Correspondance générale d'Helvétius, Volume V: Appendices et Index 9781442673526

Thisvolume completes the critical edition of the letters of French philosopher Claude Adrien Helvétius (1715?1771), auth

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French Pages 484 [483] Year 2005

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Correspondance générale d'Helvétius, Volume V: Appendices et Index
 9781442673526

Table of contents :
Introduction
Appendice 31. Quatre lettres relevant des volumes précédents et découvertes depuis leur parution
Appendice 32. Acte de mariage d’Helvétius
Errata
Additions et modifications
Lettres exclues de l’édition proprement dite
Généalogies
Liste des lettres
Index
Table des illustrations
Table des matières des cinq volumes de la présente édition

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Correspondance générale d’Helvétius VOLUME V

Buste d’Helvétius par Jean-Jacques Caffieri Bibliothèque nationale

Correspondance générale d’Helvétius VOLUME V

Quatre nouvelles lettres, errata, additions et modifications, lettres exclues de l’édition proprement dite, généalogies, liste des lettres, index et table des matières Préparés par David Smith, directeur de l’édition, Jean Orsoni, Jonas Steffen, Marie-Thérèse Inguenaud, Peter Allan et Alan Dainard UNIVERSITY OF TORONTO PRESS Toronto and Buffalo THE VOLTAIRE FOUNDATION Oxford

www.utppublishing.com © University of Toronto Press Incorporated 2004 Toronto Buffalo Printed in Canada ISBN 0-8020-8991-7 University of Toronto Romance Series

Printed on acid-free paper Published in Great Britain by the Voltaire Foundation 99 Banbury Rd., Oxford OX2 6JX ISBN 0-7294-0616-4 Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada Helvétius, Claude Adrien 1715–1771 Correspondance générale d’Helvétius (University of Toronto romance series) Comprend des annotations. Sommaire : v. 1. 1737–1756, lettres 1–249 – v. 2. 1757–1760, lettres 250–464 – v. 3. 1761–1774, lettres 465–720 – v. 4. 1774–1800, lettres 721–855 : suivies de lettres relevant des périodes des trois premiers volumes et découvertes depuis leur parution – v. 5. Quatre nouvelles lettres, errata, additions et modifications, lettres exclues de l’édition proprement dite, généalogies, liste des lettres, index et table des matières. ISBN 0-8020-8991-7 (v. 5) 1. Helvétius, Claude Adrien 1715–1771 2. Helvétius, Anne-Catherine, 1722–1800. 3. Philosophes – France – Correspondance. I. Dainard, Alan, 1930– II. Orsoni, Jean, 1931– III. Smith, D.W. (David Warner), 1932– IV. Allan, Peter, 1931– V. Titre. B2046.H44A4 1981 194 C80-094481-X rév University of Toronto Press acknowledges the financial assistance to its publishing program of the Canada Council for the Arts and the Ontario Arts Council. University of Toronto Press acknowledges the financial support for its publishing activities of the Government of Canada through the Book Publishing Industry Development Program (BPIDP). Cet ouvrage a été publié avec l’aide d’une subvention accordée par la Fédération canadienne des études humaines, organisme financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

iv

Introduction

Au terme de ce long voyage, il convient d’en retracer d’abord l’itinéraire, dont le début se situe à la fin des années 60. Nous avions alors envisagé, à l’Université de Toronto, l’élaboration d’une édition critique des œuvres complètes d’Helvétius en quatre parties : en premier lieu, la Correspondance, ensuite De l’Esprit, puis De l’Homme, et enfin, Le Bonheur et quelques autres écrits. Les raisons qui ont empêché la réalisation des trois dernières parties sont particulières à chacune d’entre elles. En ce qui concerne De l’Esprit, nous avons différé de nous atteler à son édition parce qu’aucun manuscrit n’en était connu et que les problèmes bibliographiques relatifs à l’édition originale n’avaient pas encore été résolus, et ne l’ont été qu’en 1985 avec une communication de Charles McNamara. Signalons qu’en 1999, notre collaborateur Jonas Steffen a soutenu à l’Université de Toronto une thèse de doctorat portant sur la préparation des deux premiers discours de cet ouvrage. Quant à De l’Homme, nous nous étions procuré l’accès au seul manuscrit subsistant, qui est en possession d’un descendant de l’auteur, et Harold Brathwaite avait commencé à l’éditer pour sa thèse de doctorat, mais il n’a pu donner suite à ce projet, ayant préféré faire une carrière dans l’administration de l’éducation. Aucun candidat ne s’est présenté pour éditer Le Bonheur. En ce qui concerne notre objectif principal, la Correspondance, une équipe de six éditeurs a été constituée en 1970, soit deux professeurs, David Smith et Alan Dainard, et quatre collaborateurs alors en études doctorales, Peter Allan, Harold Brathwaite, Michel Lecavalier et Jean Orsoni. Certains d’entre eux ont participé en 1970-1971 à un séminaire consacré à l’édition de lettres du xviiie siècle en général, et aux problèmes posés par la correspondance d’Helvétius en particulier. Les premiers travaux ont consisté en une vaste recherche des lettres afférentes au projet dans les principaux instituts, archives et bibliothèques des cinq continents. À David Smith, directeur de l’édition, a incombé la tâche de mener d’innombrables recherches documentaires, d’établir et d’entretenir des relations avec les différents descendants d’Helvétius, et d’assurer la coordination de tous les travaux pendant les trente-quatre ans de l’entreprise. v

introduction Alan Dainard a apporté à l’édition de fort importantes contributions, principalement aux deux premiers volumes. Il a entrepris plus tard de diriger l’édition de la Correspondance de Madame de Graffigny, personnage si souvent présent dans le premier volume de la Correspondance d’Helvétius et de sa future épouse. Peter Allan, devenu professeur à l’Université Mount Allison (NouveauBrunswick), a d’abord fait une étude visant à établir la faisabilité d’une édition des lettres de Mme Helvétius écrites avant comme après son mariage, et ce projet a été le sujet de sa thèse de doctorat soutenue en 1974. Il s’est donc chargé, pour la Correspondance, de la préparation des lettres de Mme Helvétius, notamment celles adressées à Mme de Graffigny et à Benjamin Franklin, qui figurent respectivement dans les premier et quatrième volumes. Deux de nos premiers coéquipiers, Harold Brathwaite et Michel Lecavalier, ont dû abandonner l’entreprise après avoir contribué dans ses débuts à l’élaboration de nos méthodes éditoriales et au rassemblement de sources. Jean Orsoni, devenu professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, s’est chargé, avec autant d’érudition que de constance et de rigueur, d’assurer la qualité du français, d’améliorer la présentation des textes, et de réviser le contenu de l’appareil critique. En 1989, une nouvelle collaboratrice, Marie-Thérèse Inguenaud, professeur à l’Université de Paris, s’est jointe définitivement à l’équipe à partir de la préparation du troisième volume. Son concours nous a été précieux, tant par les nouvelles lettres qu’elle a découvertes que par les recherches qu’elle a menées dans les archives parisiennes. Enfin, en 2000 nous avons invité Jonas Steffen à faire partie de l’équipe, et sa contribution a porté sur le cinquième volume, dans le cadre duquel il a effectué le gros travail consistant à établir la première version de l’index. Nous avons décidé, dès le début du projet, d’éditer non seulement les lettres qu’Helvétius et Mme Helvétius avaient expédiées ou reçues, mais aussi toutes les lettres entre tiers susceptibles d’apporter un complément d’information sur notre auteur, sur son épouse et sur leur entourage, tant familial qu’amical, intellectuel, social ou politique. Cette dernière catégorie de lettres est particulièrement importante dans le cas du volume ii consacré au scandale de L’Esprit, série d’événements dont le retentissement a dépassé la propre situation d’Helvétius par ses incidences sur diverses institutions ainsi que sur d’autres personnages de l’époque. Elles permettent de prendre la juste mesure des forces en présence, et d’appréhender les raisons de la persécution qu’a subie l’auteur. C’est d’ailleurs à ce même effet que nous avons décidé d’incorporer à nos notes et remarques de nombreux extraits, épistolaires ou de tout autre nature, susceptibles de jeter une nouvelle lumière sur le contenu des lettres ou sur la vie de l’auteur et de son épouse, ou bien de remplir les lacunes d’informations vi

introduction entre lettres, notamment pour celles de la période révolutionnaire. La Correspondance fournit ainsi une mine de renseignements de tous ordres sur Helvétius et son époque, et nous ne manquerons pas d’y puiser lorsque sera entreprise la nouvelle biographie de l’auteur que nous avons en projet. Cette Correspondance a déjà fourni des données à l’un des volumes des Studies on Voltaire (374), intitulé Madame Helvétius et la Société d’Auteuil, qui est une sorte de pendant du quatrième volume de la présente édition. Elle a également alimenté la thèse de doctorat de Moussa Baccus ayant pour sujet Les Idées politiques d’Helvétius et leurs fortunes en France de 1789 à 1799, soutenue à l’Université de Toronto en 1999. Nous avions d’abord envisagé une édition en trois volumes seulement, et nous nous sommes tenus à notre intention de consacrer le premier aux années 1737-1756 et le second à l’affaire de L’Esprit. Mais alors que le troisième volume, paru en 1991, était encore en chantier, nous nous sommes rendu compte que sa matière était si riche qu’elle tiendrait difficilement en un seul volume et qu’elle devrait être scindée de façon à donner naissance à un volume supplémentaire. C’est ce qui nous a portés à terminer le troisième volume sur la parution posthume de L’Homme (1773) et la réception de cet ouvrage (1773-1774), avec l’intention de consacrer un quatrième volume au reste de la vie de Mme Helvétius, morte en 1800, ainsi qu’à différentes annexes et à un index. Mais en 1989, un nouvel apport trop important pour être négligé est apparu, soit un recueil d’une trentaine de lettres adressées à Helvétius, qui ont été achetées par l’Université de Toronto. Il s’est donc avéré nécessaire de les insérer dans le volume iv, en même temps que d’autres lettres découvertes depuis la parution des trois premiers volumes, conjointement avec la correspondance de Mme Helvétius échangée après la publication de L’Homme. Les quatre volumes, ainsi conçus, ont été de dimensions à peu près égales, le moins fourni atteignant 357 pages (le volume i), et le plus épais, 483 (le volume iii). C’est pour ces raisons que nous avons décidé de faire paraître un cinquième et dernier volume, pour y faire figurer l’index, ainsi qu’un errata, des additions et modifications de fond à l’appareil critique, des lettres apocryphes, des généalogies, une liste chronologique de toutes les lettres figurant dans l’édition, soit dans sa séquence principale, soit dans l’appareil critique, et enfin, une table des matières. En outre, quatre nouvelles lettres et un document inédit que nous avons découverts depuis la parution du volume iv ont été placés au début. Nous avons tout lieu de penser qu’avec l’aide de la liste des lettres et surtout de l’index très détaillé qui constitue une partie capitale du présent volume, le lecteur saura s’y retrouver sans mal. À moins qu’un trésor inespéré de nouvelles lettres n’émerge, aucun autre volume ne suivra celui-ci. Il faut pourtant tenir pour certain qu’Helvétius et son épouse ont expédié et reçu de nombreuses lettres qui ne sont vii

introduction pas parvenues jusqu’à nous. Mme Helvétius semble avoir conservé fidèlement celles qu’elle recevait de son mari, et elles ont été mises à notre disposition. Ses lettres à sa tante ont été sauvegardées et se trouvent dans les Graffigny Papers à l’Université Yale. Par contre, nous n’avons retrouvé la trace d’aucune de celles qu’elle a adressées à son mari. D’autre part, nous savons qu’Helvétius, lors de ses voyages en Angleterre et en Prusse, a eu des échanges épistolaires avec ses amis intimes, notamment le baron d’Holbach, Charles Georges Le Roy et l’abbé Morellet, mais ces lettres n’ont été retrouvées ni par nous, ni par les spécialistes de ces trois auteurs : Hermann Sauter, Elizabeth Anderson et Dorothy Medlin. Or si l’on en juge par la lettre d’Helvétius à Servan de 1764 (lettre 545), essentielle en ce qu’elle prouve que les lettres à Montesquieu et à Saurin publiées par La Roche sous le nom d’Helvétius étaient bien apocryphes, elles auraient enrichi cette édition, et surtout son contenu idéologique, à l’égal des lettres que Montesquieu et Voltaire ont reçues d’Helvétius, qu’ils semblent avoir toutes conservées, et qui figurent en bonne place parmi les quelque 900 lettres de l’édition. Force est de se demander également ce que sont devenues celles qu’Helvétius a certainement échangées avec ses obligés, Marivaux et Saurin; avec Rousseau, qui avait bénéficié à quelques reprises de son hospitalité et qui avait refusé, par considération pour l’auteur persécuté, d’attaquer directement De l’Esprit; ou même avec Diderot, qui mentionne les débats où ils s’arrachaient “le blanc des yeux”. On ne saurait exclure que certaines de ces lettres subsistent parmi des descendants d’Helvétius, et à cet égard, de futurs chercheurs pourraient trouver utiles les généalogies fournies dans le présent volume. Ou encore, elles resurgiront peut-être un jour à la faveur d’une vente, comme naguère les cinq lettres de Boullanger et les trois de Chastellux achetées en 1989 par l’Université de Toronto. Cette édition est le fruit de plus de trente années de travaux. Dans la préparation des deux premiers volumes nous n’avons pu bénéficier des moyens informatiques intervenus par la suite, et même le troisième a dû être soumis aux presses en tapuscrit. Le catalogue de la Bibliothèque nationale de France et ceux des actes notariés du Minutier central pour 1751 et 1761 n’ont été numérisés qu’après la parution du volume iii. En outre, c’est dans le cours du projet que sont apparus des instruments de travail qui nous auraient été fort utiles dès le début. Parmi ceux-ci il faut mentionner deux éditions de correspondance consacrées à des auteurs dont il est souvent question dans celle d’Helvétius. L’une est celle de l’abbé Morellet, préparée par l’équipe de Dorothy Medlin et publiée en trois volumes entre 1991 et 1996. À partir de 1760, Morellet est un personnage omniprésent dans la vie du couple, et après l’installation de Mme Helvétius à Auteuil, il n’y passait pas moins de deux nuits par viii

introduction semaine jusqu’à sa rupture avec Cabanis en 1791. Les lettres qu’il adressait alors à lord Shelburne concernent souvent Mme Helvétius; elles figurent dans l’édition due à D. Medlin comme dans la nôtre, et ont souvent fait l’objet de consultations fructueuses entre leurs éditeurs. L’autre, celle de Mme de Graffigny, qui comportera quinze volumes, dont neuf ont déjà paru, a des liens étroits avec la nôtre. D’une part, elle est dirigée par notre coéquipier Alan Dainard et bénéficie du concours de deux autres de nos éditeurs. D’autre part, les deux éditions sont souvent complémentaires. Par exemple, les quelque 70 lettres adressées par AnneCatherine de Ligniville à sa tante sont exclues de la Correspondance de Mme de Graffigny. Par contre, son appareil critique comporte des renseignements dont nous n’étions pas à même de faire état, surtout en ce qui concerne l’identité de personnes cachées sous des surnoms. Nous avons fait œuvre de pionniers, mais nous n’en sommes pas moins en mesure d’indiquer que nos lecteurs auront intérêt à consulter l’édition due à l’équipe Graffigny. Nous ne saurions, en tant qu’éditeurs de la Correspondance d’Helvétius, commenter les efforts que nous avons déployés pendant plus de trois décennies pour réaliser la présente édition. Nous nous permettons pourtant d’en souligner ici trois aspects. En premier lieu, nous sommes convaincus que les chercheurs expérimentés reconnaîtront qu’une précision de quelques mots, ou une courte note, ou encore une entrée d’index peut avoir résulté de plusieurs heures, voire de plusieurs semaines de recherches tenaces. Ainsi en a-t-il été pour l’identité d’une des amies de Voltaire, Mme de Champbonin, que Theodore Besterman n’était pas parvenu à découvrir; une visite aux archives de Wassy (Haute-Marne) a révélé qu’elle s’appelait Du Raget de Champbonin et que c’est sous ce nom que sa famille figurait dans le Dictionnaire de la noblesse. Autre exemple : Dans l’une de ses lettres, Diderot raconte la fuite sur les toits d’un certain Le Veillard, que Bertin avait failli surprendre dans le lit de sa propre maîtresse, Mlle Hus, et dans Le Neveu de Rameau il en avait fait mention à nouveau. Ni Fabre, ni Roth n’avaient réussi à l’identifier. Il s’agissait d’un gentilhomme servant le roi qui habitait à Passy, où la famille de son épouse était propriétaire des Eaux et où il avait fait la connaissance de Franklin, qu’il allait raccompagner jusqu’à Southampton en 1785. En second lieu, les lettres restées jusqu’alors inédites ont jeté des lumières nouvelles sur un grand nombre de situations ou d’événements tels que la jeunesse conventuelle et le mariage de Mme Helvétius; l’affaire de L’Esprit; les visites d’Helvétius en Angleterre et en Prusse; son rôle dans la création de la Régie prussienne; ses relations avec plusieurs têtes couronnées (George iii, Frédéric ii, Catherine ii, Louise-Ulrique de Suède); ses efforts pour marier ses deux filles; la publication du Bonheur et celle de ix

introduction L’Homme; les relations entre Mme Helvétius et Franklin; le rôle de Mme Helvétius et de son entourage girondin dans la tourmente révolutionnaire; et la prise du pouvoir par Napoléon. Signalons aussi qu’un certain nombre des lettres d’Helvétius comportent un élément idéologique, notamment des lettres à Chouvalov, à Lévesque de Pouilly, à Servan et surtout à Dutens, avec qui il discute des annotations faites par Rousseau dans son exemplaire de L’Esprit. En troisième lieu, la section “Additions et modifications” figurant dans le présent volume est loin de ne consister qu’en rectifications et ajouts mineurs. Elle comporte aussi nombre de notes entièrement remaniées, ou substantiellement complétées, de même que des notes entièrement nouvelles. Y figurent ainsi des suggestions pour plusieurs identifications restées problématiques; des précisions sur des personnages en vue ou ayant marqué la vie de la famille Helvétius (une longue note biographique est consacrée à Nicolas Antoine Boullanger et une autre à Durey de Morsan); des données concernant diverses œuvres (les réactions entraînées par la pièce Les Philosophes; l’identité de l’auteur de l’épître dédicatoire des Recherches sur l’origine du despotisme oriental, de Boullanger); les sentiments de plusieurs personnages au sujet d’Helvétius et de ses ouvrages (Condorcet, Gustave iii de Suède, Mme de Meinières, etc.); divers événements du temps (les inoculations pratiquées par le docteur Gatti); des épisodes de la vie d’Helvétius et de sa famille (les contacts de l’auteur avec la “maquerelle” Mme de Scieux; ses relations avec Mme Geoffrin; la personnalité d’Élisabeth Charlotte Helvétius); des événements et situations historiques (le statut de la Corse à l’époque où Rousseau élaborait son Projet de constitution pour cette île, pour lequel, selon certains, Helvétius aurait été également sollicité; l’aventure du Jeune Prétendant CharlesÉdouard Stuart qu’Helvétius avait hébergé); etc. Enfin, nous avons le plaisir de reconnaître que l’accès nous a été accordé à toutes les lettres dont nous connaissions l’existence. Nous avons été autorisés à les transcrire intégralement, à l’exception d’une seule, qui nous a été présentée, mais sans pour autant que nous ayons pu en connaître la localisation. Un seul propriétaire ne nous a permis de publier que des extraits d’une quinzaine de lettres figurant dans sa collection. L’une d’elles (641) est un commentaire de sept pages sur le manuscrit de L’Homme; quoique l’expéditeur tutoie Helvétius et que nous ayons confronté son écriture avec celle de tous ses amis intimes, nous n’avons pas réussi à l’identifier. Nous exprimons notre gratitude spéciale au comte d’Andlau et à tous les propriétaires de manuscrits qui ont eu l’obligeance de nous autoriser à publier intégralement les lettres en leur possession. Un seul détenteur de manuscrits, britannique, a exigé de nous des droits de reproduction... Par contre, d’autres sont allés jusqu’à nous confier des lettres (en x

introduction général, il ne s’est agi que d’une seule, mais dans un cas, c’est un recueil d’une bonne trentaine qui nous a été remis) pendant le temps nécessaire pour les transcrire ou pour obtenir les fonds nécessaires pour les faire acheter. Nous désirons réitérer notre gratitude à toutes les personnes qui sont mentionnées dans les Remerciements des volumes précédents, et surtout à ceux qui nous ont soutenus au cours de toute l’entreprise – Laurence Bongie, Andrew Brown, Claude Lopez, Dorothy Medlin, David Raynor et tous les membres de la famille d’Andlau. Enfin, ayant bénéficié des encouragements chaleureux de Ron Schoeffel et de ses collègues à la University of Toronto Press, nous tenons à leur exprimer nos plus vifs remerciements.

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Correspondance générale d’Helvétius VOLUME V

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Appendices

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appendice 31

Quatre lettres supplémentaires APPENDICE 31

Quatre lettres relevant des volumes précédents et découvertes depuis leur parution

30 bis. Helvétius à Monsieur Maillard1 À Langres, le 7 7re 1740 J’ay reçeu, Monsieur, vôtre lettre du 25 du mois passé. M. Brisson1 a bien tort de s’estre soustrait de vos conseils. Il auroit dû vous les demander et les suivre; il n’auroit pas occasionné toutes les tracasseries qui sont arrivées depuis mon depart. Je crois que les affaires de cette Direction me suiveront jusqu’au bout du monde. M. Brisson n’est pas assez ferme et donne trop dans la minucie pour une telle place. Ce sont ses affaires. J’ai fait de mon mieux pour luy aprendre son metier, et je luy ay donné les moiens de se conduire; il n’en fait rien. S’il luy arrive du derangement, il ne pourra s’en prendre qu’à luy. Je souhaitterois bien trouver les occasions de vous donner des marques de ma façon de penser à vôtre sujet. Je me porterois de tout mon cœur pour vous assurer que je suis tres parfaitement, Monsieur, votre tres humble et tres obeissant serviteur. Helvetius [destinataire :] M. Maillard manuscrit a. Collection particulière; 2 p.; orig. signé.

note explicative 1. Personnages inconnus de nous.

190 bis. Helvétius à Monsieur Josselin1 Lumigny, 22 mai 1752 [Helvétius reconnaît avoir reçu un ensemble de treize “titres et pièces” concernant ses seigneuries de Lumigny, La Malmaison2 et Villeneuve-LaHurée3.] manuscrit L’original de deux pages figure dans le catalogue no 18 de la Galerie “Arts et Autographes” sous le numéro 6135.

notes explicatives 1. Selon le catalogue de vente, il était greffier en chef du baillage de Crécyen-Brie, actuellement Crécy-La-

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lettre 549 bis Chapelle, chef-lieu de canton (Seineet-Marne). 2. Hameau situé à 6 km au nord de Lumigny.

Février 1765 3. Village situé à 5 km au sud-est de Lumigny.

549 bis. L’abbé Jean Louis Prieur1 à Helvétius 18 février 1765 Dimanche 17, j’ai été voir des capucins de la rue Saint-Honoré2, pour savoir de source la nature du procès mis entre les soi-disans Pères et les Frères. J’ai donc appris que les Pères avoient voulu interdire aux Frères la liberté de se trouver au chapitre pour y avoir voix délibérative. Les Frères alors eurent recours au Parlement, lequel, appuyé sur les constitutions du fondateur saint François, rendit, en septembre dernier, un arrêt qui maintenoit les Frères dans le droit de se trouver au chapitre et d’y donner leur voix3. Ensuite, de chose à autre, j’amenai la conversation au chapitre de votre immortel ouvrage De l’Esprit, pour sonder leur affection à cet égard. (Il est bon de noter que je parlois, non au fretin de la capucinière, mais aux savans hébraïsans qui donnent une nouvelle version de l’Écriture4.) “Oh! fi, l’indigne ouvrage,” me dirent-ils, et tout de suite exhalèrent, avec une religieuse profusion, le venin de leur cœur ulcéré. Je les écoutois avec une patience vraiment méritoire. Quand ils eurent tout débagoulé5, je leur dis que ce qui soulevoit tant de gens contre vous, étoit précisément ce qui intéressoit en votre faveur un grand monarque, le roi de Prusse; que ce prince désiroit de vous voir et étoit charmé de vous connoître; que, pour vous fixer auprès de sa personne, il vous proposoit des avantages considérables. “Le diable ne le demandera-t-il pas bientôt aussi?” m’interrompirent-ils brusquement. C’est que ces bénis frocards vous croyoient près de mourir, c’est-à-dire âgé. À ce langage, il n’est que trop aisé de reconnoître celui de l’intérêt. Cette vermine vit à l’aise de la stupidité des sots. Or, quel chagrin pour eux de voir que la philosophie s’efforce, depuis un temps, d’arracher le bandeau dont l’ignorance couvre les yeux du vulgaire abruti. Et si elle venoit jamais à bout, au diable iroit la moinaille, au diable la prêtraille et tous ces gros bénéficiers, vicieux, fainéants, qui s’enivrent à longs traits dans le torrent de la volupté des biens de ce monde, à la faveur du manteau de la religion. Mais, grâces à la lumière éternelle qui éclaire tout homme quand elle veut, petit à petit les yeux du peuple commencent à se dessiller. Il n’y a plus que la can..... qui va importuner les prêtres pour les obliger d’entendre le récit de leurs fredaines. Les féries esuriales6, l’abstinence de certaines viandes, l’usage des viandes dites quadragésimales7 et 6

lettre 549 bis

Février 1765

l’observation de telles autres pratiques d’invention humaine, ont cessé d’être de mise chez les gens qui ont seulement une ombre de bon sens... Ce n’est pas sans peine que je me suis élevé au-dessus des préjugés de mon éducation; mais enfin ayant pris sur moi de me défaire des erreurs de ma puérilité, que je ferois ce me semble de belles choses, si la fortune ne m’étoit pas contraire; mais la misère m’assaillant, c’est nécessité que mon courage s’abâtardisse, que mon âme s’afflige, que les bornes de mon esprit se rétrécissent. Je languis de tristesse; je vois qu’il me faudra terminer mes jours avant le tems a tempore non meo8, et naturellement cette idée me désole. Je me sens bien assez de force pour contempler la sagesse et la raison, écouter leurs leçons et en profiter, mais la pauvreté m’en empêche, me déprime et m’applique sérieusement à des minuties grammaticales pour vivre; et après avoir bien travaillé la journée, quelle récompense en aije? Vous le savez, cinq sous; voilà pour m’entretenir! O sort! que ta rigueur est terrible! Que La Bruyère avoit raison de dire que “Tels peuvent être loués de ce qu’ils ont fait et tels de ce qu’ils auroient fait9”! Que la condition de roi est digne d’envie! et de sentir le mérite et de savoir le récompenser! Ce que c’est aussi que d’en avoir! L’on en connoît bien mieux le prix! Que je voudrois être roi, ou attaché à Sa Majesté par quelqu’endroit! Quel que soit votre malheur de n’avoir pas la liberté de parler, le mien est infiniment plus grand. Je n’ai pas même le loisir de penser. Que je suis à plaindre d’être réduit à végéter parmi un tas de sots, d’hypocrites, d’âmes de boue! Autrefois la reine de Saba est venue de loin pour visiter Salomon10, et moi je voudrois avoir le bonheur d’aller avec vous admirer la sagesse de Frédéric. Au pis aller (et ce pis aller seroit mon mieux), je serois en état de remplir avec distinction une chaire dans le collège du royaume, aussi bien qu’en celui-ci : je suis maître-ès-arts en l’université de Paris11, et n’ai pas le moyen de prendre d’autre grade. D’ailleurs, celui-là suffit absolument. Me rendre très digne d’emploi, c’est mon devoir : le reste ne me regarde plus; c’est l’affaire des autres. J’ai l’honneur de me dire avec une vénération singulière pour vos vertus, Monsieur, etc. manuscrit a. Bibl. de l’Arsenal, Bastille; manuscrit disparu12. imprimé *I. J. Delort, Histoire de la détention des philosophes et des gens de lettres à la Bastille, Paris, 1829, 3 vol., iii, p. 45-48.

texte Nous reproduisons les transcriptions de la présente lettre et de la suivante faites par Delort, tout en y appliquant nos principes. notes explicatives 1. L’abbé Prieur (1731-1771), né à Paris de condition obscure, avait pourtant reçu une bonne éducation, et

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lettre 549 bis pris la tonsure en 1748. Après avoir étudié la théologie pendant trois ans, il fut sous-précepteur dans un collège, puis vint tenir une école à Verneuil, village du Perche. Mais à la suite de plaintes sur l’hétérodoxie de ses opinions que le curé de la paroisse de Brézolles (Eure-etLoire) adressa à l’évêque de Chartres, ce prélat obtint un ordre du roi en vertu duquel l’abbé Prieur fut arrêté et emprisonné. Après avoir obtenu sa mise en liberté, Prieur se retira à Orléans, mais l’évêque de cette ville demanda une nouvelle lettre de cachet contre lui, et il prit la fuite. Revenu à Paris, il se fit écrivain public, tout en cherchant de tous côtés des protecteurs. Emprisonné de nouveau le 19 août 1765 (v. lettre 565 bis ci-dessous), il mourut au donjon de Vincennes le 23 octobre 1771. 2. Installés par Catherine de Médicis en 1576 dans une maison de la rue Saint-Honoré, les capucins, devenus le plus nombreux ordre mendiant de France, avaient reconstruit et étendu leur couvent (numéros 237 à 251 actuels), qui allait être fermé en 1790 et démoli en 1804. 3. Les troubles surgis au couvent de la rue Saint-Honoré à partir de 1761 ont pour origine la décision du provincial, le père Dorothée de Paris, de supprimer les “discrets”, élus par chaque couvent pour faire connaître au chapitre provincial les desiderata des religieux. Le provincial voulait, d’une part maintenir l’hégémonie des Parisiens et des Champenois sur les deux autres “nations”, les Picards et les Artésiens, et d’autre part renforcer la domination des supérieurs. La discorde éclate lorsque les Artésiens recou-

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Février 1765 rent au Parlement, dont l’arrêt du 7 septembre 1764 ne satisfait personne; et une tentative de réconciliation est l’occasion d’altercations : “La discorde a secoué son flambeau sur les capucinières de Paris; une guerre sanglante s’est allumée entre les pères gardiens et définiteurs d’un côté, et les frères quêteurs de l’autre. Trois ou quatre batailles, données à coups de poings ou de clefs, n’ont pu assoupir ces querelles. Il s’est répandu dans le public un mémoire des frères quêteurs, rempli de détails scandaleux de la conduite des pères supérieurs; la rapine, la lubricité, la dureté, sont les compagnes de leur administration. On est justement surpris de voir, parmi des coquins qui vivent des aumônes du public, une dissipation incroyable; c’est à qui volera le mieux.” (Corr. litt., décembre 1765, vi, p. 135.) Lors de l’Assemblée générale du clergé de 1765, Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse, s’en lamente en ces termes : “Les capucins de la province de France se décrient et s’accusent mutuellement, auprès des magistrats, par des mémoires, qu’on pourroit justement appeller des libelles diffamatoires; et cette guerre scandaleuse n’a pu être terminée par la présence et la médiation de leur Général. [...] ‘Or qu’est-ce qu’un monastère, dit le moine Trithème, où la discipline régulière n’est plus observée, sinon l’assemblage de tous les vices et de tous les désordres.’” (Procès-verbal de l’Assemblée générale du clergé de France [...] 1765, Paris, 1773 [BnF : Fo Ld5 570], p. 473.) L’Assemblée du clergé voulait recourir au Saint-Siège pour rétablir l’ordre, mais le roi, par deux

lettre 549 bis arrêts du Conseil (23 mai et 31 juillet 1766), crée une “Commission des réguliers”, dont la paternité revient à Choiseul et à Loménie de Brienne. Composée de cinq archevêques et de cinq conseillers d’État, assistés de quatre théologiens et de quatre avocats, elle est chargée d’exercer un contrôle sur les activités des religieux et d’en renouveler la législation. Voir J. Mauzaize [en religion, Raoul de Sceaux], Étude topographique, institutionnelle et historique sur le couvent des frères mineurs capucins de la rue Saint-Honoré à Paris, 15741792, thèse, 1973, 5 vol. (BnF : 4o Lk7 58994 [2]). Pour le texte des deux arrêts, voir Suzanne Lemaire, La Commission des réguliers 17661780, 1926, pp. 219-220 et 220-221. 4. Référence à l’Académie Clémentine ou Société royale des études orientales, fondée en 1742 par le père Louis de Poix, qui groupa autour de lui quelques confrères du couvent de la rue Saint-Honoré. Protégée à la fois par le duc d’Orléans, dont le secrétaire était l’abbé Guillaume de Villefroy, professeur d’hébreu, par le chancelier d’Aguesseau et par le pape Benoît XIV, elle publia en 1765 un Mémoire, où ses membres insistaient sur la nécessité de publier les traductions des versions en langues orientales de la Bible. Les productions de cette Académie comprennent une Nouvelle Version des Psaumes faite sur le texte hébreu (1762) et les Prophéties de Jérémie et de Baruch, traduites de l’hébreu et du grec (1780). Après la mort du père de Poix en 1782, l’activité de cette Académie se ralentit. 5. “Ce mot n’est plus en usage que

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parmi le peuple, où on le dit plus souvent au figuré; & il signifie alors, Dire indiscrètement tout ce qu’on sait” (Dictionnaire de Trévoux, 1743). “Jeusnons de par Dieu, puisqu’entrez sommes es feries esuriales” (Rabelais, Cinquième Livre, chap. 1). Plaute appelle “esuriales feriæ” les fêtes de la faim, une période de jeûne forcé (Les Captifs, v, 468). Cf. le latin esurire, “avoir faim”. Les viandes quadragésimales ou de Carême sont “le poisson, les salines, les fruits secs, crus et confits, & les légumes” (Dictionnaire de Trévoux, 1743). À un moment que je n’aurai pas choisi. Cf. Cicéron : Extingui homine suo tempore optabile est, “Il est désirable pour un homme de s’éteindre à un moment qu’il a choisi” (De Senectute, 8). Début de la citation en question : “Le génie et les grands talents manquent souvent, quelquefois aussi les seules occasions : tels...” (La Bruyère, Les Caractères, éd. Benda, Pléiade, 1951, p. 92, section intitulée “Du mérite personnel”). i Rois, 10. “Anno d[omi]ni 1764 die sexto decembris, graduatus fuit in artibus Magister Joannis Ludovicus Prieur, Parisinus” (BnF : ms. latin 9160, fo 89 verso). Tout en accusant un autre historien d’“affirmer sans examen, sans autorité et sans citer les sources dans lesquelles il a puisé” (iii, p. 36), Delort n’indique pas la provenance de l’original de la présente lettre, ni de celui de la suivante. Il est pourtant fort probable qu’ils proviennent des archives de la Bastille, comme la plupart des autres docu-

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lettre 565 bis ments cités par Delort. Malheureusement, les originaux de ces deux lettres sont absents des “papiers saisis chez l’abbé Prieur; correspondance antérieure à sa détention” (Bastille, ms. 12266, fo 38–71).

Mai 1765 remarques Il se peut que la présente lettre et la lettre 565 bis constituent des “nouvelles à la main”, soit qu’Helvétius ait demandé à l’abbé Prieur de les rédiger à son intention, soit que celui-ci ait voulu se mettre dans les bonnes grâces du destinataire.

565 bis. L’abbé Jean Louis Prieur à Helvétius 13 mai 1765 Vous êtes maintenant à portée de connoître le païs1, Monsieur; vous savez à quoi je suis propre et où je pourrois être utilement placé; par exemple, professeur dans un collège, ou précepteur. Je suis en état d’enseigner les auteurs grecs relatifs à toute classe, et mieux que cela. Vous connoissez ma façon de penser, dégagée des préjugés de l’enfance et filtrée pour ainsi dire par la chausse de la raison. Étant tel que je suis, il n’est pas possible d’espérer de faire jamais fortune en France. C’est une terre ingrate qui dévore ses meilleurs habitans. Par l’Auguste du siècle, on entend généralement le roi de Prusse; dédaigneriez-vous, Monsieur, le titre de Mécène? Comme j’ignore l’état du clergé de Prusse, je ne sais si je pourrois y être aggrégé. Au moins je ne pense pas que la loi du célibat, que quelques-uns vantent tant parmi nous, y soit en si grande vénération. Indépendamment de votre recommandation auprès du sage monarque philosophe, trouveriez-vous, Monsieur, que je fisse mal d’écrire moimême directement à Sa Majesté2? N’y auroit-il pas de risque que ma lettre fût interceptée en France? Et alors à quels dangers ne serois-je pas exposé de la part de nos bêtes noires? J’ose espérer de votre humanité que vous ne négligerez pas, dans quelques momens de vos loisirs, d’honorer d’une réponse celui qui est avec les sentimens du plus profond respect, Monsieur, votre etc. [P.S.] J’apprendrai avec plaisir que l’air du climat n’apporte aucune préjudice à votre santé. À Paris, vous avez entendu parler dans le tems qu’un certain garçon boulanger avoit assassiné son maître et sa maîtresse enceinte avec un merlin. Eh bien! ce sçélérat a enfin été reconnu et arrêté près de Chartres. Rarò antecedentem scelestum deseruit pede pœna claudo. Hor3. Le 18 mars, il a été amené au Châtelet. Comme on l’attendoit, la multitude s’est attroupée autour de la prison pour applaudir à sa capture. Dès l’instant 10

lettre 565 bis

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son procès a été commencé et instruit avec une diligence incroyable. Le 20 il a été exécuté à mort. Ses billets d’enterrement n’ont été distribués par la ville que le lendemain, faute d’avoir pu être imprimés pour le jour même. Le Parlement l’avoit condamné à faire amende honorable devant la cathédrale et à être rompu vif. Il a été exécuté à six heures, et a vécu sur la roue jusqu’au lendemain cinq heures. Il a donné des signes de repentir, baisant son confesseur et le crucifix. Quoique son arrêt de mort n’eût point été crié, toutes les rues de son passage et la place de Grève étoient remplies de monde. Il y eut partout une presse prodigieuse, tant étoit vif l’intérêt que le public prenoit à sa punition. Vers la fin de mars on a publié une analyse historique de la vie de ce coquin, avec différentes complaintes qui se sont succédées l’une à l’autre4. Je ne vous marque rien des nouvelles journalières, parce que les écrits périodiques vous les apprennent. Depuis votre départ, le tems a continué d’être doux et pluvieux, ce qui fait qu’on espère abondance de blé, de vin, de grains et de fruits. Il y a peu d’abricots à cause de certaines petites gelées; mais, en revanche, il y a des pêches à tout rompre, pour me servir de l’expression des païsans. Les eaux de la Seine sont encore très grosses et ont fort endommagé les ouvrages de la Garre5. Tout dernièrement il y a eu un arrêt du Conseil, signifié à la ville, qui défend de plus travailler à la dite Garre6. Sur-lechamp tout a cessé. Vous savez que feu monsieur Turgot7 avoit projeté de faire une garre dans les fossés de la Bastille. Si ce plan simple eût été suivi, il eût épargné bien des millions. Les entrepreneurs des Ponts et chaussées ont représenté que cette garre étant un ouvrage public et royal, c’étoit à eux d’y pourvoir et d’y travailler. En conséquence, on compte que la semaine prochaine les travaux recommenceront de plus belle. Je ne vous parle point du projet de supprimer le Grand Conseil8; des démissions spontanées de tous les membres... Les gazettes vous ont informé de ces nouvelles. Le 5 mai, l’Hôtel-de-Ville et la duchesse de Chevreuse9, parrain et marraine, ont tenu et nommé une cloche à la cathédrale10. L’archevêque fit la cérémonie de la bénédiction. Le 12, même cérémonie de baptême de plusieurs cloches à Saint-Louis en l’île de Notre-Dame11. Le maître maçon qui avoit entrepris le nouveau clocher à la polonoise12, faute d’avoir bien connu cet ouvrage, en a été pour 20 000 livres du sien. Le Parlement a condamné le Dictionnaire philosophique portatif à être brûlé par la main du bourreau13. Que de réflexions à faire qui ne vous échappent point! manuscrit a. Bibl. de l’Arsenal, Bastille; manuscrit disparu (v. lettre 549 bis, note 12).

imprimé *I. Delort, op. cit., III, p. 48-51.

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lettre 565 bis notes explicatives 1. C’est-à-dire la Prusse. 2. Le 8 juillet 1765, l’abbé Prieur adressera justement une lettre au roi de Prusse (v. le i, p. 53-55), contenant les passages suivants : “Ce m’est donc nécessité de chercher fortune ailleurs, puisque cette terre ingrate dévore ses meilleurs habitans. [...] Monsieur Helvétius, la perle des philosophes de nos jours, qui goûte le précieux avantage d’être à votre illustre cour, pourra certifier de moi à Votre Majesté.” Cette lettre fut interceptée à la poste et occasionna l’arrestation de son expéditeur et son emprisonnement au donjon de Vincennes le 19 août 1765. Elle ne figure pas dans son dossier. 3. “Un scélérat peut bien prendre de l’avance, la Peine à la démarche boitillante le laisse rarement en paix” (Horace, Odes, i, ii, 31-32). 4. Dans la nuit du 11 au 12 février 1765, dans la rue de la Pelleterie, à Paris, sont assassinés Jean-Baptiste Raviot, maître boulanger, et son épouse, Marie Toinette Cousin, qui était enceinte. On soupçonne tout de suite de ce crime leur garçon boulanger, Louis Michel Houlier, âgé de 28 ans, que la famille avait élevé. Il les avait frappés d’un merlin, avait volé une montre, des bijoux, des habits et de l’argent, et, après avoir passé la nuit dans les rues de Paris, s’était rendu à son village natal de Pouvrai (Perche), non loin de Voré. Renonçant à se réfugier à l’étranger où il avait été soldat de l’armée française, il projette de travailler à Orléans, mais il est arrêté à Courville (Eure-et-Loir) le 15 mars et emprisonné à Char-

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Mai 1765 tres. Écroué le 18 à la Conciergerie et transféré le 20 au Grand Châtelet, il est condamné le 20 par le Parlement à être roué vif. Après les cérémonies, tortures et confessions d’usage, il monte sur l’échafaud place de Grève à 18h.10, mais doté d’une forte constitution, il reste vivant jusqu’à 4h.30. Pour la riche documentation relative à cette affaire, voir Arsenal, Bastille, ms. 12240, fo 319-356; Archives de la préfecture de police, AB 117 (Registres d’écrou de la Conciergerie), fo 28 verso, et AB 214 (Grand Châtelet), fo 309 recto; BnF : 4o Fm 36003 (arrêt du Parlement); et la copie d’une autre lettre de l’abbé Prieur du 24 mars 1765 (Arsenal, Bastille, ms. 12266, fo 48 verso). 5. “Gare [...] se dit des lieux préparés sur les rivières [...] afin que les bateaux s’y puissent retirer pour laisser passer ceux qu’ils rencontrent. [...] Les gares sont aussi les lieux où ils se mettent à couvert [...] des inondations.” (Dictionnaire de Trévoux, 1743.) 6. En 1762, le roi avait autorisé la Ville de Paris à construire une gare fluviale sur la plaine d’Ivry “suffisante pour contenir les bateaux, marchandises et denrées destinées à l’approvisionnement de Paris”. Trois ans plus tard, le procureur général du Parlement, Guillaume François Louis Joly de Fleury, après avoir examiné les “états, mémoires, plans et devis” relatifs à cette gare, avait déterminé que le coût de la construction excéderait la somme octroyée. Le 23 avril 1765, un arrêt du Parlement avait donc ordonné la suspension des travaux et nommé deux experts, Perronet, premier in-

lettre 565 bis génieur du roi (v. lettre 657, note 1), et Louis de Règemortes (vers 1715-vers 1774), ingénieur des turcies et levées de la Loire, pour établir “les dépenses faites et à faire” et pour examiner la possibilité d’en construire une autre “dans un lieu plus commode et où il en coûteroit moins pour l’entretien”. (A.N., h2 1871, Délibérations de la Ville de Paris; voir ffos 120 bis-120 ter pour l’arrêt en question.) 7. Michel Étienne Turgot de Sousmons (1690-1751), père du célèbre Anne Robert Jacques. Il avait été prévôt des marchands entre 1729 et 1740. À l’époque de la présente lettre, ce poste était occupé depuis août 1764 par Armand Jérôme Bignon. Le prévôt des marchands, aidé des échevins, s’occupait de la surveillance de la Seine, de l’entretien des ports et de la police de la navigation. 8. Le Grand Conseil se targuait d’être une émanation du Conseil du Roi et de dominer les simples cours souveraines. Sa juridiction s’étendait à tout le royaume, mais sa compétence était assez flottante. Un arrêt du Conseil de 1755 avait enjoint aux tribunaux inférieurs de se conformer aux jugements du Grand Conseil. Mais les parlements avaient mis tant d’entraves à l’exécution de cet arrêt et le Grand Conseil avait été si mollement soutenu par le gouvernement que ses magistrats avaient démissionné le 29 avril 1765. Ils n’allaient reprendre leurs fonctions que le 4 janvier 1768, le Grand Conseil ayant été rappelé par un édit du roi qui réglementait sa police et sa discipline.

Mai 1765 9. Henriette Nicole Pignatelli d’Egmont, née en 1719, avait épousé en 1738 Marie Charles Louis d’Albert, duc de Luynes et de Chevreuse (1717-1771), gouverneur de Paris à l’époque de la présente lettre. 10. Le 4 mai 1765, le roi avait approuvé la dépense de 36 000 livres occasionnée par “la cérémonie de la nomination d’une cloche que la Ville avait été invitée de tenir à NotreDame avec Madame la duchesse de Chevreuse”. Le lendemain, jour de la cérémonie, la cloche fut nommée Henriette Jérôme (prénoms de la duchesse et du prévôt des marchands), 160 douzaines de boîtes de dragées furent distribuées aux notables, et les membres du Bureau de la Ville allèrent dîner chez l’archevêque de Paris, Christophe de Beaumont. (a.n., h2 1871, fo 153 recto et verso.) 11. L’église de Saint-Louis-en-l’Île, située sur l’île Notre-Dame, devenue l’île Saint-Louis, avait été construite entre 1664 et 1726. Le campanile qui surmontait la coupole du transept nord fut détruit par la foudre en 1740, et remplacé en 1765 par la flèche actuelle. 12. La mince flèche ajourée en forme d’obélisque est en pierre et a 30 mètres de haut. L’expression “à la polonaise” n’est probablement pas à prendre en un sens littéral. 13. Le Dictionnaire philosophique portatif (Genève, Gabriel Grasset, 1764), qui avait remporté un extraordinaire succès de scandale, fut condamné par arrêt du Parlement le 19 mars 1765.

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appendice 32

Acte de mariage d’Helvétius APPENDICE 32

Acte de mariage d’Helvétius 17 aout 1751 Extrait des registres des mariages de la p[aroi]sse St-Benoit de Paris de l’année mil sept cents cinquante et un Le dix-sept aoust, apres la publication d’un ban faitte dans cette eglise, dans celles de St-Severin et de St-Roch sans opposition, vu la dispense des deux autres et la permission de fiancer le meme jour accordée par Mgr l’archeveque en datte du quatorze du courant, signée de Coriolis1, vic[aire] gen[éral], contresignée de La Touche2, et insinuée le meme jour, signée Chauveau3, vus les extraits baptistaires des contractans et la permission de Mr le curé de St-Severin en datte du jour d’hier à nous addressée pour fiancer et marier les sousnommés, signée Dommet de Brisson4, apres que les temoins soussignés nous ont repondu de la liberté et du domicile des parties, sans qu’elles en ayent d’autre connu, les fiançailles celebrées la veille, ont eté mariés par Mr le curé5 Claude Helvetius, ecuyer, maitre d’hotel ordinaire de la reine, fils majeur de Jean Claude Adrien Helvetius, ecuyer, conseiller d’Etat et premier medecin de la reine, et de dame Genevieve Noël[le] Carvoisin d’Armancourt, son epouse, ses pere et mere, dem[euran]t rue St[e]-Anne, p[aroi]sse St-Roch, et Anne Catherine de Ligniville d’Autricourt, fille majeure de haut et puissant seigneur Mre Jean-Jacques, marquis de Ligniville, comte du St-Empire, chevalier des ordres militaires de Sa Majesté le roy de Sardaigne, chambellan et colonel au service de Son Altesse royalle le duc Leopold de Lorraine, et de haute et puissante dame Madame Elizabeth Charlotte de Sorreau, son epouse, ses pere et mere, dem[euran]ts à Nancy, et damoiselle Anne Catherine de Ligniville d’Autricourt, demeurante à present rue d’Enfer, p[aroi]sse StSeverin de Paris qui à ce jour et cy-devant [demeurait]a rue St-Hiacinthe de cette p[aroi]sse depuis plusieurs années. Ont eté temoins du coté de l’epoux, assisté de ses pere et mere demeurant en cour, Mr Charles Duclos, historiographe de France, l’un des quarante de l’Academie francoise, dem[euran]t au chateau des Thuilleries, p[aroi]sse St-Germain-l’Auxerrois, et Me Pierre Valleré, avocat au Parlement, dem[euran]t rue d’Enfer, p[aroi]sse de St-Severin; du coté de l’epouse tres haut et tres puissant seigneur Monseigneur Charles Juste de Beauveau, prince du St-Empire, grand d’Espagne de la premiere classe, marechal des camps et armées du roy, colonel d’un regiment des gardes de Lorreine, gouverneur et bailly de Bar, son parent, et comme fondé de la procuration des pere et mere de l’epouse à l’effet du present mariage, dem[euran]t en son hotel fauxbourg 14

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Acte de mariage d’Helvétius

St-Honoré, p[aroi]sse de la Magdeleine, et haut et puissant seigneur Mre Etienne bde Choiseuilb de Stainville, marechal cde champsc, gouverneur de Mirecour, son parent, dem[euran]t en son hotel rue de Richelieu, p[aroi]sse St-Eustache, lesquels ont signé. Collationné dà leursd minuttes et delivré par nous soussigné, prêtre depositaire des di[ts] registres de Paris, ce huit aoust mil sept cents quatre-vingt-six. De La Pierre, p[rê]tre3 manuscrit a. Collection de M. Loïc de Nantois; 2 p.; copie. texte a Mot omis par inadvertance. b Le ms.: “de Choiseuil de Choiseuil”. c Erreur pour “de camp”. d Lecture incertaine. notes explicatives 1. Probablement Joseph Jean Baptiste Gaspard Hubert de Coriolis, fils de Pierre de Coriolis-de-Villeneuve,

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marquis d’Espinouse, qui sera secrétaire de l’Assemblée générale du clergé de 1755 et agent général du clergé de France. La Touche a également contresigné le Mandement de Christophe de Beaumont (v. appendice 6). Personnage non identifié. En fait, Daumet de Brinon (v. Additions, lettre 175, note 2). Jean Bruté (v. lettre 130, note 6).

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Acte de mariage d’Helvétius Collection particulière

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Volume 1 ERRATA

Volume 1 Introduction, p. xii, par. 2, l. 7, “vers 1742”. Lire “en 1741”. Principes, p. xv, par. 3, av.-dern. ligne, “publiées”. Lire “publiés”. ———, dern. ligne, “elle a été, soit rejetée entièrement, soit reléguée”. Lire “il a été, soit rejeté entièrement, soit relégué”. Abréviations, p. xxix, l. 17 (Rogister), “x”. Lire “XI”. Lettre 6 et passim, Texte, “Ajouté en tête”. Lire “Ajouté en haut”. Lettre 16, n. 6, l. 9, “Artémise”. Lire “Artémire”. Lettre 22, Manuscrit, l. 1, “foll.”. Lire “ffos”. Lettre 29, Manuscrits, l. 1, “Collection privée à Bruxelles”. Lire “Collection privée, Bruxelles”. Lettre 30, Texte, l. 5-7, et passim, “Les b, iii et vi” et “dans les B, vi et vii”. Lire respectivement “Le B ainsi que les iii et vi” et “dans le B ainsi que dans les vi et vii”. Lettre 33, n. 2, “Louis-François”. Lire “Laurent-François”. Lettre 34. Le manuscrit original de cette lettre, retrouvé tardivement, indique qu’elle n’est pas du philosophe, mais de son père, Jean Claude Adrien Helvétius. Elle figure donc aussi dans l’annexe consacrée aux lettres qui ont été erronément attribuées à notre auteur (voir lettre 7). Lettre 37, Imprimés, l. 6, “Best. d. 2368”. Lire “Best. 2368”. ———, Texte, l. 2, “Ajouté au a”. Lire “Ajouté dans le a”. Lettre 39, dern. ligne. Lire “On vente autant son caractere que ses vers. Grand bien lui fasse”. ———, Rem., par. 2, l. 4, “Le 18 janvier”. Lire “Le 14 janvier”.

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Volume 1

———, n. 3. Suppression de “d’Argenson”. ———, n. 6. Voir Additions. ———, Légende de la gravure (p. 62), “d’après le portrait par Garand”. Lire “d’après le portrait dû à Garand”. Lettre 40, n. 7, “1782”. Lire “1783”. ———, n. 8. Voir Additions. Lettre 42, p. 66, l. 2, “absentes”. Lire “obmises”. Lettre 43, l. 6, “ton heros Genie et”. Lire “Ton Heros1, genie? Et”. Le texte de la note 1 figure dans les Additions. Les notes 1, 2 et 3 deviennent les notes 2, 3 et 4. ———, l. 8, “p[l]enitude, de sentiments”. Lire “peinture de sentimens”. Lettre 46, n. 3, col. 2, l. 15, “la vuë des gens”. Lire “la vuë des sots”. Lettre 47, Rem., l. 1-2, “Le saint persiflage”. Lire “Le feint persiflage”. Nous sommes redevables à Mme Martha Cunningham de nous avoir signalé cette correction. Lettre 50, Rem., p. 79, l. 2, “Volet9”. Lire “Rolet9” (correction signalée par notre regretté collègue, Pierre Bouillaguet). Le nouveau texte de la note 9 figure dans les Additions. ———, l. 4, “je renvoyerai”. Lire “je t’envoyerai”. Lettre 51, p. 81, av.-dern. ligne, “ne m’ayant vu”. Lire “ne m’ayant pas vu”. Lettre 61, Texte, n. l, dern. mot, “age”. Lire “page”. Lettres 64 et 83, en-tête des lettres, “dame de Rouerke”. Lire “comtesse de Rouerke”. Lettres 66, n. 1; 80, n. 2; et 86, n. 2, “Mme de Rouergue”. Lire “Mme de Rouerke”. Lettre 68, n. 3, col. 2, l. 6, “Mayenc”. Lire “Mayene”. Voir aussi Additions. 20

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Volume 1

Lettre 73, n. 2. Suppression de la fin de la phrase : “était un cousin issu de germains de la princesse d’Épinay”. Lettre 83, n. 3, l. 3, “seigneur de Grandville, seconde femme”. Lire “seigneur de Grandville, et seconde femme”. Lettre 89, n. 4, “pourroit”. Lire “pourrait”. Lettre 109, n. 3, l. 1, “C’est-à-dire, je ne me le rappelle pas”. Lire “C’est-àdire ‘je ne me le rappelle pas’”. Lettre 111, n. 4, “Grosse d’un garçon boucher”. Lire “Engrossée par un garçon boucher”. Lettre 123, Rem., av.-dern. ligne, “[Voltaire]”. Lire “[Devaux]”. Lettre 129, l. 7, “bonbons”. Lire “bouillons”. Lettre 130, n. 1, “1739”. Lire “1692”. ———, n. 4. Lire “Il s’agit peut-être de Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon, comtesse de Boufflers (1711-1786), mais plus probablement de sa sœur, Anne-Marguerite-Gabrielle (1707-vers 1790), veuve du prince de Lixin, qui s’était remariée avec le marquis de Mirepoix. Autrefois amies, Mmes de Graffigny et de Mirepoix semblent avoir eu des rapports froids à l’époque de la présente lettre (v. Dainard, lettre 1172)”. Lettre 131, n. 2. Lire “Michel Linant (1708-1749), poète qui a remporté trois fois le prix de poésie de l’Académie française. Protégé de Voltaire, il avait été choisi par Mme Du Châtelet pour être précepteur de son fils”. ———, n. 4, l. 17-18, “des parties de cornette et autres jeux de cartes”. Lire “des parties de cornette et d’autres jeux de cartes”. ———, n. 5, par. 1, “Claude Arnauld de Belombre”. Lire “Félix Anne Gayot de Belombre”. ———, col. 2, “Belombre [...] 1758.” Lire “Belombre (1701-1767), membre du corps de la noblesse de la Basse-Alsace, directeur général des vivres du département d’Alsace, était le fils de Louis Gayot, commissaire provincial des guerres, ordonnateur et subdélégué général à l’intendance d’Alsace (v. m.c., cvii, 535, 9 novembre 1766), et le frère de François Marie Gayot, 21

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Volume 1

conseiller d’État, intendant des armées du roi et préteur royal à Strasbourg (v. M.C., CVIII, 538, 19 juin et 17 juillet 1767)”. ———, Rem., col. 2, “Panpan”. Lire “ponpon”. Lettre 133, n. expl. gén., “il est plus vraisemblable qu’elle soit due”. Lire “il est plus vraisemblable qu’elle est due”. ———, “Weil, op. cit., l’attribue”. Lire “Weil (v. le i) l’attribue”. ———, Rem., “fait suit”. Lire “fait suite”. Lettre 134, “La Bour[boule]3”. Lire “La Tour3”. La note 3 doit se lire : “L’eau jaune de Gabriel Valin, dit La Tour, dentiste à Lunéville, était un remède pour les maux de la bouche.” Lettre 137, n. 1. Lire “Le 21 avril 1748, Crébillon fils avait épousé Marie Henriette Stafford, fille de John Stafford et de Theresa Brigid Strickland et tante de William Matthias, comte de Stafford. Son épouse, née le 8 décembre 1711, mourra le 5 novembre 1755 (v. m.c., lxv, 305, et lxxxiii, 585)”. ———, n. 3, l. 6-12, “la nue-propriété de 20 000 livres, stipulant que Mme de Graffigny jouisse [...] de l’usufruit [...] xciii, 572)”. Lire “la nue-propriété de 20 000 livres, en stipulant que Mme de Graffigny jouira [...] de l’usufruit [...] xcii, 572)”. Lettre 139, n. 3, prem. phrase. Lire “Le 13 septembre 1748, la Compagnie des Indes constituera à Anne-Catherine une rente viagère de 300 livres, en échange de la somme de 3 000 livres, payée le 19 août”. Lettres 139, n. 4, et 163, n. 8. Lire “Surnom de l’abbé Michel Du Ligondès”. Lettre 141, n. 2, “Turgot”. Lire “Turgot de Saint-Clair”. Lettre 147, Manuscrit, “(Note dans le iii.)”. Lire “(Note dans le v.)”. Lettre 150, n. 8, dern. phrase. Lire “Le 2 février, Voltaire l’invitera à nouveau à une représentation d’Oreste ‘voir les changements qu’il y a fait’, mais elle sera souffrante. (G.P., XLVI, p. 150.)”. Lettre 151, n. 5, dern. phrase, “comédie [...] qui trace également les aventures”. Lire “comédie [...] qui porte également sur les aventures”. 22

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Volume 1

Lettre 155, n. 1, “Lettre reliée à la suivante”. Lire “Lettre dont le thème se retrouve dans la suivante”. Lettre 156, l. 14, “Je vais aler”. Lire “Je vais caler4”. Le texte de la note 4 figure dans les Additions. Les notes 4, 5 et 6 deviennent les notes 5, 6 et 7. Lettre 157, n. 3, l. 8, “Victor-Marie”. Lire “Victor-Maurice”. Lettre 158, n. 2, “Mot inconnu aux dictionnaires.” Lire “Mot absent des dictionnaires”. ———, n. 6, “Aménophobis”. Lire “Aménophis”. Lettre 160, l. 6, “chez nous”. Lire “chez vous”. ———, n. 1, dern. ligne, “10 janvier 1750”. Lire “10 janvier 1751”. Lettre 161, n. 6, l. 6, “revenus”. Lire “detruis”. Lettre 163, Rem., col. 2, l. 1, “la Du Camp21”. Lire “la de Camp21”. Le nouveau texte de la note 21 figure dans les Additions. ———, n. 17, l. 6-7, “ministre de Stanislas à la cour de France”. Lire “ministre de Stanislas près la cour de France”. ———, n. 18, “Surnom non encore décodé. Peut-être”. Lire “Surnom de”. ———, n. 19, dern. phrase. Lire “Il allait être nommé mestre de camp de cavalerie (1758), secrétaire d’ambassade à Londres (1762), commandant de l’École militaire (1763), et être fait chevalier de Saint-Louis”. Lettre 164, n. 1, dern. phrase. Lire “Elles nous paraissent pourtant concerner les négociations menées par Helvétius en vue de quitter les fermes générales”. Lettre 166, n. 4, “Brochet”. Lire “Brachet”. Lettre 168, l. 5, “repartir”. Lire “raporter”. Lettre 169, n. 3, l. 5, “un valétudinaire”. Lire “valétudinaire”. ———, l. 9, “maigres”. Lire “marqués”. 23

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Lettre 170, n. 1, l. 5, “Veuve dès 1748”. Lire “Veuve dès 1741”. Lettre 171, Texte, p. 276, n. a, “placée en tête de lettre”. Lire “placée en haut du A”. Lettre 175, l. 10, “mouche d’or”. Lire “manche d’or”. Lettre 177, p. 285, l. 7, “Mme Brancas1”. Lire “Luine1, Brancas2”. La note 1 doit se lire : “Marie Brûlart, marquise de Charost (1684-1763), seconde épouse du duc de Luynes, était dame d’honneur de la reine.” Les notes 1, 2, 3 et 4 deviennent les notes 2, 3, 4 et 5. ———, n. 2, dern. phrase. Lire “Elle avait été chargée en 1722, avec son mari, de conduire auprès de l’infant Don Carlos la princesse d’Orléans, Mlle de Beaujolais, fille du Régent”. Lettre 179, n. 1, l. 4, “était exempt de robe courte”. Lire “était un exempt de robe courte”. ———, n. 1, col. 2, l. 2, “il était déjà mort en 1761”. Lire “il mourra au plus tard en 1761”. Lettre 190, Rem., “en compagnie de Duclos et Marivaux”. Lire “en compagnie de Duclos et de Marivaux”. Lettre 192, par. 2, l. 1, “afreuse, car”. Lire “afreuse. Mr”. Lettre 193, n. 2, “Cosson de Quimper”. Lire “Pierre Cosson de Guimps (1723-1789)”. Lettre 196, n. 5, “près de Cologne”. Lire “en Westphalie, à 60 km au nordest de Cologne et à 8 km au sud d’Iserlohn”. Lettre 203, n. 1, l. 24-27, “Selon Morellet, Turgot aurait même fait une demande en mariage à Anne-Catherine, mais rien n’étaye cette affirmation.” Lire “On ne trouve chez Morellet aucune autre indication qui étayerait l’idée que Turgot avait fait une demande en mariage à AnneCatherine”. Lettre 205, Texte, “écrite dans une autre encre”. Lire “écrite en une autre encre”.

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———, n. 2, dern. phrase. Lire “En 1746, [...] il avait brisé sa carrière politique, et, d’admirateur zélé de la monarchie, il était devenu l’apologiste de la démocratie grecque, puis d’un système communiste”. Lettre 207, n. 2, “Il n’a d’usage”. Lire “Ce mot n’a d’usage”. Lettre 221, n. 1, l. 1-3, “Le retour [...] dont la remise est annoncée”. Lire “Le retour [...] dont le report est annoncé”. Lettre 223, n. 4, “devait être à Paris depuis la veille”. Lire “devait être arrivé à Paris la veille”. Lettre 229, n. 2, “la mère de trois futurs rois de France”. Lire “la mère des trois derniers rois de France”. Lettre 236, n. 4, “1728”. Lire “1723”. ———, “Lettres sur les animaux (1768) et les Lettres philosophiques”. Lire “Lettres sur les animaux (1768), rééditées sous le titre de Lettres philosophiques”. Lettre 242, n. 5, dern. ligne, “Louis xiv”. Lire “Louis xv”. Lettre 243, Texte, “Nous ignorons si cette lettre est autographe.” Lire “Cette lettre n’est probablement pas autographe”. Lettre 244, n. expl. gén., “(v. l’appendice du vol. 3, consacré aux lettres apocryphes)”. Lire “(v. lettre 395 bis)”. Lettre 248, “Helvétius à Monsieur Simon1”. Lire “Helvétius à Léger Marie Simon1”. Le nouveau texte de la note 1 figure dans les Additions.

Volume 2 Introduction, p. vi, par. 2, l. 6-7, “pourquoi les amis de ce dernier avaientils tenu”. Lire “pourquoi le directeur de la Librairie avait-il tenu”. ———, p. viii, l. 6, “pour éviter des confrontations”. Lire “pour éviter des affrontements”. Lettre 260, par. 4, dern. ligne, “dis-le moy”. Lire “dis-le-moy”. 25

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Lettre 262, n. 1, “référence possible”. Lire “référence probable”. Lettre 263, n. 6, “petit-fils”. Lire “neveu”. Lettre 267, p. 22, l. 10, “sent”. Lire “sent?”. Lettre 269, n. 5, “1849”. Lire “1866”. Lettre 273, n. 2, l. 14, “chancelier La Galaizière”. Lire “chancelier de La Galaizière”. Lettre 276, n. 3, “la nourrice du Dauphin et première femme de chambre”. Lire “la nourrice du Dauphin et la première femme de chambre”. ———, n. 4, “était attaché au Journal de Trévoux”. Lire “collaborait au Journal de Trévoux”. Lettre 285, n. 2, “la deuxième censure qu’avait subie son ouvrage”. Lire “la deuxième censure que subissait alors son ouvrage”. Lettre 286, n. 8. Lire “On ne sait, ni de quelle ‘affaire de l’eglize’, ni de quel prévôt il s’agit”. Lettre 290, n. 4, l. 5, “il est possible d’identifier le passage”; lettre 295, n. 2, “Mémoire non identifié”; lettre 434, n. 3, “Édition non encore identifiée”. Lire respectivement “il est possible de déterminer le passage”; “Mémoire non parvenu jusqu’à nous.”; “édition non déterminée”. Lettre 298, Rem., p. 63, col. 1, “la deuxième guerre mondiale”. Lire “la Deuxième Guerre mondiale”. ——— “la Faculté de Théologie”. Lire “la Faculté de théologie”. Lettre 308, n. 2, “thèse de maîtrise [...] soutenue”. Lire “mémoire de maîtrise [...] soutenu”. Lettre 315, n. 2. Lire “Mlle Quinault avait plusieurs nièces, dont les quatre suivantes sont les mieux connues. 1) Jeanne Marguerite, fille de Françoise Quinault, comédienne, et d’Hugues de Nesle, officier de la louveterie du roi; elle avait épousé en 1727 Charles Hardouin de Beaumois, trésorier du marc d’or. 2) Jeanne Catherine, fille naturelle d’Abraham Alexis QuinaultDufresne et de Catherine Jeanne Dupré, dite Mlle de Seine, mais le bruit 26

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courait qu’elle était la fille de Marie-Jeanne Quinault et du duc de Nevers; elle avait épousé François Alixand de Maux (v. lettre 637, note 1). 3) MarieJeanne, fille de Jean Baptiste Maurice Quinault et de Marie-Magdelaine Lescure; elle avait épousé en 1752 Adrien Henri Contault, directeur des fermes générales du Berry. 4) Anne Marie Olympe (1737-1774), sœur cadette de la précédente, qui épousera en 1770 Pierre Laurent Audibert de Corbières, secrétaire du roi; elle vivait à cette époque chez sa tante, dont elle était inséparable. C’est de cette dernière qu’il s’agit ici. Nous remercions Judith Curtis de tous ces renseignements”. Lettre 327, n. 3, dern. ligne, “non-religieuses”. Lire “non religieuses”. Lettre 330, n. 1, “sa justification de son approbation”. Lire “la justification de son approbation”. Lettre 332, n. 1. Les quatre premières lignes doivent se lire : “À cette époque, Rousseau (1716-1785) venait de se lancer dans une carrière de journaliste. Bien disposé envers les philosophes, il avait”. Lettre 334, n. 2, “pratiques compositoriales”. Lire “usages typographiques”. Lettres 335, en-tête de la lettre, 335, n. 1, “de Chauvelin”. Lire “Chauvelin”. Lettre 348, n. 1, “Charles de Brosses [...] avait loué à Voltaire le château”. Lire “Charles de Brosses [...] avait donné en location à Voltaire le château”. Lettre 350, n. 3, dern. ligne, “p. 538”. Lire “p. 419”. Lettre 359, n. 7, “Affiches de province”. Lire “Affiches de Paris”. Lettre 370, n. 1, “6 juin”. Lire “6 janvier”. Lettre 376, n. 4, “l’approbation [...] accordé”. Lire “l’approbation [...] accordée”. Lettre 377, Rem., col. 2, “son accès au ministère”. Lire “son accession au ministère”. Lettre 379, n. 2, l. 11-12, “il s’est arrêté dans la capitale, où Helvétius dit”. Lire “Helvétius s’est arrêté dans la capitale, où il dit”. 27

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Lettre 393, n. 3, “aimez-moi toujours”. Lire “aimez-moi”. Lettre 416, Rem., “p. 406.)”. Lire “p. 212; v. aussi p. 406.)”. Lettre 420, n. 2, “au service de France”. Lire “au service de la France”. Lettre 424, Rem., “contre”. Lire “pour”. Suppression des mots “de l’abbé Morellet”. Lettre 425, n. 26. Cette note a été complètement réécrite. Voir Additions. Lettre 431, Rem., dern. phrase, “un des meilleurs hommes qui ait jamais existé”. Lire “un des meilleurs hommes qui aient jamais existé”. Lettre 441, n.3, “de l’Histoire d’Écosse”. Lire “celle de l’Histoire d’Écosse”. Lettre 443, n. expl. gén., l. 5-6, “(p. 45-49)”. Lire “(p. 48-49)”. ———, p. 263, col. 1, l. 6-11, “dans une note beaucoup plus hostile, probablement due à l’abbé Joannet, De l’Esprit avait éte qualifié d’athée”. Lire “dans un compte rendu des Œuvres de Fontenelle, Trublet avait qualifié De l’Esprit d’athée. Nous remercions M. Graham Gargett de nous avoir signalé que les articles signés d’un T sont dûs à l’abbé Trublet”. ———, l. 12, “Joannet avait signé”. Lire “Joannet avait rédigé”. Lettre 444, n. 3, “n’a plus parlé de L’Esprit”. Lire “n’a plus consacré de critique à De l’Esprit. L’ouvrage d’Helvétius est pourtant mentionné en passant dans d’autres articles (v. octobre 1759, pp. 38 et 40-42; décembre 1759, pp. 41 et 46)”. Lettre 445, n. 4, “Fordel”. Lire “Fardel”. Lettre 452, n. 1, l. 17, “guerre de Sept ans”. Lire “guerre de Sept Ans”. ———, n. 3, par. 2, “Ce dernier”. Lire “Hennin”. Lettre 454. Cette lettre a été déplacée et renumérotée 455 ter (voir Additions). Lettre 456, Texte. La note générale doit commencer par “Cette lettre a très probablement été composée par Helvétius et recopiée par sa femme” et se terminer par “qu’Helvétius n’a pas dû se donner la peine de vérifier”. 28

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Volume 2

Lettre 457, Texte, n. b, “pas de la main de Voltaire ni de son secrétaire”. Lire “pas de la main de Voltaire, ni de celle de son secrétaire”. Lettre 458, Texte, n. c, “Mot ajouté par Voltaire en l’interligne.” Lire “Mot ajouté par Voltaire dans l’interligne”. Lettre 459. Cette lettre a été déplacée et renumérotée 464 bis (v. vol. iv, p. 357-358). Appendice 2, Imprimés, ii, “8 p.” Lire “7 p.” Appendice 6, p. 314, l. 18, “Aug.”. Lire “Aug.,”. ———, n. 12, “inverti les vers”. Lire “interverti les vers”. Appendice 7, p. 339, par. iv, “faire. Conformement”. Lire “faire, conformement”. ———, p. 346, n. 2, “productrices,”. Lire “productrices”. ———, p. 347, n. 16, et p. 348, n. 31, “ch. 29”. Lire “ch. 24”. (Dans les deux éditions in-4o de L’Esprit, le chapitre en question est numéroté fautivement “xxix” au lieu de “xxiv”.) Appendice 10, p. 362, milieu, “(p. 161)”. Lire “(p. 161)?”. ———, p. 372, Manuscrits, b, “et corrections et additions”. Lire “ainsi que corrections et additions”. Appendice 12, n. 2, “et la fin”. Lire “et de la fin”. Appendice 14, p. 394, par. 7, l. 2, “aux apparences...”. Lire “aux apparences...?”. ———, Texte, l. 9-10, “se trouve à Ohio State University”. Lire “se trouve à l’Ohio State University”. ———, l. 12-13, “le I contient plusieurs autres qu’il a paru inutile de corriger”. Lire “le I en contient plusieurs autres qu’il a paru inutile de relever”. ———, n. 15, “nous n’indiquerons”. Lire “nous n’indiquons”. 29

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Volume 3

Appendice 15, n. 2, par. 2, l. 8-11, “indiquent [...] que cette rédaction ait eu lieu”. Lire “indiquent [...] que cette rédaction a eu lieu”. ———, l. 28, “nous signalons”. Lire “signalons”. ———, n. 5, l. 2-3, “indications qu’il y ait eu des relations”. Lire “indications qu’il a pu y avoir des relations”. ———, col. 2, début de l’avant-dern. phrase, “chancelier d’Argenson”. Lire “chancelier d’Aguesseau”. Appendice 16, n. 7, l. 2-3, “les évêques avaient discuté le problème posé”. Lire “les évêques avaient discuté du problème posé”. ——— dern. ligne, “attaqué de la chaire”. Lire “attaqué depuis la chaire”. ———, n. 11, “La Sorbonne s’émut”. Lire “La Sorbonne s’en émut”.

Volume 3 Complément aux Abréviations, p. xxii, Medlin, “Oxford (à paraître à partir de 1991)”. Lire “Oxford, 1991-1996, 3 vol.”. Lettre 473, n. 4, l. 11-12, “décembre 1758”. Lire “décembre 1757”. Lettre 487, n. 4, l. 12, “à la succession”. Lire “à sa succession”. Lettre 490, n. 1, p. 50, col. 1, l. 20, “ce voyage”. Lire “ledit retour”. Lettre 500, n. 6, “Elle en repartira”. Lire “Elle en reviendra”. Lettre 506, Texte, “entre lettres d’appel a [...] entre lettres d’appel b”. Lire “entre les lettres d’appel a [...] entre les lettres d’appel b”. Lettre 508, n. 3, col. 2, l. 5, “pour mieux préciser la date à laquelle”. Lire “pour tenter de circonscrire la période pendant laquelle”. ———, dern. par., l. 1, “Le ‘livre célèbre’ que visait Rousseau”. Lire “Le ‘livre célèbre’ auquel Rousseau faisait référence”. Lettre 510, Texte, “ajoutées au A”. Lire “ajoutées dans le A”. 30

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Volume 3

Lettre 512, n. 2, “était résident”. Lire “était le résident”. Lettre 518, n. 12, l. 11-16. Lire “Van Coppenolle (ca. 1704-1784) appartenait [...] Révocation, mais lui-même était catholique et avait émigré de Bruges vers 1730”. Lettre 524, n. 13, l. 1, “quinzième”. Lire “quatorzième”. Lettre 539, n. 5, “de Chauvelin”. Lire “Chauvelin”. Lettre 543, p. 148, col. 1, l. 10-11, “ces institutions, qui constituaient”. Lire “Ces institutions, qui formaient”. ———, l. 14, “avait connu”. Lire “avaient connu”. Lettre 546, n. expl. gén., l. 8, “les raison”. Lire “les raisons”. Lettre 551, n. 2, l. 17-18, et lettre 552, n. 4, p. 164, col. 1, “unveröffentliche”. Lire “unveröffentlichte”. ———, n. 4, “(v. lettre 347)”. Lire “(v. lettre 509, note 4)”. Lettre 559, n. 3, “la bibliothèque ducale de Gotha”. Lire “la Forschungsund Landesbibliothek de Gotha”. Lettre 567, n. 3, “au bord de la banqueroute”. Lire “au bord de la faillite”. Lettre 569, n. 2, col. 2, l. 1, “confrontations militaires”. Lire “affrontements militaires”. ———, n. 4, “sans que soit indiqué”. Lire “sans que fût indiqué”. Lettre 580, en-tête de la lettre, “princesse”. Lire “landgrave”. Lettre 585, n. expl. gén., p. 219, col. 1, l. 12-13, “un correspondant de Winckelmann”. Lire “Winckelmann”. ———, l. 17, “iv, p. 220”. Lire “iii, p. 220”. ———, n. 3. Erreur de numérotation de la note : lire “2” au lieu de “3”. Lettre 588, Texte, “comme si elle faisait partie du a”. Lire “comme si elle figurait dans le a”. 31

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Volume 3

Lettre 591, n. 1, col. 1, dern. ligne, “s’établit aux Provinces-Unies”. Lire “s’établit dans les Provinces-Unies”. Lettre 595, n. 9, début de la dernière phrase. Lire “Comme le roi AdolpheFrédéric (1710-1771) manquait d’énergie autant que de courage, la France, en vue d’atteindre l’objectif énoncé par le duc de Choiseul, avait mis tous ses espoirs en la reine Louise-Ulrique”. Lettre 601, Rem., p. 248, l. 1, “Holbach”. Lire “d’Holbach”. Lettre 615, Rem., p. 275, col. 2, av.-dern. ligne, “aucune des lettre”. Lire “aucune des lettres”. Lettre 623, n. 2, l. 15-16, “porté le nom de Graffigny”. Lire “porté ce nom”. Lettre 632, n. 2, in fine, “d’Angivillier, dans ses Mémoires”. Lire “d’Angivillier, dans ses Épisodes de ma vie”. ———, n. 3, dern. ligne, “la famille Lilien”. Lire “la famille de Lilien”. Lettre 636, n. 1, l. 1 et 3, “von Goltz”. Lire “de Goltz”. Lettre 637, n. 9, col. 1, “Bellarmine”. Lire “Bellarmino”. Lettre 641, n. 8, p. 323, col. 2, in fine, “5 juillet 1746”. Lire “5 juillet 1764”. Lettre 645, n. expl. gén., p. 333, col. 2, l. 14, “et sont partie au secret”. Lire “et sont parties au secret”. Lettre 647, en-tête de la lettre, “Joseph Marie”. Lire “Joseph Marie Anne”. ———, n. 1, l. 18, “deux jours”. Lire “trois mois”. ———, n. 6, l. 9-10, “Système de la nature de d’Holbach”. Lire “Système de la nature du baron d’Holbach”. Lettre 654, n. 2, in fine, “suivie peu après de l’engagement du second projet”. Suppression des mots “de l’engagement”. Lettre 660, n. 1, col. 2, “derneir”. Lire “dernier”.

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Volume 4

Lettre 662, Rem., p. 363, col. 2, par. 2, “la Société [...] approchera Delisle”. Lire “la Société [...] pressentira Delisle”. Lettre 668, n. 1. La deuxième phrase doit commencer ainsi : “La présente lettre et les trois suivantes ne comportent aucune date ou indication permettant”. Lettre 678, n. 5, “pendant la Convention”. Lire “pendant la Commune”. Lettre 687, n. 2, p. 409, l. 12, “il a ajouté”. Lire “Voltaire a ajouté”. Lettre 690, p. 418, col. 1, l. 26, “1764”. Lire “1746”. Lettre 696, n. 1, par. 2, l. 6, “peint”. Lire “peinte”. Lettre 708, n. 1, “(1745-1819)”. Lire “(1743-1822)”. ———, Rem., in fine, “dans son journal”. Lire “à son frère aîné”. ———, “sa toilette”. Lire “sa toilette?”. Lettre 715, n. 3, “Arthur d’Orglandes”. Lire “Dominique d’Orglandes”.

Volume 4 Lettre 724, n. 4, “Le comte de Shelburne [...] vendre”. Lire “L’actuel comte de Shelburne devait être en train de vendre”. Lettre 728, n. 5, col. 2, l. 14, “la dite maison”. Lire “ladite maison”. ———, l. 22-23, “Studies (à paraître en 1998)”. Lire “Studies, 374 (1999), p. 29-51”. Lettre 780, n. 1, l. 16, “fera banqueroute”, et appendice 30, lettre 484 bis, n. 8, l. 26, “avaient fait banqueroute”. Lire respectivement “fera faillite” et “avaient fait faillite”. Lettre 781, Texte, “Ajouté par une autre main”. Lire “Ajouté par une main étrangère”. Lettres 784, n. 1, “en bas de la présente lettre”; appendice 30, 450 bis, 33

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Volume 4

Texte, 615 bis, Texte, et 624 ter, Texte, “en bas de la première page”. Lire “au bas de” dans ces quatre cas. Lettre 788, n. 2, “J.N. Bailly”. Lire “J.N. Bouilly”. Lettre 795, n. 8, l. 6, “licencié en droit à l’université de Strasbourg”. Lire “licencié en droit de l’université de Strasbourg”. ———, l. 12, “Premier commis des affaires étrangères”. Lire “Premier commis des Affaires étrangères”. Lettre 798, n. 1, dern. ligne, “l’absolutisme royal, le règne des privilèges et des abus”. Lire “l’absolutisme royal, ainsi que le règne des privilèges et des abus”. Lettre 813, Texte, par. 1, “sont fournis”. Lire “sont fournies”. Lettre 821, n. 2, col. 2, l. 1-4. Lire “La Serva Padrona [...] avait été représentée en 1733 en Italie, où elle avait obtenu un triomphe”. ———, n. 4, l. 13-14, “Trois types d’assemblée étaient prévus”. Lire “Trois types d’assemblées étaient prévues”. Lettre 829, Texte, “depuis le retour de l’Américain aux États-Unis et ses lettres”. Lire “depuis le retour de l’Américain aux États-Unis et depuis ses lettres”. Lettre 830, Traduction, “refuser d’acheminer les lettres que nous dirigeons vers nos frontières”. Lire “refuser d’évacuer les postes qu’ils occupent sur notre frontière”. Lettre 831, n. 4, p. 178, l. 16, “du droit de la nation à contrôler”. Lire “du droit de la nation de contrôler”. Lettre 835, en-tête de la lettre. Suppression du prénom Henry. Lettre 839, n. 1, “Frémilly”. Lire “Frénilly”. Lettre 843, Texte, “Ajouté dans une autre encre”. Lire “Ajouté en une autre encre”. Lettre 846, n. 2, l. 2-4, “Journal d’économie politique [...] vi”. Lire “Journal d’économie publique [...] iv”. 34

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Temps verbaux

———, dern. ligne, “vi”. Lire “vii”. Lettre 848. Lettre à renuméroter 845 bis et à redater “[1796-1797]”. Appendice 25, n. 2, “Studies (à paraître en 1998)”. Lire “Studies, 374 (1999), p. 7-18”. Appendice 30, lettre 149 bis, Rem., p. 293, col. 2, “Chambois”. Lire probablement “Chambors”. Nous remercions English Showalter de cette suggestion. ———, note 15. Lire “Le marquis de Chambors (v. lettre 236, note 3)”. Lettre 441 bis, n. 4, par. 2, “deux sommités consultés”. Lire “deux sommités consultées”. Lettres 455 bis et 457 bis, en-tête des lettres, “marquis de Chastellux”. Lire “chevalier de Chastellux”. Lettre 484 bis, n. 3, “le parlement de Paris avait fixé le 1er avril pour la fermeture”. Lire “le parlement de Paris avait fixé au 1er avril la fermeture”. Lettre 623 bis, n. 2, “n’entrera en fonctions”. Lire “n’entrera en fonction”. Lettre 624 bis, n. 8, l. 10, “les trois frères [...] avait souscrit”. Lire “les trois frères [...] avaient souscrit”. Lettre 717N, notes explicatives, “vol. III”. Lire “vol. III, lettre 717”.

temps verbaux Volume 1 Principes, p. xxii, par. 5, l. 1, lire “nous plaçons”; lettre 82, n. 1, l. 3, lire “celle qu’elle avait manifestée”; lettre 87, n. 6, l. 3, lire “Il emploiera”; lettre 88, n. 2, l. 4-5, lire “elle s’excusera”; lettre 89, n. 6, l. 10, lire “elle épousera”; lettre 107, n. 2, l. 2, et lettre 112, n. 15, l. 1, lire “Anne-Catherine écrira”; lettre 125, n. 3, col. 2, l. 8, lire “Cet espoir sera déçu”; lettre 130, n. 5, p. 226, lire “En 1749, il épousera [...] et en 1752, il sera nommé résident”, et n. 6, “il sera l’un des commissaires”; lettre 137, Rem., dern. col., lire “Anne-

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errata

Adjonction d’une virgule

Catherine ne l’accompagnera pas quand elle dînera chez”; lettre 145, n. 7, l. 9, lire “qu’il a pu suivre”; lettre 166, n. 3, av.-dern. ligne, lire “poste auquel succédera son fils”; lettre 169, n. 4, lire “ce séjour durera”; lettre 189, n. 4, lignes 8 et 10, lire “[Il] [...] recevra du roi [...]. Il mourra en mai 1755”; lettre 191, n. 2, p. 300, lire “Son fils [...] est nommé conseiller [...] en 1747, et sera président des comptes en 1765”; lettre 196, n. 2, lire “À partir de 1757, il sera l’adjoint”; même lettre, n. 4, p. 306, l. 11, lire “Diest lui léguera 3 000 livres”; lettre 240, n. 2, lire “La Billarderie [...] comte d’Angivillier, et sera nommé en 1774, directeur général”; lettre 245, n. 1, lire “Mme de Pompadour y avait joué le rôle de la nymphe”. Volume 2 Lettre 295, n. 3, l. 5, lire “la reine, dont il était devenu le grand aumônier”; lettre 319, n. 1, lire “En 1748, il avait été nommé conservateur des manuscrits, et en 1759, il sera directeur des imprimés”; lettre 459 [=464 bis], n. 1, lire “il arrivera en France en 1763 et y fréquentera les philosophes”; lettre 464, n. 12, lire “Voltaire l’avait attribué”; appendice 14, n. 15, lire “nous n’indiquons que”.

Volume 3 Lettre 524, n. 15, p. 113, 4e ligne avant le bas de la col. 1, lire “Hume avait répondu”; lettre 588, n. 6, p. 224, dern. ligne, lire “il s’était révélé”; lettre 612, Texte, col. 2, lire “comme ayant été adressé à Voltaire”. Volume 4 Lettre 778, n. 5, lire “il a contribué à faire connaître”; lettre 800, Manuscrit, lire “l’orig. [...] a figuré”. adjonction d’une virgule Volume 1 Lettre 23, n. 1, l. 3, lire “il est connu qu’en 1739, Baculard d’Arnaud”; lettre 112, n. 10, lire “Parmi les [...] tantes de M. de Gournay, plusieurs étaient des religieuses”; lettre 113, n. 1, lire “En 1746, ce n’est qu’au mois

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errata

Suppression d’une virgule

de juin”; lettre 144, n. 2, col 2, lire “son oncle [...] découvre [...] une cheminée truquée, qui permettait au duc de Richelieu de s’introduire chez elle”; lettre 181, Texte, lire “À la dixième page du A, on a ajouté”; lettre 230, n. 1, col. 2, lire “elle annonce la remise de son départ prévu, selon la lettre précédente, pour le soir”.

Volume 2 Lettre 386, n. 2, lire “le 15 décembre, d’après les indications”; lettre 431, n. 4, lire “La traduction de cet ouvrage, qui occupe le volume ii des Œuvres [...] 5 vol.), est en général”; lettre 435, n. 11, l. 13, lire “Helvétius, qu’il décrit”; lettre 464, n. 12, lire “Michel-Louis Michelin, de Provins”; appendice 3, Texte, n. a, lire “De ce titre, seule la mention de la date”; appendice 16, n. 1, col. 2, lire “le 3 février, les chambres”.

Volume 3 Lettre 484, n. 3, in fine, lire “notre propre traduction, qui diffère de celle de Seifert”; lettre 594, n. 7, lire “maréchal de Belle-Isle, et qui allait devenir”.

suppression d’une virgule Volume 2 Lettre 292, Rem., lire “à partir d’octobre 1758 une nouvelle édition”.

Volume 3 Lettre 625, n. 2, lire “Charles de Bourbon, roi de Naples (1738-1759) puis roi d’Espagne”.

Volume 4 442 bis, n. 8, in fine, lire “Essais (i, 1), et surtout, paraphrasé”.

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errata

Division et coupure de mots division et coupure de mots en fin de ligne Volume 1

Lettre 201, n. 1, “la permission de Louis / xv”. Lire “la permission de / Louis xv”; lettre 218, Manuscrit, l. 3-4, lire “Manus/crit”.

Volume 2 Lettre 261, n. 2, col. 2, l. 13-14, lire “ins/truit”; lettre 287, n. 1, l. 8-9, lire “ins/pecteur”; lettre 306, Rem., deux dern. lignes, lire “répu/blique”; lettre 310, n. 3, l. 12-13, substi/tuts”; lettre 431, Rem., col. 2, l. 1-2, lire “Ste/ wart”; lettre 447, n. 1, l. 2-3, lire “manus/crit”; appendice 4, Texte, lire “ins/titutions”.

Volume 3 Lettre 518, n. 3, lire “Gros/ley”; lettre 604, n. 5, l. 5-6, lire “ins/titution”; lettre 637, n. 4, lire “manus/crits”; lettre 648, n. 1, p. 340, col. 1, l. 13-14, lire “sixiè/me”; lettre 657, n. 4, l. 9-10, lire “or/dres”; lettre 662, Rem., l. 1, lire “pu/blier”; lettre 690, n. 3, l. 6-7, lire “fian/cée”; lettre 709, n. 3, in fine, lire “éques/tre”.

Volume 4 Lettre 727, Rem., p. 17, col. 2, l. 4-5, lire “plénipoten/tiaire”; lettre 729, Rem., in fine, lire “Utilita/rianism”; lettres 769, n. 1, in fine, et 783, n. 5, lire “minis/tère”; lettre 810, Texte, lire “trans/cription”; lettre 819, n. 7, l. 1, lire “an/cienne” ou “ancien/ne”; lettre 821, n. 5, l. 8-9, lire “patrio/tes”; lettre 844, n. 1, col. 2, l. 7-8, lire “plus d’un / mois”; appendice 29, Texte, col. 1, l. 8-9, lire “textuel/lement”; appendice 30, lettres 3 bis, n. 2 et 472 bis, n. 7, col. 2, lire “cons/titué”; 442 bis, n. 10, lire “sous/cripteurs”; 484 bis, n. 6, l. 15-16, lire “Cons/titutions”.

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Additions et modifications

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Volume 1

ADDITIONS ET MODIFICATIONS

Volume 1 Lettre 17, n. 4. Lire “Anne Antoinette Françoise Paulin (1700-1775), fille de Jean Louis Paulin, confidente [...]. Son fils unique, Louis Charles François Toussaint (1719-avant 1792), à qui Voltaire”. Lettre 38, n. 1. Lire “Le destinataire de la présente lettre peut bien être l’abbé Jean Bernard Le Blanc (v. lettre 22, note 1), qui se trouvait à Paris et tenait Helvétius, alors à Lons-le-Saulnier, au courant des nouvelles de la capitale (v. lettres 38 bis-38 quinquies)”. Lettre 39, n. 6. Lire “La Petite [Voisine] est le surnom de la maîtresse de Devaux, Barbe Patinot (1714-1750), fille de François Patinot, directeur des messageries royales de Bar-le-Duc, laquelle avait épousé en 1737 Philippe Lemire, fermier général des tabacs de Lorraine, futur valet de chambre du chancelier de La Galaizière (v. Dainard, lettre 331, note 9)”. Lettre 40, n. 8. Lire “Il s’agit de Joseph Gouthière, marchand à Rambervillers, qui avait épousé une cousine de Devaux, Claude Michel, fille de Claude François Michel et de Marie Élisabeth Joly (v. Dainard, lettre 675, note 12)”. Lettre 42, n. 2, dern. phrase. Lire “C’est le surnom de Benoît Étienne Berthier (1689-1754), conseiller à la quatrième Chambre des enquêtes de 1715 à 1740”. Lettre 43, l. 6, “ton heros Genie et”. Lire “Ton Heros1, genie? Et”. Nouvelle note 1 : “‘Ton Héros’ est le surnom par lequel Mme de Graffigny désigne souvent Voltaire. Sa remarque est provoquée par l’exclamation de Devaux : ‘C’est le seul genie que vous connoissiez. Comment! Vous oubliez donc que vous connoissez Mon Héros.’ (30 avril 1744, g.p., xxv, p. 152.)” Lettre 45, n. 1. Lire “Mme Lemire, dite la Petite (v. ci-dessus lettre 39, note 6). Mme de Graffigny avait prévenu Devaux contre elle le 11 mai : ‘Sans doute que la Petite doit être fort aise d’etre cajolée par le Genie. Cela etoit bon du tems jadis; à present prends-y garde, et elle aussi! C’est un drole qui n’est pas bete sur cet article, et je ne veux pas que mon Panpichon soit cornu.’ (g.p., xxix, p. 57.)”. Lettre 48. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Née le 41

additions et modifications

Volume 1

23 juillet 1722, Anne-Catherine de Ligniville avait donc 22 ans à l’époque de la présente lettre, la première qui soit parvenue jusqu’à nous.” Lettre 49, n. 3. Ajout, avant la référence de chacune des trois premières citations, de leurs dates respectives : “1er avril 1745,” “18 avril 1745,” et “22 avril 1745,”. ———, Remarques. Ajout d’une dern. phrase : “C’est par erreur que Mme de Graffigny emploie le nom de Barillon pour Anne Françoise Lévesque, épouse de Jacques Billiard, écuyer, secrétaire du roi, et receveur des finances et des bois du bureau de Nancy, lequel mourra en 1761.” Lettre 50, n. 9. Lire “Jacques François Rolet (vers 1717-1749), l’un des secrétaires du chancelier de Lorraine et ami de Devaux”. Lettre 51, n. 12. Ajout après “Polereczki de Polereka,” : “né vers 1737”. Lettre 52, n. 6. Lire “Le bal en question n’est pas celui évoqué dans la lettre suivante, lequel a eu lieu à une époque où Anne-Catherine était en train de passer ‘une ans che Mad. de Rouergue’, soit en 1741 ou 1742. Comme elle l’écrit à la fin du paragraphe, le bal qu’elle mentionne ici date d’avant l’époque où elle a quitté Mme de Graffigny, soit au plus tard en 1736”. Lettre 53, n. 7. À la fin de la note, lire “pp. 75 et 121; et BnF, ms. fr. 32130, no 100)”. ———. Nouvelle note 14, avec chiffre d’appel p. 88, l. 9, après “Mad. de Rouergue” : “Le séjour de Mlle de Ligniville chez Mme de Rouerke a commencé à la mi-février 1741, ce que Devaux annonce à Mme de Graffigny le 23 février en ces termes : ‘À propos, Mde de Grandville [v. lettre 89, note 8], qui revint hier de Nancy, m’a chargé de vous mander comme une nouvelle qui vous sera agréable que Mde de Rouergue a pris votre Minette auprès d’elle depuis huit jours. On dit qu’elle [Minette] est changée en bien pour l’esprit et en mal pour la figure.’ (g.p., xvii, p. 56.) Le 26 février, Mme de Graffigny répond : ‘Je ne suis point trop aise que Minette soit où elle est, premierement parce qu’elle parlera trop de nous, en second lieu parce que cette dame est aveugle ou peu s’en faut, et que la petite a deia eu des aventure. Je sais son petit train par son frere. Cela va la perdre. Elle eût bien mieux été à Vergaville.’ (g.p., lxiii, p. 74; Dainard, lettre 360.) L’abbaye de Vergaville était dans le diocèse de Metz.” L’actuelle note 14 devient la note 15.

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additions et modifications

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Lettre 54, n. 3. Ajout d’un nouveau paragraphe : “Ce qui est certain, c’est qu’Élisabeth de Ligniville, la sœur aînée d’Anne-Catherine, a séjourné au couvent de Bellechasse avant son mariage (voir son Mémoire [lettre 51, note 12], pp. 76 et 109-110).” Lettre 60, n. 1. Lire “‘M. de Bauvaux’ est Louis Antoine Charles, marquis de Beauvau (1710-1744), mestre de camp, lieutenant au régiment de la reine, et inspecteur général de cavalerie. Le ‘marqui de Craon’, mentionné deux lignes plus bas, était son frère cadet, Alexandre Louis, comte de Beauvau-Craon, né en 1725, colonel au régiment de Hainaut dès 1744, qui avait été tué le 11 mai 1745 à la bataille de Fontenoy”. Lettre 68, n. 3, col. 2. Ajout avant la dern. phrase : “L’hôtel de Mayenne, qu’Henri de Lorraine avait fait construire en 1617 dans la rue SaintAntoine, avait passé en 1723 à la princesse d’Épinoy.” Lettre 105, n. 5. Ajout : “L’Épître dédicatoire est signé D***. Un exemplaire de cet ouvrage se trouve à Göttingen (8o Fab. Rom. iv. 394).” Lettre 123, n. 2. Lire “Mme de Graffigny, ayant subi une opération à l’œil, avait engagé comme secrétaire Denis Ponchon, étudiant en médecine, né à Roanne en 1714, qui avait soutenu sa thèse en 1742”. Lettre 128, n. 3. Lire “Pierre Valleré, avocat au Parlement, loge alors chez Mme de Graffigny, dont il sera l’exécuteur testamentaire. Il figure souvent dans ses lettres sous le surnom de Doudou ou de Train, Doudou étant le nom d’un personnage figurant dans un conte de Mme de Graffigny intitulé La Princesse Azerolle (v. lettres 81, note 2, et 87, note 3). [...] Valleré mourra en mai 1772 (v. m.c., cv, 1311, 21 et 23 mai 1772)”. Lettre 130. Ajout à la note 5 : “Il s’agit plus probablement de Jean Charles Dufresne d’Aubigny, gentilhomme du roi, qui mourra en 1767 (voir son inventaire, m.c., xii, 613). En 1748, il constituera à Anne-Catherine une rente viagère de 300 livres (m.c., li, 956, 13 septembre 1748) que celle-ci, lors de son mariage, cédera à Mme de Graffigny (m.c., xcii, 572, 22 juillet 1751). En 1749, Mme de Graffigny dit de lui : ‘C’est un ours comme moi, savant, de l’esprit, parlant bien et simplement, stoicien autant qu’on peut l’etre de fait et de pensée, car il vit en vray philosophe.’ (g.p., xlvi, p. 30.) Elle le surnommera ‘le Bon Ami’ (v. lettre 163, note 18).” Lettre 131, n. 5. Ajout d’une dern. phrase : “Le Chéron en question est probablement Charles François (1724-1797), qui a fait un portrait à l’aqua43

additions et modifications

Volume 1

relle de Devaux, reproduit par A. Consiglio (Devaux, Poésies diverses, Bari & Paris, 1977, p. 65).” Lettre 133, n. 1. Ajout d’une dern. phrase : “En mai 1748, il demandera à Élisabeth Ferrand de transmettre à Helvétius son ‘dévouement le plus tendre’ (Bibl. publ. et univ. de Genève, ms. 657, fo 38; Corpus Condillac [1714-1780], éd. Sgard, Genève & Paris, 1981, p. 53).” Lettre 142. Ajout d’une note 5, avec chiffre d’appel, p. 242, après “le ministre d’ici” : “Jacques Hulin (v. lettre 163, note 17).” Lettre 145, n. 7. Ajout d’un dern. par. : “Le 2 décembre 1753, Jean Baptiste François Joseph, comte de Sade, écrit à un correspondant inconnu : ‘Il paraît un livre intitulé Mirza que Saurin avoue et qu’on donne à Helvétius.’ (Bibliothèque de Sade, Papiers de famille, éd. Lever, 1993-, i, p. 622.) Mirza et Fatmé, conte indien, traduit de l’arabe (La Haye, 1754 [=1753]) est généralement attribué à Saurin. Cet ouvrage contient (p. 314-322) une ‘Épître à Monsieur C*** [Collé]’, qui fait l’éloge d’Helvétius et sera publiée en 1772 dans les Épîtres sur la vieillesse et sur la vérité de Saurin (v. lettre 677, Remarques).” Lettre 149, n. 1. Ajout : “À la date du 17 juin 1748, Pierre Clément écrit : ‘Une jeune demoiselle, et peut-être la plus belle personne de France, [...] Mdle Eli, du fond d’un couvent de Normandie part pour Paris il y a deux ans, et vient briller sur notre horison. [...] Imaginez-vous le brouhaha au moment qu’elle parut; tous les yeux et toutes les lorgnettes pointées vers ce nouveau météore; le tourbillon d’admirateurs qui l’entourent et la poursuit aux églises, aux promenades et dans les assemblées. On a prétendu que ses parens ne l’avoient produite au grand jour, que dans le dessein de la marier avantageusement. [...] Elle est retournée dans sa province, et même, dit-on, dans son couvent, avec dessein de s’y faire religieuse.’ (Cinq Années littéraires, Berlin, 1755, i, p. 67-69.) C’est sur ce canevas que Boissy avait brodé sa pièce La Beauté du jour, ou la Fille à l’enchère, que la police avait refusé d’autoriser (Clément, i, pp. 68 et 69; v. aussi g.p., xxviii, p. 281, lettre de Mme de Graffigny du 23 avril 1748.) Nous remercions English Showalter de ces références.” Lettre 155. Ajout d’une rubrique remarques avec la note suivante : “En juillet 1750, Jean Pâris de Montmartel envisageait de se retirer de sa charge de garde du Trésor royal qu’il occupait depuis 1724, et le bruit courait que sa place serait attribuée au fermier général Étienne Michel Bouret (v. Argenson, vi, p. 225). Le 16 août 1750, Mme de Graffigny informe 44

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Volume 1

pourtant Devaux qu’Helvétius ambitionne cette même charge : ‘Je pourois te dire que le Genie me dit hier une bien bonne chose : on lui propose la place que l’on disoit qu’aloit avoir le protecteur de Huin [Bouret]. Entenstu? Il nous en a fait part hier en maniere de consultation. Tu crois bien que je l’approuve tres fort et d’autant mieux que cela avanceroit de trois ou quatre mois la grande conclusion, qui t’etonnera tant, car tu n’en crois encore rien. Ceci est le secret des secret; ainsi gardez-le comme un trezor.’ (g.p., lii, p. 61.) Mais le 20 du même mois, elle annonce : ‘On ne veut plus de la charge dont je t’ai parlé, et je n’ai pas peu contribué à l’en detourner par mille raisons melieure l’une que l’autre, mais trop longues à te dire’ (g.p., lii, p. 66). Pâris de Montmartel exercera cette charge jusqu’en 1755. Nous sommes redevables de ces renseignements à Penny Arthur.” Lettre 156. Nouvelle note 4, avec chiffre d’appel l. 14, après “Je vais aler” (ajout motivé par la correction d’“aler” en “caler” : v. Errata, lettre 156) : “‘Caler la voile [...] ployer, s’humilier devant un plus puissant que soi [...] pour trouver une plus favorable occasion de faire ce qu’on avoit dessein. [...] On le dit même absolument, Il faut caler.’ (Dictionnaire de Trévoux, 1743.)” Lettre 158, n. 4. Ajout d’une dern. phrase : “Selon Bachaumont, ‘c’était un des héros de la méchanceté sur lesquels on prétendoit que Gresset avoit modelé son Cléon.’ (Mémoires, xx, p. 52.)” Lettre 159, n. 2. Ajout d’un dern. par. : “En janvier 1748, l’inspecteur d’Hémery rapporte à propos de Turpin : ‘Turpin, 40 ans. [...] Il est précepteur. Il étoit cy-devant professeur à Caen, d’où il a été chassé. Il a un talent singulier pour les vers, qu’il fait mordants. Il est protégé par M. Helvétius fils, fermier général, qui lui fait une pension. Il a épousé une catin.’ (BnF, ms. fr., nouv. acq. 10783, fo 131.) Nous remercions L.L. Bongie de cette référence.” Lettre 162, n. 5. Ajout d’une dern. phrase : “Le 1er septembre 1751, d’Hémery rapportera au sujet de Bret le bruit suivant : ‘J’ai sçu qu’il etoit toujours fourré chez Made de Graffigny et qu’on le soupconnoit même d’etre son amant.’ (BnF, ms. fr. 10781, fo 70.)” Lettre 163, n. 6, l. 8. Ajout après “(1751).” : “Selon d’Hémery, elle était ‘fille d’un marchand de chevaux de Paris’ et elle avait été ‘femme de chambre de Made de La Garde’ (BnF, ms. fr. 10783, fo 90).” ———, n. 10. Ajout d’une dern. phrase : “Le ‘bon viellard’ est probable45

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ment Jacques Hulin (v. note 17), qui est né en 1681 (v. Marie-Thérèse Inguenaud, ‘Étouffer le scandale de la folie. L’interdiction et la séquestration d’Élisabeth de Ligniville, belle-sœur d’Helvétius’, La cara oculta de la razon. Locura, creenzia y utopia [I Congreso Hispano-Francés], éd. Cinta Canterla, Universidad de Cadix, servizio de Publicaciones, 2001, p. 253-266).” ———, n. 21. Lire “Louise Catherine Moreau (vers 1699-1766), veuve de Pierre Decamps, officier de marine, mort en 1735 en l’île de SaintDomingue. Elle est surnommée ‘la Cousine’ par Mme de Graffigny, parce qu’elle était la cousine de son amant, Léopold Desmarest”. Lettre 166, n. 4, dern. phrase. Après “du père,” lire “Pierre Brachet, marchand de bois à Vitry-le-François, qui avait épousé Marie-Anne Valleré. Mme de Graffigny se réfère à lui dans une lettre du 2 août 1752”. Lettre 168, n. 4, l. 5. Ajout après “Rozay-en-Brie.” : “Ils lui avaient coûté 628 000 livres, somme qu’il avait payée en empruntant 320 000 livres à Geneviève Dousseau (v. m.c., cxv, 590, 19 mars 1752), à qui il avait acheté Voré deux ans auparavant (v. lettre 156, note 4).” Lettre 171, “manuscrit”. Lire “manuscrits”. Ajout : “b. Bibl. hist. de la ville de Paris, ms. 3069, fo 71 recto-71 verso; 2 p.; copie faite au xviiie siècle. Nous devons ce renseignement au regretté Jean-Claude David.” ———, Texte, p. 276, l. 2. Ajout après “chez Helvétius.” : “Le b contient de nombreuses omissions et erreurs de transcription (ex.: ‘franchir’, pour ‘trancher’; ‘fache’, pour ‘coute’; ‘pas pour’, pour ‘par pure’).” Lettre 172, n. 3. Ajout : “Mais il s’agit plus probablement d’Élisabeth Charlotte de Beauvau-Craon, née en 1705, l’une des filles de Marc de Beauvau, prince de Craon, et de Marguerite de Ligniville. Elle avait épousé Charles François Ferdinand La Baume de Montrevel, marquis de SaintMartin (1695-1736), et avait été la première dame du palais de Catherine Opalinska, reine de Pologne.” Lettre 175, n. 1. Ajout : “Elle est ‘la tante’ qui est mentionnée plus bas (l. 10) et dans la lettre suivante (p. 284, l. 2).” ———, n. 2, col. 1, entre “p. 247.” et la parenthèse. Ajout : “C’est par erreur que Mme de Graffigny s’était référée dans cette lettre à la paroisse Saint-Sulpice. Sa nouvelle maison, comme elle l’indique dans sa lettre du 46

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Volume 1

15 août, était située dans la paroisse Saint-Séverin, ce que confirment plusieurs documents notariaux – bail, apposition de scellés après décès, inventaire, etc.” ———, col. 2, après “note 6),”. Ajout : “celui de Saint-Séverin, Charles Melchior Daumet de Brinon,”. Lettre 177, n. 3. Ajout : “Signalons que le contrat de mariage d’Élisabeth de Ligniville avait été signé en présence du comte d’Argenson (v. m.c., xci, 874, 26 mai 1751).” Lettre 180, Remarques. Ajout du passage suivant : “La seconde de ces notices étant seule à indiquer le nom de Mme de Ligniville comme destinataire de cette lettre, il s’agit sans doute d’une hypothèse. En fait, la requête de Palissot est probablement adressée à Mme de Graffigny qui la mentionne deux jours plus tard dans une lettre à Devaux (g.p., lii, p. 179). Nous sommes redevables à J.-C. Vayssette de ce renseignement.” Lettre 181, n. 1. Ajout : “D’après Michaud, il avait accompagné Helvétius lors de ses tournées de fermier général (Biographie universelle, ix, p. 87a; l’article ‘Helvétius’ est dû à Pierre Tiffon de Saint-Surin).” Lettre 192, n. 1. Ajout en début de note : “Anne Marie Avrillon, femme de Charles Genin, et mère de deux enfants, avait déjà été au service de Mme de Graffigny à Lunéville.” Première phrase : Au lieu de “En 1748, Marie Genin était venue de Lorraine”, lire “En 1748, peu après la mort de son mari, elle était venue de Lorraine”. Ajout d’une dern. phrase : “Marie Genin restera avec Mme de Graffigny jusqu’à la mort de sa maîtresse en 1758, et mourra une dizaine d’années plus tard.” Lettre 196, n. 5, dern. phrase. Lire “Docteur en médecine, il participera en 1761 à l’autopsie du duc de Bourgogne, et il mourra régent de la faculté de médecine de Paris”. Lettre 200. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Signalons qu’Helvétius se trouvera à Lumigny le 10 avril, le 30 octobre et le 14 novembre 1753, dates auxquelles il signera des actes notariaux préparés par Jean-François Cordellier, son notaire à Faremoutiers (Archives départementales de Seine-et-Marne, Melun, 98 e 36).” Lettre 208, Remarques. Ajout d’un dern. par. : “Le 13 mars 1755, Jean Baptiste François Joseph, comte de Sade, raconte à un baron non identifié 47

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une autre anecdote relative à Fontenelle et à Mme Helvétius : ‘M. de Fontenelle a pensé mourir, mais il est hors d’affaire. Il envoya l’autre jour demander à dîner à Mme Helvétius, qui avait résolu ce jour-là de rester dans son lit et de ne voir personne. Mais ne voulant pas refuser M. de Fontenelle, elle se leva pour être en état de le recevoir et de lui donner à dîner. M. de Fontenelle arrive. Mme Helvétius lui dit : « Monsieur, je comptais dîner dans mon lit, je me suis levée pour vous, ce que je n’aurais fait pour personne, pas même pour mon mari. – Madame, lui dit Fontenelle, vous vous levez pour moi, mais vous vous couchez pour lui. » Je souhaite qu’à cent ans vous en disiez autant.’ (Bibliothèque de Sade [1], Papiers de famille : le règne du père [1721-1760], éd. Lever, 1993-, p. 670.)” Lettre 212, l. 16. Ajout de la lettre d’appel a après le mot “vive”. ———. Ajout d’une rubrique texte, avec la note suivante : “a Erreur d’Helvétius pour ‘vide’? Nous sommes redevables à notre collègue Raymond Joly de cette suggestion.” Lettre 221, n. 2. Lire “Peut-être Pierre Noël, qui avait été successivement commis au dixième, commis surnuméraire au clergé, clerc aux archives du prince de Conti, et secrétaire d’Antoine Henri Porlier de Rubelles, conseiller au Parlement, puis de Victor Maurice de Riquet, comte de Caraman (1727-1807), colonel qui allait faire toutes les campagnes de la guerre de Sept Ans (v. lettre 157, note 3). Noël avait été incarcéré à For-l’Évêque (1746-1747) et à la Bastille (1751-1752) pour avoir distribué des nouvelles à la main remplies de faits ‘aussy faux qu’injurieux’ (v. BnF, ms. fr., n. a. 1891, fo 411, et Arsenal, Bastille, ms. 11544)”. ———, n. 6, début de la seconde phrase. Lire “Il ne s’agit probablement pas de Charles Coizevaux de Brécourt, chevalier de Saint-Louis et lieutenant-colonel au régiment de Navarre, qui avait épousé en 1715 Marie Marguerite Le Sueur de Mitry, avait quitté le service en 1743, avait au moins 75 ans en 1755, et allait mourir en 1757, mais de son fils,”. Lettre 223, n. 2. Lire “Il pourrait s’agir d’Andrew Stuart (1725-1801), avocat écossais qui prendra la défense de son pupille, le duc d’Hamilton, dans le célèbre procès Douglas de 1769, ou bien de Charles-Édouard Stuart, le Jeune Prétendant, qu’Helvétius avait abrité pendant quelque temps à Paris (v. lettre 698, note 8). Mais le ‘Stuard’ mentionné par Helvétius est plus probablement le négociant en vins John Stewart (v. lettre 435, note 11)”.

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Lettre 240, n. 5, l. 4. Ajout après “Feillet.” : “Il mourra à Rémalard le 19 mars 1767 à l’âge d’environ 55 ans.” Lettre 244, n. 1. Lire “Nicolas Antoine Boullanger (1722-1759), issu d’un milieu de commerçants parisiens, est le fils d’Antoine Boullanger (16931776), papetier de la rue Saint-Jacques, et de Geneviève Le Dreux (17031769), qui s’étaient mariés en 1719. Comme beaucoup d’enfants de la petite bourgeoisie jansénisante, il est élève au collège de Beauvais, rue Jean-de-Beauvais, où il ne tarde pas ‘à se distinguer de ses condisciples par une ardeur insatiable pour l’étude, une émulation vive et soutenue, et un esprit de recherches et de discussion bien rare dans un âge aussi tendre’ (Berthre de Bourniseaux, Le Charlatanisme philosophique, 1807, p. 274). Ses prises de position ultérieures ne manqueront pas de scandaliser sa dévote famille. Boullanger commence une carrière dans les Ponts et chaussées en 1745, date à laquelle il est nommé sous-ingénieur à Langres, et se voit confier la construction de divers ponts dans la région, dont ceux de Vaucouleurs et de Foulain. En 1750, il tombe malade, et pour lui permettre de se soigner chez ses parents tout en continuant d’exercer sa profession, Trudaine le mute à Paris, où il reste deux ans. En mai 1752, il est nommé sousinspecteur à Tours, où il entretient des rapports tendus avec son ingénieur en chef, Mathieu Bayeux, et où sa santé se détériore. En avril 1755, Trudaine le nomme sous-ingénieur à Versailles. Le 12 décembre 1758, sa santé vacillante l’oblige à prendre sa retraite, et il meurt le 16 septembre 1759 à l’âge de 37 ans. Malgré sa disparition précoce, Boullanger a beaucoup écrit. Cependant, seuls sa Nouvelle Mappemonde (sans nom d’auteur, Paris et Nuremberg, 1753, BnF, Cartes et plans : Ge dd 2987/104; édition posthume parue avec nom d’auteur, Bordeaux, 1760, Cartes et plans Ge dd 2987/105), son Mémoire sur une nouvelle mappemonde (1753), et l’article “Corvée” de l’Encyclopédie (1754) ont paru de son vivant. Les œuvres auxquelles il doit sa notoriété sont posthumes. Les Recherches sur l’origine du despotisme oriental paraissent en 1761, et L’Antiquité dévoilée en 1766. Quant à son ouvrage intitulé “Anecdotes de la nature”, commencé en 1746, et auquel il attachait beaucoup d’importance, il est resté manuscrit (Bibl. du Museum d’histoire naturelle, ms. 869) et serait encore ignoré si Jacques Roger ne l’avait retrouvé en 1953. Il est enfin à noter que Boullanger et les membres de sa famille écrivent toujours leur nom ‘Boullanger’. Voir Marie-Thérèse Inguenaud, ‘Nicolas-Antoine Boulanger, encyclopédiste et ingénieur des Ponts et chaussées. Documents inédits,’ R.H.L.F., 96 (1996), p. 990-1012, et ‘La famille de Nicolas-Antoine Boullanger et les milieux jansénistes’, Dix-huitième Siècle, 30 (1998), p. 361-372”. 49

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Lettre 248, n. 1. Lire “Léger Marie Simon, receveur général des domaines et bois d’Alençon depuis 1749 (v. Archives départementales de la SeineMaritime, Rouen, ii b 167). Il pourrait aussi s’agir de Pierre Simon, clerc commis au greffe du Conseil d’État privé (1715-1759), mais cette seconde identification est nettement moins probable”.

Volume 2 Lettre 257, n. 5. Ajout : “On conserve à Voré une ‘Note de Mme d’Andlaw pour la place de femme de charge; convention avec Mlle Félicité, femme de La Jeunesse, chargée des fonctions de sa mère, Mme Bonhomme’.” Lettre 265, n. 3. Au lieu d’“épouser en 1759 le fermier général FrançoisJacques Baudon.”, lire “épouser en 1759 le fermier général François Baudon, et mourir après le 1er août 1799 (v. m.c., xcix, 764)”. Lettre 268, n. 2. Ajout : “Peut-être s’agit-il, non de Jouval, mais de Jonval. Un certain C.P. Jonval rédigera la partie des spectacles de L’Avant-Coureur de 1760 à 1764 (voir l’article de J. Sgard dans son Dictionnaire des journalistes, Oxford, Voltaire Foundation, 1999, 2 vol., i, p. 529). Est-ce d’ailleurs le même personnage que Cabanès de Jonval, originaire d’Arles, qui travaillera pour la Société typographique de Bouillon? Le libraire lyonnais, Aimé Delaroche, le recommande ainsi à Pierre Rousseau : ‘Si vous avez besoin d’un homme de lettres, d’une bibliothèque vivante, vous trouverez une mémoire toujours prête à vous donner les notions les plus sûres et les réminiscences les plus exactes.’ (Archives Weissenbruch, Bruxelles, farde 10, lettre 3; F. Clément, Le ‘Journal encyclopédique’ et la Société typographique, Catalogue d’une exposition au Musée ducal de Bouillon, Bouillon, 1955, p. 26.) Il mourra à Bouillon en 1778.” Lettre 269, n. 6, dern. ligne, après “pour l’hommage”. Ajout : “(v. lettre 248, note 3)”. Lettre 281. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “À l’époque de cette lettre, le livre De l’Esprit avait déjà été imprimé, mais sa publication avait été suspendue afin qu’on apporte des modifications au texte. Helvétius allait pourtant distribuer à certains de ses amis des exemplaires de l’émission ‘sans cartons’ (v. lettre 425, note 26 ci-dessous).” Lettre 287, n. 3, l. 1-4. Lire “Originaire d’Auxerre, Laurent Durand (vers 1712-1763), libraire qui avait été chargé par Helvétius de publier De 50

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l’Esprit, avait été le prote de Jacques Chardon, avant d’être reçu libraire en 1738. Selon d’Hémery, il était ‘l’un des plus rusés et des plus suspects de la Librairie’ (BnF, ms. fr. 22107, fo 26). Il avait édité les premiers ouvrages”. Lettre 290, n. 4, l. 1-6. Lire “Helvétius ayant remis à ses amis quelques exemplaires de la première émission de l’édition originale de L’Esprit (v. lettre 425, note 26 ci-dessous), il est possible de déterminer le passage auquel”. Lettre 315, n. 1. Lire “Georg-Adam, comte de Starhemberg (1724-1807), ambassadeur impérial en France depuis 1754”. Lettre 325, n. 4. Lire “De l’Esprit, p. 3, note (a). Duclos se fait l’écho de cette allégation, mais c’est pour la réfuter : ‘Tercier, le censeur du livre De l’Esprit, dit qu’il n’avoit pas vu la note sur Mallebranche dans le livre dont il s’agit, tandis qu’elle étoit paraphée de sa main; il vouloit plus, il vouloit nier qu’il eût vu le livre, et assurer qu’on lui en avoit fourni un autre qui n’étoit point celui qui parut. Ses amis l’empêchèrent de se déshonorer, sous prétexte de se tirer d’affaire.’ (Œuvres complètes, éd. Auger, 1820-1821, 9 vol., ix, p. 139.) Il s’agit de la note suivante : ‘Il n’est pas nécessaire d’avoir recours au bon mot du P. Malebranche, qui, lorsqu’on lui soutenoit que les animaux étoient sensibles à la douleur, répondoit, en plaisantant, qu’apparemment ils avoient mangé du foin défendu.’ (De l’Esprit, p. 3.) Aucune mention de Malebranche ne figure dans les passages supprimés par l’abbé Barthélemy”. Lettre 335, n. 1. L’actuel contenu de la note 1 devient la nouvelle note 1 de la lettre 405 (v. infra); ce contenu est remplacé par le texte suivant : “Le destinataire de cette lettre est peut-être l’abbé Antoine Louis Lambert, docteur en Sorbonne et sacristain de la chapelle oratoire du roi. Ces deux postes le mettaient à portée de connaître les dernières nouvelles de la Sorbonne et les préventions du Dauphin contre Helvétius. Neveu d’un grand ami de l’auteur, l’abbé Barbier (v. lettre 135, note 2), il tenait Helvétius au courant des péripéties de l’affaire (v. le début de la lettre 361).” Lettre 340, n. 1. Lire “Ce neveu est, soit Pierre Étienne Germain Durand, né en 1728, futur gendre de Jacques Lambert, libraire en 1761 et adjoint à la Librairie en 1779, soit son frère, Claude Jacques Charles Durand de Sugères, ancien avocat au Parlement, futur gendre de Laurent Durand, libraire en 1771, et habitant en 1788 rue du Foin, dans la maison de Laurent”. Lettre 342, n. 1. Nouvelle note 1, avec chiffre d’appel, par. 2, l. 1, après “J’ai 51

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leu son livre” : “Helvétius avait donné à Thieriot un exemplaire de la première émission de l’édition originale de L’Esprit. Cet exemplaire, conservé à l’université Cornell, porte sur la page de titre l’inscription suivante de la main d’Helvétius : ‘Mr Helvetius presente cet exemplaire à Monsieur Thierio.’” L’actuelle note 1 devient la note 2. Lettre 347, n. 2. Le début de cette note (l. 1-5) est modifié et complété comme suit : “Deux exemplaires de L’Esprit ayant appartenu à Voltaire sont conservés à la Bibliothèque nationale de Russie (ancienne bibliothèque Saltykov-Shchédrine) à Saint-Pétersbourg. L’un et l’autre sont de la seconde édition de l’ouvrage, laquelle a dû sortir des presses à la fin de septembre 1758, puisque dans la présente lettre, écrite le mercredi 27 septembre, Thieriot promet d’envoyer l’un de ces exemplaires ‘dans la semaine’. L’autre exemplaire a été expédié à Voltaire par Helvétius (v. fin de la lettre précédente et lettre 353, par. 1). Le libraire qui avait entrepris cette seconde édition est très probablement Laurent Durand. En effet, la seconde édition ressemble matériellement à l’originale au point qu’on les confond souvent; en outre, c’est Durand qui se charge d’expédier l’exemplaire qu’Helvétius destinait au patriarche de Ferney. La même bibliothèque possède également”. Lettre 348, n. 3, “Ragoût, sottise, extravagance”. Lire “Parmi les sens figurés de ce terme italien, on relève ceux de salmigondis, fourre-tout; ouvrage mal fait, bâclé; sottise, niaiserie”. Lettre 353, n. 1. Ajout : “Toutefois, selon Graham Gargett (Religion, Journalism and the Struggle against philosophie : Trublet at the Journal chrétien [1758-1760], Studies, 336 [1996], p. 248, note 114), il se pourrait que cette lettre date de novembre, Helvétius ayant alors pu lire la note de Trublet parue le même mois (v. note 5 de la présente lettre), aussi bien que la première critique détaillée de L’Esprit parue dans le Journal de Trévoux (v. note 3 de la présente lettre).” ———, n. 5. Ajout après la première phrase : “Il connaissait Helvétius depuis au moins le 26 mars 1756, jour où il avait dîné chez lui en compagnie de Duclos (v. son Journal inédit, cité par J.R. Armogathe dans R.H.L.F., lxxvi [1976], p. 76).” Lettre 370, “note explicative”. Lire “notes explicatives”. Nouvelle note 2, avec chiffre d’appel au troisième paragraphe, après “la Sorbonne n’aura plus rien à dire.” : “Prévision qui ne se réalisera pas. Selon Helvétius, ‘ce fut sur-tout l’archevêque de Paris qui pressa la Sorbonne de 52

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s’élever contre L’Esprit qu’elle n’entendoit pas.’ (De l’Homme, édition originale, 1773, ii, p. 745, note a.)” Lettre 405. Note 1 avec texte nouveau, qui est celui de l’ancienne note 1 de la lettre 335 (v. supra), concernant Chauvelin. Les notes 1, 2 et 3 deviennent les notes 2, 3 et 4. Lettre 420, Manuscrit. Ajout : “L’original autographe figurait dans le catalogue d’autographes de Thierry Bodin (6, septembre 1999, no 40).” ———, Imprimés. Ajout : “iv. Recherches sur Diderot et l’Encyclopédie, no 28, p. 167-168.” Lettre 422, n. 2. Ajout : “D’après une lettre de Thieriot à Voltaire du 19 janvier 1756, Nicolas François Liébault avait récité de mémoire ce Poème de la loi naturelle ‘chés Mad. de Grafigni et chés Helvétius’. ‘J’y fus invité pour l’entendre, ajoute-t-il, mais j’étois engagé.’ (Best. d. 6695.) Selon Mme de Graffigny, cette lecture n’avait pourtant eu lieu chez elle que le mois suivant. Le 7 février 1756, elle avait écrit à Devaux : ‘Enfin, j’entendis hier le poeme de V. Le Chien [Liébault] vint diner ici et il le lut, quoique ce ne soit qu’une repetition de ce qu’il a dit en mille endroit.’ (g.p., lxiv, p. 17.) La lecture chez Mme de Graffigny à laquelle Thieriot avait été invité avait dû être remise.” Lettre 425, n. 26, par. 1. Lire “La première rumeur que rapporte Tercier était fondée : la seconde émission de l’édition originale de L’Esprit, parue vers le 27 juillet, comportait les cartons exigés par le deuxième censeur (v. lettre 290). Quant au bruit ‘qu’on en avait tiré pour les amis, qui sont differens des autres’, Helvétius avait effectivement distribué à ses amis un certain nombre d’exemplaires de la première émission, non cartonnée, de l’édition originale. Quatre de ces exemplaires ont été localisés : deux se trouvent à l’université Cornell (l’un ayant été présenté à Thieriot par l’auteur, et l’autre portant les armes de Jean de Boullogne [v. lettre 408, note 6]); le troisième est à Saint-Pétersbourg (exemplaire annoté par Diderot), et le quatrième est à la Bayerische Staatsbibliothek de Munich”. ———, par. 2, l. 1-6. Lire “Il est peu probable que Tercier se réfère à la seconde édition clandestine de L’Esprit, publiée elle aussi par Durand en septembre 1758 (v. lettre 347, note 2), le texte de cette édition étant identique à celui de la seconde émission de l’édition originale. Signalons pourtant qu’au moment où le censeur a exigé l’insertion de cartons dans l’édition originale, Helvétius a conservé les pages retranchées. Il les a insérées plus tard dans des exemplaires de la seconde édition, confectionnant ainsi des 53

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exemplaires ‘mixtes’, qu’il a donnés à ses amis, surtout pendant les années 1765 à 1768”. ———, l. 6-22 (“L’un de ceux-ci... en Prusse en 1765”). Inchangées. ———, l. 23-39 (“D’autre part... Iowa”). Lire “D’autre part, en juillet 1766, l’auteur a fait parvenir à Beccaria ‘un exemplaire de l’édition in-4o, sans cartons, du livre De l’Esprit’ (Beccaria, Traité des délits et des peines, éd. Rœderer, 1797, p. lv; Medlin, lettre 17), cette description étant due à Morellet, qui avait été chargé par Helvétius d’acheminer l’ouvrage à Beccaria. (Nous sommes redevables à Paul Leclerc et à Dorothy Medlin d’avoir retrouvé cette citation tirée de la lettre d’accompagnement que Morellet a jointe à son envoi. Keim date cette lettre inexactement de 1756 [p. 230, note 4].) Cet exemplaire de L’Esprit est probablement celui qui est conservé actuellement à la Biblioteca Ambrosiana, de Milan (indication que nous devons à Carlo Capra). Enfin, d’autres exemplaires de cette édition sont conservés à la Bibliothèque nationale de France (Rés. R 896), à la bibliothèque de l’Arsenal, et à l’université d’Iowa”. ———, l. 39-47 (“Ajoutons ... Leningrad.”). Suppression. ———, par. 3 (“Reste à déterminer ... de ses amis.”). Suppression. ———, par. 4. Lire “Nous remercions de ses conseils Charles McNamara, conservateur des livres rares à l’université de la Caroline du Nord (Chapel Hill), qui, dans une communication faite à Toronto en 1985, a résolu tous les problèmes posés par les éditions in-quarto de L’Esprit. Voir aussi David Smith, Bibliography of the Writings of Helvétius, Ferney-Voltaire, Centre international d’étude du xviiie siècle, 2001, p. 105-133”. Lettre 430, “manuscrit”. Lire “manuscrits”. Ajout : “b. Archivio della Congregazione per la Dottrina della Fede [acdf], Sant’Uffizio, Censura Librorum, 1757-1758, liasse 7.” ———, Remarques. Ajout d’un second paragraphe : “Signalons que les archives de l’Index et du Saint-Office ont été ouvertes aux chercheurs en 1998. Voir à ce sujet Laurence Macé, ‘Les Lumières françaises au tribunal de l’Index et du Saint-Office’, Dix-huitième Siècle, 34 (2002), p. 13-25. L’auteur de cet article nous a généreusement communiqué les références suivantes relatives aux dossiers concernant les condamnations de L’Esprit et de L’Homme : acdf, Sant’Uffizio, Stanza Storica, n.4.e, Theses ab anno 1740 usque ad 1775, fo 116 verso-177 recto; Ibid., Censura librorum 17571758, dossier 7; Index, Protocolli 1773-1778, dossier 4, fo 49 recto-53 verso.” Lettre 435, Remarques. Ajout d’un dern. par. : “Dans une lettre à David Hume du 12 décembre 1763, Adam Smith expliquera pourquoi la seconde 54

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édition de sa Theory of Moral Sentiments (1760) ne comporte aucune mention de L’Esprit, qui avait été traduit en anglais en 1759 : ‘Veuillez transmettre mes compliments à tous les hommes de génie de France qui me font l’honneur de connaître quelque chose à mon sujet, mais surtout à M. Helvétius, qu’il sache ou non quoi que ce soit de moi. Dites-lui que mon ouvrage, bien que n’étant pas encore publié, avait déjà été imprimé au moment où j’ai eu l’occasion de lire le sien, ce qui m’a empêché d’en faire état parmi les autres systèmes philosophiques.’ (J.R. MacCulloch, Sketch of the Life and Writings of Adam Smith, LL.D., Édimbourg, 1855, ante p. 43, fac-similé; The Correspondence of Adam Smith, éd. Mossner & Ross, Oxford, 1987, p. 414; traduction.)” Lettre 437, n. 1. Ajout : “Il mourra après le 27 avril 1793 (v. m.c., xcix, 743).” Lettre 438, n. 3, l. 14, après “Commentaire.)”. Ajout : “Deux jours plus tard, Gaspard François de Fontenay, ministre plénipotentiaire de Saxe, écrit de Paris au comte Heinrich von Brühl, ministre des Affaires étrangères de Frédéric-Auguste iii : ‘Mr Helvetius, autheur du livre De l’Esprit qui a tant fait de bruit, vient d’être éxilé sur une de ses terres.’ (Archives d’État, Dresde, loc. 2742, Fontenay, vi, iva, fo 209 recto.)” Lettre 441, n. 5. Ajout : “Selon Duclos, Helvétius avait été redevable à Mme de Villette, née Thérèse Charlotte Cordier de Launay, d’avoir entrepris le livre De l’Esprit : ‘Il fit le premier chapitre pour lui expliquer un passage de Locke qu’elle n’entendoit pas.’ (Œuvres complètes, éd. Auger, 1820-1821, 9 vol., ix, p. 138.)” La lettre 442 est supprimée. Voir lettre 200 bis. Lettre 445. Ajout d’une note 6, avec chiffre d’appel p. 267, post-scriptum, l. 3, après “Geoffrin” : “Selon Marmontel (Mémoires, éd. Tourneux, 1891, 3 vol., ii, p. 239) et F.L. d’Escherny (Mélanges de littérature, 1811, 3 vol., iii, p. 128), Helvétius était devenu persona non grata chez Mme Geoffrin après l’affaire de L’Esprit. La présente Correspondance contient pourtant plusieurs témoignages à l’effet contraire (notamment les lettres 361, 425, par. 17, 445, 446, 453, 456, 484, 497 et 499, cette dernière lettre étant datée de 1763).” Lettre 450. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Duclos fournit de cette aventure, pour autant qu’il s’agisse bien de la même, une version comportant une variante importante : ‘Dans le temps des 55

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persécutions qu’on suscita à Helvétius pour son livre De l’Esprit, il reçut une lettre d’une m[aquerelle], comme elles en écrivent tous les jours aux gens qu’elles savent un peu à leur aise. Elle lui proposoit une fille jeune et charmante. Cette lettre avoit été écrite à la persuasion d’un jésuite, qui imaginoit qu’Helvétius se seroit rendu à l’invitation, afin de le représenter à la reine, qui le protégeoit, comme un libertin indigne de ses bontés. Helvétius eut la certitude de cette manœuvre par la m[aquerelle] même, qui, pour de l’argent, lui avoua tout.’ (Duclos, Œuvres complètes, éd. Auger, 1820-1821, 9 vol., ix, p. 139.) En ce qui concerne par ailleurs le père Plesse, Helvétius s’était, selon Saint-Lambert, porté à son secours après l’expulsion des jésuites : ‘M. Helvétius avoit appris que ce jésuite [...] étoit confiné dans un village, où il souffroit dans sa vieillesse la plus extrême pauvreté. Il alla trouver un des amis de ce malheureux, & lui donna cinquante louis. ‘Portez-les, lui dit-il, au Père ***, mais ne lui dites pas qu’ils viennent de moi. Il m’a offensé, & il seroit humilié de recevoir mes secours.’ (Saint-Lambert, Essai..., dans Le Bonheur, 1772, p. cx.)” Lettre 452. Ajout d’une note 5, avec chiffre d’appel au dern. par., après “Allemagne” : “C’est sans doute Chastellux qui enverra d’Oppenheim, petite ville située sur la rive gauche du Rhin à 18 km au sud-est de Mayence, sa réponse à une ‘lettre particulière de Paris’ du 17 mai 1760, parue dans la Gazette des Pays-Bas, dans laquelle avaient été décernés à la comédie des Philosophes les éloges de ‘jolie chanson’, de ‘comédie ingénieuse’ et de ‘coup mortel porté au nombreux parti des raisonneurs ou raisonnistes universels’ (op. cit., xlii, 22 mai 1760, Supplément). Dans sa réponse, Chastellux rétorque que ‘cette pièce froide & sans aucun intérêt n’a fait nulle sensation dans Paris’. ‘La pièce, ajoute-t-il, étoit tombée tout à plat à la première représentation. L’application de plusieurs portraits excita la curiosité de la cabale ennemie des enciclopédistes, et Les Philosophes furent joués quatre fois de plus.’ (Ibid., xlvi, 5 juin 1760, lettre datée du 30 mai 1760.) Dans une contre-attaque du 19 juin, l’auteur de la ‘lettre particulière’ affirme : ‘Votre homme d’Openheim n’est pas difficile à connoître’, et il ajoute qu’il est ‘désigné dans Les Philosophes’, et que c’est un ‘soldat littéraire, condamné par la nature à vieillir sans emploi dans la légion’. Quant à la pièce de Palissot, poursuit-il, elle ‘a eu quatorze représentations de suite, avec une affluence qui n’a point d’exemple en cette saison’, et ‘le libraire en a vendu 3000 exemplaires le premier jour qu’il l’a mise en vente’. (Ibid., li, 23 juin 1760.) Ces références nous ont été aimablement fournies par André Magnan. Nous n’avons relevé aucune indication que Chastellux soit désigné dans Les Philosophes.” 56

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Lettre 454. Lettre renumérotée “455 ter”; datation rectifiée en “[Vers le 29 juin 1760]”. ———, n. 2. Lire “L’une des deux lettres qu’Helvétius avait reçues ‘huit ou dix jours’ auparavant (v. par. 1) est certainement la lettre de Chastellux datée du 13 juin 1760 (lettre 455 bis), dont le contenu est reproduit approximativement dans la présente lettre. Elle a dû mettre deux semaines à parvenir à Helvétius, de sorte que la présente lettre doit dater à peu près du même moment qu’une lettre adressée par Mme Helvétius à Lévesque de Burigny, datée du 29 juin et dont le contenu est semblable (v. lettre 456)”. ———, n. 4. Lire “Lettre 455 bis”. Lettre 455, n. 4, deuxième et troisième phrases. Lire “Les Si et Les Pourquoi sont de Morellet, et Les Quand et Les Qu’est-ce, de Voltaire. Les Si et les Mais, lettre à M. l’abbé de La Porte est un ouvrage séparé, inconnu à Barbier, et attribué, probablement à tort, à l’abbé Morellet par le catalogue de la BnF ‘d’après le catalogue Solsinne’ [=Bibliothèque dramatique de Soleinne, vi, p. 141]”. ———, n. 7, l. 6, après “1759, p. 8).” Lire “Morellet a décliné la paternité de ce Mémoire, d’abord dans une lettre du 8 juillet 1760 au major de la Bastille : ‘On me feroit une grande injustice si on m’en croyoit l’auteur’ (Bibl. mun. de Lyon, Charavay 632, fo 3736; Medlin, lettre 3), et plus tard en s’adressant à A.A. Barbier (Dictionnaire des ouvrages anonymes, 18721879, 4 vol., iii, p. 141). Pour sa part, Voltaire ajoutera de sa main sur la page de titre de son exemplaire de l’arrêt du Parlement : ‘On tient que ce discours est d’Abraham Chaumeix.’ (E. Philips & Jean A. Perkins, ‘Some Voltaire Marginalia’, Studies, cxiv [1973], p. 18.) Il ajoutera également une note sur Chaumeix à son Russe à Paris, de 1771 : ‘Ce fut lui qui dénonça au parlement de Paris le Dictionnaire encyclopédique.’ (Moland, x, p. 127.)”. ———, n. 8. Ajout : “Dans une lettre qui date de la fin de juillet ou du début d’août 1763, Lévesque de Burigny écrit : ‘Vous savés comment ils [les philosophes] ont traité M. Abraham de Chaumeix. Ils ont persuadé au public qu’il s’étoit fait crucifier.’ (Fondation Voltaire, mss Lespinasse, vol. 4, p. 192.)” Lettre 460, n. 10. Ajout : “Voltaire reviendra sur cet envoi dans une lettre à Mme Belot datée de janvier 1761 par Besterman : ‘V. serait fort aise que Made B. se partageast entre le Perche et les Alpes, mais le Perche est voisin et les Alpes sont bien loin, et le mont Jura est un rude seigneur avec ses 57

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neiges. Si Me B. voit le philosophe très aimable H., elle est suppliée de luy dire que son frère V. est son plus zélé partisan, plein de la plus tendre estime pour luy. Il avait envoyé au philosophe H. et au philosophe Spartacus [Saurin] un Pierre. Tout est arrêté à la poste.’ (Best. d. 9550.)” Lettre 461, Remarques. Ajout : “Pour l’identification de l’expéditeur de cette lettre, voir lettre 626, note 3.” Appendice 2, Imprimé ii, “8 p.”. Lire “7 p.”. ———, Texte, l. 1-6. Lire “On trouve deux exemplaires du i, l’un à la bibliothèque Sainte-Geneviève et l’autre à l’université de Glasgow, et trois exemplaires du ii, respectivement à l’Arsenal (4o Sc a 299[5]), à l’université du Wisconsin et à l’University of Western Ontario. Les textes de ces deux éditions sont identiques, à part deux accents et l’absence de la strophe 16 dans le ii. Par ailleurs, le ii a une page de moins et ses ornements sont différents de ceux du i”. ———, n. expl. gén. Complément à la dern. phrase : “Alexandre Tanevot de Reuilly (1692-1773), qui était également censeur royal depuis 1753 et avait été admis en 1758 comme membre associé étranger de l’académie de Nancy”. Appendice 3. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Les clauses ‘le Roi étant en son Conseil’ et ‘Sa Majesté y étant’ indiquent que le roi avait participé en personne au conseil lors duquel avait été délibéré l’arrêt en question. Les arrêts qui comportaient la mention ‘de l’avis de Monsieur le chancelier’ provenaient du Bureau pour les affaires de Chancellerie et de Librairie, connu aussi sous le nom de Bureau de Chancellerie. Le conseil du roi comprenait généralement deux conseillers d’État et de quatre à six maîtres des requêtes, choisis uniquement par le chancelier. En principe, il se réunissait le lundi, mais le 10 août 1758 était un jeudi. Dans le cas du présent arrêt, dont l’urgence était reconnue, le chancelier, avant de faire signer l’arrêt par le roi (v. lettre 311), s’est sans doute contenté de consulter Malesherbes, Bernis et certains membres du Bureau, lesquels étaient Henri François d’Aguesseau, Jean-Baptiste Paulin d’Aguesseau de Fresnes, conseillers d’État, René Choppin d’Arnouville, Antoine Jean Gaigne de Perrigny, Jean-François Dufour de Villeneuve, Antoine Jean Amelot de Chaillot, Louis Le Peletier de Mortefontaine et Charles André de La Coré, maîtres des requêtes. Voir M. Antoine, Le Fonds du Conseil d’État aux Archives nationales, 1955, pp. 38, 42 et 63; Le Conseil du roi sous le règne de Louis xv, 1970, pp. 159 et 349; W. Hanley, 58

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‘The Provenance of the Royal Condemnation of Voltaire’s La Voix du sage et du peuple’, Studi francesi, lxxxvii (1985), p. 510; et l’Almanach royal de 1758.” Appendice 4. Ajout d’une rubrique manuscrit, avec l’indication suivante : “A. Bibl. mun. de Lyon, Rés. 135 276; copie.” ———, Texte. Ajout d’un dern. par. : “Comme l’a remarqué l’abbé Trublet (v. lettre 325 bis, note 2), le mot ‘par’ figurant vers la fin du premier paragraphe devrait se lire ‘sur’. Cette erreur typographique se retrouve dans tous les imprimés.” ———. Ajout d’une rubrique note explicative, avec la note expl. gén. suivante : “L’abbé Salmon, censeur royal, a approuvé cette rétractation le 20 août 1758 (v. lettres 317-322).” ———. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Dans un petit ouvrage de 6 pages in-4o intitulé Lettre du secrétaire de l’Encyclopédie à Mr Helvétius (Arsenal : 8 bl 37945), l’auteur anonyme fait le commentaire suivant : ‘Votre rétractation a tout ce qu’il faut pour imposer aux puissances et les séduire, et en même temps pour faire apercevoir aux clairvoyants que vous n’avez pas changé de sentiment. [...] Vous n’avez fait qu’obéïr à la nécessité.’ (Op. cit., p. 2-3.)” Appendice 5, “manuscrit”. Lire “manuscrits”. Ajout : “b. Bibl. mun. de Lyon, Rés. 135 276; copie.” Appendice 6, “imprimé”. Lire “imprimés”. ———, Imprimé i, dern. ligne. Ajout d’une diagonale : “m. dcc. lviii. / AVEC PRIVILEGE DU ROI.” ———. Ajout d’un second imprimé : “ii. [page de titre :] MANDEMENT / DE MONSÉINEUR [sic] / L’ARCHEVÊQUE / DE PARIS, / PORTANT condamnation d’un Livre / qui a pour titre, DE L’ESPRIT / [vignette] / A PARIS, / Chez C. F. SIMON, Imprimeur de la Reine & / de Mon eigneur l’Archevêque, rue des / Maturins. / [trait double] / m. dcc. lviii. / AVEC PRIVILEGE DU ROI.” J

———, Texte, l. 11. Ajout après “Toronto” : “Un exemplaire du ii (36 p.) est conservé à la Bibliothèque Newberry (Chicago).” 59

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Appendice 14, Texte, seconde phrase. Lire “Des exemplaires du ii se trouvent à l’Ohio State University et à l’University of Western Ontario”. ———, p. 422. Note 16 nouvelle, avec chiffre d’appel, p. 405, milieu, après le mot “précédente” : “Ce passage fait l’objet d’une longue critique de Jean François Dreux Du Radier, laquelle paraît, en forme de lettre à Helvétius datée du 15 octobre 1758, dans Le Conservateur (Paris, Lambert, octobre 1758, p. 197-208; BnF : Rés. Zz 3834). L’auteur conclut : ‘Ceux qui ne sont pas en état de lire les ouvrages de Sénéque avec autant de lumieres & d’intelligence que vous, M., se rendront peut-être avec plus de difficulté que vous. Ils ne voudront pas croire que les écrits d’un philosophe, qui a si souvent été cité dans les ouvrages les plus pieux, dont le nom même a retenti dans la chaire de la vérité, soit si voisin de l’Epicureisme, ou soit lui-même un Epicurien sur le point le plus important de la religion & de la morale. Mais qu’opposer au défaut de lumieres & au préjugé? Un silence prudent. C’est le parti que j’aurois pris si je ne connoissois pas la pureté de votre zéle, & si je n’étois pas persuadé que vous n’êtes pas de ces gens qui employent jusqu’aux armes de l’erreur pour combattre en faveur de la vérité.’ (P. 207-208.)” Appendice 15, n. 5, l. 1-2. Lire “Nous avons relevé trois autres indications qu’il y a eu”. ———, page 428, col. 1, l. 3, après “lettre 218)”. Ajout : “La troisième indication est que Diderot possédait un exemplaire de l’émission non cartonnée de l’édition originale de L’Esprit (v. lettre 426, note 26), émission qu’Helvétius n’a probablement diffusée que parmi ses amis. Signalons pourtant que l’exemplaire en question, à l’inverse de celui ayant appartenu à Thieriot, ne contient aucune inscription de la main d’Helvétius, et que Diderot aurait pu se le procurer chez Durand qui était son libraire.” ———, in fine. Ajout : “Voir David Smith, ‘Diderot et Helvétius : une amitié sans atomes crochus’, in Sciences, musiques, Lumières. Mélanges offerts à Anne-Marie Chouillet, éd. Kölving et Passeron, Ferney-Voltaire, 2002, p. 349-358.”

Volume 3 Lettre 486, n. 2, p. 40-41. Les quatre derniers paragraphes sont remplacés par le texte suivant : “Quant à l’épître dédicatoire, nous n’en avons découvert que récemment l’original autographe, lequel démontre sans contredit 60

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que Boullanger en est l’auteur et qu’Helvétius a dû le mettre à la disposition des Cramer (v. lettre 395 bis). Certains philosophes, de même que l’ensemble des critiques modernes à l’exception de John Hampton (Nicolas Antoine Boulanger et la science de son temps, Genève & Lille, 1955, p. 38-39), ont supposé que Boullanger ne pouvait en être l’auteur. Grimm le sous-entend nettement : ‘Ce morceau est mieux écrit que l’ouvrage même.’ Voltaire l’attribuait à Diderot, et dans son exemplaire personnel, conservé à Saint-Pétersbourg, il avait inscrit, au-dessous du titre de l’épître dédicatoire, la mention ‘par M. Diderot’ (p. iii); et à la fin, après la formule de politesse, il avait ajouté ‘Diderot’ (p. xxxii). Voir F. Venturi, ‘Postille inedite di Voltaire ad alcune opere di Nicolas Antoine Boulanger e del barone d’Holbach’, Studi francesi, ii (1958), p. 233; et Corpus des notes marginales de Voltaire, Berlin, 1979-, i, p. 498. Venturi fait cependant remarquer que Voltaire se trompe parfois (p. 233) et il s’abstient de trancher, alors que pour Paul Sadrin, ‘une vérité’ est connue : Boullanger ‘n’est pas l’auteur de cette lettre’ (Nicolas Antoine Boulanger ou avant nous le déluge, Studies, 240 [1990], p. 53). Le baron d’Holbach est souvent proposé comme auteur de cette épître, parce qu’il a écrit plusieurs ouvrages parus sous le nom de Boullanger, et que les hardiesses qu’elle contient correspondent assez bien à sa propre pensée (v. Boudilina, art. cit., p. 107, note 3, et Sadrin, op. cit. p. 53).” Lettre 500, n. 7, dern. phrase. Lire “Elle mourra à Londres en 1775, à Clarges Street”. Lettre 507, n. expl. gén., l. 13, “quatrième”. Lire “cinquième”. Lettre 521, n. 11. Lire “Le nom de d’Alembert n’a pas figuré dans cette Correspondance depuis sa lettre à Helvétius du 31 juillet 1758, récemment découverte (vol. 4, lettre 292 bis)”. Lettre 543, p. 147-148. Nouv. note 2 : “La lettre où Rousseau était invité à rédiger des ‘loix’ pour la Corse n’était pas de Pascal Paoli (1725-1807), mais celui-ci était loin d’être étranger aux raisons de son envoi. Éduqué à Naples où son père avait été exilé par le maréchal de Maillebois, qui était depuis 1739 le général des troupes françaises en Corse, Paoli y était revenu en avril 1755, et gouvernait le pays depuis le 13 juillet 1755, date à laquelle il avait été nommé ‘général de la nation’ (capo generale) par édit de la ‘consulte’ de Sant’Antone di Casabianca. Le 6 août 1764, a lieu entre Versailles et la république de Gênes, dont la souveraineté sur l’île n’a jamais été autre, depuis le xive siècle, qu’épisodique, limitée à des places côtières, ponctuée d’insurrections et surtout 61

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théorique, la signature du traité de Compiègne (le second du nom relatif à la Corse), dont l’objet avoué est d’aider Gênes à se ‘maintenir dans la possession de la souveraineté de l’isle’, ce qui permet à Louis xv d’envoyer des vaisseaux sur les côtes de la Corse, ainsi que des troupes dont Paoli est obligé de tolérer la présence, pour occuper cinq places. Intervient ensuite entre la France et Gênes, le 15 mai 1768, le traité de Versailles, qui n’a cessé d’être faussement représenté comme une vente à la France par Gênes de ses prétendus droits sur la Corse (cf. Robert ii). Par ce traité, la France s’engageait à ‘maintenir à ses frais la Corse sous l’autorité de Gênes et à l’occuper par ses troupes jusqu’à ce que la République en demande à la France la restitution’, et ce contre le versement par la France de deux millions de livres et l’abandon d’anciennes créances. Il ne s’agissait donc, ni d’une vente, ni d’une cession, ni d’un rattachement à la France. Gênes ne renonçait nullement à sa souveraineté, mais seulement, et à titre provisoire, à sa suzeraineté. C’est pourquoi Paoli, furieux en outre de ne pas avoir été consulté, s’insurge autant contre ce traité qui maintient les droits de Gênes que contre ses termes jugés insultants. Soutenu par Charles Bonaparte, il appelle le peuple aux armes et son armée défait les Français à Borgo. Il conservera le pouvoir jusqu’à son exil en Angleterre, qui aura lieu après les défaites des milices corses aux batailles de Ponte Novu et de Ponte Vechju (mai 1769). En dépit des termes du traité, il est certain que pour la France, la Corse faisait désormais partie des territoires sur lesquels sa souveraineté s’exerçait, si officieusement que ce fût. Il n’était pas question qu’elle revienne plus tard à Gênes, ce dont témoigne une déclaration de Vergennes de 1777, selon laquelle le roi avait, de la Corse, ‘l’administration pleine, absolue et illimitée’. Toutefois, la Corse n’était pas encore officiellement française, comme l’indique le fait que ni en février 1787, ni en 1788, Louis xvi ne convoque aucun Corse à l’Assemblée des notables, les Corses restant encore des ‘sujets génois’. Ce n’est que le 30 novembre 1789 qu’il est déclaré par décret que ‘l’île de Corse fait partie de l’Empire français’ et que ‘ses habitants doivent être régis par la même constitution que les autres Français’, ce qui suscite des protestations aussi vives que vaines de la part de Gênes, lues à la Constituante en janvier 1790 et dénoncées par Mirabeau qui taxe la prétention génoise d’‘absurde et ridicule’. Louis xvi ratifiera le décret le 3 février 1790. L’auteur de la lettre était un autre patriote corse, Matteiu Buttafuoco (1731-1806), officier au service de la France depuis 1746. Malgré sa requête à Rousseau, qui impliquait une Corse indépendante, Buttafuoco allait bientôt opter ouvertement pour le rattachement de la Corse à la France et continuer sa carrière dans l’armée française jusqu’à atteindre le grade de maréchal de camp (1781). 62

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À la date de cette lettre, la Corse était déjà dotée depuis neuf ans d’une constitution, élaborée par Paoli, votée en novembre 1755 et souvent retouchée. Son texte était assorti de tout un ensemble d’institutions politiques, administratives, économiques, judiciaires et militaires, dont un conseil d’État, une rota de justice, des élections annuelles au suffrage universel, une gazette officielle, une monnaie nationale, une université (la fameuse ‘université paulina’ de Corte), une marine, etc. Ces institutions constituaient en fait la première constitution libérale de l’Occident, avant celle des États-Unis et les constitutions françaises, et elle avait connu une telle réussite que les clans corses s’étaient accordés pour décerner à Paoli le titre de ‘père de la patrie’. C’est pourquoi l’initiative de Buttafuoco a été jugée surprenante, rien n’indiquant que la Corse avait besoin en 1764 d’une autre constitution que celle qu’elle s’était déjà donnée et qui fonctionnait à la satisfaction générale, ni que l’auteur de celle-ci, Paoli, ait mandaté Buttafuoco pour solliciter une aide étrangère en vue d’en élaborer une nouvelle. Il est même fort douteux que Paoli ait été mis au courant de la lettre de Buttafuoco, bien que celui-ci s’y soit réclamé du Général. Buttafuoco était encore compagnon de Paoli à cette époque, mais néanmoins officier de l’armée française et déjà partisan du rattachement de la Corse à la France. Il est fort probable que s’autorisant d’un commentaire élogieux émis sur la Corse dans le Contrat social, il cherchait à obtenir de Rousseau des arguments pour faire pièce aux options politiques et institutionnelles de Paoli, en vue de faire avancer les siennes propres, qu’il avait d’ailleurs présentées en mai 1764 à l’Assemblée corse sous la forme d’un mémoire qui n’avait pas rencontré de succès. Il s’exprime à cet effet dans sa lettre à Rousseau, comme si la Corse était alors dotée d’une direction et d’institutions politiques sans valeur. Par ailleurs, il ne demandait nullement à Rousseau d’élaborer une constitution au sens moderne du terme, mais de manière plus floue et générale, de tracer pour la Corse ‘le plan du sisteme politique’, et d’aider celle-ci à ‘établir une bonne législation’ ainsi qu’à ‘choisir le gouvernement le plus conforme à l’humanité’ (Leigh, lettre 3475). Quant à Rousseau, probablement flatté de la demande et voyant dans la Corse un terrain idéal pour expérimenter ses théories, il accepte de se mettre au travail sur-le-champ, apparemment avec enthousiasme, à partir de la documentation que lui fournit Buttafuoco, et en faisant appel à d’autres sources; et il envisage même de se rendre en Corse. Mais il prend peu à peu conscience que les conceptions de Paoli sont très différentes des siennes; que la réalité corse est nettement plus compliquée que la vision qu’il s’en est faite dans le Contrat social; et qu’elle a bien peu à voir avec l’image largement fantasmatique qu’il s’est formée de la Corse et des Corses en tant que peuple arriéré. Aussi ne tarde-t-il pas à annoncer le 63

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24 mars 1765 à Buttafuoco qu’il abandonne : ‘L’accablement de mes propres affaires ne m’a pas permis de penser aux vôtres. [...] Il est inutile, Monsieur, que vous comptiez sur le travail que j’avais entrepris.” (Leigh, lettre 4192.) Rousseau n’a laissé de son travail qu’‘une partie à peu près rédigée et des fragments qui semblent avoir été des notes et non l’esquisse d’une seconde partie’ (R. Chesnais, ‘Introduction’ de son édition du Projet de constitution pour la Corse de J.-J. Rousseau, Paris, 2000, p. 20), qui n’a été connue qu’en 1861. Les idées qui en ressortent ont pu être résumées ainsi : ‘Rousseau rêve d’une contrée utopique dont les vertueux habitants doivent être soigneusement tenus à l’écart de toutes les tentations susceptibles de les pervertir. Ainsi préconise-t-il une autarcie quasiment totale, fondée sur l’agriculture traditionnelle et l’artisanat, tout luxe et même tout superflu étant évidemment banni” (Chesnais, p. 17). ‘Néanmoins, ajoute le même auteur, ce texte constitue une réflexion encore très actuelle sur les problèmes de la Corse et, à ce titre, mérite mieux que l’oubli dans lequel il est tombé’ (Chesnais, p. 20).” Lettre 551. Nouvelle note 5, avec chiffre d’appel dans le post-scriptum après le mot “frisée” : “Une ‘tête frisée’ était une tête en cire coiffée d’une perruque frisée. L’objet en question était destiné à tenir la duchesse de Saxe-Gotha au courant de la mode parisienne des coiffures féminines. L’année suivante, Grimm fera un compte rendu d’un livre de Pierre Legros portant sur ce sujet, intitulé Livre d’estampes de l’Art de la coiffure des dames françaises (Corr. litt., vi, p.471-473).” L’ancienne note 5 devient la note 6. Lettre 556, n. 4, l. 18-20, “le comte de Stutterheim au comte de Fleming, ministre de Prusse à Dresde”. Lire “Heinrich Gottlieb von Stutterheim, envoyé extraordinaire de Saxe en Prusse, à Karl Georg Friedrich von Flemming, ministre des Affaires étrangères de Saxe”. Lettre 559, n. 2. Ajout : “Signalons aussi que le 15 mars 1765, Grimm avait annoncé l’arrivée d’Helvétius à un éditeur de Leipzig, en le priant de rendre son séjour agréable. Helvétius avait été chargé de lui remettre un paquet contenant le ‘catalogue de Girardot’, des vignettes de Choffard et une Lettre sur l’origine de l’imprimerie, servant de réponse aux observations publiées par Fournier le jeune (Strasbourg, 1761), ouvrage de Friedrich Karl Baer (Bulletin Charavay, no 664, février 1944, p. 13, no 18796, lettre autographe signée; nous devons cette référence à Jean de Booy et au regretté Jochen Schlobach). Nous n’avons découvert aucun libraire du nom de Girardot.”

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Lettre 604, n.2. Ajout : “Un exemplaire de cet ouvrage est conservé à la BnF : 8 nh 145.” ———, p. 256. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Une autre lettre adressée à Helvétius par le comte de Brühl est mentionnée par Michel Georges Mniszech (1742-1806), colonel d’un régiment des gardes, qui avait passé plus de trois mois à Paris entre le 25 novembre 1766 et le 10 mars 1767. Dans une lettre à sa mère, la comtesse Mniszech, née Catherine Zamoyska, grande chambellane de Lithuanie, il écrit : ‘Nous avons une lettre du Cte de Brühl pour Mr Helvétius.’ (Bibl. mun. de Versailles, 4o 58-60, vol. 2, fo 249 recto; et Marek Bratuó, ‘Paris aux yeux des jeunes Sarmates éclairés en 1766-1767 d’après une correspondance inédite de Joseph et Michel-Georges Mniszech’, Studies, 371 [1999], p. 257274 [260].) Mniszech mentionne à nouveau cette lettre le 9 décembre 1766 : ‘Mr Helvétius, pour qui nous avons eu une lettre du Cte de Brühl, nous a offert très poliment sa maison; nous y avons dîné il y a huit jours et nous y dînons aujourd’hui. C’est chez lui que nous avons vu le chevalier de Jaucourt, qui a fourni des articles à l’Encyclopédie, et l’abbé Raynal, dont vous connaissez, ma chère mère, les histoires.’ (Ms. cit., fo 253 verso; op. cit. p. 262.)” Lettre 624, Rem., l. 10. Ajout après la première référence : “Le 21 septembre, Hennin de Beaupré (v. Appendice 15, note 6) écrit à son frère aîné Pierre Michel Hennin : ‘J’ai trouvai mardi der chez M. Le Roy l’abbé Morellet arrivant de la terre de M. Helvetius. Nous avons beaucoup parlé de toy, et beaucoup de M. de Voltaire. Je me suis bien gardé de dire au Prophete le peu de cas que fesoit le casuiste de Fernay des ouvrages dont il est au moins l’éditeur.’ (Institut, ms. 1263, fo 250.) Le ‘Prophète’ était vraisemblablement l’abbé Morellet.” Lettre 625, n. 4. Lire “Gatti (v. lettre 497, note 10) avait déjà ‘inoculé les enfants de M. Helvétius’ (v. Morellet, Mémoires, i, p. 145). Dans une lettre du 2 août 1763, Gatti présente une liste complète des personnes qu’il a inoculées au cours des deux années précédentes. En plus des enfants d’Helvétius, y figurent ceux du baron d’Holbach et du comte de Jaucourt. (Lettre de M. Gatti [...] à M. Roux, docteur régent de la Faculté de médecine de Paris, [BnF : 8o Td64 122], pp. 2 et 4; référence aimablement communiquée par Dorothy Medlin.)”. Lettre 645, n. expl. gén., dern. par. Lire “p. 121; L. Kübler, Marianne de Forbach, 1926; et surtout, Henri Wilmin, Histoire de Forbach des origines à la Révolution, Metz, 1998”. 65

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———, n. 3, l. 8. Ajout après “rue Saint-Augustin.” : “Voir Wilhelm Weber, Schloss Karlsberg, Legende und Wirklichkeit. Die Wittelsbacher Schlossbauten im Herzogtum Pfalz-Zweibrücken, Homburg / Saar, 1987, pp. 100-104.” Lettre 647. Nouv. note 1 : “Joseph Marie Anne Durey de Morsan, né à Paris le 13 août 1717 et baptisé le lendemain à l’église Saint-Nicolas-desChamps (m.c., cxviii, 675, 1er germinal an 3; BnF, ms. p.o. 1042), est le fils de Françoise de Lamarque et de Pierre Durey d’Harnoncourt, receveur général des finances de Franche-Comté, puis fermier général de 1754 à 1756. Ce personnage déséquilibré, malade, escroc et libertin en matière de mœurs comme de religion, mène une existence agitée dont nous connaissons maintes péripéties, mais où subsistent de nombreuses zones d’ombre. Après des études de droit, il passe sa licence en 1739 (a.n., mm 1124), et est reçu avocat au Parlement. Mais son goût pour les vers, sa dissipation et ses dettes mécontentent son père, qui tente de l’assagir en l’envoyant chez son beau-frère Louis Jean Berthier de Sauvigny, alors intendant de Moulins (v. lettre 263, note 6). Loin de s’y amender, il y fait imprimer des vers scandaleux de son ami Baculard d’Arnaud, L’Art de foutre, qui lui vaudront un séjour de deux mois à la Bastille du 22 février au 25 avril 1741 (v. Arsenal, Bastille, ms. 11480). Il est ensuite exilé pour un temps à la forteresse de Cambrai, puis revient à Paris, où il s’ennuie ‘à la rage’; il projette d’aller à Madrid, pour ‘faire le garçon’, et devenir ‘un personnage dans le monde’ (lettre à sa sœur du 10 novembre 1745, a.n., 80 ap 8; nous remercions le comte de Sauvigny de nous avoir autorisés à consulter ces archives). Sa devise est alors ‘Vivre pour brûler, brûler pour vivre’ (lettre du 31 décembre 1745, ibid.). Au début de 1746, grâce à sa sœur et à sa mère, il reçoit enfin de son père l’autorisation et les subsides nécessaires pour voyager. Jusqu’en 1755, il séjourne à l’étranger, surtout en Espagne, puis en Angleterre, où il s’intéresse au commerce des livres prohibés, et accumule de nouveau dettes et mauvaises affaires. De retour à Paris en 1755, il se conforme aux désirs de son père, et se laisse marier à Anne Françoise d’Albignac de Castelnau (m.c., iii, 966, contrat du 14 janvier 1756). Son père, qui vient d’être nommé fermier général, le dote richement et lui accorde en survivance ses deux charges de receveur général des finances de Franche-Comté. Le 15 février 1757, naît sa fille Anne Françoise Élisabeth Armide. En 1758, il est élu membre de l’académie de Nancy. Mais l’entente du ménage se détériore rapidement. Mme de Morsan reproche avec véhémence à son mari de lui avoir communiqué une maladie vénérienne. Elle accuse en outre son mari, qui se disait hors d’état de procréer mais était désireux d’avoir un fils, de lui avoir tendu le piège ‘le 66

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plus grossier, le plus bizarre et le plus outrageant qu’un mari ait pu concevoir’, en lui proposant d’en choisir le père ‘à son gré parmi tous leurs amis communs’ (a.n., 80 ap 8, déposition de Mme de Morsan). Voltaire se fera l’écho de cette proposition : ‘C’est un homme très serviable, très faible, [...] et dont le plus grand crime est d’avoir demandé, par écrit, à sa femme, en grâce, de le faire cocu’ (Best. d. 16196). En novembre 1758, Mme de Morsan demande la séparation de corps et de biens; elle l’obtient par sentence du Châtelet du 6 mars 1759, qui est confirmée par arrêt du 23 avril 1764 (m.c., cxviii, 683, 19 vendémiaire an 7). Le 31 juillet, Durey d’Harnoncourt obtient contre son fils une lettre de cachet, et le 2 août 1759, ce dernier est emprisonné à Vincennes où il restera jusqu’au 23 février 1761, les motifs avoués en étant la débauche et la détention d’ouvrages licencieux (Arsenal, Bastille, ms. 12056). Mais, comme il ressort de plusieurs lettres et mémoires de ses proches, ceux-ci cherchent à étouffer un scandale plus grand qui aurait entraîné pour le coupable des ‘peines afflictives’ et pour la famille le déshonneur (a.n., 80 ap 8, mémoire de Mme de Sauvigny). Mme Denis y fera allusion dans une lettre adressée le 11 septembre 1769 à Pierre Michel Hennin : ‘C’est un homme capable de tout. [...] Ce gualant homme a empoisonné son père. La famille qui a craint qu’il ne fût brûlé, et qui avait de reste des sugets de quoi le faire enfermer et même de quoi le faire pendre, a obtenu une lettre de cachet, et a pris toutes les précautions possibles pour étoufer l’histoire du poison.’ (Best. d. 15887.) La victime supposée, dans une lettre du 26 mars 1769, recopiée par Morsan lui-même, lui écrit : ‘Je ne parle point de ce qui regarde l’honnête homme & de ce qui doit être observé dans toutes sortes de profession, comme de ne point passer pour empoisonneur, escroc, &ca.’ (a.n., 80 ap 8). Pendant l’incarcération de son fils, Durey d’Harnoncourt obtient, avec l’aide de toute sa famille (excepté celle de son épouse qui soutiendra leur fils jusqu’à sa mort), son interdiction, qui est prononcée le 15 février 1762 (a.n., y 4813B; et m.c., lviii, 395, 15 mars-2 juin 1760). À sa sortie de Vincennes, il est placé dans un couvent de cordeliers à Bar-sur-Aube. Au début de 1762, il s’en évade, et se réfugie dans la principauté de Bouillon. De là, il passe en Suisse, où il se fait accorder des lettres de naturalité le 12 novembre 1764, et où il réside successivement à Morat, à Neuchâtel, à Peseux (village où il se trouve à la date de la présente lettre), à Lausanne et à Genève. Il se consacre désormais à des activités intellectuelles et fréquente des personnalités connues du monde littéraire. À MôtiersTravers, il rencontre et séduit Jean-Jacques Rousseau, qui éprouve pour lui une éphémère sympathie et tente d’attendrir son père dans une célèbre lettre du 11 septembre 1763 (Leigh, lettre 2915). Il entre en relation avec Samuel Osterwald et Élie Bertrand, les directeurs de la Société typographique de Neuchâtel. De 1768 à 1773, il effectue cinq séjours à Ferney, où il 67

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seconde Voltaire dans diverses tâches de secrétariat, et assume le rôle d’intermédiaire entre le patriarche et la Société typographique de Neuchâtel. Les vingt dernières années de sa vie restent obscures. Sa mère est morte en 1764, son père en 1765, et sa sœur Louise Bernarde en 1775. Nous savons qu’il se bat sans relâche pour obtenir l’abrogation de son interdiction et la récupération d’une partie de ses biens. Quant à la suite de ses travaux et à ses positions sur la Révolution, nous n’en connaissons rien. Il meurt à Paris ‘en un appartement au Louvre’ le 19 brumaire an iv (10 novembre 1795), ayant laissé ses meubles et ses papiers ‘à Genève en la maison où il demeurait rue de la Cité’ (m.c., cxviii, 675, 1er germinal an 3, dépôt d’un certificat de résidence à Genève; 677, 29 brumaire an 4, inventaire après décès; 683, 19 vendémiaire an 7, partage de sa succession). Il laisse deux héritières, sa fille légitime Armide, comtesse de Rochechouart, et sa fille naturelle Sophie Durey, dame Maréchal, qui se disputeront sa succession (m.c., cxviii, 683, 19 vendémiaire an 7). En plus de l’article de Vercruysse (v. le i), on peut consulter R. Humbert, ‘Fin d’une dynastie de receveurs généraux du comté de Bourgogne : Joseph Marie Anne Durey de Morsan (1717-1795) ou l’Impossible Retour du fils prodigue’, Procès-verbaux et mémoires de l’Académie des Sciences et Belles-lettres de Besançon, 188 (1988-1989), p. 263-293.” Lettre 648, n. 5. Ajout : “Le 26 novembre 1770, Mme de Meinières écrira à la marquise de Lenoncourt : ‘[Je] n’ai point vû les Helvétius depuis votre départ. Ils ne sont revenus que cette semaine, et ne m’ont écrit chacun qu’une fois. Il ne faut pas trop exiger d’eux les soins et les attentions de l’amitié délicate, mais ils en ont la solidité, et j’ai assés bonne opinion de lui pour être sure qu’il vous est fort attaché. Nous allons reprendre le coin de notre feu à Paris mardi prochain, et je donnerai surement de la joye à M. Helvétius en lui rendant compte de votre souvenir.’ (Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.) Marie Jeanne Thérèse de Cléron, marquise d’Haussonville, avait épousé le 11 mai 1750 Charles François Antoine, marquis de Lenoncourt, premier gentilhomme de la chambre du roi Stanislas.” Lettre 654, n. 2. Ajout d’un dern. par. : “Le 30 avril 1771, Mme de Meinières informera la marquise de Lenoncourt d’un nouveau bruit relatif à Élisabeth Charlotte : ‘On dit que les Helvetius marient leur fille aînée à M. le marquis de Samsay. Je ne le sais que par le tiers et le quart. Il a, dit-on, cinquante ans et soixante mille livres de rente.’ (Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.) La rumeur portait peut-être sur Henri Roland Lancelot Turpin, marquis de Crissé et de Sanzay, né en 1754, qui épousera en 1775 Émilie de Montullé. Mais Mme de Meinières 68

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semble avoir cru qu’il s’agissait de son père, Lancelot (1709-1799), militaire alors âgé de 55 ans qui avait épousé la fille du maréchal de Lowendal. Maréchal des camps, inspecteur général de cavalerie et de dragons, membre des académies de Berlin et de Nancy, il était l’auteur d’Amusements philosophiques et littéraires de deux amis (1754), d’un Essai sur l’art de la guerre (1754) et de Lettres sur l’éducation (1762).” Lettre 664. Renumérotée 667 bis et redatée “[Peu après le 14 décembre 1771].” L’actuelle 667 bis est renumerotée 667 ter. ———, n. 1. Texte modifié : “Le porteur de la lettre de Hume, George Jardine (v. première ligne de la lettre et note 2 ci-après), ne l’a livrée à Helvétius qu’à la mi-décembre, après le retour de celui-ci dans la capitale. Dans une lettre du 23 janvier 1772 adressée à Robert Hunter, Jardine décrit le bon accueil que l’auteur lui avait fait : ‘Il [Helvétius] est resté à la campagne jusqu’au début de décembre, de sorte que c’est seulement vers le 14 du même mois que j’ai trouvé l’occasion de lui remettre la lettre de recommandation que M. Hume m’avait fournie. M’étant présenté chez lui, il m’a reçu de la façon la plus courtoise et amicale, et je l’ai trouvé tel que je me l’étais souvent représenté, à savoir un philosophe des plus aimables. Il m’a offert de venir le voir à ma convenance, m’a invité à dîner, etc. Vous pouvez vous imaginer combien j’ai été heureux du plaisir et du profit d’être reçu par le premier génie de France. Environ dix jours plus tard, au moment où je m’apprêtais à lui rendre une visite matinale, j’appris qu’il était mort la veille.’ (Université de Glasgow, ms. Gen 507/30, traduction; nous sommes redevables à David Raynor de nous avoir signalé l’existence de cette lettre.) Robert Hunter était probablement le fils de l’anatomiste William Hunter (1718-1783) ou du frère de celui-ci, le chirurgien John Hunter. La présente lettre a donc été rédigée à Paris, et n’a peut-être jamais été expédiée.” Lettre 675. Ajout d’une note 2, correspondant au chiffre d’appel figurant p. 384, l. 5 : “Discours en vers sur l’homme, discours 6 intitulé ‘Sur la nature de l’homme’, vers 5-6.” Lettre 682. Ajout d’un paragraphe au début des Remarques : “Après la mort d’Helvétius, Mme de Meinières entretiendra souvent ses correspondants du deuil et des déplacements de la famille ainsi que des projets de mariage des deux filles. Le 29 janvier 1771, elle écrira à Mme de Lenoncourt : ‘Je dirai à Made Helvetius l’interêt que vous prenés à son sort. Sa douleur augmente chaque jour plustot que de s’appaiser, et je le conçois à merveille. Ses deux filles se conduisent avec elle comme des anges et lui 69

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marquent toute la tendresse, lui rendent tous les soins qu’elle mérite. Toutes trois vont passer l’année du veuvage dans leurs terres, tant pour fuir le monde que pour continuer leurs secours à leurs pauvres cantons.’ (Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.)” ——— Ajout de deux paragraphes à la fin des Remarques : “Le 11 mars, elle fera un portrait élogieux d’Élisabeth Charlotte : ‘Le vicomte de Jaucourt a été dangereusement malade d’un mal de gorge. Je suis bien fachée pour lui qu’il n’ait pas rendu des soins à Mlle Helvetius l’ainée plustot qu’à la cadette. Peut-être auroit-il mieux réüssi, et il eût été fort heureux, car c’est une personne d’un rare mérite. Je la connois davantage depuis la mort de son pere, et vous ne pouriés imaginer, Madame, tout ce qu’elle gagne à se déveloper. Elle me cause tous les jours une nouvelle surprise en me montrant, sans qu’elle songe à se faire valoir, combien elle a l’ame sensible et délicate, l’esprit juste, fin et mur, le caractere modeste et solide. Puisse le hazard lui procurer un mari digne d’elle, ce qui n’est pas aisé à trouver. Elle est déja échappée à bien des gens qui ne l’étoient pas, et dont M. Helvetius, tout beau genie, tout bon pere qu’il fut, s’engouoit un peu trop vite.’ (Lettre à la marquise de Lenoncourt, Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.) Le 13 mai, elle reviendra sur ces thèmes auprès de la même correspondante : ‘Au reste il me paroit qu’il n’est pas aisé de déterminer Mlles Helvetius à se marier. On leur permet de choisir; elles veulent être heureuses; elles veulent que l’on plaise à leur raison et à leur gout; et il est rare quand on examine, de trouver réünis tous les avantages qu’elles souhaitent de rencontrer. Je ne m’en mêle ni en blanc ni en noir. [...] Elles sont actuellement à Lumigny; elles iront ensuite à Voré. Ainsi je ne crois pas qu’il y ait encore de mariage conclu cette année.’ (Ibid.)” Lettre 688, n. 3. Ajout : “Dans une lettre à Mme de Lenoncourt du 8 juillet, exprimant sa réaction à l’installation de Mme Helvétius dans un domicile proche du sien, elle avait montré fort peu d’enthousiasme : ‘Je ne regarde pas le voisinage de la mere comme on regarde un voisinage desirable pour une societé habituelle. Nous sommes assés sauvages pour n’en avoir pas besoin, mais si cette infortunée a besoin elle-même des soins de l’amitié, je serai bien aise d’etre à portée de les rendre à la veuve désolée de mon ami, à la mere de deux enfans que j’aime, à une femme que j’estime personnellement malgré les singularités qu’on lui reproche, et que je plains beaucoup.’ (Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.)” ———, n. 4. Ajout : “Dans la lettre à Mme de Lenoncourt déjà citée, Mme de Meinières avait écrit à ce même sujet : ‘Je passe à l’article du mariage de 70

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M. de Mun dont vous me faites l’honneur de me parler. Je ne sais s’il est arrêté; j’en ai ouï dire la nouvelle dans le monde mais on n’en déclare encore rien. Je le souhaite parce qu’il me semble qu’on est d’accord sur l’esprit, la prudence et la bonne conduite du futur, et que je suis bien certaine du mérite tres tres solide de la prétendue. La preference qu’elle lui donneroit seroit une preuve autentique de son discernement, car ce n’est pas là le choix d’un étourdi en faveur d’un étourdi.’” Lettre 689, n. 2. Ajout : “Le 2 septembre 1772, Mme de Meinières en identifie l’auteur dans une lettre à Mme de Lenoncourt : ‘Je voudrois pouvoir vous envoyer, Madame, le poëme du Bonheur, de notre célébre ami, qui paroit clandestinement. Il y a une préface, où les actions de sa vie privée sont racontées d’une façon tres noble, tres fine et tres interessante. Je crois que vous seriés contente de ce morceau, ainsi que des vers. Je l’attribue de ma seule autorité à M. de St-Lambert, dont il me semble reconnoitre la plume et le courage. Demandés qu’on vous porte cette brochure car la poste ne vous la porteroit peut-être pas. Elle est encore tres rare.’ (Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.) Le 26 octobre 1772, elle revient sur cette édition : ‘Si Madame de Boufflers ne vous a pas procuré le poëme du Bonheur, Panpan l’a en sa possession, et peut vous le prêter. [...] Le Roi a, dit-on, lû cet ouvrage avec plaisir, et en conséquence on assure qu’il va se débiter. J’en doute.’ (Ibid.)” ———, n. 3, p. 416, l. 8, après “octobre 1772.)”. Ajout : “En novembre, Mme de Meinières compare la préface et le poème même : ‘Je vous avoue que j’y ai trouvé de l’intérêt jusqu’à l’attendrissement, de l’adresse, de l’honnêteté, du courage et qu’il m’a fait plus de plaisir que le poëme, quoique j’aimasse tendrement le poëte, et que je n’aye qu’une froide estime pour l’éditeur.’ (Lettre non datée à Mme de Lenoncourt, Musée historique d’État, Moscou, fonds Orlov 166, dossier 12.)” Lettre 690, n. 6. Lire “Il s’agit probablement de l’abbé F.M. Frigot, poète et archéologue normand. Il avait été lié avec Mme de Graffigny (g.p., lxiii, p. 101) et avec Destouches, qui lui avait adressé une longue épître en vers contre les philosophes (Mercure, septembre 1744, p. 1949-1956)”. Page 431, illustration, “Louis xv”. Lire “Louis xvi”. (Pour ce plan, voir lettre 721, n. expl. gén., dern. par.) Lettre 698, n. 3. Ajout : “En 1743, il est invité par le gouvernement de Louis xv à quitter l’Italie, où il avait passé toute sa jeunesse, et à se joindre à une expédition française destinée à rétablir son père sur le trône 71

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de la Grande-Bretagne. On envisage le débarquement de deux armées, l’une en Angleterre sous le commandement du maréchal de Saxe, et l’autre en Écosse sous celui de George Keith, mais en mars 1744, une violente tempête disperse la flotte française, qui y perd nombre de navires, et l’expédition est abandonnée. Le Jeune Prétendant est autorisé à rester en France, se brouille avec Keith et d’autres Jacobites, qui lui déconseillent toute nouvelle aventure s’il n’est assuré d’un réel soutien français, et constitue autour de lui un cercle de compagnons pour la plupart irlandais.” ———. Nouvelle note 4 : “En octobre 1748, un traité de paix est signée entre la France et la Grande-Bretagne, malgré les protestations vigoureuses de Charles-Édouard. Le 9 décembre, ordre lui est donné de quitter la France, ce dont il choisit de ne pas tenir compte. Le 11, il est arrêté dans le cul-de-sac de l’Opéra et transporté pieds et poings liés à Vincennes. Quelques jours après, il est conduit sous bonne garde à la frontière de Savoie, d’où il se rend à Avignon, dans les États du pape. Voir L.L. Bongie, The Love of a Prince, Vancouver, 1986.” ———. Nouvelle note 6 : “Encouragé par la victoire française à Fontenoy (10 mai 1745), Charles-Édouard décide de lancer une nouvelle expédition en Écosse. Le 22 juin, il s’embarque à Nantes sur le Du Teillay, un brick de seize canons, escorté de l’Élisabeth, vieux navire de soixante-huit canons. Après avoir livré combat contre un navire anglais, l’Élisabeth doit abandonner sa mission, mais après dix-huit jours de mer aussi périlleux qu’agités, le Du Teillay arrive le 22 juillet à la petite île d’Eriskay, dans les Hébrides, et le lendemain le Prince met le pied sur le sol de l’Écosse continentale. Malgré les réticences des chefs de clan, il rassemble plus de 3 000 Highlanders, traverse le Forth et se présente devant Édimbourg qui n’oppose aucune résistance (17 septembre). Suit la victoire de Prestonpans (21 septembre), due à des manœuvres stratégiques audacieuses de lord Murray. Convaincu que les Highlanders sont invincibles, le Prince envahit l’Angleterre et prend Carlisle (15 novembre). Quoique manquant de moyens militaires et d’appuis politiques suffisants, il poursuit sa marche jusqu’à Derby, ville située à 230 km au nord de Londres (4 décembre). Dissuadé par l’ensemble des chefs de marcher sur la capitale, il se résout à se retirer en Écosse, où il remporte sa dernière victoire à Falkirk, sur le Firth of Forth (17 janvier 1746). Après trois mois de dissensions entre Charles-Édouard et les chefs jacobites, a lieu la bataille de Culloden, près d’Inverness (15 avril), où les Highlanders sont écrasés par l’armée anglaise de 9 000 hommes, commandée par le duc de Cumberland. Le carnage du 72

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champ de bataille est suivi d’une politique de terreur et de la destruction des structures claniques de l’Écosse.” ———, n. 8. Ajout d’un dern. par. : “L’attachement d’Helvétius à Mlle Ferrand, qui n’est pas mentionnée dans cette correspondance, est attesté par une lettre de d’Alembert à la marquise de Créquy du 27 décembre 1751, date à laquelle Mlle Ferrand était gravement malade : ‘Condillac aura sans doute tout le soin possible du corps de Melle Ferrand, mais son âme luy sera disputée par Helvetius pendant la vie, & par le Diable peut-être après la mort.’ (Voir l’inventaire de la correspondance de d’Alembert par John Pappas [Studies, 245 (1986), p. 145], et Bulletin de l’Association JeanJacques Rousseau, no 47 [1995], p. 28. Hôtesse de salon et amie de Mme de Vassé, Mlle Ferrand sera louée par Condillac dans la préface de son Traité des sensations. Elle avait été recommandée au Prince par la princesse de Talmont. Voir L.L. Bongie, Diderot’s ‘Femme savante’, Studies, vol. 166 [1977], 148-162.)” Lettre 709, p. 453. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Dans une lettre datée du 4 janvier 1773 [=1774] adressée à sa mère, Louise-Ulrique, Gustave iii commentera en ces termes l’ouvrage d’Helvétius et les louanges qui y sont décernées à Catherine ii : ‘J’ai l’honneur d’envoyer à ma chere mere le livre De l’Homme que je viens d’achever. J’avoue que j’ai leu se livre avec un plaisir infini, quoique je trouve qu’il est rempli de maximes dangereuse et destructive tendent [=tendant] à renverser toutes les barrieres qu’on a jusqu’ici posée pour arreter les desirs des hommes. Je trouve aussi qu’il n’est pas ecrit avec la justesse que la matiere eût exigée. Il y a des raisonnemens qui se contredisse et ont peut aisement remarquer que l’auteur n’y a pas peu donner la dernière main. Les eloges outrées qu’il donne a Chatrinne ne paroissent guere non plus cadrer avec la rigide vertu qui doit caracteriser un philosophe surtout quand il loue l’Imperatrise sur les affaires de Pologne. Il est vrai que cela est fondé sur le principe qu’il paroit vouloir etablir que la conquette est un remede tres eficasse pour tout païs malheureux. Je ne sais si la Pologne est devenue plus heureuse ni si sont sort est si fort à envier, surtout pour un citoyein de Paris qui vit tranquille entouré de plaisirs. Je suis persuadé que nous aurons beaucoup de disputtes sur se livre, et sela n’en sera que plus agreable pendant les soirées de Fredrichshof.’ (*A. Svenska Akademien Arkivet, Stockholm, carton 2118, no 135; i. Gustav III:s och Lovisa Ulrikas Brevväxling, éd. Schück, Stockholm, 1919, 2 vol., i, p. 307-308.)” Lettre 714, après la section texte. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Condorcet, dans son Almanach anti-superstitieux, 73

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rédigé en 1773 ou 1774, consacre la notice suivante au décès d’Helvétius : ‘26 Xbre 1771. Mort d’Helvétius. Ce philosophe etait de plus (ce qui n’est point rare parmi ceux qui partagent ses opinions) un homme bienfaisant sans ostantation, aimant les hommes et son pays sans leur rien demander et sans en rien attendre. Il fut obligé de se defaire d’une charge qu’il possedait pour avoir dit que si nous av[i]ons des sabots de cheval au lieu de mains au bout des bras, nous n’aurions pas les mêmes idées3, que la vertu [=les vertus] d’un faquir qui se met des clous dans le derriere pour meriter le ciel sont fort inferieures aux vertus de Trajan4, et qu’il y a moins de mal à passer quelquefois la nuit dans les bras d’une jolie fille qu’à faire bruler ceux qui ne sont pas de notre avis5. La premiere de ces propositions est aussi vraie que celle-ci : si nous n’avions pas d’yeux, nous ne connaitrions pas le[s] couleurs. Le jesuite Bertier denonca pourtant cette proposition comme impie6, le Parlement poursuivit le philosophe, et M. Menneville de Beldat7 proposa aux chambres de lui faire donner la question8, et que puisqu’on tenait un philosophe il ne fallait point perdre cette occasion de decouvrir les autres. Mais le Parlement qui n’avait pas encore detruit les jesuites ne se crut pas encore assez puissant pour donner l’essor à tout son zele. Il se contenta alors d’une déclaration equivoque qu’Helvétius eut la faiblesse de signer9. Peu de tems avant que de mourir M. Helvetius avait envoié à l’impression un livre intitulé De l’Homme, où en defendant les opinions qu’il avait avancé dans le livre De l’Esprit, il traita les theologiens comme ils le meritent. Ce livre n’a paru qu’après sa mort. Au reste nous n’adoptons pas à beaucoup près tous les sentimens de M. Helvétius. Nous croyons qu’on peut aimer ses parens malgré leur autorité sur nous10 et ses amis malgré leur merite, et sans en être jaloux. Qu’on peut passer plusieurs jours sans être tenté de se comparer à personne, qu’il y a dans l’homme un principe naturel de commiseration qui devient un principe de bienfaisance, et qui peut par une bonne education deviner [=devenir] superieur à nos passions, et plus fort que l’amour de la gloire. Nous croyons enfin que les hommes ne naissent pas plus avec le même esprit qu’avec le même visage. L’ouvrage intitulé De l’Homme a été imprimé en Hollande et on y a ajouté une preface qui evidemment n’est pas de M. Helvetius11, mais d’un refugié qui dans un accès d’humeur pretend que les Francais n’ont d’autre ressource pour devenir libres et heureux que d’être conquis12, ce qui est absurde puisque les conquetes amenent necessairement le plus violent despotisme. Nous croyons que l’abolition du christianisme ou, ce qui revient au même, la liberté absolue de conscience serait un moyen plus

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doux et plus sûr.’ (*a. Institut, ms 855, fo 466 verso et recto; manuscrit en partie autographe; i. Almanach anti-superstitieux, éd. A.-M. Chouillet, 1992, p. 137-138.)” ———. Ajout des notes explicatives suivantes : 3. De l’Esprit, p. 2, note a. 4. Référence au passage “les austérités de ces fakirs insensés dont l’Inde est peuplé”, De l’Esprit, p. 142. Pour les éloges que Trajan s’attire d’Helvétius, voir De l’Esprit, disc. iii, chap. 17, et disc. iv, chap. 15. Cet ouvrage ne contient pas de comparaison directe entre Trajan et les fakirs. 5. Voir, par exemple, De l’Esprit, disc. ii, chap. 14, intitulé “Des vertus de préjugé et des vraies vertus”, et disc. iii, chap. 15, p. 366 : “Les femmes ne peuvent-elles pas, à leur gré, créer des ames & des corps dans les imbécilles & les foibles? La Phénicie n’a-t-elle pas, sous le nom de Vénus ou d’Astarté, élevé des autels à la beauté? Ces autels ne pouvoient être abbattus que par notre religion.” L’idée qu’il est préférable d’être dans les bras d’une jolie fille qu’entre les mains d’un fanatique est un lieu commun chez Helvétius, mais cette autre comparaison ne figure pas non plus directement dans De l’Esprit. 6. Ce n’est que de façon très générale que le père Berthier dénonce cette proposition : “On n’admet entre les hommes & les animaux que des différences accidentelles, que des attributs diversifiés du plus au moins.” (Journal de Trévoux, octobre 1758, vol. ii, p. 2651.) 7. Hector François de Manneville de Belledalle (1711-1767), issu d’une famille originaire du Boulonnais anoblie en 1725, fut conseiller au Châtelet avant d’être nommé en 1740 conseiller aux enquêtes. 8. Dans le “Journal de la première chambre des enquêtes” (v. Appendice 11), on ne relève aucune trace d’une proposition de soumettre Helvétius à la question. D’après Antoine Diannyère, c’est Michel Étienne Le Peletier, comte de Saint-Fargeau (1736-1778), avocat général au Parlement (1757-1764), qui avait pris cette initiative : “Il s’était éloigné pour toujours le temps où Saint-Fargeau croyait pouvoir proposer au Parlement de faire donner la question ordinaire et extraordinaire à Helvétius.” (Notice sur la vie et les ouvrages de Condorcet, Institut, ms. 850, p. 6. Le passage ci-dessus ne figure pas dans les textes imprimés de l’an iv et de l’an vii.) 9. Voir Appendice 8. 10. Voir lettre 717, note 3. 11. Comme nous l’avons déjà signalé (v. lettre 708, note 6), la préface de L’Homme est très probablement d’Helvétius, car le texte de celle-ci

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figurant dans l’édition originale est pratiquement identique à celui du manuscrit, lequel, sans être autographe, date de 1770, comporte quelques corrections de la main de l’auteur, et est certainement de son cru. 12. Voir lettre 708, note 3. Lettre 718, Manuscrit a. Ajout : “et à la vente Drouot des 10 et 11 décembre 1991 (Littérature, no 563) avec une photocopie de la première page.” Volume 4. Lettre 725. Nouvelle note 6 : “Les deux grand-mères de la comtesse de Polignac étaient mortes jeunes, mais son grand-père maternel, René Hérault, lieutenant général de la police de Paris, avait épousé en secondes noces Marie Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798). Cette fille du contrôleur général avait été, selon Barbier (iii, p. 192), ‘une des jolies femmes de Paris’.” Lettre 798, Remarques. Ajout d’un premier par. : “Après la défaite de Culloden (v. Additions, lettre 698, note 6), Charles-Édouard, dont l’intention est de rejoindre la France, erre d’une cachette à l’autre pendant plusieurs semaines. Il trouve refuge chez Angus Macdonald of Milton, dont la sœur, Flora, accepte, malgré les dangers, de se rendre en bateau avec le Prince, qui s’habille en femme et passe pour sa domestique, jusqu’à la pointe nord de l’île de Skye (29 juin 1746). Il est enfin récupéré par deux navires français, ancrés dans la crique du Loch nan Uagh, où il avait débarqué en 1745, et arrive à Roscoff le 10 octobre.” Lettre 822, n. 7. Cette note est remplacée par les deux premières phrases de la note 11 de la lettre 826. Lettre 826, n. 11. Cette note est remplacée par la note 7 de la lettre 822, précédée de la phrase suivante: “Pour Les Guichets, voir la lettre 822, note 7.” Lettre 830, n. 2. Lire “Lettre et ouvrage non parvenus à l’abbé Morellet. Les remarques en question sont un texte intitulé ‘Retort Curious [Réplique curieuse]’ (Smyth, x, p. 105-116). Les Anglais avaient justifié leur refus de quitter les postes qu’ils occupaient sur la frontière en accusant les Américains de ne pas payer leurs dettes aux marchands anglais. Mais selon Franklin, les Anglais avaient mis les Américains dans l’impossibilité de les acquitter”. 76

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Volume 4

Lettre 843, en-tête de la lettre. L’expéditeur est peut-être Louis-Guillaume Le Veillard. Appendice 23. Ajout des manuscrits suivants : c. Collection de M. Loïc de Nantois; extrait daté du 17 octobre 1786. d. Ibid.; extrait daté du 13 janvier 1787. Sous la rubrique Texte, la note c doit se lire “Les a, b, c et d : ‘par’, mot remplacé par ‘avec’ dans les i et ii.” Lettre 177 bis, n. 1, p. 301, col. 2. Ajout après “lv, 223).” : “Un an avant, elle lui avait pourtant envoyé une réponse qui sera publiée dans La Muse limonadière (i, p. 68-70).” Lettre 442 bis, n. 4. Ajout d’un dern. par. : “Cette dernière relation est elle-même très probablement une récupération-transposition d’événements ayant suivi le règne du pharaon Akhénaton (env. 1358-1340 av. J.-C.) : évacuation du peuple monothéiste de sa capitale, Akhet-Aton (cf. l’exode biblique) après le rétablissement du polythéisme; symbolisation d’une ville-refuge pour ce peuple à l’aide de l’image d’une arche; inondation de cent-vingt jours à la suite de pluies torrentielles, pendant lesquels le pharaon avait parcouru son pays dans une arche; et représentation biblique de cette arche par quasi-copie de l’arche de Houya retrouvée dans le tombeau de Toutankhamon. Voir Genèse, iv et vi, et Exode, xii, Bible araméenne d’Onkelos, dite ‘Targum’.” 442 quater. Ajout d’une rubrique remarques, avec la note suivante : “Le 12 mai 1764, le vicomte Stormont écrira de Vienne, où il était alors ambassadeur de Grande-Bretagne, à Selina Shirley, lady Huntingdon, championne des méthodistes : ‘Je suis content qu’Helvétius passe son temps si agréablement en Angleterre où j’aurais été très heureux de le voir, car il y a très peu de nos connaissances étrangères pour lesquelles je conserve une estime aussi sincère et aussi inaltérable; je vous prie de le lui dire, s’il se trouve encore auprès de vous.’ (San Marino, Californie, Bibliothèque Huntington, ms. ha9524; traduction; texte aimablement communiqué par David Raynor.)” 622 bis, n. 6. Lire “Il s’agit peut-être d’un certain Demotes, ‘écuyer, conseiller du roi, commissaire député par Sa Majesté pour la direction générale du pavé de Paris’ (a.n., f13 347), qui avait quitté ce poste en 1764”. 667 bis. Renumérotée 667 ter (voir lettre 664 ci-dessus).

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Page de titre des Lettres de M. Helvétius (1789) publiées par Lefebvre de La Roche

Lettres exclues de l’édition proprement dite

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lettres exclues de l’édition

Lettres 1-6

LETTRES EXCLUES DE L’ÉDITION PROPREMENT DITE

La présente section comporte dix-neuf lettres que nous avons cru devoir écarter de l’édition proprement dite de la Correspondance d’Helvétius et de Mme Helvétius. On peut y distinguer trois groupes : 1) Sept lettres (1-6 et 13) d’épistolarité douteuse, dont nous ne reproduisons que des extraits. 2) Huit lettres (8, 9, 12 et 15-19) fabriquées par l’abbé Martin Lefebvre de La Roche, ancien secrétaire et confident d’Helvétius, chargé par la famille de l’auteur de conserver et de publier ses papiers. 3) Quatre lettres authentiques (7, 10, 11 et 14) qui n’ont été ni expédiées ni reçues par Helvétius ou Mme Helvétius, et qui leur ont été erronément attribuées. Nous les présentons ci-après en une seule série chronologique, et accompagnées seulement d’annotations indispensables.

1-6. L’abbé Jean Bernard Le Blanc à Helvétius Les Lettres d’un François, de l’abbé Le Blanc, publiées pour la première fois en 1745, contiennent six lettres adressées “À Monsieur H***”. Dans les deux nouvelles éditions qu’il en a procurées en 1751 et 1758, Le Blanc a écrit le nom du destinataire en entier pour les cinq premières lettres, et dans l’édition de 1758, les a retravaillées et amplifiées, surtout les troisième et cinquième lettres. Toutes ces lettres ont été écrites d’Angleterre (Londres, Newark, York et Northampton), où Le Blanc avait séjourné du début de février 1737 à la fin de 1738. Aucune n’est datée, mais selon l’Avertissement, “ces lettres ont été écrites d’Angleterre depuis l’année 1737 jusques vers la fin de l’année 1744”. Sur le titre de son exemplaire de l’édition originale, Voltaire a inscrit : “Ces prétendues lettres n’ont été écrites à personne. [...] Il les adresse à des gens auxquels il n’a jamais parlé, et il décide sur des choses qu’il ne conait pas.” (Varbanets, Catalogue des livres de Voltaire, Moscou & Leningrad, 1961, p. 523; et Corpus des notes marginales de Voltaire, Berlin, 1979-, v, p. 244.) Signalons pourtant que Le Blanc connaissait Helvétius, sinon avant son départ pour l’Angleterre, au moins dès 1739 (v. lettre 22). L’épistolarité de ces lettres est tout aussi artificielle que celle des Lettres anglaises de Voltaire. Nous en fournissons les incipit, les références dans les trois éditions parues sous la supervision de l’abbé Le Blanc, et deux citations dans lesquelles il fait l’éloge d’Helvétius. Sur Le Blanc, voir H. Monod-Cassidy, Un Voyageur philosophe au XVIIIe siècle : l’abbé Jean Bernard Le Blanc, Cambridge (Mass.), 1941.

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Lettres 1-6

1. “On ne peut mieux faire sentir...”. i. La Haye, 1745, 3 vol., i, p. 84-98. ii. Amsterdam, 1751, 3 vol., i, p. 85-100. iii. Lyon, 1758, 3 vol., i, p. 128-147. 2. “Si quelque chose pouvoit me persuader...”. i. i, p. 141-144. ii. i, p. 146-149. iii. i, p. 201-205. 3. “Vous portez un nom célebre, & quoique vous ne suiviez pas la route de ceux qui l’ont fait connoître, vous ne vous rendrez pas moins illustre. Vos talens feront également honneur à votre patrie; s’ils sont différens des leurs, vous ressemblez du moins à ces vertueux citoyens par l’usage que vous en faites. Vous avez puisé dans votre famille cet esprit d’utilité publique qui se propose en tout l’avantage de la société. Comme eux vous n’avez en vue que le bien du genre humain. L’esprit a ses maladies ainsi que le corps. Les hommes qui ont besoin de médecins de l’une & de l’autre espece, ont également honoré Homere [1758 : Platon] & Hyppocrate. Ceux qui ont rendu votre nom fameux se sont appliqués à connoître & à guérir les maladies où le corps est exposé par sa nature & par l’intempérance de nos appétits. Vous travaillez à détruire les foiblesses, les préjugés, les erreurs, les passions, & les vices de toute espece qui sont les vrayes maladies de l’esprit. Il se trouve encore vrai que par un autre chemin vous arrivez au même but : vous prévenez en rendant l’homme plus sage, le mal physique dont ils enseignent les remedes. Les leçons de la morale ne sont pas moins utiles à notre conservation que celles de la médecine. La tempérance est le meilleur préservatif de la santé.” i. i, p. 236-252. ii. i, p. 245-264. iii. i, p. 322-357. 4. “Depuis que dans ces derniers siècles...”. i, ii, p. 178-186. À la page 180, figure le passage suivant : “Que je vous trouve louable, Monsieur, de vous occuper uniquement à corriger les erreurs des hommes, & à leur enseigner la véritable sagesse! C’est rappeller la poësie à sa premiere origine, c’est lui rendre son ancien lustre que de la consacrer à la philosophie : les poëtes ont été les premiers précepteurs du genre humain. Je ne sçais en vérité ce qui m’étonne le plus de vous, ou la beauté de vos talens, ou la sagesse de l’usage que vous en faites : votre Poeme sur le bonheur est une preuve 82

lettres exclues de l’édition

Lettre 7

de l’une & de l’autre. Dans ce pays-ci même, le pays des philosophes, il est rare d’en trouver de votre âge : vous êtes né avec ce génie heureux, qui porte tout à la fois les fleurs du printems & les fruits de l’automne.” ii. ii, p. 185-194. iii. ii, p. 264-274. 5. “Je ne suis pas surpris...”. i. iii, p. 49-63. ii. iii, p. 52-66. iii. iii, p. 87-121. 6. “Un mot suffit au sage...”. i. iii, p. 317-321. ii. iii, p. 339-343. iii. iii, p. 469-474.

7. Jean Claude Adrien Helvétius à Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet-Lomont Madame, Je ne doute point que vous ne me rendissiez un zelé partisan de la methaphisique de M. de Leibnits, et quand meme elle ne seroit pas aussy excellente et aussy superieure que vous la croyez, ce qu’elle est sans doute, je sens que vous me persuaderiez aisement et que vous estes capable de faire de plus grands changements en moy. J’examineray encore vostre article sur les forces mortes et je me sens d’avance persuadé par ce que vous me dites dans votre lettre. Soyez bien persuadée, Madame, que personne dans le monde ne vous honore, ne vous estime et ne rends plus de justice à la superiorité de vostre genie et de vos lumieres, et que je seray toutte ma vie, avec le plus profond respect, Madame, Votre tres humble et très obeissant serviteur, très obeissant serviteur,J. Helvetius À Versailles, ce 12 mars 1741 [adresse :] À Madame / Madame la Marquise / Du Chastelet / À Bruxelles manuscrit *a. Académie royale de Bruxelles, Archives Stassart, Varia; 2 p.; orig. autogr.; fragments de cachet sur cire rouge.

imprimés i. Baron Joseph Bruno Marie Constantin Kervyn de Lettenhove, “Les Collections d’autographes de M. de

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lettres exclues de l’édition Stassart”, dans Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, xxx (1880), p. 99. ii. Best. d. 2442. iii. La présente édition, lettre 34.

Lettre 8 note explicative Explication des diverses références et allusions : voir lettres 32 et 33. remarques Nous sommes redevables à Jeroom Vercruysse d’avoir redécouvert cette lettre et de nous en avoir adressé une photocopie. Elle n’est pas d’Helvétius, mais de son père.

8. Helvétius à Montesquieu J’ai relu jusqu’à trois fois, mon cher Président, le manuscrit que vous m’avez fait communiquer. Vous m’aviez vivement intéressé pour cet ouvrage à La Brede. Je n’en connoissois pas l’ensemble. Je ne sais si nos têtes françoises seront assez mûres pour en saisir toutesa les grandes beautés; pour moi elles me ravissent. J’admire l’étendue du génie qui les a créées & la profondeur des recherches auxquelles il a fallu vous livrer pour faire sortir la lumiere de ce fatras de loix barbares dont j’ai toujours cru qu’il y avoit si peu de profit à tirer pour l’instruction & le bonheur des hommes. Je vous vois, comme le héros de Milton, pataugeant au milieu du chaos, sortir victorieux des ténébres. Nous allons être, grâce à vous, bien instruits de l’esprit des législations grecques, romaines, vandales & visigothes; nous connoîtrons le dédale tortueux au travers duquel l’esprit humain s’est traîné pour civiliser quelques malheureux peuples opprimés par des tyrans ou des charlatans religieux. Vous nous dites : voilà le monde, comme il s’est gouverné, & comme il se gouverne encore. Vous lui prêtez souvent une raison & une sagesse qui n’est au fond que la vôtre, & dont il sera bien surpris que vous lui fassiez les honneurs. Vous composez avec le préjugé, comme un jeune homme, ben trainb dans le monde, en use avec les vieilles femmes qui ont encore des prétentions, & auprès desquelles il ne veut qu’être poli & paroître bien élevé. Mais aussi ne les flattez-vous pas trop? Passe pour les prêtres. En faisant leur part de gâteau à ces cerberes de l’église, vous les faites taire sur votre religion : sur le reste, ils ne vous entendront pas. Nos robins ne sont en état ni de vous lire, ni de vous juger. Quant aux aristocrates, & à nos despotes de tout genre, s’ils vous entendent, ils ne doivent pas trop vous en vouloir; c’est le reproche que j’ai toujours fait à vos principes. Souvenez-vous qu’en les discutant à La Brède, je convenois qu’ils s’appliquoient à l’état actuel; mais qu’un écrivain qui vouloit être utile aux hommes, devoit plus s’occuper de maximes vraies dans un meilleur ordre de choses à venir, que 84

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Lettre 8

de consacrer celles qui sont dangereuses, du moment que le préjugé s’en empare pour s’en servir & les perpétuer. Employer la philosophie à leur donner de l’importance, c’est faire prendre à l’esprit humain une marche rétrograde, & éterniser des abus que l’intérêt & la mauvaise foi ne sont que trop habiles à faire valoir. L’idée de la perfection amuse nos contemporains; mais elle instruit la jeunesse & sert à la postérité. Si nos neveux ont le sens commun, je doute qu’ils s’accommodent de nos principes de gouvernement, & qu’ils adaptent à des constitutions, sans doute meilleures que les nôtres, vos balances compliquées de pouvoirs intermédiaires. Les rois eux-mêmes, s’ils s’éclairent sur leurs vrais intérêts (& pourquoi ne s’en aviseroient-ils pas?), chercheront, en se débarrassant de ces pouvoirs, à faire plus sûrement leur bonheur & celui de leurs sujets. cAu lieu qu’enc Europe, aujourd’hui la moins foulée des quatre parties du monde, qu’est un Souverain, alors que toutes les sources des revenus publics se sont égarées dans les cent mille canaux de la féodalité, qui les détourne sans cesse à son profit? La moitié de la nation s’enrichit de la misère de l’autre; la noblesse insolente cabale, & le monarque qu’elle flatte en est lui-même opprimé sans qu’il s’en doute. L’histoire bien méditée en est une leçon perpétuelle. Un roi se crée des ordres intermédiaires; ils sont bientôt ses maîtres, & les tyrans de son peuple. Comment contiendroientils le despotisme? Ils n’aiment que l’anarchie pour eux, & ne sont jaloux que de leurs privileges toujours opposés aux droits naturels de ceux qu’ils oppriment. Je vous l’ai dit, je vous le répete, mon cher ami, vos combinaisons de pouvoirs ne font que séparer & compliquer les intérêts individuels au lieu de les unir. L’exemple du gouvernement anglois vous a séduit. Je suis loin de penser que cette constitution soit parfaite. J’aurois trop à vous dire sur ce sujet. Attendons, comme disoit Locke au roi Guillaume, que des revers éclatans, qui auront leur cause dans le vice de cette constitution, nous aient fait sentir ses dangers; que la corruption, devenue nécessaire pour vaincre la force de l’inertie de la chambre haute, soit établie par les ministres dans les communes, & ne fasse plus rougir personne; alors on verra le danger d’un équilibre qu’il faudra rompre sans cesse pour accélérer ou retarder les mouvemens d’une machine si compliquée. En effet, n’est-il pas arrivé de nos jours qu’il a fallu des impôts pour soudoyer des parlemens qui donnent au roi le droit de lever des impôts sur le peuple? La liberté même dont la nation angloise jouit, est-elle bien dans les principes de cette constitution, plutôt que dans deux ou trois bonnes loix qui n’en dépendent pas, que les François pourroient se donner, & qui seules rendroient, peut-être, leur gouvernement plus supportable? Nous sommes encore loin d’y prétendre. Nos prêtres sont trop fanatiques, & nos nobles trop ignorans pour devenir citoyens & sentir les avantages 85

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Lettre 8

qu’ils gagneroient à l’être, à former une nation. Chacun sait qu’il est esclave, mais vit dans l’espérance d’être sous-despote à son tour. Un roi est aussi esclave de ses maîtresses, de ses favoris & de ses ministres. S’il se fâche, le coup de pied qu’en reçoivent ses courtisans se rend & se propage jusqu’au dernier goujat. Voilà, j’imagine, dans un gouvernement le seul emploi auquel peuvent servir les intermédiaires. Dans un pays gouverné par les fantaisies d’un chef, ces intermédiaires qui l’assiégent, cherchent encore à le tromper, à l’empêcher d’entendre les vœux & les plaintes du peuple sur les abus dont eux seuls profitent. Est-ce le peuple, qui se plaint, que l’on trouve dangereux? Non : c’est celui qu’on n’écoute pas. Dans ce cas, les seules personnes à craindre dans une nation sont celles qui l’empêchent d’être écoutée. Le mal est à son comble, quand le souverain, malgré les flatteries des intermédiaires, est forcé d’entendre les cris de son peuple arrivés jusqu’à lui. S’il n’y remédie promptement, la chûte de l’empire est prochaine. Il peut être averti trop tard que ses courtisans l’ont trompé. Vous voyez que par intermédiaires, j’entends les membres de cette vaste aristocratie de nobles & de prêtres, dont la tête repose à Versailles, qui usurpe & multiplie à son gré presque toutes les fonctions du pouvoir, par le seul privilege de la naissance, sans droit, sans talent, sans mérite, & retient dans sa dépendance jusqu’au souverain qu’elle sait faire vouloir & changer de ministre selon qu’il convient à ses intérêts. Je finirai, mon cher Président, par vous avouer que je n’ai jamais bien compris les subtiles distinctions, sans cesse répétées, sur les différentes formes de gouvernement. Je n’en connois que de deux espèces : les bons & les mauvais. Les bons qui sont encore à faire; les mauvais, dont tout l’art est, par différens moyens, de faire passer l’argent de la partie gouvernée dans la bourse de la partie gouvernante. Ce que les anciens gouvernements ravissoient par la guerre, nos modernes l’obtiennent plus sûrement par la fiscalité. C’est la seule différence de ces moyens qui en forme les variétés. Je crois cependant à la possibilité d’un bon gouvernement, où, la liberté & la propriété du peuple respectées, l’on verroit l’intérêt général resulter, sans toutes vos balances, de l’intérêt particulier. Ce seroit une machine simple, dont les ressorts, aisés à diriger, n’exigeroient pas ce grand appareil de rouages & de contrepoids si difficiles à remonter par les gens malhabiles, qui se mêlent le plus souvent de gouverner. Ils veulent tout faire, & agir sur nous comme sur une matiere morte & inanimée qu’ils façonnent à leur gré, sans consulter ni nos volontés, ni nos vrais intérêts, ce qui décele leur sottise & leur ignorance. Après cela ils s’étonnent que l’excès des abus en provoque la réforme; ils s’en prennent à tout, plutôt qu’à leur maladresse, du mouvement trop rapide que les lumieres & l’opinion publique impriment aux affaires. J’ose le prédire : nous touchons à cette époque. 86

lettres exclues de l’édition manuscrits a. Université Yale; copie basée sur les i et ii. b. Bibliothèque W.L. Clements, Université du Michigan; copie basée sur les i et ii. imprimés *i. Lettres de M. Helvétius au Président de Montesquieu et à M. Saurin relatives à l’aristocratie de la noblesse, 1789, p. 2-8. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 61-71. iii. Œuvres, 1818, iii, p. 259-264. iv. Gébelin, lettre 361. v. Nagel, lettre 391. vi. J. Starobinski, Montesquieu par luimême, Paris, 1953, p. 185-187 (v. aussi la réimpression de 1966). texte a Mot supprimé dans le ii. “entrant”. c Le ii : “En”.

b

Le ii :

notes explicatives Le caractère apocryphe de cette lettre, rédigée par Lefebvre de La Roche, est trop connu pour qu’il y ait à le prouver. Voir F. Acomb, Anglophobia in France, 1768-1789, Durham (N.C.), 1950, p. 124-128; R. Koebner, “The Authenticity of the Letters on the Esprit des lois Attributed to Helvétius”, Bulletin of the Institute of Historical Research, xxiv (1951), p. 19-43; W. Krauss, Essays zur französischen Literatur, Berlin, 1968, p. 215-219; et D.W. Smith, “Helvétius, problèmes de recherches”, Revue de l’université de Bruxelles, (1972), p. 144156. Malgré les conclusions irréfutables d’Acomb et de Koebner, plusieurs critiques ont continué à suivre l’opinion de Keim (chap. x), qui tenait cette lettre pour authentique : I.L. Horowitz (Claude Helvétius, New York, 1954, p. 96), Cumming (p. 31), Kh. Momdjian (La Philosophie d’Helvétius, Moscou,

Lettre 8 1959, pp. 92-96, 274-278 et 286-296), et Guy Besse (introduction de son édition de L’Esprit, 1959, p. 11-18), etc. On a même fait à cette lettre l’honneur de l’inclure dans une Anthologie de la correspondance française (éd. André Maison, 1969, p. 80-84). remarques Le i étant moins connu que les autres imprimés, il nous semble utile de fournir ici le texte de son “Avertissement”, que La Roche a modifié dans le ii : “L’on a imprimé dans plusieurs papiers publics que M. Helvétius, lors du grand succès de L’Esprit des loix, en avoit témoigné la surprise à quelques-uns de ses amis intimes. Voici l’anecdote telle qu’on la tient de M. Helvétius. Il étoit l’ami du président de Montesquieu, & passoit beaucoup de temps avec lui dans sa terre de La Brede pendant ses tournées de fermier général. Dans leurs conversations philosophiques, le Président communiquoit à son ami ses travaux sur L’Esprit des loix. Il lui fit ensuite passer le manuscrit, avant de l’envoyer à l’impression. Helvétius qui aimoit l’auteur autant que la vérité, fut alarmé, en lisant l’ouvrage, des dangers qu’alloit courir la réputation de Montesquieu. Il avoit souvent combattu de vive voix & par lettres, des opinions qu’il croyoit d’autant plus dangereuses qu’elles alloient être consacrées en maximes politiques par un des plus beaux génies de la France, & dans un livre étincelant d’esprit, & rempli des plus grandes vérités. Sa modestie naturelle & son admiration pour l’auteur des Lettres persanes le mettant en défiance de son propre jugement, il pria Montesquieu de permettre qu’il communiquât son manuscrit à un ami commun, M. Saurin, auteur de Spartacus, esprit solide & profond, que tous deux estimoient comme

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lettres exclues de l’édition l’homme le plus vrai, & le juge le plus impartial. Saurin fut du même avis qu’Helvétius. Quand l’ouvrage eût paru, & qu’ils en virent le prodigieux succès, sans changer d’opinion, ils se turent en respectant celle du public & la gloire de leur ami. Il convenoit d’imiter leur silence tant que les erreurs du président de Montesquieu n’étoient dans son livre qu’en théorie. Mais aujourd’hui qu’elles viennent à l’appui de grands préjugés, & que les passions particulieres les érigent en principes pratiques, il est important

Lettre 9 de les discuter, & de mettre sous les yeux du public les jugemens que les amis de Montesquieu adressoient à luimême. L’amitié pour les grands hommes, après leur mort, iroit trop loin, si elle s’étendoit jusqu’à respecter les erreurs qu’ils auroient eux-mêmes désavouées s’ils en avoient reconnu les dangers. On ne croit donc plus trahir les intentions de M. Helvétius en publiant quelques-unes de ses lettres à Montesquieu. Elles ont paru utiles dans les circonstances actuelles.”

9. Helvétius à Bernard Joseph Saurin J’ai écrit, mon cher Saurin, comme nous en étions convenus, au Président, sur l’impression que vous avoit fait son manuscrit, ainsi qu’à moi. J’ai enveloppé mon jugement de tous les égards de l’intérêt & de l’amitié. Soyez tranquille, nos avis ne l’ont point blessé. Il aime dans ses amis la franchise qu’il met avec eux. Il souffre volontiers les discussions, y répond par des saillies, & change rarement d’opinion. Je n’ai pas cru, en lui exposant les nôtres, qu’elles modifieroient les siennes; mais nous n’avons pas pu dire : Cur ego amicum Offendam in nugis? Hæ nugæ seria ducent In mala derisum semel, exceptumque sinistre. Quoi qu’il en coûte, il faut être sincere avec ses amis. Quand le jour de la vérité luit & détrompe l’amour-propre, il ne faut pas qu’ils puissent nous reprocher d’avoir été moins séveres que le public. Je vous envoie sa réponse puisque vous ne pouvez pas me venir chercher à la campagne. Vous la trouverez telle que je l’avois prévuea. Vous verrez qu’il avoit besoin d’un systême pour rallier toutes ses idées, & que ne voulant rien perdre de tout ce qu’il avoit pensé, écrit ou imaginé depuis sa jeunesse, selon les dispositions particulieres où il s’est trouvé, il a dû s’arrêter à celui qui contrarieroit le moins les opinions reçues. Avec le genre d’esprit de Montagneb, il a conservé ses préjugés d’homme de robe & de gentilhomme : c’est la source de toutes ses erreurs. Son beau génie l’avoit élevé dans sa jeunesse jusqu’aux Lettres persanes. Plus âgé, il semble s’être repenti d’avoir donné ce prétexte à l’envie de nuire à son ambition. Il 88

lettres exclues de l’édition

Lettre 9

s’est plus occupé à justifier les idées reçues, que du soin d’en établir de nouvelles & de plus utiles. Sa maniere est éblouissante. C’est avec le plus grand art du génie qu’il a formé l’alliage des vérités & des préjugés. Beaucoup de nos philosophes pourront l’admirer comme un chef-d’œuvre. Ces matieres sont neuves pour tous les esprits; & moins je lui vois de contradicteurs & de bons juges, plus je crains qu’il ne nous égare pour longtemps. Mais que diable veut-il nous apprendre par son traité des fiefs? Est-ce une matiere que devoit chercher à débrouiller un esprit sage & raisonnable? Quelle législation peut résulter de ce chaos barbare de loix que la force a établies, que l’ignorance a respectées, & qui s’opposeront toujours à un bon ordre de choses? Sans les conquérans qui ont tout détruit, où en serions-nous avec toutes ces bigarrures d’institutions? Nous aurions donc hérité de toutes les erreurs accumulées depuis l’origine du genre humain? Elles nous gouverneroient encore; &, devenues la propriété du plus fort ou du plus frippon, ce seroit un terrible remede que la conquête pour nous en débarrasser. C’est cependant l’unique moyen, si la voix des sages se mêle à l’intérêt des puissances, pour les ériger en propriétés légitimes. Et cquelles propriétés que cellesc d’un petit nombre, nuisibles à tous, à ceux mêmes qui les possédent, & qu’elles corrompent par l’orgueil & la vanité! En effet, si l’homme n’est heureux que par des vertus, & par des lumieres qui en assurent le principe, quelles vertus & quels talens attendre d’un ordre d’hommes qui jouissent de tout & peuvent prétendre à tout dans la société par le seul privilege de leur naissance? Le travail de la société ne se fera que pour eux; toutes les places lucratives & honorables leur seront dévolues. Le souverain ne gouvernera que par eux, & ne tirera des subsides de ses sujets que pour eux. N’est-ce pas là bouleverser toutes les idées du bon sens & de la justice? C’est cet ordre abominable qui fausse tant de bons esprits, & dénature parmi nous tous les principes de morales publique & particuliere. L’esprit de corps nous envahit de toutes parts. Sous le nom de corps, c’est un pouvoir qu’on érige aux dépens de la grande société. C’est par des usurpations héréditaires que nous sommes gouvernés. Sous le nom de François il n’existe que des corporations d’individus, & pas un citoyen qui mérite ce titre. Les philosophes eux-mêmes voudroient former des corporations. Mais s’ils flattent l’intérêt particulier aux dépens de l’intérêt commun, je le prédis, leur regne ne sera pas long. Les lumieres qu’ils auront répandues éclaireront tôt ou tard les ténebres dont ils envelopperont les préjugésd; & notre ami Montesquieu, dépouillé de son titre de sage & de législateur, ne sera plus qu’un homme de robe, gentilhomme & bel esprit. Voilà ce qui m’afflige pour lui & pour l’humanité qu’il auroit pu mieux servir. 89

lettres exclues de l’édition manuscrits a. Université Yale; copie basée sur les i et ii. b. Bibl. W.L. Clements, Université du Michigan; copie basée sur les i et ii. imprimés *i. Lettres de M. Helvétius au Président de Montesquieu et à M. Saurin relatives à l’aristocratie de la noblesse, 1789, p. 18-23. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 71-77.

Lettre 10 iii. Œuvres, 1818, iii, p. 265-267. iv. Gébelin, App. 1, no 2. v. Nagel, lettre 746. texte a Le i : “prévu”; le ii : “prévue”. b Le ii : “Montaigne”. cLe i : “quelle propriété que celle”. d Dans le ii, la lettre se termine ainsi : “préjugés.......”. note explicative Voir les notes de la lettre précédente.

10. Jean-Louis Saladin d’Onex1 à Montesquieu À Geneve, le 27 7bre [1751] Tous nos gens de lettres de ce pays-ci ont été bien flattés, mon cher President, de l’opinion avantageuse que vous avés conçue, et j’ose vous assurer qu’ils la meritent. Vous me laissés entrevoir une sorte de velleité à venir leur rendre une petite visite. J’ose vous assurer que vous y serés reçu comme vous devés l’etre, et que vous n’auriés pas regret à avoir fait ce petit detour. Bien entendu que j’aurois la preference pour loger sous mon toit le huitieme sage de la Grece et le premier de l’Europe. J’espere pour cette Europe que vous lui aurés donné le bon ton et qu’elle en saura profiter. Avés-vous lu toutes les remontrances du parlement de Paris, et n’y avésvous point remarqué comme nous que c’est dans L’Esprit des loix qu’on a puisé toutes ces belles maximes sur l’authorité? La question est de savoir si l’on en a fait une application convenable aux circonstances. Je vous fais mon compliment sur la naissance du duc de Bourgogne. Ceux qui ont interet à la conservation de la paix et qui sont à portée de se representer toute la contrarieté de la loi du pays et des traités en doivent benir le Ciel. Je souhaite que ce prince ait encor une couple de freres, et ce pour l’affermissement eternel de la succession, car si je ne pensois qu’à votre avantage et au mien je croirois que les trois actuellement vivants etant nos cadets, toutes les apparences sont que leurs jours seront plus longs que les notres. Soit que vous habitiés Paris ou la province, je vous supplie, mon cher President, d’etre persuadé que vous avés en moi l’admirateur le plus sincere et le serviteur le plus devoué. Helvetius

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Lettre 11

[adresse :] À Monsieur / Monsieur de Montesquiou / President à mortier honoraire / et de toutes les academies, &c., &c. / À Bourdeaux manuscrit *a. Bibl. mun. de Bordeaux, ms. 1868, no 134; 2 p.; orig. autogr.; cachet sur cire rouge; timbre de la poste : geneve. imprimés i. Gébelin, lettre 563. ii. Nagel, lettre 613. notes explicatives L’écriture de cette lettre et de la suivante n’est pas celle d’Helvétius, mais celle du Genevois Saladin d’Onex, qui a semé la confusion quant à l’expéditeur de ces deux lettres en les signant

“Helvetius”, dans l’intention d’indiquer ainsi son pays d’origine. Voir F. Weil, “Additions et corrections à la correspondance de Montesquieu”, Revue historique de Bordeaux, x (1961), p. 172174. 1. Saladin d’Onex (1701-1784), membre du Petit Conseil de Genève, avait été résident de Hanovre à la cour de France (1731-1734), administrateur de la Compagnie des Indes (17451748) et ministre de Genève à Paris (1744-1749).

11. Jean-Louis Saladin d’Onex à Montesquieu À Geneve, le 13 fev. [1753] Je sai bien, mon cher President, que je n’ai pas fait un acte trop philosophique en prenant comme j’aia fait au pied de la lettre les paroles de la Genese que vous me rappellés. Mais si les religions elles-memes peuvent dependre des climats, pourquoi la philosophie n’en tiendroit-elle pas un peu? J’aurois cru pecher contre toutes les regles de la raison en m’associant une femme tandis que j’habitois Paris, mais rencoigné dans ma province, obligé par ma charge d’y garder ordinairement ma maison, je ne pouvois me passer de la societé d’une femme. Peutetre me suis-je un peu trop etourdi sur les inconveniens inevitables de cet etat, mais jusqu’à present je n’y trouve que de la douceur, et je meurs d’envie de vous trouver à Paris lorsque j’y menerai ma femme pour vous faire convenir que je n’ai pas eu tous les torts que vous avés cru. Que dites-vous des scenes ridicules que nos beaux-esprits de Paris donnent à Berlin? Il me semble que Voltaire vit trop longtemps pour son honneur, pour celui de la patrie et pour celui de l’esprit humain. Si vous continués à vous faire lire les gasettes d’Hollande, vous y aurés trouvé matière à raisonnement, quant à la partie des loix, dans l’exposé des motifs du roi de Prusse. Je vous avoue que je ne m’attendois pas aux reponses sucrées du roi d’Angleterre. Selon moi toutes ces questions des prises ne sont que des procès entre particuliers; et où en seroit la société si, 91

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Lettre 11

sous pretexte que tel parlement ou tel autre tribunal a mal jugé dans deux ou trois cas particuliers, l’on etoit en droit de dedommager le condamné aux depends de l’etranger qui est sous la foi des traités et qui n’a rien de commun avec lui? Les represailles que le droit des gens permet en certains cas ne sauroient s’appliquer et justifier le cas dont il s’agit; apparemment que la situation des Etats d’Hanovre et la negotiation du roi des Romains a plus influé sur le douçatre de la reponse que la force des raisonnemens de Berlin. Que je trouve votre maitre à plaindre de ne pouvoir parvenir à imposer silence et à concilier entr’eux les deux corps les plus importants de son Etat. Bien different en cela de tous les nouvellistes je voudrois n’entendre jamais parler de tous ces demêlés, par où je me crois fondé à me vanter qu’il n’y a pas en France d’aussi bon citoyen que moi. J’ai eu dans les commencemens assés souvent des lettres de Made Du Défands, mais depuis qu’elle a quitté Paris, ou du moins qu’elle m’a mandé qu’elle alloit le quitter pour aller chés ses parens, je n’ai eu aucune de ses nouvelles. Vous me feriés grand plaisir de m’en donner si vous en avés. Vous n’aurés pu vous dispenser de donner des regrets à votre ami de Forcalquier. La philosophie empeche de se trop affliger de la perte des gens qu’on aime, mais elle n’empeche pas de jetter des larmes au premier moment. Mes amis Tronchin et Du Pan envient le bonheur que j’ai d’avoir des lettres d’un homme comme vous. En verité [vous]b nous devriés aux uns et aux autres de faire le detour de Geneve quand vous retournerés à Paris. Faites agreer mes obeissances à Mr de Secondat et souvenés-vous toujours s’il vous plait que vous avés en moi l’adorateur le plus devoué. Helvetius [adresse :] À Monsieur / Monsieur de Montesquieu / President à mortier honoraire / &c., &c., / À Bordeauxc manuscrit *a. Bibl. mun. de Bordeaux, ms. 1868, no 135; 3 p.; orig. autogr.; cachet sur cire rouge; timbre de la poste : geneve. imprimés i. Gébelin, lettre 587. ii. Nagel, lettre 638.

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texte a Les i et ii : “je l’ai”. b Déchirure. Mot omis dans les i et ii. c Une main inconnue a barré “Bordeaux” et écrit “à Paris” en dessous. note explicative Voir lettre précédente, notes explicatives.

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Lettre 12

12. Helvétius au marquis de * * * [Victor Riqueti, marquis de Mirabeau] J’ai reçu, Monsieur, en arrivant dans ma terre, les nouveaux ouvrages sur l’agriculture que vous m’adressez. Les observations qu’ils renferment sont sans doute très bonnes comme recueil d’observations physiques. Mais si on les regarde comme d’une utilité prochaine à la France, on se trompe. Il faut, avant d’en profiter, que le paysan sache lire, & pour apprendre à lire, il faut qu’il soit plus riche. Il faut même qu’il soit en état de faire des expériences, & d’acheter de nouveaux outils. Le peut-il? S’il en a les moyens, sa routine & ses préjugés lui permettront-ils ces tentatives? Sera-ce donc les propriétaires eux-mêmes qui profiteront de ces observations? Mais les propriétaires riches & en état de faire des expériences sur leur terrain demeurent tous à Paris, s’occupent d’autres emplois & peu d’agriculture. S’ils habitent la campagne, c’est pour peu de temps; c’est plutôt pour pressurer la bourse de leurs fermiers que pour les encourager. Il faut vivre à Paris. On a des enfants à placer, des protecteurs à cultiver. C’est donc la forme du gouvernement qui s’oppose à ce que les propriétaires riches restent à la campagne. Quant aux propriétaires mal-aisés qui sont obligés de s’y fixer, ils sont dans le cas du paysan. Il faut donc commencer tout le traité de l’agriculture par un traité de finance & de gouvernement, pour rendre plus riche l’habitant de la campagne. Qu’il soit de son intérêt d’être industrieux, & laissez faire cet intérêt, vous pouvez être sûr qu’il cultivera bien les terres. C’est alors que les lumieres des physiciens pourront être utiles aux agriculteurs. Si l’on ne commence pas par mettre les habitants de la campagne à leur aise, & que les propriétaires riches n’aient point d’intérêt d’habiter leurs terres, je regarde alors tout ce qu’on dira sur l’agriculture comme inutile. C’est comme un homme qui feroit une très belle machine, mais qui, lorsqu’elle seroit faite, ne pourroit agir, faute d’eau pour la faire mouvoir. Il est toujours bon cependant que les esprits se tournent vers ce but d’utilité publique & de première nécessité. À force d’en parler & de s’en occuper, il peut venir dans la fantaisie d’un ministre d’y penser aussi. Et pourquoi cette fantaisie-là ne lui viendroit-elle pas comme une autre? Alors, en remontant aux vrais principes qui seroient la base de l’agriculture, les observations recueillies sur ce sujet trouveroient leur place, & seroient utiles aux expériences. imprimés *i. Œuvres, 1781, v, p. 250-251. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 17-20. iii. Œuvres, 1818, iii, p. 243-244.

notes explicatives L’authenticité de cette lettre, que La Roche est seul à garantir, est pour le moins douteuse. Les seuls éléments re-

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lettres exclues de l’édition latifs à son destinataire sont le titre de celui-ci et le fait qu’il aurait écrit à la même époque au moins deux ouvrages sur l’agriculture. Le lecteur est sans doute censé déceler, sous l’anonymat véhiculé par les imprimés, le marquis de Mirabeau (1715-1789), auteur de L’Ami des hommes (1757), qui était toujours en vie quand La Roche a publié cette lettre. Mirabeau connaissait Helvétius (v. lettre 314), et en 1760 il lui a peut-être envoyé deux ouvrages parus la même année : Lettre sur les corvées et Théorie de l’impôt. En 1768, Mirabeau a publié deux autres ouvrages intitulés Lettre sur le commerce des grains et Éléments de philosophie rurale, mais ce dernier n’était pas une nouvelle pro-

Lettre 13 duction, étant un abrégé de La Philosophie rurale, de 1763. Le ton discourtois et quasi hostile de cette lettre évoque celui de la lettre apocryphe à Montesquieu (v. lettre 8 ci-dessus), et contraste avec celui des lettres authentiques qu’Helvétius adressait à ses correspondants. Il se peut que les idées émises dans cette lettre correspondent à celles d’Helvétius, mais le riche propriétaire de Voré et de Lumigny, qui choisissait de passer la plus grande partie de l’année sur ses terres, et y avait même passé l’hiver ayant précédé la parution de la Théorie de l’impôt, n’aurait pu écrire le deuxième paragraphe sans faire exception de son propre cas.

13. Voltaire à ? [Avant le 12 juillet 1763]1 La seule vengeance qu’on puisse prendre de l’absurde insolence avec laquelle on a condamné tant de vérités en divers tems, est de publier souvent ces mêmes vérités, pour rendre service à ceux-mêmes qui les combattent. Il est à désirer que ceux qui sont riches veuillent bien consacrer quelque argent à faire imprimer des choses utiles; des libraires ne doivent point les débiter; la vérité ne doit point être vendue. Deux ou trois cents exemplaires, distribués à propos entre les mains des sages, peuvent faire beaucoup de bien sans fruit et sans danger. Il paroît convenable de n’écrire que des choses simples, courtes, intelligibles aux esprits les plus grossiers; que le vrai seul, et non l’envie de briller, caractérise ces ouvrages; qu’ils confondent le mensonge et la superstition, et qu’ils apprennent aux hommes à être justes et tolérans. Il est à souhaiter qu’on ne se jette point dans la métaphysique, que peu de personnes entendent, et qui fournit toujours des armes aux ennemis. Il est à la fois plus sûr et plus agréable de jeter du ridicule et de l’horreur sur les disputes théologiques, de faire sentir aux hommes combien la morale est belle et les dogmes impertinens, et de pouvoir éclairer à la fois le chancelier et le cordonnier. On n’est parvenu, en Angleterre, à déraciner la superstition que par cette voie. Ceux qui ont été quelquefois les victimes de la vérité, en laissant débiter 94

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Lettre 14

par des libraires des ouvrages condamnés par l’ignorance et par la mauvaise foi, ont un intérêt sensible à prendre le parti qu’on propose. Ils doivent sentir qu’on les a rendus odieux aux superstitieux, et que les méchans se sont joints à ces superstitieux pour décréditer ceux qui rendaient service au genre humain. Il paraît donc absolument nécessaire que les sages se défendent, et ils ne peuvent se justifier qu’en éclairant les hommes. Ils peuvent former un corps respectable, au lieu d’être des membres désunis que les fanatiques et les sots hachent en pièces. Il est honteux que la philosophie ne puisse faire chez nous ce qu’elle faisait chez les anciens; elle rassemblait les hommes, et la superstition a seule chez nous ce privilège. imprimés *i. Grimm, Correspondance littéraire, philosophique et critique, 1812-1814, 3 parties, partie i, vol. iii, p. 460-462. ii. Voltaire, Œuvres complètes, 18171820, 42 vol., xxxv, p. 46-47. iii. Voltaire, Lettres inédites, 1821, p. 229-231. iv. Best. App. 149. v. Roth, lettre 311. vi. Best. d. App. 233. notes explicatives Dans la Correspondance littéraire (v. le i) paraît une “Epître aux Fidèles, par le grand apôtre des Délices”, suivie d’une “Seconde épître aux Fidèles, par le grand Apôtre des Délices, du 12 juillet 1763” et d’une “Troisième épître du grand apôtre à son fils Helvétius, du 26 juillet 1763”. La troisième de ces épîtres est

certainement une lettre authentique adressée à Helvétius (v. lettre 507, note 1), mais les destinataires des deux premières sont plus qu’incertains. La présente lettre, qui en est la première, ne porte dans le i ni date ni nom de destinataire; dans le ii, elle est datée du 2 juillet [1763], et le nom d’Helvétius est fourni comme destinataire; dans le iii, la date de 1763 lui est attribuée, et c’est Diderot qui y est désigné comme le destinataire. Enfin, Roth (v. le v), adopte cette attribution du iii et reprend la date du 2 juillet 1763 proposée dans le ii. Quant à Besterman, il y voit un manifeste, et non une lettre, opinion que nous partageons. 1. Ce document n’est pas daté, mais dans le i, il précède la seconde épître qui, elle, est datée du 12 juillet 1763.

14. Voltaire à Étienne Noël Damilaville 12 juillet [1763]a bOrate

fratres.b Dieu bénit nos travaux. Jean-Jaques l’apostat n’a pas laissé de rendre de grands services par son vicaire savoiard. Presque tout le peuple de Geneve est devenu philosophe. On a trouvé tres mauvais que le conseil de Geneve ait fait bruler le livre de Jean-Jaques. “Ce 95

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Lettre 14

n’est pas ainsi, disent-ils, qu’on doit traitter un citoien.” Deux cent personnes, parmy lesquelles il y avait trois pretres, sont venües faire de tres fortes remontrances, mais il faut que vous sachiez que Jean-Jaques n’a eté condamné que parce qu’on n’aime pas sa personne. Admirez la Providence. L’auteur de l’Oracle des fideles, livre excellent, trop peu connu, etait un valet de chambre d’un conseiller-clerc de la seconde des enquetes, nommé Nigon de Bercy, cloitre Notre-Dame. Il est venu chez moy, il y est, c’est une espece de sauvage comme le curé Melier. Vous rendriez service aux freres, si vous vous faisiez informer chez le conseiller Nigon de Bercy ce que c’est qu’un Savoiard nommé Simon Bugex qui a été chez luy en qualité de valet de chambre et de copiste. Apparemment ce Simon Bugex, auteur de l’Oracle des fideles, etait paroissien du vicaire savoiard de Jean-Jacques. C’est bien dommage que la tragedie de Socrate soit un ouvrage detestable, mais on ne peut le faire bon et jouable. On trouve les Remontrances du Plt un libelle séditieux, mais je ne me mele pas de ces affaires-lâ. bOrate fratres et vigilate. Ecr. l’inf.b manuscrits *a. BnF, ms. fr. 12935, fo 110-111; 3 p.; orig. autogr. b. BnF, ms. fr. 12945, fo 445; 2 p.; copie. imprimés i. Grimm, Correspondance littéraire, philosophique et critique, 1812-1814, 3 parties, partie i, vol. iii, p. 462-463. ii. Voltaire, Œuvres complètes, 18171820, 42 vol., xxxv, p. 48. iii. Voltaire, Lettres inédites, 1821, p. 232-233. iv. Best. 10485. v. Best. d. 11306.

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texte a Année ajoutée par une main étrangère. b Omis dans le b. notes explicatives Voir d’abord les Notes explicatives de la lettre précédente. Dans le i, où cette lettre est intitulée “Seconde épître aux Fidèles, par le grand Apôtre des Délices, du 12 juillet 1763”, le destinataire n’est pas mentionné; dans les ii et iii, les noms d’Helvétius et de Damilaville sont respectivement proposés. Besterman croit cette lettre adressée à Damilaville, opinion à laquelle nous concourons.

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Lettre 15

15. Martin Lefebvre de La Roche à Helvétius Eh bien, depuis que dans d’autres climats, Vous portez loin de nous vos pensers & vos pas, Par-tout, Helvétius, vous aurez vu des hommes; Ceux de l’antiquité, ceux du siecle où nous sommes, Diogene nouveau, vous les connoissez tous. Il les estimoit peu : que nous en direz-vous? Le soleil en faisant sa ronde Éclaire mille esprits divers; L’un paroît en cet univers Ne respirer que le malheur du monde. Un autre presque aussi pervers, Peu sensible au bonheur, peu touché des revers, Sur tout ce qui se passe en la machine ronde, Insensible, muet, ne s’échauffant de rien, Regarde du même œil & le mal & le bien; Tranquille également quand le tonnerre gronde, Prêt à frapper la vertu sans soutien; Et quand le doux espoir d’une moisson féconde Charme dans ses travaux l’agreste citoyen. Mais il est des cœurs nés sensibles, Doués d’un naturel heureux, Justes, éclairés, généreux, Qu’un sage poursuivi par le sort rigoureux, N’éprouva jamais inflexibles. En avez-vous beaucoup envisagé De cet excellent caractere? Sans avoir beaucoup voyagé, Je le crois rare sur la terre. Peut-être je me trompe, & les charmants récits Que vous vous apprêtez sans doute de nous faire, Sur les penchants des cœurs, les talens des esprits, Et sur les mœurs des différens pays, Nous assureront du contraire. Avancez ce plaisir nouveau, Pour moi, j’en accepte l’augure; Heureux de voir l’auteur de la peinture Dans le modele du tableau.

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Lettre 16

Je suis, avec une extrême considération & le plus inviolable attachement, &c. &c., Lefebvre. imprimés *i. Œuvres, 1781, v, p. 248-249. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 15-17. note explicative Cette “lettre”, intitulée “A Helvétius voyageant en Allemagne”, dans laquelle

La Roche évoque les charmants récits qu’Helvétius s’apprête à faire à l’auteur après son retour de Prusse, n’a pu être rédigée en 1765, époque où La Roche ne connaissait pas encore l’auteur de L’Esprit.

16. Helvétius à l’abbé Martin Lefebvre de La Roche Voré, ce 8 septembre 1768 Vous admirez beaucoup le gouvernement anglais, mon ami1; je suis de moitié avec vous. J’en ai dit du bien, et ne cesserai d’en dire jusqu’à ce qu’il s’en forme un meilleur. Mais ne le jugez pas sur ce qu’en dit Montesquieu. Il seroit loin encore de la perfection, quand le modele existeroit comme son imagination l’a embelli. Curieux de voir de près le jeu de cette machine, je l’ai trouvée compliquée et bien embarrassée dans ses rouages. Pouvoit-on mieux à l’époque de sa formation? J’en doute. Quand les circonstances n’auroient pas forcé de la composer des éléments que l’on avoit sous la main, avoit-on toutes les lumieres nécessaires pour s’en approprier d’autres? On craignit de détruire entièrement l’ancien édifice; on bâtit sur des ruines, et l’on étaya d’autres. C’est de ces débris disparates et mal assortis que se forma la constitution anglaise. Si l’impossibilité de mieux faire et la force de résistance qu’opposoient de grands intérêts l’ont fait adopter, c’étoit déjà un grand exemple donné à l’univers de la perfectibilité des gouvernements. La Grande-Bretagne, par sa position seule, qui donne un caractere particulier à ses habitants, en a tiré de grands avantages. Ils eussent été immenses si sa constitution, vicieuse dans quelques-unes de ses bases, en s’améliorant par une bonne représentation, par une distribution mieux proportionnée de ses pouvoirs, avoit empêché de germer les principes corrupteurs qui la dominent aujourd’hui. C’étoit alors un grand pas vers le bonheur des nations d’avoir pu forcer un roi à reconnoître quelques droits de son peuple, à respecter sa liberté, et à ne plus lever arbitrairement les impôts. Mais tout n’étoit pas fait. Après avoir lié les mains à leur despote, et s’être donné un grand principe d’activité, les Anglais sont restés en beau chemin. Pour s’être imaginé avoir un meilleur 98

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Lettre 16

gouvernement que leurs voisins, ce qui n’étoit pas difficile, ils ont cru qu’ils n’avoient qu’à le laisser marcher. Plusieurs fois la prérogative royale a tenté de se relever, et mis leur constitution en péril. Au lieu de songer aux remedes, ils n’ont fait que changer de roi ou de ministres, ce qui n’arrive pas sans de rudes convulsions, et sans que la fortune publique ne coure de grands risques. Leur industrie et leur commerce, sources de grandes richesses au dedans, ont maintenu leur crédit au dehors, mais n’ont fait qu’accroître cette prodigieuse inégalité des fortunes qui corrompt tous les pouvoirs, et devient pour la nation entiere une banque où se calculent tous les vices et toutes les vertus. Un ministre est sûr d’y réaliser ses projets dès qu’il connoît le tarif de toutes les probités. La constitution anglaise a suffi pour développer la plus grande activité dans ce peuple. Elle n’a pas prévu les moyens qui en maîtrisent les effets, et les empêchent d’être nuisibles. C’est en exagérant ses forces que ce gouvernement étend sa puissance, et que tôt ou tard il l’affoiblira. L’époque n’en est peut-être pas trèsa éloignée. Si l’Angleterre avoit une bonne constitution, et telle que la raison humaine perfectionnée pourroit la donner, ce seroit un systême lié dans toutes ses parties, fondé sur la nature de l’homme, et calculé sur tous ses rapports sociaux, et non sur des chimeres de puissance et de prospérité publique qui rendent un grand nombre d’individus étrangers au bonheur qu’ils envient autour d’eux. Cependant jusqu’ici la nation anglaise a eu la vanité de se croire exclusivement heureuse. Elle l’est en effet plus que tous ses voisins, malgré l’inquiétude ou la mode qui la fait voyager et promener son ennui dans toutes les contrées de l’Europe. La grande inégalité des richesses y produit une multitude d’oisifs qui, fatigués de jouissances, ou entraînés par l’exemple, vont chercher ailleurs de nouveaux desirs et de nouvelles sensations. Mais ceux qui restent dans leurs foyers, occupés d’industrie et de commerce, recueillent les fruits de la liberté, ont des mœurs, des goûts simples, qui les rapprochent un peu de la nature, et les garantissent en partie de la corruption de ceux qui gouvernent. Ce qui empêchera l’Anglais d’être généralement plus heureux, c’est que ses écrivains lui vantent trop sa constitution que nos philosophes de leur côté s’obstinent à croire parfaite; c’est que le coup d’œil de mépris jeté sur l’esclavage et la superstition des autres peuples la lui fait encore chérir davantage. Ilb croit lui devoir toute sa prospérite, qui n’est cependant que l’art d’un habile négociant faisant servir à sa fortune la sottise et l’incurie de ses voisins. Mais attendons qu’ils se réveillent, que leurs tyrans s’avilissent au point de s’en faire mépriser. Alors, d’eux-mêmes, les États reprendront une nouvelle vie. Il est temps qu’ils songent à devenir libres. Les gouvernements des grands États vont tous sourdement au despo99

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tisme, comme l’homme qui a toujours sa tendance naturelle vers son intérêt personnel. Les lumieres y naissent souvent trop tard pour éclairer les causes qui l’accélerent. Ce n’est presque jamais que dans l’état de maladie qu’on s’occupe des vices qui minent la constitution, et souvent il arrive que l’ignorance des remedes ou les essais qu’on en fait accélerent la mort. Cependant les nations de l’Europe ont encore de l’énergie; de grandes lumieres sont répandues chez quelques-unes, et leurs ministres ne sont pas si habiles qu’on ne puisse profiter de leurs fautes pour anéantir leur pouvoir et le rendre au peuple. Les grands veulent gouverner, et sont ignorants. Le clergé s’avilit par ses richesses et ses mauvaises mœurs. Les corps de justice n’ont que des prétentions ridicules. Dès que le peuple sentira sa force et ses moyens, il dissipera tous ces fantômes de la tyrannie. Alors la constitution anglaise sera utile au monde; ses abus mêmes, éclairés par une longue expérience, serviront à les faire éviter. Le progrès naturel des connoissances amenera plus d’accord, plus de simplicité dans les plans d’une association libre. Les pouvoirs seront plus distincts, moins compliqués, et plus accomodés au jeu de la machine politique. C’est un grand mal quand un des pouvoirs a trop d’énergie pour suspendre l’action qui seroit utile, et emploie des moyens dangereux pour la précipiter ou l’égarer; c’est un grand mal quand une nation maîtresse de voter ses subsides est entraînée malgré elle, par des circonstances impérieuses ou par des représentants corrompus, à les accorder contre ses propres intérêts; c’est un grand mal quand une chambre des pairs héréditaires, placée entre le monarque et les sujets, a, pour éterniser ses privileges, un appui dans la prérogative royale, dont elle étend les abus, qu’elle partage toujours aux dépens du peuple; c’est un grand mal quand un clergé dont le roi est le chef suprême entre comme partie intégrante dans la législation, et ne doit rien à la nation qu’il a encore le droit d’enseigner; enfin c’est un grand mal quand il n’y a dans un corps politique d’énergie pour l’intérêt commun que dans une grande opposition qui s’effraie souvent d’un danger alors qu’il n’est plus temps de le prévenir. Voilà pourtant ce chef-d’œuvre qu’a fait naître le cours des siecles, et pour lequel les Anglais ont répandu tant de sang. La raison perfectionnée ne nous serviroit-elle pas mieux que le hasard des circonstances n’a pu faire nos voisins? Quels si grands avantages trouve-t-on dans cette lutte éternelle de pouvoirs qui fatigue le peuple, et n’est qu’une treve mal assurée, garantie par la rivalité des parties, et souvent dangereuse sans les moyens corrupteurs employés par ses ministres pour les reduire à l’impuissance? Quel étrange gouvernement que celui où, même pour faire le bien, la corruption devient un moyen légal et nécessaire! Tant que les débris de la féodalité comprimeront les ressorts de cette vaste machine, la liberté y sera toujours orageuse et mal affermie. Voyez le 100

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clergé : ses membres, représentants-nés dans le corps législatif, n’y sont unis que par leur intérêt et par l’ambition des places dont le roi dispose. Les grands, qui ont tout à espérer du pouvoir exécutif et rien à attendre du peuple, mettront-ils en balance ses intérêts avec les leurs? Les faits ne le prouvent pas. Aussi le peuple se plaint-il souvent des atteintes portées à sa liberté, qui n’est qu’une concession fondée sur des chartesc, au lieu d’être un droit reconnu que l’homme tient de sad nature. Dese lois assurent sa propriété. Mais n’est-elle pas violée sans cesse par les contributions énormes qu’imposent avec tant de facilité les trop longs parlements? Le territoire de tout l’empire britannique ne forme que la moitié de celui de la France, et l’inquiétude qui tourmente les Anglais leur fait chercher des possessions sur toute la surface du globe. Ils en ont d’immenses en Asie et en Amérique, ce qui fait comparer cet empire à un moineau qui veut s’élever dans les airs avec des ailes d’aigle. Que les voisins de l’Angleterre se donnent de meilleurs gouvernements que le sien, elle se verra forcée d’améliorer sa constitution, ce qui peut être plus difficile que d’en créer une, parcequ’un bâtiment simple et commode à construire coûte moins qu’un édifice gothique et fastueux à réparer. Dans un gouvernement sans principes, on peut tout attendre du progrès des lumières et de l’excès du mal. Le bien se voit mieux, frappe davantage, et se fait plus vîte. Les despotes abrutis n’y sont point préparés à la résistance. Nous touchons à cette époque. Si elle arrive, l’Angleterre sera ce qu’elle doit être, une puissance réduite à régler ses affaires sans trop se mêler de celles des autres, et sans nuire à leur repos. Elle fondera son commerce plus solidement sur son industrie que sur ses traités et ses vaines prétentions à la souveraineté des mers. Sa constitution telle qu’elle est, il est vrai, est favorable à son industrie, et paroît évidemment le grand principe de son activité. Mais son commerce ne peut-il vivifier son île sans être la source de ses injustices, de ses longs démêlés avec les puissances du continent, de ses envahissements de possessions dans les quatre parties du monde, de ses traités frauduleux, appuyés de la menace, et souvent violés par la force? L’extrême avidité de l’or que ce grand commerce occasionne n’allume-t-elle pas ce foyer de corruption qu’entretiennent ceux qui gouvernent, pour perdre les mœurs, dénaturer le patriotisme, et étouffer peut-être un jour la liberté sous le poids de la dette publique? Si les nations voisines, mieux éclairées sur leurs intérêts, s’avisoient de mettre en activité leur puissance réelle, que deviendroit alors la puissance factice de l’Angleterre que son systême politique lui a tant fait exagérer? Alors on verra quels avantages elle aura retirés d’avoir si mal proportionné son empire à ses moyens de le conserver, et surtout d’assurer 101

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sa paix intérieure, sans quoi une constitution est mauvaise, et devient étrangere au bonheur des citoyens. La vie morale des empires est comme la vie physique des individus. Ce n’est point à la force tonique des remedes qui la soutiennent qu’il faut juger de sa durée, mais au tempérament robuste qui facilite le jeu naturel de ses organes, sans altérer sa constitution. Qu’est-ce qu’un systême de législation que des intérêts commerciaux font vaciller sans cesse, qui a besoin, pour être soutenu, d’un parti d’opposition qui force chaque jour le ministere à changer de mesures, à modifier ses principes? Qu’attend-on de cette lutte perpétuelle avec des colonies lointaines toujours prêtes à détacher leurs intérêts de ceux de la métropole, et que l’on ne tient en respect que par une exaltation de forces onéreuses à la nation, et dangereuses à sa liberté? Cet état violent ne sauroit être durable qu’autant que la sottise et l’ignorance des nations environnantes ne le troubleront point. Si d’ailleurs il corrompoit l’esprit public, s’il n’attachoit de considération qu’aux richesses, et que la probité y fût vénale, les places du gouvernement deviendroient le prix de l’intrigue, de la bassesse et de tous les vices. La nation seroit vendue à ses représentants, qui la dépouilleroient à leur tour pour payer ses suffrages et la gouverner à leur gré. Je vous l’ai déjà dit, quand l’Angleterre s’est donné une constitution, c’étoit la meilleure que ses lumieres et les circonstances où elle se trouvoit alors lui permettoient de choisir. Au lieu d’être un systême combiné dans toutes ses parties, elle n’est que le résultat des passions qui l’agitoient, et des intérêts divisés que la force des partis faisoit dominer. Ce n’est donc point en elle qu’il faut chercher le grand principe d’action qui lui procure quelques avantages intérieurs, et fait admirer sa prodigieuse influence dans toutes les parties du monde. Elle l’a dû plus souvent au sommeil léthargique de ses voisins qu’à une politique raisonnée, à un plan suivi d’agrandissement. Que l’on ouvre l’histoire d’Angleterre : depuis qu’elle a une constitution, l’on verra un peuple qui marche au hasard, qui se fie à des lois qu’il n’ose perfectionner; une nation sans cesse en travail, qui prévoit peu, va sans s’arrêter, ne voit que des gains mercantiles dans ses projets, et ne fait la guerre que pour vexer ses colonies, ou troubler la tranquillité de ses voisins. Si c’est là le meilleur esprit de gouvernement qu’un législateur doive chercher dans une constitution, on ne peut nier que les Anglais l’aient trouvé dans la leur. Un philosophe ami de l’humanité seroit plus difficile à satisfaire. Il voudroit une constitution telle qu’en jouissant de toute la plénitude de sa liberté, de sa sûreté personnelle et de sa propriété, il fût obligé de respecter, je ne dis pas seulement celle de ses concitoyens, mais de tous les autres peuples, par l’heureuse impuissance où il se mettroit

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de les attaquer, car nuire aux droits naturels des autres, c’est sans raison compromettre les siens. Les esprits sont sur la route de cette vérité; attendons que la sotte stupidité ou l’inconséquence de ceux qui gouvernent mettent les peuples dans la nécessité d’en profiter. Un grand pouvoir n’est pas loin de sa chûte quand il continue de marcher sans regle et sans mesure au milieu d’un peuple dont la raison s’éclaire et s’étend chaque jour. J’ai beaucoup loué les Anglais dans mes ouvrages; je ne cesserai de les louer encore tant que nos gouvernements seront plus mauvais que le leur. Nous leur devons quelques bons écrits, fruit de leur liberté de la presse. N’ont-ils pas dédommagé par là l’humanité d’une partie des maux qu’ils lui ont faits? Profitons de leurs idées pour valoir mieux qu’eux, mais ne transportons pas de leur île dans notre continent une constitution dont les éléments, quand ils seroient les mêmes, auroient des conséquences beaucoup plus fâcheuses pour nous qu’elles n’ont dû l’être pour eux, vu les changements survenus depuis chez les puissances de l’Europe, changements qui, en amenant de nouveaux rapports, ont fait disparoître les anciens. Que seroient donc les connoissances acquises depuis un siecle, si l’expérience et l’observation ne nous enseignoient rien de mieux à perfectionner dans nos gouvernements modernes que ce que le hasard des circonstances a fait rencontrer aux Anglais? Je commence à m’appercevoir que ma lettre est bien longue. Je ne la relirai pas. Vous m’aimerez avec mes défauts : quoique théologien, vous êtes tolérant.... Je vous embrasse. imprimés *i. Œuvres, 1795, xiv, p. 77-96. ii. Œuvres, 1818, iii, p. 267-276. texte Dans les i et ii cette lettre est intitulée “Sur la constitution d’Angleterre”. a Omis dans le ii. b Le i : “Elle”, erreur corrigée dans le ii. c Les i et ii : “chartres”. d Le ii : “la”. e Le ii : “les”. notes explicatives La nature apocryphe de cette lettre, rédigée par Lefebvre de La Roche, est trop évidente pour qu’il soit nécessaire de la démontrer. Voir les ouvrages et articles mentionnés dans la Note explicative générale de la lettre 8 ci-dessus.

1. L’intimité que suppose cette forme d’adresse et que semble confirmer la formule d’adieu (“Je vous embrasse”) est assez étonnante, car en 1768, Helvétius et La Roche venaient de faire connaissance (v. lettre 628, Remarques). D’autre part, dans une lettre qu’il avait envoyée à l’abbé le 4 septembre de la même année, soit quatre jours avant la presente lettre, Helvétius avait employé sans aucune ironie la forme d’adresse “Monsieur et tres reverend pere” (lettre 628). Même trois ans plus tard, dans une lettre très affectueuse (660), Helvétius appellera encore La Roche “Monsieur et cher ami”.

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17. Helvétius à l’abbé Martin Lefebvre de La Roche À Voré, ce 15 août 1769 Je vous attends à Voré; vos conseils me seront utiles sur le parti à prendre pour l’impression de L’Homme. Je veux en finir, et laisser la premiere moitié telle que je l’avois faite pour répondre aux critiques de L’Esprit. Je sais que le public m’en a fait justice, et qu’il goûte assez généralement mes principes. Mais il est bon d’y revenir, et d’en faire aux superstitions religieuses une application plus précise que je ne l’ai faite dans mon premier ouvrage. Les allégories sont inutiles. La lumiere se répand de jour en jour. Il faut dire nettement aux hommes la vérité; il y a assez longtemps qu’on les trompe. Je ne prends d’autres précautions que de déguiser mon style et de cacher mon nom. Pourquoi, si l’on combat les erreurs, s’exposer à être assommé par les frippons qui les accréditent? Jean-Jacques ne sait ce qu’il dit quand il prétend qu’un honnête homme doit répondre de son ouvrage. Un honnête homme ne doit rien écrire dont il puisse rougir. Mais où est la nécessité de compromettre son repos et son bonheur pour la sotte gloire d’être connu pour l’auteur d’un livre où l’on ne s’est occupé que du bien public? Le bien public que peut faire un particulier dans nos gouvernements modernes est-il ailleurs que dans la destruction des préjugés funestes, et dans la révélation des vérités qui les combattent? Qu’importe le nom de l’écrivain courageux qui prend sur lui une si pénible tâche? Ne peut-on étre incognito le bienfaiteur de ses semblables? et doit-on s’exposer à devenir inutilement la victime de l’envie contemporaine?..... Vous me demandez s’il est bon d’instruire le peuple. Et pourquoi l’instruction pourroit-elle nuire? Si quelques hommes ont intérêt à tromper, nul n’a intérêt à être trompé. Il faut donc laisser à tout le monde la plus grande liberté d’examiner le pour et le contre. C’est le seul moyen sûr d’empêcher qu’on ne trompe, et qu’on n’ait la tentation de nous tromper. Ces vues générales sont claires. Ont-elles des dangers dans la pratique? Observez d’abord qu’il est assez inutile de s’opposer aua progrès des lumieres : il est inévitable. Pour les circonscrire dans de certaines limites, le génie despotique de Richelieu n’a pu imaginer que les académies, où les esprits, pour ainsi dire éjointés, n’avoient que la liberté de prendre le vol qui conviendroit au protecteur qui les soudoyoit. Heureusement nos meilleurs philosophes ne se sont pas laissé prendre à ce piege. Quelquesuns se sont bien glissés dans ces corps, mais, par la circonspection de leur conduite, ils ont fait tolérer la hardiesse de leurs idées. Si les académies n’ont point propagé les connoissances humaines, du moins elles n’y ont pas nui comme les universités. 104

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Observez que les peuples anciens, quoiqu’ils n’eussent point de corps enseignants, n’ont jamais pensé que l’ignorance fût bonne à quelque chose; que Cesar et Cicéron dans le sénat romain osoient parler de vérités délicates qu’on trouveroit hardies dans nos sociétés particulieres, et qu’en Angleterre même on blâmeroit en public. Observez encore que c’est chez les peuples où l’on a entretenu l’ignorance qu’il y a eu le plus de fanatisme, de crimes de tout genre, et d’opposition aux bonnes lois, quand il a pris fantaisie aux despotes ou à leurs ministres d’en faire. L’ignorance est le plus arbitraire des tyrans; il faut des siecles pour s’en délivrer, au lieu qu’un instant de révolution chez un peuple éclairé suffit pour lui rendre tous ses droits à la liberté. Ce n’est pas là ce que cherchent les gouvernements. Ils favorisent les lumieres jusqu’à un certain point où ils voudroient les arrêter. Mais cela n’est guere en leur puissance. On ne peut les retarder qu’avec beaucoup de vexations qui irritent les esprits, excitent le murmure, répandent l’aigreur dans les ouvrages furtifs, et les rendent par là plus dangereux. Qu’a fait notre police moderne? De petits réglements, d’inutiles persécutions qui ont donné plus de cours et de célébrité aux livres prohibés. Elle n’a fait de ses défenses et de ses censures que des privileges exclusifs au profit de la sottise. Il paroît donc que les gens en place, les seigneurs de paroisse, les curés et les prêtres, se croient seuls intéressés à l’ignorance du peuple, pour le mieux tromper, et le conduire par là plus à leur aise. Je vois bien ce qu’ils esperent gagner à l’abrutir pour le soumettre, mais je ne vois pas que l’esclave ignorant soit plus utile au bonheur de son maître, ni qu’un peuple avili releve davantage la dignité de son prince. On dit : “Le peuple instruit est processif.” En effet, le paysan qui sait lire est chicaneur. Mais si tous savoient aussi bien lire que lui, croit-on que l’équilibre des lumieres ne produisît équilibre de force, et que, tous connoissant mieux leurs droits, les uns attenteroient à ceux des autres par des procès coûteux dont l’issue est toujours incertaine? “Il est indocile.” Quelle nécessité y a-t-il qu’il se laisse si facilement opprimer par des frippons de toute espece? Vous vous rappelez la réponse de mon garde-chasse, à qui je reprochois de faire souffrir les lapins qu’il portoit dans sa gibeciere : “Monsieur, disoit-il, ils sont mauvais; ils ne veulent pas se laisser tuer.” “Il est mécréant.” Je le crois bien. Pourquoi le prêtre qui lui prêche tant le précepte le persuade-t-il si peu par son exemple? Le peuple doit-il mieux valoir que ses guides? Peut-on lui faire un crime de ne pas raisonner aussi mal qu’eux, quand ils démentent par leur conduite la vérité d’une religion qu’annoncent leurs discours? Le bon sens du peuple lui dit assez qu’on ne persuade bien que ce dont on est convaincu soi-même. Et, sans trop 105

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d’examen, il imagine que la vraie conviction est moins dans l’éloquence des paroles que dans celle des actions. N’a-t-on pas raison de se défier des poltrons qui vantent la bravoure? “Il est insolent.” Pouquoi cherche-t-on à l’humilier, à le mépriser et à l’opprimer? Pourquoi veut-on s’arroger le pouvoir d’être impunément injuste avec lui? J’aime la noble réponse d’un Anglais grand seigneur à qui un paysan répondit avec fierté. “Quoi! lui disoit un Français, vous souffrez ainsi l’insolence de vos paysans! – Non seulement je lab souffre, répondit-il, mais je l’estime : c’est signe qu’ils n’ont pas besoin de moi, et qu’ils sentent leur égalité avec tout autre homme.” Il n’y a rien à attendre d’un peuple ignorant qui méconnoît sa dignité, et ne sait faire aucun usage de sa raison. Le sultan est-il plus heureux de commander à des esclaves abrutis, qu’un roi d’Angleterre de se faire obéir par des hommes libres? L’œil du voyageur se repose-t-il avec plus de complaisance sur les plaines désertes de l’Asie que sur les contrées montueuses de la Suisse? Une poignée de Grecs instruits et libres faisoit trembler les nombreuses armées du grand roi. C’est par la destruction de l’esclavage que les nations ont repris leur ressort et senti une nouvelle existence. Un courage plus éclairé a doublé leur énergie et multiplié les sources de leur bonheur. L’homme ignorant est esclave; il languit et meurt accablé du poids des remords qu’on lui inspire, et garrotté par tous les liens de la superstition. Qu’importe à l’homme qui a une patrie de lui sacrifier une vie longue ou courte, s’il l’a passée au milieu des jouissances qu’a dû lui procurer le libre exercice de ses facultés? C’est donc le chef-d’œuvre de la politique autant que de la raison d’avoir appris aux hommes qu’ils étoient libres. Il y a peut-être des maux voisins du bien. Il faut les peser. J’ai dit peut-être, car je suis persuadé que c’est ici un lieu commun, et les lieux communs sont presque toujours faux. Rien n’éloigne le mal comme le bien, et d’une bonne loi il ne peut naître d’inconvénients, à moins qu’elle ne soit seule, c’est-à-dire à moins qu’elle ne soit pas accompagnée de toutes les lois qui en sont ou le vrai principe ou les conséquences naturelles. A-t-on jamais vu le peuple se révolter contre les lois raisonnables? et n’est-il pas bon que ceux qui veulent l’opprimer sachent que le peuple est instruit des ressources qu’offrent les lois contre l’oppression? Les ministres de la religion qui n’auroient pas à compter sur une sotte crédulité rendroient leur enseignement moins absurde et plus circonspect. Tout homme qui voudra n’être que juste ne sauroit craindre d’avoir pour subalternes des hommes instruits. En un mot, quand on n’a ni dupes à faire, ni passions et intérêts à déguiser, et qu’on n’a pas le dessein d’en imposer par des hauteurs ou des caprices, on ne redoute pas les lumieres et le bon sens du peuple. 106

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Vous voyez combien il est important au bonheur des hommes de le fonder sur la nature, et de répandre les lumieres qui la font mieux connoître. Leur introduction dans le monde n’y peut être dangereuse, par la lenteur avec laquelle elles se propagent. Vous en avez vu les raisons dans la derniere partie de mon ouvrage, qui, je crois, sera la meilleure et la plus intéressante. Je n’ai pas craint de tout dire; j’avois moins de ménagements à garder que dans le livre De l’Esprit. Ma pensée est plus libre. Vous vous en êtes apperçu au style, dont j’ai moins soigné les détails et les liaisons. Quoique le gouvernement s’éclaire peu, les Français s’instruisent, et ne sont plus des enfants. La vérité moins ornée commence à leur plaire. imprimés *i. Œuvres, 1795, xiv, p. 97-109. ii. Œuvres, 1818, iii, p. 276-281. texte Dans les deux imprimés, cette lettre porte le titre “Sur l’instruction du peuple”. a Le i : “aux”. b Les i et ii : “le”. notes explicatives Les idées exprimées dans cette lettre, très générales, sont du genre de celles qu’Helvétius aurait pu émettre. Par contre, le ton et surtout la longueur de cette lettre sont étrangers aux habitudes épistolaires d’Helvétius et évoquent nettement celles fabriquées par La Roche. À ces réserves, s’ajoute l’absence d’un manuscrit autographe. D’autre part, certaines observations semblent avoir été directement inspirées par l’expérience révolutionnaire : “Un instant de révolution chez un peuple éclairé suffit pour lui rendre tous ses droits” (par. 6). Toutes raisons pour nous de considérer cette lettre comme inauthentique. Cependant, les deux premiers paragraphes, et peut-être le dernier, ne sonnent pas aussi faux que le reste de la lettre, et il convient d’en rechercher la raison. Ainsi, la mention des précautions prises par l’auteur de la lettre en vue “de déguiser son style et de cacher

son nom” (par. 1) se retrouvent dans trois autres lettres de 1771, authentiques celles-là (652, 664 et 666), et de telles précautions seront observées dans le seul manuscrit de L’Homme qui subsiste. Il est donc possible que ces paragraphes aient fait partie d’une lettre authentique d’Helvétius, aujourd’hui disparue, et que La Roche l’ait tripatouillée en y insérant des idées de son cru. Les deux sources possibles de cette lettre expliqueraient la contradiction entre les précautions exprimées au début et l’éloge de la hardiesse prononcé vers la fin : “Une poignée de Grecs instruits et libres faisoit trembler les nombreuses armées du grand roi. [...] Un courage plus éclairé a doublé leur énergie et multiplié les sources de leur bonheur. [...] Qu’importe à l’homme qui a une patrie de lui sacrifier une vie longue ou courte, s’il l’a passée au milieu des jouissances qu’a dû lui procurer le libre exercice de ses facultés?” (Par. 13 et 14.) À ce propos, signalons que les cinq points insérés après le deuxième paragraphe ne sont pas expliqués par La Roche et marquent peut-être la transition d’une lettre authentique à une lettre apocryphe, mais ce n’est là qu’une hypothèse.

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18. Helvétius à l’abbé Henri Philippe Chauvelin Ce que vous me mandez, Monsieur, de l’état actuel de vos affaires du Parlement, m’a fait réfléchir sur les causes qui ont empêché ce corps médiateur entre le roi & ses sujets de jouir de tout le crédit & de toute l’autorité dus à cette prérogative. J’ai cherché quels étoient vos ennemis naturels. J’ai vu d’une part, des ministres qui veulent être despotiques, des grands seigneurs indignés que des bourgeois aient le droit de les juger; de l’autre, le clergé jaloux que toute espece de puissance ne soit pas entre ses mains, & qui voudroit que toute autorité dans l’État lui soit subordonnée. Il ne faut pas que le Parlement se flatte de jamais gagner ces deux sortes d’ennemis. Il a plus à espérer de l’inconséquence & de l’amovibilité des premiers. Mais il n’y a jamais de treve à faire avec les derniers. C’est un corps éternel que les circonstances forcent parfois à changer dea maximes, & jamais à les abandonner, parce que son intérêt y est trop étroitement attaché, & que cet intérêt n’est jamais celui des parlements, ni des citoyens qu’ils protégent. C’est dans notre histoire même que se trouvent toutes les preuves que je pourrois vous en fournir. Il est presque aussi impossible au Parlement de s’attacher ces deux especes d’ennemis, qu’à la France de se croire amie de l’Angleterre. Ces États peuvent faire des treves passageres, mais leur position respective, & la différence de leur intérêt en fera des ennemis éternels. Il ne s’agit entre eux que de s’attraper. Quels sont les amis nés du Parlement? Le public qui ne peut lui nuire, & dont il peut attendre un grand crédit. Qui peut le soutenir contre la tyrannie des grands & les intrigues sourdes du clergé? Le public dont l’opinion à la longue force l’autorité à être juste. Mais cette opinion ne se fonde que sur la certitude que le Parlement est le protecteur des loix, de la liberté & de la propriété des citoyens. C’est un titre que les parlements n’ont pas toujours respecté, il faut l’avouer, soit en abandonnant pour leurs propres intérêts, la cause des peuples quand des ministres ont voulu les fouler, soit en se prêtant aux impulsions du clergé, quand il vouloit persécuter un homme de lettres. Le clergé a toujours fait adroitement, de sa cause, la cause de l’État. Et le Parlement n’a jamais voulu voir que c’étoit son intérêt qu’il abandonnoit pour celui des prêtres. Il est peu d’hommes de lettres persécutés dans ces derniers temps, qui ne l’aient été précisément pour avoir établib dans leurs ouvrages des principes favorables aux magistrats. Le clergé l’a bien vu. Aussi n’a-t-il pas manqué, par son cri ordinaire d’impiété & d’irréligion, de sonner l’alarme, & de vous engager à persécuter les meilleurs amis que vous ayezc dans le public. Ne vous y trompez pas, un écrivain célebre a de nombreux partisans. Il n’a même de célébrité que pour avoir enseigné aux hommes des vérités qui les touchent, ou qui les flattent. C’est d’après ces vérités qu’on le juge, & non d’après vos 108

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arrêts. Que gagnez-vous en le condamnant? Vous prêtez vos armes aux prêtres dont vous augmentez le crédit. Sans vous en faire des amis, vous augmentez le nombre de vos ennemis de tous les partisans de l’écrivain que vous cherchez à persécuter. Il y a longtemps qu’il est démontré que ce ne sont que les biens de la terre que recherche le clergé en prêchant les biens du ciel. Tout homme de génie opposé à ses prétentions, en doit être nécessairement persécuté. Soyez-en le protecteur; établissez, autant qu’il est en vous, le droit naturel de la tolérance. C’est le moyen de ruiner la puissance rivale du clergé. Vous multipliez le nombre de vos partisans, parce que tous les hommes attachés à des opinions quelconques, sauront que vous seul dles empêchezd d’être persécutés. Ils ne verront en vous que des protecteurs, & des protecteurs que divinise le zele que chaque secte a pour ses sentiments. Que le Parlement se souvienne toujours qu’il n’est rien sans le public, que ce n’est que par la protection du public qu’il peut contrebalancer le pouvoir de ses ennemis. Le progrès des lumieres l’affoiblit de jour en jour, & si vous savez profiter des circonstances, vous forcerez vos rivaux à n’être qu’utiles, & à renoncer aux intrigues. Les jésuites eux-mêmes cesseront de vous donner de l’ombrage. Vous rendrez inutiles tous les pieges que ces moines dangereux tendent aux gens de bien & aux hommes de génie. La liberté de la presse sera toujours à l’avantage du Parlement, quand il se montrera le protecteur né des gens de lettres & des citoyens. Si vous négligez ces maximes, on peut prédire que dans peu le Parlement sera le mépris des grands par sa foiblesse, & celui des petits par des prétentions ridicules qu’il ne pourra faire valoir. Votre amitié, Monsieur, m’a permis ces réflexions, le zele pour un corps que je crois utile à l’État me les a suggérées. La persécution qu’il a voulu me faire essuyer ne m’empêche pas de voir ses véritables intérêts. Je les crois étroitement liés avec la gloire du souverain, & le bien de ses peuples. imprimés *i. Œuvres, 1781, v, p. 271-274. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 47-53. iii. Œuvres, 1818, iii, p. 256-259. texte Nous avons corrigé les erreurs suivantes du i : a des b établis c ayiez d les a empêchez. notes explicatives Dans le i, Chauvelin est designé comme le destinataire de trois lettres. La pre-

mière (335) nous a semblé authentique, quoiqu’il ne soit pas avéré qu’elle ait été destinée à Chauvelin. La seconde (399), dont le manuscrit autographe a été conservé, n’a pas été adressée à Chauvelin mais à Jean Omer Joly de Fleury. La présente lettre, qui est la troisième, nous semble apocryphe. Quoique les idées qu’elle contient soient assez conformes à celles d’Helvétius – il aurait voulu que le Parlement s’oppose aux ministres despotiques, protège les lois,

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lettres exclues de l’édition la liberté et la propriété des citoyens, et soit sensible à l’opinion publique –, son style polémique l’apparente aux lettres

Lettre 19 apocryphes adressées à Montesquieu (lettre 8 ci-dessus), à Saurin (9) et à La Roche (16 et 17).

19. Helvétius à Voltaire Je suis fatigué, Monsieur & cher ami, d’avoir tant écrit de vile prose sans aucune espérance d’en voir jamais rien imprimé de mon vivant. Je n’ai plus le courage de faire de longues entreprises de travail. Ma mémoire s’affoiblit tous les jours. Il me faut des occupations que je puisse quitter & reprendre à volonté. J’ai repris le goût des vers pour lesquels vous m’aviez si fort passionné il y a vingt-cinq ans, & plus. On veut que je finisse le poëme du Bonheur. Il s’en faut bien que j’en aie si bonne opinion que mes amis. Vos vers m’ont dégoûté des miens. Mais vous n’aimeriez pas me voir commenter, comme Newton, l’Apocalypse, pour amuser ma vieillesse; je ferai des vers. Avant de m’y remettre, cependant je vous envoie cet échantillon. Dites-moi sincérement si vous me conseillez de continuer. Je ne suis point attaché à cet ouvrage. Au nom de l’amitié, souvenez-vous, avant de me donner votre avis, que le médiocre en poésie est insoutenable. Totus tuus, Totus tuus,H. De Voré, ce 15 octobre 1771 imprimés *i. Œuvres, 1781, v, p. 245. ii. Œuvres, 1795, xiv, p. 10-11. iii. Œuvres, 1818, iii, p. 240. notes explicatives Dans une lettre à David Smith, Theodore Besterman a qualifié cette lettre de “crude fake” (imitation grossière), et ne l’a pas fait figurer dans ses deux éditions de la correspondance de Voltaire. Dans une conversation ultérieure, le savant éditeur a fait remarquer qu’Helvétius n’aurait jamais employé pour Voltaire la forme d’adresse “Monsieur et cher ami”. On peut constater en effet que l’auteur de L’Esprit n’emploie cette formule que pour cinq de ses correspondants : Chastellux (lettre 502), Collin (345, 385, 447 et 449),

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Guasco (178), La Roche (660) et Lévesque de Burigny (489). Ces quatre mots indiquent sans doute une amitié assez étroite, mais n’expriment pas l’intimité que supposent les termes “mon ami” ou “mon cher ami”. Dans les deux lettres d’Helvétius à Voltaire qui subsiste de la période 1760 à 1771, ce dernier est appelé “mon illustre maître” (485) et “mon cher maître” (627), alors que Voltaire préfère “mon cher philosophe” (487, 490, 528 et 593). Pour notre part, observons que ce n’est pas “vingt-cinq ans, & plus” avant la date de cette lettre, soit entre 1742 et 1746, que Voltaire avait “fort passionné” Helvétius pour les vers, mais un peu plus tôt. C’est en effet entre 1737 et 1741 que Voltaire avait donné à Helvétius des conseils de poétique, alors

lettres exclues de l’édition qu’entre 1744 et 1753 ils étaient brouillés (v. lettre 37, Remarques). Il nous paraît donc difficile d’admettre qu’il ait adressé cette lettre à Voltaire. L’hypothèse peut aussi être soutenue qu’il s’agit d’une lettre authentique adressée à un autre destinataire, mais elle nous semble aussi problématique à réfuter qu’à soutenir. Observons cependant qu’on voit mal qui d’autre que Voltaire aurait pu “passionner” Helvétius pour la poésie ou le “dégoûter” de ses propres vers. D’autre part, la formule d’adieu “Totus tuus” ne se trouve dans aucune lettre authentique d’Helvétius parvenue jusqu’à nous. En revanche, La Roche

Lettre 19 l’emploie dans une lettre adressée à la marquise de Sémonville (v. Institut, ms. 2222, fo 65, et Appendice 27, note 6). Autres motifs de doute: Dans ses lettres d’une authenticité indiscutable Helvétius accompagne les dates de l’indication “À Voré” et non “De Voré”. Enfin, dans ses lettres à Dutens de la même époque (663, 666) Helvétius ne fait pas la moindre mention de la fatigue dont il se plaint dans la présente. Nous ignorons pourquoi La Roche l’aurait fabriquée, mais il reste que le faisceau d’éléments ci-dessus engage à conclure que l’inauthenticité de cette lettre est plus que probable.

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Généalogies

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généalogies

Ascendance de C.A. Helvétius GÉNÉALOGIES

Certaines des sources ayant servi de bases aux présentes généalogies sont peu fiables; leurs renseignements ne sont offerts qu’avec des réserves. G.1. Ascendance de Claude Adrien Helvétius Le plus ancien ancêtre d’Helvétius dont nous ayons pu retrouver la trace, en remontant de fils en père, est un certain Vigelius, qui habitait dans le Palatinat au xvie siècle. Il eut trois fils, dont le cadet étudia la théologie à Bâle. Lors de son retour en Allemagne, ce dernier fut surnommé “der Schweitzer” (le Suisse), appellation qu’il adopta comme nom de famille. Après avoir été vicaire à Neustadt, dans le Palatinat, il échappa à la persécution catholique en se réfugiant à Köthen, dans la principauté d’Anhalt. C’est là que naquirent son fils et son petit-fils, tous deux prénommés Balthazar. Le dernier de ceux-ci fut juge à Köthen, épousa une certaine Anna Braunin, et mourut en 1632. Deux de ses fils, Philippus Georgius et Andreas Engelhart, furent marchands à Köthen, mais l’aîné, Johannes Theodorus Fredericus (162929 août 1709), l’arrière-grand-père du philosophe, se rendit en 1649 en Hollande pour étudier la médecine à Harderwijk. Il changea son nom de famille en Helvetius, exerça la médecine à Amsterdam et à La Haye, fut premier médecin des États généraux de Hollande, et devint renommé dans sa profession. Il publia plusieurs ouvrages de médecine, de philosophie et d’alchimie, dont Vitulus aureus [Le Veau d’or] (1667). Le 20 mai 1658, il épousa Johanna Pels (1639-1708), fille d’un banquier d’Amsterdam qui faisait aussi commerce avec les Indes orientales. Ils eurent seize enfants, dont les huit suivants sont connus : 1. Johan Balthazar (25 avril 1659-26 juillet 1695), qui étudia la médecine à Leyde, l’exerça à Amsterdam, et voyagea beaucoup en Allemagne, en Angleterre et en France. Son fils, Johannes Fredericus (1687-1760), qui étudia également la médecine à Leyde et l’exerça à Amsterdam, fit un séjour à Paris pour rendre visite à son cousin germain, le père du philosophe. Il eut un fils et une fille. Son fils, Jan Anthony (26 juillet 1732-12 avril 1772), fut secrétaire du Conseil de guerre des bourgeois d’Amsterdam, et acquit une réputation de linguiste, de poète et d’astronome (v. lettres 461 [et Additions, même lettre], 626 et 684). Sa fille, Maria Elisabeth (née le 9 janvier 1734), épousa le 2 décembre 1760 un avocat d’Utrecht, Pieter van den Bergh (né le 5 février 1739), et leurs descendants, qui habitaient à De Witte Poort, près de Nimègue, prirent le nom d’Helvetius van den Bergh. 115

généalogies

Ascendance de C.A. Helvétius

2. Adriaan Engelhart, grand-père de l’auteur de L’Esprit, sur lequel nous revenons plus loin. 3. Philippus Maximiliaan étudia la médecine à Leyde, l’exerça à Middelburg, et fut nommé professeur d’anatomie à Rotterdam. Son fils, Arnoudt (10 octobre 1690-1742), étudia la médecine à Leyde et fut professeur de médecine à Middelburg. 4. Louisa Maria épousa Hendrik, baron de Diest, qui habitait à Altena, en Westphalie. Elle eut quatre fils, dont le cadet, Jan (1701-15 janvier 1764), étudia la médecine à Paris, fut naturalisé français en mai 1751, et vécut dans la maison de la rue Sainte-Anne de Claude Adrien, le fils de son cousin germain. Il n’eut pas de postérité. 5. Josephus Johannes (mort en 1719) fut médecin à Sluis. Il eut au moins six enfants et quatorze petits-enfants. Parmi ces derniers, Adriana Louisa (1735-1772) épousa le 1er mai 1751 Jeremias van Riemsdijk, gouverneur général des Indes orientales, dont elle eut un fils, Willem Vincent, qui se fit appeler Helvetius van Riemsdijk. 6. Johanna Amerantha (née en 1671) épousa le 23 mars 1701 un médecin, Johannes Henricus Cuyper (20 mars 1677-16 avril 1737). 7. Anna Wilhelmina (13 mai 1674-15 août 1742) se maria trois fois. Le 1er janvier 1694, elle épousa un docteur, Christiaan Frederik Schuurman (mort le 3 juillet 1696), puis le 26 mai 1700, un autre docteur, Paulus Guillemot (né le 7 mars 1678), et enfin, le 18 février 1714, Daniel Auxbrebis (19 novembre 1683-3 novembre 1746). 8. Elisabeth Baldina (6 décembre 1679-31 octobre 1768) épousa le 9 janvier 1698 Jan Diderich van der Lith (20 mars 1660-28 novembre 1693), professeur de philosophie en Allemagne. Sa fille, Charlotte Elisabeth, se maria cinq fois. À deux exceptions près, les descendants de Johannes Theodorus Fredericus semblent avoir vécu en Hollande. Parmi les noms qui figurent dans leur arbre généalogique on trouve ceux de Bangeman, Bosz, Gabriels, Huyghens, Kalkoen, Lamsius, Nemegheer, Stelt, Stoesak, Van Foreest, Vessaap, Voyer, Welman et Wijnen, en plus de ceux qui ont été déjà mentionnés. Les deux exceptions sont les membres des familles de Hendrik de Diest, déjà nommé, et d’Adriaan Engelhart Helvétius (14 avril 166222 février 1727), le grand-père du philosophe. Il commença ses études de médecine à Leyde et les termina à Paris. Il fut naturalisé français en décembre 1723, et il se fit appeler Jean Adrien. Il fut médecin de Louis xiv, de Monsieur, frère du roi, du duc de Bourgogne, et du duc d’Orléans régent. Il fut également inspecteur général des hôpitaux militaires de Flandre. En 1705, sous le couvert d’une visite à son père, il se rendit en Hollande afin de transmettre au pensionnaire Heinsius les propositions de paix de Louis xiv. Il fut anobli en janvier 1724. C’est lui qui popularisa 116

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Ascendance de C.A. Helvétius

l’usage de l’ipécacuana. Il publia plusieurs ouvrages de médecine, dont un Traité des maladies (1703). Il mourut rue Serpente et fut enterré à l’église Saint-Séverin. Malgré l’opposition de ses parents, il avait épousé le 3 août 1684 sa voisine Jeanne Desgranges (1654-14 décembre 1722), veuve d’un capitaine de vaisseau, Louis Delbée. Ils eurent quatre enfants : 1. Jean François (né le 15 février 1683), légitimé par le mariage de ses parents. 2. Jean Claude Adrien, sur lequel nous revenons plus loin. 3. Antoine Gaillot (9 août 1690-1728), capitaine de vaisseau au service de l’Espagne, qui se faisait souvent appeler du nom de sa mère, Desgranges. 4. Anne (12 juillet 1690-8 juin 1726), qui épousa le 17 avril 1712 Jean Adrien Martinet (mort le 18 décembre 1721 à Madrid), chevalier de Saint-Louis et lieutenant-général dans les armées navales du roi d’Espagne. Ils eurent un fils, Jean Adrien Martinet de Charsonville (1714-après 1779), enseigne de vaisseau, qui fut le seul cousin germain de Claude Adrien. Quelques mois avant la mort de son mari, Anne eut un second fils, né des œuvres de Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse. Nommé Philippe Auguste de Sainte-Foy (12 juillet 1721-23 janvier 1795), il était connu sous le nom du chevalier d’Arcq. Il fut l’auteur de plusieurs livres, dont les Lettres d’Osman (1753), et fit plusieurs vaines tentatives en vue de se faire reconnaître publiquement comme petit-fils de Louis xiv. Il épousa le 11 février 1772 Anne-Marie Richard (morte en 1801), dont il eut une fille (14 septembre 1767-23 janvier 1795). Inconnue des biographes du chevalier, sa qualité de fils d’Anne Helvétius Martinet est attestée par Mme de Graffigny dans une lettre du 6 mai 1753 adressée à François Antoine Devaux : “Les Lettres d’Osman sont d’un chevalier de... Ma foy, je l’ai oublié. Tant y a que c’est un bâtard du comte de Toulouse et d’une sœur de Mr Helvétius le père.” (g.p., lix, p. 194.) Le 14 août 1723, Anne Martinet épousa en secondes noces Louis Bérault de La Haye (mort le 24 mars 1754), premier chambellan et premier veneur du duc de Berry, ainsi que gentilhomme de la chambre du roi. Il lui survécut et épousa en secondes noces (2 décembre 1734) Marie-Josèphe Menard. Jean Claude Adrien Helvétius (16 juillet 1685-17 juillet 1755), déjà mentionné, étudia la médecine à Paris et devint en 1728 premier médecin de la reine Marie Leszczynska, médecin à la suite du roi, inspecteur général des hôpitaux militaires de Flandre, et membre de l’Académie royale des sciences, de la Société royale de Londres, et des académies de Berlin et de Florence. Il fut également diplomate et conseiller d’État (1730). Il publia plusieurs ouvrages de médecine, et notamment Idée de l’économie animale (1722). Le 27 août 1710, il épousa Geneviève 117

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Carvoisin d’Armancourt

Noëlle de Carvoisin d’Armancourt (28 janvier 1692-12 janvier 1767), dont l’arbre généalogique est fourni ci-après (v. G.2.) Ils eurent trois enfants : 1. Jeanne Geneviève (17 octobre 1711-2 mars 1714). 2. Claude Adrien i (né en 1714). 3. Claude Adrien ii (26 janvier 1715-26 décembre 1771), qui épousa le 15 août 1751 Anne Catherine de Ligniville d’Autricourt (23 juillet 1722-13 août 1800). Ils eurent quatre enfants : 1. Élisabeth Charlotte (3 août 1752-5 avril 1799). Voir, infra, la généalogie des Mun (G.5, i). 2. Geneviève Adélaïde (26 janvier 1754-20 novembre 1817). Voir, infra, la généalogie des Andlau (G.5, ii). 3. Claude François Joseph (février 1757-23 avril 1758). 4. Béatrix (née le 7 octobre 1764, morte en bas âge). Enfin, d’après P.E. Lemontey, Notice sur Claude-Adrien Helvétius (1823), lue par l’auteur lors de la séance de l’Académie française du 1er juillet 1823, Helvétius aurait eu, vers 1742, un fils naturel : “J’ai connu aussi un vieillard, mort depuis quelques mois à l’âge de 81 ans, et qui passait pour fils d’Helvétius et d’une mère allemande. L’origine paternelle se trahissait en lui, par la ressemblance des beaux traits de son visage, par sa passion pour la vie champêtre, et par la vigueur de sa vieille âme trempée de philosophie”. (P. 17.)

G.2. Carvoisin d’Armancourt Pierre de Carvoisin, né vers 1635, chevalier, seigneur d’Achy, capitaine de chevau-légers en 1667, célibataire. D’une fille noble, inconnue de nous, il eut un fils, Antoine (ou Charles), mort avant 1716, trésorier des troupes et grand bailli de Jelle et Briscartel, qui eut de son mariage avec Marguerite Geneviève Lestorel, morte en 1725, les quatre enfants suivants : 1. Geneviève Noëlle (28 janvier 1692-12 janvier 1767), qui épousa le 27 août 1710 Jean Claude Adrien Helvétius (16 juillet 1685-17 juillet 1755). Elle mourut rue des Fossés-Montmartre et fut inhumée à l’église SaintEustache. 2. Louise Marie Lucrèce (vers 1693-30 juin 1772), qui épousa Roger Beschefer de Launois, mort en 1732, gentilhomme ordinaire de la grande fauconnerie du roi, puis le 25 juillet 1733 Louis Nicolas de Grossetête de Jouy, mort en 1755, maréchal des camps, commandeur de l’ordre de Saint-Louis. Elle n’eut pas de postérité. 3. Antoine (vers 1695-14 octobre 1765), directeur général des fermes 118

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Carvoisin d’Armancourt

à Laval et à Caen, qui épousa Marie-Anne Leroy (23 février 170213 mai 1788). Il eut sept enfants : i. Louis Antoine, qui épousa le 16 juin 1757 Marie Geneviève David, de Saint-Domingue. Il mourut sans postérité le 17 février 1782. ii. Adrien Geneviève Guillaume, chevalier d’Armancourt, clerc tonsuré, puis lieutenant d’infanterie, tué au siège de Bergen-op-Zoom le 16 septembre 1747. iii. Louis Claude de Carvoisin d’Armancourt de Launois (vers 17307 mai 1770), directeur général des fermes à Laval, qui eut de son mariage avec Cécile Angélique Bechaye Du Molé (vers 1728-1er mai 1768) deux filles : Geneviève Perinne, qui épousa Antoine Jacques Duplat de Monticourt, son cousin germain, contrôleur général des fermes à Quimper; et Geneviève Anne (6 août 1765-23 février 1855), qui épousa Charles de Biancourt, né le 11 juillet 1762. iv. Geneviève Jeanne, morte à Grenoble le 2 août 1757, qui épousa le 28 juin 1749 Jean François Duplat de Monticourt, directeur général des fermes de Limoges (1751-1752) et de Grenoble (1753-1772). Elle eut deux enfants : Geneviève Marie, morte en décembre 1783, qui épousa Pierre Louis Robert de Rougemont, directeur général des fermes de Narbonne; et Antoine Jacques, contrôleur général des fermes à Quimper, qui épousa Geneviève Perinne de Carvoisin d’Armancourt, sa cousine germaine. v. Nicolas de Carvoisin d’Armancourt de Vaumorand, capitaine au régiment royal des vaisseaux, puis greffier à Saint-Domingue. Dans un acte notarié de 1795, il est indiqué qu’on n’a pas de nouvelles de lui depuis 1764 (m.c., xxix, 608). vi. Nicolas Louis Adrien Madeleine de Carvoisin d’Armancourt de La Tour (1er octobre 1733-après mars 1792), prêtre chanoine de SaintPierre de Lille, maître des requêtes (1782). vii. Étienne de Carvoisin d’Armancourt de Marfontaines, mort le 16 mars 1799, contrôleur général des fermes à Lille. 4. Marguerite Jeanne (vers 1698-vers 1744), qui épousa le 16 décembre 1722 Charles Jean Chrysostome de Grésillemont de Morfontaine, mort vers 1746, trésorier de l’armée en Alsace, puis tresorier des Ponts et chaussées. Ils eurent trois enfants : i. Hélène Charlotte (27 août 1725-13 mars 1765), qui épousa le 19 novembre 1748 Honoré Thomas Michel Desmichels, baron de Champorcin, demeurant à Aix-en-Provence. Ils eurent deux filles dont l’aînée s’appelait Geneviève Thérèse. ii. Louise Marguerite Marie, qui épousa le 21 janvier 1747 Joseph Antoine de Villeraze (1721-1809), baron de Castelnau, résidant à Béziers. Ils eurent les quatre enfants suivants : 119

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Ligniville

1) Louise Geneviève, qui épousa en 1784 Jean Louis Joseph Henri La Serre d’Auroux, capitaine d’infanterie, chevalier de SaintLazare. 2) Jean-Baptiste, lieutenant de cavalerie, mort jeune en service. 3) Marie Thérèse Gabrielle, qui épousa en 1797 Joseph François Louis de Jacomel de Cauvigny, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis. 4) Armand Joseph Gabriel Adam, baron de Castelnau (1748-1824), capitaine de cavalerie, gentilhomme de la chambre de l’Électeur de Saxe, aide de camp de cavalerie de Frédéric ii. Il épousa le 22 novembre 1785 Salvade Angélique de Navailles et en eut quatre filles. iii. Catherine Marguerite, qui épousa Claude Ragon Des Barres (17221797), demeurant à Saint-Amand, en Berry. Ils eurent deux filles : 1) Marguerite Madeleine, mariée en 1780 avec François Marie de Coudert. 2) Marie-Rose, qui épousa en 1783 François de Bonneval et en eut deux enfants, le général marquis de Bonneval, pair de France, et Charles, capitaine de cavalerie, tous les deux décédés sans postérité.

G.3. Ligniville Jean-Jacques, comte de Ligniville (18 mars 1694-18 février 1769), chevalier de Saint-Maurice et de Saint-Lazare, chambellan du duc Léopold Ier de Lorraine (1715), lieutenant-colonel de son régiment des gardes et grand bailli d’Épinal, épousa le 20 avril 1715 Élisabeth Charlotte de Soreau (1700-18 mai 1762). Pour l’ascendance de Jean-Jacques de Ligniville, on peut se reporter au Dictionnaire de la noblesse. Son épouse était la fille aînée de Georgette Charlotte Du Buisson d’Issembourg d’Happoncourt (3 avril 1677-1er juillet 1728) qui avait épousé le 29 février 1699 Antoine de Soreau, baron de Houdemont (1654-26 mars 1714), capitaine de cuirassiers au service de l’Empereur, puis premier maître d’hôtel du duc Léopold Ier. Le frère cadet de Georgette Charlotte était François Henri Du Buisson d’Issembourg d’Happoncourt (16661733), lieutenant de cavalerie, major des gardes du duc Léopold Ier, commandant de gendarmerie à Saint-Nicolas-de-Port, et gouverneur de Boulay. Il avait épousé Marguerite Christine Callot, petite-nièce du célèbre graveur Jacques Callot, et avait eu une fille, Françoise (11 février 169512 décembre 1758). Celle-ci épousa François Huguet de Graffigny, et fut le célèbre auteur des Lettres d’une Péruvienne (1747). François Henri fut le grand-oncle et le parrain d’Anne Catherine de Ligniville, future Mme 120

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Ligniville

Helvétius, qui était ainsi la nièce à la mode de Bretagne de Mme de Graffigny. D’après le Mercure d’avril 1769 (i, p. 212), Jean-Jacques de Ligniville avait eu 22 enfants, dont onze étaient encore en vie au moment de la mort de leur père en février 1769. Nous n’avons retrouvé la trace que des dixneuf suivants : 1. Charlotte (27-29 juillet 1716). 2. Élisabeth (27 novembre 1717-22 juillet 1791), dame de compagnie d’Anne Victoire de Savoie (Mlle de Soissons), duchesse de SaxeHildbourghausen. Au moment de son mariage avec Nicolas de Delay de La Garde (voir, infra, la généalogie des La Garde – G.4), soit le 3 juin 1751, elle habitait à la communauté des dames de Saint-Joseph, rue Saint-Dominique. Elle fut interdite le 27 février 1767 par jugement du Châtelet sur la requête de sa famille. Cette interdiction fut confirmée par arrêt du Parlement le 9 mars 1785. Le 30 avril 1786, elle fut transférée par ordre du roi au couvent de Sainte-Élisabeth, rue du Temple. Le 6 juillet 1789, elle épousa en secondes noces François André Philippe, comte de Polereczki de Poléreka, maréchal des camps et gouverneur de Rosheim. Elle eut un fils du premier lit : Pierre Nicolas (voir, infra, la généalogie des La Garde – G.4). 3. Nicolas Jean Jacques (25 décembre 1720-1805), chanoine de l’église primatiale de Nancy (1737), abbé commendataire de Saint-Michel-duTréport (Rouen). 4. Anne Catherine (23 juillet 1722-13 août 1800), qui épousa le 15 août 1751 Claude Adrien Helvétius et en eut quatre enfants (voir, supra, la généalogie d’Helvétius – G.1). 5. Françoise Gabrielle (6 septembre 1723-10 octobre 1723). 6. Marie Henriette (14 octobre 1724-vers le 28 novembre 1724). 7. Antoine Joseph (15 avril 1726-29 novembre 1777), chanoine de l’église primatiale de Nancy (1739), grand vicaire et archidiacre de Sens (1775). 8. Élisabeth Charlotte (8 août 1727-novembre 1728). 9. Jean-Jacques (26 septembre 1728-1er janvier 1729). 10. Pierre Jean (7 décembre 1730-après 1777), page du roi Stanislas Leszczynski, capitaine au régiment des gardes lorraines, lieutenantcolonel à l’armée de France (1769), chevalier de Saint-Louis (1771). Il résidait en 1777 au château d’Herbeviller, près de Metz. Il épousa en septembre 1758 Louise Anne Sophie de Bouchard de Launoy. Leur fils, René Charles Élisabeth (22 février 1760-1813), fut sous-lieutenant de la garde du corps du roi, général de division, député de la Haute-Marne, membre du corps législatif sous l’Empire, et inspecteur général des haras. 11. Charles Joseph (29 avril 1732-14 décembre 1756), capitaine des gardes lorraines. Sans alliances. 121

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La Garde

12. François-Xavier (3 décembre 1733-27 novembre 1773), chanoine de Bayeux, grand archidiacre de Caen. 13. Mathieu Joseph (3 décembre 1734-1804), page du roi Stanislas Leszczynski, enseigne, puis capitaine de vaisseau (1757), chevalier de Saint-Louis. Il accompagna Kerguelen dans les terres australes. Il épousa le 13 septembre 1779 Madeleine Comte, née le 11 avril 1757 à l’île de Grenade, qui était alors mineure et fut autorisée à se marier par lettres patentes du roi du 3 mars 1779. Ils eurent neuf enfants, dont l’aîné, Pierre Joseph (19 février 1782-1840), fit toutes les campagnes de la Grande Armée. 14. Marguerite Thérèse (5 juin 1736-mai 1760), morte à Marly chez la comtesse de Vassé. 15. Claire Ursule (26 octobre 1737-27 mars 1784), qui reçut son éducation à Saint-Cyr. Le 21 novembre 1769, elle épousa Alexandre Ferdinand, baron de Lilien (14 juillet 1742-13 décembre 1818), chambellan de l’Empereur et directeur général des postes de l’Empire. 16. Anne Marguerite Charlotte, née le 16 février 1741, morte après 1800. Le 2 juillet 1759, elle épousa François Baudon (20 janvier 1696-5 août 1779), intendant de Madame de Provence, conseiller secrétaire du roi (1741-1762), fermier général (1757-1779), qui avait épousé en premières noces Rose de Verne. De son second lit, il eut un fils, Jean François Charles, vicomte d’Issoncourt (2 avril 1760-1787), capitaine de cavalerie. 17. Madeleine, née le 10 juillet 1745, qui épousa le 12 janvier 1761 Jean Baptiste Pierre Giton de La Ribellerie, seigneur de Magny, qui habitait en 1777 au château de Muralt en Bourgogne. Ils eurent un fils. 18. Agnès, dont on sait qu’elle était religieuse à l’abbaye de Sainte-Clair de Bar, et en devint l’abbesse en 1791. 19. Françoise, bénédictine à Nancy.

G.4. La Garde La famille de Delay est originaire de Fribourg, en Suisse. Philippe de Delay (1631-6 octobre 1682), directeur général des aides et gabelles, épousa le 21 octobre 1663 Anne Berthault qui apporta en mariage la seigneurie de La Garde. Leur fils unique, Pierre de Delay de La Garde (29 février 167610 octobre 1754), premier commis du contrôleur général Desmarets, trésorier, receveur général et payeur des rentes de l’Hôtel de Ville (1704), membre du Conseil des finances, conseiller secrétaire du roi (1718), et fermier général (1732-1754), épousa le 22 juillet 1706 Françoise Élisabeth Roussel (1682-28 août 1769), qui était la propriétaire d’un hôtel rue 122

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La descendance d’Helvétius – Mun

Sainte-Anne qu’elle loua, puis le 3 février 1769 vendit à Helvétius. Ils eurent cinq enfants : Nicolas, François Pierre (v. ci-après) et trois autres morts en bas âge. Nicolas (25 octobre 1709-11 août 1783), seigneur de Blancmesnil, avocat au Parlement (1733), payeur des rentes de l’Hôtel de Ville, intendant de la maison de la Dauphine, puis de Madame de Pompadour, fermier général et conseiller du roi, épousa le 3 juin 1751 Élisabeth de Ligniville (27 novembre 1717-22 juillet 1791), laquelle figure dans la généalogie des Ligniville (G.3). Ils eurent un fils, Pierre Nicolas, comte de Blancmesnil (19 septembre 1754-31 mai 1782), successivement capitaine de cavalerie, colonel, mestre de camp, maréchal de camp, et maréchal général des logis de la cavalerie légère de France. Le 9 septembre 1780, il épousa Claudine Julie Des Brest (laquelle épousera en secondes noces Louis Pierre Charles de La Baig, comte de Viella). Du premier lit, elle eut un fils, Xavier Pierre Louis (12 janvier 1782-1860), qui épousa le 16 juillet 1800 Joséphine Texier d’Hautefeuille. François Pierre de Delay de La Garde de Saint-Vrain (3 avril 1712-8 mai 1789), chevalier commandeur de Saint-Lazare, fut avocat au Parlement (1733), conseiller au Grand Conseil (1741), maître des requêtes (1751) et président au Grand Conseil (1758). Il fut exilé à La Flèche par ordre du roi pour l’empêcher d’épouser Françoise Thérèse Aumerle de Saint-Phalier, future dame Dalibard (1725-1757), poète et romancière. Le 22 mai 1751, il épousa Marie Marguerite Duval de L’Épinoy, qui mourut en 1752. Le 20 novembre 1753, il épousa en secondes noces Anne Charlotte de Salignac de La Mothe-Fénelon, née en 1735. Ils eurent trois enfants : Louis Élisabeth, mort le 3 mai 1756; Élisabeth Charlotte, qui épousa Pierre de Bordenave, conseiller du roi, procureur général du parlement de Paris; et Nicolas Louis François, baron d’Achères (20 novembre 1754-1794), avocat au Parlement, conseiller du roi, maître des requêtes, président de la Chambre des Comptes et commandeur de l’ordre de Saint-Lazare, qui mourut dans la prison de la section des Droits de l’homme. Sans alliance. (Au sujet du baron d’Aschères, voir lettre 650, note 1.)

G.5. La Descendance d’Helvétius – i. Mun Élisabeth Charlotte Helvétius (3 août 1752-5 avril 1799), la fille aînée du philosophe, épousa le 14 octobre 1772 Alexandre François de Mun de Sarlabous (25 mars 1732-16 mars 1816), capitaine au régiment de NoaillesCavalerie, blessé à la bataille de Minden (1759), lieutenant de la compagnie écossaise de la garde du corps du roi, brigadier (1780), maréchal de camp (1784) et lieutenant-général (1788). Émigré en 1790 pour rejoindre son 123

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La descendance d’Helvétius – Andlau

père à l’armée de Condé, il fut créé pair de France (1814) et reçut la grandcroix de Saint-Louis. Mme de Mun obtint une séparation de biens le 17 décembre 1792 et divorça le 19 décembre 1793. Elle eut deux enfants. L’aîné, Jean Antoine Claude Adrien, marquis de Mun, comte d’Arblade (19 décembre 1773-24 avril 1843), surnuméraire dans les gardes du corps du roi (1788), émigré (1791-1800), officier des gardes du corps de Napoléon ier (1806), comte de l’Empire (1808), chambellan de l’Empereur (1809), membre (1811), puis officier (1821) de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis (1814) et pair de France (1815), fut créé marquis en 1817 et nommé en 1820 président du collège électoral de Seine-et-Marne. Il épousa le 23 février 1805 Henriette Émilie Ferdinande d’Ursel, comtesse du SaintEmpire (31 décembre 1782-3 avril 1849), fille de Wolfgang Guillaume Joseph Léonard Vital d’Ursel (1750-1804) et de Flore, princesse d’Aremberg (1752-1832). Ils eurent deux filles et un fils. La cadette, Adrienne Claire Julie (17 juillet 1779-19 avril 1794) épousa le 6 décembre 1793 Alexandre Combault d’Auteuil, né le 16 décembre 1768, lequel épousa en secondes noces le 22 septembre 1795 Marie Élisabeth Quentin de Champlost, morte en 1805.

G.6. La Descendance d’Helvétius – ii. Andlau Geneviève Adélaïde Helvétius (26 janvier 1754-20 novembre 1817), la fille cadette du philosophe, épousa le 27 septembre 1772 Antoine-Henri, comte d’Andlau (1740-20 juillet 1820), premier des quatre chevaliers héréditaires du Saint-Empire, colonel au Royal-Lorraine et ambassadeur à Bruxelles (1785). Ils eurent six enfants : 1. Anne Catherine (9 juillet 1773-3 février 1855), qui épousa en 1791 Nicolas François Camille Dominique, comte d’Orglandes (12 octobre 1765-14 janvier 1857), inspecteur général des gardes nationales de l’Orne, chevalier de la légion d’honneur, président du collège électoral de l’Orne, député (1815-1823), gentilhomme de la chambre (1821) et pair de France. Ils eurent quatre enfants. 2. Geneviève Henriette (14 décembre 1774-5 mai 1826), qui épousa le 10 janvier 1798 le petit-fils de Malesherbes, Louis Lepeletier, marquis de Rosanbo (23 juin 1777-30 novembre 1856), pair de France. Ils eurent quatre enfants. 3. Élisabeth Adélaïde Éléonore (16 juin 1777-1777). 4. Armand Gaston Félix (16 novembre 1779-15 juillet 1860), chevalier de Saint-Louis, maréchal de camp (1825), général de brigade, officier de la Légion d’honneur, chambellan de Napoléon ier (1810) et pair de France (1827). Il épousa le 4 février 1823 Marie Joséphine Pauline 124

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La descendance d’Helvétius – Andlau

d’Hennezel (15 décembre 1804-1875) et en eut trois enfants. Cette branche de la famille d’Andlau est éteinte. 5. Jean Stanislas (27 décembre 1783-17 avril 1789). 6. Gustave Hardouin (2 septembre 1787-8 juin 1850), maréchal de camp, député et écuyer de l’Impératrice (1810). Il épousa en septembre 1810 Agläé Tourteau d’Orvilliers (1792-15 mars 1869), qui acheta Feillet à son neveu, M.L.A. d’Espeuilles. Ils eurent deux enfants, Henriette Cécile et Jean Richard Léonor (1815-1893), lequel épousa sa cousine germaine, Sophie Aline Camille Laurence d’Orglandes (1823-1871). Elle lui donna six enfants, dont le fils aîné, Jean Camille Arnold (1849-1914), épousa Marie Hélène de Chabrol de Chaméane (1857-1923) et en eut deux fils, Antoine (1879-1915) et François Albert Jean (1883-1976), lequel épousa Béatrix Pauline Albertine Marie Le Marois (1893-1989). Ils eurent trois enfants, dont le fils aîné, Charles-Antoine (1922-) épousa Nicole Thierry d’Argenlieu.

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Liste des lettres

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liste des lettres LISTE CHRONOLOGIQUE DES LETTRES FIGURANT DANS LA PRÉSENTE ÉDITION

La présente liste comporte deux catégories de lettres : d’une part, les quelque neuf cents lettres principales, précédées du numéro qu’elles portent dans la Correspondance, et d’autre part les lettres citées ou mentionnées, soit dans l’appareil critique des lettres principales, soit dans les notes des appendices. Les lettres de cette dernière catégorie, présentées en alinéa rentrant, sont précédées du numéro de la lettre ou de l’appendice où elles figurent. Pour les lettres principales, l’ordre de leurs numéros et de leurs dates est nécessairement le même. Par contre, pour les lettres de la seconde catégorie, l’ordre chronologique adopté est celui de leurs dates, et non celui de leurs numéros. Nous avons omis les crochets employés pour indiquer les dates incertaines. Les correspondants sont désignés par leurs prénoms, leur nom, et le cas échéant, leurs titres de noblesse. Toutefois, la dénomination de certains d’entre eux, dont le nom apparaît fréquemment dans la Correspondance, a été abrégée comme suit : d’Alembert, d’Argental, Cabanis, Catherine ii, Condorcet, Delisle de Sales, Devaux, Diderot, Mme Du Châtelet, Mme Du Deffand, Mme d’Épinay, Franklin, Frédéric ii, A.M. Golitsyne, D.A. Golitsyne, Mme de Graffigny, Grimm, Helvétius, Mme Helvétius (avant son mariage, Anne-Catherine de Ligniville), le baron d’Holbach, George Keith, La Roche, l’abbé Le Blanc, Malesherbes, la présidente de Meinières (avant son second mariage en décembre 1765, Mme Belot), Montesquieu, l’abbé Morellet, Mme Riccoboni, le comte de Shelburne, Thieriot, Turgot, Voltaire, Horace Walpole. Les indications N, bis, ter, etc., qui suivent le numéro de certaines lettres, désignent des lettres découvertes depuis la parution du volume où elles auraient autrement figuré (voir vol. 4, p. 280-404, et vol. 5, p. 5-13). Les indications E et A désignent respectivement les lettres qui ont reçu des corrections (voir vol. 5, p. 19-38) et des additions ou des modifications de fond (voir vol. 5, p. 41-77). L’indication Ex désigne les lettres exclues de l’edition proprement dite (voir vol. 5, p. 81-111). Les lettres considérées comme apocryphes ne figurent pas dans la présente liste. 498 ter, note 2. 21 avril 1716 – Jean-Baptiste Rousseau à François Victor Le Tonnelier, baron de Breteuil. 707, note 1. 14 mai 1736 – Voltaire à Louis Racine. 1, note 9. 1er mai 1737 – Pierre Claude Nivelle de La Chaussée à l’abbé Le Blanc. 129

liste des lettres 1. 12 mai 1737 – Helvétius à Pierre Claude Nivelle de La Chaussée. 2. Fin 1737 – Helvétius à ?. 3 et 3N. 1er janvier 1738 – Helvétius à Pierre Claude Nivelle de La Chaussée. 3 bis. 31 mars 1738 – Simon Henri Dubuisson à Joseph de Seytres, marquis de Caumont. 3 ter. 23 avril 1738 – Simon Henri Dubuisson à Joseph de Seytres, marquis de Caumont. 4. 2 juillet 1738 – Helvétius à Charles Pierre de Mondion de Montmirel. 5. 17 juillet 1738 – Voltaire à Helvétius. 5, note 4. 2 août 1738 – Voltaire à Thieriot. 6. 10 août 1738 – Voltaire à Helvétius. 7. Vers le 11 septembre 1738 – Voltaire à Helvétius. 8. 4 décembre 1738 – Voltaire à Helvétius. 7, note 1. 29 décembre 1738 – Voltaire à Thieriot. 9, note 1. 31 décembre 1738 – Thieriot à Mme Du Châtelet. 9, note 5. 2 janvier 1739 – Voltaire à Thieriot. 9, note explicative générale. 9 janvier 1739 – Marguerite Madeleine Du Moutier, marquise de Bernières, à Voltaire. 10, note 1. 9 janvier 1739 – Voltaire à d’Argental. 10, note 1. 10 janvier 1739 – Mme Du Châtelet à d’Argental. 10, note 1. 13 janvier 1739 – Voltaire à d’Argental. 10, note 1. 15 janvier 1739 – Voltaire à l’abbé Bonaventure Moussinot. 9. Vers le 16 janvier 1739 – Voltaire à Helvétius. 10. 19 janvier 1739 – Voltaire à Helvétius. 10, note 1. 19 janvier 1739 – Mme Du Châtelet à d’Argental. 10, note 7. 20 janvier 1739 – Voltaire à d’Argental. 11. 28 janvier 1739 – Voltaire à Helvétius. 12. Après le 28 janvier 1739 – Helvétius à François Thomas Baculard d’Arnaud. 130

liste des lettres 13 et 13N. Après le 28 janvier 1739 – Helvétius à François Thomas Baculard d’Arnaud. 14. 25 février 1739 – Voltaire à Helvétius. 15. 14 mars 1739 – Voltaire à Helvétius. 16. 21 mars 1739 – Voltaire à Helvétius. 17. 2 avril 1739 – Voltaire à Helvétius. 17, note 3. 3 avril 1739 – Voltaire à l’abbé Bonaventure Moussinot. 17, note 3. 25 avril 1739 – Voltaire à l’abbé Bonaventure Moussinot. 18 et 18N. 29 avril 1739 – Voltaire à Helvétius. 19. Mai? 1739? – Helvétius à François Thomas Baculard d’Arnaud. 20. 2 mai 1739 – Voltaire à Helvétius. 21. 6 juillet 1739 – Voltaire à Helvétius. 23, note 2. 23 juillet 1739 – Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, à Jean Hellot. 23, note 2. 23 juillet 1739 – Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, à l’abbé Le Blanc. 22. 19 septembre 1739 – L’abbé Le Blanc au président Jean Bouhier. 22, Remarques. 22 septembre 1739 – Le président Jean Bouhier à l’abbé Le Blanc. 23. Automne 1739 – Helvétius à François Thomas Baculard d’Arnaud. 24. 3 octobre 1739 – Voltaire à Helvétius. 25. Vers le 15 octobre 1739 – Voltaire à Helvétius. 26 et 26N. 8 décembre 1739 – Helvétius à l’abbé Le Blanc. 26N, note 2. 13 décembre 1739 – L’abbé Charles Pierre Goujet au président Jean Bouhier. 12, note 1. 20 décembre 1739 – Mme de Graffigny à Devaux. 27. 5 janvier 1740 – Voltaire à Helvétius. 29, note 3. 13 janvier 1740 – L’abbé Le Blanc à Jean Bouhier. 28. 19 janvier 1740 – Voltaire à Helvétius. 29. 24 janvier 1740 – Voltaire à Helvétius. 131

liste des lettres 30. 24 mars 1740 – Voltaire à Helvétius. 33, note 2. 19 août 1740 – Voltaire à l’abbé Bonaventure Moussinot. 30 bis. 7 septembre 1740 – Helvétius à Monsieur Maillard. 31. 27 octobre 1740 – Voltaire à Helvétius. 32. Début 1741 – Helvétius à Mme Du Châtelet. 33. 7 janvier 1741 – Voltaire à Helvétius. 53A, note 14. 23 février 1741 – Devaux à Mme de Graffigny. 53A, note 14. 26 février 1741 – Mme de Graffigny à Devaux. 34 et 7Ex. 12 mars 1741 – Jean Claude Adrien Helvétius à Mme Du Châtelet. 35. 3 avril 1741 – Voltaire à Helvétius. 35, Remarques. 27 mai 1741 – Voltaire à Pierre Robert Le Cornier de Cideville. 32, note 3. 3 juin 1741 – Voltaire à Jeanne Françoise Quinault. 36. 20 juin 1741 – Voltaire à Helvétius. 32, note 3. 28 juin 1741 – Voltaire à Pierre Robert Le Cornier de Cideville. 35, note 2. 10 août 1741 – Voltaire à Jean-Baptiste Nicolas Formont. 37. 14 août 1741 – Voltaire à Helvétius. 37, Remarques. 17 novembre 1741 – Voltaire à René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson. 586, note 1. 26 novembre 1741 – Sir Horace Mann à Horace Walpole. 47, note 4. 9 mai 1742 – Mme de Graffigny à Devaux. 12, note 2. 20 octobre 1742 – Voltaire à François Thomas Baculard d’Arnaud. 38 et 38A. 21 juillet 1743 – Helvétius à l’abbé Le Blanc. 38 bis. 24 juillet 1743 – L’abbé Le Blanc à Helvétius. 38 ter. Entre le 24 juillet et le 13 septembre 1743 – L’abbé Le Blanc à Helvétius. 38 quater. Entre le 24 juillet et le 13 septembre 1743 – L’abbé Le Blanc à Helvétius. 132

liste des lettres 38 quinquies. 13 septembre 1743 – L’abbé Le Blanc à Helvétius. 39 et 39E, Remarques. 14 janvier 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 39, Remarques. 19 janvier 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 39, Remarques. 20 janvier 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 39, Remarques. 4 février 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 39. 14 février 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 42, note 2. 31 mars 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 41, Remarques. Avril-mai 1744 – Helvétius à François Thomas Baculard d’Arnaud. 40. 19 avril 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 40, Remarques. 23 avril 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 41. 25 avril 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 42. 28 avril 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 43A. 30 avril 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 42, Remarques. 5 mai 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 43. 6 mai 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 44. 8 mai 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 44, Remarques. 11 mai 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 45A, note 1. 11 mai 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 45, note 4. 18 mai 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 45. 28 mai 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 45, note 2. 31 mai 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 45, note 3. 30 juin 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 42, note 3. 31 juillet 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 46, note 1. 11 décembre 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 46. 13 décembre 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 46, note 3. 17 décembre 1744 – Devaux à Mme de Graffigny. 46, note 3. 23 décembre 1744 – Mme de Graffigny à Devaux.

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liste des lettres 47. 29 décembre 1744 – Mme de Graffigny à Devaux. 47, Remarques. 3 janvier 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 47, Remarques. 8 janvier 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 81, note 2. 8 janvier 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 81, note 2. 19 janvier 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 51, note 11. 14 mars 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 48. 16 mars 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 49. 28 mars 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 49, notes 2 et 3. 30 mars 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 49, note 1. 1er avril 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 49, note 3. 18 avril 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 49, note 3. 22 avril 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 49, note 3. 27 avril 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 698, note 7. 12 juin 1745 – Charles-Édouard Stuart à Jacques Stuart. 50. 9 juillet 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 50, Remarques. 13 juillet 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 50, note 6. 16 juillet 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 51. 23 juillet 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 51, note 11. 26 juillet 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 51, note 10. 29 juillet 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 51, note 2. 4 août 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 53, note 13. 4 août 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 52. 8 août 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 103, note 2. 8 août 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 53, note 2. 11 août 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 53, note 2. 13 août 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 50, note 4. 16 août 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 53. 17 août 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 53, note 2. 22 août 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 134

liste des lettres 54. 29 août 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 55. 3 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 56. 10 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 56, Remarques. 12 septembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 57. 13 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 58. 16 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 49, Remarques. 19 septembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 59. 21 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 60. 24 septembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 49, Remarques. 26 septembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 49, Remarques. 28 septembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 61. 1er octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 49, Remarques. 2 octobre 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 62. 5 octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 63. 10 octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 64. 11 octobre 1745 – Catherine Diane de Beauvau-Craon, comtesse de Rouerke, à Anne Catherine de Ligniville. 65. 15 octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 66. 22 octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 65, note 3. 24 octobre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 67. 28 octobre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 60, note 6. 28 octobre 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 68. 2 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 69. 6 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 647A, note 1. 10 novembre 1745 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à Louise Bernarde Durey d’Harnoncourt, dame Berthier de Sauvigny. 70. 12 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 71. 16 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 72. 17 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 135

liste des lettres 73. 19 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 74. 22 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 75. 24 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 76. 26 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 77. 28 novembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 131, note 5. 5 décembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 78. 7 décembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 68, note 3. 10 décembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 79. 11 décembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 89, note 7. 26 décembre 1745 – Devaux à Mme de Graffigny. 80. 28 décembre 1745 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 80, note 2. 31 décembre 1745 – Mme de Graffigny à Devaux. 647A, note 1. 31 décembre 1745 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à Louise Bernarde Durey d’Harnoncourt, dame Berthier de Sauvigny. 81. 1er janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 82. 6 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 83. 6 janvier 1746 – Catherine Diane de Beauvau-Craon, comtesse de Rouerke, à Anne Catherine de Ligniville. 84. 7 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 85. 11 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 86. 14 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 53, note 8, et 87, note 2. 14 janvier 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 87. 16 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 88. 18 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 87, note 3. 18 janvier 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 89. 25 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 90. 30 janvier 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 91. 11 février 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 92. 20 février 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 136

liste des lettres 93. 22 février 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 94. 9 mars 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 95. 13 mars 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 96. 18 mars 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 97. 27 mars 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 98. 1er avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 99. 4 avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 100. 10 avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 101. 15 avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 102. 22 avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 103. 24 avril 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 104. 1er mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 105, note 1. 3 mai 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 105. 8 mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 106. 10 mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 106, note 2, et 107, note 5. 12 mai 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. App. 15, note 5. 13 mai 1746 – Devaux à Mme de Graffigny. 107. 20 mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 108. 27 mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 109. 30 mai 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 110. 4 juin 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 111. 10 juin 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 112. 21 juin 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 113. 27 juin 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 114. 1er juillet 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 115. 10 juillet 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 116. 17 juillet 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 117. 23 juillet 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny.

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liste des lettres 118. 24 juillet 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 119. 2 août 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 120. 7 août 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 121. 14 août 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 125, note 3. 30 août 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 123, note 3, et 124, note 5. 6 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 125, note 2. 9 septembre 1746 – Devaux à Mme de Graffigny. 122. 10 septembre 1746 – Charlotte Élisabeth Soreau, comtesse de Ligniville d’Autricourt, à Mme de Graffigny. 123. 12 septembre 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 124. 13 septembre 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 125. 13 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 126. 16 septembre 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 124, notes 1 et 2. 16 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 127. 18 septembre 1746 – Anne Catherine de Ligniville à Mme de Graffigny. 124, note 5. 22 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 128. 25 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 128, Remarques. 30 septembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 131, Remarques. 5 octobre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 128, Remarques. 21 octobre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 125, note 3. 25 octobre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 131, note 5. 20 novembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 129. 6 décembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 16 décembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 23 décembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 80, note 2. 31 décembre 1746 – Mme de Graffigny à Devaux. 130. 4 janvier 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 131. 8 février 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 138

liste des lettres 131, note 5. 3 mars 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 130, note 2. 5 mars 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 131 bis. 6 mars 1747 – Helvétius à un de ses amis. 133, note 2. 13 avril 1747 – Mme Du Châtelet à François Jacquier. 132. 19 avril 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 131, note 5. 21 avril 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 133. 22 avril 1747 – Helvétius à Gabriel Cramer. 133, Remarques. 24 avril 1747 – Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, à Gabriel Cramer. 132, Remarques. 25 avril 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 131, Remarques. 25 juin 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 131, note 5. 18 août 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 60, note 4. 13 septembre 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 134. 29 septembre 1747 – Anne Catherine de Ligniville à Devaux. 134, Texte et note 2. 2 octobre 1747 – Mme de Graffigny à Devaux. 135, note 5. 14 mars 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 135. 15 mars 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 135, Remarques. 27 mars 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 135, Remarques. 29 mars 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 7 avril 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 9 avril 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 149A, note 1. 23 avril 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 133A, note 1. Mai 1748 – Gabriel Cramer à Élisabeth Ferrand. 136. 2 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 192, note 1. 4 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 135, Remarques. 9 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 137. 19 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 137, Remarques. 27 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 137, Remarques. 28 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 139

liste des lettres 137, Remarques. 30 mai 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 1er juin 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 137, Remarques. 4 juin 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 138. 29 juin 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 129, Remarques. 4 juillet 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 130, Remarques et note 5. 31 juillet 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 139. 1er août 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 140. 26 août 1748 – Helvétius à Montesquieu. 138, note 4. 1er septembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 138, Remarques. 4 septembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 138, Remarques et note 4. 8 septembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 138, Remarques. 11 septembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 138, Remarques. 22 septembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 141. 1er octobre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 141, note 2. 7 octobre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 139, note 3. 17 octobre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 137, Remarques. 26 octobre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 123, Remarques. 15 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 142, note 2. 20 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 142. 21 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 143. 24 novembre 1748 – Jean-Jacques, comte de Ligniville d’Autricourt, à Anne Catherine de Ligniville. 143, notes 1 et 3. 24 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 144. 27 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 144, note 2. 28 novembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 144, Remarques. 2 décembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 144, Remarques. 5 décembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux.

140

liste des lettres 169, note 3. 7 décembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 144, note 2. 10 décembre 1748 – Mme de Graffigny à Devaux. 145. Fin décembre 1748 – Helvétius à Montesquieu. 144, Remarques. Janvier 1749 – Marie Anne Agathe Rose de Ponze, présidente de Barbarat, à Mme de Graffigny. 137, Remarques. 18 janvier 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 196, note 2. 18 janvier 1749 – Jean Charles Philibert Trudaine de Montigny à Montesquieu. 146, Remarques. 31 janvier 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 141, Remarques. 2 février 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 146. 9 février 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 147. 11 février 1749 – Montesquieu à Helvétius. 149, Remarques. 6 avril 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149, Remarques. 17 avril 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149, Remarques. 22 avril 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149, Remarques. 22 mai 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 148, Remarques. 24 juin 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 148. 29 juin 1749 – Helvétius à Marie Leszczynska. App. 15, note 5. 10 août 1749 – Diderot à Nicolas René Berryer. App. 15, note 5. 10 août 1749 – Diderot à Henri François d’Aguesseau. 148 bis. 19 août 1749 – Helvétius à Louis Jules Barbon Mancini-Mazarini, duc de Nivernois. 149, Remarques, et 150 bis, note 3. 14 novembre 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 130A, note 5. 28 novembre 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149. 9 décembre 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149, Remarques. 19 décembre 1749 – Mme de Graffigny à Devaux. 149 bis. 24 décembre 1749 – Monsieur de Saint-Marc à Nicolas René Berryer.

141

liste des lettres 150, note 8. 11 janvier 1750 – Mme de Graffigny à Voltaire. 150, note 6. 13 janvier 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 150, notes 1 et 8. 19 janvier 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 150, note 2. 23 janvier 1750 – Devaux à Mme de Graffigny. 150, note 8. 27 janvier 1750 – Voltaire à Mme de Graffigny. 150. 28 janvier 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 151, note 4. 30 janvier 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 150, note 8. 2 février 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 150 bis. 4 février 1750 – Marie-Angélique Sézille, dame Du Vaucel, à Mme de Graffigny. 151, note 2. 7 mars 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 151. 13 mars 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 152. 19 mars 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 152, note 1. 22 mars 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 152, Remarques. 31 mars 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 152, Remarques. 8 avril 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 153. 17 avril 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 154. 30 mai 1750 – Helvétius à ?. 157, note 1. 25 juin 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 153, note 1. 14 juillet 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 160, Remarques. 31 juillet 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 160, Remarques. 4 août 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 155A, Remarques. 16 août 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 155A, Remarques. 20 août 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 155. Peu avant le 22 août 1750 – Helvétius à Mme de Graffigny. 156. 22 août 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 157, note 3. 30 août 1750 – Devaux à Mme de Graffigny. 157. 11 septembre 1750 – Mme de Graffigny à Devaux.

142

liste des lettres 180 et 180A, Remarques. 22 octobre 1750 – Charles Palissot de Montenoy à Élisabeth Charlotte de Soreau, comtesse de Ligniville d’Autricourt, ou à Mme de Graffigny. 158. 13 novembre 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 158, Remarques. 14 novembre 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 159, note 1. 17 décembre 1750 – Devaux à Mme de Graffigny. 159. 21 décembre 1750 – Mme de Graffigny à Devaux. 160 et 160E, note 1. 10 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 160. 20 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 160, Remarques. 22 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 160, Remarques. 27 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 161, note 4. 29 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 161, note 4. 31 janvier 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 161, note 3. 6 mars 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 161. 10 mars 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 161, note 6. 14 mars 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 162. Vers le 21 mars 1751 – Anne Catherine de Ligniville à Devaux. 163. 7 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 9. 10 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 17. 11 mai 1751 – Devaux à Mme de Graffigny. 163, notes 3 et 11. 12 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, notes 5 et 9. 14 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 9. 15 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 172, note 5. 27 mai 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 164. Juin? 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 165. Juin? 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 163, Remarques. 3 juin 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 169, note 2. 8 juin 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 166. Vers le 18 juin 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 143

liste des lettres 167. 19 juin 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 168. 21 juin 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 166, note 1, 168, Remarques, et 169, note 1. 22 juin 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 169. Fin juin 1751 – Helvétius à Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de Rochefort. 173, note 1. 1er juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 177 bis, note 1. 6 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 24, et 173, note 1. 9 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 41, Remarques. 11 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 173, note 1. 14 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 49, note 2. 18 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 170. Vers le 19 juillet 1751 – Helvétius à Renée Caroline Victoire de Froullay, marquise de Créquy. 171. 19 juillet 1751 – Helvétius à Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de Rochefort. 175, note 2. 20 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 174, note 1. 21 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 168, note 3. 28 juillet 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 168, note 5. 1er août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 172. 10 août 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 173. 10 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 175, note 2. 13 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 174. 14 ou 15 août 1751 – Helvétius à Mme de Graffigny. 175. 15 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 176. 16 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 176 bis. 22 août 1751 – Thieriot à Helvétius. 177. 24 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux.

144

liste des lettres 177 bis. Peu après le 25 août 1751 – Charlotte Reynier, dame Curé, à Helvétius. 177 ter. Peu après la lettre précédente – Helvétius à Charlotte Reynier, dame Curé. 177, Remarques. 27 août 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 178. 31 août 1751 – Helvétius à l’abbé Ottaviano di Guasco. 179. 31 août 1751 – Helvétius à Charles de Julie. 180. Septembre 1751 – Helvétius à Charles Palissot de Montenoy. 181. 9 septembre 1751 – César Chesneau Dumarsais à Helvétius. 177, Remarques. 10 septembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 177, Remarques. 20 septembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 181 bis. 22 septembre 1751 – Jean-François Revel à Helvétius. 10Ex. 27 septembre 1751 – Jean-Louis Saladin d’Onex à Montesquieu. 182. 2 octobre 1751 – Helvétius à Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de Rochefort. 183. 4 octobre 1751 – Helvétius à Charles de Julie. 184. Entre le 9 octobre 1751 et la mi-mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 185. Entre le 9 octobre 1751 et la mi-mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 186. Entre le 9 octobre 1751 et la mi-mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 187. 10 octobre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 13 octobre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 20 octobre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 27 octobre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 188. Vers le 15 novembre 1751 – Helvétius à Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de Rochefort. 189. Fin novembre 1751 – Helvétius à Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de Rochefort.

145

liste des lettres 187, Remarques. 7 décembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 10 décembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 12 décembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 26 décembre 1751 – Mme de Graffigny à Devaux. 698A, note 8. 27 décembre 1751 – D’Alembert à Renée Caroline de Froullay, marquise de Créquy. 163, note 13. 4 janvier 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 2. 8 février 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190. 11 février 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 153, Remarques, et 187, Remarques. 17 février 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190, note 5. 23 février 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190, note 6. 13 mars 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190, note 6. 2 avril 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 3. 12 mai 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190 bis. 22 mai 1752 – Helvétius à Monsieur Josselin. 190, note 6. 16 juin 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 187, Remarques. 23 juin 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 15. 26 juin 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190, Remarques. 30 juin 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 163, note 15. 5 juillet 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 190, Remarques. 11 juillet 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 166, note 4. 2 août 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 191. Entre le 3 août 1752 et le 25 janvier 1754 – Helvétius à Mme Helvétius. 192. 4 août 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 192, Remarques. 6 août 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 192, Remarques. 9 août 1752 – Mme de Graffigny à Devaux. 192, Remarques. 6 septembre 1752 – Mme de Graffigny à Devaux.

146

liste des lettres 192 bis. 18 octobre [avant 1753?] – Helvétius à Marie Françoise Renée Carbonnel de Canisy, comtesse de Forcalquier. 11Ex. 13 février 1753 – Jean-Louis Saladin d’Onex à Montesquieu. 193. Fin février 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 194. 1er mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 195. 2 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 196. 3 ou 4 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 197. 4 ou 5 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 198. 5 ou 6 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 199. Vers le 7 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 200. Peu après le 7 mars 1753 – Helvétius à Mme Helvétius. 549, note 2. 28 mai 1753 – Voltaire à Juliane Franziska de Neuenstein, dame de Buchwald. 200 bis et 442N [Lettre redatée; voir lettre 442 ci-dessous]. 29 juillet 1753 – Helvétius à Daniel Charles Trudaine. 201. 5 octobre 1753 – Voltaire à Marie-Louise Denis. 202. 18 octobre 1753 – Louis François Lallemant, comte de Lévignen, à Marc René, marquis de Voyer. 145A, note 7. 2 décembre 1753 – Jean Baptiste François Joseph, comte de Sade, à ?. 203. 3 janvier 1754 – Helvétius à Mme Helvétius. 204. 27 janvier 1754 – Mme de Graffigny à Devaux. 192 bis, note 2. 24 février 1754 – Jean Baptiste François Joseph, comte de Sade, à ?. 208, Remarques. 26 février 1754 – Mme de Graffigny à Devaux. 205. Fin juin ou juillet 1754 – Helvétius à Mme Helvétius. 206. Fin juin ou juillet 1754 – Helvétius à Mme Helvétius. 207. 29 août 1754 – Helvétius à Mme Helvétius. 208, Remarques. 29 janvier 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 208. 20 février 1755 – Jean-Jacques Rousseau à Jean Perdriau.

147

liste des lettres 208A, Remarques. 13 mars 1755 – Jean Baptiste François Joseph, comte de Sade, à un baron non identifié. 189, note 4. 2 mai 1755 – Louis Eugène Jean, prince de Wurtemberg, à Voltaire. 209. Vers le 16 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 210. Vers le 18 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 211. 20 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 212. 23 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 213. Vers le 25 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 214. Vers le 27 mai 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 215. Fin mai-début juin 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 243 bis, note 6. 6 juin 1755 – Horace Walpole à Richard Bentley. 624 quater, note 2. 23 juin 1755 – Voltaire à d’Argental. 216. 25 juin 1755 – Geneviève Noëlle de Carvoisin d’Armancourt, dame Helvétius, à Helvétius. 217. 27 juin 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 217, Remarques. 29 juin 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 218. Fin juin 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 219. 1er ou 2 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 220. 2 ou 3 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 243 bis, note 6. 6? juillet 1755 – Hans Stanley à Francis Hastings, comte de Huntingdon. 221. 8 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 222. 9 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 223. Vers le 10 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 224. 12 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 225. Vers le 15 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 687, note 5. 15 juillet 1755 – Charles Georges Le Roy à Pierre Michel Hennin. 226. Vers le 16 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 148

liste des lettres 227. 17 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 228. 18 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 227, Remarques. 18 juillet 1755 – Marie Leszczynska à Charles Philippe d’Albert, duc de Luynes. 229. 19 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 230. 19 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 231. 21 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 228, note 3. 23 juillet 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 232. Vers le 25 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 233. Vers le 31 juillet 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 234. Vers le 2 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 235. 3 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 235, Remarques. 8 août 1755 – Louis Phélypeaux, comte de SaintFlorentin, à Geneviève Noëlle de Carvoisin d’Armancourt, dame Helvétius. 236, note 2. 10 août 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 236. Vers le 17 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 237. Vers le 18 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 238. 19 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 239. 19 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 240. 21 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 241. 22 ou 23 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 242. 23 ou 24 août 1755 – Helvétius à Mme Helvétius. 242, Remarques. 3 septembre 1755 – Mme de Graffigny à Devaux. 243. 1er octobre 1755 – Helvétius à Pierre Antoine de Fontenay. 243 bis. 1er novembre 1755 – Hans Stanley à Helvétius. 244. 20 novembre 1755 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 422A, note 2. 19 janvier 1756 – Thieriot à Voltaire. 422A, note 2. 7 février 1756 – Mme de Graffigny à Devaux.

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liste des lettres 245. 20 février 1756 – Helvétius à Mme Helvétius. 246. 22 février 1756 – Helvétius à Mme Helvétius. 247. Vers le 23 février 1756 – Helvétius à Mme Helvétius. 256, Remarques. 5 mai 1756 – Julien Guérin à Jacques Cardon. 248 et 248A. 24 octobre 1756 – Helvétius à Léger Marie Simon ou à Pierre Simon. 249. 23 novembre? 1756? – Helvétius à Mme Helvétius. 250. 8 janvier 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 251. 13 février 1757 – ? à Helvétius. 251 bis. 8 mars 1757 – Helvétius à Pierre Antoine de Fontenay. 252. Avril 1757? – Helvétius à Mme Helvétius. 477, note 6. 27 avril 1757 – Ivan Ivanovitch Chouvalov à Voltaire. 253. Fin avril-début mai 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 254. Début mai 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 255. Début mai 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 256. 8 juin 1757 – Helvétius à Jacques Cardon. 257. 23? juin 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 258. 23? juin 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 259. 24? juin 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 260. Vers le 5 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 261. Vers le 8 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 262. 11 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 263. Vers le 15 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 264. Vers le 22 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 265. 25 septembre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 266. 2 octobre 1757 – Helvétius à Mme Helvétius. 267. 15 février 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 268. 16 février 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 269. Entre mars et novembre 1758 – Helvétius à Monsieur de Montbazin. 150

liste des lettres 270. 1er mars 1758 – Helvétius à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 270, note 6. 2 mars 1758 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 271, note 2. 25 mars 1758 – Claude Charles Saraude de La Charpentrie à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 271, note 2. 5 avril 1758 – Claude Charles Saraude de La Charpentrie à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 271. 10 avril 1758 – Louis François Lallemant, comte de Lévignen, à Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin. 272. 12 avril 1758 – Helvétius à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 273. 18 mai 1758 – Devaux à Mme Helvétius. 274. 19 mai 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 275. 21 mai 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 276. 23 mai 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 277. 25 mai 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 278. 28 mai 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 279. Entre le 10 avril et le 29 juin 1758 – Achille Le Bègue à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 280. 29 juin 1758 – Louis François Lallemant, comte de Lévignen, à Achille Le Bègue. 281. 1er juillet 1758 – Helvétius à Malesherbes. 282. 1er juillet 1758 – Helvétius à Malesherbes. 283. 2 ou 3 juillet 1758 – Helvétius à Malesherbes. 284. 4 juillet 1758 – Helvétius à Malesherbes. 285. Vers le 6 juillet 1758 – Helvétius à Malesherbes. 286. Vers le 6 juillet 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 287. 6 juillet 1758 – Charles Alexandre Salley à Malesherbes. 288. Vers le 7 juillet 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 289. Vers le 8 juillet 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 151

liste des lettres 290. 8 juillet 1758 – L’abbé Jean-Jacques Barthélemy à Malesherbes. 291. Vers le 11 juillet 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 292, note 3. 25 juillet 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 292. 31 juillet 1758 – Jacques de Loches à Marc-Michel Rey. 292 bis. 31 juillet 1758 – D’Alembert à Helvétius. 293. Fin juillet 1758? – Marie Leszczynska au président Charles Jean François Hénault. 348, note 6. Fin juillet-début août 1758 – Charles de Brosses, baron de Montfalcon, à Jean Jallabert. 294. Début août 1758? – Marie Leszczynska au président Charles Jean François Hénault. 295. Août 1758? – Marie Leszczynska au président Charles Jean François Hénault. 296. Vers le 1er août 1758 – Malesherbes à Jean-Pierre Tercier. 297. 1er août 1758 – Jean Lévesque de Burigny à Mme Helvétius. 298. 2 août 1758 – Le père Pierre Joseph Plesse à Helvétius. 296, Remarques. 4 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 299. 5 août 1758 – Jean-Pierre Tercier à Malesherbes. 300. 6 août 1758 – Jean Omer Joly de Fleury à Malesherbes. 292, note 3. 6 août 1758 – Jean Michel Hennin à Pierre Michel Hennin. 301. 7 août 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 302. 7 août 1758 – Malesherbes à Jean Omer Joly de Fleury. 303. 7 août 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Alberico Archinto. 304. 7 août 1758 – Jean Omer Joly de Fleury à Malesherbes. 305. 7 août 1758 – Jean-Pierre Tercier à Malesherbes. 306. 7 août 1758 – Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil à Malesherbes. 306, Remarques. 7 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 296, note 3. 8 août 1758 – Malesherbes à Catherine Françoise Charlotte de Cossé-Brissac, duchesse d’Ayen. 152

liste des lettres 307. Vers le 9 août 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 308. 9 août 1758 – Malesherbes à l’abbé François Joachim de Pierres, comte de Bernis. 309. 9 août 1758 – Malesherbes à Jean Omer Joly de Fleury. 310. 9 août 1758 – Jean Omer Joly de Fleury à Malesherbes. 311. 10 août 1758 – Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil à Malesherbes. 311, Remarques. 10 août 1758 – Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil à Malesherbes. 331, note 3. 10 août 1758 – Louis xv à Jean-Pierre Tercier. 312. 11 août 1758 – L’abbé François Joachim de Pierres, comte de Bernis, à Jean Omer Joly de Fleury. 313. 11 août 1758 – L’abbé François Joachim de Pierres, comte de Bernis, à Malesherbes. 314. 11 août 1758 – Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, à Helvétius. 315. 11 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 314, Remarques. 13 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 316. 14 août 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Alberico Archinto. 317. 15 août 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 318. 18 août 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 319. 18 août 1758 – Helvétius à Malesherbes. 318, note 3. 18 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 320. Vers le 19 août 1758 – Malesherbes à l’abbé André Salmon. 321. 19 août 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 268, note 5. 19 août 1758 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à Charles Just, prince de Beauvau-Craon. 322. 20 août 1758 – L’abbé André Salmon à Malesherbes. 323. Vers le 21 août 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 324. 21 août 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Alberico Archinto. 323, note 3. 21 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux.

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liste des lettres 325. 22 août 1758 – Jean Michel Hennin à Pierre Michel Hennin. 303, Remarques. 23 août 1758 – Le cardinal Alberico Archinto à Luigi Gualtieri. 325 bis. 24 août 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Helvétius. 326. Vers le 28 août 1758 – Alexis Piron à [Charles Pinot Duclos]. 327. 29 août 1758 – L’abbé Jean Clément Gervaise à Guillaume François Louis Joly de Fleury. 328. 29 août 1758 – Jean Omer Joly de Fleury à Malesherbes. 329. 30 août 1758 – Malesherbes à Jean Omer Joly de Fleury. 316, Remarques. 30 août 1758 – Le cardinal Alberico Archinto à Luigi Gualtieri. 329, Remarques. 30 août 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 330. 1er septembre 1758 – L’abbé François Joachim de Pierres, comte de Bernis, à Jean Omer Joly de Fleury. 331. 1er septembre 1758 – Jean-Pierre Tercier à François Michel Durand de Distroff. 325, note 3, et 349, note 2. 1er septembre 1758 – Pierre Michel Hennin à Jean Michel Hennin. 332. 2 septembre 1758 – Pierre Rousseau à Marc-Michel Rey. 333. 2 septembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 334. Vers le 3 septembre 1758 – Malesherbes au syndic et aux adjoints de la Librairie. 335 et 335E. Vers le 3 septembre 1758 – Helvétius à [l’abbé Henri Philippe Chauvelin ou à l’abbé Antoine Louis Lambert]. 336. 3 septembre 1758 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 337. 4 septembre 1758 – Luigi Gualtieri au secrétariat d’État du Vatican. 338. 5 septembre 1758 – Le cardinal Nicolas Charles de Saulx-Tavanes à Malesherbes. 339. 6 septembre 1758 – Malesherbes au cardinal Nicolas Charles de Saulx-Tavanes. 348, Remarques. 6 septembre 1758 – Pierre Robert Le Cornier de Cideville à Voltaire. 154

liste des lettres 340. 7 septembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 341. 8 septembre 1758 – Helvétius à Malesherbes. 340, Remarques. 8 septembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 341 bis. 9 septembre 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 314, Remarques. 10 septembre 1758 – Jean Michel Hennin à Pierre Michel Hennin. 341, Remarques. 11 septembre 1758 – Marie Leszczynska au président Charles Jean François Hénault. 342. 12 septembre 1758 – Thieriot à Voltaire. 343. 13 septembre 1758 – Le cardinal Domenico Passionei à Helvétius. 340, note 2. 17 septembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 342, Remarques, et 346, note 1. 17 septembre 1758 – Voltaire à Thieriot. 344. 23 septembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 348, note 2 et Remarques. 23 septembre 1758 – Voltaire à Charles de Brosses, baron de Montfalcon. 345. Vers le 24 septembre 1758 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 346. Vers le 24 septembre 1758 – Helvétius à Voltaire. 347. 26 septembre 1758 – Thieriot à Voltaire. 347 bis. 26 septembre 1758 – Jean François de Saint-Lambert à Helvétius. App. 15, note 6. 28 septembre 1758 – Augustin Henri Hennin de Beaupré à Pierre Michel Hennin. 347, note 5, et 425, note 17. 2 octobre 1758 – Jean Michel Hennin à Pierre Michel Hennin. 348. Vers le 3 octobre 1758 – Charles de Brosses, baron de Montfalcon, à Voltaire. 347, Remarques. 3 octobre 1758 – Voltaire à Thieriot. 355, note 2. 5 octobre 1758 – Jean-Jacques Rousseau à Alexandre Deleyre. 349. 8 octobre 1758 – Charles Georges Le Roy à Pierre Michel Hennin.

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liste des lettres 350. 8 octobre 1758 – Helvétius à l’abbé Ottaviano di Guasco. 351. 10 octobre 1758 – Laurent Angliviel de La Beaumelle à Pierre Louis Moreau de Maupertuis. 352. 12 octobre 1758 – L’abbé André Salmon à Malesherbes. 349, Remarques. 13 octobre 1758 – Pierre Michel Hennin à Charles Georges Le Roy. 348, note 2. 14 octobre 1758 – Voltaire à Charles de Brosses, baron de Montfalcon. 353. Vers le 15 octobre 1758 – Helvétius à Voltaire. Appendice 14A, note 16. 15 octobre 1758 – Jean François Dreux Du Radier à Helvétius. 349, Remarques. 16 octobre 1758 – Pierre Michel Hennin à Charles Georges Le Roy. 354. Vers le 18 octobre 1758 – Voltaire à Thieriot. 354 bis. 20 octobre 1758 – Isaac Ami Marcet de Mézières à Helvétius. 355. 22 octobre 1758 – Jean-Jacques Rousseau à Jacob Vernes. 358, note 2. 24 octobre 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Laurent Angliviel de La Beaumelle. 344, Remarques. 26 octobre 1758 – Hans Kaspar Arkstée et Hendrik Merkus à Malesherbes. 356. 30 octobre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 357. 30 octobre 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 358. 31 octobre 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 359. Début novembre 1758 – Helvétius au père Pierre Joseph Plesse. 360. 1er novembre 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 344, Remarques. 2 novembre 1758 – Laurent Durand à Malesherbes. 357, note 1. 2 novembre 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 361. 3 novembre 1758 – Helvétius à Mme Helvétius. 296, note 1. 3 novembre 1758 – L’abbé François Joachim de Pierres, comte de Bernis, à Étienne François, duc de Choiseul. 332, Remarques. 6 novembre 1758 – Pierre Rousseau à Marc-Michel Rey. 156

liste des lettres 362. 8 novembre 1758 – Mathieu Joseph, chevalier de Ligniville, à Mme Helvétius. 363. Vers le 11 novembre 1758 – Louis xv au cardinal Nicolas Charles de Saulx-Tavanes. 364. 12 novembre 1758 – Thieriot à Voltaire. 365. 15 novembre 1758 – Jean-Baptiste Louis Chomel à Charles Bagard. 366. 15 novembre 1758 – Le cardinal Luigi Maria Torrigiani à Luigi Gualtieri. 366 bis. 17 novembre 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 332, Remarques. 17 novembre 1758 – Pierre Rousseau à Marc-Michel Rey. 367. 21 novembre 1758 – Mary Lepel, baronne Hervey, au révérend Edmund Morris. 368. 23 novembre 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Laurent Angliviel de La Beaumelle. 369. 28 novembre 1758 – Helvétius à Malesherbes. 367, Remarques. 2 décembre 1758 – Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt, à Amélie, princesse de Prusse. 370. 3 décembre 1758 – Malesherbes à Helvétius. 371. 3 décembre 1758 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à l’abbé Jean Clément Gervaise. 372. 4 décembre 1758 – Marie Françoise Renée de Carbonnel de Canisy, comtesse de Forcalquier, à Jean Omer Joly de Fleury. 380, note 1. 4 décembre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 373. Vers le 5 décembre 1758 – L’abbé Joseph Antoine Toussaint Dinouart à Jean Omer Joly de Fleury. 374. 5 décembre 1758 – L’abbé Jean Louis Gabriel Guéret à Jean Omer Joly de Fleury. 351, Remarques. 5 décembre 1758 – Laurent Angliviel de La Beaumelle à Pierre Louis Moreau de Maupertuis. 375. 7 décembre 1758 – Mme de Graffigny à Devaux. 157

liste des lettres 376. 8 décembre 1758 – Étienne François, duc de Choiseul, à Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin. 377. 9 décembre 1758 – Étienne François, duc de Choiseul, à Helvétius. 378. 9 décembre 1758 – Horace Walpole à Henry Zouch. 379. Vers le 10 décembre 1758 – Helvétius à l’abbé Joseph de La Porte. 380. 11 décembre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 381. 12 décembre 1758 – Bénigne Fardel de Daix à Helvétius. 382. 12 décembre 1758 – L’abbé Jean Clément Gervaise à Jean Omer de Fleury. 383. 12 décembre 1758 – Armand Charles Du May à Mme Helvétius. 377, Remarques, et 429, note 1. 12 décembre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 379, note 4. La mi-décembre 1758 – Charles Georges Coqueley de Chaussepierre à Malesherbes. 384. 17 décembre 1758 – Voltaire à Helvétius. 401, note 2. 17 décembre 1758 – Voltaire à Bernard Joseph Saurin. 385. 17 ou 18 décembre 1758 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 386. 18 décembre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 387 et 387N. 20 décembre 1758 – Le cardinal Domenico Passionei à Helvétius. 364. Remarques. 24 décembre 1758 – Voltaire à Thieriot. 388. 25 décembre 1758 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 389. 26 décembre 1758 – Pierre Michel Hennin à Charles Georges Le Roy. 390. 27 décembre 1758 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Laurent Angliviel de La Beaumelle. 391. Fin décembre 1758 / janvier 1759 – Mme Helvétius à Devaux. 392. 1759 – Louis Guillaume Baillet, baron de Saint Julien, à ?. 416, Remarques. Début 1759 – Anne Marie Le Page, dame Fiquet Du Boccage, à Jean Lévesque de Burigny. 393. Début janvier 1759 – Helvétius à l’abbé Ottaviano di Guasco. 394. 2 janvier 1759 – Elizabeth Montagu à Edward Montagu. 158

liste des lettres 395. Entre le 2 et le 11 janvier 1759 – Giovanni Gaetano Bottari au cardinal Neri Maria Corsini. 348, note 5. 4 janvier 1759 – Charles de Brosses, baron de Montfalcon, à Charles Catherine Loppin de Gemeaux. 395 bis. 5 janvier 1759 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 396. 8 janvier 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 397. 9 janvier 1759 – L’abbé Jean Louis Gabriel Guéret à Jean Omer Joly de Fleury. 398. 10 janvier 1759 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à Guillaume François Louis Joly de Fleury. 399. 14 janvier 1759 – Helvétius à Jean Omer Joly de Fleury. 400, Remarques. 14 janvier 1759 – Louis François de Paule Le Fèvre d’Ormesson de Noiseau à Jean Omer Joly de Fleury. 396, note 3. 15 janvier 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 405, Remarques. 15 janvier 1759 – L’abbé Henri Philippe Chauvelin à Jean Omer Joly de Fleury. 400. Vers le 18 janvier 1759 – Louis François de Paule Le Fèvre d’Ormesson de Noiseau à Jean Omer Joly de Fleury. 401. 19 janvier 1759 – Voltaire à Helvétius. 402. 20 janvier 1759 – Louis Phélypeaux, comte de Saint Florentin, à Jean Omer Joly de Fleury. 356, Remarques. 20 janvier 1759 – L’abbé Augustin Jean Charles Clément au cardinal Domenico Passionei. 405, Remarques. 20 janvier 1759 – L’abbé Henri Philippe Chauvelin à Jean Omer Joly de Fleury. 403. 21 janvier 1759 – Jean-Pierre Tercier à Jean Omer Joly de Fleury. 372, note 3. 21 janvier 1759 – Marie Françoise Renée de Carbonnel de Canisy, comtesse de Forcalquier, à Jean Omer Joly de Fleury. 396, note 3. 22 janvier 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 404. 23 janvier 1759 – Mathieu François Molé à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil. 159

liste des lettres 434, Remarques. 23 janvier 1759 – Joseph d’Hémery à Henri Léonard Jean Baptiste Bertin de Belle-Isle. 424, note 2. 24 janvier 1759 – Le cardinal Domenico Passionei à Abraham Joseph de Chaumeix d’Orléans. 405. 25 janvier 1759 – L’abbé Henri Philippe Chauvelin à Jean Omer Joly de Fleury. 406. 25 janvier 1759 – Mathieu François Molé à Jean Omer Joly de Fleury. 406, Remarques. 25 janvier 1759 – Thieriot à Voltaire. 407. 26 janvier 1759 – Jean-Pierre Tercier à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil. 407, Remarques. 27 janvier 1759 – Jean-Pierre Tercier à Malesherbes. 408. 29 janvier 1759 – Mathieu François Molé à Jean Omer Joly de Fleury. 409. 29 janvier 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 410. 29 janvier 1759 – Malesherbes à Jean-Pierre Tercier. 411. 31 janvier 1759 – Le cardinal Luigi Maria Torrigiani à Luigi Gualtieri. 387, note explicative générale. 31 janvier 1759 – Le cardinal Domenico Passionei à Jean Lévesque de Burigny. 407, Remarques. 1er février 1759 – Jean-Pierre Tercier à Jean Omer Joly de Fleury. 403, Remarques. 2 février 1759 – Jean-Pierre Tercier à Jean Omer Joly de Fleury. 412. 3 février 1759 – Jean Omer Joly de Fleury à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil et à Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin. 372, note 3. 3 février 1759 – Marie François Renée de Carbonnel de Canisy, comtesse de Forcalquier, à Jean Omer Joly de Fleury. 412, note 1. 3 février 1759 – Mathieu François Molé à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil. 413 et 408, note 4. 4 février 1759 – Louis Phélypeaux, comte de SaintFlorentin, à Jean Omer Joly de Fleury. 414. 5 février 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 415. 6 février 1759 – Guillaume François Louis Joly de Fleury à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil et à Louis Phélypeaux, comte de Saint Florentin. 160

liste des lettres 415, note 1. 6 février 1759 – Mathieu François Molé à Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil. 416. 7 février 1759 – Le cardinal Domenico Passionei à l’abbé Augustin Jean Charles Clément. 417. 7 février 1759 – Voltaire à Thieriot. 418. 12 février 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 421, Remarques. 13 février 1759 – Philippe de Bréget à Jean Omer Joly de Fleury. 421, Remarques. 13 février 1759 – Louis Sextius de Jarente de La Bruyère, évêque d’Orléans, à Jean Omer Joly de Fleury. 419. 14 février 1759 – Guillaume François Louis Joly de Fleury à Henri Léonard Jean Baptiste Bertin de Belle-Isle. 419, note 2. 14 février 1759 – Henri Léonard Jean Baptiste Bertin de Belle-Isle à Guillaume François Louis Joly de Fleury. 421, Remarques. 14 février 1759 – L’abbé Gabriel de La Pause à Jean Omer Joly de Fleury. 420. 15 février 1759 – Marie Charlotte Hippolyte de Campet de Saujon, comtesse de Boufflers-Rouverel, à Gottlob Louis, comte de Schomberg. 421. 16 février 1759 – L’abbé François Joachim de Pierres, cardinal de Bernis, à Jean Omer Joly de Fleury. 421, Remarques. 16 février 1759 – L’abbé Gabriel de La Pause à Jean Omer Joly de Fleury. 487, note 4. 16 février 1759 – Devaux à Charles Pinot Duclos. 411, Remarques, et 418, Remarques. 18 février 1759 – Étienne François, duc de Choiseul, à Louis Hector Honoré Maxime de Sabran, évêque de Laon. 411, Remarques. 19 février 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 421, Remarques. 21 février 1759 – L’abbé Dettey à Jean Omer Joly de Fleury. 421, Remarques. 21 février 1759 – Charles Antoine de La RocheAymon, archevêque de Narbonne, à Jean Omer Joly de Fleury.

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liste des lettres 422. 23 février 1759 – Thieriot à Voltaire. 423. 24 février 1759 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à Mme Helvétius. 421, Remarques. 25 février 1759 – Joseph Antoine Jacques Richier de Cerisy, évêque de Lombez, à Jean Omer Joly de Fleury. 424. 26 février 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 418, note 2. 27 février 1759 – François de Fitz-James, évêque de Soissons, à l’abbé Augustin Jean Charles Clément. 425. 27 ou 28 février 1759 – Jean-Pierre Tercier à Louis xv. 426. 28 février 1759 – Charles François, comte de Broglie, à Louis xv. 431, Remarques, et 435, note 11. 1er mars 1759 – John Stewart à David Hume. 421, Remarques. 2 mars 1759 – L’abbé Dettey à Jean Omer Joly de Fleury. 427. 3 mars 1759 – Louis xv à Charles François, comte de Broglie. 428. 6 mars 1759 – Charles François, comte de Broglie, à Louis xv. 367, Remarques. 6 mars 1759 – Mary Lepel, baronne Hervey, au révérend Edmund Morris. 429. 8 mars 1759 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à l’abbé Jean Clément Gervaise. 426, note 37, et 438, note 3. 10 mars 1759 – Joseph Jérôme Le Français de Lalande à Charles Bonnet. 428, Remarques. 11 mars 1759 – Louis xv à Jean-Pierre Tercier. 430. 12 mars 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 430, Remarques. 12 mars 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 431. 12 mars 1759 – David Hume à William Robertson. 438A, note 3. 12 mars 1759 – Gaspard François de Fontenay au comte Heinrich von Brühl. 432. 13 mars 1759 – L’abbé Jean Clément Gervaise à Mathieu François Molé.

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liste des lettres 433. 13 mars 1759 – Jean-Pierre Tercier à François Michel Durand de Distroff. 434. 14 mars 1759 – Jean Omer Joly de Fleury à Malesherbes. 430, Remarques, et 438, note 3. 16 mars 1759 – David Henegan à Luigi Gualtieri. 434, Remarques. 16 mars 1759 – Malesherbes à Jean Omer Joly de Fleury. 430, note 3. 19 mars 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 434 bis. 30 mars 1759 – Isaac Ami Marcet de Mézières à Helvétius. 435. 1er avril 1759 – Helvétius à David Hume. 421, Remarques, et 436, notes 2 et 5. 1er avril 1759 – Jean de Caulet, évêque de Grenoble, à Jean Omer Joly de Fleury. 436. 7 avril 1759 – Jean Omer Joly de Fleury à Jean de Caulet, évêque de Grenoble. 439, note 2. 9 avril 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 421, Remarques, et 436, Remarques. 10 avril 1759 – Jean de Caulet, évêque de Grenoble, à Jean Omer Joly de Fleury. 435, Remarques. 12 avril 1759 – David Hume à Adam Smith. 432, note 1. 14 avril 1759 – Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, à l’abbé Jean Clément Gervaise. 437. Vers le 15 avril 1759 – Helvétius à Pierre François Paul Berny d’Ouville. 438. 26 avril 1759 – Pierre Valleré à Devaux. 442 bis, note 11. Fin avril-1er mai 1759 – Diderot à Grimm. 438, note 6. 9 mai 1759 – Pierre Valleré à Devaux. 439, note 1. 12 mai 1759 – La faculté de théologie de Paris au pape Clément xiii. 439. 14 mai 1759 – Luigi Gualtieri au cardinal Luigi Maria Torrigiani. 431, note 4, et 435, note 11. 16 mai 1759 – Jean Charles Philibert Trudaine de Montigny à David Hume.

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liste des lettres 440. 17 mai 1759 – Stanislas Leszczynski à l’abbé Jean Clément Gervaise. 348, Remarques. Vers le 20 mai 1759 – Voltaire à Mme d’Épinay. 439, note 2. 5 juin 1759 – Diderot à Grimm. 439, note 1. 26 juin 1759 – Le pape Clément xiii à la faculté de théologie de Paris. 441. 12 juillet 1759 – Helvétius à David Hume. 441 bis. 12 juillet 1759 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 441 ter. 19 juillet 1759 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 367, Remarques. 23 juillet 1759 – Mary Lepel, baronne Hervey, au révérend Edmund Morris. 442. 29 juillet 1759 – Helvétius à Louis Jean Berthier de Sauvigny. [Cette lettre est en fait datée du 29 juillet 1753 et est adressée à Daniel Charles Trudaine. Voir lettre 200 bis ci-dessus.] 442 bis. 31 juillet 1759 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 442 ter. 12 août 1759 – Nicolas Antoine Boullanger à Helvétius. 442 quater. Peu après le 16 août 1759 – David Murray, vicomte Stormont, à Helvétius. 443. Vers le 20 août 1759 – Malesherbes à Mme Helvétius. 421, Remarques. 20 août 1759 – L’abbé Dufour à Jean Omer Joly de Fleury. 444. 23 août 1759 – Malesherbes à [Charles Georges Le Roy]. 445. Vers le 24 août 1759 – Mme Helvétius à Malesherbes. 446. 18 septembre 1759 – Helvétius à Mme Helvétius. 446 bis. 28 septembre 1759 – François Bouret d’Érigny à Helvétius. 447. Vers le 29 septembre 1759 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 448. 10 octobre 1759 – Le père Pierre Joseph Plesse à Mme de Scieux. 462, note 1. 30 octobre 1759 – Diderot à Louise Henriette Volland. 449. Peu après le 3 novembre 1759 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 391, Remarques. Décembre 1759? – Pierre Valleré à Devaux. 459, note 1. 10 décembre 1759 – Voltaire à Francesco, comte Algarotti. 164

liste des lettres 450. 15 décembre 1759 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 450 bis. 17 décembre 1759 – François Bouret d’Érigny à Helvétius. 401, note 2. 27 décembre 1759 – Voltaire à Bernard Joseph Saurin. 451. Vers le 23 janvier 1760 – Helvétius à Mme Helvétius. 451 bis. 17 mars 1760 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 451 ter. 5 avril 1760 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 452. 3 mai 1760 – François Jean, chevalier de Chastellux, à Helvétius. 452, Remarques. 5 mai 1760 – Voltaire à Bernard Joseph Saurin. 452, note 3. 17 mai 1760 – Jean Michel Hennin à Pierre Michel Hennin. 452A, note 5. 17 mai 1760 – ? à la Gazette des Pays-Bas. 453. 18 mai 1760 – Mme Helvétius à Jean Lévesque de Burigny. 453 bis. 28 mai 1760 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 452A, note 5. 30 mai 1760 – François Jean, chevalier de Chastellux, à la Gazette des Pays-Bas. 454 et 454E. Fin mai-début juin 1760 – Mme Helvétius à Mathieu Joseph, comte de Ligniville. [Cette lettre doit être redatée “Vers le 29 juin 1760” et reportée au numéro 455 ter.] 455, Remarques. 4 juin 1760 – Voltaire à Charles Palissot de Montenoy. 455. 7 juin 1760 – Voltaire à Helvétius. 455 bis. 13 juin 1760 – François Jean, chevalier de Chastellux, à Helvétius. 455, note 2. 13 juin 1760 – Voltaire à d’Argental. 455, Remarques. 17 juin 1760 – Charles Palissot de Montenoy à Voltaire. 452A, note 5. 19 juin 1760 – ? à la Gazette des Pays-Bas. 401, note 5, et 455, Remarques. 20 juin 1760 – Voltaire à Charles Pinot Duclos. 455 ter. Vers le 29 juin 1760 – Mme Helvétius à Mathieu Joseph, comte de Ligniville. [Lettre redatée; voir lettre 454 ci-dessus.] 165

liste des lettres 456. 29 juin 1760 – Mme Helvétius à Jean Lévesque de Burigny. 455, note 1. 30 juin 1760 – Voltaire à Mme d’Épinay. 455A, note 7. 8 juillet 1760 – L’abbé Morellet à Henry Godillon Chevalier. 453 bis, Remarques. 9 juillet 1760 – Voltaire à d’Alembert. 457. 16 juillet 1760 – Voltaire à Helvétius. 457 bis. 11 août 1760 – François Jean, chevalier de Chastellux, à Helvétius. 458. 13 août 1760 – Voltaire à Helvétius. 459 et 459E. 20 septembre 1760 – Ivan Ivanovitch Chouvalov à Helvétius. [Cette lettre date en fait du 20 décembre 1760. Voir lettre 464 bis cidessous.] 460, note 2. 30 septembre 1760 – Diderot à Louise Henriette Volland. 460. 27 octobre 1760 – Voltaire à Helvétius. 461. Novembre 1760 – Helvétius à Ponce Denis Écouchard Lebrun. 497, note 8. 10 novembre 1760 – Voltaire à Mme Belot. 626, note 3. 10 novembre 1760 – Jan Anthony Helvétius à ?. 462, Remarques. 21 novembre 1760 – Diderot à Louise Henriette Volland. 462. 1er décembre 1760 – Diderot à Louise Henriette Volland. 464, note 11. 8 décembre 1760 – Voltaire à Thieriot. 464 ter, note 1. 9 décembre 1760 – Voltaire à Mme Du Deffand. 463. 10 décembre 1760 – Louis Charles Auguste Le Tonnelier, baron de Breteuil, à Helvétius. 464. 12 décembre 1760 – Voltaire à Helvétius. 464 bis. 20 décembre 1760 – Ivan Ivanovitch Chouvalov à Helvétius. [Lettre redatée; voir lettre 459 ci-dessus.] 464 ter. Fin 1760 – Helvétius à Mme Helvétius. 464 quater. 1761, 1762 ou 1763 – Hans Stanley à Helvétius. 460A, note 10. Janvier 1761 – Voltaire à Mme Belot. 465. 2 janvier 1761 – Voltaire à Helvétius.

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liste des lettres 472, note 6. 2 février 1761 – Voltaire à Bernard Joseph Saurin. 466, 466N et 298, Remarques. 10 février 1761 – Jean François Beylon à Friedrich Melchior Grimm [et non à Helvétius]. 467. Fin février 1761 – Helvétius à Charles Jacques Collin. 468. 9 mars 1761 – Jacques Gouet à Mme Helvétius. 469. Peu après le 9 mars 1761 – Mme Helvétius à Jacques Cardon. 177 bis, note 1. 12 mars 1761 – Jean-Jacques Rousseau à Charlotte Reynier, dame Bourette. 470. 16 mars 1761 – Helvétius à Louise-Ulrique, reine de Suède. 471, note 1. 19 mars 1761 – Voltaire à d’Alembert. 471, note 1. 19 mars 1761 – Voltaire à d’Argental. 471, note 1. 19 mars 1761 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 471. Vers le 25 mars 1761 – Helvétius à Voltaire. 472. Vers le 25 mars 1761 – Voltaire à Helvétius. 471, note 1. 1er avril 1761 – Voltaire à d’Argental. 472 bis. 1er mai 1761 – Jean François Beylon à Helvétius. 472 ter. 1er mai 1761 – Jean François Beylon à Grimm. 473. 11 mai 1761 – Voltaire à Helvétius. 617, note 4. 14 mai 1761 – Horace Walpole à sir Horace Mann. 461, note 3. 25 mai 1761 – Charles Georges Le Roy à Pierre Michel Hennin. 474. 10 juin 1761 – Helvétius à Ivan Ivanovitch Chouvalov. 475, note 2. 24 juin 1761 – Le secrétaire du cardinal Domenico Passionei à Jean Lévesque de Burigny. 475. Fin juin 1761 – Helvétius à Jean Lévesque de Burigny. 476. 22 juillet 1761 – Voltaire à Helvétius. 477. 27 juillet 1761 – Ivan Ivanovitch Chouvalov à Helvétius. 477 bis. 27 juillet 1761 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 478. Mi-août 1761 – Helvétius à Mme Helvétius. 167

liste des lettres 479. Vers le 12 octobre 1761 – Helvétius à Mme Helvétius. 480. Vers le 14 octobre 1761 – Helvétius à Mme Helvétius. 481. Vers le 16 octobre 1761 – Helvétius à Mme Helvétius. 482. Vers le 18 octobre 1761 – Helvétius à Mme Helvétius. 478, note 6. 31 octobre 1761 – Voltaire à Gabriel et à Philibert Cramer. 478, note 6. 1er novembre 1761 – Charlotte de Constant-Rebecque à François Marc Samuel de Constant-Rebecque. 483, note 5. 23 décembre 1761 – Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt, à Maximilian Julius Wilhelm Franz, comte de Nesselrode-Ereshofen. 483, note 5. 25 décembre 1761 – Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt, à Maximilian Julius Wilhelm Franz, comte de Nesselrode-Ereshofen. 483, note 5. 1er janvier 1762 – Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt, à Maximilian Julius Wilhelm Franz, comte de Nesselrode-Ereshofen. 483. 10 janvier 1762 – Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt, à Maximilian Julius Wilhelm Franz, comte de Nesselrode-Ereshofen. 486, note 2. 30 janvier 1762 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 486, note 2. 8 février 1762 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 484. 5 mars 1762 – Helvétius à Jean Lévesque de Burigny. 484 bis. 1er avril 1762 – François Jean, chevalier de Chastellux, à Helvétius. 484 bis, note 8. 4 avril 1762 – Voltaire à David Louis de ConstantRebecque. 485. 15 avril 1762 – Helvétius à l’abbé François Arnaud. 486, note 2. 15 avril 1762 – Malesherbes à Joseph d’Hémery. 486. 23 avril 1762 – Helvétius à François Jean, chevalier de Chastellux. 486, note 2. 29 avril 1762 – Joseph d’Hémery à Malesherbes. 487. 1er mai 1762 – Helvétius à Jacques Louis Lemoyne. 488. 9 juillet 1762 – Helvétius à Ivan Ivanovitch Chouvalov. 168

liste des lettres 488, note 4. 20 juillet 1762 – Ivan Ivanovitch Chouvalov à Voltaire. 488, Remarques. 22 juillet 1762 – Geneviève Randon de Malboissière à Adélaïde Méliand. 489. 26 août 1762 – François Bouret d’Érigny à Helvétius. 593, note 4. 1er septembre 1762 – Frédéric ii à George Keith. 508, note 3. Vers le 10 septembre 1762 – Jean-Jacques Rousseau à Jean Antoine Comparet. 490, note 1. 16 septembre 1762 – Diderot à Louise Henriette Volland. 508, note 3, et 593, note 3. 25 septembre 1762 – Frédéric Guillaume de Montmollin à Jean Sarasin. 490. Vers le 26 septembre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 490, note 1. 26 septembre 1762 – Diderot à Louise Henriette Volland. 491. Vers le 28 septembre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 492. Vers le 28 septembre 1762 – Helvétius à Étienne Paul Ligot, dit SaintMarc. 493. Vers le 30 septembre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 494. Vers le 2 octobre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 495. Vers le 3 octobre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 490, note 1. 7 octobre 1762 – Diderot à Louise Henriette Volland. 496. Vers le 9 octobre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 490, note 1. 17 octobre 1762 – Mme Belot à Devaux. 524, note 15. 17 octobre 1762 – Daniel O’Conor of Belanagare à Charles O’Conor of Belanagare. 497, note 1. 28 octobre 1762 – Horace Walpole à sir Horace Mann. 497. 12 ou 19 novembre 1762 – Helvétius à Mme Helvétius. 498, note 1. 24 novembre 1762 – Catherine ii à d’Alembert. 497, Remarques. 16 décembre 1762 – Andrew Stuart à William Johnstone. 524, note 7. 22 janvier 1763 – Charles O’Conor of Belanagare au docteur John Curry.

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liste des lettres 498. 23 janvier 1763 – Helvétius à Ivan Ivanovitch Chouvalov. 498 bis. 24 janvier 1763 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 498 ter. 9 février 1763 – Louis Nicolas Mareschal à Helvétius. 499. 12 février 1763 – Edward Gibbon à Dorothea Gibbon. 499, note 1. 24 février 1763 – Edward Gibbon à Edward Gibbon père. 499 bis. 20 mars 1763 – Hans Stanley à Helvétius. 524, note 11. 25 mars 1763 – Charles O’Conor of Belanagare au docteur John Curry. 524, Remarques. 6 avril 1763 – Margaret Josepha O’Brien, comtesse de Lismore, à Charles O’Conor of Belanagare. 503, note 3. 12 avril 1763 – Mme Belot à Devaux. 500. 26 avril 1763 – Henry Temple, vicomte Palmerston, à Helvétius. 501. 28 avril 1763 – Inglebert Louis Moriencourt à Helvétius. 502. 1er mai 1763 – Voltaire à Helvétius. 508, Remarques. 4 mai 1763 – Théodore Tronchin à Jacob Vernes. 503, note 4. 11 mai 1763 – Patrick Murray, baron Elibank, à David Hume. 503. Vers le 13 mai 1763 – Helvétius à Henry Temple, vicomte Palmerston. 504. Vers le 15 mai 1763 – Voltaire à Helvétius. 504 bis. 18 mai 1763 – Hans Stanley à Helvétius. 505. 2 juin 1763 – Helvétius à David Hume. 505, Remarques. 6 juin 1763 – Mme Belot à Devaux. 506. 15 juin 1763 – Helvétius à Henry Temple, vicomte Palmerston. 14Ex. 12 juillet 1763 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 507. 26 juillet 1763 – Voltaire à Helvétius. 507, note explicative générale. 26 juillet 1763 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 455A, note 8. Fin juillet ou début août 1763 – Jean Lévesque de Burigny à ?. 170

liste des lettres 508. 1er août 1763 – Jean-Jacques Rousseau à Paul Claude Moultou. 625A, note 4. 2 août 1763 – Angelo Giuseppe Maria Gatti à Augustin Roux. 508 bis. 4 août 1763 – Hans Stanley à Helvétius. 513, Remarques. 22 août 1763 – Le baron d’Holbach à David Hume. 593, note 3. 24 août 1763 – Jean-Jacques Rousseau à Frédéric Guillaume de Montmollin. 509. 25 août 1763 – Voltaire à Helvétius. 509 bis. 26 août 1763 – Jean-Baptiste de Boyer, marquis d’Argens, à Helvétius. 647, note 1. 11 septembre 1763 – Jean-Jacques Rousseau à Pierre Durey d’Harnoncourt. 510. 15 septembre 1763 – Voltaire à Helvétius. 511. 4 octobre 1763 – Voltaire à Helvétius. 507, Remarques, et 511, Texte. 4 octobre 1763 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 512. 17 octobre 1763 – Horace Walpole à sir Horace Mann. 513, Remarques. 24 octobre 1763 – Mme Belot à Devaux. 513. Fin octobre 1763? – George Keith à Helvétius. 513, Remarques. Décembre? 1763? – David Hume au révérend Hugh Blair. 435A. 12 décembre 1763 – Adam Smith à David Hume. 513 bis. 12 janvier 1764 – Jean Henri Samuel Formey à Helvétius. 514. 23 janvier 1764 – Helvétius à Jean Henri Samuel Formey. 508, Remarques. Février 1764 – Paul Claude Moultou à Élie Salomon Reverdil. 515. 1er février 1764 – Helvétius à Frédéric ii. 498 bis, note 2, et 513 bis, Remarques. 2 février 1764 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 524, note 5. 7 février 1764 – Daniel O’Conor of Belanagare à Charles O’Conor of Belanagare.

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liste des lettres 516. 19 février 1764 – Frédéric ii à Helvétius. 514, note 2. 22 février 1764 – D’Alembert à Voltaire. 517. 10 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 518, note 1. 13 mars 1764 – Horace Walpole à Francis Seymour Conway, comte de Hertford. 518. 15 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 518, note 2. 18 mars 1764 – Horace Walpole à sir Horace Mann. 519. Vers le 20 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 520. 23 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 521. Vers le 26 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 523, note explicative générale. 27 mars 1764 – Alexandre Edme Le Riche de Cheveigné à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 525, note 4. 27 mars 1764 – Horace Walpole à Francis Seymour Conway, comte de Hertford. 522. Vers le 29 mars 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 522, Remarques. 30 mars 1764 – Andrew Coltee Ducarel à Charles Pinot Duclos. 523. 2 avril 1764 – Antoine Chaumont de La Galaizière à Louis François Lallemant, comte de Lévignen. 519, note 5, et 527, note 7. 5 avril 1764 – Horace Walpole à Francis Seymour Conway, comte de Hertford. 524, notes 4, 7 et 11, et Remarques. Peu avant le 7 avril 1764 – Daniel O’Conor of Belanagare à Charles O’Conor of Belanagare. 524. 7 avril 1764 – Daniel O’Conor of Belanagare à Charles O’Conor of Belanagare. 525. Vers le 10 avril 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 525, Remarques. 11 avril 1764 – Sir James Macdonald, baronnet de Sleat, à Elizabeth Montagu. 526. Vers le 12 avril 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 545, note 1. 13 avril 1764 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 521, note 7. 18 avril 1764 – David Hume à Andrew Millar.

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liste des lettres 527. Vers le 19 avril 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 528. 20 avril 1764 – Geneviève Noëlle de Carvoisin d’Armancourt, veuve Helvétius, à Mme Helvétius. 529. Vers le 24 avril 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 530. Vers le 25 avril 1764 – Helvétius à Francis Hastings, comte de Huntingdon. 531. 1er mai 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 532. 6 mai 1764 – Mme Helvétius à David Hume. 533. Vers le 8 mai 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 442 quater, A. 12 mai 1764 – David Murray, vicomte Stormont, à Selina Shirley, lady Huntingdon. 534. 15 mai 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 531, note 2. 15 mai 1764 – William Johnson Temple à James Boswell. 535. 23 mai 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 535, Remarques. 3 juin 1764 – Mary Lepel, baronne Hervey, au révérend Edmund Morris. 536. 4 juin 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 536, note 1. 4 juin 1764 – Jean Deschamps à Jean Henri Samuel Formey. 519, note 6. 6 juin 1764 – George Keith à Jean-Jacques Rousseau. 538, note 12. 9 juin 1764 – Thieriot à Voltaire. 537. 12 juin 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 536, note 3. 14 juin 1764 – Claude Louis François Régnier, comte de Guerchy, à Étienne François, duc de Choiseul. 537, note 8. 25 juin 1764 – François Marie, comte de Broglie, à Louis xv. 524, note 4. 17 juillet 1764 – Charles O’Conor of Belanagare au docteur John Curry. 538. 30 juillet 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 539. 2 août 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 540. 7 août 1764 – Helvétius à Mme Helvétius. 173

liste des lettres 541. Avant le 9 août 1764 – Helvétius à dom Léger Marie Deschamps. 508 bis. 21 août 1764 – Francis Seymour Conway, comte de Hertford, à Horace Walpole. 524, note 4. 23 août 1764 – Charles O’Conor of Belanagare au docteur John Curry. 543 et 543A, note 2. 31 août 1764 – Matteiu Buttafuoco à JeanJacques Rousseau. 521, note 7. 3 septembre 1764 – David Hume à Andrew Millar. 601, note 4. 11 septembre 1764 – George Keith à David Hume. 542. 7 octobre 1764 – Helvétius à dom Léger Marie Deschamps. 578, note 1. 2 novembre 1764 – Voltaire à Charles Pinot Duclos. 543. 6 novembre 1764 – Marie Madeleine de Brémond d’Ars, marquise de Verdelin, à Jean-Jacques Rousseau. 544. 27 novembre 1764 – Helvétius à Frédéric ii. 545. 19 décembre 1764 – Helvétius à Joseph Michel Antoine Servan. 546. 1765? – Helvétius à Jean Simon Lévesque de Pouilly. 543, Remarques. 8 janvier 1765 – Marie Madeleine de Brémond d’Ars, marquise de Verdelin, à Jean-Jacques Rousseau. 547. 20 janvier 1765 – Hans Stanley à Helvétius. 548. 26 janvier 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 549. 11 février 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 549 bis. 18 février 1765 – L’abbé Jean Louis Prieur à Helvétius. 550, Remarques. 20 février 1765 – George Keith à David Hume. 550. 1er mars 1765 – D’Alembert à Frédéric ii. 465, note 10. 6 mars 1765 – Voltaire à d’Argental. 551. 7 mars 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 508, Remarques. 9 mars 1765 – Jean-Jacques Rousseau à Jacob Vernes.

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liste des lettres 552. Vers le 12 mars 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 552, note 4. 14 mars 1765 – Le baron d’Holbach à Joseph Michel Antoine Servan. 551, note 2, et 552, note 4. 15 mars 1765 – Grimm à Frédéric ii. 559A, note 2. 15 mars 1765 – Grimm à un éditeur de Leipzig. 553. 16 mars 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 554. 19 mars 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 555, note 2. 19 mars 1765 – Emanuel Christoph Klüpfel à Grimm. 555. 20 mars 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 543A, note 2. 24 mars 1765 – Jean-Jacques Rousseau à Matteiu Buttafuoco. 555, Remarques. 24 mars 1765 – Frédéric ii à d’Alembert. 555, Remarques. 25 mars 1765 – Voltaire à d’Alembert. 556, note 2. 28 mars 1765 – Frédéric ii à Karl Wilhelm Finck, comte de Finckenstein. 556. 5 avril 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 556, note 4. 5 avril 1765 – Frédéric ii à Louise-Dorothée de SaxeMeiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 556 bis. 6 avril 1765 – Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha, à Grimm. 525, note 3. 6 avril 1765 – David Hume au révérend Hugh Blair. 556 bis, Remarques. 8 avril 1765 – Ernst, prince de Saxe-Gotha, à Grimm. 555, Remarques. 9 avril 1765 – D’Alembert à Voltaire. 557. Vers le 11 avril 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 559 bis, note 7. 11 avril 1765 – George Keith à Jean-Jacques Rousseau. 556, note 4. 12 avril 1765 – Heinrich Gottlieb von Stutterheim à Karl Georg Friedrich, comte de Flemming. 558. 15 avril 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha.

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liste des lettres 556, note 4. 16 avril 1765 – Voltaire à d’Alembert. 551, note 5, et 558, Remarques. 19 avril 1765 – Frédéric ii à Victor Friedrich, comte de Solms-Sonnenwalde. 559. 20 avril 1765 – Emanuel Christoph Klüpfel à Grimm. 559 bis. 20 avril 1765 – Julianne Franziska von Neuenstein, dame de Buchwald, à Helvétius. 559 bis, note 8. 20 avril 1765 – Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha, à George Keith. 560. 22 avril 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 556, note 4. 27 avril 1765 – Le baron d’Holbach à Joseph Michel Antoine Servan. 561. 28 avril 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 562. 28, 29 ou 30 avril 1765 – Helvétius à d’Argental. 559 bis, note 7, et 593, note 5. 30 avril 1765 – George Keith à JeanJacques Rousseau. 559 bis, note 7. 30 avril 1765 – George Keith à Samuel Meuron. 559 bis, note 8. 4 mai 1765 – Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha, à Jean-Jacques Rousseau. 563. 5 mai 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 564. 6 mai 1765 – Grimm à d’Argental. 565. 13 mai 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 565 bis. 13 mai 1765 – L’abbé Jean Louis Prieur à Helvétius. 566. 20 mai 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 567. 28 mai 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 568. 4 juin 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 569. 4 juin 1765 – Helvétius à d’Argental. 570. 7 juin 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 570, note 1. 7 juin 1765 – Grimm à d’Argental. 571. 9 juin 1765 – L’abbé Nicolas Charles Joseph Trublet à Jean Henri Samuel Formey. 176

liste des lettres 572. 14 juin 1765 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 573. Vers le 15 juin 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 567, note 1, et 573, note 1. 16 juin 1765 – Le baron d’Holbach à David Garrick. 574. 18 juin 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 570, Remarques. 18 juin 1765 – Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha, à Grimm. 575. Vers le 22 juin 1765 – Helvétius à Mme Helvétius. 576. 25 juin 1765 – Helvétius à Frédéric ii. 577. 25 juin 1765 – Francis Seymour Conway, comte de Hertford, à George Montagu Dunk, comte de Halifax. 578. 26 juin 1765 – Voltaire à Helvétius. 579. 28 juin 1765 – Emanuel Christoph Klüpfel à Grimm. 580 et 573, note 1. 30 juin 1765 – Grimm à Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 581. 30 juin 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 561, note 1. 4 juillet 1765 – Mme Belot à Devaux. 580, Remarques. 4 juillet 1765 – Grimm à Caroline-Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 582. 8 juillet 1765 – Mme Helvétius à Nicolas de Delay de La Garde. 565 bis, note 2. 8 juillet 1765 – L’abbé Jean Louis Prieur à Frédéric ii. 583. Entre le 8 juillet et le 1er décembre 1765 – Mme Helvétius à Nicolas de Delay de La Garde. 584. 11 juillet 1765 – Frédéric ii à Helvétius. 601, note 8. 13 juillet 1765 – George Keith à Jean-Jacques Rousseau. 585. 21 juillet 1765 – Helvétius au protecteur de Jean Baptiste François Vieilh. 586. 1er août 1765 – Mattheus Lestevenon van Berkenroode à Pieter Steyn. 582, note 3. 2 août 1765 – Antoine Joseph, comte de Ligniville, à Nicolas de Delay de La Garde.

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liste des lettres 587. 13 août 1765 – Helvétius à d’Argental. 588. 13 août 1765 – Helvétius à Étienne François, duc de Choiseul. 589. 13 août 1765 – Helvétius à César Gabriel de Choiseul-Chevigny, duc de Praslin. 590. 13 août 1765 – Helvétius à Henri Alexandre de Catt. 601, note 12. 16 août 1765 – George Keith à David Hume. 592, note 1. 17 août 1765 – Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha, à Grimm. 591. 19 août 1765 – Frédéric ii à Jean-Baptiste de Boyer, marquis d’Argens. 591 bis. 24 août 1765 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 592. 26 août 1765 – Grimm à d’Argental. 593. 28 août 1765 – Voltaire à d’Alembert. 593, Remarques. 30 août 1765 – Voltaire à Thieriot. 594. Septembre 1765 – Helvétius à d’Argental. 595. Septembre 1765 – Helvétius à d’Argental. 596. Septembre 1765 – Helvétius à Étienne François, duc de Choiseul. 597. Septembre 1765 – Helvétius à César Gabriel de Choiseul-Chevigny, duc de Praslin. 592, Remarques. 2 septembre 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 593, Remarques. 4 septembre 1765 – Voltaire à d’Argental. 593, Remarques. 10 septembre 1765 – Thieriot à Voltaire. 601, note 10. 10 septembre 1765 – George Keith à David Hume. 598. 11 septembre 1765 – Antoine Sabatier de Castres à Helvétius. 599, note 2. 20 septembre 1765 – Diderot à Louise Henriette Volland. 599. 6 octobre 1765 – Diderot à Louise Henriette Volland. 601, note 4. 10 octobre 1765 – George Keith au colonel Jean Frédéric Chaillet. 600. 14 octobre 1765 – Grimm à Louise-Dorothée de Saxe-Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha.

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liste des lettres 601. Vers le 8 novembre 1765 – George Keith à Helvétius. 585, note explicative générale. 27 novembre 1765 – Clément Charles François de L’Averdy à César Gabriel de Choiseul-Chevigny, duc de Praslin. 582, note 2. 3 décembre 1765 – Jean-Jacques, comte de Ligniville, à Julien Joseph Du Velaër, comte Du Lude. 593, Remarques. 25 décembre 1765 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 600, note 2. Janvier 1766 – Grimm à Louise-Dorothée de SaxeMeiningen, duchesse de Saxe-Gotha. 603, note 2. 3 janvier 1766 – L’abbé Morellet à Cesare Beccaria Bonesana. 389, Remarques. 5 janvier 1766 – Horace Walpole à George Montagu. 602. 12 janvier 1766 – Horace Walpole à Henry Seymour Conway. 601, Remarques. 16 janvier 1766 – Mme Riccoboni à David Garrick. 603. 26 janvier 1766 – Cesare Beccaria Bonesana à l’abbé Morellet. 604, note 4. 27 janvier 1766 – Jean-Jacques Rousseau à Paul Alexandre Du Peyrou. 604. 28 janvier 1766 – Hans Moritz, comte de Brühl zu Martinskirch, à Helvétius. 611, Remarques. 3 février 1766 – John Wilkes à Mary Wilkes. 601, note 7, et 611, Remarques. 3 mars 1766 – John Wilkes à Mary Wilkes. 601, Remarques. 7 mars 1766 – François Jean, chevalier de Chastellux, à David Hume. 606, Remarques. 16 mars 1766 – Le baron d’Holbach à David Hume. 605. 21 mars 1766 – François Vincent Toussaint à Helvétius. 620, note 2. 22 mars 1766 – Jean-Jacques Rousseau à Richard Davenport. 606. 25 mars 1766 – George Keith à Helvétius. 541, note 1. 11 avril 1766 – Dom Léger Marie Deschamps à Marc René d’Argenson, marquis de Voyer. 619, note 3. 15 avril 1766 – Mme Riccoboni à David Garrick. 179

liste des lettres 606 bis. 18 avril 1766 – George Keith à Helvétius. 653, note 4. 21 avril 1766 – Étienne François, duc de Choiseul, à Charles Gravier, comte de Vergennes. 585, note explicative générale. 29 avril 1766 – Frédéric ii à Marc Antoine André de La Haye de Launay. 607, notes 3 et 17. 7 juillet 1766 – Le baron d’Holbach à David Hume. 607. 15 juillet 1766 – Antoine Sabatier de Castres à Helvétius. 425A, note 26. 17-28 juillet 1766 – L’abbé Morellet à Cesare Beccaria Bonesana. 532, note. 1er août 1766 – Paolo Frisi à Cesare Beccaria Bonesana. 602, note 8. 4 août 1766 – D’Alembert à David Hume. 593, Remarques. 11 août 1766 – Voltaire à Étienne Noël Damilaville. 607, note 3. 18 août 1766 – Le baron d’Holbach à David Hume. 602, Remarques. 12 septembre 1766 – Horace Walpole à Helvétius. 608, note 5. 13 septembre 1766 – Voltaire à d’Argental. 603, note 1. 19 octobre 1766 – Cesare Beccaria Bonesana à Giulia Beccaria. 593, Remarques. 24 octobre 1766 – Voltaire à David Hume. 608. 27 octobre 1766 – Voltaire à Helvétius. 610, note explicative générale. 27 octobre 1766 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 610, note explicative générale. 2 novembre 1766 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 508, note 3. 6 novembre 1766 – Pietro, comte Verri, à ses frères. 609. 7 novembre 1766 – Voltaire à Helvétius. 611, note 4. 10 novembre 1766 – Le baron d’Holbach à John Wilkes. 610, note 7. 13 novembre 1766 – Pietro, comte Verri, à Alessandro, comte Verri. 585, note explicative générale. 15 novembre 1766 – Johann Joachim Winckelmann à Heinrich Wilhelm Muzell Stosch. 610. 26 novembre 1766 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 180

liste des lettres 604A, Remarques. Fin novembre 1766 – Michel Georges, comte Mniszech, à Catherine Zamoyska, comtesse Mniszech. 604A, Remarques. Fin novembre 1766 – Hans Moritz, comte de Brühl zu Martinskirch, à Helvétius. 611. Décembre 1766 – Helvétius à John Wilkes. 612. 4 décembre 1766 – Le baron d’Holbach à Joseph Michel Antoine Servan. 604A, Remarques. 9 décembre 1766 – Michel Georges, comte Mniszech, à Catherine Zamoyska, comtesse Mniszech. 613. 30 décembre 1766 – Helvétius à David Garrick. 614. Début janvier 1767 – Helvétius à John Wilkes. 615. 3 janvier 1767 – Helvétius à Voltaire. 615 bis. 5 janvier 1767 – Joseph Michel Antoine Servan à Helvétius. 604, note 4. 8 janvier 1767 – Jean-Jacques Rousseau à Pierre Alexandre Du Peyrou. 616. 14 janvier 1767 – Helvétius à Joseph Michel Antoine Servan. 617. 17 janvier 1767 – John Wilkes à David Garrick. 618. Février 1767 – Helvétius à John Wilkes. 619. 7 février 1767 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. App. 15, note 10. 7 février 1767 – Pierre Michel Hennin à Charles François, comte de Broglie. 620. 9 février 1767 – Jean-Jacques Rousseau à Richard Davenport. 617, note 5. 14 février 1767 – Charles Pinot Duclos à Louis Paul Abeille. 620, note 5. 14 février 1767 – Richard Davenport à Jean-Jacques Rousseau. 620, note 3. 16 février 1767 – Jean-Jacques Rousseau à Vincent Louis Dutens. 610, note 5. 1er mars 1767 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 641, note 9. 3 mars 1767 – Voltaire à Frédéric ii.

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liste des lettres 693, notes 7 et 8. 26 mars 1767 – Jean-Jacques Rousseau à Vincent Louis Dutens. 621, Remarques. 27 mars 1767 – François Jean, chevalier de Chastellux, à David Hume. 621. Vers le 31 mars 1767 – David Garrick à John Wilkes. 622. 1er avril 1767 – David Hume au révérend Hugh Blair. 641, note 8. 18 mai 1767 – Voltaire à Mme Du Deffand. 622 bis. 23 juin 1767 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 623. 28 juin 1767 – Helvétius à David Hume. 623, note 1. 7 juillet 1767 – David Hume à William Mure of Caldwell. 623, note 1. 13 juillet 1767 – William Mure of Caldwell à David Hume. 623 bis. 10 août 1767 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 624, Remarques. 14 septembre 1767 – La présidente de Meinières à Devaux. 624A, Remarques. 21 septembre 1767 – Augustin Henri Hennin de Beaupré à Pierre Michel Hennin. 624. 4 octobre 1767 – Diderot à Louise Henriette Volland. 624 bis. 17 octobre 1767 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 624 ter. 15 décembre 1767 – Paul Pierre Le Mercier de La Rivière à Helvétius. 624, Remarques. 8 janvier 1768 – La présidente de Meinières à Devaux. 624 quater. 27 février 1768 – François Vincent Toussaint à Helvétius. 625. 28 mars 1768 – L’abbé Ferdinando Galiani à Bernardo Tanucci. 624, Remarques. 31 mars 1768 – François Jean, chevalier de Chastellux, à John Wilkes. 626. 17 avril 1768 – Grimm à A.M. Golitsyne. 627. 8 juillet 1768 – Mathurin Baudoin à Helvétius. 628. 4 septembre 1768 – Helvétius à La Roche. 610, note 5. 14 septembre 1768 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 182

liste des lettres 631, note 1. Octobre-novembre 1768 – Mme Riccoboni à David Garrick. 629. 1er octobre 1768 – Helvétius à Frédéric Auguste de BrunswickWolfenbüttel. 630. 29 octobre 1768 – Monsieur Decoste à Helvétius. 631. 6 novembre 1768 – Helfrich Peter Sturz à Élie Salomon Reverdil. 631, note 3. 16 novembre 1768 – Helfrich Peter Sturz à ?. 631, Remarques. 23 novembre 1768 – Helfrich Peter Sturz à ?. 631, Remarques. 12 décembre 1768 – Voltaire à d’Alembert. 631, note 3. Fin 1768 – Helfrich Peter Sturz à Joachim Wasserschlebe. 632. 13 février 1769 – La présidente de Meinières à Devaux. 633, note 1. 18 mars 1769 – La présidente de Meinières à Devaux. 647A, note 1. 26 mars 1769 – Pierre Durey d’Harnoncourt à Joseph Marie Anne Durey de Morsan. 633. 27 mars 1769 – La présidente de Meinières à Devaux. 634. Avant le 7 avril 1769 – L’un de ses amis à Mme Helvétius. 634 bis. 26 avril 1769 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 633, note 2 et Remarques. 2 mai 1769 – La présidente de Meinières à Devaux. 640, Remarques. 12 mai 1769 – L’abbé Morellet à David Garrick. 633, note 2. 15 mai 1769 – L’abbé Morellet à David Hume. 635. 10 juin 1769 – Louis Jules Barbon Mancini-Mazarini, duc de Nivernois, à Helvétius. 636. 30 juin 1769 – Henri Alexandre de Catt à Helvétius. 637. Été 1769 – Diderot à Jeanne Catherine Quinault, dame de Maux, ou à Louise Henriette Volland. 638. Été 1769 – Charles Bazin à Helvétius. 635, Remarques. 1er juillet 1769 – Le baron d’Holbach à La Roche. 640, Remarques. 7 juillet 1769 – Mme Du Deffand à Horace Walpole. 665, note 6. 10 juillet 1769 – Delisle de Sales à l’abbé Michel Chrétien.

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liste des lettres 635, Remarques. 12 juillet 1769 – Monsieur Rolland à David Hume. 601, note 14. 7 août 1769 – Voltaire à Mme Du Deffand. 635, Remarques. 11 août 1769 – Le baron d’Holbach à l’abbé Ferdinando Galiani. 625, note 1. 29 août 1769 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 639. Septembre 1769 – Helvétius à dom Léger Marie Deschamps. 647A, note 1. 11 septembre 1769 – Marie-Louise Mignot, dame Denis, à Pierre Michel Hennin. 640. 8 octobre 1769 – Helvétius à l’abbé Morellet. 640, note 3. 21 octobre 1769 – La présidente de Meinières à Devaux. 622 bis. 30 octobre 1769 – Grimm à Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 641. 1770 – Un ami de l’auteur à Helvétius. 647A, note 1. 3 mars 1770 – Voltaire à Marie Élisabeth de Dompierre de Fontaine, marquise de Florian. 642, Remarques. 7 avril 1770 – L’abbé Ferdinando Galiani au baron d’Holbach. 642. 14 avril 1770 – Helvétius à Pierre François Paul Berny d’Ouville. 643. 2 mai 1770 – Helvétius à Jean Frédéric Perregaux. 643, Remarques. 11 mai 1770 – La présidente de Meinières à Devaux. 642, Remarques. 12 mai 1770 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 747, note 3. 12 mai 1770 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 664, note 5. Début juin 1770 – Diderot à l’abbé Ferdinando Galiani. 643, Remarques, et 644, Remarques. 16 juin 1770 – Daniel Mathieu Langlois à Jean Marie Caquet. 645, note 3. 21 juin 1770 – Grimm à Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 644. Fin juin 1770 – Helvétius à Étienne François d’Aligre. 645. 12 juillet 1770 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 184

liste des lettres 643, Remarques. 23 juillet 1770 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 648, note 1. 2 août 1770 – Grimm à Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 664, note 6. 25 août 1770 – Le baron d’Holbach à l’abbé Ferdinando Galiani. 648, notes 2 et 3. 31 août 1770 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 646. 4 septembre 1770 – Christian Frédéric Charles Alexandre de Brandebourg, margrave d’Ansbach et de Bayreuth, à Helvétius. 647. 15 septembre 1770 – Helvétius à Joseph Marie Anne Durey de Morsan. 648. 20 septembre 1770 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 647, Texte. 25 septembre 1770 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à Jean Élie Bertrand et à Frédéric Samuel Osterwald. 652, note 1. 20 octobre 1770 – Voltaire à d’Alembert. 649. 10 novembre 1770 – Helvétius à Delisle de Sales. 648A, note 5. 26 novembre 1770 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 650. 20 décembre 1770 – Helvétius à Delisle de Sales. 651. 26 décembre 1770 – Helvétius à Thieriot. 652. 3 janvier 1771 – Helvétius à Charles Marguerite Jean Baptiste Mercier-Dupaty. 682A, Remarques. 29 janvier 1771 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 654, note 2. 31 janvier 1771 – Grimm à Caroline Henriette de DeuxPonts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 643, Remarques. 17 février 1771 – Gustave iii, roi de Suède, à LouiseUlrique, reine douairière de Suède. 692, note 1. 26 février 1771 – Diderot à Turgot. 653. 1er mars 1771 – Un ami de l’auteur à Helvétius. 653, note 8. 4 mars 1771 – Diderot à Grimm. 185

liste des lettres 654, note 2. 8 mars 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 653, note 6. 14 mars 1771 – Catherine ii à Voltaire. 654. 13 avril 1771 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 655. 29 avril 1771 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 654A, note 2. 30 avril 1771 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 656. 10 mai 1771 – Helvétius à Christian, comte de Forbach. 657. 26 mai 1771 – Mme Helvétius à Jean Rodolphe Perronnet. 657, Remarques. 27 mai 1771 – Jean Baptiste Antoine Suard à John Wilkes. 654, note 2. 1er juin 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 658. 1er juin 1771 – Grimm à Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de Hesse-Darmstadt. 659. 1er juin 1771 – Mme Helvétius à Jean Charles Philibert Trudaine de Montigny? 687, note 9. 15 juin 1771 – Mme Du Deffand à Voltaire. 654, note 2. 22 juin 1771 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 660. Après le 21 juillet 1771 – Helvétius à La Roche. 661. Avant le 30 juillet 1771 – Stanislas Jean, chevalier de Boufflers?, à Mme Helvétius. 663, note 5. 16 août 1771 – L’abbé Morellet à Turgot. 654, note 2. 17 août 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 647, Remarques. 21 août 1771 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à la Société typographique de Neuchâtel. 662. 11 septembre 1771 – Helvétius à Frédéric Samuel Osterwald. 654, note 2. 21 septembre 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 663. 22 septembre 1771 – Helvétius à Vincent Louis Dutens. 186

liste des lettres 662, Remarques. 7 octobre 1771 – La Société typographique de Neuchâtel à Joseph Marie Anne Durey de Morsan. 664 et 664A. Peu après le 15 octobre 1771 – Helvétius à David Hume. [À redater “Peu après le 14 décembre 1771”; voir lettre 667 bis cidessous.] 665. 18 octobre 1771 – Helvétius à Delisle de Sales. 665 bis. 5 novembre 1771 – Vincent Louis Dutens à Helvétius. 666, Remarques. 20 novembre 1771 – L’abbé Morellet à Pietro, comte Verri. 666. 26 novembre 1771 – Helvétius à Vincent Louis Dutens. 662, Remarques. 3 décembre 1771 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à la Société typographique de Neuchâtel. 667. 8 décembre [1771 au plus tard] – Helvétius à l’abbé Le Blanc. 662, Remarques. 10 décembre 1771 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à la Société typographique de Neuchâtel. 662, Remarques. 13 décembre 1771 – Joseph Marie Anne Du Rey de Morsan à la Société typographique de Neuchâtel. 667 bis [voir lettre 664 ci-dessus]. Peu après le 14 décembre 1771 – Helvétius à David Hume. 654, note 2. 15 décembre 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 667 ter [voir Additions, 667 bis]. 18 décembre 1771 – Vincent Louis Dutens à Helvétius. 668. Avant le 26 décembre 1771 – Helvétius à Mme Helvétius. 669. Avant le 26 décembre 1771 – Helvétius à Mme Helvétius. 670. Avant le 26 décembre 1771 – Helvétius à Mme Helvétius. 671. Avant le 26 décembre 1771 – Un ami de l’auteur à Helvétius. 672. 27 décembre 1771 – Jean-François Marmontel à Voltaire. 673. 28 décembre 1771 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 673, note 3. 2 janvier 1772 – Mme Riccoboni à David Garrick. 672, Remarques. 6 janvier 1772 – Voltaire à Jean-François Marmontel. 674. 7 janvier 1772 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 187

liste des lettres 675. 8 janvier 1772 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 676. 8 janvier 1772 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 677. 8 janvier 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 678. 10 janvier 1772 – Domenico Caracciolo, marquis de Villamaina, à l’abbé Ferdinando Galiani. 679. 15 janvier 1772 – Bernard Joseph Saurin à Voltaire. 680. 15 ou 16 janvier 1772 – Catherine ii à A.M. Golitsyne. 681. 17 janvier 1772 – A.M. Golitsyne à D.A. Golitsyne. 158, note 4, et 673, note 3. 19 janvier 1772 – Mme Riccoboni à sir Robert Liston. 677, note 1. 20 janvier 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 687, note 9. 20 janvier 1772 – Voltaire à d’Argental. 664A, note 1. 23 janvier 1772 – George Jardine à Robert Hunter. 682. 25 janvier 1772 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 672, Remarques. 26 janvier 1772 – Voltaire à Jean-François Marmontel. 685, Remarques. 26 janvier 1772 – Frédéric ii à d’Alembert. 672, Remarques. 28 janvier 1772 – Voltaire à Condorcet. 682, Remarques. 7 février 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 662, Remarques. 17 février 1772 – Joseph Marie Anne Durey de Morsan à la Société typographique de Neuchâtel. 683. 24 février 1772 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 685, Remarques. 2 mars 1772 – D’Alembert à Frédéric ii. 684. 6 mars 1772 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 649, note 1. 6 mars 1772 – Delisle de Sales à Voltaire. 683, Remarques. 7 mars 1772 – A.M. Golitsyne à D.A. Golitsyne. 682A, Remarques. 11 mars 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 666, note 3. 28 mars 1772 – Vincent Louis Dutens à William Robertson. 684, Remarques. 28 mars 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 188

liste des lettres 685. 7 avril 1772 – Frédéric ii à d’Alembert. 687, note 10. 29 avril 1772 – Voltaire à d’Argental. 648A, Remarques. 13 mai 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 689, note 1. 16 mai 1772 – D’Alembert à Frédéric ii. 687, note 2. 20 mai 1772 – Voltaire à Charles Georges Le Roy. 686. 22 mai 1772 – L’abbé Morellet à Turgot. 687. 26 mai 1772 – Charles Georges Le Roy à Pierre Michel Hennin. 689, note 1. 30 juin 1772 – Frédéric ii à d’Alembert. 688A, notes 3 et 4. 8 juillet 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 689, note 1. 27 juillet 1772 – Mme Riccoboni à David Garrick. 688. 28 juillet 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 687, note 12. 1er août 1772 – Pierre Michel Hennin à Augustin Henri Hennin de Beaupré. 686, Remarques. 3 août 1772 – L’abbé Morellet à Turgot. 689. 22 août 1772 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 689, note 1, et 695, note 3. 22 août 1772 – D’Alembert à Frédéric ii. 689, note 3. 23 août 1772 – Jeanne Julie Éléonore de Lespinasse à Condorcet. 692, Remarques. Septembre 1772 – Suzanne Curchod, dame Necker, à Voltaire. 689A, note 2. 2 septembre 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 690. 10 septembre 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 691, note 1. Vers le 18 septembre 1772 – Marie Amélie Josèphe Panckoucke, dame Suard, à Condorcet. 689, Remarques. 19 septembre 1772 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 678, note 6. 20 septembre 1772 – Luigi Lambertenghi à Paolo Frisi. 691. Vers le 21 septembre 1772 – Condorcet à Marie Amélie Josèphe Panckoucke, dame Suard. 189

liste des lettres 692. 22 septembre 1772 – Turgot à Jean de Vaines. 692, Remarques. 22 septembre 1772 – Turgot à Jean de Vaines. 690, note 3. 28 septembre 1772 – Mme d’Épinay à l’abbé Ferdinando Galiani. 691, note 9 et Remarques. 1er octobre 1772 – Condorcet à Turgot. 690, note 4. Début octobre 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 677, note 1. Octobre 1772 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 689A, note 2. 26 octobre 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 689, notes 2 et 3. 30 octobre 1772 – Jean Baptiste Antoine Suard à John Wilkes. 689A, note 3. Novembre 1772 – La présidente de Meinières à Marie Jeanne Thérèse de Cléron d’Haussonville, marquise de Lenoncourt. 689, Remarques. 3 novembre 1772 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 689, Remarques. 3 novembre 1772 – L’abbé Morellet à John Wilkes. 689, Remarques. 7 novembre 1772 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 693. 20 novembre 1772 – A.M. Golitsyne à D.A. Golitsyne. 689, note 4. 25 novembre 1772 – Voltaire à François Louis Claude Marin. 692, Remarques. 4 décembre 1772 – Frédéric ii à Voltaire. 692, Remarques. 9 décembre 1772 – Jean Baptiste Antoine Suard à John Wilkes. 694. 14 décembre 1772 – Voltaire à Bernard Joseph Saurin. 695. 22 décembre 1772 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 696. 23 décembre 1772 – La présidente de Meinières à Devaux. 598, note 1. Fin décembre 1772 – Condorcet à Turgot. 689, note 3. 1er janvier 1773 – D’Alembert à Frédéric ii. 678, note 1. 11 janvier 1773 – Mme Du Deffand à Horace Walpole.

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liste des lettres 700, note 1. 22 janvier 1773 – A.M. Golitsyne à D.A. Golitsyne. 697. 9 février 1773 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 698. 10 février 1773 – David Hume à sir John Pringle. 699. 15 février 1773 – Jean Baptiste René Robinet à Marc-Michel Rey. 697, Remarques. 21 février 1773 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 651, Remarques. 25 février 1773 – Delisle de Sales à Louis Élisabeth de Lavergne, comte de Tressan. 700. 2 mars 1773 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 701. 16 mars 1773 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 702. 16 juin 1773 – Voltaire à d’Alembert. 703. 19 juin 1773 – Voltaire à D.A. Golitsyne. 704. 22 juin 1773 – Pierre-Frédéric Gosse à Catherine ii. 705. 25 juin 1773 – D.A. Golitsyne à A.M. Golitsyne. 702, Remarques. 26 juin 1773 – Voltaire à d’Alembert. 666, note 2. 27 juin 1773 – La Société typographique de Bouillon à Jean Baptiste Bernard Lutton. 702, Remarques. 3 juillet 1773 – Voltaire à d’Alembert. 702, Remarques. 12 juillet 1773 – Jean Baptiste Antoine Suard à Christian Frédéric Charles Alexandre de Brandebourg, margrave d’Ansbach et de Bayreuth. 706. 22 juillet 1773 – Diderot à Mme d’Épinay. 607, note 16. 9 août 1773 – Voltaire à ?. 706, Remarques. 9 août 1773 – Jeanne Julie Éléonore de Lespinasse à Jacques Antoine Hippolyte, comte de Guibert. 709, note explicative générale. 10 août 1773 – Voltaire à Catherine ii. 707. 12 août 1773 – Frédéric ii à Voltaire. 706, note 1. 18 août 1773 – Diderot à Mme d’Épinay. 598, Texte, et 703, note 1. 1er septembre 1773 – Voltaire à Jean François de Saint-Lambert. 707, Remarques. 4 septembre 1773 – Voltaire à Frédéric ii.

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liste des lettres 708. 14 septembre 1773 – Emmanuel Marie Louis, marquis de Noailles, à Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon. 709. 22 septembre 1773 – Catherine ii à Voltaire. 710. 10 octobre 1773 – Vincent Louis Dutens à l’abbé Morellet. 711. 19 octobre 1773 – Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon, à François Michel Durand de Distroff. 706, Remarques. 22 octobre 1773 – Jeanne Julie Éléonore de Lespinasse à Jacques Antoine Hippolyte, comte de Guibert. 713, note explicative générale. 24 octobre 1773 – Mme Du Deffand à Voltaire. 710, Remarques. Fin octobre 1773 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 713, note explicative générale. 1er novembre 1773 – Voltaire à Mme Du Deffand. 698, note 7. 5 novembre 1773 – Sir John Pringle à David Hume. 712. 15 novembre 1773 – Jean Baptiste Antoine Suard à Christian Frédéric Charles Alexandre de Brandebourg, margrave d’Ansbach et de Bayreuth. 713, note explicative générale. 15 novembre 1773 – Mme Du Deffand à Voltaire. 713. 16 novembre 1773 – Voltaire à Mme Du Deffand. 711, Remarques. 20 novembre 1773 – François Michel Durand de Distroff à Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon. 711, Remarques. 24 novembre 1773 – François Michel Durand de Distroff à Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon. 708, note 6. 2 décembre 1773 – Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon, à François Michel Durand de Distroff. 714. 4 décembre 1773 – Condorcet à Turgot. 715. 6 décembre 1773 – La présidente de Meinières à Devaux. 716. Vers le 8 décembre 1773 – Turgot à Condorcet. 192

liste des lettres 717 et 717N. 13 décembre 1773 – Condorcet à Turgot. 715, note 4. 16 décembre 1773 – Condorcet à Turgot. 711, Remarques. 19 décembre 1773 – Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon, à François Michel Durand de Distroff. 718. 28 décembre 1773 – Turgot à Condorcet. 268A, note 2. 1774 ou 1775? – Aimé Delaroche à Pierre Rousseau. 719. 1er janvier 1774 – L’abbé Ferdinando Galiani à Mme d’Épinay. 666, note 2. 4 janvier 1774 – Pierre Rousseau à Marc-Michel Rey. 709A, Remarques. 4 janvier 1774 – Gustave iii, roi de Suède, à Louise-Ulrique, reine douairière de Suède. 720. 7 janvier 1774 – Frédéric ii à d’Alembert. 720, Remarques. 14 février 1774 – D’Alembert à Frédéric ii. 720, Remarques. 11 mars 1774 – Frédéric ii à d’Alembert. 626, note 1. 8 avril 1774 – Diderot à Nicolas Gabriel Clerc. 721. 17 juillet 1774 – Charles Just, prince de Beauvau-Craon, à l’abbé Joseph Marie Terray. 744, Remarques. 1er août 1774 – Jeanne Marie Phlipon à Sophie Cannet. 691, Remarques. 1er décembre 1774 – Jean François de La Harpe au grand-duc Paul de Russie. 722. 2 décembre 1774 – David Garrick à Jean Baptiste Antoine Suard. 723, note 2. 1775 – L’abbé Morellet à Turgot. 724, note 3. 4 janvier 1775 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 812, note 3. 16 janvier 1775 – Augustin Henri Hennin de Beaupré à Pierre Michel Hennin. 724, note 3. 10 février 1775 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 812, note 3. 15 février 1775 – Augustin Henri Hennin de Beaupré à Pierre Michel Hennin. 723. 16 février 1775 – L’abbé Morellet à Turgot. 724, note 3. 1er mars 1775 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 193

liste des lettres 744, Remarques. 2 mai 1775 – Jeanne Marie Phlipon à Sophie Cannet. 724. 4 septembre 1775 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 662, note 1. 14 septembre 1775 – Delisle de Sales à Pierre-Frédéric Gosse. 725. 19 octobre 1775 – Florimond Claude Charles, comte de MercyArgenteau, à Marie-Thérèse, impératrice d’Autriche. 724, note 3. 13 décembre 1775 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 725, Remarques. 17 décembre 1775 – Florimond Claude Charles, comte de Mercy-Argenteau, à Marie-Thérèse, impératrice d’Autriche. 744, Remarques. 11 janvier 1776 – Jeanne Marie Phlipon à Sophie Cannet. 744, Remarques. 19 février 1776 – Jeanne Marie Phlipon à Sophie Cannet. 726. 30 mars 1776 – L’abbé Morellet à Turgot. 678, note 1. 18 août 1776 – Mme Du Deffand à Horace Walpole. 725, Remarques. 17 septembre 1776 – Florimond Claude Charles, comte de Mercy-Argenteau, à Marie-Thérèse, impératrice d’Autriche. 728, note 5. 9 octobre 1776 – Condillac au marquis [Giovanni Battista?] Rangoni. 727. 18 février 1777 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 662, note 7. 9 avril 1777 – Voltaire à Condorcet. 727, note 4. 4 mai 1777 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 707, note 2. 13 août 1777 – Frédéric ii à d’Alembert. 728. 12 février 1778 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 729. Avril ou mai 1778 – Jeremy Bentham au révérend John Forster. 737, note 1. 28 avril 1778 – Voltaire à Anne Françoise Charlotte Dumouriez de Saint-Léon, dame Hébert. 730. Mai-juin 1778? – Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy, à Franklin. 756, Remarques. 24 juin 1778 – Stanislas Jean, chevalier de Boufflers, 194

liste des lettres à Françoise Éléonore de Jean de Manville, comtesse de Sabran-Grammont. 731. 29 juillet 1778 – Mathieu Joseph, comte de Ligniville, à Monsieur Deborde. 732. 19 août 1778 – Alessandro, comte Verri, à Pietro, comte Verri. 732, Remarques. 29 août 1778 – Pietro, comte Verri, à Alessandro, comte Verri. 733. 9 septembre 1778 – La présidente de Meinières à Devaux. 708, Remarques. 13 septembre 1776 – Marie Daniel Bourrée, chevalier de Corberon, à Pierre Philibert Catherine Bourrée, marquis de Corberon. 734. Octobre 1778 – Franklin à Mme Helvétius. 735. 3 octobre 1778 – Turgot à Franklin. 735, Remarques. 8 octobre 1778 – Antoine Alexis François Cadet de Vaux à Franklin. 736. 9 octobre 1778 – Mme Helvétius à Franklin. 737. 12 octobre 1778 – Mme Helvétius à Franklin. 737, note 3. 21 octobre 1778 – Jacques Barbeu Dubourg à Franklin. 738. 21 octobre 1778 – Mme Helvétius à Franklin. 739. 21 octobre 1778 – Franklin à La Roche. 740. 7 décembre 1778 – Franklin à La Roche. 741. 16 décembre 1778 – Mme Helvétius à Franklin. 741, note 1. 17 décembre 1778 – Turgot à Victor Marie Dupont de Nemours. 742. Fin 1778-début 1779 – Cabanis à Franklin. 743. 1779 – Franklin à Mme Helvétius. 733, Remarques. 3 janvier 1779 – La présidente de Meinières à Devaux. 743, Remarques. 14 février 1779 – Marianne Marie Jeanne Françoise Camasse, comtesse de Forbach, à Franklin. 731, Remarques. 14 mars 1779 – Nicolas Jean Jacques, comte de Ligniville, à Monsieur Desborde.

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liste des lettres 743, Remarques. 21 mars 1779 – Agathon Guynement, chevalier de Kéralio, à Franklin. 744. 14 avril 1779 – Jeanne Marie Phlipon à Sophie Cannet. 745. Avant le 12 mai 1779 – William et Bethia Alexander à Franklin. 747, note 3. 12 mai 1779 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 743, Remarques. 14 mai 1779 – John Adams à Franklin. 746. Après la mi-mai 1779 – L’abbé Morellet à Franklin. 747. 1er juin 1779 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 748. 14 juillet 1779 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 746, Remarques. Août 1779 – William Alexander à William Temple Franklin. 749. Avant le 5 août 1779 – Mme Helvétius à Franklin. 750. Avant le 5 août 1779 – Franklin à Mme Helvétius. 751. Peu avant le 5 août 1779 – Mme Helvétius à William Temple Franklin. 751, note 2. Vers le 5 août 1779 – Cabanis à William Temple Franklin. 752. Peu après le 5 août 1779 – Mme Helvétius à Franklin. 746, Remarques. 9 août 1779 – William Alexander à William Temple Franklin. 753. Septembre 1779 – Franklin à Cabanis. 754. 8 septembre 1779 – Jacques Donatien Leray de Chaumont à Franklin. 755. 19 septembre 1779 – Franklin à Cabanis. 756. 20 octobre 1779 – Stanislas Jean, chevalier de Boufflers, à Françoise Éléonore de Jean de Manville, comtesse de Sabran-Grammont. 756, Remarques. Peu après le 20 octobre 1779 – Stanislas Jean, chevalier de Boufflers, à Françoise Éléonore de Jean de Manville, comtesse de Sabran-Grammont. 755, Remarques. 18 décembre 1779 – Turgot à Victor Marie Dupont de Nemours. 755, Remarques. 28 décembre 1779 – Turgot à Victor Marie Dupont de Nemours. 196

liste des lettres 757. Fin 1779-début 1780 – Mme Helvétius à Franklin. 628, note 1. Vers 1780? – William Temple Franklin à Mme Baron. 758. Janvier 1780 – Franklin à Mme Helvétius. 759. Janvier 1780 – Franklin à Mme Helvétius. 757, note 3. 13 janvier 1780 – Horace Walpole à sir Horace Mann. 760. 28 janvier 1780 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 761. Fin janvier ou février 1780 – La Roche à Franklin. 762. Peu après le 22 janvier 1780 – Franklin à Angélique Michèle Rosalie Jogues de Martinville, dame La Freté. 763, note 1. 22 mars 1780 – Horace Walpole au révérend William Mason. 763. 4 avril 1780 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 763, note 1. 4 avril 1780 – William Fullarton au comte de Shelburne. 743, Remarques. 6 avril 1780 – Cabanis à Franklin. 764. 23 avril 1780 – Franklin à la présidente de Meinières. 764, Remarques. 29 avril 1780 – Bethia Alexander à Franklin. 767, note 3. 10 mai 1780 – Cabanis à Franklin. 765. 7 juin 1780 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 759, Remarques. 10 juin 1780 – Turgot à Victor Marie Dupont de Nemours. 767, note 3. 14 juin 1780 – Cabanis à Jean-Antoine Roucher. 759, Remarques. 24 juin 1780 – Turgot à Victor Marie Dupont de Nemours. 766. 30 juin 1780 – Franklin à Cabanis. 764, Remarques. Juillet 1780 – Bethia Alexander à Franklin. 760, note 6. 18 juillet 1780 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 767. 6 août 1780 – Mme Helvétius à Jean-Baptiste Cabanis de Salagnac. 768. 25 août 1780 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 726, note 3. 2 septembre 1780 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 197

liste des lettres 770, note 5. 11 septembre 1780 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 770, note 3. 14 septembre 1780 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 769. 8 octobre 1780 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 785, note 2. 15 novembre 1780 – Cabanis à Jean-Antoine Roucher. 740, note 3. 18 novembre 1780 – Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy, à Franklin. 770. 18 janvier 1781 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 771. 22 janvier 1781 – L’abbé Morellet à Franklin. 771, note 1. 23 janvier 1781 – La présidente de Meinières à Devaux. 772. Avant le 18 mars 1781 – Turgot à Mme Helvétius. 773. Avant le 18 mars 1781 – Mme Helvétius à Franklin. 774. 29 mars 1781 – Franklin à La Roche. 775. 2 avril 1781 – Cabanis à Jean-Antoine Roucher. 775, Remarques. 8 avril 1781 – Jean-Antoine Roucher à Cabanis. 776, note 2. 18 avril 1781 – L’abbé Morellet à Jean Baptiste Antoine Suard. 776. 19 avril 1781 – L’abbé Morellet à Franklin. 770, note 4. 6 mai 1781 – Charles Godefroy de La Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, à Jean Pierre Louis Trécourt. 770, note 4. 17 mai 1781 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 777. Septembre-octobre 1781 – L’abbé Morellet à Franklin. 778, Remarques. 21 septembre 1781 – Franklin à Élisabeth Françoise Sophie de La Live de Bellegarde, comtesse d’Houdetot. 778, note 2. 6 octobre 1781 – Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy, à Franklin. 760, note 7. 10 octobre 1781 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 778. 12 octobre 1781 – Franklin à Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy. 198

liste des lettres 760, note 9. 20 octobre 1781 – Jean Pierre Louis Trécourt à Pierre Rousseau. 779. 22 octobre 1781 – Mme Helvétius à Jean Baptiste François Vieilh. 780, note 1. 4 décembre 1781 – Jonathan Williams à l’abbé Morellet. 778, Remarques. 12 décembre 1781 – Franklin à Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy. 777, note 2. 18 décembre 1781 – L’abbé Morellet à Franklin. 780. 13 janvier 1782 – L’abbé Morellet à William Temple Franklin. 781. 15 janvier 1782 – L’abbé Morellet à William Temple Franklin. 782, note 1. 22 mars 1782 – Franklin au comte de Shelburne. 782. 22 avril 1782 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 783. 24 avril 1782 – William Alexander à Franklin. 784. Après le 13 mai 1782 – William Alexander à William Temple Franklin. 784, note 1. Après le 13 mai 1782 – William Temple Franklin à Franklin. 785. 13 juin 1782 – Jean-Antoine Roucher à La Roche. 786. 24 juin 1782 – William Alexander à Franklin. 786, Remarques. 27 juin 1782 – Bethia Alexander à Franklin. 786, Remarques. 3 juillet 1782 – Bethia Alexander à Franklin. 787. 27 octobre 1782 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 787, note 3. 23 février 1783 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 788, Remarques. 21 mars 1783 – Patience Lovell Wright à Franklin. 788. 1er avril 1783 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 788, Remarques. 12 avril 1783 – John Foulke à William Temple Franklin. 788, note 1. 10 mai 1783 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 789, note 5. 14 mai 1783 – La Roche à Franklin. 789. 4 juillet 1783 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 812, note 2. 5 septembre 1783 – Charles Georges Le Roy à Charles Claude de Flahault de La Billarderie, comte d’Angivillier. 199

liste des lettres 790. 12 septembre 1783 – Franklin à la présidente de Meinières. 789, note 1. 11 octobre 1783 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 791. Avant 1784 – Mme Helvétius à Franklin. 792. Avant 1784 – Mme Helvétius à Franklin. 793. 1784 ou 1785 – Franklin à Mme Helvétius. 791, note 1. 27 janvier 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 794. 9 mars 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 794, note 2. 24 mars 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 759, note 11. 8 avril 1784 – Franklin à Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame Brillon de Jouy. 794, Remarques. 22 avril 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 795. 19 juin 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 795, Remarques. 23 juillet 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 795, Remarques. 23 juillet 1784 – John Henry Petty, lord Fitzmaurice, au comte de Shelburne. 795, Remarques. 30 juillet 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 796. 11 août 1784 – William Carmichael à Franklin. 797. 5 septembre 1784 – Abigail Adams à Lucy Cranch. 797, Remarques. 8 septembre 1784 – Franklin à William Temple Franklin. 795, Remarques. 2 novembre 1784 – L’abbé Morellet à William Temple Franklin. 798. 10 novembre 1784 – Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, à Sébastien Roch Nicolas, dit Chamfort. 785, Remarques. 15 novembre 1784 – Cabanis à Jean-Antoine Roucher. 799. 6 décembre 1784 – Mariamne Alexander, dame Williams, à Franklin. 800. 15 décembre 1784 – Antoine Léonard Thomas à Mme Helvétius. 795, Remarques. 24 décembre 1784 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 200

liste des lettres 799, note 2. 2 janvier 1785 – Jonathan Williams à Franklin. 801. 12 avril 1785 – La Roche à Franklin. 802. 13 avril 1785 – La Roche à Franklin. 803. 14 avril 1785 – La Roche à Franklin. 804. 4 mai 1785 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 804, Remarques. 13 mai 1785 – Antoine Léonard Thomas à JeanFrançois Ducis. 805. 7 juillet 1785 – Bethia Alexander à William Temple Franklin. 806. 9 juillet 1785 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 807. 18 juillet 1785 – Mme Helvétius à Franklin. 808. 19 juillet 1785 – Franklin à Mme Helvétius. 809. 25 juillet 1785 – Constantin François Boisgirais de Chassebœuf, comte de Volney, à La Roche. 810. 27 juillet 1785 – Franklin à Mme Helvétius. 807, note 2. 21 août 1785 – Abigail Adams à Thomas Jefferson. 811. 14 septembre 1785 – Franklin à Mme Helvétius. 811, Remarques. 19 octobre 1785 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 812. 20 octobre 1785 – Franklin à Mme Helvétius. 808, note 6. 20 octobre 1785 – Franklin à Jacques Donatien Leray de Chaumont. 813. Peu avant le 30 octobre 1785 – L’abbé Morellet à Mme Helvétius. 814. 30 octobre 1785 – L’abbé Morellet à Franklin. 815. 30 octobre 1785 – Louis Guillaume Le Veillard à Franklin. 816. 30 décembre 1785 – Jacques Brillon de Jouy à Franklin. 816, Remarques. 1786 – Charles Henri, comte d’Estaing, à Franklin. 816, Remarques. 11 février 1786 – Charles Henri, comte d’Estaing, à Franklin. 816, Remarques. 18 mars 1786 – Jérôme Marie Champion de Cicé, archevêque de Bordeaux, à Franklin.

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liste des lettres 811, note 2. 21 septembre 1786 – Franklin à Jane Mecom. 817, note 1. 11 octobre 1786 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 817. 20 novembre 1786 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 818. 20 novembre 1786 – Franklin à La Roche. 819. 22 avril 1787 – Franklin à La Roche. 819, note 6. 22 avril 1787 – Franklin à Ferdinand Grand. 820. 22 avril 1787 – Franklin à l’abbé Morellet. 824, Remarques. 24 mai 1787 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 811, note 2. 30 mai 1787 – Franklin à Jane Mecom. 824, Remarques. 11 juin 1787 – John Henry Petty, lord Wycombe, au comte de Shelburne. 824, Remarques. 21 juin 1787 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 821, Remarques. 23 juin 1787 – Pétronille de Messey, dame Le Roy, à Franklin. 824, Remarques. 27 juin 1787 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 821. 27 juillet 1787 – La Roche à Franklin. 822. 31 juillet 1787 – L’abbé Morellet à Franklin. 823. 31 juillet 1787 – Mme Helvétius à Franklin. 822, note explicative générale. 1er août 1787 – L’abbé Morellet à Thomas Jefferson. 824, Remarques. 16 août 1787 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 819, note 6. 27 octobre 1787 – Franklin à Ferdinand Grand. 824. 6 novembre 1787 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 825, note 2. 12 décembre 1787 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 821, note explicative générale. 15 décembre 1787 – Franklin à La Roche. 825. 7 février 1788 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 202

liste des lettres 827, note 1. 7 avril 1788 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 826. 23 avril 1788 – Franklin à Mme Helvétius. 827. 30 avril 1788 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 828. 18 juin 1788 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 828, Remarques. 10 juillet 1788 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 829. 25 octobre 1788 – Franklin à Mme Helvétius. 830. 10 décembre 1788 – Franklin à l’abbé Morellet. 831, note 1. 25 décembre 1788 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 831. 3 janvier 1789 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 814, note 3. 29 mai 1789 – Louis Guillaume Le Veillard à Franklin. 753, note 2. 3 juin 1789 – Franklin à George Washington. 831, note 7. 22 juin 1789 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 832. Après le 10 août 1789 – Mme Helvétius à Anne Louise Sophie Rulhière, dame Le Harivel-Durocher. 831, note 2. 26 mars 1790 – Le comte de Shelburne à l’abbé Morellet. 814, note 3. 4 avril 1790 – Thomas Jefferson à Ferdinand Grand. 833. 4 juillet 1790 – John Henry Petty, lord Wycombe, au comte de Shelburne. 834. 26 juillet 1790 – John Henry Petty, lord Wycombe, au comte de Shelburne. 835. 29 juillet 1790 – Alexander John Alexander à Jonathan Williams. 834, Remarques. 2 août 1790 – John Henry Petty, lord Wycombe, au comte de Shelburne. 836. 15 août 1790 – Bethia Alexander à Christine Alexander et à Mariamne Alexander, dame Williams. 835, Remarques. 28 septembre 1790 – Alexander John Alexander à Jonathan Williams. 837, note 2. 18 octobre 1790 – John Henry Petty, lord Wycombe, au comte de Shelburne.

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liste des lettres 837. 3 novembre 1790 – L’abbé Morellet au comte de Shelburne. 838. Vers le 20 juin 1791 – Jane et Isabella Alexander à Christine Alexander et à Mariamne Alexander, dame Williams. 839, Remarques. 24 juin 1791 – Stanislas Jean, chevalier de Boufflers, à Françoise Éléonore de Jean de Manville, comtesse de Sabran-Grammont. 839. 10 juillet 1791 – Bethia Alexander à Christine Alexander et à Mariamne Alexander, dame Williams. 840. 14 juillet 1791 – Jane Alexander à Mariamne Alexander, dame Williams. 840, Remarques. 25 juillet 1791 – Henry Temple, vicomte Palmerston, à Mary Mee, vicomtesse Palmerston. 841. 30 juillet 1791 – Bethia Alexander à Christine Alexander et à Mariamne Alexander, dame Williams. 838, note explicative générale. 28 août 1791 – Alexander John Alexander à Jonathan Williams. 842, Remarques. 4 décembre 1791 – Catherine ii à Grimm. 842, Remarques. 1er janvier 1792 – Grimm ou Antoine Rivarol à Catherine ii. 842. 16 janvier 1792 – Louis Siffrein Salamon de Foncrose à Francesco Saverio, cardinal de Zelada. 628, note 1. 7 juin 1792 – Pierre Louis, comte Rœderer, à Jean-Marie Roland de La Platrière. 843. 29 août 1792 – Mme Helvétius à Sarah Bache. 844. 19 octobre 1792 – Cabanis à Pierre Étienne Dumont. 845, note 2. Août? 1794. Élisabeth Charlotte Helvétius, comtesse de Mun, à Antoine Christophe Merlin ou à André Antoine Bernard, président de la Convention. 845. 4 septembre 1794 – Élisabeth Charlotte Helvétius, comtesse de Mun, à François Louis Bourdon de l’Oise. 845, Remarques. 1796 – Geneviève Adélaïde Helvétius, comtesse d’Andlau, à Maria Letizia Ramolino, veuve Bonaparte. 855, note 1. 31 janvier 1796 – Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, à Adolphe Louis, comte Ribbing.

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liste des lettres 643, note 1. 22 novembre 1796 – L’abbé Morellet à Jean Frédéric Perregaux. 643, note 1. 29 novembre 1796 – L’abbé Morellet à Jean Frédéric Perregaux. 643, note 1. 13 décembre 1796 – L’abbé Morellet à Jean Frédéric Perregaux. 845 bis. 1796 ou 1797 – Mme Helvétius à Pierre Antoine Benoît. [Voir lettre 848 ci-dessous.] 603, note 3. 21 mai 1797 – Pierre Louis, comte Rœderer, à Giulia Beccaria. 846. Peu après le 8 juin 1797 – Mme Helvétius à Pierre Louis Rœderer. 847. 10 août 1797 – Christine Alexander à Mariamne Alexander, dame Williams. 848 et 848E. 1797 ou 1798 – Mme Helvétius à Pierre Antoine Benoît. [Lettre à renuméroter et à redater. Voir 845 bis ci-dessus.] 849. 21 avril 1798 – Mme Helvétius à Marie Anne Poulet, dame Ginguené. 850. 19 novembre 1798 – Mme Helvétius à Marie Anne Poulet, dame Ginguené. 851. 27 novembre 1798 – Ange Marie, comte d’Eymar, à Pierre Louis Ginguené. 851, Remarques. 12 novembre 1799 – Cabanis à Vermeil de Conchard. 853, Remarques. 26 juin 1800 – Cabanis à Nicolas Thérèse Benoît, comte de Frochot. 852. Avant le 13 août 1800 – Mme Helvétius à Mlle Marigni. 853. Avant le 13 août 1800 – Mlle Marigni à Mme Helvétius. 854. 15 août 1800 – Jean Antoine Gauvin Gallois à Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein. 855, note explicative générale. 21 août 1800 – Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, à Jean Antoine Claude Adrien, comte de Mun. 855. 31 août 1800 – Jean Antoine Claude Adrien, comte de Mun, à Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein.

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liste des lettres 854, Remarques. 31 août 1800 – Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, à Jean Antoine Gauvin Gallois. 855, note explicative générale. 25 septembre 1800 – Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, à Jean Antoine Claude Adrien, comte de Mun. Appendice 27, Remarques. Après 1800 – La Roche à Angélique Aimée de Rostaing, marquise de Sémonville. Appendice 27, note 7. Après 1800 – La Roche à Cabanis. Appendice 27, note 7. Après 1800 – La Roche à Geneviève Adélaïde Helvétius, comtesse d’Andlau. Appendice 27, note 6. 29 septembre 1802 – Christine Alexander à Mariamne Alexander, dame Williams. 809, Remarques. 1812? – Constantin François Boisgirais de Chassebœuf, comte de Volney, à François Yves Besnard. 607, Remarques. 12 juin 1812 – Antoine Sabatier de Castres à M. Andriel.

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Index

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Index

Abréviations A.-C. B.F. Le B. De l’E. De l’H. H. Ill. Mme de G. Mme H. ms n r t V.

Anne-Catherine de Ligniville, future Mme Helvétius Benjamin Franklin Le Bonheur De l’Esprit De l’Homme Helvétius Illustration Mme de Graffigny Mme Helvétius Manuscrit note Remarques Texte Voltaire

Principes appliqués dans l’Index 1. Les chiffres romains renvoient aux numéros des volumes et les chiffres arabes aux numéros des pages. 2. Les chiffres arabes non suivis d’une lettre renvoient au texte d’une lettre. 3. Lorsqu’une entrée comporte des références d’importance très secondaire, celles-ci sont présentées en premier. 4. Sont mises en caractères gras les références visant des notes importantes (relatives à un personnage, un événement, une publication, etc.).

index 5. Le nom des personnages figurant dans cet index est le nom usuel qui leur était donné au xviiie siècle (ex. : Voltaire, et non Arouet; Épinay, et non La Live). 6. Une femme mariée est indexée sous le nom de son mari. Lorsqu’une femme s’est mariée plus d’une fois, l’entrée principale à elle consacrée est le nom par lequel elle est désignée le plus souvent dans cette Correspondance. Les autres noms qu’elle a portés figurent aussi dans l’index, avec renvoi à l’entrée principale. 7. Les ducs étrangers qui régnaient sur un petit État indépendant figurent sous le nom de leur duché et non sous leurs prénoms (ex. : Deux-Ponts, Christian iv, duc de). 8. Tous les éléments d’information concernant Helvétius et Mme Helvétius apparaissent dans l’immense majorité des autres entrées du présent index. En conséquence, nous n’avons pas jugé devoir fournir à leur sujet des entrées analytiques du même type que pour les autres personnages de l’édition. Sous leurs noms, nous nous sommes limités à leurs armoiries, à leurs œuvres, à leurs surnoms, aux illustrations dans lesquelles ils figurent, et aux documents d’état civil qui les concernent. 9. Quand des noms contiennent des lettres étrangères telles que ä, á, í, ö, ü, celles-ci sont conservées, mais le classement alphabétique de ces noms est le même que s’il s’agissait des lettres a, i, o, u. 10. L’ordre des sous-entrées suit celui des lettres, c’est-à-dire l’ordre chronologique de leur parution dans la présente édition. Les sous-entrées relatives aux œuvres d’un auteur figurent après celles consacrées à ses autres activités, et l’ordre des ouvrages cités est alphabétique. Nous avons cependant dérogé à ce principe dans de rares cas d’événements ou de relations biographiques complexes, dont nous avons décidé de présenter les données dans leur ordre chronologique, de façon à permettre une appréhension homogène de leur déroulement. 11. Le contenu des généalogies n’a pas été indexé. Abbas ier, chah de Perse : H. a cité des vers adressés au chah par le poète Sadi et s’étonne qu’on lui en ait fait grief, ii, 340, 349n. l’Abbé ami. Voir l’abbé Barbier; l’abbé Du Ligondès. Abd-ul-Hamid ier, sultan de l’empire ottoman : doit accepter le traité de Koutchouk-Kaïnardji et déclare à la Russie en 1787 une guerre qu’il perdra, iv, 158n. Abeille, Louis Paul : ami de Duclos qui le charge de transmettre à H. ses regrets après la mort de sa mère, iii, 280n. Académie Clémentine ou Société royale des études orientales : l’abbé Prieur décrit à H. l’animosité de ses membres envers De l’E., v, 6, 9n; produit de nombreuses traductions de textes bibliques en hébreu, v, 9n.

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index Académie française : V. verrait volontiers H. y entrer, i, 52; Mairan en est membre, i, 56n; Mondion de Montmirel y remporte le prix de prose, i, 58, 59n; Maupertuis y prononce un discours de réception qu’H. estime bien pensé, i, 60n; l’élection de Trublet en 1761, ii, 131n, 263n, et celles de Saurin, iii, 12, 12n, 13, de l’abbé Arnaud, iii, 35n, de Morellet, iv, 137n, 138n, et de Loménie de Brienne, iv, 164n; Duclos s’y présente à deux élections et y est élu à la seconde, ii, 195, 196n; déception de Roucher de ne pas y avoir gagné un concours de poésie, iv, 95n; selon La Roche, H. a refusé de s’y présenter après l’affaire de L’E., iv, 271. Académie royale des belles-lettres de Caen : H. y est reçu comme surnuméraire et son discours y est applaudi, i, 5, 5n, 6n, 7n; iv, 281, 281n; il doit son admission au père André et à l’évêque de Bayeux, iv, 282r. Académie royale des inscriptions et belles-lettres : Duclos en est membre, i, 63n; l’abbé Arnaud y est élu en 1762, iii, 34, 34–35n, 36. Académie royale des sciences : Mignot de Montigny y est élu adjoint mécanicien, i, 47n; Brémond et Mairan en sont membres, i, 56n; on y lit l’Aurora Borealis de B.F., iv, 34n; l’abbé Rochon y est admis, iv, 43n. Académie royale des sciences et belles-lettres de Berlin : iv, 266; H. et Jaucourt y sont admis, iii, 88, 88-89n, 89n, 89-90, 90; iv, 374, 375r; H. assiste à une ou deux de ses séances, iii, 187, 188n; selon La Roche, Frédéric ii offre à H. d’en être le directeur, iv, 266; Formey publie en 1750 une Histoire de cette Académie, iv, 375n. Achille : H. considère V. comme “l’Achille qui [combat] pour la raison”, iii, 10. Adams, Abigail Smith, dame, épouse du suivant : indignée des manières de Mme H., iv, 109-112, 112-113n; fait prendre des nouvelles de la santé de Mme H., iv, 117n; évoque la mélancolie de Mme H. après le départ de B.F., iv, 122n; Ill., iv, 111. Adams, John, commissaire du Congrès à Paris : décrit l’entourage de Mme H. et la présence chez elle de “trois ou quatre abbés de belle mine”, iv, 17-18r; dîners auxquels il est invité, iv, 17-18r, 37n, 109-112, 112-113n; charge B.F. de transmettre ses compliments à plusieurs dames, dont Mme H., iv, 39r; est l’un des négociateurs de la paix avec la Grande-Bretagne, iv, 76n. Adams, John Quincy, fils du précédent : président des États-Unis en 1825, iv, 113n; mentionne dans son journal une maladie de Mme H., iv, 117n. Adhémar, Antoine Honneste de Monteil de Brunier, marquis d’, maître d’hôtel de Stanislas Leszczynski : surnommé le Saint par Mme de G., i, 71n; entretient Devaux en décembre 1744 de la métaphysique d’H. et de ses projets de publication, i, 71n, 72r; il devra de l’argent à H. au décès de celui-ci, i, 71n; iii, 399n; selon A.-C., il était l’ami de Mme de G., i, 84, 85n; selon Mme de G., il baragouine à A.-C. des louanges provenant d’H., i, 231r; danse deux menuets avec

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index A.-C., i, 232; Devaux atteste qu’Adhémar a eu plusieurs conversations avec Diderot, ii, 427n. Administration générale des accises et péages de Prusse, ou la Régie : iii, 216, 217219n. Adolphe-Frédéric, roi de Suède : est de caractère faible, iii, 238n; il est malade, ce qui occupe beaucoup la reine, iv, 362, 364. Adresse envoyée au peuple français. Voir Cabanis. Affiches de Paris : la deuxième rétractation d’H. y est publiée avec un texte de présentation, ii, 140n; v, 27n. Affiches de province : une analyse favorable de deux discours de L’E. y est présentée, ainsi que la seconde rétractation d’H., ii, 139n. Aguesseau, Henri François d’, chancelier de France : prédécesseur de Lamoignon de Blancmesnil, ii, 72n; avait nommé Tercier au poste de censeur, ii, 203, 203n; Diderot lui mentionne certains de ses protecteurs, ii, 427n; v, 30n; protecteur de l’Académie Clémentine, v, 9n; membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Aguesseau de Fresnes, Jean Baptiste Paulin d’, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Aigueberre, Jean Dumas d’, conseiller au parlement de Toulouse : selon un rapport de police, il a du commerce avec des fouetteuses, iv, 294; ami de jeunesse de V. et auteur de pièces de circonstance, iv, 297-298n. Aiguillon, Emmanuel Armand de Vignerod Du Plessis de Richelieu, duc d’ : victorieux des Anglais à Saint-Cast, ii, 143n; iii, 450n; Mercier-Dupaty prend parti contre lui dans son conflit avec le parlement de Bretagne, iii, 347n, 450n; secrétaire d’État aux Affaires étrangères, iii, 449, 450n; croit Diderot responsable de la publication de L’H., iii, 451n; charge l’ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg de se plaindre à l’impératrice de la publication de L’H. sous ses auspices et de la distribution de cet ouvrage par Golitsyne, iii, 454, 455r. Ailly, Michel-François d’, ancien directeur du département des impositions : Brillon de Jouy donne de ses nouvelles à B.F., iv, 142, 143n. Aïssé, Charlotte Élisabeth : H. évoque un mot célèbre qu’elle attribuait à Mme Cornuel, iii, 202, 203n. Akhénaton, pharaon : son règne a été suivi d’événements dont le souvenir a donné lieu au mythe du déluge universel, v, 77n. Albertas, Jean-Baptiste d’, magistrat à la cour des comptes de Provence : d’après un rapport de police, il a payé une fouetteuse pour ses services, iv, 293r, 297n. Alcibiade : La Roche dresse un parallèle entre son attitude et celle d’H. envers les habitants de sa campagne, iv, 264. Alembert, Jean Le Rond d’ 1741-1759 : a résolu le problème de l’énergie cinétique, i, 54n; qualifie Mme Geoffrin de “sotte créature vendue à la cabale dévote”, ii, 36n; selon J.-M.

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index Hennin, il dit “pis que pendre” de L’E., ii, 83r; Rousseau lui fait parvenir sa Lettre sur les spectacles, ii, 98n; qualifie les Nouvelles ecclésiastiques de “libelle sans esprit”, ii, 101n; Thieriot le met au nombre des auteurs attaqués dans La Religion vengée, ii, 145; selon Torrigiani, il est l’un des chefs d’une école d’athéisme, ii, 148; sous l’influence de V., il croit que plusieurs sociniens de Genève ne croient plus à la divinité de Jésus-Christ, ii, 197n; Tercier dit l’avoir rencontré une fois, ii, 229; remercie H. de lui avoir envoyé De l’E. et le félicite à son sujet, iv, 312-313. 1760-1762 : ii, 287, 429; V. prend sa défense dans sa lettre à Palissot au sujet des Philosophes, ii, 283r; mentionné dans la dénonciation figurant dans l’arrêt du Parlement de janvier 1759, ii, 369; Diderot le cite parmi les personnes qui le protègent et l’estiment, ii, 427n; d’Hémery le met au nombre des personnes avec qui Boullanger est “fort lié”, iii, 40n; selon Trublet, il n’est pas attaqué dans Les Philosophes, iv, 350. 1763-1764 : H. fait à Chouvalov l’éloge d’une lettre de Catherine ii à d’Alembert, iii, 63, lequel la fait inscrire dans les registres de l’Académie française, iii, 64n; Hume le compte parmi ceux dont il apprécie le plus la personnalité et la conversation, iii, 87r; il fait admettre H. et Jaucourt à l’Académie de Berlin en présentant une requête à cet effet à Frédéric ii, iii, 89n; H. charge Mme H. de faire demander à d’Alembert s’il devrait récrire à Frédéric ii, iii, 101; v, 61n; d’Argens le charge de remettre à H. deux de ses ouvrages, iv, 373-374; s’apprête à quitter la Prusse après un séjour de trois mois, iv, 374n. 1765 : selon Grimm, il n’ira pas en Prusse en 1765, iii, 159; recommande H. à Frédéric ii, iii, 160; Grimm espère que Frédéric ii ne montrera pas son “bavardage littéraire” à H., étant donné qu’il s’en est abstenu avec d’Alembert, iii, 161, 161n; il fait savoir à V. que Frédéric ii attend l’arrivée d’H., iii, 169r; Grimm met en contraste la bonhomie d’H. et le “semillant” de d’Alembert, iii, 174; de Catt lui fait savoir que la personnalité d’H. plaît à Frédéric ii, iii, 178; Grimm souhaite que Frédéric ii ait avec la France d’autres liaisons que celles qu’il a avec d’Alembert et avec lui-même, iii, 196; Hertford affirme qu’H. a suggéré à Choiseul le choix de d’Alembert pour être envoyé à Berlin, mais note que ce dernier et H. diffèrent d’avis sur les intentions de Frédéric ii, iii, 203-205; V. l’entretient de ses différends avec Rousseau, iii, 232. 1766-1769 : iii, 260, 287n; décrit à Hume la genèse et la diffusion de la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau rédigée par Walpole, iii, 250n; Beccaria le compte au nombre de “ces hommes célèbres qui honorent l’humanité”, iii, 251, 252; selon Sabatier de Castres, il “n’a rien de la sécheresse géométrique dans le commerce de la société”, iii, 261; Alessandro Verri lui prête les mêmes qualités de simplicité qu’à H., iii, 268n; selon Sturz, il est parmi les hommes remarquables dont il a fait la connaissance chez Mme

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index Geoffrin, iii, 302n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; Keith charge H. de lui transmettre “mil choses”, iv, 381. 1770-1774 : assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; est attristé de la mort d’H., iii, 403r; informe Frédéric ii que Le B. est sous presse en Hollande, iii, 414n; se dit charmé de l’Essai sur Helvétius, de Saint-Lambert, iii, 416n; Catherine ii charge D.A. Golitsyne de lui remettre une lettre, iii, 427; informe Frédéric ii qu’on imprime De l’H., iii, 428n; Frédéric ii lui dit reprocher à De l’H. les paradoxes qui y sont énoncés, et d’Alembert défend un peu l’ouvrage, iii, 471, 471r; atteste l’attachement d’H. à Mlle Ferrand, v, 73n. Encyclopédie, articles “Ecclésiastique” : ii, 101n, et “Genève” : ii, 197n; Traité de dynamique : i, 54n. Alençon : Lévignen en est l’intendant, i, 309, 355. Alexander, Alexander John, frère cadet de William Alexander : décrit Mme H. et ses proches comme étant “farouchement patriotes” et mentionne la situation particulière de Morellet, iv, 185, 186, 187n; dit à sa nièce être fort content de la France, de ses habitants et de Mme H., iv, 189; rend visite à l’abbé Morellet, iv, 191, 193. Alexander, Bethia, fille de William Alexander : iv, 92, 192, 195n, 197n; elle et son père invitent B.F. à dîner, iv, 41, 42, 42n; Mme H. demande à B.F. de recevoir elle et ses sœurs à dîner, iv, 42, 43n, 44n; elles rendent une autre visite à Mme H., iv, 44r; elles passent un an à Auteuil en 1778-1779, et font la connaissance de Mme H., iv, 44-45, 45n; elle demande à B.F. en 1780 de la rappeler au souvenir de Mme H., iv, 72r; écrit au même en 1783 au sujet d’une visite à Marly, iv, 96r; va dîner chez Mme H. et demande à B.F. de lui prêter ses chevaux, iv, 119; passe avec ses sœurs Jane et Isabella l’été 1790 à Ramsgate, iv, 189; entretient ses sœurs de leurs amis d’Auteuil, iv, 189, 199-200, 205-206; accompagne son oncle chez Morellet, iv, 191, 193, 196n. Alexander, Christine, fille de William Alexander : Mme H. fait demander à B.F. de recevoir elle et ses sœurs à dîner, iv, 42, 43n, 44n; elles rendent une autre visite à Mme H., iv, 44r; elles passent un an à Auteuil en 1778-1779 et font la connaissance de Mme H., iv, 44-45, 45n; elle reçoit des nouvelles de ses sœurs, qui sont à Paris, iv, 189, 191-195, 199-200, 205-206; dit ne pas ajouter foi au bruit selon lequel Mme H. aurait épousé La Roche, iv, 222; commente la brouille entre Cabanis et La Roche, iv, 255n. Alexander, Christine Aitchison, dame, épouse de William Alexander : iv, 43n. Alexander, Isabella. Voir Hankey. Alexander, Jane, fille de William Alexander : iv, 197n; Mme H. fait demander à B.F. de recevoir elle et ses sœurs à dîner, iv, 42, 43n, 44n; elles rendent une autre visite à Mme H., 44r; elles passent un an à Auteuil en 1778-1779 et font la con-

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index naissance de Mme H., iv, 44-45, 45n; passe avec ses sœurs Bethia et Isabella l’été 1790 à Ramsgate, iv, 189n; elle et sa sœur Isabella décrivent à leurs sœurs Christine et Mariamne les différends intervenus entre Morellet et Cabanis, iv, 191195, 195t, 195n; dit avoir perçu des réticences de Mme H. à faire de nouvelles connaissances, iv, 203. Alexander, Joanna, fille cadette de William Alexander : iv, 43n. Alexander, Mariamne. Voir Williams. Alexander, Robert, frère de William Alexander : collabore à l’entreprise bancaire de son père, iv, 18n. Alexander, William, banquier et provost d’Édimbourg, père du suivant : iv, 18n. Alexander, William, agent de liaison britannique avec B.F. : dîne chez Mme H. avec B.F., iv, 17; collabore à l’entreprise bancaire de son père, iv, 18n; invite Mme H. et B.F. à dîner, iv, 41; fait savoir à Mme H. que sa famille va lui rendre visite, iv, 44r; part pour l’Angleterre avec une lettre de Morellet adressée à Shelburne, iv, 45, 45n; apporte à Mme H. des groseilliers de la part de Shelburne, iv, 91, 96; charge une de ses filles de remettre une lettre à B.F., iv, 92; entretient B.F. et Temple Franklin d’arrangements en vue d’excursions à Choisy, iv, 93, puis à Marly, iv, 95; essaie en vain en 1787 d’envoyer à Mme H. des cardinaux de Virginie, iv, 146, 147, 148n; a émigré aux États-Unis en 1783, v, 149n. Alexandre le Grand : son nom se trouve élogieusement cité dans De l’H., iii, 325n. Aligre, Étienne François, marquis d’, conseiller au Parlement : est en différend avec H., qui estime en 1758 qu’il ne respecte pas ses droits seigneuriaux, ii, 25, 25-26n; H. lui demande audience en 1770 en vue d’obtenir un jugement définitif, iii, 329, 329-330n. Allemagne : iii, 338; V. dit s’être informé de tout ce qu’on y fait sur la philosophie de Leibniz, i, 53; D.A. Golitsyne annonce à A.M. Golitsyne qu’il l’entretiendra de L’H. “comme d’un livre qui vient de paroître en Allemagne”, iii, 382. Alliot, François Antoine, conseiller aulique à Lunéville : surnommé Dom Sanche par Mme de G., i, 241-242, 242n; la duchesse de Mirepoix lui écrit pour qu’il ordonne au père et à la sœur d’A.-C. de quitter Paris, i, 241-242. Allobroges, ancien peuple de la Gaule : Piron surnomme Rousseau “cet Allobroge”, ii, 97; emploi du mot, ii, 98n. Almanach anti-superstitieux. Voir Condorcet. Almanazor. Voir Helvétius. Altena : lieu de naissance de Jean de Diest, i, 306n; v, 24n. Alzire. Voir Voltaire. l’Ambassadeur, ou Mon Ambassadeur. Voir Starhemberg. Ambroise, saint, apologiste chrétien : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n. L’Âme, ou le Sistème des matérialistes. Voir Dufour.

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index Amelot de Chaillot, Antoine Jean, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Aménophis. Voir Saurin. Amérique : dans ses “Éclaircissements”, H. met en cause “les donations que les papes [en] ont faites aux Espagnols et aux Portuguais”, ii, 339; H. s’apprête à aller assister à un débat de la Chambre des Communes sur les droits de douane imposés aux colonies américaines, iii, 99, 100n; H. souhaiterait que la France se dédommage de la perte des colonies françaises d’Amérique par la conquête des Pays-Bas, iii, 180; en juillet 1785, B.F. s’apprête à y retourner, iv, 120, mais n’est pas sûr de pouvoir y être heureux, iv, 122; B.F. compte envoyer de ses nouvelles à Mme H. dès son arrivée en Amérique, iv, 127. “À M. Helvétius, voyageant en Allemagne”. Voir Lefebvre de La Roche. L’Ami des femmes. Voir Boudier de Villemert. Les Amours de Psiché et de Cupidon. Voir La Fontaine. Amsterdam : V. ne veut pas s’y rendre en hiver, i, 18; Marc-Michel Rey y est libraire, ii, 54, 54n, 103, et Arkstée et Merkus y sont imprimeurs et libraires, ii, 64n, 117r. Les Amusements du cœur et de l’esprit : journal dans lequel Baculard d’Arnaud publie en 1739 une Épître à M. Helvétius, i, 20n. Andlau, Anne Catherine d’. Voir Orglandes. Andlau, abbé Armand Gaston Félix d’, ancien aumônier du roi et oncle du suivant : est l’un des signataires du contrat de mariage de Geneviève Adélaïde H., iii, 418n. Andlau, François Antoine-Henri, comte d’, gendre d’H. : épouse la fille cadette d’H., iii, 353n, 417, 417-418n; iv, 250r; se rend à Londres en 1783 avec sa femme et d’autres personnes, iv, 100n; accompagne le baron d’Andlau-Hombourg lors de sa visite à Mme H. pendant laquelle elle évolue au milieu de ses chats, iv, 136-137r; son arrestation en 1791, iv, 199-200, 200r, 200n. Andlau, François Éléonor, comte d’, père du précédent : se distingue au service du roi de Pologne et de Louis xv, iii, 418n. Andlau, Geneviève Adélaïde Helvétius, comtesse d’, fille cadette d’H. 1754-1765 : sa naissance, qui donne lieu à Mme H. d’être “bien fachée” d’avoir encore une fille, i, 312, 312n; iv, 247; Fontenelle ouvre avec elle un bal d’enfants, i, 317r; H. lui envoie ses compliments, i, 321, 354; ii, 6, 32, 47, 50, 91, 140; iii, 26-201 passim; sa mère l’emmène avec sa sœur à Versailles, ii, 4; est malade et H. s’en inquiète, iii, 28, 30, 31, 33; Walpole mentionne que sa sœur et elle-même arrivent à Londres, “chacune nantie de cinquante mille livres”, iii, 86; la dot qu’elles reçoivent à la mort d’H., iii, 86n; H. charge Mme H. de leur remettre une lettre de lui en 1764, iii, 127; H. l’appelle “l’espiegle Adelaide”, iii, 179.

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index 1770-1817 : iv, 50n; le projet de la marier au comte de Forbach, iii, 332n, 350351, 351-352n, 353-354, 358; elle épouse le comte d’Andlau, iii, 353n, 417, 417-418n; iv, 250r; l’héritage immobilier qui lui échoit, iv, 26n, 109r; habite rue Saint-Dominique, puis grande rue du faubourg Saint-Honoré, iv, 26n, 55n, 100n; le chevalier de Boufflers recommande en 1779 à la comtesse de Boufflers d’aller voir Mme d’Andlau à Voré, iv, 53-54; selon la comtesse de Boufflers, elle quitte en 1779 son amant, le rhingrave de Salm-Kyrbourg, et se console avec Chamfort, iv, 54, 56n; le baron de Frénilly, Mme de Genlis et le botaniste George Bentham la décrivent en termes favorables, iv, 55n; elle donne à Samuel Bentham une miniature d’H., iv, 55-56n; le chevalier de Boufflers l’appelle “mon impérieuse cousine” et lui rend souvent visite à Voré, iv, 57r; se rend à Londres en 1783 avec son mari et d’autres personnes, iv, 99, 100n; gagne en 1784 un procès qu’elle a intenté à sa sœur, iv, 109r; Mme H. surnomme sa sœur et elle ses “petites étoiles”, iv, 165, 167n; se rend à la campagne le jour même de la fuite du roi, iv, 199, 200r; demande avec succès à la mère de Napoléon son appui pour obtenir la levée des séquestres sur les biens de sa sœur et ceux de sa mère, iv, 219r; son décès, iv, 252r; offre à La Roche un asile à Voré, ce qu’il décline, iv, 255n; Mme de Meinières regrette que ce soit à elle que le vicomte de Jaucourt a “rendu des soins”, et non pas à sa sœur, v, 70r; Ill., iii, 29; iv, 246. Andlau, Henriette Geneviève d’. Voir Rosanbo. Andlau, Marie Henriette de Polastron, comtesse d’, belle-mère de Geneviève Adélaïde H. : exilée pour avoir laissé un livre obscène tomber dans les mains des filles du roi, iii, 418n; iv, 9, 10r, 10-11n; exerce de l’ascendant sur la comtesse de Polignac, qui obtient pour elle une pension, iv, 9, 10r. Andlau-Hombourg, François Antoine Marc, baron d’ : la baronne d’Oberkirch relate la description qu’il fait de sa visite en 1786 à Mme H., pendant laquelle elle ne cesse de parler à ses nombreux chats, iv, 136-137r, 138n. André, père Yves Marie de l’Isle- : H. lui doit son admission à l’académie de Caen, i, 6n; iv, 282r. Essai sur le beau : H. y est qualifié de “petit-maître du Parnasse”, iv, 282r. Andrezel, Jean Baptiste Louis Picon, marquis d’, ambassadeur auprès de la Porte : d’Argens l’accompagne à Constantinople, iii, 230n. Andriel : correspondant de Sabatier de Castres habitant à Montpellier, iii, 263r. “Anecdotes de la nature”. Voir Boullanger. Angivillier, Charles Claude de Flahault de La Billarderie, comte d’ : iv, 183n; promet à H. des faisans, i, 346-347, 347n; accuse H. d’avoir trompé Tercier et de ne lui avoir donné le manuscrit de L’E. “que par lambeaux détachés et sans suite”, ii, 231n; a été nommé directeur général des Bâtiments en 1774, et Ch. G. Le Roy lui demande un billet pour faire entrer Mme H. au Salon de 1783 avant

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index le public, iv, 130n, 173n; Shelburne demande à Mme H. d’intercéder auprès de lui pour qu’il favorise l’admission de lord Wycombe dans la société française, iv, 173n; est chargé de l’exécution d’un don de terrain fait par le roi à Mme H. en 1774, iv, 251n. Épisodes de ma vie : v, 32n; dans une critique virulente d’H., l’auteur le qualifie de “fanatique et insensé” et l’accuse d’avoir formé “un complot contre Dieu”, iii, 304-305n. Angleterre : i, 27; iii, 82, 172, 348, 348n, 349-350n, 386, 433, 434; iv, 98; H. envisage de s’y réfugier en 1758, ii, 107n, 118, 424, et en 1759, ii, 244; au moment du déclenchement de la guerre de Sept Ans, H. projetait d’aller y passer quelques mois, ii, 247; H. décrit ou mentionne Londres, les Anglaises, le caractère des Anglais, un combat de coqs, un bal à l’opéra, l’accueil chaleureux qu’il reçoit, etc., iii, 91-150 passim; H. rapporte que selon Frédéric ii “il y a [...] du froid entre l’Angletterre et la Russie,” iii, 193-194; selon Diderot, H. est revenu de Londres fou à lier des Anglais, iii, 241. Anhalt-Dessau, Hans Georg, prince d’ (1748-1811) : déjeune chez H. en décembre 1768, iii, 289r. Les Animaux plus que machines. Voir La Mettrie. Anisson-Duperron, Jacques, directeur de l’Imprimerie royale : le chancelier lui donne l’ordre d’imprimer l’arrêt du Conseil contre De l’E., ii, 80r, 80n. Anjou, hôtel d’ : le géomètre Gabriel Cramer y réside lors de son séjour de 1747 à Paris, i, 229. Anjou, rue d’ : Mme de Mun y habite à partir de 1777, iv, 26n, 214r, et y meurt, iv, 251. Anjou, Marie Alexis Rosalie Dominique d’, gouvernante des enfants d’H. : iii, 31, 32n. Anna Ivanovna, impératrice de Russie : avait laissé Biron, son favori, placer des Allemands à tous les postes importants de l’Empire, iii, 22, 23n; désigne Ivan vi comme son successeur, iii, 323n. Annales patriotiques et littéraires de la France : des articles y sont consacrés en 1790 à “l’affaire de Brive”, iv, 197n. L’Année galante. Voir Roy. L’Année littéraire. Voir Fréron. Ansbach et de Bayreuth, Christian Frédéric Charles Alexandre de Brandebourg, margrave d’ : H. lui envoie un exemplaire de L’E., iii, 335; la baronne d’Oberkirch le trouve “bizarre en toutes choses”, iii, 335n; Suard lui annonce que De l’H. a paru en Hollande, iii, 439r, et qu’il se répand à Paris, et lui en envoie un long extrait, iii, 456-457. Antidote. Voir Catherine ii.

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index L’Anti-Machiavel. Voir Frédéric ii. L’Antiquité dévoilée. Voir Boullanger. Antoine, père Paul Gabriel (1678-1743), supérieur des capucins de Ligny : A.-C. le prend pour confesseur, i, 137, 137n, 183; prête à A.-C. le poème La Religion de Louis Racine, i, 183, ainsi que d’autres livres, i, 201, et lui en laissera en partant pour Rome, i, 206; nommé provincial à Rome en 1746, i, 137n, 204. Anytos, l’un des accusateurs de Socrate : évoqué par V. comme personnifiant le fanatisme, iii, 442, 443n. Apollon : surnom que V. donne souvent à H., i, 9, 13, 29, 35, 36, 40, 44, 47, 48, 49, 52n, 55, 58; ii, 172; mentionné par H. dans ses “Éclaircissements” comme étant l’une des sources de sagesse des Anciens, ii, 342t. Apologie de M. de Voltaire. Voir Desfontaines. Apologie de Spinosa et du spinosisme. Voir Sabatier de Castres. Apologie du suicide. Voir Frédéric ii. Apologie pour Hérodote. Voir Estienne. apprentif : mot appliqué par H. à Hume à l’occasion de son entrée dans le ministère, iii, 286; sens du terme, iii, 288n; Chastellux se l’applique à lui-même, iv, 353. Arbelot, valet de B.F. : iv, 87n. Arblade, Jean Louis de Mun, comte d’, oncle du comte de Mun : est l’un des signataires du contrat de mariage d’Élisabeth Charlotte H., iii, 418n. Archimède : V. appelle H. “mon cher eleve d’Archimede”, i, 7; Dutens publie un extrait d’un manuscrit grec du 5e siècle sur les miroirs ardents d’Archimède, iv, 401, 402n. Archinto, Alberico, cardinal, secrétaire d’État du Vatican : est tenu informé par Gualtieri des développements de l’affaire de L’E., ii, 68-69, 69-70n, 85-86, 93; se réjouit à l’avance de la répression que subira De l’E. de la part du Parlement, ii, 70r, et fait prévoir la condamnation papale de l’ouvrage, ii, 86r; cesse ses fonctions, ii, 110n. Aremberg, Léopold Philippe Charles Joseph, duc d’, gouverneur du Hainaut : V. et Mme Du Châtelet séjournent chez lui en 1739, i, 36, 37, 38n; avait retiré à Jean-Baptiste Rousseau sa protection, i, 37, 38n. Aréthuse, fontaine de l’île d’Ortygie : H. met en parallèle la fermeté des âmes et la pureté des eaux d’Aréthuse, ii, 118, 119n. Argens, Barbe Cochois, marquise d’ : comédienne, puis collaboratrice, puis épouse du suivant : iii, 230n. Argens, Jean-Baptiste de Boyer, marquis d’ : iii, 230n; une lettre de lui est lue à l’Académie de Berlin, indiquant que Frédéric ii souhaite qu’H. et Jaucourt y soient admis, iii, 89n; Frédéric ii le prie de demander à H. l’envoi d’une “tête de

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index ferme” et de cinq subdélégués pour réorganiser les accises et douanes de la Prusse, iii, 229-230; iv, 380n; passe plus de vingt ans au service de la Prusse, iii, 230-231n; son mot d’esprit, à la suite de la mort de Candy, sur la diminution du nombre des Français en Prusse, iii, 281-282n; envoie à H. deux traductions du grec qu’il a faites et lui exprime les regrets que cause à Potsdam le prochain départ de d’Alembert, iv, 373-374; Frédéric ii rédige, imprime et fait communiquer à d’Argens un Mandement de monseigneur l’évêque d’Aix, portant condamnation contre les ouvrages impies du marquis, et d’Argens riposte à cette mystification, iv, 381, 382n. Dialogue entre un capucin et un officier espagnol : iv, 382n; Lettres cabalistiques : iii, 230n; Lettres chinoises : iii, 230n; Lettres juives : iii, 230n; Lettres morales et critiques : iii, 230n; Mémoires secrets de la république des lettres : cités par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393; La Philosophie du bon sens, ou Réflexions sur l’incertitude des connaissances humaines : ouvrage condamné par le Parlement en 1759, ii, 200n, 369; iii, 230n; Ill., ii, 377. Argenson, Anne Larcher, comtesse d’, épouse du suivant : i, 241, 242n. Argenson, Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d’ : se plaint de ne pas avoir signé, en tant que parent, le contrat de mariage d’A.-C., i, 285, 285n; dom Deschamps s’introduit dans sa société en 1760, et établit par son entremise des rapports avec les philosophes, iii, 144n; sa mort, iii, 145; recevait des philosophes dans son château des Ormes, iii, 146n; témoin à la signature du contrat de mariage d’Élisabeth de Ligniville, v, 47n. Argenson, Marie Madeleine Françoise Méliand, marquise d’ : i, 241, 242n. Argental, Charles Augustin Ferriol, comte d’ : V. loue ses qualités de cœur, i, 17; magistrat, diplomate et littérateur, que V. appelle son “cher ange”, i, 19n; conseille à V. de ne pas sacrifier le personnel au littéraire, i, 20; V. le dit “assez content” de Pandore, et le tient pour “un des meilleurs juges”, i, 48; selon Mme de G., après la chute d’Aménophis de Saurin, il était persuadé de l’excellence de la pièce, i, 258; selon Thieriot, il a sans doute informé V. de la faveur qu’obtient son Poème de la loi naturelle, ii, 223; V. lui écrit être malade, ii, 282n; iii, 4n; H. l’informe des sentiments de Frédéric ii à l’égard de Praslin et de Choiseul, iii, 179-180, 181-182r; son rôle d’intermédiaire entre diverses autorités, iii, 180181n; H. lui fait valoir les perspectives de reprise des relations diplomatiques avec la Prusse et lui soumet ses propres initiatives, iii, 193-194, 200, 221-222, 234, 236; Grimm lui propose la duchesse de Saxe-Gotha comme intermédiaire entre Versailles et Potsdam, iii, 185-186; lettre de Grimm à la duchesse sur le même sujet, iii, 195-196, 196n, 197r; Grimm lui transmet la réponse favorable de celle-ci, iii, 231; V. l’entretient de ses griefs contre Rousseau au sujet de L’E., iii, 234r; H. lui demande des passeports pour les fermiers qui se rendront à Berlin, iii, 234-235.

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index Argouges de Fleury, Alexandre François Jérôme d’, lieutenant civil au Châtelet : H. essaie de le voir relativement au legs de Diest à la Faculté de médecine, iii, 141; il avait été prié par Diest de veiller à l’exécution de son testament, iii, 142n. Arioste, Ludovico Ariosto, dit l’ Roland furieux : parodié par H. dans une lettre à La Roche, iii, 294, 297-298n. Aristide : iv, 265. Aristippe de Cyrène : philosophe dont une réflexion est évoquée par B.F. dans une lettre à Mme H., iv, 27, 28n. Aristophane Les Nuées : Morellet en cite un passage, iv, 139, 141n. Aristote : invoqué ou cité par H., ii, 73, 74n; iii, 426n, par V., ii, 122r; iii, 425, par Mme H., ii, 431, 432n, et par Dutens, iv, 401, 402n; le Parlement se réfère à lui de façon critique dans son arrêt de janvier 1759, ii, 357. Arkstée, Hans Kaspar, et Hendrick Merkus, libraires à Amsterdam : publient une édition in-12o de L’E. en 1758, ii, 64n; demandent à Malesherbes la permission d’envoyer à Durand une certaine “Lettre” qui est probablement la Lettre au R.P. ***, journaliste de Trévoux, ii, 117r. Armancourt. Voir Carvoisin. Arnaud, abbé François : iii, 39n; H. lui fait grief d’avoir publié sa critique de L’E. dans L’Année littéraire “dans un moment où elle pouvait [lui] nuire”, mais dit lui pardonner, iii, 34; Lévesque de Burigny sollicite en vain H. de soutenir sa candidature à l’Académie des inscriptions, iii, 34, 36n, mais H. refuse d’entraver son admission, iii, 36, iv, 270-271, 279n, ce dont Chastellux remercie H., iv, 366, 367n; il est admis à cette académie en mars 1762, puis à l’Académie française en 1771, iii, 35n; circonstances et teneur de son article contre De l’E., et réaction critique de Palissot, iii, 35-36n; lettre conciliante que lui écrit H., en demandant à Chastellux de la lui remettre, iii, 36, 38; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; Ill., iii, 37. Arnaud, François Thomas Marie Baculard d’ : V. le recommande à H. pour qu’on lui obtienne “une petite place”, i, 19-20, et le remercie d’avoir agi en sa faveur, i, 20n, 25; H. l’appelle “nourisson des muzes”, l’encourage à écrire et lui donne des conseils d’art poétique, i, 23, 24; iv, 287; arrive à Cirey en visite sur un cheval de louage, i, 30n; H. l’avertit que les muses “sont femmes et sont réellement des putains”, i, 32, 35, 35n; H. regrette de ne pas avoir pu lui faire obtenir l’emploi qu’il désirait, i, 39-40, mais V. espère qu’il en trouvera le moyen, i, 41; H. lui décrit en 1744 la genèse du B., i, 65r. L’Art de foutre, ou Paris foutu : ballet grivois, dont Baculard d’Arnaud serait le coauteur avec Durey de Morsan, iii, 336n; Épître à M. Helvétius : i, 20n; Le Mauvais Riche : H. engage l’auteur à l’achever, i, 23n. Arnauld, Antoine, l’un des Solitaires de Port-Royal : invoqué dans De l’E. et dans

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index les “Éclaircissements” d’H., ii, 329, 336, 346n, 347n, 348n; Mme H. rappelle que, comme d’autres grands hommes, il a été exilé, ii, 431, 432n. La Logique ou l’Art de penser : ii, 329, 347n. Arnould, Sophie, actrice de la Comédie-Française : entretenue par le crapuleux Bertin du Neveu de Rameau, iv, 40n. L’Art de foutre, ou Paris foutu. Voir Baculard d’Arnaud; Durey de Morsan. Artémire. Voir Voltaire. l’Artémise de notre siècle. Voir Mme Helvétius. Artois, Charles Philippe de France, comte d’, frère de Louis XVI, futur Charles x : son jardinier, Thomas Blaikie, a prêté son secours pour aménager le jardin anglais de Mme H., iv, 72, 73n; Morellet et lord Fitzmaurice visitent le jardin de son château de Bagatelle, iv, 105, 106r. L’Art poétique. Voir Boileau; Pierre Didot; Horace; Lefebvre de La Roche. Assemblée des notables : se réunit en 1787, iv, 146-147, 148, 149-150n, 155, 157n, 159, 161, 162, 163; accepte le doublement du nombre des députés du Tiers État aux États généraux, iv, 178n; aucun Corse n’y est convoqué, v, 62n. Assemblée du clergé : le Parlement ordonne en 1765 la suppression de ses actes, puis s’y attaque dans ses remontrances de 1766, mais le Conseil du roi casse ses arrêts relatifs à cette Assemblée, iii, 277n; en 1770, H. fustige son “Mémoire sur l’impression des mauvais livres”, où neuf “ouvrages dangereux” sont dénoncés, iii, 336, 337n; censure De l’H. en 1775 dans une “Condamnation de plusieurs livres contre la religion”, iii, 461n; Loménie de Brienne y joue un rôle important avant 1787, iv, 163n; Trublet pense qu’elle fera peut-être une censure de L’E., iv, 317; elle se lamente, par la voix de Loménie de Brienne, sur la guerre interne qui sévit parmi les capucins de Paris, v, 8-9n. Assemblée législative : iv, 196n, 209n, 210n. Assemblée nationale : iv, 178n, 180n; ses décrets ayant aboli la noblesse et institué la constitution civile du clergé, iv, 185n. Assemblée nationale constituante : iv, 178n, 191, 192, 193, 194, 201n; elle crée une contribution foncière, iv, 187n; les conditions dans lesquelles elle se sépare, iv, 196n; le docteur Faye-Lachèze en est membre, iv, 197n; crée une fête nationale de la Fédération, iv, 204n. assignats : iv, 187-188n. Astarté, déesse phénicienne : le Parlement s’en prend à l’approbation par H. du “culte des temples de Venus ou d’Astarté”, ii, 362. Astronomie physique. Voir Gamaches. Astruc, Jean, médecin consultant du roi : félicite l’avocat général de son réquisitoire contre De l’E. et l’Encyclopédie, ii, 223r. Athalie. Voir Racine. Athanase, saint : V. feint de se plaindre que les prêtres de Lausanne et de Genève

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index soient “des heretiques qui méprisent St Atanase”, ii, 195; il avait lutté contre l’hérésie arienne, ii, 197n. Atticus, Titus Pomponius : V. appelle H. “Atticus” en lui rappelant que celui-ci était aussi fermier général et n’avait pas moins la liberté de penser, i, 25. Voir aussi Cicéron. Aubenton. Voir Daubenton. Aubert, abbé Jean Louis : rédacteur des sections littéraires des Affiches de province, ii, 140n. Aubigny. Voir Du Fresne; Durand. Aubin, Charles Louis : est l’un des conseillers nommés pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Audibert de Corbières, Anne Marie Olympe Quinault, dame : fille cadette de Jean Baptiste Maurice Quinault et nièce de Jeanne Françoise Quinault, v, 27n. Audibert de Corbières, Pierre Laurent, conseiller secrétaire du roi, mari de la précédente : v, 27n. Audouard, Charles René, subdélégué de l’intendant de Bretagne à Rennes : visé, avec le duc d’Aiguillon, dans le titre des remontrances du parlement de Bordeaux rédigées en 1770 par Mercier-Dupaty, iii, 347n. Augeard, Jacques Mathieu Mémoires secrets : l’auteur revendique la paternité du libelle Les Œufs rouges, iii, 467n. Auguste (Gaius Octavius Cæsar Augustus) : iii, 18t; auteur de mauvais vers que Pollion avait refusé de désapprouver de peur d’être proscrit, iii, 312, 315n. Auguste, roi de Pologne. Voir Saxe. Augustin, saint : cité abondamment dans le mandement de l’archevêque de Paris portant condamnation de L’E., ii, 313-314, 314-315, 315, 323, 324, 324-325. “Aurora Borealis”. Voir Franklin. Auteuil, grande rue d’ (actuellement rue d’Auteuil) : le no 59 est le site de la maison, du parc et du jardin de Mme H., iii, 403, 405n; iv, 3-4n; Ill., iii, 404. Autobiography. Voir Franklin. L’Avare. Voir Molière. Avignon : l’avocat général mentionne deux éditions clandestines de L’E., “une dite de Lyon, l’autre d’Avignon”, ii, 245, 246n. Avis d’une mère à son fils et à sa fille. Voir Mme de Lambert. Ayen, Catherine Françoise Charlotte de Cossé-Brissac, duchesse d’ : correspondante de Malesherbes, ii, 60n. Ayen, Louis de Noailles, duc d’ : H. rapporte que selon Mme de Scieux, même le duc d’Ayen ne pourrait rien pour lui, parce que les jésuites gouvernent la France, ii, 273-274; se trouve auprès de Louis xv lors de l’attentat de Damiens, ii, 275n.

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index Aza, chat de Mme H. : iv, 137r, 138n. Babet-la-Bouquetière. Voir Bernis. Babiole. Voir la marquise de Stainville. Babiolin. Voir le marquis de Stainville. Bache, Benjamin Franklin, petit-fils de B.F. : s’établit à Passy avec son grand-père en 1776, iv, 13; y reçoit une formation d’imprimeur et aide B.F. à partir de 1783, iv, 63n; Bethia Alexander l’appelle Ben, iv, 119; devient rédacteur du General Advertiser (Philadelphie) en 1790, iv, 120n; B.F. transmet ses respects à Mme H., iv, 127, 128n, 153, 170, 171, 171n, 175, 176, et à La Roche, iv, 147, 148; loge à Philadelphie avec ses parents dans la maison de B.F. en attendant d’emménager dans une maison que B.F. fait construire, iv, 128; La Roche dit avoir “quelque esperance de [le] revoir peut-être” en France, iv, 155; meurt aux États-Unis en 1798, iv, 159n; Mme H. le trouve “bon et emable”, iv, 165, et espère qu’il lui enverra des cardinaux, iv, 166, 167n. Bache, Richard, mari de la suivante : iv, 120n, 128n. Bache, Sarah Franklin, dame, fille de B.F. : iv, 120n; Morellet regrette que B.F. doive retourner aux États-Unis, mais admet qu’“il faut bien qu’il aille mourir dans les bras de sa fille,” iv, 98, 99n; elle loge avec ses enfants chez B.F. à Philadelphie, iv, 128n, 151, 152; prie Mme H. de lui envoyer des vêtements, sur offre de celle-ci, iv, 146, 148, 149n, 166, 170, 171n; Mme H. se réjouit que “Md. Biche” ne vive que pour B.F., et elle mentionne sa nombreuse progéniture, iv, 165, 166n; donne naissance à une fille, iv, 175, 176, 176n; se rend en visite en Angleterre en 1792, iv, 209, 209n; v, 76. Bacon, Francis : selon H., l’esprit de métaphysique l’a produit, i, 7. Baculard. Voir Arnaud. Baer, Friedrich Karl Lettre sur l’origine de l’imprimerie : Grimm charge H. de la remettre à un éditeur de Leipzig, v, 64n. Bagard, Charles, médecin du duc Léopold de Lorraine : Chomel lui écrit au sujet d’H. et de la santé de Mme de G., ii, 148, 148n. Bagatelle, château de : Blaikie participe à l’aménagement de ses jardins en 1777, iv, 73n; Morellet le fait visiter à lord Fitzmaurice, iv, 105, 106r, 106n. Bagot, sir Charles, ambassadeur de Grande-Bretagne à La Haye : un exemplaire du Portefeuille d’un ancien typographe, de P.-F. Gosse, contient une dédicace de celui-ci à Bagot, iii, 362n. Baillet, Louis Guillaume, baron de Saint-Julien, poète : informe son correspondant des productions dirigées contre De l’E., ii, 182, 183n. Baillot, François, homme d’affaires de la maison de Lorraine à Lunéville : est probablement le personnage qui organise le départ d’A.-C. du couvent de Ligny, i, 217, 219n, 220, 221.

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index Baillot, Sigisbert Alexandre, conseiller du roi : est peut-être le personnage qui organise le départ d’A.-C. du couvent de Ligny, i, 217, 219n, 220, 221. Bailly, Jean Sylvain, académicien, ami de B.F., homme politique : le comte d’Andlau demande son intervention, iv, 200; rendu responsable, en tant que maire de Paris, du “massacre du Champ-de-Mars”, il est exécuté en novembre 1793, iv, 201-202n. Mémoires : mentionne une émeute de soldats suisses à Passy en 1789, iv, 180n. Baldoriotti, Arcangelo, rapporteur du Saint-Office : rédacteur d’une censure de L’E. proposée au Saint-Office, ii, 186, 186-187n. Balleroy, Auguste, comte de : épouse l’arrière-petite-fille d’H., iii, 430n. Baltazard, homme d’affaires de Mme de Rouerke : i, 86, 89n, 121, 151; est peutêtre Joseph Balthazard, greffier à la Cour souveraine, i, 151n. Bandor. Voir Baudot. Barally, Denis Bernard François de : est l’un des conseillers nommés par le Parlement pour examiner les livres dénoncés, ii, 200n. Barataria, île de (Don Quichotte) : H. dit attendre l’arrivée de Mme H. dans leur “île de Bar-a-Tharia”, c’est-à-dire à Voré, i, 347, 347n. Barbarat, Anne-Catherine Protin, dame de, marraine d’A.-C. : iv, 241; Mme de G. mentionne qu’elle veut faire un présent à A.-C., i, 237, 237n. Barbarat, Claude Georges, comte de Mazirot, président à mortier du parlement de Metz, fils de la précédente : s’était proposé de faire cadeau à A.-C. d’une créance qu’il avait sur Mme de G., i, 237-238n. Barbarat, Louis de, fermier général, père du précédent : i, 237n; iv, 241. Barbarat, Marie Anne Agathe Rose de Ponze, présidente de, puis baronne de Neuvron : bienfaitrice d’A.-C., elle lui transfère en cadeau la créance héritée du président de Barbarat, i, 237, 237-238n; se dit “fort fâchée du mariage manqué” d’A.-C. avec A.A. de Saffray d’Engranville, i, 244r; Mme de G. la tient au courant de ses efforts pour marier A.-C. à H., i, 250r; regrette que le testament de Mme de G relatif à l’édition de ses écrits littéraires n’ait pas encore été exécuté, iii, 306r; Mme de Meinières demande à Devaux de prêter Le B. à la baronne de Neuvron, mais craint qu’elle ne s’effarouche du sixième chant relatif à l’“ivresse des sens”, iii, 417, 420n. Barbier, Edmond Jean François Journal historique et anecdotique du règne de Louis XV : mentionne qu’H. doit se défaire de sa charge de maître d’hôtel de la reine, ii, 224r. Barbier, abbé Laurent Bazile : “fort ami” d’H., selon Mme de G., et disposé à faire “tout ce qu’on voudra” pour elle, i, 231, 232n; appelé l’Abbé ami par Mme de G., i, 237, 238n; oncle de l’abbé Lambert, v, 51n. Bariatinsky, le prince Fiodor : A. Orlov explique à Catherine ii qu’à la suite d’une rixe avec ce prince, Pierre iii “n’est plus de ce monde”, iii, 323n.

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index Barillon, Mme : Mme de G. emploie par erreur ce nom pour désigner Mme Billiard, i, 77r; v, 42r. Barjone (ou Bar-Jona), Simon : surnom donné par Jésus à saint Pierre et que V. cite pour éviter toute confusion avec Pierre-le-Grand, ii, 298, 300n. Baron, Jean Louis, notaire : mentionné dans une lettre de Tercier à Malesherbes, ii, 71, 71n. Baron, Michel Boyron, dit, comédien : selon La Roche, Frédéric ii aurait déclaré à H. que Louis xiv jouait moins bien son rôle que Baron, iv, 267; ami de Molière, iv, 279n. Barré, Isaac, colonel irlandais, membre de la Chambre des Communes : avait “fait la conquête” de Mme H., iii, 386; protégé de Shelburne qu’il accompagne à Paris en 1771, iii, 387n; retourne en Angleterre avec un buste en porcelaine d’H., iii, 389n; Morellet lui envoie un exemplaire du B., iii, 417r. Barré, Joseph, curé de Notre-Dame-d’Auteuil de 1761 à 1785 : iv, 143n. Barthélemy, abbé Jean-Jacques : désigné par Malesherbes pour faire à titre officieux une deuxième censure de L’E., il lui dit estimer qu’H. “cherche avec affectation à détruire tout ce qui est etabli”, ii, 51, 52n, 53n, et signale à H. les passages de l’ouvrage qu’il juge dangereux, ii, 231n, 249n; v, 51n; membre associé de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Barville, Marie Marguerite de, fille cadette de Pierre Marie de Barville, voisin d’H. à Voré : écrit une lettre à H. à laquelle il veut que Guérin réponde, ii, 12, 13n. Barville. Voir aussi d’Escorches; Mésenge; Nocé. Bassompierre, Anne François Joseph, marquis de : premier mari de Mme de Rouerke, i, 80n, 105n; ses trois enfants, i, 135n. Bassompierre, Anne François Joseph de, fils du précédent : i, 135n. Bassompierre, Catherine Diane de Beauvau-Craon, marquise de. Voir Rouerke. Bassompierre, Charlotte Nicole de Beauvau-Craon, marquise de : ii, 30, 31n. Bassompierre, Jean André François, imprimeur à Liège : mentionné par l’avocat général comme responsable d’une édition contrefaite de L’E., ii, 245, 245t, 246n. Bassompierre, Léopold Clément, marquis de, chambellan du roi Stanislas Leszczynski : ii, 31n. Bassompierre. Voir aussi Ligny; Stainville. Bastide, Jean-François de Les Choses comme on doit les voir : sa condamnation semble avoir été envisagée par le Parlement en 1759, ii, 376t. la Bastille : iv, 366; selon Thieriot, les jésuites ont menacé H. d’y être mis, ii, 115; Diderot estime qu’H. s’est rétracté de peur d’y être emprisonné, ii, 128; Morellet y est incarcéré pendant plus de sept semaines, ii, 283; prise de la Bastille, iv,

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index 180; selon Thieriot qui cite H., Frédéric ii reproche à la France cette prison, iv, 266; Pierre Noël y est incarcéré pour distribution de nouvelles à la main, v, 48n. Batailhe de Francès, Jean Fauste, conseiller secrétaire du roi : le duc de La Trémoille demande pour lui une place de fermier général, iv, 283, 284r, 284n. Bath, William Pulteney, comte de, homme d’État anglais : H. lui fait transmettre ses respects, ii, 260, 260n. Baudon, Anne Marguerite Charlotte de Ligniville, dame, sœur de Mme H. : c’est peut-être elle qui rend visite à Mme H., ii, 20, 20n, 21, et qui charge H. de “mille choses” pour Mme H., iii, 31, 32n; elle est malade, ce dont Mme H. dit ne pas avoir été informée, iii, 211, 214n; fait une pension à son frère, Mathieu Joseph, iv, 23; la date de son décès, v, 50n. Baudon, François, fermier général, beau-frère de Mme H. : ii, 20n; v, 50n; son décès, iv, 47n, 48, 48n, 49n. Baudot, Jacques, secrétaire d’H. : selon Mme d’Épinay, qui le qualifie d’“eunuque noir” d’H., il était “caustique, chagrin et inquiet”, amoureux et jaloux de Mme H., et il critiquait les ouvrages d’H., iii, 412, 414; H. lui constitue une rente viagère en 1751, iii, 416n. Baudouin, Mme, maîtresse d’une maison de débauche : fait un rapport à la police dans lequel elle mentionne qu’H. “s’amusa un moment avec la dlle Le Maire”, iv, 294r. Baudouin, Mathurin, curé de Dorceau (Orne) : entretient H. de la distribution de ses libéralités aux pauvres, iii, 293, 293n. Baurans, Pierre : la version française de La Serva padrona lui est due, iv, 156n. Bayeux, Mathieu, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Tours : Boullanger entretient avec lui des rapports tendus, v, 49n. Bayle, Pierre : H. se plaint à di Guasco d’être traité “à la Bayle et à la Montesquieu”, ii, 127; H. se dit comparable à lui et à d’autres grands hommes par les persécutions qu’il a essuyées, ii, 253; selon H., Soret et les jésuites estiment que Bayle n’a pas “le sang commun”, ii, 430; V. feint de s’indigner que tout le monde pense comme Bayle en matière de religion, iii, 79; Frédéric ii le trouve bien supérieur à H. en logique, iii, 471; selon Mareschal, H. sera célébré comme Bayle l’a été, iv, 370. Dictionnaire historique et critique : selon l’arrêt du Parlement de janvier 1759, c’est dans le goût de ce dictionnaire que l’Encyclopédie a été composée, ii, 364. Bayonne : H. y séjourne en 1748, i, 238. Bazin, Charles, vicaire de Rémalard : s’inquiète auprès d’H. de ce que le curé de Verrières est très malade, iii, 316, 317n. Beaudoin, Charles Joseph, conseiller à la Chambre des comptes de Lorraine : A.-C. repousse le conseil de lui écrire que lui donne Le Febvre, i, 140n.

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index Beaufort, François Joseph de, conseiller à la Chambre des comptes de Lorraine : i, 129n. Beaufort, Marie Florence de Coupigny, dame de, épouse du précédent : est peutêtre la “baronne de Baufaure” qu’A.-C. accuse de médire d’elle auprès de Mme de Rouerke, qui lui interdit sa porte, i, 128, 129n. Beaumois, Charles Hardouin de, trésorier du marc d’or, mari de la suivante : v, 26n. Beaumois, Jeanne Marguerite Quinault, dame de : fille de Françoise Quinault et nièce de Jeanne Françoise Quinault, v, 26n. Beaumont, Bertrand de, chanoine de Notre-Dame, neveu de l’archevêque de Paris : est l’un des chanoines nommés par Maupeou pour compléter son parlement, iii, 374n. Beaumont, Élie de, avocat : H. le rencontre chez Mme Geoffrin en 1766, iii, 247r. Beaumont Du Repaire, Christophe de, archevêque de Paris : Mme de G. a l’intention d’aller le voir à Conflans où il est exilé, pour faire marier A.-C. et H. à Saint-Roch, i, 282, 282n, 283; est en conflit en 1751 avec le Parlement quant au droit de nommer la supérieure des religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus, i, 297n, et règlement du conflit, iii, 13, 15n; la reine lui envoie un mémoire sur H., ii, 58; félicite la Sorbonne de sa censure de L’E., ii, 258r; V. le raille dans une lettre à H., iii, 68, 69n; autorise le curé Marduel à “fiancer et marier le même jour” Élisabeth Charlotte H. et le comte de Mun, iii, 419n; iv, 249, 250n; selon La Roche, il demande à Maupeou de faire saisir les manuscrits d’H., iv, 274-275; selon H., c’est surtout lui qui a pressé la Sorbonne de s’élever contre De l’E., v, 52-53n; Ill., ii, 154. Mandement portant condamnation de “L’Esprit” : Malesherbes est surpris de le recevoir, ii, 153, 155n; commentaires à son sujet, ii, 159-160, 160-161n, 161-162, 162n, 165, 170, 174-175, 179-180, 187r, 188, 189, 195, 206, 207, 208n, 222r, 228, 291n, 380, 403; son texte, ii, 313-326; Ill., ii, 312. le Beau P[rince]. Voir Charles Just de Beauvau-Craon. Beaurecaire, probablement un secrétaire d’H. : iii, 92, 94n. Beausobre, Louis de : est invité chez les princes de Brunswick à Berlin dans une nombreuse compagnie comprenant H., iii, 190r. Le Pyrrhonisme du sage : condamné par le Parlement, ii, 200n, 369, Ill., ii, 377. La Beauté du jour, ou la Fille à l’enchère. Voir Boissy. Beauvais, collège de : Boullanger y reçoit son éducation, v, 49n. Beauvau, Louis Antoine Charles, marquis de : A.-C. raconte à Mme de G. l’“histoire” d’une lettre de lui, i, 109; v, 43n. Beauvau, Marie Anne Élisabeth de. Voir Rochechouart. Beauvau, Marie-Thérèse, comtesse de : i, 114n. Beauvau, Pierre Madeleine, marquis Du Rivau, comte de : i, 114n.

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index Beauvau-Craon, Alexandre Louis, comte de : tué à la bataille de Fontenoy, i, 109, 110n; v, 43n. Beauvau-Craon, Anne de Ligny, marquise de : mère de Mme de Rouerke, i, 80n. Beauvau-Craon, Anne Louise Marie de. Voir Poix. Beauvau-Craon, Anne Marguerite de Ligniville, princesse de, cousine issue de germains du père d’A.-C. : i, 80n, 199n; ses enfants, i, 93n, 110n, 278n; ii, 31n, 59n, 165n; son fils et Mme de G. ont dit du mal d’elle, i, 257, 258n; Mme de G. lui sait gré de s’être informée des procédés que l’on a envers elle, i, 279, 280n; sa mort, iii, 402r. Beauvau-Craon, Anne Marguerite Gabrielle de. Voir Mirepoix. Beauvau-Craon, Catherine Diane de. Voir Rouerke. Beauvau-Craon, Charles Just, prince de 1745-1750 : A.-C. s’intéresse à lui et va chez Mme de Rouerke pour le voir, i, 109, 110-111n; se rendant à Paris en 1753, il vient voir A.-C. à Ligny en passant et s’intéresse à sa situation, i, 112-113; n’est pas indifférent à A.-C., et a des attentions pour elle, i, 114, 115; A.-C. espère qu’il reviendra et engagera Mme de Rochechouart à lui faire une petite pension, i, 117; A.-C. espère que Mme de G. lui parlera quant à une pension pour elle si Mme de Rouerke vient à mourir, i, 143; est venu voir A.-C. en 1746, i, 152; est blessé pendant la campagne d’Italie, i, 186, 187n, 205, 206; A.-C. espère qu’il pourra aider Mme de G. dans ses projets, i, 209; écrit à A.-C. une lettre “pleine [...] d’offres de servisses”, i, 225, mais ne lui fera jamais une pension, i, 225n; envoie à Mme de G. cinq louis pour A.-C., i, 228; Mme de G. le surnomme le Cousin, i, 228, 229n, le Beau Prince, i, 257, 257n, et le Prince cousin, i, 233, 258n; H. craint que le prince ne le traite comme un Turcaret, i, 233; sur la demande d’H., Mme de G. le met au courant de son projet de mariage, H. le rencontre souvent, et il compte sur lui pour décider son père à accepter ce projet, i, 257258n; s’entretient avec Mme de G. des difficultés que fait sa sœur, la princesse de Chimay, au projet de mariage de sa fille, i, 257, 258n. 1751-1774 : d’après Mme de G., il avait projeté depuis longtemps de faire interner Élisabeth de Ligniville pour cause de “deportemens”, i, 264; ne savait encore rien du projet de mariage de celle-ci, i, 266n; assiste à la cérémonie de mariage d’H. et d’A.-C., i, 281-282, 284, et est l’un des témoins à la signature de leur contrat de mariage, iv, 242; v, 14; Mme de G. le persuade de ne pas chasser le frère de Mme H., i, 301r; Saint-Florentin l’informe qu’il proposera que les deux frères de Mme H. soient admis dans l’ordre de Saint-Lazare, ii, 24n; sa sœur, Mme de Boufflers, regrette son absence de Paris, ii, 30, 31n; selon sa seconde femme, il a été un protecteur agissant d’H. pendant l’affaire de L’E., ii, 166r; H. rapporte que selon Mme de Scieux, même le prince de

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index Beauvau ne pourrait rien pour lui, parce que ce sont les jésuites qui gouvernent la France, ii, 273-274; H. lui envoie des livres de Londres, iii, 101, 102n; il sollicite le contrôleur général au sujet d’un don de terrain à Mme H., iv, 3, 3-4n. Beauvau-Craon, Élisabeth de : est l’une des trois filles visitandines de Marc de Beauvau-Craon, i, 93n. Beauvau-Craon, Élisabeth-Charlotte de. Voir Montrevel. Beauvau-Craon, Gabrielle Françoise de. Voir Chimay. Beauvau-Craon, Henriette Augustine de : est l’une des trois filles visitandines de Marc de Beauvau-Craon, i, 93n. Beauvau-Craon, Louis, marquis de, père de Mme de Rouerke : i, 80n. Beauvau-Craon, Marc, prince de : sa famille, i, 80n; ii, 165n; ses enfants, i, 93n, 110n, 278n; ii, 31n, 59n; avait présenté le père d’A.-C. à diverses personnes à Paris, i, 242. Beauvau-Craon, Marie Charlotte Sylvie de Rohan-Chabot, princesse de : seconde femme de Charles Just de Beauvau-Craon, i, 110-111n. Souvenirs : elle compte son mari parmi les protecteurs d’H. pendant l’affaire de L’E., ii, 166r; Beauvau-Craon, Marie Sophie Charlotte de La Tour d’Auvergne, princesse de : première femme de Charles Just de Beauvau-Craon, i, 110n; on raconte à A.-C. qu’elle est si petite que son mari doit la mettre sur une table pour bien la voir, i, 117; Suard rapporte que d’après elle, H., dans De l’E., a “revelé le secret des honnêtes gens”, iii, 457, 458n, 459, 463, 466n; mère de la princesse de Poix, iv, 237n. Beccaria, Giulia, fille du suivant : Rœderer lui écrit élogieusement quant à l’influence de L’E. sur l’ouvrage de son père, iii, 254n. Beccaria Bonesana, Cesare, marquis de : H. lui fait parvenir un exemplaire de L’E., ii, 232n; il reçoit une lettre de Paolo Frisi au sujet des efforts d’H. pour faire nommer évêque le curé de Moulicent, iii, 130n; dit être honoré “de voir [son] ouvrage traduit dans la langue d’une nation qui éclaire et instruit l’Europe” et devoir à la lecture de L’E. “une grande partie de [ses] idées”, iii, 251, 252; participe à la rédaction du journal Il Caffé, organe des lumières italiennes, iii, 253n; en octobre 1766, se rend en visite à Paris avec Alessandro Verri, y fréquente les philosophes et y est reçu par H., iii, 253n, 268n; H. lui fait parvenir un exemplaire de L’E. en juillet 1766, v, 54. Dei Delitti e delle pene : est traduit par Morellet et donne lieu à des discussions dans toute l’Europe, iii, 253n; V. y consacre son Commentaire sur le livre “Des Délits et des peines” par un avocat de province, iii, 274, 275n; a apporté à Bentham “de nouvelles motivations et de nouvelles lumières”, iv, 20-21. Bedford, John Russell, quatrième duc de : participe aux négociations préparatoires

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index au traité de Paris de 1763, iii, 62n, 65, 66n; Mme H. le cite à Hume en exemple pour les avantages qu’il a obtenus au profit de ses connaissances, iii, 128. Bégon, Scipion Jérôme, évêque de Toul : annonce un jubilé universel, i, 131n, 139; sa permission est nécessaire à A.-C. pour qu’elle puisse recevoir des leçons de latin dans son couvent, i, 204, 206n. Belanger, François Joseph, premier architecte du comte d’Artois : en 1777, construit le château de Bagatelle et dirige l’aménagement de ses jardins, iv, 73n, 106n. Bélisaire. Voir Marmontel. Bellarmino, Roberto (1542-1621), inquisiteur : tente en vain de forcer Giordano Bruno à souscrire à huit propositions en échange de sa vie, iii, 315n; v, 32n. La Belle et la Mauvaise Jambe. Voir Franklin. Bellechasse, rue de : le couvent du Saint-Sépulcre, où il est prétendu qu’A.-C. s’était établie, y est situé, i, 93n; sa sœur Élisabeth y a séjourné, v, 43n. Belle-Isle, hôtel de : résidence du suivant, iii, 235; devient l’hôtel de ChoiseulPraslin en 1765, iii, 235n. Belle-Isle, Charles Auguste Fouquet, maréchal de : fait construire en 1721 l’hôtel qui porte son nom, iii, 235n. Bellême (Orne) : i, 310, 310n. Belleteste, Jean-Jacques, doyen de la Faculté de médecine : H. lui rend visite au sujet d’un legs de Diest à la Faculté de médecine, iii, 140, 142n. Bellou : un abus commis par les meuniers de cette localité, iii, 6n. Belloy, Pierre Laurent Buirette de Le Siège de Calais : Mme de Buchwald dit à H. être en train de lire cette tragédie, iv, 377, 378n. Belombre, Claude Arnauld de, capitaine de grenadiers : i, 227n; v, 21-22. Belombre, Félix Anne Gayot de : parti que Mme de G. envisage pour A.-C., v, 21-22n. Belot, Octavie Guichard, dame. Voir Du Rey de Meinières. Benoît, Pierre Antoine, maire d’Auteuil : iv, 256, 257n; Mme H. lui envoie l’arpentage de son terrain et de sa maison en vue d’une contribution foncière, iv, 223, 223n. Bentham, George, botaniste, neveu du suivant : fréquente la société de Mme d’Andlau après la Révolution, iv, 55n. Bentham, Jeremy : iii, 253; détaille les principes utiles qu’il a trouvés chez H. et dit s’être inspiré de l’œuvre de Beccaria, iv, 20; promoteur de l’utilitarisme, iv, 21r; Dumont traduit et publie certains de ses manuscrits, iv, 216n. Deontology, together with [...] the Article on Utilitarianism : iv, 21n; A Fragment on Government : iv, 21r.

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index Bentham, sir Samuel, architecte naval, frère du précédent : avait reçu de Mme d’Andlau une miniature d’H., iv, 55-56n. Bentinck, Edward Cavendish, lord, fils du deuxième duc de Portland : Keith le recommande à H., iii, 243, 245n; reçu chez H. en 1765, iii, 247r. Bentinck, Volkier Rudolf, baron : recommandé à H. par Keith, iii, 243; est gouverneur de l’île de Guernesey, puis entre au service de la Hollande, iii, 245n. Bentley, Richard (1708-1782) : correspondant de Walpole, iv, 6n. Bergerac. Voir Cyrano. La Bergère des Alpes. Voir Marmontel. Bergier, Nicolas Sylvestre, théologien : déjeune avec H. et Diderot chez d’Holbach, iii, 288-289r; Diderot l’appelle “cette grosse citrouille de Bergier”, iii, 313; s’était donné pour mission de convertir les philosophes au catholicisme, iii, 315-316n. La Certitude des preuves du christianisme : iii, 315n; Le Déisme réfuté par luimême : iii, 315n. Bergzabern, résidence de la duchesse douairière de Deux-Ponts : iii, 339, 340n. Berkeley, George, évêque de Cloyne : Dutens doute qu’il soit persuadé de son propre “systême de l’idéalisme, et de la non-existence des corps”, iv, 400. Berlin : V. annonce à H. en 1740 qu’il s’apprête à y aller, i, 50, s’y rend, i, 50n, et en revient, i, 52; en 1764, H. envisage de s’y rendre, iii, 150; le désir qu’on y entretient de voir H. s’y fixer, iii, 156; iv, 388; le séjour qu’H. y fait en 1765, iii, 163256 passim; iv, 376r; Frédéric ii aurait aimé y voir Mme H., iii, 176; H. annonce à d’Argental que les fermiers généraux qu’il a trouvés s’apprêtent à s’y rendre, iii, 234, 238, 239; le carnaval du début de 1766, iii, 243n. Bernard, Pierre Joseph, dit Gentil Bernard, bibliothécaire et auteur : dîne chez H. avec Mme de G., i, 298n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r. Castor et Pollux, tragédie : i, 298n; Phrosine et Mélidor : l’auteur lit ce poème chez Mme H., i, 298, 298n. Bernard, Samuel, banquier, père du suivant : connu pour ses prêts à Louis xiv et à Louis xv et pour ses banqueroutes, ii, 195, 197n. Bernard, Samuel Jacques, surintendant des finances de la reine : “riche de neuf milions et banqueroutier”, selon V., ii, 195, 197n. Bernard (de Saintes), André Antoine, président de la Convention : ne répond pas à la demande de Mme de Mun de faire cesser sa détention et de restituer ses biens, iv, 217, 218n. Berne : ii, 119, 121n; son Conseil interdit De l’E. et La Pucelle d’Orléans, ii, 179r. Bernières, Gilles Henri Maignard, marquis de : i, 15; Desfontaines lui attribue sa libération de Bicêtre plutôt qu’à V., i, 16n. Bernières, Marguerite Madeleine Du Moutier, marquise de, ancienne maîtresse de V. : i, 15; atteste que V. avait toujours payé chez elle sa pension, i, 16n.

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index Bernis, François Joachim de Pierres, cardinal de 1738-1758 : arbitrairement désigné comme destinataire d’une lettre d’H., i, 60n; H. lui rend visite en février 1758, ii, 22; surnommé Babet-la-Bouquetière par V., ii, 24n; juge favorablement le travail de Tercier, ii, 60n; estime Gualtieri sans discernement, ii, 69n; Lamoignon le consulte au début de l’affaire de L’E., ii, 72; v, 58r; conseille à Tercier de rétracter son approbation de L’E., ii, 74-76, 76n, 77, 78, 81; le chancelier ordonne à Tercier de faire voir à Bernis le projet d’arrêt du Conseil contre De l’E., ii, 79; assure l’avocat général que Tercier n’a pas lu De l’E., ii, 81, 203r; tente de se justifier quant au reproche que lui fait le chancelier d’avoir conseillé à Tercier de présenter une requête au Parlement, ii, 81-82; sollicité par Gualtieri, il lui traduit l’émoi causé par De l’E. à la cour et l’assure des mesures prises à l’encontre de Tercier, ii, 85, 93; assure l’avocat général que Tercier “a été trompé par l’opinion de quelques docteurs”, ii, 102, 102n. 1759-1769 : Torrigiani demande à Gualtieri d’inviter Bernis à lutter contre l’impiété, ii, 148, 149; il endosse la responsabilité des erreurs de Tercier et refuse de sévir contre lui, ii, 203r, 236; félicite l’avocat général de son réquisitoire, ii, 222; Malesherbes lui écrit “une grande lettre”, selon Tercier, pour empêcher que celui-ci envoie sa rétractation au Parlement, ii, 228; est le principal négociateur des traités franco-autrichiens de 1756 et de 1757, devient ensuite ministre des affaires étrangères et préconise une politique de paix avec la Prusse, iii, 195n; étant chargé d’affaires à Rome en 1769, il est sollicité par H. pour faire séculariser La Roche, iii, 307n; iv, 273, 280n; Véri a fait sa connaissance à Venise, iii, 309n; Ill., ii, 23. Bernoulli, Johann (1710-1790), professeur de rhétorique à Bâle : rend visite à V. à Cirey en 1739, et V. suppose qu’il en est parti avec le manuscrit d’une épître d’H., i, 30, 30n. Bernoulli, Johann (1744-1807), directeur de l’Observatoire de Berlin, fils du précédent : est invité chez les princes de Brunswick à Berlin dans une nombreuse compagnie comprenant H., iii, 190r. Bernstorff, Johan Hartwig Ernst, comte, premier ministre de Danemark : Sturz est son secrétaire, iii, 302n. Berny d’Ouville, Pierre François Paul : ii, 268n; correspond avec H. à propos du goût de l’étude et des persécutions, ii, 253-254, 254n; H. regrette de ne pas pouvoir lui trouver un poste dans les fermes, iii, 325; sa mort, v, 55n. Berruyer, père Joseph Isaac Histoire du peuple de Dieu : condamnée par le Parlement, ii, 200n; ouvrage qui “sappe les fondemens de la religion en parodiant les livres saints”, ii, 382; l’Ancien Testament y est traité à la manière d’un roman, ii, 383n. Berryer, Catherine Madeleine Jort de Fribois, dame, épouse du suivant : iv, 292, 296n.

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index Berryer, Nicolas René, lieutenant général de police : H. sait qu’il a lu De l’E. et croit qu’il en pense du bien, ii, 118; occupe de nombreux postes où il se montre impopulaire et inefficace, ii, 119n; iv, 295n; Diderot, incarcéré en 1749, s’excuse auprès de lui quant à certains de ses ouvrages, iii, 316n; ordonne le transfert de la Darcheville de For-l’Évêque à l’Hôpital, iv, 293r; nommé secrétaire d’État à la Marine, puis garde des sceaux, iv, 368n. Berthelot, Nicolas, poète satirique : le Parlement le condamne en 1623 “aux supplices les plus affreux” comme criminel de “lèze-majesté divine”, ii, 367, 376n, 378n. Berthelot de Baye, Étienne Louis Alexandre : H. le rencontre chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Berthelot de Baye, Marie Anne Louise Charlotte de Compagnolt, dame : H. la rencontre chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Berthier, Benoît Étienne, conseiller au Parlement : c’est lui et non Piron qui est surnommé Léger par Mme de G., i, 66; v, 41n. Berthier, père Guillaume-François, directeur du Journal de Trévoux : Le Roy l’attaque dans sa Lettre au R.P. ***, journaliste de Trévoux, ii, 117, 117n; iv, 346, 347n; mène dans son Journal une campagne contre les philosophes et y émet des critiques de L’E., ii, 129, 129-130n, 137-138, 138n, 139n; iv, 319-320; v, 74r, 75n; l’abbé Coyer le vise dans une Lettre au R.P. Berthier sur le matérialisme, dans laquelle il prend indirectement la défense d’H., ii, 190n; V. déclare à son sujet qu’“il faut hardiment chasser aux betes puantes,” iii, 3, et le raille à nouveau, iii, 82; Trublet affirme à H. qu’il a engagé Berthier à le ménager le plus possible, iv, 314. Berthier de Sauvigny, Louis Jean, intendant de la généralité de Paris : H. s’est plaint à lui d’une injustice concernant le pont de Guérard, ii, 17, 18n; v, 26n; H. va le voir à son retour de Londres au sujet de la succession de Diest, iii, 137, 138n, 139, 141; est le beau-frère de Durey de Morsan, iii, 336n; v, 66. Berthier de Sauvigny, Louise Bernarde Durey d’Harnoncourt, dame, femme du précédent : sœur de Durey de Morsan, v, 66n, 67n; sa mort, v, 68n. Berthoud, Jonas Pierre : est l’un des directeurs de la Société typographique de Neuchâtel : iii, 338n. Berthre de Bourniseaux Le Charlatanisme philosophique : l’auteur y mentionne les études et les qualités intellectuelles de Boullanger, v, 49n. Bertin, Angélique Josèphe d’Estrat, dame, femme du suivant : iv, 40n. Bertin, Antoine Louis, fermier général, frère cadet du suivant : entretient une sœur de la maîtresse de son frère aîné, iv, 40n. Bertin, Auguste Louis, trésorier général des parties casuelles : entretient plusieurs maîtresses, dont l’actrice Adélaïde Louise Pauline Hus, iv, 39n.

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index Bertin, Caroline Bertrande Chapelle de Jumilhac-Cubjac, dame, épouse du précédent : John Adams lui fait transmettre ses compliments par B.F., iv, 39r, 39-40n. Bertin de Belle-Isle, Henri Léonard Jean Baptiste, lieutenant général de police : iv, 39n; Gualtieri semble mettre en doute sa vigilance à l’égard des “mauvais livres”, ii, 174, 175, 176n; le procureur général le prévient de ne pas arrêter les colporteurs qui crieront l’arrêt du Parlement condamnant De l’E., ii, 220; l’inspecteur d’Hémery l’informe que circulent des éditions illicites de L’E., ii, 246r; en vertu de l’arrêt du Conseil, il devra détruire les exemplaires de L’E. rapportés à son greffe, ii, 307; nommé contrôleur général des finances, iv, 345, 346n. Bertrand, Jean : traducteur de Mandeville, ii, 291n. Bertrand, Jean Élie : est l’un des directeurs de la Société typographique de Neuchâtel, iii, 338n; v, 67n. Beschefer de Launoy, Roger, gentilhomme de la grande fauconnerie du roi, oncle par alliance d’H. : i, 282n. Besnard, François Yves : correspondant de Volney, iv, 126r. Besongne, Marie Madeleine Josèphe Gruchet, veuve : en collaboration avec Jacques Pistel-Préfontaine, elle publie Le Secret des finances divulgué, de Vieilh, iii, 219n. Besset de La Chapelle, Nicolas Pierre : traducteur de l’Histoire d’Écosse, de Robertson, ii, 248, 249n. Béthisy, Marie Catherine de, abbesse de Panthémont : l’avocat général lui fait parvenir un mandement de l’évêque de Grenoble, ii, 251, 252-253n. Béthune, Louise Marie Thérèse Crozat de Thiers, marquise de : rencontre H. chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Bévière, Jean-Baptiste, notaire à Paris : engage Mme H. à faire un arrangement testamentaire favorable à La Roche et à Cabanis, iv, 253r, 256n. Beylon, Jean François, secrétaire de Louise-Ulrique de Suède : écrit à H. de la part de la reine de Suède en 1761, ii, 63r; informe Grimm qu’il lit De l’E. devant la reine et lui fait part de l’admiration qu’elle éprouve pour H. et pour De l’E., iii, 5; iv, 361, 364; vient à Paris pour préparer une visite des princes de Suède, iii, 5n; exprime à H. son regret de l’avoir manqué à Paris, lui fait l’éloge de L’E. et lui indique que la lecture qu’il en fait à la reine est la seconde qu’elle en a demandée, iv, 362-363. Biard : H. conclut un marché avec lui, iv, 304. Bibeyro, le prince : iii, 373t. la Bible : ii, 313, 315, 316, 318, 322, 357, 358, 389, 391, 402, 403, 421; v, 77n; Chastellux parodie un passage des Psaumes pour se moquer de l’expulsion des jésuites, iv, 366, 367n; citée par les personnages suivants – Boullanger : Genèse,

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index iv, 339n, Luc, iv, 341, 342n; Dumarsais : Genèse, i, 289, 289n; B.F. : Mathieu, iv, 170, 171, 172n; H. : Genèse, iii, 36, 38n, 335, 337n, Hébreux, ii, 329, 346n, Nombres, iii, 294, 297n, Romains, ii, 353, 354n, Samuel, iii, 353, 355n; Morellet : Mathieu, iv, 11, 12n; l’abbé Prieur : i Rois, v, 9n; et V. : Apocalypse, i, 31, 32n, Deutéronome, iii, 85, 86n, Exode, iii, 84, 86n, Ézéchiel, i, 26, 26n, Genèse, i, 46; iii, 85, Lévitique, iii, 85, 86n, Luc, ii, 195, 197n; iii, 83, 84n, Marc, ii, 195, 197n; iii, 83, 84n, Mathieu, i, 13, 14n; ii, 195, 197n; iii, 83, 84n. Bibliothèque françoise : périodique où Saint-Hyacinthe se défend contre V., i, 28n. Bicêtre : iii, 4n; Desfontaines y avait été incarcéré, i, 16n. Bidelly, musicien à Nancy : l’abbé de La Chataigneraye lui fait envoyer une de ses vielles à A.-C., i, 210, 211n. Bignon, Armand Jérôme, bibliothécaire du roi : ii, 49n; iii, 36n; reçu à l’Académie française en 1743, i, 60n; son domaine de compétence, ii, 175, 176n; prévôt des marchands en 1764, v, 13n. Billiard, Anne Françoise Lévesque, dame, concierge de l’hôtel des fermes à Nancy : maîtresse d’H., selon Mme de G., i, 77r; v, 42r. Billiard, Jacques, receveur des finances à Nancy, mari de la précédente : i, 77r; v, 42r. Binbin. Voir Piron. Binet de La Bretonnière, Charles, voisin de Mme H. à Auteuil : son jardin à Auteuil est séparé de celui du roi par une ruelle à laquelle Mme H. demande d’obtenir accès, iii, 461-462r. Biographie universelle, de Michaud. Voir Saint-Surin. Bitaubé, Paul Jérémie : H. le félicite de son Éloge de Pierre Corneille, iii, 310; traducteur d’Homère et de Gœthe, et membre de l’Académie de Berlin, iii, 311n. Le Bizarre, vaisseau de ligne de l’escadron du comte de Conflans : Mathieu Joseph de Ligniville y est enseigne, ii, 143, 143n. Blaikie, Thomas : iv, 46n; arrange “un petit jardin anglois” pour Mme H. à Auteuil, iv, 46, 72, et ses autres travaux en France, iv, 73n; Mme H. lui adresse deux volumes d’estampes de plantes, iv, 46r, 47n. Blainville, Charles Louis Henri de Lenoncourt, marquis de : premier gentilhomme de la chambre du duc Léopold, i, 199n. Blainville, Thérèse Angélique de Ligniville, marquise de : dame d’honneur de la duchesse douairière de Lorraine, i, 199n. Blair, le révérend Hugh : Hume lui cite les personnes dont il apprécie le plus la compagnie à Paris, iii, 87r, lui expose les mérites comparés de Londres et de Paris quant à l’accueil fait aux gens de lettres, iii, 116n, et lui relate ses échanges avec H. et Saurin au sujet de L’Esprit des lois, iii, 285, 286n. Blaise. Voir Caylus. Blanes, Barthélemy Henri, chevalier de, mestre de camp de cavalerie : conseille à

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index Saurin de laisser jouer Aménophis au moins une fois de plus, i, 259r, 259n; est inconnu à Mme de G. et va rejoindre les H. à Voré lors de leur lune de miel, i, 285; H. lui avait prêté 1 000 livres, iii, 399r. Blondel, Élisabeth Sabine Josèphe Batailhe de Francès, dame, épouse du suivant : amie intime de Turgot, iv, 284n, 299-300n. Blondel, Louis Augustin, diplomate : iv, 284n; chargé d’affaires à Vienne en 17491750 et correspondant de Mme de G., iv, 299-300n. Bochart de Saron, Élie : est l’un des conseillers nommés par le Parlement pour examiner les livres dénoncés, ii, 200n. Bochart de Saron, Jean Baptiste Gaspard, président à mortier au Parlement : déclare à Molé “qu’on ne peut pas [faire] une retractation plus précise” que celle de Tercier, ii, 204, 205n. Boden, Friedrich August, baron de, maréchal du palais du prince Henri de Prusse, puis chambellan de Frédéric-Guillaume ii : selon Toussaint, le prince Henri le délègue à Paris en 1766 pour obtenir des nouvelles d’H., iii, 256; avait été renvoyé en 1763 pour avoir enlevé et mis enceinte une dame de la cour de la reine de Prusse, iii, 256-257n. Boileau-Despréaux, Nicolas : selon V., il est plus un rimeur qu’un poète et n’a jamais senti les “flammes secrettes” qui animent H., i, 46; V. est sûr que l’épître qu’H. est occupé à écrire sera plus belle que celles de Boileau, i, 55, mais reconnaît le talent de celui-ci, i, 57, 58; avait contribué à une comédie parodique dirigée contre Chapelain et La Serre, ii, 299n; H. s’étonne qu’on ait laissé Boileau traduire un chapitre du Traité du sublime de Longin, alors qu’on lui reproche d’avoir émis des idées qui y figurent, ii, 341, 349-350n; selon V., les mauvais livres le sont moins que ceux de l’époque de Boileau, iii, 458. L’Art poétique : V. cite l’un des principes qui y sont énoncés, i, 57, 58n; Œuvres diverses et Satires : le père Antoine les prête à A.-C., i, 206. Boilly, Julien Léopold [Jules] : auteur de lithographies de l’abbé Morellet, iv, 7, et de Volney, iv, 125. Boiscorde (Orne) : un abus commis par les meuniers de cette localité, iii, 6, 7n. Boisgelin de Cucé, Jean-de-Dieu Raymond de, évêque de Lavaur : H. le rencontre en 1765 chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Boissière, David, libraire à Londres : cofondateur de la Société typographique de Londres, qui publie De l’H. en 1773, et producteur de libelles, iii, 366n. Boissy, Louis de, auteur dramatique : chargé de la rédaction du Mercure, i, 4n. La Beauté du jour, ou la Fille à l’enchère : la police refuse de l’autoriser, v, 44n; Les Dehors trompeurs : comédie, que V. mentionne, i, 48, 49n; La Vie est un songe : H. voit cette pièce à Caen et lui décerne réserves et louanges, i, 3-4, 4n. Boissy-Maugis (Orne) : i, 350n; un abus commis par les meuniers de cette localité, iii, 6, 7n, 7.

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index Bolingbroke, Henry Saint-John, vicomte : H. avait entrepris de traduire “quelque chose” de lui, ii, 258, 260n; V. feint de s’indigner que tout le monde pense comme lui en matière de religion, iii, 79; exprime son désaccord avec la philosophie de Platon, iii, 364, 366n. Bombarda (ou Bombarde de Beaulieu), Pierre Paul de (1698-1783), conseiller au Grand Conseil : Diderot le compte parmi ses amis et protecteurs, ii, 427n. le Bon Ami. Voir Du Fresne d’Aubigny. Le Bon Sens, ou Idées naturelles opposées aux idées surnaturelles. Voir d’Holbach. Bonamy, Pierre Nicolas, membre de l’Académie des inscriptions : est l’une des personnes désignées par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Bonaparte, Charles, mari de la suivante : soutient Paoli dans son opposition au traité de Versailles de mai 1768 entre la France et Gênes, et sa lutte subséquente contre les Français, v, 62n. Bonaparte, Letizia Ramolino, dame, mère du général Bonaparte : son intervention est probablement à l’origine des mesures prises pour améliorer la situation de Mme de Mun, en faveur de laquelle Mme d’Andlau l’avait sollicitée, iv, 219r. Bonaparte, Napoléon, général, premier consul (1799-1804), puis empereur (18041815) sous le nom de Napoléon ier : l’inspecteur général Kéralio discerne son génie militaire précoce, iv, 39n; est nommé commandant en chef de l’armée d’Italie en 1796, iv, 227n; son retour d’Égypte en 1799 et l’adhésion active de la société d’Auteuil au désir populaire de le voir porté au pouvoir, iv, 216r; Mme H. se promène dans son jardin avec lui après son retour d’Égypte et conçoit pour lui “un sentiment profond d’admiration”, iv, 223r; des récalcitrants du Conseil des Cinq-Cents demandent en vain sa mise hors la loi et il devient l’un des trois consuls provisoires, iv, 227r; Volney refuse les postes que le premier consul lui offre, iv, 127n; Cabanis lui apporte son appui en 1799, mais le désavouera par la suite, iv, 227-228r; le comte de Mun est mécontent d’une notice publiée sur Mme H. dans le Journal de Paris, qu’il estime n’avoir été dictée que “par le besoin de louer Bonaparte”, iv, 233; le comte de Mun est nommé chambellan de Napoléon ier, iv, 234n. Bonet, Michel Marie, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Le Bonheur. Voir Helvétius. Bonhomme, Mme, domestique d’H. : v, 50n. Bonhomme, père Pierre Éloge de l’Encyclopédie et des encyclopédistes : ouvrage d’ironie dont Gualtieri donne avis à Torrigiani, ii, 225, 226n.

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index la Bonne, ou la Très Bonne, ou la Bonne Femme. Voir Mme Turmenies de Montigny. Bonnet, Charles, naturaliste suisse : Lalande lui fait part d’une rumeur concernant un exil d’H., ii, 255n; il confie à Théodore Tronchin qu’une lettre au sujet de L’E. adressée à Rousseau par Vernes pourrait perdre celui-ci, iii, 78r. Bontemps, Louis Alexandre, premier valet de chambre du roi : beau-frère de Pierre de La Tour, candidat à une place de fermier général, iv, 283r, 285n; arrangement concernant la pension qui lui est faite par Honoré Chambon, iv, 286. The Book of Nature : or the History of Insects. Voir Swammerdam. Bordeaux : iii, 47n; H., alors en Lorraine, y est muté en 1746, i, 238; H. dit à Mercier-Dupaty souhaiter qu’il passe par Paris ou Voré quand il rejoindra Bordeaux, iii, 345, 347n; selon Saint-Lambert, H. avait incité les bourgeois de cette ville à se battre contre un nouveau droit sur les vins, iii, 412, 416n. Borderie de Vernejoux, Geneviève Dousseau, veuve du suivant : H. lui achète Voré en 1749, i, 257n, 355; H. lui emprunte 320 000 livres en 1751 pour acheter Lumigny, v, 46n. Borderie de Vernejoux, Martial, secrétaire du roi : i, 257n, 355. Borghers, Nicolas Gabriel, secrétaire d’H. : iii, 122; les filles d’H. lui constituent en 1772 une rente viagère pour ses onze ans de service, iii, 122n; il est malade, iii, 318, 320n; témoin au mariage d’Élisabeth Charlotte H., iii, 418-419n; iv, 249. Borgo, bataille de : l’armée de Paoli y défait les Français en 1768, v, 62n. Bossuet, Jacques Bénigne : Piron le raille en évoquant la gravure que Drevet a faite de lui, ii, 96, 98n; a eu de vifs démêlés avec Malebranche, ii, 432n; H. l’appelle “le Tartuffe de Meaux” et lui en veut de s’être emporté contre Molière et de s’en être pris à Fénelon, iii, 19-20. Bottari, Giovanni Gaetano, philologue et archéologue, membre de la Congrégation de l’Index : annonce à Corsini que le Saint-Office va examiner la censure de L’E. faite par Baldoriotti, et qu’il a émis sa propre censure, ii, 186, 186n. Boucher, Claude : est l’un des conseillers désignés par le Parlement pour examiner les livres dénoncés, ii, 200n. Boucot, Élisabeth Justine Michel de Roissy, dame : morte en couches à vingt ans, i, 236n. Boucot, Jacques, conseiller secrétaire du roi : Mme de G. voit en lui un parti pour A.-C. et lui rend visite avec elle, i, 235; il s’intéresse à A.-C. et multiplie à son sujet des attentions, i, 235-236r, 236n, 240. Boucot, Justine Françoise, fille du précédent : âgée de douze ans, i, 235, 236n. Boudier de Villemert, Pierre Joseph, avocat au Parlement L’Ami des femmes : paru en 1758, ii, 126, 127n.

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index Boufflers, Charles Marc Jean Régis, comte de, fils aîné du suivant : ii, 30; colonel d’un régiment, ii, 31n; iii, 359n. Boufflers, Louis François, marquis de, père de Stanislas Jean : mort en 1752, ii, 31n. Boufflers, Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon, marquise de : sœur du prince de Beauvau, i, 225, 225n; Mme de G. la surnomme Titi, i, 241, 242n; le père de Mme H. lui écrit, ii, 30; maîtresse de plusieurs personnages, et dame d’honneur de Mesdames de France, ii, 31n. Boufflers, Stanislas Jean, chevalier de, fils cadet de la précédente : ii, 30, 31n; expéditeur probable d’une lettre à Mme H. où il exprime le désir de voir, soit elle, soit H., le jour même, iii, 359; maréchal de camp, gouverneur du Sénégal et de Gorée, amant de Mme de Sabran, qu’il épouse en 1800, et sensible au sort des protestants persécutés, iii, 359-360n; connu pour les lettres qu’il a adressées à Mme de Sabran, iii, 360n; décrit à celle-ci le triste sort de Mme d’Andlau et l’incite à aller la voir, iv, 53-54, 55n, 57r, et lui relate les ennuis que lui cause le départ de Mme d’Andlau pour la campagne le jour même de la fuite du roi, iv, 199, 200r. Boufflers. Voir aussi Sabran-Grammont. Boufflers-Rouverel, Amélie Constance Puchot Des Alleurs, comtesse de, bellefille de la suivante : iv, 46n. Boufflers-Rouverel, Marie Charlotte Hippolyte de Campet de Saujon, comtesse de : rapporte que la personne d’H. “a pensé être notée d’infamie”, ii, 221; veuve en 1764, elle ouvre un salon au Temple, résidence de son amant, le prince de Conti, ii, 221n; se rend en visite à Londres avec lord Elibank en 1763, iii, 66, 67n, 70n; de retour de Londres, H. lui apprend qu’une entreprise contre d’Éon agite la populace, iii, 138n; La Roche envoie à Rœderer un rapport sur les “nombreuses visites” qu’elle reçoit à Auteuil, iii, 295n; Dutens évolue dans son cercle, iii, 365n; se retire dans sa maison d’Auteuil à la mort du prince de Conti en 1776, et voit souvent Mme H., iv, 45-46, 46n; apprend au chevalier de Boufflers que Mme d’Andlau a quitté le rhingrave de Salm-Kyrbourg, iv, 54, 56n; Morellet transmet ses compliments à Shelburne, iv, 105r; reçoit des visites de Morellet et de lord Fitzmaurice en 1784, iv, 106r; charge Morellet de la rappeler au souvenir de Shelburne, iv, 144; Shelburne la donne comme exemple des aristocrates émotifs qui s’expriment avec chaleur, iv, 177n; donne en location à Talleyrand sa maison d’Auteuil, iv, 236n; Mme de Meinières demande à Mme de Lenoncourt si Mme de Boufflers lui a procuré Le B., v, 71n. Bougainville, Louis Antoine de, navigateur : était auprès de lui juste avant la mort d’H., iii, 386; auteur d’un Voyage autour du monde, iii, 387n; dîne chez Mme H. en compagnie de lord Wycombe en 1787, iv, 167r. Bouhier, Jean, président à mortier au parlement de Dijon : Le Blanc lui annonce la présence d’H. à Montbard, i, 38; H. lui avait rendu visite à Dijon, i, 38; humaniste et auteur d’une volumineuse correspondance, i, 39n.

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index Bouillerot, Thomas Roland, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Bouillon. Voir Société typographique de Bouillon. Bouillon, Charles Godefroy de La Tour d’Auvergne, duc de : H. le rencontre en 1765 chez Mme Geoffrin, iii, 247r; reçoit en 1781 l’une des éditions des Œuvres d’H. et en félicite Trécourt, iv, 79n. Bouilly, Jean Nicolas Conseils à ma fille : l’auteur y rapporte que Mme H. passe à Paris “l’hiver mémorable de 1788”, iv, 98n; v, 34n, et y décrit le “goût remarquable [de Mme H.] pour les oiseaux”, iv, 172-173n. Boulainvilliers, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux, marquis de : est l’un des conseillers au Parlement ayant annoncé à Tercier le jugement intervenu à son sujet, ii, 228; petit-fils de Samuel Bernard, spéculateur et libertin dissolu, ii, 233n. Boulay-en-Moselle : iv, 23, 24n. Boulet, bouledogue de Mme H. : Morellet lui reproche sa “férocité vraiment inquiétante”, iv, 135, 139, 160, 164n; il mord La Roche mais ne se soucie pas des voleurs, iv, 138n, 139, 141n. Boullanger, Antoine, marchand de papier, mari de la suivante : v, 49n. Boullanger, Geneviève Le Dreux, dame, mère du suivant : v, 49n. Boullanger, Nicolas Antoine, ingénieur et littérateur : entretient H. des principes qu’il applique en tant qu’écrivain, i, 351, et de l’avenir de la philosophie, iv, 322327; se plaint de sa mauvaise santé et des remèdes qu’on lui prescrit, iv, 330-331, 333-335, 335-338, 340-341; sa carrière, v, 49n. “Anecdotes de la nature” : v, 49n; L’Antiquité dévoilée : iv, 333n, 338-339n; les circonstances de sa mort sont décrites dans l’introduction de cet ouvrage, i, 352n; v, 49n; Mémoire sur une nouvelle mappemonde : v, 49n; Nouvelle Mappemonde : v, 49n; Recherches sur l’origine du despotisme oriental : l’auteur envoie cet ouvrage à H., i, 351, 352n, qui a été accusé d’en être l’éditeur et s’en défend, iii, 38; spéculations sur l’identité de l’auteur de l’épître dédicatoire, iii, 39-41n; v, 49n. Boullongne, Jean de, contrôleur général des finances : se démet de son poste en 1759, ii, 205n; possède un exemplaire de la première émission de l’édition originale de L’E., v, 53n. Bourdelin, Louis Claude, ancien doyen de la Faculté de médecine de Paris : est l’un des médecins de Boullanger, iv, 330, 332n. Bourdon de l’Oise, François Louis, député à la Convention, membre du Comité de sûreté générale : Mme de Mun lui demande son aide pour faire cesser sa détention et restituer ses biens, iv, 217; vote la mort du roi sans sursis ni appel, puis devient champion de la réaction, iv, 217n. Bouret, Étienne Michel, fermier général, fils du suivant : i, 256n; H. sollicite et

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index obtient de lui une recommandation en faveur d’un cousin de Devaux, i, 256, 257n; H. converse peut-être avec lui de sa décision de quitter les fermes, i, 268, 268n, 270, 275; s’est entretenu plusieurs fois avec H. des moyens de s’opposer à la contrebande, i, 286, 287n; le bruit court en 1750 qu’il sera nommé garde du Trésor royal, v, 44r. Bouret, Étienne Nicolas, secrétaire du roi : époux de Marie-Anne Chopin de Montigny et père d’Étienne Michel, d’Augustin et de François Bouret, ii, 47; iv, 297 Bouret d’Érigny, François, fils du précédent : H. s’entretient probablement avec lui de sa décision de quitter les fermes, i, 268, 268n, 270, 275; successeur d’H. à sa charge de fermier général, i, 268n, 270, 275, 287n; ayant contracté une dette envers H., il s’entend avec lui quant à des arrangements à ce sujet, iii, 46, 4647n; iv, 344-345; mari de la cousine germaine de Mme de Pompadour, et organisateur de la capture de Mandrin alors qu’il était fermier général dans le Dauphiné, iii, 47n. Bouret de Villaumont, Augustin, trésorier de la Maison du roi, frère du précédent : mentionné dans un rapport de police comme ayant une maîtresse, iv, 294r, 297n. Bourette, Charlotte Reynier, veuve Curé, dame, maîtresse d’un café : envoie à H. sa Prédiction sur la naissance d’un duc de Bourgogne, en lui confiant la douleur qu’elle éprouve de la perte de son mari, iv, 301, 302n; adresse des poèmes à de nombreuses personnalités, en reçoit parfois des cadeaux en retour, et publie en 1755 La Muse limonadière, puis La Coquette punie, comédie, en 1799, iv, 301302; v, 77; auteur d’une “Épître à M. Helvétius sur son abdication de la place de fermier général”, iv, 302n; H. lui répond avoir senti “l’enthousiasme qui [l’]échauffa”, iv, 303, 303n. Bourges : i, 290. Bourgogne, hôtel de : lieu des représentations que donnent les comédiens italiens, i, 64n. Bourgogne, Louis, duc de, père de Louis xv : Fénelon lui avait destiné ses Directions pour la conscience d’un roi, iv, 18r, 19n; Diest participe en 1761 à son autopsie, v, 47n. Bourgogne, Louis, duc de (1751-1761), premier petit-fils de Louis xv : Charlotte Curé compose une Prédiction sur sa naissance attendue, iv, 301, 302n. Bourlans, Anne, surnommée Mlle July : fouetteuse aux services de laquelle, selon un rapport de police, H. aurait eu recours, iv, 293r. Bourlon de Joinville, Pierre [ou François Alexandre], conseiller du roi en l’élection de Joinville : est probablement le personnage que Mme Du Châtelet recommande à H., i, 8n. Bout-du-Banc, la Société du, autrement appelée les “soupers de Mlle Quinault” :

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index Mme de G. et H. y font connaissance, i, 61r, puis s’y rendent ensemble ou s’y rencontrent à nouveau, i, 64, 67, 71-72, 72n; ses principaux membres, i, 63n; H. y fait lecture du B., i, 64-65, 65-66; le comte de Caylus en est membre, i, 72, 72n, de même que Moncrif, iv, 292r. Contes publiés sous l’égide de cette Société – Cinq Contes de fées : Mme de G. envoie l’ouvrage à A.-C., i, 149; contes attribués à Caylus, mais dont l’un, La Princesse Azerolle, est de Mme de G., i, 149n; et Recueil de ces Messieurs : série de contes et de dialogues composés par différents membres de cette Société, dont Mme de G. qui est l’auteur de la Nouvelle espagnole, i, 81, 82-83n. Boutet de Monvel, Jacques Marie Les Victimes cloîtrées : drame que les demoiselles Alexander voulaient voir, iv, 203, 204n. Bouxviller, résidence des princes héritiers de Hesse-Darmstadt : H. s’y arrête en 1765, iii, 32, 33n, 209, 210r. Bowood House : château du comte de Shelburne, iii, 387t; iv, 9n, 99; ses jardins ont été dessinés par Capability Brown, iv, 72, 73n. Boyer, Jean Baptiste Nicolas, doyen de la Faculté de médecine de Paris : l’un des médecins de Boullanger, iv, 330, 332n. Boyer, Pierre Jean de, procureur général au parlement d’Aix-en-Provence, père du marquis d’Argens : iii, 230n. Boyron. Voir Baron. Brachet, copiste de Mme de G., fils des suivants, neveu de Valleré : meurt à SaintDomingue en 1751, i, 270n; v, 46n. Brachet, Marie-Anne Valleré, dame, épouse du suivant : v, 46n. Brachet, Pierre, marchand de bois : mentionné par H. et Mme de G., i, 269, 270n; v, 46n. Bragouze, Pierre, fermier général : fait banqueroute, iv, 283r, 285n. Brancas, Jeanne Thérèse Candide de, fille de la comtesse de Forcalquier : sa mère la mentionne dans une lettre à l’avocat général, ii, 158, 159n. Brancas, Louis, marquis de, maréchal de France : père de Mme de Rochefort, i, 296n. Brancas, Louis Antoine, duc de Villars- : i, 285n. Brancas, Marie Angélique Fremyn de Moras, duchesse de Villars-, dame d’honneur de la Dauphine : reçoit Mme H. le lendemain de son mariage, i, 285, 285n; Mme de Scieux se targue auprès d’H. de tout pouvoir sur elle, ii, 273, 274n. Brancas. Voir aussi Forcalquier. Brandebourg, Sophie Dorothée Marie de : sa mort amène à différer le carnaval de Berlin de 1765, iii, 243n. Brécourt, Charles Coizevaux de : prend sa retraite d’officier en 1743, est âgé de 75 ans en 1755, et meurt en 1757, i, 330n; v, 48n.

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index Brécourt, Marie Marguerite Le Sueur de Mitry, dame Coizevaux de, épouse du précédent : v, 48n. Brécourt, N. Coizevaux de, fils des précédents : H. l’a vu mais précise à Mme H. avoir parlé très peu d’elle avec lui, i, 329, 330n; H. se préoccupe de savoir si Brécourt est souvent venu voir Mme H., i, 331; par ses demandes, a forcé H. à lui montrer un des discours de L’E., ii, 5; A.-C. avait envisagé de l’épouser, et H. la loue de n’en avoir rien fait, au motif qu’elle serait morte d’ennui avec lui, ii, 7. Bréget, Philippe de, doyen du Grand Conseil : félicite l’avocat général de son réquisitoire, ii, 222r. brelan : jeu de cartes auquel V. s’adonne, i, 36, 38n. Brémond, François de, savant : V. demande à H. de lui transmettre des paquets, i, 55; membre de l’Académie des sciences, i, 56n. Bret, Antoine, auteur dramatique : rend visite à Mme de G. malade, et A.-C. le tient pour fou, i, 263, 263n; Mme de G. le surnomme le Grand Garçon, i, 265r, 267n; selon d’Hémery, il était “toujours fourré” chez Mme de Graffigny et “on le soupconnoit même d’etre son amant,” v, 45n. Bretagne : iii, 350; Mercier-Dupaty a pris parti pour son parlement, iii, 347n. Breteuil, Louis Charles Auguste Le Tonnelier, baron de : iii, 22, 23n; fait part à H. de l’accueil qu’a reçu De l’E. en Russie, ii, 297, 298n. Bretonvilliers, hôtel de : est une des annexes de la ferme générale et fait face à l’hôtel Lambert, i, 27, 29n. Brezay (ou Brezé), Mlle : selon un rapport de police, elle est spécialiste du fouettage et H. aurait eu recours à ses services, iv, 293r, 294r. Brienne. Voir Conflans; Loménie. Brierre, Jacques François, fils du suivant : est l’un des régisseurs généraux envoyés en Prusse par H., iii, 218n. Brierre, Jacques Mathieu, notaire : iii, 218n. Brillon de Jouy, Anne Louise Boyvin d’Hardancourt, dame, épouse du suivant : se déclare jalouse des attentions de B.F. pour Mme H., son “aimable rivale”, iv, 22, 103n; mère de deux filles, Aldegonde et Cunégonde; échange avec B.F. de nombreuses lettres, iv, 22n; se dit scandalisée que La Roche corrige l’“Aurora Borealis” de B.F., iv, 34n; John Adams lui fait transmettre ses compliments par B.F., iv, 39r; B.F. lui annonce que Mme H. l’a retenu pour les samedis, mais qu’elle le lui rendra quand elle reviendra, iv, 87; en raison de la chaleur, B.F. décline une invitation d’elle à dîner, iv, 113r; Le Veillard reproche à B.F. de semer la zizanie entre mesdames H. et Brillon en négligeant la seconde, iv, 141, 142n. Brillon de Jouy, Jacques, conseiller du roi : iv, 22n; se fait l’écho des regrets que le départ de B.F. a causés à Mme H., iv, 65r, 142. Brisson : apparemment un employé d’H., v, 5.

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index Brive : lieu de naissance de Cabanis, iv, 37n, qui y passe l’été de 1780, iv, 75r, 75n; entre en 1790 dans un conflit avec Tulle dont deux des sœurs Alexander détaillent les péripéties, iv, 183n, 191-192, 193-194; le docteur Lachaize est membre en 1790 d’une députation de cette municipalité auprès de l’Assemblée nationale, iv, 197n. Brochet. Voir Brachet. Broglie, Charles François, comte de, directeur de la correspondance secrète de Louis xv : obtient de Tercier qu’il n’adresse pas au roi la lettre de justification qu’il a préparée à son intention, ii, 229-230n, 244n; écrit à Louis xv en faveur de Tercier et lui exprime l’opportunité de conserver à celui-ci son poste aux Affaires étrangères, ii, 230n, 234-235, 236n, 244-245n; ses deux carrières, l’une militaire, l’autre diplomatique, et son accession à la direction de la correspondance secrète, ii, 235-236n; Louis xv le charge de voir avec Tercier comment continuer le rôle de celui-ci dans la correspondance secrète, ii, 236, 244; entretient Louis xv des compensations financières qu’il serait bon d’accorder à Tercier, ii, 238; Hennin lui mentionne en 1767 la longue amitié qui l’unissait à Tercier, ii, 428n; informe le roi qu’une entreprise contre d’Éon agite à Londres la populace, iii, 138n. Broglie, François Marie, duc de, maréchal de France : ii, 235n. Broglie, Marie Thérèse Gillette Locquet de Grandville, duchesse de : ii, 235n. Broglie, Victor François, duc de, maréchal de France : Chastellux donne en 1760 “l’armée de Broglie” comme adresse, iv, 352; sa longue carrière militaire, iv, 353n, 353, 356n. Bron, Benoît, administrateur des postes : participe à un pique-nique avec Diderot, d’Holbach et Naigeon, iii, 311, 314n. Brosses, Charles de, président à mortier au parlement de Bourgogne : qualifie De l’E. d’“étrange cipollata” au “style bigarré”, manquant de méthode et marqué par une “hardiesse effrénée”, ii, 123, 123n; V. lui confie le peu de cas qu’il fait de L’E., ii, 124r. Du Culte des dieux fétiches, ou Parallèle de l’ancienne religion de l’Égypte avec la religion actuelle de Nigritie : iv, 346; Histoire des navigations aux terres australes : ii, 123n; Lettres familières écrites d’Italie : ii, 123n. Broust, Jacques, curé de Verrières : H. est prévenu qu’il est très malade, iii, 316, 317n. Broust. Voir aussi Thierry. Brühl, Alicia Maria Carpenter, comtesse douairière d’Egmont, comtesse de : iii, 255n. Brühl, Heinrich von, premier ministre de Saxe, oncle du suivant : iii, 254n; v, 55n, 65n.

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index Brühl zu Martinskirch, Hans Moritz, comte de, envoyé extraordinaire de Saxe en Grande-Bretagne : rend visite à Londres au “fameux Jean-Jacques”, iii, 254, 254-255n; informe le vicomte Stormont qu’H. lui a envoyé De l’E., iv, 342, 343n; charge le colonel Mniszech de transmettre une lettre de lui à H., v, 65n. Comparaison de l’impôt de France avec celui d’Angleterre : Brühl l’envoie à H., iii, 254, 255n; v, 65n. Bruno, Giordano : Diderot remarque que ceux qui blâment Vanini et Giordano Bruno “font un crime à de Voltaire de faire ses paques”, iii, 313; les accusations d’hérésie et les persécutions qu’il a subies de la part de l’Inquisition, iii, 315n. Brunswick-Wolfenbüttel, Charles, duc de : iii, 299n. Brunswick-Wolfenbüttel, Charles Guillaume Ferdinand, prince héritier de : rencontre à Paris plusieurs hommes de lettres célèbres et dîne incognito chez H. en 1767 avec Marmontel et Diderot, iii, 284r. Brunswick-Wolfenbüttel, Ferdinand, prince de : est “un des meilleur generaux du siecle” selon Chastellux, iv, 353; commandant de l’armée prusso-anglaise en Allemagne, iv, 355n. Brunswick-Wolfenbüttel, Ferdinand Albert, feld-maréchal au service du roi de Prusse : iv, 355n. Brunswick-Wolfenbüttel, Frédéric-Auguste, prince de : H. est l’un des invités à un souper que lui et son frère donnent à Berlin, iii, 189r; Thiébault mentionne s’être trouvé chez lui avec H., iii, 197r; lieutenant-général au service de la Prusse, adonné à la culture française, et auteur d’ouvrages et de traductions, iii, 299-300n. Discours sur les grands hommes : il l’adresse à H., qui l’en remercie, iii, 299. Brunswick-Wolfenbüttel, Frédérique Sophie Charlotte Auguste de WurtembergÖls, princesse de : iii, 299-300n. Brunswick-Wolfenbüttel, Guillaume-Adolphe, prince de (1745-1771) : H. est l’un des invités à un souper que lui et son frère donnent à Berlin, iii, 189r. Brunswick-Wolfenbüttel, Maximilien Jules Léopold, prince de : un concours de poésie a lieu en 1785 sur un fait de dévouement héroïque au cours duquel il avait péri, iv, 95r. Bruté, Jean, docteur en théologie, curé de Saint-Benoît : Durand d’Aubigny presse Mme de G. de faire connaissance avec Bruté en vue d’obtenir pour A.-C. une pension du duc d’Orléans, i, 225r, 226n; marie H. et A.-C., i, 281-282, 282n, 283; v, 14; est l’une des personnes nommées par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 215, 216n, 372. Brutus. Voir Voltaire. Brutus, Marcus Junius : cité par H. dans ses “Éclaircissements” comme exemple de Romains qui “s’exposoient à la mort pour délivrer la république”, ii, 345t; selon Morellet, Mme H. est plus animée contre la noblesse et le clergé que ne le

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index fut Brutus contre César, iv, 177; La Roche prête à H. l’idée que les Romains d’aujourd’hui “n’ont aucune des vertus de leurs ancetres” tels que Brutus, iv, 269. Bruxelles : V. s’y trouve souvent entre 1739 et 1741, i, 36, 37, 44, 46, 47, 49, 51, 52, 55, 56r, 56, 58, et étant à Paris, compte y retourner pour philosopher, i, 41. Bruyset, Jean-Marie, imprimeur à Lyon : d’Hémery lui attribue une édition de L’E., ii, 246n. Buchwald, Juliane Franziska von Neuenstein, Frau von, dame d’honneur de Louise-Dorothée de Saxe-Gotha : écrit à Grimm qu’il “ne lui doi[t] compte de ses bontés que suivant le tarif du grand Helvétius”, iii, 159; correspondante de V., iii, 160n; H. lui écrit avoir trouvé Frédéric ii encore plus grand que sa renommée, iii, 175; Grimm lui annonce qu’H. est de retour de Berlin à Paris, iii, 208; surnommée par Grimm la Grande Maîtresse des cœurs, iii, 210, 211n, 242; elle est heureuse du séjour d’H. en Prusse et de son passage à Gotha, et loue la tragédie Le Siège de Calais, iv, 377-378, 378n. Buffon, Georges Louis Leclerc, comte de 1739-1757 : H. séjourne chez lui en 1739 avec l’abbé Le Blanc, i, 38, 40n, 41, 42; V. écrit à H. être “l’enfant perdu d’un party dont Mr de Buffon est le chef”, transmet à celui-ci les compliments de Mme Du Châtelet, i, 40, 41, et envoie son souvenir au “tres philosofe Mr de Buffon”, i, 42; H. pense qu’“il vaut mieux que [...] tout Paris” et dit compter sur son amitié, i, 43; iv, 289; V. se demande en 1740 si H. est toujours chez Buffon, i, 50; H. rapporte à Mme Du Châtelet les louanges de Buffon pour ses Institutions de physique, i, 51, 52n; H. l’invite à dîner en 1747 en même temps que le géomètre Gabriel Cramer, i, 229, 230n; il adresse des reproches amicaux à Cramer sur ses engagements, i, 230r; en 1749, Diderot le cite parmi les personnes qui le protègent et l’estiment, ii, 427n; H. lui a prêté 3 000 livres en 1739, iii, 399r; selon La Roche, H. l’a fait venir à Paris, l’y a aidé à subsister et l’a protégé, iv, 263. 1758-1771 : H. dîne chez lui en 1758, ii, 138; Thieriot annonce à V. que Buffon sera attaqué par Hayer et Soret dans La Religion vengée, ii, 145; selon le cardinal Torrigiani, il est l’un des chefs d’une école d’athéisme en création, ii, 148; V. se réfère à lui dans sa réponse à Palissot au sujet des Philosophes, ii, 287; H. l’invoque pour railler Hayer et Soret dans sa “Lettre de Jacob Perroquet”, ii, 429; selon H., les jésuites estiment que Buffon est parmi ceux qui “n’avoient pas le sang commun”, ii, 430; Hume le compte parmi ceux dont il apprécie le plus la personnalité et la conversation, iii, 87r; Beccaria le met au nombre des hommes célèbres qui honorent l’humanité, iii, 251, 252; Ch. G. Le Roy affirme que V. s’acharne sur Buffon et s’efforce “d’attenter à sa réputation”, iii, 405, 406, souligne qu’il est l’ami de Buffon, iii, 406, 409n, et a pris sa défense dans ses Réflexions sur la jalousie, iii, 409n; Grimm lui attribue une

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index réflexion sarcastique sur H., iv, 19n, 263, 279n; en 1771, il est l’un des signataires du contrat de mariage de J.-B. Le Roy, iv, 130n. Buffon, Georges Louis Marie Leclerc, comte de, fils du précédent : Mme de Mun l’évoque comme ayant été “sacrifié par l’ennemi des talens et des vertus”, iv, 217; exécuté en 1794, iv, 218n. Buffon, Marie Françoise de Saint-Belin-Malain, comtesse de, mère du précédent : aimerait rencontrer Mme H., ii, 138, 139n. Bull, John, personnification de l’Anglais : selon Morellet, les chats de Mme H. se sont sauvés de la gueule du “bull-dog” comme les Américains de celle de John Bull, iv, 140, 141n. Buquet, Gabriel, procureur au Châtelet : son adresse est celle que Baculard d’Arnaud donne à H., i, 35, 35n. Burette, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Burgoyne, John, général : ses troupes sont défaites à Saratoga en 1777, iv, 15r. Burigny. Voir Lévesque de Burigny. Büring, Johann Gottfried, architecte prussien : construit en 1754 le pavillon chinois près du palais de Sans-Souci, iii, 178n. Bussy, François de, diplomate, premier commis aux Affaires étrangères : se voit attribuer une partie des appointements dont Tercier a été privé, ii, 426; taxé d’être perfide envers Tercier, ii, 429n; Wilkes, alors à Paris, se félicite d’avoir fait sa connaissance, iii, 279; Walpole et d’Argenson ont tracé de lui des portraits fort critiques, iii, 279n. Bute, John Stuart, troisième comte de : une école privée est fondée à Londres sous son patronage, iii, 287n. Buttafuoco, Matteiu, patriote corse : au service de la France en tant qu’officier depuis 1746 et auteur d’une lettre à Rousseau au sujet de lois qu’il demande à celui-ci pour la Corse, iii, 147n; v, 62n, 63n, 63-64n. Cabanis, Annette Paméla, fille de la suivante : iv, 38n, 216r. Cabanis, Charlotte Félicité de Grouchy, dame : épouse Pierre Jean Georges Cabanis en 1796 et le rejoint alors dans la maison d’Auteuil, iv, 38n, 216r. Cabanis, Geneviève Aminthe, fille du suivant : iv, 38n, 216r. Cabanis, Pierre Jean Georges 1777-1782 : iv, 69, 102, 129; La Roche lui donne en location sa moitié de la maison d’Auteuil, iii, 430n; iv, 38n, 255n; invité à dîner chez B.F., iv, 13n, 37n, 48n; membre de la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; sert de secrétaire à Mme H., iv, 31t, 48ms, 49ms, 81ms; présenté à Mme H. par Roucher, iv, 38n; échange avec B.F. des compliments de circonstance, iv, 39r, 75n, 151, 153, 170, 171; B.F. lui dit être impatient de voir bientôt l’une des “Mesdames Helvétius”, et

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index même, de “la retenir chez lui pour la vie”, iv, 49, lui dit regretter que Mme H. ne lui ait “jamais donné une seule de ses nuits”, iv, 52, et lui décrit Mme H. toujours occupée à rendre heureux son entourage, iv, 73-74; Mme H. entretient le père de Cabanis de la santé de son fils, de ses idées raisonnables et de son respect pour son père, iv, 74; séjourne chez son père à Brive en 1781, iv, 75n; B.F. a écrit une chanson et dit à La Roche que Cabanis pourra la lui expliquer, iv, 83; confie au poète Roucher l’affliction que lui cause la mort de Turgot, iv, 84, et lui exprime sa hâte d’entendre lire des vers de lui, iv, 94r; avait reçu ses premières leçons de médecine du docteur Dubreuil, iv, 95n. 1783-1789 : sert de secrétaire à Mme H., iv, 103ms; la mauvaise santé de Mme H. l’alarme, iv, 118; constate la mélancolie de Mme H. lors du départ de B.F., iv, 122n; Mme H. lui demande de donner lecture de la sentence d’interdiction d’Élisabeth de La Garde, iv, 124n; Volney se remémore Mme H. grondant souvent Cabanis et fait transmettre à celui-ci ses amitiés, iv, 126; Morellet cite en 1785 Cabanis comme étant le médecin de Mme H., iv, 131, 137n, 139, et il l’est peut-être encore en 1788, iv, 169n; B.F. lui fait transmettre ses sentiments d’estime, iv, 145, 175, 176; est le médecin du comte d’Antraigues, iv, 156n; Mme H. écrit à B.F. en 1787 que ses trois amis, dont Cabanis, ne la quittent pas, iv, 165, 167n, 176, 177n; Morellet voit en lui “un prodige de raison” et envoie à Shelburne des conseils médicaux de lui destinés à lord Wycombe, iv, 169. 1790-1808 : iv, 229r; son mariage en 1796 et ses enfants, iv, 38n, 214r, 216r, 256n; Mme H. lui lègue la jouissance de sa maison, iv, 38n, 252; il rappelle à Jefferson en 1802 qu’il l’a souvent rencontré chez Mme H., iv, 141n; son différend et sa rupture avec Morellet en 1790, iv, 181-182, 182-183n, 191-192, 193-194, 196n, 197n, 205; occupé à traduire un ouvrage sur la religion d’A.J. Alexander, iv, 185-186, 190n; soigne lord Wycombe, iv, 190; selon les demoiselles Alexander, il est l’un des deux auteurs possibles d’un mauvais renseignement sur une représentation théâtrale, iv, 203; selon un pamphlet peut-être dû à Rivarol, il est ridicule de consulter Cabanis sur la politique, iv, 208r; tremble un moment pour les jours de Mme H. pendant la Terreur, iv, 212r; rencontre lord Wycombe chez Mme H., iv, 216; élu député, iv, 224n, 225, 226n; Eymar se rappelle à son souvenir, iv, 226; prononce deux discours au Conseil des Cinq-Cents en faveur des principes républicains et apporte son appui à Bonaparte en 1799, mais le désavouera par la suite, iv, 227-228r; sa peine lors de la mort de Mme H., iv, 229, 231, 232n; ses adieux à Mme H. sur sa bière, iv, 233; ses “brouilleries” avec La Roche au sujet d’arrangements domestiques, iv, 253-254r, 255n; cité comme témoin dans l’acte de décès de Mme H., iv, 256; Ill., iv, 36. Adresse envoyée au peuple français : discours qui défend la révolution du 19

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index Brumaire, iv, 227r; À Mme Helvétius : poème composé à Brive en 1781, iv, 75r; Mélanges de littérature allemande : iv, 212r, 214r; Rapports du physique et du moral : l’auteur envoie cet ouvrage à Jefferson, iv, 141n. Cabanis de Salagnac, Jean-Baptiste, père du précédent : Mme H. l’entretient de la santé de son fils, de ses idées et de son respect pour son père, iv, 74-75, 75n. le Cabinet noir : l’intendant des postes Grimod-Dufort traite de ses secrets directement avec le roi, i, 227n. Cacouacs : Thieriot évoque la dernière “plaisanterie des Kakouacs” dans une lettre à V., ii, 145; terme péjoratif désignant les philosophes, ii, 147n. Cadet de Vaux, Antoine Alexis François, chimiste : envoie à B.F. du pain de pommes de terre, iv, 30r. Caen : iv, 373; H. y réside en 1737, i, 3, 5n, 5, 6; iv, 280; H. y voit des comédiens ambulants jouer Le Préjugé à la mode de La Chaussée, i, 3; il y voit aussi La Vie est un songe et constate qu’on ne brûle dans cette ville que “du feu de l’amour de Dieu”, i, 4. Le Café, ou l’Écossaise. Voir Voltaire. Il Caffé. Voir Beccaria. Caffieri, Jean-Jacques, sculpteur : a exécuté deux bustes d’H., iii, 389n, dont divers exemplaires existent, iii, 429-430n, et dont l’un avait été offert à la Société du Portique républicain, iv, 257, 275, 276; auteur d’un mausolée commandé par les filles d’H. à la mémoire de leur père, iii, 411n, 430n. Cahusac, Louis de, littérateur : invite H. sur la demande de Mme de G., qui le surnomme la Carpe, i, 61r, 63n. Calais : iii, 132; H. s’y arrête alors qu’il se rend en Angleterre en 1764, iii, 91. Calandrini, Julie Pelissari, dame : Mlle Aïssé lui rapporte en 1728 un mot d’esprit de Mme Cornuel, iii, 203n. Calderón de La Barca, Pedro La Vida es sueño : comédie transposée en une pièce jouée aux Italiens, i, 3-4, 4n. caler [la voile] : i, 256, v, 23n; sens de l’expression, v, 45n. Calonne, Charles Alexandre de, contrôleur général : rétablit la Compagnie des Indes en 1785, iii, 320n; B.F. fait allusion à son projet de réforme des douanes, iv, 135, 138n, 162n; convoque en 1787 l’assemblée des notables, lui donne avis du déficit des finances, se voit refuser un nouvel impôt, doit se retirer et est exilé en Lorraine, iv, 149-150n, 157n, 159, 162n; Morellet lui reproche “le deficit enorme [qu’il] a laissé s’établir”, iv, 160; sa carrière et les mesures qu’il a prises, iv, 162n; les deux discours qu’il a publiés, iv, 162-163n. Camargo, Marie-Anne Cupis de (1710-1770), danseuse : il est question d’elle dans des lettres non retrouvées de l’abbé Le Blanc à H., iv, 290ms. Camasse, Jean-Baptiste, comédien : comédien à la cour du roi Stanislas et père de la comtesse de Forbach, iii, 332n.

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index Camasse, Marianne Marie-Jeanne. Voir Forbach. Camps, Louise Catherine Moreau, veuve de : surnommée la Cousine par Mme de G., i, 265r, 268n; v, 23n. Canada : ii, 340; le père Martel, jésuite né à Québec, y retourne en 1764, iii, 103, 104n. Candide. Voir Voltaire. Candy, Antoine Joseph de Trablaine de : Launay et lui sont les principaux régisseurs envoyés par H. en Prusse, iii, 217-218n; iv, 395; tué en duel par le régisseur de Lattre, iii, 281n. Cannet, Sophie, future dame Dragon de Gomiecourt : son amie Mme Roland lui communique ses réflexions sur De l’E., iv, 40, 41r, 41n. Capperonnier, Jean, philologue : H. le propose à Malesherbes comme censeur de sa première rétractation, ii, 89; chargé de la censure dans les domaines des belles-lettres et de l’histoire, ii, 89n; membre associé de l’Académie des inscriptions, iii, 36n. capucins de la rue Saint-Honoré : l’abbé Prieur leur rend visite pour s’enquérir d’une guerre interne qui sévit parmi eux, v, 6, 8-9n. Caquet, Jean-Marie, receveur de Voré : iii, 328r, 330r; Préninville demande à Dufort de Cheverny d’intervenir auprès de Caquet pour favoriser un projet de mariage de son fils avec l’une des filles de Mme H., iii, 334r. Caracciolo, Domenico, marquis de Villamaina, ambassadeur de Naples en France : relate à Galiani les aspects religieux de la mort d’H. et les incidences financières de celle-ci, iii, 391, 393; ami des encyclopédistes, iii, 393-394n. Les Caractères. Voir La Bruyère; Puisieux. Caraman, Marie Anne Gabrielle Josèphe Françoise Xavière d’Alsace-HéninLiétard, comtesse de : sa mère s’oppose à son mariage avec le suivant, i, 258n. Caraman, Victor Maurice de Riquet, comte de (1727-1807) : v, 23n; sa noblesse est jugée trop récente par sa future belle-mère, i, 258n; participe en tant que colonel à toutes les campagnes de la guerre de Sept Ans, v, 48n. Cardon, Jacques, procureur fiscal de Rémalard : H. lui envoie des recommandations à faire aux gardes-chasse, ii, 9n; H. lui demande de veiller à la régularité d’une procédure au sujet d’un enfant trouvé mort à Rémalard, iii, 7; H. traite de diverses affaires avec lui, iii, 47, 48; iv, 311; il se montre malcommode, iii, 58. Carlier, Mme : donnée dans un rapport de police comme maîtresse d’une maison d’activités libertines, iv, 293r. Carlsberg, château de : le second mariage du duc de Deux-Ponts avec Marie-Anne Camasse y est célébré en 1757, iii, 333n. Carmichael, William, chargé d’affaires des États-Unis à Madrid : invite B.F. à se déterminer à “ne pas nous quitter, même si Madame Helvétius [l’]invite aux Champs-Élysées”, iv, 108, 108n.

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index Carmina (Odes). Voir Horace. Carmontelle, Louis Carrogia, dit : auteur d’un portrait au pastel de la famille d’H., iii, 29. Caroline de Hesse-Darmstadt. Voir Hesse-Darmstadt. la Carpe. Voir Cahusac. Carteaux, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Carvoisin d’Armancourt, Antoine de, grand-père maternel d’H. : trésorier des troupes du roi, i, 272n. Carvoisin d’Armancourt, Antoine de, oncle d’H., directeur des fermes à Caen, puis à Laval : i, 5r; iv, 261, 279n; H. lui adresse ses respects, ii, 47, 48n. Carvoisin d’Armancourt, Marguerite Geneviève Lestorel, dame de, grand-mère d’H. : i, 272n. Carvoisin d’Armancourt. Voir aussi Helvétius; Monticourt. Casanova di Seingalt, Giacomo-Girolamo : observe les ébats de Mingard et de Mme de La Sône, iv, 364n. Cassien, Jean, écrivain semi-pélagien : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements” comme ayant douté de la spiritualité de l’âme, ii, 329, 346n. Cassini de Thury, César François : invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Castel, père Louis Bertrand : vieil ami de Montesquieu qui l’a demandé pour confesseur, mais qui a cédé cette tâche à un autre jésuite, iii, 394n. L’Optique des couleurs : selon V., l’auteur “etoit aux Petites-Maisons quand il fit cet ouvrage”, i, 48, 49n. Castille-Chenoise. Voir Langlois de La Fortelle. Castillon, Jean-François de Salvemini de (1709-1791) : est invité chez les princes de Brunswick à Berlin dans une nombreuse compagnie comprenant H., iii, 190r. Castor et Pollux. Voir Bernard. Catau. Voir Catherine ii. Catéchisme de l’honnête homme. Voir Voltaire. Catéchisme des Cacouacs. Voir Giry. Catéchisme du livre “De l’Esprit”. Voir Gauchat. Cathelin, Louis Jacques : auteur d’une gravure de B.F., iv, 14. Catherine ii, impératrice de Russie, née Sophia Augusta Frederika von AnhaltZerbst : les circonstances de son avènement, iii, 45n; maintient la paix déjà conclue avec le roi de Prusse, iii, 57n; H. admire une de ses lettres à d’Alembert et exprime des louanges pour son génie, iii, 63; elle arbore, selon V., l’étendard de la tolérance, iii, 206, 208n; H. mentionne l’“intime amitié” qui existe entre elle et Frédéric ii, iii, 228; selon H., la France est “un peu en froid avec elle”, iii,

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index 234; on reproche à H. d’avoir loué l’impératrice dans De l’H., iii, 321-322, 322324n; v, 73r; son hostilité à la diplomatie française bien qu’elle cultive les philosophes français, iii, 349n; De l’H. lui est dédié, iii, 381-382, 384, 401, 428, 432r, 439r, 441n, 443t, 445n, 449, Ill., iii, 444; étapes de la publication de L’H. sous ses auspices, iii, 396, 397, 399-400, 400-402, 424-425, 427-428, 428-429n, 437, 437-438, 445, 446; surnommée Catau par V., iii, 439r; achète l’exemplaire de L’H. annoté par Diderot, iii, 447n; retardée dans sa lecture de L’H. par celle de l’Histoire des deux Indes, iii, 452; le duc d’Aiguillon est scandalisé que De l’H. ait paru sous ses auspices, iii, 454. Antidote : réfutation anonyme du Voyage en Sibérie de Chappe d’Auteroche, jugée par Diderot “méprisable par sa flagornerie”, iii, 350n; Instructions [...] pour la commission chargée de dresser le projet d’un nouveau code de lois : iv, 20-21, 21n. Catherine Opalinska, reine de Pologne, duchesse de Lorraine : A.-C. croit en juillet 1745 que c’est elle qui paie sa pension, et non Mme de Rouerke, i, 79r, 80n; a reçu, selon la mère d’A.-C., une promesse de Mme de Modène de prendre A.-C. chez elle, i, 98; à l’issue d’une fâcherie avec Mme de Rouerke, A.-C. lui dit avoir eu raison de prendre l’argent envoyé par la reine pour payer ses dettes, i, 153; a adressé de l’argent à Mme de Rouerke pour A.-C., ce dont sa mère s’informe, i, 215n. Catilina. Voir Prosper Crébillon. Catilina, Lucius Sergius : H. juge que des Catalinaires dont lui a parlé Delisle de Sales ne sont pas de Cicéron, iii, 369; les données historiques traditionnelles et récentes à son sujet, iii, 370n. Catinat, Nicolas : son nom est élogieusement cité dans De l’H., iii, 325n. Caton, dit l’Ancien ou le Censeur (Marcus Porcius Cato) : selon Schmid, H. a déclaré que “tous ceux qui ne pensent pas comme Caton sont des jean-foutres,” iii, 289r; La Roche prête à H. la pensée que, dans notre monde, on n’ose prononcer le nom de Caton, iv, 265. Catt, Henri Alexandre de, lecteur et secrétaire des commandements de Frédéric II : Grimm le prévient que seul Frédéric ii pourra décider H. à se fixer à Berlin, iii, 156, 158n; il reçoit H. dès son arrivée en Prusse, iii, 169; transmet à H. divers messages du roi de Prusse, iii, 172, 176, 222, 224n, 236; donne à H. “mille marques de bonté”, iii, 177; fait savoir que la personnalité d’H. plaît à Frédéric ii, iii, 178; invité à dîner à Berlin en même temps qu’H., iii, 189r; offre au marquis de Ripanti de lui vendre un exemplaire de L’E. annoté par Frédéric ii, iii, 192r; assure H., après son retour en France, du suffrage de tous ceux qui l’ont connu à Berlin, iii, 198; H. l’informe de ses démarches diplomatiques, iii, 227228; il relate à H. les circonstances de la mort de Trablaine de Candy, iii, 281; expose à H. les modalités d’une régie destinée à améliorer la perception des impôts en Prusse, iv, 379; remercie H. des peines qu’il se donne pour trouver un

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index “directeur de spectacles” pour Frédéric ii, et lui indique les conditions offertes à Dorat à ce sujet, iv, 384-385, 386-387, 388; raille la censure de Bélisaire, iv, 385; offre à H. de se charger de publier De l’H. à Berlin, iv, 387, 388; se demande si le siècle est vraiment “un siecle philosophe”, iv, 396. “Discours sur la vraie idée de la philosophie pratique” : l’auteur promet de l’envoyer à H., iii, 310; Mérian le lit à l’Académie des sciences de Berlin, iii, 311n. Catt, Ulrike Kühn, dame de, épouse du précédent : fait mille compliments à H., iv, 385, 387, 388n, 388, 396; Grimm la décrit “tournée à cette mélancolie douce qui ne [...] déplaît pas”, iv, 386n. Catuffe, Jean, libraire d’Amsterdam : selon V., il avait été volé par son beau-frère Saint-Hyacinthe, i, 27, 28n. Caulet, Jean de, évêque de Grenoble : l’avocat général le remercie d’un de ses mandements, et ils échangent des lettres à propos de L’E. et des autres mauvais livres, ii, 222r; ii, 251-252; défenseur des jésuites et érudit, ii, 252n. Caumont, Joseph de Seytres, marquis de : Dubuisson lui décrit les péripéties de l’affaire de la place de fermier général à pourvoir à la suite de la mort de Duché de Tournelles, iv, 282-283, 285-286, 286r; érudit, membre de plusieurs académies et fondateur d’un musée, iv, 284n. Cauterets (Hautes-Pyrénées) : Boullanger recourt à des eaux de Cauterets pour se soigner, iv, 331, 332n. Cavaignac, Marie Julie de Corancez, dame de : dépeint H. émoustillé par la beauté de sa mère, Élisabeth Romilly, iii, 154n; rapporte que, selon celle-ci, H. était impitoyable envers les braconniers, iv, 312r. Caveau, Société du : Collé et H. en sont membres, ii, 269n. Caveirac, abbé Jean Novi de Apologie de Louis XIV : V. demande à Thieriot de lui envoyer “cette abominable justification de la St-Bartelemy”, ii, 146r, 147n. Caylus, Anne Claude Philippe de Tubières, comte de : habitué de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n, 72n; présent à l’un de ces lundis avec Mme de G., qui le surnomme Blaise, i, 72; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n. Cinq Contes de fées : ouvrage à lui attribué, i, 149n, 156n. Caze de Juvincourt, Anne Nicolas Robert de, trésorier général des postes et fermier général : selon un rapport de police, il a été remplacé par H. pour l’entretien de la demoiselle Sixte, iv, 295r; “un de ces paillards honteux”, “fameux par sa dépense et par celle de sa femme”, iv, 298n. Cécrops, fondateur d’Athènes : évoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 331, 347n. Celse (Celsus), philosophe platonicien : selon l’archevêque de Paris, il combattait ouvertement le christianisme, ii, 314, 326n; blâmé ironiquement par V. pour avoir combattu “nos saintes vérités”, iii, 79, 81n.

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index Cénie. Voir Graffigny. le cens : le don d’un terrain à Mme H. lui est fait “à la charge du droit de cens”, iii, 475; ancien sens de ce terme, iii, 475n. Cérès : mentionnée par H. dans ses “Éclaircissements” comme étant l’une des sources de la sagesse d’Athènes, ii, 332, 342t. Céreste, Bufile Hyacinthe Toussaint, comte de, conseiller d’État : H. le mentionne dans ses lettres à Mme de Rochefort, dont il est l’oncle paternel, i, 290n, 297. La Certitude des preuves du christianisme. Voir Bergier. Cervantes, Michel de Don Quichotte : H. évoque l’un de ses thèmes dans une lettre à Mme H., i, 347n. César, Jules : dans ses “Éclaircissements”, H. illustre l’une de ses remarques par le fait que l’on ignorait le nom de César en Chine, ii, 336, 344t; selon Morellet, Mme H. est plus animée contre la noblesse et le clergé que ne le fut Brutus contre César, iv, 177. Chaillet, Jean Frédéric, colonel : correspondant de Keith, iii, 245n. Chaillot, village de : la présidente de Meinières y habite dans des pavillons dits “de la Visitation”, iii, 411, 411n; iv, 71, 72, 72n; B.F. annonce à Mme de Meinières qu’il compte s’y rendre, iv, 101. Chalon, Hardouin, comte de, beau-frère de Mme d’Andlau : est l’un des signataires du contrat de mariage de Geneviève Adélaïde H., iii, 418n. Chalon, Jeanne Françoise Aglaé d’Andlau, comtesse de, belle-sœur de Mme d’Andlau : iv, 11; est parmi les signataires du contrat de mariage de Geneviève Adélaïde H., iii, 418n; le comte de Ségur évoque les “réunions charmantes” qui avaient lieu chez elle, iv, 56n; se rend en visite à Londres avec son amant et futur mari, le duc de Coigny, iv, 100n. Châlons-sur-Marne : i, 59t; H. s’y trouve au début de 1739, et V., en route pour les Pays-Bas, lui propose qu’ils s’y rencontrent, i, 28n, 35n, 35, 36n. Chalut, Félix de, maître d’hôtel ordinaire de la reine : H. va lui demander en 1753 d’“exercer” pour lui comme maître d’hôtel de la reine, i, 307; maréchal de camp, i, 307n; part pour l’armée en mai 1758, ii, 35, 36. Chalut, Jacques, maître d’école à Rémalard : rend visite à H. et lui apprend qu’on veut “changer son cabinet”, iii, 52, 54n, 56. Chalut de Vérin, Geoffroy, trésorier général de la Dauphine, frère de Félix de Chalut : fermier général après 1754, i, 307n. Chambois : selon un rapport de police, il a payé une fouetteuse pour ses services, iv, 293r, 297n; ce personnage est probablement le marquis de Chambors, v, 35n. Chambon, Honoré, fermier général : H. lui succède dans sa charge de fermier général, iv, 285, 286n. Chambors, Yves Jean Baptiste de La Boissière, marquis de : tué par le Dauphin dans un accident de chasse, i, 342, 343n; H. s’en dit “fort faché”, i, 348; est

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index probablement le personnage visé dans le rapport de police précité (voir Chambois), iv, 293r; v, 35n. Chambre des communes : H. s’y rend pour assister à un débat sur l’imposition de droits de douane aux colonies américaines, iii, 99, 100n; H. décrit son fonctionnement à Mme H., iii, 119-120, 121n. Chambre syndicale de la Librairie : a renvoyé aux Cramer de Genève un ballot d’ouvrages qu’ils avaient expédié à Paris au libraire Merlin, iii, 264. Chamfort, Nicolas Sébastien Roch, dit : témoigne de la passion de Mlle Gaussin pour H., i, 253n; Mme d’Andlau accusée de se consoler avec lui, iv, 54, 56n; Mirabeau lui écrit au sujet d’un passage de L’E. relatif à Charles-Édouard Stuart, iv, 113; les demoiselles Alexander le rencontrent plusieurs fois chez Mme H., iv, 192, 195. Champagne : i, 30, 32n, 186; H. y fait une tournée en 1738, i, 12n, et s’y rend aussi en 1740 et 1741, i, 50, 59. Champbonin, Anne Antoinette Françoise Paulin, dame Du Raget de : V. envoie ses compliments à H., i, 30; confidente de Mme Du Châtelet et surnommée Gros Chat par V. i, 30, 30-31n; v, 41n. Champbonin, Jacques François Du Raget de, mari de la précédente : pensionné du roi après une carrière militaire, i, 30n. Champbonin, Louis Charles François Toussaint Du Raget de, fils des précédents : commissaire des guerres et gouverneur de Wassy, i, 31n; v, 41n. Champion de Cicé, Jérôme Marie, archevêque de Bordeaux : met Mme H. et les abbés Morellet et La Roche à contribution pour apprendre des nouvelles de B.F., iv, 143r; membre de l’assemblée des notables de 1787, iv, 155, 159n; va être en mesure de renouer connaissance avec lord Wycombe, iv, 167r; préside le sixième bureau de l’Assemblée nationale constituante, iv, 178n. Champnoir, lieutenant de prévost à Châtillon : H. sollicite en sa faveur le pardon d’un de ses amis, iv, 290. Changuion, Philip, secrétaire de l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris : H. le reçoit en 1766, iii, 247r, et le rencontre à nouveau chez d’Holbach, iii, 248r. “Chanson” (pour B.F.). Voir Morellet. Chanteheux, pavillon de (Lunéville) : i, 235, 236n. Chantilly : selon V., les jardins de son château sont moins beaux que ceux du château d’Aremberg, i, 37. Chapelain, Jean : V. cite une phrase de la comédie parodique Chapelain décoiffé d’une autre façon dirigée contre cet auteur, ii, 299n. Chappe d’Auteroche, abbé Jean, géographe Voyage en Sibérie : iii, 348; selon Diderot, cet ouvrage est mauvais, mesquin et absurde, iii, 350n. Characteristics of Men, Manners, Opinions and Times. Voir Shaftesbury.

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index Chardon, Jacques, imprimeur à Paris : Laurent Durand a été son prote, v, 51n. Le Charlatanisme philosophique. Voir Berthre de Bourniseaux. Charles iii, roi d’Espagne : précédemment roi de Naples, iii, 291n. Charles vii, empereur d’Allemagne : le baron de Preysing est maréchal de ses camps, i, 64n. Charles x. Voir Artois. Charles-Édouard Stuart, dit le Jeune Prétendant 1745-1746 : passe sa jeunesse en Italie, la quitte en 1743, et est autorisé à rester en France après l’échec de l’expédition française destinée à rétablir son père sur le trône de Grande-Bretagne, iii, 435n; v, 71-72n, 72n; son expédition en Écosse en 1745 et ses victoires, et la défaite que lui inflige le duc de Cumberland à la bataille de Culloden, v, 72-73n; erre de cachette en cachette, en Écosse, se déguise en femme à une occasion, échappe aux Anglais, et parvient à regagner la France, v, 76r. 1747-1784 : a peut-être correspondu avec H., i, 331, 332n; v, 48n; Daniel O’Conor a fréquenté ses partisans en France, iii, 113n; H. l’héberge à Paris au début des années 50, iii, 114r, 433, 434, et le reçoit à Voré, iii, 435n; relations visant à le dénigrer, iii, 432-434, 434-435r, et témoignages à l’effet contraire, iii, 435n; Mirabeau commente un passage de L’E. où H. mentionne un épisode de l’aventure du prince en Écosse, iv, 113-115, 115n, 115-116r; ignore un ordre de quitter la France, est arrêté à Paris et conduit en Savoie en 1748, v, 72n. Charleville : H. y séjourne en 1739, i, 23, 36, 37, et en 1741, i, 52n, 59, 59t. Charlot, chien de Mme de G. : i, 232-233, 233n. Charlotte Sophie de Mecklembourg-Strelitz, reine de Grande-Bretagne : selon Moriencourt, le roi et elle-même désirent recevoir H. à Londres, iii, 67, 68n; reçoit H., iii, 92, 93n, 95; Huntingdon ne doute pas qu’elle serait charmée d’entendre Mozart, iii, 124, 126n. Charmant. Voir La Rougère. Charolais, Charles de Bourbon-Condé, comte de : iv, 283r. Charpentier, François, dit La France, domestique de Mme H. : iii, 26, 27n. Charpentier, Marin, garde-chasse à Voré : H. entend qu’il nettoie ses fusils, ii, 53, 53n. Charsonville, Jean Adrien Martinet de, cousin d’H. : est l’un des deux héritiers de Diest, iii, 122n, 135n, 137, 138n, 139, 140-141, 143n; assiste à l’inhumation de la mère d’H., iii, 280n, et à celle d’H., iii, 377n; iv, 248; est l’un des signataires des contrats de mariage respectifs des filles d’H., iii, 418n; iv, 249. Chartres, Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de : Prescott avait dessiné ses jardins du parc de Saint-Leu, iv, 46n; Blaikie refait pour lui le parc Monceau, iv, 73n.

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index Chastellux, François Jean, chevalier, puis marquis de, colonel d’infanterie et homme de lettres 1759-1760 : Stewart le mentionne comme étant l’une des personnes liées d’amitié avec H., ii, 243r; fustige la pièce Les Philosophes, “qui attaque tous ceux qui font honeur à la nation”, ii, 276; v, 57n, et dénonce dans la Gazette des Pays-Bas sa froideur et son manque d’intérêt, v, 56n; informe H. de la teneur étrange du discours de Gottsched mis en préliminaire à la traduction en allemand de L’E., iv, 351-352, 353n, 354-355; publie dans le Journal étranger un article sur les qualités d’un général et un autre sur la versification, iv, 355, 356n. 1762-1786 : sollicite l’appui d’H. pour la candidature de l’abbé Arnaud à l’Académie des inscriptions, iii, 34, 35n; selon Schmid, Mme H. aurait déclaré que Chastellux cherchait à devenir son amant, iii, 35n; H. lui dit louer un ouvrage de Boullanger, lui envoie une lettre à remettre à d’Arnaud, et l’invite à lui rendre visite à Voré, iii, 38-39; reçu par H. en 1766, iii, 247r; informe Hume des déplacements de Mme H., iii, 248r, lui transmet le souvenir de ses amis, iii, 284r, et donne à Wilkes des nouvelles de la santé des H., iii, 289r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; pleure la mort d’H., iii, 386; ses sentiments d’estime pour le comte de Shelburne sont transmis à celui-ci par Morellet, iv, 144; est reconnaissant à H. de ne pas avoir entravé l’admission d’Arnaud à l’Académie des inscriptions, l’informe des mesures prises par le parlement de Bretagne contre les jésuites, et évoque le danger de perte de la Martinique, iv, 366-367, 368n. Éloge de M. Helvétius : est jugé “obscur et embarrassé” par La Harpe, iii, 422423r; y figure une anecdote sur Maupertuis, qu’H. a observé vêtu de façon grotesque mais cajolé par les dames, iii, 460n. Chateaubriand, François René, vicomte de : dénigre avec hauteur l’œuvre d’H. et profère des allégations médisantes sur sa vie personnelle, iv, 295r. Châtelet, le : accorde à Nicolas de La Garde sa demande d’interdiction de sa femme, iii, 213n; iv, 124n; émet un jugement dans un litige opposant Mme d’Andlau à sa sœur, iv, 109r. Chaulnes, Anne Josèphe Bonnier de La Mosson, duchesse de, ancienne maîtresse d’H. : H. se rend à un dîner à Londres en compagnie du fils de celle-ci, iii, 104n. Chaumeix d’Orléans, Abraham Joseph de : est l’objet des railleries de V. dans Les Que, ii, 281, 282n, dans Le Pauvre Diable, ii, 286n, ainsi que dans ses lettres à H., ii, 292; iii, 79; est la cible du Mémoire pour Abraham Chaumeix, ii, 282n, v, 57n; des notes manuscrites de V. le visent, v, 57n. Préjugés légitimes contre l’“Encyclopédie” : ii, 134, 134n, 152; Passionei et Torrigiani félicitent l’auteur pour les premiers volumes parus, ii, 177r, 225n; le Journal de Trévoux en publie un examen, ii, 208n; Malesherbes s’y réfère pour

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index inviter Mme H. à ne pas en tenir compte, ii, 262, 263n, et écrit à Le Roy au même sujet, ii, 265; Trublet croit que l’abbé de Lignac est leur véritable auteur, iv, 320, 320n. Chaumont. Voir La Galaizière; Leray; Lucé; Mareil. Chauvelin, abbé Henri Philippe, conseiller au Parlement : c’est peut-être à lui qu’H. demande de l’informer des suites de l’affaire de L’E. auxquelles il peut s’attendre, ii, 106; v, 51n; hostile aux jésuites, favorable aux jansénistes, mais apprécie le théâtre et les plaisirs, ii, 106-107n; donné faussement par La Roche comme destinataire d’une lettre qu’H. avait adressée à l’avocat général, ii, 193t, 193n; s’occupe de la transmission de la requête d’H. au Parlement, ii, 201; v, 53n; appuie la demande d’H. relativement à la succession de Diest, iii, 141; destinataire d’une lettre apocryphe d’H. fabriquée par La Roche, v, 108-109. Chavannes, Jacques de, conseiller au Parlement : est l’un des conseillers ayant annoncé à Tercier le jugement du Parlement, ii, 228, 233n. Chavotier, Jean-Baptiste : régisseur de Lumigny, i, 301, 302n; iii, 200-201, 201n; procureur fiscal de la justice à Lumigny, ii, 14n. Chavotier, Marie-Jeanne. Voir Dupont. Le Chef d’œuvre d’un inconnu, poème découvert [...] par M. le docteur Chrisostome Matanasius. Voir Saint-Hyacinthe. Chénier, André : guillotiné en 1794 en même temps que Roucher, iv, 84n, 200r. Chenoise, Louise Marguerite de Castille-. Voir Langlois de La Fortelle. Chenoise, Marie Madeleine Charlotte de Castille- : H. lui rend visite, iii, 61, 62n; elle reste auprès de Mme H. pendant le séjour d’H. en Angleterre, iii, 62n, 115, 118, 120, 123, 127, 131, 132, 133, 134, 136, 138, et pendant son séjour en Prusse, iii, 62n, 172-173, 178, 179, 183, 187, 189; H. la rencontre à un dîner chez d’Holbach, iii, 139; H. lui écrit, iii, 141, 178; est présente à une réunion où Mme de Meinières fait lecture de vers de Devaux, iii, 305. Chéron, Charles François (1724-1797), artiste lorrain : est l’un des visiteurs de Mme de G. qui sont tombés amoureux d’A.-C. à qui il “faisoit des yeux [...] comme un chat qui foire dans le charbon”, i, 228n; fait un portrait à l’aquarelle de Devaux, v, 43-44n. Chesterfield, Philip Dormer Stanhope, comte de : H. cite dans De l’E. une lettre de lui à di Guasco relative aux raisons de la faiblesse de l’expression dans De l’Esprit des lois, ii, 127, 127n. Chevalier. Voir Pierre Maurice. Chevalier, Henry Godillon, major de la Bastille : Morellet lui écrit pour décliner la paternité du Mémoire pour Abraham Chaumeix, v, 57n. Cheverny, Jean Nicolas Dufort, comte de. Mémoires : l’auteur y parle d’un projet de marier Élisabeth Charlotte H. et Tavernier de Boullongne de Magnanville, iii, 334r.

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index Chevreuse, Henriette Nicole d’Egmont-Pignatelli, duchesse de : marraine dans la cérémonie de la nomination d’une cloche à Notre-Dame, v, 13n. Chevreuse, Marie Charles Louis d’Albert de Luynes, duc de : gouverneur de Paris en 1765, v, 13n. le Chien. Voir Liébault. Chimay, Alexandre Gabriel Joseph d’Alsace-Hénin-Liétard, marquis de La Verre et prince de : i, 278n. Chimay, Gabrielle Françoise de Beauvau-Craon, princesse de : s’oppose à ce que sa fille épouse le comte de Caraman, i, 258n; le père d’H. désire aller la voir en 1751, i, 276, 278n. Chimay. Voir aussi Caraman. Chine : i, 292; H. illustre une de ses remarques dans ses “Éclaircissements” par le fait que l’on ignorait le nom de César en Chine, ii, 336, 344t; H. se demande si le Chinois “couche plus souvent avec une femme qu’un European” et “en quel endroit de la Chine [ils sont] si forts”, iii, 151-152. Chodowiecki, Daniel Nicolas (1726-1801) : auteur d’un tableau de Frédéric ii, iii, 184. Choffard, Pierre Philippe (1730-1809) : Grimm prie H. de transporter à Leipzig des vignettes dues à Choffard, v, 64n. Choiseul, Étienne François, duc de 1751-1758 : remplace Bernis aux Affaires étrangères en 1758, ii, 24n, après avoir été ambassadeur à Vienne, ii, 235n; ami intime de l’abbé Barthélemy, ii, 52n; Bernis lui dit apprécier le travail de Tercier, ii, 60n; déteste le Dauphin pour son étroite piété et son attachement aux jésuites, ii, 107n; intervient auprès de Saint-Florentin pour faire engager le Parlement à cesser toutes poursuites contre De l’E., ii, 157r, 163, 165, 166; la comtesse de Forcalquier déteste les esprits forts qui l’entourent, ii, 158n; sa carrière politique de douze ans, au cours de laquelle il est l’objet de la haine du parti dévot à la cour, ii, 165n; le Parlement fait droit à sa requête de modération envers H., ii, 166, 166r; Gualtieri rapporte les plaintes de certains que les liens familiaux entre Choiseul et H. n’incitent le Parlement à ne pas sévir contre De l’E., ii, 166r; le nonce se plaint à lui de la facilité avec laquelle s’impriment des livres coupables, et dit avoir reçu de lui l’assurance qu’il n’existait aucune école d’athéisme formel, ii, 178n; témoin en 1751 au mariage d’A.-C., v, 15. 1759-1760 : a probablement dicté la troisième rétractation d’H., ii, 192, 193n; est partie à toute la procédure concernant la rétractation de Tercier, ii, 198, 202, 203, 226, 229-230n; reçoit sans commentaire le bref pontifical contre De l’E., ii, 211r, et n’exprime qu’une approbation de circonstance à la suite de la condamnation de L’E. par le Parlement, ii, 220r; annonce à Tercier qu’il perd sa place de premier commis des Affaires étrangères, ii, 229n, 234; de Broglie

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index dit à Louis xv craindre que Choiseul ne soit au courant de la correspondance secrète, ii, 235, et Louis xv le rassure à ce sujet, en ajoutant qu’il ne connaît ni ne veut connaître que son secrétaire d’État, ii, 236; Tercier lui remet un mémoire en vue d’obtenir du roi des dédommagements, ii, 238, 239r, et attribue ses déboires à ce qu’H. a été protégé par Choiseul, ii, 244, 245n, 384, 425-426; H. rapporte que, selon Mme de Scieux, Choiseul ne pouvait rien faire contre le pouvoir des jésuites, ii, 273-274; parrain de Béatrix H., ii, 294n; iii, 465, 467n; V. se dit assuré que Choiseul le protège, ii, 299; connaissait fort bien le rôle de Tercier dans la correspondance secrète, ii, 429n. 1761-1764 : H. espère obtenir son aide pour se faire restituer sa charge de maître d’hôtel de la reine, iii, 24, 25n, 51, 53n; H. charge Mme H. de faire savoir à Choiseul combien il lui est attaché, iii, 51; reçoit Mme H. à Versailles en 1762, iii, 58; Guerchy confie à H. une lettre pour lui, iii, 136, 136-137n; a envoyé des secours financiers à la Martinique, iv, 366, et quelques renforts, iii, 368n; met un appartement à la disposition de Stanley dans sa maison de Compiègne, iv, 373n. 1765 : selon H., Frédéric ii loue Choiseul d’avoir fait le pacte de famille, iii, 180, 181n, et entretient à son égard des sentiments très favorables, iii, 196, 199, 202; correspondances et contacts d’H. avec lui et Praslin au sujet d’un rétablissement des relations diplomatiques entre la France et la Prusse, iii, 181182r, 193-194; Frédéric ii charge H. d’une “commission” pour Choiseul, iii, 190, 191n, 192; H. rend compte à Choiseul et à Praslin de son voyage en Prusse et confère avec eux, iii, 198, 199n, 199, 200, 201n, 202, 220-222, 222, 222-224; sa parenté avec le duc de Praslin, iii, 200n; H. informe Frédéric ii et de Catt de ses entrevues avec Choiseul et Praslin, iii, 202, 215, 228; H. l’informe qu’il a demandé à Praslin des passeports pour les fermiers généraux français devant se rendre en Prusse, iii, 238; H. souligne un passage d’une lettre de Catt avec l’intention probable de le montrer à Choiseul et à Praslin, iv, 380t. 1766-1772 : met fin au privilège de la Compagnie des Indes, iii, 319-320n; selon un ami d’H., “tout le monde” est persuadé qu’il a suscité la guerre russoturque, iii, 348; lui et V. avaient essayé de faire de Versoix une ville rivale de Genève, iii, 409n; aurait été indigné du parti pris par V. en faveur du roi et contre les parlements, d’où accusations d’ingratitude envers Choiseul lancées contre V. et protestations de V., iii, 407, 409-410n; Ill., ii, 164. Choiseul-Meuse, Béatrix Clémentine Désirée Du Han de Martigny, comtesse de : surnommée la Plote par Mme de G., elle se présente chez Mme de G. avec Élisabeth de Ligniville pour lui annoncer le mariage de celle-ci, i, 266n; le père d’H. demande son adresse pour aller lui rendre visite, i, 276; est chanoinesse à Nivelle, i, 278n.

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index Choiseul-Meuse, François Honoré, comte de : i, 278n. Choiseul-Praslin, hôtel de : nouveau nom donné en 1765 à l’hôtel de Belle-Isle, iii, 235n. Choiseul-Stainville, Léopold Charles de, vicaire général de Châlons-sur-Marne : H. mentionne à Mme H. qu’il est l’“amy de notre amy” Pluquet et qu’il vient d’obtenir “une bonne abbaye”, ii, 10; cette abbaye est celle de Saint-Arnoul, à Metz, ii, 12n. Choisy : Machault s’y rend, de sorte qu’H. ne peut le rencontrer, i, 269. Chomel, Jean Baptiste Louis, chirurgien du roi : entretient le médecin Bagard de la santé de Mme de G., ii, 148n. Chomel, Louis Denis, notaire : Mme H. invoque l’intérêt de ce voisin en même temps que le sien propre pour obtenir du roi le don d’un terrain à Auteuil, iii, 430r, 462r, 475n; iv, 3n. Choppin d’Arnouville, René, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Les Choses comme on doit les voir. Voir Bastide. Chouvalov, Ivan Ivanovitch : exprime à H. son admiration pour lui et pour De l’E., ii, 291-292; iv, 357; est un zélé protecteur des lettres, selon V., ii, 292n, et selon le baron de Breteuil “le plus grand seigneur de ce pays, et le plus instruit”, ii, 297; doute un peu du succès de ses efforts pour promouvoir les sciences et les arts, et H. lui répond en soulignant la nécessité “d’accorder une certaine liberté aux écrivains”, iii, 15, 17-18, 18t; il décrit les négligences et autres causes qui ont ralenti le progrès des sciences et des arts en Russie, et se dit flatté de l’estime d’H. et de V., iii, 22-23; correspond fréquemment avec V. depuis 1757, iii, 2324n; ayant appris la mort de l’impératrice Élisabeth Petrovna, H. lui dit souhaiter que dans l’intérêt des “progres de l’esprit humain”, il conserve le même crédit auprès du nouveau tsar, iii, 43-44, 44-45n; H. lui dit se réjouir de la faveur que Catherine ii accorde aux savants, iii, 63-64; est écarté de la cour en 1763 et ne revient en Russie qu’en 1777, iii, 64r; reçu par Mme Geoffrin en 1766, iii, 248r; Ill., iii, 16. Chrétien, abbé Michel, censeur royal : approuve en 1769 De la Philosophie de la nature après de nombreuses corrections, iii, 343n; Delisle de Sales l’informe qu’il est en pension à Paris, iii, 370n. Christian vii, roi de Danemark et de Norvège : se rend en visite en Angleterre et en France en 1768, iii, 302n; donne à Paris une réception au “corps des philosophes”, iii, 303r. Le Christianisme dévoilé. Voir d’Holbach. Chrysostome, saint Jean : l’archevêque de Paris fournit dans son Mandement des traductions fort libres de ses écrits, ii, 319, 320, 324. Chute, John : Walpole lui envoie une copie de sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n.

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index Cicéron (Marcus Tullius Cicero) : iii, 21; A.-C. se fait envoyer par l’abbé de La Chataigneraye des traductions de ses ouvrages, i, 185, 187n, 202, 203n, 204, 206, 208, 210, 211n; d’après V., il est de ceux dont les idées ont été infiniment plus osées que celles d’H., ii, 287; selon La Roche, les Romains d’aujourd’hui n’ont pas les vertus d’un homme tel que Cicéron, iv, 269. De Amicitia : ii, 363; De Finibus bonorum et malorum : ii, 318; De Natura deorum : i, 204, 208, 210, 211n; De Senectute : v, 9n; Lettres à Atticus : i, 187n, 202, 203n; Orationes in Antonium (Philippiques) : ii, 346t; Orationes in Catilinam : ii, 346t; iii, 337n. Cideville, Pierre Robert Le Cornier de : V. lui recommande H. et confie à celui-ci un paquet pour lui, i, 52n; V. l’invite à lui rendre visite à Bruxelles, i, 56r; il pense que “le traité d’Helvétius sur l’esprit n’en montre guères,” et est un rabâchage de ce qu’a dit Montesquieu, ii, 124r. Cinq-Cents, Conseil des : le 19 Brumaire, les grenadiers de Murat en expulsent les récalcitrants qui demandent la mise hors la loi de Bonaparte, on y ramène ceux de ses membres qu’on peut trouver, puis Cabanis y prononce un discours, iv, 227-228r. Cinq Contes de fées. Voir Bout-du-Banc; Caylus; Graffigny. Cinquième Livre. Voir Rabelais. cipollata : terme employé par de Brosses pour qualifier De l’E., ii, 123; les sens qu’il revêt, ii, 123n; v, 52n. Cirey : V. y invite H. en juillet 1738, i, 7, et il s’y rend en visite en août, i, 8, 12n; V. l’invite à y revenir, i, 9, 9n, 27, 29-30, 30n; V. s’y trouve en décembre 1738 et en 1739, i, 14, 20, 24, et croit à tort qu’H. s’apprête à y revenir, i, 26, 26n; V. songe à y passer une partie de l’hiver de 1750, i, 50; H. y séjourne en mai 1740, puis en mai 1741, i, 51, 52n; V. espère l’y voir à nouveau en 1741, i, 58; Mme de G. y avait séjourné en 1738, i, 61n. Clairaut, Alexis Claude, mathématicien : H. écrit à l’abbé Le Blanc avoir le plaisir de parler de Buffon avec lui, i, 43; iv, 289, 289n; accompagne Maupertuis en Laponie, i, 43n; Diderot le cite parmi les personnes qui le protègent et l’estiment, ii, 427n. Clairon, Claire Hippolyte Josèphe Legris de Latude, dite Mlle, comédienne : la chute d’Aménophis fait presque s’évanouir H. dans la loge de Mlle Clairon, i, 258, 259n; avis qu’elle donne à Saurin de retirer son Aménophis, i, 259r; son excommunication est critiquée dans l’ouvrage d’un avocat au Parlement, iii, 13, 14-15n; joue sur la scène du théâtre de V. à Ferney, iii, 232, 232n. Claparède, David : attaque, dans ses Considérations sur les miracles, les idées exprimées par Rousseau dans ses Lettres de la montagne, et est attaqué à son tour par V. dans ses Questions sur les miracles, iii, 258n. La Clef du cabinet des souverains, périodique : Roussel y publie une Notice sur Mme Helvétius, dont le comte de Mun recommande la lecture, iv, 233, 235-236n.

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index Clément xiii (Carlo Rezzonico) : apprécie beaucoup l’action de la cour de France contre De l’E., ii, 86r; une réunion de la Congrégation du Saint-Office se tient en sa présence au sujet de L’E. en janvier 1759, et il émet ensuite une condamnation de L’E. par un bref spécial, ii, 177r, 186, 209n, 211r, 240, 403; le texte de celle-ci, ii, 385-388; Ill., ii, 386; veut voir refréner la liberté de penser et d’écrire en matière de religion, ii, 148, 149n; félicite la Faculté de théologie de sa censure de L’E., ii, 257, 258r; Ill., ii, 210. Clément, Alexandre Julien, conseiller au Parlement : a fait bâtir le château de Feillet, ii, 26n; iii, 140n. Clément, abbé Augustin Jean Charles, trésorier de la cathédrale d’Auxerre : fait l’éloge de Chaumeix, ii, 135r; lui et Passionei s’entretiennent d’H., ii, 216, 217n; l’évêque de Soissons lui exprime son animosité envers H., ii, 220n. Clément, Pierre, journaliste : décrit l’émoi causé par la beauté de Mlle Hélie, v, 44n. Clément d’Alexandrie (Titus Flavius Clemens), apologiste chrétien : l’archevêque de Paris cite des passages de ses œuvres dans son Mandement, ii, 314, 315, 326n. Clément de Feillet, Ambroise Julien, conseiller au Parlement : vend le château de Feillet à H., ii, 26n, 140n; renseigne H. sur le déroulement du procès de l’hermite Cordier, ii, 47, 47n; H. lui rend visite en 1764, iii, 139. Clerc, Nicolas Gabriel : correspondant de Diderot, v, 193. Clerke, Robert, colonel écossais : H. l’appelle “ce maudit general Clarke” et semble irrité qu’il s’éternise à Paris, iii, 101, 102n. Clos-Gorgeau, rue du : ancienne rue qui débouchait sur la rue Sainte-Anne à proximité de l’hôtel Helvétius, i, 343, 343n. Cochin, Augustin Henri, conseiller au Parlement : est l’un des conseillers ayant annoncé à Tercier le jugement du Parlement relatif à De l’E., ii, 228, 233n. Cochin, Charles Nicolas : iii, 302n, auteur d’un dessin de Turgot, iv, 29. Cochin, Henri, célèbre avocat, père d’Augustin Henri : ii, 233n; cité dans les “Éclaircissements” d’H., ii, 346t, 350n. Coco, pigeon de Mme H. : iv, 132, 137n. Code de la nature. Voir Morelly. Coëtlogon, famille noble de Bretagne. Voir Cologon. Coigny, Ange Augustin Gabriel de Franquetot, comte de : se rend en visite à Londres avec le comte et la comtesse d’Andlau, iv, 100n. Coigny, Louise Marthe de Conflans, marquise de : se rend en visite à Londres avec le comte et la comtesse d’Andlau, iv, 100n. Coigny, Marie François Henri de Franquetot, duc de : amant et futur mari de la comtesse de Chalon, il se rend en visite à Londres avec elle et son frère, le comte d’Andlau, iv, 100n; procure à B.F. une litière de la reine pour qu’il gagne Le Havre, iv, 121n, 123; maréchal de France, député aux États généraux, puis en service dans l’armée de Condé, iv, 123-124n.

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index Colbert, Jean-Baptiste, ministre de Louis xiv : fait fusionner les petites compagnies coloniales en deux grandes entreprises nationales, iii, 319n; Turgot tire de L’E. des raisons de le critiquer ainsi que ses panégyristes, iii, 463. Cole, William : Walpole lui envoie une copie de sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n. les Colines : personnages reçus par Mme H., iv, 203. Colinot, André Pensés-y bien, courtes réflexions sur les quatre fins et le purgatoire : raillé par V., iii, 79, 81n. Collé, Charles, auteur dramatique : commente la réaction de Machault à la démission d’H. de sa place de fermier général, i, 251-252n; selon lui, H. et Marivaux ont conseillé à Saurin de laisser jouer Aménophis au moins une fois de plus, i, 259r; affirme que Tercier avait lu De l’E. attentivement, ii, 81n; est parmi ceux qui ont blâmé les rétractations d’H., ii, 128n; H. dîne chez lui avec Stanley, ii, 151n; juge sévèrement la personnalité de l’abbé Trublet, qu’il accuse d’être “l’espion des jésuites”, et son article sur De l’E., ii, 263r; prête à Mme H. “un caractere fort et plein de sentiment”, ii, 268; membre de la société du Caveau, ii, 269n; croit qu’H. est joué sous le nom de Cydalise dans Les Philosophes, ii, 276n. Collège Louis-le-Grand : H. y avait peut-être côtoyé le prince de Conti, ii, 137n; Fardel de Daix indique à H. qu’il l’y avait vu entre 1729 et 1731, ii, 171; H. mentionne y avoir été élevé, ii, 183. Collin, Charles Jacques, homme de confiance de Mme de Pompadour : ii, 265n; a constitué un recueil de pièces concernant l’affaire de L’E., ii, 62t, 62-63r; H. lui demande de lui faire savoir “ce qui se passe à Versailles” à son sujet et s’il est à l’abri de “la haine théologique”, ii, 107n, 107; joue un rôle d’intermédiaire entre H. et Mme de Pompadour, ii, 109n; H. s’enquiert auprès de lui des positions de Berryer et du Dauphin à son égard, ii, 118-119; Mme H. a tenté en vain de le voir pour le remercier, ii, 173, 174n; H. lui adresse des témoignages propres à justifier la protection que Mme de Pompadour lui accorde, ii, 269, 270n, 271272, 273-274; iii, 5-6; il fait parvenir à H. une lettre envoyée par Plesse à Mme de Scieux, ii, 271t, 271n; H. lui exprime son inquiétude de la décision de suspendre le paiement des rescriptions et des billets de ferme, ii, 272; H. l’informe des intrigues de Mme de Scieux, ii, 273-274. Collins, Anthony, philosophe anglais : V. feint de s’indigner que tout le monde pense comme lui en matière de religion, iii, 79, 81n. Recherches philosophiques sur la liberté de l’homme : citées par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 394, 422n. Cologon, Philippe de, gentilhomme de la Maison du roi au xviie siècle : H. dit en 1757 avoir rencontré une “Mde de Cologon”, ii, 10, 10n.

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index Combault d’Auteuil, Adrienne Claire Julie de Mun, dame, fille unique d’Élisabeth Charlotte H. : iii, 419n; iv, 130n; sa naissance, iv, 50n, son mariage, iv, 219r, et son décès, iii, 419n; iv, 26n, 219r. Combault d’Auteuil, Alexandre, mari de la précédente : iv, 219r. Comédie-Française ou Théâtre-Français : Pièces qui y sont représentées : Les Trois Rivaux, comédie de Saurin, i, 64n; Aménophis, tragédie de Saurin, qui connaît une chute, i, 258, 259n; Timoléon, tragédie de La Harpe, qu’H. voit en 1764, iii, 141, 142n; L’Orpheline léguée, comédie de Saurin, donnée à Fontainebleau, iii, 242r; Philoctète, que les comédiens viennent jouer à Auteuil chez Mme H., iv, 155, 156n, 156-157n. Comédie-Italienne ou Théâtre-Italien : i, 4n; Mme de G. y voit Le Jeu de l’amour et du hasard, i, 63; ses représentations ont lieu à l’Hôtel de Bourgogne, i, 64n; H. y voit Les Amants de village, de Riccoboni, en 1764, iii, 141, 142n, et La Bergère des Alpes, de Marmontel, en 1766, iii, 248r. Commentaire sur le livre “Des Délits et des peines”, par un avocat de province. Voir Voltaire. Commentaires sur Corneille. Voir Voltaire. Commission des réguliers : créée en 1766 par arrêts du Conseil pour exercer un contrôle sur les activités des capucins, v, 8-9n. Compagnie des Indes : Mme de Barbarat y place de l’argent pour A.-C., i, 237, 238n; suppression de son monopole, iii, 319-320n; le banquier Panchaud fait faillite lors de la chute de la Compagnie, iii, 328n. Comparaison de l’impôt de France avec celui d’Angleterre. Voir Brühl zu Martinskirch. Comparet, Jean-Antoine : Rousseau rédige à son intention une lettre où il exprime son intention de s’en prendre à De l’E., iii, 77n. Compiègne : iii, 220, 221; le père d’H. y séjourne avec la cour en 1751, i, 271r, 275, et songe à l’y rejoindre en 1755, bien qu’il soit malade, i, 318, 319n, 328n, 329, 330n; H. s’y rend afin de solliciter une pension pour sa mère, i, 335, 335n, 337, 337n; Choiseul y possède une maison qu’il prête à Stanley, iv, 373n; deux traités relatifs à la Corse (1756 et 1764) y sont signés entre la France et Gênes, v, 61-62n. Compte rendu des constitutions des jésuites. Voir La Chalotais. Le Comte de Fiesque. Voir Helvétius. Comtois, chat de Mme H. : iv, 137r. concetto : terme employé par Frédéric ii et par Voltaire, iii, 448; les sens qu’il revêt, iii, 448n. Condillac, abbé Étienne Bonnot de : invité à Voré en 1755, i, 349, 349n; H. commet une “imprudence” en lui parlant d’une brouille entre Mme H. et Mably, ii, 5; est en 1765 le précepteur du duc Ferdinand de Parme, iii, 235n; invité à une

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index réception du roi de Danemark, iii, 303r; est un ami de Mme de Vassé, qui meurt d’un cancer chez lui, iii, 304n; donne en 1776 son adresse comme étant “chez Mme H. à Auteuil”, et Adams le voit chez elle, iv, 18r, 19n; est peut-être l’un des petits abbés que Brillon de Jouy dit fréquenter Mme H., iv, 142, 143n; prend soin de Mlle Ferrand, gravement malade, et la loue dans la préface de son Traité des sensations, v, 73n. Cours d’étude pour l’instruction du prince de Parme : iv, 19n; Traité des sensations : dédié à la comtesse de Vassé, i, 292n; sa condamnation semble avoir été envisagée en 1759, ii, 376t; Ill., ii, 377. Condorcet, Marie Jean Antoine Nicolas Caritat, marquis de : a inscrit des notes marginales dans des lettres de V., ii, 173t; iii, 426t; Le B. ne lui a fait “nulle plaisir”, étant “mortellement ennuyeux”, iii, 420, 422r; dit à Turgot avoir été très content de l’Essai de Saint-Lambert, bien que le trouvant un peu trop flatteur et estimant qu’il ne peut regarder H. comme “un grand génie”, mais ajoute que De l’E. se lit avec plaisir, iii, 422n, 422r; il échange avec Turgot des “professions de foi” au sujet de L’E., et trouve excessive la sévérité de Turgot envers l’ouvrage et lui soutient que c’est “un bon livre”, iii, 459, tout en désapprouvant certaines idées d’H. et en en cautionnant d’autres, iv, 403-404, et Turgot lui répond par de longues critiques de L’E. et de son auteur, iii, 462-466, 469; annonce à Turgot la condamnation de L’H. par le Parlement, iii, 461n; Turgot “t[ient] conseil” avec lui au sujet d’un projet de lettre, iv, 53r; opte pour qu’on inflige au roi la peine la plus grave qui ne soit pas la mort, iv, 207n; s’empoisonne en prison en 1794, iv, 212r; Ill., iv, 213. Almanach anti-superstitieux : contient une notice nécrologique sur H. avec des réflexions sur De l’H. et l’affirmation que sa préface “evidemment n’est pas de M. Helvetius”, v, 73-75r, 75-76n. Confédération de Bar : les patriotes polonais forment ce groupement en 1770 en réaction à l’interventionnisme russe, iii, 324n. Les Confessions de Mme la comtesse de ***, écrites par elle-même : A.-C. les lit mais les trouve “malle ecrite”, i, 183, 183n. Les Confessions du comte de ***. Voir Duclos. Conflans (Seine) : Mme de G. s’apprête à y aller voir l’archevêque de Paris au sujet du mariage d’A.-C., i, 282, mais cela se révèle inutile alors qu’elle est en chemin, i, 283; lieu d’exil de Christophe de Beaumont, i, 282n. Conflans, Hubert de Brienne, comte de : commandant d’escadre, ii, 143n. Confucius : V. salue H. “en Platon, en Confucius”, ii, 290. Conseil des finances : H. se pourvoit devant lui pour obtenir l’agrément de construire une forge, iii, 101, 105, 106n. Conseils à ma fille. Voir Bouilly. Conseils à un journaliste. Voir Voltaire.

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index Le Conservateur : Dreux Du Radier y publie une longue critique contre De l’E. en forme de lettre, v, 60n. Considérations sur les miracles. Voir Claparède. Constant-Rebecque, François Marc Samuel de, mari de la suivante : iii, 25n. Constant-Rebecque, Françoise Charlotte Pictet, dame de : informe son mari d’un détournement de fonds commis à Berne par Mingard, iii, 25n. Constitution civile du clergé : Loménie de Brienne lui prête serment, iv, 164n; instituée par décret et signée par Louis xvi à son corps défendant, iv, 185n, 200n; la rupture qu’elle crée avec le Saint-Siège, iv, 207n. Contault, Adrien Henri, directeur des fermes du Berry, mari de la suivante : v, 27n. Contault, Marie-Jeanne Quinault, dame : fille de Jean Baptiste Maurice Quinault et nièce de Jeanne Françoise Quinault, v, 27n. Contes. Voir La Fontaine. Contes moraux. Voir Marmontel. Conti, Louis François de Bourbon, prince de : V, 48n; Tercier lui succède au secret du roi en 1756, ii, 103, où il a servi vingt-cinq ans, ii, 103n; H. dit avoir des obligations envers lui et va aller le voir, ii, 136, 141; écarté de la cour en 1757, athée notoire et protecteur des hommes de lettres, ii, 137n; compte parmi les amis de la baronne Hervey, ii, 151n; sa mort, iv, 46n. Conti, Louis François Joseph de Bourbon-, fils du précédent. Voir La Marche. la Convention : supprime les droits seigneuriaux en 1793, iv, 196n; vote la mort du roi, iv, 207n; ordonne l’arrestation de Condorcet, iv, 212r; la comtesse de Mun adresse des suppliques à son président, iv, 217n. Conway, Henry Seymour, général et homme politique anglais : H. lui rend visite, iii, 102n; selon H., il est “toujours à la tete des affaires” de Grande-Bretagne, iii, 236, 237n; Walpole lui envoie une copie de sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 248-249, 250n; devient en 1766 secrétaire d’État chargé du “Northern Department”, iii, 287n; Hume le prie de demander à George iii une pension pour Rousseau, iv, 399n. Coqueley de Chaussepierre, Charles Georges, censeur royal : se fait l’écho de l’offre de l’abbé de La Porte à H. d’insérer des remarques dans L’Observateur littéraire, ii, 169n; incarcéré à Vincennes pour avoir approuvé l’Histoire de Jean Sobieski, de l’abbé Coyer, iii, 10, 11n. Corancez, Élisabeth Jeanne Pierrette Romilly, dame de (1744-1814) : H. était émoustillé par sa beauté, selon sa fille, iii, 154n; elle décrivait H. comme impitoyable envers les braconniers, toujours selon sa fille, iv, 312r; accompagne son mari à Voré, iv, 384n. Corancez, Guillaume Olivier de, mari de la précédente : iv, 384t; rend visite à H. à Voré, iv, 384n; fait fortune dans l’administration des fermes, fonde le Journal de Paris, et est fort lié avec les philosophes, iv, 384n.

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index Corbay, Jean-Baptiste, procureur fiscal de la haute justice de Feillet et receveur des domaines de Voré et de Feillet : i, 347, 347n, 348; iii, 60; mène l’enquête sur le meurtre de l’hermite Cordier, ii, 15n; sa mort, v, 49n. Corbay, Marguerite Pauline Desvignes, veuve du précédent : les filles d’H. lui font une pension à la mort de leur père, i, 347n. Corberon, Marie Daniel Bourrée, chevalier de, ambassadeur de France en Russie : se fait l’écho de l’engouement dont De l’E. est l’objet en Russie, iii, 451r; v, 33r. Corbières, Anne Marie Olympe Quinault, dame de : nièce de Jeanne Françoise Quinault, v, 27n. Corbières, Pierre Laurent Audibert de, secrétaire du roi : v, 27n. Cordellier, Jean François Sulpice, notaire d’H. à Faremoutiers : H. signe en 1753 des actes notariés préparés par lui, iii, 326r; v, 47r. Cordier, Mlle, voisine d’H. à Voré : H. mentionne ses fiançailles, iii, 58; est sans doute la fille de Cordier Du Buisson, iii, 59n. Cordier, Jean-Baptiste, hermite originaire de Rémalard : assassiné près de Feillet, ii, 14n, 15, 15-16n, 47. Cordier de Saint-Firmin, abbé Edmond Claude : prononce un éloge d’H. à la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r. Cordier Du Buisson, avocat à Bellême : est probablement le père de Mlle Cordier, voisine d’H., iii, 59n. Coriolis, Joseph Jean Baptiste Gaspard Hubert de, vicaire général du diocèse de Paris : cité dans l’acte de mariage d’H., v, 14, 15n. Corneille, Marie Françoise, petite-fille d’un cousin germain du dramaturge : V. l’appelle “le sang de Corneille”, l’accueille à Ferney, et entreprend une édition du théâtre de Corneille pour financer sa dot, iii, 20, 21n. Corneille, Pierre : ii, 305; iv, 260; V. prête à H. “des pensées à la Corneille”, i, 58; A.-C. n’a pas envie de lire ses tragédies, mais ne sait pas pourquoi, i, 204; mentionné élogieusement par H. dans De l’E., ii, 147n; H. souscrit aux Commentaires sur Corneille, de V., iii, 20, 21n, et redemande à Philibert Cramer “[son] Corneille”, iii, 139, 140n. cornette (jeu de cartes) : A.-C. fait des parties de cornette après son arrivée à Paris, i, 227n. Cornuel, Anne Bigot, dame : H. évoque un de ses mots d’esprit, iii, 202, 203n. Correspondance littéraire. Voir Grimm. Correspondance littéraire secrète. Voir Mettra. Corse : Mme de Verdelin évoque la lettre où Rousseau est invité à rédiger des “loix” pour la Corse, iii, 147; gouvernement et action militaire de Paoli, institutions dont il avait doté son pays, motivations de Buttafuoco et initiative que celui-ci a prise auprès de Rousseau, iii, 147-148n, 148r; traités entre la France et Gênes relatifs à la Corse et circonstances de sa réunion à la France, v, 61-64n.

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index Cosson de Guimps (et non de Quimper), Pierre : succède à son oncle comme maître d’hôtel de quartier de la reine : i, 302n; v, 24n. Coste, Pierre, traducteur de Locke : Thieriot fait allusion à l’“Avertissement” qui est adjoint à l’Essai concernant l’entendement humain, ii, 115n. Cotin, abbé Charles, littérateur : V. marque qu’il est protégé par la Grande Mademoiselle de la même façon que Trublet l’est par la reine, iii, 12; Molière avait prêté ses traits à Trissotin, iii, 12n. Coudray, Claude Anne Catherine, fille d’un des gardes d’H. à Feillet : H. assiste à son baptême, iii, 306n. Couët, abbé Bernard : nom sous lequel a été cataloguée la relation de l’affaire de L’E. due à J.-B. Daragon, ii, 385n. Coulommiers (Seine-et-Marne) : iii, 355t, 356n; un couvent de capucins y existe, ii, 16n. Cours d’étude. Voir Condillac. le Cours-la-Reine : Mme de G. y emmène A.-C. en promenade, i, 223, 223n, 233. le Cousin. Voir Charles-Just de Beauvau-Craon. la Cousine. Voir Mme Decamps; Mme de La Neuville. Couteaux, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Couvonges, château de : i, 121, 122n. Couvonges, Catherine Diane de Beauvau-Craon, comtesse de. Voir Rouerke. Couvonges, Charles de Stainville, comte de, second mari de la précédente : i, 80n; mort en 1706, i, 122n. Couzens, John, coiffeur à Londres : la famille Mozart loge chez lui, iii, 124, 126n. Covent Garden (Londres) : quartier de Londres auquel H. fait référence, réputé pour ses mauvais lieux, iii, 119n. Coyer, abbé Gabriel François Histoire de Jean Sobieski, roi de Pologne : le Conseil du roi condamne l’ouvrage, exile son auteur, frappe le libraire d’une amende et met le censeur à Vincennes, iii, 10, 11n; Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme : condamnée par le Parlement, ii, 188, 189, 190n, 200n, 369, 371, 372. Cramer, Gabriel (1704-1752), géomètre suisse : H. l’invite à dîner, i, 229, 229230n; Buffon lui adresse des reproches amicaux quant à ses engagements, i, 230r; demande à Élisabeth Ferrand de transmettre à H. son “dévouement le plus tendre”, v, 44n. Cramer, Gabriel (1723-1793), libraire à Genève, cousin du précédent : l’avocat général mentionne l’édition de Candide due aux frères Cramer, ii, 246n; H. le reçoit à la campagne en 1761, iii, 140n; V. se plaint que l’édition de Candide que “les Cramers” ont envoyée à Paris leur a été retournée, iii, 264, 265n; les Cramer sont les éditeurs du Recueil nécessaire, iii, 274n; H. met à la disposition

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index des Cramer l’épître dédicatoire des Recherches sur l’origine du despotisme oriental de Boullanger, v, 61n, Cramer, Philibert, libraire à Genève, frère du précédent : H. lui rend visite à Paris où il séjourne en 1762-1764, iii, 139, 140n. Voir aussi, sous l’entrée pour son frère Gabriel, ii, 246n; iii, 264, 265n, 274n; v, 61n; Cranch, Lucy, nièce d’Abigail Adams : sa tante lui envoie une relation critique d’un dîner chez Mme H. en compagnie de B.F., iv, 109, 113n. Craufurd, John, futur membre du Parlement britannique : rencontre H. chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Crébillon, Claude Prosper Jolyot de (Crébillon fils) : épouse Henriette Marie Stafford, et selon Mme de G., H. s’en réjouit parce que cela l’a détourné de se marier, i, 233, 234n; v, 22n; selon le cardinal Torrigiani, il est l’un des chefs d’une école d’athéisme en création, ii, 148; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Les Égarements du cœur et de l’esprit : A.-C. lit cet ouvrage en cachette chez Mme de Rouerke, i, 112, 113n. Crébillon, Marie Henriette Stafford, dame, épouse du précédent : i, 234n; v, 22n. Crébillon, Prosper Jolyot de (Crébillon père) : V. se plaint de se voir “mettre à côté” de lui dans De l’E., ii, 146r, 147n, 223, 224n; il est question de lui dans des lettres non retrouvées de l’abbé Le Blanc à H., iv, 290. Catilina : H. trouve que cette tragédie est “sans action et sans plan” mais qu’elle contient “des choses sublimes”, i, 245, 246n; Montesquieu l’admire tellement qu’il “irai[t] aux Petites-Maisons” pour cette pièce, i, 247; Rhadamiste et Zénobie : Montesquieu reconnaît qu’il “devin[t] fol” de cette tragédie dans sa jeunesse, i, 247, 248n. Crécy, de : est l’un des régisseurs français envoyés par H. en Prusse : iii, 218n. Crécy-en-Brie (Seine-et-Marne) : actuellement Crécy-La-Chapelle, v, 5-6n. Créquy, Anne Le Fèvre d’Auxy, marquise de : est peut-être la destinataire d’une lettre d’H. dans laquelle il se dit étonné et “peutestre meme un peu honteux” d’être marié, i, 274, 274n. Créquy, Jacques Charles, marquis de, époux de la précédente : i, 274n. Créquy, Louis Marie de, marquis de Hémont, époux de la suivante : i, 274n. Créquy, Renée Caroline de Froullay, marquise de : est probablement la destinataire d’une lettre d’H. dans laquelle il se dit étonné et “peutestre meme un peu honteux” d’être marié, i, 274, 274n; v, 24n; d’Alembert lui mentionne l’attachement d’H. pour Mlle Ferrand, v, 73n. Creutz, Gustav Philip, comte de, ministre plénipotentiaire de Suède à Paris : Schmid mentionne qu’il a été l’un des convives d’un déjeuner chez H., iii, 289r; Galiani se félicite d’avoir reçu son avis sur son Dialogue sur le commerce des bleds, iii, 326r.

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index Le Cri du sang innocent. Voir Voltaire. Croiset, père Jean Exercices de piété et Réflexions sur divers sujets de morale : V. invite les bigots à souscrire à ces ouvrages, iii, 21, 22n. Crommelin, Isaac Mathieu : reçu par H. en 1766, iii, 247-248r. Cromwell, Oliver : cité par Turgot à l’encontre des idées d’H., iii, 464. Culloden, bataille de : v, 76r; défaite que le duc de Cumberland inflige à CharlesÉdouard Stuart, v, 72-73n. Cumberland, William Augustus, duc de, général : décide de ne pas exécuter Alexander Macdonald of Kingsburgh après la fuite en Écosse de CharlesÉdouard Stuart, iv, 114; vainqueur de celui-ci à Culloden, et surnommé le Boucher, iv, 115n; v, 72-73n. Cuneau, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 141, 142n. Curé, Charlotte Reynier, dame. Voir Bourette. Cutler, Manasseh : décrit le procédé de “letter-press copy” employé par B.F., iv, 142n. Cyrano de Bergerac, Savinien : Piron le range avec Homère au nombre de ses héros, ii, 96. Dachkova, Ekaterina Romanovna, princesse : avait lu De l’E. deux fois avant l’âge de 16 ans, iii, 451r. Dailly, Claude Thomas : iv, 142, 143n. Dains, Étienne Adrien, bâtonnier des avocats au Parlement : iii, 20, 21n. Dalibard, Françoise Thérèse Aumerle de Saint-Phalier, dame : “faiseuse de roman[s]” et ancienne maîtresse du beau-frère d’Élisabeth de La Garde, i, 264, 266n; v, 45n. Damiens, Robert François : attentat contre Louis xv, ii, 3, 3n; selon V., “les Damiens” n’ont jamais été influencés par les philosophes, ii, 289. Damilaville, Étienne Noël : iii, 41n, 76n (mais voir v, 60-61n), 85t; v, 95-96; V. l’entretient de sa querelle avec Rousseau, iii, 234r. Daragon, Jean-Baptiste : texte de sa relation de l’affaire de L’E., ii, 384-385. Darcheville, Catherine, alias Montfort, alias Bercy : femme légère à laquelle H. “s’interesse” et qu’il avait essayé de faire sortir de prison, iv, 292, 292-293r, 295-296n. Darcheville, Saboureux, portraitiste, père de la précédente : iv, 296n. Darget, Claude Étienne, intendant de l’École militaire : H. va le voir en 1758 pour affaires, ii, 141, 142n. Daubenton, père Guillaume : V. croit savoir l’histoire aussi bien que lui, ii, 287, 288n. Daubenton, Louis Jean Marie (1716-1799), naturaliste : cité par Diderot comme l’un de ses protecteurs, ii, 427n.

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index Daumet de Brinon, Charles Melchior, curé de Saint-Séverin : v, 14, 14n, 47n. Dauphin. Voir Louis le Dauphin; Louis xvi; Louis Joseph Xavier François. Dauphine, Marie-Josèphe de Saxe, seconde : est l’une des signataires du contrat de mariage d’H., i, 280n; H. assiste à son dîner, parce qu’elle est souffrante, i, 336, 336n; donne naissance au duc de Bourgogne, iv, 301, 302n. Dauphine, Marie Thérèse Raphaëlle d’Espagne, première : morte en couches, i, 208, 209n; son catafalque dressé à Notre-Dame, i, 227n. Davenport, Richard, gentleman anglais : Rousseau lui vend des livres de sa bibliothèque, iii, 282, 282n, 283n; loge Rousseau à Wootton Hall, iii, 283n. Davesne, P. : auteur d’un portrait de Jean-Baptiste Marduel, curé de Saint-Roch, iii, 392. David, François : auteur d’une gravure du duc de Praslin, iii, 226. Dawkins, James, archéologue : iv, 311n; informe Stanley de la mort du père d’H., iv, 309, 310n. De Amicitia. Voir Cicéron. De Finibus bonorum et malorum. Voir Cicéron. De l’Esprit. Voir Helvétius. De l’Esprit des lois. Voir Montesquieu. De l’Homme. Voir Helvétius. De l’Origine des fables. Voir Fontenelle. De la Littérature. Voir Staël. De la Monarchie prussienne sous Frédéric le Grand. Voir le comte de Mirabeau. De la Philosophie de la nature. Voir Delisle de Sales. De Natura deorum. Voir Cicéron; Le Masson. De Rerum natura. Voir Lucrèce. De Sacra poesi Hebræorum prælectiones. Voir Lowth. De Senectute. Voir Cicéron. Deane, Silas, l’un des trois commissaires du Congrès américain à Paris : iv, 17r, 108n. débagouler : v, 6; définition de ce terme, v, 9n. Debora. Voir Mme Geoffrin. Deborde, marchand à Brest : iv, 23-24, 24n, 24r. La Décade : journal de la Révolution, iv, 220n, 225r. Decamps, Louise Catherine Moreau, veuve : surnommée la Cousine par Mme de G. parce qu’elle est la cousine de son ancien amant, v, 46n. Decamps, Pierre, officier de marine, mari de la précédente : v, 46n. Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : iv, 159n, 180n. Decoste, clerc de procureur : iii, 300, 301n. La Défense de mon oncle. Voir Voltaire. Degouve, abbé : H. veut le voir, ii, 73, 74n.

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index Les Dehors trompeurs. Voir Boissy. Dei Delitti e delle pene. Voir Beccaria. Déification de l’incomparable docteur Aristarchus Masso. Voir Saint-Hyacinthe. Le Déisme réfuté par lui-même. Voir Bergier. Delalande, Michel Richard, sous-intendant de la musique du roi : A.-C. chante ses motets, i, 186, 187n. Delaroche, Aimé, libraire à Lyon : v, 50n. Delebourse, Charles Joseph, libraire à Lille : le libraire Durand lui fait parvenir trois exemplaires de L’E., ii, 246r, 247n. Deleyre, Alexandre : auteur de comptes rendus élogieux de L’E. parus dans le Journal encyclopédique, ii, 133n. Les Délices : ii, 119. Delier d’Andilly, Othon Louis Antoine, conseiller au Parlement : iii, 478, 480n. Delisle de Sales, Jean Baptiste Claude Izouard, dit : H. se plaint à lui de l’“Inquisition dans la capitale”, iii, 341; envoie à V. en 1772 une “bagatelle” sur la mort d’H., iii, 342n; sa note précédant les lettres d’H. qu’il publie, iii, 342r; sa critique d’un passage de L’E. jugée “décente” par H., iii, 344; louanges et autres critiques visant l’œuvre d’H., iii, 344t, 344-345n, 345r; inquiétudes et conseils qu’H. lui adresse avec une offre d’aide générale, iii, 369; loge chez le comte de La Villemeneust, iii, 370n. De la Philosophie de la nature : H. le lit “avec empressement”, iii, 341, 342n, et le trouve “plein de feu et d’imagination”, iii, 342; sa publication en 1770, la condamnation de la réédition de 1774, l’incarcération de l’auteur et la réédition de 1777, iii, 343n; H. y aurait “beaucoup contribué”, iii, 343-344r; H. recommande à la Société typographique de Neuchâtel de l’éditer, iii, 360-361; l’auteur essaie de vendre son ouvrage à Marc-Michel Rey, iii, 363r; la Société typographique de Neuchâtel lui offre d’en publier une nouvelle édition, iii, 363r; Essai philosophique sur le corps humain : condamné en 1775, iii, 343n. Démocrite : iii, 364. Demonville, Antoine-Louis Guénard-, imprimeur à Paris : iv, 194, 197n. Demotes, directeur du pavé de Paris : iv, 385; v, 77n. Dempster, George (1732-1818) : iii, 87r. Denis, Marie-Louise Mignot, dame, nièce de V. : rend visite à Mme de G., i, 251, 252n; V. l’entretient de projets de déplacements d’H., i, 309; est sensible au souvenir d’H., ii, 196; fait cadeau d’un éventail à Mme Curé, iv, 301n. Denys l’Ancien, tyran de Syracuse : iii, 315n. Deontology, together with [...] the Article on Utilitarianism. Voir Jeremy Bentham. Des Singularités de la nature. Voir Voltaire. Descartes, René : i, 39, 41; ii, 253, 305, 407, 431; iii, 79; iv, 258.

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index Deschamps, Jean, pasteur protestant allemand à Londres : informe Formey qu’H. apprend l’anglais à la campagne, iii, 136n. Deschamps, dom Léger Marie : prête des livres à H., iii, 317, 318n. Observations morales et métaphysiques : H. les lit, iii, 143, 145n; H. conseille à l’auteur de les publier clandestinement, iii, 145-146. Description de la Lorraine. Voir Durival. Desfontaines, abbé Pierre François Guyot : ses démêlés avec V., i, 14-15, 15-16n, 17-18, 18-19n. Apologie de M. de Voltaire : libelle contre V., i, 14, 16n; Dictionnaire néologique : dans les Pantalo-Phébéana, ajoutés à la 3e édition de cet ouvrage, l’auteur cite Mariamne, tragédie de l’abbé Nadal, où Thieriot est traité de “facteur de bel esprit”, i, 14, 16n; Observations sur les écrits modernes : i, 16n; La Voltairomanie : libelle contre V., i, 14-15, 16n, 27, 28n, 29n. Des Hais, laquais de Mme de G. : i, 232-233, 232n. Deslouis, Jacques, meunier : iii, 50n. Deslouis, Mme : iii, 48, 50n, 58. Des Maizeaux, Pierre Recueil de pièces sur la philosophie, ii, 394, 422n. Desmarets, Léopold : amant de Mme de G., i, 83, 85n; cousin de la veuve Decamps, v, 46n. Despilly, Jean-Baptiste, libraire à Paris : Durand lui envoie quelques exemplaires de L’E., ii, 246r, 247n. Destouches, Philippe Néricault, dit : membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n. Le Philosophe marié : i, 275, 276n. Destutt de Tracy, Antoine Louis Claude, comte : déclare aux autorités le décès de Mme H., iv, 256, 256-257n. Notices sur la veuve Helvétius, née Ligniville : il est peut-être l’auteur d’une de ces notices où il est affirmé que les filles d’H. ont choisi elles-mêmes leur mari, iii, 417n, et que Mme H. approuvait la Révolution à ses débuts, iv, 214r. Dettey, abbé, chanoine d’Auxerre : félicite l’avocat général de son réquisitoire, ii, 222r. Deux-Ponts : iii, 3, 358, 359n; iv, 39n; lieu d’impression du B., iii, 415n. Deux-Ponts, hôtel de : iii, 330, 334n, 339, 340n; iv, 19n; v, 66n. Deux-Ponts, Caroline de Nassau-Sarrebruck, duchesse douairière de : iii, 332n, 340n. Deux-Ponts, Charles Auguste, duc de, neveu et successeur du suivant : iii, 334n; iv, 19n. Deux-Ponts, Christian iv, duc de : iv, 39n; son fils aîné envisagé comme parti pour l’une des filles d’H., iii, 234, 235n, 332-334n, 338-339, 339-340n, 350-351, 351352n, 358, 358n, 359n; La Roche est son aumônier, iii, 298n, 339, 382, 383n; Ill., iii, 331.

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index Deux-Ponts, Frédéric Michel de, frère du précédent : iii, 333n. Devaux, François Antoine 1744-1758 : surnommé Panpan et Panpichon, i, 61n, 63, 64n, 65, 66n; ami, confident et correspondant de Mme de G., i, 61-327 passim; ii, 427n; v, 21r; Mme de G. compare son caractère à celui d’H., i, 63, 63r; elle lui confie ses premières impressions d’H., i, 68; lit avec admiration les lettres d’A.-C. à Mme de G., i, 77-78; A.-C. lui en veut de ne pas rendre visite à Mme de G., i, 117-118; A.-C. voudrait qu’il l’accompagne à Paris, i, 120, 121n; son projet de voyage à Paris, I, 141, 143, 154; ce qu’il pense d’un magistrat qui vient de mourir, père d’un soupirant d’A.-C., i, 180n; A.-C. lui dit regretter son absence et l’embrasse, i, 230, 263; Mme de G. lui reproche une indiscrétion, i, 256, 257n; il entretient Mme H. de la perte de son fils, de la chute de La Fille d’Aristide et de la publication de L’E., ii, 30-31; informé par Mme de G. du déroulement de l’affaire de L’E., ii, 54n, 60r, 72r, 83-84r, 88n, 92n, 101r, 136n, 163. 1759-1781 : Mme H. l’engage vivement à publier les œuvres de Mme de G., ii, 180-181, 182n; Valleré lui exprime sa peine de la mort de Mme de G. et ses réactions à la persécution subie par H., ii, 255; se charge d’écrire un “court abrégé” de la vie de Mme de G., iii, 41-42, 42-43n; Mme de Meinières lui envoie souvent des nouvelles d’H. et de sa famille, iii, 288-289r, 304, 305, 305-306n, 306r, 320n, 328r, 387-388, 389n, 411, 417, 419-420n, 429, 460-461; iv, 26, 26r, 80n; mentionne H. dans l’un de ses poèmes, iii, 306n; son portrait par Chéron, v, 43-44n; d’après Mme de Meinières, il possède un exemplaire du B., v, 71n. Dhosmont, Mlle : iv, 294. Dialogue du douteur et de l’adorateur. Voir Voltaire. Dialogue entre Franklin et la Goutte. Voir Franklin. Dialogue entre un capucin et un officier espagnol. Voir d’Argens. Dialogue sur le commerce des bleds. Voir Galiani. Dialogues. Voir Lucien. Dialogues chrétiens, ou Préservatif contre l’Encyclopédie. Voir Voltaire. Dialogues des morts. Voir Fénelon. Diannyère, Antoine Notice sur la vie et les ouvrages de Condorcet : v, 75n. Dicéarque, disciple d’Aristote : ii, 337, 348-349n. Dictionnaire de commerce. Voir Morellet. Dictionnaire historique et critique. Voir Bayle. Dictionnaire néologique. Voir Desfontaines. Dictionnaire philosophique. Voir Voltaire.

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index Diderot, Denis 1749-1759 : admire Collin, ii, 109n; blâme les rétractations d’H., ii, 128n; attaqué dans La Religion vengée, de Soret et Hayer, ii, 145; selon Torrigiani, il est l’un des chefs d’une école d’athéisme, ii, 148; selon V., les jésuites “ont voulu aller par Helvetius à Diderot”, ii, 218; Thieriot pense aussi que les jésuites “en veulent à Diderot”, et qu’il est en danger, ii, 223; possède un exemplaire de la première émission de l’édition originale de L’E., ii, 232n; v, 53n, 60n; annonce la parution de la censure de L’E. par la Sorbonne, ii, 257n; selon P.M. Hennin, H. avait fait lecture de L’E. à ses amis, dont Diderot, ii, 423; preuves d’existence de relations entre lui et H., ii, 427-428n; offre à Berryer en 1749 de lui révéler “les noms des libraires et des imprimeurs” des ouvrages qu’on lui reproche, iii, 316n; croit d’Alembert, Morellet et Turgot coupables de “deux complots odieux” contre l’Encyclopédie, iv, 339n. 1760-1761 : V. accuse Palissot d’avoir voulu déshonorer Diderot dans Les Philosophes, ii, 283r; iv, 349, et il informe H. de ses échanges avec Palissot à ce sujet, ii, 287; se soucie de la santé de Mme H. et loue son caractère, ii, 294n; il débat de morale avec H. et Saurin, ii, 296; décrit la réaction d’H. à une visite que lui ont rendue des jésuites, ii, 297r; V. voudrait qu’il soit admis à l’Académie, iv, 351r. 1762-1765 : accuse la police de vouloir “étouffer” les Recherches sur l’origine du despotisme oriental, de Boullanger, iii, 40n, ouvrage dont V. attribue l’épître dédicatoire à Diderot, iii, 41n; v, 61n; selon d’Hémery, il était “fort lié” avec Boullanger, iii, 40n; s’étend sur un séjour que d’Holbach, “enchanté”, fait à Voré, iii, 50n; V. voudrait qu’il incite H. à écrire contre l’infâme, iii, 76r; est l’un des Français que Hume apprécie, iii, 87r; Mme de Verdelin affirme que “les Corses” lui ont demandé de rédiger des lois pour leur pays, alors que Rousseau se moque de cette rumeur, iii, 148r; compare les impressions rapportées d’Angleterre par H. et par d’Holbach, iii, 241, 241-242n, 242r. 1766-1769 : H. et lui sont invités chez d’Holbach, iii, 247r; loué par Beccaria, iii, 251, 252; celui-ci le fréquente à Paris, iii, 253n; ses compliments sont transmis à Beccaria par Morellet, iii, 254n, et à Hume par d’Holbach, iii, 258259r; Alessandro Verri loue sa “simplicité de mœurs”, iii, 268n; décline une invitation à dîner chez H. avec le prince de Brunswick, de crainte d’y être mal à l’aise, iii, 284-285r; se moque de l’opinion d’H. que tout homme peut atteindre “aux plus hautes idées”, iii, 288; selon Schmid, il commente ses rapports avec les femmes, iii, 289r; selon Sturz, il fait partie de la société qu’il fréquente à Paris, iii, 302n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; juge “pusillanime” la conduite d’H. dans l’affaire de L’E., iii, 313, 316n; le peu de sympathie réciproque entre lui et H., iii, 316r; Le Mercier de La Rivière se plaint de son silence, iv, 393t, 394n.

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index 1770-1773 : souscrit à l’érection d’une statue à V., iii, 326r; sa condamnation du Voyage en Sibérie et de l’Antidote, iii, 350n; explique l’interdiction d’un livre de Morellet sur le commerce des grains, iii, 368n; a lu De l’H. “trois fois”, iii, 446; Catherine ii achète sa bibliothèque, dont son exemplaire annoté de L’H., iii, 447n; le marquis de Noailles le soupçonne d’être l’auteur de la préface de L’H., iii, 450, 451n; raconte une mésaventure libertine de Le Veillard, iv, 142n; erreurs commises par La Roche à son sujet, iv, 271, 279-280n. Essai sur le mérite et la vertu : iv, 271, 279n; Étrennes aux esprits forts : ouvrage dénoncé par l’avocat général, ii, 178n, 200n, 369, 371, 372; Lettre sur l’éducation des enfants : iii, 332n; Pensées philosophiques : citées par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 398; Pensées sur l’interprétation de la nature : le Parlement a envisagé de les condamner, ii, 376t; Ill., ii, 377; Réfutation de “L’Homme” : iii, 242r; l’auteur y reproche à H. d’“honorer le vice dans un protecteur [Frédéric ii]”, iii, 171n; selon Stenger, Diderot n’y a pas rendu justice à H., iii, 447n; Voyage à Bourbonne : il y déclare qu’H. était haï de ses paysans, iv, 312r. Didier, Jean Emmanuel, libraire à Genève : iv, 68n. Didot, Firmin, graveur typographe, fils du suivant : ses souvenirs d’Auteuil et de Mme H., iv, 221n; Mme H. avait pensé à lui vendre sa maison d’Auteuil, iv, 254r; habite un pavillon chez Mme H., iv, 256n. Didot, François Ambroise, libraire : publie les Œuvres d’H. en 14 volumes, iv, 220, 220n, 220-221n. Didot l’aîné, Pierre, libraire : publie une traduction de L’Art poétique d’Horace due à La Roche, iv, 226r. Diest, Henri, baron de, père du suivant : i, 306n. Diest, Jean de, médecin, cousin germain du père d’H. : i, 307, 313, 315, 329, 335, 347, 348, 349, 352; ii, 6, 12, 21; iii, 30, 31; loge chez H. rue Sainte-Anne, i, 305, 306n; sa venue à Versailles est souhaitée lors de la maladie mortelle d’H. père, i, 323; son retour à Paris, i, 327n, 327, 328n; va essayer un savon sur H. père, i, 328; soigne H. et son fils, ii, 18, 18n; promesse qu’il fait à H. père, ii, 329, 330n; est malade, iii, 26; sa mort, iii, 122, 122n; sa succession, iii, 134, 135n, 136, 137, 138n, 140-141, 141n, 142n, 142-143, 143n; Boullanger, malade, attend sa visite, iv, 337, 340; participe en 1761 à l’autopsie du duc de Bourgogne, v, 47n. Diest, Louise Marie Helvétius, dame de, épouse du précédent : i, 306n. Dijon : H. s’y trouve en 1738, i, 7; il y rencontre Bouhier, i, 38. Dillon de Costello-Gallen, vicomte de : iii, 257n. Dillon-Lee, Charles, fils du précédent : élève de Needham, iii, 257n. Dinouart, Joseph Antoine Toussaint : estime que le Mandement de l’archevêque de Paris est théologiquement mal raisonné, ii, 159-160, 160n. Diogène : iii, 71.

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index Diogène à la campagne. Voir Marcet de Mézières. Diogène Laërce ou de Laërte : iv, 28n, 401. Diomède, roi d’Argos : iii, 274, 275n. Directions pour la conscience des rois. Voir Fénelon. Directoire : iv, 227r. Un Disciple de Socrate. Voir Marmontel. Discours du bonheur. Voir Fontenelle. Discours en vers sur l’homme. Voir Voltaire. Discours sur l’administration de la justice criminelle. Voir Servan. Discours sur l’origine de l’inégalité. Voir J.-J. Rousseau. Discours sur la modération. Voir Voltaire. Discours sur la tragédie. Voir La Motte. Discours sur le bonheur, ou l’Anti-Sénèque. Voir La Mettrie. Discours sur les grands hommes. Voir Frédéric-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel. Discourses concerning Government. Voir Sidney. Disenteuil. Voir l’abbé de La Galaizière. Le Docteur Pansophe, ou Lettres de Monsieur de Voltaire. Voir Voltaire. Dodart, Denis Mémoires pour servir à l’histoire des plantes, iv, 46r, 47n. Dodsley, Robert, libraire à Londres : publie la première traduction en anglais de L’E., ii, 242, 243n, 291n. Domberg, baron de : déjeune chez H., iii, 289r. Dom Sanche. Voir Alliot. Don Japhet d’Arménie. Voir Scarron. Donjon, abbé Louis, principal du collège de La Flèche : iii, 262n. Don Quichotte. Voir Cervantes. Dorat, Claude Joseph, poète : iii, 302n; candidat au poste de “directeur de spectacles” à Berlin, iv, 384, 385-386n; admis à ce poste, iv, 386-387, 388, mais ne l’occupera pas, iv, 387n. Épître à M. Helvétius : iii, 188r; “Sur M. Helvétius”, iii, 390r. Dorceau, village situé près de Rémalard : iii, 293, 293n. Dorothée, père, Provincial des capucins : v, 8n. Dorset, John Frederick Sackville, duc de, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris : iv, 106r, 107n. Doublet de Persan, Marie Anne Legendre, dame : son salon, appelé la “Paroisse”, ii, 107n. la Douceur. Voir Duclos. Doudou. Voir Valleré. Dousseau, Geneviève. Voir Borderie de Vernejoux. Douvres : iii, 92; H. y est de passage, iii, 91.

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index Dragon de Gomiecourt. Voir Cannet. Dreux : situé sur la route de Versailles à Voré, i, 312, 313n, 345, 346n. Dreux Du Radier, Jean François : critique De l’E. pour son épicurisme, dans Le Conservateur, v, 60n. Dromgold, Jean, professeur de rhétorique irlandais : surnommé le Lévrier par Mme de G., i, 265r, 267n, 272n; aide A.-C. à composer une lettre, i, 265r; dîne chez Mme de G., ii, 83. Drouais, François Hubert : auteur de portraits d’H., i, frontispice; et d’Élisabeth Charlotte H., iv, 245. Dryden, John, poète et auteur dramatique anglais Aureng-Zebe, tragédie : iii, 58, 59n. Düben, Carl Wilhelm, comte de, secrétaire de Louise-Ulrique de Suède : avait fait devant la reine la première lecture de L’E. qu’elle avait demandée, iv, 363, 364n. Du Boccage, Anne Marie Le Page, dame Fiquet, poète : produit devant des conseillers au Parlement une lettre de Passionei concernant la rétractation d’H., ii, 217r; Gibbon dîne souvent chez elle, iii, 66r. Dubois, Mlle, femme de chambre de Mme de G. : i, 197, 198n. Dubourg, Jacques Barbeu, docteur : ami et traducteur de B.F., iv, 32n. Dubreuil, Jean Baptiste Léon, médecin du roi : iv, 96r; Mme H. désire le voir, iv, 95; professeur de Cabanis, iv, 95n; médecin de Mariamne Williams, iv, 116, 116n. Du Buisson, valet de chambre de la reine : H. loge chez lui à Versailles, i, 323, 323n. Dubuisson, Simon Henri, conseiller du roi : décrit les premières étapes du remplacement de Duché de Tournelles au poste de fermier général, iv, 282-283, 284n; relate les conditions dans lesquelles un tel poste, précédemment occupé par La Tour, a été accordé à H., iv, 285-286. Du Camp. Voir Decamps. Ducarel, Andrew Coltee, antiquaire à Londres : H. lui apporte un présent d’estampes de la part de Duclos, iii, 105r. Du Châtelet-Lomont, Florent Claude, marquis : i, 58, 59n. Du Châtelet-Lomont, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise : recommande Bourlon de Joinville à H., i, 8; aime le caractère et l’esprit d’H., i, 9, 11, 13, 17, 20, 37, 57; Thieriot lui écrit des lettres “équivoques”, selon V., au sujet de sa querelle avec Desfontaines, i, 14-15, 16n; H. lui écrit une “charmante lettre”, i, 17; H. est invité à lui décerner des éloges dans son Épître sur l’amour de l’étude, à elle dédiée, i, 25; son domicile à Paris est l’hôtel Lambert, à la pointe de l’île Saint-Louis, i, 27, 29n; ses compliments transmis à H. par V., i, 30, 41, 45; ses rapports avec le mathématicien König et son indulgence envers lui, i, 41, 42n, 46, 47, 47n; V. se dit “heureux avec Emilie”, i, 44; séjourne à Fontainebleau, i, 50; H. lui écrit qu’il a été malade, i, 51; le père d’H. la complimente

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index sur ses recherches au sujet de Leibniz, i, 54; v, 83; elle envoie des paquets à H. pour Brémond, i, 55; est arrivée à Bruxelles et pourrait être obligée d’aller à Cirey, i, 58; selon Mouhy, il y a eu rupture d’H. avec elle et avec V. pour une affaire de prêt non remboursé, i, 59-60r, 67n; surnommée le Monstre par Mme de G., i, 67, 67n, 216r; selon Mme de G., H. la méprise, i, 67; elle répand des “horreurs” au sujet de Mme de G., i, 216-217r; citée par Diderot parmi les personnes qui le protègent, ii, 427n; selon H., diverses personnes, dont elle, s’entretiennent de Buffon, iv, 289. La Fable des abeilles : sa traduction restée inédite de cet ouvrage de Mandeville, ii, 291n; Institutions de physique : i, 47n, 53, 54n, 54; v, 83; H. et Buffon louent cet ouvrage, i, 51, 51-52n, et V. l’admire, i, 52-53; elle en envoie un exemplaire à H., i, 53. Duché de Tournelles, Louis Auguste, fermier général : iv, 282, 284n, 285, 286. Ducis, Jean-François, poète tragique : le poète Thomas l’informe que Mme H. a été gravement malade, iv, 119r. Duclos, Charles Pinot 1743-1756 : iv, 290; invité chez Cahusac en même temps qu’H., i, 61r; membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n3, 63n5; vient avec H. voir Mme de G. et A.-C. dans leur loge, i, 63; surnommé la Douceur par Mme de G., i, 63r, 64n; surnommé La Rancune par Mme de G., i, 66, 66n, 68, 70; Mme de G. le juge inférieur à H. par l’esprit, i, 70; surnommé Gormas par Mme de G., i, 234r, 234n, 298; admire De l’Esprit des lois, i, 245; assiste à la cérémonie de mariage d’H., i, 284; v, 14; dîne chez H. avec Mme de G., i, 294r, 298, 299r; dîne chez Mme de G., i, 324. 1757-1760 : ii, 4; iv, 355; malade, et peut-être hypochondriaque, selon H., ii, 10n; accompagnera H. chez Malesherbes, ii, 42; rencontre Salley au Bout-duBanc, ii, 49n; est un ami intime de l’abbé Barthélemy, ii, 52n; destinataire possible d’une lettre de Piron, ii, 95, 97n; est sarcastique à l’endroit de Berryer, ii, 119n; un passage de L’E. serait dû à son influence sur H., selon Thieriot, ii, 147n, 223, 224n; V. se défend de lui avoir refusé sa voix à l’Académie, ii, 195, 196n; selon V., il est représenté dans Les Philosophes comme un maraud, ii, 283r; V. lui a envoyé un gros paquet de livres, ii, 298; selon P.M. Hennin, H. avait donné lecture de L’E. à ses amis, dont Duclos, ii, 423; cité par Diderot comme l’un de ses protecteurs, ii, 427n; Trublet se félicite qu’il soit ridiculisé dans Les Philosophes, iv, 349, 351n; contredit l’assertion de Tercier qui prétendait ne pas avoir vu, dans le manuscrit de L’E., une note sur Malebranche, v, 51n; dîne chez H. avec l’abbé Trublet, v, 52n; relate l’offre d’une maquerelle dont H. s’est méfié, v, 55-56r. 1761-1772 : iii, 105r, 302n; iv, 384t, 384n; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; offre de contribuer aux frais d’impression de la traduction de

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index l’Histoire d’Angleterre, de Hume, iii, 73-74r; est l’un des Français qu’apprécie Hume, iii, 87r; envoie ses condoléances à H. sur la mort de sa mère, iii, 280; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; Mme H. affectée par sa mort, iii, 402r; Le Roy mentionne sa mort dans ses Réflexions sur la jalousie, iii, 409n; l’Essai sur Helvétius de Saint-Lambert lui est attribué, iii, 412, 415n, 417; selon V., il avait “fait faire” à H. le livre de L’E., iii, 425; H. lui demande de faire copier par Rousseau la Lettre de Thrasybule à Leucippe, iv, 273. Les Confessions du comte de *** : i, 64r, 112, 113n, 183; Histoire de Louis XI : i, 66n. Du Coudray, René Lanois, greffier de la haute justice de Feillet : ii, 47, 48n. Du Deffand, Marie de Vichy de Chamrond, marquise : ii, 179r, 185n; iii, 393n; citée par Diderot parmi les personnes qui le protègent, ii, 427n; aurait inspiré à Walpole sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n; entretient Walpole d’un concert donné chez H. et d’un mot du président de Meinières, iii, 321r; craint que la lecture de L’H. ne la fasse mourir d’ennui, iii, 458-459n; Turgot lui attribue un mot d’esprit sur H. que d’autres prêtent à la princesse de Beauvau, iii, 463, 466n, 466-467n. Dufort. Voir Cheverny; Grimod-Dufort. Dufour, abbé L’Âme, ou le Sistème des matérialistes : ii, 222-223r. Dufour, Jean Edme, et Philippe Roux, libraires à Maastricht : publient les Œuvres d’H., iii, 362n. Dufour, Louise Françoise Gonet, dame, nourrice du Dauphin, mère du suivant : incidence de sa mort sur les activités d’H., ii, 34, 34n, 35, 36. Dufour, Pierre, maître d’hôtel de la reine : ii, 34, 34n, 35, 36. Dufour de Villeneuve, Jean-François, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58n. Du Fresne d’Aubigny, Jean Charles, gentilhomme du roi : Mme de G. le surnomme “le Bon Ami” et le consulte, i, 265r, 267n; il constitue une rente à A.-C., v, 43n; Mme de G. exprime des opinions contrastées à son sujet, v, 43n. Duhamel Du Monceau, Henri Louis : invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Du Lau de La Coste, Jean, curé de Saint-Sulpice : i, 282n. Du Ligondès, abbé Michel (1700-1786), prieur de Tauves et de Nointel : surnommé l’Abbé ami, puis le Pommier par Mme de G., i, 237, 264; v, 22n; complimente Mme de G. sur le mariage d’A.-C., i, 264. Du Lude, Joseph Julien Du Velaër, comte : Jean-Jacques de Ligniville lui exprime son aversion pour l’interdiction de sa fille Élisabeth, iii, 213-214n. Du Maine, Anne Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse : A.-C. ne veut pas être placée chez elle, i, 224-225, 225n.

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index Du Maine, Louis Auguste de Bourbon, duc : i, 225n. Dumarsais, César Chesneau, grammairien : son épithalame à l’occasion du mariage d’H., i, 289, 289n; selon Michaud, il avait accompagné H. lors de ses tournées de fermier général, v, 47n. Du May, Armand Charles, capitaine de cavalerie : i, 264; A.-C. ne se souvient pas de lui avoir écrit qu’elle l’aimait, i, 118, 118n; ses condoléances à A.-C. pour la mort de Mme de G., ii, 172, 172n. Dumesnil, François Alexandre Jeannin, doyen du chapitre collégial de Ligny : i, 191, 192n. Dumesnil, Marie Françoise, comédienne : singe Mme Geoffrin dans Les Philosophes, ii, 277n. Dumont, Pierre Étienne, libéral genevois : Cabanis lui transmet les compliments de Mme H., iv, 216, 216n. The Dunciad. Voir Pope. La Dunciade, ou la Guerre des sots, poème. Voir Palissot. Duni, Egidio Romualdo, musicien napolitain : H. le rencontre chez d’Holbach, iii, 248r. Du Noyer, Anne Marguerite Petit, dame Lettres historiques et galantes : on en prête un exemplaire à A.-C., i, 198, 199n. Duns Scot, théologien anglais : iv, 60, 63n. Du Peyrou, Pierre Alexandre : est l’un des éditeurs des Œuvres de Rousseau, iii, 365ms. Dupin, Claude, fermier général : mari de Louise de Fontaine, ii, 142n. Dupin, Jean Victor : auteur d’une gravure de Turgot, iv, 29. Dupin, Louis Ellies : A.-C. lit son Histoire des révolutions d’Espagne, i, 185, 187n. Dupin, Louise Marie Madeleine de Fontaine, dame, hôtesse de salon : H. lui rend visite, ii, 141, 142n. Duplessis, Jean-Baptiste Vigoureux, comte : gouverneur de l’île de Saint-Vincent, iv, 143r. Duplessis, Joseph Siffred : auteur d’un portrait de l’abbé François Arnaud, iii, 37, et d’un autre, de Louis xvi, iv, 198. Duplessis-Bertaux, Jean : auteur d’une gravure de la Mort de Condorcet, iv, 213. Duplessis-Châtillon, Catherine Pauline Colbert, marquise de : iii, 243, 246n. Duplessis-Châtillon, Louis Du Plessis, marquis de : iii, 246n. Dupont, Claude, chirurgien : ii, 13, 14n, 15. Dupont, Marie Jeanne Chavotier, dame, épouse du précédent : ii, 14n. Dupont, Nicolas, chirurgien : ii, 13, 14n, 15. Dupont de Nemours, Victor Marie (1739-1817) : iv, 35n; lettres énigmatiques que lui adresse Turgot, iv, 53r, 64r. Dupré, Catherine Jeanne, dite Mlle de Seine : v, 26n.

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index Dupré de Saint-Maur, Marie Marthe d’Alléon, dame : ii, 250n; lit les premiers cahiers de L’E., ii, 5, 6n, 7; H. est lié d’amitié avec elle, ii, 243r. Durand, abbé. Voir Voltaire. Durand, Laurent, libraire : Malesherbes lui ordonne de suspendre le débit de L’E., ii, 48, 49n, 66, 67; publie une édition in-12o de L’E. en 1758, ii, 63, 64n; envoie à Malesherbes deux exemplaires de la seconde rétractation d’H., ii, 104-105; il est ordonné au syndic et aux adjoints, dont lui-même, d’empêcher la parution de nouvelles éditions de L’E., ii, 105, 106n; réimprime la deuxième rétractation, et en envoie des exemplaires à Malesherbes, à la reine et aux colporteurs, ii, 112, 113n, 113r, 311n; imprime cent exemplaires de la première rétractation de L’E., ii, 113n; H. prie Malesherbes d’assurer que Durand limite la diffusion de sa rétractation, ii, 113-114; il demande à Malesherbes la permission d’imprimer la Lettre au R.P. ***, journaliste de Trévoux, ii, 117, 117r; sur la requête d’H., il envoie à V. un exemplaire de la seconde édition in-4o de L’E., ii, 130, 131n; Tercier décrit les rapports entre lui-même et Durand dans l’affaire de L’E., ii, 227; envoie des exemplaires de L’E. à Delebourse, libraire à Lille, ii, 246r, 247n; H. lui fait envoyer De l’E. à Hume, peut-être en vue de l’inciter à lui trouver un traducteur, ii, 248; publie De l’E., ii, 325, 346n, 369; selon La Roche, H. a fait offrir 100 louis par Durand à Diderot pour éditer De l’E., iv, 271; il avait été le prote de Chardon, v, 50-51n; fait imprimer la seconde édition in-4o de L’E., v, 52n, 53n; était le libraire de Diderot, v, 60n. Durand, Pierre Étienne Germain, l’un des neveux du précédent : ii, 112, 113n; v, 51n. Durand d’Aubigny, Jacques Abraham, diplomate : Mme de G. l’appelle “cet envoyé”, i, 225r, 225-226n. Durand d’Aubigny, Marie Catherine Gabrielle Rémond de La Grange, dame, épouse du précédent : i, 226n. Durand de Distroff, François Michel, ambassadeur de France en Russie : Tercier l’informe que Louis xv le maintient dans sa fonction au secret du roi, ii, 102103, 103n; le comte de Broglie, pour savoir comment agir à son égard, demande des instructions à Louis xv, ii, 235; Tercier l’entretient de sa disgrâce, ii, 244; le duc d’Aiguillon le charge de se plaindre à Panine du rôle qu’aurait joué la cour de Russie dans la publication de L’H., iii, 454, 455r. Durand de Sugères, Claude Jacques Charles, libraire : l’un des neveux de Laurent Durand, ii, 112, 113n; v, 51n. Duras, Angélique Victoire de Bournonville, duchesse de Durfort et de : reçoit Mme H. le lendemain de son mariage, i, 285, 285n. Duras, Emmanuel Félicité, duc de Durfort et de : va dîner chez Hébert en compagnie de Mme H., iv, 31, 32n.

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index Duras, Louise Françoise Maclovie Céleste de Coëtquen, duchesse de, gouvernante de Mesdames de France : iv, 11n. Du Resnel Du Bellay, Jean-François : A.-C. lit sa traduction en vers de l’Essai sur l’homme de Pope, i, 202, 203n. Du Rey de Meinières, Jean Baptiste François, président au Parlement : endure un mauvais concert chez H., iii, 321r; est le cousin de Durey de Morsan, iii, 336n; B.F. se rend en visite chez les Du Rey de Meinières, iv, 71-72, 101, 102n. Du Rey de Meinières, Octavie Guichard, veuve Belot, présidente : annonce à Devaux la venue imminente d’H. et de Mme H. à Paris, iii, 49n; H. lui rend visite, iii, 61; elle fréquente beaucoup H. et Mme H. en 1762-1763, iii, 62n; tient Devaux au courant de leurs activités et déplacements, iii, 70n, 174n, 179n, 288r, 289r, 304, 305, 305-306n, 306r, 328r, 411, 417, 419-420n, 429, 460-461; iv, 26, 26r, 80n; espère rencontrer Hume chez H., iii, 87r; invitée chez H., iii, 247r; pleure “le vertueux, le bienfaisant et le célèbre Helvétius”, iii, 387-388; offre à Devaux un buste d’H., iii, 388, 389n; dîne chez Mme H. en 1772, iii, 398-399r; loue De l’H. mais le trouve “hardi”, iii, 460-461; B.F. va “s’aventurer” à lui rendre visite, iv, 71-72, 72n, 101, 102n; V. aimerait recevoir sa visite, v, 57-58n; envoie des nouvelles d’H., de Mme H. et d’Élisabeth-Charlotte à la marquise de Lenoncourt, v, 68n, 68-69n, 69-70r, 70n; trace un portrait élogieux d’Élisabeth Charlotte à Mme de Lenoncourt, v, 70r; annonce à Mme de Lenoncourt le mariage d’Élisabeth Charlotte, v, 70-71n; attribue la préface du B. à SaintLambert, v, 71n. Histoire d’Angleterre : sa traduction de l’ouvrage de Hume, iii, 73-74r. Durey de Morsan, Anne Françoise d’Albignac de Castelnau, dame, femme du suivant : v, 66-67n. Durey de Morsan, Joseph Marie Anne : iv, 363r; v, 32n; H. se plaint à lui du fanatisme en France, iii, 335-336, 336-337n; envoie copie de la lettre d’H. à Bertrand et à Osterwald, iii, 336t; engage H. à faire fournir des publications à la Société typographique de Neuchâtel, iii, 338r; sa carrière, v, 66-68n. L’Art de foutre, ou Paris foutu : iii, 336; v, 32n. Durey d’Harnoncourt, Françoise de Lamarque, dame : v, 66n, 67n, 68n. Durey d’Harnoncourt, Louise Bernarde. Voir Berthier de Sauvigny. Durey d’Harnoncourt, Pierre, fermier général : iii, 336n; v, 66n, 67n, 68n. Durival, Jean-Baptiste Luton, dit : secrétaire du cabinet du roi Stanislas, i, 79r, 80n. Description de la Lorraine : il y indique qu’en 1745, H. “travaillait en Lorraine à son poème Le Bonheur”, i, 65r. Durival, Louise Élisabeth Dufrène, dame, femme du précédent : légataire des papiers de Devaux, i, 80n. Du Rocher, inspecteur de police : iv, 294, 298n.

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index Du Rumain, Constance Simone Flore Gabrielle Rouault de Gamaches, comtesse Le Vicomte : elle invite Mussard et Gabriel Cramer, i, 230r. Dussé, Jean, chirurgien : adversaire des bains, selon H., i, 296, 296n. Dutartre, Antoine Jean Baptiste, notaire d’H. : i, 275, 276n; ii, 273; le contrat de mariage d’H. est passé devant lui, iv, 242, 244n; s’entretient d’H. avec Trublet, iv, 314, 315n. Dutartre, Jean, notaire, père du précédent : i, 259n; iv, 244n. Dutartre, Jean-François, domestique de Mme H. : iii, 48, 50n, 61, 199; iv, 138n. Dutartre de Bourdonné, Étienne Nicolas, conseiller du roi : frère d’Antoine Jean Baptiste, i, 276n; ii, 273, 274n; iv, 314, 315n; embarrassé des moqueries du public lors de la chute d’Aménophis de Saurin, i, 258, 259n; compagnon de jeunesse d’H., selon Mme Riccoboni, i, 259n; son chagrin lors de la mort d’H., iii, 380n; selon Bachaumont, Gresset avait modelé sur lui son Cléon, v, 45n. Du Teillay : brick sur lequel s’est embarqué Charles-Édouard Stuart, iii, 435n. Dutens, Frédéric, banquier : cousin de Vincent Louis, iii, 364, 366n; iv, 398. Dutens, Pierre, bijoutier : père du précédent, iii, 366n. Dutens, Vincent Louis, prêtre anglican : achète des livres appartenant à Rousseau, dont son exemplaire de L’E., iii, 283r; échanges entre H. et lui au sujet des annotations portées par Rousseau dans cet exemplaire, iii, 364, 365n, 365-366n; précisions que lui fournit H. sur divers aspects de L’E., iii, 370-372, 456-457, 458n; son jugement sur De l’H., iii, 453; réponses de Dutens relatives aux annotations de Rousseau et aux commentaires d’H., iv, 397-398, 399n, 399-402. Recherches sur l’origine des découvertes des modernes : iv, 401, 402n. Du Trousset d’Héricourt, François Bénigne : rapporteur de la commission chargée par le Parlement d’examiner De l’E., ii, 199, 200n, 201, 201n, 204, 211n, 224n, 370, 371, 376t, 378-383 passim, 383n. Du Vaucel, Jules Nicolas, trésorier des bonnes œuvres du roi : i, 231, 232n; surnommé Plutus par Mme de G., i, 235, 236r, 236n, 264; avoue à Mme de G. être amoureux d’A.-C. mais promet de ne jamais la toucher, i, 236n. Du Vaucel, Marie Angélique Sézille, dame, épouse du précédent : i, 231, 232n, 232, 236r; envoie des compliments chaleureux à Mme de G., à H. et à “la belle Minette”, iv, 299. Du Villard, Emmanuel, libraire à Genève : a fait, selon Trécourt, une “mauvaise édition” des Œuvres d’H., iv, 66, 68n. Écalard, Thomas François Antoine, procureur : iii, 300, 301n. Éclaircissements sur les propositions extraites du livre “De l’Esprit” dans l’“Indiculus” publié par la Faculté de théologie de Paris. Voir Helvétius. L’École des amis. Voir La Chaussée. L’École des femmes. Voir Molière.

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index L’École des pères et des mères, ou les Trois Infortunés. Voir Sabatier de Castres. Edgcumbe, Emma Gilbert, comtesse d’ : iv, 106r, 107n. Edgcumbe, George, comte d’ : iv, 107n. Edgeworth, Maria (1767-1849), romancière : iv, 136t. Édimbourg : iii, 368t, 432, 433. Édouard III. Voir Gresset. Les Égarements du cœur et de l’esprit. Voir Claude Crébillon. Égérie : ii, 332, 347n25. Egmont, Sophie Jeanne Armande Élisabeth Septimanie de Vignerot Du PlessisRichelieu, comtesse Pignatelli d’ : H. la rencontre chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Égypte. Voir oignons d’Égypte. Elbeuf, Anne de Lorraine, duchesse d’ : i, 126n. Elbeuf, Charlotte de Rochechouart, duchesse d’ : i, 162n. Elbeuf, François Jules Marie de Lorraine, comte de Lillebonne, duc d’ : i, 126n. Elbeuf, Emmanuel Maurice de Lorraine, duc d’ : i, 89n; A.-C. voudrait obtenir de lui une pension, i, 157, 158n, 160, 169, 203-204, 208. Elbeuf, Henri de Lorraine, duc d’ : i, 158n, 161, 162n, 200n, 205, 208. Éléments de la philosophie de Newton. Voir Voltaire. Elibank, Patrick Murray, cinquième baron : iii, 70, 70-71n. Élidor, personnage du B. : iii, 50n. Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel, reine de Prusse : iii, 172, 173n; H. compte aller lui présenter ses respects, iii, 187. Élisabeth Christine Ulrique de Brunswick-Wolfenbüttel, reine de Prusse : son mariage avec Frédéric-Guillaume de Prusse, iii, 158n, 243, 245n. Élisabeth Farnèse, reine d’Espagne : iii, 235n. Élisabeth Petrovna, impératrice de Russie : ii, 236n; iii, 23, 23n, 63, 64n, 323n; son décès, iii, 43, 45n. Élisée, Jean-François Copel, dit le père, prédicateur carmélite : ii, 293, 294n. Ellison, Cuthbert, membre de la Chambre des Communes : iii, 364, 366n, 372; iv, 398. Ellison, John, fils de Nathaniel : iii, 364, 366n, 372; iv, 398. Ellison, Nathaniel, pasteur à Bedlington : iii, 366n. Ellison, Stanhope, fils de Thomas : iii, 364, 366n, 372; iv, 398. Ellison, Thomas, pasteur à Londres: iii, 366n. “Éloge d’Helvétius”. Voir Lefebvre de La Roche. Éloge de l’Encyclopédie et des encyclopédistes. Voir Bonhomme. Éloge de M. Helvétius. Voir Chastellux. Éloge de Pierre Corneille. Voir Bitaubé. Elphinston, John, amiral britannique : iii, 350n. Émile. Voir J.-J. Rousseau.

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index Encyclopédie : ses contributeurs : Quesnay, ii, 5n; Ch. G. Le Roy, ii, 226, 230n; iii, 407; rapprochements et liens établis entre sa condamnation et celle de L’E., ii, 126r, 174, 175, 202-203r, 206, 206-207, 219, 221, 222-223r, 240, 251, 364; iv, 271, 350, ainsi que celle de l’abbé de Prades, ii, 194; Chaumeix l’attaque dans ses Préjugés légitimes contre l’“Encyclopédie”, ii, 134, 134-135n, 135r, 225, 225n; iv, 320; des examinateurs sont nommés sur ordre du Parlement pour examiner cet ouvrage, ii, 199, 213, 214, 215, 216n, 218, 218n, 223, 224n, 368, 370, 372, 382383; sa dénonciation par les gens du roi a eu lieu sans entente préalable avec le chancelier, ii, 204, 205n, 212, 213n; l’Éloge ironique de l’Encyclopédie par le père Bonhomme, ii, 225, 226n; mention est faite des attaques de Palissot contre H. dans l’article “Parade”, ii, 283r; selon la première chambre des enquêtes, l’ouvrage est “honorable pour la nation” mais contient “du bon et du mauvais”, ii, 383; l’article “Autorité” cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 399-400; selon Boullanger, les libraires accusent Malesherbes de vouloir les ruiner, iv, 338; l’ordre du Conseil de restituer trois louis aux souscripteurs et l’intervention de Malesherbes, iv, 339n11; Diderot prétend que d’Alembert, Morellet et Turgot “sont au fond de deux complots odieux” contre l’Encyclopédie, iv, 339n12. Énéide. Voir Virgile. Enfer, rue d’ : i, 250r; Mme de G. y habite de 1751 jusqu’à sa mort, i, 278n. Enghien : V. y rend visite au duc d’Aremberg, i, 36, 38n. Enghien, Louis Joseph de Bourbon, prince de Condé, duc d’ : H. lui rend visite, ii, 5, 6n; il va assister à son lever, ii, 22. Engranville, Adrien de Saffray, marquis d’, père du suivant : i, 244n. Engranville, Alexandre Augustin de Saffray d’ : prétendant d’A.-C. en 1748, i, 244n. Engranville, Marie-Thérèse Le Riche de Courgains, marquise d’, mère du précédent : i, 244n. Entragues, hôtel d’ : le père et la sœur d’A.-C. y logent en 1748, i, 242n. Entretiens de Phocion sur le rapport de la morale avec la politique. Voir Mably. Entretiens d’un sauvage et d’un bachelier. Voir Voltaire. l’Envoyé. Voir Durand d’Aubigny. Éon, Charles Geneviève Louis Auguste André Timothée de Beaumont, chevalier d’ Lettres, mémoires et négociations particulières : iii, 115, 116-117n, 132, 138n. Épictète : invoqué par Diderot, iii, 312. Épicure : ii, 317-318, 392, 398; iii, 21; iv, 334; Elizabeth Montagu le met en parallèle avec H., ii, 184. Épinay, Angélique Louise Charlotte de La Live d’ : Fontenelle danse avec elle, alors âgée de six ans, i, 317r.

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index Épinay, Louise Florence Pétronille Tardieu d’Esclavelles, dame de La Live d’ : mère d’Angélique Louise Charlotte, i, 317r; V. lui fait part de son opinion peu élogieuse au sujet de L’E., ii, 124r; témoin d’un débat entre Diderot, H. et Saurin, ii, 296, 297n; Galiani la remercie de lui avoir communiqué les avis de Creutz, d’H. et de Marmontel sur son Dialogue sur le commerce des bleds, iii, 326r; elle informe périodiquement Galiani de la santé vacillante de la fille aînée d’H., iii, 351-352n, et lui signale que les H. sont absents de Paris, iii, 368n; elle correspond avec Galiani sur la mort d’H., iii, 379-380, 398, et sur la parution du B., iii, 412-414, 416-417r; Diderot lui fait part de ses réactions à De l’H., iii, 446-447, 447n; annonce dans la Corr. litt. que De l’H. commence à se répandre à Paris en novembre 1773, iii, 457-458n. Épinoy, Élisabeth Thérèse de Lorraine, princesse d’ : A.-C. craint une calomnie de sa part, i, 125; elle accuse A.-C. de vol, i, 125, 126n2, 126n3, 132, 147n, 148-149, 152, 156, 157; Mme de G. se propose de lui demander une pension pour A.-C., i, 125; la demande elle-même et les résistances de la princesse, i, 133-134, 135, 138-139, 140, 141, 143, 152, 156; Mme de Rouerke essaie de lui faire abandonner ses préventions contre A.-C., i, 151, 156, 165-166; son refus de secourir A.-C., i, 157, 175, 179, 180; propriétaire de l’hôtel de Mayenne, v, 43n. Épinoy, Louis de Melun, prince d’ : i, 126n. Épisodes de ma vie. Voir Angivillier. Epistulæ. Voir Horace. Épithalame. Voir Palissot de Montenoy. Épître à M. Helvétius. Voir Arnaud; Dorat. Épître à Monsieur *** [Collé]. Voir Saurin. Épître au peuple. Voir Thomas. Épître de M. de Voltaire à Madame Denis, sur l’agriculture. Voir Voltaire. Épître sur l’amour de l’étude. Voir Helvétius. Épître sur l’orgueil et la paresse de l’esprit. Voir Helvétius. Épître sur la modération. Voir Voltaire. Épîtres sur la vieillesse et sur la vérité. Voir Saurin. Épîtres sur le bonheur, la liberté et l’envie. Voir Voltaire. Érechthée, roi légendaire d’Athènes : ii, 344, 350n. érotidies, fêtes de Cupidon : iii, 367, 368n. Escorches, François Simon d’, mari de la suivante : ii, 13n. Escorches, Marguerite Élisabeth de Barville, dame d’, fille de Pierre Marie de Barville, seigneur de Nocé : ii, 13n. Espagnac, Léonard d’Amarzit de Sahuguet, abbé d’, conseiller à la GrandChambre : iv, 321t, 321n. Espagne : H. la compare avec l’Angleterre, iii, 150. Espagne, François d’, domestique d’H. : iii, 26, 28n.

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index L’Espion anglais, ou Correspondance secrète entre Milord All’Eye et Milord All’Ear. Voir Pidansat de Mairobert. “L’Esprit – Chanson”. Voir Tanevot de Reuilly. Essai d’une cométologie nouvelle. Voir Morellet. Essai philosophique concernant l’entendement humain. Voir Locke. Essai philosophique sur le corps humain. Voir Delisle de Sales. Essai sur l’homme. Voir Du Resnel; Pope; Silhouette. Essai sur la critique. Voir Pope. Essai sur la vie et les ouvrages de M. Helvétius. Voir Saint-Lambert. Essai sur le beau. Voir André. Essai sur le mérite et la vertu. Voir Diderot. Essai sur les finances. Voir Vieilh. Essais. Voir Montaigne. Essais philosophiques sur l’entendement humain. Voir Hume. Essais sur divers sujets de littérature et de morale. Voir Trublet. Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire. Voir Moncrif. An Essay on Epick Poetry. Voir Voltaire. Essays and Treatises on Several Subjects. Voir Hume. Esslinger, Johann Georg, libraire à Francfort : iii, 33r. Estaing, Charles Henri, comte d’, amiral : iv, 17r, 88r; Mme H. l’invite à dîner, iv, 57, 57-59n; communique à B.F. des nouvelles de Mme H., iv, 143r. Esterházy, Valentin Ladislas, comte, gouverneur de Rocroy : se rend à Londres avec Mme d’Andlau, iv, 100-101n. Estienne, Henri Apologie pour Hérodote : ii, 123, 123n. Estrutto della litteratura europea, journal italien : loue De l’E., ii, 269, 270n, 271, 278, 280n, 285. Étallonde, Jacques Marie Bertrand Gaillard d’ : condamné par contumace à être exécuté pour motifs religieux, iii, 441n. État présent de la république des Provinces-Unies. Voir Janiçon. États généraux : convocation par Loménie de Brienne, iv, 150n; l’historique de cette institution et sa réunion sous Necker, iv, 164n; ouverture et événements subséquents, iv, 180n. les Étoiles et les Petites Étoiles, surnoms des filles et des petites-filles de Mme H. : iv, 129, 130n, 152, 153, 154-155, 165, 169, 170. Étrennes aux esprits forts. Voir Diderot. Étrennes badines. Voir Monticourt. Ettringen : camp de résidence de Chastellux, iv, 353, 355n. Euler, Johann Albrecht (1734-1800), fils du suivant : invité en même temps qu’H. chez Formey, iii, 190r.

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index Euler, Leonhard (1707-1783) : invité en même temps qu’H. et Formey chez les princes de Brunswick, iii, 189r, puis chez Formey, avec son fils, iii, 190r. Europe : i, 351; iii, 202, 227, 228, 289, 290, 342r, 384, 427, 433, 434; iv, 108. L’Europe savante, journal : Saint-Hyacinthe y collaborait, i, 29n. Évecquemont (Seine-et-Oise), château d’ : A.-C. et Mme de G. y séjournent chez les Turgot de Saint-Clair, i, 241n. Examen critique des apologistes de la religion chrétienne, par M. Fréret. Voir Lévesque de Burigny. Examen des critiques du livre intitulé “De l’Esprit”. Voir Charles Georges Le Roy. L’Examen important de Milord Bolingbroke. Voir Voltaire. l’Excellence. Voir Lucé. Exercices de piété. Voir Croiset. Explication des maximes des saints. Voir Fénelon. Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau. Voir Hume. Eymar, Ange Marie, comte d’, ambassadeur de France à Turin : iv, 226, 226-227n. La Fable des abeilles. Voir Du Châtelet; Mandeville. Fables. Voir La Fontaine. Faculté de médecine (Paris) : nommée comme héritière dans la succession de Diest, iii, 135n, 138n, 140, 141n, 142n, 143, 143n. Faculté de théologie. Voir Sorbonne. Fadin, Louis Antoine Toussaint, maire de Rozoy : ii, 18n. Fagon, Louis, directeur de la ferme générale : ancien propriétaire de Voré, i, 256, 257n; ancien seigneur de Rémalard, i, 355, 356n; l’accord passé en 1736 entre lui et le marquis de Riants, ii, 26, 28, 37. faiseur : terme péjoratif appliqué par Wycombe à La Roche, iv, 181, 182, 183n. Falconet, Étienne Maurice, sculpteur : sa statue équestre de Pierre le Grand, iii, 452, 453n. Falconet, Pierre Étienne, portraitiste, fils du précédent : son portrait de Pierre le Sauvage, iii, 452, 453n. Fardel de Daix, Bénigne, conseiller au parlement de Dijon : loue De l’E., ii, 171, 171n, 268n; v, 28n. Faremoutiers (Seine-et-Marne) : iii, 354, 355n. Fastes. Voir Ovide. Fauche, Samuel, libraire a Neuchâtel : iii, 338n. Fautes, Mlle, fouetteuse : iv, 293-294n. Federal Constitutional Convention (1787) : iv, 147, 148, 150n, 155, 159n. Fédération, fête nationale de la : iv, 203, 203-204, 204n. la Fée. Voir Mme Geoffrin.

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index Feillet, château et terres de : achetés par H., ii, 25, 26n. Fénelon, François de Salignac de La Mothe- : H. regrette que Bossuet s’en soit pris à lui, et estime qu’il était “doux et toujours humain”, iii, 19-20. Dialogues des morts : A.-C. lit cet ouvrage, i, 201; Directions pour la conscience des rois : iv, 18r, 19n; Explication des maximes des saints : rétractée par l’auteur, ii, 82, 83n; sa rétractation et celle d’H. jugées honorables parce que forcées, ii, 96, 98n; celle de Fénelon évoquée par Voltaire, ii, 289. Ferdinand iii, roi de Sicile (Ferdinand iv, roi de Naples) : iii, 290, 291n. féries ésuriales (fêtes de la faim) : v, 9n. Fermé, Marc Jacques, conseiller au Parlement : ii, 200n. Fermes, hôtel des : i, 11, 12n, 50. Ferney : iii, 266, 274, 439; Mlle Clairon et Fierville jouent sur la scène de son théâtre, iii, 232n; iv, 395n. Ferrand, Élisabeth : Charles-Édouard Stuart trouve asile chez elle, iii, 435n; le géomètre Gabriel Cramer lui demande de transmettre son “dévouement” à H., v, 44n; d’Alembert atteste l’attachement d’H. pour elle, v, 73n. Fersen, Axel de, ministre de Suède : iv, 201n. Fierville, Pierre, comédien : iv, 394, 395n. La Fille d’Aristide. Voir Graffigny. Filles-de-Saint-Joseph, couvent des : Charles-Édouard Stuart y a été caché, iii, 435n. Filles-de-Sainte-Élisabeth, couvent des : Mme de G. y avait passé un an, i, 232, 233n. Filleul, Anne Rosalie Bocquet, dame : auteur d’un portrait de B.F., iv, 14. Finck, Jacques, maître d’hôtel de B.F. à Passy : iv, 123, 124n. Finckenstein, Karl Wilhelm Finck von : ministre des Affaires étrangères de Prusse, iii, 220, 221, 221n. Firmin-Didot, Ambroise, fils de Firmin Didot et petit-fils de François Ambroise Didot : iv, 256n. Fitz-James, François, duc de, évêque de Soissons : critique l’“indulgence” de l’arrêt du Parlement contre De l’E., ii, 220n; attaque De l’E. dans un mandement, ii, 220n, 327r. Fitzmaurice. Voir Wycombe. Flahaut, Adèle Marie Émilie Filleul, comtesse de : selon Gouverneur Morris, Wycombe est “enniché” chez elle en 1790, iv, 183n. Flahaut, Charles François, comte de, maréchal de camp : iii, 183n. Flamant, Thomas, garde-chasse d’H. à Boissy-Maugis : i, 350, 350n; iv, 311, 311n. Flandre : projet de voyage de V., i, 27; selon H., il serait facile pour la France d’y mener une guerre, iii, 223. Flemming, Karl Georg Friedrich von, ministre de Prusse à Dresde : iii, 171n; v, 64n.

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index fleurs blanches : iii, 118, 119n; iv, 291n. Fleury, André Hercule, cardinal de, premier ministre : ii, 69n; la promesse qu’il fait à l’ambassadeur d’Espagne, iv, 284r, 284n, 285n; son intervention dans l’attribution d’une place de fermier général, iv, 285-286. Fleury, Pierre Augustin Bernardin de Rosset de Rocozel de, évêque de Chartres : avait fait emprisonner l’abbé Prieur, v, 8n. Flint, James Mather : enseigne l’anglais à H. à Voré, iii, 46r. Florent : travaux routiers qu’il fait “à la grille” du château de Lumigny, iii, 355, 356n. Florian, Marie-Élisabeth Mignot, marquise de. Voir Fontaine. Florian, Philippe Antoine de Claris, marquis de : ii, 122n. Foggini, Pier Francesco, conseiller du cardinal Corsini : ii, 187r. Foley, Robert, père du suivant : iv, 371n. Foley, Robert Ralph, banquier à Paris : iii, 67n; iv, 371, 371n, 372. Fontaine, Marie Élisabeth Mignot, dame de Dompierre de, future marquise de Florian, nièce de V. : ii, 121, 122n. Fontaine, Nicolas Joseph de Dompierre de, premier mari de la précédente : ii, 122n. Fontanes, Jean Pierre Louis, marquis de : critique De la Littérature de Mme de Staël, iv, 232n, 233, 236n. Fontenay, Gaspard François de, ministre plénipotentiaire de Saxe : v, 55n. Fontenay, Pierre Antoine de, seigneur de Maison-Maugis, voisin d’H. à Voré : litiges entre lui et H. relativement à des droits de chasse, i, 350, 350n; ii, 9, 9n; iv, 311. Fontenelle, Bernard Le Bovier de : “fait l’amoureux” d’A.-C., i, 250, et se jette “à ses genoux”, iv, 270; dîne chez H. avec Mme de G. en 1752, i, 299r; ouvre un bal d’enfants chez H. en 1755, i, 316, 317r; V. trouve que son caractère est différent du sien, ii, 292, pense que celui de Fontenelle ne le porte pas à des audaces, ii, 298, mais qu’il s’était mis en danger par ses publications, iii, 82; cité par Diderot parmi ses protecteurs, ii, 427n; est parmi ceux dont V. estime que tout le monde pense comme eux, iii, 79; son point de vue sur les vérités, iii, 82, 84n; iv, 383; V. le qualifie de “lâche”, iii, 207; Turgot le compte au nombre des hommes honnêtes, mais “très peu sensibles”, iii, 464; selon La Roche, il déclare que Mme H. se lève pour lui, mais se couche pour H., iv, 270; v, 47-48r; complimente la dame Curé (la Muse limonadière) pour ses vers et lui en adresse, iv, 301, 303n; commentaire de Trublet relatif aux citations inexactes de Fontenelle figurant dans De l’E., iv, 314, 316n. De l’Origine des fables : iv, 316n; Discours du bonheur : iii, 120, 121n; Histoire des oracles : iii, 82; Relation curieuse de l’île de Bornéo : iii, 82, 83n; Le Triomphe de la religion sous Louis le Grand : iii, 84n.

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index Fontenoy, bataille de : i, 109, 111n. Forbach (Moselle) : iii, 339, 340-341n; v, 65n. Forbach, Adélaïde Françoise Léontine de Béthune-Pologne, comtesse de : iii, 334n. Forbach, Christian, comte de : projet de mariage entre lui et l’une des filles d’H., iii, 330, 332-334n, 338-339, 340n, 350-351, 351-352n, 352, 353n, 353r, 353-354; Ill., iii, 331. Forbach, Marianne Marie-Jeanne Camasse, comtesse de : les projets de mariage entre son fils aîné et l’une, puis l’autre des filles d’H., iii, 330, 333-334n, 338339, 339-340n, 340n, 340-341n, 341r, 350-351, 351n, 353n, 353-354, 357n; v, 65n; son mariage et son anoblissement, iii, 332-333n; vend l’hôtel de DeuxPonts, iv, 19; rapports avec B.F., iv, 22-23n, 37, 38-39r; Ill., iii, 331. Forbach, Philippe de : iii, 333n. Forcalquier, Louis Bufile de Brancas, comte de : dîner chez lui, d’où H. “ne sort point”, i, 234r, 234n; “se porte comme un crocheteur”, i, 238, 239n; admire De l’Esprit des lois, i, 245; gravement malade, i, 254, 269, 272, 273, 275, 289-290, 295-296, 296, 297; son mariage, ii, 158n; sa mort, iv, 305n. Forcalquier, Marie Françoise Renée de Carbonnel de Canisy, comtesse de, épouse du précédent : invite l’avocat général à des ménagements envers H., ii, 157-158, puis l’incite à sévir impitoyablement contre lui, ii, 158n; H. dit n’avoir pu la rencontrer en raison des obligations de sa femme, iv, 305, 305n. les forces vives (l’énergie cinétique) : V. se dit en désaccord avec Leibniz à ce sujet, i, 53, 54n. Forceville, Jacques : titulaire du bail de la ferme générale, iv, 286n. Fordel. Voir Fardel. Fordyce, Alexander : relation du baron d’Holbach, iii, 87r. Forges, eaux de : A.-C. et Mme de G. s’en font livrer des bouteilles, i, 224r; v, 21r. Forkert, Johann Gabriel : traduit De l’E. en allemand, iii, 33n; iv, 352, 353n, 355, 356n. For-l’Évèque : Fréron y passe dix jours, iii, 3, 4n; Catherine Darcheville y est incarcérée, iv, 292, 296n, de même que Pierre Noël, v, 48n. Formé, Louis, procureur au Parlement : ii, 73, 74n, 138, 141, 201, 370. Formé, Pierre Louis, procureur au Parlement : ii, 73, 74n, 138, 141, 201, 370. Formey, Jean Henri Samuel, secrétaire de l’Académie de Berlin : iii, 136n; H. le remercie d’avoir favorisé son admission à l’Académie de Berlin, iii, 88, 88-89n, 89n; décrit le séjour d’H. à Berlin en mai 1765, iii, 189-190r, 191n; Trublet lui demande quelle impression H. lui a laissée, iii, 197, commente l’affaire de L’E., iv, 316-317, 319-320, 346, 347-348, 365, ainsi qu’un écrit de Formey sur cet ouvrage, iv, 347, 348, et l’entretient de la comédie des Philosophes, iv, 349-350, et de la brouille entre H. et Mably par suite de la publication de L’E., iv, 369;

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index jugement exprimé par Formey sur De l’E., iv, 348n; il notifie à H. qu’il est élu à l’Académie de Berlin et loue ses mérites, iv, 374-375, 375n. Lettres sur l’état présent des sciences et des mœurs : iv, 347, 348n. Forrester, James, capitaine au régiment Royal-Écossais, mari de la suivante : iv, 403n. Forrester, Joyce Oughton, dame : amie de Dutens, iv, 401-402, 403n. Forster, révérend John : Bentham l’entretient élogieusement d’H., iv, 20-21, 21n. Fossés-Montmartre, rue des : la maison de la mère d’H. y est située, iii, 280n. Fossés-Saint-Michel, rue des. Voir rue Saint-Hyacinthe. Foucher, abbé Paul, poète : H. s’entretient de l’abbé Le Blanc avec lui, i, 43, 43n. Foulke, John, médecin à Philadelphie: charge B.F. de transmettre ses respects à Mme H., iv, 99r. Fouquet, Nicolas, surintendant des finances de Louis xiv : iv, 233, 236n. Fourier, Françoise Lefebvre, dame, épouse du suivant : sa mort, i, 124, 125n. Fourier, Jean-Pierre : relation d’A.-C., i, 124, 125n. Fournier, Pierre : H. lui succède dans la charge de maître d’hôtel ordinaire de la reine, i, 248, 248n, 248-249r. Fournier, Simon-Pierre, imprimeur et fondeur de caractères : B.F. lui achète une fonte de petit romain, iv, 63n; Benjamin Franklin Bache reçoit sous sa tutelle une formation d’imprimeur, iv, 63n. A Fragment on Government. Voir Jeremy Bentham. Franc, Ulrich Gustav, ministre des Affaires étrangères de Suède : dîne avec B.F. et Mme H., iv, 108-109n. France, Marie Adélaïde de, dite Madame : Mme d’Andlau lui avait prêté un livre scandaleux, iv, 9, 11n. Francfort : H. y est de passage, iii, 164, 166n, 167, 168, 192, 192n, 209; lieu de publication de L’H. selon D.A. Golitsyne, iii, 382, 383. Franche-Comté : iii, 369; H. y est fermier général, i, 60n. Francœur, François : coauteur avec Rebel de la pastorale Ismène, dont H. cite un passage, i, 352, 353n. François, cordonnier : i, 323. François, saint : v, 6. François ier : sa signature du traité de Madrid et son désaveu subséquent, ii, 96, 98n. François iii, duc de Lorraine : i, 262n, 267n. François, frère François, hermite : témoin dans une affaire jugée à Feillet, ii, 47, 48n. Franklin, Benjamin 1777-1779 : s’établit à Passy, iv, 13, 13n; souvent invité à dîner chez Mme H., iv, 13n, 17-18r, 45r, 47, 48, 49, 52; reçu officieusement par Vergennes en 1777,

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index iv, 15r, 17r; ses relations avec Mme Brillon, iv, 22, 22-23n, 34n, 39r; le tablier d’H. lui est présenté lors de son affiliation à la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; brosse un tableau admiratif du caractère de Mme H., iv, 27-28; invité par Saint-Lambert, iv, 28, 30, par Hébert, iv, 31, 31n, 32, 33n, par les Alexander, iv, 41-42, 42, et par Leray de Chaumont, iv, 49; invite Mme H. et Turgot, iv, 35, 35n; invite Cabanis, La Roche et Mme H., iv, 35, 37; ses relations avec la comtesse de Forbach et les commensaux de Mme H., iv, 38-39r; reçu docteur en droit honoris causa, iv, 42n; Mme H. lui demande de recevoir les demoiselles Alexander, iv, 42, 44n; se félicite d’une machine à graver fabriquée par Rochon, iv, 43n; est convié à un bal, iv, 44r; Morellet atteste l’amitié entre B.F. et Mme H., iv, 44-45. 1780 : reproche à Mme H. “de ne lui avoir jamais donné une seule de ses nuits”, iv, 52; reçoit une invitation à dîner chez Mme H., iv, 57; obligé d’en décliner une autre, iv, 59; sa presse et ses activités d’imprimeur à Passy, iv, 63-64n; aurait fait une demande en mariage à Mme H., iv, 64-65r; La Roche lui envoie des nouvelles d’Auteuil, iv, 68; entretient Mme La Freté des péripéties d’un déjeuner chez Mme H., iv, 69-70; sa réaction au duel entre le comte de Shelburne et William Fullarton, iv, 70, 71n; promet d’accompagner Mme H. chez Mme de Meinières, iv, 71-72; dîne avec le jardinier-paysagiste Blaikie, iv, 73n; décrit les qualités de cœur et la simplicité de Mme H., iv, 73-74, 78r; en correspondance avec Cabanis, iv, 75n; William Jones vient s’entretenir avec lui à Paris, iv, 77n; estime que Mme H. a plus de “science vraiment utile” que beaucoup de philosophes, iv, 78r. 1781-1782 : selon Morellet, B.F. et lui aiment être à proximité de Mme H., iv, 80; avait souvent été invité par La Faye, iv, 81n; Mme H. ira dîner chez lui avec d’Holbach et Turgot, iv, 81; remarque dans une lettre à La Roche qu’H. et lui ont “aimé les memes etudes, les memes amis, & la même femme”, iv, 83; Morellet décline un dîner chez B.F. mais ira déjeuner chez lui avec sa sœur et les Marmontel, iv, 84, 86; il rend visite à Mme Le Veillard tous les mercredis, iv, 87; souvent invité à dîner chez Mme H., iv, 87, 91, 102, 102-103; selon B.F., Mme H. le “rendra” à Mme Brillon au retour de celle-ci, iv, 87, 87n; empêché de rendre visite à Mme d’Houdetot, iv, 88r; Morellet l’invite à dîner, iv, 89, 90; écrit à Shelburne au sujet de groseilliers à maquereau, iv, 92n; William Alexander lui parle en bien de Mme de La Marck, iv, 92, 93; doit renoncer à une visite prévue à Marly avec les Alexander, iv, 96r; reçoit de Shelburne un remède “specifique” contre la goutte, iv, 96; souffre de la gravelle, iv, 97n. 1783-1784 : est l’un des négociateurs de la paix avec la Grande-Bretagne, iv, 9899n; Mme de Meinières l’invite à dîner, iv, 101; sa mauvaise santé, iv, 102n, 102-103, 105; Mme H. se réfère à ses rivales dans le cœur de B.F., iv, 103,

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index 103n; Morellet est chargé de rappeler B.F. au souvenir de Shelburne, iv, 105r; visites que lui rend lord Fitzmaurice, iv, 105-106r; William Carmichael se désole de la perspective du départ de B.F., iv, 108; rencontre Ulric Gustav Franc à un dîner, iv, 108-109n; il parle de Mme H. à Abigail Adams, qui dîne chez lui, iv, 109-112; Mme H. lui jette les bras autour du cou devant Mme Adams, iv, 110, 112; invité à dîner par Mme H. et par Leray de Chaumont, iv, 113r; décline des invitations à dîner pour le même soir, iv, 113r; Mariamne Williams veut venir le voir, iv, 116. 1785-1786 : La Roche l’informe en détail d’une maladie de Mme H., iv, 117, 118; son départ de Passy, iv, 120n; son voyage de retour en Amérique, iv, 120-121, 121n, 121, 122n, 122-123, 127; sa mauvaise santé, iv, 120, 121n; regrets de Mme H. et lettres échangées entre eux avant son embarquement, iv, 121-122, 122-123, 127; ses observations sur son propre bonheur mentionnées par Volney, iv, 126-127r; ses lettres à Mme H. peu après son retour en Amérique, iv, 128, 129; élu membre, puis président du “Supreme Executive Council” de la Pennsylvanie, iv, 129, 130-131n; ses échanges sur les chats de Mme H., iv, 139-140, 145, 145-146n, 151, 152, 160; Le Veillard lui reproche son attitude envers ses “deux bonnes amies”, iv, 141, 142n; d’Estaing lui mentionne les “accès de faiblesse” de Mme H., iv, 143r; Champion de Cicé lui demande des graines, iv, 143r. 1787-1799 : l’envoi de cardinaux à Paris, iv, 146, 147-148, 148n, 171; sa réinstallation à Philadelphie, iv, 146-147, 151-152; souffre toujours d’une pierre dans la vessie, iv, 147, 148, 150n; comparaisons par B.F. et La Roche entre l’Assemblée des notables et la “Federal Constitutional Convention”, iv, 148, 150n, 155; cesse d’être président du “Supreme Executive Council” et ne se porte plus à aucune fonction publique, iv, 153n, 170, 170-171, 174, 174n; sa mort, iv, 154n, 209, 210n; pensées de La Roche sur le retour de B.F. en Amérique et sur la “fermentation des esprits” en Europe, iv, 154-155, 159-161; La Roche l’entretient de la santé de Mme H. et d’une fête organisée en son honneur, iv, 154-155, 156-157n; Morellet lui décrit les événements politiques en France, iv, 159-160; envoi et réception de la Cométologie et des Guichets, de Morellet, iv, 160, 164n, 171, 175, 176n; tendres lettres de Mme H., iv, 165-166, et de B.F., iv, 169-171, 174; mentionne les problèmes de courrier avec la France, iv, 174-175; Gallois rappelle que B.F. admirait la philosophie de Mme H., iv, 229; Mme H. avait invité Mme de Staël à une fête champêtre donnée en l’honneur de B.F., iv, 231n; la Société du Portique républicain célèbre sa mémoire, iv, 257; son mot sur le rôle de la religion en Italie, ii, 269; La Roche lui fait don d’une copie de la Lettre de Thrasybule à Leucippe faite de la main de Rousseau, iv, 273, 280n; Ill., iv, 14. “Aurora Borealis” et un autre écrit, corrigés par La Roche : iv, 33, 34-35n;

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index Autobiography : iv, 128, 129n; La Belle et la Mauvaise Jambe : iv, 63n; Dialogue entre Franklin et la Goutte : iv, 78r; M. F. à Madame La Fr--é : iv, 69-70; M. F--n à Madame H--s : iv, 34n, 59-60, 64-65r, 108n, 167n; Les Mouches à Madame He-s : iv, 34n, 103-104, 104n, 139; Observations concerning the Increase of Mankind, Peopling of Countries : iv, 139, 141n; Poor Richard’s Almanach : iv, 69, 70n; Retort Curious : v, 76n; Le Sifflet : iv, 63n. Franklin, Deborah Read, dame, épouse du précédent : iv, 60, 63n, 108n, 166n. Franklin, William, fils de B.F. : iv, 22n. Franklin, William Temple, petit-fils de B.F. : s’installe avec son grand-père à Passy, iv, 13n; reçu par Mme H., iv, 17r, 47, 57, 69; s’occupe des invitations faites à B.F., iv, 22, 22n, 44r, 48, 89, 90-91, 113r; qualifie une célèbre Bagatelle de B.F. de “plaisanterie galante”, iv, 65r; Mme H. lui envoie une graine de Franklinia alatamaha, iv, 68, 69n; reçoit les compliments de connaissances de B.F., iv, 80, 99r, 118, 119; auteur d’une traduction en anglais d’une lettre de B.F., iv, 83t; invité à dîner avec B.F. chez Morellet, iv, 89, 90; B.F. et ses correspondants l’appellent indifféremment son fils et son petit-fils, iv, 92, 93n; se rend à Choisy avec Mme H., iv, 93; Mme H. rassurée qu’il veille sur la “conduite” de B.F., iv, 103; reçoit à Londres une lettre de Morellet, iv, 106r; Bethia Alexander lui demande de lui prêter ses chevaux, iv, 119; écrit une lettre d’affaires au banquier Grand, iv, 123; présente ses respects à Mme H., iv, 127, 175, 176; son bouledogue “Boulet”, iv, 135, 138n, 139, 160; son retour en France, iv, 155, 159n, 203, 204, 204n; sa mort, iv, 159n; Mme H. lui envoie “mille baisé”, iv, 166; il est “occupé à son agriculture”, iv, 170, 171. Franque, Simon : iii, 68, 69n. Frédéric ii, roi de Prusse 1739-février 1765 : i, 16n; s’extasie sur l’Épître sur l’orgueil d’H., i, 52, 53n; veut “fixer” V. à sa cour, i, 53; surnommé Lemeri par V., i, 309, 309n; possède deux exemplaires in-4o de L’E., ii, 232n; iii, 192r; Pierre iii l’admire, iii, 44, 45n; Catherine ii observe le traité de paix conclu avec lui par Pierre iii, iii, 56, 57n; V. prétend qu’on attribue à Frédéric ii le Sermon des cinquante, iii, 80, 81n; H. lui exprime sa reconnaissance pour son élection à l’Académie de Berlin, iii, 88, 89n, 89-90, et la réponse du roi, iii, 90; H. envisage de lui réécrire, iii, 101, 102n; invite H. à se rendre en Prusse, iii, 149, 149n, 150, et l’acceptation d’H., iii, 156, 159; la Muse limonadière lui adresse un poème, iv, 301n; admire Gottsched, iv, 355, 356n; regrette le départ de Prusse de d’Alembert, iv, 374; Formey annonce à H. son élection à l’Académie de Berlin, iv, 374, 375r. Mars-décembre 1765 : H. va se mettre en route pour se rendre à son invitation, iii, 160, 160-161r; Grimm lui demande de ne pas révéler à H. le secret de son “bavardage littéraire”, iv, 161-162n; départ d’H. et durée prévue de son séjour,

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index iv, 163, 163-164n; selon H., le roi “ne vit point avec des femmes”, iii, 167; il attend l’arrivée d’H., iii, 169r, et la duchesse de Saxe-Gotha est sûre qu’H. plaira au roi, iv, 376; H. est ravi de l’accueil et des attentions du roi, iii, 169170, 172, 174, 175, 176, 178, 183, 187, 190, 199n; il ne reconnaît à H. aucun talent diplomatique, iii, 174-175r; incommodé par la goutte, iii, 175; ses jardins, iii, 177; selon lui, les officiers français ne seraient pas assez exacts pour son service, iii, 178; ses sentiments à l’égard de la France, iii, 179-180, 197r, 199, 220, 221; H. compte aller lui faire sa cour à Berlin, iii, 183; passe ses troupes en revue ou les fait manœuvrer, iii, 183, 183n, 185n, Ill., iii, 184; ses déplacements pendant le séjour d’H., iii, 185n; il crée en Prusse une régie de fermiers généraux français, iii, 190r, 216, 217-219n, 229-230, 234-235, 238, 239, 465; iv, 379; offre un cadeau à H. et lui en remet un pour Mme H., iii, 191, 220, 221; négociations par l’intermédiaire d’H. en vue d’une reprise des relations diplomatiques entre la Prusse et la France, iii, 192, 193-194, 195-196, 197r, 199, 202, 220, 221, 221-222, 222-224, 225, 227, 227-228, 231n, 234-235, 242; demande si H. est de retour à Paris, iii, 198; lettre d’H. où il lui témoigne son admiration, iii, 201-202; V. loue sa tolérance et sa philosophie, iii, 206; H. se dit “plein du grand Frédéric”, iii, 209; il envoie à H. une réponse évasive à sa lettre, iii, 215, 222-223, 225; iv, 379, 380n; appelé par de Catt le Héros ou notre Héros, iii, 227; iv, 384, et par Mme de Buchwald le Grand Homme, iv, 377, 378n; raconte une anecdote sur Rousseau, iii, 233n; ses sentiments pour la Grande-Bretagne et la suppression des subventions qu’il en recevait, iii, 236, 237n; ses échanges avec H. en Prusse sur “l’art de gouverner les hommes”, iv, 266-267; l’abbé Prieur lui écrit, v, 12n. 1766-1773 : iii, 311n, 338r; Walpole fabrique une lettre apocryphe à Rousseau, en lui donnant pour auteur Frédéric ii, iii, 248, 249, 249n; invite H. et Mme H. à se fixer en Prusse, iii, 281, 282n; iv, 266, 388; H. fait l’éloge du roi dans De l’H., iii, 384, 427-428, 466; il aimerait qu’on lui procure Le B., iii, 402, 403r; apprend la mort d’H. “avec une peine infinie”, iii, 403r; les défauts qu’il reproche au B., iii, 424r; d’Alembert lui annonce qu’on imprime De l’H., iii, 428n; ses critiques de L’H., iii, 448, 448n, 471, 471r; ses remontrances à l’égard des pasteurs de Neuchâtel, iv, 381, 382n; cherche un “directeur de spectacles”, iv, 384-385, 388, 394; est remis de sa goutte, iv, 396. L’Anti-Machiavel : i, 50, 50n; V. en assure la correction et la publication, i, 5253; V. en fait remettre un exemplaire à H., i, 53-54n; Apologie du suicide : probablement destinée au marquis d’Argens, iii, 230n; Mandement de monseigneur l’évêque d’Aix : iv, 381, 382n. Frédéric-Auguste, Électeur de Saxe. Voir Saxe. Frédéric-Guillaume ier, roi de Prusse : iv, 380, 381n.

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index Frédéric-Guillaume ii, prince héritier, puis roi de Prusse : ses noces, iii, 156, 158n, 243; invite H. à souper, iii, 187, 188n; selon H., il “sera certainement un grand roi”, iii, 228; envahit la Hollande et y réinstalle Guillaume v, iv, 157n. Frederick Louis, prince de Galles : iv, 114, 115n. A Free Enquiry into the Nature and Origin of Evil. Voir Jenyns. Frénilly, Auguste François Fauveau, baron de Souvenirs : il y évoque la jeunesse d’Élisabeth Charlotte H., iii, 411r; dresse un portrait admiratif de Mme d’Andlau, iv, 55n; selon lui, le comte d’Andlau est “la crème du bon ton”, iv, 200n. Fréret, Nicolas, érudit Lettre de Thrasybule à Leucippe : Rousseau la transcrit, à la demande anonyme d’H., iii, 233n; iv, 273; un manuscrit de cet ouvrage est passé successivement d’H. à La Roche, à B.F., à Jefferson, et de ce dernier à la Bibliothèque du Congrès, iii, 234n. Fréron, Élie Catherine, journaliste : V. se moque d’un voyage à la cour que Fréron aurait fait avec Le Franc de Pompignan, ii, 299; mis à For-l’Évêque, puis élargi, iii, 3, 4n; V. souhaite qu’H. soit sauvé “des dents des Fréron et des Palissot”, iii, 13n; V. qualifie son nom d’“odieux” et de ridicule, iii, 206; aurait participé à la composition des Philosophes, selon Trublet, iv, 349. L’Année littéraire : V. le raille pour y avoir “béatifié” Le Franc de Pompignan, ii, 281, 282n; Lettres sur quelques écrits de ce temps : i, 260-261n; iv, 301n. Frigot, abbé F.M. : connaissance de Mme de Meinières, iii, 417, 420n; v, 71n. Frisi, Paolo, physicien : correspondant de Beccaria, iii, 130n, et de Lambertenghi, iii, 394n. Fritzsch, Johann Christian Gottfried : auteur d’une gravure de John Wilkes, iii, 270. Frochot, Nicolas Thérèse Benoît, comte de : Cabanis décline une invitation à dîner chez lui, iv, 229r. Fuentes, Joaquin Anastasio Pignatelli, comte de : ii, 151r, 151n. Fullarton, William, lieutenant-colonel : son duel avec Shelburne, iv, 71n. Fumel, Jean Félix Henri de, évêque de Lodève : son mandement contre De l’E., ii, 327r. Gabriel, Jacques Ange, premier architecte du roi : i, 293n, 353, 354n; exprime une opinion favorable à une supplique de Mme H., iii, 462r; iv, 4n, 5n. Gaigne de Perrigny, Antoine Jean, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Gaillardon, château de : objet d’une allusion facétieuse d’H., i, 348, 349n. Galiani, abbé Ferdinando, économiste italien : rapporte la façon dont Gatti a soigné Mme H. qui risquait de contracter la petite vérole, iii, 289-290; H. com-

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index mente son esprit, iii, 291n; informé par Mme d’Épinay de la maladie et de la guérison de la fille aînée d’H., iii, 351-352n; Mme d’Épinay l’entretient de sa tristesse à la mort d’H. et des derniers efforts de celui-ci pour marier ses filles, iii, 379-380; Caracciolo lui assure que son nom est souvent prononcé dans les salons parisiens, et lui relate les aspects religieux ainsi que les incidences financières de la mort d’H., iii, 391; il émet des réflexions philosophiques sur ces deux sujets, iii, 398; Mme d’Épinay lui annonce la parution du B. et évoque le contenu de la préface, iii, 412, 414; il se formalise de l’attribution à Duclos de la préface du B., iii, 416r; reçoit un exemplaire du B., iii, 416r; dit en janvier 1774 ignorer le titre d’un nouveau livre d’H., et mentionne l’“humeur sombre et chagrine” de l’auteur, iii, 470, mais en mai, il sait qu’il s’agit de L’H., iii, 470n. Dialogue sur le commerce des bleds : iii, 291n; il en fait présent à H., à Marmontel et à Suard, iii, 326r; les deux premiers, ainsi que le comte de Creutz, expriment leurs avis sur cet ouvrage, iii, 326r; Morellet en publie une réfutation, iii, 367, 368n. Galilée (Galileo Galilei) : Piron et Thieriot l’invoquent pour approuver la rétractation d’H., ii, 96, 115; V. met en parallèle les juges de l’Encyclopédie et ceux de Galilée, ii, 218; Marcet de Mézières le compare à H., iv, 329. Gallois, Jean Antoine Gauvin : iv, 226; vient habiter chez Mme H. en 1793, iv, 224, 224n; informe Mme de Staël de la mort de Mme H., iv, 229; est l’un des signataires de l’acte de décès de Mme H., iv, 256. Gamaches, Étienne Simon de, membre de l’Académie des sciences Astronomie physique : i, 48, 49n. Garand, Jean-Baptiste : auteur d’un portrait de Mme de Graffigny, i, 62. Garat, Dominique Joseph, ministre et comte d’Empire : iv, 226, 227n. gares (de la Seine) : v, 11, 12n. Gargantua. Voir Rabelais. Garnier, Jean, maître d’hôtel de la reine : i, 352, 353, 354; malade, i, 301, 302n, 303, 305, 306, 307. Garrick, David, acteur britannique, directeur du théâtre de Drury Lane : H. l’exhorte à faire jouer Œdipe, tragédie de Daniel O’Conor, iii, 112-113n, 272, 272n, 273, 273n, 279n, 280, 281n, malgré les réserves exprimées par Wilkes, iii, 278, 279, et Garrick charge d’Holbach de transmettre à H. ses critiques de cette pièce et la renvoie à H., iii, 283-284; Morellet fait sa connaissance chez H., iii, 272n; son mariage avec Eva Maria Veigel, iii, 273n; H. regrette son absence, iii, 321r; Mme Riccoboni lui fait part des chagrins causés par la mort d’H., iii, 380; transmet par Suard ses remerciements à Mme H. pour l’envoi d’une gravure représentant H., iv, 6. Garrick, Eva Maria Veigel, dame, épouse du précédent : iii, 272, 273n.

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index Gassendi, Pierre Gassend, dit : iv, 401, 402n. Gatti, Angelo Giuseppe Maria, médecin italien : envoie ses respects à Mme H., iii, 61, 63n; reçu par H. en décembre 1765, iii, 247r; guérit Mme H. d’une fièvre qu’il prend pour “un signe précurseur de la petite vérole”, iii, 290, 291-292r; d’après Mme d’Épinay, il “sera surement bien faché” de la mort d’H., iii, 380; inocule les enfants d’H., du baron d’Holbach et du comte de Jaucourt, v, 65n. Gauchat, abbé Gabriel : ii, 133n; iv, 320; V. le raille, ii, 130, 131n; iii, 79. Catéchisme du livre “De l’Esprit” : ii, 131n; iv, 320n; Vernes le décrit, ii, 133n. Gaucher, Charles Étienne : auteur de gravures du président Dupaty, iii, 346, et de Jean-Baptiste Marduel, curé de Saint-Roch, iii, 392. Gaussin, Jeanne Catherine Gaussem, dite Mlle, comédienne : selon Mme de G., elle a confié un secret à H. “pour qui elle n’a rien de caché”, i, 252; sa passion pour H. selon Chamfort et son mot d’esprit en sa faveur, i, 253n; iv, 261-262; selon un rapport de police, H. “l’a eu un temps”, iv, 294r. Gauthier Des Préaux, Edme, sous-fermier, puis fermier général : i, 269, 270n. Gay, Jean-Baptiste : i, 264, 266n. Gay, Pierre Edme, avocat lorrain : i, 264, 266n. Gazette des Pays-Bas : trois lettres sur la comédie des Philosophes y sont publiées, dont deux la louent et l’autre la critique, v, 56n. Gélon, tyran de Sicile de 484 à 478 av. J.-C. : invoqué par H. dans De l’H., iii, 322n. Gem, Richard, médecin de l’ambassade de Grande-Bretagne : reçu par H. en 1766, iii, 247r; ami du baron d’Holbach et de l’abbé de La Roche, iii, 309r; dîne chez Mme H. en 1789, iv, 141n. Genard, Hélène de La Grange, dame : habite avec sa sœur et la mère d’H. dans l’hôtel des Helvétius, mais en 1764 elles décident de louer ailleurs un appartement plus spacieux, iii, 121, 122n; H. entend qu’elles restent toutes les trois dans son hôtel, iii, 126; H. lui rembourse une somme qu’il avait empruntée à sa sœur, iii, 143, 143n. Gendron, Louis Florent Deshaies, médecin du duc d’Orléans : comme il est malade, Mme de G. attend de pouvoir le consulter, i, 177, 178n. Genève : iii, 248, 264, 274; lieu de publication de L’Esprit des lois, i, 245; ii, 286, 288n; son clergé interdit le théâtre, ii, 96; H. envisage de s’y réfugier, selon Gualtieri, ii, 175; les croyances de ses pasteurs, selon V., ii, 195; Candide y est publié, ii, 245, 246n; la condamnation de l’Émile par le Petit Conseil, iii, 79, 8081n. le Génie. Voir Helvétius. Génie ombre et la Sala-gno-Silph-ondine, conte physique. Voir La Rougère. Genin, Anne-Marie Avrillon, dame, femme de chambre de Mme de G. : i, 300, 300n; v, 47n.

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index Genin, Charles, mari de la précédente : v, 47n. Genlis, Caroline Stéphanie Félicité Du Crest, comtesse de (1746-1830) : trace de Mme d’Andlau un portrait élogieux, iv, 55n; qualifie De l’E. de “pernicieux”, iv, 211r; exprime son aversion pour De l’E. et fait rétablir l’ancien nom de la rue Sainte-Anne, iv, 211r. Gentil, François, garde général des meubles de la couronne : i, 353, 354n. Geoffrin, Marie-Thérèse Rodet, dame : ii, 6, 278, 285; iii, 101; surnommée la Fée par Mme de G., i, 255; reçoit souvent Mme de G. et fait don à A.-C. d’une table de toilette, i, 255n; refroidissement de ses relations avec Mme de G., i, 255r; va envoyer une recette à Mme H., ii, 11; H. compte lui rendre visite en novembre 1758, ii, 141; elle interdit sa porte à l’abbé Trublet, ii, 228, 233n, 267; Milady Hervey la prie de lui procurer un portrait d’H., ii, 268; selon certains, elle a été désignée dans Les Philosophes, ii, 277n; iv, 350; sa philosophie envers ses amis, selon H., iii, 31; visites que lui rend H., iii, 61, 247-248r; H. rencontre Gibbon chez elle, iii, 65; surnommé Debora par Keith, iii, 243, 246n; iv, 381, 382n; Walpole raille Rousseau chez elle et y conçoit son projet de lettre apocryphe dirigée contre lui, iii, 248, 249, 250r; Sturz fréquente et louange son salon, iii, 301, 302n, de même que Caracciolo, iii, 391; l’abbé Trublet écrit à H. qu’il a lu chez elle la première rétractation d’H., iv, 313; elle transmet à Trublet une lettre d’H., iv, 314; ses relations avec H. après l’affaire de L’E., v, 55n. Geoffroy, père Jean-Baptiste : Trublet a un bref échange avec lui au sujet de L’E., iv, 314, 315n. George ier (George Louis, Électeur de Hanovre) : accède au trône de GrandeBretagne en 1714, iii, 237n. George iii, roi de Grande-Bretagne : iii, 136; selon Moriencourt, il désire qu’H. vienne à Londres, iii, 67, 68n; reçoit H. et est plein de bontés pour lui, iii, 92, 95, 103; H. dit à Huntingdon que le roi et la reine seront charmés d’entendre Mozart, iii, 124; H. va prendre congé de lui, iii, 136, 137; le refus et l’acceptation subséquente par J.-J. Rousseau de la pension que George iii lui a offerte, iv, 398, 399n. Géorgiques. Voir Virgile. Gérard, Conrad Alexandre, ministre plénipotentiaire aux États-Unis : se joint à l’escadre de l’amiral d’Estaing en avril 1778, iv, 17r. Gérard, François Pascal Simon, baron : auteur d’un portrait de Mme de Staël, iv, 230. Gerbier de La Massilaye, Pierre Jean Baptiste, avocat au Parlement : H. lui rend visite, iii, 139, 140n, 140; rédige des lettres de légitimité pour les enfants du duc de Deux-Ponts, iii, 356. Gervaise, Jean Clément, syndic de théologie : défère De l’E. à la Sorbonne, ii, 98, 98-99n, 114n; iv, 317; Malesherbes et H. le consultent en vue de la deuxième

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index rétractation de L’E., ii, 100-101; H. s’apprête à aller le voir, ii, 140; nomme à H. les commissaires que la Sorbonne va charger d’examiner De l’E., ii, 141; H. suggère à Malesherbes de charger Gervaise de faire savoir à la Sorbonne que la cour désapprouve son projet de censure de L’E., ii, 152; envoie l’Indiculus à SaintFlorentin, ii, 155; explique à l’avocat général pourquoi H. devrait adresser sa rétractation à la Faculté de théologie, ii, 171; a été nommé à son poste par lettre de cachet du roi, ii, 213, 214, 215n; Saint-Florentin lui accuse réception de la censure de L’E. que se propose la Sorbonne, ii, 239; voudrait s’entretenir avec Molé avant la présentation de cette censure à la cour, ii, 243; l’accueil favorable de la cour à cette censure, ii, 243-244n; reçoit les félicitations de Stanislas Leszczynski, ii, 257-258. Gesvres, François Joachim Bernard Potier, duc de (1692-1757), premier gentilhomme de la chambre du roi : fait don à la dame Curé d’une écuelle d’argent, iv, 301-302n. Gibbon, Dorothea Patton, dame, épouse du suivant : ses excellentes relations avec son beau-fils, iii, 65, 66n. Gibbon, Edward, père du suivant : iii, 66r, 66n. Gibbon, Edward : rencontre H. et trace de lui un portrait admiratif, iii, 65, 66r, 66n. Gibert, Joseph Balthasar, secrétaire de Malesherbes : ii, 66, 67n. Ginguené, Marie Anne Poulet, dame, épouse du suivant : amie de Mme H., iv, 223-224, 224n, 225. Ginguené, Pierre Louis, littérateur : membre de la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; fustige les attaques de La Harpe contre H., iv, 221r; ministre plénipotentiaire à Turin, iv, 224n; adresse un poème à Mme H. pour la remercier du buste de son mari, iv, 225r; est malade, iv, 225; ami d’Eymar, iv, 226. Girardin, René Louis, marquis de : a été en possession d’une copie d’une lettre d’H. à Dutens, iii, 365ms; auteur d’une note sur De l’E., iii, 367r. Girardot (libraire?) : v, 64n. Giry, Odet Joseph de Vaux de, abbé de Saint-Cyr, sous-précepteur du Dauphin : ii, 273, 274n; auteur du Catéchisme des Cacouacs : ii, 147n, 206, 207, 423, 428n. Gitton de La Ribellerie, Jean Baptiste Pierre de, beau-frère de Mme H. : i, 100n. Gitton de La Ribellerie, Madeleine de Ligniville, dame, sœur de Mme H. : i, 100n; iii, 32n. Gleichen, Karl Heinrich von, ministre du Danemark à Paris : reçu par H., iii, 247r. Gluck, Christoph Willibald, chevalier de, compositeur : sa rivalité avec Piccini évoquée par Morellet, iv, 133, 137n; protecteur de la cantatrice Anne Antoinette Clavel, iv, 156n. Golitsyne, Alexandre Mikhailovitch, vice-chancelier de Russie : Grimm lui

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index envoie, sur la requête d’H., une lettre adressée à ce dernier par Jan Anthony Helvétius, iii, 292, 292n; Diderot le décrit comme honnête et aimable, iii, 292n; D.A. Golitsyne, ambassadeur de Russie à La Haye, l’entretient de la mort d’H., de l’impression de L’H. et du projet de dédicace à l’impératrice, iii, 381-382; réponse de D.A. Golitsyne concernant la parution de L’H., prétendument à Francfort, iii, 383-385; Catherine ii lui demande de lui procurer une copie du manuscrit, iii, 396; il envoie à D.A. Golitsyne cette demande de Catherine ii, iii, 397; D.A. Golitsyne promet la copie demandée, pense que l’impression de L’H. ne présente pas de danger pour la famille d’H., iii, 399-400, et l’informe qu’on écarte provisoirement le projet de dédicace, iii, 400-402; il s’inquiète de la copie requise, iii, 424; D.A. Golitsyne le rassure à ce sujet et lui annonce la teneur de la préface prévue, iii, 427-428, puis la suspension de l’impression, iii, 432, et sa reprise, iii, 437, 437n, 438, ainsi que l’envoi par Gosse d’un exemplaire à Catherine ii, iii, 446. Golitsyne, Dimitri Alexéïvitch, ambassadeur de Russie à La Haye : pour son rôle dans la publication de L’H., voir à l’entrée précédente les références iii, 381-382, 383-385, 397, 399-400, 400-402, 424, 427-428, 432, 437, 437n, 438, 446, ainsi que iii, 382n, 396n, 439, 442, 443t; l’ambassadeur de France à La Haye se plaint que D.A. Golitsyne l’ait forcé à accepter un exemplaire de L’H., iii, 449; le duc d’Aiguillon s’en fait l’écho et se déclare outré de la distribution faite par les soins de D.A. Golitsyne, iii, 454. Golitsyne, Dimitri Mikhailovitch, envoyé extraordinaire de Russie en France : iv, 357, 358n. Goltz, Bernard Wilhelm, baron de, ministre plénipotentiaire de Prusse à Paris : H. en parle élogieusement à de Catt, iii, 310, 311n; iv, 396, 397n. Goltz, Cornelia Jacoba Steengracht, baronne de, épouse du précédent : iii, 310, 311n. Gombaux, Éloy Joseph : procureur d’H., iv, 243, 244n. Gordon, William, lieutenant-colonel : dîne chez H. en 1765, iii, 246n, 247r. Gormas. Voir Duclos. Gosse, Marguerite Kolb, dame, épouse du suivant : iii, 438n. Gosse junior, Pierre, libraire : iii, 438n; l’un des fondateurs de la Société typographique de Londres, iii, 366n. Gosse, Pierre Frédéric, libraire, fils du précédent : l’un des fondateurs de la Société typographique de Londres, iii, 366n; La Roche voudrait qu’il achète pour 6 000 livres le manuscrit de L’H., iii, 401; publie De l’H., iii, 437, 438n, 438; demande à Catherine ii d’agréer que De l’H. paraisse “sous ses auspices”, iii, 445; en fait parvenir un exemplaire à l’impératrice, iii, 446. Portefeuille d’un ancien typographe : iii, 362n, 438n. Gosse, Rebecca Dorothea Barriel, dame, épouse du précédent : iii, 438n.

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index Gotha : H. se dirige vers Gotha au cours de son voyage vers la Prusse, iii, 156, 159, 163, 167, 168; l’effet qu’y a produit le portrait de Mme H., iii, 172; mentions de son séjour à Gotha, iii, 175, 178, 209, 210; iv, 376n; son retour de Berlin par Gotha, iii, 187, 191, 192. Göttingischen Anzeigen von Gelehrten Sachen : la publication de L’H. s’y trouve attribuée par erreur à Rey, iii, 438n. Gottsched, Johann Christoph, littérateur allemand : son discours préliminaire de la traduction allemande de L’E. est commenté par Chastellux, ii, 279, 280n, 284; iv, 351-352, 353n, 354-355, et par Caroline de Hesse, iii, 33n; il est président de la Société littéraire de Leipzig, iv, 356n; est admiré de Frédéric ii, iv, 356n. Gouet, Jacques : informe H. d’un abus concernant son moulin de Boissy, iii, 6, 6n, 7. Goujet, abbé Charles Pierre : H. le fréquente en 1739 et l’apprécie, iv, 289; auteur de plus de soixante ouvrages, iv, 290n. Gournay, Gabrielle Charlotte de Lenoncourt, marquise de Raigecourt de : vient à Ligny en juin 1746, demande à voir A.-C., lui fait “bien des amitiés”, et se fait dire beaucoup de bien de celle-ci par la supérieure, i, 199n. Gournay, Jean Claude Marie Vincent de, physiocrate : critique sévère de la Compagnie des Indes, iii, 319n. Gournay, Joseph, marquis de Raigecourt de : i, 199n. Gouthière, Claude Michel, dame, femme du suivant : cousine de Devaux, v, 41n. Gouthière, Joseph, marchand à Rambervillers : v, 41n. la goutte : H. en souffre, iii, 120, 131, 259, 286, 289r, 306n, et en meurt, iii, 376, 377-378n; Frédéric ii en est incommodé en 1764, iii, 175, mais en est guéri en 1769, iv, 396; B.F. en souffre en 1780, iv, 78r, 96, 97n. La Gouvernante. Voir La Chaussée. Graffigny, Françoise d’Issembourg Du Buisson d’Happoncourt, dame de 1712-1744 : H. lui paraît froid et doux, i, 61, 61n; fait la connaissance d’H. au Bout-du-Banc, trouve qu’il “pense beaucoup sans en avoir l’air”, et l’invite à souper chez elle, i, 61r; H. et Duclos viennent la voir dans sa loge, i, 63; écrit à Devaux qu’H. est parfois aussi imbécile que lui, i, 63, 67, 68; Devaux lui dit craindre d’être “mis vis-à-vis” d’H., i, 63r; elle entend une lecture du B. chez Mlle Quinault, et l’admire, i, 64, 64-65r, 65-66; est élogieuse envers H., i, 67, 70, 71n; H. lui rend visite, i, 70, 71n; H., qu’elle rencontre chez Mlle Quinault, lui dit avoir brûlé trois tragédies, i, 71-72, 72n; son mariage en 1712, iv, 241n. 1745 : la trentaine de lettres qu’A.-C. lui adresse cette année-là, i, 73 à 147 passim; elle habite près du Luxembourg, i, 75; louange H., i, 75-76; annonce à Devaux qu’H. compose un poème épique intitulé Montézume, i, 76n; Devaux

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index lui fait l’éloge de “la prose de Minette”, i, 77-78; ses projets pour établir A.-C. à Paris et les grandes qualités qu’elle voit en elle, i, 81; A.-C. lui exprime sa hâte de quitter son couvent et de la revoir, i, 84; A.-C. regrette de ne pas l’avoir vue depuis 9 à 10 ans, i, 87, 89n; surnommée “la Grosse” par ses amis de Lorraine, i, 114n; selon Mme de Rouerke, ce serait à Mme de G. de solliciter les parents d’A.-C. pour qu’ils lui permettent de venir à Paris, i, 118-119; trouve absurde une calomnie de la princesse d’Épinoy visant A.-C., i, 126n. 1746 : la quarantaine de lettres qu’elle reçoit d’A.-C. en 1746, i, 147 à 222 passim; révise Le Loup galleux de Mme de Villeneuve, i, 149n; A.-C. lui suggère d’inviter le prince d’Elbeuf à lui accorder une pension, i, 157, elle reçoit le prince d’Elbeuf qui lui promet une pension pour A.-C., i, 158n, A.-C. espère toujours une telle pension, i, 160-161, 169-170, elle a écrit à ce prince, i, 203-204, et échec de ses efforts auprès du prince, i, 225; congédie une cuisinière violente, i, 195, 195n; souffre d’une fluxion à un œil et se plaint de n’avoir plus le sou, i, 195-197; elle a une fièvre, i, 214; la mère d’A.-C. lui demande qui se chargera du voyage à Paris d’A.-C. et de son entretien, i, 214215; subit une opération à l’œil, i, 216n, 221; dénonce des “horreurs” que Mme Du Châtelet répand sur son compte, i, 216-217r, et la surnomme “le Monstre”, i, 216r; va à la rencontre d’A.-C. jusqu’à Pantin et la trouve indolente, i, 222-223; n’a pas l’intention de garder A.-C. plus d’un mois, mais change d’avis, i, 223r; Devaux l’entretient en mai d’un poste éventuel pour Diderot à Lunéville, ii, 427n. 1747-1748 : trouve qu’A.-C. est “un prodige de raison et d’agremens”, i, 225; elle lui paie des leçons de danse et lui reproche son attitude de “grande begueule”, i, 226, et ses humeurs, i, 228r; envisage divers partis pour A.-C., i, 226, 227-228n; elle et A.-C. rencontrent H. à l’opéra, i, 228-229, 229r; elle est malade, i, 230t; abandonne tout espoir de marier A.-C. à H., i, 231-232r; décrit l’aventure d’un dîner chez Mme Du Vaucel, i, 232; ses efforts pour organiser une rencontre entre H. et A.-C., i, 233, 233-234r; visite qu’elle rend à Jacques Boucot et ses attentions pour A.-C., i, 235, 235-236r; trouve qu’A.-C. “n’est plus soutenable” et que son humeur est exécrable, i, 240, 240241r; reçoit la visite du père et de la sœur aînée d’A.-C. et trouve odieuse leur attitude, i, 241-242, 242n; critique la conduite du père d’A.-C., i, 241-242; signale au père d’A.-C. les usages à observer à Paris et commente une lettre de lui à A.-C., i, 243, 243n; annonce à Devaux que le mariage d’A.-C. est décidé, i, 243-244n, lui décrit le prétendant sans révéler son identité, i, 244n, puis lui annonce l’annulation de ce projet, i, 244r; se fait l’écho en décembre 1748 d’une liaison entre H. et Mme de Rochefort, i, 273n. 1749-1750 : est enchantée de la conversation d’H. et de ce qu’il lui dit de L’E., i,

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index 246; relate son émoi d’une visite d’H., i, 247r; annonce à Devaux qu’H. a obtenu la charge de maître d’hôtel de la reine, i, 249r; H. se confie à elle et évoque l’idée de mariage, i, 249-250; nombreuses visites que lui rend H. sans qu’elle obtienne de lui “un oui ou un non net”, i, 250r; indique qu’A.C. “ne veut que le Genie ou rien”, qu’H. a décidé de quitter les fermes, et qu’elle a mis A.-C. et lui “aux prise de leur consentement”, i, 251; V. et Mme Denis viennent la conduire avec A.-C. à une représentation d’Oreste, i, 251, 252n; H. vient lui parler longuement d’“arrangement de mariage”, i, 252; elle s’inquiète des humeurs d’A.-C. envers H., i, 254, 254n; H. amène Saurin chez elle, i, 254r; elle dîne chez Mme Geoffrin, i, 255n, mais le mariage d’H. cause un refroidissement de leurs relations, i, 255r; reçoit un billet amical d’H., i, 256; reproche à Devaux de lui avoir fait une tracasserie, i, 256, 257n; s’attend à des difficultés pour le mariage d’A.-C., i, 257; raconte la chute d’Aménophis, i, 258, 258-259r; en octobre 1750, Palissot lui demande de solliciter une place en faveur de son père, i, 288-289r; v, 47r; en février 1750, Mme Du Vaucel lui dit se réjouir du projet de mariage d’A.-C., iv, 299. 1751 : iv, 263; satisfaite qu’H. ait fait répandre le bruit du mariage en venant dans sa loge et en montant dans son carrosse, i, 261; souffre d’une fluxion, i, 263; relate à Devaux les circonstances du mariage de la sœur d’A.-C., i, 263265, 265r, 265-268n; H. l’informe de ses démarches en vue de sa sortie des fermes, i, 268, 269, 269n, 270n, 270, 271, 272n; H. est désolé d’avoir reçu trop tard une invitation d’elle, i, 268-269; elle détaille ses projets d’installation et doute d’avoir le courage d’accompagner les H. à Voré après leur noce, i, 271; s’inquiète que la date du mariage d’A.-C. soit repoussée, i, 271-272r; reçoit les parents d’H., i, 276, 278-280; décrit les présents reçus par A.-C. et les préparations du mariage, et signe le contrat de mariage d’A.-C., i, 281-282; reçoit les beaux-parents d’A.-C. et décrit la journée du mariage, i, 283-284, puis les présentations du lendemain et le départ des époux pour Voré, i, 284-285, et une fausse couche de Mme H., i, 285r; rend visite à Mme H., i, 292; reçoit la visite de Mme H., puis d’H., longtemps après leur lune de miel, i, 293-294, 294r; expose ses raisons d’avoir à se plaindre d’H. et de Mme H., les dissentiments survenus et les raccommodements entre eux, i, 294-295r; Thieriot l’assure de ses respects, iv, 300; elle ne répond pas à la Muse limonadière et ne la reçoit pas, iv, 301n. 1752-1757 : va dîner chez les H., i, 298, 298-299r; rend visite à Mme H. le jour de la naissance de sa première fille, i, 300, apprend qu’elle a été “accouchée de force” et commente ses relevailles, i, 301r; a persuadé le prince de Beauvau de ne pas chasser le frère de Mme H., i, 301r; assiste à un bal d’enfants chez H. en 1754, i, 317r; passe la journée chez Mme H., l’emmène chez elle pendant les derniers jours de sa gouvernante, i, 324, et relate la mort de cette dernière,

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index i, 324n; plaint Mme H. des conditions difficiles de son installation, i, 335n; exprime à H. son pessimisme quant à la durée des sentiments dans un mariage, ii, 9-10; en 1756, Liébault lit chez elle le Poème de la loi naturelle de V., v, 53n. 1758-1769 : Salley la rencontre au Bout-du-Banc, ii, 49n; elle reçoit et lit De l’E. le 25 juillet 1758, ii, 54n; reçoit H., essaie d’arrêter les poursuites du procureur général, et est assez optimiste quant à l’issue de l’affaire de L’E., ii, 83, 83-84r; commente les réactions des écrivains à De l’E., ii, 60r, 72r; croit que “tout s’apaise,” ii, 88n; relate les efforts de la mère d’H. auprès de la reine, ii, 92n; décrit la diversité des opinions quant à De l’E., ii, 101r; selon elle, “la multiplication de son livre” console H., ii, 136n; H. lui rend visite, ii, 141; reçoit les H. et les décrit tourmentés par le “broux-ah-ah” autour de L’E., ii, 163; son décès, ii, 163n, 169n, 172n, 180, 255n; Valleré veut “travailler pour [la] gloire” de Mme de G. et cherche “touttes les lettres qui peuvent servir à sa vie”, ii, 255, 255n; Devaux envisage “un court abrégé de sa vie” mais d’autres participeront à ce projet, iii, 42, 42-43n; H. et le père Martel se parlent d’elle à Londres en 1764, iii, 103; Mme de Meinières évoque la possibilité qu’H. édite ses écrits littéraires, iii, 306r. Cénie : Mme de G. travaille à Clarice, version primitive de Cénie, i, 99, 100n, 105, 106n, 157-158, 207; elle ne veut pas la faire jouer sous son nom, i, 252253, 253n; Mlle Gaussin trouve qu’elle ressemble à La Gouvernante de La Chaussée, i, 253; La Fille d’Aristide : sa réception, ii, 30, 31n; Lettres d’une Péruvienne : Mme de G. compte les publier en septembre 1746, i, 207, 209n; elle en fait relier un exemplaire pour son curé, i, 225r; Boucot l’en félicite, i, 235; deux jésuites en sont “ivres”, i, 255; citées par Mme de G., i, 298, 298n; Nouvelle espagnole : conte figurant dans le Recueil de ces Messieurs : i, 81, 8283n, 125, 126n; La Princesse Azerolle, ou l’Excès de la constance : conte figurant dans Cinq Contes de fées, i, 98, 100n, 149n, 152, 157, 158n, 161, 162n; v, 43n. Graffigny, François Huguet de, mari de la précédente : iii, 286, 287n; iv, 241n. Grafigny, de, directeur d’une école privée à Londres : H. ignore qui est ce personnage, iii, 286, 287n. Grammont, Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de : marraine de Béatrix H., ii, 294n; iii, 24, 25n. Grand, Rodolphe Ferdinand Isaac Jean, banquier de B.F. établi à Paris : iv, 123, 124n, 129-130t, 131n, 141n, 146, 148, 149n, 171t. Grand-Chambre : iii, 479, 480n; v, 321n; condamne De l’H., iii, 476. Grandchamp, abbé de, grand doyen de l’église primatiale de Lorraine : Mme de Bassompierre intervient en sa faveur auprès de Stanislas Leszczynski, ii, 30, 31n.

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index Grandchamp, Élisabeth Thérèse de Bassompierre, dame de Picon de, épouse du suivant : ii, 31n. Grandchamp, Jean François Louis de Picon de : ii, 31n. Grand Conseil : menacé de suppression, selon l’abbé Prieur, v, 11; les conflits relatifs à sa compétence, v, 13n. la Grande Maîtresse des cœurs. Voir Mme de Buchwald. la Grand’Femme. Voir Mme de Pompadour. le Grand Garçon. Voir Bret. Grandjean, Guillaume, chirurgien oculiste, frère du suivant : iv, 169n. Grandjean, Henri, chirurgien oculiste du roi : iv, 169n. Grandville, Charles Antoine Locquet de : i, 151n. Grandville, Charlotte Élisabeth Léopoldine Royer, marquise de, épouse du suivant : i, 162, 162n; c’est peut-être à elle qu’A.-C. applique le surnom Lolotte, i, 230, 231n. Grandville, Étienne Julien Locquet, marquis de : i, 162n. Grandville, Léopold Locquet de, comte de Marainville, fils du précédent : sa mort, i, 162, 162n, 165. Grandville. Voir aussi L’Aigle; Rutant. Gravesande, Willem Jacob van ’s, savant hollandais : V. affirme faussement qu’il est le coauteur de Matanasius, i, 27, 29n. Gray, Thomas, poète : Walpole lui envoie sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n. Greenleaf, Lucy Cranch, dame : correspondante et nièce d’Abigail Adams, iv, 109, 113n. Grenade, île de : Madeleine Comte, épouse de Mathieu-Joseph de Ligniville, y est née, i, 89n; iv, 24n; d’Estaing y débarque en juillet 1779, iv, 58n. le grenier (Parlement) : Bernis semble désigner par ce terme les “gens du roi”, ii, 102, 102n, 222. les Grès, ferme d’H. à Lumigny : iii, 355. Gresset, Jean Baptiste Louis, auteur dramatique : invité par Frédéric ii et engagé par V. à se fixer à Berlin, i, 53, mais s’en dispensera, i, 54n; invité à dîner chez Cahusac en 1744, i, 61r. Édouard III : V. s’y intéresse, i, 45, 45n, 48. Grimm, Friedrich Melchior, baron de 1749-1763 : iii, 11n; mentionne Le B. en août 1753, i, 65r; selon lui, De l’E. n’a pas été assez utile pour compenser le tort qu’il a fait à la liberté de penser et d’écrire, ii, 83r; qualifie La Religion vengée de “libelle infâme”, ii, 146n; De l’E. “n’a pas eu [son] suffrage”, selon Diderot, ii, 296n; affirme que Diderot et H. ne se voyaient pas “deux fois par an” avant l’affaire de L’E., ii, 428n; compte parmi ceux qui ont pressé Hume d’écrire une Histoire ecclésiastique,

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index iii, 73n; trois lettres de Voltaire publiées dans la Corr. litt., iii, 75-76n; prête à H. des activités sexuelles effrénées, iv, 295r; Beylon lui fait savoir combien la reine de Suède apprécie De l’E. et estime H., iv, 361, 364; sous-entend que Boullanger n’est pas l’auteur de l’épître dédicatoire de ses Recherches sur l’origine du despotisme oriental, v, 61n. 1764-1765 : iii, 168n, 199n; confie à la duchesse de Saxe-Gotha qu’il a déterminé H. à se rendre en Prusse en passant par Gotha, iii, 156, 158, 159; compte que Frédéric ii ne montrera pas à H. des feuilles de sa Corr. litt., iii, 161, et écrit au roi à ce sujet, iii, 163n; informe Frédéric ii du départ d’H., iii, 163-164n, et prévient un éditeur de la prochaine arrivée d’H. à Leipzig, v, 64n; se félicite de l’accueil réservé à H. par la duchesse de Saxe-Gotha, iii, 171, 174; Klüpfel s’en fait aussi l’écho auprès de Grimm, lui annonce l’arrivée d’H. à Potsdam, iii, 175-176, et l’assure de l’amitié d’H. pour lui, iii, 175; de Catt l’informe que le roi apprécie beaucoup H., iii, 178; son rôle dans les négociations entamées par H. visant un rapprochement entre la France et la Prusse, iii, 181-182r, 185-186, 195-196, 197r, 210, 231, 242, 242n; pense qu’H., sur le chemin de son retour, est déjà à Gotha, iii, 195; informe Mme de Buchwald du retour d’H. à Paris, iii, 208, et se félicite auprès de la landgrave de HesseDarmstadt qu’il soit passé à Bouxviller, iii, 209; le prince de Saxe-Gotha lui sait gré de lui avoir fait connaître H., iv, 376r. 1766-1771 : iii, 259r; reçu à un déjeuner chez H. en fin 1767, iii, 289r; relate la guérison de Mme H. par Gatti, iii, 291-292r; envoie à A.M. Golitsyne une lettre à H. de Jan Anthony H., iii, 292; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; le prince Gustave de Suède fait sa connaissance, iii, 329r; confie à la landgrave de Hesse-Darmstadt un projet de mariage entre Christian de Forbach et l’une des filles d’H., iii, 330, évoque les difficultés qu’il soulève et le rôle joué par La Roche, iii, 338-339, 339-340n, 351n, 358n, puis annonce la rupture du projet, iii, 352, 356-357, 358n; de Catt dit l’estimer beaucoup, iv, 387, et se félicite qu’il ait envoyé en Prusse sa Corr. litt. pendant trois ans, iv, 388; les souscriptions à cette Corr. litt., iv, 389n. 1772-1792 : annonce en janvier 1772 la parution prochaine de L’H., iii, 383r; surnommé le Petit Prophète par Galiani en raison du titre d’une facétie qu’il avait publiée, iii, 398, 398n; fait savoir que Saint-Lambert est l’auteur de l’Essai sur Helvétius et exprime son admiration à son sujet, iii, 415-416n; annonce en novembre 1772 qu’on imprime De l’H. en Hollande, iii, 428n; rapporte que Mme H. a fait ériger un mausolée à son mari, iii, 430n; correspond avec A.M. Golitsyne, iii, 437; constate la popularité de L’E. parmi les étudiants russes de Leipzig, iii, 451r; reprend une anecdote relative à Maupertuis et au goût soudain d’H. pour la géométrie, iii, 460n; lettre à Grimm

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index publiée dans le Moniteur en 1791 et réponse apocryphe de Grimm publiée sous le titre Réponse de M. le baron de Grimm [...] à la lettre de M. Chassebœuf de Volney, iv, 208r. Grimod de La Reynière, Gaspard, beau-père de Malesherbes : Malesherbes séjourne souvent dans sa propriété, ii, 71. Grimod-Dufort, Élisabeth Geneviève de Courten, dame, deuxième femme de Pierre Grimod-Dufort: i, 227n. Grimod-Dufort, Marie Antoinette Félicie de Caulaincourt, dame, troisième femme du suivant : i, 227n. Grimod-Dufort, Pierre, fermier général : parti envisagé pour Mme de G. ou pour A.-C., i, 227n. Gros-Caillou, les sœurs de la Charité du : la mère d’A.-C. loge en 1762 chez le curé de cet hospice, i, 264, 267n, lequel représente le père d’H. lors du baptême d’Élisabeth-Charlotte H., iv, 247, 247n. Gros Chat. Voir Mme de Champbonin. la Grosse. Voir Mme de Graffigny. Grosse-Tour (Bruxelles), rue de la : V. et Mme Du Châtelet y logent, i, 37, 51. Grotius, Hugo de Groot, dit, jurisconsulte hollandais : cité par H. comme ayant dû s’exiler, ii, 253. Gualtieri, Luigi, nonce apostolique à Paris : ii, 256n; tient le cardinal Archinto, puis le cardinal Torrigiani au courant de l’affaire de L’E., ii, 68-69, 69n, 85-86, 93, 109-110, 166r, 170, 174-175, 178, 188-189, 189n, 206-207, 211r, 213-214, 219, 234n, 239n, 240, 244n, 256-257n; réponses d’Archinto, ii, 70r, 86r; envoie à Rome en deux fois les trois premiers volumes des Préjugés légitimes, de Chaumeix, ii, 134, 134n, 225; Torrigiani s’élève dans sa réponse contre ceux qu’il croit être les fondateurs d’une école d’athéisme, ii, 148-149, et informe Gualtieri du bref spécial du pape condamnant De l’E., ii, 209; Thieriot commente son rôle dans l’affaire, ii, 203r; s’occupe de la publication à Paris de la condamnation de L’E. par le pape, ii, 240, 388n. Guasco, abbé Ottaviano di : ii, 268n; H. lui annonce son mariage, i, 285-286; ami de Montesquieu et auteur de plusieurs ouvrages, i, 286n; H. l’entretient du succès de L’E. et d’une référence à di Guasco qu’il contient, ii, 126-127; dans De l’E., H. cite une lettre que lui adresse lord Chesterfield au sujet de Montesquieu, ii, 127n; H. le remercie de son “honnete critique”, et lui confie ses ressentiments envers les dévots et les jésuites, ii, 183, 183r. Guérard (Seine-et-Marne), pont de : H. est en procès à son sujet en 1757, ii, 17, 18n. Guerchy, Claude Louis François Régnier, comte de, ambassadeur de France à Londres : H. lui rend visite, iii, 92; son long conflit avec le chevalier d’Éon, iii, 93n, 115, 116-117n; accompagne H. à une assemblée de Quakers, iii, 95; H. se

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index demande si Guerchy ne pourrait pas faire passer pour lui des marchandises en contrebande lors de son prochain voyage en France, iii, 132, 137; il confie à H. des lettres pour Choiseul, iii, 136. Guéret, Jean-Louis Gabriel, docteur en théologie : critique l’archevêque de Paris de s’être réservé “le pouvoir d’absoudre” ceux qui contreviendront à la défense de lire De l’E. contenue dans son Mandement, ii, 161-162; contribue à la rédaction du réquisitoire de l’avocat général, ii, 162n, et trouve que le projet qui lui en est soumis est trop modéré, ii, 190-191, 191n. Guéret, Louis François, docteur en théologie : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Guéret, Nicolas Pierre, curé de Saint-Paul, frère du précédent : ii, 162n. Guérin, François, receveur des fermes : H. lui donne souvent procuration, iv, 358, 359n. Guérin, Julien, intendant et secrétaire d’H. : i, 301, 302n, 305, 315, 317, 319, 322, 323, 331t, 335, 349, 352; ii, 8, 9r, 12, 25n; iv, 247, 344, 359n; sa maladie et sa mort, ii, 13, 14, 14n, 14-15, 16, 16-17; iii, 60; la réaffectation de sa chambre, iii, 55, 57. Guiche, Antoine Louis Marie de Gramont, duc de : en octobre 1789, il fait révoquer en sa faveur par la reine la désignation du comte de Mun pour défendre le château de Versailles, iv, 180-181r. Les Guichets. Voir Morellet. Guignard, père Jean : sa condamnation citée dans le “Journal des enquêtes”, ii, 382; pendu pour avoir rédigé des écrits injurieux au roi, ii, 383n. Guillaume iv, stathouder des Provinces-Unies : iii, 221n. Guillaume v, stathouder des Provinces-Unies : réinstallé sur son trône par Frédéric-Guillaume ii de Prusse, iv, 157n; épouse Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse, iv, 389n. Guillaume Tell. Voir Lemierre. Guines, Adrien Louis de Bonnières, comte de, ambassadeur à Londres : déplacé par Turgot mais protégé de la reine, iv, 12n. Gustave iii, roi de Suède : fait la connaissance d’H. à Paris en février 1771, iii, 329r; favorise les Chapeaux francophiles dans leur conflit avec les Bonnets russophiles, iii, 348n; se rend en visite à Paris en 1784, iv, 108n; a lu De l’H. avec plaisir mais regrette les “eloges outrées” qui y sont décernés à Catherine ii, v, 73r. Guyon, abbé Claude Marie L’Oracle des nouveaux philosophes : l’auteur s’y attaque aux philosophes, ii, 265, 265n, 300n. Hachette, Antoine : notaire devant qui est passé l’acte de constitution d’une rente à A.-C., i, 238n.

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index Hachette, Jeanne Laisné, dite Jeanne : Roucher se convainc que sa femme descend de cette héroïne du xve siècle ayant défendu Beauvais : iv, 94n. Haillet de Couronne, Jean Baptiste Guillaume, littérateur : auteur d’une note portée sur un manuscrit de la deuxième rétractation d’H., ii, 311t, 311n. Halifax, George Montagu Dunk, comte de, secrétaire d’État chargé du “Northern Department” : Conway l’entretient des incidences possibles du voyage d’H. à Berlin, iii, 203-205, 205n. Händel, Georg Friedrich : H. écoute son oratorio Samson au Covent Garden, iii, 104n. Hankey, Isabella Alexander, dame, épouse du suivant : établie à Paris avec son père, iv, 43n; relate à ses sœurs le conflit entre Morellet et Cabanis et ses raisons de décliner l’offre de La Roche de venir s’installer chez Mme H., iv, 191, 196n. Hankey, John Peter, marchand anglais : iv, 43n. Hanovre : est l’objet possible de visées de Frédéric ii, selon H., iii, 236, 237n. Happoncourt, François Henri d’Issembourg Du Buisson d’, père de Mme de Graffigny : signataire de l’acte de naissance d’A.-C. en tant que parrain, iv, 241n. Happoncourt, Georgette Charlotte d’Issembourg Du Buisson d’, grand-mère maternelle de Mme H. et tante de Mme de G. : i, 265r, 268n. Happoncourt, Marguerite Christine Callot, dame d’ : mère de Mme de G., iv, 241n. Harcourt, Simon, deuxième vicomte : Hume demande qu’on se renseigne auprès de lui sur un de Graffigny, directeur d’une école privée à Londres, iii, 287n; serait l’auteur d’une copie d’une lettre adressée par H. à Dutens, iii, 365ms. Hardouin, père Jean, auteur d’un ouvrage condamné par le Parlement en 1715 : la procédure appliquée contre lui serait à suivre, selon l’avocat général, pour la condamnation des livres visés dans son réquisitoire de 1759, ii, 368, 378n. Harvey, William, médecin anglais : Dutens observe qu’il a faussement cité Aristote, iv, 401, 402n. Haussonville, Joseph Louis Bernard de Cléron, comte d’ : H. suggère à Choiseul de proposer d’Haussonville à Frédéric ii comme ambassadeur, dans le cadre d’un projet visant à rapprocher les deux cours, iii, 223, 224n, 225. Haussonville. Voir aussi Lenoncourt. Havard, William, acteur et auteur dramatique irlandais : sollicité en vain par Daniel O’Conor pour faire jouer une pièce de lui, iii, 107, 109, 113n. Hayer, père Jean Nicolas Hubert La Religion vengée, ou Réfutation des auteurs impies : charge dirigée contre l’ensemble des philosophes, ii, 146n; selon Trublet, l’auteur s’apprête à attaquer De l’E., iv, 320, 320n. Hébert, femme de chambre de Mme de G. : i, 300n.

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index Hébert, Anne Françoise Charlotte Dumouriez de Saint-Léon, dame, deuxième femme du suivant : iv, 32n. Hébert, Antoine François, trésorier général de l’argenterie, menus plaisirs et affaires de la chambre du roi : invite Mme H. et B.F. à dîner, iv, 31, 31-32n, 32. Hébert, Jeanne Denis, surnommé Laudumiey, dame, quatrième femme du précédent : iv, 32n. Hébert, Marie-Anne Lecorné, dame, première femme d’Antoine François : iv, 32n. Hébert, Marie-Louise Lejay, dame, troisième femme d’Antoine François : prête sa loge à V. lors d’une représentation d’Alzire, iv, 32n. Hébert, Thomas Joachim, joaillier : selon Besterman, c’est sa veuve qui aurait prêté sa loge à V., iv, 32n. Heiss von Kogenheim, J. Histoire de l’Empire : prêtée à A.-C. par l’abbé de La Chataigneraye, i, 210, 211n. Hélie, Mlle : Mme de G. craint qu’H. ne la choisisse, si jamais il se marie, i, 250r; selon Pierre Clément, elle est “peut-être la plus belle personne de France”, v, 44n. Hellot, Jean, chimiste : Buffon lui annonce la visite d’H. pour septembre 1739, i, 40n. Helman, Isidore Stanislas : auteur d’une gravure intitulée “La Mort de MarieAntoinette”, iv, 215. Helvétius, hôtel d’, rue Sainte-Anne : H. y habite à partir de 1739, i, 273n; H. le reçoit à bail de Mme de La Garde en juillet 1755 et l’achète en 1769, i, 318n; activités et travaux de déménagement et de réaménagement qui y ont lieu en 1755, i, 324, 328, 331, 332, 334, 335, 337, 339, 345, 346, 348; Mme H. y conserve un appartement au moins jusqu’en 1778, puis Mme d’Andlau, héritière de la maison, la loue à Mme de Mun, iii, 419n; iv, 98n; fait partie de l’héritage de Mme d’Andlau, iii, 419n; Ill., i, 340. Helvétius, Anne-Catherine de Ligniville d’Autricourt, dame : surnommée Minette par Devaux et par Mme de G., i, 77, 78r, 79n; Mme de Meinières l’appelle “l’Artémise de notre siècle”, iii, 402r, 411, 411n; appelée “Notre Dame d’Auteuil” par B.F., puis par Cabanis, La Roche et Morellet, iv, 33, 37, 68, 71, 72, 86, 139, 146, 147, 154, 160; B.F. lui écrit qu’elle est sa “chère Helvetia”, iv, 122; sa naissance, iv, 241; v, 41-42r; son contrat de mariage, iv, 242243; son testament, iv, 252-253; son acte de décès, iv, 256; son acte de mariage, v, 14-15; Ill., i, 189, 190, 277; ii, 266; iii, 29, 212; iv, frontispice. “Discours de Madame Helvétius au parlement de Paris” : ii, 430-431, 431n. Helvétius, Béatrix, fille d’H. : sa naissance et sa mort en bas âge, ii, 292, 294n; iii, 56n; iv, 248r; H. demande à Choiseul d’être le parrain de Béatrix, iii, 465, 467n. Helvétius, Claude Adrien, frère d’H. : mort en bas âge, i, 272n.

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index Helvétius, Claude Adrien : surnommé par Mme de G. le Génie, i, 65, le fermier en us et le marieur en us, i, 231r, le philosophe en us et le Us, i, 234r, et par Mme de G. et Charles-Édouard Stuart, le Philosophe, i, 233, iii, 436n; ses armoiries, i, 239n; son contrat de mariage, iv, 242-243; son acte de décès, iv, 248; son acte de mariage, v, 14-15; Ill., i, frontispice, 21, 22, 325, 326; ii, frontispice, 44; iii, frontispice, 29, 327; v, frontispice, 16. Almanazor, tragédie : i, 6n. Le Bonheur : lecture en est donnée chez Mlle Quinault en avril 1744, i, 64, et chez Mme de G. en juillet 1751, i, 65r; Mme de G. en décrit le contenu et le compare aux vers de J.-B. Rousseau et de V., i, 6566; H. relate sa genèse à Baculard d’Arnaud, et plusieurs personnages font état du poème, de ses qualités ou du travail qu’H. y consacre, i, 65r; H. demande à son sujet l’avis de Mme de G., i, 67; Devaux compte s’en entretenir avec H., i, 68r; il est encore inachevé en 1744, et selon Mme de G., il contient un matérialisme habilement caché, i, 71n; Devaux serait désolé qu’il le brûle, i, 72r; reste inachevé à la mort d’H., iii, 391, 393; Frédéric ii sollicite d’Alembert de lui en procurer un exemplaire, iii, 403r; est publié en 1772, avec une préface, iii, 412, 414-415n; l’édition originale est difficile à obtenir, iii, 412, 416n; v, 71n; la préface est très appréciée, mais non l’ouvrage lui-même, iii, 415-416n, 420, 423, 423-424r; v, 71n; le Mercure publie un compte rendu du poème et de la préface, iii, 417r; les entraves mises à sa diffusion, iii, 419-420n; Mme H. fait don de vingt-quatre exemplaires du B. à la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; Cazin en publie une édition en 1781 sous le titre Poésies de M. Helvétius, iv, 82, 83n; Volney le trouve “assez faible”, iv, 126r; H. y travaillait alors qu’il avait 20 ans, iv, 261; selon Mme de Meinières, Louis xv l’a lu avec plaisir, v, 71n; Ill., de la page de titre, iii, 413; Le Comte de Fiesque : tragédie composée par H. à l’âge de 18 ans, et qu’il aurait brûlée, i, 6n; iv, 260, 281, 282r. De l’Esprit : H. fait, chez Mme de G., “le resumé d’un livre qu’il va faire imprimer”, i, 70, et lui en expose les subdivisions, i, 75; H. compte le finir en 1745, i, 76, mais son élaboration est toujours en cours en 1751, i, 76n; le début de la diffusion de L’E., ii, 245, 246r; est dénoncé par l’avocat général, ii, 251; la composition, la publication, la réception et la condamnation du livre, ii, 253432 passim; lettres, remarques et notes supplémentaires relatives à De l’E., iv, 312-357 passim; lors de la vente de sa bibliothèque, J.-J. Rousseau voudrait que Davenport veille à ce que son exemplaire de L’E., annoté par lui, “ne tombât qu’entre des mains amies”, iii, 282, 283n, 283r; Mme Roland n’adhère pas aux idées exposées dans De l’E., iv, 40, 40-41r; traduit en allemand, iv, 354-355, 356n; les capucins auxquels l’abbé Prieur rend visite qualifient De l’E. d’“indigne ouvrage”, v, 6. De l’Homme : iv, 274; en 1767, H. se dit “assez content de ce [qu’il] griffonne”, iii, 286, 287n; selon Diderot, H. est occupé à Voré à “decompose[r] des

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index phrases”, iii, 288; H. déclare qu’il ne publiera rien de son vivant, iii, 347, 367t, 371, 373-374n; H. abandonne son projet de faire traduire De l’H. en anglais par John Stewart, iii, 367t; caractéristiques de l’édition originale, iii, 369n; est publié en Hollande en 1773, iii, 381-441n passim; Grimm annonce en janvier 1772 que De l’H. “ne tardera pas à paraître”, iii, 383r; selon Robinet, il avait été prévu que De l’H. serait inclus dans les Suppléments à l’Encyclopédie projetés depuis 1768, iii, 436; le Journal encyclopédique publie en 1775 des extraits de L’H., sous un autre titre, 436-437r; la fausse attribution à Rey de la publication, iii, 438n; De l’H. paraît à V. être du fatras, mais avec de beaux éclairs, iii, 439; l’ouvrage paraît à la mi-juin 1773 et ne comporte pas la dédicace envisagée à Catherine ii, iii, 439r, 441n; l’exemplaire de V. contient de nombreuses notes marginales, iii, 441n, ainsi que la dédicace prévue et un errata, iii, 443n; Pierre Frédéric Gosse en fait parvenir un exemplaire à Catherine ii, iii, 446; Diderot, qui l’a lu trois fois, l’estime “plein de reflexions fines”, iii, 446-447; l’exemplaire annoté de Diderot fait partie de sa bibliothèque achetée par Catherine ii, iii, 447n; Diderot est soupçonné par le marquis de Noailles d’avoir rédigé la préface de L’H., et le duc d’Aiguillon le tient pour responsable de sa publication, iii, 450, 451n; trois nouvelles éditions datées de 1773, iii, 451n; Dutens l’apprécie, iii, 453; Morellet l’annonce à Shelburne, iii, 454n; le duc d’Aiguillon fait porter des plaintes formelles à Catherine ii relatives à la dédicace de L’H. et à sa distribution, iii, 454, 455r; selon Grimm, l’ouvrage commence à connaître une certaine diffusion à Paris, iii, 457n; selon Mme de Meinières, la police “guette [De l’H.] avec une vigueur incroyable”, iii, 460; Turgot réprouve sa préface, iii, 466, 467n; Frédéric ii se déclare fâché qu’on l’ait imprimé, iii, 471, 471r; sa condamnation par le Parlement en 1774, iii, 476-479, 480n; iv, 275; vente du manuscrit aux enchères en 1966, iv, 202n; de Catt offre à H. de le faire imprimer à Berlin, iv, 385, 386n, 387, 388; Gustave iii a lu De l’H. avec plaisir, mais regrette les “eloges outrées” qui y sont décernés à Catherine ii, v, 73r; Ill., de la page de titre, iii, 440, et de la dédicace, iii, 444. Éclaircissements sur les propositions extraites du livre “De l’Esprit” dans l’“Indiculus” publié par la Faculté de théologie de Paris : ii, 327-341, 341-346t, 346-350n; Épître sur l’amour de l’étude : H. y travaille, i, 7, 8n, 45n, 46, 47n, 4748, 49n, 49-50, 50n, 51; iv, 288; Mme Du Châtelet l’apprécie et V. la renvoie “apostillée”, i, 13; dédiée à Mme Du Châtelet, i, 14n, 25n; louanges et conseils qu’elle inspire à V., i, 24-25, 25n; V. compte en parler à H. quand il viendra à Cirey, i, 26, 29-30; le manuscrit confié à Mme Du Châtelet s’est égaré, i, 30, et V. attend d’en recevoir un autre, i, 36, 49; V. en cite un passage, i, 44; ayant été malade, H. a tardé à renvoyer l’épître, i, 51; V. accuse réception du “diamant” d’H., i, 55. Épître sur l’orgueil et la paresse de l’esprit : H. y travaille, i, 47-48, 49n, 49-50,

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index 50n, 51; V. compte la relire à Bruxelles, i, 49; est l’une des deux épîtres qu’H., ayant été malade, dit ne pas avoir envoyées à V., i, 51; V. informe H. qu’il a montré l’épître corrigée à Frédéric ii, qui en a été “extasié”, i, 52, 53n; V. fait remarquer à H. qu’il “manque beaucoup” à cette épître, i, 55; V. en cite un passage dans une lettre à Formont, i, 56n; “Lettre de Jacob Perroquet à Mrs Soret et compagnie” : ii, 429-430, 430n; Montézume : poème épique, composé en 1745, i, 76, 76n; Notes de la main d’Helvétius : i, 6n; Œuvres complettes : l’édition de 1777 (Londres [=Genève]), iv, 66, 68n, celles de 1781 (Londres [=Bouillon]), iv, 65-66, 66-68n, 78, 78-79n, 79r, et celle de 1795 (Paris, Didot), iv, 220, 220n; Poésies de M. Helvétius : iv, 82; est le titre d’une édition du B. publiée par Cazin en 1781, iv, 83n. Helvétius, Claude François Joseph, fils unique d’H. : sa naissance, ii, 4, 4n; Diest atteste de sa bonne santé, ii, 18-19t, 19n, et H. demande à Mme H. des nouvelles de celle-ci, ii, 19; sa mort en bas âge, ii, 4n, 30, 31n; iv, 165, 166n, 248r. Helvétius, Élisabeth Charlotte, fille aînée d’H. Voir Mun. Helvétius, Geneviève Adélaïde, fille cadette d’H. Voir Andlau. Helvétius, Geneviève Noëlle de Carvoisin d’Armancourt, dame, mère d’H. 1751-1754 : iv, 242; consent au mariage d’H., i, 271, 272n; Mme de G. la trouve “sotte et insolente”, i, 272r; son mari et elle invitent Mme de G. et A.-C. à dîner, i, 276, 278-279; Mme de G. lui rend visite, i, 281; “paroit charmée” d’A.-C., i, 283; son mari et elle ont habité rue Serpente, i, 289, 289n; H. transmet les compliments de sa mère à Mme H., i, 305, 306, 308; elle veut retenir H. à Versailles, i, 310; marraine de Geneviève-Adélaïde H., i, 312n; iv, 247. 1755-1756 : Mme H. ne ferait qu’“embarrasser” sa belle-mère, selon H., en allant la voir pendant la maladie de son beau-père, i, 319, 320, 321; elle informe H. que son mari va “de malle en pire” et qu’il veut le voir, i, 323; H. demande de sa part à Mme H. de ne pas confier l’état de son père à Diest, de crainte que celui-ci ne vienne pas le soigner, i, 330; elle ne serait “pas meme faché” que Mme H. se rende à Versailles, i, 331; en raison de l’agonie du père d’H., lui-même et sa mère sont “dans un etat affreux”, i, 333; la mort et l’enterrement de son mari, i, 334n, 335; H. sollicite une pension pour elle, i, 335n, 337, 338, 338-339, et l’obtient, i, 341, 342r; H. souhaite que sa mère quitte au plus vite Versailles pour Paris et demande à Mme H. d’agir en ce sens, i, 337, 339; est reçue par la reine et va dîner chez Mme H. en août 1755, i, 342; H. lui adresse ses respects, i, 348, 352, 354. 1757-1760 : iii, 97; H. lui adresse ses respects, ii, 3, 6, 7n, 21, 36; iii, 24, 26, 28, 30, 31, 58, 100; il transmet à Mme H. les compliments de sa mère, ii, 12; H. s’inquiète de l’état de santé de sa mère, ii, 35; la reine lui voue de l’amitié, ii, 57n; H. a une scène avec elle au sujet De l’E., ii, 73; elle a reçu une “lettre vive” de la reine et s’apprête à aller la voir, ii, 86-87; la reine lui dit exiger d’H.

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index une rétractation, qu’il rédige et que sa mère envoie à la reine, ii, 87-88, 88n, 92n, 100, 101n, 101r; la seconde rétractation d’H. lui a été “arrachée par les larmes et la desolation de [sa] mere”, ii, 113; elle fait porter à H. la responsabilité de sa mauvaise santé, ii, 136; H. lui rend visite, ii, 141; iii, 61, 139, 140141, 162, 200; la reine l’informe qu’H. doit se défaire de sa charge, ii, 224; selon P.M. Hennin, elle a été effrayée des dangers courus par H., ii, 424; en 1760, H. évoque des efforts de sa mère en sa faveur, iv, 358, 359n. 1761-1767 : son voyage de 1762 à Versailles dans le but d’intervenir auprès de la reine en faveur de son fils, comme elle l’avait fait en 1761, iii, 51, 54n; elle envisage de déménager, iii, 121-122, 126-127; H. est “furieux du mal que [sa] mere a dit” de Mme H., iii, 138; H. s’occupe de placer l’argent de sa mère, iii, 143; H. est “peu affecté” de ses pleurs, iii, 162, 172, 173n; elle veut qu’H. lui écrive et il lui fait savoir qu’il se porte bien, iii, 164; sa mort, iii, 278, 279, 280n; selon La Roche, elle et son mari étaient dévots, iv, 260. Helvétius, Jan Anthony, cousin issu de germains d’H. : écrit à H. en 1760, ii, 295r; v, 58r, et en 1768 au sujet d’un voyage en Chine, iii, 292; établi à Amsterdam et correspondant d’H. dès avant 1760, iii, 292-293n; meurt en 1772, iii, 402r. Helvétius, Jean Adrien, grand-père d’H. : exploite l’ipéca en France, i, 305-306n; mentionné par Elizabeth Montagu, ii, 184; bien connu en Angleterre, ii, 185n; un recueil de ses lettres passe aux enchères en 1966, iv, 202n. Helvétius, Jean Claude Adrien, père d’H. : i, 289; envoie une lettre à V. en 1738, i, 7; ses titres et sa qualité de premier médecin de la reine, i, 8n, 9, 342r; ii, 57n, 68, 69; iv, 247, 283r, 286; selon V., aucune de ses cures n’atteint en bien celui qu’H. lui procure, i, 20; félicite Mme Du Châtelet de ses études sur Leibniz, i, 54; v, 19, 83; la British Library lui attribue une lettre qui est probablement d’H., i, 229n; a rendu “les services les plus essentiels” à Louis xv lors d’une maladie, i, 249r; H. s’attend à des objections de sa part à son mariage, i, 258n, et subit un “orage” avec lui à ce sujet, qu’il parvient à apaiser, i, 261-262r, 262n; il consent “de bonne grace” au mariage, i, 271, 271r; iv, 242; se préoccupe de ce mariage imminent, i, 275; lui, sa femme et A.-C. dînent chez Mme de G., qui est mécontente du contrat de mariage, i, 276, 278-279; reçoit Mme de G. et A.-C., i, 279; nouvelle visite des futurs beaux-parents chez Mme de G., très bonnes dispositions du père d’H. envers A.-C., et cadeaux reçus par celle-ci, i, 283; remercie Mme de G. du présent qu’il a reçu d’elle, i, 284; il est “l’ami intime de la reine”, selon Mme de G., i, 285; H. voudrait qu’il demande à la reine la permission pour lui d’aller à Paris, i, 304, 305, 306, 307, et cette permission est accordée sous condition, i, 307-308, 308n; a hérité de son père le privilège de l’exploitation de l’ipéca, i, 305-306n; H. et Saurin dînent chez lui en janvier 1754, i, 312; maladie et mort, i, 315-335 passim; iv, 309, 310n; le cardinal Passionei dit l’avoir beaucoup connu, ii, 216; reçu comme membre étranger de la Société

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index royale de Londres, ii, 249n; parrain d’Élisabeth Charlotte H., iv, 244, 247; selon La Roche, il avait été effrayé de voir H. entraîné dans “le commerce d’ecrivains philosophes”, iv, 261. Idée générale de l’œconomie animale et observations sur la petite vérole : i, 8n. Helvétius, Jeanne Geneviève, sœur d’H. : morte en bas âge, i, 272n. Helvétius, Louise Marie. Voir Diest. Helvétius à Voré. Voir Ladoucette. Hémery, Joseph d’, inspecteur de la Librairie : indique dans son “Journal de la Librairie” la date de la parution de L’E., ii, 54n; signale la publication de la Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme et la nature de l’ouvrage, ii, 190n; entretient le lieutenant général de police de la circulation d’éditions subreptices de L’E., ii, 246r; indique à Malesherbes qu’H. n’est “surement pas” l’auteur des Recherches sur l’origine du despotisme oriental, de Boullanger, iii, 40n; traite Charlotte Curé, dite la Muse limonadière, de folle, iv, 301n; ses rapports sur Turpin, sur Bret, et sur Mlle de Saint-Phalier, v, 45n. Hénault, Charles Jean François, président : la reine le remercie de l’envoi d’un livre qui, selon Des Diguières, est De l’E., ii, 54, 57, 57n, et lui écrit être indignée qu’on puisse continuer à vendre “un livre où il y a des choses contraires à l’Écriture”, ii, 58; Tercier a rencontré une fois d’Alembert chez lui, ii, 229; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; est au nombre de ceux dont Hume dit “apprécie[r] le plus la personnalité et la conversation”, iii, 87r; corrige la dernière phrase de la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau fabriquée par Walpole, iii, 250-251r. Henegan, David, docteur en théologie : écrit à Gualtieri au sujet de la procédure d’examen de L’E. par la Sorbonne, ii, 241r; se fait l’écho du faux bruit qu’H. a été exilé dans l’une de ses terres, ii, 255-256n. Hennert, Friedrich : est peut-être le conseiller de cour qu’H. appelle Hessert, dont la maison est son adresse à Potsdam, iii, 170, 171n. Hennin, Jean Michel, avocat au Parlement : mentionne la parution de L’E., ii, 54n; “Tous les encyclopedistes ne sont pas ses partisans,” écrit-il en parlant d’H. et de L’E., ii, 83r; relate les poursuites engagées contre H. et le rôle de Tercier, estime que les propositions que contient De l’E. ne sont pas plus fortes que d’autres parues depuis dix ans, et doute qu’il y ait grand profit à tirer de l’ouvrage, ii, 94, 95n, 230-231n; Tercier l’informe en août 1758 qu’il n’a pas vu dans le manuscrit de L’E. une note qui figure dans l’imprimé, ii, 94, 232n, 385n; envoie à son fils une chanson concernant De l’E. et lui indique que “les bons mots se debitent” au sujet de cet ouvrage, ii, 122n; croit que Mme Geoffrin est jouée sous le nom de Cydalise dans Les Philosophes, ii, 276-277n. Hennin, Pierre Michel, diplomate, fils du précédent : iii, 11n, 126t; v, 65r; destinataire de lettres de son père, ii, 83r, 94, 122n, 277n; résident de France à

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index Genève, ii, 95n; selon lui, la rétractation d’H. est “une chose inutile à un homme qui a cent mille livres de rente”, ii, 95n; Le Roy lui exprime les tourments que lui a causés la persécution subie par H., ii, 124; il était déjà bien informé du rôle de Le Roy dans le choix de Tercier comme censeur, ii, 126n; s’inquiète auprès de Le Roy des développements de l’affaire de L’E. et lui confie son désabusement à ce sujet, ii, 126r; relate une balourdise de l’Inquisition sur le nom de l’auteur de L’E., ii, 179; selon lui, Le Roy avait eu quelques “liaisons de société” avec Tercier avant l’affaire de L’E., ii, 230n; sa relation de l’affaire de L’E., ii, 423-426; il rapporte que Le Roy et Tercier avaient souvent ensemble de “petites contestations” à propos des ratures à faire dans l’ouvrage, ii, 424; Le Roy lui avoue être l’auteur des Réflexions sur la jalousie, et l’entretient des dissentiments entre V. et lui à leur sujet, iii, 405-408, 408-409n, 409410n; B.F. évoque ses visites ou celles de son frère cadet à Mme H., iv, 129, 130n; Mme Denis lui décrit Durey de Morsan comme “un homme capable de tout”, v, 67n. Hennin de Beaupré, Augustin Henri, frère cadet du précédent : iii, 410n; entretient son frère de l’enthousiasme que Le Roy éprouve à l’égard d’H. et de son ouvrage, ii, 428n; B.F. évoque ses visites ou celles de son frère aîné à Mme H., iv, 129, 130n; rapporte que Morellet et lui se sont trouvés chez Le Roy, et qu’il y a été beaucoup question de V., v, 65r. Henri iv : selon Mme de G., il faisait raisonner des ministres sur une poutre pour connaître leur caractère, i, 220; V. assure H. qu’il peut lui écrire hardiment, car le roi sait que le petit-fils d’Henri iv est cher aux philosophes, ii, 289; selon V., les marauts de la Sorbonne “ont traitté la philosophie comme ils traittèrent Henry 4”, iii, 84, 85n. La Henriade. Voir Voltaire. Hérault, Marie Hélène Moreau de Séchelles, dame, seconde femme du suivant : elle exerce une influence décisive sur la comtesse de Polignac, iv, 9; selon Barbier, elle est “une des jolies femmes de Paris”, v, 76n. Hérault, René, lieutenant général de la police de Paris : v, 76n. Hérodote : De Brosses cite l’Apologie pour Hérodote d’Henri Estienne pour illustrer le manque de méthode qu’il reproche à H., ii, 123, 123n. Héron, Marie d’ : comme elle a pris soin des affaires de la mère d’H., celui-ci lui constitue une rente viagère, iii, 51-52, 54n. le Héros; notre Héros. Voir Frédéric ii. Héros, Ton. Voir Voltaire. Hertford, Francis Seymour Conway, comte de, ambassadeur de Grande-Bretagne en France : Mme H. prie Hume de le faire intervenir pour obtenir une abbaye à l’abbé MacDermott, iii, 128, 130n; rend compte à George Montagu Dunk des aspects diplomatiques du voyage d’H. en Prusse, iii, 203-205, 205n; H. le croit

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index “à la tete des affaires” britanniques, alors qu’il est secrétaire d’État chargé du “Southern Department”, iii, 236, 237n; un “M. de Grafigny” fonde un collège à Londres sous son patronage et celui de lord Bute, iii, 287n. Hervey, Mary Lepel, baronne : se procure De l’E., ii, 150, 151n; est élogieuse sur le caractère d’H., qui est “une de [s]es connaissances”, ii, 150; iii, 135r; exprime un avis très favorable sur De l’E., ii, 151r; H. rapporte qu’elle a commandé un portrait de lui, ii, 268; H. dîne chez elle à Londres, iii, 104n. Hesse-Darmstadt, Caroline Henriette de Deux-Ponts, landgrave de : lit De l’E. avec satisfaction, ii, 151r; le lit une seconde fois en allemand, iii, 32, 32n, 33n; sa bibliothèque est riche en ouvrages français interdits, iii, 33r; sa résidence est à Bouxviller, et H. y passe, iii, 188n; Grimm l’informe du retour d’H. à Paris, iii, 199n, 210, et lui souligne combien H. a été heureux de son accueil chez elle, iii, 209, 209n, 209-210r; H. pense qu’on pourrait recourir à elle comme intermédiaire entre la France et la Prusse, iii, 234; Grimm la tient au courant du projet de mariage entre Christian de Forbach et l’une des filles d’H., iii, 330, 333n, 338339, 339-340n, 350-351, 351n, et de son échec, iii, 352. Hessert. Voir Hennert. Hilaire, saint : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n. Hillaire, Antoine, docteur en théologie : préside la commission nommée par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 99n, 142n. Hints. Voir Kints. Histoire ancienne. Voir Rollin. Histoire d’Angleterre. Voir Du Rey de Meinières; Hume. Histoire d’Écosse. Voir Besset de La Chapelle; Robertson. Histoire d’une jeune fille sauvage. Voir La Condamine. Histoire de dom B[ougre], portier des Chartreux. Voir La Touche. Histoire de Jean Sobieski, roi de Pologne. Voir Coyer. Histoire de l’Empire. Voir Heiss von Kogenheim. Histoire de l’empire de Russie sous Pierre-le-Grand. Voir Voltaire. Histoire de l’Irlande ancienne et moderne. Voir MacGeoghegan. Histoire de la comtesse de Gondez, écrite par elle-même. Voir Lussan. Histoire de la maison de Stuart sur le trône d’Angleterre. Voir Hume; Le Blanc; Prévost. Histoire de Louis XI. Voir Duclos. Histoire de Pierre de Montmaur. Voir Sallengre. Histoire des oracles. Voir Fontenelle. Histoire des révolutions d’Espagne. Voir Dupin. Histoire du peuple de Dieu. Voir Berruyer. Histoire générale des voyages. Voir Prévost. Histoire naturelle de la religion. Voir Hume; Montigny.

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index Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes. Voir Raynal. Histoire romaine. Voir Rollin. The History of Great Britain. Voir Hume. Hobbes, Thomas : son “abominable système” est dénoncé dans le mandement de l’archevêque de Paris, ii, 314, 318; il est cité dans la censure de la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393. Hochheim-am-Main : Chastellux expédie de cette ville une lettre à H., iv, 351, 352-353n. hoirs : Louis xv fait don d’un terrain à Mme H. et à ses hoirs, iii, 475; définition, iii, 475n. Holbach, Charlotte Suzanne d’Aine, dame d’, épouse du suivant : ii, 296, 297n; H. lui apporte une robe, iii, 139. Holbach, Paul Henri Thiry, baron d’ 1761-1765 : ses séjours à Lumigny attestés en août 1761, iii, 24, et à Voré en septembre 1762, iii, 50n, ainsi qu’en juillet 1766, iii, 262n; il a souvent été donné comme auteur de l’épître dédicatoire à H. mise en préface par Boullanger à ses Recherches sur l’origine du despotisme oriental, iii, 41n; v, 61n; dîne en compagnie d’H. et de Gatti en novembre 1762, iii, 61; Gibbon dîne souvent chez lui, mais désapprouve le “zèle intolérant” et l’athéisme de ses amis, iii, 66r; se réjouit de la perspective que Hume revienne à Paris, iii, 87r; H. charge Mme H. de lui transmettre ses compliments, et la tient au courant de sa correspondance avec lui, iii, 92, 97, 100, 101, 103, 164; les lettres entre lui et H. nous restent inconnues, iii, 102n; H. cherchera une maison proche de la sienne à Paris, iii, 132; H. dîne chez lui, iii, 139, 247-248r; annonce à Galiani la présence d’un bénédictin auprès d’H., iii, 146r; remarque qu’H. a préféré aller en Prusse qu’en Russie, iii, 164n; se fait l’écho du bon accueil qu’H. a reçu à Potsdam, iii, 171n; apprend à Garrick qu’H. a reçu de Frédéric ii une riche tabatière, iii, 191n; annonce le retour d’H. à Paris, iii, 198-199n; selon Diderot, il est revenu d’Angleterre bien désillusionné, iii, 241, et il en a entretenu Sophie Volland, iii, 241-242n; organise en 1766 d’“agréables réunions”, auxquelles se rendent Wilkes, iii, 245n, ainsi que Diderot, Marmontel et le chimiste Roux, iii, 247r. 1766-1786 : iii, 284r; iv, 392-393t; Beccaria va lui envoyer la nouvelle édition de son ouvrage, iii, 251, 252; transmet à Hume les compliments d’H. et d’autres personnes, iii, 258-259r; passe trois semaines en Hollande en 1766, iii, 268n; écrit à Servan qu’il attend avec impatience sa visite à Paris, iii, 271; Garrick le charge de transmettre à H. ses critiques d’une tragédie due à O’Conor, iii, 283-284; de nombreuses personnes, dont H., déjeunent chez lui, iii, 288r; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; le comte

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index d’Angivillier dénonce dans ses mémoires “tous ces philosophes si vantés” qui se rassemblent chez d’Holbach et chez H., et accuse ces derniers de “former un complot contre Dieu”, iii, 304-305n; exprime à l’abbé de La Roche le plaisir que lui procure la perspective de sa sécularisation, iii, 309-310r; lors d’un pique-nique à Saint-Cloud, discute avec Diderot et d’autres du bien-fondé des rétractations d’H., iii, 313; Galiani s’inquiète auprès de lui de l’accueil réservé par ses relations à ses Dialogues sur le commerce des bleds, iii, 326r; il pleure H., iii, 377, 380n, 386; Caracciolo fréquente les assemblées du baron d’Holbach, iii, 391; va dîner chez B.F. avec Mme H. et Turgot, iv, 81; Morellet le rappelle au souvenir de Shelburne, iv, 105r, 144, et fait état de dîners ou de visites chez d’Holbach, iv, 106r; il avait présenté Volney à B.F., iv, 127n; selon La Roche, il cherche à faire la connaissance d’H. pendant l’affaire de L’E., iv, 272; Gatti inocule ses enfants, v, 65n. Le Bon Sens, ou Idées naturelles opposées aux idées surnaturelles : condamné par le Parlement, iii, 476-479, 480n; Le Christianisme dévoilé [...] par feu M. Boulanger : iii, 277, 277-278n; V. trouve inutile de vouloir identifier son auteur réel, iii, 264, 265n; Système de la nature : objet en 1770 d’un réquisitoire de Séguier, évoqué par H., iii, 336, 337n; D.A. Golitsyne mentionne la raison pour laquelle il a été publié sous le nom de Mirabaud, iii, 399; qualifié en 1774 de “systême aussi absurde que criminel” par l’avocat général, iii, 476; selon Sainte-Lette, H. a participé à la rédaction de cet ouvrage, iv, 41r. Hollande : i, 329; selon V., Saint-Hyacinthe s’en était échappé après un vol, i, 27; V. qualifie les libraires de Hollande de “corsaires maladroits”, i, 36, et note que “les livres de Hollande” sont défendus à Bruxelles, i, 37; après la parution de L’E., de Loches suggère à Rey de le réimprimer promptement en Hollande, ii, 53; H. envisage de s’y réfugier, ii, 106, 107n, 113, 130, 139, 175, 424; P.M. Hennin avait offert d’y emporter le manuscrit de L’E. et de l’y faire imprimer, ii, 423; est, selon Grimm, “la patrie du père ou du grand-père” d’H., iii, 292; Jan Anthony Helvétius, cousin d’H., y réside, iii, 292-293n; V. entretient d’Alembert de L’H. que “le prince Galitzin vient de faire imprimer en Hollande”, iii, 439, et le duc d’Aiguillon s’en indigne, iii, 454; La Roche informe B.F. de la guerre civile qui y sévit en 1787, iv, 155, 157n. Homère : évoqué par Piron à l’occasion de sa lecture de L’E., ii, 96; pour dénier une influence aux climats, H. compare son imagination à celle de Milton, iii, 152. L’Homme machine. Voir La Mettrie. Hondt, Pieter de, libraire à La Haye : H. lui fait parvenir un exemplaire de L’E. pour qu’il le transmette à Hume, ii, 248, 250n. l’Hôpital général : la Darcheville y est transférée, iv, 292; prison pour prostituées, iv, 296-297n.

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index Horace (Quintus Horatius Flaccus) : H. lui attribue faussement une citation latine, ii, 120, 121n; évoqué dans un ajout à la lettre 474 figurant dans certains imprimés, iii, 18t. Ars poetica : traduit par La Roche, iv, 226r; Carmina (Odes) : i, 260n, 261n; ii, 130, 131n; iii, 3, 4n; iv, 287, 287n; v, 10, 12n; Epistulæ : i, 13, 14n, 18, 19n, 247, 248n; ii, 195, 196n; iii, 12, 12n, 439r, 441n; iv, 366, 367n; Sermones (Satires) : i, 53, 54n; ii, 128, 128n; iv, 349, 351n. Houdemont. Voir Soreau. Houdetot, Élisabeth Françoise Sophie de La Live de Bellegarde, comtesse d’ : iv, 30; maîtresse de Saint-Lambert, iv, 31n; B.F. s’excuse auprès d’elle d’avoir passé l’été sans lui avoir rendu visite, iv, 88r; séjourne à Plombières, iv, 318, 318n. Houdon, Jean-Antoine, sculpteur : accompagne B.F. en Amérique, iv, 122, 123n. Houlier, Louis Michel : assassine un boulanger et sa femme, v, 10-11, 12n. Huerne de La Motte, François Charles, avocat au Parlement : condamné par le Parlement pour son ouvrage Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’excommunication, iii, 13, 14-15n. Hulin, Jacques, ministre de Stanislas Leszczynski près la cour de France : v, 44n; selon Mme de G., le roi de Pologne l’a chargé de s’entremettre pour faire conclure le mariage d’Élisabeth de Ligniville, i, 265, 267n, avec qui il aurait eu des relations intimes, i, 167n; v, 45-46n. Hume, David 1758-1763 : V. le place juste après Locke parmi les métaphysiciens raisonnables, ii, 122r; mentionne l’offre d’H. de faire une nouvelle traduction de ses ouvrages philosophiques, ii, 241, 242; H. l’assure qu’il viendra le voir en Angleterre dès que la paix le permettra, lui précise le sens élargi qu’il donne au terme “intérêt”, et lui demande son appui pour être agrégé à la Société royale de Londres, ii, 247-248; H. lui expose les raisons pour lesquelles on peut louer des actions qui ne nous sont pas personnellement utiles, ii, 258260; son nom revient souvent dans les conversations entre H. et Andrew Stuart, iii, 63r; Gibbon désapprouve les philosophes qui, chez d’Holbach et H., “riaient du scepticisme de Hume”, iii, 66r; H. et d’autres l’exhortent à écrire une histoire de l’Église, iii, 73, 73n; selon Keith, la rue où Hume demeure est maintenant appelée la rue Saint-David, iii, 87, 87n; Adam Smith lui explique pourquoi sa Theory of Moral Sentiments ne comporte pas de mentions de L’E., v, 54-55r. 1764-1767 : raille le projet de Mme Mallet d’aller vivre en ermite dans une forêt, iii, 102n; Daniel O’Conor se plaint de son jugement à l’endroit des Irlandais et rapporte des commentaires critiques d’H. sur les ouvrages de Hume, iii, 108, 109, 113-114n; voit les gens de Londres comme “froids et insociables”, par opposition aux Français, pour qui le mérite littéraire est “immédiatement

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index un sujet d’estime et d’attentions”, iii, 116n; Mme H. lui demande sa protection pour faire obtenir une abbaye à l’abbé MacDermott, iii, 128, 130n; Keith lui écrit qu’il espère qu’H. sera bientôt à Potsdam, iii, 160-161r; V. tente de l’intéresser à ses querelles avec Rousseau, iii, 234r; Keith l’appelle “cet ferflucht paresseux David”, iii, 243, et l’entretient de la construction de sa maison à Potsdam, iii, 245n; secrétaire d’ambassade à Paris jusqu’en janvier 1766, iii, 246n; invité chez H. en 1765, iii, 247r; Chastellux lui donne des nouvelles d’H. et de Mme H., iii, 248r, 284r, et d’Holbach lui transmet leurs compliments, iii, 258-259r; Beccaria le compte parmi les “hommes célèbres qui honorent l’humanité”, iii, 251, 252; selon lui, H. et Saurin auraient conseillé à Montesquieu de ne pas publier De l’Esprit des lois, iii, 285; H. lui dit être “assez content de ce [qu’il] griffonne” et le félicite de son entrée au ministère, iii, 286-287; nommé en 1767 sous-secrétaire du “Northern Department”, iii, 287-288n. 1768-1781 : un certain Rolland lui adresse une lettre de recommandation d’H. en sa faveur, iii, 310r; H. fournit une citation de lui dans une lettre à MercierDupaty, iii, 345; H. signale à Dutens que Hume ne lui a communiqué aucune des notes portées par Rousseau sur son exemplaire de L’E., iii, 364; selon le marquis de Girardin, le système d’H. est calqué sur celui de Hume, iii, 367r; H. l’informe ne plus vouloir faire traduire De l’H. en anglais par crainte de la persécution, iii, 367, 367-368t; H. charge Dutens de lui transmettre ses respects, iii, 372; il relate comment H. a hébergé et aidé Charles-Édouard Stuart à Paris pendant longtemps et a regretté de l’avoir assisté, iii, 432-434, 434435r, 435-436n; Turgot le met au nombre des hommes très peu sensibles, mais qui fondent leur honnêteté sur la justice et la bonté, iii, 464; fait partie du groupe d’amis de B.F., iv, 83n; procure en 1767 une pension à J.-J. Rousseau à l’insu de celui-ci, qui y renonce, puis l’accepte, iv, 398, 399n; Ill., iii, 129. Essais philosophiques sur l’entendement humain : cités par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 395; Essays and Treatises on Several Subjects : ii, 105n; Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau : iii, 264-265, 265-266n, 281, 282n; iv, 383; Four Dissertations : iii, 114n; Histoire d’Angleterre : iii, 62n, 73-74r; lord Palmerston envoie cet ouvrage à H., iii, 66, 67n, 70; H. l’admire, iii, 72-73; Histoire de la maison de Stuart sur le trône d’Angleterre : ii, 243n; Histoire naturelle de la religion : ii, 241, 242n; The History of Great Britain : ii, 105, 105n; Œuvres philosophiques (Amsterdam, 1758-1760, 5 vol.) : iii, 114n; Recherches sur les principes de la morale : selon H., cet ouvrage ressemble à la Théorie de l’imagination de J.S. Lévesque de Pouilly, iii, 151, 154n; A Treatise on Human Nature : remaniements subis par le second volume intitulé “Of the Passions”, iii, 114n.

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index Hunaud, comte d’, cousin du comte d’Andlau : est l’un des signataires du contrat de mariage de Geneviève Adélaïde H. et du comte d’Andlau, iii, 418n. Hunter, Robert : correspondant de George Jardine, qui avait porté à H. une lettre de Hume, v, 69n. Huntingdon, Francis Hastings, dixième comte de, premier gentilhomme de la chambre de George iii : H. sollicite sa protection pour faire entendre Mozart par le roi et la reine de Grande-Bretagne, iii, 124, 125n. Huntingdon, Selina Shirley, comtesse de (1707-1791) : “championne des méthodistes” et correspondante de lord Stormont, v, 77r. Hus, Adélaïde Louise Pauline, actrice : entretenue par Auguste Louis Bertin, iv, 40n, 142n. Huyot, Jean Marie Joseph Jules : son portrait de Mme H., iv, frontispice, 233, 235n; auteur d’une gravure de la comtesse d’Andlau, iv, 246. Hyacinthe, rue. Voir rue Saint-Hyacinthe. hydrophories : iv, 336, 338-339n. Idée générale de l’œconomie animale et observations sur la petite vérole. Voir Jean Claude Adrien Helvétius. Idole, Ton. Voir Voltaire. Inauguration de la maison commune d’Auteuil. Voir Lefebvre de La Roche. L’Incrédulité combattue par le simple bon sens. Voir Stanislas. Indépendance américaine, guerre de l’ : iv, 60, 62-63n; mesures d’appui du gouvernement français aux insurgés, iv, 15-17r; rôle du munitionnaire Leray de Chaumont, iv, 50n; échec des expéditions d’Estaing, iv, 58n; bataille de Yorktown et négociations de paix, iv, 76n. Indiculus propositionum extractarum ex libro cui titulus “De l’Esprit”. Voir Sorbonne. L’Ingénu. Voir Voltaire. l’Inquisition : ii, 128; attitude de Galilée devant elle, selon Piron, ii, 96; De l’E. y est déféré à Rome, ii, 179; parallèle établi par V. entre le traitement de Galilée par l’Inquisition et celui d’H., ii, 218; Gualtieri lui envoie des ouvrages dirigés contre l’Encyclopédie et contre De l’E., ii, 225; H. décrit les prêtres italiens “armés du flambeau de l’Inquisition”, ii, 269, note qu’elle est venue d’Espagne, iii, 286, qu’elle y est moins sévère qu’en France, iii, 371, et que “tout annonce l’Inquisition dans la capitale,” iii, 341. Institutions de physique. Voir Mme Du Châtelet. Instructions [...] pour la commission chargée de dresser le projet d’un nouveau code de lois. Voir Catherine ii. Investigator. Voir Ramsay. Iphigénie. Voir Racine. Irénée, saint : mentionné par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n.

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index Ismène. Voir Rebel. Ivan vi, tsar de Russie : v, 32n; son triste destin, iii, 323-324n. Jacquier, François : correspondant de Mme Du Châtelet, v, 139. Jallabert, Jean : correspondant de Charles de Brosses, v, 152. Janiçon, François Michel (1674-1730) État présent de la république des Provinces-Unies : cité élogieusement par V., iii, 208n. jansénistes : leur parti est dominant à Paris, selon Trublet, ii, 180, et selon V., iii, 13; ils préfèrent une condamnation de chaque proposition de L’E. à une condamnation d’ensemble, ii, 188, 189, 189n; les querelles de 1752 et de 1753 sur les refus de sacrements aux jansénistes, ii, 196n; sarcasme de V. contre l’un d’entre eux, ii, 281, 282n; selon V., ils suscitent l’horreur et le mépris, ii, 293, et ce sont des “betes puantes” auxquelles il faut chasser, iii, 3. Jardine, George, précepteur et professeur: livre à H. une lettre de Hume, iii, 367, 367t, 368n; dit avoir été bien reçu par H., v, 69n. Jaucourt, Étienne, vicomte de, colonel d’infanterie : assiste à l’inhumation de sa cousine, Mme de Vassé, iii, 304n; Mme de Meinières regrette qu’il s’intéresse à Geneviève Adélaïde H. plutôt qu’à sa sœur aînée, v, 70r. Jaucourt, Louis, chevalier de (1704-1779) : V. prend sa défense dans sa lettre à Palissot au sujet des Philosophes, ii, 283r; admis à l’Académie de Berlin en même temps qu’H., iii, 89n, et Formey lui écrit à l’occasion de son élection, iv, 375r; Sturz le range au nombre des grands esprits de l’Europe, iii, 302n; dîne chez H., v, 65r. Jaucourt, Louis Pierre, comte de, maréchal de camp : assiste à l’inhumation de sa cousine, Mme de Vassé, iii, 304n; Gatti inocule ses enfants, v, 65n. Javillier, Claude (ou son fils René Claude) : H. danse sous son masque à l’Opéra, iv, 261, 279n. Jay, John : est l’un des négociateurs américains de la paix avec la Grande-Bretagne, iv, 76n. Jean, saint : invoqué par l’archevêque de Paris dans son Mandement, ii, 316. Jefferson, Thomas : Abigail Adams lui mentionne la tristesse causée à Mme H. par le départ de B.F., iv, 122n; remplace B.F. en 1785, iv, 123n; fait annoncer à Morellet l’arrivée de B.F. à Philadelphie, iv, 129r, 139; sa carrière et ses fréquentes visites chez Mme H., iv, 140-141n, 161n. Jélyotte, Pierre (1711-1782), chanteur de l’Opéra : iv, 290ms. Jenyns, Soame A Free Enquiry into the Nature and Origin of Evil : Stanley en envoie un exemplaire à H., iii, 155, 156n.

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index jésuites (Société de Jésus) 1758-1760 : selon H., ils l’ont “tres bien servi”, ii, 86, 90-91, mais désillusionné, il les accuse de l’avoir dupé, ii, 91n, 139; les attaques des Nouvelles ecclésiastiques, ii, 100, 102n, 208n; l’attachement du Dauphin à leur ordre, ii, 107n; leur rôle dans l’affaire de L’E. commenté par Thieriot, ii, 115, 121, 223, par Trublet, ii, 180, par V., ii, 218, et par P.M. Hennin, ii, 424; H. craint d’eux “quelque nouveau tour”, ii, 119, 119n; H. se moque d’eux, ii, 130, 430, pense qu’“il n’est rien de si infernal qu’un jesuitte,” ii, 138, et les appelle “la petite verole de la raison”, iv, 259; se plaint de leurs persécutions, ii, 183; Trublet est considéré comme leur espion, ii, 263r; Mme de Scieux affirme à H. qu’ils sont tout-puissants à la cour et qu’elle peut tout pour lui auprès d’eux, ii, 273-274; sarcasme de V. contre l’un d’entre eux, ii, 281, 282n; selon V., ils suscitent l’horreur et le mépris, ii, 293; ils rendent visite à H. lors d’une maladie de son épouse, ii, 297r; V. fait chasser les jésuites d’Onex d’une propriété qu’ils ont usurpée, ii, 298, 300n; leur expulsion du Portugal, iv, 329, 330n. 1761-1764 : rôle de Chauvelin dans leur expulsion de France, ii, 107n; V. les compare avec les jansénistes, iii, 13; le premier arrêt du Parlement contre eux, iii, 24, 25n; iv, 366, 367-368n; H. les accuse d’assassiner des rois, iii, 58; H. mentionne le père Martel, jésuite qu’il retrouve à Londres, iii, 103, 104n; abolition de la Société de Jésus en France, iii, 277n. Jésus-Christ : i, 351; ii, 195, 314-325n passim, 336, 344t, 382, 389, 401-402, 408, 418; iii, 68, 79, 80, 306; iv, 269. Le Jeu de l’amour et du hasard. Voir Marivaux. Joannet, abbé Jean Baptiste Claude : critique De l’E. dans le Journal chrétien, ii, 262, 262-263n; v, 28n; Malesherbes déclare ne pouvoir faire “une petite defense particuliere à l’auteur du Journal chrétien”, ii, 264, mais fait recommander à Mme H. par Le Roy de ne plus lire “les molinistes Soret et Joannet”, ii, 265. Johnson, Samuel : laisse sans réponse une lettre de Daniel O’Conor, iii, 108, 109; félicite ce dernier d’un de ses ouvrages, iii, 113n. Rasselas : traduit par Octavie Guichard, iii, 62n. Joinville : H. s’y trouve en fin juillet 1738, i, 8n. Joly de Fleury, Guillaume François (1675-1756), père du suivant : estime l’historiographe Moreau, ii, 161n. Joly de Fleury, Guillaume François Louis, procureur général : ii, 66n, 212n, 220t; son intervention dans le procès de l’hermite de Saint-Thomas, ii, 47, 48n; objections que Malesherbes oppose à la rétractation de Tercier en invoquant les responsabilités du procureur général, ii, 75, 77, 78n, 81, 198n; Mme de G. intervient auprès de lui pour tâcher d’arrêter ses poursuites contre De l’E., ii, 83; le syndic de la Faculté de théologie prend ses ordres au sujet de L’E., ii, 98;

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index Choiseul demande à Saint-Florentin d’engager le procureur général à cesser toutes poursuites contre De l’E., ii, 165; il demande le report de l’examen de l’affaire, ii, 174, 175; l’abbé Guéret propose qu’on renvoie “un pareil monstre” au procureur général, ii, 191n; démission de Tercier, ii, 202n, 204r, 204; annonce la fin de l’assemblée des chambres sur les livres dénoncés au Parlement, dont l’Encyclopédie, ii, 215, 215-216t; Gualtieri lui attribue faussement le réquisitoire prononcé par son frère Jean Omer, ii, 219, 220n; il annonce au lieutenant général de police la parution de l’arrêt du Parlement concernant De l’E. et d’autres ouvrages, ii, 220; ses conclusions relatives à la condamnation de L’E. et d’autres livres dans cet arrêt, ii, 370, 371; son rôle dans l’exécution du testament de Diest, iii, 141, 142n, 143. Joly de Fleury, Jean François, contrôleur général : recommande au roi une charge pour le munitionnaire Hébert, iv, 31n; brève durée de ses fonctions, iv, 162n. Joly de Fleury, Jean Omer, avocat général 1758 : ii, 169n, 220n; adresse à Malesherbes sa première réaction après la parution de L’E., ii, 64, 66, 66n; dans sa réponse, Malesherbes s’étonne que Tercier ait approuvé l’ouvrage, ii, 67-68; préconise la suppression de l’édition et du privilège de L’E., ii, 68t, 70; objections de Malesherbes à la rétractation de Tercier et les échanges à ce sujet de l’avocat général avec lui, ii, 77, 78-79, 79n, et avec Bernis, ii, 81; sa désapprobation de l’annonce que le Journal de Trévoux a fait de L’E., ii, 99-100, 180n; Gervaise entend le tenir au courant de toute condamnation émanant de la Faculté de théologie, ii, 99n, et lui dit penser qu’H. devrait adresser sa rétractation à celle-ci, ii, 171; Bernis lui fait part des excuses qu’il trouve à Tercier, ii, 102; selon la comtesse de Forcalquier, il avait déclaré estimer la personne d’H., mais il condamnait son livre, et elle l’engage à sévir, ii, 157-158; l’abbé Dinouart lui présente une critique du Mandement de l’archevêque de Paris, ii, 159-160, 160n; l’abbé Guéret lui donne des conseils au sujet du réquisitoire qu’il prononcera contre De l’E. et d’autres ouvrages, ii, 161-162; Choiseul demande à Saint-Florentin d’engager les avocats généraux à cesser toutes poursuites contre De l’E., ii, 165. 1759 : ii, 229, 378r; dans son réquisitoire, il demande au Parlement d’user de modération envers H., ii, 166n; il n’y dénonce qu’H. et Diderot, ii, 178n; l’abbé Guéret trouve trop modéré son projet de réquisitoire, ii, 190-191; H. lui envoie sa troisième rétractation, ii, 192, 193n, 350-352; d’Ormesson propose des corrections au réquisitoire sur demande de l’avocat général, ii, 194; Saint-Florentin indique à Joly de Fleury avoir invité H. à remettre sa rétractation au parquet, ii, 197; la rétractation que lui adresse Tercier, ii, 198, 198n, 198-199r, 200n; les mesures prises à l’égard de l’Encyclopédie, ii, 199, 200n, 213n, 219, 222-223r; circonstances du réquisitoire, ii, 200n; la “supplication”

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index d’H. probablement rédigée par l’avocat général, ii, 201n; la collaboration entre lui et Chauvelin, ii, 201, 201-202r; Tercier présente sa démission sous la pression de l’avocat général, ii, 202, 202n, 204r, 204; Molé lui demande de veiller à ce qu’on ménage la susceptibilité du chancelier au sujet de l’Encyclopédie, ii, 204, 205n; l’ascendant qu’il exerçait sur son frère aîné, le procureur général, ii, 205n; Gualtieri envoie à Torrigiani le texte du réquisitoire, ii, 206, 207n; les gens du roi s’excusent auprès du chancelier d’avoir dénoncé l’Encyclopédie sans s’être préalablement entendus avec lui, ii, 213n; selon Gualtieri, le public critique l’emploi du terme “indulgence” dans le réquisitoire, mais il le juge “sage et religieux”, ii, 219; de l’avis de la comtesse de Boufflers, c’est “un peu capucinal”, ii, 221; Bernis applaudit au zèle dont il est marqué, ii, 222; nombreuses autres lettres de félicitations adressées à l’avocat général, ii, 222-223r; informe Malesherbes que de nouvelles éditions de L’E. se vendent à Paris, ii, 245, 245-246t, 246r, 246n, 247n; informe l’évêque de Grenoble des mesures prises par le Parlement contre De l’E. et d’autres ouvrages, ii, 251252; l’évêque l’exonère de ses doutes précédents, ii, 253r; un passage du réquisitoire est peut-être à l’origine du bruit de l’exil d’H., ii, 256n; caricature le passage de L’E. concernant la différence entre les hommes et les animaux, ii, 288n; le projet de troisième rétractation préparé par H. et l’avocat général, ii, 352-354, 354n; texte du réquisitoire, ii, 355-372, 373-376t. 1760-1765 : iii, 141, 142n, 143; V. le dénonce ou le tourne en ridicule, ii, 281, 282n, 290; iii, 12, 13n, 13-14, 20, 68, 75, 79, 83, se gausse de son réquisitoire, iii, 84, et le qualifie de “honte du Parlement de Paris”, iii, 206; Servan réprouve son “très mauvais requisitoire”, iv, 383; Ill., ii, 65. Joly de Fleury, Omer Louis François, procureur général dans le Parlement Maupeou, fils du précédent : il s’invite chez V., ii, 292, 294n, 299; H. se rend chez lui sans le trouver, iii, 141, 142n, 143; seul membre de l’ancien parquet à accepter de servir dans le nouveau, iii, 478, 480n. Joly de Fleury de La Vallette, Jean François, intendant de la Bourgogne, frère cadet de Jean Omer : accompagne son neveu Omer Louis François chez V., ii, 292, 294n, 299. Jones, William, orientaliste anglais : Morellet le présente à Mme H., iv, 77n. Jonquière, Simon Camille Hector de : vend une propriété à Louis xvi, iv, 251n. Jonval. Voir Jouval. Jonzac, Élisabeth Pauline Gabrielle Colbert, marquise de, nièce du président Hénault : s’offre pour faire circuler la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau fabriquée par Walpole, iii, 251r. Jophie. Voir Antoine Joseph de Ligniville. Joseph ii, empereur d’Autriche : intègre la Belgique dans l’État autrichien, iv, 158n.

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index Joson. Voir Mathieu Joseph de Ligniville. Josselin, greffier : v, 5, 5-6n. Jouan, Étienne, abbé commendataire de l’abbaye de Quarante : est peut-être le personnage cité par Marie Leszczynska, ii, 57, 57n, 58. Journal chrétien : Trublet y collabore, ii, 131n, de même que l’abbé Dinouart, ii, 160n; Mme H. se plaint d’une critique de L’E. parue dans ce journal, ii, 262, 262-263n, 263-265, 265n, 265, 267; la critique de L’E. que Trublet y a publiée, ii, 263r, 267; iii, 197; iv, 347-348, 348n, 369; v, 52n. Journal d’économie publique : fondé par Rœderer en 1796, iv, 220n; v, 35n. “Journal de la première chambre des enquêtes” : son texte relatif à De l’E., ii, 378383; v, 75n. Journal de Paris : iv, 197n; Rœderer y rend compte de l’édition des Œuvres d’H. publiée par Didot en 1795, iv, 220n; la vie de Mme H. y fait l’objet d’une notice, iv, 233, 235n. Journal de Trévoux : ii, 62n; v, 75r; l’avocat général le critique pour avoir annoncé De l’E., ii, 99, 100n, 101, 180n; ses analyses sévères de L’E., ii, 100n, 131n, 145, 146n, 152, 159, 190n, 208n; iv, 317, 317n, 319-320; ne publie pas la première rétractation d’H., ii, 100n; Durand mentionne une lettre qu’il a reçue en réponse au premier article du Journal de Trévoux, ii, 117; l’abbé Salmon est le censeur responsable de ce journal, ii, 129, 130n; l’auteur des critiques de L’E. est le père Berthier, directeur du journal, ii, 129, 129n; H. estime qu’“il n’y a rien de si horrible” que son article d’octobre 1758, ii, 137-138, 138n, et dénonce les “imputations odieuses” et les “magnifiques calomnies” du journal, ii, 183. Journal des savants : l’édition de L’E. due à Kints, de Liège, y est annoncée en 1758, ii, 54r. Journal ecclésiastique : fondé par l’abbé Dinouart, ii, 160n. Journal encyclopédique : édité par Pierre Rousseau à Liège, ii, 104n; Palissot s’y défend d’avoir reçu des bienfaits d’H., ii, 283r; Lutton s’occupe à Paris des abonnements au journal, iii, 373n; iv, 398, 399n; publie des extraits de L’H., iii, 436-437r; Dutens y publie un article sur les miroirs ardents, iv, 401, 402n. Journal étranger : Chastellux y publie des articles sur l’art militaire et sur la versification, iv, 355, 356n. Journal historique et anecdotique du règne de Louis XV. Voir Barbier. Journal littéraire : i, 27, 28n, 28-29n. Jouval, ou C.P. Jonval, ou encore Cabanès de Jonval, secrétaire d’H. : ii, 22, 24n, 34; iii, 60; iv, 352; v, 50n. Jouy, Louise Marie Lucrèce de Carvoisin d’Armancourt, veuve Beschefer de Launoy, dame Grossetête de, tante maternelle d’H. : offre des cadeaux de mariage en or à A.-C., i, 281; v, 46n; habite le couvent de la Madeleine, i, 282n; assiste au mariage d’H., i, 284; rend visite à Mme H., i, 292; se trouve à Versailles en 1753, i, 301, 303; François Guérin est son exécuteur testamentaire, iv, 359n.

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index Jouy, Nicolas Louis de Grossetête de, maréchal de camp, oncle d’H. : i, 282n. Judde, Nicolas Michel, secrétaire du roi : selon un rapport de police, il a du goût pour la flagellation, iv, 294, 298n. Julie, Charles de, exempt de robe courte : sollicite l’aide d’H., i, 286-287; rédige des nouvelles à la main sur les affaires galantes des personnages en vue, i, 287n, 290-291. Julie, ou la Nouvelle Héloïse. Voir J.-J. Rousseau. Julien l’Apostat (Flavius Claudius Julianus) : mentionné par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 332, 347n; figure dans une citation de La Mettrie invoquée par la Faculté de théologie, ii, 399; blâmé ironiquement par V. en tant qu’empereur libéral ayant combattu “nos saintes vérités”, iii, 79, 81n. Julliac de Vignolles, Catherine Julie Morin, dame de, épouse du suivant : ii, 33n. Julliac de Vignolles, Cosme de Picquet de, maître d’hôtel de la reine : iii, 307n; est absent de Versailles pour cause de mariage, et H. doit le remplacer, ii, 32, 3233n, 33, 34, 35, 36. July, Anne Bourlans, surnommée Mlle : spécialiste du fouettage, dont H. aurait été un client, iv, 293r. Jumilhac-Cubjac, Anne Constance Bertin, comtesse de, épouse du suivant : iv, 39n. Jumilhac-Cubjac, Antoine Joseph Marie Macon Chapelle, comte de, gouverneur de la Bastille : iv, 39n. Justin, saint : cité dans le Mandement de l’archevêque de Paris, ii, 314. Keith, George, dixième comte-maréchal d’Écosse : entretient H. de la célébrité de Hume, iii, 87, 87n; n’a pas rencontré H. en Angleterre, iii, 99n; écrit à Hume qu’H. est attendu à Potsdam en avril 1765, iii, 160-161r; Grimm l’appelle Milord Maréchal, iii, 161, 162n; ses “mille marques de bonté” pour H. à Potsdam, iii, 177, 180, 181n, 187, 188n; invite H. à revenir résider chez lui à Potsdam, iii, 243, 245n; échange des graines avec H., iii, 246n; loue V. d’avoir raillé les ennemis de Rousseau, iii, 257; Hume témoigne de la piètre opinion de Keith à l’égard de Charles-Édouard Stuart, iii, 432-434; offre à Rousseau de le loger à Potsdam tout en lui déconseillant d’y venir, iv, 378n; expose à H. les ruses des “lamas” (pasteurs) de Neuchâtel, iv, 380-381; charge de Catt de transmettre ses compliments à H., iv, 385, 386n, 387, 388n; Ill., iii, 244. Kendrick, William : auteur d’un compte rendu de L’E. dans la Monthly Review, ii, 277n. Kéralio, Agathon Guynement, chevalier de, ancien gouverneur des enfants du duc de Deux-Ponts : homme de confiance de la comtesse de Forbach à Paris, iv, 39r, 39n; assure B.F. des bons sentiments de la comtesse de Forbach à son égard, iv, 39r.

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index Kéralio, Guy Auguste Guynement de, précepteur du prince de Parme, frère du précédent : iv, 39n. Kéralio, Louis Félix Guynement de, polygraphe, frère des deux précédents : iv, 39n. Kerguélen-Trémarec, Yves Joseph de, navigateur : Mathieu Joseph de Ligniville prend part à son expédition de 1773 dans les terres australes, i, 89n. King’s Theatre (Londres) : H. y assiste à un bal, iii, 99, 100n. Kingston, Elizabeth Chudleigh, épouse réputée bigame du duc de : iv, 21n. Kingston, Evelyn Pierrepont (1711-1773), deuxième duc de : iv, 21n. Kinsky, Maria Léopoldine Pálffy, princesse : H. la rencontre à une réception chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Kints, Éverard, libraire à Liège : une édition de L’E. sort de ses presses en 1758, ii, 54r, 103, 104n, 104r. Klüpfel, Emanuel Christoph, vice-président du Consistoire de Gotha : écrit à Grimm qu’H. est attendu avec impatience à Gotha, iii, 168n; décrit le succès que remporte H. à Gotha et à Potsdam, iii, 175-176; fondateur de l’Almanach de Gotha, iii, 176n; aime et estime H. et regrette la brièveté de son séjour, iii, 208. Knobelsdorf, Hans Georg Wenzeslaus von, architecte : a construit le palais de Sans-Souci, iii, 170n, et aménagé le Komödiensaal, iii, 246n. Komödiensaal, ou Petit Théâtre (aménagé dans le Palais royal de Berlin) : Saül, tragédie de V., y est représentée, iii, 243, 246-247n. König, Samuel, mathématicien suisse : enseigne à Mme Du Châtelet, qui l’a ramené avec elle à Paris, i, 41, 42n; selon V., il n’a aucune imagination mais est “ce qu’on apelle grand metaphisicien”, i, 41; la grande générosité de Mme Du Châtelet à son égard, i, 46, 47, 47n. Königsmarck, Aurore, comtesse de : mère du maréchal de Saxe, iii, 224n. Koutchouk-Kaïnardji, traité de : est l’un des deux traités qui réalisent le premier partage de la Pologne, iii, 348-349n; stipule que la Crimée sera un État indépendant, mais Catherine ii l’annexe quand même, iv, 158n. Kroust, père Antoine, jésuite alsacien : iii, 3, 4n, 82. Kroust, père Jean Michel, frère du précédent : iii, 3, 4n, 82. Kruger, Peter, dit Pierre le Sauvage : Catherine ii invoque son cas à l’encontre de certaines idées d’H., iii, 452, 453n. La Barre, Jean François Le Fèvre, chevalier de : V. associe son destin à celui d’H., iii, 379r, 441r, 441n, 443t; iv, 383, 384n; condamné pour attitudes et actes contraires à la religion, iii, 421, 422n; reconnaît avoir possédé un exemplaire de L’E., iii, 422n. La Beaumelle, Laurent Angliviel de : trouve ignominieuse la rétractation d’H., ii,

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index 128, 128n; selon lui, De l’E. est “un ouvrage à faire et non à critiquer”, ii, 128129r; Trublet l’entretient du bruit que fait De l’E. et de son auteur, ii, 138n, 152, 179-180. La Billarderie. Voir Angivillier. La Bléterie, abbé Jean Philippe René de Vie de l’empereur Julien : ii, 332, 347n. La Bourboule : ses eaux curatives, i, 230, 231n (mais voir v, 22). La Bruère, Charles Antoine Leclerc de, directeur du Mercure : surnommé Mercure par Mme de G., i, 76n, 77n. La Bruyère, Jean de Les Caractères : cités par l’abbé Prieur, v, 7, 9n. La Bruyère, Louis Sextius Jarente de, évêque de Digne, puis d’Orléans : ministre de la feuille aux bénéfices, ii, 10, 12n; H. lui présente une sollicitation, ii, 32, 33n, 33; accuse réception du réquisitoire de l’avocat général, ii, 222r. La Chaize, Pierre François Faye-, médecin, député de la Corrèze : ami de Cabanis, iv, 197n. La Chalotais, Louis René de Caradeux de, procureur général du parlement de Bretagne : s’oppose à l’application par le duc d’Aiguillon des mesures fiscales du gouvernement, iii, 450n. Compte rendu des constitutions des jésuites : Chastellux et Barbier louent cet écrit, iv, 366, 367-368n. La Charpentrie, Claude Charles Saraude de, lieutenant général du Perche : ii, 29n; iii, 105, 106n. La Chataigneraye, abbé Claude Léopold Turpin de : depuis l’âge de 15 ans, il aime A.-C., i, 94, 95n, 114; sa sollicitude envers A.-C. malade, i, 109; sentiments d’A.-C. à son égard, i, 114, 146, 197; prête des livres à A.-C., i, 183, 185, 202, 208, 210, 212; A.-C. le rencontre, i, 193; il va se rendre à Paris, i, 193, 197, 203204; procure une vielle à A.-C., i, 210, 212. La Chaussée, Pierre Claude Nivelle de : lié d’amitié avec H., i, 3-4, 6, 6-7t; iv, 280281; invité chez Cahusac avec H. et Mme de G., i, 61r. L’École des amis : pièce jouée à Caen, i, 3; H. s’en dit enthousiasmé, i, 3, 4n; La Gouvernante : Mme de G. accusée d’avoir plagié cette comédie dans sa pièce Cénie, i, 253-254n; Le Préjugé à la mode : succès remporté par cette pièce, i, 3, 4n. Lachèze, Pierre Rémy Faye-, président du Conseil municipal de Brive : iv, 197n. La Condamine, Charles Marie de, naturaliste : invite La Beaumelle à réfuter De l’E., ii, 129r; témoin d’un crucifiement convulsionnaire, ii, 294-295n; présenté au roi de Danemark, iii, 303r; a parlé des Philosophes à Formey, iv, 349, 350n. Histoire d’une jeune fille sauvage : iv, 354, 356n.

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index La Coré, Charles André de, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58r. Lacretelle, Joseph Didier de, avocat à la cour de Lorraine: peut-être homme de confiance de la comtesse de Forbach, iii, 339, 340n, 356. Lacretelle, Sébastien de, avocat suspendu du barreau de Metz : peut-être homme de confiance de la comtesse de Forbach, iii, 339, 340n, 356. Lactance (Lucius Cæcilius Firmianus, dit Lactantius) : cité par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 330, 347n. La Curne. Voir Sainte-Palaye. Ladoucette, Jean Charles François, baron de : auteur de la paysannerie, Helvétius à Voré, iv, 312r. La Duÿe, François de La Fon de, capitaine de cavalerie : stationnement de sa compagnie envisagé à Rémalard, i, 309, 310n. La Faye, Christine Marguerite Jeanne de Briquet, dame de, mère du suivant : iv, 81n. La Faye, Julien Pierre de, premier commis du bureau de la Guerre : dîner envisagé avec lui, Mme H. et Turgot, iv, 81, 81n. La Faye, Pierre Julien de, père du précédent : iv, 81n. La Fayette, Marie Joseph Motier, marquis de : arrive en Amérique avec 5 000 hommes, iv, 15r; le roi s’entretient avec lui avant la fuite de Varennes, iv, 201n; s’oppose au projet de déchéance du roi, iv, 202n; prête un serment de fidélité à la Constitution, iv, 204n; son départ pour l’Amérique, iv, 210n. La Ferté-Imbault, Marie-Thérèse Geoffrin, marquise de : H. lui confie son amour pour Mme H., ii, 36, 36n; H. compte lui rendre visite, ii, 141; elle adresse ses compliments à Mme H., iii, 61. La Ferté-Imbault, Philippe Charles, marquis de : ii, 36n. La Flèche : i, 264; siège d’un collège des jésuites, devenu collège militaire, iii, 260, 262n. La Fontaine, Jean de : ii, 290. Les Amours de Psiché et de Cupidon : i, 289; Contes : i, 98, 104, 315, 316n; Fables : ii, 298, 300n; iii, 56, 57n, 466, 467n; iv, 274; la Société typographique de Bouillon en publie une édition, iv, 66, 67n. La Fortelle, château de : iv, 305, 308n. La Fortelle, Jean Baptiste Joseph de, conseiller au Parlement, fils du suivant : i, 300n. La Fortelle, Robert Langlois de : voisin d’H. à Lumigny, i, 299, 299-300n. Lafosse, Mlle : tenancière d’une maison où se pratique le fouettage, iv, 293r, 294r. La Freté, Angélique Michèle Rosalie Jogues de Martinville, dame, épouse du suivant : B.F. l’entretient des péripéties d’un déjeuner chez Mme H., iv, 62n, 6970, 70n. La Freté, Jean-Jacques, administrateur des postes : iv, 35, 35-37n, 70n.

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index La Galaizière, Antoine Chaumont de, fils du suivant : s’oppose au projet d’H. de construire une forge sur ses terres du Perche, iii, 105, 106n. La Galaizière, Antoine Martin Chaumont de, chancelier de Lorraine : exile Le Febvre, dont A.-C. s’était éprise, i, 79n; amant de Mme de Boufflers, ii, 31n. La Galaizière, Henri Ignace Chaumont, abbé de, frère du précédent : surnommé Disenteuil (personnage de l’Histoire de la comtesse de Gondez, de Marguerite de Lussan) par Mme de G., i, 81, 82n, 232, 235; l’un des amoureux d’A.-C., i, 227-228n. La Galaizière. Voir aussi Lucé; Mareil. La Garde, Élisabeth de Ligniville, dame de Delay de, sœur aînée de Mme H., future comtesse de Polereczki de Polereka : iii, 31, 32n, 133n; A.-C. refuse de la dénoncer pour avoir fait faire une fausse clef, i, 82, 83n; A.-C. lui reproche sa jalousie, des tours qu’elle lui a joués, i, 127-128, 152-153, et son cœur insensible, i, 139; dame de compagnie de Mme de Savoie, à Vienne, i, 198, 199n; A.-C. la juge gourmande, i, 207; sa folie, i, 231r, 232n, 242-243, 243n, 264, 266n; son séjour à Paris avec son père, i, 241-242; leur visite déplaisante à Mme de G., i, 242n; son premier mariage avec Nicolas de La Garde, i, 83n, 263-265, 265r, 265n, 266n, 266-267n, 267n, 268n; son interdiction, i, 83n, 264, 266n; iii, 211, 213-214n, 214; iv, 123, 124n, 208r; son second mariage avec le comte de Polereczki, i, 83n; Mme de G. la qualifie de Messaline, i, 266n; se présente chez Mme de G., i, 266n; rend visite à Mme H. et y est discourtoise envers Mme de G., i, 267n, 292, 293n; renvoi de ses domestiques par Mme H., iv, 123, 124n; séjourne au couvent de Bellechasse, v, 43n; le comte d’Argenson est présent à la signature de son contrat de mariage, v, 47n. La Garde, Élisabeth Roussel, dame de Delay de, mère du suivant : i, 265n, 318n; loue, puis vend à H. sa maison de la rue Sainte-Anne et s’installe dans l’ancienne maison des H., rue Neuve-des-Petits-Champs, i, 318n, 319n, 319, 320, 321, 324n, 329, 331; iii, 305r. La Garde, Nicolas de Delay de, beau-frère de Mme H. : i, 317, 318n; iv, 23, 24n; son mariage avec Élisabeth de Ligniville, i, 83n, 263-265, 265r, 265n, 266n, 266267n, 267n, 268n; Mme H. lui exprime sa compassion quant à l’état de santé de son épouse, iii, 211, 213, 213n; est l’un des signataires de l’acte de décès d’H., iii, 377; iv, 248, 249n, ainsi que du contrat de mariage de Geneviève Adélaïde H., iii, 418n; son décès, iv, 48n. La Garde, Pierre de Delay de, père du précédent : i, 265n. La Garde, Pierre Nicolas de Delay de, fils de Nicolas : iii, 214, 215n. La Garde de Saint-Vrain, François Pierre de Delay de, frère cadet de Nicolas : i, 266n; son mariage, i, 265n; habite rue Sainte-Anne, i, 317, 318n; atteste les dérangements de sa belle-sœur Élisabeth, iii, 213n.

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index La Garde de Saint-Vrain, Marie Marguerite Duval de L’Espinoy, dame de, épouse du précédent : son mariage, i, 265n. Lagrange, Marie-Anne : i, 307, 313, 317, 322, 347, 348, 349; ii, 21; iii, 52; distribue les remèdes du grand-père du philosophe, Jean Adrien H., i, 305, 305-306n; prête à H. 24 000 livres lors de l’achat de Voré, i, 306n; locataire d’H., i, 306n, 321, 322n, mais va loger ailleurs en 1764, iii, 121, 122n, 126; H. aimerait qu’elle continue à habiter en compagnie de sa mère, iii, 126; signataire de l’acte de naissance de Geneviève Adélaïde H., iv, 247. La Harpe, Jean François Delaharpe, dit de : mentionne qu’H. a versé une pension à Saurin, iii, 396n; juge “obscur et embarrassé” l’Éloge de M. Helvétius, de Chastellux, iii, 422-423r; Ginguené l’assimile aux adversaires d’H., iv, 221r. Philoctète : tragédie adaptée de Sophocle, jouée chez Mme H. en 1787, iv, 155, 156-157n; Réfutation du livre “De l’Esprit” : iv, 221r; Timoléon : H. assiste à sa représentation, iii, 141, 142n. La Haye : iii, 382, 397, 399, 400, 425, 427, 432, 437, 438, 445, 446, 449, 454; V. y séjourne au palais du roi de Prusse, i, 49; Diderot s’y trouve lorsqu’il lit De l’H., iii, 446-447, 447n. La Hontan, Louis Armand de Lom d’Arce, baron de Voyages dans l’Amérique septentrionale : ouvrage cité par La Condamine, iv, 356n. La Huët, Mme : essaie de vendre à H. le prétendu pucelage de sa “nièce”, iv, 294r. L’Aigle, Françoise Gillette Locquet de Grandville, comtesse de : écrit à Mme d’Épinoy pour qu’elle aide A.-C., i, 151, 151n, 156n, 166, et ce, en vain, i, 175. L’Aigle, Louis Gabriel Des Acres, comte de, mari de la précédente : i, 151n. Laistre de Jarzay, Pierre Claude de : connaissance d’H., i, 238; ii, 7; iii, 358, 359n; V. loue son caractère, i, 239n. La Jeunesse, domestique d’H. : iii, 52; v, 50n; malade, ii, 10, 10n; H. se dit très satisfait de ses services, iii, 57. La Jeunesse, Félicité Bonhomme, dame, femme du précédent : v, 50n. Lalande, Joseph Jérôme Le Français de, astronome : tient pour un fait le bruit qu’H. a été exilé, ii, 255n. La-Lande-sur-Eure (Orne) : contestation entre H. et d’Aligre au sujet de cette terre, ii, 25, 26n. Lallemant, Louis François, comte de Lévignen, intendant d’Alençon : décide de ne pas loger de soldats à Rémalard, i, 309-310, 310n; intervient sur la demande d’H. pour la défense des droits seigneuriaux de celui-ci en matière de foires, ii, 26-27, 27n, 27-28, 29n, 29; échanges sur le même sujet avec Le Bègue, secrétaire du roi, ii, 37, 38n, 38, 39n; La Galaizière s’adresse à lui pour empêcher H. de construire une forge sur ses terres du Perche, iii, 105, 106n. Lallemant de Betz, Michel Joseph Hyacinthe, fermier général : iv, 283r, 285n.

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index Lallemant de Nantouillet, Étienne Charles Félix, fermier général : aurait déboursé des fonds pour faire nommer son frère fermier général, iv, 283, 283r, 284r, 284n, 285, 286. Lally, Thomas Arthur de, baron de Tollendal : monte sur l’échafaud, iii, 277n; ses revers en Inde et sa capitulation à Pondichéry, iv, 358-359n. La Malmaison (Seine-et-Marne) : v, 5, 6n. La Marche, Louis François Joseph de Bourbon, comte de, futur prince de Conti, lieutenant-général : commande le régiment de La Marche-Prince, où Chastellux est en fonction, iv, 352, 353n. La Marck, Marie Anne Françoise de Noailles, comtesse de : iv, 221, 222; l’une des demoiselles Alexander va séjourner chez elle, iv, 92, 93n. Lamballe, Louis Alexandre Joseph Stanislas de Bourbon, prince de : iv, 11n. Lamballe, Marie Thérèse Louise, princesse de Savoie-Carignan, princesse de, épouse du précédent : iv, 10r, 11n. Lambert, hôtel : acheté par Mme Du Châtelet en 1739, i, 27, 29n. Lambert, Anne Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de : SaintHyacinthe possède des livres qu’il a reçus d’elle ou, selon V., qu’il lui a volés, i, 27, 29n. Avis d’une mère à son fils et à sa fille : cité par Trublet, iv, 348n. Lambert, abbé Antoine Louis, docteur en théologie : informe H. de la réaction de la Sorbonne à De l’E., ii, 141, 141n; v, 51n; professeur au collège militaire de La Flèche, iii, 262n; c’est peut-être à lui qu’H. demande de l’informer des suites de l’affaire de L’E., v, 51n. Lambert, Jacques : libraire à Paris en 1761, ii, 113n. Lambert, Jacques Mathurin, professeur de rhétorique au collège de La Marche, ancien précepteur d’H. : V. devait des compliments à son épouse, i, 37, 38n; iii, 259. Lambert, Jean Henri, mathématicien (1728-1777) : est invité chez les princes de Brunswick à Berlin dans une nombreuse compagnie comprenant H., iii, 189190r; selon Thiébault, H. est “frappé” de son “génie extraordinaire”, iii, 197198r. Lambert, Michel, libraire : éditeur de La Porte et de V., ii, 168, 169n. Lambertenghi, Luigi : entretient Paolo Frisi de la publication possible d’une œuvre posthume d’H., iii, 394n. La Mettrie, Julien Jean Offray de : Morellet semble le confondre avec Maupertuis, iv, 138n; ouvrages cités par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E. : Les Animaux plus que machines, ii, 394; Discours sur le bonheur, ou l’Anti-Sénèque, ii, 396; L’Homme machine, ii, 394; “Discours préliminaire” de ses Œuvres philosophiques, ii, 397, 399, 400; Le Système d’Épicure, ii, 398. La Mina, Jaime Miguel de Guzman Spinola, marquis de, ambassadeur d’Espagne

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index en France : demande “avec hauteur” un poste de fermier général pour un protégé du roi d’Espagne, iv, 283, 283r, 285n, 286. Lamoignon de Blancmesnil, Guillaume de, chancelier : i, 355n; ii, 102n; informe Malesherbes que De l’E. a fait “grand bruit” à Versailles, ii, 72, 72n; Malesherbes juge non respectées par le Parlement les prérogatives du chancelier vis-àvis des censeurs, et défend celles-ci, ii, 74-76, 76n, 77, 264, 265n; l’avocat général cherche à l’apaiser sur le même sujet, ii, 78-79, 79n; envoie à Malesherbes le projet d’arrêt du Conseil du roi contre De l’E., ii, 79-80, 80r; l’arrêt va être publié sur son ordre, ii, 80n, 81, 103, 307; Bernis le remercie de ses “bontés”, ii, 82; il essaie d’empêcher de nouvelles éditions de L’E., ii, 105; le premier président, l’avocat général et le procureur général lui rendent compte de la condamnation de L’E. et des mesures prises concernant l’Encyclopédie, ii, 199, 211, 215; l’avocat général persuade Tercier d’envoyer sa démission au chancelier, ii, 202n, 228; Tercier suit cet avis et remercie le chancelier de ses bontés, ii, 203; Molé demande à l’avocat général de veiller à ce qu’on ménage la susceptibilité du chancelier au sujet de l’Encyclopédie, ii, 204; il estime inutile la démission de Tercier, ii, 208; Saint-Florentin se préoccupe de son mécontentement, ii, 212; les excuses que lui présente le Parlement au sujet de l’Encyclopédie, ii, 213n, 216n; la Faculté de théologie lui fait lecture de sa censure de L’E., ii, 244n. La Mothe, directeur du pavé de Paris. Voir Demotes. La Motte, Antoine Houdar de, auteur dramatique Discours sur la tragédie : cités par H., i, 4, 5n; critiqués par V., iii, 21, 22n. La Motte, Hubert de Champi, seigneur de : voisin d’H. à Voré, i, 347n. La Neuville, Armand Jean de Broussel, comte de : i, 282n. La Neuville, Jeanne Charlotte de Viard d’Attigneville, comtesse de, surnommée la Cousine par Mme de G. : va se rendre à Conflans avec Mme de G. pour consulter l’archevêque de Paris, i, 282, 282n, 283. L’Anglade, Nicolas Joseph Balthazard de, vicomte Du Chayla : iii, 316, 317n. Langlois, Daniel Mathieu, premier secrétaire du Sceau, procureur au Parlement : iii, 213t, 215t; selon H., c’est un pédant, iii, 132, 133n; écrit à Caquet en 1770 au sujet d’une “affaire de Monsieur Leprieur de Remalard”, en vue de demander l’aide d’H. pour obtenir une audience du premier président du Parlement, iii, 330r. Langlois, Pierre, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Langlois de La Fortelle, Gabrielle de Maupeou, dame de, épouse du suivant : s’occupe du fils nouveau-né d’H., ii, 18t, 19n. Langlois de La Fortelle, Jean Baptiste Joseph, conseiller au Parlement : i, 300n; ii, 19n.

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index Langlois de La Fortelle, Louise Marguerite de Castille-Chenoise, dame de, épouse du suivant : ii, 18t, 19n; tient compagnie à Mme H., iii, 61, 62n. Langlois de La Fortelle, Robert, président de la Chambre des comptes, voisin d’H. à Lumigny : i, 299, 299-300n; ii, 19, 200n; iii, 62n. Lanoë, Charles René Plancher de. Voir Plancher de Lanoë. La Norville, château de : Mme de G. et A.-C. rendent visite à son propriétaire, prétendant à la main d’A.-C., i, 235, 236n. La Noue, Jean-Baptiste Sauvé, dit de : en 1741, joue à Lille le rôle de Mahomet dans la tragédie de V., i, 55, 56n. Lansalut-Duplessis, Caroline Anne de Deux-Ponts, comtesse de, fille de la comtesse de Forbach : Grimm mentionne son mariage, iii, 350, 351n. Lansalut-Duplessis, César François, comte de : iii, 351n. Lansdowne, marquis de. Voir Shelburne; Wycombe. La Pause, abbé Gabriel de : admirateur de l’avocat général, ii, 222r. La Popelinière, Alexandre Jean Joseph Le Riche de, fermier général : relation d’H., i, 14, 16n; découvre une cheminée truquée dans les appartements de sa femme, i, 20, 244n. La Popelinière, Françoise Catherine Thérèse Boutinon Des Hayes, dame de, épouse du précédent : maîtresse du duc de Richelieu, i, 244n. La Porte, abbé Joseph de : H. commente sa critique de L’E. publiée dans L’Observateur littéraire, ii, 168, 169n; iv, 317. La Ramée, Pierre de, dit Ramus : cité par Mme H., ii, 431, 432n. La Rivière-du-Perche (Orne) : d’Aligre y possède un château, ii, 25, 26n. La Roche, femme de chambre de Mme H. : i, 303n. La Roche, François de, laboureur au service d’H. : i, 303n. La Roche. Voir aussi Lefebvre de La Roche. La Roche-Aymon, Charles Antoine de, archevêque de Narbonne : félicite l’avocat général d’avoir “pulvérisé les detestables principes” exposés dans De l’E. et l’Encyclopédie, ii, 222r. La Rochefoucauld, François, duc de : selon V., il aurait chéri De l’E., iii, 264, et les idées d’H. se trouvaient dans ses Maximes, iii, 442. La Rougère, gentilhomme normand : surnommé Charmant par Mme de G. et reçu par elle, i, 226. Génie ombre et la Sala-gno-Silph-ondine, conte physique : hostile à V., i, 227n. La Serre, Jean Puget de, littérateur : jeu de mots sur “La Serre [...] desserre,” cité par V., ii, 298, 299n. La Sône, Marie Anne Mouffle de La Tuilerie, marquise de : maîtresse de Mingard, selon Casanova, iv, 364n. La Touche, de : contresigne le Mandement de Christophe de Beaumont, ii, 326, 327n; v, 15n, et une dispense accordée par le même, v, 14, 15n.

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index La Touche, Jean Charles Gervaise de : compté parmi les chefs d’une école d’athéisme par Torrigiani, ii, 148, 149n; Histoire de dom B[ougre], portier des Chartreux : ouvrage licencieux qui tombe entre les mains des filles du roi, iii, 418n; iv, 10-11n. La Tour, Gabriel Valin, dit, dentiste à Lunéville : son eau jaune, v, 22n. La Tour, Pierre de, trésorier du comte de Charolais : efforts de l’ambassadeur d’Espagne pour lui procurer une place de fermier général, iv, 283, 283r, 284r, 285n, 285-286, 286r, 286-287n. La Tour, Quentin de, pastelliste : Mme H. achète sa maison d’Auteuil, iii, 405n, 430r. La Trémoille et de Thouars, Charles Armand René, duc de : agréé par le roi pour présenter un candidat au poste de fermier général, iv, 282-283, 283-284r, 284n, 286. Lattaignant, Jérôme Alexandre de, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Lattre, Nicolas Constantin de : fermier général en Prusse, iii, 218n; tue Candy en duel, iii, 281n; iv, 395, 396n. Laugier, Jean Nicolas : auteur d’une gravure de Mme de Staël, iv, 230. Launay, Jeanne Geneviève de : fouetteuse qui aurait compté H. parmi ses clients, iv, 293r. Launay, Marc Antoine André de La Haye de : nommé principal administrateur de la ferme prussienne, iii, 217-218n; défend les initiatives d’H. dans la création de la Régie, iii, 219n. Launay, Marie Bertrande Thoré, dame de, épouse du précédent : iii, 218n. Lausanne : H. “ne desespère point” de s’y rendre, dans le but d’y rencontrer Durey de Morsan, iii, 336, 338n. La Valette, Michelle Narcisse, baronne de : ancienne propriétaire de la maison de Mme H. à Auteuil, iii, 405n. La Vallée, Charles Gillet de, bisaïeul de Mme de G. : i, 282n. La Vallière, Anne Julie Françoise de Crussol, duchesse de Vaujour et de : H. lui rend des visites, ii, 141, 142n; iii, 139. La Vauguyon, Antoine Paul Jacques de Quélen de Stuer de Caussade, duc de, intendant général des armées et gouverneur des princes royaux : Mme de Scieux se targue de pouvoir tout sur lui, ii, 273, 274-275n. L’Averdy, Clément Charles François de (1723-1793), contrôleur général : suit le processus d’envoi de fermiers généraux français en Prusse, iii, 217n. Lavigne. Voir Jacques Lenormand. La Ville, abbé Jean Ignace de, premier commis aux Affaires étrangères : ii, 426; dîne chez Tercier avec H. et d’autres personnes, ii, 227; convoite la place de Tercier, ii, 231n.

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index La Villemeneust, Charles Louis Joseph de Lesquen, comte de, capitaine de dragons : protecteur de Delisle de Sales, iii, 369, 370n. La Vrillière, duc de. Voir Saint-Florentin. Law, John, financier écossais : promoteur de la Compagnie des Indes, iii, 319n. Le Bègue, Achille : H. le fait solliciter pour la défense de ses droits seigneuriaux en matière de foires à Rémalard, ii, 25n; correspond à ce sujet avec l’intendant d’Alençon, ii, 37, 38. Le Bel, Antoine, docteur en théologie : est l’un des commissaires désignés par la Sorbonne pour examiner De l’E., ii, 99n, 141, 142n. Le Blanc, abbé Jean Bernard, littérateur : dresse un éloge d’H., i, 38-39, 39n; séjourne avec H. à Montbard, i, 38; mentionne Le B. en 1745, i, 65r; est l’un des deux traducteurs de l’Histoire de la maison de Stuart sur le trône de l’Angleterre, de Hume, ii, 243n; H. lui fait part de réflexions littéraires, iii, 374; H. se plaint à lui de l’avoir attendu vainement à Paris, iv, 288-289; quatre de ses lettres autographes à H. ont passé à une vente, iv, 290; destinataire probable d’une lettre d’H., v, 41n. Lettres d’un François : i, 38, 39n; v, 81-83; Le Blanc, Marie-Angélique Memmie : “la sauvagesse de Châlons”, sujet d’un ouvrage de La Condamine, iv, 354, 356n. Leblanc de Castillon, François André, avocat général du parlement de Provence : requiert le dépôt des “Constitutions” de la Société de Jésus, iv, 366, 368n. Le Breton, exempt à Sèvres : iv, 292t, 297n. Le Brun, Ponce Denis Écouchard Ode et lettres de M. de Voltaire : H. remercie l’auteur de lui avoir envoyé cet ouvrage, ii, 295, 295n. Le Chanteur, Jean Louis, conseiller auditeur à la chambre des comptes de Lorraine : son nom est cité par A.-C., i, 217, 219n. Le Clerc, Charles Guillaume, libraire à Paris : iv, 349, 350n. Leçons de physique. Voir Privat de Molières. Le Coq, Marin Jean, procureur de la Cour des comptes de Normandie : H. lui a écrit au sujet des foires de Rémalard, iii, 300, 301n. Lecouvreur, Adrienne, comédienne : V. désapprouve le passage de L’E. où H. cite son nom, iii, 425, 426n. Lee, Arthur, commissaire américain à Paris : iv, 108n; reçu par Vergennes en même temps que B.F., iv, 17r. Le Febvre, Charles François Xavier, procureur général de la chambre des Comptes de Lorraine : A.-C. attristée de sa mort, i, 179, 180n, 180, 182n. Le Febvre, Étienne Charles, avocat, fils du précédent, soupirant d’A.-C. : Devaux décrit sa personnalité, i, 78, 79n; Mme de G. l’invite à dîner, i, 80; impressions et spéculations de Mme de G. à son sujet, i, 80-81, 82n; doutes sur sa sincérité,

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index reproches de négligence et irritations qu’il suscite chez A.-C., i, 84, 98, 105, 107, 112, 139; ambivalence des sentiments d’A.-C. pour lui, i, 86; elle le reçoit à la grille de son couvent, i, 90-91; n’a pas quitté A.-C. pendant sa “grande maladie”, i, 109, 111n; furieux au sujet d’une lettre, il accable A.-C. de reproches, i, 109-110; elle déclare l’aimer, i, 115, 120; échange de lettres entre lui et Mme de G., i, 122, 124, 163, 183n; A.-C. compte lui écrire, i, 134; il renvoie cavalièrement à A.-C. la lettre qu’elle destinait à Mme de Rouerke, i, 140; ne goûte pas le projet d’A.-C. de chercher pension à Paris, i, 141; affaiblissement des sentiments qu’elle lui porte, i, 144, 146; elle pense qu’il ne l’aime plus du tout, i, 148; elle se plaint encore qu’il ne lui écrive pas, i, 163; A.-C. demande réponse à Mme de G. quant à ses plaintes au sujet de Le Febvre, i, 165; elle fait à celui-ci un reproche d’intempérance verbale, i, 168; elle reconnaît avoir été “folle” de lui et décide de ne plus lui écrire, i, 170; elle lui reproche sa façon grossière de la quitter, mais avoue ne faire que penser à lui, i, 176-177; elle décide de ne pas lui adresser de lettre de condoléances, i, 179, mais finit par lui écrire, i, 180, 182; selon Mme de G., il ne songe plus à A.-C., i, 183n; fait une réponse acide à la lettre d’A.-C., qui refusera sa proposition de “reprendre [leur] commerce”, i, 183-184; Mme de G. conseille à A.-C. de “rester ami” avec lui et de continuer à lui écrire, et elle y agrée, i, 185; A.-C. va tâcher de l’oublier et ne lui écrira plus, i, 191; elle brûle ses lettres, i, 194. Lefebvre, Françoise. Voir Fourier. Le Febvre, Françoise Ballet de Bougnion, dame, seconde femme d’Étienne Charles : i, 88n. Le Febvre, Françoise Cueillet, dame, première femme d’Étienne Charles : i, 88n. Lefebvre, Guillaume Louis, chapelain de l’église Sainte-Marie-l’Égyptienne : parfois confondu avec Martin Lefebvre de La Roche, iii, 297n. Lefebvre de La Roche, Martin, secrétaire d’H. 1744-1769 : sa déclaration fausse sur les intentions d’H. concernant Le B., i, 65r; est seul à attester l’authenticité d’une lettre de Piron, ii, 97n; a probablement tort de désigner Chauvelin comme destinataire de deux lettres d’H., dont l’une est sans doute apocryphe, ii, 107n; est l’un des nombreux signataires d’une supplique au roi présentée par les bénédictins de Saint-Maur, iii, 145r; vie, carrières ecclésiastique et politique, et mort, iii, 294-297n; sa première visite à Voré en 1768, iii, 294, 298r; H. le fait séculariser et il renonce à son “caractère de prêtre catholique”, iii, 294, 298n, 307, 307n; iv, 273, 280n; les sentiments du baron d’Holbach à ce sujet, iii, 309-310r; transféré à l’abbaye de Saint-Maixent, iii, 294, 297n; H. lui fait obtenir un titre de bibliothécaire et aumônier du duc de Deux-Ponts, iii, 298n; est en relations avec dom Deschamps, iii, 317, 318n. 1770-1773 : sa fonction de négociateur dans le projet de mariage entre l’une des

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index filles d’H. et le comte de Forbach, iii, 330, 339, 358; Grimm le qualifie de “bénédictin défroqué”, iii, 339; son rôle dans la publication de L’H., iii, 381, 383n, 385n, 399, 400n, 400, 427, 428n; ses vers sur la mort d’H., iii, 390r; mentionne les circonstances de l’attribution par H. d’une pension à Saurin, iii, 396n; son rôle probable dans la publication du B., iii, 415n; témoin au mariage d’Élisabeth Charlotte H., iii, 418n; iv, 249; en tant qu’“éditeur”, offre la dédicace de L’H. à Catherine ii, iii, 445n, Ill., iii, 444; décrit la bienveillance et la générosité d’H. envers les habitants de ses terres, iv, 264, et à l’égard des braconniers, iv, 312r. 1774-1785 : iv, 102, 127, 142, 143n; invité à des dîners chez B.F., iv, 13n, 37; est installé chez Mme H., iv, 18r, 19n; sert de secrétaire à Mme H., iv, 30t, 102ms; B.F. lui confie son plaisir d’être en compagnie de Mme H., iv, 33; corrige l’“Aurora Borealis” et d’autres écrits de B.F., iv, 33, 34-35n; envoie ses compliments à B.F., iv, 39r; sa bibliophilie, citée par B.F. et par d’autres, iv, 60, 63n, 69, 94n, 134; travaille aux deux éditions des Œuvres d’H. publiées à Bouillon, iv, 65-66, 67n, 78, 78-79n, et fait état d’exemplaires “en beau papier” d’une de ces éditions, iv, 68n; donne des nouvelles d’Auteuil à B.F., iv, 68; B.F. le remercie pour l’envoi des Poésies de M. Helvétius et lui adresse une chanson de sa composition, iv, 82-83; Roucher le charge d’exprimer son attachement à Mme H., iv, 94n; il participe à une excursion à Marly, iv, 95; annonce à B.F. le départ de la comtesse d’Andlau et de son mari pour l’Angleterre, iv, 100n; tient B.F. au courant d’une maladie de Mme H. en 1785, iv, 117, 118; selon lui, Mme H. pressait B.F. de rester en France, iv, 121n; mentionne les larmes versées par Mme H. lors du départ de B.F., iv, 122n; B.F. demande à Mme H. de lui transmettre ses amitiés, iv, 123, 129; Volney lui dit être heureux des témoignages d’amitié qu’il a reçus à Auteuil, iv, 126; souvent mordu par “Boulet”, iv, 138n, 139; a fait un voyage en Normandie, iv, 139. 1786-1806 : iv, 203, 226; B.F. l’entretient de sujets divers après son retour en Amérique, dont l’envoi en France de cardinaux, des événements politiques et sa propre santé, iv, 145, 146-148, 166n; il informe B.F. de la vie à Auteuil, d’une fête donnée pour Mme H. et des derniers développements politiques en France, iv, 154-155, 160, 164n, 175; différend et rupture avec Morellet, iv, 181, 182, 182-183n, 184, 185-186, 187n, 191-195, 196n, 197n, 205-206, 208r; fait un discours lors de l’inauguration d’une “maison commune” à Auteuil, iv, 211r; arrêté en 1793 pour avoir été prêtre et aumônier du comte d’Artois, puis libéré en 1794, iv, 212r, 214r; prépare l’édition des Œuvres d’H. publiée en 1795 par Didot, iv, 220n; Christine Alexander mentionne le bruit qu’il aurait épousé Mme H., iv, 222; élu président du canton de Passy, iv, 224, 224n; assiste à l’enterrement de Mme H., iv, 235n; Mme H. lui lègue la jouissance de sa maison en 1799, iv, 252; ses “brouilleries” avec Cabanis, iv, 253r,

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index 255n; arrangement de Mme H. en faveur d’une des nièces de La Roche, iv, 254r, 256n; loue à Cabanis sa moitié de la maison d’Auteuil, iv, 255n; ses dernières années à Orvillers-Sorel, iv, 256n. “À M. Helvétius, voyageant en Allemagne”, épître : iii, 298r; v, 97-98; “Éloge d’Helvétius” : i, 6n; iii, 296n; iv, 226r, 257-277, 277-278t; Inauguration de la maison commune d’Auteuil : iii, 295n; iv, 211r; Ode sur l’histoire naturelle d’Auvergne : iii, 294-295n; sa traduction de L’Art poétique d’Horace : dédiée à Bonaparte, iii, 296n; iv, 226r; sa traduction de deux odes d’Horace : iv, 278n; Lettres de M. Helvétius au président de Montesquieu, et à M. Saurin, relatives à l’aristocratie de la noblesse (1789) : lettres d’H. qu’il a fabriquées, v, 84-86, 8889, 93, 98-103, 104-107, 108-109; Ill. de la page de titre, v, 112. Le Fèvre d’Ormesson, Henry François-de-Paule, contrôleur général : son bref passage à ce poste, iv, 162n. Le Fèvre d’Ormesson de Noyseau, Louis François-de-Paule, premier avocat général, puis président du Parlement : ii, 67n, 78, 79n; rédige un commentaire sur le réquisitoire de l’avocat général contre De l’E., ii, 194, 194n, 194r, 373376t. Lefort, apothicaire : H. le consulte, i, 303n. Le Franc de Pompignan, Jean-Jacques : i, 227n; brocardé par V., ii, 281, 282n, 299; son discours de réception à l’Académie française, ii, 299, 300n; iii, 84n; sarcasmes de V. à son endroit, iii, 13, 69n, 82; fait imprimer sa traduction des Géorgiques de Virgile, iv, 365n. Le Franc de Pompignan, Marie Antoinette Félicie de Caulaincourt, dame : veuve du fermier général Grimod-Dufort et épouse du précédent, i, 227n. Legendre de Lormoy, Paul Gaspard François, président à la chambre des comptes : cité dans un rapport de police, iv, 293, 297n. Legendre de Saint-Aubin, Gilbert Charles : selon Delisle de Sales, H. aurait pillé son Traité de l’opinion, iii, 345r. Le Gendre de Villemorien, Philippe Charles, administrateur des postes : V. recourt à lui pour la sécurité de son courrier, ii, 287, 288n. Léger. Voir Benoît Étienne Berthier. Legros, Pierre Livres d’estampes de l’Art de la coiffure des dames françaises : Grimm en fait un compte rendu, v, 64n. Le Harivel-Durocher, Anne Louise Sophie Rulhière, dame, veuve du suivant : sollicite l’aide de Mme H. au sujet d’un mémoire, iv, 179, 179n. Le Harivel-Durocher, Louis Honoré Joseph, lieutenant de cavalerie : tué lors d’une émeute en 1789, iv, 179, 180n. Le Harivel-Durocher, René Louis Pierre, frère du précédent : sa famille cherche pour lui une place dans la maréchaussée, iv, 179n.

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index Leibniz, Gottfried Wilhelm : V. mentionne sa “metaphisique romanesque”, i, 41, 46, 53, 54n; le père d’H. en dit quelques mots à Mme Du Châtelet, i, 54; v, 19, 83. Leipzig : H. y fait halte en se rendant à Potsdam, iii, 169r, 175; lieu de publication de la traduction en allemand de L’E., iii, 176n. Le Mage (Orne) : H. et Mme H. assistent à la bénédiction de la principale cloche de l’église, iii, 293r. Lemaire, Mlle : se faisait appeler auparavant “la Dasnoncourt”, iv, 294r. Lemaire, dom Jacques Alexis : H. l’entretient d’un ouvrage de dom Deschamps, iii, 143, 145n; est l’un des signataires d’une supplique adressée à Louis xv, iii, 145r. Le Maistre de Sacy, Louis Isaac, Solitaire de Port-Royal : ii, 348n. Le Masson, abbé : traduit et édite De Natura deorum, de Cicéron, i, 211n. Lemée, Étienne Vincent, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Le Mercier, Pierre Gilles, syndic de la Librairie en 1758 : Malesherbes lui ordonne de veiller “à ce qu’il ne soit fait aucune nouvelle edition” de L’E., ii, 105, 106n, 245t, 247n. Le Mercier de La Rivière, Paul Pierre, physiocrate : flatté qu’H. ait apprécié son ouvrage, il lui expose longuement ses idées, iv, 389-392, 393n. L’Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques : iv, 390, 393n. Lemeri. Voir Frédéric ii. Lemierre, Antoine Marin Guillaume Tell : dans une lettre à H., Sabatier de Castres dit trouver rocailleux les vers de cette tragédie, iii, 261, 263n. Lemire, Barbe Patinot, dame, épouse du suivant, maîtresse de Devaux : surnommée la Petite par Mme de G., i, 61r, 63n; v, 41n; selon Devaux, H. loge chez elle, et passe “presque toutes ses soirées avec elle”, i, 64r, et elle a été “fort aise d’en etre cajolée”, i, 66r; v, 41n. Lemire, Philippe, fermier général des tabacs de Lorraine : v, 41n. Lemoyne, Jacques Louis, receveur des fermes à Moyenvic : demande à H. de lui procurer un portrait de Mme de G., iii, 41-42, 42n. Lenclos, Anne, dit Ninon, de : citée par V. pour son esprit, iii, 425, et par H. dans De l’E., iii, 426n. Lenieps, Toussaint Pierre : H. le reçoit, iii, 247r. Le Noir, l’un des chats de Mme H. : iv, 135, 138n. Lenoncourt, Charles François Antoine, marquis de, premier gentilhomme de la chambre du roi Stanislas : v, 68n. Lenoncourt, Marie Jeanne Thérèse de Cléron, marquise d’Haussonville, marquise de : Mme de Meinières l’entretient des activités d’H. et de Mme H., v, 68n,

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index d’une rumeur de mariage entre la fille aînée d’H. et le marquis de Sanzay, v, 6869n, du deuil de Mme H. et de ses filles, v, 69-70r, de la personnalité agréable d’Élisabeth Charlotte H., v, 70n, de la perspective que Mme H. s’installe près de chez elle, v, 70n, de l’identification de l’auteur du B., v, 71n, et de son opinion de ce poème et de sa préface, v, 71n. Lenoncourt, Thérèse Angélique de Ligniville, marquise de : i, 199n Lenormand, Jacques, dit Lavigne, valet de chambre d’H. : i, 345, 345n. Le Normant d’Étiolles, Charles Guillaume, mari de Mme de Pompadour : mentionné par Voltaire, ii, 290, 291n. Léon, saint : cité dans la censure de la Faculté de théologie, ii, 392, 422n. Léopold ier, duc de Lorraine : le père de Segaud avait prononcé son oraison funèbre, i, 221n. Le Page, Mme : H. aurait eu une aventure galante avec elle, iv, 294r. Lepaige, Louis Adrien, avocat : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Le Peletier de Mortefontaine, Louis, maître des requêtes : membre du Bureau de Chancellerie, v, 58. Le Prestre de Lézonnet, Louis, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Leprieur, résident de Rémalard : en procès avec H., iii, 329, 330r. Lépy, Pierre Antoine, médecin : consulté sur les vapeurs d’A.-C., i, 240-241r, 241n. Leray de Chaumont, Jacques Donatien, munitionnaire des Américains : propriétaire de l’hôtel de Valentinois, iv, 13n; B.F., invité chez lui, espère y voir l’une des “Mesdames Helvétius”, iv, 49, 50n; invité à dîner par Mme H., iv, 52, 57, et par B.F., iv, 113r; accompagne B.F. jusqu’à Nanterre, iv, 120n; B.F. lui écrit au sujet du fripon Jacques Finck, iv, 124n; l’un de ses navires est capturé par les Britanniques, iv, 190n; Ill., iv, 51. Leray de Chaumont, Jacques Donatien, fils du précédent : iv, 50n, 174; habite dans l’État de New York, iv, 176n. Leray de Chaumont, Marie-Thérèse Jogues des Ormeaux, dame, mère du précédent : iv, 50n. Lerein de Montigny, Françoise Morellet, dame : iv, 12n, 84, 86. Lerein de Montigny, Marie Adélaïde. Voir Marmontel. Le Riche de Cheveigné, Alexandre Edme, conseiller à la Grand-Chambre : s’oppose au projet d’H. de construire une forge au Perche, iii, 106n. Le Roy, Charles Georges, lieutenant des chasses du parc de Versailles 1755-1764 : i, 347; ii, 385n; iii, 28; trouve un garde-chasse pour H., i, 342, 343n; v, 25n; H. le charge de prendre des nouvelles de Mme H., ii, 22; H. et lui vont voir Mme de Vassé, ii, 33; est un parent de P.M. Hennin, ii, 95n; informe

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index celui-ci des péripéties de l’affaire de L’E., ii, 124; son rôle dans le choix de Tercier comme censeur, ii, 126n, 226-227; P.M. Hennin regrette que Le Roy se soit tant avancé pour la défense de L’E., ii, 126r, et lui annonce que De l’E. a été déféré à l’Inquisition à Rome, ii, 179; H. est touché de son amitié, ii, 135; commentaires de Tercier sur le rôle de Le Roy dans l’affaire de L’E., ii, 226-227, 229, 230n, 231n, et ceux de P.M. Hennin, ii, 423-426, 426-427n, 428n; destinataire probable d’une lettre de Malesherbes dans laquelle celui-ci justifie ses positions, ii, 263, 265n; remet à Collin une lettre d’H., ii, 270t, 271; passe quinze jours chez H. à Lumigny, iii, 11n; ses compliments à Mme H., iii, 31, et ceux qu’il reçoit d’H. en 1764, iii, 91, 92, 100; H. se plaint qu’il ait oublié de répondre à ses lettres expédiées de Londres, iii, 103; a probablement rendu visite à Mme H., iii, 136. 1767-1787 : H. lui prête 6 000 livres, iii, 399r; décrit longuement sa querelle avec V., iii, 405-408, 408-410n; est l’un des signataires du contrat de mariage d’Élisabeth Charlotte H., iii, 418n; iv, 249; Condorcet cite le passage de ses Réflexions où il s’en prend à V., iii, 422r; B.F. le compte parmi ses amis, iv, 83n; B.F. l’imagine chez Mme H., iv, 129, 130n; ses attentions pour Mme H., iv, 130n, 138n; B.F. lui adresse ses respects, iv, 153, 154n; Morellet lui rend visite, v, 65r; Ill., ii, 125. Examen des critiques du livre intitulé “De l’Esprit” : i, 343n; ii, 117n; iii, 426n; iv, 346, 347n; Lettre au R. P. *** [Berthier], journaliste de Trévoux : ii, 117n; iii, 426n; Lettres sur les animaux : i, 343n; iv, 130n; rééditées sous le titre de Lettres philosophiques sur l’intelligence et la perfectibilité des animaux : i, 343n; v, 25n; Réflexions sur la jalousie, pour servir de commentaire aux derniers ouvrages de M. de Voltaire : iii, 405-408, 409n, 409-410n, 410n, 422r. Le Roy, Jean-Baptiste, horloger du roi : lit un mémoire de B.F. à l’Académie des sciences, iv, 34n; mentionné par B.F., iv, 129, 153, 154n; H. et Mme H. sont parmi les signataires de son contrat de mariage, iv, 130n. Le Roy, Julien, horloger du roi, père du précédent : iv, 130n. Le Roy, Pétronille de Messey, dame, épouse de Jean-Baptiste : iv, 130n; surnommée sa “femme de poche” par B.F., iv, 159r; indique à B.F. que les procédés de son mari envers elle ont outré Mme H., iv, 159r. Proposition d’une femme citoyenne, pour établir les moyens de remédier à toutes les calamités qui environnent la France : iv, 130n. Lescure, Marie Magdelaine. Voir Quinault. Lespinasse, Jeanne Julie Éléonore de : le marquis de Villamaina fréquente son salon, iii, 391; elle juge Le B. informe et difficile à lire, mais loue l’Essai sur Helvétius, iii, 415n; se dit effrayée de la grosseur de L’H. mais est en accord avec son contenu, iii, 447-448r. L’Estang, Hugues François de, avocat au Parlement : plaide la cause des adver-

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index saires d’H. au sujet de la construction d’une forge, iii, 106n; Mme H. fait le projet de lui acheter du bois, iii, 128n, 132. Lesueur, Florent, entrepreneur : iv, 308t; constructeur d’un chemin dans la région de Lumigny, iv, 309n. Leszczynska. Voir Marie Leszczynska. Le Tellier, père Michel, confesseur de Louis xiv : avait dénoncé Fontenelle au roi comme étant athée, ii, 292, 294n. Léthé, fleuve des Enfers : invoqué par V., i, 14, 16n. Lettre à Christophe de Beaumont. Voir J.-J. Rousseau. Lettre à d’Alembert sur les spectacles. Voir J.-J. Rousseau. Lettre à M. ***, relative à M. J.-J. Rousseau. Voir Montmollin. “Lettre à Mr [Helvétius]”. Voir Turpin. Lettre au R. P. *** [Berthier], journaliste de Trévoux. Voir Charles Georges Le Roy. Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme. Voir Coyer. “Lettre critique de M. Arrouët de Voltaire”. Voir Voltaire. Lettre de Charles Gouju à ses frères, au sujet des RR. PP. jésuites. Voir Voltaire. “Lettre de Jacob Perroquet à Mrs Soret et compagnie”. Voir Helvétius. Lettre de l’auteur de la comédie des “Philosophes”, au public, pour servir de préface à la pièce. Voir Palissot. Lettre de M. de Voltaire à Monsieur Hume. Voir Voltaire. Lettre de M r de V... sur un écrit anonyme. Voir Voltaire. Lettre de Thrasybule à Leucippe. Voir Fréret. Lettre du secrétaire de l’“Encyclopédie” à Mr Helvétius : ouvrage anonyme dont l’auteur trouve habile la rétractation d’H., v, 59r. Lettre sur l’éducation des enfants. Voir Diderot. Lettre sur l’origine de l’imprimerie. Voir Baer. Lettres à Atticus. Voir Cicéron; Mongault. Lettres cabalistiques. Voir d’Argens. Lettres chinoises. Voir d’Argens. Lettres critiques sur “La Henriade” de M. de Voltaire. Voir Saint-Hyacinthe. Lettres d’un François. Voir Le Blanc. Lettres d’un laboureur des environs d’Alençon. Voir Vieilh. Lettres d’une Péruvienne. Voir Graffigny. Lettres de la montagne. Voir J.-J. Rousseau. Lettres de Memmius à Cicéron. Voir Voltaire. Lettres écrites de la campagne. Voir Tronchin. Lettres familières écrites d’Italie. Voir de Brosses. Lettres historiques et galantes. Voir Du Noyer. Lettres juives. Voir d’Argens.

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index Lettres, mémoires et négociations particulières. Voir d’Éon. Lettres morales et critiques. Voir d’Argens. Lettres persanes. Voir Montesquieu. Lettres philosophiques. Voir Voltaire. Lettres philosophiques sur l’intelligence et la perfectibilité des animaux. Voir Charles Georges Le Roy. Lettres semi-philosophiques du chevalier de ** au comte de **. Voir Jean-Baptiste Pascal. Lettres sur l’état présent des sciences et des mœurs. Voir Formey. Lettres sur les animaux. Voir Charles Georges Le Roy. Lettres sur quelques écrits de ce temps. Voir Fréron. Levasseur, Rosalie, cantatrice de l’Opéra : est éclipsée par Anne Antoinette Clavel dès 1783, iv, 156n. Le Veillard, Geneviève Élisabeth Belamy, dame, propriétaire des Nouvelles Eaux de Passy : iv, 142n; B.F. lui rend visite tous les mercredis, iv, 87, 87n. Le Veillard, Louis Guillaume, mari de la précédente : iv, 40n, 87n, 142; présente Mme Brillon à B.F., iv, 22n; accompagne B.F. jusqu’au Havre, iv, 120n, puis jusqu’à Southampton, iv, 141-142n; fait des reproches amicaux à B.F. au sujet de ses “deux bonnes amies”, iv, 141; est peut-être l’expéditeur d’une lettre adressée à Sarah Bache, v, 34. Lévesque de Burigny, Jean, historien : ii, 280n; iii, 359; iv, 353n; v, 57n; H. lui envoie ses compliments, ii, 6; membre de l’Académie des inscriptions, ii, 7n; a reçu De l’E. et prévoit les réactions des théologiens, ii, 60-61; H. le charge de remettre un exemplaire de L’E. à Passionei, ii, 116, 216, 217n; Passionei le remercie d’avoir communiqué une de ses lettres à H., ii, 177n; Mme H. l’entretient de ses réactions à la comédie des Philosophes de Palissot et le remercie de son amitié au nom de son mari, ii, 277, 278n; elle lui envoie copie de deux lettres écrites à la défense de L’E., ii, 283-285, 285n; H. l’entretient de la critique de L’E. faite par l’abbé Arnaud dans L’Année littéraire, iii, 34, 35-36n; rend visite à Mme Geoffrin, iii, 247r; informe Trublet qu’H. est mécontent de lui, iv, 314. Examen critique des apologistes de la religion chrétienne, par M. Fréret : iii, 264, 265n, 277n; Lettre de M. de Burigny à M. l’abbé Mercier sur les démêlés de M. de Voltaire avec M. de Saint-Hyacinthe : i, 28n; Vie de Bossuet : H. le remercie de lui avoir envoyé l’ouvrage et compare Bossuet à Fénelon, iii, 19-20, 20n. Lévesque de Champeaux, Gérard, vicomte de Verneuil, diplomate, frère du précédent et de Louis Jean Lévesque de Pouilly : relation d’H., iii, 28, 30n, 31. Lévesque de Champeaux, Marie Jacob Sébastien Anastase Marc, fils du précédent : succède à son père en tant que résident à Hambourg, iii, 30n. Lévesque de Pouilly, Jean Simon, fils du suivant Théorie de l’imagination : H. l’examine, iii, 151-153, 153-155n.

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index Lévesque de Pouilly, Louis Jean, frère de Lévesque de Burigny et de Gérard Lévesque de Champeaux : iii, 153n. Lévignen. Voir Lallemant. Lévis, Pierre Marc Gaston, duc de Souvenirs et portraits : l’auteur y trace un portrait admiratif de la duchesse de Polignac, iv, 10n. Levret, André, accoucheur : consulté par Mme H., iii, 168, 168n, 172, 179n. le Lévrier. Voir Dromgold. Lherminier, Nicolas, avocat : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Liébault, Nicolas François : i, 63n; surnommé le Chien par Mme de G., v, 53n; fait lecture chez Mme de G. du Poème de la loi naturelle de V., v, 53n. Liège : une édition de L’E. y est imprimée, ii, 54r, 104n, 245, 246r, 246n. Lignac, abbé Joseph Adrien Lelarge de : selon Mme H., ses attaques ne feront pas de tort au livre De l’E., ii, 265. Examen sérieux et comique des discours sur “L’Esprit” : ii, 267n; Lettres américaines : ii, 267n; iv, 320. Ligniville, hôtel de : i, 95n. Ligniville, Anne Marguerite de. Voir Beauvau-Craon. Ligniville, Anne Marguerite Charlotte de. Voir Baudon. Ligniville, Antoine Joseph (“Jophie”), comte de, chanoine de l’église primatiale de Nancy, frère de Mme H. : i, 89n, 208, 209n; obtient une pension, i, 163, 164n; on est content de lui à Toul, i, 197-198, 199n; H. s’arrêtera à Nancy pour le voir en 1765, iii, 187, 188n; est effrayé de l’état de santé de sa sœur, Mme Baudon, iii, 214n. Ligniville, Claire Ursule de. Voir Lilien. Ligniville, Élisabeth de. Voir La Garde. Ligniville, Élisabeth Charlotte de Soreau, comtesse de, mère de Mme H. : i, 197, 208, 218; iv, 241, 242; son mariage en 1715, i, 79n; les “indignes traitements” qu’elle inflige à A.-C., i, 81, 82n, 169, 170; répond à une lettre d’A.-C. envoyée deux mois auparavant, i, 98; Mme de Rouerke ne peut placer A.-C. à Paris sans la permission de ses parents, i, 119, 120, 121; A.-C. la trouve dévote, i, 138-139; craintes de Mme de Rouerke qu’A.-C. soit tentée de donner à sa mère “quelque chose de [ses] nipe”, i, 152; engage A.-C. à écrire à Mme de G. et lui envoie l’adresse de celle-ci, i, 161; elle montre à A.-C. “un peut d’amitié”, i, 171; A.-C. reçoit d’elle “une lettre d’un setil froi à glacé”, i, 180; les relations pénibles d’A.-C. avec elle, i, 181-182; A.-C. voudrait quitter son couvent pour s’établir à Paris malgré les objections de sa mère, i, 212-214, 214-215, 215n; Mme de Rouerke accepte de continuer à verser sa pension à A.-C. si elle vient à Paris, arrangement qui, selon Mme de G., “la sauve de l’horreur de retourner chez sa

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index mere”, i, 220, 221n; écrit à son mari qu’elle est malade, i, 242; Mme de G. et le prince de Beauvau parlent d’elle en termes critiques, i, 257, 258n; se rend à Paris en 1752, i, 267n; Mme de G. se plaint de ses procédés à son égard, i, 279, 301r; Palissot lui demande de solliciter une place en faveur de son père, i, 288-289R (mais voir v, 47R); sa mort, iii, 43r; marraine d’Élisabeth Charlotte H., iv, 247. Ligniville, François-Xavier, comte de, grand archidiacre de Caen, frère de Mme H. : i, 198, 199n; ii, 280n; meurt en 1773, iii, 460, 461n. Ligniville, Jacques, comte de, colonel et grand veneur de Lorraine, oncle paternel de Mme H. : i, 165, 166n. Ligniville, Jean-Jacques, comte de, père de Mme H. : i, 82, 104, 152, 198, 201, 208, 214; ii, 12; iv, 241, 242, 247; voudrait qu’A.-C. soit attaché au service de la duchesse de Modène, i, 78, 79n, 98, 169, et la reine de Pologne lui confirme que cette dernière a accepté, i, 98; A.-C. ne veut lui annoncer son départ du couvent de Ligny qu’au moment où elle le quittera, i, 87; Mme de Rouerke ne peut placer A.-C. à Paris sans la permission de ses parents, i, 119, 120, 121; il souhaite que le projet d’établissement d’A.-C. se réalise, i, 198, tout en faisant obstacle à ce qu’on la laisse sortir du couvent de Ligny, i, 217, mais finit par autoriser son départ, i, 221; vient à Paris avec sa fille Élisabeth et ils rendent à Mme de G. une visite qu’elle juge désagréable, i, 241-242, 242n; s’offusque d’une lettre de Mme de G., i, 243n; n’a pas daigné remercier Mme de G. au sujet du mariage d’A.-C., i, 279; une lettre d’H. ne lui est pas parvenue, i, 279; parrain de Geneviève Adélaïde H., i, 312n; iv, 247; est venu prendre le thé chez H. à Versailles, ii, 3; a écrit à Mme de Boufflers, ii, 30; refuse de voir sa fille Élisabeth, mentalement dérangée, iii, 211; se retire à l’abbaye Sainte-Geneviève, iii, 211, 213n; sa mort, iii, 305n, 320-321n. Ligniville, Louise Anne Sophie de Bouchard de Launoy, comtesse de, belle-sœur de Mme H. : ii, 143n. Ligniville, Madeleine de. Voir Gitton de La Ribellerie. Ligniville, Madeleine Comte, comtesse de : épouse Mathieu Joseph de Ligniville, i, 89n; iv, 23, 24n. Ligniville, Mathieu Joseph (“Joson”), comte de, frère de Mme H. : ii, 12, 13n; commet un vol chez le prince d’Elbeuf, i, 87, 89n, 170; promu enseigne de vaisseau en 1757, i, 344n; ii, 4-5n; est inscrit pour recevoir l’ordre de Saint-Lazare, ii, 22, 24n; vient de faire une campagne et est en station à Lorient, ii, 142-143; Mme H. lui envoie copie d’un compte rendu et de lettres concernant De l’E., ii, 278-279; iv, 353n; v, 57n; son mariage, iv, 23, 24n; ses sœurs lui versent une pension, iv, 24r. Ligniville, Nicolas Jean Jacques, comte de, chanoine de l’église primatiale de Nancy, frère aîné de Mme H. : I, 87, 89n, 175, 176n; A.-C. espère une pension pour lui, i, 163; est entré dans un séminaire en 1746, i, 168; Mme de Boufflers

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index intervient auprès du roi Stanislas pour lui obtenir un bénéfice, ii, 30, 31n; rassure un marchand sur les finances de son frère Mathieu Joseph, iv, 24r. Ligniville, Pierre Jean, comte de, frère de Mme H. : ii, 143n, ii, 280n; est inscrit pour recevoir l’ordre de Saint-Lazare, ii, 22, 24n. Ligniville, Thérèse de, sœur de Mme H. : meurt à l’âge de 24 ans chez la comtesse de Vassé, i, 292n; ii, 278n. Ligniville, Thérèse Angélique de. Voir Lenoncourt. Ligny : A.-C. y réside, i, 73-222 passim; siège d’un couvent des capucins, i, 206n. Ligny, Charles Adrien, comte de, petit-fils de Mme de Rouerke : officier portedrapeau, i, 103, 106n. Ligny, François Emmanuel de, père du précédent : i, 105-106n. Ligny, Louise Lucie de Bassompierre, dame de, fille de Mme de Rouerke, épouse du précédent : i, 105-106n, 119, 121n, 135n. Ligot, Barbe Bikel, dame, épouse du suivant : i, 305n. Ligot, dit Saint-Marc, Étienne Paul, portier d’H. à Paris : i, 305, 305n, 314; ii, 10n; iii, 55, 55n, 168. Lilien, Alexandre Ferdinand, baron de, beau-frère de Mme H. : son mariage, iii, 304; futur directeur général des postes de l’Empire, iii, 305n. Lilien, Claire Ursule de Ligniville, baronne de, sœur de Mme H. : ii, 20, 20n, 21; iii, 31, 32n; Mme de G. est chargée de la placer à Saint-Cyr, i, 87, 89n; A.-C. l’appelle sa “vilaine petite sœur”, i, 95, 95n; son mariage, iii, 304, 305n; son décès, iv, 49n. Lilien, François Michel Florent, baron de, beau-père de la précédente : directeur géneral des postes de l’Empire, iii, 305n. Lille : i, 52n; H. vient y passer quelques jours en 1741 pour rencontrer V., i, 55, 56n. Linant, Michel, poète : rend visite à Mme de G., i, 226; lauréat de l’Académie française et protégé de V., i, 227n. Lionne, hôtel de : Mme H. habitait à proximité, i, 291; on y loge les ambassadeurs extraordinaires, i, 292n. Lironcourt, Antoine Jacques Durand de, consul de France au Caire, puis à Lisbonne : H. désire le revoir, i, 297; ami de Montesquieu, i, 297n. Lisbonne : iii, 273; allusion de Boullanger au tremblement de terre de 1755, i, 351, 352n. Lise, chienne de Mme de G. : i, 165, 166n, 195, 195n, 197. Lisieux, collège de : Antoine Joseph de Ligniville s’y rend en 1740, i, 89n. Lismore, Margaret Josepha O’Brien, comtesse de : H. lui avait rendu visite en France en 1763, iii, 114r. Liston, sir Robert : Mme Riccoboni lui mentionne le chagrin causé par la mort d’H., iii, 380n.

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index Livres d’estampes de l’Art de la coiffure des dames françaises. Voir Legros. Livry, Paul François Sanguin, marquis de : cité dans un rapport de police, iv, 293r, 297n. Lixin, Anne Marguerite Gabrielle de Beauvau-Craon, princesse de. Voir Mirepoix. Lixin, Jacques Henri de Lorraine, prince de : Mme de G. lui avait rendu des visites, i, 144, 193; tué en duel par le duc de Richelieu en 1734, i, 144, 145n. Loches, Jacques de, aumônier de l’ambassadeur de Hollande en France : recommande à Rey de publier une nouvelle édition de L’E., ii, 53-54, 54n. Locke, John : H. recommande à un jeune poète de le lire, i, 7; V. échange avec H. des commentaires sur sa métaphysique, i, 10, 12n; V. cite admirativement des vers d’H. au sujet de Locke, i, 56n; Mme de G. voit en lui un précurseur d’H., i, 70; V. assimile l’opinion d’H. à celle de Locke selon qui les idées viennent par les sens, ii, 122r, et H. endosse ses principes, ii, 308; iii, 372; selon Chastellux, H. est peut-être “fort superieur à Locke”, ii, 279, 284; Delisle de Sales met en cause les idées d’H., et estime qu’il a franchi “les bornes que Locke avoit respectées”, iii, 345r; Condorcet reproche à Saint-Lambert d’avoir placé H. “un peu trop haut” en le mettant “sur la même ligne que Locke”, iii, 422r; selon V., tout ce que les fanatiques ont anathémisé chez H. se trouvait déjà dans les premiers chapitres de Locke, iii, 442; H. consacre un chapitre de L’H. à l’analogie de ses opinions avec celles de Locke, iii, 443n; H. explique Locke à Mme de Villette, iv, 262, 279n; v, 55n. Essai philosophique concernant l’entendement humain : commenté par V., i, 10, 12n, et par Thieriot, ii, 115, 115n; cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393. Locquet. Voir Grandville. La Logique ou l’Art de penser. Voir Arnauld et Nicole. Lolotte. Voir Mme de Grandville; Mme de Mun. Loménie de Brienne, Étienne Charles, archevêque de Toulouse, puis de Sens, cardinal de : préside une commission de l’Assemblée du clergé assignée à l’examen des mauvais livres, ii, 144-145r; nommé contrôleur général, iv, 150n, 157n, 163n; prévoit des assemblées régionales, iv, 157n; Morellet loue son administration, iv, 159; sa nomination comme principal ministre, suivie de conflits entre lui et les parlementaires, iv, 163n, et l’intransigeance du Parlement l’amène à convoquer les États généraux, iv, 150n, 163-164n; déplore les querelles des capucins et fait créer par Louis xv une Commission des réguliers, v, 8-9n. Londres : i, 27; iii, 150, 152, 386, 433, 434, 452, 453; H. y séjourne en 1764, iii, 9192, 99. Longin, Caius Cassius Longinus, dit Traité du sublime : cité dans les “Éclaircissements” d’H., ii, 341, 345t, 349350n.

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index Lons-le-Saulnier : H. y séjourne en 1743, i, 60, 60n. Lorenzi, Jacques Roland, chevalier de : H. le reçoit, puis le rencontre chez Mme Geoffrin, iii, 247-248r. Lorraine : i, 87, 279; H. s’y rend en 1744, i, 63; Devaux l’appelle “le pays des Topinambous”, i, 68r; H. devait y passer plusieurs mois en 1744, i, 69n; selon Durival, H. y travaille au B. en 1745, i, 65r; comparaison entre la livre de Lorraine et celle de France, i, 115, 116n; A.-C. rappelle à Mme de G. que le coût de la vie y est moins élevé qu’à Paris, i, 181. Lorraine, Charles iii, duc de : i, 158n. Lorraine, Élisabeth de La Tour de Bouillon, duchesse de : i, 158n. Lorraine, Léopold ier, duc de : le père de Segaud avait prononcé son oraison funèbre, i, 221n. Lotlot. Voir Mme de Mun. Louis ix (saint Louis) : mentionné par Marie Leszczynska, ii, 58. Louis xii : cité dans les “Éclaircissements” d’H., ii, 340. Louis xiii : Mme de G. mentionne son ancienne maison de campagne à Ollainville, i, 235. Louis xiv : grand-père de la duchesse de Modène, i, 79n; selon La Roche, H. déclarait que le peuple était malheureux sous ce roi, iv, 267. Louis xv 1745-1757 : i, 272n, 328, 345, 354; iv, 282; v, 25n; Mme de Rouerke espère qu’il donnera quelque chose à A.-C. “sur sa cassette”, i, 119; il signe le contrat de mariage d’H., i, 279, 280n, 281; Saint-Florentin obtient de lui une pension pour la mère d’H., i, 337, 338, 338-339, 341, 341n, 341, 342r; H. attend de savoir quand il pourra remercier le roi de cette pension, i, 345; l’attentat de Damiens et l’émoi qu’il cause chez le roi, ii, 3, 3n. 1758-1759 : ii, 153, 157r, 203, 251, 256, 272n, 274; il est content du service d’H. auprès de la reine et fait droit à sa demande de lettres patentes concernant les foires, ii, 39r; le chancelier va voir le roi au sujet de l’arrêt du Conseil contre De l’E., ii, 80, et le texte de cet arrêt est soumis au roi “étant en son Conseil”, ii, 307; disgrâce de Tercier et ordre du roi qu’il n’approuve plus que des livres ayant “un rapport immediat à la politique”, ii, 81, 102, 244, 244-245n; rassure Tercier sur la crainte de celui-ci de lui avoir déplu, ii, 102; H. s’enquiert auprès de Collin des sentiments du roi à son égard, ii, 107; H. espère que Berryer dissipera les préventions du roi relativement à De l’E., ii, 118; annonce à l’Assemblée du clergé ses ordres quant à la diffusion des mauvais livres, et dit partager ses alarmes au sujet de “la license de penser & d’écrire”, ii, 143-144, 144n, 144-145r; lettre de Tercier au roi visant à justifier sa conduite, ii, 226229, 230n; le comte de Broglie lui expose les problèmes que la disgrâce de Tercier cause au secret du roi, et lui demande des ordres à ce sujet, ii, 234-

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index 235; le roi renvoie de Broglie à Choiseul pour les décisions à prendre, ii, 236, 236n, 238n; de Broglie propose au roi des dédommagements financiers pour Tercier, ii, 238; le roi annonce à Tercier les mesures prises en sa faveur et le maintient à la correspondance secrète, ii, 239r; H. loue le sens de la justice et la bonté du roi, ii, 269. 1760-1773 : ii, 289, 290, 299, 326, 425; iii, 6, 20, 68; selon H., le roi mérite d’être aimé de ses sujets en raison de sa douceur et de son humanité, iii, 202; Choiseul et Praslin lui transmettent tout ce que Frédéric ii a dit d’obligeant à son sujet à H., iii, 202; Mme H. est incommodée par le projet du roi d’agrandir le jardin fleuriste qu’il a fait constituer à Auteuil en 1761, iii, 430r; iv, 3-4n, 4n, 4-5n, 5n, et le roi lui fait droit, iv, 250. Louis le Dauphin (1729-1765) : ii, 34n, 273, 299, 300n; v, 51n; est malade de la petite vérole, i, 300; tue le marquis de Chambors dans un accident de chasse, i, 342, 343n; selon Mme de G., H. ne craint plus que lui, ii, 83; son hostilité à De l’E. et à son auteur, ii, 83, 101n, 106, 115, 118; son étroite piété, ii, 107n, 425; iv, 316; lecture lui est faite de la censure de L’E. par la Faculté de théologie, ii, 244n, qu’il approuve sans réserve, ii, 256. Louis xvi : ii, 24n; iv, 26n, 120; v, 62n; fait don d’un terrain et d’un bâtiment à Mme H., iv, 3n, 250-251, 251n; Ill., iii, 431; appelle Loménie de Brienne à succéder à Calonne, iv, 161n, 163n; son conflit avec le Parlement au sujet d’édits portant sur un impôt territorial, iv, 161n, 163n; fait enregistrer d’autorité un édit de Loménie, iv, 163; Loménie lui fait annoncer la convocation des États généraux, iv, 163n; remplace Loménie par Necker, iv, 164n; sa fuite à Varennes, iv, 196n, 199-200, 200-201n; avait promulgué à contre-cœur la Constitution civile du clergé, iv, 200n; Ill., iv, 198. Louis Joseph Xavier François, le Dauphin (1781-1789) : les fêtes de sa naissance, iv, 91n; est à bord de la berline du roi pendant sa fuite à Varennes, iv, 201n. Louise-Ulrique, reine de Suède : ii, 63r; loue De l’E., iii, 5, 5n, 5-6; iv, 361, 362363, 363n, 364; H. lui adresse des louanges sur sa beauté, son génie et ses vertus, iii, 7, 9; H. s’inquiète que la France ait pu la désobliger, iii, 236; Choiseul espère qu’elle renforcera l’autorité monarchique afin qu’elle soit “une alliée utile” à la France, iii, 238n; le prince héritier Gustave, devenu roi, lui écrit de Paris au sujet de L’H. et des philosophes, iii, 329r; v, 73r; Ill., iii, 8. Loulou, oiseau de Mme de G. : i, 263n. Le Loup galleux. Voir Villeneuve. Loustau, Jean Chou Dalchibety Bernard, chirurgien : aurait rapporté à Tercier des bruits hostiles à H., ii, 228, 233n. Lowth, Robert, professeur de poésie à Oxford De Sacra poesi Hebræorum prælectiones : iv, 372, 372n; A Short Introduction to English Grammar : Stanley en envoie un exemplaire à H., iv, 372, 372n.

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index Lubert, hôtel de : H. s’y rend en 1751, i, 269, 269-270n. Lubert, Louis de, président au Parlement : i, 270n. Lucain (Marcus Annæus Lucanus) Pharsale : Marmontel applique à H. un passage de cet ouvrage, iii, 377, 379n. Lucé, Jean-Baptiste Chaumont de La Galaizière, comte de, ministre de Louis xv auprès de Stanislas Leszczynski : surnommé Son Excellence par Mme de G., i, 228, 229n, 283; ii, 84n. Lucien : H. s’entretient de lui avec Mme H., ii, 17. Dialogues : ii, 17, 17n; Le Scythe, ou l’Étranger : ii, 17, 17n. Lucrèce (Titus Lucretius Carus) : invoqué par Voltaire, ii, 287; iii, 21. De Rerum natura : cité par V., i, 46, 47n, et par H. sur la page de titre de L’E., ii, 325, 327n. Luillier, Mlle, femme de chambre de Mme H. : iv, 134, 138n. Lumigny, château et terres de : situés en Brie, i, 271, 272n; H. préfère être dans sa “mazure de Lumigny” que dans le beau château de Montigny, ii, 8, 8n; H. veut faire inscrire sur l’état des chemins celui qu’il a fait faire entre Lumigny et Rozoy, ii, 261, 261n; iv, 305-306, 306-308r, 308t, 308n; devenus biens de Mme de Mun, ils sont séquestrés en 1793, iv, 218r. Lunéville : i, 186, 235; ii, 30; iii, 388; H. y séjourne en mai 1744, i, 69n; il compte s’y rendre en mars 1745, i, 76. Lussan, Marguerite de Histoire de la comtesse de Gondez, écrite par elle-même : roman que lit A.-C., i, 106, 108n, 112. Lutton, Jean Baptiste Bernard, avocat au Parlement et homme d’affaires de la Société typographique de Bouillon à Paris : relation de Dutens, iii, 370, 373n; iv, 399n. Luxembourg, palais et jardin du : i, 79r; A.-C. s’y promène souvent, i, 227n; Mme de G. habite à proximité, i, 75. Luynes, Charles Philippe d’Albert, duc de Mémoires : son auteur y raconte comment H. est devenu maître d’hôtel de la reine, i, 248-249r. Luynes, Marie Brûlart, marquise de Charost, duchesse de, dame d’honneur de la reine : Mme H. lui est présentée juste après son mariage, v, 24, 24n. Luynes, Paul d’Albert de, évêque de Bayeux : H. lui doit son admission à l’académie de Caen, i, 6n; Charles de Quen raconte les circonstances de celle-ci, iv, 282r. Lycurgue : mentionné par Boullanger dans une lettre à H., i, 351; invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 344-345t. Lyon : i, 351; ii, 121, 145, 298; une édition clandestine de L’E. y est publiée et se distribue à Paris, ii, 245, 246t, 246n.

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index Maaseik, ville de Belgique et centre postal d’Empire : iii, 170ms, 171-172n, 177ms-191ms passim. Mabille, François Pierre, directeur des vingtièmes de la généralité de Paris : Mme H. le voit au sujet d’un chemin du domaine de Lumigny, iii, 172, 173n. Mably, abbé Gabriel Bonnot de, penseur politique : compte se rendre à Voré en août 1754, i, 312, 313n; H. espère que Mably, qui séjourne à Lumigny avec Mme H., n’est pas le “mary de nuit”, i, 315, 317, 319, 320n, 320, 321n, 321, 322n; ii, 8; H. demande à Mme H. si elle reviendra à Voré en y emmenant Mably, i, 349; Mme H. et lui se sont “encor brouillassés”, mais selon H., “cela n’est rien,” ii, 5; H. s’est acquitté d’une commission de Mme H. auprès de lui, ii, 10, 11; il assure Mme H. de ses respects, ii, 21; en octobre 1758, H. trouve qu’il se montre “froid comme un coupable”, ii, 135; il est de ceux qui se sont inspirés de l’œuvre de Beccaria, iii, 253n; la comtesse de Vassé avait “lié d’une intime amitié” d’Angivillier avec Mably et Condillac, iii, 304n; selon Trublet, il s’est brouillé avec H. après la publication de L’E., iv, 369. Entretiens de Phocion sur le rapport de la morale avec la politique : selon Trublet, Mably y réfute plusieurs principes émis dans De l’E., iv, 369, 369n. Macartney, George, diplomate irlandais : selon V., auquel il rend visite à Ferney, il trouve que “sitot qu’il parait une vérité” en France, “tout le monde est allarmé,” iii, 68, 69n; apporte à H. l’Extrait des sentiments de Jean Meslier, iii, 71, 72n. MacDermot, abbé Patrice (1730-1812), docteur-ès-lettres : ami de Daniel O’Conor, iii, 111n; aumônier à Londres de l’ambassadeur de France, iii, 130n. MacDermott, abbé Patrice (1728-1776), curé de Moulicent : Mme H. demande à Hume d’employer son crédit pour lui faire obtenir une abbaye, iii, 128, 130n. Macdonald, sir Alexander, septième baronnet de Sleat: chef du clan Macdonald et partisan du gouvernement, il est cité dans un récit erroné de Mirabeau sur la fuite du Jeune Prétendant, iv, 114, 115n. Macdonald, dit Macdonald of Kingsburgh, Alexander, régisseur du baronnet de Sleat : cité dans un récit erroné de Mirabeau concernant la fuite du Jeune Prétendant, iv, 114, 115n, 115r. Macdonald, Allan, fils aîné du précédent et époux du suivant : iv, 116r. Macdonald, dite Macdonald of Milton, Flora : déguise le Jeune Prétendant en femme pour l’aider dans sa fuite, iv, 116r. Macdonald, sir James, huitième baronnet de Sleat : trace un portrait élogieux d’H., qu’il recommande à Elizabeth Montagu de rencontrer à Londres, iii, 117r. Macdonald of Sleat, Margaret Montgomerie, lady, fille d’Alexander, neuvième comte d’Eglintoun, épouse du septième baronnet de Sleat : Mirabeau dit l’avoir rencontrée en 1784, iv, 114, 115n; Flora Macdonald s’était présentée dans son château de Skye, iv, 115-116r.

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index MacGeoghegan, abbé James Histoire de l’Irlande ancienne et moderne : Palmerston en envoie le premier volume à H., iii, 66, 67n. Machault d’Arnouville, Jean-Baptiste de : nommé en 1745 contrôleur général, i, 145n, puis chancelier et garde des sceaux, i, 251n; selon Mme de G., il est furieux de ce qu’H. projette en 1750 de quitter les fermes, i, 251; reçoit H. en 1751 au même sujet, i, 269, 270n, 270, 271; reçoit Mme H. le lendemain de son mariage, i, 285. Machiavel (Niccolo Machiavelli) Le Prince, cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 400, 422n. Madeleine, cimetière de la : il jouxte la maison de Mme de Mun, iv, 26n. Madeleine, couvent de la, appelé “les Magdelonnettes” : la sœur de la mère d’H. y habitait, i, 281, 282n. Madeleine, hermitage de la (Orne) : l’hermite Vandresip, accusé du meurtre de l’hermite Cordier, y habite, ii, 15n. Magdeline : Américain qui est peut-être le Magdelonne cité dans un rapport de police comme client d’une fouetteuse, iv, 293, 297n. Mahomet. Voir Voltaire. Maillard : il correspond avec H. en 1740, v, 5. Maillebois, Jean Baptiste François, maréchal de : commandant des troupes françaises en Corse depuis 1739, v, 61n. Maillet, Benoît de, diplomate et inspecteur des comptoirs français au Levant : selon Torrigiani, il fait partie de la même école d’athéisme qu’H. et d’autres, ii, 148. Telliamed, ou Entretiens d’un philosophe indien avec un missionnaire français : ii, 149n. Mailly, Louise Julie de Nesles, comtesse de, maîtresse de Louis xv : iv, 9, 10n. Mairan, Jean-Jacques Dortous de, physicien : débat avec Mme Du Châtelet du problème de l’énergie kinétique, i, 54n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Lettre à Mme *** sur la question des forces vives : répond aux Institutions de physique de Mme Du Châtelet, i, 55, 56n. Maison-Maugis (Orne), village où est situé le château du même nom : i, 350, 350n; un abus commis par le meunier de cette localité, iii, 6, 7n. Maison-Maugis, seigneur de. Voir Pierre Antoine de Fontenay. Malboissière, Geneviève Randon de, fiancée de Jean-Louis Dutartre : mentionne que le professeur d’anglais Flint va passer trois mois chez H. en 1762, iii, 46r. Malebranche, Nicolas : selon V., c’était un poète manqué, i, 10, et qui “n’avoit de l’imagination qu’à contretemps”, i, 41; lui et V. sont des esprits différents, selon

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index Devaux, i, 71n; selon J.M. Hennin, Tercier prétend ne pas avoir vu dans le manuscrit de L’E. une note relative à un bon mot de cet auteur, ii, 94, et Duclos réfute l’allégation de Tercier, v, 51n. La Recherche de la vérité : H. en invoque un passage dans ses “Éclaircissements”, ii, 329; Traité de la nature de la grâce : dans un “Discours au Parlement de Paris”, Mme H. mentionne les désagréments que cet ouvrage a valus à son auteur, ii, 431, 432n. Malesherbes, Chrétien Guillaume de Lamoignon de, directeur de la Librairie Mars-juillet 1758 : convoque H. à Paris au début de l’affaire de L’E., ii, 39, 41n; H. attend son retour et s’inquiète de savoir à quel second censeur il a confié De l’E., ii, 41, 42n, 42; H. lui présente des justifications et lui marque qu’il acceptera tous les changements qu’on lui demandera, ii, 43-45, 45-46; sollicité par H. d’examiner lui-même De l’E., ii, 46n; Durand ayant procuré à Salley la lecture de L’E., celui-ci s’inquiète auprès de Malesherbes que le libraire puisse en être fâché, ii, 48; l’abbé Barthélemy lui communique ses premières appréciations critiques sur De l’E., ii, 51; il avait demandé à Tercier d’examiner De l’E., ii, 424. 1er-10 août 1758 : exprime à Tercier son étonnement qu’il ait approuvé De l’E. et le prie de venir le voir, ii, 59; critique Tercier pour être “complaisant”, ii, 60n, 67; n’informe pas Tercier qu’une seconde censure a eu lieu, ii, 60n; Tercier lui présente ses regrets et lui dit s’apprêter à venir le voir, ii, 63; fait arrêter le débit de L’E. le 5 août, ii, 64n, 66; l’avocat général lui demande le 6 août de faire suspendre ce débit, ii, 64; Durand lui annonce avoir arrêté la vente, ii, 66; déconseille à l’avocat général de consulter un théologien et lui dit du bien de Tercier, ii, 67; l’avocat général lui souligne la nécessité de faire révoquer le privilège de L’E., ii, 70; Tercier s’apprête à venir le voir et annonce qu’il attend H. à Versailles, ii, 71, 74n; son père veut savoir s’il a vu Tercier, ii, 72; Mme de G. s’inquiète d’un courrier qu’il a envoyé à H., ii, 72r; s’élève contre le conseil donné à Tercier par Bernis de présenter au Parlement une rétractation de son approbation et se plaint qu’on empiète ainsi sur la juridiction du chancelier, ii, 74-75, 77; détaille à Bernis les mesures qu’il a prises et évoque celles propres à “prevenir les demarches du Parlement”, ii, 75-76; l’avocat général lui répond que l’avis donné à Bernis n’était qu’un conseil de prudence, ii, 78; son père lui envoie copie de l’arrêt du Conseil avec ordre de le faire imprimer, ii, 79-80, 80n. 11-31 août 1758 : ii, 88n; Bernis pense qu’il s’est échauffé sans cause, annonce à l’avocat général les restrictions concernant les fonctions de Tercier, ii, 81, et écrit à Malesherbes pour se justifier, ii, 81-82; H. revient à Versailles pour s’entretenir de l’arrêt du Conseil avec lui et avec Tercier, ii, 85, 86n; le chancelier consulte son fils et d’autres au sujet de cet arrêt, v, 58-59r; le texte de cet

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index arrêt, ii, 307; H. l’informe de sa première rétractation envoyée sous forme de lettre au père Plesse, ii, 89; il demande à l’abbé Salmon d’examiner cette rétractation, ii, 90; Salmon approuve celle-ci, ii, 91; v, 59n; l’avocat général l’estime insuffisante, ii, 99-100; il est du même avis mais la justifie, tout en envisageant une deuxième rétractation, ii, 100-101. Septembre-décembre 1758 : Durand lui indique qu’H. s’est chargé de distribuer ses deux rétractations, ii, 104-105; il donne des ordres en vue d’empêcher des éditions clandestines de L’E., ii, 105; sur le vœu de Saulx-Tavanes et l’ordre de la reine, il fait publier une nouvelle édition de la deuxième rétractation, ii, 111-112; H. lui demande de limiter la diffusion de la seconde édition de la seconde rétractation, ii, 113-114; Durand lui demande son autorisation d’imprimer la Lettre au R.P. ***, journaliste de Trévoux, ii, 117, 117n; Arkstée et Merkus le prient de leur permettre d’envoyer des exemplaires de cette lettre à Durand, et celui-ci lui demande la permission de les adresser à Le Roy, ii, 117r; Salmon lui envoie un extrait de l’article de Berthier sur De l’E. destiné au Journal de Trévoux, et dont il dit avoir approuvé la parution, ii, 129, 130n; H. tente de le convaincre d’empêcher l’examen de L’E. par la Sorbonne, ii, 152-153; indique à H. pourquoi il ne peut accéder à cette demande, l’informe d’un mandement de Christophe de Beaumont, et lui conseille de se soumettre à l’autorité et de rester ferme et philosophe devant les événements, ii, 153, 155, 155n. 1759 : selon d’Hémery, la Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme, de Coyer, a paru “avec une espece de tolerance” de Malesherbes, ii, 190n; Tercier lui demande d’agréer sa démission précédemment envoyée au chancelier, ii, 204r, mais Malesherbes l’informe qu’elle est inutile, car il est déjà rayé de l’état des censeurs, ii, 208, 208-209n; selon lui, le Parlement s’est rendu coupable d’un manque de déférence envers son père, ii, 213n; Tercier mentionne au roi que Malesherbes l’a nommé censeur et a voulu l’empêcher de présenter sa rétractation au Parlement, ii, 227-228; l’avocat général l’informe de la diffusion de trois éditions clandestines de L’E. et d’une autre de Candide, ii, 245, 245-246t; il répond en faisant valoir la difficulté d’empêcher de telles éditions, ii, 246r; répond à une lettre de Mme H. en soulignant son amitié pour H. tout en invoquant les principes de son administration pour justifier son action dans l’affaire, ii, 262, et écrit à Le Roy au même sujet en lui marquant ses regrets d’avoir dû répondre ainsi à Mme H., ii, 263-265; Mme H. lui demande en retour de permettre “les critiques honetes” mais de défendre “les injures”, et de s’informer quant à un libelle qu’elle attribue à l’abbé Trublet, ii, 265, 267, 268n; accusé par les libraires de vouloir les ruiner en raison de l’arrêt les obligeant à restituer trois louis aux souscripteurs de l’Encyclopédie, iv, 337-338; il avait été chargé par son père de rédiger cet arrêt ainsi que

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index celui qui révoquait le privilège de l’Encyclopédie, iv, 339n; selon Boullanger, Morellet est “fort lié et meme ami de Mr de Malsherbes”, iv, 338. 1760-1777 : membre depuis 1759 de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; d’Hémery l’informe qu’H. n’est pas l’auteur des Recherches sur l’origine du despotisme oriental, de Boullanger, iii, 40n; selon Guillois, Mme H. et B.F. ont établi des relations intimes grâce à Turgot et à Malesherbes, iv, 13n; refuse qu’on joigne à la pièce Les Philosophes une Lettre de l’auteur de la comédie des Philosophes, au public, pour servir de préface à la pièce, iv, 349, 350n; Ill., ii, 40. Mémoires sur la Librairie : ii, 60n; selon l’auteur, H. “a rempli ce qu’exige la loi”, mais il est “responsable de ses faits”, ii, 431n; accueille avec scepticisme l’affirmation du Parlement que Tercier s’est rétracté “de son propre mouvement”, ii, 199r. Malesherbes, Marie Françoise Grimod de La Reynière, dame de, épouse du précédent : Trublet annonce qu’elle vient d’être inoculée contre la petite vérole, iv, 350, 351n. Malfillâtre, Guillaume, notaire du père d’H. : H. est en rapport avec lui après la mort de son père, i, 336, 337n. Mallet, David, homme de lettres écossais : héritier littéraire de Bolingbroke, iii, 102n. Mallet, Lucy Elstob, dame, épouse du précédent : H., étant à Londres, lui confie des livres à apporter à Valleré, iii, 101; Hume raille son projet d’aller vivre en ermite dans la forêt de Fontainebleau, iii, 102n. Mallet, abbé Paul Henri Monumens de la mythologie et de la poésie des Celtes : cités par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 338, 349n. Maloet, Pierre Louis Marie, médecin : donne des soins au fils d’H., ii, 18, 19n. Mancini-Mazarini. Voir Nevers; Nivernois. Mandement de monseigneur l’évêque d’Aix. Voir Frédéric ii. Mandement portant condamnation de “L’Esprit”. Voir Christophe de Beaumont. Mandeville, Bernard de La Fable des abeilles : selon V., elle aurait induit H. à énoncer des propositions qu’il n’est pas permis à un philosophe de démontrer, ii, 290; citée par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393, 397, 398; H. a voulu réduire ses sophismes en principes, selon Delisle de Sales, iii, 345r. Mandrin, Louis, bandit : sa capture avait été organisée par Bouret d’Érigny, iii, 47n. Mann, sir Horatio (Horace), résident de Grande-Bretagne à Florence : Walpole lui annonce faussement qu’H. viendra en Angleterre en 1763, iii, 86, 86n; qualifie Lestevenon, ambassadeur des Provinces-Unies à Paris, de “great awkward Dutch petit-maître”, iii, 221n.

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index Manneville de Belledalle, Hector François de, conseiller au Parlement : selon Condorcet, a proposé au Parlement de faire donner la question à H., v, 74r, 75n. Mannheim : V. s’y rend en 1758, ii, 119, 120-121n. Mannlich, Johann Christian von : auteur d’un portrait de la comtesse de Forbach et de sa famille, iii, 331. Mansart, Jules Hardouin : avait construit en 1672 l’hôtel de Lorges, iii, 334n. Mansfield, William Murray, premier baron : reçoit H. à Londres, iii, 95; magistrat et homme politique britannique, iii, 98n; Ill., iii, 96. Marainville, Charles Antoine Royer, comte de : chevalier de l’Empire et père de la marquise de Grandville, i, 162n. Marainville, Marie Boudet, comtesse de, épouse du précédent : i, 162n. Marcel, maître de danse et auteur de ballets : V. est indigné de le voir cité dans De l’E., iii, 425, 426n. Marcellin, François Julien, commissaire civil du Comité de salut public : arrête La Roche chez Mme H. en 1793, iv, 212r. Marcet de Mézières, Isaac Ami, libéral genevois : félicite H. pour son “excellent livre” De l’E., iv, 318, 319n; émet des regrets et des commentaires philosophiques sur les persécutions subies par H., iv, 328-329. Diogène à la campagne : comédie qui venait d’être jouée près de Genève, et que l’auteur envoie à H., iv, 318, 319n. Marduel, Jean-Baptiste, curé de Saint-Roch : iv, 248n; écrit à Mme de G., i, 280, 281n; Mme de G. le remercie à la veille du mariage d’A.-C., i, 283; est parmi les signataires de l’acte de décès d’H., iii, 377n; iv, 248; accorde une sépulture chrétienne à H. qui est inhumé dans l’église Saint-Roch, iii, 377n; iv, 274; mandé en hâte pour constater la mort d’H., iii, 391, 393, 394n; baptise Élisabeth Charlotte H., iv, 244, et la marie, iv, 249; meurt en 1787, iv, 247n; Ill., iii, 392. Maréchal, Sophie Durey, dame : fille naturelle de Durey de Morsan, v, 68n. Mareil, François Albert Chaumont de La Galaizière, comte de, colonel : vient dans la loge de Mme de G. et d’A.-C. à une représentation d’un ballet de Roy, i, 228, 229n. Mareschal, Louis Nicolas, médecin : écrit à H. qu’il est “le premier sage de l’Europe” et “le plus grand homme de son siècle”, iv, 370; auteur d’un recueil de poésies, iv, 370n. Marggraf, Andreas Sigismund (1709-1782) : H. et lui soupent chez les princes de Brunswick, iii, 189r. Mariage, Louis François : auteur d’une gravure de Leray de Chaumont, iv, 51. Mariamne. Voir Nadal. Marie, la Sainte Vierge : V. feint de s’indigner auprès d’H. du fait que “tout le monde dit [...] que la Sainte Vierge Marie n’est pas mère de dieu,” iii, 79. Marie-Antoinette, reine de France : Moreau est son bibliothécaire, ii, 161n; le

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index comte de Mercy-Argenteau a préparé son mariage, iv, 10n; inhumée au cimetière de la Madeleine, iv, 26n; prête une litière à B.F. pour aller de Passy au Havre, iv, 121n, 124n; sa fuite en 1791, iv, 201n; Bailly témoigne en sa faveur en 1793, iv, 202n. Marie Leszczynska, reine de France 1738-1757 : i, 341; le père d’H. est son médecin, i, 8n; H. sollicite la charge de maître d’hôtel ordinaire de la reine, i, 248; le père d’H. a assisté la reine dans ses couches et ses maladies, et celle-ci a donné sa parole à H., qui obtient la charge demandée, i, 248-249r; iv, 291, 292; est parmi les signataires du contrat de mariage d’H., i, 280n, 281; fait un cadeau de mariage à Mme H., i, 281, et la reçoit le lendemain du mariage, i, 285; H. sollicite d’elle un congé pour aller à Paris et finit par l’obtenir sous condition, i, 303-304, 305, 306, 307, 307-308; elle est “véritablement affligée” de la mort du père d’H., i, 334r; très inquiète de la mauvaise santé de la Dauphine, i, 336; reçoit la mère d’H. en août 1755, i, 342; fait conférer la fonction de marin garde de pavillon au frère de Mme H., i, 344; les fonctions d’H. l’amènent à assister à des dîners de la reine et à se rendre auprès d’elle, i, 353, 354, 356; H. fixe pour Mme H. un rendez-vous avec la reine, ii, 4; en 1738, elle demande pour H. un poste vacant de fermier général, iv, 283r, 286r. 1758 : H. supporte mal sa charge auprès d’elle, qui l’empêche de quitter Versailles, ii, 32, 33, 34, 35, 36; elle remercie Hénault de l’envoi d’un livre qui, selon Des Diguières, est De l’E., ii, 54, 57, 57n, et s’indigne qu’on puisse continuer à vendre “un livre où il y a des choses contraires à l’Écriture”, ii, 58; envoie à Hénault un mémoire sur H. à remettre à l’archevêque de Paris, ii, 58; Burigny affirme qu’elle avait dit “beaucoup de bien” de L’E., ii, 61; reçoit la mère d’H., ii, 86, 88n, laquelle “ne luy a pas trouvé autant d’humeur qu’elle l’aprehendoit”, ii, 92n; elle a “beaucoup crié” contre De l’E., a exigé d’H. une rétractation, et H. attend sa réaction à celle-ci, ii, 87-88, 101r; selon Mme de Graffigny, la reine est “moins fachée”, ii, 88n; elle ordonne à Malesherbes de faire publier une seconde édition de la deuxième rétractation, ii, 111-112; se déclare bien aise de la seconde rétractation, mais plus encore de “la douleur de l’auteur”, ii, 114r; Thieriot, au sujet du scandale fait à la cour, mentionne que la reine et le Dauphin “en etoient les chefs”, ii, 115; P.M. Hennin relate le rôle de la reine dans l’affaire de L’E., ii, 424, 425; selon Trublet, c’est avec la participation de la reine que s’est formé “un grand orage” contre H. et son ouvrage, et c’est elle et le Dauphin qui ont exigé une seonde rétractation, iv, 316. 1759-1763 : iii, 80; exige qu’H. renonce à sa charge de maître d’hôtel ordinaire de la reine, ii, 224, 229, 236, 384; s’est érigée en protectrice de Tercier malgré son approbation de L’E., ii, 238n, 425; la rumeur colportée par Lalande d’une

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index lettre peu mesurée d’H. à V. la concernant, ii, 255n; Plesse affirme à H. qu’il ne tiendrait qu’à lui de se “raccomoder avec la reine”, ii, 273; Trublet doit à son patronage son élection à l’Académie, iii, 12, 12n; H. conseille Mme H. pour le cas où elle verrait la reine, iii, 56-57; reçoit la mère d’H. en 1760, iv, 358; Ill., ii, 56. Marie-Thérèse d’Autriche : appelée “reine de Hongrie” par H. et par Frédéric ii, iii, 180, 193, 236; H. évoque les effets regrettables de l’alliance de la France avec elle, iii, 180; Frédéric ii pense que, seule, elle n’osera jamais l’attaquer, iii, 193; H. spécule que la France pourrait soutenir Frédéric ii contre elle, iii, 236; Mercy-Argenteau l’entretient des comtesses de Polignac et d’Andlau, iv, 9, et exerce un rôle d’intermédiaire entre elle et Marie-Antoinette, iv, 10n. Mariette, Pierre Jean, critique d’art : Sturz le met au nombre des hommes remarquables qu’il a rencontrés chez Mme Geoffrin, iii, 302n. Marigni, Mlle, couturière de Mme H. : iv, 228, 228-229. Marigny, Abel François Poisson, marquis de, directeur des bâtiments et jardins du roi : iv, 4n; Mme H. lui demande en 1772 d’obtenir du roi qu’il lui cède une terre attenante à sa propriété à Auteuil, iii, 430r, et lui réitère cette demande en 1773, iii, 461-462r, iv, 3n, 5n; Louis xv lui ordonne de veiller à l’exécution du don de terrain qu’il a fait en conséquence à Mme H., iii, 475. Marin, François Louis Claude, censeur royal : conseille au libraire Merlin d’intercepter un ballot de l’ouvrage Le Philosophe ignorant, iii, 265n; V. lui demande un exemplaire du B., iii, 416n. Marivaux, Pierre Carlet de Chamblain de : membre de la Société du Bout-duBanc, i, 63n; fait l’éloge du B. dans le Mercure de France en 1755, i, 65r; Mlle Quinault l’invite plusieurs fois, puis en même temps que Mme de G. et A.-C., dans le but d’intéresser H., son ami intime, à A.-C., i, 234r; malgré la chute d’Aménophis, il est de ceux qui conseillent à Saurin de laisser jouer cette pièce encore une fois, i, 259r; rejoint les H. à Voré lors de leur lune de miel, i, 271, 285; Mme de G. le croit honnête, i, 295r; dîne chez H. avec Duclos et Mme de G., laquelle trouve qu’il a “bien de l’esprit”, i, 298-299r; selon Marmontel, H. lui avait fait une pension, iii, 376; Stanley lui envoie ses compliments, iv, 310. Le Jeu de l’amour et du hasard : selon Mme de G., “une piece toute italiene et un feu d’artiffice à se mettre à genoux devent”, i, 63; Mme de G. en tire une citation, i, 278, 280n. Marly-Le-Roi : H. s’y rend en visite chez Mme de Vassé, i, 292n; ii, 13, 19n, 19, 20n, 73; Mme H. y séjourne, iii, 101, 248r; Mme de Vassé y est inhumée, iii, 304n. Marmontel, Jean-François : est parmi ceux dont Hume apprécie la conversation, iii, 87r; membre et secrétaire perpétuel de l’Académie française, iii, 104n; invité en 1766 chez d’Holbach ainsi que chez H., iii, 247r, et à nouveau chez ce der-

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index nier en 1767, iii, 284r; selon Sturz, il est au nombre des hommes remarquables dont il a fait la connaissance chez Mme Geoffrin en 1768, iii, 302n; invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; Gustave de Suède fait sa connaissance à Paris en 1770, iii, 329r; informe V. de la mort d’H. et fait son éloge, iii, 376-377; le marquis de Villamaina jouit de son estime, iii, 393n; B.F. le compte au nombre de ses amis, iv, 83n, et reçoit sa visite en 1781, iv, 84, 86; passe l’été de cette même année à Saint-Brice-sous-Forêt, iv, 86n; achète en 1782 une maison de campagne à Grignon, iv, 93n; lui et sa femme chargent Morellet de le rappeler au souvenir de B.F., iv, 161; Shelburne envoie ses hommages aux Marmontel, iv, 177n; prétend qu’H. est devenu persona non grata chez Mme Geoffrin après l’affaire de L’E., v, 55n. Bélisaire : iv, 385, 386n; La Bergère des Alpes : H. va voir la première de cette pastorale en 1766, iii, 248r; Contes moraux : selon H., ils font les délices de l’Angleterre, iii, 103, 104n; Un Disciple de Socrate : héroïde attribuée à Marmontel, ii, 298, 299n; iii, 3; Mémoires d’un père : iii, 104n; Zémire et Amor : féerie, iv, 138n. Marmontel, Marie Adélaïde Lerein de Montigny, dame, nièce de Morellet, épouse du précédent : iv, 84, 86, 87n, 161; Morellet sollicite auprès de Turgot une place pour son frère qui lui permettrait de marier sa nièce, iv, 11; pourvue de nombreuses qualités, iv, 12n; avait deux enfants, iv, 165n. Marquise, l’une des chattes de Mme H. : iv, 137r. La Marquise sortit à cinq heures. Voir Mauriac. Marsanne, Alexandre d’Adhémar de Monteil de Brunier, comte de, fils d’Honneste Adhémar : i, 84, 85n. Marsanne, Anne Dorothée de Bouzey de Thuillière, comtesse de, épouse du précédent : i, 84, 85n. Marsanne, Denis d’Adhémar de Monteil de Brunier de, fils du suivant : c’est probablement lui qu’A.-C. trouve “bien baux”, i, 84, 85n. Marsanne, Honneste d’Adhémar de Monteil de Brunier, marquis de, maître d’hôtel de Stanislas Leszczynski : avait eu quatre fils, i, 84, 85n. Marsanne, Louis Quirin d’Adhémar de Monteil de Brunier de, fils du précédent : i, 85n. Marsanne. Voir aussi Adhémar. Martel de Belleville, père Joseph Ignace : H. le revoit à Londres où il est en partance pour le Canada, iii, 103; H. avait fait sa connaissance chez Mme de G., iii, 104n. Martin, David (1737-1798) : auteur d’une gravure de David Hume, iii, 129. Martinet, Jacques Frédéric, châtelain du Val-de-Travers : mentionné par Keith dans une lettre à H., iv, 381; conseiller d’État à Neuchâtel, iv, 381n.

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index Maseyck. Voir Maaseik. Mason, le révérend William : auteur de poèmes dramatiques que Palmerston envoie à H., iii, 66, 67n, 70. Matthieu, saint : selon V., H. a quitté comme lui la finance pour la vérité, ii, 131, 132n. Maupeou, René Nicolas Charles Augustin de, premier président du Parlement, puis chancelier : de retour à Paris, il est acclamé par le public en tant que premier président, i, 315, 316n; H. fait des démarches auprès de lui pour obtenir l’homologation d’un accord relatif à la succession de Diest, iii, 137, 138n, 139, 140-141; est sollicité de délivrer des lettres de reconnaissance de paternité pour Christian de Forbach, iii, 356, 357n, 358, 359n; Condorcet évoque la création des “parlements Maupeou”, iii, 421; l’incidence de celle-ci sur H., iii, 421n, et il cite Maupeou, iii, 464; est chancelier depuis 1768, iii, 467n; cible des Œufs rouges, libelle dirigé contre les nouveaux parlements, iii, 467n; ne donne pas suite à une sollicitation de l’archevêque de Paris de saisir les manuscrits d’H., iv, 275. Maupeouiana, ou Correspondance secrette et familiere du chancelier Maupeou avec son cœur Sorhouet, membre inamovible de la cour des pairs de France. Voir Pidansat de Mairobert. Maupertuis, Pierre Louis Moreau de : iv, 290ms; H. pense que chaque idée de son discours de réception à l’Académie française est “fine et bien aperçue”, i, 60, 60n; surnommé la Puce par Mme de G., qui le juge très inférieur à H., i, 70, 71n; recherché par “toutes les grandes dames” et par “toutes les femmes brillantes”, iii, 460n; Morellet le confond avec La Mettrie, iv, 134, 138n; selon La Roche, Frédéric ii lui avait sacrifié V., iv, 266; il fait partie d’un cercle d’amis où, selon H., Buffon est souvent mentionné avec plaisir, iv, 289. Maurepas, Jean Frédéric Phélypeaux, comte de, ministre de la Marine : son secrétaire Salley le suit lors de son exil, ii, 49n; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; exile V. à Cirey pour avoir écrit une épître sur le fanatisme, iv, 290n; disgrâcié en 1749 après avoir encouru l’ire de Mme de Pompadour, iv, 291, 291n. Maurepas, Marie-Jeanne Phélypeaux de La Vrillière, comtesse de : selon Willis Steel, elle aurait présenté B.F. à Mme H., iv, 18r. Mauriac, Claude La Marquise sortit à cinq heures : évoque les activités libertines imputées à H., iv, 293r, 294r; n’est pas porté à en admirer moins H., iv, 295r. Maurice, Pierre, domestique d’H. : surnommé Chevalier, iii, 26, 61; accompagne H. en Angleterre et en Prusse, et les filles d’H. lui constituent une rente, iii, 2728n, 91, 187. Maurin, Nicolas Eustache : auteur d’une lithographie d’H., iii, frontispice.

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index Le Mauvais Riche. Voir Arnaud. Mauvillon, Éléazar de Réflexions d’un militaire sur l’utilité de la religion : iv, 388, 389n. Maux, François Alixand de, avocat au Parlement, mari de la suivante : iii, 313n; v, 27n. Maux, Jeanne Catherine Quinault, dame de : maîtresse de Damilaville, puis de Diderot, iii, 311, 313n; fille naturelle d’Abraham Alexis Quinault-Dufresne et de Catherine Jeanne Dupré ou peut-être de Marie-Jeanne Quinault et du duc de Nevers, et nièce de Jeanne Françoise Quinault, v, 26-27n. Maximes. Voir La Rochefoucauld. Mayenne, hôtel de : Mme de G. le qualifie de “temple de la calomnie”, i, 126n; v, 20n, 43n. Mayneaud de La Tour, Paul Étienne Charles, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Maynon d’Invault, Étienne, contrôleur général des finances: charge Morellet de rédiger un opuscule où sera dénoncé le privilège de la Compagnie des Indes, iii, 320n. Mazières Du Breuil, Charles de, receveur général des fermes : entend être la caution d’un protégé de Mme de G., i, 269, 270n. Mazirot. Voir Barbarat. McArdell, James (vers 1729-1765) : auteur d’une gravure du duc de Nivernois, iii, 308. Mécène (Gaius Cilnius Mæcenas) : H. applique son nom à Chouvalov, iii, 18; mentionné dans un passage ajouté, dans certains imprimés, au texte de la lettre 474, iii, 18t. Mecom, Jane Franklin, dame, sœur de B.F. : B.F. l’entretient de deux maisons qu’il fait construire à Philadelphie, iv, 128n. Meister, Jakob Heinrich, secrétaire de Grimm : annonce dans la Corr. litt. de novembre 1773 qu’il n’y a encore qu’un très petit nombre d’exemplaires de L’H. à Paris, iii, 457-458n. Mélanges de littérature allemande. Voir Cabanis. Mélian, Adélaïde : Geneviève Randon de Malboissière lui mentionne que le professeur d’anglais Flint va séjourner chez H., iii, 46r. Mélitos : l’un des accusateurs de Socrate, iii, 442; pour V., il personnifie le fanatisme, iii, 443n. Melpomène, muse de la tragédie : évoquée par Sabatier de Castres au sujet d’Antoine Marin Lemierre, iii, 261, 263n. Mémoire des députés de la ville de Tulles. Voir Morellet. Mémoire pour Abraham Chaumeix : ii, 226r; v, 28r; Morellet décline la paternité de cet ouvrage, v, 57n; Lévesque de Burigny s’y réfère indirectement, v, 57n.

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index Mémoire sur une nouvelle mappemonde. Voir Boullanger. Mémoires. Voir Mme Roland. Mémoires, ou Souvenirs et anecdotes. Voir Ségur. Mémoires pour servir à l’histoire de la littérature. Voir Palissot. Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de MM. de Fontenelle et de La Motte. Voir Trublet. Mémoires pour servir à l’histoire des plantes. Voir Dodart. Mémoires secrets. Voir Augeard. Mémoires secrets de la république des lettres. Voir d’Argens. Mémoires sur la Librairie. Voir Malesherbes. Memphis : le passage de L’E. où les préjugés et les crocodiles sacrés de Memphis sont mis en parallèle est dénoncé dans l’arrêt du Parlement, ii, 359. Menisl, Pierre, menuisier à Voré : iii, 59, 60n. Menoux, père Joseph de : A.-C. se déclare prête à lui demander son aide, i, 79r; il aide Stanislas Leszczynski à écrire des ouvrages anti-philosophiques, i, 80n, et V. le soupçonne d’être le véritable auteur de L’Incrédulité combattue, ii, 298, 300n, et le qualifie de “sécrétaire ex-jésuite” de ce roi, iii, 206, 208n; V. le raille, ii, 293. Menzel, Karl August David : auteur d’un dessin au crayon de George Keith, iii, 244. Mercier-Dupaty, Charles Marguerite Jean Baptiste : s’inspire de l’œuvre de Beccaria, iii, 253n; rédige en 1770 les remontrances émises par le parlement de Bordeaux au sujet du duc d’Aiguillon et H. l’en félicite, iii, 345, 347; persécutions que ce texte lui attire, iii, 347n; membre de la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; Ill., iii, 346. Mercure. Voir La Bruère. Mercure de France : V. y fait paraître en 1744 ses Conseils à un journaliste, i, 28n; Marivaux y fait l’éloge du B., i, 65r; emploi qui y est fait du terme “Cacouacs”, ii, 147n. Mercy-Argenteau, Florimond Claude Charles, comte de, ambassadeur d’Autriche en France : entretient l’impératrice de la comtesse de Polignac et de la comtesse d’Andlau, “intrigante reconnue”, ainsi que de la situation de celle-ci à la cour, iv, 9, 10n; prépare la fuite du roi, iv, 201n. Mérian, Jean Bernard : traducteur des Œuvres de Hume, ii, 242n; soupe en compagnie d’H. et d’autres chez les princes de Brunswick, iii, 189r. Merkus. Voir Arkstée et Merkus. Merlin (de Thionville), Antoine Christophe, président de la Convention : iv, 218n. Merlin, Joseph, libraire à Paris : le censeur Marin lui conseille d’intercepter un ballot de l’ouvrage Le Philosophe ignorant avant qu’il n’atteigne Paris, iii, 265n.

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index Mésenge, François Louis de, mari de la suivante : ii, 13n. Mésenge, Marie-Marguerite de Barville, dame de : écrit une lettre à H. à laquelle il veut que Guérin réponde, ii, 12, 13n. Meslier, Jean, curé d’Étrepigny Testament : V. rapproche cette œuvre et De l’H. pour leur caractère posthume, iii, 439, 441n. Voir aussi Voltaire, Extrait des sentiments de Jean Meslier. Messaline. Voir Élisabeth de La Garde. la messe rouge : célébrée par les parlements à leur rentrée et invoquée par Condorcet pour soutenir qu’H. n’a pu être affecté par les parlements Maupeou, iii, 421, 422n. le Métromane. Voir Turgot. Mettra, Louis François : de Catt le charge d’un paquet contenant une lettre destinée à H., iv, 396; agent diplomatique et auteur de la Correspondance littéraire secrète, iv, 397n. Meudon : i, 290; château où Mme de Brancas présidait des soirées auxquelles Montesquieu, entre autres, était convié, i, 239n; H. aimerait s’y rendre en 1751, i, 275. Meusnier, Jean-Baptiste, inspecteur de police : reçoit un rapport relatif aux activités libertines attribuées à H., iv, 294r. Meusnier de Querlon, Anne Gabriel : selon H., on a forcé Querlon à publier sa deuxième rétractation dans les Affiches de province, qu’il avait fondées en 1752, ii, 139, 139n. Meynier, Antoine, procureur en la Cour souveraine de Lorraine : est peut-être “l’homme de Nancy” mentionné par Grimm et qui avait la confiance de la comtesse de Forbach, iii, 339, 340n, 356. M. F. à Madame La Fr--é. Voir Franklin. M. F--n à Madame H--s. Voir Franklin. Michelin, Michel Louis, libraire de Provins : publie l’Oracle des anciens fidèles, attribué à V., ii, 300n, et une édition clandestine de L’E., iii, 189n. Michell, Abraham Ludwig, conseiller privé de légation à Berlin : H. suggère à de Catt son envoi à Paris comme intermédiaire entre Frédéric ii et Praslin, iii, 228, 229n. Midas. Voir Jean Omer Joly de Fleury. Mignonnette. Voir Mme de Rutant. Mignot. Voir Fontaine; Montigny. Les Mille et Une Nuits : H. aimerait avoir le tapis volant de l’un de ces contes pour se transporter auprès de Mme H., ii, 136, 137n; Mme H. cite le conte où un vizir risque d’être pendu pour une vétille, ii, 284, 285-286n. Milton, John : ii, 305; selon H., il est le produit de l’esprit de métaphysique, i, 7; V. compare avantageusement H. à Milton, i, 31; iv, 288; V. se dit fâché qu’H.

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index n’ait pas lu ce qu’il a dit de Milton dans son Essay on Epick Poetry, i, 31: iv, 288; selon H., il a autant d’imagination qu’Homère, iii, 152. Le Paradis perdu : cité par V., i, 10, 12n. Minerve : mentionnée par H. comme étant l’une des sources d’une “fraude pieuse” utilisée par les Anciens, ii, 332. Minette. Voir Mme Helvétius. Mingard, Jean Isaac Samuel, aventurier suisse : H. écrit à Mme H. que Mingard, d’Holbach et lui-même boivent tous les jours à sa santé, iii, 24, 25-26n; commet un vol en 1761, iv, 297n; fréquente H. et lui parle en bien de Beylon, iv, 363, 364n; décrit par Casanova, iv, 364n. Mirabeau, Honoré Gabriel Riqueti, comte de : lié avec Cabanis, iv, 37n; n’ajoute pas foi à une note d’H. sur la fuite du Jeune Prétendant et fournit sa propre relation erronée de celle-ci, iv, 113-115, 115n, 115-116r; sa carrière et son voyage en Angleterre en 1784, iv, 115n; exprime le refus violent du Tiers de se retirer de la séance royale du 23 juin 1789, iv, 180n; Pierre François FayeLachaize est son médecin, iv, 197n; sa mort en 1791, iv, 201n; Robespierre fait briser son buste, iv, 212r; qualifie d’“absurdes” les prétentions de Gênes sur la Corse, v, 62n. De la Monarchie prussienne sous Frédéric le Grand : condamne le rôle joué par H. dans la création de la Régie prussienne, iii, 219n. Mirabeau, Victor Riqueti, marquis de : ii, 127n; dépeint à H. le “déchaînement universel” contre lui en raison de L’E., ii, 82; sa carrière, son ouvrage L’Ami des hommes et ses autres publications, ii, 82n; destinataire d’une lettre apocryphe d’H. fabriquée par La Roche, v, 93. Mirepoix, Anne Marguerite Gabrielle de Beauvau-Craon, princesse de Lixin, puis duchesse de : est visitandine en 1745, i, 92, 93n; son premier mariage en 1721, i, 145n; selon Mme de G., elle trouve odieux le père et la sœur aînée d’A.-C., i, 241; est la favorite de la marquise de Pompadour, i, 242n; nommée dame du palais, ii, 58, 59n; obtient de Walpole une copie de la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau qu’il avait fabriquée, iii, 251r; est en froid avec Mme de G. en 1747, v, 21n. Mirepoix, Pierre Louis de Levis, duc de, mari de la précédente : ii, 59n. Miromesnil, Armand Thomas Hue de, attaché au Grand Conseil de Rouen : Vieilh bénéficie de sa protection à la suite de sa dénonciation d’abus commis dans la perception des impôts, iii, 219n. Mirovitch, Vassily, hobereau ukrainien : mène des officiers dans une tentative pour libérer le tsar Ivan vi, iii, 323-324n. Mirza et Fatmé, conte indien, traduit de l’arabe. Voir Saurin. Le Misanthrope. Voir Molière.

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index Miséricorde de Jésus, religieuses hospitalières de la : le conflit relatif à l’élection de leur supérieure, iii, 13, 15n. The Mitre (Londres) : un dîner du Royal Society Club y a lieu, auquel H. se rend, iii, 104n. Mnémosyne, déesse de la mémoire, mère des Muses : invoquée par H. pour soutenir la primauté de la mémoire, iii, 371, 374n, 456. Mniszech, Catherine Zamoyska, comtesse, grande chambellane de Lithuanie : v, 65r. Mniszech, Michel Georges, comte, fils de la précédente : informe sa mère qu’il a rencontré Jaucourt et Raynal chez H., v, 65r. Modène, Charlotte Aglaé d’Orléans, duchesse de : la perspective d’être attachée à son service répugne à A.-C., i, 77-78, 79n, 98-99, 104, 169, 198, 217. Modène, François Marie d’Este, duc de : i, 79n. Modi, Mme : mentionnée dans une lettre d’H. à La Roche, iii, 294. Moïse : Boullanger le compte parmi les législateurs disparus dont on ignore où a eu lieu leur sépulture, i, 351. Molé, Bonne Félicité Bernard, dame, épouse du suivant : ii, 202, 202n. Molé, Mathieu François, premier président du Parlement : l’avocat général d’Ormesson et lui se concertent sur le projet de condamnation de L’E. par le Parlement, ii, 78, 79n; annonce au chancelier le 23 janvier 1759 la condamnation de L’E. et de l’Encylopédie par le Parlement ainsi que la rétractation d’H., ii, 199; demande à Choiseul de faire envoyer Tercier à l’avocat général, ii, 202, 202n; s’était marié en 1743, ii, 202n; demande à l’avocat général de consulter au plus vite Saint-Florentin au sujet de l’Encyclopédie, ii, 204, 205n; précise que la séance qu’il a présidée a duré au-delà de midi, ii, 212n, 378; lui et les gens du roi vont s’excuser auprès du chancelier pour avoir dénoncé l’Encyclopédie sans s’être préalablement entendus avec lui, ii, 213n; rend compte au chancelier des suites des condamnations, ii, 216n; écrit à Choiseul en faveur de Tercier, ii, 228; Gervaise voudrait prendre ses ordres avant de faire approuver “par la cour et par les magistrats” la censure de L’E. due à la Faculté de théologie, ii, 243. Molière, Jean-Baptiste Poquelin, dit : ii, 305; A.-C. écrit avoir “lue Moliere”, i, 204. L’Avare : Mme de G. s’y réfère, i, 246, 246-247n; L’École des femmes : H. en parodie un passage, i, 293, 293n; Le Misanthrope : V. en cite inexactement quelques vers, i, 17, 19n; Piron qualifie Rousseau d’ennemi des hommes qui voudrait se mettre à la place d’Alceste, ii, 97; Tartuffe : H. préfère “le Tartufe de Molierre” à celui de Meaux (Bossuet), iii, 19. Moloch : H. est blâmé dans l’arrêt du Parlement pour avoir qualifié les ministres de la religion de “prêtres de Moloch”, ii, 359, 373t.

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index Monceaux (Orne) : un abus commis par le meunier de ce village, iii, 6, 7n. Moncrif, François Auguste Paradis de, écrivain : membre de la Société du Boutdu-Banc, i, 63n; dans sa “Requête présentée à Madame Helvétius par ses chats”, Morellet qualifie Moncrif d’“historiogriffe”, iv, 134; l’abbé Le Blanc entretient H. de l’activité littéraire de Moncrif, iv, 290; selon d’Argenson, il est furieux qu’on lui ait préféré H. pour le poste de maître d’hôtel de la reine, iv, 292r. Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire : iv, 134, 138n. Mondion. Voir Montmirel. Mongault, abbé Nicolas Hubert de : A.-C. reçoit sa traduction des Lettres à Atticus de Cicéron, i, 185, 187n, 202, 203n, et la renvoie parce qu’elle n’est pas au fait de l’histoire romaine, i, 204. Monnet, Charles : auteur d’un dessin intitulé “La Mort de Marie-Antoinette”, iv, 215. le Monstre. Voir Mme Du Châtelet. Montagu, Edward, mari de la suivante : ii, 184-185; membre du Parlement de Grande-Bretagne, ii, 185n. Montagu, Élisabeth Robinson, dame, femme d’esprit : fait à son mari une relation critique de L’E. tout en louant la personnalité d’H., ii, 184, 185n; William Pulteney fait partie de sa coterie, ii, 260n. Montaigne, Michel Eyquem de : De l’E. évoque parfois pour de Brosses des idées déjà exprimées par Montaigne, ii, 123, 123n; H. croit qu’on ne saurait invoquer le climat pour expliquer pourquoi Montaigne est aussi philosophe qu’Hume, iii, 152; Saint-Lambert félicite H. d’être “le Monta[i]gne de ce siecle”, iv, 318. Montamy, Didier François d’Arclais de (1702-1765), maître d’hôtel du duc d’Orléans : Diderot le mentionne dans des lettres à Sophie Volland, iii, 314n. Montbard, château de : H. y séjourne chez Buffon avec l’abbé Le Blanc en 1739, i, 38, 39, 40n, 40, 42; H. y dîne chez Buffon en 1758 et informe Mme H. que Mme Buffon aimerait recevoir sa visite, ii, 138; l’abbé Le Blanc s’y trouve en fin 1739, iv, 289, 290n. Montbazin, secrétaire d’H. : ii, 25, 25n, 141. Montesquieu, Charles de Secondat, baron de La Brède et de : i, 305n; H. lui annonce qu’il va faire placer l’une de ses protégées par l’intermédiaire de “l’entrepozeur du tabac”, i, 238, 245, 246n, et Montesquieu lui indique que “l’affaire s’est faite,” i, 247; dit à H. sentir qu’il est “au-dessus des autres” et l’entretient de Catilina, i, 247-248; sa mort attriste Rousseau, i, 316, 317n; Mme Dupré de Saint-Maur est très liée avec lui, ii, 6n; Passionei est en relations suivies avec lui, ii, 116n; De l’E. évoque pour de Brosses des idées déjà exprimées par Montesquieu, ii, 123; H. se plaint qu’on l’ait “traité à la Bayle et à la Montesquieu”, ii, 127; selon V., il y a dans ses œuvres “cent choses beaucoup plus fortes” que dans De l’E., ii, 132; Thieriot annonce à V. que les ouvrages de

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index Montesquieu, d’H. et d’autres auteurs vont être attaqués dans La Religion vengée, ii, 145; H. essaie de l’imiter, selon Walpole, ii, 167; il mentionne la présence de John Stewart à Bordeaux en 1759, ii, 250n; V. regrette qu’H. n’ait pas suivi son exemple en publiant De l’E. ailleurs qu’en France, ii, 286; mentionné par H. dans sa “Lettre à Jacob Perroquet”, ii, 429; sur son lit de mort, demande un confesseur, iii, 393, 394n; Le Roy reproche à V. d’avoir décrié Montesquieu, iii, 405, 406, 409n; Condorcet estime que Saint-Lambert a exagéré en mettant H. “sur la même ligne que Locke, que Montesquieu”, iii, 422r; Trécourt veut obtenir rapidement ses lettres à H. afin de les inclure dans les Œuvres de ce dernier à paraître en 1781, iv, 79n; La Roche rappelle l’éloge qu’il a fait du gouvernement anglais, iv, 267; Mareschal compte H. et lui “parmi les merveilles du règne” de Louis xv, iv, 370; selon Mercier de La Rivière, il a donné “l’histoire des lois [déjà] faites”, iv, 390; est censé être le destinataire d’une lettre d’H. fabriquée par La Roche, v, 84-86; Saladin d’Onex lui envoie deux lettres en les signant “Helvetius”, v, 90-91, 91-92. De l’Esprit des lois : H. attend impatiemment sa publication prévue pour octobre 1748, i, 238; selon H., Duclos, Forcalquier, Mme de Rochefort, Saurin et lui-même éprouvent de l’admiration pour ce livre, i, 245; P.M. Hennin rappelle à Le Roy qu’on a vu proscrire cet ouvrage, ii, 126r; cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 399; selon Hume, H. et Saurin lui auraient conseillé de ne pas le publier, iii, 285; l’auteur y a condamné la Compagnie des Indes, iii, 319n; Marcet de Maizières est prêt à recommander à la fois sa lecture et celle de L’E., iv, 318; Lettres persanes : citées par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 398, 399; Beccaria dit y devoir sa “conversion à la philosophie”, iii, 252. Montesquieu, Joseph de Secondat de, frère du précédent : doyen de l’église collégiale de Saint-Seurin, i, 248n. Montesquiou, Anne Pierre, marquis de : trace un chemin qui provoque une protestation de Mme H. auprès de Perronet, iii, 355; militaire de carrière et député aux États généraux, iii, 356n. Montézume. Voir Helvétius. Montfort-l’Amaury (Seine-et-Oise) : iv, 94; Roucher y exerce une charge de receveur des gabelles, iv, 94n. Montholon, Mathieu, comte de : mort en 1789, iv, 254n. Montholon. Voir aussi Sémonville. Monthly Review : publie un extrait de la traduction anglaise de L’E. avec commentaire favorable, ii, 276, 277n, 279, 284. Monticourt, Antoine Jacques Du Plat de : i, 259n. Monticourt, Geneviève Jeanne Carvoisin d’Armancourt, dame Du Plat de : i, 259n.

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index Monticourt, Geneviève Perinne Carvoisin d’Armancourt de Launois, dame Du Plat de : i, 259n. Monticourt, Jean-François Du Plat de : i, 259n, 301. Monticourt, Pierre Jacques Du Plat de, lieutenant de la prévôté de l’hôtel du roi : ami de Collé, selon qui il est de ceux qui persuadent Saurin de retirer son Aménophis, i, 258, 259n; est à Versailles avec H. en février 1753, i, 301. Étrennes badines : Monticourt et Afforti en sont les coauteurs, i, 259n; Les Paladins : coauteur avec Rameau, i, 259n. Montigny, Étienne Mignot de, géomètre : V. invite H. à boire à sa santé avec Montigny, i, 25; membre de l’Académie des sciences, i, 25-26n; H. informe l’abbé Le Blanc qu’il a le plaisir de parler de Buffon avec lui, i, 43; iv, 289; selon V., il ne s’est pas laissé tromper par König au sujet de la discorde de celui-ci avec Mme Du Châtelet, i, 47; est élu adjoint mécanicien de l’Académie des sciences, i, 47n. Montigny, Jean Charles Philibert Trudaine de, directeur des Ponts et Chaussées : va dîner chez Mme H. en 1753, i, 305, 305n; H. est en visite chez lui, ii, 5, et lui fait lire les premiers cahiers de L’E., ii, 6n; Hume loue sa traduction de son Histoire naturelle de la religion, ii, 241, 242, 242n; rencontre Stewart chez H. et décrit élogieusement à Hume sa personnalité, ii, 250n; Elibank est l’une de ses relations, iii, 70-71n; H., Duclos et lui proposent à Mme Belot de partager les frais d’impression de sa traduction de l’Histoire d’Angleterre de Hume, iii, 7374r; H. se préoccupe de le faire agir relativement à la forge qu’il veut faire construire à Voré, iii, 101, et va le voir à ce sujet, iii, 139, 140n, puis dîne chez lui, iii, 141; fait transmettre ses compliments à Hume, iii, 284r, et à Shelburne, iii, 386; Mme H. se plaint auprès de lui des travaux entrepris à Lumigny sur les terres de ses fermiers, iii, 357, 358n; selon un rapport de police, il aurait été l’un des clients d’une fouetteuse, iv, 293. Montigny-Lencoup, château et terres de : H. y séjourne, ii, 5, 6n, 7n, et les admire, ii, 8. Montlissant. Voir Moulicent. Montmartel. Voir Pâris de Montmartel. Montmirel, Charles Pierre de Mondion de, poète : i, 45, 45n; H. lui vante la métaphysique et la poésie, i, 7; gagne, soit le prix de prose de l’Académie française, i, 7n, soit son prix d’éloquence, i, 58, 59n; selon V., il est “cet ami qui [...] doit tout” à H., i, 7n, 37, 38n; V. le trouve aimable, et espère qu’H. fera un jour “quelque chose pour lui”, i, 41, 42n. Montmollin, Frédéric Guillaume de, pasteur suisse : selon lui, l’un des trois objectifs de Rousseau dans Émile avait été de s’élever indirectement contre “l’ouvrage infernal” De l’E., iii, 77n, 232, 232-233n, 233n; V. l’accuse d’avoir ameuté ses paroissiens contre Rousseau, iii, 258n.

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index Lettre à M. ***, relative à M. J.-J. Rousseau : il s’y justifie d’avoir admis Rousseau à la communion, iii, 233n. Montpensier, Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de, dite la Grande Mademoiselle : V. rappelle qu’elle protégeait l’abbé Cotin, iii, 12, 12n. Montpéroux, Étienne Jean de Guimard Des Rocheretz, baron de, résident de France à Genève : V. se dit son aumônier (prêteur), iii, 79, 80n. Montrevel, Charles François Ferdinand La Baume de, marquis de Saint-Martin : v, 46n. Montrevel, Élisabeth-Charlotte de Beauvau-Craon, dame La Baume de, marquise de Saint-Martin : v, 46n. Montrevel, Marie Florence Du Châtelet, comtesse de, veuve du suivant : H. prie Mme de G. de s’enquérir de son adresse, i, 276, 278n. Montrevel, Nicolas Auguste de La Baume, comte de : i, 278n. Montrond, Anne Françoise Aimée de Coigny, duchesse de Fleury, puis comtesse de : la “jeune captive” d’André Chénier, iv, 236n. Montrond, Philibert François Casimir, comte de : le comte de Mun le donne pour ami de Talleyrand, iv, 233; il sauve à prix d’or pendant la Terreur la vie de la précédente, qu’il épouse, iv, 236n. More, Thomas : V. reconnaît ne pas avoir lu son Utopie, i, 36. Moreau, Jacob Nicolas, historiographe de France : signale à l’abbé Dinouart que l’avocat général lui envoie le Mandement de Christophe de Beaumont, ii, 160, 161n. Lettre du chevalier de X. à M. *** : écrit anti-janséniste, 161n; Nouveau Mémoire pour servir à l’histoire des Cacouacs : pamphlet anti-philosophique, ii, 147n, 161n. Moreau, Nicolas François, imprimeur parisien : Marie Leszczynska est scandalisée qu’il ait imprimé De l’E. en sa qualité d’“imprimeur de la Reine et de monseigneur le Dauphin”, ii, 57n; imprime une édition des Œuvres de Montesquieu en 1758, ii, 147n; Tercier se plaint qu’il ne lui ait pas envoyé les épreuves à parapher pendant l’impression de L’E., ii, 227, 231n. Moreau de Beaumont, Jean Louis, intendant des finances : H. relate que sa conduite paraît à Trudaine fort obscure, iii, 139, 140n. Moreau de la Sarthe, Jacques Louis, docteur : évoque l’abattement de Mme H. pendant la Terreur, iv, 212r. Moreau de Séchelles, Jean : intendant de Flandre, i, 37, 38n; contrôleur général des finances, v, 76n. Moreau de Séchelles. Voir aussi Hérault. Morellet, abbé André 1754-1766 : décrit “l’amitié tendre” entre A.-C. et Turgot, qui jouait en soutane

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index au volant avec elle, i, 311n, mais on ne trouve chez lui aucune affirmation que Turgot aurait fait une demande en mariage à A.-C., v, 24n; H. recourt à lui pour faire parvenir un exemplaire de L’E. à Beccaria, ii, 232n; v, 54n; emprisonné brièvement à la Bastille, ii, 283, 285n; première mention de lui dans une lettre d’H., indiquant qu’ils se connaissaient déjà en 1762, iii, 61, 62n; est présenté par Turgot à Mme H. et restera très attaché à celle-ci, iii, 62-63n; H. lui fait transmettre ses compliments, iii, 100, 103, 139, 141, 143; écrit à H., alors à Londres, iii, 101; est présent à des réceptions chez H., iii, 247r, 248r; ses compliments sont transmis à Hume par d’Holbach, iii, 258-259r; V. l’appelle “l’abbé Mordles”, iii, 264; il fait la connaissance de Garrick chez Mme H. et chez d’Holbach, iii, 272n; Boullanger le voit parfois en 1759 et affirme à H. que Morellet est devenu suspect aux “libraires encyclopedistes”, iv, 338; s’abstient de prendre position contre l’arrêt de suppression de l’Encyclopédie et s’attire un jugement sévère de Diderot, iv, 339n; a proposé à Boullanger, comme remède à ses crachements de sang, de se mettre aux herbes et aux salades crues, iv, 340. 1767-1771 : selon Diderot, Mme H. “le fait troter comme un Basque”, iii, 288; est l’un des invités à une réception du roi de Danemark, iii, 303r; assiste chez H. à la lecture de vers de Devaux, iii, 305, 305-306n; publie quatre mémoires où il dénonce le privilège de la Compagnie des Indes, iii, 320n; envoie les compliments d’H. à Garrick et assiste à un concert chez H., iii, 321r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; Gustave de Suède fait sa connaissance à Paris en 1770, iii, 329r; fait un “petit sejour” à Voré en 1771, iii, 366n; attend H. à Paris, iii, 374r; pleure la mort d’H., iii, 376377, et commente sa maladie et les souvenirs qu’il laisse, iii, 386; mention barrée par Le Mercier de La Rivière, selon laquelle il charge H. d’envoyer “mille choses” à Morellet, iv, 392t; Hennin de Beaupré le trouve chez Le Roy, et c’est probablement à Morellet qu’il applique le surnom “le Prophète”, v, 65r. 1772-1776 : possède un exemplaire des Discourses concerning government, d’Algernon Sidney, contenant des notes manuscrites d’H., iii, 387r; envoie à lord Shelburne une gravure d’H., puis lui offre de lui procurer un buste en porcelaine du philosophe, iii, 389n; est inquiet de ce que Mme H. lui paraît “bien agitée dans toutes ses lettres”, iii, 403; prolonge son voyage en Angleterre, iii, 405r; Galiani se demande si l’auteur de l’Essai sur Helvétius n’est pas Morellet, et celui-ci envoie à Barré, à Shelburne et à Wilkes un exemplaire du B., iii, 416-417r; annonce à Shelburne que De l’H. est disponible à Londres, iii, 454r; Garrick aimerait que Suard ou Morellet soit l’interprète de ses sentiments auprès de Mme H., iv, 6; doit remettre son projet de rendre visite à Turgot avec Mme H., iv, 8; se fait l’écho de la mauvaise santé de Mme de

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index Mun, iv, 8, 8n; entretient Shelburne des envois que celui-ci fait à Mme H. de rosiers mousseux, iv, 8, 9n, 96, 97, 98n, 99, et de groseilliers à maquereau, iv, 91, 92n, 96; projet de l’actuel comte de Shelburne de vendre les lettres de Morellet en sa possession, iv, 9n; il couche deux nuits par semaine dans sa “petite maison” chez Mme H., iv, 9n; sollicite pour son frère une place à la direction des droits réunis, iv, 11, 12n. 1777-1780 : dit voir quelquefois B.F. et transmet à Mme de Mun les compliments de Shelburne, iv, 13; mentionne les dîners avec B.F. qui ont lieu chez ce dernier ou chez Mme H., iv, 13n; met en garde Shelburne contre son penchant pour Mme de Mun, iv, 13, 15n, 44, 98; fait parvenir un paquet à Shelburne, iv, 17, et lui offre ses condoléances pour la mort de son fils cadet, iv, 19n; passe à Auteuil deux ou trois jours par semaine, iv, 19n; demande à B.F., de la part de Mme H., de bien vouloir recevoir à dîner les demoiselles Alexander, iv, 42; avait fait la connaissance de B.F. chez Shelburne en 1772, iv, 43n; voit souvent B.F. à Auteuil en 1779, confirme le dépérissement de Mme de Mun et se répand en louanges sur les filles de William Alexander, iv, 44-45; date et thème de sa “Chanson faite pour un dîner donné à Benjamin Franklin”, iv, 45r; mentionne que Mme H. et Mme de Boufflers “se voient assez souvent”, iv, 45-46; se rend à une “partie” chez B.F., iv, 48; son opinion critique de la conversation de Chamfort, iv, 56n; sa passion pour le café à la crème, iv, 60, 63n, 139, 154; atteste que Mme H. et sa fille, Mme de Mun, ne vivaient pas ensemble en 1779 et 1780, iv, 64n; mentionne que Mme H. a reçu la lettre de B.F. appelée “la première bagatelle de Passy”, et qu’elle a été écrite la veille après un échange de “folies” entre B.F. et elle, iv, 65r; fait part à Shelburne de l’émoi que le duel de celui-ci avec Fullarton a causé à Mme H., iv, 70, 71n; annonce au même l’aménagement du jardin anglais de Mme H., iv, 72, 73n, le remercie de l’envoi qu’il lui a fait d’un “paquet de pamphlets”, iv, 76, et lui dit avoir présenté “deux Anglais fort instruits” à Mme H., iv, 77. 1781-1784 : s’installe vers 1783 dans le corps-de-logis de la maison de Mme H., iv, 46n; part pour Spa avec Shelburne en 1783, iv, 48n; confie à B.F. qu’il aimerait être toujours entre lui et Mme H., iv, 80; annonce à B.F. que sa proche famille va lui rendre visite, iv, 84, 86; joue du violoncelle et chante chez Mme H., iv, 87; invite Mme H., B.F. et Temple à dîner, iv, 89, 90; mentionne à Shelburne le regret de Mme H. que sa situation de ministre l’empêche de venir voir son jardin et l’informe que “la liberté de l’Amerique” est souvent le sujet de conversations chez elle, iv, 91, 92n; souhaite en 1782 que le fils de Shelburne, le vicomte de Fitzmaurice, puisse venir admirer le jardin anglais de Mme H., iv, 96; entretient Shelburne des occupations et du caractère de Mme H., de la présence assidue de B.F. chez elle, et de la politique de la Grande-Bretagne

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index envers les États-Unis, iv, 97-98; annonce à Shelburne qu’il compte l’accompagner à Aix ou à Spa, iv, 99, 100n, que Mme H. ne peut aller le voir en Angleterre parce qu’elle “tient au sol de son jardin”, iv, 99, et que B.F. ne quitte plus Passy parce que la voiture l’incommode, iv, 102n; passe en 1784 deux mois sans voir Mme H., iv, 104-105; transmet à Shelburne les compliments de ses “amis de Paris”, iv, 105r, et lui signale que Mme H. “demande à avoir lord Fitzmaurice”, iv, 105, lequel arrive à Paris et loge chez Morellet qui lui fait faire de nombreuses visites, iv, 105-106r. 1785-1786 : iv, 142; il est passé dans des “transes mortelles” en raison d’une maladie grave de Mme H., iv, 119; informe Shelburne du prochain départ de B.F. pour l’Amérique, iv, 120-121; reçoit les amitiés de B.F., iv, 123; Volney le décrit prenant le chocolat en grondant Mme H., iv, 126; B.F., arrivé à Londres, demande à Mme H. d’inviter La Roche et Morellet à “prier pour nous, cela etant leur metier”, iv, 127, 128n; il signale à Shelburne l’arrivée de B.F. en bonne santé à Philadelphie, iv, 129r, et en félicite B.F., iv, 139; B.F. l’imagine dînant chez Mme H. avec ses autres commensaux, iv, 129; sa requête à Mme H. au nom des chats de celle-ci, iv, 131-136; reçu à l’Académie française en 1785, iv, 134, 138n; entretient B.F. des chiens et des chats de Mme H. et de la requête qu’il a composée à leur sujet, iv, 139-140; assure Shelburne des excellents sentiments de ses connaissances à Paris à son égard, iv, 144. 1787-1789 : iv, 166n; B.F. lui répond sur son projet de déporter les chats de Mme H., et justifie son retour en Amérique, iv, 151-153; entretient B.F. des événements politiques de 1787 en France et des perspectives de convocation des États généraux, iv, 159-161; les membres de sa famille, iv, 165n; redit à Shelburne que Mme H. aime beaucoup lord Wycombe, bien que le trouvant “un peu extraordinaire”, iv, 167, 167-168r, et Shelburne l’entretient de la bonne influence que Mme H. pourrait exercer sur Wycombe, iv, 167-168r; annonce qu’il a été malade, iv, 168, et que ses travaux l’ont épuisé, iv, 169n; il envoie à Shelburne en 1788 les conseils du médecin de Mme H. destinés à lord Wycombe, iv, 168-169; mentionne la “douce vie” qu’il mène à Auteuil et les trois nuits qu’il y passe chaque semaine, iv, 172; Shelburne l’invite à solliciter Mme H. pour qu’elle intervienne en faveur de Wycombe, iv, 173; Shelburne lui écrit que les seules raisons qu’il pourrait avoir de quitter l’Angleterre serait de lui rendre visite dans sa nouvelle maison et d’aller “habiter sous [le] gouvernement” de Mme H., iv, 173r; B.F. lui dit s’inquiéter de l’acheminement de ses lettres vers la France, iv, 174-176; relate à Shelburne l’ardeur politique de Mme H. en faveur du Tiers, iv, 176-177, 179n. 1790-1819 : correspond avec le banquier Perregaux en 1796, iii, 328n; sa rupture avec Cabanis et La Roche et le refroidissement de ses relations avec Mme H., iv, 181-182, 182-183n, 191-192, 193-194, 197n, 208r; le prieuré de Thimert

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index qui lui est accordé, les dépenses qu’il y a faites et sa nationalisation, iv, 181182, 183n, 208r; son hostilité aux violences révolutionnaires, iv, 182-183n, et selon A.J. Alexander, au “brigandage” infligé au clergé, iv, 185-186, 187n; sa mort, iv, 183n; les vains efforts de Wycombe en vue d’une réconciliation entre Morellet et ses anciens amis d’Auteuil, iv, 184; il informe Shelburne que Wycombe a consulté Cabanis dès son arrivée à Paris en 1790, iv, 190; Bethia Alexander constate l’impossibilité d’une réconciliation et s’indigne de l’acharnement et des injures dont Morellet est l’objet, iv, 205-206; se désole de n’avoir pu assister à la mort de Mme H. et à son enterrement, iv, 235n; Ill., iv, 7. “Chanson faite pour un dîner donné à Benjamin Franklin chés Made Helvetius à Auteuil en 1779” : iv, 45r; Dictionnaire de commerce : iv, 80n; Essai d’une cométologie nouvelle : iv, 160, 164n, 170, 171, 172n, 175; v, 76n; Les Guichets : iv, 170, 171, 172n, 175; Mémoire des députés de la ville de Tulles : iv, 183n, 194, 197n; Mémoire pour Abraham Chaumeix : ii, 226r; v, 28r; Morellet décline la paternité de cet ouvrage, v, 57n; Mémoire sur la situation actuelle de la Compagnie des Indes et trois autres mémoires relatifs au même sujet : iii, 320n; Moyen de disposer utilement, pour la nation, des biens ecclésiastiques : iv, 186, 187n; Oracle des anciens fidèles : ouvrage à lui attribué par V., ii, 299, 300n; Les Pourquoi : v, 57n; Préface de la comédie des Philosophes : ii, 280, 282n; Réfutation de l’ouvrage qui a pour titre : “Dialogue sur le commerce des bleds” : interdiction de sa diffusion jusqu’en 1774, iii, 367, 368n; Les Si : v, 57n; Les Si et les Mais, lettre à l’abbé de La Porte : ouvrage attribué erronément à Morellet, v, 57n; “Très humble requête présentée à Madame Helvétius par ses chats” : iv, 62n, 104n, 131-136, 137n, 139, 145, 145-146n, 151, 152, 154n. Morellet, Françoise. Voir Lerein de Montigny. Morellet, dit de Florence, Jean François, percepteur des octrois de Lyon, frère de l’abbé Morellet : H. lui prête 1 350 livres, iii, 399r; l’abbé Morellet sollicite pour lui une place à la direction des droits réunis, iv, 11, 12n. Morelly, Étienne Gabriel Code de la nature : cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393, 394, 396, 399. Moriencourt, Inglebert Louis, bourgeois de Saint-Omer : exprime à H. sa surprise qu’il reste en France après les persécutions qu’il a subies, iii, 67; fait de fréquents séjours à Londres, iii, 67-68n. Morin, Joseph, conseiller secrétaire du roi : beau-père de Julliac de Vignolles, ii, 33n. Morris, le révérend Edmund, pasteur anglais : correspondant de lady Hervey, ii, 150, 151n; H. fait sa connaissance en 1764, iii, 135r. Morris, Gouverneur, diplomate américain : selon lui, Wycombe est “enniché”

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index chez Mme Flahaut, iv, 183n; trouve que la société de Mme H. est formée de “démocrates délirants”, iv, 204n. Mortagne (Orne) : i, 355, 355n. La Mort de César. Voir Voltaire. Morton, James Douglas, quatorzième comte de : Daniel O’Conor lui écrit sans obtenir de réponse, iii, 108, 109; président de la Société royale de Londres et membre étranger de l’Académie française, iii, 113n. Les Mouches à Madame He-s. Voir Franklin. Mouchy, Antonin Claude Dominique Just, vicomte de Noailles, duc de : ses hommages à Mme de Staël sont transmis à celle-ci par le comte de Mun, iv, 234; chambellan de Napoléon ier et ambassadeur de France en Russie, iv, 237n. Mouchy, Françoise Mélanie de Talleyrand-Périgord, duchesse de : iv, 237n. Mouhy, Charles de Fieux, chevalier de, romancier : auteur d’un rapport où il relate la rupture intervenue avant 1744 entre V. et H., i, 59-60r, 67n; procure à H. en écrivant à Genève les pages de L’Esprit des lois qui manquent à son exemplaire, i, 245, 246n. Moulicent (Perche) : l’abbé MacDermott en est le curé, iii, 128, 130n. Moultou, Paul Claude, pasteur genevois : Rousseau l’entretient de son différend avec Vernes au sujet de la critique de L’E. figurant dans Émile, iii, 76; est un admirateur de Rousseau, iii, 77n; remarque que Rousseau aurait pu “foudroyer” Vernes en faisant connaître une lettre de lui, iii, 78r. Moussinot, abbé Bonaventure, agent de V. : i, 53n; V. lui écrit pour qu’il ne fasse pas usage d’un mémoire dû à H., i, 19n. Moyen de disposer utilement, pour la nation, des biens ecclésiastiques. Voir Morellet. Mozart, Léopold, père du suivant, vice-maître de la chapelle du prince-évêque de Salzbourg : se consacre à l’épanouissement de son fils, l’emmène avec sa sœur se produire dans les villes d’Europe, et ils font à Paris la connaissance de la famille d’H., iii, 124, 125-126n. Mozart, Johann Chrysostomus Wolfgang (ou Gottlieb, ou Amadeus) : H. demande pour lui la protection du comte de Huntingdon afin que les souverains britanniques puissent l’entendre, iii, 124; sa sœur et lui se produisent devant Louis xv, puis devant George iii, et donnent plusieurs concerts en Angleterre, où Mozart compose ses premières symphonies, iii, 125-126n. Müller, Johann Gotthard von : auteur d’une gravure de Louis xvi, iv, 198. Mun, Adrienne Claire Julie de. Voir Combault d’Auteuil. Mun, Alexandre François, comte de, gendre d’H. : son mariage, iii, 411, 417, 417n, 418-419n; prétend que, lorsque sa femme habitait à Auteuil, elle s’ennuyait du bois de Boulogne et de la société des gens de lettres, iv, 26; le roi lui ayant confié la défense du château de Versailles, la reine fait révoquer cette nomination, iv,

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index 180r; émigre en Suisse en 1790 avec sa maîtresse et le mari de celle-ci, se sépare de biens en 1792, divorce en 1793 et rentre en France en 1800, iv, 218r, 234, 237n; son acte de mariage, iv, 249; les commentaires élogieux de Mme de Meinières à son égard, v, 70-71n. Mun, Élisabeth Charlotte Helvétius, comtesse de, fille aînée d’H. 1752-1771: i, 299n; elle héritera de Lumigny, i, 272n; sa naissance difficile et son baptême, i, 300, 300n; iv, 244, 247; Fontenelle ouvre un bal d’enfants en dansant avec elle, i, 316, 317n, 317r; H. la surnomme Lolotte, i, 334; et passim; ses conversations avec Mme H. réjouissent H., ii, 17; les dots reçues par elle et sa sœur, iii, 86, 86n; H. l’appelle “Lolotte la dédaigneuze”, iii, 179; Dutartre indique à H. en 1765 qu’elle ne se porte pas bien, iii, 199, et en 1767, Chastellux mentionne qu’elle souffre d’une fièvre maligne, iii, 289r; les projets de la marier au comte Christian de Forbach, iii, 330, 332n, 333n, 335, 339, 351-352n, à Jean-Baptiste Tavernier de Boullongne de Magnanville, iii, 334r, au marquis de Saint-Chamans, iii, 380, 380-381n, et au marquis de Sanzay, v, 68-69n. 1772-1799 : les rentes reçues en héritage par elle et sa sœur, iii, 391, 393, 394n; iv, 26n, 109r; son mariage avec le comte de Mun, iii, 411, 417, 417n, 418419n; selon le baron de Frénilly, elle avait prétendu songer à se tuer, iii, 411r; passe l’hiver de 1772-1773 chez sa mère, iii, 429; donne naissance à son fils, iii, 460, 461n; Morellet se fait l’écho du dépérissement de sa santé, iv, 8, 8n, et met en garde Shelburne contre son penchant pour elle, iv, 13, 15n, 44, 98; quitte Auteuil en 1778 pour aller s’installer à Paris, iv, 26, 26n, 44, 98, 166167n; sort perdante d’un procès relatif au partage des biens d’H., intenté par sa sœur, iv, 109r; est l’une des “petites étoiles” de Mme H., surnom qu’elle donne à ses filles, iv, 165, 167n; habite à Paris près du cimetière où sont inhumés le roi et la reine, iv, 214r; demande au président de la Convention, puis à Bourdon de l’Oise leur protection pour faire “cesser sa détention” et la privation de son héritage, iv, 217, 217-218n; sa triste situation physique, matérielle, morale et familiale en 1793-1794, son divorce, puis l’amélioration de sa situation à la suite de mesures prises en sa faveur, iv, 218-219r; son acte de mariage, iv, 249; son acte de décès, iv, 251; les descriptions élogieuses que fait d’elle Mme de Meinières, v, 70n, 71n; son portrait par Drouais, iv, 245. Mun, Henriette Émilie Ferdinande d’Ursel et de Flore, princesse d’Arenberg, comtesse de, épouse du suivant : iii, 461n. Mun, Jean Antoine Claude Adrien, comte de, petit-fils d’H. : iii, 419n; iv, 256; un mariage est envisagé entre lui et Mlle Perregaux, iii, 328n; sa naissance et son mariage, iii, 460, 461n; émigre en Suisse avec son père en 1790, iv, 218r; sa mère lui donne une procuration générale à son retour de Suisse, iv, 219r; entretient Mme de Staël de ses sentiments pour sa grand-mère, de son enterrement, de la

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index notice publiée à son sujet par le Journal de Paris et d’un dîner donné par Talleyrand au premier consul, iv, 232-234; son établissement en Suisse et sa liaison éphémère avec Mme de Staël, iv, 234-235n; selon Guillois, lui et sa femme “respectèrent religieusement les dispositions irrégulières” du testament de Mme H., iv, 254n. Mun, Marie Michèle de Cailhavet, comtesse de, grand-mère du précédent : iii, 418n; iv, 249. Mun, Pierre Alexandre, comte de, mari de la précédente : iii, 418n; iv, 249. Münster, capitale de la Westphalie : prise par les Français en 1759, iv, 337, 339n, 340. Mure of Caldwell, James : George Jardine supervise ses études à Paris, iii, 368n. Mure of Caldwell, William, baron, père de James et de William : iii, 368n; Hume correspond avec lui au sujet d’un “Mr de Grafigny” établi en Angleterre, iii, 287n. Mure of Caldwell, William : George Jardine supervise ses études à Paris, iii, 368n. La Muse limonadière. Voir Bourette. les Muses : évoquées par V. en référence à la maison d’H., i, 58; H. note qu’elles sont les filles de Mnémosyne, iii, 371. Musette, l’une des chattes de Mme H. : iv, 137r. Mussard : Buffon le mentionne comme ayant été invité par Mme Du Rumain en même temps que Gabriel Cramer, i, 230r. Mustafa iii, sultan de l’empire ottoman : intervient dans la crise polonaise en déclarant la guerre à la Russie, iii, 349n; dans une lettre à Voltaire, Catherine ii le déclare “mon ennemi et le votre”, iii, 452; V. l’appelle “ce Moustapha qui a fait demander à Mr de St-Priest si l’Angleterre est une île”, iii, 452n; les territoires turcs perdus sous son règne, iii, 453n; iv, 158n. Nabuchodonosor ii, dit le Grand, roi de Baylone : iv, 341, 341n. Nadal, abbé Augustin Mariamne : tragédie de 1725 dans la préface de laquelle Thieriot est dénigré, i, 16n. Nâdir-Shâh, dit Nâdir Kouli Beg : despote cruel de la Perse, cité par Turgot à l’encontre des idées d’H., iii, 464, 467n. Naigeon, Jacques André : iii, 311-313 Mémoires [...] sur [...] Diderot : analyse les réfutations d’H. dues à Diderot, iii, 314n. Namur : A.-C. assiste à un feu d’artifice célébrant la prise de cette ville, i, 227n. Nancy : i, 77r-288 passim; Nicolas Jean Jacques et Antoine Joseph de Ligniville sont chanoines de son église primatiale, i, 89; iii, 187, et Bidelly en est le

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index musicien, i, 211n; H. compte s’y arrêter en 1765, iii, 187; l’homme d’affaires de la comtesse de Forbach y réside, iii, 339, 340n, 356. Nangis (Seine-et-Marne) : H. s’y trouve en mai 1757, ii, 6ms, 7n, 7ms, 8ms. Nantouillet. Voir Lallemant. Naples : iii, 289, 290; gouverné par Tanucci pendant la minorité de Ferdinand iv, iii, 291n; Galiani y est en fonction en 1771 et en 1772, iii, 380, 414. Napoléon ier. Voir Bonaparte. Necker, Jacques, financier 1766-1787 : iii, 328n; rencontre H. chez Mme Geoffrin en 1766, iii, 247r; critique un mémoire de Morellet où le privilège de la Compagnie des Indes est attaqué, iii, 320n, et s’attire une contre-attaque de Morellet, iii, 320n; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; succède à Turgot en 1777 avec le titre de directeur général des Finances, iv, 12n; crée à titre d’essais quelques assemblées provinciales, iv, 157n; démissionne en 1781, iv, 162n. 1788-1789 : rappelé aux Finances en août 1788, iv, 150n, 164n; les États généraux se réunissent sous son ministère, iv, 150n, 164n; obtient le doublement de la représentation du Tiers État, iv, 150n; est renvoyé en juillet 1789, puis rappelé cinq jours plus tard, iv, 180n. Necker, Suzanne Curchod, dame, épouse du précédent : rencontre H. chez Mme Geoffrin, iii, 247r; rassemble chez elle “dix-sept vénérables philosophes”, qui décident d’ériger une statue à V., iii, 326r; mentionne que Dutens a acheté l’exemplaire de L’E. appartenant à Rousseau, iii, 366n; montre peu d’enthousiasme pour Le B., iii, 423r. Needham, père John Turberville, professeur de rhétorique anglais : affirme avoir vu apparaître de petites anguilles sur du blé fermenté, prétention que ridiculise V., iii, 257, 257-258n. Nehra, Henriette Amélie de : maîtresse de Mirabeau, iv, 115n. Nélédinskaya, Anastasia Nikolaevna, née comtesse Golovina (1754-1803), seconde épouse d’Alexandre Yourievitch Nélédinski-Meletski (1729-1804), chambellan de Catherine II : grande admiratrice de l’œuvre d’H., iii, 451r. Néron (Lucius Domitius Claudius Nero) : dans sa censure de L’E., la Sorbonne mentionne l’hostilité de l’empereur à la croyance en une vie future, ii, 405. Nesle, Hugues de, officier de la louveterie du roi : père de Jeanne Marguerite Quinault, v, 26n. Nesselrode-Ereshofen, Maximilian Julius Wilhelm Franz, comte de, militaire et diplomate : la landgrave de Hesse-Darmstadt lui vante De l’E., iii, 32; exerce des fonctions dans plusieurs cours, iii, 32-33n. Netzanire, personnage du B. : H. appelle de ce nom son épouse, iii, 48, 50n, 58, 59.

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index Neuchâtel : iii, 257, 258n; les conflits entre le Conseil d’État et les pasteurs, iv, 380-381, 381n, 382n. Neues Palais (Potsdam) : siège de l’administration de Frédéric ii, iii, 177, 178n, mais il n’y réside pas, iii, 243, 245n. Neufchâteau, Nicolas Louis François de, membre du Directoire : iv, 224, 224225n. Neuf-Sœurs, loge des : compte H., B.F. et V. parmi ses membres, iv, 23r. Neuve-des-Petits-Champs, rue : adresse des appartements de La Popelinière, qui héberge Thieriot en 1739, i, 16n; H. et Mme H. y habitent de 1751 à 1755, i, 291, 291-292n. Neuville, père Charles Frey de : attaque De l’E. dans ses sermons, ii, 139. Oraison funèbre du cardinal de Fleury : i, 60, 60n. Neuvron, Pierre, baron de : iii, 420n. Neuvron. Voir aussi Barbarat. Nevers, Philippe Jules François Mancini-Mazarini, duc de : père supposé de Jeanne Catherine Quinault, v, 26-27n. Neville, Richard, ministre plénipotentiaire de Grande-Bretagne en France : iv, 371, 371n, 372n. Newnam. Voir Nuneham. Newton, sir Isaac : ii, 305; selon H., il est un produit de l’esprit de métaphysique, i, 7; V. demande à H. si sa philosophie “gagne un peu”, i, 25; sujet de conversation des invités de Buffon, dont H., i, 39; selon la Sorbonne, H. “abuse de [sa] philosophie”, ii, 405; H. cite une de ses observations, iii, 371. Nicolas, père : dit la messe pour Mme H. à Lumigny, ii, 15. Nicole. Voir Jeanne Françoise Quinault. Nicole, Pierre, l’un des Solitaires de Port-Royal : ii, 399; évoqué par H., ii, 348n. La Logique ou l’Art de penser : citée par H., ii, 329, 347n. Nini. Voir Mme de Preysing. Nini, Giovanni-Battista, céramiste italien : créateur de médaillons de B.F. entre autres, iv, 50n. Nivernois, Hélène Angélique Françoise Phélypeaux de Pontchartrain, duchesse de, épouse du suivant : ii, 157, 158n; iv, 291-292n. Nivernois, Louis Jules Barbon Mancini-Mazarini, duc de : son épouse, ii, 158n; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n; Walpole lui montre la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 248, 249, 249-250n; intervient auprès de l’abbé de Véry sur demande d’H. pour faire séculariser l’abbé de La Roche, iii, 307, 307n; H. lui annonce sa nomination comme maître d’hôtel ordinaire de la reine, iv, 291, 291n; Ill., iii, 308. Noailles, Emmanuel Marie Louis, marquis de, ambassadeur de France aux

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index Provinces-Unies : juge défavorablement De l’H. et est indigné de sa préface, iii, 449-450, 450n; v, 33n. Noailles, Philippe, comte de, gouverneur de Versailles : ii, 425, 429n. Noailles. Voir aussi Mouchy; Poix. Nocé, Marguerite Des Favoritz, dame Barville de : Diderot se base sur son témoignage pour déclarer qu’H. était haï de ses paysans, iv, 312r. Nocé, Pierre Marie de Barville, seigneur de, voisin d’H. à Voré : ii, 13n; iv, 312r. Noël, Pierre, secrétaire du comte de Caraman : i, 329; v, 48n. Nogueres, Clément, curé de Notre-Dame-de-Grâce (Passy) : iv, 142, 143n. Nollekens, Joseph (1737-1823), sculpteur : un buste du baron Mansfield lui est dû, iii, 96. Normant, Alexis, avocat au Parlement : ii, 346t, 350n. “Northern Department” : l’un des deux secrétariats d’État de la Grande-Bretagne, iii, 205-206n; poste occupé par Conway en 1766, iii, 287n. Northumberland, Hugh Percy, troisième duc de : protecteur de Dutens, iii, 365n. Notes de la main d’Helvétius. Voir Helvétius. Notices sur la veuve Helvétius, née Ligniville. Voir Destutt de Tracy; Roussel. Notre-Dame (Paris) : une cloche y est baptisée, v, 11, 13n. Notre-Dame-de-Ligny, couvent de la Congrégation (chanoinesses de SaintAugustin) : A.-C. y réside, i, 75n, 119, 127, 129n, 186, 187n. Notté, Claude Jacques : auteur d’un portrait du président Dupaty, iii, 346. Nouffer, Jean Abraham, libraire à Genève : iv, 66, 68n. Nouveau Mémoire pour servir à l’histoire des Cacouacs. Voir Moreau. Nouvelle espagnole. Voir Graffigny. Nouvelle Mappemonde. Voir Boullanger. Nouvelles de divers endroits : gazette suisse citée par V., iii, 303r. Les Nouvelles ecclésiastiques : périodique janséniste clandestin, ii, 100, 101n; iii, 207, 208n; les critiques de L’E. qui y sont publiées, ii, 179-180, 180n, 206, 207, 207-208n; selon V., elles “infectent Paris et la France”, iii, 71, 72n. Nouvelles Recherches sur les animaux microscopiques. Voir Spallanzani. Les Nuées. Voir Aristophane. Numa Pompilius : évoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 331, 347n. Nuneham, George Simon Harcourt, vicomte (1749-1777) : iii, 287n. Oberkirch, Henriette Louise Waldner von Freudstein, baronne d’ : raconte dans ses Mémoires la visite du baron d’Andlau au milieu des vingt angoras de Mme H., iv, 136-137r. O’Brien, lady Susan Sarah Louisa Fox-Strangways, dame, fille du premier comte d’Ilchester : épouse un comédien, iii, 115, 115-116n. O’Brien, William, acteur, mari de la précédente : iii, 115; acteur pauvre et

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index catholique, auteur de plusieurs pièces de théâtre et traducteur de Sedaine, iii, 115-116n. L’Observateur littéraire. Voir La Porte. Observations concerning the Increase of Mankind, Peopling of Countries. Voir Franklin. Observations morales et métaphysiques. Voir Deschamps. Observations sur les écrits modernes. Voir Desfontaines. O’Conor, dit O’Conor of Belanagare, Charles : auteur de publications où il dénonce les incapacités juridiques frappant les catholiques irlandais, iii, 106109, 111n. O’Conor, Daniel, frère cadet du précédent : relate à son frère l’entretien qu’H. lui a accordé en Angleterre et se dit déchiré que ce dernier “puisse ne pas être chrétien”, iii, 106-109; est au service de la France pendant la guerre de Sept Ans, iii, 110n. Œdipe : H. demande à John Wilkes de lire cette tragédie, de la prendre “sous [sa] protection”, et de la recommander à Garrick en vue de la faire jouer à Londres, iii, 269, 269n, 273, 273n, 278, 278-279, 279n, 280; H. écrit à Garrick dans le même but, iii, 272, 273; Wilkes accède à son corps défendant à la demande d’H., iii, 278-279; Garrick charge Wilkes d’informer H. qu’il doit rejeter la pièce, iii, 283-284. Ode et lettres de M. de Voltaire. Voir Le Brun. Ode sur l’histoire naturelle d’Auvergne. Voir Lefebvre de La Roche. Ode sur le départ de Monsieur de Voltaire. Voir Turpin. Ode sur le fanatisme = Ode sur la superstition. Voir Voltaire. Œdipe. Voir O’Conor; Voltaire. Les Œufs rouges. Voir Pidansat de Mairobert. Ogier, Jean-François, conseiller d’État : un protégé d’H., Rolland, lui fait voir un poème de son cru sur l’ordre de la Jarretière, iii, 310r. les oignons d’Égypte, regretter : selon H., La Roche a emporté avec lui ses pénates, contrairement aux Israélites qui, dans le désert, regrettaient les oignons d’Égypte, iii, 294, 297n. Ollainville : propriété de Jacques Boucot, près d’Arpajon, où il reçoit A.-C., i, 235, 236n. Ollery d’Orainville, Louis Aimable : fait des emplettes pour le compte de Mme H., i, 347; propriétaire de forges situées près de Voré, i, 347n; La Galaizière le charge de le représenter dans une affaire qui l’oppose à H., iii, 105. Omar ier, second calife : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 337, 348n; souverain apprécié mais dont H. rappelle qu’il a fait brûler la bibliothèque d’Alexandrie, iii, 273, 274-275n.

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index Opalinska, Catherine, reine de Pologne, duchesse de Lorraine : i, 98, 153; A.-C. croit que c’est elle qui paie sa pension, et Mme de G. aimerait qu’elle s’en charge dans un couvent parisien, i, 79r, 80n. Opéra : H. encourage Mme H. à aller au bal de l’Opéra, i, 353, 354n. Opernhaus, ou Grand Théâtre (Berlin) : iii, 246n. Oppenheim (Allemagne) : Chastellux y est stationné en 1760 lorsqu’il envoie une réponse à un article élogieux pour la pièce des Philosophes, v, 56n. L’Oracle des anciens fidèles : V. soupçonne successivement Morellet et Bugex d’en être l’auteur, ii, 299, 300n. Voir aussi Voltaire. L’Oracle des nouveaux philosophes. Voir Guyon. Oraison funèbre du cardinal de Fleury. Voir Neuville. Orationes in Antonium (Philippiques). Voir Cicéron. Orationes in Catilinam. Voir Cicéron. L’Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques. Voir Le Mercier de La Rivière. Oreste. Voir Voltaire. Orglandes, Anne-Catherine d’Andlau, comtesse d’, petite-fille d’H. : iv, 49, 50n, 129, 130n, 153; héritière probable du buste d’H. exécuté par Caffieri, iii, 430n; sa naissance, iii, 460, 461n; le botaniste George Bentham fréquente sa société après la Révolution, iv, 55n; la veille de la fuite du roi, Mme d’Andlau veut aller avec elle ou sa sœur à la campagne, iv, 200r, 202n; figure comme héritière de Mme H. dans le testament de celle-ci, iv, 252, 254n. Orglandes, Nicolas François Camille Dominique (et non Arthur), comte d’, mari de la précédente : iii, 461n; iv, 254n; v, 33n. Origène : cité dans le Mandement de l’archevêque de Paris, ii, 317; Clément d’Alexandrie était son maître, ii, 326n; Dutens relie à Origène un axiome des Anciens repris par H., iv, 401. Orléans, Françoise Marie de Bourbon, duchesse d’, épouse du Régent : mère de Charlotte Aglaé d’Orléans et de Louis, duc d’Orléans, i, 79n, 119n. Orléans, Louise Henriette de Bourbon-Conti, duchesse d’, épouse du suivant : la comtesse de Boufflers, dame de compagnie de la duchesse, entretient le comte de Schomberg des obsèques de celle-ci, ii, 221. Orléans, Louis Philippe, duc d’ : ii, 221; protège le colporteur Robin, qu’il fait admettre comme libraire, ii, 246-247n. Orléans, Philippe, duc d’, Régent de France : i, 79n, 119n. Orléans et de Montpensier, Louis, duc d’, fils du Régent : selon Mme de Rouerke, Mme de G. pourrait obtenir de lui un secours financier pour A.-C., i, 119, 119n; une lettre de lui fait croire à Mme de G. qu’il fera une pension à A.-C., i, 225r, mais elle déchante à ce sujet, i, 225n; Mme de G. voit passer son cortège funèbre, i, 265n; Rousseau reçoit de lui 50 louis pour de la musique à transcrire

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index mais lui en renvoie 45, iii, 232, 233n; il demande pour Palerne de La Madeleine la place de fermier général finalement accordée à Lallemant de Nantouillet, iv, 283r, 285n. Orlov, Alexéï : amant de Catherine ii et peut-être assassin du tsar Pierre iii, iii, 323n. Orlov, Grigory : amant de Catherine ii concurremment avec son frère, iii, 323n. Oromaze : évoqué par H. au sujet de ses sentiments pour Mme H., iii, 48; dieu de la lumière dans Le B., iii, 50n. Orphée : cité par H. dans De l’E. et invoqué dans ses “Éclaircissements”, ii, 331. L’Orpheline léguée. Voir Saurin. Orry, Philibert, comte de Vignory, contrôleur général des finances : selon A.-C., Mme de G. comptait sur sa protection, i, 143; en fonction de 1730 à 1745, i, 145n; est indisposé des “hauteurs” de l’ambassadeur d’Espagne, iv, 283, 285n, 286. Orties, rue des : située près de l’hôtel d’H. rue Sainte-Anne, i, 339, 339n. Osiris : évoqué par H. dans une lettre à V., iii, 274, 275n. Osterwald, Frédéric Samuel, l’un des directeurs de la Société typographique de Neuchâtel : iii, 338n; H. le presse d’imprimer De la Philosophie de la nature de Delisle de Sales, iii, 360-361, 361-362n, 363r; Durey de Morsan entre en relation avec lui, v, 67n. Ouchakov, Fiodor Vassilievitch, étudiant russe à Leipzig : Pouchkine évoque son enthousiasme pour De l’E., iii, 451r. Oudry, Jean-Baptiste, peintre animalier : Fagon l’avait engagé pour animer les fêtes de Voré et décorer le château, i, 257n. Outreman, père Philippe d’ Le Pédagogue chrétien, ou la Manière de vivre chrétiennement : ouvrage de 1625 brocardé par V. dans une lettre à H., iii, 79, 81n. Outremont, Anselme Joseph d’, avocat : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Ovide (Publius Ovidius Naso) Fastes : Morellet en cite un passage, iv, 120, 121n; Tristes : d’Alembert en traduit le premier vers dans une lettre à Frédéric ii, iii, 160, 160n. Oxford : H. s’apprête à aller visiter la ville, iii, 133, 134. le pacte de famille : traité franco-autrichien de 1761 que Frédéric ii regarde comme “un trait de genie”, iii, 180, 181n, 202. Pagin, André Noël, violiniste et compositeur : a souvent charmé B.F. de son “violon incomparable” chez Mme H., iv, 87, 88n. pagode, faire la : selon Mme de G., H. “ne fait pas la pagode”, i, 67, 67n.

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index Pajou, Augustin : une statue en marbre de Descartes lui est due, à laquelle La Roche semble se référer, iv, 278n. Les Paladins. Voir Monticourt. Palais-Royal : le libraire Durand y envoie des exemplaires de la seconde rétractation d’H. en vue de leur vente, ii, 113r; selon l’avocat général, le colporteur Robin y vend des livres interdits, ii, 245; le duc d’Orléans a autorisé Robin à y ouvrir une boutique, ii, 246-247n. Palerne de La Madeleine, Jean Joseph, trésorier du duc d’Orléans : le duc d’Orléans demande pour lui une place de fermier général, iv, 283r, 285n. Palissot de Montenoy, Charles, dramaturge : sollicite l’appui de Mme de G. en 1750 pour obtenir à son père une place d’avocat général à la Chambre des comptes, i, 288r; v, 47r; V. se flatte qu’H. sauvera les fidèles “des dents des Fréron et des Palissot”, iii, 13n. La Dunciade, ou la Guerre des sots, poème : H. rejette la satire que Palissot dirige contre Marmontel dans ce poème, iii, 103, 104n; Sabatier de Castres en réprouve l’auteur, iii, 261, 263n; Épithalame : H. le loue en 1751 pour les vers qu’il lui a adressés à l’occasion de son mariage, i, 288, 288n; Lettre de l’auteur de la comédie des “Philosophes”, au public, pour servir de préface à la pièce : Trublet annonce sa parution, iv, 349, 350n; Mémoires pour servir à l’histoire de la littérature : rejette certaines critiques dirigées contre De l’E. par l’abbé Arnaud, iii, 35-36n; Petites Lettres sur de grands philosophes : ii, 423, 428n. Les Philosophes : Chastellux qualifie cette pièce de “satire abominable”, ii, 276, 276n, et pour Mme H., elle est “la honte des nations”, ii, 277; les personnalités qui y sont jouées, ii, 276-277; V. l’évoque, ii, 281, 282n; les échanges à ce sujet entre V. et Palissot, ii, 282-283r; la Préface de la comédie des Philosophes, de Morellet, ii, 283-284, 285, 285n; V. s’attriste du succès de la pièce, informe H. de la réponse qu’il a faite à Palisssot, et l’invite à se procurer Le Russe à Paris, où il prend la défense d’H., ii, 287, 288n; Palissot supprime plusieurs tirades de son texte final, ii, 291n; V. fait remarquer à H. que la pièce est déjà tombée dans l’oubli, iii, 82; Turgot prétend qu’H. a “presque seul fourni matière” à la pièce et que Choiseul en était le protecteur, iii, 464-465; Trublet fournit à Formey des détails sur la visée, le contenu et la facture de la pièce, iv, 349-350; Duclos y est attaqué, iv, 351n, 351r; critique de la pièce par Chastellux et défense par un auteur anonyme, v, 56n. Palissot de Montenoy, Hubert Honoré, fils du précédent : selon Sabatier de Castres, ce fils de Palissot est ce que ce dernier a fait de mieux, iii, 261; il sera ingénieur ordinaire du roi, iii, 263n. Palissot de Montenoy, Jeanne de Fleury, dame, mère du précédent : iii, 263n. Palmerston, Henry Temple, deuxième vicomte : remercie H. de son hospitalité à Paris et lui envoie des livres, iii, 66, 67n, ce dont H. le remercie à son tour, iii,

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index 69-70; H. l’entretient de l’Histoire d’Angleterre de Hume, iii, 74; Stanley rapporte qu’il a été charmé de voir H. à Paris, iii, 156; Morellet le charge d’apporter une gravure d’H. à Shelburne, iii, 389n; rend visite à Mme H. en 1791, iv, 204205r. Panchaud, Isaac, banquier suisse établi à Paris : H. envoie à son adresse une lettre destinée à Perregaux, iii, 328, 328n. Pandore. Voir Voltaire. Panine, Nikita, principal ministre de Catherine II : soutient la prise de pouvoir de Catherine ii, iii, 323n; l’ambassadeur de France est chargé de lui transmettre les plaintes du secrétaire d’État aux affaires étrangères sur le rôle de Catherine ii dans la publication de L’H., iii, 454, 455n, 455r. Panpan; Panpichon. Voir Devaux. Pantin : Mme de G. va au-devant d’A.-C. jusqu’à cette localité, i, 222. Paoli, Pascal : une lettre qu’il aurait envoyée à Rousseau est évoquée par Mme de Verdelin à celui-ci, iii, 147, 147n, 148r; appelle les Corses aux armes après le traité de 1768 intervenu entre la France et Gênes, v, 62n. Paradise, John, linguiste anglais, membre de la Société royale de Londres : Morellet le présente à Mme H., iv, 77; successivement diplomate, hôte d’érudits dans sa maison et agent secret de Catherine ii, iv, 77n; essaie en vain de faire parvenir des cardinaux de Virginie à Mme H., iv, 148n, 170, 171. Le Paradis perdu. Voir Milton. Pâris, François de, diacre : V. raille les conceptions de König en les mettant sur le même pied que la croyance aux “miracles de St Paris”, i, 41; ses prétendus miracles, i, 42n. Pâris de Montmartel, Jean, financier : Molé désire le voir au sujet de “notre affaire” avec le contrôleur général, ii, 204, 205n; H. ambitionne la charge qu’il occupe de garde du Trésor royal, v, 44-45r. Parlement de Paris 1751-1754 : conteste le droit de l’archevêque de Paris de nommer la supérieure de l’hôpital des filles, i, 297n; H. mentionne la perspective de son retour d’exil, i, 315; est exilé pour son opposition à la bulle Unigenitus et à l’exigence systématique de billets de confession, et revient en septembre 1754, i, 316n. 1758 : l’avocat général invite Malesherbes à “faire suspendre très rigoureusement la distribution” de L’E., ii, 64, 66; Malesherbes se plaint à Bernis et à l’avocat général que les prérogatives juridictionnelles du chancelier n’ont pas été respectées par le Parlement, ii, 74-76, 77; l’avocat général essaie de justifier auprès de Malesherbes l’intervention du Parlement contre De l’E., ii, 78; les personnes siégeant respectivement aux chambres réunies et à la GrandChambre, et la position délicate des “gens du roi” entre celles-ci et le gou-

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index vernement, ii, 79n; le procureur général, que Mme de G. va voir pour “tacher d’arreter les poursuites” contre De l’E., décrit le Parlement comme étant “revolté” contre l’ouvrage, ii, 83; H. envisage le cas où le Parlement voudrait lui “faire des affaires”, ii, 106; Choiseul recourt à Saint-Florentin pour engager le Parlement à cesser ses poursuites contre De l’E., ii, 157r, 163, 165; la condamnation de L’E. par le Parlement, ii, 161-253 passim, 279, 284, 303; Gualtieri espère qu’un édit du Parlement va atteindre directement les auteurs de l’Encyclopédie, ii, 174, 175; Trublet fait prévoir un arrêt du Parlement après le 11 novembre, iv, 317. 1759 : ii, 376t; l’avocat général défère De l’E. au Parlement en janvier 1759, ii, 66n; la position d’H. quant à la troisième rétractation que le Parlement lui demande, ii, 192, 192n; la rétractation de Tercier a été exigée de lui par le Parlement, ii, 198n, 202n; Molé annonce la dénonciation de l’Encyclopédie par le Parlement, mais assortie de sa soumission à l’examen de docteurs, ii, 199, 200n; Tercier mentionne l’examen de cet ouvrage par le Parlement, ii, 202-203r; Gualtieri fait état de l’arrêt du Parlement qui prévoit l’examen de “livres détestables”, dont l’Encyclopédie, mais craint que sa censure ne soit indulgente envers cet ouvrage, ii, 206, 207, 213, 214; V. veut savoir qui est à la tête des juges de l’Encyclopédie, ii, 218, et Thieriot lui répond, ii, 223, 224n; Tercier décrit à Louis xv les étapes de ses relations avec le Parlement lors de l’affaire de L’E., ii, 228-229; l’avocat général indique à l’évêque de Grenoble les principes de la conduite du Parlement à l’égard de l’Encyclopédie, ii, 251; la rumeur mentionnée par Lalande d’une lettre d’H. “où il parloit de la Reine et du Parlement d’une manière peu mesurée”, ii, 255n; Malesherbes charge Le Roy de transmettre oralement à Mme H. son avis quant à la rétractation d’H. devant le Parlement et à l’arrêt rendu par celuici, ii, 264-265, 265n; la troisième rétractation d’H. présentée au Parlement, ii, 350-352, 352n, et son projet de rétractation non présenté, ii, 352-354, 354n; le texte des Arrests de la Cour de Parlement, ii, 355-372, Ill., ii, 356, 377; le journal de la première chambre des enquêtes, ii, 378; projet de certains conseillers de requérir la comparution d’H. devant les chambres assemblées, ii, 431n. 1760 : V. affirme qu’un jésuite “reproche un peu d’hérésie aux gens tenant le Parlement”, ii, 281, et que c’est Chaumeix qui a dénoncé l’Encyclopédie au Parlement, ii, 282n; l’examen fait par Gottsched de la condamnation de L’E. par le Parlement, ii, 284; iv, 352; P.M. Hennin évoque les causes de l’intervention du Parlement dans l’affaire de L’E., ii, 424-425; projet de discours de Mme H. au Parlement, ii, 430-431. 1761-1773 : condamne l’avocat Huerne de La Mothe pour son ouvrage Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’excommunication, iii, 13, 14-15n;

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index selon H., le premier arrêt du Parlement contre les jésuites fait “un beau train” à Paris, iii, 24, 25n, et Chastellux, ainsi que Barbier, mentionnent les conditions de leur condamnation, iv, 366, 367n; V. fustige le réquisitoire de l’avocat général, iii, 84, 85n; les différents actes du Parlement sur des questions de religion et le silence qu’il a fini par ordonner à leur sujet, iii, 276, 277n; selon H., le Parlement “n’est plus composé que de pretres”, iii, 369n, 371, 374n; Condorcet mentionne que le “parlement Maupeou” n’a pas affecté H., iii, 421, 421n; condamne De l’H. en 1774, iii, 461n; l’arrêt de condamnation de L’H., iii, 476-479; Turgot explique comment Rousseau aurait pu éviter d’être décrété par le Parlement pour son Émile, iii, 465; Servan blâme le Parlement pour faire pendre, rouer et brûler des hommes “assés mal à propos”, iv, 383. Parliament (Grande-Bretagne). Voir Chambre des Communes. Parme, Ferdinand, duc de, fils de don Philippe : d’Argental est son ambassadeur à Paris, iii, 235, 235n. Parme, Louise Élisabeth de France, duchesse de, fille de Louis xv et épouse de l’infant don Philippe : iii, 235n. Parme, l’infant don Philippe de : iii, 235n. Parmentier, Antoine Augustin, pharmacien, “découvreur” de la pomme de terre : il offre à B.F. un dîner dont tous les éléments consistent en pomme de terre, iv, 30r. le Parnasse : V. voudrait qu’H. l’honore de ses talents, i, 25; évoqué par Devaux au sujet des vers d’H., i, 71n. la Paroisse, nom du salon de Mme Doublet : c’est peut-être dans ce salon qu’H. a fait la connaissance de Chauvelin, ii, 107n. Pascal, Blaise : ii, 305; cité par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 337, 344t, 348n; évoqué par V., iii, 458. Pascal, Jean-Baptiste Lettres semi-philosophiques du chevalier de ** au comte de ** : l’un des ouvrages dénoncés au Parlement, ii, 199, 200n; condamnées à être brûlées, ii, 371, 372. Pasquier, Denis Louis, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Passionei, cardinal Domenico : informe H. qu’il lira avec plaisir l’exemplaire de L’E. que l’auteur avait remis à Lévesque de Burigny et que Sainte-Palaye lui avait fait passer, ii, 116, 116n, 217n; l’abbé Clément l’invite à se faire rendre compte de l’ouvrage de Chaumeix dirigé contre De l’E., ii, 135r, et il complimente Chaumeix sur ses Préjugés légitimes, ii, 225-226n; H. lui envoie ses deux rétractations et Passionei lui répond en 1758 pour l’en féliciter, ii, 176, 177n, 216; iv, 321; il est fâché qu’H. ait montré cette lettre à des conseillers au Parle-

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index ment, ii, 177, 216; reconnaît les qualités d’H. mais qualifie De l’E. d’ouvrage pernicieux, ii, 177r; signe le bref de condamnation de L’E. émis par Clément xiii, ii, 177r, 211n, 388; H. envoie à l’avocat général une copie de la lettre de Passionei, ii, 192, et Mme Du Boccage montre cette même lettre à des conseillers au Parlement, ii, 217r; sa qualité de secrétaire de la Congrégation de la propagande, ii, 193n. Patinot, François, directeur des messageries de Bar-le-Duc, père de Mme Lemire : v, 41n. Patourel, Jean : “cy-devant jesuite” dont V. emploie le nom comme pseudonyme dans une lettre à H., iii, 80, 81n. patriote : terme appliqué à Mme H. et à ses amis par A.J. Alexander, iv, 185, 186; son emploi pendant la Révolution, iv, 187n. Paul, saint : cité par l’archevêque de Paris dans son Mandement, ii, 315, 316, par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n, et dans la Censure de la Faculté de théologie, ii, 400, 406. Voir aussi Bible. Paul, le grand-duc, futur tsar Paul ier : La Harpe lui signale l’Éloge de M. Helvétius comme étant “obscur et embarrassé”, iii, 423r. Paulmy, Antoine René de Voyer, marquis de, ambassadeur extraordinaire de France en Russie : iv, 357, 358n. Le Pauvre Diable. Voir Voltaire. Pays-Bas : selon H., la conquête de ce territoire permettrait à la France de se dédommager de ses pertes en Amérique, iii, 180, ou de l’offrir aux Anglais en échange pour ses conquêtes maritimes, iii, 223; Frédéric ii s’étonne que la France ne se soit pas emparée des Pays-Bas, iii, 193. Pechméja, Jean Joseph, poète : invité à participer à une visite de groupe à Marlyle-Roi avec B.F. et Mme H., iv, 95, 96r; auteur d’un Éloge de Colbert et du poème en prose Télèphe, iv, 95n. Pecquigny, Marie Joseph Louis d’Albert d’Ailly, duc de : accompagne H. à un dîner du Royal Society Club, iii, 104n. Le Pédagogue chrétien, ou la Manière de vivre chrétiennement. Voir Outreman. Pelletier, Jean-Baptiste, fermier général : H. le décrit comme étant “[son] amy et un homme sûr”, i, 245; il est nommé secrétaire du roi en 1749 et devient fermier général en 1758, i, 246n; H. demande à Mme H. de le faire venir pour “retirer” des “papiers d’Angletterre”, i, 331, 332n, 332, 334; tient sa promesse à Mme H. de ne pas informer H. des accès de fièvre de celle-ci, ii, 13; H. procède avec lui à “l’échange de [ses] billets” de décembre et de janvier, ii, 141; il conseille à H. de “retirer [son] argent”, même au risque d’y perdre, “pour ne pas perdre le tout”, ii, 275; assure H. qu’il peut avoir toute confiance dans les arrangements financiers que lui propose son successeur, Bouret d’Érigny, iii, 46; H. informe Mme H. que “Pelletier a [ses] billets [des fermes]” et qu’il viendra la voir, iii, 163;

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index Wilkes le compte parmi ceux qui organisent des réunions agréables, iii, 245n, 271r, et mentionne à Garrick les visites qu’il lui rend, iii, 279. Pelletier, Nicolas Edme, garde-chasse à Lumigny : iii, 60, 60n. Pellicia, Antoine, maître des curseurs apostoliques : assure la distribution à Rome de la condamnation de L’E. par le pape, ii, 388. Pellot, Claude, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n. Pensées philosophiques. Voir Diderot. Pensées sur l’interprétation de la nature. Voir Diderot. Pensés-y bien, courtes réflexions sur les quatre fins et le purgatoire. Voir Colinot. Pérau, abbé Gabriel Louis Calabre : dîne chez Mme de G., i, 80. Le Secret des francs-maçons : i, 82n. le Perche : ancien comté où est situé Voré, i, 354; H. mentionne “la coûtume du grand Perche”, i, 355. Percy, lord Algernon, fils du troisième duc de Northumberland : est accompagné par Dutens dans son “grand tour” de 1767 à 1771, iii, 365n. Perdriau, Jean, pasteur genevois : Rousseau lui relate le bal que Fontenelle a ouvert avec la fille aînée d’H., i, 316, 316n. Pergolesi, Giovanni-Battista, compositeur : son opéra bouffe La Serva padrona (La Servante maîtresse) est joué chez Mme H. en 1787, iv, 155, 156n. Pérignon le Vieux, Alexis Nicolas : auteur d’une gouache du potager de l’hôtel de Valentinois, iv, 16. Pernéty, dom Antoine Joseph, frère du suivant : iii, 218n. Pernéty, Jacques : est l’un des régisseurs généraux envoyés en Prusse pour collaborer avec Launay et Candy, iii, 218n. Perregaux, Anne Marie Hortense. Voir Raguse. Perregaux, Jean Frédéric, banquier suisse établi à Paris : rapporte d’Angleterre des graines pour H., iii, 326; un mariage sera envisagé entre sa fille et le petit-fils d’H., iii, 328n. Perrin, Michelle Geneviève, femme de chambre de Marie Leszczynska : occupe provisoirement la chambre destinée à Mme H. à Versailles, i, 304, 304n. Perronet, Jean Rodolphe, inspecteur des Ponts et Chaussées : Mme H. lui écrit pour protester contre les travaux entrepris par les Ponts et Chaussées sur les terres de ses fermiers, iii, 355, 356n, et sur sa réponse probablement négative, H. écrit à Trudaine une lettre similaire, iii, 357, 358n, qui est renvoyée à Perronet, iii, 358t; auteur d’un rapport relatif à la demande d’H. qu’un chemin qu’il fait faire de Lumigny à Rozoy soit mis sur “l’etat du Roy”, iv, 307-308r, 308t; est chargé par Trudaine d’informer H. que sa demande est rejetée, iv, 308r. Perroquet, Jacob : pseudonyme pris par H. dans son document intitulé “Lettre de Jacob Perroquet à Mrs Soret et compagnie”, ii, 429.

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index Peseux (Suisse) : Durey de Morsan y habite en 1770, iii, 336t, 337n; v, 67n. Pesne, Antoine : auteur de portraits de Louise-Ulrique de Suède, iii, 8, et de George Keith, iii, 244. le Petit. Voir Saint-Lambert. le Petit Conseil (Genève) : v, 91n; condamne Émile et le Contrat social de Rousseau, iii, 79, 80-81n; son “droit négatif”, iii, 162. la Petite. Voir Mme Lemire. les Petites Étoiles : surnom donné par B.F. aux filles, puis aux petites-filles d’H., iv, 129, 130n, puis par Mme H. à ses filles, alors qu’elle appelle ses petites-filles les Toutes Petites Étoiles, iv, 165, 167n. Petites Lettres sur de grands philosophes. Voir Palissot. les Petites-Maisons : V. se moque de L’Optique, du père Castel, en disant croire que celui-ci “etoit aux Petites-Maisons quand il fit cet ouvrage”, i, 48; Montesquieu affirme à H. qu’il irait “aux Petites-Maisons pour Catilina”, pièce qu’il admire, i, 247. Petitpierre, Ferdinand Olivier, pasteur suisse : Keith l’évoque indirectement, iv, 381; expulsé de Neuchâtel par la Vénérable Classe des pasteurs parce qu’il avait prêché la non-éternité des peines, iv, 381-382n. le Petit Prophète. Voir Grimm. Petits-Champs, rue des. Voir rue Neuve-des-Petits-Champs. Petty, William Granville, fils cadet de Shelburne : lors de sa mort à l’âge de neuf ans, Morellet offre ses condoléances à son père, iv, 19n. Pezay, Alexandre François Jacques Masson de, poète : envisagé par H. pour le poste de “directeur de spectacles” à Berlin, iv, 384; auteur de poésies légères, iv, 386n. Pharsale. Voir Lucain. Phèdre. Voir Racine. Phélypeaux. Voir Maurepas; Nivernois; Saint-Florentin. Phidias, sculpteur grec : Falconet lui est souvent comparé en raison de ses sculptures classiques et Catherine ii l’appelle “Phidias Falconet”, iii, 452, 453n. Philippe v, roi d’Espagne : père de l’infant don Philippe et époux d’une des filles de Louis xv, iii, 235n; une place vacante de fermier général est demandée en son nom par l’ambassadeur d’Espagne, iv, 283, 283r, 285n. Philippe de Prétot, Étienne André, journaliste Les Amusemens du cœur et de l’esprit : journal dans lequel figure en 1739 une “Épître à M. Helvétius”, i, 20n. Philoctète. Voir La Harpe; Sophocle. le Philosophe. Voir Helvétius. Le Philosophe ignorant. Voir Voltaire. Le Philosophe marié. Voir Destouches.

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index Les Philosophes. Voir Palissot. La Philosophie du bon sens, ou Réflexions sur l’incertitude des connaissances humaines. Voir d’Argens. Philoxène de Cythère : Diderot cite sa réponse à Denys l’Ancien, tyran de Syracuse, iii, 315n. Phlipon, Jeanne Marie. Voir Roland de La Platière. Phrosine et Mélidor. Voir Bernard. Piccini, Niccolo, compositeur : Morellet cite son nom dans sa “Requête présentée à Madame Helvétius par ses chats”, iv, 133; sa rivalité avec Gluck, iv, 137n; la cantatrice Anne Antoinette Clavel remporte un grand succès dans la Didon de Piccini, iv, 156n. Pidansat de Mairobert, Mathieu François, journaliste : selon lui, on prétend qu’H. a “beaucoup contribué” à La Philosophie de la nature, de Delisle de Sales, iii, 343-344r; rapporte qu’H. a refusé l’extrême-onction, mais sans que le curé lui refuse une sépulture chrétienne, iii, 377n; il affirme qu’après la mort d’H., Mme H. a permis à ses filles de choisir elles-mêmes leur époux, iii, 381n; trouve Le B. “sans fiction, sans chaleur, sans enthousiasme”, iii, 424r; annonce que la Sorbonne va “s’occuper à censurer” De l’H., iii, 461n. L’Espion anglais, ou Correspondance secrète entre Milord All’Eye et Milord All’Ear : iii, 344r; Les Œufs rouges : libelle dirigé contre les nouveaux parlements, objet de l’ire de Turgot, et remanié dans les Maupeouiana, ou Correspondance secrette et familiere du chancelier Maupeou avec son cœur Sorhouet, membre inamovible de la cour des pairs de France : iii, 466, 467n. Pierre, domestique d’H. : i, 345, 346n. Pierre iii, tsar de Russie : H. accueille favorablement son accession au trône, iii, 44; ses erreurs et sa politique pro-prussienne, iii, 45n, 57n; son abdication et son assassinat, iii, 323n. Pierre le Grand : Chouvalov célèbre son action, iii, 15, 22; les événements ayant suivi sa mort, iii, 19n; H. observe qu’il n’a pu retenir les savants en Russie, iii, 63; ses objectifs politiques visant les territoires turcs, iii, 349n. Pierre le Sauvage. Voir Kruger. Pierre-en-Cise (Lyon), prison de : Mercier-Dupaty, enlevé par lettre de cachet, y est conduit en septembre 1770, iii, 347n. Pierreville, Armand Pierre Jean Lainé, chevalier de : selon un rapport du lieutenant du guet, Helvétius lui donne 25 louis pour faire libérer Catherine Darcheville, iv, 292; arrêté pour escroquerie et exilé, iv, 296n. Piis, Pierre Antoine Augustin, chansonnier et auteur de pièces frivoles : fondateur de la Société du Portique républicain, iv, 278n. Pirmasens (Allemagne) : résidence de Louis xi, mari de Caroline de HesseDarmstadt, iii, 209; Grimm y séjourne en 1762, iii, 209n.

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index Piron, Alexis, poète : membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n; ce n’est pas lui mais Benoît Étienne Berthier qui est surnommé Léger par Mme de G., i, 66n; v, 41n; fait l’éloge de L’E. et de son auteur, et estime honorable sa rétractation, ii, 95-97, 97n; surnommé Binbin, il est presque aveugle et est l’auteur de La Métromanie, ii, 97n. Pistel-Préfontaine, Jacques, libraire à Falaise : publie Le Secret des finances divulgué, de Vieilh, iii, 219n. Pitt, Anne : est l’une des personnes auxquelles Walpole communique une copie de sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n. Pitt, William, comte de Chatham, homme d’État britannique : H. compte lui rendre visite en mars 1764, iii, 95, 99; sa carrière politique, iii, 97-98n; n’appuie pas le ministère Rockingham, iii, 236, 237n; s’oppose à ce que le gouvernement impose des taxes dans les colonies, iii, 254, 255-256n. Les Plaideurs. Voir Racine. Plancher de Lanoë, Charles René, avocat au Parlement : instruit le procès de l’hermite Vandresip, ii, 15n. Platon : V. salue H. “en Platon, en Confucius”, ii, 290; iii, 21; les savants de l’“Académie de Platon” sont dénigrés dans l’arrêt du Parlement, ii, 357; la Faculté de théologie estime que les philosophes de l’époque ne sont pas sortis de l’“Académie de Platon”, ii, 402, et que Platon explique le suicide par un défaut de courage et de fermeté, ii, 415; H. repousse l’application que l’abbé Arnaud a faite des idées de Platon pour réfuter des passages de L’E., iii, 36, 38n; selon V., Rousseau s’exprime quelquefois en Platon dans sa Lettre à Christophe de Beaumont, iii, 71; selon Delisle de Sales, H. a “la belle imagination de Platon, sans ses écarts”, iii, 342r; H. fournit une citation de Bolingbroke traduisant le mépris de celui-ci pour Platon, iii, 364, 366n; le comte de Mun assimile Talleyrand à Fouquet, et par opposition à ceux-ci, H. à Platon, iv, 233; au sujet du refus d’H. de s’établir en Prusse, La Roche évoque le destin de Platon vendu comme esclave par Denys l’Ancien, iv, 266, 279n. Plaute (Titus Maccius Plautus) : sa définition des “esuriales feriæ”, v, 9n. Plesse, père Pierre Joseph : ii, 34, 62t, 63r, 310-311; H. lui adresse sa première rétractation sous forme de lettre publique et la lui montre, ii, 34-35n, 89, 100, 308-310; adresse à H. compliments et reproches diplomatiques au sujet de L’E., et semble annoncer qu’il en fera un compte rendu critique, ii, 61-62, mais il a renoncé à ce projet, ii, 62n, 152, 152n; iv, 320; H. compte le voir au début de l’affaire, ii, 73; Malesherbes adresse à Salmon un billet de censeur pour la lettre d’H. adressée au père Plesse, ii, 90; H. écrit en août 1758 que Plesse lui a rendu de grands services “dans cette affaire-cy”, ii, 90-91, mais il s’illusionne et, d’après Saint-Lambert, Plesse “ourdit une intrigue contre son ami & son bienfaiteur”, ii, 91n; H. lui reproche en novembre 1758 en termes voilés de l’avoir

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index dupé, ii, 139; Mme de Scieux fait venir Plesse chez elle pour qu’H. l’y rencontre, ii, 268, 268n, 269n; Plesse considère qu’“il faut prier Dieu d’avoir pitié de cette ame égarée” qu’est H., ii, 270-271; H. relate à Collé la “plaisante histoire” de ses deux rencontres avec Plesse chez Mme de Scieux et de leurs prétentions, ii, 273274; Trublet mentionne la lettre envoyée par Plesse à H. au début de l’affaire et la “Lettre au Père Plesse” d’H., iv, 316; selon Saint-Lambert, H. a fait parvenir à Plesse un secours financier alors qu’il était dans la misère après l’expulsion des jésuites, v, 56r. Pline l’Ancien (Caius Plinius Secundus) : d’après V., il est de ceux dont les idées sont beaucoup plus osées que celles d’auteurs persécutés en France, ii, 287. Plombières : Mme d’Houdetot y séjourne en 1758, iv, 318, 318n. la Plote. Voir Mme de Choiseul-Meuse. Pluquet, abbé François André Adrien : fréquente H. et Mme H. à Voré et à Paris avant l’affaire de L’E., i, 312-313, 314, 315, 317, 345-346, 347; ii, 6, 10-11, 17, 18n, 21, 50; séjourne à Lumigny avec Mme H., i, 319, 319n, 320n, 320, 321n, 321, 322n; dîne avec H. chez Quesnay en mai 1758, ii, 32; est reçu à nouveau à Voré en juin 1758, ii, 50, 51n; fin octobre 1758, H. est content de la façon dont Pluquet l’a reçu, ii, 135-136; le chevalier de Boufflers demande à Mme H. de lui envoyer Pluquet, qu’il aime beaucoup et qui le “fera penser plus particulièrement” à elle, iii, 359; l’attiédissement marqué de l’amitié entre H. et lui après l’affaire de L’E., iii, 360n; Trublet lui fait convenir que la première rétractation de L’E. contient un “par” qui rend une phrase inintelligible, iv, 313. Examen du fanatisme : l’ouvrage est loué par les philosophes, mais l’auteur reste réservé à leur égard, i, 313n. Plutus. Voir Du Vaucel. Plutus, dieu des richesses : selon V., H. est le “cher eleve” de ce dieu, i, 7, et “Plutus ne doit etre que le valet de chambre d’Apollon,” i, 13; V. regrette que “les ordres de Plutus” le séparent d’H., i, 58; selon Saurin, la postérité applaudira H. d’avoir “quitté le palais de Plutus pour le temple des sages”, iii, 388; le père André soutient la candidature d’H. à l’Académie de Caen au motif que “nous avons assez de Phœbus, mais il nous manque du Plutus,” iv, 282n. Pochet : personnage inconnu chez qui loge Charles de Julie, i, 291n. Podewils, Karl Ernst Georg, comte de, conseiller de légation prussien : accompagne H. lors de son voyage en Prusse, iii, 161, 163, 166, 167, 175, 189; Frédéric ii le qualifie d’“homme du tout propre à quelque négociation”, iii, 162n; H. rend visite à Formey en sa compagnie, iii, 190r. Poème de la grâce. Voir Louis Racine. Poème de la loi naturelle. Voir Voltaire. Poème de la religion. Voir Louis Racine. Poésies de M. Helvétius. Voir Helvétius.

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index Poix, Anne Louise Marie de Beauvau-Craon, princesse de : retrouve son mari en 1800, iv, 234, 237n. Poix, Philippe Louis Marc Antoine de Noailles, prince de : iv, 234, 237n. Polastron, Françoise Jeanne Yolande de Mirmand, comtesse de Plaissan, comtesse de : iv, 9, 11n. Polastron, Jean-Baptiste, comte de, mari de la précédente : iii, 418n; iv, 11n. Polastron, Jean François Gabriel, comte de : iv, 10n. Polastron, Jeanne Charlotte Hérault, comtesse de : iv, 10n. Polastron, Marie Henriette de. Voir Andlau. Polereczki de Polereka, Élisabeth de Ligniville, comtesse de. Voir La Garde. Polereczki de Polereka, François André Philippe, comte de, second mari de la précédente : i, 83n. Polignac, Armand Jules François, comte, puis duc de : iv, 10n; est l’une des personnes qui accompagnent la comtesse d’Andlau à Londres en 1783, iv, 100n. Polignac, Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron, comtesse, puis duchesse de : d’après Mercy-Argenteau, sa grand-mère exerce un ascendant sur elle, iv, 9, 10n, 11n; v, 76n; le comte de Ségur mentionne favorablement la société de Mme de Polignac en 1776, iv, 56n; est la cousine germaine du comte d’Andlau, iv, 100n. Pollion, Caius Asinius, homme d’État et écrivain romain : cité par Diderot comme étant un mauvais exemple pour justifier la rétractation d’H., iii, 312; refuse de répondre à des épigrammes d’Octave parce que celui-ci a le pouvoir de proscrire, iii, 314-315n. Pöllnitz, Karl Ludwig von, directeur des spectacles à Berlin : iv, 387n. Pologne : un ami d’H. non identifié déplore que la politique de Catherine ii à l’égard de la Pologne ait ouvert la voie à son premier démembrement, iii, 321322; l’interventionnisme de Catherine ii en Pologne, la Confédération de Bar et l’écrasement des insurgés par les troupes russes, iii, 324n; le premier démembrement, iii, 348-349n. Pombal, Sebastião José de Carvalho e Melo, marquis de, premier ministre du Portugal : fait arrêter des jésuites à la suite d’un attentat contre le roi, iv, 330n. le Pommier. Voir Du Ligondès. Pommyer, François, conseiller secrétaire du roi : donné faussement comme ayant complimenté Mme de G. sur le mariage d’A.-C., i, 264, 266n; v, 23n. Pompadour, Antoinette Poisson, marquise de : au sujet du mariage d’Élisabeth de Ligniville, Mme de G. pense que “c’est par la marquise que tout c’est fait,” i, 264, 267n; c’est peut-être elle que V. appelle la Grand’femme, i, 309, 309n; Bernis est devenu son implacable ennemi, ii, 24n; H. prie Collin de la remercier d’avoir pris sa défense, ii, 107, et lui parle élogieusement d’elle à nouveau, ii, 118; le Dauphin a provoqué sa haine, ii, 107n; H. envisage qu’elle appuie

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index Berryer pour dissiper les préventions du roi contre De l’E., ii, 118; Berryer est l’un de ses protégés, ii, 119n; protège H. dans l’affaire de L’E., ii, 138, 139n, 269, 428n; éprouve pour Choiseul une quasi-adoration, ii, 165n; elle reçoit Mme H. à l’hôtel de Pompadour, ii, 173, 174n; le lieutenant de police Bertin de Belle-Isle est son protégé, et il encourage comme elle les arts et les lettres, ii, 176n; H. veut se justifier de mériter sa protection en lui faisant parvenir des écrits favorables à De l’E., ii, 269, 271-272, 272n, 273; iii, 5-6; H. compte venir à Versailles en décembre 1759 et lui faire sa cour, ii, 274; V. l’appelle “la grande dame”, ii, 289; V. dit être honoré de sa protection, ii, 299; H. va se rendre à Versailles en octobre 1761 et compte aller la voir, iii, 28; H. ne mentionne pas son décès, iii, 124r; Frédéric ii cherche à accréditer l’idée qu’elle aurait favorisé un rapprochement franco-autrichien dans le cadre d’une intrigue contre Bernis, iii, 195n; Maurepas est disgracié après avoir encouru son hostilité, iv, 291n; Ill., ii, 108. Pompon, chat de Mme H. : iv, 52, 53n, 74, 74n, 135, 138n. Ponchon, Denis, étudiant en médecine : engagé comme secrétaire par Mme de G., i, 216n; v, 43n. Pondichéry : H. apprend que “Ponthychery est en danger,” iv, 358; les causes de la détérioration de la situation du côté français, le siège de Pondichéry, puis sa capitulation en janvier 1761, iv, 358-359n. Poniatowski, Stanislas Auguste, roi de Pologne : sa résistance à la Russie, ses réformes et sa déchéance, iii, 324n. Pons, Charles Louis de Lorraine, prince de : A.-C. suggère à Mme de G. qu’il pourrait détourner la princesse d’Épinoy de croire à une certaine “fausté”, i, 133, 135n. Pont-à-Mousson, collège des jésuites de : les deux frères aînés d’A.-C. y ont reçu leur éducation, i, 89n. Pontchartrain. Voir Nivernois. Pont-de-Veyle, Antoine de Ferriol, comte de : V. demande à H. d’envoyer Pandore à Pont-de-Veyle après l’avoir lu, i, 44, 45; V. lui demande souvent d’examiner ses ouvrages avant leur publication, i, 44n; est membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n. Ponte Novu, bataille de : lieu d’une défaite des milices corses devant les troupes françaises en mai 1769, v, 62n. Ponte Vechju, bataille de : lieu d’une seconde bataille lors de laquelle les milices corses sont défaites par les troupes françaises en mai 1769, v, 62n. Pont-Neuf : H. y rencontre les partisans de Charles-Édouard Stuart, iii, 433, 434. Ponts et Chaussées, École des : fondée en 1788 par Perronet, iii, 356n. Poor Richard’s Almanach. Voir Franklin.

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index Pope, Alexander The Dunciad : Palissot emprunte son titre à cet ouvrage pour sa pièce La Dunciade, ou la Guerre des sots, iii, 263; Essai sur la critique : Mme de G. et A.-C. le trouve moins attrayant que l’ouvrage suivant, i, 205; Essai sur l’homme : A.-C. lit sa traduction en vers par Du Resnel, i, 198, 199n, 201, 202, 203n, 205; à propos de L’E., Elizabeth Montagu note que Pope appelle la conscience “le dieu qui habite l’esprit”, ii, 184, 185, 185n. Porlier de Rubelles, Antoine Henri, conseiller au Parlement : v, 48n. Porphyre, philosophe néo-platonicien : V. feint de déplorer les attaques que Porphyre et d’autres “livrèrent dès les premiers temps à nos saintes vérités”, iii, 79; auteur de traités dont l’Isagoge, iii, 81n. Portefeuille d’un ancien typographe. Voir Pierre Frédéric Gosse. Portland, Anne Villiers, comtesse de : iii, 245n. Portland, Hans Willem Bentinck, premier comte de : arrière grand-père d’Edward Cavendish Bentinck, iii, 245n. Portland, William Bentinck, deuxième duc de : père d’Edward Cavendish Bentinck, iii, 245n. Port-Royal : H. se réfère à ses Solitaires dans ses “Éclaircissements”, ii, 348n. Portugal : Boullanger fait allusion au tremblement de terre qui y a eu lieu en 1755, i, 351, 352n; Marcet de Mézières mentionne “les scenes tragiques qui se passent en Portugal”, iv, 329; l’attentat contre le roi et ses conséquences, iv, 330n. Posidonius, historien et philosophe stoïcien : Sabatier de Castres applique à la goutte une de ses réflexions sur la douleur, iii, 259, 262n. Pothenot, Jean-Baptiste : nouveau propriétaire de la maison où habite Mme de G., i, 278n. Potin, Anne Françoise, mère directrice du couvent de Ligny : aime beaucoup A.-C., selon celle-ci, et a pour elle la complaisance de ne pas ouvrir ses lettres, i, 74, 75n; obtient d’A.-C. qu’elle écrive à Mme de Rouerke contre un avis de Mme de G., i, 121; ne veut plus que l’abbé de Rizaucourt vienne chanter avec elle dans la chapelle, i, 144, 165; fait recommander au père d’A.-C. d’établir celle-ci à Paris, i, 198, et lui écrit pour réitérer sa recommandation, i, 217. Potsdam : iii, 210, 215; H. assure Mme H. qu’à Potsdam, il ne pourrait “tout au plus que racrocher un page”, iii, 167; l’arrivée d’H. à Potsdam, iii, 169r, 169, 175; son château royal, iii, 170, 171n; H. indique que, pour ce qui est de son adresse, “Postdam suffit,” iii, 177; H. y passe plusieurs jours avant son départ pour y conférer avec le roi, iii, 191n. Pouchkine, Alexandre Serguéïevitch : évoque l’enthousiasme des Russes pour De l’E., iii, 451r. Poullard, secrétaire de Morellet : iii, 387ms; iv, 136ms. Poupon, chat de Mme H. Voir Pompon.

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index Les Pourquoi. Voir Morellet. pousse-cul : selon H., les parlementaires “se sont fait les pousse-cul des eveques”, iii, 276; définition de ce terme, iii, 277n. Prades, abbé Jean Martin de : d’Ormesson envoie à l’avocat général le réquisitoire contre sa thèse, laquelle est selon lui “de la même doctrine que L’Esprit et l’Enciclopedie”, ii, 194. Prague : Frédéric ii met le siège devant cette ville mais ne réussit pas à la prendre, ii, 10, 11-12n. Praslin, César Gabriel de Choiseul-Chevigny, duc de, secrétaire d’État aux Affaires étrangères : Guerchy l’informe qu’il a confié à H. une lettre à remettre à Choiseul, iii, 136n; Frédéric ii a parlé de lui avec estime à H., selon celui-ci, iii, 180; sa carrière, iii, 181n; correspondances le concernant au sujet de la perspective d’un rétablissement des relations diplomatiques entre la France et la Prusse souhaité par H., iii, 181-182r; les divers échanges auxquels a participé Praslin relativement à ce projet de rétablissement et son abandon, iii, 193-236 passim; iv, 380t; H. lui demande des passeports pour les fermiers généraux français qui seront responsables de la Régie en Prusse, iii, 217n, 238; H. lui expose les avantages de cette entreprise, iii, 239; Ill., iii, 226. Prault, Laurent François, libraire : V. informe H. qu’on trouve chez Prault la dernière édition de La Henriade, i, 31, 32n, iv, 288; publie le Recueil de pièces fugitives de V., i, 44; d’après V., il devait être chargé d’une nouvelle édition de l’Anti-Machiavel, i, 53, 53-54n; condamné en 1739 à fermer son commerce pendant un an pour avoir publié l’introduction à l’Histoire du règne de Louis XIV, iv, 289-290n; ses prénoms, v, 19n. Précieux-Sang, couvent du : Mme de G. voudrait y placer A.-C. en 1745, i, 79r, 80n, 81, 93-94n. Précis de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques. Voir Voltaire. Préface de la comédie des Philosophes. Voir Morellet. Le Préjugé à la mode. Voir La Chaussée. Préjugés légitimes contre l’“Encyclopédie”. Voir Chaumeix. Prescott, jardinier britannique : dessine les jardins du duc de Chartres, puis ceux de Mme de Boufflers, iv, 46r, 46-47n. Le Préservatif. Voir Voltaire. Pressigny, Alexis Emmanuel Ménage de, directeur des fermes à Bordeaux : H. fait intercéder Pelletier auprès de lui en vue de faire placer une protégée de Montesquieu, i, 245, 246n. Préville, Pierre Louis Dubus, dit, comédien : représente Rousseau dans Les Philosophes, iv, 349; excelle dans les rôles de valet, iv, 351n. Prévost, Jean-Jacques, adjudicataire des fermes générales : intervient dans un arrangement financier entre H. et Bouret d’Érigny, iii, 46, 47n.

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index Prévost d’Exiles, abbé Antoine François Histoire de la maison de Stuart sur le trône d’Angleterre : sa traduction de l’ouvrage de Hume, ii, 241, 242, 243n; accepte d’y ajouter un “Appendix” où sont consignées des modifications faites par Hume dans la seconde édition de l’Histoire, ii, 248, 249n, 258, 260n; Histoire générale des voyages : A.-C. veut se la procurer, i, 183, 183n; Mémoires d’un homme de qualité : mentionnés par Hume, ii, 241. Preysing, Marie Maximilienne Françoise de Longeville, baronne de : i, 69n; surnommée Nini par Mme de G., elle “traîne” celle-ci au Théâtre-Italien pour voir Le Jeu de l’amour et du hasard, i, 63, 64n; est à un dîner avec Mme de G. et H. en 1744, i, 66; membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 71; prête un lit à Mme de G. pour A.-C., i, 223r; en visite chez Mme de G., elle gronde A.-C. pour son attitude désagréable, i, 226; Mme de G. l’attend en vain à dîner, i, 232; H. lui exprime son intérêt pour A.-C., mais mentionne qu’il voit deux inconvénients relativement à sa famille, i, 233. Preysing, Sigismond Frédéric, baron de, mari de la précédente : maréchal des camps de l’empereur Charles vii, i, 64n. Prieur, abbé Jean Louis : décrit à H. “la stupidité” des capucins de Paris et leurs réactions scandalisées à l’égard de L’E., et lui signale son désir de trouver un emploi en Prusse, v, 6-7, 7-8n; sollicite à ce même sujet l’aide et les conseils d’H., alors en Prusse, et lui donne diverses nouvelles de Paris, v, 10-11; écrit une lettre à Frédéric ii qui est interceptée, ce qui provoque son arrestation, v, 12n. Primrose, Anne Drelincourt, vicomtesse : échange des compliments avec H., iii, 66, 70; sa mort en 1775, iii, 67n; v, 61n. Primrose, Hugh, troisième vicomte : iii, 67n. Le Prince. Voir Machiavel. le Prince cousin. Voir Charles Just de Beauvau-Craon. La Princesse Azerolle, ou l’Excès de la constance. Voir Graffigny. Pringle, sir John, médecin écossais : Hume lui fait part d’une relation qu’H. lui aurait fait de l’aide qu’il avait apportée au Jeune Prétendant et de la conduite lâche de celui-ci, iii, 432-434; il trouve que les anti-jacobites dénigrent le courage de Charles-Édouard Stuart pour des raisons politiques, iii, 435n; accompagne B.F. à Paris en 1767, iv, 13n. Privat de Molières, Joseph Leçons de physique : raillées par V., selon qui cet ouvrage donne “une preuve de l’existence de Dieu propre à faire plus d’athée[s] que tous les livres de Spinoza”, i, 48, 49n. le Prophète. Voir Morellet. Proposition d’une femme citoyenne, pour établir les moyens de remédier à toutes les calamités qui environnent la France. Voir Pétronille Le Roy.

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index Protée, dieu marin et devin : invoqué par Charlotte Curé dans une lettre à H., iv, 301, et dans sa Prédiction sur la naissance [du] duc de Bourgogne, iv, 302n, 302303n, 303. Provinces-Unies : l’agitation politique qui y règne en 1787 et l’intervention des troupes de Frédéric-Guillaume ii, iv, 157n. Prusias, roi de Bithynie : ii, 72r, 72n. Prusse : ii, 289; H. évoque en 1762 la perspective d’une paix entre la Russie et la Prusse, iii, 56; cette paix est déjà conclue par Pierre iii, et Catherine ii la maintient, iii, 57n; H. annonce à Frédéric ii qu’il se prépare à se rendre en Prusse, iii, 149n; carte du voyage qu’H. y effectue, iii, 165; les efforts d’H. en vue d’un rétablissement des relations diplomatiques entre la Prusse et la France, et l’abandon de ce projet, iii, 174, 174-175r, 179-180, 185-186, 190-191, 193-194; le projet d’y installer des fermiers généraux français et sa réalisation, iii, 190r, 216, 217-219n, 229-230, 256; selon de Catt, “on” sera flatté si Mme H. se rend en Prusse, iii, 198; le refus de Mme H. de s’y fixer, iii, 282n. Prusse, Auguste-Guillaume, prince de, frère de Frédéric ii et père du suivant et de Frédérique Sophie Wilhelmine : iv, 386n, 389n. Prusse, Frédéric Henri Charles, prince de, neveu de Frédéric II : sa mort en 1767, iv, 386n, 386, 387n. Prusse, Henri, prince de, frère cadet de Frédéric ii : iii, 256; H. compte aller lui présenter ses respects, iii, 187; se rend en visite en Russie, y procède à des négociations diplomatiques, et est honoré d’un carnaval animé, iii, 188n, 348, 350n; ses conversations avec H., selon La Roche, iv, 272. Prusse, Louise Amalie de Brunswick-Wolfenbüttel, princesse de, épouse d’Auguste-Guillaume : iv, 386n, 389n. Psyché, jeune fille aimée de l’Amour : Du Marsais lui compare Mme H., i, 289. la Puce. Voir Maupertuis. La Pucelle d’Orléans. Voir Voltaire. Pufendorf, Samuel, baron de, jurisconsulte allemand : A.-C. le lit en 1745 parce qu’elle a “renoncé aux lecture amusente”, i, 73; cité dans la “Censure de la Faculté de théologie” comme auteur de l’ouvrage Du Droit de la nature et des gens, ii, 415. Puisieux, Madeleine d’Arsant, dame de Les Caractères : ouvrage cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 398. Pujos, André (1738-1788) : auteur d’un portrait de Roucher, iv, 85. Pulteney. Voir Bath. Pygmalion : selon Mme de Meinières, l’attitude de Mme H. auprès de la statue de son mari la fait ressembler à ce roi légendaire de Chypre, iii, 429. Le Pyrrhonisme du sage. Voir Beausobre.

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index Quakers : H. décrit une de leurs assemblées, iii, 95, 97n. Les Quand. Voir Voltaire. Les Quarts d’heure d’un joyeux solitaire. Voir Sabatier de Castres. Les Que. Voir Voltaire. Quens, Charles de, avocat à Caen : relate les circonstances de l’admission d’H. à l’Académie royale de Caen en 1738, iv, 282r. Querlon. Voir Meusnier. Quesnay, François, médecin de Mme de Pompadour : H. invite Mme H. à l’accompagner à dîner chez Quesnay, ii, 4; principal fondateur de l’école physiocratique et collaborateur de l’Encyclopédie, ii, 5n; H. dîne chez lui avec Pluquet, ii, 32; au début de l’affaire de L’E., il dîne chez Tercier avec H., l’abbé de La Ville et Le Roy, ii, 227; H. fait transmettre ses compliments à Quesnay, à qui il a “tant d’obligation”, ii, 269; la Sorbonne cite son article “Évidence” parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 393; il est parmi les personnes qu’H. a l’intention d’aller voir à Versailles en octobre 1761, iii, 28. Les Qu’est-ce. Voir Voltaire. Questions sur l’“Encyclopédie”. Voir Voltaire. Questions sur les miracles. Voir Voltaire. Quinault, Anne Marie Olympe. Voir Audibert de Corbières. Quinault, Françoise, comédienne, mère de Jeanne Marguerite Quinault : v, 26n. Quinault, Jean Baptiste Maurice, frère de Jeanne Françoise Quinault : v, 27n. Quinault, Jeanne Catherine. Voir Maux. Quinault, Jeanne Françoise, comédienne : i, 226; V. lui envoie des volumes par l’intermédiaire d’H., i, 52n; c’est à l’un de ses soupers que Mme de G. fait la connaissance d’H., i, 61r; organise les soupers en question sous le nom de Société du Bout-du-Banc, i, 63n, 72; surnommée Nicole par Mme de G., i, 64, 65n; un dîner a lieu chez elle avec Mme de G., H. et Duclos, au cours duquel lecture du B. est donnée, i, 64, 66; selon Mme de G., H. “apela dix fois Nicole du nom de la Rancune [Duclos]”, i, 68; H. va venir chez elle y rejoindre Mme de G., i, 70; Mme de G. et A.-C. se sauvent chez elle après un déjeuner ennuyeux chez le cardinal de Rohan, i, 233; Mme de G. arrange chez Mlle Quinault en mai 1748 une rencontre entre H. et A.-C., qui n’a pas lieu, et une autre en octobre 1748, i, 233-234r; elle invite trois fois Marivaux parce qu’il est ami intime d’H., en vue de favoriser à nouveau une rencontre entre lui et A.-C., i, 234r; Mme de G. et H. dînent chez elle en janvier 1749, i, 234r; elle trouve odieux le père et la sœur d’A.-C., i, 241; annonce à Mme de G. qu’H. a obtenu la charge de maître d’hôtel de la reine, i, 249r; Mme de G. rappelle le rôle joué par Mlle Quinault dans le rapprochement entre A.-C. et H., i, 255; rapporte à Mme de G. le bruit

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index d’une liaison entre H. et Mme de Rochefort, i, 273n; Mme H. lui rend visite, i, 294; Mme de G. dîne chez Mme H., mais peu à l’aise la quitte et se rend chez Mlle Quinault, i, 294r; elle apprend à Mme de G. que Mme H. a été “accouchée de force”, i, 301r; rend visite à Mme de G. avec une de ses nièces, ii, 83; v, 26n; ses quatre nièces les plus connues, i, 84n; v, 26-27n. Quinault, Jeanne Marguerite. Voir Beaumois. Quinault, Marie-Jeanne. Voir Contault. Quinault, Marie Magdelaine Lescure, dame, mère de Marie-Jeanne Quinault : v, 27n. Quinault-Dufresne, Abraham Alexis, frère de Jeanne Françoise Quinault : père supposé de Jeanne Catherine Quinault, v, 26n. Rabelais, François : V. se plaint de l’usage que l’on fait du langage de Rabelais, i, 13; Piron pense qu’il n’y a aucun fou qui égale Rousseau dans les “litanies de Maître François”, ii, 96, 98n. Cinquième Livre : les “feries esuriales” y sont évoquées, v, 9n; Gargantua : V. en cite un passage en latin de cuisine, ii, 287, 288n. Racine, abbé Bonaventure Réflexions sur chaque siècle de l’histoire ecclésiastique : ouvrage réprouvé par Gualtieri, ii, 109, 110, 110n. Racine, Jean : sujet de conversation des invités de Buffon, i, 39; A.-C. l’a lu et le trouve “bien de [son] gout”, i, 204; mentionné élogieusement par H. dans De l’E., ii, 147n; de son temps, selon V., les mauvais livres n’avaient aucun crédit, iii, 458. Athalie : H. en cite un passage, iii, 368t, 369n; Iphigénie : Galiani cite le dernier vers de l’acte iii, iii, 398, 398n; H. fait de même, iv, 303, 303n; Phèdre : Morellet en cite quelques mots, iv, 135, 138n; Les Plaideurs : Mme de G. évoque Perrin Dandin, i, 298, 298n. Racine, Louis, poète, fils du précédent Poème de la grâce : contient une “Lettre critique de M. Arroüet de Voltaire”, i, 72n; Poème de la religion : “paroit bien beau” à A.-C., i, 183, 183n. Radichtchev, Alexandre Nicolaïevitch : étudiant russe dont Pouchkine évoque l’enthousiasme pour De l’E., iii, 451r. Raguse, Anne Marie Hortense Perregaux, duchesse de : un mariage est envisagé entre elle et le petit-fils d’H., Adrien de Mun, iii, 328n. Raguse, Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de : iii, 328n. Rameau, Jean-Philippe : selon V., il néglige parfois le récitatif des opéras, i, 48. Ramond : H. voudrait qu’A.-C. retienne les services d’un ancien laquais de Ramond, i, 281.

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index Ramsay, Allan, peintre : auteur d’un portrait de David Hume, iii, 129. Investigator : dialogue sur le goût dont H. se demande s’il lui a été envoyé par Hume, ii, 259, 260n. La Rancune. Voir Duclos. Rangoni, le marquis [Giovanni Battista?] : Condillac lui donne son adresse comme étant “chez Mme H. à Auteuil”, iv, 19n. Rapports du physique et du moral. Voir Cabanis. Ratisbonne (Regensburg) : D.A. Golitsyne informe A.M. Golitsyne que De l’H. y est disponible, iii, 385. rats, avoir des : i, 252; définition, 253n; Mme de G. reproche à A.-C. ses “rats”, i, 254; et craint qu’H. ne les découvre, i, 254n. Ravensworth, Henry Liddell, baron : cousin germain de Cuthbert Ellison, iii, 366n. Raviot, Jean-Baptiste, boulanger : Prieur relate son assassinat par Houlier, v, 10, 12n. Raviot, Marie Toinette Cousin, dame, boulangère : assassinée par Houlier, v, 10, 12n. Raynal, abbé Guillaume Thomas François, historien : iv, 392t; reçu par H. en 1765, iii, 247r, en 1766, v, 65r, et en 1767, iii, 289r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; Morellet mentionne son départ pour l’Angleterre, iv, 15n; traite Charlotte Curé, dite la Muse limonadière, de folle, iv, 301n; Mniszech le rencontre chez H. en 1766, v, 65r. Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes : Catherine ii lit cet ouvrage en 1773, iii, 452; vaut à son auteur l’exil ainsi qu’une critique de V., iii, 452-453n. Rayneval, Joseph Mathias Gérard de, diplomate : dîne chez B.F. avec Mme H. et Morellet, iv, 106r, 107n. Razoumovsky, Kirill, officier russe : a peut-être tué Pierre iii, iii, 323n. Rebel, François : coauteur avec Francœur de la pastorale Ismène, dont H. cite un passage, i, 352, 353n. La Recherche de la vérité. Voir Malebranche. Recherches philosophiques sur la liberté de l’homme. Voir Collins. Recherches sur l’origine du despotisme oriental. Voir Boullanger. Recherches sur les principes de la morale. Voir Hume. Recueil de ces Messieurs. Voir Bout-du-Banc; Graffigny. Recueil de pièces fugitives en prose et en vers. Voir Voltaire. Recueil nécessaire. Voir Voltaire. Réflexions d’un militaire sur l’utilité de la religion. Voir Mauvillon. Réflexions sur chaque siècle de l’histoire ecclésiastique. Voir l’abbé Bonaventure Racine.

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index Réflexions sur divers sujets de morale. Voir Croiset. Réflexions sur la jalousie pour servir de commentaire aux derniers ouvrages de M. de Voltaire. Voir Charles Georges Le Roy. Réfutation de “L’Homme”. Voir Diderot. Réfutation de l’ouvrage qui a pour titre : “Dialogue sur le commerce des bleds”. Voir Morellet. Réfutation du livre “De l’Esprit”. Voir La Harpe. Regmallard. Voir Rémalard. Regnard, Antoine, procureur de Tercier : cosignataire d’une requête de Tercier où celui-ci demande au Parlement de lui donner acte de ses désaveux, ii, 202n, 371. Regulus, Marcus Attilius : cité par H. à propos de son éloge d’une bonne législation, ii, 331. Relation curieuse de l’île de Bornéo. Voir Fontenelle. Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du jésuite Bertier. Voir Voltaire. Relation de la mort du chevalier de La Barre. Voir Voltaire. La Religion naturelle. Poème. Voir Voltaire. La Religion vengée, ou Réfutation des auteurs impies. Voir Hayer; Soret. Rémalard : les droits seigneuriaux qu’H. y exerçait, i, 354-355, 355n, 356n, et son droit d’y tenir des foires et marchés, ii, 25, 25n, 26-27, 27-28, 29n, 29, 37, 38n, 38, 39r. Remarques sur l’estat des Provinces-Unies des Païs-Bas. Voir Temple. Remarques sur le livre “De l’Esprit”. Voir Mme Roland. Renière, Jean-Baptiste de, desservant de l’église du Gros-Caillou : représente le père d’H. au baptême d’Élisabeth Charlotte H., iv, 247. Réponse à toutes les objections principales qu’on a faites en France contre la philosophie de Newton. Voir Voltaire. Réponse de M. le baron de Grimm [...] à la lettre de M. Chassebœuf de Volney. Voir Rivarol. Retort Curious. Voir Franklin. Retz, Paul de Gondi, cardinal de Mémoires : selon La Roche, ils communiquent à H., âgé de 18 ans, “l’audace d’un conjuré”, iv, 260. Revel, Jean-François, notaire d’H. à Rémalard : iii, 133, 133n; H. fait devant lui une déclaration où il affirme ne pas connaître l’état de santé d’Élisabeth de La Garde, iii, 213n; envoie à H. deux procurations légalisées, iv, 304. Revel, Marie Anne Thérèse Cassen, dame, femme du précédent : iii, 133; meurt en 1764, iii, 133n. Reverdil, Élie Salomon, secrétaire de Christian vii, roi de Danemark : Sturz

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index l’entretient de la “vie gaillarde” qu’il mène à Paris en compagnie des philosophes, iii, 301, 302n. Rey, Marc-Michel, libraire à Amsterdam : de Loches l’informe de la parution de L’E. et lui conseille de le réimprimer, ii, 53-54, et Pierre Rousseau lui offre de lui procurer des exemplaires d’une édition clandestine de L’E. publiée à Liège, ii, 103, 104n, 104r, édition que Rey annonce dans le Journal des savants, ii, 54n; à la demande de Rousseau, il envoie à d’Alembert en 1758 la Lettre à d’Alembert sur les spectacles, ii, 98n; publie en 1769 les Œuvres de Rousseau, iii, 361, 362n; Delisle de Sales lui propose en 1772 de lui vendre De la Philosophie de la nature pour 1 600 livres, iii, 363r; Robinet lui demande de lui faire parvenir un exemplaire de L’H., ouvrage destiné selon lui aux Suppléments de l’Encyclopédie, iii, 436; il publie ces Suppléments en 1777 à la demande de Panckoucke, iii, 436n; publie Le Bon Sens du baron d’Holbach, iii, 480n. Rhadamiste et Zénobie. Voir Prosper Crébillon. Rheinhausen : une lettre d’H. expédiée de Gotha passe par cette ville, iii, 192ms; appartient au territoire postal de Tour-et-Taxis, iii, 193n. Riants, Denis, marquis de, brigadier du roi : Lévignen et Le Bègue mentionnent un accord sur les foires conclu en 1736 entre Fagon et Riants, ii, 28, 37; ses ancêtres avaient fait construire Voré, ii, 29n. Riccoboni, Marie Jeanne Laboras de Mézières, dame, comédienne et romancière : selon elle, Dutartre était le compagnon de jeunesse d’H., i, 259n; informe Garrick que Frédéric ii n’a pu décider H. à se fixer en Prusse, iii, 282n; est élogieuse à l’égard de Sturz, iii, 302n; annonce à Garrick et à sir Robert Liston la mort d’H., iii, 380n; confie à Garrick qu’elle attend à tout moment la parution du B., iii, 415n. Richard, jardinier du roi : commet une erreur dans la délivrance du terrain concédé à Mme H. par le roi en 1773, iv, 5n. Richard, Marin, garçon du château de Voré : prend grand soin de la volière de Mme H., iii, 51; Mme H. lègue sa garde-robe aux filles de Marin, iii, 54n; iv, 253, 254n. Richelieu, Armand Jean Du Plessis, cardinal et duc de : a institué les grandes compagnies de commerce, iii, 319n; Turgot admet l’hypothèse qu’un débauché peut être “un cardinal de Richelieu”, iii, 464. Richelieu, Élisabeth Sophie de Lorraine, duchesse de : Mme de G. séjourne brièvement chez elle, i, 61n; les conséquences de son mariage, i, 145n. Richelieu, Louis François Armand de Vignerot Du Plessis, duc de : selon Mme de Rouerke, Mme de G. est “fort bien” avec lui et pourrait en obtenir quelque chose pour A.-C., i, 119, 119n; tue en duel le prince de Lixin, i, 145n; surnommé la Tulipe par Mme de G., i, 244n. Richelieu, Marie Gabrielle Élisabeth Vignerot Du Plessis-, sœur du duc de

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index Richelieu, abbesse de l’abbaye du Trésor : Mme de G. pense à lui demander d’accueillir A.-C. en pension, i, 215, 216n, 218, 220; Mme de G. écrit à Devaux qu’A.-C. partira de chez elle “dès que la chambre que l’abbesse lui fait accomoder sera prete”, i, 223r. Richier de Cerisy, Joseph Antoine Jacques, évêque de Lombez : félicite l’avocat général de son réquisitoire contre De l’E. et l’Encyclopédie, ii, 222r. Ripanti, marquis : de Catt lui propose de lui vendre un exemplaire de L’E. avec des annotations de Frédéric ii, iii, 192r. Rivarol, Antoine Rivaroli, dit le comte de Réponse de M. le baron de Grimm [...] à la lettre de M. Chassebœuf de Volney : Sainte-Beuve pense qu’il est l’auteur de ce pamphlet où Mme H. est qualifiée d’“espèce de folle de la moderne démocratie”, iv, 208r. Rizaucourt, abbé Léopold de, chanoine de la collégiale de Ligny : A.-C. lui fait demander de lui enseigner le latin, i, 74, 75n, et Mme de G. recommande à sa nièce d’avoir recours à lui, i, 143; vient chanter avec A.-C. toutes les semaines, i, 142; la supérieure ne veut plus qu’il vienne chanter avec elle dans la chapelle, i, 144, et il ne la voit plus qu’au parloir, i, 165; l’inclination qu’A.-C. éprouve pour lui, i, 145-146, et le refroidissement de ses sentiments, i, 196. Roanne : Mercier-Dupaty y est envoyé pendant deux mois en résidence surveillée, iii, 347n. Robeck, Johan, Suédois : se suicide en 1735 en se jetant dans le Weser et est mentionné dans Candide, iii, 257, 258n. Robecq, Anne-Marie de Montmorency-Luxembourg, princesse de : gravement malade, elle est l’objet d’allusions désobligeantes dans la Préface de la comédie des Philosophes, de Morellet, ii, 285n. Robertson, William, pasteur écossais : chargé par Dutens d’informer Hume de la publication prochaine de L’H., iii, 373n. Histoire d’Écosse : Hume en envoie un exemplaire à H., ii, 241-242, 242n; H. répond que l’abbé Prévost est disposé à traduire cet ouvrage, ii, 248; traduite par Besset de La Chapelle, ii, 249n; H. demande à Hume s’il lui a envoyé cet ouvrage, ii, 259, 260n. Robespierre, Maximilien François Isidore de : iv, 200r; fait briser et fouler aux pieds les bustes de Mirabeau et d’H., iv, 212r, 221r. Robin, Étienne Vincent, colporteur : l’avocat général signale à Malesherbes qu’il répand de “mauvaises productions”, ii, 245, et Malesherbes lui répond qu’il met un inspecteur sur son cas, ii, 245r; jouit de la protection du duc d’Orléans, ii, 246-247n; V. le charge de faire parvenir à H. son Histoire de l’empire de Russie sous Pierre-le-Grand, ii, 293, 298, 300n. Robin, Jean Baptiste Claude : auteur d’un portrait de Leray de Chaumont, iv, 51.

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index Robineau, Claude Louis, notaire parisien : n’est probablement pas le personnage visé dans un rapport de police de 1753 (v. ci-après), iv, 298n. Robineau, François Louis, notaire parisien : selon un rapport de police de 1753, il est le premier acquéreur du pucelage de la prétendue nièce de la femme La Huët, qu’il a payé fort cher, iv, 294r, 298n. Robinet, Jean Baptiste René : demande à Rey de lui faire parvenir un exemplaire de L’H., qui avait été destiné selon lui aux Suppléments de l’Encyclopédie, iii, 436, 436n. Rochambeau, Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de : l’intervention de son corps expéditionnaire sera décisive dans la bataille de Yorktown, iv, 17r. Rochechouart, Anne Françoise Élisabeth Armide Durey de Morsan, comtesse de : v, 66n. Rochechouart, Jean François Joseph de, évêque-duc de Laon, ambassadeur de France près le Saint-Siège : envoie à Choiseul le bref pontifical émis contre De l’E., ii, 211r, et ce dernier ne lui répond que par une opinion de circonstance, ii, 220r. Rochechouart, Marie Anne Élisabeth de Beauvau, duchesse de : le prince de Beauvau s’offre à lui demander si elle prendrait A.-C. “prest d’elle”, ce que cette dernière décline parce que “c’est une devote [...] qui [la] feroit endaivais [endêver]”, i, 113, 114n; le prince de Beauvau pourrait l’engager à faire une petite pension à A.-C., croit celle-ci, i, 117. Rochechouart, Paul Louis de Rochechouart, prince de Tonnay-Charente, duc de Mortemart, duc de : laisse son épouse veuve en 1731, i, 114n. Rochefort, Jean Anne Vincent de Larlan de Kercadio, comte de : i, 239n. Rochefort, Marie-Thérèse de Brancas, comtesse de : elle est malade; H. transmet ses compliments à Montesquieu, i, 238; préside des réunions de philosophes, i, 239n; dit à H. admirer De l’Esprit des lois, i, 245; peu avant son mariage, H. lui écrit qu’il sent “cependant encor [l’aimer] à la folie”, i, 272-273; Mme de G. s’était fait l’écho en 1748 d’une liaison entre elle et H., i, 273n; H. se déclare auprès d’elle honteux d’être “le philosophe marié” et conscient que “le mariage est une folie,” i, 275; H. lui écrit qu’elle est “une personne unique [...] en malheur et en merite”, i, 290; H. compatit aux peines que lui cause la santé de son mari, et lui recommande de prendre des bains comme étant “la medecine universelle”, i, 295-296; H. lui dit attendre impatiemment de pouvoir lui faire sa cour, i, 296-297; Walpole montre chez elle au duc de Nivernois sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau, iii, 250n. Rochon, abbé Alexis Marie, astronome : invite Mme H. à dîner, iv, 42; membre de l’Académie des sciences et promoteur de plusieurs inventions, dont une machine à graver, iv, 43-44n, 77, 77-78n, 142n; Brillon de Jouy donne de ses nouvelles à B.F., iv, 142.

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index Rockingham, Charles Watson-Wentworth, marquis de : nommé premier ministre de Grande-Bretagne en 1765, iii, 237n. Rœderer, Pierre Louis, comte : met la fille de Beccaria au courant de l’influence qu’a exercée De l’E. sur l’œuvre de son père, iii, 254n; Mme H. le remercie d’avoir cité le nom d’H. dans un article du Journal d’économie publique, et lui envoie la dernière édition des Œuvres d’H., iv, 219-220, 220n; conseiller d’État, sénateur et comte d’Empire, iv, 220n; auteur d’une “Notice biographique” sur Mme H. parue dans le Journal de Paris, iv, 223r, 233, 235n. Rohan, Armand Gaston Maximilien, cardinal de : Mme de G. envisage de le solliciter pour qu’il aide A.-C., i, 81, 82n, 94n; A.-C. aurait reçu de lui 400 livres de pension en 1749, i, 93n; le prince de Beauvau “tire” de lui cinq louis au profit d’A.-C., i, 228; Mme de G. et A.-C. s’ennuient à mourir à un dîner chez lui, i, 232-233. Roland de La Platière, Jean-Marie, ministre de l’Intérieur en 1792 : iv, 41n. Roland de La Platière, Jeanne Marie Phlipon, dame, épouse du précédent : se déclare peu impressionnée par certaines des idées d’H., iv, 40, 40-41r, 41n; qualifie de “massacre du Champ-de-Mars” une charge de cavalerie ordonnée par Bailly en 1791, iv, 202n. Mémoires : iv, 41r; Remarques sur le livre “De l’Esprit” : iv, 41r. Roland furieux. Voir L’Arioste. Rolet, Jacques François, secrétaire du chancelier de Lorraine : ami de Devaux, mentionné par Mme de G., i, 79r; v, 20r, 42n. Rolland : adresse à Hume une recommandation d’H. en sa faveur et un poème marotique sur l’ordre de la Jarretière dont il est l’auteur, et lui demande s’il peut “prendre à Londres”, iii, 310r. Rolland, Adrien Nicolas, professeur de philosophie au collège de Beauvais : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Rolland, Pierre Barthélemy, conseiller au Parlement : nommé pour examiner les livres dénoncés au Parlement, ii, 200n. Rollin, Charles, historien : V. le qualifie de janséniste, de prolixe, et d’inutile compilateur, i, 48. Histoire ancienne : publiée en 13 volumes, i, 49n; Histoire romaine : devait comporter 16 volumes, i, 48, 49n. Rolt, Richard : H. voit au Theatre Royal son opéra The Royal Shepherd, an English Opera : iii, 92, 94n. Rome : i, 601; le père Antoine va s’y rendre pour y être fait père provincial, i, 204; le Parlement se réfère dans l’un de ses arrêts aux “sages philosophes de Rome payenne”, ii, 363; H. pense que “tout y est en confusion” et cite le vers de La Henriade qui y a trait, iii, 274, mais dit ne pas vouloir “desesperer du salut de Rome”, iii, 276.

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index Rome sauvée. Voir Voltaire. Romilly, Élisabeth Jeanne Pierrette. Voir Corancez. Romulus : Boullanger le compte parmi les législateurs disparus dont on ignore où est leur sépulture, i, 351. Rosanbo, Henriette Geneviève d’Andlau, marquise de, petite-fille d’H. : mentions faites à “la fille de Mme d’Andlau”, iv, 50n, 200r, 202n; est l’une des “petites étoiles” dont B.F. fait mention, iv, 129, 130n, 152, 153; les dispositions testamentaires de Mme H. en sa faveur, iv, 252, 254n; son mariage en 1798, iv, 257n. Rosanbo, Louis Lepeletier, marquis de, gendre de Mme d’Andlau : iv, 254n, 256, 257n. Roslin, Alexandre : auteur d’un portrait du duc de Praslin, iii, 226. Rossbach, bataille de : Frédéric ii se plaint que la France “[l’]a attaqué à Rosback”, iii, 193; la position diplomatique de Bernis après Rossbach, iii, 195n. Rote, la : tribunal ecclésiastique à Rome où l’abbé de Véri est auditeur, iii, 309n. Rotha, ville d’Andalousie : Boullanger confie à H. qu’on lui a donné du vin de Rotha pour le soutenir, iv, 336, 338n. Roucher, Jean-Antoine, poète : membre de la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; selon son fils, il a été présenté par Turgot à Mme H. et il a présenté Cabanis à celle-ci, iv, 38n; correspond avec Cabanis en 1780, iv, 75n; Mme H. a été affligée qu’il ne lui ait pas écrit au sujet de la mort de Turgot, iv, 84, et il s’en excuse au motif que “[son] activité n’est plus,” iv, 84r; guillotiné en 1794, iv, 84n; fait l’éloge de Mme H., iv, 94; une longue amitié le lie à La Roche, iv, 94n; consterné de ne pas avoir gagné le prix de poésie de l’Académie, iv, 94-95r; Pujos exécute un portrait de lui, iv, 85. Les Mois : iv, 84n; Les Muses patriotiques : iv, 94n. Roucher, Marie Agathe Élisabeth Hachette, dame, épouse du précédent : iv, 94; Roucher s’était persuadé qu’elle descendait de Jeanne Hachette, iv, 94n. Roucher, Pierre Angélique, fils du poète : iv, 38n. Roucher d’Aubanel, Pierre, demi-frère du poète : iv, 94; s’occupe du bureau de Roucher en 1774, iv, 94n. Rouen : le serment de “foy et hommage” dû par H. au roi en tant que châtelain de Rémalard est enregistrée à la chambre des comptes de Rouen, i, 355, 355n; dans ses “Éclaircissements”, H. cite un ballet moral dansé par les écoliers du collège de Rouen en 1750, ii, 338, 349n. Rouerke, hôtel de : A.-C. y a habité un an, i, 116, 116n, 128, 129n. Rouerke, Catherine Diane de Beauvau-Craon, marquise de Bassompierre, puis comtesse de Couvonges, enfin comtesse de Juillet-septembre 1745 : A.-C. croit que ce n’est pas elle qui paie sa pension, mais la reine de Pologne, i, 79r, 80n; Le Febvre lui demandera si elle voudrait continuer à Paris la pension qu’elle donne à A.-C. à Ligny, i, 81; en août 1745,

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index A.-C. décide de n’écrire à Mme de Rouerke que quand Mme de G. le jugera à propos, i, 87; A.-C. mentionne avoir fait chez elle un séjour d’un an à partir de la mi-février 1741, i, 88, 128, séjour dont Mme de G. avait craint les conséquences négatives, v, 42n; A.-C. rappelle que Mme de Rouerke était aveugle et que des gendarmes qui venaient chez elle “s’imaginoit qu’il auroient baux jeut aux pret” de la jeune fille, i, 103; A.-C. relate que le marquis de Craon a séjourné chez Mme de Rouerke, et qu’elle y a eu la maladie du pourpre, i, 109, 111n, 147, 147n. Octobre 1745 : le prince de Beauvau s’offre à lui parler de l’établissement d’A.-C. dans un couvent parisien, ce que celle-ci décline, i, 113; A.-C. espère que la pension qu’elle reçoit d’elle suffira à Paris, i, 115, 117; A.-C. se remémore l’abondance qu’elle a connue quand elle était chez Mme de Rouerke, i, 116; elle annonce à A.-C. qu’elle lui continuera à Paris la pension qu’elle lui donne à Ligny, lui dit qu’elle doit obtenir la permission de ses parents, et lui offre une place dans un carosse, i, 118-119; A.-C. s’afflige de ce que la pension de Mme de Rouerke sera insuffisante, et elle demande que Devaux l’accompagne à Paris, i, 120, 121n; A.-C. s’excuse auprès de Mme de G. d’avoir cédé aux pressions qu’elle a subies d’écrire à Mme de Rouerke, i, 121; l’accusation émanant de la princesse d’Épinoy selon laquelle A.-C. aurait volé à Mme de Rouerke, i, 125, 126n, 132, 133n. Novembre-décembre 1745 : selon A.-C., elle interdit sa maison à la médisante baronne de Beaufort, i, 128, 129n; sur le conseil de Mme de G., A.-C. lui écrit, i, 134, 135, attend longuement une réponse d’elle, i, 137, 137n, 139, 148, 153, que Mme de Rouerke finit par lui envoyer et dans laquelle elle lui rend justice en écrivant aussi au même sujet à la princesse d’Épinoy, i, 151, 156, 157, 165-166, 175; les enfants de son premier mariage, i, 135n; A.-C. est mécontente que Le Febvre lui ait retourné une lettre qu’elle l’avait prié de remettre à Mme de Rouerke, i, 140; A.-C. se contentera si nécessaire de la pension de Mme de Rouerke, i, 143, 209; A.-C. relate à Mme de G. le dissentiment intervenu entre elle et Mme de Rouerke au sujet de petits achats qu’elle avait faits, i, 146, 147n, 152-153n. 1746-1746 : A.-C. raconte avoir filé dix livres de lin que Mme de Rouerke lui a données, i, 154; A.-C. regrette d’avoir côtoyé trop de grands du monde quand elle était chez Mme de Rouerke, i, 157; A.-C. rappelle avoir vu chez elle Mme de Grandville, i, 162; A.-C. pense que si elle ne reçoit pas d’elle une pension, elle devra rester au couvent, i, 169; la fausse nouvelle de sa mort, i, 175; le père d’A.-C. lui a écrit souhaiter que son voyage à Paris ait lieu, parce que “Mme de Rouergue devenoit bien vie[i]lle,” i, 198; A.-C. raconte avoir fait des broderies quand elle était chez Mme de Rouerke, i, 208; A.-C. écarte l’objection que Mme de Rouerke pourrait mourir bientôt, i, 210; sa mort en

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index 1752, i, 211n; la mère d’A.-C. dit à Mme de G. reconnaître les bontés de Mme de Rouerke pour A.-C., mais ne pense pas pouvoir la faire changer de couvent “à moins d’un plus heureus sort”, et lui signale que la reine de Pologne a fait remettre par Mme de Rouerke de l’argent pour A.-C., i, 214, 215, 215n; A.-C. pense à lui demander une avance sur sa pension annuelle, i, 215-216; A.-C. lui expose les objections de son père contre son projet d’aller à Paris, i, 217; Baillot intervient auprès de Mme de Rouerke et du père d’A.-C. pour aplanir les difficultés, i, 219n; Mme de G. rassure Devaux quant aux intentions de Mme de Rouerke et à la perspective qu’elle meure, i, 220, 220-221n. Rouerke, Eugène, comte de : Irlandais, conseiller d’État du duc Léopold de Lorraine, i, 80n. Rousseau, Jean-Baptiste, poète : selon V., c’est “le doyen des medisans qui a perdu [...] l’art de médire”, i, 37; le duc d’Aremberg lui retire sa protection en 1736, i, 38n; Mme de G. estime que ses rimes sont supérieures à celles du B., i, 66; Mareschal s’inspire de sa remarque sur la perspective d’être heureux sans infamie, iv, 370, 370n. Rousseau, Jean-Jacques 1751-1760 : assiste chez H. en 1755 à un bal d’enfants ouvert par Fontenelle, i, 316; un de ses grands admirateurs est de Loches, ii, 54n; demande à Vernes d’examiner De l’E. “avec bien du soin avant d’en hazarder un jugement”, mais lui dit en estimer l’auteur, ii, 133; fait part à Deleyre de son opinion critique quant à De l’E., mais l’accompagne d’un éloge circonstancié d’H., ii, 133n; selon Torrigiani, il fait partie de la même école d’athéisme qu’H. et d’autres, ii, 148; H. n’est pas de son avis sur les sciences et les arts, ii, 253; veut bien aller boire du café chez la dame Curé, mais pas “dans la tasse dorée” de V., iv, 302n; dîne avec Marcet de Mézières en 1754, iv, 319n; ridiculisé et représenté marchant à quatre pattes dans Les Philosophes, iv, 349, 351n. 1761-1765 : est persuadé que Vernes ne lui a pas pardonné d’avoir attaqué De l’E. dans son Émile, et se justifie de la façon dont il l’a fait, iii, 76; fait le projet de publier une critique de L’E., puis l’abandonne, iii, 77n, 233n, 266n; iv, 270; selon Moultou, il aurait pu “foudroyer” Vernes en faisant connaître une lettre où ce dernier faisait l’éloge de L’E., iii, 78r; Montmollin l’admet à la communion à Môtiers, et s’en justifie en faisant état de ce que Rousseau lui a dit au sujet de L’E., iii, 232, 232-233n, 266n; reçoit 50 louis du duc d’Orléans pour de la musique à transcrire mais lui en renvoie 45, iii, 232, 233n; V. prétend que Rousseau aurait reçu d’H. plusieurs dons d’argent, iii, 232, 233n; selon La Roche, H. aurait fait demander anonymement à Rousseau un travail de copie superflu pour pouvoir lui faire remettre 50 louis, iii, 233n; iv, 273, 280n; Keith lui transmet l’invitation de Frédéric ii de se réfugier en Prusse et lui offre de mettre à sa disposition une maison à Potsdam, iv, 378n; il reçoit

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index une offre similaire de la duchesse de Saxe-Gotha, iv, 379n; invité à tracer pour la Corse “le plan du sisteme politique”, v, 61, 62, 63-64. 1766-1798 : Walpole montre à H. et à Nivernois sa lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau et ils l’encouragent à la faire circuler, iii, 249; Walpole montre cette lettre à plusieurs autres personnes, iii, 251r; il arrive à Londres, iii, 254, 255n, et reçoit la visite du comte de Brühl, iii, 255n; V. ridiculise le clergé suisse pour avoir persécuté Rousseau et accuse le pasteur Montmollin d’avoir ameuté ses paroissiens contre lui, iii, 258n; V. lui reproche d’avoir fait du tort à la philosophie dans sa querelle avec Hume, iii, 264-265, 265-266n, 281, 282n; iv, 383, 384n; recommande à Davenport de veiller à ce que son exemplaire de L’E. reste entre des mains amies, iii, 282; iv, 398-399n; vend la plupart de ses livres, iii, 283n, 283r; n’éprouve plus la même attraction qu’H. pour “la terre britannique”, iii, 286-287; sollicite la clémence paternelle pour Durey de Morsan, puis se brouille avec lui, iii, 336-337n; v, 67n; son exemplaire de L’E. est conservé par Dutens, iii, 364, mais son existence est connue, iii, 365-366n; arrive à Paris en 1770 et y mène une vie discrète sans être inquiété par le Parlement, iii, 367, 368-369n; le comte d’Eymar fait voter pour lui les honneurs du Panthéon en 1798, iv, 226n; se cache en 1767 chez le prince de Conti sous le nom de Jean-Joseph Renou, iv, 388, 389n; Dutens communique à H. certaines notes de Rousseau sur son exemplaire de L’E., iv, 397-398. Discours sur l’origine de l’inégalité : son titre figure, raturé, dans l’un des manuscrits de l’arrêt du Parlement portant sur les livres condamnés, ii, 376t; Palissot tourne en ridicule les idées que Rousseau y exprime, iv, 349; Du Contrat social : contient un commentaire élogieux sur la Corse, v, 63n; Émile : V. ridiculise la condamnation de l’ouvrage à Genève, iii, 79, 80-81n; selon Montmollin, Rousseau lui a déclaré que l’un de ses objectifs, dans cet ouvrage, était de s’élever contre “l’ouvrage infernal” d’H., iii, 232, 233n; Rousseau y écrit qu’un père pourrait marier son fils à une fille ayant des convenances, “fût-elle la fille du bourreau”, opinion que raille V., iii, 266, 266n; Turgot regrette que Rousseau ait eu “la manie de mettre son nom à Émile”, iii, 465. Julie, ou la Nouvelle Héloïse : selon Alessandro Verri, c’est “l’ouvrage d’un diable”, mais il y trouve de bons passages, iv, 24, 25, 25n; Lettre à Christophe de Beaumont : V. y trouve ça et là de bons traits, iii, 68, 69n, et estime que Rousseau “s’[y] exprime quelquefois en Platon”, iii, 71-72, 72n; Lettre à d’Alembert sur les spectacles : Piron qualifie l’auteur de “maussade moraliste de Genève” et d’“ennemi des hommes”, et estime que les comédiens sont déjà “assez à plaindre”, ii, 96-97, 98n; V. reçoit Mlle Clairon à Ferney, où “les excomunications de ce pere de l’Eglise n’ont eu aucune influence,” iii, 232; Lettres de la montagne : attaquées dans les Considérations sur les miracles de Claparède, et indirectement

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index défendues dans l’une des Questions de V. visant ce dernier, iii, 258n; Œuvres (Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1769, 11 vol.) : iii, 361, 362n; Œuvres (DeuxPonts) : iv, 39n; Projet de constitution pour la Corse : v, 64n. Rousseau, Pierre, journaliste et libraire : offre à Rey de lui procurer des exemplaires d’une édition clandestine de L’E. due à Kints, de Liège, ii, 103, 104n, 104r; édite les Œuvres complettes d’H. (Londres, 1781), iv, 65-66, 66n, 66-67n, 67n, 67-68n, 68n, 78, 78-79n, 79n, 79r. Roussel, Noël, jardinier fleuriste : arrêté sur plainte de Mme H. pour s’être introduit dans des maisons, et relâché, iv, 212r. Roussel, Pierre : médecin probable de Mme H., iv, 168, 169n; ses observations élogieuses sur le Traité de la littérature, de Mme de Staël, iv, 233, 235-236n. Notices sur la veuve Helvétius, née Ligniville : il est l’auteur d’une de ces notices, iv, 214r, 233, 235-236n. Rousselin, Louis, curé de Saint-Mard-de-Réno (près de Mortagne) : H. transmet à Mme H. une lettre de lui, iii, 47, 50n. Routh, père Bernard, jésuite irlandais : confesse Montesquieu sur son lit de mort, iii, 394n. Roux, Augustin (1726-1776), chimiste et médecin, docteur régent de la Faculté de médecine : H. le rencontre chez d’Holbach, iii, 247r; Gatti lui communique une liste de personnes qu’il a inoculées, v, 65n. Roux, Éléonore, mère de la comtesse de Forbach : comédienne de la cour du roi Stanislas, iii, 332n. Roy, Pierre Charles, auteur dramatique : convié au mariage d’Élisabeth de Ligniville, i, 265r; a la réputation d’être ennuyeux en société, i, 268n. L’Année galante, ballet héroïque : A.-C. et Mme de G. vont le voir et cette dernière le juge “aussi mauvais à entendre qu’à lire”, i, 228, 229n. The Royal Shepherd, an English Opera. Voir Rolt. Royal Society Club (Londres) : H. y dîne en compagnie du duc de Pecquigny en mars 1764, iii, 104n. Royale, rue : d’Holbach y habite en 1766, iii, 271. Rozay-en-Brie : iii, 354, 355n; iv, 305, 306-307r, 308n, 309n; est à proximité du château de Lumigny, i, 272n, 291n. Rulhière, Anne Jean Auguste, chef de cavalerie de la garde nationale de Paris : iv, 179n. Rulhière, Claude Carloman de, académicien : iv, 179n. Rulhière, Marie-Louise Chantepie Des Balances, dame de : mère de Mme Le Harivel-Durocher qui habite chez elle, iv, 180n. Le Russe à Paris. Voir Voltaire. Russie : Frédéric ii se dit en bons termes avec la Russie et encourage la France à conclure un traité de commerce avec elle, iii, 193-194; opinion tiède d’un ami

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index d’H. sur le profit à tirer de l’Histoire de l’empire de Russie sous Pierre-le-Grand, de V., iii, 348; la politique russe à l’égard de la Turquie, de la Suède et de la Pologne, et l’attitude de Catherine ii envers la France, iii, 348, 348-349n; la guerre russo-turque, iii, 349n; les relations entre la Russie et la GrandeBretagne, iii, 349-350n. Rutant, Charles Joseph de, chambellan de Stanislas Leszczynski : i, 162n. Rutant, Emmanuel Marguerite Locquet de Grandville, dame de, épouse du précédent : A.-C. l’a vue à Nancy et s’enquiert des sentiments de Mme de G. à son égard, i, 161-162, 162n, 165; surnommée Mignonnette par Mme de G., i, 162n. Saba, la reine de : de même qu’elle avait rendu visite à Salomon, l’abbé Prieur voudrait accompagner H. voir Frédéric ii, v, 7. Sabatier de Cabre, Honoré Auguste, chargé d’affaires de France en Russie : décrit la haine de Catherine ii envers la France, en contraste avec son goût pour la culture française, iii, 349n. Sabatier de Castres, abbé Antoine, littérateur : iii, 263r; envoie deux de ses contes à H. et aimerait le consulter sur un ouvrage qu’il compose, iii, 240; des lettres de lui à H., que V. possède, sont pleines, selon celui-ci, “de vers du Pont-Neuf, et d’ordures de bordel”, iii, 240t; reçoit une pension d’H., iii, 240-241n, 263; entretient H. de la goutte dont souffre celui-ci, de ses raisons de décliner la proposition d’H. d’être professeur à La Flèche, du succès remporté par une de ses productions, du rapport nécessaire qu’il voit entre la morale et la religion, des poètes Thomas et Lemierre, ainsi que de La Dunciade de Palissot, iii, 259262. Apologie de Spinosa et du spinosisme (1810) : iii, 262, imprimé; V. en possède un manuscrit qui a été adressé à H., iii, 263n; L’École des pères et des mères, ou les Trois Infortunés : est une critique du mariage, iii, 240, 241n; Les Quarts d’heure d’un joyeux solitaire : comporte vingt-deux contes, iii, 241n, 260; Trois Siècles de la littérature : provoque la colère des encyclopédistes et le mépris de V., et est traité de “rapsodie infâme” par Condorcet, iii, 240-241n. Sabran, Louis Hector Honoré Maxime de, évêque de Laon : Wycombe va faire sa connaissance, iv, 167r, 168n. Sabran-Grammont, Elzéar Joseph, comte de : iv, 168n; lieutenant-général des armées navales, iv, 55n. Sabran-Grammont, Françoise Éléonore de Jean de Manville, comtesse de : iii, 360n; le chevalier de Boufflers l’incite à aller voir Mme d’Andlau à Voré, iv, 5354, 57r, et l’informe en 1797 qu’il a trouvé la maison de Mme d’Andlau “entourée de soldats”, iv, 200r; voisine de Mme d’Andlau, maîtresse et future femme du chevalier de Boufflers, iv, 55n.

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index Sade, Jean Baptiste François Joseph, comte de, père du “divin marquis” : décrit la comtesse de Forcalquier comme étant froide et dédaigneuse, iv, 305n; annonce la parution de Mirza de Saurin, v, 44n; rapporte une anecdote sur un échange entre Fontenelle et Mme H., v, 47-48r. Sadi, poète persan du xiiie siècle : H. le cite dans De l’E. et le mentionne dans ses “Éclaircissements”, ii, 340, 345t; auteur du Gulistan et du Boustan, ii, 349n. Saillant, Charles, libraire : Malesherbes lui ordonne, ainsi qu’aux syndics et aux autres adjoints de la Librairie, de veiller “à ce qu’il ne soit fait aucune nouvelle edition” de L’E., ii, 105, 106n. le Saint. Voir Adhémar. Saint-Amant, Marc-Antoine Girard de, poète : auteur d’un jeu de mots réutilisé par V., ii, 299n. Saint-Aubin, Augustin de, graveur du roi : grave en médaillon un portrait d’H. exécuté par Van Loo, iii, 389n; Suard trouve ce portrait ressemblant et Saurin l’agrémente de cinq vers, iii, 457, 458n; Mme H. en envoie un exemplaire à Garrick, iv, 6; placé en frontispice des deux éditions des Œuvres d’H. publiées à Bouillon, iv, 66, 67-68n. Saint-Benoît, église : H. et A.-C. s’y marient, Mme de G. ayant insisté sur le choix de cette paroisse, i, 281, 282n, 283; v, 14. Voir aussi Bruté. Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise) : Marmontel et sa famille y passent un été, iv, 86n, 87n. Saint-Chamans, Alexandre-Louis de, lieutenant-général, père du suivant : iii, 381n. Saint-Chamans, Amans, vicomte de Rebenac, marquis de : c’est peut-être lui qui, selon Mme d’Épinay, devait épouser Élisabeth Charlotte H., iii, 380, 380-381n. Saint-Chamans Du Peschier, Joseph Louis : c’est probablement lui qui, selon Mme d’Épinay, devait épouser Élisabeth Charlotte H., ii, 380, 380-381n. Saint-Cloud, château de : Morellet veut le faire visiter à Fitzmaurice, iv, 105; transformé par Hardouin-Mansart et Mignard pour le compte de Philippe d’Orléans, frère de Louis xiv, iv, 106n. Saint-Cyr, la maison royale de Saint-Louis à : Mme de G. est chargée d’y placer Claire Ursule de Ligniville, i, 89n. Saint-Cyr, abbé de. Voir Giry. Saint-Eustache, église : la cérémonie funèbre de la mère d’H. y a eu lieu, iii, 280n. Saint-Fargeau, Michel Étienne Le Peletier, comte de, avocat général au Parlement : selon Diannyère, il aurait proposé de faire donner la question à H., v, 75n. Saint-Florentin, Louis Phélypeaux, comte de, duc de La Vrillière, secrétaire d’État 1755-juin 1758 : H. veut le voir pour faire obtenir une pension à sa mère, i, 337, 337-338n, 338, 338-339, 339n, 341; il annonce à la mère d’H. que le roi lui a accordé une pension, i, 342r; fait inscrire deux frères de Mme H. pour être

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index admis dans l’ordre de Saint-Lazare, ii, 22, 24n; H. lui soumet une requête relative à ses droits en matière de foires et marchés à Rémalard, ii, 26; il demande à Lévignen son avis sur ce sujet, ii, 27n, 37; Lévignen lui propose de faire droit à la requête d’H., ii, 27-28, 38n, et évoque une nouvelle requête possible d’H. à Saint-Florentin, ii, 38, 39t; il est réputé s’adonner à des pratiques libertines analogues à celles imputées à H., iv, 295r. Décembre 1758-janvier 1759 : invite la Sorbonne à se limiter à une “censure generale” de L’E., ii, 155, 157r, 239; les nombreux aspects de son rôle dans l’affaire de L’E., ii, 157r; Choiseul lui demande d’engager le Parlement à cesser toutes poursuites contre H., ii, 163, 165, 165n; donne à Choiseul des apaisements à ce sujet, ii, 166, 166r; invite le procureur général à ne prendre aucun parti quant à l’affaire de L’E. avant qu’ils ne s’en entretiennent, ii, 191; H. annonce à l’avocat général que sa troisième rétractation est entre les mains de Saint-Florentin, ii, 192; il invite H. à remettre au parquet sa rétractation, ii, 197; Tercier lui envoie sa rétractation de son approbation, ii, 198; Molé désire que l’avocat général informe au plus vite Saint-Florentin de ce que le chancelier pense relativement à l’Encyclopédie, ii, 204, 205n. Février-mars 1759 : l’avocat général lui rend compte de l’arrêt du Parlement concernant De l’E. et son auteur, ii, 211, 211t, 212n; il désire entretenir l’avocat général du mécontentement du chancelier à la suite de la dénonciation de l’Encyclopédie par le Parlement, ii, 212; le procureur général lui rend compte des décisions du Parlement concernant l’Encyclopédie et les autres livres dénoncés, ii, 215, 215t; il annonce à Mme H. que son mari ne peut conserver sa charge de maître d’hôtel ordinaire de la reine, ii, 224; annonce à Gervaise que la cour approuve la censure de L’E. par la Faculté de théologie, ii, 243244n; signe l’arrêt du Conseil du roi concernant De l’E., ii, 307; a peut-être contribué à la rédaction de la rétractation adressée par H. au Parlement, ii, 352n; Ill., ii, 156. Saint-François, tiers ordre de : ii, 15n, 48n. Saint-Germain-en-Laye : La Chaussée y habite en 1737, i, 5n. Saint-Honoré, porte : Pont-de-Veyle y habite en 1740, i, 44, 45. Saint-Honoré, rue : i, 45; une foule y acclame le premier président du Parlement en 1754, i, 315. Saint-Huberty, Anne Antoinette Clavel, dite, première actrice de l’Opéra : joue chez Mme H. le rôle de la servante dans La Serva Padrona, de Pergolesi, iv, 155, 156n. Saint-Hyacinthe, rue, appelée aussi rue des Fossés-Saint-Michel : A.-C. adresse ses lettres à Mme de G. à la “rue Hiacinthe”, i, 75-222 passim; Mme de G. y habite de 1745 à 1751, i, 89n, et en déménage, i, 278n. Saint-Hyacinthe, Hyacinthe Cordonnier, dit Thémiseul de, écrivain : V. remercie

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index H. d’avoir rendu deux visites à Saint-Hyacinthe et lui détaille ses griefs contre lui, i, 26, 27; reçoit une pension du gouvernement britannique, i, 27, 28n; possède des livres qu’il a reçus de Mme de Lambert ou, selon V., qu’il lui a volés, i, 27, 29n; sa carrière et sa brouille avec V., i, 28n; auteur probable de comptes rendus défavorables d’Œdipe et d’Artémire de V., i, 29n. Le Chef d’œuvre d’un inconnu, poème découvert [...] par M. le docteur Chrisostome Matanasius : i, 27; V. affirme que c’est un ouvrage collectif, i, 28n, 29n; Déification de l’incomparable docteur Aristarchus Masso : il y est fait allusion aux coups de bâton reçus par V. en 1722, i, 28n, 29n; Lettres critiques sur “La Henriade” de M. de Voltaire : i, 27, 29n. Saint-Hyacinthe, Suzanne de Marconnay, dame, femme de Hyacinthe Cordonnier : i, 28n. Saint-Lambert, Jean François de, poète : surnommé le Petit par Mme de G., i, 225, 225n; est l’un des amants de Mme de Boufflers, ii, 31n; V. lui dénonce Sabatier de Castres, iii, 240t; accompagne H. au Théâtre-Italien, puis se trouve en sa compagnie chez d’Holbach, iii, 248r; est en relations avec d’Holbach et Hume, iii, 259n; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; auteur des vers inscrits sur le mausolée d’H., iii, 430n; Mme H., B.F. et Turgot lui rendent visite, iv, 28, 30; habite chez les d’Houdetot en 1778, iv, 31n; écrit à H. qu’il est un Montaigne “devenu elegant & profond”, iv, 318. Essai sur la vie et les ouvrages de M. Helvetius : l’auteur note qu’en 1758, H. était depuis vingt ans le bienfaiteur du père Plesse, ii, 35n, accuse celui-ci d’avoir ourdi une intrigue contre H., ii, 91n, et rapporte qu’H. s’est porté au secours de Plesse après l’expulsion des jésuites, v, 56n; affirme que Passionei admirait De l’E., ii, 177r; iv, 257, 278n; v, 56r; attribue douteusement à H. un “trait d’humanité” lors de son séjour en Angleterre, iii, 137r; la réception enthousiaste de cet Essai, iii, 412, 415-416n, 420, 422r; rapporte l’indulgence d’H. à l’égard des braconniers, iv, 312r. Saint-Lazare, ordre de : deux frères de Mme H. y sont admis, ii, 22, 24n; Julliac de Vignolles est chevalier de cet ordre, ii, 32-33n. Saint-Lazare, prison de : le comte d’Andlau et André Chénier y sont incarcérés en 1794, iv, 200r. Saint-Louis, église royale de (Versailles) : le père d’H. y est enterré, i, 335n. Saint-Louis, ordre de : sont chevaliers de cet ordre Mathieu Joseph de Ligniville, i, 89n, Julliac de Vignolles, ii, 32-33n, et le marquis de Sarsfield, iv, 19n; Collin en est le contrôleur honoraire, ii, 109n. Saint-Louis, domestique d’H. : i, 314. Saint-Louis-en-l’Île, église (Paris) : le baptême de plusieurs cloches y a lieu en 1765, v, 11, 13n.

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index Saint-Maixent, abbaye de : la congrégation de Saint-Maur y transfère La Roche en 1766, iii, 294, 297n. Saint-Marc, Martin Farcy de, lieutenant du guet : informe Berryer des efforts d’H. pour faire sortir la Darcheville de For-l’Évêque, iv, 292, 295n. Saint-Marc, Jean Paul André de Razins, marquis de : selon un rapport de police, il aurait été l’un des clients d’une fouetteuse, iv, 293; auteur de vers récités en l’honneur de V. en 1778, iv, 297n. Saint-Marc. Voir aussi Ligot. Saint-Maur, congrégation des bénédictins de : Dom Deschamps y est entré jeune et y a appartenu toute sa vie, iii, 144n; l’abbé de La Roche et plus de mille autres membres de cet ordre signent une supplique au roi pour obtenir le rejet d’une Requête concernant la congrégation, iii, 145r; La Roche fait sa profession de membre de l’ordre en 1756, iii, 294n. Saint-Maurice et de Saint-Lazare du roi de Sardaigne, l’ordre de : Jean-Jacques de Ligniville est membre de cet ordre, i, 79n. Saint-Pétersbourg : le traité de 1772 relatif au premier partage de la Pologne y est signé, iii, 348n. Saint-Phalier. Voir Dalibard. Saint-Priest, François Emmanuel Guignard, comte de, ambassadeur de France à Constantinople : le sultan Mustapha iii lui fait demander si l’Angleterre est une île, iii, 452, 453n. Saint-Roch, église : i, 280, 281n; Élisabeth de Ligniville s’y marie, i, 265r; est la paroisse d’H., et Mme de G. envisage d’y faire célébrer le mariage d’H. et d’A.-C., i, 281, 283, et un ban y est publié pour ce mariage, v, 14; H. y est enterré, iii, 377n; iv, 248, 249t, 274; les deux filles d’H. s’y marient, iii, 418419n; iv, 249, 250n. Voir aussi Marduel. Saint-Sauveur, rue : le banquier Panchaud y habite, iii, 328n. Saint-Sépulcre, couvent des chanoinesses du, rue de Bellechasse : d’après une affirmation improbable de Noël, A.-C. y aurait séjourné en 1749, i, 93n, mais sa sœur Élisabeth y a été pensionnaire, v, 43n. Saint-Seurin, l’église collégiale de (Bordeaux) : demeure du frère de Montesquieu, i, 248. Saint-Séverin, église : i, 281; H. y est baptisé, iv, 249n; un ban y est publié pour le mariage d’H., v, 14; est la nouvelle paroisse de Mme de G., v, 46-47n. Voir aussi Daumet de Brinon. Saint-Sulpice, église : i, 264, 282n; Mme de G. mentionne faussement cette paroisse comme étant la sienne, v, 46n. Voir aussi Du Lau de La Coste. Saint-Surin, Pierre Tiffon de : auteur de l’article “Helvétius” dans la Biographie universelle, de Michaud, v, 47n.

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index Saint-Thomas, hermitage de, près de Feillet : l’hermite Cordier y est assassiné, ii, 15n, 48n. Saint-Victor-de-Réno (Orne) : un abus commis par les meuniers de cette localité située à l’ouest de Voré, iii, 6, 7n. Sainte-Anne, rue : l’hôtel d’H. y est situé, i, 339n; renommée “rue Helvétius”, iv, 211r; selon Mme de Genlis, les fiacres l’appellent “rue Saint-Helvétius”, et elle redevient “rue Sainte-Anne” en 1814, iv, 211r. Sainte-Avoie, rue : Buquet, procureur au Châtelet, y habite, i, 35, 35n. Sainte-Foy, Claude Pierre Maximilien Radix de, diplomate : Fitzmaurice va le voir dans sa maison de Neuilly, iv, 106r; connu pour ses activités mouvementées et sa carrière galante, iv, 106-107n. Sainte-Geneviève, abbaye de : Jean-Jacques de Lignville s’y retire en 1765, iii, 213n. Sainte-Lette, Joseph-Charles de : selon Sophie Cannet, il était l’ami d’H. et affirmait que celui-ci était l’un des auteurs du Système de la nature, iv, 41r. Sainte-Palaye, Jean-Baptiste de La Curne de : le cardinal Passionei le remercie de lui avoir “fait passer” un exemplaire de L’E., ii, 116; membre de l’Académie française et auteur de plusieurs ouvrages, ii, 116n; est connu d’H., iii, 36n. Saladin : invité avec H. par Mme Du Rumain, i, 230r. Saladin d’Onex, Jean-Louis, membre du Petit Conseil de Genève : envoie à Montesquieu deux lettres en les signant “Helvetius” pour lui indiquer leur origine, v, 90-91, 91n, 91-92. Salamon de Foncrose, Louis Siffrein, chargé d’affaires officieux du Vatican à Paris : écrit au cardinal Zelada que Mme H. rassemble chez elle “tous les bourreaux de la monarchie”, iv, 206-207, 207n. Saleur, Marie Anne Suzanne Roblastre, dame, épouse du suivant : H. espère qu’une visite que lui a rendue Mme H. déterminera son mari à l’appuyer dans son procès au sujet du pont de Guérard, ii, 17, 17n, 18n. Saleur, Pierre François, receveur des tailles à Rozoy : ii, 17, 18n. Sallengre, Albert Henri de, érudit : V. croit faussement qu’il est l’un des auteurs du Matanasius, de Saint-Hyacinthe, i, 27. Histoire de Pierre de Montmaur : i, 29n. Salley, Charles Alexandre, inspecteur de la Librairie : H. le vise peut-être en disant à Mme H. craindre les indiscrétions de “petits gens”, ii, 46, 47n; demande à Malesherbes de ne pas ébruiter qu’il lui a rendu compte de L’E., ii, 48; membre de la Société du Bout-du-Banc, ii, 49n. Salm-Kyrbourg, Frédéric iii, rhingrave de : selon Mme de Boufflers, Mme d’Andlau l’a quitté “ou en est quittée” en 1779, iv, 54; sa vie dissolue et son bel hôtel, iv, 56n; il est guillotiné en 1794, iv, 56n.

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index Salmon, abbé André, censeur royal : Malesherbes le charge d’examiner la première rétractation d’H., ii, 90, 90n, dont il se déclare satisfait, ii, 91, 91n; v, 59n; approuve un article du père Berthier dont il cite un extrait fort critique au sujet de L’E., ii, 129, 130n; censeur du Journal chrétien, ii, 262. la Salpêtrière : principale maison de l’Hôpital général, où étaient séquestrées les prostituées, dont la Darcheville, iv, 296n. Sanctorius, médecin italien des xvie-xviie siècles : H. le cite dans ses “Éclaircissements”, ii, 337, 348n. San Ildefonso (Espagne) : iv, 108, 108n. Sannois (Seine-et-Oise) : le comte et la comtesse d’Houdetot y habitent, iv, 31n, 88r. Sans-Souci, palais de : iii, 169, 245n; H. le décrit, iii, 170; aspects de sa construction, iii, 170n, 175; H. y dîne tous les jours avec le roi de Prusse, iii, 172; Frédéric ii le préfère au Neues Palais, iii, 178n; un carosse du roi vient prendre H. tous les jours pour l’y conduire, iii, 187; Grimm se félicite que des philosophes fassent le “pélerinage de Sans-Souci”, iii, 210r. Sanzay, Émilie de Montullé, marquise de Crissé et de, épouse du suivant : v, 68n. Sanzay, Henri Roland Lancelot Turpin, marquis de Crissé et de : sujet possible d’une rumeur rapportée par Mme de Meinières (v. ci-après), v, 68n. Sanzay, Lancelot Turpin, marquis de, père du précédent, auteur de plusieurs ouvrages : Mme de Meinières rapporte la rumeur qu’un marquis de “Samsay” va épouser Élisabeth Charlotte H. et croit qu’il s’agit du père, alors que celui-ci est déjà marié, v, 68-69n. Sapho : son suicide par dépit amoureux est mentionné par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 340. Sarasin, Jean, pasteur suisse : Montmollin lui mentionne la décision de Rousseau d’attaquer indirectement “l’ouvrage infernal De l’Esprit”, iii, 233n. Saratoga, bataille de : les troupes du général Burgoyne y sont défaites en 1777, iv, 15r. Sarlabous, Marie Michèle de Cailhavet, marquise de, belle-mère de Geneviève Adélaïde H. : iii, 418n; iv, 249. Sarlabous, Pierre Alexandre de Mun, marquis de, beau-père de Geneviève Adélaïde H. : iii, 418n; iv, 249. Sarsfield, Guy Claude, comte de : exprime à John Adams sa désapprobation des ouvrages d’H., iv, 17r; amateur de philosophie et admirateur de tout ce qui est américain, iv, 19n. Sartine, Marie-Anne Hardy Du Plessis, dame : H. la rencontre chez Mme Geoffrin, iii, 247r. Saül, tragédie tirée de l’Écriture sainte. Voir Voltaire. Saulx-Tavanes, Nicolas Charles, cardinal de : ii, 113n; confident et grand

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index aumônier de la reine, qui le reçoit en août 1758, ii, 58, 59n; demande à Malesherbes de faire publier une nouvelle édition de la deuxième rétractation d’H., ii, 111, ce que Malesherbes lui promet de faire, ii, 111-112; le roi lui annonce les mesures qu’il a ordonnées à l’encontre des mauvais livres, ii, 143-144; présente au roi un mémoire de l’évêque de Valence sur les mauvais livres, ii, 144n; il est élu proviseur de la Sorbonne, ii, 213, 214, 215n. Saurin, Bernard Joseph, auteur dramatique 1748-1757 : admire De l’Esprit des lois, i, 245, 246n; ami d’H. et de Montesquieu, i, 247; amené chez Mme de G. par H. en mars 1750, i, 254r; H. s’acquitte d’une commission de Mme de G. auprès de lui, i, 269; rejoint les H. à Voré lors de leur lune de miel, i, 271, 285; médit de Mme de G., i, 295n; dîne chez H. avec Mme de G., i, 298; dîne avec H. chez H. père en 1754 avant de partir pour Voré, i, 312, 313n; ne reviendra pas à Voré, i, 315; ses déplacements, ii, 6n; préfère Montigny à Voré, ii, 8; H. lui rend visite, ii, 10; Stanley lui envoie ses compliments, iv, 310; destinataire d’une lettre apocryphe d’H. fabriquée par La Roche, v, 88-89. 1760-1772 : V. veut qu’il envoie à H. Le Pauvre Diable, ii, 287; V. lui fait envoyer l’Histoire de l’empire de Russie sous Pierre-le-Grand, ii, 293, 295n, 298; son débat avec Diderot et H. concernant la morale, ii, 296; élu à l’Académie, iii, 12, 12n, 13, 15n; comme lui, H. veut faire le chien et le chat chez lui, iii, 52; reçu par H., iii, 247r; selon Hume, il aurait conseillé à Montesquieu de ne pas publier De l’Esprit des lois, iii, 285; la société où il vit, iii, 302n; reçu par le roi de Danemark, iii, 303r; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; H. lui fait une pension, iii, 376, 379n, 394-395, 395-396n; iv, 273; échange avec V. des lettres sur la mort d’H., iii, 379n, 394-395; selon Turgot, il aurait dû s’opposer à la publication du B., iii, 423, 423r; Stanley lui envoie ses compliments, iv, 360; surnommé Spartacus, v, 58n. Aménophis : lui et H. sont abasourdis lors de la chute de cette tragédie, i, 258, 258-259r, 259n; Épître à Monsieur *** [Collé] : loue H., iii, 390r; v, 44n; Épîtres sur la vieillesse et sur la vérité : décrivent en termes idylliques la vie des H. à Lumigny, iii, 390r; v, 44n; Mirza et Fatmé, conte indien, traduit de l’arabe : v, 44n; L’Orpheline léguée : représentée à Fontainebleau, iii, 242-243r; Spartacus : i, 246n; ii, 277r; Les Trois Rivaux : i, 63r, 64n, 66, 246n; ses vers sur la mort d’H., iii, 388, 390n, 457, 458n. Saurin, Marie Anne Jeanne Sandras, dame, épouse du précédent : iii, 396n. Sauvage, André, Jean-Baptiste et Jean-Louis, menuisiers : i, 348, 349n. Savoye, Étienne François, libraire : Malesherbes lui ordonne, ainsi qu’aux syndics et aux autres adjoints de la Librairie, de veiller “à ce qu’il ne soit fait aucune nouvelle edition” de L’E., ii, 105, 106n.

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index Saxe : relations avec la Prusse, iii, 236, 237n. Saxe, Frédéric-Auguste ier, Électeur de, puis roi de Pologne sous le nom d’Auguste ii (1670-1733) : père du maréchal de Saxe, iii, 224n. Saxe, Frédéric-Auguste ii, Électeur de, puis roi de Pologne sous le nom d’Auguste iii (1696-1763) : père de la Dauphine, i, 336n; la Saxe lui est restituée, iii, 237n. Saxe, Frédéric-Auguste iii, Électeur de (1750-1827) : iii, 237n; v, 55n. Saxe, Hermann Maurice, comte de, maréchal de France : selon H., ses campagnes n’ont abouti à rien, iii, 223, 224-225n; ses relations avec H., iv, 272. Saxe-Gotha, Ernst Ludwig ii, duc de (1745-1804) : se rend à Paris en décembre 1768, ii, 232n; iii, 303r; veut qu’H. se rende à Gotha, iii, 175, 176n; entretient Grimm du séjour d’H. à Gotha, iv, 376r; son frère et sa sœur, iv, 377, 378n. Saxe-Gotha, Frédéric iii, duc de : iii, 158n; ses enfants, iv, 377, 378n. Saxe-Gotha, Louise-Dorothée de Meiningen, duchesse de : Grimm l’entretient du voyage d’H. en Prusse, iii, 156, 158, 159, 161, 174, 195-196, et de la discrétion de Frédéric ii, iii, 161, 161n; Frédéric ii lui fait part de l’arrivée d’H., iii, 170171n; veut qu’H. se rende à Gotha, iii, 175; son rôle dans les négociations visant à rétablir les relations diplomatiques entre la France et la Prusse, iii, 181-182r, 185-186, 195-196, 197r, 209, 231, 231n, 232r, 234, 238, 242; entretient Grimm du séjour d’H. à Gotha, iv, 376; ses enfants, iv, 377, 378n; aimerait que Rousseau passe par Gotha, iv, 378, 379n; Ill., ii, 157. Saxe-Hildbourghausen, Anne Victoire de Savoie, dite Mlle de Soissons, princesse de : Élisabeth de Ligniville est sa dame de compagnie, i, 199n. Saxe-Hildbourghausen, Joseph Frédéric Guillaume Hollandinus, prince de : i, 199n. Scarron, Paul Dom Japhet d’Arménie : comédie citée par Mme de G., i, 258, 259n. Schauplatz, ou Petit Théâtre (dans le Palais royal de Potsdam) : iii, 243, 246n. Schmid, Georg Ludwig, homme de lettres suisse : son séjour à Paris en 1767-1768, iii, 35n, 284-285r, 288-289r, 316r. Schomberg, Gottlob Ludwig, comte de : ii, 221, 221n; iv, 144; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r. Sciences, loge des : rend les honneurs funéraires à H., iii, 377n; remplacée par la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r. Scieux, Mme de : H. a un rendez-vous chez elle avec le père Plesse, ii, 268, 268n, 269n, 270-271, 273, 274n; v, 55-56r. Scipion (Publius Cornelius Scipio Africanus Major) : ii, 331; iv, 269. Le Scythe, ou l’Étranger. Voir Lucien. Les Scythes. Voir Voltaire. Séchelles. Voir Moreau de Séchelles. Le Secret des finances divulgué. Voir Vieilh.

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index Le Secret des francs-maçons. Voir Pérau. Segaud, père Guillaume de : i, 220, 221n. Séguier, Antoine Louis, avocat général : son réquisitoire de 1770 contre neuf ouvrages dangereux, iii, 336, 337n. Séguiran, Jean-Baptiste de, avocat général au Parlement d’Aix : ii, 293-294t, 295n. Ségur, Louis Philippe, comte de, général et diplomate : iv, 15r, 54, 56n. Mémoires, ou Souvenirs et anecdotes : iv, 56n. Seine, Catherine Jeanne Dupré, dite Mlle de : ii, 84n; v, 26n. Selwyn, George : iii, 250n. Sémiramis. Voir Voltaire. Sémonville, Angélique Aimée de Rostaing, comtesse de Montholon, puis marquise de : destinataire de plusieurs lettres se trouvant dans les papiers de La Roche, auquel elle avait demandé la cause de ses brouilleries avec Cabanis, iv, 253r, 254-255n. Sénac de Meilhan, Gabriel, moraliste : iii, 28, 30n. Sénèque (Lucius Annæus Seneca) : ii, 120, 121n, 406; iii, 312, 420, 421n; le piquant d’H. comparé au sien, iii, 342r. Sept Ans, guerre de : iii, 217n, 228. Sépulcre, rue du (actuellement rue du Dragon) : i, 287, 287n. Sermon des cinquante. Voir Voltaire. Sermon prêché à Bâle. Voir Voltaire. Sermones (Satires). Voir Horace. Serpente, rue : H. y est né, i, 289, 289n. Serre, Jean Baptiste Henri : iv, 197n. Sersale, Francesco, comte : remet à Galiani un exemplaire du B., iii, 416r. La Serva Padrona (La Servante maîtresse). Voir Pergolesi. Servan, Joseph Michel Antoine, avocat général du parlement de Grenoble : H. lui écrit, iii, 149-150, 151n; d’Holbach lui annonce le départ d’H. pour Berlin, iii, 164n, et la satisfaction d’H. de son accueil à Potsdam, iii, 171n; il s’inspire de l’œuvre de Beccaria, iii, 253n; va voir H. lors de son séjour à Paris, iii, 271. Discours sur l’administration de la justice criminelle : H. en remercie l’auteur, iii, 276, 277n, en ayant déjà reçu un exemplaire, iv, 383, 384n. Séverin : remettra, de la part du libraire Gosse, un exemplaire de L’H. à A.M. Golitsyne pour qu’il le fasse parvenir à Catherine ii, iii, 446. Sévigné, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de : Devaux déclare qu’elle ne l’a jamais plus amusé que ne le fait la prose d’A.-C., i, 77; ce qu’elle dit du mariage de Lauzun “ne sufiroit pas” à Mme de G. pour décrire son étonnement à l’annonce de celui d’A.-C., i, 243, 244n, et de celui de sa sœur Élisabeth, i, 263. Sèvres, manufacture de porcelaine de : Morellet va la faire visiter à Fitzmaurice, iv, 105, 106n.

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index Sextus Empiricus : Dutens remarque qu’un axiome dû à cet auteur et à d’autres ne se trouve pas textuellement dans Aristote, iv, 401. Sèze, Raymond (ou Romain) de, avocat de Bordeaux : défend les intérêts de Mme d’Andlau dans le procès qu’elle intente à sa sœur, iv, 109r. Shaftesbury, Anthony Ashley Cooper, troisième comte de : iv, 271; V. feint de s’indigner que tout le monde pense comme lui en matière de religion, iii, 79. Characteristics of Men, Manners, Opinions and Times : iii, 81n. Shakespeare, William : H. émet quelques propos sur ses pièces, lors d’une réception donnée par le roi de Danemark, iii, 303r. Shelburne, Louisa Fitzpatrick, comtesse de, seconde femme du troisième comte : blessé à l’aine dans un duel, Shelburne déclare ne pas croire “que Milady Shelburne s’en trouvera plus mal”, iv, 71n; malgré la tentation qu’elle constitue, dit Morellet, Mme H. ne se décidera pas à se rendre en Angleterre, iv, 99, 100n; son mari lui confie qu’il pourrait bien se faire engager un jour comme jardinier de Mme H., iv, 173. Shelburne, Sophia Carteret, comtesse de, première femme du troisième comte : iv, 19n. Shelburne, John Petty, deuxième comte de : avait fait construire la “Big House” dans sa propriété de Bowood, iv, 73n. Shelburne, William Petty, troisième comte de, futur premier marquis de Lansdowne 1772-1780 : iv, 45n; Morellet lui annonce la maladie et la mort d’H., et lui décrit les regrets qu’il laisse, iii, 386; Morellet lui envoie un exemplaire du B., iii, 416-417r, et l’informe que Mme de Mun dépérit et “fait pitié”, et que sa mère s’en désole, iv, 8, 8n; Mme H. le remercie de plusieurs envois de rosiers, iv, 8, 9n, 97n, 97, 98n, 99; il transmet ses compliments à Mme de Mun, iv, 13, et à Mme H., iv, 13, 15n; Morellet l’assure des bons sentiments de Mme H. à son égard, iv, 17, 45-46, 70, 72, 129r, et le met en garde contre son penchant pour Mme de Mun, iv, 13, 15n, 44, 98; Morellet fait la connaissance de B.F. chez Shelburne, iv, 43n; Morellet l’entretient de l’amitié entre Mme H. et les demoiselles Alexander, iv, 44-45, et lui indique que Mme de Boufflers passe beaucoup de temps dans sa maison d’Auteuil et voit souvent Mme H., iv, 4546; Morellet va l’accompagner à Spa, iv, 48n, 99, 100n, et lui dit estimer que B.F. pense “en ennemi genereux” des Anglais, iv, 70; son duel avec William Fullarton, iv, 70, 71n; Mme H. décline son offre de lui procurer des arbres, iv, 76; Morellet lui dit avoir présenté à Mme H. “deux Anglois fort instruits”, iv, 77. 1781-1784 : Morellet l’assure que B.F. est plein d’estime pour lui, iv, 90, et qu’on ne dit jamais que du bien de lui à B.F., iv, 91; il devient ministre des Affaires étrangères, puis premier ministre, iv, 91, 92n; Mme H. le remercie

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index d’un envoi de groseilliers et regrette qu’étant devenu ministre, il ne puisse plus aller la voir, iv, 91, 96; Morellet lui annonce qu’il attend l’arrivée de Wycombe, iv, 96, et lui décrit l’ambiance agréable d’Auteuil avec la compagnie du “bonhomme Franklin”, iv, 97-98; Morellet a reçu son hospitalité en 1772, iv, 97n; Mme H. aimerait beaucoup recevoir sa visite, iv, 99; Morellet lui signale que B.F. n’est pas en bonne santé, iv, 102n, 105, lui confie être resté trois mois sans voir Mme H. en raison de l’hiver, iv, 104-105, lui transmet les compliments de plusieurs de leurs amis communs, iv, 105r, 144, l’informe des multiples visites et activités de Wycombe en France en 1784, iv, 105-106r, ainsi que d’une maladie grave de Mme H., dont elle est remise, iv, 119, du proche départ de B.F. pour l’Amérique, iv, 120-121, et de son arrivée à Philadelphie, iv, 129r; Mirabeau fait sa connaissance à Londres en 1784, iv, 115. 1785-1792 : Morellet lui souligne le souvenir que Mme H. garde de lui, et le regret de celle-ci de ne pas avoir reçu la visite de Wycombe, iv, 144, 144n, et il le tient au courant des bons sentiments réciproques de Mme H. et de Wycombe et des visites qu’elle reçoit de celui-ci, iv, 167; Shelburne espère que Mme H. exercera une bonne influence sur Wycombe, iv, 167-168r, 169n, et qu’elle favorisera son admission dans la haute société française, iv, 173; Morellet lui adresse des conseils médicaux pour son fils, qu’il a sollicités de la part de Cabanis et de Mme H., iv, 168-169, et lui décrit à nouveau l’ambiance qui règne à Auteuil, iv, 172; Shelburne imagine qu’il pourrait aller s’établir chez Mme H., iv, 173n, 173r; Morellet lui fait part de l’activité politique de Mme H., iv, 176-177, 179n; Shelburne offre un asile à Mme H. en cas de besoin, pendant la tourmente révolutionnaire, iv, 177n; Wycombe lui fait l’éloge de Morellet et lui relate la rupture de celui-ci avec Cabanis et La Roche, et le refroidissement de ses relations avec Mme H., iv, 181, 182, 184; Morellet le rassure sur la santé de Wycombe et lui indique que celui-ci voit Mme H., iv, 190; Wycombe donne à Cabanis de bonnes nouvelles de son père, iv, 216. A Short Introduction to English Grammar. Voir Lowth. Les Si et les Mais, lettre à l’abbé de La Porte : ouvrage attribué par erreur à Morellet, v, 57n. Sidney, Algernon Discourses concerning Government : Morellet en possède un exemplaire contenant des notes d’H., iii, 387r. Le Siècle de Louis XIV. Voir Voltaire. Le Siège de Calais. Voir Belloy. Le Sifflet. Voir Franklin. Silésie : est l’un des cinq départements de Prusse où Frédéric ii entend envoyer les

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index régisseurs recrutés par H., iii, 229; Frédéric ii s’y trouve en août 1765, iii, 231n. Silhouette, Étienne de, contrôleur général : A.-C. lit sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, i, 198, 199n, 201, 202, 203n; arrête le paiement des rescriptions en raison de la crise des finances royales, ii, 272n; augmente d’un tiers le tarif des lettres, iv, 335n. Simon, Claude François, imprimeur : Malesherbes lui ordonne, de même qu’au syndic et aux autres adjoints, de veiller “à ce qu’il ne soit fait aucune nouvelle edition” de L’E., ii, 105, 106n; imprimeur de la reine et de l’archevêque de Paris, ii, 326 imprimé. Simon, Léger Marie, receveur général des domaines et bois d’Alençon : destinataire probable d’une lettre d’H. concernant son aveu relatif à sa châtellenie de Rémalard, i, 354-355; v, 25, 50. Simon, Pierre, clerc commis au greffe du Conseil d’État privé : destinataire possible d’une lettre d’H., i, 354-355; v, 25, 50. Simon-le-Franc, rue : La Chaussée y habite à Paris en 1737, i, 5n. Sixte, Mlle : selon un rapport de police de 1756, H. défraie son entretien, iv, 295r. Sleat. Voir Macdonald. Smith, Adam, économiste écossais : Hume lui recommande la lecture de L’E., parce qu’il est “agréablement composé”, ii, 250r. Theory of Moral Sentiments : l’auteur explique à Hume qu’il n’a pu y mentionner De l’E., son ouvrage étant déjà imprimé, v, 54-55r. Smith, Gaynor, artiste anglaise : son dessin d’une carte du voyage d’H. en Prusse, iii, 165, ainsi que de la maison de Mme H. à Auteuil, iii, 404. Société du Bout-du-Banc. Voir Bout-du-Banc. Société du Portique républicain : charge La Roche de se procurer un buste d’H. et de prononcer un éloge de lui, iv, 257, 258; son origine et ses principes, iv, 257, 278n. Société royale de Londres : Mairan en est membre, i, 56n; H. indique à Hume qu’il désirerait fort y “etre agregé”, ii, 248, mais ne le sera pas, contrairement à son père, reçu comme membre étranger en 1755, ii, 249n, 258, 260n; Dutens y est élu en 1775, iii, 365n. Société typographique de Bouillon : Lutton est son homme d’affaires à Paris, iii, 373n; iv, 399n; publie deux éditions des Œuvres d’H., iv, 65-68 passim, 78-79 passim; Trécourt s’occupe de la gestion financière de la Société, iv, 66n, mais Pierre Rousseau en est le fondateur et le véritable chef, iv, 66-67n. Société typographique de Londres : iii, 365 imprimé; ses fondateurs et sa publication de L’H., iii, 366n, 441n; Ill., iv, 440. Société typographique de Neuchâtel : H. charge Durey de Morsan de transmettre ses compliments aux “Messieurs associés”, iii, 336; Durey de Morsan assume le rôle d’intermédiaire entre cette Société et les philosophes, dont H. et V., iii,

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index 337n; v, 67n, 68n; ses directeurs et ses activités, iii, 338n; H. s’inquiète en octobre 1771 du silence des libraires de Neuchâtel, iii, 369, 369-370n. Socrate : iv, 265; s’en prenant à la pièce de Palissot, Mme H. pense que les Aristophane ne pourront déshonorer les Socrate, ii, 277, 278n; sortant d’un débat entre philosophes, Diderot pense que Socrate aurait pu les mettre en contradiction avec eux-mêmes, ii, 296; Diderot oppose le nom de Socrate à des amis philosophes qui approuvent la rétractation d’H., iii, 312, 313; son nom est cité élogieusement dans De l’H., iii, 325n; selon Marmontel, H. “portait l’âme de Socrate” dans la société, iii, 376; dans une célèbre Bagatelle, B.F. se voit offrir de rencontrer deux philosophes, Socrate et Helvétius, dans les Champs-Élysées, iv, 60; Morellet mentionne un sarcasme d’Aristophane dirigé contre Socrate, iv, 139, 141n. Soissons, Anne Victoire de Savoie, dite Mlle de. Voir Saxe-Hildbourghausen. Solignac, Pierre Joseph de La Pimpie, chevalier de, secrétaire perpétuel de l’Académie de Stanislas : V. se gausse de la prétendue modestie de Stanislas qui laisse à Solignac le soin de faire connaître ses pieuses publications, iii, 80, 81n. Solms-Sonnenwalde, Victor Friedrich, comte de (1730-1783), ministre de Prusse à Saint-Pétersbourg : Frédéric ii lui signale sa première appréciation fort réservée d’H., iii, 174-175r. Solon : son nom est cité élogieusement dans De l’H., iii, 325n; V. se dit indigné de lire dans De l’E. que la Lecouvreur et Ninon ont eu autant d’esprit qu’Aristote ou Solon, iii, 425, 426n. Sophocle : iv, 260. Philoctète : tragédie jouée chez Mme H. en 1787, iv, 155, 156n. Sorbonne : les étapes et péripéties de sa dénonciation, de son examen et de sa condamnation de L’E., ii, 98, 99n, 106, 107n, 110, 110n, 114, 114n, 119-120, 120n, 137n, 152, 152-153, 155, 157n, 170n, 171, 174, 175, 176n, 188-189, 189n, 191n, 206-207, 213, 214, 215n, 223, 239, 239n, 241r, 256-257, 257n, 257-258, 258r, 279, 284, 303, 424, 431; iii, 84, 85n, 189n; iv, 317, 320, 352; v, 51n, 52-53n; V. pense que les Centaures ont dû se séparer en deux moitiés, hommes et chevaux, et que les chevaux sont devenus les docteurs de Sorbonne, iii, 21; sa censure de Bélisaire provoque un commentaire sarcastique de de Catt, iv, 385, 386n. Censure de la Faculté de théologie de Paris contre le livre qui a pour titre “De l’Esprit” : texte de cette censure, ii, 389-421, Ill., ii, 390; Indiculus propositionum extractarum ex libro cui titulus “De l’Esprit” : ii, 63r, 114n, 152, 152n, 155, 157n, 188-189, 346-350n, Ill., ii, 328; H. rédige des “Éclaircissements” sur les propositions extraites du livre De l’E. dans l’Indiculus, ii, 327-341, 341346n. Soreau, Antoine de, baron d’Houdemont, grand-père maternel d’A.-C. : premier maître d’hôtel du duc de Lorraine, i, 82n, 89n.

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index Soreau, François Antoine de, chanoine de Saint-Dié, oncle d’A.-C. : i, 89n. Soreau, Georgette Charlotte d’Issembourg Du Buisson d’Happoncourt, dame, grand-mère maternelle d’A.-C. : i, 82n, 265r, 268n. Soreau, Louis de, baron de Vandœuvre et d’Houdemont, oncle d’A.-C. : a subi les mauvaises manières de Le Febvre, i, 86, 89n. Soret, G. Jean : est l’un des principaux auteurs de La Religion vengée, ou Réfutation des auteurs impies, ii, 146n; iv, 320, 320n; Malesherbes engage Mme H. à ne plus le lire, ii, 265; H. rédige une “Lettre de Jacob Perroquet à Mrs Soret et compagnie”, ii, 429, 430n. Sorhouet de Bougy, Jacques Pierre, membre du Grand Conseil : auteur d’une lettre fictive adressée à Maupeou, contenue dans le libelle Les Œufs rouges, iii, 467n. Soubise, Armand de Rohan, cardinal de : selon le duc de Choiseul, il était, en même temps que son frère (v. le suivant), l’amant de la comtesse d’Andlau, iv, 10n; il aurait refusé, à la mort du cardinal de Rohan, de continuer à verser à A.-C. une pension que celui-ci lui aurait consentie, i, 93n. Soubise, Charles de Rohan, prince de : iv, 10n. Souchu de Rennefort, René, greffier de la Grand-Chambre : signe l’arrêt du Parlement condamnant De l’H., iii, 479, 480n. Soufflot, Jacques Germain, contrôleur général des bâtiments du roi : selon Sturz, il est au nombre des hommes remarquables dont il a fait la connaissance chez Mme Geoffrin en 1768, iii, 302n; le prince de Beauvau lui recommande Mme H., à la suite d’une requête de celle-ci concernant un terrain dont elle a été dépossédée, iv, 3, 4n, 5n. “Southern Department”, l’un des deux secrétariats d’État de la Grande-Bretagne : dirigé en 1762 par Dunk, iii, 205, et en 1765 par Conway, iii, 273n; les territoires et pays sur lesquels il a pouvoir d’initiative, iii, 205-206n. Souvenirs. Voir Marie Charlotte Sylvie de Beauvau-Craon; Frénilly. Souvenirs de vingt ans de séjour à Berlin. Voir Thiébault. Souvenirs et portraits. Voir Lévis. Spallanzani, Lazaro (1729-1799), naturaliste italien Nouvelles Recherches sur les animaux microscopiques : l’auteur y réfute les prétendues découvertes de Needham, iii, 257n. Spartacus. Voir Saurin. Spinoza, Baruch : i, 48. Traité théologico-politique : cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 395, 400. Staël-Holstein, Anne Louise Germaine Necker, baronne de : exprime sa tristesse à la suite de la mort de Mme H., iv, 229, 232r, 234n; Gallois lui trace un portrait élogieux de Mme H., iv, 229-231; le comte de Mun lui décrit l’enterrement de

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index Mme H., lui dit être mécontent de la notice que Rœderer lui a consacrée dans le Journal de Paris, et estime que l’assertion que Mme H. éprouvait de l’éloignement pour les femmes auteurs visait Mme de Staël, iv, 232-234; extraits de la notice et sa réfutation par Hélène-Maria Williams, iv, 235n; son portrait par Gérard, iv, 230. De la Littérature : Gallois accueille avec plaisir sa nouvelle édition, iv, 231; les “pasquinades” et les critiques de Fontanes qui avaient accueilli sa publication, iv, 232n. Stafford, George Gower, deuxième marquis de, ambassadeur de Grande-Bretagne en France : Wycombe dîne chez lui, iv, 191n. Stafford, John, beau-père de Claude Crébillon : v, 22n. Stafford, Marie Henriette. Voir Crébillon. Stafford, Theresa Brigid Strickland, dame, belle-mère de Claude Crébillon : v, 22n. Stafford, William Matthias, comte de, neveu de Mme Crébillon : i, 234n; v, 22n. Stainville, François Joseph de Choiseul, marquis de, ministre en France de l’empereur : est le gendre de Mme de Rouerke, i, 135n; surnommé le Babiolin par Mme de G. qui le fait intervenir pour calmer les objections du père d’H. au mariage projeté de son fils, i, 262, 262n; assiste à la cérémonie de mariage des H., i, 282, 284; est peut-être la personne que Mme de G. appelle “mon embassadeur”, ii, 83, 84n. Stainville, Françoise Louise de Bassompierre, marquise de : i, 135n, 264; Mme de G., qui la surnomme Babiole, va dîner chez elle, i, 262, 262n. Stanislas Auguste Poniatowski, roi de Pologne : V. estime qu’il n’est pas un imbécile, par opposition à Stanislas Leszczynski, iii, 206, 208n. Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine : i, 64n; Devaux est son lecteur à partir de 1751, i, 61n; le père de Menoux est son confesseur et conseiller, i, 80n; le marquis de Marsanne est son maître d’hôtel, i, 85n; ii, 182n; MathieuJoseph de Ligniville est page à sa cour, i, 89n; A.-C. dit ne pas avoir espéré obtenir de lui une pension, i, 116, 116n; Hulin devient en 1737 son ministre à la cour de France, i, 267n; H. va le voir à Versailles, i, 345; Mme de Boufflers tente d’aller le solliciter en faveur de Nicolas Jean Jacques de Ligniville, ii, 30, 31n; félicite Gervaise pour la censure de L’E. par la Faculté de théologie, ii, 257-258; V. feint de le proposer en exemple à H. pour “faire imprimer de petits livres chretiens entièrement à ses dépends”, iii, 80, 81n, et le qualifie indirectement d’imbécile en évoquant un roi “faisant de mauvais livres avec un sécrétaire exjésuite”, iii, 206, 208n; Christian iv, duc de Deux-Ponts, obtient de lui des lettres patentes élevant Marianne Camasse au rang de comtesse de Forbach, iii, 332n; la Muse limonadière lui adresse un poème, iv, 301n.

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index L’Incrédulité combattue par le simple bon sens : le père de Menoux en est le véritable auteur, i, 80n; ii, 300n. Stanley, Hans, lord de l’Amirauté britannique 1750-1763 : ami intime d’H., selon Mary Lepel, ii, 150, et de son propre aveu, ii, 248; dîne chez H. en 1750 et représente la Grande-Bretagne aux négociations de paix infructueuses de 1761, ii, 151n; iv, 360n; H. demande à Hume de voir avec Stanley s’il peut le faire admettre à la Société royale de Londres, ii, 248, puis écrit à Stanley, qui lui conseille de ne “rien risquer”, ii, 258; H. s’attendait à le voir à Paris et est déçu de ne pas l’y trouver, iii, 61; Gibbon regrette l’admiration d’H. pour Stanley, dont le “caractère bizarre” lui paraît renversant, iii, 65; revient à Londres pour l’arrivée de Mme de Boufflers, iii, 66; H. lui envoie ses respects, iii, 70; présente à H. en novembre 1755 ses regrets pour la mort de son père et l’assure de ses sentiments “très opposés à la guerre à moins qu’elle ne soit [...] necessaire”, iv, 309-310; son séjour précédent à Paris pour s’enquérir des chances d’une paix avec la France, iv, 310-311n; exprime à H. le plaisir qu’il aura de le rencontrer incessamment à Paris, iv, 359-360; auteur d’un ouvrage sur les monnaies, iv, 371, 371n; attend d’H. en 1763 l’envoi d’huile de Provence et espère le revoir pendant l’été, iv, 371, 372; envoie à H. une grammaire de la langue anglaise, iv, 372; compte aller voir H. à Voré en septembre 1763, iv, 373. 1764-1765 : invite H. à dîner à Londres avec “plusieurs des hommes les plus considerables” du pays, iii, 92; habite dans Privy Gardens, iii, 93n; H. assiste avec lui à une assemblée de Quakers, iii, 95; H. fait un séjour chez lui à la campagne, iii, 103, 104n, 133, 133n, 134; sa mère meurt lors du séjour d’H. en Angleterre, iii, 124r; envoie à H. un ouvrage de Jenyns, iii, 155-156, 156n; selon La Roche, il aurait menacé de coups de canne un domestique d’H., iv, 269-270. Stanley, Sarah Sloane, dame, mère du précédent : son décès, iii, 124r. Starhemberg, Georg Adam, ambassadeur impérial en France : est peut-être la personne que Mme de G. surnomme “mon embassadeur”, ii, 83, 84n. Stewart, John, négociant en vins, fils du lord provost d’Édimbourg : est probablement le “Mr Stuard” dont H. dit qu’il lui demande de “retirer” des papiers d’Angleterre, i, 331; v, 48n; ami intime de Hume, auquel il recommande en 1759 de ne pas oublier H., “un des meilleurs hommes qui ait jamais existé”, ii, 243r; H. signale à Hume que Stewart est parti pour Madrid et passera par Voré à son retour, ii, 248; Trudaine de Montigny l’a rencontré chez H. et parle élogieusement de lui à Hume, ii, 250n; H. devait lui remettre le manuscrit de L’H. pour qu’il soit traduit en anglais, mais a changé d’avis quant à ce projet, iii, 367, 367t. Steyn, Pieter, grand pensionnaire des Provinces-Unies : Lestevenon lui fait un

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index compte rendu du voyage d’H. à Berlin et de ses efforts pour faire reprendre des relations entre la France et la Prusse, iii, 220, 221n. Stolberg, Louise, comtesse : dans ses Épisodes de ma vie, c’est à elle que s’adresse le comte d’Angivillier, iii, 305n. Stormont, David Murray, vicomte, diplomate : avait déjà vu des parties de L’E. lors d’un passage à Voré, et en fait les plus grands éloges à H., iv, 342-343; réside à la cour du roi de Pologne et fréquente à Paris les grands écrivains, iv, 343n; informé par la comtesse de Huntingdon qu’H. passe un séjour agréable en Angleterre, il la charge de lui transmettre ses sentiments d’estime, v, 77r. Stormont, Henriette Frederica Bunau, vicomtesse : iv, 343n. Stras, Georges Frédéric, joaillier : Louis xvi lui cède son jardin fleuriste d’Auteuil en stipulant qu’un passage continuera à être réservé à Mme H., iii, 462r; iv, 251n. Strasbourg : i, 78. Stuart, Alexander : reçu chez H. en 1765, iii, 247r. Stuart, Andrew : iii, 87r; est peut-être le “Mr Stuard” dont H. dit qu’il lui demande de retirer des “papiers d’Angleterre”, i, 331, 332; v, 48n; défenseur du duc d’Hamilton dans le procès Douglas, i, 331-332n; iii, 63r; dîne chez H. en 1762, iii, 63r. Stuart, Charles-Édouard, le Jeune Prétendant. Voir Charles-Édouard. Studnitz, Hans Adam von, grand maréchal de la cour de Saxe-Gotha : séjourne à Voré en 1770, iii, 328-329r. Sturz, Helfrich Peter, littérateur allemand : fréquente les philosophes à Paris, iii, 301; ses fonctions au service de l’Autriche et du Danemark, iii, 302n; se félicite de faire à Paris la connaissance d’“hommes remarquables”, iii, 302n; trace un portrait élogieux d’H., iii, 303r. Stutterheim, Heinrich Gottlieb von (1718-1789), envoyé de Saxe en Prusse : annonce l’arrivée d’H. à Berlin au ministre des Affaires étrangères de Saxe, iii, 171n; v, 64n. Suard, Jean Baptiste Antoine, littérateur : iii, 259r; est présent à une réception chez H., iii, 247r; discute de la conduite d’H. avec Bergier, d’Holbach et Naigeon, iii, 313; rédacteur de la Gazette de France et auteur de Mémoires, iii, 315n; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; passe quelques jours à Lumigny, iii, 356r; écarte la fausse rumeur que Duclos serait l’auteur de l’Essai sur Helvétius, iii, 415n; fait preuve d’une certaine indulgence envers Le B., iii, 424r; annonce à d’Alembert la parution de L’H. en juillet 1773 et le jugement de V. à son sujet, iii, 439r; communique au marquis d’Ansbach un long extrait de L’H., iii, 456; Garrick le charge de remercier Mme H. de lui avoir envoyé une gravure d’H., iv, 6, 6n; Marmontel espère le voir pendant l’été, iv, 86n; Morellet transmet ses compliments à Shelburne, iv, 105r.

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index Suard, Marie Amélie Josèphe Panckoucke, dame, épouse du précédent : confidente de Condorcet, elle lui envoie Le B. et reçoit de lui en réponse une appréciation fort critique de l’ouvrage, iii, 420-421, 421n. Succession d’Autriche, guerre de la : selon A.-C., Mme de Modène ne peut retourner dans ses États en raison de cette guerre, i, 171n. Suède : iii, 7, 236; position et politique de Choiseul envers ce pays, iii, 237-238n. Sulla, Lucius Cornelius, dictateur romain : Mme H. cite son nom à propos de la pièce de Palissot, ii, 277, 278n. Sulzbach, Charles Philippe Théodore, Électeur palatin : V. se rend auprès de lui en 1758, ii, 119, 120-121n. Surville, Mme : selon un rapport de police, H. a employé les services de ses filles avant son mariage, iv, 294r. Swammerdam, Jan, naturaliste hollandais The Book of Nature : or the History of Insects : ii, 105, 105n. Swift, Jonathan Les Voyages de Gulliver : V. signale un euphémisme employé dans cet ouvrage pour qualifier un mensonge, ii, 195, 196n. Système de la nature. Voir d’Holbach. Le Système d’Épicure. Voir La Mettrie. Talleyrand-Périgord, Charles Maurice de, évêque d’Autun, homme politique et diplomate : en 1794, Mme de Boufflers lui donne en location son château, situé en face de la maison de Mme H., iv, 46n, et il y donne au premier consul “à déjeuner et à chasser” le jour de l’enterrement de Mme H., iv, 233; a eu pour maîtresse la comtesse de Flahaut, iv, 183n; en 1790, il célèbre en riant la messe de la fête nationale de la Fédération, iv, 204n; dépité de ce que François de Neufchâteau a été élu membre du Directoire au lieu de lui-même, iv, 224-225n; nomme Eymar ambassadeur à Turin en 1798, iv, 226-227n; ministre des Affaires étrangères en 1797 et de 1799 à 1807, iv, 236n. Talmont, Marie Jablonowska, duchesse de Châtellerault, princesse de : est l’une des personnes chez qui Charles-Édouard Stuart trouve asile à Paris, iii, 435n. Tamponnet, J., doyen de la Sorbonne : délégué avec Gervaise et six autres docteurs pour faire lecture au roi de la censure de L’E. par la Sorbonne, ii, 244n. Tandeau, François Bruno, docteur en théologie : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372, 376t. Tanevot de Reuilly, Alexandre, premier commis des finances, censeur royal “L’Esprit – Chanson” : ii, 306n; v, 58n. Tannucci, Bernardo, marquis : principal ministre de Charles de Bourbon, roi de Naples, iii, 289-290, 291n. Tartuffe. Voir Molière.

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index Le Tasse (Torquato Tasso) : invoqué dans “L’Esprit - Chanson”, ii, 305. Tatien (Tatianos), apologiste chrétien : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n. Tavernier de Boullongne de Magnanville, Jean-Baptiste, receveur général de Poitiers : le projet de mariage entre lui et Élisabeth Charlotte H., iii, 334-335r. Tavernier de Boullongne de Magnanville, Louise Jeanne Josèphe de Walckiers de Tronchiennes, dame, épouse du précédent : iii, 334-335r. Tavernier de Boullongne de Préninville, Philippe Guillaume, fermier général, père de Jean-Baptiste : iii, 334r. Tchesmé, baie de : lieu d’une bataille navale entre la Turquie et la Russie, iii, 348n; la flotte ottomane y est incendiée en 1770, iv, 158n. Telliamed. Voir Maillet. Temple, sir William (1628-1699) Remarques sur l’estat des Provinces-Unies des Païs-Bas : il y est énoncé que dans les Provinces-Unies, la religion fait moins de mal qu’ailleurs, iii, 208n. Temple de l’Oratoire : en 1799, La Roche y lit son éloge d’H., iv, 258. Temple, le révérend William Johnson (1739-1796) : se fait l’écho de l’excellent accueil réservé à H. en Angleterre, iii, 128n. Tencin, Claudine Alexandrine Guérin de : H. transmet ses compliments à Montesquieu, i, 238-239; les auteurs qui fréquentent son salon, i, 239n. Tercier, Jean Pierre, censeur de L’E. 1757-juillet 1758 : H. lui rend visite le 24 juin 1757 à Versailles, ii, 6n, 10, 11n; H. dîne chez lui en février 1758, ii, 22; il signe son approbation de L’E. le 27 mars 1758, ii, 24n; H. écrit à Malesherbes s’être soumis docilement à la censure de Tercier et lui rappelle que celui-ci a approuvé De l’E., ii, 42, 43, 45; l’abbé Barthélemy informe Malesherbes qu’il “ne conçoi[t] pas le censeur”, ii, 51n. Août 1758 : Malesherbes lui exprime son étonnement qu’il ait approuvé De l’E. et le prie de venir le voir, ii, 59; ses attributions en tant que censeur, ii, 60n, 230n; Bernis décrit la façon dont il travaille, ii, 60n; Malesherbes le critique pour être “complaisant”, ii, 60n, 67; Malesherbes ne l’informe pas qu’une seconde censure officieuse a eu lieu, ii, 60n; il présente ses regrets à Malesherbes et lui dit s’apprêter à se présenter à lui, ii, 63, 64n; son écriture est peu lisible, ii, 64t; l’avocat général trouve singulier que Tercier ait donné son approbation, ii, 64, 66, et Malesherbes en convient, tout en disant du bien de Tercier, ii, 67; Gualtieri mentionne cette approbation à Archinto, ii, 68, 69; il s’apprête à venir voir Malesherbes et lui annonce qu’il attend H. à Versailles, ii, 71, 74n; le chancelier veut savoir si Malesherbes a vu Tercier, ii, 72; Malesherbes s’élève contre le conseil donné à Tercier par Bernis de présenter au Parlement une rétractation de son approbation, ii, 74-76, 76n, 77, projet que

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index le chancelier trouve ridicule, ii, 79; il soumet quand même au Parlement une rétractation de son approbation, ii, 78r; Bernis annonce à l’avocat général les restrictions concernant les fonctions de Tercier et l’assure que celui-ci “n’a lu ni entendu” De l’E., ii, 81, 102, affirmation dont Gualtieri et Trublet se font l’écho, ii, 85; iv, 316-317, que Tercier dément, ii, 81n, mais sur laquelle Bernis revient pour en endosser la responsabilité, ii, 203r; H. revient à Versailles pour s’entretenir de l’arrêt du Conseil avec Malesherbes et Tercier, ii, 85; il demande à H. de faire une autre rétractation, que ce dernier appelle une “lettre apologétique”, ii, 89, 89n; selon Gualtieri, Tercier s’est vu retirer la censure des livres, ii, 93; J.-M. Hennin relate la façon dont Tercier a examiné le manuscrit de L’E., ainsi que son affirmation qu’il n’y a pas vu une note sur Malebranche, ii, 94; Duclos conteste cette allégation et relate que Tercier entendait prétendre que le livre qu’on lui avait donné à examiner n’était pas celui qui avait paru, v, 51n. Septembre-décembre 1758 : se déclare heureux que le roi lui ait témoigné sa confiance, ii, 102-103; Thieriot mentionne à V. “l’imbecillité de Tersier”, qui figure dans une chanson sur l’affaire de L’E., ii, 121, 303; de Brosses exprime à V. son étonnement quant à l’approbation de Tercier, ii, 123, 123-124n; le rôle déterminant de Le Roy dans le choix de Tercier comme censeur, ii, 124, 126n, 226; Louis xv se réfère indirectement à Tercier dans une lettre au cardinal de Saulx-Tavanes, ii, 144, 144n; Mme de G. dit ne pas savoir ce qu’on peut exiger d’un auteur qui a eu un censeur, ii, 163; Choiseul excuse Tercier de ne pas avoir lu De l’E. “comme il aurait dû le faire” parce qu’il était “occupé ailleurs”, ii, 163, 165; Choiseul assure H. que ni lui ni le censeur ne seront nommés dans la condamnation de L’E. par le Parlement, ii, 166; relation du rôle de Tercier par J.-B. Daragon, ii, 384, 385n, par P.M. Hennin, ii, 423-426, et par Trublet, iv, 316; le lien d’amitié entre P.M. Hennin et Tercier, ii, 428n. 1759-1762 : destitué de sa charge de premier commis aux Affaires étrangères en février 1759, ii, 165n, 234-235, 240; Saint-Florentin le voit au sujet de la rétractation de son approbation, ii, 197, 197n, et le censeur envoie celle-ci à l’avocat général, ii, 198; texte de cette rétractation, ii, 198n; celle-ci a été exigée par le Parlement, ii, 198-199r, 199, et est lue en séance, ii, 200n, 369, 370-371, 378; Molé demande à Choiseul d’envoyer Tercier voir l’avocat général, ii, 202; l’insistance du nonce pour que Tercier soit puni, ii, 203r; sa requête au Parlement de lui donner acte de ses désaveux, ii, 202n, ce qui lui est accordé, ii, 211, 212n, 219n, 382; les comptes rendus de Gualtieri à Torrigiani à ce sujet, ii, 213-214, 219; il envoie au chancelier sa démission de sa qualité de censeur royal, ii, 202n, 203, ce dont il avise Malesherbes, ii, 204r, lequel répond à cette “pretendue demission” en l’informant qu’il est déjà rayé de l’état des censeurs, ii, 208; écrit au roi pour justifier sa conduite dans

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index l’affaire de L’E., ii, 226-229; v, 53; Louis xv se déclare fâché de ce qui est arrivé à Tercier, invite de Broglie à voir comment continuer sa participation à la correspondance secrète, ii, 236, et approuve l’arrangement pris à ce sujet, ii, 239r; les compensations financières accordées à Tercier, ii, 238, 239r; la protection accordée par la reine à Tercier, ii, 238n, 425; se plaint à Durand de Distroff des intrigues ayant mené à la perte de sa charge aux Affaires étrangères, ii, 244, 244-245n; membre de l’Académie des inscriptions, iii, 36n. Tercier, Marie Marthe Baizé, dame, épouse du précédent : ii, 239r; Le Roy venait la voir trois ou quatre fois par an, ii, 226, 230n; P.M. Hennin évoque l’accueil qu’elle a reçu des juges qu’elle a sollicités pour son mari, ii, 425. Térence (Publius Terentius Afer) : F.V. Toussaint adapte une citation de lui au nom d’H., iv, 396n. Terray, abbé Joseph Marie, contrôleur général : nommé pour examiner les livres dénoncés par le Parlement, ii, 200n; sollicité par le prince de Beauvau-Craon au sujet d’un don de terrain à Mme H., iv, 3, 5n; nommé contrôleur général en 1769, iv, 4n. Tertullien (Quintus Septimius Florens Tertullianus), apologiste chrétien : invoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 329, 346n; cité dans le réquisitoire de l’avocat général, ii, 358; iii, 445n. Tessé, Adrienne Catherine de Noailles, comtesse de : maîtresse du comte Alexandre François de Mun, iv, 218r, 236-237n; émigre en Suisse avec son mari, René Mans de Froulay, comte de Tessé. Testament. Voir Meslier. une tête frisée : une tête en cire coiffée d’une perruque frisée, v, 64n. Théâtre-Français. Voir Comédie-Française. Théâtre-Italien. Voir Comédie-Italienne. Theatre Royal, Drury Lane : H. y assiste en 1764 à la représentation de l’opéra The Royal Shepherd, iii, 92, 94n. Théophile. Voir Viau. Théorie de l’imagination. Voir Lévesque de Pouilly. Theory of Moral Sentiments. Voir Smith. Thiébault, Dieudonné (1733-1807), professeur à Berlin : est invité chez les princes de Brunswick dans une nombreuse compagnie comprenant H., puis chez Formey, iii, 189-190r; se fait l’écho du séjour d’H. à Potsdam, iii, 191n. Souvenirs de vingt ans de séjour à Berlin : iii, 158, 191, 197-198r. Thieriot, Nicolas Claude, ami de Voltaire : ii, 300; V. est indigné que Thieriot ne le soutienne pas dans sa querelle avec l’abbé Desfontaines et ne lui écrive pas, i, 14, 15, 16n; V. pense qu’il a “un peu une ame de cire” et demande à H. de ranimer “le tiede Tiriot”, i, 17, 18, et le remercie de l’avoir fait, i, 20, 20n, 31, 32n; il

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index informe V. du fracas causé par De l’E., de la friponnerie des jésuites à l’égard d’H., de sa rétractation, et de son opinion personnelle de l’ouvrage qu’il trouve intéressant mais inégal, ii, 115; prié par V. de lui envoyer De l’E., ii, 115-116r, 120n, ce qu’il promet de faire, ii, 121; il mentionne à V. “l’imbecillité de Tersier” qui figure dans une chanson sur l’affaire de L’E., ii, 121; V. l’informe qu’H. lui a déjà envoyé De l’E., ii, 131-132; annonce à V. la parution prochaine de La Religion vengée de Soret et Hayer, et lui mentionne les cartons figurant dans De l’E., ii, 145-146, 147n; rapporte à V. la querelle entre le nonce et Bernis au sujet de la punition de Tercier, ii, 202-203r; V. lui exprime son indignation envers les persécutions subies par H. et par Diderot, ii, 217-218; rend compte à V. de l’arrêt du Parlement contre De l’E., ii, 223, 224n; v, 53n; H. lui remet un exemplaire de la première émission de l’édition originale de L’E., ii, 232n; v, 52n; tente de faire comprendre à V. qu’il ne pourra entraîner H. dans sa querelle avec Rousseau, iii, 234r; H. lui dit ne pas s’offenser des critiques de Delisle de Sales, iii, 344; ce dernier le qualifie d’“éternel panégyriste de Voltaire”, iii, 344t; il félicite H. de son mariage et admire sa décision de quitter les fermes, iv, 300; relate à V. la lecture par Liébault du Poème de la loi naturelle, v, 53n. Thierry, Anne Broust, dame, épouse du suivant : demande en vain à H. de diminuer son bail, iii, 48, 50n, 58. Thierry, Lubin, meunier à Rémalard : iii, 50n. Thomas, Antoine Léonard, poète : professeur au collège de Beauvais, iii, 11n; Sabatier de Castres critique l’emphase de ses productions, iii, 261, 263n; assiste à une assemblée où l’érection d’une statue de V. est décidée, iii, 326r; le prince héritier Gustave de Suède fait sa connaissance, iii, 329r; se remémore son séjour à Auteuil dans une lettre à Mme H., iv, 117; annonce à Ducis que Mme H. a été gravement malade, iv, 119r; admire la “figure reposée” d’H. dans son portrait par Vanloo, iv, 275. Épître au peuple : selon H., on a interdit cet ouvrage, iii, 10, mais aucune confirmation n’en existe, et l’Académie française a regretté de ne pas avoir de second prix à lui accorder, iii, 11n. Thomas d’Aquin : B.F. qualifie Morellet de “raisonneur subtil comme Duns Scotus ou St Thomas”, iv, 60. Tilladet, abbé Jean Marie de La Marque de : V. feint de croire qu’il est l’auteur de son Philosophe ignorant, iii, 264, et le donne aussi comme auteur de deux autres de ses ouvrages, iii, 265n. Timoléon. Voir La Harpe. Timon le Misanthrope : selon Marmontel, H. voyait la société avec les yeux de Timon, iii, 376, 378n. Timothée, compagnon de l’apôtre Paul : cité dans le Mandement de l’archevêque de Paris, ii, 315, 316.

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index Tingry, Martin, professeur de philosophie au collège de Beauvais : nommé par le Parlement pour examiner l’Encyclopédie, ii, 216n, 372. Titi. Voir la marquise de Boufflers. Toland, John, philosophe anglais : selon de Brosses, “les Toland n’ont encore rien fait de si fort” que De l’E., ii, 124n. Tollendal. Voir Lally. Ton Héros, Ton Idole. Voir Voltaire. Torrigiani, cardinal Luigi Maria, secrétaire d’État du Vatican : sa prise de fonction en 1758, ii, 110n, 134n; Gualtieri lui envoie les volumes successifs des Préjugés légitimes de Chaumeix, ii, 134, 225n, 226r; Gualtieri l’informe des étapes de l’affaire de L’E., de ses préoccupations et démarches concernant les mauvais livres, et des mesures prises à leur encontre, ii, 170, 170n, 174-175, 178, 178n, 188-189, 189n, 206-207, 213-214, 219, 225, 226r, 239n, 240, 244n, 256-257; transmet à Gualtieri les préoccupations du pape au sujet d’une école d’athéisme en création et l’invite à dénoncer à Bernis la liberté qui règne en matière de religion, ii, 148-149; informe Gualtieri que De l’E. a été condamné par un bref du pape, ii, 209, 211n. Toul : Antoine Joseph de Ligniville reçoit du roi une pension sur l’abbaye de cette ville, i, 164n, et l’on y est content de lui, selon l’abbé de La Chataigneraye, i, 198; avec Metz et Verdun, c’est l’un des Trois-Évêchés, i, 199n. toupiller : définition du terme, iv, 296n. Tour et Taxis, Alexandre Ferdinand, prince de : est grand maître héréditaire des postes de l’Empire, iii, 305n. Tour et Taxis, Marie Henriette Josèphe de Fürstenberg-Stühlingen, princesse de : Claire Ursule de Ligniville est à son service, iii, 304, 305n. Tournemine, père Joseph : V. lui écrit une lettre ostensible pour prouver sa droiture sur le plan religieux, i, 17-18, 19n. Tourolle, Claude Charles Dominique, receveur général des domaines : Berny d’Ouville se fait écrire à son adresse, ii, 254, 254n. Toussaint, François Joseph, conseiller secrétaire du duc François iii de Lorraine : Élisabeth de Ligniville lui raconte des médisances sur Mme de G., i, 264, 267n. Toussaint, François Vincent : H. dit l’avoir retrouvé à Berlin, iii, 189; il colporte 450 exemplaires de L’E. en 1759, iii, 189n; est invité chez les princes de Brunswick à Berlin dans une nombreuse compagnie comprenant H., iii, 190r; il écrit à H. de Berlin, iii, 256, 256n; iv, 394-395. Les Mœurs : ouvrage cité par la Sorbonne parmi les “sources empoisonnées” de L’E., ii, 398. Toutankhamon : l’arche de Houya est trouvée dans son tombeau, v, 77n. Tout en Dieu. Voir Voltaire. Train. Voir Valleré.

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index Traité de l’opinion. Voir Legendre de Saint-Aubin. Traité de la nature de la grâce. Voir Malebranche. Traité des sensations. Voir Condillac. Traité du sublime. Voir Boileau; Longin. Trajan (Marcus Ulpius Trajanus Trinitus) : Condorcet prête à tort à H. une comparaison directe entre Trajan et les fakirs, v, 74r; l’éloge qu’H. fait de lui, v, 75n. Trécourt, Christianne Henriette Madeleine de Weissenbruch, dame, femme du suivant : iv, 66n. Trécourt, Jean Pierre Louis, gérant de la Société typographique de Bouillon : imprime deux éditions des Œuvres complettes d’H. (Londres [=Bouillon], 1781), iv, 65-66, 66n; s’inquiète de ne pas encore avoir reçu les lettres à faire figurer dans cette édition et du risque de manquer de copie, iv, 78, 79n. Trente, concile de : ii, 425; selon V., “depuis la Genèse jusqu’au concile de Trente, [on trouve] le sceau du mensonge,” iii, 85. “Très humble requête présentée à Madame Helvétius par ses chats”. Voir Morellet. Trésor, abbaye cistercienne du : Mme de G. envisage d’y faire entrer A.-C., i, 216n. Trésor royal : H. refuse la charge de garde du Trésor royal, v, 44-45r. Tressan, Louis Élisabeth de Lavergne, comte de : décrété de prise de corps en 1775, Delisle de Sales se réfugie chez lui, iii, 343n, et lui communique en 1773 ses critiques des idées d’H., iii, 345r. Trichateau, Marc-Antoine Du Châtelet, marquis de : son testament donne lieu à un procès auquel Mme Du Châtelet est partie, i, 58; a légué à son cousin, le marquis Du Châtelet, une principauté située en Flandre, i, 59n. Le Triomphe de la religion sous Louis le Grand. Voir Fontenelle. Triptolème, roi d’Éleusis : évoqué par H. dans ses “Éclaircissements”, ii, 331, 347n. Tristes. Voir Ovide. Trois-Évéchés : Verdun de Montchiroux y est sous-fermier, i, 64n. Les Trois Rivaux. Voir Saurin. Trois Siècles de la littérature. Voir Sabatier de Castres. Tronchin, Jean-Robert (1702-1788), banquier à Lyon : Thieriot envoie De l’E. à son adresse à l’intention de V., ii, 121, 145; rend souvent des services à V., ii, 122n. Tronchin, Jean-Robert (1710-1793), procureur général de Genève, cousin du précédent : sur son rapport, le Petit Conseil condamne l’Émile et le Contrat social, iii, 80n. Lettres écrites de la campagne : Grimm charge H. d’en apporter un exemplaire à la duchesse de Saxe-Gotha, iii, 161; pamphlet anonyme en faveur du “droit négatif” du Petit Conseil, iii, 162n.

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index Tronchin, Théodore, docteur : ii, 282n; iii, 77n, 78r. Troyes : H. s’y trouve en 1738, i, 9n. Trublet, abbé Nicolas Charles Joseph 1758-1759 : H. raille la possibilité que Trublet le qualifie de “bete impie”, ii, 130; il s’est attiré le mépris des philosophes, ii, 131n; annonce à La Beaumelle une critique de L’E. à paraître dans le Journal de Trévoux, ii, 138n, et l’entretient des développements de l’affaire et de ses propres sentiments à son sujet, ii, 152, 152n, 179-180, 180n; Mme Geoffrin lui interdit sa porte, ii, 228, 233n, 267; Mme H. se plaint à Malesherbes d’une critique de L’E. parue dans le Journal chrétien, ii, 262; dans sa réponse, celui-ci maintient ses distances mais exprime sa compréhension, ii, 262, 263-265; dans un compte rendu concernant Fontenelle, il qualifie De l’E. d’athée, ii, 262-263n; v, 28n; Collé le juge sévèrement, ii, 263r; il ne publie plus de critiques de L’E., ii, 265n; v, 28n; Mme H. réitère à Malesherbes son accusation concernant Trublet, ii, 265, 267, 267n; il écrit à H. pour se justifier d’avoir “passé condamnation” de L’E. et pour s’expliquer au sujet de ses Fontenelliana, iv, 313-315, 315n, 315-316n; relève une erreur d’impression dans la première rétractation d’H., iv, 313; v, 59t; expose à Formey les étapes de l’affaire, iv, 316-317, et s’étend à son intention sur les critiques dont De l’E. fait l’objet, iv, 319-320; connaissait H. depuis au moins 1756, année où il avait dîné chez H. avec Duclos, v, 52n. 1760-1765 : ridiculisé par V. dans Le Pauvre Diable, ii, 285, 286n; V. le dit protégé par la reine, iii, 12, laquelle patronne le parti dévot ayant assuré l’élection de Trublet à l’Académie, iii, 12n; Formey relate qu’H. a témoigné du ressentiment contre Trublet, iii, 190r; il demande à Formey quelle impression H. lui a faite, iii, 197; selon Thiébault, H. trouvait Trublet “lâche, vil, ignorant et fat”, iii, 198r; il entretient Formey de l’Examen des critiques du livre “De l’Esprit”, iv, 346, de son article sur De l’E. paru dans le Journal chrétien, du caractère d’H., iv, 347-348, 348n, et de la comédie des Philosophes, iv, 349350; décrit H. en 1761 comme étant “perdu sans ressource”, iv, 365; indique à Formey qu’H. et Mably se sont brouillés par suite de la publication de L’E., iv, 369; décrit les circonstances de sa brouille avec H., iv, 369n; demande à Formey comment s’est faite l’élection d’H. à l’académie de Berlin, iv, 375r. Essais sur divers sujets de littérature et de morale : iv, 314, 315n; Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de MM. de Fontenelle et de La Motte : publiés d’abord dans le Mercure de France et désignés par l’auteur par le terme “Fontenelliana”, iv, 314, 315n. Trudaine, Daniel Charles, intendant des finances, directeur des Ponts et Chaussées : i, 305, 305n; Stewart le mentionne comme étant l’une des personnes liées d’amitié avec H., ii, 243r; H. lui demande de faire mettre sur l’état des chemins

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index celui qu’il a fait faire de Lumigny à Rozoy, iv, 305-306, 308t, 308n; nomme Boullanger sous-ingénieur à Versailles, v, 49n. Trudaine de Montigny. Voir Montigny. Tubeuf, hôtel : siège de la Compagnie des Indes et adresse donnée par Vieilh, iv, 88, 89n. Tuileries, palais des : on y vend des livres interdits, ii, 247n. la Tulipe. Voir le duc de Richelieu. Tulle : un conflit oppose cette ville à celle de Brive et Morellet rédige en sa faveur un Mémoire des députés de la ville de Tulles, iv, 183n, 191, 193, 194, 195, 197n. Turgot, Anne Robert Jacques, baron de l’Aulne 1750-1771 : iii, 71n; selon Morellet, il connaît A.-C. depuis 1750, fréquente le cercle de Mme de G., aime “jouer au volant, en soutane, avec Minette”, est surnommé “le Métromane” par Mme de G., et il n’aime ni H. ni ses ouvrages, i, 311n; selon Stewart, il serait au nombre des personnages auxquels H. est lié, ii, 243r; présente Morellet à Mme H., iii, 62n. 1772-1781 : ii, 405r; il dit à Morellet être “content de la maison d’Auteuil”, iii, 403; qualifie Le B. d’amphigouri et conteste “les grandes vues, la méthode et l’honnêteté” de L’E., iii, 423, 423r; présente à Condorcet en 1773 de longues et sévères critiques d’H. et de son œuvre, et exprime son humeur contre Les Œufs rouges, iii, 462-466, 469; Condorcet lui fait une réponse nuancée, iii, 467-468; il remplace Terray au contrôle général en 1774, iv, 4n; Mme H. et Morellet s’apprêtent à lui rendre visite en 1775, iv, 8; il souffre alors d’une goutte remontée, iv, 8n; Morellet lui demande en 1776 une place pour son frère, iv, 11, 12n; selon Guillois, il facilite des relations intimes entre “Passy et Auteuil”, iv, 13n; en 1778, il déjeune chez B.F., puis rend visite à Mme H. le soir même, iv, 18r; Mme H. prévoit un dîner avec lui et B.F. chez SaintLambert, iv, 28, 30, 31n; Mme H. lui rend des visites en 1778 et 1779, iv, 33, 41, 42; il dîne chez B.F. avec Mme H. et d’Holbach en 1778 et 1781, iv, 35, 81; entretient Dupont de Nemours de façon énigmatique d’une lettre de 1779 qu’il a envoyée à Mme H., iv, 53r; spéculations sur une demande en mariage qu’il aurait faite à Mme H., iv, 53r, 63n; affirmations selon lesquelles il aurait commenté l’effet produit sur Mme H. par une demande en mariage que B.F. lui aurait faite, et aurait été sollicité par Mme H. de la conseiller à ce sujet, iv, 64-65r; son décès en 1781, iv, 75n, et l’affliction qu’en ressent Mme H., iv, 84; décline une invitation de Mme H., iv, 81; B.F. le compte parmi ses amis, iv, 83n; a fait obtenir à Roucher une charge de receveur des gabelles, iv, 94n, et a accordé à Morellet un indult qui lui a permis d’être titulaire du prieuré de Thimert, iv, 183n; admiré par H., iv, 272-273; selon La Roche, H. trouvait que l’expérience de Turgot avait “corrigé les erreurs metaphysiques de nos

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index economistes”, iv, 272-273; rien chez Morellet n’étaie l’idée que Turgot aurait fait une demande en mariage à Mme H., v, 24n; Ill., iv, 29. Turgot, Étienne François, marquis de Sousmons, chevalier de, frère aîné du précédent : est sans doute le “Monsieur Turgot” qu’H. mentionne comme visiteur de Mme H., i, 310, 339, 342, 346, 348, 349n; reçu à Voré, i, 311n; savant en histoire naturelle, i, 311n; séjourne à Lumigny avec Mme H., i, 319, 319n, 320n, 320, 321n, 321, 322n; H. exprime le plaisir de s’être entretenu avec lui, i, 329, 330n. Turgot de Saint-Clair, Benoît Antoine (1705-1771), conseiller au Parlement, fils du suivant : Mme de G. et A.-C. lui rendent visite dans son château d’Évecquemont, i, 241n. Turgot de Saint-Clair, Marc-Antoine, conseiller d’État : qualifié de “vieux coquin” par Mme de G., qui l’envisage comme parti pour A.-C., i, 227n. Turgot de Sousmons, Michel Étienne, prévôt des marchands : s’occupait de la surveillance de la Seine, v, 11, 13n. Turmenies de Montigny, François, maître d’hôtel du duc d’Orléans : époux de la suivante, i, 234n. Turmenies de Montigny, Marie-Louise Brebier, dame, veuve du précédent : surnommée la Bonne, la Bonne Femme et la Très Bonne par Mme de G., qui soupe chez elle en 1748, i, 234r, 234n, 235, 237; lègue 20 000 livres à A.-C., i, 234n; encourage Mme de G. à marier A.-C. à Boucot, i, 235; avance mille écus à A.-C. pour lui permettre un placement à la Compagnie des Indes, i, 237, 237n. Turpin, archevêque de Rouen vers 753 : Mme de G. fait allusion à lui pour le distinguer du suivant, i, 260, 260n. Turpin, François Henri, précepteur : selon d’Hémery, il fait des vers, reçoit une pension d’H., et a épousé une catin, v, 45n; auteur de compilations historiques et biographiques et rallié au parti antiphilosophique, i, 260n. Ode sur le départ de Monsieur de Voltaire : Mme de G. mentionne à H. et à Devaux la dédicace intitulée “Lettre à Mr [Helvétius]”, i, 260, 260n; Fréron donne H. comme destinataire de cette dédicace, i, 260-261n. Turquie : selon La Roche, le cri de liberté de B.F. retentit jusqu’en Turquie, iv, 155; les guerres russo-turques entre 1768 et 1792, iv, 158n. Turton, John, médecin anglais : Keith écrit en sa faveur à H., iii, 243, et à Rousseau, iii, 246n; séjourne en Prusse et à Genève, puis devient le médecin de George iii, iii, 245-246n; apporte à Garrick un message de Wilkes, iii, 278. Unigenitus, Constitution : le Parlement attaque l’Assemblée du clergé en 1766 pour avoir refusé les sacrements à ceux qui ne reconnaissaient pas cette Constitution, iii, 277n. le Us, le fermier en us, le marieur en us et le philosophe en us. Voir Helvétius.

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index Utopie. Voir More. Vadenay, Jean Baptiste André Godet, vicomte de : rend visite à A.-C. qui le reçoit au parloir de son couvent, i, 186; capitaine au régiment de Navarre, i, 187n; Mme de G. trouve que sa visite à A.-C. a été “singulierre”, i, 191, 192n. Vaines, Jean de, financier : Turgot lui dit considérer Le B. comme un “amphigouri”, iii, 423; titulaire de plusieurs postes dans l’administration et les finances publiques et loué par Diderot pour sa droiture et sa bienfaisance, iii, 423n. Valenciennes : V. demande en 1739 à H. d’utiliser une adresse dans cette ville pour l’envoi de “gros paquets”, i, 37, 38n. Valentinois, hôtel de (Passy) : résidence de B.F. à partir de février 1777, iv, 13n, 15n; Leray de Chaumont en devient le propriétaire en 1776, iv, 50n; son potager, Ill., iv, 16. Valleré, Pierre, avocat au Parlement 1744-1756 : Mme de G. se plaint de ses bouderies, i, 64-65, 65n; en octobre 1746, il “persecute” Mme de G. pour garder A.-C. “au moins tout l’hivert”, i, 223r; est l’ami intime d’H. et sera l’exécuteur testamentaire de Mme de G., i, 223-224n; v, 43n; surnommé Doudou ou Train par Mme de G., i, 224n; accompagne Mme de G. et A.-C. à l’Opéra, i, 228; A.-C. écrit à Devaux que Valleré commence à se moquer de lui pour sa gourmandise, i, 230; selon Mme de G., il fait “une mine de cul”, i, 233; A.-C. lui “chante pouille”, parce qu’il a trouvé un parti pour elle dont elle ne veut pas, i, 253n; a écrit les premières lignes d’une lettre bouffonne qu’A.-C. adresse à Devaux, i, 263t; H. charge Mme de G. de lui transmettre ses compliments, i, 270; est l’oncle d’un nommé Brachet qui avait servi de copiste à Mme de G., i, 270n; reproche à H. de ne pas avoir réservé “un petit interet” pour Mme de G. lors de son départ des fermes, i, 272n; Mme de G. le prend comme sous-locataire en 1752, i, 278n; v, 43n; H. lui confie les clauses de son contrat de mariage, i, 280n; fait des commissions pour A.-C., i, 283; assiste à la cérémonie de mariage, i, 284; Mme H. lui rend visite, i, 294r; Mme de G. apprécie qu’il lui ait donné à dîner, i, 300. 1757-1772 : ii, 273, 274n; H. espérait que sa “gaieté bruyante” dissiperait la mélancolie de Mme H., ii, 13; H. regrette de ne pouvoir lui écrire en raison de la maladie de Guérin, ii, 14; en tant qu’exécuteur testamentaire de Mme de G., il entretient Devaux des comptes de celle-ci, ii, 182r; est inconsolable de la mort de Mme de G., ii, 255, et il cherche “touttes les lettres qui peuvent servir à sa vie”, ii, 255n; exprime à Devaux l’affliction qu’il ressent qu’H. soit “cruellement persecuté” et l’informe qu’il va aller le rejoindre à Lumigny, ii, 255, 256n; H. lui envoie ses amitiés, iii, 26, 28, 30, 31, 52, 60, 61; ne parvient qu’en 1768 à liquider la succession de Mme de G., iii, 42-43n; H. se dit très

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index touché de ses attentions et des peines qu’il se donne pour Mme H. et lui, iii, 48, 53, 57, 59; informe H. que Mme H. travaille trop tard, iii, 59; H. lui envoie, de Londres, des livres qu’il lui a demandés, iii, 101, et lui rapportera une redingote, iii, 101, 132; il a reçu d’H. procuration pour s’occuper de la succession de Diest, iii, 135n; H. confère avec lui de diverses affaires à son retour d’Angleterre, iii, 139; est au nombre des personnes auxquelles H. a prêté de l’argent, iii, 399r; vient souvent voir Boullanger, iv, 337, et lui conseille de ne plus ingérer que du lait, iv, 340. Valory, Jeanne Louise Caroline de : assiste à une chaude discussion entre philosophes, ii, 296, 297n. Valperga, Luigi : auteur d’une gravure de l’abbé Arnaud, iii, 37. Van Berkenroode, Mattheus Lestevenon, ambassadeur des Provinces-Unies à Paris : entretient Pieter Steyn du séjour d’H. à Berlin et de ses efforts en vue d’une reprise des relations entre la Prusse et la France, iii, 220-221; Horace Mann le qualifie de “grand petit-maître hollandais sans grâce”, iii, 221n. Van Coppenole, Augustin : propriétaire de la maison où loge H. à Londres, iii, 92, 101; descendant catholique d’une famille huguenote émigrée, iii, 94n; v, 31n. Vandales : les saisies d’ouvrages font se demander à V. s’il est né sous les Vandales, i, 44. Vandenesse, Marie Rose Bénédicte Henriette Conway, baronne de : fille de Jacques Henri Conway et amie d’Isabelle Alexander, iv, 221, 222, 222n. Vandive, greffier de la Grand-Chambre du nouveau Parlement : est l’un des signataires de l’arrêt du Parlement portant condamnation de L’H., iii, 479, 480n. Vandœuvre. Voir Soreau. Vandresip de Dorigny, Étienne Joseph, hermite : arrêté pour le meurtre de l’hermite Cordier, ii, 14n, 15; présente ses faits justificatifs et est acquitté, ii, 15-16n. Vanini, Lucilio, libre penseur italien : Diderot dénonce ceux qui blâment Vanini et Giordano Bruno, et qui font un crime à Voltaire de faire ses pâques, iii, 313; condamné pour athéisme et brûlé vif en 1619, iii, 315n. Van Loo, Louis Michel : auteur de portraits d’H. et de Mme H., i, 349r; ii, 269n; iv, 275; son portrait d’H. sert de modèle pour la gravure de Saint-Aubin, iii, 389n; Ill., ii, frontispice et 266. La Vanité, par un frère de la doctrine chrétienne. Voir Voltaire. Vanture, acteur : envisagé pour le poste de “directeur de spectacles” à Berlin, iv, 384, 386n, 388. Varennes : le roi y est arrêté au cours de sa fuite, iv, 196n, 199, 200-201n. Vaschaldes, Jean André, curé de Notre-Dame d’Auteuil : c’est peut-être à lui que se réfère Brillon de Jouy en 1785 dans une lettre à B.F., iv, 142, 143n. Vassé, Antoinette Louise Gabrielle Des Gentils Du Bessay, comtesse de : H. va dîner chez elle, i, 291, 292n; H. qui se trouve avec elle à Versailles, annonce

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index qu’elle compte aller à Voré en août 1754, i, 312; elle y séjourne en octobre 1754, i, 313n, en janvier 1760, ii, 275, et en 1765, iii, 170, 173; se trouve à Lumigny en juin 1757, ii, 11; H. est son hôte à Marly en septembre et en octobre 1757, ii, 13, 19, 19n, 20n, 21, 21n, en août 1758, ii, 73, 74n, et en octobre 1761, iii, 28, 30; les sentiments réciproques d’amitié entre elle et Mme H., ii, 21, 136; iii, 304; H. lui rend visite à Versailles avec Le Roy, ii, 33; H. exprime combien il est touché de son amitié, ii, 135; Mme H. séjourne chez elle à Marly en mars 1758, ii, 227, 231n, en 1762, iii, 58, 58n, et en 1764, iii, 91t, 101, 102n; selon P.M. Hennin, c’est surtout à Marly qu’elle et les H. se voient, ii, 423; étant à Paris en 1764, elle y a attendu la visite de Mme H. pour l’informer du moment où elle pourrait voir Choiseul, iii, 24; elle donne à H. des nouvelles de la santé d’Adélaïde, iii, 31; H. lui fait transmettre ses respects, iii, 91, 92, 100; Keith lui envoie des graines de navet, iii, 246n; sa mort et son inhumation, iii, 304, 304n; d’Angivillier fait dans ses mémoires l’éloge de Mme de Vassé, qu’il aimait “comme [sa] mère” et qui l’a lié d’amitié avec Mably et Condillac, et il mentionne sa mort d’un cancer chez ce dernier, iii, 304-305n; est l’une des personnes chez qui Charles-Édouard Stuart a trouvé asile en France, iii, 435n. Vassé, Henri Joseph, comte de, mari de la précédente : i, 292n. Vatican : ii, 109, 313. Vaugirard, rue de : le couvent des Filles du Précieux-Sang, où Mme de G. a passé un an, y est situé, i, 80n. Vaugon, Léon, huissier ordinaire du roi en 1769 : est peut-être un parent de la suivante, i, 79n. Vaugon, Mme de, chanoinesse de la duchesse de Modène : A.-C. a parlé d’elle en mal à Mme de G., alors que, selon Devaux, elle est “la meilleure creature du monde”, i, 78, 79n. Vaujours (Orne) : un abus commis par les meuniers de cette localité, iii, 6; l’acquisition de la terre de Vaujours par H., i, 7n. Veilly, Jean Louis de, professeur de peinture à Saint-Pétersbourg et portraitiste : H. lui envoie une lettre à remettre à Chouvalov, iii, 43, 44-45n; auteur d’un portrait d’Ivan Ivanovitch Chouvalov, iii, 16. venette, avoir la : H. dit avoir “toujours la venette” quant à sa situation financière, i, 315; définition, i, 316n. Venise : H. évoque l’attitude éclairée des sénateurs vénitiens, iii, 335; Venise hésite à s’allier à la Russie contre la Turquie, iii, 337n. Vénus : le Parlement fustige le passage de L’E. où il est affirmé que “le culte des temples de Vénus et d’Astarté est un objet digne de notre adoration,” ii, 362. Verdelhan Des Fourniels, Jacques, fermier général : H. lui vend sa charge de maître d’hôtel de la reine, ii, 224r. Verdelin, Marie Madeleine de Brémond d’Ars, marquise de : entretient Rousseau

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index de lettres prétendument envoyées par Pascal Paoli à lui-même et à H., iii, 147; amie fidèle de Rousseau, iii, 147n. Verderonne, château de la famille d’Andlau près de Senlis : la mère du comte d’Andlau, exilée à Auxerre, obtient la permission de venir y habiter, iv, 11n; l’intention de Mme d’Andlau de s’y rendre en 1791 provoque l’envoi chez elle d’une garnison, iv, 200r; la destinée de ce château, iv, 202n. Verdun de Montchiroux, Jean François, fermier général : surnommé le Voisin par Devaux et Mme de G., i, 64r, 64n, 64; Devaux le sollicite pour obtenir une place pour l’un de ses cousins, i, 64r, 257n; selon Mme de G., H. “ne peut pas [le] soufrir” et le méprise, i, 68, 68r; chargé d’“arrenger” le présent fait à A.-C. par M. et Mme de Barbarat consistant en une créance qu’ils ont sur Mme de G., i, 237, 238n; offensé que G. ait pu, au sujet de la place demandée par Devaux, se faire guider par H., il veut une explication avec celui-ci, et selon Mme de G., une “vielle rencune” entre lui et H. est en cause, i, 256; sollicité par Mme de G., H. a demandé à Bouret de faire pression sur Verdun, i, 257n. Vergaville, abbaye de : selon Mme de G., A.-C. y “eût bien mieux été” qu’à Ligny, v, 42n. Vergennes, Charles Gravier, comte de, ministre des Affaires étrangères : iii, 181r, 182r; son approbation de l’intervention de la France en Amérique prévaut sur l’opposition de Turgot, iv, 12n; Louis xvi permet qu’il reçoive officieusement les commissaires américains, iv, 17r; déclare que le roi a “l’administration pleine” de la Corse, v, 62n. Vergès, Jacques de, avocat général au nouveau Parlement : texte de son réquisitoire de 1774 contre De l’H., iii, 476, 480n. Véri, abbé Joseph Alphonse de, auditeur au tribunal de la Rote à Rome : le duc de Nivernois intervient auprès de lui, sur la demande d’H., en vue de faire séculariser La Roche, iii, 307, 307n, 309n. Vermeil de Conchard : cousin et correspondant de Cabanis, iv, 227r. Vernes, Jacob, ministre à Genève : Rousseau lui demande d’examiner De l’E. “avec bien du soin avant d’en hazarder un jugement”, ii, 133; loue De l’E., puis se limite à publier dans son Choix littéraire une description critique de l’ouvrage due à Gauchat, i, 133n; selon Rousseau, Vernes ne lui a pas pardonné d’avoir attaqué De l’E. dans son Émile, iii, 76. Vernet, Claude Joseph, peintre : selon Sturz, il est au nombre des hommes remarquables dont il a fait la connaissance chez Mme Geoffrin en 1768, iii, 302n. Vernon, Charles, général : invité chez H. en 1765, iii, 247r. Vernouillet, Anne François Longuet de, membre du Grand Conseil : selon un rapport de police, il aurait été l’un des clients d’une fouetteuse, iv, 293, 297n. Verri, Alessandro, comte, fils du suivant : trace pour son frère un portrait plaisant

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index d’H., iii, 267; séjourne à Paris en 1766, iii, 268n; juge sévèrement De l’E., iv, 2425, 25n. Verri, Gabriele, jurisconsulte milanais : iii, 268n. Verri, Pietro, comte, fils du précédent : relate la décision de Rousseau de jeter au feu la critique de L’E. qu’il avait préparée, iii, 77n; son frère trace pour lui un portrait plaisant d’H., iii, 267; économiste distingué et inspirateur d’un mouvement de réforme, iii, 268n; juste avant la mort d’H., Morellet lui écrit attendre le retour de celui-ci à Paris, iii, 374r; répond au jugement sévère porté par son frère sur De l’E. par un commentaire un peu moins critique, iv, 25r. Verrières (Orne) : son curé “va de pir en pir”, iii, 316, 317n. Versailles : les H. s’y rendent l’après-midi de leur mariage, i, 284, 285; ils y passent huit jours en février 1752, i, 298; H. y séjourne en 1753 en raison de son service auprès de la reine, i, 301-309, 309n, 310, et y fait plusieurs séjours en 1754 et 1755 pour cette raison et à cause de la maladie de son père, i, 314-346 passim; H. arrive à Versailles le 8 août 1758 à la suite d’un courrier de Malesherbes, ii, 74n, y est encore le 14 août, ii, 86n, 94n, et s’y rend à nouveau en décembre, ii, 169n; H. dit ne plus avoir à y craindre que “la malveillançe de quelques gens”, ii, 92; H. demande à Collin de lui faire savoir “ce qui se passe à Versailles à [son] sujet”, ii, 107, et lui dit n’avoir nulle envie d’y aller, ii, 118; H. envisagerait de “deloger”, “si le froid duroit à Versailles”, ii, 136; Mme H. s’y rend en décembre 1758 pour voir Collin, ii, 173, 174n; le traité de paix entre les États-Unis et la Grande-Bretagne y est signé en 1783, iv, 98n, 158n; un traité entre la France et la république de Gênes y est signé en 1768, v, 62n. Versoix : Le Roy reçoit un billet anonyme timbré de Versoix, qu’il attribue à raison à Voltaire, iii, 405, 409n. viandes quadragésimales (aliments de Carême) : leur usage est dénoncé par l’abbé Prieur comme n’ayant pas de sens, v, 6-7, 9n. Viau, Théophile de, poète : dans son réquisitoire contre De l’E., l’avocat général rappelle, à titre d’exemple édifiant, que Théophile a été condamné en 1623 pour crime de “lèze-majesté divine”, ii, 367, 376n, 378n. Les Victimes cloîtrées. Voir Boutet de Monvel. La Vida es sueño. Voir Calderón. Vie de Bossuet. Voir Lévesque de Burigny. Vie de l’empereur Julien. Voir La Bléterie. La Vie de Molière. Voir Voltaire. La Vie est un songe. Voir Boissy; Calderón. Vieilh, Jean Baptiste François, inspecteur général des Domaines : H. expose au protecteur de Vieilh les raisons pour lesquelles il ne peut lui obtenir un poste dans les fermes de Prusse, iii, 216, 219-220n; Mme H. lui présente ses condoléances après le décès de sa femme, iv, 88.

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index Essai sur les finances : une réforme des impôts y est proposée, iii, 220n; Lettres d’un laboureur des environs d’Alençon : 220n; Le Secret des finances divulgué : critique des fermiers généraux qui vaut à son auteur d’être embastillé, iii, 219n. Vieilh, Louise Judith Deschamps, dame, épouse du précédent : ses enfants dont le suivant, iv, 88-89n. Vieilh de Boisjolin, Jacques François Marie, auteur dramatique et poète, fils des précédents : rédacteur de La Décade philosophique, et titulaire de plusieurs fonctions politiques et administratives, iv, 89n. Vienne (Autriche) : la sœur aînée d’A.-C. y est dame de compagnie de Mlle de Soissons, i, 198, 199n, et elle y est mise “dans un couvent non fermé”, i, 264. Vignory. Voir Orry. Villamaina, Domenico Caracciolo, marquis de, ambassadeur de Naples en France : annonce à Galiani la mort d’H., les circonstances de ses obsèques et ses dispositions testamentaires, iii, 391, 393; ami des encyclopédistes et décrit élogieusement par Marmontel, iii, 393-394n. Villars-Brancas. Voir Brancas. Villefort, Louis François d’Izarn de Montjeu, marquis de : selon un rapport de police, lui ou son frère cadet (v. ci-après) aurait été l’un des clients d’une fouetteuse, iv, 293, 297n. Villefort, Louis Philippe, chevalier de, frère du précédent : iv, 293, 297n. Villefroy, abbé Guillaume de, professeur d’hébreu, secrétaire de la Société royale des études orientales : l’abbé Prieur fait allusion à lui en évoquant les “savans hébraïsans qui donnent une nouvelle version de l’Écriture”, v, 6, 9n. Villeneuve, Gabrielle Suzanne Barbot, dame de (1685-1755) : auteur du Loup galleux, que Mme de G. dit avoir “frotté d’onguent” et “brossé”, i, 149n. Voir aussi Mme de G., Cinq Contes de fées. Villeneuve-La-Hurée (Seine-et-Marne) : v, 5, 6n. Villette, Thérèse Charlotte Cordier de Launay, dame de : selon La Roche, elle “changea [...] le poëte en philosophe” en se faisant expliquer Locke par H., iv, 262, et selon Duclos, il lui aurait fourni cette explication par écrit, ce qui serait devenu le premier chapitre de L’E., iv, 279n; v, 55n. Villon, François : V. fustige le “style bigaré” consistant à allier “le langage de Rabelais, celuy de Villon et celuy de nos jours”, i, 13. Vincennes : H. déplore que le censeur Coquelet de Chaussepierre y soit incarcéré, iii, 10, 11n; inquiet des dettes de son fils, le père de Durey de Morsan l’y fait enfermer, iii, 336n; v, 67n; La Roche rappelle que les ouvrages de Diderot lui avaient valu d’y être emprisonné, iv, 271; l’abbé Prieur y meurt en 1771, v, 8n. Virgile (Publius Vergilius Maro) : est le sujet des conversations à Montbard, i, 39; iii, 18t. Énéide : citée par V., i, 9, 9n, 10, 12n, 15, 16n, 27, 28n, 50, 50n; iii, 3, 4n; par

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index Morellet, iv, 161, 165n; par Boullanger, iv, 337, 339n; et par Chastellux, iv, 353, 355n; Géorgiques : citées par V., i, 8, 8n, 10, 12n; Le Franc de Pompignan en prépare une traduction, iv, 365, 365n. Visitation, couvent des religieuses de la (Paris) : A.-C. ne veut pas y être mise, i, 91-92; trois des filles d’Anne-Marguerite de Ligniville y sont visitandines, i, 93n. Vitry-le-François : i, 193; H. s’y trouve en 1738, i, 9n. Voisenon, Claude Henri de Fuzée, abbé de, poète et conteur, membre de la Société du Bout-du-Banc, i, 63n; dîne chez H. avec Gibbon en 1763, iii, 66r. le Voisin. Voir Verdun. Volet. Voir Rolet. Volland, Louise Henriette (“Sophie”), maîtresse de Diderot : Diderot l’entretient d’un accouchement de Mme H. en 1760, ii, 294n, et d’une chaude discussion entre Saurin, H. et lui, ii, 296; elle apprécie De l’E., ii, 296n; Diderot lui raconte comment H. a accueilli la visite de jésuites, ii, 297r, lui mentionne les différences d’appréciations entre H. et d’Holbach quant à l’Angleterre, iii, 241, 241n, lui fait une relation plaisante de la vie des H. à Voré en 1767, iii, 288, et décrit, soit à elle, soit à Mme de Maux, une longue discussion entre philosophes au sujet de la rétractation d’H., iii, 311-313, 313n, 314n. Volney, Constantin François Boisgirais de Chassebœuf, comte de : se félicite des “témoignages d’amitié [qu’il a] reçus à Auteuil”, iv, 126; rapporte un commentaire philosophique de B.F. sur sa vieillesse, iv, 126-127n; ses nombreux ouvrages et sa carrière dans l’instruction publique, iv, 127n; charge Grimm de retourner à Catherine ii une médaille d’or reçue d’elle pour ses travaux, iv, 208r. Voltaire, François Marie Arouet de 1738 : reçoit des lettres du père d’H. et aimerait que ce dernier vienne travailler à Cirey, i, 7, 9; invite H. à lui rendre visite à Cirey en août, et l’encourage à cultiver son génie, i, 9; iv, 260; entretient H. de Malebranche et de la métaphysique de Locke, i, 10; sur la demande d’H., il lui renvoie apostillée l’Épître sur l’amour de l’étude, et s’offre à être son directeur au royaume des belleslettres, i, 13, 14n; sa querelle avec Desfontaines reprend, i, 15-16n. 1739 : il qualifie La Voltairomanie de tissu de calomnies, accuse Desfontaines d’être l’auteur du libelle Apologie de M. de Voltaire, est indigné que Thieriot ne le soutienne pas dans sa querelle avec Desfontaines, et trouve honteux qu’il ne lui écrive pas, i, 14-15, 16n; il demande à H. de “ranime[r] le tiede Tiriot”, i, 17-18, et le remercie de l’avoir fait, i, 20, 20n, 31, 32n; recommande à H. Baculard d’Arnaud pour lui faire obtenir une “petite place”, i, 19-20, 41, et le remercie d’y avoir veillé, i, 25; s’émeut qu’H. puisse penser à aller voir Saint-Hyacinthe, i, 27; sa brouille avec celui-ci, i, 28n, 29n; aimerait qu’H.

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index vienne à Cirey accompagné de Baculard d’Arnaud, lequel y vient seul, i, 30, 30n; joue beaucoup au brelan chez le duc d’Aremberg, et avoue à H. ne pas avoir lu l’Utopie de More, i, 36-37; voudrait qu’H. lui envoie au moins une épître, lui annonce que Mme Du Châtelet est arrivée “avec son K[o]enig”, et se gausse des théories leibniziennes de celui-ci, i, 40-41; aimerait qu’H. le rejoigne à Paris, i, 42. 1740 : espère recevoir d’H. une nouvelle épître ou une version revue de son Épître sur l’amour de l’étude, et lui demande son avis sur la tragédie Édouard III de Gresset, i, 44-45, 45n; se plaint de “ceux qui ont repondu à [s]es bienfaits par des outrages”, dénonce les procédés indignes de König envers Mme Du Châtelet, et espère que Montigny n’a pas été sa dupe, i, 46-47, 47n; pense que le père Castel était “aux Petites-Maisons” quand il a écrit son Optique, et s’enquiert auprès d’H. des Dehors trompeurs de Boissy, de l’Histoire ancienne de Rollin, et de l’Astronomie physique de Gamaches, i, 48, 49n; écrit à H. depuis La Haye qu’il lui envoie l’Anti-Machiavel de Frédéric ii, i, 50, 53. 1741-1744 : i, 51n, 52n; H. annonce à Mme Du Châtelet qu’il va adresser à V. ses dernières épîtres, i, 51; il relate à H. son retour fatigant de Berlin, loue les Institutions de physique de Mme Du Châtelet, mais dit être “en peu de choses” de l’avis de Leibniz, et mentionne que Frédéric ii voudrait le “fixer à sa cour”, i, 52-53; donne à H. des conseils quant au style et à la facture de ses épîtres, et l’entretient de Boileau et de la façon dont il pourra le surpasser, i, 55, 57, 58, et lui donne rendez-vous à Lille, i, 55, 56r; le prie de féliciter Montmirel pour le prix d’éloquence qu’il a obtenu, i, 58; sa rupture avec H., i, 59-60r; Mme de G. juge les vers d’H. supérieurs à ceux de V., i, 66; Mme de G. l’appelle dans ses lettres à Devaux “Ton Héros”, i, 67; v, 20n, 41n, et “Ton Idole”, i, 71n, et Devaux l’appelle “Mon Idole” et “Mon Héros”, i, 72r; v, 41n; Mme de G. évoque une collaboration entre V. et H. au sujet de Louis Racine, i, 72; se référant à Brutus, Mme de G. qualifie V. de “plagiaire né”, i, 72r. 1745-1757 : selon H., le Catilina de Crébillon contient des beautés “d’un ordre bien superieur à celles de Voltaire”, i, 245; Mme de G. lui ayant demandé de pouvoir assister à une répétition d’Oreste, il vient avec Mme Denis la chercher et l’y emmène avec A.-C., i, 251; elle le décrit comme “une vraie momie”, mais A.-C. le trouve “charmant, beau comme le jour”, i, 252n; destinataire de l’Ode sur le départ de Monsieur de Voltaire, de Turpin, i, 260n; désireux d’obtenir la permission de revenir à Paris, il demande à H. d’aller intercéder pour lui auprès de Mme de Pompadour à Versailles, mais H. n’entend pas s’y rendre, i, 309, 309n; Diderot le compte au nombre des personnes qui l’estiment et le protègent, ii, 427n; son expérience peu rassurante à

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index la cour de Prusse, iv, 266; s’abstient de répondre à la Muse limonadière qui lui a envoyé un poème, mais lui adresse une tasse dorée, iv, 301n. 1758 : ii, 97t; donne à Bernis le surnom de Babet-la-Bouquetière, ii, 24n; qualifie Omer Joly de Fleury de “bel esprit faux, qui hait les bons esprits”, ii, 66n; est de ceux qui exhortent H. à se réfugier à Genève, ii, 107n, et il lui adresse des vers en ce sens, ii, 172; iv, 259; Thieriot l’informe du fracas causé par De l’E., de la friponnerie des jésuites à l’égard d’H. et de sa rétractation, ii, 115; il apprend le déclenchement de la persécution contre H. et demande à Thieriot de lui procurer De l’E., ii, 115-116r, 120n; ses relations avec le cardinal Passionei, ii, 116n; H. lui décrit la “violente persecution” qui sévit contre lui et s’excuse de ne pouvoir en conséquence lui envoyer De l’E., ii, 119-120; Thieriot lui adresse le texte d’une chanson sur l’affaire de L’E., et lui promet de lui envoyer l’ouvrage, ii, 121, ce dont V. le remercie à l’avance, ii, 122r; de Brosses regrette le “style bigarré” de L’E. et pense qu’il manque de méthode, ii, 123, 123-124n, et V. exprime des avis similaires, ii, 124r; H. remercie V. de le soutenir et lui exprime sa tristesse de ne pouvoir se défendre, ii, 130; informe Thieriot qu’H. lui a envoyé De l’E., lui dit ne rien y voir de dangereux, et lui demande ce qui a “attiré un tel orage” à H., ii, 131132; iii, 426n; en réponse, Thieriot lui signale un article du Journal de Trévoux, la parution prochaine de La Religion vengée de Soret et Hayer, et la présence de cartons dans De l’E., ii, 145-146; il se plaint à Thieriot de se voir “mettre à coté” de Crébillon père dans De l’E., ii, 146r, 147n, 223, 224n, et lui demande de lui envoyer l’“abominable justification de la St-Bartelemy” par l’abbé de Caveirac, ii, 146r; on ne connaît pas de publications de V. où il aurait pris la défense d’H., iii, 426n; deux exemplaires de la seconde édition de L’E. ayant appartenu à V. sont conservés à Saint-Pétersbourg, v, 52n. 1759 : mentionne à H. les persécutions qui l’ont fait s’établir au loin, lui décrit ses terres, et l’invite à venir “vivre icy”, ii, 195; Thieriot lui rapporte la querelle entre le nonce et Bernis au sujet de Tercier, ii, 202-203r; il avance des critiques contre De l’E. tout en y reconnaissant des “morceaux exellents”, et s’indigne des persécutions subies par H. et par Diderot, ii, 217-218; Thieriot lui mentionne l’arrêt du Parlement contre De l’E., son examen en cours par la Sorbonne, et l’animosité des jésuites contre Diderot, ii, 223, 224n; selon Tercier, qui cite Choiseul, Louis xv est mécontent de lettres d’H. à V. où il citerait Tercier, ii, 229, 234n; Gualtieri rapporte la rumeur selon laquelle H. continuerait à entretenir avec V. “un commerce de lettres non édifiantes pour la religion”, ii, 240; Tercier rend H. responsable de sa retraite, due à ce qu’il l’aurait nommé comme étant son ami dans ses lettres à V., ii, 244; H. met V. au nombre des écrivains qui ont été “presque tous obligés de quitter leur pays”, ii,

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index 253; Lalande mentionne la rumeur selon laquelle H. aurait écrit à V. une lettre peu mesurée concernant la reine et le Parlement, ii, 255n. Janvier-juillet 1760 : déclare à Saurin ne pas aimer l’épître à H. qu’il a mise en dédicace à sa tragédie Spartacus, ii, 277r; Palissot lui adresse un exemplaire des Philosophes, V. lui répond en l’accusant d’avoir voulu déshonorer les gens “les plus honnêtes du monde” et d’avoir déchiré les blessures d’H., et Palissot s’en défend, ii, 282-283r, 287; V. informe H. de sa réponse à Palissot, ii, 283r, 287; Mme H. “meure d’envie de voire” sa satire du Pauvre Diable dirigée contre Chaumeix et Trublet, ii, 285, 286n; dit à H. regretter qu’il ait fait imprimer De l’E. en France et sous son nom, ii, 286, 289, 290; invite à nouveau H. à venir s’établir dans son voisinage, lui rend compte de ses échanges avec Palissot, et l’invite à se procurer trois de ses ouvrages, ii, 286-287; selon Trublet, si V. n’est pas attaqué dans Les Philosophes, “c’est sans doute qu’on l’a craint,” iv, 349-350; il envisage de faire admettre Diderot et H. à l’Académie pour venger les victimes de Palissot, iv, 351r. Août-décembre 1760 : explique à H. quand il est permis de célébrer le cocuage et quand il faut s’en abstenir, ii, 290; admire Chouvalov, ii, 292n; apprend à H. que le frère et le fils d’Omer Joly de Fleury sont venus coucher chez lui, ii, 292, 299, et lui affirme que “ce siecle commence à etre le triomphe de la raison,” ii, 292-293; v, 58n; H. félicite Lebrun de son ouvrage Ode et lettres à M. de Voltaire en faveur de la famille du grand Corneille, ii, 295, 295n; mentionne à H. avoir fait rendre à une famille leurs biens que les jésuites d’Ornex avaient usurpés, ii, 298-299, 300n; iii, 3; selon H., Soret et les jésuites estiment que V., de même que Montesquieu, etc., “n’a pas le sang commun”, ii, 430. 1761 : demande à H. s’il est vrai que Fréron soit sorti de For-l’Évèque, iii, 3, 4n; H. lui donne des nouvelles concernant l’abbé Coyer, Coqueley de Chaussepierre et le poète Thomas, iii, 9-10, 11n; il assure H. en mars 1761 que Saurin va entrer à l’Académie, iii, 12, et avait déjà fait des vœux à ce sujet pour Saurin et pour H., iii, 12-13n; fustige la condamnation de Huerne de La Motte par le Parlement et l’excommunication de Mlle Clairon, et se déclare satisfait du discours de Saurin à l’Académie, iii, 13-14, 15n; entreprend une édition du théâtre de Corneille pour financer la dot de Marie Françoise Corneille, iii, 21n; Chouvalov l’encourage depuis 1757 à écrire une histoire de la Russie, iii, 23-24n. 1762 : trouve très dangereuse l’épître mise en dédicace aux Recherches sur l’origine du despotisme oriental, de Boullanger, et l’attribue à Diderot, iii, 4041n; v, 60-61n; trouve que Mme Belot “fait fort bien” de fréquenter H. dont il loue le génie, l’esprit et le cœur, iii, 62n; se divertit de l’un des bons traits qu’il trouve chez Rousseau, iii, 68; trouve excellentes certaines pages de la Lettre à

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index Christophe de Beaumont de Rousseau, iii, 71-72; exprime à H. la nécessité d’anéantir l’infâme, iii, 75; lettres de Voltaire contenues dans la Correspondance littéraire de Grimm, iii, 75-76n; aimerait qu’H. contribue à “venger la vertu et la probité”, iii, 75r; ironise sur les “vérités sublimes de nôtre sainte religion”, feint de s’indigner que “le dogme fatal de la tolérance infecte aujourd’hui tous les esprits” et que “de petits livres philosophiques” se répandent partout, iii, 79-80, 81n; regrette les risques pris par Fontenelle, admire chez les Anglais “leur profond mépris pour les fadaises de l’Ecole” et exhorte H. à “faire de bons ouvrages sans exposer [son] nom aux censures des fripons”, iii, 82-83, 83-84n; ne croit pas “qu’on ait entassé jamais plus d’absurdités et plus d’insolence” que dans “l’impertinent décrêt” de la Sorbonne contre De l’E. et pense qu’on doit “rire à chaque ligne” des contradictions contenues dans la Bible, iii, 84-85; deux de ses lettres de 1763 sont exclues de cette édition, v, 94-95, 95-96. 1764-1765 : regrette qu’H. “n’ait pas fait le voyage de Geneve” après son retour d’Angleterre, iii, 207n; se plaint qu’H. a “une paralysie sur les trois doigts avec lesquels on tient la plume”, et d’Alembert l’informe que Frédéric ii attend l’arrivée d’H. à Berlin, iii, 169r; selon H., Frédéric ii “a dans la conversation toutes les graces de Voltaire”, iii, 170; il avait prévu le succès d’H. auprès de Frédéric ii, iii, 171n; Frédéric ii se demande si d’Argental ne s’est pas éloigné de lui, étant donné son amitié pour V., iii, 193; il regrette qu’H. désespère de la “cause commune” et aligne des arguments pour lui redonner du courage, iii, 206-207; estime que le Nord surpasse le Midi dans les domaines politique, social et culturel, iii, 207-208n; l’emploi qu’il fait du terme “Welches”, iii, 231, 231-232n; stigmatise Rousseau pour avoir eu l’intention de s’élever contre De l’E. et prétend qu’il a reçu de l’argent d’H., iii, 232, 233n; Thieriot essaie de lui faire comprendre qu’il ne pourra entraîner H. dans sa querelle avec Rousseau, iii, 234r; H. lui envoie copie d’une lettre que lui a adressée Sabatier de Castres, iii, 240t. 1766-1767 : Mme Du Deffand lui communique la lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau rédigée par Walpole, iii, 250n; s’inspire de l’ouvrage Dei delitti e delle pene, de Beccaria, iii, 253n; accuse le pasteur Montmollin d’avoir ameuté contre Rousseau ses paroissiens de Môtiers, iii, 258n; mentionne son Philosophe ignorant et son Dialogue du douteur et de l’adorateur comme étant de l’abbé de Tilladet, iii, 264, 265n; feint de se plaindre qu’on lui impute à tort beaucoup d’ouvrages en raison de sa “célébrité fatale”, dont son Commentaire sur le livre “Des Délits et des peines”, qu’il envoie à H., et décrie “l’abominable conduite de Jean-Jaques” dans sa querelle avec Hume, iii, 264, 265, 266n; qualifie Rousseau de “Judas de la troupe sacrée”, iii, 264-265, 266; Leigh taxe sa Lettre de Monsieur de Vol-

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index taire à Monsieur Hume de “tissu d’adroites calomnies”, iii, 266n; Keith envoie à H. “une petite relation des ruses ecelesiastiques des lamas de Neufchatel” en pensant qu’elle pourrait servir à V. de canevas de lettre, iv, 380; Hennin de Beaupré mentionne à son frère “le peu de cas” que V. fait des ouvrages édités par Morellet, v, 65r. 1768-1770 : note qu’“une volée de philosophes” ont assisté à une réception donnée par le roi de Danemark, iii, 303r; Diderot ne lui fait pas grief d’avoir fait ses pâques, iii, 313; les pâques de V. en 1761 et 1768, iii, 315n; H. souscrit pour 5 louis à l’érection de la statue de V. par Pigalle, iii, 326r; H. qualifie V. de “maître du Parnasse” et ne désespère pas d’aller lui rendre visite, iii, 336; Durey de Morsan séjourne plusieurs fois à Ferney et assure la liaison entre V. et la Société typographique de Neuchâtel, iii, 337n, 363r, et V. commente sa conduite, v, 67n; il soupçonne H. d’être l’auteur des Recherches sur l’origine du despotisme oriental et de l’Essai sur les préjugés, iii, 337-338n; Delisle de Sales lui envoie une “bagatelle” de son cru sur la mort d’H., iii, 342n, et qualifie Thieriot d’“éternel panégyriste” de V., iii, 344T. 1771-1772 : Mercier-Dupaty lui rend visite, iii, 347n; mentionne à Condorcet qu’on lui a envoyé “six volumes de La Philosophie de la nature qu’on met sous le nom d’Helvétius”, iii, 362n; Marmontel lui annonce la mort d’H. dont il loue les mœurs simples et honnêtes, iii, 376-377; V. lui répond qu’il regrette H. “avec tous les honnêtes gens”, associe son destin à celui du chevalier de La Barre, et évoque la persécution qu’il a subie, iii, 379r; écrit au même sujet à Saurin, qui lui répond en soulignant la bonté d’H. et les aspects positifs de son œuvre, iii, 394-395; Le Roy émet une critique virulente de V. dans ses Réflexions sur la jalousie et expose longuement ses griefs à son endroit, iii, 405-408, 408-410n; V. lui répond par un billet où il reproche à Le Roy d’avoir fait “outrage à un homme dont il n’avoit qu’à se louer”, iii, 408409n, ainsi que par sa Lettre de M. de V... sur un écrit anonyme, iii, 410n; se plaint à Saurin de “la belle tracasserie” que lui a faite Le Roy sur le livre De l’E., puis dit avoir aimé son auteur et avoir apprécié certains traits de son ouvrage tout en émettant des critiques contre certaines idées d’H., iii, 425; Le Roy reprend les accusations d’ingratitude lancées contre V. par les amis de Choiseul, iii, 407, 409-410n; V. s’en défend, malgré l’indignation de Choiseul quant à l’Avis important d’un gentilhomme à toute la noblesse du royaume, ouvrage qui appuie le nouveau Parlement; Mme Du Deffand le rassure sur les sentiments de Choiseul, iii, 410n; a essayé avec Choiseul de faire de Versoix une ville rivale de Genève, iii, 409n; demande à Marin un exemplaire du B., puis lui annonce se l’être procuré, iii, 416n; Condorcet critique Le B., estimant que “tout ce qu’il y a de bon est beaucoup mieux dans Voltaire,” iii, 420; il se dit révolté des idées d’H. sur l’amitié ainsi que de l’“infâme persécu-

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index tion qu’on lui fesait”, iii, 425, 426n; destinataire d’une lettre apocryphe d’H. datée de 1771 et fabriquée par La Roche, v, 110. 1773-1781 : évoque en 1773 “ce malheureux abbé Sabatier” et dit posséder “des lettres de ce coquin” à H., iii, 240t; qualifie De l’H. de fatras, avec de beaux éclairs, mais dangereux pour la philosophie, iii, 439, 443n, 449r; dans deux lettres à d’Alembert, il se réjouit de voir dans De l’H. “le papisme traité de religion abominable qui ne peut se soutenir que par des boureaux”, iii, 439, 439r, 441r, 441n; rappelle le destin du chevalier de La Barre, dont il a fustigé les juges, iii, 441t, 441n; rejette les idées d’H. sur l’éducation mais approuve tout ce qu’il dit de la superstition et de la tyrannie dans De l’H., et estime exécrable la persécution qu’il a subie, iii, 442; pense qu’“il n’y a pas le sens commun” à avoir fait imprimer De l’H., iii, 443n; Frédéric ii lui dit estimer que l’expérience est contraire aux principes avancés par H. dans De l’H., iii, 448, et V. en convient tout en notant que l’ouvrage contient “beaucoup de petits diamants brillants”, iii, 449r; exprime à Catherine ii son désaccord sur le fond de L’H., iii, 452n, laquelle endosse son jugement, iii, 452; Mme Du Deffand le prie de lui envoyer la liste des “diamants” précités, et l’ayant reçue, lui demande s’ils ne sont pas plutôt “des cailloux de vos jardins”, entraînant l’aveu de V. qu’“ils sont très mal enchassés,” iii, 458, 458-459n; il est admis à la loge des Neuf-Sœurs, iv, 23r; B.F. le compte parmi ses amis, iv, 83n. Alzire : Mme Hébert prête sa loge à V. lors d’une représentation de cette tragédie, iv, 32n; Artémire : un compte rendu favorable dû à Saint-Hyacinthe en est publié dans L’Europe savante, i, 29n; Avis important d’un gentilhomme à toute la noblesse du royaume : iii, 410n; Brutus : V. est occupé à réviser cette tragédie, i, 13; selon Mme de G., elle est pleine de vers copiés sur les tragédies d’H. que celui-ci a brûlées, i, 72, 72r; Le Café, ou l’Écossaise : ridiculise Fréron, iii, 3, 4n; Candide : mentionné par Gualtieri, Omer Joly de Fleury et Keith, ii, 225, 245, 246t, 246n; iii, 257, 258n; Catéchisme de l’honnête homme : V. l’envoie à H., iii, 75, 75-76n; il invente un abbé Durand comme étant son auteur, iii, 80, 81n; Commentaire sur le livre “Des Délits et des peines”, par un avocat de province : iii, 264, 265n, 274, 275n; Commentaires sur Corneille : iii, 20, 21, 21n; Conseils à un journaliste : i, 28n; Le Cri du sang innocent : iii, 441n. La Défense de mon oncle : de Catt dit à H. avoir reçu cet ouvrage, iv, 388, 389n; Dialogue du douteur et de l’adorateur : iii, 265n; Dialogues chrétiens, ou Préservatif contre l’Encyclopédie : iii, 11n; Dictionnaire philosophique : dans son article “Enfer”, V. mentionne les déboires du pasteur Petitpierre, iv, 382n; condamné par le Parlement en 1765, v, 11, 13n; Discours en vers sur l’homme : i, 41-42n; De l’H. porte ses vers 5-6 à titre d’épigraphe, v, 69n; Discours sur la modération : voir Épître sur la modération; Le Docteur Pansophe, ou Lettres de Monsieur de Voltaire : iii, 266n; Éléments de la philosophie de Newton :

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index V. envoie l’ouvrage à H. en juillet 1738, i, 7, 8n; Entretiens d’un sauvage et d’un bachelier : H. dit à l’auteur l’avoir lu, iii, 10, 11n; Épître de M. de Voltaire à Madame Denis, sur l’agriculture : H. lui dit l’avoir lu, iii, 9, 11n. Épître sur la modération en tout, dans l’étude, dans l’ambition, dans les plaisirs (quatrième des Discours en vers sur l’homme) : i, 40, 41-42n; iv, 78, 79n; Épîtres sur le bonheur, la liberté et l’envie : i, 42n; An Essay on Epick Poetry : V. aimerait avoir l’avis d’H. sur ce qu’il dit de Milton, i, 31, 32n; iv, 288; L’Examen important de Milord Bolingbroke : V. feint de ne pas savoir qui en est l’auteur, iii, 264, 265n; Extrait des sentiments de Jean Meslier : iii, 68, 69n, 71, 72n, 80, 439, 441n; La Henriade : i, 27, 29n, 204; iii, 274, 275n; V. est occupé à réviser ce poème en 1738, i, 13, 14n; publiée par Prault, i, 31, 32n; iv, 288; selon A.-C., “on” lui a perdu “sont Enriade”, i, 204; Histoire de l’empire de Russie sous Pierre-le-Grand : V. en envoie un exemplaire à H. et à Saurin, ii, 293, 295n, 298, 300n; v, 58n; selon un ami d’H., on n’y apprendra pas à connaître la Russie, iii, 348, 350n; L’Ingénu : de Catt dit à H. avoir reçu cet ouvrage, iv, 388, 389n. “Lettre au père Tournemine” : i, 17-18, 19n; “Lettre critique de M. Arrouët de Voltaire” [sur le Poème de la grâce, de Louis Racine] : i, 72n; Lettre de Charles Gouju à ses frères, au sujet des RR. PP. jésuites : opuscule que V. trouve “tres plaisant et tres edifiant”, iii, 31, 32n; Lettre de M. de Voltaire à Monsieur Hume : iii, 266n; Lettre de Mr de V... sur un écrit anonyme : V. y déclare ironiquement faire pénitence de son péché mortel de jalousie, iii, 407, 410n; Lettres de Memmius à Cicéron : dirigée contre les matérialistes, iii, 369, 370n; Lettres philosophiques : i, 18; Mahomet : i, 37, 41, 48, 52n, 55, 56n; La Mort de César : iv, 290ms; Ode sur la superstition, retitrée en 1739 Ode sur le fanatisme : V. l’envoie à H., i, 44, 44n; Œdipe : V. est occupé en 1738 à réviser cette tragédie, i, 13, 14n; Saint-Hyacinthe en fait l’éloge, mais est sans doute l’auteur d’un compte rendu défavorable paru plus tard dans L’Europe savante, i, 28n, 29n. Œuvres (Amsterdam, Ledet, 1738-1739) : i, 13, 14n; comporte beaucoup de fautes, i, 36, 38n, 44n; Œuvres (Dresde, Walther, 1748) : i, 44n; Oracle des anciens fidèles : attribué à V., lequel l’attribue successivement à Morellet et à Bigex, ii, 299, 300n; Oreste : i, 252n; Pandore, opéra : V. en envoie le brouillon à H., à Pont de Veyle et à d’Argental, i, 44, 45, 48; n’a jamais été représenté, i, 44n; Le Pauvre Diable : ii, 135n, 282n, 285, 286n, 287, 288n; Le Philosophe ignorant : iii, 264, 265n; V. annonce à H. qu’il en admire l’auteur, iii, 273; Poème de la loi naturelle : Liébault en fait lecture chez Mme de G., v, 53n; Précis de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques : iv, 334, 335n; Le Préservatif : V. y accuse Desfontaines d’être l’auteur d’un libelle intitulé Apologie de M. de Voltaire, i, 15, 1516n; V. nie en être l’auteur, i, 17; La Pucelle d’Orléans : V. assure H. qu’il ne l’a “pas même fait”, ii, 290; est saisi à Berne, ii, 179r; sa condamnation semble avoir été envisagée en 1759, ii, 376 (note z).

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index Les Quand : ii, 281, 282n; v, 57n; Les Que : H. en envoie le texte à H., ii, 281; Les Qu’est-ce : ii, 281, 282n; v, 57n; Questions sur l’“Encyclopédie” : iii, 407, 408n, 408-409n, 409n, 443n; Questions sur les miracles : V. y ridiculise Needham, iii, 257-258n; Recueil de pièces fugitives en prose et en vers : i, 38n, 42n, 43n, 44n; iv, 289-290n; Recueil nécessaire : contient six ouvrages de V., iii, 265n, 273, 274n; Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du jésuite Bertier : ii, 294n; Relation de la mort du chevalier de La Barre : iii, 441n; La Religion naturelle. Poème : condamné par le Parlement, ii, 200n; Réponse à toutes les objections principales qu’on a faites en France contre la philosophie de Newton : i, 40, 41n. Rome sauvée : iii, 370n; Le Russe à Paris : ii, 282n, 287; v, 57n; il défend H. contre Palissot, ii, 288n; Saül, tragédie tirée de l’Écriture sainte : représentée à Potsdam, iii, 243, 245, 247n; Les Scythes : iii, 274, 275n; Sémiramis : i, 240, 241n; Sermon des cinquante : iii, 80, 81n; Sermon prêché à Bâle : iii, 207-208n; Le Siècle de Louis XIV : appelé par l’abbé Goujet “Histoire du règne de Louis xiv”, iv, 289n; Des Singularités de la nature : V. y raille Needham, iii, 257n; Tout en Dieu : V. nomme l’abbé de Tilladet comme en étant l’auteur, iii, 265n; La Vanité, par un frère de la doctrine chrétienne, poème : ii, 282n, 287, 288n, 299, 300n; La Vie de Molière : V. fait don de son manuscrit à l’abbé Degouve, ii, 74n; La Voix du sage et du peuple : condamné par arrêt du Conseil du roi, v, 59r; Zaïre : A.-C. se déclare “folle de cette piece-là”, i, 204. La Voltairomanie. Voir Desfontaines. Voré, château et terres de : Louis Fagon acquiert le domaine en 1719 et l’augmente, i, 257n; Mme de G. ne s’y serait jamais rendue, i, 257n; H. le décrit comme un “beau lieu [...] pour dormir”, et l’appelle “notre île de Bar-a-Tharia”, i, 346, 347; selon H., Voré “n’est qu’une chaumiere” en comparaison de Montigny, ii, 8; la fonction de justice qu’H. y exerce, ii, 9r; H. dit être mieux à Voré parce qu’il y est moins tracassé qu’à Paris, ii, 17; H. présente à Lévignen une requête concernant ses droits seigneuriaux, ii, 26; Thieriot qualifie Voré de “beau paradis”, ii, 121. Vorontsov, Mikhaïl Ilarionovitch, chancelier de Russie : une correspondance secrète s’engage en 1759 entre Tercier et lui sur ordre de leurs souverains, ii, 236n. Voyage à Bourbonne. Voir Diderot. Voyage autour du monde. Voir Bougainville. Voyage en Sibérie. Voir Chappe d’Auteroche. Voyages dans l’Amérique septentrional. Voir La Hontan. Les Voyages de Gulliver. Voir Swift. Voyer, Marc René, marquis de, lieutenant-général : Lévignen lui annonce avoir donné des ordres pour limiter la présence d’une compagnie à Bellême, i, 309, 310n; lié d’amitié avec dom Deschamps, iii, 144n.

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index Walpole, Horace, quatrième comte d’Orford, membre du Parlement britannique : met en contraste le caractère vertueux d’H. et la morale relâchée qu’il expose dans De l’E., ii, 167, 168n; raconte chez Mme Du Deffand une anecdote sur les recherches ordonnées à Berne pour saisir des exemplaires de L’E. et de La Pucelle, ii, 179r; informe Horace Mann qu’H. va venir s’établir en Angleterre, iii, 86, et lui annonce son arrivée, iii, 93n; explique pourquoi Pitt se tient absent du Parlement en 1762-1764, iii, 97n; condamne la vulgarité de Warburton qui a refusé de dîner en compagnie d’H., iii, 98-99n; en sa compagnie, H. reçoit ou rencontre une infinité de personnes en 1765-1766, iii, 247r; genèse, texte et diffusion d’une lettre apocryphe de Frédéric ii à Rousseau rédigée par Walpole, iii, 248-249, 249n, 250n, 250-251r; H. aimerait que Hume lui “envoie” Walpole, car celui-ci avait promis de passer l’hiver à Paris, iii, 286; Mme Du Deffand l’entretient d’un concert donné chez H., iii, 321r; décrit le jardin anglais de Mme de Boufflers, iv, 46-47n; s’étonne que l’amiral d’Estaing soit en faveur chez les Français, alors qu’il n’a fait preuve “que de folie et d’incompétence”, iv, 59n. Warburton, William, évêque de Gloucester : refuse de dîner en compagnie d’H. parce qu’“il professe ouvertement l’athéisme, est un coquin et un vaurien,” iii, 98-99n. Warens, Françoise Louise Éléonore de La Tour, baronne de : selon La Roche, Rousseau la secourt sur le peu qu’il retire de son travail pour l’Encyclopédie, iv, 273. Washington, George : B.F. l’entretient de l’aide que Leray de Chaumont a apportée à la cause de l’indépendance des États-Unis, iv, 50n. Wasserschlebe, Joachim : correspondant de Sturz qui lui décrit la société française où il vit, iii, 302n. Wassy (Haute-Marne) : V. s’étonne qu’une lettre d’H., alors en Champagne, lui ait été expédiée à Cirey par Bar-sur-Aube et non par Wassy, i, 31, 32n. Watelet, Claude Henri, littérateur et artiste : invité à une réception du roi de Danemark, iii, 303r. Weissenbruch, Charles Auguste de, libraire à Bouillon : remplace en 1783 son beau-frère à la gestion de la Société typographique de Bouillon, iv, 66n. Weissenbruch, Christiane Henriette Madeleine de. Voir Trécourt. Welches : Grimm annonce qu’il écrit la date d’une de ses lettres “suivant la diction welche”, iii, 231; étymologie de ce terme et son emploi par V., iii, 231-232n. Werthern, Georg von, chancelier de Saxe, grand-père du suivant : iii, 255n. Werthern, Georg Heinrich, comte de : le comte de Brühl, auteur d’une brochure de nature fiscale, le charge de la remettre à H., iii, 254, 255n; rend visite à Rousseau, iii, 254; sa carrière diplomatique et politique, iii, 255n. Werthern, Luise von Buchwald, comtesse de : iii, 255n; sa mère confie à H. sa tristesse au sujet de sa mort survenue en 1764, iv, 378n.

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index Wesel : siège d’un bureau des postes royales de Prusse, iii, 170ms, 172n, 177ms191ms passim. Westminster, pont de : objet de l’admiration d’H., iii, 91-92; sa construction, iii, 93n. Wharton, Marie Theresa O’Beirne, duchesse de : H. signale à Hume qu’elle est parente de l’abbé Patrice MacDermott, en lui recommandant celui-ci, iii, 128, 130-131n. Wilkes, John, homme politique et publiciste : H. s’attriste en mars 1764 de la condamnation pour diffamation dont il vient d’être l’objet, iii, 95, mais il a déjà trouvé refuge à Paris, et en 1768, il revient à Londres où sa carrière sera brillante, iii, 98n; est invité à d’“agréables réunions” organisées par d’Holbach, iii, 245n, 247r; H. lui envoie une tragédie de Daniel O’Conor en espérant qu’il la prendra “sous [sa] protection”, iii, 269, 269n; les relations chaleureuses entre sa famille et celle d’H., iii, 269r, 271r; selon H., il dit trouver bien écrite la pièce d’O’Conor, et accepte d’appuyer auprès de Garrick sa recommandation, iii, 272; H. le charge de faire parvenir à Garrick une lettre à ce sujet, iii, 273; exprime à ce dernier son jugement défavorable au sujet de cette pièce, iii, 278279; Garrick l’informe qu’il a fait renvoyer la pièce à H., iii, 283, 284; Chastellux l’entretient de la santé des H., iii, 289r; Morellet lui envoie un exemplaire du B., iii, 417r; Ill., iii, 270. Wilkes, Mary (“Polly”), fille du précédent : iii, 245n; séjourne à Paris pour poursuivre son éducation, iii, 269n; est très liée avec les filles d’H., iii, 269r, 271r. Williams, Hélène-Maria : auteur d’une “Notice sur Mme Helvétius” dans laquelle elle conteste l’assertion que Mme H. n’aimait pas “les femmes à talens”, iv, 235n. Williams, Jonathan, agent commercial des États-Unis en France, petit-neveu de B.F. et époux de la suivante : Morellet le remercie de son envoi de fromages et de thé, iv, 89, 90n; son mariage en septembre 1779, iv, 90n, 116n; fait espérer à sa femme que B.F. viendra les voir à Saint-Germain lors de son départ, iv, 116; A.J. Alexander lui écrit à son adresse de Philadelphie, iv, 185-186; participe à la constitution de la cargaison du Lafayette, capturé en 1781 par les Britanniques, iv, 190n. Williams, Mariamne Alexander, dame, fille de William Alexander : Morellet demande à B.F. de la recevoir à dîner avec ses trois sœurs, iv, 42; elle et ses trois sœurs font la connaissance de Mme H., iv, 44; selon Morellet, elle est “belle comme Helene”, iv, 44, 45n; son mariage en septembre 1779, iv, 90n, 116n; remet à B.F. une lettre de son père, iv, 92; annonce à B.F. qu’elle et sa famille ont l’intention d’aller dîner chez lui, iv, 116; loge B.F. à Saint-Germain après son départ de Paris, iv, 120n; ses sœurs lui racontent un tour que leur oncle a joué à Mme H., iv, 189, l’informent que Mme H. s’est querellée avec un grand nombre

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index de ses amis, et l’entretiennent du “bannissement” de l’abbé Morellet, de l’idée “si singulière” de La Roche qu’elles viennent s’installer chez Mme H., iv, 191195, de l’envoi en 1791 d’une garnison pour consigner chez lui le comte d’Andlau, iv, 199-200, des réticences de Mme H. à faire de nouvelles connaissances, iv, 203-204, de l’impossibilité de raccommoder Morellet avec ses amis d’Auteuil, iv, 205-206, de leur scepticisme quant à la rumeur que Mme H. a épousé La Roche, iv, 222, et à nouveau, en 1802, de la brouille persistante entre Morellet et ses anciens amis, iv, 255n. Wimpffen, Louis Félix de, monarchiste libéral : est peut-être le Wimpffen que plaint Bethia Alexander en 1791 en se promettant de lui être utile, iv, 205; sa carrière militaire, puis son action politique pendant la Révolution, iv, 206n. Winckelmann, Johann Joachim, archéologue allemand : v, 31n; un de ses correspondants rapporte qu’H. “a causé plus de mal que n’aurait fait une bataille perdue contre les Français” avec son système de perception des impôts en Prusse, iii, 219n. Woolston, Thomas, déiste anglais : V. feint de s’indigner que tout le monde pense comme lui en matière de religion, iii, 79. Discourses on the Miracles of Our Saviour : iii, 81n. Wootton Hall (Staffordshire) : maison de Davenport qu’il met à la disposition de Rousseau en 1767, iii, 282, 282n, 283n. Wright, Patience Lovell, quaker américaine : fait transmettre par B.F. ses compliments et ceux de sa fille à Mme H. en 1783, iv, 99r. Wurtemberg, Charles Eugène, duc de : son directeur des spectacles a été Pierre Fierville, porteur d’une lettre de F.V. Toussaint à H., iv, 394; sa cour est l’une des plus splendides d’Europe, iv, 395-396n. Wycombe, John Henry Petty, lord Fitzmaurice, puis lord, futur deuxième marquis de Lansdowne, fils de lord Shelburne : Morellet le raccompagne de Paris à Bowood en octobre 1784, iv, 73n; Morellet espère en 1782 sa visite à Auteuil, iv, 96; vient à Paris en 1784 et y loge chez Morellet, iv, 97n; Morellet signale à lord Shelburne que Mme H. aimerait recevoir Wycombe, iv, 99, 100n, 105; Morellet informe le père de Wycombe des multiples visites et activités de celui-ci en France en 1784, iv, 105-106r, et l’assure que Mme H. parle toujours de lui “avec un tendre interêt”, iv, 129r; voyage dans plusieurs pays d’Europe en 1786, iv, 144n; son second séjour à Paris en 1787 et les nombreux entretiens entre son père et Morellet au sujet des visites qu’il rend, iv, 167r; lord Shelburne espère que Mme H. exercera une bonne influence sur lui, iv, 167-168r, et qu’elle favorisera son admission dans la haute société française, iv, 173; Mme H. a beaucoup d’attentions pour lui, tout en le trouvant “un peu extraordinaire”, iv, 168r; son père s’inquiète de ce qu’il comprend très peu de choses au sujet des femmes, iv, 168r; Mme H. se plaint de ne pas le voir assez souvent, iv, 169; séjourne à Paris

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index en 1789, iv, 173n; fait à son père l’éloge de Morellet et lui relate la rupture de celui-ci avec Cabanis et La Roche et le refroidissement de ses relations avec Mme H., iv, 181-182; selon Gouverneur Morris, il est “enniché” à Paris en 1790 chez la comtesse de Flahaut, iv, 183n; informe son père qu’il a essayé en vain de réconcilier Morellet et ses anciens amis, et que la révolution en cours perturbe grandement la société française, iv, 184; fréquente Cabanis et Mme H., iv, 190; trouve que la société de Mme H. “est composée de législateurs extravagants”, iv, 190-191n; quitte Paris en octobre 1792, iv, 216n. York, hôtel d’ : lieu d’une réception donnée à Paris en 1768 par le roi de Danemark au “corps des philosophes”, iii, 303r. Yorktown, bataille de : l’intervention du corps expéditionnaire français commandé par Rochambeau y est décisive, iv, 17r; la défaite qu’y subit le général Cornwallis, iv, 76n. Young, sir William : invité chez H. en 1765, iii, 247r. Ysabeau, Dagobert Étienne, secrétaire du roi près le Parlement : mentionné par Tercier dans sa lettre à Louis xv, ii, 228, 233n; signataire des arrêts du Parlement rendus en janvier et février 1759 contre De l’E. et d’autres ouvrages, ii, 372. Yversay (Orne) : les meuniers de cette localité commettent un abus, iii, 6, 6-7n. Yvon, abbé Claude : selon Torrigiani, il fait partie de la même école d’athéisme qu’H. et d’autres, ii, 148; collaborateur de l’Encyclopédie et du Journal encyclopédique, ii, 149n. Zaïre. Voir Voltaire. Zamolxis, législateur mythique de la Thrace : Boullanger le compte parmi les législateurs disparus dont on ignore où se trouve leur sépulture, i, 351, 352n. Zelada, Francesco Saverio, cardinal de, secrétaire d’État du Vatican : l’abbé de Salamon lui écrit en 1792 que Mme H. “tient boutique ouverte à tous les révoltés” contre le trône et l’autel, iv, 206-207, 207n. Zémire, chienne de Mme H. : iv, 110, 112, 113n, 130n, 135, 138n. Zémire et Amor. Voir Marmontel. Zénon de Citium, philosophe grec, fondateur de l’école stoïcienne : mentionné dans la Censure de la Faculté de théologie, ii, 402. Zoroastre : Boullanger le compte parmi les législateurs disparus dont on ignore où se trouve leur sépulture, i, 351. Zouch, le révérend Henry, pasteur anglais : Walpole l’entretient de la parution de L’E., lui décrit son contenu et commente la rétractation imposée à H., ii, 167, 168n.

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Table des illustrations

Buste d’Helvétius par Jean-Jacques Caffieri frontispice Bibliothèque nationale Acte de mariage d’Helvétius 16 Collection particulière Page de titre des Lettres de M. Helvétius (1789) publiées par Lefebvre de La Roche 78

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Table des matières des cinq volumes de la présente édition

V OL U M E 1

Préface v-viii. Introduction ix-xiv. Principes de la présente édition xv-xxiii. Remerciements xxv-xxvi. Abréviations et sigles bibliographiques xxvii-xxix. Lettres 1-249 (12 mai 1737-23 novembre 1756) 1-356. Table des illustrations 357. V OL U M E 2

Introduction v-ix. Abréviations et sigles bibliographiques xi-xiii. Lettres 250-464 (8 janvier 1757-12 décembre 1760) 1-300. Appendice 1. Chanson sur le livre intitulé De l’Esprit 303. Appendice 2. L’Esprit – Chanson 304-306. Appendice 3. Arrest du Conseil d’État du roi Rendu au sujet du privilège ci-devant accordé pour l’impression de l’ouvrage intitulé De l’Esprit 307. Appendice 4. Lettre au Révérend Pere *** Jésuite [la première rétractation d’Helvétius] 308-310. Appendice 5. Deuxième rétractation d’Helvétius 310-311. Appendice 6. Mandement de Monseigneur l’archevêque de Paris, portant condamnation d’un livre qui a pour titre, De l’Esprit 313-327. Appendice 7. Eclaircissements sur les propositions extraites du livre De l’Esprit dans l’Jndiculus publié par la Faculté de théologie de Paris 327-350. Appendice 8. Retractation du S[ieur] Helvetius 350-352.

table des matières Appendice 9. Projet de rétractation 352-354. Appendice 10. Arrests de la Cour de Parlement portant condamnation de plusieurs livres & autres ouvrages imprimés. Extrait des registres du Parlement 355-378. Appendice 11. Journal de la première chambre des enquêtes 378-383. Appendice 12. Relation de l’affaire de L’Esprit faite par Jean-Baptiste Daragon 384-385. Appendice 13. Condamnation et prohibition d’un ouvrage qui a pour titre De l’Esprit. Clement XIII Pape. 385-388. Appendice 14. Censure de la Faculté de théologie de Paris contre le livre qui a pour titre De l’Esprit 389-422. Appendice 15. Relation de l’affaire de L’Esprit faite par Pierre Michel Hennin 423-429. Appendice 16. Documents rédigés par Helvétius en vue d’une intervention éventuelle dans l’affaire de L’Esprit 429-432. Table des appendices 433. Table des illustrations 435-436. V OL U M E 3

Introduction v-xvi. Complément aux Principes de la présente édition xvii-xviii. Remerciements xix-xx. Complément aux Abréviations et sigles bibliographiques xxi-xxii. Lettres 465-720 (2 janvier 1761-7 janvier 1774) 1-471. Appendice 17. Brévet de don de terrein à Auteuil en faveur de la dame Helvetius 475. Appendice 18. Arrest de la Cour du Parlement qui condamne deux libelles intitulés, l’un Le Bon Sens, l’autre, De l’Homme, de ses facultés intellectuelles & de son éducation, à être lacérés & brûlés par l’exécuteur de la haute justice 476-480. Table des illustrations 481-483. V OL U M E 4

Introduction v-xix Complément aux Abréviations et sigles bibliographiques xx. Lettres 721-855 (17 juillet 1774-31 août 1800) 1-237 Appendice 19. Acte de naissance d’Anne Catherine de Ligniville 241 Appendice 20. Contrat de mariage entre Claude Adrien Helvétius et Anne Catherine de Ligniville d’Autricourt 242-244 Appendice 21. Acte de naissance d’Élisabeth Charlotte Helvétius 244, 247

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table des matières Appendice 22. Acte de naissance de Geneviève Adélaïde Helvétius 247248 Appendice 23. Acte de décès d’Helvétius 248-249 Appendice 24. Acte de mariage d’Élisabeth Charlotte Helvétius et d’Alexandre François de Mun 249-250 Appendice 25. Brevet de don de terrein à Auteuil en faveur de la dame Helvetius 250-251 Appendice 26. Acte de décès d’Élisabeth Charlotte Helvétius, comtesse de Mun 251-252 Appendice 27. Testament de Madame Helvétius 252-256 Appendice 28. Acte de décès de Madame Helvétius 256-257 Appendice 29. Sur Helvetius. Supplément à sa vie par Mr Lefébvre Laroche 257-280 Appendice 30. Lettres relevant des périodes des trois premiers volumes, et découvertes depuis leur parution 280-404 Table des illustrations 405-406 V OL U M E 5

Introduction v-xi Appendice 31. Quatre lettres relevant des volumes précédents et découvertes depuis leur parution 5-13 Appendice 32. Acte de mariage d’Helvétius 14-15 Errata 17-38 Additions et modifications 39-77 Lettres exclues de l’édition proprement dite 79-111 Généalogies 113-125 Liste chronologique des lettres figurant dans la présente édition 127-206 Index 207-466 Table des illustrations du présent volume 467 Table des matières des cinq volumes de la présente édition 469-471

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