militaires en activité désignés, ainsi que leurs suppléants, par tirage au sort. Depuis 1974, quatre commissions régionales interarmées, comprenant cha-

cune une cinquantaine de membres et a partir desquelles sont désignés les membres du Conseil supérieur, préparent ses travaux en procédani a un premier examen des sujets inscrits a l’ordre du jour de chaque réunion. Dans la mesure ou l’action syndicale est considérée comme incompatible avec la hiérarchie militaire et avec la discipline dans les armées, le CSFM est un organisme original de concertation dont les insuffisances tiennent surtout au mode de désignation de ses membres.

ou

du

Titre conféré au général d’armée Jeannou Lacaze lorsqu’il quitta ses fonctions de chef d’état-major des armées en 1985. En sa qualité de conseiller spécial, il fut chargé auprés du ministre de la Défense de suivre les relations militaires avec les ' pays africains ayant signé avec la France des accords de défense ou des accords de

coopération et d’assistance. conseiller-réserve

Afin de développer les liaisons entre le commandement

et les cadres de réserve,

l’‘armée de terre a institué des postes de conseillers-réserves auprés de certaines autorités : major général de l’armée de terre, inspecteur des réserves et de la mobilisation, commandants de région

conseiller de défense Institués par un décret du 10 décembre

militaire et de division militaire territoriale. Les officiers et sous-officiers de réserve occupant ces fonctions sont chargés notamment de fournir a l’autorité auprés de laquelle ils sont placés des renseigne-

1987,

sont

ments ou propositions sur les réserves et,

de

en sens inverse, de diffuser auprés des réservistes les informations qui les

les

conseillers

choisis parmi

de

les anciens

défense

auditeurs

l'Institut* des hautes études de défense nationale (IHEDN). Désignés pour une

concernent.

/— contrat de réserve-active]

période de deux ans, reconductible une seule fois, et placés auprés des ministres ou des préfets, ils contribuent, a titre

bénévole, par des études ponctuelles et par leur participation a des instances consultatives, aux travaux de réflexion conduits en matiére de défense.

consensus

Adhésion de la majorité de l’opinion aux objectifs et aux moyens de la politique de défense.

consigne

conseiller du gouvernement pour la défense Des conseillers peuvent étre mis a la disposition du ministre de la Défense

ou soirée de sortie. La privation d’une journée entiére de sortie équivaut a trois

pour accomplir tous travaux ou missions

excéder dix tours.

Privation

d’une matinée,

ou aprés-midi,

tours de consigne. La consigne

ne peut

87

SS

CONT INGEN

eee

Comparaison du volume des appelés avec les effectifs militaires (%)

appelés

active

total

Air

38

62

100

Gendarmerie

11

89

100

Terre

62,5

3755

100

Mer

29

a

100

contingent Les jeunes gens qui, au cours d’une méme année civile, sont appelés au service national actif constituent un contingent. Chaque année, environ 250000 jeunes effectuent leur service militaire. Compte tenu des dispositions du Code* du service national permettant aux futurs appelés de choisir, dans certaines conditions, l’épo-

que de leur appel, une fraction de contingent rassemble pendant la durée de leur service des recrues d’ages différents. [-— classe d‘4ge ; classe de recrutement; fraction de contingent rappelable ; service national]

Ventilation des appelés du contingent

Terre

1986 (%)

73,8

a

par les chefs de corps de réserve, les instructeurs des préparations* militaires ou des différents centres d’entrainement des réserves et les conseillers* réserves de l’armée de terre. Ils doivent leur

permettre de tenir leur emploi militaire dans des conditions matérielles et finan-

ciéres satisfaisantes. Chaque contrat est établi pour une durée d’un an et peut étre renouvelé jusqu’a concurrence de cinq années. Pendant les périodes d’activité prévue par leur contrat, les réservistes sont soldés sur la base des rémunérations des cadres d’active de méme grade, de

méme

ancienneté et de méme

qualifica-

tion.

contre-amiral

Grade

équivalant a celui de général de

brigade ; le contre-amiral porte 2 étoiles ; Marine

Air

6,5

13,6

Gendarmerie

chal

Coopération

1,4

on l’appelle « amiral ». (Abréviation CA.)

contre-contre-mesures électroniques Les contre-contre-mesures

Objecteurs

0,9

Aide technique

0,4

Police

0,3

ou

CCME

ont

électronique teurs,

pour

amie

radars,

balises,

électroniques

but

de

protéger

(émetteurs-récepcaméra

optoélec-

troniques...) des contre*-mesures électroniques de l’adversaire. La protection des radiocommunications contre les CME englobe :

contournement Ensemble des opérations militaires ou autres par lesquelles un pays s’efforce de porter atteinte aux intéréts d’un autre sans susciter de sa part une riposte nucléaire stratégique.

— la protection

contrat de réserve-active Forme d’engagement spécial d’entrainement volontaire dans les réserves du service militaire. Ces contrats de réserveactive peuvent étre souscrits notamment

brouillage, par diverses techniques ayant généralement en commun |’élargissement de la bande de la transmission. Le terme anglo-saxon consacré est TRAN-

88

mise,

contre

de l'information

l’écoute*

adverse,

transpar

les

techniques de chiffrement*. C’est ce que les Anglo-Saxons désignent sous le vocable COMSEC (pour communications security) ; — la protection du canal de transmission, contre l’interception, la localisation, le

SEC (transmission security).

eee

CONTROLE

La mise en ceuvre de liaisons CCME nécessite un ensemble de conventions entre les utilisateurs qui porte sur les clés TRANSEC

et COMSEC,

les jeux de fré-

quences utilisés, une référence de synchronisation. La protection des équipements électroniques ou des autres formes d’émission est réalisée entre autres par des techniques de modification de signature

électromagnétique

(absorbant,

ré-

flecteur, etc.), de masquage ou de camouflage des émissions radars. Le terme tend a disparaitre au profit de mesure* de protection électronique.

contre-espionnage Le contre-espionnage consiste a détecter les agents et les dispositifs techniques qui permettent le recueil du renseignement et a les mettre

hors d’état de nuire, en

arrétant les espions (ou en les expulsant lorsqu’il s’agit de personnes bénéficiant d'immunités diplomatiques) et en supprimant ou contrant les dispositifs techniques (par exemple par le cryptage des communications).

Pour

la France

sont

chargées du contre-espionnage : la Direction* générale de la sécurité extérieure (DGSE), hors du territoire national (connaissance

des

services

adverses

et

GOUVERNEMENTAD___

contre-mobilité Ensemble des actions visant 4 réduire les possibilités de déplacement de |’adversaire. Le génie concourt a la contremobilité.

controle

des armements

(arms control)

Concept occidental qui instaure la volonté de stabilisation rationnelle du systéme international. L’objectif de la gestion de l’arms control est de maintenir les tensions inévitables au-dessous d’un seuil critique par les moyens d’un dialogue permanent avec l’adversaire. L’arms control entre dans la logique dissuasive des Etats-Unis et ne doit pas étre confondu avec le concept soviétique de coexistence pacifique. L’Agence de la maitrise des armements et du désarmement travaille pour la formulation des négociations dans le cadre de cette politique [— désarmement ;Agence pour la maitrise des armements]

Contréle général des armées Corps de hauts fonctionnaires militaires chargés directement par le ministre de vérifier l’observation des lois et des régle-

protection des intéréts frangais) ; la Di-

ments, notamment en matiére financiére. I] résulte de la fusion, en 1961, du corps

rection* de la sécurité du territoire (DST)

du contréle de l’administration

sur le territoire national. Ce partage nécessite une collaboration étroite entre ces deux services dépendant respectivement des ministéres de la Défense et de l'Intérieur.

mée, de celui de la marine et de celui de

contre-mesures électroniques Ces mesures consistent 4 neutraliser ou A tromper l’adversaire qui cherche a utiliser les ondes électromagnétiques a son profit soit pour établir des liaisons radioélectriques, soit pour faire fonctionner ses systémes d’armes. Elles comprennent des actions de brouillage réalisées par des brouilleurs* de diverses natures, des intrusions dans les réseaux permettant de communiquer de fausses informations, et la mise en ceuvre de leurres actifs

ou passifs permettant de tromper les différents capteurs des systemes d’armes ou des systémes de surveillance et d’acquisition des objectifs.

de I’ar-

laéronautique. Ce corps comporte les grades de contréleur adjoint, de contréleur, de contréleur général. Le Contréle général est rattaché directement au ministre de la Défense et est indépendant de la hiérarchie générale des armées.

controle gouvernemental La décision d’emploi de l’arme nucléaire est prise par le président de la République francaise. Pour prévenir tout risque frauduleux, le gouvernement a mis en place des

procédures,

d’ailleurs

redondantes,

d’authentification de l’ordre d’emploi qui se traduisent par un contrdéle étroit des matiéres fissiles. Une partie du contréle de ces procédures est confiée a des unités spécialisées de la gendarmerie nationale ainsi chargée de ce qu’on désigne sous le terme de contréle gouvernemental. 89

____ CONTROLE NAVAL

controle

naval

Le contréle naval est une organisation de controle de la navigation commerciale. II est mis en place en temps de crise ou de guerre.

I] peut

étre

soit

national,

soit

interallié au sein de l’OTAN.

(de puissance limitée et de courte portée). convocation La formation collective des réservistes a

controle opérationnel Pouvoir dévolu 4 un commandement de donner des ordres a des forces affectées de facon a assurer |’exécution de missions particuliéres, limitées dans le temps et l’espace, et de conserver ou de déléguer le contréle technique de ces unités. controle

a englober dans les moyens conventionnels les armes nucléaires dites tactiques

pour but de développer l’aptitude des unités mobilisables 4 se mettre sur pied et a acquérir un minimum de cohésion. Cette formation est assurée lors de convocations sélectives regroupant les équipes de commandement ou la totalité des cadres de réserve d’une unité ou lors de convocations verticales concernant |’en-

semble des personnels d’une méme unite.

tactique

Un commandant tactique peut déléguer, pour effectuer une tache bien déterminée,

1. coopération



service national.

tout ou partie de ses attributions a un officier qui prend le titre de contrdleur

2. coopération

tactique.

part d’une constatation simple : le coitt de mise au point d’un matériel est indépendant du nombre des matériels a réaliser. La coopération permet la synergie des

Le

commandant

tactique

conserve la responsabilité de l’exécution de la mission. conventionnel

la coopération

compétences, c’est-a-dire la mise en valeur

Terme appliqué aux forces, aux matériels et aux conflits dans lesquels il n’est pas recouru aux armes nucléaires. L’escalade dans la puissance des moyens conventionnels conduit parfois et improprement Principaux programmmes 1960/1970.

En matiére d’armements,

des complémentarités techniques entre coopérants. Et, si la coopération allonge sensiblement les délais et accroit le prix d’un matériel en imposant parfois des solutions plus cotiteuses par rapport aux

d’armement réalisés en coopération

Les premiers programmes de coopération furent lancés 4 la fin des années 50 et au cours des années 60 dans des cadres bilatéraux : ® avec la RFA

I’avion Transall, les missiles Hot, Milan et Roland, le radar Ratac;

® avec le Royaume-Uni, l'avion Jaguar, le missile Martel, les hélicoptéres Puma, Lynx, et Gazelle; ®on notera dans un cadre multilatéral, la coopération sur l’avion de patrouille Atlantic.

1970/1981. Au cours des années 70, les coopérations bilatérales se sont étendues 4 de nouveaux

programmes :

@ avec la RFA, l’avion Alpha-Jet; * avec la Belgique, le réseau de transmissions RITA;

¢ des coopérations élargies 4 plus de deux pays ont vu le jour notamment avec la Belgique et les Pays-Bas sur le navire chasseur de mines (1975).

1980/1987.

De nouveaux programmes bilatéraux et multilatéraux ont été lancés depuis 1981 : e avec la RFA sur I’hélicoptére de combat (mai 1983); e avec la RFA et le Royaume-Uni sur les missiles antichars de troisiéme génération (février 1983);

e avec les Etats-Unis, la RFA, le Royaume-Uni et I’Italie sur le systéme lance-roquettes multiples (MLRS). OO LKKKKKa———

90

CCC

COOPERATION

MILITAIRE

———————————

ee

ee

Quelques exemples actuels de coopération

a SME SEN Se

en

ye

THOMSON-CSF ee ee ee eee ee Les principaux projets de coopération auquels participe le groupe Thomson sont :

ee Se

ee

Se

ee

ee

¢ le lance-roquettes multiple (MLRS) dans sa troisiéme

phase; il s'agit de roquettes 4 téte A sous-munitions 4 guidage terminal

destinées 4 la neutralisation des unités blindées ;le groupe Thomson (division AVS et Thomson-Brandt

armements) participe aux études avant

le lancement du programme de développement dans le cadre d’un consortium réunissant celui-ci et les sociétés Martin-Marietta (E-U), Thornemi

(G-B) et Diehl (RFA); ele radar de localisation de tir 4 longue portée A I’étude entre la France, la RFA et le Royaume-Uni.

LUCHAIRE Le programme actuel concerne le systéme VEBAL A base de roquettes lancées d’un dispenseur installé sur avion mené avec MBB (RFA). Luchaire est chargé de fournir les roquettes. Le financement est assuré depuis 1984 par MBB. Les projets de coopération 4a |’étude sont les suivants : e avec MBB-Macped, un systéme automatique de minage a base

de roquette lancée contre les chars; e avec Komatju (japon), une codification pour obus de 155 « base bleed » destiné a l’'armée

japonaise e avec JRC (Etats-Unis), le marketing pour la grenade de 40 mm

aux E-U et la prise en

charge potentielle de la fabrication de cette grenade.

besoins d’un seul Etat, elle présente de

27 Etats. La coopération militaire repose

nombreux avantages. Avantage économi-

sur le principe qu'il n'y a pas de développement possible sans sécurité et que celle-ci repose, pour une bonne part, sur une défense fiable capable de faire face

que, car l’environnement actuel ne permet pas d’assurer dans le seul cadre national le développement de la totalité des systémes d’armes. Avantages techniques, puisque la coopération favorise la mise en commun des potentiels techniques et technologiques. Enfin, les avantages opérationnels sont

certains

puisque

la coopération

coopération terme

militaire,

/— assistance

celui du ministére Bénin,

Burundi,

au

sens

de la

officiers, exercent, pour certains, des fonc-

strict du

tions de commandement ou de responsabilité directe dans les services et, pour la majorité des fonctions de conseillers techniques. Ces personnels sont regroupés au sein des missions d’assistance militaire locales. Environ 1000 cadres sont ainsi a la disposition des Etats du champ d’action du ministére de la Coopération pour des

militaire technique],

est

de la Coopération Burkina-Faso,

roun, Centrafrique, Comores, Céte-d’Ivoire, Djibouti, Gabon,

Came-

Congo, Guinée,

Madagascar, Mali, Maurice, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo,

Zaire, auxquels il faut ajouter Cap-Vert, Guinée-Bissau,

lers et spécialistes militaires, la formation des cadres locaux, l'aide directe.

@ Les conseillers et spécialistes. Cette forme de coopération est en diminution lente mais constante. Les personnels d’active mis a la disposition des Etats, environ 33 p. 100 d’officiers et 67 p. 100 de sous-

contribue 4a l’interopérabilité* des forces, et donc au renforcement de la crédibilité de la défense des pays européens.

coopération militaire Le champ d'action géographique

aux menaces externes et internes. Trois formes d’action sont mises en ceuvre : la mise a disposition de conseil-

Guinée-Equatoriale,

Sao

Tomé et Principe, Haiti, Seychelles, soit

:

missions soit de longue durée (2 ans), soit temporaires, individuelles ou collectives,

de courte durée (6 mois).

il

COR OS eee

@ La formation des cadres locaux. Elle est assurée

soit en

métropole,

soit sur

place. La France accueille chaque année, dans ses écoles, 2 000 stagiaires au titre du budget de la coopération. Sur place, la France prend en charge le fonctionnement d’écoles interafricaines dont la vocation est la formation d’officiers nationaux et étrangers.

Les diplémes délivrés sont équivalents a ceux de la métropole. Trois écoles de ce type existent actuellement,

pour l’ad-

ministration au Togo, les troupes blindées au

Zaire,

les

transmissions

en

C6te-

d'Ivoire. Cette formule pourrait étre étendue 4a l’infanterie, marine.

la gendarmerie,

la

@ L’aide directe. Cette forme d'action concerne la mise en place d’équipements militaires francais de toutes natures offerts par la France selon des priorités déterminées avec les partenaires par l'intermédiaire des chefs des missions d’assistance militaire. Les budgets votés chaque année au titre de l'aide directe sont de l’ordre de 250 millions de francs. ¢ La mission militaire de coopération (MMC). Cet organisme du ministére de la coopération est chargé de mettre en ceuvre la coopération militaire. La MMC est aux ordres d’un officier général ; elle

est articulée en plusieurs missions d’assis-

riable de divisions et des éléments organiques de corps d’armée. II constitue I’échelon essentiel de la chaine logistique. Le corps de bataille regroupe trois corps d’armées.

Les corps d’armée offrent des capacités d’action centralisées déterminantes, de commandement, de renseignement, de contre-mobilité, logistique, dans la 3° di-

mension et nucléaire. Ils décentralisent aux divisions les capacités de combats de mélée antichars et de feux sol-sol. @ 1° corps d’armée (PC a Metz). Fort de 55000 hommes et de 500 chars, le 1° CA est constitué : — des 1° et 7° divisions blindées; — des 12° et 14° divisions légéres blindées;

— de la brigade logistique; — des éléments* organiques

de

Il ne posséde pas de division d’infanterie mais ses divisions légéres blindées lui conférent une capacité blindée supérieure. @ 2° corps d’armée (PC 4 Baden-Baden).

Fort de 55000 hommes et de 450 chars, le 2° CA comprend : — les 3° et 5° divisions blindées; — la 15° division d’infanterie; — la brigade logistique; — EOCA. @ 3° corps d’armée (PC 4a Lille). Fort de

tance militaire (MAM) ; celles-ci regrou-

55 000 hommes

pent les détachements militaires d’assistance technique (DMAT) propres 4a chaque armée.

est composé : — des 2° et 10° divisions blindées; — de la 8° division d’infanterie; - de la brigade logistique; — des EOCA.

corps Organisme de volume et de composition variables placé sous le commandement d’un officier désigné en qualité de chef de corps. Le corps désigne également l’ensemble des personnels placés sous un méme statut. L’armée de terre d’active regroupe 280 corps.

corps d’armée (CA) Echelon de conduite

corps

d’armée (EOCA).

et de 450 chars, le 3° CA

corps de bataille Ensemble du corps blindé mécanisé et de la force d'action rapide. Le corps de bataille est l’outil terrestre de la stratégie d'action.

Corps de défense civile

de la sécurité

de la manceuvre aéroterrestre, le corps d’armée conduit la

Corps regroupant,

manoeuvre tactique des grandes unités interarmes. Il comprend un nombre va-

vice national, assurant des missions de sécurité civile et de protection des popula-

92

en cas de crise, des

personnels mobilisés, sous statut de ser-

ee

COUR. DE. SURETE DEWETAT_

| Corvette

tions. Ses effectifs seraient d’environ 300 000 hommes. II aurait pour mission de diffuser l’alerte aux bombardements et aux armes nucléaires, biologiques ou chimiques

(NBC),

détecter

la radioacti-

vité, évacuer et héberger les populations déplacées ou sinistrées, sauver les victimes, lutter contre les incendies autres sinistres, décontaminer.

et les

corvette

Du temps de la marine a voile, la corvette était un batiment 4 une seule batterie (une seule rangée de canons). De nos jours, le terme « corvette » n’a pas la

méme

acception

en France

et dans les

autres pays. Pour ces derniers, la corvette

est un petit batiment de combat de 800 a 1500

tonnes

Washington.

En France,

Mis a la disposition du ministre de l'Intérieur, le corps comprend des or-

la corvette

ganes de commandement, des unités spécialisées, unités d’hébergement, unités

Trois types de corvettes sont en service dans la marine francaise : — corvette C 65 Aconit* ; — corvette C70 ASM type Georges*Leygues (7 unités); — corvette C70 AA type Cassard* (2

de secours contre l’incendie et colonnes de secours. Le groupement aérien et le service de l’alerte, organismes permanents y seraient intégrés en cas de conflit.

corps

de rentrée



Corps

technique

et

(téte* nuciéaire.

administratif de l'armée de terre

(CTA) Le CTA regroupe les personnels chargés d’assurer des fonctions administratives

ou techniques d’encadrement dans certains organismes de l’armée de terre. IIs peuvent exercer des fonctions de commandement dans ces organismes ou services et participer a leur direction. Les officiers sont recrutés au grade de souslieutenant par concours direct ou semidirect. Le recrutement aux autres grades se fait a partir des officiers des armes ou des services.

est un

batiment

majeur

de

3 000 a 4000 tw.

unités).

couplage Doctrine de défense qui associe |’établissement et la mise en ceuvre de moyens conventionnels de défense des pays de l'Europe de l'Ouest a un engagement nucléaire stratégique des Etats-Unis a leur cété.

Cour de streté de I'Etat La Cour de streté de I’Etat fut instituée par la loi du 15 janvier 1963 en vue de connaitre en temps de paix des crimes et délits contre la sdreté de |’Etat. Cette juridiction d’exception, mise en place au lendemain de la guerre d’Algérie, a jugé des membres

de |’OAS, mais également

os

—__= COUR

MA

ee eee

des militants d’extréme gauche et certains indépendantistes. Elle a été supprimée par la loi du 4 aofit 1981, et ses compétences transférées aux juridictions de droit commun. cour

martiale

Tribunal

militaire

d’exception

dont

la

procédure est sommaire. Des cours mar-

tiales furent notamment instituées pendant la guerre de 1870 et lors de la répression de l’insurrection de la Commune.

Cour militaire de justice Juridiction d’exception, créée par une ordonnance du 1 juin 1962, chargée de juger les auteurs et complices des infractions commises en relation avec les événements d’Algérie. L’ordonnance fut annulée par un arrét important du Conseil

d’Etat (CE 19 octobre

1962, Ca-

nal) et la Cour militaire de justice fut remplacée par la Cour de siireté de |’Etat. [-— Haut Tribunal militaire]

cours supérieur interarmées (CSI)

C’est le niveau le plus élevé du second degré de l’enseignement militaire supérieur. I] réunit pendant quatre mois les stagiaires des trois écoles de guerre. Ce cours a pour objectif de rendre les stagiaires aptes a comprendre les problémes interarmées et a envisager les problémes de leurs armes respectives dans un contexte et un esprit de coopération interarmées. Aucun dipléme n’est décerné

par le CSI. (/- enseignement mili-

taire supérieur]

couverture

générale

Forme d’action prévue en défense opérationnelle du territoire. Elle vise A assurer la sécurité au sol sur le territoire national

crédibilité La crédibilité d’une politique de défense est fondée sur l’adaptation des moyens mis en ceuvre a l’objectif assigné a cette politique. Ainsi, la crédibilité de la pollitique de dissuasion francaise dépend du nombre des missiles nucléaires destinés a la frappe, de leur capacité de destruction, de la protection

effective des sites

d’implantation, du nombre des batiments et de l’invulnérabilité de la force navale stratégique, de la capacité des moyens logistiques et de communication nécessaires 4 leur mise en ceuvre. La crédibilité dépend aussi, et avec autant d’importance, de la manifestation de la volonté politique d’appliquer cette stratégie, de l’adhésion du pays 4 son principe et de allocation programmée des moyens de sa réalisation.

crédits de paiement Ce terme est appliqué aux crédits des chapitres dotés d’autorisations* de programme. « Ils constituent la limite supérieure des dépenses pouvant étre ordonnancées ou payées pendant l’année pour

la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations de programme correspondantes » (art. 12 de lordonnance du 2 janvier 1959). Pour les chapitres des dépenses ordinaires, non dotés d’autorisations de programme, on utilise le terme « crédits ». crise

Situation dans laquelle les tensions s’aggravent au point de rendre crédibles l’éventualité d’un conflit et l’engagement des forces armées. croiseur

Grand batiment de combat d’un déplacement™* supérieur 4 5 000 tw. Le croiseur est généralement un batiment de commandement. La France n’a qu'un seul croiseur, le Colbert*.

par la combinaison de la défense interne

croix du combattant

ou locale de certains points sensibles avec l'intervention d’unités mobiles au niveau de la division militaire territoriale ou de la zone de défense.

Créée par la loi du 28 juin 1930, la croix du combattant est conférée de plein droit a tous les titulaires de la carte* du combattant.

94

CROTAL ES

croix de guerre Décoration destinée 4 commémorer citations* individuelles pour faits

croix de la valeur les de

guerre, a l’ordre des armées de terre, de mer et de l’air, des corps d’armée, des

divisions, des brigades ou des régiments. Les citations sont représentées sur le ruban de la décoration soit par des étoiles, soit par une palme de bronze pour les citations a l’ordre d’une armée. Actuellement, trois croix de guerre coexistent : celle de 1914-1918, celle des théatres d’opérations extérieures (TOE) et

celle de 1939-1945. Les croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945 furent aussi attribuées a des unités militaires ainsi qu’a des villes. En 1956, a l’occasion des événements d’Algérie, fut créée la croix de la



militaire

croix de guerre.

crosse d’appontage Croc amovible situé sous le fuselage arriére des avions embarqués. Rentrée en vol, la crosse est placée en position basse

avant l’appontage : elle vient alors accrocher un brin* d’arrét pour freiner et immobiliser l'appareil sur l’arriére du pont d’envol. Crotale Le

Crotale

aérienne

est

un

missile

de

défense

courte portée en service dans

l’armée de I’air et, en version navale, dans la marine. Principales caractéristiques du Crotale

valeur militaire pour récompenser les actions d’éclat dans les opérations de sécurité. I] s'agit en fait d’une véritable croix de guerre dont les modalités d’attri-

diaméetre

0,15m

envergure (cruciforme)

0,54m

bution sont, du reste, analogues 4 celles

masse

80 kg

vitesse

750 m/s

portée

8km

régissant les croix de guerre de 1914-1918, des TOE et de 1939-1945.

longueur

2,89 m

Crotale naval Missile mer-air

© Thomson-CSF - Christian Gabard

Direction* des recherches, études et techniques]

@ Le service central des affaires industrielles (SCAI). II veille a l’efficacité des

outils industriels indispensables A la défense. Par l’intermédiaire du service industriel de l’armement (SIAR), il surveille

a

ee

a

| ST MINAGE

eee

Délégué ministériel pour l’armement avril

61 - janvier 66

Général Lavaud

janvier 66 - avril

68

Général Fourquet

avril

74

Monsieur

68-mars

Blanchard

mars 74-mars 77 Monsieur Delpech Sere eS ee Se Se

ee

Délégué général pour |l’armement mars

77 - mai

83

I.G.A Martre

mais

83 - avril

86

LG.A. Blanc

avril

86

et contréle la qualité des produits fabriqués dans |'industrie avant de prononcer leur réception. La Direction des constructions navales (DCN). Elle concoit en liaison avec

l’état-major de la marine les batiments du futur et assure l’entretien de tous les batiments en service, dans ses arsenaux. @ La Direction des constructions aéro-

nautiques (DCAé). Elle est responsable de tous les matériels aéronautiques militaires, quelle que soit |’armée utilisatrice. ¢ La Direction des armements terrestres (DAT). Elle s'intéresse a tous les matériels utilisés dans le combat terrestre, véhicules, lanceurs de projectiles, munitions, systémes de transmissions

pour le champ de bataille. ¢ La Direction des engins (DEN). Elle est responsable de la mise au point des missiles, y compris les moyens de propulsion. Les charges nucléaires sont concues et réalisées par la Direction des applications militaires du Commissariat a |’énergie atomique. ¢@ La Direction de l’électronique et de l'informatique (DEI). Elle optimise les choix dans le domaine des systémes de transmissions et de commandements. La Délégation générale pour l’armement se trouve néanmoins confrontée au vieillissement d’une partie de son outil industriel et aux surcapacités de production de l'ensemble du secteur armement dont les débouchés 4a |’exportation s’amenuisent en raison de la concurrence croissante des pays nouveaux venus dans ce secteur.

Monsieur

délégué (DMD)

Chevallier

militaire départemental

Officier supérieur représentant permanent du général commandant la division militaire territoriale auprés du préfet du département. Dans certains cas, le DMD peut exercer une autre fonction parallélement 4a celles de délégué (commandant de formation, d’école, etc.).

demi-brigade de Légion étrangere (13°) (13° DBLE)

La 13° demi-brigade de Légion étrangére (13° DBLE)

est un

régiment

de légion

stationné a Djibouti au titre des accords de défense signés avec les autorités locales.

Unité

d’infanterie

motorisée,

la

13° DBLE est l’une des quatre formations de l’armée de terre placées aux ordres du commandement des forces (COMFOR) de

Djibouti.

démilitarisation Limitation partielle ou totale de toute activité militaire, de tout stationnement de troupes et de toute installation de matériel militaire dans une zone ou une région. [> dénucléarisation]

déminage Opérations consistant a4 neutraliser les mines. Ces opérations comprennent, sur

mere -— des taches d’exploitation pour rechercher les champs de mines et délimiter la menace ; 101

____ DEMOBILISATION

— des taches d’évitement pour définir un chenal

contournant

les zones

minées;

— des taches de déblaiement pour neutraliser

les

effectuées

champs

de

soit par

chasse aux mines

mines,

dragage*,

qui

sont

soit par

suivant la nature des

fonds. La chasse aux mines est préférée sur les fonds peu encombrés, le dragage sur les fonds encombrés et sur les fonds vaseux ou les mines s’enfouissent.

demobilisation Acte par lequel les autorités militaires libérent du service et renvoient dans leur foyer les réservistes qui ont été mobilisés.

Le déplacement Washington s’exprime en « long tons » de 1016 kg est désigné tw.

Pour un sous-marin, on distingue :

~ le déplacement Genéve, dont la définition est similaire a celle du déplacement Washington sans eau dans les ballasts de toutes

sortes ;

— le déplacement en surface et le déplacement en plongée, qui sont des déplacements archimédiens. Sur un batiment de commerce, on définit la jauge brute et le port en lourd : — la jauge brute, découlant de la convention de 1969, est représentative du volume

[— mobilisation]

des espaces limités par la coque, les cloisons et les ponts; elle s’exprime par

dénucléarisation Zone ou région sur lesquelles sont inter-

un chiffre sans unité et est désignée jb; — le port en lourd, en tonnes métriques (tpl), est la somme des poids de la

dits

le stationnement,

la détention,

stockage

et la fabrication

cléaires.

L’espace,

les fonds

d’armes marins

le

nuet

l’Amérique latine ont fait l’objet de traités de dénucléarisation. (/— traité de /’Antarcti-

cargaison, du combustible, de l'eau douce, de l’eau de ballast, des provisions

de bord, des passagers, de l’équipage et de leurs effets.

que’ ; traité de Tlatelolco*]

déplacement Pour les batiments de combat de surface,

on utilise généralement : — le déplacement Washington; — le déplacement pleine charge, qui correspond au déplacement archimédien maximal; il s’exprime en tonnes et est désigné tpc; — le déplacement moyen d’essais, équivalant au déplacement pleine charge diminué de la moitié des approvisionnements consommables ; il est désigné DME. Adopté en 1972 lors de la conférence de Washington, le déplacement Washington permet de comparer le tonnage des batiments de surface : « Le déplacement Washington d’un batiment est le déplacement du batiment achevé, avec son équipage complet, ses machines et ses chaudiéres, prét 4 prendre la mer, ayant tout son

armement

et

ses

munitions,

ses

installations, équipements, vivres, eau douce pour |l’équipage, approvisionnements divers, outillages et rechanges de toute nature qu'il doit emporter en temps de guerre, mais sans combustible et sans

eau de réserve pour |’alimentation machines et chaudiéres. » 102

des

déploiement Dispositif pris par une formation terrestre, maritime ou aérienne en vue de son engagement immédiat ou ultérieur.

déploiement aléatoire Un missile balistique sol-sol est dit a déploiement aléatoire lorsque sa base de lancement est mobile au lieu d’étre installée a demeure en un lieu déterminé. Concrétement, en France, la composante terrestre de la force de dissuasion basée

a Albion serait complétée ou renforcée par des véhicules de lancement équipés de missiles de méme nature circulant sur

le territoire et parfois qualifiés, de ce fait, de « missiles 4 roulettes ».

dépots-ateliers spéciales

de munitions

(DAMS) Les dépéts-ateliers de munitions spéciales sont chargés du stockage,

de l’entretien

et de l’assemblage des armes nucléaires. Ils sont installés sur les bases de stationnement des unités des forces nucléaires.

a

DESINFORMATION

dérivation

en administrant

entre les deux Grands marque, aprés la premiére guerre froide, une ére de détente sur laquelle les Alliés occidentaux, 'URSS et ses partenaires du pacte de Varsovie portent chacun des appréciations divergentes. [— contréle des arme-

supportant

ments]

La dérivation est l’opération qui consiste pour une formation d’active, dite dérivante, a préparer la mobilisation d’une formation de réserve de méme niveau en stockant

ses

ses matériels,

personnels

et

en

son

instruction. (> mobilisation ; parrainage]

désengagement

déroutement

Attitude qui consiste pour un Etat a ne est

plus se considérer comme engagé militai-

ordre donné a un navire de rejoindre un port désigné.

rement, et souvent politiquement, par les atteintes portées a un territoire ou un pays. Ainsi, certains pays ou partis politi-

En droit de la mer,

le déroutement

désarmement Le désarmement est une des modalités contemporaines de la conduite des relations internationales dont l’objet est de pallier l’insécurité que fait peser la compétition technico-militaire entre les Etats. I] existe une confusion entre, d’une

part, la notion de désarmement, qui repose sur l’'idéologie du pacifisme et suppose un universalisme consensuel et, d’autre part, la pratique de la maitrise des armements (arms control), qui a pour but de stabiliser globalement le systéme international. La conduite des négociations de désarmement porte aujourd’hui sur |'établissement

de seuils, de limites, de zones

de

sécurité et de non-prolifération. La nature complexe des négociations a entrainé Ja mise en place progressive de structures institutionnalisées de dialogue dont la compétence va du conseil 4a la formulation de propositions, et a la négociation sur le contréle des armements. L’objet des négociations, la nature des discussions qui portent sur les zones de sécurité, les types d’armements classiques, nucléaires, armes spatiales, spécifi-

ques a chaque rencontre, déterminent le nombre des participants et les lieux du déroulement.

Au

niveau

réunions se sont tenues

mondial,

les

4 New York en

1945 et 1979, A Genéve en 1979. Au niveau européen, les conférences se sont déroulées A Vienne en 1973, a Helsinki en 1975,

a Belgrade en 1977-1978,

a Madrid

1980 et 1983, a Stockholm

en 1984, Les

en

négociations bilatérales entre les EtatsUnis et l'URSS se sont tenues 4 Helsinki et A Genéve. L’ouverture des négociations

ques en Europe redoutent que les EtatsUnis ne s’estiment pas engagés militairement par un conflit qui se situerait en Europe de l'Ouest. Le désengagement est susceptible de conduire le pays qui ne se sent plus protégé a pratiquer une politique de neutralité dans la rivalité EstOuest.

désertion Infraction sanctionnée par le Code de justice militaire et commise par les militaires ou les jeunes gens accomplissant

l’une des formes civiles du service national, qui, ayant abandonné

leur corps ou

leur poste, ne l’ont pas rejoint a l’expiration

d’un

constances,

temps

délai,

variant,

selon

de six jours & un

de guerre,

tous

les cirmois.

les délais

En

sont

réduits des deux tiers. (> insoumission]

desinformation Action menée généralement par une puissance étrangére, qui suscite la diffusion

d’informations fausses ou partielles pour inciter une autorité a prendre une décision ou pour affaiblir ses positions. La désinformation consiste en une manipulation de l’opinion de décideurs ou de tout ou partie de l’opinion publique. Avec le relais d’agents d’influence, qui entraineront des organisations n’apparaissant pas clairement liées a l’auteur de la manipulation,

en

utilisant

des

faux

documents, des mots favorablement recus mais dont le sens sera dévié, l’action de désinformation s’efforcera de modifier l'image d’un pays, de susciter le doute, d’entamer un consensus. II sagit de « créer une fausse réalité assez convain103

___. DESSERREMENT eee

cante pour que l’adversaire se trompe en raisonnant juste » (Veraldi). Les démocraties sont particuli¢rement

vulnérables 4 la désinformation du fait de l’influence de l’opinion sur les gouvernants. Aussi le KGB (département des « mesures actives ») a-t-il pu développer des actions élaborées de désinformation (ex. : faux communiqué de presse du département d’Etat sur la guerre des Malouines). desserrement Transfert, hors de ses lieux habituels de stationnement, d’une formation ou d’une

force en cas de crise ou de menace directe. Le desserrement d’une base aérienne consiste a transférer tout ou partie des appareils sur une autre base. Le desserrement d’une formation terrestre se traduit par un déplacement des personnels et des matériels vers une zone située hors de la garnison. La zone de desserrement est reconnue et préparée dés le temps de paix. Le desserrement précéde généralement le déplacement vers une zone de déploiement initial.

Opération destinée a désorganiser et a rendre plus fragile un Etat ou un régime afin, le cas échéant, de le renverser en exacerbant, par exemple, les antagoet les conflits sociaux,

en provo-

quant ou en aggravant des difficultés économiques ou en suscitant des tensions politiques intérieures ou extérieures.

destroyer Terme anglo-saxon qui désignait autrefois les contre-torpilleurs. Dans les marines européennes de |’OTAN, le des-

troyer est actuellement un grand batiment de combat d’un déplacement* supérieur a 3000tw et a vocation antiaérienne. destructions mutuelles assurées (mutual assured destructions [MAD]) La doctrine McNamara de riposte graduée conduit a une logique de la maitrise 104

bre

de

la terreur.

[-~ réponse’

graduée ;

doctrine McNamara*]

détachement d’assistance opérationnelle (DAO)

Unité militaire particuliérement riche en cadres et spécialistes détachée auprés d'une armée nationale amie pour assurer l'instruction et l’entrainement des personnels, le soutien des matériels et, d’une facon générale, pour contribuer a la mise sur pied d’une force. Le DAO agit dans le cadre des accords de coopération militaire

destabilisation

nismes

de la situation a ses différents stades et des moyens mis en ceuvre aux différents échelons qui implique une escalade et un équilibre de la terreur. En effet, la recherche de la stabilisation contrdlée suppose la supériorité, c’est-a-dire la capacité de riposter 4 une frappe adverse : le niveau de la frappe en second est calculé 4 la fin des années 1960 de telle maniére qu'il soit possible d’infliger a l’adversaire des pertes évaluées au tiers ou au quart de la population et aux deux tiers du potentiel industriel. Ce concept est celui de la dissuasion réciproque dans |’équili-

ou

de

défense.

[—-~ coopération

militaire]

détachement

guépard

Unité d’intervention de la force d’action rapide en mesure d’agir dans de trés courts délais, notamment hors du territoire national. L’appellation guépard tient a la codification du systéme d’alerte de telles unités. Le détachement guépard est composé de modules regroupés a la demande en fonction de la mission confiée au détachement.

détachement logistique

de soutien

(DSL)

Formation interarmes et interservices a vocation logistique mise sur pied pour

assurer le soutien d’une force composite. La France participe a la composition du DSL de la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). détente



coexistence pacifique.

$$$

détroits

devancement

Le régime juridique de la circulation maritime dans les détroits internationaux est défini avec précision en raison de leur importance stratégique. On distingue les détroits qui ont fait l’objet de conventions internationales de ceux qui sont régis par le droit international, ainsi que ceux dont

les deux rives relévent de la souveraineté d'un méme Etat de ceux dont les rives appartiennent a plusieurs Etats différents. La convention des Nations unies pour le droit* de la mer distingue 5 catégories de détroits internationaux : — les détroits constitués d’eaux territoriales et faisant communiquer deux parties de haute mer ou de zone économique exclusive. Dans ces détroits s’applique le droit de transit sans entrave a tous navires et aéronefs ; les sous-marins peu-

vent y transiter en plongée; — les détroits comportant une route de haute mer

ou une route passant par une

zone économique (largeur du détroit supérieure a 24 milles marins). Les navires et aéronefs jouissent du régime de la haute mer au-dela des mers territoriales;

LULUDiDLITRECTEUR DE PROGRAMME __ _

dans

les mers

navires bénéficient

territoriales,

:

— les détroits formés par une ile d’un Etat riverain et son territoire lorsqu’il existe au large une route de haute mer aussi commode (détroit de Messine par exemple). Dans ce cas, le régime du passage inoffensif s’applique ; - les détroits faisant communiquer la haute mer et la mer territoriale d’un Etat. Le régime du passage inoffensif s’applique; -les détroits régis par d’anciennes conventions qui gardent le régime défini par ces textes; par exemple, les détroits turcs régis par la convention de Montreux du 10 juillet 1936. mer’ territoriale, haute” mer, passage” inoffensif]

Deuxieme

Bureau

deuxiéme

frappe





Bureau (24.

Frappe (29.

Les jeunes gens sont normalement convoqués pour accomplir leurs obligations du service national actif entre 19 et 20 ans, mais ils peuvent demander a étre appelés dés le 1° octobre de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’Age de 18 ans, sauf opposition de leur représentant légal tant qu'ils ne sont pas majeurs. DGA — Délégation générale pour l'armement.

DGA

Infos

Publication bimestrielle du SIRPA-DGA dont le tirage atteint 30 000 exemplaires. diffusion

restreinte



secret-

défense.

diplome Officier titulaire d’un dipl6éme sanctionnant une formation du premier degré de lenseignement militaire supérieur (ex. : dipl6me d’état-major, dipl6me d’études techniques et administratives).

les

du droit de passage

inoffensif ;

d’appel

diplome d'honneur de porte-drapeau Créé par arrété du 26 juillet 1961, le dipl6me d’honneur de porte-drapeaux des associations d’anciens combattants et victimes de guerre est destiné a récompenser les services des porte-drapeaux de ces groupements. Avec plus d’une centaine d’associations structurées en sections régionales, départementales

dénombre

et locales, on

plusieurs milliers de groupe-

ments répartis sur le territoire national,

ayant chacun son drapeau et son portedrapeau.

directeur de programme Au sein de la Délégation générale pour l’armement, et dans le cas de programmes importants, un directeur de programme est nommément désigné afin d’assurer la coordination des activités étatiques et les liaisons avec l’état-major et avec

l'industrie. 105

_____ DIRECTION

DES APPLICATIONS

MILITAIRES

Direction générale de la sécurité extérieure

Direction des applications militaires (DAM)

(DGSE)

Chargée de la conception et de la réalisation des armements nucléaires, la Direction des applications militaires est l’une des directions du Commissariat a |’énergie atomique. Pour mener a bien une telle mission, elle dispose d’un potentiel scientifique et technique important pour étudier, développer, expérimenter les charges qu'elle transforme ensuite en armes qu'elle produit en série. Créée en

Organisme chargé de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France. La DGSE est l’héritiére du 2° bureau de |’état-major qui, avant la guerre, était responsable de la recherche des renseignements de toute nature a l’étranger. La DGSE a succédé en 1982 au service de documentation et de contre-espionnage (SDECE). Rattachée au ministre de la Défense, la DGSE a deux fonctions principales : — le renseignement sur les activités des puissances et des organisations étrangéres. II lui appartient de le collecter soit par des moyens humains, auprés de sources rémunérées ou d’honorables correspondants, soit par des moyens techniques, comportant l’écoute des télécommunications étrangéres et leur décryptement lorsqu’elles sont codées, de le vérifier et de le traiter. Le renseignement est porté 4 la connaissance des autorités gouvernementales soit ponctuellement si

1958, la DAM

avait alors pour

mission

d’acquérir et prouver le savoir-faire des équipes francgaises rassemblées en son sein. En effet, chaque corps d’ingénieurs militaires

avait

constitué,

généralement

de maniére discréte, une équipe qui travaillait sur le sujet. C’est ainsi que le premier brevet, secret, sur |’implosion fut déposé dés 1951 par des ingénieurs des poudres travaillant au laboratoire de la commission des substances explosives. Ces équipes prouvaient leur maitrise le 13 février 1960 en faisant exploser un engin expérimental puissant a Reggane. Dés 1963, l’armée de |’air disposait d’une

premiére

arme

de 60 kt emportée

par

lavion Mirage IV. Enfin, la maitrise du

processus thermonucléaire fut vérifiée en 1968. Direction centrale du commissariat de lair (DCCA)

La Direction centrale du commissariat de lair assure l’administration générale des personnels et la réalisation et l’équipement des matériels du commissariat (habillement,

ameublement,

restauration,

matériels de campagne, etc.). Direction centrale du matériel de l’armée de lair (DCMAA)

La Direction centrale du matériel de l’'armée de l’air assiste le chef d’état-major dans le domaine des matériels techniques en appliquant les directives du 4° bureau de 1’état-major. 106

son intérét le justifie, soit sous forme de synthéses;

-— le contre-espionnage, par lequel la DGSE s'oppose a l’exercice d’activités de

renseignement menées par des agents travaillant pour des puissances étrangéres dans les domaines politique, commercial, industriel et militaire. L’activité de contre-espionnage impose 4a la DGSE de connaitre de maniére précise organisation des services de renseignement étrangers. Les effectifs de la DGSE sont a la fois civils

(1 800

postes)

et militaires

(leur

nombre n’est pas connu). La DGSE est située prés de la piscine des Tourelles, d’ou son surnom « la Piscine ». Les services de renseignement ont été dirigés de 1970 a 1981 par Alexandre de Marenches ancien aide de camp du Maréchal Juin, puis par M. Marion, directeur de la SNIAS pour I’Amérique du Nord,

et en

1982

par l’amiral

Lacoste,

commandant de l’escadre de |’Atlantique. En septembre 1985 le général Imbot lui succéde 4 la suite de I’affaire Greenpeace. Depuis 1987, le général Mermet dirige la DGSE.

DISPONIBILITE

Direction de l‘infrastructure de Yair (DIA)

Direction

La Direction de l’infrastructure de I|’air assiste le chef d’état-major dans le domaine immobilier (constructions, entre-

La DST est un des « services actifs » de la Direction générale de la police nationale du ministére de I’Intérieur. Elle est chargée de rechercher et prévenir les activités inspirées, menées ou soutenues par des puissances étrangéres de nature a menacer la sécurité de la France. Elle exerce cette activité de contre-espionnage

tien, réparations du patrimoine immobilier de l’armée de I'air).

Direction de la protection et de la sécurité de défense

de la sécurité du

territoire (DST)

(DPSD)

sur le territoire national, au contraire de la DGSE, qui en est chargée a |’étranger.

La DPSD, qui a succédé en 1981 a la Direction de la sécurité militaire, est une direction du ministére de la Défense. Elle

La DST participe a la sécurité des points sensibles ainsi qu’a la protection des secrets de défense.

a la charge de la protection du personnel, des informations, des matériels et des installations sensibles de la défense dans les services, organismes rattachés et en-

générale dans les armées.

treprises titulaires de marchés classés de

dispense

défense nationale. Elle met en ceuvre les

Selon les dispositions du Code du service national, les pupilles de la nation et les jeunes gens dont un proche parent est

procédures d’habilitation au secret des personnels de la défense. Elle prévient et recherche les atteintes a la défense natio-

nale réprimées par le Code pénal. Cette direction participe aussi surveillance du commerce

a la

des matériels

de guerre, armes et munitions. Un inspecteur de la protection et de la sécurité de la défense, directement ratta-

ché au ministre,

assure

l’inspection du

service.

Direction

des recherches,

discipline

—- réglement de discipline

« mort pour la France » ou en service, a

la suite d’une action présentant des risques particuliers, sont dispensés des obligations du service national actif. Des dispenses de caractére social ou administratif sont également prévues. Elles concernent les jeunes gens classés soutiens de famille, ceux dont l’incorporation

aurait, par suite du décés ou de Il’incapacité d’un de leurs parents, pour effet l’arrét de l’exploitation familiale a carac-

études et techniques

tére agricole, commercial

(DRET)

les jeunes chefs d’entreprise dont |’incorporation aurait des conséquences inévita-

Direction relevant de l’autorité du délégué général pour l’armement, la DRET s'intéresse a toutes les disciplines nécessaires a la conception des matériels militaires du futur, ce qui implique une attention constante aux développements des sciences, tant en France qu’a |’étran-

bles sur

ou artisanal et

l'emploi de salariés.

Enfin,

les

jeunes gens résidant dans certains pays étrangers ou ayant une double nationalité peuvent aussi étre dispensés des obligations du service national actif. La décision de dispense est prise, selon le cas, soit par une commission régionale, soit

ger. La DRET procéde pour le compte de la défense 4 des évaluations soit en les confiant 4 ses propres établissements et centres de recherches, soit en passant des contrats de recherche fondamentale ou appliquée. La défense nucléaire, biologique et chimique constitue une des missions spécifiques de la DRET. -> Dé/é-

disponibilite Période des obligations militaires, prévue par le Code* du service national, faisant

gation générale pour l'armement]

suite au service militaire actif. La durée

par le commandant vice

national

(BSN)

du bureau* compétent.

du ser[> /i-

bération anticipée]

107

____ DISPONIBILITE OPERATIONNELLE

totale du service actif et de la disponibilité est de cing ans. Pendant la disponibilité, les intéressés restent attachés au contingent avec lequel ils ont été appelés au service

actif. Comme

les réservistes,

ils

peuvent étre convoqués pour des périodes d’exercice ou rappelés en cas de mobilisation*.

disponibilité opérationnelle Degré de réalisation quantitative et qualitative des effectifs d’une formation et pourcentage des matériels de cette formation pouvant étre engagés dans un délai donné (matériels présents et en état). Le terme désigne également la permanence assurée a tour de réle par chaque unité, en plus des activités normales, afin d’étre

en mesure

d'intervenir

en cas d’alerte.

dissémination Il y a dissémination,

ou

diffusion,

des

armes nucléaires lorsqu’une puissance nucléaire entrepose de telles armes soit hors de son territoire

national,

soit ail-

leurs que sur les batiments de ses forces navales. La faculté d’engager ces armes reste en général acquise a |’Etat qui a transféré les équipements nucléaires mais peut parfois nécessiter l’accord des deux

puissances.

[- prolifération;

non-

prolifération]

dispositif Agencement des différentes fractions d'une troupe répartie sur le terrain.

dissuasion Clef de la politique de défense frangaise, la dissuasion a pour objet de détourner la résolution de l’adversaire d’attaquer le territoire ou de menacer les intéréts vitaux du pays en raison des dommages disproportionnés qui en résulteraient pour lui. Dans un monde ou les deux superpuissances disposent d’une capacité de destruction nucléaire universelle, la dissuasion repose sur la possession de moyens

atomiques d’une capacité suffisante pour produire sur le territoire méme de l’ennemi des destructions de villes et d’objectifs économiques d’une importance telle que le gain espéré d’une attaque s’en 108

trouve annihilé. Stratégie du faible au fort, elle repose sur la détermination du chef de I’Etat qui est maitre de la décision d’engagement des forces* nucléaires siratégiques et préstratégiques*. Elle suppose la possession de moyens crédibles et diversifiés. Elle s’appuie sur une politique d’indépendance nationale dont elle constitue en méme temps |’expression la plus significative. Elle n’exclut pas la mise en jeu de la solidarité avec les alliés. Riposte a la disparité nucléaire, la dissuasion est une stratégie d’interdiction, l’adversaire renoncant

a attaquer en raison

du coiit de cette initiative pour sa population et pour son économie. La stratégie francaise de dissuasion est universelle et globale. Universelle en ce qu'elle assure la défense du territoire et des intéréts vitaux du pays sans que ceux-ci soient autrement définis, en entretenant ainsi une ambiguité volontaire, génératrice de doute chez l’adversaire, sur la portée

donnée par la France a I'inviolabilité de son sol et a sa conception des intéréts supérieurs de la Nation. Universelle, également, en ce que la mise en ceuvre des

moyens stratégiques peut s’effectuer sur quelque objectif que ce soit, ot qu’il soit situé. Globale en ce qu’elle constitue une riposte totale a l’adversaire dés lors qu'il menace le sanctuaire national et non pas une riposte graduée en fonction des moyens mis en action par l’ennemi.

Globale, enfin, en ce qu'elle met en ceuvre les moyens militaires dont dispose le pays et tous les modes d'action civile (diplomatie, économie par exemple). La détermination du chef de |’Etat s'adosse au moral de la nation et recoit sa crédibilité de l’importance et de la diversité des moyens stratégiques et tactiques mis a sa disposition. Les moyens stratégiques nucléaires déterminent le seuil*

de

la dissuasion,

c’est-a-dire

le

niveau de force capable de pénétrer les défenses de l’adversaire. Inférieurs a ce seuil, les moyens stratégiques privent de crédibilité la menace de leur emploi. Supérieurs, ces moyens sont inutiles puis-

que la stratégie mise en ceuvre n’est pas une politique de parité de moyens avec l’adversaire. Les forces nucléaires stratégiques se renforcent a travers la diversifi-

=

PISSUASION

cation et la combinaison de _ portées, d'emplois et d’objectifs qui leur permet en tout temps d’atteindre tout adversaire. Mais la politique de dissuasion s’alimente également de l’existence de moyens nucléaires préstratégiques (missiles Hadés et Pluton) et des moyens conventionnels tels que la force d’action rapide. Ces moyens visent a lever I’hypothéque d’un tout ou rien. [> forces* nucléaires préstratégiques] Ces moyens permettent en effet

au chef de |’Etat dans le cas d’un début d’agression de ne pas brandir immédiatement la menace de l’ouverture du feu nucléaire qui pourrait étre moins crédible parce que disproportionnée. Ils permettent, en outre, d’assurer a la France,

la

possibilité d’une présence auprés de ses alliés si elle en prend la décision et de diversifier davantage l’assistance prévue par ses traités avec divers Etats, dans le but d’éviter le contournement de sa défense. La stratégie francaise de la dissuasion s'est construite au fil des années depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et en fonction de l’évolution des moyens militaires et des stratégies des grandes puissances. Dés 1945, la création du Commissariat* a l’énergie atomique marque la volonté de la France d’entrer dans le domaine des recherches sur l’énergie atomique au plan civil d’abord puis a partir des années 1950 au plan militaire. L’échec de la Communauté* européenne de défense, la dépendance mal acceptée par la France de l’aide américaine dans le conflit indochinois, le refus des Etats-

Unis d’apporter leur protection atomique éventuelle contre les menaces brandies par l’URSS sur la France et |’Angleterre a l’occasion de la crise de Suez conduisent la France a instituer en 1956 un comman-

dement des armes spéciales qui, en liaison avec le CEA, coordonnera

les études

et la mise au point de l’arme nucléaire stratégique et l’ébauche puis le développement de la stratégie d’une dissuasion nationale indépendante. L’entrée de la France dans I’alliance atlantique en avril 1949 s’était faite sous le signe d'une participation de nos forces conventionnelles a la défense du territoire européen sous la protection de la dissuasion améri-

caine. A la stratégie d’envahissement éventuel de l'Europe par les forces de lEst, les Etats-Unis répliquent alors par une stratégie de représailles* massives, a la discrétion des autorités américaines, tandis que les forces européennes ont pour rdle de contenir l’adversaire le temps nécessaire a la riposte stratégique nucléaire. Mais la France accepte mal cette dépendance, dont la crise de Suez montre

les limites,

et, pour

assurer

en

tout état de cause son indépendance et la stireté de son territoire, elle fonde

une

stratégie de dissuasion du faible au fort caractérisée par le refus du combat conventionnel au bénéfice d’une réplique stratégique sur les centres vitaux de l’'adversaire d’une intensité telle que celuici considére comme excessif le prix a

payer pour son agression. Depuis l’explosion de la premiére bombe francaise a Reggane en février 1960, la politique de défense est celle de la mise en place d’armes nucléaires stratégiques puis tactiques et de vecteurs

appropriés : bombardiers stratégiques, missiles et sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Diversification des armes, miniaturisation

des

charges,

durcisse-

ment des installations concourent a la montée vers le seuil de crédibilité de la dissuasion. Au plan politique, cette stratégie s:accompagne du placement de I’engagement des forces stratégiques (puis de celui de l’armement atomique tactique) sous l’autorité directe du Président de la République. Simultanément, en 1967, la France retire ses forces du commande-

ment intégré de l’OTAN pour en retrouver l’‘autonomie d’emploi, mais elle conserve

une coopération avec |’Alliance. Cette décision, prise par le Général De Gaulle, est fondée sur la volonté d’indépendance nationale, et la volonté de pouvoir inter-

venir librement dans les zones non européennes ou sont présents nos intéréts et

nos ressortissants. Les Etats-Unis et l'URSS, a partir des années 1960, sont en mesure de s'infliger réciproquement par missiles balistiques internationaux des pertes considérables. La dissuasion américaine, 4a peu prés unilatérale jusqu’en 1957, ne l’est plus.

109

==

DISSUASIOR ae a

L’équilibre de la terreur fait naitre une nouvelle stratégie américaine exprimée en 1960 par le général Maxwell Taylor et adoptée par les autorités de son pays : c'est le concept de la riposte* graduée. II se résume trés schématiquement en une stratégie préliminaire essentiellement an-

lant soviétique des moyens de faire peser une

menace

stratégique

sur

les Etats-

Unis. Ce débat dépend notamment du degré d’imperméabilité que permettrait d’atteindre le développement des moyens d’interception

de missiles,

des armes

a

énergie dirigée, des satellites d’observa-

tiforces, appuyée sur un armement atomi-

tion et de communication,

que tactique, qui a pour objet de tenter d’arréter le conflit en prévenant une escalade immédiate vers les moyens de destruction stratégiques. La détermination des degrés de la riposte appartient entiérement a la présidence américaine et elle peut faire planer un doute, malgré les déclarations politiques contraires des responsables de ce pays, sur les modalités de la défense de l'Europe devenue un champ de bataille possible. Dés lors, la stratégie frangaise de dissuasion prend toute sa signification : l’ANP* renforce la crédibilité de la dissuasion en dégageant le temps nécessaire a l’action diplomatique et en délivrant une semonce, généra-

teurs de calcul 4 haute puissance. Mais ces incertitudes, qui ne seront levées que

lement antiforces, a l’adversaire. La FAR

apporte aux unités de la 1° Armée l’appui de sa mobilité et de sa rapidité d'intervention. Cependant, l’initiative* de défense stra-

tégique (IDS) proposée le 23 mars 1983 par le président Reagan conduit a une nouvelle réflexion stratégique. Présentée comme la mise en place d’un bouclier nucléaire spatial, a l’aube du xxi‘ siécle,

qui mettrait armes

les Etats-Unis

stratégiques

a l’abri des

soviétiques,

l’IDS

substitue a une stratégie de la dissuasion fondée sur la destruction* mutuelle assurée une stratégie de protection sans faille

contre une premiére frappe. Elle conduit donc théoriquement 4 un retour a des conflits « conventionnels » méme si ceuxci voient s'affronter un armement

tacti-

que nucléaire. Elle apparait alors comme susceptible d’entrainer pour l'Europe une course aux armements offensifs nucléaires et un découplage Europe-EtatsUnis, les Américains, a l’abri de leur invulnérabilité nucléaire, méme relative, pouvant se désintéresser de l’issue d’un affrontement sur le continent européen. Pour d’autres, au contraire, l’IDS apparait comme un renforcement de la dissuasion dans la mesure ow elle priverait |’assail110

des ordina-

dans les décennies 4 venir, mettent-elles

en cause les fondements de la dissuasion francaise ? On peut en douter, car I’invulnérabilité que seraient susceptibles d’atteindre aussi bien l’URSS que les EtatsUnis n’est pas une donnée proche. Dans limmédiat, la percée des protections adverses demeure possible. Elle implique seulement, encore que les moyens a mettre en ceuvre soient d’un coiit financier élevé 4 concevoir et qu’ils soient difficiles 4 implanter, un renforcement des forces stratégiques nucléaires par durcissement et diversification des moyens au sol, augmentation des vecteurs sous-marins, modernisation des systémes d’armes (tétes multiples, leurres)

et mise en place des moyens d’observation, de détection

et de contre-mesures.

Elle implique donc une mobilisation de moyens financiers dont on peut se demander si la France seule a la capacité de les dégager. Elle ouvre ainsi une grande interrogation sur la participation de l'Europe a la mise en place de ces systémes défensifs et plus particuliérement a la place a prendre par |’Allemagne dans cette action. Mais un deuxiéme élément de débat est apparu depuis la conclusion des négociations engagées, en 1986, entre l'URSS et les Etats-Unis fondées sur 1’élimination réciproque et contrélée des missiles a moyenne portée installés sur le théatre européen.

La

signature,

le 8 décembre

1987, puis la ratification, le 29 mai 1988, de l'accord sur 1|’élimination des euromissiles

renforce,

pour

la

France,

la

nécessité d’une force de dissuasion indépendante et crédible puisque les capacités stratégiques de l’'URSS dirigées depuis son territoire vers notre pays demeurent intactes. En revanche, plus encore peut-étre que l’IDS, la conclusion de ce

DIVISION

traité soviéto-américain d’élimination des euro-missiles pose la question de la transformation de ]’Ouest européen en théatre de guerre conventionnelle. La supériorité numérique des armées du pacte de Varsovie en hommes et en matériel, l’existence

a l'Est d’un arsenal chimique et d’armes nucléaires tactiques hors de proportion avec les moyens de |’Alliance atlantique et de la France placent I’Europe occidentale dans une situation d’infériorité qui met en cause, sauf a accepter de dépendre entiérement de la protection nucléaire américaine, l’indépendance et la sécurité

ALPINE) 27>) —__

nents (ports de guerre), d’autres occasion-

nels. La responsabilité de leur défense incombe aux préfets maritimes chargés de mettre en place les moyens de commandement et d’intervention nécessaires. Il existe également des districts maritimes de streté des ports de commerce

majeurs (DMSP).

division aéromobile

(49

[4° DAM]

La 4° division aéromobile est une grande unité de la force* d’action rapide qui agit et combat

dans la troisiéme

dimension,

de nos alliés les plus proches mais aussi notre propre intégrité. En termes abrupts, l’évolution stratégique qu’entrainent l’IDS et l’'aboutissement des négociations sur les missiles 4 moyenne portée pose une question politique de premiére grandeur : la France doit-elle étendre le cercle de ses

libre de toute contrainte liée au terrain. Son PC est implanté a Nancy. Elle comporte trois régiments d’hélicoptéres de combat, un régiment de combat aéromobile et un régiment d’hélicoptéres de

intéréts vitaux, et donc de sa dissuasion, a la défense de |’Allemagne ? (/- stratégie*

La DAM a vocation a étre engagée rapidement, loin de ses bases de départ, contre un ennemi blindé en mouvement. Elle prend a partie les chars par ses hélicoptéres armés aux moments et aux lieux qu’elle a choisis sous forme d’attaques soudaines et répétées en principe de flanc. Sa mission est de détruire ou d’arréter les forces vives blindées enne-

daction]

distinction de 1 classe Les soldats et matelots qui, effectuant le service national actif, se sont distingués par leur maniére de servir et leur instruction militaire peuvent étre nommeés a la distinction de 1" classe dés qu’ils ont effectué six mois de service. Le nombre des nominations prononcées ne doit pas

dépasser 35 p. 100 de l’effectif des soldats et matelots placés sous les ordres de l’autorité investie du pouvoir de nomination et susceptibles de se voir conférer cette distinction.

district de base de transit Organisme subordonné au commandant d’une base de transit, adapté a un ensem-

ble de ports et de plages (district portuaire) ou a un ou plusieurs aéroports (district aérien).

district maritime de sureté (DMS) Portion

et de ses abords une zone particuliérement sensible, soit du fait des installations a terre de la marine, soit parce qu’elle est utilisée pour un rassemblement de moyens navals. Certains districts maritimes de siireté sont permamaritimes

du

littoral

constituant

commandement, soutien.

de

manceuvre

et

de

mies, mais elle ne conquiert ni ne défend

le terrain. Bénéficiant de l’appui des forces aériennes, disposant en propre d’une composante terrestre qui méne son combat au rythme des hélicoptéres, la DAM peut combattre seule ou en précédant les forces blindées mécanisées amies,

mais

elle

obtient

son

meilleur

rendement au sein de la FAR en conjuguant son action avec celle de la 6° division légére blindée (DLB) et de la 9° division d’infanterie marine.

division alpine (279) [27° DA] Partie intégrante de la FAR*, la 27° division alpine est une grande unité d’infanterie spécialisée dans les actions en terrain trés difficile. Son PC est implanté a Grenoble. Elle est constituée principalement de six corps d’infanterie, d'un régiment blindé 4 roues avec un escadron antichar et d’un régiment d’artillerie. La division alpine se caractérise 111

__.. DIVISION BLINDRE {i eee

entrainement au combat dans les terrains les plus difficiles. Apte comme toutes les unités de la FAR a l’engagement dans les actions extérieures, la division alpine peut également étre mise en ceuvre en

a gagner des délais, rétablir une situation localement compromise et saisir toute occasion de porter a l’ennemi des coups puissants et meurtriers. La division blindée représente 9 000 hommes et regroupe 10 régiments dont 3 de chars, 3 d’infante-

Europe en moyenne

rie, 2 d’artillerie et 1 de génie.

par

sa

richesse

en

infanterie

et

son

ou haute montagne,

dans les zones boisées, coupées ou urbani-

sées, ou dans les conditions climatiques sévéres. Son entrainement spécifique, la souplesse de son organisation et la rusticité de sa logistique lui permettent des actions autonomes,

centralisées ou non,

dans les zones de parcours interdites a une infanterie non spécialisée.

division (DB)

tir de

division territoriale de la 3° région mili-

missiles

4 moyenne

portée,

l'armement de bord des véhicules transports de troupe et les armes antichars a courte portée de son infanterie lui donnent une excellente capacité de combat antiblindé. Toutes ces unités peuvent bénéficier de feux d’appui puissants et précis, fournis par des automoteurs de 155mm a grande cadence de tir, dont action est complétée par les mortiers lourds des régiments d’infanterie. Sa richesse en engins blindés amphibies ou submersibles et sa dotation en moyens de franchissement lui donnent la possibilité de mener un combat continu dans des terrains

comportant

des

coupures

de

faible importance. Ses équipements d'aide a la vision nocturne lui permettent de poursuivre ses actions de nuit. En offensive, elle est l’outil privilégié des actions brutales, conduites en variant les efforts. En défensive, elle constitue 1’élé-

ment dynamique de la manceuvre, 112

Grande unité des forces de l’armée de terre commandée par un officier général dont l’autorité s’exerce également sur une division militaire territoriale. L’état-major unique de la division a compétence aux plans opérationnel et territorial. On parlera de la 9° DIMA/33° DMT pour désigner la division fusionnée 9° DIMA, grande unité de la FAR, avec la 33° DMT,

blindée

La division blindée est l’outil principal de la manceuvre terrestre capable de mener un combat continu, disposant d’une puissance de feu significative et d’une forte capacité de choc. La division blindée est une grande unité interarmes organisée, équipée et entrainée en vue de mener un combat mobile en ambiance nucléaire et chimique, contre un ennemi mécanisé et blindé appuyé par des feux puissants. Les canons a haute probabilité d’atteinte de ses chars, ses nombreux postes de

division fusionnée

apte

taire. Les régiments qui composent la 9° DIMA ne sont pas tous stationnés sur

le territoire de la 33° DMT.

division d’infanterie

(DI) La division

d’infanterie est une grande unité interarmes congue pour mener en ambiance nucléaire et chimique des actions agressives en mettant a profit les qualités traditionnelles de |’infanterie combattant a pied dans les terrains couverts, coupés, urbanisés ainsi que de nuit et par mauvaise visibilité. Ses engins blindés a roues lui permettent de réaliser rapidement des déplacements de grande amplitude;

mais,

une

fois

engagée,

sa

récupération demande des délais importants. Par la nature de ses moyens, elle est davantage concue pour des actions en souplesse, ot la plasticité de son infanterie et la puissance de ses feux antichars et antipersonnels la rendent particuliérement efficace dans des actions bréves et brutales suivies d’esquive. Renforcée d’appuis-feux sol-sol et sol-air et de moyens du génie pour la réalisation d’ouvrages de protection et d’obstacles, elle peut mener un combat de défense ferme d’une certaine durée a condition de disposer de délais suffisants pour s'‘installer. Les systémes de protection des engins blindés et les €quipements individuels des combattants la rendent apte A s'engager face 4 un adversaire capable

DIVISION LEGERE BLINDEE ECOLE (4 et 12°)___

d’utiliser 4 tout moment des armes chimiques. Les systémes d’aide a la vision nocturne équipant les engins blindés ou montés sur les armes individuelles et collectives des combattants lui conférent une bonne aptitude au combat de nuit ou par mauvaise visibilité. Sa rusticité lui permet de poursuivre un combat autonome plus prolongé que celui de la division blindée malgré |'interruption temporaire de son soutien logistique, au besoin sur les arriéres de l’ennemi aprés infiltration ou dépassement. La division d'infanterie compte 7000 hommes et regroupe 10 régiments dont 3 régiments d’infanterie, 1 régiment de blindés légers, 1 régiment d’artillerie et 1 régiment du génie, 2 compagnies du génie et 1 régiment de commandement et de soutien.

division d’infanterie de marine (99) [9° DIMA] Division

d’infanterie

polyvalente

de la

FAR, la 9° division d’infanterie de marine

est motorisée, aérotransportable et spécialement entrainée a participer a des opérations amphibies. Son PC est implanté 4 Nantes. Elle est articulée en 3 régiments d’infanterie motorisée, 1 régiment blindé comportant un escadron antichar,

2 compagnies de génie et 1 régiment de commandement et de soutien. Un régiment d’infanterie supplémentaire lui est rattaché en temps de paix; ce régiment (le 41° RI) regoit une mission territoriale spécifique en temps de crise ou de guerre. La 9° DIMA posséde, une aptitude particuliére a étre engagée vite et loin. Sa richesse en combattants a pied et en armes antichars lui permet de combattre efficacement en terrain diffi-

cile, que

ce soit outre-mer

ou

sur un

théatre européen. Les structures définitives de la 9° DIMA seront en 1989-90 celles d’une division légére blindée.

division légére blindée (6°) [6° DLB]

La 6° division nouvelle grande FAR qui allie une puissance de feu

légére blindée est une unité polyvalente de la excellente mobilité, une et un niveau de protec-

tion remarquables. Son PC est implanté a Nimes. Elle comprend 2 régiments blindés sur roues, 2 régiments d’infanterie sur VAB, 1 régiment d’artillerie incluant une batterie sol-air, 1 régiment de génie et 1 régiment de commandement et de soutien. La caractéristique essentielle de la 6° DLB est la puissance de ses feux antichars;

elle

est

en

outre

organisée,

équipée et entrainée pour projeter au plus loin et mettre en ceuvre rapidement cette

puissance de feu grace 4 une mobilité stratégique exceptionnelle. La trés bonne complémentarité de ses moyens en fait la grande unité polyvalente par excellence apte au combat en tout temps, en défensive comme en reconnaissance, en

Europe et en outre-mer, seule en avant des forces amies ou en complément des autres grandes unités de la FAR ou éventuellement du corps blindé mécanisé. Capable d’établir rapidement et de maintenir la permanence des feux et du renseignement sur le terrain, la 6° DLB permet en particulier de prolonger efficacement I’action de la division aéromobile.

division légére blindée école (4° et 129

[DLBE]

Le corps de bataille regroupe deux divisions légéres blindées école. La 14° division légére blindée, grande unité 4 dominante mécanisée et blindée,

améliore la souplesse d’emploi et accroit la capacité de manoeuvre du 1“ corps d’armée. La 14° division légére blindée est formée a partir de personnels et matériels des écoles et des centres nationaux d’instruction. Stationnée dans le sud de la France,

son

PC

est

a Montpellier.

Le

volume de ses effectifs et de ses matériels fait de la 14° DLB une grande unité dont les capacités sont sensiblement celles d’une demi-division blindée. Elle peut soit participer aux actions de force aux cétés des divisions blindées, soit se voir confier des missions visant a couvrir, a préparer ou compléter l’action des autres grandes unités. La 12° division légére blindée trouve sa meilleure efficacité dans les missions de sGreté et permet d’accroitre la liberté 113

_____ DIVISION

MILITAIRE TERRITORIALE



d'action, d’économiser les forces ou de compléter les actions des autres grandes unités du corps d’armée. La 12° DLB est une grande unité formée a partir de personnels et de matériels consacrés en

temps de paix 4 l’instruction des cadres de l’armée de terre. Elle est stationnée dans l’ouest de la France,

son

PC est a

Saumur. Trop légére pour agir isolée, elle est apte 4 mener un combat mobile et agressif dans les nombreuses zones de parcours difficile, en particulier les zones boisées ou urbanisées.

division militaire territoriale (DMT) Echelon de |’organisation territoriale, immédiatement subordonné a la région militaire et dont le territoire a les mémes limites que la région civile. -~ organisa-

trés forte en moyens antichars lui permet un combat temporaire d’interdiction de zone contre les blindés. Elle posséde également une aptitude aux actions décentralisées de style commando pour la recherche du renseignement, la saisie ou la destruction d’objectifs ponctuels. L’organisation originale de la division parachutiste, sa possibilité d’intervenir de facon

modulaire,

l’entrainement

poussé

de ses personnels, dont une bonne partie est professionnalisée, lui permettent des

actions trés variées allant de la recherche du renseignement a l’assaut vertical. Elle est surtout susceptible, avec des moyens de transport adaptés, d’aller vite et loin, en s'affranchissant des contraintes au sol ; elle est donc en mesure de concrétiser sur le terrain l’avant-garde de la FAR.

tion* territoriale de la défense]

doctrine

division du Rhin

Exprimer une doctrine est définir le concept fondamental d’une politique. La doctrine de la dissuasion* constitue ainsi le concept de base de la politique francaise de défense. Les moyens mis en ceuvre pour l’application de la doctrine en sont la traduction. Une doctrine principale donne naissance a des doctrines dérivées établies en concordance : par exemple, doctrine d’emploi des armes stratégiques nucléaires, doctrine d’emploi des armes préstratégiques nucléaires, doctrine d’emploi d’un systéme d’armes ou d’une force. II n’est pas inhabituel que des doctrines dérivées soient l'objet de controverses relatives a leur adaptation a la doctrine générale. La doctrine d’emploi de la bombe* a neutrons appartient a l'heure actuelle au domaine de la controverse : accepter et utiliser cette arme signifie-t-il l’abandon du caractére global et immédiat de la riposte nucléaire au profit d’une recherche préalable de l’arrét de l'offensive

Unité spécialisée des forces*

régionales,

la division du Rhin serait mise sur pied de guerre en cas de mobilisation. Son réle consisterait a créer et a entretenir trois zones de franchissement destinées a garantir le maintien des communications de part et d’autre du fleuve. division parachutiste (119 [11° DP] Composante

aéroportée

de la FAR*,

la

11° division parachutiste est spécialement organisée et entrainée pour agir outremer et en Europe dans les configurations les plus diverses. Elle regroupe autour de 2 états-majors : 6 régiments d’infanterie (dont 3 forment groupement), 1 régiment de

cavalerie,

1 régiment

du

génie,

1

régiment d’artillerie, 2 régiments de commandement et de soutien et 1 base opérationnelle mobile aéroportée. La 11° DP peut en effet étre engagée, groupée ou articulée en groupements organiques ou temporaires, seule ou en complément de la manoeuvre des grandes unités de la FAR ou du corps blindé mécanisé. Elle peut étre utilisée 4 partir de la 3° dimension, par aérolargage, aéroportage, héliportage ou aérotransport, qui permettent des interventions rapides par surprise a longue distance. Sa dotation 114

ennemie ou, au contraire, est-il seulement

le moyen de gagner un temps d'action diplomatique avant le déclenchement du feu nucléaire ?

8 DOM-TOM Il existe outre-mer quatre zones* de défense : Antilles-Guyane; zone sud de l'océan

Indien;

Nouvelle-Calédonie;

DOUBLE

Polynésie francaise. Au sein de chacune d’elles, le haut fonctionnaire

de défense

de zone est assisté d’un comité de défense de zone et d’un secrétariat général de zone. Le ministre des DOM-TOM assure dans les départements et territoires placés sous sa tutelle les responsabilités normalement dévolues au ministre de l'Intérieur. A ce titre, il prépare et met en ceuvre la défense civile. Des unités de l’armée de terre, de la marine, de l’armée

de l’air et de la gendarmerie sont stationnées en permanence outre-mer. A la téte de chaque zone de défense se trouve un commandant supérieur. Investi des pouvoirs des commandants de région militaire,

maritime

et

aérienne,

il reléve

directement du chef d’état-major des armées pour la plupart de ses attributions. —

carte p. 116-117

dominos (théorie des) Doctrine née lors des conflits indochinois et coréens qui consistait a considérer que la bataille entre l’Est et l'Ouest, dans un

pays donné, entrainerait, en cas d’échec

dose

létale

Dose

mortelle;

utilisé

pour

ce

les

CLEF

terme

est

souvent

effets*

des

armes

nucléaires. dossier

de lancement

Pour les programmes* majeurs, la décision de passer du stade* de définition au stade* de réalisation est prise par le ministre,

ou

dans

certains

cas

par

le

délégué général pour l’armement, au vu d’un dossier de lancement. Le dossier de lancement est réalisé par la direction menante,

en

liaison

avec

|’état-major

concerné. Il est établi selon un plan normalisé : aprés avoir présenté I’historique du programme et le bilan des phases antérieures,

on examine

successivement

les aspects opérationnels et le programme militaire, les aspects techniques, le contenu et le calendrier, les aspects industriels, les aspects internationaux et

les aspects financiers. dotations

initiales

Approvisionnement courante

(carburants,

de

consommation

munitions,

vivres,

de |’allié du monde libre, |’ouverture d’un

articles du service de santé) dont dispo-

conflit dans un pays voisin et de proche en proche une prise d’influence mondiale de I’U.R.S.S. et de ses satellites. A cette

et qu’ils sont en mesure de transporter sur leurs propres véhicules.

sent

organiquement

les corps

de troupe

volonté d’expansion soviétique, les Etats-

Unis opposérent la politique du « containment » qui consiste a repousser les intrusions indirectes soviétiques en apportant leur soutien aux pays envahis. Doppler

(effet)

Le traitement des signaux fondé en particulier sur l’effet Doppler — variation de hauteur du son, percu lorsque la source se déplace par rapport a l’observateur — permet de détecter des mobiles du fait de leur vitesse et donc de les distinguer du fond, fixes,

constitué d’une infinité sur lequel ils évoluent.

d’échos Il rend

possible la détection par le haut, a partir d'une plate-forme aérienne, et augmente ainsi considérablement les portées de détections des cibles évoluant a trés basse altitude. Celles-ci étaient jusqu’alors masquées a la vue des radars* de surface par la rotondité de la Terre et le relief.

double

clef Parfois, et a tort, appliquée a la nécessité de faire intervenir deux personnes pour déclencher physiquement le départ d’une arme a charge nucléaire, cette expression s'applique, en fait, pour définir l’intervention conjointe et concordante de deux responsables politiques appartenant a deux pays différents dans la décision d'emploi de l’armement stratégique ou préstratégique. Ce systéme a parfois été proposé mais il n’a jamais été mis en ceuvre. Le président de la République frangaise est seul détenteur de ce pouvoir de décision. Le président des Etats-Unis et le secrétaire général du PC en URSS sont également seuls responsables d’une telle décision et ils ne la partagent pas avec leurs alliés. Par contre, une arme a charge nu115

\J

( YB 1g Cherbourg

Brest_e

Djibouti

Mayotte —-

\\

iN

Keunion aight a Réuni 6° ‘

\

1

Zone de défense Antilles-Guyane et COMSUP

Zone de défense

@ Siége : Fort-de-France

@ Siége : St-Denis-de-la-Réunion

Organisation civile et militaire outre-mer

116

|

du sud de l'océan Indien,

COMSUI

et territoires de l’'Antarctique

Ws

Zone de défense de la Polynésie francaise, CONSUP et ALPACI @

Siége : Papeete

A

=X

Si

ae

Tahi is

eS a

—'

Zone de défense de la Nouvelle-Calédonie

et COMSUP @

Siége : Nouméa

117

___ DRAGAGE SSF

cléaire peut étre mise a la disposition d’un allié ;c’est le cas de la RFA, qui posséde certains missiles air-sol américains, dont

la décision d’emploi demeure néanmoins de la compétence du président américain.

dragage Le

dragage

consiste

.

4 tenter

de

faire

sauter les mines. Contre les mines a orins*, on utilise le dragage mécanique : le cable de la drague accroche |’orin de la mine et le dirige vers une cisaille explosive. Orin coupé, la mine remonte en surface ot elle peut étre détruite. Contre les autres mines, on utilise le dragage a influence, avec : — soit des dragues acoustiques qui reproduisent le bruit rayonné par un grand batiment ;

— soit des dragues magnétiques qui reproduisent la signature magnétique d’un

grand batiment. Pour faire sauter les mines les plus sensibles, on utilise parfois un dragage précurseur par explosifs. Le dragage fait appel au calcul des probabilités pour déterminer le nombre de passes 4a faire dans une méme zone en fonction des performances des dragues et des hypothéses sur les mises a feu des mines* adverses.

corps et un seul drapeau confié chaque année a un corps différent. @ Au drapeau. Nom de la batterie ou sonnerie militaire accompagnant la cérémonie des couleurs. ¢ Présentation au drapeau. Au cours de cette cérémonie militaire, le drapeau de l'unité est présenté aux recrues. @ Sous les drapeaux. Cette expression signifie « en activité de service militaire ». droit de la mer Jusqu’au milieu du xx‘ siécle, le droit de la mer a été un droit coutumier; son

principe fondamental était celui de la liberté des mers, imposée par les grandes puissances maritimes. A partir de 1958, l'ONU a entrepris une nouvelle codification et la convention des Nations unies sur le droit de la mer a été signée le 10 décembre 1982 a la Jamaique. Cette convention a codifié les régles existantes

du droit de la mer, établi celles nécessaires a la protection du milieu marin et proposé une organisation internationale

pour l’exploitation des fonds marins. Sur le plan militaire, les aspects les plus importants sont la confirmation du statut du navire * de guerre et la définition du statut des espaces maritimes. Les espaces maritimes comprennent

— les

espaces

maritimes

soumis

: a la

dragueur

souveraineté d’un Etat (mer * territoriale,

Batiment de guerre des mines destiné au dragage*. On distingue les dragueurs

ques);

destuaire,

les dragueurs

cétiers

et les

dragueurs océaniques. Leur déplacement varie de 200 tw a 800 tw. Le dragueur se caractérise par une forte puissance de

propulsion pour remorquer ses nombreuses dragues. En outre, pour assurer son autoprotection, un dragueur doit étre amagnétique et trés silencieux.

drapeau Embléme des régiments d’infanterie, du génie, du matériel et des transmissions. La garde républicaine a deux drapeaux pour ses deux régiments d’infanterie et un étendard* pour son régiment de

cavalerie. Les chasseurs (bataillons alpins et groupes mécanisés) ont un fanion * par 118

eaux * - les

intérieures, espaces

eaux *

maritimes

archipélagisoumis

a la

juridiction de I’Etat cétier (zone contigué,

zone économique, plateau * continental) ; — les espaces maritimes servant de voies

de communication (détroits * internationaux et canaux * internationaux);

- la haute * mer. drome

Ensemble des embarcations qui se trouvent a bord d’un navire. drone

Vecteur aérien piloté automatiquement a partir d’une centrale de pilotage embarquée. Les drones sont utilisés comme plates-formes aériennes d’observation

a

TTLCWdDURCISSEMENT

dans la profondeur du champ de bataille avec des capteurs * adaptés tant pour la

surveillance du champ de bataille que pour l’acquisition d’objectifs importants. Du Chayla Escorteur lance-missiles du type Dupetit *-Thouars, admis au service actif en 1957.

Duguay-Trouin Frégate anti-sous-marine

du type Tour-

Durance Pétrolier

ravitailleur,

admis

au

service

actif en 1976, téte d’une série de 4 qui comprend en outre le Meuse (1980), le Var (1983) et le Marne (1986). Caractéristiques principales du Durance

déplacement

7 600 tw 17 800 tpc

dimensions

long. 157 m, larg. 21 m

vitesse maximum

19 noeuds

équipage

160 hommes

ville*, admise au service actif en 1975. Le Durance peut emporter 10 000 tonnes de combustible (mazout, gazole, TR5),

Duperre Escorteur mis

au

d’escadre

service

fois refondu,

anti-sous-marin

actif en

1957;

ad-

plusieurs

il a été doté de locaux de

commandement

et a servi plusieurs an-

nées de batiment amiral de l’escadre de

des vivres congelés et non congelés. II peut embarquer 2 hélicoptéres. Le Durance est équipé de 4 postes de ravitaillement a couple et peut assurer le ravitaillement en fléche et les transferts de charges lourdes [> ravitaillement * a la

l’Atlantique. Il embarque 1 Lynx ®* et est équipé d’un sonar remorqué. Il a 4 Exo-

mer]. Le Var et le Marne ont des installa-

cet * et 1 tourelle de 100 mm.

tions de batiment de commandement.

Dupetit-Thouars Escorteur

comme

durcissement

lance-missiles

(1956),

tout

le Du Chayla (1957). Leurs équi-

Caractéristiques principales du Du Chayla et du Dupetit-Thouars

déplacement*

2750 tw — 3850 t.p.c.

dimensions

long. 128 m, larg. 13 m

vitesse maximum

32 noeuds

autonomie

4100 milles a 14 noeuds

équipage

275 hommes

pements

principaux

sont

1 systéme

antiaérien Tartar *, 3 affiits doubles de 57 mm, 2 sonars de coque, 1 lanceroquettes anti-sous-marines et 6 tubes lance-torpilles. Dupleix Corvette anti-sous-marine du _ type Georges-Leygues* admise au service actif en 1981. Duquesne Deuxiéme frégate lance-missiles du type Suffren*, admise au service actif en 1970.

Ensemble des moyens techniques utilisés pour accroitre la protection des moyens militaires : protection accrue des accés a une installation militaire, des communications, des cuirasses d’engins blindés ou

de la flotte. Par extension : accroissement de la puissance,

de la portée

et de la

précision des engins de tir, des matériels de détection et d’observation. Actuellement, pour contrer une attaque de missiles nucléaires stratégiques, la défense la plus classique est l’explosion d’une charge nucléaire a trés haute altitude

: dans

le vide,

les rayonnements

(neutrons, rayons gamma, rayons X) se propagent pratiquement sans atténuation et peuvent détruire la téte des missiles. Le durcissement consiste 4 protéger la

charge contre ces rayonnements en renforcant le corps de rentrée. Le terme de durcissement s’applique également aux installations et aux matériels sensibles que l’on veut protéger. On parle de durcissement contre |'impulsion * électromagnétique, ou de silo dur-

ci, lorsqu’il ne peut étre détruit que par un coup au but de grande puissance. 119

eaux

archipélagiques

Les Etats archipels sont ceux qui sont constitués par un ou plusieurs archipels. Ces Etats peuvent définir des lignes de base archipélagiques, droites reliant les points extrémes des iles ou des récifs découvrant les plus éloignés. A l’intérieur de ces lignes de base, le rapport de la superficie des eaux a celle des terres doit étre compris entre 1 et 9. Les eaux archipélagiques sont les eaux a |’intérieur de ces lignes de base. Le droit de passage * inoffensif s’applique dans ces eaux. Les archipels dépendant d’Etats continentaux ne bénéficient pas de ce régime : la France ne peut donc pas l’appliquer en Polynésie. eaux

interieures

En droit * de la mer, les eaux intérieures sont les eaux situées en deca des lignes de base qui servent de point de départ de la mer * territoriale. Elles comprennent les ports, les rades abritées, les mers intérieures ainsi que les eaux et baies

« historiques » qui sont traditionnellement soumises a la souveraineté de ]’Etat. La souveraineté d’un Etat est totale dans ses eaux intérieures : il peut en réglementer et méme en interdire l’accés.

écart circulaire

probable

(ECP)

Rayon du cercle dont le centre est |’objectif visé et 4 l’intérieur duquel la probabilité d’impact est égale a une valeur donnée, le plus souvent 50 p. 100. Cette 120

mesure de probabilité est en particulier utilisée pour caractériser la précision des missiles.

echelon Appellation donnée a une fraction de forces au regard de sa place (1%, 2° échelon) ou de sa fonction (échelon de téte,

de soutien, d’appui, réservé). Elle est toujours relative a un niveau tactique déterminé. echelon aérien Partie d'une formation terrestre déplacée par voie aérienne.

éclairage Mission de recherche du renseignement sans engager le combat, contribuant a la sireté rapprochée du chef et de la troupe. écoles militaires Etablissements d’enseignement

militaire propres aux armées, assurant la formation générale et technique des personnels, soit a leur entrée dans la carriére, soit en

cours de carriére.

Ecole de lair Créée

en

1935

et installée 4 Salon-de-

Provence en 1937, l’Ecole de Il’air a pour

mission de former les officiers appelés a tenir des postes de responsabilité dans l’'armée de I’air, jusqu’aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie militaire dans trois corps

d’affectation

officiers

de

lair,

c'est-a-dire personnel navigant (pilotes pour l’essentiel), officiers mécaniciens et

ECOLE MILITAIRE

officiers des bases. Le recrutement a lieu par concours du niveau de mathématiques spéciales. Les candidats doivent avoir moins de 22 ans pour les candidats pilotes, et moins de 23 ans pour les candidats mécaniciens et basiers. Ils doivent satisfaire 4 des normes d’aptitude physique plus strictes que pour la simple aptitude au service armé, notamment

en

ce qui concerne la vue. Aprés leur entrée a l’Ecole, les candidats admis s’engagent par contrat a servir dans l’armée de |’air pour la durée de leurs études (deux ans), puis en qualité d’officiers, huit ans pour

DE L’AIR____

rieur est de former des officiers de haute qualification, destinés a exercer des commandements

interarmes,

des

fonc-

tions de direction et a occuper des postes de responsabilité dans les états-majors et organismes nationaux ou internationaux. Les candidats 4gés de 35 4 40 ans sont recrutés

par

concours.

On

compte

une

centaine de stagiaires a l’Ecole supérieure

au pilotage), la formation de l’ingénieur

de guerre « terre », une trentaine a l’Ecole supérieure de guerre aérienne, et a l’Ecole supérieure de guerre navale. Chaque promotion inclut quelques étrangers. La durée des stages est variable, de 15 mois dans l’armée de I’air 4 19 mois dans la marine, et 22 mois dans l’armée de terre dont 4 mois passés au Cours supérieur interarmées. L’enseignement dispensé dans les écoles de guerre couvre un double objectif : préparer les stagiaires aux plus hautes responsabilités 4 terme

orientée vers l’aéronautique militaire, la

et, dans l’immédiat, leur donner la forma-

formation du spécialiste, pilote, mécani-

tion nécessaire a l’accomplissement des fonctions qui les attendent a la sortie des

les

officiers

pilotes,

six

ans

pour

les

officiers mécaniciens et ceux des bases. Le programme de formation comprend trois volets l'éducation de l’officier (instruction

militaire

de

base,

culture

générale, entrainement sportif, initiation

cien, et oflicier des bases. La carriére de

ces officiers peut se poursuivre jusqu’a une limite d’Age liée notamment au grade obtenu,

situé

entre

50

et 58

ans.

Les

promotions comprennent 90 éléves francais dont 70 appelés a devenir pilotes, 15 mécaniciens et 5 basiers.

Ecole d’état-major (EEM)

Ecole de I’armée de terre se situant au premier degré de l’enseignement * militaire supérieur et destinée a former de jeunes officiers a la technique d’état-major pour leur permettre d’exercer des fonctions d’exécution dans les états-majors de grandes unités ou d’écoles. La scolarité est sanctionnée par un dipléme d’étatmajor. Cette école n’existe que dans l’armée de terre, l’armée de I’air dispense ce type d’instruction par correspondance grace au Cours de perfectionnement des officiers (CPO) et la marine fait une place a la formation d’état-major dans les programmes des écoles de spécialités.

école de guerre Chaque armée dispose de son école de guerre. La mission des trois écoles de guerre de l’enseignement militaire supé-

écoles. Cet enseignement

est sanctionné

par un Brevet d’enseignement supérieur (BEMS). écoles

militaire

de maistrance

Ces écoles ont pour objet la formation dans le corps des équipages de la flotte d’officiers mariniers disposant d’une instruction générale étendue et d’une formation militaire et maritime approfondie. La marine dispose de trois écoles de maistrance : pont a Brest, machine a Saint-Mandrier et aéronautique a SaintRaphaél. Les éléves sont admis sur concours au niveau de la seconde. Ecole militaire

de lair

(EMA)

Ecole

qui

permet

aux

meilleurs

des

sous-ofliciers de l’armée de l’air et aux officiers de réserve en situation d’activité

de devenir officiers. Ses origines remontent a une loi de 1912. Elle est installée avec l’Ecole de l’air 4 Salon-de-Provence

depuis 1946. Le recrutement concours

ou

sur

titres.

a lieu par

Les

candidats

doivent présenter les aptitudes physiques nécessaires, avoir au moins deux ans de

grade

de sous-officier

et étre

agés de 121

____ ECOLE MILITAIRE

INTERARMES

moins de 23 ans et au plus de 30 ans. Depuis 1976, les femmes peuvent accéder al’Ecole militaire de l’air au titre du corps des officiers mécaniciens ou du corps des officiers des bases 4 raison de 20 p. 100 du recrutement annuellement autorisé dans chacun de ces corps. La durée de la formation commune est d’un an. Le programme comporte deux volets : éducation de l’officier et formation scientifique ou a prédominance littéraire (admi-

concours parmi les éléves des classes de mathématiques spéciales. L’age limite de candidature est de 22 ans. Une fois recus,

nistration, droit ou gestion).

les éléves effectuent une année de service militaire et deux ans d’études scientifiques. Depuis 1972, le concours d’entrée est ouvert aux jeunes filles. Titulaires d’un dipléme d’ingénieur dés leur sortie de l’école, les anciens éléves complétent généralement leur formation dans une école d’application. Celle-ci est obligatoire pour ceux qui choisissent de

Ecole militaire interarmes

rester au service de l’Etat. Depuis sa création, l’Ecole polytechnique a fourni

(EMIA)

Ecole de l'armée de terre située A Coétquidan, qui permet sur concours I’accés a la carriére d’officier a des sous-officiers et ORSA 4gés de 22 a 30 ans, ayant plus de deux ans et six mois de service.

Ecole navale Créée

en

1830,

l’Ecole

navale

est

au-

jourd’hui installée a Lanvéoc-Poulmic, prés de Brest. Destinée a former des officiers de marine, futurs cadres des unités de la flotte de surface, des forces sous-marines et des bases, flottilles et escadrilles de l’aéronautique navale, elle

est accessible par concours aux éléves de mathématiques spéciales agés de 22 ans. L’enseignement dure trois ans, dont deux a « Navale », a l’issue desquels les éléves sont nommés officiers et dipl6més ingénieurs, puis un an a |’Ecole d’application des officiers de marine, dont une campagne de 5 mois sur le batiment-école le Jeanne-d’Arc.

Ecole polytechnique Créée par un décret du 21 ventose an II (11 mars 1794), l’Ecole polytechnique prit ce nom le 15 fructidor an II (1% septembre 1795) pour « former des ingénieurs

aux armées de nombreux officiers qui choisissaient généralement les armes dites « savantes », l’artillerie et le génie. Actuellement,

les

vocations

militaires

sont devenues plus rares mais le corps des ingénieurs de l’armement se compose principalement d’anciens éléves de cette école. En raison du quasi-monopole des

anciens éléves de cette école sur la haute fonction publique frangaise lorsque des compétences scientifiques et techniques sont indispensables (a l'exception de l’université), l’Ecole polytechnique est l'objet de critiques depuis sa création.

Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM)

Etablissement d’enseignement

supérieur

créé en 1802 par le Premier Consul, l’ESM

se trouve aujourd’hui installée au camp de Saint-Cyr-Coétquidan. Destinée a former les officiers de l’armée de terre, elle

est accessible par concours aux éléves des classes préparatoires scientifiques et littéraires. Les candidats doivent avoir moins de 22 ans (ou 23 pour les candidats militaires ou ayant accompli leurs obligations militaires). L’école dure trois ans.

en tous genres (...), donner une haute formation scientifique 4 des jeunes gens,

Aprés une formation de cinq mois, les éléves servent comme chef de section dans des régiments. En seconde et en

soit pour étre employés par le gouverne-

troisiéme année, ils suivent un enseigne-

ment aux travaux de la République, soit pour rapporter dans leurs foyers |’instruction qu’ils auront regu... ». Cette école, qui reléve du ministére de la Défense, est installée aujourd’hui a Palaiseau. Ses éléves sont recrutés par 122

ment général approfondi et complétent leur formation militaire. Ils sont nommés lieutenants en fin de scolarité. L’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr forme environ le cinquiéme des officiers de l'armée de terre.

$A

CCOC‘“‘(SN(“NHUUUUUUCEFFETS:d DES ARMES

Ecole supérieure de guerre —

pale

écoles de guerre.

1977,

EFAO

succédant

au

Centre

d’enseignement supérieur interarmées de défense, elle dispense un enseignement du niveau du second degré du supérieur a l'intention des officiers étrangers. Ces derniers sont majoritaires a l’ESGI sous réserve d’un noyau suffisant d’officiers stagiaires capables de diffuser la pensée militaire frangaise. L’ESGI est alignée sur les autres écoles supérieures de guerre pour les études opérationnelles et a un programme d'études interarmées spécifique.

Ecole supérieure de guerre navale

(ESGN)



écoles de guerre.

économie des forces Répartition et application judicieuse des moyens d’action en vue d’en obtenir le meilleur rendement pour atteindre le but assigné. éecoutes Appelées aussi écoutes électroniques ou radioélectriques, elles constituent dans le domaine de la guerre * électronique la base des mesures de recherche du renseignement d'origine électromagnétique, qui comprennent

en

ou

de

outre



é/ément francais d’assistance

opérationnelle.

(ESGI) en

sous-marine

aérienne,

surface.

Ecole supérieure de guerre interarmées Créée

NUCLEAIRES ____

|'interception,

‘analyse et la localisation du lieu d’émission des signaux. En temps de paix, les informations recueillies par les écoutes permettent d’établir l’organisation et les procédures de travail des réseaux écoutés et de mettre en évidence les nouveaux types de communication utilisés. Cette derniére opération est essentielle pour permettre le développement, en temps utile, des moyens de contre *-mesures électroniques appropriés. écran L’écran est un dispositif de batiments de combat pour protéger des unités précieuses ou un convoi. La forme du dispositif dépend de la menace princi-

effectifs budgétaires Nombre de personnels dont |’entretien est prévu chaque année en fonction des crédits inscrits 4 un chapitre spécial du budget. Les effectifs budgétaires de personnel des armées et services sont répar-

tis entre neuf domaines : forces nucléaires stratégiques, armement nucléaire préstratégique, forces classiques, forces d’outre-mer, recherche et essais, orga-

nismes de formation, organismes de soutien des personnels, organismes de soutien des matériels, administration

générale.

effets des armes

nucléaires

Les principaux effets d’une explosion nucléaire sont au nombre de quatre : effet mécanique, effet thermique, rayonnement

immédiat

ou

différé,

impulsion

électromagnétique. @ L’effet mécanique (onde de choc et souffle). Il se traduit par une élévation brutale de la pression sur le front de choc. Le passage de l’onde de choc s’accompagne de vents violents venant du point * zéro; puis la pression diminue et devient méme négative, provoquant des vents violents soufflant vers le point zéro. ¢ L’effet thermique. I] est important et se traduit par une vive lueur et une chaleur intense qui se déplacent a la vitesse de la lumiére. I] peut provoquer des incendies et des aveuglements, temporaires a grande distance. @ Le rayonnement immédiat. Relativement trés important aux faibles puissances, il est surtout constitué de rayons

y et de

neutrons

qui se

propagent

a

grande distance. ¢ Le rayonnement différé. I] est di aux retombées * des produits de fission et a la radioactivité induite par le bombardement neutronique initial. Les effets des rayonnements sur l‘homme provoquent une mortalité de 100 p. 100 au-dela de 650 rem * et de 50 p. 100 a 450 rem. Sur 123

DOPPLER _—__——————————————

____ EFFET

le plan tactique, la radioactivité est accep-

éléve officier de réserve

table

(EOR)

jusqu’a

20

rads*,

le

seuil

des

troubles pour l'homme étant de 100 rads. ¢ L’impulsion électromagnétique (IEM *). Elle peut détruire les circuits et

composants électriques et électroniques.

effet Doppler



un nouveau systéme d’armes parce qu'il est, ou va, entrer en service dans un autre

pays.

Elément frangais d’assistance opérationnelle (EFAO)

L’élément francais d’assistance opérationnelle est une force interarmées temporaire prépositionnée en République centrafricaine. La nature et le volume des moyens stationnés varient dans le temps.

Emeraude Sous-marin nucléaire d’attaque du type Rubis *, dont l’'admission au service actif

est prévue en 1988. EMIR — é/ément médical d‘intervention rapide.

(IGEFA) émane du concept d’emploi des

économique

et humani-

élément médical d‘intervention rapide

(EMIR) Créé en 1960 a la suite du tremblement de terre d’Agadir au Maroc, l’'EMIR est composé d’un h6épital aérotransportable de 100 lits. Il est mis en ceuvre par des spécialistes du service de santé des armées.

élément organique de corps d’armée

élongation logistique Distance entre la zone d’engagement des forces et la zone de soutien de celles-ci.

intervient

taire aux autorités centrafricaines.

d’armée,

(EOA/EOCA)

Formations non endivisionnées des armes et des services affectées a une armée ou a un corps d’armée. Les éléments organiques de corps d’armée re-

groupent un ou plusieurs régiments de transmission, de cavalerie légére blindée, d’artillerie sol-sol et sol-air, de surveillance et d’acquisition, d’hélicoptéres de combat, de circulation routiére, de trans-

124

Procédé de transport de charges sous hélicoptére. Les charges sont reliées a l'appareil par une élingue.

crise ponctuelle

(Tchad, Togo, Cameroun). Les forces constitutives des EFAO sont stationnées a Bangui et a Bouar. Elles apportent une

port et de génie.

élingage

emploi des forces Choix et définition des missions que le chef confie aux forces. L’instruction générale pour l’emploi des forces armées

des EFAO

pour faire face a une

aide militaire,

Officier de réserve.

Doppler

effet miroir Besoin, pour une puissance, de posséder

La mise en ceuvre



forces. encagement Action de feux visant a isoler des forces ennemies notamment en les coupant de leurs renforts et en interdisant leurs ravitaillements.

enceinte de confinement Autour d’un réacteur nucléaire

il existe une enceinte étanche, appelée enceinte de confinement,

calculée

pour

résister

a

I'« accident majeur », c’est-a-dire a la rupture du circuit* primaire et a la fusion du coeur.

encerclement Politique d’un pays ou d’un groupe de pays consistant a cerner |l’adversaire désigné en l’entourant de pays hostiles a sa cause. L’encerclement peut étre politique, par la constitution d’alliances au besoin militaires,

ou

économiques,

en coupant

un pays de ses sources d’approvisionnement ou en le privant de ses débouchés. II peut aussi s’exercer 4 ]’intérieur du pays par une propagande relayée par tous

moyens pour affaiblir l’esprit de défense ou gagner des partisans.

ENSEIGNE

engage Militaire sous contrat pour une durée maximum de cinq ans. A la fin du contrat,

670 tpc

continus. Caractéristiques des engins amphibies Gillois

engins

discrets,

8 noeuds 285

enquéte enseigne

Engin blindé dont la mission spécifique est la reconnaissance du dispositif et des forces ennemies. Cette mission délicate des

vitesse maximum dimensions de la cuve

défense opéra-

— d’unités de l’armée de terre qui, pour

de

des commandos

FOST



d’arme.

force océanique stratégique.

@ Foudre

tion

Transport * de

« cellules » parfaitement définies;

ment

— d’unités navales et notamment du groupe de porte-avions, des moyens mili-

actif en 1990, le Foudre est le premier batiment d’une série qui devrait compren-

(TCD)

chalands

qui sera

de

admis

débarqueau

service

Maquette du Foudre Transport de chalands de débarquement (TCD 90) Ph. Marine nationale

149

____FOUDROYANT

eee

eee

(LE)

Principales caractéristiques du Foudre 9 300 t lége et 11000 t a pleine charge

déplacement dimensions hors tout

longueur 168 m, largeur 22 m

vitesse maximum

20 noeuds

autonomie

11000 milles marins a 15 noeuds

équipage

210 hommes

dre 3 unités destinées 4 remplacer les TCD type Ouragan*. Le Foudre a un radier de 1740 m? qui peut recevoir 2 chalands * de débarquement

d’infanterie et de chars (CDIC) ou

10 CTM; son hangar pour hélicoptéres permet d’accueillir 4 Super Puma. II peut recevoir 470 passagers et dispose d’un hépital important (2 blocs opératoires, 30 lits). Le Foudre peut transporter un tiers de régiment mécanisé. Foudroyant (Le) Sous-marin nucléaire lanceur d’engins du type Le Redoutable*, admis au service actif en 1974.

Fouga Magister Avion école de début. Biréacteur en tandem, le Fouga Magister est en service al’Ecole de I’air pour la formation initiale des éléves officiers pilotes. Caractéristiques principales du Fouga Magister dimensions

envergure

12,14 m

longueur 10,06 m hauteur 2,80 m

poids maximum au décollage

3,4 t

plafond

10500 m

vitesse

820 km/h a 9000 m

distances de roulement

décollage 1000 m atterrissage 800 m

aux

couleurs

de la Légion

d'honneur, de la médaille militaire ou des

croix de guerre, portée sur l’épaule gauche et devenue, a partir de 1916, l’insigne collectif attribué a des unités militaires

plusieurs fois citées a l’ordre de l’armée. Une unité doit avoir obtenu deux citations * pour se voir conférer la fourragére aux couleurs de la croix de guerre, quatre 150

fraction de contingent rappelable (FCR)

La totalité des militaires des quatre derniéres fractions de contingent rendues a la vie civile constitue la fraction de contingent rappelable. Les personnels qui la composent doivent rejoindre le corps dans lequel ils ont effectué leur service actif dés que la mesure correspondante est arrétée par le gouvernement. Cette mesure peut étre prise hors stade, c’est-a-

dire avant le stade 1 de la mobilisation*. [— stade de mobilisation]

franchissement Opération généralement interarmes qui a pour but de faire passer de l'autre cété d’une coupure un ensemble de forces

capables de poursuivre l’exécution d’une mission. On distingue les franchissements autonomes et les franchissements par moyens discontinus et continus (pont d’équipage ou de circonstance). franchissement

fourrageére Cordeliére

pour celle de la médaille militaire et six pour celle de la Légion d’honneur.

discontinu

Mode de franchissement d’un cours d’eau avec utilisation d’embarcations isolées,

de bacs ou de portiéres. frappe

Au sens large, riposte 4 une attaque de l’'adversaire avec des moyens qui permettent de dégager le temps nécessaire a la solution d’un conflit. La frappe peut étre préventive : c’est la riposte 4 une menace de l'adversaire par utilisation immédiate de la puissance militaire. La frappe est dite anticités lorsqu’il y a assignation d’objectifs civils 4 l’arme nucléaire utilisée. Elle est antiforces lorsque les objectifs sont d’ordre militaire.

ee

FUSION —

Frégate lance-missiles « Tourville » (Ph. Marine nationale)

frappe (deuxiéme) Capacité de riposte qui demeurerait disponible pour répliquer 4 une premiére frappe nucléaire stratégique de |’adversaire. frappe (premiére) Frappe nucléaire qui a pour objet de détruire l'ensemble des capacités stratégiques de Il’adversaire avant qu’il puisse les déployer ou les mettre en ceuvre.

@ Frégate Dans les marines européennes de l’OTAN, une frégate est un batiment de 1500 a 3 000 tw, a vocation anti-sous-marine. En France, une frégate est un batiment de

combat majeur d’un déplacement * voisin de 5000 tw. Le terme « frégate légére » est utilisé pour désigner les batiments de 1500 a 3 000 tw.

Deux types de frégates sont en service : les frégates F60 du type Suffren* et les frégates F67 du type Tourville*. front Espace occupé en largeur par une troupe.

furtivite Capacité d’un systéme d’arme a rester indécelable au cours de sa trajectoire, ou tout au moins sur la plus grande partie de sa trajectoire. On parle de la furtivité d’un avion pour désigner sa capacité a rester indécelable par un radar.

fusilier commando

Militaire chargé de la protection des bases aériennes contre les tentatives de sabotage visant les installations et le matériel militaire. Il participe 4 des gardes, des rondes, a des entrainements et des exer-

cices de protection. fusion Sous l’effet d’une chaleur intense, deux noyaux légers peuvent fusionner pour

donner un noyau plus lourd en dégageant de l’énergie. Les matériaux de fusion sont le deuterium et le tritium. Pour

amorcer

la réaction

DD,

il faut

350 millions de degrés et pour amorcer la réaction DT 50 millions de degrés. Une bombe 4a fusion doit donc comporter une « allumette » qui permet d’atteindre les températures d’amorgage de la réaction. Cette allumette est une bombe 4a fission. L’avantage de la bombe 4 fusion est qu'une fois la réaction amorcée, les divers

noyaux continuent a entrer en réaction méme siils se dispersent. En outre, une arme a4 fusion est plus propre qu'une arme 4a fission puisqu’elle ne comporte que l’allumette comme matiéres fissiles [- arme*

propre].

Les

armes

a fusion

permettent d’atteindre des puissances mégatonniques; elles peuvent aussi n’avoir qu'une faible puissance, comme la bombe

4a effets colatéraux réduits, ou

bombe a neutrons, fusion miniature.

qui est une arme

a 15 ill

Galissonniére (la) Escorteur d’escadre anti-sous-marin

ad-

mis au service actif en 1962 et premier

batiment

a étre doté

d’un

hélicoptere

embarqué ; son installation rudimentaire

ne permet que le stationnement d’une Alouette. Il a 2 tourelles de 100 mm,

1 sonar remorqué, 1 Malafon* et 6 tubes lance-torpilles.

galon Insigne, en passementerie

ou en métal,

indiquant le grade* d’un militaire. Les officiers généraux ne portent pas de galons, mais des étoiles *. Ceux des offi-

ciers et des sous-officiers sont, suivant les armées et les armes,

d’or ou d'argent.

garde Permanence au poste de sécurité en vue d’assurer la protection immédiate des installations,

avec

alternance

des

pé-

riodes de faction et de repos.

Garde républicaine Unité de gendarmerie, a laquelle elle a été rattachée en 1816, la garde républicaine comprend un état-major, deux régiments d'infanterie, un régiment de cavalerie et des services techniques et administratifs,

soit environ 3000 hommes. Elle est commandée par un général. Elle est chargée de la garde des palais nationaux et d’abord du palais de l’Elysée et des services d’honneur lors des cérémonies nationales et des visites d’Etat. Le régiment de 115 chevaux assure des escortes

LZ

d’honneur et des missions de surveillance dans les foréts domaniales de l’ile-deFrance. La musique, créée en 1848, dont

le chef dirige aussi le choeur de l’armée francaise, est une formation de niveau international. Le premier régiment d’infanterie comporte une batterie-fanfare et le régiment de cavalerie une fanfare de quarante trompettes.

garnison Ensemble des troupes stationnées dans une ville ou dans un ouvrage fortifié. Dans une ville de garnison, les troupes qui y stationnent sont placées sous |’autorité d'un

commandant d’armes d’un major de garnison.

assisté

gaz Bien qu’interdits par la convention de La Haye de 1899, les gaz de combat, ou gaz asphyxiants, furent employés pendant la Premiére

Guerre

mondiale,

notamment

par les Allemands, qui les utilisérent pour

la premiére fois a Ypres en 1915. Le protocole de Genéve en 1925 renouvela la prohibition de l’usage des gaz et ceux-ci ne furent pas utilisés lors du dernier conflit mondial. Les gaz lacrymogénes, dont les effets irritants sont fugaces, sont

utilisés dans les opérations de maintien de l’ordre. (+ arme * chimique] @ Gazelle

Hélicoptére léger en service dans les armées. Equipée d’un turbomoteur de 600 CV, la Gazelle SA 341 est utilisée pour les liaisons, l’observation et le comman-

GENDARME ____

Caractéristiques de la Gazelle SA 341 et de la Gazelle SA 342 HOT SA 341

SA 342

poids maximum

1800 kg

1900 kg

vitesse de croisiére

240 km/h

240 km/h (avec missiles)

autonomie

3h 30

2h (avec missiles)

dement. Sa vitesse de croisiére est de 240 km/h pour une autonomie de vol de 3 h 30. La Gazelle SA 342 HOT est en service dans les régiments d’hélicoptéres de combat et utilisée pour le combat antichar. Equipée d’un turbomoteur de 870

CV,

elle

est

armée

antichars HOT 4000 meétres.

d’une

de

4 missiles

portée

de

Gazette des armées Publication mensuelle technique dont le

vecteurs. Pour Kennedy et les « freezers », les armements devaient étre gelés dans

l’état ot ils se trouvaient en 1982. La campagne pour le gel nucléaire est une réponse a l’option zéro formulée par ladministration Reagan. Elle exprime une des tendances du pacifisme américain du début des années 1980 auquel se rallient des personnalités célébres du monde politico-militaire, parmi_ lesquelles McNamara, ancien ministre de la Défense

du

président

Kennedy.

(— op-

tirage atteint 55 000 exemplaires.

tion * zéro]

gei nucléaire

gendarme Premier grade des sous-officiers dans la gendarmerie aprés* la durée légale. Grade équivalent a celui de sergent ou de maréchal des logis dans I’armée de terre, a celui de sergent dans l’armée de I’air et a celui de second maitre ADL dans la marine. L’insigne du grade est constitué de deux chevrons pour le sous-officier de carriére et d'un chevron pour le sousofficier sous contrat.

Le concept de gel nucléaire (nuclear freeze) est issu de la proposition déposée au Sénat américain au début de l’année 1982 par le sénateur Kennedy et le sénateur républicain Hatfield pour demander qu'un gel des forces nucléaires soit négocié avec les Soviétiques. Ce gel impliquerait un accord bilatérale et vérifiable portant sur les essais, la production,

le déploiement

des

armes

et des

Gazelle. Hélicoptére léger antichar franco-britannique (Ph. Aérospatiale [Division Hélicoptéres/)

153

___GENDARME

gendarme

e — AUXILIAIRE ee

compagnie*

auxiliaire

La loi du 9 juillet 1970 a permis a la gendarmerie* nationale d’accroitre ses effectifs et son potentiel par l’apport de militaires du contingent qui remplissent en son sein leurs obligations du service* national. En 1987, prés de 9 000 appelés ont accompli leur service militaire dans la gendarmerie et leur nombre pourrait ultérieurement représenter 15 p. 100 des effectifs de cette arme. Les gendarmes auxiliaires participent a l’exécution de toutes les missions de la gendarmerie hormis les opérations de maintien de l’ordre. Ils assistent les personnels d’active sous les ordres desquels ils sont placés. Agents de la force publique, les gendarmes auxiliaires n’ont pas compétence pour exercer des pouvoirs de police judiciaire ou de police administrative. gendarmerie

de lair

La gendarmerie de I’air exerce les attributions de la gendarmerie départementale sur les emprises de l’armée de lair et ses abords et vis-a-vis des personnels de l'armée de l’air. Elle est responsable de la sGreté des bases et établissements de l'armée de l’air. Ses missions sont définies par l’armée de Il’air, auprés de laquelle elle est placée pour emploi. Ses effectifs sont de 15 officiers, 791 gradés et 269 gendarmes auxiliaires.

(arrondissement)

et la bri-

gade* (canton). Elle exerce la pleine compétence de la gendarmerie dans les domaines judiciaire (police judiciaire), administratif (police administrative) et militaire. Elle participe au maintien de l’ordre public. En régle générale, la gendarmerie départementale n’intervient pas dans les villes ot existe une police urbaine d’Etat (police nationale). Cependant, les autorités judiciaires peuvent confier des enquétes 4 la gendarmerie en zone urbaine. La couleur des galons désigne la gendarmerie départementale comme « la blanche ». gendarmerie des forces frangaises en Allemagne La gendarmerie des FFA, dont I|’étatmajor est 4 Baden-Baden, assure la police militaire auprés des FFA.

Gendarmerie Publication

Informations

mensuelle

des armées,

dont

le tirage atteint 90 000 exemplaires.

gendarmerie

maritime

La gendarmerie maritime exerce les attri-

butions de la gendarmerie départementale dans la zone des ports militaires, arsenaux, bases de |’aéronautique navale

et établissements

de la marine.

Elle en

assure la surveillance. Sur le littoral, elle

gendarmerie

de l’'armement

La gendarmerie de l’armement exerce les attributions de la gendarmerie départementale dans les établissements relevant de la délégation* générale pour |’armement, en particulier pour la surveillance des installations.

gendarmerie

départementale

La gendarmerie départementale est implantée sur tout le territoire national (métropole et DOM-TOM), en réseau dense, articulé selon les divisions administratives et militaires du _territoire,

auxquelles correspondent la région* de gendarmerie (zone de défense), la légion* (région administrative et division militaire), le groupement*

154

(département), la

veille a l’application des actes des préfets maritimes. Elle fournit l’équipage de patrouilleurs qui assurent des missions de service public : police de la navigation, lutte

contre

la pollution,

assistance

et

secours. Ses missions sont définies par la marine nationale, auprés de laquelle elle

est placée pour emploi, leur exécution et la discipline restant de la responsabilité d'une hiérarchie d’officiers de gendarmerie comprenant, sous le contréle de l'inspecteur général de la gendarmerie, un colonel, placé auprés du chef d’étatmajor de la marine, des officiers placés auprés des préfets maritimes ou des commandants d’arrondissements maritimes. Ses effectifs sont de 915 officiers gradés et gendarmes et 276 gendarmes auxiliaires.

a

gendarmerie

mobile

La gendarmerie

mobile

LCMUGLENDARMERIE NATIONALE

est spécialisée

dans le maintien de l’ordre public. Ses unités, qui constituent des réserves géné-

rales a la disposition du gouvernement, sont mises a disposition des préfets, qui adressent des réquisitions aux autorités militaires, pour une opération de maintien de l’ordre ou pour des dispositifs de protection. De ce fait, les lieux d’implantation des groupements et escadrons ne correspondent pas aux circonscriptions territoriales, au contraire de la gendarme-

rie départementale. Les officiers de gendarmerie servent dans la gendarmerie mobile ou dans la gendarmerie départementale. Les sous-officiers sont d’abord affectés dans la gendarmerie mobile. Le Groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale et le Groupe de sécurité de la présidence de la République sont rattachés a la gendarmerie mobile. La couleur des galons la désigne comme « la jaune ».

gendarmerie nationale Issue de la maréchaussée d’Ancien Régime, la gendarmerie nationale, directement rattachée au ministre de la Défense,

assume des missions de police judiciaire, de police administrative et de maintien de l’ordre ainsi que des missions spécifiquement militaires. Elle rassemble 90 600 hommes et femmes répartis en une gendarmerie départementale*,

une

gendarmerie

mobile*

et

des formations spécialisées : garde républicaine*, gendarmerie de l’air*, maritime*, de l’armement*, gendarmerie des

forces francaises en Allemagne* et gendarmerie des transports aériens*. Présente sur tout le territoire national jusqu’au niveau cantonal par ses _ bri-

gades*, elle est l'un des moyens d’action essentiels de l’Etat francais, particuliérement en zone rurale. # Réle. On distingue trois types de missions : — les missions militaires, qui représentent en 1985 moins de 8p. 100 des activités de l’arme. Ce sont les missions de police militaire, la préparation de la mobilisation* et l’administration des réserves*. La gendarmerie détient la

« deuxiéme clef » de la force nucléaire stratégique*, élément essentiel du contréle gouvernemental ; aucune arme nucléaire ne peut étre mise en état de fonctionner sans la participation conjointe d’un militaire de la gendarmerie et d’un militaire de l’armée qui la détient. En cas de crise ou de guerre, la

gendarmerie assure la protection des points sensibles* répertoriés. Elle joue un réle important dans la défense* opérationnelle du territoire;

— les missions dans le cadre desquelles les militaires de la gendarmerie relévent des autorités judiciaires, procureurs généraux qui les habilitent a agir dans le ressort de la cour d’appel, juges d’instruction délivrant mandats et commissions rogatoires. A ce titre, la gendarmerie conduit des enquétes et appréhende les auteurs d’infractions. Il appartient aux autorités judiciaires compétentes de choisir de recourir pour |’exercice de la police judiciaire aux services de police ou aux services de gendarmerie. Les interventions de police judiciaire ont représenté en 1985 prés d’un tiers des activités de la gendarmerie ; — les missions de police administrative,

qui représentent en 1985 la moitié des activités de la gendarmerie. La police administrative, dont la finalité est l’ordre

public, consiste 4 appliquer des réglementations. Si l’ordre public est troublé ou risque de |’étre, l’intervention d’un service d’ordre permanent permet de le maintenir ou de le rétablir. 40 p. 100 des activités de police administrative de la gendarmerie sont consacrées 4a la seule circulation routiére : surveillance des autoroutes, des

routes

en

dehors

des

agglomérations,

répression des infractions, aide aux usa-

gers et secours aux blessés. Pour la police administrative,

la gendarmerie

départe-

mentale agit dans les zones ow elle est territorialement compétente, ce qui exclut les zones de compétence de la police nationale (en régle générale, villes de plus de 30000 habitants). Elle est placée sous I’autorité du préfet, chargé de faire exécuter les lois et les réglements. Dans le cas particulier des services d’ordre, il ne peut étre fait appel a la gendarmerie par le préfet que par la 155

___ GENDARMERIE

NATIONALE ————_____————————

Organisation de la gendarmerie découpage administratif

découpage militaire

gendarmerie

zone de défense

région de gendarmerie

région militaire

région

légion de gendarmerie

division

y

F

département

groupement

de gendarmerie

arrondissement

compagnie

de

canton

brigade

le territoire

national,

y

compris dans les zones urbaines. La gendarmerie nationale assure la protection du chef de |’Etat avec la garde* républicaine chargée de la garde du palais de I’Elysée et des escortes présidentielles et le groupe* de sécurité de la présidence de la République, créé en janvier 1983. @ Organisation. La Direction générale de la gendarmerie est rattachée au ministre chargé de la Défense, directement et non par |’intermédiaire du chef d’étatmajor des armées. Le directeur général est un fonctionnaire civil, traditionnelle-

ment

un magistrat, soit de l’ordre judi-

ciaire, soit de l’ordre administratif (membre du Conseil d’Etat). Il est assisté d’un

major général qui est un général de gendarmerie. L'inspecteur général de la gendarmerie*

dépend

directement

du

ministre,

comme les inspecteurs généraux des trois armeées. Sont rattachés au directeur général de la gendarmerie : — l’inspecteur* technique de la gendarmerie*, chargée de missions d’étude, d’infor-

mation ou de contrdle ; — le centre* administratif de la gendarmerie (CTAG), qui gére les personnels, les matériels et les archives; — le centre technique de la gendarmerie nationale (CTGN)* documentation] ;

156

territoriale

départementale garnison place d’arme

procédure de la réquisition adressée a l’autorité militaire, en précisant s'il pourra étre fait usage des armes. Si la gendarmerie départementale ne participe aux services d’ordre que dans ses zones de compétence territoriale, la gendarmerie mobile maintient l’ordre, seule ou aux cétés des services territoriaux de police et des compagnies républicaines de sécurité, sur tout

gendarmerie

militaire

délégation militaire

[essais de matériels,

- le commandement des écoles, qui contréle les écoles d’officiers, de sousofficiers et les centres d’instruction de gendarmes auxiliaires; les commandements territoriaux; les formations hors métropole; les formations spécialisées;

le groupement* de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale, groupement spécialisé de gendarmerie mobile. L’organisation territoriale de la gendarmerie correspond aux circonscriptions militaires et administratives. Il n’y a pas de correspondance simple avec les circonscriptions judiciaires (cours d’appel, tribunaux de grande instance). Gendarmerie nationale Sauvetage en mer (Ph. Gendarmerie nationale)

$C

__L™MWGGENDARMERIE NATIONALE

18,3 TITRE V Equipement TITRE V et TITRE Ill Fonctionnement

———-—

MIS)

110

105

100

95

1981

1982

1983

1984

1985,

Evolution des crédits de paiement en francs constants,

En métropole, 6 régions* de gendarmerie correspondent aux 6 zones* de défense. 22 légions de gendarmerie correspondent aux 22 divisions* militaires territoriales et aux 22 régions. Régions et légions de gendarmerie sont des structures communes a la gendarmerie départementale et 4 la gendarmerie mobile. Aux niveaux inférieurs, les struc-

tures sont distinctes pour la gendarmerie* départementale et pour la gendarmerie* mobile.

1986

1987

1988

base 100 en 1981

docume SIRPA

@ Moyens. Les effectifs de la gendarmerie nationale (89 653, soit 12,7 p. 100 des

effectifs budgétaires des armées) inscrits au budget du ministére de la Défense pour 1985 se répartissent ainsi : — les effectifs relevant des commandements de la gendarmerie (85 483), qui se

répartissent en 76 961 pour le personnel d’active (soit 24,7 p. 100 des militaires d’active), dont 2 432 officiers, 73 924 sous-

officiers masculins et féminins et 605 personnels militaires féminins, et 8 522 gen-

darmes

auxiliaires

(appelés)

(soit

Principales commandes en 1987 et 1988 et livraisons en 1988 de la gendarmerie Commandes

Programmes 1987

équivalents unités-logements hélicoptéres *Famas véhicules de brigade et de police de la route

terminaux radio (systéme Saphir) rénovation des AML

légéres) motocyclettes

990 6 0 1 947 2 256

1988

Livraisons 1988

1 030 2, 0

1 400 6 8 800

2275 1370

Ze) 1370

13 505

13 505

(automitrailleuses Dili 470

SVT

___. GENDARMERIE

OUTRE-MER

3,4 p. 100 des effectifs du contingent); — les effectifs relevant d’autres commandements (air, marine) et de divers ministéres, soit 4170 personnes, dont 105 ofhciers, 2 581 sous-officiers, 550 gendarmes

général, commandant des forces de gendarmerie outre-mer, est constituée des forces de gendarmerie implantées dans les départements et territoires d’outremer (légion des Antilles-Guyane, groupe-

auxiliaires et 934 personnels civils. On devient officier de gendarmerie par recrutement externe ou par recrutement interne. Le recrutement externe s’opére parmi les éléves des grandes écoles mili-

ments de la Réunion, de Nouvelle-Calédo-

nie, de Polynésie francaise, compagnie de Saint-Pierre-et-Miquelon et de celles qui servent en assistance technique dans les Etats avec lesquels la France a passé des accords particuliers. Dans les DOM-TOM,

taires, les officiers d’active des trois armées ou les officiers de réserve. La formation s’effectue a l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) de Melun. Un recrutement interne est ouvert aux sous-officiers.

la gendarmerie exerce, outre ses missions

normales, des attributions de service public polyvalent dans les régions isolées. Dans les pays indépendants, les missions d’assistance technique comprennent des fonctions de conseil et d’instruction.

Le budget de la gendarmerie en 1988 s’éléve en crédits de paiement a 15,4 milliards de francs, soit 8,8 p. 100 des crédits

gendarmerie

de paiement du budget du ministére de

aériens

la Défense,

La gendarmerie des transports aériens est mise a disposition du ministre des Transports. Elle est commandée par un colonel,

et

1,78

milliard

en

auto-

risations de programme”, soit 1,6 p. 100 des autorisations de programme du ministére de la Défense.

Les

matériels

comprennent

de

la

gendarmerie

notamment

en

1987

:

380 engins blindés, 6 avions et 44 hélicoptéres, 52 vedettes et 202 canots, 19 958 véhicules A 4 roues et 2 866 motos, et 300 000 armes.

infrastructure

rémuneérations

5,0 %

et charges sociales

des transports

placé auprés du directeur général de l'aviation civile. Elle comprend 4 groupements : Paris-Orly, Nord (Athis-Mons), Sud-Est (Aix-en-Provence), Sud-Ouest (Bordeaux). Elle est compétente pour les

aérodromes civils en matiére de police de la navigation aérienne, de |’exploitation, de la circulation routiére sur l’emprise, et pour la surveillance des installations,

la protection de certains aéronefs et les enquétes judiciaires en cas d’accident aérien.

73,6%

général Officier appartenant aux échelons les plus élevés de la hiérarchie militaire. Les officiers généraux sont répartis en deux sections. La premiére comprend les géné-

TITRE Ill

Wu

89 %

raux

en

activité

et

la

seconde,

ceux

atteints par la limite d’age. carburants 1,4 %

vie courante

fabrications 6,0%

14,0%

Emploi des crédits

documentation SIRPA

gendarmerie outre-mer Héritiére des forces de gendarmerie implantées dans les colonies, la gendarmerie outre-mer, placée sous les ordres d’un 158

général d’armée Rang et appellation les plus élevés de la hiérarchie militaire pouvant étre conférés a des généraux de division de l’armée de terre et de l’armée de I’air. Dans la marine, l’'appellation équivalente est celle d’amiral. Les généraux d’armée et les amiraux portent cing étoiles. /- grades et tableau des grades en fin d’ouvrage]

GENIE DE L’AIR

général de brigade Premier grade dans l’armée de terre, l'armée de l’air et la gendarmerie de la hiérarchie des officiers généraux. Le grade équivalent dans la marine est celui de contre-amiral. Les insignes du grade comportent

deux étoiles. (+ grades et ta-

bleaux des grades en fin douvrage]

général en chef Général placé a la téte d’un théatre d’opérations et relevant directement du pouvoir politique.

général de corps d’armée Rang et appellation immédiatement inférieurs a ceux de général d’armée, pouvant étre conférés a des généraux de division de l’armée de terre, de l’armée de l’air et

de la gendarmerie. Dans la marine, l'appellation équivalente est celle de viceamiral d’escadre. Les généraux de corps d’armée et les vice-amiraux d’escadre portent cing étoiles.

général de division Deuxiéme

grade

de

la hiérarchie

des

officiers généraux de l’armée de terre, de

l’armée de l’air et de la gendarmerie. Le grade équivalent dans la marine est celui de vice-amiral. Les insignes du grade comportent trois étoiles. Les généraux de division peuvent se voir conférer rang et appellation de généraux de corps d’armée ou de généraux d’armée.

General electric company GEC est le premier groupe britannique de construction électrique et électronique. L’électronique militaire a connu de graves difficultés avec le développement du radar aéroporté Nimrod de GEC Avionics. GEC participe au développement du radar de l’avion de combat européen et s'est placé sur le marché américain grace 4 des contrats obtenus par sa filiale Marconi dont un sur I’IDS avec Ford Aerospace et Communications (systémes informatiques et de communications militaires). L’entreprise s'est heurtée a l’opposition de la Commission des monopoles lorsqu’elle a lancé une OPA sur Plessey a cause de la position

dominante qui en résulterait pour GEC dans le domaine des équipements militaires. General Motors Premier constructeur mondial d’automobiles, General Motors réalise 90 p. 100 d'un chiffre d’affaires qui atteint 100 milliards de dollars en Amérique du Nord. Les activités non automobiles représentent une part marginale de son chiffre d'affaires (environ 5%). L’entreprise a, par ailleurs, réalisé des opérations de diversifications par croissance externe dans des secteurs en développement (Electronic Data Systems dans les services informatiques et Hugues Aircraft dans |’électronique militaire).

généralissime Général

investi

préme des coalition.

du

forces

commandement

d’un

Etat

ou

su-

d'une

H génie Le génie est l’une des huit armes constitutives de l’armée de terre. Il facilite la manceuvre amie en assurant le franchissement d’obstacles. I] géne la manoeuvre ennemie par la réalisation d’obstacles ou de destructions. Il est également responsable des travaux d’infrastructure militaire. Le génie comprend deux subdivisions,

l’arme

et le service.

Il regroupe

21 régiments de l’arme et 22 directions des travaux du génie. Le génie assure l’encadrement de la brigade des sapeurspompiers de Paris. Les cadres du génie acquiérent leur formation spécifique a Angers et Versailles. Le génie regroupe 11,8 p. 100 des officiers

de l’armée

de

terre. —

illustration p. 160

génie de lair La disponibilité des forces aériennes est liée A l’existence d’une infrastructure adaptée : pistes d’envol et aires de stationnement. En cas de guerre, le génie de I’air

est chargé du maintien en état de ces installations. Disposant d’un important matériel de travaux publics et d’un personnel trés qualifié, ce commandement Se)

ee = o--*_ GEOMETRIES VARIABLE e

Génie

Char AMX-30 poseur de pont (Ph. GIAT)

est chargé de rétablir l’intégrité des plates-formes aéronautiques endommagées ; d’aménager des plates-formes nouvelles ; de neutraliser les munitions

non

éclatées. En temps de paix, le génie de lair participe a la réalisation des chantiers d’infrastructure aéronautique intéressant l'armée de lair.

géomeétrie variable Dispositif permettant de faire varier en vol la fléche de l’aile d’un avion pour adapter en permanence cette derniére au

géopolitique Analyse de l’'influence des données géographiques propres a chaque Etat sur sa politique générale et sa politique internationale. Par exemple, l’analyse de la politique de la Grande-Bretagne par André Siegfried a partir de l’axiome « L’Angleterre est une ile. »

Géopolitique Publication trimestrielle de stratégie et défense, dont le tirage s’éléve 4 25 000 exemplaires.

régime de vol choisi (décollage, croisiére

Georges-Leygues

économique, croisi€re supersonique, etc.). La fléche est l’angle formé par le bord d’attaque de l’aile et la normale a l’axe longitudinal a l’emplanture de I’aile. Les avions 4 géométrie variable en service

Corvette

dans le monde et le F 14 aux

sont le F 111, le B 1 B, Etats-Unis; le SU 27, le

MIG 27 et le Backfire en URSS.

anti-sous-marine du type C70 ASM, la Georges-Leygues est la premiére unité d’une série de 7. Elle a été admise au service actif en 1979. Ses armes et équipements principaux sont

:

- 2 hélicoptéres Lynx* pour la lutte anti-sous-marine et la lutte antinavires;

Principales caractéristiques de la Georges-Leygues déplacement *

3 800 tw — 4 200 tpc

dimensions hors tout

longueur 139 m, largeur 14 m

vitesse maximale

30 nceuds

autonomie

9500 milles marins 4 17 noeuds

équipage

230 hommes

ee

160

GOUVERNEMENT

— en

coque,

lutte anti-sous-marine,

1 sonar

remorqué,

1 sonar

de

des torpilles,

1 flaite d’écoute trés basse fréquence sur les 3 derniéres (Primauguet, LamottePicquet, Latouche-Tréville) ; — en lutte antiaérienne, 1 tourelle de 100 mm, 1 systéme Crotale* 4 capacité antimissiles ; — en lutte antinavires,

4 Exocet*.

Les unités de la série sont la GeorgesLeygues, la Dupleix (1981) ; la Montcalm (1982) ; la Jean-de-Vienne (1984), la Primauguet (1986), la Lamotte-Picquet (1988) et la Latouche-Tréville (1990).

géostationnaire



satellites.

géostratégie Analyse des rapports qui existent entre la politique internationale de défense d’un Etat ou d’un groupe d’Etats et ses données géographiques. Par extension, ce mot

désigne la stratégie mondiale d’un Etat, comme celle qui découle de l’analyse des accés maritimes de I’URSS. GERMAC — Groupe dentretien et de réparation des matériels communs. GERMAS — Groupe dentretien et de réparation du matériel spécialisé.

gesticulation Mise en ceuvre de moyens essentiellement militaires

(mise

en

état

d’alerte

des

troupes, mouvements des unités, engagement dans un conflit d’armes nucléaires tactiques) destinée 4 montrer 4a |’adversaire la résolution du pays menacé ou attaqué a utiliser pour sa défense la puissance des moyens dont il dispose. La gesticulation a pour objet de donner au pouvoir politique un espace de manceuvre pour résoudre le conflit ouvert. GIAT Le groupement industriel des armements terrestres est un arsenal de |’Etat. C’est le 6° industriel frangais de l’armement; il réalise des blindés (chars AMX Leclerc et AMX 30), de I’artillerie (canons d’artillerie 155AUF1), des armes d’infanterie (fusils Famas) et des engins du génie.

GIGN



Groupe

MILITAIRE ____

diintervention

de

la

gendarmerie nationale.

glacis Au sens initial, espace dégagé et découvert entourant une forteresse destiné a permettre de tirer a vue sur I’assaillant. Au sens actuel, territoire considéré par les protagonistes comme le lieu de leur affrontement préliminaire. L’'URSS semble considérer l'Europe de |’Est comme le glacis qui la protége d’une invasion physique de son territoire. La stratégie nucléaire consiste a atteindre l’adversaire dans sa forteresse sans s'engager sur le glacis qui la précéde. GLAM — Groupe de liaisons aériennes ministérielles.

GLCM

(ground launched cruise

missile) du sol.

—»

missile* de croisiére lancé

gouvernement

Placé sous l’autorité du Premier

minis-

tre*, responsable de la défense nationale,

le gouvernement armée

dispose

de

la force

(art. 20 de la Constitution).

Le

caractére global de la défense, affirmé par l’ordonnance du 7 janvier 1959, implique nécessairement que l'ensemble du gouvernement et des administrations participent a l’élaboration, a la préparation et a l’exécution de la politique de défense. Chaque ministre est responsable des mesures de défense incombant au département dont il a la charge. Les projets de loi et les décrets concernant la défense sont délibérés en Conseil des ministres sous la présidence du chef de |’Etat et les ministres ayant des responsabilités particuliéres en matiére de défense participent également au comité* de défense. (> président de la République; assemblée parlementaire]

gouvernement militaire Circonscription territoriale placée sous les ordres d’un gouverneur militaire. Les officiers généraux de l’armée de terre commandants d’armes des garnisons de Paris,

Marseille,

Metz,

Nancy

et Stras-

161

Se

OR ee

eee

ee

bourg portent le titre de gouverneurs militaires de ces villes.

grande unité

grade Le grade consacre l’aptitude a occuper des emplois d’un certain niveau, a assurer la responsabilité et a exercer |’autorité qui y sont attachées. Le titulaire d’un grade a le droit et le pouvoir de faire respecter les régles générales de la discipline par tous les militaires qui sont placés aprés lui dans l’ordre hiérarchique, méme s’ils ne relévent pas fonctionnellement de son

le commandement d’un méme chef, de troupes de différentes armes et des services. Une grande unité peut étre de

autorité. En revanche,

Commandement couplant un commandement opérationnel et un commandement régional. La force aérienne tactique, qui est couplée avec le commandement de la

Réunion, dans le cadre organique et sous

tout militaire est

tenu de se conformer aux instructions et d’obtempérer aux injonctions d’un militaire d’un grade inférieur si ce dernier est en service et agit en vertu d’ordres qu'il est chargé de faire appliquer.

composition fixe, comme

la division, ou

de composition variable, comme le corps d’armée.

grande

unité aérienne

(GUA)

1‘ région aérienne,

est la seule grande

unité aérienne de l’armée de lair. Carriéres théoriques

age carriére rapide/carriére normale

limite d‘age dans le grade

Armée de lair (*) général de division

45 (48)/52 (56)

56 (60)

général de brigade

45 (48)/52 (56)

54 (58)

colonel

38 (40)/43 (46)

52 (57)

lieutenant-colonel commandant

34 (36)/38 (40) 30 (32)/33 (35)

50 (56) 48 (54)

capitaine

26 (27)/27 (28)

47 (52)

lieutenant sous-lieutenant major adjudant-chef

23 (23)/24 (24) 22 (22)/23 (23) (44)/— (32)/(39)

47 (52) 47 (52) (52) (52)

adjudant sergent-chef

(28)/(33) (24)/(28)

sergent

(20)/(23)

engagé (19)/(22) (*) Les Ages indiqués entre parenthéses concernent le personnel non navigant.

(52) (52) (52)



Armée de terre

général de division général de brigade

47/56 47/56

60 58

colonel lieutenant-colonel

40/46 36/40

SW 56

32/35

54

27/28 23/24 22/23 44/—

52 52 52 aS)

commandant capitaine lieutenant sous-lieutenant major

adjudant-chef adjudant sergent-chef

327737 28/31 24/25

sergent militaire du rang

20/20 19/19

eee

162

55 50 47 a —

GROUPE ARRONAVAL _____

groupe

aérien

¢aise, il comprend

Sur un porte-aéronefs, on appelle groupe aérien l'ensemble des aéronefs embarqués. Sur les porte-avions frangais, le groupe aérien le plus courant est de 40 appareils : 18 avions d’assaut SuperEtendard*, 8 intercepteurs Crusader*, 8 avions de stireté Alizé*, 4 avions de reconnaissance Etendard* IV P, 2 héli-

coptéres de sauvetage.

groupe

aéronaval

1 porte-avions, 2 ou

3 batiments antiaériens, 3 ou 4 batiments

anti-sous-marins et 1 ou 2 pétroliers ravitailleurs. Le groupe aéronaval est un instrument majeur entre les mains du gouvernement pour la gestion des crises et la conduite de conflits limités. Il présente trois

avantages : - son déploiement s’effectue dans des eaux internationales sans aucune contrainte diplomatique ; -— sa mobilité et sa capacité a durer permettent de le placer et de le maintenir

Le groupe aéronaval est une force navale

dans une zone sensible;

comprenant

— son potentiel aérien, que les moyens de soutien du porte-avions maintiennent a niveau et recomplétent le cas échéant, ap-

un

porte-avions,

des

bati-

ments d’accompagnement et des batiments de soutien. Dans la marine franpermises par les statuts

age

carriére rapide/carriére normale

limite d'age dans le grade

Marine nationale

vice-amiral contre-amiral

47/56 47/56

60 58

capitaine de vaisseau capitaine de frégate capitaine de corvette

40/46 36/40 32/35

56 54 52

lieutenant de vaisseau enseigne de vaisseau (1 classe) enseigne de vaisseau (2° classe) major

27/28 23/24 22/23 45/—

By 52 52 55

maitre principal

32/41

52

1* maitre

28/35

50

maitre

24/28

50

second maitre engagé

21/724 19/19

50 50

général de division général de brigade

48/57 48/57

61 59

colonel lieutenant-colonel commandant capitaine lieutenant sous-lieutenant

40/46 36/40 32/35 27/33 23/24 22723

58 Si 56 55 55 55

46/51

62

Gendarmerie nationale

Délégation générale pour

Varmement

ingénieur général

ingénieur en chef ingénieur principal ingénieur See

ee

36/39 31/33 22/22

62 62 62

163

D’ENTRETIEN

GROUPE

ET DE REPARATION

porte a toute action de force une puissance de feu déterminante. (/—~ groupe* aérien]

Groupe d’entretien et de réparation des matériels communs

—__—

COMMUNS

DES MATERIELS

port des autorités présidentielles et gouvernementales. I] est stationné a Villacoublay.

Groupe de planification et d'études stratégiques

(GERMAC)

(GROUPES)

Le groupe d’entretien et de réparation des matériels communs est sur une base aérienne l’unité des moyens techniques chargée des moyens de plate-forme (balayeuse, déverglaceuse, turboaspiratrice,

Le GROUPES,

grue de levage, barriére d’arrét...), de la

pour mission d’examiner l’ensemble des perspectives 4 long terme dans les domaines stratégique, technique, opérationnel et économique. Le recrutement des

centrale électrique, de l’entretien et de la réparation des matériels communs aux unités.

Groupe d’entretien et de réparation du matériel spécialisé (GERMAS) Le GERMAS assure |’entretien périodique et les réparations importantes des appareils de l’escadre a laquelle il est attaché. Contribuant a la disponibilité des avions et a la sécurité

des

vols,

le GERMAS

créé en 1982, est l’héritier

du Centre de prospective et d’évaluations (CPE),

qui avait

été créé

en

1964.

Cet

organisme, placé auprés du ministre de la Défense,

en recgoit ses directives

membres du GROUPES

et a

(une trentaine de

personnes) est interarmées et pluridisciplinaire ; il comprend des officiers des différentes armées, des ingénieurs de l'armement, des civils, des administra-

teurs ou personnalités désignées pour leur compétence. Le directeur du GROUPES est un ingénieur général de l'armement.

participe au bon accomplissement des missions aériennes. I] est organisé en un certain nombre d’ateliers, cellule hydrau-

Groupe de sécurité de la présidence de la République

lique, réacteur, radioradar, équipement, électricité dont le nombre refléte partiellement la variété des spécialités techniques de l’armée de I’air.

Créée en 1983, cette unité de la gendarmetion

Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) Elément du Groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale (gendarmerie mobile), le GIGN est une unité d’élite, fortement entrainée et

groupe technico-opérationnel Groupe mixte états-majors/délégation générale pour l’armement créé pour conduire les travaux d’analyse et d’éva-

spécialement

phase d’étude précédant le choix. L’analyse consiste 4 examiner tous les facteurs techniques et opérationnels correspondant au besoin militaire. L’évaluation a pour but de comparer les systémes possi-

équipée.

Elle

intervient

pour faire face a des situations particuliérement

dangereuses (prises d’otages, dé-

tournements d’avions, protection de personnalités trés menacées, interventions en milieu pénitentiaire). Groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM)

Le groupe de liaisons aériennes ministérielles, unité du transport aérien militaire, a pour mission d’assurer le trans164

rie est spécialement chargée de la protecdu

chef

de

l’Etat,

pendant

ses

déplacements.

luation d’un systéme militaire futur, c’est-

a-dire de l'ensemble des moyens dant a un besoin*

répon-

militaire, pendant

la

bles selon leur faisabilité, leur coat proba-

ble, leur efficacité opérationnelle prévisible dans les domaines d’emploi envisagés. Le groupe technico-opérationnel est créé dés l’expression du besoin, son mandat est délimité, sa présidence est assurée conjointement ingénieur.

par

un

officier

et

un

= CLM

GUANTANAMO

(BASE DE) __

groupement

départemental. Sont rattachés au groupe-

Systéme de forces créé temporairement, le groupement peut étre de nature et de volume trés divers (groupement de transport de l’armée de l’air, groupement interarmes de l’armée de terre, groupement naval). On parle aussi, dans l’armée

ment une brigade de recherches et une brigade de renseignements judiciaires

de terre, de groupement de camp, de groupement divisionnaire, de groupe-

supérieur, regroupe les escadrons implantés dans la région. II existe 24 groupe-

ment de moyens régionaux pour désigner les formations chargées d’assurer |’enca-

quatre en Ile-de-France.

drement

et le soutien

d’un

camp,

d’un

état-major de division ou d’un état-major de région.

Groupement aéroporté (GAP) Groupement permanent de la 11° division parachutiste, le GAP est placé sous les ordres d’un officier général, adjoint au général commandant la 11° DP. Cet officier général dispose d’un état-major opérationnel distinct de celui de la 11° DP. Il commande directement 4 régiments entiérement professionnalisés. Disponible pour toutes les actions extérieures, le GAP est renforcé a la demande

en artillerie, génie et blindés. Les unités élémentaires participent aux reléves outre-mer des forces prépositionnées. Avec ses 5000 hommes, le GAP constitue, au sein de la 11° DP et de la FAR, une réserve

de moyens hautement qualifiés. Comme toutes les grandes unités de la FAR, le GAP a vocation non seulement a I’emploi outre-mer mais également sur le théatre Centre-Europe.

Groupement des fusiliers commandos de lair Le Groupement des fusiliers commandos de l’air est responsable de |’instruction spécialisée du personnel « protection » de Yarmée de |’air et du renforcement de la défense des points sensibles « air ».

groupement de gendarmerie Le groupement de gendarmerie départementale correspond au niveau du département. L’officier supérieur commandant le groupement a autorité sur les commandants de compagnie. I] est l’interlocuteur du préfet de département, du procureur de la République et du délégué militaire

ainsi qu'un peloton motorisé, éventuelle-

ment un peloton de gendarmerie de haute montagne. Le groupement de gendarmerie mobile,

commandé

par

un

officier

ments, un par région (sauf en Corse) et

Groupement de missiles stratégiques (1°) (1° GMS) Basé a Apt, le 1* GMS

met en ceuvre la

deuxiéme composante riennes stratégiques.

des

Groupement spécialisées (GUAS)

forces*

aé-

d’unités aériennes

Organisme de commandement opérationnel chargé de la mise en ceuvre d’un systeme de forces (défense aérienne,

transports).

Grumman Grumman sonnes

emploie

et

son

environ

activité,

30000

réalisée

90 pour cent en aéronautique

perpour

militaire,

comprend trois domaines : — le développement d’avions pour la marine : F14 (avions de chasse), EF 111 (chasseur bombardier), E-2C Hawkeye (avion radar), EA6B (avion de guerre électronique), A6 (attaque tous temps), C2

(avions

de

transport),

(fléche inversée), Northrop) ;

prototype

projet

ATA

X29 (avec

— le développement de systémes électroniques sophistiqués permettant de moderniser les avions existants (programme Joint Stars) ;

— une activité civile (10% du chiffre d’affaire) civile : fabrication de camions en

aluminium,

Guantanamo

traitement

de données.

(base de)

Le traité signé le 29 mai 1934 entre les Etats-Unis et Cuba supprimait le droit d’intervention pou: les Etats-Unis et leur laissait seulement le droit de conserver une base 4 Guantanamo. [> Cuba] 165

__. GUEPARD eee US Se ee

guépard Appellation conventionnelle des dispositions prises par l’armée de terre pour préparer les formations a un engagement rapide en action extérieure. L’appellation se rapporte au régime d’alerte et a articulation des unités.

cacement ces mémes ondes électromagnétiques. En temps de paix, la guerre

électronique peut étre utilisée pour écouter les signaux radioélectriques et analyser leur contenu ou leurs caractéristiques techniques.

guerre

des

étoiles —

/nitiative

de

défense stratégique.

guérillia Tandis que la guerre est le fait de troupes réguliéres, la guérilla est constituée par dation, de sabotage ou de destruction menées par des groupes irréguliers contre des objectifs militaires ou civils, soit a l’appui des forces combattantes réguliéres (maquis locaux agissant durant la Seconde Guerre mondiale contre les forces d’occupation en liaison, plus ou moins directe, avec les Alliés et les gouvernements nationaux en exil), soit en rébellion contre le gouvernement d’un pays,

guerre froide Expression qui caractérise l'état de tension internationale qui existait aprés la Seconde Guerre mondiale entre les puissances occidentales et l’URSS. Sans aller jusqu’a un affrontement armé direct entre ces puissances qu’interdit le caractére impensabie de la guerre nucléaire, la guerre froide s'est caractérisée par une opposition doctrinale constante entre les deux blocs. Marquée notamment par la crise de Berlin* et la prise du pouvoir en

et ses forces armées et de police, au nom d'une idéologie ou d’une cause (maquis communistes aux Philippines, résistance en Afghanistan).

Chine par les communistes, elle prit méme, comme en Corée, l’aspect d’une

véritable guerre par belligérants interposés. C’est dans ce climat que fut signé

guerre

naissance a |’Organisation du traité de Atlantique Nord (OTAN*). La mort de Staline, en 1953, créa les conditions d’une

l'ensemble des actions d’attaque, d’intimi-

conventionnelle



conventionnelle.

guerre électronique Sur

le

champ

de

bataille

détente

moderne,

l’efficacité et la confidentialité des radiocommunications sont essentielles au déroulement des opérations et au fonctionnement des systémes d’armes. Dans cet environnement, la guerre électronique joue un role de plus en plus important, car elle permet de détecter, d’écouter, de

localiser et éventuellement

le Pacte

de brouiller

atlantique

relative,

(1949),

comme

en

qui

donna

témoignent

l’'armistice coréen, la conférence de Genéve sur l’Indochine et le traité d’Etat autrichien.

guerre des mines Sur mer, les opérations de guerre des mines comprennent l’emploi des mines qui consiste en des mouillages offensifs ou des mouillages défensifs et la lutte

les transmissions adverses, de leurrer les

contre les mines, qui englobe :

systémes d’armes. Elle permet de ce fait non seulement de reconstituer le disposi-

— le guet contre les mouilleurs de mines, efficace contre les avions et batiments de surface;

tif et les intentions de l’adversaire, mais

aussi de géner, voire de désorganiser son action. Le terme « guerre électronique » recouvre l'ensemble des actions menées dans le domaine des émissions radio-

— la surveillance de chenaux ;

électriques pour tirer parti des émissions

fonds peu encombrés. Sinon, elle s’effec-

de l’adversaire (interception, écoutes*, analyse, localisation), lui interdire |’utili-

tue a l’aide de batiments remorquant des sonars a haute résolution au-dessus du fond ; les images obtenues sont enregistrées puis remises 4 un centre de traitement et d’analyse qui les compare avec

sation des ondes électromagnétiques (brouillage*, intrusion, leurrage*), tout en étant soi-méme capable d’utiliser effi166

— le déminage*. La surveillance d’un chenal peut se faire par chasseur* de mines dans les

GUDAGE

un enregistrement témoin. Tout nouvel objet suspect est ensuite identifié soit par

plongeur, soit a l’aide autopropulsé (PAP).

guerre

nuciléaire



d’un

poisson*

bataille*

nucléaire.

guerre psychologique Mise en ceuvre concertée de mesures et de moyens variés destinés 4 influencer lopinion, les sentiments, |’attitude et le comportement d’éléments adverses (autorités, armées, populations), de maniére a les modifier dans un sens favorable a la

réalisation des objectifs de la guerre.

guerre

révolutionnaire

Forme aggravée de la guerre subversive ayant pour but la modification des structures politiques et économiques du pays concerné.

guerre

subversive

Lutte menée 4 |'intérieur d’un territoire

contre l’autorité politique en place par une partie des habitants de ce territoire, aidée et renforcée ou non de |’extérieur, dans le dessein d’enlever a cette autorité le contréle de ce territoire ou au mini-

mum

de paralyser son action.

guidage



armes guidées.

167

==

habilitation

L’accés a des informations classifiées* est subordonné, d’une part, au « besoin d’en connaitre » diment attesté par l’autorité hiérarchique compétente et, d’autre part, 4 l’aboutissement d’une procédure d’habilitation, destinée a évaluer les vulnérabi-

lités et les risques que la détention d’informations pouvant intéresser les services de renseignements étrangers fait courir a leur détenteur comme 4 la collectivité nationale. (—~ secret-défense]

Hades Nom donné au missile nucléaire préstratégique successeur du Pluton. L’Aérospatiale est le maitre d’ceuvre du missile nucléaire préstratégique Hadés. Le développement a débuté en 1984 sous la responsabilité de la Direction technique des engins nucléaires pour l’engin et la Division des applications militaires du Commissariat a l’énergie atomique pour la téte nucléaire. Le premier régiment Hadés devrait étre opérationnel en 1992. Le cofit du développement du missile Hadés est de 7 4 10 milliards de francs environ (selon les versions). Le coat unitaire du missile est de

16,5 millions de francs. Le systeme Hadés constituera une amélioration notable par rapport au Pluton, a la fois par la portée accrue (350 km), la puissance augmentée

(ogive de 80 a 100 kt), la plus grande mobilité

(véhicules a roues). Le missile

sera un engin monoétage a poudre d’une masse d’environ 2 tonnes. II sera transporté par paires sur des camions

remorques. 168

semi-

La totalité des lanceurs Hadés pourrait étre regroupée au sein d’une grande unité nucléaire préstratégique autonome qui comporterait : — 4 régiments a 5 batteries, soit 60 lanceurs de 120 charges;

— des bataillons de protection rapprochee -— 1 régiment de transmissions spécialisées; — 1 régiment de commandement et de soutien. La grande unité Hadés environ 10000 hommes.

regrouperait Le systéme Hadés permettra de maintenir disponibles en permanence la totalité des feux nucléaires préstratégiques et de porter ces feux, a partir du territoire national, soit

sur l’une des directions d’action des forces terrestres, soit dans la profondeur du dispositif adverse. Ces capacités nouvelles permettront de remonter la mise en ceuvre des moyens au niveau du chef d’état-major des armées. Aussi est-il clair que la décision d’emploi restera plus que jamais du niveau du président de la République.

haut fonctionnaire

de defense

Les ministres, a l'exception du ministre de la Défense, sont assistés par des hauts fonctionnaires de défense. Institués par lordonnance du 7 janvier 1959, nommés par

décret,

les hauts

fonctionnaires

de

défense sont les conseillers directs des ministres et ont autorité, dans l’exercice de leurs fonctions, sur l'ensemble des

HAUTE

MER

services de leur ministére. Leur réle a été précisé par un décret du 3 avril 1980. Au sein d’organismes de réflexion ou d’études, ils participent aux travaux interministériels portant sur |’élaboration de textes relatifs 4 la défense et assurent une liaison permanente avec le secrétariat* général de la défense nationale.

et des membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Sous la V° République, la Haute Cour de justice instituée par la Constitution est composée en nombre égal de députés et de sénateurs élus par leurs assemblées

haut tribunal militaire

jamais siégé, mais le Parlement a voté en 1987 une résolution portant mise en accusation dans le cadre de l’affaire du Carrefour du développement.

Juridiction d’exception créée par une décision du président de la République du 27 avril 1961 prise en application de l'article* 16 de la Constitution. Le haut tribunal militaire avait compétence pour juger les auteurs et les complices de crimes et délits contre la sdreté de |’Etat et contre la discipline des armées commis en relation avec les événements d’Algérie. Composé de neuf juges (cinq officiers généraux et quatre civils), il jugea notamment les principaux inculpés du putsch du 22 avril 1961. /-- cour militaire de justice]

haut tribuna!

permanent

des

forces armées En temps de guerre, un haut tribunal permanent des forces armées serait établi pour le jugement des maréchaux et amiraux de France, des officiers généraux et des membres du contréle général des armées. Composé comme les anciens tribunaux permanents des forces armées (TPFA), mais présidé par un magistrat du siége hors hiérarchie, ce tribunal siégerait normalement a Paris. [> justice militaire]

haute autorité de défense aérienne

haute

Cour

de justice n’a encore

mer

En haute mer, toute souveraineté dispa-

rait selon le principe de la liberté des mers. L’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit* de la mer précise que la haute mer comprend toutes les parties de la mer qui ne sont pas comprises dans la zone* économique exclusive, la mer* territoriale ou les eaux* archipélagiques d’un Etat archipel. Cette convention confirme la liberté de la haute mer, qui comporte 6 aspects : — liberté de navigation; — liberté de péche, mais en tenant compte

des impératifs de conservation sources

des res-

halieutiques;

— liberté de poser des cables et conduites sous-marins ;

— liberté de survol;

— liberté

de

construire

des

iles artifi-

cielles;

— liberté de la recherche scientifique, sauf sur le plateau* continental d’un pays riverain. Un navire de guerre ne peut intervenir

(HADA) Officier général du commandement air des forces de défense aérienne (CAFDA), installé 4 Taverny, au centre d’opération de la défense aérienne, le HADA

respectives. La Haute

dispose

d'une visualisation globale vers une trés

grande partie de l'Europe, ce qui lui permet de tenir informées de la situation aérienne en temps réel les plus hautes instances civiles et militaires auxquelles il est relié en permanence.

Haute Cour de justice Juridiction de jugement du président de la République en cas de haute trahison

en haute mer que dans les cas suivants : — dissimulation de nationalité. Le navire de guerre peut procéder a une enquéte de pavillon ou a une perquisition (> visite]; — piraterie;

- transport d’esclaves. En

haute

outre,

un

mer

une

Etat

peut

poursuite

continuer

en

commencée

dans ses eaux intérieures, sa mer territo-

riale, la zone contigué ou sa zone économique. Ce droit de poursuite suppose que la poursuite ait été ininterrompue. L’article 88 de la convention précise que la haute mer est affectée a des fins

pacifiques. 169

____

SSE

AW NS

iia

:

_

Aili AALS” asa

.

_

Héliportage de parachutistes par un hélicoptére SA 330 Puma (Ph. Aérospatiale [Division Hélicoptére])

Bhéliportage

Hawk

Systéme

d’arme

sol-air

de

fabrication

américaine, en service dans l’armée de terre francaise, destiné a la lutte contre

les aéronefs volant a vitesse supersonique a

basse,

moyenne

et

haute

altitude

(jusqu’a 18 000 m). La portée pratique du missile est de 40 km. La portée du radar de surveillance est de 100 km. hélicoptere antichar Hélicoptére doté de missiles et destiné a la lutte contre les blindés.

hélicoptere de manceuvre Hélicoptére destiné 4 assurer l’aéromobilité tactique des combattants et de la logistique des régiments d’hélicoptéres de combat.

Helios Projet de satellite militaire d’observation optique national dont le lancement devrait intervenir au début des années 1990.

héliosynchrone 170

—- satellites.

Mouvement par hélicoptére d’éléments destinés a étre engagés dés la mise a terre. L’ensemble de l’opération tactique

comportant un héliportage est qualifié d’opération héliportée. Elle s'inscrit le plus souvent dans le cadre d’une opération aéromobile ou de soutien aéromobile. Helsinki



conférence sur la sécurité

et la coopération en Europe.

Héraclés - défense

et

armement

Publication bimestrielle technique, dont le tirage atteint 27 000 exemplaires.

1. Hermes Nom donné au programme d’ensemble de « durcissement » des réseaux de transmission des forces nucléaires stratégiques. II englobe les programmes Astarté* et Ramsés* et a pour but de protéger les réseaux contre les effets d’une impulsion

es =

HOPITAL. MILITATIRE

électromagnétique (IEM) provoquée par une explosion nucléaire 4 haute altitude.

2. Hiroshima

2. Hermes

armes

Programme d’avion spatial européen projeté pour 1995, destiné a permettre des missions occasionnelles d’hommes dans l'espace. Le programme Hermés implique la réalisation de la fusée Ariane* V.

hiérarchie

militaire

Lorganisation militaire est fondée sur la hiérarchie, qui définit la place de chacun et son niveau de responsabilité par ]’ordre des grades et, dans chaque grade, par lordre d’ancienneté. Les militaires dans l’exercice de leur fonction sont subordonnés les uns aux autres selon I’ordre

hiérarchique. La hiérarchie des grades est définie par le statut général des militaires. La hiérarchie particuliére de chaque

Ce terme est parfois utilisé comme unité de puissance destructrice potentielle des atomiques,

qui sont ainsi compa-

rées 4 la bombe d’Hiroshima. hiver nucléaire Hypothése formulée par quelques scientifiques selon laquelle un conflit atomique

entre les deux superpuissances déclencherait dans les mois suivants une période de glaciation qui s’étendrait sur l’ensemble de la planéte. Honeywell Société américaine qui s'est développée dans |’informatique, mais qui poursuit un recentrage sur l’équipement militaire. 14° fournisseur de l’armée américaine, Honeywell est présente sur des marchés militaires

diversifiés

: munitions,

télé-

corps ainsi que, le cas échéant, sa corres-

guidages de torpilles, systémes de naviga-

pondance avec la hiérarchie générale sont définies par le statut particulier de chaque corps. La hiérarchie militaire est la suivante : — militaires du rang;

tion

— sous-officiers ou, dans la marine, ciers mariniers;

ofh-

— officiers; — généraux et amiraux ;

— maréchaux et amiraux de France, qui ne sont pas des grades mais des dignités. 1. Hiroshima

Ville

du

Japon

de

laquelle

explosa, le 6 aoait 1945, la premiére des

sur Nagasaki, le 9 aoiit 1945, convainquit

de capituler

sans

conditions.

Ainsi se terminait une guerre longue et difficile, et, dans l’euphorie de la victoire,

le monde percut mal ce que certains ont appelé depuis « le péché originel de l’énergie atomique », cette bombe ayant été lancée sur une ville qui ne présentait plus qu'un intérét militaire minime.

avions,

honorable

bateaux

et véhicules

correspondant

A la différence de la source étrangére obtenue par manipulation, adhésion idéologique ou rémunération, l’honorable correspondant fournit librement 4 un agent des services spéciaux de son propre pays des renseignements que sa position

lui permet d’obtenir a |’étranger. hopital

au-dessus

trois armes nucléaires dont disposaient alors les Etats-Unis d’Amérique. Utilisant l’uranium 235 comme matiére fissile, elle libéra une énergie équivalente 4 12,5 kt de TNT, faisant 68 000 morts et autant de blessés. L’explosion de la seconde bombe le Japon

pour

terrestres, gyroscopes a laser.

militaire

Les hépitaux militaires, qui ne sont plus aujourd'hui exclusivement réservés aux personnes relevant du ministére de la Défense, comprennent des établissements

fonctionnant dés le temps de paix, tels que les hépitaux d’instruction des armées, les hépitaux régionaux des armées, les hépitaux des armées et les hdépitaux thermaux, et des structures qui ne seraient opérationnelles qu’en temps de guerre. Ces derniéres formations sont mises sur pied par des organes* mobilisateurs. Ce sont : les hépitaux chirurgicaux avancés

(HCA),

formations

légéres

ou

l’on pratique une chirurgie d’urgence, les hépitaux chirurgicaux d’évacuation (HCE), qui traitent les blessés ressortis171

_____ HORIZON

sant a la chirurgie générale ou spécialisée et qui disposent de moyens importants, les hépitaux médico-chirurgicaux d’évacuation (HMCEB), qui regoivent également

les malades et les brilés par irradiation. Ces formations sont, pour la plupart, rattachées a la brigade logistique de chaque corps d’armée.

(240 m/s), guidage optique, lancement a partir d’un tube. Le missile est guidé sur toute sa trajectoire par un dispositif de télécommande automatique

utilisant

le

rayonnement

infrarouge. Les ordres sont transmis par un fil de guidage 4 deux conducteurs. Caractéristiques du missile HOT

Horizon

longueur

1,275 m

Premier magazine militaire télévisé diffusé un samedi sur deux sur FR3, a destination du grand public entre le 11 septembre 1980 et le 13 décembre 1986. Au total 119 magazines Horizon ont été présentés a la télévision pendant cette période.

masse

32 kg (33,5 kg avec le tube de lancement)

portée

de 75ma

HOT

Missile franco-allemand destiné a étre tiré a partir d’un hélicoptére ou d’un engin blindé. Son appellation résume ses principales caractéristiques : vitesse de vol élevée, se situant dans le haut subsonique

172

4 000 m environ

Houilles Centre de commandement de la force océanique stratégique (FOST), situé dans la région parisienne. Hurel-Dubois Société de construction

d’avions, Hurel-

Dubois est un sous-traitant majeur dans le domaine des matériaux composites.

ICBM

Cette

(intercontinental ballistic missile)

identification friend or foe), est surtout utilisée par les aéronefs.

Missile balistique d’une portée supérieure a 5500 km. Les Soviétiques disposent de

derniére

identification

(IFF, pour

1 400 lanceurs avec 6 400 tétes nucléaires et les Américains de 1 000 lanceurs avec

fHEDN — /nstitut des hautes études de défense nationale.

2 300 tétes.

lle Longue

idée de manceuvre

L’'Ile Longue, située dans la rade de Brest, est la base de remise en condition des

Expression concise de la fagon dont un chef militaire entend réaliser la mission qu'il a recue.

sous-marins nucléaires lanceurs d’engins entre deux patrouilles.

identification

Tous les corps rayonnent dans la gamme

Opération qui consiste a extraire des signaux recueillis par des capteurs* (électromagnétiques, visibles, infrarouges,

ture est élevée, plus l’intensité du rayon-

nement

est

forte

acoustiques ou sismiques, etc.) les infor-

d’onde

est

courte.

mations nécessaires non seulement pour détecter la présence d’une cible mais également pour en définir la nature exacte et sa qualité d’ami ou d’ennemi.

dans le domaine militaire, en particulier pour la surveillance du champ de bataille et l’acquisition des objectifs, trois bandes présentent un intérét certain en raison de

imagerie

thermique

des ondes infrarouges. Plus la tempéraet plus

sa

longueur

Schématiquement,

Principaux ICBM

pays

nom

nombre

eSURSSasomlel ¢ URSS_ SS 13 ¢ URSS SS 17 ¢ URSS_ SS 18 e URSS_ SS 19 e URSS_ SS 25

400 60 150 308 360 100

tétes

portée (km)

observations

3

10 000

silo

1 4 10

9 400 10 000 11 000

silo silo silo

6

10 000

1

10 500

mobile sur

10

10 000

mobile sur rail

1 3 10

12 500 11 000 11 000

silo

route

e URSS_

SS X24

?

e E-U

Minuteman

I

440

e EU e E-U

Minuteman II Peacekeeper

540 20

i

173

IMMERSION eee _—

leur bonne transmission dans |’atmosphére. En infrarouge proche (0,9 a 2,5 micrométres) pour les températures trés élevées, de l’ordre de 1 700°C,

en infra-

rouge moyen (entre 3 et 5 micrométres) pour les températures de l’ordre de 500 °C, en infrarouge lointain (8 a 14 mi-

crométres) pour les corps a température ambiante (25 °C). Les développements les plus intéressants sont ceux des autodirecteurs de missiles en infrarouge moyen et de l’imagerie thermique en infrarouge lointain. Cette derniére technique permet effectivement de « voir » de jour comme de nuit, de maniére totalement passive, donc discréte, et méme a travers certains brouillards ou nuages de fumée. immersion L'immersion d’un sous-marin

est comptée a partir de sa quille. On définit : — l’immersion périscopique qui est celle au niveau de laquelle le sous-marin peut conserver la vue avec son périscope hissé;

— l’immersion de sécurité qui est celle au niveau de laquelle le sous-marin ne court aucun danger de collision avec un batiment

de

surface

(cette

immersion

a

augmenté avec l’apparition des pétroliers géants) ;

— l’immersion maximale qui est celle au niveau de laquelle le sous-marin est autorisé 4 descendre ;

— l'immersion d’écrasement qui est celle au niveau de laquelle la coque s’écraserait, d’aprés les calculs, sous la pression

de l'eau.

impulsion électromagnétique (IEM) Lors d’une explosion nucléaire, l’énergie des photons gamma et du flux neutronique est accompagnée d’une impulsion électromagnétique couvrant une large bande de fréquences (jusqu’a plusieurs centaines

de MHz).

Cette impulsion

in-

duit des surtensions et des surintensités destructrices dans les cables, les grillages

et les structures métalliques. Ce phénoméne reste trés localisé dans le cas d’une explosion endoatmosphérique. Au contraire,

174

dans

le cas

d’une

explosion

exoatmosphérique,

l’influence

de ITEM

peut s’étendre sur des zones trés vastes, en fonction de l’altitude de l’explosion : une explosion 4 400 km d’altitude pourrait couvrir une zone allant de la Norvége a la mer Méditerranée. Compte tenu des répercussions importantes qu'une telle explosion pourrait avoir sur les systemes de communication et de transport d’énergie, des mesures de protection sont prises dans les principales puissances mondiales sous le vocable « durcissement a

YIEM ». incapacitant



arme chimique.

incorporation L’incorporation des jeunes appelés dans les unités ot ils sont affectés et ot ils vont recevoir une instruction a lieu tous les deux mois, en février, avril, juin, aodt, octobre et décembre, sauf dans la marine

ou les appels ont lieu chaque mois. Au cours de la procédure d’incorporation, les appelés accomplissent différentes formalités administratives et subissent un examen médical. (+ report d‘incorporation, service national]

indices d’alerte Manifestations observables dans divers secteurs, qui traduisent une activité insolite pouvant étre dangereuse ou susceptible d’indiquer une menace imminente. Plus généralement, éléments d’appréciation de situation codifiés permettant aux différentes parties prenantes d’une situation de crise d’évaluer, en fonction de

l'apparition des événements, |’évolution de la situation a leur niveau. indisponibilité On distingue trois types d’indisponibilité pour les batiments de la marine nationale : — l'indisponibilité périodique d’entretien et de réparation (IPER), pendant laquelle est effectué l’entretien majeur du batiment par le personnel des arsenaux ou des batiments ateliers avec le concours de l’équipage; -la période d’entretien intermédiaire (PEI), plus courte, 4 cadence plus fréquente, au cours de laquelle l’entretien est

assuré par l’équipage, sauf pour les sous-

$a

LUWIINDUSTRIE D’ARMEMENT __

Effectifs de l'industrie aéronautique selon les secteurs 1960

1977

1982

1986

avions et engins

47 000

57 700

63 900

62 400 27 000

moteurs

16 000

23 000

25 000

équipements

17 000

23 600

27 000

37 000

Totaux

80 000

104 300

115 900

126 400

marins, qui bénéficient du concours des arsenaux ; — lindisponibilité accidentelle (IA).

Indomptable (1) Sous-marin nucléaire lanceur d’engins du type le Redoutable*, admis au service vactif en 1976. industrie aéronautique L'industrie aéronautique et spatiale fran¢aise comprend trois secteurs distincts :

Répartition des commandes enregistrées en 1986 a l’exportation par l'industrie aéronautique Groupe d activités

31,4

moteurs

18,9

missiles et engins

11553)

hélicoptéres

14

équipements électroniques

Zhi

espace

“celui des cellules, celui des propulseurs

et Celui-des équipements. Elle représente 180 sociétés qui emploient 127 000 salariés environ. @ Les cellules. Ce secteur regroupe les

%

cellules et avions complets

Ths)

Chiffre d’affaires hors taxes de l'industrie aéronautique (en millions de F 4 la livraison) Z année

chiffre d'affotres

dont export

1977

22 026

11 518 13 350

avions, les hélicoptéres, les missiles et les

véhicules spatiaux; les principaux constructeurs sont |’Aérospatiale* et Avions* Marcel Dassault-Breguet Avia-

1978

24 225

1979

27 624

15 676

tion;

de

1980

8501738

20 504

sont

1981

43 762

27 110

parmi les autres avionneurs, il convient de citer Marmande Aéronautique et, pour

1982

51 336

32122

1983

60 284

38 599

les avions légers, SOCATA, Avions Robin,

1984

68 490

41 226

Reims Aviation et Avions Mudry; enfin, les principales sociétés sous-traitantes en

1985

72 810

43 989

1986

74 000

45 000

les constructeurs

lanceurs

spatiaux

Aérospatiale,

de missiles,

et de satellites

Matra*,

Alcatel

Espace;

éléments de structure sont Hurel Dubois,

Latécoére, Potez et SOGERMA. ¢ Les propulseurs. Ce secteur regroupe

principalement la SNECMA* et Turbomeca pour les moteurs d’avions et d’hélicoptéres ainsi que la SEP et la SNPE pour l’espace et Microturbo pour les réacteurs de petite puissance ou de servitude. @ Les équipements. Ce secteur compte a lui seul 150 sociétés dont les productions intéressent de nombreux domaines : mécanique, hydraulique, pneumatique, génération électrique, conditionnement, avionique, électronique.

Plus de 60 p. 100 de la production

francaise ést_exportée sur les marchés extérieurs. Ces résultats sont le fruit d’une

politique suivie et stable a la fois sur le plan industriel et sur le plan commercial.

industrie d’armement 290 000 personnes

sont directement em-

ployées en France a la réalisation de matériels d’armement. Si l’on tient compte des achats courants nécessaires a la réalisation de ces matériels, ce sont

en réalité 400 000 emplois qui dépendent de l’activité armement. Cette industrie occupe 1,2 p. 100 de la population active et 5,7 p. 100 de l’effectif industriel hors

batiments sance

et travaux publics. En crois-

continue

depuis

1970,

l’activité

armement représentait en 1986 un chiffre 7/5)

____ INDUSTRIE

D’ARMEMENT —————___[${_____

Répartition des volumes de production d’armement (1985) %

secteur industriel ¢armements terrestres

17

¢ constructions navales ¢ aérospatial (1) e électronique (2)

10,5 34 29

¢ nucléaire

55

¢ divers

%

maitrise d‘auvre ¢DGA - Activités étatiques (essais, laboratoires) et industrielles (arsenaux) ¢CEA (part militaire) ¢secteurs parapublics

22 5:5

64,5 8

¢ industrie privée

4

(1) Electronique embarquée

exclue.

(2) Y compris I'électronique embarquée.

Les productions des principales firmes en 1985 ee chiffre d'affaires chiffre d affaires ysis total (H.T.) (1) armement (1)

AMD-BA

Chiffre d’affaires de ’activité armement (en milliards de F) SS

16,45

14,7

CMN

0,8

0,7

Chiffre d'affaires

E.S.D

WG

or

(hors taxes)

Luchaire

mi

os

Mica

a

ae

1,02

Oe = Se

86,1

% exportation

Matra-

ManurhinDéfense

Ghee

0,95

eS

Panhard et Levassor 67 67 RVI 13,8 0,7 SAGEM 4,1 1,4 SFENA 1,25 0,55 SS a anne SNECMA : (hors filiales) 9,4 4,2 filiales re : Hispano-Suiza 1,55 0,9 SochataSNECMA 0,65 0,37 perree a) Roeder Bugatti 1,3 0,65 SEP 225 0,96 par Aérospatiale peng met 24,6 16,4

39% a

a

ae

Part du chiffre daffaires arme-

ment dans lePIBM 2,5%

98,3

104,4

43% ES

42% a

2,7%

2,6%

d'affaires hors taxes de 104 milliards de francs, soit 2,6 p. 100 du PIBm. La conception, le développement et la fabrication industrielle de systémes d’armes modernes mobilisent de multiples secLCULSuIndustrielsiet routipanticuuerement , 5 : Gale les industries qui maitrisent les technolo: : aes 2 gies de pointe, ; Les société iétés n ationales et privées travaillent pour la défense et Etat est amené a agir a divers titres. I]

est, par l’intermédiaire de la délégation* générale pour l’armement, le gestionnaire de l'ensemble des program i micSntiae ae ment et le principalPrORt clientami de l'industrie laquelle il fait étudier ou réaliser les matériels qui répondent a ses besoins. L'Etat est également industriel : il entre-

SOGERMA

0,7

0,35

tient des relations avec de nombreuses

SOCATA

0,4

0,15

entreprises auxquelles il fournit des pro-

SOCEA

0,3

0,15

duits

SECA EAS SNPE

0,4 0,15 2,85

0,2 0,125 1,3

desquelles il s’approvisionne en matiéres premieres et sous-ensembles nécessaires a sa propre activité industrielle. L’Etat est

Thomson-CSF Thowehenan Armements

18,5 1,7

Turboméca 2,0 a | (1) en milliards de F

176

10,4 We 1,4

et

prestations

divers

et

auprés

actionnaire : plusieurs grandes sociétés ‘aD aeporuennens au secteur na‘

» par apports en capi-

tal, emprunts, avances, etc., les entreprises auxquelles il confie un programme. [> délégation générale pour I‘armement]

INGENIEUR DES ETUDES ET TRAVAUX D’ARMEMENT

INF (intermediate range nuclear forces)

Inflexible (1)

Les forces nucléaires de portée intermédiaire comprennent : — les LRINF (longer range INF), d’une

d’engins du type le Redoutable*, admis au

Dernier

portée de 1 800 4 5500 km;; on y trouve des IRBM* et des missiles* de croisiére ; — les SRINF (shorter range INF), d’une portée de 180 4 1 800 km; on y trouve des

MRBM*. infanterie

Liinfanterie est l'une des huit armes constitutives de l’armée de terre. Elle participe a la destruction de l’ennemi notamment par le combat rapproché. Liinfanterie métropolitaine représente 19,3 p. 100 des officiers de l’armée

de

terre. Elle regroupe 45 régiments et bataillons. Les cadres de l’arme sont formés dans leur spécialité 4 Montpellier. Liinfanterie comprend quatre subdivisions d’arme : |’infanterie parachutiste, alpine, mécanisée,

infanterie

motorisée.

de marine

L'infanterie de marine est I’une des subdivisions de l’arme que constituent les troupes de marine. Elle ne différe de linfanterie métropolitaine que par sa vocation prioritaire au service outre-mer. Les cadres recoivent la méme formation que ceux de |’infanterie. L’infanterie de marine regroupe 18 régiments et bataillons d’infanterie.

infanterie

mécanisée

Subdivision de l’infanterie. L’infanterie mécanisée regroupe des formations équipées d’engins chenillés. L’infanterie mécanisée a pour vocation d’accompagner les formations blindées. Elle est en mesure de mener le combat au méme rythme et sur les mémes terrains que les blindés.

sous-marin

nucléaire

lanceur

service actif en 1985. Il a été doté, dés sa construction,

du systéme

d’armes

M4*.

ingénieur de l’'armement (IA) Depuis le 1% janvier 1968, il n’existe en France qu’un corps unique de direction,

le corps des ingénieurs de l’armement, qui a pour mission de « participer a la conception et a la définition des programmes* d’armement. Les ingénieurs de l’armement en préparent, dirigent et contr6élent l’exécution scientifique et industrielle » (loi du 21 décembre 1967) a laquelle participent les ingénieurs* des études et travaux d’armement (IETA). Le corps des IA a intégré les ingénieurs militaires des anciens corps suivants : — les ingénieurs du génie maritime et de l’artillerie navale;

— les ingénieurs militaires de I’air; — les ingénieurs

militaires des poudres ;

— les ingénieurs

militaires

des fabrica-

tions d’armement ;

— les ingénieurs militaires des télécommunications. La hiérarchie de ce corps 4 statut militaire comprend les grades d’ingénieur, d’ingénieur principal, d’ingénieur en chef, d’ingénieur général de 2° classe et d’ingénieur général de 1* classe. Ce corps, qui compte aujourd’hui 1 226 ingénieurs, est composé pour l’essentiel d’anciens éléves de |’Ecole* polytechnique qui ont complété leur formation a Ecole nationale supérieure des techniques avancées ou a |Ecole nationale supérieure de |’aéronautique et de

espace.

ingénieur des études et travaux

d’armement

(IETA)

Ayant

pour

différentes

mission

de participer

aux

activités des ingénieurs*

de

infiltration

l’armement (article 2 de la loi du 21 dé-

Procédé de combat ayant pour but d’introduire, si possible en secret, au sein du

ingénieurs

dispositif ennemi, un certain volume de forces en vue d’une action déterminée.

cembre

1967),

ce

corps

des anciens

a intégré

les

corps suivants

— les ingénieurs des directions de travaux des constructions

et armes

navales;

177

:

____ INITIATIVE DE DEFENSE STRATEGIQUE

- les ingénieurs militaires des travaux de

ans de l’opinion américaine — or, dans ce

aii:

domaine,

— les ingénieurs chimistes du service des poudres; — les ingénieurs des travaux de poudre-

américaine.

rie;

— les ingénieurs des travaux d’armement ;

— les ingénieurs militaires des travaux des télécommunications. La hiérarchie de ce corps a statut militaire comprend les grades d’ingénieur, d’ingénieur principal, d’ingénieur

en chef et d’ingénieur général de 2° classe. Ce corps compte aujourd’hui 1764 ingénieurs répartis en spécialités. I] recrute parmi les anciens éléves de |’Ecole nationale supérieure des études et travaux d’armement et sur titre.

Initiative de défense stratégique

les Soviétiques

disposent

de

nombreux atouts pour peser sur les processus de décision de la démocratie Enfin,

au

niveau

européen,

le déploiement de |’'IDS et d’un systéme symétrique en URSS renforgant la défense antimissile* aurait sans aucun doute des implications importantes sur la dissuasion francaise. Il impliquerait, d'une part, de pouvoir garantir la pénétration de nos missiles, directement ou par contournement (missiles* de croisiére),

d’autre part, de faire face aux développements technologiques induits ou dérivés. Pour |’instant, l’IDS reste avant tout un programme de recherche dont les objectifs techniques devraient provoquer de nombreux progrés technologiques aux retombées multiples.

(IDS)

Projet de défense contre les missiles nucléaires stratégiques fondée sur la mise en place d’un systéme d’armes laser portées par des satellites et capables de détruire les missiles ennemis dés le début de leur vol, en particulier au cours de la phase propulsée de ce vol. Appelée parfois guerre des étoiles, l'IDS, lancée par le président Reagan, apparait comme une certaine rupture dans le concept américain de la dissuasion. Depuis McNamara,

le postulat

de « destruction*

mutuelle

assurée » (MAD) impliquait la vulnérabi-

lité du territoire des deux Grands comme condition de la stabilité de la dissuasion. La polémique suscitée entre eux par l’IDS provient essentiellement de l’appréciation réciproque de |’évolution des capacités de premiére et seconde frappes de chacune des parties, suivant que les systemes développés par les Etats-Unis se limitent 4 la défense des seules installations militaires, en particulier les sites des fusées stratégiques, ou constituent un véritable bouclier spatial. Les principaux facteurs du développement de |’IDS sont, d’une part, le maintien d’un rapport coit-efficacité favorable — or celui-ci peut étre mis en défaut par des programmes de contournement ou de saturation -, d’autre part, la conservation

d'un soutien prolongé sur plus de vingt 178

Les

insignes

distinction

militaires

de grade,

constituent de dignité

ou

une de

spécialité. Toutefois, la plupart des unités possédent aussi aujourd’hui un insigne de corps, porté par tous les militaires appartenant a l’unité et homologué par le Service historique des armées. Une tradition s'est également instaurée de doter d’un insigne chaque promotion de cer-

taines

écoles

militaires

de l’armée

de

terre. [+ tableau des grades en fin d’ouvrage]

insoumission

Délit réprimé par le Code de justice militaire et commis par tout assujetti aux obligations du service national qui ne répond pas a un ordre* de route dans les délais prescrits. Ces délais sont normalement de huit jours en temps de paix et de deux jours en temps de guerre, mais ils varient également en fonction de la situation et du domicile du délinquant. L'insoumis doit étre distingué de l’objecteur de conscience qui accomplit l'une des formes civiles du service* national. [— désertion]

inspection Les inspections générales relévent directement du ministre de la Défense. Elles remplissent des missions d’inspection,

INTE GEIGENCE ==

d’étude et d’information (inspection générale de l’armée de terre, de la marine, de l’'armée de l’air, de la gendarmerie, etc.).

Il existe également une inspection propre a chaque arme ou service (inspection des transmissions, de l’artillerie, de l’infante-

rie, etc.), une inspection des réserves et une inspection de la défense opérationnelle du territoire. Les officiers généraux, inspecteurs, n’exercent pas de commandement,

ils

remplissent

leur

mission

d’inspection et de contréle des unités et rendent compte au ministre.

Institut francais de polémologie Institut de recherche sur les conflits dont les travaux se situent a la fois au niveau théorique et au niveau de l’analyse de situations conflictuelles dans le monde. L'Institut dispose d’une banque de données sur la violence politique mondiale depuis 1945 et diffuse chaque trimestre la revue Etudes polémologiques.

Institut des hautes défense nationale

études

de

de leur temps sur des thémes fondamentaux de la défense. Plus de 8 000 auditeurs ont participé aux travaux de l'Institut depuis sa création en 1936. Institut international de recherche pour la paix (SIPRI) [Stockholm international peace research institute] Le SIPRI a été fondé en 1966 pour conduire des études sur la recherche de la paix et de la coopération internationale. L’Institut publie un rapport qui parait annuellement. En

1974, le SIPRI

a dénoncé

instruction

militaire

Formation donnée aux militaires d’active,

aux appelés et aux réservistes pour leur faire acquérir les qualités physiques et morales et les connaissances techniques et tactiques leur permettant d’accomplir leur mission. [> enseignement militaire ; for-

(IHEDN)

mation élémentaire toutes armes]

Placé sous l’autorité du Premier ministre par l’intermédiaire du secrétaire général

secrete

de la défense nationale, lIHEDN

a pour

mission de « réunir des responsables de haut niveau appartenant a la fonction publique,

aux armées

et aux autres sec-

teurs d’activité de la nation en vue d’approfondir leurs connaissances en matiére de défense par l'étude en commun des grands problémes qui se posent dans

ce domaine ». Loriginalité de cette institution réside dans son recrutement, qui permet d’associer civils et militaires et qui fait de VYIHEDN

un

confrontation

lieu des

d'information, idées,

d’étude

de

et de

recherche sur les problémes de défense dans leur perspective globale. LTHEDN constitue

en outre

un

lieu de rayonne-

ment et de diffusion de l’esprit de défense. Chaque

session

année,

nationale

les fai-

blesses et les contradictions du projet réalisé sous l’égide de l’Assemblée générale des Nations unies concernant |’établissement de zones dénucléarisées.

|'Institut

organise

et plusieurs

une

sessions

régionales. Chaque session nationale réunit 80 participants, qui travaillent pendant une année scolaire a environ un tiers

instruction

personnelle

et

(IPS)

Document officiel ayant pour but d’orienter personnellement les subordonnés pour l’ensemble de la manceuvre telle qu'elle résulte de la conception du chef. Normalement utilisée au échelons élevés du commandement, |IPS recoit un degré de précision et d’obligation que la directive ne présente pas. 1. intelligence Terme anglais équivalent a « renseignement ». Il couvre tout a la fois la recherche du renseignement (en utilisant toutes les techniques possibles : documentation, écoutes,

contacts,

espionnage)

et

le traitement du renseignement.

2. intelligence Lintelligence d’une arme est sa capacité A atteindre d’elle-méme I’objectif qui lui est assigné en pratiquant avec les moyens 179

SIND

AN

ee

ee

dont elle est équipée l’identification et la surveillance de la cible (en dépit de la mobilité éventuelle de cette derniére et des leurres qui la protégent) ainsi que les corrections nécessaires de trajectoire et de vitesse. [> armes intelligentes; armes

comme indispensables au plein exercice de son indépendance et de sa souveraineté. Il peut s’agir de considérations morales (libertés démocratiques, droit des peuples), de considérations sociales

guidées]

rations économiques (sources d’approvisionnement ou débouchés). L’ambiguité

intendance



commissariat.

interarmes

Le mot

interarmes

désigne, au sein de

l'armée

de

la

terre,

combinaison

de

plusieurs armes (infanterie, artillerie, génie, etc.). Le combat mené par l’armée de terre est un combat interarmes qui combine l’emploi des armes d’appui et de soutien au profit d'une arme de mélée plus spécialement adaptée a une phase de combat. Les divisions des forces sont des grandes unités interarmes.

interarmeées Le mot désigne la combinaison des différentes armées (terre, air, mer). Le combat

moderne est un combat interarmées qui met en ceuvre des moyens de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la marine.

On parle ainsi de commandant interarmées pour désigner l’autorité qui exerce ses responsabilités sur un groupement de forces

aéroterrestres

et/ou

maritimes.

Interavia Publication mensuelle technique, dont le tirage atteint 46 000 exemplaires.

interception

Partie de l’aviation de chasse spécialisée dans la destruction en vol de l’aviation ennemie. Les intercepteurs sont avec les

missiles sol-air les moyens offensifs de la défense aérienne. interdire

Empécher l’ennemi d’avoir accés a telle portion de terrain ou d’utiliser tel personnel ou telle installation.

interéts vitaux Ensemble des facteurs politiques, économiques ou sociaux qu’un pays considére 180

(sécurité des ressortissants),

de considé-

méme de la notion d’intéréts vitaux fait partie de la stratégie de défense afin d’entretenir l’incertitude chez l’adversaire sur le degré de réaction 4 ses initiatives. Quelle serait par exemple la réaction d’un pays a l’envahissement d’un de ses alliés ou partenaires ?

interopérabilite L’'interopérabilité est la possibilité de mener des opérations en commun avec d’autres armées, avec d'autres pays. L’interopérabilité est un souci majeur de lOTAN. Elle impose le respect de procédures tactiques et de normes de construction et d’exploitation notamment pour les matériels de transmissions,

de commandement d'identification.

et

les systemes

les

moyens

interposition

Mode d'action qui consiste 4 séparer deux ou plusieurs forces antagonistes pour prévenir une crise ou un affrontement ou y mettre fin. L’interposition peut interve-

nir en force ou aprés accord

des diffé-

rentes parties prenantes. interpréete de réserve l'armée de terre

de

(IRAT)

Les IRAT sont destinés a honorer en mobilisation des postes en états-majors ou dans des sections d’interrogation des prisonniers de guerre, requérant de bonnes connaissances linguistiques dans certaines langues, notamment slaves, asiatiques ou arabes. Les IRAT se recrutent avant et aprés le service actif. Le corps des interprétes de réserve de l’armée de terre est également accessible a des officiers féminins volontaires pour effectuer le service national.

Récentes

lieu

nom

interventions

outre-mer

de lintervention

dates

Mauritanie

Lamantin

du 15.10.77 au 31.05.80

Zaire (Kolwesi)

Bonite

du 19.05 au 16.06.78

Ouganda

Menthe

du 16.08 au 24.09.80

Vanuatu

Saintonge

du 19.06 au 26.09.80

Tchad

Tacaud

du 2.02.78 au 31.05.80

Manta Silure

d’aoit 83 a octobre 84 de novembre 84 a décembre depuis février 85

Epervier

84

————————————————————— eee

RCA

Barracuda

depuis 20.09.79

EFAO/RCA

Liban

Epaulard Diodon

du 21.08 au 13.09.82 1 45

du 23.09.82 au 30.04.84

Hippocampe ONU-FINUL

depuis le 20.03.70

Sinai

ONU-FMO

depuis le 19.03.82

Nouvelle-Calédonie

Périgord

depuis décembre

Intertechnique La société Intertechnique, dont le siége est situé a Plaisir, a pour actionnaires principaux le groupe Marcel Dassault (28,55 p. 100) et la Compagnie industrielle et financiére de ]’Artois du groupe Rivaud (17,37). Elle détient 11 participations et filiales (dont 2 a |’étranger) dont IN2,

Zénith

Aviation

et Les

1984

de télémesure et de télécommande et dans celui des systémes optroniques pour munitions intelligentes. L’activité de la branche informatique s’exerce au sein de la filiale IN2 et de ses propres filiales (720 millions de F de CA en 1986 et 32,7 millions de résultats). L’ordinateur s IN 8000 est promis 4 un grand avenir.

Etablisse-

ments Faure Herman France. Son chiffre d’affaires a atteint 1439 millions de F contre 1248 millions de F en 1985 et 1 037 millions de F en 1984 et son résultat a atteint 73 millions de F en 1986. La société a pour objet l'étude, la

fabrication et la vente d’équipements aérospatiaux de télémesure et de systémes d’optronique. Dans le domaine aérospatial et systémes, Intertechnique est le n° 1 mondial pour la circulation du carburant. Elle fabrique, par exemple, les systémes de jaugeage de |’Airbus A 320 en coopération avec Smith Industries, des pompes pour Boeing, les débitmétres de l’avion d’entrainement britannique Hawk. Dans la division systémes militaires et transmissions, des succés significatifs ont été obtenus 4 |’exportation,

notamment dans le domaine des stations

intervention

Action militaire généralement de courte durée mettant en ceuvre un volume de forces limité. L’intervention est l'une des formes possibles de l’action extérieure.

intimidation Ensemble des moyens mis en ceuvre pour imposer par une menace ou un ensemble de menaces

sa volonté a l’adversaire.

intrusion

En guerre* électronique, |’intrusion est une des formes de déception* utilisée dans le cadre des contre-mesures* électroniques. Elle consiste a introduire un poste ami dans un réseau radio ennemi aprés en avoir étudié les caractéristiques. Cette opération est généralement facilitée 181

ees

LV

a

EE

UUEEUUEESEISSUES

SSE!

Principaux IRBM

pays

nom

nombre

tétes

URSS

SS 4

112

1

2 000 kn

URSS

SS 20

441

3

5 000 km

E-U

Pershing II

108

1

1 800 km

par la disparition d’un des postes du réseau et par un brouillage* judicieusement dosé.

IRBM

(intermediate range ballistic missile)

Missile lancé du sol de portée intermédiaire, c’est-a-dire entre 1 800 et 5 500 km.

portée

ITT Le groupe ITT réalise un chiffre d’affaires d’environ 20 milliards de dollars dont 7 p. 100 dans le secteur défense et espace. Le secteur défense-espace, relativement protégé, a pour principal client |’Etat américain et pour caractéristique d’étre situé essentiellement en Amérique du Nord, contrairement aux autres activités d’ITT.

Principales caractéristiques du Jaguar E

envergure

8,70 m

8,70 m

longueur

16,84 m

17,54 m

hauteur

4,81 m

4,81 m

15 000 kg

15 000 kg

15000 m

15000 m

poids maximal au décollage plafond vitesse

182

Mach 1,3 a 11000 m 1300 km/h en basse altitude

@ Jaguar

Jean-Bart

Biréacteur

produit

en

coopération

franco-britannique, le Jaguar équipe les escadrons d’appui tactique nucléaire et conventionnel de la FATAC. Le Jaguar s'est illustré en Mauritanie et au Tchad lors d’opérations extérieures francaises dans ces pays depuis 1978. —

illustration p. 182

Action de combat qui consiste a renseigner en permanence sur la progression d’un ennemi en marche en maintenant devant lui des éléments mobiles. Sans se laisser identifier ni accrocher, ces éléments mobiles saisissent toute

occasion de préciser le renseignement et de contribuer ainsi 4 causer des pertes a l’adversaire.

Corvette anti-sous-marine du type Georges*-Leygues, admise au service actif en 1984.

Porte-hélicoptéres admis au service actif en 1964. La Jeanne-d’Arc est le batiment de l’école d’application des officiers de marine. A leur sortie de I’Ecole navale ou de I’Ecole militaire de la flotte, les jeunes officiers embarquent pour une campagne d’instruction de prés de 6 mois. Le hangar pour les hélicoptéres est en partie occupé par les logements des officiers-éléves ; dans sa version école, la

et la Rouge

Publication technique,

Jean-de-Vienne

@ Jeanne-d’'Arc

jalonnement

Jaune

Deuxiéme corvette antiaérienne du type Cassard* dont l’admission au_ service actif est prévue en 1991.

mensuelle dont

(la)

de I’Ecole poly-

le tirage atteint

13 000

exemplaires.

Jeanne-d’Arc peut embarquer 6 hélicoptéres. La Jeanne-d’Arc est dotée d’un PC combiné pour le commandement d’une opération de débarquement. —

illustration p. 184

Principales caractéristiques de la Jeanne-d’Arc

déplacement* dimensions hors tout

10000 tw, 12400 tpc longueur 182 m, largeur 24 m 27 noeuds

vitesse maximale autonomie

6 800 milles marins 4 16 noeuds 700 hommes

équipage armement

4 tourelles de 100 mm

et 6 Exocet*

i

183

=

JEPC

Jeanne d’Arc Croiseur porte-hélicoptéres école (Ph. ECP-Armées)

JEPC Abréviation de « jour équivalent a puissance contractuelle », unité de mesure du

vieillissement nucléaire.

du

cceur

d'un

réacteur

Quantité d’approvisionnement nécessaire a une unité donnée pour subvenir a ses besoins durant 24 heures. Le jour de s’exprime

en

unités

de

feux,

unités d’essence et jour de vivres. Jules-Verne

Le Jules-Verne est un batiment atelier polyvalent, admis au service actif en Principales caractéristiques du Jules-Verne

déplacement

7 815 t 10 200 tpe

dimensions

long 148 m, larg. 21,56 m

tirant d'eau

6,50 m

vitesse

18 noeuds

distance franchissable

9 500 milles a 18 noeuds

184

ateliers permettent

ciers et 150 officiers mariniers.

jour de combat

combat

1976. Ses nombreux

d’assurer l’entretien des batiments de la flotte de l’océan Indien. Il transporte également des réserves de munitions. Son équipage est de 282 hommes dont 16 ofh-

Jupiter Nom du poste de commandement du président de la République, situé sous le palais de I’Elysée. C’est de 1a que le chef de l’Etat entrerait en liaison avec Taverny, ou se trouve le général commandant les forces aériennes stratégiques, pour donner l’ordre d’engagement des forces nucléaires.

justice militaire La loi du 8 juillet 1965, instituant l’actuel Code de la justice militaire, tendait a faire

bénéficier les justiciables des juridictions militaires de la plupart des garanties du droit commun. Mais elle conservait un droit pénal particulier répondant aux exigences de l’ordre public militaire. La justice militaire organisée par ce code

KOUROU

était rendue, sous le contréle de la Cour de cassation, par les tribunaux permanents des forces armées (TPFA) sur le territoire national. Hors de ce territoire,

la compétence des TPFA était temps de paix aux infractions et aux infractions de droit commises dans le service ou a

d’un

établissement

limitée en militaires commun I’intérieur

des

armées. Cette a été profondément modifiée en 1982. La loi du 21 juillet, modifiant le Code de procédure pénale et le Code de justice militaire, a supprimé les juridictions militaires pendant le temps de paix sur le territoire national : c’est aux juridictions de droit commun que revient le soin de juger les organisation juridictionnelle

(CSG) ___

généraux comporte soit des étoiles*, soit des feuilles de chéne brodées sur le bandeau. Celui des officiers porte autour du bandeau un nombre de tresses correspondant a celui des galons de leur grade*.

Képi blanc Bulletin de liaison mensuel de la Légion, dont le tirage atteint 13 000 exemplaires. Kevlar

Nom commercial désignant une série de macromolécules dérivées de l’acide téréphtalique avec lesquelles on fabrique des fibres dont les caractéristiques mécaniques sont intéressantes, en particulier

A une

pour fabriquer des corps de propulseurs.

institution vieille de plus de six siécles. Lorsque les forces armées stationnent ou opérent hors du territoire de la République, des tribunaux aux armées peuvent

La kilotonne (kt) est une énergie équivalente a celle de 1000 tonnes de TNT.

affaires

militaires,

mettant

fin

kilotonne

étre créés. A ce jour, un seul tribunal aux

armées a été établi. II siége 4 Landau et connait des infractions de toute nature commises par les militaires appartenant aux forces frangaises en Allemagne, et par les personnes 4 la suite de ces forces. En temps de guerre, le systéme antérieur a celui mis en place en 1983 serait

Kourou (CSG) Le Centre spatial guyanais situé a Kourou, et dont la réalisation a été décidée en 1964, est opérationnel depuis 1968. En raison de sa situation proche de |’équa-

rétabli, A cette différence que les juridic-

il permet un accés facile a toutes les orbites possibles. En effet, un satellite ne pouvant théoriquement étre placé sur une orbite dont l’inclinaison est inférieure a la latitude du lieu de lancement. La latitude de Kourou permet aisément le placement direct méme en orbite géostationnaire. Propriété de la France, le CSG est actuellement largement utilisé par l’Agence* spatiale européenne (ASE)

tions militaires liées a l’organisation territoriale des armées s'appelleraient « tribunaux territoriaux des forces armées » et

que l’action civile pourrait étre exercée accessoirement a l’action publique devant l'ensemble des juridictions militaires.

képi Coiffure militaire munie d’une visiére en cuir et d’une fausse jugulaire. Le képi des

teur (5°3 N), il est actuellement le meilleur site de lancement au monde, car

pour le programme

Ariane*.

185

tielle d’étre discrets. Les lasers a gaz carbonique travaillent 4a la longueur

Labinal La société Précision Mécanique

dont

le siége est situé

Labinal,

d’onde de 10,6 um; outre leur qualité de

a Montigny-le-

Bretonneux, a réalisé en 1987 un chiffre d’affaires de 2,61 milliards de F contre 2,27 milliards de F en 1986. Le bénéfice consolidé s’éléve a 145 MF en 1987 contre 86 MF en 1986. Les diversifications successives — Turboméca (24,4 MEF), les filiales américaines Cinch et Globe et la

société espagnole Mateli — sont incluses dans cette évaluation. Labinal est structurée en 7 divisions dont 2 militaires :

systemes aéronautiques vité) et microturbo

(20%

(10%

de I’acti-

de I’activité).

Corvette anti-sous-marine du _ type Georges*-Leygues, admise au service actif en 1988. laser Les lasers (€mission stimulée de lumiére cohérente) ont trouvé dans le domaine

militaire de nombreuses applications. Celles-ci vont du télémétre pour char ou artillerie au télémétre pour avions, aux dispositifs de guidage d’engins sol-sol

tion

portée,

aux

systémes

et de désignation

radars

concerne

lasers

(LIDAR),

essentiellement

d’illumina-

d’objectifs,

aux

pour

ce

les

lasers

qui

Aa

grenat d’yttrium-aluminium (YAG) dopés au néodyme et les lasers a verre dopés au néodyme. Ces lasers émettant a une longueur d’onde de 1,06 ym, hors du domaine visible, ont la propriété essen-

186

chimiques, rayons X.

a

électrons

libres

et

a

Latouche-Tréville

Lamotte-Picquet

courte

propagation dans |’atmosphére, leur aptitude a transporter une énergie importante les rend particuliérement intéressants pour certains systemes d’armes. L'initiative* de défense stratégique (IDS) attache aux projets de laser plus d’importance qu’a la recherche sur les armes* a faisceaux de particules, qui paraissent plus futuristes. Dans ce domaine, les types de laser étudiés sont les lasers

Corvette

anti-sous-marine

Georges*-Leygues,

dont

du

l’admission

type

au

service actif est prévue en 1990.

Leclerc Appellation du char futur prévu pour succéder a l’'AMX 30 B2 actuellement en service dans l’armée de terre. Le Leclerc doit étre mis en service en 1991. Armé d'un canon de 120 mm

lisse, le char aura

une masse supérieure a 50 tonnes. II sera en outre apte au tir en marche. Le chargement des munitions sera automatique. I] sera équipé d’infrarouge ther-

mique et d’un systéme de navigation autonome. Son originalité essentielle tient a sa compacité obtenue par le faible encombrement de son groupe motopropulseur (1500 CV), par le choix d’une tourelle extraplate et par la réduction de l'équipage 4 3 hommes.

LIEUTENANT

légion de gendarmerie

Léopard

Les 22 légions de gendarmerie regroupent les formations de gendarmerie départementale et de gendarmerie mobile implantées sur le territoire des divisions militaires et régions administratives. Chaque légion est commandée par un officier général. Sont souvent rattachés a la légion une section de recherches judiciaires et un groupement ou escadron d’autoroute.

Le mot Léopard désigne la famille des chars de bataille en service au sein de l'armée de terre de la RFA. Le Léopard 1 est un char de 41 tonnes équipé d’un canon de 105 mm.

Légion d’‘honneur La Légion d’honneur, créée par la loi du 29 floréal an X (19 mai

1802), est régie

aujourd'hui par le décret du 28 novembre 1962 constituant le Code de la Légion d’honneur et de la médaille militaire. La Légion d’honneur est la plus élevée des distinctions nationales. Elle récompense des mérites éminents acquis au service de la nation,

Le Léopard 2, derniére version mise en service, a une masse de 56 tonnes. II

dispose d'un silhouette est En 1988, 2 450 Léopard

canon de 120 mm. Sa massive et angulaire. la Bundeswehr aligne 1 et 430 Léopard 2.

leurrage Opération destinée a perturber le fonctionnement des organes de détection des systémes de surveillance et d’acquisition ou des autodirecteurs des missiles en leur proposant un but artificiel (leurre) plus attractif que la cible recherchée ou visée.

soit a titre civil, soit sous les

armes. Constituée en ordre national, la Légion d’honneur est composée de chevaliers, d’officiers,

de commandeurs,

officiers et de grands-croix. officiers et les grands-croix taires de l’ordre.

de grands

Les grands sont digni-

poration,

les conditions

ouvrant

droit a

une dispense* des obligations du service national actif peuvent bénéficier d’une

nistre de la Défense.

Composée de 50 p. 100 d’étrangers, la Légion étrangére entiérement professionnalisée regroupe des formations relevant des différentes armes de l’armée de terre. Elle a vocation prioritaire a intervenir dans de brefs délais partout ot les intéréts de Ja France et le respect des accords passés le commandent. Elle comprend 10 formations endivisionnées ou non relevant de l’infanterie, de l’arme blindée

cavalerie et du génie. Le commandement de la Légion étrangére est stationné 4 Aubagne. 4 formations sont prépositionnées outre-mer (Djjibouti, Mayotte, Guyane, Pacifique). Les formations de combat ou d’instruction stationnées en France font partie de la légére blindée

anticipée

libération anticipée, sur décision du mi-

Légion étrangére

14° division

libération

Les jeunes gens réunissant, en raison d’un fait nouveau intervenant aprés leur incor-

école,

de la

6° division légére blindée et de la 11° division parachutiste. Il n’y a donc pas de grande unité spécifique de la Légion étrangeére.

liberté d’action Possibilité

pour un chef de mettre en ceuvre a tout moment ses moyens en vue d’atteindre,

malgré

|’ennemi,

le but as-

signé. La recherche de la liberté d’action est l’un des grands principes généraux de l'emploi des forces au méme titre que la poursuite de l’objectif principal, l’économie des forces et la concentration des efforts. lieutenant

Deuxiéme grade des officiers subalternes, entre sous-lieutenant et capitaine, dans l’armée

de terre,

l’armée

de l’air, et la

gendarmerie. Dans la marine, le grade équivalent est celui d’enseigne de vaisseau de 1™ classe. L’insigne du grade est un double galon. [-— tableau des grades en fin d’ouvrage]

187

____

___ LIEUTENANT

lieutenant

DE VAISSEAU —————_—_—_———

de vaisseau

(LV) Grade

équivalent

a celui

de capitaine,

employé dans les corps d’officiers de marine et d’officiers spécialisés de la marine. Le lieutenant de vaisseau porte 3 galons; on l’appelle « capitaine ». lieutenant-colonel

Second grade des officiers supérieurs, entre celui de chef de bataillon, chef

que Lohr, est parachutable. I] peut remorquer ou transporter une charge de 550 kg et passer des rampes de 50 p. 100 et des gués de 0,30 m. Caractéristiques du fardier Lohr (FL 500) longueur

2,35 m

largeur

1,50 m

hauteur du plateau de charge

0,83 m

vitesse

40 km/h

d’escadron(s) ou commandant et celui de

colonel. Le grade équivalent dans la marine est celui de capitaine de frégate. L'insigne du grade est constitué de cing galons panachés.

loi martiale Loi confiant aux autorités militaires les

pouvoirs

permettant

de

réprimer

des

désordres intérieurs.

Lockheed Lockheed Aircraft Corp., entreprise amé-

ricaine dont le siége est a Burbank (Californie), a un actionnariat trés dispersé et 26000 salariés. Son chiffre d'affaires de 10,3 milliards de dollars est, depuis l’abandon du long-courrier Tristar, réalisé pour l’essentiel dans les activités de défense : avions militaires (41 p. 100), missiles balistiques et satellites (44 p. 100), électronique (8 p. 100).

Pour

le 4°

constructeur

aéronautique

mondial, l’heure est aux restructurations ;

les pertes de marché, la baisse du budget militaire américain et les menaces d’OPA sont de plus en plus précises. Ses déboires récents concernent des chasses gardées : les avions de transport et de lutte antisous-marine et les missiles balistiques pour

la

marine

(Polaris,

Poséidon,

Trident).

La logistique est l'ensemble des opérations qui ont pour objet de fournir aux forces, au lieu et au moment voulus, tout elles ont besoin

pour

vivre,

se

déplacer et combattre et pour assurer les évacuations et la remise en condition des matériels et des personnels. Lohr

Véhicule

d’allégement

tout

terrain

des

troupes aéroportées. Le fardier, de mar-

188

De 1960 a 1975, l’évolution des équipements militaires a été orientée par trois lois* de programme. En 1976, la novation

a été constituée par la prise en compte de l'ensemble des ressources affectées aux armées

(fonctionnement

et

investisse-

ments associés) ainsi que par leur traduction en crédits* de paiement. Depuis cette date, le terme « loi de programmation » a été préféré chaque fois que les ressources inscrites au sein des lois d’équipement étaient libellées en crédits de paiement; trois lois de ce type ont été adoptées par le Parlement : — la loi du 19 juin 1976, portant approbation de la programmation militaire pour les années 1977-1982; — la loi du 8 juillet 1983, portant approbation de la programmation militaire pour les années

logistique

ce dont

loi de programmation

1984-1988 ;

- la loi de programmation du 22 mai 1987, relative a l’équipement militaire pour les années 1987-1991. @ Loi de programmation militaire 19871991. Exprimée en crédit* de paiement et en francs constants, la loi de program-

mation 1987-1991 concerne exclusivement les équipements (titre V). Elle prévoit une programmation glissante afin de disposer en permanence d'un horizon de cinq ans. La loi n'individualise pas les engagements propres a chaque matériel, ce qui autorise a la fois un ajustement

$$ —_———>}

constant aux besoins et une répartition souple des moyens. Au-dela de la réalisation des équipements militaires nécessaires a la défense, cette loi est un élément

important de politique économique. Les crédits votés.s’élévent 4 474 mil-

liards de francs. Répartition des crédits Loi de programmation militaire 1987-1991

Baul 1986 1987 1988 1989 1990 1991

pee 1986) 75,680 84,127 89,100 94,450 100,120 106,200

Total

473,997

Avec 32 p. 100 des crédits, la priorité donnée au nucléaire est confirmée. Cing grands programmes stratégiques seront mis en ceuvre : production de missiles mer-sol balistiques stratégiques M4; refonte des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ; construction du SNLE nouvelle génération; lancement des études et développement du missile balistique M5 et du missile balistique sol-sol S4. L’armement nucléaire préstratégique sera complétement renouvelé par la mise en ceuvre du missile air-sol moyenne portée (ASMP) monté sur les Mirage IV/P rénovés et sur les Mirage 2000 N. Le développement du systéme d’arme Hadés améliorera les performances de I’actuel systéme Pluton. Pour la premiére fois, les programmes spatiaux, dotés de 10 milliards de francs, sont individualisés dans la loi. Le systéme

_CLLONDRES (ACCORDS

DE) —_

multiple et les systémes de commandement et de renseignement intégreront le corps de bataille de l’an 2000. Avec le développement du porte-avions nucléaire, des frégates légéres et des avions de patrouille maritime Atlantique V, la marine participera aux cétés de ses alliés a la maitrise des mers. Le développement majeur de ]’armée de I’air concerne l’avion de combat polyvalent ACT/ACM et les armements modernes associés, missiles air-air MICA et missiles air-sol antiradar. [> crédit de paiement; autorisation militaire]

de

programme;

programmation

loi de programme Les lois de programme qui constituent des échéanciers prévisionnels en autorisations* de programme ont une valeur juridique définie par les articles 1 et 2 de

lordonnance du 2 janvier 1959. Trois lois de programme relatives aux équipements militaires ont été votées par le Parlement: — 1 loi de programme 1960/1964 ; — 2° loi de programme 1965/1970; — 3° loi de programme 1971/1975. Nées du besoin prioritaire lié a la constitution des forces* nucléaires stratégiques (1*° et 2° lois de programme), elles ont été progressivement étendues a la totalité des équipements (3° loi de programme). [/— /oi de programmation ; programmation militaire]

Londres (accords de) Ces accords sont la conséquence de l’échec de la Communauté* européenne de défense (CED). Le rejet de la CED par la France avait mécontenté les autres puissances signataires et les Américains. La

conférence

de

Londres,

réunie

du

tantes capacités de choc et d’arrét, et une

28 septembre au 3 octobre 1954, conclut a l’entrée de |’Allemagne dans le pacte Atlantique. Le pacte de Bruxelles de 1948 était élargi a |’Allemagne et a I'Italie. Une « Agence de contréle des armements » était créée pour le continent européen. L’Allemagne acceptait de ne pas fabriquer d’armes atomiques, chimiques, biologiques, d’engins a longue portée, de

grande mobilité terrestre et aérienne. Le

navires de guerre de plus de 3 000 tonnes,

national d’évaluation de la menace, satel-

lite d’observation Hélios, et le systéme de télécommunications spatiales Syracuse devront accroitre notre capacité de défense. Les 312 milliards affectés aux programmes classiques développeront d’impornouveau

char de combat

’hélicoptére

antichar,

AMX

Leclerc,

le lance-roquette

d’avions

de bombardement

stratégique.

[— accords de Paris*]

189

——

LORAE

Loral

Entreprise américaine, Loral est spécialisée dans |’électronique militaire, créneau

dont la croissance est élevée. Elle a repris, en 1986, les activités aéronautiques de Goodyear, ce qui lui donne une position de leader mondial dans ce domaine et

représente 20 p. 100 de son CA (dont 40 p. 100 dans le domaine militaire). lot de ravitaillement

Lot généralement constitué dés le temps de paix pour le soutien de l’engagement d'une force, pendant une durée déterminée.

LRINF



/MF.

Luchaire Société anonyme frangaise, qui constitue

le seul pdle privé frangais complémentaire a celui de l’Etat, spécialisée dans la fabrication et le chargement d’obus d’artillerie. Luchaire exécute certaines fabrications en sous-traitance pour le compte

des arsenaux et réalise avec le groupement industriel des armements terrestres (GIAT) la coproduction de certains produits de conception Luchaire. La division armement effectue le chargement et l’assemblage des différentes munitions (obus, grenades, roquettes, tétes militaires, fusées de missiles) et

réalise des piéces mécaniques pour missiles. La division

automobile,

outre

ses

productions spécifiques pour l’automobile, fabrique des corps d’obus. Luchaire SA a réalisé 1,21 milliards de francs de chiffre d’affaires en 1986, dont

259 millions de francs pour |l’armement. Epeda Bertrand Faure a pris le contréle de Luchaire, aprés une offre publique, en 1987. lutte antiaérienne

toutes

armes

Action de feu menée contre les aéronefs ennemis par une troupe amie, dans la limite des possibilités de ses armes. Quand elle ne vise que des aéronefs attaquant directement la troupe considérée, elle prend

190

le nom

d’autodéfense.

lutte navale

Dans la guerre sur mer, on distingue trois types de luttes : la lutte antinavire, la lutte anti-sous-marine et la lutte antiaérienne. La lutte antimissiles, qui ressortissait au dernier domaine, devient un type de lutte spécifique depuis la généralisation du missile

comme

arme

antinavire,

tant par batiment de surface sous-marin ou aéronef.

lancée

que

par

lycée militaire Les lycées militaires sont des établissements d’enseignement et d’éducation ayant pour double vocation l'aide aux familles de militaires et de fonctionnaires et l’aide au recrutement d’officiers. Ils

sont mixtes. L’internat est la régle. Les

WENINDS =

Lynx Hélicoptére léger franco-britannique (Ph. Westland)

programmes sont ceux fixés par le ministre de l’Education nationale. L’admission est prononcée par décision du ministre

de la Défense et ne devient définitive qu’aprés une visite médicale d’aptitude. On dénombre actuellement six lycées militaires : le Prytanée national militaire

l’Aérospatiale. Seule la version anti-sousmarine

est

en

service

dans

la marine

francaise. Le Lynx équipe tous les bAatiments anti-sous-marins porteurs d’hélicoptéres. Principales caractéristiques du Lynx

de La Fléche, le lycée militaire de Saint-

équipement

2 turbines

Cyr, le lycée militaire d’Autun, le lycée militaire d’Aix-en-Provence, qui dépendent de l’armée de terre, le lycée naval de Brest, qui dépend de la marine natio-

vitesse maximale

320 km/h

nale,

l’école

des

pupilles

de

lair

de

Grenoble, qui dépend de I’armée de I’air. |Lynx Le Lynx, ou WG13, est un hélicoptére construit en coopération par Westland et

poids total

4,2t

autonomie

12 heures

Le Lynx peut emporter 1 sonar, des torpilles, des missiles antisurfaces AS 12. En lutte anti-sous-marine, il permet la relocalisation, la classification et ]’attaque

des contacts porteur.

obtenus

par

le batiment 191

correspondant mieux a la demande

M4

Missile

stratégique

frangais

lancé

par

SNLE, entré en service en 1985. C’est un

engin a trois étages, d’une

hauteur

de

11,05 m, d’un diamétre de 1,93 m et d’une masse de 36t. Sa portée est supérieure a

4000km. II porte 6 tétes de 150kt grande capacité de pénétration.

a

M20 Missile stratégique francais lancé par les SNLE. C’est un engin a 2 étages, d’une hauteur de 10,4m et d’un diamétre de 1,5 m. Sa masse totale est de 20 t. Il a une

portée supérieure a 3 000 km. Sa téte est

durcie et porte une charge nucléaire mégatonnique. Le M20 est en cours de remplacement par le M4*. Mach

Le nombre de Mach est le rapport de la vitesse d’un mobile

(avion, projectile) a

la célérité du son dans l’atmosphére ot il se déplace. C’est une vitesse relative. En croisiére transatlantique, Concorde vole

des pouvoirs publics américains ; le MD11 est concurrencé par |’A 340 d’Airbus et le secteur informatique est trop diversifié. Il est confronté a un probléme de redéfinition stratégique (recentrage). Son activité est répartie en quatre catégories : — avions militaires (48 p. 100 du CA) : Mc DD fabrique le F15 (1000 exemplaires livrés), le F18 (embarqué sur _ porteavion), le T45 (avion d’entrainement), VAV-8-B (décollage vertical), le KC10

(avion citerne), l’AH64 apache (hélicoptére d’attaque), le projet LHX avec Bell; — l'espace (16 p. 100 du CA) : missiles

tactiques

(Harpoon,

de croisiére,

Tomahawk-missile

Dragon-anti-tank),

missiles

stratégiques (Delta), systémes électroniques (SDI), programme HEDI (missiles antimissiles stratégiques) ; — avions civils (26 p. 100 du CA) : MD 80

et les projets MDII, MD-91X

et MD92X

(hélicoptéres) ;

d’environ 2 200 km/h.

— systémes informatiques (10 % du CA) : c'est un secteur difficile pour le groupe, générateur de pertes — 1/3 de Il’activité est réalisé dans le matériel et 2/3 dans le

Mc Donnel Douglas

logiciel (médical, communication).

a Mach

2 a 18000 m, soit 4 une vitesse

Mc Donnel Douglas est le 2° constructeur américain du secteur aéronautique et le premier fournisseur d’avions de combat. Ce groupe a développé un potentiel technologique important, utilisé des créneaux difficiles : les projets d’avions militaires ATF et C17 ont peu de chances d’étre retenus, les lanceurs de Martin Marietta

192

McNamara

cartes

de

crédit,

(doctrine)

L'abandon par les Etats-Unis de la doctrine* des représailles massives est déci-

dée par l’administration Kennedy et formulé par le secrétaire d’Etat a la Défense McNamara : « Les objectifs militaires

MAJOR

principaux seront la destruction des forces militaires ennemies et non des populations civiles » (1962). Les capacités de destruction anticités sont réservées comme réponse a une attaque massive. La recherche de la maitrise de la stabilisation de la situation suppose la supériorité, c'est-a-dire la capacité de riposter A une premiére frappe. Il y a donc escalade. La doctrine de la réponse graduée de McNamara entre dans la logique de l|’arms control. Cette doctrine connut une évolution sous

l’administration

Nixon. (-- ré-

ponse graduée ; destructions mutuelles assurées ; doctrine Schlesinger*]

1. MAD

Le MAD est un appareil aéroporté qui détecte l’anomalie magnétique créée par la présence d’un sous-marin. Pour étre efficace, il doit étre éloigné des perturbations magnétiques dues 4a |’aéronef et a ses équipements; c’est pourquoi les avions de patrouille maritime ont une longue queue effilée a4 l’extrémité de laquelle est placé le MAD. La portée du MAD est trés faible, réservant son emploi a la classification d’un contact obtenu ou au pistage d’un sous-marin. 2. MAD assurées.



@estructions mutuelles

ment. On parlera, par analogie, de la remise en condition d'une force pour désigner les opérations de méme type relatives aux personnels. maintien

de l’ordre

Les unités chargées du maintien de |’ordre sont des unités dites de premiére et de deuxiéme catégorie : police, gendarmerie mobile, compagnies républicaines de sécurité. L’armée est une force de troisiéme catégorie plus particuliérement désignée pour des missions préventives de garde statique. Toutefois, en cas de de

type

insurrectionnel,

elle

pourrait étre requise en dernier ressort

par le ministre de |’Intérieur pour rétablir lordre. maitre Dans la marine, grade équivalent a celui de sergent-chef.

maitre

principal

Dans la marine, grade équivalent a celui

d’adjudant-chef.

major Cadre situé entre les sous-officiers et les officiers dans les trois armées et dans la gendarmerie. [— tableau des grades en fin

Magic

douvrages]

Missile de combat air-air en service dans

larmée

tion, la révision générale, la reconstruction, la mise 4 hauteur et le conditionne-

troubles

(magnetic airborn detector)

REGIONAL

de I’air frangaise.

autodirecteur

infrarouge,

Equipé il est

d’un utilisé

dans le combat aérien rapproché.

maillage antichar Dispositif combinant l’action de différents moyens pour mener un combat antichar dans la profondeur de la zone d'action. maintien en condition Ensemble des opérations qui ont pour but de conserver ou de replacer un matériel dans un état lui permettant d’accomplir le service pour lequel il a été congu. Ces opérations comprennent |’entretien des matériels en service et stockés, la répara-

major général L’état-major de chacune des trois armées est placé sous les ordres d’un officier général portant le titre de major général. Remplacant désigné du chef d’état-major, le major général est chargé de le seconder dans l’exercice de ses fonctions. major régional Appellation de I’officier général adjoint a un commandant de région militaire. Lorsque l’engagement des forces est décidé et que le général commandant la région militaire exerce le commandement d’un corps d’armée, le général major régional assure le commandement territorial des unités stationnées dans la région. 193

_____ MALAFON

manceuvres nationales Ce sont des exercices de défense qui se déroulent sur le territoire national. Ces exercices concernent exclusivement les militaires et font participer états-majors et unités. (> exercice de défense] mancoceuvrer

Combiner dans l’espace et dans le temps les actions pour parvenir 4 l’objectif que l’on s'est fixé afin de remplir la mission. Cette combinaison d’actions vise a obtenir des effets sur l’ennemi en marquant des efforts principalement dans les domaines du renseignement, des feux et du mouvement.

Malafon (Ph. ECP-Armées) Malafon

Le Malafon est un planeur porte-torpilles

de conception frangaise embarqué sur les 2 frégates du type Suffren *, les 3 frégates du type Tourville * et la corvette Aconit*. Il est lancé par un accélérateur a poudre puis son vol est téléguidé; il largue, sur ordre, une torpille du type L4. Sa portée est de 13 km. Principales caractéristiques du Malafon longueur

6,15 m

diamétre

0,65 m

envergure

3,30 m

masse totale (y compris la torpille)

1500 kg

vitesse portée

830 km/h 13 km

manipulation Action combinant incitations et pressions

et qui permet a I’officier traitant de convaincre une source de lui fournir des renseignements en rendant de plus en plus difficile a celle-ci de mettre fin a cette collaboration. Par exemple, ayant accepté une gratification dans des conditions dont l’officier traitant pourrait apporter la preuve, la source donnera des informa-

Manta

Nom de code donné a l’opération montée par la France au profit des forces tchadiennes d’Hissen Habré d’aotit 1983 a septembre 1984. La mission confiée aux forces engagées dans l’opération Manta visait 4 dissuader et neutraliser tout attaquant libyen ou coalisé, et 4 instruire

les forces armées nationales tchadiennes

a l'emploi des matériels fournis par la France.

Fin septembre

1983,

les forces

engagées s'élevaient 4 2 800 hommes 450 véhicules.

et

MANURHIN La Manufacture de Machines du HautRhin, dont le siége est situé 4 MulhouseBourtzwiller,

a pour

actionnaire

princi-

pal la société Matra. Elle détient 16 participations dont 4 4 l’étranger. Elle a réalisé, en 1986, un chiffre d'affaires de 120 millions de F (contre 548 millions

de F en 1984) et une perte de 297 millions de F. Son activité civile et militaire concerne

la construction de machines spéciales pour cartoucherie et pour l’embouteillage, la construction

de tours automati-

cette révélation que pour obtenir une nouvelle rémunération de ses services. En un autre sens, la manipulation de |’opinion est un des moyens de la désinforma-

ques, la fabrication de munitions de moyen calibre, de missiles et d’engins spéciaux, d’armes de poing et d’épaule (revolvers MR 73 et fusils sous licence SIG), d’appareils de météorologie et de mesure de précision et la conception d’équipements pour l'industrie alimen-

tion.

taire.

tions plus importantes, autant pour éviter

194

$$$

Marconi

Société ameéricaine, britannique General Marconi

filiale du groupe Electric Company.

a obtenu ces derniéres années

plusieurs contrats importants dont un sur VIDS avec Ford Aerospace and communications (systémes informatiques et de communications

maréchal

militaires).

de France

La dignité de maréchal de France peut étre conférée 4 un officier général ayant exercé un commandement en chef victorieux dans un conflit. Aprés la Seconde Guerre mondiale, les généraux de Lattre de Tassigny, Leclerc de Hauteclocque,

Juin

et Koenig ont été élevés a cette dignité de leur vivant ou a titre posthume.

maréchal

des logis ADL

Premier grade des sous-officiers dans certaines armes de l’armée de terre aprés* la durée légale (ADL) du service militaire. Grade équivalent a celui de sergent ADL dans les autres armes de l’armée de terre et dans |’armée de lair,

a celui de gendarme dans la gendarmerie, a celui de second maitre ADL dans la marine. L’insigne du grade est d’un chevron or ou argent surmonté d’un liseré.

maréchal

des logis PDL

Premier grade des sous-officiers dans certaines armes de l’armée de terre et dans la gendarmerie pendant la durée

légale du service militaire. Grade équivalent a celui de sergent PDL dans les autres armes de l’armée de terre et dans l’armée de l’air et 4 celui de second maitre dans la marine. Liinsigne du grade est un chevron or ou argent dans les armées, bleu dans la gendarmerie.

mareéchal

des logis-chef

Deuxiéme grade des sous-officiers dans certaines armes de l’armée de terre et dans la gendarmerie. Grade équivalent a celui de sergent-chef dans les autres armes de l’armée de terre et dans l’armée de l’air et a celui de maitre dans la marine. L’insigne du grade est le triple chevron d’or ou d'argent.

LCWMARINE NATIONALE

marin des ports Les marins des ports sont des personnels de la marine qui n’ont pas vocation a embarquer,

contrairement

A ceux

des

équipages* de la flotte. Ils sont répartis en deux branches : - la branche mobile, dont le personnel peut étre muté d’un port 4 l'autre; le personnel féminin non officier fait partie de cette branche; - la branche

sédentaire, dont le person-

nel est attaché 4 un port ou a une région maritime

: marins

pompiers,

marins

de

direction de port, personnel des ateliers militaires de la flotte et des centres automobiles, guetteurs sémaphoriques, musiciens sedentaires. Les musiciens mobiles embarquent réguliérement sur les batiments ; quelques spécialistes des ateliers militaires sont affectés sur les batiments de soutien. HB marine

nationale

La marine nationale frangaise est la quatriéme marine du monde aprés celles des Etats-Unis, de l’Union soviétique et de la Grande-Bretagne. @ Missions. Les missions de la marine sont : — la mise en ceuvre et la protection de la force océanique stratégique; — la sGreté des approches* maritimes ; — la sécurité en Méditerranée ;

— la protection de nos intéréts dans le monde ;

— des actions de service public et d’assistance humanitaire. 4 Moyens. Au 1“ janvier 1987, la marine disposait de 6 SNLE*, de 270 000 tonnes de batiments de combat et de soutien et

de 144 aéronefs de combats en ligne. Les principaux batiments sont : 2 porteavions, 1 porte-hélicoptéres, 5 grands batiments antiaériens, 3 sous-marins nucléaires d’attaque, 13 sous-marins d’attaque classiques, 12 grands batiments antisous-marins, 25 avisos, 18 patrouilleurs,

29 batiments de guerre des mines, 2 trans-

ports de chalands de débarquement, 4 pétroliers-ravitailleurs, 5 batiments ateliers. Parmi les principaux aéronefs figurent, 12 intercepteurs embarqués, 38 avions d’assaut embarqués, 16 avions de sitireté

embarqués, 28 avions de patrouille mari195

___ MARINE

NATIONALE ——————___———

time, 12 hélicoptéres lourds et 30 hélicoptéres anti-sous-marins. On assiste cepen-

dant a une diminution trés rapide du nombre de batiments, qui est passé de 185

activités 12,4 % |

charges sociales, rémunérations

22,6 9%

vie;

études

courante

en 1972 a 150 en 1981, 145 en 1986 et ne

11,0 %

sera que de 120 en 1991. @ Activités. Elles se décomposent

en : — 45 p. 100 pour I’entrainement, les essais et les concours internes; — 55 p. 100 pour les missions : soutien des SNLE, présence dans les points « chauds »

du globe, rechercheirate de renseignement, : : surveillance des activités étrangeres, surveillance de zone, protection des navires

42%

FE i nap

45,0%

ee

de commerce, service public, soutien aux autres armées. Les différents batiments totalisent 400 000 heures de mer par an.

Emploi des crédits (1988) ; cs

@ Organisation générale. Le chef d’état-

semunerghen:

major des armées (CEMA) est chargé de

a eran:

l'emploi des forces et de leur organisation générale.

eve

Fabrications

:

enirenes fig

ky I

oe Br

Chefs d’état-major de la marine nationale 18.05.60

amiral Cabanier

01.01.67

amiral Patou

01.05.70

amiral Storelli

01.02.72

amiral de Joybert

01.08.74

amiral Joire-Noulens

01.09.76

amiral Lannuzel

alimentation

01.08.82

amiral Leenhardt

ae

30.01.87

OCT ere eae

Le chef d’état-major de la marine (CEMM) est l’adjoint du CEMA pour la conduite des opérations 4 composante maritime. II s’ensuit commandement :

3

carburants

fonctionnement 7,9 %

chaines

de

43%

Les dépenses de fonctionnement

(TITRE Ill)

infrastructure 2,7 %

— lachaine de commandement opération-

aéronautique

nelle, sous les ordres du CEMA soit directement, soit par l'intermédiaire du CEMM ;

navale 15,5 %

études 11,9 :%

divers 3,1 % munitions 6,8 %

— la chaine

de commandement organique, pour la préparation, la mise en condition et l’entrainement des forces sous les ordres du CEMM ;

— la chaine de commandement pour les missions de service public, sous les ordres

hatte

; ici

a

des

25,6 %

j Restle

5

préfets*

maritimes,

délégués

gouvernement. La chaine de ‘cOmmandement

du

opéra-

tionnelle comprend 5 grands commandements : -la

,

force*

(FOST) ; 196

Pipes

océanique

es

stratégique

85,5% —

fabrications

pic Ie are : armement nucléaire |-$

préstratégique 0,3% | § R

Les dépenses d’équipement

BR

ue



R

ABM]

missile

antichar

Missile de courte portée dont la mission consiste a détruire les engins blindés. missile antiradiation antirayonnement Missile

doté

d’un

ou

autodirecteur*

élec-

tromagnétique capable d’assurer la poursuite et la destruction d’une cible émettant des radiations (ou rayonnant) dans la plage de fréquences retenue dans l’autodirecteur. Un tel missile est généralement utilisé pour détruire pendant leur fonctionnement les radars de surveillance ou appartenant a des systémes d’armes. missile balistique Missile 4 trés longue portée et porteur d'une ou plusieurs charges destructives, généralement nucléaires, le plus souvent embarqué a bord d’un sous-marin ou ensilé. Il est, mais plus rarement, également aéroporté. Le missile balistique est, dans sa version intercontinentale, l’arme

de la stratégie de la dissuasion ou de la destruction maximale.

missile a changement de milieu Un missile est dit 4 changement de milieu lorsqu’il posséde une trajectoire aérienne et une trajectoire sous-marine. s Il peut étre 4 simple changement de

Missile

211

ee oe 2 9 e Bit

MISSTURDEICROISINR

milieu comme

le SM 39 frangais ; lancé

en plongée, il fait surface et attaque les batiments en volant au ras de I’eau. Il peut étre 4 double changement de milieu comme le Subroc américain; lancé en plongée, il comporte une trajectoire aérienne puis le missile largue une torpille anti-sous-marine.

2 150 ogives contre 6 200. Mais 32 sous-

marins américains emportaient 520 fusées et 4750 ogives tandis que l'URSS alignait

81

sous-marins,

944

fusées

et

seulement 2000 ogives. Enfin, les 316 bombardiers américains emportaient 2000 ogives alors que les 150 bombardiers soviétiques n’en possédaient que 300.

missile de croisiere Le missile de croisiére est un missile atmosphérique autoguidé, capable d’emporter une charge nucléaire. I] vole a trés basse altitude pour éviter d’étre détecté par les stations radar au sol. Les Soviétiques disposent du missile aéroporté AS15 de 3000 km de portée, équipé d’une téte nucléaire. Une version navale (SS-NX-21) et une version terrestre (SSC-X-4) sont en expérimentation.

Les Américains possédent un missile de croisiére aéroporté (ALCM de 2 400 km de portée), un missile naval (SLCMTomahawk de 2 500 km de portée) et un missile terrestre (GLCM-Tomahawk de

2 500 km de portée).

missile a déploiement aléatoire — déploiement aléatoire. missile gap Expression américaine qui traduit le déficit en missiles des Etats-Unis par rapport a l’URSS tel que le décrivait le futur président des Etats-Unis J. Kennedy lors de sa campagne électorale. Pourtant, ce déficit est moins que mesurable. Depuis le jour ot I'URSS a acquis 4 son tour la capacité atomique, les Etats-Unis ont perdu leur suprématie absolue dans ce domaine. Mais, en nombre et en qualité, il est pratiquement impossible de mesu-

rer l’écart entre les deux pays. En effet, la mobilité ou non des emplacements de tir (silos, sous-marins, bombardiers stratégiques), la précision des armes, la

multiplicité des tétes et la miniaturisation des charges conduisent toutes a des

mesures différentes. | Ainsi, en 1983, les Etats-Unis alignaient 1050 fusées contre 1 389 pour I'URSS et PA?

missile nucléaire

balistique

Missile de nucléaire.

portée

longue

missile a roulettes



a charge

déploiement*

aléatoire.

mission

d’assistance

militaire

La mission d’assistance militaire (MAM)

regroupe les personnels mis 4 la disposition de |’Etat demandeur. Chaque MAM est placée aux ordres d’un chef de mission, généralement du grade de colonel.

Celui-ci est le plus souvent attaché des forces armées prés de l’ambassadeur. Sa

subordination est donc double : — quai d’Orsay/défense; — ministére de la Coopération. Chaque mission est démultipliée, pour un meilleur fonctionnement, en détachements militaires d’assistance technique (DMAT) propres 4 chaque armée (terre, mer, gendarmerie). Les missions d’assistance militaire les plus importantes disposent sur place d’un bureau de coopération militaire

(BCM)

chargé

du fonctionne-

ment pratique de la coopération. MM

38



Exocet

MM

40



Exocet.

mobilisation

Depuis le dernier conflit mondial, la mobilisation n’est plus uniquement la mise sur pied de guerre des forces militaires par le rappel des réservistes. C'est également l'ensemble des dispositions prises sur le plan administratif et économique pour assurer, en cas de menace, la sécurité et l'intégrité du terri-

a

MONTEE

toire, ainsi que la vie des populations. Le gouvernement a la faculté, en fonction de la nature de la menace, soit de décréter la mobilisation générale, soit, dans le cas

d'une situation évolutive, de n’appliquer que les mesures qu'il juge adaptées au contexte. La mobilisation générale, décrétée

en

Conseil

des

ministres,

met

en

ceuvre l'ensemble des mesures* de défense. Sur le plan militaire, la mobilisation s’effectue par stade*. Affectés ou non, les réservistes sont munis, dés la fin de leur service actif, d’un fascicule* de

mobilisation. En temps de crise ou de guerre, l’armée de terre mobiliserait 270 000 réservistes,

soit 51 p. 100 de ses effectifs. Une partie de ces personnels entre dans la composition des unités d’active, qu’ils complétent a leurs effectifs « guerre ». Mais la majorité est destinée a créer des formations nouvelles dont les missions n’apparaissent qu’en cas de conflit. La cohésion des unités de réserve, qui comportent toujours un noyau®* de personnels d’active, est assurée par l’application des mesures de dérivation* et de localisation — les personnels étant choisis de préférence parmi ceux dont le domicile est le plus proche du lieu de mise sur pied de lunité mobilisée. Le systéme de l’abonnement* compléte la dérivation et la localisation. La marine nationale pourrait mobiliser en temps de guerre 23500 hommes qui seraient pour une grande part destinés a renforcer les capacités de protection et de défense des infrastructures territoriales et des approches maritimes.

Les réserves de I’armée de I’air, composées de 127 700 hommes,

concourent au

renforcement des unités opérationnelles par des personnels immédiatement disponibles et suffisamment qualifiés pour étre utilisables sans délais. [— forces* régionales ; plan* de mobilisation]

Qualités ou capacités des forces leur permettant d’étre déplacées rapidement de leur zone de stationnement (ou d’un théatre d’opérations) a un théatre d’opésoit par leurs propres

par

le renforcement

de

moyens

extérieurs (aériens, maritimes, etc.).

mobilité tactique Qualités ou capacités des forces leur permettant de se déplacer d’un point a un autre de la zone d'action en conservant leur aptitude 4 remplir leur mission. Le char confére une excellente mobilité tactique aux formations. Celles-ci acquiérent une mobilité stratégique si elles sont renforcées de véhicules porte-chars. mode

d'action

Séquence d’actes combinant des attitudes et des moyens dans l’espace et dans le temps, afin de réaliser les différentes taches a accomplir. Les modes d'action permettent d’exécuter la mission ou sont susceptibles de s’opposer 4 son accomplissement. Les modes d’action sont assez généraux pour rester peu nombreux et assez précis pour étre différenciés. module

Regroupement temporaire de moyens de combat ou de soutien (personnel-matériel) issus d’unités organiques en vue d’un engagement généralement précédé d’un acheminement par voie aérienne ou maritime. Les modules sont adaptés aux capacités de transport des moyens mis en ceuvre. Ils sont articulés et équipés de telle sorte que leur regroupement permet au chef de prendre en compte sans délai une mission aprés leur mise 4 terre. Montcalm

Corvette anti-sous-marine du type Georges*-Leygues admise au service actif en 1982. Mont

Verdun

Ouvrage enterré abritant les centres opérationnels de dévolution des grands commandements de l’armée de lair.

mobilité stratégique

rations,

soit

EN PUISSANCE

moyens,

montée

en puissance

Alignement progressif d’une force sur ses structures, ses effectifs et ses matériels organiques. /— mobilisation]

213

MORATOIRE

e _— NUCLEAIRE E

Principales caractéristiques des mortiers de 120 mm M 120 modeéle 51 M 120 RT 61 portée

500 a 5700 m

500 ke

580 ke

5 a 10 coups/min

18 coups/min

ATT cadence de tir

moratoire nucléaire Expression qui désigne l’arrét des expérimentations d’armes nucléaires pendant des périodes plus ou moins prolongées. Le moratoire nucléaire est devenu effectif en ce qui concerne les expériences aériennes. Décidé le plus souvent de maniére

unilatérale,

le moratoire

est

Mortier

de

un

généraux

(MGX)

Responsable du bon fonctionnement général

de la base

aérienne,

le chef des

moyens généraux dirige quatre services : — l’escadron de protection;

— l’escadron

des services généraux

(ga-

rage et armurerie);

— le service infrastructure, qui travaille en liaison avec les représentants locaux de la direction départementale de l’équipement ;

les régiments terre. La munides projectiles 155 mm.

— l’escadron de base (discipline, instruc-

120

Moscou (traité de) Traité interdisant les essais d’armes nucléaires dans l’atmosphére, dans l’espace extra-atmosphérique et sous I’eau. Le traité est signé a Moscou, le 25 juillet 1963 et engage les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’'URSS.

D'une durée illimitée, le traité exprime comme but principal de parvenir 4 un accord sur un désarmement général et complet sous strict contréle international. Chacune des parties de ce traité s’engage a interdire, 4 empécher et 4 ne pas effectuer quelque explosion expérimentale d’arme nucléaire que ce soit, ou autre

explosion nucléaire, en tout lieu relevant de sa juridiction et de son contréle et se produisant d’une part, dans |’atmosphére, au-dela de ses limites, y compris l’espace extra-atmosphérique, ou sous l’eau, y compris les eaux territoriales ou la haute mer ; d’autre part, le traité engage pour tout autre environnement, si une telle explosion entraine la présence de débris radioactifs hors des limites territoriales de |’Etat sous la juridiction duquel cette explosion se produit. 214

moyens

dans

moyen de pression psychologique les négociations internationales.

Mortier en service dans d’infanterie de l’armée de tion a les performances des canons d’artillerie de

13 km

tion militaire et sportive).

moyens opérationnels (MO) Les moyens opérationnels qui assurent le fonctionnement de la plate-forme aérienne comprennent

:

— le contréle local d’aérodrome qui régle toute la circulation aérienne de la zone centrée sur la base;

-— la défense sol-air mettant en ceuvre missiles et canons sol-air; — la section de transmissions de base qui met en ceuvre et entretien — les matériels

de télécommunications et les aides a la navigation aérienne; — la section accueil chargée de la remise en ceuvre des avions de passage; — le service météo qui assure la diffusion

des renseignements et des prévisions a la base mais aussi aux organismes civils voisins;

- la section photo.

moyens

techniques

Chargés de la logistique et de l’entretien des matériels techniques de la base, les moyens techniques disposent de l’escadron de ravitaillement technique (ERT) pour la logistique et du groupe d’entretien et de réparation des matériels communs (GERMAC) pour la maintenance.

MYSTERE IV A____

MRBM

Mururoa

(Medium Range Ballistic Missile)

Atoll qui constitue, avec ]’atoll de Fauga-

Missile balistique lancé du sol et d’une portée de 180 a 1800km. Le missile francais Hadés* entrera dans cette catégorie. Le Pershing II américain appartient également 4 cette catégorie. Les Soviétiques disposent de 3 types de MRBM : le SS1/SCUD de 300km de portée, le SS23 de 500 km de portée qui va remplacer le SCUD et le SCALEBOARD de 900 km de portée.

MRV (Multiple Reentry Vehicle) Tétes multiples d’une méme ogive qui sont dirigées sur le méme objectif. Les accords SALT™* précisent que les MRV ne sont comptées que pour une seule téte.

[> MIRV*]

MSBS (mer-sol balistique stratégique) Composante embarquée de la force nucléaire stratégique francaise. [—- force* océanique stratégique ; M4 ; M20]

taufa, le centre d’essai du Pacifique. Sur

ces deux atolls ont été effectués tous les tirs nucléaires, aériens (jusqu’en 1974) et souterrains, nécessaires a la réalisation des forces nucléaires stratégiques et préstratégiques frangaises aprés l’abandon en 1962 du champ de tir saharien de Reggane.

Mystére

IVA

Premier avion de chasse supersonique qui a équipé l’armée de I’air de 1955 a 1978. Caractéristiques du Mystére IV envergure

11,11 m

longueur

12,84 m

hauteur

4,59 m

poids maximum

8 450 kg

plafond

15 000 m

vitesse

Mach 0,95 a 11800 m

215

NADGE (Nato air defence ground environment)

Systéme d'information électronique de défense aérienne de l’'OTAN constitué d’un rideau de radars déployé du cap Nord 4 l’est de la Turquie. Ces radars sont tous reliés 4 des centres de contréle et de détection informatisés, assurant la surveillance de l’espace aérien. Le systéme francais STRIDA est abonné a ce réseau. napalm

Gel d’hydrocarbures utilisé pour le chargement de bombes incendiaires. Au moment de |’impact, une charge explosive assure la dispersion de fragments enflammés qui achévent leur combustion sur les solides qu’ils rencontrent. navigation

inertielle

4 conditions nécessaires pour qu’un navire entre dans la catégorie des navires de guerre : — étre inscrit sur la liste de la flotte; — étre commandé par un officier ou un officier marinier ; — étre armé par un équipage soumis aux

régles de la discipline militaire; — porter les marques extérieures distinctives des navires militaires. Depuis la convention de Bruxelles du 10 avril 1926, le navire de guerre jouit d'une immunité compléte : immunité de législation, immunité des actes de police ou

de

contrainte,

immunité

de

juri-

diction. Le navire de guerre est suscepti-

ble d’entreprendre, a l’égard des autres navires,

les actions de reconnaissance”,

de visite* et déroutement*. NBC

L’article 29 de la convention des Nations

Sigle des adjectifs nucléaire, biologique et chimique, utilisés pour désigner les effets des trois types d’armes et les moyens de s‘en protéger, a l’exception des effets immédiats de l’arme nucléaire. En effet, ces trois types d’armes posent des problémes d’identification qui conditionnent les moyens de protection et les mesures curatives. Passé l’instant de explosion, l’arme nucléaire engendre des retombées radioactives soumises aux aléas de la météorologie, qui peuvent, tout comme les toxiques ou les agents biologiques, contaminer de vastes zones. Contre ces produits, les mesures préventives sont les plus efficaces. [+ armes*

unies sur le droit de la mer précise les

chimiques ; armes* bactériologiques]

Mode de navigation utilisé par les véhicules terrestres, maritimes ou aériens et

par les missiles de toute nature. Il est fondé sur |’élaboration des éléments de navigation grace au calcul permanent de l'évolution du mobile en fonction de sa position relative par rapport a des références universelles. Ces références lui proviennent d’une centrale dont la partie active est constituée de gyroscopes lancés avant le départ et initalisée par rapport a des repéres connus.

navire de guerre

216

NON PROLIFERATION DES ARMES NUCLEAIRES ____

neutralisation enleévement destruction des explosifs (NEDEX)

L’échelon central NEDEX, qui appartient au génie de l’air, est un organisme interarmées chargé de l'étude et de la définition des procédures et des matériels nécessaires a l’enlévement des engins explosifs non éclatés découverts sur le domaine militaire et des munitions dispersées a la suite d’accidents de toute nature, en tout lieu. neutraliser

Mettre l’ennemi hors d'état d’agir efficacement pendant un temps déterminé. neutralisme



pacifisme.

no first use



Non*-emploi en

premier.

non-alignement Le mouvement des pays non-alignés est sorti d’une convergence idéologique des chefs d’Etat yougoslave, égyptien et indien qui refusent l’engagement dans un camp ou I’autre de la guerre froide. Tito, Nasser et Nehru coopérent activement pour jeter les bases du mouvement nonaligné. La premiére Conférence des non-

alignés a lieu a Belgrade en 1961 (1*4 septembre). La conférence regroupe les chefs d’Etat ou de gouvernement représentant 25 pays qui adhérent aux cinq principes suivants : — adoption d’une politique indépendante fondée sur la coexistence d’Etats ayant des systémes sociaux et politiques différents; — soutien sans réserves aux mouvements de libération nationale;

— non-appartenance a une alliance militaire multilatérale conclue dans le contexte des conflits entre les grandes puissances; — en cas d’accord militaire bilatéral avec une grande puissance ou d’appartenance a un pacte de défense régional, cet accord

ne doit pas avoir été conclu dans le contexte des conflits entre les grandes puissances ;

— encas de concession de bases militaires a une puissance étrangére, cette concession ne doit pas avoir été faite dans le contexte des conflits entre les grandes puissances.

Les conférences

au sommet

des pays non-alignés se tinrent au Caire du 5 au

10 octobre

septembre 1973,

Havane

1970,

a Colombo

1964, a Lusaka

en

a Alger en septembre en

aoiit

1976,

a La

en 1979, a New Delhi en 1983.

[> conférence

non-emploi non-emploi

de Bandoung*]

en premier/ prématuré

Doctrine militaire qui consiste 4 ne pas utiliser ou a s'engager a ne pas utiliser en premier l’arme stratégique. Elle s’accompagne en principe d’une doctrine de représailles nucléaires massives en cas d'utilisation par l’adversaire des moyens nucléaires. Présentée comme une volonté

de paix, elle masque en fait une stratégie . d’engagements militaires conventionnels au service des objectifs politiques de |’Etat couverte par la mise en ceuvre de moyens nucléaires stratégiques en cas de résistance de |’adversaire (en anglais : no first use).

@ Non-prolifération

des armes

nucléaires (traité de) Le traité, signé le 1% juillet 1968, s’inscrit dans la continuité du traité de 1963 sur l'interdiction des essais d’armes nucléaires dans l’atmosphére, dans l’espace

extra-atmosphérique et sous l’eau et réaffrme la détermination des signataires a chercher 4 assurer l’arrét de toutes les

explosions expérimentales d’armes nucléaires. Les points principaux du traité sont les suivants : — tout Etat doté d’armes nucléaires qui est partie au traité s’engage a ne transférer a qui que ce soit des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs ou le contréle de telles armes et a n’aider ni a encourager en aucune facon un Etat non doté d’armes nucléaires a fabriquer ou a acquérir de telles armes;

— tout Etat non doté d’armes nucléaires s'engage a n’accepter de qui que ce soit le

transfert

d’armes

nucléaires,

a ne

fabriquer ni acquérir de quelque autre maniére ces armes nucléaires. 217

_____ NON PROLIFERATION

DES ARMES

NUCLEAIRES

a we

|

130 (Etats-Unis)

85 (URSS) 40

Nombre de centrales nucléaires en activité et en construction

15

Wake:

ne

La non-prolifération nucléaire

218

2

——_—__—_______________ NON PROLIFERATION

%

DES ARMES

NUCLEAIRES ____

Pourcentage d'électricité fournie par des réacteurs nucléaires Pays détenteurs de l'armement nucléaire

Pays pouvant accéder a l'armement nucléaire mais signataires du traité de non-profilération

Pays pouvant accéder

Zones couvertes

a l'armement nucléaire et non signataires

7

par le traité de Tlatelolco Zones couvertes

du traité de non-prolifération

WA

par le traité de Rarotonga

29)

____.

NORD-ATLAS

Les instruments de ratification et d’adhésion au traité sont déposés auprés des gouvernements

de Grande-Bretagne,

d’URSS et des Etats-Unis. L’application de ce traité, dont la France n’est pas signataire, est contrélée par l’Agence internationale de l’énergie atomique de Vienne. —

carte p. 218-219

Nord-Atlas Avion de transport tactique qui a équipé l’‘armée de l’air de 1954 a 1985.

envergure

32,50 m

longueur

22,00 m 6,10 m

poids maximum au décollage

actif

Dans le cadre de la dérivation*, le noyau actif est un élément constitué de personnels d’active ou de la fraction* de contingent rappelable (FCR) appartenant au corps

dérivant

et

affecté,

en

cas

de

mobilisation*, au corps dérivé. Le noyau actif représente 10 a 15 p. 100 de I’effectif du corps dérivé. (+ amalgame]

nucléaire préstratégique



armement*

préstratégique.

Caractéristiques du Nord-Atlas

_ hauteur

noyau

20.700 kg

nucléaire stratéegique



armement*

stratégique.

nucléaire tactique



armement*

tactique.

plafond

6000 m

vitesse

400 km/h a 3000 m

objection

de

conscience

Norden Entreprise américaine spécialisée dans la conception et la production d’équipements électroniques : radars, équipe-

Bobusier



service national.

155 BF 50

ments de calcul, de contréle, conduite de

Obusier bifléche, tracté, qui équipe les régiments d’artillerie des divisions d’infanterie. D’un poids en ordre de route de

tir. Norden est Technologies.

8 tonnes, il est servi par 11 hommes peut tirer jusqu’a 18 km.

une

filiale

de

United

[ schéma d'affit bifléche

en position

de tir en position

de remorquage

obus de 155 mm

Canon (de 155 mm tracté)

220

et

$$$

officier

On distingue trois catégories d’officiers. Les officiers subalternes : sous-lieutenants, lieutenants, capitaines ; les officiers

supérieurs : chef de bataillon ou d’escadron(s), commandants, lieutenants-colonels et colonels; les officiers généraux :

CUOFFICIER DE PROGRAMME

brigade, de division, de corps d’armée et d’armée. Les officiers généraux appartiennent a la 1° section lorsqu’ils sont en activité et a la 2° section lorsqu’ils sont atteints par la limite d’age.

officier de liaison de l'armée

généraux de brigade, de division, de corps

terre

d’armée, d’armée. Le mode de recrutement des officiers est assez diversifié, du concours direct au recrutement au choix,

(OLAT)

en passant par les différents concours internes. Les Ages de recrutement se situent dans une fourchette large qui peut aller entre 20 et 40 ans. La carriére de Yofficier se caractérise par les changements de grade et la série d’emplois occupés pendant la durée de I’activité. II faut une ancienneté minimum pour accéder a un grade. Les temps de troupe et de commandement alternent avec les affectations en état-major. La sortie de la carriére se fait t6t, aux alentours de 54-56 ans. Les officiers peuvent, s’ils le désirent, bénéficier de leur retraite aprés 25 ans de service.

officier chargé de relation publique



S/APA.

officier chef du quart Sur un batiment de guerre, l’officier chef du quart se tient a la passerelle; il est responsable, devant le commandant, de la navigation, de la manceuvre et de la

sécurité nautique du batiment. I] assure la permanence de |’autorité du commandant. officier conseil

Officier chargé au sein d’une formation de la promotion sociale et de la reconversion des personnels. I] travaille en étroite collaboration avec les bureaux d’aide a la reconversion des divisions militaires territoriales et les instances civiles de l'emploi. Il appuie son action sur le protocole défense-travail.

officiers généraux Les officiers généraux se situent au sommet de la hiérarchie militaire. On rassemble sous cette appellation les généraux de

de

Officier détaché dans les unités aériennes et chargé de la coordination de l’appui aérien (feu, renseignement et transport). officier de liaison des forces

aériennes (OLFA) Officier des forces aériennes détaché dans les forces terrestres (divisions et régiments) et chargé de la coordination de l’'appui aérien (feu, renseignement, transport). officier Dans

marinier

la marine,

les sous-officiers

sont

appelés « officiers mariniers ». Ils peuvent servir sous contrat 4 durée déterminée ou étre officiers mariniers de carriére. Ces derniers

constituent

quatre

corps

2 corps d’officiers mariniers de maistrance (les officiers mariniers des équipages de la flotte et les officiers mariniers des ports) et 2 corps de majors (les majors des équipages de la flotte et les majors des ports).

officier de programme Tout au long du déroulement d’un programme* d’armement, |’état-major s’assure que les caractéristiques technicoopérationnelles lui permettront de répondre au besoin. Il dispose a cet effet des services d’évaluation qui participent aussi a l’élaboration des procédures d’emploi tactique des matériels. Pour les programmes importants, un officier de programme est désigné nommément afin d’assurer la coordination au sein de l'armée concernée et la liaison avec la délégation* générale pour l’armement (DGA).

221

_____ OFFICIER DE QUART OPERATIONS

officier de quart opérations (OQO)

officier de réserve

Dans la marine, l’officier de quart opéra-

Les officiers de réserve du service d’état-

(ORSEM)

tions (OQO) dirige le central opérations (CO); il est responsable, devant le commandant, de la conduite des opérations.

officier de réserve Issus, pour la plupart, des aspirants du contingent, les officiers de réserve recoivent durant leur service actif un commandement du niveau correspondant a leur grade. Participant ainsi a l’encadrement des unités, ils exercent

dés le temps de

paix les responsabilités qui leur incomberaient a la mobilisation*. Leur recrutement est fondé sur le volontariat et la sélection. Les aspirants se recrutent en priorité

parmi

les jeunes

gens

ayant

obtenu le brevet de la préparation* militaire supérieure (PMS). Admis directement, dés leur incorporation, au peloton d’éléve*

officier de réserve (EOR),

dans

l’école d’application de leur arme, ils sont nommés au grade d’aspirant s’ils satisfont a l’examen final aprés quatre mois de stage. Ils choisissent alors leur affectation lors d'un amphi-garnison, dans |’ordre de leur rang de sortie. En complément des éléves-officiers de réserve issus de la PMS, l’armée de terre

recrute des EOR d'origine apte-cadre. Ces derniers doivent faire acte de volontariat avant l’incorporation, généralement pendant leur passage au centre de sélection. Ils sont incorporés dans des pelotons préparatoires organisés au sein de certains corps de troupe pour une durée de deux mois. Aprés un examen, les meilleurs rejoignent les candidats issus de la PMS pour suivre avec eux le peloton EOR. A V'issue de leurs obligations légales, les officiers de réserve peuvent servir en situation d’activité pour une durée minimale de six mois. Ils peuvent, aussi, aprés le service

actif,

étre

affectés

du service

d’état-major

dans

un

emploi de mobilisation et bénéficier d’un avancement qui dépendra de leur mérite

major

se

recrutent

parmi

les anciens

officiers d’active détenteur d’un diplome de l’enseignement militaire supérieur ou qui, au moment de leur mise 4 la retraite,

servaient dans un état-major ainsi que parmi les officiers de réserve volontaires pour suivre les cours de l’Ecole supérieure des officiers de réserve du service d’état-major (ESORSEM). Les capitaines et les lieutenants de réserve peuvent préparer en deux ans le concours national d’admission a l’ESORSEM. Aprés réussite au concours, ils sont nommés « stagiaires d’état-major » et titularisés a l’issue d’une période de contréle dans un état-major. II leur est alors délivré le dipl6me d’état-major. Les ORSEM ont vocation a occuper les postes d’état-major a tous les niveaux de l’organisation militaire territoriale et opérationnelle. Ils sont astreints a suivre, chaque

année, un enseignement de perfectionnement organisé par l’ESORSEM et une instruction de qualification dans le cadre de leur emploi de mobilisation. officier de réserve servant situation d’activité

en

(ORSA)

A leur demande, les officiers de réserve peuvent étre admis a servir avec leur

grade en situation d’activité. Pendant la durée de leur contrat, qui ne peut en toute

hypothése, excéder vingt années, ils restent

soumis

au

statut

des

officiers

de

réserve. Ayant vocation 4 pourvoir aux besoins d’encadrement des unités élémentaires, ils peuvent normalement accé-

der

en

fin de

carriére

au

grade

de

lieutenant-colonel. En 1987, sur 19 500 officiers, l’armée de terre comptait 1500 ORSA.

officier en second



commandant

en second.

et de leur assiduité a l’instruction*. --+ ca-

officiers

dre de réserve ; officier de réserve servant en situation dactivité (ORSA)]

On regroupe sous cette appellation les sous-lieutenants, lieutenants et capitaines

222

subalternes

=

OPERATIONIABROPORTER ..__

des armées de terre, de l’air et de la gendarmerie, ainsi que les enseignes de

vaisseau de 2° et 1** classe et les capitaines de vaisseau de la marine.

officiers supérieurs On rassemble sous cette appellation les chefs

de bataillon

commandants,

et d’escadron(s),

les

les lieutenants-colonels et

les colonels des armées de terre, de |’air et

de

la

gendarmerie,

ainsi

que

les

capitaines de corvette, de frégate et de vaisseau de la marine.

officier de suppléance A

la mer,

s'il

l’estime

nécessaire,

le

commandant peut désigner un officier de suppléance pour le représenter temporairement. L’officier de suppléance intervient

comme

le ferait le commandant,

mais il a le devoir de prévenir celui-ci dés que son action personnelle est nécessaire. La fonction d’officier de suppléance est exclusive de toute fonction de quart. officier-traitant

Agent

(civil ou militaire) des services spéciaux qui « traite » ume source* étrangére pour obtenir d’elle des renseignements.

ogive L’ogive constitue la téte du missile. Elle renferme une ou plusieurs charges explosives généralement nucléaires et éven-

tuellement des leurres destinés a brouiller les moyens d’identification de |’adversaire. L’ogive est transportée a la pointe du corps propulseur, elle s’en détache au moment choisi et libére les charges dont l’explosion sur ou au-dessus de la ou des cibles produit la destruction recherchée par la puissance du souffle, la chaleur et Vintensité du rayonnement radioactif.

[> MARV; MIRV] olifant

Radar doppler léger d’infanterie permettant identification par le son des objectifs mobiles jusqu’a 1 200-1500 métres.

opération

aéroportée

(OAP)

L'OAP s’effectue soit par aérolargage, soit par aéroportage ou poser d’assaut. Elle permet un engagement a longue portée d’un volume relativement important de moyens et de personnels mais elle requiert une certaine liberté d’action aérienne. Les délais techniques de montage et d’exécution d’une OAP peuvent atteindre en moyenne une dizaine d’heures. L'OAP met en ceuvre aux ordres d’un commandant d’opération aéroportée : — des troupes aéroportées; — des moyens de transport de l’armée de Vain

- des moyens techniques et humains d’aérolargage. L’échelon de commandement interarmées désigne le commandant de I|’OAP. Il lui définit le but général de I’opération, les limites espace-temps dans lesquelles elle se situe, le volume des moyens terre et air dont il dispose. Le commandant de Y'OAP assure son commandement tant qu'il est en mesure de contréler |’exécution de la mission et d’agir au profit des troupes engagées, par des renforts, des appuis feux et des soutiens logistiques. Dés que le commandant des troupes engagées est en mesure de prendre ces charges 4 son compte, il prend la reléve du commandant de |’OAP. Dans la plupart des cas, un avion poste de commandement, dit « avion PC volant », est mis en

ceuvre. Celui-ci peut rester a haute altitude,

environ

8

heures

sur

zone,

et

garantir les communications 4 longue distance. Le moment critique d’une OAP se situe lors de la mise 4 terre. I] convient alors de s’assurer trés rapidement d’un terrain d’aviation, au minimum

d'un terrain de

poser d’assaut pour permettre l’acheminement des renforts, pour motoriser les troupes 4 pied et pour leur fournir des moyens de transport, d’évacuation des blessés et surtout les moyens de transmissions a longue distance. La base opérationnelle aéroportée doit assurer le largage des personnels, et le conditionnement des charges 4 larguer ou a aérotransporter. Elle est enfin la plaque 223

OPTIONZERO eee 22 SS EE

tournante

de tous les ravitaillements

et

soutiens logistiques de l’opération.

option zéro Pour éviter l’affrontement ultime ou s’assurer, hors de leurs sanctuaires territoriaux, le contréle de leur zone d’intéréts

stratégique, économique ou politique, ou la défense de leurs alliés ou clients, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont été conduits 4 se doter d’une panoplie de moyens nucléaires 4 moyenne ou courte portée et a engager des dépenses considérables pour la création et le perfectionnement de ces armes. Que |’on doute ou non de I’imperméabilité totale du bouclier spatial de I’IDS, il semble au moins aux deux puissances qu’elles ont l'une et l’autre la capacité de se doter d'un bouclier d’efficacité identique a condition d’y consacrer les moyens financiers et technologiques nécessaires. L’une et l'autre sont alors amenées a considérer que |’équilibre de leurs zones d'influence,

la nécessité de dériver vers

la mise en place du bouclier spatial les énormes

investissements

nécessaires,

Vimpossibilité pour les armes de moyenne portée a franchir les lignes de défense stratégique justifient ou permettent une élimination des armes a moyenne portée. Cette stratégie a pris en 1986 une nouvelle actualité avec les propositions de M. Gorbatchev présentées en écho, mais sans s’y référer, des an-

deux puissances conservaient. Pour éviter le contournement par le bas que pourrait

entrainer le retrait de ces missiles, une deuxiéme proposition a été présentée. @ L’option double zéro. Cette proposition ajoute a la premiére l’élimination des 140 armes 4 courte portée soviétiques (SS 12, SS 22, SS 23) contre

celle des 72 Pershing A dont les lanceurs allemands sont dotés. C’est l'ensemble de ces propositions qui a fait l’objet d’un accord américano-soviétique signé le 8 décembre 1987 et ratifié, en 1988, par les autorités compétentes des deux Etats. ¢@ L’option triple zéro. Celle-ci porte sur l’élimination des armes nucléaires de champ 4 l'exception des armes de cette nature embarquées sur les navires et les avions. La France, dont il semble que la volonté

d’'indépendance a été respectée par les protagonistes de l'accord, y trouve une justification supplémentaire 4 sa politique de dissuasion. Elle ne peut pas, en effet, livrer

le respect de son indépendance nationale au bon vouloir d’autrui. Elle ne peut pas non plus oublier qu’elle demeure la cible possible de missiles balistiques depuis les profondeurs du territoire soviétique ou des mers et qu’un missile 4 longue portée tiré «en obus de mortier » peut atteindre un objectif situé 4 moyenne distance. optronique

On regroupe sous le terme d’optronique les différentes techniques qui relévent des

ciennes propositions de |’'OTAN, en 1981,

transformations

d’élimination des missiles nucléaires de moyenne portée.

tron-photon. Ces techniques ont pour vocation de faire correspondre a une information optique une information électrique qu'il sera possible d’amplifier et de traiter. Les techniques optroniques se classent

Connues sous le nom d’option zéro, ces propositions recouvraient en fait trois

formules. ¢ L’option zéro. Elle consiste en l'échange du retrait, sur le continent européen, des 1400 ogives soviétiques SS 20 et SS 4 contre les 315 tétes nucléaires américaines sur des Pershing 2 et missiles de croisiére. Ces armes, d’une portée de 1000 4 5000 km, sont vouées

a une élimination simultanée et contrélée. Une version élargie (dite « de zéro absolu ») étend ce retrait a la centaine de tétes nucléaires de méme nature que, dans la premiére initiative sur le sujet, les

224

photon-électron,

élec-

en trois groupes : — les techniques actives (qui utilisent la réflexion par l'environnement et la cible d’un éclairement volontaire); — l'intensification de lumiére (qui utilise le seul éclairement naturel); - la détection passive en infrarouge du rayonnement propre des objets et des personnes. L'intérét militaire du développement de ces techniques est trés marqué,

ORGANISATION

surtout en ce qui concerne infrarouge,

pour

la

la détection

surveillance

du

champ de bataille aéroterrestre et maritime, la navigation aérienne de nuit,

l’acquisition des objectifs, de jour, de nuit, voire par tous temps.

DE LA DEFENSE CIVILE ____

quis soit dans civile

ou

une

militaire,

fonction

publique,

soit dans

l’exercice

d'une activité privée. Il comprend des chevaliers, des officiers, des commandeurs, des grands officiers et des grandcroix. Les grands officiers et les grandcroix sont dignitaires de |’ordre.

Orage Transport de chalands de débarquement du type Ouragan*, admis au service actif en

1968.

ordre de route Ordre prescrivant 4 un militaire ou 4 une unité de se rendre dans un lieu déterminé.

organe

Orchidée Systéme de détection d’objectifs mobiles dans la profondeur du dispositif adverse constitué d’un radar Doppler montés sur hélicoptére Super-Puma. C’est le pion fondamental du systéme de surveillance des forces terrestres.

mobilisateur

Tout corps d’active est organe mobilisateur pour lui-méme et éventuellement pour d’autres formations dont la mise sur pied lui est confiée. Comme les centres* mobilisateurs, les organes mobilisateurs administrent et participent a l’instruction des militaires de réserve. En mobilisation, ils assurent

ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense —> organisation générale de la défense.

1. ordre

de bataille

Document sur lequel figurent, sous forme énumérative ou hiérarchique, toutes les

unités dépendant d’un échelon donné du commandement. Au niveau le plus élevé de l’armée de terre, l’ordre de bataille est

un fichier magnétique, répertoire général de toutes les formations, regroupées ou non suivant des critéres de mission, de subordination et d’administration.

2. ordre de bataille Rang assigné aux différents corps pour figurer dans les prises d’armes et les défilés.

ordre du jour Ordre

émanant

du commandant

d’une

unité militaire et pouvant inclure des citations* de militaires ou d’unités ayant accompli une action d’éclat.

Ordre national du mérite Créé par le décret du 3 décembre 1963, VOrdre national du mérite est destiné a

récompenser

les mérites

distingués ac-

l’incorporation des ré-

servistes rappelés et l’équipement unités mises sur pied.

des

organisation de la défense civile Les missions de la défense civile ont été fixées par le décret du 13 janvier 1965 pris pour l’application de l’ordonnance du 7 janvier 1959 :

— pourvoir en temps de guerre ou de crise a la sécurité des pouvoirs publics et des administrations pour permettre la continuité du fonctionnement

de |’Etat;

— assurer le maintien de l’ordre public en toutes circontances; — protéger les organismes et installations conditionnant le maintien des activités indispensables a la défense et a la vie des populations ; — assurer la protection civile par des mesures

de prévention et de secours;

—entretenir et affermir la volonté de résistance de la population aux effets des agressions. La défense civile reléve de la responsabilité du Premier ministre qui dispose du Secrétariat général de la défense nationale. Elle concerne chacun des ministres,

au sein desquels de défense est chargé d’assurer sures de défense l'Intérieur exerce

un haut fonctionnaire plus particuliérement la préparation des mecivile. Le ministre de une responsabilité par225

ORGANISATION GENERALE DE LA DEFENSE

ticuliére en matiére de défense civile. La Direction de la sécurité civile* est placée sous son autorité.

Au plan local, les préfets* sont chargés de la coordination de la préparation des mesures de défense civile et de leur mise en ceuvre. Ils ont autorité sur l’ensemble des services administratifs et veillent au respect par les collectivités locales des sujétions imposées par la défense nationale. [/- préfet; organisation territoriale de la défense]

organisation defense

L’organisation actuelle de la défense est régie par la Constitution du 4 octobre 1958 et par l’ordonnance du 7 janvier 1959. Aux termes de celle-ci, « la défense a pour objet d’assurer en tout temps, en

toutes circonstances et contre toutes les formes d’agression, la sécurité et |’intégrité du territoire ainsi que la vie de la population ». Elle pourvoie de méme au internationaux. nente,

traités et accords

Universelle

la défense

intéresse

et

perma-

aujourd’hui

tous les aspects de la vie nationale. Elle repose sur la mise en place, dés le temps de paix, des structures nécessaires 4 un engagement immédiat des forces. L’ordonnance du 7 janvier 1959 met essentiellement l’accent sur les pouvoirs de direction générale et militaire de la défense incombant au Premier ministre, les possibilités d’action offertes au gouvernement

en

cas

de

nécessité,

la dé-

concentration des pouvoirs au bénéfice des autorités régionales en cas de rupture des

communications,

l’assujettissement

de tous les Frangais aux obligations du service national et l’emploi cohérent des

ressources du pays. Organisation mondiale interarmées des transmissions (OMIT)

Le

réseau

de

l'organisation

mondiale

interarmées des transmissions (OMIT), créé en 1961, est placé directement sous

l’'autorité du chef d’état-major des armées. Ce réseau dispose de stations radio-

électriques fixes réparties dans la monde (9 stations fixes appelées « ensembles 226

de

transmissions

»

ou

d’entrée dans le réseau. Outre les stations radioélectriques

traditionnelles,

le

réseau de l’'OMIT intégre maintenant systéme Syracuse*. Le réseau assure liaisons entre la métropole et commandants supérieurs outre-mer,

HF

les les en-

le

tre commandants supérieurs et, éventuellement, entre les centres de commande-

générale de la

respect des alliances,

interarmées

« EIT »), d’équipements mobiles aérotransportables (constituant des ensembles mobiles interarmées de transmissions ou EMIT) et de stations fixes métropolitaines qui constituent les points

ment métropolitains et le commandant d’un élément d’intervention de la FAR*.

S organisation défense

territoriale de la

L’organisation territoriale de la défense résulte de l’ordonnance du 7 janvier 1959. Elle permet la préparation et la coordination des efforts de défense en faisant coincider les circonscriptions administratives ayant des compétences en matiére de la défense et les circonscriptions militaires. Cette identité des circonscriptions fait correspondre,

dans

le cas de

l'armée de terre et de la gendarmerie zone

de

défense

et

région

:

militaire;

région et division militaire territoriale; département et délégation militaire départementale. @ Les structures territoriales de défense non militaire. Elles sont articulées en trois niveaux : département, région, zone* de défense. Le département est l'échelon d’exécution des mesures de défense non militaires. La région est le niveau adapté de mise en application de la défense économique. La zone de défense est le maillon essentiel de la défense non militaire : le préfet de zone, délégué de tous les ministres, dirige la défense non militaire dans sa zone, ow il peut prescrire la mise* en garde en cas de rupture des liaisons avec le gouvernement. Le territoire métropolitain est divisé en six zones de défense ; les DOM*TOM

sont regroupés en quatre zones de

défense, les préfets et hauts-commissaires disposent de bureaux de défense et de centres opérationnels de défense.

—_—_+—_+_\1_1——___——

ORGANISATION

TERRITORIALE

DE LA

DEFENSE ___

MANCHE

Tre RM CHERBOURG i,

23 Rouen

) '

e@

OCEAN ATLANTIQUE

51 LYON eo

Ontpellier,Aer, V

53 MARSEILLE * TOULON 3° RM

MER MEDITERRANEE

région militaire et région gendarmerie [ ]

E

Limite division militaire Limite

région maritime

Limite région aérienne

Vv Chef-lieu région aérienne

65@

Chef-lieu division militaire

*

Chef-lieu région maritime

Chef-lieu O région militaire

V

Région aérienne

cree Marine territoriale militaire : Terre, Marine, Aviation, Gendarmerie

documen SIRPA

22

_____ ORGANISATION

DU TRAITE DE L’ASIE DU SUD-EST

# Les structures territoriales de défense militaire. Elles concernent les trois armées et la gendarmerie : — pour l’armée de terre, les structures territoriales se confondent avec les six régions* militaires. Les limites des 22 régions coincident avec celles des divi-

Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est — OTASE.

sions* militaires territoriales (DMT).

Lorin d’une mine 4 orin est le cable qui le flotteur contient la charge et le dispositif de mise de feu; le crapaud est un corps lourd qui repose sur le fond de la mer et y ancre la mine.

Le

général commandant la DMT exerce le commandement territorial sur toutes les formations de l’armée de terre stationnées dans la région. II est en particulier responsable de la gestion du domaine militaire. Bien que le département ne soit pas une circonscription militaire, un délégué militaire départemental adjoint au général commandant la DMT assiste le préfet pour les aspects militaires de la défense; — pour la marine, la région* maritime englobe un ensemble de forces, de bases et d'installations, de services et de moyens

de soutien des forces maritimes. L’ensemble des mers et océans est divisé en zones* maritimes placées sous l’autorité de commandants de zone maritime. Le préfet maritime exerce des responsabilités civiles et militaires et il est dépositaire de l’autorité de |’Etat dans les limites de la région maritime. Au plan militaire, il est a la fois commandant de région maritime assurant le soutien et la mise en condition des forces maritimes de la région et commandant en chef de zone maritime assurant le commandement et le contréle opérationnel des forces maritimes de sa zone ; — pour l’armée de l’air, les commandants

de région* aérienne exercent en temps de paix une autorité territoriale de gestion sur les forces stationnées. Par l'intermédiaire des généraux adjoints commandant

les zones*

aériennes

de

Organisation du traité de V'Atlantique Nord — OTAN.

orin relie le flotteur au crapaud;

ORSEC (plan) (Organisation des secours)

Le plan ORSEC est un dispositif de gestion des crises permettant la mobilisation et l'’engagement de moyens extraordinaires lorsque les secours habituels (sapeurs-pompiers, police, gendarmerie) se trouvent débordés soit par l’ampleur d'une catastrophe, soit par la spécificité des risques qu'elle comporte. Pour l’essentiel, chaque plan ORSEC comprend un organigramme de répartition des responsabilités et un inventaire des moyens disponibles, publics ou privés, civils ou militaires. Tous les départements disposent d’un « plan ORSEC général », destiné a faire face a des risques non définissables a l’avance et de « plans annexes » spécialisés dans la couverture des risques majeurs répertoriés dans les départements. La couverture de l'ensemble du territoire national représente actuellement environ 1500 plans de la famille ORSEC : accidents d’aéronefs, accidents ferroviaires, inondations, feux de foréts,

secours en montagne, pollutions maritimes et matiéres et installations dangereuses.

défense,

dont les limites sont identiques 4 celles

ORSEM

des régions, ils assurent un réle opérationnel en matiére de défense aérienne;

service d‘état-major.

— pour la gendarmerie, le commandant de région* de gendarmerie, dont les limites sont identiques 4 celles des régions militaires, exerce

son autorité sur

la totalité des formations de gendarmerie départementale et de gendarmerie mobile stationnées sur le territoire.

228

-- officier de réserve du

BOTAN

Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou NATO Treaty Organization)

(North Atlantic

L'OTAN a été créée pour assurer le respect du pacte de |’Atlantique Nord, signé 4 Washington le 4 avril 1949 par la

ee

ee.

Belgique, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la France, |’Islande, I’Italie, le Luxembourg, la Norvége, les Pays-Bas, le

Portugal et le Royaume-Uni. la Turquie y ont adhéré en magne fédérale en 1954 et 1982. Alliance politique et pacte prévoit une assistance cas d’agression, fondée sur

La Gréce et 1951, I’Allel’Espagne en militaire, le mutuelle en la notion de

légitime défense collective. Toutefois, le

traité ne couvre que |’Atlantique Nord et une partie de la Méditerranée et la réalité de l’agression est appréciée discrétionnairement par chaque Etat qui, en outre, demeure seul juge de I’étendue de I’assistance qu'il entend apporter a |’Etat agressé, cette assistance ne comportant pas nécessairement des moyens militaires. L'OTAN comprend un organe exécutif, le Conseil de |’Atlantique Nord, qui siége a Bruxelles. I] dispose d’un comité militaire auquel sont subordonnés les grands commandements intégrés celui des forces alliées en Europe (CAE, quartier général SHAPE), celui de 1|’Atlantique (ACLANT), celui de la Manche (ACCHAN) et le groupe de planification régional Etats-Unis-Canada,

chargé de la défense

de l’Amérique du Nord. Ces commandements régionaux sont eux-mémes subdivisés en plusieurs commandements (pour l’Europe : Nord-Europe, Centre-Europe, Sud-Europe, zone de défense aérienne du Royaume-Uni,

force

mobile

alliée

en

Europe, force aéroportée de détection lointaine). En 1966, invoquant notamment les changements politiques intervenus depuis 1949 et l’existence de son armement atomique dont « la nature exclut quil soit intégré », la France a décidé de se retirer de |’organisation militaire intégrée du pacte, tout en restant membre de l’alliance. Depuis son adhésion en 1982, l’Espagne est également dans cette situation. —

carte p. 230-231

contre Asie.

l’expansion Huit

Etats,

LOU RAGAN

du communisme

en

les

de

trois

alliés

lANZUS* (Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis),

trois Etats asiatiques, Pakis-

tan, Thailande et Philippines, la Grande-

Bretagne et la France se réunirent a Manille du 6 au 8 septembre 1954 en vue de conclure le traité de défense proposé par les Etats-Unis. La conférence se termine le 8 septembre par la publication de trois documents différents : une charte du Pacifique qui rappelle la conformité de ses principes a ceux des Nations unies (la défense de la liberté, de la souveraineté et de I’intégrité territoriale des Etats). Le traité de défense

collective pour l’Asie du Sud-Est définit l'objet et les limites de I’alliance : en cas d’attaque extérieure, chaque Etat s’engageait a agir conformément 4 ses régles constitutionnelles, ce qui laissait aux Parlements nationaux toute liberté de non-intervention s'ils le jugeaient opportun.

Un

protocole

annexe

adjoint

aux

deux textes précédents faisait du Cambodge, du Laos et du Viét-nam une zone dans laquelle toute agression serait considérée par les huit membres de I’alliance comme une menace contre la paix et leur propre sécurité. Du 23 au 25 février

1955, se réunit a

Bangkok une seconde conférence qui met en place l’Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est. L’association se dote d’un bureau permanent d’études militaires installé a Bangkok. Ce bureau n’exerce

aucun

commandement

puisque aucune

force nationale n’était mise en permanence a la disposition de l‘(OTASE comme

c’était le cas pour |'OTAN. Aprés le retrait de la France en 1967 et du Pakistan

en

1972,

l’OTASE

a été

dissoute le 30 juin 1977. OTOMAT Missile antinavire construit en coopération par Oto Melara et Matra;

sa portée

est de 60 4 80 km. II n’est pas en service dans la marine frangaise.

OTASE

Organisation du traité de l’Asie du SudEst

Ouragan

L’organisation a été lancée sur initiative

Transport* de chalands de débarquement

américaine

(TCD)

dans

le cadre

de

la lutte

admis

au

service

actif en

1965;

229

2.

oe

JOURAGAN. ee

Guatemala EVSalvador

aes Etats-Unis Membres de l'OTAN

an

Les deux blocs

230

France, membre de l'OTAN (s'est retirée ree i commandement intégré de

Zone couverte

par le traité de l’'Atlantique Nord

[_] Membres de !OCDE Tz

Membres'de TANZUS

ee ZZ

Membres du pacte de Varsovie

LZ

Alliés de I'URSS

231

_.

OURAGAN

Principales caractéristiques de l’'Ouragan

déplacement

5 800 t lége, 8 500 t a pleine charge

dimensions hors tout

longueur 149 m, largeur 21,5 m

vitesse maximum

17 noeuds

autonomie

9000 milles marins a 15 noeuds

équipage

215 hommes

l'autre TCD du méme type, |’Orage, a été

a une plate-forme

admis au service actif en 1968.

peut transporter

L’Ouragan a un radier de 120 m de long qui peut recevoir 2 EDIC ou 8 CTM;; il

gan et |'Orage doivent étre remplacés par des TCD type Foudre*.

232

pour hélicoptéres. 470 passagers.

I]

L’Oura-

pacifisme rN

De Lysistrata a Bertrand Russell, le pacifisme a connu quelque évolution, mais il n’a pas apporté la paix. De méme, le neutralisme n’a pas épargné I’invasion a nombre de pays qui se réclamaient de leur neutralité. Il n’en demeure pas moins que le pacifisme et le neutralisme représentent aujourd’hui encore des courants de pensée puissants et internationaux. Les organisations quis’enréclament sont plus ou moins inspirées par des intéréts idéologiques et politiques marqués mais leurs adhérents et les sympathies suscitées sont souvent mus par des convictions religieuses ou morales sincéres et un patriotisme réel. De l’appel de Stockholm et des mouvements de la paix aux Freeze (« gel ») américains, au CODENE (Comité pour le désarmement nucléaire en Europe), aux Verts, notamment allemands, le paci-

fisme a pris des formes variées a |'instigation ou a l’unisson de I’URSS. Ce pays a, en effet, su se placer dans sa propagande en champion de la paix et de la générosité en face d’une Amérique dépeinte comme belliqueuse et égoiste. Cependant, les

communautés

scientifi-

ques, les Eglises, notamment protestantes, qui ont fondé leurs propres mou-

vements pacifistes, ne sont pas toutes manipulées par |’Est. Aussi, sans se livrer 4 une analyse des structures et de l'histoire de ces mouvements, il n’est pas sans intérét d’en analyser les motivations et les principaux mots d’ordre.

Pacifisme et neutralisme prennent source dans le désir universellement partagé de paix. La terreur qu’inspire la guerre nucléaire n’a fait que l’amplifier en s'appuyant sur une expérience historique, Hiroshima, qui demeure si présente qu'il n’est pas rare de mesurer en « hiroshima » la puissance de destruction des armes nucléaires. Le nucléaire est d’ailleurs porteur d’une crainte aussi profonde que celle qu’inspire l’arme chimique. Comme elle, il apparait radicalement contre nature. II est d’ailleurs significatif que les mouvements écologistes soient associés aux pacifistes et que leur force la plus grande se présente dans les pays les moins pourvus en industrie nucléaire civile. Mais la crainte qu’inspire la guerre nucléaire s'est surtout développée du fait de l’existence des armes nucléaires a courte ou moyenne portée. En effet, l’équilibre de la terreur instillait en méme temps un sentiment diffus d’éloignement de la guerre. Les armes atomiques de « champ » donnent trés précisément, au contraire, le sentiment que tel territoire européen peut étre le lieu immédiat d’un affrontement dévastateur. Le slogan « plut6t rouge que mort » illustre bien cette crainte. Pour entretenir l’incertitude chez l’adversaire, l'OTAN et la France ont insuff-

samment

expliqué

que

leur armement

préstratégique n’impliquait pas l’acceptation d’un combat préalable sur le théatre

occidental européen. Elles ont ainsi contribué 4 alimenter le pacifisme en 233

SSSSSSSSSSSSSSSS NN ___ PANHARD __SSSSSSSSSSSSFSSFSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Allemagne et dans les pays les plus directement exposés 4 une telle éventualité. Mais le pacifisme est souvent aussi accompagné d’une considération économique trés discutable : le « nucléaire » cotiterait plus cher que le conventionnel alors que tel n’est pas le cas si l’on veut obtenir une sécurité et une capacité d’intervention suffisantes avec des moyens « classiques ». Enfin, et méme parfois en premier lieu,

le pacifisme nait d’une approche morale (il n’est pas de guerre juste) ou d’une confiance humaniste dans la raison (le nuage de lait dans le thé de l’ambassadeur éloignerait le spectre du champignon atomique dans le ciel des peuples). Le pacifisme conduit ainsi souvent a Villusion du désarmement unilatéral. Dans ses formes les plus réalistes, il s'est cependant transformé avec |’évolution méme des stratégies. D’abord demandeur de l’interdiction méme de l’arme nucléaire, il s'est engagé avec la montée en puissance des armes stratégiques vers le gel des armements de cette nature et l’interdiction de leur emploi en premier. II s'est vite révélé qu’annuler de ce fait la notion méme de dissuasion renvoyait 4 un affrontement conventionnel alors que, derriére sa dési-

gnation bénigne, le « conventionnel » cachait une terrible efficacité des armes et des victimes aussi nombreuses. Plus récemment, l’action du pacifisme s'est donc portée vers |’interdiction ou la limitation des armes 4 moyenne portée et contre la modernisation des armes a courte portée. Mais le pacifisme s’allie parfois au neutralisme dans la mesure ot ce dernier refuse de prendre parti dans les rivalités entre Etats. La nuance la plus significative entre le neutralisme et le pacifisme porte cependant sur le fait que, si certains pays accompagnent leur neutralité d’une absence de forces armées nationales significatives, d’autres, au contraire, comme

la

Suisse, se dotent d’une protection militaire trés élaborée. La forme la plus récurrente de |’alliance du pacifisme et du neutralisme 234

réside

dans

|’« euronationalisme

», ou

l'Europe « troisiéme force », qui considére comme étrangers aux intéréts de l'Europe les intéréts des deux Grands ainsi placés sur un surprenant pied d’égalité, comme si les valeurs qu’ils soutiennent pouvaient laisser l'Europe indifférente. Analyser ainsi les motivations et les mots d’ordre du pacifisme et du neutralisme, en souligner les illusions n’est pas l’expression d’un bellicisme aveugle. Le pacifisme est a la paix ce que la boulimie est a l’appétit. La premiére exigence pour la vie d’un peuple se trouve dans la sécurité. Seule la sécurité, aujourd’hui obtenue par |’existence méme des armes de la dissuasion, permet en fait d’ouvrir et de poursuivre les négociations sur un désarmement progressif, équilibré et vérifié. Panhard La société de constructions mécaniques

Panhard et Levassor est une filiale a 99,87 p. 100 de Peugeot S.A. Son siége est situé a Paris. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 700 millions de FF en 1986 et anticipe un chiffre d'affaires de 780 millions de FF en 1987, uniquement en armement. Ses points forts sont les suivants :

— l’‘appartenance a un groupe automobile privé (Peugeot SA);

— une spécialisation dans la haute technologie; — une réputation internationale exceptionnelle; - la premiére place mondiale dans le créneau

des véhicules

blindés

4 roues;

— le renouvellement accompli de sa gamme de véhicules : le VBL, la « 205 » de Panhard. Panhard surmonte la crise qui la frappe depuis 1981. Celle-ci est due au fait que : - les nouveaux matériels concus par la société sont arrivés au stade d’industrialisation au moment de la chute des revenus des pays dont les budgets sont tributaires du prix des matiéres premiéres;

— une part non néligeable de ses productions fait appel 4 des équipements dont les cycles industriels sont particuliérement longs (18 4 20 mois). Aprés une cure d’amaigrissement (sup-

quartier libre]

2Bi,

SS ——___ PERQUISITION S

perquisition Pershing



visite.

Il

Missile nucléaire de portée intermédiaire américain. Déployés a raison de 108 unités sur le sol de la RFA, ils devraient étre démantelés conformément 4 la double option zéro, arrétée dans son

principe en décembre 1987. D’une portée de 1500 km et d’une charge de 250

Kt,

le Pershing est doté d’une téte nucléaire a coefficient de pénétration souterraine élevé lui permettant de détruire des cibles enfouies 4 30 m de profondeur.

personnels

civils de la défense

inhérentes au recrutement des fonctionnaires (délais nécessaires a l’organisation des concours, absence de souplesse de la procédure). L'industrie d’armement est le premier employeur des ouvriers d’Etat. Ils travaillent au développement et 4 la fabrication des matériels d’armement au sein des établissements de la DGA. Ils contribuent aussi a l’entretien des forces : maintenance des armements, des batiments et l’équipement des hommes (cantine, habil-

lement...). Ils relévent du statut d’ouvriers d'Etat : grille commune de rémunération,

évolution des salaires comparable 4 celle des salaires des ouvriers de la métallurgie et régime de retraite propre.

Pour deux militaires de carriére, la défense compte

un civil. Au total, plus de

140 000 civils travaillent au sein du ministére de la Défense. Ils participent a la conception et a la réalisation des matériels, au soutien et a l’entretien des forces. Les personnels civils de la défense occupent de nombreuses fonctions et relévent d'une multiplicité de statuts. Ils se répartissent en fonctionnaires

agents

sous

4 grandes familles, (33000 environ),

contrat

et

les les

les auxiliaires

(10 000), les ouvriers (92 000) et les civils

recrutés

par

les

forces

francaises

en

Allemagne (5000). Ils sont affectés a l’administration centrale, dans les centres

de recherche et les établissements de la délégation générale pour l’armement, dans les armées et services communs. IIs sont répartis sur l'ensemble du territoire et outre-mer. Plus de 2000 agents sont recrutés dans les DOM-TOM et travaillent pour l’essentiel au soutien du centre d’expérimentation du Pacifique. Comme tous les fonctionnaires, ceux de la défense

sont répartis en quatre catégories, A (direction et conception), B (application et encadrement d’effectifs limités), C et D (taches d’exécution).

Les

agents

partie recrutés

sous pour

contrats effectuer

sont

pour

certaines

taches spécialisées ou exercer des professions qui n’existent plus dans la fonction publique (certains scientifiques de trés haut

niveau,

ingénieurs

et chercheurs

dans des techniques de pointe) et pour partie recrutés pour pallier aux difficultés 238

pertes santé Les pertes santé comprennent tous les personnels perdus par les unités pour maladies, blessures ou lésions dues aux armes nucléaires, bactériologiques ou chimiques (NBC*), nécessitant l’intervention du service de santé. (> pertes* totales]

pertes totales Les pertes totales comprennent toutes les pertes subies par les formations, c’est-adire les pertes* santé, les tués, les prisonniers, les disparus et les déserteurs.

pétrolier ravitailleur Les pétroliers ravitailleurs sont des bAatiments de soutien qui permettent d’assurer, en mer, le recomplétement des approvisionnements des batiments de combat en combustibles et vivres. Certaines marines disposent également de ravitailleurs de munitions. La marine frangaise a 4 pétroliers ravitailleurs type Durance* de 10000 tonnes de port en lourd : Durance (1976), Meuse (1980), Var (1983) et Marne (1987). [> ravitaillement* 4 la mer]

piquet radar

Batiment

équipé

d’un

radar

de veille

aérienne, déployé a une certaine distance

d'une force navale, généralement dans la direction de la menace aérienne, de facon a accroitre la portée de détection de la

a

PLANIFICATION ____

force et augmenter ainsi le préavis d’attaque aérienne.

plage La plage de débarquement est |’endroit de la céte ot s'effectuent les opérations de débarquement. Une bonne plage de débarquement doit étre : — saine sur le plan nautique, c’est-a-dire sans récifs ni rochers tant au large que sur la céte; - facile d’accés par la terre, pour permettre une progression rapide; — abritée de la houle; -— d'un gradient suffisant pour que les engins puissent s'approcher au plus prés de la céte et déplager (se déséchouer) sans difficultés.

plageage Le plageage (beaching lopération d’échouage débarquement

en anglais) des engins

sur la céte.

est de

> plage*]

par le gouverne-

ment. Constamment tenu 4a jour, il regroupe différents documents contenant la liste et les structures des unités de l’armée de terre et fixant les missions des unités d’active en cas de mobilisation*. Le regroupement en grandes unités de la majeure partie des formations mobilisées constitue la caractéristique essentielle du

plan de mobilisation. Au terme de ce plan, les divisions d’actives, qui forment dés le

temps d’action

de paix la I’ armée rapide

(FAR),

sont

et la force renforcées

par des forces* régionales chargées d’assurer la couverture du territoire. Reposant sur le principe de la dérivation’*, le plan de mobilisation est fondé sur l’idée qu'un affrontement armé marquerait le paroxysme d’une crise internationale. La classification par stade* de mobilisation permet une montée en puissance adaptée a l’évolution de la crise et aboutit, si nécessaire, A doubler en moins d’une semaine les effectifs de l’armée de terre. [> mobilisation]

plan de défense du territoire

opérationnelle

Etablis par les commandants désignés de zone* de défense et les commandants de division* militaire territoriale et mis en ceuvre dans le cadre de la défense* opérationnelle du territoire, ces plans de défense militaire rassemblent les ordres et dispositions prévus pour assurer la sécurité au sol des organismes et des installations indispensables 4 la défense et, plus généralement, pour garantir |’intégrité du territoire national face a toute action

ennemie.

[/— organisation

territoriale

de la défense]

de protection

(PGP)

Le plan de mobilisation de l’armée de terre P5A est établi en fonction de la législation en vigueur et des hypothéses

retenues

Document classifié établi pour chaque point* sensible par l’autorité fonctionnelle qui en est responsable. II rassemble les dispositions prévues pour assurer la protection interne du point sensible.

plans généraux

plan de mobilisation

de menaces

plan particulier de protection

Les plans généraux de protection constituent des documents qui rassemblent a l’échelon du département et de la zone de défense l'ensemble des mesures et des moyens de défense civile et de défense économique a mettre en ceuvre afin d’assurer la sécurité du territoire en cas de menace extérieure accompagnée ou non de troubles intérieurs. Ils sont préparés par les préfets 4 partir des mesures prévues par les ministéres dans leurs mémentos* particuliers. Les PGP, qui forment avec les plans* de défense opérationnelle du territoire un ensemble cohérent, fixent en particulier les missions a confier aux forces spécialisées du maintien de I’ordre (police, gendarmerie), ainsi qu’aux forces armées de troisiéme catégorie (éléments militaires autres que la gendarmerie).

planification La planification concerne le long terme et couvre une période de 15 a 20 ans. Elle vise 4 définir l’appareil militaire dont il est nécessaire de se doter pour atteindre, avec une efficacité donnée, les objectifs

239

————_ — CONTINENTAL ——

PLATEAU

de la politique militaire fixée par le gouvernement. Elle se traduit par |’élaboration de « modéles d’armée », ensembles

organisés de systémes de forces possédant les capacités suffisantes pour remplir les missions retenues a l’horizon envisagé. , plateau

continental

L’article 31 de la convention des Nations unies sur le droit* de la mer stipule que le plateau continental d’un Etat cétier comprend les fonds marins et leur soussol au-dela

de sa mer™*

territoriale,

sur

toute |’étendue du prolongement naturel du territoire terrestre de cet Etat jusqu’au rebord externe de la marge continentale ou jusqu’a 200 milles marins des lignes de base a partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale lorsque le rebord externe de la marge continentale se trouve 4 une distance inférieure. Donc,

si le rebord

externe

de la marge

continentale est 4 moins de 200 milles marins, tout le fond de la zone* économique exclusive est considéré comme plateau continental. Dans le cas contraire, c’est-a-dire si ce rebord est a plus de 200 milles marins,

Etat cétier a le choix entre deux options qui sont limitées par deux butées également en option. Ces derniéres sont soit a 350 milles marins des lignes de base, soit 100 milles marins au-dela de l’isobathe 2 500 m. L’Etat cétier exerce ses droits souverains sur son plateau continental.

plongeur démineur Les plongeurs démineurs sont des spécialistes du déminage. La marine dispose de 3 groupes de plongeurs démineurs, un par

région

maritime;

ces

plongeurs

opérent a partir d’un batiment base. En outre, chaque chasseur* de mines posséde une équipe de plongeurs démineurs. Pluton

Systéme d’arme organisé pour l'emploi a terre de l’'arme nucléaire préstratégique. Le Pluton est un missile monté sur un chassis AMX 30 d’ou il est tiré. Sa portée est de 120 km (portée minimum : 20 km).

Le Pluton est équipé d’un propulseur a 240

Mt

Pluton. Missile nucléaire préstratégique (Ph. Aérospatiale)

poudre. Son guidage se fait par inertie. Les armes Pluton sont regroupées au sein de 5 régiments implantés dans le nord-est de la France. Chaque régiment reléve d’un corps d’armée dés le temps de paix, mais son engagement au sein du corps de rattachement doit faire l’objet d’une décision préalable. point sensible Est qualifié de point sensible tout établissement, installation ou ouvrage présentant a titre permanent ou dans certaines circonstances une importance particuliére pour la défense. Cette désignation, sanctionnée par une inscription dans I’un des répertoires des points sensibles, en-

traine la préparation et éventuellement la mise en ceuvre des mesures destinées a en réduire la vulnérabilité et 4 en permettre le fonctionnement continu. II existe un répertoire national, pour les points sensibles prioritaires désignés par le gouvernement,

et des répertoires zonaux

départementaux

pour

les autres

et

points

sensibles, en fonction de leur intérét pour

la défense ou la survie de la population.

PONT AUTOMOTEUR

point sensible prioritaire Point sensible figurant au répertoire national et retenu comme prioritaire par le gouvernement en fonction des impératifs de défense. Les installations des forces nucléaires stratégiques (FNS) sont des points sensibles prioritaires.

D’ACCOMPAGNEMENT ____

naires, la recherche des absents illégaux, le contréle de la circulation automobile militaire, la surveillance des établisse-

ments militaires, le recueil du renseignement, les services d’ordre militaires pour les cérémonies et manceuvres. Elle est

principalement exercée par la gendarmerie

nationale

mais

d’autres

services

point zéro

comme

Dans une explosion nucléaire, le point zéro est le point situé, sur la surface de la terre, 4 la verticale de ]’explosion.

de la sécurité de la défense ou l’arme du train y participent.

poisson autopropulsé (PAP) Le poisson autopropulsé (PAP) est un engin de guerre des mines autopropulsé et filoguidé qui se maintient légérement au-dessus du fond. Muni d’une caméra et d’un projecteur, il permet l’identification des objets détectés par les sonars de chasse aux mines. I] emporte également une charge d’explosif qu’il peut larguer a proximité d’une mine et dont la mise de feu est télécommandée.

polémogéne Facteur monde,

de

guerre.

le fanatisme

la direction* de la protection et

En temps de guerre ou a |’étranger, une partie des fonctions de police militaire reléve de la prévété.

policier auxiliaire Appelé accomplissant le service national dans la police. (— service national]

Politique étrangére Publication trimestrielle de stratégie et de défense dont exemplaires.

Polytechnique

faim

religieux

dans sont

le des

facteurs polémogénes.

polémologie Science de la connaissance des facteurs de guerre, la polémologie se propose d’étudier la guerre comme un phénoméne relevant des sciences sociales. Partant de hypothése que la paix est l'état normal des sociétés, il est implicitement admis que la guerre est un phénoméne pathologique. Non seulement la polémologie conteste que la guerre soit un instrument

a la disposition des hommes, mais elle considére plutét que ce sont les hommes qui, dans un contexte sociologique donné, sont les jouets de la guerre. La recherche polémologique s'attache notamment 4a analyser la genése des guerres en cherchant a y découvrir les circonstances polémogénes.

police militaire La police militaire comprend le contréle des militaires isolés et des permission-

s’éléve

4 5000

— Fco/le

polytechnique.

polyvalence La

le tirage

Caractéristique

des forces des forces qui leur per-

met, du fait de leur structure et de leurs

équipements, de participer a toutes les formes de combat, quelle que soit leur vocation particuliére, et de faire face, au moins temporairement, a de brusques

changements de situation. Hpont

automoteur

d’accompagnement (PAA) Véhicule comprenant plusieurs travures mues par des vérins et permettant le franchissement de coupure de 20m, et méme de 38m lorsqu’il s'immerge partiellement. Ce matériel est en dotation dans les régiments du génie des corps d’armée et des divisions blindées. Principales caractéristiques du PAA poids total en ordre de marche

34,5 t

vitesse max. sur route

60 km/h

franchissement de gué

1,50 m de profondeur

— illustration p. 242

241

____- PONTER eee Se SS SS

Pont automoteur d’accompagnement Matériel amphibie de franchissement (Ph. ECP-Armées)

pontée

porte-avions

Un porte-avions catapulte et récupére ses avions face au vent. Ces manceuvres exigent donc un changement de route; pour perdre le moins de temps possible, les avions sont catapultés et ramassés par

L’appellation « porte-avions » est, actuellement, réservée aux porte-aéronefs* a

vagues. Une vague constitue une pontée.

On dit que les pontées sont enchainées lorsque le catapultage du dernier avion d’une pontée précéde immédiatement l’‘appontage du premier avion de la pontée précédente. Les pontées enchainées permettent d’assurer une permanence en vol.

porte-aéronefs

catapultes* et brins* d’arrét, mettant

en

ceuvre des avions classiques. Principal instrument de projection de puissance a partir de la mer, le porte-avions est l’'apanage des grandes marines. Les

Etats-Unis

ont

14 grands

porte-

avions d’attaque, portant un groupe aérien de 90 appareils : 3 de type Nimitz de 96 000 tpc et 1 Enterprise de 91000 tpc a propulsion nucléaire et a propulsion classique : 1 Kennedy de 82 000 tpc, 3 de type Kitty Hawk de 81 000 tpc, 4 de type

servé aux nouveaux batiments munis de tremplins* a l’avant, mettant en ceuvre des avions ADAC*/ADAV*. Les principaux porte-aéronefs sont : les 3 soviétiques de type Kiev, 43000 tpc, les 3 britanniques de type Invincible,

Forrestal de 79000 tpc et 2 de type Midway de 64 000 tpc. La France dispose de 2 porte-avions de type Clemenceau de 33000 tpc portant 40 appareils; elle construit un porte-avions a propulsion nucléaire le Charles-de-Gaulle*. L'Union soviétique a développé plus tardivement une aviation embarquée; aprés avoir construit 2 porte-hélicoptéres de type Moskva de 17000 tpc puis 3 porteaéronefs de type Kiev de 43 000 tpc, elle construit actuellement son premier porteavions a propulsion nucléaire. Trois autres pays disposent d’un ancien porteavions britannique lancé A la fin de la derniére guerre, de 20000 tpc : I’Argen-

20 000 tpc, l’italien Garibaldi, 13 000 tpc,

tine, le Brésil et l’Inde. -+ groupe’ aéro-

l’espagnol Principe De Asturias, 15 000 tpc.

naval;

Nom générique de tout batiment porteur d’aéronefs qui en constituent le systeéme d’armes principal. On parle de « porteavions » pour les batiments équipés de catapultes et brins d’arrét, mettant en ceuvre des avions classiques, et de « porte-

hélicoptéres » pour les batiments mettant en ceuvre des hélicoptéres. Le terme de « porte-aéronefs » est normalement ré-

242

appontage*;

catapulte*;

brin*

d‘arrét]

$a

porte-avions a propulsion nucléaire (PAN) — Charles*-deGaulle.

CL POSTE DE COMMANDEMENT

porte-étendard qui porte

Officier

|’étendard*

dans

un

régiment de cavalerie, d’artillerie ou du

porte-drapeau

train ou, plus généralement, toute personne qui porte un étendard. (+ dipléme

Officier qui porte le drapeau* d’un régiment ou, plus généralement, toute personne qui porte un drapeau. [> dipléme

d'honneur de porte-drapeau]

d'honneur de porte-drapeau]

Batiment dont le systéme d’arme principal est constitué par ses hélicoptéres. La France dispose d’un porte-hélicoptéres, la

portée Distance a laquelle une arme est susceptible d’expédier un projectile avec le maximum de précision et de puissance d’impact. Si les missiles stratégiques sont des armes a longue portée (supérieure a 5 000 kilométres), la notion de missile a

moyenne et a courte portée recouvre une

porte-hélicoptéres

Jeanne*-d’Arc, qui sert de batiment école

d’application des officiers de marine. Les batiments de combat qui emportent un ou deux hélicoptéres sont appelés des batiments porteurs d’hélicoptéres (BPH) dans la marine frangaise.

gamme d’armes de portée, de puissance et de concept d'utilisation trés divers. Cette diversité contribue 4 entretenir les malentendus dans la discussion sur I’éli-

poser d’assaut Atterrissage d’aéronef

mination des armes nucléaires a moyenne et courte portées et en France dans le débat sur |’utilisation des armes nucléaires tactiques ou préstratégiques. Les forces du pacte de Varsovie comprennent, parmi les armes a moyenne portée, les missiles tirant entre

en territoire hostile ou non.

1 800 km (SS4) et 5 000 km (SS 20) et les

missiles tactiques 4 portée allongée de 500 km (SS 23) a 900km (SS 22). Les armes de portée inférieure sont considérées comme des missiles tactiques également appelés armes de théatre. Pour les stratéges de l’OTAN, les forces nucléaires

intermédiaires comprennent les missiles

intermédiaires missiles tels 2000 km de intermédiaires les Pershing I

de longue portée (euroque les Pershing II de portée) et les missiles de courte portée (tels que A, dont la portée avoisine

700 km). Mais ils font coexister, avec les forces intermédiaires de moyenne portée,

les missiles nucléaires de courte portée qui vont du Lance (portée 110 km) aux missiles tactiques 4 portée allongée de la nomenclature soviétique. La France, pour sa part, englobe dans

les armes préstratégiques (Pluton : portée 120km et Hadés : portée 350 km) les moyens que le pacte de Varsovie qualifie de missiles tactiques.

équipé ou sommaire,

sur

un

terrain

éventuellement

de

longueur réduite, dans un cadre tactique,

postcombustion Deuxiéme combustion effectuée derriére la turbine du réacteur, par injection de

carburant dans la veine gazeuse. On éléve ainsi la température des gaz (au-dela de ce que peut supporter la turbine) et donc leur vitesse d’éjection, ce qui se traduit par une importante augmentation de poussée du moteur. poste avancé air

de direction

tactique (PADTA)

Maillon intermédiaire du systéme mobile

de la chaine de contréle tactique qui assure la détection et le contréle a basse altitude des vecteurs offensifs de la force aérienne tactique (FATAC) et la coordina-

tion avec les forces terrestres pour la mise en ceuvre de l’appui aérien.

poste de commandement Réunion du personnel et des moyens matériels, notamment

de transmissions,

nécessaires 4 un chef pour exercer son commandement. Le poste de commandement

peut

étre

4 terre,

embarqué

ou

volant. 243

______ POSTE DE DIRECTION

TACTIQUE

poste de direction tactique

AIR

air

(PDTA)

Maillon principal de la chaine de contréle tactique, les PDTA sont équipés de radars mobiles, de systémes d’identification et de transmissions qui les relient au systéme fixe de défense aérienne, avec lequel ils

travaillent en étroite coopération.

poste de guidage avancée (PGA)

Dernier maillon de la chaine de contréle tactique permettant le guidage par mauvais temps au-dessus de notre artillerie sol-air des aéronefs intervenant au profit des troupes au sol. Ce guidage peut étre assuré par des transmissions radio et des systémes de désignation d’objectifs (illuminateurs laser par exemple). Postdam (conférence de} Derniére rencontre des trois

Grands,

Staline, Churchill, Truman, la conférence

est ouverte le 1% juillet 1945 au palais de Cecilienhof a Potsdam. Elle débouche sur des accords concernant |’Extréme-Orient et les futurs traités de paix européens. A Potsdam,

suggére

la délégation

la création

d’un

américaine

conseil

des

ministres des Affaires étrangéres, composé des ministres américain, britan-

nique, soviétique, francais et chinois. Cette décision confirme le projet américain de faire entrer l’allié chinois dans le concert des grandes puissances. La conférence définit les principes politiques et économiques gouvernant le traitement de l’Allemagne pendant la période initiale de contréle. L’accord propose le désarmement complet et la démilitarisation de l'Allemagne. A Potsdam, les Etats-Unis, l’Angleterre et la Chine adressent 4Tokyo un ultimatum tendant a la capitulation sans conditions du Japon. poudre

Nom

donné

depuis

mélanges de charbon

le x1v*

siécle

aux

de bois, de soufre

et de salpétre, utilisé dans les feux d’artifice, les canons et les armes portatives. Appelées poudres noires en raison de leur couleur, leur combustion libére des gaz opaques qui obscurcissent la

244

vision des tireurs et les désignent a l’adversaire. La mise au point de la poudre sans fumée est l'objet de recherches nombreuses 4 la fin du x1x* siécle. Vieille, ingénieur général des Poudres, donne a la France une avance appréciable en mettant au point la poudre B, nitrocellulose plastifiée et stabilisée. On a conservé par habitude le nom de « poudre » aux compositions qui constituent les blocs de plusieurs tonnes utilisés pour la propulsion des fusées. prefecture

maritime

Ville chef-lieu d’une région* maritime. Cherbourg, Brest et Toulon sont les 3 préfectures maritimes. Comme pour une préfecture de département, le terme

« préfecture maritime » désigne également les locaux abritant |’état-major du préfet* maritime. préfet Dans les départements,

régions et zones

de défense, les préfets sont responsables de la préparation et de l’exécution des mesures

non militaires de défense, dans

des conditions définies par un décret du 20 avril 1983. Dans les départements, ils assurent notamment la préparation du plan* général de protection et des plans de secours en collaboration avec les autorités militaires. Au niveau régional, les préfets de régions centralisent le renseignement de défense et préparent les mesures relatives a la msie en ceuvre des ressources et a

l'utilisation de la main-d’ceuvre et des infrastructures nécessaires 4 l’activité de défense. Dans le cas ot une région se trouve étre le siége d’une zone* de défense, le préfet de région est également préfet de zone. A ce titre, il coordonne,

dans la zone, la

préparation des plans civils de protection. A tous les échelons, le préfet assure le respect des sujétions imposées par la défense nationale.

préfet maritime Le préfet maritime commande une région* maritime; il a des pouvoirs civils et militaires.

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE _____

Au plan militaire, il est commandant de la zone* maritime attenant au littoral de sa région et commandant organique des forces basées dans la région. Ses responsabilités civiles ont été fixées par le décret du 9 mars 1978: le préfet maritime,

dépositaire

de

l’autorité

de

lEtat, délégué du gouvernement et représentant direct du Premier ministre et de chacun des ministres, a autorité de police administrative générale en mer. II coordonne l’action des administrations en

¢ La préparation militaire parachutiste

(PMP). Elle s’adresse aux jeunes gens qui, aptes et volontaires, désirent servir dans

les troupes aéroportées. L’instruction est dispensée au cours d’un stage d’une douzaine de jours permettant aux intéressés d’effectuer quatre sauts en parachute. Les jeunes gens déclarés titulaires du brevet prémilitaire parachutiste sont de droit affectés lors de leur incorporation dans les troupes aéroportées. ¢ La préparation militaire supérieure

mer et, en tant que de besoin, la mise en

(PMS). Elle est destinée aux jeunes gens

ceuvre de leurs moyens.

préparation militaire (PM) Avant leur appel sous les drapeaux, les

titulaires du baccalauréat ou d’un dipléme équivalent désirant devenir offciers de réserve. Elle concerne les trois armées. L’instruction se déroule sur une année scolaire et comprend une période en camp d’une durée de trois semaines pendant les vacances d’été. Lors de leur incorporation les jeunes gens ayant obtenu le brevet sanctionnant la PMS rejoignent directement l’école d’application de leur arme en vue d’y suivre le peloton d’éléves officiers de réserve. Aprés avoir passé avec succés l’examen de sortie, ils

jeunes gens volontaires peuvent recevoir,

sont nommés

premier

maitre

Grade équivalent, dans la marine, a celui

d’adjudant dans l’armée de terre et I’armée de lair et dans la gendarmerie. [- tableau des grades en fin d’ouvrage]

Premier

ministre*



ministre.

a partir de 17 ans, une préparation au service militaire dont l’objectif est de les

rendre aptes a tenir rapidement des emplois d’encadrement ou de spécialistes. Cette préparation comporte un entraine-

aspirants, puis sous-lieute-

nants de réserve lors de leur retour a la vie civile. H président

de la République

ment physique et sportif et une formation militaire de base. Les titulaires d’un brevet de préparation militaire regoivent lors de leur incorporation une affectation conforme 4a leurs souhaits et ont droit a des jours de permission supplémentaires. Ils peuvent également bénéficier d’un

Aux termes de l'article 5 de la Constitution de la V° République, le président de la République est le garant de |’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. II] est le chef des armées et préside les conseils et comités* supérieurs de la défense

report d’incorporation pour terminer un

(art. 15). I] nomme aux emplois militaires de l’Etat (art. 13).

cycle d'études. ¢ La préparation

militaire

terre,

ma-

rine ou air (PM). Elle se déroule sur une

année scolaire. Elle comprend des séances échelonnées4 raison de deux a trois par mois et une période bloquée d’une a deux semaines pendant les vacances d’été. L’examen de fin de préparation militaire est sanctionné par un brevet. Les titulaires de ce dipl6me ont priorité pour l’accés au peloton d’éléves gradés ou pour un emploi dans la spécialité pour laquelle ils ont regu un début de formation.

Les pouvoirs que le chef de lEtat tient en ce domaine de la Constitution doivent cependant

se

concilier,

notamment

lorsqu’il y a « cohabitation », avec ceux qui sont reconnus au Premier ministre* et au gouvernement*. Toutefois, dés 1958,

la défense nationale a appartenu 4 ce qu'il d’appeler le « domaine chef de I’Etat. Le réle

était convenu réservé » du

éminent de celui-ci a, du reste, été consa-

cré par un décret du 14 janvier 1964 lui conférant le droit exclusif d’engager les forces nucléaires. Limité aux seules 245

_____ PRESIDENT

DES SOUS-OFFICIERS ————————_—_$_$_$€$€}?$??____—_

Institut des hautes études de défense nationale

Secrétariat

général de la défense nationale

interministériel du renseignement

Ministre

Minis

chargé

des Affaires étrangéres

Ministre de l'Equipement, du Logement, de l'Aménagement du Territoire et des Transports

Zone de défense

aux armées alliées

de |'Economie, des Finances, et de la

Autres ministres ou secrétaires

Privatisation

d'Etat

Ministre

Ministre

de l'Intérieur

Mission centrale

de liaison pour l'aide

Ministre de

Ministre

dela ; Santé

l'Agriculture

Commandements en chef

Ministre

de I'Industrie, des P.T.T. et du Tourisme

Commandements :

outre-mer

supérieur outre-mer

Commandements

supérieurs

Commandant

MINISTRE DE LA DEFENSE

spécialisés ==

Delégue

Région |Division militaire militaire * militaire | départemental

Organigramme de la défense nationale

SIRPA documentation t

armes stratégiques que nous détenions alors, ce pouvoir s’étend aujourd’hui aux armes nucléaires tactiques ou préstratégi-

ques. En période de crise grave justifiant le recours a l’article* 16, le président de la République disposerait de pouvoirs exceptionnels.

président des sous-officiers Sous-officier désigné au sein d’une formation pour assurer la liaison entre ses pairs et le commandement.

prevote Détachement

de gendarmerie affecté A des unités militaires stationnant ou opé246

rant hors du territoire de la République. En temps de guerre, des prévétés peuvent étre établies sur le territoire national. Les prévétés exercent les missions de police générale relevant d’une part de la police* militaire (la recherche du renseignement étant particuliérement développée en temps de guerre) et d’autre part des missions de police judiciaire militaire. Des officiers de gendarmerie, désignés comme prévéts, jugent les personnes justiciables des juridictions militaires qui ont commis des contraventions.

En temps de guerre, les prévétés sont chargées de la protection des blessés et des prisonniers et de la répression du pillage. (~

justice militaire ; tribunal prévétal]

PROGRAMME

Primauguet Corvette anti-sous-marine du type Georges*-Leygues admise au service actif en 1986.

prise d’arme Cérémonie militaire mettant en ceuvre des troupes généralement en arme. Les

prises d’arme sont régies par un cérémonial strict prévu par des textes réglementaires.

procédure opérationnelle Ensemble des instructions qui régissent l'échange des informations opérationnelles entre les différentes composantes d'un groupement de forces. processus globales

des missions

(PMG)

En vue d’améliorer les méthodes d’instruction des appelés, les armées ont instauré une nouvelle pédagogie associant délibérément cadres et exécutants a la préparation et a l’accomplissement des missions. Cette technique, baptisée « processus des missions globales » (PMG), consiste a faire prendre en compte par un groupe un projet 4 réaliser. Chaque séquence comprend successivement une période d’apprentissage, destinée a faire acquérir les connaissances et le savoir-faire

nécessaires,

puis une

période de contréle opérationnel. L’apport de cette méthode est le style participatif donné a la phase d’apprentissage. Mis en présence du but 4 atteindre, les appelés sont amenés a concevoir ce qu’ils auront ensuite 4 exécuter.

projection de puissance Aptitude d’un Etat A déplacer vers une zone de crise un ensemble de moyens militaires

généralement

interarmées,

pour marquer une volonté politique ou militaire dans la zone.

programmation

militaire

Le maintien et le développement des capacités militaires passent par la nécessaire définition et la mise en ceuvre d’une véritable stratégie de moyens. A cet effet, il faut une vision portant sur le long

D’ARMEMENT ____

terme, une prise en compte des réalités et des contraintes, une volonté de choisir

les moyens de satisfaire les objectifs visés. En matiére de planification et de programmation, la défense a été la premiére a élaborer, en 1960, une loi* programme. Il y a une dizaine d’années, elle a été une

fois encore la premiére a intégrer planification a long terme et programmation. La planification est le domaine du long terme et couvre une période de 15 a 20 ans. Elle vise a définir l'appareil militaire 4 réaliser pour atteindre avec une efficacité donnée les objectifs de la politique militaire fixée par le gouvernement. Ces travaux débouchent sur « un modeéle d’armée », ensemble organisé de forces possédant les capacités suffisantes pour remplir les missions retenues a lhorizon envisagé. La programmation, éclairée par le « modéle d’armée » inscrit dans le long terme, est un travail de précision qui, partant de ce qui existe, débouche sur un objectif intermédiaire (maquette). La programmation fait l’objet d'une garantie officielle dont l’expression est la loi* de programmation qui couvre limitée (5 a 6 ans).

une période

Dans le domaine de la planification et de la programmation, le chef d’état-major des armées rassemble les propositions du délégué général pour l’armement, des chefs d’état-major de chaque armée et des directeurs

des services

interarmées.

Le

secrétariat* général de la défense nationale,

le GROUPES*

et

le cabinet

du

ministre participent également a la planification et a la programmation. De

nombreux

facteurs,

évolution

du

contexte économique, retards techniques, changements de cibles, rendent nécessaires une mise a jour de la programmation, prenant en compte les modifications conjoncturelles intervenues afin de veiller

A atteindre au mieux les objectifs de la loi. Ces travaux débouchent sur une esquisse budgétaire. La préparation de la loi de finances annuelle constitue la derniére phase du systéme de prévision. programme

d’armement

Satisfaire une demande exprimée par un état-major pour contrer une menace exis247

_____ PROGRAMME

MAJEUR

tante ou se dessinant

a terme,

telle est

ambition d’un programme d’armement. Mais la traduction de cette demande en termes de performances opérationnelles, de coats et de délais ne peut résulter que d'un dialogue confiant et permanent entre les officiers qui formulent le besoin et les ingénieurs qui réaliseront le matériel. Ce dialogue peut étre long et nécessiter des itérations successives mais il est le préalable

4 une

définition

complete,

claire et exhaustive du besoin afin d’éviter, autant que faire se peut, les modifications en cours d’exécution qui sont toujours sources d’allongement des délais et d’augmentation des coits. La conduite d’un programme est confiée 4 un ingénieur nommément désigné. On distingue généralement le stade*

de la définition,

le stade*

de la

réalisation (décomposé en phase de développement et phase de production), enfin le stade d'utilisation,

dont les enseigne-

ments ne doivent jamais étre sous-estimés. Trois impératifs guident le directeur de programme : qualité, délais et couts.

programme

majeur

Pendant tout ou partie de leur exécution,

certains programmes* d’armement sont classés « programmes d’armement majeurs ». Ce classement résulte d’une décision prise par le ministre de la Défense en fonction des critéres suivants : intérét militaire, caractére novateur, importance

financiére, conséquences industrielles et aspects

internationaux

du

programme.

prolifération La prolifération des armes nucléaires peut étre soit verticale, soit horizontale. Il y a prolifération verticale lorsqu’une puissance nucléaire améliore |’arsenal dont elle dispose en se dotant d’armes nucléaires d’un nouveau type ou en augmentant le nombre des vecteurs ou des ogives de certains types d’armes déja en service. La prolifération verticale n’accroit donc pas le nombre des puissances nucléaires. En revanche, la prolifération est dite horizontale lorsque de nouveaux Etats 248

accédent 4 une capacité nucléaire militaire. [— dissémination ; non-prolifération]

propagande L’action sur l’opinion publique tendant a la convaincre de la valeur des gouvernants, du bien-fondé d’une politique ou des torts d’un adversaire devient propagande si l’argumentation présentée déforme la vérité et si les opposants ne peuvent s’exprimer en retour. Lorsqu’elle est menée par une puissance étrangére dans un but d’affaiblissement de la capacité de défense, la propagande est appelée désinformation”*. propergol

Corps liquide ou solide utilisé pour la propulsion des fusées et des missiles. Les propergols liquides sont constitués de deux liquides qui réagissent l’un sur autre au moment du mélange. Les liquides sont généralement introduits dans les réservoirs juste avant le lancement. Lorsqu’une disponibilité de tous les instants

est nécessaire,

il faut recourir

aux propergols solides qui sont des mélanges d'un comburant et d’un combustible enrobés dans un polymére qui assure la cohésion de l'ensemble.

prospective Démarche qui a pour but d’imaginer les futurs possibles, de choisir parmi eux le futur souhaitable et de déterminer les actions a mener dans le présent pour que le souhaitable devienne probable. Dans le domaine militaire, la prospective s’applique aux finalités et aux moyens a mettre en ceuvre, elle englobe deux grands domaines : — la prospective des concepts stratégiques et tactiques qui est la définition des besoins futurs des armées 4 partir des orientations politiques nationales, des contextes géostratégique et géopolitique, de l’évolution des sciences et techniques ; — la prospective des moyens adaptés a ces concepts et aux besoins militaires A satisfaire.

Les résultats sont généralement accompagnés d'une évaluation financiére et présentés en termes de coiit-efficacité.

PROTECTION

Le Centre de prospective et d’évaluations (CPE) avait recu en 1964 la mission

de conduire les études de prospectives au profit du ministére de la Défense mais aussi de participer aux travaux d’orientation et d’élaboration des programmes de recherche et d’étude de défense, d’animer les recherches méthodologiques de rationalisation des choix budgétaires. Dans ce cadre, la majorité des études du CPE garda jusqu’en 1980 un caractére technique. A partir de cette date, une réorienta-

tion vers des études de prospective des concepts est concrétisée en 1982 par un changement d’appellation, le CPE devenant le Groupe* de planification et d'études stratégiques (GROUPES).

protection Créée

en

civile

1943

d’incendie

et

a partir de

ceux

des de

la

services défense

passive, la protection civile est devenue la sécurité* civile. La dénomination antérieure subsiste dans le nom de nombreux organismes.

protocole d’accord DéfenseEducation M. Charles Hernu, ministre de la Défense, et M. Alain Savary, ministre de l’Educa-

tion nationale. Ce protocole d’accord définit les grandes orientations de la coopération entre les deux ministéres. Des textes comparables ont été également signés entre le ministére de la Défense et les ministéres de la Culture, de |’Emploi

et de la Santé. des populations des

populations

contre

les

risques d’un conflit armé doit étre distinguée de la sécurité civile, protection contre les risques naturels et technologiques. La nécessité de protéger les populations civiles contre les risques de la guerre est véritablement apparue avec les conflits du xx* siécle, les bombardements a grande distance puis aériens, les armes

chimiques et les armes nucléaires. La compatibilité d’une politique protection des populations avec

tantes

mesures

de

protection

de

ses

populations qui diminuent pour lui les risques de notre riposte. De plus, dans une situation de crise, l’opinion publique serait sans doute moins sensible aux arguments pacifistes si elle était convaincue qu'une certaine protection des popu« tout ou rien ».

La prolifération nucléaire et les risques de terrorisme nucléaire peuvent conduire a des situations dans lesquelles le probléme de l’équilibre dissuasion-protection se pose différemment dans la mesure, notamment,

ou la France

pourrait

un jour risquer de subir des retombées radioactives sans étre directement enga-

gée dans un conflit. La protection des populations comprend des mesures d'information et d’alerte, une organisation des secours, un

Un des éléments de la défense* civile, la

protection

concept de dissuasion nucléaire a été mise en doute. L’absence de toute mesure de protection des populations a pu étre considérée comme renforg¢ant la crédibilité de la riposte puisque la nation n’aurait aucun autre moyen de défense alors que la mise en ceuvre d’une politique de protection pourrait étre interprétée comme signe d’un doute sur l’efficacité de la dissuasion. Ce serait la « sécurité par la vulnérabilité ». On admet aujourd'hui, au contraire, qu'une politique de protection des populations renforce la dissuasion puisque celle-ci est fondée sur l’idée que l’adversaire prendrait, en attaquant la France, un risque disproportionné avec son enjeu et les dommages que cette agression provoquerait. Diminuer ceux-ci est d’autant plus nécessaire que |’adversaire potentiel prend lui-méme d’impor-

lations existait, évitant ainsi le choix du

Document signé le 23 septembre 1982 par

protection

DES POPULATIONS ____

de le

plan de desserrement des populations ainsi que la construction d’abris et ]’équipement en dispositifs individuels de protection. L’information sur les moyens collectifs et les dispositifs individuels de protection serait donnée dans la période de crise qui précéderait un conflit. Au contraire d’autres pays, neutres ou ne disposant pas de l’arme nucléaire, la France n’a pas développé de politique d'information sur les mesures de protection des populations dés le temps de paix. L’alerte doit pouvoir étre trés rapidement 249

______ PRYTANEE MILITAIRE

donnée puisque les délais entre la détection des vecteurs ennemis et leur impact peut n’étre que de quelques minutes. Elle est de la responsabilité du service de l'alerte qui dépend de la direction de la sécurité* civile du ministére de l|'Intérieur. Les secours aux populations réfugiées, déplacées ou sinistrées, hébergement,

alimentation

et

soins,

seraient

apportés par les unités d’hébergement, formation du corps de défense de la sécurité civile. Comme une évacuation générale des populations, se traduisant par un exode désordonné, accroitrait la vulnérabilité au lieu de la réduire, le

concept retenu est celui de desserrement des populations permettant, sur la base de plans d’évacuation, d’éloigner les populations d’une zone de ]’ordre de 100 km de rayon autour des secteurs ow le risque de frappe nucléaire est le plus fort. Contre les effets des armes modernes, en particulier nucléaires, biologiques ou chimiques, l’ultime protection résulte de dispositifs d’usage individuel (masques et vétements) et de l'utilisation d’abris.

|Hélicoptare Super Puma

250

prytanée

militaire

Etablissement militaire d’enseignement du second degré. Le lycée national militaire de La Fléche est le seul établissement a porter aujourd’hui ce nom de prytanée. Le prytanée de La Fléche est, comme les autres lycées* militaires, commandé par un colonel et les éléves sont recrutés par un concours parmi les fils de

militaires,

d’anciens

puissance Terme

de fonctionnaires

combattants.

et

(/- lycée militaire]

de feux

qui sert a désigner

la capacité d’une unité de l’armée de terre a délivrer des feux sur le champ de bataille. La puissance de feux de I’unité résulte de la combinaison des tirs directs ou indirects, antipersonnels, antichars et antiaériens,

effectués par les armes individuelles et collectives. La puissance de feux est donc fonction du nombre d’armes en service et des munitions mis 4 la disposition de l'unité pour une phase du combat.

PUNITION

DISCIPLINAIRE —__

Extrait du baréme des punitions Punition

Motifs

Avertissement

maximum

Réprimande

manquer un départ en mission. -absence de 1 4 6 jours. désobéir

formellement

4 un ordre donné.

Arréts 40 j

Blame »

35j

x

40j

sommeiller étant de faction de quart ou de veille.

UE

ne pas assurer la sécurité de son argent ou de ses affaires personnelles.

is

ne pas prévenir son unité d’un retard certain ou prévisible.

S

retard dans l’exécution d’un ordre.

x

détériorer volontairement du matériel, des effets d’habillement ou des locaux.

40;

tenue non réglementaire 4 |’extérieur

15;

J

des enceintes militaires.

10j

militaires.

Puma Hélicoptére de manoeuvre en service dans les régiments d’hélicoptéres de combat. Equipé de 2 turbomoteurs de 1 300 CV chacun, le Puma peut transporter 12 a

15 hommes 6 couchés,

équipés ou 11 blessés, dont ou

e

J

tenue non réglementaire a |’intérieur des enceintes

~ ;

2 tonnes

en

soute

ou

a

l’élingue. Principales caractéristiques du Puma

poids total en charge vitesse de croisiére autonomie maximum

6,7 t 240 km/h 2h30

punition disciplinaire Prévues par le Réglement* de discipline générale dans les armées, les punitions disciplinaires ont, par rapport aux sanctions pénales, un caractére spécifique.

Pour les officiers et les sous-officiers, les punitions disciplinaires susceptibles d’étre

infligées

sont

l’avertissement,

la

réprimande, les arréts et le blame ; pour les militaires du rang, l’avertissement, la

consigne et les arréts. Les arréts de rigueur ont été supprimés en 1982. La réduction de grade ou le retrait de la distinction de 1° classe sont des mesures qui sanctionnent des fautes graves commises par des militaires du rang servant au titre du service national. La réduction de grade ne peut étre prononcée qu’aprés avis d'un conseil de discipline. Avant qu’une sanction ne soit prononcée par l’autorité investie du pouvoir disciplinaire a l’encontre d’un militaire, celui-ci a le droit de présenter sa défense, oralement ou par écrit. Un droit

de réclamation a également été instauré. [—> sanction]

Zoi

quart

Le quart est la période de service sur les batiments. On dit qu'un homme est de quart,

ou

fait le quart.

tiers, les changements

En

service

par

de quart s’effec-

tuent a 00h, 04h, 08h, 12h, 15h, 18h, 20 h. En service par bordée, les changements

de quart s’effectuent 4 02h, 08h,

12h, 16h et 20h. quartier

Casernement occupé par une troupe dans

une

garnison

et, notamment,

par

les

unités qui étaient autrefois montées.

quartier général (QG) Poste

de

commandement

d’un

officier

général et de son état-major. quartier

libre

En dehors du service et lorsqu’ils ne sont pas soumis a une astreinte liée a la disponibilité de leur unité, les militaires

sont libres de leur emploi du temps. Ils peuvent quitter les enceintes et établissements militaires sous réserve de pouvoir rejoindre leur unité dans les délais fixés par le commandement. quartier-maitre Dans la marine, grade le moins élevé de

la hiérarchie. On distingue : le quartiermaitre de 2° classe équivalant 4 caporal ; le quartier-maitre de 1" classe équivalant a caporal-chef. 252

rad Le rad est l’unité de base de rayonnement absorbé. Elle représente 100 ergs de rayonnement par gramme de matiére absorbante. Cette unité est aujourd’hui remplacée par le gray : 1 centi gray ==) 1 rad.

radar (radio detection and ranging) Systéme qui illumine une portion de l'espace avec une onde électromagnétique et recoit les ondes réfléchies par les objets qui sy trouvent. Les mesures de la puissance réfléchie et des durées de trajets aller et retour de l’onde utilisée permettent de déterminer certaines caractéristiques de ces objets et leurs positions par rapport au radar. On peut déterminer ainsi la position des objets, leur altitude, leur vitesse et parfois leur forme. Dans le radar, |'illumination et la

détection proviennent du méme point ou de points trés proches, les ondes utilisées vont du millimétre au métre. Ces caractéristiques physiques entrainent qu’un objet de forme complexe ne sera pas recu par

un radar comme une image exacte, mais comme un ensemble de points brillants caractéristiques de l'objet et qui en constitue la signature ou plus précisement, dans ce domaine du radar, la surface* équivalente radar. radar a balayage

électronique

Dans un radar classique, le faisceau émis

par l’antenne est fixe par rapport a celle-ci. I] est donc nécessaire d’orienter

RT

Yantenne par des moyens mécaniques pour réaliser le balayage, par le faisceau, de l’espace que l'on souhaite explorer.

Dans un radar a balayage électronique, lantenne est réalisée par un certain nombre d’éléments faisant rayonner l’énergie dont on contréle séparément la phase. Ce contréle de la loi d’illumination,

réalisé

par

des

circuits

électroni-

ques, permet d’orienter le faisceau par rapport a l’antenne, qui reste immobile pendant le balayage, et évite ainsi toute inertie mécanique, d’ou le nom de balayage électronique.

radar anti-hélicoptére Un hélicoptére de combat en vol stationnaire n’est pas détectable par un radar classique ; par contre, un radar approprié peut le détecter par analyse de |effet Doppler* créé par la réflexion du faisceau radar sur les pales en mouvement. radar de contre-batterie Ce type de radar permet de localiser en quelques secondes |’emplacement d’un canon ennemi par le calcul et l’exploitation rapides de la trajectoire des projectiles qu'il détecte. Un tel radar peut gérer plusieurs centaines de trajectoires.

radar de tir pour

l’artillerie de

campagne (RATAC)

Le RATAC est un radar léger de surveillance du sol. Il fonctionne par tous les temps. II peut repérer un véhicule a 20 km et un piéton a 11 km et en effectuer la poursuite automatique pour permettre la mise en place des tirs d’artillerie. Monté sur véhicule chassis AMX, le RATAC est servi par un équipage de 4 hommes.

radar de surveillance des intervalles (RASIT) Le RASIT est un petit radar d’une portée variable selon la cible et le terrain de 12 a 30 km qui détecte, identifie et localise

des objectifs mobiles terrestres ou proches du sol (chars de combat,

troupes, hélicoptéres ou avions légers). I] permet aussi le guidage des unités terrestres et aériennes d’intervention.

radar

CRAMASSAGE

de surveillance

du sol

La menace ennemie sur un champ de bataille se manifeste également au sol. La surveillance en est confiée 4 des radars spécialisés capables de détecter tout mouvement. Pour éliminer le nombre considérable d’échos fixes renvoyés par le sol, les radars de surveillance du sol utilisent un traitement qui permet de n’afficher que les objets en mouvement. Le radar RASIT* dont est dotée l’armée francaise assure la détection des objectifs terrestres

mobiles,

leur identification

et

leur localisation. Sa portée maximale est de 30 km. radier

Sur les transports* de chalands de débarquement

(TCD),

le radier est la cuve

a

fond plat qui supporte les engins de débarquement. Le radier est fermé par une porte. Le fond du radier est normalement au-dessus du niveau de la mer. Pour embarquer et débarquer les engins, les TCD sont munis de ballasts* dont le remplissage permet d’enfoncer le bAtiment et d’immerger le radier.

radiophare Emetteur radioélectrique omnidirectionnel de position fixe et connue, permettant aux avions de se guider. I] est caractérisé par sa nature, son diagramme de rayonnement,

sa fréquence

de travail et son

indicatif. raid

Incursion rapide et profonde a I’intérieur du dispositif ennemi effectuée par une force de volume et de nature variables destinée 4 s’emparer d’une zone clé ou a

détruire

un

opérationnel etc.).

objectif (raid

de grand

blindé,

raid

intérét aérien,

ramassage

Opération sanitaire comprenant la reléve du blessé sur le terrain, son transport au

poste de secours, puis a la formation médicale chargée du triage. 25s

RAMSES nee 9

RAMSES (Réseau amont maillé stratégique et de survie)

Le programme Ramsés vise a créer un réseau de transmissions sir, redondant et durci contre l’impulsion électromagnétique, reliant

les postes

de commande-

ment des centres de décisions gouvernementaux qui ont la responsabilité de mettre en jeu les forces* nucléaires stratégiques (FNS) aux différents organismes qui entrent dans |’organisation de la FNS. Le programme Ramsés englobe en particulier le programme Astarté*. RASIT — intervalles.

radar* de surveillance des

route paralléle et 4 une distance de 24 a 40 m. Le ravitailleur passe au batiment un cable support qui est solidement amarré;

En 1957, le plan Rapacki (du nom de son promoteur polonais Adam Rapacki) est présenté devant les Nations unies; il prévoit la création d’une zone dénucléari-

la tension du cable est mainte-

nue constante par un dispositif spécial sur le ravitailleur. Le cable support per-

met soit d’établir un va-et-vient pour le transfert de produits lourds, soit de faire

glisser une manche de ravitaillement en combustible. Pour le transfert de combustible, le ravitaillement en fléche peut étre utilisé. Dans ce cas, le ravitailleur file une manche derriére lui ; le ravitaillé remonte son sillage, accroche la manche et la hisse

sur sa plage avant. Les deux batiments font alors route |’un derriére l'autre a la méme

Rapacki (plan)

eee

vitesse,

la manche

faisant

une

boucle pour amortir les écarts de distance. Des hélicoptéres peuvent également étre employés pour assurer le transfert de charges.

sée couvrant la Pologne, la Tchécoslova-

ravitaillement en vol

quie, l’Allemagne occidentale et orientale. Sur cet espace, il n’y aurait ni production

Opération qui permet d’augmenter le rayon d’action et l’autonomie des avions en saffranchissant des infrastructures.

ni installation

d’armements

nucléaires;

l'usage des armes nucléaires serait interdit. La surveillance serait exercée conjointement par les pays de l'OTAN, du pacte de Varsovie et les Etats non-alignés. Le plan ne prenait pas en compte le probléme de la réunification de |’Allemagne, ne posait pas de limitation des forces conventionnelles. Ce plan est le premier d’une série de projets de création de zones dénucléarisées. RATAC — radar” de tir pour Iartillerie de campagne.

ravitaillement

a la mer

Le ravitaillement a la mer est l’opération qui permet aux batiments de guerre de recompléter leurs approvisionnements en combustibles, vivres et, éventuellement, munitions auprés de batiments spécialisés, appelés ravitailleurs. Cette opération se déroule 4 une vitesse de 12 a 16 noeuds. La méthode la plus employée est celle du ravitaillement a couple : le ravitaillé vient se mettre a cété du ravitailleur, en

254

Ravitaillement en vol d’un chasseur Mirage F1 par un Boeing C.135 F

(Ph. Dassault-Breguet)

a

OR

Les avions citernes ou ravitailleurs livrent leur carburant aux avions ravitaillés par l'intermédiaire soit d’un systéme rigide de type perche (cas du C 135), soit d’un systéme souple de type flexible et panier (cas du C 160).

rayon d'action Distance maximale d’intervention d’un appareil depuis un terrain donné, avec retour et atterrissage sur celui-ci.

RCA Entreprise américaine acquise en 1986 par General Electric. Elle est présente dans

les secteurs

de |’électronique,

des

télécommunications et de |’électronique d’agrément. Dans les domaines de |’aéronautique, de l’espace et de la défense, elle

joue un réle important sur les marchés des radars, des satellites et des sonars. Elle est, en particulier, chargée pour le compte de la Navy du développement du systéme mer-air Aegis. recensement de recrutement.



classe dage ; classe ;

“recherche et développement

ECOMPENSE

part, le programme

pluriannuel de recherche et d'études qui couvre la recherche proprement dite et englobe presque tout les champs des sciences et techniques ; d’autre part, le programme pluriannuel des développements exploratoires,

qui

rassemble

un

nombre

plus

limité d’opérations dont le contenu et l’objectif sont bien précisés dés le départ. La défense est partie prenante dans de multiples actions relevant du ministére de la Recherche et de la Technologie : ainsi la Direction des recherches, études

et techniques passe des contrats de recherche fondamentale avec les universités et le CNRS. La défense participe également au plan espace avec le lanceur Ariane et le satellite Spot. Les retombées des crédits de recherche du ministére de la Défense sur l'économie frangaise sont considérables. Ainsi 60 p. 100 des dépenses sont effectuées dans I’industrie, tandis que le reste est, pour l’essentiel, affecté 4 des organismes ou établissements a vocation mixte civils-militaires,

tels que le CEA ou l‘ONERA. Cet effet d’entrainement intéresse l’aéronautique, |’électronique et le nucléaire, mais aussi |’infor-

matique, la mécanique et l’énergétique.

La recherche de défense est la premiére phase du long processus orienté vers la satisfaction des besoins exprimés par les états-majors pour remplir leurs missions

comprennent la nomination 4a la distinc-

et qui, passant

des

tion de 1* classe, l’octroi de permissions

matériels et des systémes d’armes, se termine a leur fabrication et leur livraison aux armées. C’est a la Direction* des recherches, études et techniques (DRET) qu incombent |’élaboration des programmes de recherche proprement dits « études amont » - et le suivi de leur exécution. Sur la base de grandes orienta-

supplémentaires et l’attribution de diplémes ou d’insignes, notamment 4 |’occasion de compétitions.

par

la conception

tions relatives a ces études, fixées annuel-

lement par le Conseil* des recherches et études de défense (CRED), une directive

ministérielle d’orientation (DMO) est préparée par le Groupe* de planification et d’études stratégiques (GROUPES). Cette DMO fixe les « objectifs unitaires de recherche » retenus et les domaines insufisamment couverts par l’effort de recherche. A partir des orientations générales du CRED et de la DMO sont élaborés deux programmes d’études amont : d’une

récompense Les récompenses du « service courant »

Les récompenses pour services excep-

tionnels peuvent consister en l’attribution de décorations, de citations ou de témoi-

gnages de satisfaction. Des récompenses peuvent également étre attribuées annuellement au titre de l'instruction des réserves, de la préparation militaire et de l'information militaire : — témoignage de satisfaction du ministre avec félicitations (TSMF) ; — témoignage de satisfaction du ministre

(TSM);

— témoignage de satisfaction a l’ordre de la région (TSR);

— témoignage de satisfaction a l’ordre de la division (TSD). 255)

___

RECONNAISSANCE

La capitalisation de ces récompenses permet a leurs titulaires de concourir d’une part pour les trois échelons de la médaille* des services militaires volontaires et d’autre part pour les différents grades de |’Ordre* national du mérite. 1. reconnaissance

Partie de I’aviation de chasse spécialisée dans le recueil du renseignement tactique.

2. reconnaissance La reconnaissance

patrouille, l’équipage débarque, prend des permissions puis subit un entrainement intensif 4 terre avant de reprendre en main le sous-marin pour la remise en condition.

réduction de grade La réduction de un ou sanctionne les fautes commises par les militaires le cadre du service national. aprés réunion d’un conseil

deux grades trés graves du rang dans Elle est prise de discipline.

[— punition® disciplinaire]

consiste pour un na-

vire de guerre 4a relever l’identité et la

reforme

nationalité d’un navire rencontré, au besoin en l’invitant a hisser son pavillon,

Tout homme assujetti aux obligations d’activité du service national qui n’est pas apte, ou qui cesse d’étre apte, au service

ou en lui demandant

son nom

(dans ce

dernier cas, on parle de « reconnaissance

peut étre mis en réforme

avec interrogation »). La reconnaissance

temporaire pour inaptitude physique par une commission de réforme. La mise en réforme temporaire est prononcée pour une durée maximale d’une année et n’est pas renouvelable. (—~ sélection]

est le seul mode d’intervention a l’égard d’un navire étranger qui soit admis en haute mer en temps de paix. recrutement recrutement

horizontal vertical

Le recrutement est dit « vertical » lorsqu’il comporte des personnels de toutes les tranches d’age mobilisées, par opposition au recrutement dit « horizontal » ne comportant que des personnels d’un seul

définitive ou

Le Redoutable (SNLE) (Ph. E.C.P.-Armées)

contingent.

Redoutable (le) Premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins de la marine frangaise, admis au service actif en 1971. Le Redoutable est équipé de 16 tubes pour lancer des missiles M20*. Les autres batiments de la série sont modernisés pour recevoir des missiles M4*. Le Redoutable est armé par deux équipages qui se relévent aprés chaque patrouille. Le rythme d’activité est grossiérement de 9 semaines de patrouille puis 3 semaines de remise en condition. A la fin de chaque Principales caractérisitiques du Redoutable déplacement

8 000 t en surface, 9 000 t en plongée

dimensions hors tout

longueur 128 m, largeur 10,6 m

vitesse maximum

supérieure 4 20 noeuds

équipage

135 hommes

256

REGION AERIENNE

régime d’alerte Systéme permettant d’adapter une formation d’une maniére permanente, progres-

sive et planifiée 4 la menace du moment. Il combine plusieurs stades d’alerte.

régiment Formation

de l’armée

de terre regrou-

pant, aux ordres d’un chef de corps, une

unité élémentaire de commandement des

services

et

plusieurs

et

compagnies,

batteries ou escadrons selon |’arme d’appartenance du régiment. L’armée de terre compte 215 régiments. Les équipements et les effectifs d’un régiment sont adaptés a la mission confiée a la formation. L’appellation du régiment permet d’identifier son arme ou subdivision d’arme d’appartenance, ses équipements et, parfois, son rattachement organique et ses missions prioritaires (régiment d’infanterie, de chars de bataille, de transmissions

de corps d’armée, parachutiste d’infanterie de marine, d’hélicoptéres de combat, de combat aéromobile, d’artillerie nucléaire, etc.).

Les régiments peuvent étre endivisionnés ou regroupés au sein d’éléments organiques d’armée, de corps d’armée ou

de la FAR. Ils peuvent étre également regroupés au sein d’une brigade logistique ou d'un groupement. Un régiment peut étre renforcé d’unités élémentaires provenant d’un autre régiment. I] peut donner naissance a un groupement interarmes. régiment Formation

de combat

aéromobile

d’infanterie de la 4° division

aéromobile, le régiment de combat aéro-

mobile compléte au sol I’action des régiments d’hélicoptéres de combat. II combine l’action d’unités élémentaires d’infanterie A vocation antichar. Apte a participer 4 la réalisation d’une trame antichar, le régiment est généralement héliporté sur son lieu d’emploi. régiment de commandement et de soutien (RCS) Formation toutes armes et services, le RCS comprend différentes unités élémen-

taires chargées de fournir le soutien logistique, l’appui au mouvement et les moyens de commandement 4a la grande unité de rattachement ou 4 l’autorité dont il dépend. Le RCS regroupe généralement une unité de quartier général, de transmission, de transport, de circulation, du service de santé, du matériel, du commissariat. Les RCS sont commandés soit par des officiers de l’arme du train, soit par des officiers des troupes de marine (outremer).

régiment interarmes divisionnaire (RIAD) Formation mise sur pied a la mobilisation au profit de chaque division militaire territoriale

(DMT).

Dans

le cadre de la

défense opérationnelle du territoire, chaque DMT dispose d’un régiment de ce type a l'exception de la 55° DMT, qui a deux RIAD. Les effectifs d’un RIAD varient de 900 a 1350 hommes. Unité polyvalente trés mobile, apte a la recherche du renseignement, cette formation est

capable d’agir avec tout ou partie de ses moyens suivant l’importance de la menace. La mise sur pied des RIAD est préparée dés le temps de paix, sous la responsabilité des généraux commandants de division militaire territoriale. [— forces* régionales]

région aérienne

(RA) Structure territoriale chargée du soutien et de la protection des forces réparties dans les grands commandements spécialisés. Les RA sont au nombre de quatre : — la 1% RA est couplée 4 la FATAC, son PC est a Metz, ses limites sont les mémes que celles de la 6° région militaire (RM) ; — la 2° RA, dont le PC est 4 Villacoublay, couvre le territoire des 1™, 2° et 3° RM; -— la 3° RA, dont le PC est 4 Bordeaux, a

les mémes limites que la 4° RM; — la 4° RA, dont le PC est a Aix, a les

mémes limites que la 5° RM. Le général commandant de région aérienne est responsable du support et du soutien technique et administratif des unités aériennes stationnées sur le territoire de la région. 257

_____ REGION DE GENDARMERIE

région de gendarmerie Il existe six régions de gendarmerie dont les limites sont identiques a celles des

régions* militaires. La totalité des formations de gendarmerie départementale et de gendarmerie mobile stationnées sur le territoire de chaque région est placée sous l'autorité du commandant de région de gendarmerie. Celui-ci dirige toutes les activités dévolues a la gendarmerie et coordonne l’action des chefs de corps. Dans le domaine judiciaire, il a la charge des liaisons avec les procureurs généraux. région maritime Il existe trois régions maritimes dont les préfectures sont situées a Cherbourg, Brest et Toulon, et dont les compétences

s'étendent respectivement a la Manche, a Atlantique et a la Méditerranée. La 2° région maritime (Brest) est divisée en trois arrondissements (Brest, Lorient et Rochefort), subdivisions territoriales placées sous les ordres d’un chef d’arrondissement. La région maritime est comman-

dée par un préfet* maritime. Elle englobe un ensemble de forces, de bases et d’installations, de services et de moyens

de

soutien

des

forces

maritimes.

Elle

inclut le littoral, les eaux territoriales et

les approches

maritimes.

[> arrondisse-

ment* maritime]

nel de celles stationnées dans d’autres régions. En cas de mise en ceuvre des mesures de défense* opérationnelle du territoire (DOT), le général commandant

la région militaire exerce le commandement de la zone de défense.

REGIS (Réseau gouvernemental interministériel spécialisé) Le REGIS est essentiellement constitué par un réseau téléphonique protégé et fermé reliant l'ensemble des hauts responsables civils et militaires de |’Etat. réglement de discipline générale dans les armées La rédaction actuelle du réglement de discipline générale dans les armées date de

1975.

Légérement

modifié

en

1982,

afin d’y incorporer des mesures destinées a améliorer la situation des appelés, le réglement de discipline générale dans les armées traite de la hiérarchie et du commandement, des devoirs, responsabilités et droits des militaires, des régles de

service, des récompenses tions* disciplinaires.

et des puni-

rem

Le rem mesure rad* absorbé.

l’effet biologique

d’un

région militaire Renault

(RM) Le territoire frangais métropolitain est divisé en six régions militaires ayant les mémes limites que les zones* de défense. Les siéges de ces régions sont situés a Paris-Saint-Germain-en-Laye pour la 1*° RM, Lille pour la 2°, Rennes pour la 3°,

Bordeaux pour la 4°, Lyon pour la 5° et Metz pour la 6°. Chaque région militaire est placée sous lautorité

d’un

officier

général,

assisté

d'un général major régional, exer¢ant le commandement territorial de toutes les formations stationnées dans sa région. Lorsque le général est 4 la fois commandant de région et commandant de corps d’'armée,

il exerce

le

commandement

territorial et opérationnel des formations du corps d’armée implanté sur son territoire et le seul commandement opération258

véhicules

industriels

(RVI)

RVI, dont le siége est situé 4 Lyon, a pour actionnaire principal la Régie nationale

des usines Renault (95 p. 100). Elle détient 22 participations directes et plusieurs dizaines de participations indirectes dans une vingtaine de pays étrangers. Le plan d’amélioration de la compétitivité actuellement en cours doit ramener l’effectif global 4 19 000 personnes et permettre a RVI aprés une diminution significative de ses pertes en 1985, 1986

et 1987 de retrouver son équilibre financier en 1988.

A la construction de véhicules industriels (plus de 3,5 tonnes), d’autocars et

d’autobus, RVI ajoute celle de matériels spécialisés pour la défense nationale et plus particuliérement pour l’armée de

REPORT

terre,

dont

elle est un

fournisseurs

des principaux

(1,5 milliard

de F par an

environ). La division équipement (1 950 personnes dont 450 pour I’étude et la commercialisation,

1 500 pour I’indus-

trialisation) a réalisé un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de F en 1986 dont 1,3 milliard de F dans le domaine militaire (1,43 milliard de F en 1987).

En plus des fournitures de véhicules civils qu’elle assure aux ministéres et aux services publics, cette division concoit et commercialise : -— les moteurs des chars AMX 30 HS 110; et des chars AMX 10 - HS 115; — les camions tactiques toutes roues motrices TRM 2 000, 4000 et 10000, de 2 4

10 tonnes de charge utile qui répondent a des besoins variés, du simple cargo au transport de personnel, du tracteur d’artillerie au support du systéme de trans-

D’INCORPORATION ____

mise en place par l'URSS d’un systéme de défense antiaérienne entraine |’abandon par les Etats-Unis de la doctrine stratégique des représailles massives. L’arme nucléaire demeure concue comme un glaive mais destiné 4 infliger une frappe graduée en fonction d’un seuil de violence a maintenir a un niveau tel que le territoire des Etats-Unis demeure en dehors du conflit. Les Etats-Unis se dotent des moyens de planifier un conflit limité dont l’ultime recours serait une guerre intercontinentale généralisée. La frappe anticités est abandonnée au profit de la frappe antiforces. Cette doctrine laisse possible une étape ou une chance de négociation. Elle a été formulée par le secrétaire d’Etat a la défense de Kennedy, McNamara. [- doctrine des représailles* massives ; doctrine McNamara*]

mission RITA;

- les

véhicules

(véhicule

blindés

4 roues

VAB

de l’avant blindé) qui ont été

réalisés 4 3 500 exemplaires. 800 ont été exportés par la Société des matériels spéciaux. Dans la catégorie des blindés a roues de 12 a 15 tonnes ou se retrouvent plus de 14 types de matériels concurrents et neuf pays producteurs, le VAB représente 25 p. 100 du parc mondial des seuls véhicules transports de troupe ou dérivés en service.

renseignements

généraux

La Direction centrale des renseignements

généraux, qui dépend de la Direction générale de la police nationale du ministére de I'Intérieur et s’appuie sur des directions départementales placées sous l’autorité des préfets, recueille et exploite

des renseignements sur la situation politique, économique

et sociale, sur le terri-

toire national.

réponse graduée (flexible response) Le 26 aoiit 1957, les missiles soviétiques

réussissent leur premier tir balistique intercontinental : la portée est supérieure 4 6 500 km, ce qui signifie que le territoire américain n’est plus invulnérable. Cette capacité soviétique offensive associée a la

report d’incorporation Les jeunes gens sont normalement convo-

qués pour accomplir leurs obligations du service national actif entre 19 et 20 ans, mais ils peuvent demander a étre appelés dés l’Age de 18 ans. Ils peuvent également demander le report de la date de leur incorporation jusqu’a l’Age de 22 ans. Ce report initial est toujours accordé. Un report supplémentaire d’une année peut aussi étre obtenu par les jeunes gens achevant un cycle d'études, présentant une seconde fois un concours

ou se trouvant

momentanément dans une situation familiale ou sociale grave. La durée de ce report supplémentaire est portée a deux années pour les jeunes gens titulaires d’un brevet de préparation* militaire et a trois années pour les titulaires d’un brevet de préparation militaire supérieure. Les jeunes gens qui poursuivent un cycle d’études en vue de devenir médecins, vétérinaires, pharmaciens ou chirur-

giens-dentistes peuvent bénéficier jusqu’a 27 ans d'un report spécial. Un report comparable peut également étre accordé jusqu’a 25 ans a ceux dont la candidature au service de la coopération, de l'aide technique ou comme scientifique* du contingent a été acceptée et qui poursuivent des études en vue de I’obtention d’un dipl6me nécessaire a leur qualification. 259

______ REPRESAILLES

MASSIVES

(DOCTRINE

La résiliation 4 tout moment d’un de ces reports demeure possible. Toutefois, la date choisie par les intéressés pour leur incorporation peut étre décalée de deux a six mois selon les besoins des armées. Enfin,

les jeunes

gens

autorisés

a ac-

complir leur service actif au-dela de 23 ans sont considérés comme renongant de ce fait au bénéfice des dispenses* prévues par le Code du service national, sauf cas d’une exceptionnelle gravité. [— service* national]

représailles massives (doctrine des) Le concept de représailles massives est un élément de la stratégie américaine structurée par l’administration EisenhowerFoster Dulles. Cette doctrine a été élaborée a l’époque de la guerre de Corée alors que les Américains ignoraient jusqu’ou allait l’engagement soviétique aux cétés des Chinois et craignaient des représailles soit en

Europe,

attaque

nucléaire

soit sous

forme

d’une

de leur propre

terri-

toire, l'URSS ayant accédé a la puissance

nucléaire. La formule de _ représailles massives intégre une action nucléaire anticités que permettait alors la supériorité nucléaire américaine. Le secrétaire d’Etat Foster Dulles déclarait le 12 janvier 1954 : « Il n'est pas de défense locale qui puisse, seule, contenir la puissante force terrestre

du

monde

communiste.

Les

défenses locales doivent étre renforcées par l’élément de dissuasion 4a l’agression que constitue la faculté d’exercer des représailles massives. » [> destruction* mutuelle assurée ; réponse” graduée]

réquisition Les réquisitions pour les besoins de la nation, qui permettent aux autorités civiles et militaires de s’assurer des services des entreprises, des personnes ou de usage d’un bien, et les réquisitions militaires qui autorisent les autorités militaires a exiger la fourniture de pres260

ou

de

moyens

nécessaires

armées (nourriture, logement, moyens de transport, etc.) font l’objet d’une législa-

tion complexe. La possibilité de recourir a ces réquisitions en cas de mobilisation* ou de mise* en garde est notamment prévue par l’ordonnance du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense. Ces réquisitions doivent toujours étre écrites et donnent droit 4 indemnisation. réquisition de la force armée La participation des forces armées au maintien de l’ordre est strictement réglementée. Cette réglementation précise notamment quelles sont les autorités civiles habilitées 4 requérir la force ainsi que la forme et la procédure de la réquisition qui peut aller jusqu’a prescrire l’usage des armes. En toute hypothése, |’autorité militaire responsable de |’exécution d’une réquisition reste seule juge des moyens a y consacrer et demeure toujours placée sous commandement militaire.

réseau de transmission L’organisation de plusieurs moyens de transmission dans une structure leur permettant d’échanger entre eux des informations claires ou protégées constitue un réseau de transmission. Au

niveau

aux

tactique,

ces

réseaux

sont

essentiellement 4 base de postes radioélectriques pour les échelons internes a la division, a base de systémes a faisceaux hertziens comme ceux utilisés dans le systeme RITA* pour les échelons supérieurs a la division. Au niveau

réprimande C'est la sanction des fautes assez graves ou de fautes répétées de gravité moindre commises par des officiers ou des sousofficiers. [> punition disciplinaire]

tations

DES)

stratégique,

les réseaux

de

transmission englobent les réseaux militaires d’infrastructure nationaux (Réseau

intégré des transmissions de l’armée de terre ou RITTER*, Réseau air ou RA70),

les réseaux de transmissions radioélectriques a vocation mondiale (Organisation* mondiale interarmées des transmissions ou OMIT) et les réseaux de télécommunication par satellite (Syracuse*). Leur caractéristique principale est de

pouvoir fonctionner en temps de paix, de crise et de guerre en autorisant l’échange de trafic protégé dans des conditions de sécurité et de sfireté appropriées (résistance a la guerre* électronique, priorités,

RESEAU

Réseau

intégré des transmissions

INTEGRE

automatiques

DES TRANSMISSIONS

AUTOMATIQUES ____

(RITA)

(Ph. SEDITAS - Thierry SCART)

etc.) et d’interopérabilité avec les autres réseaux. Les réseaux d’infrastructure évoluent vers des réseaux multiservices du type RETINAT* par exemple. La structure générale des transmissions militaires peut étre schématisée par des réseaux d'infrastructure auxquels se raccordent, en fonction des situations, les réseaux

tactiques mobiles.

@ Réseau intégré des transmissions automatiques (RITA) RITA est un systéme de transmission zonal en service dans les armées. II] se décompose en trois ensembles relative-

plusieurs centres nodaux suivant la capacité et la fiabilité recherchées. Le pion de base de cet ensemble est le groupe de raccordement ;

— un ensemble d’abonnés totalement libres de leurs mouvements qui sintégre au réseau par des postes radio d’abonné de faible puissance. L'information est numérisée. Le signal numérique peut étre facilement régénéré, chiffré et traité par ordinateur. Les étatsmajors équipés du systéme RITA (divisions des forces, corps d’armée,

armée)

disposent de moyens d’exploitation qu’ils

hertziens modulaires ;

mettent eux-mémes en ceuvre : postes téléphoniques, postes radio, terminaux de télégraphie rapide, fac-similés rapides. Tout détenteur d'un poste radio 4 modulation de fréquence de dotation peut s’intégrer au systéme dés lors qu'il se trouve

— un

a l’intérieur de la « bulle RITA ». Enfin,

ment indépendants les uns des autres : -— un réseau maillé a base de centres nodaux reliés entre eux par faisceaux ensemble de détachements trés mobiles pouvant se raccorder par faisceaux hertziens modulaires a un ou

le RITA peut sc raccorder téléphonique civil.

au

réseau 261

______ RESEAU INTEGRE DES TRANSMISSIONS TERRE

Réseau

dégagés des obligations du service mili-

intégré des

transmissions

taire,

terre

du

d’exercice* et, dés le temps de paix, sont

nementaux, des liaisons instantanées et stares avec les échelons subordonnés. Ce réseau couvre le territoire national et est

susceptibles de recevoir une affectation de mobilisation*. L’instruction des personnels de réserve est a la fois individuelle et collective. Les cadres de réserve suivent des stages de perfectionnement en école, complétés par la participation aux activités de régiments

adapté au raccordement rapide de la composante mobile (RITA%*). Il est maillé et interconnecté avec les réseaux air et marine et, enfin, il bénéficie d’une autoEn

réservistes

été exemptés du service national actif, recevoir une affectation* de défense. Les réservistes du service militaire peuvent étre astreints 4 accomplir des périodes

en cas de besoin, interarmées ou gouver-

poussée.

sont

et peuvent, comme les jeunes gens qui ont

Réseau de télécommunication d’infrastructure con¢u pour assurer, en toutes circonstances, aux organismes de commandement de l’armée de terre, ou

Matisation

les assujettis

service de défense jusqu’a l’Age de 50 ans

(RITTER)

1990, ce réseau

d’active, tels que manoeuvres ou séjour en

sera totalement numérique et ouvrira l’exploitation de RETINAT* 4a l’ensemble

camp. L’instruction collective des unités est organisée selon un cycle comprenant d’abord la convocation* des cadres et des spécialistes, puis la convocation de l’unité compléte pendant plusieurs jours. Le terme « réserve » désigne également,

des abonnés de l’armée de terre et de l’administration centrale de la défense.

reserve Période des obligations du service* national faisant suite aux cinq années du service actif et de la disponibilité*. Compte tenu des modalités suivant lesquelles ils ont ou n’ont pas accompli leurs obligations du service national actif, de leur Age et de leur aptitude physique, les hommes sont réservistes du service militaire ou réserviste du service de défense. Les appelés ayant accompli leur service actif, ainsi que les jeunes gens qui en ont été dispensés, sont réservistes du service militaire jusqu’a l’Age de 35 ans. Toutefois, les officiers et sous-officiers

au combat, un corps ou détachement maintenu disponible par un échelon du commandement pour s’assurer une possibilité de manceuvrer. La réserve est encore une unité ou formation mobilisée ne comprenant qu’une faible proportion de militaires de l’'armée active. [- forces’ régionales]

réserve générale et ministérielle Grande unité ou unité non endivisionnée des diverses armes maintenue 4 la disposition du haut commandement. En cas de mobilisation, les réserves générales et ministérielles comprendraient

de ré-

serve peuvent étre maintenus dans les cadres au-dela de cette limite en considération des besoins des armées. Une fois

Répartition des personnels de réserve :

:

gendar-

terre marine air an ee a ee

officiers

22 000

4 000

4 700

2 300

officiers

militaires

45 000

ee

9 000

i

21 500

total ee

13 700

46 700

18 000

14 600

108 100

re ie SOUSea

service

of arse ee er ary ¢See el

a

du rang

208 000

20 000

49 800

99 700

41 400

418 900

total

275 000

33 000

76 000

120 000

69 700

573 700

ST

262

a

38000 hommes réservistes.

dont

60

p.

100

RITTER

de

résistance militaire Actions diverses menées en exécution de obligation permanente pour toute unité isolée de rechercher, lorsque sa mission initiale est devenue sans objet, toute occasion de causer des pertes a l’ennemi et de ne cesser le combat qu’a la derniére extrémité. ressource utile Les besoins des armées, en cas de mobilisation, seraient trés inférieurs au nombre

de réservistes légalement mobilisables, tant pour les hommes du rang que pour les cadres (officiers et sous-officiers). Actuellement,

ces

besoins

seraient

de

lordre de 573 000 hommes, majorations comprises, alors que la ressource globale en militaires appartenant a la disponibilité* ou a la réserve* est de plus de quatre millions d’hommes. Une « ressource utile » a donc été déterminée. Elle est constituée par les réservistes les plus qualifiés, appartenant aux classes les plus jeunes et domiciliées au plus prés de leur

unité d’affectation. C’est sur cette ressource utile que porte l’essentiel des moyens,

gent

notamment

l’entretien

financiers,

qu’exi-

et la qualification

des

réserves. [— réserve]

(Réseau de transport dinformations numérisées de l'armée de terre) Réseau militaire de transmission de données reposant sur la technique de la par paquets

et utilisant

les supports du réseau d’infrastructure militaire (RITTER*) de l’armée de terre, interopérable avec les réseaux civils du type TRANSPAC et militaires RTTD de l’armée de l’air et RTDM de la marine.

qui feu de la en

les de

Revue de la gendarmerie nationale Publication trimestrielle des armées dont

le tirage atteint 12 000 exemplaires. Revue

internationale défense

de

Publication mensuelle technique dont le tirage atteint 35 500 exemplaires.

Rhin (le) La marine frangaise dispose de 5 batiments de soutien logistique de 2 400t a pleine charge. Le Rhin (1964) et la Loire (1967) sont

identiques et disposent d’un hangar et d'une plate-forme pour hélicoptére léger. La Loire est spécialisée dans le soutien des batiments de guerre des mines; le Rhin

est affecté dans l’océan Indien. Le Rhéne (1964) est spécialisé dans le soutien

RETINAT

communication

— les retombées 4 moyenne distance ne se produisent que si la boule de atteint la surface; -— les retombées 4 longue distance particules légéres, peu dangereuses. Connaissant le type d’explosion, puissance approximative et les vents altitude, il est possible de prévoir zones de retombées et les doses rayonnement.

des

sous-marins

d’attaque;

il

dispose d’une plate-forme pour hélicoptére, sans hangar. La Garonne (1965)

a une silhouette différente et la Rance (1966) a été transformée en batiment de soutien médical pour la force* d’action rapide (FAR).

rideau

retombées

Dispositif constitué par des forces placées perpendiculairement a la direction présumée de l’ennemi et généralement de faible profondeur (rideaux de surveil-

Aprés une explosion nucléaire, on distin-

lance, d’interception, etc.).

gue 4 types de retombées : — les retombées immédiates de produits lourds dont la radioactivité est forte; — le nuage de base et la pluie radioactive qui sont trés dangereux pendant les premiéres minutes;

RITA — Réseau” intégré des transmissions automatiques.

RITTER



fAéseau” intégré des

transmissions terre.

263

:

ee

ROCADE

Hroquette

rocade

Itinéraire reliant plusieurs pénétrantes et sensiblement perpendiculaire a leur direction. Rocades et pénétrantes forment l’ossature du réseau de manceuvre défini dans un plan de circulation a chaque échelon de commandement. On parle habituellement de rocades routiéres et de rocades ferrées.

rontgen Le réntgen est l’unité de dose de rayonnement recue. Elle est définie 4 partir d’un rayonnement tel que le flux d’énergie recu par cm? de tissu irradié soit de 87,7 ergs par gramme dans I’air. Rohr

L’entreprise

oe

ee

américaine

Rohr

emploie

Vecteur autopropulsé qui, a la différence du missile, ne dispose pas de systéme de guidage propre. Généralement pour des facilités de mise en ceuvre et de stockage,

la roquette dispose d’un propulseur a poudre. Elle est mise en direction et en site par le véhicule porteur du systéme d’arme. ogive

coiffe

fusée propulseur

charge | chargement creuse

propulsif

allumeur

Roquette

tube

roquette

boitier de mise a feu

9 000 personnes.

Rohr est le leader mondial en position de quasi-monopole sur les marchés des nacelles, enveloppes de réacteurs et inverseurs de poussée (83 p. 100 du CA) pour

poignée de

systeme

avions civils (33 p. 100 du CA) et mili-

maintien

de visée

taires (50 p. 100 du CA). Elle équipe tous les modéles de réacteurs et tous les types d’avions civils et militaires. Elle réalise plus de 20 p. 100 de son CA avec Boeing. Rohr a pour concurrent Boeing et Hispano Suiza; la société est implantée a

Toulouse (partenariat avec Latécoére et Hispano Suiza), et au Japon. Rohr réalise, par ailleurs, des pylénes et mats de suspension de réacteurs, des piéces pour espace et des ensembles en produits composites (17 p. 100 du CA). Roland Systéme d’arme sol-air monté sur chassis AMX 30, le Roland est congu pour la défense contre les avions volant a trés basse et basse altitude. I] peut engager toute cible volant jusqu’a une vitesse de Mach 1,3. L’installation de tir comprend, entre autres, un radar de surveillance, un

radar de tir de poursuite, un calculateur. La portée du radar est de 16 km. La portée maximale du missile est de 6 km. Le missile est guidé par télécommande radar ou optique. L’armée de terre dispose de 177 systémes sol-air Roland regroupés dans les régiments d’artillerie sol-air. 264

épauliére

bouchon arriére

Lance-roquette

Rosnay Centre d’émission des messages a destination des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la force* océanique stratégique.

Rubis (le) Premier sous-marin nucléaire d’attaque d'une série de huit; le Rubis est équipé de 4 tubes qui peuvent lancer des torpilles* ou des SM 39. [+ Exocet] La propulsion du Rubis est assurée par une chaufferie nucléaire alimentant 2 turboalternateurs qui fournissent le courant pour le moteur électrique de propulsion ; en secours, le Rubis dispose d’une propulsion diesel-électrique. Principales caractéristiques du Rubis déplacement 2 385 t en surface, 2 670 t en plongée dimensions hors tout longueur 72 m, largeur 7,6 m vitesse maximale

25 noeuds

équipage

66 hommes

$3 La France dispose de 18 missiles stratégiques S3 implantés dans les silos du plateau d’Albion. Entré en service en 1980, le S3 est un engin a deux étages, d'une hauteur de 13,7 m et d’un diamétre de 1,5 m; sa masse totale est de 25,7 t. Sa

portée est supérieure a 3 000 km. II porte une téte mégatonnique thermonucléaire.

gw Sagaie

Paribas. Le chiffre d’affaires militaires a atteint 740 millions de francs en 1986 (40 p. 100 du chiffre d’affaires total de la société). Les principaux matériels développés par la SAGEM sont des gyroscopes ; des périscopes de visée astrale; des centrales de guidage du missile nucléaire préstratégique Hadés ; des calculateurs et terminaux,

L’engin de reconnaissance

canon

son

autonomie

15 heures. Les pointages sement du tube sont

de 730km

ou

en gite et giassurés par

commandes électriques. Il est équipé en télémétrie laser. Le Sagaie est destiné aux missions de reconnaissance et de streté en ambiance classique ou nucléaire. Il dispose d’une bonne capacité antichar. —

illustration p. 256

SAGEM

(Société d‘applications générales délectricité et de mécanique) La SAGEM a pour principal actionnaire la COFICEM

etc.

Sagaie

est un véhicule blindé léger a 6 roues armé d’un canon de 90 mm. D’une bonne mobilité terrestre et aquatique, il peut combattre en atmosphére contaminée. II est aérotransportable par transall C160. Le Sagaie est en dotation dans les régiments de cavalerie de la 11° division parachutiste et de la 9° division d’infanterie de marine. Sa masse de combat est de 8 tonnes,

est détenu par ses 6000 salariés. Les autres actionnaires connus sont la Caisse des dépéts et consignations et 1l’OPFI-

(50 p. 100), dont le capital

Salt | (Strategic Arms Limitations

Talks)

Les négociations américano-soviétiques Salt I sur la limitation des armements stratégiques

commencent

en

novembre

1969 a Helsinki. Elles s'intégrent dans le processus de |’évolution des concepts stratégiques des deux blocs et reposent sur une conception de la maitrise des armements. Les accords interviennent a un moment ou les Etats-Unis souhaitent écarter en priorité la menace que représentent les systemes centraux soviétiques. La premiére phase aboutit en mai 1972 a la signature a Moscou de deux accords : l'un limitant pour cing ans des fusées intercontinentales basées sur terre ou sur mer, l’autre 4 deux par pays les systemes défensifs de missiles antimissiles. Dés le Forward

d’armes d’armes

début des négociations, les Based Systems (systémes

basés a l’avant stationnant hors

ou du

systémes territoire 265

SALT II

Sagaie Engin blindé de reconnaissance antichar Panhard ERC 90S (Ph. Panhard)

national) sont le sujet de discussions entre Américains et Soviétiques. Les Soviétiques réclament qu’ils soient inclus dans les limitations des armes stratégiques,

les Américains

s’y refusent.

L’ac-

cord repose sur l’asymétrie des plafonds qui est le fait de la disparité des situations et des structures des forces stratégiques rendant impossible un traitement égal entre les deux partenaires. L’accord Salt 1 laisse de cété les bombardiers stratégiques, leur nombre étant inégal (445 pour les Etats-Unis et 140 pour I’URSS), il était impossible de limiter leur nombre de part et d’autre sans fixer des plafonds 4 toutes les catégories d’armes stratégiques. Une deuxiéme disparité entrave la négociation : celle des missiles (SLBM) portés par les sous-marins nucléaires. L’enjeu ne porte pas sur la différence entre le nombre des SLMB de part et d’autre : la force américaine

a, en

1972,

150 SLMB

de plus que la marine soviétique. Mais la force américaine peut utiliser des bases avancées a la périphérie de I’URSS : en Ecosse, en Espagne,

4 Guam

et aussi au

Japon et dans les Philippines. Ces bases permettent aux Etats-Unis de maintenir jusqu’a 60 p. 100 de leur force SLMB en position de tir 4 tout moment alors qu’une fraction seulement des SLMB soviétiques 266

sont disponibles en haute mer pour des attaques

contre

les Etats-Unis.

L’accord

Salt marque une date dans histoire du monde depuis 1945 et aurait pu signifier le triomphe de I’arms control. Cet accord est cependant provisoire, valable seulement pour cinq ans (19721977) et il n‘impose aucune contrainte aux perfectionnements qualitatifs des missiles qui peuvent étre dotés de MIRV*. [— contréle Salt //]

des

armements;

désarmement;

Salt Il Accord de limitation des armements signé a Vienne en juin 1979 par L. Brejnev et J> Carter:

L’accord Salt I de mai 1972 a débouché sur une nouvelle compétition entre I'URSS et les Etats-Unis. Les Etats-Unis se lancent dans la course 4 la précision des ogives et cherchent 4 acquérir une capacité antiforces. L’URSS se dote d’une capacité équivalentea celle des Etats-Unis reposant pour l’essentiel sur de nouvelles familles de fusées terrestres intercontinentales : les missiles lourds SS 17 et SS 18 et le missile moyen SS 19, premiéres générations de missiles soviétiques a ogives multiples. La discussion est bloquée en 1974-1976.

ee

L'URSS nouveau,

lance

un

programme

le bombardier

de type

Backfire.

Les

négociateurs américains exigent son inclusion dans les Salt II, ce qui sera refusé

par les Soviétiques. De leur cété, les Américains lancent le missile de croisiére (cruise missile) officialisé par le rapport annuel sur la défense présenté le 5 février 1975 par Schlesinger. La négociation Salt II se déroule entre 1977 et 1979. Le traité consacre le principe de l’équivalence numérique entre les vecteurs stratégiques des deux grands. Les accords de plafonnement précisent un plafond commun de 2 250 vecteurs mirvables applicables aux ICBM*, SLMB* et bombardiers porteurs d’ALCM*.

[> MIRV]

Les obstacles majeurs a Salt II portent sur les missiles de croisiére américains et les moyens soviétiques d’attaque nucléaire 4 moyenne portée. Salt II ne débouche sur aucun réglement définitif en ce qui concerne les missiles de croisiére. Toutes les armes soviétiques de portée moyenne ou continentale ou intermédiaire, c’est-a-dire entre 1000 et 5500 km,

restent

en dehors

des limita-

tions Salt. Il en est ainsi pour le SS 20 soviétique, missile balistique IRBM de portée continentale. La ratification du traité Salt II est compromise. Aprés l'intervention soviétique en Afghanistan en décembre 1979, il est exclu qu’une majorité de sénateurs américains se prononce en faveur de son entrée en vigueur. Le président Carter suspend la procédure de ratification en janvier 1980. En 1986, les Américains ont sciemment

violé le traité Salt If en dépassant le plafond des armements nucléaires prévu par le traité avec la mise en service d’un bombardier nucléaire supplémentaire.

Salt Il La reprise en 1983 des négociations de Salt II, que le Sénat américain n’a d’ail-

leurs pas ratifiées, se divise en deux branches. La premiére porte sur la réduction des forces nucléaires de portée intermédiaire (INF) mieux connue sous le nom d’« option* zéro » et conclue par I’accord de Washigton du 8 décembre 1987.

SANCTIONS ——

La deuxiéme branche, baptisée START,

porte sur la réduction des armes nucléaires. Elle n’a pas encore abouti. Elle a pour objet de limiter le nombre des ogives nucléaires sur les missiles nucléaires 4 longue portée. Outre le probléme de sa durée (entre 5 et 10 ans), la

négociation rencontre deux difficultés : - I'URSS considére que I'Initiative de défense stratégique (IDS) est contraire au traité de 1972 qui ne permettait pas un

renforcement des armes défensives antimissiles déja interdit par le traité de Moscou ;

— la réduction globale des armements (missiles et vecteurs) est bien cernée mais ni la répartition par sous-catégories de ces réductions ni les mesures de vérification et d’inspection ne sont au point. salut Le salut est l’acte réglementaire par lequel un militaire rend individuellement les honneurs au drapeau ou a un supérieur. Depuis 1984, les militaires peuvent saluer téte nue.

salve nucléaire Expression utilisée pour définir l’engagement d’armes nucléaires. D’abord limitée a la mise en ceuvre d’armes stratégiques, cette formule tend désormais 4 s’appliquer également a l’engagement d’armes nucléaires tactiques. sanctions

Les sanctions applicables aux militaires de carriére sont limitativement énumeérées par le Statut* général des militaires. Ce sont la radiation du tableau d’avancement, le retrait d'emploi par mise en non-activité et la radiation des cadres par mesure disciplinaire. Comme pour les fonctionnaires civils, ces sanctions peuvent étre prononcées pour insuffisance professionnelle, inconduite habituelle, faute grave dans le service, faute contre

lhonneur ou pour condamnation a une peine d’emprisonnement. Outre ces sanctions, des punitions* disciplinaires peuvent également étre infligées aux militaires en activité en vertu du réglement* de discipline générale dans les armées. 267

oe

____SANCTUAIRE Oe

depuis le deuxiéme conflit mondial. Par-

sanctuaire Au

sens

restreint,

le sanctuaire

est

le

territoire national dont l’attaque entrainerait la riposte du pays par l'utilisation de tous ses moyens de défense. Plus largement, le sanctuaire peut s'’étendre géographiquement aux territoires voisins

ou politiquement a des zones ou sont situés des intéréts vitaux pour la sécurité ou l'économie du pays. San Francisco (traité de) Le traité signé le 8 septembre 1951 met fin a l’état de guerre et reconnait la pleine souveraineté du peuple japonais. Le traité consacre le droit naturel de légitime défense individuelle ou collective du Japon et, de ce fait, celui de contracter

des accords de sécurité collective. Le traité est signé par 49 Etats : l'URSS, la Pologne et la Tchécoslovaquie ont refusé leur signature : le gouvernement soviétique désirait un traité qui désarme et neutralise le Japon, ce que refusaient

les Américains. L’article 2 du chapitre II du traité dresse la liste de tous les territoires auxquels le Japon renonce : la Corée, Taiwan et les Pescadores, Kouriles et le sud de Sakhaline,

anciens

territoires allemands

les les

du Pacifi-

que (Mariannes, Carolines, Marshall, etc.). La destination nouvelle de ces territoires est passée sous silence. Ce

point marque la différence avec la déclaration de Potsdam et l’accord de Yalta de 1945 : ces textes prévoyaient la rétrocession de Taiwan et des Pescadores a la Chine et celle de Sakhaline et des Kouriles a l’URSS. Le traité est entré en vigueur le 28 avril 1952.

sapeur Militaire du rang du génie et par extension, appellation usuelle de tous les personnels qui servent dans le génie.

Les sapeurs-pompiers constituent l’armature des services de secours.

Si, a I’ori-

gine, leur vocation principale était la lutte contre les incendies, l’extension de leur mission aux autres activités de secours les

268

diverses

s'est

Marseille, les sapeurs-pompiers sont des civils qui peuvent étre soit des professionels, soit des volontaires. Les corps qu’ils

constituent sont, en général, communaux et placés sous l’autorité des maires. Actuellemen, on compte : — 8500 sapeurs-pompiers militaires ap-

partenant a la Brigade* des sapeurspompiers de Paris ou au Bataillon* des marins-pompiers

de Marseille;

- 17500 professionnels travaillant a plein temps ; — 210000 volontaires percevant des vacations horaires pour chacune de leurs interventions. Dans l’organisation des secours, la cellule de base est en principe la commune, mais c’est au niveau de ]’arron-

dissement et surtout du département qu'un dispositif cohérent et structuré permet de faire face efficacement a la plupart des sinistres.

1.

Saphir

Réseau

permettant aux unités territoriales de gendarmerie d’interroger a distance des fichiers centraux et d’échanger entre elles des messages opérationnels.

2. Saphir Sous-marin Rubis*,

nucléaire d’attaque du type

admis

au service

actif en

1984.

SAT La SAT, Société anonyme de télécommunications, a pour principal actionnaire la SAGEM* (41,09 p. 100). Les autres action-

naires communs sont Caisse des dép6ts et personnel. Le chiffre a atteint 480 millions

le groupe GAN, la consignations et le d’affaires militaire de francs en 1986

(20 p. 100 du chiffre d’affaires total de la

sapeur-pompier

plus

tout en France, a l'exception de Paris et

développée

surtout

société). Les activités « défense » concernent essentiellement les télécommunications militaires (militarisation des composants destinés aux liaisons sur

fibres optiques ;mise au point de cables optiques; développement d’un faisceau hertzien numérique) et l’activité optroni-

SATELLITE —___

Implantation du Saphir (réseau)

que

et aéronautique

(télémétrie

systéme de détection infrarouge; directeurs de missiles).

laser ;

auto-

SATCP

(sol-air a trés courte portée)

Le SATCP est destiné a la défense antiaérienne, des unités toutes armes (TTA),

contre les hélicoptéres et les avions volant a basse et trés basse altitude. Le SATCP peut étre portable. Le SATCP autonome, prévu pour le début des années 1990, disposera d’une tourelle équipée d’un radar de veille et de deux rampes de 3 missiles chacune. Il sera monté sur un chassis de Sagaie*.

satellite L'utilisation de l’espace a des fins militaires s'appuie sur des réseaux de satellites aux multiples fonctions : reconnaissance photographique visible ou infrarouge, surveillance électronique ou radar, écoute électronique, transmissions, navigation. Presque 70 p. 100 des lance-

ments sont effectués a des fins militaires, essentiellement par les Etats-Unis et l'Union soviétique. Les satellites sont classés en fonction de leur orbite ou de leur utilisation : @ Les satellites 4 orbite polaire. Leur survol trés rapide de la totalité de la surface terrestre permet d’observer deux fois en une journée l’ensemble du globe. 269

____ SATELLITE esses eee

Satellites militaires des Etats-Unis et de I’URSS (1987)

2 g

télécommunications

S écoute électronique. Photographie et autres se systémes de renseignements

Etats-Unis

URSS

19

52

48

14

8

navigation

12

19

R

détection des tirs de missiles (sat. d’alerte)

IS

9

2

-



météorologie

3

géodésie

1

1

‘S §

cible pour missile anti-satellite calibration radar

1

-

-

1

3

recherche

2

-

2

total

90

96

¢ Les satellites héliosynchrones. Ils ont

nucléaires aériennes, de jets de propul-

la propriété de pouvoir observer un méme point du globe sensiblement 4 la

seurs de missiles). Divers travaux menés

méme

heure,

c’est-a-dire

avec

le méme

en France, par la défense, d’abord dans le domaine des satellites de prises de vues

éclairement. ¢ Les satellites synchrones. Ils survolent chaque jour les mémes zones terrestres avec une période de révolution qui est un diviseur de la durée du jour sidéral

balayage et transmissions au sol par voie

(23h 56 mn). Parmi eux figurent, les sa-

reconnaissance

optique (SAMRO).

tellites

qui parcourent leur orbite elliptique en 12h, les satellites géosynchrones qui parcourent leur orbite elliptique en

¢@ Les satellites La technique de satellite est sans que privilégiée terrestres.

de télécommunications. télécommunications par aucun doute une technipour les transmissions

23 h 56 mn, les satellites géostationnaires. Ces derniers décrivent, en un jour, une orbite circulaire, située dans le plan équatorial, a 35 800 km d’altitude, ce qui

télécommunication sont de type géostationnaires, ceux de l'URSS sont de type sous-géosynchrones chaque satellite,

soviétiques

de

télécommunica-

tions Molniya, satellites sous-synchrones,

les fait apparaitre immobiles au-dessus d’un point précis de l’équateur : trois ou quatre satellites de ce type permettent donc une couverture quasi permanente. @ Les satellites d’observation. L’observation de la terre par satellites est fondée sur le recueil d'images de natures diverses (optique visible ou infrarouge, radar) d'une définition et d’une taille variables en fonction des instruments employés et de l’altitude des satellites. Ainsi, en orbite basse, un satellite défile rapidement

au-

dessus des points a observer : sa précision est grande mais son champ de vision limité.

En

orbite

géostationnaire,

|’alti-

tude de 35 800 km ne permet pour |’instant que l’observation des phénoménes limités (détection infrarouge d’explosions 270

radioélectrique,

ont conduit

4 la défini-

tion d’un projet de satellite militaire de

doté d’une période d’environ 12 heures, couvre une partie importante de terri-

toire sous latitude élevée. L’'URSS utilise done des satellites de télécommunication sur orbites elliptiques fortement allongées inclinées a 64° sur l’équateur, qui

autorisent

une visibilité depuis les sta-

satellite de télécommunications frangais offrant une capacité a la défense : il constitue le segment spatial de Syracuse*. @ Les satellites de navigation ou de localisation. Ils permettent la localisation des vecteurs terrestres, maritimes ou aériens, mais aussi la conduite des armes

sur des objectifs fixes. Les systémes concurrents NAVSTAR pour les Améri-

MAMAS

LCM

cains et GLONASS pour les Soviétiques utiliseront, d’ici la fin de la décennie, des constellations de 18 satellites Adéfilement sur des orbites 4 2000 km d’altitude. En France, le ministére de la Défense est associé au suivi du développement du systéme américain NAVSTAR, et examine

la possibilité d’un abonnement a ce systéme. @ Les

satellites

d’écoute

ou

éventuel de

SCIENTIFIOUE

DU CONTINGENT ____

que ne doit pas se fonder uniquement sur

la capacité d’infliger aux villes et A l'industrie de l’ennemi des dommages dont il est probable qu’ils dépasseraient le niveau qu’il peut accepter ». II ouvrait ainsi la voie a l'idée de parité. Cette doctrine sera développée par son secrétaire d’Etat a la Défense, Schlesinger, en 1974. [— réponse* graduée]

re-

connaissance électronique. Ce type de satellite permet essentiellement de déce-

Schlumberger Le groupe Schlumberger

ler

1987, un chiffre d’affaires hors taxes de

la nature

et

le volume

d’activité

électromagnétique dans les zones survolées, d’extraire les caractéristiques des émissions recueillies dans le domaine des fréquences, des modulations et des types de trafic. Les satellites radar de surveillance des océans commencent 4a étre

utilisés de fagon réguliére, par l'Union soviétique.

notamment

saut de fréquence Technique développée pour améliorer les radiocommunications ou certaines émissions radioélectriques,

dans le cadre de

la lutte contre les effets de la guerre* électronique adverse. Le saut de fréquence consiste 4 changer plus ou moins rapidement de fréquence, en synchronisme entre |’émetteur et le récepteur, afin d’échapper au brouillage* adverse. Parmi les techniques de saut de fréquences,

on

trouve

la recherche

de

canal libre (RCL), qui consiste a établir la communication sur le premier canal

de fréquence trouvé libre dans la gamme de travail, et l’évasion* de fréquences (EVF).

Schlesinger (doctrine) La doctrine McNamara* présentait le risque, dans le concept de la riposte graduée,

d’entrainer,

par

une

escalade

automatique, aux destructions mutuelles

a réalisé

en

4,7 milliards de dollars réparti entre deux domaines principaux : les services pétroliers (60 p. 100) et les mesures et systémes (40 p. 100). Les activités mesures et systémes recouvrent deux entités : Schlumberger Technologies et Schlumberger Industries. Cette derniére comprend 5 divisions dont la division systémes de défense qui a pour spécialités l’acquisition et l'enregistrement des données, les systémes de traitement des signaux, les systemes électroniques de brouillage, les équipements de commandes pour générateurs nucléaires, les caméras miniatures,

les appareils de haute performances pour prises de vues aériennes, les simulateurs

d’entrainement.

schnorchel Sur un sous-marin, tube hissable permet-

tant l’alimentation en air des moteurs Diesel lorsque le sous-marin est a |’immersion périscopique. Celui-ci peut alors recharger ses batteries sans avoir besoin d’étre en surface. L’utilisation du schnorchel réduit les risques de détection par un radar aéroporté. Les schnorchels sont également utilisés pour les chars lors des franchissements de coupures en submersion.

scientifique du contingent

assurées, c’est-a-dire au risque de suicide

Pour répondre

ou de reddition. L’administration Nixon apporta le correctif de la notion de suffisance stratégique. Le président

certains appelés titulaires d’un diplé6me dingénieur ou d'une maitrise peuvent effectuer leur service militaire en qualité

aux besoins des armées,

au

de scientifique du contingent. A ce titre,

Congrés, le 9 février 1972 : « Etant donné l’éventail des situations politico-militaires possibles devant lesquelles nous pourrions étre placés, notre politique stratégi-

ils sont amenés 4 servir comme chercheurs, ingénieurs ou professeurs dans des organismes d’études, de recherche ou d’enseignement dépendant du ministére

Nixon,

déclara,

dans

un

message

271

SRCONDIMALT RE

eee

ne

ee oe

Secrétaire général de la Défense nationale général d'armée aérienne M. Fourquet

1962-1966

général d'armée M. de Brébisson

1966-1969

général d'armée B. Cazelles

1969-1970

général d'armée J. Beauvallet

1970-1973

général d'armée J. Simon

1973-1977

général d'armée aérienne R. Rhenter

1977-1983 1983-1987

général d'armée J. de Barry juillet

général d'armée G. Forray

1987-novembre 1987

depuis 1988

M. Guy Fougier

de la Défense. Occupant des postes de responsables, les scientifiques du contingent bénéficient, pendant les douze mois que dure leur service, des conditions de vie des aspirants. second

maitre

Dans la marine, grade équivalent a celui

de sergent. Un second maitre au-dela de la durée légale (ADL) a deux galons alors

qu'un second

maitre

pendant

la durée

légale (PDL) n’en a qu'un. [> tableau des grades en fin d’ouvrage]

secrétaire général pour l'administration Jusqu’en 1986, le ministre de la Défense était assisté en matiére administrative,

financiére et sociale par un secrétaire général pour |’administration ayant autorité sur les services chargés de ces affaires. Cette fonction a été supprimée lors de la réorganisation du ministére* de la Défense entreprise par M. André Giraud.

Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN)

Le Secrétariat général de la Défense nationale assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matiére de direction générale de la défense. Cet organisme, dont les attributions sont fixées par le décret du 25 janvier 1978,

assure la préparation et le suivi des décisions prises en conseil* de défense. II suit l’évolution des crises et des conflits internationaux et est associé a la préparation et au développement des négociations inter272

nationales ayant des implications sur la défense. II joue un réle de premier plan dans la recherche et I’exploitation du renseignement et exerce des responsabilités interministérielles en matiére de protection du secret et d’exportations d’armements. L’'Institut* des hautes études de défense nationale (IHEDN) lui est rattaché.

Secrétariat général de zone de défense Organisme permanent, dirigé par un membre du corps préfectoral, placé sous l'autorité du préfet de zone* de défense et chargé de la centralisation et de

l’exploitation des informations de défense ainsi que de la préparation des plans et mesures non militaires de défense dont la mise en ceuvre incombe au préfet de zone. Ce secrétariat général assure les liaisons avec le général commandant désigné de zone et lui fournit les données nécessaires a |'élaboration des plans* de défense opérationnelle du territoire. secret-défense Distincte de l’obligation de discrétion professionnelle des militaires et des fonctionnaires, la réglementation concernant la protection du secret-défense est régie par le Code pénal et par un décret du 12 mai 1981 qui fixe les niveaux de protection, les compétences et les procédures d’habilitation*. Ce décret distingue trois niveaux de protection : -—«

trés

secret-défense

informations

»,

réservé

aux

dont la divulgation est de

nature a nuire a la défense nationale et a la stireté de |’Etat et qui concernent les priorités gouvernementales de défense.

er ee

Ce niveau est en outre compartimenté en classifications spéciales ; — « secret-défense », réservé aux informa-

tions dont la divulgation est de nature a nuire a la défense nationale et a la s(ireté de I’Etat; -— « confidentiel-défense

informations

», réservé

qui ne présentent

aux

pas en

elles-mémes un caractére secret, mais dont la connaissance, la réunion et

exploitation peuvent conduire 4a la divulgation d’un secret intéressant la défense nationale ou la sfreté de |’Etat. L’organisation du niveau « trés secretdéfense » est de la compétence exclusive du Premier

ministre,

celle des niveaux

« secret-défense » et « confidentiel-défense » incombe, sous l’autorité des ministres, aux hauts fonctionnaires de défense. L'usage de la mention « diffusion restreinte » est défini par chaque ministre selon les nécessités de son département et reléve de la discrétion professionnelle.

ee

Se

PSSECURITECIVILE___

armements qui doivent figurer dans la panoplie de l’armée de terre. La STAT agit en liaison trés étroite avec |’état-major de l'armée de terre en participant a la définition des caractéristiques militaires des matériels futurs ;la STAT agit également en liaison avec la Délégation* générale pour l’armement en expérimentant les prototypes dans le cadre de structures de concertation.

sécurité Ensemble

des

mesures,

procédés

et

moyens qui ont pour but de soustraire les personnels et les matériels amis aux effets de leurs propres armes. On parle ainsi de distances, lignes, gabarits, limites de sécurité.

sécurité civile Activité de protection des populations contre les risques naturels et technologiques, elle nécessite des mesures de prévention, a caractére réglementaire ou

section

d'information,

Organisme de volume variable regroupant les personnels et les équipements nécessaires a l’accomplissement d’une mission élémentaire. La section peut étre

secours, comportant des plans (ORSECPOLMAR) et des moyens de secours. La loi du 22 juillet 1987 a aussi consacré la sécurité civile comme composante de la défense®* civile. Au niveau local, les préfets de département sont responsables de la sécurité civile et disposent d’un service interminis-

articulée

en équipes, groupes ou escouades. Au sein d'un état-major, la section peut désigner l’organisme chargé du traitement de certains dossiers spécialisés au profit d’un bureau. Dans l’armée de l’air, la section est la plus petite formation d’un méme type d’aéronefs.

section ou peloton d'aide au franchissement Petite unité de l’armée de terre composée de spécialistes subaquatiques dont la vocation est l'aide au franchissement des coupures humides par les engins blindés, chenillés ou 4 roues, amphibies ou aptes a l’immersion.

Section technique de terre

de l’armée

(STAT)

Organisme de réflexion et d’action, la STAT joue un réle déterminant tout au long du processus de conception, de développement et de mise au point des

et une

organisation

des

tériel départemental des affaires civiles et économiques de défense et de protection civile

(SIDACEDPC)

également

compé-

tent en matiére de défense civile. Les préfets de région disposent d’un service interministériel

régional

(SIRACEDPC).

Les services départementaux d’incendie et de secours sont désormais gérés par les conseils généraux mais dépendent des préfets au plan opérationnel. Ils gérent les centres de secours départementaux et coordonnent

les

centres

communaux,

composés de sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires. A Paris et Marseille, les sapeurs-pompiers sont des militaires. La brigade des sapeurs-pompiers de Paris appartient a l’arme du génie. Elle est placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police. Le bataillon des marinspompiers de Marseille est mis a la disposition du maire de la commune. 273:

=

SRST

ee re ICON e

La Direction de la sécurité civile est un service du ministére de |'Intérieur. Elle comprend notamment un état-major, un service de l’alerte, un groupement aérien (bombardiers d’eau), un service de démi-

nage, des unités de lutte contre les feux de forét et deux unités militaires d’instruction de la sécurité civile.

Le service de l’alerte participe a |’entrainement des différentes unités spécialisées. Les réservistes des unités d’instruc-

tion

sont

appelés

a servir,

en

cas

de

conflit, dans le corps de défense de la sécurité civile. Celui-ci doit fournir des

renforts aux structures permanentes de la défense civile. Les unités d’instruction

assurent aussi la mise sur pied des unités d’hébergement.

séduction Dans le cadre de la guerre électronique, la séduction est une opération de neutralisation d’un missile guidé assaillant réalisée par la présentation 4a son autodirecteur d’un leurre ayant une signature plus attrayante que |’objectif qui lui avait été initialement assigné. La séduction peut étre effectuée par arrachement (vol de fenétre), par effet centroide (la poursuite d’un leurre d’intensité supérieure a la cible fait sortir celle-ci de la cellule de résolution de l’autodirecteur) ou par répression (brouillage agissant sur les contre*-contre-mesures électroniques).

lement les jeunes gens concernés. Le cas échéant, elle peut les renvoyer devant une commission de réforme*. /— apte d’office] SENIT

(Systéme d’exploitation naval des informations tactiques)

De conception frangaise, le SENIT est un systéme naval informatisé qui assure : — le recueil et le traitement des données recues par les senseurs du bord;

— la synthése des informations ; — l’évaluation de la menace ;

— la mise en ceuvre des armes adaptées pour y faire face. En outre, le SENIT permet un échange

d’informations ou d’ordres entre les batiments d'une force navale. II est interopérable (> interopérabilité*] avec les systémes américains équivalents de l’'US navy (NTDS), qui équipent également les autres marines de l’'OTAN. sergent

Premier grade des sous-officiers dans certaines armes de l’armée de terre et dans l’armée de l’air. Grade équivalent a celui de maréchal des logis dans les anciennes armes montées de l’armée de terre, a celui de gendarme dans la gendarmerie et a celui de second maitre dans la marine. L'insigne du grade est un chevron pour les sergents PDL*, surmonté d’un liseré pour les sergents ADL*.

sélection Les jeunes gens assujettis au service national sont soumis, dans un centre de sélection, A un examen médical et, en vue

de leur affectation, 4 des épreuves psychotechniques. La participation a ces opérations, dont la durée est en principe de trois jours mais qui, en fait, ne dépasse pas

trois

demi-journées,

constitue

une

obligation du service national. A l'issue des opérations

de sélection,

les jeunes

gens font l'objet d’une proposition de répartition en trois catégories : aptes, ajournés, exemptés. Cette proposition, qui peut étre contestée par les intéressés, est alors transmise 4 une commission locale d’aptitude qui se prononce sur ce classement aprés avoir entendu éventuel274

sergent-chef Deuxiéme grade des sous-officiers dans certaines armes de l’armée de terre et dans l’armée de I’air. Grade équivalent a

celui de maréchal des logis-chef dans les anciennes armes montées de l’armée de terre et dans la gendarmerie et a celui de maitre dans la marine. services Sur un batiment de combat, les services constituent la structure organique. Cha-

que batiment est doté de 9 services et 2 brigades : conduite du navire, transmissions, détection, aviation, missile artillerie, armes sous-marines, énergie propul-

SERVICE D'INFORMATION

sion, commissariat,

hygiéne

ET DE RELATIONS

et sécurité,

PUBLIQUES

DES

ARMEES ____

— groupement aviation (service pont d’envol hangar et service technique aéro-

service des essences des armées. Cette mission de ravitaillement suppose des fournisseurs, des moyens de stockage, de transport et de distribution de carburants, de fuel-oil domestique et de lubrifiants dont il faut vérifier la qualité. Le service des essences proprement dit emploie un peu plus de 2 000 personnes dont 80 p. 100 sont des civils. Il assure également l’encadrement en officiers d’unités militaires spécialisées de l’armée de terre, organisées en compagnie et qui accompagnent les forces qu’elles ravitail-

nautique);

lent. En 1986, le service des essences des

— groupement énergie (services électricité, propulsion, installations d’aviation) ; - hors groupements (commissariat, hygiéne et santé, brigade de protection et brigade sécurité).

armées a distribué plus de 1 400 000 m3 de produits pétroliers, 4 l'exception des carburants nécessaires 4 la propulsion des batiments de la marine nationale, qui sont du ressort du commissariat de la marine.

brigade sécurité et brigade de protection. Les six premiers services sont réunis dans

le groupement opérations sur les grands batiments.

Sur

les

services sont groupements : — groupement

porte-aéronefs,

également

réunis

opérations

les

en

(services

conduite du navire, transmissions, détection, missile artillerie, armes sous-marines, vols) ;

service

action

Service chargé, au sein de la Direction* générale de la sécurité extérieure (DGSE),

des opérations spéciales qui mettent en ceuvre, pour la recherche du renseignement ou le contre-espionnage, des techniques ou moyens de caractére militaire ou paramilitaire.

Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) Le SHOM participe a l’élaboration du programme d’hydrographie et d’océanographie militaires ; élabore les documents et approvisionne les forces; établit la documentation

service de l'aide technique* — service national. service de la coopération®* —- service national. service de défense*



nautique;

centralise

les

informations nautiques et en assure la diffusion et dirige ou contrGle les travaux et études nécessaires. Il comprend : une direction 4a Paris ; un

établissement principal (EPSHOM) 4a Brest ; le bureau d'études océanographi-

service

ques 4 Toulon ; quatre missions, dont une

national.

outre-mer. La marine dispose d’un batiment océanographique de 1* classe, le d’Entrecas-

Service de documentation extérieure et de contreespionnage (SDECE)

teaux (2 400 tpc, 1970), de deux batiments

Successeur du 2° bureau et des services secrets de la Résistance, le SDECE a été

hydrographiques de 1° classe de 1 300 tpc, l’Espérance (1961) et l'Estafette (1962), de quatre batiments hydrographiques de 2° classe de 1 000 tpc : Lapérouse,

créé en

Borda, La Place, Arago.

1946.

Il est devenu

Direction*

générale de la sécurité extérieure (DGSE) en

1982.

Service des essences armées (SEA) Apporter

les

produits

des

pétroliers

Service d‘information et de relations publiques des armées (SIRPA)

Rattaché au ministre de la Défense et au chef d’état-major des armées, le Service

aux

combattants 1A ot ils en ont besoin et au bon moment, telle est la mission du

d'information et de relations publiques des armées a une triple mission : assurer l'information des responsables de la dé275

_____ SERVICE

MILITAIRE

fense et des relais d’opinion, informer le grand public et contribuer a4 la formation des relais d’opinion. Le SIRPA recueille, traduit et diffuse en temps réel l’information nationale et internationale sur les problémes militaires de défense en direction des responsables de la défense et des journalistes. Ce travail est réalisé au sein du centre opérationnel de la presse internationale de défense (COPID). Au grand public, le SIRPA destine diverses plaquettes, dont la brochure d'information du service national : le Service national et vous (un million d’exemplaires annuels), et le magazine mensuel Armées d’aujourd’hui (130000 exemplaires). L’information audiovisuelle est faite notamment par |’intermédiaire de magazines vidéo en collabora-

majors et grandes directions, sept subdi-

nisant des voyages dans les armées. Le SIRPA conjugue son action avec les

qui

disposent de services propres. Au niveau du ministre

et du chef d’état-major,

se

situe le SIRPA central (200 personnes dont la moitié de militaires de carriére ou

sous

contrat),

au

niveau

des

implantées SIRPA

: SIRPA

mer,

DGA,

SIRPA

air,

Eservice militaire Le service militaire est l'une des formes

listes, en établissant des liens avec leurs écoles de formation, en leur fournissant une documentation technique et en orga-

directions

terre,

régional, le SIRPA est représenté par des officiers de relations publiques (ORP) et au niveau local par des officiers chargés des relations publiques (OCRP).

le SIRPA concourt a la formation des relais d’opinion, notamment des journa-

et les grandes

sont

SIRPA

SIRPA gendarmerie, SIRPA service de santé, SIRPA service national. Au niveau

tion avec les chaines télévisées. En outre,

armées

visions

états-

du

service*

national.

Il comporte

le

service actif, d’une durée légale de 12 mois, la disponibilité* et la réserve*.

I] s’étend jusqu’a 35 ans, mais les officiers et sous-officiers de réserve peuvent étre maintenus dans les cadres au-dela de cette limite, en considération des besoins

des armées. Le service actif touche chaque année 280 000 jeunes (soit 97 p. 100 des effectifs incorporés) qui servent pour 73 p. 100 dans

l’armée

de terre,

14 p.

100

dans

l'armée de l’air, 8 p. 100 dans la marine et 4 p. 100 dans la gendarmerie. Ils peuvent étre affectés en France métropolitaine, dans les forces frangaises en Allemagne (FFA) ou outre-mer. Le service militaire peut étre effectué comme aspirant, sergent ou militaire du rang. Aprés une période initiale d’instruction, les appelés exercent des fonctions

Le service militaire 4 ]’étranger Terre

Mer

Chine

3 ans

4 ans

Egypte

3 ans

3 ans

Israél

F., 24 mois; H., 39 mois’

F., 24 mois;

URSS

2 ans

2 a3 ans

Gréce

22 mois

26 mois

Air

4 ans 3 ans H., 39 mois

F., 24 mois;

H., 39 mois

2 ans 24 mois

Pays-Bas

14 a 16 mois

14 a 17 mois

Espagne

12 a 15 mois

15 mois

15 mois

RDA

18 mois

18 mois

18 mois 15 mois

RFA

15 mois

15 mois

France

12 mois

12 mois

Belgique

10 mois —- 8 mois en RFA

10 mois - 8 mois en RFA

USA CB (aneinh

12 mois

10 mois — 8 mois en RFA

Service volontaire L’armée de conscription est de régle en temps de guerre

—— ee

276

14 a 17 mois

ee

ee

—— justice militaire]

Juridiction compétente pour connaitre des crimes et délits commis par des ressortissants frangais résidant dans la zone francaise de Berlin, ainsi que des atteintes 4 la législation spéciale d’occupation. [— justice militaire]

militaire aux

DES FORCES

permanent

ARMEES ____

des forces

(TPFA)

Supprimés par la loi du 21 juillet 1982, les tribunaux permanents des forces armeées étaient compétents pour connaitre, sur le territoire national, des infractions d’ordre militaire et des infractions de droit commun commises par des militaires, soit a ]’intérieur d’un établissement

militaire, soit dans le service. En temps de paix, leur compétence a été transférée aux juridictions de droit commun,

ordi-

naires

mili-

ou

spécialisées

en matiére

taire, selon la nature des infractions. En

temps de guerre, le systéme antérieur a la loi de 1982 serait rétabli mais les juridictions militaires mises en place sur le territoire national s’appelleraient tribunaux* territoriaux des forces armées. [- justice* militaire]

tribunal

prévotal

Les tribunaux prév6taux sont établis hors du territoire national, dans les zones de

stationnement ou d’opérations des forces armées auxquelles ils sont attachés. Composés d’un juge unique, ils relévent de la gendarmerie et connaissent des les

moins

graves

commises par toute personne justiciable des tribunaux* militaires aux armées. [— prév6té]

tribunal supérieur de Berlin Ce tribunal est la juridiction d’appel du tribunal* francais et du tribunal* du gouvernement militaire de Berlin.

armées

En temps de paix, des tribunaux militaires aux armées peuvent étre établis lorsque celles-ci stationnent ou opérent hors du territoire de la République. Il n’existe aujourd’hui qu'un seul tribunal aux armées. II siége 4 Landau (RFA). Sa compétence s’étend aux infractions de toute nature commises par les militaires appartenant aux forces frangaises en Allemagne (FFA) et par les personnels civils a la suite de ces forces. [> justice militaire]

tribunal armées

contraventions

tribunal frangais

tribunal

TERRITORIAL

tribunal

territorial

des forces

armeées En temps de guerre, conformément a la loi du 21 juillet 1982, des tribunaux territoriaux des forces armées seraient établis sur le territoire national.

Composés de deux magistrats de l’ordre judiciaire,

dont

l'un

en

assurerait

la

présidence, et de trois juges militaires, ces tribunaux

connaitraient

des infractions

de toute nature commises par les membres des forces armées. [> justice militaire] 301

eee

— ._ TRM02000 See

TRM 2000 TRM 4000 Véhicules tous Renault

TRM

— des composants électroniques (circuits intégrés a trés grande vitesse pour équipechemins

Véhicule

fabriqués

Industriel

(RVI).

par Le

2000 peut transporter des charges

utiles de 2 tonnes, et le TRM 4000 de 4 tonnes. Les TRM 2000 et TRM 4000 ont une autonomie de 700 km. troupe

Terme désignant parfois tous les militaires qui ne sont pas officiers ni sousofficiers. Désigne aussi un rassemblement de militaires : passer les troupes en revue.

troupes de marine Les troupes de marine sont |’une des huit armes constitutives de l’armée de terre. Elles ont vocation prioritaire au service outre-mer. Elles regroupent des personnels formés en tant que fantassins motorisés ou parachutistes, cavaliers, artilleurs et transmetteurs. Les troupes de marine groupent 11,8 p. 100 des officiers

de l’armée de terre. L’arme comprend 34 formations formant corps du niveau régiment et bataillon. Les cadres des troupes de marine sont formés dans les mémes écoles que ceux de I’infanterie, de l'arme blindée cavalerie, de I’artillerie et des transmissions. TRW La société américaine TRW a réalisé, en 1987, un chiffre d’affaires de 6 700 mil-

ments spatiaux et militaires) qui correspondent a 6 p. 100 du CA; — des services d'information pour études de

marchés,

organismes

de

crédit

et

opérateurs immobiliers. UDMH

Sigle anglais de la diméthyl asymétrique (Unsymetrical Hydrazine),

liquide

hydrazine Dimethyl

combustible

utilisé

dans la propulsion des fusées. ultime avertissement uniforme





avertissement.

tenue.

Union de l'Europe occidentale — accords de Paris".

Union nationale des officiers de réserve (UNOR) Créée le 25 juillet 1921, a l’initiative de

Raymond Poincaré, capitaine de réserve et ancien président de la République, l'Union nationale des officiers de réserve est une fédération qui regroupe la plupart des associations d’officiers de réserve, soit

270 associations et plus de 520000 officiers de réserve. Sa structure est calquée sur celle du commandement des forces armées afin qu’a chaque échelon, du ministre au délégué militaire départemental (DMD), corresponde un représen-

lions de dollars. Elle emploie 80000 personnes et a investi 450 millions de dollars en 1987. TRW est le leader mondial pour la conception de satellites surtout militaires dont la demande devrait croitre pendant plusieurs années en raison des accords russo-américains de désarmement. Elle réalise, en particulier, des satellites de

tant des associations membres. A cété de cette structure territoriale, l’UNOR comprend des commissions d’études spécialisées sur les grands problémes touchant la défense.

communication et de surveillance, des satellites scientifiques, des engins de re-

Unité de base dans le domaine tactique et (ou) dans le domaine administratif ; l'unité élémentaire peut étre compagnie,

morquage de satellites, des systémes électroniques associés (au total 44 p. 100 de son CA).

Elle commercialise aussi (56 p. 100 de son CA) :

- des sous-ensembles automobile ; 302

pour

|’industrie

unité dérivée



dérivation.

unite élementaire

escadron,

batterie ou

escadrille

suivant

l'arme. Les régiments et groupements sont composés de plusieurs unités élémentaires. L’unité élémentaire est généralement commandée par un officier subalterne du grade de capitaine.

ee

unite d’essence (UE) Quantité de carburants et d’ingrédients associés nécessaire aux véhicules a chenilles et 4 roues pour parcourir 100 km sur route a revétement, séche et en palier, a vitesse de croisiére. C’est également la quantité nécessaire pour assurer 12 heures de fonctionnement normal aux autres matériels fixes et mobiles. unité

de feu (UF) L'UF représente la consommation quotidienne moyenne en munitions d’une formation. Elle est égale 4 la somme des produits du nombre d’armes de chaque type par le taux de base de consommation correspondant. Le taux de base de consommation représente le nombre moyen de coups tirés par une arme pendant un jour.

CMUUNITED TECHNOLOGIES

pied en temps de guerre et, d’autre part, de participer a la lutte contre les incendies, les inondations, les tempétes neige, les tremblements de terre,

de les

grands accidents routiers, ferroviaires ou aériens et les pollutions de toutes natures, nécessitant ou non la mise en ceuvre des plans ORSEC. Il existe actuellement trois unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (anciennes UISC n° 1 de Nogent-leRotrou et n° 7 de Brignoles et ancien escadron de sécurité civile de Corte). Fortes de 500 hommes chacune, elles

participent a des opérations de secours chaque fois que les conséquences des catastrophes dépassent les possibilités des organismes locaux. En principe, chaque zone de défense devrait disposer a terme d'une telle formation.

unité militaire spécialisée (UMS)

unité d’hébergement Formation du corps de défense de la sécurité civile, elle doit faciliter lhébergement des populations évacuées ou sinistrées. Placée sous l’autorité du préfet de département, la compagnie départementale d’hébergement assure le renforcement temporaire des centres d’accueil municipaux. Elle comporte une section par arrondissement. Outre le logement des personnes, elle doit veiller a leur alimentation et a leur santé. La compagnie régionale d’hébergement constitue une capacité d’accueil autonome. Elle reléve du préfet de région.

domaine de la lutte contre les feux de foréts. Capables de mettre sur pied dans un délai relativement court un détachement opérationnel de la valeur d’une compagnie, ces unités sont essentiellement composées d’appelés du contingent.

unité d’instruction et d‘intervention de la sécurité

17050 millions de dollars (27 p. 100 a exportation), a investi 400 millions de dollars en 1987 et méne un plan de

civile Formations militaires du génie, mises a la disposition du ministére de l’Intérieur, les unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile — cette appellation s'est substituée en 1988 a celles d’unités d’instruction de la sécurité civile (UISC) sont constituées de jeunes appelés du contingent. Elles ont pour mission, d’une part, de former, dés le temps de paix, les réservistes destinés a renforcer les unités de la sécurité civile qui seraient mises sur

Les unités militaires spécialisées (UMS)

sont mises a la disposition des préfets, a leur demande, pour assurer des missions de sécurité civile, notamment dans le

United

Technologies

Groupe industriel américain qui a réalisé, en

1987,

un

chiffre

d’affaires

de

restructuration qui devrait permettre une

hausse sensible du résultat en 1988. Le groupe a une activité répartie en deux secteurs principaux : — les moteurs (36 p. 100 du chiffre d'affaires) pour les avions civils et militaires,

les

hélicoptéres,

les

avions

d'affaires et les fusées;

— les hélicoptéres (16 p. 100 du chiffre d'affaires).

Le groupe a cédé sa filiale de composants Mostek 4 Thomson CSF. 303

VAB Véhicule de l’avant blindé qui équipe les régiments d’infanterie des divisions d’infanterie et partiellement ceux des divisions blindées. Le VAB existe en plusieurs

tion et d’assistance

mutuelle

», appelé

« pacte de Varsovie ». II s’agit de IURSS,

de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de la République démocratique allemande, de

la

Roumanie,

de

la

Bulgarie,

de

mes), sanitaire, mortier, PC, milan, éche-

l’Albanie et de la Hongrie. Le pacte constitue, en principe, la réponse soviéti-

lon de dépannage.

que

versions : transport de troupes (12 hom-

basse

pression,

Equipé

le VAB

de 4 roues

est tout

terrain,

amphibie et aérotransportable. Sa vitesse sur route est de 90km/h et son autonomie est de 1000 km. Le parc VAB de l'armée de terre est de 2 700 véhicules.

a l’entrée

de la RFA

dans

|’OTAN,

réalisée le 9 mai 1955. Les structures organiques du pacte ont subi, depuis 1955, plusieurs modifica-

tions. Ces aménagements vont dans le sens d'une intégration renforcée autour de l’'URSS. Le traité répond aux normes du droit international telles que les définit

la charte des Nations unies. Le but du pacte dépasse la simple alliance militaire pour promouvoir une unité de vues qui englobe l’ensemble de la politique des parties contractantes. Le pacte a été reconduit en avril 1985 par tous ses membres 4a I’exception de |’Albanie, dont les relations diplomatiques avec l'URSS sont coupées depuis 1961. + doctrine Brejnev*]

vice-amiral

(VA) Grade équivalent dans la marine a celui de général de division; le vice-amiral porte 3 étoiles; on l’appelle « amiral ».

VAB

vaguemestre Sous-officier, chef du service du courrier.

Varsovie

(pacte de)

[- tableau des grades en fin d’ouvrage]

vice-amiral

d’escadre

(VAE)

Le 14 mai 1955, huit Etats socialistes ont

Vice-amiral ayant rang et appellation de

signé a Varsovie un traité de « coopéra-

vice-amiral d’escadre. Le vice-amiral d’es-

304

ed

VOLONTAIRE

cadre est l’équivalent du général de corps d’armée; il porte 4 étoiles. (+ tableau des grades en fin d’ouvrage]

Vienne



MBFR.

visite En droit de la mer, la visite a pour but de déterminer la nationalité d’un navire,

la nature et la destination de sa cargaison, la nationalité de son équipage. Elle comprend : l’enquéte de pavillon, qui est l’examen des papiers de bord, la perquisition, qui est l’examen de la cargaison, et l'interrogatoire de l’équipage. En temps de paix, la visite ne peut étre appliquée qu’aux navires nationaux qui ont contrevenu aux lois du pavillon.

Vladivostock (protocole de) Déclaration commune soviéto-américaine signée a Vladivostock le 24 novembre 1974, complétant les accords Salt* 1. Cette déclaration limite les systémes antimissiles 4 deux sites, chiffre ultérieure-

ment ramené a un, et stipule que les systémes offensifs intercontinentaux ne doivent pas dépasser le niveau atteint en

1972. L’accord exclut les systémes nucléaires avancés et intégre les trois éléments de la triade (missiles stratégiques sol-sol, missiles stratégiques embarqués, bombardiers stratégiques). Il repose sur le principe d'une égalité numérique globale tant pour la quantité globale des vecteurs que pour le nombre d’engins mirvés. [

Salt

1]

VLRA

(Véhicule léger de reconnaissance et dappui) Le VLRA équipe la force d’action rapide et certaines formations outre-mer. Son autonomie est de 1600km, sa charge utile de 2,5t. Le VLRA existe en de nombreuses versions. Particuliérement

bien adapté aux terrains difficiles en zone tropicale ou désertique,

le VLRA

est un

matériel de conception frangaise fabriqué par l’entreprise ACMAT. VLTC

Le sigle VLTC désigne la famille des véhicules légers de commandement, de

SERVICE

LONG ____

liaison et de combat (type Jeep). L’armée de terre s'équipe actuellement de VLTC type Peugeot P4 d’une charge utile de 600 kg et d’une autonomie supérieure a 600 km. volontaire de l'aide technique (VAT) Appelé accomplissant le service* national actif au titre de l’aide technique.

volontaire pour l'enseignement informatique (VEI) Les jeunes gens volontaires* pour un service long (VSL) peuvent également étre volontaires pour l’enseignement informatique (VEI). A ce titre, a partir du septiéme

mois

de service,

ils recevront

dans des unités de l’arme des transmissions une initiation a la micro-informatique dispensée par des appelés, volontaires* formateurs en informatique

(VFI).

volontaire formateur

en

informatique

(VFI) Certains jeunes gens titulaires d’un titre

d’ingénieur ou d’un dipléme de |’enseignement supérieur leur permettant d’effectuer leur service national actif en qualité de scientifique* du contingent peuvent devenir volontaires formateurs en informatique (VFI). Ils sont alors employés soit par des organismes civils, tels le ministére du Travail ou celui de Education nationale, pour dispenser des cours de vulgarisation ou de qualification en informatique, notamment a de jeunes chémeurs, soit dans des unités militaires

de l’arme des transmissions, afin de former les volontaires* pour |’enseignement informatique (VEI).

volontaire militaire féminine (VMF) Jeune femme, volontaire, accomplissant le service* national féminin.

volontaire service long (VSL) En application de la loi du 8 juillet 1983, modifiant

le Code*

du service national,

305

____ VOLONTAIRE

DU SERVICE

NATIONAL

les appelés du contingent peuvent demander a prolonger leur service militaire actif au-dela de la durée légale pour une période qui ne peut excéder douze mois. Cette disposition permet aux armées de conserver plus longemps des appelés occupant des emplois s’accommodant mal d’une rotation accélérée des effectifs ou demandant une formation plus longue. En contrepartie,

les volontaires bé-

ACTIF

condition perdus

notamment fer de

de récupérer

lors

de

leur

tous

défaite

les droits de

1905,

le contréle des chemins

Mandchourie,

la base

de

de

Port-

Arthur, le sud de Sakhaline et I’archipel des Kouriles. Yalta a été, lors des développements de la rupture Est-Ouest, considérée comme une conférence de partage du monde et est devenue un symbole des origines de

néficient d’avantages financiers et ont la

la guerre

faculté de choisir leur armée, leur spécia-

demeure une négociation entre Alliés, a partir de rapports de force sur le terrain. En ce qui concerne l'Europe centrale et

lité et leur lieu d’affectation. volontaire actif

du service

national

(VSNA)

Appelé accomplissant le service national actif au titre de la coopération. (— service national]

volume

Historiquement,

les Grands

s’étaient

Yalta

mis d’ac-

cord a Yalta sur une « Déclaration sur l'Europe libérée », prévoyant la mise en place de gouvernements démocratiques par la voie d’élections libres. Cet accord ayant été violé par Staline en Roumanie et en Pologne, Roosevelt lui adressa, dés

d’artillerie

Partie de l’'espace aérien a |'intérieur duquel le vol des aéronefs amis est réglementé afin de permettre le tir des moyens sol-air tout en assurant la sécurité de ces aéronefs.

Xingu Avion de soutien de fabrication brésilienne en service dans l’armée de lair et

dans la marine. II sert pour les liaisons (7 passagers) et pour les écoles.

Yalta (conférence

de)

La conférence de Yalta réunit en Crimée,

du 4 au 11 février 1945, Churchill, Roosevelt et Staline. Les discussions portérent sur la poursuite des combats en Asie, sur l’organisation des zones libérées ou occupées par les armées alliées et soviétiques en Europe centrale et orientale, et en Allemagne.

Plusieurs décisions sont sorties de cette rencontre : la France obtint une zone d’occupation en Allemagne prélevée sur les zones britannique et américaine. Le probleme du futur gouvernement de la Pologne fut provisoirement réglé par un accord prévoyant la participation des polonais de Londres au gouvernement de Lublin. Enfin, les Soviétiques s'engagérent a intervenir contre le Japon a 306

orientale,

froide.

avril 1945, plusieurs messages de protestation.

ypérite Nom donné au sulfure de monochloroéthyl d’aprés le lieu ot ce produit fut employé pour la premiére fois par les Allemands sur un champ de bataille en 1915 a Ypres (Belgique). Appelé également gaz moutarde, en raison de son odeur, l’ypérite est un vésicant qui attaque de maniére irréversible les tissus vivants avec lesquels elle entre en contact. Les lésions se manifestent plus ou moins rapidement selon la dose recue et la cicatrisation des plaies est particuliérement lente.

zone aérienne de défense (ZAD)

Les zones aériennes de défense qui recouvrent les limites des régions aériennes constituent un élément important de la chaine de commandement de la défense aérienne. Adjoints opérationnels des commandants

de région

aérienne,

les généraux

commandants les zones aériennes de défense sont responsables des opérations de défense aérienne dans leur zone. IIs

disposent des moyens aériens et sol-air de la zone et, pour le contréle opérationnel, d'un centre d’opérations de zone (COZ).

ZONE MARITIME ____

zone contigué L’Etat cOtier peut exercer un contréle destiné a prévenir les infractions douaniéres, fiscales et sanitaires dans une zone contigué a la mer” territoriale. La zone contigué peut s’étendre jusqu’a 24 milles marins au-dela des lignes de base qui servent de point de départ de la mer territoriale. zone

de défense

YONU met a l'étude le sujet de la dénucléarisation de zones privilégiées. (-— plan Rapacki*]

zone

de déploiement

Zone organisée ou non permettant a une

formation de réaliser un dispositif en vue de son engagement immédiat ou ultérieur. Suivant la proximité de l’engagement et le degré de préparation de l’unité, on distingue : la zone de déploiement initial (ZDI), au sein de laquelle l’unité

La zone de défense a les limites territoriales de la région militaire. Le territoire métropolitain comprend donc 6 zones de défense auxquelles s’ajoutent 4 zones de défense pour les départements et territoires d’outre-mer. Chaque zone de défense a a sa téte un préfet de zone qui est en méme temps préfet de la région et du département ayant le méme chef-lieu. Le préfet de zone peut prescrire la mise* en garde ; il coordonne également la préparation des plans civils de protection. Pour la mise en application des plans de défense civile et militaire et en particulier des plans* généraux de protection, il est assisté par un comité de défense de zone.

établit ses liens organiques et compléte le cas échéant sa mise sur pied de guerre ; la zone de déploiement d’attente, zone intermédiaire éventuelle dont l’occupation correspond au souci de rapprocher le centre de gravité des formations de la ou des zones d’action éventuelles pour gagner des délais et améliorer les conditions d’engagement.

En cas de crise, un centre* opérationnel

tion des ressources naturelles des eaux, des fonds marins et de leur sous-sol. La

de défense est mis en place dans chaque zone. [— défense]

organisation”

zone démilitarisée zones



territoriale

de

la

démilitarisation.

denucléarisées

Le plan Rapacki propose en 1957 la création d’une zone dénucléarisée couvrant

la

Pologne,

la Tchécoslovaquie,

‘Allemagne occidentale et orientale. Ce plan connaitra trois formulations entre 1957 et 1962.

En 1959, la République populaire de Chine suggére également que |’océan

Pacifique et l’Asie constituent une zone dénucléarisée. , Le 24 novembre 1961, 14 Etats africains proposent une résolution aux Nations unies tendant a faire du continent africain une zone dénucléarisée. D’autres propositions se sont succédé : ainsi, en

1974,

l’'Assemblée

générale de

zone

économique

La zone économique exclusive (ZEE) est une zone située au-dela de la mer*

territoriale, dans laquelle |’Etat cétier a des droits souverains pour |’exploration,

l’exploitation, la conservation

et la ges-

zone économique exclusive s’étend jusqu’a 200 milles marins des lignes de base.

zone d’interét Zone sur laquelle une unité (ou une grande unité) doit pouvoir obtenir de l’échelon supérieur et des unités voisines le renseignement nécessaire a la préparation et a la conduite de sa manceuvre. zone

maritime

Les océans sont divisés en sept zones maritimes, dont les commandants sont : — pour la Manche et la mer du Nord, le préfet maritime de Cherbourg;

— pour |’Atlantique Nord, le préfet maritime de Brest;

— pour la Méditerranée,

le préfet mari-

time de Toulon; — pour |’Atlantique Sud, le commandant de la marine a Dakar;

-— pour

les Antilles

et

la Guyane,

le 307

____ ZONE MARITIME

commandant

de

la marine

4a Fort-de-

France;

Le commandant de zone maritime conduit les opérations aéronavales dans

— pour l’océan Indien, l’amiral commandant les forces maritimes de l’océan Indien;

sa

— pour le Pacifique, l’amiral commandant les forces maritimes du Pacifique.

et

308

zone,

assure

la surveillance

et

la

signalisation des mouvements, dirige la mise en ceuvre des moyens de recherche de

sauvetage,

diffuse

nécessaire a la navigation.

l'information

LOCUTIONS, EXPRESSIONS

ET VOCABULAIRE

DE L’ARGOT MILITAIRE

affirmatif aligner

aller au casse-pipe aspi baille banane barbouze barda baroud bazaine bazanais bazane bazar

bidasse

biffin

bigor bled bleu (ou bleusaille) bordache bordée boule a zéro, boule 4 Z

bréle bricard, bricard-chef briscard buller (ou coincer la bulle) cabot, cabot-chef cagna caisse a boulons

capdeveau carré carrée

casque a boulons

casse-pipe chaussettes a clous

oui, d’accord. punir. aller au combat. aspirant. . eau; surnom de I|’Ecole navale. décoration ; hélicoptére de transport. agent secret.

paquetage. combat, bagarre. Aller au baroud. gérant du mess (jai rendu Metz : référence au maréchal Bazaine en 1870). cavalier. cheval. “ éléve de premiére année de I’Ecole de SaintCyr.

soldat. fantassin et, par extension, tout militaire de

Varmée de terre. militaire de l’artillerie de marine. campagne.

jeune recrue, nouvel arrivant.

éléve de I’Ecole navale. sortie en groupe de marins. Tirer une bordée. avoir les cheveux coupés trés court. Avoir la boule a zéro. a pour origine l’appellation arabe de la mule. Employé pour désigner quelqu’un qui ne brille pas par son intelligence. brigadier, brigadier-chef. vieux soldat. ne rien faire, attendre que le temps passe. caporal, caporal-chef. abri du soldat sur terre ou sous terre. couvre-chef, képi. capitaine de vaisseau. salle 4 manger dans un bateau. chambre. individu aux vues particuliérement étroites et

peu souple. combat. Envoyer quelqu’un au casse-pipe. gendarmes. 309

chef chibani chouf

5/5 (recu) cipal elairon cocher colo colon coucou corniche cornichon corvettard cosaque cranter

crapahuter

Cyr cyrard dégagement deuxiéme pompe, deuxiéme latte embusqué

foutre dedans

frégaton furieux garde-mites gnasse gnouf gonfleur d’hélice grand U

gros guitoune

hélico HS. indien (ou pim) jus

sergent-chef, maréchal des logis-chef. vieux soldat (dans tous les grades). quartier-maitre de 1 classe dans la marine. Guetteur dans l’armée de terre. bien compris. Etre recu 5 sur 5. maitre principal dans la marine. appellation du fusil FAMAS 5,56. pilote. troupes coloniales appelées aujourd'hui troupes 3 de marine. colonel. avion démodé. : classe préparatoire a l’Ecole de Saint-Cyr. < éléve de corniche. capitaine de corvette. gaffeur, maladroit. punir. marcher longuement ou dans des conditions difficiles.

abréviation désignant l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.

éléve et ancien éléve de I'Ecole spéciale militaire —a de Saint-Cyr. sortie collective aprés le service et destinée a assurer la cohésion d’un groupe.

militaire de deuxiéme classe. soldat ayant un emploi sans danger ou qui le dispense des exercices et des corvées. militaire qui fait du zéle pour se faire bien voir de ses chefs. galon. ‘ éléve de premiére année de I’Ecole navale. fusil. punir.

capitaine de frégate. cocher de lampe 4 souder, c’est-a-dire pilote d’avion 4 réaction. magasinier. éléve du Prytanée militaire de la Fléche. prison. aviateur. : nom donné par les éléves de I’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de I’Ecole polytechnique a leur uniforme.



jours d’arréts avec isolement. Prendre 8 gros. (— petits). guérite, abri sommaire. hélicoptére. Hors service. officier, dans un état-major, qui tient la plume et court de bureau en bureau. pour les appelés, indique le nombre de jours de service qu'il leur reste & accomplir avant leur libération : Huit au jus!

310

pon Si ES a PO Day Gage atti “lo Gl shea

jJuteux kébour lampe a souder lance-patates lieute lourds

marab (pour marabout) margis, margis-chef marsouin mataf melon midship navalais

adjudant.: képi. avion a réaction. bazooka, lance-roquette. lieutenant. avions de transports et, par extension, équipages

de ces avions. aumdnier. maréchal des logis, maréchal des logis-chef. militaire de linfanterie de marine. marin. éléve de premiére année de classe préparatoire a Ecole de Saint-Cyr. dans la marine, officier qui n’a qu'un seul galon. éléve de l’ancienne Ecole de santé navale de Bordeaux (— bordache).

négatif pacha

paco paille foin pailleux pains, perles

percuter

Pére cent

non. commandant d’un batiment de la marine nationale. paquetage. militaire peu dégourdi et, par extension, individu sans bonnes maniéres. personnels des services administratifs de l’armée de lair. jours d’arréts, de prison. Prendre 5 pains ou prendre 5 perles : écoper de 5 jours d’arréts. lieutenant-colonel. gendarme. commandant de I’Ecole navale. civil. comprendre rapidement. féte célébrée par les appelés du contingent, 100 jours avant leur libération. permission. pistolet. jours d’arréts simples (— gros).

pioupiou pipeau

pipo _ pique-boyaux piscine

pisse en lair piston

peur. Avoir la pétoche. chambre. —» indien. soldat. interjection employée a l'égard de quelqu’un qui cherchea se faire valoir. Cest du pipeau (ou simplement, Pipeau !). en argot scolaire, désigne I’Ecole polytechnique ou ses éléves (— X). pratique de l’escrime. surnom de la Direction générale de la sireté extéricure (D.G.S.E.), c’est-a-dire de l’ancien S.D.E.C.E., qui fut appelé ainsi en raison de la

proximité, boulevard Mortier, de la piscine des Tourelles. artilleur antiaérien. recommandation,

protection. Avoir du piston :

se faire pistonner par une personne importante.

ot)

pitaine

planqué pluches (étre de corvée de) poireau pompe popote

popotier

pousse-caillou poussin

premier jus

pruneau pucelle quillard

quille rab, rabe, rabiot

rameur rampant rata roulante

Royale (la) sapeur sardine serrepatte singe sous-lieute, sous-bite

sulfater sulfateuse tarte

taxi

tirer au flan, tirer au cul

topo trainglot ou tringlot treillis trou

troufion trapanelle turne vaguo ventilateur vorace voracon xX zinc

312

capitaine.

militaire qui est a l'abri ou qui échappe aux exercices et aux corvées. éplucher les pommes de terre, étre de corvée de cuisine. général. étude. cantine, mess.

officier le plus jeune du mess, chargé de son animation. fantassin. élave officier de premiére année de I’Ecole de lair. militaire de 1° classe. balle, obus.

insigne, d'un régiment ou d’un corps, qui se porte sur la poitrine. appelé du contingent qui a la quille, c’est-adire qui va étre libéré. pour les appelés du contingent, désigne leur libération. supplément de quelque chose. Avoir du rab. marin. militaire de l’armée de I’air qui n’appartient pas au personnel navigant et qui reste au sol. mMauvaise soupe (tombe en désuétude). fourneau ou cuisiniére de campagne, monté sur roues. la marine nationale. militaire de l’arme du génie. galon. sergent.

corned-beef, c’est-a-dire viande de boeuf en ra-

tion. Manger du singe. sous-lieutenant. arroser d’obus, de balles.

mitrailleuse. grand béret porté par les chasseurs alpins. avion. chercher des prétextes pour se faire exempter de service. exposé sommaire. Faire un topo. militaire de l’arme du train. tenue de combat. prison. Aller au trou, foutre au trou. soldat. avion démodé.

chambre, chambrée. vaguemestre. hélicoptére. officier d’encadrement& I’Ecole de Saint-Cyr. adjoint au vorace. appellation utilisée pour désigner I’Ecole polytechnique, ses éléves ou ses anciens éléves. avion.

Les biographies suivantes ne sauraient étre exhaustives ni par leur nombre ni par leur

contenu. Elles ne mentionnent, en effet, que les principales fonctions exercées par les personnalités qui ont assumé des responsabilités officielles dans le domaine de la défense depuis 1958. Parmi ces personnalités figurent notamment les ministres de la Défense et les secrétaires d'Etat qui leur ont été rattachés, les présidents des commissions parlementaires compétentes, les chefs d’état-major, les secrétaires généraux de la défense nationale, les délégués généraux pour l’'armement et quelques officiers généraux dont les interventions ont concouru au débat public sur la défense.

Achille-Fould Officier,

(Aymar)

homme

d'affaires

et

homme

politique, né le 17 juillet 1925 a Tarbes (Hautes-Pyrénées), 1986.

décédé

le

11

avril

Officier

de

son décés en mission en 1968).

Argenlieu

@ Origine. Ecole navale. @ Carriére.

Algérie (mai 1961), commandant supérieur des forces en Algérie (juin 1961), chef d’état-major des armées (de 1962 a

marine

(1943-

1949), propriétaire exploitant viticole, gérant et directeur général de la Société commerciale de matériel industriel (1951-1973), président de la société Nigeria Marine and Trading Co (1960-1973),

(Georges, Thierry d’)

Religieux et officier, né le 7 aofit 1889 a Brest (Finistére), décédé, en 1964, au

carmel de Relecq-Kerhuon. @ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Officier d’active (1911-1920),

religieux dans l’ordre des Carmes

(TRP

maire de Saint-Laurent-et-Benon (19651983), conseiller général de la Gironde (1961-1979), député de la Gironde Progrés

Louis

et Démocratie moderne (1962-1973), délégué de la France a l’'ONU (1973), secrétaire d’Etat auprés du ministre des Ar-

libres (juin 1940), membre du Conseil de

mées

1941), grand chancelier de l’ordre de la Libération (1941-1958), chef d’état-major

(1973-1974),

puis du ministre

de

l’Aménagement du territoire, de |’Equipement et des Transports, chargé des Transports (1974), secrétaire d’Etat aux Postes

de

la

Trinité

1920),

majeur de la province

supérieur

carmélitaine

de

Paris (1932), rejoint les Forces frangaises

Empire (janvier 1941), haut-commissaire de France pour le Pacifique (juin

adjoint de la marine

(1944), inspecteur

président de la Mission interministérielle

des forces maritimes (1945), délégué de la France a la conférence de San Francisco (avril 1945), haut-commissaire et commandant en chef en Indochine (aoiit

de la mer (1976-1981).

1945). Il reprit ensuite la vie monastique.

Ailleret (Charles)

Autain

Général d’armée, né le 26 mars 1907 a Gassicourt (Seine-et-Oise), décédé accidentellement en mission le 9 mars 1968 a Sainte-Marie (la Réunion).

Médecin et homme politique, né le 16 juin

et Télécommunications (1975-1976), député UDF de la Gironde (1976-1978),

@ Arme. Artillerie. ¢ Origine. Ecole polytechnique. @ Carriére. Commandant interarmées des armes spéciales (1958), commandant de la 2° division d’infanterie et de la zone Nord-Est constantinois (1960), comman-

1935

a Luché-sur-Brioux

(Deux-Sévres).

@ Carriére. Maire de Bourguenais (depuis 1971), député socialiste de la LoireAtlantique (1978 et 1981), secrétaire d’Etat auprés du ministre de la Solidarité nationale, chargé des Immigrés (19811983), puis auprés du ministre de la Défense (1983), sénateur de la LoireAtlantique (depuis 1983).

dant de la région territoriale et du corps

Avice

joint au général commandant en chef en

Cadre

d’armée de Constantine (avril 1961), ad-

(Francois)

(Edwige) d’administration

et personnalité sil)

BARBEAU

(CHARLES)



=

(1972), commandant

politique, née le 13 avril 1945 4 Nevers (Niéevre). @ Carridre. Dipldmée de l'Institut d'études

politiques

de

Paris,

cadre

de la 4° division a

Verdun (1975), gouverneur militaire de Nancy (1976), gouverneur militaire de Paris, commandant la 1° région militaire

au

(1977)

et

le 3° corps

Crédit) Lyonnais (1970-1973), puis au cabinet du directeur général des Hépi-

gouverneur

militaire

taux de Paris (1973-1978), membre du bureau exécutif du parti socialiste (1977),

commandant

la 1

taire

déléguée nationale du parti socialiste chargée du Service national, député de Paris élue en 1978 et en 1981, ministre déléguée auprés du ministre du Temps libre, chargée de la Jeunesse et des Sports (1981), puis ministre déléguée au Temps libre A la jeunesse et aux Sports (19831984), conseillére de Paris (depuis 1983), secrétaire d’Etat auprés du ministre de la Défense (1984-1986), député de Paris (1986-1988),

député

de

I'Isére

(1988),

général

de

d’armée

de

armée

(1979),

Strasbourg, (1980), secré-

la défense

nationale

(1983-1987).

Beauvallet (Jacques) Général d'armée, né le 13 septembre 1909 A Dieppe (Seine-Inférieure). @ Arme. Artillerie.

# Origine. Ecole polytechnique. @ Carriére. Commandant de la 7° division légére blindée (1962), inspecteur de l'artillerie (1964), commandant de la 2° région militaire (1965), gouverneur militaire de Metz et commandant de la

ministre deéléguée auprés du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangéres

(1988).

6° région militaire (1967), secrétaire géné-

Barbeau

ral de la défense

(Charles)

Conseiller d’Etat, né le 23 décembre A Valence

1932

(Dréme).

@ Carriére.

Ecole

nationale d’adminis-

nationale

(1970-1973).

Le général Beauvallet est par ailleurs l'auteur de La Défense et la Paix: réflexion sur les problémes de la défense, paru en 1976.

tration, auditeur au Conseil d’Etat (1960),

puis maitre des requétes (1967), cabinet du secrétaire général pour |’Administration en Algérie (1960), Bureau international du travail

A Genéve (1964), directeur

de la Population et des Migrations au ministére du Travail, de l’Emploi et de la Population (1971), préfet de la Corréze (1974), directeur de la réglementation et

Bergasse (Henry) Avocat et homme politique, né le 26 septembre 1894 4 Marseille, décédé le 28 mars

1977.

@ Carriére. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, puis avocat (1927), membre de la deuxiéme Assemblée nationale consti-

du contentieux au ministére de I'Intérieur (1977), directeur de la gendarmerie et de la justice militaire, devenue en 1981 Direction générale de la gendarmerie nationale (1979-1984), conseiller d’Etat (depuis 1985).

tuante (1946), député des Bouches-duRhéne (1946-1962), ministre des Anciens

Barry (Jacques

nale (1961-1962).

Général

d’armée,

de) né le 18 juin

1922

Bordeaux. @ Arme. Arme blindée cavalerie. @ Origine. Ecole spéciale militaire

3

de

Combattants (1953), président du groupe parlementaire des indépendants paysans d'action sociale (1959-1961), président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée natio-

Beucler (Jean-Jacques) Officier, industriel et homme politique, né le 3 juillet 1923 & Tréves (Allemagne).

Saint-Cyr.

@ Origine. Ecole spéciale militaire de

@ Carriére. Commandant de la 2° brigade (1970), commandant de I'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de I'Ecole militaire interarmes de Coétquidan

Saint-Cyr.

314

@ Carriére.

Officier

de carriére

(1943-

1955), président-directeur général de la Société métallurgique de Corbenay (1955.

BLANCARD

1977),

maire

de Corbenay

(1966-1983),

vice-président de la Commission de développement économique régional de Franche-Comté et du conseil régional de Franche-Comté (depuis 1974), député de la Haute-Saéne (1968-1977), conseiller général et vice-président du conseil général de Haute-Saéne (depuis 1976), secré-

taire d’Etat auprés du ministre de la Défense (1977), secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants (1977-1978), député UDF de la Haute-Sa6ne (1978-1981).

Biard (André) Général d’armée, né le 23 juillet 1918 a Falaise (Calvados).

@ Arme.

Infanterie.

@ Origine.

Ecole

néral Bigeard est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages dont Contre-guérilla (1957)

et Pour

une

parcelle

de gloire

(1975).

Blanc (Emile) Ingénieur général de l’armement, 18 octobre

né le

1932 a Salsigne (Aude).

¢ Origine. Ecole polytechnique et Ecole nationale supérieure de |’aéronautique. # Carriére. Directeur des études et chef du groupe physique 4a |’Ecole nationale d’ingénieurs des constructions aéronautiques de Toulouse

(1968), sous-directeur

du Centre d’essais aéronautiques de Tou-

spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

¢ Carriére. Commandant de |’Ecole d’application de |'infanterie (1969), sous-chef

d’état-major de l’'armée de terre (1973), major général de l’armée de terre (1974), gouverneur

(JEAN)

militaire de Metz, comman-

dant la 6° région militaire (1975), gouverneur militaire de Strasbourg, commandant la I* armée (1977), grand chancelier

louse (1971), affecté au service technique aéronautique, a Paris, comme chef de la

section « équipements » (1973), puis au service technique des télécommunications et équipements aéronautiques, ou il exerce les fonctions de sous-directeur technique. Nommé conseiller technique au cabinet du ministre de la Défense (mai 1981), puis délégué général pour l’armement (1983-1986).

de la Légion d’honneur depuis 1981. Bigeard

Blancard

(Marcel)

(Jean)

Général de corps d’armée et homme politique, né le 14 février 1916 a Toul

Ingénieur général du corps des mines, né le 18 aotit 1914 a Paris.

(Meurthe-et-Moselle).

@ Arme. Troupes de marine.

@ Carriére. Directeur des carburants a ‘administration centrale du ministére de

@ Origine. Rang.

gué

@ Carriére. Commandant

la 25° brigade

aéroportée a Pau (1964), puis la 20° brigade aéroportée 4 Toulouse (1966),

adjoint au général commandant supérieur des forces frangaises du point d’appui de Dakar (1968), commandant supérieur des forces frangaises du sud de l’océan indien (1971), adjoint au général gouverneur militaire de Paris (1973), commandant la 4° région militaire (1974), secrétaire d’Etat auprés du ministre de la Défense (1975-1976), député, apparenté U.D.F., de la Meurthe-et-Moselle (1978-

1988), président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale (1978-1981). Le gé-

l’Industrie et du Commerce

ministériel

pour

(1951), délé-

l’armée

de

lair

(1959-1961), président du Bureau de recherches du pétrole (1959-1965), vice-

président et directeur général de la branche exploitation-production de |’ERAP (1965-1968), président de la Société fran-

caise

de

recherches

et

d’exploitation

pétroliéres (1966-1968), vice-président de

la Régie nationale des usines Renault (1961-1968), président-directeur général de la SNECMA (1964-1968), délégué ministériel

pour

délégué

général

l’armement

pour

(1968-1973),

l’énergie

(1973-

1975), président du conseil d’administration de Gaz de France (1975), président

de la SOGETA (1979), administrateur de diverses sociétés.

B15

BOISSIEU

DEAN

DE LUIGNE

Boissieu Dean (Alain de)

de Luigne

(ALAIN DE)

Général d’armée, né le 5 juillet Chartres (Eure-et-Loire).

1914

a

Ecole

spéciale

également 1967

@ Corps. Arme blindée cavalerie.

@ Origine.

Affaires étrangéres (1968-1972), ministre du Commerce et de l|’Artisanat (19721973), ministre de la Défense (1975-1980),

militaire

de

maire de Dinard

et depuis

1971),

(de 1962 a

député

d’Ille-et-

Vilaine (1962-1978), puis sénateur de ce département (depuis 1980).

Saint-Cyr.

@ Carriére. Commandant I’Ecole spéciale militaire interarmes de Coétquidan (1964), commandant la 7° division (1967),

inspecteur de l’arme blindée et de la cavalerie (1969), chef d’état-major de l’armée de terre (1971-1975), grand chan-

celier

de

la Légion

d’honneur

(1975-

1981).

Boucheron

Enseignant

(Jean-Michel)

et homme

politique,

né le

Boyon

(Jacques)

Conseiller-maitre a la Cour des comptes et homme politique né le 30 septembre 1934 a Nantes (Loire-Atlantique).

¢ Carriére. Diplémé de I'Institut d’études politiques de Paris, Ecole nationale d’administration, auditeur a la Cour des comptes (1959), conseiller technique, di-

recteur adjoint et directeur de nombreux cabinets ministériels (1960-1978), conseil-

tagne (1981-1986), député socialiste d’Ille-

ler général de l’Ain (1970), maire de Pont-d’Ain (1971), député RPR de |’Ain (1978-1981), président du conseil général de l’Ain (1984) et de la Fédération nationale des sociétés d’économie mixte (1984), conseiller-maitre 4 la Cour des comptes (1986), député RPR de |’Ain (depuis 1986), secrétaire d’Etat auprés du

et-Vilaine (depuis 1981), membre de |’As-

ministre de la Défense (1986-1988).

6 mars

1948 au Havre

(Seine-Maritime).

@ Carriére. Assistant d’économie a |’'Institut universitaire de technologie d’Angers (1972), conseiller général de Rennes (depuis 1976), adjoint au maire de Rennes (depuis 1977), conseiller régional de Bre-

semblée

de

|’Atlantique

nord

(depuis

1986), président de la commission

de la

défense nationale et des forces armées de l’Assemblée

Bourges

nationale (1988).

(Yvon)

Brébisson Général Vierzon

(Michel de)

d’armée, (Cher).

né le 7 avril

1905

a

@ Arme. Troupes de marine.

Ancien ministre, gouverneur général de la France d’outre-mer, né le 29 juin 1921 a Pau (Basses-Pyrénées).

@ Carriére. Licencié en droit et dipl6mé d'études supérieures, sous-préfet (19441947), directeur du cabinet du _hautcommissaire de |’A-EF (1948) puis de l’A-OF (1951), gouverneur de la HauteVolta (1956), haut-commissaire de la

République en A-EF (1958), haut-commissaire général a Brazzaville (1960-1961), directeur du cabinet du ministre de I'Intérieur (1961-1962), secrétaire d’Etat

chargé de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales (19651966), secrétaire d’Etat chargé de I'Information (1966-1967), secrétaire d’Etat aux

¢ Origine.

Ecole

spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Commandant de la 9° division d’infanterie en Algérie (1956), adjoint au général commandant de la région militaire de Paris (1957), directeur des troupes d’outre-mer (1958), commandant

supérieur de la zone d’outre-mer n°1 (ancienne zone A-OF-Togo) [1960], commandant supérieur des forces armées francaises en Algérie (1962), commandant en chef des forces francaises en Allemagne (1963), secrétaire général de la défense nationale (1966-1969).

Buis (Georges)

Affaires étrangéres chargé de la Coopéra-

Général de corps d’armée, né le 24 février

tion

1912 a Saigon (Indochine).

316

(1967-1968),

secrétaire

d’Etat

aux

———

@ Arme.

———

Arme

Origine. Saint-Cyr.

spéciale

militaire

de

@ Carriére.

Commandant

de la 3° bri-

militaire

de

Paris

(1966),

commandant de la 1° division mécanique a Tréves (1966-1968), directeur des études du Centre des hautes études militaires (1968-1969), directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale et de l’enseignement militaire supérieur (19691972), président de la Fondation pour les

études de défense nationale (1972).

Cabanier



Général

d’armée,

né le 10 aofit

1909

a

Flers (Orne).

gade blindée (1963-1966), adjoint au gouverneur

(GEORGES)

Cantarel (Emile)

blindée cavalerie.

Ecole

CATROUX

@ Arme.

Arme blindée cavalerie.

@ Origine.

Ecole

militaire

spéciale

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Adjoint au général commandant le corps d’armée d’Oran (1957-1960), commandant de la 5° division blindée et de la zone Nord-Oranais, commandant de

l'Ecole supérieure de guerre commandant le corps d’armée (1961-1962),

d'armée

commandant

(1962),

du

inspecteur

(1961), d’Oran 2° corps

général

de

larmée de terre (1963-1964), chef d’état-

(Georges)

major de l’'armée de terre (1965-1971).

Amiral, né le 21 novembre 1906 a Grenade (Haute-Garonne), décédé le 26 octobre 1976.

Capillon

@ Corps. Corps des officiers de marine.

bre 1929 a Bizerte (Tunisie).

@ Origine. Ecole navale.

@ Corps. Corps des officiers de l’armée de lair.

@ Carriére. Secrétaire général adjoint de la défense nationale (1953), commandant de la marine en Indochine (1954), chef de |’état-major particulier du secrétaire d’Etat a la Marine (1955), commandant des groupes anti-sous-marins (1956), chef d’état-major de la défense nationale (1958), chef d’état-major de la marine (1960-1968), grand chancelier de la Légion d’honneur (1969-1975).

Cachin

@ Origine. Ecole de J’air. @ Carriére. Affecté a |’état-major particulier du président de la République (1975-1977), sous-chef d’état-major de l’armée de l’air (1977-1979), commandant

en second de la force aérienne tactique (1979-1981), commandant la défense aérienne (1981-1982), chef d’état-major de l'armée de lair (1982-1986), président-

directeur général de la SNECMA 1986).

(André)

Ingénieur général de l’armement, 19 janvier 1925 a Tarbes.

(Bernard)

Général d’armée aérienne, né le 15 octo-

né le

@ Origine. Ecole polytechnique et école d’application des poudres.

¢ Carriére. Ingénieur militaire des poudres au laboratoire de la commission des substances explosives 4 Sevran, détaché au Commissariat a l’énergie atomique (1955), chef du service engin au Centre d’études Vaujours, puis chef du département explosifs 4 la DAM. I] a mis au point en 1951 les premiers dispositifs frangais d'implosion qu'il a ensuite développés. II est a l’origine des dispositifs utilisés dans les premiéres générations d’armes nucléaires.

Catroux

(depuis

(Georges)

Général d’armée, né le 29 janvier 1877 a Limoges (Haute-Vienne), décédé le 21 décembre 1969.

@ Corps. Troupes de marine.

@ Origine. Saint-Cyr.

Ecole

spéciale

militaire

de

@ Carriére. Gouverneur général de 1’'Indochine, délégué du général de Gaulle au Moyen-Orient

(1943),

ministre

d’Etat

a

Alger puis 4 Paris (1943-1944), ambassadeur de France a Moscou (1945-1948), ministre résident en Algérie (du 1% au 6 février 1956), grand chancelier de la

Légion d’honneur (1954-1969). 317

(BERNARD) ————___——————_————

CAZELLES

Cazelles

(Bernard)

Général d’armée, a Paris.

né le 19 octobre

1910

@ Arme. Artillerie. ¢ Origine. Ecole polytechnique. @ Carriére. Chef du cabinet militaire du ministre des Armées (1960), commandant de la 13° division d’infanterie et de la zone Sud-Oranais (1960), commandant de l’Ecole polytechnique (1962), major général de l’armée de terre (1966), secrétaire

général

de la défense

nationale

(1969-

1970).

Chevallier

Ingénieur en chef du génie maritime, né le 28 décembre 1921 a Vendéme (Loir-etCher).

@ Origine. Ecole polytechnique et Ecole nationale supérieure du génie maritime. Carriére. Ingénieur puis chef de service des appareils moteurs 4 |’Etablisse-

ment des constructions et armes navales d'Indret (1951), chef du groupe (puis du département) de propulsion nucléaire du Commissariat a l’énergie atomique (1959), président-directeur général de la Compagnie centrale d'études industrielles (COCEI) [1969], directeur des applications militaires (1973), puis adjoint a ladministrateur général du Commissariat a l’énergie atomique (1985), délégué

Chevénement Ministre,

(depuis 1986).

(Jean-Pierre)

né le 9 mars

(Jean)

Magistrat,

né le 14 février

1927

a La

Ronde (Charente-Inférieure).

@ Carriére. Licencié en droit, magistrat (1950-1973), directeur de la sendarmerie et de la justice militaire (1973), avocat général a la Cour de cassation (depuis 1979).

Colin (André) Homme politique, né le 19 janvier 1910 a Brest (Finistére), décédé le 29 aoit 1978.

@ Carriére. Docteur en droit, professeur a la faculté catholique de droit de Lille

(Jacques)

général pour l’armement

Cochard

1939

a Belfort.

@ Carriére. Ecole nationale d’administration, attaché commercial au ministére de l’Economie et des Finances (1965), fondateur du Centre d'études et de recherches et d’éducation socialiste (1966), député de Belfort (depuis 1973), ministre d'Etat, ministre de la Recherche et de la

Technologie, puis ministre d’Etat, minis-

(1936-1939), membre du Conseil National de la Résistance (1942), membre de

l’Assemblée consultative provisoire (1944-1945), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946), député MRP du Finistére (1946- 1958), secrétaire général (1945), puis président national du MRP (1959-1963), secrétaire d’Etat a la présidence du Conseil chargé de l'Information (1946), ministre de la Marine marchande (1948-1949), secrétaire d’Etat a I’Intérieur (1950-1953), ministre de la France d’outre-mer (1958), sénateur du Finistére (1959-1978), président du

groupe sénatorial des Républicains populaires, puis de l'Union centriste des démo-

crates de progrés, président du conseil général du Finistére (1964-1978), viceprésident du Parlement européen (1973), président de la Commission des affaires étrangéres, de la défense et des forces armées du Sénat (1973-1978).

Copel (Etienne) Général de brigade aérienne, né le 14 septembre 1935 a Saint-Etienne (Loire).

@ Corps. Corps des officiers de lair. @ Origine. Ecole de I’air. Carriére. Chef du 3° bureau 8 |’Etatmajor de l’armée de i’air (1980), comman-

tre de la Recherche et de I'Industrie (1981-1983), ministre de I’Education nationale (1984-1986), ministre de la Défense (1988), maire de Belfort (depuis

dant le centre d’opérations de la défense

1973).

la défense du Parti républicain (depuis

318

aérienne

a Taverny

d’état-major

(1982),

de l’armée

sous-chef

de I’air (1983-

1984), vice-président de la commission de

DEMETZ (ANDRE)

1986). Le général Copel a quitté l’armée pour publier un ouvrage : Vaincre la guerre,

qui est paru en 1984.

Darinot

leurs l’auteur de la Foudre et le Cancer, paru en 1985.

(Louis)

Pharmacien et homme politique, né le 16 mars 1925 a Segry (Indre).

@ Carriére. Député socialiste de la Manche (1973-1988), maire de Cherbourg (1977-1980), président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale (19811986).

Debreé (Michel) Ancien

Premier

ministre,

membre

de

l’Académie frangaise, maitre des requétes honoraire au Conseil d’Etat, né le 15 janvier 1912 a Paris. Carriére. Docteur en droit, dipl6mé de l’Ecole libre des sciences politiques, auditeur au Conseil d’Etat (1935), maitre des

requétes (1942), adjoint au délégué de la France libre en France occupée (19431944), commissaire régional de la République (1944-1945) chargé de mission auprés du général de Gaulle, sénateur dIndre-et-Loire (1948-1958), garde des Sceaux (1958), puis Premier ministre (1959-1962), ministre de l’Economie et

des Finances (1966-1968), ministre des Affaires étrangéres (1968), ministre d’Etat

chargé

de la Défense

nationale

(1969-

1973), député de la Réunion (1963-1988), maire d’Amboise (depuis 1966) et conseil-

ler général de ce canton depuis

1976),

auteur

d’état-major de l’armée de terre (19801983). Le général Delaunay est par ail-

(1951-1970

de nombreux

et ou-

vrages, membre de l’Académie frangaise (1988).

Delaunay (Jean) Général d’armée, né le 27 janvier 1923 a Paris.

@ Arme. Arme blindée cavalerie.

@ Origine. Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr. @ Carriére. Chef d’état-major de la 5° région militaire (1972), commandant la 10° brigade mécanisée (1974), comman-

dant |’Ecole d’application de l’arme blindée cavalerie (1976), commandant des écoles de l’armée de terre (1979), chef

Delpech

(Jean-Laurens)

Administrateur

de sociétés, né le 7 mai

1913 a Saint-Céré (Lot). @ Carriére. Adjoint au secrétaire général (1945) de la Société Batignolles-Chatillon dont il devient le président-directeur général en 1961, administrateur (1963) puis vice-président directeur général de la Société des forges et ateliers du Creusot, président de la société ENSA, président ou administrateur de diverses so-

ciétés du groupe Schneider, conseiller technique a la direction technique des constructions navales (1970-1971), direc-

teur des affaires internationales de la Régie nationale des usines Renault, président-directeur général de Renault industries, €quipement et techniques, délégué ministériel pour l’armement (1974-1977),

président-directeur général des Nouvelles-Galeries (1977-1983), président-directeur général de Magmod Strasbourg (depuis 1982), administrateur de diverses

sociétés. Demetz

(André)

Général d’armée, né le 10 décembre 1902 a Dijon (Céte-d’Or), décédé le 17 novembre 1977. @ Arme.

Arme blindée cavalerie.

@ Origine. Saint-Cyr.

Ecole

spéciale

militaire

de

¢ Carriére. Commandant de la 25° division aéroportée (1946-1950), commandant de I’Ecole de guerre (1950-1952), commandant de la 1 division blindée (1952-1956), gouverneur militaire de Metz (1956-1957), chef d’état-major ad-

joint du SHAPE (1957), chef d’état-major général adjoint, major général des armées (1958), chef d’état-major général adjoint de la défense nationale (1959), chef d’état-major de l’armée de terre (19591960), gouverneur militaire de Paris (1960-1962). Bid

DRONNE

(RAYMOND)

Dronne

(Raymond)

Administrateur en chef de la France d’outre-mer et homme politique, né le 8 mars 1908 a Mayet (Sarthe)

@ Carriére. Administrateur des colonies (1937), maire d’Ecommoy (1947-1983), sénateur de la Sarthe (1948-1951), conseiller général de la Sarthe (19511976), député RPF puis UNR de la Sarthe (1951-1962), administrateur en chef de la France d’outre-mer (1966), député réformateur de la Sarthe (1968-1978), prési-

dent de la commission de la défense nationale et des forces armées de ]’Assemblée nationale (1976-1978). M. Raymond Dronne est par ailleurs l’auteur de plu-

sieurs ouvrages dont : la Révolution d’Alger, le Serment de Koufra, la Libération de Paris (1984), Carnet de route d'un

croisé de la France libre (1984) et l'Hallali

de Paris a Berchtesgaden (1986).

Ely (Paul) Général d’armée, né le 17 décembre 1897 a Salonique (Macédoine), décédé le 16

janvier 1975 a Paris. @ Arme.

Infanterie.

@ Origine. Saint-Cyr.

Ecole

spéciale

militaire

de

avocat a la cour d’appel de Paris (depuis 1952), député UNR de la Seine (19581969), représentant Parlement européen

de la France au (1962-1969), secré-

taire d’Etat auprés du ministre chargé de la Défense nationale

d’Etat (1969-

1972), député UDR de Paris (1973-1978),

représentant a l’Assemblée des Communautés européennes (1980-1982 et 1984), premier adjoint au maire de Lisieux (1983), conseiller général du Calvados (1985), député RPR du Calvados (1986-

1988). Fillon (Francois)

Homme

politique, né le 4 mars 1954 au

Mans (Sarthe).

@ Carriére. Dipl6mé d'études approfondies en droit public et en sciences politiques, assistant parlementaire de Joél Le Theule, député de la Sarthe (1976), chargé de mission au cabinet du ministre des Transports (1978-1980), puis au cabinet du ministre de la Défense (1980-1981),

conseiller municipal puis maire de Sablésur-Sarthe (1986), conseiller général de la Sarthe (depuis 1981), député RPR de la Sarthe (depuis 1981), président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale

(1986-1988).

@ Carriére. Directeur de 1l'infanterie (1945), directeur du cabinet militaire du ministre des Armées (1946), commandant de la 7° région militaire (1947), chef

d’état-major du général inspecteur géné-

Fleury (Guy) Général d’armée aérienne, né le 10 juin 1925 a Vannes (Morbihan).

ral de l’'armée de terre (1948), représen-

@ Corps. Corps des officiers de lair.

tant de la France au Groupe permanent

@ Origine. Ecole de I'air.

du Pacte

atlantique

(1949),

chef d’état-

major général des forces armées (1953), commissaire général de France en Indochine et commandant en chef des forces terrestres,

aériennes

et navales

(1954),

chef d’état-major général des forces armées et inspecteur général des forces armées (1956), chef d’état-major général de la défense nationale (1959-1961).

Fanton

(André)

Avocat, homme

politique, né le 31 mars

1928 a Gentilly (Seine). @ Carriére. Licencié en droit et és lettres,

320

@ Carriére.

Sous-chef

d’état-major

de

l'armée de I’air (1971-1974), commandant la 2° région aérienne (1975), major général de l’armée de I’air (1975-1979), chef d’état-major de l’armée de I'air (19791982).

Forray (Gilbert) Général d’armée, né le 16 février 1930 a Paris.

@ Arme. Troupes de marine. @ Origine. Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr.

a.

@ Carriére. Directeur du Service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA) [1972], commandant

de

la 3° brigade mécanisée (1977), adjoint au général commandant la 1° division blindée (1978), sous-chef d’état-major de I’armée de terre (1979), commandant de

l'Ecole

spéciale

militaire

et de I’Ecole

militaire interarmes de Saint-Cyr (1980),

commandant de la force d’action rapide (FAR) [1983], chef d’état-major parti-

culier

du

président

(1985), secrétaire

de la République

général de la défense

nationale (juillet 1987), chef d’état-major de terre (depuis novembre

de l’armée 1987).

Fougier (Guy)

@ Carriére. Ecole nationale d’administration, secrétaire général du Lot-et-Garonne (1962), puis chef de cabinet du ministre des Affaires sociales (1966-1969), conseiller technique au cabinet du ministre de I'Intérieur (1969-1971), directeur de

la réglementation au ministére de |'Intérieur (1971), préfet, secrétaire général de la préfecture de Paris (1977), préfet de la

Vienne et préfet de la région PoitouCharente (1981), préfet de police de Paris (1983), président de la mission interministérielle de lutte contre la toxicomanie (1986), conseiller d’Etat (1987), secrétaire général de la défense nationale (depuis 1988). (Michel)

Général d’armée aérienne, 1914 a Bruxelles.

(JEAN)

sident du conseil de surveillance de la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS) [1974-1975].

Galley (Robert) Ingénieur et homme politique, 11 janvier 1921 a Paris.



le

@ Carriére. Ecole centrale des arts et manufactures et Ecole nationale supérieure du pétrole, Commissariat a |’énergie atomique (1955-1966), délégué a I'In-

formatique (1966), ministre de l’Equipement

et du Logement

(1968),

ministre

délégué chargé de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales (1968-1969), ministre des Postes et Télécommunications (1969-1972), minis-

Préfet et conseiller d’Etat, né le 13 mars 1932 a Paris.

Fourquet

GATEL

né le 9 juin

tre des Transports (1972-1973), ministre des Armées (1973-1974), ministre de l'Equipement (1974-1976), ministre de la Coopération (1976-1981) et, également, ministre de la Défense de décembre 1980

a mai 1981 aprés le décés de M. Joél Le Theule. Député de l’Aube (1968) puis sénateur nouveau

de ce département (1980), de député RPR (depuis 1981),

maire de Troyes (depuis 1972). Gallois (Pierre) Général de brigade aérienne, né le 29 juin 1911 a Turin (Italie). ¢ Corps. Corps des officiers de I’air. @ Origine. Ecole de Jair. @ Carriére. Chef de cabinet du chef d’état-major général de l’armée de lair (1953), mis a la disposition du SHAPE (1953-1957). Le général Gallois est l’au-

teur de plusieurs ouvrages consacrés 4a la défense, dont : Stratégie de l’dge nucléaire (1960), Paradoxe de la paix (1967), l’Adieu

@ Corps. Corps des officiers de lair.

aux armées

¢ Origine. Ecole polytechnique. @ Carriére. Affecté a |’état-major particulier du président de la République (1959), commandant du groupement aé-

la France défendue a l'Europe protégée

rien tactique n° 1 4 Constantine

commandant

(1960),

de la 5° région aérienne a

Alger (1961), commandant

supérieur des

forces en Algérie (1962), secrétaire général de la défense nationale (1962), délégué ministériel pour l’armement (1966), chef d’état-major des armées (1968-1971), pré-

(1976), le Renoncement.

De

(1977) et la Guerre de cent secondes. Les Etats Unis, l'Europe et la guerre des étoiles

(1985). Gatel

(Jean)

Professeur

et

homme

politique,



le

10 février 1948 a Vienne (Isére). @ Carriére.

Licencié

és

és sciences économiques, (1971-1981), conseiller

lettres

et

professeur municipal 321

_____ GAUTHIER

(GABRIEL)

d’Orange (depuis 1977), député socialiste du Vaucluse (1981-1983), conseiller régio-

affaires étrangéres, de la défense et des forces armées du Sénat (avril-octobre

nal de Provence- Alpes- Céte-d’Azur, secrétaire d’Etat auprés du ministre de la

1986).

Défense (1983-1984), secrétaire d’ Etat du

Giraud

Premier ministre, chargé de l’Economie sociale (1984-1986), chargé de mission a la Lyonnaise de Banque (1986).

Gauthier (Gabriel) Général d’armée aérienne, né le 12 septembre 1916 a Lyon. # Corps. Corps des officiers de I’air. @ Origine. Ecole de l’air. ¢ Carriére. Commandant de |’Ecole de

(André)

Ingénieur général des mines et homme politique, né le 3 avril 1925 a Bordeaux (Gironde).

@ Carriére. Ecole polytechnique, Ecole nationale supérieure des pétroles et des moteurs, ingénieur des mines au ministére de |'Industrie (1949), Institut frangais du

pétrole

(1951-1964),

directeur

des

carburants au ministére de |’Industrie (1964-1969), vice-président de la Régie nationale des usines Renault (1965-1971),

lair (1960-1961), commandant par intérim de la 4° région aérienne (1961),

administrateur

commandant de la 5° région aérienne (1961-1962), affecté a |’état-major particulier du président de la République dont il prend la téte en 1962, commandant du 1° commandement aérien tactique et des forces aériennes frangaises en Allemagne

directeur du cabinet du ministre de l’Education nationale (1969-1970), administrateur général du Commissariat a l’énergie atomique (1970-1978), président

(1964), commandant de la force aérienne

tactique et de la 1° région aérienne (1965-1968), inspecteur général de I’ar-

d’exploitation

du des

Centre océans

national

(1967-1969),

du conseil d’administration de l’Ecole polytechnique (1974-1978), administrateur d’Electricité de France (1970-1978), président de la Compagnie générale des

mée de l’air (1968), chef d’état-major de l’armée de I’air (1969-1973).

matiéres nucléaires (1976-1978), ministre de |’Industrie (1978-1981), professeur as-

Genton (Jacques) Secrétaire général honoraire du Comité économique et social des Communautés européennes et homme politique, né le 22 septembre 1918 4 Bourges (Cher). @ Carriére. Dipl6mé d'études supé-

ingénieur conseil (1981-1986), de la Défense (1986-1988).

rieures de droit, chef de cabinet de préfets, secrétaire général de la préfecture du Cher (1945), sous-préfet, directeur

@ Corps. Corps des officiers de I’air.

socié a l’université de Paris-Dauphine et ministre

Grigaut (Claude) Général d’armée aérienne, né le 23 juin 1919 a Paris. @ Origine. Ecole de I'air.

de cabinet du préfet d’Alger, député du

@ Carriére.

Cher

l'armée de l’air (1965- 1967), commandant de I’Ecole de I’air et de I’Ecole militaire de l’air de Salon-de-Provence (1967-1969), commandant les écoles de l’armée de I'air (1969-1971), chef d’état-major de l’armée de l’air (1972-1976).

(1951-1955),

conseiller

technique,

puis directeur du cabinet du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangéres (19561958),

secrétaire

général

du

Comité

économique et social des Communautés européennes (1958-1971), sénateur du

Cher,

membre

du

groupe

de

d’état-major

de

l'Union

centriste depuis 1971, maire de Sancerre (depuis 1971), conseiller général du canton de Sancerre (depuis 1982), président

de la délégation sénatoriale pour les communautés européennes (depuis 1979), président de la commission des 322

Sous-chef

Guillaumat Ancien

(Pierre)

ministre,

ingénieur général des

mines honoraire, né le 5 aoait 1909 a La Fléche (Sarthe).

@ Carriére. Ecole polytechnique, chef du

LLU

service des mines en Indochine (1934) et

en Tunisie rants

(1939), directeur

(1944),

administrateur

des carbude Gaz

de

France (1947), administrateur général du Commissariat a I’énergie atomique (19511958), administrateur d’Electricité de France (1955-1959), président du conseil d’administration des Bureaux de recherches de pétrole (1945-1951; 1954-1959),

membre

du conseil

général

des mines

(1955-1958 puis 1962-1978), ministre des

Armées

(1958)

puis

ministre

délégué

auprés du Premier ministre (1960-1962),

depuis

président,

administrateur

ou

membre de nombreuses sociétés, institutions et associations (Rhéne-Alpes, Groupe

Prospective,

Electricité

de

France, Union général des pétroles, ElfAquitaine, Entreprise de recherches et d’activités pétroliéres, Compagnie frangaise des pétroles, Ecole polytechnique, université de technologie de Compiégne, Centre national de la recherche scientifique, université de Paris-V).

Hernu (Charles) Ancien ministre, né le 3 juillet 1923 a Quimper (Finistére). @ Carriére. Président du Club des Jacobins (1954), député de la Seine (19561958), animateur ou dirigeant de nombreuses associations d’élus socialistes et

républicains, député du Rh6éne et maire de Villeurbanne (depuis 1978), ministre de la Défense (1981-1985), président du

JOYBERT (MARC DE) —

Imbot (René) Général d’armée, né le 17 mars Roussillon (Vaucluse). @ Arme.

1925 a

Infanterie.

¢ Origine. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et Ecole militaire interarmes de Cherchell (Algérie). @ Carriére. Commandant de la 1" brigade mécanisée

4 Saarburg-RFA

(1974),

commandant de l’Ecole d’application de l'Infanterie 4 Montpellier (1976), adjoint au général gouverneur militaire de Paris et commandant le 3° corps d’armée (1979), directeur taires de l’armée

des personnels milide terre (1980), chef

d’état-major de l’armée de terre (1983). Nommé le 25 septembre 1985 a la téte de la Direction générale de la sécurité extérieure

(DGSE),

ot

il avait

remplacé

lamiral Pierre Lacoste 4 la suite de l’'affaire Greenpeace, le général Imbot a cessé d’exercer ses fonctions en 1988.

Ingold (Francois) Homme de lettres et officier, né le 4 avril 1894 a Nancy (Meurthe-et-Moselle), décédé le 19 décembre 1980. @ Carriére.

des

troupes

Licencié en droit, directeur

d’outre-mer

(1944-1945),

membre de |’Académie des sciences d’outre-mer (1948), général de division (1951),

chancelier de l’ordre (1958-1962).

de la Libération

Groupement d'études et de réflexions militaires et stratégiques (GERMES).

Joire-Noulens

Hettier de Boislambert (Claude) Diplomate né le 26 juillet 1906 a Hérouvillette (Calvados). @ Carriére. Directeur adjoint du cabinet

@ Corps. Corps des officiers de marine.

(Albert)

Amiral, né le 8 avril 1915 a Paris.

@ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Sous-chef d’état-major de la

du général de Gaulle (1940), lieutenant-

marine (1969), commandant des forces sous-marines (1971) et de la force océani-

colonel (1943), colonel (1944), délégué a

que stratégique (1972), chef d’état-major

l’Assemblée consultative provisoire (1944), gouverneur délégué général de la Rhénanie et du Palatinat (1945-1951),

de la marine (1974-1976), conseiller d’Etat en service extraordinaire (1976).

député de la Manche (1951-1955), hautreprésentant de la République frangaise et de la Communauté auprés de la Fédération du Mali (1960), ambassadeur au Sénégal (1960-1962), chancelier de lordre de la Libération (1962-1978).

Joybert (Marc de) Amiral, né le 14 juillet 1912 a Vienne (Isére).

@ Corps. Corps des officiers de marine. @ Origine. Ecole navale. 323

@ Carriére. Commandant de la force amphibie d’intervention a4 Lorient (1966), sous-chef d’état-major de la marine (1968), major-général de la marine (1970),

chef

d’état-major

de la marine

(1972-1974).

Lacaze

Général d’armée, né le 11 février 1924 a Hué (Viét-nam).

@ Arme. Infanterie. # Origine. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. @ Carriére. Commandant de la 11° division parachutiste au moment du déclenchement des actions extérieures francaises au Liban, en Mauritanie, au Tchad et a Kolwezi au Zaire (1977-1979), inspecteur de l’infanterie (1979), gouverneur militaire de Paris, commandant le 3° corps d’armée et la 1° région militaire (1980), chef d’état-major des armées

(1981-1985), conseiller spécial auprés du ministre de la Défense, chargé des relations militaires avec les pays africains ayant signé avec la France des accords de défense ou des accords de coopération Lacoste Amiral,

1985).

(Pierre)

né le 23 janvier

1924.

militaire du ministre de la Défense (19751978), directeur du cabinet militaire du Premier ministre (1978-1980), commandant de l’escadre de la Méditerranée (1980-1982), directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) [1982-1985],

président de la Fondation pour les études défense

nationale

(depuis

1986).

L’amiral Lacoste est par ailleurs l’auteur de Stratégies navales du présent, paru en 1981.

Lagarde (Jean) Général d’Armée, né le 19 mars

1920 a

Lyon.

@ Arme. Troupes de marine.

¢ Origine. Saint-Cyr.

324

Ecole

rieure de guerre et l’Ecole d’état-major

spéciale

Lannuzel

de l’armée

de

(Jean, René)

Amiral, né le 2 décembre

1921 4a Brest. @ Corps. Corps des officiers de marine.

¢ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Sous-chef d’état-major de la marine (1971), commandant l’escadre de la Méditerranée (1973), sous-chef d’étatmajor des armées (1975), chef d’état-

major de la marine (1976-1982).

Lavaud

(Gaston)

Général d’armée, né le 28 février 1900 au Mans (Sarthe), décédé le 26 septembre 1977 a Paris.

@ Arme. Artillerie. @ Origine. Ecole polytechnique.

@ Carriére. Chef de la section technique de l’armée (1950), commandant de la 14° division d’infanterie (1954), comman-

@ Corps. Corps des officiers de marine. @ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Adjoint au chef du cabinet

de

@ Carriére. Commandant de la 14° brigade mécanisée (1969), sous-chef d’étatmajor de l'armée de terre (1970-1972), commandant de la 1° division de Tréves (1972-1974), commandant I’Ecole supé(1974), chef d’état-major terre (1975-1980).

(Jeannou)

et d’assistance (depuis

eee

eee

GEANNO)

LACAZE

militaire

de

dant par intérim de la division de Constantine et des troupes du Constantinois (1955), chargé de mission auprés du ministre de la Défense nationale et des Forces armées (1956), chef d’état-major général des armées (1959), délégué ministériel pour l’armement (1961), conseiller d’Etat en service extraordinaire (1966).

Lecanuet

(Jean)

Conseiller d’Etat et homme politique, né le 4 mars 1920 4 Rouen. @ Carriére.

Professeur

agrégé

(1942),

directeur de plusieurs cabinets ministériels, député de la Seine-Maritime (19511955), conseiller municipal (depuis 1953) et maire de Rouen (depuis 1968), secré-

taire d’Etat 4 la présidence du Conseil (1955-1956), maitre des requétes au Conseil d’Etat (1956), conseiller général (depuis 1958), sénateur de la Maritime (1959-1973), président

Seinede la

commission des affaires étrangéres, de la

défense et des forces armées

du Sénat

(1971-1973), président du MRP 1965), candidat a la présidence

République Maritime

(1963de la

(1965), député de la Seine(1973-1974),

président

du

conseil régional de la Haute-Normandie (1974), président du conseil général de la Seine-Maritime (depuis 1974), garde des Sceaux,

ministre

de

la Justice

(1974-

1976), ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice (janvier-aotit 1976), président du Centre des démocrates sociaux (1976-1982), ministre d’Etat chargé

du Plan et de l’Aménagement du territoire (1976-1977), conseiller d’Etat (1977), sénateur de la Seine-Maritime (1977-1986),

président de |’'Union pour la démocratie francaise (1978-1988), représentant a l’As-

semblée des Communautés

européennes

(depuis 1979), député de la Seine-Maritime (mars-octobre 1986), sénateur de la

Seine-Maritime

et

président

de

la

commission des affaires étrangéres, de la

défense et des forces armées (depuis octobre 1986). Leenhardt

du Sénat

(Yves)

Amiral, né le 13 avril 1926 a Castiglione (Algérie).

# Corps. Corps des officiers de marine. @ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Chef de division a |’étatmajor de la marine (1976), commandant

supérieur des forces armées en Polynésie francaise, de la zone maritime du Pacifi-

que et du centre

d’essais du Pacifique

(1978), président de la Commission permanente des essais des batiments de la

flotte (1980), chef marine (1982-1987).

Lemoine

d’état-major

de

la

(Georges)

Universitaire et homme politique, né le 20 juin 1934 a Rouen. @ Carriére. Maitre-assistant a la Sorbonne, conseiller général d’Eure-et-Loir (depuis 1973), conseiller municipal

(1975), puis maire de Chartres (depuis 1977), député socialiste d’Eure-et-Loir (depuis 1978), secrétaire d’ Etat auprés du ministre de |’Industrie, chargé de lEnergie (mai-juin 1981), secrétaire d’Etat au-

prés du ministre

LE THEULE

(JOEL)

de la Défense

(1981-

1983), puis auprés du ministre de |’Intérieur et de la Décentralisation, chargé des

départements (1983-1986).

et territoires

Le Puloch

d’outre-mer

(Louis)

Général d’armée, né le 3 avril Nantes (Loire-Inférieure).

1904

a

@ Arme. Troupes de marine.

@ Origine. Saint-Cyr.

Ecole

spéciale

militaire

de

@ Carriére. Directeur du Groupe d’études tactiques, mis 4 la disposition du maréchal

de

France,

commandant

en

chef les Forces alliées du secteur Centre (1954-1956), commandant de la 12° division d’infanterie (1956-1957), commandant supérieur des forces armées de la zone A-EF-Cameroun (1957-1959),

commandant tre-mer

d’état-major 1965). Lerche

supérieur de la zone d’ou-

n° 2 a Brazzaville

de l’armée

(1959),

chef

de terre (1960-

(Achille)

Général d’armée aérienne, né le 23 avril 1932 a Lesquin (Nord).

@ Corps. Corps des officiers de lair. @ Origine. Ecole de I’air. @ Carriére. Chef de cabinet militaire du ministre de la Défense (1979), commandant des transmissions de l’armée de I’air (1981), commandant de la 2° région aérienne (1981-1982), major général de

l'armée de l’air (1983), chef d’état-major de l’armée de l’air (depuis 1986).

Le Theule Professeur

(Joél) et

homme

politique,



le

22 mars 1930 a Sablé (Sarthe), décédé le 14 décembre 1980.

@ Carriére. Agrégation de géographie, professeur a Saint-Cyr et au Prytanée militaire de La Fléche (1955-1958), député de la Sarthe (1958-1968), maire de

Sablé, président de la commission de la défense nationale et des forces armées a l’Assemblée nationale (1967-1968), minis-

tre des Départements et Territoires d’ou325

—_

oR

eee

eee

LOM EN

tre-mer (1968), secrétaire d’Etat chargé de l’Information (1968-1969), ministre de la Défense (2 octobre 1980-14 décembre

1980).

Marion

(Pierre)

Ingénieur, Marseille.



le

24

janvier

1921

a

@ Carriére. Ecole polytechnique, attaché

Lorillot (Henri) Général

d’armée

Bourges

(Cher), décédé

@ Arme.

Infanterie.

¢ Origine.

Ecole

né le 18 aot

1901

a

le 3 juin 1985.

militaire

spéciale

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Commandant des troupes francaises du Sud-Annam et des HautsPlateaux (1947), commandant

des forces

terrestres du Centre-Viét-nam et Plateaux (1949), commissaire de la République du

de direction (1942),puis, notamment, directeur de l’exploitation (1958), représen-

tant général pour |’Asie orientale et le Pacifique (1963), directeur général adjoint de la compagnie Air France (1968), directeur délégué (1972), directeur géné-

ral adjoint, puis délégué général pour les Amériques (1974) de la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS), directeur général du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) [1981-1982], président d’Aéro-

Centre-Viét-nam (1949), commandant de la division d’Oran (1951-1953), sous-chef

ports de Paris (1983-1986).

d’état-major du SHAPE (1953-1955), commandant de la 10° région militaire et commandant supérieur interarmées

Martin

(1955), chef d’état-major général des forces armées (mai-juin 1958), 4 nouveau

chef d’état-major (Gjuin-aott 1958). Louzeau

de l’armée

de

terre

(André)

Général d’armée aérienne, né le 27 février 1911 a Paris.

@ Corps. Corps des officiers de I'air.

@ Origine.

Ecole

spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

(Bernard)

Amiral, né le 19 novembre 1929 a Talence (Gironde).

@ Corps. Corps des officiers de marine. @ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Sous-chef d’état-major de la marine (1980), commandant de I’escadre de la Méditerranée (1982), commandant des forces sous-marines et de la force

@ Carriére. Adjoint au général, chef d’état-major des forces armées (19561958), chef d’état-major particulier du ministre des Armées (1958), commandant

de la 5° région aérienne

(1959), major

général des armées (1960), chef d’étatmajor interarmées (1961), inspecteur général de l’armée de l’air (1962), chef

ral de |’état-major des armées (1985), chef d’état-major de la marine (depuis 1986).

d’état-major de l’armée de l’air (19631967), président-directeur général puis administrateur de la Compagnie internationale de placement et de capitalisation (CIPEC).

Marenches

Martre

océanique stratégique (1984), major géné-

(Alexandre

de)

Conseiller d’Etat, né le 7 juin 1921 a Paris.

@ Carriére. Attaché a |’état-major de la défense nationale (1946), directeur général du service de documentation exté-

rieure et de contre-espionnage (SDECE) (1970-1981), conseiller d’Etat en service ordinaire (1981-1986). M. Alexandre de Marenches est l’auteur, en collaboration avec Mme Christine Ockrent, d’un ou-

vrage, Dans le secret des princes, paru en 1986.

326

(Jean)

Ingénieur général de l’armement, né le 6 février 1928 a Balesta (Ariége). ¢ Carriére. Ecole polytechnique et Ecole nationale supérieure des télécommunications. @ Carriére. Successivement chef du département Production (1952), du Laboratoire d’essais radioélectriques (1954), du département Industrialisation (1958),

puis

adjoint

au

chef

du

service

des

MESSMER

télécommunications (1961) a la direction des études et fabrications d’armement, chef du bureau organisation au départe-

ment électronique de la délégation ministériel pour l’armement (1964), chef du bureau industriel au service central des

télécommunications et de l'informatique (1965), sous-directeur des affaires indus-

trielles de la Direction des programmes et affaires industrielles de l’armement (1966)

dont

il prend

la téte

en

1971,

adjoint au délégué ministériel pour l’ar-

mement (1974), puis délégué ministériel pour l’armement

(1977-1983), présidentdirecteur général de la Société aérospatiale (depuis 1983), vice-président du conseil de surveillance d’Airbus Industrie

Mermet

(PIERRE) —___

(Francois)

Général de corps aérien, né le 21 mars 1933 a Chambéry (Savoie).

¢ Corps. Corps des officiers de I’air. @ Origine. Ecole de I’air. @ Carriére. Affecté a |’état-major particulier du président de la République (1977), chef de la division « forces nucléaires » a |’état-major des armées (1980),

commandant de la 2° région (1983), directeur des centres

aérienne d’expéri-

mentations nucléaires (1985). Le général Mermet a été nommé en décembre 1987 a la téte de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

(depuis 1983).

Maurin

Meéry (Guy)

(Francois)

Général d’armée 1918 a Paris.

aérienne, né le 9 mars

Général d’armée, né le 20 octobre a Buzangais (Indre). @ Arme.

Corps. Corps des officiers de lair.

Arme

1919

blindée cavalerie.

¢ Origine. Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr.

@ Origine. Ecole de J’air.

la 3° région aérienne (1966), commandant la défense aérienne (1967), major

@ Carriére. Commandant de la 3° brigade motorisée (1969), adjoint au général commandant la I armée et gouverneur militaire de Strasbourg (1971), comman-

général de l’armée de l’air (1970), chef d’état-major des armées (1971-1975), conseiller d’Etat en service ordinaire (1975-1986).

major particulier du président de la République (1974), chef d’état-major des armées (1975-1980).

@ Carriére. Sous-chef d’état-major l’armée de lair (1983), commandant

Maurin

de de

Messmer

(Philippe)

Général d’armée aérienne, cembre 1913 a Paris.

né le 13 dé-

@ Corps. Corps des officiers de lair. @ Origine. Ecole manufactures. @ Carriére.

dant de la 8° division (1972), chef d’état-

centrale

Commandant

des

arts

et

du _ groupe-

ment aérien tactique n° 1 a Constantine (1959), affecté a |’état-major particulier

du président de la République (1961), commandant du 1% CA TAC et des forces aériennes francaises en Allemagne

(Pierre)

Gouverneur général de la France d’outremer et homme politique, né le 29 mars 1916 a Vincennes (Val-de-Marne). @ Carriére. Ecole nationale de la France d’outre-mer, éléve administrateur des colonies (1938), Forces frangaises libres (campagnes d’Afrique, d’Italie, de France,

d’Allemagne puis d’Indochine), directeur du cabinet du haut-commissaire en Indochine (1947-1948), gouverneur de la Mauritanie (1952), de la Céte-d’Ivoire (19541958), haut-commissaire de la Républi-

stratégiques (1964), chef d’état-major de

que (Cameroun, Afrique-Equatoriale francaise, Afrique-Occidentale francaise

larmée

de 1956 a 1959), directeur de cabinet du

(1962), commandant des forces aériennes de l’air (1967),

président-direc-

teur général de la Société francaise du

ministre de la France d’outre-mer

tunnel sous la Manche

vier-avril

(1971-1975).

1956),

ministre

des

(jan-

Armées

327

_____ MONTEIL (ANDRE)

(1960-1969),

ministre

d'Etat chargé

des

Départements et Territoires d’outre-mer (1971-1972), Premier ministre (19721974), député de Moselle (1968-1988), membre de |’Académie des sciences d’outre-mer (1975).

Monteil

et homme

politique,

né le

@ Carriére. Professeur agrégé, membre tuantes

Assemblées

(1945-1946),

nationales

consti-

député républicain

populaire du Finistére (1946-1958), secrétaire d’Etat a la Marine (1950-1951 et 1954), ministre de la Santé publique (1954-1955), maire de Quimper (19551959), sénateur du Finistére (1959-1971),

président de la commission

des affaires

étrangéres, de la défense et des forces armées du Sénat (1968-1971).

Mourier

@ Carriére. Ecole nationale de la magistrature (1964), magistrat,

inspecteur des

services judiciaires (1977), sous-directeur a la Direction criminelle du ministére de

la Justice, procureur de la République (1988), directeur général de la gendarmerie nationale (depuis 1987).

d’armée,

la

né le 24 mars

1904 a

(Andre)

@ Carriére. Commandant

une escadrille

Normandie-Niémen

1944), commandant

(1943-

de |’Ecole des moni-

Infanterie.

@ Origine. Saint-Cyr.

Ecole

spéciale

militaire

de

@ Carriére. Commandant de |’école spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr (1954), commandant civil et militaire de Kabylie (janvier 1956), directeur du Centre des hautes études militaires (octobre 1956), commandant du corps d’armée de

Constantine (1958), chef d’état-major particulier du président de la République (1960), chef d’état-major de la défense nationale (mars 1961), commandant en chef en Algérie (22 avril-3 mai

1961).

(André)

Amiral, né le 5 juillet 1910 4 Parthenay (Deux-Sévres).

@ Corps. Corps des officiers de marine.

@ Origine. Ecole navale. @ Carriére. Commandant de la marine a Lorient (1956), commandant de la 1‘ flottille d’escorteurs d’escadre (1958),

major

Industriel et homme politique, né le 19 juillet 1921 a Saint-Mandé (Seine). du régiment

Général

Patou

(Régis)

Magistrat, né le 1 janvier 1934 a Lyon.

Moynet

dont

Olie (Jean)

@ Arme.

15 aoat 1915 a Julliac (Corréze).

des deux

appareils,

Paris.

(André)

Professeur

d'essais, plusieurs Caravelle.

général

de

la marine

(1960),

commandant l’escadre de la Méditerranée (1963), préfet maritime de la 2° région maritime, commandant en chef pour l’Atlantique (1965), chef d’état-major de la marine (1968-1970).

Périer (Jean-Claude)

teurs de Tours (1945), député républicain indépendant de Sadéne-et-Loire (1946-

Conseiller d’Etat, né le 22 février 1922 A Uzés (Gard).

1967), secrétaire d’Etat a la présidence du

@ Carriére. Docteur en droit, magistrat (1943-1960), conseiller technique au cabinet du ministre des Armées (1960), puis

Conseil, puis ministre chargé de coordonner l’action gouvernementale en faveur de la jeunesse (1954-1955),

président de

la commission de la défense nationale et des forces armées de |’Assemblée nationale (1962-1967), maire de Biot (depuis 1971), président-directeur général de la Société Saint-Chamond-Granat (19671975). Par ailleurs, M. André Moynet a mis au point, en qualité de chef pilote

328

au cabinet du garde des Sceaux (1962), directeur de la gendarmerie et de la justice militaire (1962), conseiller d’Etat (1973), directeur de ¢abinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice (1976-1977), président du conseil d’administration de l'Institut national de la propriété industrielle (depuis 1978).

ROTINAT

Poirier (Lucien) Général de brigade, né le 2 aofit 1918 a Ingré (Loiret). @ Arme.

Infanterie.

¢ Origine.

Ecole

spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Membre

du centre de pros-

pective et d’évaluations (1965), cadre a l'Institut des hautes études de défense nationale (1971-1974). Le général Poirier

assure des enseignements de défense a luniversité et est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés a la défense, dont Des stratégies nucléaires (1977) et les Voix de la stratégie (1985).

Ruget (André) Général d’armée aérienne, né le 29 janvier 1911 a Nantes, décédé le 26 janvier 1973. @ Corps. Corps des officiers de I’air. @ Origine. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. ¢ Carriére. Adjoint au major général de larmée de l’air, chargé du plan et des questions

interalliées

(1957),

disposition du commandement

mis

a la

supréme

allié en Europe (1959), chef d’état-major adjoint de la défense nationale (1961), chef d’état-major général de la défense nationale (1961-1962), président-direc-

teur général de la Société nationale de constructions aéronautiques Sud-Aviation (1962-1967), ambassadeur de France

a Stockolm (1967-1970), directeur général du Centre d’enseignement supérieur des affaires

de Jouy-en-Josas

(1970),

prési-

dent du conseil d’administration Maynard France (1970).

de

Quilés (Paul) Ingénieur et homme politique, né le 27 janvier 1942 a Saint-Denis-du-Sig (Algérie). @ Carriére. Ecole polytechnique, ingénieur (Shell France et Shell Internationale de 1964 a 1978), membre du Conseil économique et social (1974-1975), député de Paris (depuis 1978), ministre de l’Urbanisme et du Logement (1983-1984), ministre de l’Urbanisme, du Logement et des

(VINCENT) ____

Transports (1984-1985), ministre de la Défense (1985-1986), ministre des Postes,

des Télécommunications (1988). Renard-Payen

et de l’'Espace

(Olivier)

Président 4 la cour d’appel de Paris, né le 26 février 1936 4 Amiens (Somme).

@ Carriére. Docteur en droit, diplémé d’études supérieures, enseigne aux facultés de droit de Rabat (Maroc, 1958) et de Rennes (1962), magistrat (1967), puis conseiller référendaire a la Cour de cassation (1975), conseiller technique au cabinet du ministre de la Défense (1981),

directeur général de la gendarmerie nationale (1984), président a la cour d’appel de Paris (depuis 1978).

Rhenter

(Roger)

Général d’armée aérienne, né le 6 novembre 1921 a Lyon.

@ Corps. Corps des officiers de lair. @ Origine. Ecole de I’air.

@ Carriére.

Sous-chef

d’état-major

de

l’armée de I’air (1967), commandant de la 3° région aérienne (1971), comman-

dant de la force aérienne tactique et de la 1° région aérienne (1973), inspecteur général de l’armée de l’air (1976), secrétaire général de la défense nationale (1977-1983), conseiller d’Etat en service extraordinaire (depuis 1984).

Rotinat

(Vincent)

Professeur

et homme

politique,



le

10 juillet 1888 a Briantes (Indre), décédé le 14 mars 1975.

¢ Carriére. Professeur, député de I’Indre (1936-1940),

conseiller

général

(1937),

puis président du conseil général de l'Indre (1945-1975), sénateur gauche démocratique de l’Indre (1946-1971), maire de Briantes (1953-1975), président de la commission de la défense nationale du

Conseil de la République (1948-1958), puis président de la commission des affaires étrangéres, de la défense et des forces armées du Sénat (1959-1968).

829)

(MAURICE) ————_———

___ SAINT-CRICO

Saint-Cricq

# Corps. Corps des officiers de marine.

(Maurice)

Général d’armée aérienne, né le 7 novembre 1921 Aa Pau (Basses-Pyrénées).

# Corps. Corps des officiers de l’air.

@ Carriére. Directeur de |’Ecole de I’air de Salon-de-Provence (1969-1971), souschef d’état-major des armées (1971), commandant des forces aériennes straté-

giques (1972-1975), inspecteur général de l'armée de l’air (1975), chef d’état-major de l’armée de I’air (1976-1979),

@ Carriére. Commandant |’arrondissement maritime de La Pallice-Rochefort (1969), commandant

@ Origine. Ecole de I’air.

du conseil économique

@ Origine. Ecole navale.

membre

et social (1979-

1984), président du conseil d’administra-

tion de la Société de gestion de participa-

les porte-avions

et

l’aviation embarquée (1970), major général de la marine (1972), président de la commission permanente des essais des Batiments de la flotte (1975-1976). Le vice-amiral d’escadre Sanguinetti est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages dont : Atome et bataille en mer (1965), le Fracas des armes (1975), le Devoir de

parler (1981) (1984).

et le Vertige de la force

tion aéronautique (SOGEPA) [1980-1982].

Saulnier (Jean)

Sanguinetti

Général d’armée aérienne, né le 15 novembre 1930 a Parce-sur-Sarthe (Sarthe).

(Alexandre)

Homme politique, né le 27 mars 1913 au Caire (Egypte), décédé le 9 octobre 1980.

@ Corps. Corps des officiers de lair.

@ Carriére.

@ Carriére. Commandant de l'Ecole de lair et de l’Ecole militaire de l’air de

national

Chef

de service

d’informations

au

centre

économiques

(1945), chef, puis directeur de cabinet du ministre de |'Information (1959), chargé

de mission auprés du ministre de |’Intérieur (1961), député UNR de la Seine (1962-1966), ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre (19661967), président de la Société pour la

construction

la commission de la défense nationale et des forces armées de |’Assemblée nationale (1968-1973), secrétaire général ad-

joint, puis secrétaire président

général

de l'UDR

de l’Office

de la

recherche scientifique et technique d’outre-mer (ORSTOM) [1973-1975]. Alexandre Sanguinetti a publié de nombreux ouvrages consacrés a la défense, dont : la France et larme atomique (1964), Une nouvelle résistance (1976), l'Armée pour

quoi faire? (1977), Sujets ou citoyens (1977) et Histoire du soldat, de la violence et des pouvoirs (1979).

Sanguinetti

(Antoine)

Vice-amiral d’escadre,

au Caire (Egypte). 330

Salon-de-Provence

(1976),

commandant

adjoint puis commandant des forces aériennes stratégiques (1979), chef d’étatmajor particulier du président de la

République (1981), chef d’état-major des armées (1985-1987), conseiller-maitre a la

Cour des comptes (depuis 1988).

et l’exploitation du tunnel

sous le Mont-Blanc (1967), député de la Haute-Garonne (1968-1973), président de

(1973-1974),

# Origine. Ecole de lair.

né le 9 mai

Schmitt (Maurice) Général d’armée, né le 23 janvier 1930 a Marseille. @ Arme. Troupes de marine. ¢ Origine. Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr.

@ Carriére. Chef d’état-major (1978) puis adjoint au général commandant la 1” armée et gouverneur militaire de Strasbourg (1980), commandant la 11° division parachutiste et la 44° division militaire territoriale (1981), major général de I’armée de terre (1983), chef d’état-major de l’'armée de terre (1985), chef d’état-major des armées (depuis 1988).

Sengeisen 1917

(Jean-Pierre)

Général de brigade, né le 17 février 1935 a Nancy (Meurthe-et-Moselle).

——_—_ A .

CNVALENTIN (FRANCOIS)

@ Arme. Infanterie.

Stehlin (Paul)

@ Origine. Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr. @ Carriére. Chef d’état-major de la 3° région militaire (1983), adjoint au général commandant la 11° division parachutiste et la 44° division militaire territoriale (1985), directeur des études du Centre des

hautes études militaires (1987). Chargé de mission (1988) auprés du chef d’étatmajor des armées pour la mise sur pied de la future brigade mixte franco-allemande dont il prendra le commandement en 1989.

Simon

(Jean)

Général

d’armée,

né le 30 avril 1912 a

Brest.

@ Arme. Infanterie. ¢@ Origine. Ecole spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Adjoint au général commandant la région territoriale et le corps d’armée d’Alger (1960), commandant

de

la 27° division d’infanterie alpine et de la zone Est — Algérois (1961), commandant de la 29° division d’infanterie et de la zone centre — oranais (1962), commandant

de

l’Ecole spéciale militaire et de l’Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr (1962), commandant du 1% corps d’armée a Nancy (1964), gouverneur militaire de Lyon et commandant de la 5° région militaire (1967), inspecteur général de l’armée de terre (1969), secrétaire général

de la défense nationale (1973-1977), chancelier de l’ordre de la Libération.

Soufflet (Jacques) Administrateur

de

sociétés

et homme

Général

d’armée

aérienne

et

homme

politique, né le 11 aoait 1907 a Hochfelden (Bas-Rhin), décédé le 22 juin 1975.

@ Corps. Corps des officiers de I'air.

@ Origine.

Ecole

spéciale

militaire

de

Saint-Cyr.

@ Carriére. Chef adjoint de |’état-major particulier du ministre de la Défense nationale (1950), chef adjoint de la délé-

gation francaise auprés du Groupe permanent de l’OTAN de Washington (19531956), commandant du 1% commande-

ment aérien tactique et des forces aériennes francaises d’Allemagne (1956) mis a la disposition du commandement supréme allié en Europe (1958), major général des armées (1959), chef d’étatmajor

de

l’armée

de I’air (1960-1963),

conseiller d’Etat en service extraordinaire (1963-1964), vice-président de la Société des automobiles

Ettore

Bugatti

(1965),

président-directeur général d’ALGECO (1968), député Progrés et Démocratie moderne

de Paris (1968-1975).

Storelli (André) Amiral, né le 21 janvier 1911 a Courcheverny (Loir-et-Cher).

@ Corps. Corps des officiers de marine.

# Origine. Ecole navale.

@ Carriére. Sous-chef d’état-major de la marine (1964), commandant le groupe aéronaval du Pacifique (1965), commandant les forces sous-marines (1967), ma-

jor général de la marine (1968), chef d’état-major de la marine (1970-1972).

politique, né le 4 octobre 1912 a Lesbeeufs (Somme).

@ Carriére.

Valentin Ecole spéciale militaire

de

Saint-Cyr, Ecole de l’air, Forces aériennes de la France libre (1942-1944), officier de

larmée

de l’air (1945),

directeur

de la

Compagnie Air-Transport (1961-1969), puis président ou administrateur de diverses sociétés de transport. Sénateur UDR de Seine-et-Oise (1959-1968), puis des Yvelines (1968-1974), vice-président du Sénat (1974), ministre de la Défense

(1974-1975).

(Francois)

Homme politique, né le 8 aoat 1909 a Nancy (Meurthe-et-Moselle), décédé le

24 septembre 1961. @ Carriére.

Docteur

Meurthe-et-Moselle

en droit, député de

(1936-1942),

direc-

teur général de la Légion des combattants (1940-mai 1942), rejoint la premiére armée (1944), chef du cabinet civil du haut-commissaire en chef en Indochine (1950), sénateur (1956-1958), puis député

BSI

____ VANBREMEERSCH

indépendant

(CLAUDE)

(1958-1961) de Meurthe-et-

Moselle, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale (1959-1961), président de la commission des traités et

accords internationaux et des problémes de défense du Sénat de la communauté (1959-1961).

Vanbremeersch (Claude) Général d’armée, né le 3 janvier 1921 a Paris, décédé le 10 février 1981 a Paris. # Arme. Infanterie. @ Origine. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. @ Carriére. Commandant de la 1 brigade mécanisée a Saarburg (RFA) [1970], commandant la 3° division a Fribourg

(1974), chef d’état-major particulier du président de la République (1975), gouverneur militaire de Strasbourg, commandant la I" armée (1979), chef d’état-major des armées (1980-1981).

Viard (Jean) Ingénieur général de l’armement, né le 6 septembre 1927 a La Chatre, mort le 14 mars 1972 a Paris. @ Origine. Ecole polytechnique et école d’application des poudres.

352

@ Carriére. Ingénieur militaire des poudres au laboratoire de la commission des susbtances

explosives 4 Sevran,

détaché

au Commissariat a l’énergie atomique (1955), chef du service des études physiques au centre d'études de Vaujours, chef du département des essais de la DAM (1960),

DAM

directeur

des

recherches

de la

(1967), directeur des applications

militaires (1970). Responsable des essais

nucléaires aprés la premiére explosion de Reggan (1960), il développa tous les moyens de mesure nécessaires 4 l’enregistrement des phénoménes ultrarapides qui précédent, accompagnent et suivent l'explosion nucléaire. Voilquin (Albert) Inspecteur central du Trésor et homme politique, né le 17 février 1915 4 Médonville (Vosges).

@ Carriére. Député républicain indépendant des Vosges (1958-1977), maire de Neufchateau (1963-1977), président de la Commission de la défense nationale et des forces armées (1973-1976), puis questeur de l’Assemblée nationale (1976-

1977), vice-président du conseil général des Vosges (depuis 1963), Vosges (depuis 1977).

sénateur

des

Répertoire des sigles et abréviations

Sigles francais

_ Sigles étrangers AAWC

ABC ABM* ACA

ACDA

ACE ACF ACM

Définitions Anti-Air Warfare Coordinator, coordonnateur de lutte antiaérienne. Arme* Blindée Cavalerie. Anti Ballistic Missile, missile antibalistique. Antenne Chirurgicale Aéroportée. Arms Control and Disarmament Agency, Agence* pour la maitrise des armements et du désarmement. Avion* de Combat Européen. Avion de Combat Futur. Avion* de Combat Marine.

ACO

Airspace Coordination Order, message ordre de coordination de l'utilisation

ou de

ACP

Allied Communication Publications, publications alliées sur les transmissions.

l'espace aérien.

ACT ACX ADAC* ADAV ADC

ADL* ADS Al

AID ALAT

Avion* de Combat Tactique. Avion* de Combat eXpérimental. Avion a Décollage et Atterrissage Courts. Avion a Décollage et Atterrisage Verticaux. Air Defence Commander, commandant de la force de défense aérienne. Aprés la Durée Légale. Air Defence Ship, batiment chargé de la défense aérienne. Air Interdiction, interdiction de pénétration dans l’espace aérien. Affecté Individuel de Défense. Aviation® Légére de l’Armée de Terre.

ALB

Air Land Battle*, bataille aéroterrestre (doc-

ALCM

trine Rogers*). Air* Launched Cruise Missile, missile de croisiére lancé a partir de l’espace aérien. Bes

e Se a — =. A Me

Définitions Sigles étrangers Sigles francais ee Se eee

ANZUS*

Auto* Mitrailleuse Légere. Assistance* Militaire Technique. Atelier d’Issy-les-MoulineauX. Armement* Nucléaire Préstratégique. Appareil Normal de Protection. Arme Nucléaire Tactique. Australia, New Zeland, United States. 1. Autorisation de Programme. 2. Assemblage Principal. Atelier de construction

Adaptateur

ARPPRA

d’Abonné

pour

de RoannE.

Relais

Pour

Poste

Radio

(RITA).

Aspirant de Réserve en Situation d’Activité.

ARSA ASA

1. Artillerie* Sol-Air. 2. Action Sociale des Armées.

ASAP ASATS

ASM ASMP ASRL ASTARTE*

As Soon As Possible, dés que possible (DQP). Anti-SATellite Systems, systémes antisatellites (cf. armes* spatiales). Anti-Sous-Marins.

Air* Sol Moyenne

Portée (missile).

Aide Spécialiste Recruté Localement. Avion

STAtion

Relais

de

Transmissions

Exceptionnelles.

ATBM*

Anti

Tactical

Ballistic

Missile,

missile

anti-

missile balistique tactique. ATE ATILA*

Atelier de fabrication de ToulousE. Automatisation des TIrs et des Liaisons l’Artillerie. ATLAS

Abbreviated Test Language for All Systems, vocabulaire commun informatique. Adaptateur de Trame Rita Aux PTT.

AWACS*

Airborne WArning and Control System, systéme aéroporté d’alerte et de contrdle. Airbonne Early Warning, systeme aéroporté d’alerte précoce.

ATRAP ATS

Atelier de construction de TarbeS.

AEW BA

Base* Aérienne.

BAI BCAAM BDZ BEMS BEMSG 334

de

Battefield Air Interdiction, interdiction d’utili-

sation de l’espace aérien. Bureau Central d’Archives Administratives Militaires Base Defence Zone, zone de défense de base aérienne (ZDB). Brevet d’Etudes Militaires Supérieures. Brevet d’Etudes Militaires Supérieures de la Gendarmerie.

CARMELITE

Sigles francais

Sigles étrangers

BEMSG/ES

Définitions

Brevet d'Etudes Militaires Supérieures de la Gendarmerie/Etudes Spécialisées. Basse Fréquence. Bureau de Guerre Electronique.

BF BGE BHS

Bulletin Hebdomadaire

BLM

Batiment Lance-Missiles.

BMD

de Situation.

Bataillon de Matériel de Division. BMD

Ballistic Missile Defence (system), systeme de défense contre les missiles balistiques.

BMEWS

Ballistic Missile Early Warning System, systéme d’alerte avancé contre les missiles balistiques. Brevet Militaire Professionnel. Base* Opérationelle Mobile AéroPortée. Batiment Porte-Hélicoptéres. Bulletin Périodique de Renseignement. Bulletin Particulier de Situation. Bureau* du Service National. Brigade* Territoriale (de gendarmerie). Brevet Technique d’Etat-Major. Brevet Technique d’Etudes Militaires Supérieures.

BMP BOMAP BPH BPR BPS BSN BT BTEM BTEMS BTI

Base de Transit Interarmées.

Bureau des Transports Maritimes Aériens et

BTMAS

de Surface. Brigade* de Zone.

BZ

1. Couverture

CA

Aérienne.

2. Corps d’Armée.

CA CAA CAFDA

Counter Air, antiaérien.

Contréleur Air Avancé Commandement*

au sol.

Air des Forces de Défense

Aérienne.

CAG CAGN CAN CAP CAPIR CARMELITE

Certificat d’Aptitude 4 la Gendarmerie. Centre* Administratif de la Gendarmerie Nationale. Central Automatique Numérique (RITA). Cellule d’Analyse et Prévision (ministére des Affaires étrangéres). Centre* Air de Perfectionnement

et d’Infor-

mation pour les Réservistes. Centre Automatique de Relais de MEssages pour les Liaisons avec |'Infrastructure TErre (RITA). 335

____ CAS

Sigles francais Ee ee

eee

Sigles étrangers ee

CAS

ee

Définitions ee

a

eS

eS

Close Air Support, appui aérien rapproché. Corps Blindé Mécanisé. Centre de Coordination des Feux. Centre Combiné d’Opérations. ConCenTrateuR

(RITA).

Centre* de Détection et de Contrdle. Conférence de Désarmement en Europe. Chaland* de Débarquement d’Infanterie et de Chars. CommanDO

Centre

marine.

de Détection

Satellite

(du systéme

STRIDA).

CEAM

CECLANT* CECMED* CECORE CED CEDAR

Commissariat* a l’Energie Atomique. Commandement* des Ecoles de I’'Armée de Air. Centre* d’Expérimentations Aériennes Militaires. Commandement En Chef de l’atLANTique. Commandement née. CEntre

de

(RITA). Communauté*

En Chef de la MEDitérra-

COmmandement

du

REseau

Européenne de Défense.

Centre d’Elaboration et l’Alerte a la Radioactivité.

de

Diffusion

de

CEL CEN CEM CEMA CEMAA CEMAT CEMGA CEMM CEP. CEPR

Centre d’Essai des Landes. Centre d’Essai Nucléaire. Centre d’Essai de la Méditérranée. Chef* d’Etat-Major des Armées. Chef d’Etat-Major de I’Armée de I’Air. Chef d’Etat-Major de l'Armée de Terre. Chef* d’Etat-Major Général des Armées.

Centre* d’Entrainement Réserves.

Préliminaire

CERM

Centre* d’Exploitation Militaire.

du

CESA CESG

Centre d’Enseignement Supérieur Aérien. Centre d’Enseignement Supérieur de la Gendarmerie. Centre d’Etudes Tactiques de l’'Armée de

CETAT

Chef d’Etat-Major de la Marine. Centre d’Expérimentation du Pacifique.

Wercve:

CEV 336

Centre d’Essais en Vol.

et des

Renseignement

COMING

Sigles francais

Sigles étrangers

CFM CFMDOT CGA CGO

Définitions Centre de Formation Commandant

Maritime.

des Forces Militaires en DOT.

Contréle Général des Armées.

1. Conduite Générale des Opérations. 2. Chef du Groupement Opérations (marine).

CHEAR CHEM CHS CIEEMG

Centre des Hautes Etudes de I’ARmement. Centre* des Hautes Etudes Militaires.

CIFFA

Commandement de l’Infrastructure Forces Frangaises en Allemange.

CIMR CIPM

Centre* d’Information Militaire des Réserves.

Cryptophonie Haute Sécurité. Commission Interministérielle pour I’Etude des Exportations de Matériels de Guerre.

Centre*

d'Instruction

de Préparation

des

Mili-

taire.

CIRAM

Centre* d’Instruction des Réserves de |’Armée de Mer.

CIRIP

Centre dInstruction de Renseignement d'Interprétation Photographique.

CL CM

Coordination Level, échelon coordination.

et

(ou niveau) de

1. Centre* Mobilisateur. 2. Certificat Militaire.

CME CMT CNES CNT CO

Contre-Mesure Electronique. Chasseurs de Mines Tripartites. Centre* National d’Etudes Spatiales. Cryptophonie Numérique Tactique. 1. Central Opérations (marine et air). 2. Centre d’Opérations (terre).

COA COAA COAE

COCOM*

COD CODA COFAS

COFN COMAR COMELEF COMINT

Centre Opérationnel des Armées. Centre* d’Opérations d’Appui Aérien. Commandant de |’Opération d’Action Extérieure. COordination-COMittee, comité de coordination pour le contréle multilatéral des exportations. Centre* Opérationnel de Défense. Centre* Opérationnel de Défense Aérienne. Centre* Opérationnel des Forces Aériennes Stratégiques. Centre Opérationnel des Forces Nucléaires. COmmandant* de la MARine. COMmandement* des ELEment Frangais. COMmunication INTelligence, recherche électronique (MRE).

mesure*

de

337

eee

e — ____ COMLOG e

Sigles frangais

es

Sigles étrangers ee

Définitions ee

SSS

SE

COMmandement* LOGistique opérationnel. COMmission LOGistique. COMmandant* SUPérieur. COMmandant TACtique des forces AIR. COMmandant TACtique des forces TERre. Commandement des Opérations a Terre. COnduite de Tir Automatique de Chars. COmmandement* du Transport Aérien Militaire. Centre Opérationnel de l’armée de TERRE. Centre* Opérationnel de la Presse Internationale de Défense. Centre* Opérationnel de Soutien de l’Armée de Terre. Centre* d’Opération de Zone. Crédit de Paiement.

COMLOG COM LOG COMSUP COMTACAIR COMTACTER COT COTAC COTAM COTERRE COPID COSAT COZ CP CPCEM

Centre de Perfectionnement

de Commande-

ment et d’Etat-Major.

CPO CQO CRAP

Cours de Perfectionnement

CRAX

Centre de Recherche

CRC

1. Cellule de Régulation Chiffre. 2. Centre* de Renseignement et de Coordina-

des Officiers.

Centre de Qualification des Officiers. Commando* de Recherche la Profondeur.

et d’Action dans

AuXiliaire.

tion.

CRED

Conseil* Défense.

CRR

Convertisseur

des

Recherches de

et

Etudes

Raccordement

de

Radio

(RITA).

CRT CSDL

Crypto Régulation Télégraphie. Centre de Soutien et de Diffusion des Logiciels de test.

CSE CSEM CSFM CSI CT CTA

Compagnie de Soutien Electronique. Cours Supérieur d’Etats-Major. Conseil* Supérieur de la Fonction Militaire.

Cours* Supérieur Interarmées. Certificat Technique. Corps* Technique et Administratif (armée de terre).

CTAA

Commandement* mée de |’Air.

CTF

Commander force navale.

338

Task

des Transmissions de |]’Ar-

Force,

commandant

de

DIA

Sigles francais

_ Sigles étrangers

Définitions

a eee

CTG

Commander Task Group, force placée sous l'autorité du CTF. Centre* Technique de la Gendarmerie Natio-

nale. Centre de Traitement Informatique. (OS)

CTM

Cre Ci CVA C3D DA DAM

DAMS DAO DAT

DB DCA DCAA DCAé DCAN DCAT

DCG DCSSA DCT DEM DESG DFMAG DGA DGSE DI DIA

Command,

Control, Communications and In-

telligence, commandement, contréle, transmissions et renseignements. 1. Chaland* de Transport de Matériel. 2. Cellule de Traitement des Messages. Centre de Transmissions Plage. Commander Task Unit, commandant d’élément de force (un ou plusieurs éléments). Certificat de Vérification d’Aptitude. Coordination 3° Dimension. Défense Aérienne. 1. Division* AéroMobile (4° DAM). 2. Direction* des Applications Militaires du Commissariat a l’énergie atomique. Dépét* Atelier de Munitions Spéciales. Détachement* d’Assistance Opérationnelle. 1. Détachement Autonome de Transmissions. 2. Direction des Armements Terrestres (de la

DCA

DGA). Division* Blindée. Defensive Counter Air, Défense Contre Avion. Direction* Centrale du Commissariat de ]’Air. Direction des Constructions Aéronautiques. Direction des Constructions et Armement Naval. Direction du Commissariat de l’Armée de Hegre Direction Centrale du Génie. Direction Centrale du Service de Santé des Armées. Direction Centrale des Transmissions.

1. Dipl6me d'Etat-Major. 2. Dipl6me d’Etudes Militaires. Dipléme d’Etudes Supérieures de Gendarmerie. Direction de la Fonction Militaire et des Affaires Générales. Délégation* Générale pour |’Armement. Direction Générale de la Sécurité Extérieure. 1. Dotation

Initiale

(munition,

carburant).

2. Division* d’Infanterie. Direction de |’Infrastructure de |’Air. 339

____ DIADEME ee —

Sigles francais Sigles étrangers facade Ae

ii cae

DIADEME

DIG DIH DILA DIMA DIRCEN DL DLASA DLALAT DLB DLBE DLFA DLO DMD DMSG DMS DMT DO DOT DP DPMAA DPMAT DPMM

Bee eae

Définitions

ena STARE

Diagnostic Automatique

See

A

et DEpannage

des

Matériels Electroniques. Détachement d’Intervention du Génie. Détachement d’'Intervention d’Hélicopteéres.

Détachement Interarmées de Liaison et d’Appui. Division* d’Infanterie de MArine. Direction des Centres d’Expérimentation Nucléaires. Détachement de Liaison. Détachement de Liaison Artillerie Sol-Air. Détachement de Liaison ALAT. Division* Légére Blindée. Division* Légére Blindée Ecole. Détachement de Liaison Forces Aériennes. Détachement de Liaison et d’Observation. Délégué* Militaire Départemental. Dipl6me Militaire Supérieur de la Gendarmerie nationale. District* Maritime de Sdreté. 1. Division* Militaire Territoriale. 2. Défense* Maritime du Territoire. Détachement d’Observation. Défense* Opérationnelle du Territoire. Division Parachutiste. Direction du Personnel Militaire de ]’Armée de I’Air. Direction des Personnels Militaires de |’Armée de Terre. Direction des Personnels Militaires de la Marine.

DPSD

DQM DQP DRET

DSL DST DT EAA

EAABC 340

Direction* de la Protection et Sécurité de la Défense. Dipl6me de Qualification Militaire. Dés Que Possible. Direction* des Recherches, Etudes et Techniques. Détachement* de Soutien Logistique. Direction* de la Sécurité du Territoire. Dipl6me Technique.

1 Ecole d’Application de |’Artillerie. 2. Ecole d’Administration de l’Armement. Ecole d’Application de I’'ABC.

ELM

Sigles frangais

_ Sigles étrangers

Définitions

EAE EAG EAI EASSAA

Ecole d’Application Ecole d’Application Ecole d’Application Ecole d’Application l'Armée de |’Air.

ESSAT

Ecole d’application du Service de Santé de l’Armée de Terre. Ecole d’Application du Service de Santé de la Marine. Ecole d’Application du Train. Ecole d’Application des Transmissions. Engin* Blindé de Reconnaissance.

EASSM EAT EATrs

EBR ECAN

Etablissement Navales.

ECIU

des

des du de du

Essences. Génie. I’Infanterie. Service de Santé de

Constructions

et Armes

Echelon Chirurgical d’Intervention d’Urgence. Etablissement* de Conception et de Produc-

ECPA

tion Audiovisuelle des Armées.

ECR EDGM EDIC

Effets Colatéraux Escadron

Réduits (arme* 4).

Dérivé de Gendarmerie

Mobile.

Engin* de Débarquement d’Infanterie et de Chars. Escorteur d’Escadre. Ecole* d’Etat-Major. Ecole d’Enseignement Technique de I’Armée de |’Air (Saintes). Etablissement d’études et de Fabrication d’Armement de Bourges. Elément* Francais d’Assistance Opérationnelle.

EE EEM EETAA EFAB EFAO EFH EFISO

Ecoute de Faisceaux Hertziens.

EFIPN

Ecole de Formation Navigant (Air).

EFT EGM EIAA EIM EIR EIT

Ecole de Formation Technique. Escadron* de Gendarmerie Mobile. Ecole des Infirmiers de l’Armée de I’Air. Ecole des Infirmiers de la Marine. Equipement d’Intégration Radio (RITA). Ensemble Interarmées de Transmissions. ELectronic INTelligence, mesure de recherche électronique (MRE).

Ecole de Formation Initiale des Sous-Officiers (Air).

ELINT

ELM

Initiale

du

Personnel

Escorteur Lance-Missiles.

341

Ee

Sigles francais EMA EMAA EMAT EMCTA

EMIA EMIR EMM EMO EMOT EMS 1 EMS 2 EMSST ENSAE

eee

ee

Définitions

Sigles étrangers

i Etat-Major* des Armées. 2. Ecole* Militaire de I’Air. Etat-Major de l'Armée de I’Air. Etat-Major de l’'Armée de Terre. Ecole Militaire du Corps Technique et Administratif. Ay, Etat-Major InterArmées. 2. Ecole Militaire InterArmes. Elément* Médical d’Intervention Rapide. Etats-Major de la Marine. Etats-Major Opérationnel (des armées). Etat-Major Opérationnel de l’armée de Terre. Enseignement* Militaire Supérieur du premier degré. Enseignement* Militaire Supérieur du second degré. Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique. Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace, « sup

» AERO.

ENSICA

Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs et de Constructions Aéronautiques.

ENSIETA

Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs des Etudes et Techniques d’Armement.

ENSOA ENSOSSAT

Ecole Nationale

ENSTA

Ecole Normale Avancées.

ENSPM

Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs.

ENTSOA

Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active. 1. Elément* Organique d’Armée. 2. Eléve Officier d’Active. Elément* Organique de Corps d’Armée. Eléve Officier du Personnel Navigant. Eléve* Officier de Réserve.

EOA EOCA EOPN EOR EPC EPM

des Sous-Officiers

d’Active.

Ecole Nationale des Sous-Officiers du Service de Santé de |’Armée de Terre.

Supérieure

de Techniques

Engin Principal de Combat (char Leclerc). Ecole Préparatoire de la Marine.

EPNER

Ecole du Personnel Navigant d’Essais et de Réception.

ERGM

Etablissement Matériel.

342

de

Réserve

Générale

du

BE

Sigles frangais

_ Sigles étrangers

Définitions

ESAM ESAT ESEAT

Ecole Supérieure d’Application du Matériel. Ecole Supérieure de l’Armement Terrestre. Ecole Supérieure d’Electronique de l'Armée de Terre.

ESG ESGA ESGI ESGN ESM ESOA ESOAT

Ecole Supérieure de Guerre. Ecole* Supérieure de Guerre Aérienne. Ecole* Supérieure de Guerre Interarmées. Ecole Supérieure de Guerre Navale. Ecole* Spéciale Militaire (Saint-Cyr). Ecole des éléves Sous-Officiers d’Active. Ecole des Sous-Officiers

d’Active

des Trans-

missions.

ESOG ESORSEM

Ecole des Sous-Officiers de Gendarmerie.

Ecole Supérieure des Officiers de Réserve du Service d’Etat-Major. Ecole Technique de I’Armée de I’Air (Roche-

ETAA

fort).

ETN ETPAr

Ecole Technique Normale. Ecole Technique Préparatoire de l’Armement.

EUCOM EVF ESPRIT*

EUropean COMmand, commandement troupes américaines en Europe.

des

EVasion* de Fréquence. European Strategic Program for Research and

development Information Technology. FAHMIR

Force*

FAO FAR FAS FATAC FBS* FCL FCR FEBA

FEDN FETTA FFA FHA FHL FHM

d’Assistance

Humanitaire

Militaire

d'Intervention Rapide. Force Auxiliaire Occasionnelle. Force* d’Action Rapide. Forces* Aériennes Stratégiques. Force* Aérienne TACtique. Forward Based Systems, systémes d’armes basés a l’avant. Fire Coordination Line, ligne de coordination des tirs. Fraction* de Contingent Rappelable. Front Edge of Battlefield Area, ligne avant de

la zone de combat. Fondation* des Etudes de Défense Nationale. Formation*

Elémentaire TouTes Armes.

Forces Frangaises en Allemagne. Faisceau Hertzien de |’Avant. Faisceau Hertzien Léger.

Faisceau Hertzien Modulaire (RITA).

343

SS

SS ee ____ _

Sigles frangais

Définitions

Sigles étrangers

Faisceau Hertzien Troposphérique.

FHT FINUL

FL FLIR FLOT FMO FNI

Force* d’Intervention des Nations Unies au Liban. Flight Level, niveau de vol. Forward Looking InfraRed, caméra thermi-

que (en infrarouge). Forward Line of Own Troops, ligne avant de son propre dispositif. Force* multinationale du Moyent-Orient. Forces Nucléaires de portée Intermédiaire CUINF*).

FOBS

FOFA

FOST FTD GE GERMAC

Fractional

Orbital

Bombardement

System,

bombe orbitale sur orbite incomplétement décrite. Follow On Forces Attack, attaque du deuxiéme échelon des forces du pacte de Varsovie en Europe. Force* Océanique STratégique. Force Terrestre de Débarquement.

Guerre Electronique (GUERELEC). Groupe d’Entretien et de Réparation des MAtériels Communs. Groupe d’Entretien et de Réparation des MAtériels Spécialisés. Groupement des Fusilliers Commandos de lAir. Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale. Groupement Industriel des Armements

GERMAS GFCA GIGN GIAT

Terrestres.

GIEP

Groupe Indépendant Européen des Program-

GLAM GLCM GPD GPS

GU GUAS GUERELEC HADA HAC

344

mes. Groupe de Liaisons Aériennes Ministérielles. Ground Launched Cruise Missile, missile de croisiére lancé depuis un porteur terrestre. Groupe de Plongeurs Démineurs. Global Positioning System, systéme de satellites américains pour la navigation et le guidage (NAVSTAR). Grande Unité. Groupement* d’Unités Aériennes Spécialisées.

GUERre ELECtronique. Haute* Autorité de Défense Aérienne. Hélicoptére AntiChar.

Sigles frangais HAI HAP HCA HCE HCN HF

_ Sigles étrangers

Définitions

Haute Autorité Interarmées. Hélicoptére Appui Protection.

Jobe HIDAC

HL HMCE HMPC HOT:

H6pital Chirurgical Avancé. H6pital Chirurgical d’Evacuation. Haut Commandement National. Hautes Fréquences. High Frequency. HIgh Density Airspace Control zone, zone de combat aérien intense (ZCI). Hélicoptére de Liaison. H6pital Médico-Chirurgical d’Evacuation. Hélicoptére de Manceuvre équipé en PC volant. Haut subsonique, guidage Optique, lancement par Tube (missile antichar).

IA

Ingénieur* de l’Armement. ICBM*

IDS TEM IETA TEF

IGA IGAA IGEFA IHEDN INF*

InterContinental Ballistic Missile, missile balistique intercontinental (SSBS).

Initiative* de Défense Stratégique. Impulsion Electro-Magnétique. Ingénieur* des Etudes et Techniques de lArmement. Identification Friend or Foe, identification ami-ennemi. Ingénieur Général de |’Armement. Inspection Générale de l’Armée de I’Air. Instruction Générale pour l’Emploi des Forces Armées. Institut* des Nationale.

Hautes

Etudes

Intermediate

Nuclear

Forces,

de

Défense

forces

nu-

cléaires de portée intermédiaire (FNI). Ingénieur Militaire des Essences. Institut de Médecine Tropicale. Instruction* Personnelle et Secréte. InfraRouge. Interpréte* de Réserve de |’Armée de Terre.

IME IMT IPS IR IRAT IRBM*

Intermediate

Range Ballistic Missile, missile

balistique de portée intermédiaire. Ingénieur Technicien d'Etudes et de Fabrica-

iNMale

tion.

ERE JTIDS

Jour Equivalent 4 Puissance Contractuelle. Joint Tactical Information Distribution System, systeme commun de répartition des

données tactiques. LAA

Lutte AntiAérienne.

345

SS

BASBR

Sigles étrangers Sigles frangais ee ee ee ite

pie

LASER

Définitions Ee

ee

eS

Light Amplification

SS

Stimulated Emission

of

Radiation, rayonnement émis par stimulation

et amplification de la lumiére. Lutte Antiaérienne des unités TouTes Armes.

LF

Low Frequency,

basse fréquence (BF).

Llaison de COMmandement.

LIDAR

Light Detection And Ranging, détection mesure de distance par onde lumineuse.

et

LELTR

Low Level Transit Routes, couloirs de péné-

tration et de recueil. Livraison Par Air.

LPA

LRBM

Long Range Ballistic Missile, missile balistique a longue portée.

LRINF

Long Range Intermediate Nuclear Force, mis-

sile nucléaire intermédiaire de longue portée (INF*). Lance-Roquettes Multiples.

LRM MAD

1. Mutual Assured Destruction, destruction* mutuelle assurée. 2. Magnetic Airborne Detector, détecteur magnétique aéroporté.

MARV*

MAneeuvrable Reentry Vehicules, ogives mul-

tiples manceuvrables. MAS

Manufacture Etienne.

MAT

Manufacture

MBFR MDR MGA MGX MHS MIDS

MIRADOP

MIRV* MITHA MLRS MMF MMHS 346

nationale

d’Armes

de

Saint-

nationale d’Armes de Tulle.

Mutual Balanced Forces Reduction, réduction

mutuelle équilibrée des forces. Militaire Du Rang. Moyen de Guidage Avancé. Moyens* GénérauX. Message Handling System, systéme de transmissions d'information. Multiple Information Distribution System, systéme de répartition diversifiée d'information. MIniRAdar DOPpler. Multiple Independant Reentry Vehicules, tétes de rentrées indépendantes multiples. Militaire Infirmier et Technicien des H6pitaux des Armées. Multiple Launcher

Rocket System,

\ance-ro-

quettes multiples (LRM). Mission Militaire Frangaise. Military Message Handling System, systéme militaire de transmissions d’informations.

Sigles frangais

_ Sigles étrangers

MO MPE

MRBM*

Définitions Moyens* Opérationnels. Mesure* de Protection Electronique. Medium Range Ballistic Missile, missile balis-

MRE MSBS*

tique de portée moyenne. Mesure* de Recherche Electronique. Mer-Sol Balistique Stratégique.

MSE MT

Mesure de Soutien Electronique. Moyens* Techniques. MRV*

Multiple Reentry

NADGE

multiples. Nato Air Defense Ground Environment, Segment sol du systéme de détection et d’alerte

NATO

Vehicule,

tétes de rentrée

de l’OTAN. North Atlantic Treaty Organisation, organisation* du traité de ]’Atlantique Nord (OTAN).

NBC NBM

NEDEX NTI NTTS

OAA OAL OAM OAP OAS

OB OBT

Nucléaire* Biologique et Chimique. Nuclear Ballistic Missile, missile nucléaire balistique.

Neutralisation* Enlévement Destruction des EXplosifs. Niveau Technique d'Intervention. Nato Terrestrial Transmission System, systéme de transmissions terrestres de ]’'OTAN. Officier d’Appui Aérien. Ordre Administratif et Logistique. Opération AMphibie. Opération* AéroPortée. Offensive Air Support, appui aérien dans la profondeur.

ODB OGA OGT OHP OLAA OLAT OLFA OM OMAR

Ordre de Bataille. Ordre de Base pour les Transmissions. Offensive Counter Air, moyen d’attaque du potentiel aérien ennemi. Officier Chargé des Relations Publiques. Officier du Corps Technique et Administratif de |’Armement. Ordre De Bataille. Officier de Guidage Avancé. Officier de Guidage Terre. Opération HéliPortée. Officier de Liaison d’Appui Aérien. Officier* de Liaison de l’Armée de Terre. Officier* de Liaison des Forces Aériennes. Organe Mobilisateur. Organisation des transmissions de la

OMIT

MARine. Organisation*

OCA

OCRP OCTAA

Mondiale

Interarmées

des

Transmissions.

347



SONAC eee

Sigles frangais Sd

Bas

Sigles étrangers ee ee

ee

Définitions ee

ee

ee

SS

ONAC

Office National des Anciens victimes de guerre.

OQO ORP ORSA

Officier* de Quart Opérations. Voir OCRP. Officier* de Réserve servant en Situation d’Activité. ORganisation des SECours. Officier* de Réserve du Service d’Etat-Major. Organisation du Traité de |’Atlantique Nord (NATO). Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est.

ORSEC* ORSEM OTAN* OTASE* OTC

Officier

in

commandant

Command,

PGM

a la mer,

tactique.

Poste* Avancé de Direction Tactique Air. Porte*-Avions Nucléaire. Poste de Commandement. Poste de Commandement Volant. Pendant la Durée Légale. Poste* de Direction Tactique Air. Poste* de Guidage Avancé. Precision Guided Munitions, projectiles guidés avec précision. Plan* Général de Protection. Peloton de Gendarmerie Montagne.

de Surveillance

PIE PIN PM PMG PMS PN PNN PRA PRE

Plaquette Imprimée Equipée. Parc* d’Intérét National. Préparation* Militaire. Processus* des Missions Globales. Préparation* Militaire Supérieure. Personnel Navigant. Personnel Non Navigant. Poste Radio d’Abonné (RITA). 1. Plan de Recherche Electronique. 2. Pétrolier Ravitailleur d’Escadre.

PREMAR PRR PR4G PS PSIG

PREfet MARitime.

PSR PTA QG 348

et

Porte-Avions

PA PADTA PAN PC PCV PDL PDTA PGA

PGP PGSM

Tactical

Combattants

en

Poste de Régulation et de Ravitaillement. Poste Radio de 4° Génération. Point Sensible. Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie nationale. Prévention-Sécurité-Réparation.

Poste Téléphonique d’Abonné (RITA). Quartier* Général.

Sigles francais

Sigles étrangers

a

ee

RA RADAR*

RAMSES* RASIT RASURA RATAC RCL RCS

RETINAT* RF RIAD RIMéca

RIMoto RITA

Définitions

eee

eee

eee

Région* Aérienne. Radio Detection And Ranging, détection et mesure de distance par onde radioélectrique. Réseau Amont Maillé Sratégique Et de Survie. RAdar* de Surveillance des InTervalles. RAdar de SUrveillance RApprochée. Radar* d’Acquisition et de Tir de |’Artillerie de Campagne. Recherche de Canal Libre. Régiment* de Commandement et de Soutien. Roentgen Equivalent Man, équivalent homme du roentgen. REseau de Transport d’Informations Numérisées de l’Armée de Terre. Régiment Frontiére. Régiment* InterArmes Divisionnaire. Régiment d’Infanterie Mécanisée Régiment d’Infanterie Motorisée Réseau* Intégré de Transmission Automatique.

RITTER

Réseau* d’Infrastructure de l’armée de TERre.

RM RMCA

Région Militaire. Régiment du Matériel de Corps d’Armée. Restricted Operation Zone, zone réservée

ROZ

des Transmissions

d’opérations (ZOR). Remotely Piloted

Vehicule, véhicule piloté a

distance. Régiment de Transmission Défense. Services Administratifs.

de

commandement

de

Secteur Air d’Albion. Strategic Air Command,

SACEUR

laviation stratégique. Superieur Allied Command commandant Europe.

SACLANT

en

in

chef des forces

Superieur Allied Command commandant l’Atlantique.

EURope, alliées en

in atLANTique,

en chef des forces alliées dans

Section d’Aide au Franchissement.

SAF SALT SAM

SATCP*

Zone

SAC

de

Strategic Arms Limitation Talk, négociation sur la limitation des armements stratégiques. Surface to Air Missile, missile sol-air. Sol-Air Trés Courte Portée.

349

-_

FONT RM oe

Sigles étrangers Sigles frangais ea al RE Ne Ba

SATEM SG

Définitions re ee AS Et Systéme d’Aide aux Travaux d’Etat-Major. Special Corridor, couloirs spéciaux.

Systéme

SENIT

d’Exploitation

Naval des Informa-

tions Tactiques.

SER

Surface* Equivalente Radar.

SETM

Section d’Etudes Techniques du Matériel.

SGDN

Secrétariat* Général de la Défense Nationale.

SGEA

Systéme de Guerre Electronique de |’Avant. Secrétariat Général de Zone de Défense.

SGZD

SHAPE

SIC

Suprem Headquarter Allied Power in Europe, Etat-major supérieur des puissances alliées en Europe. Systéme Informatique de Commandement. Systéme Informatique Général.

SIG SIGINT

SIGnal INTelligence, mesure ment électronique (MRE).

Systeme

SIGMA

Informatique

de

de renseigne-

Gestion

de

MaAtériel.

SINCGARS

SINgle Channel Ground and Airborne Radio System, systeme unique de communication radio terrestre et aérienne.

SINCHARS SINTAC

SINgle CHAnnel Radio System, systéme unique de communication radio. Systéme Intégré d’identification, de Navigation, de contréle du Trafic, d’Anticollision et de Communication.

SIPRI

SIRPA

Stockolm International Peace Research Institut, Institut international de recherche pour la paix de Stockolm.

Service d’Information et de Relations Publiques des Armées.

SLBM*

Sea Launched Ballistic Missile, missile mersol balistique.

SLCM

Submarine Launched Cruise Missile, missile*

SM

de croisiére lancé par sous-marin. Services Médicaux.

SMA

Service* Militaire Adapté.

SML

Section de Mortiers Lourds.

SMT SN

1. Service* Militaire des Transports. 2. Systeme Modulaire Thermique. Service* National.

SNA SNLE

Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins.

350

Sous-marin Nucléaire d’Attaque.

TROT

Sigles francais

Sigles étrangers

SRI

Définitions Section

de Raccordement 4 |’Infrastructure

(RITA).

SRBM*

Short Range Ballistic Missile, missile balisti-

que de courte portée. SRINF

Short Range Intermediate Nuclear Forces, forces nucléaires intermédiaires de courte

SRNF*

Short Range Nuclear Forces, forces nucléaires

portée.

a courte portée. SSBN

SSBS STAT START

STC STM STR STRIDA

Strategic Submarine Ballistic Nuclear, sousmarin a propulsion nucléaire lanceur d’en-

gins balistiques (SNLE). Sol-Sol Balistique Stratégique. Section* Technique de |’Armée de Terre. Strategic Arms Reductions Talks, négociation sur la réduction des armements stratégiques. Simulateur de Tir de Combat. Secteur Territorial Marine.

Service Technique de Recherche.

Systéme* de Traitement et de Représentation des Informations

de Défense Aérienne.

SYRACUSE*

SYstéme de RAdio-Communication un SatellitE.

TAD TAM TAP

Transmission Automatique de Données. Terre-Air-Mer.

Troupe AéroPortée.

TAR

Tactical Air Reconnaissance, appui renseignement aérien.

TAT

Tactical tactique.

TC

Air

Transport,

transport

aérien

Transit Corridor, couloir de transit. Transport de Chalands de Débarquement.

ED TED TEE TERAPIE

Tableau d’Effectifs et de Dotation. Technicien d’Etude et de Fabrication. TEst et Réparation Automatiques quettes Imprimées Equipées.

TE TG TE, TNT TO DPRA TRCT

Utilisant

des Pla-

Task Force, force navale. Task Group, force navale subordonnée. Traverse Level, niveau

TriNitro-Toluéne

de transit.

(TOLITE*).

Théatre* d’Opérations. Tribunal* Permanent des Forces Armées. Transmission

Radio

Crypto

Télégraphique. 351

en

Sigles frangais

Définitions

Sigles étrangers

a

TTA

TILE TU

raaarrrnnnnrEesEEEEEIESEEEEEEEEEEEEEEESEISESEEEENEENESTE

TouTes Armes. Transistor-Transistor Logic. Task Unit, un ou plusieurs éléments de force maritime.

UDMH

Unsymetrical DiMethyl Hydrazine.

UE

1. Unité Elémentaire. 2. Unité d’Essence.

UEO UF

Union de |’Europe Occidentale. Unité* de Feu. Ultra High Frequency, ultra-hautes fréquen-

UHF

ces. Unité* d’Instruction de la Sécurité Civile. Unité* Militaire Spécialisée. Union* Nationale des Officiers de Réserve. Véhicule de |’Avant Blindé. Volontaire* de |’Aide Technique.

UISC UMS UNOR VAB* VAT VBL VEI VFI VHF VLRA VMF VOA VSL VSNA

WFZ ZAD ZCI ZD ZDA ZDB ZDI ZMS ZOA ZOR ZG 7AM

Véhicule Blindé Léger. Volontaire* pour l’Enseignement Informatique. Volontaire* Formateur en Informatique. Very High Frequency, trés hautes fréquences. Véhicule Léger de Reconnaissance et d’Appui. Volontaire* Militaire Féminine. Véhicule d’Observation de !’Artillerie. Volontaire* Service Long. Volontaire* du Service National Actif. Weapons Free Zone, zone de tir libre (ZTL). Zone* Aérienne de Défense. Zone de Combat Intense (HIDACZ). Zone de Défense. Zone de Défense Aérienne. Zone de Défense de Base aérienne (BDZ). Zone de Déploiement Initial Zone Militaire Sensible. Zone d’Opérations Amphibies. Zone d’Opérations Réservées (ROZ).

Zone de Poser d’hélicoptéres. Zone de Tir Libre (WFZ).

Composition MAURY, Malesherbes. Aubin Imprimeur, Poitiers. Dépét légal : septembre 1988 — No éditeur : 14801 — Ne imprimeur L 28126

Imprimé en France (Printed in France) — 749001 septembre 1988.

Grades en usage dans |’ armée de Terre

général d'armée

maréchal de France ( dignitaire de |'Etat )

général de corps

général de

général de

d'armée_

division

brigade

OFFICIERS SUBALTERNES

capitaine

lieutenant

OFFICIERS SUPERIEURS

OFFICIERS GENERAUX

MARECHAUX

lieutenantcolonel

colonel

chef de bataillon

ou d'escadro

SOUS-OFFICIERS

sous- aspirant lieutenant

major

adjudantchef

adjudant

sergent-chef ou maréchal des logis-chef

sergent ou maréchal des logis de carriere

Aas HOMMES

caporal-chef ou brigadier-chef

DU RANG

caporal ou brigadier

sergent ou maréct des logis

ras

Insignes de bére'

arme blindée cavalerie

artillerie

commissariat de | armée de Terre

ALAT *

Grades en usage dans l|'armée de I’Air OFFICIERS GENERAUX

OFFICIERS SUPERIEURS

général darmée

général decorps

général dedivision

général de brigade

aérienne

aérien

aérienne

aérienne

colonel

OFFICIERS SUBALTERNES

capitaine lieutenant

lieutenantcolonel

SOUS-OFFICIERS

sous- aspirant lieutenant

major

adjudantchef

HOMMES

adjudant

sergentchef

sergent de carriére ADL*

DU RANG

@! Oi @! caporal-chef

(*) ADL : aprés la durée légale

commanda

caporal

(*) PDL : pendant la durée légale

1re classe

sergent PDL*

Srades en usage dans la marine nationale

OFFICIERS GENERAUX

amiral

OFFICIERS SUPERIEURS

vice-amiral _ viced'escadre = amiral

contreamiral

capitaine de vaisseau

enseignedevaisseau

major

aspirant

de 2€ classe

delre classe

de vaisseau

capitaine de corvette

OFFICIERS MARINIERS

OFFICIERS SUBALTERNES

lieutenant

capitaine de frégate

maitre

premier

principal

maitre

maitre

second

maitre

Gada QUARTIERS-MAITRES ET MARINS

saeileae maitre

eas maitre

matelot

de 1re classe

de 2¢ classe

breveté

mée de Terre

légion

service

étrangeére

matériel

parachutistes

troupes

de santé

train

transmissions

de marine

srades en usage dans la gendarmerie nationale OFFICIERS GENERAUX

OFFICIERS SUPERIEURS

général

général

général

de corps d'armée

de division

de brigade

Gaae apitaine

souslieutenant

) ALAT : Aviation Légére de I'Armée de Terre

Tentenante

chef

colonel

d’escadron

IGIIsT

OFFICIERS SUBALTERNES

lieutenant

Eclonel

SOUS-OFFICIERS

major

adjudantchef

adjudant

maréchal des logis-chef

GENDARMES AUXILIAIRES

RADAR maréchal des logis

brigadierchef

brigadier

re classe

gendarme

DICTIONNAIRE DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES LES HOMMES, LES MOYENS,

LES MISSIONS.

Le «Dictionnaire de la Défense et des Forces armées» offre une — vision globale de la problématique de la défense civile et militaire francaise d'aujourd’hui et permet de maitriser les notions, le vocabulaire et les faits principaux d’un sujet qui semble réservé aux inities. Sa vocation est de traduire, de facon accessible a tous, les faits, les concepts et le vocabulaire essentiels de la défense. e ll explique les termes, les notions et les traités qui apparaissent le plus souvent dans les débats et les controverses, et définit plus de cing cents sigles frangais et étrangers qui ne sont pas

toujours utilisés a bon escient dans la conversation courante. e@ Ilcite les caractéristiques générales des armes et des matériels le plus souvent employes par les forces frangaises. e Il décrit l'activité des principales entreprises frangaises’ qui produisent du matériel de défense. e Il fournit une courte biographie des plus hauts responsables politiques et militaires de la défense. e Enfin, il apporte le sourire de quelques pages consacrées a l'argot militaire.

Réalisé par une équipe de spécialistes civils et militaires, réunis a l'Institut des hautes études de la Défense nationale : officiers des trois armées, universitaires, économistes, gestionnaires, administrateurs... cet ouvrage apporte les informations nécessaires pour que chaque lecteur exerce son propre juge- ~ ment. Dans une presentation alphabétique qui facilite la recherche et repond a la diversité des questions soulevées, il propose de mieux approcher une actualité en constante évolution, de participer pleinement a un débat dont les enjeux sont la paix dans le monde, ]'indépendance et la sécurité de la France. ISBN 2-03-749001-1

| | | | |

oo Ges

7

490016

Illustration de couverture :

interprétation graphique de |'insigne

de Etat Major des Armées.